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Full text of "Patrologia orientalis"

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PATROLOGIA  ORIENTALIS 


TOMUS    SEPTIMUS 


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S.  A.  R.  le  prince    MAX  de  SAXE 

R.   GR AFFIN  —    F.   NAU 


PATROLOGIA  ORIENTALIS 


TOM  US    SEPTIMUS 


I.  _  M^'  Addai  scher. 

Traites  d'Isai  le  docteuret  de  Unana  d'Aüiabene 
SUR  lesMartyrs,  le  Vendredi  d'or  et  les  Roga- 

TIONS,  ET   CONKESSION  DE    FOI   A    RECITER    PAR    LES 
EVEQUES  NESTORIENS    AVANT  l'oRDINATION. 

II.  _  M«'  Addai  SCHER. 

Histoire  Nestorienne(Chuonique  de  Seert),  seconde 
partie,  fasc.  J. 

III.  _  1.  GUIDE 

Ee  Synaxaire  ethiopien  ^IE  Le  Mois  de  Hairücj. 

IV.  —  A.  A.    VASIEIEV. 

KiTAB    AL-   UnVAN      (HiSTOIRE     UNIVERSELLE     ECRITE     PAR 

Agapius   de   Menbidj),  seconde  partie,  fasc.   1. 

V.  —  E.  W.  BROOKS. 

The  hymns  of  Severus  and  others  in  the  svhiac 
VERSION  OF  Paul  of  Edessa  as  revised  by  James 
OF  Edessa  (fin). 


PARIS 

FIRMIN-DIÜOT    RT    C-,    IMPRIMEUKS-E.DITf<:URS 
LIBRAIRIE   DE    PARIS,  56,   RUE  JACOB 


ALLEM  AGNR   RT  AUTRICHR-HOkJGRI  E 

B.    HERDER,   A   FRIBOURGEN   BRISGAU 

1911 


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TRAITES 

D'ISAI  IE  DOCTEllR 

P;r  IIE  IINANA  D'ADIAHENE 


l'ATll.    (ill.    —    T.    Vll.    —    V.     I  . 


TRAITES 


D'ISAI  LE  ÜOCTELH 
ET  DE  HNANA   D'ADIABENE 


SUR  LES 


MARTYRS,  leVENDREÜI  D'OR  etles  ROGATIONS 


SUIVIS    DK    LA 


CONFESSION  DE  l-OI  A  RECITER  l>AR  LES  EVEQIES  AVANT  L'ORDINATION 


TEXTES  SYRIAQUES  PUBLIES  ET  TRADUITS 


PAR 


ADDAI  SCHER 

ARCHEVEQUE    CHALDEEN    DE    SEEKT 


PERMIS  D'IMPRIMER 

Paris,  le  19  niars  1909. 

1'.  FAGES,  V.  o. 


Ti/iis  {li'oils  rrsi'rvi's. 


AYERTISSEMENT 


I.  M.vNiscHiTs.  —  Ces  tröis  traites  sont  conserves  dans  un  manuscrit  sy- 
riaque  de  iiotre  bibliotheque  de  Seert,  catalogue'  sous  le  n°  82.  Ce  manuscrit 
mesure  20  centinietres  siir  15;  il  a  Mi  caliiors,  qui  contiennent  d'autres  traites 
sur  la  Nativite  de  Notrc-Seigneur-,  la  Sainte  Vierge,  FEpiplianie,  le  Careme, 
le  Jeudi  Saint,  la  Passion  de  Notre-Seigneur,  sa  Resurrcction,  son  Ascension 
et  la  descente  du  Saint-Esprit,  composes  par  Thomas  d'Edesse,  Michael 
Badöqa,  Possi  et  Oyore  d'Edesse.  Le  traite  sur  les  martyrs  oecupe  les  folios 
201''-219^'  du  ms.;  les  deux  autres  vont  du  fol.  257''  au  fol.  272".  Le  traite 
sur  les  Rogations  est  conscrve  aussi  dans  un  autrc  manuscrit  de  notre  biblio- 
theque, catalogue  sous  le  n°  109';  il  oecupe  les  folios  J7''-25''. 

La  correspondance  des  pages  est  indiquee  en  marge  de  notre  edition,  et 
nous  reproduisons  aussi  exactement  que  possible  le  texte  original. 

La  profession  de  foi  ä  rcciter  par  les  evequcs  est  conservee  dans  un  manus- 
crit syriaque  de  la  bibliotheque  de  Diarbekir '.  Ce  manuscrit  mesure  15  cent. 
sur  10;  il  est  compose  de  21  cahiers  renfermant  plusieurs  questions  et  traites 
sur  differents  sujets.  Cette  profession  de  foi  a  dii  etre  redigee  ou  plutöt 
copiee  en  1859  des  Grocs  (1548),  ainsi  que  rafllrment  les  dernieres  lignes. 
Elle  aura  le  grand  avantage  de  nous  faire  connaitre  en  quoi  consistait  la 
profession  de  foi  que  les  eveques  nestoriens  faisaient  avant  leur  consecration 
et  quels  etaient  les  droits  des  patriarches  nestoriens. 

II.  Alteurs.  —  1°  L'auteur  du  traite  sur  les  saints  martyrs,  Isai,  pretre 
et  doctour,  etait  disciple  de  Mar  Aba  le  patriarche,  qui  gouverna  l'Eglise 
nestorienne  de  540  ä  552. 

Selon  l'auteur  anonyme  des  passages  public's  par  M.  Mingana ',  et   oi'i 

1.  A.  Scheu,  ('.alalojiiic  des  iiitiitusfritx  syriaqucs  de  In  hibliollii'que  cinsiopalc  dr  Secrl,  Mossoiil. 
1905.  —  2.  Ce  Iraitö  a  etö  public  par  Simon  .Joseph  (JAUn,  Tliomae  lidesseni  Iractatiis  de  SoliriUite. 
textum  syriacum  edidit,  nolis  illustravit,  latine  reddidit  Simon  Josepli  Can,  Rome,  1898.  —  .3.  A.  Scher. 
loc.  eil.  — 4.  A.  ScHEii,  Nntiee  sur  les  mss.  s>/riaqiies  el  arnbes  de  l'Arrh"veche  Clialdeen  de  Diarbe- 
kir {Journal  asinlique,  septcmhic-oclobre  et  novcmbrn-deccmbro  1907,  p.  'i09).  —  5.  \arsai  Dnclori.-: 
Syri  Homiline  el  Ca/m/na.  Mossoiil,  190."i.  p.  :is.  lUMOai-quons  tpio  ces  passages  ne  loni  iiullement  partie 
du  Iraile  de  B.irhadbsabba  'Arbaya  sur  la  l'ondalion  des  ecoles,  ainsi  quo  l'a  supposö  redileur.  C<'lui-ci 
nous  dit  qu'il  a  en  la  bonne  l'orlune  de  Irouver  Irois  feuilles  d»Machöcs  dun  manuscrit.  autre  que  celul 


(5  AVERTISSEMENT.  [6] 

il  est  question  de  Mar  Aba,  d(>  .losepli  et  d'Ezechiel  patriarches,  ce  docteur  ' 
aurait  fait  ses  etudes  dans  l'Eoole  de  Nisibe  et  de  lä  il  aurait  suivi,  avec 
Ramisö"-,  le  fuliir  patriarcho  ä  Seleucie,  oü  cehii-ci  Tetablit  interpreteiä 
Tecolc  qu'il  vcnait  de  fonder. 

Mar  Alia,  disenl  Mari''  et  la  Cbroniqw  de  Sa'rt\  fonda  une  ecole  ä  Se- 
leucie et  il  y  etablit  comme  interprete  Isai  le  docteur  et  apres  lui  Ramisö''. 
La  susdite  clironique,  en  enumerant  les  disciples  de  Mar  Aba,  ajoute  :  «  Ra- 
misö' l'interprete,  qui  devint  cveqiie  d'Anbar.  «  Isai  vivait  eneöre  en  .'iTO, 
annee  ä  laqucllc  il  fut  compctiteur  d'Ezechiel  au  patriarcat " ;  et  en  582,  Job 
occupait  la  chaire  d'interpretation  dans  1' Ecole  de  Seleucie  '.  Si  donc  Ramisö" 
a  succede  h  Isa'i,  ainsi  que  le  disent  les  chroniqueurs,  ce  serait  entre  570 
et  .582,  et  ce  serait  en  ce  temps  qu'il  aurait  (''te  promu  ä  l'episcopat  d'Anbar 
et  que  Job  lui  aurait  succede  dans  la  dircction  de  l'Ecole. 

Cette  ecole,  avons-nous  dit,  a  ete  fondee  par  Mar  Aba  lui-merae;  mais 
isai  semblo  nous  dire  le  contraire  :  dans  le  premier  cliapitre  de  cc  traite  sur 
les  martyrs,  il  parle  d' Abraham  le  docteur  comme  s'il  avait  ete  avant  lui  inter- 
prete dans  cette  meme  ecole.  Voici  ses  paroles  :  «  Vous  m'obligez,  dit-il  ä 
(Jiris  pretre  et  ä  Jean  majordome  de  l'Ecole,  ä  rediger  un  traite  sur  les  saints 
martyrs,  tel  qu'il  a  ete  transmis  ä  cette  sainte  Assemblee  par  Rabban  Mar 
Abraham,  pretre  et  interprete.  »  Cf.  infra,  p.   17. 

Toutefois,  on  pourrait  supposer,  et  c'est  meme  probable,  que  cet  Abraham, 
dont  parle  ici  Isa'i  le  docteur,  est  le  meine  qu' Abraham  de  Beith  Rabban", 
interprete  de  l'Ecole  de  Nisibe,  d'oü,  selon  les  passages  publies  par  M.  Min- 
gana",  toute  cette  assemblee  aurait  öle  transferee  par  Mar  Aba  ä  Seleucie, 
et  oü  eile  aurait  recu  la  doctrine  d'Abraham  de  Beith  Rabban  sur  la  comme- 
moraison  des  martyrs. 

Selon   hl   (:linini(iiic    dr    .SV'r/7'",  Isai  aurait   ete    du  nombre  des  savants 

qiii  cimtii^nl  oc  Irailr  ili:  r.uih:i(ll)s;ilil);i ;  iii-,  ciiniiiif  ilaris  I es  passages  conlenus  daiLS  ces  leuiUes  il 
(■•lail  oMcoi-i!  qucstioti  de  ri';r()lo  dr  Nisibe,  il  a  cni  i\u"\U  faisaienl  partie  de  ce  traite  de'  Barhadbsabba 
et  que  ce  traite  lui-iiieiiie  etait  uiie  partie  d<'  i'lii.stoiri'  du  mi6iu(?  ecrivain.  (Comp,  encore  cc  que  nous 
avons  dit  dans  linlroduclion  du  Iraite  de  llarhadhsabba  sur  la  fondalion  des  ecolns  :  Prifrnl.  Orient., 
I.  IV,  p.  :!-.':!-:!J'i). 

1.  t^es  susdits  passagi'>  puileul  l^'-l  ■■  Isaie  »  au  lieu  de  >-*'l  k  Isai  ...  Cle  serait  une  laute  du  co- 
pisle.  —  2.  Q.yore  aussi,  un  des  disciples  ile  Mar  Aba,  los  aurait  suivis.  Dans  la  preface  de  ses  traittSs 
il  döclare  les  avoir  (^crits  dans  l'Kcüle  de  Nisibe;  el  les  cbroidqueurs  le  fout  interprete  a  I'öcole  de 
l.lira.  Oll  il  ensevelit  smi  niaitre  Mar  Aba  (vnir  :M.\hi,  edit.  Oisinondi,  |i.  ;>■>:  'Amu,  p.  'lO,  cb.  xx\  ii 
Clinmi'iiic  dr  Sc.cii).  — Ji.  Maiu,  Inc.  r/1.,  p.  .".(i.  —  ',.  C.f.  .Xarsai  (tocliiris  .si/ri  Ilnmiti.r.  p.  :i,s.  —  5.  Selon 
Is.Vyalib  Bar  Malkoun.  dans  soii  i.ivre  de  la  poncliiation  (Voir  A.  Scher.  Ciitalti^ur  dr.t  ms.'i.  syi:  ilr 
Svcrt,  n.  ;in),  el  selon  .lean  Har  /.(uriii,  dans  son  Iraite  sur  la  justilicalion  de  .son  livre  de  Grammaire, 
HaiTii.so'  est  raulour  d'un  traite  sur  la  ponctualiiui.  Voici  les  parides  du  preniier  :  «  .bisepb  d'Abwaz, 
l.lnänisu'  {'AnanisiV?),  HamisiV  ('l  les  aiiin's  Orientanx  ncrivircnt  sur  la  ponctnalion,  l(.s  luols  anibigus 
et  sur  d'autrcs  clioses.  .Jacques.  fiLs  irTsaac,  ccrivil  sur  los  lettrcs  alphabiitiques,  Icur  <livision  et  Icur 
signification.  «— (i.  Chroniqne  ile  SrrrI,  11°  partie,  Ilistoire  <l'Kzechii.|;  Xorsm  llnmili.r,  lor.  ril.,  p.  39. 
—  Au  Heu  de  l.sai.  du  lil  Mari  die/.  Mari  Ibn  Soleinian,  p.  :>'i.  —  7.  \"oir  M  \ui,  p.  :>:>■  'AMr,,  p.  ','r,  Chro- 
niqm-  de  .Seert,  H-  parlie.  n.  Vi.  s.  Gel  Abraliani  dirigea  IKoolo  de  Nisibe  de  .^o;i  a  r,W  (Vtiir  Patr. 
Orient.,  p.  387-38n\  -  11.   V«r.«,/  dwtoris  Jlomilia-,  Inc.  ril.  —  10.  N.  ;iL>,  Mistoire  de  .loscpli  patriarcbe. 


[7]  AVERTISSEMENT.  7 

Nestoriens  qui,  en  533,  auraient  assiste  ä  la  Conference  qui  eut  Heu  ä  Cons- 
tantinople  siir  l'ordre  du  roi  Justiuiea ' .  Les  savants  persans  seraient  ceux- 
ci  :  Paul,  metropolitain  de  Nisibe-;  Mari,  eveque  de  Balad;  Bar  Sauma, 
eveque  de  Qardou;  Isaf  linterpretc  de  l'Ecolo  de  Seleucie;  Isö'yaiib  d'Arzouii, 
le  futurcatholicos;  Babai,  eveque  de  Sigar;  et  Jean  et  Abraham  de  Beith  Rab- 
ban.  La  Conference  aurait  dure  trois  jours  et  les  savants  persans  l'auraient 
empörte. 

Les  Nestoriens  celebraient  la  fete  de  cet  Isaf  le  sixieme  vendredi  de  l'Epi- 
phanie  avec  celle  des  autres  docteurs  Syriens,  ä  savoir  :  S.  Ephrem,  Narsai, 
Julien  (Saba?),  Jean  et  iVbraham  de  Beith  Babban,  Michael  Badöqa,  Job, 
Qyore  et  d'autres. 

Isai  redigea  son  traitc  sur  la  demande  de  Qiris  pnMre  et  de  Jean  major- 
dome  de  l'Ecole;  il  la  divise  en  neuf  chapitres.  Le  premier  est  une  intro- 
duction  ä  l'ouvrage  et  en  contient  le  resume;  les  autres  traitent  des  martyrs 
et  des  confesseurs,  de  leur  commemoraison,  de  Tavantage  que  nous  tirons 
de  leur  fete,  des  raisons  pour  lesquelles  la  Toussaint  est  celebree  le  premier 
vendredi  de  Päques,  de  la  cause  pour  la(|uelle  quelques-uns  des  saints  ont 
echappe  aux  tortures  et  de  la  bonne  volonti'  a  laquelle  est  due  notre  recom- 
pense.  Dans  le  dernier  chapitre,  l'auteur  l'ait  encore  une  secoude  fois  le 
resume  de  tout  le  traite  qu'il  fait  suivre  de  bons  conseils. 

Le  traite  a  surtout  l'avantage  de  nous  faire  connaitre  la  doctrine  des  Nes- 
toriens sur  l'etat  des  ämes  apres  la  mort  et  sur  le  culte  qu'ils  rendaient  aux 
saints. 

2°  Hnana  d'Adiabene,  auteur  des  traites  sur  le  Vendredi  d'Or  et  sur  les 
Rogations,  fut  le  sixieme  superieur  de  l'Ecole  de  Nisibe,  apres  le  celebre 
Narsai. 

Nous  lui  avons  consacre  une  etude  assez  developpee  dans  notre  opuscule 
sur  l'Ecole  de  Nisibe '.  Gomme  cet  ouvrage,  tout  en  arabe,  est  accessible 
ä  peu  d'Occidentaux,  nous  avons  juge  convenable  de  resumer  ici  dans  la 
preface  notre  notice  sur  la  vie  et  les  oeuvres  de  Hnana. 

II  etait  de  l'Adiabene,  ainsi  que  l'indique  son  surnom.  II  fit  ses  etudes 
dans  l'ecole  litteraire  de  Nisibe,  sous  Abraham  de  Beith  Babban  (509-.")69). 
Son  maitre  fut  Moise  ';  c'est  probablement  ä  celui-ci  que  Thomas  d'Edesse 
dedia  ses  deux  traites  sur  Noel  et  sur  l'Epiphanie  '.  Meme  avant  d'etre 
superieur,  il  s'etait  dejä  attache  ä  l'orthodoxie  chalcedonienne'';  Paul, 
eveque  de  Nisibe,  le  chassa  de  l'Ecole  et  de  la  ville  meme '.  Ce  fut  proba- 
blement sur  la  demande  d' Abraham  de   Beith  Babban;  car   aussitöt  apres 


1.  iSur  cette  conlcrence.  voii'  lome  IV,  Com-.,  p.  17G:i:  Labolrt,  Le  Clirititia/mmc  dann  l'Empirc 
Perse,  Paris,  1904,  p.  166.  —  2.  Sans  douto  avant  d'ßlre  mötropolitain.  —  :!.  A.  Scher,  Ecole  de  Nisibe, 
son  origine,  etc.,  Beyrouth,  1905.  —  4.  Chronique  de  Siert  (A.  Scheu,  Catal.  des  mss..  etc.,  n"  128).  — 
5.  Voir  ces  deux  Irait^s,  cliap.  i.  —  6.  Chronii/ue  de  Siert.  —  7.  Iliid. 


8  AVERTISSEMENT.  [8] 

la  niort  de  colui-ci,  Hnana  retoiirna  ä  TEcole;  et  en  U~±  il  eii  devint  le  sn- 
perieur  '.  11  aurait  vecu  jusqu'oii  OK)-'. 

Vers  son  epoque,  la  prosperite  de  l'Ecole  allait  toujours  <>frandissant. 
Elle  eompta,  s'il  faut  en  croire  Mari',  jusqu'ä  hiiit  cents  etudiants.  Mais  la 
Chronique  anonyme  de  Seert  nous  dit  qu'elle  n'en  comptait  alors  quo  trois 
Cents;  tandis  que  rEpitome  anonyme  des  Canons  synodaux  '  releve  leur 
nombre  jusqu'ä  cin([  cents.  Barhadbsabba,  im  des  disciples  de  Hnana, 
dans  son  traite  sur  la  Cause  de  la  Fondation  des  ecoles'',  ne  nous  dit  rien 
sur  le  nombre  de  ses  condisciples;  il  dcclare  seulement  que  la  renommee  de 
son  maitre  avait  rempli,  gräce  ä  ses  nombreux  disciples,  toutes  les  ecoles, 
aussi  bien  les  plus  voisines  que  les  plus  eloigaees. 

Unana,  au  point  de  vue  dt)gmatique,  enseignait  en  Jesus-Christ  une 
personne,  une  liypostase  et  dcux  natures " ;  au  point  de  vue  exegetique,  il 
rejetait  les  senlences  de  Theodore  de  Mopsueste  et  n'acceptait  pas  ses  con- 
clusions  sur  la  Formation  du  canon  de  l'Ancien  Testament;  il  rebaliilitait,  par 
exemple,  le  livre  de  Job,  assez  malmene  par  revequc  de  Mopsueste '.  II  avait 
supprime  aussi  quelques  liymnes  de  rolTice",  pr(d3ablement  parce  quelles 
etaient  dues  ä  la  plume  de  Narsai,  Tun  des  plus  rigides  Nestoriens. 

En  consequence  Rabai  le  grand,  son  ennemi,  le  traite  crorigenistc,  de 
pantheisic,  rt  surtout  de  falaliste  :  «  IJnana  irAiliabriie,  dit-il  dans 
rilistoire  du  martyr  Georges,  est  cet  homme,  qui  enseigne  le  fatalisme, 
preclie  la  fatalitö  et  profere  diverses  impietes  avec  de  honteux  blaspiieines. 
II  fall  Dieu  liinite,  passible,  mortel,  divise  en  parties.  11  nie  la  nisurrection  des 
corps  et  n'admet  le  salut  que  pour  los  Arnes.  II  u'y  aura  pas  de  jugement, 
ni  de  chätimenl.  Le  fornicateur  ou  Tadultere  ne  peche  pas,  parce  qu'il  est 
ainsi  dctermine  des  sa  naissancc.  JMidn  tous  les  liommes  parlicipent  ä  la 
nature  de  Dieu,  comme  l'adit  Origene,  le  paien  des  paiens  ".  « 

Les  dcux  traitcs  de  IJnana  et  ses  passagos  sur  le  commcntaire  du  Nou- 
veau  Tcslamcnt,  conscrvcs  chez  Isö'dad  de  lldattha,  nous  demontrent  claire- 
iiient  quo  c'est  pure  calomnio,  de  la  part  de  Habai,  dattribuer  ces  opinions  ä 
Hnana.  D'ailleurs  c'est  riiabitude  de  i)caucoup  d'ecrivains  d'exagerer  les 
erreurs  dos  adversaires  contre  lesquols  ils  ecrivent ,  ou  memo  de  leur 
attribuer  des  opinions  qu'ils  n'onljamais  enseignees.  Hnana  refute  toutes  ces 
l'ausses  opinions.  II  parle  de  la  liberte,  de  la  resurrection  dos  corps  et  d'autres 
vorites,  quo  lui  nie  Ikibai,  en  termcs  qui  ne  laissent  aucun  doute  ä  cet  egard. 

«  La  connaissance   de  la   verite,  dit-il   dans  le  traite  sur  le  Vendredi 

1.  A.  Scheu,  lüinh  supptvmcnUdrc  sur  les  lü-rirains  siiriens,  n'  'i.  —  2,  Chronique  de  Seert.  — 
3.  Kd.  Gi.smoiuii,  p.  ii:>.  —  'i.  Sur  ce  livre,  voir  A.  Sr.iiKii,  Culnl.  des  mss.  etc..  ir  ai.  —  5.  Patr.  Orient., 
l.  IV,  pp.  315-'i04.  —  6.  .'>ynodiron  Orientale,  öd.  Gliabot,  p.  ()26-(i2'J.  —  7.  Ihid..  p.  :!'.i7-'iOO.  —  8.  L'K- 
pitome  anon\m('  des  Canons  synodaux  :  ms.  cite  ci-dossus.  Los  hymnes  qu'il  aurait  suppriniees 
soraient  :  w-jm  Hwoj;  la^  ^,oL  |60i^^  ^.  _  9.  Voir  P.  Pedjan,  llisloire  de  Mar  Jabaltihn...,  Paris, 
189-1,  p.  '1-7,  1.  i;-l'i. 


[91  AVERTISSEMENT.  n 

d'Or,  Sans  les  bonnes  ceuvres  nc  uous  servira  (1(3  rien...  D(3clarons  la  guerre 
aux  passions  de  Väme,  qui  iious  porlent  au  p(''cli(3...  ne  nous  attachons 
poinl  ä  la  vio  mortellc,  ü  Tinstar  des  animaiix  priv(38  de  raison'.  —  Les 
peches,  dit-il  dans  le  traite  siir  les  Rogafions,  doivent  (>tre  imput(Js  ä  nous 
seuls '.  » 

11  dit  encore  on  expliquant  Ic  verset  52  du  chap.  xv  de  la  pmmiere  lettre 
de  Saint  Paul  aux  Corintliicns  '  :  «  De  nnime  qu'il  y  aura  un  dernier  ennemi, 
il  V  aura  de  meme  une  derniere  trompette.  11  y  a  mßme  lieu  de  croire  qu'il  y 
aura  trois  trompettes  :  la  premiere  invitera  les  anges  ä  laisser  leurs  occu- 
pations  pour  venir  se  reunir  aupr(;'s  de  Notre-Seigneur;  la  deuxi(''me  ren- 
verra  au  supplice  TAntechrist  et  les  demons;  et  la  derniere  rt^ssuscilera  les 
morts  et  changera  les  vivants,  qui  n'auront  pas  goüte  le  calice  de  la  mort.  » 

L'attaque  de  Hnana  et  de  ses  partisans  a  la  vieille  ciiristologie  nesto- 
riennc  et  ä  l'exegese  de  Theodore  de  Mopsueste,  jeterent  l'alarme  dans  l'E- 
glise  nestorienne,  et  y  furent  le  point  de  depart  d'une  periode  de  lüttes 
intestines,  dont  les  monophysites  surent  habilement  profiter,  gräce  surtout  ä 
l'intluence  du  t'ameux  Gabriel  de  Sigar  '. 

Les  doctrines  de  Hnana  furent  condamnees  par  les  patriarclies  ls(j'yalib  I' 
(585)  et  Gregoire  I  ((i05)  ''.  IstVyahb  traite  Hnana  et  ses  partisans  de  grillons 
et  de  scarab(3es,  sortant  des  recoins  ou  des  trous  de  l'crreur.  Mais  Sabrisö' 
(596-604),  quoiqu'il  sc  seit  prononee  contre  eux  immediatement  apres  son 
intronisation  ',  les  seconda  toutefois  contre  Gn-goirc  de  Cascar,  que  les 
(jvi'ques  avaient  envoye  ä  Nisibe  pour  remplacer  r(3V(:'que  Gabriel,  füs  de 
Rufina.  Gregoire  agit  avec  rigueur;  il  condamna  les  (icrits  de  Hnana  et  ecri- 
vit  ä  Mar  Sabrisö'  lui  faisant  connaitre  les  doctrines  nuisibles  de  ce  dernier; 
celui-ci,  de  son  c(')t(!',  (jcrivit  au  patriarclie.  Les  (iv(}ques  excommunierent 
Hnana;  mais  Sabrisö  ne  les  (jcouta  pas,  il  parla  meme  de  deposer  Gr(.'goire, 
d'autant  que  les  notables  de  la  ville,  presque  tous  partisans  de  Hnana, 
avaient  protest('^  contre  les  agissements  de  leur  nouvel  ('vequc;  le  roi  le  fit 
emprisDuner,  puis  lui  ordonna  de  se  rendre  ä   son  pays  nataP. 

Cette  victoire  de  Hnana  eut  pour  resultat  une  revolution  interieure  de 
l'Ecole,  ä  la  suite  de  laquelle  la  plupart  des  etudiants,  trois  c^ents  environ, 
se  s(3pan!'renl  de  leur  maitre,  et,  pour  protester,  quitterent  l'Ecole".  Les 
Antihnaniens  les  plus  (^(ilebres  etaient  les  deux  futurs  patriarclies  Is(')'yalibll 
et  Isö'yahb  III,  Barliadb.sabba  'Arbäya,  Miclia('d  le  docteur  et  Paul  Tinterprete. 
Isaie,  Tahlaya,  Mesk(>na  Arbaya,  Aiia  et  d'autres,  dont  nous  ne  connais- 
sons  pas  les  noms,  resterent  attaches  ä  leur  maitre  '". 

1.  Voir  ci-dessous,  p.  66.  —  2.  Voir  ci-dessous,  p.  81.  —  3.  Apud  .so'dad  de  I.ldatllia  :  ms.  — 
'i.  Voir  sur  ce  Gabriel :  Guini,  Un  niiovo  tcsto  syrinco.  etc.;  <".lironi</iic  de  Scert:  Laiiouri-,  Ic  Christio- 
nisriie  dans  l'Empire  Perse,  p.  219  et  les  suiv.  —  .l.  Synodicoii  Orientule,  p.  :i'.»8.  ~  6.  Ibid.,  4T'i-l75. 
—  7.  Ibid.,  p,  459.  —  8.  Guini,  Vn  nuovo  leslo,  etc.;  ('.hrnniquc  de  Scert.  —  9.  .\mhi,  6A.  Gisni.,  p.  .52; 
Chronir/iie  de  .'^^ert.  —  lo.  C.lirnniqne  de  S^ert :  voir  aussi   .\Mni,  6(\.  Gisrii.,  p.  .52,  56. 


10  AVERTISSEMEXT.  [10] 

La  Separation  des  Antihnaiiiens  doit  sc  placer  vers  589'.  A  dater  de  cette 
epoque  l'Ecole  commenga  ä  baisser.  Les  reglements  n'etaient  pas  propres 
ä  assurer  le  bon  ordre,  iii  les  eludiants  ä  suivre  les  Statuts.  Poixr  prevenir 
raiigmentatioii  du  mal,  Hnana  etablit  de  nouveaux  reglements  (öOO),  qui 
furent  sanetionnes  par  Simeon,  metropolitain  de  Nisibe.  Mais  malgn'-  ces 
nouveaux  reglements,  la  prosperite  de  l'Eeole  ne  fut  pas  plus  florissante; 
quelques  etudiants  oserent  meme  faire  disparaitre  les  exemplaires  des  an- 
eiennes  regles.  En  602,  le  metropolitain  Aha-dabouhi,  successeur  de  Simeon, 
engagea  quelques  etudiants  zeles  ä  les  rechercher-  Ceux-ci  reunirent  en- 
semble  les  reglements  rediges  sous  Tepiscopat  d'Osee  en  496,  et  ceux  pro- 
mulgues  par  Simeon  en  590". 

Les  ouvrages  de  Hnana  etaient  nombreux.  Barliadbsabba  dit  de  lui  qu'ou- 
tre  les  nombreux  discours  el  dissertations  qu'il  composa,  il  ecrivit  aussi  sur 
tous  les  textes  et  les  chapitn-s  de  TAncien  d  du  Nouveau  Testament,  'Ab- 
disö'  de  Nisibe  enumere  ainsi  ses  ouvragi-s  '  :  «  Hnana  ipioque  Adjabenus 
libros  hos  composuit,  dilucidavitque  '  commentaria  in  Davideni,  in  Genesim, 
in  lobum,  in  Proverbia  :  in  Ecclesiasten,  in  Canticum  Cantieorum  et  in  duo- 
decim  Prophetas  simnl,  item  expositionem  in  Mareum  rl  in  epistolas  Pauli 
Apostoli,  Declarationem  Fidei,  et  sacramentorum  et  Qna'stionum,  de  Causa 
solemnitatis  Hosannorum,  de  Causa  feria3  Sextfe  Ausi,  et  Rogationis  et  In- 
ventionis,  et  oralioiicni  de  festo  Hosannornm,  alios  dcnique  pluros  Jibrds 
edidit,  (jui  propter  Commentatorem  '  repudiati   sunt.  » 

Les  ouvrages  de  Hnana  qui  nous  sont  parvenus,  sont  les  deux  traites 
sur  le  Vendredi  d'Or  et  sur  les  Rogations.  De  nombreux  passages  d(>  ses 
commentaires  sur  le  Nouv(>au  Testament  sont  conserves  dans  un  Commen- 
taire  anonyme  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testament  qui  se  trouve  ä  la  biblio- 
theque  Chaldeenne  de  Diarbekir,  dans  le  livrc  de  Iso'dad,  eveque  de  Hdattha, 
et  dans  eelui  de  l'lnterprete  des  Turcs,  intitule  :  Jardin  des  Delices.  Le 
style  de  Hnana  esl  elegant  et  pur;  raais  il  se  repete  quelquefois.  Toutefois, 
nous  le  declarons,  e'est  surtout  pour  faire  connaitre  le  style  de  ce  celebre 
auteur  et  pour  le  justifier  des  erreurs  que  lui  attribue  Babai  le  grand,  que  nous 
avons  cru  devoir  prendre  la  peine  d'editer  et    de  traduire  ces  deux  traites. 

in.  Soi  RCE  ni;s  ciTATioNs  DE  l'Ecrituke  S.vixte. —  Isa'i  et  Hnana  semblent 
avdir  (MI  sous  les  yeux  une  version  du  Nouveau  Testament  autre  que  celle 

1.  Diiiis  noiroouvragc  .-iif  rKcoli!  de  Nisibp,  nous  avons  assigne  a  cette  dispersion  la  date  de  582, 
(lue  nous  avions  trouvec  dans  un  ms.  du  couvent  de  Noirc-Damo  des  GliaIdcens..Tous  les  annalistes 
(;lant  d'aecord  a  mettrc  rette  rövolution  sous  Sabriso',  la  date  susdite  est  eei-tainement  eiTonöe.  — 
2.  Gli  Sla/iili  dell'i  sciiola  ili  Nixihi,  dans  le  Giornalc  dcllu  xoc.Asiii.  llal.,  V,  iv  (1890),  p.  165-195; 
CiiADOT,  I/Eiolc  de  Nisibe,  etc.,  p.  24.  —  3.  Apud  Asskmani,  III,  i,  p.  81-8'i.  —  k.  Dans  la  version 
d'Eochellensis  et  dans  beaucoup  d'aulrcs  versions  :  »«>  ^w  U::=iskw  ^•.:^^s  „  hos  composuit  receptos 
libros  ».  —5.  Theodore  de  Mopsueste,  anquel  les  Nestoriens  donnenl  le  tilre  d'Interprete  des  Ecri- 
tures  par  excellence. 


[UJ 


AVERTISSEMENT. 


11 


dite  Psitta.  La  plupart  des  citations  de  ce  livre  sacre,  surtout  celles  des  Evan- 
giles,  principalement  chez  le  premier,  ne  s'accordent  pas  avec  le  texte  de  la 
Psitta,  tandis  que  les  citations  des  aiitres  Livres  inspirös  de  TAncien  Testa- 
ment sont  conformes  au  texte  Iraditionnel  de  la  version  susdite.  La  collation 
des  citations  de  ces  deux  auteurs  avec  la  P.silta  du  Nouveau  Testament  con- 
firmera,  croyons-nous,  cette  these. 


PSITTA. 

.(Jean,  xiv,   10) 
^';ov^D  j&s^l  o/   ^U  yoa^  ^''^^^ 
.(Matth.,  xviii,  16)  JJbo  ^^5o  yoo^l 

.(Ibid.,  X,  :{2)...|>i.>-> 

.(Luc,  XXII,  19) 

.(Ibid.,  X,  ;58) 

.(Matth.,  XX VT,  ^il) 


"^  *>  n>o   s^  v^^^  '^  '.  p.Nrt4 


V* 


'?   ^^ 


.(Il)i.l.,X,    ^.Ol^^^s^ 

.(Ibid.,  28) 
,(Luc,  XXI,  19) 

.(Matth.,  XX,  9)  «.'^^ 


Ihai. 

.(fol.  204  b) 
^VoiJD  )K.M  o/  ^»i  yoa.2  ^'^^  .2 

.(fol.  20.")  a)  jbo  "^^^(Xöl 
.(fol.  20.)  b) 

.(fol.  206  a) 
\J^,   jJ/   jtoLio,    joo.    jl     loiS^   •> 

.(fol.  210  a) 
)t^  |-i-^^vj>oo  )-J^j  v-^  )-«oi  .6 

.(fol.  212a)  o»--p  ^j 
.  •;  n  .  v>  ^\  •,  "  '•^  v^-^?  ^^  ^ 
uij^f^f  ^a.\  ^  n  «V)  yn  .  v>  m.\«  ^o 

.(fol.  212  b) 

.(fol.2l;}a:)...)vs^ 
vOüjLaj  yoxol  ya2laJt..=LA.m^CL3  .9 

.(fol.  21. Ml) 
.  ).X>o»  n\  U^f^o  U'y-"}  ^r^  )va  .  1 0 

JJ    o/    .yJ^,    y.A    ^1/    Uy^l   Uoi^t 
t-i^/    J_i/   \^=>^',   yoy-i>0'>  ^V  >^^^i^ 

.(fol.  21.-)  b)  ^jo 


12 


AVERTISSEMENT.  [12] 

).S\  v>o  jjcbcL^  ^t-oo  jH\>o yoyj)  yoa^  ,  - '■^  -  «^ ^  ^  .  M 


.(lliid.,  X,   18;  cf.  Luc,  XXI,   l'l) 

.(Ibid.,  ;}9:  cf.  Luc,  ix,  24) 
.(Ibid.,  XXV,  ;J4)  ),ifli»^, 


).:M    jKxk.    ^Ö(.3    *~*~^    yO^    OOUK^ 

.(foL  217  a)  yaS:^-^!, 
"'^^^,^0  .ot.<^.>i  ou^lJ  ^^qj;  ""^o  .12 
.(fol.  219  a)  cxlijw  ,-30^  oulSü  |--jj 

)i.a2L^^  ol'f-»  ^ji-^/v  >d.otr>  1  .y -)  ol  .  I.i 

.(fol.  219  b)  J.iCL^^»  oiK.^ioVi 


PsiTT\. 


o<lr>  tN  V)    >Ot_AQ.J^  ^«   a 


\,  a 


.(Matth.,  vi,:}3)  yOSL^ 
^)ji.j  V-"-^  ''^•^  ...yo  ..n»lo  Qi*i 
>>  'fl   i«o.    ■  .■  •>  »    V)    )  \  '-»;o    ■^•>'    '■"   ' 

.(Luc,  XI,  9,10) 
().mav)j  )joi  K^jj  vQj^  )j/  po/ 

.(Luc,  xvrii,  I'i)  oiK^.^  ^;>io 
öv^  ^-^^  1^^^-^  jKjLio  ^j  ^a-V^ 

.(Luc,  X,  V2)  ouio  o-cojU  \1^  ^Ö( 

.(Jean,  vii,  41) 
joou  OL^;  ^t^»  w..'>iiV>  l»  o   ^-^; 

.(li)i(l.,  1,  4<)) 


IInanv. 

.(fol.  271b)  yai^ 
.(ibid.)  ..y*  n,'i;o  .>..'>>,v>  Ixlsto  o-tt-'j 


^— J;  .vQj\  U'f^l  x^l  \^l    16 
.(fol.  272  a)  sß;>io  ^  (o<)K  .  '.N  /jxLaio 
K-sl^  lls^  jKiio  ^j  ^Vio  .  17 

.(fol.  25S  b)  öuio  ojcljU  jjj  w.6(  0«^ 
U-jLio  )i/  JL:^  ^:io  )jA^,  .  18 

.(fol.  263  a) 
o^j   ^f^io  >^1>^  1;^   ^.jio;    .19 

.(Ibid.)   joou 


[IS]                                                  AVERTISSEMENT.  13 

.(Ibid.,  XVI,  24)  «LbctJLi  -(fol.  263  b)  ... >n  >  't 

.(Malth.,  V,  4."))  )JL*i  .{fol.  -iG?  !•)  jJL.^  ^=5:0.0 

.(Ibid.,  V,  44)  .(fol.  268  a) 

.(Ibid..  VI,  24)  |jaiOLia\o  .(fol,  268  b)  jjaao^No 

4 

Les  citations  2,  I.V  17,  18,  1'.),  20,  21,  2;J  sont  correctes.  Lcs  particules 
qui  constituent  les  seules  variautes  des  citations  1,  :5,  4,  5,  8,  9  peuvent 
etre  Tceuvre  de  Tauteur  ou  d'im  scribe.  11  raste  ä  expliquer  les  dillerences 
des  citations  6,  7,  10,  II,  12,  13,  14,  16,  22. 

f  A.  Scher, 

ArclicviMiue  Glialdecn  de  SOerl. 


}    "    *ii  *  ^^ 

.^-»ou*il>x^°>\    ^'*^!   )-^t»^  ^-^Ü?   \OOiKjl2u    y^^I^oo  ix./;   :)iian .«; 


TRAITE  SUR  LES  MARTYRS 

COMPOSE  PAR  MAR  ISAI,   PRKTRE  ET  DOCTEUR 

Chapitrc  I.  —  Quelle  a  et(^  la  raison  poui- laqiielle  ce  traitr  a  >'•[>'•  i(''digi' ? 
Ell  combien  de  chapitres  est-il  divise? 

Gliapitre  II.  —  Poui([ii(M  '  ccux  qui  ont   soiifTorl  pour  lo  Clirisl   sonl-ils  "  r.  2iij  i  • 
conuus  sous  le  uoiu  de  martviri  (!t  de  coulesseuis? 
:.  Chapitrc  HI.  —  (^)iie  siL;nilie  le  mol  conimemoraison?  Ce  ne  soni  pas  les 

saiuts,  mais  c'est  uous  qui  retirous  de  Tavantage  eu  laisanl  leur  couimemo- 
raison. 

Chapitre  IV.  — Pourquoi  ce  vendredi  laisons-nous  la  fümmemoiaison  des 
saints? 
i<i  Chapitre  V.  —  Oii  seroul  les  ämes  dos  jusles  jusqu';!  leur  i'elourdans  leurs 

Corps  ? 


r.  20J  V 


10  ISAI.  —  TRAITK  SUR  LKS  MARTYRS.  [Ki] 

.jj   vOc*_JL.ioo  vooiJüa^l-s  q_jäI/o  oi^wl/    )il->t-o;   yocsixio  ^:»o^«   :)J^? 

.jy.^^.»    )fL:»oi   ^^:%s^.«   lloJLtlpoo  )K^^  öC^O;  IjLiao   :).Xa1; 


Chapitre  VI.  —  Pourquoi  quelques-uus  dessaints  ont-ils  rte  seconrus  dans 
Iciirs  oombats  ol  drlivres  (dos  tournients),  tandis  que  d'aulres  iic  l'out 
pas  (';t(''  ? 

Cliapitrc  \'II.  —  Ell  vönt-raiit  los  ossenuMiis  dos  luarlyrs,  lujus  lU'  los 
adonms  pas  d  im  eullo  do  latrie.  5  ; 

Gliapitre  VIII.  —  Cliacuu  seluii  le  bul  qu'il  so  proposo  et  non  pas  scule- 
niciit  Selon  ses  oöuvros  sora  röcompensö  et  roocvra  le  prix. 

Chapitie  l.\.  —  lii'SiiiiK'  de  loul  lo  tiaitö;  bons  consoils'. 

CIIAPITRE  PREMIER 

i\  ■         •  -  *  •    T  lÜ 

(^)l  KI.T.K     \     Kl'K     \.\     (;\ISK     liK     l,\     HK  li  \0'rii  i  N     DI-:     OK     lliMTi:  .'' 

II  lauL  ([iie  j'ub(''isso  a  tims  los  ordres  de  Vülro  belle  el  aposUiliquo  phalaiigi'. 

(')  DOS  saints  IVörcs,  Mar  Qiris  prötre,  et  Mar  Yohannaii  majordome,  ecolier  el 

doclour;  iiiais  iiia  vilc  condilidii  r|  ina  scienoe  iinparfaite  iii'inspirent  beaucoup 

'■-"■-^  "de  oraiutc  *  ol  iiir  jrtloiil  thms  l.i  [icrpjixite,  de  sorle  qii'autant  j'ai  poiir  de 

di'soboir  ä  votre  ordrr  diviii,  p(Mii'  iie  pas  ciiticr  dans  le  raiii^'  des  gens  me-     ^* 

1.  Lilli'riileiiicnl  ;  coiisrils  <Ii'  l)(iiiiii'>  umutos. 


[171  CHAPITRE  I.  17 

•,_.n   ^  '^o.oi   l^»*»^«   .otK..MQ.»  vt\    yt-Äiwj   .  di.N../   '"^^s.Js.    )\'(y)o  )^po     V^>  »1/ 
yO^Kj    j.vi  »T ..  )fj;i  ia^f-21  :  yaain  >  .^  n  ^/;   |'i',«,M*   J^Sloo;   ).Li>1n  ^«^clmV; 

5      1^   ^    -    «^    '     ).jViQ_iO    yOOU«    "VV^;     )ip,     ,_»_SO     :J0iSs    J^^^M     Öt^b.QJL    ^^«i» 

)^ila->t   |)S>-.^  *,  .M  yci  n  mio  tj^octai.»«»    ).^.^o:^  yop&juo  ).^ia^;  ))c^^^ 
wjuiol;«  )_ruKjiaA  yoajäo^;  o^^U  f-«>d;  );oi  fJl.^s.lk^«  jo.^  ot^;  ).aaj>aa\ 

Jl   -  --   .    N«  OM    ^t-^o  -.1-^^   .'=\  m  •>;   ")jK_£d/    .3.\ ...t   :veDoV^v^   j K.<^^yi-«^>ji 


1.  Ms.  >*=-U.  —  -1.  Ms.  "W. 


OTaxrip. 


.1,13  |, 


prisants,  autant  j'ai  honte  d'accomplir  co  travuil  sublime,  qiu"  votrc  aniiti(' 
m'a  comniande  de  faire,  craignant  que,  vu  la  faiblesse  de  mes  paroles  et  vu 
ma  vile  condition,  je  ne  sois  regarde  comme  im  homme  temeraire,  qui  s'engage 
presomptueusement  dans  les  choses  qui  soiit  au-dessus  de  ses  forces. 

G'est  riiabilude  de  ceux  qui  aimeut,  comme  votre  saiulete,  la  conversatiou 
des  Ecritures  Celestes,  de  s'asscoir,  ä  l'instar  des  pecheurs  habiles,  sur  le 
rocher  de  la  crainte  de  Dieu,  et  de  mettre  de  l'appät  ä  rhame(,'on  de  leurs  bons 
conseils,  pour  attirer  les  gens  ä  acquerir  la  sagesse  et  pour  faire  uii  gaiu 
avantageux  aux  provisions  de  toute  la  famille.  M'ayant  pris  ä  Thamerou  de 
10  votre  chaude  et  veritable  amitie,  au  lieu  du  statere  que  Pierre,  maitre  habilc 
des  pecheurs  et  chef  de  la  phalauge  des  Apötres,  tira  du  poisson,  vous  exigez 
de  moi  une  autre  chose,  qui  surpasse  ma  capacite  et  qui  est  au-dessus  de  mes 
debiles  facultes,  m'oblige;int  ä  rediger  im  traite  sur  les  sainls  martyrs,  confor- 
mement  ä  la  doctrine  qui  *  a  ete  transmise  ä  cette  sainte  A-isemblee  par  Rabbau  '  r.  J";)  r 
Saint  Mar  Abraham,  pretre  et  interprete,  ce  tresorier  des  ;Jvres  de  l'Esprit. 

Quoi(ju(3,  ä  cause  de  ma  faiblesse,  je  sois  incapable  de  i'ediger  ce  traito  tel 
qu'il  a  ete  ciiseigne  et  transmis  par  le  tres  erudil  Rabban,  toutefois  pour  n  6tre 
pas  desobeissant  ä  votre  ordre  divinemcnt  assaisonne  de  l'amour  du  Christ, 
PATU.  on.  —  T.  VII.  —  r.  1. 


f.  -'ty-'.  V 


18  ISAI.  —  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  [18] 

)  jlX   .  ')l  yJi  .)jUq^o   vO^Jt-oo^   y^v>Q>  ^  jiaiwiKjuSo   )ja^.>o    :[..-■ « *v> 

.a..'S„^..j..:>o  ooi«   -.IVl-ä  >    \^^o  voioi/;   oiv^o^;   |l.Q.fiD',^  y2^ww^;   oöi  :jjL30.fiD 

J-jUo-aAj   y-^l   jJ/    :)_i/   jol*  |j/;   ,_Iio  ^/   Ql^  •jJ^^-^»   väsIcLA,  v??*^^*^ 
.^asl.a.1.»^   y-*/?  j-i'i-t^^^  )-i-L^^-2  ub^lV;     )^m  »\v)  |jl2l.^.q^  w>.^o.i^V; 

io  Vi  ^;   )■■■ .^  "^ >  v^  «lax^-»  jLsil     jjLDOi  -.^»1/!   I-V*  ®«f—  '''''^^  otloL^^^.^; 
.yoslö^^;    ^oiio  i\*  iYiV);   jLC^i)  ^-"^"^  t^>^^   )jUa>o    vQJj,_Da3  ^<^^oa* 

Ö^2^3   \—l(Hi    v°0U3;    ).-2s:.^(_>   ).JiV    j-t^t-fiS    K-*.^^    ^   .yO*>l^  f>0^»    Oi.^^,^0QJiN 

);Öl-fiD;    l-JOI   )...^aA.;    )K^^  '^Oi    )t^/;    -.«Ju/    ^).X^   K.r>.^^   .^^^.001    jjL^ 

1.  [ii/i5Ta.  —  -1.  är,p.  —  3.  Ms.  ^-a^Sb«. 


j'ai  trouve  bon,  moi  faible,  de  vous  oheir  et  d'accomplir  votre  ordre  qui  est  si 
utile,  mettant  toute  ma  confiance  eii  Dieu,  qui  fortifie  les  faibles,  qui  donne  de 
la  sagesse  aitx  sarjes  et  de  la  scienre  aiix  inteUigeiils' ,  et  fiui  chani/ea  Varidüe 
du  hdton  d'Aaron  (en  verdure)  et  il  doniia  des  fruits-,  et  le  priaut  de  changer 
l'aridite  de  mon  esprit  en  fecondite  iutellectuelle,,  afin  quo,  gräce  ä  vos  prieres  & 
pures,  il  soii  apte  ä  concevoir  et  a  doiiner  des  iruits;  (je  demande  celte  gräce) 
uon  parcG  que  j'en  suis  digne,mais  pour  le  profit  de  ceux  qui  aiment  la  science, 
qui  est  si  utile,  et  principalement  pour  Favantage  de  ceux  qui,  comme  votre 
saintete,  bouillonnent  d'un  zele  genercux. 

De  meine  que  l'uiseau  ne  peut  point  sans  alles  achever  le  cours  de  sa  n 
*  I".  2113  V".  vitesse  sur  le  dos  iluide  de  l'air,  de  lueme  *  moi  faible,  je  ne  peux  accomplir 
votre  ordri'  utile  sans  les  alles  legeres  de  vos  prieres  secourables.  Me  fiant 
(tone  ä  FapiMii  de  vos  prieres  jturcs,  je  me  mets  ä  cxecuter  votre  ordre;  je 
metlrai  en  ordre  tout  d'abord  les  cliapitres  notoircs,  dont  sera  compose'  tout 
le  traite :  puis,  seloii  ma  capacite,  je  donnerai  a  ehacpn'  chapitre  le  stvle  1= 
qui  Uli  eonvient. 

Eh  liien,  la  prcmiere  question  qui  so  presente  est  celli -ei  :  Pourquoi  a-t-on 

1.  er.  Prov.,  Il,  «.  —  -2.  Cf.  Xoiiib.,  XVII.  —  3.  Litlcruleiiient  :  eile  courl. 


[191  CUAl'lTUK  1.  1!) 

:|jo(  ^^so>  jLm^S  ^^yjuD;   ).ioo  M"  ««'^  .qi\  .»  ax-*»   ^-\oi  ^,»dKj>o  )jL.»<Xbo;o 
)-j;oia^  ^^  ^»t^    |Voi.Ä  vQJO)  V  Ijo  .jjv^joj;   jjoi  jjÄJi  QjLiö»   'iJil  vr-»oi 

«»K-A./     IjOt     ^^^    ^3/J     jLiOO    .jJL^;     yOOWpoj     ^..^Liwtoo    jlk^OVi».    |?Ot_3    jjLäCUN« 

^Xs;  i~:iOy-y.  I-^^'J?  vootKJLau  yjL^to>o  j.^-./;  ool  or>\v»  lotaijos 

<^^!     7— /?0    -JJ     vOOML-^O      \OOt_X_JQ^)_3    O-j^l/o       O»^!/     );ÖWÖ»     vOCJUiO  * 

l-ioo  .|JL^  ^^  \op^?  )-*-i^  vOJot    0001  ^*-ojLio  jj   vocHJL*3;   )la^.,^^:y> 
vooi-— ^'^«^  ,5JL-.^3;    ltJQ.-|_sj   .«ö»    ^/    öC^   |_.iKjc>)0   :)joi  vS/   K-JLw.31/; 

jÜLo^i    >..«....j^o   ^,^010  .;a-Ji^^  ^öjojjiti.   ^/   aJ^o  .jjL^ioa   ^^ouoio  ou-^^j 


1.  Ms.  i»-M.  —  2.  äyiiv.  —  :i.  J.inriv. 


appele  (c  martyrs  et  confesseurs  »  ceux  qui  out  soulfert  poiir  Ic  Christ?  Et 
quand  011  a  regu  cette  reponse,  011  demandc  :  Oue  signific  le  mot  commemo- 
raisoii  et  si  ce  soiit  les  martyrs  ou  bieii  nous,  qui  r(>tirons  du  proiit  de  leur 
commemoraison.  Puis,  apres  avoir  eu  reponse  ä  cela,  ou  replique  :  Pourquoi 
est-ce  ce  vendredi  (jue  se  fait  la  coiumemoraison  des  saints?  Eusuite,  apres 
avoir  ete  eonteiit  de  cette  replique,  011  clierelie  oü  serout  les  Arnes  des  justes 
jusqu'ä  leur  retour  daus  leurs  corps.  Puis,  apres  avoir  regu  une  bonue  re- 
ponse, on  veut  savoir  pourquoi  quelques-uns  des  martyrs  ont  ete  secourus 
dans  leurs  lüttes  *  et  delivres  (des  tortures),  tandis  que  d'autres  ne  Font  pas  * 
ete.  Et  quand  on  a  su  que  la  cause  pour  laquelle  les  saints  ont  e(e  deli- 
vres des  combats  reside  en  leur  faiblesse  humaine,  avec  laquelle  ils  n'an- 
raient  pu  supporter  les  soullrances,  et  que  Tlionneur  que  nous  rendons  aux 
ossements  de  ces  martyrs  n'est  pas  un  culte  de  latrie,  on  comprendra  que 
chacuu  sera  recompense  selon  sa  bonne  volonte  et  non  seulement  selon  ses 
15  a'uvres.  Enfin  Fesprit  fera  reposer  le  navire  de  sa  parole  dans  le  port  des 
bons  conseils. 


■jii'i  I- 


I'.  -Jo',   l"\ 


20 


ISAI.  -  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  [20] 


r.  2ü'i  V 


.)-...  .»V>    Vsp®    •■3^^^— 

.^.  .  ^    o»:^  ^^^   \lo^]   oilaJo,4    K-aiVio/   )K^^   t«^^?    oilcu-^j^ 

oo^-  •)  '^^;    |loi-^l   oiloj-^t^eus  "^3»^   )oj^   ^-t-«  -Jo«    U^^=^^ 

)  >  Y  ■  .  ^.   j-iecHO^     o6d^  oCA^/o  :)K-^»/   )l^a£iLio^   '  )iai.ia-.V^;   )»-/ 
An\(s-  ^  yoL^ilo  i-oi.  ..U-JLio  ^iJbo;   ou^  »-^  .)lola-^;   iu^  ^ 


CllAPlTRE  11 

POURQUOI     CEUX     yUl     ONT     SOUFl'EKT     POUU    NoTRE-SeIGNEUR    I.E     ChRIST    ONT-ILS 
POUTK    LE     NOM    DE    MARTYRS    ET    DE    CONFESSEURS  i* 

Comme  Ic  geiirc  humain  etail  tombu  daus  Ic  gouffre  de  la  niortalite,  comnie 
son  pcnchant  pour  le  mal  a  ete  la  cause  que  la  niort  regnät  tyranniquemcnl    s 
sur  notrc  natur(3,  comme  la  mort,  selou  la  parole  de  Paul,  ce  predicateur 
(de  la  doclrine)  de  rEsprit,  dcveiiait  de  jour  eii  jour  plus  forte  ;i  cause  de  la       | 
transo-ression  de  la  loi'.  comme  tout  le  moude,  pour  s'ecarter  des  labeurs 
(le  la  crainte  de  Dieu,  se  laissait  aller  aux  passions  charuelles,  Dieu  tout- 
])uissaut,  par  Tadmirable  Economic  du  Christ,  tendit  sa  maiu  misericordieuse    w 
r.  jo',  V".  aux  enfants  d'Adam  dechus  et  les  fit  remonter  *  du  precipicc'de  la  mortalite; 
par  la  passion  de  Notrc-Seigneur  le  Christ  il  deracina  et  lit  disparaitre  de 
notre  champ  tcrrestre  toutes  les  voluptcs  et  les  ealamites;  enfin  i)ar  la  glo- 
rieuse  resurrection  du  Christ  il  fortifia  tous  les  hommes  dans  le  doux  espoir 
de   se  ressusciter  d'entre  les  niorts,  aiiisi  (pie   notre  redempteur  le  Chrisl    '■"' 

1.  Cf.  Hom,,  II. 


[21]  CHAPITRE  II.  21 

voot—t^—/  jK_iCL-^ß;  Jt—i-flo  «.n  coqi->  ju^^a  ^^!^w.jj^;   ""^«^^io  <^;  jl/ 
)_XJ>^«Jio   :ooot  ,_*^i^^io  |...>^.ii>io  ^^i%0;   ).ßoi:3j   )K.. «  it    )iQj^,.iCL\o   :oooi 

•         *  **  •  .  *  ^^  • 

.JK^Oa^«   öiV^OJi  lo-Dot  •\aaji  y0.i, «  -aftsjo 


lui-meme  les  encouragea  en  disant  :  Parce  qiw  je  vis,  rous  vivrez  aussi'. 
Mais,  corame  les  hommes,  etaiit  encore  en  doute  et  dans  le  desespoir 
de  ne  pas  ressusciter,  dementaient  la  resurrection  glorieuse  du  Christ  le 
redempteur  de  tont,  et  qu'il  leur  etait  impossible  de  voir  alors  la  resurrection 
generale  ä  cause  de  son  eloignement,  il  fallut  que  par  des  actes  notoires  il 
(Üieu)  confirmät  l'esprit  des  gens  faibles  dans  Fespoir  renaissant  de  la  resur- 
rection des  morts,  pour  qu'en  voyant  des  hommes  courir  joyeusement  ä  la 
mort,  pousses  qu'ils  etaient  par  la  douce  esperance  de  ressusciter,  ils  chas- 
sassent  de  leurs  esprits  les  nuages  tenebreux  du  desespoir,  afin  de  contempler 
0    les  rayons  resplendissants  de  la  resurrection. 

C'est  pour  ces  rajsons  que  la  gräce  fortifia  les  saints  martyrs  pour  qu'ils 
supportassent  avec  une  joie  extraordinaire  toutes  sortes  de  mort  '  pour  lo  •  r.  jn:,  i- 
nom  du  Christ,  afin  que,  par  leurs  tourmeuts  et  leurs  soufTrances,  ils  fissent 
penser  h  la  resurrection,  en  prechant  le  retour  des  niorts  ä  la  vie,  et  que  par 
leur  victoire,  qu'ils  remporterent  sur  le  champ  de  batailli!,  ils  fissent  changer 
en  force  la  faiblesse  de  notre  nature,  pour  qu'en  comptant  sur  l'engagr- 
ment  de  notre  Redempteur,  qui  nous  promit  et  qui  nous  annonga  une  resur- 
rection   generale,   nous  opposassions   aux  pcrsecutions   et    aux  souflrances 

1.  Jean,  xiv,  19. 


*  f.  2or,  V 


22  ISAI.  -  TRAITK  SUR  LES  MARTYRS.  [22.] 

.vl.axia>o(»   )-,^iaQ^  ch-N-./   -oij   :)iQJV.7i  .myi"»   yopoo  y(iimw..i  .-^—SojVo 

JOOI     »0«)_iO    ♦_30    .);Ot    )K_iO_*^    jjOWDO    )J01     )V^    ?=*^?    -^I^    »T^/     •.^;^« 

^,_o   lOM»/;   oöi;   .jocn  pjo/   O),.....  >n  \i  s»o) N..io_..-.^C^   vaxa^o^  U-^<^ 
.jj^;o  -V^  ^oij   -.""^^o  J-s*^;   ooi  joi!^   ;>o^i5  ^  jj/ 


*  r.  ii>T>  V 


auxquelles  nous  serions  exposes,  la  fermete  et  la  patience,  qui  est  l'epreuve  de 
notre  foi'. 

C'est  donc  pour  cela  que  nous  les  appelons  martjTS"  et  confesseurs,  le 
nom  de  martyr  indiquant  qu'ils  ont  proclame  la  verite  de  leur  foi.  En  effet, 
ce  mot  «  Salidoutha  »  est  employe  de  dcux  manieres  :  premierement  oa  est  :, 
oblige  de  s'en  servir  lä  oü  il  y  a  des  doutes,  pour  affirraer  l'authenticite  de 
sa  parole'  :  Siir  la  parole,  est-il  dit,  de  deux  ou  de  trois  temoins  la  chose  sera 
valable\  Et  quand  Jacob  et  Laban  contracterent  alliance  Fun  avec  l'autre  : 
Ce  monceau,  dit  ce  dernier,  et  ce  monument  seront  temoins'.  Le  bienheureux 
PauL  lui  aussi,  en  donnant  des  conseils  ä  son  disciple  Tiraothee,  lui  disail  :  lo 
Celiii  qiti  rendit  ce  heau  temaignage  devant  Ponce-Pilate''.  On  emploie  eucore  le 
.  mot  «  Sahdouta  »  '  pour  exhorter  les  assistants  k  ne  pas  douter  des  choses 
qui  Icur  sont  imposees;  ainsi  c'est  on  ce  sens  quil  a  ete  dit  :  Je  te  somme 
devant  Dien,  qui  donne  In  rie  ä  totites  choses,  de  garder  ces  commandements,  etc. ". 

Nous  appelons  donc  martyrs  ceux  qui  onf  souffert  pour  le  Christ,  parce    n 
que  par  leurs  tourments  ils  rendaient  temoignage  de  la  resurrection  du  Christ 
mise  en  deute  par  les  gentils,  qui  claient  dans  rerreur;  par  leur  sang  quils 

1.  Cf.  Korn.,  V,  3  et  'i.  —  2.  Ijovao  en  syriaqiic  veut  dire  ti-moin.  —  3.  Ici  Uojo«»  signific  temoi- 
gnage.  —  4.  Deiit..  xix,  1.5:  .Matth.,  .xviil.  16.  —  ."i.  Gen..  xxxi.  4'i  et  .52.  —  C.  I  Timoth..  vi,  13.  — 
7.  Ibidem. 


[23]  CriAPlTIIK  H.  -2:5 

^_io  ^o-^  V~-^^— •  .^«— •)--•»—  jot^jJ  ooo«  ^^^aio  jjLSfOA  fcoo^i  yOopLaj 
y^l  oolo  .UiOQ.-  ^*aj»  jjLsicLfl  |oo»J  )Lldoi  :j|.^s^  (JL^MJi  )p;o  )po/o  jVol 
voodo.  >.  «  j»  ^^  y^«'.-a.  .1  |1   vjj  .jLiC^  j-iecäii^^  ooo(  ^^^^^^y^  jlojowo;  oöt 

^t-o  «-^  1?°-'?  ,)*^  ^iol^^o  .|>  t  V,  ,i..5   yoojü>j  yo^  ) .... .  t  >o;  llaiacuo» 

.J— 1   jKji:.^   K^w3  ^^  ©».icu^ß/   joü:^«    ^.2^^.^  .  >n..oilo   :>^aju.  yjpo-s 
);ö(-flD;   )-Xla;   ^^.^^  Jjöw»;    ooi  ^^  )jL>;a^oi   )joi  ).xlii  ^^..^«jot  vJl.*^ 

1.  Ms.  s5>©n»  jOvNtl.  _  2.  :  '»-«i?. 


versaient  pour  TofTrir  a  Dien  en  holocauste,  ils  proclamaiont  la  verite  do  leur 
foi  ea  le  Christ;  par  leur  mort  ils  prechaieut  la  röalite  Je  la  vio  immortello, 
qui  (nous)  a  ele  donnee  en  Jesus-Christ;  comme  une  odeur  agreable,  ils 
offraient  joyeusement  ä  Dieu  leurs  Arnes  en  holocauste  :  Qnc  roblntion,  (est- 

5  il  dit),  que  nous  f.nisons  dp  tioiis-inemes  aujourd'lmi,  soll  plus  af/irahlf  ijuc  Ic 
sacrißce  de  beaucoup  de  bceufs,  d\i(jneau.v  et  de  beliers  r/ras'.  Puis  ils  avertis- 
saient"  les  peuples  paiens  que,  s'ils  ne  renon^aient  ä  leur  mechancete,  ils 
seraient  supplicies  dans  les  tenebres  de  l'enfer. 

On  peut  encore  les  appeler  «  confesseurs  »,  parce  qu'ils   ont  confesse 

10    devant  tous  les  hommes  la  verite  de  la  foi  chretienne  :  Quiconque,  est-il  dit, 

nie  ciinfessrrn  drvunt  les  hommes,  je  le  coiifesseriil  aussi  *  devant  man   Pere,  (jui  *  r. -jog  i" 
est  au.r  cieux''.  VA   ailleurs  :  Si  tu  eonfesses   le  Seigneur  Jesus  de  tu  bouehe  et 
que  tu  croies  dans  ton  eoeur  que  Dieu  l'a  irssuseite  des  morts,  tu  virras  ' . 

Le  nom  de  confesseur  est  donc  distinot  de  celui  üc  martyr  :  parce  que 

15  le  mot  «  martyr  »  se  dit  des  deux  manieres  dont  nous  avons  parle  plus  haut, 
tandis  que  le  mot  «  confesseur  »  n'est  employe  que  pour  moutrer  que  devant 

I.  Dan.,  III,  .'((I.  —  2.  I.ittOraloni'Mil  :  rrudaieiil  tenioisjnnsc.  — :!.  !\Ialtli.,  x,  .'ii.  —  'i.  Hüiii.,  .\,  i». 


24  ISAT.  —  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  [24] 

>   V);   :K_)v~^<x-J    l-i^t— N-io  :>,  «Not  )Öi-ia_fc<    juiAiaS  «o-«!/;   ^^-ib»ai  |aoi 
.)jL:>>a^oo  jVoi^  jck^tCLiL  ^^o(  yOOuVN-a  ^v^lSoo  )ji;i.ajo 

.yOJoi  <x^)o  .jj'pojf   |jo(  jJbCLA;   j  nio°i  o'ivi; 

yOOl.V«.»;   |j;oiaio»    ""^^is^^Oo  .jjjoiai.    viULsKio      jjpojj    jjoi   ^'^wOcn  {.iOA 

^«    :'|  .,.^jLyi.5    u^Vo-^«    yOOUjoiCkN    t  '''^'?    )-*-'t-o    U^i^/    ^-.^    ^,_adi/« 


)i.n  I»  "^jK-^   :a_i6i  j;öu&;    j-<t-3o;   .^^^w^J   jJ      |>  »  t<  )-x^  ^o  .J-Ql^«)^  )c 


-3      10 

*  f.  2()(;  V".  ]ln  I»  '>jJ>^-^   :a_iöi   J^öu&i    Pt-so«   .^^^wt-*   ]J      \*  »r»  J-x^  «^o  .(.Ql^«)^   )oou 


tout  le  monde  ils  confessaiont  la  verite  de  la  foi.  Teile  est  la  difference  qui 
existe  entre  ces  deux  mots.  Toutefois  il  est  de  f'ait  qua  chaciin  de  ces  deux 
niots  se  dit  et  des  inartyrs  et  des  confesseurs. 

CHAPITRE  III 

QUE    SIGNIFIE    LK     MOT     «     CoMMK  MORAISON     »  ?   Ce    NE     SONT    PAS    LES    SAINTS,  5 

MAIS    c'eST    NOUS    QU[    TIHONS    PROFIT    DE    I,A    COMM  EMORAISON    QUE     NOUS    FAISONS. 

Le  mot  conimeinoraison  signifie  sourenir.  Et  de  fait  le  Souvenir  des  souf- 
franccs  des  bicnhcureiix  martyrs  afTermit  Tesperance  des  vrais  fideles;  et  c'est 
justement  "pour  iious  cxciter  ä  imiter  Ics  verlus  des  confesseurs  de  la  foi  clire- 
tienue  cu  nous  faisaut  rappcicr  le  souveuir  de  leur  victoire  et  pour  nous  lo 
pousser  ;\  recevoir  avec  eux  la  meme  couronne  en  peignaiit  Timage  de  leurs 
gloires  sur  le  tableau  de  notre  esprit,  que  les  »aints  Peres  nous  ont  commaude 
de  celebrer  leur  comniömoraison  :  La  mhnoirc  du  juste,  est-il  dit,  sera  per- 
f  .:'<r,  V.  p,:iiicii,.  ,.[  *  //  n'aurn  peiir  (Vaucnn  mouvais  bruit'.  Faire  la  commemoraisoii 

des  martyrs,  c'est  doiic   rappeler  le  Souvenir   de  leurs  gloires   :   Toutes  les    10 

1.  Ps.  cxii,  Gel  T. 


10 


[25]  CIIAPITRK  III.  25 

)1q_iV-3?J^^-^oo  wOioJ^/    )«j;oiq_n   .-j-jpoij    |jot   ).^aA*   .wOt   )Li^-M  v?->N,t-*? 

'yOOtVA^/    ^-^     ^.OlL^    yj    y.?l  ^(DVl    o/     >    .•,  m'..     jLs/«     y>^l    .\.JSy^    '^°* 

.yooila-sj;  );|L^  ^«  \  vm  %  \   ^JL>p>o^>.^  |  ■>  .q ^i  )-it-<:>-3;   y-'l°  •) ... *.a.:>q-5; 


1.  M.  ^►^  l^w.  —  2.  'Aooi|xa:, 


ayoiv . 


f.  207  1" 


fois,  est-il  dit,  ^uc  roKs  man(jciv:  de  ce  pain  et  (jiic  nnis  Ixiircz-  de  rette  voiipc, 
vous  annoiicerez  la  mort  de  Notri'-Seigiieiir  jusqu'd  ce  qiul  vienm''.  Notre-Sei- 
gneur  lui-meme,  apres  avoir  transmis  ce  sacremcnt  ä  ses  disciples,  leur  dit  : 
Faites  ceci  cn  memoire  de  moi' . 

ö  II  est  donc  evident  que  ce  mot  commcmoraison  signifie  souvenir  et  me- 

moire des  choses  passees.  Or  le  temps  lui-meme  ue  pourrait  eflacer  de  notre 
esprit  ce  souvenir  dos  martyrs,  que  nous  devons  mettre  toujours  sous  les 
yeux  et  sur  lequel  nous  devons  attacher  les  regards  de  notre  esprit,  jetant  la 
vue  sur  la  vertu  diamantaire  de  leur  foi^,  considerant  que  toutes  les  fois  (jue 

10  nous  celebrerons  la  memoire  des  saints  et  que  nous  celebrerons  leur  fete, 
ils  ne  retiroront,  eux,  aucun  prolit  du  respect  quo  nous  leur  rendrons,  pas 
plus  que  notre  manque  d'lionncur  ne  leur  fera  du  tort,  tandis  quo  le  respect 
que  nous  leur  rendrons,  nous  rendra  dignes  de  consideration,  nous  sera  utile 
et  nous  pretera  secours.  En  nous  rappelant  le  souvenir  de  leur  gloiro  eclatante 

1''    et  de  leur  grande  patience  dans  les  combats,  nous  brülorons  de  Tamour  du 
Christ,  dont  ils  brülaient  eux-memes,  et    comme   au  son  de   la   trompctte 
nous  nous  röunirons  pour  celebrer  la  solonnite  de  leur  triomplie.  *  Do  incmc  »  r.  207 
que  le  recit  des  triomplies  des  hommes  fameux,  illustres  par  leurs  combats, 

1.  I  Corintli.,  xi,  2C.  —  2.  Luc,  xxii,  l'.t.  —  3.  L'auleur  veut  iliro  ;  la  loi  inehranlable  des  niarlyrs. 


2(i  ISAI.  -  TI^MTE  SUR  LES  MARTYRS.  !26] 

jl^oi.^  yootloj—;;;   |KjO>_ki  )jl_doi   :|iajl^:5-,-ai  oovioNji/  aio^i   '"*'J^? 

r^ojljj  ),  .M.  ^  >  >n  \»  g.-.  >  ..  jJ-sj  ^y— /  ^ficii^-so  :)joi  |.iaij.iwj  o^^.^.^• 
J^-'^^   y.Ano  -.jJt-^^;   )jLiw>->*io  vooi-po;   )N.iCL-V^  ),-,:*.  |j-^V  ^j-^N^ 

J^  )_ia_a  ,_-  :.oo«V-:>o»  ov-so—  ^-JIs/  ^^^  ^IcLbo  ^'ifeo^  oicti^/  yOOW^ÄJ 

r.  21)7  V".  jjjs^  '      ■   .  >.  «^v^  ^oU*—;   I-Jol   ^^o  .|lola*>o  jJ;   )  .-tom-.  ^»;^jLäo 
«J:^/  ''^»i.  yootJLaj  a^cC^>/o   :).iCL^O>^  yOOtK-.   Q-Sloj;   ^"^o»  .|J.q^\,.^.«K.^ 

preto  secours  au  moment  de  la  guerre  aux  soldats  courageux,  de  meme  l'liis- 
toirc  du  courage  divin  de  ces  saints,  dont  nous  celebrons  la  fete,  sera  utile  h 
tous  las  vrais  croyaiits. 

( hiand  lo  bruit  de  leur  combat  resonne  ä  nos  oreillcs  (et  (ju'il  nous  apprend) 
comment  ils  ont  meprise  toutes  les  voluptes  de  ce  monde,  regardant  toutes 
clioscs  conime  du  fumior  pour  possöder  le  Christ,  alors  les  vrais  esprits  s'af- 
fermirout  de  plus  eii  plus  dans  l'amour  de  leur  Seigneur,  qui  fortifie  les  saints; 
ils  s'encourageronl  ä  avoir  la  douce  esperance  de  la  glorieuse  resurrection, 
dont  le  Clirisl.  a  ete  le  commencement  et  la  consommalion,  selon  la  parole  de 
l'Apötre,  (jui  dit  :  //  est  le  clicf  de  I'Eglisc  et  le  prcmier-ne  d'eiitre  les  morts  '  ; 
enün  nous  pratiquerons  aulant  que  possible  la  vertu  de  pauvrete  comme  les 
saints.  En  effet,  si  les  saints  martyrs  se  livrerent  ä  toutes  sortes  de  mort  pour 
l'amour  de  leur  Maitre,  combien  plus  ne  devons-nous  pas,  nous  autres,  em- 
ployer  nos  biens  et  notrc  supcjrflu  pour  soulager  ceux  qui  sont  nos  membres, 
alin  de  moutrer  que  notre  foi  est  aussi  grande  que  celle  des  martyrs !  Le  1 
recil  de  leur  gloire  nous  ailermil  donc  dans  l'attente  de  Timmortalite,  et 
'  '•  -"'  ^°-  riiistoire  de  leurs  souffrances  nous  porlc  ä  esperer  '  l'incorruptibilite;  car  ceux 
qui  se  crucifierent  au  monde,  ceux  qui  se  livrerent  (ä  la  mort)  pour  leur  Sei- 
gneur, ceux  dont  lliumilite  a  ele  la  cause  de  leur  elövation,  ceux  qui,  tout 
pelils  (ju'ils  etaienl,  par  le  me|)ris  d'(aix-inrmt's,  onl  acquis  de  la  noblesse,     - 

1.  Coloss.,  I.  IS. 


10 


10 


[27]  CHAPI  IRR  IV,  27 

)Llbw_,_^  jj    ^l  .jt-a-./   qJLä  vOotia^^OLJSo  aiopo»!/    yOooaoiiOLSO  .yooipo 

•  .)-J0(  I  I  ->j;   W.OIÖ  >  ■»  ^^oji  |Jt  .^■«■N.la   v£oa^a-3  jLj„^ci^  >^?    °öi    >-•/ 

•  .o<.t°>\(X.»  lifjt  ^^..^v.^  ).\-o>V  ^oiosus;;  ^ov^;  o(,a^;  ^'^^^.^oot  jjtoia^  ^— ^ 
)V-au.«  ^'^^^s.io  )-X^  yOj/  ot«.»^o/j  :|JL;a^;  yoowpoj;  )i).^>^  ^-»-.1/  V^3.a 
:)...,« >V)»  Pilo I qi\ VI  oN  io  n  .,t*l  }i^  \.».^^\^'iooi^  .oooi  ^j,.^^;  |K.^eu^4 

1.   'Ap-/yi.  —  2.  icappTiaia.  —  -i.  Ms.  wt    oa*!.. 

sont  maintenant  tout  resplendissants  de  lumiere  aupres  des  Principaiites  et  des 
Puissances;  et  eu  egard  ä  leurs  soufTrances,  ils  crient  avec  le  bienheureux 
Paul  :  //  7i'y  a  point  de  proportion  entre  les  souU'ratices  du  temps  prespiit  et  In 
gloire  ä  venir,  qiii  doit  etre  manifestee  en  7ious\ 

CHAPITRE  IV 

POURQLOI     LE     JOUH     DE     VENDREDI     QUI     SlilT     LA     FKTE     DE     LA    RlisUllUECTION     DE 
NOTIiE     ReDEMPTEUR,   FAIT-ON    LA    COMMEMORAISON     DES    ILLUSTRES,   RIENIIEl  HELX 


Le  vendredi  precedent,  noiis  avons  entendu  les  Juifs  dire  des  injuros  au 
Christ  et  blasphemer  contre  lui.  Ce  vendredi,  uous  voyons  les  martyrs  coii- 
10  fesser  reellemeut  le  Christ  et  proclamer  sa  gloire.  Nous  avons  donc  bien  fait 
de  nous  transporter  du  Souvenir  de  la  passion  de  no.re  Redemptcur  quo  les 
mechants  ont  crucifie  ä  cause  de  la  verite  de  sa  doctraie,  ä  la  solennite  de  hi 
commemoration  des  confesseurs  que  les  pai'ens  ont  mis  ä  mort  pour  avoir 
preche  l'esperance  de  la  resurrection.  Les  Juifs  attachrrcnt  le  Christ  a  une 

1.  Rom..  VIII,  18. 


»  f.  21 18  r 


r.  21  IS  V 


28  ISAI.  —  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  [28] 

:  vOoi-«V-^K^;   l't-^t    "i   -^  -  -^  ''^  ^     Q^t-bol/   jiyji  ).°> i'.oo  .)  m  « f>  '"^O«.  ^otojJl 

.JÜlüo^  );öi.A;  |LaX0OiV3  ^"^.^  :.  >  «>°>\1.  );0|  ^;  )K.3op^^  .Oo^J.»  ö|.^  K^ 
)-M«  >^>.30Ji;  jt_/  vA^V-^o  .OJL^S  ^_<h>^  |...  «»V);  oiK Vi  «  n\  öiojp/«  yOJÖi 
■  yooilo  I  »;q-^;  )la  ^ N  >.^  I-^w^^jl^;  01^.^0^^«  )^K_.^  oioi^«.  :yOOt>ooi  o» 
•  .\-jJ^ol  ,y.,j.^x^i  Ot-SOM  .  V>  viiiliiV<^,)  aJL^;  .ooo(  >  .^v»/  );oi;  o6(  ^/o 
^.oj    :  ^oüS^   ^«2^01.^  }il    .   vjODOJfJOAA   0/   :  )°>\  ..iü>o  jiö^o   0/   .)_«>3o«)   0/ 

■  K » 1  ,^»  *<V-^i»o  voi^/   ^Vojjo  yofco/»  »JoC^    K.;^w*j» 
.)  I  '-^l  l^ö^^Oi   voöt.>^w>c^  io  •>•,  ')  jLüL.^  ji-öi^/     sjJlBJi    oVw   ^  yo^^; 
vOOMt-^OM     |«)->^  «^ota^cLODo    ' Qjn^-^  •.jLL.ia:^;  yootioj^  ^  «  m  vi  loi « ^1 ,20 

1.  i.-a.f«^.  —  2-  StaB^T).  —  3.  Ms.    Row.  —  6-   xivSuvo;-  —  5.  äYwvioT/jc  —  ('..    Ce  mol  semble  6tre 
njoutö  par  le  copiste.  —  7.  Kx.  TaSis. 


croix  pour  n'avoir  pu  recevoir  sa  doctrine;  de  meme  les  paiens,  pour  n'avoir 
♦  r.  2iw  I".  pu  supporter  *  l'outrage  fait  ä  leurs  idoles,  livrerent  les  martyrs  ä  toutes 
sortes  de  tourments  et  ä  la  üiort.  Le  vendredi  precedent,  Notre-Seigneur  Je- 
sus Signa  Süll  testament  de  son  propre  sang  :  Cor,  est-il  dit,  oü  il  y  a  lui 
testanwnt,  il  est  tukessairc  (juc  la  uiort  du  tr.statcur  intervienne,  parce  qu'il  ii'a  .-, 
point  de  valcur,  taut  cpie  le  Icstatcur  est  envie'.  Ce  vendredi,  nous  avons  con- 
naissance  du  courage  des  bienlieureux  martyrs,  qui  ont  proelame  la  resur- 
rection  du  Ciirist  devant  tout  le  monde,  qui  out  aiUruie  le  testament  en 
signaut  de  leur  propre  sang  leur  profession  de  foi  en  sa  resurrection,  et  qui 
disaient  comme  ceci  :  Qni  tue  scparcra  de  l'anionr  du  Christ'.'  scra-ce  l'afßiction?  lo 
Oll  la  pcrsdcution,  oii  tnutcs  .sortrs  dr  muH,  oit  Ir  pi'-ril?  Au  i-oiitrair<\  dans  tuutcs 
rt's  rhoses,  nous  sommes  vainqucurs  par  celui  qui  nous  a  aimcs'-.  Äiissi  le  Christ 
dit-il  d  res  Champions  de  la  craiiite  de  Dieu  :  Voiis  etcs  nies  temnins  et  mes  ser- 
viteurs  que  j'ai  eins''. 

Les  saints  Pc'res,  ayant  doue  considerc  les  oeuvres  immenses  des  saiuts     is 
martyrs  et  la  niciveilleuse  patience  des  coufesseurs,    out  etabli  cette  fetc, 
ordonnant  qu'cUc  fQt  c^löbröe  immcdiatenumt  apres  la  glorieuse  resurrection 
'  f.  2U8  V".  de  notre  redempteui'  le  Cluisl,  *  afiu  que  leur  Souvenir  proclamät  leurs  souC- 


1.  llebr.,  IX,  10.  —  2.  Honi.,  viii,  :i5,  ;i7.  —  3.  Is.,  XLiii.  10. 


[29]  CHAPITRE  IV.  29 

jia.^;   >^oiä  m  oo  \   ^^lO»  o_Ji;o  vootlo.  i  v>-.oi;    \—äi  \-^oi  ^%^^  ci^euo  jJ  / 

1.  Ms.  oviwoi.». 


frances  et  (fit  connaitre)  qu'ils  sont  toujours  restes  attaches  jusqu'ä  la  mort  ä 
leur  Maitre,  en  se  tenaiit  sur  rimmense  haiiteur  de  leur  foi,  d'oii  ils  foulL'rent 
aiix  pieds  les  aiguillons  de  la  mort  corruptrice  et  avec  les  armes  spirituelles 
triomplierent  du  demon  si  hahile  en  guerre,  confondant  ainsi  tres  manife.ste- 

5  ment  tous  les  impies,  et  afin  que  ce  voisinage  de  la  commemoration  des  souf- 
frances  des  saints  nous  fit  comprendre  que,  de  meine  que  la  soleunite  de 
leur  commemoraison  est  ä  proximite  de  la  resurrection  glorieuse  de  notre 
Sauveur,  de  meme  eux  aussi  sont  prös  du  Christ  et  participent  k  ses  bien- 
faits  :  Mon  desir,  est-il  dit,  est  de  partir  de  re  moiide  paar  etre  avec  le  Christ ' ; 

10  et  ailleurs  :  Nous  sommes  heritiers  de  Dien,  et  eoheritiers  de  Ndlre-Seigneur  Je- 
sus-Christ'-. 

1.  Phil.,  I,  23.  —  2.  Rom.,  VIII,  17.  —  Rappeions  le  te.xte  suivanl  ;  «  La  raison  qui  a  fait  appeler  le 
l"'  vendredi  de  Päques,  dans  lequel  on  Kto  ces  niartyrs  :  C^ommömoraison  des  confessours,  c'esl 
que,  apre.s  avoir  tue  yimeon  et  ses  coiupagnons,  Sapor  le  maudit  fit  prociamer  que  ceux  qui  vou- 
draient  persev6rer  dans  la  religion  cliretienne  devraient  le  cacher  et  que  ceux  qui  numil'esteraieul 
leur  foi  seraieiit  mis  a  mort.  Or  les  fid^les  s'empressaient  ä  la  Porte  de  8apoi',  confessant  leur  foi 
pour  6lre  tues  el  obtenir  la  couronne  du  martyi'e;  ils  venaienl  tous  spontanöment  :  iiomiiies,  femmes, 
enfants,  sans  qu'on  le  leur  demandät.  Lorsque  Sapor  vit  tant  de  monde  sc  livrcr  il.o  soi-memc  ;'i  la 
mort,  il  defendit  de  les  tuer...  Cette  foule  retourua  alors  aux  6glises,  oi'i  Ton  fit  memoire  de  tous  (des 
martyrs  et  des  confesseurs).  Getto  commemoraison  fut  appelöe  ComnnHnoraison  des  Confessours,  pai'cc 
que  ceux-ci  se  livrörent  spontanement  ä  la  mort;  et  parce  que  cc  nom  (de  confessour)  se  dit  de  tous 
(c'esL-ä-dire  des  confesseurs  et  des  martyrs) »  (A.  Scher,  flistoirc  neslorii'iine,  Patrol.  Orient.,  IV,  p.  30'i). 

Voici  ce  que  nous  lisons  cncore  ä  ce  sujet  dans  le  breviaire  clialdeen  (Voir  l'i''ililion  de  liedjan,  III, 
p.  232)  :  n  VI"  vendredi  d'etö.  Oommemoraison  de  Mar  Simeon  Bar  Sab])iVö,  calhollcos-palriarclic.  et 
des  Peres  qui  re^urent  avec  lui  la  palme  du  martyre.  Ceux-ci  onl  6i6  couronn(;s  le  vendredi  de  la 
Passion  de  l'an  655  des  Grecs  (344,  cf.  Patr.  Syr.,  II,  709).ä  Karkha  de  Lelan,  au  pays  des  Iluzites,  du 
lemps  de  Sapor.  Leur  commämoraison  a  et6  laissee  jusqu'au  vendredi  des  Confesseurs,  jour  oü  l'on  fait 
memoire  de  tous  les  martyrs.  La  commemoraison  de  Mar  Simöon  Iiar  SabbA'6  se  fait  ce  vendredi,  parce 
([ue  c'esl  en  ce  jour  qua  6t6  consacie  l'autel  de  ce  Saint  a  Karklia  de  Lc^daii.  Mar  Simeon  a  6te  ciiseveli 
a  Sosan  de  'Ilam,  appelöe  Sous  par  les  Arabes.  »  —  L'Epltome  des  canons  synodaux  (Voir  A.  Scheu. 
Calalogiie  des  lannuscrUs  de  Scerl,  n°  07)  dit  plus  clairemeut  :  Nous  ne  faisuns  pas  menioiro  des  mar- 


.OH 


1'.  M'J  r: 


M  ISAI.  -  TRAITE  SUR  LES  MARTYKS.  [30 

>  jL..>>jtoo  ^'i^K-io;   ^^oi  y.*^i  .)juU  ).:iOLS^;  ^ouK-,/   );la^  -JlaJLia, 

)JL,,_Ä  );öt_öo  ss/  );«  ^^<-^»io  ■),.^.-«.,»,y>i;  x-«^oi4  )la.«<  •>*  ^  yln  i  w .o<» 
)o».2S^  6(;a_a~i.o  öiJLioo/;  -.öu^  K-./  jK^jlS^j  )N — u»^.  \  oooi  ^.-^env^; 
jj;  y^lo  .]K^cn^  )K„:»a-«-flp  ^öi^  öioU^  ),!'°>\, ..ii.v»  >joaJL.tJo .  n  ■>  :ooi 
jj  {-L.30I  : yooila  L  y>  .oi;  JVSoJio  )la^V3Lio  yoouio  oj!^w^:>ei-\  )Lx^  «•>  ..•^«/ 
:<^oo<Iqj,  ^ .  m>o;  )-.^I>^-s  Vf^»"^?  |«"*^*  jL^s  voogiio  vQjxjuvKj;  j^^ajL>o    lo 

1.  7.£v3-jvo;. 

CHAPITRE  V 

Ol"  SERONT  LES  AMES  DES  JUSTES  JUSQu'a  LEUR  RETOUR  DANS  LEURS  CORPS? 

Taut  ce  que  fait  la  Provideuce  du  Seigneur  dans  ce  monde  ä  l'egard  de  la 
faiuille  des  croyants,  c'est  uno  preparation  pour  l'autre  monde,  afin  que, 
gi-Ace  aux  choscs  visibles,  notre  esprit  penetrant  puisse  penser  aux  choses  5 
r.  2(19  r.  cachees  de  Dien  *  et  contempler  avec  les  yeux  de  foi  les  splendeurs  du  Christ, 
comme  si  nous  contemplions  un  tableau.  C'est  pour  cela  ([ue  les  saints  martyrs, 
qui  attendaicnt  la  Cite,  qui  a  des  fondemeuts  et  de  laquelle  Dieu  est  l'arcliitecte 
et  le  fondateur',  ont  acquis  ce  tresor  diviu  par  toutes  sortes  de  perils.  De 
m(''me  que  les  Gentils  n'ont  pu  leur  eiüever  la  splendeur  et  la  beaute  de  io 
li'ur  foi,  de  mcme  il  u'est  point  possible  qu'on  leur  vole  les  couronnes  splen- 
dides, formees  par  des  tresses  de  patieucc  -,  et  que  la  balance  de  la  justice 
divine   peso  pour  les  leur   donner  :  //   ii'ij  a  point.  est-il    dit,  de  prujiDi-tion 

t\rs  le  vendiedi  de  la  Passion,  juur  oü  Mar  tiinieon  cutliolicos  et  scs  compagnons  reijurenl  la  palme 
du  niartyie,  parce  qu'il  n'est  pas  porniis  de  cel6brer  la  commemoraison  des  saints  avec  les  fötes  de 
Notre-Seign»ur.  Cette  commemoraison  des  martyrs  est  c6161)r6e  le  1"  vendredi  de  Päqucs,  parce  que 
Sapor,  ayant  vu  une  foule  iimombrahlc  sc  livrer  d'elle-niönie  ;'i  la  mort,  lit  cesser  le  carnage.  Cet  (hlil 
fi  6te  donne  le  1"' jrudi  de  Paques.  Le  lendemain,  a  savoir  le  vendredi,  l'l'lglise  fit  memoire  des  niaityrs 
et  des  conl'essouis.  lOt  cumnic  le  nombre  des  confesseurs  snrpassail  beaucoup  celui  des  martyrs,  ce 
vendredi  fut  appele  du  noni  des  premiers. 

1.  Cf.  Il(?br.,  XI,  Iii.  --  2.  Lilleralement  :  tressiSs  dans  le  diademe  de  leur  patieiice. 


10 


[31J  ClIAPITRE  Y.  31 

)_jL_3j;  ^ojojL-  ^oJL  ^a\  jj  .joiJ^j  chIojJjsj  )l).ÄLio  yoou^  |-söi~.o  Jilol; 
lg  Vi,  f>  VI  '»  looj  |;K-X-^;  );0(  .^  l^!^^^.  It-^^!  It-/  JI^-.^->«V\  :)joi 
,.jw3  l-joj  )Lju3>^  ^   o«^^^  .j-iOLi^j   oi^»o>oVl  yo^  ^io   .JoiSxj   otto^t-. 


\.^:s.ll   oiloiN •Mm  ^o  :^«ol/  jJ   | .. .  ^*   o6(     JV^o^;   )t-<^-*l-3  j-^^t-^  °öi  l-'^«-^?  ' 

CLJOt;    ^^    ^_»/    oJ^  ■.  ).iL.;;;    vOO|K.Jl2lJ    ^^ä     |.m^;V^1    jpOO^    .  .n{n  .sn  .  fni 

JV  y>a  \;  |.-L^^o-3    t   .   ^  ]J/   .als.  ^  m;    )^ÄJLO  vOOtjC^J^b«  v^^^^t    yOogL^^;«!^ 
.)   .\  mv   j-sioj   ^/   )^^  )jn>,..\   ^^;Kjl:)o  ^^oio   :^olS^>^;    llaaL^oaü^ 


r.  209  V" 


1.  Ms.  '»»;3. 


Cläre  los  soulj'ranres  du  tcinps  pivsciil  et  la  ylnlre  a  venir,  (jiii  dnil  ehe  niaiiifestee 

eil  iious',  qui  a  etv   preparee  selon  la  prescience  de  Dieu  avant  la  coiisli- 

tulion  du  moude  et  qui  nous  a  ete  manifestee  maintenant  par  Jesus-Christ. 

C'est  donc  pour  montrer  la  urandeur  de  ces  bienfaits,  qu'iUDieu)  designa 

5    le  Paradis  comme  sejour  aux  ämes  des  justes  apres  leur  separatiou  de  Icurs 
Corps.  Notre-Seigneur  lui-meme  uous  montra  ce  sejour  et  nous  le  fit  coniiai'tre 
en  disant  au  larron  :  Aiijourd'lini,  tu  scras  avee  moi  daiis  le  I'aradis'.  Comme 
le  premier  liomme,  *  par  son  inconsideration,  son  iguorance  et  sa  deviatiou,  Tut  '  i«  -"'J  \" 
etrangeräce  sejour  de  lagloireet  duboniieur  ',  il  sendjlabon  ä  Noirc-Seigneur 

10  d'accorder  aux  ämes  des  justes  le  sejour  en  Paradis,  comme  arrlics  du  ixuihenr 
i'utur,-  cela  ne  veut  pas  dire  toutefois  que  ce  soit  lä  seulement  la  reeompense 
de  leurs  oeuvres  et  de  leurs  tourments,  mais  que  Dieu,  en  separant  le  sejour 
des  ämes  illustres  (de  celui  des  ämes  damnees),  a  voulu  nous  l'aire  connaitre  la 
terrible  Separation,   qui   aura  lieu  lors  du  jugement  divin,   entre  les  justes 

15  et  les  pecheurs  et  ä  la  suite  de  laquelle  les  premiers  iioiil  an  Koyaume  etcr- 
nel  et  les  derniers  seront  jetes  dans  les  tenebres  de  deliors,  comme  une 
brauche  avortee. 

1.  Huiii.,  VIII,  KS.  —  -2.  Luc,  xxiii.  'i-i.  —  3.  er.  Ps.  XLix.  Li  et  il. 


32  ISAI.  -  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  [32] 

jjjj-./    »-^äSJ-   y^i   .).>jl;'a->;o   ^IbjLioj    oo)    jjUoio    )joi   |j;oiq:>.  vO^»^; 

l^\A  j;öu»   »3/;    y-'l  .)N  Vin  «vv   ^<h2Sj   ^VKjLio    ot-sj   .jJU-iOA  j'f^oo^ 
Iq-^,  °>  \>  \    ötoji-^  -^K-,    yOJo»    :)öi^;    ll'fn'^v^    ^.oio^-*/;    jloiäjs 

.j)^-^^^-A    öia^^   voodoio    ,-*J5  :op    ^-io   o^s.»O>0;    ooo(    ^,_sKia.io  po 
jKjÜo;    )<>oi    JJ    jojS^j   -.y^po?   oitCioo   y^l  :)oCSs  loJik    ),;L-v^   ^oi-.K~./o 

1.  |j.äUov.  —  2.  äU.  v:*^  »;;»^-  —  :i.  vpcn::-'!»*.. 


Cc  Souvenir  est  donc  utile  aux  anges  et  aux  hommes,  qui,  en  apprenant  la 
gloire  des  ämes  des  justes  et  la  Separation  de  leur  sejour  d'avec  celui  des 
dmes  des  pecheurs',  s'encouragent  ü  pratiquer  joyeuscment  la  vertu,  pour 
gagner  le  sejour  Celeste,  oü  toutes  les  afllictions  auronl  leur  terme  :  tenioin 
les  vrais  martyrs,  qui,  au  moyen  de  la  mort,  qui  couvre  les  peches^  manifes- 
terent  davantage  la  beautc  de  lours  travaux  et  recueillirent  par  leur  sang  cet 
höritage  glorieux,  et  ainsi,  par  leur  döpart  de  cette  vie,  preparerent  ä  leurs 
f.  -jin  r.  ämes  *  un  sejour  d'honneur  dans  le  Paradis.  On  les  croyait  dejä  morts;  mais 
eux  par  leur  mort  avaient  tue  le  peclie  et  sont  en  vie  aupres  de  Üieu,  ainsi 
que  le  declare  Notre-Seigncur,  eu  disant  :  Diru  ii'rst  pas  le  Uieu  des  morts, 
mais  il  est  le  Dieu  des  vivants,  car  lous  vireiit  pour  liii''. 

i.  Joseph  HazzÄya  dans  son  ouvrage  intilulö  :  Livre  par  (iiicslions  et  reponses,  chap.  i  (Voir  A. 
Scheu,  Cataloguc  iIcs  mss.  ile  Seerl.  n-  79),  dit  luut  le  contraire  on  enscignanl  (|ue  les  anies  des  justes 
et  des  impies  liabMent  ensenible  lo  miHiie  endroil  dans  Ic  Paradis,  jiisqii'au  jour  de  la  näsurrei'timi 
generale.  Et  il  distingiic  dcux  especes  de  Paradis  :  lo  paradis  sensible  et  lo  paradis  insensible  (U*>*jj''^*' 
U^K»c«o);  Selon  lui,  c'est  co  deriuer  qui  est  d6sign6  coinme  söjour  aux  ämes  des  justes  et  des  p6- 
cbeurs.  II  enseigne  toutefois  que  les  ämes  des  justes  jouissent  dun  certaln  bonlieur  on  contemplant  la 
gloire  Celeste,  tandis  que  les  ämes  des  impies  sont  privöes  de  celte  gräce.  Et  il  appuie  cette  th^orie  de 
l'exe[iiple  suivant  :  Tous  les  hoinnies  liabitent  ici-bas  la  nu^iiie  terre  et  le  solcil  les  öclaire  lous  d'unc 
inanii-ro  egale.  Ccux  qui  sonL  iluui's  de  l'organe  de  la  vue,  jouissent  de  sa  luiMiere;  tandis  que  les 
aveuglos  en  sont  priv(''s  complelcniont.  —  2.  Peut-6tre  au  lieii  de  Iw^i^  «  pech6s  »,  faudrail-il  lire 
VtäoM.  ,,  beaulö  n  Voir  ci-dessous,  p.  'lO.  —  3.  Luc,  xx,  38. 


[33]  CIIAPITRR  VI.  33 

.jj   vOojJLioo     jja^Jo  d-pi/o  oi^ll   )JL.;Q.io;   yoogLio  x-^^^^! 

....'»  ..  |.iLJL:U.2)  yOOuS  i'S.  .)oü^«    Pilo  i\<  fn>o  ^-T^?   '♦■••-«^  )ji»Q^  Lo-^i 
)^^  I   .  iY>  ^    )J.Q-j;».\v>  ?■    ^.A-jL^i-io»    J.io»    -V-«^^  \-^-'V    •  )-i!-^^-«-^o    jn.i)^ 

^^«jla^K.^   :  yoot.  ,.  \s>   .  v>  mV   ^^olii  jJ   ^;   :|o«-3i^f  oiK.l^«   )  Kjäota^o.^ 

1.  äytov.  —  2.  yEiu.cöv.  —  3.  Ms.   :ja£u.oii.  * 


CHAPITRE  VI 

PoURQlOI    QUELQLES-UNS     DES    CONKESSEURS     DNT-ILS     ETE     SECOllilS     1).\NS     I.KIH 
COMBAT     ET     DELIYRES      (l)E.S     TORTURES),     TANIHS     (,)l.E     LE.S     AUTRES      NE      l'oiNT 


5  Tous  les  liommes,  les  jiisles  commc  le.s  ppclicurs,  ont  bosoiii  du  grancl 

secours  de  Diou.  Los  justos,  en  sentaiit  la  puissante  assistance  de  Dien,  per- 
severeront  davanlai;e  daiis  los  bonnes  oeuvros;  les  pecheurs,  eu\  aussi,  ou 
vovant  les  dous  de  Diou  et  ses  bieulails  pleuvuir  sur  eii.K,  saus  ([ii'ils  les 
aient  merites,  penseront  ä  leurs  peches  et  coinpreiulronl  la  grande  grAco  que 

10  Dien  lern-  a  accordee,  ot  que  ViVAl  qui  voil  tout  u'a  pas  neglige  de  s'en 
occupor,  tout  plouges  qu'iis  otaieut  daus  rabiruo  du  mal.  Ces  ponseos  les 
portent  douc  a  avuir  houtc  de  leurs  lautes  et  ä  reuoncci  ä  leurs  pöcliös. 

Les  saiuts  coulbssours,  eux  aussi,  quoique  les  Hüls  de  iiiisores  ol  les  toiu- 
petes  de  maux  eusseut  foudu   sur  oux,  toutefois,  avec  Ic  secours  du  Saiul- 

15    Esprit,  ils  möpriserent  les  maux  (pii  lour  venaicnt  '  de  la  part  drs  Geutils  ot  *  r.  210  v 
des  gens  impies,  et  sonuorent,  pour  aiusi  dire,  de  la  ti'ompette  sur  le  cliauqj  do 

PATU.    OR.   —   T.    VII.  —   F.    1.  ■' 


r.  ill  r 


3/1  ISAI.  --  TKAITK  SUR  I.RS  MARTYRS.  [34] 

:yooiS^t   yooila^^o   lQ-^va^Q..a   r«  >  p»  -^IS^ v^X   ^t\   0001  ^^  ■ . >ooiJLjlo1So1 

.0001    ^V^^/     )«Ot«     Öot      y^l     |.30^V    vOOiS,     0001     ^O0{.^^s.•/f     ^.rJS.^/f     v^OiIIoV-Sl^O 

^\  'urt  pi\.    o  I  Vi   >   .q\  ..   )oC^   V  /; 
joül^i    llai^v^N.^   loo(  )^>^bs.^   )f.^3/o  .«ootlax^^o^o;   ji^a.  0001  ^o....,Vio 

jJLoi.'ao-.ot-s  c^..k^l./   )l/.vOO|.A^'^9   j^vAo  )j>V^3;   ).^DVa3  ^^  )o^  o  .'mI/     10 
JV't^^  :|->'po4    ^oiösjL^«    ^"""^  |l^t~iL^  .woio^^   ^wi^^«..«^].«    .  ..X  »ji   vo'mi   jj 

\^\.^    y.*OtQ^h-.  .  -iN      yOOiV  >f>'l>0    yOOUL^    1.^01.^;      OÖt      ^l      ^««      V^^"^ 


bataille,  pour  inviter  tout  le  monde  ä  venir  contempler  les  trophöes  de  leur 
victoire  et  la  confusion  de  leiirs  persecuteurs,  coniine  s'ils  disaicut  ceci  :  S/ 
Dien  est  pour  iioiis.  ijui  sera  contre  noiis '  ? 

vVussi  dans  Ics  terribles  combats  que  les  persecuteurs  livraieut  bieu  des 
fois  aux  bieiilicLiirux  iiiaiiv  rs,  (piolqiies-uiis  de  ceux-ci,  avec  le  secours  de  5 
Dieu,  (|ui  les  delivrait  des  maiiis  de  leurs  bourreaux,  confondaient. ceux-ci  en 
prociamant  en  mcnie  temps  la  verite  de  leur  coufession,  et  en  faisant  niani- 
lester  la  toulc-puissaucc  de  Dieu  leur  aide,  ([ui  Teniporte  toujours  siir  la  malice 
des  impies. 

Noiis  pourrons  savoir  cda  de  rhistoirc  du  bienheureux  Daniel  et  de  ses    n 
eonipaguons,  qui.  lors  de  leur  captivite  a  Babvlone,  ou  Tempire  des  Clialdeens 
rugissail   contn-  ciix  cnmuie   uu   liou  furieux,   bleu  loiu   d'epmuver  quolquc 
donimai^c  des  ruses  des  (Mialdi'cns  et  des  Operations  de  leurs  magiciens,  se 
Ibrlilierenl  lellcnieul  dans  la  l'oi  qu'ils   n'echoucrent  Jamals.  Tout  cola  nous 
lait  connailrc  conibien  est  pnissaute  rccouoniie  de  Dieu,  qui,  quaud  il  veut,     1; 
u'aliuiul.inne    pas   ecux    (pii   oul   conüancc    eii    lui   :    Ln    Iroiipc  des  aiii)rs  du 
Si-i(/iicur.  est-il  dil,  ((Diipc  iiiihiur  de  ccu.r  ijui  le  crdii/nciil.  et  Ics  (/(irdiilil'-. 
r.  :2ii  r.        Quelquefois  il  sendilc  uc  pas  sOccuper  des  siens.  *  en  les  laissant  coni- 

I.    lidiii..  Vlii,  :il.  --  2.   l's.  \\\i\.  ,S. 


[35]  ClIAPlTP.l'.   M.  X) 

).^..3l.5     jjl^iO     );Ot    "^^iO    .Vä.^     "''üiO^      K^O^      ^OÖt    ,.3     :).i^*Jl^.\    vOOi^ 

:^V,L^.^   jkr^i    yQjc)t.Jii.  i.V^J!    )ch2:^;    oilaLi>^^j>    lo^i        ^oK-flo/    ^ 


])l(Hemeiit  ä  la  niorci  de  leiirs  porsöcuteurs;  mais  (il  l'ait  cela)  dans  lo  liul 
de  proclamoi'  leur  patienco  et  de  divulgiier  la  iiialieo  de  leurs  iKiUiTeaux  et 
la  rüalite  de  leur  esperance. 

Quelqiics-uns  d'eux  au  cmilraire  soiit  mis  moiueulanement  a  reprouve, 
et  cela  poui-  quo  loiir  patieuce  soit  proclanK'c  et  qu'on  connaisso  qu'ils  briilcnt 
de  l'amour  de  leur  Seigneur,  et  quf  Dieu  oe  neglige  pas  de  secourir  ccux 
qui  Taiment  :  temoin  Hauania  et  ses  conipagiions ',  qui,  quaud  ils  i'un'ul 
jetes  au  milieu  de  la  fournaise  embrasee,  l'ureut  Tobjel  de  la  laanifestatioa 
de  la  grande  attention  divine  pour  eux ;  cu  eilet,  au  moment  meme  oü  l<'s 
Gentils  se  croyaient  vietorieux,  ils  oiil  ete  plus  conl'ondus  :  car  le  feu  dcvoiaiil , 
tout  en  proclamant  par  son  silence  la  grande  vicloire  de  ces  homnics  illustres, 
faisait  connaitre  ä  tout  le  peuple  d'Israr-1  que  Dieu  montre  ä  son  egard  sa 
force  et  sa  grande  providence,  non  seulement  dans  la  terro  proniise,  niais 
encore  partout  oü  il  se  trouvc.  De  plus,  les  flammes,  en  brillant  les  calom- 
i''  niateurs,  indi((uaient  le  terrible  feu  reserve  aux  inipies,  qui  seront  l'objet  de 
l'f^tonnement  public.  Le  roi  babylonien  lui-nienic,  eldn.K-  de  voir  '  Dien  se 
preoccuper  de  ces  trois  liommes  et  les  conservei',  i'ci'ivil  un  «'dii  qii'il  envova 
.  ä  toutes  les  nations   de  la  terrc   :  (Jni-  faul  honnnc  i/ni  blasphihni-ni  nmlrc  le 

1.  Cf.  Dan.,  in. 


r.  L'  1 1  V" 


10 


r.  u>  i  1  \  ■" 


■M;  ISAI.  -  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  [361 

]J/  Ji-V*  oot  JojSss;  oiJL3JL^  ^io-ot  ;a-J^ivO  |»ot  o^o  .vOJ)_sKj  yooufc^^o 
)j_sa^  «ä/   oolo  .^^^iaiSvi.'^  ^*^o  Jv-V*   l®»^   <x^oot  .^oioiK*^»    jloji^iOiaj» 

L-^o;  ai».^Ä»  ;K^  ^io  ool  ).--_:JSao  .cHJi^^vio  Jot^i  jL^-;  )laj;,^>^.ia_^ 
ooo)  ^.caalfcooo  oooi  ^-i^iwts.io  ^.^f-s  ^v'f^!  otiV^^"-«»  °°'^  x^-J't^^^o  )-*!<i^? 
-,:■•/    \-^    jKJL-^   ooo»   ^.<.^:isliÄ>  ^^>-so  .  vOOtS  ^  naS;    jla-^i-io  ,^  )»■»  "^ 

|laJL.ba_-oi   la.:si    )Jo    .-cxcL^-«;    ^io    jjjooiio;    öoi    ^-/    )oC^    Joch    V^K^Q-io 
I   -Ji-T   )^*jiV»    U-^  vO<Hi--=>>  ool  |)    3/0  ..lo«   )^>-.K.io   )you»5    )iaj-,  'i  .m>oo 

•  loot  )-,a-*kio  )o|3s;   ot.j;;ai.  la:5»   ool  jJo  .jooi   |L^^^ 
^:s>i  :JtCi^io    ^^— a-  ^^iC^  ^io;   jjVlo-  yoojli^o  '^-Joi  ^-.^01  ^^io 

sOOHiO     j-iOOliO     y.£B     ^D    qJ^     j_iv*JlV     slif')'-^     «0|ä-ts„»_3k'S.     )oC^    vOoCb.     »A-il*      15 


Dlcii  de  Sailriikh,  de  Misakli  rt  de  ' Alied-]S(t(io,  xtiit  niis  en  pirccs  rt  quo  sa 
niaisdii  .Kdil  /j<7/(r '.  Aiusi  lo  rui  lum  soulcmeiit  crul  cii  Dien,  mais  il  eiiscigna 
oiicore  il  lous  les  pciiplos  tlc  son  cnipire  quo  le  Dien  qiii  vciiait  de  manifester 
sa  puissaiicc  cu  seeuiu-mt  ses  aiuis,  elail  le  sciil,  le  vrai  et  relernol  Dieu. 

De  iiieiiu',  ([iiaiKl  Ir.  Iiienlnurciix  Daniel'-  Tut  j(Me  ilaiis  la  fosse,  avce  le  5 
sccours  puissaiil  de  Dieu  son  aide,  sa  [»riere  apaisa  la  l'urcur  des  lions.  Les 
7\putres  eiix  aussi,  ([iiand,  apres  avitir  rciu  le  Saint-Ksi)iit,  ils  precliaient 
rKvaiigile  de  Nolrc-Scigncur,  ((url(|iu'lnis  par  im  sceoius  tout  special  eeliap- 
|paiciit  ä  la  fureur  des  lyraiis,  laiidis  qur  iraulres  ini^^  ils  etaient  exposes  ä 
t"'trc  Idilures  par  li's  inipies.  Ij'Kcdiuiiiiii'  diviue  a^it  i'n-aleiiieiil  de  la  lurme  iti 
luanirre  :'i  Ti^oard  des  .Macliabees  i'l  des  aiilrcs  raiuiliri's  (de  la  maisoii).  I']t 
dl'  lall  si  Dieu  n'avait  pas  agi  aiiisi  d(>  leiiips  eii  tfiiips,  ou  aurait  pense  ([ii'ii 
I   -.'ij  I  .  ahauduiiiic  ei'ux  (jiii  le  craignenl ;  la  l'oi  viv<!  des  luarlyrs  "  i't-leur  patieiiee  iie 

scraicnl  pas  proclamecs;  la  rnaiivaise  vidoiih'-  des  inipics  ue  serait  pas  iioii      I 
plus  eonnixe;  enlin  Ic;  grand  sccouis  divin,  lui  aussi,  ue  sci-ail  poiiil  niaiiilrsli'.     1. 

(^esl    dour  |i(Hir  ces  uidtifs   tnu'  Uoiis  vciions  d't'\[)(is(M',  (iiic   Di(Ui   aliau- 
dduui'  (lutilqiirl'ois  ses  amis  iuliuics  eutir  li's  inaius  d(»s  inipies.  'rdiilelViis  il  ue  ,  ; 


I.  iniii.,  III,  'JD.  —  L'.  (.:t.  DiMi.,  \i. 


[37]  CIIAPITRK  VI.  ■^^ 

y^l    :)jLiVo    hövÄ)   vooii-oj    ).ioa*.K..3   omsK*/    o^;    "^^iio   .K-lv.-.ia.^ 

5      1^.3;    ^    y^l    Q^    .)J01    ).Ä10     «Ji-^iO    )..T«Vl     yj,    Jooi    jjpo    OiJu-    y^i^o 

^ou-i^  jJ    )„^.  a  A.>oi    J^ioa    ^/,    .^    .a^b^j,    JJ/    .)jl--    ^io    Jv^IS^j,    joo» 
.jLju^^^ooo  JLaIsj  v-^  ;>o^  )— O'  .|K.-jV^   '  )iQli^--.io    ^^^^io  .)ja*m.x\ 

yOOiKJLaü    ~o»!^o  .yooivio  loL^  a-.a^;   \.2^  ).i^^>_2  ).JÜ.Vo   ""^^J^^^oi   )jö«-CD 


r.  jij  V 


1.  Ms.  |liMi>..".»i.  —  -j.  Ms.  ^^^o. 


Icö  (juitte  pus  ubsulumcüL;  cur  si  les  saiiil.s  iiiarl\  rs  ülaicut  laissrs  daiis  l'etat 
de  leur  iiature,  u  cause  de  la  faiblesse  luimainc,  ils  iio  pourraiiMil,  saus  lo 
i^ecours  divin,  siipportcr  rinteiisil/'  des  tortures.  G'csl  ce  ([iic  Nolrc-Si'iL;iicur 
iious  luoiiti'a  eu  peignant  exacteuicul  la  laililcsse  de  uolie  naiure  (piaiid  il 

■"'  dit  a  ses  diseiplcs  :  Pricz,  ilr  penr  qiir  vniis  nc  toinliii':.  daiis  la  li'/ilalimi  ',  d 
quaiid,  liirs  de  sa  passion,  il  pria  eii  disaiit  :  Qiic  celle  coupr  jjiissf  luin  ilc 
iiiiii,  s'il  i:sl  iiiissihlc'.  Par  cela  il  uc  voulait  pas  ([u'il  IVit  di'divi'e  de  la  passiou, 
iiiais  il  noiis  apprenait  ä  iie  pas  culrer,  autaiit  (|u'Il  rst  jiossilile,  daiis  la 
tenlalidii  a  cause  de   la   l'aiblesse  ile  uoln'  corps  :  L'i'spril  i-ciil,   dil-il,  '■/  r.\/ 

'"    jnrl.    111(1  is  Ic  rarjis  csl   iiuthtdi''' . 

Les  saiuLs   uiarhis,  parce   ipi  Ils  uiirenl   di;    la   lionue  volouli'-  ä  plaire  a 
leur  Seigneur  el  a  opposer  la  palicucc  (au\  Uaiufesi,  uul  elr  seeourus  selon 
leur   bonue  volonle   :   l'nurvu   ijii'Dn   snil,  csl-il  dit,  ilc  linnnc  nilmili'.    '   mi  est'  r.  jijv 
ai/rrithlc  (a    Dien)  sdoii  cc  (iinm   ii  '.    I.(;s  marivrs  out   ete    de    liouui'   volouh' 

i'>  e|,  le  sacrifiee  (|u  ils  lireut  d'eux-iu('mes  lui  a  ele  ayreilile;  ils  se  llun'ul  an 
luilicu  des  tourniculs  el  leur  l'oi  les  a  vivilirs  ;  Si  je  nutn-lK  ,  esl-il  dil,  im 
iiiilirii  (Ir  l'd'lvffsilr.  In  nic  ririficras ;  In  (tciuiccrds  la  inain  d  In  nie  dch- 
rrcrns'.  Ils  liiireut  la  luaiu  a  ce  (pi'ils  fusseut  cxposes  aux  tournieuts.  el   la 

I.  yiMh.,  .\.\\i,  ,1.  —  j.  Jhl'l.,  :;•.».  —  .!.  lliiil.  —  'j.  II  Coi-iiilli.,  VIII,  IJ.  —  5.  Ps.  cx.x.wni,  7. 


1^ 


38  ISAl.  -  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  [38J 

.yoj/   JLao  |Ji>>.iw  oi^^/    v^o/o     JilLfci    )tsr>.v>\    )too»o    ciüswaü   .vOOtJi;Q>^ 


1.  O^aTCy&v. 


iiiaiii  droite  du  Souveraiii  los  <mi  tira;  ils  courbeienl  le  cou  soiis  Ic  traiicliant 
do  l'epee,  et  Ic  Sfigneiir  abaissa  les  cieiix  et  desceiidit  pour  leiir  preter 
sncours;  ils  tombi'-riMif  dau.-;  le  bourbicr  proloiid  di'S  tortures,  i't  le  Tres-Ilaut 
tendit  la  iiiaiii  et  lesen  fit  sortir;  ils  lurent  plonges  dans  le  gouflVe  des  mi- 
seres,  et  la  toiite-puissanee  les  eii  delivra;  coinme  s'ils  disaient  ceci  au  inilieu 
du  iheAtre  du  combat  :  Ao.v  cntraillcs  soiil  ((ttachri's  conlrr  lerre  ä  f-aiisr  de  hi 
innitiplicitr  de.s  souffrances ;  lere-toi,  xecouis-imus  li  drlivrc-nods  punr  ramoiir  de 
1(1  lianlr ' . 

CIIAIMTHI'    \'ll 

OUAM»    NOtS    \  KM-iuoNS    l.KS   (»S    HKS    MAUTMiS.    f:E    NKST    PAS    H  UN    CUI.TE 
lU:     l.ATIilK     niK     NOt  S    l.KS    AÜOnoNS. 

\otrr-Seigiicnr  i|  iiotre  redempteur  .lesus-Clirist,  eu  instruisant  la  troupe 
des   disciples,  leur  dil    :    (U'hii  qui    raus    lioiinrc.    /iiliniiorc;  cl   crhil   (jiii    ni  lui- 
ttorv.    hoiiiirr  ndm   ijhi   iii'h   ciiriii/r'- .    II   Mtidul    par   lä    ciisoigner   a    tous    les 
hnrnriM's    c|ui'    riioimcur    rendu    au\    disciplcs    u'cst    pas   uu    lioiiiiciir    ordi-    15 
iiaiir.  jiuisipii'  pai'   la   iiou-;   liüiioidus  eucore   iS'otre-Scigncur  lui-nuMiie.   Cc 

I.   1'!?.    XLIV,  JC,   27.   —  2.    MilUll..   .\,   'lO. 


,39]  •  ClIAIMTIIi:  VII.  SO 

|_M.^3U       vQJcx    ottOi^„^00;    )jo»    "jou^     ^^Ä    ^1  n.v?  ^    jj  /   .i-^-too  " 

Ito-sloK-s  :oaAi*-o  vä-„oq~./o  v--^  ^oiv^/  .jotSx  ts^^^^^  öjoJjlo  ).Ji^o).i 
.j^^po  K^wJ»  |.AQ^o  )jl:»q4  '^^  .(jV-xi^-s;  )iaaj»  o^.»^]./  )K_-p<ij  l^iju::»; 
i^Aj    j^io»^    • .  o>  »'S  r    tC^i^    ♦^■«^   ,)°^    JJ/v^^    "V'r^?   i-^')-^    >aLa5Q_    ool 

yOOU)  1 V  •>    0,Jld1/o    .yOOUo-X.^    OV-iJ  j.ak^^*.^    )jJi\o|_3    ■^iJL.^f     yooC^;    \^\^ 

.vOO|i.Q_a-.«>-3  a^tjl/o 
jJo  ^'6^.*^*^  '^^^  (.^olS.^  ^oia^n  -.j.iL.^  jVot.^;  '  )^  m  «\  v>  j;Q~>^ 

I.  (J.i/.tTT».. 


;i:i  r 


rcspect  est  donc  tres  agreable  ä  Dien,  pour  l'amonr  iliiqiicl  '  les  Apötres 
nieprisf'reiit  et  iledaig'iii'Tent  toutos  les  choscs  visibles,  et  ce  tut  par  la  voir 
des  souHVauces,  des  persecutions  et  de  toutes  sortes  d'alllictions  (pi'ils  par- 
vinreiit  ä  cette  glorieuse  digiiite  d'Apötrc.  Les  prcmiers  justes,  eux  aussi,  par 
■  la  vuie  des  soiiffraiiccs  parviureut  a  se  rendre  cidebres  cn  piete.  Aliraliam, 
Isaac  et  Jacob,  ce  ful  durant  leiir  sejotir  cn  terre  etrangere  qu'ils  liirint  inis 
ä  l'epreuve  de  la  tcutatiim'.  i.e  itieulieureux  Moise,  bii  aussi,  en  .Madiau,  a 
ele  eprouvc,  et  Joseph  eii  Kgvptc  :  //  /'»/  ini.s,  est-il  dil,  im.r  fers,  iiis(iii'<'i 
racronipll.ssemcnt  de  sa  parolr-.   David   egalemenl    a  ete   niis   a  l'epreuve  de 

I"  la  persecution  de  Saül;  de  meme  le  bicnheureux  Job  el  tous  les  autres 
iiommes  justes,  en  menant  une  vie  pleine  de  toules  sortes  d'allliitious.  sc  ren- 
ilirent  celebres  par  leurs  actions  et  s'illustrerent  par  Icur  piete, 

Mais  surtout  la  tniupedcs  sainis  martvrs,  qui  avaicnt  cntiMKbi  Ic  prophetc 
icur  ilii'c  :  Nr  miins  jkis  ijtiaiul  In  remis  iinrfijii'iui  eiiriclii.  rl  ipuniil  hi   (/lifirr 

\>  ilr  Sil  iniiisiin  srrn  iiniltiplirr:  rar  uniiiid  il  iimiirni.  il  n  rirpnrlrrn  nrii ;  sn  (/Inirr 
iir  ilrsrriiilrii  /ininl  iirrr  liii'\  ipii  se  souvenaietit  eni'orc  de  la  parolc  de 
Xotre-Sauvcur,  qui  Icur  avail  ilit  :  .\r  irnii/nrz  piis  mi.r  ijiii  lilriil  In  ric  iln 
cnrps  rl  ijiii  nr  jn-iirriil  jiiirr  iininrir  l'i'tuir  ';  lies  ruarlyrs,  dis-jci  pour  couserver 

I.  Lillöialeiueiil  :  Ils   ruroiil    .•prouvcs   <l;tii.-   Ir    li:iiil    rniiineaii   iri'|ireiivo.         u'.  I's.  cv,   18  Ol  l'.i. 
3.  Ibid.,  xLix,  17  el  IX.  —  'i.  Mallli.,  x.  -J». 


r.  :!!:!   r 


',()  ISAI.  —  TRAITE  SUR  LES  MARTYRS.  •  f40J 

*  r.  2io  \  .  ooo(   *   ^.  m  •>  vio  .)li_.VA    |ln>vi.oi^    -.j-lls).^    o.m.io    )J;    jK^U    )K-;ol 
^■iw>>.>  ilK.:>o  ^lo  .oj.^v:>OL^;   q.«^i    jJö^  ^^?  •^e'^^/  t^  i^^!   )Iclj..>s.^C^ 

sÄ^    o^JL^/     )joC^^io  .o«i.io    ^-io    i^K:M;    jt-a^o  .001    ^iöl    j.^io    )»Q.i.j      j 

)iL>^  );ötm\  -.lilsaiL  yootJb^s;    ) i .«,qi .... V)   jlo^oo  .Jjjüül^   vOCi^aiS«   Jjmox    ^Ij 
yootloio    iKjs    ^io    vs/    jjoi    ^'^5>>^io  .joci   )ooi    y^couil^oii    ia^v^J>o;      U°'r^         \ 

jÖtflO    yOOi*^0,:^J    )t°Q^/°   -^^l   ^^>Ji~s    jVoiÄi    ).io"^^  ^y,_Q_.Kio   );oi   ^^^.^o 

1.  Mj.  Iiovs. 


Iciir  vie,  mepriserent  le  monde,  rirent  des  meiiaces  des  hommes,  firent  sin- 
*  f.  213  v°.  cerement  et  francheineiit  leur  coid'essioii  de  foi,  *  et  reprochennit  aux  impies 
leurs  erreurs  cn  disant  :  La  Ics  nx-rlKtiits  nc  pciircnl  jihis  o/fniscr:  In  se  repo- 
sent  criLr  qui  rhiicnl  /ah'(/iirs  leur  vir  ihnmil;  lä  ciii-urr  Ics  c(i/itifs  joiiissent  du 
rcpos  et  II  ciilmilciil  pds  hi  rai.r  du  diiiitiiidlcnr ;  Je  pctif  cl  Ic  fjraiid  sollt  Id,  et 
Id  rrsciarc  ii'csl  plus  siijcl  d  smi  iiidilre'.  C/esl  douc  pour  cela  qu'ils  sV'u- 
couragercnt  bcaiicoup  daiis  le  (•()iid)at  et  denieurerent  maitres  du  champ  de 
balaillc;  du  liaiil  th;  la  spleiideiii'  de  leur  iiiarlvre  Us  tendinuil  la  maiu  pour 
preter  sccours  a  tous  les  hommes;  la  mort,  qui  fait  perir  toutes  les  beautes, 
scrvit  do  heraut  a  la  merveilleuse  beaute  des  saints  martyrs.  Aussi,  meme 
apres  leur  moil,  pai-  Ics  miraeles  eclataiits  qui  s'opereiit  par  leurs  osse- 
meuls,  Dicu  dccdare-l-il  (pie  tous  sout  vivants  eu  lui ;  ainsi  P^liseo,  apres 
sou  deci'S,  douna  la  vie  a  uii  luort-';  de  uu'iu(^  les  osscmcuts  des  autres 
saints  opcrereut  bleu  des  l'ois  des  uiiraeles  (■clataiüs. 

C'est  douc  poiir  eela  (pic  les  os  des  martyrs  sont  partout  uii  objet  de  ve- 
neraliou.  I/Iiouueur  reudu  a  leurs  ossemcnfs  temoignc  qu'il  u'y  a  rieu  de 
plus  grand  que   l'aiuour  de  Dicu,  pour  lequel  les  saints  supporterent  toutes 

1.  Jub,  in,   17  r-l  Milv.  —  -J.  Cl.  II  liuif^,  n,  13,  :!1. 


[41]  •  CHAPITRE  VII.  ',1 

yootloio   ?K^  ^-äo  joC^;    .  «\oi!^        yO-^^j   .o__aL-«o   ^^^cbo^    ^'i^j  ^^.^ 

V-.^  |_ioi    :sm_-,   joiSs;   jl^-^rn^  o^  jVot-ao;    l-^"«^^^  ^^=5i^.*~aot  ^-u,.-a-^i>o 
yOLJOt    jj.3/j    '^^io    :)oir^;     )V-o.»J..i    I— .-»-i;    )..io";^     i-Q_«jj    ocn    j-i^oi 

)__sV-o»  ).*otoK^  -JIq-J^s^;  ).^  |.ia*-sj  ^..^../j  .J.jUii.V/  ).ii\^  K»^ 
)lSs_>.XjJL  )__.jltoo  o i  « >e)\jä  0°^  oCisvOj  llos;  *3lSw-  JjL-  ^io  ^>^^vboo 
■  J^a^)-3  )»^ll^Oo  yooilas;    ;q„J^w3  Oib^o  ;|lo'>\>o;    jj^-^o/   oib«.^^  >oo(JüLmiJ« 

^OOIjC^Ow     jo^K.^   )).A,^CD  I  !■?>  30  /o    I^Ä^/   :vOO(b^_3"^J     |_3l^*^0    |i,L.   '"'I&JX    vS/     jJ/ 

).^x^V;/    .  Ä-x^j    \.^ixs    ^/;    ^/    .)laJ^^.3,.A-^;    yooiln  1 1  mvi  ..vi\    ^^\^^ 

1.  ävop(a:.  —  2.  i'.ztüv. 


sortes  de  tortures  et  de  tourmeiits  que  les  persecuteurs  leur  firent  subir,  et 
pour  leqiiel  tous  les  peuples  desirent  et  aiment  ä  honorer  leurs  ossements, 
tout  en  les  voyant  disperses  qä  et  lä.  Nous  ne  devoiis  pas  etre  injustes  eu  ne 
respectant  pas  ceux   que  '  Dieu  lui-meme    lionore  apres   leur  muri   par   les 

5     grandes  choses  qu'il  en  fait  decoulcr. 

Nous  honorons  douc  les  ossemeuts  des  martyrs.  Mais  ä  Dieu  ne  plaise 
que  nous  entendions  par  lä  l'adoration,  qui  n'appartient  qu'ä  Dieu  •.  Ce  serait 
un  sacrilege  d'adorer  d'un  culte  de  latrie  les  ossements  de  ces  liommes  illus- 
tres; car  ces  os  des   bienheureux  ne  sentent  pas  eux-memes  les  miracles 

10  (|ui  en  decoulent.  d'st  unc  loi  dans  les  royaumes  de  ce  monde  '  que  tous  les 
gens  du  meme  rovaunn'  l'ont  toujours  le  recit  des  gloires  des  soldats  braves, 
qui,  par  leur  mort  sur  le  cliamp  de  bataille,  leur  out  donue  la  victoire,  et 
non  Contents  de  faire  avec  respeet  le  recit  de  leur  victoire,  ils  honoreiit 
aussi  leurs  heritiers  et  leurs  parents  et  s'en  occupent  beaucoup.  Or,  par  ces 

15  choses-lä,  ils  ne  leur  rendent  pas  le  respeet  qui  est  lü  au  roi  leur  maitre, 
mais  ils  leur  tressent  seulement  des  honneurs  dus  ä  leur  courage  daus  le 
combat;  et,  pour  rappeler  leur  victoire  aux  aiitres  et  exciter  ceux-ci  ä  les 
imiter,  ils  leur  fönt  et  leur  dresseiit  partout  des  slatues  et  des  images. 

1.  LilteralL'iiieiit  :  p;iriui  les  rois  de  la  lerrc. 


r.  21'!  1- 


r.  Jl'i  r 


42  ISAI.  —   l'UAITI-;  SUR  LES  MARTYRS.  («; 

K-.| ■3L...,-a\   clS.No  .|jL^oi;    |iioi  m  a^CLCDo  .|laJV>  « mv)i    j-x^j    qju2l\o    .^VIxjl 

.  I, .  tya  jJLiL.oi  s^l  jil  lyooi^ja^jj  l^o'^  ^-JL.>^K..:^  )K.Osjil  «.^^j»  «o^w^^j» 
^^>-:»i  ^Ajiojm,^  ^-jaa^;  l^jt^o  ^JUL^V^  yOO«_:do  .ycot^oocui  ^^»^  .  i  >  l'-^o 
^;     .))j:.^cd«     J-^ia^    yJ,ajK..,^js»     jljjj     y.^1     .yOOUVSo;»     jiolS»^     ^'^^JSO.    ^^j 

.yOOi-3; 


10 


I.  :.'i'i  \-.  De  möme,  nous  autres,  uous  honorons  les  saints  martyrs,  '  qui,  pour  s'etre 
rcvctiis  de  Farmo  df  la  patience  et  pour  avoir  pris  le  casqiie  de  la  confianre, 
meprisereut  tous  les  lourinonts;  et,  pleiiis  de  couragc,  comme  de  vrais 
athletes,  eiilrerenl  ;i  la  suilc  di'  leur  Maitre  victorieiix  dans  le  cliamp  de 
hataille.  Non  sciilenu'iil  iiuiis  leur  rendoiis  le  respeel  (|ui  l(Mir  est  du.  i'u  •". 
racontant  leur  histoire,  niais  uous  L'rigeons  eneore  et  nous  liätissons  cu  leui' 
lionucur  des  temples,  oü  uous  ollVons  en  tribut  iiotre  amour  ea  nous  reunis- 
sant  (luelquelbis  ;\  la  table  de  leur  eommenioraisou  :  aiusi  par  ces  choses 
nous  montrons  que  uous  appartcnons  ä  la  meme  i'amille  qu'eux  el  nous 
cxhortons  bien  des  pcrsonnes  ä  s'encourager  reellement  ä  imiter  ces  sainis  lo 
victorieux  eu  les  leur  monliaut  combles  d'lioiincnr  j)our  s'etre  vraimeut  l'or- 
tifies  dans  raMU)ur  de  leur  Maitre  et  poui'  n'avoir  pas  eu  peur  de  supporler 
de  violents  tournieuls  pour  lo  Christ. 

I/lioiineur    que   nous    rciidons   aux    saitils   confesseurs  est' donc  juste  et 
raisonnable;  car  c'esl  l'amour  du  Clirisl  qui  les  a  excites  ä  signer  leur  con-      i' 
lessiou  de  leur  propre  sang. 

liC  respect  que  ucuis  rrudous  aux  hirulieuieux  niart\  rs  n'cst  pas  la  re- 
couqjense  de  leurs  neuvrcs.  Le  Christ  liii-nicnu'  est  leur  recorapense,  ainsi 
<|iie  le  declare   Paul,  chef  des  athletes,  en  disaiit  :  l.d'il  n'<i  pnlnl  i-ti.  l'nrriJlc 


^ 


r.  :;i;,  i- 


[43]  CHAPITRE  VIII.  43 

\.^oi    \~^^    vOJÖi  .^^oji;    y.^1    yOj/   t"'^-*-';    ua-Silco    Q-Xbo    tyootln  1 1  m  vi  ..V>; 

.  .)K..O  ItK^    Oi^CL^    yO,.iCU,^lSoi 

)jL^9Q^o  )t-^/  ^*-L^^  "^-aio V  o(JL-o-2i;  \.*-*J   los^; 


II  n   jii)int    i'ith'ililii  rl    j<nii(li\    llCsl    renn    ilillis    J'rspril   ilc  r/i(iiiillir    rr  ijiir    Dirii    ii 
pirparn  n  reiix  qiii  ralntml  ' . 

Olli  pourrait  honorer  '  romme  ils  Ir  meritent  oeiix  dout  In  perlo  de  la  •  r.  ji:. 
foi  a  enrichi,  par  l.cur  patience,  leur  couroime  eclataiitt';  ceux  qiii,  des  le 
ä  debiit  de  leur  comliat,  disaiuiit  avcc  le  prophete  et  le  hienheurcux  David  : 
C'i'Sl  ä  aiiisc  de  lui  ijnr  Ions  Irs  joiirs  iiniis  (irmis  rlr  iiiis  ä  inarl  cl  iiiir  iioiis 
üroiis  ('tr  cstinirs  rniuiue  Ics  lircbla  de  la  honcheric- ;  i'eiix  (pii  prireiit  pari  a  la 
passlon  du  Christ,  aJiii  d'avoir  eiicore  avec  lui  la  plenitude  de  la  ^loire? 

CHAPITRE  VIII 

10      GhACUN     hlKLON    SA     RÖNNE     VOLONTE     ET     NON     l'AS     SEl'LEMENT    SELON    SES    (EliVRES 
SERA    REMUNERE    ET    UECEVRA     I.A     ItECOM  PENSE . 

Ouiconque  s'euröle  dans  rariuec  Celeste,  doit  degager  sou  aiiie  de  tout 
ce  qui  pourrait  le  gener  sur  Ic  cliamp  de  bafaille,  imitaiit  ainsi  Ics  saints 
martyrs,  qui,  se  remetlaul  ime  Ibis  entrc  les  malus  de  Dieu  et  nicttanl  sous 

1.   I  l'diintli.,  u.  il.  -  -  -2.  Vs.  XI, l\.  Si. 


r.  21.-,  V 


44  ISAI.  —  TRATTE  SUR  LES  MARTYRS.  [44] 

yOO«_._io».jO  )>-.U  )  «  .  I  yOOiJ^  aia»flO  .)o«J^]J  ^j  )t^  vOOJjlSü  quS^^/j 
.yooi^:^  ).^.«.i.^ .s  ^^A^o^o  .yooni«.)  ^^>^jx.oa^  oooi  >  .  i  ^o  .]i\-t\A  \lo.iJM-tO\ 
.|^.^/t  v»-^;  otlS^J^s»io  ^_./  •  .  oo(.jl2u  ooot  ^-.a^-o  ypoiloj^  i » m  v>  ~>o 
jj/   -.o^j    t-^;   )^>^<>jJ    ;Q^w2bs-2  q\  (Xoo  .yOLSLiLSü   ^(lJLol  ^QjJ.QJ».'» « mv>  ^; 

.)^^.«,an,^>a.»,.i>.j>  )oC^;   ^\^;   l-^-'y-O]   jio^J    ^■^-^/;   ■.)->-^   '^  i  f)o\ 

)JL.;a^;  V  oouil^Of-:»  .  i  ..vi^Vio  .)1qla3^  ^jl..^^^  |.x.iiJ  w.U  |oo{Ji  u:>;; 
.  i..JS|.!.N  .  .«-N:.»  )•,  m\» ..  ^  ^/  >  1 . >,^<v3)S>:>o  ji  ^  . ^oo^lQJLbo-■o^-^  ^j-.'^.^a.^oo  lo 
t»  »>  ■•»  jv^-^^  p;  :)ts_oi2!^  ^6«  jLo  l^ji^  >  VI  »QU  jJ/  .jL^'p;  jlo^w^a^S. 
K-,)-.QA  |.,^a^o  :|t^i.^i  Hqj).dj  JUcaia-s  |_sci-.o  jLol  iojl^vS;  J-"^— =)! 
.)f_M  jKjxji  g^J^K^;  \-»'i-*l  ya^  :oi^oo^»o  jL^o^«  oii-^o^  oXnii;  )  « v>^  n\ 
^  yo^^;  .yOoC^^a^  \j^i  ^JL>;  ooio  . )  •;  V)»  n"^  j.^^o  j^V-*'/  v^  )^  )t^ 
1.  M^.  ^U. 


leurs  yeux  lo  Imt  droit  de  la  vraie  foi,  vers  loiiucl  ils  se  mirenl  a  leiidri',  inar- 
cheront  sur  los  traces  du  Clirist  Icur  Si'i<i'iu'iir  d  possedercnl  leurs  äuios 
par  leur  patiencc,  accomplissaiit  aiiisi  la  parolu  de  uolrc  üedcinpleur,  (jui 
dil  :  Po.s.scdez  ros  änips  par  i'otre  patieun' ' .  El  iion  sculerneut  ils  surmontercnl 
])ar  elli'  drur  paliiMicc)  les  allliclioiis  (pii  Iciir  vcnaioul  du  dehors,  luais  ils 
domptrreui  anssi  les  passious  iuli'ricurcs,  i'l  usaul  diviucnuMil  de  leur  lilire 
I. -jir.  \  .  arbitre,  ils  coururout  pour  rcccroir  iinc  i-unntinic  iiic(irruijllli/c'-.  '  couiiiu;  dil  le 
bienheureux  Paul  :  Je  roitrs  i-rrs  Ir  luil  jiotir  rrccrair  Ir  iiri.r  de  In  nirjilinii  er- 
Icslr  de  Dien   eil  ,l('Mls-Cliri\l.  ' . 

G'i'st  ce  iiul  (pii!  les  saiuls  conlcssours  se  sonl  propose.  Xous  autres 
aussi,  uüus  dcvons  aller  a  uotre  hui  pai'  dos  vuies  jusics  ei  pures,  eii  iniilaul 
les  confosseurs  daus  leurs  a'uvres  el  d;uis  leur  loi :  ue  eraiy,iiiius  pas, 
qiioitpic  ä  onze  houros  seulenient  nous  eulrions  daus  la  vigiic  poiii-  v  Iravailler ; 
uiais  croyous-cn  la  i)arolo  de  Diou.  cpii,  cousidcrauL  Ic  bul  d(!  la  volonh'  de-- 
houinies,  pese  (le  Iravailj  daus  la  balaiice  de  la  justice  el  de  la  raison,  puur 
le  diinuer  el  lo  parlagcr  egaleuienl  cnti'c  los  preuiicrs,  qui  ouf  supporle  la 
faligue  du  jciiir-  el  la  elialcur,  el  les  deruiers.  (|ui  oul  Iravailli'  une  lieure  : 
Ihiniic  II  iIkiciiii.  dil-il,  im  dniicr,  rii  i-nniinciininl  drpiiis  les  dcniicrs  jiisijtt'an.v 
I.  l.iic.  NM,  i'.i.  —  :;.  er.  1  CoiiiiUi.,  i.\,  J.i.  —  :;.  IMiilip.,  m,  l'i. 


f.  -21(1  r 


[Aö]  CHAPITRR  VIII.  ',r, 

•  .)j<X^;    |j/    )Lls»    .\^l    ^    j-^V^;     otpo    yOj/    vÄis/   .jJLio^JS;    jJL^i    ai._iaji 

.^jo    >^>->;   s^ljo  ^^s^äDo» 
oiv^/   ou..><^a3  IoV-^Jls   y^l  • .  Pilo  i :y> ..oii   )jlw>j    ^U;    ^/     aJLS.3  jj  /  J«-^/  ' 

1.  Ms.  ^;  tt^i-N. 


pronirrs.  Le  maitre  de  la  vigno,  ayani  ontendu  les  premiers  se  plaindre,  los 
reprimanda  en  disaiit  :  ./'■  ri'ti.r  ilonncr  ä  rc  ilcniicr  (uitinit  ijun  Ini ;  nc  in'i'st- 
il  pas  jicnius  di'  fdirr  cc  (jur  je  rcii.r  de  rc  ijiii  est  <i  iimi.  I'rcnil.'i  cc  (jtii  est  ti  Im 
cl  ra-t  ('II  ' . 

\a'  bienheiireux  Paul,  lui  aiissi,  dit  la  meme  chose  :  CJuiniu  rcccrni  sii 
rvi-iiiupciise  Selon  sa  coriduitc'- \  il  iie  dit  pas  :  Selon  ses  aclioiis,  mais  il  dit  : 
sclmi  sa  iviiduitc''.  pour  montrer  que  cliacuii  obtiendra  sa  reconipcnse,  in)ii 
selou  soll  ouvrai^e  tpiel  qu'il  soit,  mais  qu'il  recevra  süromeiil  sa  recoiiipense 
s(doii  *  la  droilure  de  soii  iuil,  vers  lequel  le  conduit  sa  foi,  et  scloii  son  as-  •  r.  jn;  r 
siduite  au  travail.  (^cst  pour  eela  (|iii'  le  bienheureux  Paul  fait  paiticiper 
Inus  les  vrais  fidclcs  aux  bicus  (pii  liii  scroiil  donues  eu  reconipense  de  ses 
liavaux  :  Des  nuiiiilciiaiil.  dit-il.  In  roiinninr  de  justier  m'est  resereer.  et  iiioii 
Srii/ni'iir,  jii.sle  jiii/e.  nie  1(1  ddiiiiero  eil  re  jniir-hi.  el  ikiii  seuleiiieiit  (i  mm.  iiinis 
(itissi  (1  Idiis  eeii.r   (jtii  (iiiidiit  (liiiie  soll  (irenciiicii I  '. 

(Jn(ii([iii'  de  uns  jdUis  la  perseiaiiidu  des  paicus  i  (^  sevissc  pas  coulre 
uous,  toulefois,  si  Udus  uous  appliquous  ;\  la  vertu,  si  uous  uous  erucilions 
au  uioudo  et  h  tout(>s  les  passions  cliariielles,  douuaut  des  prcuves  de  uotie 
Ini,  I  II    soudVaut  les    atlVouls   avcr  liuiiiilih'  el    eu    nous  eiigageaut  dans  la 

I.  er.  Mallh..  x\,  il  !■!  siüv.  —  -J.   I  ( :i]i'iiilli.,  iii,  S.  —  :i.   U.vii.  sisjiiidi'  on  sviiiique  :  peim-.  Iracuil  ct. 
loitildtlc.  li'i  iiulre  auleiir  seiiible  If  i:)i-i'niJi'<'  (lan<  er  ilciiiier  !^eiis.  — 'i.  11  'riiuuUi.,  i\,  t*. 


r.  L'ii;  V 


46  ISAI.  -  TRAITE  SUR  LRS  MARTYRS.  ['.(i] 

)  ■■  p  «Nrt.   oiNJkA_3  Jl-joioo   |Voi.cD  ^äw   >  I  .  VI  m  ^^ooo  .^aiS  ^>-;Jl1.»  ^6{ 

JN.     r    f    '/       jK^Q-iAl      N.ia-*i  ^'^ü^-^^^      O-O-.*      J^*,-flD      yOO<   \vi\      <H_^ 

L-,  »  \  >.JI      )_3^.^SJ>0;     ^Ci     .^)CL^s>^;     jiOJUS    yOOtJsi      U^^J»    ^)Q^      '  ,^^-^A-.»lN.iOO 

"^^.„^oo  yoouioi    :)jlt-»^-o   );ouo»   yOOi^JL-u^   ^^».ia^io»   ^   ^;j    yO^tJ»; 

"^^io  vOOt-iLioo  Joch  ww^isi  lly-j^am  ^öi  UaajL^  ''^^o^  j^-Ji»  ^£05090»:^. 
fcs._^_2.»  )-.»Q.ai.  ^^^io  ,^oouioo  .)-:;l-^SwJl  jJLSO^  y.^1  jlcuLia^oij  )lojoV3 
^a:i^io  ^a^   ^-^xloo  .)£»^-:;Lxio   jlöia^  yOotJLSü   cüoisvA/   :)tOSi-*;o  J-a-i^^ 


oarriere  de  la  justice,  iioiis  participerous,  comme  les  saints  martjTs,  aiix 
prörog-atives  de  la  justico  intelligente,  (|ui  jnge  lout  le  inontle.  el  nous  jniii- 
rous  des  Ijicnl'aits  du  Cliiisl  avec  los  niarlyis  et  les  conl'osseurs. 

Beaueoup  de  gens  laisanl  professiou  de  i'ausses  doctrincs,  entre  autres  les 
.Manicheens  (;t  les  Marcioniles,  ä  del'aut  de  science,  firent  vceu  de  jeiuier  et 
re^urent  meme  loutes  sortes  de  niort:  niais,  u'ayant  pas  mis  sous  leurs  yenx  le 
but  de  la  vraic  foi,  ils  perdireut  toul  leur  travail,  qui  fut  en  vain  et  qu'ils  firent 
♦  f.  -'it;  V  .  dans  le  but  de  recherclier  '  la  vaiue  gloire  des  honimes;  ils  seront  tourmentes 
avec  Satan  leur  rnaitre  dans  le  feu  eternel,  qui  est  prej)are  ii  IWccnsdlrnr' 
et  ä  ses  aiu/es'-  :  Crliii  ihiiil  l'(im-va(jc,  dit  le  bienlieureux  Paul,  scra  briilr,  pmlni 
li'  fntil  de  smi  Inirail ^ . 

iNüus  devons  donc  soull'rir  comnie  les  saints  niartyrs,  (jui  furent  livres  ; 
toutes  sortes  de  nioil  :  ou  bieii  poui-  avoir  repriniande  durcinent,  a  Tinstar  de 
Jean  Haptistc,  qui  reprenail  llerode  Timpie  de  sa  niauvaise  conduite,  ou  bien 
[)(iur  avoir  preclie  la  foi,  comnu>  les  bienhenieux  Apotres,  ou  bien  cnfiu  pour 
avoir  detruit  les  teniples  des  idoles  et  ccux  des  autres  religions.  Ils  criaient 
avec  le  doeteur  des  Gent  ils,  le  bienlieureux  Paul  :  .Sous  porlons  \in-  imlrc 
ciirijs   les  slit/niiilrs   tic  .\iilrc-Sci(/iiciir  Ji'-siis-CJirisl  '.   Par  la   splendeur  de  leur 


a 


1-  L'n  lies  iioiiis  du  driiiDii   dans   la   lillOialuiv  sNiiiiqui'.  —  J.  C(.  Malili.,   \\V,  'il.  —  :i.  I  Cuiiiitli. 
III,  15.  —  '1.  ('■alal.,  VI,   17. 


[47]  ClIAPITRR  IX.  47 

^V-Xä;     ^»JsoJiO;     Jl^^-.    )l;     jjiol^i    V^""^?     '^::'^^/     vOOi^S.^\     oiovj/ 
y/o    .,-äXJ     )jl30I    j^^-^JLiOL^     )jL>lAQ^     ^l^^SOt.»     j-U  /     ^/     :  J,_Äiij>0     jtO^iOQ-S 

■  .yi.aJLia-.o«;    )»^  Ois/  ^^i^  )Ls.o»   ^-i^nIaLj   ».s  .|;öt.Ä>  ^/   |ja^|-s  ^.»«Nx..^ 

•yO-X^Jxsl     ).JL./    o/     yoV-io)l     jjJl../     vQ..3,)l     jJ     ..-„ia*     ""^^»s^OO     jjäiCL^O 

.yoS^^Oiol;   l^io   )to^  ^öijs   ♦"'»^x  v«»J^  oo»_.Kio 

J'^Ji^SuA    It^O;     "^^t      )loJL.lpOO    |^.^^    Öj^9    jjUOd 

^^-^-/    ^-io    )».—    I,—    ""^i^j  ..|.A,:aLio   )ji,La    )^«.VJio    ts^-a-*»    ^*ao»    )jlo« 

yCLj/      ^-^*^/f     • .  N--,JJU»JL_3     '^«l^     't-^U    .j-IOI     l^'y^     ^^^     i-.OOI     )-..i.^lS>.iOj 


I'.  :!i:  r 


foi  ils  eclipsLM'enl  lu  himiere  fiolataiite  du  soleii,  et  par  Ics  lavoiis  de 
leiirs  Oeuvres  illuniinerent  tous  ceux  qui  s'egaraieut  dans  la  routr  de  lii^uo- 
rance.  Conduisous-nous  comme  si  uous  reudious  compte  au  Christ  de  toutes 
nos  actioüs  et  de  toutes  nos  paroles.  Si  uous  avous,  ä  Tiiistar  des  martyrs, 
uu  coml)at  a  soutenir  et  äy  faire  Fapologie  de  la  verite  de  notre  i'oi ,  soyons 
pleins  de  coufiancc  daus  la  parole  de  notre  Redempteur,  qui  uous  dit  :  '  Qiutml  *  i'.  -i' 
on  foii.s  iiil'iiefa  dcraiit  Ics  (/ißiircniriirs  et  drraiil  Ics  rois,  ä  cdusc  de  iiniii  iimn, 
itc  soijcz  piiiiit  eil  jiciiie  III  de  ee  ijiic  i'iiiis  direz.  in  eitiiitnciit  nnis  jiarlerez.  eiir  ce 
(jiie  niiis  aiiiez  ii  dire  ntiis  serii   iiisjjireii  llieiire  iinhiie  ' . 


CIIAI'ITHK  IX 

RksUMK     DK     TOUT     l.i:     TliAII'K.     BoNS    CoNSEl  I.S  ■'. 

Maiutenant  que  la  parole  vient  de  traiter  en  cliapitres  determiiies  de  toutes 
les  matieres  de  cette  dissertatiou,  parlons  en  resunie  des  avantayes  que  nous 

I.  MaUli,,  \.  18  el   19.  —  -J.  Lilteralriiicnl   :  tluiisrlN  de  lioiiües  ii'inii>. 


f.  :;i:  V 


r.  il7 


48  ISAI.  —  TRATTE  SUR  LES  MARTYRS.  m 

)jöi-Äi-^  jio-^-^  KJ^i^—   ^  "^^^J    K*^^  ^•»-^?o/  •'■''''^--^»oi  U-^ 
)joi    JJXSJL    'o-VS  ^^icüsjo  .|.--...^io    sa^^^  jioio  yOL^-aiÄJ   N-)-.,^;   .U-joioo 

JLJL.^;   voöuij^;   |-..jaJ^  ^»^^N;   wK-io/   "'^Jsojo  .jjpo»»   jjcJi  j-ia*;   oi-o^aS 

Jjoi   )j)^   yo....jx)lllo   vraai^l/    )lo'..\o   jN^o'^   i^^;   );oi  )K-iop-5  )-Lia\; 
y^^^jfcoo   JA-,/;    ool     ^V-io/o   .jjo»-3    J-iöJ    JjUq-,    )-I-./;o   .jjtivo;    vOOUVSo»; 

nn^K^l     jj     ^JS).^    yOOHiOO     :  jj     vOOUiOO     l'^JL*.    (X^  ^^    Q-.v3i/o    yOOliJa^).^ 

)_ioa-*K_s    Q_„a_stsj./   alSs  J;Jl«.  yoy^  Q-'P'?   ^'^^  ^aJÖtjo  .yom  iKj;   t-^>A^^ 


1.  Ms.  >*;9.  —  2.  Ms,  r-;-»; 


pourrons  roliier  de  Tetude  (l(\s  iraites  sur  los  saints  martyrs  et  terminons  selon 
Tusago  nolr(!  dissertation  par  des  conscils. 

Huoi  ilonc!  Nous  avons  d'abord  demuntre  pourquoi  la  gräce  a  encouragö 
les  martyrs  et  les  confesscui's  ä  recevoir  joyeusement  la  mort  pour  le  Christ ; 
quelle  difference  il  y  a  cutrc  Ic  iiiol  martyrs  et  le  mot  confesseurs;  pourqm)i  s 
Oll  leur  a  doiiiie  le  iiom  de  martyrs  et  de  conlesseurs  et  que  signifie  le  mot 
commemoraison.  Puis  noiis  avons  monire  que  toutes  les  fois  que  nous  cele- 
brerons  la  solenuile  de  la  feto  dos  saiuls,  cc  ne  seront  pas  oux,  mais  nous  (|ui 
tiiorons  avantage  de  Tlionneur  que  nous  leur  rendons.  Nous  avons  dit  aussi 
p(iur([uoi  la  soli'iinile  de  la  eommömoration  des  saints  a  ete  fixee  ä  ce  ven-  lo 
drrdi  (jui  siiil  lo  vciidrodi  de  la  Crucilixion  Ol  (|uel  avantage  il  y  a  eu  cela; 
•  jmis  nous  avons  dil  '  du  seront  consci'vücs  los  Times  des  justes  jusqu'a  leur 
retour  dans  Icuis  corps  et  pourquoi  Ic  söjonr  du  Paradis  leur  a  otö  designe 
pour  leur  faire  lionnour.  Nous  avons  ensuite  domontre  pourquoi  quelques-uns 
dos  confessours  ont  ete  secourus  dans  leurs  combats  et  delivres  des  torturos,  i". 
tandis  ipio  les  autros  ont  6te  prives  de  cetlc  gri\co,  et  pourquoi  quidques-uns 
d'eux  n'ont  jamais  rle  ubandounös  aux  ('•|iii'iivfs.  Nous  avons  aussi  montrö  (|uc 
ceux  qui  onl  (('■sisle  aux  louniirnis,  s'iis  avaiout  etd  laisses  enfcrmes  dans  los 
limites  de  leur  naturo,  n'auraiont  jamais  pu,  a  cause  de  la  l'aiblesso  iiuniaino. 


[W  CllAPlI'RK  ]\.  49 

JotlSs    vS/;    y~>l    .vK-.;ol;    ojiv*    ^^^/    ^'^'^^   ^-JL«  ^^sou^   v00Ul2lj    oialissji/ 
.yOOi^    V-^»"flO?     l^-«®ti    JLL-*    t-~«>-3    '.jLjLi'^J    vOO»»«.io',l,^    |»n  «  Vi    yooj^    )a....>f> 

f  ^  f.  ^^Nrt  ^  .yootifii  imv>  ..v>  -i;  ).^>JL3.^  jju'^^a^  ^/  jJ/  :v.»oKjü  vOOUl^u; 
laJS>  K— .|t->oiJ    >ooi~iL2L)f    )>-JU..\  olw»J^oo  |.JuaL./i    :vOO<lQJV.a.i>  m>o  1q.i  .  m  ..  ^ 


resister  aux  persecuteurs.  Nous  avons  fait  oncore  connaitre  (juo  aous  tlevons 
liDiiurer  la  mrinoire  de  ceux  (jui  se  sont  livrös  ä  toiites  sortes  de  tounucnts 
pour  Famiiur  du  Christ  et  pour  pruclamer  la  verile  de  notrc  rcligiuii,  d'autant 
plus  que  Dieu  hii-meme  iionore  les  ossemcnts  des  saints  en  eu  faisiiul  jaillir 
des  miracles  eclataiits.  Puis  uous  avous  moiitiM''  qucii  lis  lioiioraut,  imus  uc 
les  adorons  uullement  du  culti'  de  latric,  mais  qu'en  les  ainuiul  el  eu  uous 
appliquant  ä  faire  memoire  d'eux,  uous  proclamerons  que  uous  avous  la  lucuic 
fei  qu'eux,  et  nous  reudrous  honimage  ä  leur  Scigneur,  pour  Ic  noui  duquid 
ils  üiit  ete  couronnes.  Nous  bätissous  eucore  des  teuiples  sous  leur  iuvocaliou 
lio  pour  nous  y  reuuir  et  leur  rendre  *  le  respecl  qui  leur  est  du.  Rufiu  uous  avous  • 
demontrc  (pie  lous  les  liouuues  seront  recompeuses  selou  leur  lioiine  voloiiti'  et 
uou  pas  seulenieul  sclon  leurs  o3uvrcs. 

Tel  est  le  traite  de  la  comuieuioraisoii  des  saiuts  quc  nous  vcjuous  d'cxposer 
a  votrc  alj'frlliiii.  qui,  selou  la  parole  de  Paul,  le  predicateur  de  la  doctriue 
l'  15  de  l'l'jspril,  nfsl.  /Kts  i'uriciisc,  tjiii  c.rcusc  loul  cl  (jui  siijtjuirh'  laiil ' .  'Sun  senle- 
nient  uous  devous  etre  atteiitifs  ä  ecouter  l'liisloiie  de  leurs  soulVrauees 
et  ä  conuaitrc  leurs  gloires,  mais  il  faul  eucore  (|iie  uons  les  imitions  avec  soin 
dans  leur  fermcte,  surloul  eu  cousiderani  (public  merveilleuse  patieuct!  ils  oul 
eue;  roniuient,  ayaul   loiirue  los  rogards  pereants  de  leurs  anies  vers  ranmur 


r.  -JlS  r. 


1.  I  floriiilli,,  XIII,  'i,  7. 

i'Ain.  OH.  —  T.  VII.  —  r.  1. 


r.  -JlS  r' 


"  f.   -JIS  V 


50  ISAl.  —  TP.AITK  SUll  LES  MAIITYIIS.  [M] 

JJo   ).3l <;.... *v»  |.jJi>.ojJo    louSs    ^Ji»^--^;    jiaio^o  :^^550;    JV^o    )oC^j    U^o^ 

)-.a^  vOOt*ro\  »«  .,^\;  yViaük  q.-uJlIl/;  ^^^  -i-^^—  K..,...i.fi Vi  yOO|K-,ViS 
)-.^Q^--  jooi   jj  :)ojSS;    jla:^^^  ^c«oK_/    p;    ocx  .)-3Q.-^J5  yOOtlcLaisC^   0-.V.00 

.Ol.£QJ     |t-^3L^>;     llo-iOjO    .^^00    OMl3lJ     jj/     .joCSS;     j.M^,.°>    s^OJots.-/;     |;oC^    ÖVJiA-. 

y^fcC^,^^.io;   oo(;   o»JO(iiö-s    0001   ^y..^^    yJS    )JL3Q^  jVo«-»    «s/    );oi    ^^'i&.^^io 
.jlaau^üo»  )',_»j  K_,^-y,l  yoouii  cua»/   vQJo)  vs/  -J"»-.!^  ^oioK-./  »J  ^mv>l/ 

j^I^  ioj  «  »X  «>;  ).,-^.  ^^?  ^.A  V»  |.".Qf^''  JL.».^;  : yOoiiojLicuoij  jio».iu  la,.°>> 
l^K^n.^  vooilo-^i-atio  loV->ou;  j-.i-I^i.  Jj»©»  ^-^o  .oooi  >  .  \  ^  nv»;  ULmO 
^jV^^   j^oSu.,«-:»;    ^/o  .yOoUJL^^JLs  Q-..^o;K.ia^  '"^^bj^  0001  ^^«-^    "-"^^»^-s 


de  Dieu,  maitre  de  toutes  clioses,  ils  out  ete  pousses  par  la  crainte  de  üieu  ä 
recevoir  la  niort  et  {ä  supporter)  toutes  sortes  de  tortures  difTereutes  les  unes 
des  autres;  commeut,  malgre  les  nunibreusos  souHrunces  qu'ou  leur  lit  eudurer 
ä  cause  de  leur  vivifiaute  vocalion,  ils  sont  demeures  maitres  du  champ  de 
bataille,  eux  tjiii  virent  Notre-Seigueur  vetu  de  leur  liomme  Interieur  et  pres 
de  leur  coeur  par  amour,  Injud,  ('■laut  cn  forme  de  Dieu,  n'a  jniinl  re<j<inle  cdiiiine 
nne  nsurpation  detre  rt/iil  ä  Dieu;  mais  il  s'est  uiieiiiiti  iui-ineine  eii'prenant  hi 
forme  de  scrritetir  el  sc  rendanl  senihhihle  (tti.i-  Inimmcs;  il  s'est  ahaisse  Jiii-meme, 
f.  -jis  v\  s'eUuit  reiuht  obeissant  jusiiu'd  la  morl  de  la  croix ;  c'est  poitrfjuoi  aussi  '  Dieu  l'a 
souverainement  elcve ' . 

C'est  pourquoi  aussi  les  bienlicureux  marl  \rs  —  regardant  l'abaisscuicul  de 
Celni  ([ui,  li»iil  riclie  (|u'il  iMait,  sc  fit  pauvre  pour  nous  —  baisserent  la  tete 
sous  le  joug  de  rhuuiilile;  rirent  *  de  loutes  les  menaces  des  cnnemis;  oll'rirent 
eil  tribut  la  purele  et  la  bcautc  de  leur  i'oi,  qui  a  ete  courounee  de  toutes 
sortes  de  fleurs  cucillies  sur  les  noudjreuses  tortures  et  souffranccs  qu'ils 
euduraient.  De  la  liauteur  elevec;  de  leur  öclalaute  lumiere,  ils  iuvitaient  tout 
le  moude  a  veuir  les  iniiler  dans  leurs  gbiires;  comme  s'ils  souuaieut  de  la 
tronqietle  eu  disaul  :  .\ous  ne  uous  rejouissons  pas  des  choses  visibles,  car 
elles  sout  passageres;  lujus  uous  rejouissons  au  contraire  des  ciii)S(^s  iuvi- 

I.  l>liili[i..  II,  i;  cl  suiv.  —  :!.  IjillOr.  :  siiiiporliTcul. 


31]  CHAPITRE  IX.  51 

.^    >0.^^^^^    ^-<O0L^O>  ^ClL^O>Cb.    JjuflO    jj;    |_si    j-M-SOA    •  .^^^Sk.-^^ÄO 

vOoOCL^;    öo(     ^/    :^«_>^;    ^^iX^jJ    V^^Kjo  .)1v-*V^    vOOii.oJL^CL.O(i    ) '  - ""   - 
0    s-oi     )K.X-io    V-^;Kjo   .)K»,s^il;     jla^a».^    |o«-^ji    )V)..3     ^K_lo   .[  ..   »>V>; 


I.  a-/^[<.a. 


sibles,  car  elles  sout  eternelles  :  rufJUrtion  du  liniq)s  pn-scnt.  Inulc  Irffi-rc  (iii'cllc 
suit,  prcpctiv  jn'iir  iious  luic  f/loin-  i/niiuJc,  iiijuiu'  d  clciiirllc  ' . 

De  meme  ([ue  nous  süleiuiisous  les  comnieuioruisoiis  des  bienlieureux 
martyrs  et  des  conlesseurs,  eu  faisanl  le  recit  de  leurs  boiuies  ei  glorieuses 
Oeuvres  et  des  ell'orts  de  leur  fernic  et  diviii  espril,  et  en  hoaorant  le  souvcnir 
de  leur  vocation,  de  meme  nous  devons  les  imiler  dans  leurs  actes  d'humilite 
et  de  generosite  envers  *  los  pauvres,  et  nnus  tcuir  sur  le  solide  roclicr  de  l(!ur  ♦  r.  :2i'.i 
vraie  foi.  Souvenons-nous  ilc  ceiix  qui  soulFreut  comme  si  nous  soulTrions  avec 
eux;  tendons  des  mains  Cduipatissantes  ä  tous  les  miserables  :  .r<ii  m  faini. 
)  dit  (Jesus),  (i  nius  iii\ircz-  iloinit-  a  iiuuu/rr'- \  inourons  a  ce  moiidc  daus  le  corps 
du  Christ,  aliu  que  nous  donnious  ä  Dien  des  l'ruils  d'uu  eceiir  pur.  nous  sou- 
venant  de  la  parole  de  Notre-Seigneur,  qui  dit  :  QhIi-hihiiic  pmlni  sa  nc.  In 
sauveni ;  iiidis  (iiiir(i/i(]uc  snurri-d  sa  vic  ' ,  la  jicnha'.  (j'iieilioiis-uous  a  ce 
monde,  ä  ses  ceuvres  et  ä  ses  voluptes ;  possedous  uos  Arnes  [lar  Udlrc  patieuce "; 
ne  bronchons  pas  en  suivant  les  sentiers  tencbreux  de  rignorance  '';  rnais  inar- 
clxms  hoiini'triiiciit  fommc  de  jnnr\  avec  toiile  sovli-  iriiniinlilc  cl  de  douceur^. 

1.  er.  II  Cuiiiilli..  IV,  17  Ol  LS.  —  -2.  "Matlli..  x.xv,  ;}.■>.  —  :S.  I.iüönileiiioiil  :  soii  Mm'.  —  '<.  C(.  Mallli., 
X,  :i<J;  l,uc,  IV,  -l',:  wii.  :i:t;  Je;in.  xil,  :!."i.  —  J.  Gl'.  Luc,  .\.\l,  lil.  —  G.  Gl'.  .Iran,  xi.  '.».  -  T.  Gl'.  Uüiii., 
XIII,  13.—  H.  er.  i;pli0.s..  IV,  2. 


»  r.  ii'.i  V 


52  ISAI.  -  TKA.1TK  SIJR  LKS  MAllTYRS.  [52] 

^otoJL^^i  ol;  *  :Jv.iö/,   -61   |U  t^^   )oKjü    )Jl.^i>  ^JÜjoiO!   voödo^j^ 
^otoiCL-V  ^^.\no  -^U-soa  o^^;  v^  U^io,    )Ju,aioo  jVouxo  ^ooiio  yc^ 

»♦.  |'i'..ptNrt«    jj"^o»»    )JS^«^    BOO^Ji 

1.  ar,?.  —  i.  Ms.  !■;'.  —  3.  :  a». 


Ell  agissaiit  aiiisi  et  en  imitant  les  grandes  (Euvres  des  bienlieureux 
martyrs  et  des  illustres  confesseurs,  uous  participerons  avec  eux  ä  la  recom- 
pense  qui  leur  est  reservee  —  car  autaiit  notre  carriere  est  belle,  aiitant 
uotre  courüiiiie  sera  riclie,  —  et  nous  nous  eleverons  avec  eux  dans  les  airs 
sur  les  alles  de  la  foi  au-devaut  de  Notir-Seigneur  et  uinsi  nous  serons 
toujouvs  arcr  Satrc-Scii/iieiir  ' . 

Quo  les  pri.'ies  des  saiuts  confesseurs  nous  reudent  dignes  d'entendre, 

avec  tous  li-s  martyrs  et  les  confesseurs  de  Notre-Seigneur  le  Christ,  cette 

'  r.  -'Wi  V".  parole  -  :  *  Vciirz,  nins  iju!  rlrs  liriiis  de  moii  Vh'c,  posskk'z  en  lieritacjc  de  roijaume 

qui  vous  a  ete picpaiT  arant  hi  foiidalion  du  lunndr''.  Gloire  ä  Lui  et  niisericorde 

i\  nous  dans  les  siecdes  des  sieclcs.  Amen. 

Fin  du  traite  sur  la  comnieiiioraison  des  Confesseurs. 

1.  er.  I  Thct-s.,  IV.  17.  —  2.  I.illtT.  :  fillc  de  la  pmole.  —  3.  Mititli.,  xxv.  3'i. 


■  .f» ..  rf>  .1    ^-^    JjlaJuO    yOrf«/    0/   ..jK^oC^    )iaJf.^^:>o;       )^2S;^^^«    1 1  noNo  *  f.  25 

y  \    'jjjfl—   :K_j/   y..»^l   too)j  )joi  ).iai>s^;   oiicLspj   -.m,^  ^^  ^...^y^ 
^wi\ot-3  ^4    l'V^i-s;    >••/  •^^;   >  ..\ot^  ^1^/    jQ^J^    I  VI .  "^  tr>|-B;  >»/; 


1.  Ecriiv  Ul  Iw.  —  2. 


oyvina. 


CAUSE  DU  VENDREÜI  D'OR  ' 

COMPOSEE  PAR  HNANA  D'ADIABENE 

Qiiand  je  considere  la  droiturc  de  voti-f  bu(,-,  vos  aclcs  de  vertu,  bref, 
votre  diligente  attention  ä  accomplir  tous  vos  devoirs,  et  qiie  je  compare 
toutes  vos  qualites  les  unes  avec  les  autres,  et  surtout  votre  ardent  amour 
pour  la  science  spirituelle  et  pour  la  connaissance  des  Gauses  '  de  TEconomie  *  f. 
divine,  je  vous  admire  beaucoup,  ö  notre  l'rere,  Isaae  pretreM  surtout  (piand 
je  vois  que,  bleu  loin  d'etre  epris  de  Tamour  des  affaires  de  ce  monde,  ainsi 
que  le  croient  bien  des  personnes,  non  seulemcut  vous  n  y  apparlciii'/.  ipu- 
sous  une  fausse  apparence,  mais  encore  vous  etcs  lout  a  Dieu.  Je  ui  etonne 
comment  le  feu  de  votre  amour  pour  la  science  ne  s'est  pas  refroidi  pcndant 
toute  votre  vie,  depuis  votre  eni'aiice  jusqu'a  votre  vieillesse;  et  mon  etonne- 

1.   I"  vendredi  de   l'ontecöln.  Voir    ci-apivs  p.   («-(Wi.  —  2.  Litl.  :  do  Ion  lui(.     -  Do   iiii''ii]ii  pour 
tonte  la  snite.  —  3.  Je  ii'iü  Innive  aui'im  rcnscigrioiiiciit  siir  ce  personnagi'. 


r.  258  r" 


54  HNANA  1)  ADIABKNE.  [54] 

jLi^oA^  oXnio  |lv-«V*!  öt..«iqN  v>  ^  ),*.Ä..  1.^  om  ')0  :)fcs-UL«oV;  JL^oio  jK^o; 
|>B  .   m   >o   .)-.^j_«oi    jboi»  ^_io  v-J^    l-L^i^-^'^-s   vOov-X  wuoto  .JV-aj»  vnmq; 

jJtCio    vooi-^i.    >  M.«  n  .o  .).Xjioi»    jKb^J,    ;K-2)0    )J^^/^     JN-Oa*.    i^«_^    ^j 

^.OClIjlJO  ).iCtm--    ^J      ^.*^iSO>0    .J^oCSs      )1-3QJ»     ,_io      V-I^     jKjijDj     ).^o,L- 

)K_fiD   K.,^^1    jiVJiX    s^oici^a^o  .  )lat°>  \v>;   ji^x^    ^-^    }  i  °>  '^a>;    ch-^V*  ^ 

y^   |j/   j-^f.^  l-flpQ.yvi;   l-X-w   jji^io   '"'^O^  ''^'^H!   )ji^«JJ  'j-*/    'l-<^  vOoCS,nno\; 

I.  ?  ,^p. 


iiunit  augmcntc  encore  quand  je  pense  ä  er  (mallieurcux)  temps,  oii  tous  les 
Iiommes  onl  rojcte  de  leiir  csprit  la  scicnce  du  devoir  et  la  meditation  des 
choses  spirituelles;  ils  out  meprise  les  doctcurs  de  la  verite,  et  sont  tombes 
dans  le  dcscspoir;  ils  aiuu'ut  roisivclc  plus  que  le  travail  spirituel;  ils  pre- 
ferent  les  teuebrcs  diguoranee  ä  la  lumierc  ile  la  Sagesse  diviixe;  ils  cher- 
clieiit  des  iuiKivulioiis  uiortclles  et  des  aililiees  crimincls;  ils  se  complaisenl 
(Jans  les  fahles  absurdes  des  vieilles  fernmes,  plus  (|ue  dans  le  sens  des  ImtI- 
I.  -^M  r .  lurcs  divines;  ils  sout  |)leins  d'envie  *  et  vomissent  la  liaine  animale  contrc  les 
amateurs  de  la  scieuce,  qu'ils  meprisent  et  regardent  corame  oisifs  et  saus 
travail;  ils  sout  les  eonipaguous  des  liommcs  stupides  et  de  ceux  ({ui  onl  le  i 
cerveau  crcux  el  ils  leur  preli'ul  secours;  ils  oul  fait  desccndre  du  eliandcliiM- 
le  flambeau  de  la  soiencc,  et  ayaut  eaehe  la  verite  sous  le  boisseau  de  la  uegli- 
gencc,  ils  lont  remplaeec  par  les  arlifices  de  Iciirs  peusces  et  par  les  iuuo- 
vations  de  leur  aveugle  desir,  qui  a  pour  resultal  la  perle  de  leur  persoune  '. 

Quaud  je  c^nnsidere  done  ecs  clioses  el  d'autres  choses  scmblables  et  que    i 
je  fais  une  justc  distiiietion  eutrc  vos  qualites  et  celles  des  personnes  que  je 
viens  de  niriiliiiiiner,  je  vous  eonqiare.  vous.  a  I  ai'hre  doiit  parle  le  prophete'"', 
ipii  r-^i   j)l,inl(';  pres  des  eaux  vivautes  de  la  loi,  (pii  doune  soii  iVuil  et   sou 

1,   tri  Iliumi»   fiiil  criiiiiiiiiiii'iit   :illiisii)n   :ui\  lii^piilcs  rjiiiscios  pai'  scs   iloctrines.  —  2.  Psnunic  i.   :. 


r551  CAUSK  DU  VKXDRKDl  lYOW.  55 

l^od— o  JjVqJ    ^-ioo   :  1^*^  ^oi.    )V|3  OÖV-.    ^piJusj    )^  .... ?»i   jLo  l'^js  ^/ 

^  ^;   ^.Aot  .oULio  ^:xxdjU   JJ;   wCi   :c)«;^   N.jl^  )K~a.^  jKoio  ^;   >Q-t^? 

.ylS— ^?1^   to^po  jjVioio  iJLooi.   ^>Sji^  :)--ii»^   JjlsI^q-.  fcoo-^v^  Kj/ 
N.ia.,^/5      -iV-V*  ^*®'  "^^t  h®*  -^y"'  -"^  «  "« ■'  yOoiSjjo  ^y^ooJuaj  )j;la^;  ^/  '  r.  259  r 
:)jLiiJLo/»    jlSCis^    /^^^?    V'?"^^*^    ^^Kj/o    y^.   ^i\>oKji/;    ^/;   .yloV-jj^ 

:)1q^^;   )N2:is^  vS/    \aLlQj   ool  );oCi».o  .j-sot;;   JN-so,^  j-V-otoo   J^^i^j  v-ö« 

..)l^»   ojJüus   v°°*^  r;:^    ^^^^  ^l-"*^^?  ^°* 
oo«-1^0o;    )j/    ^-icuotio»   öot  l-ov^   )j»;aXi  ).i-m''=\^  K.*^^d  p  ^;  Ul 

1.  7tjvTT,7.05TYi.  —  2.  Life  l^^.  —  .i.  Lii'u  l'-aj;^,». 


feuilla^c  dans  toutcs  les  saisons,  et  qui  nv  craint  pas  les  chaleurs  brillantes; 
je  ne  me  trompe  pas  meme  si  je  vous  attribue  ce  qii'a  dit  Notre-Seigneur  dans 
l'Evangile  touchant  Marie  :  Elle  a  chiiisl  la  honiw  puit,  ijni  m-  hii  srra  poinl 
ötre'.  C'est  par   conviction  qua  j'ai   vmilu  dire  cela   touchant  votrc   amilie; 

.-.    j'ajouto  meme  :  votre  serieuse  application  k  acquerir  la  science  ecclesiastique, 
nous  pousse  ä  faire  des  rcchcrches  utiles  ä  vous  et  ä  tous  vos  amis  :  C'est 
ce  que  vous  venez  de  faire  meme  maintenant  :  "  Vous  nous  priez  que,  de  '  f.  rM  r 
meme  que  sur  votre  demande   nous  avons  compose  par  le  secours  de  vos 
prieres  la  Cause  du  dimanche  des  Rameaux,  nous  ecrivions  aussi  en  ubregö 

10  la  Cause  du  I"  Vendredi  de  la  Pentecote,  qui  est  nomme  ordinairement  sous  le 
nom  du  Vendredi  d'Or;  cette  Cause  sera  encore  suivie  de  la  Cause  des  i\oga- 
tions,  qui  sont  communement  faites  par  tous  les  enfants  de  rEglisc. 

Je  recours  tout  d'abord  au  secours  divin,  qui,  gr;\ce  ;\  vos  priores,  me  scra 
certainement  pretc;  je  commence  ä  öcrire  par  le  secours  de  Notre-Scigneur 

15    la  Cause  du  Vendredi  d'Or,  ([ue  je  ferai  suivre,  selon  ma  connaissauee,  de  la 


Cause  des  Rogations. 


Causar  rapul.   L'Economie  divine  s'eiTorce  de  deux  manieres  ä  conduire 

1.   I.lic,  X,  'i2. 


r)(i  n\A\,\   DADIABENF..  [.'*] 

^^K^;  ^j  "^«^O)©  .)_,ui^Q.ao  y^o  |_uJSC^io  ,—  .jK^oj  jll^l^  jto.^*.^ 

.0(;a_2i>.40  oiK-.;    ))^t-»   )Lo  l.»-:»  t-->-3   ^  ^  fi  10  .)lS»_»_Ji 

^;     j-JOt     -JK   «»    .)^too    jj     öui^-./     ^io     ^610    • . ) »  I V I  .s     .   .  IT,  Vi    )jl2JO 

c>uK_/j    )l>->.^o    :)jLatJ    ^l    j-io^ji^   )J    s^oioK^/;   j-i^iojL^j    .)1>-J:i.    JjlX^o 
)t-*^>o->^   JJ^i-s   ^/o  ."^SiK-^Aj    )v-^iQ-^  Ua^o-  •^"♦^  iaiOt-=.  )K.-ULjL^;fcoo 

1.    TC(Y|J.O(. 


les  etrcs  doucs  de  raison  vers  la  coimaissanc(^  reelk'  de  Icur  devoir  :  par  la 
parole  el  par  l'acte;  et  cela,  parce  que  ces  etres  sont  divises  en  genre  intel- 
Icctuel  et  cri  genre  sensible.  Les  rtres  intellectuels  sont  exempts  de  la  Sen- 
sation et  sonl  aii-dessus  de  tonte  grossierete  cliarnelle  et  de  tonte  pcsanteur 
corporoUe;  la  rapidite  de  Icur  scicnce  depend  de  la  legerete  de  leiir  naturc;  ■' 
*  I.  iM\\  ils  n'ont  pas  *  besoin  des  sons  sensibles  pour  entendre;  car  la  vertu  intellee- 
tnellc,  qu'ils  ont  reoue  de  leur  nalnic,  b's  fait  percevoir  toute  verite.  Quanl 
anx  etrcs  sensibles,  qui  sont  ilon('s  de  laison,  etant  visibles,  pesants  et 
grossiers,  ils  ont  bi'soin  de  sons  p(!r9ants,  qui  puissent  les  tirer,  ponr  ainsi 
dire,  de  leur  sommeil  cl  Icur  l'aire  percevoir  la  connaissance  d'enx-nicmes  el  i" 
de  leur  Crealeur. 

Quels  sont  ces  rlrcsi'C'est  le  genrc  luimain.  l'A  conuiu:  les  liommcs  souL 
composes  du  corps  et  de  Fämc,  par  rapport  ä  l'invisibilitc  de  celle-ci  et  la 
visibiliUJ  de  cohii-la,  Ic  Crealeur  Icnr  a  donnc  des  oreillcs  ponr  entendre  et 
des  yeux  pour  voir,  a(in  cjuc,  par  rouie  qui,  a  l'instar  de  rämc,  est  incor-  i-' 
porelle,  et  par  la  vne  qui,  ä  l'instar  du  corps,  est  sensible,  ils  puissent  rece- 
voir  une  science  parfaih;  et  avoir  enire  eux  des  rapporls  parfaits'. 

1.  I.illt-r.  :i,-iimiii('  lioinmc  |i;irl'ail  jippi-oclie  des  liomriics. 


[57]  CAUsi-:  nu  vrndredi  iror,.  57 

)t>JL^,  \   -.yölio      ^»K_^   )^\°>V<   )K-",-s   .-ö«;    )jp/o  .).>'l'.  I  -a  \   o^-ij)^ 

..|.^>:^K>>o  jiicLs  öuio  •Jla^^r^.-ioj   j)-.;o(  öi^K-./»   -.J-iOLbo.;   otlaj^j»,,^  ^/ 

JVoiojo  ~  j-cDÖiaj  )a-^j»o  .^T^^j  jj  /  ^^^j  v-^^/  i^o  .jooio  ^^3j  )oow 
^oiJ^a    y^l    )K_fcJL»>-*Kio    ool    ^ö)o  .)l,:-tOw»    |^;a^o    |;Va.fiDo    )^'a^ 

ja\  .^n%      y^l    .joC^     P^„CO     )|i..L;JI..S    ^^     y^    f-^     loi^    o/     )<:^->^   io^l     ^..C^^/ 

o^\ji  NCLflQjio  ^^/o  .jloniSv^io  )jL^^aji50  |ts>iÖQ_Djo  )-i^j;o  .jiojjo  '»)/; 
j  N.  ^r.^fN  )j;^eo»-ao  ^'^w\i  jiojo  jJL^a^o  -.^oXm^  o(_>uajLO  ^)-o;  oi^o;o  yo^Jy 
.  N^    ^K^b^il   ^Q-ai!ixl   y/    JjlCOO   .|j;ouSx    JJL.^^;    ).3l^!^^:Ul:»   JJÖ>*.0   .)-iVviO; 

)K_o-,)Sow;  jiaj^s^  öi-K-,/  );Q-:^^  |o«^»  oi^;  t^  oi^»  ^^Jis-oot  ''^'Js«.^^^»© 

■  *         ^.  •  •  • 

1.  Lire  :  ^f'•i^S,.  _  2.  \6[i.o(;.  —  :!.  irip.  ~  'i.  Lii'c  :  <^v 


De  memc  que  les  creatiires  sont  divisees  en  deiix  parties  :  iine  sensible  et 
l'autre  iiitellectuelle,  ainsi  reconomie  du  iiionde,  qui  est  le  g-uide  de  la  raison, 
nous  est  connue  ou  bien  par  l'audition  ou  bien  par  la  vue.  A  Taudition  appar- 
tiennent  les  paroles  de  Dien,  *  qui  a  dit :  «  Quo  teile  chose  soit,  et  la  chose  ♦  r.  jdo  r 

5  fut;  je  ne  ferai  pas  ceci  niais  cela '  »-,  (ajoutez-y)  rctablissement  des  lois,  les 
avertissements,  les  exborlations,  les  intimidations  et  les  predictions.  Appar- 
tiennent  a  la  vue  toutes  les  actions  que  fait  Dieu  par  rapport  a  tont  le  genre 
humain  ou  ä  chacun  de  nous  :  tel  est  le  cliangenient  d'air,  de  feu,  de  tcmps, 
de  taille,  de  regne   et  d'empire;  tels  sont  la  punition  d'Adani,  la  crainte  de 

10  Cain,  la  translation  d'EnocIi,  le  deluge,  la  pluie  de  feu  sur  Sodomc,  Teu- 
gloutissement  des  Israelites  et  les  diverses  raanifestations  divines;  brci  :  si 
vous  descendez  en  esprit  depuis  le  Greateur  jusquc  chi^z  les  creatures,  vous 
verrez  que  tnujours  en  deux  manieres  sc  foni  les  «uvr-s  du  ("reateur  et  des 
creatures. 

Comme  ee  ful  Dieu  lui-memc  qui  regia  Tcconomie  et  dans  TAucli'u  et 
dans  le  Nouveau  Testament,  il  suivit  encore  un  meme  plan  dans  tont  ce  qu'il 
!ll  accomplir  par  Moise  et  les  prophetes  d'un  cöte,  et  par  Jesus-Clirist  et  ses 

1.  Je  n'ai  pas  bien  saisi  le  sens  exact  de  cetle  pliras«;  je  Tai  traduite  iihjI  a  iiiot.  et  Cieii..  i. 


r,  -im  V 


58  HNANA  D  ADIABI'XK.  [58] 

,_^o(  ^  oiloy.m..  K--^iol/   :)loV-.ia^;   j^-ai     )l!^o<aio  ^  UoQ^aj; 
»o  .^o6-3   I-ILjlJ;    ^Wj    )N-Lioo    Uoio;    jK-^»^  j^-e«    J-.3KjLio    tyCLtiO 

JVao-s    )oo(    t-to.    Uli.»/   Iv^oiJ^    ""^üss-ooi    ^   .^-j-^N^;    jj'^aÄ    cHJLioo 
|.-JQ.i»   Qu.ooto   ^cu  «xJ^j»   ^io  )l)j;   ).io,^;   s-öio  .j-iöiai.  voo^io  vOD'^^ 


1,  M;;,  .»»»1.  --  ■_>.  Lire 


saints  Apötrcs  de  rautrc.  II  est  evident  que  la  venue  de  Notre-Seigneiir 
I.  jiin  V".  accomplit  les  clioses  anciennes ;  la  doctrine  de  la  loi  n'avait  pas  le  grand  *  doii 
de  raccomplissomcnt  :  Ce  furcnt  doiic  les  (euvres  du  (Christ  qui  remplirent 
cctte  lacniie.  Ouand  nous  considerons  la  doctrine  de  la  loi,  iious  irouvons 
(|u'elle  se  divise  cn  deux  parties  :  mosaique  et  prophetiquc;  ces  deux  sortes  5 
de  doctrine  elles-memes  se  rapportaient  ;i  rouie  et  ä  la  vue.  De  meme  l'cnsei- 
quement  de  ri*]vangilc  se  divise  en  deux  parties  :  messiauique  et  apostolique ; 
et  tonte  cettc  doctrine  chrctiennc  a  ete  cnseignec  eile  aiissi  en  deux  manieres  : 
ou  bien  par  les  paroles  qui  s'entendenl  ou  bicu  par  Ics  amvres  qui  sc  voient. 

L'entree  du  Premier-ne  des  ereatures  dans  la  demeure  terrestre  nous  a  lo 
ete  prcdite  de  deux  manieres  :  par  des  paroles  propliötiques  et  par  des  faits 
liguratil's.  Les  paroles  prophctiques  sont  les  suivautes  ;  En  toi  seront  hrnics 
IdUlos  Ics  iialifiiis';  iiis(jii'a  er  qiir  rirnnr  (Irliii  (}  tjiii  appiirlicnt  ccla  et  c'rsi  hii 
qii'nttcndcnl  i's  naiions'- ;  Ic  Sfii/nnir  rous  siiscilcrd  im  (/raiid  pruplii'lr  (Voiürc 
r.  üCii  !■■.  voii  frt'rcs'' ;  mir  rtiiilf  pracnlrrii  dr  Jncoh';  '  Ic  Sci(jnciir  ind  dit  :  Tu  <'s  mim  15 
///.v"',-  Elcriicl,  Nolir-Sci(/iiciir!  (juc  toti    iioiii  est    mnf/nißfpic  par  Imilc  In  Icrrc'' ; 

I.  fiiMi.,  xii,  .'i.  —  2.  Iliifl.,  xr.ix.   In,  Selon  la  versicm  dilp  Psiüa.  —  :!.  Deiil..  xviu.  1.').  —  'i.  Nomb., 
XXIV,  17.  —  5.  P?.  II,  7.  —  ('•■  //(('(/.,  viu.   I. 


o 


10 


^59^  CAUSK  DU  VRNDRRDI  D'OR.  nn 

y^y^^      -  ^>  V  j.>o  yV^  I^V^o  -^l  -t"=»!  «^  V^/»  )"»t-^!  ^oto     .onf>\.  ^ 

.  ^\  -N  nr.\  jLiLiajL   y^l   ^-.^xoiaDo  .wU.*^ia-.  ^  ^^  ot;    v^v^o^  ^po  po/ 
,^ot— Ji>^   )>Sx   ji»    IN-J,:-/    ;>Q^  .pQJ   Q.«^-»   l-ict-^!   ^°-?    «>»-<50io  .)-.Q— ; 

^AOio  K_^;   <^-^^s-V-o  t^   )'<^  ^-^  l"^/?   o«^«!®^^  -l-^^»   ^^  W?   i^^  ^^^ 
J 1/,  ■  ^  ..l^'ii.i^   )l)j;  J)o^  ^;   )jj    _^/o  .).*iaj:iKj    J^-a.Äioo  |K^>a-.ao 


castpouniiKii,  ö  Dien,  tmt  Dien  t'a  oini  (riuic  hiiilc  de  joic  p(tr-dcssiis  tes  .srni- 
blables';  !<■  Scii/nciir  a  dit  d  nurn  Seif/iirKr  :  Assinls-tni  ä  mit  droite'- ;  ton  tnJnc 
sera  rdiiinic  Ic  snicil  eii  nia  prcseiicr'. 

Los  faits  (figiiratifs)  sont  :  le  sacrifice  d'Isaao  ' ;  rimmolation  de  Tagneau^; 

■>  l'elevation  du  serpent';  et  le  sejoiir  de  Jonas  dans  la  mer  dans  le  venire  d\\n 
poisson;  ajoutez-y  d'autres  faits  qu'il  n'eat  pas  besoin  de  nientionner  ici. 

Et  quand  le  Prcraier-ne  vint  au  monde  par  une  naissance  humaine,  il  nous 
renseigna  de  la  meme  maniere  sur  sa  venue.  Par  la  parolc,  (il  nous  fit  coii- 
naitre)  le  message  de  Gabriel',  la  propbetie  de  Zacharie  %  Ic  temoignagc  de 

10  Simon  et  d'Anno  ",  le  Canliquc  des  pasteurs  '",  rinterrogation  des  Mages",  la 
prediction  de  (Jean)  Baptistc  '-,1a  voix  du  Pere  venue  dn  cirl  'Mc  temoignage 
du  Pere  sur  la  montagne  en  presence  de  Moise  et  d'Elie  ' ',  et  d'autres  clioscs, 
dont  quelques-unes  au  moment  de  sa  resurrection  et  d'autres  au  momcnt  de 
son  ascension  au  ciel  ont  ete  dites  par  les  angcs.  Les  faits  sont  ie  i)ai)teme, 

15    la  passion,  la  mort,  la  resurrection  et  Tascension  au  ciel. 

Ainsi  donc,  de  meme  quo,  avant  qu'il  nc  vienne  au  uionde,  *  et  apres  (lu'il 
fut  venu  au  monde,  cn  deux  manieres  il  nous  renseigna  sur  sa  grancb-ur,  de 

1.  Ps.  XLV.  s.   -  2.   Ibid..  cx,  1.  -  :i.   //"'/.,  i.xxxix,  :J7.  -  '..  r,en.,  xxii.  -  :>■  Kx.-  xn  '■'   m'i.   - 

(>.  Nomb.,  XXI,  1».  -  7.  Lur,  I,  2ü  et  suiv.  ^-  s.  Ibid..  BT  ot  s.iiv.  -  9.  Ibid..  ii,  M.  -  lo.  Ibid.,  1',. 

-  11.  MaUli.,  II.  -  VI.  Ibid..  in:  Marc,  i;  Lur,  iii:  .lean.  i.  -  i:i.  MuUli..  iii.  IT.    -  !'■■  M.'»!'-.  "ii, 
5;  Marc,  ix,  7. 


f.  2(il  r 


r.  -Jiil  V" 


f.  -.'i;!  \  ■ 


(iO  HNANA  D'ADIABEXE.  [60] 

)f„m.^  ,-30  :  o(K.-ia_.._o  i^._s  ^.^>o    \..^il    "^.i.    yi^oi    ^  «.v^ä.-.  ^--^.i^-si/ 

^•^^w^-j^  ooi  U^j;   o»JS  ^_.>^i/   .ot^.amV)  iK>3  ^io   »^/    ^^-Jsoä*  li-floi. 
vooi^i^   ;^jlJ   :JN.*V-»»  )jUa-Xi  ^/   j^»)  ^x  uxolH;   Io»!^   fcCli^-j»  jöalijwia^j     5 

|1/  .vOOiIolS;   oi.-;oaji  y^l   \.^^Ss^\°>  j— oV^  voofiio  0001  ^^.imv>o    •pjocH-.j 

.yoojü»,  ^öot  ^iLcQ^j  ^_«2^/j  jjia^iKQ-.  yOogL*i.V-^  ^-j;/o  .)jüUjls»  |i,L.K.i»o 
jK^^  voou^  ocH_o  .oooi  .  .  cn  °>v>  jJ  ^o-.^  ^^-:^!  \^'^^)-=>  v?j/  ^:*^° 
\^oii  JJMJ/  .y>\  x*^>^^  olSC^OcLsoS.  ooot  a3Lo/o  .^-öoi  jJ  '"^s^^s^;  ,_«!^/t 
*  f.  262  I  .  :nOJV-^-»  ^\  ,»<o)— 3  )K.^,Ns»,n.:>;  yOj/  ,-a3o  . oiijC^ioaio^  vOoi!b.  jo.oi  oöu 
|_-s,oio  \\~^>o  \..^l   ^_iL_i>  ..)..icL:ya.^  yooi.^i._2LS.  yO,J>aiJo  yopo^^J   ^^o(o 

1.  7rapix).riT0:.  —  2.  Ms.  J^^v 


riiemc  aprös  sa  rösuircctiou  d'enlre  les  morts  et  sou  ascensiou  au  ciel,  par 
les  mfiiaes  manirres  il  nous  approcha  de  sa  connaissance.  Dix  jours  apres 
son  ascensiou  miraculcuse  au  ciel,  qui  eut  lieu  quarante  jours  apres  .sa  resur- 
rectiou,  ayant  juge  ([u'il  elait  alors  temps  (ronvo3'er,  solon  sa  promesse, 
TRsprit  coMsolateur  aux  (loclcurs  de  la  craiuti'  de  Dieu,  qu'il  avait  laisses  sur  5 
la  lern;  pour  Ic  Iticn  du  luonde,  il  l'cnvoya  le  jour  de  Penteeöle,  lorsque  les 
hienhenreux  disi^iples,  par  crainte  des  .luifs,  etaient  asscmbles  dans  uue 
(•liambic  haute,  alteudant  Lous  rellet  de  la  promesse  de  leur  Maitre;  ce  ful  lä 
que  descendit  sur  eux  le  Saiiit-Iisprit ;  il  L'ur  revela  les  verites  divines  et  les 
sccr(Ms  liumalris;  il  lil  luirc  dans  IcMirs  esprils  la  luiniere  des  verites  diflieiles,  in 
la  connaissance  des  clioses  cacliees  et  la  scieuce  des  clioseß  qui  devaient 
arriver;  ils  commcucerenl  ä  parier  des  laugues  etrangeres,  selon  que  TEsprit 
f.  2(12  r.  les  faisait  parier.  '  Jrsus  leur  avait  commande  de  preclier  tont  d'abord  ä  Jeru- 
salem et  cnsuite  (flnstniivc  toiitcs  les  )}atioiis,  les  hdjttlsanl  au  nom  dn  Pi're,  du 
Vih,  et  du  Sainl-Esprit' .  15 

Et  comnic  i'egarcment  des  .luifs,  non  seulcmenl  leur  l'aisail  dchiier  le  don 

1.  LiK-,  XXIV,  'lil;  .\ites,  i,  'i  ol  siiiv. 


[lil]  CAUSK  DU  VKNDREDl  DOlt.  (il 

N.Q  ff>n^   :o-.oio  o^Ka/   )^v_«).^o  ^-»^oii    :^*^/   ^    Joi^;   )K-3oia:^\    q„<^^I 

.)LS;    )jUc1^«     ^/     j  ....  »VI  ^    ^ÖO)4 

IV-*,^  oj/  ^-;  Ji^^  -V"^?  ot-io— i  )»Q^J  ^_i— Q-,  )JL3C1^  oCü.  jo^  ,JJ  jJjJ; 
|K.  j.  ^g-jiKJS.  ooCM  ^^^-^3;  ^-'^i— /  )•»-'/  oi^  c.oo«  ^^^-^^  °^^l  ^^V^  r:^? 
^^J    V-21-3    .)V- »^-P>Ji    IVJSJ^OO;    jLn..^O|;    )^»)i»_3    ^OiaiCLÄOO    ^o^Q^K^lo    .)»ot    y^li 


I.   ijtodc. 


iliviii  des  langues,  mais  les  poussait  eiicorc  ä  injurier  et  ä  dirc  :  Cnt.r-i'i  mil 
hu  ili(  ein  (luux  rt  .saiU  irres  ',  la  gräce  accorda  de  plus  aiix  ApOtres  Ic  don  de 
faire  des  uiiraeles,  aliii  que  cehii  qui  s'oppose  au  don  des  langues,  soit  eon- 
fondu  par  le  lait  des  prodiges. 

5  La  foi  au  Christ  separait  les  disciples  du  peuplc  juif;  mais,  comme  a  cause 

de  leur  petit  uonihre  ils  n'avaient  poiul  encdre  une  place  speciale  pour  faire 
leurs  priores,  et  alin  que  les  Juifs,  mal  intentionnes,  ne  les  soupgonnasscnt 
pas  d'enseigner  des  choses  contraires  ä  Taucienne  loi,  ils  se  reuuissaient 
tous  sous  le  portique  de  Salomou,  ainsi  que  le  dit  le  H.   Luc-,  pcrsercraiit 

10  (Ullis  hl  pril'rc  Ic  inaliii  ct.  le  soir  et  glorifiant  Dieu  de  ce  qui  etait  arrive  par  le 
Christ  pour  le  bien  de  tous. 

Le  sixieme  jour  apres  le  graud  diiiiaiiclie  dr  i'entecOte,  le  N'eudredi,  j<iur 
oü  iiotrc  Redempteur  avaitsouH'ert  '  la  morl  de  la  jjurt  des  Juifs,  Simon  l'icrre,  '  r.  :;ii2  v 
accompagne  de  Jeaii  le  jeuue ',  ami  de  Notre-Seigneur,  'iionta  au  Icmplc  pour 

15  y  faire  ses  priores'.  II  arriva  qu'ils  rencontrerent  un  homme  impotent  des  sa 
naissance,  porte  par  des  hommes,  qui  etaient  charges  d'accomplir  de  telles 
fonctions;  on  l'avait  depose  devant  la  porte  du  temple  appclee  la  helle-porle. 

1.  Ades,  II,  l:j.   ^  L>.  thid.,    II,    'ii;;  iii,  I,    II.    -  :!.   Los   Syrien«  siiniDiiiiiU'iil    Jimu  IKviiniji'lisk'  : 
.luaii  Ic  jeuiii',  pour  Ic  disLiiiguei'  de  .Icaii-I'.aiilislc.  —  'i.  Arlcs,  Hl. 


f.  2(i:)  r 


(52  I.INA.XA  D'ADIABIi.NE.  [G2] 

a-JL-io;   )K_-^io,-a.j>   jl^;/   )Jo  -.^JU-a-^o  va\vi>\    jo.oi  )f->  ^-;    ^3  .U»« 

w.o«Q_i_.^^    )ooi   loiaiio»  ^<H->— ;    ^^''J»«-^^^   •.^•^  '<i-!    I^^=  <><^   Vr»®/  'j;:-*?    t^ 

^^iw    V>QJ3  )-.;o   >».xxji-;   o<.^.*  -»  ._^  JJLSÖI-.  »-^   ^-./;    ^^^  jJ/  .-^  ^-^ 
IUjl.^  oooi   ,     -    ■■)   ^N^;    |_i;ooi-.j   jin  i  iTOvi\;     ^/    .[-»jJ   ^ax-j    oiiOA-s 


f.  -m-i 


10 


1.  Liiv  :  |^^a^^->>1.  —  2.  Tä5i;.  —  ^f.  joXXi;.  —  'i.  Sriväptov,  dennriuni. 


—  Peut-elre  cette  denomination  lui  a-t-elle  ete'donnee,  parce  qu'elle  etait  d'uii 
beau  travail,  ou  hien  ä  cause  des  aumuiies  (jui  s'v  faisaienl.  —  L'impotent, 
ayant  vu  Simon  et  Jean  et  ne  saehaut  pas  toiil  d'abord  quel  ('lait  leur  etat, 
leur  deniaiida  Taumönc,  conime  Ic  fout  Ics  mendiauts.  Les  saiiits,  ayant  les 
veux  arrctes  sur  lui,  voulurent  le  guerir  en  temoignage  de  la  vertu  du  Christ,  r, 
Lc  bionheureux  Jeau,  se  teiiaut  ä  soii  rang,  n'osait  pas  parier  avant  saini 
Pierre;  or  celui-ci,  voyant  rimpotonl  tourner  les  yeux  de  tous  cötes  afin  de 
nc  laisser  passer  pcrsonnc  saus  lui  demandcr  Tauniöne,  pour  lui  faire  sen- 
lir  le  miracle  qn'il  allail  opt'rer  :  Hct/itrdr-ii(iiis.  lui  dit-il;  Timpoteut  les 
regarda,  s'alteiidant  ii  reeevoir  d'eux  cpiebpu's  draclimes  ou  ([uclques  oboles  lo 
*  ou  (juelques  deniers.  Alors  Siiuoii  lui  dit  devant  toule  la  foule  des  Juifs  : 
Ji-  ii'ai  ni  fir(ji'iit,  ni  ar;  iiinis  cc  (juc  j'ai,  je  lc  lc  doimc  :  (iii  nuin  de  Jcsus-CItnst 
de  ISazarcth,  lerc-lol  cl  iiiarchc. 

Mais   pourquoi  l'ierre  n'a-t-il  pas  dil  :  Au   nom  du  Inls  nnitpie',  ou  au 
noni  du  N'crbe.  oii  au  iioni  du  l"'ils  de  Dien.'  Parce  (ju'il  voulait  reprimander    15 
les  Juifs,  qui   se   inü([uaieut  de  iNazaretli,  ville   de  Galilee;  ils  avaient  deja 
dit  :  Ksl-rv  de  Calilrr  (jue  ricndnt  lc  Clirisl'-'.''  De  menic  Natlianael  avail  dil  a 
IMiilippe  :  Pcul-il  rcnir  (jticliinc  rliusc  ilc  huii  de  Nazarelli'' ?  Comme  si  Pierre 

I.   l):iiis  le  Irxtc  :  Au  iiniij  cU'  l'riii(nic.  —  L'.  .lenii.  vil,  'il.  --  3.  //)/(/.,  I,  'iC. 


il,3  V 


10 


[63j  CAUSR  DU  VENDRKDI  \)i)\\.  03 

-,  N^/  JL-JL-Sot«  o'oi  ^^(o  -.lootj  cx^;  yof.^  >..<.a.iL^o  I«  u  ^^;  . v£oa=\  «'^ .«.'vV. 
jj  s.3.aA9  '^  -•^v'«  yoot^  oV-^i-coo  :  )...■-«. %  >n\  )j;500u  ^oin  ^\ »;  ^'^^.^v.^i  .)ooi 
^  .  .  \<^  Nrt  .  J_Oia.t!S>  >n\  Kto  ycLOi  ^jujv^l^  ^^  ^so  :  ^anv>\  .°i  mo>rt 
^„.li.^^"  "^Ssow  Nj/    v»qj>  :^x^jv^.^  ^OjJus  ^otots^/i   )jl./   ^^^^^5   ^lio  ^/ 

, .  j^O  r  r  r\  f"^     •  n  .  V^r.    )o^|l       -  ■  ^  »  N«''-     |iot.<wi_3     iOJk^OO    N^jl..<^l     ^\o(^    P 

JLJJJ;  Nk_/  |J/  :)j;;aJssJ^  ojJik  0001  ^  .y  n  jou^jJ;  ^-/  oA  \il  :).--..OLi05 
«•,_io;  CHoC^S   )— »V-^   vo/i    jo.ci   p>o/j    >ö.-a_J!Ss   ^/o  .^ott-s/  -t-^j  otoCSs 

OlOt-^      V»*  ^    jJ  /     .0001    w-t-O    )^j..»  V<»    OliCL»_3    Ql^    l'^iOL^l    vS/     |.X30|0    .)-.^ 


disait  ä  rimpoteut  :  «  Les  Juifs,  ayant  crucilie  le  Christ,  peiisent  que,  puis- 

quil  est,  couche,  il  iie  se  rclevora  plus;  ils  uous   raillent  meme  de  ce    (juc 

nous  prechons  sa  resurrection  et  son  ascension,  comme  si  nous  prechions 

quelqu'uu  qui    est    aux  enfers.    Pour   reudre   donc   temoignagc   avec   nous, 

par  ta  marche  recente,  ä  la  resurrection  recente  du  Ciirist,  leve-toi  et  niarche, 

loi  qui  n'as  jaiuais  marche.  »  Le  miraclc  eut  Heu  aussitüt  que  Pierre  eut  fini 

de  parier;  le  boiteux  sc  leva  debout  *  en  sautant;  il  marcha  et  il  entra  avec  *  r.  -ifv-iv 

eux  dans  le  teniple,  marchant  fermement,  sautaut  joyeusement,  louant  Dicu 

et  honorant  ses  Apotres. 

110  Le  premier  miraclc  que  fir(!ut  les  Apötres  au  nom  du  Christ  Tut  celui-Ia. 

11s  avaient  dejä  opere  d'autres  miracles  et  d'autres  prodigcs  au  noni  du  Chrisl, 
mais  ce  n'etait  pas  comme  Dieu  qu'ils  l'avaient  appele  ä  leur  secours,  mais 
comme  un  homme  vertueux,  qui  püt  par  sa  priere  lour  venir  eu  aide.  C'etait 
dans  ce  sens  qu'Eleazar  avait  dil  '  :  Sci(jiicur.  Dim  (lAhrahain,  mon  luaitrr; 

15  Elisee  avait  dit  aussi  -  :  0  Sciyneur,  üicu  de  mon  iin'ltrr  Kllr;  de  meme 
les  disciples,  ce  n'etait  pas  le  nom  du  Ciirisl  qu'ils  avaient  invoque,  mais 
c'etait  le  nom  du  Dieu  du  Christ  ou  du  Perc  du  Christ.  Le  niot  meme  :  Pen: 
ils  ne  l'entendaient  pas  absolumeiit,  mais  rclativemcnt.  .lesus  lui-ini'mi>  Icur 

I.  Gen.,  xxiv,  li.  —  li.  II  Kois,  11,  l'c. 


r.  -ji/i  1" 


(l'i  IjNANA  ÜADlAßENE.  [ü'i] 

|la-.K  .  1  •>  jJ/  :j  I  «  •>  ,->  oi^  \^li  s^öi  ^  .)^.,»>.V);  v>oia^/;  o/  (.^^jl^o; 
^o,_io  yotO^).-».  jJ   UoC^  j-iop.;   •■\-~^l   oo^  kS/j   ^/   .öi\    o.oot  ^^oN^coio 

•  .JLa;o_oi      l-^oi   v^  m  lo  «.^o^;   ^.^   vi-^?   )-La>^/<^  .|jmo^^  oC^  oooi  w^V-o    ^ 
)-JU30(o   -.Iv  >o...,.\   |jL^  .^L^^^w^   U-^^]   CH.^)^^/   ^6i   p«.flD;    jK^w^^  jUo^o;]. 

.0«.:^  >..'\>v>  jöu-^i  ).JLitVck3  )..x^W   -.«xj/  öu>  ).ii^K^  y^^  );oi  .Ka^o^  oy^-oo 

yO  I  VI  .ot-j'  •.Ol.  i..^;  )j;oia^<^  ooo«  ^_o..^>^K:bO;  ^—«^oii  .^^^o',^  >jl«>  Oi^; 
oi.3;  ^,*  \>  >ii>A.l;  ^..oioK.../;  |j,.^^^o  .)',_k.^^«  oi1^.Jl^o<  f_ik^  v-^?  oiK VI «  n  > 
:  yV-^;  o>  jl  aj ;  ).».iQji..5  ^-*^^  /  cH-s;  ^r^  ^  •  '  )'-°'^!V^  v*"^'  °<-'^^  K  ...jl» 
oolo   .)•»  »^  ..;    1 1  Vi  \q-^;    otlo.  I    .  I  <^I^:>Q-S   JV-,^.^;    ö>..<Ja3..2»   yOJi^VJ   o<~^ 

1.   M-.  oCv-Zv 


avait  fait  collc  remarque  eii  Ivur  disaiil  :  .Ihsijk'i]  iirrsenl  i-mis  n'arez  ricn 
dcmande  en  mon  iioin';  \(ius  iic  m'avcz  pas  iuvoque  comme  Fils  de  Dien, 
comme  Fils  de  l)i(;ii  le  Pere.  Le  Saint-Esprit  leur  ayaiit  fait  oonnaitre  qu'il 
elait  Dicu  aussi,  ils  rinvo(juercnt  des  lors  comme  Dicu.  De  raeme  que  !e  prc- 
mier  miracle  (jiie  lit  Notrc-Seigin'ur  apres  son  bapteiiie  et  la  descenle  du 
I.  jfi'i  r .  *  Sainl-Fsprit  sui'  lui,  a  el('  celiii  de  Caua,  nu  il  avait  cliaiiiie  de  Teau  en  vin, 
de  Jiieme  le  premicr  piodinc  que  lirenl  Ics  Apölres  ajires  etre  baptises  du 
Saiul-Esprit  datis  le  (]euaelc,  tut  la  guerison  de  riuipotcut. 

()u  peut  envisager  cclte  guerisou  sous  qualrc  priueipaux  points  de  vu(^  :  au 
poinl  de  vue  du  jour,  de  l'lieure,  du  Heu  et  de  la  persoune.  I.a  guerisun  eul  w 
lieu  le  Vcndrcdi,  joiir  oii  Nolrr-Seigneur  avait  soufTert  :  allu  que  ceux  pour 
li'squels  la  passioii  de  N.-S.  etait  uu  (ilijcl  de  ddulc,  la  niaicli(>  di'  rini|>(>teul 
IVil  uu  (il)jet  de  l'oi  a  sa  resuireclioii.  I/Iicure  du  jour  Tut  la-UK'Uie  (jue  celle 
(ui  lauie  de  l\.-S.  se  trausporta  au  Paradis,  c'cst-a-dire  ä  neuf  heures,  afiu 
que  ceux  qui  avaient  eu  ä  cette  heure  la  couuaissance  de  la  Separation  de  15; 
l'Ame  de  N.-S.  de  son  corps,  eussent  au.ssi  ä  la  nieme  luuire,  grace  a  la  gue- 
risou du    hoiliiix,    la    conseicncc   du    relour    de   la   lueuu'   Arne  ä  sou   corps. 


I.  .li'.Mi.  x\  r 


[65]  CAUSH  DU  VE^'DHF.J:)I  D  OR.  H5 

))  •■•^jjnN;  oö«   ot-io/  v£0-^  V^-   )>  *  ■^  "  l?®"  -oto^/;    -.ool   ' )_3o ,V-a-=>o 
I  I  ^<^  ^  y-^h,   y—l    ]oo{  ^^oK_/   y^ »  Y  >   ^^  «,  \.3;/  v^;   -öus  Jo.oi  >ö^^ 

joot    *3 — .     n   IQ     :  )■■,...  >,^;     Oi  \  «  ..  ^       I  l\^   \r.  ..    \     rs^   \.  -v  r.    ^,     j_jO,    .  |  rv>   N.  *  f ■  2i;'i  V 

5  ~)a_^_flD]J  tyootioj^  ^_,ot.*.iol  ^  j-ioi.  oi^  v^oi;  :  >  ,i....a-.Xo  yco^^oxi. 
.)',U2)a\i.  vOCH-^  ^^poo  ooo)  yii .  n  ^-iol;  ^'^^''"^^-^  .vOia-^^j  JV^N..:^« 
jo,ot  Ol    .    V>1;   ^t— ^  »— 3  -Jo.®«?   ^t"^  ''^•^   ) .. .  »nkN  )ooi   ---  ^*n^  jll^s^o 

yO^i^  .jKjso-^;  [ju>y^  i^aa^  )joi_i  loo»  l^ts-^l  jl^o^ji  ^'^»wOoi  |;oi 
10  )j)0(a:>X  jil  .oi^  ^^^^/  ^=>°<!!  7-/  ^  «^i^  -Jo^ioKjLio  j-^oi;;  )K-iov^  vs/ 
)  ii  mv>  It--^-^?  ^?  ^^'^'^^'^  .N-^  j-iol^öo  l-soi;;  )v>^..A  \s>\s>  po/j  »*oij 
),.  \\vi;  |k_30iaio  oj\  a_30«-»  ^-;  vO-Joi  :^jlmQ^o  l^U^  ^  ^  'o-ctu;  jooi 
^aA  K_3|Jio  :t— »o;  )-jlj5Q_^  ^_io  )--^too  U^  j-soij  vs/;  s-öj  :)-=)Ot;  ^j» 
IjLao^a^  3/   ^^».JLÄ  )— 05;   JK-:»oia:M  ^ai«o  -.U^  \-=>^y-^  jj^oo  iv-s;  ouioja^ 

1.  TTpöiuiÄOv.  —  '2.  uToa.  —  3.  Lire  :  l=on  ounu». 


Ajoutez-y  que,  comme  c'etait  la  veille  de  Sabbat,  il  dut  v  avoir  uii  grand 
concours  de  spectateurs.  Ensuite,  le  lieu  oü  la  yuerison  eut  Heu,  c'etait  la 
porte  du  teraple,  oi'i  une  graade  l'oule  s'etait  reunie  pour  faire  sa  priere.  Enfiu 
l'objet  du  miracle  etait  notoire  :  c'etait  uu  homme,  boiteux  des  sa  naissanoe, 
äge  de  quarante  ans,  aiusi  que  le  dit  le  bienheureux  Luc';  et,  comme  celui 
qui  avait  obtenu  sa  guerison  *  par  la  puissance  du  Christ,  accompagnait  Pierre  "  f-  2«'!  v 
et  Jean,  tout  le  peuple  etonne  courut  ä  eux  au  portique  (ju'ou  appelle  de 
Salomon,  parco  que  c'etait  lä  que  tous  les  disciples  s'etaient  reunis  pour 
prier;  tout  le  monde,  penctre  des  pensees  d'etonnemeut  et  d'admiratiou  pour 
la  vertu  du  Christ,  le  louait  de  cc  qui  etait  arrive. 

Tel  est  le  miracle  open'-  dans  ce  saiut  jour  du  Vendredi.  Cc  jour  a  cte 
appele  Vendredi  d'Or,  non  parce  qu'on  y  a  distribue  de  l'or,  niais  cn  souvenir 
de  ce  que  Pierre  a  dit  au  boiteux  :  Je  n'ai  pas  dar  et  durgent.  Le  boiteux, 
en  eilet,  s'attciidait  ä  recevoir  de  l'or  de  Pierre  et  de  jeau;  et  eux,  ils  lui 
firent  un  don  meilleur  que  l'or  :  don  qui  lui-meme  est  appclc  or  pur  j)ar  le 
B.  David  :  Le  vetement  de  la  /illr  du  roi,  dit-il,  est  lissu  d/or  pur'-;  et  avcc 
le  don  de  TEsprit  il  obtint  aussi  la  guerison  de  sa  claudication.  G'est  pour 

1.  Actes,  HI,  2;  iv,  22.  —  2.  Ps.  xlv,  l'i. 

PATIl.    OK.   —  T.    VII.  —   1-.    1.  5 


ü(5  HXAXA  1)  ADIABHNE.  [66] 

j-jpwQjo  ^''JsOk  ^^1;    y.^1  -.j^o»;;   ))^oVä»  UvoJ^^^so  jjOi^^io  toiloV-«.^^  ^io 

|K_3oV_^j    )K,X\    >-Oi   );o|  ■^.  \oi   ^-/;    jK-o;:-»/;    j^V*   ^)ä^   .)j»;<lN;    |^Jj 

)n>fi°>\o  .^^oi;  jK^t^  ^oKji/;  [sjI  y^l  ^  )..il:»o>K.^  |;oi  ^^.aIi^ 
)_.po;  ).^CL3;  .^^2u«Kj    );ou»;   :)oi-^;    jl^oöa^   K-.^.^   jlojv^^;    |.^c>ai\o 

)U<liO    »-^^  i^    .j'»!^-»-^    li^Ot-=>0    )^^-<^?     )lQJLiö-.Ot_S  .JNJsl^    ,-3l.J>^    I^O'^S    )oC3iJ 

.w-^iwio   .  » i.>o  .ot^   jVJji  vs/j   .^äo/   K-lv-oiJ    l-oiSx   j-sto   vs/j   ^*/    .ji'tJij 

^-.-i,    o\>  I    jlo  .jt-^!   )~«V^P^    l^öj     ^^!!K.:»-Da^o  .)-Il3ü;    )  V  .  ^^>*^    i*— 
^-/    jlcL-iO    l..«.."^    ^ä)Kj  |I    .^X\0J    ^;    )K„5Q.JS>    yi.o5)-«    )K-«Kj    |Jo    |,ä-.A 


cette  raison  qu'oii  a  donne  ä  ce  jour  le  nom  de  Vendrcdi  d'Or,  afin  de 
dcsiqncr  des  clioscs  qui  y  ont  ete  faites;  les  ancieiis  avaieiit,  eu  etTct,  Thabi- 
1.  :;6.-.  r .  Uule  "  de  faire  tirer  le  nom  des  lieux  et  des  choses  des  paroles  ou  des  faits, 
comme  Bcrsabce'  (puits  de  serment);  Jcfjar  Sahdoutha-  (monceau  du  temoi- 
gnage);  Ebcnhczer'^  (pierre  de  secoursj,  et  d'autres  semblables.  Teile  est  en 
abrege  la  Cause  du  Vendredi  d'Or. 

Ayant  ete  dignes  de  connaitre  ces  choses  et  d'ecouter  l'explication  de 
Tadinirable  economic  de  Dicu,  nous  devons  nous  efTorcer,  autant  qu'il  nous 
est  possible,  de  temoigner  notre  gratitude  i\  notre  Hicnfaiteur  par  une  foi 
pure  et  par  de  bonnes  oeuvros.  La  connaissance  de  la  verite  sans  les  bonnes 
(Buvrcs  ne  nous  servira  de  rien;  car  les  demons  eux-niemes  connaisseut  la 
verite  :  Les  demons  rnticiit  .aitssi,  dit  claircment  lEcriture  sainte,  et  ih 
Iremblent'' ;  et  il  est  certain  qu'ils  nc  croient  pas  ce  qu'ils  ne  connaisscnt 
pas.  Declarons  donc  la  guerre  aux  passions  de  TAmc,  qui  nous  portent  au 
peclic,  et  aux  mouvements  orageux  du  corps;  n'assujettissüus  pas  notre 
volonte  aux  passions;  n'abaissons  pas  noirc  liberte  au  niveau  de  nos  mouve- 
ments d^lictueux;  nc  nous  attachons  pas  ä  la  vic  niortelle,  ä  l'instar  des 
animauxprives  de  raison;  ne  soyons  paspassionnes  pourl'amourdcs  richcsses, 

I.  (icii.,  XXI,  :il.  —2.  Jhid..  XXXI,  'i7.  —  :{.  I  Saiii..  vil.   I-J.  —  V  .laciiucs.  n,  lll. 


r.  2(i5  V" 


[67]  CAUSE  DU  VKXDRKDI  l)()R.  67 

^o(;  .J...i,nV/  )'i  «  I  n;  jlo',  .  m  ..  ^o-^V-io  :|K.,ul>kV/  ^oC^^  ^^  vV-'^^  U^J  ' 
).20i;  ji  )ooi  JJLO  jJ«  |y-.^:>Q\l  Uli  ^  ^^sKjo  .JJLOOA.  {.LULDI  ji.OV'K»  öt^K.^/ 
.))^s_30ta  VI  ^  oiy_bo  OliK^/  ).JL30I  :^>JL.)k^^  ^Jloq^oI/«  ).^cl3o  .j-^j-CD  jJo 
•  Joi^  lotS,;  )..20-M  ^^is\  • . y\  .  ■»  oC^  ^-io  ool  JS.  ''^^v.^.^l^io  ^  .)_«o}; 
oilSsJS..^  ^—tl  JJLXJO  jl^io/  l-jJ^l  0(^;  )joi  .^j^jui'^  lo^f  jK.^a-Mi  ^^>^o 
.^wk^o/  .  » vi\\\   •.   ) ..  -^t   oi^i  )ix>...a,vn\a>  t  >  i.« ,.  vto  vpo; 

)..30|M  '.op-j   |Kis^  K.iai^ji 

1.  Ms.  a». 


racine  de  tous  les  maux;  ne  meprisons  pas  le  doii  qui  noiis  a  ('te  fait  et  le 
rovaume  qui  nous  est  conserve;  mais  detounioiis  noti'c  regard  dos  *  choses  *  f-  -'^'^^'" 
terrestres ;  ainions  ä  etre  dans  la  privatioii  de  tous  les  biens  terrestres ;  car 
cest  eile  qui  nous  enrichit  eu  biens  Celestes;  respectons  le  Chef  des  disciples, 
qui  n'avait  ni  or,  ni  argent ;  plus  il  s'appauvrit  lui-meme  de  choses  visibles, 
plus  son  Maitre  l'enrichit  de  dons  de  I'Esprit;  appliquons-nous  de  toutes  nos 
forces  a  l'amour  de  Dieu  et  ä  l'amour  du  prochain,  auqiiel  sc  rappoiieiit  laute 
la  loi  et  les  pntphetes  ' ,  selon  la  parole  de  Notrc-Seigneur  et  vivificateur  Jesus- 
Christ,  auquel  seit  gloire  ti  jamais.  Amen. 

10  Fin  de  la  Cause  du  Vendredi  d'Or. 

1.  Malth.,  XXII,  'iO. 


JbJ 


U>^^  «  I  \  -^^  aJ^  V-^  ^/o  J^-V^?  )a^55,  «-^?  ^o^-^/  Uii-^ 
)l  jj/  ..^-:is.Oij  l^'^^^  vOOULÄJ  OAVS;  ^^-^s--/  vQj/  Ji-;^?  JJ/  •.^OI^^^-^ 
|jp/   .^ojJLio;    )j;1q-.    ^   a/    la_soj    :^oiKi.^  ^  ^>J:^.^»     >-.|     )ooi 

^   ^/   ..jülXo;    oot   )-.XDO—   «Jis/    ^^50.  ool  otpoi^o  .oujoioti.  JiioK^^ 
'  r.  -im  r.  oui^QÄo  oitoa*J>o    owu- o      ool    ouoo,o  ..jboKxio    ;a^-N  ^    ooi    )j;^_^i> 


CAUSE  DES  RO&ATIONS 

PAR  LE  MEME   HNANA 


f.  -ifili  V 


Toutes  loe  choses,  qui  sc  fönt  dans  la  sainte  Egliso  par  Ics  enfants  de  la 
foi,  sont  pour  In  bien  de  toul  le  munde.  Ccrtes,  a  defaut  de  rccherche,  peii 
numbreuses  soul  Icspersonnes  qui  connaisscnt  ces  choses,  mais  leur  ignorancc 
ne  les  en  prive  pas ;  eai-,  coniinc  la  naissance  du  Christ  est  ]i(>ur  Tavantage  di' 
loiil  li'  nionch',  (piniqu  ils  soicnl  hii'u  pcu  nombreux  cinix  qui  en  fönt  h' 
Souvenir;  conunc  son  baptenie  est  poui'  i'cxpiation  des  peches  de  tous  les 
hommes,  (pioique  les  chretiens  sculs  eu  aient  garde  Ic  souvenir;  *  comme  son 
jcHlne,  sa  passion,  sa  resurreetion,  son  ascension  et  le  don  de  la  gräce  sont  un 
bien  pour  tout  Funivers,  quoique  leur  souvenir  soit  present  auprcs  de  peu  de 
personncs,  de  menie  les  louanges  (de  Dieu),  h-s  aetions  de  gräce,  les  priores 
et  les  rogations,  (|ui  s(;  fönt  dans  rEglisi'  des  lideles,  sont  pour  le  bien  de 
lout  \r  niondc  Li'  h'hiihi'ureux  Apötre  '  eonürme  notn;  parole  :  Arant.  toutes 

1.  I  TiiiiuthOc,  II,  1. 


10 


r.  -j««  V", 


[69]  CAUSK  DES  ROGATIONS.  60 

«ouoo  .  ^^Vv^tsjL^  jo.^  o(2iO;    JjUo^  <S^l   ^%^  : )  Vv>  .ojlboi   jlt-X^  ^öo«; 

)Njjl-Io  jlo^io  Joi^jJ   ov^iio  jiox^   :^,.ia^  yo^  ^;   ^jLio  ^Jj/   )i^^* 

^;  oü^  looi  j-^  jJ  ^);ojo  .)^-.;oio  )Kjul-.1o  )laS.jO  jlai^  ^_*j/  )-,j»o 
pejjj  jN.i^>  vÄ-ajL  JJ/  Jooil;  loot  jjSs  joCSs;  JK-^oj^aI  ^».iobo  ysy^ 
^oi  )üs, ..!,.'>  _^/;   ^*%^^.io  )^  JJ^OiiXä.    n^Ul   "^J^s^oo   JoC^;   )K-..qjljl1 

|^,..>  ..  jb)^:ajj  )jp/  .^  vj-.m..;  ^^-/»^   )N^)j^  ),-o  ^'^isv^ot  )lai^ 

1.   Deest.  —   i.   ILa^^-^^o.  —  3.   Deest.   —   'i.   "^-=01   \i~>^y.  —  ö.    W   Iwo.  —   t;.   ^N    .Jopo,   Itv-A« 


choses,  ecrit-il  ä  Timothee  son  bienheureux  disciple,  je  tc  recommainlc  de 
faire  ä  Bleu  des  requetes,  des  prieres,  des  supplications  et  des  actions  de  (/rare. 
Saint  Paul  divise  en  quatre  especes  toutes  Ics  dcmamlcs  raisoiiiiablcs  quc 
nous  faisons  äDieu,  et  les  appelle  :  des  requetes,  des  prieres,  des  supplications 
et  des  aetiuns  de  gräce.  Ici  l'Apötre  a  omis  «  louanges  de  Dieu  »,  lum  parc(^ 
qu'il  ue  savait  pas  que  nous  devions  avant  toutes  choses  chanter  l(>s  louan- 
ges de  Dieu,  mais  (il  l'a  omis)  premierement  parce  qu'il  savait  qu'il  est 
natural  ä  tous  les  hommes  d'etre  pousses  par  la  grandeiir  des  (suvres  de 
Dieu  ä  celebrer  ses  louanges,  et  secondenieut  parce  que  les  louanges  de 
Dieu  sont  strictement  annexees  ä  ces  especes  de  prieres;  nons  croyous  en 
clTet  qu'il  peut  repondre  ä  nos  demandes;  or  il  n'y  a  personne  (pii  jouisse 
des  biens  *  de  Dieu  et  qui  puisse  negliger  ses  louanges.  a  nioins  quW  n'ail  *  f- -JC«  v 
du  penchant  pour  Tatheisme. 

Par  la  requete,  il  entend  la  demande  des  choses  qai  nous  manquent;  nous 
exposons,  par  exemple,  äDieu  nos  besoins;  nous  le  supplions  de  nous  par- 
donner nos   peches;  nous   lui  demandons    de;  nous  rendre   parfaits  dans    le 


'  r.  -iiu  V 


70  HNANA  Ü'ADIABENE.  [70] 

^^^  oolo  :)oiSsv  yo^i  )jl.jlno  )-5Q-  ^'^^^  ^.*io^  ^ooi;  -oCi.  rj^ß  ^; 

)«oMT  ögu^,  ia-^  '^  ^~-.\  ,-^^xü^o;  )JL*-»  )jL,  ^  o/  -.{jj-^o/j 
:|_OuSs  )  ■-•^,  y^l  jloiK.-.  VI  ->  t-»?!^?  v^'  ■  ^'°'"?  '"'5i>-^3oi  ^^^s-.^^ 
o/  JjiJLO  jJiL.;  |l.o>-.)\  o/  :^  ''^DcLi^ioo  ^N -^  n\  y^.Vn  ^;  jll-;:.^ 
jlioa--  o/  JVs^;   jJOiVcio;   )ioV*^   o|  .)>,iVi-.;    )lax*J>  o,'    JcL;;      )laJ-.Kj 

1.  wLaa.^.  _  2-  Deest.  —  :).  «-^Z  "^^  «^i-   —  'i.    "^^o-   —  ■'>•  l"-«^^  ,o(.  —   (l.  ;'Nv  —   7-  \f4.  — 


monde  futur,  comme  il  nous  a  accorde  par  sa  gräce  fout  co  qiii  rogarde  le 
siecle  prösent. 

II  app(!lk'  priere  racto  par  loqiiel  n(n\<.  conversons  intiniement  avec  Dioii 
pour  lui  domander  de  nous  ailVanchir  dos  maux  soit  actuels  soit  futurs ;  nous 
prions  aussi  pour  la  paix  universelle;  poui-  le  maintien  de  la  cojicorde  entre 
les  nations  et  los  rois;  pour  faire  arrelcr  le  cours  (li>s  maladies,  les  pestes 
ravissantes  et  la  mort  des  bestiaux  oii  des  fufaiils;  ou  bleu  pour  obtenir  de 
la  pluie  ou  d'autres  choses  semblables. 

II  appelle  supplioaf ioii  toute  priere  faite  avec  beaucoup  d'instances, 
produite  par  la  douleur  de  l'esprit  et  acconipagnee  de  larmes,  de  gemisse- 
ments  et  de  plaiutes  douloureuses,  fruils  de  rintensit(>  de  la  douleur  et  des 
mauvaises  passions,  ipii  s'opposent  ä  la  boiine  volonl/'  de  räine.  Car,  quand 
nous  nous  appliquoiis  t\  la  pralique  de  la  vertu,  selon  la,  volonte  de;  Üieu, 
nous  rencontrons  de  nombreux  obstacles,  qui  nous  arretent;  tels  sont  :  la 
•  r.  207  r.  lenacite  des  passions  naturelles,  la  malice  *  des  demons,  la  mecliancete  des 
hommes,  la  dureo  des  maladies  du  corps,  la  colere,  la  Jalousie,  la  liaine, 
Torgueil,  la  caloninio,  ravarie(>.  la  gourmandise  et  la  luxure.  Or  chaenne  de 
ces  choses  pout  nous  abattre  et  nous  faire  sorlir  de  la  ligne  de  notre  devoir. 
Quand  donc  la  gnerre   s'acliarne   terriblement    conire    nous,   nous    n'avcnis 


f.  2Ö7  V" 


r71J  CAUSE  DES  ROGATIONS.  71 

y^l   :|<H.\|^  ^o^tsuo  ^oiVJ   .|>-p.   jLsi^  ^„-C^iJs.  o-slsj  ^j   |  j:Sso  :|Ji^-i>.o 

5     ^i....\  .;1Kj)0    \.'nm\   jJijjAo/   j:_3/   ^^j    «ch-o    'va5Q_\a_3   )jLia^    '  oi_iw 

oiio  ^ .  ^    l-iöoJ^   |oo).J   JJo  .yK-au!:^  t-^-^J    oila^-^    ^^nio  .^2i^*^ 
^A-*-^t^-flQ~^  Jio.'o    l    ^i    )^jL_i.^_iO    ).JlX:Jj^    ^    ,„3   ^j    ^/    .yloA; 

.jwiCL— V  |lj   |jL_}   i).^'^  )o)Ss.jLj   :)otJ^jJ    .  I  «viN^ 
^^äoj»  ooi  ILioj      ooi  ss/  ^  :)KajL3i  j'^oK:«;  |j^-/  \-i)   >s/  ^j  K_/ 

1^    .JJvJ  ^1^*-^/   .^L^S^w^o  •.jL.x.sü   |jL^;   ooi  jg^V)  :)lax.^^o  jlo^«^  >>. iiu^Kj 

.*')jL2)oVo  ^o^    H'^-V)    .2^S^ 

1.  Deest.  —  2-  U»i^-  —  :}■  "«ood^,  _  /,.  Deest.  —  5.  «o^n  |a»»».  -_  c,.  Sic  lJL=Voio. 


qu'ä  recourir  a  üieu ;  car  liii  soul  est  capable  de  nous  döfendre  contrc  Tim- 
petuosite  des  maux.  C'est  ce  besoin  continuel  que  nous  avoiis  du  secours  de 
Dieu,  que  le  bieuheureux  Paul  ayipelle  supplication;  parce  quo  ca  sotit  les 
violentes  angoisses  qui  nous  poussent  ä  faire  des  demandes  et  des  sii]i[ili- 
cations. 

II  appelle  confession  les  actions  de  gräce  que  nous  rendons  ä  Dien  pour  les 
bienfaits  qu'il  nous  accorde;  il  nous  exhorte  eu  menie  tcmps  ä  nous  applicpier 
de  toutcs  nos  Forces  ä  ce  devoir,  remercianl  nolre  Bieiifaileur  el  ('vilant  de  le 
payer  d'ingratitude.  Si,  en  manquaiil  de  jcconnaissance  envers  les  honunes 
qui  nous  comblcnt  de  bienfaits,  nous  sommes  liais  d  detestes,  combien  plus 
terrible  sera  rarr(H  qin'  Dii'ii  proiionccia  contrc  nous,  qni  avons  rW'  si  ingi'ats 
envers  lui ! 

II  ya  encore  unc  aiilrc  nianiere  de  prier,  appcli'e  suppliquc;*  isUc  resscniblc  '  r.  -jg?  v 
en  quelque  sorte  a  la  supplication,  et  toute  la  dilfercnce  qui  se  trouvc  enire 
(dies,  c'esi  que  celle-lä  sc  fait  oraleincut  de  maiiiere  ä  clrc  cnlcuduc,  rt  qui' 
cello-ci  ne  se  fait  pour  la  plupart  du  tcmps  qucn  csprit. 


72  HNANA  D  ADIABENE.  [72] 

. )ia.«J;o  )oC^   tCbw»;   öi\i^  V-=>;^;   X;^  °^  vf>,«  *°>  :jJL3Vo9;o  )S\^»   )jlol 

|ls,J      v^O(^      .jjOI      y^ll       jlo^i      J-.Ö0I     jot^J       '01JL^>-3t      ^— •/»      Ool      )o    ..    >00 

vi-^aJ;o   yISs_.*^U;o    ^001;     .2l_>wO    :)frs.yfl-3    ^o«.^^    ^^    y^jQ-*°     '  V*?*^ 
^^»^o   U-^  "''^^   outioii    wubjf.^;    001   :yKicua5;o  y^V ■«-... ;o  yloi^jo  .  JLqi\Q-.;o 

f.  2li8  1      N5^^,     ""^CHQ^JO.    •,  imi     jn./     -.jJöi»    ^^5iOwO    )Ij)j5    ^'^^    «V^^-iO    K-*iOO         .\^^     1<5 

,^ota-;oOJj    ^   ^K_jj    |li^   )_x_^.io    jl^/    ^   -.».ft  »im   vl.Q..\.=>o   vfo-^j 
'"  ^Ot.Vi\'>   Hl    :ouio    j-^od;    ^opo   J^ »  \o    -."'«otoK»./    ^'^O    >^^i*;    ^^».^oo 

1.    U»i>.».   —   :>.   li>*3o.   —  :1.    ow  ovL.^..    —   '1.    ^\gMj.   —   5.    Di-esl.   —  H.  »■s^.    —    7.    ^ow   ^C«*/.   — 


Saint  IViiil,  apri's  avoir  niontre  eii  combien  de  manieres  se  foiit  les  priercs 
et  les  demandes,  uous  dit  ensiiite  ce  qii'il  faut  deinander  et  pour  qui  il  faiit 
pi'icr  :  Pniir  les  rnis;  dit-il,  rf  poiir  toii.s  rni.r  <jui  sunt  ronstitiirs  eii  dignit(''.  Par 
cehi,  il  iioiis  l'ait  coinpreiMlii'  (juc  (|iiand  rainitii'  cl  la  paix  regni'ul  ciilre 
li's  rois  et  les  grands  dignilaires,  tous  les  liommes  en  goütent  les  doux  l'ruits, 
et  aiiisi,  uous  aussi,  grAce  ä  rcntretieii  de  cette  paix,  nous  pourrons  facile- 
menl  snivre  la  voie  de  la  erainte  de  Difu  et  de  la  pureto'.  Une  teile  priere. 
ajoute-l-il,  rst  (n/rcable  d  Dien  :  rar  il  rcttt  (jiir  loiis  les  liommes  vivent  et  (jii'ils 
parvienneut  ä  la  ronnaissance  de  la  rerite. 

Mais  Dien  n'a  pas  hesoiu  de  h)  priere  d(!S  liommes.  Pourquoi  donc  notre  i( 
priere  lui  serait-tdle  agreal)l(>?  G'est  par  rapport  ä  nous  que  notre  priere  lui 
est  agreable,  parce  qu'elle  nous  est  convenable  et  utile.  En  effet,  comment 
pourrait-on  croirc  ([u'il  a  besoin  de  nos  priores  etdenos  demandes,  celiii  qui 
jiouö  a  tires  du  neant  et  nous  a  honores  plus  que  toutes  les  creatures;  (pii 
s'occupe  de  notre  existence,  de  notre  entretieu ,  de;  notre  "conservation,  de  i 
notre  connaissance,  de  notre  morl,  de  notre  vie  et  de  notre  resurrectiou ;  qui 
r.  2r,8  !■".  piit  Icver  :;on  salcil  siir  Irs  hons  cl  siir  /r.v  uirrhants,  *  et  fait  pleiirair  -sur  les 
juslcs  et  sur  les  injustes'-,  qui  conuait  mcme  nos  plus  secreles  pensees, -parce 
(ju'il  conuait  toutes   elioscs  et   il  uy  a  rien  cpii  lui  soit  cache,  mais  toutes 

I.  I  Tinioll).,  II.  -J.  —  ■>.  M;itlli.,  V,  'i'i. 


[73]  CAUSE  DES  ROGATIONS.  73 

^oioISm/   ^Uq-«.^  >^/o  ^'t  tinf>,..\    yj   ool  'ö.,-.©  ■>  ivj   »_-   ,^  "'^^io  )-.^s-3 

.  '  --«    .  ..XVI  )1/   :o(K-äoia^;   JV^  ooi  jfjsKj«   |.'~^.   jj;   -Jotü^^   o(Iq.2l^«o  ^o( 

jj    )jV— /o    .  yai  V  1 T),  \  \  ->    ''^^    <^^??    -ö«J^    6(o)^o    .    )-.po  ,^Jbo    vO^Ijlj 


1.  (sie)  •^='-(.  —  2.  ^-»1^»  ow  ^»Z  •■  Ita^Ji..  —  :!.  ooi  <3/?.  _  /j.  |o 


.-■s^ 


10 


choses  sont  iiucs  et  entiircDienl  d<''i'(iarertcs  a  .vc.s  i/<-ii.i\  ainsi  que  le  dit  saiiit 
Paul '  ?  II  sait  donc  ce  que  demande  chacun  de  nous ;  il  sait  aussi  si  ce  ([uc 
nous  demandons,  c'estpour  notre  bien  ou  pour  notre  malheur. 

Mais  la  raison  pour  laquolle  il  veut  que  nous  lui  adressions  des  demandes 

s  et  des  priores  c'est  pour  faire  comprendre  que  c'est  nous  qui  sonimes  cause 
de  son  do'n  et  que  ce  n'est  pas  lui  :  c'est-ä-dire  que  si  nous  ne  demandons 
pas,  il  ne  nous  sera  point  donne;  c'est  pour  nous  faire  jouir  des  biens  qu'il 
nous  a  accordes,  comme  s'ils  etaient  les  nötres.  Tont  cela  nous  fait  connaitro 
la  douceur  et  la  bonte  de  Dieu,  qui  ne  veut  pas  etre  regarde  lui-meme  coninie 
etant  possesseur  de  ees  dons,  mais  il  permet  que  nous  nous  glorifiions  de  scs 
biens  comme  s'ils  etaient  les  nötres. 

Par  consequent,  quand  nous  venons  ä  cette  sainte  maison  de  Dieu  pour 
y  faire  des  rogations  et  des  priores,  il  faut  quo  nous  sacliions  cn  presence  de 
qui  nous  nous  tenons,  et  que  nous  ne  demandions  a  Dien  que  cc  qu'il  veut 

15  nous  donner.  II  y  a  bien  des  hommcs  qui  n'ont  pas  honte  de  dcmander  au 
Seieneur  la  mort  de  leurs  ennemis,  comme  s'ils  avaicnl  oublie  la  parole 
evangelique-  :  Priez  pour  cos  ennemis;  d'autros  *  ne  rougisscnt  pas  de  deman- 
der  des  richosses  et  des  biens  et  ils  ont  oublie  (|iril  a  ete  dit  :  Voiis  ne  pmi- 
vez  servil-  Dieu   et  Matnnion'';  —  eeu.r  (jin'   veulent.  deren ir  rielies  tnmbent  duns 

1.  IWbr.,  IV,  13.  —  2.  Malth.,  v.  M ;  Luc,  vi,  27.  28.  —  3.  Mallli.,  vi,  2'/. 


I'.  2(18  V" 


r.  2I1S  V 


*  r.  im  V 


74  i.l.XA.XA  DADI.\i3F.NK.  [74] 

\lin .  m «  'i    ^-iJSJsü    ^KxäoJ^    V'^^^?    ^-*^/    -öi^o  .jjoioia^o    >-J^?>,io\ 
)  >  Y  .  I  ^ \   ^\  S ^  v>o  • . .  <^  .  -^ N^  y\   Stio;    )l.),«^to  IK,^.-^"^©  •.)..".°>.'>o 

\j-^l    .jlojLA»    ^-J^U   U<^1    jJLfioo  .)jl:«\.N....V)    l-äcuö   Ä^«*    )ia^?    1^»^ 

^.«w^oi    .|-äja-3;    )la->lvJuioo    jK,^^^';    ),-wJSwiOQJio    .)-:i-^Oo   )JU,    '|jV-*/o 

^    y3/;    ^l    s*0|    );oi   JoC^jJ    J.-)^;    )t-/    )ia>-50    Uj-'J^    "'«i^.ooi    Uo^M 

sfl-floj    >o,.OQ^o  ..-««too  jooiJ   JotSx   io^  oml2ü;   )ia— o  .   )joi  iicio.»  °'^J   '" 

•  •  • 

1,  ,j"-»jo.  —  -2.  v-^^  RaSi  ^,  Wi'^l.  —  :i.  Pv-io.  —  4.  Deosl. 


la  tcnlatinn  et  duiis  Ic  jjihtje,  et.  cn  plnsieurs  drsirs  insenses  et  pernieieux,  qui 
plonc/ent  les  liommes  dans  la  ruine  et  dans  laperdition\  Quiconque  prie  de  la 
Sorte,  je  le  comparerai  au  malade,  qui  va  \o\t  lo  medecin  et  qui  lui  demande 
du  poison  au  lieu  des  remedes  eprouves;  bref  :  d'autres  demandent  des  di- 
gnites;  d'autres,  la  victoire  sur  les  ennemis;  d'autres,  la  sant6  du  corps;  '•> 
d'autres,  la  inultiplication  des  enfauts;  d'autres,  une  longue  vie,  et  d'autres, 
raccomplisscment  de  leurs  dcsirs  et  Taljondance  des  delices;  toutes  ces  cho- 
ses,  bleu  loin  d'etre  agrcables  ä  Dieu,  excitent  meme  sa  colere. 

Pour  quo  la  priere  soit  donc  juste  et  pour  (jue  la  requete  soit  agreable  ä 
Dieu,  il  laut,  aiusi  que  nous  l'avons  dil  plus  haut,  quand  quelqu'un  entre  lo 
dans  la  inaison  de  Dieu,  qu'il  detache  ses  pensees  de  toute  occupation  mon- 
daino  et  fixe  sur  Dieu  seul  le  rogard  de  son  äme.  II  doit  d'abord  penser  ä  ce 
qu'est  la  nature  divine  et  ensuite  s'enflamnier  ardemmeut  de  son  eternel  et 
pur  amour,  de  sorte  qu'en  contemplant  la  grandeur  de  la  naturo  de  Dieu,  il 
soit  plein  d'rlonuemeut  et  d'admiration;  cn  considerant  sa  misericorde,  il  se  i") 
*  r.  L'iio  r.  rejouisse  et  s'encourago;  '  en  pensant  ä  sa  justice,  il  craigne  et  trcmble;  eu 
regardant  sa  sagesse  et  sa  Force,  il  loue  et  glorifie;  en  envisageant  sa  provi- 
dence,  il  romcrcio  et  rendc  grticc;  bref:  en  contemplant  la  nature  divine,  il 

1.  I  Timolli.,  VI,  ".». 


10 


[75]  CAUSE  DES  ROGATIONS.  75 

J 

^) '  w'  ^  "^  ^°°*^  K-«^io^  -.oU-SlL^  l^ustoo  po  .^o,-^  ^.  m\ö  f>  ''^oo 
yoja^  '^'^  ^  o(Jl2ü  -^^  -  -■ '"  .^Kja;  jlöN'^tino  )ö<.^s.m  jjJSoo  .ot>ooi  n\ 
..oii^V^  wOiö,.aLi.  ^/  qJ^;  JoC^;  )1o  i«^  '^ioJ  ^^-oto  .^'^po  ^-^Ail^ 
■  I  --)  l  )_i^  .  \^  •^.  ^/,  ^m«qiio  .''^oioöi^  ..  N  jin'xaA  ^).jü  ^o 
ool  ^fid^ajo  .^-oio;|,  |oo(l  ^p\  ^  -„Ol  .-^^K^;  )«--.a  ^/  )jJoi  •.oi«^ 
)-^       \    ^;po    )j:i«^^-\    UslI;    ouio    ):>ojo    .).:iclSN;    chjl,^    ''^5^    )<^}i 

•^ ,  n.^  •>     ).IIJL;A^     yCXX^     yOOOPjO      .  ).iCtS^      Oi^O     ^-io     )jL.t-**0      'l"=>"l^      U3a-,^JO 

.)iQ\,j  IKS.:^^  )loV-oij  ^  U^^^too  .)lo-,:io;  )-poo  IjlI^Oo;  jj^ioo  )oi^  ^yf> 
pcC^  >^oi  )fi  .t°>  :^-«\oi  y^li   )^'=^H'  V*"'"'  '^'^"^  ""^ss-^aoi  n-^-./; 


tresse  une  cliaine  de  gloires  et  de  chants ;  et,  en  se  considerant  soi-meme,  il 
s'accuse  tout  d'abord,  comme  coupable,  confesse  les  peches  et  les  defauts 
dont  il  est  charge,  se  condamue  aiix  plus  penibles  supplices,  remercie  Dieu 
de  ce  qu'il  ne  lui  a  pas  rendu  selon  ses  oeuvres ;  lui  demande  pardon  de  ses 

5  peches  et  le  prie  de  lui  faire  autant  de  misericorde  daiis  la  vie  future  qu'il 
lui  en  a  fait  dans  cette  vie.  11  doit  encore  prier  Dieu  pour  la  paix  du  moude 
et  le  supplier  de  convertir  ceux  qui  sont  dans  Terreur,  de  justifier  les  pe- 
cheurs,  d'etouffer  les  guerres  et  les  disputes  de  tout  le  monde,  afin  que  tous 
les  hommes,  attaches  les  uns  aux  autres  par  les  liens  de  concorde,  glorilient 

10    un  seul  Greateur  de  l'Univers. 

Ce  sont  ces  prieres  qui  sont  agreables  ä  Dieu,  et  c'est  aiusi  que  nous 
dcvons  prier  et  non  au  hasard  saus  rellexion.  En  effet  si,  celui  qui  se  tient 
et  parle  en  presence  dun  roi  terrestre,  prend  garde  ä  ne  pas  laisser  ecliap- 
per  une  parole  injurieuse,  au  lieu  *  de  louanges,  combien  plus  devrons-nous 

15    etrc  attentifs  ä  observer  cette  meme  regle  en  presence  de  Dieu,  le  roi  des 
rois  et  le  maitre  souverain  ? 

Les  avantages  de  pareilles  prieres  sont  nombreux  et  notoires.  La  priere 


>6. 


r.  2i;<)  V. 


r,  2(111  \~ 


76  HNANA  D'ADIABRNE.  [76] 

^_^o  .omiw  ^-^o  v^-^  xr:^  ->3l/o  oo-oX-  *-^»;  -ö)  ^^^^ioo  .)^)1;   |-io/ 

.      N""  .j.iO-.J^    Oli^Uo    JjlQLiO    «^lj    wo)    ^-i>0O    .     -OloVOLflo/     ^_iO    «»tsji/o    l-SO-^ 

jLso  1^  1-^  ^  N-r.  >  .  ■  ■  \ .»  ^öi  .   ViQ  .)j1o  v»   >«  \'>l/o  >m ..  I  «°>  >«  Ni;  >«6t 

JJL«    fts.^,;    w.ö(    ^^O    .  Uits.  *\  o\\    yJ3L^,^0     ^JJ""^    )t-Ä^-^    )^— /o     ^•^^s^joiaji 

wi^,o  Jtni^  ,.^0,^  oc^..^s.£o   ^oj  w^>;  -ö«  ^^o  .""^^ )a:»CL«\  ^jlx^o 

270  1.  jioj  K.-,/o  )-JSs  «^i;  «-ö)  ^-^  . '  ^vi  T ..  ^^!!&o;  l-io/  j^-ioa-*  ^^ss-a-oo 
|.Xi,.^^0»>V  ^.,^)o  .oi^-«/o  jf^^-M  jLoo  .y^^iJL^io.^  sjOiV  ^*i0.o  )-a_s;  "^»^ 
I  ^^      '^    »-^„^od/o   .^;ia_.    'Ä.Uo   svt  .  '^    ^•'^?;    -öl    ^^o    •^?'^-*   ^Uo 


1,  |Vo»r  _  2.   Ro-vli..  ._  3.   |^-Vln-,^   \.xi 


10 


du  B.  Noe  le  di-livra  du  doluge;  gräce  ä  la  priere  d'Abraham,  Sara  a  ete 
enceiute;  gn\ce  ä  la  priere  d'Isaac,  Rebecca  a  ete  mere  de  deux  enfants 
jumeaux;  la  priere  de  Jacob  le  sauva  de  Laban  et  d'Esaü;  la  priere  de  Job 
le  delivra  de  scs  epreuves;  la  priere  de  Joseph  le  fit  remonter  de  la  fosse  et 
dclier  de  ses  chaines;  la  priere  de  Moise  fendit  la  mer;  la  priere  de  Phineas  5 
fit  arreter  la  peste ;  la  priere  de  Josue  fit  arreter  le  soleil  et  la  knie ;  la  priere 
de  Samson  döfit  les  Pliilistins;  la  priere  de  Samuel  fit  descendre  de  la  pluie 
au  temps  de  la  moisson  et  mit  eu  deroute  les  Pliilistins ;  Anne,  gräce  ä  ses 
priores,  congut  et  euFanta  Samuel;  David,  gräce  ä  la  priere,  tua  Goliatb, 
le  vaillant,  et  fit  retirer  la  main  ä  Tange  qui  l'rappait  b's  enfants  d'Israel;  in 
r.  •.'TU  r.  Salomon,  gräce  ä  la  priere,  re(;ut  la  sagessc,  mere  de  toutes  *  les  sagesses; 
la  priere  d'Elie  fit  tomber  du  feu  sur  les  oblations  et  sur  les  capitaines  de 
cinquante  honimes,  fit  descendre  la  pluie  qu'elle  avait  fait  arreter,  ressus- 
cita  le  jeune  homme  et  ouvrit  le  Jourdain;  la  priere  d'Klisöe  ouvrit  le  Jour- 
dain,  midtipüa  le  pain  et  Fliuile,  rendit  saines  les  caiix,  lil  surnager  le  fer  i:. 
ä  l'aide  d'un  morceau  de  bois,  ressuscita  un  mort,  donna  la  victoire  dans  la 
guerre;  fit  couler  l'cau  dans  un  Heu  aride;  la  priere  de  Jonas  le  fit  remonter 
de  la  mer  et  le  delivra  du  vontre  du  poissoii.  Los  Ninivites  s'adresserent  ä 


[77]  CAUSE  np.S  ROCATIONS.  77 

Jjyvj  -r*^  )-oa3o«  ^-io  Q_3;otsji./o  )ojSx  ^_io  o^^^;  J-.cli„»j  ^^-fioo  .Jjqj  ^_io 
--  S-p  >o.»  ^^«-)-«kJj  ^-^o  .J-.V0I/;  )K-.Vtv>  \  ov— o  >«  \i;  \->-JS^  V:^*° 
)K^,_<JSo  )jL«^i^,^  s-oKji/o  ).*Ja3  ^'^^i^  oJS.,o  .|1q-.V/;  I-^«^  ^-^  vn\  mo 
•,   A   "•>/   ^.^o  .~)-ioll  ^_io  a-sjoN-ji/»    toll,..   K-Ä-si  ^r^o  •   )■■■-■«■» >»; 

r>  -siyi    ■    .     -^     S-'\«      )    «^    rnn    .  jjiCL^     ^t^     U^'f-^    h>.~j^S^ll      >00|ciJ^«.2;     saSmO^O 

.);o»aJ   .    >o;  )ioiaüL\o   j.^a^^^1   oiiotoj  ' )  » v>  »\   )>— o 
)v.r)  ,,l    aiCLflOo    )jL:>'t^    ^'©»»a/    o .  n  >1  /    J-sVo»    )jVi.Q-»       ^^^-»^01    ^.«Noi-s 

jioi^;  |JL3)  3/0  )jL30i  .)JLiCL*otioj  K_)-,_K-.o  Jci^  OiJi^-D;  <^»«\^  'JjUq-.» 
.  ^ ;.-  nr  ,ooiSjj  .).io^>^;  ^ojösioj  J^  y.  fi  1*  jJ;  ^^>>^s.io;  .^  oia—lo  oav^ 
'jULS^j    I^JULi  "^-V.x:sj    K^l   0/   ^Ul  ^l   jJ/     JIq^j^o  jloi^Jii  .a^J 


I.  U.«o  ^1.7.    -  :i.  Kaj,  poW.   -  :!.    U^^^^.  —  '1.    l»->^.  —  ■'''.   ^''■'^.  —  ü-   »j-'o/.   ^-  :.  ^ 


>Ai2^i 


r.  -2711  V" 


Dieu,  et  leur  ville  ue  fut  pas  renversee;  Ezechias  pria  cl  mit  en  deroute  les 
armees  assyriennes;  Daniel  jeiina  et  pria  et  il  fut  tire  de  la  fosse  aux  lions, 
il  pria  pour  le  retour  (des  Israelites)  et  merita  d'avoir  des  visioiis  et  de  con- 
naitre  Ic  Christ;   Hanania  et  ses  compaguous  furent  preserves,  par  la  priere, 

5  de  la  fournaise  embrasee ;  Esther  et  Mardochee  sauverent  par  leurs  priores  le 
peuple  juif  du  tranchant  du  glaive.  Enfin,  Notre-Seigneur  lui-meme  s'adonna 
ä  la  priere,  quoiqu'il  n'eüt  pas  besoin;  Pierre  rendit  la  vie,  par  ses  priores, 
ä  Tabitha  et  ä  beaueoup  d'autres;  Etienne  pria  et  merita  d'avoir  unc  vision 
et  fut  le  premier  qui,  par  amour  du  Christ,  regut  la  palme   du  martyre;  et 

0  Paul,  dans  sa  cecite,  eut  recours  ä  la  priere  et  vit  le  soleil,  lumiere  du  monde, 
etla  Lumiere  qui  provient  de  la  Lumiere. 

*  Nos  saints  Peres,  ayant  envisage  ces  grandes  utilit  Js  (de  la  priöre),  eta-  •  1.  -jti 
blirent  des  temps  fixes  pour  y  faire  des  rogations,  comme  ils  avaient  deja 
instituc  dans  l'Eglise  beaueoup  d'autres  choses,  qui  sont  fort  utilcs  pour 
tout  le  monde,  surtout  pour  les  chretiens.  Et,  comnie  les  allaires  du  monde 
ne  lious  perraottent  pas  de  passer  toute  nolre  vie  ä  faire  des  rogations  et  des 
prieres,  nos  Peres  nous  ordonnerent  de  nous  reunir  ä  l'eglise  au  moms  deux 


78  HNA.XA  1)  A1)IA15KNE.  L'S] 

'•^O.    jolKjo    j.iCLia-/jo    ).^.Js::i.;    jK-ä-jl    I^^Aj-s    ^)Kjo    .jo»:^;    )l^i^ 
*^^o   )i<x.o;o  |lr>^\\   ^o  .^KJL^  ^o  ^\nN  ^^  ^a_ajo  ^öi.^^-* 

Jlp.;   ).JL=),JS_i>Ji   ^^/    |m-.i    'jl^i^Jso  :>*— l^j  ^*^^aj>  ^K-s  ^^-^J""   ^° 

f.  271  r.  •>jj^  ^^  :^»  v>  ^^  ^_«j   )K*:a  ^^  )jo(  )N.^w_3«    s^ötoJ^oJ^s^     yl « ^aoo    lo 
Vio/    )o»5x    v-^^  OCH  ..jLaiotiiKj   vK^ljbo   ^io  )jUq-.  ^   K^'^  .^^>  .«'»°>  jJ 

1.  Deest.  —  -2.   1»^»  ll-joo.  —  3.  ^('.  —  'i.  l^oj.  —  :,.   low    Uo  liSw.  —  6.  |l-aa^  v3|. 


ou  Irois  Ibis  par  an,  afin  de  nous  appliqucr,  jour  et  uuit  saus  iutcrniptiou, 
aiix  prieres,  de  nous  repentir  de  nos  peches,  de  nous  abstenir  de  nos  crimes, 
de  nos  mechancetes,  de  la  gourmandise,  de  l'ivrcsse  et  de  l'inimitie;  afin  de 
nous  ellorcer  ;i  faire  des  balances  d'equite  et  des  poids  et  des  mesurcs  de 
justice;  afin  de  nous  urraclier  aux  proces  et  aux  disputes  avec  les  autres;  afin  5 
de  nous  occuper  dans  cette  sainte  niaison,  refuge  et  propitiatoire  de  nos  times ' . 
ürner  nos  niaisons  de  toutes  sortes  de  parures  et  mepriser  en  menie 
tcmps  Feglise  comme  ennemis  de  Teglise,  c'est  insupportable.  Si  chacun  de 
nous,  qui  est  seul  proprietaire  de  sa  maison,  la  bätit  et  Tornc  admirablement, 
comment  ne  meriterons-nous  pas  d'etre  punis  severement,  en  laissant  tomber  n 
cn  ruines  la  maison  de  Dien,  qui  est  une  maison  de  priere  pour  nous  tous? 
71  r.  Car,  autant  Dien  est  plus  grand  que  les  hommes,  *  autant  ceux  qui  entrenl 
dans  cette  maison  sont  plus  nombrcux  ipie  ceux  qui  entrent  dans  la  niaison 
de  chacun  de  nous,  autant  il  laut  que  nous  redoubllons  les  soins  que  nous 
devons  avoir  de  cette  sainte  maison.  Si  nous  meprisous  la  mnison  de  Dien,  et 
nous  ne  nous  abstenons  pas  de  nos  peches,  nous  ne  tircrons  aucuu  prolit  de 

1.  Nous  ernployons  micorc  on  gtinöial  le  iiiol  ll.a-'o  |iom-  designcrune  pridro  imbllqui-'.  accoiiipagiiOc 
ile  poiiilcnce  et  ayaiil  puur  bat  il'obtfnir  du  Dicu  uiio  giace  spöoialc,  commc  de  la  pliiic,  la  dispari- 
lioii  dune  Opideniie,  dun  lleau  quelconquo.  Ces  sortis  de  rogalioiis  oiil  616  toujours  cn  usagp. 
!5.  l';pbiem,  Narsai,  Isaac  d'Antioche  et  beaucoup  d'autres  onl  des  liomölies  sur  les  logations.  Los  lin- 
gatiDus,  qui  se  fönt  lualntenanl  cliaquo  anniie  truis  seinaincsi  avant  le  C.artme,  out  (Stö  instituöes  sclon 
les  uns  sous  lizöcliiel  et  selon  les  autros  sous  Mar  Kninieli  patriai'che. 


[79^  CAUSE  DES  HOGATIO.XS.  79 

voN>_.._iK-.  yoK-j/j    :    |;ot  yO.*!  \   s-0)  l—a»»   :J._i;ocH-.-^;    ^— ./   .'vIqlA 

•  Jtfrs-iio  jlö^-.;   \j:^^o   Iv^oj»  oiJs  )ooi    yla^o   -.{jch;    oiJiClis^  jocx  s^oioK-./; 

. y^t   «  \    ^  n  v>   )j.>oo(^;    llojipo    .^„01   ^   w,01    • . >   I  .  Ii .. g»   ji    |jüL3;o   jjbüSQ.^« 

l'hmvi;  j-io;  ^JLXio  yO^iiV./;  ^^^^-^^^  -ILi/  ^^^soa  jJ  )la^,  v?-^^^  '^/o 
)^;ooi^  yi « v>iK^o  ;|'=^ .  m  '>;  ^/  )lo',  .  m  ..  ~)  yoj/  yots^S^^^u»  :  JjlX^jo 
:otA  oooi  ^..'n  :>  vOOjA.  Jooi  ^^i_^^j  )_io;  -.,-.0;  vOOi*JSJs.  \  V)/;  voLioi 
y> »  v^  n \i;   |jl:>Vclo  ^-^  ji^/  fj  .Oi^  a^p  vOOULiL^^o  vOotV)Q.a,.-5  v^oio^iclm^o 

1.  ^-  —  -2.  Uw  vaa>>.  001   ix=iv  —  ;{.   U>  lo^Ss-v  _  'i.  ^/o. 


notre  veniie  ici.  Dieu  noiis  dit  dans  la  persoiine  des  Juifs '  :  C'e.st  trop  poiir 
cotis  d'hahiter  dans  vos  maisons  lainbrisspe.s,  pciulant  que  cetlc  tnaison  devienrc 
en  ruinös.  Or,  si  Dieu  eclata  en  reproches  si  severes  contre  ceux  qui  iiegli- 
geaieiit  de  bätir  le  temple  de  la  loi,  qui  etait  Tonibre  de  celui-ci,  et  daus 
lequel  ou  hrülait  la  viandc  et  les  sacrifices  des  animaux,  combien  eii  aurons- 
üous  de  plus  severes,  nous  qui  meprisons  le  temple  du  Christ,  oü  s'immole 
l'agneau  vivant  de  Dieu,  qui  porte  les  peches  du  mondePSi,  eti  priant  Dieu, 
nous  ne  nous  abstenons  pas  d'opprimer  les  pauvres  et  les  malheurcux,  nous 
nous  exposerons  toujours,  romme  les  Juifs,  au  bläme  et  nous  sortirons  toul 
desesperes  de  la  maison  de  Dieu  vivant  :  JVc  continucz  plus,  nous  dit  Dicu", 
ilc  fouler  de  vus  pieds  nies  parvis;  loi\sque  vous  rlciulrcz-  ras  niiiuis,  je  dctourne- 
rai  de  raus  mes  yeux;  menie  Jorsque  vous  niulliplierez-  vos  pneres,  je  uc  les 
exaucerai  poinl;  cur  vos  »luins  sont  pleines  du  suikj  des  pauvres  et  des  mal- 
hcureux,  que  vous  avez  tues  par  le  glaive  de  la  l'aim.  '  Nous  ressemblons 
aux  Juifs,  dont  parle  David'  :  Quand  U  les  nwUail  ä  hujrt,  ahrs  ils  le  re- 
cherrhaient;  mais  äs  l'ainiaient  de  bouclie  et  ils  lui  nientaient  de  leur  lanrjue''. 
Nous  ne  tirons  pas  non  plus  prolit  des  oll'randes  que  nous  ofTrons,  ainsi 
que  le   dil  le  Sage;  et   relui  (pii  fait   d   Dieu   une  offraude  des   rupines  qu'il  a 

1.  Agg.,  ],  '1.  —  ■>.  isaie,  i,  1:!,  15.  —  3.  Ps.  lxxviii.  :i'i.  —  '1.  H'iil..  iO. 


I.  liTl  V- 


r.  271  V' 


'  f.  272  r 


80  HNANA  D'ADIABEXR.  [80] 

■  IjüLs;©  Uajttboj  \.„^Q.^  ^_io  )ot^|l   )j-:»;ai)  oV-Aioj  ^ 
Q-i^_sj   -.V-^/;  oöi^  yfn  .<=>  ^N— IQ  .ylo^i^!  U-^y^  j^i^J  '^-sch  ^"^oi 

....•^»v>  )Iiw5;o  salaij   ^)l1aj  V--^^  ^^^^5^-3  .  \a— JJilo  oi^j     "tr»«/?  «ö^o     ^ 
^ÄO^S  o-a»;    jJKio  oöCb.  ^rf>*qL^tsJo  .otis^  w-Kstoo  l-^o^V;   )^;N~3  vJtlajjo 

r,.  ^^ 


faites  svr  Ics  biois  des  pauvres  et  des  malheurenx.  est.  semblahle  d  rrlui  qui  ('(ji>r<ie 
I'eii fallt  devant  son  pere'. 

Cc  sont  ces  choses  quo  iious  devous  considerer  pendaal  les  Rogations. 
Ecoutons  encore  colui  qui  a  dit  :  Cherchez  premierement  la  justice  de  Dieu  et 
Süll  royaume  et   tont  cela   vous  sera  doirne  par  surcrolt'-.  —  VJierckez-  et  vous     b 
twuverez;  car  (piivdiKjue  deniande.   reroit ;  et  Idii  oiirre  In  purte  de  miseneorde  d 
celiii  qui  l'rappe'.  Ecoutons  aussi  la  parabole  de  notre  Redempteur  '  ensei- 
gnant  ä  ses   disciples   qii'il  faiit    toujours  prier  et    ne  se  reldeher   puint.  Sa- 
chons  que  notre  nature,  sans   Ic  secours   divin,  ressemble   ä  cette   veuve, 
abandonnee  k  eile  seule,  dont  parle  Notre-Seigneur  ' ;  cornparons  en  meme    lo 
temps  la  douceur  de  Jesus  avec  la  cruaute  du  juge  inique;  considerons  que, 
lorsqiie  notre  eiifaiit  imus  deittdiide  du  poissoii.  du  paiii,  ou  im  (ruf.  »aus  ne  hti  doii- 
nemus  pas  niie  pierrc  au  lieii  de  paiii,  ni  un  serpent  au  Heu  de  poissoii.  ni  uii  scor- 
pioii  pour  im  (ruf  mais  nous  lui  donnerons  (^e  qui  est  utile ''.  Si  nos  demandes 
272  r.  ne  nous  sont  poini  accordeos,  c'est  parcc  que  *  Dieu  sait  quo  nous  les  faisons   15 
mal;  il  ne  les  exauce  donc  pas.  De  meme  nous  aussi,  nous  n'exauccrions 
pas  un  enlanl    qui  nous   dcmanderait   follcnicnt   de  le  laisser  jouer  avec  un 

1.  Eccli.,  xxxiv,  21,  2'i.  —  2.  M:ilUi.,  vi,  3:i.  —  :i.  MaUli.,  vii,  7,  8.  —  'i.  Luc,  xviu.  —  ü.  Ihiilcm.  — 
C.  Malili.,  VII,  i>,  Kl;  I.uc,  xi,  11. 


[81i  CAISK  DES  ROr.ATlOXS.  81 

^j   ^— ^CH   ^_io  .oiA  yi«  r>ou  yVio^oj   \^-^^^/   ]il  -oi^  ^-^Jti.  oilai.Jii» 

Jo^;    o(.^w>^;    )\.nft);    jj/   ^_.ou^w./    ^-^-;    q\  -.liV»    ■♦-^).io_\  vßij    yj 

^^M  )— tKjt  ^^  v0«j  '  ;o  ..\  •>  yK ii ,.  a  )i.cLX«^  >  .^,V)  .^Oi.  \  WH.^; 
öoi^  ^JU«Oi^  joou  ^.sjN  '\  •>o  .^_*j/  )ou5^;  ^'^».^.^o  :ytOi^  a^o  ^-*j/ 
ÜJL3  JOOUJO  .  )_>_Jl<V^^  )..>^^0«  ^^  UiopOO  .  yO,..,  \  >^o)_5;  )  m'^vio  iiu^V^ 
ivoaiS.  U't^l     \*-^l    \r*-'^h.    -.  V^/?   )--*-*t-A  l-^oaS  oöi;  .|-m^^oi   oil^^..<^ii 

—  8.  ^3/.  —  '.I.  l-=a».  -^  hl.  DeHunl. 

serpent  ou  avec  un  scorpioii  ([u'il  voit ;  mais  iious  liii  donnons  des  i-hoses  qui 
sont  utiles,  et  noiis  le  preservons  de  ce  qui  liii  cause  la  morl  et  du  dommagc 
Quand  nous  prions  nc  nous  souvenons  pas  de  nos  vtMtus,  d'autant  plus 
que  strictement  parlant,  ces  vertus  —  si  toutefois  nous  <mi  avons  —  ne  doivent 
etre  nullemeiit  attribuees  ä  nous,  mais  ä  Dien  seul,  qui  nous  a  donne  le 
secours  et  la  force  pour  las  pratiquer.  Au  contraire  les  peches  doivent  elre 
imputes  ä  nous  seuls ;  car  Dieu  ne  nous  y  seconde  point.  Pai'  consequent, 
dans  notre  priere,  nous  ne  devons  nous  Souvenir  que  de  nos  peches:  parce 
que  c'est  nous  qui  les  avons  commis.  Quant  ä  nos  vertus,  il  ne  faut  pas  s'en 
Souvenir,  parce  qu'elles  sont  des  efTets  de  la  gräce  divine.  Mettons  toujours 
devant  notre  esprit  le  souvenir  du  pliarisien  et  du  pui)licaiii  pour  inüler 
celui-ci  et  cviter  le  mauvais  exemple  de  celui-lä.  (^)ue  la  bouchc  sainic  qui 
a  dit  :  /■,"/(  rrrih',  je  l'dus  Ir  (Irrhirr  :  Ir  puliliniin  s'fn  rc'oitnid  jitslifir  ihtiis  sa 
niaisdii ',  nous  justiÜe,  nous  aussi,  par  sa  i;-r;i(e  el  sa  TuiM'riconIc.  dloirc  a  lui 
dans  tous  les  siecles.  Amen. 

Fin  de  la  cause  des  rogafions. 
Fin-'du  livrc  des  Causes  des  fetes  de  N.-S.;  glnirc  a  Dien,  et  r('UiissiiHi 

1.  \.nc.  xviii,  l'i.  —  i.  Celle  notc  i'egui'de  loiit  le  Mi;iiiii.seiil. 

l'ATli.  UK.   —  T.    VII.   —   r.    1.  ti 


82  PROFESSION"  DK  F(^l  [«^^ 


ha^ 


JAio    jlÖi-s/j     l-s/     yPOO    vO-s/     >;^     K-.^ot/o    bs-,U^a;     j^-i-V-»    )^-^«-iO 

)N.  V  1  .N««   jfc^Jioiaio»   jjint^o  jf^^oo;   )^ajL:>oo  [i'SNni   jla^.V   oio  JjlaV» 
ö|.^^^)0  1-^1^^;   vJQ-«.-a',   .',  ^  ">>   \  n   .  \ot^-D  ^  "<   s^V-^  |j»-»o;   jv^jt^ 


des  peches  au  peclieur  Thomas,  copiste.  Et  vinis,  lecteiirs,  si  vous  trouvez  des 
lacunes  ou  des  fautes,  ne  nie  blämez  pas;  car  j'ai  ecrit  le  Ihre  tel  quel.  Priez 
jKiur  miii  :  peut-etre  anra-t-on  pitie  de  mui  au  jour  du  jugement. 


Ai'fc  Ion   sccdiirs.    d   noirc  Dirii   (uUinihlc. 

j  ('•crirai 

LA  PROFESSION   DE  FOl  A   RECITER  PAR  LES  EVEQUES 

{iduinl   ronliiKttioii). 

Moi  f'aible  un  tel,  pivtro  et  moinede  uoni,  (jui  ai  ete  idu  par  les  diocesains 
bönis  '  de...,  saus  aucuu  meritc  et  saus  aucuu  droit,  ai  ete  appele  et  iuvite 
ä  servir  le  siöge  de  TeveelK'  susdit  par  la  Saintete  de  uotre  Pere  et  uotre  i 
Seigneur,  Pere  des  Peres,  Chef  des  eiiefs,  souveraiu  Pasteur,  Consöcrateur 
des  Poiitifes,  Donateur  des  biens  Celestes,  Tresorier  spirituel.  Mar...  Catho- 
licos-patriarche  d'Orieul  et  de  toute  la  terrc  liabilec  par  les  Orthodoxes;  — 
(|ue  Diou  Noire-Seigueur  le  eouserve,   le  reude  illustre   par  toules  sortes  de 

1.  l.illeraloniciil  :  los  eiil:!»!.-  du  ilioci-se  belli  de... 


[83]  DKS  KVKQÖES  XKSTORIEXS.  83 

s^j;   '•55s^j._3  wj_jK„ioo  yV-^  l—V-io-s  yy  '   oKjm  )--^.»qa  v-v-Vl;  ^^bw^-sJ. 

«iL./     k-sK-a-s  ^K-jol   ^Qji»/j   otlo^io  ,^»io   i,.a3l/o  Jl^-oii.   |ts-*_i.V^» 

K^V*o  .otiot-ieL^   kÄ.*Ä^l/o  .oUt-ooÄi».   Ki^^K*/   j-^i^   jj,-aLi.fcsjtioo   )i-po 

Ipo/o  .)Lj/  ^^-^.si^i   jJ^.m'toil;/   )lQJLiCL.oio  .)j/   ,-««/;  )K^;ol   »VA  f>fO-,v^\ 

:    l-soas  ^io).ia\  JbaS.Ai   )K«-^jj   |N.-^;io  J^  l-JU^p 

^M«  ■■«■  v>;   |Jo  |L^4o  .11  .  »  r»;   )1q-.K.,^K_s  K_J^  ^  .jj[.;aA«   ).^oio  )f_30  )^/f 

1.  !'^cu^aa.  :;.  /[xioSa. 


victoires  poiir  la  gloire  et  restimc  du  christianisme  ei  poiir  riioimciir  el 
rafTermissement  de  la  foi. 

Poussee  par  l'amour,  la  gräc-e  et  la  douceur,  sa  Seigneurie  m'a  ordonin' 
d'ecrire  de  mes  propres  mains  ma  prol'ession  de  foi,  pour  faire  coiinaitre  nia 
ci'oyance  par  parole  et  proclamer  la  verite  dont  je  suis  convaincu.  Serviteur 
petit,  i'aihle  et  tres  lidele  de  sa  Seigneurie,  je  lui  ai  obei  et  j'ai  ('coutr  son 
ordre.  Je  professe  la  verite  de  ma  croyance  et  de  ma  foi  orthodoxe,  et  je 
declare  librement  que  mes  paroles  sont  entierement  conformes  ä  mes  pensees. 

.le  confesse,  moi  fälble  un  tel,  et  je  crois  tant  interieiirement  en  mon  cteur 
et  en  mon  esprit,  qu'exterieuremeut  en  nia  bouclie  et  en  ma  langue,  en  unc 
seulenature  divine,  etornelle,  infinie,  incompreiiensiblc  illitnit(''e,  creatrice  de 
tout(!S  les  choses  visibles  et  invisibles;  eile  est  scule  le  Dien  nniquc,  confesse 
reellement  en  trois  personnes  ('gales  et  indivisibles  :  Fere,  Fils  et  Saint-Ks- 
prit.  II  n'y  a  pas  dans  la  Sainte  Trinite,  qui  soit  plus  aucien,  ou  plus  jeune,  ou 
plus  faible,  ou  plus  fort,  ou  plus  petit,  ou  plus  grand.  Le  Pere  est  la  (]ause. 
et  le  Fils  et  le  Saint-Esprit  en  sont  les  effets.  (Nuus  attribuons  ces  relations 
ä  Dien)  n(jn  pas,  certes,  qu'elles  soient  la  eause  de  Texislcnce  de  son  etre, 


,S/.  I'UOFESSIOX  DK  KOI  [«4] 

.^•^iii-s  t-w-/    joCSs   ^-«j    jKJL.^    |KjC^^;    ^oa^\    |l/    .vÄi—  I-.001J    l-C^eudLa^ 
joCSs  joCSs;  )v_3  )K— ',«3   ^otXsj  )-JLo»aa  '^^io   )Jls;   K-.v-)-='?  o« 

^_iO    h<-,\    I.    .    I    t   :>0    jj     K.^.J    )K  ..  -Ml^O    llo-k^l;    J.iÖQJLß    ^^    f-    )K^^»^ 

■  K   .)  »   «   ^1  )  I  >o\  >  Vi  )jlJV-3  .  tni  ^  ^_io  sji  mio  .ts^\i  -^  ..  cmIoV^o;   |.iooi 
)K,....jL°ij.  q-«jj1/;    'oxoaojlV/  )i.ö»-s/;  U>-^x  ^o-i.  J>oo»-^/  >.*V-ioo   «-floVJ  -V^o 


mais  piiur  deniontrer  les  saintcs  propri(''t(^s  de  cv  Dieu  im  et  1oiit-puissant. 

Dans  les  derniers  tcmps,  poiir  le  salut  de  toiites  les  crealures,  uiie  des 
personiies  de  la  glorieuse  Trinite,  le  Fils  de  Dieu,  Dien  le  Verbe,  descendit 
par  ainour,  sans  s'eloigner  de  la  hauteur  de  sa  Seigneurie  et  prif  volontaire- 
ment  de  notre  race  un  homme  parl'ait,  auquel  il  s'unit  indestructiblemeiit  '■> 
et  pour  toujours.  11  a  ete,  il  est  et  il  sera  toujours  im  seul  F'ilö,  un  seul 
Scigneur,  an  seul  Christ,  un  seul  Redempteur;  il  a  iine  volonte,  un  pouvoir 
et  il  est  conlesse  en  deux  natures,  en  deux  hypostases  en  une  personne  de 
la  filiation,  selon  linstruction  des  sainls  Apötres,  selon  la  tradition  des  Peres 
spirituels  :  Mar  Diodore',  Mar  Tlu'odore  ■  et  Mar  Nestorius,  et  selon  la  i» 
tradition  el  renseignenienl  de  nos  Peres  :  Mar  Eplirem'',  Mar  Narsai ',  Mar 
Abraham',  et  des  autres  Peres  orthodoxes,  qui  se  sont  illustres  dans  ce 
pays  d'Orient,  a  la  loi  desquels  j'adhere  et  dont  je  tiens  la  croyanee. 

.ranathematise  et  je  rejcttc  toutes  les  eroyanees  des  autres  religions  autres 
qne  celle  de  la  religion  orthodoxe  que  je  tiens;  je  rejette  toutes  les  heresies,    i"' 


1.  l•;v^^llUl•  (\t  Taisi^  de  37S  ;'i  :!!l'i.  —  •_>.  I':vi''i|ur  de  Müpsiio.sk'  {ü'.iO-'iaS}.  —  .i.  Lc  plus  celobi-r  des 
dorlours  s\i'icns.  II  muurut  a  Kdessf  en  :!":!.  'i.  L'u  des  plus  celcbi'cs  des  docleurs  iicstorieiis.  II 
foiid.i  lii  iC'lebiL'  LToU:  dt;  Nisibi'  fii  'i."i7  el  il  iiimiiul  cii  502.  (Voir  H;iihadbsabbii  '.\ibava,  la  Cause 
de  1(1  FomUilion  des  Ecoles,  l'dir.  (Ir.,  l.  1\'.  p.  :i.S.i-:wii.  —  ."i.  Uli  des  direcloiiis  di-  I'Ki-dIi^  de  NNibi' 
du  jü'J  u  .'iG'J.  (Voir  ibid.,  \>.  :t87-:(8;i;. 


[85]  DKS  KVKQÜES  NESTORIKNS.  85 

IfjiL^o  )«a^j    ),.a:m\1  ^i^^h.  l-'^^o  )-o;)":»<>  U^)^  )i„«.5<-5  s.3ol  )j/   po/o 
^m__DV.-.^..^^^  )  n   «  \oK..o  ^^^  »»po  |jK-3Q^o  )■*■■.».  oo  yV^oo  yO-s/;   Jt-'V^ 

■  .s;;«^  .X   )j/    o  n  N^ts—ico  .odoVio   wk^cu..'^  Ul   ^Q_-io  .>n  ..^V);   ^'^bJ^  Jj/ 

'*^i_30    .jLiCUflQ_\    jJo    )    I    .    VI    .\     ]i     OU^ß<X3    ^-iO    )j/     ).^CflD    jio    .Otlot  .»  O  •> 

.)>^p^   Jjoiiaa  >,«i.'va\i   |Ji   oo).j/  : oifc^».ieLA.K^  )i)-io^  Ul  oo)',  mVKs 


qiii  nadhiTenl  pas  a  la  vraie  croyaiicti  des  Oricntaux  orthodoxes;  je  ron- 
fesse  quo  Notrc-Seiyiiour  Jesiis-Clirist  viendra  a  la  fin  des  teraps  pour  juger 
les  morts  et  les  vivants  et  recompenser  chacuu  selon  ses  oeuvres. 

Je  me  fais  encore  un  devoir  positif  de  declarer  spontanement  que  je  suis 
humble  disciple  et  serviteur  devoue  de  iiotre  Seigneur  et  bienheureux  pere  et 
maitre  Mar  un  tel,  catholicos  et  patriarche  d'Orient,  — que  la  victoire  le  rende 
toujours  illustre;  —  j'obeirai  a  ses  ordres;  je  me  conformerai  ä  sa  volonte; 
j'agirai  selon  ses  commandements  et  selon  ses  sentences;  j'approuverai  tout 
ce  qu'il  fera;  j'anatlieniatiserai  tous  ceux  qu'il  anathematisera;  je  rejel- 
terai  tout  ce  qu'il  rejettera;  je  refuserai  tout  ee  qu'il  refusera;  j'aimerai  ceux 
qui  aiment  sa  Seigneurie ;  je  resisterai  ä  ceux  qui  portent  envic  ä  sa  sain- 
tete;  je  ne  m'ecarterai  de  ses  ordres  ni  ä  droite  ni  a  gauche:  chaque  ibis  qu'il 
in'appellera  pour  n'importe  quelle  raison,  j'obeirai  promptement  ä  son  ordre, 
et  je  nie  häterai  de  venir  ä  son  service,  ä  moins  ([u'une  uialadie  violente  nc 
m'en  empeche. 

.le  n'oublierai  pas  non  plus  le  bienfait  que  lua  t'ait  notre  saint  pere,  Mar 
un  tel,  catholicos  et  patriarche,  compagnon  du  bienheureux  saint  Pierre  et 
condisciple  du  Celeste  Paul,  cu  Mi'aftranchissanI  '  du  poids  de  l'argent  et  eu 

I.  LiUeiiileiiieiil  :  oii  iiie  lumliiiil  k-yer. 


86  PROFESSION  DK  F(M  [86] 

.)^JLi>»/  jJK-ioo   \^m>n  ^io  wJiv— o  .)-JÄmD  ),-oQ-.  ^*Aio  ^-d/;  -U-oa* 
loot  oiJ^M   )»~-ot^;   )fc^-^-po  );oi  uCS-soj-   ,5^^   oilo^  ^-xx,  a.:x*^  p 

^)ai.  JLia-^  Kml^^Io  ^v^  ;)0^  l!s.-jofcok/  ^s  .otloot-sjJ   N-i*-*i/i  jlo-i^^Oi.    5 
wJ^   jootl;    ^y—/    .K.iO_-^_o/;    )_icu*J>    w^cxioo  N.-;o^Ji/;    J-jooA   «:i>0>oa*^ 


me  delivrant  du  commerce  terrcslre.  C'cst  par  pure  lioiite  et  gratuitement  qu'il 
m'a  accorde  et  qu'il  a  coufie  a  ma  faiblesse  le  susdit  diocese,  qui  etait  a  lui. 

Je  dois  donc  en  toutes  choses  et  selon  mes  foroes  et  ma  capacite  etre 
reconnaissant  envers  sa  pateniite;  je  proniets  en  presence  du  Seigneur,  et  je 
iii'fMigage  ä  envover  ä  la  cellule',  —  que  Xotre-Seigneur  la  rende  prospiTo! 
—  la  part  (ju'ello  a  dans  les  benefices  de  mon  diocese. 

Je  prie  le  Clu'ist  Notre-Seigneur  et  je  le  supplie  instamiueat  di-  nie  rendn- 
digne  de  satisfaire  ä  la  promesse  que  je  viens  de  faire  et  d'acquitter  le  pacta 
(|uc  j'ai  l'aif  aveo  inoi-meiiie,  afin  que  j'aie  bonne  reputation  et  que  je  ne  sois 
pas  couvert  de  honte  avec  les  geus  coupables. 

Si,  ä  Dieu  ne  plaise,  le  demon  Femporte  sur  nioi  et  nie  pousse  ä  trans- 
gresser  nne  de  ces  clioses,  que  je  viens  d'ecrire  de  nioi-meme,  que  je  sois 
anatlieniatise  par  la  parole  du  Seigneur  et  par  celle  des  Peres  spirituels;  que 
je  sois  prive  de  tous  les  ordres  ecclesiasti(jues. 

Je  prends  Dien  et  ses  sainis  Anges  a  tenioin  de  ce  que  jai  ecril  et  de  ce 
que  je  me  suis  chargö  d'accomplir. 

(hie.  p;ir  sa   gi-äce  el  sa  misi'iicorde,  il  me   reiido  (ligiu-  de  reinplir   les 


1:. 


■    I.  (J'esl-a-tliic  :  le  |>:ilii;iriiil. 


[S7]  DKS  KVKQL'KS  XKSTOUIKXS.  87 

^<C^jä..oo    ),-OLi^^    pa,^)©^©  .^..lisoK    «.ioi/i    )Läa^   ^»oa^  ^>i.a,»  i  oo(o 

ol     )__r_   >"  -«     >d^lo     ■     -    « v>  --'^    ))w^|jL^io    «2l^      toLli«     JO^ol    wm',..iu^    K^too 

.j-w^^O»     OU^O    JJUO^«     ^^30(0    ^30l    ^OLA«     ^\°l    w><'^^>.^ 


obligations  ([u'il  m'a  imposees  et  de  niettre  ou  action    les   paroles  que  j'ai 
ecrites  de  mes  propres  mains. 

J'ai  ecrit  au  mois  de  Taniouz  1859  des   Grecs  (Juillet    I.VjS);  oii   bieii  ä 
tel  mois  de  Tan  tel...  des  Grecs.  Gloire  ä  Dieu. 

h'in  de  la  Confession  de  foi  a  reciter  par  les  eveques. 


TABLE  DES  >OMS  PROPRES 


/ 


y=of^l  m,/.  fti,,,:  -% 

^!/    ■■"„ 

"    -'  I  :i,,,^ :  ."i'.i, :  7c.., 
.,^1  r,:i,., 

I  •  -  '^     NM  ■* 

;-1Sji>(  77.^ 
HoL(  77., 


^ 


,^a^  7I1„ 

ll-^  '«12 


01 


V'-r^l  '•'.*- 


[  n "  -  ^..«.^  :>ö. '.  77. 


4, 


DlOiOl  <*V, 


.a>o|i>Niou^  22^:  i;y, 


^ 


yxcL^A\K:  :)7,^;  58,;  r^o^^:  7(5. 


lioij  .ji-cL.  i;i,, ;  rf>.^_.^ :  ii.-,.__,^ 

(UjuI  ^a-  .".iL  :   77| 


.QJy.a>QJLl     ~t) 


^ 


I^..Vi  :li„ 


■«•., 


^ 


-oj  711, 
|_tÖJL«j  77., 


*)^ 


Vc 


^-s'H 


[89] 


^ 


rABLK  DES  NOMS  PROPRES. 


80 


%-■,; 'i^s-,  ^v,  %;  69,; ''s:'2,; 


,iga'<.\.q  6:3, 

'"■■'••^  76g 
puüii^  76„ 


iJiSi  76., 


\a\=  ^oxxi^  17^;  Ol,,;  B2,..,^„;  m„\ 

ßSs-u«;  ■"7;  **•%. 

76, 


L 


«fiDOtot|L  84 
()ooto)  tioolL  «2 


T.    VII.    —    I-.    1. 


TABLE  DES  CITATIONS  DE  L'ECRITURE 


I  Ancien  Testament. 

Genese  xii,  3 58 

—  XXIV,  12 ß3 

—  XXXI,  44.  52 22 

-  xLix.  10 '  .   .   .   .     59 

Nombres  xvii 18 

—  XXIV.  17 58 

Deuteronome  xvm,  15 58 

XIX,  15 22 

II  Rois  11,  K. (J3 

Job  III,  7  el  suiv 40 

Psaumes  i.  3 54 

—  II,  7 58 

—  VIII,  1 59 

—  XXXIV,  8 34 

—  XI.IV,  23,  2«,  27 38.43 

—  XLV,  8,  14 .59,65 

—  XLIX,  13,  21,  17,  18 31,39 

—  Lxxviii,  34,  36 79 

—  Lxxxix,  37 59 

—  cv,  18,  19 39 

—  ex,  1 59 

—  cxii,  6.  7.   .' 24 

Proverbes  ii,  6 18 

Ecciesiastique  xxxiv,  21,  24 80 

Isaie  I,  13,  15 79 

—  XLiii,  10 28 

Daniel  in,  29,  40 23,36 

II  Nouveau  Testament. 

MaUlüeu  v,  44,  45 72,73 

—  VI,  24,  33 12,73,80 

—  VII,  7  et  suiv 12,80 

—  x,18,  19,  28 11,12,23,38 

—  32,. 39, 40 39,47.51 

—  xviii,  16 11,22 

—  XX,  1-9 11,45 

—  XXII,  40 67 

—  XXX,  34,  35 12.46,51,52 

XXVI,  41 11,37 

Luc  IV.  24 51 

—  VI,  27,  28 73 

—  X,  38,  42 ,   .   .  .   .   11,12,55 


Luc  XI,  17 80 

—  XVII,  33 51 

—  xviii,  14 12,81 

—  XX,  38 32 

-  XXI,  19 11,44,51 

—  XXII.  19 11,25 

—  xxiii,  43 31 

—  XXIV.  49 (iO 

Jean  i,  46 12 

—  VII,  4 12,62 

—  XI.  9 51 

—  XII,  25 51 

—  XIV,  19 11.21 

—  XVI,  24 13,64 

Actes  I,  4  et  suiv 60 

—  II,  13,46 61 

—  III,  1,2,11 65 

-^    IV,  22 65 

Romains  ii,       20 

—  V,  34 22 

VIII,  17,  18,31 27,28,29 

35.  37 31.34 

—  X,  9 23 

—  XIII,  13 51 

I  Corinthiens  ii,  9 43 

—  III,  8,  15 45,46 

—  IX,  25 44 

—  XIII,  4,  7 -  .   .   .     49 

II  Corinthiens  iv,  17, 18 51 

—  VIII,  12 37 

Galates  vi,  17 46 

Ephesiens  iv,  2 51 

Philippiens  i,  23 29 

—  II,  ()  et  suiv 50 

—  III,  14 44 

Colossiens  i,  18 27 

1  Tliessaloniciens  iv,  17 52 

I  Tiiii<)Üi(;<:  II,  J2 (>8 

VI,  9,  13  ... 22,74 

II  Timothee  iv,  8 45 

Ilcbreux  iv,  13 73 

—  IX,  16 28 

—  XI.  10 29 

Jacques  ii,  19 66 


TABLE  DES  MAXIERES 


Pages. 

AvERTISSE.MENT ]  -  |  3 

Tkaite  sur  les  Maiityiis,  compose  p;!!' Mar  l.sai,  prelre  et  docicur 15 

Table  des  Chai'itres ITj-lü 

Chap.  I.  —  Quelle  a  ete  la  cause  de  Im  redaction  de  ce  traite? Ki-Mi 

Chap.  II.  —  Pourquoi  ceux  qui  ont  soulfeit  pour  N.-S.  le  Chrisl  oiit-ils  porle  le 

noni  de  martyrs  et  de  confesseurs  ? 20-24 

Chap.  iii.  —  Que  signifie   le   mot  Coiimit-moraison?  Ce  iie  sont  pas  les  saints, 

mais  c'est  nous  qui  tirons  proiil  de  la  conmit'moraison  quo  nous  leur  l'aisons.  24-27 
Chap.  iv.  —  Pourquoi  le  jour  de  vendredi,  (pii  suil  la  fete  de  la  Resurrection  de 
notre  Redempteur,  l'ait-on  la  conimemoraison  des  illustri's.  bienheureux 

et  glorieux  martyrs  V 27-29 

Chap.  v.  —  Oü  seront  les  änies  des  justes  jusqu'ä  leur  retour  daiis  lours  curpsV.  30-82 
Chap.  m.  —  Pourquoi  quelques-uns  des  confesseurs  oiit-ils  ete   secourus  dans 

leur  combat  et  delivres.  tandis  que  les  autres  ne  ront  pas  eteV H.S-.SS 

Chap.  \  ii  —  Quaiid  nous  venerons  les  os  des  martyrs,  ce  n'est  pas  dun  culte  de 

latrie  que  nous  les  lionorons 38-43 

Chap.  viii.  —  (^liacun  selon  sa  bonne  volonte,  et   non  pas  seulcmenl  selon  ses 

Oeuvres,  sera  remumire  et  recevra  la  recompense 43-47 

Chap.  i.\.  — Resume  de  tout  le  traite.  Bons  conseils 47-52 

Cause  du  Vendredi  d'ür,  compose  par  Hnana  d'Adiabene 53-07 

Cause  des  Rogations,  par  le  lueme  Mnana 68-81 

Profession  de  foi  ä  reciter  par  les  eveques  avant  Fordination 82-87 

Table  des  nonis  propres 88-80 

Table  des  citations  de  l'Ecrilure 90 


HISTOIRE  NESTORIENNE 

(CHRONIQUE  DE  SEERT) 


PATR.    OR.   —    T.    VII.  —  F.  2. 


HISTOIHE  NESTORIEN?sE 

(CHROMQUE  DE  SEEKT) 


SECONDE  PARTIE  (I) 

PUBLIEE    ET    TRADUITK    I'AH 

M^-^  ADDAi'  SCHER  («i  i. 

AIICIIKN  AoUK    CHALDliEN     DE    SliEllT    (  KT  11 DISTAN  ' 


PERM  IS  LVIMPRIMER 

Paris,  le  4  Juin  1909. 

P.  FAGES.  V.  g. 


'l'oiis  (liuils  r(5serv<5s. 


miRODUCTlOX 


La  deuxienie  partie  de  cette  histoire,  qui  renferme  les  evenements  de 
l'an  484  ä  Tan  GSO,  est  contenue  dans  un  manuscrit  unique,  eonserve  ä 
notre  bibliotheque  de  Seert'.  Nous  avons  dejä  marque,  dans  rintroduc- 
tion  ä  la  prämiere  partie,  les  principales  raisons  qui  nous  ont  porte  u 
regarder  cette  deuxieme  partie  comme  h.  suite  de  la  prcmiere  (cf.  Patrol. 
or.,  t.  IV,  page  217). 

Le  manuscrit  mesure  24  centimetres  sur  I  7 ;  le  commencement  et  la 
fin  ont  disparu.  Les  folios  qui  restent  sont  au  nombre  de  182;  les  pages 
ont  ete  recemment  numerotees  au  crayon. 

Les  particularites  de  ce  manuscrit  sont  absolument  les  mrmes  quo 
Celles  du  manuscrit  qui  contient  la  premiere  partie"'. 

Le  manuscrit  a  du  passer  sous  les  yeux  de  M»''  Ebedjesus  Khayyal, 
archeveque  chaldeen  de  Diarbekir,  et  mort  depuis  patriarche  de  13aby- 
lone  :  les  notes  marquees  au  crayon  en  bas  des  pages,  ainsi  que  la  nume- 
rotation  des  pages  elles-memes,  seudjlent  toutes  dues  a  sa  plume.  La 
note  placee  en  bas  de  la  page  2C)'S  du  ms.  n"  XCl  parait  encore  ötre  de 
lui.  Cette  note,  avec  la  deuxieme  note  placee  ä  la  page  •jl2,u"  XCVIIL 
a  ete  ecrite  seule  ä  Teuere;  tandis  que  toutes  les  autres  ecrites  par  lui 
sont  marquees  au  crayon. 

Nous    nous    sommes   abstenu    a   dessein   de     m  iltiplier    les    notes 


1.  A.  Scher,  Cataloirue  des  iiianitscrils  sijriaqnes  el  arabes  conservcs  dans  la  bihlu.- 
theque  episcopale  de  Seert,  afec  notes  bibliographiques.  Mossoul,  190,"),  w"  128.  —  2.  ^  oir 
Patr.  Ol-.,  IV,  215-210. 


98  IXTRODUCTIOX.  [(>] 

o-eographiques.  On  pourra  consulter  les  Auszüge  aus  syrischen  A/>fe/i 
de  M.  Hoffmann  '. 

Nous  remerclons  M.  Robert  Griveau,  archiviste  paleographe,  qiii  a 
bien  voulu  relire  la  derniere  epreuve  de  ce  travail. 

Addai  Scher, 

Arcliev(}que  clialdeen  de  Seert. 
I.  I-oipzii;-,  1886. 


/» 


^Aj     ^[„Vl'UJl     i_$  V  u 


^_c   Li^ll   J^j   .'Ujjl  jL::^V   Ulj   JU-Jl    J^-;lj    .jj-Vl    j:..>^1j    <.(} 
4;j_Jl   ^      Ifr   ^jjJlj  'L'jJi   ^j  i>!^  j_j^l  -^,^J  .ij"jj-«jtJl  JaaLlJ  iUJ!  ^ 

1.  Orilinavit,  manus  imposuit  ♦---)  j.~'. 


(].     HlSTOTRE    DE     BaHOI,     LE     VI>f;TIEME    DES    CATIIOLICOS.    ') 


[Baboi  Tcqui'  '  d'oiix'  beaucoup  irargoiit ;  il  deposa  ceux  (jui  ocen- 

paient  les  sieges,  parce  qirils  avaient  lancö  contre  hii  des  propos  injurienx 
alors  qu'il  etait  en  prison. 

De  son  temps  tont  tomba  dans  le  troublc  et  la  confusion  :  les  liommes  et 
les  femmes  se  niirent  ä  intrigner  ponr  elire  les  evequos  et  les  faire  consacrer 
ä  force  de  presents. 

«  Celui-ci,  disait-on,  est  Tevecpie  d'nn  lel;  celni-lä  est  Teröque  d'iiiie 
teile.  ..  Les  fideles  dirigeaient  les  ailaires  de  TEglise,  olTraient  le  Sacrificc  dans 
leurs  maisons  et  conferaient  le  bapteme  hors  de  l'eglise;  les  eveques  pernii- 
rent  aux  l'emmes  d'entrer  dans  le  baptistere  pour  voir  le  bapteme;  des 
Oeuvres  honteuses  furent  pratiqnces;  Tadultere  etait  frequent;  les  momes  et 
les  pretres  se  marierent  illegitimement ';  et,  si  l'on  excominuniait  quelqu'nn 

1.  Cf.  Mahi,  ed.  Gismondi,  «e.r/«s  arahicus,  Rome,  1899,  p.  41-«;  'A.Mn,  ed.  Cis- 
mondi,  Rome,  189(5,  p.  29-,34 ;  BAniiKBn.i;us,  Chronlcon  Eccles.,  pars  II,  ed.  Abbeloos- 
Lamy,  Louvain,  1874,  col.  60  et  suiv. :  Redjan',  Acta  martijrum  et  sanct.,  11,  p.  O.ü-'i. 
—  2.  C'est-ä-dire  des  eveques  (voir  Mari,  loc.  eil.).  —  3.  Barhebni^us,  /or.  vit.,  col.  74 
et  76,  rapporte  ces  falls  au  temps  d'Acace,  cathob'cos. 


l\  I 


100  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [8! 

i,_.  .  .  ^i      Jj-i^i     ^     i^J     O     iSy^     «CiaiJ     jUVl     ^^p-     ijl     jl^    .^^Ij      j^,/'^     (j 

i_5_^l   i;l»*.)   jj^  j-i^i«Jlj  i-^l^Jl   cJl  J  |_jjc»:b-l   (^^r!^.  ^  'i;Vl   (^b  ^ 

1.  xaTotpaui?  >m.^^a>;t^  ex  .iciNj.  —  2.  Coeiiobitae,  Monachi  Wi^t- 


poiir  Uli  peche   comniis  et  qu'on  lui  iiiterdit  l'entree  de  l'eglise,  il  s'appro- 
chait  des  sacremeiits  dans  les  maisons  des  üdeles. 

Les  Peres,  temoins  de  ces  choses.  se  reunii-ent  an  la  vingt-cinquieme ' 
annee  de  Pirox,  pour  faire  des  reproches  ä  ßaboi  sur  sa  conduite;  ils  eta- 
P.  ti  blirent  des  canons  '  oü  ils  interdisaient  le  mariage  avec  la  femme  du  pere, 
avec  Celle  du  frerc,  avec  deux  femmes,  et  beaucoup  d'autres  choses  encore. 
Buboi,  d'accord  avec  les  eveques  ses  partisans,  se  pronoiK^-a  contre  eux  et 
les  excommunia;  ceux-ci  agirent  de  meme  et  anathematiserent  quiconque 
transgressorait  cc  qu'ils  veuaient  d'etablir  et  de  prescrire. 

Bar.sauma,  eveque  de  Nisibe,  ecrivit  une  lettre  %  dans  laquelle  il  permit 
le  mariage  aux  pretres  et  aux  inoines  qui  ne  pourraient  vivre  dans  la  con- 

1.  Ou  plutöt  vingt-sej>lii'ine  (voir  la  note  ci-apres).  —  2.  II  s'agit  ici,  croyons-nous,  du 
synodcule  IJeitli  Lapal ,  tenu  sous  lapresidence  de  Barsauma  de  Nisibe  (voirJ.-B.  Chabot, 
Sijiiodicon  Orientnle,  p.  308-9;.  Les  quelques  restes  de  ce  synode,  conserves  dans  la 
lettre  d'Elie  de  ?visibe  '),  et  dans  la  Regle  des  jugements  ecclesiastiques  d'Ebedjesus,  et 
edites  par  Cliabot  dans  le  Syn.  Orient.,  p.  021-5,  fonl  allusion  aux  desordres  qui,  d"a- 
pres  notre  auteur.  se  produisirent  sous  Baboi';  bien  plus,  les  canons  cites  par  Ebed- 
jesus  au  livre  II.  Ir.  III.  cliap.  iv  et  v,  sont  les  memes  que  ceux  dont  parle  ici  l'auteur. 
D'apres  les  acles  du  synode  de  Baboi  le  comile  de  Barsauma  se  reunit  au  mois  d'avril 
de  l'an  vingl-septieme  de  IMroz,  e'est-ä-dire  en  'iH'i  voir  Sijn.  Orient.,  p.  312;  cf.  la 
Leitrede  Simcon  de  Beil/t  .{rsani,  apud  Assemani.  />.  O.,  I,  p.  .'ir)4i.  —  3.  Une  lettre 
synodale  (Mari.  p.  'iI-2'. 

il.  Homaiqiioii?  iii  i|ni^  !<•  'X'  fragmenl  :  [-^.^s^  t^'j-a  Njjj>i,|.  .iDoiouam.  ;-^^:i;  ^Ltixo.  ir:i|ipartient  pa< 
au  syiiDile  de  Builli  Lupal.,  aiiisi  quc  lo  sui>pusf  M.  Cliabul,  iiuiis  an  i-oncile  de  Glialci-ddinc.  On  ti'nuve 
dans  un  ms.  conleiiant  le  Tniilc  di' droit  canoiiiqiic  d'Kbedjosus  et  la  Lettre  d'Elie  de  Nisibe,  la  m^nie  ei- 
talioii  sous  Celle  rubri(|iir  :  ijo..->\n-.  ^^^±31/.  jho.ouqj».  jm^jL;  poxi).  VA  vcjici  l'eiidrojl  du  canon  (pii 
a  du  Olre  transcrit  a  rebunrs  dau-  lo  ni>.  Av  M.  Cliabut  :  t,.,p<i^  |^coo<  00,  |La^\^<  )  i,  pt»  ,  .^~ 
...  nn, fn  ^LiN\  ^v^ooi  |>— \  .ma\3a^  . irinn ■  ^yi^;a.  ICt  de  fait  011  trouvc  ii'  uiiMiir  caruiu  paruii  ceux  du 
(;oncile  de  C'.liaicedoinr  (toui.  1\".  Concil.,  p.  69.">,  canon  12).  —  Notre  ms.  a  eti'  Iranscrit  sur  l'aulo- 
graplie  de  l'auleur,  eii  I.")3.">.  ä  Djezirö;  nous  en  avons  recemment  fait  l'acquisilicjn. 


roj  .  I.  —  IHSTOIRE  DE  BABOI.  lol 

^y>-   L«   •ui    <J1    j^^„   ^.^   ("Jv'^   ^^-^   tJ>i.-^   ls''    v-^   -^  ■^-"^   ^   '-^•^.    i^^^       *  !'•  ^ 
^,_p.-    ^    <ljo-_5    Jj— j    j»^    üÄÜlj    -i^iVl    e- i-äJ>^"    J    jj^     ^"IX*    <)^_J    -Clcj    i_^U 

.<»rLÄ.  CypM  ^l::5C)l  -Ut  ^_^j  i5>-:^  .^^^^  .  dUi  ^Ui  ^ri/.  iJ^  '-^^.-?  •-^'^^ 


tinence.  II  preuait  pour  prutexte  la  parole  de  Paul  :  //  ranl  inieiix  se  niancr, 
ijue  de  hruler  par  la  coiicxpiscpucc  '.  Les  eveques  assembles  avec  lui  approu- 
verent  ce  decret '"'. 

En  la  vingt-sixieme  '  aniiee  de  Piroz,  la  persecutiou  se  dechaina  contre, 
les  chretiens  '  dans  la  regioii  de  Seleiicie-Ctesiphon  {Al-Mailähi  ').  Ce  roi 
ordoniia  aux  cliretiens  d'appeler  le  soleil  «  Dieu  ><,  le  feu,  l'eau  et  les  astres 
«  enfants  des  dieux  ».  (^)uicoiique  refusait  d'obeir  etait  mis  ä  la  torture.  Les 
cliretiens  tomberent  dans  un  grandmalheur;  les  unspersevererent,  les  autres 
succomberent'.  *  Baboi,  epouvaiite  de  ees  ehoses,  ecrivit  une  lettre  äZeiion  ', 
roi  des  Grecs,  pour  lui  exposer  ce  qui  etait  arrive  a  ses  ouailles  et  le  prier  d'e- 
crire  ä  Piroz,  afin  qu'il  allegeät  leurs  souHVauces;  il  mit  la  lettre  dans  le  creux 
d\me  canne  et  Tenroya  avec  un  messager.  Celui-ci,  ä  son  arrivee  ä  Nisibc 
(Nasibin),  fut  reconnu  par  les  partisans  de  Bar  Sauma  qui  intercepterentla  lettre 
et  l'envoyerent  ä  Piroz.  D'autres  disent  que  cefut  Tosuvre  de  Bar  Sauma. 

Le  roi  appela  Baboi  et  lui  remit  la  lettre  munie  de  son  sceau.  11  ne  pul 
eil  nier  Tautlienticite.    II  avait  insere   dans  la  lettre   ce  que  Ijanania  et  ses 


1.  I  Corinlh..  vii,  9.  —  2.  Ici  notre  auteur  semble  ne  pas  idoiilifier  cette  lettre  syno- 
dale de  Barsauma  avec  le  concile  de  Beith  Lapal.  —  :{.  Ea  483/4;  cf.  Elic  de  Nisibe,  apud 
Barhebr.,  Chroii.  EccL,  II,  col.  60,  ii.  2,  oii  il  est  dil  que  Baboi  a  tte  crucifie  en  l'aii  vingl- 
sixieme  de  Piroz.  Selon  Elie  de  Nisibe,  la  vingt-sixieme  annee  de  ce  roi  repond  ä  Fan 
48.3/4  de  notre  ere;  car  cet  ecrivain  fait  regiier  Piroz  en  458.  —  4.  Bartieitra-us,  Chron. 
EccL,  II.  col.  6(5,  atlribue  cette  persecution  ä  Barsauma  de  Xi.sibe.  —  5.  Le  mol  Al- 
iVIadäin,  les  Villes,  chez  les  Arabes  et  les  Syriens  est  lequivalen  de  Seleucie-C;i6siphon. 
Nous  le  Iraduirons  toujours  par  :  Seleucie.  -  ß.  LiH.  :  ils  se  .ransporlerent,  ce  qu'on 
pourrait  traduire  par  :  ils  se  transporterent  ailleurs  en  s'enfuyant;  ou  bien  par :  ils  sc 
transport.'i-ent  a  la  religion  des  Mages.  —  7.  Corriger  la  lecon  de  'Amr,  p.  30,  ou  il  dit 
que  cette  lettre  a  ete  adressee  a  Leon  en  481.  date  a  laquelle  Zcnon  avait  dcjä  succede 
ä  F^eon.  Le  premier  regna  de  474  a  491. 


1'.  :i 


102  IllSTOIHK  XF.STORIEXNR.  .  [lO] 

jj^.-»     ^^'-^^l     v^*^''    ^J    ^■^    ■  J'J^^    dilU-.    JU    Ja   yt    ^A    JS\    S^.^liJl    Ä<1LJ1 


compno-noiis  avaient  dlt  fouchant  Nalmchodonosor  (Bakhlinisar),  ä  savoir  que 
Dien  Tavail  livre  a  un  goiivernemciit  impie,  le  plus  mauvais  de  tons  les  gou- 
veriiements  de  la  terre'.  Le  roi,  s'etaiit  fait  lire  et  traduire  le  message  eii 
persan,  s'irrita  conlre  Baboi  et  lui  dit  :  «  Tu  merites  la  mort,  parce  que  tu  as 
appele  mon  empire  uu  empire  lyraiinique  et  impie";  j'aurais  du  te  mettre  ä 
P.  '.  mort  des  le  jour  oii  tu  m'as  desobei  en  ordonnant  '  des  eveques;  mais,  ayant 
n^glige  de  te  punir,  tu  as  outrepasse  les  bornes.  » 

«  Par  le  gouvernement  impie,  dirent  les  chietiens  qui  etaient  presents, 
il  a  voulu  enteudre  un  gouvernement  oppose  ä  celui  des  cliretiens.  S'il  avait 
neglige  de  le  dire.  les  Grecs  auraient  cru  que  tu  es  chretien,  et  c'est  par 
la  qu'il  aurait  deslionore  ton  empire.  »  Baboi  s'excusa  en  disant  :  «  Je  pric 
toujours  pour  Ic  roi;  je  le  benis  et  j'aime  son  empire.  —  Ton  crime,  lui 
dit  Piroz,  est  trop  grand  pour  etre  pardonne.  Si  Tamitie,  dont  tu  viens  de 
parier,  est  sinccre,  adore  le  soleil,  afm  que  je  puisse  m'en  rendre  compte.  » 
Baboi  ayanl  refuse,  le  roi  le  condamna  ä  etre  suspendu  a  une  potcnce  par 
le  doigt  memo  qui  portait  Fanneau  df)iil  11  s'etait  servi  pour  sceller  la  lettre. 
On  le  suspendit  par  le  pctit  doigt  liors  de  Seleucie,  oü  on  le  laissa  jus([u'ä 
ce  qu'il  mourüt '.  Des  gcns  de  IJira  porterent  son  corps  dans  leur  ville,  oü 
ils  rensevelirent.  Son  nom  fut  inscrit  avec  ceux  des  martyrs.  II  fut  patriarchc 
pendant  plus  de  vingt  ans  '. 

1.  er.  Daniel,  in,  ;!2.  —  2.  Injuste  d  im])ie  N^'aj'  j>lO'.  Mari,  p.  42.  —  :>.  Kn  'iSi, 
quelques  mois  apri's  le  synodc  de  IJeitli  l.apal .  qui  eut  licu  au  mois  d'avril  (voir  ci-dessus, 
p.  100,  n.  2i,  lo  roi  Piroz  etanl  mort  au  commencement  de  Fete  de  la  meme  annee.  — 
Corrigcr  la  le?on  de  Anir,  qui  dit  que  Haboi  a  ete  mis  a  mort  en  792  des  Grecs  (481).  — 
'i.  Selon  notre  auleur.   Bahoi  ful  consaere  Catholicos  avant  464;  selon   Klic  de  Nisibe, 


[11]  II.  —  lIIS'roiRE  DE  LEON,  UOI  DES  CRECS.  10.! 

^^J\  ciA-U  jjV 


L^_j   jL4«  -fjj^   ij^   JJ^  ^^  '  j-cC-^  ijU   «_— j  ^Y~^j   «— ;■  i--  j  '        •  p. 
^_^   j»,U;~.lj   LLL-l    \-_-»i:^  ^..Jis-lj  .  ^,.Ä)   |»,l9  s.>lä:^l  ^^  <.lü   ,3  <)U>c^ij  •u'j-Cx..wi 

.Jj;LL.j     *-=    '^■^    V^    -^^    ÄjJalL £!l    -uJii-    <]jjj    ^Oj    .  ^'i 

1.   ,jJC.^.  -  2.  ioUlx)'. 


II.   —  HisToiRE   DE   Leon,   koi   des  Gregs  '. 

*  En  7G9  -  crAlexandrc  (M-Iskantlar),  Leon  {Imouii)  re«iiia  siir  les  Grecs.  II  •  i> 
etait  brave;  il  embrassa  la  i'oi  orthodoxe  des  P»!'res  de  Chalcudoine  '  (Qtil/,-r. 
(loniija).  Timotliee  (Timdtlu'ioiis)  palriarclie  crAloxandrie  [Mruidarnja)  et  ses 
Partisans  s^elforcerent  de  le  faire  renonccr  ä  sa  foi.  II  refiisa:  il  reunit  nieme 
cinquantc  cveques ',  pour  s'informer  aupres  d'eux  de  la  Ini  des  'M8  (evc- 
qiies);  il  adliera  ä  la  foi  orthodoxe  qu'ils  lui  exposerent,  et  exila  les  dissi- 
dents''.  11  y  eut  ä  Constautinople  {Qostnntiii'nj(i)  un  grand  trcmblonuMit  de 
terre,  qni  lit  cronler  beaucoup  d'egliscs  et  de  maisons". 


Barhebr.,  Chron.  EccL,  II.  col.  liO,  n.  2.  il  fut  elu  sous  le  regne  de  Maicicn  (vers  4."ifi/7  . 
'Amr  place  son  election  en  lannee  777  des  Grecs  (40Gi,  et  le  l'ait  regner  quinze  ans.  Ct. 
Mari.  Barhebr;eus  (col.  62)  semble  etre  d'accord  avec  nolre  autenr  cn  disanl  que  ßaboi 
a  ete  elu  catholicos  ä  la  suife  de  la  conclusion  de  la  paix  (4(i'i)  entre  les  (irecs  et  los 
Perses. 

1.  Cf.  Evag.,  lili.  II,  c.  IV  et  seq.:  Barhebr..  Chron.  Si/r.,  ed.  Bedjan,  p.  72:  Ilist. 
des  dijnaslief,  ed.  Salbani,  p.  145.  —  2.  458.  Leon  fnt  proclame  empereur  le  7  levrier 
457.  _  3.  i,es  Nestoriens  tanlöt  acceptent  le  eoncile  de  Clialcedoine,  en  tant  qu  il  con- 
damne  les  Monopliysites;  et  tanl.U  ils  le  rejellent,  en  tant  ipril  reiU-re  la  condamna- 
tion  de  Nestorius.  Le  eoncile  lui-menie  a  ete  incorpore  dans  la  coliection  des  synodes 
nestoriens  (voir  Chabot,  Syn.  ()>ienl.,  Introd.,  p.  G).  —  4.  11  s'agit  ppobabb'menf  du  eon- 
cile que  tint  Gennade  de  Constantinople  vors  4,59  avec  Sl  eveques  contre  la  simonie  (voir 
lom.  IV,  ConciL.  p.  1025  et  10:50),  —5.  Allusion  ä  l'cxil  de  Pif  rre  le  Foulon.  patriarche 
d'Antioche.  —  6.  Un  terrible  incendie,  d'apres  Barhebr.,  Chron  Syr.,  p.  72.  Gel  inccn- 
die  eut  lieu  en  465  (Evag.,  11,  xii). 


104  IIISTOIRE  XESTORIENNE.  [12] 

i.:.U:\i>...S\\  SJ^  ^j^^  _r^ 

p.  6  >^ä-.l  Li^  -y-ij  ö-  j>_,^j  ;i-^^l  ^J^  ^Jj  .üJi:»_  L»J      jjV  ^b  ijyj  -^^s- 


1.      ,bi;^   Ul^j   vel      ,.^i>3   U.'T.   -  2.   ULL,^  U^r      r'i 


III.     HiSTOIRE    d'A>'A.TOLlUS    {Alltoulis),     P.VTHIAliCHE 

DE  CoMSTANTiNOPLE  (Qostantiniy(t). 

Cet  homme  pur  laissait  croirc  ä  Dioscore  (Dis(ioiin)}  ([u'il  avait  la  ineme 
foi  que  lui'.  Mais  dans  le  concile  de  Chalcedoine,  il  Fanathematisa  et  fit 
p.  6  valoir  la  cause  de  Leon  (le  pape)  *  en  s'en  tenaiit  a  sa  doctrine  -.  II  gouverna 
l'Eglise  pendant  vingt  et  un  aiisi ';  il  deposa  en  faveur  de  l'orthodoxie  d'Ibas 
{Hiha),  eveque  d'Edesse  (Ar-Rohci),  et  de  Tlieodoref  (TddriUnis),  eveque  de 
Cyr  [Qourous),  et  attesta  qu'ils  n'avaieut  d'autre  Imt  en  anatliematisant  Nesto- 
rius  {IScstoiiris)  que  de  faire  marclier  les  allaires.  11s  conlessaient  tous,  deux 
natures^  (en  J.-C.j-  Vous  pourrez  vous  en  rendre  comptc  en  lisant  leurs 
livres  et  leurs  lettres. 

La  doctrine  des  Tlieopascliites  n'etait  point  connue  en  Orient;  tous  les 
Orientaux  s'eii  tenaient  ä  la  foi  orthodoxe,  que  leur  avaicnt  transmise  Adda'i, 
Mari  et  leurs  pieux  successeurs. 

Apres  la  conclusion  de  la  paix''  enire  lazdgerd  et  Tlieodose  {Tiddd.sis), 
(|uel(iues  Perses  ',  dans  le  but  d'acqucrir  de  la  science,  se  rcndirent  ä  Edesse 

J.  Se  rappclcr  que  rordination  d'Analolius  avait  ete  faite  par  le  parti  de  Dioscore  (cf. 
J,eo,  Episl.,  40).  —  2.  Cf.  tom.  IV,  Concil.,  p.  448-9.  —  3.  II  mourut  en  458,  aprös  huit 
ans  et  huit  mois  d'episcopat.  —  4.  Allusion  a  leur  etablissement  sur  leur  siege  (voii- 
tom.  IV.  Concil ,  Act.  IX,  concil.  Chalc,  p.  (120  et  suiv..  et  677).  —  5.  Litt.  :  deux  sub- 
slances.  —  (i.  .l'ignnrc  de  quel  traile  de  paix  il  s'agit  ici.  Vers  417  Tlieodose  le  Jeune 
concliit  la  iiaix  avec  Jazdf;rrd  1  ivoir  Socrate.  Vil,  xx;.  .lazdgerd  II  de  son  cote,  vers 
la  lin  de  son  regne,  fit  la  jiiiix  avec  rempereur  des  CiPecs  (voir  Barliebr.,  Chron,  Sijr., 
p.  701.  —  7.  Allusion  ä  Pliiloxene  et  ä  ses  compagnons  monopliysiles.  mentionnes  dans 
la  lettre  de   Sinieon  de  Beilli  Arsam  (voir  Assemani,  B.  0.,  I.  p.  iiöi-oj. 


[13]  IV.  —  IIISTOIRE  DU  ROI  ZENON.  105 

4JL!1     (»^/.ä-»      7V-^     ^_-=-Lj     IL-i-lj     jLsÄJI     l^^iai)    IjjUj     jLks     >_ic-.'     ^^j^l     ^^ÄjuJ 


.ÖXJ\ 


^r. 


1.  In  margine  :  graphio  :  ~^\_ 


(Ar-Rohü),  oü  ils  eiitendiroiit  les  paroles  de  DIoscore  et  de  sos  partisans,  qui, 
pour  avoir  enseigne  une  seule  nature  daiis  le  Christ,  ont  öte  anatliematises 
par  le  concile  de  Chalcedoine.  Leur  doctrine  se  repaiidit  et  s'affermit;  eile  a  ete 
proclamee  par  Jacques  *  Baradee  [la'fjouh  al-Darädc'i),  Jacques  de  Saroug  [As- 
Sarou(lji),  eveque  de  Balnaii  (Fatndn),  Severe  {Sdirarrd),  Pierre  le  Foulon  iPatrd 
al-Qam'ir)  et  Philoxene  {Akhasm'njd)  de  lAIabboug  {ManbidJ)  :  que  Dieu  le  Tres- 
Haut  les  reude  detestables  eux  et  leurs  iunovations.  Leur  liistoirc,  s"il  plaif 
a  Dieu,  trouvera  place  (laus  cet  ouvrage  '. 

IV.   —  Hjstoire   du   ROI   Zknon '. 

En  783  d'Alexandre  ■'  {Al-hkamlar)  mourut  Leon  (Ldouii);  Zenou,  son 
gendre,  lui  succeda ;  il  appartenait  ii  une  famille  senatorialc;  il  etait  brave 
et  chef  de  brioands. 

On  avait  averti  Leon  d'un  complot,  trame  contrc  lui  par  ses  geueraux; 
il  les  punit  et  echappa  ainsi  ä  leur  traliison.  Aiors  Zcnoii  jouit  de  restimc 
du  roi,  qui  le  nomma  general  de  ses  troupes  et  l'euvoya  contre  les  barbares, 
qui  avaient   fait  une   incursion    dans    son  empire.  Zenoii   les    ayani    niis   cn 

1.  Voir  ci-dessous,  p.  120-122  et  l'.O.  —  2.  CA.  I'.vaj^..  lili.  III.  c.  i  et  se(|. ;  IJarliObr., 
Cliron.  Si/r.,  p.  7.'5-4.  —  3.  Leon  mourut  au  mois  de  jauviei-  M't. 


106  IIISTOIRE  NESTORlEiN'NE.  [14] 

^,-LL!I     A__Lt     o'^-i      ^^     .A^lj      ^b     OjcJjJ      dL.\j      ^     ^Ül      Ji>J     vJJJä     /-M-JJ     C-'j.;! 

ixi«^''   aJ    cuLaj-j   A.:L=-j  A,i.3j    '^j:!-  du  jl  -u.   <«j,aj   -' ili»l  ^^^'^j  .U-ü)l  ÄlLrUJl 


(leroute,  Leon  lui  donna  sa  fille  en  mariage  et  lui  legua  son  empire.  Mais, 
1'.  8  apres  la  mort  de  Leon,  '  les  olici's  se  reunirent  et  nommerent  erapereur  le  fils 
de  Zenon;  cetait  le  petit-fils  do  Leon  et  il  portait  son  nom.  Sa  mere  lui  dit  : 
(i  Si  ton  pere  vient  te  saluer,  öte  le  diadi-me  de  ta  tiHe  et  mets-le  sur  la 
sienne.  »  Quand  donc  le  peuple,  accompague  de  Zenon,  vint  presenter  ses 
hommages  au  jeune  roi,  celui-ci  obtempera  ä  l'ordre  de  sa  mere.  Alors  les 
Grecs  louerent  Dien  et  le  remercierent  par  des  acclamations  de  joie. 

Zönon  regna.  Mais  sa  belle-mere  le  trahit  ensuite  et  excita  son  propre 
i'rere  '  ä  le  traliir.  Celui-ci  l'aflaqua  et  le  chassa  de  Tempire.  Apres  un  (jloi- 
gneraent  de  deux  ans,  les  anciens  guerriers  grecs  le  rappelerent;  il  battit 
son  frere  %  le  mit  en  deroute  et  le  tua  apres  deux  ans  de  regne.  11  tua  aussi 
sa  belle-mere.  Devenu  le  inaftre  de  lout  l'empire,  il  chassa  les  heretiques  et 
iidhera  ä  la  doctrine  des  dyopliysites ;  mais  il  cliangea  d'idee  k  la  fin  de  sa 
vic,  et  protegea  Picrn-  le  Foulon '.  II  conclut  la  paix  avec  le  roi  de  Perse. 
1'- '■' ■  A  son  epoque  une  grande  l'aniine  dosola  la  Syric '.  Son  regne  dura  dix- 
sept  ans '". 

1.  Le  ms.  a  sl^'.  Sans  doiitc  une  faule  pour  U'^i.'.  — 2.  (l'csl-ä-dire  le  frere  de  sa 
belle-mere.  Voir  la  nolc  ci-avaiit.  —  3.  Allusion  ä  son  Iionotique.  —  'i.  Cf.  Mari,  ]>.  42. 
—  ö.  11  mourut  en  4'.il. 


1'.  M 


L15]  V.  —  MORT  DE  PUIOZ,  ROI  DES  PERSES.  107 

jU      jl     'j-*-;j     il'      J^     ^\      Jly^l     li     ^?^'      J^     \     i_^U3     U^     <Üä!     ^j^\     jUl     JjJ.) 

4jl   ^fl. .tli   -U   Jj   j_^^    o'^   ^   '  L.9J  .öul^,-^!   ili  Jda^   jl  U~L-   dJbd    V. 

jj   , 9      C-    '^J      .  j  jsUl      C  V^'j      *jU>-J      ^^i^l      I  vUis      .1    A;Jj;     i    r=-     iiJjl^-     ^J->^J     *£.y>-jj 


^^    MOUT    DK    Pnio/,,    uoi    Di;s   Perses  '. 

Piroz,  deux  ans  apres  son  retour  du  pays  des  Turcs  et  sa  delivrance  de  la 
mahl  du  roi  des  Ilaital'-,  pour  se  venger  de  raflVont  qu'il  avait  reeu,  revint  ä 
la  Charge,  violant  ainsi  ralliance  qu'il  avait  conclue  avec  ces  peuples,  cassaut 
le  contrat  et  se  decidant  ä  faire  perir  leur  roi.  Sans  songer  ä  la  longanimite 
de  Dieu  envers  lui,  il  fit  vceu  que,  s'il  revenait  de  la  sain  et  sauf,  il  aneantirait 
la  religion  cliretienne.  Son  coeur  s'endurcit  commc  celui  de  Pharaou  :  le 
malheureux  ne  savait  pas  que  c'etait  lä  que  la  punition  Tattendail.  Avant 
son  depart,  il  ordonna  au  Marzban  d'Iraq  '  de  detruire  les  eglises  et  les 
monasteres,  en  attendant  son  retour.  Celui-ci  deinolit  I'Eeolc  de  Mar  'Abda  ' 
et  beaucoup  de  monasteres.  '  Les  cliretiens  cn  furiMit  allliges,  et  plusieurs  -  i-.  i„ 
d'entre  eux  se  refumerent  en  des  lieux  loiutains.  Piroz,  sur  son  clicniin,  nias- 
Sacra  trois  eents  cliretiens. 

Les  Haital,  ayant  aperru  son  niouvemenl,  son  retour  et  sa  periidie,  lui 
livrerent  un  combat  acharne,  dans  lequel  ils  tuerent  la  plnparl  de  ses  soldats; 
les  autfes  prirent  la  fuite.  Piroz,  de  peur  d'i'lre  fait  prisonnier,  se  jeta  sur 

1.  er.  Tabari,  traJuction  de  M.  .Nnrldeke,  p.  12(i  rtsuiv.;  Mari  p.  '.2:  Procop.,  lil).  II. 
De  hello  per s.,  c.  iii  etiv.  —  2.  Xotre  aiitrur  les  appello  aillenrs  UuU'A  Ilaplitariles,  laii- 
töt  Turcs  (voir  ci-dessous.  p.  124-128  et  14(i):  en  syriacpie  :  i-vt.=.o„  o^^:  lmi  g-rec  :  'EiOaX?- 
T«i,  'ASöAai.  Co  sont  les  Uuiis  Blancs,  qui  occupaient  la  15atti-iane  et  les  regions  voisiiies 
de  rOxus  (voir  LAitoruT,  Le  Christ,  dans  l'einpire  persc,  p.  180,  n.  2  .  —  .5.  En  sy- 
rlaque:  Beilli  Aramäye.  —  'i.  Voir  Li  preniiere  partio  Ao  eelle  liistoire,  n"  LX. 


108  IIISTOIRE  XESTORIENNE.  [lül 

iJÜpL^l    ^    J^_    Jj    .  JjU    Jj>i    iS    <-Ü    J^ij    "^    ^    ^  ^^^    ■  ^'.^rr-^    ^"^y.    j' 
J^j    .<ic    i%_j    -tj^     j    iJ^    j^lcj    "C    <,U1    ^b^J    -(^^^    (V.     ^J^r^    ^J-^J    4^ 


son  epee,  ä  Fiiistar  de  Said  ',   et  so  tua.  Les  Ila'ital  ne  le  surent  que  lorsqu'il? 
le  Irouverent  eteadu  parmi  les  morts. 

Dieu  eri  dölivra  (les  iiommes) ;  ses  stratagemes  se  retournerent  contre  lui 
et  sa  violence  (rejaillit)  sur  lui.  Dieu  detourna  ce  coup  des  chretiens  et  nc 
les  lui'  livra  point.  ("/est  ainsi  qu'il  avait  puni  PJiaraoii,  eu  le  faisant  eu- 
gloutir  par  la  mer,  parce  qu'il  avait  resolu  de  inolcster  les  eufants  d'Israel'; 
c'est  ainsi  qu'a  ete  massacre  daus  le  tcmple  de  ses  idoles  Sennaclierib 
[Sanhdrib),  qui  avait  jure  ki  perte  des  enlants  dlsraöl  et  la  ruiiie  de  Jeru- 
salem '. 

r.   11  VI.     lIlSTOlBE     DE     GkNNADE,    *    PATIU  AUCH  E 

II K      Cü.NSTAXTINOPLE  ''. 

A  la  mort  d'Aualolius ''  {Aiitnunis),  patriarehe  de  Coiistantinople,  Geunadc 
(Aijhändd.s)  Im  siiceeda.  De  son  temps  les  luttos  et  les  trouldes  agiterent  l'em- 
pire  et  TEglisc  cn  Orient  '  et  en  Ürcident  \  En  Oriciil  liar  Sauma  lutta  avec 
Babo'i";  Pierre  le  Foulou,  patriarclie  d'Antiochc  {Anhilinja),  soutenu  par  le 
roi  Zi'iinii,  agita  rOcciddil  el  aiiatliematisa  quicoiupie  cdufesserait  dciix  na- 
tures  '"  daiis  le  Clirl-^t.  (lennade  ei  Felix  "  {FilidjidHs),  patriarehe  de  Roinc,  lui 

1.  Cf.  ISani..  xxxi.  'i.  —  i2.  Litt.  :  entre  ses  niains.  —3.  Cf.  Exode,  xiv.  — 4.  Cf.  II  Rois. 
XIX,  35,  3ti  el  .37.  —  .-j.  er.  The.Kl.  I.ect.,  Migno,  P.  G.,  l.  LXXXVI ',  col.  172.  —  Ü.  Arri- 
vecdans  le  iiioisde  jiiillctderaia  4.")8.  —  7.  (/est-ä-dire  dans  rempire  perse.  —  8.  C'e.st- 
ä-dire  dans  I'empire  roniain.  —  9.  Voir  ci-ilessus,  p.  100.  —  10.  Litler.  :  siibstance.  — 
11.  Serait-ce  Fc'lix  llly  Mais  ce  papr  commenra  a  regner  en  483,  c'est-k-dire  douze  ans 
aj)res  la  mort  de  Ccnnadi^.  Ce  serail  donc  le  papo  Ililarins  '401-468).  Dans  ce  cas  notre 


[!']  VII.  -  illSTOIRE  DUN  DKMON  RT  DüN  MOINK 


.-cj^n  j   «9j  j,_^^ 


jlkjL'l    ^    _a1J1 


(^ 


resisterent;  ils  reunirent  les  Pere?,  retahlircnt  la  foi  et  anatln'matisörent  qiii- 
conque  confesserait  une  seule  nature  clans  le  Christ.  Üeniiade  fut  patriardic 
pendant  quinze  an.s  '.  Son  successeur  llilidi3^on(?),  apres  trois  ans  de  pontifi- 
cat,  mourut  dans  un  incendie  qui  eclata  dans  la  ville  -. 


VII.    IIlSTOIHK     d'u>-     MOINE    AVEC    LE     DEMON. 

Dans  nn  desert  vivait  un  ermite.  Satan,  deguise  en  moiue,  viut  le  trouvcr  •  p,  12 
pour  le  prier  de  le  recevoir  dans  sa  cellule  et  d'accepter  ses  Services.  Le  moine 
y  consentit  et  le  laissa  logcr  chez  lui.  Au  bout  de  quelques  annees,  le  diablc 
maudit  lui  dit  :  «  Je  voudrais  de  la  viande;  si  tu  ni'aidcs,  nous  immolerons 
un  bclier  qu(!  nous  mangerons  ensemble.  »  l^c  nioine  refusa  en  disaut  :  «  A 
I3ieu  ne  plaise  que  je  rompe  le  pacte  que  j'ai  fait  avec  Dien,  (hiant  ä  loi, 
si  tu  ne  peux  maitrisor  ton  appetit,  mangc  co  que  tu  voudras.  »  II  cut  l)eau 
retourner  ensuite  plusieurs  fois  A  la  cliargc,  le  moine  rei'usa  toujours.  Alors 
ce  diable,  deguise  en  moine,  apporla  un  belier,  l'egorgca,  le  iil  rötir  et  le 

auteur  lerait  allusion  a  la  lettre  que  ce  pape  eiivoya  aux  eveqncs  trOrieiit  pour  elal)Iir 
la  foi  calholique  (voir  Baron,  ad  ann.  'jlil  et  Acta  SS.  April.,  tom.  I,  p.  .'i2) :  011  bleu 
il  aurait  lait  allusion  ä  la  lettre  synodale  de  Gennade  (voir  ci-ue.ssus,  p.  10.!,  n.  4).  — 
1.  11  mourut  en  '»71,  apres  un  puntilleal  de  Ireizo  ans  et  deux  niois.  —  2.  f.e  suc- 
ces.scur  de  Gennade  Tut  Acace,  qui  mourut  en  480,  apres  avoir  lenu  le  siege  environ 
dix-liuit  ans;  et  Tincendie  dont  parle  ici  notre  auteur  eut  lieu  un  'i56,  du  vivant  memo 
de  Gennade.  .jjJ-»L»  .serait  donc  une  faute  du  copiste,  voir  ci-dessous,  n"  XI,  oi"!,  a  la 
place  de  .0  jJj>,  on  lit  ^jiijs  :  ce  qui  serait  sans  doute  une  corrujition  de  ^^^^'i'. 
PATR.  on.  —  T.  Vir.  —  F.  2.  ff 


110  IlISTülRE  NRSTORIENXE.  [18] 

j    jjl^lJl    jlkJÜl    >^U    .^),'\    J^    ^l^U    Xj\y>   ;)LJ1   i:.jU  j»r   .^.J  U   J<^ 

J  L^JU^  örr^'^  -^'-J  -v^^J^  ^^"  '^'^  '-^'^  ^^^-5  '^:-^-'  '"^  v-*^J^  '^■>i'' 
j^yJi  Xj^^  a3  ;>U   J\   ^j  %^    >_>1JI   j^  ^L.y^\   Ji   ^\^  JU  JÜ, 

^  .i»_i.Vl  »jL;;  _Jj  xj^ls  !>i  LjtU  Lojj«*  U  i-u  a«:  "«J  Jl«  ^  .JLj_  Jj  viJ — «U 
jLaJI  o  ^«-^j  'l,;.-!  ^j  i-^^^  ^>:^  ^'^  V  ^j^  ^^^  1^'^  CJ^l  ^U^a;  L 
L.»^^  Ukoj  v^U^  "^.^^^  -^'^  '~^-^-  V— ^^-J  -Jl^'^  J  -^^-  v>-?  ^.^^  ^'-> 
.__^l'j  4j  ^Lj  j_j*Ul  -^^j  >^  iM^Aj  -^r-j^  '^^^3  Jj^  'S  -"-^  .ö_aJ1  ^1 
^1  j^l  4  Jli,  o--.>l  .^U  *^c.l  ^U\  ^  ^J  LJs  .^IJ  ^\j  J^  ^U:>J 
Jj   Co  J^J\   Äi-lj  ^IJl  ^^  ^j  ij^L,  ^l=^Jl  (.Ui  -dU;:^  J  U.1^  Ä^l  oii 

1.  L...~i.  —  2.  Uj.  —  :?.  Iv^^—J.  —  4.  Uj'j^'.  —  5.  L-t^'j-  —  0.  ^.V^l.   —  7.  J=>.j. 
—  8.  A-J  vel  J^-->I.  —  9.  'Xvi. 


mangea  en  presence  du  moiue;  et,  pour  le  leiiter,  il  s'absenta  expres,  apres 
avoir  pris  et  mis  les  deux  rognons  sur  une  renetre^  comme  s'il  les  y  avait 
oublics.  Le  moinc,  voyanl  les  rognons,  supposa  que  son  compagnon  les 
avait  oublies.  II  en  fit  rötir  un  sur  le  feu  et  le  mangea.  Le  demon,  ä  son 
1'.  Ki  retour,  *  remarquant  qu'un  des  rognons  avait  disparu,  comprit  ([ue  le  moine 
Tavait  mange;  mais  il  s'abstint  de  lui  cn  parier. 

Ouelque  tcmps  apres  il  lui  dit  :  «  (^)ue  nous  sert  de  demeurer  ici?  nous 
ne  pouvons  etre  utiles  aux  freres.  Enlrons  dans  la  ville.  Je  connais  un  endroit 
oü  il  V  a  beaucoup  d'argent;  nous  le  prendrons  et  nous  bätirons  un  nio- 
uastgre,  oü  nous  ri'uninms  des  moines  (>t  oü  nous  recevrons  les  etrangers  et 
les  passants.  Ainsi  nous  nieriterons  une  recompense.  »  Le  moine  lui  obcit; 
ils  partirent  ensemble  pour  la  ville,  et  se  dirigerent  vers  la  maison  d'une 
personne  riebe,  oü  ils  eutrerent;  c'elait  lu  miit.  Le  diable  maudit  prit  une 
corbeille  plcine  de  deniers  d'or,  et  la  mit  sur  la  töte  du  moine.  Mais  aussitOt 
que  celui-ci  fut  arrive  pres  de  la  porte,  le  diable  reveille  le  maitre  de  la 
maison  en  lui  disant  :  «  Attrape  le  voleur;  il  a  pris  tont  ce  qu'il  y  avait  dans 
ta  maison.  »  l/liommc  se  löve  aussitöt,  saisit  le  moine,  lui  preiul  la  corbeille 
sans  ricn  dire  e(  remprisonne  pour  le  livrer  au  gouverncMir  le  Icndemain 
niatiu. 

L(j  diiilde  maudit  vient  le  trouver;  et,  le  voyant  plcurer  et  s'arraclier  les 


[19]  Ml.  —  HISTOIRE  D'UN  DEMON  ET  D'UN  MOINE.  Hl 

^1^   ^Is  <;    j^IäJ  ^Lj)1  >»*1j  dUc  ^jlj   JI_jJl   ^A.    j^   d!^^\  lil  ^liaJl 

1.  ^,^'.  —  2.  In  margine  jw--.  (sie).  —  3.  ^jU-J!. 


cheveux,  il  le  fait  taire  *  et  lui  dit  :  «  Je  te  donne  un  conseil;  si  tu  le  suis,  tu  •  [■.  r, 
seras  delivre  et  tu  auras  meme  les  deniers.  Si  le  maitre  de  la  maisou  vieut 
ä  te  citer  devant  le  gouverneur  et  k  preudrc  la  corbeille  k  temoin  du  vol,  tu 
nieras  son  assertion  et  le  dementiras  en  disant  :  Je  ne  suis  pas  un  voleur; 
mais  un  moine  menuisier.  Cet  horame  m'a  fait  travailler  plusieurs  jours, 
Sans  me  paver  nion  salaire.  Ouand  j'ai  reclame  mon  droit,  il  s'est  dispute 
avec  moi,  m'a  emprisonne  et  a  pretendu  que  j'etais  un  voleur.  Poiir  verifier 
ce  que  je  viens  d'avancer,  je  vous  prie  de  regarder  dans  la  corbeille,  qui  nc 
contient  que  des  outils  de  menuiserie.  Alors  moi,  par  mes  enchantements, 
je  ferai  en  sorte  qu'on  prenne  les  deniers  pour  des  outils  de  menuiserie.  Et  si 
le  gouverneur  trouve  ta  declaration  conforme  a  la  verite,  il  te  fera  remettrc 
Ics  outils  de  menuiserie  et  reclamera  pour  toi  ton  salaire;  ainsi  tu  seras 
sauve.  Si  Ton  te  donne  l'argent,  nous  en  ferons  trois  parts  :  l'une  pour  toi, 
Fautre  pour  moi  et  la  derniere  pour  celui  ([ui  a  mange  le  rognnn.  » 

Le  molne  suit  son  conseil;  il  prend  la  corbeille  et  son  salaire  *  et  se  retiro  •  i>.  u 
tout  etonne.  Le  demon,  l'ayant  rencontre  :  «  Tu  as  trös  bion  fait,  lui  dit-il, 
de  suivre  mon  conseil.  Je  ne  suis  pas  un  hommc,  mais  un  des  demons  dcclius 
de  la  gloire  Celeste.  J'ai  voulu  faire  penitence  et  demeurer  avec  les  moines. 
Ayant  ete  re^u  par  J)ieu,  j'ai  desire  te  faire  connaitre  k  toi  et  aux  autros 
moines,  commont  vous  devez  etre  sur  vos  gardes.  Va  maintenant  bütir  uu 
couvent,  avec  l'argent  que  tu  viens  de  prendre,  pour  y  recevoir  les  etrangers. 
et  prie  pour  moi.  Je  t'ai  dit  de  partager  l'argent  et  d'en  donncr  un  ticrs  a 
celui  qui  a  mange  le  rognon,  pour  t'uvertir  de  Ion  aclion  alin  que  tu  t'attachcs 
a  la  verite  cpie  lu  possedes  et  ne  Tcchanges  pas  contre  le  mensonge.  Je  t'ai 


J12  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [20] 

<ss.-^\  ^s\\  jiJi  0„^  y\j  j^\  o^l  -^^S-^.  j^  t>n  -^  ^^-^^  <>  ^'^■^ 

,Lil  j_J   d-Ll)l   ^j    JUl   j^-   jl   aJ  oü   Ulj  .>  J-J  '^>)^  V  -^^J 

.^.xHL,    jli-^i-Vi  i^j  <i^  ^^\   ^^^  '^^3  p-^^  ^^.   ^^    '^^  i  ^^J 
^    ö_^^^   ^^U   ^LiJl   >  ^^-^^  S^^^   ^J^-^   4r:^  u-^^J  cT^^  ^"^^J. 

1.   3/OAT,  paiiol.   2.   |in»''V). 


donne  la  teutation  de  manger  de  la  viande,  et  tu  eu  as  maiige;  d'aimer  Tar- 
gent,  et  tu  en  as  vole;  je  t'ai  tente  par  l'amour  de  la  vaine  gloire,  et  tu  as 
ete  seduiten  voulant  bätir  un  couveiit.  Je  t'ai  doiic  vaincu.  Maintenaut,  eu 
perseverant  dans  la  priere,  mets-toi,  et  mets  encore  les  autres,  en  garde  contre 
16  les  demons,  qui  n'ont  d'autre  but  *  que  de  perdre  les  hommes.  » 

Le  demon  disparut  ensuite  et  ne  sc  montra  plus;  nous  prions  Dieu  le  Tres- 
Haut  de  nous  delivror  de  la  perversite  des  mechants. 

VIII.    HlSTOlHE    d'AcaCE,    le    VI>GT     KT    IMEME     DES    CATHOLICOS  ' . 

Apres  le  martyre  du  catholicos  Baboi,  Acare  (Ar/rfr/i,  le  docteur,  i'ut  elu 
calholicos;  il  etait  parent  de  Baboi,  aiusi  ([u'il  le  dcclare  lui-meme  daus  la 
lettre  (pi'ü  ecrivit  ä  Bar  Sauma  ^  Acace  ^'  bt  ses  etudes  ä  l'Ecole  d'Edesse; 
il  trouva  Tbeodule,  disciple  de  Tluterprete  \  qui  le  bcnit  et  le  uomma  «  la 
colonne  de  {'Orient  ».  11  etait  bon  et  vertu<-ux.  Lors  des  demeles  de  Bar 
SauMia'  avec  Babui,  Acace  se  rendit  d'Edesse  ä  Seleucie'  {Al-Mmläin),  oü  il 

1.  a.  Mari,i..43-();  AmiM).  33;  Burhehr.,  CA/w.  Hcc/.,  \\,co\72ctsm\-.;Si/n.Orien/., 
p.  299-307  el  531-7.  —  2.  livöquc  de  Nisibe.  CT.  les  l.iltics  de  celui-ci  ä  Acace  :  'i'  lotlre, 
loc.  cit.,  p.  53(>.  —  3.  Lo  ms.  porle  Bar  Sauma.  Sans  doute  une  faule  du  copiste.  — 
4.  Theodore  de  Mopsueste.  Barhadbsabba  'Arbaya  dans  La  Cause  de  la  fondalion  des 
ecoles,  ed.  Scher,  p.  0(i,  dil  de  meme  de  Xarsai  et  de  Bar  Sauma.  —  h.  Voir  ci-dessus, 
p    99-102.  —  r..  Le  ms.  a  :  >■  II  parlil  de  Seleucie  a  Kdesse.  »  C'est  Sans  doute  une  laute, 


[21]  VIII.  —  HISTOIRE  D'ACACR,  LE  21"  DKS  CATHOLICOS.  U.J 

.^x   jV-»-'  jj^'V'  Jf_^  K-\i Ji\  4J1   vT^Jasl  UJ5  .<^\  Ax!L-j   (jiiij  '-*j^_^;   lS'^  iflSL-Vi 
i»JLi   .iijJ^;    'nyj^j  C-Lj  L«_^_^   ^Ui*al  ^^j   -^'J^'j  ^^J   ssj—j^j     ^j-^äJI  (»jisj  * '"• 

<!Uj  dLUl    j_^J)   (.U  j  (.jjl  A,l   ^1   ^^j  .j»^^Ui  J^  -^^  ^>  i.jf^'^   ■'^ii^ 


euseigna  tont  le  temps  que  vecut  Baboi,  l'aidant  et  le  soutenant  avec  les 
eveques  contrc  Bar  Sauma.  II  refuta  la  lettre  qiie  celui-ci  ecrivit  coutre  le 
catholicos.  Qiiand  il  fut  ä  la  tele  de  TEglise,  il  dirigea  les  affaires  avec  beau- 
coup  de  sagesse.  *  Les  mages,  auxquels  il  s'opposa,  remprisomierent  qiiclque  '  i'-  n 
temps  et  le  maltraiterent.  Les  partisans  de  Bar  Sauma,  qiii  le  detestaient, 
l'accuserent  d'adultere;  mais  ils  ne  reussirent  pas  dans  leur  desseiii  :  Acace, 
pour  confondre  ses  calomniateurs,  fut  force  de  se  mottre  a  nu  devaiit  les 
eveques,  afui  de  leur  montrer  qu'Il  etait  eunuque.  Alors  ceux  qui  l'avaient 
accuse  rouo-ireut  de  leur  action. 

Acace  se  rendit  au  pays  des  Grecs,  au  temps  du  roi  Zenou',  et  le  pria 
de  rappeler  les  eveques  qu'il  avait  cxiles.  II  composa  un  traitü  sur  la  foi, 
dans  lequel  il  confondit  ceux  qui  confessent  uue  seule  nature  dans  le  Christ; 
il  ecrivit  aussi  trois  autres  traites  sur  le  jeüne.  Les  Grecs  et  les  Persans 
rendirent  temoignage  de  sa  sagacite  et  de  sa  vertu  "'. 

1.  Bar  Sauma,  eveque  de  XisÜK',  dans  une  de  ses  leltres  i'ait  allusion  ä  Celle  ambas- 
sade,  et  designe  Acace  comme  le  futiir  eiivoye  de  Balas  ;Voir  Si/n.  Orient.,  p.  .'):5.3  et 
n.  6).  Les  autres  auteurs  mentionnes  ci-dessus  (p.  112,  n.  1)  fönt  un  anachronismo  on  pla- 
Cant  cetle  ambassade  sous  Piroz  :  Acace  fut  elu  catholicos  apres  la  mort  de  l'iroz  (voir 
ci-dessus,  p.  102,  n.  3).  —  2.  Notre  auteur  ne  dit  pas  comblen  de  temps  Acace  occupa  le 
siege.  '  Amr  lui  altribue  11  ans  de  regne  et  place  son  intronisation  en  483  et  sa  mort  cu 
496;  cf.  ci-dessous,  p.  128,  n.  6.  Mari  au  contrairc  lui  altribue  a  lorl  15  ans  de  pontificat. 
Selon  Elie  de  Nisibe,  apud  Barhebr.,  Chron.  EccL,  II,  col.  72  n.  I,  il  ful  Tdu  palriarcUe 
en  484. 


114  IIISTOIRE  XESTORIENXE.  [22] 

^j-JJJjL-j'_)     ^_^JJJi^_^     ._^i-.     aILu      Ali     J^jjJJIäJI     jv^     L-ls     .<~~4     ^  j^^     \a^\>      *lälj 

j^^.^^  jLi  r^,^..i^  vyOi  di>  A^jj  ^y^^  j\  ^>  '<:.>:  ji^i  ijjji 

i.  Meus  dominus   -;jo    ^,'-'    .U    y.  —  2.    i.::^o;    ^^  j-J'jJ'    ,f^.   —  3.   .  ^J^^b.  — 
'i.   ^.^   ^'  |in»°>vi.  —  ö.  ii  ,L)  ^.  —  G.  L'Aj..  —  7.  Cellula  iiv-i^j.  —  8.  Oratio  \-r^u>=. 


IX.    —    lIlSTOIRE    DV    VKNEHABLE    ET   SAINT    MaR    NaRSAI,   DOCTEUR. 

Ce  Saint  veiierable  etait  d'un  village  appele  'Am  Doulbe  ' ,  dans  la  ret^ion 
if<  de  Ma'altliäye.  II  alla  avec  Acace  -  {Aqäti)  trouver  Theodule',*  disciple  de 
rinterprete,  qui  le  benit  et  l'appela  la  lanyue  d'Orient ',  et  il  Ic  liit.  II  sejourna 
vingt  ans^  ä  Edesse  {Ar-lhihd).  Les  dissidents,  ayaut  appris  qu'il  professait 
la  meine  foi  que  Diodore"  (Dioiidourous)  et  de  Theodore  '  (Thijddourous),  vouhi- 
rcnt  ineendier  sa  cellule*;  il  s'enfuit  ä  Nisibe',  oü  il  trouva  une  petite  ecole, 
fondee  par  Sinieon  Gramqä3-a '"  {Sim'oun  al-üjanitaridiu);  il  s'y  fixa.  L'evetjue 
Bar  Sauma  s'interessa  ä  sa  cause  et  le  soutint.  Beaucoup  de  gens  se  rendirent 
aupres  de  lui  de  toutes  parts;  les  Syriens  ([ui  (Haient  a  Edesse,  se  retirerent, 

1.  En  syri;i(|U(;  t::^o;  ,-^  (fonlaine  aux  platanes  :  village  ä  environ  deux  lieures  ä  l'ouesl 
de  Dehok  et  lout  pres  de  Ma'altAye.  Les  livres  d'office  declarent  aussi  que  ce  docteur 
etait  originairc  de  AVn-Doulbe;  mais  Mari  :j).  'i'il  dit  qu'il  elait  de  Ma'altäye.  —  2.  Ci". 
ci-dessus,  p.  112.  —  :>.  Le  ms.  porte  faussement  Theodore.  —  4.  11  appela  Acace  :  co- 
lonne  d'Orient,  Xarsai  :  langue  d'Orient,  et  Bar  Sauina  :  lumifere  d'Orient  (Mari,  loc.  eil.  . 

—  .").  Cf.  Barhadhsahha  '.Vrbaya,  Cause  de  la  fondaüon  des  ecoles,  ed.  A.  Sclier,  |i.  Oti. 

—  ().  Diodore  de  Tarse.  —  7.  Theodore  de  Mopsuosto.  —  8.  (".f.  Mari,  loc.  cit.  —  9.  La 
l'uite  de  XarsaT  eut  lieu  apres  la  mort  d'Ibas,  qui  eut  lieu  le  28  oclobrc  457  (voir  Chron. 
Edcss.  apud  Ai-.sem..//.  (K,  1.  p.  'lO."):  cf.  R.  Duval,  IJUer.  si/r.,  2=  ed.,  p.' 34(1.  —10.  En 
syriaque  Mi:«>;^,  c'cst-a  dire  originairc  de  Beilli  CiarmaV.  Si  les  renseignements  de  notre 


auteur  soiil  bien  fondes,  le  fondateur  de  recole  scrait  ce  Simeon  GarmqAya,  auquel  Ebed- 
jesus  de  Nisibe  (apud  Assem.,  IL  O.,  111,  i.  p.  108)  attribue  une  version  syriaque  de  la 
Chronologie  d'Eusebe.  Mais,  Selon  toute  vraisendilance,  Simeon  Garniqäya,  menlionno 
par  Ebedjesus,  est  le  menie  que  Simeon  Barqaya,  mentionne  par  Elie  de  Nisibe  sous 
Chosroes  II  (590-028).  Voir  ms.  Add.  7197  du  Musee  britannique. 


[23]  IX.  —  mSTOIRE  DE  XARSAf,  DOCTRUR.  115 

i^Ux-j   .JÜbj   JLs j^vj  L.j'_j  '^^r^  ^'Vlj  LxJioJj  '"' d^U^s j  '^LkJj  Jj-Lr;    f^i^'j 
■'>1)^U.Ll«  (**i^,;I  o'-«^j  -^.^  LÄ::3-ij  ^y_j   C-*^^^   ^V^  '-'^   jl-LUr  aJ  joj 

►Ac^.  —  5.  Traditio  |lciivi\«vi. 


eux  aussi,  auprös  de  liii'.  II  coniposa  trois  cent  soixante  homelies  metriques 
correspondant  au  nombre  des  jours  de  Faunee  et  partagees  en  douze  volumes" : 
11  y  refuta  las  ecrits  de  Jacques  de  Saroug  [Ya  ([ouh  as-Saroitdji),  et  mit  ä  nu 
la  malice  de  sa  croyance*.  11  dcrivit  aussi  uii  livre  iiilitule  «  De  la  corruption  *  f- 
des  moeurs  '  »,  dans  lequel  il  insera  ce  que  faisaient  les  pretres  et  les  meines 
heretiques.  II  commenta  le  Pentateuque,  Josue-bar-Noun,  les  Juges,  TEccIe- 
siaste,  Isaie,  les  douze  (petits)  Prophetes,  Jeremie,  Ezecliiel  et  Daniel''.  II 
ecrivit  aussi  des  uraisons  i'unebres.  Les  dissidents,  ä  sa  sortie  d'Edesse, 
avaient  briile  ses  livres  ou  plutöt  quelques-uns  de  ses  ouvrages;  il  mourut 
apres  avoir  habite  Nisibe  iXasibin)  pendant  quarante  ans®,  et  Tut  enseveli  dans 
l'eglise,  connue  sous  son  uoni  jusqu'a  nos  jours'. 

II  avait  deux  disciples,   appelcs  Abraham  et  •lean'*  {Yoltannä)^  qui    iiiar- 

1.  ("f.  Barhadbsabba,  loc.  cit..  p.  70-72.  —  2.  Cf.  kleni ,  /büL;  Mari.  p.  4'i ;  Ebtvl- 
jV'sus  de  Nisibe,  apud  Assem.,  B.  O.,  III,  i,  p.  li.").  —  3.  47  homelies  de  Narsai  ont  ele 
publiees  ä  ^lossoul  par  INI.  Mingana.  qui  a  laisse  de  cöte  Celles  ([ui  contenaicnt  des 
controverses  contre  les  moiiophysites.  —  4.  Cite  par  Elie  de  Xisibe  dans  sa  Lettre 
au  sujet  de  relection  du  patriarclie  illegitime  Iso'yahb  (cf.  Assem.,  B.  0.,  111,  i.  p.  272). 

—  5.  L'existence  des  commentaires  de  ces  livres  me  parait  un  peu  douteuse.  Barliadb- 
sabba,  le  plus  ancien  auteur  qui  ait  parle  de  NarsaT,  ne  dit  rien  de  ses  commentaires. 
II  dit  soulement  qu'il  insera  les  commentaires  des  Ecritures  dans  ses  homelies  et  dans 
le  reste  de  ses  ouvrages  (Barhadbsabba,  loc.  cit.,  p.  68-9).  Bien  plus,  les  exegetes, 
(jui  citent  cependant  leurs  devanciers  dans  la  memr  science,  ne  menliomient  point  le 
Fondateur  de  TEcole  de  Xisibe  (voir  A.  Scher,  Calal.  des  m.ss.  de  Scert,  n"  21,  2."),  28); 
et  s'ils  le  mcntionnent  quelquefois,  ce  sont  des  passages  de  ses  homelies  qu'ils  cileiil. 

—  6.  Mari  {loc.  cit.)  et  Barhebranis  iChron.  Eccles.,  II,  col.  7  >)  disent  qu'il  enseigna  a 
Nisibe  cinquante  ans.  Plus  veridique  semble  ctre  Barhadbsauba,  qui  dans  son  Traite 
sur  la  l'ondation  des  ecoles  (p.  72,  cf.  p.  87,  n.  3),  ecrit  ä  la  lin  du  vi°  siecle,  nous  dit 
que  Narsai  enseigna  45  ans;  d'apres  le  meme  auteur  Narsai  serait  mort  en  502,  son  ex- 
pulsion  d'Edesse  ayant  eu  lieu  en  457.  —  7.  Cf.  Mari,  p.  45.  —  S.  (^f.  .\Lari,  loc.  cit.; 
ISarliadbsabba  'Arbäya,  loc.  cit.,  p.  73-75. 


19 


l'j 


110  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [24] 

d)^J_JI   ^^j   jts.   LJ'VIj    ^^y^ji    'y^\^_i    Jlij3-j    LkJ:j   jy^yij^   r^,~_irj    Li^V 

j^ij   ■'  Jj->^--'Vi  1^  ^yS\   >_— ry   («-^^  Lo!>oj  u'-^^jj  ~^^j     o^j^r'   ^^K~'-i 
■s^Ji   |_5  LLlSj    ^_vIj    JLsj^j   '-'J^j   iij»Jl    *j.«  jLLwI  Äjuj\  ^j-^ibj   i_lJl »  Ki   Co 

1.  Traditio  ilqj^voo.  —  2.  2"~"i:'n  ^"C  .^v*a  l;-».  —  3.  Oratio  \-,^\^.  —  4.  Causa  fuii- 
dationis  scholarum  . mNö-ifr^;;  (jlojo  ;»-^a=;  itci^.  —  5.  Scholaris  )-äqjlco;.  —  6.  Sermo,  oratio 
^ja^;oL.  —  7.  Rogalio  ilo^. 


chereut  sur  ses  traces.  Abraham  composa  '  des  cominentaires  sur  Isa'ie,  Josue- 
bar-Noun,  les  Juges,  Ezechiel,  Daniel,  Bar  Sira  (rEcclesiastique),  les  douze 
(petits  Prophetes),  le  livre  des  Rois,  le  Cantique  des  Cantiques,  des  discours 
poetiques,  des  lettrcs  et  un  traite  sur  la  Cause  de  la  fondation  des  ecoles";  il 
dirigea  l'Ecole  de  Nisibe  environ  soixante  ans  '  et  out  plus  de  mille  disciples  \ 
Jean  redigea''  un  volume  de  Questions  et  de  Conimentaires  sur  le  Penta- 
tpuque,  Jeremie,  Ezechiel  et  Job;  un  autre  livre  contre  les  Juifs  et  un  autre 
*  P.  20  contre  les  Mages;  *  il  composa  aussi  des  oraisons  fuuebres,  des  homelies,  des 
discours  sur  les  llogations''  et  un  discours  sur  la  raort  de  Kosrau  (Kisrä) 
Qawad ". 

Ma'na,  qui  a  cte  nommc  metropolitain  de  Perse,  etait  lui  aussi  avecNarsai, 

1.  Cf.Bariiadbsabba.  loc.  cit.,  p.  Tö  et  Ebedjesus  apud  Assc'm..  B.  0.,  III,  i,  p.  7t.  — 
2.  Ebedjesus  ecrit  h-.mv>  u'v  -^  ui-ä^r  '^'^  ■  "  Cause  de  la  l'oiiJatioa  des  ecoles),  •divisee 
en  chapitres  determiiies.  »  I^  ediliou  d  Assemaiii  porte  :  u^oi»  i-«'Viod  j^loü»  in-v^.,  ce  qui 
scrail  une  faute  du  copiste  ivoir  Barliadbsabba,  loc.  eil.,  Inlrodiiction,  II  .  Assemani 
na  pas  compris  le  passage  susdit  d'Ebedjesus  en  lo  Iraduisant  par  y.Mc'^j.i-.'x  du  Psautier 
I  voir  Barliad.,  loc.  cit.).  —  o.  Selon  Barbadbsabba,  Abraham  serail  mort  en  5ü9.  —  4.  Ct. 
une  hymnc  sur  Karsai  et  ses  disiiples,  inseree  dans  le  livre  dOllice  pour  les  letes  (ma- 
nuscrit).  —  5.  Cf.  Barliadbsabba,  p.  74  et  Ebedjesus  apud  Assem.,  ß.  0.,  III.  i,  p.  72.  — 
().  vo^^V  i'^^  syriaque  Htuo  :  demande.  se  dit  des  prieres  publiques  que  fait  I'Eglise 
pour  supplior  Dicu  de  nous  pardonner  nos  peches  et  d'eloigner  de  noas  les  desastres 
qui  nous  nicnacent.  Les  Rogalions  des  Xinivites  l'urent  etablies  selon  quelques-uns  au 
vi°  siecle,  selon  d'aulres  au  vii';  voir  ci-dessous,  n.  CIX.  —  7.  Ebedjesus  lui  altribue  aussi 
un  discours  sur  la  pesle.  <pii  oul  Heu  ä  Xisibc;  selon  Barliadbsabba  [loc.  cit.,  p.  74',  il 
composa  trois  discours  :  Tun  ([uand  Kosrau  s'empara  de  Nigran,  parce  qu'il  se  trouvait 
alors  ä  la  Porte,  pour  les  alVaires  de  I'Ecolo:  les  deux  autres  sont  sur  la  peste  et  les  Ro- 
gations.  S(don  nous,  le  discours  sur  la  mort  de  Kosrau,  dont  parlent  notre  auteur  et 
Eliedjesus,  serait  le  discours  sur  la  victoire  du  nii-me  roi  surXigran,  dont  parle  Barhad- 


[25]  IX.  —  lUSTOIRE  DE  MA'xXA,  METROP.  DK  PKIISE.  117 


(^ 


1.  LuuLaio.  —  2.  Ilvmnus  u»),^  ,  i', '-".--  .  i',.v-.  -  -  .H.  Oratio  ]:^um  f-L--   k^,--.  —  'i.  llv- 

1. ,   ■  ^   ^  '    ••    ^  •■ 


mnus,  responsonum  iiv^oi     .)~  i-~.  —  o.    .^>s•^l. 


Bar  Sauma  et  Acace  dans  TEcole  d'Edesse;  il  etait  originaire  de  Siiaz;  quand 
il  fut  uonime  metropolitain,  il  traduisit  du  grec  en  syriaque  les  livres  de  Dio- 
dore  et  de  Theodore.  Mäna  et  Wa'na,  iiietropolitains  de  Perse,  qui  fureut 
presqiie  les  contemporains  de  Tlnterprete',  ue  les  avaient  poiut  traduits. 
Apres  Mäna,  Mana  et  Mari,  raetropolitaiiis  de  Perse,  ce  fut  ce  saint  -  qui 
proclama  la  foi  orthodoxe  dans  le  pars  de  Perse.  Ihas  {Iliihd),  eveque 
d'Edesse,  avait  dejä  ecrit  ä  Mari  '  ce  qui  etait  arrive  ä  Nestorius  (Nastmiris) 
avec  Cyrille  {Qniirillous).  Ma'na  redigea  aussi  cn  persan  des  ödes  religieuses, 
des  poesies  et  des  hymnes  pour  etre  chantees  ä  Teglise ;  il  euvoya  les  livres 
qu'il  traduisit  aux  pars  maritimes  '  et  aux  Indes.  II  s'opposa  d'abord  ä  Baboi 
et  *  soutint  Bar  Sauma;  mais  ayant  assiste  au  Synode  d' Acace,  il  annula  ses  ♦  i- 
premieres  demarches  '. 

bsabba.  Car,  suivant  celui-ci,  Jean  preceda  dans  la  toinlie  Aliraham,  tnort  en  5(i9,  c'est-a- 
dire  neuf  ans  avant  le  roi  Kosrau  i578j. 

1.  Theodoro  de  iMopsuesle.  —  2.  C'est  donc  ä  lort  que  Harhebranis  Cluon.  lücL, 
IL  col.  54)  et  Assemani  B.  CK.  III.  i.  p.  .376  et  .38ii  ont  confondu  ce  Ma'na  avec  le  pa- 
triarche  du  nn'Tne  nom.  qui  succi'Ja  a  Yabalaha  I  en  420.  Le  success(mr  de  Yabalaha 
serait  Ma'na  I  et  noii  Ma'na  II  mclrop.  de  lliwardsir  (cf.  A.  Scher,  Elude  supplem. 
sitr  les  t'crü'tiins  si/r.,  n.  v.  /{OC,  1906,  p.  ~).  —  3.  Ce  passage  afTirme  que  le  corres- 
pondant  dllms  etait  evcque  de  Hiwardsir  et  non  le  catholicos  Dadiso'.  ainsi  que  semblc 
le  conjecturer  J.  Labourt,  dans  son  ouvrage  intitulc  :  Le  Cliristiaiiisme  dans  Vcnipire 
perse,  Paris,  1904,  p.  133,  n.  6.  —  4.  Xe  serait-ce  pas  une  fau'e  du  copiste.  au  Heu  de 
,.^J^^^''     ,L'i',  a  savoir  les  lies  deBabrein?  —  5.  CL  Si/n.  Orient.,  p.  300.  .0.38  et  :>X^. 


118  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [26] 

^jj\     diu     ^r'J2~>\     ^ 

dLL.   ^_^HiJ^    dLL.   jj^-i    l;^    CjU   ^/Jl   jX5C->U  iiU   jUTj   ^  jj_»-:u.   ö.   J 
L»j6-*^j9-l   jU  tjtU   j!>lf-j   <>    (^Uaij  .  A."  i.l-?:!-; all    c^ai     -JjaI.    ^^jt-Ä^  ^  Jacj 

^^k.J?lä   .ll-代.  k_^Li>  i_5Ä!1   sSoU  ^vJl'I  ''LijjiS  ij  'j^Oj   '(**•— '^J  öjjiLCli  IVl 


1.  In  niargine   :   f'il      w'-l=-~j'    oX.U    .-"j      i^V    scalptum)    ..'-.C'  f  I  !    —  2.  xitx- 
fäui;  ^toHoi  .ioit>j>  ex  1— f^  ,  ^fii.  —  3.  Sanctus  \^^. 


X.   IllSKHlIK     d'A.NASTASE,    UOI    DES    GllECS  ;    CE    Qll    \llltlVA    DE    SON    TEMPS 

DE    EV    PART    DE    SeVERE    ET    DE    SES    PAHTISANS  ' . 

En  802  (lAlcxandrc  (491).  annec  ä  laquelle  mourut  Piroz,  roi  de  Perse  '. 
Anastasc  {Xnastous)  rögna  sur  les  Romains  apres  Zenon.  II  sattacha  ä  la 
croA'auce  de  Severe  {Säwarra),  en  confessant  uue  seule  nature''  dans  le  Clirist 
et  en  se  detournant  de  la  croyance  de  Macedonius  (J/flr/rfow/H'.s),  patriarclR'  di- 
Constantinople  {Al-QostaiUjniija).  Deux  Iinmmes  maudits,  dont  Tun  sc  nonimait 
Damastius  ^(?)  le  sophiste '(?)  et  Tautrc  Mazpliola'',  s'etant  lies  avec  lui,  lui 
enseignerenl  Terreur  des  dissidents.  Sur  Tordrc  d'Anastase,  Severe'  cl  ses 
Partisans  se  rcunirent  et  anatliematisereiil  quiconque  coufesserait  deux  na- 
r  ^2  tures  dans  le  Christ '  el  recevrait  les  decrets  des  Peres  du  concile  de  Chalce- 
doine,  cpii'  du  reste  ils  excommuniereut.  11s  ajoutcreul  au  Sanrtas  immortalis 
ces  parolcs  :  Qiii  nitcifi.rus  es  /»-o  nobis.  Les  gens  s'agitörent  et  voulurent 
deposer  le  roi.  «  Comment,  dirent-ils,  pourrait-il  regncr  sur  uous  relui  ipii 
atlriluie  le  supplice  de  la  oroix  au  Dieu  puissant  et  graud,  crealcur  du  cirl 

1.  {^r.  Evng.,  lib.  IV,  c.  xxx  et  seq.:  liarhehr..  Ilisloire  des  Di/nasties,  ed.  Salliaiii. 
p.  14()-7:  thron.  Eccl.,  I,  col.  180  et  suiv. —  2.  Piroz  mourut  en  484  voir  Elie  de  Nisibo 
apud  Barliel»r.,  Chron.  Eccl..  II,  col.  78,  n.  2  elcol.  S'i,  n.  1.  — 3.  Litt.  :  subslance.  —  4.  II 
sagil  ile  reunuque  Amanlius,  ehambellan  du  roi  .Vnastase.  —  ■").  .\u  liiu  de  ^lk~Jj~o! 
il  laudrail  pcul-elre  lire  -^:L~i — !'.  —  Je  iTai  pas  pu  identifier  ce  noin.  Ne  serail-ce  pas 
Fauste,  maitre  des  ollicesV  —  7.  C.f.  Liberal.,  e.  xix,  et  Labbc,  tom.  V,  Concil.,  p.  121. 


[27j  X.  -  IIISTOIRE  D'ANASTASE,  ROI  DES  C.RECS.  Il'J 

y.  4JÜI  .^_  ^  Üb  vJiJL._  jl    3_jÄ._  ^  l_jJi;j  viiUl   ^U-^   !_v»Jtj  Ci>j   ^  ^r.ül 

.;juvi  ^^--  ^>~;i  j4^  >^L-  ji^j  .^A^^i  Jl  ^jVij  o^jLwJi  ^^  >j 

icL».     uL»J     li-AS      j     j_^UJl      jli^lj      i^i^l      '^Us      ^_y-j.W...;l      JjIäJ      .'l5^_      ^jl      (_^)1      ,_f~>Jl 

•■    ■  MI   Ks^   li-L"!   (^^Ul   >r-Ä-a  ^.-^  ^y^  iy  ^-^  l5^-'  ifJ'y^   ~ i}~''!}J.'^  i3^ 

::,uu  ^ir  ^  jl^_j^  ^^  ^bl  ^_^l  j  ^_,_^i|  .rJ_<;l  J^Ul  <lJ1  "  Jj      •  v.  i^ 

*JJj     C^\ij    .''''(~^     -^1     lj_.'.    V    jlyJl    ^    oltU     ~jl    CJiL«    U-01    .Z^J    jlyjl    j^ 

r_^  ^±^   ^.J  ^^^11   c-lCj  .^jj]1  -^M  ^  ^\^^  j\jj  .ii-.U:U.A  ^^ 

1.  'i  J.  —  2.   Monachus  ^;-;.  —  .i.  u^. 


et  de  la  terre?  »  Le  niaitre  de  la  milice  d'Anastase,  qui  etail  orllioduxe ',  se 
revolta  et  mai'rha  eoiilre  lui.  üevant  le  daiiger  ([ui  le  meuarait,  Aiiastase 
öta  la  couroniic  de  sa  tele,  et,  promettaiif  de  revenir  sur  ses  actcs,  pria  le 
maitre  de  la  milice  de  renoncer  ä  sou  projet.  Le  peuple  se  calma.  Mais  des 
quo  le  maitre  de  la  milice  se  fut  retirc  dans  le  pays  de  la  Tlirace  {Banjä), 
Anastase  reprit  sou  ceuvre  mauvaise  :  il  ajouta  de  nouveau  le  cauon  au  Trisa- 
giou,  tua  plusieurs  moines  solitaires,  et,  pour  p]air(>  au  niaudit  Severe  et  ä  ses 
partisans,  exila  beaucoup  de  Peres  orthodoxes. 

Bn  *  la  dixieme  annee  de  son  regne,  le  2  liazinin  (juin),  i\  trois  heures  du 
jour,  le  soleil  s"('clipsa;  la  terre  resta  enveloppee  de  teuebres  pcndant  quatre 
heures  du  jour,  eu  sorte  qu'ou  ue  voyait  rieu'.  11  y  eut  uu  terrible  Iremble- 
ment  de  terre  ä  Coustantinople.  Les  sautcrelles  viurcnl  aussi  eu  grantle 
quantite  ravager  les  rccoltes''.  Le  disque  du  soleil,  duraul  quatorze  mois, 
parut  inegal  :  ce  qui  excita  retonnement  de  lout  le  uionde  et  lit  eroire  qu  il 
resterait  toujours  aiusi,  en  punition  de  l'cxcommuuieatiou  des  Peres'.  La 
ville  de  Xicojiolis  (Mqafoulis)  s'aflaissa  et  engloutit  ses  liahitauls  •. 


I'.  i:i 


1.  II  se  nommait  Vitalien.  —  2.  VA.  Pseudo-Josue  apiul  Assom.,  li.  O.,  L  p.  2701,  <iui 
rapporte  cel  evenemenl  au  23  octobre.  —  3.  Cf.  Chronicoii  Edcss.  et  Josuü  le  Slyhti-. 
apvid  Assem.,  13.  O.,  L  p.  270  et  406.  —  4.  Allusion  ä  lexcommunicalion  lancüo  par  Severe 
contFP  les  Peres  du  ooncile  de  Chalciidoine.  —  5.  Cf.  CItron.  Kdes.s.  cl  Pseudo-Josuc', 
loc.    r/r.;  Barhrbr..  Chran.  si/r.,  ed.  Bedjan,  p.  75. 


120  IllSTOiRE  NESTORIENNE.  [28; 

-A  , .  Tj    ■  .  U  ..  .1  ä,   iLJü)!   p-U"  Cl:=-   jl^j  .Ä.:--*   ;„U!   /_^  b^.^j   ^IlJI  bjk^ 

2.  "P^.jiL'.  —  3.   ^i5^'-r'-  —  '4-   Imposuit  ^nianus  ,  ordinavil  ^^o. 


«  Dieu,  disaient  le  roi  et  Severe,  chätie  ceux  qn'il  aime.  »  Anastase  soutitit 
les  dissidents  durant  toute  sa  vie. 

Severe',  que  nous  venons  de  mentionner,  etait  originaire  de  l'Asie;  il 
(Hait  paien;  il  apprit  la  philosophie  eu  Palestiiie ;  il  regut  lo  bapteme  ä  Cons- 
tantinople  dans  un  foiivent,  connu  sous  le  noin  de  Theodore"  {Tidilouri), 
v.  2'i '  bäti  par  des  moines  eutychiens.  Les  moines  de  ce  eouvent  '  n'admettent  ni  le 
bapteme,  ni  le  sacerdoce,  preleudant  que  toutes  choses  ont  ete  corrompues 
dcpuis  le  concile  de  Chalcedoine,  qui  avait  eiiseigne  deux  natures  dans  le 
Christ.  Ce  monasterc  avait  un  chef  nonune  Epipliane(?)  {Afifous).  Celui-ci  etant 
tombe  malade  :  a  Quo  ferons-nous,  dit-on,  s"il  vient  ä  mourir?  Qui  transmettra 
le  sacerdoce  h  cette  Congregation,  qui  n'a  ])oiiit  d'eveque?  »  11  (le  chef) 
benit  une  chapc  et  leur  dit  :  «  Lorsque  vous  voudrez  ordonner  un  pretre  ou 
nu  dlacre,  vous  la  lui  inctlrez  sur  la  tele.  »  Apres  sa  mort,  on  lui  coupa  la 
main  droite,  (pi'on  embauma  et  qu'on  mit  avec  la  cliape '.  C'est  dans  ce 
eouvent  que  se  fixa  Sövere.  Philoxenel.l/r/if/s/f^f/yW)  et  les  eveques  ses  partisans, 
avaut  vu  sa  sagacile  et  son  aptitude  a  defendrr  Imr  seete,  lordonnerenl 
patriarchc".  Severe,  soutenii  pur  Amaiitius  (Amaslous),  chambellan  de  Tempo- 
•  1'.  J.-.  reur,  reunit  ses  sectateurs  et  anathematisa  *  tous  ceux  qui  s'etaient  rassembles 
a  Chalcedoine  et  qui  admotlaicnt  deux  nalures  dans  le  Christ"'.  L,es  oiseaux 

1.  Cf.  l'alr.  Ol-.,  II,  fasc.  1  et  3.  —  2.  Iiioxacl.  Ci'  eouvent  se  trouvait  dans  la  ville  de 
Gaza.  /Ind.,  270.  —  11  recut  le  baptöme  ä  Tripoli  on  Plienicie  dans  l'eglise  de  S. -Leoner. 
/'(///■.  iir.,  11,  Sl,  21s,  37.").  —  3.  Cf.  Mari,  j».  'i'i.  --  '1.  Je  ne  sais  pas  ä  rpiel  annalisl.' 
1  auleur  a  eiiiprunte  ces  renseignenients.  —  .">.  Eri  .">I2.  —  (>.  CA'.  Liberal.,  c.  \i.\  el 
lom.  V,  Concil.,  p.  121 


[29]  X.  —  HISTOIRE  DK  SKVKRI-:  DAMTIOCIli:.  121 

<::-tt-i_^   Jj'-jj   (vr*-^   i^-'^   ^'-^  fV^  ^>*-5  '^^J  '-''j'-   v~*^  ^5^^    ^•^^^  c,^ 

<-.  ■  S     -*s_Lj'j     .  j^     ia~lJt.J     ^Isil      ,.^3yJ     ^-c Jl     ^     Aa-lj       r*^=^      J»iM      "►«     <ä^'_; 


1.  ^^  j<:-2.^.:ji  ,^j 


d'or,  qiie  lo  roi  Constantiu  {Qost<tnlin]  avait  l'ait  fabriquer  et  placrr  sur  le 
baptistere  Jans  l'eglise  d'Anlioche  (Ai)tdkiija),  Severe  les  prit,  les  fondit  et  les 
donna  ä  sou  complice'.  Horiuisdas  [Hourmyoudh),  patriarche  de  Rome,  ayant 
appris  ces  nouvelles,  r^unit  les  Peres  et  anathematisa  Severe.  Celui-ci  iin- 
plora  le  secours  d'Anastase  el  causa  beaucoup  de  maux".  II  envoya  en  Perse 
des  legats,  munis  de  ses  lettres,  pour  proclamer  sa  croyance. 

Jacques  de  Saroug  '  (Yu'qouh  as-Saroudji),  qui  etait  orthodoxe;  qui  avait 
fait  ses  ötudes  avec  Bar  Sauma  dans  l'Ecole  d'Edesse;  qui  defendait  la  doc- 
trine  des  Peres  de  Chalcedoiue,  qui  avaient  euseigne  deux  natures  dans  le 
Christ,  ayaut  vu  que  le  roi  soutenait  et  fortiiiait  la  secte  de  Severe  et  de  ses 
partisaus,  s'ecarta  de  sa  croyance  pour  passer  ä  celle  des  heretiqucs  et  pour 
etre  rebelle  ä  la  veritc.  '  Severe  et  Philoxene  '  rordonnerent  eveque  de  Batnan'.  •  i'.  :;« 
II  ecrivit  beaucoup  de  discours  poetiques  toucluuit  Teconomie  de  Notre- 
Scigneur,  dans  lesquels  il  defend  et  la  doctrinc  de  Julien"  {Youhjänä),  qui 
enseignait  rimmortalite  du  corps  de  Notre-Seigneur,  et  celle  de  Severe  et 
de  ses  partisans,  qui  admettaient  une  seule  nature  dans  le  Christ  et  l'union 
dos  personnes  :  au  sens  tres  grossier.  II  envoya  ses  livres  et  ses  discours  cn 

1.  (^f.  la  k'ttio  du  L-h-rge  d'AnliocIic  ä  Jean  de  (.ioiislantincple,  Patr.  or.,  II,  .')'i2. 
—  2.  Cf.  Theoph.,  Palr.  or.,  IL  382.  —  :j.  Cf.  Barlicbr.,  Chron.  EccL,  \,  col.  JÜ2;  .M.Ijc- 
loos,  De  vila  el  Scriptis  S.  Jacobi;  Mari,  'i'i.  —  '1.  CT.  Rarliebi-.,  C/iron.  EccL,  1,  col.  IS'i 
el  i9(i.  —  .").  Ell  51i).  il  iiumrut  eii  r>21.  Cf.  R.  üuval,  Lillcr.  si/r.,  2«  ed..  p.  ;).j2-5.  — 
(i.  Sur  Julien  d'IIaliearnasse  voir  J'lK'ud.,  lib.  II;  Rarliebr.,  Chroit.  EccL,  I,  col.  212; 
1  heodoi'c  Bar  Kuni. 


122  IIISTOIRE  XESTORIENNE.  [30] 

ö-yJ!  <^\  \^j  .^JVI  ^_^  U^  Oj-'lj  jJVl  ji  !>V1  Ij-^  ^\j  ^IjjU 

^Ji\  diu  ^>U  ^^ 

JUI     jlij    *    .U'i    J     «__ll     C~;J     ^ijUJl     Jl     ^M-.     ^r-^li     .l%Li     lytri'    ^^^J 
L,-S     f^^JJ    •'jcJl     ^^jJ    ^^LsT    /r->i^     u^-*^J    -t— 3>c-aJi     ,_^-Wl    1 bJU>=)      V«    i^Oj    |,y»«__^j 


Syi'ie  (As-Säin),  oü  ils  furent  regus  par  Ics  Severiens  et  par  ceux  qui  confes- 
saient  deux  iiatures  daiis  le  (llirist.  L'imposteur!  il  attribua  la  passloii  et  la 
mort  ä  l'essence  divine.  II  doiiiia  sou  nom  aux  Jacobites  '  jusqu'ä  nos  jours. 

XI.    HiSTOIRE    DE    MiLAS",    ROI    DE    PeRSE  ^ 

Aprrs  la  iiiort  de  Piroz,  les  Persans  furent  en  desaccord  sur  l'^lection 

dun  roi.   Fiiialcment  toutes  les  voix  tombereiit  sur  son  fils  Milas;  ou  le  fit 

regncr  et  on  rejeta  (^)a\vad  [Qabdd).  Milas  ful  bienveillant  envers  les  chretiens; 

1*.  2T  les  eglises  furent  rebäties  '  de  son  temps.  11  faisait  bon  accueil  au  catliolicos 

Acace  {Arjch/),  cpii  sc  presentalt  chez  lui. 

La  (icuxii'nit'  annec  '  de  sou  regne,  les  heretiques  et  les  partisans  de 
Severe  se  niireat  ä  repaudre  eu  Perse  leur  doctrine  et  ä  corrompre  la  croyance 
des  gens;  ils  purent  facilement  et  prompteuient  les  instruire,  les  baptiser  et 
bätir  pour  eux  des  eglises.  Le  catholicos  Acace,  ayant  eu  connaissauce  de 
ce  qu'ils  faisaicut,  reunit  les  Peres  pour  les  anatliematiser,  eux  et  tous  les 
ennemis  de  la  l'oi  orthodoxe.  II  elablit  des  cauons  concernant  la  discipliiie 
ecclesiastique;  il  prescrivit  aii\  moiues  et  aux  dcvols  d'elablir.  selon  Fusago. 
leurs  demeures  dans  les  lieux  eloigues  des  honimes,  et  leur  interdit  d'liabi- 
ter  les  villes,  les  villages  et  les  localites  oü  se  Irouvaicnt  deja  des  evcMpies 

1.  Ea  realilö  ils  liiciit  Inir  lunn  de  Jacques  Baradee  (voir  Barlu'br.,  loc.  eil.,  col.  21S  . 
—  2.  Tous  les  aulres  aiiiialisU's  i'etivenl  IBalas.  —  .'5.  Cf.  Tabari.  |i.  12  et  siiiv.;  Theod.. 
lil).  II,  [).  500.  —  'i.    En  /iSr)-(>.  Balas  ayant  rejjnü  en  'i.S'i. 


[31]  XI.  —  IIISTOIRE  DE  MILAS,  ROI  DK  PKUSK.  123 

L^    ^jij^j   <Y^^J    iiSLVl   \y^   ji\   ^\yj\j   ^yi\j   j-uJI   J  lj^_   jl    ^  j^j 

•..     .  .^ '    j' i-"    Lj^J    Li-Ua    Ij/.)    I  ^.ÄJL«      jla,t,i  Ji    ,_^lXj    L«.,^    I  ^.-o   Lit^   joj 

■'(J'    (J-JJ3-=>:.-     f.r^-'.    J^     '*^^.    J^    ^'-^)    cTi-lJ^'i    ^OJJ-^^J    ^J-'-J-^.-*    {J^.    b\ 

*-»-  .  ^  -^11    iUV'    -vJu»    jl^   ..—-*' Ji     -Jj-UiU   «Clx.«   i_.''j«=>-j  ^LäJ_j  'C-Lc    «^li   j»j^Li;ij 
1.   Jia.  vel   ,-'->..  —  1.     — i'j'.  ^  3.  ,  .o^--J.'.  —  4.  iint^v..  — 5.  Sic  in  maiiuscripto. 


et  des  prötres,  d'y  offrir  les  oblations,  ou  dv   adiuinistrer  lo  Ijapteme,  cor- 
rompant  ainsi  les  lois  de  l'Eglise  et  jetant  le  trouble  parmi  les  fideles'. 

II  fit  cela  ä  cause  des  heretiques,  qui  etaient  venus  en  Porse  *  et  qui  se  »  r.  -s 
donnaient  des  airs  dascetisme  et  de  mortilication.  11  anatheniatisa  ([uiconquc 
s'insurgerait  contre  ce  qu'il  venait  d'etablir ;  il  se  recoucilia  avec  Bar  Sauma 
et  commeugu  ä  correspondre  avec  lui  - ;  il  annula  tous  les  anatliemes  et  iiiter- 
dits  que  BaboT  et  Bar  Sauma  avaient  portcs  Tun  contre  l'autre. 

A  la  mort  d'Acace  '  (Qloudiou.s),  patriarcbe  de  Constantinoplc  {Al-Qostan- 
tiniija),  Euphemius  '  (Ouqinimous)  lui  succeda;  II  etait  äge,  verse  dans  les 
ecrits  de  l'Iuterprete  '  :  ce  dont  il  se  glorifiait.  II  etait  l'ami  de  Bar  Sauma,  mc- 
tropolitain  de  Nisibe  et  son  correspoudaut.  On  I'accusa  devant  le  roi  Anas- 
tase  d'etre  attaclie  ä  la  croyunce  de  Nestorius ''  (Sestouris):  il  y  en  a  qui  disenl 
qu'ayant  desobei  au  roi,  qui  le  pressait  d'anatliematiser  Diodorc,  Theodore, 
Nestorius  et  leurs  partisans,  il  l'ut  exile'  et  reniplacö  par  le  moine  .Macedonius 
(Mdijidounis),  qui  lui  aussi  etait  orthodoxe  et  prolcssait  deux  natures  dans  le 
Christ  \  Mais  Anastase  ne  le  sut  qu'apres  l'avoir  retabli.  *  II  reunil  un  synode,  •  i'.  ü' 
dans  lequel  il  anatheniatisa  Dioscore  (Dijosqourd)  el  son  concilc''.  II  lit  menie 

1.  Les  actes  ot  les  canons  du  synode  d'Acace  ont  •■tö  publies  par  J.-U.  Clliabot,  Si//i. 
Orient.,  p.  299-307.  —2.  Cf.  St/n.  Orient.,  p.  525-531.  —  3.  I.e  i  is.  poilf  ^ri^.-J^,  'auti' 
du  copiste  au  Heu  du  ,  -^^^i'j»'  (cf.  ci-dessus.  p.  109,  n.  2\.  —  4.  Euphemius  succeda  ;i 
Fravita,  qui  lui-meme  avail  succede  ä  Acace.  —  5.  Theodore  de  Mopsueste.  —  0.  Cello 
accusation  etait  diri^^-ee  contre  son  successeur  Macedonius  voir  Liberal.,  cnp.  x.wixl. 
—  7.  En  495.  On  sait  que  ce  patriarehe,  par  son  indiscretion,  douna  lieu  ä  Anastase  de 
l'exilei-.  —  8.  Notrc  auteur  ni'sloricn  stMnl)le  croin'  nitlimloxes  Inus  Irs  dyopliysiles.  — 
9.  Cf.  ((Uli.  \\.  Concil..  11.   1'.I3. 


124  IIISTOIRE  >'ESTORIENi\E.  [32] 


♦  i> 


'  ^„v^y'j    li^LLjl    v_-*Ä< 


^__^l   diu   jLi   ^r^ 

•^-^I^Jj^JI    diu    -v_-3.«3   'C-U.    iili-   ili   '_»S^;3  J3j^    J'_    c/^V*   ^^-^^  -'^^    ^ 
j,    Ajw    JuJlj    •Ui^ü    .  '^    d-lo'    i->^    c^l3    -diu   |_^    ^>^   ^^    ij^   ^jr~    ^    ^J^3 
^^^1    ^Ül    ^i^j   diU  ji  !i-v^3  ^IxJI   ^\   jL=  \^^   ."lJ^I   JL:ä)  l_i-=-  m^^   ^' 
(3    >->yi    ^^  •CJw«     J;j  ij-tij  «__&  1»,U^   i^Lij   .  ■(—-    «jj!    '^Tx.   sjulSj   .UjJI   dliL-j 

i>.  :!o  .0— .^JÄ_»-Ü   Cw^j  Uj-Oj   U-ir'y  '^  d'j.U    Jicl    jDj    .ij,U9    U    ^U         j^Lx>    J3 

1.  ,  -o  ,UJ'.  —2.  ^^'j'^j    J..  —  3.  In  marffine     -.fi-'l  ^t-CU. 


des  reproches  ä  Anastase  sur  sa  croyance.  Celui-ci,  irrite,  le  cl)tissa  sous 
pretexte  qu'il  professait  la  croyance  d'Eutyches  [Aoutäkltd)  et  d'Apollinaire 
{AfouUnüris)  '. 

XII.    lIlSTOIKE     DE     OWVAD,     ROI     DE     PeRSE  "'. 

Quand  les  Persans  elurent  Milas,  fds  de  Piroz,  et  rejetercnt  Qawad  (Qa- 
häd),  celui-ci,  irrite,  se  rendit  aiipres  du  roi  des  llaphtarites'',  et  lui  racoiita 
riiistoire  de  Milas  jusqu'ä  son  avenement.  II  l'ut  liien  accueiiii  et  resta  chez 
lui  trois  ans.  La  quatrieme  annee  il  l'envoya  avec  des  troupes  pour  comltaltre 
son  fröre.  A  soii  arrivee  ä  Seleucie  (Al-Maddui),  il  le  trouva  mort  '.  Ainsi 
les  gcns  riireut  (juitles  de  la  guerre  et  du  saug  verse.  II  avail  n-gue  quatre 
aus.  II  y  eu  a  qui  diseut  qu'ou  le  massacra,  apres  lui  avoir  creve  les  ycux. 
11  avait  I)ali  uue  ville  sur  les  rivcs  du  (grand)  Zai),  dans  Ic  tcrritoire  de  Marga 
[Al-Mardj). 

Qawad  regua  saus  dilliculte;  il  euvoya  des  preseuts  au    roi  des  llaphta- 

1'.  30  rites.  Bien  loin  de  puuir  ses  sujets'de  cc  qu'ils  avaieut  t'ait,  il  leur  fit  au  cou- 

Iraire  du  liiiu.  II  cHait  le  plus  doux  des  rois  de  Perse  et  le  plus  versc  dans  Ic 

magismc.  Au  commencenicnl  de  son  regne,  il  s'appliqua  ä  bAtir  des  villes 

et  des  villagcs.  II  jcla  sur  h-s  rivieres  des  ponts  cu  pierrc  et  cu  bois;  il  lit 

1.  Ou  plulöl  sous  jii-i'lexlo  (|u'il  etail  iioslorieu  voir  ci-dessus,  \>.  123  n.  6).  —  2.  Cf. 
.\gatliias,  lib.  IV.  —  3.   \'iiir  ci-dessus,  p.  107.  11.  2.  —  4.  En  488. 


[33]  XU.  -  HISTOIRE  DE  QAWAI),  ROI  DE  PEliSK.  125 

A:^  Ji  .^U  J3,  il^L  A^l  .^_  V  JL>.^.Ü  Sj^Ui^  L_J1  -Ji  ^^  j^j^_ 
_^  jJ^ll  ^b  üiJ.11  _ü^3  .^^,Vjlj  p^'U  __.  ^^^_l|  ^U  ^li  J^  Xß 
^^^-^11    JU3    _L;£ll3    ^,^^11    ,^X    0L<9    .j^jVI   SjU3   jl^:Vl   J^   J\   (.jjL 

^  yi^  ^   <<L  ^  i^\^  y^   13^3  ^  .^^C.   ^\i  <^LJ  J  yi:^ii   .01 
"Ij-  —  2.  i-'j-V  vel  ^.^y..».  —  3.     _.a.U^.  _  4.   'J-G. 


monter  l'eaueiides  endroits  Jilliciles  ' ;  il  bätit  dans  les  regions  de  Mossoul  et 
d'Iraq  -  beaucoup  de  villages,  011  il  transporta  des  gens  veiuis  d'ailleurs  qu'il 
appliquaäragriculture.  II  dcmia  la  permission  de  bätirdeseglises  et  descou- 
vents;  il  soiitint  la  doctrine  de  Zoroastre  '  [ZarädoH],  qui  reconnaissait  deiix 
grands  et  eternels  principes  et  la  comniunaute  des  femmes,  eii  sorte  qu'aii- 
cun  hommo  ne  devait  s'unir  a  iiue  temme  ii  rexclusion  dun  aiitre.  II  fit  memo 
construire  dans  tout  son  enipire  des  temples  et  des  h(Mels,  pour  y  reunir  les 
plus  voluptueux  des  hommes  et  des  femmes,  adonnes  ä  rincontiiience  :  ce  qui 
causa  beaucoup  de  peine  aux  mages  ä  cause  de  leurs  femmes  et  de  leurs  cnfants. 

*  A  l'instar  de  Julien  (Loulydiwua),  empereur  des  Romains,  il  diminua  les  •  i'.  :ti 
depenses  de  cuisine  :  «  Un  tel  luxe,  disait-il,  devient  de  la  prodigalite.  »  II 
miita  les  Grecs  cn  creusant  des  canaux ',  pour  I'amelioration  dela  cullure 
des  terrains.  II  detestaitles  lüttes  et  les  guerres.  Les  Mages  le  prierent  d'an- 
nuler  les  bis  dans  lesquelles  il  prescrivait  les  pratiques  de  la  religion  de 
Zoroastre ;  il  refusa  en  leur  disant :  «  Le  magismc  ordonne  que  la  fenmie  iic 
soit  point  empechee  de  s'unir  secretement  ä  un  aulre  inari  ([uc  le  sicn;  <>t,  si 
eile  vient  ä  avoir  un  enfant  d'un  autre  mari  que  le  sien,  elb;  devra  le  lui  attri- 
buer.  »  lls  employerent  des  ruses  pour  le  tuer,  mais  ils  ne  puren!,  h^nliii  au 
beut  de  dix  ans  de  regne,  ils  parvinrent  ä  le  deposer  '. 

1.  On  püurrait  encore  tradiiiir  :  )1  lil  sorlir  de  Teau  des  eiidroils  dilliciles.  —  2.  l\mv 
les  noms  propres  des  contrees.  nolre  auteur  se  serl  loujours  de  ccux  qui  etaient  en  usagu 
a  son  epoque.  —  :].  Mazdalc,  qui  prechait  la  comiiiuiiaiite  des  biens  et  des  feiiiines  (voir 
l'Klude  de  M.  Xoeldeke  dans  Tahari.  p.  /..55-4(;7).  —  '1.  F.ittör.  :  <Ics  lleuves.  —  .-..  En  'ii)(!. 

P.VTR.    GR.   —  T.    VII.  —  F.   -1.  ij 


126 


IIISTOIRE  NRSTORIENNE.  [34] 


p 


j\  ^3  .'^\  jr^  ^.^.  ^^^  ^^  L^V'  ^^^  t-^-  r^  -"^  '^>-^.-' 
.^Ji^i  J^3  ^"^''  ^^-'^  >  W-  r^<^3  -^'^  :r^^3  '^-  ^^  -^^  ^-^^^ 

Uj^   .,5^--   jÜ-JÜ^    ^jr^3   '^^^   C-^J   ^^'^'^  ^*^-  fy^  "^^  ^  -^  ^;^ 

L^   ^^y    .ÜLj   ^l«  ^^-  jli-Ul  \^  J^  -^j  -^V^n  ^^  ^^^  U  JU 
1.  tx^  Doclor.  -  2.   >:^^^^^^'.^.  --  3.  Discipulus.  Scholaris  ^^<^|.  -  4.  _jU. 


XIII.     —     IllSTOlRE     d'ElISEE',    le    DOCTEUR,     METROPOLITAIN 

DE    NlSIRE". 

Qawad  ordouna  que  ehaque  religion  qui  se  trouvait  daas  sou  empirc  lit 
uu  traite  sur  sa  foi,  pour  le  lui  presenter.  Le  catholicos  Acace,  ne  pouvanl 
y  travaiUer,  parce  quil  etait  absorbe  par  la  .lirection  des  affaires  ecclesias- 
tiques,  ecrivit  ä  Elisee  (///.v«'),  qui  etait  interprete  ä  Nisibe  (AV/.s/i/»),  et  un 
1..  :!•'  de  ceux  *  qui  avaient  quitte  Edesse  (Av-Rohd)  avec  Narsai,  pour  le  prier  de 
composerun  livre,  dans  lequel  il  prouverait  la  realite  et  l'orthodoxie  de  la 
reli-ion  clinHienne.  Celui-ci  ecrivit  '  sur  la  vraie  religion  un  ouvrage  divisc 
en  Js  chapitres,  ayant  pour  sujet  :  l'essence  divine.  la  Trinite,  la  creation, 
l'hexameron,  la  Ibrmatiou  de  ihoinme,  la  creation  des  anges,  la  chute  de 
Satan  et  la  venue  de  Xotrc-Seigneur  ä  la  iin  des  temps:  il  l'envoya  ä  Acace, 
qni  le  traduisit  en  persan  et  le  presenta  ä  Qawad.  Ce  roi  le  prefera  ä  tous 
les  autrcs  ouvrages  ([ui  lui  furent  presentes.  Le  meme  docteur  redigea  aussi 
des  commcntaires  ■•  sur  lontes  les  lettres  paulines,  sur  Jol).  ,l..sne-bar-Noun  et 

1.  BaHiadhSabha  'Arbaya  Cause  de  la  FondaCion  des  ecolcs,  p.  7:3  1  a|i|»llr  :  Bar 
(^0/.bäye,  ilabban  .lacquos  "(//">/■•  P-  «'  ■  «»•■  QorbAnö:  ut  Msilia-ZUha  ed.  de  Miu-ana. 
Mossoul.  1907.  p.  70  ecril  :  <^,o^  ^!  >'  Origiuairo  du  villaoe  de  Qozbo  dans  le  pays  de 
Maro-a  >>.  -  2.  C.f.  Mari.  p.  '.(i.  —  ■'>.  Cf.  Mari.  p.  4(1.  —  4.  Des  commcntaires  sur  Job. 
sur  k-s  deux  epitrcs  au.K  Corinthiens  et  sur  los  Irois  autrcs  cpii  les  suivcnt;  la  Cause  de 
la  fondalion  des  ccoles  {xo\r  ci-dessus.  p.  110.  n.  2  :  un  Traite  sur  les  marlyrs:  d- 
aclions  de  o-räccs  et  des  discours  lEbcdjesus  apud  Asseni..  />'.  (>..  III.  i.  i'.  K'O  ■ 


[35J  XIV.  —  lüSTOlRK  UE  /AMASP.  ROl  DES  PEHSES.  127 


^U^llj  Ol    J^A.11    ip   j^O,!   jl   Jl   JL-Ui.^  _i^U^   cJLj  .Ij^C.   jO,  dl   J^Jl 


1.  Causa  constitutionis  scliolarum  mNfSimi;  ^jLo^^y^.m;  iis^o.. 


les  Juges.  II  compit'ta  le  Commentaire  de  l'lnterprete  '  sur  Samuel,  depuis  la 
priere  qu'il  avait  faite;  il  ecrivit  aussi  \a  Cause  de  la  fondalion  de.s  eivles'. 

XIV.  *    HlSTOIRE    DE     ZaMASP,     KOI     DES    PeRSEs''.  •  1«.  :W 

Les  iiiages,  apres  avoir  depose  Qawad,  elurent  Zamasp  {Dhdmdsf)  ä  sa 
place:  quant  ä  (^)awad,  il  fut  jete  en  prisoii.  Sa  soeur  voulut  parvenir  jusqu'ä 
lui,  mais  eile  n'y  reussit  pas  malgni  ses  eilbrts  reilen-s.  Elle  s'adressa  alors 
ä  Zamasp,  qui,  eedant  ä  ses  instances,  lui  permit  d'entrer  chez  son  frere  et 
de  rester  aupres  de  lui.  Des  lors,  eile  ne  cessa  d'employer  des  ruses  pour  h> 
faire  sortir  de  prison.  Finalement,  eile  cut  recours  au  stratageme  que  voici  : 
eile  enveloppa  sou  frere  dans  une  natte,  et,  declarant  que  c'etaienl  les  liabils, 
dl  int  eile  s'etail  servie  pendant  ses  n'-gles,  eile  fit  veuir  le  blanchisseur  ])our 

1.  Theodore  de  Mopsueste.  —  2.  Selon  Burliadbsabba  'Arljay.i.  Cause  de  la  fonda- 
lion des  ecoles,  p.  7o.  Elisee  a  succede  a  Xarsai  dans  la  directioii  de  l'l-x'olc  de  .\isil)e 
en  502.  et  esl  niort  en  .")09.  II  aurait  donc  ecrit  son  Traile  sur  la  toi  avant  d'etre  nomine 
superieur  de  l'Ecole.  —  C'cst  ä  tort  qu'.Vsseniani  loc  <it.  idenlitic  cet  ecrivain  aver  le 
patriarche  Elisee  52.')-.539).  —  Xotro  auti'iir  dit  iei  que  cc  doctcur  a  ete  eonsacrr  eveque 
deXisibe  lL  Mari,  p.  'iG  .  tandis  que  Barliadbsabba  /oc.  cit.'  dil  claircment  qiiil  n'a  [m^ 
ete  evfique.  Barliadbsabba  est  beaucoup  plus  digiic  de  l'oi  que  notre  aulmr  et  Mari, 
etant  de  la  meme  famille  que  celle  d'Elisee  et  ayant  veeu  au  nieni  ^  siede  quo  lui.  Xolre 
auleur  et  Mari  auraient  donc  confondii  Elisi^o  riiiter|)rete  avec  Osee  eveque  de  Xisibe: 
et  en  effet  la  ressemblam-e  des  deux  nonis  ^oo,  et  ^jl^(.  Icur  residence  dans  une  meme 
ville.  leur  eontemporaneite.  tout  a  pu  pnrlec  ces  deux  auleurs  ä  identifier  ces  deux  i)er- 
-iiiinaL;es.  ;Voir  aussi  nolre  Etüde  siipplem.  sur  les  Ecrh'.  si/r.,  n.  111  .  —  •>.  (.1. 
Pseudo-Josue,  apud  Assem..  B.  0..  I.  p.  2(i(i;  Procop..  lib.  I,  De  hello  persUo,  cap.  vi: 
ßarhebr..  Chron.  Sijr.,  p.  T."). 


128  IHSTOIRE  NESTORIENNE.  [36] 

L.t..->-  4jw  JiJlj   .<)    jUc-lj  .«ul   ^li   (3  i-Cc  4^LLi   ^„^ — !    (»-''^''j  ^-sj-oJi  Jj-«  L<iY~;   j^ 


d/ii 


js^^lj  ^iiSI   __^3  J^r^'^Jl   1.5;^ 


1.  ^a. 


les  empörter  et  les  laver.  Les  gardes  de  la  prison  n'en  approcherent  pas, 
crainte  d'etre  souilles  :  ainsi  Qawad  s'echappa  et  s'enfuit  aupres  du  roi'  des 
Turcs-,  avec  lequel  il  avait  dejä  contracte  une  etroite  amitie,  lors  de  son 
sejour  cliez  lui  du  lenips  de  son  pere'\  Ayant  implore  son  secours,  il  obtint 
!'•  :i'»  de  lui  des  troupes  avec  lesquelles  il  retourna  dans  son  pays,  renversa  *  Za- 
masp ',  apres  deux  ans  de  regne,  et  le  rejeta;  il  tua  quelques  mages  et  en 
emprisonna  plusieurs.  II  l'ut  bienveillant  envers  les  chretiens,  parce  que  quel- 
ques-uns  d'entre  eux  lui  avaient  rendu  des  Services  dans  sa  fuite  au  pays  des 
Turcs. 

XV.     HiSTOIRE     DE     BaBAI,     LP:     VIN(;T-IiKI  XIEME     des    CATIIOLICOS'^. 

Le  catholicos  Acace  (Aijchj)  —  que  ses  prieres  soient  avec  nous  ■ — •  mou- 
rut  (laus  la  [lO'l"  annee  de  Qawad.  L'eveque  de  Hira",  qui  etait  son  disciple, 
transporta  son  corps  a  l.lira,  oü  il  l'ensevelit.  Zamasp  reg•na^  Les  chretiens 
eurent  besoin  de  choisir  uu  catholicos.  Zamasp  avait  un  astrologue  chretien, 
ap[)ele  Mousa';  celui-ci  dcinanda   ä  son  mailre  la  permission  de  faire  elire 

1.  Le  ms.  a  -Jj  ;  lire  s_:A-'.-  ainsi  (pie  l'iinlique  le  ciiTitexte.  —  '2.  Xoli'o  auteur  les  ap- 
pelle  aillcurs  Hailal,  llaphtarites.  Voirci-dcssus,  p.  107  et  124.  —  3.  Cf.  ci-clessus,  p.  107. 
—  4.  En  49S;  cf.  Tabari,  p.  Ki.'),  n.  .5.  —  .j.  Cf.  Mari,  p.  46-47;  'Amr,  p.  ;55-7;  Barhebr.,  I 
Cliron.  EccL,  col.  80.  —  G.  Ici  un  bianc  dans  le  ms.  Une  main  etrangere  a  ecrit  5^1*.".  ; 
Selon  'Amr,  Acace  .serail  mort  en  496.  Notre  auteur  semble.  lui  aussi,  placcr  sn  mort  ä  j 
la  memo  date,  c'cst-k-dire  ä  ravenement  de  Zamasp.  —  7.  Simeon?  qui,  cn  48(),  assista  ' 
au  sjnodc  d'Acace  (voir  Si/n.  Orient.,  p.  .'506j.  —  8.  l''n  49().  —  9.  Massoi,  'Amr,  p.  35. 


[37]  XV.  —  HISTOIRE  DE  BABAl,  CATIIOLICOS.  129 

L1_;J   iVj^j  üj^l   '^  J-Jl  ^  y>y^  jj^r;    ^^\   "^-^-l   ^^IaJI  Jjbl  ^   ^L>.j  'IVI  JU 
^^^-vi"  j^^j   ^^'j  ^iä'LVl  bXfc  ^5Jl   >_^<3l  j^llj  ^^1  ,j~^  rr^'  is^y^  *  *  ''•  ■** 
^jsj_«L^l   jl    ^1   ^>*-'^.   c^'    CT^^    *"^^   .-kJI  -ü;   jL3^  ^lC    v-_.-ü!l3  jLa^I 
•^-^U^  /»---'    i^.     /*-*-^j  • '-v*^'   "'^"  />-*  ^y^J  "^  -'-fs  v_i— 'L»i.i  ^''  JUj    I  fi'.ifi-w 

1.     .Ivä'J'   ^iXL.--  oJCLo      cy  —  2.  Ordinavit  >o^  ex  J— !. 


iin  catholicos.  Avant  ete  exaiice,  tous  les  Peres  choisirent  im  habitant  de 
Seleucie,  parent  de  *  l'astrologue  Mousa,  et  secretairc  du  Marzban  de  Beith  *  P.  »s 
Aramäye'  {^(ibt).  II  s'appelait  Baba'i,  fils  de  Hormizd.  II  etait  tres  iige;  il 
avait  une  femme  et  des  enfaiits;  il  etait  vertueux  et  verse  dans  les  Ecritures" ; 
il  donnait  l'hospitalite  aux  eveques  et  aux  etrangers,  imitant  la  conduite  des 
moines  et  des  saints.  Babai  refusa;  mais  les  eveques  ue  le  quitterent  qu'apres 
l'avoir  ordonne  catholicos'.  Zamasp,  aiusi  que  Qawad  apres  son  retour  du 
pays  des  Turcs,  se  montrerent  bleu  disposes  en  sa  faveur. 

Babai  reunit  trente-deux  Peres';  il  etablit  des  lois  pour  le  gouvernement 
de  rEglisc;  il  annula  les  correspondances  de  Baboi',  de  Bar  Saurna  at  d'Acace 
et  les  anathemes  qu'ils  avaient  lances  les  uns  contre  les  autres\  Admettant 
ce  qu'Acace,  Bar  Saunia  et  les  eveques  avaient  etabli  sur  le  point  du  ma- 
riage'',  il  ordonna  que  tous  les  ministres  de  TEglise  contracteraient  ouverte- 
ment  mariage  avec  une  seule  femme ' ;  il  ordonna  aussi  que  la  reunion  des 
Peres  se  tiendrait  une  fois  tous  les  quatre  ans,  au  mois  de  Tesrin  2<"*  (Novera- 
bre),  pres  du  Catholicos,  pour  regier  les  affaires  de  l'Eglise  et  subvenir  ;\  ses 
besoins. 

Un  jour  qu'il  se  presenta  avec  Mousa,  son  parent,  chcz  le  roi  Zamasi) :  «  Les 

1.  Nomme  Zebergan  (Simeon  de  Beith  Arsam,  apud  Assem.,  ß.  O.,  I,  p.  35.Sj.  — 
2.  Selon  Barliebra'us  Uoc.  cit.],  sa  science  etait  fort  mediocre;  selon  Mari,  il  ne  savait  ni 
lire  ni  ecrire.  —  3.  Selon  notre  auteur,  il  aurait  ete  elu  la  premiere  anneo  de  Zamasp, 
c'est-ä-dire  en  49()-7;  selon  'Amr,  en  498.  —  4.  Ce  synode,  qui  a  ete  publie  par  J.-B. 
Chabot  [Syn.  Orient.,  p.  310-7i,  contient  trois  listes  episcopales  :  la  premiere  enumere 
trente-six  eveques ;  la  seconde,  Irente-trois,  et  la  troisieme  portc  trente-neuf  signatures 
(comp,  aussi  Sijn.  Orient.,  p.  620).  Notre  auteur  semble  se  reportcr  a  la  seconde  liste. 
Cf.  aussi  Mari,  p.  46.  —  5.  Cf.  Syn.  Orient.,  p.  312.  —  0.  Ici  l'auleur  semide  faire 
allusion  au  .3''  canon  du  synode  d'Acace  (voir  Syn.  Orient.,  p.  .303).  —  7.  Ci.  Syn. 
Orient.,  p.  312.  —  8.  Mari  cl  Vmr  [loc  cit.]  sont  d'accord  sur  cc  point  avec  notre  au- 
teur; mais  les  actes  du  Concile  disent  :  Tesrin  V. 


130  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [38] 

j,_^^  U^jt  ai:»-  C<ii  ^\J\i  >U1  Jl  ^.^3  JLj  ^ÜI  (.1_^1  jl  pL.  j^.  Jlii 
ÄJ^Ij  J  P^A^  ^ÜI  i»..j  Lo  ^:^  ^,^  lAi.  U<A3  .Ufc  c.;l^  U^  j_r-^l  '^^j 
jl  U^j  .(.^ä;  j^;  IJi  oij^VI  ^j^.  j^  ^.— «-''  C^  ^3  •önr-'*-'  -c^  ^i^KT^J  ir^ 
\l.^.yJ   <— At    oil^    U^   J-asI   ^^^JaTj   PyJä'"  (v'   ^'-^    ^-^..J    l/'-'"^''    ^    •-'>*'"   "^^ 

^L.L"    ij  «-Ä     ^T""^     ^•~'"     "^^     '^J^3     cÜajJlj     Jj^»)!^     UafcV'     *J     ^r-^.    i*"     ^-i^l     *-»-^     (j 

2     i-    I       .    •  •       . 


1.  vaöi;  |a,Qj.  —  2.  Jacuit  (reposer)  :  _-uu(  ex 


I...  I 


^..    ..  ^ 


p.  3t>  cadavres,  *  lui  dit  celui-ci,  sont  pourris  et  reduits  en  poussiere.  Pourquoi  donc 
lionorez-vous  les  ossements  des  niorts?  Pourquoi  las  venerez-vous  et  ne  les 
mettez-vous  pas,  ä  Texemple  des  mages,  dans  les  sarcophages?  —  Nous  sa- 
vons,  lui  repondll-il,  que  les  corps  des  hommes  sont  dans  une  inertie  absolue 
et  qu'ils  sont  eousumes  et  reduits  en  poussiere;  niais  nous  croyons  qu'ils 
ressusciteront  beaucoup  plus  beaux  et  plus  eclalauls  qu'ils  ne  l'elaient.  Gelte 
doctrine  nous  a  ete  confiee  par  les  livres  de  notre  religion  :  Eii  itn  cHn  d'ml 
tous  Ic.s  honuitrs  ressusciteront  iinmnrtels\  Comme  le  Chrisl  est  ressuscite  des 
morts,  de  memc!  nous  aussi  nous  ressusciterons;  comme  le  grain,  qui  meurt 
sous  la  terre  et  qui  perd  sa  beaute,  pousse  ensuite  pour  etre  plus  beau  qu'il 
ne  l'etait-,  ainsi  foront  les  fils  d'Adam.  Si  tu  ne  crois  pas  ä  ce  que  je  viens 
de  dire,  cunsidrre  (pie  rhommc  doil  son  existence  ä  une  gouttc,  (pii  le  forme 
dans  les  tenebres  des  entrailles;  puis  il  regoit  des  membres,  des  veines  et 

■  p.  37  des  OS ;  enfin,  au  bout  de  neuf  mois,  *  par  la  toute-puissance  de  Dieu,  il  vieiit 
tout  forme  au  monde.  11  en  est  ainsi  de  la  resurrcction  el  du  cliangemenl  de 
rhomme  et  de  l'^tat  des  corps  apri's  leur  resurrection.  » 

J^c  roi  appronva  sa  parolf.  Habai  sortil  dr  rlic/.  lui  content.  Les  affaires 
marcherent  blende  son  temps;  il  rcposa  apres  un  pontificat  d'environ  cinq 
ans'. 

1.  Cf.  I  Corinlli.,  .w,  .'.2.  —  2.  Cf.  Ibid.,  3(i.  —  .'5.  II  mourul  en  502.  Voir  ci-dessus, 
p.  120,  n.  ;i. 


[39]  XVI.  —  JOLIE  HISTOHIKTTE.  131 


.<Cb    Js     K-^ 


.  A_LiJl     i.i-i      "^     ^Ic-    "ül!    Ä^LC     c^r^l     «i_^     j'3    ö»:^*f^    '^^v^'    <JlL<    ^_jÄ->JI    t>ii^ 
.  Aj«_Jl       Jl     Aj     (s~=-^     iJ  »i     c^-^     *^       JV^     /r*^     >- .  J    (<V^    J'-f'b     •  '»^'-'^     l»~*J>-    U~J=^ 

4.111  iwUC  ^U._  V   Jl^'  ^y  -l^l|   Uli  .«:i.U  .JjUI  Ji.  ^^Jl   olij  b^U  ijij  l^Li 

^Ls-     j)-^    L.    jwi»^     v-iyi    ij'^''-'    *^^    (*~-t    f*-^    ■^-l.-'.    'j'    "^'^    ""^'^     '"^    ^^    0"*^ 


L    't 


1.  Praefectus  vigiliarum;  Sacerdos  caecus  liou.  —  2.  vs 


XVI.     JoLIE     mSTOniETTK 


Un  des  Peres  raconta  ceci  :  11  y  avait  dans  uue  localit(',  luie  feminc  riclii', 
charitable  et  vertueuse.  Elle  avait  poiir  voisim-  iine  pauvrc  veuve,  ä  laquelli^ 
eile  faisait  raumöiie.  Un  jour  que  cette  dernien-  se  troitvait  seule  chez  la 
femme  riclic,  cellc-ci  sortit  ses  bijoux  pour  s'eii  parer  apres  qu'elle  aurait 
fini  son  travail ;  eile  perdit  un  coUicr  de  perles;  l'ayant  cherclie  iniitilorneiit 
partout,  eile  soupgonna  la  veuve  de  l'avoir  vole  et  le  lui  reclama.  "  La  veuvc  *  i'-  ^^ 
iiia  et  jura  qu'elle  ne  savait  rieu  de  lout  cela,  que  jamais  eile  ne  se  serait 
permis  cette  mauvaise  aelion  en  retour  des  bienfaits  qu'elle  avait  regus  d'eUe. 
Leur  querelle  se  prolongea  et  les  gens  en  fureut  informes;  on  jugea  que, 
vu  l'impossibilite  de  trouver  des  temoins  du  fait,  il  fallait  faire  jurer  la  i'emiae 
soupyonnee  et  frapper  d'exeonimunication,  par  la  parole  de  Dieu,  celle  qui 
aurait  pris  le  coUier.  Les  dcux  femmes  y  consentirent.  Qu  pria  un  pretrc 
aveugle,  qui  passait  par  lä  et  qui  se  rendait  ä  l'eglise  i^ous  la  eonduile  d'uii 
enfant,  de  faire  touiber  Texcommunication  siir  le  volerr.  J.e  prelre  rclusa. 
Puis,  comme  on  insistait,  il  dit  .  «  Celui  qui  a  pris  le  collier  est  oblige  par  la 
parole  de  Dieu  de  le  rendre.  »  A  peine  avait-il  aclieve  ces  mots,  qu'une  souris 
sortit,  tenant  le  collier  ä  la  bouche;  et  apres  Favoir  jete  devant  les  gens,  ([ui 

I.  Cf.  Mari,  p.  ',7. 


132  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [40] 

.t^^il  *^^j  <iil  ijX   JIj-äH  jjl^/^,  >l^ 


J^   ^Uy;  iLOI   eil;'  j   ^sß    -ciJ'   •^^    i>  ^j:^   J^   \~^   J)\^^'Si    j^i    .Uj_^ 


t^'jj 


-_J3    'öaJI    jli    Ji^^ij     «_J1    J    j;.l^   ^/^^'i    -^^    *-^^    'l^.     '-^-3 


1^ 


Sj-^1       iÄ_fc       A,U:-sV       JI95       l^J       Aä-J       .<)       J-is       l}-^       JL-i       .lj/-i       '(iX^      2iJJ.-» 


1.  i*~J' 


attendaient  le  resultat,  et  s'etre  eloignee  un  peu,  eile  creva.  Les  gens  emer- 
veilles  aJresserent  ä  Dieu  de  multiples  louanges  pour  ce  qu'ils  venaient  de 
p.  a',1  voir.  *  J'ai  rapporte  cette  histoirc  etonnante,  afiii  que  les  ignorauts  ne  meprisent 
pas  la  parole  divine  ni  rexcommunication  lancöe  par  les  pretres. 

XVll.    HiSTOlRE    IIE    l'aTTAQUE    d'AmID     PAR    QaWAD.     L\    VISION*. 

Qawad ,  ä  sou  retour  du  pays  des  Turcs ,  attaqua  Amid  et  l'assiegea 
longtcinps;  iiiais  il  ne  put  s'en  emparer  k  cause  de  ses  larges  remparts.  A^^ant 
resolu  de  la  quittor  pour  aller  assieger  d'autres  villes  grecques,  il  cut  un 
songe  cette  nuit-la  :  «  Ne  te  decourage  pas,  lui  disait  la  vision;  reste  ici.  » 
Tout  etonnö,  Qawad  resta,  et,  la  nuit  suivante,  enleva  la  ville  d'assaut.  II  y 
massacra  hoaucoup  de  monde.  Plusicurs  se  refugiercnt  dans  les  eglises. 
Qawad  se  rendit  a  l'eglise-,  qu'oii  lui  ouvrit ;  y  etant  entry,  il  aperi,'ut  une 
image  de  Notrc-Scigncur  et  demanda  ce  que  c'etait.  On  lui  röpondit  que  c'etait 
riniage  du  Cliiisl;  il  l'adora  (>n  disaiit  ä  sa  suitc  :  a  C'est  cette  image,  qui 
*  P-  'iii  m'est  apparuc  en  songe  et  qui  m'a  dit  :  *  Betourue  ä  la  ville  et  je  te  la  livre- 

1.  Cf.  I*scudo-Josu6,  apud  Assem.,  B.  ().,  I,  p.  Tri  et  suiv.:  Histoire  du  BasEnipire,  I, 
38,  11.  7(!;  Prcxop.,  De  hello  pcrsico,  c.  viii;  Mari.  p.  M.  —  2.  Le  ms.  porto  Iaj-'^M  <(  la 
villo  »,  mais  le  conloxtc  iiidique  qu'il  s'agil  ici  do  Teglise. 


[41]  XVIII.  —  HISTOIRE  DE  S.  ABRAHAM  LE  GRAND.  133 


^.j  Jiül 


i.  wix>  j.  —  2.  Dominus  mens  -v^o.  —  3.  Vita  ascetica  |;jo;.  —  4.  ^^-'  --" 


rai,  ä  cause  des  peches  de  ses  habitants.  »  II  fit  epargner  ceux  qui  s'etaient 
refugies  dans  les  eglises  et  cesserle  massacre;  raais  il  prit  tout  ce  qu'il  trouva 
dans  la  ville,  pour  l'emporter  ä  Seleiicie,  et  y  laissa  une  garnison.  Quand  ils 
apprirent  la  prise  d'Amid,  les  Grecs  vinrent  assieger  les  Perses  qui  s'y  trou- 
vaient,  les  vainquirent  et  les  chasserent ' . 

XVIII.    HlSTOIRE     DE    SAINT    MaR    AbRAHAM    LE    GrAND'. 

Ge  fut  au  temps  du  roi  Qawad  que  cet  homme  vertueux  sortit  de  Cascar, 
pour  se  cousacrer  a  la  vie  religieuse  et  aux  oeuvres  Celestes.  De  meme  que 
Dieu'  avait  etabli  Abraham  pour  etre  le  pere  des  nations,  qui  croiraieut  an 
Dieu,  ainsi  il  etablit  cet  Abraham  pour  etre  le  pere  des  meines  dans  tout 
l'empire  perse.  II  se  rendit  tout  d'abord  ä  I.lira,  oü  il  evangelisa  beaucoup  de 
gens  et  les  detourna  du  culte  de  l'etoile,  qui  *  s'appelle  Az-Zohra  (Venus).  Puis  *  i'.  '.i 
il  quitta  cette  ville;  et  apres  avoir  parcouru  bien  des  pays,  il  se  rendit  en 
Egypte  {Mhr)  pour  visiter  les  saints  anachoretes  du  desert  et  du  mont  Smai 
{Tour  Sind).  La,  le  Saint-Esprit  lui  revela  bien  des  chos?s.  Ensuite,  il  revint 
ä  Nisibe  et  se  fixa  ä  l'Ecole,  ou  il  etudia  avec  Abraham  l'interprete  et  Jean 
{Yohannä)  son  compagnon". 

1.  La  guerre,  qui  avait  coinmence  en  502,  s'est  terminee  en  50'i.  —  2.  Cf.  le  Livre  de 
la  Chastete,  n.  14;  Ilistoire  de  Thomas  de  Marga,  lii).  I,  c.  iv;  Mari,  p.  'i7.  —  3.  Cl. 
Gen.,  XVII.  4  et  suiv.  —  4.  Yoir  ci-dessus,  p.  115-110. 


134  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [42] 

li^  .J^JL-VI   j   ^^LJl  Ul   ^_  ^^Jül  J^l  l-U  ^^  ^Lj  ijWl  dU-  j. 

^jj^'Y^CwVI  'ü^   «.«i^li  .-'' jla..taJl  '^  ..j:^\  V\J!i  U}">i.  iA^y  -^j-i-*^'^  if-  J^J 

>_j  «  ä « ■  1  >::Jo  i;Liw  ij  V^^3  ^j"^'^  ^V-  -^^'J  Jj"Vi  i^L^  ^Ji  a*^3  L£Sm  i^üJI 
l_j_Lx_^3  jL-fc^l  iA-^3  b_^  ^.jjj  jv'  .,_L>t.l!  ^3  ^1  ^Lt^JI  .lij^  ÜXrt^  Jl/^ 
.^^  :i\j>-  ^UJl  düi  J  ^^3  •fx'^  'J'>^  J^  (j^  c^^»^^  ^^  '-'-*^.  ö^J  '*^^ 
iv^--_^ljl    A.    j^^i_o    ^Ä)l    Ul    j   i^l^3    .(^1    '»j>J^3   ''blJ;    ^Lji    .!s_^l    •cUl   aJI    l5Cii 

1.  Schola  |i"-""j    —  2.  ^_,->.  —  .).  pLctta^.  —  4.  Discipulus  ^^lioam/.  —  5.  Repetitio.  — 
().  Lotura  ii^s->. 


La  lillc  d'un  des  notables  de  JXisibe  fut  possedee  du  demon,  qui  la  tour- 
mentait  beaucoup.  Dien  voulant  manifester  les  vertus  de  Mar  Abraham,  lo 
demon  cria  par  la  beuche  de  cette  jeune  fdle  :  «  Malheur  ä  moii  Voici  que  cet 
Arameen  (An-Nabali)  vetu  d'un  manteau  et  qui  habite  l'Ecole,  mc  chasse  et  me 
tourmente.  »  Le  pere  de  la  jeune  fille,  ayant  entendu  ces  cris  du  demon,  se 
rendit  ä  l'Ecole  pour  le  chercher;  11  le  trouva  appliqu^  ä  la  lecture  des  livres 
de  rinterpn'-te.  Les  ecoliers,  qui  etaient  presents,  lui  ayant  deinande  avec 
iiisistance  de  prier  sur  la  jeune  fdle,  il  finit  par  ceder  '  et  la  guerit. 

11  sortit  secretement  pendant  la  nuit  et  gravit  la  moutagne  d'Izla,  pour  y 
vivre  dans  la  solitude;  il  s'iiistalla  dans  la  grotte  qu'avait  jadis  habitee  Jac- 
ques [Yaifoub),  metropolitain  de  Nisibe,  se  nourrissant  d'herbes  de  montagne. 
Sa  renommöe  grandit  et  les  moines  vinrent  se  grouper  autour  de  lui.  De 
toutes  parts,  ou  lui  amcnait  des  malades,  et  il  les  guerissait. 

II  y  eut  dans  cette  montagne  beaucoup  de  saulerelles.  Les  habitants  s'en 
plaignirent  au  saint;  celni-ci  leur  donna  de  l'eau  benite',  qu'ils  melerent  ä 
l'cau  (pii  arrosait  leurs  terrcs;  toules  les  sauterelles  disparurent  aussitöt. 
( hiand  les  ireres  etaient  tourmentes  par  des  fantömes  et  des  voix  diaholiques, 
ils  prenaieiit  un  niorceau  des  habits  du  saint  et  les  maudits  prenaient  la  fuite. 

II  hAtil,  ensuite  un  monaslere,  oü  de  nondtrcux  moines  se  reunirent  de 
tous  ciHes.  (]'est  lui  qui  leur  prescrivit  la  tonsure;  il  changca  huir  costume, 

1.  ux-i.  du  syriaquc  if^^-j  veiit  diic  :  lolura. 


[43]  XIX.  —  HISTOIRE  DE  SILA,  LE  2.r  DES  CATHOLICOS.  135 


10 


j^l-ojlj  ^yl-uJl   i^LäI   j^  yy   LLA.'U>-  >lJ;   'V'-'   .^Lä]  ^„ii-   Cw.:LJl 


1.     Jj.  —  2.  Habitatio,  monasteriuin  iv^oo^.  —  o.  Clerici  tonsura  Vr^aji,.  —  4.  ^^ j-i^'^'. 

—  5.  ^j/j'^j.  —  6.  i^aooi.  ex   ,'.*£' jK>i.  —  7.  Jacuit  _w^a;  ex  _.:;;_'.  —  8.  Historia  iiw^i. 

—  9.  Ordinavit  ^o-^miij  po^  ex  ►— o    ^'-w'.  —  10.  Archidiaconus  ap/iorj.xovcx;  ..oj^^ii. 


\ 


et  la  forme  de  leurs  chaussures,  pour  les  distinguer  *  des  (moines)  heretiques.  *  i>.  'i:t 
II  benit  ses  enfants  avant  sa  mort  et  ordonna  ä  plusieurs  d'entre  eux  de 
fonder  des  couvents  dans  les  montagiies  et  les  deserts.  II  vecut  jusqu'ä  l'e- 
poque  de  Hormizd,  fds  de  Kosrau  '  {Kisrd).  11  mourut  daas  son  couvent  et  y 
fut  enseveli.  Ses  nombreuses  biographies'  fönt  connaitre  ses  acticns  et  ses 
travaux.  Que  ses  prieres  soient  avec  nous! 


.  :i 


XIX.     IhsTOIRE     DE    SlLA,     LE     VINGT-THOISIEME     DES    CATHOLICüS 

Sila  etait  arcliidiacre  du  catliolicos  Babai  et  originaire  de  Seleucic  (Al- 
Madäin);  il  fut  ordonne  catliolicos  en  la  seizieme  aunee  '  de  Qawad;  il  etait 

1.  II  regna  de  .570  ä  .j90.  Lne  iiole,  qui  se  trouve  en  marge  du   Traite  de  droit  caiio- 
nique  d'Ebedjesus  de  Nisibe,  est  ainsi  conQUc  :  11  .vi  1  vi.  nojls  uf  ^a,-r^l  -v»  U-r^;  «ja-s^/  ;p^'^t 

.,Xui  .  .o>3  :  >,^o  .(-.ai  ic_5.  :  .juatC^N-s  ou  :  —  :  :-;— /    ^"'■■'  .  | .  mya  •poioi^  :  —  :  It^JJ  ov.l^/>  :  yO^  >».»lo  ,^»>aLo 

»  La  lulle  de  sainl  Mar  Abraliain  le  Clrand,  a  ele  terminee  en  la  .SiW'  annee  des  Grecs, 
qui  repoud  a  la  liuilieme  annee  de  Hormizd  (roii  de  Pcrse,  le  8  janvier  nianli  apres  l'Epi- 
phanie:  il  etait  äge  de  quatre-vingt-cinq  ans.  »  II  y  a  ici  un  anachronisme.  La  huitieme 
annee  d'Hormizd  repond  ä  l'annee  586  de  notre  ere,  landis  que  l'annee  8i)()  des  Grecs 
repond  ä  l'annee  588.  Celle  derniere  dale  parait  cxaclc.  Dadisö,  suecesseur  d'Abraham. 
presque  aussitot  apres  la  mort  de  celui-ci  ("janvier  0881,  aurait  e!:  bli  des  regles  pour  les 
moines  du  grand  couvent  (voir  J.-B.  Chabot,  Regiilx  monas.  ab  Abrahamo...  ei  Dadjc- 
s«,  etc.,  Rome,  1898,  p.  38).  —  2.  Nous  savonspar  la  passion  de  Georges  martyr  [Histoire 
de  Yabalaha,  etc.,  p.  424)  que  Babai  le  Grand  a  ecrit  sa  biographie.  —  3.  Cf.  Mari, 
p.  47-8;  'Amr,  p.  37;  Barbebr.,  thron.  EccI.,  Il,  col.  82.-4.  En  .503,  Qawadayant  regnö 
en  488.    Amr  donne  la  meme  dale   seizieme  et  non  dix-huitiemc  annee  de  Qawad.  ainsi 


136  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [44] 

p.  4'j'i_«L'  j  ^_5jL-Jl3  .Ij-  c-^o  Ä,b  j_^  *  03  bUl  «OV  jl_^Vl  v_lL.I  ^^jj--  Jf-V 
^yj.  <j  JajiJj  JLJ'  «^>  ^b  ^-U^r  c-'o  >^-^  ^|_^^  jl  i^L«3  .  «_J1  >::~i3  ^^r^*^ 
jj-i-wij  ^— .j^3  ^:sl  ^l^l  jLilsVi  j^  ^Up>  'Ul  i^Lil  A°3  .i,-I:L_Jl  ^,^ia)' 
Lj^'U^   U.Li    .".Ül;  _^i^l;    <-b  ^r    ^;l^   Ij^V    J;-»^!    uj^J   Vj3j    -Jr^r^J   ^j'^J 

jLJ  j^---~^;  0^1  cL-^l  c^'j  ü  j-^;  ji^J^  u_j^_,^,  i^.;  ^U3  .iyL.il  1*113 

p^li    ^1— *'j    Lj!>La    j^;    J^^    ^^i:    ^\    \r'rbj>    ^"^b    W^    -'^   ^^J    (v*-U=S3    ^^^ 


marie  et  avait  une  iille.  Infatue  de  sa  science,  il  s'ocrupait  beaucoup  des 
affaires  mondaiues  et  aimait  trop  l'argent.  II  excommunia  le  docteur  Mari  de 
Tahal  \  qui  lui  avait  fait  des  reproches  sur  sa  conduite.  Qawad  Thoiiorait  ä 
cause  de  Buzaq-,  eveque  de  Suse  {A]-A]mäz).  qui  I'avait  gueri,  lui  et  sa  fdle, 
'*  *  d'une  maladie  dont  ils  etaient  atteints.  A  son  epoque,  les  cliretiens  jouirent 
de  la  paix;  les  eglises  furent  bäties. 

II  V  en  a  qui  disent  que  la  femnie  de  Sila  portait  son  mari  ä  ramasser  de 
l'argent  et  ä  s'ecarter  de  la  bouue  voie.  En  eifet,  beaucoup  d'hommes  vertueux 
ont  ete  trompes  par  les  femmes  :  Adam  le  p^emier^  ensuite  Joseph',  Sara- 
sou'',  David''  et  Salomon'.  Job*  au  contrairo,  pour  avoir  resiste  ä  sa  femme, 
qui  Texcitait  k  blasphemer  contre  Dieu,  et  pour  l'avoir  appelee  insensee,  rem- 
porta  la  victoire  et  fut  sauve.  Achab",  pour  avoir  suivi  les  conseils  de  sa 
femme  Jezabel  contre  Naboth,  fut  puni  avec  eile.  Mamo'i '",  femme  de  Bar 
Sauma,  metropolitain  de  Nisibe,  exasperee  de  voir  les  habitants  de  Nisibe  se 
rendre  aupres  de  Narsai  pour  l'honorer,  porta  son  mari  ä  exiler  celui-ci  de 
I'Ecole  :  «  Qu'avons-nous,  lui  disait-elle,  a  faire  ici?  Ne  vois-tu  pas  que  tout 
le  mondc  se  presse  autour  de  Narsai?  »  Celui-ci  se  retira  au  pays  de  (^ardou. 


1'.  'i'j 


que  le  disenl  Cliabot,  Si/n.  Orient.,  p.  324,  ii.  1,  et  Labourt,  Le  C/tr'istian.,  etc.,  p.  159, 
n.  5);  mais  il  la  fait  accompafrner  d'un  anichronisme  evident  huit  cent  sixieme  annee 
des  Grecs  :  505  .  —  1.  Dont  se  plaigiiait  Simeon  de  Beilh  Arsam,  apud  Assem.,  B.  0.,  I, 
p.  358.  —  2.  Lire  ^^  \y,  au  Heu  de  ijjjr?.  iei  et  apud  Mari  et  'Ann-,  loc.  eil.  {\o'\v  Syn. 
Orient.,  p.  :{2'i  et  327).  —3.  Cf.  Gen.,  ni,  (i.  —  4.  Allusion  peut-tHre  a  rilistoire  apo- 
cryphe  de  Joseph  et  Aseneth  (voir  Land,  .\necd.  S/jr.,  III,  p.  18  et  suiv.).  —  5.  Cf.  Juges, 
XVI.  —  0.  Cf.  II  Sam.,xi.  —7.  Cf.  I  Rois,  xi.  —8.  Cf.  Job,  ii,  9  et  10.  —  9.  Cf.  I  Reis, 
XXI,  XXII ;  II  Rois,  ix.  —  10.  Cf.  Mari,  p.  43,  45,  47;  Rarhebr..  (liron.  EccL,  II,  col.  7<k 


[45]  XIX.  —  IIISTOIRE  DE  SILA,  LE  23"  DES  CATIIOEICOS.  137 

oVLLi  S^i  ^s^J^  u^-'''  1^-^  (j.-"^^  .J_^v_VI  ^^,  iUj  1^>IS  »A^  •(^^•'   Ji-*-^,. 

^J^j  .'uli  JJ^  '^-^^„i  '^'^„  'j^i  "CUC»  ^]1  ^-;^^  ^-*  ijj  *-^  U  ^Ic  ^^^^•;  f-^ 
JL.-.-:-^lj  uL*ä)1  i^U  ^  jvfcU  J^rj-^i=-3  Ü»rr^'-5J'  J^»^^  ^f}^  V — '  '^j^^  ^~'  ,> 
lja_~J  A-'-'J^  ixJ>LJI  oAi-  '^^-i^  l^~i^;>c.«  o'f^'  J^  (^L-i'  ^L'*'  L-"  ^n~^  ._^.J>tJi 
.jLiLxJl  ^»jut'l  >1jL  J_^  <^J  -r^y^..  '^JJr'..  '^'  ^-?'i^  «JU-^jl  Ij^Lii.  Iisj3  ■'y-p-^j 
(_i_ä_-l  T-«_>j«_i_>  ^  SaJ'jj  .  L^L^3  Lfcj  »^1  'yt  '*jl — Tj  \aL5vJ'  jjj>~U  J-air  v::Jl53 
l^jj    ^^U^    U3    .ioL-aJI    ^'1    [^\i   [^}i   \i-^3J    JLoil    j    .-—Ji    Co'l^   l^^li  3J^.>1 

1.  ,.p  .  —  2.  BeoAÖyo?  jecv^q^o(i. 


oü  il  composa  des  discours  ' ,  *  dans  lesquels  il  traita  de  ce  qui  lui  etait  arriv6  *  i'-  '■•', 
et  de  la  malice  des  femmes.  II  envoya  ces  discours  ä  Nisibe.  Ils  y  furent 
debiles  dans  l'eglise  en  presence  de  Bar  Sauma,  qui,  s'rtant  repenti  de  c-e 
qu'il  avait  fait,  rappela  Mar  Narsai,  et  Thonora  de  son  amitie  tout  le  reste  de 
sa  vie. 

Plusieurs  femmes,  au  coutraire,  ont  pris  part  ä  l'amelioration  des  affaires 
de  leurs  maris,  en  les  portant  ä  pratiquer  la  vertu  et  ä  faire  le  bien.  Sara', 
femme  d'Abrabam,  parce  qu'elle  etait  hospitaliere,  servit  les  anges,  qui  vin- 
rent  chez  son  mari.  Rebecca'  {Rafqd),  parce  qu'elle  etait  vertueuse,  recom- 
manda  ä  sou  mari  de  ne  pas  laisser  son  iils  Jacob  ( 1«  qunb)  prendre  pour 
femme  une  iille  des  peuples  infideles,  et  alla  trouver'  le  pretre  Melcbisedec 
{Malkizdacj)  pour  le  consulter  sur  ses  affaires  et  sur  sa  conception.  La  mere 
de  Gregoire  (DjrhjliDurions),  eveque  de  Nazianze  (Aniziaiizou),  fut  cause  quo 
son  mari,  ses  deux  ills  et  sa  tille  se  firent  cliretiens;  quand  son  man  fut 
nomme  eveque,  '  eile  dirigea  ses  affaires,  l'exhortant  ä  faire  le  bien,  ainsi  que  •  i'.  '.•; 
le  rapporte  le  Theologien '.  La  femme  du  catholicos  Babai  Taidait  aussi  ä 
faire  le  bien  et  ä  diriger  les  alfaires  ecclesiastiques. 

Anastase  (Aiiastous),  apres  avoir  exile  Macedonius  (J/c/v *>/'«; /(/v),  patriarclir 

1.  Deux  discours  poeliques,  dans  lesquels  rautc-m-  laisait  allusioii  a  la  malice  de 
Mamoi  et  ä  la  conduite  insupportable  de  Bar  Sauma  envers  hv.  Lc  prcmier  commc'ii- 
?ait  par  :  \j^v  \.^  6u^  c,i,  p-o^  |a_.  I^.t  le  second  par  :  -lo^iol  ^  ^  ^^^x^nxo;.  m^,  ^m^o.  Ces 
deux  discours  ont  ele  publies  par  M.  Mingana  :  Narsai  llotnilliv,  :\rossoul,  ino:.,  vol. 
I",  p.  210-22.3;  vol.  U,  p.  ,323-30.5.  —  2.  CA.  Gen.,  xviii,  (i.  -  3.  CA.  Ibid..  xxvii,  '..k  — 
'..  Cf.  Ibid.,  XXV,  22.  —  .->.  Voir  Nazianze,  Carm.  de  Vita,  p.  2:  Carm.  i,  p.  33:  Ora(. 
II,  p.    178;  Oi-at.   xix,  p.  ,30,"). 


138  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  m 


A_fc 


.^UlJI   lil^   Jl   JL-j   ^-^'   ^'^   ö^   J-^-3  ^1^'  r   -Cr^*^''   ^*-^   ''■^'^•5 
Ä  : \\    J   0U3   ^^    .JU-   i-Ji   ^n^i   ^o^K-^   ^-*^    ■J'^i   "^-^   -*^^:.  ^v>*^-3   >y^:'^ 

J\^s>i\    y>    ÖJ3A5CU..    'LVl    'U^    «-^1    L«    7^^>-^3   <.U    J^    :^i^^    '^"^y^.    ^^' 
1.  LJai'.  —  2.    .Y=  J^.  —  o.  In  niargiiie  :  graphio  :  iJUiU-j. 


de  Constantinople  {AI-Qosl,uitinifja),  le  remplaga  par  Euphemiiis  (Aßfaiüs), 
qui,  qiioiqu'il  füt  ortliodoxe  ol  adversaire  de  Pierre  (Faträ)  et  de  ses  partisans, 
ioiitelois,  pour  suivre  le  roi  daiis  ses  idees,  changea  bientot  et  s'ecarta  de 
sa  croyanee.  Felix,  patriarclie  de  Rome  [Rouniiija),  lui  ecrivit  de  se  retracter; 
ne  l'ayant  pas  fait,  il  iut  anathematise  par  lui.  Et  quand  Acace '  convoqua  le 
Synode,  il  anathematisa  Eupliemius  et  tous  ses  partisans.  Timothee  [Timd- 
thäous),  (|ui  Uli  sucteda,  mourut  la  meme  annee  qu'Anastase,  apres  avoir  di- 
rige  l'Eglise  peudant  six  aus". 


XX.   —  iiisTOiHE   DE  Justin,    itoi   des  Gkecs 


*  Apn'S  Auastase,  Justin  [.IdusIoks)  regna  sur  les   Romains  en  829  '  d'A- 
lexandre  (Al-Iskandar) ;  il  jjrit  soin  durant  tonte  sa  vie  de  la  foi  orthodoxe;  il 

J.  C.f.  Mari,  p.  4S.  —  2.  (".c  passage  est  tres  ciubrouille  el  ploin  de  lautes  histo- 
riques  :  1°  Anastase  reniplaga  Macedonius  riüii  par  Eiipheinius,  qui.  d'ailleurs,  etait  le 
predecesseur  de  Macedonius.  mais  i)ar  Timothee;  2°  Felix  pape  avait  anathematise  non 
lüiphemius,  mais  Aeaee;  il  avait  reru  le  jjremier  eomme  orthodoxe,  sans  toutel'ois  le 
reconmiilre  pour  evequc,  parce  qu'il  n'avait  pas  voulii  ötrr  des  diptyques  le  nom  d'Acace 
(voir  tome  IV,  Concil.,  p.  ll')'i);  ;{°  nous  ne  savous  pas  (juel  est  cet  Aeace,  qui  aurait 
excommunie  Fupheiiiius:  Marideclare  que  c'etait  le  ealhülieos  d'Orient:  mais  le  synodc 
dece  catholicos  a  ete  convotiue  (486)  qualre  ans  avant  rintronisation  d'Kuphemius  '/lOO  . 
—  3.  U.  Lil>.  Püiüif.;  tome  IV,  Concil.,  p.  l'ilT  rt  suiv.  --  '1.  51S.  Le  ms.  porte  : 
f}  tJL:..    <!-«^  rt  ru  mai'ue  :  :o „o _*) ^ . 


[47]  XX.  -  IIISTOIRE  DE  JUSTIK,  liOI  DES  ROMAINS.  139 

dlUl     jj— ._j    fU     J     i^.VI     J^    bLü     -C^J     IjjL     jl^    J^    :,j.     r^ Jl     J    ^^.  ^^_^_. 

>_!_;  J.^  C;A_i   ^"Jl  Ä*JI  j«i  j..c_;-  J  i^.j    d^i  j.,^^  Jl  ^3  a■J^^''3 
IjjL  V^-^J  ^"^-^^   j>*jb  ^'-j  ^l-«  '^^'   J    x-..::^!;   .J^IäJI  L:£.  _u  .   ö-    -^UT' 


prociama  le  concile  des  Peres  de  Cliaicedoine  {Qalkidoimiija),  qui  avaient 
reconnu  deux  natures '  dans  le  Christ ;  il  rappela  las  Peres  que  Severe 
iSäwarrä)  et  ses  partisans  avaient  exiles  sous  Zenon  et  sous  Anastase,  et  ecri- 
vit  ä  Hormisdas  (Hormez),  patriarclie  de  Roiue,  pour  remedier  aux  maux  qui 
desolaient  l'Eglise  depuis  environ  trente  ans",  et  qui  en  avaient  eloigne  les 
hommes  equitables.  De  son  temps,  cent  quarante-trois ''  eveques  se  reunirent 
pour  anatheniatiser  Severe,  ses  partisans  et  tous  ceux  qui  professaient  une 
seule  nature  dans  le  Christ.  II  massacra  Aniantius  (Amastous),  le  protecteur  de 
Severe,  qui  s'etait  enfui  et  avait  change  son  noni;  il  exila'  Philoxene  (Aklins- 
näyd),  eveque  de  Mabboug  (iW«/( &«(//')  a  Philippopolis  {PliiHfoiis)  -.  il  i'ut  enqui- 
sonne  dans  une  chambre,  qui  se  trouvait  sur  la  cuisine;  la  fumee  *  lui  iiioiitait 
par  une  lucarne  qu'on  avait  ouverte,  en  sorte  qu'il  mourut  asphyxie. 

Apres  la  fuite  de  Severe,  Jean  [Yokaimd),  patriarche  de  Jerusalem  (Oh r/- 
salim),  convoqua  trente  '  eveques  et  l'excommunia.  Cctte  meme  annee,  qua- 
rante  eveques  se  reunirent  ä  Tyr  {Soiir)  pour  ranatheniatiser  aussi''.  Errant 
de  tous  cötes.  Severe"  ecrivit  a  Theodora  iTddouri),  femme  de  Justin*  [Yous- 
tous),  pour  demander  son  appui.  Apres  etre  reste  cache  quelque  temps  a 
Constantinople,  il  s'enfuit  dans  le  desert  d'Egypte   {Misr),  mi  il   resta  ignorr 

1.  LiU.  :  subslauces.  —  2.  Oii  plutöt  Irente-cinq  ans.  —  •>.  CA'.  Labbe,  t.  \  ,  102.  d' 
Synode  eut  lieu  le  20  juillet  518:  les  eveques  reunis  etaient  au  nonibre  de  quarante. 
Notre  auteur  a  peut-elrc  compte  parmi  les  eveques  les  abbes  et  les  prelres,  qui  leur 
presenterent  une  requete;  mais  le  nornbre  cent  quarante-trois  est  plus  probableinent 
unefaute  du  copiste  au  lieu  de  quarante-trois  (voir  ci-dessous,  ji.  l'i.')  .  —  '1.  CT.  Barhebr., 
Ckron.  Freies.,  1,  col.  ll)(i  et  I!)S.  —  5.  Ou  jjlutot  trenle-lrois.  Voir  l.abl)e.  loc.  eil., 
p.  190;  tome  IV.  Concil.,  p.  I58c>  et  lome  V.  p.  102,  171  et  I.SO.  —  0.  La  lellrc  synodale 
de  Tyr  etait  signce  par  Epiphane  de  Tyr  et  ([iiatn-  untres  eveques  voir  l.abbe,  tome 
V,  158  et  202:  tome  Vf.  Concil..  p.  13S.S  et  lome  V.  p.  194.  —  7.  Cl'.  Eva-.,  lib.  1\  . 
cap.  IV :  tome  V,   Concil.,  \>.  l'i.  —  8.  Ou  plutöt  de  .lusliiiirn. 


140                                          IllSTOIRE  NESTORIENNE.  [48: 

d3liÄ  ji^U;  i^v^    J^  ^—^y_  (J3  _--^  ^_>;  ^_5^^  r-'^  f**    ^"^  A,.:.k.:J-i. .ä^L   ]_,;^^^— «  ^&i 

.UVIj    U3     y. ^'    J^^    j    (^V^'    ijUux-l     ^j    •-r'-r^'    L?-:.-."-^     d.LU    l3jLi:i,_    J    |»^'V 


1.  Hvninus  ic^-uai     j'-'i  i.-^ 


jusqu'a  sa  mort '.  Son  corps  Tut  la  proic  des  loups,  ainsi  ijue  ravail  dit  le  pro- 
phete-  aux  Israelites,  au  momeut  oü  ils  furent  frappes  du  chätiment  :  Ccv/ 
lioiiYipuH  ]f  lioii  ilr  hl  [iiriH  los  a  rcnrontirs  ' ;  le  hiup  du  soir  les  a  di-cliircs 
et  h'  iifjre  est  au  rjiirt  sin-  U-ur  nititc';  cur  ils  ii'oiit  pas  cnnini  la  coic  du 
Seif/neur  '. 

La  doctrine  de  Severe  se  repandit  ä  Nisibe  el  dans  ses  environs ;  il  avait 
compose  deux  liturgies,  des  hynines  et  d'autres  ecrits. 

I  Au  temps  de  Justin,  il  tomba  beaucoup  de  neige;  les  sauterelles  *  ravagr- 
rent  pendant  cinq  ans  les  fruits  et  les  semences;  la  pluie  manqua.  Ce  roi 
exila  tous  ceux  qui  refuserent  d'accepter  le  concile  des  Peres  de  Chaleedoine 
et  celui  de  Hormisdas,  patriarche  de  Rome,  et  il  demolit  leurs  eglises.  Ainsi 
il  purifia  !a  terrc  des  lieretiques  dissidents,  dont  la  plupart  se  retirerent 
en  Syric. 

XXI.    IllSTOIRE     OE    JaCOLES    BaHAUKE''. 

En  la  cinquieme  annec  '  de  Justin,  mourut  Jacques  de  Saroug,  dont  la 
doctrine  a  ete  propagee  et  entretenue  par  un  rcrtain  Jacques  {Yu'qouh),  appelc 

1.  Qui  eut  Heu  un  04:!  iBarlubr..  Chron.  EccL,  I,  col.  212).  —  2.  .leremle,  v,  0.  — 
;i.  A  lues  (texte  sacre).  —  4.  Contro  leurs  villages  'texte  sacre).  —  5.  Car  leurs  crimes 
sont  inultiplies  texte  sacre).  —  (i.  Cf.  sa  vie  dans  Anecd.  Syr.  de  Land,  II.  ]).  249-257 
et  :5(i'i-3,s:i:  13arliel)r.,  Chron.  EccL,  l,  col.  2l(i.  —  7.  En  521. 


[49]  XXI.  -  HISTOIRE  DE  JACQUES  BARADEE.  141 

J^.  ^..J  C^   C^^tr-    >'  Cx^  er'  ^i  t^^J^  ^..  c^  <>>!  1-v.  J-i  ^-^J^ 

»-l?-^.  0-*  ^^''''   ^^"  '--r-:.J  (^'j^'   ^^„  jl   l->Jv'-5  '^''-''    ^>-VI  J_jij  i^jj->^" 
^_j_L»   -*-^'j  ^-•^=-'  J'   bj*-  t^j  -^jJ^-^.  ■«^^<-;^  ^äJ'   ^»^Ij  '  ^j;.y«'_jpJi .  1'.  .Ml 

J^    ^\    l-y-;3   lSy^>^   US\    ÜUa^   ^_^^   Jl.Uj'Vl  J^\    J3    ^JUl    ^^1*1    ^U  ^1 

^y*>j  V^'   ^-s^'    ^r-iji^i  i.J.U%..ii.\\    d^jas   '^^_j^L'3l   <;3U.3  .  cJfj   ol^  J  '^' j  ^^^ 
1-  ^r.r*^  j'   ^t;.r:T~^>-  —  -•  Ordinavit^o.iE.  — 'S.  Monachus  i..^...  —  'i.  ^-^--1;^!. 


Baradee '  (Al-Bardd'i).  Ce  suriiom  lui  vint  des  habits  räpes  qu'il  portait  ; 
il  etait  pretre  et  originaire  d'un  village  de  Nisibe,  nomme  Al-Adjama".  Se- 
vere, dans  sa  fuite  au  temps  de  Justin,  le  consacra  eveque'  avec  deux  autres 
pretres  appeles  Theodore  {Tddouri)  et  Paul  le  Noir ''  [Fouli  al-Aswad),  et  leur 
ordonna  de  parcourir  les  pays  pour  proclainer  la  fausse  croyance  des  dyo- 
physites  '  et  du  concile  convoque  par  Justin.  Severe  se  retira  en  Egypte;  Jac-  ♦  p, 
ques  se  rendit  en  Orient,  oü  se  joignirent  ä  lui  deux  Armeniens,  appeles 
Djiyordji  et  Djiwordjis;  il  les  ordonna  eveques,  et  eux  le  consacrerent  catho- 
licos".  II  ne  cessa  d'ordonner  des  pretres  et  des  diacres  partout  oü  il  allait 
et  de  mettre  la  discorde  entre  les  eveques  et  leurs  ouailles ;  il  prenait  souvent 
le  costume  des  soldats  romains;  quelquefois  il  se  revetait  de  l'habit  noir  des 
moines  et  d'autres  fois  de  l'habit  civil;  Ic  plus  souvent  il  portait  des  habits 
uses  et  dechires  :  c'est  pour  cela  qu'il  fut  surnomnie  Baradee". 

Le  roi  Justin,  ä  qui  il  fut  denonce,  envoya  ses  gens  a  sa  recherche  pour 
le  prendre;  mais  ils  ne  purent  le  trouver,  parce  qu'il  changeait  a  chaquc  mo- 
ment  de  costume.  Anthime  (Ouiuunis),  patriarchc  de  Constantinople  [Al-Qos- 
tantiniija),  Pierre  {Fafrous) ,  eveque  d'Apamee  (Afdniya)  et  Jaccjues  l'ourni- 
rent  ä  ses  depenses  durant  sa  vie.  II  se  rendit  en  *  Peise,  oü  il  precha  aux  *  v. 

1.  ^..Jeu  en  syriaque  signifie  :  bat  d'ilne  et  haillons.  —  2.  Gamua  IqjoJ^  :  Barliebr.,  Chron. 
EccL,  loa.  cit.,  Telia;  Vie,  p.  .iii.").  —  3.  Sa  Vie  (p.  3G9)  dit  ([ii'ü  a  cte  consacre  par 
Theodore  d'Alexandrie  (en  543).  —  4.  Paul  n'est  pas  mentionne  dans  la  Vie.  Sorait-cc  Paul 
d'AIexandrie  que  Jacques  lui-meiac  consacra  evöque?  [Ibid.,  p.  2r)0).  —  5.  CT.  Muri. 
P-  48.  —  {).  Voir  la  note  1  ci-dessus. 

PATR.    OR.    —   T.   VII.    —    V.    ■-'.  lü 


142  IllSTOIRK  NESTORIENNE.  [50] 

^^S)        Co        ,Ä'        o'^l        «CL-SJ         ^>-J^^I  >_J4_ä»  ^_>-0        ^.^^Ij  OtJij        IJJ^         ,_^-\-0        JCÄ^J 

^JoK   j  ^j  -^3  .^^ j).ä.«Jl  xpÄj    U     ifr  ö-    ^j— « Jj   L'!)!-.'    ^rlfij   .w-*-».Jl    I-Äa 

.  A^üi   <».>-j    "w««^!   kixLtJi   ^«h.i'y    /»Li   ^_j 

l.lik. 


hommes  la  fausse  croyance  du  concile  des  Peres  de  Chalcedoiiie,  defendant 
la  doctrine  de  Severe  et  de  ses  partisans  et  divulguant  l'erreur  de  Jacques  de 
Saroug.  II  fut  rei^u  par  les  habitants  de  Tagrit,  de  Karme  et  de  Hassäsa'. 
Quelques-uns  de  ceux  qui,  du  temps  de  Justin,  s'etaient  eufuis  (en  Perse)^, 
se  joignirent  ä  lui  et,  se  repandant  partout,  engagerent  les  hommes  dans  cette 
secte.  II  vecut  soixante-treize  ans'',  ainsi  que  le  rapportent  les  Jacobites.  II 
est  dit  dans  quelques  livres  grecs  que  ce  Jacques  tut  ordonne  pretre  dans 
une  citadelle  '  pres  de  Constantinople  avec  d'autres  personnes  exilees  au  tomps 
de  Justin,  roi  chretien  —  que  Dieu  lui  fasse  misöricorde! 

XXII.     HiSTOlRE     DES    HERETIQUES    AYEC    JuSTIN. 

Ce  roi,  avanl  uppris  que  les  heretiques  prenaient  la  sainte  hostie  '  pour 

;  la  jetcr  ailleurs",  s'irrita  contre  eux,  '  et  sur  I'ordre  et  le  conseil  de  Jean  [Yo- 

liannä),  patriarche  de  Constantinople,  le  jour  du  dimanche  des  Rameaux,  il 

ordonna'  d'arrßter  leurs  pretres  et  de  les  emprisonner.  Plusieurs  d'entre  eux 

1.  Cf.  Mari,  p.  48.  • —  2.  Voir  ci-ajiros.  —  .'!.  II  mourul  en  578.  —  4.  ^ji:^^.  l;^-ot>^- 
Caslrum.  —  ,5.  Litt.  :  Oblation.  —  (>.  I^o  sens  est  probahlemi'nt  celui-ci.  Qiiand  les  ca- 
tholiqucs  dounaient  la  communion  aux  hereliques  qui  elaienl  rcvenus  ä  l'Eglise  par 
hypocrisie  ou  par  contrainle,  ceux-ci  otaient  la  sainte  hostie  de  la  bouchc  et  la  jetaient 
])ar  terre  ou  ailleurs.  —  7.  Cf.  Land,  Anccd.  Si/r.,  II,  p.  28'.)  et  siiiv. 


'   !• 


[51]  XXII.  _  MISTOIKK  DES  MKRETIQUI-S  AVKC  .11  STIX.  „, 

>L^   ^^^    ^UjIj  S  ^1      11  :;  '         c^       J^-  V 

>^  1.-  ,u  ,.vi  :,^  ju  ^uj  ,u,  ,^.  7..^  ^^  r,^,  ^^  ■  ^  1:^ 


furent  jetes  en  des  pnsons  etroites;  les  autres  s'enfui.-ent  on  SyHe.  11  ecrivit 
a  tous  les  foncüonnaires,  charges  de  surveiller  le..  limitcs  de  Fempire  du  cö.e 
de  la  Perse,  .  ex.ler  tous  les  monophysites,  ,,ui  „e  confesseraieut  pas  deux 
natures  daus  le  Christ.  Quelques-uns  des  fuyards  se  retirerent  ä  UiL  Avant 
ete  denonces,  le  catholicos  Sila  <,  tout  plein  de  counance  en  Dieujes  re.Lr- 
cha  pour  eur  donner  ä  choisir  entre  ces  trois  ohoses  :  la  profession  de  la 
doctnne  dyophysite  des  chretiens  de  I'ompire  pcrsan;  la  controvorse;  ou  l.ieu 
lexi  1  Soutenus  par  l'heretique  Al-Hadjdjadj-,  fils  de  Oafs  de  llira,  courlisan 
de  Moundn-  fds  de  Naman,  roi  des  Arahes,  ils  rejeterent  sa  proposition 

Sila  les  interrogea  ensuite  en  presence  de  Moundir  et  de  ses  gens  et  leur 
d|  :  «  Que  d.tes-vousP  Dien  le  Verbe  a-t-il  pris  u„  corps  •  de  Marie  (Marian,),  •  ..  ., 
ou  b.en  sa  personne  a-t-elle  ete  changee  en  chair.  Si  vous  adniettez  Funion 
dans  ce  dernier  sens,  qui  serait  oelui  qui  aurait  commence  ä  exister  dan.s  les 
entradles,  qui  aurait  ete  congu,  qui  s.rait  ne,  qui  aurait  eu  s.,if,  qui  aurait 
pleure,  qui  serait  mort,  et  aurait  ete  enseveli?  »  IFs  n  eurent  rien  ä  repli,,uer 
Los  assistants  approuverent  I'orthodoxie  (des  Orientaux)  ' 


it 


de  Y~'f'  •"■  '''^'  ~  '■  "  "'  ''""'  '"'  ^""f-^"^'-^  ^'^  personnage  avec  lladidjaJj,  llls 
d     Wseph,  gouverneur  „.usulman  dl,.,,  vers  im.  -  H.  Cf.  Jean  d'l^pl.cs  .;  lans  la 

le  Jacol'";"':  "  ■'•''''"'  ^P"'  ^^"^•'  ''"''''■  '■'''■■'  "'  •••  ^"■«•^-  "'•  ■'  -^'  <••'  <1- 
ou.  vV  .  '^T'"'"''"'  '"'■  '"■'  ^°^t°^''^"^  =  ^-'^o,,  tres  nat,  r,.lle,  personn,  nc  s  a- 
Xlir^R  r   :  •^°""-°^«'-^''-  Selon  Jean  d'Asie,  colto  dispuU-  aurai,  eu  Heu  av,.  1. 

call  o  KOS  Baba,.  Notre  auteur  semble  etre  plus  exact.  ].'],is.,„i,.„  jacobit.  ,I,-..la,.e  .n.-..  - 

Ol',     Jln'''  '^',T''°"  '"'  "'"'•''^'"  '^^'■•^I"^-  ^^'•'  '^•^">-'  I-l'--  J=^<^ol'it«  (='P»d  Assem.,  B. 

ins  1'     ■      ,^'  ^  ''""  «••'^'"■■'l''°"  •'<=  Simüon  en  510,  cest-ä-dire  environ  scpt 

ZSZ        7"V''  ^"'"-  ^-•'"■■''--^  (^■^---  /^-^  II,  col.  82,   84  et  SC:  conq.. 

-laem,  I,  col.   lUO-,  de  so,,  cHe,  met  .Si,neon  on  sc.'.ne  pendant  lo  .leuxicme  re-nc 


144  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [52] 

Ja»y\     ^J     M'-^     ^y^i     *-^-\     J-*-^''     (*(/J^     i-^^     ^     ^yß^-^\     ^     p^l     iyi     ^ 


j 


1.  y  j^  y  j,^     ^,'.  — 2.   j-J'.  —  ■).  .lacuit  — uu/. 


Justin  ccrivit  ä  Moundir  de  chasscr  tous  les  dissideuts  qui  s'etaieiit  retires 
de  l'empire  grec  dans  son  pays.  Moundir  ayant  exige  ccla  d'cux,  les  uns 
prireut  la  fuite,  les  autres  resterent  caches':  quelques-uns  d'entre  eux  se  re- 
tirereut  ä  Nadjran,  oii  ils  se  fixerent  et  semerent  la  doctrine  de  Julien  (}'o»- 
hjänä),  maitre  de  Severe,  qui  pretend  que  le  corps  de  Notre-Seigneur  Jesus- 
Christ  -  est  dcscendu  du  ciel.  Gette  doctrine  se  repandit  sur  toute  la  terre  de 
Pairam^  11s  (les  heretiques)  tromperent  par  leur  enchantement  des  gens  de 
la  Haute-Egvpte  (As-S«'«/),  qui,  pour  fuir  les  empereurs  romai«s%  s'etaient 
enfuis  dans  cette  region'.  11s  ont  ete  ensuite  convertis  par  saint  Mar  'Abda, 
iils  de  Hanif,  qui  liätit  le  couvent  de  Gamra^  (Djamrd).  Sila  se  reposa  en  la 
i>.  .V.  trente-quatrieme  annee  de  Qawad ',  '  apres  un  pontificat  de  dixhuit  ans. 

de  Qawad  (498-531)  et  apres  le  pontificat  de  Babai  (497-502:.  Enfiii,  Metaphrasto,  dans 
la  Vie  de  Saint  Arethas  marlyr  (apud  Suriiim,  t.  V,  die  24  octobris;  cf.  .Vssem..  LI.  ().. 
1,  p.  :i42':,  dit  que  cette  dispute  eut  Heu  avec  Sila,  eveque  nestorien. 

Quant  ä  la  Vie  de  Simuon  de  Beith  Arsam,  outre  la  confusion  qui  regne  surtout  dans 
les  derniers  passages,  eile  est  peut-etre  sujette  ä  caution.  Barhebrfeus  [Chron.  Errles., 
l,  col.  218)  declare  que  vers  cette  epoque,  outre  Qaris,  eveque  de  Sigar,  il  n'y  avait  en 
Orient  aucun  eveque  monopliysite.  Jean  d'Ephese  lui  aussi,  dans  la  Vie  de  Jacques  Ba- 
radee  (Land,  Aiiecd.  Syr.,  II,  p.  309),  dit  que  vers  543,  dans  toule  la  Syrie.il  n'y  avail 
que  trois  evequcs  monopliysites.  Or  la  Vie  de  Simeon  dit  que  cehii-ci  l'ut  ordonne  ä  Hira 
nar  ciiHi  eveques  monopliysites.  Bien  plus,  tandis  que  Jean  d'Ephese  dans  l'Histoire  du 
couvent  de  Mar  Yoliannan  a  Amid  (apud  Land.  Anecd.  Sijr.,  II,  p.  28ü;  cf.  R.  Duval. 
Littcr.  Sur.,  T  ed..  p.  .■)(i4)  place  sa  propre  arrivee  ä  Constantinople  en  l'annee  535,  la 
Vie  du  meme  Simeon  declare  que  deja  en  531  le  meme  Jean  dl-^piiese  se  trouvait  dans  la 
capitale  des  Grecs  (cf.  Labourt,  Le  Christianisnie  dans  Vempive  perse,  p.  158,  n.  H. 

1.  Cf.  Land,  Anecd.  Syr.,  II,  p.  85,  87.  —  2.  Voir  ci-dessus,  p.  121.  —  3.  >j.j  lire 
>  .-j  ou  -.»-i  :  localitc  pres  de  Hira  [voir  ci-dessous,  n.  XCVII).  — 4.  Le  ms.  a  «  Persans  ». 
Sans  doute  uno  faute  du  copiste,  pour  >^y  «  Grecs  »  ainsi  que  l'indique  le  contexte. 
5.  C'est-ii-dire  dans  la  region  de  Hira.  —  (>.  Voir  ci-dessous,  n.  XC.  —  7.  La  trente- 
quatrieme  annee  de  Qawad  commence  le  22  juillcl  521.  Tous  les  annalistes  sont  d'accord 
ä  attribuer  k  Sila  dix-huit  ans  de  regne.  Selon    'Amr.  il  fiit  ordonnt'  en  SKi  des  Grecs 


[53]  XXIII.  —  IIISTOIRE  DE  JUSTITIEN.  IU)1  DES  C.RECS.  145 

v_j»i»3    'J3^J    'Lr^    Cv^    ilf-'^    'Li'    Ual    ij-^jiz^^^  ^l     «-vi»3    "LLLU   jlSj    jv-ä-sl 
Vj-kJl   ^  "^-ij  fir^^    (J~^   -v_».Arj  'UJäJi   JJ-Ui     Jii   ^^-*^;3   ■/♦j^-J'-^  -uu»      iV*^j 


.  o-LJi    ^y>ü   fw"^  j 


;l^3   <,Ül    •u^j  j_r_jL„_»)    jy  •'•»JU  jUj"3  ^rr-^'3  jL«, 


1.  Aj.v»  .j:^'^j.  —  2.   Doctor  ua^^.  ~  :;.  'fii.  —  4.  ^v^   J5^. 

/\rA 

phio  :  HL 

crv 


Justin  ordonna  ä  Jean,  qui  avait  occupe  apres  Timotliee  {Timäthäous)  le 
siege  patriarcal  de  Constantinople  {M-Qostanliniya),  d'anatlK-matiser  Severe, 
Jacques  et  leurs  partisans.  11  (Jean)  reuuit  quarante-trois  eveques '  et  les  ex- 
comraunia.  U  transporta  les  ossements  de  Macedonius  (Mäqidounis)  et  les  mit 
avec  ceux  des  Peres;  il  mourut  apres  avoir  gouverne  ri']glis("  pendant  deux 
ans-.  Epipliane  {Alifas),  liomme  erudit,  lui  succeda.  Sur  l'ordre  de  Justin,  il 
convoqua  les  Peres  et  excomniunia  Pierre  {Ic  Iwtilon),  Severe,  Jacques  (ßa- 
radee)  et  tous  leurs  partisans  \  A  sa  demande,  le  roi  exila  les  paTens,  dont  piu- 
sieurs  recj'urent  le  bapteme  :  les  uns  par  araour  de  la  religion,  les  autres  par 
crainte  de  l'empereur. 

XXllI.    HlSTOlRE    ÜE    JUSTINIEN,     ItOl     DES    CiltECS. 

Justin  —  que  Dieu  lui  fasse  misericordc  —  mourut  en  SoS ',  apres  avoir 
regne  neuf  ans.  Son  parent  Justinien  {Yoiistdiions),  qui  lui  succeda,  '  Timila  eii  •  w 
chassant  du  pays  de   Syrie  les  heretiques  et  les  Maniclieens.  Au  mois  de 

(50.5)  et  mourut  en  834  (523).  —  Corriger  la  lci,:on  de  cet  auleur  oii  il  est  dit  que  Qawad 
mourut  du  tcmps  de  ce  catholicos. 

1.  Voir  ci-dessus,  p.  139,  n.  3.  —  2.  Jean  de  Cappadoce  ful  ordonne  le  24  avril  517 
et  mourut  vers  520.  —  3.  Cf.  Mansi.  I.  EXX.WI,  col.7S3  et  suiv.  —  4.   En  527. 


J'ifi  HISTOIRE  A'ESTORIEN.NE.  [54] 

ÖA.  ^.s-LJUj  J3VI  ^„^J~^-  j  ^t  iijj  A<L  ^  J3VI  ^1  j  c^-l^3  .(.LÜI 
.^^  i3^  ö*:^.^'  0-«  '^3  Crr"  i^'>^  ^-^  ^'^'  l/"^'  1^3  S::  i-$^r*-J  -V-^^^ 
^  L?'  p*-^J   rr^^  0''°  rr^^   "^'^    ^^^   (»rr^  l^lslj  j^^Ja-JÄ    i_^/Jl  a.«U   J   '  Uacj 

1>  :..;  JU    j_,   ^^1    ^^.    O^^J    *    W    '^l^    ^J    J    -y    ^>^    j    -^3    L?-^'    <^.^    0^3  Ay^ 
^3J3    "^"^^     J^°3    cT^f^'    *-^    •'*J    -V^    t^-^'    -V*"    JT^^    lyJ    ■^'-'    -^^    ^'    -^^"^3^ 
1.     .^^.. 


Te.srin  1"'  (octobre)  de  la  premiere  annee  de  soii  regne,  uu  terrible  tremble- 
ment  de  terra  detruisit  la  ville  de  Laodicee  [Al-Lddiqiya)' .  Pendant  quatre 
ans,il  fit  la  guerre  aux  Perses;  il  y  eut  beaucoup  de  morts  des  deux  cötes". 
De  son  temps,  les  Juifs  s'etant  revolt^s  en  Palestine  et  s'etant  donne  un  roi, 
il  envoya  confre  eux  (un  general)  qui  les  battit  et  qui  les  soumit  \  Au  mois 
de  Nisan  de  la  septieme  annee''  (de  son  regne),  le  soleiP  s'eclipsa  et  peudant 
quarantejours''  apparut  dans  le  firmament  un  signe  semblable  ä  une  lanee'. 

XXIV.     HlSTOIUE    DE    KoSHAi:    AnOSIRWA^. 

Qawad  regna  quarante-deux  ans";  il  avait  beaucoup  d'enfants;  avant  sa 
niort,  il  designa  comme  successeur  Kosrau  {Kisrd)  Anosirwan,  qu'il  avait  eu 
M\  :.<•,  daus  la  regioii  des  Turcs»  pendant  qu'il  y  etait  eu  fuite'".  '  11  l'aimait  plus 
qua  tous  ses  autres  enfauts.  Kosrau,  ayaut  raontre  apres  la  mort  de  son 
pere  le  testamcut  (pie  cchii-ci  avait  fait  an  sa  faveur,  fut  accueilli  par  les 
mages.   II  massacru  ses  propres  freres  et  les  genöraux  de  Farmee,  de  peur 

1.  Cf.  Mari,  p.  'iS.  Ne  serait-ce  pas  Antioche?  Voir  Land,  Anecä.  Si/r.,  II,  p.  209; 
Chron.  Edess.  apud  Ass.,  B.  0.,  I,  p.  414:  Evagrius,  lib.  IV,  c.  v  :  tous  ces  auteurs 
])lacent  cet  evencment  en  l'annee  520.  —  2.  CT.  I'roci.p.,  De  hello  persivo,  II:  Barhebr., 
Chron.  Si/r.,  p.  79.  —  3.  Cf.  Barhebr.,  loc.  cit.;  Lettre  de  S.  Slmeoii  Stylite  le  jeune  ä 
Justiiiien  :  Patrolog.  grec,  LXX.WI,  col.  3215-.'J218.  —  4.  En  533.  —  5.  Cf.  Barhebr.,  loc. 
cit.  —  G.  L'eclipse  dura  dix-hiiit  niois  (Barhöbr.,  loc  eil.,  p.  80).  —  7.  La  Chronique  d'E- 
desse  apud  Assenu,  D.  0.,  I,  p.  41(),  rapporte  cet  evenemcnt  ä  l'annee  treiziemo  de  Justi- 
nien.  —  8.  II  mouruten  .53L  —9.  Voir  c-i-dessus.  p.  107,  n.  2.  —  10.  Voirci-dessiis,  n.  Xli. 


55]  XXIV.  —  HISTOIRE  DE  KOSRAU  ANOSlRWAN.  147 

JU   j_^Lfc    c^--*-^  J-^J   ^J^'   ^^   J^.   Jlj    1^3   •O'-'^    ""-.'^    oJ    pT   pj   U  i-'^,~a:!L 

^ji-  j  l»Jl^   L,LU  <UAi-   ^j  I^Jo  ^^iUiJl   jl  VI   4^    ^'r^'j  ^~^  ^-^"  ^^   C3v^' 
^js.Ä^    »-l^'j  ^.^-^3  ^^    C^r*^"*^"    ö^^r*"^''".    ^>^'    1-3    ij^    ^AA-.   t5^r-=    ->^ä:^l3    <-l 


.  vJUiil  J  j 


>_ijik)l  ^3  j_^u  ^^jUJij  <«J1  ^u  iu."-i-,  i^^AJlj  j-i;V*  ">V^  "-'c'-^^  ^ 

J.<1   v_..^=*J3  i-UjI    f^l^^.'3   erv='    t^i— ^b   -"^^   «r-^t  ''J'r'   är'r^b   ^3^^   ä:^ 
1.  wpo.  — 2.  Jacuil  .~oa(.  — 3.     .^  ^. 


qu'il  ne  lui  arrivät  ce  qui  etait  dejä  arrive  ii  son  pere.  11  etait  tres  verse  dans 
la  Philosophie ',  qu'il  avait  apprise,  dit-on,  chez  Mar  Bar  Sauma',  eveque 
de  Qardou  {Qardd),  durant  son  sejour  dans  cette  region,  et  chez  Paul  le 
philosophe  perse,  qui,  n'ayant  pu  obtenir  le  siege  metropolitain  de  Perse  \ 
renonga  ä  la  religion  chretienne.  11  avait  de  la  Sympathie  pour  les  chre- 
tiens^  et  preferait  leur  religion  a  toutes  les  autres.  Mais,  la  paix  entre  lui 
et  les  Grecs  ayant  ete  rompue,  et  Mar  Aba  ayant  tarde  ä  sortir  avec  lui 
au  pays  des  Grecs,  il  chaugea  de  conduite  et  manifesta  sa  haine.  Tou- 
tefois  les  chretiens  etaient  ä  son  service  comme  ils  avaient  ete  dejä  au  Ser- 
vice de  son  pere.  Rosrau  s'attacha  ä  la  doctrine  de  Mani,  qui  admettait  deux 
dieux  eternels  :  le  hon  et  le  mauvais,  et  abrogea  la  religion  de  Zoroastre. 

XXV.    *    HiSTOIRE    DE   NaRSAI    ET    d'ElISEE,     LES    VINCT-OUATKIEMK 

ET    VINGT-CINQL'IEME    DES    CATIIOLICOS  '. 

Quand  Sila  mourut,  TEglise  jouissait  de  la  paix  L't  les  chretiens  etaient 
en  repos.  Mais  les  deliberations  sur  le  choix  d'un  su^icesseur  provoquerent 
des  dissensions  entre  les  superieurs  et  les  fideles.  Nars;ü  et  Elisee  voulaient 

1.  Cf.  The  Third pari  of  the  eccles.  Hislonj  of  John  biahop  of  Ephesus,  ed.  Cureton. 
p.  388.  —  2.  A  assiste  en  554  au  synode  de  Joseph  (Sijn.  Orient.,  p.  366).  —  3.  Cl. 
Barhebr.,  Chron.  EccL,  II,  col.  98.  —  4.  Cf.  The  Third  pari  etc.,  loa.  cit.—^i.  Cf.  Mari, 
p.  49;  'Amr,  p.  37-9;  Barhebr..  Chron.  Eccl.,  cu\.  82;  .S>«.  Orient.,  p.  318  et  suiv.  ; 
Msiha-Zkha,  ed.  de  Mingana,  Mossoul,  1907,  p.  15:)-(i. 


58 


148  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [56] 

J»_J(      •j_.     «J_l»^    ^A    JO    jl     ^UäJI     ■^     C^J3    jly^Vl     k_iX-l        r^j>^     «Ualll     ia*-j;i 

JLilJ  ^.^^  f<M-  <i  ^'D  o^j  j-*3  iS~'^  lJ^  '^J^l  ^^L-  JM  "»o'j  «-»f-l5  ^^-äXixJi 
^Ui3  ^ljOi  ^U  <,^<,  J.^L  |»^1  j^-^  ^\  ~i\^Ji  i%J\3  ^^  (.3M. 
Ijiiuj  ^^Lwl  •i^o  ^  iJ-=^VI  i.''^^^^  cAJÄ;  j^jJs^^Li-  l_^-^3  '^.  'j-^Jj  ''^^  j^^^.3 
^Ji  j^yVl  v_ÜL,l  7-j_j-:  r^3  .'^iJ^L-V  j_j-^l  j  ^^--Ai  i_r^^  jL'^  ij-^f  ^J^ 
ij^\  .j^^  jLJI  «^'s-li  .'Ij^l  .;^  .--J  c'Llä  U-i«  jD  "»jV  jl_j-l^  ^1  dlU^ 
U^j^l  ^,,.A^_  V3  w'l  cj—j  ^>*'.  "^  (J^^  '-'^^  0^  '-'^--'  ^-^  y^J  t^j"  ^^  'j^r^'j 

*3^JI    xL    /.ISI3     x-^^^l    ^    jyi Jj'il    jV    J;j1-*-»J^    ^j-«  j>3    «-iJ^    b^'^b    -^-^.^    "^3 

^\ji    ^k.11    .__^    <;U«.l3    olUI    A-ll    JU    jll-u-ll    Jl   ^b    L^i    .^1    ^Uj    UUj 

1.  ^jaj>  ~  3j->.   —  2.  t^J3Jj.  —  3.   Impositio  nianuum  u 


le  poiitificat;  ils  eurent  chacun  leur  parti.  Les  fideles  se  reunireiit  ä  Seleucie 
(AJ-Maddin);  chacun  d'eux  choisit  celui  auquel  il  s'interessait;  alors  ils  se 
querellerent.  Bouzaq',  eveque  de  Suse  (Al-AIuräz),  etant  interveuu  dans 
l'afTaire,  la  foule  accepta  sa  mediation,  parce  qu'il  refusait  pour  lui  le  catho- 
licat.  11  s'entendit  avec  tous  les  lideles  pour  choisir  Narsai,  scribe  savant, 
bienfaisant,  verlueux,  assidu  au  jeüne,  ä  la  priere  et  ä  la  lecture  des 
Ecritures,  habile  dans  la  controverse  et  honore  de  l'estime  des  autres  scribes 
P.  58  et  du  peuple.  Ayant  donne  leurs  suffrages  par  ecrit  *  devant  l'Evangile 
dans  Teglise  d'Aspanir,  ils  firent  appeler  Taiman''  metropolitain.de  Basra 
et  d'autres  eveques  pour  venir  le  consacrer.  Bouzaq,  eveque  de  Suse,  se 
rendit  aupres  du  roi  ä  Holwan,  oü  celui-ci  s'etait  fixe  ä  cause  de  la  salu- 
brite  du  climat. 

Les  pretres  et  les  autres  ministres  de  TEglise  protesterent  contre  Telec- 
tion  de  Narsai  :  «  Nous  n'acceptons  pas,  dirent-ils,  cet  homme  qui  est  mon- 
dain,  qui  ignore  les  lois  de  TEgllse  et  nc  peut  en  diriger  les  affaires.  »  Ils 
choisirent  un  certain  Elisec,  originaire  de  Ctesiphon  (Arilisfoun),  011  se  trouvait 
l'eglise  cath(5dralc.  Elisee  avait  passe  quelque  temps  dans  le  pays  des 
Grecs,  et  y  avait  appris  la  medccine.  Sa  profession  de  medecin  lui  avait 
fait  gagner,  lors  de  son  retour  ä  Seleucie,  l'amitie  du  roi  et  de  ses  ministres. 
Öila,  qui  voyait  son  influence  et  la  Sympathie  que  lui  portaient  les  mages, 
lui  donna  sa  fille  en  mariagc  et,  par  testament,  le  designa  pour  son  successeur. 

1.  I.e    ms.  porte    ,  •^  i,,-^ ;   iiiais  le  .S'/y«.  Orient,  a  ^laj.  —  2.    Tairnai  [Syn.  Orient., 
p.  322 1. 


[57]  XXV.  —  HISTOIRE  DE  NARSAI  ET  D'ELISEE,  CATHOLICOS.  149 

,tiil   l^Uls    .ly->i.l    j^ILäJI  i'isLVl   ^  ^iiL=-3   3^v<   jLi:-«  ^^3'.^   ^.-^="  p»"  -j^^ 

dUI    ^U^V    UJI    JJ^3    ^^Jl     L,>_5-.^    V^    ^Ui    ^^i.    J3^.    ^>l3    .^1/Vl 

,   n      .1  i-i-       -11    .  M  ,   n   r        ;     - 


«  Celui-ci,  disaitle  peuple,  est  enfant  de  TEglise;  il  est  propre  ä  ses  affaires, 
apte  ä  la  diriger ;  les  mages  riionorent  et  respectent  son  droit.  »  *  Un  parti »  i'.  r.w 
consentit;  Tautre  refusa,  disant  qu'il  ne  renoncerait  jamais  aux  engagements 
qu'il  avait  contractes  et  signes.  Les  Peres  se  presenterent  pour  consacrer 
Narsai;  mais  ceux  qui  avaient  elu  Elisee  arriverent  et  les  empecherent.  Aiiisi 
Taffaire  demeura  en  suspens  depuis  Hazirän  (juin)  jusqu'a  Nisän  (avril). 

Enfin,  David  '  {Düoitd),  metropolitain  de  Mervv,  arriva,  accompague  de 
quelques  eveques  sans  equite,  et  consacra  Elisee  dans  l'eglise  d'Aspamr, 
s'ecartant  des  regles,  qui  prescrivaient  la  consecration  des  patriarches  dans 
l'eglise  de  Seleucie  (Al-Maddhi),  connue  sous  le  nom  de  Kokhe  {Al-Akwdkh). 
Elisee,  grace  au  decret  royal  qu'obtint  pour  lui  Biron",  medecin  du  roi,  et 
aux  nombreux  presents  qu'il  distribua  aux  ministres  du  roi,  occupa  le  siege 
dans  l'eglise  de  Seleucie,  bätie  par  Mar  Mari,  l'apötre  —  que  la  paix  soit  avec 
lui;  _  Djoubar ',  metropolitain  de  Nisibe,  Teveque  de  Zäbe'  et  Teveque  de 
Hira^  arriverent  avec  d'autres  eveques''  et  consacrerent  Narsai,  selon 
l'usage,  dans  l'eglise  catliedrale.  *  Jacques,  metropolitain  de  Goundisabor,  et  ♦  v.  6u 
Samuel ',  eveque  de  Cascar,  s'isolerent  sans  prendre  parti. 

La  confusion,  la  simonie  et  les  querelies  devinrent  inouies  et  sans  prö- 

1.  C'est  cet  evt-que  dont  Mar  Aba  se  plaignait  dans  sa  lettre  iulitulee  :  Practica,  et  qui 
en554  adhera  au  synode  de  Joseph  Catholicos  (Si/n.  Orient.,  p.  366,  554, 11.  1;.  —  2.  Mari, 
loc.  cit.,  ecrit  «  Biro'i  «.  —  3.  'Amr,  loc.  cit.,  ecrit  _--/  «  Koussi  i>.  —  4.  Xomme  I.sü 
dans  'Amr.  —  5.  Appele  NarsaV  dans  'Amr.  —  6.  Paul  d'Arbele,  et  Taimai  de  Iloblath 
('Amr,  loc.  cit.).  Ce  dernier  a  ele  ensuite  excommunie  par  Mar  Aba  (voir  Syn.  Orient., 
p.  3221.  —  7.  Mentionne  dans  le  synode  de  Mar  Aba  (voir  Syn.  Orient.,  p.  321). 


150  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [58] 

J    U    ^Ul      \^     JLäsJIj    Cj_yY^^     *i3    ^'^■^^^    (j^    iS  ^'T'i       ■3-^^'^'b    ^-*^l    ^j'jIjm    j^^ 
'   \.Äj-i^     «Jl    ,3    o'^*=>-3    jl-*^^    (Jl    UjfclÄülj    «jiiJLwl    l«..^^    UL-ij  .^^^^vp-    i}    <^^^     (^-"-"t 

jy)li-.Jl3  JaVIj  iji-Vlj  ^iVjVli  'IVI  ^r:  Sjl-^'   -:>^33  .d>V^  «u^jt^  ^^Vl  JS  J 
^!1     Jl   ^'jit_^3    j>^    JLsJl    j_j.»-lJl    jLa^J'j     iLjii-Jlj    t5^>r^.  ^    '^  y^^-^, 

jljJJI    j_i»i2>    «.L-U    ^l«=>-3   iS^T"'  cf}   ^„^   i_rf^'   0^   ,jäUl;:s  ^yJ^..  tj-^  «*L^3 

1.  bfü'..  —  2.    .,'-2E'?-V.  —  3.    .,'^j.  —  4.  Anachoreta  dv«;((.)pyiTvi?  i^i^cu  iiii-sJ  1^>^. 
—  5.      ,»i^-:iJ^.  —   (i.  i.v.jt,^o. 


■  cedent.  Chacun  de  ces  deux  (catholicos)  ordonna  des  eveques  qu'il  envoya 
partout;  dans  chaque  eglise  on  dressa  deux  autels;  les  chr^tiens  qui  allaient 
aux  eglises,  au  Heu  de  prier,  se  frappaient  les  uns  les  autres  et  chercliaient 
meme  quelquefois  ä  s'entretuer.  II  y  eut  de  riairaitie  entre  les  pöres,  les 
enfants,  les  freres  et  les  parents.  Les  dissidents  en  riaient,  tandis  qiie  les 
anachoretes  et  les  meines  habitant  les  inontagnes  pleuraient  et  suppliaient 
Dieu  le  Tres-Haut  de  dissiper  les  nuages  de  l'epreuve  dont  l'Eglise  etait 
assombrie,  comme  dejä,  par  Tintermediaire  de  Oawad  et  de  Kosrau,  son  tils. 
il  avait  mis  fin  aux  nialhours  arrives  sous  le  regne  de  Piroz  ' . 
I'.  (;i  Elisee,  avec  l'appui  du  roi,  put  *  emprisonner  Narsai  et  plusieurs  de  ses 
partisans.  Mais  celui-ci,  par  les  soins  du  fils  de  Kosrau,  fut  delivre  de  la 
prison.  Elisee  coramenga  ti  parcourir  les  pays;  il  alla  ä  Rai  et  ä  Merw,  oü 
il  emprisonna  plusieurs  de  ceux  qui  lui  resisterent;  il  revint  ensuite  en  Perse, 
dans  le  Huzistan,  et  le  Bahrein,  oü  il  consacra  des  raetropolitain^  et  des 
öveques  et  destitua  ceux  qui  lui  resisterent.  Jacques,  metropolitain  de  Goun- 
disabor,  lui  resista;  il  composa  un  livre  dans  lequel  il  parla  des  devoirs  des 
superieurs,  relatil's  ;'i  radniinistration  ecclesiastique,  et  des  dommages  no- 
tables causes  par  Elisee. 

Gelui-ci,  de  retour  ä  Selcucie,  sc   mit  d'accord  avec  les  metropolitains 
et  los  eveques  ses  partisans  pour  se  venger  di'S  habitants  de  Gascar;  il  leur 

1.    Allusion  aux  demöles   de   Bar  Sauina  de  Nisiljo    avec    les   catholicos    Baboi  el 
Acace. 


[59]  XX\  .  —  HISTOIRE  DE   NARSAl  ET  D'ELISEE,  CATHOLICOS.  151 

'L-jj    *j"    jj-oJLs-lj    Ojjljtoj     cXLJl     w>tS    >_■■■'?''    J3^^    *J     T   .i^— ^i     «.^...1;  1      Jl     «J-J3 

l»^jji  ^^'1  |»(j   ol^-^'b   (V.    F^y^i      i^LtxJl    ■' J    ^JJl    ^Uj,»^    jLC   Li-^>.    •u^l    lüLl 

jljdJI  JL  ^U.  Ul  jJlxJl  ^Ül  b^,.:^^  Jli^j  "ult  ^i  i=,l^  ••^^."V  Cr^^^^ 
.<U  Ljui3_5  "ü-iJ  J  Ul  j^jiL3  ^j_Jjc  jl  ^^c^  oL>-*j'  ^>^  1^*3  'Ja'  J-^.' 
jLsi   iA.    J   dlUl    ^l::^3   «üjl«   Jl    «^J    ^^^^3  -(»v^    ^^i*   '^^  ljkt^\    ^\^ 

1.  ?  l»L^'.  —  2.  In  margine  super  ^-.Ci-r  hoc  Signum  :  -.  —  .!.  In  margine  super   J  : 
U    —  4.  In  margine  super  s^'-A-W!  ;  _^^.  Ce  qui  montre   que  les  mots  depuis  ^f5ri.> 
jusqu'ä  J  sont  repetes.  —  5.  ?  »v^'j;-  —  ^-  ^f^~-    J-*  • 


ordonna  doiic  uii  evequc,  appele  Barsaba  ',  ii  la  place  de  Saiuuel  -.  Cet  eveqiir 
ayant  ele  refuse  (par  les  Cascariens),  retourna  chez  Elisee'.  Gräce  au  me- 
decin  Biron,  qui  lui  obtint  un  edit  royal  ayant  pour  but  de  lui  preter  secours, 
et  aux  maitres  de  la  milice,  qui  fureut  de  concert  avec  lui,  Elisee  resolut 
d 'attaquer  '  les  Cascariens  pour  s'en  venger.  Ceux-ci,  ayaut  apprisla  nouvolle, 
se  preparerent  ä  se  defendre,  ä  combattre  et  ä  lepousser  quiconque  les 
attaquerail.  Ils  furent  soutenus  par  beaucoup  de  gens  du  lluzistan  et  de  Boith 
Garmai,  qui  etaient  contre  Elisee.  Ge  dernier  en  fut  tres  erau  :  «  Cotnment, 
dit-il  en  presence  des  hommes  ä  Seleucie,  les  habitants  (de  Cascan,  ces 
viles  mouches,  qui  pretendent  ne  m'avoir  point  recu  et  m'avoir  meme 
humilie,  pourraient-ils  me  vaincre,  moi  qui  ai  triomphe  de  tous  les  pays:'» 
Gette  parole  arriva  aux  oreilles  des  Gascariens,  el  augnienta  leur  colere. 
Elisee  retourna  dans  sa  demeure,  tenant  ii  la  main  l'edit  royal.  Un  des  Gas- 
cariens  s'approche  de  lui  au  milieu  de  la  foule  pour  lui  baiser  la  uiain;  Ic 
Gatholicos  la   lui  ayant  tendue,  le  Cascarien  lui  enleve  l'edil  et  le   reniel  a 


*!'.  H: 


1.  Ce  nom  dans  le  Syn.  Orient.,  p.  70,  traduel..  p.  :rii,  esl  .ciit  u-^^  «  Msarsia  »: 
je  crois  que  la  lecon  de  notre  auteur  est  exacle.  i^v«.:«  soraa  une  faule  du  copiste 
au  licu  de  m^;^.  —  2.  D'apres  le  Syn.  Orient.,  p.  321.  Mar  Aba  deslitua  ensuite  ces 
deux  eveques  et  les  remplaca  par  un  autre  appele  lui  aussi  Samuel;  celui-ci  adhera  ä  la 
lettre  synodale  de  ce  meme  Catholicos  contenant  des  regles  relatives  au  gouverncmenl 
ecclesiastique  [Syn.  Orient.,  p.  351).  —3.  La  phrase  dcit  ölre  ici  un  peu  alleree :  je  Tai 
traduite  comme  le  contexte  semble  l'indiquer. 


1".  (13  ^- 


152  HISTOIRE  XESTORIENNE.  [60] 

<jiSiJ    iJ^      \^    ^t^\    Äi-1    aJ\    LJxS^    U-ls    .i-V)     JJlJ    ^^Ul    Ja-J    j    i^LlWl    ^^    <Ü1 

«JL-Lj  («^-«-b   -^yji  ^^   (3;.J^J      jvL-^sj-   ^«^33   •-^^.   f>-^   >-''fv"    v-^3  ir:^  ij^ 
jj^^    JLj   ^^^■^^    oL«3  .i_pLlÖl    ^^   <^.Iä_sI    'Uij;33   ij^^'   J    -o    ,jJJI    ^wl    ^l*-^ 

ctA*  -ci-^j  •c^üj  JLLI3  "i^U;  ^ij  '^^.._  (».ij  xj—u  ji^ii  j  jivi  cüji  ._~yi 

»-i-,Ll    L_«_^j    Ijj    'LVI    <»-<>^3-|3  ^;>^^   (Jl    k_lL-VI    k,Uj.»^    ^Uj    .AJLx^  j'j-*Vi    i_fla-,l 

2l::;i  ^ij  cl   ^^1  ^oUI  ö_il  J3  ^U'  j^lj 


.  1 i, 


■  r'  J^,.-2. 


un  autre.  On  a  beau  chercher  cet  homme,  011  ne  le  trouve  point.  La  quereile 

♦  p.  63  s'alliime;  '  on  se  dechire  les  habits  les  uns  des  autres,  on  en  vient  aux  mains. 

Elisee  s'affligea   beaucoup  d'avoir  perdu  l'edit  royal,  qu'il  avait  eu  de  la 

peine  ä  obtenir,  et  d'avoir  ete  l'objet  de  la  raillerie  offensante  des  Cascariens, 

ses  adversaires. 

Karsai  moiuul.  Le  medecin  Biron  demanda  au  rui  d'autoriser  Elisee  par 
ordonnance;  le  roi,  loin  d'exaucer  sa  priere,  ordonna  de  le  priver  de  sa 
dignite  en  le  deposant  et  de  le  remplacer  par  Paul,  eveque  de  Suse. 
L'eveque  Samuel  retourna  ä  Cascar,  oü  les  Peres  se  reunirent  et  anathema- 
tiserent  Elisee  et  tous  ses  partisans.  Le  schisme  de  ces  deux  catholicos  dura 
douze  ans,  c'est-ä-dire  depuis  la  trente-cinquieme  annee  de  Qawad  jusqu'ä 
la  sixieme  de  son  fils  Kosrau  ' . 

1.  Selon  notre  auteur,  ce  scliismc  aui'ait  dure  de  522/3  ä  536/7,  Qawad  ayant  com- 
mence  ä  regner  le  22  juillet  488  et  Kosrau  I  le  12  juillet  531.  Mari  et  le  Si/n.  Orient., 
p.  334,  le  fönt  durer  quinze  ans;  Elie  de.  Nisibo,  quatorze  ans.  Notre  auteur  lui-meme 
semble  etre  d'accord  avec  eux ;  car  entre  522  et  536/7  il  n"y  a  pas  douze  ans  mais  qua- 
torze DU  quinze  ans.  Selon  l'auteur  (voir  ci-apres,  p.  153;,  Paul  fut  ordonne  et  mourut 
cette  memo  annee  (537);  niais  suivant  Elie  de  Damas  (apud  Assem..  Ji.  ().,  111,  i,  p.  78) 
il  mourut  cn  638/9,  ayani  occupe  le  siege  pendant  deux  ans,  et  son  successeur  Aha 
aurail  ele  elu  en  la  neuvieme  annee  de  Kosrau  io40V 


[61]  XXYI.  -  IIISTOIRE  DE  PAUL,  LE  2ü'  DES  C.VTIIOLICOS.  153 

jL-s3    a;Lx^     ^^l«^    ^J     vl'L«     L».^         j'j-*Vi     ._ca'...i        -^Jy     jylJO;!     ^Vl     lÄ»    jl^  ♦   I'.  G'i 

■»—üj     (*^»^3    •  «-i— 'ji     XJ     lS"'-'''     J3^     rri    ^y>^— '    .—ia-'j    -    '^ww^     j'^r^    i_j*Ä»>     '*.»-0    |3 

>  <<Cl.   /^   iiibi    C—''   J  ^^v-^1  ojI   4_II   o^»-^  ^^~'  J   '-—''3  .L»-ft->^'   -Jul'li^  j^ 

viUr    jj  ^^V^_jJI    ^'U     ^^J^     w-'^3-*J'     ^J^     <.Uj:^   ^^     «l.»j         r-»-'»*     biliös     A, -Vj:    ^.a-  ^      r'J^S 

.   i^_«L    'uL»:>lj   4iIo"    >  ^_=.«i»   .<L«-i.l|   JL^'l 

bj^     -J3    «_ü'   ,_^=-  ^\  Mi»   JU  LL-l;'^.-  jlo  U  jo  AS»  ♦  p.  fi.-, 
1.  In  margine  i^\_i^.-  —  2.    ,_».'luv)Jj^.  —  3.  Ordinavit  ^oj=. 


XXVI.   —   HiSToiRE   UE   Paul,   le   vingt-sixieme   des   ca.tholicos  ' . 

Ce  Pere  etait  l'archidiacrc  de  Boiizaq,  eveque  de  Suse".  *  II  succeda  a  *  p.  6'. 
Karsai  apres  sa  mort.  Jacques,  laetropolitain  de  Goundisabor',  et  l'eveque  di' 
Cascar '  l'avaieiit  porte  ä  iie  preter  secours  ni  ä  Narsai,  ni  ä  Elises;  et  di' 
fait  il  avait  jure  de  ne  prendre  le  parti  d'aucun  d'eux.  Rosrau  lui  tenioigna 
ile  la  faveur,  parce  qu'eu  la  troisieme  annee  de  son  regne  \  lors  de  son  de- 
part  de  la  Persc  pendant  une  chaleur  etouH'ante,  Paul  avait  pojfe  sur  des 
betes  beaucoup  d'eau,  et  cette  eau  avait  sutli  ä  toute  Farmee,  qui  souilVail 
de  la  soif  daus  ces  dures  montagnes.  II  l'avait  adniire,  parce  que,  scul 
parini  tous  les  liabitants  de  Suse,  il  s'etait  donne  de  la  peine  pour  lui,  en  se 
preoccupant  de  ses  interels.  II  l'avait  donc  aime  et  il  avait  resolu  de  le 
recompenser  en  le  faisant  nommer  chef  des  chretiens.  Quand  s'accoraplirent 
les  evenements  que  nous  venons  de  mentionner  et  que  les  chretiens  dcman- 
derent  un  catholicos,  sur  l'ordre  du  roi,  Paul  fut  eleve  a  cctto  dignite. 
11  mourut  au  bout  de  deux  mois,  le  jour  d'IIosanna  en  la  sixienie  annee 
de  Kosrau''.  Paul,  une  fois  catholicos,  oubliant  son  seriuenl  '  et  ses  engage-  *  i'.  or. 
ments,  eut  quidque  Sympathie  pour  Elisee. 

1.  Ct.  Mari,  p.  49;  Amr,  p.  :;U;  Barhebr.,  Chron.  EccL,  II,  lol.  88  et  00.  —  2.  Mort 
pendant  le  schisme,  avant  :^Xi\  voir  ci-apres.  —  3.  Le  ms.  a  «  Xisibc  ».  Sans  doute  une 
faute  du  copiste;  voir  ci-dessus.  p.  149.  —  4.  Appele  Samuel,  voir  ci-dessus,  ibid.  — 5.  En 
Ö33.  —  6.  En  .")37;  Elie  de  Nisibc  et  'Amr  donnent  la  memo  date,  mais  celui-ci  la  fait 


[62] 


154  HISTOIRE  NRSTORIKXNE. 

^_,i  j^ljtl   j_^    <utJ^    ^IjJV'   ^J  C5C_^    *r"J?"   cT".-^'   «-^^'^   -'VI   lÄA  jl^ 

^^--'     ^*>^"^'     \'^.      -^:~»^     iJo_-u;     cr^Dj     ^_^J1     Ci-ac    iU^j     JaL-j     J    JjJ^'    Joäs- 

^^  o,C_  jl  <.iu  u^y^  ^bj  ^_^i  ,i^ij    -<Cj  ^j\  ^^O  ^  3j^|  ji 

1.  x)'^'.  —  2.  Discipulus  ui^oiuo;.  —  .!.     Jsli..". 


XXVII.     HlSTOIRK     DE    Mar    Ali.V  '     LE     GrAND  ', 

VINGT-SEPTIEME     DES    CaTHOLICOS. 

Ce  Saint  et  vertueux  Pere  etait  originaire  d'un  village,  appele  Häle  (Hdlu), 
dans  la  contree  de  Radau;  il  etait  mage  et  fort  attache  ä  sa  doctrine;  il  fut 
scribe  du  Marzban  de  Beitli  AramAye  (regiou  de  Nabt),  qui  habitait  a  Radan. 
Dieu,  ayant  voulu  le  choisir,  lit  en  sorte  qu'uu  jour,  comme  il  se  disposait 
ä  traverser  le  Tigre  en  bac  pour  aller  ä  Häle  voir  sa  maison,  un  etudiant. 
appele  Josepb',  se  presenta  pour  passer  avec  lui.  Mar  Aba  le  chassa  et  le  fit 
sortir  du  bac ;  inais  quand  le  bac  arriva  au  inilieu  du  Tigre  (DldjJa),  le  vent 
souUlant  avec  violence  et  soulevant  les  flots,  contraignit  Mar  Aba  de  retourner 
ä  la  rivo,  pour  attendre  le  calme.  La  tempete  s'etant  apaisee,  Joseph  n-itera 
I'-  '•'•  sa  deniande;  '  mais  Mar  Aba  repoussa  de  nouveau  sa  priere,  le  reprimanda 
et  ne  le  laissa  pas  passer  avec  lui.  A  peine  arrive  au  railieu  du  Tigre,  voici 
que  la  tempöte  rcprit  et  le  forca  encore  ä  regagner  la  rive.  Cette  fois,  quand 

acconipaguer  de  la  84(r  annee  des  Grecs  i535),  et  cehii-la  d,-  Tannee  847.  IJarhebra-us  ilit 
qu'il  regna  un  an:  Mari  dit  :  solon  les  uns  deux  mois  el  selon  les  aulres  un  an  fcf.  cl-des- 
sus,  p.  152.  n.  1). 

1.  Remarquons  que  le  veritable  nom  de  ce  patriarche  est  u(  <•  l'ere  ».  (^uunt  ä  Mar 
;-po),  CO  n  est  qu'unc  epilhete  qu'on  ajoutc  en  syrieii  au  nom  des  personnages  remar- 
quai)les.  Ce  nom  doil  donc  etre  ecrit  en  deux  mols  «  Mar  Aba  »,  et  non  en  un  seul 
mot  "  Maraba  ».  Voir  Lai)ourl.  Le  Christianismu  dann  l'Empirc perse,  p.  lüG.  n.  1.  — 
2.  Cf.  Mari,  p.  49-53;  'Amr,  39-41;  BarliL-br.,  Chron.  EccL,  II,  col.  90  et  suiv. ;  Syn. 
Orient.,  p.  318-351  et  540-502;  Hedjan,  llistoire  de  Mar  Yabnlaha,  elc.  Vie  de  Mar  Aha, 
]).  206-274.  —  .!.  Surnomme  Moi'se    Vie,  p.  211). 


[63]  XXVll.  —  IIISTOIRE  DK  MAR  ÄRA  LK  GRAND.  155 

^^^  LwLi   ^r_^L>Jl   j  "J   jiii   C:^u  C^iU  >l^j   jl^  a;V  iij   /^^j  <c  <<f=^^ 

iLl  <ij-J  •^.J  ^;.^&  ^>lX-.Vl  JUj  U  jL  ^Ä«j  .LL<3L  7=-;,J1  c}\j  jyf-ii  Jjiß 
ÖUI^—äJJI  iUl  ^Ä-j  ^_jl£-  "»isjj  '^Jj'»  J;;-^'  J_j-^i  ^^vt  aJLj  «Ji  j  "CJä^  -^3J 
aJ  ^_i  ;u^ls    x^^    "^  aJLJ   LJIj  <»-J1   -uai   •Cj:^Lr  i^jj   .  ^.:,a:llj  sMJIj   f  ^^'^   fj^^ 

^-Ül    L_«_<.    -jVj    J^^CVl    ^ls1j   ,yy^    J^   j_j-^   (v'  -^^v«-''  j-^'i   ^.   ^>*-J'  <^^ 
1.  Baptismus  it^v 


«ft  Nrt^N^ 


!>.  ti- 


le  vent  se  fut  apaise,  et  qu'on  recommen^a  la  traversee,  la  modestie  et  le 
calme  de  Joseph,  qui  etait  dejä  entre  daus  le  bac,  porterent  Mar  Aba  ä  le 
respecter  et  ä  lui  pennettre  de  s'y  installer.  Des  le  debut  de  la  traversee, 
le  vent  tomba  completement.  Mar  Aba,  ctonne,  lui  demanda  quelle  etait  sa 
religion;  Tetudiant  la  lui  fait  connaitre.  Mar  Aba,  imprcssionne,  l'interrogea 
sur  les  dogmes  de  la  foi;  Joseph  l'instruisit  et  le  convainquit  de  la  verite  de 
la  religion  chretienne.  Des  lors  il  s'adonna  au  jeüne,  ä  la  priere  et  aux  re- 
cherches;  il  confessa  meme  la  foi  chretienne  devant  son  niaitre,  qui,  le  voyant 
frequenter  Teglise,  lui  en  demanda  la  cause.  Ayant  tout  abandonne,  il  re(jut 
le  Saint  bapteme  dans  un  village,  appele  Ahad  ',  des  mains  d'un  vieux  pretro, 
connu  sous  le  nom  de  Bar  Sahde  -,  *  londateur  du  couvent  de  Alledja  ä  Ilira,  •  v.  i- 
oü  il  fut  ensuite  enseveli.  Cette  Alledja  etait  iille  de  Na'man,  fds  del'Arabc 
Al-Moundir. 

11  alla  ensuite  ä  Nisibo,  oü  il  s'installa  dans  l'Ecole,  et  s'attacha  ä  Ma'na, 
qui  devint  plus  tard  eveque  d'Arzoun'.  11  s'instruisit  en  peu  de  temps  et 
fut  etabli  interprete.  11  se  rendit  ensuite  dans  le  pays  des  Grecs,  oü  il  ren- 
contra  un  edessenien,  nomme  Thomas  ',  qui  lui  enscigna  le  grec,  dans  la 
connaissance  duquel  il  etait  tres  verse.  Mar  Aba,  qui  connaissait  dejä  le 
persan  et  le  syriaque,  apprit  aussi  le  grec.  Etant  entres  dans  \o.  pays  des  Grecs, 

1.  Aked  [Vic.  p.  216).  —  2.  Ami-  ecrit  Bariiahdö  ^^-^y.-  ''■<■  porsoiinage  n'esl  pas 
mentionne  dans  ]a  Vie.  —  .i.  VA  il  raccompagna,  quand  cehii-ci  prit  posscssidn  de  soii 
sieg-e;  et  apres  avoir  enseigiie  quelque  temps  a  Arzoun,  il  retourna  ä  Nisibe  iVie,  p.  217  . 
—  4.  Ce  Thomas  nelait  point  jacobile.  ainsi  quo  le  pretcnd  Barli('br;LHis,  Ckron.  Eccles.. 
H,  col.  90.  Ses  traites  sur  Noel  et  sur  l'Epiphanie  declareiit  hautement  ipi'il  etail  .\es- 
torien  et  diseiple  de  INIar  Alia  et  qu'il  (it  ses  etiides  a  TEcole  .Ic  .Nisibu  cl'.  R.  Duval, 
Litter.  Syr.,  2"  ed..  p.  'i-ST \ 


156  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [04] 

ctUi   iLAis    öJl'^ll    ^_i.    Uy  '«.ÜJ3  öül^jL    (♦p-__^    ^}   j^   JP3  ^;— iJl   ^3JJ.»L>r 

.    Y->  J  ^U    ";    Lr'3J3'^^3    ij^i-'i-^  _y  -    L,'--''^^^    "^^'    /r*^     Ulla)     j'  ^^    CiX»JI       ^j-yUa^y 

^jL^   ^1  ^Vl  I-La   ^^:^3  .<ü   Oi^  ^-^''    ^'jVl    ^l^J  jU  (.^li  ^  MJ^^b 
1.  .  ^jLjwJi—o. 


ils  gagiierent  Alexandrie,  oü  ils  reuiiirent  les  livres  de  Theodore  Tinterprete. 
Mar  Aba  parlait  en  SArrien  et  son  compagnon  Thomas  interpretait  en  grec.  Les 
Jacobites,  irrites  de  ce  qu'une  foule  nombreuse  se  rendait  aupres  d'eux  pour 
ecouter  leurs  interpretatious,  se  reunirunt  en  grand  noinbre  et  les  expulserenl 
,;8  d'Alexandrie.  Ils  se  retirerent  ä  Gonstantinople  '  oü  ils  manifesterent  *  leur 
Science.  Leur  renommee  arriva  jusqu'au  roi  Justinien,  qui  ordonna  de  les 
forcer  ä  anathematiser  les  liienheureux  ptn-es  Diodore  (Dioudourous),  Theodore 
(Tijädourous)  et  Nestorius  {Nastouris)  ;  comme  ils  refusaieut,  il  commanda  de 
les  mutiler ;  mais  les  cveques  n'executerent  pas  cet  ordre.  — C'etait  uno  mar- 
que  de  respect  de  la  part  de  plusieurs  d'eutre  eux.  —  Des  lors  ils  cherche- 
rent  ä  s'enfuir. 

Arrives  ;i  Nisibe,  les  liabitants  de  cctte  ville  vinrent  trouver  Mar  Aba, 
pour  ]e  prier  de  vouloir  se  charger  de  l'instruction,  de  l'interpretation  et  de 
la  predicution,  parcc  que  ses  parolos  etaicnt  claires  et  ainiables.  Ils  le  choi- 
sireut  sur  la  demande  de  Mar  Abraham  premier^  qui  etait  avant  lui''.  Ce  Pere 
se  retira  ä  dcux  milles  de  JXisibe ;  il  commen(,-a  a  ecrire  des  traites  et  ä  faire 

1.  Cf.  Patrol.  Grec,  EXX\.VI1I,  col.  ;^7;  voir  aussi  Ijabourt,  Le  Christianisme,  etc., 
p.  l(iö-IG9.  Le  voyage  de  Mar  Aba  ä  (Ämslanliiiople  doil  se  placer  cnti-p  les  annees  52.5  et 
533.  Voir  loc.  eil.,  et  ci-dessous.  p.  IST.  11.  (i.  —  2.  II  s'agit  d'.Vbraham  de  Beith  Rabban, 
qui  dirigca  l'Ecole  de  Nisibe  de  50!)  a  .")69  voir  Barliadbsabba  Arbäya.  Cause  de  la 
fondalion  des  ecoles,  p.  72,  n.  2,  7;?-7ü).  II  rappolle  ici  prcmier  pour  Ic  distingucr  d'A- 
braliam  Bar  Qardühe  (voir  Idcrn.,  loc.  cit.).  —  3.  Je  ne  saisis  pas  bien  le  sens  de  celte 
plirase.  L'auteiir  semble  nous  dire  qu'Abraham  etait  dejä  mort.  Mais  Mar  Aba  preceda 
celui-ci  dans  la  tombe.  Le  sens  serait  doiic  quAbraliam  preceda  le  futur  Catliolicos  dans 
la  cliarge  d'inlcrpretc  a  TEcoIe  de  INisibe  oü  il  devrait  y  avoir  j)Iusi('urs  intcrpretes. 


[65]  XXVII.  -  MISTOIRE  DE  MAR  ABA  LE  GRAXD.  157 

^L^lj  jyCJi   jyjl  <j  j^  j^.>  i^u^i  du  ^C  m^  ^^  jioi^  j_ . _.v 

JliVl   J  ^   i-3-^VI    ^^   ^^:l3   'T^l   ^^   ^„b   dbt   ^\   J   ^^^-    -l^  l'^^^l 

J..kiJJ  iijL::i^l  j£.  ^jLJl  ^^,  ^^_^  ^Ul  k>-^  J  j,  ^^^^^j  ^'LjJI  n^\^ 
«-—  o—  ^3  jl3^^_j_;l  viLlJ  Ä^jsUl  cJI  j  ^^_^i|  <]  OAi«s  .Oi  j^-tJl 
L,   ^13   Lfcjj_,l    -L-Li    ^UU  ^^AT   ^   ^Ji   ^,Ai  jajC>1)    'iJUjL;3   ^;jl3 


1.  In  margirie  :  Tl  I. 

cfT 


tomber  de  sa  boiichc  des  perles  cachees  jusque-lä;  11  reforraa  quelques 
abus,  qui  s'etaient  introduits  daus  las  eglises  de  ce  pays-lä.  Sa  renommee 
se  repandit  partout.  *  II  s'efforga  surtout  de  devoiler  rignominie  et  l'oppro- 
brc  de  Zoroastre  (Zarddosl),  pour  detourner  les  liommes  de  ses  impuretes  et 
leur  inspirer  de  Thorreur  de  sa  doctriue,  dans  laquelle  toutes  les  voluptes 
corporelles  sont  permises  ' . 

II  ramena  ;'i  la  vraie  foi  cl  fit  changer  d'avis  Theopliile  ■  (Taoup/fj'W),  qui 
s'etait  egare  de  la  droite  route. 

Paul  catholicos  etait  mort  sans  avoir  pu,  ä  cause  de  sou  court  pontifical, 
rcparer  les  desordres  causes  par  les  discussious  de  Narsai  et  d'Elisee.  Les 
Peres,  et  tous  les  chretiens  qui  etaient  au  service  du  roi  Kosrau,  se  reu- 
nirent  poui'  lui  donncr  uu  successeur.  Les  merites  et  les  vertus  de  ce  Pere 
(Mar  Aba)  les  deciderent  ä  le  cliolsir;  il  fut  ordoiiae  patriarche  en  Tau  847 
d'Alexandre,  qui  est  la  sixieme  aunee  du  roi  Anosirwan  ^  II  dirigea  l'Eglise 
avec  beaucoup  de  sagesse  et  de  sagacite ;  il  rcforma  les  abus ;  il  auuula  la 
dualite  de  IV-piscopat  dans  les  eglises,  causee  par  ses  predecesseurs;  il  fouda  • 

1.  Sur  la  doclrine  de  Zoroaslre.  voir  Tlieodore  Bar  Koni,  apud  Pof^non,  Inscriptions 
Mandaites  des  Coupes  de  Khouabir,  l^aris,  1898,  p.  lül.  —  2.  C  ;  Tlieophilc  ne  serait-il 
pas  celui  ä  qui  Ebedjesiis  de  Nisibe  altribuc  deux  livres,  Tun  co.iirc  Cyrille  d'AIcxan- 
drie  et  l'autre  contre  Doslha?us?  Cf.  notre  Etüde  supplem.,  n°  VII,  ROC,  1906,  p.  8.  — 
3.  En  53(5/7.  "Anir  et  Elia  de  Nisibe  (ms.)  sont  d'accord  sur  cette  dale  avec  notre  auteur  : 
mais  le  synode  de  Mar  Aba  [Syn.  Orient.,  p.  32(jj  declare  que  rclection  de  ce  pa- 
triarche eut  lieu  la  neuvieme  aniiee  du  roi  Kosrau,  qui  rcpond  ä  l'annee  540  de  notre 
ere;  cf.  Elie  de  Damas,  apud  Assom.,  B.  ().,  TU,  i.  p.  TS;  voir  ci-dessus,  p.  152,  n.  1. 

P.VTH     GR.   —   T.    VIT.  —    ^'.   2.  11 


^58  IIISTOIUK  NESTORIENNE.  [«'] 

^,^:.   -^    J.J   J    ^..    ^1    0:^1^1    .^3   ^^Jj   ^-v.3   ^.i   o    ^-i^^l    J^3 

.3IAJ1  ^,_^3  iijyü  :;^  JjVi  ^juj\  ^3  ^j^^^  ^r^l-*  -^3  ^^..--J^  J^  .5^*^^^ 

^V   Ua^I  .^L..1   ;*jV   cllJI  x^  ^:   jj^,i5  ^3^-t  c^.^-^^   '-^^  '^-^^  ^^• 
1.  5/oVo  paa^(.  —  2.  Vetiis  Testanienliim  |(^n-.  —  3.  Aposlolus  ^-.v^. 


i\  Seleucie  une  öcole,  oü  il  etablit  comme  interpiete  Isai',  puis  Ramisö';  il 
renouvela  les  canons,  qui  avaieiit  ctc  etablis  successivement  en  pays  grec, 
en  Orient  et  ä  Edesse,  en  y  ajoiHant  ce  qua  les  circonstances  exigeaient. 
II  traduisit  des  livres  de  rAncien  Tcstamenl  du  grec  en  syriaque  ^  il  com- 
posa  des  canons  '  pour  le  Psautier;  il  comnienta  Ic  premier  livrc  du  Penta- 
teuque,  les  Psaumes,  la  Sagesse  de  Salomon  et  les  lettres  paulines;  il  öcrmt 
beaucoup  de  lettres  ',  et  be'^aucoup  de  choses  sur  la  science  ecclesiastique. 

Quand  le  roi  Anosirwan  onvaldt  Tempire  grec  ',  Mar  Aba,  ponr  ne  pas  voir 

reffusion  de  sang,  s'abstint  de  Taccompagner.  Or  les  magcs,  qui  le  hais- 

saient,  Taccuserent  aupres  du  roi  de  quatre  choses  :   l"  U  avait  renonce  k  h 

religion  des  mages  pour  se  faire  cl.rctien;  l"  il  avait  empeche  les  chreticns 

1  d'epouser  plus  d'unc  femme ;  '  :r  il  annulait  les  deciels  de  leurs  juges  et  sous- 

1.  Ce  meme  Isaio  scmlile  dire  le  contraire,  a  s:,voir  que  celle  ecole  aurait  existe  avani 
Mar  Aba.  Dans  la  prC'faco  de  soii  comnientaire  sur  les  martyrs,  P.  0..  t.  III,  p.  17,  d 
parle  d'un  interprete,  nomiiR'  Abraham,  qui  aurail  enseigne  avant  lui  dans  cotte  ecolc  de 
Seleucie.  Voici  ses  paroles  :  <■  Vous  m'obligez,  dit-il  ä  Qiri^.  piOlre.  et  a  Jean,  major- 
donie  de  l'Ecole,  de  rediger  le  traile  sur  les  saints  n.arlyrs,  lel  quil  a  6te  Iransmis  a 
celtc  Assemblec  par  Rabban  Mar  Abraham,  pretre  et  intcrprele.  »  Toutefois  on  pour- 
lail  supposer,  et  (''est  mi-ine  probaljle,  que  cet  Abraham,  doul  parle  Isaf,  est  le  meme 
qu' Abraham  de  Beith  Uabban,  inlcrprete  de  l'Ecole  de  A'isibe.  car,  seh.n  les  passages 
publies  parM.  Mingana  (A'a/.v» //o//»7m-,  Mossoul.  1005,  p.  38).  cette  assemblee  de  Se- 
leucie aurait  ele  transferee  ].ar  Mar  Aba  de  la  ville  de  Nisibc,  ofi  eile  aurait  regu  la  doc- 
trine  d'ALraham  de  Beilh  Rabban  sur  la  commemoration  des  marlyrs.  —  2.  11  traduisit  les 
livres  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testament  ('Amr,  p.  M .  CI".  Kbedj.  apud  Assem.,  B.  0.- 
III,  I,  p.  75-76.)  —3.  Ces  Canons  sont  inseres  dans  le  l'sauli<'r  Nestorien ;  ce  sont  des 
oraisons  jaculatoires,  miscs  apres  les  deux  premiers  versets  de  chaque  psaume.  —  4.  La 
plupart  de  ses  lettres  ont  6te  editees  par  J.-B.  Cbabot,  dans  le  Sij?i.  Orient.,  p.  ;U8-.i5I. 
550-555.  —  5.  La  guerre  dura  de  5^iO;i  5'i5.  Voir  Diohl.  Jiisiiiiicn.  p.  215. 


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l>.  : 


:<57]  XXVH.  -  IIISTOIRE  DE  MyVR  ABA  LK  C.RAND.  l.-.i) 

cTJ^--''    -^   J^^  ^'^    ~lJ'j    -L-:^   J3^    l^jj-l    J   ^iL'L    ^^J^i   ^/U=;    -LO   i^,^ 

L^  jl-^Ul  JU  J  ^^  i^tCj  L^^\  oLVI  jL,J^l3  C-^j  ^.^^J  J  Ji_i|  ^A.  V  li* 
U   ^>   ^3   L.I3  .^^_v^_.   jxA3   ^jiA.!!    ^^-U   ^L^   jl^3   ^^\\_^\    j^U,    L^  Ut   J_^L«. 

^lü  jijj  i>i^  j_^  gl  ^UjLi  u^i  j  jlj  .^<i^)^\i  ^^J\  iaui  ^"  4«vi  «.3 1^ 

4_:iJ„l  j*  '"^^i  ^wl'^  v-^3  j_»=--i)'  ^3  l,^  ^^1  ^''  ^.^-Jaill  LI  jL.  4aiLl  ^ 
Ci^_j_Ä_.  jL^  AS  jl  ^1|  4.IU»  ^;::\  jS^  jIäojSL  L..JU  jL_-3  jt>,^  -b  ^l^  Jl 
■»o3ljw;^3    U    jL,   i,3LL>  __^J:il3   <.lL<Ci.l    ^^    ^L<^   <j«3    ».^li    .  ^^^»ä.JI    »„Ü^Ij^    J    ^l^i3 

1.    XaT^Ipäli;  ex   JoiN^. 


trayait  les  proces  ä  leiir  juridiction;  ^°  il  baptisait  les  mages  et  les  faisail 
chretiens.  Ainsi  par  ces  accusations  ils  excitereut  le  roi  ä  le  detester;  sur  sou 
ordre  il  fut  emprisonne  sept  ans  en  Adhorliedjan,  d'oii  il  nc  cessa  de  dirigcr 
les  affaires  ecclesiastiques,  faisant  des  miracles  etonnants  et  correspondant 
par  des  lettres  avec  toutes  les  regions  au  sujct  de  leurs  iuterets.  Les  cauous 
du  Psautier  furent  composes  en  prisou. 

Mar  Aba,  ayant  ou  connaissance  de  ce  qui  etait  aiiive  au  temps  de  Sila 
catholicos ',  döcreta  que  les  catbolicos  ne  seraient  poiul  maries,  mais  qu'iis 
resteraient  (celibalaires)  comme  Simeon  {Sim'nuii)  Bar  Sabbü'e  et  ses  parcils. 

II  fil  des  miracles  edatauts  eu  prisou.  En  voici  uii"  :  Oa  le  pria  |)()ur  unc 
femme  atteinte  d'uue  maladie  d'eutrailles,  et  fatiguee  des  medicameuts  et  des 
remedes;  il  lui  cnvoya  un  morceau  de  son  pain  :  «  Qu'elle  mange  ce  pain,  dit- 
il  ä  celui  qui  elait  venu  lui  demander  celte  gnice,  et  daiis  trois  jours  elli' 
sera  guerie.  0  '  La  cliuse  eut  Heu  couuue  il  Tavail  predil. 

II  y  avait  eu  Adhorbedjau  un  renegat  %  auciru  evcque  de  Gorgan  {l>ji>r- 
djdn\,  que  Mar  Aba  uvait  depose  el  excommuuie  pour  des  actious  lioulcuses, 
ilont  il  (''fall  convaincu,  ä  savolr  Tadulterc  et  le  libci  tinage,  et  (|ui  avait 
•  ■mltrasse  la  religiou  des  mages  et  pris  foutes  leurs  inani  "'res.  Cclui-ci  groupa 
autour  de  lui  une  foule  de  ses  semblables  pour  s'opposer  ä  Mar  Aba  et  le 
molester;  il  cberciia  meme  ä  le  faire  perir  en  se  servani  de  ruses  pour  le  mas- 

1.  Allusion  aux  maux  que  provoquala  romme  de  ce  catliolicos  voir  ci-dessus,  n"  XIX). 
—  2.  Ce  miracle  est  tout autrcment  raconte  dans  la  Vie,  p.  2'iG.  — .'!.  Nomme  Pierre  {Vie, 
p.  2W). 


1(30  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [68] 

L^  .  ^3^1  4  J  ^y^  <\  ^^,  jS  *^*  J^  V-*'  -^J  ^  -^^"^  ^  ^J 
i^iJj  ^^  ^^  Ui  ^iJu3l  ^l  Jl  jL.  j^  J  ^^^  i  ^^  ^}  ^^.  ^-^-^  -^"^ 
^  c,y^^^  ^Vi  ^>  Jl3-  .diLü  d-,  ^>  d'^^'^  ^>^  ^'  -^^.  ^^-'  ^^^  -^^ 
^  _^  ^^3   "   ^«    -^    ^'^   ^^   J^-.  Ö'^J    ^3    ^   ^   y^^   ^^   ^^   -^^ 

Ol  ^'  .Ü.V1  .^-^'1  :r*  -^--'l  ^^^"Ij  '^^^^  ^^-^  J^  ^^  ^■'  ^^" 
dUi  ^   c^<Oj   .bA^3   A^j^Jl;    i^;  .^1   ^  -^^*^  -^  ^  ^-y->'  ^-^^-^^ 


.sacrer  et  dirc  ensuile  <iu'il  s'etait  .-.ifui  au  pays  des  Grecs.  Mar  Aba,  avert. 
,le  la  nouvelle,  prit  la  fuilc  pendaut  la  nuit  et  sc  presenta  ä  la  Porte  du  roi. 
Celui-ci,  aya.it  appris  son  arrivee,  lui  euvoya  une  lettre,  dans  laquelle  il  lui 
disait :  «  Ne  t'avons-nous  pas  oblige  ä  rester  dans  la  demeure  oü  nous  t  avons 
cxile^  —  Si  je  mc  suis  enfui,  lui  repondit  le  Pere  iUuminatour,  c'est  puur 
eviter  une  mort  violente.  Si-j'etais  mis  furtivement  ä  mort,  conlre  qui  pour- 
!  rait-on  iutenter  un  proces?  *  Qui  pourrait  constater  le  fait?  Si  le  roi  le  veut,  i\ 
pourra  me  tuer;  et  pour  faire  sa  volonte,  je  me  presenterai  spontanement  a 
celui  qui,  sur  son  ordre,  me  mettra  ä  mort.  -  Va-t'en,  lui  dil  le  roi,  et  reste 

chez  toi,  jusqu'ä  ce  que  le  Mobed  des  Mobcds  finftige  la  peine  que  tu  meritcs 

pour  etre  passe   de   nolre   religion   ä  Celle   des   chrötiens  ei   pour.  regarder 

comme  Dieu  celui  qui  a  ete  crucifie  par  les  Juifs.  » 

Mais  les  mages  nc  ccsserent  d'iutriguer  aupres  du  roi  jusqu'ii  ce  qu'il  eül 

fait  charger  de  fers  le  catholicos;  il  resta  lougtcmps  dans  ces  tourmenis.  !•  nfm 

il  (le  roi)  le  delivra  des  fers  ' ;  mais  il   üt  massacrcr  d  cnicifier  plusicurs  cve- 

qucs  et  metlrc  ä  mort  beaucoup  de  chretiens  -'. 

La  cause  (de  celt.>  persecution)  fut  celle-ci  :  les  grands  Marzbans  avaienl 

piUe^'  unbateau,  qui  venait  des  Indes  et  qui  etait  rempli  d\.bjets  et  de  el.oscs 

1  II  scmble  qu'il  v  a  ici  une  lacune.  -  2.  Ct.  la  Passion  de  Mar  Gregoire  .1  de  lazda- 
nanah  fBcdjan.  Illst.'de  Yabalaha,  etc.,  p.  o48-9,  374.  478  et  413j,  oü  il  est  d.l  que  las 
chretiens  joulrcnt  d'une  paix  complele  depuis  ravenemenl  de  Piroz  jusqu'a  la  d.xieme 
annee  de  Kosrau  (540/1).  La  oü  les  chretiens  elaient  en  minorile,  on  delru.sit  les  e-  ise. 
et  les  couvenls,  on  arreta  les  evöques  et  les  nobles  persans  qui  avaienl  embrasse  le  chns- 
lianisme.  Gregoire  et  la.dapanah  lurent  mis  a  mort  en  542.  II  semble  que  la  perseculu.n 
linit  en  545,  annee  oü  fut  conclue  la  paix  avec  Justinien.  -  3.  Cf.  The  Tlürd  par,  of  the 
eccles.  Ilist.  ofJohii  Bishop  of  Ephesiis,  ed.  Cureton.  Oxford.  lS.->3.  p.  Oh. 


.09]  XXVIl.  -  IIISTOIRE  DE  MAR  ABA  LH  GRAND.  liil 

^.i_^^'  j^  i-'^ij"  ^Ul  i>-33  oÄi;i  ^iiL.1'  Jl  iij^>,  jji  L.y»"^-!'  <1  Jii  t  ■  Jt-. 
dJj  ^^L-U"  >ls  jUi^^i^  -^Uj  "'^^Jl  ys._^3  ^rv^  Jjij  j-uJl  ^i  ijiU!  cLU 

jLi    ^jUJI    J..    iilkl    ^,.    iL-    i_5-JJI    ^_^^l|    :sj   C,    ^Ü=l    ^^<l   <iU^l    dUjfrl    jlj 

OJ_äJ    iL^i^'l    ÄX.L)I     c^d    U    JLi    4ä11jj-    >^.1L_j   «i'-U-j    Otl  ^     ,  ■•■  "■  ,1«   <,    _  i    «c*^ 
<j-*o     |_^L    '^v-Ä.1     L.    ^Ij    -\Ji^    ,_.^\    :>y    j\    ^J>^    4^3      ,_^j    4„lt    dJj    JiJUs    .ill 


1.  ?>F"-'^.  —  2.  ?  j^r:;/  -^  t'V-  —  3-  ^-^J.  —  4.  y^^ar-.-'. 


precieuscs  d'une  enorme  valeur  appartenaiit  ä  iin  negociaut  grec.  Gelui-ci  sc 
rendit  aiipres  de  rempereur  des  Grecs,  donl  il  olitint  ime  lettre  au  roi  de  Perse 
pour  reclamer  *  ces  objets.  Ils  (les  Marzbans)  iiierent;  mais  ils  furent  con-  *  '"• 
traints  de  les  rendre.  C'est  alors  qiie,  pour  se  venger  du  negociani  grec,  ils  exci- 
terent  le  roi  par  leurs  intrigues  eontre  le  calholicos  et  contre  toiis  les  ehret  icns. 
Dieu  frappa  Kosrau  Anosirwan  d'une  maladie  grave,  qui  mit  ses  jours  en 
peril;  il  eut  alors  recours  ä  Justinien  {Youshlnös),  enipereur  des  Grecs,  et  lui 
ecrivit,  le  priant  de  lui  envoyer  un  medecin  liabile,  eminent,  pour  le  gm-iir 
d'un  embonpoint  excessif,  qui  le  mettail  dans  Timpossibilite  de  respirer  et  le 
privait  des  tlouceurs  de  la  vie.  II  lui  envoya  un  medeein,  appelc  Trikhoma'. 
Avant  son  arrivee,  la  reine  lui  fit  dire  :  «  Si  le  roi  t'olFre  l'or  des  mines, 
l'argent  de  la  Perse,  les  perles  de  la  mer  et  les  ricliesses  du  Khoräsan,  n'ac- 
cepte  pas  :  je  tc  dedommagerai  au  double.  Deniande-lui  seulement  de  reu- 
vo}'er  les  chretiens  d'Antioche  qu'il  tient  en  captivit«'.  Si  tu  fais  *  cela,  je  te  •  i>. 
rassasierai  d'or  au  dela  do  tes  desirs.  »  Le  medecin  se  presenla  chez  le  roi  et 
lui  fit  perdre  beaucoup  de  son  embonpoint.  Kosrai',  tont  joyeux  et  tont 
heureux  de  son  habilele,  lui  dit  d'exposer  ses  requetes.  il  (le  medecin)  lui 
demanda  ce  que  la  reine  chretienne  lui  avait  sugg('re.  Le  roi  en  fut  fache  et 
fronga  les  sourcils ;  touteiois  il    repugna  a   rejeter  la   demandc  de   celui   qui 

1.  Je  n'ai  pas  pu  ideiilifier  co  nom. 


1- 


102  IIISTOIRE  NESTORIENNE.  [70J 

•^\j='  \sX\^  ^  jJ^   LJ  'C»X>-j  aJI   dUi  j  ^Vl  dUJI  ^IjiÄi   .  JU  Lfc  Oj  Jbjl 

Lj'j  jui  /w«  >»x»j>-3  ^^jäJi  j-~ä>  (Jl  -^»j^  ^,— yi  ijj  (j^_,'~  Ji_j-<ii  vi)_j-)3  ^»aI^^m 

•^L-    LX_.    dLb    ^-J^lj    ^1     ,»i;l    1-i^    d-^l    <l    Jl33    «-.Jä'U    »^:^ls    b^-_<3l  ^.^lij 

71.      As-    i^'ij     iii^l     L-ls     01-     i<JLjl     O'l^    U     ^'^-J     iAAU     U     J\     ÜasUI     "U-ä;      C-'Ui 

dL^l  jl  dU  .i_w  ^'  .<.!  cJl^3  C^^U  i-CUI  :^^l  i:3j^_«.ll  ^'Vl  ^^M- 
c-  -^  II  ^  aJ  ilj  .diiJI  liLL*  U  ^lici;!  dLUclj  j_ji«^^"  ^_j^  -«vJaiJlj  wJ^-UI  j^ 
ij^C^j   r_^  Laj   lj^,,:2^li    Cj^v^I    (v'    .^:uUJ=    L.;    vJÜ   Jl    J^    (_g'l-^    c^"  [»-b    ^^^^3 

,^L»ij  .■cL'    »--tj     j^  ,_^ä!I  viüj  ^«  ^,>^.3  ^^^:.  j    (♦(•'L.'^j  '^'  ^J^-*  j^  i^-^ 

Jv-^jJI    ^»J-*3  j»;l— X=-.    t,'^~^=^J  *-!*      L-ifc   (JlLX'   tl    jl    J'    .Cjj   ^    ol-»i   ^i    <; 
1.    .^^. 


Tavait  gueri  et  auquel  il  avait  doniie  ä  choisir  tout  ce  qu'il  voudrait.  Le 
medecin,  voyant  que  le  renvoi  des  captifs  etait  difficile,  deraanda  qii'on  leur 
doiiiiät  des  villages.  Un  des  assistants,  qui  comprit  qu'on  serait  oblige  de  se 
j-endre  ä  son  desir,  declara  qu'il  le  ferait  renoncer  ä  ce  qu'il  venait  d'exiger. 
Le  roi  lui  coufia  le  soin  de  cette  afTaire  et  l'autorisa  ä  la  conduire  comme  il  le 
jugerait  ä  propos.  II  mit  a  sa  disposiliou  les  tresors  des  perles  et  les  tresors 
])ublics',  afin  den  tiier  tuut  ce  qu'il  faudrait  pour  contenter  le  medecin.  On 
appela  celui-ci  et  on  lui  offrit  des  perles  precieuses,  une  somme  considerable 
d'argent  et  des  vetements  splendides  :  «  Ces  clioses,  lui  dit-on,  te  seront  plus 
"  1'  ■'!  utiles  et  te  convienneut  mieux  que  ce  que  tu  as  demande.  »  *  Alors  son  äme  vile 
et  hasse  fut  seduile  par  ce  qu'elle  voyait  el  refusa  ce  que  la  reine  lui  avait 
suggere.  Elle  prit  ces  choses,  qu'elle  pröfera  au  salut  des  ämes  aflligees.  La 
reine  le  fit  appeler  el  lui  dit  :  «  Ne  t'avais-je  pas  assurc  que  je  te  rassasierais 
d'or  et  d'argent  au  delä  de  tes  desirs  et  que  je  te  paierais  le  double  de  ce  que 
le  roi  t'aurait  donue!'  Toutel'ois,  quoique  ton  ambition  t'ait  fait  manquer 
a  ta  parole  et  que  lu  ni'aies  dcgagee  ainsi  de  ma  promesse,  je  te  paierai  ce  que 
je  t'ai  promis.  »  Aussitöt,  par  son  ordre,  du  apporta  une  grande  quantite  d'or. 
On  le  fondil  au  poinl  qu'il  devint  couime  de  l'eaii,  el  on  en  lil  Ijoire  au 
medecin,  apres  l'avoir  lie,  jusqu'a  ce  que  son  ventre  cu  l'nl  plein;  il  mourul 
.sur-le-chanq). 

Un  des  fils  de  Ivosrau"  se  revolla  coulre  lui  el  gagria  Goundisalnu',  oü  il  sr 

1.  Litlcr.  :  maisons  d'argenl.  —  2.  Nomnie  Anoäazad  (voir  Taljari.  ji.  467  el  suiv.;. 


71  XXVII.  —  HISTOIRE  DE  MAR  AI5A  LK  CltAM).  Ui3 

d\^\    ^   jU:l    jiJV-'^    J^    ^'^-^    ^^-'-''    «-^^    •<':"^'    ^'^^-«    J^''    V^^    ^3^J    y' 

.^A:^!   (.^.:>,..    ^llL.l   ^Ü»   ^'.L.  ^Itj  o-^^-"   ^^  cr^-^'^  ->*  ^^-   "-^^   ^^^'  ^'^' 

L*j_Li-Ai  dlJ'  ^'sL—J  j^^L..a;=-  ^'j-:'  '_j'=-'^3  ''■-^  I3A«.?  ^n^'j-^i  (»jJ'  ^">-.'  ^j^jj' 
^'  .^_jjL^l  ji  >LU'  ._i<3  (.^=JI  j^,  ^^^^i  ^fj^[l  ^,_=-  ^,  CIIJI3  jr^\  ^^^i 
j\    ^   Jl^j   J,M\   >=^L.    ^^jUJl   iSl    ^U   <<j>3   jij^^j^;^   ^^>1    ^3^   JÜ^.r^'   j' 

^_«_,    *.>jb    \^   ^>V   l^,.U=-l3  ö'iifc   diiLÄ-jl    ^^«   J'_i-«V1   ^"p-^  't:'"'^^  -'>;^:.' 
J.  In  maruine  -!il-iU.  —  2.  In  luaraine  oXW. 


fortilia,  les  liabitauts  ayuut  [iris  soii  parti  couti'L'  s<ni  piire.  «  ('/est  le  callioli- 
Cüs,  direnl  les  mages  au  roi,  qui  a  pousse  tun  01s  a  se  revoller  contre  loi.  » 
Le  roi,  irrite,  appela  le  catholicos  *  et  luidit  :  «  Puisqueles  haljitauts  cleGouii-  '  i". 
disalior  fönt  ce  qu'ils  veiileiit  en  prenaiil  le  parti  de  moii  üls ,  moi  aussi,  je 
commencerai  ä  lourmenter  les  cliretiens;  et  je  te  punirai,  toi,  qui  es  leur  chef. 
—  Tu  as  raison,  ö  roi,  lui  repondit  le  catholicos;  je  suis  leur  chef  comme  tu 
le  dis;  mais  je  ne  raeritc  pas  d'etre  meme  leur  serviteur.  Comuieut  me  rends-lu 
responsable  des  crimes  de  toute  une  communaute?  Voici  que  le  roi  —  ipf 
Dieu  prolonge  sa  vie  —  est  le  chef  des  mages  et  de  tous  les  autres  homuies. 
Or,  lui,  est-il  responsable  des  crimes  d'un  seul  d'entre  eux?  »  Le  roi  apaise 
lui  repondit  :  «  Je  veux  que  tu  ecrives  aux  habitants  de  Goundisabor  de 
ne  pas  prendre  le  parti  de  ce  jeune  insonse.  »  Le  catholicos  h'ur  ecrivit  et 
les  excommunia;  ils  s'eloignerent  alors  du  lils  du  roi  et  ouvrircut  ies  portes 
dl'  Goundisabor  aux  armecs  royales,  qui  y  euLrereut.  Le  roi  et  les  hommcs 
admirercnt  cette  obeissance  et  cette  crainte  de  rexcommuuication  et  il  s  abs- 
tint  pour  (piolque  temps  de  nuire  aux  chreticns. 

Puis,  pousse  par   le  demon  ä  les  molester,  le  roi   Auosirwan   appela   le 
catholicos  et  lui  dit  :  «  Si  tu  veux  que  *  je  ne  massacre  point  les  chretiens,  va  *  i'- 
ä  Suse  (Al-Alurdz),  ä  Goundisabor  et  aux  alentours,  preleve  un  impöt  sur  los 
tiens   et  envoic-le-moi ;  sinon,  je  detruirai  Iciirs   cgiises  et  j'en   lerai   des 
lemples  du  feu.  «  Le  catholicos,  craignant,  s'il  n'^sislait,  qu'il  ne  lui  arrivat  ä  lui 


78 


164  HISTOIRE  NESTORIENiS'E.  [72] 

i-v_j_c-  ^^yäJJj  Aj'U^  J  idLUJl  j->.c-  J'  l;l.»^3   'i^.J9-^\   J1_^VI    ^.:  :^'_«j_,-^.»i   •J^^'-'  ilr* 

^_j-;^3äJI   «l'-J^jj  i^-i-M   ^   ^  J-'^   ^^'^r^-^  ^'-'1-°'   "^y    «1-'3J^.   ^-^'^'    ^J-»   J"^ 

^-i-     •j_j<JL^    jv«!>^    jl     j  •^-*j  3   ^^«-äJI    ^^Vl3    j»-»-^'    Uaas^I     ^i^jJä^     jjv^, 

j>iiju    "y3   jL^^    V3    jl^-i-;.   V    ^t:^;.??''^^    0:r*^'    J-tr^^*^    ir^y'   --'5-'^?^-', 3  -/.v-^3 


et  aux  siens  ce  qui  ötait  arrive  ä  Simeon  Bar  Sabbae  de  ,1a  pait  de  Sabor', 
obeit  au  roi  et  amassa  de  fortes  sommes  d'argent  qii'il  lui  oflrit.  Mais  ensuite 
le  roi  ne  tint  pas  sa  promesse  et  viola  son  pacte.  II  cnvoya  quelqirun,  qui  Icur 
fil  subir  toutes  sortes  de  tourments.  Le  catholicos  en  eprouva  uno  angoisse 
mortelle;  il  se  retira  dans  les  villages  d'alentour. 

XXVIU.     CONTROYERSE     DU     CATHOLICOS     AVEC     UN     MAGE  ;     LE     MIRACLE     Qu'lL 

OPERA    CONVERTIT    CE     MAGE,     LEQVEL    DONNA    UN     PYREE    AU     CATHOLICOS". 

79  Le  catholicos  reucoutra  uii  des  principaux  '  et  dos  plus  illustres  niagcs. 
Celui-ci  lui  dit  :  «  Qu'est-ce  qui  t'a  pousse  ä  embrasser  la  religion  chretienue 
et  ä  renoncer  a  cello  de  tcs  ancetres?  —  J'ai  vu,  lui  repondit  le  catholicos, 
les  chreticns  confesser  avec  raison  un  seul  Dieu  Crealeur  et  Directeur  de 
toutes  choses;  j'ai  vu  aussi  les  mages  admettre  deux  creatures  :  le  soleil  et 
la  lune,  pretendrc  que  l'univers  adeuxauteurs,  un  bon  et  un  mauvais,  et  adorer 
deux  ßtres  crees,  sourds,  avcugles,  sans  perception,  iutelligencc  ni  raison.  — 
Pour  que  je  te  suivc,  lui  dit  le  niage,  j'ai  besoiii  que  tu  ine  inoiitrcs  un  pre- 
dige eclatant  qui  coiifirmc  la  veritc  de  ta  parolc.  —  Cessc,  lui  repliqua  1«^ 

1.  Sapor  II.  Voir  Bedjan,  Acta  mnrti/r.,  I.  II,  p.  13(i  et  suiv.,  la  premicre  partie  de  cet 
fuivragc,  n°  XXVII.  —  2.  Cf.  Mari,  p.  5.  Cedo  aiiecdole  ne  sc  (roiivc;  pas  dans  la  Vie  de 
Mar  Aba,  edilee  par  Bedjan. 


[73]        XXVIII.  -  CONTROVERSE  DU  CATIIOLICOS  AVEC  UX  MAGE.         iß5 

^  jm  l^.i  ^-^  ^x^   cüU,  ^.^~  i^^ü,  i^^^l  ^^-   \\  ^L-^i  ^^^1  ^1  Jb- 


-_JI 


l>.  81 


<J-.L^   ::,_.j^l  ^U   ^\  ij^  ^j  ^  ^^_jl  ^^,,   j^j,   _s^|^i;    ^^- 
ji^j  1^  LL^   L^U   ^^j   LJ^  '-'1^,1;    ^^^u   cLU   j-_»^_».i|  ^l^   .ö:^^\   ^i^j 

•^.  «^  lA'    (^'  -^^   -^^'«i  t>   1>^  Lr-L^"-  k-r^   t^-^5  V-^"  ö^  ^;:^^=-^    «-l^i 

A;i^^i  ^:>.^  ^s\\  jkJi  Asiiii^  A,^j^  jj,_  ^j^  ajt  ^L>  *  Vj  gi<,  ^A3'  ^ 

-uüij  J-.in=-Jl    (.Aj   jLC   a.as"  ^^j   ^^  ^ilj    L    ^li   LJfc   Li.  L.Li    .iJA^  ^iV  \i\ 
1.  LJ^  LL'.  -  2.  ',U  ^^U  ji  ,ü.  -  3.  J..SUS  .^. 


catholicos,  d'adorer  le  feii  et  le  soleil;  et  alors  leur  Createur  to  donnera  une 
preuve  convaincante  de  la  verite.  —  Comment,  lui  repondit  le  mage,  renoii- 
cerais-je  ä  adorer  le  feu,  mon  Dieu?  »  Le  catholicos  lui  dit  :  «  Je  vais  le 
fouler  aux  pieds  et  il  ne  pourra  ni  me  nuire,  iii  ni'etrc  utile.  »  *  Le  mage  lui  ♦  i».  so 
räpondit  :  «  Ceci  ne  t'est  pas  possible.  —  Aliens,  lui  dit  le  catholicos,  faire 
un  grand  feu  de  bois  ä  grosses  braises,  et  je  te  montrerai  la  puissance  du 
Dieu  dont  j'ai  embrasse  le  culte,  et  la  faiblesse  de  tes  dieux.  « 

Aussitöt,  sur  lordre  du  mage,  on  allunia  un  grand  feu,  sur  lequel  on  mit 
beaucoup  de  bois.  Cela  sc  passait  dans  le  pyree,  oü  est  maintenant  l'Ecole  de 
Seleucie.  Le  feu  brüla  et  les  flammes  s'eleverent  jusqu'aux  nues.  Le  catholi- 
cos fit  sur  elles  le  signe  de  la  croix  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ,  Dieu 
Cache  et  source  de  pardon,  öta  ses  chaussures  et  marcha  courageusement  sur 
le  feu,  se  moquant  de  ses  adorateurs;  il  prit  ensuile  la  main  du  mage  eu  lui 
disant  :  «  Marche,  toi  aussi,  et  ne  crains  rien  :  Nolre-Seigneur  le  Christ,  Crea- 
teur de  tout  ce  qui  respire  et  dissipateur  des  tenctrcs,  viendra  ä  notre 
secours.  —  Je  crains  pour  moi,  lui  repliqua  le  mage.  —  *  Ne  crains  pas,  iui  *  i\  si 
repondit  le  catholicos;  quand  je  leverai  le  pied  dans  le  feu,  mets  le  tien  sur 
ma  trace.  »  Et  il  ne  cessa  de  l'encourager  comme  un  brav(^  general  qui,  ä  la 
rencontre  de  l'ennemi,  exhorte  ses  troupes.  II  ünit  par  le  decider  ä  marcher 
sur  le  feu,  en  mettanl  le  pied  sur  la  trace  du  sien.  ils   marcherent  en  long 


I()6  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [74] 

^j^jäJI   ^j^'    .^„wXJl    jLlo    ^L^  ^,-^3  "V^   L^^-L«  J  L^.l^jl    ,:uä.''  ^^  \  j[a  jÜ1 

,l.^,_j_i3     i^JJI       ;w»^l     iLkf-lj     •^.'      JD      ^1      ;__5»„     A-Ul     ^Uj     J^^l'UiJI     ^1     ^Oj.»j>.JI      JJi« 
7r-7. a .^     0_«      , 'i     A=-'     ~,Ux]'     -Jt-V:»-'        Ai-    J^        '~f,      \~;ij>s^ii     .^y^     Ls-UiL«     '*.l»>-j 

olLl^llj  ^^^S  J^'^    Jr«   ^'   >^'   ^^'   '-^    "^-3  ^3   -^    -^'S  ^^'   Cr^   ^1 

82  ,_5^   i*r'>="^      (»i-^   M   -''-•   ^.-^'^   ^-^^    '-*-^    -''-''    ^    JJi'^.   J;„   ^-'   ^'-^   ,*t"^    »^'^3 

Stl^äJlj  pJjJl  ^Ul   |»,_:^   'i.Ül    J-L3  o.   lj-:^i  ci'ii  A»   jUCü   l_j.:^,  J3   'j^rv^  r^' 

.  «iLJi   ^jUäJL    Li  -K  J=--   J^L-fl   v::Jj'     iJ^l^J'   |^-^   c—a-'ü   JxUi   i^^-ast-    *^jj   ^j 
1.  ü'Jj'^.  —  2.  Sessio  uLoio. 


et  en  large  en  faisaut  une  croix.  Voyant  le  feu  fuir  sous  Icurs  pas,  lo  mage 
crut,  et  regut  le  bapteme  des  mains  du  catliolicos  avec  tous  ses  parents  sauf 
soll  frere,  et  lui  donna  la  propriete  du  lieu  oü  s'etait  accortipli  ce  miracle.  Le 
catholicos  y  bätit  une  ecole  avec  l'argent  que  le  mage  lul  donna  de  son 
tresor.  II  y  fit  de  ses  propres  mains  une  croix  en  plätre,  dont  les  ecoliers  se 
servaient  avec  avantage ,  coinme  d'une  clef,  pour  ouvrir  la  porle  de  leur 
esprit  et  }•  faire  penetrer  l'instruction  quand  Tun  d'eux  la  trouvait  dilTicile; 
et  de  fait  Dieu  ouvrait  Tespril  de  ceux  qui  prenaient  un  petit  niorceau  de 
cette  croix.  Ouand  cette  croix  fut  placee,  la  maison  fut  remplie  de  souris, 
de  chats  et  de  lözards  :  c'ijtaient  des  demons  qui  logeaient  dans  le  pyree; 
p.  82  mais  quand  Mar  Aba  cn  eut  pris  possession  *  et  qu'il  eut  exorcise  les  demons, 
ceux-ci  s'en  eloignerent  pour  Jamals,  n'osant  plus  en  approcher.  Ainsi  Dieu 
les  remplaca  par  des  gens  de  science,  de  lettres  et  de  bienseance '  :  la  maison 
oü  les  adoratcurs  du  feu  faisaieul  entcndre  leurs  cris  gulturaux  devint  le  depöt 
des  livrcs  spirituels  de  TEglise;  la  seance  du  Mobcd  des  Mubeds  fut  remplacec 
par  Celle  des  Peres.  Tont  cela  eul  lieu  ü  la  suite  des  controverses  et  des  ques- 
tions  qui  furenl  döbattues  cn  presence  du  roi  entre  le  catholicos  et  cet 
homine,  Tun  des  nobles  de  sa  nation.  On  avait  pose  au  catholicos  trois  ques- 
tions  auxqnelles  il  röpondil  victoricusemcnt. 

1.  i.^-Jj'  peul-etre  iloit-il  etre  corrige  en  üUJ'. 


75]  XXIX.  —  QUESTION  POSEE  PAR  MAR  ABA,  CiAl'HOLlCOS.  167 

jUi-UJl    JU^   .0}    U;   U   ^li'  IJliä   .oLUI   b^,.:«..;    ^X-ü^   j»,<>JI  ^i  V^.  1^;.^   c-^l 

Jj    \,     J^^'    ^'l^    Ijil    i^Xj^    -''^^    ^     •^'^''    'l^     ^jVI    J'     Ia-^.    ^;^«    l,^^"    j' 

Lc  IjjA,    jv^   .Ü  tl;"   iJ^  jjAj:^)    yij;   jv|j   ^i..j   Cl;''  j^a^^^j.   jl  x^Uj  U_jf^  ^i^-r^. 

<^     «r-X:     jLi;    rjk,-vJ:   Üj_=-     j^    "»—l^    i-vl»    '  Lat    UJ    dlUl     jl     ^^^3    -^^-^^i 
.L-    a!j   t: Jxi    ^    b.ilj>Jlj    ^s-Iä-j    bJjij    c-U'j    '"^..■^^    r^^Vi    ^~i     -^>J    '^;^'-'. 3 
1.     ^^. 


XXIX.    (KeSTIÜN     POSEE     I>AR    M\li    AuA,     C.\THOLlCO.S  '. 

Le  cutholicos,  apres  avoir  repondu  Yiclorieusemeat  aux  trois  questions, 
dit  (au  mage)  :  «  Je  te  ferai  iiiie  seule  question;  si  tu  peuxy  röpoivlre,  (vous 
serez  vaiuqueurs),  sinon,  vous  serez  vaincus  en  preseuce  du  roi.  —  Dis,  lui 
repoiidit-on,  ce  que  bon  te  semble.  —  Que  dites-vous,  demanda  le  catlioli- 
cos,  d'uue  femme  qui,  apre.s  etre  sortie  (de  la  maison),  tenaiit  du  feu  ä  la 
main,  serait  surprise  *  par  la  pluie  et  en  menie  temps  par  ses  regles,  et  qui  *  w  8:( 
aurait  peur  de  jeter  par  terra  le  l'eu  quo  la  pluie  öteindrait"?  Que  devrait- 
elle  faire,  ä  votre  avis  !•  »  N'ayant  pu  repondre,  ils  lui  deniaudereut  un  delai 
de  trois  jours.  Et  comme,  apres  trois  jours  d'efforts,  ils  ne  surent  que  re- 
pondre ä  la  question  du  catholicos,  ils  lui  attribuerent  la  victoire;  il  pril 
donc  possession  du  temple  du  feu,  y  fit  le  miracle  quo  nous  avoiis  inentionne 
et  y  etablit  une  ecole.  Cette  mai.son  etait  encore  deboul  du  temps  du  catlio- 
licos  Ezöcliiel  (Haz(i!/(}l),  qui  la  restaura  et  la  rebätit . 

On  rapporte''  que  lc  roi  ressentit  une  profoude  tristessc,  lor.sque  son 
fils  se  rcvolla  contre  lui.  «  Son  education,  dit-il,  ra'a  coiite  beaucoup  de 
peine;  j'ai  fait  tuus  mes  efforts  pour  le  corriger,  esperant  qu'il  niarcherait 
dans  la  voie  droite,  qu'il  reussirail  et  qu'il  ferait  mon  bonheur;  et  il  a  cte  un 
raauvais  fils    ».    Et  il  ne  voulut  point  se  consoler,  malgre  tous  les  nioyen^ 

1.  Cf.  Mari,  |..  ,■)!.  Lcs  deux  aaecdutes  suivantes  no  sc  trouveiit  pas  daus  la  Vic  de  cü 
catholicos.  —  2.  Litl.  :  luriail.     -  :5.  Cf.  Mari,  p.  51. 


168  inSTOIRE  NESTORIENNE.  [70] 

I  jl;  ^^^;  Uli  .<jM)  jUI  Jyr  L.3  .^U^^JJ  j-üL'I  d^  U3  jaIÜ  Jii  ^^1  'Ul 
(^  -*^b  *-^  Jyi->  ^'^^  jVl  ^j--»-^'  40LU.3  LJI  j^  ^jlJ^^  \jäyi^  *M — .'3  ■U,.,:. „t.« 
Jl«3  jvL^>  "V  (-U  i->^  ^i-Ä.  Ji  jl^  jl  -Vjc  <C  dlUl  cW^3  -V;j-»Ji  Oj^  ."»-^LJ 
^jj«;'  jl  Jo  JI3  (J-JI3  ^^^»J'  ij  »iJ-jtLÄ.    '^  "^3  Jjj^  AiS   \i — l»M  v-=^.  (t-J  ^3c^'^'^?^ 

c  c-U-t  i^JJi  ^j^\  jj-Jt  j.Ai,ü  j_^  ^^^  iC.^\  'Ul  ji  *«;  Jiäj  .j-UL^  v'^ 

1.   Ces  mots  :      --!      .:.>•,■-' ^     Jj:>J  U     W      r'   semblcnt  rlrc  aiontes  par  l'inadver- 
lance  ilu  copiste. 


cju'on  emploja  pour  tlissiper  son  clüioTin.  Saint  Mar  Aba,  qiii  sc  presonla 
1'.  8i  chez  lui,  se  servit  du  stratageine  ingenieux  que  voici  :  *  «  Roi!  dit-il,  je  vais 
poser  une  qiiestion  au  Mobed  des  Mobeds.  —  Pose-la,  lui  dit  le  roi.  — 
Voici,  dit-il,  sur  un  foycr  une  marmite  '  pleine  deau,  sous  laquelle  il  y  a 
du  bois  et  du  Ten  qni  brülc  et  qui  fait  bouillonuer  et  bouillir  Teau.  Que  dit 
l'eau  qui  bout  ä  la  marmite i'  Que  dit  la  nuirmite  au  bois?  Et  que  dit  le  feu 
au  vase?  Nous  voyous  le  feu  brüler;  nous  entendons  nn  bruit  et,  nous  aper- 
ccvons  r^bullition  de  l'eau  et  son  bouillonnemenl.  Dis-moi  mainteuant  ce  que 
dit  chacun  d'eux  ä  son  compagnon?  »  Le  Mobed,  etonne,  garda  le  silence;  le 
roi,  qui  avait  passö  bien  des  jours  sans  parier,  rit  et  dit  au  catholicos  : 
«  Parmi  ceux  qui  se  presentent  cbez  nous,  nul  n'est  plus  savant  que  toi  ni 
ne  peut  t'egaler  en  connaissance  et  en  erudition;  je  veux  donc  que  tu  me 
("asses  connaitre  toi-mcme  la  reponse  ä  ta  qucslion.  — Volontiers,  repondit-il. 
L'eau  qui  bout  dit  ä  la  marmite  :  N'est-ce  pas  par  moi  que  l'argile  donl  tu 
es  faite  a  ct6  petrie?  sans  moi  tu  ne  serais  pas  marmite?  P.ourquoi  donc  me 
1'.  85  fais-lu  souffrir  et  nie  tourmentes-tu .'  Puis  *  la  marmilr  dit  an  bois  :  N'est-ce 
pas  l'eau  qui  a  fait  pousser  les  arbres  et  Icurs  branches  d'oii  tu  es  tire"? 
Pourquoi  donc,  a  forcc  de  me  chauH'er  et  de  me  brüler  injnst  erneut,  me 
pousses-tu  ä  faire  du  mal  a  l'r'au,  cpii  a  pctri  mon  argile  et  qui,  de  fange  que 

1.    .J'i  du  syriaque  li^o  :  marmite  en  lorrc   ciiiti'.  —  2.  (leite  phrase  parail  alteree; 
iiiais  lo  sens  n'est  guero  doutenx. 


77]  XXIX.  —  QUESTIOX  POSEE  PAR  .MAU  AHA.  löO 

Js.  LiU>  cl;V  S\y.  '^\^\\  j£.  jU  A^l  U  jLU  >J^I|  JUi  .TjjJ  ^Jl  A* 
LU-  d>>  lUt  i,_>l  L-Li  .'L::_i.»  J  ^_^il  ij'^^.  ^^^j:^-  li  y^^  '  L:Ü  ^ij;  jl 
,«„    U.LJ    .^_v^C    CL,   j_j^    IJjtj   .^^IL    ^^Jl    ^   Sl-lT  ^liC    L;^^j    LJ.    jfr 

.^1  ^t  VI  ^Kl'l  ^^  "U^J  j_X-  V  ^Ij  ^jj  ÜJL,3  -4_ja  |JL.  VI  p=,=JÜl 

cJp    j  ^1 — 1-^»-    ^,L*i   ^^«L    j    *-<jJ3  *-»jLc-   -Uj»-j  ■c~L_"   j^Ls;  aJIs   Lo   wjii.^       ^  ^3     I'.  «11 

* — «L»JÜl3     jl — ojl     w ;     ('^v'     *~^     '-^J'  y      i3~U''iÄjl     jl     J'     .i^j     (»AÜJ'     U     jlX?     •CJ3IJ1« 

*U  0J03  .<=>-3j  A.ÜI  ^T--^'  ^L-^'3  TJyiJij  Coli  o'^^  l^Lx>-3  '^..— 31  f^  ^^JdlJU3 
^>  L.ij  ^UliVl  jL^Vl  VI  IjJ  Cj.^.  V  fy\  dl-  jl  ^^»:>-.JI  JU.3  jL>^33>Jl 
jUJL    >:=►»  r  ^!  J^:^  b'—Äj'  J  1^1  ^'    >  AoU^l   .'v-^'  jL   i*-*-i'  <-''^<i    r^  diu.)! 

1.  'jJol.  —  2.  Jaciiit  (reposei'i  w_ou;. 


j'etais,  m'a  l'ait  niarmite?  Le  bois  dit  au  feii  :  C'est  toi  seul  qui  as  opprime 
la  societe,  car  tu  nous  as  portes  a  loser  nos  parents,  alors  que  nous  uous  con- 
tentions  de  la  chaleur  du  solcil  en  hiver.  Oiiaud  ta  chaleur  est  deveuue 
cxcessive,  nous  avons  cliange  de  nature  et  rendu  ä  nos  parents  le  bien 
pour  le  mal.  Tu  es  donc  la  cause  manifeste  de  ces  injustices.  » 

Le  roi,  entendant  les  paroles  du  catholicos,  comprit  ce  qu'il  voulaitdire, 
ä  savoir  qu'il  est  tres  dilTicile  aux  parents  d'etre  ä  couvert  de  la  meclian- 
cete  de  leurs  enfants.  «  Tu  dois  supporter  ton  fils,  ajouta  le  catholicos,  car 
on  n'arracho  pas  les  ongles  ti  quelqu'un  sans  lui  causer  une  violcnte  douleur 
et  de  cruelles  tortures,  et  Ton  ne  pourrait  tirer  la  graisse  des  rognons  a  un 
aninial  sans  lui  donner  la  mort.  »  Le  roi  reconnut  *  la  verite  de  ses  paroles,  ♦  i>.  m; 
accepta  ses  consolations  et  Ten  felicita;  il  lui  enjoignit  d'ordonner  aux  Goun- 
diäaboriens  de  se  detachcr  du  parti  de  son  fils  :  cc  qui  fut  fail,  ainsi  qu'il  a 
6tc  dit  plus  haut. 

Puis  le  catholicos  fut  frcquemmcnt  accable  de  peiiies  b.  cause  des  prctres, 
des  diacres  et  de  ccux  qui  s'occupaient  des  sciences  occlesiastiques '.  La 
colique  le  fit  souffrir  quelques  jours;  puis  il  reposa.  —  Que  Dieu  sanctifie  son 
ftme!  —  C'etait  un  des  jours  de  Pirozdedjan  ,  pendant  losquels,  d'apres  les 
raages,  il  ne  niourait  que  des  honuues  bous  et  vertueux".  Le  roi,  informe  de 
la  nouvelle  de  sa  mort,  ordonna  aux  siens  de  l'honorer  a  ses  funerailles.  Ses 

1.  Mari  semble  dirc  que  la  cause  de  tant  de  peines  c'etuil  la  persecution  du  clerge.  — 
2.  er.  Mari,  p.  52. 


170  IIISTOIRK  XESTORIENNE.  [781 

s__,_i_£-   ^--  <_IAäJI   ^  «J'J^   ^-ü;   c'Ll*  _»a  1^^^  i^^    _,lp   ^'j   Lj   "O^j   S_,^l     Jl 

äiij     ■'i>J-'     (^^    "»J    i^-^-Ai'     j     ^jiaii     >_j_«l!l     ^J     ^^*1     iiÜ-    i<U!l     JU- 

^ui  ^it  j^u  u4  <^i  ^^-"  ^^  ^^^b  i*r-*-"  ^^  ''^^'3  ö^'  -i?^^  C^ 

1.  Dominieus  Uj;^^.   —  2.   lluniilia  ^ä^Jol.  —  3.  Imposilio  manuum  i,>^,..,rr.  —  4.  In 

w 

marg'ine  :  f  M.  —  5.  Tolondil  ;3jx..  —  li.  Ordinavil  ;i<"d. 


obseques  furent  niagnifiques  et  solcnuelles,  et  les  ceremonies  lougues.  II 
inourut  dans  la  nuit  liu  deuxieme  vendredi  de  Carenie  ' .  (^)yoi'e  le  porta  ä 
Hira",  011  il  rinliuma,  et  il  l)i\tit  siir  sou  tombeau  an  monastere,  qiii  exisle 
I'.  87  encorc.  11  fut  catholicos  pendaiit  seize  aus.  Iso'barnoun,  '  catholicos'',  dans 
un  discours  qu'il  composa  sur  ce  Pere,  dit  qu'il  avait  ete  ordonne  ä  Hira', 
et  qu'il  avait  recommande  dans  son  testamont  qu'on  l'y  portüt  pour  y  etrc 
enseveli.  11  mourut  en  la  vingt-unieme  annec  du  roi  Anosirwan,  qui  repond 
ä  la  863°  annee''  d' Alexandre. 

On  rapporte  que  Mar  Aba  avait  amenü  do  cliez  les  barbares  un  luomme  de 
liaule  et  forte  taille,  vetu  de  liaillons.  11  se  niontra  tres  gracieux  äsou  egard, 
le  fit  raser  et  laver,  le  revetit  d'un  babit  de  laine  grossiere  et  Uordonna"  pour 
les  barbares'.  Puis,  apres  lui  avoir  indique  conimenl  il  devait  saluer  le  roi  el 
lui  offrir  ses  vo3ux,  il  l'introduisit  chez  lui.  En  Tapercevant,  le  roi  admira  la 
sagesse  du  catholicos,  son  discernenient  et  sa  bonte ;  car  il  l'avait  dejä  vu " 
auparavant  et  avait  conipris  cpii  il  etait. 

I.  er.  la  Vif,  p.  270;  Anir,  p.  -'il;  jMari  au  coiilraire  place  sa  niorl  au  troi.sienie  ven- 
dredi. —  2.  C'esl  pour  cette  raison  pent-iHrc  ipie  Amr,  p.  'il,  lo  fait  niourir  ä  Hira.  — 
.{.  Qui  dirigea  risglise  nestoricnne  de  S24  a  82.S.  —  4.  Xolre  aulcur  et  Mari  ne  disenl  pas 
011  Mar  Aba  a  ete  consacre.  'Anirel  sa  Vie  le  fönt  ordonner  a  .Seleucie.  Sa  Vie,  p.  224, 
uous  fail  sa"oir  que  lors  de  son  election  il  n'etait  pas  ä  Seleucie  :  «  f.orsqu'il  ful  elu, 
(lit-ellc,  les  eveques  onvoyerent  une  llotlilla  de  harqui's  pour  le  cliercher  ».  D'apres 
Iso'barnoun,  Mar  Aba  etail  donc  alors  a  lliia.  —  .">.  En  552.  Cf.  Klie  de  Nisibe  (ms.). 
—  0.  Prelre  ou  eveque.  I/auleur  fait-il  allusion  au  pretre  que  le  chef  des  Hailal  envoya 
il  Mar  Aha  pour  li;  consacrcr  evequey  jvoir  la  Vie,  p.  20(3-9).  —  7.  Los  Arabes  entcndenl 

nar  »^-  lout  liomnie  elr'anyi'P  a  Irur  race.  —  8.  (Vesl-a-dire  le  barbnro. 
1        ,  . 


88 


■79J  XXX.  -  MEXTION  DES  DISCIPI.RS  DK  MAP,  ABA.  171 

^^iJl   JLij^   •il»r:-r^'    JL-^  ^j^ß   -^^^   jl-^  -r-y*   -jL^'Vl  >_xl-l  ^_^;^' 
Uy  -3^,«  jL-^  -3'-^  •-•'J-^^T^  wüü-l  Li^^  -t/j— "  ''-•^  ^Ü--l  ^j~y  -j^V^  ._1L-.1 

1.  Scllula  (JaiasJ.  —  2.   ="^^. 


\XX.    —   Mkntion   de   ses   disciples'. 

Narsai,  eveque  frAnbar;  Jacques  (l'^V/o»/;),  metropolitain  de  Beith  Garniai 
(ßudjarmi);  Paul"  (Foulous),  metropolitain  de  Nisibe  (Nasibin);  Ezechiel' 
(Hazqyäl)^  qui  devint  ensuite  patriarche;  *  Qyore  ',  qui  fonda  une  ecole  k  Hira;  •  y,  so 
Rami-so',  Tinterprete',  qui  devint  eveque  d'Anbar";  Moise  [Mousd),  eveque  de 
Karkha  de  Suse";  Barsabba  %  eveque  de  Saherzor";  David,  metropolitain  de 
Merw  '";  Thomas  Tedessenien  "  ;  Soubhalmärän,  eveque  de  Cascar'-;  Sarguis, 
fils  de  Sähiq  le  docteur  de  Hira'';  Jacques  {Ya'<i'>ub],  lepenitent.  Tous  ceux-lä 
s'instruisirent  ä  son  ecole.  Bar-Sahde  en  a  parli'  dans  son  Livre  d'histoire. 

i.  Cf.  Amr.  p.  40.  Rbedjesus,  apud  Asseiii.,  ß.  (>.,  III,  1,  p.  Sü.  leur  attribue  dus  hyni- 
nes  et  un  commcntaire  de  Daniel.  —  2.  Voir  ci-dessous,  p.  187,  l!)2-4.  —  3.  Voir  ci- 
dessous,  n°  XXXVI.  —  4.  Ebedjesus,  apud  Assem.,  B.  0.,  III,  i,  p.  170,  lui  attribue  des 
Iraites  sur  les  feles,  des  intorpretations  et  des  liomelies.  Six  de  ses  Irailt'-s  siir  le  Ca- 
reme,  le  Jeudi  saiiit,  la  Passion,  la  Resurrection,  l'iVscension  et  la  Pentecöte  se  trouvent 
conserves  dans  un  ms.  de  notre  bibliotheque  de  Seert  (voir  notre  Calalof^iie,  n"  82). 
Qyore,  dans  la  preface  du  Traite  sur  le  Jeudi  sainl.  döclarc  avoir  compose  ses  Iraites 
dans  l'Ecole  de  Misibe.  II  aurait  ensuite  suivi  Mar  Aba  ä  Selcucie,  ou  plutut  ä  Mira,  oi'i 
il  aurait  ete  etabli  interprete.  Le  titre  de  ses  traites  montre  bien  cpi'il  elait  originaire 
d'Edesse  ^o,!o(  |ia^.  —  :>.  Isö'yaldj  Bar  ^Nlalkoun  liii  attribue  un  Livre  de  grammaire  voir 
notre  Et.  suppl.  sur  les  ccrü'.  s;j.,  n"  X  .  —  (i.  Piainiso'  aur;iit  succedcj  ä  Narsai.  — 
7.  Ebedjesus.  apud  Assem.,  ß.  O.,  III.  i,  p.  27(i,  lui  altribuc  un  bvre.  dont  Elie  de  Hamas 
dil  qu'il  etait  sur  les  bonnes  uiuvrcs.  —  8.  Har.sabta  [Sjjn.  ()/-ieht.,  p.  3ö8).  Cet  övi'-que 
a  assiste  en  576  au  synode  d'Ezechiel.  —  0.  Restituer  Salicrqart  (voir  Si/n.  Orie/il..  loc. 
cit.  et  'Amr).  —  10.  II  aurait  ete  ensuite  depose  par  Mar  Aba  lui-meme;  il  a  assiste  en- 
suite en  554  au  synode  de  Josepl)  (voir  Sijn.  Orient.,  p.  .'!(i(i.  11°  4).  —  11.  Cf.  la  preface 
des  Traites  de  ce  meme  Thomas  sur  Noel  et  FEpiphanie.  —  12.  A  assiste  au  synode  de 
Joseph.  Voir  Sijn.  Orient.,  loc.  eil.  —  13.  De  IJazza,  d'aprrs   'Amr. 


172  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [80] 


^•^...«i^k; 


^yh  ij^y^'^  (**U' 


1^ 


'  Jli,    <=  y   j_f.  ly=-   JaI    ^-^   ys>3   ^-^^^    '-^   j^   ^"^''    '-^   f^J    J 
U>t_i  joj  \^\  ^^ij\  A)     ^  bjj^  (_pj^.  J_>:^  f^_^  (J  l_3-v-~"'  vj-:-^^''  ^^}^  Cy 
i>.  SU  ^  L«»-wj3  4j.j^i   /(-''j^   "—^^   f**L''     -^^  ö'i  ^i      Ü-t-iu  l-u«i«  ULfc  Ijj — L«3.  \i^i 


i.-i 


1.  L^J  Jlü.  —  2.  lji:J.  —  3.    "^1,  ex  Ta?i?.  —  4.  Monaslerium  iv^oa^.    . 


XXXI.  —  HiSTOip.E  d'Ariiaiiam  de   Netiipar'  et   de  Job,   son  disciple". 

Ce  Saint,  contemporain  de  ce  Pere^  et  origiiiaire  d'un  village  appele 
Beith  Nethpra  en  Adiabene  (Hazza),  ötait  parent  de  ces  martyrs,  qui,  sous 
Sapor  {Säbour),  avaient  re^u  en  Adiabene  la  palnie  du  marlyre,  des  mains  de 
son  fröre  Ardasii'\  Vieillard  venere,  philosophe  habile,  moine  devot  et  mor- 
I'.  8''  tifie,  *  il  parvint  avec  Mar  Abraham  '  ä  faire  connaitre  dans  le  pars  de  Perse 
les  reglos  et  les  iiistitutions  de  la  vie  monastique.  lls  firent  changer  le  cos- 
tume  des  moines,  pour  les  faire  distinguer  des  moines  heretiques.  Gar  du 
temps  de  Mar  Eugene  (Aoudjhi)  et  de  ses  disciples,  les  moines  s'liabillaient 
comme  ceux  de  l'Egypte  (Misr).  Ces  deux  saints  etant  venus,  donnerent  une 
forme  nouvcUe  aux  monasteres  et  aux  cellulcs,  qui,  avant  eux,  etaicnt  comme 
ceux  de  Mar  'Abda''  et  de  ses  somblables.  Ce  saint  ( Abraham)  habita  un 
certain  temps  daus  une  grotto  de  la  montagne  d'Adiabene  {Hazza);  il  se  rundil 
cnsuite  ä  Jerusalem  {Uait  (tl-MoiKjaddas),  et  en  Egypte,  oü  il  rencontra  les 
saints,  qui  habitaient  le  desert.  De  rclour  dans  sa  grotte,  il  y  dcmeura  trente 
ans,  se   nourrissant  de  paiii  et  d'herbes    de    la  montagne,  exempt  de   toutc 

1.  Cf.  Ic  Lii>re  de  la  cluisleU',  ed.  Ijcdjan,  n"  'i''>.  M'''  Ilalmiani.  Stiidia  Sijriaca,  p.  30- 
38.  Mari,  p.  r>2,  scnildc  l'identifier  a  lort  avec  Abraham  de  C.ascar,  fondateur  du  grand 
eoiivenl.  —  2.  La  liiogi'a|iliie  de  cos  deux  moines  a  ete  redigec  par  Sal)riso'  Roslani. 
Voir  Thomas  de  Ahu-ya,  lil).  II,  c.  xvii.  —  3.  C'csl-a-dire  Mar  Aba.  —  4.  Cf.  Bedjaii,  Act. 
inart.  et  sanol.,  II,  p.  280-280,  307-317;  IV,  p.  128-141;  /lisl.  de  Msiha-Zkha,  ed.  Min- 
gana,  Mossoul,  1907,  p.  131.  —  5.  .\braham  le  ("iraiid.  Voir  ci-dessus,  n"  X^'l^.  — (1.  Sur 
cc  personnage,  voir  la  premiere  partie  de  eel  ouvrage,  w"  I,X. 


■Sl]  \XXI.  —  HISTOIRE  DABRA[IAM  DR  XKTIIPAH.  173 

r^>^'  JJ^-^..  ^>'  -^33  ^•'-*  k-^'  -^-^.  '^^^-J'  JU  -Udi,  jl  (.Ul  J  ^jl 
V    Uli    ^^Xi^    .Ijlj   !s^^.At3    4J    I^^_ä1_;    ^U    .;)>U]'    ^    j^;j3   4.UI    biU    J\    ^Ifrji 

^^jj'  j  L:S  j»^J  ^li;  jLi-Vlj  «Jl  *jJ  ^3  pjfcx»il3  «tJy  Luis  **A£3  U  ^b 
Mi  ■'^..'^'  j  ■^.  j  y^3  V:^'  ^^"  J  J^-3  ü>>  ^>ijL;  o*-^  J  ::'U3  öt^^ll 
_)3)'3    .  j^ »."    IAA      _M     _■»)'    ~  Vj     -»^      5-« '3    '  ^*^    <vjL<U    j^Uj-    iA«*Ii'    ^_>i>i     i'« 

0;    Jb^-^^'    C*^.'    ^-^^^    j    ^•^.    ^^'    J^3    ^'"-''■'    ^'jl^    ^^'^    'f*^"    '-'^^    C'''    '^ 
1.  ?  J^.  —  2.  Magister  noster  ^^i.  —  o.  (sici  -^i. 


indisposition  el  Je  toute  maladie.  Une  vision,  qu'il  eut,  le  poussa  a  se  rendrc 
dans  les  montagnes  d'Adiabene,  pour  en  evangeliser  les  habitants  qui  sacri- 
fiaicut  aux  idoles.  II  les  invita  au  culte  du  vrai  Dieu  et  ä  renoncer  ä  l'erreur. 
Ils  f'urent  sourds  ä  son  appel  et  le  tourmenterent;  ils  radmirerent  toutefois, 
le  voyant  rester  chez  eux  plusieurs  jours  sans  preudre  de  la  nourriture.  *  Puis  * 
il  leur  dit  :  «  Voici  mon  batou  que  je  mets  sur  vos  sacrifices.  Si  le  l'pu  vient  ä 
descendre  et  ä  les  consumer,  sans  qu'il  puisse  cependant  brüler  le  bäton, 
promettrez-vous  d'ajouter  foi  ä  raes  paroles  et  de  repondre  ä  mon  appcl?  »  Ils 
le  lui  promirent;  la  chose  eut  lieu  comme  il  l'avait  dite;  ils  ecouterent  sa 
parole  et  se  firent  baptiser.  II  leur  bätil  des  eglises  et  des  eouvents,  et  ecrivit 
pour  eux  dos  livres  sur  la  vie  ascetique'.  II  mourut  sur  une  montagne  du 
paj's  d'Adiabene;  son  cercueil  fut  derobe  pendant  la  nuit  et  entern''  dans  une 
eglise  de  son  village. 

Quand  Job"  {Ai/ijoiib],  son  disciple,  arriva,  il  Iransforma  sa  grotle  eu  im 
couvent,  connu  jusqu'ä  nos  jours  sous  le  nom  de  couvenl  de  Rabban  Job. 
Celui-ci  etait  originaire  de  Daisam^  (.v/r),  siege  melropolilain  de  Perse;  son 
pere,  qui,  sous  Anosirwan,  fils  de  Qawad,  faisait  le  commerce  des  pcrles, 
avail  des  richesses,  des  esclaves  et  un  liöpital  dans  son  pays.  Job,  etant  tombe 

1.  Cf.  le  Lii're  de  la  chasL.  loc.  ca.;  Ebedjesus,  apud  Asseni..  B.  ().,  111,  1,  p.  JIM: 
Hisloirc  de  Thomas  de  Marga,  lib.  II,  c.  xv.  Assuniani,  B.  0.,  I,  p.  'iß'i.  donne  les  lilros  de 
huit  Irailes  conserves  au  Yatican:  Bedjan  a  edite  un  de  ses  traites  a  la  tin  du  t.  VII  du 
Paradisus  Patrum,  p.  1001-1010,  Un  autro  de  ses  Iraitcs  est  conserve  dans  un  ms.  a 
Seert,  A.  Scher,  Catal.  des  mss.  sijr.  etc.,  n"  7(),  2°.  —  2.  Cf.  le  Livre  de  la  chast.,  n"  44: 
Mari,  52.  C'est  ä  tort  que  R.  Duval  ecrit  Jean  {Litt,  sijr.,  p.  232  .  —  .S.  Riwardsir,  dans  Ic 
Livre  de  la  Chast.  et  dans  ^lari. 

l'ATH.    Uli.       •   T.    VII.   —    V.    i.  '2 


90 


174  IIFSTOTRE  NESTORIRNNE.  [821 

IjJljjj   LJjJI    ij   ji^i    ^'LijVl    (jöÄ    ^    Jctli    bxl    (j    jllwjU_)3    J-_t3    JU    "üj    iL» 
'  P.  91  ÄJ£    *   o.'l^    L^    "U^M^    «.„^    kSs.    ^'l^j    üU!    <S    <üjl   ^^jby    l^^jL«    jy.    jl   jiij 

Vj-U^.L"     «_•         rä~3       gj  I   ,äMl     jv*!  yi      A_^J    A^     ^jlS     U     Cv3      '^jLwi      ,__^        fr_^        <^ 
\j^>     «^    <J     j»U'3     <«»_J3    "CJijj'     ^  »tj    <uj    /.'-*Ji      %-_ j-üLM      '^    '^Ir'J    bA-iäs    f>*|^l 

\_0I3A)'    \3    »*-j_5    1   „«£    Aj  j   bjljU   jjjoj     «JL-Uj   LaJil    K-Lä  j    Zjy>    -*-«;     Ajjli»    ij*^>- 

*  ^-  ^2  J    >L-L£     ^  ä  .  ;      V3  ^_^J     s_c  .».all     iU.^     aJJI     J^_     '^'     b^,.ii~     ^     jLsj    i-Uai»     J^^ 

1.  Totondil  ;aa>.  —  2.  Hie  lacuna  videtur  esse.  —  3.  \  ita  ascetica  iv^o..  —  4.  Oratio 

|;io|.io    ►*'— ^    fO«^.  —   5.   --a.l_3. 


un  jour  malade,  fit  vceu  que  s'il  obtenait  sa  guerison,  il  renoucerait  au  monde, 
dont  il  venuit  de  mediter  los  vanites.  Sa  gueiisoii,  due  ä  Dieu,  fut  la  cause 
Ol  de  Süll  salut,  de  meme  que  *  la  cecite  de  Paul  avait  ete  la  cause  de  sa  foi.  II 
renon(;a  ä  tout  ce  qu'il  avait  et  se  rendit  aupres  d'Abraliani  de  Nethpar,  qui 
lui  doiina  la  tonsure,  ä  lui  et  a  ses  deux  disciples  Isaie  (Ikt'yd)  et  Elisee  (Ilisa'). 
II  se  retira  ensuite  dans  la  cellule,  pour  y  vivre  seul.  Ils  '  lui  enseignerent  la 
vie  (monastique)  des  saints. 

Ayant  entendu  parier  du  couveul  de  Mar  Aluaiiiiin -,  il  sy  rendil  [»Dur 
demander  la  benediction  des  saints  qui  s'y  trouvaient,  et  pour  eu  connaitrc 
los  regles  et  los  institulions;  apres  y  ötre  roste  quelquo  temps  avec  Rabbau 
Dadisö'  et  Mar  Babai',  il  rovinl  tout  joyeux  ä  son  ancienne  demeure,  oü  il 
traduisit  du  syriaquo  en  porsan  Ics  rrglos  de  Mar  Abraham'  et  les  discours 
de  Mar  Aiiraliain  de  Ndlipar.  Sa  roiiommee  SO  repandit;  boaucoup  de  moines 
se  dirigerent  vers  lui,  el,  a[irös  la  mort  de  ses  deux  compaguous  Isaie  et 
Elis(5o,  liabilrronl  aiix  cuvirous  (\f  sa  grotte.  II  traiisi'oriua  la  grolh'  de  sou 
inaitre  i'u  couvcnl,  um  il  iiilr-dduisil  les  reglemeats  (pi'il  a\-jut  rec^'us  do  Mar 
Babai.  II  jiredit  riicuri'  de  sa  rncnl.  Eu  uu  seul  joiir,  il  guerit  trenlo  et  uu 
malades,  qui  etaioul  vouus  solliciter  sa  pritiro  :  «  Dieu,  dil-il  aux  assistauts, 

1.  II  s(Miiblo  qu'il  y  a  ici  une  lacune.  —  2.  Fondaleur  du  couvciit  d'Izla.  Voir  «i- 
dc'ssus,  n"  XVIII.  —  3.  Qui  dirigerent  le  couvent  d'Izla  de  588  k  (i27.  Voir  p.  135,  n.  1 
et  et',  le  n"  LXXXIII.  —  4.  Ces  regles  ont  cle  publiees  par  J.-B.  Chabot,  Regulw mon<is. 
ah  AbrnJidiiio...  coiidil:r,  Koma,  t8i)8. 


[83]    XXXI.  -  HISTOIRE  DK  JOB.  DISCIPLK  D'ABRAIIAM  DE  XETH1>AK.     i". 

.l^lj  L>VI  ^  -"i,^!!   ^  ^^^;   ^  Jl  ,^  ^L.-  A^VI  ^^.  J  :.l^  U-U  .<J1  ^^ 
C^l  ^J  'l^.VI   c^.  ^,UI  ^^3  c>U-  Jl   ^3  uu  ^L  ^^,3  •''^^J3^^,„ 

1.  Hebdomas  ^.a^.  -  2.  u^n  ...^.  _  3.  y.  -  4.  Ministerium,  officium  liturgicum 
\t.x:^v.  —  5.  -r\'^J-  —  6-  tellula  ^.ia:>  ^^. 


ne  rejette  pas  la  deman.lr  .!,■  .fol,,  1,.  fail.l,.;  •  |,>  StMyiiour  Clirisl  accurd...-;. 
aujour.l'hui  la  oiuM-isoii  a  tous  les  malades.  »  II  li(  crier  dans  tous  Ics  villagcs 
d'Adiabene  :  «  Que  ceux  qui  desiiciit  voir  Job  vieiinent  a  lui  !,■  mercredi 
de  la  deniiere  somaine  de  Mar  Elie  '  :  car  il  a  uu  secret  a  le.ir  confier.  « 
Le  dimauclie  qui  preceda  le  juui-  lixe,  apres  avoir  lecite  rollice  aver  les 
freres  et  mange  avec  eux,  il  les  benit  en  faisant  sur  eux  le  signe  .le  la  er.. ix 
f't  se  retira  dans  sa  cellnl.'.  Le  mercredi,  les  gens,  attires  par  sa  pn.iaess.-, 
se  presenterent  chez  lui  eu  loul.';  apres  uii.^ittent.'  de  Imis  liciuvs.  a  lä 
portede  sa  cellule,  voyant  «jue  p.Ts<.iiiie  ne  venait  leur  parier,  ils  iu.miI.'ivhI 
dans  sa  cellule,  et  le  trouverent  ni.jrt,  enveb.ppe  el  pn.sl.Miie  dcvnnl  la 
croix.  11s  prierenl  sur  lui  el  r.>iis..velirent  dans  le  teniple  devaiil  I  aut.'l. 
Nous  demandons  ä  Di.M.  .Faviur  pitie  de  nous  par  l.'s  prier.-s  .!,■  c,.  sainl 
veuerable,  de  nous  panl.)iiner  nos  peches,  de  nous  diilivrer  n  .IVxaue.T 
nos  prieres. 

1.  Denomination  emprunlee  au  calmJriei-  liturgique.  Apre.s  la  l'entecöle  vieunenl  les 
sept  semaines  des  Apütres.  puis  les  sept  semaiaes  d'Ete,  suivies  des  sept  semaines  de 
Mar  Elie. 


17G  HISTOIRE  NESTOHIENXE.  [84 


j   (»IsL«   ^j^;^    'L*'j    (v'   wJaJI   p-U_"   *3^l|   xl    j   U-1.   -CUj)   ^^(    Jft-"^'    ^-^   j*^ 
1.    iL.  —  1.    'tI--.  —  ;i.  -   »,-•.. 


XXX] I.   —   llibToiRK  DE  Joseph  catholicos,   qui  fut   deposk 

ET    QUI     EST    I,E    VINGT-HUITIEME    SELON    l'oRDRE  '. 

Gel  lioiiinic  |iassa  la  plus  grande  parlic  de  sa  vie  daus  rempire  grec, 
oü  il  iippril  la  medocine.  De  relour  ä  Nisibe,  ii  s'installa  qiudquo  temps 
daiis  Uli  iiiiiiiasU';rc'  cl  s'atlaelia  ä  iiii  roi  Arameou  (Xabateen),  qui  remplissait 
alors  iMi  ce  lii'ii  la  charge  de,  Marzbaii.  Gelui-ci  liouora  Josepli  [Yousinif)  ä 
cause  de  soll  eoslume  el  Ic  presenia  menie  ä  Kosrau  {Kisrn)  Auosinvan,  qui 
veiiail  dl'  tombcr  malade  Kosi'aii  fil  eliercher  Josepb,  qui  le  soigna  avec 
succes.  Si's  ap|»arcuces  Imuqiercul  les  gciis.  Apres  la  morl  du  calliolicos 
Mar  Aba,  les  clireliens  ayant  demaude  raulorisalion  d'elire  uu  catholicos, 
.)osc[)Ii  Till  iioiiiiiii'  par  Aiiosirwan  v\  (udouiie  patriarclie '.  Ea  la  dcuxieme 
aiiiiec  de  sa  iKniiiiialioii  ',  les  Peres,  reunis  eu  concile  ',  elablireut  viiigl-deux 
ii'i  caiious '^j  couceriiaiil  radmiin>lrall(>ii  eeolesiastique.  *  Peudaut  Irois  ans  II 
gouvi'nia  avec  beaiicoup  Ar  sagvssc;  mais  rbaiigeaul  bieulöl  de  eonduite, 
il  se  mil  a  recevoir  des  preseuls^  a  faire  peu  de  cas  des  eveques,  a  uiepriser 

1.  er.  Mari,  ]i.  r)3-'i :  Amr,  ''.l-:5;  liarliehiieus.  Cliron.  F.ccL.  Ii,  col.  OG  cl  98.  —  2.  En 
r>52.  Voir.S'///(.  Orient.,  p.  IJä;^:  cl  l^iicdo  Nisibe.  apud  Ikirhcbr.,  Chron.  Kccles.,  II.  col. 
itß.  n.  I.  Jürom'c  csl  la  le^■on  de  Amr.  p.  41,  oü  il  dit  quapres  la  morl  de  Mar  Aba 
le  siege  ful  vacant  pendant  cinq  ans.  —  .'!.  En  554.  Cf.  Syii.  Orient.,  p.  354.  —  4.  Les 
actes  de  ce  syiiode  onl  cid  publies  p:ir  J.-B.  Cliabot,  dans  le  Syn.  Orient.,  p.  .352-367. 
—  .").  Mari  doniie  Ic  nicme  nonibre;  Amr  donnc  le  noiubre  de  douze.  Quant  au  synode 
hii-mcmi'.  II  ciintiiiil  \iiiL;(-li'ois  caiiuiis.   -  (;,  ('.'csl-a-dire  a  conimeltrc  la  simonie. 


o 


I'.  :>:, 


[851  XXMI.    -     mSTOIRE  DR  JOSF.I'II,  (.ATllol.lCOS.  177 

^^    J    ^v^b   ^<1^    -i-^'3   'Ujjl    j,   ^3.    I  UJI    ^^3   ^^-  ^-   .^^ 

Tj>-"'-b  j^3  ^^"^  -^j  i.^„<;ls  (^^— i  öL'j  ^^.^i  f^ — >  j  >-^~^.  ,«*-^^'  ^ 
■c.  V^-'5  ^-."■•-5  ■^^^'^'3  ^-^>f.  'S   -*"^=-^tLs  dLU\  -Ct  jaUI  >^LU»  ^~X!1  jLj.>*J' 

(X^ü   a.>i   lyLLLtl    (^   JIjj  -'jU-VI   ^  U^l.3  ^ILJI  j^J   ^^»3  jUjVl    ^^.^3 

jDj    jUVI    <_i_a_l    j_j_».»J:    ^It    ^jJiij    ."CLji.3    ^Jl    i,LLjLJ1    ,„IaIä]I    J^\    i_Ji..i>z~}'^ 

jl  Jl  ^^_^ll  j  OiC  Jj^  J^]    j^  y^Jy  UU3  <™^3  iJx,ll3  ^yL:.lL;   ^3^^ 

^■^,-ä.-.'3    -Vi»'    »  v;.3    -^-^    (» J-;    i_5   '*-'^    ^'■-^-^    i^*-^   '^— *     »J'    t5-^''    )w».JI    ^j 
l.L^.JI.  -2.  y.U'     r^L.  -;;.    .J'. 


It's  pretres  cl  a  se  pennctliL'  d  aulres  cliuscs;  ronlraires  aiix  lois  dr  lE^lisc 
et  de  la  chretiente. 

Ensuite  Kosrau  Aiius^irwaii  di^sapproiiva  fl  dOh'sla  .Idsrpli,  pdiir  avoir 
visite  quelques  personnes,  qu'il  avail  jrlrcs  cm  piisim  parcr  (|iiVII<'s  avaicul 
revelc  uu  de  ses  secrets.  Joseph  eut  rccoiirs  a  liadanpliannidj,  le  i;iaii(l 
marzban,  pour  lequel  le  roi  avail  uue  oraiide  eslimr.  L'ayaal  j^agiie  ä  sa 
cause  par  ses  presents  et  par  sa  qualite  de  imkU'ciii,  il  le  pria  de  l'aidiT  ä 
chasser  de  leurs  sieges  les  eveques  el  les  nietropnlitaiiis.  II  (le  Marzban) 
le  fit. 

Joseph  se  jeta  aloi's  snr  les  prelrcs,  (pi'il  lia  aM'c  des  reiies,  pour  les 
conduire  ä  des  etables  coaslruites  par  lui  ft  rcmplirs  ilc  paillr,  par  ses  soins. 
La,  il  leur  dit  :  «  Mangez  de  ce  fourragc,  vous  (pii  elcs  i\rs  jieles  privees  de 
discernemenl  et  de  raison.  »  II  se  niil  a  leur  rasrr  la  lelc,  a  les  souHleter 
(quc  Dien  lc  inaudissc!)  '  et  a  rirc  aiix  eclals,  coninic  im  Inii,  mi  ii>ii(iraiil .  "  i'- '■'■"• 
un  inseuse,  uu  miserable!  11  sf  saisit  de  Simeon  '  iSiiiüiun),  eveque  dWobar. 
qui  etait  counu  pour  sa  pielr  cl  sa  piirele,  et  le  laissa  longteinps  m  prison. 
Apres  uue  longiic  caplivite,  il  dressa  daiis  soii  caehol  uu  auld  pour  y  eeh-brrr 
la  messe  et  coinmuuier  Irs  jonrs  de  l'etes  el  les  diniaiicli  's.  ['u  jiuir  lc  eruel 
Joseph  peneira  ehez  lui;  les  moiues  veuaient  d'oUVir  h-  saint  Sacrilici-,  el 
l'eveque  allait  couimunier.  Joseph  eidevr  dr  laiitcl  h'S   oblats,  sc  jede  snr 

i.  Cet  eveque  avait  assiste  quc'l(|ues  annees  auparavanl  au  syiiüde  de  ce  memo  callio- 
licos;  il  est  plusieurs  fois  mentiinnic  daris  les  leltrcs  synodales  de  Mar  .\.ba.  \  oir  Sij/i. 
Orient.,  p.  S^'t,  SM,  3.31,  rC^L 


178  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [86] 

1-Lfc    ^^v-i_5     .A__^l«^      L-i.j     "VI       JU'    aDI     JLJ3    <.-Ät3    iiaic^     "ÜJI     ^j^    ''— ^     v_>^j'V^ 

^L=-^i    lijt    jl^3    JUj^    aJ    Jli)    y^j    <,[^A,    Jöit    A^Ji    ^c    ii^.k?    ^IjJI    k_üLl    |_j!l 

■»Js    ^Jlc   ,_i5.j    dLUI    ^Jl    ^'^^3   ^-Jl^b    Äl^    •O3   ÄL_jli!l    'ü    ^^.£-3    >-liJl    p-U"    As 

Jät    l\=-l3    ">^=-    L_jiJ     i  ^ jf-    *J    'T^-^l»    Ä~=li-    Aju.3    ^^,äJI      ji    iÄiJlJ    C«    v_j^3 

aJLj  ^.Äjijij  öaJ  ,_.'  «...'yi  ^Lo  ''^/s  iA^93  .Aoi  Mj-^  ^^'3  ^-*^  lJ"^-^  'wji 

1.  In  margine  jIM  j^x.'.  —  2.  iilJ'.  —  3.     ,j^^.-'.  —  4.   »Ji^.  —  ">.  -^^o. 


Tevequr,  l'oulr  Ics  oblations  sous  ses  pieJs  sales  ut  impiirs,  et  renverse  le 
calice  par  terre,  —  qiie  la  colere  et  le  courroux  de  üieu  soient  sur  Iiii!  nous 
prions  Dieu  de  nous  delivrer  de  ses  crimes.  —  Cet  eveque,  victime  de  l'injustice 
de  cet  homme  maudit,  appele  catholicos,  mais  (|ui  de  fall  ne  l'etait  pas,  diit 
boire  des  coupes  pleines  de  vin  de  coloquinte,  jusqu  ä  ce  qu'il  mourut  dans 
16  sa  prison,  et  alla  se  reposer,  lä  ou  il  sera  recompense  de  sa  patience  *  et  venge 
de  son  oppresscur. 

Joseph  attaqua  ensuite  l'eveqiie  de  Z'dhc  {Az-Zdh) ' ,  (jiril  chassa  de  son 
siege  el  (juil  remplaija  par  im  certain  Ezechiei  ■  [Hazin/äl).  Celui-ci,  gräce  ä 
sa  distinclion,  ä  son  savoir-faire,  a  sa  profession  de  inedecin  et  ä  sa  ronnais- 
sanoe  de  la  laugue  persane,  out  ses  entrees  cliez  le  roi  et  gagna  son  amitiö. 
Kosrau  Texpi-dia  aver  des  plongeurs  pour  pecher  des  perles  dans  la  mer '. 
II  lui  prclia  uiie  porle  rare,  nierveilleuse,  d'un  tres  grand  prix.  II  monta 
encore  dans  rcslinie  du  roi,  et  par  son  ordre  s'attacha  ä  sou  service. 

Mar  Mah'kh',  evcipie  de  la  ville  de  Darabgerd,  vint  prier  Ezechiei  de 
lui  obtenir  nn  decrct  royal  qni  suspendrait  la  persecution  dans  son  diocese. 
Ezechiei,  selon   sa  coutnnie,  Ini    obtint  le   decrel    royal  quMl  desirait.  Mais 

1.  (!r  i'nl  Ins  probablemcnt  Miharnarsai,  qui,  en  540,  accompagna  Mar  Aba,  catho- 
licos, dans  sa  visite  pastorale  (voir  .S'///(.  Orient.,  p.  320-331),  et  qui  vers  543  fiit  em- 
prisonni'  sur  l'ordrc  du  gouverneiii-  do  Reilh  Armäyc  (vuir  Bedjan,  Nisl.  de  Mar  Yaba- 
laha  etc.  Passion  de  Gregoire,  p.  37S).  —  2.  Devonu  ensuite  palriarche.  Voir  ci-dessous. 
n°  XXXVI.  — 3.  Lire  ^^^sr^l  «  Bahrein  »  au  Heu  de  f^^-'  ■'  la  mer  •..  Cf.  ci-dessous. 
p.  192.  —  4.  ,I.-B.  Chahot  ecril  Malka,  Si/n.  (hient.,  \\.  .352,  n.  1. 


^ 


«.=-  J  ". 


[871  XXXII.  —  IIISTOIRE  DE  JOSEPH.  CATHOLICOS.  179 

^'^    jl     JLij    ^yj>-^\    'Ujj     J_a53    j;,LiÄ:JI    '— ä--_y_    ^J^    ^i    JiUJ    AOÜI    j    iJ'iU. 

^^L^   l^l_^  t^-^3  ki-^.  J^   ^J^  <^-iy^    J^  j^    -rr^   ^jL^'^   ^»r:'''  ^'^ 

JjA_il    'Si\   -CjCl   ■^•:-i->   ^'Li"   ^i    J-^    l^^I^lj   <IcU.   l_^l^3   .CÜ.2i^   \y!i^  <.Ui 
>i„U'  ■ül   l»yf-33  j^y^\i  'LV^    «^^^f»-'   ÜU'   J?»-J^    '-*^   J.»-»    '"'-i''    '^•-^Ji''  '-»-'i 

A i       •>£-     'cJä)  3     b-C£-     U     '  j J-'^«' 3     f»*-*-.^     ^     ^./~      f»*'*-'^     ^J_«-^=^      ^     ^'^j-iLÄa 

\^jj;,\i  pjJ  ^Xi.  J3   |»t~^    ^i   (^  v-ii-.—  lJ   C-Üj  Jl   i^.3  'Ul£.3   'U!  y.   L»x. 

J   <.wj   ^.It    ,J^.äs    ^^1   i-Lli'  m    l3Äi;'3    .i3^..0*    il^    ■''A-,b    ^^^J    ^J^'    ÖL"   •ül 


le  catholicos  Joseph  cii  fut  irrite;  11  se  prösenta  chez  les  chefs  des  mages  et 
leur  (lit  :  «  Si  je  suis  le  thel'  des  chretiens,  c'est  ä  moi  de  m'occuper  de 
foutes  leurs  affaires  et  de  les  reg-ler.  Poiirquoi  douc  avez-vous  laisse  cet 
eveque  obtenir  '  un  decret  roval  pour  pioteger  les  chretiens  et  leur  doniier  '  i'.  '.»: 
la  liberte  de  pratiquer  leur  religion^  »  II  enleva  le  decret  ä  Mar  Mah-kh  '. 
Les  habitants  de  Perse',  des  qu'ils  apprirent  cc  qu'il  venait  de  faire,  uua- 
nimes  ä  recouaaitre  sa  conduitc  criminelle,  rayercnt  son  noni  des  diptyques 
et  s'afl'rancliirent  de  son  obeissance.  (hie  J)ieu  le  place  au  plus  profoiul  de 
Fenfer,  sejour  de  ses  semblables! 

Les  crinies  de  cet  homnac  vil  augmcntant  lous  les  jours,  les  Peres  el  les 
fideles  se  reunirent  el  lui  envoyerent  trois  messagers  pour  lui  dire  en  face 
leurs  sentiments  et  le  forcer  ä  leur  faire  connaitre  ses  desseins,  a  |)Iaider  sa 
cause  et  a  reuducer  ä  sa  conduite  pour  reprendre  sa  charge.  Mais  il  les  ac- 
cueillit  d'une  manierc  meprisante,  avec  des  vociferations,  et  ne  Ilt  d'eux 
aucuu  cas.  Ils  lui  expedierent  trois  autres  messagers,  qu'il  traita  avec  la 
derniere  arrogance.  Ils  lui  en  depecherent  encore  trois  autres,  qu'il  traita 
avec  le  niepris  dont  il  etail  cnutumier. 

La  cause  de  cette  reunion  et  de  cette  correspondance  avec  Joseph,  "  elail  •  i'    ''^ 
le  temoignage  que  celui-ci  avait  rendu   contre    im  chretien;  h  l'entendre,   cc 
chretien  avait  vole  dans   le  tresor   royal  un    olijef    tres  pn'cieuv,  dun  liaiit 

1.  La  phrase  est  obscure,  iiiais  le  sens  n'est  point  doiileux.  —  2.  La  Ferse  proprc- 
menl  dite. 


180  IIISTOIUK  NF,ST0R1ENNE.  [88; 

o^i  ^ti'L;  Uj^y  1  diJ  JWI  UiJi^i  l^\  J>  ^k^  uu  aiJi  i-'>  ^.. 


1.  ,^CUiJ. 2.  iJf'.  —  S.  sjjjj,.  —  -'i.  ■''  ^^-:^■  —  •">•  ürdinavit  _ja-to 


prix.  Oll  avait  defere  l'aHaire  au  roi.  iiui  l'avait  jugee  nulle  et  ijui  avait  declare 
Taccuse  innocent  de  la  calomnie  donl  oii  le  chargeait.  Ainsi  Joseph  tut 
convaincu  par  uu  iueiedule  de  i'aux  temoignage  contre  uu  croyaut.  Le  roi 
avait  donc  ordoiine  ä  quelques  chretiens  de  le  citer  devaut  eux  pour  le  punir 
de  sa  mauvaise  actioii.  Joseph,  h-  pretendu  catholicos,  avait  eu  beau  protester 
contre  cette  citation.  on  ne  l'avait  pas  ecoiite,  et  les  Peres  s'etaient  reunis 
pour  (orrespondrc  avec  lui,  comme  nous  venons  de  le  dire.  Paul,  metropo- 
litaiu  de  Nisibe,  et  d'autres  metropolitains,  et  des  eveques  absents,  lui  ecri- 
virent  egalement  pour  executer  l'ordre  (du  roi).  D'un  comniun  accord  et  d'une 
maniere  absolue,  ils  rexcommunierent,  le  depouillerent  de  sa  dignite  et  le 
deposerent  de  tous  les  autres  degres  du  sacerdoce.  Ils  anathematiserent  tous 
IM.»  ceux  qui  desorniais  recevraieut  de  ses  malus  Toblation  '  et  le  bapteme,  *  ren- 
dirent  nulle  toute  excommunication  qui  serait  lancee  par  lui,  et  excommu- 
uierent  Teveque  Isaac  (hljaq),  qui  etait  de  son  parti.  Joseph  ne  tint  pas 
compte  de  cette  excoiiiiiiuuicatiou,  el  il  ordonnait  des  pretres  et  des  diacres. 
Alors  ils  porterent  plaintc  au  roi  contre  lui. 

Moise-  (Mous(i),  de  Nisibe,  se  servit  di'  l'ingenieux  apologue  que  voiei  : 
«  Un  roi,  dit-il,  accueillil  pres  de  lui  un  pauvre  et  lui  accorda  son  amitic. 
Ensuite  il  lui  douna  un  de  ses  elephants.  Le  pauvre  conduisit  Telephanl 
chcz  lui;  niais  la  portc  de  sa  maison  etait  trop  ctroite,  pour  que  Felcphant 
put  y  passer;  au  reste  il  ne  pourrait  Jamals  le  nourrir.  Tres  embarrasse,  il  refle- 

J.  C'est-ii-dire  le  Saint  Sacremenl  de  l'aulel.        2.  Xarsai,  dans   Mari,  p.  53. 


[S9]  XXXII.    -  MlSTOIRt:  DK  .lOSKFH,  CATHOLK.OS.  |K| 

4__3    J~=--^    Ji    ^  .^rf^    ^-^^-    ^^    J^3    ^.    ^^    \    ^^i    ^^J^    üA>.is    <±3    ^    Mi 

As^^\  oLUI  1_^IL.  jlj  ^UH  ^  ^  ly^  jl  ^lUl  ^U^l  JLj  <^,  ^U'lj  cLUI 
<^>i  "«wU-.^o  V  A..L3  <u„^  V  <;^  jl  ei'jj  l,^  ^'lie  Tj^j^l  aJ  '  U-j  ji^  -üV  -c, 
JU"  (♦•'      t^'>i«JI    (^»   f.-'^j   f»~^'  (jr--^''    t^>°    "^ß   öX.J^\    n.'.^    Lwli  .<0lsl3   i^LäJ    -cO'   \  ■''■'"" 

1  •_.  l  c   <c__.LJj   ^jj  •»J   L'jÄs  clUl    U    „^   (_jiJI   LLs   I.Lfc)  ^^1 Jl   /^   ^5^^' 

v«   "»Ji^j   ■^jj»'    ^.-<li    .cLL».Ü    J3_^l-^'    ij>^i  ^^   LxilsL    cLLJI   (*»-r'*    •'^   ^'^'    vJ^ii-   U 

A_I_Jl      'y^t    JjLi    ,3    cJJij    Klik^\    "U    JJlju'      \.«  jLS-L>     ^^-Colj     .'U:>l1wj     U     .  JUt    4-Üi      'y^ 

jjA>  <^Ji   Cw   L«-'^  Ä;^  iyis.  ■  lu;i   ^iw_^L  «cJUj   *.L?I    «.Isj  c  4.UI  Jjl  jl      'Ij 


chit  et  retouiua  chez  le  roi  avec  son  elephant,  priaut  les  courtisans  de  le  repren- 
dre  et  de  demander  au  roi  de  casser  sa  donation,  parce  qu'il  avait  trouve  '  en 
cet  elephant  des  clioses  qui  Tavaient  frustre  dans  son  altente  :  sa  maison 
ne  pouvait  le  eontenir,  sa  porte  ne  pouvait  lui  donner  acces  et  hii-meme 
ne  pourrail  jamais  le  nourrir.  Le  roi  y  consentit  et  reprit  l'elephant.  »  A 
ces  paroles  de  Moise  de  Nisibe,  le  roi  sourit  et  comprit  le  sens  de  Tapologue. 
*  Moise  continua  :  «  Nous  somraes  pauvres.  Voiei  notre  elephant  que  le  roi  M'.  mn 
nous  a  donne  :  Nous  nous  voyons  frustres  dans  les  esperances  que  nous 
avions  fondees  sur  lui  et  sur  sa  Suprematie.  Que  le  roi  daigne  nous  Ic  re- 
prendre;  nous  lui  en  serons  reconnaissants.  » 

En  consequence  le  roi  fit  deposer  Joseph  et  l'empecha  de  gouverner  les 
chretiens;  il  lui  öta  aussi  la  possibilite  d'exercer  son  pouvoir  sur  ceux  qui 
n'aimaient  pas  sa  superiorite.  Ainsi  Dieu  le  punit,  comme  il  le  meritait. 
Au  mois  de  Sebat  de  la  trente-sixieme  annee-  du  regne  de  Rosrau  Anosir- 
wan,  on  s'occupa  de  choisir  un  nouveau  catholicos.  On  avait  supporte  cet 
homme  pendant  douze  ans'',  c'est-ä-dire  depuis  son  elevation,  jusqu'au  jour 
oü  Dieu  en  delivra  (les  hommes)  en  extirpant  sa  rac  ne  par  (le  glaive  de) 
l'anutheme.  Apres  son  excommunication,  on  toniba  d'aceord  pour  choisir 
Ezechiel,  eveque  de  Zäbe  '  (Az-Zouäln).  Les  partisans  de  Joseph,  qui  n'avaicnl 

1.  Le  ms.  porte  U,.  sans  doule  une  laute  au  Heu  de  j:!^.  —  2.  Fevrier  5ö7,  Anosirwau 
ayant  commence  ä  regner  le  12  juillet  531.  —  .3.  Ou  plutöt  quinze  ans.  .(oseph  tint  le  siege 
patriarcal  en  552  +  15  ^  567.  —  Volr  la  nolc  precedente.  —  'i.  Voir  ci-dessus,  p.  178. 


•I'.  lol 


182  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [90] 

<_J—'i_J  A  ..>?■£-  viUi    Jfcj    V  ^L»^    «luli     jU  -Ji  ^_iL-l   JLs  'rs-    iLi-l     ^.Ifc   ,clJl 

^^jL.     ^^V'     ^^-*^J      .^^y^      Jy.         Js.      i^j[^]\     ^JL.    jLli^l       ...»3::^      jl     VI     LXA'U-      J 

^.Jj     ^Jl        ,-A«;      Jjj^L     , ä~y      i^Lsl     *-v'      «.Ü         Z>-       "fJ— ■      J;^l>'     i-^       ,>-JiS        J<£-     ^ i£wV) 

^j-ii3     ■^-'     i^ytC-     jLj    Uls     ^ß^    Cw     i^,±£-        -.-»^    '*^'     iUUJl     iÄA     :i;jLaJ      .  <,l<^     i«^ 

oLv_i    ^U.    <Lx«    J      J.  3     \I1JwJI    ^*1    fH'^'^^i    ^^'3     LaL-J     ^r-^y^ia— _y_    ciyi    ^'i    jj 

cUi    ^^    »3^jl    clU    JiÄ,ls    .i^3^JI    iL; J'      ju    lj,j    (»v^^'j  3^_i-LL'l    LaIL-5   <S^\ 

:!>l  ^'L3    i^>l  ^•^'-'    (J    ij-IJ'    j    ^.y'    i-*^    '»-^^-«    ^    ii^^UI    ÖJ'    J3    .^U-kt    Cxi. 


point  de  religioii,  furent  recalcitrants.  Los  fideles  sc  querellerent.  A  oette 
■1'.  lui  uouvt'lle,  Kosrau  dei'endit  delire  '  lui  catliolicos,  jusqu'a  ce  que  toiis  les 
chretieus  se  fussent  mis  d'accord  pour  deposer  Josepli.  Marl  ',  eveque  de 
Gascar,  dirigea  les  affaires  pendant  trois  ans,  jusqirä  ce  que  Dien  eiit 
extirpe  par  la  nioit  la  raciiie  de  Joseph,  qui  s'en  alla  a  son  Seigneur  pour 
retrouver  ses  03uvres.  Son  chätinient  dura  quinze  ans;  il  v  en  a  qui  discnt 
qu'il  dura  dix-huit  ans  -.  Joseph  fnt  enseveli  ä  xVubar. 

Pendant  cette  periode  nefaste,  alors  que  le  roi  Justinien  tyiiuslänous) 
regnait  sur  les  Grecs,  Kosrau  Anosirwan  envahit  Antioche  %  la  piUa  et  en 
transporta  les  hahitants  captifs  ä  Seiende  (M-Madann:  il  hätit  ponr  eux 
iine  nouvclle  villc  senif)lab!('  ä  Antioche  [Antdkiija),  Tappela  Antia  Kosrau  et 
les  y  etalilil  :  c'cst  cclle  qu'on  appelle  Ronie  '  (Ar-l!i>innii/(i).  Ci'la  causa  une 
horrible  pcinc  a  rcinpereur  des  Grccs. 

En  la  dixienie   annee  de  son   regne  ',  les  honimes  furent   frappcs  de  la 

1.  II  aurait  succede  a  Souhluilmaran.  Voir  ci-dessus,  p.  171,  n.  S.  Mari  assista  ensuite 
en  ö76ausyno(lu  du  calholicos  E/ecliiel.  Voir  Si/n.  Orient.,  p.  MiS.  ■ —  2^  Getto  dernieri! 
dnnru'C  semhle  elre  cxaclc.  II  aiirait  ete  einen  552,  excommunii'  en  5(i7  et  mort  en5(i9  70. 

—  .'>.  Vers  5'iO.  N'oir  C/iron.  hldess.,  a])uil  Asseiii..  U.  (>.,  I,  p.  '1  l(i;  Diclil.  Justinien,  p.  215. 

—  'i.  (SS.  Curelon,  Tlie  Tltird  part  of  the  cccl.  hist.  Joltn,  ctr,,  p.  .'iSO;  Mari,  p.  5.'> ; 
'Amr,  p.  'i2;  Harhebr.,  thron.  EccL,  II,  col.  <Sö  et  88;  Land.  Anecd.  Syr.,  I,  p.  15;  Ta- 
bari,  p.  In5,  n.  '1.  —  5.  Sorait-ce  la  dixieme  annee  de  .lustinien  ou  bicn  de  Kosraiiy  Le 
contexte  scmblc  designor  b;  premier  (536);  niais  la  dixieme  annee  d'AnoMrwan  ^540/1) 
s'accorde  mieux  avec  la  dale  (54'i  1  que  donnenl  Jean  d'Ephese  el  I-lvagrius  '  Land,  Anecd. 
Si/r.,  II,  p.  ;iO'i  el  suiv. :  Evag..  lib.  IV,  c.  xxix  :  coux-ci  fönt  durer  la  pesle  environ 
ipintrc  ans;  d'aulres  la  Font  durer  cinquante  ans  et  disent  (]u'elle  conimenra  en  5.'!5.  Voir 
l'i'ocop.,   bb.   II,  /)r  helli)  pcr.sico,  c.  xxii;  Analliias.  lili.  1\  . 


[91j  XXXll.  —  MORTALITE  SOUS  JOSKPU.  183 

-L'i     ^Jii-J      ^~ä;  3     yl*'      /^^«     ^    ^''3     j-Wl      cJi-        J^     j  >ä.!".."i  3 

w>^     t^'^.     V*-'     J'J-'^.     ij'. 

lil    jL_oVI    jli    ^.-=.    'LiVI    J   jU    ^-    .^^i^    «UiVl    Jyi    ^'Uil    ^Ul3    J,^L^'L. 
aJ;_:_<    ^\    S-^^i    ^''ji    OU    Ij'    ^J^    <iU^    j    IjiU-j   'iJj,:^3   '*™_:    l,J    i««j    v_Ji    -:^J:- 

•  l,,i^  jUUi  J  cLii  ^ju;i3  ^j^i  ^13..  j^  3U  CV5.U  ^  ^.Ul 


1.  _Jiü. 


peste  dans  tont  son  empire  et  dans  toiites  les  contrees  de  la  Persc,  des  Indes 
et  de  l'Ethiopie.  Les  symptömes  de  la  mort  cliez  Thomme,  c'etaicnt  trois 
*  taches  noires  de  sang,  dans  la  chair,  sur  la  paiime  de  la  main ;  il  ouvrait  la  •  P.  102 
bouche  pendant  qu'il  marcliait  et  tombail  mort.  D'aiitres  s'ulceraieat  au  point 
que  la  peaii  se  detachait  de  la  chair.  Les  villes  et  les  villages  devinrcnt 
deserts;  les  vivres  et  les  biens  meubles  restaient  abandonnes,  personnc 
n'osait  les  prendre;  les  gens,  par  crainte  de  la  mort,  s'eni'ayalent  de  pays 
en  pays;  ceiix  qui  echappaient  ä  la  peste  etaieut  frappes  d'uiic  aiitre  cruclle 
maladie,  qui  les  faisait  soupirer  apres  la  mort.  Le  mal  etail  terrible  et  la 
punition  universelle,  ainsi  que  Ic  dit  le  prophete  David  :  //  fnroi/n  conlrr 
eux  raiH/r  (ht  mal,  ouvrit  les  sciUicrs  niaurai.s  cl  nr  prrscrra  [ins  Imr  dinr  de 
ht  iiiorl  ' . 

La  mort  frappa  d'abord  les  pauvres  et  les  iudigeuls,  i't  les  riclios  durent 
les  ensevelir.  Bientöt  eile  sc  jeta  aiissi  sur  les  ricbes.  Lorsquc  quolqu'uu 
sortait  (de  sa  maison),  il  ecrivait  -'  le  nom  de  sa  l'amillc  et  celui  de  sa  maison 
sur  un  morceau  de  papier  qu'il  attachait  ä  son  cou,  afni  ([ue,  s'il  venail  ä 
mourir,  il  put,  ä  l'aide  de  ce  papier,  etre  rcconnu  des  s'ens,  s'il  lui  cn  restait, 
et  are  transporte  en  sou  domicile.  Souvent  des  cadavris  restaient  des  jours 
entiers  ■  Sans  sepultiire  sur  les  routcs  et  leur  puanteur  rendait  les  chemins  TiO' 
impraticables  aiixhommes.  Ce  fleaii  se  repaiidit  dans  loutes  les  regions. 

I.  C.f.  Ps.  Lxxvm,  40  el  .JO,  selon  la  Version  Psitta.   —  2.  Ct.  l-and,  Anccfl.  S;/r.,  II, 
p.  321. 


I'.lu 


184  HISTOIRE  NESTORIEXNR.  [92] 

•c^jAaJi    ^'l    ^Af.    o'^j   O*^    *-^^    \?"3    l5^    ^^"T    ■  (_5~~^     (_s*'--5  f^   ^^*~"    *^    »jUi 
i^3    J^    i^'f^^^    .r^"    S-^S    -T^-H.    '^-^.    f^i    J^l^'l    •^-J    ^-v''    oJI    >_,'L;    ^'i  bi^^ 

\.]\    i-uijlj    .^^li— ÜI3   J^L»ül    "Ci  ^JS}\    ^Jl    ^   'OL.J    CJl>    ^j-~^'^   -^y   ""^^^  ^r=^   "^ 
^L>-^j'   jV   *  c^    fv^J    Oj^JI     v«  "^.iJ   (^—^'^    -*^'j  ■^^«^  "^^   ^:y    ^"»-^  ^   S"^ 

r-jU»    jL^    ^y»    ^lsl3    l"L»i    .viUi    ii^J    oJ'    ^*i   "jw    t^--^''i    '-'■f*^-''    -^^   Tj^r=^^ 
jj^^    ^j-Ui    jl^   ^^j):;-   cUi   j  ^.-Vl    Jitj  .^>i.i)l   jy^    J^>i.   '>'*^   J'..-^'^  ^.-*^'' 

1.    .U;l. 


Voici  uue  aiiecdote  relative  a  0(3tte  peste  '.  Les  habitants  de  IJeith  Armäye 
iJSabt)  furent  tous  enlevcs  par  la  moii;  il  iie  resta  que  sep(  personnes  et  uii 
jeuae  gargon.  Resolus  ä  preudre  la  t'uite  par  crainte  de  la  mort,  t-cux-ci 
rasseniblerent  leiirs  biens  dans  une  meme  maison  :  sepl  d'ontre  eux  y  mou- 
rurent;  il  ue  resla  que  le  jeunc  g'ar(;'on,  qiii  s'enfuit  tout  droit  devant  lui, 
mais  qui  l'ut  ramene  ä  la  porte  de  cette  mai.son  oü  se  troiivaieut  les  effets, 
par  iinc  forme  humaiiie  qui  lui  apparut  ä  la  porte  de  la  ville.  Cette  forme 
humaiue  ne  le  laissa  plus  sortir.  Uu  des  notables  de  la  ville,  qui  eii  etait 
abseilt,  apprit  cette  uouvelle.  11  vint  et  s'arreta  devanl  lu  porte  de  la  ville 
avec  ses  esclaves.  De  lä  il  envoya  l'uu  d'eux,  pour  preudre  des  uouvelles  de 
sa  maison.  L'esclave  trouva  le  garc^on  assis;  il  lui  demanda  oü  se  trouvait 
la  maisüu  qui  coutenait  les  elfets  et  les  vivres.  Le  garcon  la  lui  moutra. 
L'esclave  prit  de  ces  objets  autant  qu'il  en  put  porter  et  se  fit  accompagner 
ckj-,  du  gareoii  pour  le  faire  sortir  de  la  ville;  mais  il  ne  put;  '  car  Ibomme  qui 
avait  (auparavant)  empeche  le  gareon  de  sorlir,  lenr  apparul.  Ayant  pense 
que  c'etait  ä  cause  des  objets  qu'il  venait  de  preudre,  (|ue  eet  homme  les 
empechait  de  sortir,  pour  les  remettre  a  leur  place,  l'esclave' relourna  avec 
It!  gareon  ä  la  maison;  tous  deux  y  trouverenl  la  morl.  Ceux  qui  etaienf  hors 
de  la  ville  et  qui  atteudaient  le  retour  de  Fesclave,  furent  saiivcs. 

La  peste  (il  d'immenses  ravages.  Les  fossoyeurs  etaient  entcrrcs  avec  les 
morls  pour  lesquels  ils  creusaicnt  des  fosses. 

1.  Jean  d'Asie  rapporlc  cette  anecdole  teile  quelle,   mais  il  ilil  ([u  eile  eut  lieii  dans 
une  ville  d'Egypte.  V'oir  l.unJ,  loc.  cit.,  ]).  .307-308. 


[931  XXXIl.  -  MORTALITK  SOUS  JOSEPH.  185 

jL-;^    ^   ^jj^Cl    ^LaI    j   üx!l    iÄA    o-:p^^3    .c    S~>-   UjJI    ^:i^j  jy^liaJ'   ^1 

^^  y^j   ^3j    -^  ^^^-^i^'-.    --^   -pr^^'   J-^-»"   ^'i   i^l   ^  ^jl<-H^   l,A*l 
^_g^sÄ.   V  ^S}\  J^^\    -^A*.^    IjJ  ■  ^J^_i   SybJI  ^^   JIÄ  ^yjl   ^ijü  >LU  VL.  oJi  '1'.  lur, 
il^U    jl    oLs3    .._i-^33    ->o.    JS    y,    -^ J^    j^    ^Ül    j^J    U^   ^^Vl    .5*33   .ij^JLJC) 
^L«^^    ^r«  '^-f^"^     >^K»   (^3   S~^i='   ^Jy^^   ^-^   oJ^   '~^   ^.^\~:   ^jS.\:J\   y^    ^^\ 
<-•'    c,^— '3  -^-^y    'j^'U3    ^^    l^;:,« — i!   ijjt*ia-li   ijLj    •,, »j-«   ^L   «jjl   ,^^3     />*)! 

«LÄAi-       ^U-     ,  JU'    "UJI     ^1;'     j'        Jl     liLa;'»       •^J„     tX     '\L^\     iAA       ^U    '''  Mj\*.l|     IJl*       Ji, 

i.\^   (.Ü  J  ^^Ujjl    J>g   iA.    L-.    ^xH   ölU-Ü   ^U.3  j^   A.ÜI    Ji:   L<  j»,^   JLli    ^ij3 
1.  ..po.  —  2.  Festilentia  ^,a^■r±■  —  -l.   Pestis    pia^.  —   4.   O-'t^^'. 


Ce  fut  aloi'ä  qiie  mourut  Jean  (  Yo/jaiiiid),  parent  de  Mar  Narsai '. 

Acette  epoque  egalemenl  Kosrau  fiU  trappe  de  la  maladie  appelee  Sar'oula, 
a  savoir  la  pesle;  il  perdait  son  sang. 

Cette  maladie  sevit  avec  tant  de  violence  ä  .Vlcxandrie  [I.skandariya), 
qu'elle  derangea  le  cerveau  des  habitants  et  les  fit  ressembler  aux  ivrognes". 
.lustinien  (  Yniiphaslänous),  roi  des  Grecs,  designa  un  homme''  poiir  la  sepnlture 
des  morts  et  lui  reniil  nne  sommc  eonsiderable  d'arg(Mit ;  cohii-ci  jctait  '  une 
quantite  innombrable  de  morts  dans  les  t'osses  ([n'il  faisait  crenser.  Les 
grands  malheurs  dont  le  mondo  fut  accable  defient  tonte  mcsure  et  loule 
description.  On  raconle  ({nc  Irois  personnes,  que  le  courtisan  de  rcmpcreiir 
avait  louees  pour  enterrer  les  morts,  gagnerent  qnatre  cent  cinquante  denicrs 
en  portant  les  morts  et  en  les  cnsevelissant,  et  qu'elles  monnnent  aussilul 
qu'elles  se  rennirciit  pour  en  faire  le  partage  '. 

On  rapporte  que  la  peste  sevit  avec  cette  violence  pendani  trois  ans  et 
demi  '.  Enfin  Dien  le  Tres-Haut  eut  pitic  de  ses  creatures  el  les  delivra.  Ge 
Dien  puissant  et  grand  avait  dit  ä  Tange  qui,  du  temps  de  David,  avail  efendu 
la  main  sur  Jerusalem  pour  la  detruire  :  Tu  ax  ninlliplir  la  nunc;  rrtirc  ilnnc 
la  jituiii'''.  Los  hommes  s'arrachörent  ä  leurs  pöchcs  et  i  leurs  crimes. 

Bar  Sahde,    auteur  dune    iiisloire,  dit  que  Joseph,    appele  catliolicos, 

1.  Cf.  Barl.iadbsabba,  Cause  de  la  fondnlion  des  ecoles,  p.  54.  —  2.  Ct.  Land,  loc.  eil., 
p.  H20.  -  .?.  Nomme  Tlieodore,  Land,  lor.  eil.,  p.  319.  —  '..  Cf.  Land,  loc.  eil.,  p.  32,3; 
Mari,  p.  43.  rapporte  cette  anecdote  a  Kosrau.  —  5.  Voir  ri-dessus,  p.  t82,n. .").  —  0.  Cf. 
II  Sam.,  xxi\ .  16. 


P.  10.-. 


18G  IIISTOIRE  XRSTORIENNE.  [fl4] 

\_«   ■•'  Vj  ^,-i»JÜj   i^oLJI    i-Jl   J3   .  j_«JL.    V3   jy^^    ^fLJl    j^   ;^-^  ^"-^   '^^  ^-^ 

i'-uJi  iÄA  ^  >sj'jc=-    ji  j_»^VI  j^^3  .d^'I  i-^  j^)^  iSy*"^  ij'^  <^j^  ^^  ^ui  ^y^5 

d yi        ''    •i^j     JU3    \Sy>    bl^ii    '»J    ^l«=-3    ^^_^l    ijUVI    J    Co    J,a£.    w)3^,ä)1 

'p.  lu:  *-;.i'_jii=-  Ai-l3  'IVI  «*äJ  i^liil  w^Ls     ^_jL— ;!    Jl  s-Li;'3  ^5^31-  ^*^  '^y^ 


n».  idfi  s'appliqua  i\  ensovolir  les  moiis  jetes  Jans  les  nies  et  sur  les  roiites  *  et  qu'on 
ne  lui  connait  pas  d'autre  merite ' . 

Une  faim  devorante  succeda  a  la  peste  dan.s  Tempire  de  Justinien,  eii 
Sorte  qiron  mangeait  saus  pouvoir  so  rassasier-. 

En  la  vingt-sixienie '  annee  de  sou  regne,  la  peste  sevit  si  cruellemeut 
sur  les  bceufs,  qu'on  fut  oblige  de  labourer  avec  les  änes,  les  chameaux  et 
les  autres  betes  de  somme  '.  Si  grandes  fureut  les  calamites,  qua  les  homnies 
s'enfuyaienl  d'une  ville  dans  une  autre. 

Un  des  evenements  de  cette  epoque  malheureuse  Tut  l'ecroulement  de  la 
ville  appelee  Tripolis  {Trifoiilis],  sise  aux  bords  de  la  hier;  eile  devint  le  tom- 
beau  de  ses  habitants  '.  Des  gens  prirent  la  fuite;  mais  la  terre  s'etant  affais- 
see  sous  leurs  pieds,  ils  furent  engloutis  par  les  eaux. 

Quand  Justinien  (y'o»^;/(«.s/(///«»\)  eut  fini  ses  guerres,  il  ecrivit  un  livre  sur 
la  croyance  ä  la  dualite  des  natures,  confessant  une  union-  composee  et  incli- 
iiaiif  a  la  doctrine  de  .lulien''  (Yoith/dnd),  professeur  de  Severe;  il  envoya  son 
1'.  1117  livre  a  Anastase  (Andslnii.s),  *  evequc"  d'Antioche,  lui  ordonnant  de  convoquer 
les  äveques  et  de  les  l'orcer  ä  le  signer.  Anastase  rejeta  le  livre.  Justinien 
eomposa  ensuite  un  autre  livre,  dans  lequel  il  disait  qu'une  des  personnes  (de 
la  Trinite)  a  souffert  avec  le  corps  et  que  Dieu  le  Tres-Haut  est  limite  et  pas- 

I.  Cf.  Mari,  p.  5'i.  —  2.  Cf.  Harliehr..  Cliron.  Sijn.,  p.  81 ;  Mari,  p.  54.  —  3.  En  .542/3. 

—  4.  Cf.  Barheljr.  ul  Mari.  loc.  eil.  —  5.  Selon  Jean  d'Asie  (Land.  Anecd.  Syr.,  II, 
p.  326i,  CO  tremblement,  qiii  renversa  bien  des  villes  sur  le  bord  de  la  mer,  cul  lieii 
en  559.  Cf.  Barliebr.,  lor.  eil.  —  (i.  Cf.  t.   \  ,  Cuncil.,  p.  «32;  Evagr.,  lil).  IV.  c.  \xxix. 

—  7.  Eitler.  :  niaitrr.  Wnv  les  tcuvres  de  Justinien.  /'.  C,.,  l.  EXXXVI,  945-1152. 


[95]  XXXir.  -CONFERRXCE  DRS  CATHOLIQURS  AVEC  LES  NRSTORIEXS.    187 

,^.b  .^^^J  >_i-l„l  L,^»^^.  .xl  ^i^l  ^^u  .^,_^-  jl^J^  ^^y  .^11  ^_^; 
.jU_^  ._il^l  ^.Lj  .j^^ll  jul;V  ^U  ^Äil  ^::.^VI  _^J3  .-1x.il  ^_^| 
JüLi   .^..^1    iUVI  ^ß:^i  ii^   ^3   (.U   cl;-  ^;.   iM^ui   ^33  ^^,,^  ^^^l^ 

1.  Doctor  uava  Ly^--     .LU. 

sible'.  II  envoya  ce  livre  par  im  de  ses  generaux  pour  Loutrainclre  les  Peres 
ä  y  mettie  leurs  signatures. 

On  lapportc  que  Justinien,  apres  la  conclusiou  de  la  paix  avec  Kosruu, 
deniandu  ä  colui-ci-  de  lui  expedier  quelques  savauts  persans.  Rosrau  liii 
envoya  Paul,  metropolitain  de  iXisibe ;  Mari,  evtMjue  de  Balad ;  Bar  Saunia, 
eveque  de  Qardou  '  [Qanli)-  Isai,  interprete  ä  Seleucie  (i/-J/«(/^////)  ■ ;  I^ö'yahb 
d'Arzoun  (M-Avzouni),  qui  devint  catliolicos  d'Orient ',  et  Babai,  eveque  de 
Sigar  (Siiuljdr).  11  (Justinien)  les  honora  tous.  La  controverse,  qui  lut  ecrite, 
dura  trois  jours".  Ils  (les  Orientaux)  fircnt   eonnaitre  la  Ibi  orllicdoxe.  «  Je 

1.  Cf.  Novelles  de  Justinien.  —  2.  Cf.  Marl,  p.  54.  —  3.  Aassisle  en  554  au  synode 
de  Joseph.  Voii-  S//n.  Orient.,  p.  .366:  cf.  ci-dessus,  p.  147.  —  4.  Voir  ci-dessus. 
p.  158  et  n.  1.  —  5.  Voir  ci-dessous,  n"  XLII.  Isö'yahb  ä  cette  epoque  etait  encore 
dan.s  lEcole  de  Xisibe.  Voir  Barl.iadbsabba,  Cause  de  la  fondaüon  des  ecoles,  p.  75-(i. 
—  6.  Cette  Conference  .lut  avoir  lieu  en  5;i3,  annee  oii  il  y  cut  a  Constantinople  .sur 
l'ordre  de  Justinien  une  Conference  des  catholiques  avec  les  Orientaux  Severiens.  \'oii- 
t.  IV,  Concil.,  p.  1763.  Or,  ä  cette  meme  epoque.  il  y  avait  dans  la  capitale  de  l'empire 
byzantin  quelques  docteurs  nestoriens,  entre  autres,  Mar  Aba,  Tlmmas  d'Edesse  et 
Paul  le  Perse.  Voir  Labourt,  Lc  Christian,  dans  l'empire  Perse,  p.  166-7.  Dien  plus, 
Bar  Sauma  de  Suse,  dans  sa  letlre  a  Isö'yalib  II.  parle  lui  aussi  du  voyage  de  Paul  de 
Xisibe  ä  Constantinople  sous  Justinien.  Voir  ci-dessous,  n"  XCIIl.  Aboulharakat  lui- 
meme  declare  que  Paul  de  Basra,  mcd-op.  de  Nisibe,  bil  mande  i)ar  le  roi  Justinien, 
contre  lequel  il  eut  une  dispute  au  sujet  de  la  foi  lapud  .\sseni.,  />'.  IK,  III,  1,  p.  632'. 
Ebedjesus  de  Nisibe  (apud  Idem.,  p.  88)  lui  attribue  egalenienl  uii  ti-aitc  de  controverse 
contre  Cesar,  c'est-ä-dire  contre  l'enipercur  de  Constantinople.  Tout  nous  porte  donc  ä 
donner  une  valeur  historique  ä  ce  recit  de  notre  auteur  anonyme. 

II  reste  une  dilTicultc  ä  resoudre.  L'llistoire  de  MMlia-Zklia,  ed.  de  Mingana,  p.  150, 
dit  de  ce  Paul,  qui  a  ete  docteur  dans  l'Ecole  de  iXisibe,  qu'il  fut  envoye  par  Abraham  de 
Beith  Rabban,  pour  fonder  une  ecole  ä  Arbele.  et  qu'apres  y  avoir  enseigrie  plus  de  trente 
ans,  \\  futordonne  eveque  de  Nisibe  vers  551  par  Mar  Aba,  patriarche,  apres  le  retour  de 
celui-ci  du  Iluzislan.  X^ous  croyons  (oul  simplenienl  que  Paul  de  Xisibe  se  serail  rcndu  ä 


188  HISTOIRR  NESTORIENNE.  [96] 

1.      ^jjLukw.j     -^'Ja^^»:^-  —  ^-  (.^/r^.;-  —  •5-  J^'-r.-*^'-  —  ''•  Dominus  meus  ^r^^. 


veux,  dit-il  (Justinien)  ä  Babai,  que  tu  mc  dises  quels  sont  l(\s  passages  des 
'P.  los  Livres  *  inspires  ot  des  Commentaires  que  les  Peres  ont  allegin's.  ))  Celui-ci 
cita  beaucoup  de  passages,  que  l'Ame  de  Tompereur  incliua  k  recevoir.  Ils  lui 
lirent  comprendre  que  iii  la  nature '  ne  pourrait  exister  saus  l'hypostase,  ui 
rhypostase  saus  la  nature,  et  que,  par  consequent,  les  deux  natures  ne  pour- 
raient  ctro  une  seule  Hypostase.  11  les  ecouta  et  les  renvoya  combles  d'hon- 
neur.  Justinien  changea  d'avis  dans  la  suite  en  anathematisant  Diodore  (Dyou- 
dourous)  et  ses  compagnons";  il  mourut'  apres  un  regne  de  trente-neuf  ans. 
Certains  disent  qu'Abraham  et  Jean  {Yohoinid),  disciples  de  Narsai ',  faisaient 
partie  du  groupe  qui  fnt  enA-oye  ä  l'empereur  desGrecs  et  que  celui-ci  approuva 
les  explications  de  tous  deux,  loua  leur  parole '  et  les  combla  de  presents  en 
meme  temps  que  Paul. 

Conslantinople  avant  d'elre  elevü  ä  l'episcopal,  en  qualite  clo  docteur.  Isöyahb  lui- 
meme,  le  futur  catholicos,  quoique  äcette  epoqiie  il  ne  fut  point  encore  promu  ä  l'epis- 
copat  d'Arzoun,  est  appele  ici  de  son  nom  futur.  D'ailleurs  .lunilius  lAfricain.-  dans  la  pre- 
face  de  son  ouvrage  :  Insl/titta  regiilaria  divimc  Legis,  scmble  parier  de  Paul  de  Nisibe, 
comme  d'un  simple  docteur  et  non  comme  d'un  eveque...  «  Ad  hxc,  dit-il  a  Pi-imasius, 
cgo  respondi  vidisse  nie  quemdain  Pauliim  nomine,  Persani  gencre,  qui  Si/rnrnm  schola 
in  Nisibi  urbc  est  edoclus...  »  (Migne,  P.  L.,  t.  lAYIlI,  col.  11). 

J.  Liller.  :  subslance.  —  2.  Allusion  .lu  second  concile  de  Constantinople  assemble 
par  Justinien  en  553  jjour  condamner  les  Tiois-Cbapilres.  —  3.  En  56G.  —  4.  A  oir  ci-des- 
sus.  n°  IX,  p.  llö-im.  —  ■>.  er.  Mari,  p.  5'i. 


rOT]  XXXIII.  -  IIISTOIRE  DE  JUSTIN,  ROI  DKS  GREGS. 


IS!) 


■'o-.-^^ji  rv-^  iy.^\  <y\  c^h  i^jL  ^u^.i  ^3  ^,^^^^jt  j^iL  ÜC^ 

Cr-^l  L  ^^^^^  j  it^  ^L^3  ^u  01^  ^Si\  ^.^Lk-,^.  ^^  Jl  jUj  o..i3 
J  <,Li^  ^.»3  .L.1I  <£^L  ^J  L:a..  a_^  :,|  JU"  Jl  ^.  ^^3  ^;3,KU.  ^LVI  U^ 
^j^^JI   cC.    ^3    ^3j|    :;^   ^^   r^^   ^^^1^   ^^^  ^_^^   ^./^^   ^   ^^^    ^^ 


•  i'.  iii'.i 


\\v 

1.  In  margine  :  grapliio  :  f  (I.  -  2.   ,  ....LJ.„v 

?TY  u-  ••••    ^ 


XXXIII.   —    IhsToiitK   UE  .Justin'    (Youslinu),    uoi   des   Ghecs -. 

Celui-ci  etaitparent  de  Justinien  [Youslums);  il  regua  cn  877  *  d'Alexan- 
dre  '  (Al-Iskandar).  II  confessait  la  croyance  ä  la  dualite  des  natures;  il  e.xila 
les  Partisans  de  Sövere  {S(hrarrd)  et  renvoya  ä  leurs  sieges  les  Peres,  quo 
Justinien  avait  convoques  pour  les  forcer  ä  souscrire  au  livre  qu'il  avait  com- 
pose  siir  la  foi.  Mais  il  changea  ensuite  d'opinion,  anatliematisa  Diodon;  et 
ses  Partisans  ',  et,  entraine  vors  la  doctrine  de  Justinien,  son  predecesseur, 
ecrivit  un  livre  dans  lequel,  quuiqu'il  defendit  la  doctrine  des  Peres  de  Ciial- 
cödoine  {Qalkädoimiya),  il  enseigna  toutefois  que  le  corps  de  Notre-Sei- 
gneur  etait  incorruptible  '.  Son  esprit  fut  derange  en  la  neuvieme "  annee  de 
son  regne;  et,  ä  cause  de  sa  nialadie,  il  ne  put  sortir  pour  rc|)ousser  Kosran, 
qui  avait  envahi  son  enipire  et  qui  detruisit  beaucoup  de  villes  grecques. 
La  frenesie  le  conduisit  ä  aboyer  quelquefois  conime  un  chien  et  a  mordre 
ceux  qui  l'approchaient.  On  lit  pour  lui,  ä  I'instar  d'une  caisse  ayant  des 
portes,  une  maison  en  bois  de  platane  couvert  d'or,  dans  laquelle  on  l'enfcr- 
mait  chaque  fois  qu'il  avait  un  acces   de  l'renesie,  (et  .m  lui  laisail  passer  le 

1.  Justin  II.  -  2.  U.  Kvagr..  lib.  V,  c.  1  el  S(i.  :  Barliobr.,  CViron.  Sijr..  p.  82;  Gurelun, 
The  Thirdpart  ofthe  ccd.  Hist.  John,  etc..  ]•.  J  ',9-16J.  — .S.  En  5üö.  -  4.  Allusion  pcul- 
etreäl'exil  d'Anastase  d'Antiociie,  qui  etait  contra  les  Mnnopliysitcs?  Voir  Evagr.,  loc 
eit.  —  5.  Ici,  nolrc  auteur  .semble  identifier  Justin  II  avcc  Justinien.  —  ö.  En  574. 

P.\TR.  ÜU.  —  T.   Vir.  —F.  2.  13 


IV  Id'j 


r.  111 


100  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [98] 

^j-k-Jsjl      J*    ^_;-Ül     'u»l:^lj    .:L)U;    Ö-    b^,jLfc     Äijl    ^^'1   ^:>3    io  jiJ!    (.^^j    'IVI 
.OL«j     0--     Ijts.    ^\     ^»^-^''    J    O^jaJ     Ix^     L>  J^     ^j~^     tj-^     f^'^J     -^     "^k' 

.«Jlt  j^Jlj  IjiL   JjiJ  ^_,üiJlj  ^.---UJl  j^  i»~l'  J  ijA^'l   ,_.::5C!i 
I.  Doctor  ü-'i-.-    .,'il.- ex  iJL3i.i=. 


'I'.  11(1  temps)  '  en  Uli  racontaut  des  coutes.  Les  allaires  de  rempire  allanl  en  deca- 
dence  ä  cause  de  raggravation  de  sa  maladie,  il  associa  au  trone  uii  cer- 
tain  liomme,  uounue  Tibere,  sur  la  teto  duquel  lui-meuie  mit  la  fouronue  eu 
la  dixieme  aunee  de  soii  regne  ' ;  il  niourul  apn'S  uu  regne  de  treize  ans. 

XXXIV.     lllSTOIRE     DL'    P.\TnT\UCHE     EuTVCHIVS-. 

(hiand  le  paliiarclie  I-Aitychius  (Enlykhos)  donna  sa  demission  •',  il  lul 
reniplace  par  .lean  '  {Viihiiiuia).  Celui-ci,  qui  elait  orthodoxe,  oonvoqua  le^ 
Peres  et  anatlieniatisa  les  Jacobites  {YaUjoiihii/a) ;  il  iiiourut  apres  avoir  di- 
rigö  l'Eglise  quatorze  ans.  Alors  on  sc  reunit  auprcs  (ri']utycliius,  dont  oii 
connaissait  les  bons  Services  qu'il  avait  rcndus  ä  Justinieii  {YoiishiiKis  \ 
pcndaut  qu'il  etail  malade,  pour  le  prior  de  rctourner  ä  sou  siege.  11  v 
relouriia ''.  J)e  son  temps  les  afTaires  ecclösiastiques  marcherent  bleu;  il 
moinul  apres  cinq  ans  ''.  La  premiere  et  la  derniere  fois  il  occupa  le  siege 
1'.  111  pendant  douze  ans.  II  v  avait  ä  cettc  epoque  plusieurs  savants  *  que,  pour 
n'etre  pas  long,  j'ai  iieglige  de  nientionner,  et  qui  out  ccrit  des  commcu- 
laircs  et  des  controverses  contre  S6vere  {Schcand);  ri']glise  a  fait  les  re- 
cueils  de  leurs  ouvragcs. 

1.  Au  inois  de  ducenibro  .'iT'i.  —  2.  CA.  Vila  Kidijchii  apud  Bollaiid.  :  Migiie,  P.  (•■■ 
t.  LXXXV,  Cdl.  227S-2390.  —  3.  Eulychius,  ayani  resiste  ä  Justinien,  et  refuse  de  scms- 
crirc  ä  redil  que  celui-ci  avait  public  pour  la  defense  des  incorruplibles,  fut  exilc  cii 
.■>64.  —  'i.  liC  Scliolastiquc.  —  5.  Lc  3  oclobre  577.  —  fi.  Le  .")  avril  582. 


f''9^  XXXV.  -  IllSTOIRE  DR  BABOUKABR. 


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^Jr^y  ij^—'..  ^^^  t-"^  ö-*  ^'^i  «^"^j-aV  J-«  "^_U:u  ^^.™JI  ::;^»^,L-  jl     cX».il  , 

jl^j  ^T  A-^    J    ^i^,    .u^Jl    ^;^,l;    lil    ^3j|    jl   ^1^,    a.li    ^^    ^.1    y.   U 

.^Uil   L~.    ^U>-3   ^^Ij  _^H    1^   j;,i>    ^Ul    jV   dLi    J^j  l-U    Jli.    ,_i::ii    •. 

I.  V^OL:  vel^-C^L;  vel^OL'  vel^-Cb  vel  ^v.X^b  vc'l^,X;L-.  -  2.  Velus  Testamcn- 
tum  ()ii^^>.  1^^,;)  iis^iv^.  —  3.  Spoliavil.  spoliatus  est  ..anj.;  „i^.  —  4.  Anoslolus  u.ä^   — 

5.  ^.Ub.. 


XXXV.     lIlSTOIliK     DE     BaiSOUKAISK  '  ]' 

Celui-ei  traduisit  rAncien  Testament  de  Tliebreu  en  syriaque.  II  chaugea 
cnsuite  de  coiiduitc  on  s'attachant  ii  la  doctrine  d'Ebion  -',  qui  prctondait 
que  rhumaiiite  du  Christ  etait  depouillee  de  sa  divinitt'  el  qu'il  etait  de  la 
race  d'un  certain  charlatan,  appele  Paul  l'apötre. 

A  cette  epoque,  les  Peres  sc  reunirent  au  sujel  de  l'erreur  de  eeux  qiii 
cnsoignaieni  que  ränie  de  riioiame  est  mortelle  commi-  son  corps  et  (pic 
par  consequent  eile  ressuscitera  aussi  avec  lui  ■'.  Origene  avait  deja  discute 
contre  eux*;  mais  en  les  refutant  %  il  avait  invente  une  doctrine  pirc  cn 
enseignant  la  transniigration  d'une  Arne  d'un  corps  dans  unautre''. 

Cet  Origene  (Orghdnis)  etait  interprete  ä  Alexaiidrie  {Askandan'ija).  '  S'e- 
tant  nuitile,  il  fut  chas.se  par  Denietrius  {Ddmalrio.s),  eveque  d'Alexandrie,  el 
ompeche  d'intcrpreter.  «  Cet  homnie,  dit-il,  est  meurtrier.  Car  Dieu  a  crce 
ce  membre  et   Ta  rcndu  respccialtlc  pour  etre   la  cause  de  la  gönöral  inn.  » 

1.  \  ocalisation  conjecturale.  On  pourrail  eiicore  vocaliser  :  Btboukir,  oii  Baljoukiz  on 
Baboukali-  ou  Bahoukatz,  etc.  Nous  n'avons  trouve  cliez  les  autres  annalisles  aucun  ivn- 
seigQement  sur  cotte  personne.  —  2.  Sur  cette  persoane  voir  le  Livrc  des  Sclwlies  Av 
Theodore  Bar  Koni,  XP  livre  [ms.).  —  3.  Ces  heretiques  eUiient  nomme.s  Ilypnopsy- 
clusles.  —  4.  Phrase  obscure,  mais  le  sens  n'est  gaere  d  >uteux.  —  5.  Cf.  Eusebe.  VI, 
xxxvu.  —  0.  er.  Vedit  de  Jiistinien  contre  Orii^ene,  tom.  ^',  Coniil.,  p.  ß.'Sß  . 


•r.  II: 


192  IllSTOIRE  NESTORIENNE.  [100] 


iJiA 


'>-^.-„  "^  0^  J^  ^r^^i  ^^  ö-  ^^y^  ^  '^-^-5  <>^-:^  ^'--^  ^-**->'  dr^^ 


Ce  Saint  ue  depassa  pas  les  limites ;  niais  il  obeit  ä  Tordre  '  que  Simon 
Pierre  {Sim'omi  as-Soplid)  donna  k  son  disciple  Clement  {Qhiniis)  dans  les 
regles  qu'il  etablit. 

XXXVl.    HlSTOIUE     d'KzECHIEL,    LE    VlNGT-.NErVlVniE    DES    CATIIOLICOS  '. 

Ce  Pere  ötait  eveque  de  Zäbe  {Az-ZoKdhi)  et  disciple  de  Mar  Aba  catholi- 
cos.  Apres  la  mort  de  Joseph  (lo».vo»/i/(),  prive  de  la  dignitu  du  catholicos, 
on  se  reunit  poiir  choisir  quelqu'un  pour  le  remplacer  sur  le  siege  patriarcal. 

L'election  tomba  sur  Isai  ■'  le  docteur;  mais  Paul,  metropolitain  de  Ni- 
sibc  \  et  d'autres  Peres  s'y  opposerent,  ue  voulant  poiut  se  detouruer  d'Kze- 
".  iii!  chiel  {llazqycil),  disciple  *  de  Mar  Aba  et  evöque  de  Zäbe,  qu'ils  avaient  choisi, 
lorsqu'ils  etaicut  reunis  pour  deposer  Joseph  de  sa  dignile  sacerdotale,  cl 
([uc  ■  le  roi  Kosrau  Anosirwau,  qui  l'avait  jadis  envoye  ä  Bahrein  et  ä  la- 
mäma,  d'ou  il  lui  avait  apporte  des  perles,  aimait  et  estimait.  J/arcliiätre 
Marozi'',  surnomme  Naurozi,  fit  savoir  au  roi  le  choix  qu'on  venait  de  faire 
et  le  pria  de  Tautoriser.  Sur  son  autorisatiou,  les  Peres  se  reunirent  et  lor- 
donnerent  patriarche  ä   Seleucie  '  {Al-Madüui).  llabile  dans  les  affaires  pro- 

J.  Voir  2''  Synode  des  Apötrcs.  dans  Noinocanon  d'Eliedjosus,  canons  XX  et  XXI. 

—  2.  Cf.  Mari,  p.  54-55;  'Amr,  p.  'i3-4'i;  Bailiebr.,  Chron.  EccL,  II,  col.  98.  —  3.  Man, 
loc.  (iL,  ecrit  Mari.  —  4.  Voir  ci-dessus.  p.  180  et  187,  n.  G.  —  5.  Voir  ei-dessus.  p.  178- 

—  6.   Originairc  de  MerwY  i-jopo.  —  7.  En  5ü9i70.  Voir  ci-dessus.  p.    182.  n.  2.    Amr 
place  ä  tort  son  ölection  en  8(18  des  C.rccs  (557). 


[101]       XXXVI.  —  MISTOIRK  D'KZECIIIEL,  LK  29    DES  CATHOLICOS.  193 

.<S     jils     <^     J     jiV     <JL3     4^U    jL^VI     ^    jj^"    U   'LlL-V     ^Ij    L?J'JJ> 
^li^lj    Cj-UIL    Cv    ,1^^''   J>«1;    L'>    j^3    ä''-^^^;    ^Jai'l    MjjJc.  HJVl    «*:=-lj 

j^  '  ^.S^^i    '^Wl  i:Jl   J    ,«^j   .3-u«L-VI  _u,   A  ^^yk;;»^!^  jüLU-VI  ü>U'iMi'. 
Ji   (5^—^   --«   TT^J  -^^^^  ^'^:-^'  J  Cjj^Li  ^j^^  <^   cUtj   «CVI   ^5^  ^^ 

^LXs-lj  lyJ    l»   f-^ij  <^-uJI   Ijli     __o  ^Lt   i^lu*   UJ    lii-LJI   (^^;— 3   A<    "»----Ä   Xäsj 
»-•^j  l5J  Jr-^b   "^L^   f^^   ^'^^  orr^'   JlA*  u/^'y  ^-^   \.   of^^   C-?-^' 

1.  J  '^--«-j.  —  2.  xatapa^i;  >m.m;tv^.  —  3.  Impositio  nianiuim  i,>v<.>m.  —  'i.  fJvii/a  t:ioUi. 


fanes,  verse  daus  les  scieiices,  il  conduisit  tres  bien  les  affaires  et  coiitenta 
tout  le  monde,  raeme  ceux  qui  etaieut  contre  lui  lors  de  la  deposition  de 
Joseph;  indulgent  envers  les  pretres  et  les  diacres  ordonnes  par  Joseph,  il 
se  contenta  de  les  faire  tenir  devant  l'autel  pour  reciter  sur  eux  les  prieres 
propitiaioires  sans  reiterer  leur  Ordination. 

En  la  quarante-cinquieme  annee '  *  du  roi  Kosrau  (A'wm),  il  convoqua  les 
Peres  ■^  et  elablit  trente-six  canons  %  relatifs  ä  la  discipline  ecclesiastique.  II  ^v.w. 
fit  im  voyage  ä  la  Montagne  a  la  suite  de  Kosrau;  puis  il  eut  une  coaduite 
blamable  ä  l'egard  des  Peres,  envers  lesquels  il  se  montra  grossier. 

II  accompagna  le  roi  Kosrau  jusqu'ä  Nisibc,  quand  celui-ci  attaqua  la 
ville  de  Dara,  pour  s'en  eniparer  et  exterrainer  les  Grecs  qui  s'y  trou- 
vaient.  Paul  ',  metropolitain  de  Nisibc,  accueillit  le  catholicos  tres  houora- 
blement  et  tres  pompeusement  et  le  conduisit  en  ceremonie  ti  sa  cellule, 
d  oü  ils  entrerent  ä  Teglise.  La  le  metropolitain  monia  sur  Tamhon  et  pro- 
non(^a  un  tres  beau  discours,  dans  lequel,  entre  autres  choses,  il  dit  ceci  : 
«  Chretiens!  le  Christ  vient  de  vous  visitcr  aujourd'hui;  purifiez  vos  corps; 
ötez  vos  habits  uses  et  augmentez  les  aouveaux.  »  Lis  assistants,  ayant 
compris  que  par  ces  paroles  il  voulait  llatter  le  catholicot ,  le  prircul  pour  uu 

1.  En  576.  au  mois  de  fevrier.  Cf.  Sijn.  Orient.,  p.  .3ü8.  —  2.  Ce  synode  a  etti  public 
par  J.-B.  Chabot.  Voir  Syn.  Orient.,  p.  .3Ü8-38i).  —  3.  Amr,  p.  43,  est  d'accord  avec  nolre 
auleur  sur  ce  nombre;  mais  Mari,  p.  5'i,  concorde  avec  le  synode,  oii  les  canons  sont  au 
nombre  de  30.  —  4.  Mari,  loc.  eil.,  ecrit  (_^^.C  «  Bakos  -.  Ce  serait  une  corruplioii  de 
{^yj^  '  Paul  ». 


^94  HISTOIRE  NESTORIENNE.  m->-] 

■     ^L^lj    ^J3  lyi^.13   jj^.Ul   ^i^^Li    .(,,013^   13>J3   ^Sj\^\   ^^3   ^^^\ 

iMiöUi  ji  j..  ^3  ^^  .u^  ■  ^y.y-^3  ■<^^.  vir^''^-^  J^"  ^'^  ^-r^^  •'^•■^  r*-^ 
i;a.^  ^a._  ^^.   ^yL^3  '^^^-^^i  n-^^  r^''^  ^-^^   ^^^  ^^^  ■^■^"  ^^-•''' 

j^  U^  ^^   Jl_^l  Lv^  j  ^  >  -^3  ^.-^^^    L$.--^  V   .-^  ^-^'^   ^->^^  ^ 
^_^    i,^     ^     ^U.3    <-3J    ^^'1     cT-^    J^J-)^     ^^>    ^     ^^^^^    ^^    ^ 

*^,L^i   «^1^  j  '3>  -^"  ^.^^  r^-  -^.-^'  ^^■^■'  ^  ^^-5  ^-^^^  -''^^  '^^ 


i.U'-o.. 


ignorant,  le  rcgardercnt  conime  indigne  d'estime  et  de  consideration ;  ils  se 

MMismirent  meme  ä  le  deprecier.  *  Le  catholicos  affirma  avec  serment  que,  si  le 

roi  parvenait  ä  assieger  Dara  et  ä  la  prendre,  il  deposerait  Paul  et  lo  priverait 

de   sa   dignite  metropolitaine.   Je  crois  qne  le  catholicos  eii  vouliit  au  me- 

tropolitain,  parce   que  celui-ci  avait  dit  :  «  Augmentez  vos  nouvoaux  (ha- 

bits).  »  Mais  11  ne  rcussit  pas.  Car  Paul,  ayaiit  appris  la  nouvelle,  se  mit  ä 

s'adoiiner  ä  la  priere  et  au  jeiine,  se  prosternant  nuit  et  jour  devant  Notre- 

Seigneur  le  Christ,  le  suppliaut  de  le  faire  niourir  et  de  häter  sa  flu  avant  la 

prise  de   Dara,  pour  qu'il   ne  füt  poiiit  frappe  d'anatheme.  Or,  au  moment 

meme  oü  Kosrau  s'empara  de  la  villc,  dont  le  siege  lui  avait  coute  taut  de 

gramles  et  de  penibles  fatigues,  Tange  vint  empörter  l'Ame  de   Paul,  mc- 

tropolitain',  —  que  Dien  la  sanctifie;  —  ainsi  il  echappa  ä  l'horriblc  ana- 

Iheme  que  le  catholicos  aurait  fulmine  contre  lui  s'il  etait  reste  en  vie. 

A  cette  epoque  Isöyahb  etait  interprete  ä  Nisibe=;  il  fut  remplace  par 
Abraham,  fils  du  forgeron  ^  auquel  succeda  le  c6lebre    Huana',  qui   avait 

1.  Kosrau  I  roprit  Ics  hostilitrs  contre  les  Uomnins  et  s'empara  de  Dara  en  573.  Voir 
l.iirclon,  Tiie  ThinI  pari  of  ihe  eccles.  histonj  of  John  bishop  ofEphesus,  p.  353.  La 
inorl  de  l'aul  aiirail  Jone  eu  lieu  cette  meme  anneo.  -  2.  Cf.  BarhadbÄabba,  Cause  de  la 
fondaüon  des  ecoles,  p.  75-76.  Isöyahb  dArzoun  Arzoimdiia)  dirig^ea  l'Kcole  de  Nisibe 
de  569  ä  571.  Voir  Idem,  p.  72,  n.  2.  —  3.  Fils  des  lorgerons  ^.!•;^  ;-  dans  Ebedjesus  de 
Nisibe,  apud  Assd-m..  B.  0.,  111.  i,  p.  223.  Barbadbsabba,  loc.  cit..  lui  donne  le  surnom 
de  t-j.^j.j  «  Nisibien  •.  —  U.  Cf.  Barliadbsabba.  p.  76. 


[103j  XXXVll.  -  IllSTüIRE  DE  IIOUMIZDAÜ.  195 

^♦Jl  Sjl^^  <i'ili  <L_i   J    Jj^    4!».    i^_— Jl  o--^    jl*c  L    jLs"3    JlLVI    ^UliVI 
^  idÜl  <JI    J  cUij  ^UJl   ^y   JU"3    l^    J^i  i^_^ll  Jl  ^L^3  ^^^^  ^y 


.  A.ft_>flT, .  0 


1.^^  ^-'  •^:»^  ^r-'  J'^:^>  w-^'  '-^^    t-*:''.  — -'•  -^'V^^  ^^>*•  -3.   ,.r^:  ,U.  Et  in 

margine  f  V  . 
cW 


trois  Cents  disciples  ',  dont  quelques-iins  fureut  tres  piiissants",  et  dont  on 
a  parle  dans  leurs  biographies. 

*  Ce  p6re  Ezechiel  (Hazqijul),  en  punition  de  sV-tre  moipe  beaiicoup  de  ceux  '  i'.  iir, 
qui  avaient  le  moindre  vice  dans  les  yeux,  coninie  le  blanc  et  le  gonnement% 
d'avoir  appele  aveugles  les  Peres  vertueux  et  braves,  Int  frappe  par  le  Christ 
de  cecite,  dont  il  lui  fit  goiiter  Tamertume  pendant  deux  ans.  II  mourut  en  la 
troisieme  annee  du  roi  Hormizdad,  fils  d'Anosirwan  *.  11  tint  le  siege  pendant 
onze  ans,  suivant  les  uns ;  vingt  ans,  suivant  les  autres  ''.  11  fut  transporte  et 
enseveli  ä  Ilira,  d'apres  les  uns;  ä  Seleucie  (Al-Maildni),  d'apres  les  autres. 

A  cette  epoque  les  alFaires  allerent  bien. 

XXXVII.    IllSTOlRE    Iil      HEGNE    DE     lIollM  IZll  VI). 

Kosrau  Anosirwan  mourut  apres  un  regne  de  quarante-sept  ans".  Hor- 
mizdad, qui  succeda  dans  l'enipire  persan ',  se  montra  tres  favorablo  aux  chre- 
tiens.  Les  mages,  ne  pouvant  supporter  ccla,  s'en  plaignirent.  *  Le  roi,  pour-p.  in 

1.  8  00  dans  Mari.  p.  54 ;  500,  selon  un  livre  d'Epito/ne  des  canuiis  si/nodau.r,  conserve 
dans  notre  bibliotliequo  de  Seert  (A.  Sclier.  Calal.  des  /)iss.  etc..  n"  67).  —  2.  Parmi 
lesquels  Barliadsal.ba  .\rbaya,  Iso'yahbll,  Catholicos,  et  Isö'/ahb  d'Adiabene.  Voir 
ci-dessous,  n'  LXXIIL  —  3.  Ici  la  pbrase  est  alteree;  voici  la  legen  de  Mari  ■  ^^3 
J-  ^J-'  ^■■^.  ^K"  j-*^,  jy>^  «  Ezechiel  se  moquait  de  celui  qui  avait  le  moindre  defaut 
dans  les  yeiix  ».  —  4.  En  581,  Hormizd  ayanl  regne  au  mois  de  fevrier  579.  'Anir  place 
ätortsa  mort  en  888  des  Grecs  (577).  —  5.  Dix  ans,  selon  Mari,  loc.  cit. ;  vingt  ans, 
Selon  'Amr,  p.  44;  onze  ans.  d'apres  notre  auteur  :  cette  dcrniere  donnee  semble  (Hre 
exacte.  —  ß.  Quaranfe-huit  ans.  Tabari.  p.  252.  Cf.  ci-dessous.  p.  197.  —  7.  En  579. 


196  HISTOIRK  ^'ESTüRIEXNE.  [104] 

'L.lM-Jl    jjij   i.ULl^VI    Jjtl    ^;Li    |«AJJlji    |j~^'    (^   «^  lrr"'j   «-*-*-'    'r^b    i^J^' 
^Li  i^l   Jk*s   Lo  dilJL-    a3  ^<^_;^   ■^"  jb^^^   öy>   .i^i-lTl^JI   J^>=-  ^»^   '^ir^    JrJ 

.■UJl     'Uj>-j    ^)J=S     ^Ar^3    ^y>-\    ''^^l^    j^Lj-Cäi     jÜi     C~c     ^j 

'P.  iis  jb^_y     L?^'— ^    "^J-*    ■^^ 

/»Li   CiJ'   Joe    (»3^1    -^    ^äJ    j'j^j-i'    J-^=3    i/^»^b   ("3^     tjf    ^'3^'=''    '■^^~^"'    ^ 


leur  faire  comprendre  que  Tempire  ne  pourrait  s'appuyer  sur  les  mages  seuls, 
leur  cita  ce  proverbe '  :  «  De  meme  qu'un  trone,  qui  a  quatre  pieds,  ne  peut 
se  tenir  sur  ses  deux  pieds  de  devant,  s'il  ne  s'appuie  egalement  sur  les 
deux  de  derriere,  ainsi  la  religion  des  mages  ne  pourra  se  tenir,  s'il  n'y  a 
pas  une  autre  religion,  qui  lui  soit  opposee.  Prenez  garde,  prenez  garde 
de  contrarier  les  ordonnances  que  j'ai  faites  pour  la  protection  des  clire- 
tiens,  pour  la  conservation  de  leurs  lois  et  pour  la  pratique  deleurs  usa- 
ges;  car  ils  sont  fideles  et  obcissants.  »  Hormizdad  honorait  beaucoup  le 
catholicos  Ezechiel  (Uazqi/dl}.  Anosirwan  Favait  designe  pour  son  succes- 
seur,  comnie  dejä  son  pere  Qawad  '  iQubdd)  avait  fait  pour  lui.  II  fut  cou- 
ronne  apres  la  mort  de  son  pere,  dans  les  jours  appeles  Pirozdedjan,  dans  un 
pyrde  ä  Goundi-Sabor.  Ses  freres  l'liouorerent  de  leur  estime.  Que  Dieu  lui 
fasse  misericorde. 

'P.  IIH  XXXVII  l.  DeTVU.S    SLIi    LA    MOItT    DK    KosHAU   AnOSIIUVAN  ;    '  -JAITS    QU!    ELHKNT 

l.IKü     I'VNS     I.'llMl'IUK     r.RKC.    AVANT,     AIMIKS     KT     PlIIANT     CKTTE     Kl'OQlE. 

La  guerre  '  conti nua    entre  les  Grecs    et    les   Perses.  Anosirwan,  trois 
jours  apres  la  prise  et  la  destruction  de    Dara,  envahit    la  terre   grecque. 

1.  er.  Tabari,  p.  2(18;  Mari.  p.  55.  —  2.  Gl',  ci-dessus,  n.  .\.\1V.  —  3.  Gl'.  The  Tliird 
pari  of  the  cccles.  hislori/  of  John  bishop  uf  Ephesus,  ed.  (hiretoii.  p.  353  et  suiv. 


[105]     XXXVIII.  -  DKTAILS  SUH  LA  ISIORT  DE  KOSRAU  AXOSIKW  AX.      197 

^^Ij      Ujjl:»!:;      U«     li-^^Ü     is^jl     -UiSj      "CL^     „.^j      A_lt      dUi     Ji«j      Ca- i      /r— »^ 

jU!  c~^  ^^.iiij  ^ji^  (v^^  (.jj'  JäJj  bU  ^.y^^^  cM\3  ^;;\ii  «^  pjt^.:-^i  j^ 

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1.  Tlmribulum  (-io;-3  >  ,li 


■»  >--• 


>- 


Ayaiit  appris  '  que  los  Grecs  venaient  de  ruiiier  tlaiis  les  environs  de 
Mossoul  et  de  Beith  'Arbäye  [Bä'arbdijä)  un  espace  de  plus  de  cinquante 
parasaiiges.il  s'irrita  beaucoup ;  et,  ayant  rassemble  ses  armees,  il  attaqua 
Calliiiique  [Ar-Raqqa),  qu'il  detruisit  avec  les  villages  d'aleatour;  il  ruina 
aiissi  Cesaree  {Qaisäriija)  et  la  pilla.  Les  Grecs,  qui  ratteignireiit,  lui  cou- 
perent  les  routes;  et,  layant  environne  de  toiis  cötes,  ils  allaient  le  saisir, 
quand,  grt\ce  ä  un  stratageme  qu'il  employa,  il  put  leur  echapper  et  traverser 
l'Euphrate  {Al-Pherät)  ä  la  nage  avec  une  grande  partie  de  ses  armees:  la 
plupart  de  ses  soldals  se  noyerent  avec  leurs  betes;  les  autres,  qui  s'e- 
chapperent  nus,  furent  poursuivis  par  les  Grecs,  qui  en  massacrerent 
un  grand  nombre.  Ils  s'emparerent  aussi  du  pyree  que  le  roi  avait  apporte 
avec  lui  et  dans  lequel  il  avait  mis  tous  ses  tresors;  ils  y  massacrerent 
soixante  *  ofTiciers  et  eteignirent  le  feu  en  versant  de  Leau  sur  lui.  Kos-  •!>.  ii'j 
rau  (Kisra)  abandonna  tont  confus  le  territoire  grec;  le  cliagrin  le  iit 
tomber  dans  une  maladic  de  poitrine,  (jui  Lemporta  enfin  au  bout  de  qua- 
rante  mois.  Les  Grecs  d'Antioche  {Antdkiyn),  qu'il  avait  conduits  en  capti- 
vite  et  fait  liabiter  dans  la  ville  ■  qu'il  leur  avait  bätie,  se  reunireut  pour 
hoaorer  ses  festes,  selon  l'usage  des  chretiens,  teuant  ä  la  main  des  en- 
censoirs  et  des  cierges,  et  les  entourant  tout  le  long  du  chemin  jusqu'au 
Heu  oü  ils  furent  deposes. 

II  regna  quarantc-sept  ans  et  quelques  mois.  Oii  a  de  lui  des  maximcs 

1.  Litter.  :  vvi.  —  2.  Voir  ci-dessus.  p.  182. 


108  HISTOIRE  NESTORIENXE.  [lOGJ 

\^hL.ll    ._iU-j   -'■fy    (*b   >-''^3  '^-^    /»::;    *— ^3   ^^'^    ,<.Uc-    ^-~o   ^ji    i\   <u-'j      As-   <f-lj 

•P.  i20k_iO    jJb       J3      A_b    "»JL.        ^U-3     Aju^J      ^V'^-"      Ls'^      ^-^     jLUjVIj  \a-yi     -x.»^     !>l5-J     jl 

•'^.'  f^'  j  J^  ^'-^  j'  '^^  cy3  ^'^3 

^^^j    ^-*Ji   diU_jl3   .ij^-Li-^    (_j^-*^.    >T-*-^    "^^^  j   ciUJl    J^j^is   j_-^      J^rr^'^J^'^'' 
1.  Discipulus  i^oi»/. 


et  des  proverbes  qu'on  cite  toujours'.  On  raconte  qu'Anosirwaii  vit  des 
signes  mauvais  et  qu'il  eut  des  apparitions  etonnantes.  Un  jour  qu'il  s'etait 
assis  sur  son  tröne,  ayant  la  couronnc  siir  la  tete,  voici  qu'un  gros  chien 
se  tint  en  sa  presence,  puis  disparut.  Les  portiers  et  les  chambellans,  qui 
furent  punis  pour  cela,  dirent  qu'ils  ne  savaient  point  comment  cela  avait  eu 
lieu.  On  raconte  aussi  qu'il  vit  une  autre  fois  un  homme  au  visage  tres  hideux 
1'.  120*  et  habille  en  haillons  s'approcher  de  son  tröne,  y  monter  et  s'asseoir  ä 
cöte  de  lui;  il  ne  put  savoir  comment  il  etait  arrive  (jusqu'ä  lüi).  II  y  eu 
a  qui  disent  que  cela  eut  lieu  du  temps  de  son  pere. 

XXXIX.   —   HisToiitE   DK  Daniel,   i.e  i'i:niti:>t. 

Sous  le  catholicos  Ezechiel  (HazcnjäJ)  vivaient  :  Daniel  (Ddiiydl)  le  pe- 
nitent*,  qui  opera  des  prodiges  et  des  niiracles,  et  qui  fonda  sur  la  route 
royale,  dans  un  endroit  difficile,  appele  Besloi,  un  monastere,  oü  il  reunit 
des  ecoliers;  Abimelec ',  qui  bätit  un  couvent  ä  la  porte  de  Nisibe;  et  Si- 
meon  \  qui  fonda  un  monastere  dans  la  montagne  d'Arokh.  Barsahde  a  in- 
sere  leur  histoire  dans  son  livre. 

1.  Quehpies-unos  dr  ces  anecdotes  ont  öle  rcLUoillies  par  Ath-Tlia'alehi  et  At-tar- 
tüu;si,  auteurs  arabes.  —  2.  Cf.  le  Li\>re  de  la  Chastete,  n"  31 ;  'Amr,  p.  44,  l'appelle  J^' ; 
Mari,  p.  55,  ecrit  ,_£>^'  :  ce  serait  une  corruplion  de  .^jj^^^I.  —  ?,.  Cf.  le  Livre  de  la 
Chastete,  n"  41;  Mari  et  'Amr,  loc.  cit.  —  4.  C.f.  Mari.  p.  55. 


[107]  XL.  —  HISTOIRE  DE  RABBAN  QOLSKK.  199 


\      :  1  •  ■• 


-Li«  » 


JJ)    ^lyLLJl    p*U'    -*".-'^^'    ^L?".'    0^--'    -*-^'  ^--^    ^^     ■^"^''    V~^''    *    ^*ül_/    iLa*l'.  IL'I 
(_ysJLi>iJl      L^l     >_i^-±)  3    bAs-j    J-i>c)l     j^LSI)     <Lw    i^^^i^    ^J— *^     viU.*C3    bji-Vl     cA=>-3    <_Lä>%]1 

•u.   I^y'l^   yS]\    j[^J\  ^\s  .|»i)   Ju-ii'   J^l3   ^»~JI    .^ — .    jV.^L«    (V"   '-'^k   ö'   iyi^3 
'UJ'  ^   l^j   C-ä]I  ^1    ^5_j_J    j^  j^ll    jljl    Li,ls    .A.UJ    U    p^    j  ^,i^3  cl'i,   4„U 

1.  Magister  noster  ^e*-  —  -•  '=^j^-  —  3.  ij^-^  vel  s^-j^. 


XL.     IllSTOlRE     DK     R.VliBAN    QoLSKK 


Ce  Saint  etait  originaire  de  Ninive  ■  et  vivait  du  leiups  de  Kosrau  (Kisra) 
Anosinvan  et  de  son  fils  liorniizdad.  Des  son  enfance  il  s'attacha  ä  la  lectiiro  ' 
des  Livres  divins.  Etant  devenu  adolescent,  il  alla  trouver  Habbaii  Job 
(Aijyoub),  disciple  d'Abraham  de  Netbpar,  qui  lui  donna  l'babit  monastique, 
et  aupres  duquel  il  passa  quinze  ans,  en  servant  les  freres,  ne  se  nourris- 
sant  que  de  pain  et  d'eau ;  une  chemise  sans  manelies  lui  servait  de  vete- 
ment;  il  convertit  k  la  vraie  foi  une  foule  de  Jacobites  qui  habitaient  Ninive 
{Nauiaica),  et  opera  bien  ^  des  miracles. 

On  en  raconte  qu'un  jour,  lorsqu'il  passait  aupres  de  bergers  qui  nian- 
geaient  de  la  viande,  ceux-ci  le  prierent  et  le  conjurerenl  de  manger  avcc  eux; 
il  consentit  ä  cause  du  serment  et  avala  trois  bouchees.  Les  moines  qui  etaient 
avec  lui,  dcsapprouverent  sa  conduite  et  eongurent  pour  liii  du  mcpris.  II  fal- 
lait  traverser  (le  Tigre),  pour  aller  de  Ninive  jusqu'au  jardin.  II  lit  le  signc  de 
la  croix  sur  l'eau,  s'assit  sur  son  vetement  qu'il  vciiait  d'i'tendre  (sur  l'eau), 

1.  Cf.  le  LiV/e  de  la  Chastete,  n°  50;  Mari  et  Amr,  loc.  cit.  —  2.  Celle  ville,  qui  est 
plusieurs  fois  mentioniiee  dans  riiistoire  de  TEglise  de  Perse,  loil  iHrc  certainement  la 
meme  que  le  bourg  actuel,  bAli  sur  les  ruines  de  rancicnne  Ninive,  appele  Nabbi  louuess 
(le  prophete  Jonas),  et  situe  sur  la  rive  gauche  du  Tigre,  vis-ä-vis  de  Mossoul.  I.es 
Nestoriens  avaient  la  un  nionastcre,  nomme  couvent  de  Jonas,  et  (jui,  depuis  bien  des 
annees,  a  ete  Iranslorme  en  mosquee,  appelee  du  meme  noni.  On  y  montre  encore  le  toni- 
beau  du  prophete  Jonas,  qui  serait  probablement  celui  de  [jnanisiV  I,  calholicos  (voir 
'Amr,  p.  59-60).  —  3.  On  pourrait  encore  lire  KyS  «  etonnaiits  ». 


I'.  121 


200  HISTOIRE  NESTORIENNE.  [1081 

;^_A,J1   *  ^L   ^U   j.Äll   ^I^^Jl   iLj   ^>jVl   ^   (n^l^  ~^^   J^  b.-^3  ^^'   ^ 
\jLA   ml   jM-^ls    jLaI;  *-'1   jL^3   C»Jit   >\5Ca   t-vJI    ^    ^y^\    i^-'.    f  .IaVI    üjj^j^Äi 

JjLöJ  «jL-  i»,.:^  J|>-j  i'^::^'^  r*>r~3  -r'^'*''  j^a^j  („ri"^''  W  Oj^^'^   t^y^^   t^*' 


a- 


IJ    -V^^ 


1.  Turris  ulterioris  ripae  (Tigris)  vel  Turris  Ilebraeonini  Ur=^  u^~ 


et  apres  avoir  pris  ä  cöte  de  lui  les  moiiies,  qui  Tavaicnt  bläme  de   ce  qu'il 
avait  mauge  de   la  viande,  passa  Teau   avec  eux  conime    ä    pied  sec.  Les 
'1M22  gardes  de  la  porte  *  de  la  ville,  Tayant  apercju,  le  prirent  pour  un  dieu. 

Puis  il  bätit  tout  pres  de  la  ville  un  grand  temple,  oü  deux  moines  pieux 
vinrent  habiter  avec  lui.  II  n'y  avait  point  alors  de  bätiments  vis-ä-vis  du  jar- 
din.  Ce  tut  Kosrau  (Kism),  fds  de  Hormizd,  qui,  ä  son  avenement,  bätit  alen- 
tour  beaucoup  de  bätiments,  oü  on  logea.  Lors  de  Finvasion  des  Arabes  ' 
dans  le  pays,  d'oü  ils  conduisaient  les  hommes  an  captivite,  beaucoup  de 
gens  se  refugierent  dans  le  voisinage  du  saint.  Les  Arabes  les  attaque- 
rent  et  les  ilrent  prisonniers.  Un  d'entre  eux,  qui  tira  le  sabre  pour  tuer  le 
saint,  eut  la  main  glacee.  Ayant  etc  gueri  par  le  saint,  qui,  ä  ses  i.nstances, 
venait  de  prier  sur  lui,  il  fut  la  cause  que  tous  les  prisonniers  et  tout  le  bu- 
lin  lui  furent  livres.  II  predit  la  fondation  de  Mossoul  {M<(hscI)  et  sa  gloire 
et  la  fin  de  la  domination  (persane). 

Quand  les  Arabes  regnrrent,  ils  ajouterent  de  nombreux  bätiments,  ä 
l'endroit  oü  Kosrau  avait  bäti,  et  Ic  nommerent  Mossoul,  qui  devint  ensuite 
une  ville  ". 

1.  11  (Jiiit  s'agir  ici  dune  Invasion  dos  Arabes  antorieurc  a  la  conquete  des  miisul- 
mans;  a  moins  loutofois  qu'on  ne  sujipüse  (jue  ce  saint  moitie  ail  vücu  jusqu'ii  l'appari- 
tion  des  Maliometans,  epoque  a  laqiielle  il  aurail  du  etre  deja  presque  centenaire.  — 
2.  Mossou'  avant  la  conquete  musulniane  etait  appelee  Ui-=-^  k^»-  «  Forteresse  au  delii 
(du  Tigre).  Voir  le  Lwre  de  la  C/iastete,  n°  50;  Il/stoire  de  Thomas  de  Marga,  lib.  IV, 
c.  V,  XXIV ;  V,  0.  XII.  Msiiia-Zka;  ed.  de  M.  Mingana,  Mossoul.  1907,  p.  87.  Ce  nom  lui 
aurait  ele  donn6  cerlaincment  parceux  qui  liabilaient  en  dega  dulleuveedenien.  On  pour- 
rait  encore  traduire  ^;iv  ^lai.  par  :  forteresse  ou  Tour  des  Hebreux,  mais  la  prämiere  de- 
norninalion  nie  parait  beaucon|)  plus  prii])able. 


[109] 


XL.  -  IllSTOIRE  DE  RABBAN  QOUSRK. 


201 


■^^   ^.^U3   .Uyi   ,^.    ^^  ,^    .^^    ,^^,.    ^^^„    ^^   ^,^   ^^^^^^    ^^^ 


^    .._^,  ^^_  ,^    ^i    ,^  ^^  ^,  ^^3  ^^  j  6*^  C^  jl  A. 


1.  '--  J.  -  2.  Dominicus  u.^.  -  .!.  Jacuit  (reposer)  _.u,. 


On  dit  que  ce  samt  ne  se  nourrissait  pendant  le  careme  nue  d.  fruits    II  .,.  , 
mourut  vieux  et  fut  inhume  dans  son  couvent,  qui  est  conn„  sous  le  nom  do  ' 

Rabban  ( )ousrö    :  c'est  encore  aujourd'luü  le  siege  des  metropolitains  de  Mos- 
soul  -. 

1    Assemani    5.  t).    III,  .,  p.   72.  l'identifie  avec  Bar  Dqousin,  auquel  Ebediesus  de 

Porten      ".V       '■"^':  ^•''"':  ^"   "^^'''^^"^   ^As...oIogues)  et  confe  rh.rLa.-qt 

oul  et  est  connu  encore  sous  le  nom  d'eglise  de  Mar  E,;aya  :  -  corruption  de  Mar 

1.0  yahb  :  vra.  nom  du  samt,  Bar  Qousre  n  etan.  que  son  snrnom.  -  L-egLe  a  enco.v 

donne  son  nom  a  u  quartier  qui  se  trouve  ä  ses  alentours. 


ERH.vr..  du  fascicule  4.  t.  III.  -  P.  226  (16),  lignc  4,  an  licn  de  vi„,  ü 
Sa  ir  an-När,  In-e  et  alla  en  enfer.  -  P.  oys  (58),  ligne  16.  au  lieu  de  llane- 
fites,  /U-.  paiens.  -  P.  292  (82),  ligne  H,  a» /,V»  ./.  Aphraate,  le  medecin  per- 
san,  hre^  Aphraate,  le  sage  persan.  -  P.  294  (84),  ligne  21.  au  lieu  de  pendant 
a  semame,  live  le  vendredi.  -  P.  304  ,94),  ligne  17,  au  lieu  de  ä  ses  affaires, 
Irre  dans  les  eglises.  -  Ibid.,  ligne  18,  aa  lieu  de  pour  eile,  lire  pour  ton. 


TABLE  DES  MATIKRES 


Pages. 

Intuoduction 97 

I.  —  Histoire  de  Baboi,  le  vingtieme  des  catholicos 99 

II.  —  Histoire  de  Leon,  roi  des  Grecs 103 

III.  —  Histoire  d'Anatolius,  patriarclie  de  Constanlinople 104 

W .  —  Histoire  du  roi  Zeaon 105 

V.  —  Mort  de  Piroz,  roi  des  Pcrses 107 

VI.  —  Histoire  de  Gennade,  patriarclie  de  Constanlinople 108 

VII.  —  Histoire  d'un  moine  avec  le  demon 109 

VIII.  —  Histoire  d'Acace,  le  vingt  et  unieme  des  catholicos 112 

IX.  —  Histoire  de  Mar  Narsai.  docleur 114 

X.  —  Histoire  d'Anastase,  roi  des  Grecs HS 

XI.  —  Histoire  de  Milas.  roi  de  Perse 122 

XII.  —  Histoire  de  Quwad.  roi  de  Perse 124 

XIII.  —  Histoire  d'Elisee,  le  docteur 12(> 

XIV    —  Histoire  de  Zamasj).  roi  des  Perscs 127 

XV.  —  Histoire  de  BabaT,  le  viiiot-deuxieiiie  des  catliolicos 128 

XVI.  —  Jolie  historiettc 131 

XVII.  —  Histoire  de  l'attaque  d'Amid  par  Qawad l.'{2 

XVIII.  —   Histoire  de  Mar  Abraham  le  Grand 133 

XIX.  —  Histoire  de  Sila.  h;  ving-t-troisiemc  des  catholicos 135 

XX.  —  Histoire  de  .lustin,  roi  des  Grecs 138 

XXI.  —  Histoire  de  .lacques  Baradee 140 

XXII.  —  Histoire  des  lierctiipios  avee  .lusUn I'i2 

XXIII.  —  llisloire  de  Justinien,  roi  des  Grecs ' 145 

XX1\  .  —  ilistoirt' de  Kosrau  Anosirwan 140 

XX>'.  —  Histoire  de  Xarsai  et  d'Elisee,  Ics  vingt-qualrieme  et  vingt-cinquienie  des 

catholicos 147 

XX^'I.  —  Histoire  de  Paul,  le  vingt-sixiruii;  des  catholicos 153 

XXN'll.  —  Histoire  de  Mar  Abu  le  Grand,  le  vingt-septieine  des  catholicos 154 

XX\II1.  —  Controverse  du  Catholicos  (Mar  Aba)  avec  un  magc IC4 


[111]                                           TABLE  DES  MAXIERES  203 

Pages. 

XXIX.  —  Question  posee  par  Mar  Aba u;- 

XXX.  —  Souvenir  des  disciples  de  Mar  Aba 171 

XXXI.  —  liistoire  d' Abraham  de  Xetlipar  et  di-  .Iol>,  son  disciplc 172 

XXXII.  —  Hisloire  de  Joseph  (^atholicos 17(1 

XXXIII.  —  Hisloire  de  Justin,  roi  des  Grecs 180 

XXXIV.  —  Hisloire  du  patriarche  Eufychius 190 

XXXV.  —  liistoire  de  Baboukabr 191 

XXXVI.  —  Histoire  d'Ezechiel,  le  vingt-neuvieini' des  calliolicos 192 

XXXVII.  —  Histoire  du  regne  de  Hormizdad 195 

XXXVIIi.  —  Details  sur  la  mort  de  Kosrau  Anosirwan 19G 

XXXIX.  —  Histoire  de  Daniel,  le  penilenl 19.S 

XL.  —  Hisloire  de  Rabban  Qousre 199 


LE  SYNAXAIIIE  inillOPIEN 

LES  MOIS  DE  SANE,  HAMLE  ET  NAHASE 


PLBLIES    ET    TRAIIUITS 


PAK 


IGNAZIO    GUIDI 

AVEC  LE   CONCOUKS  DE  L.   DESXOVERS  ET  A.   SIMiLAS 


II 

MOIS   DK  IIAMLE 


PATR.    OD.  —   T.    VII.    —   r.   3.  ^* 


10 


^AM.-i-'Cl-  ::  rDj,>.7-  :  :,..-,;,e.A  :  ./....e,A"  :  ,.Vf  :  fl|.>K.-.P.-  :  ro.'/j,«,./.  :  rWle 
-"/All-  :  riM-Ä.A.  :    RA-;/"/-    :    .n.lTV,-  ::  fl,J.J.l.   ..    „.,.   ..   ^p.^.-,   ..    ^^.^^.^  .  ^^,,. 

wh:'ni9^au.  :  A.nH-;Vj  ..  Y^cMin  =  on.V.  .-  rt«?,»;/-/-  ==  am  :  Air"J  •■  e/^^A  ■■ 

2^»ö]  «>«  .».  «.,  P.  -  5.  x...  ....  O.  _  ..  ,x"V  .,«.  0,  P.  -  ,,  ,a..,.u,q  -  -M»   ,' 

A  =  d'Abbadie  6ü;  A   =   d'Ahbadie   OS;  ü  =  Bodleia,,.  xxv:   P   =  Paris     Fonds 
ethiop.)  128.  '"^ 


LE  LIVHK  DU  SV.XAXAIKE 

Au  nom  (hl  Pere,  du  Fils  et  du  Saiuf-K sprit,  un  seid  J)ieu 
Mois  be 
dccroissent. 


Mois  beui   de   hamle  dont   le    |-  j„ur  a    I',    heures;   ensuite,   les  iours 


I.K     l'ltKMIKK     IlK     MAMI.K     1 8  juület) 


Eu  ce  jour  est  honoree  sainte  nafrcuva  {Febrnuie).  vicrge  et  martyre; 
cette  ascete  se  donna  ä  Notre-Seigneur  Jesus-Clirisl :  sa  tanto  matcrnellö 
etait  la  superieure  d'uu  convent,  situe  sur  unc  montigne  entre  les  deux 
fleuves(e«i»/e.o/;o/«»„V),  oü  sc  t.ouvaient  50  vierges;  celle-ci,  noinmee  Aryana, 
löleva  dans  la  crainte  de  Dieu  et  lui  appril  a  liic  les  divines  EcriturJs.  — 
Elle  se  livrait  avcc  succes  aux  combats  de  l'ascetisme;  eile  faisait  penitcuce 
et  jeünait  tous  les  deux  jours;  eile  faisait  de  noml.reuses  priores;  celt(< 
samte  avait  un  aspcct  fort  l.eau.  —  Lorsque  l'impie  Diccletien  donna  l'ordre 
dadorer  les  idoles,   de  nondjreux  chretiens  furent  pris  et  devinrent   mar- 


A  278,  b 


208  LE  LIYRE  DU  SYNAXAIRE.  [192] 

H'M-  '■  atöh  ■  hr f.'tti: :  (B-ii'f'üh  ••■•  fl'Ä.'i f:4-  ■  hr y^fii:  •■  H?»'}nA  :  ha«  •  r 

9*1 :  tihi\  ■  IVA-  •  'hr?Jm\  ••■■  fl»-in,A"ö«»-  =  n-t:  ■■  ^^.M-  •  4"i-i"'>.e  ••  '>/*h- 
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io(Dft?:V  ■■  -W  •■  im:  •  inaotpttA.'/  :  nat-h-l-  ••  I.H.  ••  Ä^r/D-V  :  ö)ViV-l-  :  h*^  •• 

A  J79,  a.  Ah.'i'i''l:u-  ••  flJ^HH  ••  h«»  :  ^.-H-nT'P  ■■  nÄ-n-IC  ••  (oh9"'il  •  *7iHH  •  wAflirn-  :     lo 
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A  (18    1,     AC-f-  ••   fhX.'»  •■  rDl^<.    :    G'/:    :  irj'l-  :  WA"   :    ?iAh  :    'Im'.T+  :  WA'    ■  ^' P'l  •      ö»     15 
l.  mt;i    —  >,'/°    cw.  0:  —  >,yÄ']  iD-nv  -.  ,e. '  P.  —  2.  >>-l^]  >.1;J-  A   ar.  ^j^'  w  ä').  — 

(i-7.    ^-      :   >,      :    ?"      (),  P,  A.  —  8,    K-flR-,r<P]   •l-flXA'P   A.  —    F.    4'.P.<n>]    Vfl   P.    —  «.  0     :  jF.f-» 

A  ow.  (),  P.  A.  10.  a)>,ir'll]  m^on  O,  P,  A.  -  J(>.  mCifm']  .e.r.Tm-  0,  P,  A.  IL  f.vr"^'\ 
^.^niv^O,  P.  —  12.  i-rf^.^]  a+äVi  0,  P.  —  lo.  fl>  :  >,n.(:  =0  Vhn  =  m  0,  A;  "/>iJH-  =  w  P.  — 
14-15.  n«n"pnci]  n'rnr.t  (),  A. 

tyrs.  Apprenaiit  ces  evencments,  les  vierges  sortirent  du  couvent,  poiir  sc 
caclitT;  il  n'v  resta  plus  personne,  excepte  la  superieure  Aryünä,  celte 
sainte  Qafrouva  et  une  autre  sccur.  La  lendeniain,  arriverent  au  couvent  les 
envoyes  du  roi;  ils  saisiieiit  la  superieure,  renchainerent  et  chercherent  les 
autrcs  vierges.  Sainte  Qafronyä  leur  dit  :  «  Preuez-moi  et  laissez  cette  femmc 
ägee.  »  11s  la  prirent,  la  licrent  avec  des  cliaines  de  fer  et  la  conduisirent  ä 
la  ville;  eile  clait  alors  ägee  de  vingt  ans.  La  superieure  la  suivait,  en  pleurant. 
Quand  la  sainte  fut  amenee  devant  le  juge,  il  Finterrogea  au  sujet  des 
untres  vierges  et  lui  dit  :  «  Sacrilie  aux  idoles.  »  II  lui  lil  de  nombreuses 
promesses,  mais  eile  iie  lui  obeit  pas  et  eile  repoussa  avec  niepris  ses  pro- 
messes;  il  donna  l'ordrc  de  la  battre  de  verges,  puis  de  deciiirer  ses  v6te- 
ments,  afin  de  mellrc  a  nu  sim  corps.  —  La  superieure  cria  vers  lui  :  «  Oue 
Dieu  tc  decbire,  o  perfide  inlidele,  comme  tu  veux  outrager  cette  jeuiie 
fille  orpheline.  »  Le  juge  l'ul  irrilc;  il  ordonna  d'euchainer  saiute  QalVo- 
nyä,  de  lui  iulliger  le  suppliee  de  la  roue,  de  dcchirer  son  corps  avec  des 
scies  de  fer.  —  Ils  lireiit  sur  eile  tuutes  ces  choses,  jusqu'ä  ce  que  son  corps  | 
füt  en  land)eaux.  i'ille  priaitDieu  et  lui  deraandait  son  secours.  Or,  il  ne  lui  ar- 
riva  pas  le  moindre  mal.  Ensuite,  ils  lui  coupereul  la  languc,  lui  briserent  les 


[193]  1"  IIA.MM>    S  JUILLF.T^.  20» 

uh'inA  •■  ti\''i9"  ••■•  (ofin  :  ftjiOT  :  ffD)n„yi  :  hr'it'ni  •■  h\i\\  ■■  \\tm  :  .e.iri^-  • 
CM  •  aum.\'/,,  :  CM  ■  rirt.e.V  :  aftf^M-  -.  MriA.A  •  tiTö  ■■  lU/n'^J/"-/-  ••  rt"'/ 

*  •"  oniv  •  wp'vi  ■  'V\riA'  '  'nii-:^V  r.  ?,'7ii.^'nji.(:  =  ^.rwi/.v  :  iiÄA-.i-  • 

10  flJ«»APAP.y  •■  H*«"f"<-  :•:= 

Ä,hiiA-  j  nx'j^o»-  ■  A-s.f-*ATe',"rt  :  "V'vrK.  .:= 

[öinH/:  •  <iA'1-  •■  Jldn  ••  hil/.f  :  hAf-ft  ■  A.-!'  •  Äi^«^l-  :  \\iV'%  ■  mnciA" 

-fö«»-  •■  A"/A«n  :  'JAi'"  ••  WVl  «] 

2.  öort.eA.f-t'/]  «n>A  A,  öuAyAC-v  P.  —  2.  (n>,(B.o,«'i']  ö»>,ü>-'^ts  0,  l*,  A;  /^;)V  (/).  fl>>,«D.  ) 
add.  O,  P,  A.  —  3.  >,irw->iv]  >.r'li-'VV;J-  O.  P.  A.  —  4.  nn.e't:  (p.  v.\i\)  add.  ().  A.  —  7.  w 
a»vii<s.^  (/j.  •/^y"^!!-!  «(/<^.  0,  A.  P.  —  14.  »lAvn]  i>   A.  *i   O. 


dents,  lui  couperent  les  menibrcs  et  la  liri'ilerent  par  lo  feii.  Notie-Seigncur 
Jesus-Clirist  la  soutint,  en  sorte  qu'elle  ne  rcssentit  aucune  douleur.  Quand  lo 
juge  fut  las  de  lui  infliger  ces  supplices,  il  donna  ordre  de  lui  couper  lu 
tele,  et  on  la  lui  coupa  avec  un  glaive:  eile  reijut  la  couronnc  du  martyre 
dans  le  royaume  des  cioux.  —  Un  riclie  üdele  vint  prcudrc  Ic  corps  de  saiiitc 
Qafronyä,  l'enveloppa  dans  de  beaux  vetcmcnts,  nn  bcau  lincrul  de  soio,  el  le 
pla^a  dans  uiie  chässe  d'or.  —  11  sc  produisil  par  soa  iulermediaire  de  nom- 
breux  prodiges.  —  Quo  Diiu  noiis  fasse  niisericorde  par  ses  priores-,  Ainoii. 

[Salut  a  OalVonya.  Les  compagnous  de  DiocbHieu  qui  l)risereut  ses 
dents  et  qui  couperent  ses  membrcs,  tout  en  l'aisant  cela,  ne  purent  pas 
detourner  par  Icur  violcnce  sdiiitr  Febronic  de  Taniour  du  Christ.] 

[En  ce  jour  aussi,  moururenl  Rrdyos,  patriarclic  d'  Home,  Bartalonicwos 
{Burtheleniij)  et  Gabra-Madl.ien,  moinejuste.  Que  Dieu  nous  fasse  niisericorde 
par  leurs  prieres,  dans  les  siecles  des  siöcles.  Ainen.J 

En   ce   jour  aussi,  inoururent  les  saints  ascetes,  les  frercs    lii^yokfi'    i't 

1.  Ü,  P  el  A  :  Heyok. 


I"  r.:i.  li. 


In 


15 


210  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [194] 

0o. :  öD/jn,  :  n,'!-  •  Tnctitn  ■•  n^rt.  ■  tc  ■  ©fpu  "■  fl»ti>- :  hA-  =  efl>-A-s.  ■ 
«i-Ä-T} :  n*.^ftv  «  fl)?i'7ii.?%'nrh.t:  ■■  ff.iac  ■■  nM^Hiira«-  -.  ■\ix'r/.-i  •  (oani\\ 

11  ■■  +f:n  •  fi^'A'-u  ■  Ahn-i/'o»- :  (oaut-hu  ••  /."•  =  A-nrt  ••  'i'ftM  •■  ■n'irVi  •  h 

^'•s.ft  ■  njjp'i'j  ■  hii\  ■■  hj.'n^  ■■  hoföh  ■■  h^nfi  ■.  mn-l-  ••  h'rf\öiy?  ■•  hr^ 

w  •  Ö^.'\•^^  ■■  (Ohao  •  h\^  ■■  d.^^  ■  'hlW.h-tttl^.C  ■  AjRVh'J  "■  (OlnufW  !  iMo  ■  h 

yicftf.jP'j  ••  ixt{ao  :  hA-'M-- :  vn<.  ••  rimu-  •  rt»<i>-?i'i:  •  hjhri:  ■  -'in  :  hkjii 
Art"««»-  •  hh^^ptin  •  ^S'i'J !  nh'j I-  ■■  J'P.e-i-  ■•  ^Ä/^i!-  =  Hit-i"  ••  »icft'i:.e'>  « 

1.  ■llf>i  :  r»n  ]  •nv-Vi  :  m-tt-iyr-i  0,  P,  A.  —  2.  >,;iflj]  h:i(i>-  (),  P.  —  5.  atfig^'']  to^i!  A. 
—  6.  "VV]  "V.f.  A,  m.e.^<,  ]  u».e.V<{. '  A;  >iy".P.'Biröi»'  (p.  tD.e.^-t^  )  add.  0,  P,  A.  — 7,  10.  -irv^ 
"O]  ^  "V.  O,  P.  —  15.  >,rt-  ]  >.ft"    0,  P,  A.  —  17.  VCA-/]  YVt  <),  P,  A. 


Bcuyamlii,  lous  deux  prrlrcs.  Ces  sainls  etaient  pretres  daus  rt'gliscde  la  ville 
de  Tunä,  dans  la  region  de  Qidä  de  TEgypte  septentrionale;  ils  etaient  freres. 
Leiir  pere,  econoiae  de  Teglise,  etait  uii  hoinnie  integre  et  doux;  ses  enfants 
etaient  d'une  saintete  parfaite;  i)ar  eux  Dien  faisait  de  grands  prodiges  et 
de  grands  miracles  :  ils  guerissaient  les  malades,  llslavaient,  en  effet,  les  ma- 
lades  avec  l'eau  de   la  citerne  de   l'eglise,    et  aussilöt  ils  recouvraient  la 
santö.  Au  monient  meme  oü  leur  pere  etait  sur  le  point  de  mourir,  le  pretre 
Benviimin  rcvetait  les  ornements  sacerdotaux  et  montait  au  sanctuaire  pour 
V  ollVir  le  sacrilice.  Oii  vinl   1  avertir  et  (ui  lui  dit  :  «  \'uici  (jue  ton  pere  va 
nidurlr;  il  te  deniainlc  »  Saint  Benyamln  rrpondit  :  «  Je  nc  puis  pas  deposer 
les    liabits   sacerdotaux,   avant  d'avoir   aclieve    la   messe.   Si  Dien  veut   que 
je  voie  man  pcrc  avant  sa  mort,  soit:  si  non,  *'//  nr  le  real  pas,  que  la  vo- 
lonte de  Dieu  soit  faite.  w  —  Son  pere  l'envoya  chercher  trois  fois  et  il  rcpon- 
dit  de  la  meme  maniere.  —  Ouand  il  eut  achevö  la  messe,  il  trouva  que  son 
p6re  etait  deji'i  mort;  il   lul  fort  intjuiel  au  sujet  des  vases  sacres  de  l'eglise, 
ear  ils  se  Irouvaifuil  clicz  lui,  et  il  ignorait  oi'i  son  jirrc  les  avait  niis.   Son 
frere   Beyokä   lui  conseilla  d'allcr,   dans   le  döserl  de    Seete,  interroger   les 


10 


I"-  IIAMI.K    s  .ILILI.ET^.  211 

mm  •  wv.  •  4";.rt  :  •n'>.P"v.7  ■•  ■'in  •■  1^,00  ..  hh'it'vh  •■  miA.m  ■■  9"tiA  ■■  ^y.- 

A^'i-ft  ■■  •niif'%'i  ••  WA"  ••  im.  :  Uffni^h    :  AOA.!)-  :  l\hil:hV-  ■  lühM  ■  hi'"  : 

^'Ml  ••  '^n  •■  hiM-  ••    '{\h{\.  •  5i,e.-4'  ••  moi-M-  •  ym.c*  •  W-A-  •■  "HU.  •■  H^'n^- 
h  ■■  tth'i-llhlh  •■•  «MV.  ••  'Wl  ■■  fl>*?i-|:  •  «)hi»"f'  •  A-|i  -•  '^n  ■'  Uh"  ••  'iV?  :  ^ff.-fl 

7.e.A  •  u'f,y.  ••  fli'i.Ä.'^"  •' 

^.«l'J    :    Oi'M'     •    h.Crt.    :    m\Y\\   :    fl)rt«|ij^  :   A<0-?i'|:   :  "2?,.'>   :    Hril-rt/.-f-"  :  /".'^   •  4» 

•S-ri  !  fflOÄ  !  to-rt/'  ■  "/Ä.'>  «»riA'J  !  /»^'/J  :  rfXl/.  :  m-WV  ■■  "/«/}  :••  aim  •■  A" 
*  ?  A«??.'  :  Afl>-?i|:  •  hjf.A.  -•  h'iU  •  y-ttto-h  !  tO'M-  •■  lU-h'U  ■■  "if^'i  •■  '».f-llA 

ö  •■  Hj&vnt:  •  at'hiru  ■  ?!?"/*'-'»  =  ^Sfi  "•  ö»An  :  Äh«»<-  ••  ^SAJ  •  ni'-h  ■  on 

'^.e'^'J :  Hti>  !  ,hHi'  :  d.a:4y^  ■  w+Z-A?'  =  Aat-hti  ■•  h^.A.  «  a^hrw  ■■  ■l""i\\ 

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ll.hnfh.C  •■  \\ffo  :  .eni.f.*«!"  :  AK»ö  ••  y>J  •■  'HM:  :  /"'/V.-|:  «  fflhft'l-Chi'-fl»-  • 
OTAÄh  ■■  h'lll.h-nril.f:   •   m^HiroD.   :   \\ao   :   ^-flAA?'   ••   ÖIV/»'?,}P   :   hOi'h'V-  -  h.c 

1.  /».<c  owi.  A.  ^  •irv.t""/.'/]  •rrv.Pi'"  0,  ■lIV.CTi  P,  A.  —  l.  r"/.\-  cn.  ().  [Adcv  apres 
ifi'  P;  »"ii-  :  iihfi  A.  —  3.  n  '/.i"7.v]  —  .er"  0,  —  ^'(»v  P.  A.  '\ftA.(^  ow.  (>.  P,  A. 
—  8.  Mlit!.'\  Uli:/!.  (»,  P,  A.  —  ').  rD,!'."*  ]  luy.tiuf    \,     ^  lu  IJ.  uia-nhU        "ll^-'/  »ni.  <),  P, 

A.  —  1 !.  -iif»]  •nv«  <),  P,  A.  —  1.)-I4.  atn;yx'i'\  —  'i"v  <>,  P. 


saints  vieillards  au  sujct  des  vases  sacres  de  l'eglisi'.  (^)uaud  saiiil  licuväiiiiii 
liit  arrive  daas  le  desert  de  Scete,  il  reucoutra  saiiit  Ahha  Daniel,  supericur 
du  couveut  de  Scete.  Saint  Aitlxi  Daniel  dit  a  saint  Benjamin  eulierement 
ce  pourquoi  il  etait  venu  et  il  lui  oidonna  d'aller  cliez  un  hommc  juste  qui 
lui  fcrait  connaitre  eutiercment  ce  pourquoi  il  etait  venu.  —  11  alla  cliez 
cet  homme  qui  lui  rcvela  oü  etaient  les  vases  sacres ;  il  les  ])rit.  —  llnsuite, 
son  frere  et  lui  l'urent  tres  assidus  daus  un  hei  et  parl'ait  ascetisrne. 

Dans  ce  tenips-lä,  les  fideles  conservaient  it;  Saint  Corps,  l/luicltarislir, 
pour  le  cas  ou  quelque  malade  filtsur  le  point  de  mourir;  alors,  ils  le  commu- 
niaicnt  avec  ce  saint  Corps.  Ür,  le  diable  eiitra  dans  un  serpent  qui,  pousse 
par  lui,  perga  la  caisse,  la  pij.vidc,  oü  elail  le  saint  Gonis,  y  entra  et  mangca 
le  Corps  qui  etait  dans  la  caisse.  Gc  serpent,  en  eircl,  a\ait  Tliahitude  d'enlrcr 
dans  cette  boite  et  de  mauger  ce  qu'il  y  avuil  du  Corps  saint.  —  Ouand  les 
saints  Beyokfi  et  Benyämln  apprireut  ce  qui  etait  arrive,  ils  en  lurcnl  fort 
alUiges.  Us  tuerent  le  serpent,  puis  ils  resolurcnt  tous  deux  de  manger  le 
serpent  ä  cause  du  saint  Corps.  Ils  pi-iörent  Dieu  de  leur  manifester  si  teile 
etait  sa  volonte;  un  ange  de  Dicu  leur  apparut  et  li'ur  ordonna  de  le  mauger. 


212  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [196] 

\i.h'n(h.c  ■  y.r.h/.'i  •  nÄA-fö«-  •  a'JA«»  .■  «ja?"  ■  h''i.'i  •••■ 
riÄA-i- •  Hl"/»»- :  wrihAJ ■n«»'--/'  =  to-thYi ■\- 

riA.o  •  h.e.rt. :  u^-/,.qni  .■  »»aWi  :•:] 

[conU/:  :  dA'V  ■  Jlön   •   'lllU^-  '   AK^VTP-ft  :  A.*   ■  ÄÄ^-1-  :••   n/.h'l--  ■  '1-Vh 

(o'irh.  •  n^chl- :  Äh"J;l-  :  n?i?.'Ry-  -•  h»»  .■  ,ft^.ft  :  fl)-ft.|- :  Ml)'  •  ü»f-ft<^  ■  e 

1-2.  7ÄA-0»-  :  «MI7IK.]  "MlCö»-  :  rm.^-rt-öo-  0,  P,  A  et  DM  (Brit.  Mus.  or.  (i70l.  —4.  ii 
11]  -ii'  A.  —  G.  ft-^y]  aller.  \-\\t\  ().  —  -irv.e"?.]  —  »Vi  0,  —  </»■>  A.  9.  ncftcn  (/>.  ?.?" 
/*■;>)  «li^.  0.  —  11.  -j-TitK.]  fli'-o-  O,  ny"'V  !  !>>  BM,  n?-^  :  h  A.  —  13.  Le  recit  du 
miracle  de  saint  Thomas  se  lit  dans  O,  A  et  BM;  il  manque  dans  P. 


11s  prirenl  le  serpent  et  le  maiigerent;  apres  qiuii,  ils  mourareut.  —  Dieu  fit 
conuaitre  leur  combat  spirituel  et  ce  qu'ils  avaient  fait  ä  uue  vierge  saiute. 
Celle-ci  rapporta  au  peuple  ce  qui  etait  arrive  aux  Saints.  On  leur  hAtit  une 
belle  ^glise.  JJe  leurs  corps  se  produisirent  uii  tres  grand  nombre  de  prodiges 
et  de  miracles  qui  sout  meiitionnes  dans  ]c  rccit  de  leur  vie.  Que  Dieu  nous 
fasse  misericordo  par  leurs  priores  dans  les  siöcles  des  siecles.  Amen. 

[Salut  ä  Benjamin  et  Beyok,  assidus  ii  la  priere  et  aux  supplications 
conlinuelles,  jusqu'ä  ce  quo  vlnt  aupres  d'eux  un  ange  de  la  part  de  Dieu, 
qui  leur  ordonna  de  manger  le  serpent,  ä  (iause  du  Corps  böni  du  Clirisl  (|ue 
ce  serpent  avail  mange.] 

[Ce  meine  j<>ur,  il  y  u  conunemoration  "  du  patriarclie  Agnätyos  {lyiiace). 
Que  sa  bcnediction  solt  avec  lunis  dans  les  siöcles  des  siecles.  Amen.] 

[En  ce  juenir  j<>ui',  Tapötre  Tomas  (Thomas)  op6ra  un  miracle  ponr  une 
femme  qu'on  avait  assassinee  dans  un  cabaret.  II  y  avail  un  jeune  homnie 
qui  faisait  des  choses  qui  ne  conviennent  pas.  Un  jour,  il  prit  de  ses  mains 
le  pain  sacre,  les  enIo(jirs.  ponr  le  porter  ä  sa  bouche,  mais  ses  deux 
mains  devinnnil  arides,  raides,  et  il  ne  put  le  mcttre  ä  sa  bouche.  Les  gens 

1.  C),  BM  :  (c  lu  mailyro  ». 


10 


15 


[1071  1-  lIAMLfi    8  JIJILLET).  213 

in  •■  M^'Pjh  :  mfiM  ■■  öi.e.f  .-  m-hf  ■•  h4ih  ••  mrtn^  =  hh  •  rM.9*  •  -iny  •■ 
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öJe^nt:-?  ■  at-tx-l-  •  'J<;.-1-  ••  miM,  -.  flh«D  .•  hnwao.  ■.:■.  mhitt^'.  ■  M.u-  •■  a<>a. 
ffl+nn  : -vn.y  •  iih-  •■  mtm  -.i-.  (».e.n. ;  hm-nn.  .•  -nh  ■  hLTj-f-ft  :■.■■  aty.hi-  ■  m. •• 

4.  i-n«j]  w«.  A.  —  4-5.  >,7(i(:  !  «"Vf]  u-    :  iivricii-  A.  —  \k  mivf,    =  «»•(•]  o/«.  o.  — 
14.  Aiih-]  A-ii->*  BM.  —  1,).  ^-v  ]  ^>r'>iti.  <)■  A. 


qui  eil  lurent  temoias  rappoiierent  ce  qui  etait  arrivr  ä  rApölrp,  qui  ap- 
pela  le  jeuiie  homnie  et  lui  dit  :  «  Haconte-moi ,  ö  inuii  eni'aiit,  saus  etre 
retenu  par  la  honte,  ce  quo  tu  as  fait,  car  c'est  la  gräce  de  Dicu  (pii  te  re- 
prend.  »  Cet  homme  se  prosterna  k  ses  pieds  et  lui  dil  :  «  J'ai  commis--  uiie  ac- 
tion  abominable,  tout  en  croyant  bieii  faire.  J'aimais  iine  femme  qui  etait 
marchaiide  de  vin,  et  je  l'exhortais  ä  vivre  cliaste,  d'apres  ce  que  tu 
m'avais  enseigne.  Mais  comme  eile  s  y  refusait,  j'ai  pris  uue  cpee  et  je  Tai 
tuee.  »  L'Apötre  lui  dit  :  «  Comment  la  colere  t'a-t-elle  fait  commettre  une 
actiondigne  dun  serpent?  »  Aussitöt,  TApötre  ordonna  d'apporter  df  l'eau; 
il  pria  sur  cette  eau  et  dit  au  jcuue  liouiiae  :  «  Confesse  Notre-Seigneur 
Jesus-(;iiri.st ;  lave-toi  Ics  mains  et  tu  seras  gueri.  »  Le  jcune  homme  se  lava 
les  niains  et  il  fut  sain  comme  auparavant  :  ü  etait  (/ai-ri  de  In  parahjsie. 
Ensuite,  l'Apötre  lui  dit  :  «  Gouduis-moi  pres  de  son  cadavre,  de  la  femme 
tuee.  »  Ce  jeune  homme  alla  avec  l'Apötre  et  l'amena  i  l'endroit  oü  il  l'avait 
transpercee.  Lorsque  l'Apötre  la  vit,  il  fut  tres  attristö,  car  eile  ötait  belle  et 
jolie.  11  ordonna  de  la  sortir  de  rendroit,  et  de  la  placer  sur  un  lit;  on  fit  ce 
qu'il  leur  avait  ordonne.  II  iniposa  sa  main  sur  eile  et  pria;  ayaut  achcve  sa 
pnere,  il  dit  ä  c(;  jeune  homme  :  «  Va,  tieas  la  par  la  main  et  dis-lui  :  .Moi,  je 
t  ai  tuee  de  ma  main,  mais  que  le  Christ  te  fasse  rcssusciter  par  nia  main,  par 
la  foi.  »  Le  jeune  homme  approcha  d'elle  et  dit  :  «  Je  crois  en  toi,  ö  Christ  » ; 


214  LR  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [198] 

rtrhn  :  n?iR.y  ■  A.e.?,-J: :  nhrt/l-  •■  wi-vä-I-  :  rnxi/.'i-  ••  ay/Miv  •■  nn-yi  ■•  rt-nx  ■ 

Ah  :•:  fl>J&n.A  ■  rfi-PCj?  •  •J'ICJ'.  •  h.e.'l;  j  nH*1»il.  :!=  (D>,(B./"K-f-  =  ffl-lMLA"  •  Ä-nh 

rt.  ■  ÄA.'/'  :  WA'>;1-|»-  ■■  flJA-nrt-  ••  f-rtvli  ■  nU*  :  '/v/D,nfl)>_  :  fllflJrt.e.'/.  :  /whV  :  Ä-     5 

öJ/w}h"/:.lfV.  ••  ?iO"l-  •■  i/jL'.V.P.-.P.'  ■■  flj>'i'.(^ V  :  h(Y-A'-\'  ■  tO'M'  ••  rö-?i'|J  ■•  «»'»Vi»<;-V^ 
jp'>"i<'.'i<.  •■  up :  lofl  :  ?»A  •  h'hn  ■•  riA^To«»-  •■  fl'o  •  h^  •■  n/»'dc-fö«»-  •■  «n  ■ 

rh.e.e.\e>  •■  ion'i.^^?i  -.  (««i'.j-Ajf}  =  mhA  ••  Ä.rhf»Ä.  ■■  ä-wjpv  :  <nA.-irth<.  : 

fl»^.ll.ft"fl»>-  ■  r/.*P(:.e  !  AhA  ■•  jMö>- !  rt''7<i]r)fl»-'/-  ■•  Ai/'i-nA  :  Hl:  ■■  iihrt/V  ■■  h  ^- 
»I  .•  »nnxti'U  '  IHM-  ■•  i/-»i  •  h\  ■•  "1%  •  n  ■  Hf/h.  •■  hi»"»  •  lohWo^-'i.  •■  -i-'^e 

1.  n>..e„7]  >i.P..V  A,  BM.  —  7.  ffl>'i:i^  =  >,fr<!.>]  «»H:'i-|-  =  >,rt-/.V  0  <d>    =  >,rt-,i.v  A.  —  S.  -/n] 

"/■n*:  0.  —  9.  nvii-ptir«»-  =  a»  (/;.  jhiav  "(W.  HM  —  15.  (i>  ]  av  o,  ui-   =  A. 


aussitot,  il  tira  par  la  inain  cette  fenime  qui  se  leva  cruu  band,  s'assit;  beau- 
coup  de  porsouues,  qui  etaient  lä,  la  virent.  EUo  aperyut  l'Apötre  et,  aban- 
doanant  son  lit,  eile  vint  ä  ses  pieds  Tadorer.  Elle  saisit  Textreniite  de  son 
vetemenl  et  lui  dit  :  «  Oü  est  l'aiitre  individu  qui  ctait  avec  toi  et  m'a  recom- 
mandec  ti  toi?  »  L'Apülie  lui  dit  :  «  llacoute-mui  oü  tu  es  allee  ».  Elle  repon- 
dit  et  lui  dit  :  «  [Ju  bouimo,  lout  uoir  et  aux  velenicnts  trös  malpropres,  uu' 
prit  et  me  con(kiisit  ä  uu  endroit  obscur,  oü  il  y  avait  plusieurs  cavernes  et  qui 
cxlialait  une  mauvaise  odeur;  je  vis  une  fosse  remplie  de  feu  et  une  roue  de 
feu  ardeut;  des  ämes  etaient  attacliees  ä  cette  roue.  Je  vis  aussi  une  aulrc 
fosse  bouillounaute,  renq^lie  d'immoudices  et  de  vcrs.  Des  Arnes  se  vautraient 
lä;  quel(jues-unes  etaient  suspcndues  par  leur  cöle,  par  la  laugue,  certaines 
par  Ics  cheveux,  d'autrcs  par  les  niains  ou  les  pieds ;  leurs  totes  etaient  ren- 
vcrsecs;  de  la  fumöe  et  du  soufre  fumaicnt  au-dessus  delies,  les  envcloppaicnt. 
Je  vis  un  endroit  obscur  qui  exbalail  une  mauvaise  odeur;  celui  qui  me  con- 
duisait  me  dit  :  de  sont  les  Arnes  des  aduU6res,  des  calomiiiatcurs,  de 
menteurs,  de  ceux  qui  out  comiuis  des  rapines,  desvoleurs,  des  nieurtriers, 
de  ceux  qui  ndul  pas  visite  les  malades  et  ne  se  sont  pas  souveuus  de  la  loi 
du  Seigneur;  c'est  pour  cette  cause  cjuils  reroivcut  la  röcompense  de  leurs 
actio  US.  » 


.1^«:  1"  IlAMLh'    8  JllLLtT  .  215 

w-A- ••  «"hii-n  :  n?i''/ii.^iirh.(:  •  mhM'.i-nh-  ■■  •nii-:'»  :  ani't'  ■■  h'«» ■•  vmv ••  '/"x-'p 
'/•  ••  AV'sy}  •  ^ri'/n  •  A"?';.  ••  AWi'i'c.e  .■  m-Y.d  .•  i»"x-'P"i-  ;:=  «"iix-,/»  :  n.vi»-  = 

«pce   i:  aia}'hi't  ••  ,e.<Cu>-n  ••  v^A-  ••  n:''.e,A  •  h^il.Äi  ••  Ä.Pft-n  ^  hJlfi-fn  ::=  i) 

^AvU  ■■  VyA-  ••  rftA.V  !     A'JA'/"  •■  "JAr  :  h"Vi  ■■•:■']  *  p  '"='• 

hb-i'  ■•  •>A,ÄAii  :  All.^.l)  :  ^'P  ::] 

3.   A'^S-   :   ftWi-PC^]   ^  /.«»•!  —  f^  A.  —  ">     milhl»]  myf     O.    A     —  tj.    m.e<iDa>,}P<i»-] 
iDfohö    O.  — V).  Ce  salilm  o/«.  0.  —  13.  AUhli]  fttirtli  A. 


L'Apötre  dit  ä  ceux  qui  etaient  presents  :  «  Avez-vous  cntcudii  ce  que 
cette  femnae  dit?  II  u"v  a  pas  seulement  ce  cbätiment,  niais  il  y  eu  a  de  plus 
durs  eocore.  Pour  vous,  convertissez-vous  donc  au  Seigiieur  et  abaudouuez 
les  reuvres  du  peche  et  les  mauvaises  peiisees,  restez  fermes  dans  la  foi,  daus 
l'esprit  de  doueeur.  dans  la  saintete,  et  vous  recevrcz  de  lui,  du  Seinni'nr.  la 
gräce.  »  Tout  le  peuple  crut  au  Seigneur;  ou  ramassa  lieaucoup  d  or  pi)ur 
faire  Tauinöne  aux  pauvres,  car  l'Apötre  avait  l'habitudc  de  donner  raumöne. 
Sa  renommee  se  repaadit  dans  tous  les  pays,  dans  toutes  les  villes  et  cht>z 
ceux  qui  avaient  chez  eux  des  malades,  des  infirmes,  des  demoniaques;  les 
lunatiques,  les  malingres  et  les  souifreteux,  on  les  portait  sur  des  lits,  on  les 
portait  et  on  les  pla^-ait  sur  le  chemin  oü  etait  lApütre,  qui  les  guerissait 
tous  par  la  puissance  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ.  Que  sa  benediction 
soit  avec  nous,  dans  les  siecles  des  siecles.  xVmen. 

[Salut  ä  Thomas ;  apres  qu'il  eut  ressuscite  la  femme  qu'on  avait  assassiuee 
dans  le  cabaret,  lorsqu'il  l'interrogea,  pour  qu'elle  lui  dit  oü  eile  etait  allee 
dans  sa  course,  eile  lui  repondit  :  «  Voici  :  tu  etais  avec  moi  et  <ix  tont  vu; 
comment  donc  intcrroges-tu  u  ce  sujet,  moi  ton  esclave.'  »j 


210  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [200] 

Imhihl'  ••  6M'  :  hin  ■  fihOfC  •  Wi'PCjP  :  fl^AI' '  VI/.  •  «^(..e  •  ^ftlC^P-  : 

hiMM  ■■  hsfi-h  ■  TncM'fi  ••  ahrfih  •  (oi.n  ••  hu-vj?.  •  iä.  «  ojji'.n.A-  ■  fifi 

A-  ■■  9,P\\  :  ■l-'n-'i  :  JP'ftA.f    :•:  ÖJ^'/*-«  :  OHfß   '   rtA»»  :  ©«JC»  •■  (O-M'  •■  til^.  :•= 
(0M\  ■  +cn  :  rh'PC^  :  a>'ttl'   ■  VlC  '■  C,h^  ■    ühtl.  •  h/P'B  '  Kitt  •  f/hCft  :  •] 

<i.ü '^  :  cD^/. :  -mu- :  fli^.n.A"  •  rtAj»"  •  Ah  •'•  fflJidri :  js.fl,A" :  ^Ä/..'"«  ••  i;ni  •■ 
'inft-i'  •  hnAd  ••  fl»,c.n.A- :  h/.pv.  ■•  ^A-nf  -.  iiprt  :  ^Ko»- :  "jnc  •  9"ftA  :  ^ft'p 

C  ••  ?ifth  •  hrhflHC  ■  haof^'h  ■  Ah  ■■  tt-t-ttfi^ö  "  ffl^ftA-  ••   rhC  :  flrtA9"  :•::  ©r^    1 
n  :  ,h^  :  fl»-?,*  :  -tthfl,  ■•  J&O.  ■•   ihVC,?  '■  .>'hd'\'  ■  A.+  •  htm    :  hittC  ■■  Hh  :  9" 

4.  n-f.\t  (p.  Mvcy)  add.  o,  A,  P.  —  5.  fl>^.<c]  Ol  O/H.  0,  A,  P.  —  0.  n-n>i  (^y.  >.y">) 
aii^.  0,  A,  P.  —  8.  I.a  suite  jusqu'a  jj.  221  (205)  ligae  14  manque  dans  P. 


LECTL'HE     UL    2    llE     IIAMLK     (9   juillet). 

Au  nom  du  Pero,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  uu  seul  üieu. 

En  ce  jour  mourut  Saint  Tädewos  {TluuUlee),  apötre,  un  des  douze  grands 
apötres.  Get  apötre,  Notre-Seigneur  le  choisit,  pour  etre  du  nombre  des  douze, 
et,  quand  fut  descendu  sur  lui  le  Saint-Esprit,  le  Paraclet,  il  alla  dans  toutes 
les  villes  precher  le  saint  Evangile;  il  amena  un  grand  nombre  de  Juifs  et  de  j 
paiens  k  la  connaissanoe  de  Icur  Createur,  et  il  les  baptisa  du  bapteme 
cin-etien. 

|Un  jiiur,  pcndant  quo  FApötre  niarcliait  dans  la  ville  de  Surva  [Si/rir], 
N.-S.  .I6sus-Christ,  semblable  ä  uu  jeuue  homme,  d'un  bei  aspect,  lui  apparut 
et  lui  dit  :  «  Salut  a  toi,  ö  nion  bien-ainn''  Tiiaddee;  va  et  ue  craius  pas, 
je  serai  avec  toi.  »  11  lui  repondit  :  «  Q)ue  ta  grAce  soit  aVec  nioi  »;  apres 
quoi,  Ic  Christ  lui  donna  le  salut  et  mouta  au  ciel.  Lorsque  l'Apötre  approclia 
de  la  ville,  il  aperout  nn  vieillard  qui  labourait  les  chainps;  il  avaiit^a  vers 
lui  et  lui  dit  :  «  Salut  a  toi  » ;  il  lui  dit  encore  :  «  0  vieillard,  doiuic-nioi  du 
pain  ä  manger!  —  .le  ii'cn  ai  pas  ici,  repondit  le  vieillard,  mais  reste 
ici  avec  les  boeufs,  jusqu'a  ce  que  j'aille  te  chercher  de  quni  m auger.  » 
Thaddt'-e  lui    dit   :    «   Va  en  paix!   »    Lorsque  cet  hommo   Tut   parti,   l'Apötre 


[2011  2-  IIAML^.  fO  JrilJ.ETl.  217 

ftA  '•  htivi:  ••  htif^  ■•  -iiixttx  ••  '^^.  ••  h«»  •  ^.^nc  :  h.v  ■•  »-vf  ••:  mi-ir'h  •■  fl> 

hf»»  •   hCO'l'   •  mhAWi  ■  ^^>^   •■  htX'PC  ••  h««  -•  y.'^CM  •  mUCh  •■  A"|:  •  Ä.T(V 

».M  •■  hsfi-fi  ■•  hcft-f-rt  :  fl»:^/.rt  •  tnÄTiAy"'!-  :  fljni'.A  •  m:h  •■  ay.M:  -.  M 

•1-  :  mW  ■•  fl'P.l'  •  fl^'/"A•^  :  /"CVf  ••  (»Ott  ■  inh  •  at-M:  :  -nlhfl.  :  ''in  :  7/-Ü 
-1h  !  VÄ^.  •  inn/.  !  /h'PC.e  •  mtO^:^  :  ;/v-h'/-  :  ?»7^|J.  :  fflJi'.n.A-  :  hr'\in'i'  ■  hi 
'I-  !  Hffl/.^.   •■    hrtilf^.   ■•  ffl^MlA-  :  :i-?„?'ft  :  h'ift  •■  K.h'i'tt'  :  h^Ah  :  hA  =  7-0 

/. :  >ii>"Ah  ■•  M  •■■■■  (Dy.a.ft- :  ai-}x'U  •■  -nhfi.  ■•  uf'M- :  l^'^y.1'  •  Hi(u:h  =  a.-!-  : 

h'W"]|  :  ^,h0»-  :  'J"/h    :    hflV^.  :  fflÄ^nhö»-  ••     W   ■    A.-pö»"   •  flJ.'i'h'/'C  :    H^rt. 

ihh  !  -vn  •  j/A-Yi-  ■  flj.'i-rsf'j^iA-  •■  ru'ft'h  j  n.ih<">-  i  HhriAi)  =  htifro  -.  m  -  hi.^ 
Ä- '  n'ß^.'i-  ••  AU-/:  ■  Ü1C  •■  flJh-jnc  •  f-r  .•  hft'«'  ••  mw.h'i  ■  Ä,f frfi  •  hcft-f^ft  « 

(DPh  •  oi'M-  ■■  im:  ■  mA  ■  hiifc.  •.••■  wm  ■  oh  •-  (o-tii-  ■■  mi:  ■  väc?'  =  rt-n 
?i :  hvi  •■  f^.f^ofc  •  fiv.-i'  ••  flj,e.aA}p  !  hrhM-  ■  /.h-nh  •  rtfli-/- :  vr  :  ^yiv- : 

5.  a>i"if'h\  0  o//i.  fl».  —  11.  fli.-i-fit-SA-]  —  .SAw  0.  Cf.  Budge.  The  Contendings  o/  the 
//.  Apostles  (texte),  299.  —  15.  ?"ftA  —  mc  oni.  A. 


dit  :  «  J'ai  honte  de  rester  oisif  avec  les  iKinifs,  puisque  cet  liomme,  de  son 
cöte,  est  parti  pour  me  faire  du  bieii.  »  II  se  leva,  prit  le  joug  et  excita 
de  sa  voix  les  boeufs  ä  Ial)Ourer  Ic  chantp.  tandis  que  Pierre,  prince  des 
Apötres,  rensemenyait,  —  cc  dernier,  en  efTet,  se  trouvait  alors  aveclui;  — 
il  douna  la  heiiedictiuii  au  nom  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ;  il  lalioura 
trente  sillons  et,  immediatement,  la  semence  poussa  et  se  forma  cn  epis,  rem- 
plis  de  grain.  Lorsque  cet  homrae  retouriia  aux  champs,  en  voyant  ce  que 
l'Apötre  avait  fait,  il  tomba  ä  ses  pieds  et  lui  dit  :  a  Es-tu  donc  un  Üieu, 
descendu  du  ciel?  »  Thaddee  lui  dit  :  «  Je  ne  suis  pas  uu  Dieu,  mais  le 
serviteur  de  Dieu.  »  L'homme  lui  dit  :  «  Dois-je  le  suivre  partout  oü  tu  iras, 
en  retour  du  bien  que  tu  ni'as  fait? —  II  ne  laut  pas  que  tu  fasses  cela,  lui 
repondit-il,  prends  plutöt  les  boeufs  et  rends-les  ä  leur  niaitre  :  que  ta  fenime 
Sache  oii  je  suis  et  qu'elle  me  pr^pare  ä  manger  dans  volre  maison,  car  je 
veux  entrer  dans  cette  ville  et  y  rester  aujmird'Iuii.  vu  (jue  le  Seigneur 
Jesus-Christ  ni'a  appele.  » 

L'homme  i)ril  des  epis  du  champ  que  les  Apotres  avaienl  enscnicuce,  et 
entra  dans  la  ville,  avec  les  boeufs.  Quand  il  entra  dans  la  ville  et  que  les 
gens  le  virent  porler  des  öpis,  ils  lui  dirent  :  «  Oii  as-Ui  trouve  des  epis 
aujourd'hui?  N'est-ce   pas  mtiintciianl   Ic  tenqis  du  labourage?  »   II   ne   leur 


218  LE  I.IVRF.  DU  SYNAXAIRE.  [202] 

«»•  :   :''A«<.  :  'Vtt.e  :    nhA.  :  h'iW  •    h'M'M  ■  af,n(^0O-  :  V/A"  ■  HJlV  :  htlil  :    JVH      5 
"Ä-t:  ::=  ffl^-tlA}"'  ••  ^»«.'J'M-  =  fhll  '  ö'^-flÄVh  •  '^n.V  •■  (n^.dti-ao-  :  fl>.?,.|:  .-  .(\ 
hfl.  •  K'iih'  ■■  'iti'l'.l'  •■  hiia«  ■■  ,e.»nX7i  :  at-M'  •.  n^rp  i:  atfitt  •■  flÄVh  •  h'}l- 

fl»rt^."i'>rt  ■■  h/iirt«"  :  An  :  »i*\}.rii'  ■■  fflf.n,A-  =  >iA,  ■  a>  •  Ah«»  •  tiv  •  ii 

A-  :    fl>hfl»-/"h.  :    nöfi"}    ■■    finh  :  ?.^?/    :    /?.nA-  •■    Ä.'JJJA    :    -f-ZrA-f-    ■    ?iA»n    : 

*^""  '  rt'^«»v  ■  h^w  •  ^.Prt-ft  !  hCA-f-ft  ■  M)"Aliö»-  :  ft-j-nc  :  a-o»-  •  h<«,+s.  • 
^^^ö»•  ••  '}'}"/h  •■  -nhA/j-  :  w^v.!'  ■  (o'nn/-  •  bi-^  ■  hvh  ••  um:  •■  mfi 
n  ■  <J.+.p.  :  mh  ■  im.  ■  ot'.jiX'f:  •■  h.jp'/  ■  hj-nat-h  ■■•■  mhnxvh.  :  nhM-  ■• 

H"l'P.'l'  ■■  mhh-i'l:  •■  h/\(\fl.V  ■■  (oh'ittr/P  ■■  AAA  ■■  h'i't'f^-  ■  riMiX.rh  :  ,h*PCjP  ■  '"l   '^ 

(1  ■■  K'H'Ä  •■  ir«: :  vä/..  ■  AnhA."i-  •■  ö/^.*  •  aiy.h-iii.  ■  .-j-lTiP-  •  hh-p  •  '/""in 

4.  <n  (/;.  •m.'i)  (idd.  DM  et  om.  rian.  —  11.  •^•l:ft»^t]  —  a--?«»»' 0,  A.  BM  (corrige  .  — 
12.  >fA»  (/A  ft-ö»-)  «rW.  ]$M.  —  13-I'i.  fl><*n  —  ii.^'v]  mf.wMi:  ■■  ji..i"/  ■  fnf>"  !  <{.  :  /iiTr.p  =  y.  > 
I» ' :  >..;b '  A.  —  16.  >,nf]  >.nifi  0.  —  r"i'\i-']  »m.  A. 


(loniia  pas  de  reponse;  il  iciiiüt  les  hceufs  ä  leur  niaitre  cl  rcntra  dans  sa 
demeiire;  il  prepara  ce  qu'il  fallait  pour  l'Apötre.  Lo  bruit  de  cela  arriva 
aux  dignitaires  de  la  ville,  qui  ciivoj-erenl  des  lursscn/ers  chez  lui  et  lui 
dircnl  :  «  Oii  as-tu  tiouvö  ces  epis?  dis-iKius-le,  aiin  de  iie  pas  mourir 
d'iiiic  mauvaise  moi-t.  »  11  repnndit  et  leur  dit  :  «  Peudaiil  (pie  je  labourais, 
Uli  homme  est  passe  pres  de  moi  ».  11  leur  raconta  jus([u'au  bout  tout  ce 
qui  s'etait  passe.  Les  diguitaires  lui  direut  :  «  \i\  et  amene-le  aupres  de 
nous!  »  Cet  homme  leur  dit  :  «  Attendez  uu  peu,  car  il  va  se  reudre  ä  ma  mai- 
son;  lorsqu'il  sera  arrive,  vous  le  verrez.  » 

Mais  Salau  readit  mechant  le  coeur  des  dignitaires  qui  dirent  :  «  Malheur  ä 
nous,  si  cet  homme  est  un  des  douze  sorciers !  Levez-vous,  alloiis  vers  lui,  pour 
Ic  tuer!  »  Mais  les  autres  dirent  :  «  Nous  ue  pouvous  pas  le  tuer  [Thaddee), 
car  nous  avons  entcndu  dire  quc  Jcsus-Clirist,  leur  Dien,  leur  fait  tout  cc 
(|u"ils  veulent;  preuons  plutot  une  prostituee  et  pla(^ons-la  toute  nue  hors  de 
la  ville,  a  rciitrec;  lorsqu'il  voudra  enlrer  dans  la  ville,  en  la  voyaiil,  il  u"en- 
(rera  pas.  »  Ils  amenerent  une  prostituee,  lui  öterent  ses  v6tements  et  la  i»l;i- 
cerent  au-dcssus  dr  In  purte.  L'ApiMre,  arrivant  ä  la  pnrtc  de  la  ville,  aper- 
rut  cette  rentmc  nue,  ijui  lui  ninuhail  sa  rnauvaiM'  conduile;  il  pria  et  dit  : 


2"  HAMr.K    '1  iril.l.KTi.  2in 

/. :  xAf  ••  r/iTce  :  rt»,i'.n. !  Mu.h  •  Kv{\h  ■■  )n:Mt\  ■■  i:i-  •.  "tUK/w  ■■  a/i-  : 
fliÄAt' :  Wi'Pce :  'in  ••  Ji-iii.^'flrh.r:  •  fl),p,n.  ■•  ^^ii.;. :  ^x-j"//.  =  a^a  =  •f-.j.e.A- 

'|:    :   Art.t'.'T>    :   Ul'i/"h   •■   f\Öi\.V    ■<■■    fl>?»'JI/   ■  ,l'.Ä,A.  :   //.'Ptie  :  W/.y.   :  "7.J|>i.A  : 

u  •■  un:  :■.■■  mh'iftfiai :  WiTCj?  =  oi-tii  •■  im:  ■■  «»rtiih  •  nt\"B  •.  h'']\\.h'i  •■  h.vti- 
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Oi-M'  ■■  Hti  •■  aih9"y:"i/,']l  ■  "l.ao  -■  h'oo-  ■.  h,^M  •■  ^'M-l-  •  mUW'rl-  ■.  inh'Yo" 

fli-n/'  ••  Vi'tx  •  l-'IAMl  ••  All.'!-  ■■  yicn/.jP'}  ■  cH.P.ö»-jPV  ■  i.wi\  ■  m^\l^•^\•  •  hfi^.'i 

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2:;.  m-nr      f:>.o]  ow.  A.  —  2-3.  >,nfl»->.]  .iuiio-t.  o. 


«  0  Seigneur  Je^iis-CIirist,  envoic  l'arcliange  Michel,  pour  suspcndre  eii  lair 
cette  l'emme  par  Ics  cheveux  de  sa  tete,  jusqu'ä  ce  que  j'ciitre  daiis  la  ville.  » 
Aussitöt,  eile  fiit  siispendue  par  les  cheveux  de  sa  tete,  et  tous  les  (ligiiitaires 
la  vircnt,  pourtant  sans  voir  celui  qui  la  Icnait  suspcnduc.  Elle  criait  et 
disait  :  «  Delivre-moi,  Seigneur,  des  dignitaires  de  cette  ville!  » 

Cependaut  aucun  des  haliilaiils  de  la  ville  ne  crul  rii  Jrxus-Clirisl,  parce 
que  le  diahle  avait  eudurci  leurs  coeurs.  L'Ap(Mre  pria  Dieu  et  dit  :  «  0 
Seigneur!  I'ortifie-moi  dans  la  lutte  avec  Ic  diable  qui  s'est  leve  contrc 
moi.  »  Pendant  que  l'Apötre  priait,  Farchange  Michel  descendit  et  chassa  les 
esprits  mauvais  qui  dominaient  les  esprits  des  liabitants  ile  la  ville  L'Apotre 
marcha  dans  la  ville  et  precha  au  nom  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ.  Les 
hahitants  de  la  ville  emhrasserent  la  Ibi.  Aussitöt,  il  fit  descendre  cette  femmi- 
qui  etait  suspendue  en  lair;  puis  il  leur  ordonna  des  eveques  et  des  pretres; 
il  les  haptisa  au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-IOspril.  Quant  ä  la  feninie 
qui  avait  ete  suspendue  en  l'air,  il  la  fit  servir  dans  reglise.  11  gueril  les 
malades  et  ouvrit  les  yeux  des  avcugles;  les  muets  parlerent,  les  boiteux 
marcherent,  les  demons  furent  chassös;  il  ressuscita  les  niorts,  si  bien  ([ue 
tous  les  habitants  de  la  ville  embrassörent  la  foi. 

Le  denion  ful   iirite  et  enlra  dans  Ic  cceur  d'un  jeune   li<unine  riebe,  qui 


220  LR  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [204] 

fl»?ift/.(?  ••  ^^^  ■■  rh*pr:.e  =  a»<i.v?' :  -mi»-  ■  oifiÄvh  =  (ofiiF.  •  a-i:  ■  fl)f.n.A"  = 

-nh  ••  mnirfA-  ••  V^r-fth  ••  öj^/I^» -Ha  ••  m^/i-ftc^»  j  fflA/IHö»-  •  fl'HA.lvf.^.P.-  = 
^.^n<.  ■  Ah  :  rt-nh  •■  Ä/l-ini:  =  h-^i-  •  ah^ä-  ••  «'"J^f.  ■  ■'/.t  =  »«Pfh  •  mm  •■ 

•7II.3SV  :  AHh'^h  ■•  j?.4'AA  !  1«wA  :  ^'VA^'  :  h'i'l-  •  ft+V.'!'  =  «"flVA  ••  "h^iXö 

A  !  JZ.n?i  ■•  flJ-ft'l-  :  «WJ«V/»'-J-  :  rt«7(P-|-  :;:  fl),ft(lA"  =  CD^H  :  in-^->,  :  >7Ch  •  h,\\ 

fh'Pc.e  :  mhrfch  ■  oocq-.o,  :  m:i.'(\  ■■  h'^'-ZA-  •••■  cn/.»!  =  .hvcy  ■■  <nj?,n.A"  •■ 

5.  r'KVV  (p-  fl»l)-n)  achl.  ().  —  iL  >,..ft"  :   7     :  .e't  i]  Kf-    '  .R'l>»  =  Joi'A  0,  h.,e^l1fhA  :  1     i 
fiii'h  A. 


aimait  les  richesses;  il  l'excita  contre  l'Apötre  et  reuvova  vcrs  lui.  d'  jcnue 
homme  y  alla  et  se  prosternant  ä  ses  pieds,  lui  dit  :  v  O  Imnime  de  Dieu,  je 
possede  beaucoup  de  richesses;  qiie  me  faut-il  laire  pour  avoir  la  vie  eter- 
iielle?  ))  L'Apötre  dit  au  jeune  homme  :  «  Ainie  le  Seigneur,  ton  Dieu,  de  tout 
ton  cceur  et  de  toute  ton  ämc;  ne  tue  pas,  ne  A-ole  pas,  ne  commets  pas 
d'adultere,  et  ce  que  tu  ne  veux  pas  que  les  liommes  te  fassent,  ne  le  fais 
pas  ä  ton  prochain;  en  untre,  vends  tes  biens  ot  donnc-les  aux  pauvres  de 
cette  ville.  »  Lorsque  le  jeunc;  homme  entendil  ces  paroles,  sa  colere  contre 
TApötrc  augnienta;  il  lui  serra  le  cou,  voulant  le  tuer.  N'eüt  ete  la  puissance 
de  Dieu  qui  lui  donna  force,  «  sairit  Thuddve,  les  veux  lui  seraient  sortis  des 
orbites,  par  suite  de  la  douleur  de  retranglenient.  L'Apötre  lui  dit  :  «  Notre- 
Seigneur  a  dit  au  sujel  de  ceux  qui  te  ressemblent  :  11  est  plus  faciie  ä  nn 
chameau  de  passer  par  le  trou  d'une  aiguillc  (|u'a  uu  riebe  d'entrcr  «laus  le 
royaume  de  cieux.  »  Le  jeune  iioinmc  lui  dit  :  «  Les  paroles  que  tu  viens 
de  prononcer  ne  sont  pas  exactes;  un  chameau  ne  saurait  passer  par  le  trou 
d'une  aiguille!  »  A  ce  momcnt,  passait  devant  eux  un  homme  avec  un  cha- 
meau; l'apötre  le  saisit,  le  fit  arrelcr  et  dcmanda  une  aiguille  t\  un  niarchaml 
d'ai^'uilles.  Celni-ci,  a  la  verite,  voulnt  aidrr  Fapölre  et  lui  apporla  une 
aiguille  qui  avait  uu  large  Irou.  L'Apötre  le  Ix^nil,  Ic  rcincrcid,  mais  il  lui 
dit  d'apporter  une  aiguille  ä  trou  etroit,  afiu  (pic  la  gluire  de  Dieu  iVit  mani- 
festec  dans  cette  ville.  Le  marcliand  execula  l'ordre  et  apporta  une  aiguille 
ä  trou  etroit.  Alors,  l'apötre  etendit  les  mains  en  priaiil  et  dit  :  «  0  nion  Sei- 


10 


In 


15 


^2051  2"  IIAMLK    !)  .lUH.Lhrr). 

J^  :  -n^rt.  :  r,n./nA-  =  «-rt/-  :  fttV./'  :  .^CV-Ö  :  ü,.C.n.A"  :  W.'Pt:  l'  :  -/„^  :  ^^/.^  . 
h«o  :  ^„1^*  :  ^,'H.fl  :::  mAH  :  V}^<.  :      ;h'l/.n  =  ni\'  :  ^'>h^  :';,A'JA-  :  '»'A/ir 

«""  :  fli.f.(i.A- :  ÄAH  -  ^i;"Ah  :  „?.w,A  :  h-ZH.^.n./a: :  hr^h  :  ./.^  ?.A  •  w!'P 

r/lTL-^    •    nh«»    :    AhA"   :    fl»«n,/^   ..  ,7.^    ,    ./p.ov^o.^.    .   ^^^,,^^    .    ^^^^^^       ^  ^ 
ffllDA.?.-  :  iUaoU.tX  :  ^'S-A  :  «AWA-    :    A-AÄ    :    ,/'»:    :   tnaWOan.   :    rr'm  /.    /•    • 

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«AP)  a,fd.  0.  -  0.  fl,.nt]  >;.n  A.  -  Jr,,  «..At]  0,  A,  P,  BM  om. 


(O 


gneur  Jesus-Christ,  montre  ta  puissance!  «  II  dit  u  l'liomme  qui  tenait  le  cha- 
raeau  :  «  Au  nom  de  Jesus-Christ,  passe,  toi  et  fou  chameau,  par  ce  trou  d'ai- 
guille!  »  Alors  Thomme  et  son  chameau  passerent  par  le  trou  de  raiguillc. 
L'apötre  lui   dit  :  «  Passe  encore  uue  secoude  Ibis,  pour  que  touf  le  peuple 
connaisse  l.ien  /«  verite  de  la  rho.se.  »  Lorsquc   les  gens  .«urent  vu  ce  mira- 
cle,  ils   eleverent  la  voix  et  dirent  :  «  II  n'y  a  de   Dieu   väilahlr  on  dehors 
du  Seigucur  Dieu  de  Thad.lee,  Tapötre.  »  Ce  voj-ant,  le  jeune  homme  adora 
l'apötre,  la  face  coutre  terre,  et  le  pria  de  lui  pardonuer  son  peche  et  de 
prcndrc  tuutes  ses  richesses,  pour  les  distrihuer  aux  pauvres.  L'apötre  fit 
Selon  sa  demande;  il  lui  enseigna  la  regle  de  la  l'oi,  le  haptisa  au  nom  du  Pere, 
du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  lui  et  tous  les  hahitauts  de  1 1  villo,  et  leur  donnä 
les   saints   mystercs  du   Corps   et   du   Sang   glorieiix   d,.   Notre-Scigueui-;  il 
sorfit  de  chez  eux,  le  congediaul  en  paix.j 

Ensuite,  il  alla  precher  dans  le  pays  de  Sorya  (^//^/c■);  beaucoup  re^u- 
rent  la  lui  par  hii.  HeaTiconp  d'alllictions  et  de  tourments  lui  vinrent  de'la 
part  des  Juils  et  du  peuple.  Puis,  il  mourut  eu  paix.  Oue  Dieu  nous  fasse 
misericorde  par  sa  priere.  Amen. 

PAin.    OK.  —  T.   VII.    —  F.   3  ^5 


n  :;:.  ;i. 


A    IHII.   Il, 


15 


222  I.H  I.IVRR  Dr  SYNAXAIRR.  [20ttl 

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[fl)nH'l:  :  ^Al-  :  Ufltt    '    M  •■    .e,e.Afl)>    ■  htm  ■.     JäO-Ö  :  t\'Pao-  :  Art-/.<CA  : 

a)Vi.<-n,A  «  n/.h-föo-  ••  4'.e.fi>  •■  -IVi-'}  ■  9"ftA.>  :  A'JA<w  =  "/Air  .-  h"Tt'^  :•:] 
H'1-rt.'n.h. :  hrf\\\  ■  (\]iKSff.'rr  ■  *a  :•: 

2.  Hrt(f.]  »<:(f.  A.  —  6.  Les  ligiies  6-8  et  l'i-lö  nc  sc  lisent  que  dans  P.  —  0.  Co  saläm 
se  lit  (Jans  P  et  A  (sous  le  troisieme  Hnnile).  —  'i.  hl\y\    =  <n"\  ]  '»Vrh  :  »»    :  >>^.0'V  A.  — 

10.   ."hV?  ■  «n.jvai'i:]  .ti?    :   fln«,1,<i:^   A.    —    11.  «>»'^>iH^   =  ■>.S-t!r  (/^  >i5'"ir     add.    A.  —   12.  hao] 

II«"  A.  —  13.  -ncv'/]  -im-riv  A. 


[Salut  i\  Tliaddee  qiii  suhit  Ic  supplice  de  retranglonient,  lorsqu'il  fit  des 
reprochcs  au  rielie,  au  sujet  de  ses  biens  et  de  ses  richesses.  11  suspendit 
cn  Tair  une  fcmme  qui  pechait  continuellement  et  fit  passer  aussi  un  cha- 
meau  par  le  trou  d'une  aiguille,  si  bien  ipie  sou  miracle  a  ete  ecrit  pour  la 
poslerite.] 

[En  ce  jour  aussi,  est  commemoree  notre  sainte  mere  Märyäm  (Marie),  qui 
acheva  sa  lutte  spirituelle  et  supporta  avec  patience  les  epreuves.  —  (^ue  i)ieu 
nous  fasse  niisericorde  par  sa  priere,  dans  les  siecles  des  siecles.  Amen'.] 

[Depuis  qu'clle  se  fut  voilec  du  vetement  des  angcs,  pour  observer  les 
preceples  du  Livre  saint,  notre  mere  Marie,  qui  supporta  palicninicut  les 
alllictions,  a  dit  :  «  Lorsque  je  Tai  prel'ere  ä  un  cliar,  aussitöt  il  m'a  ete  donni' 
une  nuec  de  lumiere  (:').  »J 

[En  cc  jour  encore,  il  convient  cpie  nous  iüvoquions  les  noms  des  Sera- 
phins  et  des  Cheruliins.  Que  leurs  saintes  lienedictions  soient  avec  nous  dans 
les  siecles  des  siecles.  Ainsi  soit-il.1 

[Salut  i\  Yous,  Serapliins  et  CIu  riiliins,  (jui  clianle/.  dune  voi\  inccssante 

1.  J'ignorc  ii  quelle  Maryain  se  rappurte  celtc  conimemoration,  qui  n'est  que  dans  1'. 


p  l'l'l.  I). 


t2071  :r  IFAMLft  MO  .lUllJ.ET).  223 

-^n  :  Mm  :  Kao.  :  h»   :  .|;?V.A"ft   :  A.+  :  AA^l'  :  m/7/.  :  hhm?:i:?   :    H?,^* 

hn^i^i: :  Ä/i  :  fflAn-v  ■  ?,rth  ■  m  .-  m  •■  .ev-nn  •■  A«i.avhv  •■  ä-/»  .•  ex'}/»  ' 

nn  =  tnhhr,^  .•  cd-mp-ü/.  .•  wa-  •■  r^n^/-  .•  hn-^-/- .  0,^,1  ..  .,.^.j^„„  ,  „^ *  ^ ^'*"  ' 

1.  h-V^-o».]  >.h"  P.  -  3.  {;,.  saläm  se  lit  seulement  dans  I'  et  A  (au  fol.  luO,  v    n.l   aui 
omet  le  dern.er  vers.  -  7.  c-V.-V]  O,  A,  P,  BM  ....  _  lo.  *.,.«   «.  .o1  .^./.  0,  A   P 
HM.  ^  >.^.,^  !..  h^A-J  add.  0,  A,  P.  -     11.   »,,..„„.]  ,,,„  o,  A.  P,  1^1.  -  vlu,    ^ 
nn]  -rm.  A.  -  i',.  ^,y,   (p.  -^^,,.,.)  „,^,/  ,„  A,   P,  BM.  -^  .,./.«„,.]  ^.^„„  „,  A,P, 

les  louangcs  de  Dicu;  anges  de  la  fun-.,  d.-.fend.z   mos  armees  ä  l'heure  d. 
la  guerre  et  du  coml.at,  avec  la  croix  que  roniient  vos  alles.] 

LECTiRE   DU  3  DK   iiAMi.i::   ,10  juület). 

Au  uum  du  Pere  et  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  uu  seul  Dieu 
En  ce  jour,  mourut  le  Pere  salnt  Al.ha  Qerlos  iC^rUlc)  orthodoxe,  eolonnc  de 
la  loietlum.ere  de  la  sainte  Kglise  chretienne,  palriarclie  de  la  ville  d'\lex-ui 
dnc;  dans  la  serie  de  saints  Peres,  les  Patriarches,  11  Tut  le  viug(-c,uatrieme 
Y  samt  lut  eleve  cliez  son  oncle  materni^l  Abba  Theophile,  patriarchc  d'\ 
lexau.lrie,  son  predecesseur.  II  l'envoya  au  monastere  d'Al.ha  Maqares  {saiul 
Maran-e),  oü  il  apf.rit  (outes  les  seiences  diviues,  duraut  cinq  annees-  il  apprit 
par  coeur  toutes  les  Eeritures.  Dieu  lui  accorda  la  gnce  et  l'intelligenceVuu 
teldegrö  qu',1  lui  sulTisait  de  lire  uno  fois  un  livre,  pour  le  savoir  par  ca3ur 
KnsuMe.  on  1.  conlia  a  rilluslrc  p.r,.  l'eveque  Serapion;  il  progressa  en  sa- 
gesse, en  science  et  il  apprit  toutes  lesoeuvres  honorees.  —  Quand  il  lu(  nul-,il 
on  tout  bien,   Abba   Scrapio.i  Tenvoja   ä  Abbä   Theophile;   ce  hü  pour  ce 
ui-c,  l'occasion  d'une  graudejoie;   il   remercia  Dieu  de  lui  avoir  douue  un 
tel  hls.  II  lattacha  ä  la  maison  palriarcale,  avec  la  chargc  de  toujours  uro 


224  LE  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  |208] 

A-  :  9""^/.  •■  w'Vji'.  ■■  ^."19*  •  hn  ■•  {\/.-n?i  ■  'iffi  ■  Y\(\  •■  i.pvA-ft  •  ai'td.r' 

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ft'/:.e^  ■•  ni-i»"!«:;)"/:!»-  ■-  offttt  •  h/iift  ••  Jftmcrt  •■  A.+  ••  äA<^T[-  ••  mm.  •  «f»*-ft 
T^T'j.e  :  '\\-i(\h'  •■  A^A.u-  -•  '^')m.  ••  i't\h.  ••  ev^.Ä.rt  ••  *^A'l- :  nm/.  :  h.d„ 
fi'i :  n</»'Pi>A.i)-  ■  AUfF-M-ti  ■  "nr  ■•••  fl»v»  :  in-i-  •■  hn  :  a.-»-  •  ai»a  :  if 

-}'!:  :  «Tinf:  ••  ö»'/"'P/"^  ■•  A'ifirn-Cft  ••  r«'/'*fliT'  =  «bT^  =  fflha-/-  -■  Viuf.-f-  :•■ 
fflAn  ••  A.'/»»^'.,n  :  Äfl»-lli  ■•  rn/.Tp  .-  fflrt^^.  :  h</'>'>n<-  «  ö»R/.rt  •  in-h  ■  4» 
.^.ft  :   iroe+A'/-  ■  lii»"l-  •  fl>-ft|;-f-oi>-   :  '/,e."7S"'/'  •  fMfi'l"  «  fl>?i'/'.P;'V<J.«rö«»-  ■■ 

f: !  /»"A  =  Ärnn.e.^ ii-  =  oiÄiJA'e  =  n-iftnh-i:  «  cD?»fl»-7iioi»-  •.  twih^at»- .-  ?,a  ■  ff. 
<<.A'p?'  !  Ahcft-f-rt  :  Yxoi- :  ri^'.mft?i  ••  ?»'/"irj'i:  •  r\\c  ••  ia-v^.  ••  (ohnn-i^  •  ■/ 

5.  Täo»t  :  ,*A']  fllööo  :  ,*  '  ü,  A,  BM  :  ,*  :  Tftoi»  (s/c )  P.  —  <S.  "T-tn«:]  —  C  A.  —  13.  -nM- 
.-.t  (/?•  KCAf-t-)  add.  0,  A,  P,  BM.  —  15.  —  rtiii,e°rli]  —  .p.ö  0,  A,  P,  BM.  —  16.  irnr.] 
\i-nr:  A  (=  oo;a:'  ar.  ^|^").  —  17.  cfcö]  f.^ö^  A. 

l'Ecriture  au  pcu]ile.  Quand  il  lisail  TEcriture,  personne  ne  desirait  qu'il  se 
tnt,  tant  on  Irouvait  de  cliarme  ä  sa  parole.  Ouand  niourut  le  Pere  Abba 
Theopliile,  le  Pere  Abbä  Cyrille  fut  consacre  patriarche  ä  sa  place;  sa  doc- 
Iriiie  fut  pour  TEglise  chretienno  une  lumiere.  Quand  Nestures  [Nesforius), 
patriarclif  de  (loastantinople,  prol'essa  son  beresie,  on  reunit  contre  lui  uii 
concile  de  200  eveques,  dans  la  ville  d'Epliese,  au  temps  de  l'empereur  Tewo- 
dosyos  [Tlieodose) ,  et  ce  saint  eveque  presida  l'assemblee;  il  disputa  contre 
Nestorius,  le  contredit,  en  Iriomplia  el  manifesta  son  lieresie.  Conime  il 
ne  rcvcnait  pas  de  son  cyvcur,  il  ranalliematisa,  le  maudit  et  le  cliassa 
d(;  son  si6ge.  Ce  saint  coniposa  douze  sermons  dans  lesquels  il  exposa  !a  l'oi 
orthodoxe;  puis  il  ecrivit  des  commenlaires,  des  exhortations  morales  et  des 
lettres;  tout  cela  est  ontre  les  rnains  des  lideles  jusqu'ä  maintenant.  —  Ce 
Pere  demontra  solidemcnt  et  enseigna  que  le  Verbe  de  Dieu  a  unc  seule  na- 
ture  et  unc  seule  essencc  dans  son  Incarnaliou;  il  cxcommunia  tou.s  ceux 
qui  divisaient  le  Christ,  ou  qui  s'ecartaient  de  la  vraie  docirine  de  la  foi 
orthodoxe.  Quand  il  eut  aclieve  son  l)cau  combat  spiriluel  et  accompli  le  hon 
plaisir  de   Dirii,  il  l'ul   im  pcu   malade,  et    mournt  en  paix,   apres  avoir  de- 


in 


[2091  3"  HAMLft  (10  JUILLET).  225 

5  ho«  :  A.+  ••  '^mc.  •  JO  :  •/^.n'Tl'  '■  'itl'Vl^tl  ■■  A/+CT  T 

flJ-l-rtnhl"  !  tt,hVi  •  »MI-  ■  hCfi'T  «] 

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M-\'  :  H«7/.  :  CT"?.  :  HliV  ■  /.Ä'h  :  AP-^lTJ^i/rft  ■■  A.-«'  =  i^Ä«^!"  ■  Mhr^ff:"!. 

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!>•  ■■  h9"ff:"l^lh  •■■  (Dh'/"li  ■■  hUil  •  hin  ■  i'.-nA  :  l-^+n  :  MDA.e.-f  :  ?,ft/w  :  ly 
Afl>-   ••  )nao    :    ,ftVhV-  ■•  fl»-rt'|-   ••      l/?/.  !   f?''X   ■•  'f'W''\l-  ••  «nrtT   "•  flJ^n  ■•  hö/. 

i.  •  p-vh-j-^/rft  •■  nrp  •  A'H'j'ii  !  hn  ■  \\^t\\:*r{\  ■-  a.+  ••  ää«^/-  :  in">'i;i)-  :•• 

^,-\\ao:  y.'^qo  :  fii{\(n-cf\  ■•  A.+  •  i\M'l-  «  Ai^A  ■■  in/  •  r?"7.  ••  aiy.tiff:F'  ' 

3.    0,   A.    aBK,hV2   «"»«/hfl^-   0,   A.    —   G.    Il1i-n<i   :    Tir"i.-M-]    tlTl'"+;i-|-    =    -^d«:    P.    —   tlÄ 

V]  in.sir"P.  —  S.  m  (a.  mn-c)  rtfW.  0,  P.  (■> ' :  WH  '  A).  —  8.  »iAn-fc'"ft]  iiicfn:.e¥"ft  0 :  ^lAft-wvfi 
P,  BM.  —  12.  .tth-v-]  .ßiiffl'V  A.  —  i:>.  iiAn-i:vn]  ncn-tr/'fi  <> ;  ^iAn/:.«"rt  P,  BM ;  iiiA-i:.ev'n  A ; 

et  ainsi  plus  bas.  —  1(J.  ATrflm-r.n]  —  <n-c  0,  P;  —  Tcrn  A,  BM  el  ainsi  plus  bas. 


meure  sur  le  siege  de  Marc  l'evangeliste  trente-deux  ans.  Que  Dieu  nous 
fasse  inisericorde  par  sa  priöre,  et  que  sa  benedictioii  soit  avec  nous!  Auieii. 

[Salut  ä  Cyrille  qui  s'adouna  ä  la  parole  du  Livre  saiut,  selou  que  Te- 
woflos  (Tlieophile)  l'avait  elove.  Quand  il  presida  le  concile,  pour  combattre 
la  foi  de  Nestorius,  il  compara  la  divinite  ä  de  la  laine  teinte  eu  pliisiciirs 
couleurs,  et  Tliumanite,  ä  du  fer  chauffe  au  feu.] 

En  ce  jour  aussi,  mourut  le  saint  et  illustre  Pere  Kalestiuos  [CJleslin), 
patriarche  de  la  ville  de  Rome,  disciple  de  Yonfdvendinos  (/«noc<??u'(?) ',  son  pre- 
decesseur  dansle  patriarcat.  Celui-ci,  au  moment  de  niourir,  donua  ordre  que 
ce  Saint  patriarche  le  remplaciU ;  puis  il  lui  fit  ses  recommaiidations,  en  lui 
disant  :  «  Veille  avec  soin,  nion  fils,  car  des  loup.s  rapaces  vont  se  iiion- 
trer  dans  la  ville  de  Rome.  »  Apres  la  muri  de  Yoiiakendinos,  on  consacra 
ce  Pere  C6lestin  patriarche  a  sa  place;  ä  cette  epocuo,  rcgaait  Tempereur 
Honorius,  dans  la  ville  de  Rome.  Quand  Honoriusl'ut  mort,  Fimpie  Lulyaiios 
(.Inlicn)  lui  succeda  dans  le  gouvernement;  cct  cmpercur  inlidele  voulut 
etablir  Nestorius  patriarche  de  Rome  et  chasser  le  Pere  Celestin;  mais  Ics 
habitants  de  la  ville  repousserent  Nestorius,  d'oü,  chez  l'empereur,  un  graud 

1.  S.  Innocence  I  ('i02-417j  el  S.  Cl-IcsUh  I  (422-432). 


A  liil.a. 


O  -11.  1). 


22ü  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [210] 

AinU  ■■  hfl  •■  hAft-/;',"ft  ::  flJrtnÄ  •■  ir/Crt  ■  rt.P.fr?'  ••  ^'it\m^Ct\  "  toto  .■  ah 

M'  •  An-  •■  Mo-hu  !  -ii'A^'  ■  h,/i^.  ••  *«»  •■  "ftts'  ■  hr"!  '  *s.ft  ••  hAfi'ts" 
flii;n  ■•  ii^tm  :  fl)^'.n.A"  !  -j •>/"?»  •  ahhi:  ■■  -w  ■  jn/.  ■•  K'»iii..e  •  -irn  ••  ^s-ft  = 

Ä-"Ä'rt?ft  ■  A.+  ■  ^M1'  :  ll.?i'/  •  rn'XlC  •  n-^Lo-  «  htltm  :  i-i-r  •  ,hM  ■■ 
flAn-  •■  Ah«»  ■•  i'tyoy.in  •  Ji'ronh  •■  .e.4"TlAh  -  mftn  •■  V'>'/  ■  M^iVar»-  :  fljö 
h  =  h9"at-lh'U  ••  ^.-nc  :  w'/'ftA.ii-  :  eh'Mo'  ■■  aJttK^th  •■    W  ■  um.  ■  h'i^l\.!f  ■    'f 

7-/*' "  rn>n/. :  ivi{[.ih  :  fl>-n/-  !  Ä-f-nr:  ••  h9"h}f:(\/.-i'  •  im.  ■•  hin\.^  •••  ©* 

A'J7/"  :  A-A.P'i'Y)  ■■  hr/i-^,.  ■  ai'rtit^iroo'  :  Ä-K-'/'  •■  ©»«"i-CU  !  <f..P.-4-.P.  "•  ö'fl>-?i 

2.  An-  :  Afl»->.1:]  An  .•  «D-     (),  A,   1%  BM.  —  3.    ■l'.'J.fl  :  (B.l./J  (0,1."  :   •>     0,  P,  BM.   —  V/"ft>. 

M7C]  —  /.^  0,  P,  BM.  —  (i.  n^>i.e. :  nrt.ft.->]  n^-^f  =  a.  (►,  A,  P.  BM.  —  8.  Ä—iTtrn]  .e: 
y"C^.f¥'fi  A  (et  ainsi  plus  has).  —  n.V/]  iivwn..t'  <>,  A,  P,  BM.  —  m-^nr.^  loytid.  A,  P; 
ar.  ^Mj  ( J!j).  —  10.  VWJ1..1']  >.fHiV.(^i:.t'  (),  P    A,  B.M  =  A).  —  12.  nvitu-J  ö>-/    A. 


desir  de  se  veiigcr  sur  saiiit  Celosliu.  Le  saint  soiiit  et  alla  dans  im  des 
monasteres,  voisin  de  la  Peutupole ;  il  y  sejounia,  et  Dieu,  par  soii 
intermediaire,  fit  des  prodiges  et  des  miracles  en  gralid  noinbre.  —  l^'em- 
pert'ur  iiiipic  Julien  partit  pour  la  guerre.  L'aiige  de  Dieu,  Raphael,  appa- 
i-ut  a  saint  Kelestinos,  dans  uue  vision  noclurne;  apres  l'avoir  salue, 
il  Uli  dil  :  «  Leve-tni,  va  dans  la  ville  Ansokiya  (Antiochc)  aupres  de  saint 
Denietros  (Ihhnclrius),  patriarche  de  cette  villi-;  rcstc  chez  lui,  car  l'em- 
percur  a  resolu,  cn  son  coeur,  de  tc  tuer,  aussitöt  qu'il  serait  revenu  de  la 
guerre.  »  Line  fois  reveille,  .siiint  (Irlrstin  (piiila  le  eouvent,  accompagne  de 
deu.x  freres.  11  aniva  dans  la  ville  d'Anlioelu>;  il  y  trouva  saint  Denietrius 
malade;  il  Ini  raeonta  tont  ce  qui  lui  etait  anivi'  de  la  part  de  Teinpereur 
et  resta  aupres  de  lui,  dans  un  des  monasteres  de  la  ville  d'Antiocln*.  —  Les 
saints  Agnalyos  [Ujnarc)  et  Yunalccndinos  {Iiinocence),  patriarche  de  Rome, 
apparurent  ä  Fempereur  inlidele  Julien;  avec  eux  se  trouvait  un  person- 
nage, d'aspect  tres  cfTrayant  et  terrible,  (jui  lui  dil  ;  «  l'ounpioi  as-tu  laisse 
saus  patriarche  la  ville  de  ces  /(o/;i/HM.'^  \'oici  (pie  Dieu  l'otera  la  vie  :  tu 
mourras  par  les  niains  de  les  euncmis.  »  l^'empereur  dit  :  «  Mon  Seigneur, 
que  dois-je  faire?  »   11s  Ini  repondirent,  en  disant  :  «  Crois-lu   au  nom  '  de 

1.  ü,  A,  P  :  »  ;i  la  l'assion  >>. 


Pill  .r  IIAMU".;  MO  JClI.LETj.  227 

5  n.  :  h-iA  :  hhr-i  ::  fl»ÄrOV"?.?'  :  r»^.n.A}"  :  <«.V-  •  tHhflXVh  :  AölA.P.V  :  hA 
Ml'Th  :  m'lflX  :  at'tll'  «n'HK.  "  OlJ^fl  :  V*'/  :  'Jl/*'  ;  hriVa«'  :  (OOiMi  : 
?i'>H  ■•   y-dWA)  ■■  fl'X*/i<<.  •■  »»A?ih;i"l'    :  ffl<i.V*p  :  -^(1  .-  .e,'"y.'pr;rt  :  Ji'JH  ••  e-'flA  : 

10     </«"|:  «  m{ti\   :  ,h4.  :  A?,J|>.li-  :  A'>7/"  :  /.hfl?»  :  A^S.ft  :  hAft'/.'Tft  :  WÄT?»  = 

'Vn  •  U7/. :  (?"?.  .•  nh-nc  .■  'jn.f.  :  oj/ «j-nA}"  .•  ,inj.n  •■  n''/fl..ft  =  q:/»'w,  -  «» 
^ö^.ü■ :  Tvn^.  ■■  7-n^  •  ffl^,.-j"hi;A-  ■  AhArt/;',"ft  •  h»»  ■  .ft-n«rTi  =  'in  •  tv 

1^  nc  ••  iXh'H'  ••  Ä«il-  «  fli<f,Vfli  •■  e+Oto-ft-/-  :  flJl>"rtA.|l'ö»-  :  <wA?ih'J-  :  ru/.Tj»  ! 
A'>rtm-f:ft  :  fl>-ft'|;-|:  :  fflKfl>.7|l  ::  flJli>  •  'J7./»'  ..  f^jr-J  :  W^'t^  :  AihmC-tl  ■ 
lOf^.U^rC.   :   ni:   :    ÄA  •  JlV    :  ^.^f.Cll'    :  AA.+  :  i>,M-1'  "    mfltt    :   ^.^P.  :  ?,^H.Kfl 

2.  fh^-'v]  y-h  A,  vW  0,  P,  BM.  —  'i.  ntio«.  ■.  a©  ]  a.-h-i-^i-  ■.  w  o,  A,  l\  BM.  —  '.-:,.  ,oy. 
d]  —  rtft-  0:  —  rt»«o.  A.  —  11.  <D  (,/.  ..,fi..e)  «(W.  A.  —  (i«hi..k  .•  v/-,h]  iiv  =  -,  (),  A,  P, 
BM.  —  14.  -^-^n^]  —  CA.  —  1.-..  K  ow.  A;  ar.  ^_^f.~..-«J  (au  tluel)  que  1.-  traducteur  a  pris 
peul-etre  pour  uii  pluriel.  —  mvnA.v'ao-^  V/li  =  9"    O,  A,  P,  BM. 


Dieu?  —  J'y    crois,   »    leur    dit   Tempereur.  —   Ils  hii  repondircnt    ol   lul 
dirent  :  «  Envoie  chercher  notre  filsCelestin  r-t  relablis-le  sur  son  siege.  ,>  lle- 
veille  de  sou  sommeil,  l'empereur,  lout  effrayd,  ecrivit  une  lettre  qu'il  adrcssa 
ä  Demefros  et  lui  dit  :  «  Ne  sois  pas  iäcU  coiitre  moi,  au  sujet  de  Celcstin. 
Je  te  demande  de  guider  mes  serviteurs  et  de  les  conduire  la  ou  il  sc  troiivc, 
afin  qu'ils  le  rctablissent  dans  sa  cliarge.  »  —  Ou.uid  arriverenl  les  envoyes 
de  l'empereur,  ils  trouverent  sainl  Celestin,  et  ils  Ic  ramenerenl  ä  Rome  en 
grande   pompe;    le    peuple    vint   au-devant    de  lui,    tout  joyeux.   A    cette 
epoque,  l'empereur  reviut  vainqueur  de  la  guerre  ei  l'Egllse  chretienn.,'  de- 
meura  en  securite  et  en  paix.  Quand  Nestorius  profe^sa  sou  li.'resie,  oii  reu- 
uit  contre  lui  uu  concile;  mais  il  fut  impossible  ä  Gelestin  de  se  rendre  au 
concile,  emprchc  qiiil  chiit  par  la   lualadie;  il   y   euvoya  deux  pretres   avcc 
une  lettre,  dans  laquelle  il  excommuuiait  et  anatlieuiatisait  .\cstorius.  f/cm- 
pereur  croyait  ä  la  doctrine  de  Nestorius  et  y  adherait,  mais  il  craignit  le 
patriarche.  —  Quand  Dieu  voulut  donner  ä  Celestin  le  repos,  aprt^s  les  labours 


228  I>E  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [212] 

i. 

JlöO-    !    ArThlffl'   !    fl)j?.n.A"öD-    :    -J-'J+n-  •■  JiA»»    :    IM"    =  \\ao   :  JP.Oh.    :  -|•Jf^A•l•  •• 
"  A  281,  a   TJ-}.!:  .  ^rtjp'  :   HH'/:  =   rt"/!'  «  hA-  ■  >l<»»'>|-  ••  'feC     A"fl    •    A.*   :    AÄ«^'|-  ••  ^Ül^.  ■ 

nrtAr  «  äA"'J:  •  fl)n/.h'i.- :  p»;a-  ■■  rnA,*  =  K'^äj  •=: 

*p  145,  b  [  rtA9"  :  A5nAft'/:jP'rft   •  APVyi'>^.Tft  ■•  filOO'  :;:  10 

hö»  :  htn>C  •■    l'MAV  •  ?iA  :  f-rtPo«-  ••:: 

4.  on»]  (»Am  0,  A,  P;  i)A<d.  HM.  —  .e.nh.]  .cnin-h.  A.  —  8.  «oA-^^n]  ö>A-4"^yn  BM.  — 
10.  AHAAt  ]  AMAt    P,  A. 


de  ce  monde,  Yonäkendinos  et  Atnäsyos  (Imwcence  et  Athanase)  lui  apparurent 
et  lui  dirent  :  «  Recommaude  tes  dernieres  volontcs  au  peuple,  car  voici  que 
tu  vas  venir  aupres  de  nous  :  le  Christ  Notre-Seigneur  va  t'appeler.  »  A  sou 
reveil,  il  fit  ses  recommandations  au  peuple  :  «  Veillez,  leur  dit-il,  parce  que 
des  loups  rapaces  doivent  entrer  dans  la  ville.  »  Apres  ces  paroles,  11 
ajouta  :  «  Levons-nous  et  marchous;  voici  que  les  saints  me  cherchent  :  deux 
autres  palriarches  et  moi,  nous  allons  sortir  de  ce  monde,  immedialement  : 
ce  sont  Cyi'ille,  palriurche  d'Alexandrie,  et  Luqyäs,  ^veque  de  San'.  » 
En  disant  cela,  il  niourut  en  paix.  —  Oue  sa  priere  et  sa  benediction  soient 
avec  nous!  Amen. 

[Salut  k  Kelestiyfinos  (Celeslin),  successeur  de  Yonäkendinos  (Innocence); 
comme  il  lui  avait  predit  que  les  loups  allaient  elre  constitues  citefs  de  l'Eglise, 
lorsqu'il  fiit  expulse  et  se  tint  loin  de  leur  foi,  Tango  du  salut  et  de  la  gueri- 
sou,  appi'le  Hufael,  lui  parla  et  l'entrelint  dans  un  songe.] 

J.  BM  :  Luqyänos  (Tanis). 


229 


[213]  4'  HAMLI-:  ,11  JUir.LRTj. 

C.e  ::  fll»;Afl>-  :    HlV.-J  :  ö>-ft/;;J-  :  hfth  :  <w.«p,iA.„.  :  A+.^-rt  :   «feCA'ft  :  A.*  :  Ä 

^»)>r:  ■■  -1(1 :  n.'/-  •  )ni:M:n  •  »/4"JYi  •  «vc-pft  ■•  mnf\'ii  ■.  my.?,.^.  -.  r:-}irii»'  ■. 

■ich?'    :   hr/^'.'Jirao.   :  A^S.f^-}  :  ^fl-feC   •   r»Pv/,'>ft    :  iN.e.?-  :  Itl'  :  "l/'/J"/;!/' 

10.  >,n..(:c]  WH-üj:  A:  h<l  :  *^  A  ar.  ..J;.')  et  ainsi  plus  has.  -  m,i.^  :  r»}i»fiA.u.]  a»,u<.  ■ 
9"  (),  A.  P,  BM  BM  avait  ä  lorigine  mir",  le  w  a  ete  biffe  apres  coup).  —  11.  ii".p..«c 
(p.  ffliKCP)  rtc?rf.  A.  —  ÄT.A]  -vo.-»  A.  —  l.j.  \9"  (a.  hf.«i )  om.  0,  A,  P,  BM. 


•  A  101,  b. 


♦  ()  28,  a. 


LECTURE    DU    4    DE     H.VMLE    (11   juület). 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  ce  jour  est  la  fete  de  la  translation  des  corps  des  saints  venerös 
Abuqir  et  Yohannes  {saint  Cyr  et  saint  Jean);  cola,  parce  que,  quand  ces 
saints  furent  martyrises,  le  7  du  mois  de  Yakätit,  des  fideles  apporterent 
leurs  Corps  en  secret,  et  les  placerent  dans  reglise  de  Saint-Mare  n-lvaji- 
göliste,  qui  est  au  sud  de  la  ville  d'Alexandrie;  les  corps  y  resterent  jus- 
qu'a  l'epoque  de  saint  Cyrilh^  patriarche  d'Alexandrie.  Un  ange  de  Dieu 
lui  apparut  et  lui  ordonna  d'aller  dans  l'eglise  de  Saint-Marc  l'Evangeliste  et 
deprendre  les  corps  des  saints  Abuqir  et  Yohannes;  il  s'y  rendit  accompagne 
dunegrande  partie  du  peuple;  on  pria  et  on  creusa.  La  chambre  oü  se  trou- 
vaient  les  corps  dos  saints  apparut;  on  los  eniporta  eu  grande  pompe,  et  on 
les  emmena  dans  l'autre  eglise  de  Saint- Maic,  qui  est  sur  le  bord  de  la  mer, 
oü  on  les  deposa.  La  on  leur  eleva  unc  eglise,  et  on  fil  nue  grande  fete 
comme  cn  ce  jour.  ßeaucoup  de  paiens  sc  rassemblerent  avec  eux ;  quand  ils 
vireiit  les  prodiges  et  les  miracles  que  faisaicnt  les  corps  des  saints  Abuqir 
et  Yohannes,  ils  abaudonnerent  les  temples  de  leurs  idoles  et  leur  inlidelitü 
et  ils  se  firenl  chretiens;  quant  au  teniple  des  idoles,  le  sable  de  la  mer  le 


230  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIHE.  [214] 

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S.  'hr'i.Va«-']  0,  A,  P  —  ih.  —  ö.  >,-nA  (jO.  prius  flA9")  «(/(i.  A  et  oin.  aller.  —  (i.  >,Trt  = 

>n<:]  >iA  :  *y-n<.  A.  —  n>.fni  ]  fi>.A  :  7.  A.  —  '•.  n.t]  om.  P.  —  da»]  iioa-  o.  —  n».  mn   = 

fl      :   H    ]    fl>»|      :   (1       :   Ö      <>.  11.   A.r-fl.f]    yt\   0  ■    A   ODl. 


rf'couvrit  eu  gründe  partie,  au  point  (jue  son  eiiiplacenionl  deviiit  uno  graude 
colliue..  Les  corps  des  saints  produisireut  des  prodiges  et  des  miracles  eii 
o-rand  nombre  et  de  o-randes  ffuerisons  de  malades.  —  ()ue  Dieu  iious  fasse 
misericorde  par  leurs  prieres,  daus  les  siecles  des  siecles!   Amen.  Amen. 

[Salut,  salut  ä  Yoliannes  et  Abuqir!  Ils  demeurerenl  caches  dans  la 
villc  d'Alexandrie;  d'apres  l'apparitiou  d'un  ange,  saint  Cyrille  trans- 
poi'ta,  aujourd'liui,  lenrs  corps,  avec  pompe  et  lionneur,  ä  röglise  de  Saint- 
Marc,  sur  le  bord  de  la  mer.] 

[En  ce  jour  aussi,  mourut  Sofonyfis  (Sophoiuc),  fds  de  Kus,  fils  de  Go- 
dolyä,  fils  d'Aiiiorva,  iils  de  Sedeqya',  ipii  proplietisa  au  tenips  de  lyosyä 
{Josias),  fds  d'Amos,  roi  de  .Inda.  11  proplietisa  au  sujet  de  la  captivite  d'Is- 
rael,  en  disant"  :  «  Certainement  tout  sera  detruit  sur  la  face  de  la  terre, 
dit  le  Scigncur;  les  homnies  et  les  animaux  perironl,  les  oiseaux  du  ciel  et 
les  poissons  de  la  mer  periront.  »  11  propiielisa  ensuitc  au  sujet  de  Moab  en 
disant'  :  «  Moab  deviendra  comme  Sadom  [Sodome)  ot  les  enfants  d'Amon 
comme  Gamorä  (Goiitonln') ;  rpiant  ii  Danuisqo  (Damas),  eile  disparaitra  eoiiime 
un  tas  de  ble  <>;  en  elfet  ces  villes  oul  perl  dans  la  captivite  de  Nrdjukadana- 

1.  La  Version  etliiop.  de  la  Bible  subslitue  ce  noiii  ä  celui  d'Ez^chias.  —  2.  Suplio- 
nie,  I,  2.  —  .i.  /Ind.  ii,  0. 


i<> 


[215]  'i"-  IIAMLK  fll  JUILLET).  231 

cti  •  (ohi^tiv  •  OTiin/.  :  AVVB  :  hfl«  :  n.e/fl>-  !  \\hii\i\  •  <n?.  •■  flJ^.-lv.'JV.  ■•  »" 
i.'\9'  •■  W"\>A\\  ■•■:■  msf.Ji'i:  -.  oiC  ■  mVM'  '  l\hy.  -  'hM\iif:C.  •  ao^p.t;tp^  ■.:■.  ,„ 

p-  ■  A-|.-  ■•  abhco'l'  -i-   rn.e.n.  ••  ä'i'.a-;  •  ^.-I-p-äjp  ■  ,e»nKh. ■  a-i--  ■.  au^^tpf, 
[AAr  :  Ah  ■■  Afc"ljPrt  !  Jnn-C  :•: 

h'jH  ••  '1-nA  ■  h^o-H  •  h'jHA  ••  u-vf.  '■  mm:  •■■■• 

1»  "^  ^'h^'  hoi-^w  •■  -J-vnp-  ■  rih'j'/-  ■•  htiA-f-A  •  am  ■lUn?«»-  ■  Aii.«i.tiA  =  tDn.''y. 
-j  :•:  ?l^ll.^'nrh.f:  •  ji'.j^'Vh/.v  ■  riÄA'-fö»-  •  a'JA»»  =  "ihr  ■■  h"Vi «] 

1.  hüic  o/ii.  A.  —  i>.  .e.x  ]  .KÄ.    I'.  A.  —  15-10.  (Oll."*'*]  <»il."7V  <);  uiiuv  A. 


'  1'  l'»6,  a. 


sor  {Nabiicliodoiior}.  »  II  prophetisa  aussi  au  sujet  de  Färes  (/t'.v  Assijru'ns)  et  de 
Ninive'  :  «  Je  detruirai  Füres  et  je  fcrai  des  ruiues  de  Ninive  im  deserl  sans 
eau;  les  troupeaux  paitront  au  niilieu  d'elle.  »  Cette  villc  tut  detruite  par 
Eskeuder  (Alexandre)  le  Macedonien.  —  11  prophetisa  aussi  au  sujet  du  Christ, 
en  disant  -  :  «  En  ce  jour,  je  transformerai  les  langucs  de  tous  les  peuples, 
afiQ  que  tous  invoquent  le  uom  du  Seigneur  et  qu'ils  se  soumetteut  ä  Lui 
sous  un  seul  joug.  »  11  dit'  :  «  Les  ileuves  d'Ethiopie  lui  apportcroul  di^s 
sacrifices.  »  Que  Dieu  iious  fasse  niisericorde  par  sa  priere,  daus  les  siecles 
des  siecles!  Ameu.] 

[Salut  ä  toi,  illustre  Soplionie,  qui  as  prophetise  en  Judce  au  sujet  de  la 
disparition  des  pecheurs  de  dessus  la  terre,  en  disant  ces  paroles  :  «  Sans 
bonne  actiou,  l'or  ne  sauve  pas  et  l'argent  ne  rachete  pas  '  »,  au  jour  du  Sei- 
gneur, au  jour  de  la  retribution,  dont  le  pleur  est  ame  ■.] 

[En  ce  jour  aussi,  on  fait  la  commemoration  des  aouze  petits  prophetes, 
qui  repandirent  la  prophetie  au  sujet  du  Christ,  el  la  conimömoralion  de 
Kiräkos  et  Bimf-n  {Cyriaqiw  et  Poemen).  Que  Dieu  nous  fasse  inisericorde  pur 
leurs  priercs,  dans  les  siecles  des  siecles!  Amen.J 

1.  Sophonie,  n,  13.  —  2.  Ibid.,  in,  9.-3.  Ibid.,  10.  —  '».  Ibid.,  i.  l'i,  18. 


232  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [210] 

?i5»»A.e<.^A.r  •■  Ji^n  •  A^r^h  ■  *a-  :•:] 

htm  :  6Mx9"i\.  •■  r'inn  ••■ 

^P-  :  ^1ll.?iV  •  n^^;'-  :  ^A'l-  :  H'lviV/"'!'  =  ([±  "  fl»»iV  •■  UV'  ■•  Ah'JÄC^ft  !  KV- 
V-  •■  ^»9"4'.^'^.^^  ••••  ffl^n  !  -V/.?-  ■  AÄ.T(?ft  !  "/.'P  :  A.«!'  :  Wi*Pf:jPl-  ■••  amu  :  ?t 
7H  •  ff.t-tihYi  ••  A«».e.-:'.jrv  .-  htih  ■■  XH.  =  ^li*^«?-/:«»-  "■  oniV  =  fl>-ft'l;'|:  ••  ■/^,'^S" 
-l-  ••  fl»*'}^!"  :  mvM:  •  Mx'lW.Ki  •■  (DttYx'i'lH  ■  "i.T  =  hlMM  •  Chfi  •■  .hVC. 

a«'  :  li-nA-  :  hat»  •  fl>-?i'|:  •  h.AJPft  «  flafl  ■   ?i9"iiröB-  =  h<w>  :  ©-^-f:  :  Ki^^ 

1.  Ce  saläin  o/».  0.  —  9    n.e^]  rt.^T  A.  —  13.  m^t^-c]  —  <.  0,  A,  P,  BM.  —  15.  .e-nA'] 
.p.n.  0,  ,en.A-  A,  P. 


[Salut  ä  vous,  proplietes  d'lsrael,  ü  vous  toiis,  qui  avcz  vu  clairement  le 
mystere  de  Gelui  qui  est  et  qui  sera.  Au  sujet  du  Christ  Seigneur  et  de 
son  Saint  Evangile,  vous  dites  :  «  La  loi  sort  de  Sion,  et  de  Jerusalem  aussi 
la  parole  de  Dien  *  ».] 

LECTurtE  uu  5  DE   iiAMLE  (12  juillet). 

Au  nom  du  Pere,  du  F'ils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  cc  jour,  eut  Heu  le  martyrc  des  deux  grands  apötres,  chefs  des  ap6- 
Ires,  de  Petros  el  Pawlos  (Vicrrc  et  Paul).  Pierre  etait  de  Bethsaydä  :  il  etait 
pecheur.  Le  Icudeniain  de  son  bapteme,  Notre-Seigneur  le  choisit.  An- 
droyäs  (Anrire).,  son  fröre,  avait  ete  choisi  avant  lui.  Quand  'Pierre  cul  (He 
clioisi,  il  Tut  etabli  chef  des  Apötres;  il  continua  ä  scrvir  notre  Redemptcur 
jusqu'au  temps  de  sa  Passion.  11  avait  la  foi,  un  zele  ardent  et  ramour 
de  Nolre-Seigncur ;  aussi  Notre-Seigueur  l'elablit  chef  des  Apötres.  Lorsque 
ceux-ci  ötaient  divises  au  sujet  de  notre  SauvfMir,  Ics  uns  disant  qu'il  etait 
Elie,  les  autres  qu'il  etait  Jeremic   ou  Tun   des  prophetos,  Pierre    confessa 

1.  Midi.,  IV,  2.  —  Is.  II,  3. 


In 


[217]  5'^  flAMLE  (12  ,11  II, LEX).  2:« 

i\  •■  hat-  ■■  bhT'l^.^l'  :•■  m-i'hr'l   :   ^.^."'Wao'    :   AW-A"<n»-   :   hin  :  jC-flA    :  hi 

■t  •  at-hu  ■■  "nCMtx  •  a)/\^  -.  hiw.h-nih.c.  ••  Ax^at-  •.••  ^"7//  •  htil-nöP  •■  hin. 
'^w■A-l-  •  >nn..ev  ■  -ii^/Ar  -  mrtnh  ■•  fl)-ft'i;f.oD- :  nriö»-  •■  A?t^ti.?,v  •  ^.efrft  .•  h   ^""  '' 

t:ft'frt  ■  H'J"rt4'A  ■■  fl)"7.r"öo-  :  h-Ml-yi  :  ^rliH-n  •■  H^.j?.i!"V»A«J--  :  (Oh-Ühao-  , 

-/•;ii»'V.-|-    :    (Don-iY}/..'!'  :   «,n^.'/-   :    H/i.^.l'V-A'l"-   «  fllÄrh«?.  :    i:»»Ahh;i"f  •  ffl 
^i?»OB-  :  'Vn  •  «wy^.JP'V'}  ::  OJj?!?   :   A-^C^ft    :   (D'Hll-ao   ,   A"'|:   :   flJ-J^A  :  HA 
10     flj'4'  -•  H'!-  := 

[    fflhi^'»  :  nh  :  »n/.  :  Cl.  :  ©"/flT  :  -"kn  :  ^^f^-i  :  Hf/fl.  :  "Hl  :  ?.■[-. t-fi     miAb 
h-  '■  t^Knl-  ■  fflhArh   :    nOfl.^  :  .*A  :  ^-JH  :  ^'flA  :    nO"/-}  :  «D^hC^'J  :  htl 
im  :  A"ö»J:   :    ^'r\U:9'aO'    -.    fflHOT|[A"D-    ■   M\'H'    -V-  (Dil^   :   flTO-  •  f^A   :   hl 

H  !  e^a»-Ä- '  öhA'^p.  ••  hh(\'i  •  XA  :  öOT^niv  :  «D^nc:  •  j?.n.A-  •  h^i.'i  ••■■  mi- 

1.  fflth?"    :  ^f:'^2  —  "»>  ••  n*    0,  A,  P.  —  7.  J.Ä'C«-]  A  —  WöD-,  A  ow,  —  8.  k] 

Ainsi  A,  0,  A,  P:  BM  g.  —  11.  Ce  qui  suit  jusqu'ä  p,  240  (224)  1.  11  ne  se  Jit  pas  dans 
P.  —  13,  Air-V*  ow,  A.  —  14,  n  Ui.  fio»>,  )  flo'rf.  BM  (ajoulc  sur  la  ligne),  —  15.  ■>,?» 
S"*  ]  —  m'V    0. 


safoi  devant  eiix  tous,  en  disaiit '  :  c  Tu  es  le  Clirist,  le  iils  du  Dieu  vivant.  » 
Alors  Notre-Seigneur  le  proclama  bienheureux,  Tetablit  pierre  fondamentale 
de  l'Eglise  chretienne  et  lui  remit  les  clefs  du  royaume  des  cieux.  —  Apres 
avoir  re9U  la  gräee  de  l'Esprit-Saint,  du  Paraclet,  il  alla  parnii  les  loups 
doues  de  raison  de  ce  nioiulc,  les  infulclcs,  et  preclia  le  nom  de  Notre-Sei- 
gneur Jesus-Christ,  crucifie;  il  convertit  des  peuples  innombrables  et  les  fit 
entrer  dans  la  foi  de  Notre-Seigneur  le  Christ.  -—  Dieu  fit,  par  son  interme- 
diaire,  de  grands  prodiges  et  niiraclcs  qu'il  est  impossible  d'evaluer.  II  ecrivit 
trois'  epitres  qu'il  envoya  aux  fideles  :  il  dicta  et  expliqua  ä  Marc  l'evangile 
connu  sous  son  nom. 

[Ensuite  il  entra  dans  la  ville  de  Rome  et  monta  an  grand  theätre  oii  les 
dignitaires  se  rasseniblaient;  il  cria  ä  haute  voix  en  disant  :  «  Ileureux  les 
misericordienx,  car  ils  obtiendront  misericorde  »,  avec  ce  qui  snit  de  cc 
passage  de  l'Evan<jile'\  Les  quatre  colonnes  de  marbre  tles  quatre  angles  du 
tröne,  au  retentissement  de  cette  voix,  dirent  :  Amen.  Les  personnes  reunies 
entendirent  aussi  cette  voix.  II  y  avait  la  un  homme  possede  du  diable  depuis 
soixante-dix  ans'';  ä  cet  instant  le  diable  le  fit  tomber  et  sortit  de  sa  per- 
sonne,  en  entendaiit  la  voix  qui  venait  des  colonnes  de  marbre.  Lorsque  les 

1.  Mallh.,  \vi,  l(j.  —  2.  BM  seulement  «  deux  »,  —  3.  Mattli,,  v,  7,  —  4.  O  :  treiite. 


234  LE  I.IVRE  DU  SYNAXAIRE.  [2181 

An  :  fflin. :  ^0 -n  :  ii-Ji--  •■  m:  -v-  athnt  •■  ihe-s.  =  -vn-/.  ••  h^/« :  y.itK-  ■  w- 

'I- :  HhAn-i."  •■  i'P«'. :  h«»  •■  ei/n  :  An/"  •■  mwh'iv  •  HhAoi--  ■  n-j*  ••  öj-I'^  lo 
h/.  •■  '/"t\/\  •'  'n^A.'i:  ••  h««»  ■•  e'whj',  ■•  n-nii-'i  •■  vic  •■  w-ThtiA"  •■  -rihrt.-!:  s  rh-c  : 
n;h'i:  •■  hr^\\  ■■  Ä.Trvft  =  .ei^-J-.  •  Ah  «  »nÄvh  ■•  -vn  =  jt-/"  ••  wi+nA- :  non. 

A^  !  njh:^ :  VI/. '  (o-imA-  •  ©A'^./'  ■  -wv  •::  rD-in,A-  ■  hön  :  >^hi]\M  ■  '>A  ' 

4-5.  l\-}n-U   :   1tA9°]  "iAoi.  0.  —  5.  A>^^-V]  >^    0.  —  9.  OD-»"Jr-->]  —   •/:   ü.  —   In.   i^s^r'A 
!h]  ^/'-/li  0.  —  J4-15.  rD>,M'^ftA>]  —  ftA'O. 


di^nilaires  eiilendireut  ccs  paroles,  ils  furcnt  saisis  d'un  oraiul  cfTroi  ei 
rentrerent,  etoniies,  dans  lours  maisons.  L'un  des  dignhaires,  qui  s  appelait 
Oawstos  {FauslHs),  se  rendil  aupres  de  sa  fcmme,  appelec  Akrosyä,  et  lui 
racoiita  ce  qui  etait  arrive  et  comnient  saiiit  Pierre  enscignait  (luil  fallait 
abandouner  Ic  moiide  et  avoir  pitie  des  panvres;  eile  aiissi,  en  cntendaiit  ces 
paroles,  cut  im  reveil  d'esprit  et  dit  :  «  Cette  cliose  est  bieii  admirable.  » 
Ensuite,  ils  promireiil  toiis  dcux  de  faire  tont  ce  (jue  Pierre  eiiseignait  et  ils 
distribuerent  toutes  lours  richesses  aux  pauvres  et  aux  indigents. 

Apres  ces  jours-la,  le  roi  envoya  chez  lui,  chez  FaiisUis,  un  messagvr  lui 
eujoiguant  de  veuir,  afin  que  le  roi  put  conferer  coiijointement  avec  lui  sur 
las  affaires  du  royauuie.  Quand  Oawstos  apprit  cela,  il  en  fut  tres  attriste, 
parce  qu'il  n'avait  plus  de  richesses  ä  (Ininicr  au  roi,  ui  de  provisious /wh;- 
s'ploiqner  et  sc  s<iui-cr.  II  coniera  longuement  avec  sa  feinuie.,  clierchaut  ä 
trouver  Ic  moycn  dr  sc  IJirr  d'cnibdiTas;  sa  femme  lui  dit  :  «  \'a  et  que  le  üieu 
de  Pierre  to  donue  bon  succes!  »  11  se  reudit  aupres  du  roi  qui  raccuoillil 
avec  orande  joie,  et,  Irois  aus  apres,  il  s'en  retourna  chez  lui. 

ür,  Yoici  (lue  daiis  l'intrrralle  ses  deux  enfauts  ctaient  morts;  sa  femme 
crai<mit  de  le  Ini  dire  ouvcrteuu'iil ;  eile  feignit  bcaucoup  de  choses  vraisem- 
blables,  vour  juslificr  rabscnce  des  cn/diils,  iiiais  d  hi  /in,  olle  le  lui  dit.  Faitsliis. 
en  apprenant  la  chose,  l'ul    lies  triste.  Elle  lui  dit  aussi  :  «   ()   nu)u  nuiitre, 


[219]  5'   IIAMLK  (12  JUILLET).  •  235 

hd" :  i\Ki\\.h'(\.h.i:  ■•  flJÄAf-  •■  '^n  ••  hiw.h'ttih.i:  ■•  nT(\ö  ■.  A-n  •■  mao^h  .-  .4» 
ao:)"i :  nnf-A"«»-  =  ?iA  •■  rt'/'o-  :  rtnri»?'  ••  Mtxn\\.htt<h.i:  •  föö?i'/"?,A  =  i'i^' 

5     h.  :  öi-h'l--  ■  «^A.J^"}rnrt  :  iltiV  =  /.Ä ^  •■  AllJ-l:  :  Wi'PC.e  :  «»'/IC."  :  Ä-TtT/I  ••  W- 

H  :  fjm  •■  rt"??  ■•  n/";j  -•  iDha>^.V'  ■■  ffoi^t-hv-'i'  •■  "itt'M  •■  H^.t'.p.A{''o«"  :  y.i: 
fli'}^. !  /.?»?  ••  chP  =  Ä.'r(?A  •  hrAA  ■■  <>nf  ■  h-n/..  :  AhTii?»/-  •  wa>  • 

in    *.e.A>  •  fl»'}ÄV7i'|-  ••  '^fier  •■  mcM  ■■  f.«»«,'  :  tthrfiA  ■■  «l'ftl"  :  HJPA'ICÄ,  ■  H 

fl>-A/-  ••  ^p.'/jiroo-  ••  htiy.v-l'  ■■  (DW-jp"}«»-  ■•  i/JiA-1"  ■•  rD.e.-nA-  -  -n^ji-l-  ■  h"}!:  -  ^ 
15  ^Ä-QTK  •  HJ^nii.  ••  nhr:/»'Vi.  ■■  m/*  =  A^^iL^-nr/i-c :  ?.iii.h  :  ^.-Jhnrl-  ::=  ■Vi.r 

/.  :  -P^n.'/  !  ^';"Ah  ■  K"7Ah  V  :•:=    /-^./"«li.  =  ^XTlIhJ-  ■■  lr/A-<n>.  :  ^.^j^.  .-  \i\t^  : 

10.  •>.e.ni-  :  in  Hill.  O,  A.  —  il.  >.!r'\ii]  V/H.>.>  <).  —  13-l'i.  y,oii.']  "lOp.  0. 


öuppliuiis  le  Seigiieiir!  »  Us  le  priercnt  avec  ardeur;  il  viiit,  an  ndciidit  luie 
voix  qui  disait  :  «  O  Qawstos  el  rrUi'  qiii  est  1a  fenime!  puisquc  vous  avez 
accueilli  li's  paroles  de  Pierre,  mou  disciple,  je  vous  rends  vos  enfant« 
vivants.  » 

Aussitöt,  leurs  enfants  ressuscitereiit  d'entre  les  morts  et  tous  ceux  qui 
apprirent  cp  niiracle  loiierent  le  Seigueur.  L'iin  de  ceux  qui  ressusciterent  etait 
(Jalementos  [Clement),  qui  fut  le  disciple  de  l'apötre  Pierre,  auquel  Pierre 
revela  tous  les  mysteres  qu'il  avait  vus,  et  auquel  il  raconta  comment  il  avait 
vu  Notre-Seigneur  Jesus-Clirist,  montant  au  ciel  avec  soii  corps;  il  lui  remil 
les  livres  secrets  que  les  autres  geus  ne  doivent  pas  voir.  Ce  Clemeut  fut 
ordoune  par  lui  metropolite,  et  son  frere  fut  ordonne  diacrc. 

Pierre  eut  aussi  une  vision  moutrant  la  grande  gloire  de  noU-e  niaüressc  ä 
louö,  la  saiutc  et  pure  Marie;  il  vit  un  nuage,  semblablc  ä  un  arc,  qui  se  mon- 
trait  parmi  les  nuages;  au-dessus,  etait  uu  taliernacl?  de  lumiero,  au  ceutre 
duquel  la  saiutc  Vierge  Marie,  Mere  de  Dicu  par  la  cliair,  elail  assise,  eu- 
touree  d'angcs  qui  portaicnt  ä  leurs  mains  des  epees  et  des  lances  de  feu  et 
disaient  :  «  Tu  es  heureuse,  6  vigne  cherie  d'oii  germa  la  grappe  du  salul ;  Tu 
es  heureuse,  ö  taberiiacle,  toi  dout  Ic  sein  porta  l'agueau  de  Dieu,  le  Seigueur 

1.0:  il  de  lui-mC'iiie  ». 


A   lOL',  Il 


236  I.E  [JYRE  DU  SYNAXAIRE.      •  [220] 

n>?i9".e.'V/.'H  :  hl/l"  ••  h'^W.h'i  •  AÄ.T(VA  ■  h^/"  ■•  .e.finV)  s  at-M'  ■  WA-  ••  >»i) 

n  :  »nc  •■  n^•l^'lmi!.  ■■  A.PÄ.  •  m-^n  =  im.  ■■  K^iihti  ■■  <»:"'n  •  aä-^  :•::  ©nÄrh 

•i:  ■■  ?ii»"()A:i-1-  ••  h'JJi  ■•  Uli"  ■■  .e.Ä.A.  •  am/.  ■■  Ä.PÄ.  •  /'^.-f-  ••  F.oot,- .  ^^yj  : 

-  o  -..  a  tom^SA'  :  M)ti,\h  •  Tm/lA-  ■    rt'i".<'h-1-  ■•  ?i';"rt'^^.  •■  hrth  •  r^:C.  ■  müh"  -  at-ti 

'BM75,a  t;»'  =  ^'/•«^A.irö«»-  ■  AWA- :  ^-jn«^!' :  iihcnöl-  ■    h^c  '•  wv/A'  •  höVV'  ■  toh 

,ei-  ■  rHn'\^  •■•  öJ,p.n.A"  !  Ji'JA  ■■  Ä.e»hc:Ä-  =  fliÄ,.e.nAd  •  Hcvi-n  :  mUdn  •  Äfl>* 
/» ■  /»'A  •■  ?.'>H  •  jL'.nA  :  ]\hn\\.hi\,h.c  •■  h'JÄvii  :  Ä.,ecw-A  ■  rtn?i  ••  ö»A9"'J  •- 

H")»-  •  *A  ■  |:7.H.  :  mAAÄ<»-/'  =  *A  =  »»i  =  .fth.9"C  •  hbi\ö'\'  ■  -in  :  llVh  •  h 

2.  >,-jn.>.>  (p-  ffltvv/)  «tW.  0.  —  ii^-vnrt.'/]  —  i>  0.  —  7.  >,y"öA;J-^-]  —  öa^-  A.  —  8.  n 
v.:h'f  Olli.  A.  ~  10.  ^Ä.  ]  (^w.  >><).  —  11.  ^7,"/ll.>l  (/».  w.p.n.A")  add.  0,  ^iIht,  «rf^f.  A.  — 

lo.  fflAftĩ-/"]  fflllX  '  0. 


des  Seigneurs.  Rejouis-toi,  6  Mere  lumincuse,  Mere  de  la  misericorde; 
reiouis-toi,  ötröne  du  salut,  sur  lequel  s'assit  le  Dieu  des  Dieux;  rejouis-toi, 
ö  maitresse  de  tous  les  humains.  »  Lorsque  les  anges  eurent  acheve  les 
salutations  ä  la  Vierge,  Notre-Seigaeur  Jesus-Christ  hii  apparut  et  lui  parla, 
sans  que  personne  en  dehors  d'elle  süt  ce  qu'il  lui  disait,  et,  aussitöt,  la 
terre  trenibla.  Pierre  vit  aussi  des  mysteres  inelTables. 

Apres  cela,  Notre-Seigneur  donna  ordre  ä  Pierre  de  precher  dans  toutes 
les  villes.  11  preclia  le  saint  Evangile;  il  alla  au  bord  de  la  mer  et  enlra  dans 
unc  ville  qu'on  appelle  lyope  (Joppe),  dans  la  ville  d'Im;Uius  (Ernmaiis)  et  dans 
Ledya  (J.ydda).  Un  jour,  pcndani  qu'il  priait  dans  la  ville  de  Joppe,  un  nuage 
de  lumiere  l'entoura  et  une  nappc,  qui  s'etendait  du  ciel  ä  la  terre,  descendit 
sur  lui;  des  etres  ressemblant  k  tous  les  quadrupedes  et  oiseaux  et  des 
etres  ressemblant  ä  des  porcs,  sc  trouvaient  sur  cetle  nappe.  Une  voix  Tappcla 
du  ciel  et  lui  dit  :  "  J^eve-toi,  o  Pierre,  tue  et  mange.  »  Et  Pierre  dit  :  «  Je  ne 
tuerai  pas  ni  ne  mangerai  ce  qui  est  inqiur.  »  La  voix  Fappela  une  seconde 
fois  et  lui  dit  :  «  Ce  que  Dii'u  a  dcclai'c'  pur,  (pu;  llionime  ne  le  rcgarde  pas 
commo  souillc.  •>  H  cnlendit  cette  parole  trois  fois,  et,  toutes  les  fois  qur  la 
voix  l'appelait,  un  doigt  moutrait  cel  aninial  ressemblant  au  porc.  La  nappe 
s'eleva   et  disparut   dans    le  ciel.   Piern-  fut   ctonnö  de  ce  qu'il  avait  vu ;  il 


iii 


In 


'"'^  5«  IIAMLft  (VI  JriLrFT».  .,.„ 

»l-i:  :  im:  :  mauy,,n-i:v  .-  A?.-  -  oh>  :  «,.rt,:;^  ..  „^»1^  •■  Oft«-  ••  AhrV.^-: 

A..7-  :  H^,„>    :  ^,",:  :   .^^«^.,.   ..   ,^  ,    ..    ^^,^^  .   ^,^,^,        ^  "l^;''-      ^ 

ffl'P'4'.l.fno...  :  -in  :  «^A^^e,  :  rD^flffl.   :   ^^rt../-««.  :  fl,?.«„.^.,:j,    ,  ^^p.   /.^^   .  ^ 

0.  -  89.  rtv,cn4.n]  A>.^„.>.>  0.  -  JJ.  „^^>]  _  ,T,  BM.  -  ^^;,]  ^^,,  0. 


compritpar  1.  ,..„  ....  accueillir  les  pa.ens  qui  se  convertiraient  au  Sei- 
gneur,  et  il  en  park  aux  Apötres.  ses  freres. 

Ensuite     Pierre    et  Jean    entrerent    dans  la  ville  d'Antioche,  comme  le 
Se  gneur  Jesus-Chr.t  leur  avait  ordonne;  il  envoya  pröalable.ent  Jean  ä  1 
porte  de  la  v.l  e  pour  connaitre  les  nouvelles  de  la  ville;  Jean  interrogea  d 

mechants  qu.  ku  adresserent   des  paroles  injurieuses  et  voulurent  le  tu 
11  s  en  retourna,  en  pleurant  et  en  etant  irrite;  il  dit  ä  Pierre  :  «  Si  ces  mise- 
rab  e,   ^  ^^„^     ;  ^.^^^^^^^^    ^^^    ferons-nous    en    presence  des  reis 

Chnst.  Comment  y  enseignerons-nous  la  foi?  »  Pierre  lui  dit  :  «  O  mon  eher 
compagnon,  ne  sois  pas  tronble  ä  cause  des  diseours  de  ces  gens-ia  et  ne 
t  attnste  pas,  car  Celui  qui  nous  a  amenes  de  Jerusalem  jusqu'id  en  une  nuif 
aors    qu-nne  teile   route  den.ande  vingt  jours  pour  -a  ^arlurir   .  Zl, 

Clan,  la^  Ile  et  y  precherent  le  nom  du  Christ.  Les  habitauts  de  la  ville  et  les 
pretres  des  zdoles  se  rassemblerent  eontre  eux,  les  frapper-nt  durenient  les 
outrage,-en,  et  les  raillerent;  ils  ras.rent  la  n.oiti.  des'd.eveux  de  lert.Ie 

clemanderen    au  Seignour  ,1c  leur  venir  en  aide;  Notre-Seigneur  Jesus-Christ 


ommes 
er. 
mise- 


16 


238  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [222] 

^ll.X•f^rh.c  •  \\oD  :  ^,cjp. •^öl>•  :  athMCh?"»'  .■  h'^n.M  ■■  \\cf\-f-fi  ■•  hsti-ii  ■ 

'T^-ClJ-  :  flJÄ.-l-'MIV-  '•  htlfm  ••  M  •■  UAfl>-  •■  l»"ftA.ho»-  ■■  htiil  '  1A4"h  !  "JA 

AWA-  :  rtn?«  ••  r\?A-hWn  •  o-fti-  ••  n.»-  :  hf:ft'/:.e'}f  •■  ©.e+c-n  :  i^p^  •■  tth 

P-  :  Mih'ih  ■■  ,e.n,A"  •■  JP"*'/"  :  m-fH-  ■  Aj^A.h  :  ft-Üh  '■  H'il  •  VIC.  ■•■■  fl>J?.n.A"  ■  ?• 
fh-itl  ■•  K-J'-itlC  :  hri,?  ■■  htltm  :  A.«!'  :  rfi'PCjP'l'  =  h(>n  =  mH'!:  ■  ?i9"^A  :•: 
CD^/.  :  Äfll-A"ft  •  '^n  •  rt-nh  :  h'i^KF  ••  ffl'-'i''?/.  ••  l^ftA.I/'ö»-  :  11«^*.?.  •  ö» 
?i<wjyive  :  \{im  :  fl>-?j-|.-  :    (P«roAh   •■   «l/'-f"   :    fl»<</KTh?'ö»-   =   aim{\^:9*aO'  :  öl-^n^l 

*A  103,,,.  (IUP  :  -lixT/.-]'  •  (oao'iTn/,.'i :::  mhiH-  ■■  hfi^.'i'l'  •■  rtfl>-<:'} !  HlmAS.  :  *?i9"h 

:i.  wh.li-ii'/-  o»i.  (>.  —  'i.  -vwirt]  /"öci-  A   —  0.  ii-nr:]  ww-m.  ().  —  (i.  m^+c-n]  myb' 
A.  —  13.  rt-flh]  tn/.O.  A. 


lern-  apparut,  entoiire  de  Cheriibins  et  de  Serapliins,  et  leiir  dit  :  «  O 
I'ierrc  et  Jean,  ne  craignez  pas  et  ne  soj-ez  pas  tristes,  car  je  serai  avec  vous 
jusqii'ä  la  fin  du  monde;  ne  vons  etonnez  pas  de  ce  qu'ils  vous  ont  rase 
li'  milieu  de  votre  tcte,  pour  se  nioquer  de  vous,  car  ce  sera  pour  vous  un  titre 
de  gloire  et  une  Institution  d'honneur;  ce  sera  le  signe  distinctif  des  membres 
du  clcrge  et  de  tous  ccnx  qui  serviront  dans  mon  eglise  et  ofTriront  mon 
Corps,  comme  vous  le  faites  niaintenant;  au  membre  du  clerge  qui  mourra, 
portant  cette  couronne  sur  la  tele,  je  lui  accorderai  le  pardon  de  ses  peches.  » 
Apres  quil  leur  eut  dil  cela,  il  nionta  au  ciel  dans  la  gloire. 

Paul  vint  cnsuitc,  par  ordre  du  Seigncur,  et  Pierre  et  Paul  se  rencontrercnt. 
/V//(/,  en  voyaiif  Jean,  Inj  dit  :  a  Ou'est-cc  que  les  liabitants  de  celto 
ville  t'ont  fait?  y  Jean  lui  dil  :  «  Nesois  pas  surpris  t\  mon  egard,  car  le  Prince 
des  Apötres  aussi  a  cette  l'orme,  rouiH'  de  cheveu.r.  »  Paul  alla  vers  les  habi- 
lants  d'Antiochc;  il  parla  avec  eux  comme  il  voulut,  et  lit  scmblant  d'adorer 
les  idoles.  Alors,  les  habilunts  de  la  ville  dclivrercnt  sainl  Pierre  et  saiiit  Jean, 
les  amenerent  et  les  interrogerent  sur  leur  dtat.  Saint  Pierre  et  saint  Jean 
leur  dirent  (pi'ils  etaient  disciples  du  Cdirist,  et  ils  firenl  des  prodiges  et  des 
miracles  :  ils  ouvrirent  les  yeux  des  aveugles,  iics  tols  du  sein  de  leur  mere; 


10 


15 


f223]  5«  IIAMLE  fl2  JUILLKT).  23^ 

M',hlfi  :   r.*<-    ::•:   fll?,->H    :   PW.fl».f:   :  *.?.ft    -    nT-T'^    :   /.hfl   :    rn«,   -   HiVA 

A-  :  ^.P/h.  :  AhCn-f-ft  :  ^.JCDJ:  :  -^fl^h  -  fll^^fLAh    :    h-  :  ;.^.,.    ..   ^.rt-C  :  J,  ^'A  ■ 
hnMhn,h.i:   :::   fl,,H/    :  fl^?,.,:   ..   „»j^   ,   ^^.^^    .  ^^^   .   ^^^^,       ^^^.^^ 


ils  ressusciterent  egalement  le  fils  du  roi,  trois  mois  apres  sa  mort.  alors  quo 
son  Corps  eta.t  dejä  decompose;  quant  au  roi  et  ä  sa  femme,  ils  parlerent  avcc 
Paul  et  embrasserent  la  foi.  Pierre  frappa  Ja  terro  et  l'eau  en  jaillif  il 
bapt.sa  le  roi  et  tous  les  habitants  d'Antioche,  au  uom  du  Pere,  du  Fils  et 'du 
Saint-Esprit,  et  ceux-ci  bätirent  une  eglise. 

Apres    ces  faits,    les    fideles    de    Lädoqyu    i^Laodu-cc)    lui   firent   savoir 
a  sauu    Pterre,   que     le    rteuve     Qisäros   avait  englouti   beaucoup   de   per- 
sonnes    a^^c   leurs    champs   et  leurs  betes;  il  leur  envoya  son  bien-aime 
Jean.  Pendant  que  le  saint  etait  en  route,  il  rencontra  un  agneau  (,ui  sVlait 
separe  du  troupeau ;  il  l'envoya,  en  lui  disant  :  «  Va  pres  du  fleuve  OisAros 
et  dis-lui  :  Le  d.sciple  du  Christ  m'a  envoye  vers  toi;  il  te  declare  que  tu  es 
enchaine  par  la  parole  du  Seigneur.  .  Cet  agneau  alla  et  fit  comme  Jean 
ic  lui  avait  ordonne;  alors    le  fleuve  s'apaisa.  A  la   -ue   de  ce  n.iracle    un 
nombre    immense    et  incalculable  d 'infideles  embrasstrenl   la  foi    Jean  'alli 
ensuite   ä  la  ville  de  Rome,  y  precha  et  y  opera  un  grand  nombre  de  mira- 
cles;  il  vainquit  Sem'on  {Simon)  le  iMagicien,  qui  lui  resistait,  et  le  fit  lomb.'r 
du  haut  de  la  region  des  vents.  Gräce  ä  ce  miracle,  beaucoup  de  personn(.s 
embrasserent  la  foi;  les  concubines  d'Akarpas  (Acjrippa.),  prefel  de  la  ville 
crurent,   converties  par    lui,  et  observerent   la  chustetö;  plusieurs  femmes 


240  LE  LIVRE  DU  SYNAXÄIRR.  [224] 

hl-  •  nhM-  ■  /yhfi\:i-nv-fi  •  hi:i\  ■■  n/^'  ■■  -W  ■■  Ä.Tj?ri  :  hin  •■  •l'whi?  : 
9*  '•  »/.hn  ■  ührm.Wi  ■  "hiM  •■  .i'.ricn-?, :  at-tii-  •  wie  ••  ahrfiA  ■■  u?h'rc  ■  + 

n  :  HA.<f.'l'Ä"h  :■•  m^n,'/  !  'l'wjL'.rn  •'  •'in  ••  mC  ••  m^lt^in»'  :  A^:^fl»- '  W-A-  •■  HIO  ■ 

(Dftn  :  Ph  •■  (O'h'i-  ■  im.  ■  ci.  ■•  /.hn  -■  tx^at-n-'ti  •  w»'Pcjp  =  fl»-A'i;;i- «  cd 

^AJP  :  «|>'-A+"-A.'|-  ■■  Jx'in  ■■  ^.nA  :  htlfn>  ■  hlll.?»?  •■  ^.PfrA  ■■  hcA-f-A  ■  J-rt* 

:i.  AhA.-J-nrfi]  AhfD-'i-nffi  A.  —  4.  ^.v>i]  .rix  0.  —  il.  m  (o.  »iv-)  "w.  0.  — 12-14.  (n(>n  > 

Ph  —  <n>,;ill]  :  wen  ■■  1X9""!  •■  tWHh    :  h'.iV  •■  o,  A,  BM. 


s'eloignerenl  de  leurs  maris.  C'esl  pnurquoi  on  confera,  afin  de  le  tuer; 
mais  la  femmc  d'Altäbyos ',  ami  du  roi,  envoya  un  message  ä  Pierre,  lui 
conseillaiit  de  sortir  de  la  ville  de  Home;  les  freres,  les  fideles  lui  direut 
aussi  la  meine  chose.  Pierre  y  consentit  et  sortit  seul  de  la  ville,  ayant 
*  change  d'habits,  pour  ne  pas  etre  roconnu.  II  renconlra  Notre-Seigneur  (jui 
enlrait  dans  la  ville  f/e  Rome,  ayant  Faspeci  quil  lui  connaissaitjadis;  il  Tadora 
et  lui  dit  :  «  Oii  vas-tu,  ö  uion  Seigneur?  —  A  Rome,  repondit  Jesus,  pour 
(Hre  crucifie.  »  Pierre  lui  dit  :  «  Scras-tu  douc  crucifie  unc  seconde  fois,  6 
inou  Seigneur?  »  Pierre  se  rajtpcla  alors  ce  ([uil  lui  avait  dit  autrefois  : 
«  Quand  tu  seras  vieux,  un  autre  te  ceindra  et  te  menera  oü  lu  ne  voudras 
pas".  »  Aussitöt,  il  retourna  ä  la  ville  el  raconta  aux  freres  tont  ce  qui  lui 
etait  arrive  ä  propos  de  Jesus-Clirisl,  et  ils  cn  fureut  tres  allristcs. 

Lors([u'il  entra  dans  la  ville  de  Home,  ily  renconlra  l'apötre  Paul.  II  [)re(lia 
el  enseigna;  par  lui  bcaucoup  de  citoyens  de  llonie  eurent  la  foi.  L'enipereur 
Neron  le  fit  arreter  et  onlonna  de  le  crucifier;  Pierre  demanda  avec  inslance 
(Uion  le  crueiliät  lu  t('le  eii  bas.  a  Mon  SeigucMir  Jesus-Christ,  disait-il,  a  ete 
crucifie  deboul;  il  est  juste  que  je  sois  crucifie  la  li'le  eu  bas.  »  Ouand  mi 
le   crucifia,    il   prouonra    aux   fidöles  des  parolos    de  vie    et  les  forlifia    dans 

1,  A  :  Kusel)C  (All)inus).  -—  2.  Jean,  xxi,  18. 


lu 


P25]  5-  IIAMLP'    12  .UMl.I.F.T  .  241 

[rtA9"  :  Ah  ■  A.T(?ft  :  •/•A"?..f."  : 

?i'}H   •    •/•/.«»•<>  .•  'VIV,  :  A«BA?.}T/-  :  Tnr.fl-f'tl  :  («A.f.-  :•: 

Ä»»  :  AA.h  ■•  flJ^»|  :  'pyi'il  :  flhÄ"  :!: 

ffl^»«.  :  AU+  :  Ä4'V-M1  !  nd.e.'  :•:] 

flJAfl>-A-Art    :    Jl>  :    nhfl.  :  hf.lhH'R   :  hmF.  '■  'n'i,?9"  :  -f.^A'C  '  «A.^  :  rf.^ 

CT.-!-  :  C?'^7  :  OnÄ.  :  «jn^f.  :  hli-  :  ^AAA  :  H^^.C/J'/:.^  :  W",7.A  :  ^Alvh. 
M-  •  HÄ2  -•  «i^,  !  ,Jfl>-.e.  :  KVTl,{,o  ;  mrfk-h  :•:]  flljlj  :  '^?,{>"/.  :  fl/hT  :  ^^^  :  't' 
^'K  :  n?»-}'/:^'/  ::  flljl>.  :  Afl.P.hl-  :  «D'/.ftrV^  :  ?,A  :  hr",-  :  t\hy.VArao.  :  AJ, 

1       UV'/-  ."  (0?,,hd.  :  A-'|:  :  */«i\,-h«i:'/-  :  (IhR.«-  :  01^     HU  :  \\in,  :  .ft?,A(?fl»-  ■•  Aif-A-O"»-  : 

4.  H>...e+n«>,]  -  +.n«v,  p.  (A  nKl-').  -  8.  fl.Afl^/>»flrt]  mnnt  ••  öa^  :  nöa.  P,  «.   =*.•>,: 
njr-,  =  >.-,  =  .M.f,  :  Affl-A-n  =  AO'/  =  öv^^-  =  (A   :  ncn-pn  =  wa   =  ö   =  «aV  =  <»,",„  A)  =  .»"vn^t  c 

'■".•fc  =  mviöd  :  .-»c^-il)-  !  öDcr^  :  ffliUV  =  V.J.'»-  =  fl»>,C9"T»  =  fflllVfc  :  J^rD-A-ft  ( A.  »•»  0,  A.  —  '.).  || 
•1r-C^"%u.]  iinv  A:  (ffixo,.».  _  „.y^A-j,  din.  <i.i2i  o/i,.  P).  _  y.  «.^^  o/».  P.  -  i.  m  („  +9^) 
«rf^f.  0,  1».  -  15.  ft.4.3  A.,n  (),  A,  P.  -  l...  mxw./.]  -  4.  A,  A.  -  n>..P„.h]  -  e-,.,,-  ().  A. 

P.  —  »Min]  A.  A.  (»         ■1I}C. 


hl  foi  orthodoxe.  Puis  il  reniit   soii  iinir  eutre  les  mains  de  Dicu.  (hu.  Dieu 
iious  lasse  misericorde,  dans  h^s  siecles  des  siecles !  Amen. 

[Salut  ä  toi,  n  Pieiro,  In  disciple!  les  paroh^s  de  doute  et  d'ii.lidelite  ne 
t  ont  pas  fait  desesperer,  lorsque  tu  couiais  iulrepide  poiir-  le  service  du 
Christ,  ie  Fils.  (^)uan.I  tu  etais  jeuiie,  tu  te  ceiyiiais  toi-inrrne  d('  ta  mui.i, 
inais  lorsque  tu  ins  viciix,  uu  autre  t'a  eeliit.i 

Quant  ä  Paul,  il  etait  juiF  .je  la  lril)u  de  lieujamiü,  pharisieii,  lils  de  pha- 
risien.  ^Ses  paients  FavaieiiL  appele  Said,  uom  (pii  s'iiiteiprete  iloinir.  cnitti. 
C'etait  un  jeunc  h..niine  heaii  et  grauieux,  a  la  stature  droite,  au  huut 
i-ouj-e  pominelL-,  eomuie  l'ecoi'ce  d'uue  grenade,  au  visuge  inajeslui-ux,  au  uez 
releve,  aux ycux /kj(V,s-  commc  le  collyre  d'anlinioiue,  aux  joucs  couleur  de  lose 
et  encadi-ees  d'une  barbe  fournic.]  II  etait  docteur  de  la  loi  niosaique  et  pleiu  de 
zeh'  pouielle.  Les  fideles  (pii  avaieut  regu  la  foi  des  Apötres  le  redoutaienl  beau- 
eoup,  ear  il  avait  obteuu  du  grand  pretre  des  pouvoirs;  celui-ci  lui  avait  ecril 
de  sa  niaiu  et  lui  avait  doiine  rordre  d'euchaincr  luus  oeux  (pii  ixvcheraieut 


•J>  i'jü,  Il 


A  lo:{.  I. . 


242  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [226] 

fl»-4-  ■  at'ti'l'  •  ^-TV  •  lh9"in/.  ■•  A.e<.^A.9"  ■  'Tin  :  m/.  •  ?."7ft*  •"  rDrt/.+  :  aöA. 

^a>-A  :  «^fl»-A  «  Ai>"'}-"h  !  '>rtÄ'?.3r  ■■  ^.-nÄrth  •  ///.K-  ■  to-hi  •■  'l''ri-  ••  nA.,"h  ■■ 
fli^,tt.A"  !  »»V-  :  h'ii'  '  ^^^^ll,^  ■■  flj^fl»-/*'^  ••  m^.n.A" :  ä>  ■  m-M'  •■  Kvth 

ue  :  f.V9<-h  !  HJMfflh  ••  i!-7nc  •-  lofinh  •  Ä.e<.^A.i'''rt  ■■  9"t\ü,ü-  =  *o«»-  = 
©.eÄ-rhi. :  vir?  =  m^An  •  n?.d.M-  •■■  (o-i'-iA^h  •  fiaf-fii  ■■  h'J"?:c.  •  flj?i'}H  ••  \i 

rD>n<'. :  nue  ■  i^A-rt  •  ^A'^  ■  h,f.nM  ■  mh,y-M:  ■•  (oh,y'd.h,  •■■  wjm-  =  Ä-nh 

i:  ••  rth-'h  ••  Ml-  '  i'.-nA'P  :  cVdl-  =  ro'l/*'/»'  .•  niLI-  '  ^.ih)\  ■  Hfl«"»-  :  ^fl>-A  ' 

fL  •  w-A-  •  Hin/.  ■  ^Vhp  :  ■s.n  •  ^s-^s^h  :  (\h,?<fit^r  ■■  mmwi,  •.  hM-nvAr  ■■ 

a-W  ••  A.*  '•  JlUV'l"  !  »oX'Ä  :  \\ao  i  f.tff^iha»-  -.  AW-A-o»-  :  hA  ••  ^,fi.lO'li'  ••  l\ 

2.  iB-ftt]  II  o,  A,  l'.  —  .1  *rt]  +A  A,  P.  —  4.  +«-*]  vr^-  A,  P.  — ^  5.  >.>,^  ]  >.^ '  0, 
A,  P.  —  ü.  -^ftÄ-^]  —  Äi  0,  A,  P.  —  II.  ffl  (rt.  >,An)  ow.  0,  A,  P.  —  10.  nuf]  nw  A; 
OOT.  A;  n  om.  0,  P.  —  11.  n>,irfl>-nt]  ««»-nt  A.  —  13.  (lüf  (p.  ffl-V/"/-)  rt^</,  0,  P;  üf 
add.  A. 


le   uom  de  Notre-Seigneur  Jes?/s-Christ.  —  Pendant  que-  ses  compagnons  et 
lui  marchaient  sur  la  route  de  Jerusalem  äDamas,  une  clarte,  venant  du  ciel, 
brilla   au-dessus    de  lui;  il  tomba  la  face  contre  torre,  et  entendit  une  voix 
(jui  lui  disait  :   «  Saul,  Saul,  pourquoi   me  persecutes-tu?  II  te  sera  dur  de 
regimber  contre  l'aiguillon.  »  —  Saul  dit  :  «  Qui  es-tu,  Seigneur?  »  Le  Sei- 
gneur  lui  repondit  :    «  Je  suis  Jesus  de  Nazareth  que  tu  persecutes;   mais 
levc-toi  etentre  dans  la  ville  de  Damas;  lä  on  te  dira  ce  que  tu  dois  faire.  »  Les 
gens  de  Jerusalem  qui  Taccompagnaient   s'arreterent;  ils  l'entendaient  par- 
ier, mais  ils  nc  voyaienl  personne.  —  Saul  se  leva  de  terre;  bien  qu'il  eül  les 
yeux  ouvcrts,  il  ne  voyait  pas.  En  le  guidant,  on  le  conduisit  ä  Danias,  oü  il 
demeura  trois  jours,  sans  boire,  ni  raanger,  ni  voir.  —  Daus  La  villi'  de  Da- 
mas, se  trouvait  un  disciple  des  Apötres,  du  nom  d'Ilananyä  {AiHuiins);  le  Sei- 
gneur lui  apparut  et  lui  dit  :  <(  O  Ananias!  »  Il  repondit  :  <<  Ale  voici,  u  mon  Sei- 
gueur.  »  Le  Seigneur  lui  dit  :  «  Leve-toi,  va  dans  la  nie  qu'on  appclle  Droite  et 
cherclio,  dans  la   maisoii  de  Yeliudä  (Judas),  un    nomine  Saul  de  la  ville   de 
Tarse.  »  Ananias  dit:  «  Seigneur, j'ai  entendudire  tont  le  mal  que  cet  liomme 
a  fait  subir  ä  tes  saints,  ä  Jerusalem;  ici  encore,  ayant  obtenu   des  pouvoirs 
du  graiid   pretre,  il  est  venu  enchainer  tous  ceux  (pii   iiivo(pieiit  tou  nom .  » 


15 


[227]  o''  HAML6  '12  JUILLET).  2« 

i\  •■  «i.Vfl)>.   :   -"lllh  •■  \lht\'li:Mil  ■■   nVS" l-  '■  h'iH  :  -t-tm^h  ■•  i\fm  :  ICKl',  :  (Bf!. 

rfiö  •-  A^A.h  :  ODUM  •  ^Hti  •■•  (ofitt  ■  l'/^'ö"/  •■  h'J"höy.i'l:o-  •  h»«  •  "/<£. 

>  :  (Dc:?if  !  j^n.'/  •  mi'irh  •■  toxuwr-^  •  ©nA"/ :  ?iirjA  :  ojä'j'J  •••■  «»vn/.  •■  n 

W-A"o»-  :  hA  ■  {\T0'  •  fl>,e,tl.A-  :  hli'/-  :  llJ'!-"  =  H+'IA"o»-  ■  AXA  •  /^-rt'ri'-  :  n 
Tl  !  ft?"  ••  JUi,f4-<^A.9"  •  flin'HPS:  «   flJ'wAÄ  :  H'J'I:  ■■  ^-S-ft  ■■  rh^PCP  ■  Äö»-A- 

^=^    -1-  •  Ar1.T  ■  ?i1ll.?.V  !  ^.f rt-ft  ■  hCrt-f-ft  «  fl'riV.  !  fl>'rt'J"  •  WA-  •  ÄK'Vii.  ••  "/A'/'  ■ 

1.  x;>  (/?.  '\bt\M)  add.  0,  A.  —  •IVö'V]  tV»!  =  (<>  l-//^?!)  ">ö>.  <»,  A,  P.  —  12.  AtVi:^  >  J>. 
flj-A-n]  A   I  <ii'  0,  A,  P. 


Notre-Seigneur  lui  dit  :  (^  .Je  Tai  etahli  ponr  moi  vaso  d'election,  aliu  ([uil 
aille  portcr  mon  nom  parmi  les  peuples  et  les  rois  d'lsraßl,  et  je  lui  moii- 
trerai  tout  ce  qu'il  doit  souffrir  pour  mon  nom.  » 

Ananias  partit  et,  quand  il  fut  entre  dans  la  maison,  il  le  trouva  en 
priores,  lui  imposa  les  mains  et  pria  pour  lui,  afm  qu'il  recouvrät  la  vue.  II 
lui  dit  :  «  Saul,  mon  frere,  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  m'a  envove  vers  toi, 
lui  qui  t'est  apparu  sur  le  cliemin,  pendant  que  tu  venais,  afin  (pie  tu  recou- 
vrasses  la  vue  et  que  tu  fusses  rempli  de  l'Esprit-Saint.  »  Quand  on  eul  eu- 
leve  de  ses  yeux  une  sorte  de  toile  d'araignee,  il  recouvra  aussitöt  la  vue. 
II  se  leva  et  fut  baptisö;  il  prit  de  la  nourriture  et  les  Forces  lui  revinrcnt. 
II  resta  quelques  jours  ä  Daiuas,  avec  les  Apötres,  /c.v  disciplea;  il  preclia  dans 
les  synagogues  et  enseigna  au  sujet  de  Jesus,  afTirmant  qu'il  etait  le  Fils  de 
Dieu.  Tous  ceux  qui  l'entendaient  etaient  dans  1'  Honnement  et  disaieut  : 
«  N'est-ce  pas  celui  qui,  ä  Jerusalem  et  ici,  tuait  ceu::  qui  invoquaient  cenom 
de  Jesus?  »  L'apötre  Saint  Paul  fut  rempli  de  la  gräce  du  Saint-Esprit  Pa- 
raclet;  il  professa  ouvertcment  la  vraio  foi;  de  meme  qu'il  avait  ete  zelö  pour 
la  loi  mosaiquc,  de  meme  il  redoubla  de  zele  pour  la  loi  de  Notre-Seigneur 
J^sus-Christ.  II  alla  ä  toutes  les  extreraites  du  moude;  il  preclia  Notre-Sei- 
gneur crucifie;  par  lui  des  peuples  innombrables  reciirent  la  foi.  Do  grandes 


244  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [228] 

•l»"-  ••••  wnKth  ■■  jr-j/JO.  •  'ittS-  ••  tminnvlh  :  ffl'r^rlh?'  ■■  mhfiiy  ■•  (Dht\in9" 

^-s.  •  m.v  •  WA- :  fliiiÄMi.  •■  1/7/.  •■  ?»'}'»•  ••  h'n  ■  jp^-ft  •  rD/.hn-  •  nhrt,  •  'wi*- 
ce  ■■  h,e.l^^'e  :  Hftö»-  •  h.t\'nt\  •■  öi/^öit'«"»-  •  o)^.*?.  =  .e.inA^  ■  a^/»aWi  ■• 

l/lt:  ••  Ä"?.V  !  (onl^^^  ••  Äfl>-A"ft  ••  rD^.n.A"  •  VU-  •■  ^^  =  h1]\.h'nih.C.  •■  A*A,h  ■• 

öJ'J-äaa  ■•  i\[\,'/  ••  fl»ÄA'w>  •■  hdy.'Hiu-  ••  iD'yn't\'  ■■  ny.tmch  :  m:h?-  •■  «»hu^v : 

JP  ■  fflAAT/.'f  •  flJftCn.^  !  aian,M-  '•  (lUf  «  roUA"  :  Ä-nhA.  ■•  n»/?/:  !  ArtT/. ■>  • 

Hftfl>-ft  !  ?i1<{i;-  •  hiP'hCl^  •  ho»-  !  ^{»"h'W  :  tlV  •  A.fh/.  :  (OtiTP  ■  AÄÖ»-A"A  :  h 
'JH  •  ^.-I-^IC  •  (Ohhooa  ■■  Äfl>-A-A  :  h»»  •  P'/^'l^l'  ■■  «»PrhF-  •■  fl»,C.(l.A-  •  IIA-»»  •■ 

2.  (DHU  :  iiiLhih  1  jf->i  j  h->-V}p]  fl>h»>  :  (Hill,  s  \t-  0,  A,  P.  —  4.  n  ■•  —  iinÄvh  o/n.  0  et  A 
(ar.  s^.-i^>  ^-.^-.ff'^'j  iL)'.-.,).  —  5.  fflfl^nt...]  Ce  qui  suit  jusqu'a  p.250(2.'34|  1.  IG.  manque 
dan.s  P.  —  G.  ii^A'l'^öix]  ^  ^g~  0.  —  11.  aii-0(o-cj]  m-l-thafc.  O.  -Iikd-^Ii  A.  —  11.  >i.C'"*Vi]  — 
«^Yiö»-  0.  —  12.  in<:  (/).  «roh»-»)  a(/rf.  A  —  13.  A'+J-V]  A,*'VJ»*V,  0,  A,.*Tr.e  A.  —  14.  m 
ÄCn.'V  —  AfiT«!--/  0  o/«.  —  1~).  -l-atAR  [p.  'hli.o^)  add.  A.  —  15-lü.  WH  :  .e^-TVC  oni.  A. 

iribulations  lui  arriverent  :  on  le  flagella,  ou  Tenchaina,  on  le  mit  en  prison, 
on  le  noya  dans  la  mer,  on  l'exila  dans  les  d(5serls,  on  lui  fit  subirtoutes  sortes 
de  supplices;  voici  que  cp/«  est  ecrit  dans  ses  Epitres;  loic  partie  des  Iribula- 
tions qui  lui  sont  arrivees  est  consignee  dans  le  livre  des  Actes  des  Apötres. 
[II  est  öcrit  dans  les  Actes  que  le  Saint-Esprit  dit :  «  S(^parez-moi  Saul  et  Bar- 
nabe, pour  l'ojuvre  ä  laquelle  je  les  destine.  »  C'est  pourquoi  ils  allerent  au 
pays  des  Grecs  et  opererent  de  nonibreux  miracles.  Du  nonibre  de  ces  miracles 
est  le  suivaiit  que  les  Actes  racontent  :  ils  firent  tout  le  tour  de  lile  et  arrivrrent 
ä  une  ville,  appelee  Yafus  {l'aphos),  ou  ils  trouverent  un  soreicr  juif  nomnie 
Elmäs  {Elymas),  ipii  los  contrecarrait  et  voulait  empechcr  le  chef  de  la  ville 
d'ombrasser  la  foi.  Paul  le  röprimanda  i'l  lui  dit  :  «  Voici  que  la  maiii  de  Dien 
l'atteint  :  tu  seras  aveugle  et  tu  ne  verras  plus  le  soleil,  jusqu'au  temps 
oü  ta  fin  viendra  » ;  aussitöt  ses  yeux  s'assonibrirent  et  s'obscurcirent  cl  il 
chercha  quebju'un  qui  Ic  guidAt.  Ge  voyani,  le  gouverneur  de  Yal'us  ful  stu- 
peCaitel  crul  en  Dien.  Ensuitc,  ils  allerent  au  pays  de  Lycaonie,  ä  l^ystre  et  ä 
Derbe,  oü  ils  cnseignerent  la  fni.  Dans  la  ville  de  Lystre  se  Irouvait  un 
bomme  pciclus  des  pieds  des  le  sein  de  sa  inere;  depuis  sa  naissance,  il  n'a- 
vail  pas  pu  inarchiT.   II  i'iilciidil  parliT  Paul.  I'juI  coniiul  ([ii'il  iivait  la  l'oi  et 


[229]  o-  lIAMLfi  (12  JUILLETi.  245 

Kvh  ■•  »;•?(:  ••  fflhrhHn-  •  h«»  •  «o-h-i--  ••  Ti-  •  fl»n^3r;i- :  mdh  :  9"rtA  ■  (u;vn 

flJ/.hn-  •  hihi'  •  flJA'J-  :  KH'  ■■  ,C.-lV..flJ8  :  P^-i  :  <D;j-J.n?i  :  f^h.'ihlll:'/  ■   nJI':'»  : 

•nVJ"  ■■  fl)'/-Afl»1-  ••  ?:"i&ira^'  •■  w-Th-fiA  =  ?iA-  ■  hinct-  •  hlii.K-fl^h.c  •  jp."?.«» 

<.V   ■■   VS°'h   ■•   l'hf.lD-l-   :   fll^XVhn-f-   •  AÄfl>-A-rt   !  (D-i'OO^.tn  :   Äfl>-A-A    :    fflll^Jt  : 

^.h-i:  '  fl'Al-  •■  a}h9".e."V.  •■  iiii:  =  ©öÄ  ■•  im,  ••  rhA-n  :  ö>Ä/iif <p  :  a?.»«  • 

AÄ9"All    !    ^.h'l:    •■    UIC    ■■    (D(D^^9*    :    O-Al-  :  hl^>  :  <^?»hA   :  K-f--»    :  rort^i:,/,  : 

1.,  A  :  n?i*.e.'j'/:irfl«»-  ■■  to)\M'a'i"-h?*  •■  ho«  -.  y-^h  •■  mmdh  •■  hm  •■  Ki^.Mur.  ■ 

2.  Uf]  om.  0.  —  5.  AAW-A-]  Atf-A- A.  —  6.  h^:^.*]  h^i^i»'^  A.  —  S.  -nvV]  ow.  0—11.  WiA 
■fl]  üA,-fl  A.  —  12.  (lÄCfi]  —  C¥  A.  —  13.  >.*•>]  >,*>  I  M>  A. 


qu'il  serait  gueri ;  il  liii  dit  :  «  Au  nom  de  Jesus-Christ,  leve-toi  et  tieus-tüi 
sur  tes  pieds  »;  aussitöt,  il  se  leva  et  marcha.  Voyaut  cela,  la  foule  se  con- 
vertitä  la  foi.  Pendant  qu'il  etait  lä,  des  Juifs  d'Antioclie  et  d'Iconium  vinreut 
jeter  des  pierres  contre  le  bienlieureux  Paul;  en  le  trainant,  ils  le  firent  sor- 
tir  hors  de  la  ville.  Ils  pensaient  qu'il  etait  mort,  mais,  le  lendemain,  il 
alla  avec  Barnabe  ä  la  ville  et  ordonna  des  pretres  pour  chaque  eglise. 
Ensuite,  ils  se  rendirent  ä  Afraqä  (O  :  Afräqyä;  Phrygie),  et  Galatie  et  vers  la 
Troade.  Ils  passerent  par  la  Macedoine  et  y  trouvereut  uiie  jeune  fdle 
possedee  du  demon,  qui,  pnr  la  divination,  procurait  un  grand  profit  ä  ses  mai- 
tres.  Elle  les  suivit,  en  criant  et  en  disant :  «  Ce  sont  des  serviteurs  de  Dien 
qui  nous  montrent  la  voie  du  salut  »;  eile  insista  aupres  de  Paul  qui  se 
retourna  et,  au  nom  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ,  reprimanda  l'esprit  impur 
qui  etait  sur  eile;  alors  la  jeune  fille  guerit.  Apres  quoi,  il  se  rendit  ä  la  ville 
de  Halab  '  et  ressuscita  la  mere  de  Tiinothee  qui  s'appelait  Badros  (A  :  Ha- 
dronä);  c'est  la  qu'on  voulul  le  sacrifier  aux  dieux  de  \\  ville  et  qu'on  lejela 
dans  le  feu,  au  milieu  d'une  fournaise.  Paul  etendit  les  mains  ä  la  manicro 
du  signe  de  Croix.  Les  habitants  de  la  ville  virent,  de   leurs  yeux,  le  sigiie 

1.  Alep;  A  :  Halib.  Cf.  Budge,  Contendings  ofthe  II.  Apostl.  549  (probablement  ily  a 
coufusion  entre  Beroea  de  Macedoine  et  Beroea  =  Alepj ;  la  mere  de  Timothee  iEuiiice) 
poile.  comme  dans  A,  le  nom  de  Badronä,  Ibid.,  554. 


246  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [230] 

9^'i'l'i.  •■  t'hir'  ••  fflrtlS.  ■•  A"'l-"  ■•  W-A-öo-  •■  a)h9"'l'  •  {\^öh  ■  "h^^llO-  «  (DhCilfl^ 
ftjr  :  »Dh-^V  •■  ülC  ••  h^'i  '•  (O'Viat'-V  '•  fnP:H'fi  -  xl-f-  ••  (D'l^ytxh-  ••  tof^iD'P  •■ 

h'ii\^  •■  "Ihhfi  ■•  TM'i-fX  •  flJ^.ll.A"  :  Äfl>-A"ft  ••  h,e.-|;  ■•  I/Afli-  =  JllJ'r'l:h  :  hh  ■■ 
,e«wAVhh  ■  mhoi-rh  ■  Wi\\f\  ■  m^-lt  :  Vno^>\  •  Ä^il.?»?  ••  ?i/ih  ■■  KV.e.''/h  • 

nh^-D-  ••  Ä7H  :  Ji'.ftrThO  ■  h/W  :  l»"fl>"V  ■  örj^.G".  :  '^MlA  =  /li'Hn  ••:  fllh^Tl  :  h 
»TfiY^ao'  :  nprav'  :  (0{H\  ■  CM-  •  iHilin  :  ^+S.  !  h«w  !  ^,4"IA?'ö«»-  :  AJlllV 

->  •  ffl/?.ft.  •■  i>,afi\"ti  ■•  h.y.y./i'  •■  v-9"  •  aoqi-i- :  nn-/: :  im:  ■  iihjnA  :  »ii^.o» 

->  :  iD^T'/n-pö»-  !  AV/'A-fl»-  •■  fl»,f.n.A-  :  A9"ftA  •'  T^H  •  HJii  ••  h'HXfl  ■  Ä.-Tf-'iV.. 
hd.^^ii  '••  tom^.  ■  iO-lhU  ■■  h'ittfl  ■  tD'tll'  ■■  l'ii»"  •■  toh'm  ■  r«V.  ••  Äö>-A"fl  •  ?i 

fth  •  ÄJi  ••  fl»-ft'l-  ••  «7C  •  airtrö-  ■•  H/ru-  ■  ^.c.y-Ä-  ■■  ffl-h/J-nh-  ••  'MLii-  =  a*Y\ 

1-2.   flJhcnoinx]  flJhCVn     O.  —  5.  >,fil(i]  o/».  0.   —  12.  aj-J.I:]  ow.  ü.  —  13.  Ml  :  «B-nt  ! 

07r.]  ronXMi    :    <»•      !    Il-fc   :  I»     A.  —  l'l-l.l.   mft'     :    >,"  :   AA  '  =  «nJi   ]   mft+A}^    :    A!^      :  Wh     A.  — 

15.  ftvj'TA]  n»'irTirn  A. 

de  la  Groix  et  le  prierent  de  sortir  de  la  rille;  il  m  sortit,  sans  avoir  ete  atteint 
d'aucun  mal.  Tous  se  prosternerent  devant  lui  et  en  furent  convertis ;  Arestos, 
le  gouverneur  de  la  ville,  se  convertit  ä  la  foi,  mais  los  sept  pretres  dos 
idoles  fuireiit  et  se  cacherent.  Paul  appela  la  statue  d'or  (|ui  avait  la  forme 
d'un  vautour;  eile  vint  se  tenir  ilevant  Paul,  sous  la  forme  d'un  liou,  au  nii- 
lieu  du  temple.  Saiut  Paul  lui  dit  :  «  Oü  sont  tes  pretres  qui  t'adorent?  » 
Le  lion  repondit  et  dit  :  «  Atteuds,  mon  Seigneur,  que  je  t'informe  oü  ils  se 
trouvcnt.  »  Le  lion  alla  ä  l'endroit  oü  les  pirtves  s'etaient  cachos,  fit  sortir 
Tun  d'eux,  en  le  prcnant  par  le  cou  avec  sa  gueule  et  eu  le  traiuaut  comme 
un  mort,  et  le  jela  au  milieu  de  la  foule;  il  auieua  les  sept p;e/ms-  de  la  möme 
maniöre.  Voyant  ccla,  la  foule  voulut  tucr  les  pretres,  mais  Paul  dit  :  «  II  ne 
convient  pas  aujourd'liui  daus  cotte  viilo  ilr  vaiildir  la  mort,  mais  la  vie  ».  II  los 
baptisa  tous.  II  dit  a  la  statue  du  vautour  qui  ötait  devenue  uq  liou  :  «  Ne 
crains  pas,  ö  lion!  En  recomponsc  des  Services  quo  tu  m'as  rendus,  que  ta 
demoure  soit  dans  le  descrt,  jusqu'au  moment  oü  je  t'appell'crai.  »  Ce  lion 
liabita  dans  le  desert.  Ensuile  Paul  alla  ä  Aki\  {Acco);  dans  la  ville,  les  Juifs 
apprenant  la  nouvelle  de  soii  arrircc  se  rassembl6rent  auprös  do  lui,  le  saisirout 
etle  soumirent  aux  lourmoiils.  Ilsapporlörent  ou  outro  deux  lamoaux,  suspen- 
dirent  Paul  par  les  pieds  et  le  liörent  entre  les  deux  taureaux  avec  Senkotcs  ', 

1.  A  :  Sokontros:  plus  i)as  O  :  Eskendros,  Eskenles;  A,  Estenkes,  Aksentes  (Secuii- 
dus:  cf.  Bndj^L',  1.  c,  507). 


[231]  5«  HAMLE    12  JUH.LRTl.  247 

T»  :  im:  ■■  n^.n  =  hdni  ■•  nA.-tv'i-  •■  htih  ■■  fl>-w/  ■•  ,e.r<n.-  :  h^/^  .•  'ny.  ■  oi-jv 
ttth-i:  '■  <»>•>■  =  hön^  •  hAhi--  •  ehfivi:  ■•  ri-wi  ••  ■f-ö»-  •  "vmia  •  int:  .■  rttA  •■ 

■tthfi.  ■  H.f.V.e.^öo-  •  rDi;Afli.  •  hhh  ■  P-9"  :•:  mm  ■  CM-  ■■  «Iriin  •  V'«:?'  •  A^^ 

H  !  ^.atliy'oo-  :  nÄöH'}  ■  aH'rdP  •■  A*Srt  •■  Afl>-A-rt  ••  o»^.ll.A-  ■•  h-flhrt,  =  /" 
/ii*.  ■  Vli-  ■•  ?iil/»h  :  r»hHI/  ••  .e'^-'Ä-h.  •  eÄAWi»"'»-  :  MM'A'  ■  inh9"Äh'  ■■  4"P/-. 

y.^  :  owftT  :  Mhl\V9"'l'  ••  M'A'  ••  mn^.y.9*ao'  :  AKf:.e.-?i"/-  :  öi-rtL-Pfl»-  :  tu 

i*'A-rt  •■  A,eAf  :=:  rö»»X^  ••  hlM.M  •  hSt\i\  ■  hCfl-f-rt  ■  '^A  :  «»Ahh/:«)-  • 

MI-  !  mhOi'hV'OO'  :  Mtlh  •■  «IC  •"  ÖJhA  :  -f-C^-  ■  7,ahpa»'  -.  .^A  •  ?il'"rt''7J?.  : 

h«i>  :  .e.l-.-J'flh.    r   'in  :  ?iWi'JX   :•:    OHmf^h   :  OflhU   =    Ä'jn«1   •    ildy/*  ■  Ot-hl'   : 

15    I^JT»   :   flIÄCWl    :    n^A   !   V>H   ■  ^'.flA  !  hOD"!'  •  llKIlUf  ••  ^.fA-rt   =    hCrt-fft   : 

1.  »?-]  »■»->  A.  —  S.  fflnilWi]  toMUtro«-  0.  —  S-'.l.  >,i>">,'i:>,]  Hh    A.  —  iU.  Aö/tirao-  -.  >,o 

*]  >> ' :  V  A.  —  14.  noo  :  .ft^;)-n>i.]  fl^>,n1•;}•ft^ö»•  A. 


ÄOH  disciple.  Ils  les  trainerent  sur  la  place  de  la  ville,  Irs  /alsiiiil  marclwr  sur 
des  pierres  aigues.  ä  tel  poiiit  que  lern*  saug  coulait  comrtie  de  l'eau;  Icur 
Corps  l'iit  dechire  et  leurs  os  furent  mis  ä  nu.  Les  disciples  priereiit  Dieu  : 
alors  ces  deux  taureaux  devinrent  de  pierre,  a  l'eiidroit  iiu'mc  oü  ils  se 
tenaient,  au  milieii  de  la  ville,  ainsi  que  Thomme  qui  les  mcnait;  ils  s'y 
trouvent  jusqu'ä  preseiit.  Ce  vovaut,  la  foule  rapporta  ces  fails  au  gouvcr- 
neur  qui  s'irrita  et  donna  ordre  de  lui  amener  P«;;/  et  ses  coinjuif/noiis;  ou  les 
conduisit  aupres  de  lui,  pcndaut  qu'oii  jetait  des  pierres  sur  eux.  Le  (joiirer- 
neur  se  mit  eu  colere  contr(>  Paul  et  lui  dit  :  «  O  soreicr!  voici  que  je 
vais  te  punir!  »  II  douua  l'ordre  d'apporter  deux  boeufs  d'airain;  on  ap- 
porta  du  goudron,  de  la  poix,  du  soufre  et  de  la  graisse;  on  les  mcla  cn- 
semble  et  l'ou  en  eudulsit  les  deux  boeufs  d'airain  au  dcdans  et  au  deliors. 
Les  disciples  furent  jetös  ä  Tintcrieur;  on  mit  les  ba'ufs  d'airain  dans  Ics- 
quels  etaient  les  disciples  dans  une  fournaise  et  on  alluina  le  feu  sur  eux, 
pendant  trois  jours  et  trois  nuits.  Mais  Notre-Seigneur  Jesus-Clirist  vint, 
avec  ses  auges,  et  fit  en  sorte  que  la  fournaise  füt  transportee  de  ce  Heu  au 
tribunal;  le  feu  changea  de  direction  et  brüla  les  habitanls  de  la  ville.  Une 
voix,  venant  du  ciel,  invita  les  survivants  ä  se  reunir  ensemble;  le  liou 
que  Saint  Paul  avait  envoye  dans  le  desert  vint  el  cria  d'une  voi.v:  rt/7/- 
ritlee,  en  disani  :  «  Croyez  ti  mon  Seigneur  .lesus-Clirist,  au  nom  duquel  Paul 


248  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [2321 

nh'JÄ-cTft  :  9h. :  hrhf\^'  ••  h^w  :  .e?,r<-  =  rt-nh  :  »H:  •  mc.  ■■  lomöh-  ■■  hrh 

•fJ  •■  hf\^  ■  rThJP'PJiiröD-  •  MW  •■  ^.^.fl>-'i.  ■  r'iiCA-  ■■  Chftt"»'  •■  flJhAP  ■  A^rt,ir 

o»-  ••  *v  ■  itM'l'  •  mr^n.'/  :  ÄLMi.  ••  rii-H-n  •  ä'^h  :  .e.'nA-  •  vh'/">  ■■  nhiw.h 

^.  •  '^n  ■■  m/.  •  hvs  •■  (ohTii  ■■  /^z.  ■  wi  ■■  ehinc  •  rt\h  •■  ^A^n  :  rh*Pr: 
.e  ■  flirtjiYh  r  fiijf  :  aih:''')i9*ti»-  ■■  A.ffat-'ii-  •  mc  ■■  iD'r^riiP'ö»-  •  hy.v.irao-  -. 

lohliiirao-  :  mmyv-  :  rts'ftA  ••  at-fil'  •■  h'^ru-'J.irfl»'  :  mnn^'  ■■  l./.-  ■  rhl'J  = 

h:"»?/*  :  fflflje.f. :  tD'M'  ■•  ?i,e.'f;irö»- :  ?,fth  •  »nii/..?i'/:i/'o»-  ■  AAa?».«'.-  •■  bh9:  • 
HWitJ  •  m+jfli-  :  ?».e/ßirö»-  ■  ©«J^.  :  i.n<.  ••  hy"/iA  •■  '/»-l-h'i'-T!-  •  MiUVi  -  H 

Ji'/'  •■  M.'i  ■•  HP^ö>-.e.-  ■•  vfA"  •  'im-o'»'  ■  fflj?.h.e.-'> :  WA"  ••  /*';jiröo-  •  htm  ■.  a,. 
9MCK  •  T'il'i,  •■  ro+ifo-  :  in*?/:!/'«»"  •■  (lrtA.^i'J-  ••  Wil'J  ••  miM-  ■•  h"iö    ^'■' 

1-2.  fl>A>ifiirvjE^cn]  mATifiTVinfi  A.  —  3.  >,TrH  ■  h..e  ]  iio»  :  h..e  0.  —  4.  ;ii,ii-n  oi».  A.  — 
(1.  A>.ftVl'lr'Pft]  AMVVTfl  A.  —  9.  X^  Olli.  ().  —  10.  WV-rK.  :  '"ifQ  fl>>,.S.  i  v'  A.  —  12.  m+'/ 
fl»-]  ffl'^■/fl^•}»  I  y'AA.  A. 


pröche.  »  Le  lion  se  tourna  el  dit  ä  Paul  et  ii  Estenkes  '  :  «  Sortez  du  feu, 
afni  que  les  habitauts  de  celte  ville  connaissent  la  nh-ite.  »  lls  sortirent  de 
la  fournaise  de  feu  sains  et  saufs,  saus  nieme  que  leurs  chcveux  fussent 
brüles  ni  que  l'odeur  du  feu  s'exlialät  de  leurs  cor/js.  Alors,  la  foule  s'ecria, 
en  disant  :  «  Nous  croyous  en  Notre-Seigueur  Jesus-Christ,  le  Nazareen.  » 
Paul  les  baptisa  au  noin  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit.  11  ordouna 
pretre  Eskentes  et  leur  ln\tit  uue  eglise;  apres  quoi,  il  se  rendit  a  Atenä. 
Ensuite,  il  alla  ä  deux  villes,  avec  l'apötre  Philippe,  y  precha  VEvani/Ue. 
Les  chel's  de  la  ville  les  sais'rent  et  leur  enchaiuereut  les  malus  et  les  pieds; 
ils  mireut  uue  cliaiue  autour  de  leur  cou,  firent  uu  casque  de  fer,  qui  leur 
couvrait  la  lete;  ils  fireul  aussi  une  fausse  paume  de  main  avec  Ir  restc  de 
leur  maiu  et  des  doigts  eu  fer,  et  y  iutroduisireut  les  malus  des  disciiilcs 
jusqu'au  bras;  ä  chacune  de  leurs  malus  rtail  uue  maiu  de  Ter,  qu'ils 
clouereut  sur  leur  main.  Ils  firent  aussi  une  fausse  epaule  eu  fer,  (jui  Irur 
arrivait  juscpfau  cou  et  qu'ils  clou6rcnt  sur  eux,  par  devant  et  par  derrii'rc; 
ils  (ireut  des  phupies  de  fer  qui  entouraieut  leurs  membres  et  couvraient 
tont  leur  corps,  pour  qu'aucuue  partie  n'en  restAt  visiltle ;  ils  clou6rent  leurs 
flancs  ä  des  plaques  de  fer.  Ils  firent  des  chaussures  de  fer  i|u"ils  clouörent  ä 
leurs   pieds,   ä   tel    point  cpic   los   clous   p('nrlraieul    de    la    plante   des    pieds 

1.  A  :  l'lsleiiUcs:  v.  plus  liaut. 


[2331  ö"  llAMI.i;    12  JUILLKT).  2',9 

«/.v.  ••  nii-:''  ••  ii.ev.p.vp- :  fyM'i-  ■■  U9"{l^  ■■  ^t:  •  unA  ■  miy.  ■.  w^t/..}  •■  m%/\ 
'?/.  ■■  h9"'i  •  +At"'J,e  ■■  '"A>i  :  in'\'M"m.ft  ••  «»rt^lÄV-'J  •  möom  ••  -nil-:^  :!=  m 
hTfkh-  ■■  h.'f'iU  ••  «»ÄflrtA}»»  ■•  (Oh9"iha)'9^  ■■  tn-M'  •  Tiö  ■  flJV'T?'  •  lo-h 
'/•  -•  rtrt.^rl'  :  Hrh9ö»-'}-|-  •  HA(>A  •■  /*';^I/'ö»-  =  A^SO'J  =  ?irth  •■  lAÄ*  =  T«!'  : 
l»"rtA  •  r'PH'ao-  :  fl)h''/0>-  !  AjiA  !  r/i?fl»-'J'l'  •■  HrTliA*P'}  •■  tO-Mrl'-  •  r/iVC.e'l"  : 

fli-K-j' :  ^/y.  :  H^'/v/iöJ-}"  :  ht\\\  =  'JA''/A  :  ^ll>"^l•^c^o»■  •■  ?inh  •  r:?ir^fl»-  ••  m», 
^ij^^t^^ao. .  fio,j)"e. :  rt«rni:  ••  iii.'i"-  ^  hv-^  •■  i:ahf""'i-  ■  hT^x.  •  ht\\\  ■■  aiva-  •■  «» 

fli'hA'JA  :  fn>i\öi\'\'  •  r'pyyai^-  •  voaua  •■  äo'i-  =  oJWi'Pc.e-lrt  ■•  ,p.ä.ap  :  '■»!  • 

h'lll.hn^h.C  :  ffltny.P  :  '/Ml/.'/-  =  nA(J  :  6«»ho'r>  ■■  fl),(',n.A"fl»-  ■  Artnh  •  «t'-l-rli 

0i>-  ■  mmith  ■■  Y\9°f\h  ■  rtA.^'/-  ••  .''Vi  ■  (nhlM-^d.  ■  ?.'/"  ••  M^r'^firaf-  ■  Arh 

•">.  rt>,'i-7]  rt-Min  :  >.o>  A.  —  5.  .*t:]  >,*<f:r:  A.  —  '.'.  aöa  om.  0.  —  11.  n'^?"Ä]  n°,9"  0.  — 
I'i.   Aanth.-,-/]  .A>»önv>.-/'V-V-  A.  —  10.  >i5'"tA]  ii  üie  9"(i(\.  a  savoir  :  en  olant  les  plaques  de 

l'er,  leur  sanu'  coula,  elc. 


jusqu'aux  jambes;  ils  firent  aitssi  des  calec^ons  do  fer,  conime  enveloppe.  Le.s 
fabricants  de  drogues  nuisibles  vinrent  et  apporterent  un  talent  de  plomb, 
une  grandc  cruche  d'airain  et  sept  livres  d'huile  d'olives  concassees,  dans 
les(juelles  on  mela  de  la  graisse,  de  la  cire,  de  la  graisse  de  boeuf  et  beaucoup 
de  drogues  qui  allument  le  feu;  avec  ces  drogues  il  y  avait,  en  outre,  de  la 
pnix,  du  soufre,  du  goudron,  sept  livres  de  resine  de  Colophon,  duleka(?),  des 
sarments,  de  l'etoupe  et  beaucoup  de  bois;  ils  apporterent  des  drogues  qu'ils 
firent  cuire  et  foiulre  dans  une  maruiite,  et  ils  verserent  lo  taut  sur  les 
plaques  de  fer,  appliquees  sur  le  corps  des  saiiits,  si  bien  qu'elles  resterent 
collees  fortement  sur  leur  corps.  Le  plomb  qu'ils  avaient  liquefie,  ils  le  ver- 
serent sur  le  fer,  dans  lequel  etaient  envelopprs  les  Apötres;  il  y  en  avait 
une  teile  quantite  qu'il  nionlait  des  pieds  jusqu'ä  la  tele.  Ils  les  appuyörent 
contre  uiie  grosse  colonnc  de  pin,  baute  de  cinq  coudöes,  dopuis  le  bas 
jusqu'au  baut,  et  ils  allunuirent  le  feu,  qui  /hnnhait  au-dessus  des  Apölres, 
avec  des  ce[)S  de  vigne  et  du  lin,  dout  on  n'avait  pas  öte  les  graines.  La 
flamme  du  feu  s'elevait  au-dessus  d'cux,  mais  les  Apötres  priaicnt  Dieu,  cpii 
inspira  des  scnliincnls  de  pilie  au  eauir  de  l'mi  des  juges;  celui-ci  dil  au\ 
hdiiinies  :  «  T)6liez-lcs  »;  quand  ils  les  eurent  delies,  ils  leur  otercnt  du  corps 
les  plaques    de  fer;    leur   peau   ctait    ccorcbee;   comme    des  pbupies  de  fer 


250  LE  MVHE  DU  SYNAXAIRE.  [234] 

o  31,  a  *pcy-1-  ■  ^.n  •■  r^c  ■•  iDOh  '  rt'j&Tj  •  at-ti-t-  :  An  ••  finh  •■  mc  •■  m'^'vp 
yx  ■  AinAOA  •  M'1'  ■  hrura»'  -.  anm^M-  •■  ?.tf»T  ■■  -niiv-'i-  ■  ^-jf-  •■  r^h 

-Th  :  'HT'w  :  flJA.^.1-  :  /»■.'Jirö»-  :  ti^^Al  ■■•■  tofitl  '■  CM-  ••  Uil  '  Y\f"i'  ■■  WA- 
<">•  :  atm-t  ■  mc.  ■  'lh">V-  !  '/"(>/.  :  na»-'?/.-!-  !  fljjrö^  •■  n.e.TV'l-  =  ^rTh%  :  fl> 

ftnh'i-  ■  cD-iiA  •  *sft  ■  aihtxHih?'  ■  rynw.Vi  ■  hs{\-t\  •  Vjcft-ffi '  fl'A'n.A-  = 
{\i\r  ■■  Ah  :  ^.'K-i'.  •■  WA-  :  inn/.  •■  -t-iih/M  •■  oihäo-"/  ■■  fi'^'h  ••  (ou.wio  -•  fl. 

-J'  :  InC.M.if'ih  •  r»HWifl»Äh  :  «MfJ'.Ae  ••  fl>-ft/;;i-  =  flJAH.e.U'fl  ••  -nft"/'!'  :  Ah  :  fl> 
AHin/.  :  TilWA'  ■■  ttöM'  ■   l-Mhi'M  •  tir'il'/.  •  A?»A-  '  WA-ö»-  ■•  MncTö»-  : 

'rfiA.h  :  n«w"j«7/»'-/-  :  ?»nv  ••  ihiA'^jp'I'  •■  mi/rvh'jK  =  ^-ny-h  •  yicft-/:.ev'l- ' 

i»"'S"  ■  ah4o-  ■■  'h'i'ti  ■  to^iCi  •  m-M'  ■■  rt'T/.e.  ■  athmi  ■•  h'if'ftm.  ■  huiv. •»•  = 

.«•{r*  s  htm  :  .nc'/'}  ■■  fliM/H-f- :  i/Ji»»  ■  ^."Äuc  •'  (\^hi:  ■  mc  ■•  «»>•?<: -f-  ■  nih 
:b  :  J7<:  :  atwon-f'  •■  rtA<w  :  m'ici'l'  •  fl>-fif"  :  rt'^/i  «] 

2.  «nfit  :  MV  •■  rt^TCel-]  Arli'  :  m-    :  >,  '  A.  —  rillU»]  om .  0.  —  .").  -nH-;!  ip.  t>i-VV-)  fl«?^. 

A.  —  h-1.1.]  <'h9'/  A.  —  6.  mvr-ji]  ow.  0.  —  s.  i\i\r'  ■■  An]  ow.  A.  —  Yi^a-  =  m-m.  ■■  w 
lU.W  ■■  fflii]  om.  0.  ^  .S-'.i.  (bl-  ■  Vir.n/:r/n]  «»»r.ni-Ati  A.  —  ''•  mHrJimxTi]  <nH/fi«»Ä  A.  —  ATi] 
*4i;  A.  —  12-13.  m-/->i?"'r]  fl».  A.  —  l'i.  >.A'P<!*'V]  «ri,?^'.-,  0.  —  il>.  mmoa-f-  ■■  n'\o"]  "/>i.  A. 

tomba  le   sang  des  Apötres  ä  gouttes  sur  la  terre.  Le  diable  entra  dans  le 
creur  des  habitants  de  la  ville,  qui,  iine   seconde  fois,  jetcrent  les  Apötres 
dans  le  feu,  inais  Notre-Seigneur  descendit  du  ciel  et  eleignit  la  flamme  du 
feu;  uns  nuee  lumineuse  et  rcmplle  de  pluie  viut  et  enveloppa  le  corps  des 
saintp.  A  cette  \ue,  ils  crnrent  tous;   dans  la  ville,  ils  furent  tantöt  lapides 
et  tantöt  couvciis  de  flecbcs;  ils  ressusciterent  beaucoup  de  morts.  Quand 
il   se  rendit  ä  unc   aulre  ville  y  precher  l'Evangile,  Notre-Seigneur  Jesus- 
Christ  lui  apparut  et  lui  dit  :   «  Salut  ä  toi,  ö  mon  elu  Paid;  tous  ceux  qui 
feront  ta  commemoratioii,  iuvoqueront  ton  nom  ou  bätiront  une  d.gVise  sous 
1(111  rocahlc,  celui  (pii  la  visitera,  y  priera,  fcra  des  voeux  ou  fcra  une  aumöne 
quclconquc    Ic   jour   di'   la   coninienioialion,  je   l(>s   i'erai   habiter  tovis   avec 
toi    dans  Ic   royaiinie   de    nion   Pcie,   au   ciel.    Los   cglises   bäties  sous   ton 
vocable,  je  les  I'erai  garder  par  nies  anges.  »  II  lui  lil  beaucoup  de  promesses, 
1(!  baisa  de   sa  sainle  bouclie  et  monta   au  ciel.    Ensuitc,    ils   parcoururent 
beaucoup  de  villes  et  arriverent  jusqu'A  la  grande  ville  de  Wäriqön'.  II  vit 
notre  Dame  Marie,  nuTc  de  luniiere,  qui  lui  dcniiiu  l'ordre  d'cnseigner  hi  foi 
dans  cette  ville.  Ini  dit  beaucoup  de  dieses,  lui  doiina  le  salul  et  monta  au 
ciel. 

1.  Cf.  Budge,  Contendings,  etc.,  513. 


|u 


Il> 


[235]  5=  HAMLE  (12  JUILLRTU  251 

he>  •  fflVHM  ••  flj.e.iLA  ••  i;'n>.  ■  >iX"/;.ii.  •■  «»hv  ■  ?."Xn>  •  Ah.  :  if.hxu  ••••  mmua 

-f-  •  "/K'-i-  =  fl^'V.  :  Äfl>-rt°ft    !   9"/lA   !   rt.e«f.    ■   '^n  ■■  ODij-i  :  ]l^.tm'l'<.  :  fl>-ft-|;I:  : 
hChft;J-|-  "•  (Dön  ■■  ?»ÄV>  =  i:h{i  ■■  Art»?*?.  :  h^.V  :  7}t  :  n'}K'4-  :  Ay.h'll  ■■  fl>Al-  :: 

'/:  ■■  fl)A'/" «  aifttt  :  '/vw>j?,rti :  ü)-?.'|.-  •  rt.e<f.  •  h'w  •■  jP/ntv  •  An/»'  ■  hJtw  •■  + 

'l-A-  :  AÄfl>-A"rt  :  /.hn-f-  :  ,e,h'/:  :  fflA'l-  •'  öJ'l-Il.A"  :  hj?.'l;  ••  i^fl>-A-A  ••  fl>^.n.A  •■ 

3.  ÖDAJ.1H-]  ,l:fl^ö<n»A>l1n;^•^  :  fflÄ  0,  A,  P.  —  7.  Virtl-]  >,«ro;BT  0,  P.  —  10.  afj,g,ß  :  «.Ot] 

—  ■)  !  \i*>,  0,  A,  P. 


Ensuite,  il  entra  dans  la  ville  de  Rome,  y  precha  et  beaucoiip  de  citoyens 
criirent  par  lui.  11  les  baptisa  du  saint  bapteme  chretien;  il  leur  ecrivit 
l'epitre  qui  se  trouve  en  tele  de  ses'  epitres.  —  Apres  cela,  Tempereur  Neron 
le  fit  prisonnier  et  lui  infligea  de  grands  supplices;  il  le  consigna  pour  avoir 
la  töte  tranchee.  —  Comme  il  s'en  allait  avec  le  bourreau,  il  fut  rencontrc 
par  unc  jeune  fille  de  la  famille  de  Tenipereur  Neron  qui,  convertie  par  lui, 
croyait  ä  Notre-Scigneur  le  Christ.  En  le  voyaut  avec  le  bourreau,  eile  fondit 
cn  larmes.  Paul  la  consola  et  lui  dit  :  «  Donne-moi  ton  voile,  je  te  /c  rendrai 
de  suitc.  »  l'^ile  lui  donna  son  voile.  Paul  alla,  avec  le  bourreau,  au  lieu  oü 
l'on  coupait  les  tetes.  Lorsqu'il  courba  sa  tete  devant  le  bourreau,  il  so 
couvrit  le  visage  avec  le  voile  de  cette  jeune  iille;  le  bourreau  coupa  la  tete 
de  Saint  Paul  la  laissant  recouverte  par  le  voile  de  la  jeune  fille.  Quand  le 
bourreau  reviiit  dire  ä  l'empereur  qu'il  avait  tue  Paul,  la  jeune  fille  le  rcn- 
contra  et  lui  dit  :  (c  Oü  est  Paul?  »  11  lui  dit  :  «  Voici  qu'il  est  jete  dans  le 
lieu  oü  Ton  coupc  les  tetes,  et  sa  tete  est  recouverte  de  ton  voile.  »  Elle 
lui  dit  :  «  Tu  mens,  car  voici  que  Pierre  et  Paul  viennent  ä  Tinstanl  de  passer 
pres  de  nioi,  revetus  des  vetements  royaux  et  portant  sur  la  tete  des  cou- 
ronnes  bien  ornres.  Ils  m'ont  donne  mon  voile;  le  voici,  vois-le.  «  Elle  le  fit 


A  10.5, 


252  LK  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [236J 

ftn  •  .e.nÄ-rhö»-  =  äaa-"I--  :  ^tuy-oi-  •  hry.VArao-  ■.  ^n,y  ■•■•  hi\\.h'n,h.i:  ■  ^.r 
tWh  •  AWA>  =  nÄA"-Ptf"»'  •■  AhA-  •■  eji'pc.e'i- :  fcTtrrj  =  öJÄto-A-n  •  011 'j-nA 

hfih  ■■  ?i«f-rtAJ"  =  nrt,e.«i". :  tnffO'i'C?*  -.  h^?.  :•:: 

n'\iiA  ■  ?i'n^r^  ••  /»ortA  :  Ä-n?.  •••: 
fl)Ah,e.i>-.e:-  :  Vis-ö»-  ••  ^l,e.^^ft  «] 

[rt'Vl»"  •  AÄ.T(?ft  =  flJAÄfl»-A"ft  •■  rt-;)-^  •:: 

3.  >,nti  !   Ji>  (sie  A,  A,  0)]  —  V-  P.  —  ^5"n<.]  —  CSPö»-  0,  A.  —  T).  .e.fl»^öi>-]  —  ,i.  A. 
—  16.  biv-it-^']  A  (f.  103,  a)  bi.^^.  Cf.  Dillmann  Le.r.  704.  —  17.  mt\h-  ■  hWit]  A '  <  fl»"  0. 


10 


voir  ä  ce  bourreau  et  ä  ses  compagnons;  toiis  en  furcnt  etonnes;  ils  crurent 
au  Christ  Notre-Seigneur. 

Dieu  fit,  par  l'intermediaire  de  Tapötrc  Paul,  d'innombrables  pr'odiges  et 
miracles  :  k  tcl  point  qu'on  plagait  les  malades  sur  des  lits,  le  long  du 
chemin  oü  Paul  passait;  des  que  son  ombre  les  atteignait,  ils  etaient  aussilüt 
o-ueris  de  leurs  maladies.  Duo  Dieu  nous  fasse  misericorde  ä  tous  par  la 
bcnediction  des  deux  apötres  Pierre  et  Paul,  et  que  Icur  intercession  et  leur 
prierc  soient  avcc  uous.  Amen. 

[Salul  u  Paul  qui  proclama  la  foi  du  Clirist,  si  bicn  qu'on  le  blessa 
par  l'epec  <'l  liii  coupa  le  cou.  Pour  ramcner  a  In  foi  les  peuplcs  on 
revanche  de  ce  (pi'il  avait  persecute  les  rhrcticns  auparavant,  pour  les 
insenses  il  se  tlt  iuscnse,  et  pour  les  juifs,  il  .se  fit  juif '.] 

[Salut  ä  Pierre  et  a  Paul,  son  compagnon.  Apres  qu'ils  se  furent  reposes 
des  douleurs  et  des   soulFrances  penibles,  en  revelant  de  beaux  vclements 
royaux,  ils  passörenl  visiblement  devant  une  jeune  fiUe,  allant  lä  oü  le  Paradis 
elait  ouverl,  cl  oü  leurs  iiliircs  dr  repos  claient  preparees.j 
1.  Cf.  I  Cor.,  IX,  20  s, 


KU1-<{.'I-  .•     WA-  •  hoB  :  ^.iflJhöD.  ..  ,/nnhA^i. : 
H/.fl»  ■•  h,9"hfmf;^  :  ?,«;••>  ..  jr^/wv'J  :  7nt  :•: 
n^ri^'/*h«'»-  •  l/'/'Oö»V.  ■•  'w>rt«J,  :::] 

[rtAr  .■  ?,[|A  ■■  ?,A  •  e..n^  :  «/"/  .•  hnm  :■: 

■l-ll'^A'  :  »JAr  :  WA-  :  »/.rt.ftJlfl''-  :  'rfyP.Ot  :!: 
n''7(>«^^.  :  2/J.e.  .■  hrir°i.  •■  ^rtr/n  .■  ^.nf,?  ■.  ./.h,iöJ  ::: 
Ä'lffl.^.  ■•  h.ffllll?  ■  ■M:'/'i\)af>-  :  "ila,  ::: 

[rtA'/'  •  Ah  :  *««  :  n+Al-  :   fl^ÄCTf  ? 

?l«7(ihA  ■  "731'.  ••  Uf[\\  :  flJ.lji),  :::] 

|--).  -  (..  /./<»>,«».]  ,.;„,.     P.  _  7.   },r-7.«uv>]  >..A.">.«..VV  1>;   „;«.  ü.  -  ,).  Co  salam  o;« 
0  -  10.  ,"ö,a,2  MO.  A.  -  14.  Co  saläm  o«..  0.  -  1,;.  ,,..,„  „,„.  p  (c,-   Di,l,uann,  /...n 

llooj. 

I 

[En  CO  jour  aussi,  on  fuit  memoire  des  72  disciples  tie  Yeshaq  (Isaac)    q„i 
fut  martyr  dans  la  ville  de  Gaza,  et  des  justes  du  couvent  d"Asa  i,lu  Poisson) 
Que  Dieu  nous  fasse  misericorde  par  leurs  prieros,  dans  les  sieeles  des  siecles  '] 

[Je  vous  dis  salin,  avec  louanges  et  clameiirs,  en  invoquaiK  le  „om  de 
cl.acun  de  vous,  o  70  disciples  du  Christ.  Lorsqu'il  vous  envoya  deux  ä  deuv. 
dans  tous  les  pays,  le  van,  porte  par  vos  mains,  separa  les  infideles  d,.  l'as- 
semblee  des  fideles.] 

[Je  dis  salut  aux  Peres  de  Dah.a    Asä;  vous  qui,  de  toutes  pompes  du 
monde,  avez  fait  un   passage  pour  Vautrr   vk.  Puisquc,  par  le  seaudale  de 
Terreur,  riiuile  s'est  devers6e  de  mon  ampoule,  accordez-moi,  u  mes  maitres 
votre  lumiere  brillante,    pour   qu'ä  niinuit  j'accueille  Fepou.v,   pare  pour  les 
noces  ']. 

[Salut  ä  toi,  ä  la  taille  du  palmier  et  du  cedre,  fruit  porte  par  la  k-rre  dc^ 
Ge'ez,  rAbyssinie,  Yesliaq,  ardent  martyr  du  Dieu  /o,^/-puissant ;  nie  guidant 
comme  ungouvernail,  sauve-moi,  par  ta  priere,  moi,  iiomnie  trouble,  d.Muilicu 
des  eaux  du  litige  el  de  la  (pierelle.] 
1.  Malth..  XXV. 

P-ä^TIi.    Oll.   —  T.   Vit.  —  f.  S.  .. 


['  147. 


254  LE  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  [238] 

,e.++  •■  hC'/'o»"  ••  aO'.)''i  :  h'i^^'h'  :;:] 


i\ 


10 


K 


ViiA  :  0   A.  -  ü.  .D.e.u.y-r:]  «..KÄ^  A.  -  lü.  n-vrur:c]  AI-  P.  -  10  Ä.'vcn]  Äm-A-n  A. 


[Rn  ce  joiir,  oa  lele  aussi  l'augo,  le  diel'  des  aiiges,  Saqu'el.  Qu'il  iutei- 
cede  jxjur  iiuus,  daus  los  siecles  des  siecles!  Amen.] 

[Salm  a  loi,  .:.  SaquTd,  ä  qul  Ton  a  don.ie  pouvoir  sur  las  vents;  portaut 
la  der  avec  les  anges,  ouvre  les  tresors  de  la  pluie  de  cet  liiver,  pour  que  les 
o-ernies  poussent  et  que  les  cliamps  soient  riants.l 

[Ell  fo  jour  aussi,  il  y  a  memoire  de  Qawstos'  et  de  Akrosyä.  Que  Dien 
.uuus  lasse  misericorde  par  l(>urs  prieres,  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi 

soit-il.J 

[Salut  ä  Qawslos  et  ä  Akrosya  (pii  liirent  declarcs  bieulieureux,  car  ils 
fureul  Ibrtili.'s  et  alTeiiuis  par  r.Miseigiicuieut  de  Fapötre  Pierre.  Lorsque, 
dans  la  priere,  l'auslus  cl  Akmshjä  appelaient  cusemble  Inns  nifants  par  leur 
nom,  ils  entendirent  du  milicu  d'iiuc  nuee  eomme  une  voix  71//  disoil  (juelcs 
enfauts  de  leurs  cutrailles,  qui  ctaient  morts,  avaient  6l&  ressuscites.] 

lEn  ce  jour  aussi,  011  l'ait  memoire  des  saiutes  lemmes,  Dcwres,  Qäryä, 
Aqmai)a,  Aqrahanva  cl  AUsclua,  (pii  möpriserenl  les  plaisiis  de  ce  monde 
passager,  ä  cause  du  Christ.  Que  Dieu,  par  leurs  prieres,  uous  fasse  mise- 
liconle,  daus  les  siöcles  dos  siecles!] 

1.  l''austas    [''auNluiiaiius    Jos  Recognitions  de  saint  Cleiiieiil. 


[23S]  5^  IIAMLft    12  Jlll.l.KT  .  255 

SLat'iiti  :  toh.'i'i:,?  •.■.:  Ai+<^n  ■  a)h^/..(\iy  ■.[■. 
n+A  •  -1i>"ih:'|:  :  AÄ.'rr.7i  •  Wi*P(:(p  :•: 

urt\Ul\  ••  rtrifll-  !  rof.'if-rt  ■  fthji  •  "/(ly  ::] 

[öMIH/:  ■  (iAl-  :  J|(»(l  :     lUlU.-    :  A+.P.Vll-   :    mttÖÖ'l-  :   //nf|+A    :   hfl^i-    :  \l 

A'JA'/B  ■  "/Ai*"  ■  h''Vi  ::] 

1»       nnr/i./. :  (\ö}f:  ■■  (nnwu-  ■••.■ 

lflf\9"  •  A'W'C'&A-A  !  /..e.-^  :  Ä.T(?A  .■  «lA.P.  •  PS'  :•: 

2.  fflj,^  "]  fl.+  A  .  -  3.  «.hlifH-V]  -  V^V  A.  -  G-S.  fflnNt  -  >.«*-V  ../«.  0.  A  -  !1.  rtllC 
«»■■]  Uf-Vt  =  -N»'  A;  ce  saläm  om.  0.  -  14-1Ö.  «.riM-t  -  >,-o  0.  A  ow.  -  lü.  Ce  saläni 
om.  0. 


[Je  dis  salut  aux  femmesd'Akerpas,  Üewres,  Aqäryä,  Aqmäbä,  Aqräl.rmvri 
et  Aksetnä  '  (A  :  Aksetyänä),  et  salut  ä  la  iemme  d'Altäbvos  de  Romyä  (Ho„n-), 
qui,  par  la  voix  de  renseig-uement  de  Tapotre  Pierre,  renoncerent  au  lit  inipui- 
et  ä  la  couclie  iiupliale  souillee.] 

[Ell  ce  jüur  aussi,  a  lieu  la  commeinoralioii  de  la  saiiite  el  lieureuse  Mas- 
qal  Kebiä  qui  eut  ä  süuirrir  des  triLulations  et  ä  supporter  des  aillictions. 
(,)ue  Dieu  nous  fasse  miserioorde  par  sa  priere,  dans  Irs  siecles  des  siecles ! 
Amen.l 

[Salut  ä  Celle  qui  souilril  des  tril.ulalioas  et  supp,u-(a  des  aillictions.  a 
l'etranger,  comme  dans  son  propre  pays.  Pendant  qu'elh;  voyait.  des  yeux 
de  l'esprit,  la  sainlr  Virn/e  et  Jhus  qui  veriairut  a  sa  rcncoiilre,  Masqal 
Kebrä  mourul,  eu  disanl  :  «  Voici  Marie  el  le  Christ,  son  premier-u6!  »] 

[En  ce  juur  aussi,  est  la  cominemoratioii  de  Marbel,  disciple  de  Pierre. 
Que  Dieu  nous  lasse  misericorde  par  sa  priere,  dans  les  siecles  des  siöcles! 
Amen.] 

[Salut  ä  Marcel,  disciple  de  Pierre,  fds  de  Yonä.  Ouaud  il  oignit  le  ca- 

1.  Cf.  IJudge,  Tlu-  Conlendlngs  of  ihe  IL  Aposlles,  32.  (Agrippas,  Dione   y;,  Kucliai-ia, 
Euphemia,  Agi-ippiiia,  Xantippo...  Aibinus). 


256  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIHE.  [2''01 

y.dti"  ■■  AA.II-  :  n*A  :  ■Iv'hl-V  •••: 

[riu-/:  ••  ^A"i-  ■■  öc\v  •■  rni)-  •■  hö-w/.-  ••  -nju/.  =  hi\  ■■  Ji^vn-  :==  hti'»'  •■  aih 
-|: :  VM"?  ■■  Ä»h<c.  ••  l'^Mir-  ••  hh''i\\.h(\,h.i:  ••=.  tnfl>-?,-|: :  hrn.1  ■■  mi  ■  "^:^ 

müv/ :  ^ood.■l^ :  ffl^ö^xK-f-  =  i^Mr  •■■■■  (ohöa  •■  ■V'im.  •  iih'/»  =  «»ä?«  =  '^f  = 

(0-M-  :  fitt'h  ■■  '/«"P^A  :  (Ohr»  •■  1"lv{.?..e.  :  ««mV  =  imA'  ■•■■  oihril  ■■  YU  •■  tth 

(lavre  du  corps  de  Piorro,  avec  Tonguent  "des  fleurs,  Pierre,  dune  voix 
liumblc,  Uli  dit  :  «  Pourquoi  as-tu  gaspille  dos  parfums  eu  si  grande  quauthe 
sur  Uli  cadavre,  taudis  que  tu  es  vivaut  et  eu  boune  saute?  »] 

I.ECTLRE    DU    6     DE    UAMLE    (13  juillet). 

Au  uum  du  Perc,  du  FHs  el  du  Saiul-I':sprit,  uii  seul  Dieu. 

['  Eu  ce  jour,  ua  lete  l'Asceusiou  du  rorps  d'Esdras  au  sejour  de  ceux 
qui  Uli  ressemldeut.  II  fut  appele,  cu  eilet,  le  scribe  des  urdres  de  Dieu; 
il  etail  de  la  tiilm  de  Levi;  il  commen?a  ä  parier  de  clioses  admirables,  avec 
le  Tres-Haut.  11  dit  :  «  Lnrsque  tu  as  cree  la  terro,  tu  as  commande  ä 
la  poussiere  et  eile  a  fall  sorlir  riiounne.  »  11  .Hl  mcae  conuueut  sout 
veuues  les  eaux  du  deluge,  eu  leur  leuips,  et  out  detruit  iout  .'t  comuieut 
lurent  choisis  Noe  el  Aluaham,  David  et  Salom.m.  U  meutiouna  daus  sou 
livre  eomment  TAme  sort  du  corps,  circide  sept  jt)urs,  puis  re?bil  la  retribu- 
lion  suivant  ses  ojuvres.  l-hisuite,  il  park  du  jour  du  jugcment,  disaut  qu'il 
sera  saus  soleil  ni  huu-,  saus  luiuiere  ui  clarle,  horiuis  l'eclat  de  la  gloire  de 
Dieu.  Kusuite,  il  vil  Siou  sous  l'appareucc  d'uue  Icuuue  desolöe,  räinc  ac- 
cabltje  de   douleur,  aux  vetcuienls  dikliires.  la  tele  couverle  de  ceudre.   Elle 

J.  c:r.   Et:(lnn'  Apocal.  i.Vel.  Test.  .\cUi.  V.  I.il.ri  apocryplii  .  cd.  Dillinaini.  üoilin, 
1894. 


[2411  G"  IIAMLK    IT  .ini.I.KT  .  257 

A •  '/D.n/.t :  fittihiiih  •  AhiiihttthA:  •■■■  aihm •  ^ä/.. :  aäv •>  =  nhriA ••  nh 

.e.ivj/i-  •■  T«!"  ■•  {K.o  •■  1^  •■  h«w  ••  Che/'  •■  «"-nc*  •■  bv  :  ck? ;i- : mchp  •  f" 
-   hv :  tm^^^.:^"V:l  •  miM  ••  nA.A.-l- :  iiJtw  ■  f/CT  :  ifii:  ■•  hnA^hc.  •■  wimhw; 

'>/"h  :  hittfi ••  h'ri^i'r  •■  h'iu  •  .p.T'u:  ■  mfi'nöTn9'  ••  .t'.v-nn  ■  \\oo  ■.  .«»'a  =  "h^ 

10  0.  ■  C^.Vh  '  nrt.A/V  ■  V4.rt  ■•  on.^.  =  .l'-m^?»  =  txri\^i:  ■•  rn.t'.'lhmrt  :  WA-  ••  '«"P 

2-3.  ^n  :  0,0]  An.O  <»;  AllO  A(Cf.  Dilhn..  177).  —  S.  WH  :  .c.Tir.]  im.  P  Cf.  Dillin.  1.S2). 
—  10.  m.R'HKOfi]  <D.e^iimti  0,  A.  —  U.  >iin'n,"hJ:]  o//;.  P  ;Cf.  Dillm.,  182  .  —  12.  iTfiA  =  Ä 
ADS-]  n^   0.  —  -(111"^]  —  :i^  0.  —  13.  t;>-nh.]  ,r^;j   P. 


lui  dit  que  son  fils  raourut  le  jour  oü  il  entra  dans  sa  chambre  nuptiale ;  pcndant 
quil  lui  parlait,  le  visage  de  Sioii  fut  tout  illumiuc  et  son  aspect  devint 
comme  im  eclair ;  il  vit  remplacement  de  scs  fondements.  11  vit  dans  la  niiit 
qu'un  aigle  muntait  de  la  mer;  il  avait  douze  alles  et  trois  tetes;  les  tete.s 
sortaiont  de  ses  ailes;  clles  dominaient  et  disparaissaient  chacune  ä  son  tour. 
11  prophetisa  au  sujet  de  la  generation  du  Christ  et  dit  :  «  l'n  lion  rugissaiit 
s'est  eleve  du  desert,  et  j'ai  entendu  iiiril  parlail,  conime  parle  un  liomnic; 
il  blänia  l'aigle.  »  11  proplietisa  encorc  au  sujet  de  la  naissance  du  Christ,  cn 
disant  :  «  J'ai  eu  une  vision  dans  la  nuit  :  un  vent  violent  s'elevait  de  la  mer; 
tous  les  flots  etaient  agites;  je  vis  que  ce  vent  sortait  de  la  mer,  seniMable  ä 
un  homme.  »  11  vit  son  ascension  sur  les  nuages  du  cid  avec  puissancc  el 
grande  gloire;  il  le  vit  s'asseoir  ä  la  droite  du  i'ere;  il  vit  romnienl  sc 
rcunirent  aupres  de  lui  les  neuf  Iribus,  qn'il  lit  hj.bitcr  au  dcia  <bi  lli'iivc. 
Ensuiti',  (|n;md  il  sc  Sduvinl  que  les  livres  des  pi'dpln'ti's  et  la  genealogic 
des  Peres  avaicnt  disparu  et  avaient  etc  dctruits,  il  sortit  dans  le  desert,  il 
fit  des  supplications,  en  priant  et  en  jeünant,  et  il  prit  avec  lui  cinq  hommes 
sages  qui  etaient  scribes.  Une  voix,  venant  d'un  arbie,  l'appela  et  lui  dit  : 
«  Esdras,  Esdras,  ouvre  ta  bouchc.  »  \)\eu  lui  dunna  un  vasc  plcin  d'eau,  qui, 


258  I.R  LIYKE  DU  SYNAXAIRE.  [242) 

fit-   :   fl)>/^h  •■  ÖJrt-le  :  fB'/"/'7i    ■    An-   :   Tfln    •■    («hnP.   :   a>-flJ-  :  ^i'J^.e.'"/!)'  = 

An-T  :  fl"w'><;.fr  •  '[•"/^'n  •  fl»-Mi/"-i-  ••  Mo-  ••  rD^.'i;jflÄ  .•  h'ii\  •■  rDö»»;nö»-  = 

AO-A  :  Tnn  '  A?»Aln|:  !  /-de.fl»-  :  flJÄ,/i^-  ■  WA"  :  HliV  :  l-run;i"l-  :  UhSh 
T^v    •    ttntn-l'Unh     :   fl»Vn<-  :    HUf   :  ■7'w'JA'f"    ::=    fl»hö»-'>'|:rt    •'   '/""/A'J-   =   ,P'Ä" 

rW-  :  flJArtch  '  ,e.S,y.<-  •■  öJ^.nAö-  :  >ihA  :  fl»-?i'|.rt  ••  /woA-/^. :  .ftifin  ■  fl» 

A.A.'I'/.  !  hj/.r'r  '■  al■l•K•i1^4'  :  nh''7'^|:  ••  f^Vflfi^  ■■  l'/'W^rliV-l-  ••  :iö>ö  .•  AJ?,?" 
11  :  VIIO  ••  AO-A  •■  m.f.ll.A"  •■  U'i'l'  ••  (>'l"n  ■•  htm  ••  l'Ufiaf"  '■  Anifl.n'J  ■  /liH-R  ••  ?» 
A !  Oö»-  ■■  "V'H-f-  •■  ■MV/'i  •  aft^"/  ••  Tll-n  :  mhh'rc  -  htm  :  at''i,il  ■■  rmn 

nnfifm-t-    :    hr/D   :    (AK-A^n-'f-    :    n"/Aft    ■    ^nC'i    :  (OrmtpftAAb    :   ;»flietDm-h'h  : 
h'^y.  ■  V/"?.?'   !   A«V1I/.-  ••  -n^h./.  •  ?iA   :  In'nxh  ■■  Ä\h.fc"  :   «"Jh  :  WA-  ••::  ÄA-I:  ä 
Wn/.h'l:  :  f«A-  :  'rnA.1  ■•  A'JA'/n   ■  "/A'/'  :  hn"}  "'] 
[rtA-r   ••  Ail  •■    i-U.  ■  Vn.J?-l-  :  A-'I-'/bA  :•: 

m/. :  ft'n#h-/:ii- :  A?i"?ii>'nrh.t: :  Ao-A  :;: 

1.  All/!.]  om.  O,  A.  —  2.  ani-n.P.]  wfl><'..P.  :  miKl.P.  0.  —  :!.  l-i+fl]  —  -n  0.  —  n  A.  —  'i-"i.  H 
h.^>,5»"<.]  —  '/"r:  0.  —  5.  —  n  (in  fl»>,<ji>-'VI:n)  om.  0,  A.  —  0.  mArtcm]  ncti  0,  A.  —  at-    > 

od'  :  ,(•>   ]  «.©•'     :    .P.  '   :   fli.'    0.  —  '1.  (DV      :  T   ]  m/-0'>-n   :  Tflfl  P.   —   U-    H'^Afl]   nO^fl   P. 


par  sa  coulcur,  rcssemlilail  ä  du  feii.  II  le  prit  et  but,  la  sagesse  jaillit  de  son 
coeur,  et  rinlelligeuce  fut  profonde  dans  sa  poitrine;  son  esprit  fut  atten- 
tif,  sa  houclie  s'ouvrit  et  ne  se  ferma  plus.  Lc  Tres-Ilaut  donna  lu  sagesse  a 
ces  cinq  liommes;  ils  ecrivireul  l<ius  les  enseignements,  ehacuu  a  sa  place 
sanslesconnaitreprealablement;  ils  demeurerenl  lä  40  jours;  duraut  lajournee 
ils  öcrivaient;  mais,  le  soir,  ils  diuaient  et  prenaienl  de  la  nourriture.  Quant 
ä  Uli,  Esdras,  le  jour,  il  parlait  i'l,  la  nuit,  il  ne  se  laisait  pas.  Durant  ces 
M)  jours,  O'i  livrcs  furent  ecrits.  Ensuite,  le  Tres-Ilaut  lui  parla  et  lui  dit  : 
«  Conservc  ces  clioscs,  aliu  de  les  donncr  aux  sages,  rpii  onl  le  ilamheau  lu- 
mineux,  la  source  de  la  sagesse  el  dr  la  scicnce  (jui  .v  VVoh/c  conune  nn  lorrent  »  ; 
il  til  ainsi.  La  quatrieme  annee  des  semaines  (Tannees.  5.000  ans  apres  la  eon- 
damnation,  /«  soiiir  dAdinu  du  Paiadis.  lc  dixieme  jour  de  Fohscurite,  du  drrliii 
de  la  June,  lc  troisicmc  inois,  ä  l'jige  de  '.)2  ans,  en  cc  jour-la,  Esdras  fut  trans- 
portd  au  Heu  de  ses  semhlaldes,  lorsqu'il  eut  ecrit  tout  ceci.  Quc  sa  priere  et 
sa  bcnediclion  soient  avec  nous,  dans  les  siöcles  des  siecles!  Amen.] 

[Salut  h  toi,  ti  SuIm'i'I  [Esdras),  dernier  des  proplietcs,  semblalde  a  unc 
grappc,  apres  la  recolle   et  la  vcndangc.   Lorsque   lu  chercliais  longucmcnl 


10 


lö 


10 


15 


[243J  G-  IIAMLI';  i,i:i  JUILt.ETj.  250 

hrt^nh  ■■  hs'^f\ti.r  ■■■■■  mWi-  ■  +''i"V.  =  yvhi-  ■■  athT-n  ■  vnwiV  :  mif^y-tn 

hOA  :  ni-.'JJP.A"  ••  fl»'/""»'!"  :  fmt\fi^f,i-  ■■  <»y.ii.A*p  '  fiA'^. !  'Jfi-J:!'  ••  Ä-nWi  =  ii 

n^v :  IIA.«} :  iMyi'  •■  Ä-n/h  :  ^>OTf'r  .•  -vn  =  A'^fr  •  h+'J''?.  ::=  ffl?»'>n,p.v  =  »i 
7+  :  Äon.  =  M  •■  riA,"/  :i:  (Dhrii  ■■  hhuA^  •■  nrtAy"  -v.  ^^ii.^-nrh.c  =  v.r,h 

O  •  riÄA";»-  •  A'JA^n  •  »JAr  ::0 

AH  ■  i\ht\'l  •  h,h^  ■■  htm  '  V-flAA  ■•  U?h\}^  -l-  *  °  ^-'  ^■ 

CDn?!^'»  11  ■  hott.  •■  ■j-n.A-')  •  A?»A  :] 

nn-/:  ■  AA-1-  ■  nV  ■  4"?^  ■■  .hVC.jf  ■•  hA.rKjtl  •■  rt-VAV  •  *W?'{\a«9-  ■•  Äcd-A-  *  ^  i-ea. 

4.  «pluDt !  /»'.i  o/«.  P.  —  s.  X1IA]  o/?i.  P.  —  iii.  >>A.?"A.^n]  >iA"  P. 


les  mijstvrc.s,  iine  voix  te  dit  :  «  Pese  le  l'eu,  si  tu  le  peux,  et,  ahrs,  tu  prsrras 
les  conseils  de  la  gloire  du  Tres-Haut.l 

[En  ce  jour  aussi,  mourut  saiute  Satroniu  {Sa  tum  Ine);  cetfe  bienheureuse 
etait  de  Jerusalem.  Elle  fut  d'abord  uns  pecheresse,  puis  eile  se  repentit  et 
se  convertit  ä  Üieu,  d'un  eceur  enflamme;  eile  meprisa  les  desirs  charnels  ä 
telpoint  quelle  fut  creee  superieure  d'un  couvcnt;  eile  observa,  outre  mesure, 
la  pratiquc  des  vertus.  Lorsqu'on  vit  son  corps  s^allaiblir,  ä  cause  de  sa  vie 
ascetique  et  de  son  refus  de  prendre  des  aliments,  ou  lui  dit  :  o  Mange  quel- 
que  mets,  afui  de  fortifier  ton  corps.  »  Comme  on  la  for^ait,  eile  dit  : 
«  Ne  vous  mettez  pas  en  peine,  ö  mos  filles;  en  mangeant  quelque  mets 
je  reviendrais  ä  mes  anciennes  liabitudes;  c'est  pourquoi  je  nc  vciix  pas 
manger.  w  Ensuite,  eile  mourut  en  paix.  Quo  Dieu  nous  lasse  niiscricorde 
par  sa  priere  dans  les  siecles  des  siecles!] 

[Salut  ä  Satroniu  dont  le  corps  fut  epuise  par  scs  nombrcuses  iatigues 
et  son  ascetisme.  Comme  les  sa3urs  lui  demandalent  de  manger  quehfue 
chose  qui  püt  la  sustenter,  eile  leur  dif  :  «  l'uisse-je  ne  pas  retomber  dans 
tuus  mes  peches;  c'est  pour([uoi  je  refusc  de  iiKnii/cr.  » 

En  cc  jour  aussi,  c'est  In  frte  du  Saint  apölre,  le  disciple  AlimpyAs 
(Olympe);  niartyr,  surnomme  Pawlos  {Paul),  ce  saint  ful  du  nombre  des  72  dis- 
ciples;  il  servit  les  apotres;  il  les  accompagna  dans  leur  predication;  il 
porta  les  epitres  de  l'apötre  Pierre,  qu'il  servil  au  Icmps  de  scs  tribulalions; 


15 


2(;o  Lß  IJVRR  DU  SYNAXAIRE.  [244 1 

C?fl  !  flJ'IAMi  :  n7.H.  ■  '/"'i^idih  :  fliWi'«'  ■  9*'ftA.U-  •'•  mph  ■  l^ftA.!»-  :  Oi-M'  •■ 

'C.e'j :  fl»Kn;.ö»-  ■  fl»-fti" !  vy-"!'"'!-  ■•  hiii.?iV  ••  ifinft-f-ft  -■  «»i^n  =  »•*  •  rh'Pc.e  = 
rinvH  ■•  nhAHO-'i-  ■  hnv«  ü-  ••  m^-jnt?  ••  m-M-  •■  n.-!-  :  Ä^rv  :  tmuy.r*n  ••■ 

In  •■  Hn?i''7'>  ::  rnJin'/T  ••  ii"-»,  .-  «Jd.e  :  <o+i*'fc"  ■■  ö>rt«|'A"  •■  rnhrn.rt-  :  »»"ivTirtd-  •• 
V  ■•  n^'J'l-  :  no«»-  •  AhCA-f-A  ••  aHWxm  ■  'lv<.«>.P.-  ■•  h'>-f'  ■  ^'-lAJ-.  =  «»hnKWi'/.  • 

//D  :  «ro'/'U-J.  :  A.'r(?A  :  fll'in<.  ••  Ol:  :  lOJ-  ••    r/»V/'7l  :    WflA.A  :    ,U'?i'.fV  •■  A"? 
A;I"V  «  h'lll.^nrh.C  ■  .t'.'/'//./.>  :  flÄA-i:  •  WVI  •■ 

1.  m/fthiioo.]  flitA>i  0,  A,  P.  —  3.  fl»tft>iJ']  fl'IA>.J'  (>,  A.  r.  —  r'!\(i.O-  oiii.  0,  l\ 
—  4.  fflo"!»/.]  —  iKfao-  0,  A,  1'.  —  5.  mh-flhöo.]  O.  A,  P  0//I-  —  ().  rt'^/öt]  —  ^-  A.  —  ^uh 
r.  (/>.  «roft+A)  rt(W.  O,  P:  Oi^n-l-ftih  A).  —  7.  mj»>VA'>  (/O-  Vin-<!-^]  ridd.  0,  A.  P.  —  m-fl|-] 
ow.  A.  —  Ä>iir>  :  «nv.('.y"T'V]  Ä>,(n»  0;  Ä<m'  P:  hoo'i y.f"'i  A.  —  S  '.).  >,ir>,r:.t>i*]  hc'  A; 
o/«.  0.  —  y,  10.  a)t>.y>]  —  (">>  (P),  0,  A.  —  15.  Wo»  om.  A.  P.  —  l(i-17.  at  (a.  (\«nb:>-h-) 
add.  0,  A,  P. 

il  soufTrit  avcc  lui,  il  entra  avec  lui  dans  la  ville  de  Rome  et  y  precha  l'Evan- 
i>'ile;  il  instriiisit.  convcrtit  et  fit  entrcr  dans  la  foi  de  Notre-Seigiieur  Jcsus- 
("Jirist  bcaucoup  de  paieiis.  Quaud  Tapotre  Pierre  cut  ete  martyrise,  ce  dis- 
ciple  viiit,  le  desccndit  de  la  (]roix,  rcnvcloppa  dans  un  precicux  linceul  et  le 
deposa  dans  la  maison  dim  fideie.  Oii  denonc^a  ce  sainl  ä  rempcreur  Neron, 
cornrnc  elaul  ruii  des  disciples  de  Pierre;  il  le  lil  veuir  el  linterrogea  ä  ee 
sujel;  celui-ei  eonfessa  ([u'ii  etait  disciple  de  l'apotre  Pierre  et  que  le  Christ 
Notro-Seigncur  est  le  vrai  Dien.  A'rVo/;  lui  inlligca  de  graiuls  snpplices,  le 
llagella  et  le  suspeudit  cii  l'dir;  oii  allunia  du  l'eu  sons  lui,  laiidis  qu'il  elail 
suspendu;  puis  rempcreur  lui  dit  :  «  Comment  veux-lu  luourir,  afin  que  je 
tc  lue  de  In  faron  (ftic  In  prrfl'rrs?  ».  Le  saiut  repondil,  en  lui  disaut  :  «  Je 
dcsire  mourir  pour  le  uoiu  du  Christ;  tue-moi  donc,  couinie  lu  veux,  et  fais- 
moi  parvenir  promptenicnt  oü  je  desire.  »  11  ordonna  qu  on  le  llagellAt  et 
qu'on  le  crucifiät  la  tele  en  Las,  comme  Pierre,  son  Maitre;  on  agit  ainsi  a 
son  egard;  il  reeut  la  couronne  des  apötres  martyrs.  Que  üieu  nous  lasse  mi- 
söricorde  par  sa  priere.  Ainsi  soit-il. 


10 


[245]  ti-   liAMl.K    l:i  Jl  ILLF/I).  261 

h'H-  •■  'VI'  •■  AÄ.'PlVft  ••  TiUb  ■  a-VP  :•= 

,e.n,A"  ■  ni;<f.'i'.*'.ii  ■■  '>'ia  :  ii.,??  :•] 

[«»nu/:  •  AA'i-  •  »»All  :  i-ii^ir^ö»-  :  A(u:/A""7.}''ri  •  ?ii>'Y,nA  •  «»XyA"? 

mani:  •  aav  ••  »lAn •■  w-l-  •  4'.p.A"I-  •■  «»AI/^e/Al-  •  i.j^a^aj?  ■  A'-VAl-  •  h 
ao'  :  A'lf";A  :  hniryi'M'A  :  <»';"AA.'/  =  iU"*\\'yi-\'  ■•  .(«»k^'^A-'I-  ••  ViV-  =  A''7A;'* 
'!•  ::  r/IÖ>-?,'|:Jl.  :  htX'"'  ■  »1/:  :  '^y:t\'\'  -  All  =  hA'J'Py.i'-J''  :  AfliA'i  ••  ^niVti 
-JP-A  ••  h'/n  ••  ö>'h(:  •■  VJLA/;.eV'/.'  •■  fl»Vj"VJ}"  ••  ii'Vi  ••  "/fl.V  •  ?iAJi  =  ^Aä'I*  = 
AffD'/M-  •■  fl'KA/ChP-  :  h^lLhV  :  »iCA-fA  •  (ll'.h'J:  •  A.A.'|-  ■•  «»?i.1.f?'  =  wh'i 
rh  •  Tö-P  ••  Hh'^flA  ■■  «"AV  «  ronAir:'-  :  All  ■•  hnÄMi?'  =  flV.hn?'  •■  ?»'}il  ••  T 
0-J?.  ■  Hh'HlA  :  fl»AT  !  mAJl  =  ChjP.?'  ■'  ^A-  •  v./mWi'i^-  ■  ö»hA-  ••  XmeK'^Al 


(n 


i.  A>.Ay"Äyfi]  rthAÄcn  0.       i.  .K-f-f.u]  ■■»v.'i-.p;  A.  —  0.  >.rv..eo]  >.r.iy.fi  <»  ii>.'r<'..eo  A. 

—  7.   rhTC^  o/H.  0,   A.  —   10-11.    rtoVÖ.'-C]   —  V  O,   1'.  —    11.   ny""/1-   :    ll"»  ( /'     (^H)   rtrft/.  (>,  A 

P.  —  12.  m-v;.-  :  lir.fH:.eV'(.']  H    ••  «>• '  0,  A.  P.  —  14.  m  (<i.  /.M-mr)  <>"/■  <>.  —  14-1'-.  (n>niv..-i- 

—  «lo-nv  o/H.  P).  —  l.ö.  0)>.A']  (0>iA"'V  A. 

fSalul  a  Alimpyäs  {(Ht/miic),  suniommc  Pawlos  [Paul),  qiii  a  eiiveloppc 
Pierre  d'uu  beaii  liiireul  riiiieljre;  lorsquc  Ic  prefet  lui  eut  demaude  s'il  crai- 
-iiait  le  supplice  ',  «  dis-moi,  ajouta-l-il,  quel  ycnre  de  mort  tu  de.sircs.  » 
OlijDipc  rcpondit  :  «  Tue-niui,  eomme  tu  voiidras.  »] 

[Ell  cc  jour  aussi,  est  la  memoire  de  Barlalomewos  {Lluriln'lcmij),  orif/i- 
iiaire  de  Radasä',  des  millc  martyrs,  des  soixanle-dix  petits  cufants,  et  de 
Kalädyänu  (r7r(/»//V/(),  iieiiviemc  patriarclic,  depiiis  l'apötre  Marc.  Que  Dien, 
par  leurs  prieres,  iious  fasse  misericorde,  dans  les  siecles  des  siecies.  Aiusi 
soit-il.] 

Ell  ce  jour  aussi  est  la  fete  de  sainte  ^^■\vodosya  (Tlimdosic),  ascete  et 
martyre,  mere  de  saint  Abrokonyos  (Pnifupp.)  Avec  eile  fureut  marlyrises 
dcux  dignilaires  et  douze  iemmes ;  voici  commeut  :  lorsqu'on  deuonra  sou  iils 
Abrokonyos,  comme  etant  cbrctien  et  (pToii  lui  inlligca  de  si  graiids  supphces 
qu'il  (Jtait  sur  le  poiiit  de  iiiourir.  lt>  Christ  Nolie-Seighour  apparut  a 
cc  Saint  la  nuit  et  le  ü,iicril;  11  le  lit  se  lever  sain  e.  sauf,  saus  aucuu  mal 
{hlessKir),  et  le  lendemaiu,  (juaud  on  TauHJua,  ou  le  trouva  sain  et  sans  aucun 
mal,  hlessure.  (^)uand  les  deux  dignitaires,  les  douze  femmes  et  meme  sa  mcre  Ic 
virent,  ils  tomberent  dans  un  grand  etonnement;  ils  s'ccrierent,  cn  disant  : 

1.  A  :  «  si  lu  desires  le  supplire  ».  —  2.  O  :  «  de  Daras  »,  .V  :  «  de  Radasä  ».  (Cf.  Aine- 
lineau,  Geogr.  de  l'ligijple  <'i  Irp.  coplo,  122';  ^l.inlulf,  Coni/n.,  42 J.  -'-i  ;. 


1'  IV.i,  a. 


262  I,R  LIVRR  DU  SYNAXAIRR.  [24«] 

^,0o• :  uön  ■  hih^' :  <«..e.-4.^. !  flJÄC'i'  •■  hin  ••  ^.-flA-  ••  "j/hv  ■  >^r'> :  nhj»"'\ 
öo-  ■  nrt^'-'i-  ■■  fl»>/*'h.  •  hliA.A  ••  hrö  ■■  i\tn''i'^r'i  •■  ffi^t-  ■■••  hiu.h-nth.c  ■• 

[rtA9"  !  ^-flA  s  Ai:9'F'h,?  ■•  ttK'P'^  ••.■■ 

T-n'j'f-  ••  tn^y, :  vxy..  .•  h'ittA  -  r'^'h.  •.< 

rtA9"  :  ?,.nA  ■  H.^y   ■  T-Oh,  :•: 

nft«D  :  h^  :  (DflJAÄ"  !  (Dao'),i,{\  :  ^.^.fi  :  >,^.S,  :  h9"f[Y}  K  10 

fi.0D>c^M  •  iiny.A  !  ehrt  ••  n;ih;i-*ß^'j  :  rw-h-i: «  u-j-i:  ■  *«?•/)  ••  ?i5'"rt'flÄ  :  j; 
in  :  h'J-J- !  hl  •■  rt'JAA  ■  ?iire.rDA  •■  in/.  ■  hh«7.r  .•  hrAi^A.e. :  ^fiÄ"  ■•  Hl- 

7.  >,■>•(•]  >.fni  A.  —  8.  H.hv]  Hii.  (),  A.  —  9.  »lön]  —  n/-  0  (A  ir'  :  >,->"  »").  —  12.  scrt. 
«»^Cefi]  —  <5^fi  P;  "hCA^  ■■  aD^if,f;i\  A-  —  lo.  fl-'/'\A]  Oft"/' A.  —  l'i.  ^icftftv-ft]  Plus  bas 
thc"  (Horsisius). 


«  Nous  croyons  au  Dieu  de  saint  Abrokonvos  ».  Lr  roi  donna  l'ordre  de  leur 
couper  la  tele;  ou  la  leur  trancha  par  le  glaive,  et  ils  re^urent  la  couronne  du 
martyre  daus  le  royaume  des  cieux.  Oue  Dieu  nous  fasse  niisericorde,  par 
les  prieres  d'eux  lous,  et  (|ue  leur  benediction  soit  avec  nous.  Ainsi  sqit-il. 
[Je  dis  salut,  en  rinvoquant  a  Tewodosva,  qui,  lorsqu'elle  vit  l'ardeur 
de  son  fds,  fut  martyre  sans  crainte  pour  l'espoir  de  la  resurrection!  Salut, 
dis-je,  ä  sa  compagnie,  les  deux  dignitaires,  avec  2  fois  6  {==  12)  femmes.] 

LKCTURK     DL     7     DK     HAMLl':     '14  juillct^ 

Au  nom  du  Pore,  du  Fils,  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  ce  jour,  mourut  le  saint  Pere  et  devot  ascete  Abbä  Sinodä  (Siiioii- 
tlilns),  archimandrite,  c'est-a-dire  chef  des  solitaires;  ce  saint  etait  citoyen 
d'une  villc,  nommee  Sanlal  '.  du  territoire  de  la  ville  d'Akmim,  dans  la 
I laute -Egyptc;  saint  Kersesyos  %  qui  rosseniblait  aux  anges,  avait  pro- 
phetisc  ä  son  sujet.  Pendant  qn'il   nllait,  acoompagne  de  moines,  pour   les 

1.  Cf.  Amelinoau,  (ieogr.  de  [Ej<;yplc  ä  l'ep.  copte,  'i2(i.  I/ar.  a  ^;;^ljbILj,  ä  corriger 
^,^b.c_.  —  2.  Plus  bas  :  Ilarscsyos  [Horsisius.. 


[247]  ""  HAMLK  il'i  Jni.LKT.  2(13 

jr"}-l"  :  HflKVhh  :  .f'MI.  ••••  «J.P'Ü.A-ff»-  ••  /h.em-  •  «»-hl:   :   h'lll.^flrh.C   :  >.fl»-A-.P," 
f  :  «A-  ••  ^'.tn/i?i  :  hrn\:  •  -n?iA/>  ■  »Timl:  :  Ä.<U-  =  ,e.-|v/n/\,1,  :  Ol--  ■•  WA-  :  "/A 

a>- :  fl^?!-!- :  h'^w.h-üih.i: :  hhü'?  •  \t\fn> :  (Ml  =  -Jv.'nh  ■•  h'j'l"  ••  "in  •  »1/:  ■•  n 

«eih  :  rt.e.v  =  nA./h  :  h-JH  :  fofl»-^  •■  fl>^,n.Ah  =  An  :  i-hTih  •  cM  ■  ix^r  - 
Ah  !  hhi'M'  •■  MxlWM  ••  h.f frft  :  htrfi-fft  ■•  hhrc  •  h^/n  =  H,e.'|mA.e.-  ■■  "hm 

fl)An  :  *»!>  :  Ä«™  =  ÄAfl'C:'»  ■•  •TJnl-  :  '/mA?. :  -»"M--  =  ^-S-ft  =  M  •  rt.T'!  «    1  l'»  b. 

1-2.  A),«-  :  rtii]  A>.««' !  m  (),  A.  P.  —  !  4.  iiu>T.ft]  ni»  P.  —  !•!  ii^'iv  (/).  nft>)  ««/'/. 
0,  A,  P.  —  tJi"?-^*!]  1h?"  A.  —  14.  A>,-jH.>.p]  AV/H.h-nrh,n  !  >.^  <).  A. 


affaires  du  coiivent,  il  llt  la  roncontrc  de  la  mere  de  saint  Abbä  Sinoda  qui 
etait  sortie  pnur  piiiser  de  reau;  il  alla  vers  eile  et  baisa  sa  tele  trois  fois, 
disant  :  «  I3ieu  beuira  beaucoiip  le  fruit  de  tes  eutrailles ;  i'odeur  de  son  nom 
sera  suave  conime  le  parfum  d'uu  onguent;  du  entendra  parier  de  son  nom 
dans  toutes  les  contrees  el  ponr  toujours."  »  Quand  les  moines  le  vireiit,  ils  riir<Mit 
dans  retonnement  et  lui  direnl  :  «  0  notre  Pere,  toi  qui  n"as  jamais  voulu  voir 
le  visage  d'une  femme,  quo  l'arrive-t-il  maintenant .'  »  II  leur  dil  :  «  Par  le  Dien 
vivant,  mes  cnfants,  c'est  (pi'il  sortira  de  cette  femnn-  un  grain  dö  sei;  par 
lui  seront  sales  tous  les  peuples,  qui  altendent  la  misericordc  de  Dieu.  »  Parmi 
les  moines  il  y  avait  un  ascete,  plein  de  justice;  il  pril  la  parole  (H  dit  ä  Ahba 
Harsesyos  :  «  Par  Ic  Dien  vivant,  ö  mon  pere,  k)rsqiie  tu  l'es  approche  de 
cette  fcmnK^  pour  la  baiser  sur  la  tetc,  j'al  vn,  rnoi,  im  ange  de  i)i(Mi  :  ii 
avait,  dans  ses  mains,  unc  epec  '  trancbanlc  qu'il  faisiiit  tourner;  il  la  dit, 
lorsque  tu  as  baise  sa  tete  :  Salut  ä  toi,  bien-aime  de  Notre-Seign cur  Jesus- 
Christ,  Sache  que  celui  qui  naitra  de  cette  femme  sera  un  sujet  de  joie  pour 
tous  les  saints  elus,  et  que  le  Fils  de  Dieu  s'entretiendra  avec  lui  trcs  souvent.  » 
Lorsque  arriva  le  7  de  Genböt,  saint  Abbä  Sinoda  vit  li'  jour;  quand  Abba 

1.  0,  A,  P  add.  «  defeu  ». 


2(,4  ].K  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [248] 

fl'f^ri  ■  Al^^•  :  im?»  •  f\ht\-U-  ■■  ^^"10  ■■  tnmupa»-  :  Art.'."J^  ■■  mAS.  :  )\tn>  :  ,e. 

fl't'Pav  ::  flijli  :  /J/,"^,  :  y,0.-n   :  ^.«^p-  :  ATA"!-  :  rnjP.rOt:.?.'  :  flJ-ft'/'  :  «/|/4"l'  :  "7 

h  ••  Ä-n.i, :  yf-A" :  7.H.  ■••■  am  :  hr"/  ■  iXh'HihO'  •  hrw.:i*p.  •■  9,?:^  :  ^.n, :  h 
A. :  ^n-ii-  ■  mm{\F. :  '^n  •  *«jn  ••  M  •  ^n-JA  •  hvt  '■  f\hao- :  h/W  •  ,e.nc:h  : 

AAA.IJ-  ■•■  mhitt/.  :  Ml  :  h-n-yA  •  M..ih  ■•  A.Tli97  ••  rt.',">;  •  «J.n  :  ChA-  •  fl»-^'I:  : 

iny.i\.(i" :  t\i:M, :  h{\j{'y,  .•  htxao  -.  hii-  •■  »;A«)h  ■•  iu">  ■■  ■i'n-'i  ■■  hi\  •■  'itts  ■• 
Ann-:'«} :  ^,Ti,iin  ■  m-^p.-)  ■  htt-o-  ■  -vn  •  4"/.A  ■  ^n-JA  •■■■  mahihl: ••  AA-1- ■■  rt 

T^  :  hr:Ay/»'l-^P.A  ■  Aif-A-  •  "ih't"  •■••  mjiv  :  .P.-l/ie.A  •  //J.e.A"  ■■  «Jn.f  :  öi.P.ä 

»"Ä"  =  n^«/'A»i  •  n't,y.  :.  n^'/'  ••  mÄA-i" :  fflnA/..?.-  ■■  m-i-.iu  ■  ml-/.  ■•  H?»'>n 

A  •■  ÄL"/'!-  "  «>Ji>  :  -nc/V  :  Alf-A-  ■  ^Ä-^V.  :  9".?.^  »  flJPY.rt  :  .PCAVf"  ■   nil- 

h  •  hi\\.httth.c.  ■  a4"J.a  ••  hn  :  K-n->A  :  «»^rÄ-^  =  a-i:  •  hMvn  •  n/bAPA  : 

1.  miBon«»-  :  Art.y-s]  —  n  =  A>.<1  :  rt.  O,  A,  P.  —  5.  T  (a.  hf,-n''i.a-)  Olli.  0,  A.  P.  — 
.»•nco-]  ~  »  ().  A.  —  V  P.  —  7.  A,'h9-V]  AiiJ-VJ:  :  A"  0,  A.  P.  —  S.  iB-VI:  (/J  m.»',n,ft»)  rt^W. 
O.  A,  P.  —    10.  >,0  Olli.  (),  A,  P.  —  V/H  :  .P.-IIA]  H.K     0,  A,  P.  —   12.  (DÄrt->]  mllÄ     0,  A. 

P.  —  13.  ?°.^r.]  'iftiT  0,  A,  P.  —  14.  n-i-"».^]  —  v  A:  n*"«.l-  A. 


Sinoda  out  grandi,  son  pere,  qui  avait  des  brehis,  lui  cii  confia  la  garde ;  Si- 
uodrtdonnait  sa  propre  nourriture  aux  bergers;  au  lenips  de  Thiver  et  du  froid, 
il  descendait  daus  uuc  citernc  d'eau  et  s'y  tenait  toujours  en  pricres,  depuis 
Ic  soir  jiisqu'au  malin.  Un  saint  vieillard  fut  temoia  ä  son  sujet  et  dit  qu'il 
avait  vu  les  dix  doigts  de  Sinoda  briller  comme  dix  flambcaux.  Son  pere  le 
prit  cl  le  eondnisit  aupres  de  saint  abba  Abgol,  son  oncle  malcrnel,  alin  qu'il 
le  benit.  Abbä  Abgol  pla^a  la  niain  du  petit  Sinoda  sur  sa  propre  tote  et  lui  dit  : 
«  Benis-inoi,  Sinoda,  parce  que  tu  es  destine  ä  elre  le  pere  illustre  de  peuples 
nonibreux.  »  Son  pere  le  laissa  aupres  de  saint  Abgol.  Un  jour,  saint  Abba 
Abgol  entendil  uue  voix  du  ciel,  qui  disail  :  «  Voici  que  Sinoda  sera  elabli 
arcliimandrite  pour  toule  la  lerre.  »  II  rombattait  les  grands.combats  de  Tas- 
celisnic;  il  servait  assidnmcnt  Dien  par  le  jeiinc  et  par  la  priere,  par  Fadora- 
lion  cl  les  veillcs,  tuujours,  saus  inicrrnption.  11  Tut  une  lumiere  pour  toutes 
les  parties  de  la  tcrrc;  il  ül  de  munbreuses  homelies,  des  exhortations 
morales  et  des  scrmons  utiles.  Une  nuit,  un  Auge  ile  Dien  apparui  ä  saint 
Abba  Abgol,  lui  apporta  Taskcma  (velement  d'ermite,  n/-7,ii.y.)  du  prophete 
Elie,  le  capudion  destrois  enfants  et  la  ceinture  de  .lean-Baptiste;  il  lui  dit  : 
«  l)iru  rdiddiiui'  dl'  priiM'  sur  Simida  et  de  le  revelir  de  ccs  vetements  monas- 


[249"]  /•■  lIAMLft  fl'i  JUII.LRT).  265 

•ins-  ■  «•^n'j  ■  wi-yAi^  ■■  rH+vi-  ••  \iv;wm  ••  im-vr'^  ■■  öi,c,n.A" :  .p-ilaii  ■•  ?. 

V  ••!  tDj^n.'/  :   l-'J/^'h  ■■  ^S-ft  •  ^-n-JA  !  öJäAV'  ■■  ArtA  ••  rt.S"J^i  ■•  «»^AIIi^  ■•  hAOrt  : 

i»"'>Vf-ftV  ::  Ö)?ii;".e."V/.ll    ■    '/-.^f.A   •  'J-.^P.-A-   :   "JHP   :    mwCi   :   «|","V   :   H'/nVi««^ 
5     '"J-  :  Ö)A»»*.«,'J'J'I"  ••  fl»A,lriin'/;jP'J  ••  WA^'Jrt'l'   •■   Ö»AVf-A"«B-  :  rt-n?»  ::   tHl^rl    :    \\'l  • 

"i-iiu  •■  '?n^i.  •■  evnm/.  •■  ;..i<„(^'J  ••  iW.  •  ri\h  ••  hn  •■  M  •■  'luA-ti  -■  a.*  •  aä 

>  ■  ai'M-  •■  ih"H:  ■■  rftA  •■  A.-!'  :  iilÄ«^'V  •■  mt^iV/  ■•  äAP  «  rn^ftl-n«!"-''/  :  '^(1  ■• 

Jt-JH/:  :  ««Ai^A'ti;-  •■  A^n  ••  «ftL'A-rt  •  hm  •■  IM" :  ai-fii  ••  //»»"(:  ■•  fl»'/'M'"s" : 
MM  ■■  ^.nA  •■  rtAr  :  All  •■  A-hn-e  ■■  öja?iA  =  rtifi.i\  •■  ffl^.a.A?'  =  (nhH-  •  rtA 
y  :  Ati  ••  «iÄ.'i(:rt''/V  ■■  iiÄA-lh  ■  flJhJh<.  ••  h'ri.o-  ■■  dsy^y^  ■  m{\■nh^r  •  a?»"/ 
H.h'n.h.t: !  H^.i)-n  :  wiv  ■  ä;j  ••  a?iA  •  if.uivr  ••  fonKv/i  •■  'in  =  p-n-j.  •  cov-n 

1^    <:  •  ÄA-J-  ■  (inU^^  :  A.A/'|-  ••  9"t\h  •  fl»-A-S.  ••  «»>ii«^'l'  "  fl'.f.A}''  ■•  ö»ii'/  ■•  ^x"]». 

M  ■■  Ä,ert-fi :  )ni:M-t\  ■■  e-nÄvii  •  -^(tü-  •  •nH-;'-  ■■  ^H.e-^  =  aty.v.n:  •■  rhf^ih  ■■ 

2.  ^Äft.]  Vä.  A.  —  li*l]  Vrl:  A.  —  4-5.  iKioVliO-l]  A<n»  0.  A.  E'.  —  (i.  -/KU]  —  C 
A.  P.  —  7.  -/fim-cn]  —  in-i:  O,  A.  P.  —  8.  «inn  ow.  A.  —  12.  ai.p.n.Ajp]  —  A-.  A.  -  12.  m 
VVt]  —  i-L  ().  A;  ^  IV.  P.  —  1  i.  fl»h.Ycfi"i>]  ^  >.  mss.  —  14.  »y.u-H  ■■  im-  ■■  ä;j]  HVt  • 
Ä  '  1  h'  O,  P.  —  l.j.  «D^rtjp  ow.  <J,  A.  P  lar.   j^:^~'Ul. 


tiques.  »  Saint  Abgol  se  leva  aussitöt,  pria  sur  Sinodu  et  le  revetit  des  vctc- 
ments  monastiques.  Ensuite,  il  coml)attit  las  grands  combats  de  rascelismc 
et  prescrivit  des  reglos  poiir  les  moines,  les  magistrats,  les  laTcs,  les  feinmes 
et  tous  les  hommes.  Quaiid  eut  lieu  le  concile  des  200  eveijucs,  daiis  la  vdle 
d'Ephese,  il  accompagna  au  coucile  le  Pere  Abba  Cyrillc,  patriarche,  cl  ils 
triompberent  de  Finfidele  Nestorius  qui  fut  anathematise  et  maudit.  Lorsqu'il 
revint,  les  matelots  ne  laisserent  pas  saint  Abliä  Sinodä  moiiter  sur  le  bateau 
avoc  le  patriarche;  aussitüt  il  pria  et  supplia  Dieu,  et  uu  nuage  Temporta; 
taudis  qu'il  allaitsur  le  nuage,  il  arriva,  par  devant,  au-dessus  d'Abba  Cynlle, 
qui  etait  sur  le  bateau;  il  le  salua,  eii  disaul  :  «  Salut  ä  loi,  mon  pere,  et  ä 
ceux  (jui  soul  avec  toi  ».  Us  lui  dirent  :  «  Salut  ä  Loi  citssi  et  ne  nous  oublie 
pas  dans  tes  priores  ».  11s  furcul  fort  ötonncs  de  cela.  ils  louoreut  Dieu  qui 
donne  de  telles  graces  ä  ceux  qui  le  craignonl.  II  arriva  lo  memo  jour  au 
couvent  et  iit  la  priere  de  matines  avec  ses  lils,  les  moinos.  II  merita  quo 
Notro-Seiffncur  .lesus-Chrisl  vint  tres  souvent  s'entrelenir  aveclui;  il  lava  les 
pieds  de  Notre-Seigneur  et  but  IVau  avec  laquollo  il  lui  avait  iavö  les  pietls: 
Notre-Seii-'ueur  lui  rövola  beaucoup  de  mvsteres  d   lui  üt  beauooup  de  [nu- 


*  A  28'i,  a. 


206  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [250] 

h,h*i..n  ■■  hh  ••  i!-wA'  ■  ^ö^  •  /"A-a  :  **j.n  ■■  «).ew,Ä}\.  ••  «»Atiih  •:  tnhat-/" 

A"  :  >.'K..e,P  •    rt.',"^  :   ■|««.4'.e.V-  ■  JlAÄ   •  «»«p^iA   •   txh'm   :   VU-   =   «»"PM.h  •■  »• 

i  :  Vfliw'J»»"!-  :  flieKfl»v.'i  :  ?ift//o  :  WiV  ■•  AHfth  :  htxlh'n  '■  T'^i-hH  '  IxTl 
W  •  lm^?{l^.\\  ■  »"/fm-l-  :  athTlU.  ■  M\M\  ■  hMi/"!  ■  T'i'iitlt:  ■  hhh  ■  «*.?» 
H.  ••  fiOD-l'  :  fflehflJV.'i  ••  POhAh  ••  i{'n  "  iDfn  ••  e-ftA"  :  »'}•/•  ••  "/CT  :  h1\l. 

lii  '•  (D-hv  •■  ff'i^'i-  ■  n'jn.ji'.  •  tin.hi'  ■•••  (Dfia  •■  »•>  ■■  h^^  •  %hm:>  •■  ,urti,  ■ 
n,A"öo-  ■  Afl>-A-.«j. :  h-Mt-i.  •■  htm  :  hiiiy:  '■  f\rxii\M'  •  hsii-t\  •■  \)i:M'n  ■■  (oh 

2.  ■nl^:l1•  o/u.  o,  A,  P.  —  .i.  «nfturi]  «Dflrm  A,  0,  P.  —  :äa']  ö  A  (?j.  —  r,.  i\\.y  (/).  ä 
>ffl)  rtti<f.  A.  —  finaf'iX]  .P.X.  A.  —  U).  Vwji'^']  Vtt»Ä"j'  O,  A,  P  lai-.  ,jri-;j  iiU).  — 
12.  V-^  ]  VY"^    (),  P:  VmÄ  A.  —  l'i.  "Vlfl«:]  —  C  A. 


pheties.  Quantl  il  ful  avance  cu  äge,  il  se  mit  au  lil,  le  G  de  llamle,  et 
Notre-Seigiicur  Jesus-Clirist  (a  Uli  soit  la  gloirc)  vint  vors  lui  ot  rosta  ä  le 
consoler.  Saint  Abbä  Sinoda  lui  dit  :  «  O  luon  Seigneur  et  niou  Dieu,  nie 
donneras-tu  la  force  comme  auparavant,  afin  d'aller  au  concile,  car  le  pa- 
triarche  ni'a  fait  appcler  au  sujet  des  infideles  qui  blaspliemont.  la  sainte 
Trinite  et  qui  diminuent  ta  divinite  ».  Notre-Seigneur  Dieu  et  Sauveur  lui 
repondit  avee  une  grande  honte  et  d'une  voix  tres  douce,  en  lui  disant  :  «  Si- 
noda, inon  elu,  est-ee  que  lu  desires  virre  d'autres  jours?  \'oiei  quo  ta  vie  at- 
teint  lOi) '  ans  et  2  mois,  puiscjue  tu  as  revötu  l'habit  monastique  ä  l'äge  de 
9  ans;  dopuis  le  monient  oü  tu  as  levetu  Thabit  monastique  jusqu'ä  mainte- 
nant,  cela  fait  109  ■  ans  et  2  mois;  c'est  asscz  de  labeur  pour  toi.  Aprös  avoir 
dit  oes  choscs,  Notre-Seigneur  rcmonta  aux  cieux,  avec  une  grande  gloire. 
Quand  ce  fut  le  7  de  llamle,  la  congregation  des  saints  moines  viiit  aupres  de  lui ; 
il  vit  iN'i)tro-Seigneur  Jesus-Christ;  il  dit  a  ses  enfants  :  «  Prenez-moi,  afin  que 
j'adore  mon  Seigneur  Jesus-Christ  »  ;  ils  le  souh^verent  et  il  Fadora;  cnsuifo,  il 
dit  ä  ses  enfants  :  c«.  Je  vous  mets  sous  la  protection  de  üieu,  car  voici  que  la 
volonte  de  Dien  s'accomplit  sur  mni,  que  iiion  Arne  se  separe  de  mon  corps 

1.  O.  A  pI  !*,  comnii*  l'urabe    .lu  nuiiiis  le  ms.  du  \  at.i,  pdrtoiil  12U  ans.  —  "1.  O.  1*  : 
110  (A  :  101). 


15 


[251]  7«  llAMLß    14  Jl'll,LKTi.  2ß7 

f  :  hr/^Ji?  •■  ff:\V9°  "  OfM  '■  M^wmao'   :  hau   :  ■l-lh.mi'  :  t\hiV\\ao-  ,  «e 
J\  ■  ht\ao    :   OhJ^U    •■    'i'fW.lnov-    •■   hi'-.P.-'V^LP   ::    WM\  ■■  y.ll  ■  WH'    "   ^.ILA"  :  hTi 

\Oxl  ••  W.i\^t\  •■   nOÖ  •■  h'i'\'  ■•  ^'K.,f.f  ■  rt.S"'i  :  ffl>.<.-l-  J  f.hü>->h  ■  htia«  •  ^1 

J'J-  :  mCh  :  /*'r/.>P  •  iWi'ti-    •  tfD«p,>A   :  ^l.^.öl-lh    :   ffl^.^H.J'.    •   V^J  :   ''HtP  :  tl 

««»  ••  höVA'M  ■■  (O'tli'  ••  ■l'iV'rTh-l-  •  Ufi'iM"  •■■  (UM\  ■-  .ftlLA-  •  ^-Jll.^V  :  H'JI-  : 

OOttMÜ  :  VVl^  :  tO'tli  :   hi^lh   ■•   Ah'';il.h'nrh.C  :   Whfldtl.  :  (IrtAr  •••  h^lll.hndu 

hin  •  ^ft'/(,7i.  ■  A"/^.!  :  «V'WU:  ••  Ä'^.*  :•: 
V^'Ti'  '  ft-n<-  •  oowin  :  ^aot;  •  /.j,4.  :.:] 

w..t:  !  fli^/*v/D(^  :  A^-iiL^-nji-c  ::  hin.hnih.i:  •■  ,f.r//i/.v  •  (Ij^a-I:  •  a'JA 

O»  :  'JA'/"  :  h"Vi    i] 

1.  n«|:  om.  (),  P.   —  A<i>-*A-^  (p.  f.n.(\'ao.)  add.  0,  A,  P.  ~  /\>,"/ ']  Kl    :   •hl'   0,  A,  *  O  33,  a. 
P..—  2.  ^..cä]  <f..c^.  A.  —  3-4.   4.'«]  «e^  O,  A,  P.  —  5.  KVH-(\  (p.  >."/IL>,»  «cW.  (),  A.  P.  — 
'B'i.<-^-]  —  1-  O,  A,  P.  —  7.  >,"/ii.>,5'  ow.  0,  A,  P.  —  15.  MI  (a.  H-n-ty)  add.  0,  A.  —  15.  ao 

,*cn]  .s/V  p  uu  oi>,i-";  «o*an  o.  A.      Ki.  .ii-c],  .i.c  o,  a. 

cpuise.  Je  vous  recommande  d'ob(Mr  ä  volre  pere  Wisü  ',  car  c'est  lui  qui  sim-i 
votre  pasteur  apres  moi.  »  Apres  qu'il  eut  dit  ces  clioses,  Notre-Seigneur  Je- 
sus-Glirist  lui  dil  :  «  Tu  es  bienlieiireux,  6  mon  elu  Sinoda,  iiiisericorde  te 
sera  accordee,  parce  que  tu  as  fait  ma  volonte  tous  les  jours  de  ta  vie; 
maintenant,  viens  pres  de  moi,  alin  que  je  te  doiine  le  repos,  dans  lesjoies 
de  reternite.  «  Apres  ces  paroles  de  Notre-Seigneur,  il  remit  son  aine  entrc 
les  mains  de  Dieu  et  il  mourut  en  paix.  Que  Dieu  nous  fasse  niiserieorde,  par 
sa  priere,  et  que  sa  beiiedictiou  et  sou  iutereessioii  soieul  avec  nous.  Ainsi 
soit-il. 

[Salut  a  AhLii  Sinoda,  a  qui  l'urent  donnes,  en  verite,  l'askemä  (iryj,y.a)  du 
prophete  d'Elie  et  le  capuchon  des  trois  enfauts.  LorsquVm  rempeclia  de  mon- 
ter  sur  le  Lateau  du  patriarclie  Cyrille,  a  la  vue  d'uiie  foule  nomhreuse,  uu 
nuage  leger  l'enleva  vers  la  route  de  son  couvent.l 

[En  ce  jour  aussi,  mourut  saint  Abbä  Maq;ires  [Maaiirc)-,  qui  praliqua  I'as- 
cetisme,  dans  le  desert  de  Hur,  et  qui  plut  ä  Dieu.  Que  Dieu  nous  fasse  niise- 
rieorde par  sa  priere,  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il. 

1.  B^T«,  le  diseiple  et  le  biographe  de  Scenuti  O.  A.  1'  :  \\  icJa).  —  2.  Ou  .Mulabes;  0 
et  A  :  Maqäbis. 


208  LE  LIVRR  DU  SYNAXAIP.I- .  [252] 

mao'i'i.  :  h'j»Mi  :  fnP:H-  ••  fl'h-nXM«  ••  '>'?•/"  :  ö),e,il.A"  :  WO  •■  AK"7A3n'|-  ■•  o» 
^.rti'"''/  ••  h'/'>,»-  :  wy\,\'h\\\\  •■  A"'|:  ■•  fli'/JiP^- :  hjv.'l' :  nii-:''»'  :  «»•/■'feT'}  •• 
AiiA.1)-  •■  n»Ä.|v/nji'.,n  •  AJi.J^V/;i>-  =  (ohM'-if  ••  ?ii'"'l"-'r''/i)-  :■•  fl'All  ••  ii>  ••  "Ihii 
ti,irao-  :  v/r:  :  -nu")  •■  fl'A.irtvh«»  •■  '/'fiA-u-  ■•  nhup./-  ■•  rDAitv  :  »»rn?'  •  a 

t\\-  •■  ?,y„ri-  ••  A?.^ii.Ä'nrh.(:  :  mhry:"i^A\  •  K'H'A\  •■  -vn.«»-  •■  ö)-?,-|:  .■  h^n«^  ■ 
tl'l•y,^ai^  •■  A"'i- « ?»''/ii.hn*h.(:  •  y-'r^iM  ••  iiäa-i.-  •  fmi/.Jii:  •  pjm-  ■•  'y'ftA.v  •• 
[rtA'/"  •  A>i1VTP-fi  !  A«n'jn/.  •  Ä.Tr?ft  ■  um/A  :\: 

y^r'i  ■•  «"V-nfM-  ••  wa-  •■  hia'Ja  :  'rif\  ■i- 

A'/»/"1'rt'/'  ••  mf'l-  ■■  TTi-'l-  •■  hm  ■■  p/M'fl  ■'.■■ 

2.  ^.{»".e-'V.  :  A/rc/fi]  —  <5.i>-  :  rtA.    P;  ow.  A    ar.  (^^^^  --»^)■  —  'i-  "»h-n?.«»»-]  «>.e-fl'  O, 
A.  P.        S.  <i)?,.|ftv>i"»]  iDh.1-hRa>  A:  (>7(:  —  ^'''fiA.u-  om.  ()).  —  15.    A«i>Ki<:]  (Iöi>     F. 


En  CO  jiiur  anssi,  fiit  martyrise  le  saiiit  Pere  Agnätyos  (Ignacr),  patriarclic 
de  la  ville  de  Uoiiic,  qui  succeda  ä  Pierre,  au  temps  de  rempereur  Trabyänos 
(7'rr/ /(///).  (]el  empereur,  lorsqu'il  eiit  ontendii  dire  (pK»  ccliii-ci  cnseignail  tous 
Ics  peuples  el  (pi'il  les  faisaif  eiilier  d.nis  la  l'oi  de  Nolre-Seigncur  Jesus- 
Christ,  de  sorle  (piiis  iiu'prlsaifMit  le  culle  des  idolcs,  le  (il  veiür  el  hii  dil  : 
«  Saerifie  aux  dioux.  »  11  ne  l'ecouta  pas  ni  ne  lui  obeit ;  rempereur  lui  lil  de 
nombreuscs  promcsses  el  se  niil  iittssi  en  colere  eontre  lui;  il  no  ceda  pas  aux 
prouHisses  ui  mo  craignil  sa  eolere.  De  lon^'ues  dispules  eureut  lieu  culre 
eux  (Icu.r,  luais  il  UiKupiiesea  poiiil  ä  sou  inlidi'lite ;  aussilcM  remper(Mir  le 
livra  aux  lious.  Saiiil  li^nacr  lil  ses  recouunaiidalii>iis  ,iu  pcuplc:  il  li'  l'ür- 
tilia  daus  la  loi  orllioduxi».  Uu  des  lions  s'approclia  de  lui  el  lui  prit  le  cou ;  le 
Saint  remil  son  Arne  cnirc  Ics  niaius  de  Dicu;  apres  quoi,  le  Hon  ne  s'a|i- 
proclia  j)lus  de  lui  du  lout.  ün  eulcva  son  corps  en  ^randc  ponq)e  el  ou  le 
döposa  dans  uu  hei  cndroit  (saiictualrc)^  qu'on  lui  avail  prepare.  Que  Dicu  nous 
fasse  misöricordc,  par  sa  priere,  et  que  sa  heiiediclinn  snil  axcc  nous!  Amen. 

[Saint  a  .\ifUi\l.vos  (/c///^((r),  ipii  lierila  du  siegi!  de  Pierre,  Iccpu'l  rciiipoiic 
i'U    dii^iiili'    sur    Ions    les    siei;es;   husipir    liruace   prochnnail    inipnr  le  valn 


•; 


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^-^^^  '"  IIAMI.K    I'.  ,11  II.I.E-n.  ^Cp 

hhV%  :  txrih  :  'H'/\"  ■■  hm^  ::: 

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[«.(14/:    :  ^A-J-    :   m\  =   -/■',/»,<.  :   ^M  :  7.J'-t:-/.rt   :  .//ift-;.    :  „^./rt  :  «»?.W. 

\_fl\T'  •■  ?,nA  •  «»v/ii;  :  h^f.fl».  :  7V/-  :;: 
5  7.PT:7.ft  .-  J|ir>  .-  f,n  •  AAP  ■  ÄA-/-  : 

A    An-  ••  V7<i.  :  /j.'l'A-/-  :•:•] 

'.^..m.]  Conj.  ms.  „rr/.S.:  <),  A  om.  les  lignes,'!,  4.  -  5.  Ccsahm,  o,n.  ().-,;  ..,,,,.  „, 
'Wir:  P.  -  vvrirt  (^.  .P.,:,:4.)  «,/./.  ^  -  lO.  Ce  qui  suitjusqu  a  ^,*-^.,.  1.  17  on>.  O.  _  j.m  \  X 
la  place  de  ces  nx.ls,  P  a  «,    :  ,    =  ..    =  ,-,  :  .c..n  :  W...n  =  VV/-  :  ...•..-.  :  •,..,...  =  .«.V, 

dent  ce  salam  sont  tnV.s  du  memo  salän,   cl  ajoutes.   _    ,4.  -v-.:,,.-,-]  „;,,  A    -  A    >n 

sucrifice  des  idoles,  pour   acl.ever  son   martyro,  u,i   lion   I.  tua,  el    msuit.. 
ne  s  approcha  plus  de  son  corps  pour  le  touclier.l 

[En  ce  jour  aussi,  les  noms,  /..  pnsonnrs  de  la  Sainle  Triuite  se  re.ulirenl 
sous  la  form,.  ,r.ny.s,  daus  la  „.ais..,,  dAluaham.  Oue  leur  saiate  benediction 
soit  avec  nous,  daus  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il.J 

[Je  dis  salut  ä  celui  qui  fut  hüU-  daus  la  .ualsnu  ,rM>ru/uu,.,  pour  s'assenir 
ä  la  table  a  mauger.  Dieu,  quaud  il  desceudil  du  ciel,  cu  sa  Triniu",  douua 
en  ce  jour,  selou  sa  v.donte,  a  Abrabam  ua  lils,  a  S-.don.e  les  llamu.es  ' 

Kl.  c  j,nn-  aussi,  ,,„  l.il  la  couuuemoraliou  d'Abbä  (dvorois  i(U;,n,cs)  de 
^seea,  qui  composa  le  livre  <,ui  ,,ortr  I.  lUr,  d'Argauon,  le  iivn.  des  M^steres 
et  beaucoup  de  prieres^  Ouc  Dieu,  par  sa  priere,  m.us   lasse  miser^corde 
tlaus  les  siecles  des  siecles  !  Aiusi  soii-il 


[Je  dis  sulul  a  Giyorgis,  pretre,   qui   obtiut  le  paradis  ruisseau  de  par- 
umsO)etreyutduSaiut-Kspril  Fiuspiraliou;  quaud  il  p.iail.  il  disail  a  Marie 
''■■■^  'NKi  par.ilcs  qu'elle  liii  avail  euseiguees.) 

donna  a  I  asccMsmo  et  fit  dos  pHc-es.  lorsqu'il  cul  ,v,„  1  ,Ms,.i,.atiua  d.  l'Esprit-Saint    . 
PATn,  un.  —  T.  VII.  --  1 .  j  ' 

18 


A  107.  b. 


A  28', 


270  LK  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [254] 

-h  :  ft«'/  :  Mfi  ■■  hrn.h./.  ■  ^nÄ-  «  «»imio-  ••  a-i-  =  i,W>io-  •■  m.M'i-  •■  ?i 
öo- :  /..?,f  •  ii^/»  :  ^'AMi  =  ?l•'/ll.^'n ,!..(:  =  y.i\A  ••■  yii-Ah.  •  ?,''ni.h"nj..(:  =  o 
•tti.h  •■  bhriP'A-y.w  ■■  j.W"«  '■  ü'vhhWi.  •■••  ö'i ILA-  ••  h}^''mM'  •■  >"'?»  =  ^'■■^•'^• 

„.  :  ./..A>»Vl   :  fl'^'Vl"    ■   t:?.A    :    A'^Sn  :  M   :    nA.f.  =  J^.P.^»  ==  fl».f.ll.  :  H'M^    =  m 
1.    ^  :  ,vVe.    :  A?.^ll.h.  «   rOfV   :      4'^J.rt    =  ■nAt^  =  ^^^J^  =  "'^**  =  /"^"-  «  ö'^' 

n.A-  :  höo. :  AnA.e.  •  Afl»->.-|:  =  '«'AWn  ••  >.?.''?ii>e  =  '>"/?i  ••  hr^'o^-  ■■  äkv- 

«J  :  ii.cviAhn  ••  A>»'7il.h'n.h.f:  ■■••  mhoy^^-h  ■■  »»^M^  •■  «>.f.ll.A  =  MiU  •■  a^h-u  ■• 

ilV.i'-  •■  Ä-iil.h'nJi.C  ■■••  m?,ir'e.'V/.  ■•  e,n.A  =  '"»A^h  =  Wil  ■■  V'^nh  ■•  hri.'/  '■■■ 

(Dött  :  AU+  ••  ^--s-ft  ••  ^n  :  nA.«'.  =  ^.'loi  ■■  ii'/n  =  .e-AiiA  •  ^AnA  ••  r-jvf-ftv: 

w,W.  '.  'Vn  :  1^.«"  :  ht\'k-Vi\  •■  fl»^/"'>'n..A  :  ll'Vn  =  ^-^^i  :  M  ••  OT.e.  •  H^AHA  = 

-,  rtvo]  ft-vo  A.  -  ü.  >."/iL>wwh.<:  i'///e/-.  o/«.  A.  -  D.  fl.>.i:  =  i<;v.v  =  ^-nwx.h.cA p ■  iivc) 
«,W.  0,  A:  «^   =  «aä  :  v/'  (z^.  nrvt)  «rf</.  P.  -  i:!.  m.:',.i  =  <:>.^  i/'-  "-am.)  "dd.  0,  A,  P. 

i.ECTURE   m    8   iiK   uAMi.K    15  juillet  . 

Au  nom  du  Pitg,  du  Fils  rt  du  Sainl-l-sprit,  un  soul  DiiMi. 

Eu  cejour,  mourut  le  saiiil  Perc  Al.bä  Besoy  (ßm«\s),  qui  jouit  d'ui.o  grai.d.> 
renummee,  eloile  du  desert,  daus  le  c-nuvenl  do  saiul  Al.ha  Macaire.  Ce  samt 
etait  do  la  viUe  uommee  Sauasä',  du  pays  d'EgypIe.  11  avail  six  freres.  Sa 
mörc  out  une  visinn;  uu  ango  de  Dieu  lui  dit  :  «  Dieu  te  dit  :  Donnc-moi  uu 
de  tes  sepl  culauts,  pour  qu'il  soll  mon  servileur.  »  l':ilc  lui  d.t  :  «  O  mc.  Sei- 
<rneur,  prcnds  parmi  eeux-ci  celui  que  lu  voudrus.  car  tous  sont  ä  Dieu.  » 
L'ano-c  rlcndil  la  main  et  prit  la  le(o  de  saiul  A1>Im  Bcs..y,  le  juste,  el  dit  : 
«  C'esi  lui%  qui  lait  le  bicn  au,  /-•  l«,n  srrvitrur  d„  Seigueur.  >>  C)r  samt  Bc- 
sov  etait  maigre  et  chelif  de  .orps.  Sa  m^re  dil  a  Tauge  :  «  Mou  Se.gneur, 
preuds-eu  uu  fori,  (p.i  puisse  se.vir  Dieu.  »  L'auge  lui  repoadit,  eu  disaut  : 
«  G'esl  celui-ci  que  Dieu  a  clu-isi.  »  Apres  av..ir  dit  ecs  pa.oles,  l'ange  dis- 

parut  de  sa  preseuce.  _ 

Lorsquc  Abbä  Besoy  cut  gran.li,  il  desira  revrlir  riialul  niouasliqu. ;  il 
„IIa  au  desert  d'Asqetes  {Seele)  et  eulra  dans  la  vie  uu.uastique  aupres  du 
,aiut   Abl.ä   Bämoy,   qui    avait   revetu  les  vet.M.iruls    mouasliques   de  samt 

1    U^..  er.  Am.Unrau,  (..-o^r.  dr  /7^;.  ,;  r.p    <„/>/<'.  ;!73  (43üj.  -  2.  (>  ajoule  :  «  CVsl 
lui  que  Dieu  a  dioisi  .. ;  1'  ajnuU.  :  «  C'esl  hu  \e  tils  de  Di.ni  ». 


10 


f255]  ,S^-  HAMM-;    1.-,  ,)l  I|,|,i:t.  271 

.'^.e.'rt-  :  'illV  :  tS.y.'iy.  :  Öl/«»  :  j.'/.l/.e/"  :  (Kl  :  .^^yn^JAl-  :  hUl  :  hS-'^ÖT  : 
(nh,rin    ••   hhh    :  •/•',:;i"7.J-    :    •'///D«,A1-   ::    «)Jl'/    :  öl-"»/.  :  yUVIX  :  »oi^M'-l-  : 

U   :  A.A.I-   :  tll./..",A/-    ::     ÜI^V'/V.    :  .*A   :    ?,"/ll.^n  %h.(:  =   <?..!'.-{. .f.  :  K^/nj,,:  :   «,      ,.  ,,1,  a 

«»^n-/(:^\'  :  A-|:  :  h-m.h-l  :  h.Vfhfl  :  InCflffl  :  nU':''  :  7,».,V'/-  :  fl)W,flJ|  :  ^ 
7^J)-  ■  »"-/.f.  :  ÖJ-rtJ-  :  '>n-/;/..  :  tUfl-lV  :  r/«'><{.4'-  :  fl):'.P.T  :  r/i.'J^.^i  :  A/..P.7,.  :: 
lDhr?:'W,  •  «/f:7  :  h-hLM  :  ?,'/-^(l..i.  :  ^.ItA"  :  ^-^-tl  :  A/..P/h.  :  1'}^%  :  Olfl 
i-f.  :  at-M'  :  «VP  :  HO-/!/"  :  ^n/.Vi-  :  «^.R.  :  /..?/?,  :  iVtV.t^.  :  Arjl-  :  hj.lh 
iVi.  •  ?,rX"<..f.  :  "ly.  :  »(»-nj-  :  Tlf -fl  ••  mh.l'Wh  '•  (OhM'i  ••  tD'lxl'  •■  "IV  : 
M\"o   :   ^,»11   ::   tOhöÜ  :  .P-Jl-A-  ■•  4»«?.^  ■  M  :  -nft^.   :  A/..P.h.   :    l'i/^'h  :  ^.fflA.e." 

•wi  :  ,f,?»-/;  :  j-n/y..  .-  fl»Äy.hn  •  ro-rti;;)-  :  mh.9ni'/.  ■■  h'ny.  :■■  «»^mP*  •■ 
i\'"'  ■•  /S:i^.  :  KSfhf^d  ■■  hfm  :  at'hi:  •  "ly.  .•  hrhi^u-  ■•  A«».«'.-:''3r'/  =:  wAri  = 

(p.  /.«•>..»  .7.W.  (>.  A.  P.  ~  10.  ^.,v>.]  /..e,?..  (),  A,  I'.  -  l(i.  ^.e..>..]  _  >..rt  0,  P  -'a,„.p. 
:!>.>]  A>,-vii.>,v  <t,  A.  P. 


ALbfi  Yüliannos  le  Pelil  (V//,a>gi,-).  Co  saiiif  sc  livra  fort  aux  bons  coml.als  Je 
l'ascetismo.  II  jorma  j.ar  trois  fois',  tous  Ics  4Ujours,  saus  rieii  -..laer  avant 
lafindes  ^Ojoms.  II  lisail  contiimellemeut  Ics  saintes  Ecrilures  et  satisfaisait 
la  soif  de  son  esprit  par  la  parolo  de  l'E spril-S.,inl.  11  jemiait  ccntinuelle- 
ment;  il  veillail  imil  of  j,,ur,  il  aimail  la  p.uul,.  de  Dieu  Im,,,  plus  ,|uc  lo 
miel  et  le  sucre.  11  elait  commc  uii  aibre  plante  aupres  .l'uuc  snmv,'  d'rau 
vive.  II  merita  quo  Nolre-Scigncur  Jesus-Christ  bii  apparnt  souveiil.  II  l.ii 
lava  los  pieds  avec  de  Teau  dans  im  bassiii;  il  but  la  moilie  de  cette  eau  .■! 
laissa  lautre  m.dlie  ä  son  ■lisciple^  Ouand  Notre-Seignrur  fut  romonte  a,,  cid, 
le  samt  dit  a  soii  disciple  :  «  Leve-I.ü  et  bois  Feau  qui  se  Inaive  dans  le  bas- 
sin.  ..  Le  disciple  se  dil  en  lni-,„rme  :  «  Poni<{uoi  „e  „lo  d..ni,r-t-il  pas  a  bciiv 
de  l'eau  limpidc  qui  est  dans  le  seau?  »  II  n.-  sc  Icva  pas  et  ne  but  pas  de  eotte 
eau,  con.me  il  en  avait  reeu  r.^rdre.  De  .louveau,  saint  Abba  Besoy  dil  ä 
son  disciple  :  «  Leve-toi,  mon  fils,  et  bois  de  l'eau  ,fui  est  dans  le  bassin.  « 
Conuu.  d  lo  forgait,  .elni-ci  se  leva  et  alla  aupres  du  bassin,  mais  il  ny 
trouva  aucune  goutte  d'eau.  Le  saint  Ini  ...xposa  conmionl  il  avait  lave  les 
pieds  de  Notre-Seigneur,  comment  il  avait  bu  la  moilie  de  Teau,  lui  laissant 

1.  11  jeünait  irois  oaremes  par  an  ;  ar.  ^L^>:  iJj     '        _  2.  0.  A.  l'  aioutenl :  ,.  alin 
qn  il  la  büt  1'.  ' 


•  A  ms, 


A  -JS:.,  a. 


272  LE  LIVKK  DU  SYXAXAIRE.  [256] 

Hf.  :  A/..e.h. :  ^Jnc  :  ••J.a.^^  ••  »'J'/'  ■  niv.  =  «»nA-  •  Mi-4'  ■•  IM1.AJ1  ■  h-i\ 
ifo ..  ■(■•iv"/h  =  loYi'no.  ■•■■  o'r^n  :  .1./.  ••  /..«'.•?i-  =  t'thnw.  ■■  ii'ir:  =  Ahn  •■  -n 
fiy. '.  f\f,t\ :  to'hu  •■  J^.e.*  •  i-irh  ■  ^ity  '  «'Villi  =  unwy-  ••  «'.i' «»-A"  ■  fi"if>  '• 

Ü.-/-MIH  :  A^n-ll  ••■  htion  :  /.JIK'Ml  •    »iU   :    .e.'j;^7.  :  II?»HIA  =  M\  :    lOy.«»- 

h  :  l'hHH  :  hn-h  :  ^n  :  .e.n.Aii  •  fii-.f.  ••  of'hi'  ■■  "n  :  iiü»-fti'  ••  Jn/:/- ::  Ü»A 
n  ■•  e.n.A"  =  fl>->.-i:  ••  ^^-^  •■  "'»'•  =  >''^-  =  '•'"•.»'•'"  '  ""^*i"  •  *""•  •"  '''^•"^- " '" 
nh.hi: :  AA-i- :  ^/»ÄÄ  ■  Ä?.'rh(:^h.ii-  =  A^'J-rt  =  hn  ■■  n^.f.  :••  «.hr+Pv/»  ■■  t'. 
n?. :  "Ulli-  '■  {\ry  ■•  A*4.n  ■•  M  ••  -nr^.e.  ■  ?.'>n  ••  .f.'lVH:  ■  -/"ftA  ■■  »»Ah.  •■■  «»A 
n  :  Ph  :  h.^n  :  n"in.i'-  •  «»>•/,  •  h'/'rtnh  ••••  antihh  ■■  hr>.o-  ••  «'.f.n.A-  • 
tf«v- :  iiuA-  ■•  y.''\'^'n:  ■■  'rftA-h  :■•  fl»iMi.A-  ••  ^s-ft  =  hn  ■•  -nf^y-  •■  htif">  •■  rv 
r  •■  'ktMivun.'i'h  •■  ""Xh  ■•  vn-f  •■  vr  ■.  n«»'j^.ft  =  my^^M.  •■  <^nrt  •  hh^^i: 

-,    .S.1.U]  -/».ü-  o,  I',  '»ftrt..^  A.       wv-c  =  niv.]  ii'/i:  =  nw:  A, «»  (     ^:  O).  -  13.  .-^n-o- 
,;.   M  ad,l.  (.,  A.  P.  -  nmu.]  r-f.A.u.  F.  <*/».  A.  :i'  o.  -  Li.  ft-l-.-.n  =  m.  =  -no.p.  (/-.  «...-. 

rtA")  ,,<W.  <).  A  ((»  con-ii;.':  <p.^(l.  =  A*  ■  =  >.■  =  -n  ■  P.        1'..  ^'-'i«  '""    A,  0,coni-.i  P. 


raulre  moitie;  le  disciple,  en  cfT.t,  i^nuiait  qu-  eotle  cau  provcnmt  An  lavo- 
ment  des  pi.nls  de  nnt.v  RLHk.mi.h'ur.  Ouaud  Besoy  lu.  d.t  .•da,  il  lut  Ires 
allrisle  et  eprouva  un  gnind  l-oulde.  Le  saini  envuva  son  .lisc.ple  .lans  la  viUo 
d'  \kmim,  aupres  d'uu  jiislo  «im  laisait  le  Cm.  Co  justc  V  rousola;  d  le  ren- 
voya  rl.ez  son  pcrc  Al.l.a  Hpsov.  Commc  sou  disciple  elait  Iroul.le  nn^^  se- 
rondc  rois,    il  l'envova,  d.'   .u.uvcaii,  aupres  de  cc  just.^  ipii  sur  crs  mlnfutrs 

„„„uul.  AM.a  Besov  -lil  a  s.,ü  disciple  :   «  Place  sur  lui  er  ha el  dis-lui  : 

I\1..n  p.Te  tc  dit  deressiiseiler  el  de  ine  parier.  »  !.-■  dis.iple  alla,  pla.-a  1." 
l,;,,nn  d,.  saini  AM,a  liesnv  sur  1.  jusle;  eelui-ci  s.^  leva  aussilol,  le  c.msola 
Ol  1,.  n'.priu.au.la;  il  lui  dit  :  «  Snis  atlenlir  el  ol.eissaut  au.K  ordres  de  tou 
pöre  car  c  In^ul.le  u..  l'csl  arrivr  .pic  pour  avoir  Irausgrcsse  le  euni- 
mandcuients  de  Ion  p,...,  lorsquü  Ta  dil  :  Unis  de  Teau  .p'i  est  dans  le 
bassiu.  »  O.iaM.l  i-  jusl-  lui  ..ul  .lit  edle  pan>lr,  il  s'eu  relnurua  et  uu.u.ul  de 
nouveau,  comme  auparavaul.  Tu  jnur,  uu  .les  .lisciples  de  saiul  Abl.a  Besoy 
viut  lo  voir.  Avant  quil  n-  tut  entre  aupres  de  lui,  il  euteud.l  sauit  Al.l.a 
Besov  qui  s'enlreteuait  avrr  ui.  autre  iadividu :  u.ais,  (piand  d  lui  eulre,  d  ue 
truuva  personue  avec  lui;  il  riulrrn-uea.  d  lui  dit  :  «  (.)ui  etail  eelu,  .pn  s  eu- 
Iretenait  avec  toi.'  »  Le  sainl  AMk,  liesuy  lui  repnudit  :  «  L'empereur  (.ous- 
lautiu  est  vruu  auj..».  d'hui  pivs  .le  uu.i,  ei.  espril,  et   m'a  d.t  :    Si  j  ava.s  su 


10 


^257]  «•    IIAMl.K     1.-.  Jlll.l.KT).  273 

Vi-  !  htm  :  ml'.  ■■  hnC  •■  'ittj-  •■  IM?'«»-  :  ^^'«'l\^f\^'  •■  liTWn-    •■  mhr-'i?^!'  • 

OT'>-//"i|f  •  inliti«-i'n"{\\\-  •■■■  mhifl  ■  Ml.A-  ■  h)V  •■  M'TU  ■•  +f:V  •■  ■/i'"?'." 
1'  •■  i'Aö^V  ■•  Uhm.h'i  •■  »K-Tif-n  ■  iifh-vihh  ■■  hrMt  •■  ")y:H'  ••  athjiuHX 
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M-l-  ••  hti""  •■  M  •■  f-Vi.vi-  =  n<n»- :  Wi<:.  ••  n?i'^l'  =  hm  •■  yi\v/.-  ■■  mtMhi»-h.  •■ 
fl>-ft'|-  :  ^.P<.«VA.'/'  •■  rt"7j?'/.'V  "•  fl'^•^rt  •  ?in.A"  :  Wh"!'}  •■  anwao.  :  h"hi.hn 
rh-c  :  at'hl-  •■  »in/.  ■•  ilK'Jl-  •■  'Jn..e.  •  vixro^-  -.  -hix"«  ■■  Aho»-  ■  h'Jl-«-rt  • 

n-nhrt.-l-  :  «»«»-A-.f;   :  fntlj^A  •  -l-l-Vr/ll-  =   no"-  "•  rnr/i.VVi«V'lrt  :  ?ifl»'M:  ••  v^J.e 

H-j'f-  :  hn/.  :••  mnh.ivt:  ■•  '/,».  =  i'-ir;  =  hm.htt.hAi  ■■  A^-Sfi  =  M  ■■  -ttf» 
.f. :  h'iu  •■  .t'.fiA  ■•  ^v  ••  h/utiV'  •  ^'^vi■\'  ■■  v\r  ■■  \\ao  ■  nv^^Mr»«-  •  hW.iMx  ■• 
(DhOTAh«»-  ■■  hf'^'iiifiV  ■•■■  «».f-iirt- :  ^*i'f\  ■■  >^hiu.h?  ■•  hrM'.t: :  y.^.m-  ■•  rt. 

1.  >,ir»>VH-  =  m  Olli.  ().  A    :ir.  w^^vi  -^i   w^^ .  —  3.  h.?ft-fl  (P-  ll>."/H.>,»  rt(W.  0,  A.  1*. 

—  m?;*-l]  «ifl-  (>,  A.  1'.  —  'i.  >..frt-n  {p-  >."/n.>i»  a(W.  O,  A,  P.  —  5.  ro  (a.  fflonVi)  «^(^. 

A.  _  8-9.  Atifl»-  >  h-v^oo-n  '  n-fl>in.>]  ahöo-a  :  ■nwo'>-t\  ■■  h-fl.f>  =  n  o,  A    inK"»-  =  rt\i<n»-n  =  n  P. 

—  9.  m  (fl.  -r^-VlIII-)  </c/(/.  ().  A,  P.  —  10.  «D  (a.  C.-iVi)  oin.  (),  A,  P.  —  «>  («.  y"v.«;.n>) 
om.  A.  —  11.  HVI]  niV1-  A.  —  Ml.]  öA>  0,  A,  P.  —  l  !•  fl».<"'A>.<i»-  :  >><<»>1"»^]  —>.!«■• 
>M+  0.  A.  —  L^-i'!.  ll.P,nAÜ-  (p-  (\AV-oo-)  add.  0,  A.  —  l'i-lö.  >irli.rt.]  >,<I.A.  A. 


la  grandc  gloire  f[iii  fst  vhervee  aux  meines,  j'aurai.s  al»andoniie  mon  rovautne 
et  embrassc  la  vio  mtuKislique.  Je  lui  ai  dil  :  Tu  as  (''lahli  la  puissance  de 
la  vraic  foi  eii  Notrc-Seii^nicur  Jesus-Chrisl  cl  tu  as  nboli  le  culte  dfs  idoles. 
Esl-ce  quo  Nntre-Sciij;nciir  .Icsus-Christ  ne  t'a  rii'ii  ildiiiiö  <-ii  ircompnisr? 
Conslantiii  <lil  .'i  .^^aiiit  Alilia  Besoy  :  Oui,  Dii'u  m  a  accorde  de  nombreux 
(Ions,  niais  nc  iii'ii  rieii  iiccni'dr  de  parcil  a  la  gloire  des  moines;  j'ai  vu,  eii 
effet,  sur  eux  uno  ailc  de  reu,  a  l'aidc  de  laquelle  ils  V(daient  ol  entraient 
dans  la  .Jerusalcin  cr-lesle.  \'A  nun,  je  lui  dis  :  En  verite,  Dieu  leur  a  doiine 
cctte  gloire  k  cause  de  leurs  grandes  faligues;  car  vous,  vous  avez  une  femme, 
des  enfants  et  des  ricliesses  comme  consolalion.  Mai^  Ics  moines  onf  cn  par- 
tage  la  pauvrele,  la  fairn,  la  soll',  les  alllictions,  et  c':!sl  pourquoi  Dieuleura 
donne  celte  gloire.  »  Une  fois,  Dieu  parla  ä  Al(ii;i  liesoy  et  lui  dil  :  »  .lefcraide 
CS  dösert  comme  di's  demeures  <lc  eolombes,  je  Irs  remplirai  de  moines.  »  l>e 
Saint  dit  :  «  0  mon  Seigneur,  oü  trouveront-ils  leur  iiduiriture,  s'iis  devienuent 
des  peuples  nombreux?  »  Dieu  lui  dit  :  «  .le  prendrai  soin  d'eux  cl  je  ne 
les  laisscrai  mani[iicr  de  rieii.  » 


27'.  LK  l.IVRR  DI'  SYNAXAIRE.  125SJ     , 

i' :  oi'hu  ■•  'j^i'^'ß  ■  flv.rtf  ••  A'/V".e''7'i:()" :  i:<i^l>  ••  «mÄvh  :  -vn  ■  tj»»  j  >»'} 
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/.T^l»"   :  A-ö"-    ••   Ji'/n^irliV-l-    =  -nA/'l"   :    in,Mt\  ■  m\\W\'  •■  A-ö""  •  h»»  :  'W»'><{.ft  •■      '" 
^S-ft  :  Ah'/'lllJA'ß   ••   •>,e.ft-l'  "  fl)-/v/ii(',,n-   ••   h<n>'J'|:   ••   ^rlhHn    ■  OJ-n/"   :  '/^."W 

Un  •■  (O-M-  ■  ■/.e.'^'r-'l'  :  CA'ö^  •■•  r»i;A?'  •■  A^'S-rt  ••  M  ■  'nAjC.  =  ^S:'h  ■  f'PO  » 
»n^n  •  ^h/.  •  ii*/»  :  .e."//r  :  -/n/.  •  ?iR.u-  •■  /.hn  ■  ä?i'/'V  ■■  ^/iinn  :  riihfi,h-f-  .■ 

?iy"VT'h  ••  Ä-fr*  ■•  hflh  :  -/'VI/.  •■  *A  :  Kt:<«.il'  ••  A<^A  •  hlW.Ki  ••  "nv.Mix  ■•  m    15 

1.  sw.v'i:]  .x-fl>in.  :  >i  r.  —  vs«»]  »v/.  0,  A,  P  (ar.  J-o-).  —  2.  h'^X^-''-^  —  »■• 
A.  —  ;>.  h.ntf  otn.  (),  A.  P.  —  5.  t\9"ry^-to'\  —  f"V",.iran-  \,  —  n*"/.?-!:»"  0  —  7.  p.>iii 
■V]  i:>i>.iiv  P.  —  7-8.  t\r'ry^-bo-']  t\'rt"v\0'  A.  ^r'H'n^i-.o-  0.  —  10.  'ha«^:hv.^'\  —  t 
ü,A.  P. 


On    raconte   qu'il  y  avait  un  vieil  ermite  tlaiis  le  desert  '  d'Andfiiäw   et 

que  des  hommes,  eii  grand  nombre,  s'ctaient  groupes   autour  de  lui,  pleiiis 

de  confiance  eii  lui.  11  commit  unc  grande  erreur,  cn  disant  que  Ic  Saiiit- 

Ksprit  n'existait  pas;  licaucoup  le  suivircnl.  Ouaud   Abba   Besoy   apprit  ce 

fait,  il  fut  atlrislc  au  suji'l  de  cot  erniilc  11  mit  Irois  aiises  ä  son  panier  et 

alta  dans  le  desert  (rAudriiiiw.  Lors(pril  lil  la  rcncoiilre  de  lerHÜle,  il  trouva 

unc  grande  foule  avcc  lui.  11s  salucrent  le  saini  el  Tintcrrogerent  au  sujet 

des  trois  anses  qu'il  avait  miscs  i  son  panier;   il  leur  dit  :   «   Pour  inoi,  il 

cxiste  une  Trinite  Saint c  et  toutcs  nies  oeuvrcs   sonl  faitcs  11  son  Image .  » 

lls  lui  dirent  :  «  Est-ce  «[u'il  y  a  un  Saint-Rsprit?  »  Le  saint  commencja  ä  leur 

doiiner  des  cxplicalions  d'apres  les    Livrcs  Saiuts,    TAnciiMi  et   Ir   Nouveau 

Testamenl:  il  leur  lil  voir  cumment  le  Sainl-i']sprit  est  l'une  des  trois  cssonces 

sainles.  Ces  gens  se  eonverürcnt  a  la  foi   orlluuluxc;  le  vieil   eriulte  ögale- 

meni,  cjui  avait  lui-meme  erre  et  les  avail  fail  errer,  se  eonvertit  a  la  vraie  foi. 

Saint  Abbä  Ik'soy   avait  un  discijile  sinq)le,  sat.  Lorsqu'il  alla  rii    rille  p(Uir 

vendre  l'ouvragc  de  scs  malus,   un   individu  d'enlre  les  paiens  le  renronlra 

et  le  lil  errer   de  la  voic  de  la  verile,  au  ]iiiint  (pril  prolV'ral  des  paroles  blas- 

pliematoires  au   sujel    du  Ciu'isl,  ,\otrc-Seigneur.  «hiaud  ec  diseiple  revinl 

1.  O,  A   P  :  <'  I1.1  villo  »  (ar.  «  :  monla^-iio  "). 


12501  «"  IIAMLK    ir,  .1 11 1,1, KT,.  275 

,   ;'•  ■  CM  •■  %p  ■■  'f^'itiM  •■  'h*iti  ■-  i/T'/'+f-  ••  inc.fil";  ■■  (ihr^iti  ■  mn  :  ov^f. 

hwi  •  ^/.y:h'  ••  htm  :  y.d'p'f]  ■•  '/.e."7s"'J'  ■•  c-löi-  ••  «»^.•Th^/'i-n  =  h««.  :  hj.'i-; 
IC  ••  "ii/.  ■■  hry.hw.  •■  mp'pjM-  =  »?,'>nA  =  hh'ra  "  mftn  .■  «»xh.  .•  ncnc  ••  "i 

<:  ■•  ^s-ft  :  ^n  •  n^jL'.  •  n-?';«"  =  ^rt'tTft  •-  mwi  -.  h^^^po-  •  A4'Srt  •  i/ii»" 

/..-l-  :  flKro-jVj/.. ->  :  'nil':"»!-  :  Ot/^'Plh   :   }xflh    :    ^-Mf.    ■•    rliJPfl»-    ■•    llh'JJlA    :    öO-^ 
15     Ä-  ••  nfl»-ft-J-  :  Ifi'fo  :   h'i^'i'at-   :    Y'JffD'/'  ::  Oina'-fl'f'  •■  'JAJ'"  :  h'/^^^:'^   :  J?.»» 

<>iy"«i'  O.  A:  m»"'pP  far.  8^1. 


aupres  d'Abba  Bisoos,  cchii-ri  vit  la  gräcc  de  rEsprit-Sainl,  la  gräce  du  bap- 
teme  chretien  (jui  s'eloignait  de  lui.  Saint  Abbü  Besoy  dit  ä  sou  disciple  : 
«  Que  t'est-il  arrive,  6  mon  fils  ?  »  Celui-ci  lui  dit  comment  le  pa'i'en  Favait 
fait  errer.  Lo  saint  deuieura  eu  priercs  pour  lui,  durant  sept  jours  ' ;  ä  la  liii 
des  sept  jours,  il  vit  la  grAce  du  Saint-Esprit,  la  grticc  du  baptemc  chretien, 
qui  descendait,  sous  Tappareiice  d'une  colombe,  sur  la  tete  de  son  disriplc,  et 
entrait  par  sa  bouchc.  II  reudit  gräces  ä  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  etreconi- 
mauda  ä  son  disciple  de  garder  la  foi  orthodoxe  et  de  prendre  garde  dor»'- 
navaiit,  dr  iie  pas  faire  de  discours  avec  ignorance  et  sans  connaissance  solide. 
Quand  les  Barbares  vinrent  dans  le  desert  de  Scöte,  Abba  Besoy  alla  demcurcr 
dans  le  desert  d'Andenäw  et  y  mourut.  Lorsque  le  tcnips  des  persecutions 
fut  tcrmine,  on  cmporta  le  corps  de  saint  Ahbii  Besoy  avec  celui  de  saint 
Abba  Bula,  de  la  viUe  de  'J'amaw  -  au  couvcnt  de  saint  Abba  Beso}-,  dans  le 
desert  de  Sccte.  Le  corps  du  saint  lit  bcaueoup  Ic  prodiges  et  de  mira- 
cles;  son  corps  s'est  conscrve  jusqu'a  mainlenaiil  inlail,  sans  corrupliüu 
aiinnir.  Le  saint  resla  27  ans  dans  le  desert  de  Scete  a  lutter  et  a  prati- 
quer  l'ascetisnie,   10  ans  dans  le  desert  (rAndcnaw.  cl  '20  ans  dans  le  nionde 

1.0:  6  ans,  P  :  3  jours  (ar.  :  une  semaine;.  —  2.  O  :  Taiiiwa,  V  :  Tamwä  (cf.  Ame- 
lineaii,  Geogr.  de  l'Egi/pte,  etc.,  M']. 


27(;  LI'    I.IVllK  DU  SY.NAXAIUH.  ^(iOi 

11^^'  ^.{»'Vh  V.>  •■  (lÄA-l:  ••  m(l/.h|:  :  fl/A-  ■•  ri\M  ■  h"'L'i  •.•■ 

KA-  •■  ^HA'i  ■■  Viv-  ■  ^.9"rt•n^^  ••  m/.  •  t/'V -s.  :  athtviiirn»-  :  fm-/y,rt;i  •.  /../.. 

t\  ••  cDAhT'ö"-  •■  ICyr  •••  tnfitt  ■•  hfi///'  •■  hn'Hlfon-  •  m/wHi  -.  mjiV  .-  ot<paa. 

nq-.^c  ■  «»vj^.«?'»  •  nw-A-  :  -H^-i-  ••  (onrnn/.  •  Ky.'4' « r»n7.if.  •  ny.-t-  ■  r^ 
n  :  iiv-  ■  nH-i^-j  •  fi'^ö:H'  ■  v/»'h.  •  ^Hfii  ■  "j'PP  :  fl»«i'<.  ••  'in  ■•  im.  •  i.^. 
1  -.Yxon  :  s'-'ii^-  ••  my.on.u-  •■•■  flv.hn?'«"»-  =  Mw.-  ■•  '>»•/"  •■  (B'rM.iraf>'  -. 

3.  •h-tttf  (p.  •ll^ft)  «rfrf.  P.  —  'i.  r*n]  Yio»  ().  —  I2-1.'>.  Ko'-f,i']  —  >  P,  A.  —  13.  m«m^r..f 
v]  —  >  O,  A,  P.       m.ftih'ßJi'Pjp««»-]  «».e^mvi'  A.  —  15-16.  «C«'."?]  (Cr.    (>,  A,  P. 


avant  de  sc  faire  moine;  sa  vic  cntiere  est  de  97  ans.  (Jiie  Dien  uoiis  fasse 
iniserieorde  par  sa  priere  et  quc  sa  benediction  soit  avec  noiis!  Amen. 

[Salut,  je  dis,  ä  Abba  Resoy  qui  multiplia  les  eontbats  de  raseetisiuc.  Lors- 
qnedoiistinitlii,  venant  vers  lui  cii  esprit,  lui  dil  ;  «  .I'auiais  rejete  tont  royaume 
vain  de  la  lerre  et  les  plaisirs  dn  nionde  qui  lui  resseniblenl,  sl  j'avais  eonnu 
quc  la  gloire  des  moincs  est  si  grande  dans  le  ciel.  »] 

En  ce  jonr  aussi,  furent  martijrisrs  les  sainls  marlyrs  Aberoii  et  Atom,  son 
fröre;  ces  saints  ctaient  de  la  ville  de  Gamnudi '.  I^eurs  parents  (Maient  des  fi- 
deles  clirrliciis,  erai^iianl  J)ieu  i'l  donnaiil  de  nonibreuses  aunu"in(>s ;  L'ur  perc 
so  noiiiiiiail  V<ilianues  (Jean)  et  leur  nirrc  Märj-äm  {Mnric).  Oiiand  l(Mirs  parents 
moururcnl,  et  (juand  enx-menies  eurent  grandi,  .Vberoli  elait  ägci  de  )50  ans, 
et  Atom  de  27  ans.  Ils  furenl  loujours  assidus  ärt'glise:  pleins  de  bonle.  ils 
i'ecevaienl  les  elrangers  avce  amoiir:  ils  elaicnt  parfaits  en  toule  verlu  el  iii 
loute  aclion  jnste.  Au  tenips  de  la  persecution,  lorsque  les  martjTS  elaienl 
deveniis  nduibreux,  li's  sainls  priroiit  des  marcliandises  et  allerent  dans  la 
ville  de  I''arama,  pour  se  livrer  an  commeree  et  faire  du  gain.  Ils  reneonlre- 
rcnt   des  soldals   de  lemperenr.    II  y   avail    eliez  ees  derniers  le  ei)rj)s  d"nn 

1.  (;f.  [ilus  l>as.  Ar.  l-!»'-;-^),  ^^y  's^-  AiiiöliiuMU,  (>eugr.  de  l'Egypte,  etc.,  415). 


261]  S'    IIAMl.K     i:.  Jl  II,LI:T  .  277 

r'pih  ■  hh^y,i\  •■  nifl.n  ••  w{\nö=\'  ■  wh»»-  •■  h'i?'i'f\  ••■  fl>flji;n?'ö«-  =  n-j- 
/.  :  •nii-:"'  ••  <»'//"?»?'  ••  h'riU-  ■■  wh-ny^iW?'  ■■  'in  ••  n-f""-  ■•  «»hjnc?' :  fl»-ri 

L  •  tnhf\H'M'  ■•  hr>.ih  ■■  i/i'/v.-i-  •  "/n.i'.i-  :■•  (0')'y,.fi'ifi  ■.  ,hA\'.  ■•  n>i}'/-  •■ 

«TIA«!"!:  :  A'irJI:  :  'JA'/'  •  Mi!.  •■  intth'H'  ■  'l-^i'/'Mrl'  ■•  fini"]/"'\-  =  (^"VJ? 

s.  •  ff^'l-.ivUiroiy' :  Ml-  ■■•■ 

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<»»•  •  h'rMu'u"-  :  (ohTh'iW.on-  :■:.  ajmt'.y.  •.  (/i>fi\,ht\  ■•  Wnw.h-i^th.C  •  i»i\yr> 
1.  A/.-Tr-r.n]  A'V  0,  P.  —  1-2.  iKv. :  nii-.-i]  (iii;'. :  -/Tf  0.  A,  P.  —  :i   "V-^Pt]  "-nm  A. 

—    V/ll]    II    <».   A,     r.    —     ").     "V-IA'I-/:   :   AllVI:]    -      t    =    11       <),    P;    -^A-l-l-    =     11      A.  -VV. 

r'M-  '  OTV"»/-t]  -riW.V  ■■  -ViV-li'/  =  11'"'  <•-  A.  P  (!•  n«n>  ).  —  S.  »d.C'Iv-'i:?'«"»'  (/?.  .Rh"V* 
SP«»-)  «(/(/.  (),  A,  P.  —  '•.  nti.M-  '  a>  ip.  «hVV)  adil.  0,  A.  P.  —  II.  Dans  .\,  il  manque 
ici  un  fuuillel;  la  lacune  va  juMiu'ii  p.  288   272  .   -  l^i.  ^y-M-W«-  =  «Oi-rV/fc"«»-]  >.!r'VV"  ■ 

^D■>^r'i^i■     O.   A. 


Saint  sage'  et  martyr,  nomine  Anyänos.  lls  donnerent  aux  soldats  beaucoup 
d'argent  et  leur  prirenl  Ic  corps  du  Saint,  ([u'ils  empörterem  dans  lern-  maison 
et  qu'ils  placerent  dans  uiie  cliAssc  onn-e  de  pierres  precicuses.  Dcvaut  die  ils 
suspendireiit  nii  flambeau  ([ui  devait  toujours  I)niler.  U  s'en  produisit  de 
grands  miiaeles.  Les  sainls,  considerant  la  liii  de  vo  monde  perissablc  et 
considerant  les  joies  du  royaume  des  cieux,  dun  toiiunun  accord,  allerent, 
dans  la  ville  d'Alcxandrie,  confesser  le  nom  de  Nolre-Seigiieur  Jesus-Chrint, 
devant  le  prefet  de  la  ville  d'Alexandrie.  (>elui-ci  ordonna  de  leur  infligcr  des 
supplices;  on  les  llagella  avec  des  lanicres  de  Ita-uf,  jusqu'ä  co  que  leur 
sang  coulät  ä  terre.  Eusuite,  ou  trauspeiva  leurs  corps  avec  de  longs  clous  de 
fer,  et  sous  cnx  on  alluma  du  feu'. 

Dieu  envova  son  ange  qui  le.s  delivra  de  ce  feu.  i'uis  le  prefet  ordonna  de 
les  suspendre  a  uii  liaiil  aibre,  de  teile  sorte  qu'ils  eussent  les  pieds  en  haut  et 
la  tete  en  bas ;  ils  les  suspendireiit,  jusqu'ä  oe  ([ue  le  sang  coulät  de  leur  bouohe 
et  de  leur  nez.  L'ange  de  Dieu  descendit  et  les  delivra  de  la  Suspension.  Le 
prefet  ordoima  di'  les  encliniiior:  puis  on  les  envoya  a  Farina.  <Hiand  ils  furent 

1.  \v.  ~^^f^  mediH-iii.  —  2.  Un  feuillcl  manque  ici  dans  A;  la  lacune  va  jusqua  p.  S'i. 


278  .  I.K  [,IVRF  DU  SYNAXAIRR.  [2621 

ao^ivV-l-  ■■  "ftt.?  ■■  n.P.">n-Ol"  ■•  n,hVi  ■■  to-M-  ■■  M-Wao-  :  mnat-M'.  :  7.H.  ! 

PI  -  b      Hh-lTö"-   ■•   fl>p'}/»'h.   ■•    A-|:   ■    lihM'  •■  h'P'l-  ::=   Ort^A?»  :  ^*iA'i   •  AhT    " 
^'  '^  ll.?iV  :  hLTi-f-ft  •  mh'ir'hV  ■■  An?irt.'l-  •  tfohoT}  ••  h'Pl-  ■■■■    fflhrv  •  «".h"-} 

^jp-} :  fnA'/'nii.v7  •■  fl»fl)»;n-  •  /".-ju-  •■  A*?.ft  ••  Ä'>.es''rt  :  AÄ-nhrt.  ••  J^fr*  •■  m 

!.  ir"jn<?iröi>-]  hCh^MPöo-  C»,  A.  —  '.>.  "iIA"  [a.  \i€m  add.  T,  O.  —   lu.  >,'r'>]  ii<j"|-^  O, 
A.  —  12.  h.fft-n]  ow.  0,  A;  ft»i:  ■■  n-Hrh^  (/>.  ncfi-pn)  «<^i^.  0.  —  15.  n<:n'P">]  11/.   P. 


en  presence  du  prefet,  cclui-ci  Tut  tres  etonne  de  leur  fermete  et  de  la  hcaute 
de  leurs  actions ' ;  il  leur  dil  :  «  Jetez  de  Fenceiis  aux  dicux.  »  lls  u'ecoutt'rent 
pas  ses  ordre.s  et  s'y  refuserent.  11  mela  du  sei  ä  de  la  poudre  de  l)riques, 
du  poivn-  el  du  viuaigre,  et  versa  le  tout  dans  leur  wz.  lls  supporterent 
avec  patiencc  tous  ces  supplices.  Ensuite,  on  les  cloua "  sur  uu  lit  de  fer;  on 
alluma  du  fou  sous  cux;  ou  arracha  les  ongles  de  leurs  malus  et  de  leurs 
picds;  ou  leur  infligea  de  rüdes  llagellations  avec  des  massucs,  munies  de 
pointes ä  rextremite  A  ce  moment,  mourut  la  femme  du  prefet;  il  (P,  O  :  IVm- 
percur)  leur  domauda  d'avoir  pitic  de  lui,  ;\  cause  des  supplices  qu  il  imr 
avait  iuiliges,  et  de  ressuscitcr  sa  femme  uiorte;  les  Saluts  prierent  le  Christ, 
.Xotre-Seigneur,  et  rcssuscitercul  la  l'cmnie  du  prefet.  ( j'lui-ci  et  tous  ceux 
de  sa  maison  crurcut  en  Noirc-Seigneur  Jesus-Christ.  Le  prefet  renvoya  les 
saints.  Ccux-ci  allorenl  ä  Gauimuli,  leur  ville.  lls  dounörent  le'restc  de  leurs 
liiens  aux  pauvres  cl  aux  niallieuieux.  lls  remireut  le  cnrps  de  saint  Anyauos 
a  uu  jusle,  nomme  Sarabaiuou  {SiinijKiinnioin.  lls  lui  rtM-DiiiinamliTcut  d  allu- 
mer  devaul  liii  uin'  liiuiiere  a  lui,  comme  auparavaut.  i'iusuite,  ils  allerent  dans 
la  ville  de  üaraniou  [linntnni,  Puir/niiKii)  confesser  Iciii'  l'ni  en  Notre-Seigneur 
Jesus-Chrisl ,  devaut  le  pn'fet.  Cclui-ci  iloiina  ordre  de  leur  inlliger  une  grande 

1.  O,  A.  :  f  de  leur  aspcct  ».  —  2.  Ar.  »».^-j  icf.  DiUmann.  Lew.,  588). 


^26:?J  «■    1I\MI.I'.     1"'  JUll.l.l-.r  .  ÜT'.I 

aumy,M-  •■  -n^rt.'i-  =  ■ni)i'"'/-  ■■  niÄ'/'i'"'!-  :  «»v/"^'i-  •■  h'ry^ro»-  •■  «xi-ti"/"!-  = 

•     MV  ■■  «»Ä'IIV  :  f"Ail  •  (nfl'r"f1-  •■  rn-ivi/.'l-  ••  117.11.'/  =  "»^»11  ••  ««'Vi-TJ  ••  h 
■liira«-  :  ilrtji'.'r.  :  r»V/"h.  •■  ^»lA.A  =  rtJ»"«)  :  IU/»'r//"'/'  ••  rt"7y'|-  ••  mV/''^  :  rt/. 

n'r'>   :   /"/M/'tf"-   :   M"iA'i   ■■■.■■  (IUIf\in'  :  {»"flA-rJ-   :   >|A^'}   ••   rt'fl?»   :   M"!)!/.   :  'J'/' 

10   V-p,.  •  rt»7V'H}"«>»-  :  llrt'J^V'l-  :  rnhAn«^'|-  :  ]riHV..-|-  ••  rn-l-ri?,}''«'-  :  lWiV.:H-  ■■ 

v-h  ••  «r»:  ••  ^'o»-  ■■  MM  ■■  hf\  •■  y-MAV  ■■  r:nrao'  ■. .«;  n  :  rt/.iA  =  mKni" 

oo-  :  ai-ft-|;;J-    :   i»"ftA  :  /"/'Jl-    ■•    A'll''i-ft    ;    A»>e'rri   :  /llfl.n    :    rtl>iö»-'J-|.-    :    'ht\\\  ■ 


nagellatinii.  Ou  Ics  cmmcna  a  Iravers  toulc  la  villi';  Icur  sang  coulait  ä  torre. 
Une  femmo  sourdc  et  muetlc  viiit  prendre  de  Icur  sang;  eile  cn  oignit  sa 
bouche,  son  oreille  et  son  conir;  aussitöt  eile  parla  vi  entendil.  Le  prefet 
ordonna  de  los  cncliainer;  on  les  enchaiua.  Ouaiid  il  fnl  las  de  les  supplicier, 
il  donna  ordre  de  lenr  couper  la  lete;  avec  cux  sc  Irouvait  en  eet  endroit 
Sarabämon.  On  Icur  eoupa  la  tele  avec  le  glaivi>i  ils  re(,'urent  la  couronne 
du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  Sarabamou  prit  les  corps  des  Saints. 
D'autres  citoyens  de  la  villc  de  Gamuudi  elaiciit  avec  lui;  ils  ensevelirent  les 
corps  dans  des  suaires  et  des  linceuls  precieux;  ils  b>s  oignirent  avec  des  on- 
gucnls  odorifcrants.  Puis  ils  les  portörent  dans  leur  ville  de  Gamnudi.  Ouand 
ils  furent  arrives  ä  Textericur  de  la  ville,  les  betcs  qui  Irainaienl  les  corps, 
places  sur  un  cliar,  reslerenl  en  place  saus  marclier;  on  les  frappa  pour  les 
faire  avancer,  mais  ils  nc  marclMreut  pas.  Ou  culcudit  nuc  voix  qui  disait  : 
«  C'ost  Ic  Heu  eiioisi  par  I  »icn ,  pnui-  qne  iios  corps  y  dcinciirenl.  »  On  laissa  la 
leurs  corps,  jusqu'ä  ce  qu'un  Icur  ci'il  consiruil  une  eglisc.  Dans  cctte  eglisc 
leurs  corps  furent  j)laccs,  avec  le  corps  ile  sainl  Auyiuios,  le  sage  (Ic  ntrdrcni). 
Ils  sonl  encore  maintenant  dans  la  ville  de  Ciamnudi,  et  fönt  des  prodiges  et 
des  miracles  en  grand  nondjrc.  Saint  Abcrnli  [Piirou)  elail  tres  roux  et  de 
haute  slature;  la  prunelle  de  ses  yeux  clait  lilcu  fonce  comme  riiidigo.  Saint 


10 


280  LF.  LIVRK  DU  SYNAXAIRR.  [264] 

•1ll.?iV  ■  /i.frt-A  !  hCft-f-ft  ■  (l'/.H.  ■  9°'}f]a,ll'a«-  •■  h^/n  ■  WA-  •  UfAUhi:  '■  i\r 

HO-  :  hat'  •  HJi'.?n(:   :     l'llfHVö"-  ••  nh^/n  :  h'/'^n^   •   h'/,A"'|."  ■•   1'.?.«"^^  :  :Vn)fl}. 

;i.j>-  :  m^„e,<;.;,.  .•  l^>3l :  loo-/.-  -  ?i'7ii.^n,h.f:  =  yrM^'.'i  ■  nÄA-f«"»-  ••  A'JA 

tn>  :  "/Ar  :  hi-Vi  ■l- 

[rtA'/'  :  AMl.(?'l  :  (Of[h'Ul-  ■■  h-f'r  ■■■■ 

nh'ii-  ■■  Tni'M-fh  •■  Hr/iö»- :  nT-n^in.  •■  Auy"  :•:: 

fl»nn'/: :  ö^-l-  •  »i(>n  ••  vo  =  ^sn  =  ?»n  •  (\f\i.  ••  rt'^(>'i'  ••  »hnn/.  ■■  n/-  = 

•pi53,a  H>,9"e.rDA  ■  rth  :  ?,l»".^n-n  ••  inK-  •  ni"*-!!  :  ^Sft  ^  tiV  ■■  +rt.A  ■•  tnftn  :  rt   iP" 

^  :  9"'ifilUra»-  :  AffD'/t','/'V'}  :  m^'l'M'OO'  :  Art"?«!;!"'!-  ■  riifluni  ••  Vf'A"  ••  '}  ^^ 
«PP-  :  AV^i.ej  •  <nA'/'ftii.V'>  ::=  rD,h/.  :  -^n  •  U'U  ■■  hi^^'a*-  ■  a*l'h(/ni  •■  Hfl 

4.  >,.vrtn  cw.  O.  A.  —  ii.eii.Yic]  —  w.  O,  A.  —  G.  W-n  ■■  la^-i-J  "/ '  =  li^  <»  =  .?,<".>  =  "/  > 
A.  —  11.  Hrt/linö»-]  Hmiin«»'  P.  —  1.5.  •>.'^fi  :  >.n]  om.  P  ar.  lo'  ~.>.-^— '  •  —  l-*]  "«^ 
P.  n/,  0,  f\/.  A  (ar.  !h).  —  Ki.  in<'.]  —  c  P.  —  17.  h.ffrft  :  nir.nrn  =  />°*  =  n-ti^^  (p-  a>.";h.>,v) 
rtrftf.  0,  A. 


Atom  etait  de  liauli'  stalure  ;  la  pruiielle  de  ses  yeiix  (Hait  noirc  comme  le  col- 
lyre  (raiiliinoiiie;  sa  harbc  etait  noirc.  Xotrc-Seigiieur  Jesus-Christ,  au  temps 
de  leurs  rpr(Miv(!s,  proinil  (|Ui'  quicdncpii'  t'orail  uu'uioire  de  Icurs  iioins  ou 
celebrerail  leur  auniversaire,  daus  la  iiiesuie  oü  il  le  pourrait.  aurait  sespcches 
effaces  et  ne  verrail  jamais  le  supplice.  (,)ue  Dien  nous  lasse  niisericorde, 
par  leur  iutercessiuii,  daiis  les  siecles  des  siecles!  Aiuen. 

|Salut  k  Aberoll  {Virdou)  et  ä  son  frere  Atom,  qui,  ä  cause  du  Chrisl.  l'iirciit 
Ilagelles  avec  des  lanicres  de  boeuf.  Salut,  salut  i\  Anyanos  martyr,  (pii,  par 
SPS  prodiges  admirables  et  ses  niiracles  slupcliauts,  les  eutraina,  l'imni  et 
M'iin.  i'l  les  lil  parvfMiir  au  saug  du  mtirh/re.] 

\]n  r(!  jour  aiissi,  liil  uuirtvr  saini  Abha  Beläne  (A/w/Zo/if),  de  la  ville  de 
Bara,  dans  le  dislrict  de  Saka,  au  nord  de  TEgypte;  cc  saint  etait  pretrc. 
Quand  il  apprit  les  souiTrances  des  fidcles  et  le  massacre  des  marlyrs,  il  douna 
tous  ses  biens  aux  pauvres  et  aux  inallioureux,  et  alla  dans  la  ville  d'Ande- 
naw  {Anfiiiöa).  II  eonfessa  sa  foi  au  unm  de  Xotre-Seigin'ur.  dcvaul  le  juilel  : 
cclui-ei  le  eoudaiuiia  ä  toutes  sortes  de  graiids  supplices,  duraul  de  uombreux 


[205"!  «■    II  AM  Li.     i:.  JIIIJKT  .  281 

i.  ■■  •nil":'»  ••  «'"l*(>A  •  ininuwin  •■  WC*  ■  in-M-  ■  M\.i)-  •■  tiWlW.h-WAxÄ'.  ■  in'i/"h  •■ 

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A«D  :  «JA'r  ••  WVi  ■■■■■ 

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U'Ve  :     JA    ?iil  ••  'i'tiM  ■■  l\ai'M'  •■  '/'/"IM  :i:  •  Ü   U,,  a 

ix^.v  ■■  'rhf">'ri  •■  f\"i.y  ■■  "'+-iA'j'  ■■  'Ay.-.'f'i  •■  ivw-ö  ■■■■■ 
hin  '•  y-ti<-  •■  ifv-  •■  ArtA  :  'ty,n  ■■  rtn?»  :•:= 
iwn-y.  •■  *r\i'*n  •■  *'/»  •■  tu-"/  •■  MTfi  ■■•.■'] 
[iunni:  :  öA'i-  •■  höi\  ■■  hbu.  •  hn  =  "'/.a;..a  ••  v^jy.  =  h+jiiv  •  hn  ■  h.r; 
h  ■  «)ii.'.i>rt  •  i*\\  ■  /h/. :  )xi\ '.  \\x:i\ :  iv'iMu  •■  h''n\M\iU'i\  •■  m-M-  •■  y.iw.  ■■ 

nM'  •■  UKr/,  :  at-t\l'  ••  y.-tt/.  •■  '/n'/tiA-l-  =  uHhr:''  ■  AÜ./"  •  hCM.n  ■■  «"-J^P  •' 
nue  :  /"«^A  :  hTw'h-Vi  ■■  "'h'.yj"  ••  «•a'J.'/-  ••  h'r^in  •■  «»>««>-:s»  .•  h'j-n"/  •■  h9"  aiuj, u. 
^rt.^'.'J•/:l^  •=  «i^.ii.A  :  y^hTwh'i?  ■■  luhi:'/.  •■  Häa-IIi.  :=:  uH'mA'  •■  /"(>a  ■■ 
fl)-litA"  ■■  Aii.(Vrt  :  ivv.e, :  'i'.'j-'ih  :  ^.l'VA'i:  ■•  wrm'  •■  vook"?  ■  lo-hv  ■■  "vv 
^.ch  :  h^/"  :  •lA'i-n  :  ^(>ftr'^•  •■  ^n-h  :•:=  «»rt"?./'  •  M  ■■  \\x:i\  ••  rti,^'.  •■  ;'\i>j-  • 
/"dA  ••  7;vn-;j'.:i"i"  ■•  «»rt'/'"/  ••  /''A  ■  nvi/.  :  ?»'n/.-.f.nm.  ■•  »i'-nA-  =  p^Jiaii  =  ?» 

i).  Dans  1»  au  Heu  de  t-e  long'  recit,  ou  ne  lit  que  les  mols  suivants  wrui-t  •■  öA^  :  tiflll  i 
Y<bi.A.  •  >.a  :  '"/.HJi-A  !  I-S'-Vr:   :  m>,/..e./..p.   :   •I-.J.P.A-  :    flir-;'.  :  '',<m:h\-  I  H^y"  :  milXA»!-  :  7,5-11  :  yiv 

»"C."    :    A>i"/Il.>.'/   :    A.i'lVn    :    llCfl  f-A    ::    m°»'i:"i    :    >.:V(:i»V.    :    M.   :■■    mtll/.l\   :   ao-nfV   ■  ti"'l  yl'.V    "  — 

11.  rin-1]  «i-il-  A.  —  i.">.  >^^Hl^J"■l■  ■■  >.nri]  ^  i-.u-  ■■  t\h    A.       17.  n^tiy.  {/>.  y'M./.V)  ''<W.  A. 


jours.  Le  saint  rcmit  son  Arne  cntre  les  maiiis  de  Dien  et  re(;ul  lu  cüurouiie 
du  martyro  dans  le  royaiiiiic  des  cieux.  ()w  Dii'ii  uous  fa-ise  misericorde,  par 
son  inlercessioii,  dans  les  siecles  des  siecles!  Aiiisi  soit-il. 

[Je  dis  salut  au  bienlieureux  Belänc,  au  beau  minislere,  pretre  ä  Taiitel, 
dans  l'eglise  :  avant  appris  IV'.vil  des  lideles  et  le  niassaere  des  justes  par  la 
violeuee,  distribuant  ses  biens  aux  pauvres,  il  se  tint  devant  Ic  tribunal,  intre- 
pide  pour  le  niartj'rc. 

[En  ce  menic  jnur,  iiidiirul  Abba  Misa'd,  le  iiauvre,  ipii  ful  eiist'vcli  par 
Alilia  Kilos,  (hiaul  ä  son  hisluire,  lu  voici  :  Lorscjue  Abba  Kiros  alla,  par  or- 
dre de  iJieu,  a  Üabra  Bast,  il  arriva  a  uii  couvcnt  de  nioines.  11  visita  Te- 
glise  et  y  vit  l'image  de  Nolrc-Dame  Marie,  niere  di  Dieu;  ses  yeux  verse- 
rent  des  larmcs;  il  lui  dit  :  «  0  Notre-Danie  Marie!  souviens-toi  de  nioi,  dans 
ta  priere.  »  L'image  parla  a  l\iros  et  hu  lül  :  «  Qnc  la  vuie  est,  soit  boiiue;  iie 
passe  pas  par  ici,  nc  ra  jids  dans  er  viinrciit ;  rctourne  dans  ta  demcurc,  pour 
garder  les  os  de  ton  pero.  »  Abba  Kiros,  en  cntendaiit  ces  mots,  Hl  700  genn- 
llexious  devant  Tiniage  de   la  \'ierge  et  enlendit  une  voi.v  (jui  liii   tlisait,  en 


282  l.E  LIVRE  DU  SYNAXAIUE.  [260] 

'htlt»>  ■  ^u'/nXA«»    :   /"/JD-    ■    a^T  •■  «»riÄrt-l-  •  «»äA?»}"  :   <(,.«'.•'{.?.  •  «»hfl?,}''  : 

II  ■•  rn^A}^«!'  ••  A«"'/;!-  :!=  «»C?,?  •  M  ■  il.Jl'fl  ■•  "V.»l^.A  ••  ^/«'Y]^  .-  -l(:"/rt.i>.  .• 

o»'jn(.7i.A  ••  iMf:;i0"  :  ^'-f^-A  ■  nf?'/- :  mrt'Sh.eA  =  no/Jö»-  .•  ro.c.ii.AAj"  •  ri 
h'/«f.ir«"-  :  «H^iAP  :  H.(',/„?»t'öB-  •  hrtiiih  ••  ""'lU.  ■•  H?r>(iA  ■  hn  ■  \u':ti  ■  n 

o»,e.n.A}"  ••  nv  ■  'iMni  -•  ?ii'"'Wi :  ?i";ii>n Wi-t:  ■■  h«»  .•  '>,>.|.n  .•  aum:  •  v^,^.  :•: 
ö»^-ILA-ö'»-  •  M  •■  \\.c:t\  '.  htx'n  ■■  "löM'i-  •■  (oiMl.A?'  ••  ?»fth  •  hoo  :  i!.h.-^\\l'i  '■  h 
"lU.M  •■  hhöVM-  ■  ri)'/v/D,e,,n  =  M  •■  h.C'rt  ■    Vn  ••  '/"VJirt  :••  «i.CiLA-  ■  ?irtV 

I    >.v"uf  o»/.  A.  —  'i.  'V'i'i:]  iilv.i'.v.  A.        1.  v.e.c]  ■"/'t.p.f.  A.  —  ««fiÄ^fi]  —  cfi  A. 

—  0.    o«"/7ft]  II  A.   --    S.   mh.  (^/.  üo-/.'/.)   ,«W    A.   —    10.   Aooo>,1i-V   (/).    «i.i'.lUft-ö»-)  (idd.   A- 

—  15   rt>,ör:-) (:]  t\hbi:t\-  ■■  Wh-  A. 


langue  hebra'iquc  :  «  Cela  suiül;  piiisquc  tu  es  (Uraiii^cr  ii  ce  rouvmt.  In  dr- 
fiilioti  sera  recompensec  daiis  In  Irösor  ilf  la  iiiisericorde.  »  Lorsqu'il  soitit 
de  la,  les  moines  virent  son  bei  aspect  el  virenl  combiou  il  etait  charmant  eii 
tout ;  ils  sc  dirciit  l'un  ä  lautre  :  «  Ce  molne  ressemblc  ä  cclui  qui  viut  de 
l'Kgvpte;  son  eorps  n'cst  pas  ih'-raiL  parle  jeüne  et  la  j»riei-e  » ;  ils  le  detes- 
lerent  lixandeincnt  et  Ic  logerent  dans  un  mauvais  gite.  11  v  trouva  un  honimc 
trös  pauvir,  gisani  sur  la  lerre  et  malade  de  la  inaladie  dite  «  masfaras '  ». 
dont  il  avaiL  ete  alteinl  depiiis  longlemps;  il  rtail  sur  le  point  de  inonrir. 
Abba  Kiros  vit  quo  saint  iVliohol  se  tenait  pres  de  sa  täte,  Gabriel  pres  de  scs 
pieds,  Ilapliai'l  ä  sa  droile  et  Sadakyrd  ä  sa  gauelie.  Ils  l'cnvironnaient  de 
leurs  alles;  aucun  homme  ne  les  voyait,  excepte  Abba  Kirns  srul.  I.es  anges 
saluerent  Misacl  et  lui  dirent  :  «  Vive  riiomiiie  eourageux  qui  ne  craint  pas 
la  iiiorl  devaiit  les  boiirreaiixl  »  Abba  Kiros  i'iil  i'lonui'  el  dil  aii.i-  iini/cs  : 
«  l^oiirqiioi  reslez-vous  iei?  »  Ils  repondirent  :  «  .NOus  avons  rc<,n  de  Dieu 
Tordre  de  veiller  sur  ce  pauvre.  »  —  «  Et  jusqu'ä  quand?  »  dit  Abba  Kiros. 
Ils  röpondirenl  :  «  Jusqu'ii  ce  que  Dieu  nous  ordonne  de  le  faire  innntcr  <iii 
cid.  »  Abba  Kilos  se  tourna  vers  le  moino  Mita'cl  el  lui  dit  :  a  (lombicn  d'aii- 
nees  as-tu    liabite    cctte    ville?  »   II  lui    dil   :   ((   Soixante-ciiiq  ans.    »  II  lui 

1.  C.f.  Dillmann,  Le.t-.,  405.   Sens  dontenx;  le  SawAs  Tcxplique  j)ai-  :  hi.e:  •■  hy.'/'i-  i 
;j,</yyt.  „  csjji'ce  ilo  inaladie  »   {  -  jL^'^^  XJ\  ou  :  »  jaunisse  »y). 


lü 


[267]  8"  HAMLß  (15  JUII.LET,.  283 

^.|-  :  ",t/n;i-i'  ■■  i/vncii  :  i»'t\\'  •■  u-i:  -•  im:  ■■  «».(MI.a-  :  :>;•«»/:"/'/'»•/•  •=.:  wUö 
n :  yn.  :  }\{\v'i-Uf»'  •■  h'rw  •■  y^ny-h  •■•.■■  «»t',n.A" :  ä"/«"'i-  "•  «»imka"  -•  /»n  •■ 

yjA-o»- :  «»Ai.i'.rt/: :  "7t'-«"-  ••  «».f-iLA-  ••  ^lO  •  lijvri :  »/-nVi.  =  >•'//.>.  ••  "^'i-  ■  Mi- 

h  !  <»«'»'#•   ••    M*"!!    :•   "».f.ll.A"    :    hlVV    •■     J'M*'    •    yi.A'fiJ'..i''^    :    «»>»'/H'>.   ••    «)A'/-  = 

•J7i»>  :  /C'V-'V  :  h'TiV  ■■  hl\M\  •■  >^M  ■■  il.C.7l  :  A«»(:4'  •  «»A-tKC  ■•  «»A^AH 
rt  ••  '\'ii\i'l-  ■■  .i'.li.f..«'.}"  =  nn./-  ••  Ml-P  :  rii.tMl.A"  ••  M  •■  Ji.j'.7l  :  '"''/-Ifi.  •■  hriKv/i 
h  !  l/f  :  m-M-  •■  H/:  -•  'r)i.-\'  •■■:■  <»<'.11.A"  ••  flÄM..  •■  kA,i'.ü»-  •■  'Irfl  =  Kfl-P  :  >iA  ••  h 
«^h  -  fl»n.-|:  :  VV  •■  fl»'/.!!.  ••  ""'id.'l'  •■  A.A.-I-  :  '/"Xh  •■  WA'  •■  nhfl.  •■  ÜUI  •  X0>- 
"/}'.  :  aH'.tt,M.  ■•  "7.«^?».A  :  "7.«^h.A  :  "7.«^;..A  :  7.11.  =  V?!/  :  ■l'i/"h'H.  ■  .Ml  ■  T 

t\h  ■  ?»A-  ••  'fy'iA)  ■  iiiiifi.  ■•  "im:  •  uiiHrWi-  =  «»tr}'n- :  h"7i/'«'-  :  MW  ■  hyi 
■m:  •■  i»"A'  :  «».e.iLA-  ••  Mi  ••  \\.c:i\  ■  tx^'Ht  ■■  ht\"«  ■  h'i  •■  w\\\\\\  <■  mon-  ■■ 
6«»viift  ••  i/ft«"-  ••  nnv'i  :  VJ^i.i'.  =  ^.y:4y^  *  ui-n/.u  •■  nvr  ■  ^»"Tch  •■  -vh. 
0-  ■■  vA"i.  •■  n",'y't-  ■  (»hfi^.o^  •  (tthiu.h-tt'U:  •■  tmn\  ■■  /"/^d-  =  AhMi«^  =  «»a 

1.  >.fi'i:-//-  !  «',<i»;)-|-]  •(:  !  ■•(•  A.  —  III:  Olli.  0.  —  2.  .ko.]  .i'.n.A-  A.  —  'i.  Ilti«»] 
i,a„  ^.  _  I,.  )i.A'iM'...rv]  —  y.'i'P.  A.  —  '.».  nip  o/«.  ().  —  11-J2.  r't\t\  •■  >.a-]  y-nA-iCöo-  ,  t\  <>. 
—  14.  Äou'/iifi]  .A(i>.rt.  A.  —  «■•■/jifi  (y^  n-riv-s)  «</(/.  A. 


dit  encorc  :  «  Combicii  d'ainircs  ac  soiit  rninln-s  ilcpuis  i\\u'  tu  es  malado.^  » 
—  a  N'iiii^t  ans,  »  lui  lepoudil-il.  Aliha  Kirds  liii  dit  :  «  l'ourquoi  le  supö- 
rieur  du  cuuveul  et  les  niuiues  ue  vienucut-ils  pas  tc  visiler?  »  II  dit  :  «  Ja- 
mais,  6  mon  seigueur!  Coinnic  tu  me  vois,  ji'  suis  roste  (juiu/e  aus,  saus 
voir  leurs  visages,  ui  iiiaugcr  de  Icui'  uourriture ,  ui  hoire  de  leur  eau.  » 
Alil):i  l\ii()>  lui  dil  :  «  Alliiiis!  Dis-iüoi  qui  est  ton  pere  el  ipielle  est  tamere?  » 
Mixac'l  repoudit  :  «  Mou  pere  est  le  roi  de  Kelqedeyäu  (A  :  Kclqedonawi)  et  ma 
mere  est  la  fille  du  roi  de  Uäl.irAh;  je  te  le  dis,  cn  verile,  ö  Abl);i  Kiros, 
daus  la  uiaisou  de  mou  pere  on  foule  aux  pieds  Tor,  Fargeul  et  ies  ve- 
tements  preeieux.  »  AMki  Kiros  lui  dil  :  «  (.)ui  doue  t'a  ameue  iei  dans  ee 
couveul?  »  II  ilil  :  •<  Dcux  iKJiniues  couiuie  toi  viurcut  ehez  luoii  piTc,  el  la, 
(laus  In  iiKiisnii  dr  innii  pere,  ils  passöreut  la  uuit.  A  niiuuit,  uu  liomme  lu- 
uiiueux  villi  Vers  nu)i,  il  lu'appela  et  me  dit  :  .Vlisa'd,  iMisa'el,  Misa'id!  ä 
riieure  du  uiatiu,  levc-toi  et  va  avec  ces  saints,  res  luoincs.  C'cst  aiusi  que  je 
suis  Ycuu  cn  cc  licu,  et  j'elais  comme  eux,  sans  faire  le  Lieu.  »  Aidjä  Kiros 
hii  ilil  :  «  Keoule,  ear  je  te  eousolerai.  il  Tlail  iiii  iiKiiiie  Ires  pauvre,  ipii 
s'appilail  l'>aliiiuda  \l'ii ,ilniii(c\  el  qiii  vivail  daus  le  desert.  L'enncuii  du 
bieu,  /<■  didhir  villi  a  liii  et  le  seduisit;  Dii'ii  douua  aux  lioiis  et  aux  oi- 
seaux  du  eiel  le  eorps  de  ce  pauvre  dout   'y  te  parle.  Lui   aussi ,  il   etait  le 


284  LK  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [208^ 

Yxö'Pd.  •  fi'^y.  ■  i\ofh'l:  •  'ifii"-  ■  HMLAh  •  in-h\'\h  •■  «JA",.  •■  A'J'Mv  ••  \\A-\\  ■" 
hnv. :  H»».p.-  ••  H.e.'/nAh  :  ?i'/';ivii/;(*-  •  A'Jii*'  ■•  ti''r.e  :!=  «»»uiri  =  ^iV/^-h  •  w 
Aflj !  ÄV^e. :  fliAS.  ■•  A'}'}!*'  ••  r';';".e  :  mbh  ■  ^i*"!!. i--  ■•  .«'.n-h  ■■  ?»'>ii  ■•  Ai.ji'/# 
/"?i  ••  rDÄ.'r'>/>.  ••  nh'WiA  •  n-lf:  ••  n.i./:;>-  •  mhih  ■  hhn^  •■  Mt-hi-.  ■•  nh 
i\.  ■■  d.ifAy.  •■  ufiui  •  ^"'/«'.A  ■  hrifi')"  ■•  m-M-  ••  if,'}"  ■  «»h';"Ä.<'.nf:  =  lo-M-  ■■ 

hy:ni:  •■  '/"■?•■/.  ••  KM\Ut'\\-  :  mM'M-^'l.  ■■  ^.jPJi'/nCVl-  :•:  flU/rt"  ■•  ftV^iA'-  =  "»A 
••}.  •  An/"  •■  flni>  •■   V.Vh)  •■  «»"/AI-  ••  rt)A.A./-  :  JlAnrt  ••  /v^«  :  ixJAXM  • 

io}i,y.fii:  •■  u}^'in^  •  iirtHi;)-!-  ••  flXiHh^/ö'H  :  im:  •  vn/.  =  mhö/./..  •■  nhnr:  -■ 
0JV7».  ■•  Yi{*  ■  «"A?ihl"  ••  MVn  ■■  a)"i.9"9'  •■  ui-fif-  ■  r/B'ri/"-;-  .-  rt''7e"i-  «  y. 

i.ii\A\\  ■■  ht\i'"  ■  ^\\MA'^.  ■  y.irf^  :•=  fli.i'.n.A"  •  Ahn  =  \\s"i\  •■  «»-^i:  ••  «»'/»i 
A  :  (:i-(>  ••  A.'/-  •  H.e.y.AöijL  ■  n?.'}/-  •  ^ax.WV'i  •  •/•««.?. .fVi-  ■•  «mi}/-  :  n'/.A-  • 

/»'"/f?  ■  Atw-?i|-  ••  .f.ö»-t'.  :  an  nf-  ■■  "»ÄÄ  :  i^i-ZlLhi  :  Ä.f  A-ft  •  \\i\Mt\  •  A- 

•t  :  Aflr/rl-  !  flil'"AA.l)-  •  mohöW-  •■  ö)-|-?,A^I'  ■  ÄfVA«}-'!-  ■•  h'iU  '■  .e.A.d/li}"  •• 

<>  ii   1,     flj^',H.i>»<.  :  ro.e.nA-  ••  '/A.  •  A-y  :  Ahl>"Ah'/  ■•  '/A.  ••  A-e  •  An-'/'«"-   ■•  «»'/"JA 

ö"»-  •■  A«.P.*'J  •  '/A.  •■  A-e  ■  M'MM'o»-  :  A^SA'J  :  ?lA  :  fl'lK'  ■  H«öffl.  ••  i'.l<<„ 

3.  >,5»"(i.iO  —  •!■ :  Mi-u-  A.  —  ."i.  m  (ii.  iit\io)  add.  A.  —  7.  dAiin]  iiAfi.n  A.  —  8.  ini-nc 
oni.  A.  —  1»-10.  (i>  (o.  y.^iXWi.)  add.  A.         11.  rtil>.'i:  ]  Whv-    A.        ü.  ii.f.P.    =  n>> '  •■  -.'.m.    -. 
•l<f.  ]  /ifi«"  ■  (i;'.<ii.     !    Vi.    ■■  H.e..e."  A.        13.  öa-i]  a.a.V-  A.  —  l'i.    iiu»-  (p.  «■•»>,)  (/c/(/.  A. 
—  lü-17.  in'i"i{>o'"2  ml{\'i.trao-   A.   —  17.  A/fl'J.l)'«"*-]  A'("7^«'»-  A  (O  (IUI.  A).  —  ««of»-]  y.y. 
A  —  .e.V  ]  ö).('.'i-    A. 

tils  du  i'oi  de  Kdiiz,  (ruiu;  nohio  f'amille,  (jui  ri'giiail  sous  la  (Iriicudaiirr 
du  roi  de  Rome.  Je  Ic  dirai  aiissi  quil  y  avail  im  pauvre,  lils  du  roi  di' 
lidiiic,  ([iii  soilil  loiil  ä  i'ou|»  de  sa  niaison,  saus  r-ioii  empörter,  si  er  nCst  le 
lialoii  seulemcnt.  Je  eoiuiais  tres  bien  crl  hoiiiiiio;  il  oiiail  de  de.serl  on  de- 
sert  et  de  montagiie  en  montagiie;  je  n'ai  pas  appris  sa  iiiort  et  je  ne  connais 
pas  sa  vie,  je  ne  sai.s  .s'il  rsl  riraiil  oii  iimyl.  11  y  avait  aussi  uu  pauvre,  fils 
d'uu  roi,  qui  veillail  jour  et  niiit.  revelii  d'iiii  sac,  ne  mangeanl  et  ne  buvant 
que  les  dimanclies  ;  il  veeiil  aiiisi  rl  mnuiiit  glnrienx.  Les  anges  de  liiiuii're 
prirent  son  Arne  et  lui  donnerent  plaee  dans  le  i(t\aiiini'  des  eieiix.  1^1  iiiaiii- 
lenanf  eooule,  u  nion  Irrn',  (|ur  je  te  parle;  ne  crüis  pas  trop  dur  le  cliäliinent 
de  Dien,  ton  Createnr,  ear  il  clialie  cenx  qu'il  aimc.  »  Cc  moine  dit  ä  Ahha 
Kiros  :  «  Crln  est  juste  et  echt  convieiit;  je  rec^ois  ce  ([iie  je  nierite  ä  cause  de 
mes  peclies.  »  Avant  dit  ces  niots,  il  se  tut.  En  ce  jour,  Ablia  Kiros  pria 
Dien  de  l'aire  nnimii'  ce  malade;  aiissilnl  vinl  .\olro-Scii>'ueur  Jesns-Clirist. 
ä  lui  gloire!  avee  des  niilliers  et  iles  milliers  (langes  (jui  le  gidriliaienl, 
(dianlaienl  et  disaient  :  «  AUeluia  i^i  untre  Dieu!  Allclnia  au  loi  rl  a  la 
splendeur    des   justes!    Allelnia   a    respoir    des    sainl<.    i|ui    mit    endure   des 


10 


[2601  ,S-  IIAMl.K    1.-,  JUIIJ.I' 


28;; 


rf\\\S  ■■   '/"MV-    ■   hflKV/lh   ••    -IIP    •    <»,tMl.A"    :    ?,1ll.?,'/  :  ao?,^\X'   :    ''lll.h  :  ht\ 
tm   ■■  X'l'rVhJr    :•:   fll.t'.ll.A"  :   YxW    :    ll.CYl  :     VP""/  :   A'II'M:    :    V'J.C  :  })//"    :  ^öi.V-  ■   h 

^'i:A(p'i"rt  ::=  roi'.n.A"  •  lo-'-h:  ■•  öJ-n-j- :  u.  ■  auj-i:  ■  v^.e.  :  h»»  •  .e.chi'. .-  !*• 

hUU  :  }x"hl.M  ■■  unniiM-  •  Yiib  •  Vm'i  ■  »Kmh  •  tfiC  ■■  miix'nr  ■  «i/v/d,,, 

hbu.  •  HJ.e,a. :  ^n  .•  r-iÄ-  ■■  "i^r>A.p  ■  coväjv  =  m  ■  Uj^h  ••  oi^.n.  ■  ^.iiv  ■• 

rtn?i  •■  u'J'f:  •  h^  :  C{?."\i  :  tn-hU  •  müh/X"  ■■  hoo  :  j^.^-ni:  •  /^'.'Hh  :  afhTö 

ffl'VfrTP  •  (D'Dl-    ■   f^U';  ••  »;A«J.  •   hA  :  f/TJ?»  :  P,ha^'  :  ^'-flC?'  :  ÖJ-fOWA-  : 

i-2.  <n.t'(LA"  —  -ilf  oin.  0.  —  'i.  id<dü(|]  Uli  O.  —  (i.  h,{.-7v.>i]  hV.'t'/.W  (».  —  7.  MIH  :  >."/ll. 
>,■/  om.  O.  —  Wfr  o/».  0.  —  vm-^  est  place  apres  at^'^iy«  A.  —  II.  m.c.n.]  (Di'.ilrt-  A.  — 
<n'/«r.-]  —  «c  A.  —  12.  M  ()/«  A.  —  J'i.  iinou  :  —  .mia]  >i   :  .c   =  nn    =  vv  A. 


fatigues  ici-bas,  ils  sc  rejouiront.  »  A  cette  viie,  Ahlifi  Kiros  se  prostoi-na  :\ 
terre  et  dit  :  «  0  moii  Seigneur  et  Diou,  (juelle  (■(uisc  l'u  anieiie  ici?  »  Nolre- 
Seigneur  lui  dit  :  «  Je  suis  venu  aupres  de  toi,  parce  que  tu  m'as  appele.  » 
Abbä  Kiros  lui  dil  :  «  Doune  le  ropns  de  la  mort  ä  ce  pauvre,  car  il  a  beau- 
coup  soulTert.  »  II  bii  dit  :  «  Kli  bieu,  prends!  »  II  lui  mit  dans  la  main  uuo 
lleur  d'<t  apil3-änos  »  et  lui  dit  :  «  Jette-Ia  sur  le  visagc  de  ce  pauvre,  afin  ({uc  les 
armees  des  angesvoicnl  combienjc  l'aiine.  *  Abba  Kiros  lil  comrae  Notre-Sei- 
gneurlui  avait  ordonne;  aussitöt,  son  ämc,  de  Misael,  sortit  sans  peinc  et  saus 
louleur;  Nolre-Scigneur  la  re?ut  dans  ses  mains,  la  baisa  et  la  mit  sur  sun 
liar  ä  cute  de  lui;  il  la  fit  montcr  du  cute  de  l'üceau  et  lui  donua  une  place 
uans  le  royaumc  des  cicux.  Abbä  Kiros  pleura,  etonne;  il  alla  chez  le  supe- 
ii'ur  <■[  lui  (lil  couunent  Misa',!  Hiül  mort;  le  superieur  lui  röpondit  :  «  Que 
m'imjiorte!  »  Aiiba  Kiros  le  fi.xa  du  regard  el  dit  :  «  Cv  n'est  pas  uu  Iiommc 
celui-ci,  mais  un  demon.  »  II  le  pria  (renlerrer  lo  corps  de  Misn\d,  et  c'est  ä  peine 
s'il  donna  ordre  ä  sept  saints,  vioines,  de  l'enterrer.  Ils  apportercnt  un  eu- 
censoir;  Abba  Kiros  les  adjura  au  nom  de  Dieu,  en  disant  :  «  N'apporfez  pas 
votre  encensoir  impur,  laissez-lc  ä  sa  place;  ceux  cpii  brülcront  Icucens  sont 
prHs  eil  er  lim,  mais  enlcrrcz-le  plulül.  »  Ces  saints,  tnaiiics,  se  direnl  Tun  a 
1  aiilre  :  «  Ü'oü  est  ce  rnoine?  »  Ils  rentrerent  dans  la  maison,  en  mnrmurant 

P.\T«.    On.   —  T.   YU.    —  F.   -f.  19 


286  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [270] 

•JA»»  :  "/Ar  :•:] 

[rtA'/"  •■  A'7.«^h.A  :  r^n  •  ?i/i/.«i.  ••  hr-Hbll  -V- 

AhA  :  //»YüP  •■  ^Ä-"»  ■•  luK'htoO'  •  "l-'iy.G  ■••■ 
JP*AA  ••  Ah«»-  !  ,e.ll.A-öO"  ■•  AA/^Jf-höP-  !  }t("  ::= 

*iV  :  np.»D  :  AöA  ••  (o-M-  •■  un:  :  atchV'  •  AhltUV  ■  ^Pfrft  ••  WMfti  •  n^i- 

—  5-6.  ■//••>,.  I  f":)ii-  :  m  u/n.  A.  —  0.  "hViu-  {/>■  >4"^)  ndtL  A-  —  7.  (D.'hoB.ow  o/ii.  A.  — 
9.  A"V.oh.A]  A"7.>ih.A  P.  —  10.  W1-]  .v:■^^.  i'.  —  11.  ^Ä-o»]  <1ini-ii  A. 


conire  lui.  Les  quatre  arcliaages  se  loverent  et  encenserent  soii  corp-s  avec  de 
la  myrrhe,  du  stacte,  du  «  luzän  »,  de  la  sandaraque,  du  cumin,  du  «  tefah  »  '  et  du 
«  me'er  »  ;  lamaisonfut  reniplie  de  la  fumeede  rencens.  Les  moines  se  dirent  Tun 
a  lautre  :  «  Esl-ce  qu'il  conuail  les  sorcelleries?  D'oü  lui  vient  tout  cela?  » 
C'est  qu'ils  n'avalent  pas  aper?u  les  auf^es.  Ensuite,  ils  prirenf  sou  corps  et 
l'enterrerent  dans  le  couveut,  daus  le  sepulcre  des  etrangers;  une  source 
d'eau  limpide  en  jaillit,  qui  yuerissait  tous  les  malades  et  les  infirmes.  Que 
sa  bcnedicliou  .soil  avec  nous,  daus  les  siecles  des  siecles!  Ameu.j 

[Salut  ä  Misa'el  (P  :  Mikä'el) !  Lorsqu'il  se  reposa  des  afllictions,  lui  qui  l'ul 
cuterre  par  la  maiu  de  Kiros,  accux  (pii  l'avaieut  meprise  et  u'avaieut  pasvisite 
sa  demeure,  il  dit  :  «  Puisse  Dicu  alleger  lepoids  de  vulre  faute,  In  jKiriliniiirr. 
car,  gri\ce  ä  votrc  iuique  opjtression,  je  suis  eutre  dans  la  demeure  du 
Ciirist.  » 

En  ce  jour  aussi,  est  saiut  Aldia  Buna  de  la  ville  de  Belniesa,  dans  la 
llaute-Egypte.  Ce  saint  ötait  un  homme  riebe  en  biens  et  aimant  les  pauvres; 
il  i'ut  gouverneur  de  cette  ville;  il  vit,  dans  une  vision,  Notre-Seigneur  Jesus- 
Christ,  qui  etait  bieu  plus  brillant  que  la  lumiere  du  soleil.  Jesus  le  sa- 
lua  et   lui  ilil  :  «  L6ve-toi,  va  aupres  du  pröfet  conl'csser  mou  nom,  car  voici 

1.  Selon  le  Sawäs.  =  aroiiia,  nialuni  citreuiii. 


[2"'^  S'  HA.MM>    I.-,  JUILLKT  .  287 

h\'-  ••  «»öl-?,/:  :  yiU-A)  •■  i!S:4y.  :  hrnCn  •  0,/,e,  :i.  mio,',"',"  :  m('.n.A- :  '/• 

^'Pp-  ■■  My,n  :  mrhhsi  •■  mhr-M  .•  j^ap  :  mniö^  :  hnm: .-  «m/v.  ■■  m- 
iircn.- :  (ohjr'i-y/.  •  öi^9"a»i  ■•  «»/».i-irt  •  (ni-.^'j .-  lohs-ftrö  ■■  ^Ah  •  öj-j?. 

HHh  :  Whj'.n'fD'd  :  A"öD.  :  ^fxao  :  ^,}  :  /^«„^J,  ..  Ah"/|UV  =  A.PA /l  :  \ii:M- 
i\  '  fflA.e.  .•  hlWMhM:  :  ,1,yü»-  !  ^.«Ja.  :  rt"7jPl-  :  fliy-.e.t:  :  Ö)l/A-  :  H«>-rt'(; 
^'-flo.  :  fll.^J»»'}  :  «„Viu-rj  •  flJÄHH  :  (DiW-H.  :  AOT  :  My.V.  '■  A^H-li  y  tD^t 
tn  :  A-f:  :  hln.h'tl.h.i:  •  A«^',"  -•  T  0-P  :  /J^'HIA  ■•  O-fl',"  :  (Ih«»  :  +^"1  :  fli?, 
m  :  h"V'>?'  .•   n'/'h.e.C.-   :   fl»«|.>fl>.?'  :  AJ.H  ■•  «/^f.  :  ,hVi  ■■    (OhiM.   :    r/o-IAJ; 

i;-  •■  hO'/-  :•:  mh-iwMhhÄ:  :  ,eÄ'V."  ■•  ?,rvf».ii-  •  fl>,ev/"^  .-  tü-p  ■•  nhm 

■1.  m  («.  t>.«n-v)  rt,w.  (),  A.  -  '..  >.y",r/r:]  ^rn.v.  (>.  A.  -  ',-5.  «.-n/-  :  U7<.]  •v.i  .•  »u.  (). 
A.  -  7.  WM±^s^1  -  .v'>  0.  A.  —  10.  >,o.,A>.]  >,)»"AJ.  1».  —  12.  fl.«..i<.]  ej»-'i<.  0,  A  — 
14.  .s.n  :",<!.•;■]  (i')''/'/';():  d",   A.  —  Ki.  «»»kvv]  ow.  A. 

que  je  t'ai  prepare  une  couronne  de  joie.  »  Ouand  il  fut  reveille  de  soii  soni- 
meil,  il  se  leva,  doniia  (ous  ses  hiens  aux  pauvres  et  aux  malheureux;  cnsuite 
il  pria,  sortit  de  la  ville,  alla  dans  sa  ville  de  Behnesfi  et  confessa  Notre- 
Seigneur  Jcsus-Clirisl,  devai.L  le  prefet  Luqyänos;  quand  celui-ci  sut  que  c'etait 
le  gouverneur  de  la  ville  de  Taukaläwos  {Bankalaicosy ,  il  lui  demanda  les  vases 
sacres  des  egiises  chretienncs  de  sa  ville  et  lui  dll  :  «  Sacrifie  aux  .lieux.  ,>  Le 
saiat  repoudit,  en  disant  :  «  Des  vases  sacres  de  TEglise,  il  n'eu  reste  pas  la 
moindre  chose.  Quaut  a  ce  qui  est  d'adorer  les  idoles  inipures,  je  ae  pröterai 
pas  l'oreille  ä  les  paroles  et  ä  ton  ordre  et  ne  leur  sacrilierai  pas,  parco  quo  j'ho- 
nore  Notre-Seigneur  Jesus-Christ,  Fils  du  Dieu  \ivant,  Crcateur  du  ciel  et  de 
la  terra  et  de  toul  ce  qui  s'y  trouve.  »  Le  prefet  fut  irrite  el  douna  ordre  de  eou- 
per,  avec  une  epee,  la  langue  du  saint;  Dieu  lui  reudit  une  langue  intacte  et 
Sans  lesion,  comme  eile  etait  auparavant.  On  le  suppacia  dans  un  pressoir  et 
on  le  fixa  avec  des  clous  sur  uu  lit  de  fer;  on  allnnia  du  feu  sous  lui.  Dieu  le 
delivra  de  sou  supplice;  il  le  fit  sortir  sain  et  sauf,  sans  blessure.  Ensuite,  le 
prefet  l'envoya  dans  la  vlll.-  d'Alexandrie.  Notre-Seigneur  Jesus-CIirisl  lui 
apparut  et  le  fortifia.  Puis,  on  le  mit  en  prison;  il  y  lit  de  grands  prodiges  et 
1.  Cf.  Ainelineau,  Geogr.  de  l'ligypte,  etc.,<db. 


A  110,  b. 


A  'J.S7,  a. 


2g8  ■  I.K  LIVUF.  DU  SYNAXAIRE.  [272] 

«.-ft'l;;)-  .•  VW  =  eXA.  •.-.  im\  ■■  ?.*)'«•  =  '-V,"'J'>  :  hrM'  =  ^.VJ"  =    W  =  AM 
^,  :  -Jnj\-  :  rDh..V'y}"  =  nue  =  rort+AJ"  ■•  «f-At-A/l-  :••  inhry:-^/.'»  '■  atU'-?" 
af'tl'l'  ■■  flLTJ  :  rDÄ'}e..4.  ■•  ^/«•l/IrlM»-  ■•  lOh'nW.h-,  :  yM'CK  :  A-1:  :  fl'.PÄ-VT 

1.  .n«n-v,...,.  :/.  l-^^-^w)  «irf.  O,  A.  P.  -  2.  Ae-A.e."f.]  r>vA^n  A,  ^  var^Uo  -  - 
Vl-O]   Vl.4...f.    voir  plus  bas>^  O,  A,  P.  ^  '.-  A-.IV1:  .  •>.':.(.   (/^.   n>,.e..«.)  a^^-  0,  P;  A* 

s'  J-;;..:]  vr.  ():  vr  A,  p.  -  0. .  (..  >...)  ^uu,.  o.  A.  p.  -  '«•  -"-^  -™: 

(>,  A,  P  (ar.   ^--).  ^    11.  "»-■/■VSP]  -  vr  A.  -  «.M-.e.-l^l]  «-^.-rni  (►,  A.  P.  -  ü-  MI 
(/..  on->,Ti,-l.-i)-)  «^(i.  0,  A,  P  (ar.  V^'^'V- 

de  o-rauds  mi.ucl.s'.  11  v  avait  la  soeur  de  Yolyäaos  de  la  ville  d'Aqfus%  qui 
aall  ,)ussedee  par  Tcsprit  impur;  le  Saint  fit  sortir  d'elle  cet  espnt  impur. 
Sa  rcnomniöo  se  repandit  dans  toute  la  ville ;  beaucoup,  par  VintcrmnUam' 
de  CO  saiut,  crurenl  en  Notrc-Seig.ieur  Jesus-Christ  et  devinrcnt  martyrs.  Le 
iuce  fut  irrile  et  le  condan.na  ä  tonlos  sorlos  de  snpplicos,  ä  la  rono;  on  Im 
arracha  les  ongles  des  mains  ot  des  pieds,  on  lo  traina,  attache  ä  des  ehan.es 
de  fiM-  et  on  le  iela  dans  le  fover  d'un  baiu.  Ensnite,  on  suspondit  nne  grosse 
pierre  \  son  eon  et  on  le  jeia  dans  la  mer;  Dien  le  delivra  do  tons  ces 
snpplices  et  le  roleva  sain  et  sanf,  sans  blessnre.  Ensuite,  on  lo  uut  dans  o 
l-eu-  il  en  sortit  sain  et  sauf;  dans  le  feu,  il  se  tonait  ou  priores,  (h.aud  lo 
prefet  en  ful  las  \  il  l'envoya  dans  la  Ilantc-Egypte ;  la,  on  lo  suppho.a  ot  on 
le  crucifia  la  tote  on  bas;  pnis  on  l.  JHa  dans  uuo  poele  et  on  allnma  dn 
feu  dossous:  Notre-Seigneur  Ini  apparnt,  lo  dolivra  ot  d  In,  hl  la  pro- 
messe  quc  (luiconque  forait  sa  oonimomoralion,  oornail  lo  In^v  do  sos 
combats,  on  le  lirait,  anrait  son  non,  6orit  dans  lo  U^n'  do  v.e.  Onaud  t. 
prefel  fut  las  de  lo  supplicier,  il  ordonna  do  lui  mupcr  la  trto  par  le  glaive . 

1    Fin  de  la  lacun.  de  A.  -  2.  Cf.  Am.Hineau,  Ccogr.  d<-  rEi^ypte,  etc..  50.  -  X  O. 
A,  P  ajuulcnt  :  «  chaulVees  a«  feu  ».  -  '..  0.  A,  P  :  «  fut  L^s  de  le  supphc.er  .-. 


M 


273j  8'    lIAMLli    L5  .UlLLKT  .  289 

Wau-inr'V  •■  fl'"iV'l'  •■•  rt»V/"h-  :  /".'Hf'  •■  M"ii\  ■■  hi\  ■■  II."?  :  h"HH:i:i)-  ••  Af- 
A.e'rn  ■•  tlh'J"in/.  ■•  h^^iihti  •■  aH0i\^:'P  :  -Till  ••  »n<.  ■■  athnuy  •■  (P-M-  ••  tm 

»I'}   :    i*",'Jl'.   :   >»rtJl    :   •/"l"J\"7.'f-  =   ^">'Vb^  ■■  MJV  "  fl>,/i'/?..  :  A"'|:  :  Itf-  :  hCft'J: 

^•}  :  lA'Vt'.'l'  ■■  <",'^.n/.  •■  Hih'HK-  •  r"Mh  ■  (n-til::h  •  flmv  :  hTiAh  •■  '|'^.'/V.. 

-V  :  flJr/i>}h/,.'|-   :     nil-:'''!'  ::  (»r'Plh  ■  htlh  •■  ,1'.?.».  ••  ^-d^m-ÖO»-  :  AV^A■öl^•  :  .P/ 

fl>-e'}  ■  ?.A  •  .i'.iiÄW.. :  -^n  ■•  /*','Jii-  •■  aiy,'ih'r')9'  ■■  nh"Vi  ■•■  hnu.hnthÄ:  •■  y. 

\i\^r  •■  A^^  ■  n."?  =  hjf-  ••  vj^rr  •■  w-^y.  ■■•:• 
A1Ä  ■  »icn-fn  :  M'.i^  •■  ?i'/'V  ■  OM'-  ••:= 
nK'}i:hi)-  ■  r/."?.'r  ••  iuun-y,  -.  tifi-y.  ■■■•■ 
(in  :  11.^1»-  ••  iFiy.A  •  tiHW.hih  ■  öwy.  •••■ 

A"  ••  'JTP-  ■■  rn«)ö^  =  h'/'«;7<.  ■  OitmCh  •.  ?,"/ll.?,V  =  "nCMti  ■■  (nhnr^.i^  ■  -v 
1.  a>«n.t<.]  .eirv<.  <>,  A:  P.  —  2-5.  Af-Ajpvn]  rtf-A^n  A:  npArfi  0,  P.  —  3.  >,4>'f./Jifi] 

>,->-{.,1.n    A     .S/(/7/,7    h'H.n    A).    —   f.  A>,rl    :    (L-^]    rtll.P."-/    <•:    rtll."?    A.  —     11.   rl."?.'f»]    —    •/"    P. 

—  i'i.  >^(t^.i.']  J'>  P;  oin.  0.  —  i.ö.  vr  (".  rt.^A)  0/».  A.  —  lö-Ki.  a-,?/'^'  .•  ■i.jn/'.nfn]  At   = 

•V    O.  A.  P.  -  l(i.  M  0/«.  A,  0,  P.  lar.    _;J-'!  ^Ik")  : 


il  rcgut  la  couronno  du  marlyre  dnns  lo  royaume  des  cieux.  Les  scrviteurs  do 
Yolyänos  de  la  villc  A([falias  prireiil  le  corps  de  saint  Abbu  Bima,  Ic  porte- 
roiit  pres  de  sa  vlllc  et  le  deposcrent  dans  im  bei  eiidroit,  sancluaive,  jusqu'ä  cc 
que  fussenl  linis  les  jours  de  la  persecutioii.  Oii  liii  eleva  iiiic  belle  cglise  et 
im  couYcnt,  et  on  v  dcposa  soii  corps,  qui  fit  dos  prodiges  et  des  miracles 
en  graiid  nombre:  son  corps,  jiis([u'ä  mainteiiaut,  guerit  tous  les  malades 
qui  viennenl  Je  visilcv  et  le  baiseut  avec  foi.  Que  Dieu  nous  fasse  misericorde, 
jiar  sa  priere,  et  ({ue  sa  beuediclion  soit  avec  iious!  Aiusi  soit-il. 

Salut  ä  Abbä  Bimä,  qui  regarda,  dans  une  vision,  Ic  visage  du  Christ  plus 
brillant  que  le  soleil;  lorsque  ä  cause  de  lui  il  iiil  soulierl  tous  les  suppliccs 
au  tribunal  des  tourments,  sa  langue  coupce  revint  ä  ^on  etat  nalurel,  avec 
loute  sa  force  et  sa  grandeur. ' 

En  ce  jour  aussi,  mourut  le  saint  Perc  Abba  Iviros  (C//r),  qui  liabitait  dans 
le  desert  occidental,  pres  de  Tcnfer.  II  etait  frere  de  reiiipcreur  Tewodosyos 
(Theodose)  le  Grand  ;quand  ce  saint  vit  Tiniquite  de  ceux  ([iii  sont  dans  le 
monde,  il  ahandonna    tous  ses   biens  et   sortit   do   sa   ville.  Nolre-Seigneur 


290  LV.  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [274] 

n  :  y-hi:  •  "J^J?"  =  nay-hv  ••  9"r>/..n  ••■•  m■>9^^.  •.  fl»-fi'i;;i-  •■  nup  •  nA-/:!--  ••  "/«» 

at-h-U  •  H7V»  ••  r'jy/  •■  A'^.e.ft'l-  ••  ^.'^rie  •  mA-/-  .•  H.S"'J  •  -J?-/*'  «  fl)fl»-h1:  :  + 

tut\ '  ^n. :  ?i'jn  ■  üMO'\\' :  fl>-ft'h  •■  n.-i-  ■■  iicft'/:.ev  =  ii.hf  •■  i\MM  ■■  fi'^ö 

Yl«   ■•    *A   :   ?i';"rt'^,l''   =    hin    ••    l'.flA}'.    :   ^hO    ••    Ooo-    :     1 '>/»'?»    :    lOMl  •■  ©0?»  = 

ipv.'ie  ■■  /.s:^y,  •■  hr-Mx-yi  ■  *s<^'>  ■••  m^n.'/  -•  i '»"/hvi-  ■■  Kiw  •■  ?%■><<„"/ 
mrt^AJi}"  ••  ohnA"  ■■  ^^ln•p  =  p»^a-v-  =  »ia?«  •  -j^i^^'  ■  (ßfii-  :  h-/:  =  i^Jr  •• 

(oy.tt,M.  •  hm  •••  ioh'ii\  •  ?in.A"  ■  "7.»»^n'}  :  \m\CM  :  fl)-ft  ^  :  jJp.iP'  :  rorrov.  :  ft 

i>  15'.,  ii  *  -i-  :  'hftli  :  ^.hH.  "  moJ^hYh  ••  h*F-\^V'  •  atMVn-  -■  iy/ß'JA'l"  ••  hA?i'l-  «  ö>/.h 
-nVh  •■  »lAh  ■•  i"!«?«  :  Hftö»-  ••  hT'J  ••  ai'i'h'^'^'n-  ■■  fn?,n.A"  :  nv-  ■■  fwA-  •  Ji 

A?i  ■■  iyi'"i'P.  ••  tn-lll-  •■  »1/;  •  T'i'/'  :  rn.iMl.AJ-.  •'  hm  •■  aH'h'^nW/'  ■  mMVn-  •  ö 

2-3.  loy^r'•^^i'\\■^''\  a>hM-  U,  T;  «»W.  A.  —  3,  ().  Oöo.]  nwö»'  A  noj-"?  P  mais  plus  bas 
flin^;.  —  0.  >,-Vii]  II  0.  A,  P.  —  8.  >,r'-nH-;l»]  >.'rh"A°ö>»-  O,  A.  —  9.  in]  m-M-  0,  A.  P.  — 
11.  »DflhAll}"]  <o|fl>i  (t.  A,  P.  —  filrt-V]  v;V  A  iin-V-  (».  A.  ilAfflV-  P.  —  l'i.  mm9>,li]  <n<n 
ö>Oi-  A.  —  l'i.  >in(/J.  im«»-)  «fW.  ü,  P.  —  yiirt-]  i»A"  (».  A,  P.  —  16.  ©thT^it]  —  "nr  (),  A. 
P.  —  16.  ö]  P  :•«. 


Jesus-Christ  le  guida  et  le  fit  parvcnir  a  ce  desert  occidental;  il  y  demeura 
seid,  duraut  de  nombreuses  annees;  pondant  tout  ce  temps,  il  ne  yit  aucun 
liomine,  ni  Ics  betcs  du  deserl.  II  y  avait  daus  le  desert  de  Scetc  ua  pretre 
du  nom  d'Abbä  Bämu  (Pa;n6o);  c'est  celui  qui  avait  enseveli  sainte  lläryä,  fdle 
de  l'empereur  Zcnon.  Ce  pretre  dit  :  Pendant  que  j'clais  seul  dans  moneglise, 
j'ai  entendu  une  voix,  venant  du  cid,  qui  rae  disait  :  «  Abba  Bäniu,  leve-loi, 
va  et  entrc  au  niilieu  du  desert,  pour  ensevelir  le  corps  d'un  saint  ermitc, 
qui  atres  bicn  accompli  ma  volonte,  mieux  que  beaucoup  de  saints,  moiiies.  » 
Aussitöt,  je  me  levai,  tout  joycux,  je  niarcliai  dans  le  desert,  durant  trois 
jours,  j'arrivai  ä  une  caverne,  ccllulc,  et  je  frappai  ä  la  porte;.un  vieil  ermite 
ni'ouvrit;  nous  nous  saUu\mes  Tun  l'autre.  Je  rinterrogeai,  en  lui  disanl  : 
«  Mon  Pero,  y  a-l-il  un  autre  erniile  dans  ce  desert?  »  II  nie  repondit  qu'il 

V  en  avait  un.  —  ^  Depuis  conibien  de  temps,  lui  dis-je,  demeurcs-tu  dans 
ec  deserl?  Qucl  est  Ion  nom?  »  II  me  dit  :  «  Je  m'apptUe  Sem'on  {Simeon);  il 

V  a  mainleuant  soixanlcdix  ans  que  je  demcurc  dans  ce  dösert.  »  Je  lequittai 
et  je  marcliai  pcndanl  Irois  autres  jours;  je  üs  encore  la  renconlre  d'un  autre 
solilaire;  il  s'appelait  Amon:  je  le  saluai  et  lui  dil  :  «  Y  a-t-il  un  autre  ermite 


ü  :;(),  1). 


[275]  8'  HAMLE    15  JUILI^ET  .  291 

»nO/Af-    :  *JlA^'f'  "  <nnK."hVl-  :    W  ••  nOl:  ■■  hll'iU  •■    M    ■   KCtX    -    Öl-?".?.-/".?/     AUla. 

9"J;ü-  :  WChM'  ■•  }^.'*«'-  ••  AJi-ilL^n^h-C  :  in-t\\'  •  1?,.  ■  «Vr^CJ-  •■   C.hib  ■  (O 

ÄVTiO»-  :  Ä^/J"!  •■  ll^/n  ■  (I/..P.-  "  <"(^(1  •■  WUni-   :    fl»Wl'r'<(.5:  :  «>-ft'|-    :    .liKV-  •  W/'h 

jr-^>.  :  mjf.n.A'/.  ••  V«»-  ■  vro7;"/'ro.|-  :  ?,y»il  ■  VrU:Tti"  •■  at-til-  ■■  M'J;  :  n"/!- :  ho 
'>:i' !  Ml:  •■  {it\'\'  •■  wi^n.'/ :  .hao  .■  cortim  =  hin  ••  .e.ftViA  ••  ,i'.?»/"  =  a-a.!-  ••  w- 

A-};!-'/  •"  «07.11.  :  Än.1>  :  iM'A)  ••  'ttC/'i   •■  "/ttS-  •  tO'fll-  '■  ÜOl-  ■  fliph   •    fl 

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Vrt-ft  ••  WM-ffl  •■  fl»AP.  ■•  h^ll.h'nrh-C  :  .IxSfat-  :  ?»ft*«wi  :  A'T}-  =  .l'-nj^-rli  '  '^ 
ll.f  :  IfA"  :  h"7y.  ■  ö>^/,'lM/>.  :••  «m/Jf.  ••  Ürt"/'!-  =  nöA'l'  ■•  'l''i"V.>  ••  (t'iiv'i-  ■■  rt 

1.  fl)n«."iin]  (»(ij^viin-  A.  —  ^-s-n  {p.  AniTr*)  "i^W.  0,  A.  P.  —  3.  n«»-]  oöx'^  o.  A.  — 

.').  «.lü.  ■  rt>,"j  ]  x;>  !  >,"/  0.  A.  —  <i.  <n  (rt.  ,fi>l'<f."/.)  o/».  0,  A,  P.  —  7.  "/«i>>  :  >.y"li]  "<«"t  > 
7,-VII  A.  —  Ti-VH  (/'.  n"i^-)  iidd.  i),  A.  P.  —  8.  örtV]  ft"i1-  ü,  A.  P.  —  MI.  .n>ft+A]  A  A.  — 
nwi]  Vll  <).  A.  P.  —  hO  (/J.  4'.'i.n)  rt«?<^.  0.  P.  —  12.  mVti'hAWr  ■■  ft4'.S-n  i/i.  ^.iM»  add. 
O.  A.  P.  —  rt'l'.'i.n  oin.   (>,  P.  —  il.e.Allfl  am.  A. 


dans  ce  desert?  »  11  mc  repondit  qu"il  y  eii  avait  un;  je  Ic  saluai,  je  marchai 
quatre  (P  :  40)  autres  jours  et  j'arrivai  ä  la  cavenie  de  cct  Abba  Cyr ;  je  frappai 
ä  la  porte  de  sa  caverue,  eii  disaut  :  <<  Benis-iuoi,  ö  saint  Abba  ».  A  celle  lieure, 
il  nie  dit  :  «  Ta  venue  pres  de  moi,  aujourd'lmi,  est  bouiie,  sois  le  bienveini,  ö 
Abbä  Fiämu,  saint  de  Dicu;  cnlre  en  paix.  »  J'entrai  pres  de  lui,  je  le  saluai 
et  je  pris  sa  benediction.  Je  vis  la  gräce  de  Dien  sur  son  visage;  les  clicveux 
de  sa  töte  et  sa  barbe  etaient  blancs  comme  lagrelc,  la  nc'Kjc  Lorscjueje  me 
fus  assis  et  qu'il  m'eut  presse  sur  son  sein,  il  nie  baisa  et  nie  dil  :  «  II  y  a 
cinquante-sepl  ans  que  j'habite  cettecavcrne,  dansl'attente  de  cettc  beure-ci.  » 
Aussitöt,  il  tomba  malade  et  se  coucha,  en  proie  ä  des  troubles,  dnrant  toute 
la  nuit;  au  matin,  une  granJe  lumiere  brilla  dans  sa  civerne;  un  lionime  tout 
brillant  de  lumiöre  entia;dans  ses  mains  etait  une  c.oix  lumineuse:  il  resta 
aupres  de  saint  Cyr,  le  baisa,  le  benit,  le  consola,  lui  donna  la  paix  et  dispa- 
rut.  Moi,  j'etais  dans  l'eponvante;  je  dis  au  Saint  :  «  Qui  est  celui  qui  est 
revctu  d'une  si  grande  gloire  et  qui  resplendit  de  cette  maniere?  »  11  me  dit  : 
«  Mon  fils,  c'est  Notre-Seigneur  Jesus-Christ,  Fils  du  Dieu  vivanl ;  il  a  l'ba- 
bitude  de  venir,  chaque  jour,  vers  moi  et  de  me  consoler.  »  A  ncuf  heures  le 


292  LE  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  [276] 

«n>.  :  AA  :  fiM-  ■  hih-}!:  ■•■  whi  ■  h'ihC'iv  ••  dS:^F.  ■  <nrtn,Tl»Vj?'  =  hhlW.h 
'n,h.c.  •  fl»n.e.h-/:  ■  M'v  ■■  tiv  •■  h^m  ■.  %h(nc>  •  rh9"A.  •  7"//.  =  4"J.A  •  hn  • 
ii.crn  !  fl»i'.n.  =  "/'/".«:•  ■•  "/n.t'.  ■■  «».p."^  ■  t'i'"  ■■  i^^öf\^^  ■  ^nx-  ••  fl»fl>-?»'i:  =  4» 
•s-ft  ■  hn  ■•  rt.'r'5 :  f:?»rt  :  v]''vp.,?'i  ••■■  maff-hi:  •■  a.a.-i-  :  »lAhrh-Ä-  •  .^'^lo  =  <;.  i 

h.crft  •■•  flj^tt.A" :  A»».«^'n  •  hhn\\.M  •  cDhi>"Aii.e  =  ot:»i :  ahm:  .•  -nKrt. :  ?» 

1-2.  mWVW-nH']  mhm-ic.  0,  A,  P.  —  2.  «m-/.  :  nrv^]  r'-rV  •■  m-hU  >  -m'  0.  A.  ■r'i 
Yi-  •■  -V  ■■  iD-hU  P.  —  4-5.  -h-r  — ]  >.nKi  A.  —  7.  AA]  II  P.  A:  AA  —  A>,°Jll.h-n<h,C  om.  0. 
—  fDrti|,hliP]  (nrt-fl,1i}P  P.  —  ^i-  ll>iö<'.Ko»-  (/^-  A>i"»ll.Vn/F).C)  rt<^f/.  P.  A.  —  i\"i^  >  V'  •■  h'  ! 
7.  !  w.  :  ■/"/<;]  m.c.>.l:  •■  AAl-  =  )'yl-  :  >«"•  =  %  (S  P)  A.I.  =  ml  0.  A,  P.  —  0.  -^iTÄ  >  ".ll..f.]  "/". 
,ft  :  ".r,?:  0,  A,  P.  —  10.  iiA>.,h..e']  ii>.   0,  A,  P.  —  12.  vii]  s.d  <»,  A.  P. 


samedi,  j'cnteiulis  une  grande  clameur  qui  airivait  jusqu'au  ciel;   Ic?  mon- 

tao-nes  et  les  etoiles '  furent  ebraulees  par  leurs  cris.  Je  dis  :  «  Moii  Pere,  que 

sollt  cettc  clameur  et  ccs  voix  que  j'entcnds?  »  11  me  rcpondit  :  «  Mon  füs,  ce 

sollt  les  cris  des  peclieurs  qui  soiit  eii  enfcr.  Notre-Seigiieur  fait  cesser  leurs 

supplices  ä  cause  de  sa  saiiile  Resurrcction,  depuis  neuf  heures  le  samedi 

jusqu'au  couclier  du  soleil,  Ic  diniancbe;  c'est  pourquoi  ils  louciit  Dieu  de  les 

faire  sc  rcposer,  le  dimanclic.  »  Quant  ä  moi,  j'etais  daus  un  graiid  etoiiiic- 

meiit  et  je  louai  Dieu.  Alors,  c'ctail  le  7  de  Hanile,  saiut  Abbä  Cyr  se  mit  a 

pleurcr,  en  disant  :  «  Une  grande  colonnc   est  lonibce  aujourd'bui  dans  la 

Ilaule-Egypte.  »  C'etait  sainl  Abba  Sinoda,  cbef  des  crmites.  Durant  la  nuit 

du  samedi  au  dimancbe,  sainl  Abbä  Cyr  fut  agite  par  sa  grave  maladie;  voici 

qu'une  grande  lumiörc  brilla  dans  la  caverne;  Notrc-Seigneur  Jesus-Cbrist 

eutra;  il  sc  tint  ä  la  tele  de  saint  Abbä  Cyr;  celui-ci  dit  au  Sauveur  :  «  Mon 

Seigneur  et  mon  iJieu,  benis  cet  bomme,  car  il  est  venu  d'un  pays  lointain.  » 

Notrc  Sauveur  nie  dit  :  «  Abbä  Bämu,  mon  clu,  aie  confiauce%  et  que  ma  paix 

et  ma  bcn6diction  soient  avec  toi;  maintenant  ecris  les  corabats  de  cc  saint, 

ce  que  tu  as  enteudu  dirc,  ce  que  tu  as  vu  par  toi-mcme  et  ce  que  tu  entendras 

1.  O,  P.  A  :  "  et  les  coUines  ».  —  2.  O,  P,  A  add.  »  el  ne  t'effraie  pas  ». 


[277]  8'    IIAMLK  ilö  Jril.Li;!'  .  293 

'^<.,e.e  :  ÄV^  ••  (nfif\'rv  ••  «»n/.h-lf  •  fi;A-  •  *rt\tyM  •■•■  m^-hllV.  '  Är/iV  !  I.e.- 

A"  :  All'}'!:  ••  ^^tx  ■■  nrt"?!»»!  :  H»»*f.Vi.h  :  rHi;i[rti'"(i  ■•  >i(>n  "  «»jiMtA-  •■  tmyry/,  •  i  i.b. 

>  ■•  A^'j.n  ■•  hn  :  iijvn  :  ^.KjL'.f  •  hn  •  \\x:ti  ■•  K'V.ixWi  ■  -hh"»  -.  Wiv  ■■  •!• 
A- :  H.t'.xvTi^r- :  '/.e.-AJi  •  hat-  •  i/evnn  ■•  h«»-  ••  uy.tiTö  •  ^'J•n^•f•  :  «».t'-'/nc  : 

A- :  nhfi.  •■  iiy.o-n  •■  '^■■(:nv  ■•  hio- .-  'rx-'P/- :  hat-  •  jp:'»'|:  :  ''7'Vf'j-  ■  nhii-  ■ 
tirh  •  M  ••  MM'  •  ru/»'>i/»'-1f  :  aoin(,{\j\'  -.  -nn-yi'  ••••  hoi-  •.  i/.e.Ä /hv  ■ 

■V  :  ao^-,hi.  ■■  rl..e.ö»i|-  :••  lOUi!.l-m:   ■■   TiWA'  ••  A^A   •■   rriil/i"}  •   (IXA'I-  ■•    1  "U 

K  ••  A'it'/J  ■•  fl'i/^..,f.A''7(>  !  A?i'i/'}  ■  fl>rf^„e,ilvh.A,ft  ■■  to-hv  •  AH  •■  rtn?i  "  m 

JlffD.  :  (Dhnclfl  :  It-fo»-  :  (»^Al>«>  ■•   (»-A-fö«»-   =   ö)At,^,;l>Th.  ■  fl»Ä.y"'>l"J'.  •• 

1.  fl»h.il-'i:<!-U  (^.  »V6)  add.  (),  A,  P.  —  3.  ^0  [alter,  am.  0,  A.  P.  ~  4.  in-M:  om.  (),  P. 
(/?.  A.e  A.  —  'i-5.  •n>.rt.  (/j.  ffltf-A-)  rttW.  0,  A,  P.  —  5.  «».Kv-nr.]  roii.e,  (),  A,  P.  —  d.  n  sj!  =  t 
jtc»  n«j:4T.]  nv  I  ns.  :  y  0,  A,  P.  —  n  ((/.  m-ni)  o/».  O,  A,  P.  —  7.  ■>.s-ov]  —  vr  A 
P.  —  s.  .e;v/:]  iif  0.  P  (A  iBf   ).  —  10.  (D>,«;i,(.-:]  —  ',:  (),  A  P.  —  11.  '/^.rv  =  m  ("•  •ruw. 

¥Tr)  rt</(/.  O,  A  P:  (WAjr     U).  —  lo-l'i.   (Dh^r.noo-]  mVlV.     0,  P.  —   15.   inh.,e.;lTh.]  mh. 
«■"0,  P.  (Ao/w.;. 


encorc.  »  Notre  Sauvciir  dil  t\  saint  Al)lia  :  «  O  Abbä  C\t,  mon  elu,  nc  t'in- 
quiete  pas  de  ce  que  tu  vas  mourir,  car  ta  mort  ne  sera  pas  une  mort,  mais 
la  vie  de  reternite.  Tout  homme  qui  ccrira  tes  combats,  ou  qui  les  lira,  ou 
qui  en  enteudra  la  lecture,  ou  qui  cclebrcra  ta  memoire,  avec  amour,  sur  la 
terre,  je  le  ferai  s'asseoir  avec  moi  aux  iioccs,  au  bniuiuct  messianü/iie  sur  le 
mont  Sion,  durant  mille  ans,  et  je  le  compterai  au  iioiiibrc  de  mes  saiuts.  Qui- 
conque  donnera  iiiio  oflrande,  ou  fera  rauriiüue,  ou  l'cua  bniler  uu  llauibeau  A 
cause  de  fon  nom,  je  le  reeompenserai  dans  mon  royaume,  eu  lui  rciulant  bica 
plus.  Celui  qui  ecrira  le  livre  de  tes  combats,  aura  le  livrc  de  ses  pcchös  de- 
chire,  et  j'ecrirai  son  nom  dans  le  livre  de  vie.  A  tous  ceux  qui  feront  miseri- 
corde  au.x  pauvres,  le  jour  de  ta  commömoration,  c'est-ä-dire  le  8  du  mois  de 
Hamle,  je  leur  ferai  voir  cc  que  IVcil  ne  voll  pas,  ce  que  l'oreille  n'entend 
pas,  ce  que  le  coeur  de  l'hommc  ue  congoit  pas;  je  les  ferai  approcher  du  saint 
Mystere,  dans  Teglise  premiere-nee;  je  les  benirai  et  benirai  lenrs  maisons; 
je  ferai  grandir  Icurs  enfants;  ils  ne  manqueront  d'aucun  des  biens  de  ce 
monde.  Maintenant,  mon  bien-aime  Abbä  Cyr,  je  te  ferai  reposer  des  fatigues 


294 


LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [278] 


hrip'i^v  •'  H'j'i:  =  "ihr  •■■■  loy.wui,  ••  hVAivs  •  M  •■  \u^f\  ■■  M  ■  mcm\  ■ 

■W/^tlx-l'  •■  HA^/Air  "■  (Dh'iH  '  ao^CVi  •  ^--nA  =  XnV  •  tOHü-  :  J^^l-  :  Vn..ft  : 

tm?cYx :  (orfin.i>-  ■■  tmd'ijf.ih  :  iDti-i^o)  :  Qi:  ••  hin  ••  ,e.nA  :  M-/:  =  bh'v  •  hi 
■V  ■■  i-n<: :  hi\\.hnth.c.  ■••■  '>ii<."/,i.  =  fl»'}-iv/,i»-,e.  .■  n-i:  «  fl)^.n,A-  ■•  «•.e.-i'.jrv  •• 

tiA- :  ^i'e>  :  ■|«i.'>frv-  =  h\uri:  •■  Ah  :  n^.t'.  =  äö>-;)-(:  =  ron^p,  =  h.-^  •  wn^ 

hn  !  h.(?ft  ■■  h'i  •■  hiA'  •■  ht\"U  ■■  y.hat-:H:  •  (n\l.'"lii'ao.  -.  fnji;j.i;'oD.  :-.  rohrtl« 

"y.hh.A  "  ö»hv  =  flö»- '  -i'nfih- :  ^'pih  :  A*«j.n  :  ho  ■■  \\.i"fi  ■  ö»(^n  :  fl»7?iV  • 
?»9"no-i- :  cÄ.'ih  :  vf-A- :  p.nc  :  '/'A-h  •  ?«'r:\('.A>  :  nc/ve^'i-  =  fl>A.+V'r-  •■ 

2.  öo*!«;-^]  <n,j)->  0,  A,  P.  —  ft"?^'«:^  (/o.  -ncvT'c»  ß«^''.  0,  A,  P  (—  ^'  — -eP).  —  «■  .ß 

Hi^C]    H.fti»"/"r.  P.  >.U    0^.11.     A.  —   7.    •1-<t    !   >.».      !   rttl  !  IIS     >  h(B-']  (Ih.P.  :  (')/»•  P)  >.(»>•     '  ^• 

/.    =  >,    :  rt>i  (A  >.    =  rt   =  iv.  )  ü,  A,  P.  -  111.  •ju:vvi;.fl-]  -  n  <>,  A  o-i'-vM-i-  (».  P),  P. 


de  ce  monde  et  te  t'erai  passer  dans  las  lieuxliimineux,  daiis  les  joies  de  l'eter- 
nite.  »  Pendant  que  Notre-Seigneur  lui  parlait  en  ces  ternies,  voici  qu'arriva 
le  prophete  David,  avec  sa  citliare  sur  laquelle  il  chanta,  en  disant  :  «  F']n  ce 
jour  (tue  Dieu  a  lait,  rejouissons-nous  et  soyons  dans  rallegresse.  »  Notre 
Sauveur  dil  ii  Abha  Cyr  :  «  Cyr,  voici  que  David  est  venu;  dis  ce  que  tu 
veux  qu'il  le  chante.  »  David  lui  dit  :  «  Avec  quelles  cordes  veux-tu  que  je 
chantePAvec  quel  chant,  avec  quel  rythme  et  quel  modo!  Avec  le  premier 
ou  avec  le  second,  et  aiiisi  de  suilc  juscpi'a  rcliii  de  dix  cordes.  »  Saint  Abba 
Cvr  repondit  :  «  Je  desire  entendre  rinstrunient  a  dix  cordes,  ses  sons  et  son 
mode.  »  David  accorda  son  Instrument  et  en  joua,  en  disant '  :  «  Glorieusc 
est  ia  mort  du  juste  dcvant  Dieu;  ü  mon  Dicu,  je  suis  ton  serviteur,  ton  ser- 
viteur,  le  fils  de  ta  scrvanlc.  »  11  dit  encore  :  «  J'ai  etejeune  et  j'ai  vieilli,  sans 
jamais  voir  un  jnste  qui  fiit  abandonne.  »  David  cria  d'une  belle  voix  et  fit  jouer 
son  instrument;  voici  (pie  l'Anie  de  saini  Abba  Cxv  denieurait  dans  le  sein  de 
nolre  Sauveur;  notrc  Sauveur  la  pril,  Ia  baisa  cl  la  donna  ä  Michel,  (hianl 
ä  moi  Bämu,  j'cntcrrai  le  corps  de  sainI  Abbä  Cyr;  lorsque  nous  sortimes  de 
la  caverne,  je  vis  toutc  la  montagnc  rcmplie  des  armöes  luniineuses  et  des 

1.  Ps.  cxv,  15,  l(i;  l's.  x.\.\vi,  2.^. 


10 


[279;  S"  IIAMLK    l.i  .lUII.I.KT  .  295 

rt/-'C'|-  !  frof\h\l1-  ••■•  (Dh'il\/,  ■■  tm^yyi^  ■  tmM'tV'  ■   Ohlvl^'n  ■   Ari"/'!"  ■  \\tO't\\: 

.).  .  /*';j„.  :  A*Sfl  ■■  aunuiY/,  ••  ao^yyi^  -.  rt«\«o  .-  «»(jm  :  m-M'  •■  rt"7jP-h  •■  (1 

©»JCT  :  O'f;  •  flJ-ft'J-  •  r/o'}";/"'!:  :  n^^',M"  ••  inKi(\  ■  Oö"-  •  -/V.VVl-  •■  »hTi-;: 
fl»hi'".e.'i/.'ll  ••  hi{i{iOi-\\'  :  ly/o^/AI-  :  rDllH.liVi-  •  -Vn  •  nO'l:  ■  AMI  ■■  tiTP 

10    P,0n  :  hMn^fl  ■   in\'}\'"l"it\9^0V  :  AW-A"«"»'  :  «nVJl/i'(-  ::  mVIChJPoo-  :  ^P-A"  :  A 

«<..p.'{.p.  :  a}f\■(\('^^9*  •■  A?»"/ii.?»n,h.{:  :  H.f.n-n  ••  hi-  -•  ä/j  •■  a?»a  •  y.^.cv?*  .• 
m7.fhv\v  ■■  'J.P.A" :  A'irM-'  ■  ^^t\  ■■  tD^.V(o-n- :  ''in  .•  vfA-  ■•  hn.ef"  :  incMip 

1.  ö"n+ft"  0/«.  A.  —  A.  ^j!:'n.u-  (/).  .Kiiw:)  add.  (),   1'.  —  li.  iil;  cw.  <),  A,  P.    —  mh 

■vrt]  (nh>  0,  P.  —  7.  <:ii-(Hi]  «in.Rii-  (),  P:  (D^rt.p.h-  A.  —  jn]  m-nt  0.  P.  —  8.  jn]  m-n 
■I-  P.  —  10.  m-nc.wroo--\  —  (;p  p  _  ^a-  A.  —  11.  c>.p]  c>..fr  0,  AP.—  n-/""^]  n^-zön- 
0,  A,  P.  —  1  i.  ii.f.ib-n]  iivt  [sie  A.  —  13.  iit]  Ht  A  tivt  O,  A.  P.  —  l'i.  tiVit  ■■  '>.s-n]  t\ 

■I'      :  >.<l   ■■  li.Cfl  O:    rt>,ll    :    li.C'n   P:   All      :  >,     :  )1.    .   A. 


chefs  des  armees  angeliques;  notre  Sauveur  deposa  sa  croix  et  scella  la 
caverne,  dans  laquelle  ctait  le  corps  du  Saint;  notre  Sauveur  me  donna  la 
paix(medj7  ;  «  La  paix  sur  toi  »)  et  renionta  au  ciel,  en  grande  pompe,  pendant 
que,  devant  lui,  les  anges  et  les  archanges  Ic  glorifiaient.  David  jouait  de 
son  iüstrunient,  devant  l'äme  d'Abbä  Gyr;  notre  Sauveur  etait  au  niilieu 
d'eux,  se  rejouissant  de  Täme  de  saint  Abbä  Cvr;  il  monta  avec  eile  {la  ßt 
monier)  dans  son  royaumc  elcrnel.  Pour  moi  Bämu,  je  restai  seul  dans  oet  en- 
droil;  je  me  trouvai  pres  de'  la  caverne  d'Abba  Amon;  apres  avoir  marchö 
trois  jours,  j'arrivai  a  la  caverne  d'Abba  Scnion;  de  nouvcau,  je  marchai 
durant  trois  autrcs  jours,  jusqu'au  moment  oü  j'arrivai  ä  mon  couvent  du 
descrt  de  Scete.  Je  saluai  tous  les  moines  et  leur  dis  les  combats  de  saint 
Abbä  Cyr;  je  leur  dis  comment  il  avait  vu  et  entcndu'-  et  comment  il  avait  pro- 
phetise  au  sujet  de  la  mort  d'Abba  Sinodä.  Quand  les  moines  entendirent  ce 
reeit,  ils  Tureiit  dans  un  grand  etonnemcnt  el  ils  louerent  Dieu,  qui  doniie 
Gelte  gräce  ä  ceux  riui  Ic  craignent.  J'ecrivis  Ic  conibal,  la  vie,  de  cc  saint, 
je  l'envoyai   dans  loutes  les  cgliscs  et  dans  tous  les  monasteres;  quiconque 

1.  0,  A  P  :  «  je  mc  mis  dans  ».  —  2.  0.  P,  A  :  «  commcnl  j'avais  vu  et  enlendu  ». 
(L'ar.  au  moins  dans  le  ms.  vatic.  est  plus  concis.) 


29()  LI':  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [280], 

V'l-  •  fflh.e.n/. -ii"  •■  fljJ»  •■  n-i."  :  i'M'  •■  öjv-mii.  =  aw-zv  •  Hevnn  ■  n^t\" :  m\ 

-nATlh  ■  fOh-  ■'  rtlM  •■  A^/A'/»  ••  "ihr  •■  Ä"V.'>  :•• 

[fflnu-f:  ••  (>A'i- :  >i(>n  •  Y^}x^,i.  ■  M  •  m-ö  ■  m^n-sA  ■  'f.fl»-A.  ■.  h'^w.h-n 

rh.C  ••  ^','rWi/.>  ••  HäA-'I:  :  mn/.hJ:  :  fl^A-  !  '/"AA-V  '  A'JA«»  •  "ihr  •■  h^Z'J  •::]    lo 

An  ••  hö^.i.  ■■  f-r  •  h'Hi  •  u'V.f. :  'r^n^.  :•= 

[fflllM'f:  :  AAl-  •  »lAn  •    f 'HJ)(?ö»-  :  Art''7A;>-il-  =  ?iA  =  hV-  •  {»"AA  :  M  ■  S" 

2.  Ml]  '>.s.fi  0,  A,  P.  —  'i.  A>,n]  A  0.  A.  —  ''-10.  mnu-t  —  h"*v]  ow.  0.  A.  —  i  i.  M. 
w(y,om.  P.  (A  -j.mA.).  Ce  saläni  oni.  0.  —  11.   ti"i"7'(;]  ikiid."?  A.  —  1.'5.  A«»v<{.0'i;]  «"> 
P.  —  15.  •n^p.]  "w.  1". 

lut  les  combats,  la  rie,  de  ce  saint  Pere  Abbä  Cvr,  y  trouva  iin  sujct  tKes- 
perance  el  de  consolation.  Que  üieu  nous  fasse  misericorde  par  sa  priere  et 
que  sa  benedictioii  et  soii  iiilercession  soient  avec  nous,  dans  les  sieclcs  des 
siecles!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Abbä  Cvr,  <iui.  de  ses  levres,  baisa  la  llatnme,  et  sur  le  dos 
duquei  Dien  fut  porte.  Pour  que  son  äme  sortit  sans  douleur,  David  chanta, 
sur  rinstrument  du  doux  psaume,  en  disant  :  «  Glorieuso  est  la  mort  du 
juste.  »] 

[En  ce  jour  aussi,  mourut  Ic  bienlieureux  et  saint  Abbä  Päwli  (Po»/).  Que, 
par  sa  priere,  Dicu  nous  fasse  misericorde  et  que  sa  benediction  soit  avec 
nous,  dans  les  siecles  des  siecles.  Ainsi  soit-il. "; 

fSalut  ä  Pawli  dcuitle  pays,  la  patrip,  estTamäwi',  lorsqu'il  mourut  en  ce 
jour,  alors  que  son  anivre  avait  etc  belle;  avaut  (pu^  des  hommes  fideles,  sur 
Icconscil  (Fun  lionuue  spirituel  (?j,  ne  reuuissent  son  corps  arec  cehii  de  Besoij, 
sur  la  voie  de  la  mer,  le  navire  portant  Ic  Corps  du  bienlieureux  Besoy  n'avanca 
pas.] 

[En  ce  jour  aussi,  memoire  de  ecux  qui  furenl  uiarlyrs  avec  Abbä  Xob; 
ils  ötaient  au  nombre  de  ipiinze.  Oue,  par  sa  priere,  Dien  ail  pilie  de  nous 

I.  Cf.  .\nielineau,  Geogr.  de  l'Egijpte  ä  l'ep.  copte,  etc.,  477  cl  plus  haut  p.  259  (71). 
n.  2. 


[281]  9'  HAMM":  (16  JUILLET).  207 

•n  !  .((D/:Wl\  •■■■■  TxIM.hlhh.i:  ■■  y.T.U/.'i  ■■  (l}4A--fö-  :  r/Ml/.ll-fö'>-  :  f J/A-  •  9" 

txM  ■■  ^'^l^"»  ••  "ihr  ■■  h"7.'i  ■i-l 

n.?iV  •  Vicft-f-n  :  «J-Mi/.  :  l'hr/.'l'  :  a)f/o'i\\/..i-  :  .nil*:""!'  ■•  (»<i.a)-rt  !  A.P.fl»- 
■i-iA}''  •  i/ft"?  •  r;?".'  ••  ^^^ll.^'nr/».^:  ■  e.rrh/.v  ■•  nÄA-i-- :  am^Mv.  •■  e«m-  • 

{i\f\r  •  Ah  :  Vl-Vh-A  :  l/.+T  :•: 

5.  Celle  commeinoration  de  sainl  Simeon  est  au  10  de  Flamle  dans  O,  A.  et  P.  —  !>.  >i 
c^rft]  >iTr.e-i:^'n  O:  \'i!f:v.yrtt  P  h'/Äcem  A.  —  12.  m  (,/.  ai>i<c)  ow^.  0,  A,  P.  —  >.vii  ■  ii- 
■le^r  ■■  iirt"7]  >!■'/•;•  ■  fl"7  <),  A.  1'. 

et  que  leur  benediction  soit  avec  iious,  daas  les  siecles  des  sieclcs.  Aiusi 
soit-il." 

LECTURE    DU    9    DK     IlAMLli    il6juillet. 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  ce  jour,  c'cst  la  fete  du  saint  Apütrc  Sem'ou  Qalayopä  {Siincun  Cleo- 
phas),  marlyr;  ce  saiut  fut  nomme  cvi'(jue  de  la  ville  de  Jerusalem,  apres 
Yüqob  (Jaajues),  le  frere  de  Notre-Seigneur.  II  convcrlil  nn  graud  aonihre 
de  Juifs  a  la  foi  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ.  II  lit  beaucoup  de  pro- 
diges  et  de  miracles  et  de  guerisons  des  malades.  L'empereur  Aiyänos '  avait 
entendu  dire  de  lui  qu'il  si'jparait  les  femmes  de  leurs  maris  et  (ju'il  leur  or- 
düunait  d'elrc  chastes.  —  11  le  fit  veuir  aupres  de  lui,  et  lui  iulligea  de 
grands  supplices;  k  celte  öpoque,  le  sainl  etait  ;\g6  de  120  ans.  (hiand  il 
fut  las  de  le  supplicicr,  il  lui  coupa  la  tele  avec  uu  giaivc;  avec  lui  ('laitune 
vierge,  qui  le  suivait.  nommee  Tewonä  {Theoiw).  Oue,  par  sa  priero.  Dien 
nous  fasse  miscricorde  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous.  Amen. 

[Salut*  a  toi,  6  Natna'el  de  Qänä,  Israölite  ä  la  pure  intelligcnce,  apOitre 

1.  O  :  Endoryäs,  P  :  .Xiidei-yänos  'Trajuii'.  —  2.  Ce  saläm  suit  !a  eoinmemoralion  de 
Simon  dans  0  et  A  cuniine  dans  1'. 


298  LE  LIVRE  DU  SYXAXAIRE.  [282] 


i 


ihvcy  •  tb^.ti  •■  «'VP  •  CM':  ? 

htm  :  'nv«7h  •  ^.ino-  ■■  ä»»v  :•::] 

öJnH-l;  •■  öA-'l-  :  iiött  ■  hö^d.  '■  Ä-n  :  *Sft  ■  hA.^^Tft  •■  A.+  =  AÄ«^>  ••  H»; 

1  li.,  b  ^•S.rt  ■  >n/.  •■  -^.n  ■•  ao-nU,  -.  n  C4-t\  •■  lDyLf\'P,  .•  HDÖ'iem'l'  -.  kui  .■  vo^oa^-  •■ 
[rtA'/'  :  AhA.f.eS"fl  •  IIV'-A-*  :  -^.«w-I:  :!: 

'Wl   •    l'.Ä'Jrl»   :   .P.'AtO   :   Art«?/?.  =   A"/.'fl  ::=] 

[ö)(i»i-/:  :  fl^1'  •■  »Jon  ••  hddd.  •  hn  .•  -nft-j^  :•:=  mu  ■■  «.e.*  ••  vn/.  ■•  ?i7 

8-9.  rD",.s.  —  Ii*c-V-Fn]  add.  P.  —  11.  ni»"°?n<.  —  V.ß'^V*].  Uunc  veisum  male  praepo- 
nit  secundd  A.  —  15-l(i.  >i'Vii  :  .f.-V.-j.^A]  am.  A.. 


nouveau,  u  la  belle  vieillesse;  repauds  ta  benediction  sur  tes  peuples,  partout 
ou  il  en  est  bcsoin,  de  fagon  qua  les  nuages  versent  la  pluie.l 

En  ce  incmc  jour.  iiiounit  le  Pere  Saint  Kalädyänos  [Claudien).  palriarche 
de  la  villo  d'AIexandrie.  11  Tut  le  iieuvieme  dans  la  serie  des  patriarches.  Ce 
Saint  resta  sur  le  siege  de  Marc  rEvangeliste,  durant  quatorze  annees,  ä  la 
garde  de  son  troupcau,  et  moiirut  eu  paix.  [C'est  aussi  la  cornmemoration  de 
l'ascete  Tewodros  {Theodore),  eve(pie  de  Qorontos  [Corinthe)' .]  Qiie  Dien  nous 
fasse  misöricorde  par  sa  priere.  Amen. 

i^Salul  a  Kaladyanos,  qui  par  Tordination  l'ul  conipte  le  neuvienic  dans  le 
nombrc  des  Palriarches.  A  cause  de  ses  bonnes  oeuvrcs  et  sa  grande  Ibi, 
Dien  le  delivra  de  la  servilude  de  ce  monde;  il  le  transporta  dans  le  ciel,  oü 
l'attendait  prclc,  sa  recompense.] 

[En  ce  jour  aussi,  monrnt  Abbä  Besenda  [Piscntios).  Cc  juste,  se  livrant  ä 
l'ascötisme,  demeura  dcbout  dans  nn  puils  d'eau  profond.  Les  anges  le  visi- 
taicnt  et  le  porlaienl  sur  un  cliar.  rlcvi'  de  la  terre  de  ncuf  coudöes.  Ensuite, 


1.  Celle  menlion,  ajoulee  dans  P  et  lircc  de  la  cornmemoration  qui  suit,  au  10  de 
llamlo,  ii'cst   iiiserüe  ici.  parail-il,  ([ul' jjar  ciTcur. 


[2831  10'  HAMLß  ;i7  JCILLET).  299 


Ko»  •    I  ArhlTA.  ••  l'"'jn'n  :: 


* 


h"'>v !  -wi  •■  i^A•  :  ihhfl>-(:l- :  tDhmi  ■  Ji«»  ■  ,f.h"'r>?'o»-  ••  aJk.7i-/:jp'j  •  <»e'r 

flJllV  !  rt-|:  :  AIJ'J'I.-  !  ^S-ft  :  hrXW.   •   '7.r  :  hn  :  ■l:9*':t\  ••  ^//l•/•  •■  "too]-  :•.  fli 
^•nXM»  •  (">\\'-Y'i  ••  All'J'l:  :  ^^Yl  =  lOhMW  ••  tl«»  =  ,C.i»-^  :  A"I/';i"l-  "•  aJh(0'/" 

h    •■    ^y,fl   ■•   «I,IMLA"   :   A.ji'.ftA-   •    h'W   :  '>'!.«'.••>  :   A^y"Ah   •■  <<."1<L   :  rt"?.?!'  ••   «»!»'' 
Jf.C  :  Ü»Ä/|V/oA5f|    ••   "l/";)-/-  ::  (DhtD-/*'h    :  «oV,„'}'J  :  Öl.f.JLA"  :  flV-  ••  l'WA'  ■■  AÄ 

8.  im]  nun  0,  A,  P.  i'nhr-A-  ow.  P).  ^  10.  m  («.  /.fifP ")  om.  0,  A,  P.  —  11.  hrfil-]  — 
-t  A  —  l'i.  in>,.v<inA^i] :  m';r'    P    A:  '>.S.fi        mh<i>-/"h    12-1.3   o/».  0. 


il  raourut  en  paix.  Que  Dieu  nous  fasse  misericorde.  par  sa  priöre,  Jans  les 
siecles  des  siecles.  Aiiisi  soit-il.l 

LECTLKli     UV     10    UK     IIAMLK      17  juillet  . 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

Lecture  du  10  de  llaaile.  En  ce  jour  est  la  commemoration  de  saint 
Tewodros  [Theodore),  marlyr,  eveque  de  la  Pentapole.  Lorsque  l'impie  üio- 
clötien  rcndit  les  honneurs  divins  aux  idoles  ',  il  envoya  un  prefet  dans  chaque 
province,  avec  ordre  de  supplicier  les  chretiens  et  de  les  faire  perir  par 
toutessortes  dcpeines.  11  envoya  un  autre  prel'cl,  uomnie  relatos(P(7«/t'),  dans 
le  pays  de  Ai'raqya  [Äfriquc]  et  tout  le  district.  Lors([u'il  lut  arrive,  il  vit  tout 
le  pays;  on  lui  accusa  ce  Saint,  conimc  enseignant  aux  clirelicns;  il  y  avait 
une  annöe  qu'Abbd  Tewonäs  (Theonas)  avait  ordonne  ce  Saint.  Le  prefel  le  fit 
venir  et  lui  ordonna  de  sacrifier  aux  idoles;  le  Saint  lui  repondit  et  lui  dil  : 
«  11  ne  convient  pas  que  nous  abandonnions  le  Dieu  createur  du  ciel  et  de 
la  terre;  nous  n'adorous  pas  les  idoles.  »  Le  prefet  prit  la  parolc  et  lui  dit  : 
«  Est-ce  que  ä  cöle  d'Artemis,  d'Apollon,  d'Arlemida  ('A3T£;j.i5a)  et  de  tous 

1.  Selon  la  legende,  (|ui  a  cours  aussi  en  Abyssinie,  Diocletien.  d'abord  chrelien, 
aurail  embrasse  ensuile  riJolülric. 


300  LE  IJVHE  Dl'  SYNAXAIRE.  [284] 

1    lii,  a    fl)A.»lV.V.    :    haO'J-li   :   ^''7A5T^  «  *fll^Ö»-/"Ä  :  ^-S-rt   ■•  ©('.(LA-  •  hW  ••  Aul»>-  = 

?,öo.'H: :  höVAln-j- !  ÄA  ••  ?»iii.?iV  :  ^.frt-rt  ■  Sir:/j-f-?i  ••  tn-M-  ■•  <J."i<iiro»-  ■•■ 

ÖI'MT»,  :  OTho-}'}  :  n?!-}/-  •  ?.->»/   ■  'lrt'r?''|:  ■    OihWM    ••    htm   :   J?,ho'J-}JP   «   Ö»W1 
<•  s  ?!•}»/  •■  ^ÄylVP  •  ^»»«}A'/"  :  n*/*V.'l'  •  flJnrt^'A-l"   •   flJVfVJi  :  (\tmyn../.Ai'/.' 

n,'/  •  h\\\l  •  mao-H.  :  Che*  :  nrtjP.'i'.  •■  fliV'Ä  ••  ?t5nA.A  •  rtl»"«»  =  wan-^irv  •■  rt 
ö7.e'i- «  hiw.hn.hx.  ■  f.r //./.>  ••  jika-I:  :  h-n  ■••• 

[rtA'/"  :  A;J-A..e.-f?ft   ■  H'l'iA'Tf"  ••  hHA  ■■■ 
mfJ'l:  :  if-A-  ••  P'V^:  :  •J-.-'P.A  " 

•jftn  •  r/KW» :  nfmip^,-h-i- :  oiöM'  •'  ii^ftq".  -•  '/"j-iA  ••■• 

•f-ft  ••  0)9"rtA.(l-  :   h"it\-\'  ■  Gie»nVi,'J-J>   :   ?,A  :  JMö»'  :  .P-Vl/J-J?»   :   flihö»'}'!:  :  A' 

1 .  VDrt]  .i'.V,A.  (»:  .e.'/.A-  A  :  .(V/.A-V-  P.  —  1.  mAVnA"-^]  —  }%-A-">  (>.  A.  T.  -  >.r'A^i]  —  A^lH  : 
A.  —  (i.  «nllw  :  II.  :  1"]  <Dn<n><piJ-,1,-|-  0.  A  {A  aiao  ),  —  7.  <d«dJ<.]  .«'.9"^<.  0:  ß.r'^l'.y  •■ 
ata»  P;  I  .e?"-><."  :  c>»(*  =  atoo'  A.  —  9.  Ce  saläm  iie  so  lil  que  dans  ü  et  A  dans  0,  a 
la  fin  de  la  commemoration  de  saint  Theodore  de  Corintlie).  —  A;»>je;C*A]  —  £-l\  0.  — 
13.  n  («.  fny;if"\)  add.  A.  —  l'i.  ^i>f(i  (p.  -hyAen)  add.  0,  A,  P,  —  15.  f:  («.  h"iM- 
add.  0,  A,  P. 


Ics  (Jieux,  il  y  a  d'aulrcs  dieux?  Cew.r-ci  nc  sont-ils  pas  dieux?  ».  Le  Saint 
repoiulit  et  dit  :  «  Non  ccrles,  ils  ne  soiit  pas  diuux,  luais  c'est  ^'otre-Seigneur 
Jesus-Cliiisl  ijiii  les  a  cre(5s.  »  Le  prelVi  l'iil  irritti  de  la  feimot(5  de  sa  reponse; 
il  donna  rordre  de  1(>  supplicicr.  Quaranle  jours  diiraiil,  11  suliit  des  suppliccs, 
la  ilagellation,  1(3  cnicificmeiit,  la  ])eine  de  la  roue,  remprisonnement.  Ces 
pcines  ne  reilrayercnt  point  et  il  u'obeit  poiiU  ä  ses  ordrcs,  du  pirfet.  Aus- 
silüt,  stir  l'ordrc  de  celui-ci,  on  lui  tranclia  la  tele  par  le  glaive.  II  regut  la 
couronnc  du  martyrc  dans  le  royaunie  dos  cieux.  Que  Dien  nous  fasse  niise- 
ricorde  par  sa  priere.  Amen. 

^Salnt  ä  Ta'odros,  donl  los  membres  furent  lorturc^s,  pendanl  quaranto 
jours;  apr6s  qu'il  eut  lulle  an  milieu  de  lous  ces  lourntcnts,  en  rccompense 
de  ce  qu'il  avait  souffert  dans  les  ehaines  et  en  retour  de  ce  qu'il  avait  6te 
tue  par  le  glaive,  il  oblint  le  royaume  des  oieux  et  reeut  la  couronne  du 
inarli/ri'.] 

Kn  ce  jonr,  il  y  a  aussi  Tewodros  {Thi'odnrc),  marlyr,  evequo  de  la  villc  de 
Qorontos(Co/-(/i//i(')  et  avec  lui  des  (O,  A.  P  :  trols)  femmes  et  deux  magistrats, 


[2851  lO'    IIAMLK    17  .MILLi:!'  .  .'501 

mn/.  ■■  ^'i^'i-f-ti  ■••■  rii^njwi.j''  ■•  iMi\hM'  •■  nhH-  ••  ■/jc/'v,"-!:  :  mihr'i  •• 
'/'Ä-n  ••  (m.ni  ••  A«"'*!!/.  :  'n/';i-'i-  •  «»'i^r-'i^ö»-  ••■  wi'ro'  ■■  ?.a-  =  pmwii 

«»•.«J-'J  :    fll-rtl-   :   'flrh.?i    :    OfLlO'  ::  flJ<D-?i'|:   :   h'iU    •    ^./flTo»'   :   A'l/'.'i-ll-  ■•  W 

A«o*'.'rji- "  "»»i(>n  •■  ^I/ll•  ••  '/»v.^'j-i-  ■  «jöb/^.  .-  aot  •:  oir^ji  =  ^/D'/t:?'  •  v 
/'Ti-f-  :  h,\v\:  ■■  hrht\"'i '  h'iM'  •  'm'i^,r^n  -•  h^  •■  "iw/..  •  riuv  :■•  «»i^n  •■  t 

rt-ft  !  )ni:Mt\  ••  MV/  •■■    öM'/'^/  :  ff:1'riV'{\  :  ö)+'IA"'}  •■  t\i:h'iM'  '■  hrhA  ■■  *  a  ii>  b 

I.  A-luV-fi]  A-lir"fi  0   A;  ft.^irn  A  plus  bas  a-'  (ar.  ^^^li^').  —2.  mwVft]  m  0,  A.  P.  — 
3.  m  {(I.  MVA^f)  Ol».  0,  A.  P.  —  /A.  fflihjp"/]  ml-M»'/  0,  A,  P.  —  ö.  <n<;79]  —  z  (»,  A,  V. 

—  ib.  >,«•  Olli.  0,  P.  —  /Tl.  (?  (a.  «»V,  )  ow.  A.  —  8.  ai<n>|<.]  .cv'-V-f.  0.  A:  Vio»  =  .(••i'"><-  P- 

—  ih.  on-IC}'']   <n»l<.  !  At'/"  0,  A,  P.  —  9.  ao'/ e,9"fi'i  Ita  A,  P,  O;  A  ~  TrV.  —  1  I.  fflft<i:/h  : 

AOS"]  ffltftV/h  :  AOV-  0,  A  (0  Atr);  mriAW.  ■  (lAtV-  P  (ar,  cod.  vat.  .^^L  aJ^j  ^U  wL».' 
«-^y).  —  14.  >,y">,A]  >.A  0.  A.  P. 


qui  (levaient  le  supplicier,  Lukvos  et  Degnänyos.  Voici  dans  quelles  circoiis- 
tances  :  lorsque  ce  Saint  fut  accuse  aupres  de  ces  deux  magistrats,  comme  etant 
clirötien  et  eveque  de  la  ville  de  Corinthe,  ils  le  fircMil  veiür  et  l'interrogörent  au 
siijet  de  sa  foi;  il  confessa  qu'il  etait  chretien;  ils  le  cliätierent  et  le  bat- 
tirent  avec  des  vcrges.  II  se  traina  par  terre,  iVappa  du  pied  le  tröne  des  idoles 
L'l  les  renversa.  Les  deux  magistrats  i'ureiit  irrites  et  lui  iufligerent  de  grands 
supplices.  Ils  gratterent  ses  plales  avec  des  morceaux  d'etoire  recouverts  de 
poils,  aprös  les  avoir  imbibes  de  vinaigre  et  do  sei.  Lui-memc  maudissait  les 
idoles  et  les  magistrats.  Sur  l'ordre  de  ceux-ci,  on  lui  coupa  la  langue.  Quand 
on  lui  eut  coupe  la  langue,  une  des  femmes  fideles  qui  se  trouvaient  en 
cet  endroit,  la  prit.  Lorsqu'il  fut  mis  en  prison,  le  Saint  rcprit  sa  langue  ;\ 
celtc  femme.  II  la  plaea  sur  son  sein;  il  allongea  la  biigue  qui  cntra  dans 
sabouche'.  Une  blanche  colombe  vint  volcr  aulour  tu  Saint.  Ensuite  un 
))aon  vola;  i!  demeura  sur  la  fenelre;  les  deux  magistrats  les  vireut  et  l'urenl 
dans  retonnement.  Lukyos  crut  aussitöt  en  Notre-Seigueur  Jösus-Christ; 
niais  Degnänyos  se  mit  en  colere  et  tua  trois  des  femmes  qui  suivaient  le 
Saint.  Quand  le  Saint  rendit  son  Arne,  la  colombe  et  le  paon  volerent  et  par- 

1.  O,  A  :  Sa  langue  s"allongea;  P  :  «  il  cria  avec  sa  langue  >  . 

l'ATIl.   on.  —  T.    VII.   —  F.   3.  20 


302  LK  LIVRK  DU  SYNAXAIRK.  [280] 

.e.'IV'Ji'ft  ■  n»-?»'!--  =  »i^n  :  nhlMM  ■■  TnilMti  ■■■-  t»hrff:'W.'\\  ■■  M-  •-  ut-M'  ■• 

i/iHiT?' :  nn'ic:  ••:= 

1  .1.^,ft  .  W^]  ■,  =  -l-  <»,  A :  ■/  A-l-  1'.  -  3.  ^.«»]  >.n«»  <),  A.  P.  -  4.  u-nt]  .in  O,  A.  P. 
-  :,  aoX^-,-,1  -  -VV  A.  -  7,0.  o..|hV">]  .nt^-V  <>,  A.  P.  -  12.  Dans  O  et  P  ce  salam  sml 
la  comme.noralion  de  saint  Ttie..dürc  de  la  Pei,lapole.  -  16.  «A>.+  (p-  r-m)  add. 
V,  \\  add.  (t. 

tireiil  aussilüt.  Ce  Tut  pour  Degnanyos  im  sujet  d'etonnement.  Lukyos  lui 
fil  connaitrc  et  lui  dit  que  la  foi  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  est  la  ventc. 
Degnänvos,  luiaussi,  erat  en  Notre-Seigneur  Jesus-Christ.  11s  allrrent  eusuite 
sur  la  mer,  depuis  la  ville  de  Corinthe  jusqu'au  pays  de  Qopros  {Qhupre);  i's 
rencoutrerent  alors  un  autre  niagistrat  qui  puuissait  Ics  chreticus.  Lukyos  se 
tint  devant  lui,  eu  cachctte  de  Degnanyos;  il  rcnversa  Ic  trone  des  idoles  et 
confessa  sa  foi  en  Notre-Seigneur  Jesus-Christ.  On  lui  conpa  la  tete  avec  le 
glaive,  et  il  reeut  la  couronne  du  martyre.  Degnanyos  rcnq.orla,  Fenveloppa 
dans  un  linceul  et  l'ensevelit.  Puis  il  se  tinl  devant  le  magistral .  pour  confesser 
sa  foi  eu  Notre-Seigneur  Jesus-Clirist.  l.c  maglstrat  lui  coupa  la  tete  avoe  le 
glaive,  et  il  regut  la  couronne  du  martyre  dans  le  royaumc  des  cieux.  (,)ue 
Dieu  nous  fasse  miserieorde  ä  tous,  par  leur  priere.  Amen. 

[Je  dis  salul  ä  Theodore,  accable  de  doulcurs.  On  le  hallil  de  verges;  on 
gratla  ses  plaies  avee  des  morceaux  d'ötolTe  couverls  de  poils.  Salul  aux 
,K'UX  magistrats  pkins  de  sagesse  et  .le  conseil,  avec  les  f^Mumes,  sa 
compagnie,  '/'■  Tliroilore']. 

1.  l\)ur  la  place  de  ce  «  salam  »  et  du  preccdeul,  dans  les  mss.,  voir  la  noleau  Icxlc. 
i.es  legendes  auxqucUes  on  fait  allusion  montrent  que  l'ordre  de  ces  «  salam  »  a  elc 
inlerverli  dans  O  et  1'. 


[287]  10'    IIAMI  r.     17  JUILLRTi.  303 

[«»n»l/;  ■•   öA'l-  ■  hfii\  ■■  hfi/.^.  ■■  'Hft  ••  »Bfii:iy-i\  ■.  ht\  -.   lA.ej  ■  All» 

o,hy-  •■  «»i>v  ■■  hon  :  tiHimuh  •■  'iin\,  ••  an:^  ■■  (o-nu:  ••  «kh-'/Ti  ••  m-ht-  •■  ivin 

■ne  ••  tnfi"tP  :  HM-  :  .e-lLA  ••  hilM  •  mM-  •  hmAWYi  •  rtt'.'IV'l-  •  *i«/J  =  hr 

?\\.\\i-  :  hYitY-  ■  Tl  •■  ö)V^Vi  •  a}'l'i/*'h  ■■  \Ua}  ••  "iVf-  -.  f\di\  •  'if,n  •■  <» 
'^''^li/i'-J  •  in-VMhh  ■■  ^^n^^',.'\i  ■■  mMU.  ■-  ^±  ■  "nVA  ■  ^'/">*Pt'-  ■  aiU.  ■ 
t\H'  •■  WK'Mm"  ■■  Aröh't'  •■  (o,u/.  :  m-M'  •■  lf,'r  ■■••  inh'lU.hn.hA:  ■■  him. :  f> 

2.  ;aftnjn]  jEftrti  0.  —  ib.  IIA?"'?]  h  0;  tiAö<>-s"  A.  —  4.  J,9"in<:]  Vy"*!«»»;-  0,  A.  —  :>.  t\ 
>ill>.V]  ANMI  0.  A.  —  7.  ll.l'.(f.'>Ä-?']  —  .P;  P.  —  10.  -PI-  >  fl»  OOT.  P.  —  ib.  fl»(->/">i]  —  "t>.  O. 
A.  —  11.  Aa)'\.s.-(:]  //((  P:  fl»'\.S.-r-  0.  A  cl'.  Dillmann,  Z,e.r.,  372.  —  ib.  mva"]  —  A  0,  A- 


[*  Ell  ce  jour,  mourut  aussi  le  Saint  ascete  Abba  Ilelyäii.  Le  j)6re  do  cc 
Saint  se  nomniait  Yesläs  et  sa  mure  Kelincnä';  il  dtait  du  dislrict  d'Ayna 
Sahüy  [Heliopolis);  dans  sa  jeunesse,  il  travailla  l'or  et  l'argent;  on  le  louait 
beaucoup  pour  le  travail  de  ses  mains.  Un  jour,  unc  femnie,  du  pays  des 
Arabes,  vint  vers  lui  et  le  pria  de  lui  cisclcr  dcsbouclesd'oreilles;  sonouvrage 
termine,  il  lui  reclama  son  salaire;  eile  s'inclina  dcvant  lui  et  lui  dit  :  «  Si 
tu  desires  de  moi  ce  que  les  liommes  demandent  aux  femnies,  nie  voici  prele, 
devaut  toi;  mais  je  n'ai  pas  d'autre  bien  d  te  donner.  »  Ayant  enlondu  ces 
paroles,  il  lui  dit  :  "  Tu  es  la  fille  du  priuce  des  dcmons,  eloigne-toi  de  moi 
et  nc  nie  montre  plus  ton  visage.  »  Eiisuile,  il  resta  queiquc  lenips  dans  sa 
inaison,  reflecliissaut  en  lui-ineme  ä  la  mort  et  au  jugenient  dcnurr;  il  se  leva, 
dislribua  ses  biens  aux  pauvres  et  aux  niallieureux,  lit  ses  adieux  ä  sa  m6re. 
a  qui  il  laissa  sa  part  des  bicns;  il  prit  de  quoi  se  nourri/  duranl  trois  jours  et 
alla  dans  le  ddsert.  Quand  Dieu  Tout-Puissant  vit  la  puret(5  de  sa  pcnsec, 
ile  .soll  espill,  il  rapproclia  p<iur  lui  les  distanccs;  en  un  jour,  .\bbä  HeJijciii 
arriva  ä  la  nier  Rouge;  pendiuil  (|u'il  dormait,  trois  liommes  v6tus  de  blanc 
lui  apparurenl ;  ils  etaient  appuyes  sur  une  croix  aussi  brillante  quo  le  soleil ; 
ils  rOveillerent  et  remmcnerenl  avec  eux;  rpiand  il  fut  arrive  i\  l'cntri'e  d'un 

I.  <>  :  Ycslä  et  Kulincna  'A  ■  Kalinnnai. 


304  l^K    f.IVRK  DU  SYNAXAIRE.  [288] 

hMfa^-  •■  atfin  :  (lÄVfi  ■  (O'M'  •■  'ioy^  ■■  n-l-  •■  atatonir  •  n-lV.  •■  aumM'A  •-  H 

hrfi'i'i>--  ::=  tnh'iu  •■  i;Afl»-  ■  m-hi-  ■.  t,v  ■■  äaf-  ■•  -inv.  ■•  mn7.11.  =  tii^^-i-  •■  f> 

A^VA  ■  7>-l-  ••  ffl^'rt'/:  =  "7^  ••••  tnhtm  -.  ^J.«!'^.  •  h»»  ■•  ^'^»j:  •  nA.A.'1-  •  a>'tl\'  •■ 

n"/;i-"i-  .•  fli-jj^«?!-  ■  fljöpjiv-i-  ••  ;J-ru:i)  =  a-i:  =  niv.  •  «^ft+A  :  «».p.«!-».  •■  -t- 
rnfl>-r  ■•  A-'|:  '•  ö»»o  ••  A-nrt-  •■  ?»y"A<iiÄ  ••  ?»'>-lVi-  ■■  ^(>*pr  •■ 

tDfiy.fn-}{\ :  cj-r  :  ftti  •  CM  ■■  K'^p-A-f-  •  .h/.  ••  -in  =  rtn?i  :  ?.Vj-e>  •■  <» 

■u  ■  dA"!  ••  fl»nx..i.ö'>-  ■■  i'-Th.  =  v'."'i- :  'Till :  fJÄ-oi. : "??  •  ^%'wl  =  y.i.M  ■  1- 

rthTö-  ••  llJt.r/i  ••  UV  ■  htm  :  y.M'V'  •■  fl'Ä9"h.  •'  <?..?-■«!•?.  '  <">n>n  ■•  Iv/nrtA  :  rt.e. 
'n'>  •■  ahrfiA  ■  hc'ß  ■■  a^'i'c.v  ■■:■■  ©,1,/. :  w  •  4*4-fi  ■•  -VA.ej  =  rö,e.n.A-  ••  hc:  ■• 

2-3.  r»n  oni.  P.  —  r-.  m-nt  om.  P.  —  (i.  fflV^'^-V  Olli.  (),  A.  —  (Ä.  ,oK4-^i, :  1<n  ]  (M  P: 
wc-^-f  ■■  :M'CA\  A;  aic;h+->V.  •■  •>.n  0.  -  7.  (fP  -  hb-rv"  om.  P.  -  10-11.  fl>->.1:]  ay(it 
P.  —  11-12.  .e.^■i^v.  —  -nao  um.  P.  —  12.  .e.filf.  =  <nx)»°h.]  .KrtVn  =  ffl.e.Hr>..  P- 


jardiü,  ils  lui  donnerent  uii  l»äton  et  uue  croix  de  pierres  precieuses;  ils  prle- 
rent  ensemhle  dans  ce  jardin;  au  momenl  oii  il  se  fut  prosterne,  il  leva  la  tele  et 
ne  trouva  plus  personne;  ilpleura  a  cause  deleur  eloignement,  et,  comme  son 
sejour  se  prolongeail,  il  s'liabitiia  k  la  vie  d'anachorete;  il  demeura  ä  man- 
ger de  la  verdure  du  jardin  et  ä  hoire  de  l'eau.  Lorsque,  dans  la  nuit,  il  voulait 
aller  visHer  quelque  cavcrnc  {a-Uulc  (l'criuifc),  ou  couvent,  ou  heu  saint,  le 
jjäton  de  la  Croix  Teclairait  et,  cn  meme  lemps,  le  preservait  des  chutes'; 
son  vetement  etait  forme  de  l'ecorce  des  arbres  du  lieu. 

Quand  le  maudil  Satan  vit  commeut  il  prati(iuait  l'ascetisme,  il  vint  au- 
pres  d'hommes  mechants  et  leur  dit  :  «  II  y  u  un  tresor  caclie  dans  le  desert; 
si  Yous  vous  emparez  de  l'homme  qui  le  garde,  vous  le  trouverez.  »  11  les 
guida  et  les  fit  passer  au  Ixud  <lu  flcuvc;  inais.  lors(|u'ils  furent  armes,  ils 
nc  trouverent  plus  l'oudroit  ou  Iravcrser  le  lleuve;  tout  en  vovanl  Jeuu,  ils 
ne  pouvaient  pas  y  arriver,  pour  en  Ijoire,  alors  qu'ils  olaient  tres  älteres. 
De  nouveau,  Satan  prit  les  apparences  d'uu  serpont  elTrayanl ;  il  s'approclia 
de  saint  Helyän  et  lui  dit  :  «  Commeut  donc  n'as-lu  pas  compassion  de  tes 
compagnons  qui  soullrent  la  soif  et  ne  leur  donnes-tu  pas  ä  boire?  »  II  pensa 

1.  Propr. :  «  Ildelournailles  clmtes  >-  (Sir.,  xx,29;  Dillmnnn,  Vet.  Tesl.Ael/i.,  Y.  p.  75, 
VQriantes;.  Le  sens  d'«L"loigner  »  avertere,  äTtoTpIrav,  paraK  prolVrable  ä  ceux  d'oblii- 
rare,  obslruerc,  propobi5s  pur  Dillmann.  Le.r.,  col.  1238. 


[289:  iO"  HAMLli    17  .HIIXETj.  305 

h'il'  •■  H/i.'l'/'Uf:  :  hnjPX.h  ••  hiU  ■•  .C^'/'h.  =  tlhjf'fl'lVao'  i  «7?  :  mnh'H' 

11  :  r/DrtA"   •    h^/n    :  .f-hl')/}''  ••  «»']l''f7lrt  :    ,hM'    •■  h^   :   »Afc"    :   Ji-Jll.^nf/i.C  :    il 

l/'öo-  :   {VVh'nA^    ••   ^/n/l'l'A  ■•  '/"V-  •■    liUi.C.a»-   :  (0?,JP"')|  :  {l(\  :  •H'M  ■  7.11.  :  ^l'- 
Art'J:  •  «nj'/h.   :   1rJl,(J.  :  ?,A-  ■•  Vtl^.Of  :  UhtllChf^.P'  ■    'I"i"7.  :  «»ÄWi^-  ••  A-|:  : 

H-vu-  •■  ffl<^n  :  TN-  •■  -^({cr  •<■■  hin.hn.h.i:  =  .i'.'/\/./.>  •  iiäa-|:  ■  a^/A»«  ••  «ja 
[rtA9"  •■  ?»'nA  •  ^■tthf^.  •■  '/'?i»i">  : 

htm  :  "l/iU  :  lA'Aft   :  0^.10'  :  -V-n^:   •■  0"/^!   ■  Afl'«^^  ? 

1.  llh.^yiic]  llh.-(<f.r.»  P.  —  2.  WiAf  :  ti«»»  oin.  1'.  —  7.  r*n  om.  V.  —  l.i.  Afl-OV]  r  AO-a 
■5r,  0  A0''\'>.  —  l'i.  <n»i'V]  P  ffloo '.  Cf.  Dillmann,  Lex.,  1259. 


qu  ils  l'auraient  pris  par  ce  nioyen.  Quant  au  Saint,  il  pensa  que  Dieu  lo 
reprimandait  ]iar  la  liouclie  du  serpent;  il  leur  puisa  de  l'eau  et  traversa  lo 
fleuve,  pour  leur  donner  a  lioirc  Ouand  ils  viront  son  indigence,  ils  en  eureut 
pitie;  ils  voulurent  lui  donner  des  vetements,  mais  il  n'accepta  rien  et  il 
retourna  dans  sa  demeure;  quant  ä  Satan,  eomme  sa  traude  n'avait  pas 
reussi,  il  prit  encore  la  ressemblance  de  moines,  qui  vinroni  vers  Ic  sainf, 
afin  de  le  seduire;  mais,  quand  cclui-ci  eut  fait  sur  cux  le  signe  de  la  croix, 
ils  s'enfuirent,  couverts  de  Imiitc.  Puis.  (piaud  le  iiioiiicüt  de  sa  mort  appro- 
cha,  les  trois  liommes  qni  lui  avaient  apparn  auparavaiit,  vinrent  vers  lui 
et  ecrivirent  le  recit  de  sa  vic;  quand  il  fut  mort,  ils  rentcrrerent.  Que,  par 
son  intercession,  Dieu  nous  fasse  misericordc  dans  les  siecles  des  siecles! 
Ainsi  soit-ill. 

[Je  dis  un  salut  a  llioinuie  fidele  qui  s'appela  llelyaa;  de  la  meme  maniere 
que  les  trois  hommes  revctus  (Vlrnliils  hlancs,  une  luniere  qui  sortait  de  la 
croix,  le  liAfon  qu'il  avait  en  sii  niain,  l'eclairail  dans  les  lieux  obscurs  ou  il 
se  rendait]. 

[En  ce  jour  aussi,  memoire  de  Mär  Mäüä  et  (TEndräwos,  evöque  de  Qa- 
falä'  (O  :  Qafahalri);  dödieace  de  l'öglise  de  Sargis  (Serf/e)  en  Egypte  (Vieii.v- 

1.  (^f.  .\rnölineau,  Gcogr.  de  l'Egypte,  etc.,  18.3. 


306  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [200] 

9M  ■■  U'l'/.A  •■  *ö'>'irt.  ••  n.'/-  •■  \\CM:9'i'  ■■  MiCiM  ■■  mnX'  :  (UM""/  ■  hh  ••  b 
V-  ■  rrtA  ■■  hn  :  h.fl.  ■•  Vffl/jVi-ft  •■  (Oö.h/.-  -l-  lUMa»'  :  '|-VK>  ■  9"tlM  ■  A'}A 
ao  :  'JA'/*  :  Ä"Z'>  "] 

hon  :  YrDÄArh9"A.  :  {T^tin  •• 

n  :  tOA."^  «  ffl^n  :  fl)A^-  •■  A'H'}'|:  :  '^Irt  :  rt«Wp-  :  Pv/l'Jrt  ••  ÖJrh'/Ä  :  IL'/'  •■  InfT 
röjlj   :   ffntpj^A.J)-    :    y«lii«jOT./-   :   0)1/(1  :  Ml"/  '•  \\av  :  .ftfi+JK"»-  "•  ö»ll>  ••  ^.tZ-n  s 

rt.OP- !  if-A"  :  h"7y.  •  AS"A-'/-  ■  flJA?iA  ••  <i>M-  ■  m-M'  •  T-'r-l-  •  fli.ftÄfl)-!»"  .-  ?,ft 

1  11+^.'»]  0,  A  —  g.>h'\  —  ib.  >ift  ow.  0,  A.  —  7.  nc'n"\fi]  P  ft' ,  A  Aönr./^n.  —  8.  h.pft-n 
ante  ^ir.n cn  «^W.  P,  0,  A.  —  13.  l'fflä"/ ']  P,  0,  A  Jfflg'^  .  —  ib.  ©»n]  P  mm  . 


Caire?);  martyre  des  compagnons  d'Aljba  Esi,  au  nonibre  de  cinquanle-cinq 
personnes,  et  de  quatre  soldals.  Que  leur  benediction  soit  avec  nous  dans 
les    si6clcs  des  siecles!  Ainsi  soit-il]. 

LECTURE     DU     1 1     DE     IIAMLE    llSjuiUetl. 

Au  nom  du  Pcrc,  et  du  Fils  el   du  Sainl-l']sprit,  uu  seul  üieu. 

En  CO  jour  fureul  les  saiuls  martyrs  Yohannes  et  Sem'on  {Jean  et  Simeon), 
son  coushi  palerncl,  de  la  ville  de  Sermaläs  (P  :  Sarmalas).  Lamerede  saiut 
Jeau  etait  sterile,  sou  pere  priait  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  de  lui  donner 
uri  Als;  et  il  eiiiit  Ic  vomi  d(>  Ic  consacrer  au  service  de  Dieu  toute  sa  vie. 
Saint  Jean-Baplislc  lui  aj)parut  en  visiou  et  lui  aunoura  que  I).icu  lui  dounc- 
fail  Uli  (ils;  rpiaud  il  eul  pour  culaut  ee  saiut,  il  l'appela  Yohannes;  Jraii  avail 
liAti  anlcrioureuient  uue  eglise  sous  le  vocable  di'  .Iraii-Baptisle;  cpiaud  le  jeuue 
Jeau  cut  grandi  et  qu'il  Tut  i\ge  de  ouze  aus  (P,  O,  A  :  12),  son  pere  lui  d.iuna 
des  moutous  ä  garder  :  chaque  jour,  il  doiuuiit  lous  ses  aliments  aux  bergers  et 
a  eeux  qui  passaieut  sur  le  clicmiii;  et  il  jeüuait  jusqu'au  soir,  chaque  jour. 
(hiand  sein  prre  l'appril,  il  vint  vers  lui  dans  le  champ  pour  conuaitre  la  verile 
de  cc  tpi'du  lui  avail  rapporte  a  son  sujet.   Le  jeuue  Jean,  craignani  qin'  son 


lü 


[291]  II     IIAMF.F,    IS  .lUILLET  .  307 

9/:.Ü'l!-  ••  htm  :  ^.inM'  •■  uyny  •■  nh'il.hih  •  (H^.CO  •  rii<i.i|  :  ?',hitl  •■  \\o«  •• 

hj.m\(n  :  Än-i;-  •  wiA'^.  ■■  Ji«»  ••  .i'/JH',e.  ■  «».f.n.A-  •  Mi-«)-  :  hcM'/.  •■  Mv 
h  :  vr  ••  aihm-r'h  •■  «».e.ii.A-  .  (\h  '  htm  .•  -i-c^^  «  oi^n  :  nh  ■■  ha-u-  •  o»- 

T-l-  !  •nu-:'"/-  ••  ?»»»}\/i»<,:'/'  :  n,-/-  ••  "tniM'Si  ■  «»n^A}''  ■•  ^(l•/.'J^  •  \\aD  :  yi\ 

•hÄ'/V-/"  ■•  "/Ht',/-  :  «n^A-  ■  »^'.?.'/i  •■  JhfA-  •■  .P.'B  ■■  >yi  ■•  jP/wkTiP'o»-  :  -Trlti*.  : 

f.%f^'f.ao' :  <»,e.n>A"öi»-  ••  tihtm  :  e.'E  :  ■m"'i  ■  ».ft^wÄ-?» !  -^iLhöi». :  nh'M'  •■  •> 

l-  IIMCJ'']  P  mV    0  ow.    —  3-'i.  MH)'  :  !!>•    :  "V'  ]  1*,  <•  «»•    =  "H    •■  h  ■  —  ö,  ö.  «da^.ö»-]  1' 

tB-h'p.ao-.  —  12.  (Hp,h.f.<n.]  A  —  /he.  —  13.  ^i; :  ■nii-'Vl  I*.  (►  A  n    :  ^  •  —  i^   ll^..R•>•rrt■^■• 
(h.  est  —  v-   ]  IV  (>  —  :>.;  A  —  V.  —  15.  A,h<i.]  1'.  o,  A  h.hr'A  . 


pere  le  battit,  voulut  s'enfuir;  son  pere  lui  dit  :  «  Montre-moi  ta  nourriture 
d'aujourd'hui.  »  II  r^pondit  en  lui  disaut  :  «  Eiitre  poiir  voir.  »  Lorscjue  son 
pere  fut  entre  dans  sa  derneure,  il  vit  le  panier  rempli  de  paius  chuuds;  il 
fut  tres  ätonne  et  il  raconta  ä  la  mere  ce  qui  s'etait  produit  pour  leur  fils.  De- 
puis  ce  jour,  ils  connurent  la  grAce  qui  etait  sur  leur  fils  et  ils  ne  le  laisserent 
plus  ä  la  garde  des  moutons.  Lui  apprit  par  coeur  les  livrcs  de  rRglise;  ses 
parents  lui  dcmanderent  de  le  niarier;  mais  il  n'y  conscntit  pas  :  ([uand  il 
fut  Age  de  dix-huit  ans,  il  fut  ordonue  prdtre.  Sem'on,  son  cousin  pateruel, 
abandonna  la  garde  des  moutons  et  devint  son  disciple;  c'est  lui  qui  a  raconte 
ses  miracles,  car  Dieu,  par  son  inlcruiediaire,  prodnisil  de  grands  niiracles; 
tous  ceux  qui  ('laient  malades  d'une  maladio  ipiclconque,  on  l(>s  lui  amenail, 
il  priait  sur  1  liiiilc  ilciiil  il  les  oignait  et  ils  etaient  gueris  du  leurs  mala- 
dies.  —  11  leur  faisait  des  admouestalions  et  leur  disait  :  «  I.es  nombreuses 
raaladies  qui  vous  atteignent  sont  ä  cause  de  vos  ')eclics.  »  Ce  jusle  fit 
d'innombrablcs  miracles  :  Voici  Tun  de  ses  miracles;  un  soldat  avait  pris  le 
fardeau  d'orge  dune  femine  veuve;  celle-ci  vint  trouvcr  le  sainl  cl  porta 
plainte  contre  le  soldal  ;  \r  saiiil  !<■  mauilit  et  sa  jument  mourut  lorsqu'clle 
mangea  de  cette  orge.  Une  fois,  le  chef  des  soldats  de  l'empereur  etait  venu 
prelever  rimp(')t,  il  avait  un  serviteur  qui  etait  aveuglc  d'un  oeil;  ce  serviteur 
vint  trouver  saint  Yoliannes  et  prit  sa  bencdiclion  :  aussitut  celui  de  ses  yeux 


308  \.K  MVRE  DU  SYNAXAIRE.  [292] 

'p'V-i'  ••  «fy.rt-  ••  M\  •  OA^z-f-  •  Afl>-?»'i--  !  {\rr  ••••  atttbUL  ■■  »»ä  ^  :  a.*  :  aw.- 

V'  ■■  A'>1/"  •  h»»  •■  ^hVP-tth  ••  ÄHrlrJ-   ■  rojM"  ■  A-|:  :  IM'.  ■  MöOf-CA'  •  hih 

■I:  ■•  "/.e.v-  ■■'■  maoj^h  .■  to-hu  ■  '^m:  •■  vn  •  *s.rt  ■  j'/h-jft  ■•  «)/!V.h  ■  hr^v-  ■• 

'Th   :    A-ö»'    :  :'««lfl»-^.iroo.    .-  tU^Vir'^a»-  :   n?»7'/:h'/     «  «l-hrt'/""/    .-  ||.Vl^  :  AH'} 

-f:  :    *.S.ft  !    -'in  :  '}-?•/*'  ■  »n«"»-  ••  '^f.'JP'J'ft  :  auMöl-f-  :  hWi/:  :  «»Al"  :  n.lr/:;'*  •• 

0    (s   1,    flinh  :  fll-n-J-  !  hC*"/  :  hi'.A.   ••    ÖIAIM-  :  hH"/  :  fl»hAÄ'l"l"  :  A'Wt/J-J-  ::  CD?»'/'.?.- 

'V.  :  röi;ri  ■  ^n-'/  •  v?^  ■  nii-:''  •■  Anin.n'}  =  ©^..'MnuA-o'»-  :  Ji^/»  •  ?.d.at't\   lo 

P-Wi'jri   ■   (lim'idM   :  htm  :  'J^./»'  t  y.d.'>}!:  :  ^-nj^-.h   «  ÖIJlV  :  ^.<<,CU  :  ?i9^'K"7  ' 


7.  <D^i/»'M<n>-]  A  fl).ß7  .  —  0-10.  fli>,}F".e:'><:]  A  —  ^.l].  —  11-12.  A7-n<.]  P.  O,  A  ftflm-c  > 
7".  —  12.  -vfi,!»-  ip.  i\1:>;.i\  (i(/d.  (»,  A.  —  14.  ffl>,<7"nA<:]  P  o;w.  O,  A  mn  .  —  ib.  ftf:^''\n]  P. 
0  ft"  A  t\r'i'Aa. 

qiii  ctait  avcugle  ft'ouviil  et  il  vit  bieii  de  cet  o'il.  Ce  saint  voyait  dans  le 
Saint-Esprit  les  actions  de  toiis  les  hoinrnes;  il  leiir  faisait  connaitre  Icurs 
peches  et  il  les  en  reprimandait.  La  reiiommee  de  ce  saint  parvint  aux  oreilles 
dun  roi  nomme  Märyanos;  celui-ci  avait  une  fille  imique  :  un  scrpent  etait 
cntrö  dans  son  venire;  son  ventrc  s'etait  gonfle  et  eile  etait  siir  le  point  de 
mourir  :  son  pere  avait  deja  donue  beaucoup  de  bieus  aux  niedccins  sans 
qu'ils  aient  pu  la  guerir,  quand  le  chel'  des  soldats  lui  fit  connaitre  l'histoire 
de  ce  qu'avail  fait  saint  Yohannes,  et  la  nianiere  dont  il  avait  ouvert  Toeil 
de  son  serviteur.  Le  roi  voulut  envoycr  quclqu'un,  pour  faire  vcnir  le 
saint;  mais  cclui-ci  sut  dans  son  esprit  que  le  roi  voulait  le  faire  venir  pres 
de  lui.  Comme  il  craignait  les  fatigues  du  voyage  et  la  raer,  un  nuage 
l'emporta  aussitöt  de  la  villc  de  Sermaläs  jusqu'ä  ee  cpi'ü  le  conduisit 
dans  la  villo  d'Anlioche  et  le  fit  se  tenir  sur  \au  clicrrt  (le)  le  lil  du  roi; 
ce  que  voyant,  le  roi  fiii  saisi  d'epouvante  et  de  crainle.  Le  Saint  lui 
donna  des  explications  :  «  Je  suis,  lui  dit-il,  le  pauvrc  vers  lequel  tu  as 
voulu  envoyer  ({uelqu'un,  afin  de  nie  faire  vcnir  vers  toi.  »  Le  roi  amena  sa 
fille  ä  Saint  Yohannes;  celui-ci  pria  sur  eile  et  le  serpent  sortit  de  son  ven- 
ire, sans  lui  avoir  cause  de  dommage  ni  fall  de  mal.  Le  roi  et  tous  les 
gens  de  la  inaison  rfiyalc  deniandi'rcnl   au   .Saint   sa  bcnediction  ;  ils  etaient 


[293]  11     IIAMI.K    IS  IIILLET).  300 

i  ■•  H«i./<0-h    :   htm  :  -|-^.'/.   :   r/l;i-nXr/i>.  ■■  «»ÄflÄVh  ••  A«»A|:  ••  'Wl  ■•  ^''i-rt  •  T" 

//r>rt  ■■  tn?xM  ••  t\{tM  •■  miobh  •■  at-Tx-U  •■  hjt'.rt.  •■  hThC"!  •  <»Ä.e<Ti»rt'^  •  fl»/...e 
h<- !  iS:^i'?.  ■■  fl>rt'n/Tii}"  ■•  A?i'';ii.?tn«/i.(:  •■  m'.n-n  .•  hj/-  .•  ä;^  ■  A?iA  :  .e^i.-lf'C 

'/"iij-  :  mhX'y\'\  ■•  (Od.'l'y.  ••   il'/^'  ■■  hfm  :  JPJfKY  ■•  IVilUh  ■  mh.l'iiüti''  •■  «I 

r/i'jfi  ■•  -^n  ••  »/i<.  ■•  ay.hi:  •■  a.a.>  «  w'>7v"rt  =  Wi>ä  :  jli-  ■•  "nvMv.y'i  ■  f\ö^  • 

y.M:  ■  ^.^C  :  ffl/rtiTf  •>  :  (LI-  :  TnilM'.n  ■■  lU.fi'i:  ■  hl\\)  •■  Hl:  •■  (>A'|-  "  royiV  : 

t\  ••  ([^y:im  :  r/nhu}'}  :  m\\»Y"aO'  :  If'/J;  :  «,n.P  ■'  ö»?i9"Ä'V.'H  :  ^/n/'    <■  :  ^iCh  '  ''  15»,  a. 

2.  -Iftn  Ip.  a>+-nf!^i,   add.  P,  (),  A.  —  3.  rDh.^,l,n"V   :   (n>,..f"7rts]   P.  O.  w^.^.Iiod'^  :  A 
m-h,AMm^.  —  0.  n>i.P„ü-]  P  nVP.'Ci»' ;  ().  A  0/«.  —  15    (D(>,y"v]  0,  P.  A  —  «»"/•.  —  in.  mh« 


ilans  UM  graiid  etonnonient  et  louaient  üieu,  qiii  donne  une  pareille  gräce 
ä  ceux  qui  raiment  et  qui  praliquent  ses  comiiiandenients.  Lf  roi  lui  offril 
lies  biens  et  des  cadeaux  en  grand  nombre,  mais  il  n'apcepta  pas  la  moia- 
dre  chose.  Le  roi  vouhit  le  garder  pres  de  lui,  mais  ccla  nc  lui  Tut  pas 
possible.  11  le  retint  par  sa  ceinture,  afiu  de  lempecher  de  partir,  mais  uii 
uuage  l'emporta,  tandis  que  le  roi  tenait  la  ceinture  entre  ses  mains,  la 
ceinture  sc  decliira  dans  les  mains  du  roi  :  Saint  Yoliannes  arriva  dans  sa 
ville  cette  nuit-lä.  Le  roi  (5leva  une  eglise  au-dessus  de  Veiulroit  oii  se  decliira 
la  ceinture;  eile  a  ete  appclce,  jusqu'ä  ce  jour,  TEglise  de  la  Ceinture. 
Lorsque  saint  Yoliannes  cölcbrait  le  sacrifice;  cucharistique,  il  voyail  les 
bons  et  les  mechants,  ceux  qui  etaient  dignes  de  recevoir  rEiivliarislie  et 
ceux  qui  en  etaient  indignes.  Quand  Diocletien  devint  infidele  et  adora 
les  idoles,  cc  Saint  prit  avec  lui  Sem'on  son  cousin  paternel ;  ils  allerent 
dans  la  ville  d'Alexandrie  et  confesserent  Notre-Seignour  Jesus-Clirist  de- 
vaiit  le  juge.  Celui-ci  leur  infligea  de  grands  supplices.  Apres  quoi  on  Icur 
coupa  la  tele  avec  le  glaive,  et  leur  äme  alla  dans  le  repos  cternel.  Leur 
Corps,  jusqu'ä  maintenant,  demeura  dans  la  ville  de  Ganuiudi'.  de  grands 

1.  Samannüd,  Sebennytos;  cf.  Amclineau,  Geogr.  de  l'Eg-,  'ill    F-.'ar.  a  'L}sJ^—.-.  cf. 
ibid..  4 IS). 


310  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [294] 

ti'tlö'o«'  ■•  nfi?.V-  •  (D,h/.  :  ■iV.fl-l'AI'ao-   :  (0-M'  ■  ö/A'1'  ••  HA^/A'/"  :  tOf^':Hr 

<"»•  ■  hM\  ■■  ^.Mf. :  nui/.  ■  i9"i-'i.  •■  h'i\i  •■  iftiii'Ju  ■■  hrr'pvra»'  ■.  ihn- 

t\M  •■  hn'i  ••• 

'rftA  ■  {]9"P'i  ■■  i\l\'/"ft  •  Aaoi'n^'l  ■  ff^^  •■  hif  •  'M'"!  ••■ 
hat-öh  ■■  tiji'.rt.  :  A<«A/-  •  ihr  •■  hrhC"*  • 

m^}«w  :  ht\^'vt\  ■-■•  hnw.h'ttti^c  ■  !^-'r,hd'i  •  nÄA-i-- :  ton^'.hi:  :  pua-  =  r/iA. 

[rtA'r  ■  Ah  •■  hM'9t\  ■•  'i'ffM  •<•■ 

Jihir'Vh  :  IIA«?.  •  ttff/^'tpö'i-  •■  ftfirhl- •  (h^ii  •■•■ 
,fc7^e^.  ■■  ?»h.e.f  •  n-^hrni-  ■•  'Wj^ft  =  *«jfi  ••:: 

[flinH'J:  ■■  öA-l- :  Jidn  •  hö/y..  •■  ^sfi  •■  hn  •  'inch./\  •■  a.+  ■■  ^M-'i-  ■■  mn 

/.  ■  hMny.'C^  i  a)a>-hl'  ■•  hT'i^^^a»-  •  fihl\a>'  ■•  A.+V  ■•  ^^fi'l'  •■  Ivatx  •■  AH^ 

1 .  <n^.<;]  Ita  A ;  (),  P,  A  ,hi-  ■  (0,  A  ,h/.-  ■■  ntxy.V)  m<\h..  —  '■  JiVflO]  sie  codd.  —  3.  f.r' 
,M.'t  A  oni.  —  9.  7-IK.]  A  V-hc  —  15.  (l<nv"'('rt/]  P  (lanV'V/»'/' ;  ü  n<n»/"A|-  cf.  Ps.  CXV,  7  . 
—  16.  .er-?^.]  ü,  A  M-- '. 


prodiges  et  des  guerlsoas  se  produisaiit  par  leur  corps.  Que  par  la  priero  r/t" 
Jea)i  Dieu  iious  fasse  misericorde,  et  que  sa  bciu'diction  soit  avec  nous  ! 
Amen. 

[Salut  a  Yi)lianiii's  aiix  ceuvres  pures  de  toiis  peches,  qui  avec  Senrou 
chercli;i  par  le  martyre  le  rovauine  des  cieux;  mout6  sur  une  nuee  commc 
sur  un  Hon,  il  fit  sortir  le  scrpent  du  venire  de  la  filli'  du  roi.  ol  il  gueril 
de  sa  propre  main  VccW  aveugle  de  son  servili'ur. 

Va\  ce  jouraussi,  memoire  du  grand  saini  AIiIm  Isayyas  (Isiüc),  anachorete 
dans  le  desert  de  Seele,  nue  Dieu  uous  fasse  misericorde  par  sa  priere  cl 
que  sa  biMiedietion  soll  avec  nous!  Aiucu. 

[Salut  ä  toi,  Isäyyäs  prelre,  erniitc  solitaire  du  couvent  de  Saint  Macaire. 
Ma  maliee  puisse  etre  mise  en  fuile  par  le  signe  tlu  Saint-I'lspril,  aün  que 
je  te  salue  loujours  avec  le  sacriiiee  d'une  louange  uouvelle,  car  il  a  ete  dil 
que  le  saqrifice  du  pechcur  est  impuri. 

[En  ce  jour  aussi,  luoiirul  saiul  Abbä  Gabriel,  palriarclie  de  la  villr 
d'Alexandric  11  est  le  7S"'"'  des  Peres  patriarcbes.  Ce  Pere  eut  des  parents 


[295J  !!■   IIAMLE    IS  .HIM.RT;.  311 

■|:  ••  hn  ■■  riv-  ••  hW'P.ih  :  w/c'/'v'}  :  atn'<Wi  •  ou\hfl>-<. :  ri'i.',"/-  ■  ?i'';ii.^n 
./i.f:  •  imrr/A-  •  (nivihmijt-  ■v-  fl»<^n  •■  «»aä-?'  :  .hoiv'  •■  luy//  ■■  h''iu.h 

ihh.i:  ■<■■  (iftthihl:  ••  f>i\1-  •■  "n'AYi.  :  -TiiLJ»-  •■  (n^'i\\f\-\-  ■  '>';«^'>  ■•  «MM-  •  liTUn- 
hU^-a"-  ••  {>h/.:>'n  ■■  ^S-rt  ••  «»HK^-  !  Hi»",",l'.  ••  J.^'.rt-  •  <nj:?,t'  .-  /..?,?  .-  t*'Vf  ••  h 
//D  :  'MV-Vi  :  ;..Ä.ft  •  ''('9A^-  •■  V'fOfff:'/*  •■  Ar1i7'>  ••  a>hHK-  ■■  he.'/Ji/'ö-  ■  Ar>rt. 
»•  •  fon^:»!}"  ■•  r/i(Ml.A-  :  VfA"«"-  •■  A.f.tl-'>  •  At'.Yl-'>  i:  «»r^ri  :  'i'h)  •■  Oi-hU  ■•  ^ 
/..f'P.  ••  'hr/.{tV.  ■■  ,hM  ••  rH.t'.Ü.  •■  ö»-?»'!:  :  ,1^ri  ••  «n.e  ■•  .f-h«»-»  :  n),i',a.A"  :  A 

Ärliiin  :=  inhi]'{\  •■  K-\'/JhV'  ■■  ttat-hu  ■■  7.11.  "  (0^11°  ••  Hhw  ■•  ch\'  •■  flJrtn 
w-A-o»-  •  ?iA  :  iVh^.9^  ■•  .e>5f)<. :  }\;j  ■  hi\\.hn,h.c  •■  i/A(>a.j»-  =  mAn-vi»-  =  «»h?» 

4.  ♦^n  0,  A  oin.  cum  seq.  m.        7-8.  a>,tt(i,ft"  —  u",-f]  F  n«n>w.C    —  ''   mh-vtn]  0,  A 
o//(.  ft.  —  10.  ni-v*]  0.  A  >,'y"-ir/^.  —  11-12.  A>i°?ir.>iV  —  »ir.n-pn]  o.  A  rt>,°ni.>,-fl<fuc.  — 

1  >.  IIMT]  A  -flV.  —  /^.  nj^A]  O  li^  ,  P  Ohlx-t:  [siCj.  —  15.  x.->]  0,  A  >.'/"X.v. 


lideles  et  beiiis  cjui  niarcliaicut  dans  la  voie  de  Uieu,  agissant  selon  sa 
volonte  et  Selon  ses  commandements.  Quand  ils  l'eurent  mis  au  monde, 
ils  l'eleverent  dans  la  crainte  de  Dieu.  Un  jour,  de  saints  nioiues  viurcnt 
vers  lui  :  parnii  eux,  il  y  avait  un  vieillard  saint  et  juste,  mcnaut  uue  belle 
vie  ascetique;  il  avait  eu  une  belle  vision  :  beaucoup  d'eveques  se  reunis- 
saicnt  autour  de  l'enfant,  lui  imposaient  les  mains  et  le  beuissaient;  tous 
disaient  :  «  Ainsi  soit-il,  ainsi  soit-il.  »  Lorsque  ce  vieillard  se  l'ut  reveille  de 
sa  vision,  il  redecliit  et  dit  :  «  Cet  enfant  sera  grand  personnac/c.  »  II  dit  ä 
son  pere  de  li'  lairi'  iiislniirr  avec  soin,  car  il  allait  deveiiir  la  leti'  et  Ic  chcl" 
de  peuples  nombreux.  «  QuanI  ä  toi,  lui  dil-ll,  lu  iie  le  verras  pas  alors,  ce 
sera  apii'S  tu  nwrl.  »  II  lui  racouta  sa  vision  et  loua  iMmi  en  disant  :  «  Que 
sera  donc  cet  enl'ant  ?  » 

Lorsqu'il  l'ut  Age  de  deux  ans,  son  pere  niourut  t  ulourc  de  lu  luiseri- 
eorde  de  .\otre- Seigneur  Jesus-Christ.  !1  vivail  rüiicli-  iiiatornel  de  reii- 
faiit  noriinic  AIiIm  l'rlros  (['ierre),  6veque  de  la  villo  de  iicinia.  11  etait  ad- 
niirable  par  son  ascötisnn'.  II  connaissait  enlierement  la  divine  itcriture, 
r.Vncien  et  le  .Xouvoau  'res'aiueiil;  il  regut  l'eufant  et  l'inslruisil.  Tous  ceux 
qui   le  voyaicnl  adniiraienl  la   gri\ce   de  Dieu  qui  etait   en  lui,  son    intelli- 


312  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  ^296] 

tD'M'  ■  Äöo..e.  :  maot\'i:fff:f\  •  i\Wri\\\  ••  i*'V,ft  ••::  fl»V/'7.  ••  A,li9'>  ■  anmh"  • 
*  p  IS  1,  1.e.A  :  iT»   'JVfftV  :  HrTh^iT  •  »o'PiiA  ■■  W^fi/Chf  •■  hTUi-  ■   Vhr/.A'  •■  aumi     5 

h/j.'i-  :  flj'i'j.'i.'i-  •■  i»'V,e"i-  ••  ö»'nH":'''>  ■-  rt-nx  •■  o'.p.ri}''  •  nh'j-/- :  'i/J.e.A-|:  • 
m-J-Ä'/'^-'l-'  ■•  rti'lvl,-!-',"!)-  :•• 

h9"h?„ih  :  Ahn  ••  4"?^  ■  hn  ■  "?.Ji^,A  ■  A.«!'  •  ^M'i'  •■  aihru?  •■  toojf.  15 

1.    Ä+ä]   0,  A    Wg.   .    —    2.    *4'<:  —  :!'><{.]   0,  A    llVt    :    "iA«o  :  ;l'»<t,.  —  :>.  Avil      —  Ä-Ttr 

fi  P  o»i.  —  G.  fl>^<.<{.^]  0,  A  om.  a>.  —  8.  hO]  0  o/«.  A  Ml.  —  '■'.  uf]  0,  A  (li)P  —  II.  4- 
."{•fi  0  oni.  {A  om.  n.e.-n«'.  —  «"  ).  —  13-14.  >,ai»iv"i-  !  '>  ]  P  >iy"iiWVl-  =  "(•.';.0'/.  —  15.  ante 
>,i|  U  add.  A)\n  :  —  /6.  rt,+  !  »,f,    0,  A  om. 

o'cnce  et  son  savoir;  il  liU  ordoune  diacre.  Ouaiid  il  fnt  äö'e  de  douze  ans. 
il  voulut  revetir  Ihahit  moiiastique  et  meprisa  ranioiir  du  monde  (O,  A  : 
ce  moudo)  perissable.  L'eveque  Abba  Petros  (Pü'/vc)  le  reniit  ontre  Ics  mains 
dun  excellent  moinc  du  noni  d'Abliä  Petros  [Pienr),  pretre,  devot,  vaillant 
daus  la  piatiquc  d'iui  bcau  cullc  de  Dieu,  qui  prit  l'enfant  et  rinstruisit 
durant  quelques  juurs  daus  rascetismc  nuuuistiquc  :  par  lui,  par  ni  rnfnnt 
se  produisirent  des  miracles,  des  prodigcs  et  de  belles  vertus ;  beaucoup  le 
louaient  de  son  ascctisuic,  de  sa  devotion  et  de  son  humilite. 

(huuid  l'ul  uiorl  Ic  pielrc  Abba  Pi'lros,  son  mailrc,  il  passa  daus  le  mo- 
nastere  de  saiiil  Antoine.  nu  il  resla  de  nouibreuses  annees,  se  livranl  ä  Tas- 
cetisme  et  servaul  Dieu  saus  inlcrruptiou  par  le  jeüne,  la  priere,  les  veilles, 
l'adoratiou.  Aprrs  qu'il  eut  elc  dans  le  dösert  de  Seete,  au  couveut  de  saiut 
Ablia  Macaiie,  il  dcvint  superieur  de  leglise  de  Notre-Dame  Marie  au  couvcnt 
de  Saint  Märmos  '  ;  il  pialiqua  rascetismc,  et  reconstruisit  ce  coinv'»/.  Ensuitc, 
il  alla  daus  la  villr  de  Jerusalem,  pour  etre  beni  /»//■  la  i-isllr  des  Lieux  saints; 
la.  il  fnt  ('taiili  |)retre  de  TEglisi'  de  la  saiule  ilcsurrection  [rAnastusis),  par 
saiut  Abba  .Mika'el  (J//(7(('/),  palriarclie  lO  :  melropolite);  de  Kä,  il  revint  ä 
la  villc   de   Alisr  ilc   Viciur-Cairc};  il    demeura   daus  FEglise    di-    Ma'alqa% 

1.  Dans  le  couvent  de.  Märmos  (Bännos,  Baramusi.  —  2.  Muallaqa,  Tot^lisc  coplc 
du  Vieux-Caire  bien  connuc. 


[297]  11'    IIAMI.I      IS   llll.LET).  313 

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t\  •■  Ji'M^-  ••  «)A'/..''''j  •  «Mrnn  :  im'/v.'nn  ■  wi-Mhi»-  •■  \in-a»-  ■■  ttt,.'i'/\  •■ 

ini]/,r)H:  ••  h'f  ■■  .1'."/.'/'}"  :  (nfiy.'nifl  ■■  äA;,.  ■•  n".'y'l-  ■•  h'i/^h  •  (\tti\  •■  hX)' 
y'i  ■■  oH'iU-  ■  A(>A.i»-  ••  wK^A'^i-  ■  ■'i/»'f-  •  M  :  ■'/.'/"}"  :  Ah-n  ••  ']'Srt  ■•  f">'id. 
fl'll  ■■  Ml  ••  h'l'rUif'fl  •■  A.'l'  :  ÄÄAll-  :  »(^?M'  ■•  (n/\y\  ■■  ^hA.A  ••  r»hnir.7»t'  : 

M">.o-  •  r''m^.  •■  i*'ST'  ■•  (n,h'iu:  ■■  i:iö  ■■  i/?t'HiA  ••  un-i:  ■■  n^rAA  : m  ••  M- 

A  •  A.«!'  ■  ÄÄA'i-  ■  (»)tfn\  ■■  hirh  •■  äa;i.  ••  /*","el"  ••  iJ-li'/-  :  "??ihA  :  .ii'i/n  • 

li  p- :  ?i"Jii.>»n,h.t:  ••  AM/:  ••  "t'«''i-  ••  Vinc'i-  ••  u>-?i'|.-  ••  .e,h/*'>  •  /iT  ••  «itK-  •• 

5-ü.  IIÄ>A  I  flj]  0,  A  OW.  —  7    m]  V  >,A  S.  Mlft.A]  (),  A  »lft.A.  —  14.  ffl.RÄAP  ■  u>.e. 

+  ]  O  m.p.<|!    1  m.RÄ.   :  A  fl).P,Jt". 


(It'iliec  ä  .Noire-Üaiiie   iMaric,    transcrivaiit  les  l-lcrilun's  Sacrees  de  la  Sainle 
Eglisc. 

A  ce  momenl-la.  nioiiiiil  le  pere  patriarche  Qerellos  (CyriUe)  et,  durani 
quelques  jours,  il  u'y  eut  pas  de  patriarche  sur  le  siege  de  ISIarc  l'Evange- 
liste.  Les  övequcs,  les  notables  et  le  peuple  des  fideles  se  reunireiit.  Tous  d'un 
commun  accord  et  d'uiie  seule  voix  furent  uiianimes  ä  decider  qu'on  Tetablit 
jjdiricirclie;  mais  Satan,  ennemi  du  bien,  fit  surgir  des  hommes  mecliants 
qui  le  jalousaient  et  qui  ne  voulurent  pas  qu'on  le  sacrät;  mais  ils  etablirent 
patriarche  le  pere  saint  et  devot  Abbä  Atnätewos  {Athanase),  connu  soits  le  noiii 
de  ^^'alda  Aklll  (fils  de  la  couronne;  O,  A  :  Kelil).  11  donna  Texemple  d'une 
belle  conduite  et  marcha  dans  la  droite  voie,  sans  defaillance,  ä  la  maniöre 
de  Saint  Athanase  rapostolique;  puis  il  mourut.  De  nouveau,  so  reunirent 
los  öveques,  les  notables  et  le  peuple;  ils  ecrivircnt  di  leur  propre  main  et 
lurent  d'acoord  qu'Abbä  Gabr'ol  serait  ütabli  patriarche.  De  nouveau,  renncnii 
du  bien,  le  diable  fit  öclater  la  dissension  parmi  le  peuple;  ils  convinrent  d'ö- 
crire  sur  des  morceaux  do  papier  le  nom  de  Gabr'el  et  les  noms  des  aulres 
(■(uididals,  de  dcposer  ceux-ci  avcc  le  nom  de  Gabr'el  sur  Taute!,  do  prier  et 
d  ofFrir  le  sacrificc  au  sujet  de  lour('/«7jo//  pendant  trois  jours,  priant  quo  Dicu 
inanilosti\t  le  nom  do  celui  qu'il  aurait  choisi  pour  cette  illusire  charge.   Ils 


314  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [298] 

h»i"if  :  ü)hj»"Ä'h.  •  iT(i?>  :  Jh-rt  ••  mhiD'öh  ••  lfH::J-rt  ■■  Uoi-tilrU  ■■  JWhV  ••  fio".  .- 

1'  159,  a  nÄA"'i- : «»n-i/^i; ■•  an\(\x^:  ■■   a^a./-  =  mnofi^i'  ■■  öi/a''/A  :  aöa  ■•  nn-yi  ••  h 
.iinn  :  n/'/JÄ-A-i:  i:  fflvn/.  =  h^nt  .■  "/«/d-i-  .•  fl).nii:'»>  •■  M""/  ■■  4»s.^'> :  '/«»> 
li«^'V  •  t:?if-  ■  o-|:  ••  /..rt^-l-  •  ipvjpj-  ••  0  ■  hir-iiföD-  .-  jt-nA  =  h»»  :  öJ-h-l--  ••  c   '« 
hl'- !  aui/.  ■■  htiri'iyci:,?  •■  hJii  ■  .e.A-nrt  =  hAOrt  =  a.+  :  i{M'i'  ••  öifjoi-Ä?» : 

Aiiii.  ^ii'-yi :  Y}c.M:n  ■•  uhiixü-n  ■  fl  ••  hrurao-  -.  ?,a  :  ch^.?'  •  hi»  ••    fWio-c  • 
■'in  ■  7^i»n !  hri*Tft  •  ^a/.  •  ^-sa  •  ^n  =  ö».*ca  •  h/w  •■  j&j^fr  :  n-t  :•:  o» 

A  ••  fl)^.P.'ß  :  ^..J&llA  !  JL'.^Ä-  •  (Ohr-W  ••  hAJChf  :  *'JA  •■  h'UniVh  •  n/..|y.&  : 

4.   >,n]  0,  A  «daä-  —  13.  ^i»»f9"]  P  /'iiw.R.  —  l'i.  ft°1:  0,  A  oin.  —  15.  •j.ifc.f/-]  0,  A 
•/.ifc.  —  /6.  ante  >.n  0,  A  flt^(/.  *.^n  ••  —  10.  hfttOif]  A  —  f-. 


procederent  ainsi  :  ou  ameiia  un  petit  enfaiit;  il  tira  le  papier  sur  lequel 
etait  ecrit  le  nom  de  ce  Pere ;  toiis  les  eveques  se  reunirent  et  retablirent  chof 
de  Tcglise  de  Ma'alqä.  Encore  uiie  fois,  son  installation  ne  reussit  pas,  mais  ce 
fut  Abbä  Yohanncs,  connu  som  le  nom  f/'Abbfi  ^O,  A  :  ^^'alda)  Absadi,  qui  fut 
ordonuö. 

Ell  ces  jours-la,  il  y  cut  une  grande  calamilt'  sur  TEglise  chretienne  du 
pays  d'Egypte.  Lorsque  Abbä  Yolianucs  eut  ele  installe,  Abbä  Gabr'el  alla 
daiis  le  monastere  de  saint  Abbä  Antoine;  il  inultiplia  les  bous  combats 
de  rascetismc  et  fut  assidu  au  jeünc,  ä  la  j)rii''i'e,  au.\  veilles,  ä  l'adoratiou 
{auxgeiiußcxions)jiOnvcl  nuit,  il  rcmporla  sur  beaucoup  par  son  ascötisme ;  il 
demeura  ä  pratiqucr  un  lel  ascetisnic  pendant  une  annöe.  Beaucoup  de  saints 
moines  eurent  ä  son  sujet  de  i)clles  visions.  L'uii  dV-nU'c  eu.v  dit  qu  il 
l'avait  vu  daiis  la  villc  d'Alexandrie,  revetu  des  vetements  patriarcaux,  cn- 
tourö  d'un  grand  nombre  de  chretiens  de  dijferents  peuples;  certains  Ta- 
vaient  vu  pendant  (pi'il  allait  dans  le  d6sert  de  Scetd,  au  monastöre  d'Abba 
saint  Macaire,  pour  y  rtic  ordonne ;  d'autres  l'avaient  vu  recevanl  des  clefs 
en  nombre  incalculable.  Souvent,  il  voulait  descendre  du  monastere  d'Abbä 
saint  Macaire,  mais  il  tombail  malade  ci  ne  pouvait  pas  descendre.  En- 
suilr,  sainl  Antoiae  lui  apparul  dans  une  vision  et  lui  dit  :  «  Je  ne  veuxpas 


[299]  11'  HAMLft    18  JUILLET).  315 

\\.hn,h.{:  ■■  üiKTy.hu.  ••  h.iv.y:  •■  uh'u\f\  ■■  uuh  •■■•■ 

AI-  ••  i'.v/*'?.}"  :  Ahn  ••  ■HW.h.A  •■  an'.fijf.rr  :  A/i>  :  ^M'i-  •  ^\^^^  ■■  in/.  •  h 
Mrtff.c.v :  ittfin  :  (Höh  ■■  lu-rxi: :  h/.:>'n  ■■  v/c;  ■•  am  ■■  "mh.7..a  •  niu/"  •  c?, 
f  :  fl»iiA(>Al-  ••  iiÄWi  •■  -^n  ••  i^.n/.  ■■  hn  ■■  hid^ivti  •  '/«h-jv  ■■  <;•»/.  =  hv)/.. 
A  •  fl)i>"rtA.i»-  •  MI  ■•  '/'Ji'l-  :  ai«i./io-'M-  :  •nil-:'»'*  •  mai>y^,h/..  ■.  ^/nAhV)!:  •  AJ 

A  ■  1/7/.  :  Äftyn.efijp  :  «iv/*'?,?'  :  »^l'}^A  ■  «?..''••«}. :  fl)fljrt.e.p'  :  nhnc  •  oii. 
1».  ••  "in  ■■  in/.  ■■  ht\Wiy:i:y  ■■  lorM^ih  •  hiuo-  .•  k^m  •.  j(-m'[-  ■■  uH'^.A'\h.  •■ 

0'|:  •  1^^A•  •  /inin  :     fl»H,e,?,-/:  •■  f,i\1'  ••  "/.^/d  .•  A^l^Ärt  ■■  Ah.t'<-OA.r  •  r/i;,.Ä,ft  •  *  o  39,  b 

/,   :  hffD-U  :  »/f/D-l-  :  inOH'.'.'t  :: 

ataat'h'l:    :    '/.».    :    htllChV-    •■    hl\    ■■    h7r»'JP-ft    :   fllJ?.n.A"    :   '.Ih   =    llX'/h  = 
«J+Cn  :   7.11.  :   tl/.V'1'h   :    a}h9"y:"l/.    ••   "/«»>  .-  mtm'i^.^   :    l|-^.Aft  :    Wl  ••  h"/». 

1.  ffl.Rftrt"]  1*  ow.  et  add.  f.n.tV'  ante  ^<c,e-.  —  3.  <n»vji"  i  ii  ]  0,  A  —  r>fi-i-  ■■  .e.  .  — 
7.  VV<>i<j.,1i]  0  >,<>i  ,  A  rti '.  —  9.  «B.ß-i.i»"}»']  (J,  A  —  1».  —  10.  07«:  O  oni.  —  li-lü.  n«Wi  I 
1»+"]  0  +cn :  A  01)1 . 


que  tu  descendes  de  ce  couvent,  sauf  de  par  la  vuIoiiIl'  de  Dien;  doröiiavant 
n'en  descends  pas,  avant  que  le  moment  soit  arrivö.  » 

Au  bout  de  trois  aus,  un  saiut  vieillard,  un  des  moines  du  couveut  de 
Saint  Antoiiio,  \il,  dans  une  visiou,  un  ange  glorieux  qui  disait  :  «  D'ici 
ä  trois  jours,  on  prendra  Abbä  Gal)r'el  et  on  Tetablira  palriarche  de  la  ville 
d'Alexandrie.  »  —  Quand  ce  vieillard  fut  sorti,  il  dit  ä  Abbä  Gabr'el  ce  qu'il 
avait  vu.  Un  jour,  arriva  au  couvent  d'Abba  Antoine  le  niagislrat  de  la  ville 
de  Entäfih  (0  :  Etäfib)',  accompagnö  du  superieur  et  d'un  grand  nombre 
de  chefs,  avec  une  lettre  du  roi,  afia  de  faire  venir,  en  toute  liale,  Abba 
Gabr'el  et  de  l'etablir  patriarelie  de  la  ville  d'Alexandrie.  11s  le  saisirent 
malgrc  lui  et  le  conduisirent,  en  grande  pompe,  dans  la  ville  d'Alexandrie. 
Les  evequcs  raccompagnaient  et  tont  le  peuple  se  rejouissait  ä  son  sujet. 
Ce  jour-lä,  il  ordonna  un  nielropolite  pour  Jerusalem,  des  eveques,  des  pre- 
tres  et  des  diacres.  Ensuili'  il  iicuil  le  sainl  ClirOnie  '.rois  fois,  et  denieura 
palriairlic  une  anin'c   i'l    nii  mois. 

A  ce  nionient-lä  Abba  Antoine  lui  apparut  et  lui  dit  :  «  \'oici  que  vicnt 
et  approclie  l'instant  de  ta  mort,  dans  une  annec  et  deniie  tu  passeras  au- 
pres  de  Dieu   et   tu  recevras  en  lieritage  la  vie  eternelle.  •>  Ce  jour-lä,  une 

1.  Ar.   ,gJds]  (?);  cf.  Ameliiieau.  Geosrr.  de  l't'g.,  320. 


316  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIHK.  [300] 

h.A  !  "/»n-f-  ■•  v-r^Ti-  •■  nm-ni-  •■  rt\i:  •  mh^^hao/,  -.  oo^h. ■■  pi-  •■  -vn  ••  »;a-  • 
A-n?irt. :  ^/D'/c'.'/'j  :  ii.eu'jrr;  ■  A^^ii.^nria:  :  nir"in<.  ••  •»••>'}  ■■  a-I:  =  *'>''/ 

■V  ■  »»Ayi;J-'/.'J-  :  ai>«(i»-/>>.  :  }xT(o-h'U  ■  tmifi  •■  athittc:  ■  a*'t\\'  •  0. -^  •  hCft 
-Z;.?"}  ••  HWi*Pf:e1-  :  flivn/.  :  -nH-I^  =  ot«P^A  ■  h'JH  :  ,e.Ä«w>.e.-  :  ÄA-;»-/-  •  fl)4»^ft 

^9"V'>  ■  ?iA  ■  »»Kh-  •■  'Tfdn-  « 

ffln^ifh'/:  •■  A.A.>  •  hMch?-  ••  hn  :  h-T-T-fc?"/!  ••  A.+  !  ÄÄAl-  •  W?.  ■■  (D 
J?.n.A"  :  K^'^m  ■■  tth-il-  ■  Tl'J'l:  ••  ^»^  ■•  m;«.»^  •  nf\Ä',hh  ■  Ji'lH.^flrh.C  •  h 
^'>'i\\  ■■  ?i9"mi:''  ■  ^4"?  ■■  fl»9°'}JPin,  :  fl»VW-  ■•  WA"  ■  .fc^/n^h  ••  AAA-h  :  ^.'B  :  h 

tm  •  ?.i.?:r  ■  Ah  :  ?»^ii.hn<h.(:  =  ->A"?/*''i'h  •  hA  =  /•<{,"/.■». :  ht\tn*  •-  >"/?»h  : 

1-2,    «/(U    :  •/"' ]  O,  A  •)"     •■  ",  .   —  2.  ante  mi:  P  (/fW.    ^S-fi   ;  —  o.  ^.OV]  O,  A 

—  foB'.  —  5.  öov-t )  n-j.]  ü,  A  n    !  oo  .  —  ö.  s>,«ioY,e9"'r'>]  P  so»v  :  0  iauif.r'-^.  —  s.  ♦ 
■>'^]  0.  A  praem.  at.  —  14.  h.^-^inr]  P  »..^Tiliic  0  h.^TTiTi   1.  +Tmi). 


graude  calainite  i'oiulit  sur  le  peiiple  cliretien;  le  saint  Pere  domanda  h  Dien 
de  le  delivrcr  do  ce  fleau,  üieu  exauga  sa  pricre  et  le  dclivra.  Ensuite,  le 
patriarclie  revinl  sur  son  siege;  Abbä  Gabr'el  se  cacha  ä  Misr  [au  Vieux-Cairc 
une  annee  entiere;  personne  ne  savait  oü  il  ctait,  sauf  un  fidele.  Parci' 
(jiril  pratiqiiait  heaucoup  Tascetismc  jonr  et  nuit,  son  aspect  exterieur  se 
uiodiCia  et  son  corps  se  dcssecha.  Ensuite  Dieu  (it  connaitrc  sa  conduite  ä 
un  fidele  qui,  par  ses  pratiqnes,  faisait  le  hon  plaisir  de  Dieu;  il  eut  ä  son 
egard  une  envie  angelique,  il  le  fit  sorlir  de  cet  endroit  et  le  fit  habiter  dans 
TEglise  dos  Apötres.  II  y  demeura  un  grand  nombre  de  jours,  etant  assidu 
aux  prirres  et  aux  fonctions  liturgiques;  il  s'occupait  des.pauvres  et  leur 
donnait  ce  dont  ils  avaicnt  liosoin:  il  eonsolait  la  foule  des  fideles  qui  vc- 
naient  ä  Ini. 

Une  nuit  ,  le  patriarclie  Atnälewos  {Alluuiase)  lui  apparuf  nianifeste- 
ment  et  lui  dit  :  «  Ne  t'atlristc  pas  des  fatigues  et  des  inquiötudes  quo 
tu  as  eues;  Dieu  l'a  dclivre  de  tontes  tos  peines  et  de  toutes  tes  tribula- 
tions;  voici  qu'une  maladie  va  venir  sur  toi,  afin  ijui'  Dieu  motte  un  terme 
a  ta   palience;  cependant  röjouis-lni  parce  quo  tu  as  n^'U  une  grande  grAce 


[^^^^j  11    IIAML[-     IS  JUILLET.  3J7 

x;j  ■•  h'-nihn.iui:  ■  Hf/ji.  •  htim.  ■.  .lunifi  -.  ri,.f.ö)./- :  uA'iAr  •  mv./^'.h  ••  h 

/.,P,/.A+  :  mf,tt.V  :  Ä-lr«  :  P.'B  :  ÖO-t]  :  (n-,lU  :  ^11  :  y.y.'P,  :  «)»!>  :  i^  QU  : 
«'.P-^V^/y  .•  tthit'  :  0"rl'  :  VVrt-  ••  hrrPO'  :  r«n?.'J'f-  :  '\"P,r-\:  :  .)..P..^Ö*:  ^ 
"/».^n^/uf:  :i.  WJ;A-  :  4'.«'.//«  :  '/Ä-  :  /»'ÖA  :  ?i-M/?,lV  :  »IC^T  :  öl»l'/  ••  VM'tt 
•t'-ö  ••  -^n.'/  :  ffllV.  :i:  flinfl>-?,|:  :  7.H.  :  htl'l'ChV'  :  ^^ll.h'nW.C  :  ttnlu  :  1 
X-  :  fllVH.«  :  fll^X-J/'  :  «».CMlA"  -  h,V^-i-U  :  ^/^  :  -J-^."/,!.  :  ?,ft«„  ..  J-^/^h  .' 
«»'>«7/>'-/-  :  rt«7.el-  ••  hf\h  :  U.A.ft  :  ÖAl'  :  'U.fi.fl  :  ?,9"',r>.J:  :   «,Ar  :•=  «.n"/A 

d.fii :  nh-nr:  ••  ottj. « rv.h'|.-  ••  -ih--}  .•  j»»rtA.>  ••  a-ja««  :  «/A?»  ■•  ä^zj  :•= 

[rtA9"  :  Ah  ■    nhrt,  :  'wrt'/-,1.e.A  ::: 

A.+  :  PM-l-  :  7n(:h.A  :•: 

*ÄOT  ■  hy.'ilOh  :  Tl-  :  flJrt«}'/-  :  rtj&A  :•: 

i^nr'i- :  rt»7,ev  :  V'/.Äh  :  Ä.1-V/..I;  .•  «.«i-nA  :=:] 

1.  >.fiflp:  ().  Aw.         ,i.  „",t  p  o/».  -  7.  >.nn]  O.  A   praen..   «..  _  ,Z,.   post  ",/»»"  () 
A  arfc/.  ri-^A.  -  8-y.  «n.c*<i}Pft]  ().  A  «^wn.  -  lo.  «»Mv^äa]  P  O-JA.  -  14.  yt^,!  o 
A  >"/>,»i.  •  ' 


de  Dieu,  parce  quo  tu  lieriteras  de  la  vie  eternelle  et  de  la  joio  «lui  ne  finii 
point.  »  AussitOt,  il  ful  pris  d'unr  nialadie  grave  et  resta  malade.  11  etail 
elFi-aye  et  epouvaiite,  eu  pciisaiit  a  la  sortie  de  sou  äme  de  son  corps  et 
k  sa  comparutiou  devaiit  Dieu.  11  avait  devant  lui  l'imagc  de  i\otre- 
Dame  Marie  et  la  priait  saus  cesse.  A  ce  moment-la,  Dieu,  avec  un  visage 
lumineux,  lui  apparut,  le  consola,  Ic  rcconforta  et  lui  dit  :  «  Ne  crains  p^s, 
mais  rejouis-loi,  parce  que  tu  recevras  le  royaume  des  cieux;  dans  trois  jours! 
tu  (5niigreras  de  ce  monde.  »  Le  troisieme  jour,  il  mourut  eu  paix  et  fut 
inhume,  en  grande  pompe,  dans  Teglise  de  saint  Marqorewos  '  (Mcrcurius). 
Oue  sa  benedictiou  soit  avec  uous  daus  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il. 
[Salut  a  Ini,  ascete,  patriarche  Gabriel.  Lorsque  la  mort  et  l'heure  de  la 
grande  angoisse  (la  comparution  devant  Dieu)  te  terrifiörcnt,  tu  as  eutendu  la 
voix  qui  ven.iil  du  {[h  peirit  daus  Tiniage  de  la  Vicrge  Marie  H  ,(„1  disait  : 
«  Puisque  tu  regois  le  royaume  des  cieux,  ne  sois  point  elTraye.  »] 

1.  ü,  A  :  Saint  Marc. 


A  llj.n. 


PATR.   OK.    —   T.    VII.  —   F.  3. 


:n8 


LK  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [302] 


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I.ECTlItE     Dl     12    DE     IIAMI.E    (19  juület). 

Au  uom  du  l^^rc,  du  Fils  el  du  Sainl-Kspril,  uu  .seul  Dicu. 

En  ce  jour,  commemoi'atiou  du  -iDiieux  archang-e  Michel  qui  iutercede 
loujüurs  pour  le  genrc  huniain.  [C'est  qu'en  ce  jour  Dien  IVnvoya  contre 
l'armöe  de  Sennachcrib,  roi  de  Pevse  [Assyrie);  il  lua  180.500  hommes  de 
celte  armee,  lorsqu'clle  assiegeait  Jerusalem.  Sennacherib  avait  envoye  des 
messagers  au  roi  Kzecliias,  le  maudissunl  lui  et  le  Seigneur  soa  Dieu.  II  di- 
sait  :  ^Qui  pourra  vous  delivrcr  de  mes  mains?  >>  Ezdchias,  roi  de  Juda,  lul  al- 
tristö;  il  rcvctit 'uu  cilice  cu  poil,  oatra  dans  le  lenq.lc  de  Dicu,  pria  Dieu, 
se  prostiTuaiil  daus  le  sancluaire,  et  le  supplia  de  delivrer  son  peuple  et  de 
sauver  la  vilie  de  Jerusalem.  Dieu  exau?a  sa  priere.  11  envoya  l'Archange 
Michel  coulre  l"armee  de  Sennacherib  roi  de  Perse  {.Usijrie).  11  fit  -■ontre 
eile  uu  grand  niiracle  et  delivra  Jerusalem  et  tout  le  peuple  de  .luda.  ('/est 
pourquoi  uos  docteurs  de  l'Kglisr  chrrtienne  nous  onf  ordonne  de  .•.■lelirer, 
en  ce  jour,  la  föte  eu  Thonueur  de  iAirlunige  Michel].  <,)ue  riutercessiou 
de  sapric.TC  el  de  sa  brtirdi.  ruin  soll  avcc  nous!  Aiusi  soit-il. 


[303]  J2^  lIAMLft  ,19  JUILLET).  319 

[rt'tr  •  Ah  •  /.ff:h,l-    ■  '>.*i.fl'i  :  A'"l{f1-  :•: 

,n'l'U'/, :  wQir'h'/,  ■  h'ryri'r  •■  t-'i-  ■■•■■ 

*fljnii-/: :  öAl-  •  h{t(\  ■  jiv  ■  4"?.^  •  h(\  •  \n:  •■  fmö^-  ■•  hj/.-  •  «H/i  •  ti  .p  leo, a. 

n«D'}V,"<i.WV..>    :    «)rt+A    9'   :   '{"■A'l'-A./-   :   mii.,','iiP   •    nM'l-   :  mihh?.:i  :Uh'0  40,  a 
2.  «.e-;»-T-  .   ö  ]   ü.  A  6     f,'  .  —  8-9.    ffll-h?»-,]  P,  0,  A  —  a»-,.   —  9.  n>.°/ll.>,V]  P,  A  W 

7i"  ■  h,Pft-n,  0  n-h-m.Mhh.c.  —  lO-ll.  7,!>"nrvj.-  —  >,?«•/•>,]  o.  p,  a  mniro-  =  >,^*'  =  t>.?%l-. 
—  11-12.  >,<io.-,j;  ,  n-v  ]  p  n  .  >,  ;  0,  A  n  »  >,<i»-',i:v..  -  !.■>.  m-n-v]  o,  A  n  (P  o/«. 
m-    ■>,).  —  ib.  posl  will  0,  A  add.  Yioo  ,  jey°.>^  =  c>.^;  P  add.  jiau  .  ;er'>,1.j". 


[Salut  ä  toi,  secours  des  saints  martyrs,  et  qiii  visites  les  hommes  jiistes 
dans  la  cellule  monastique.  0  Miclu'l,  scnthlahlc  au  solcil  ./)//  (hrnnclu  vin-iieui- 
aux  semences  que  le  froid  a  ralenties  dans  leur  dcveloppemenl ,  qiie  la  vio  qui 
est  dans  tes  ailes,  sur  lesqueUes  les  justes  sont  partes  au  Paradis,  nie  reveille  et 
me  fasse  rcssusciler  de  la  secoiide  mort]. 

En  ce  jour  tiU  tue  aussi  saint  Abba  Ilor,  iiiaiiyr.  Cc  saiul  elait  de  la 
ville  de  Seryüqos  ' ;  c'etait  un  jeiine  Iiomme;  il  avait  uiic  socur;  son  pere  etait 
ouvrier,  travaillant  los  mdtaiix  prdcicux.  II  nn-dita,  eu  son  coeur,  de  do- 
venir  martyr.  11  alla  dans  la  vlll..  .1,-  Farama  ((),  P,  .\  :  Farmä),  confessa  sa 
foi  cn  Xotre-Seigneui-  Jesus-Cliiisl  devant  le  magistrat,  et  l'ut  condanine  ä  de 
f,^rands  supplices.  Ensuite,  ce  magistrat,  sa  loninie,  ses  enfants  crurent, 
parcc  qu'ils  virent  les  miraclcs  que  Dieu  avait  lails  par  ce  saint.  11s  furcnt 
martyrises  par  im  aiilre  magistrat.  Ouanl  au  saiul  MhR  ilor,  le  juge  l'en- 
voya  dans  la  ville  Andenaw  (Anlinoou),  et  lä  ..u  lui  iiillig,.u  loutes  sortes  de 
supplices,  on  liii  brisa  b-s  mombres  sous  la  roue,  oii  le  crucilia  la  liH<'  .mi 
bas,  on  le  fit  soullrir  par  le  feu  et  par  des  barrcs  de  fer  chaulFecs  au  l'eu. 
Quand  le  maf/istral  ful  las  de  le  supplicier,  par  soii  ordre  on  lui  ooupa  la  löte 

I.  .ViriL'lincau,  Geogr.  de  l'l'lg.  ä  l'ep.  Copie,  p.  408. 


320  l'l-.  I.IVIil-:  nil  SYNAXAIRE.  [304] 

[rtA'/'  :  A^n  :  rl^C  :  (l'-in  ■■    h'lll.h-  •■  tH'»"'Ul'l  \ 

jrflA  :  .P.**  •  ffl-n^rt/l:  ••  HhAO  ••  VA"]V  :•: 
[rtAl»"  ••  AA.PUO-  :  y.Äfll?,    ••=.: 

(Dhitil-  ■■  Ä-Arhi: :  •l-^.e.')'!-"  ::= 

j?.rt<BT  »  nrt.eu'ö»-  •  *A  ••  {\f\9^^  •  'n'i-P  i 

6.  .e-l;*  .  ffl-n>i"]  0  -n^"  !  a».P.*   :  A   -IlT.'    >  mm-ft-.',..   —  8.  rt'>'^°]  0  unut   ce  saläin.  — 
15.  höiiJ]  A  Ulli. 


avec  Uli  glaivc  11  regul  In  couruiiiio  du  uuuiyre  dans  le  royaume  des  cieux. 
Que  Dieu  nous  fasse  misericorde  par  ses  prieres  dans  Ics  siöcles  des  sieclcs ! 

Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Alibä  Hör,  qui  ic?ut  la  recompense  aupres  de  Dieu,  apres  avoir 
Supporte  les  opprobres  et  Ics  barres  de  fer  chauffees  au  feu.  Lorsque  le 
ma"-istrat  vit  la  grandcur  des  miracles  qui  se  falsaient  par  lui,  ils  crurent 
par  sou  inlerrucdiairc,  lui,  sa  femme  et  ses  enfants,  tous  saus  dösaccordj. 

[Salut  aux  127  hommes  et  aux  20  femmes,  armce  de  Her;  salut  t\  ceux 
qui  en  grand  uoinbre  mnururcnl  apres  eux.  Puisse  la  voix  de  cette  saluta- 
tion  quo  je  l'ais,  vlw  versee  dans  leui'  coupe,  comme  du  viu  qu'on  a  puise 
abondammentl. 

LKCTiiiK   in    13   in:   iiami.k    20  juillet  . 

Au  uom  du  Pi'ie,  du  Fils  et  ilu  Saiul-i'lsprit,  uu  seul  Dieu. 

En  ce  jour,  mourutsaint  Abbä  Basandyos  {Pesynthiiis),  6v6que  de  Keft  {Cop- 
tos).  Ce  Saint  entra  dans  la  vie  monaslique  dös  sa  jeunessc:  il  ful  dövot  et  pra- 
tiqua  Ics  yrands  ((unbals  dr  rascölisme;  il  apprit  par  ca?ur  de  nombreux  livres 


:305;  13»  HAMLK    20  JIH.LET;.  321 

J?.  :  hf\\}  ••  .f.<<„Xi'"  ■■  h'HW'l'  ■■  l'itt.'U  ■■■■  «M-nUA  :  l\h'il:hih  ■  hfl'»'  •  (»•?, 
•|:  ■  i»>  ••  m  ••  .e>/"?i  •  ?»y.'/.'ü-  •■  r»('.Ä.A.  •  .t'.Juw'i-  :  h'AtV'i.ü-  :  (K.'/'J  •  llh«/»  • 

■f-  ■■  htivl'   •■   ö^■l'   :   (D-tl-l'  ■■  n",-l:   •  (n/.\U\-f-   :   "hd-l'   •   OUVA  •  Oi'Mi  ••  On'.M:  •■ 

iH  hi<:ii-  •■  hihi-  •■  ?<<\.'r\-  ■•  n^"7.'>  :  tnnA'j.'i-  •  amv/  ■■  -{/..wd-v  ■■  wry^'?.'/  ••■ 
(unhihi:  •■  fit\'\'  •■  CM  ■•  rhy.tn  -.  n^-'n  ••  rtuiij/n?'  •  ff'/.-'i-i-  •■  hm  ■  .f.n 

A?'  :  hyV{\  ••  UAö»h  ••  l»^/n  ■  ■\uiB<'](\  :  All./'  •  WM'l'J'f  •■  t\h''h\.h(\,hA:  •■■■  rii 

h9"*?:"l/.ll  ■■     W.V'  :  h''lU.hlhhA:  ■  Ö)'/"i*M',r/D  :  >,.p,,rt   :  J(.M   :  fif,/\  :  ,;//,  :  .].<,-  .  p  „.^   ,, 
'?  ::  «»»!'/  :  ftl]    •■  .l'.'fc.P.Tl  :  'H'^irt.   :  'PHini   :  .('Ji^'r.'  ••  f\h''}]\.h'l  ■    "/.rl  :   y"/'^''P(i  : 

1.  ironiüov.]  1',  <).  A  «"».(.A  J  u»1l  .  —  4.  ■(KV*]  //«  A,  i*  IICV/.  <>  (K.'/l-,  A  IK.V/.  —  5.  -ri 
<.V^-]  P,  (),  A  -nf-'n.  —  ib.  ante  •vn.e.-C  P,  0,  A  add.  mm>',w.\- .  --  S.  mfi/]  (),  P  »n  A 
=  A)  —  10.  »-Pir-i]  P,  O,  A  -^v.-,.  —  11-12.  .p.-riAj^]  0,  P,  A  .p.MA-.  -^  12.  iicfii:  =  AV/n. 
j^-n]  P,  0.  A  — Tr  .  ii>,";ii.  .  —  l'i.  A>i-/ii.>,-/]  0  rt>,";ii.Mi<i..(:.  I'  a),-;  ■•  h.rrvn  .  iir:fifn. 
—  15.  S+rt.n]  0,  P  .«(il>,il.  !  '1-    (A  =  A). 


et  parmi  ces  livres  il  y  eut  les  Psaumes  de  David,  et  les  12  petits  Prophetes. 
11  arriva  que,  comme  il  lisait  une  des  propheties  de  tel  propliete,  le  prophete 
venait  aupres  de  lui  et  restait  jusqu'ä  ce  qu'il  eiit  achcve  la  lecture  de  la 
pj-ophetie.  On  raconte  ä  son  sujet  que,  quand  il  levait  ses  mains  daiis  la 
priere,  ses  doigts  devenaient  brillants  coinme  dix  llambeaux  luiuiueux.  Dieu 
fit,  par  son  intermediaire,  de  grands  miracles.  II  ne  regarda  jamais  le  visage 
d'une  femme,  mais  il  pcnchait  sa  töte  vers  la  terre. 

II  y  avait  une  femme  qui  avait  dans  le  venire  une  grandc  maladic ;  eile 
l'attendit,  un  jour,  aupres  de  sa  cellule,  et  le  prit  ä  l'improviste.  Mais  il 
s'enfuit  et  eile  courut  apres  lui;  comme  eile  ne  pouvait  pas  raltcindre,  eile 
prit  avec  foi  une  poigiiee  de  la  poussiere  que  ses  pieds  avaieut  foulöe,  la 
mangca  et  aussitöt  Tut  guerie  de  sa  maladie. 

Ln  jour,  il  vit  trois  liommes  lumineux ;  ils  lui  donnorent  dos  clefs.  eu 
lui  disant  :  "  Tu  devras  administrer  l'Eglise  de  Dieu.  «  Ensuile,  Dieu  !•■ 
choisit;  il  fut  ordonnö  evöqui"  de  la  villc  de  Kcft.  Quand  il  olTrait  le  saint  sa- 
crifice,  il  voyait  sur  l'autel  iNotrc-Seigueur  el  ses  Auges.  Un  jour,  uu  prc-tre 
c6l6brait  la  messe  en  sa  pröscnco;  au  milieu  de  la  cörömonie,  il  craclia,  tout 
on  elant  dcbout  devant  l'autel :   quand   il  cul  fiui  la  messe,    ce   Pere  le  rc- 


;!22  Li:  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  i30H] 

ao  :  ^P,{i.  :  ^},^>y,  :    MiU  :  ^^  :  hin  :   C-nA  •  h.d./.lWl-  :  h^  '■  hlW.h'tt.h.C  : 

uHhh  :  llÄVh  ••   W  •  hV<<,i»-  :  Ah.<H,A  ■■  H.i'.+o»-'/"  :  y,ß  :  r/"<Pd  "  cnnx- 

flJhX"J/'ö«»-  :  to-M'  ••  •/e."7'r-'l-  •■  fM-ri'l"  ••  ofhUUao-  -.  -nih:'»  :  aiaotnm  .•  v^^  s 

?.^io-{\ '.  »f-A- :  i/,e.i^'/j  •  i/.e,n?,vii  ■  '"liUi-  •■  i\h"Vi  ■•••  h'^n.h'ihh.i:  •■  .p.'/vh/.v  = 
[{\f\r  •  Anfiel  ■•  H^.JiKC  !  vn..e/-  :•: 
(DfiTo-  ■■  Uön  ■■  wind  ■  'ih'rii'i'  ■■■•■ 

hlP"'/l*'<'.  •  h1<'  ■  ^!^M-  :  IIA."/  :  tw^t  :•:] 

(i.  nw-lini:]  A  >,   ;  A  n?"'7n<..  —  8.  mii^'Hary  :  (Döo]  0,  P,  A  mao'   -.  mi  .  —  14.  rt-Mfl 
^]  0,  A  A-nn"/.e.f-n  (A  Artn  ).  —  16.  mdr'O''}  sie  codd.,  non  fi  . 

primanda,  eu  lui  disaut  :  «  N'as-tu  pas  la  crainte  de  Dieu,  lorsque  tu  te 
tiens  aupres  de  cet.  autel  redoutable?  Et  ne  sais-tu  pas  que  ce  crachat  que 
tu  as  lance  est  tombe  sur  l'ailc  du  Cheruliin  ([ui  sc  trouvc  sur  Taulel?  »  Ce 
pretre  fut  saisi  d'une  grandc  fraj'eur;  ou  Temporta  daus  sa  maisou ;  il  Tut 
malade  et  mourut. 

Ce  Saint  avail  la  voix  douce  el  sa  maniere  de  lirc  etait  agreablc.  Per- 
sonne u'elait  rassasie  de  ses  cxhorlations  ni  de  ses  enseignements.  Quand 
approcha  Ic  monicnl  de  sa  niorl,  il  Ic  sut  quelques  jours  aiiparavaut  ;  il  con- 
voqua  le  peuple,  Tinstiuisit,  l'exhoi'la,  Ic  Torhiia  dans  la  l'oi  orthodoxe,  et  lui 
lil  un  grand  nombre  de  recommandatious.  11  rennt  son  anic  enire  les  nuiins 
de  Dicu.  Dieu  prcjduisit  par  son  corps  des  niiracles  nombreux.  Son  disciplc 
avait  pris  un  petit  morceau  de  son  linceul;  par  ce  liiicevl  il  gucrissait  tous 
les  malades  qni  venaicnl  a  lui  avcc  l'oi.  One  par  sa  priere  Dieu  nous  fasse 
miscricordc  cl  que  sa  bcnediction  soil  avec  nous!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  LJesda  {Pcsynlhius),  qui  voyait  devanl  lui  les  prophötes  jusqu'ä  cc 
(|u'il  eül  Icrniinc  la  Iccturc  de  la  proplictie  ccritc  par  clniniii  d'eux;  on  connut 
de  mcme  le  miraclc  (pi'il  fit  :  une  l'emnie  ful  gucrie  de  sa  maladie  et  recouvra 
la  Santo  cn  mangeanl  un  peu  de  la  poussiere  des  vesliges  de  son  pied  sacrö]. 


[3071  l.r  IIAMI.K    20  jrilJ.ET).  323 

?i«r p.mA  •  n','  •  hryAvn  ■■  «•jfij'.-  -  aji-j-i--  :  '^';.fl  •  ^ft/chr-  .•  a-i--  •  mfi^h 

,1.(1  :  -Wl  !  im.  ■•  hi^Stn-  •■  m,i'.h..'rJ?'  ■■  \\M\-  ■  Ixa^-  ■  MM'.Mh  ■■  m.u/.  ■■ 

miX"//.-]'  •■  ,u?.:i  •■  \\U:{\i9^  ••  nh«^'l' :  rHji'P-n^in.  •■  HhAi>'/*'i- ■•  onUi-M-  •■  Ti 
\\.h'i\,h.i:  •■  <f^'iF  •■  tO'M'  •  irj'i:  •  ifA-  •■  -li-n  ••  <».?>/*'>.  ■•  'vo-v  ■■  i/^-jiiA  =  :\^ 

rt<'.7A  :  f'"'i/..fi'n'l'  ••  fl)',nii  •  tnhK^'iF  ■  mlh^F'  •  \\fm  •  öj-^J:  :  jP.'/.A-  ■  «m 

♦  O  40,  1). 

1.  tn^f^iUi.  ■■  '/PA  h  •  hv  •  MMic; :  n«/n'r?/"i-i'  •■  fl'h.p.'wnn  •■  i'i^'i  fl»-;».ii-  -  «»^  •  i>  ici,a. 

].  h'l]  I',  0,  A  om.  (scd  scribunl  infra;  I'  )i'/""/  inlVa  h' .  ar.     i^-'j'.  —  2-o.  «»ANV]  P, 

<».  A  —  h  >  >,";ii.>i-H/ii.c.  —  ").  to\h.T'i\  P,  (),  A       «»v.  —  /6.  post  n>.'7ii.>.>  P  0,  A 
o£/cf.  h.rft-n.        «'.  m->,|:  P.  (>,  A  om.   —  9-10.  ,li-/'/"  :  toh.ao-tif)  P,  (».  A  o"-    >  «.li  . 


En  ce  jour,  tut  aussi  la  inort  de  saiut  Abba  Amon,  niart\  r,  de  la  ville  de 
Tuh,  du  dislrict  de  Bona,  dans  TEgypte  septenlrionale.  Ij'ange  de  Dieu, 
Michel,  apparut  ;\  cc  saiiil,  et  lui  lit  coniiaitre  tout  ce  ([iii  lui  adviendrait, 
qu'il  irait  daus  la  ville  d'Andenaw  {Antinooii)  et  qii'ou  le  siipplicierait  ä  cause 
du  nom  du  Christ.  11  alla  dans  la  ville  (rAndcnaw :  il  confessa  sa  foi  en 
Xotre-Seicrneur  Jrv».s-Christ  dcvant  le  niaiiistral  Awü'vüs;  eelui-ci  lui  inlli- 
gea  de  graudes  peines  :  une  fois',  le  supplice  de  la  roue,  puis  le  fim,  le  lit 
de  fer  chaulTe  au  fcu,  les  lanieres  de  bceuf;  il  le  mit  dans  le  foyer  dun 
bain;  on  lui  conpa  la  pean  de  la  tele  et  on  v  mit  dessus  dos  charbons  ar- 
dents.  Dien  li'  luililiail  dans  tous  ces  snpplices  et  le  faisait  sortir  sain  et 
sauf,  sans  donleur  et  sans  lesion.  Eusuitc  Notre-Seigneur  .A'SH.s-Christ  lui 
apparut  sous  Tapparence  d'un  jeune  honime,  portr  sur  un  ciiar  spirituel;  il 
le  consola,  le  reuonlbrta,  lui  proniit  d  etrc  avcc  lui  cl  lui  dit  :  «  ()  mou 
bien-aimö  Abbä  Amon,  tous  eeux  qui  invo([uer(int  Icn  nom,  au  temps  de 
leur  tribulalioii,  je  les  secourrai  et  les  dölivreiai ;  tous  ceux  qui  celebreront 
ta  commenioration,  on  (jui  ecriront  le  livre  de  ta  lulte  spirituelle,  je  me  sou- 
viendrai  d'cux  ilans  mou  royaunic  et  j'effacerai  Icnrs  peeliös;  je  veillerai  sur 
ta  ville,   sur  ton  eglise  et  sur  ton  corps.   »  Ce  Saint  (it   de  grands  miracles, 

1.  Arali.  :  l»3-  «  ä  la  fois  ». 


324  LE  LIVRF  DU  SYNAXAIRE.  [308] 

i ■■  M^a  ••  »n/.h  ■  ©(!.-/•  ■•  TncM.^'ih  •■  lor'Ph  «  flu-n/.  •■  -H^-fi  •  hhir*/.-!-  • 
-1- :  lA'vy i"  ■■  «»«f-ip'  •■  rt\h  •■  ^hi-M'j\-  ■■  -w  ••  uK-  •••  ©/»'.-Jii-  •  hflh  ■  ^Mi.  ■  nA 

h-i'l  •■  Vh^F'  ■  h.^V  ■  i\\\hJ.,hA^"  :  *A  ••  Mih  ■■•■ 
Aii6,a.         j,j>;  :  e^.oy,,.  .  (lOTTnMr'J"  ■•  iWÜiU-  --V- 

[flinn/: :  öti'i-  ■  »j(\n  :  viv  •  4"irt.  ••  n.'|.-  =  A^'-sn  ■  ©^iÄ-'^  •■  fl)/w>q:+^  :  hc  . 
t: :  ?.riiw:i  ■  nÄA"ii  ••  fl»n/.h'|:  ■■  p<;a-  =  rt\M  •  a'ja'w  ■■  "it^r  •■  ^''Z'j  «] 
ao'Vtih  •  A.p.'i-  ••  nii"! !  .p."V/.  •  id.^'^  •■•■ 

4.  «h-HIC^]  P   -   tu-.  —  'J.  RYIO-I  P  'M*..        11.  Cft->  P  om.  —  12-14.  mniH:]  0  et 
A  om.  rede  comniemor.  —  1.5.  t\'\9"'\  0  om.  ce  saläm. 

mewe  etaiit  eiicorc  eii  vie ;  quand  oii  hii  eut  coupe  la  tele  par  le  glaive,  et  il 
reQut  la  courouiie  de  la  vie,  il  y  avait  en  cet  endroit  saint  Yo\yos  {Jules)  qui 
prit  son  corps,  l'enveloppa  dans  de  beaux  linceuls  et  l'envoya  avec  deux  de 
ses  scrviteurs  dans  saville;  le  corps,  jusqu'ä  maintcnant,  est  reste  dans  la 
Ilaute-Egyptc,  faisant  de  nombreux  miracles.  Que  par  sa  pricre  Dieu  ait 
pitie  de  nous  et  quo  sa  benediction  soit  avec  nous  dans  les  siecles  des 
siöcles!  Ainsi  soil-il. 

[Salut  ä  Amon,  soldat  de  Dieu ;  des  promesses  lui  furent  donnees  par 
Celui  dont  la  bouclie  ne  profere  pas  une  parole  de  mensonge.  Son  endurancc 
etait  s\  grande  que  ceux  qui  la  virent  en  furent  ötonnes  et  eurent  peur;  on 
coupa  avec  un  coutcau  la  peau  de  sa  töte  et  on  amassa  dessus  des  cliarbons 
ardents]. 

[En  CG  jour,  il  y  a  encore  la  dedicace  de  l'Eglise  de  saint  Absoy  {Bisoes), 
homme  juste  et  aimant  le  Christ,  qui  fit  de  nombreux  miracles  et  de  grands 
prodiges.  Que  par  sa  priöre  Dieu  ait  pitie  de  nous,  et  que  sa  benediction 
soit  avec  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il]. 

[Salut  ä  la  dedicace  de  ton  (5glise,  bätie  dans  un  beau  style,  par  ceux  qui 
crurent    en    tes    miracles  ötonnants,    Absoy,   quand  furent    linis    les  jours 


'.WT  IV    IIAMI.K     21   .1(11,1, KT  .  325 

h9"ht\  •■  hT'l'  ■•  h-nöy-  ■•  »n'>*l/:.'/;h  •  r/n,e.-«/V/n  :•: 

hAO  •  r/rj»l«^  ••  öJhAH  •■  {\i\\*m  :::] 
All'}'!:  :  «>.^.ft  :  >1>  :  A.f.'l-"    =   ?i9"in<'.   :    ^..f^-l^A,'/'  :  ml\a»-  :  tihtt'O'  :  WM'l'ti: 

Ct\  •  Hnlt::i"V.r;-  •  AOrt.  ■  JlCrt-f-fl  :  tuhCrt/.'.eV'/.'  •■  lO-h'U  •■•■  iotl'"l  •■  AÄöo-  ••   l: 

fl>-h'/'  ■•    i'PV  ■■  A'J.t'-^A'ryrft  ■•  öJh4VJM-  ■■  A-'|:  •  rtiA^  •  A'»}'!:  ■  'h^itl  ■  <» 
f\}\M-  ■■  i\»f  •■  ,1''"/.'/"  ••  «"'n'.'>V  :••  0)'//"^,  :  hTi'/  •■  Uf'M'  •■  J'I'V  ■•  <""/,'/"  •■  A«»A 

>5 :  ^/i»h..>'/ :  '\<>A  ■•  tfi/. :  ?»n3rr>.«'.r:.e  -  f»?»'/"!!  ■•  huu  ■■  lu/"  •  y.h-vi'at»-  ■.  mh: 

tl'l:y'i  ••  lU-A.h^.  •■  A"'|:  :  (l'W'M:  :  '»>?^',Ui.  ■  «"Ahhl"  •  Wh^uU'  ■■•  (»f»t\  ••  rlV.  •  > 

ft-/:'^  :  hTirii.  :  h'iM\.y  •  «"Xä  ••  ■'iHo-  ■■  .-''a  ■•  ^/n«!'.!:«; :  h'r{\'iy.  ■  h"i\\  • 

1.  h-ttOf.  '  <n'vn  ]  A  i\-t\(>  ■■  •J:l^.  —  6.  mfn:]  P,  (),  A  «»^i  .  /i!'.  >i-iic:'j<n-n]  P  mi 
fffirfi:  ü  hdoiirf-n.  —  7-8.  iu:n/.f:cfi]  P  —  fc-<j.  0  —  f.'n.  —  9.  al>/"^^s]  v.  o,  A  ow.  a». 
—  II  ftni'//:]  P  -H  :  o,  A  ir/t  I  *fl.ft.  —  Ui.  fi-irv*  P,  O,  A  om.  —  iZ».  n>..»'„u-]  P,  0, 
(/)•>.•/:  !  n>i  .  A  n    :  «i- '.  —  15.  a»v-c.\) :  ^ir'fl'^;a]  P.  0.  A  >> '  =  «o  . 


nombreux  de   la   persöcutioii.  II  ny  cut  plus   de  muet,   il  n'y  cut  plus  di« 
boiteux  qui  ue  parlAt  pas,  et  qui  ne  se  lint  pas  droit]. 

LECTtHK     DL     14    ÜE    HAMLE     (21   jUÜlet  . 

Au  nom  du  P^re,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  CG  jour,  fut  la  mort  du  saint  et  illustre  Abrokonyos  (Procope,  P  :  Pro- 
chorus) martyr,  soldat  du  Christ.  Ce  Saint  naquit  daus  la  ville  de  Jerusalem; 
son  pöre  s'appclait  Christophore,  ce  qui  veut  dire  «  revötant,  portant  le 
Christ  »;  c'ctail  uii  cliretien;  sa  m6re  s'appclait  Tewodosyä  {Theodosie);  eile 
adorait  les  idoles.  Quand  son  p6re  fut  mort,  sa  möre  e  pril.  Possedaut  des 
bions  et  des  bijoux,  eile  alla  dans  la  villo  d'Antioche;  eile  donna  ces  biens  ä 
Dioclctien;  eile  lui  prösenta  son  fds,  ce  Saint,  et  eile  lui  dcnianda  de  l'etablir 
magistrat.  II  accepta  ces  presents  et  etablit  le  fds  de  Theodosie  prefet  de  la 
ville  d'Alexandrie;  puis  il  lui  donna  I'ordre  de  punir  les  chretiens  et  lui 
öcrivit  une  lettre  de  sa  raain  ä  ce  sujet.  Comme  celui-ci  se  trouvait  ä  unc 
petite  distancc  de  la  ville  d'Antioche,  il   arriva   du  cid   vers  lui    une  voix 


32ß  LE  IJVRE  DU  SYNAXAIRE.  [310J 

■]'{[ :  ■iv/Dfli-i- !  nhVi-.f.  •  'f'l- •  M\  ••  y.<i-i:h  •■  ö)'i«/e.fl)-h  :  Hhfnivi-h -  w.e.n.A- ■ 
«"V-  •  Ä-}'!'  •  y^hi\\.h^  ■  M  ■  hhh^1n  •  h'/"  ■  :H:hri,  •■  chMx  •  mvui.'/  ■  htii- 
i:M  ■■  A"|:  •■  «wft'i'A  :  in-ncn  ■  «»rt'/"}  =  +a  ■  hm  •  ,f.nA-  ■  h"!  ■  at-hu  ••  h. 

Ä-C^  «  fflh'JH  ■•  Pr/iO-t:  ■■  'l"7/"h.  ••  A(\A.il-  •  nAfl>-  ••  h/.'H'PJ'i  '■  a)d.'l'^-  ■■  \\tm  : 
,ft4">A?»  :  flJÄ'J'}  ■  A(iA.iro»-  :  n:'»^.A  :  <wft«|'A  •■  (OThao'  •••  ffl'1-n.A"  ■•  ho»-  •■ 

"il'f^'  •  IIJtw  •■  »iV  :  hiTtDA^  :  Änf.'lfOt'-ft  «  rn<{.VaJ  :  ^,.p->A'PJ?'rft  ■■  -lin  •■  an 

3-4.  Jifiir.h?]  P,  0,  A  -  hf .  —  6.  n.n-'/]  P,  A  0.0-/.  —  7.  «pv*  —  uv«;]  P,  O.  A  in 
<..  —  ».  «i>fi.|.A]  p.  (>,  A  «»n.^n•  :  rtvtr.npn.  12.  ii.eY..^hv.]  P,  0,  A ii*-..«;-  .  —  14.  viKrt'»»"- 
fi]  A  oiMi   ;  O,  A  (DA^.  1  >i    I  Yir.n-t.pir:  P  iirio»  !  (DA^!  :  h    :  nr.'  :  —  15.  fl>r»n]  P,  0.  A  mX 


clFrayantc  qui  l'appela  par  son  nom  et  qui  lui  dit  :  «  Si  tu  fais  ce  que  t'a 
ordonnü  Dioclction,  tu  mourras  d'une  mauvaise  mort,  parce  que  tu  auras  ose 
transgresser  mes  commandoments.  »  II  dit  :  «  Qui  es-tu,  ö  mon  Seigneur? 
jo  to  prie  de  te  niontror  a  moi.  »  Aussitöt,  unc  croix  brillaule  lui  apparut 
et  il  entendit  une  voix  (|ui  lui  disait  :  «  Je  suis  Jösus-Clirist,  Fils  de  Dieu 
vivaut,  qui  ai  cte  crucifie  ü  Jcru.saleiu.  » 

Qunud  il  eut  eulcudu  cctte  voix,  il  cu  fut  ('(rniyö  et  trcinblani  :  il  rcviut  dans 
la  vilie  de  Bison  (1*  :  Bisan,  ar.  .,'—->  Srijtliopolis)  et  fit  uue  croix  d'or.  Kusuiti', 
il  cliemina  vers  la  ville  d'Alexandrie;  pendant  qu'il  allail  lä,  surgircnt 
coiilre  lui  des  Balaw  pai'eus',  cpii  Vdulaiciil  \r  Iihm'.  11  l'iil  plus  fori  qu'cnx 
]);ir  la  puissauce  de  la  (Iroix  (>l  en  lrionq)lia.  Sa  uiere  lui  dil  :  m  ()  uiou  eu- 
i'aut,  sacrifie  aux  diviniles  qui  toul  aide  daus  la  lutte  et  qui  lHut  ddivre.  » 
Lc  Saint  lui  rcpoudit  :  «  Je  nc  sacrifierai  qu'a  iXotre-Seigneur  Jesus-Clirist 
qui  ui'aide  par  la  puissauce  de  sa  croix  vivilicatrice.  » 

Quaud  sa  uicrc  i'ul  eulendu  collc  parolc,  eile  euvo\a  uu  nicssage  el  lil 
connaitre  a  Fcmpereur  Dioclelien  ce  (pii  ('Liil  unive  de  sun  lils  .\broknnyos. 
Dioclötien  envoya  im  iiirssaf/e  aupres  du  magistral  de  la  ville  de  Cesarec,  alln  de 


1.  Ar.  :     i'j  v£  «  des  brigands  ». 


[3I1]  IV    IIA.MI.K    Jl  .11  II. I. KT'.  .T27 

i'M'  ••  A-|: :  ?i'';ii.?iV  ••  \n:hri\ :  ne.?.'/:  ■  a.a.'I-  =  nncvi  ■■  "/(i.,e.  ■  (n'rhA.ih  .• 

AVi;i-'/M"  :  yiß  :  r'.'Uh  ■■  «»•/vi.mrt  •  ötV/  •  ?ii'"VrA-  ••  -l'-M-luh  ■■  mW/,:h  •  '»■ 

tlhti  •■  ff"h-ri  ■■  n\'i'l-  ■■  \l.','lh  ■■  A'J'S.ft  ■■  hf^fl  :  '/"•/•  ••  hat'  :  ^AO  •  hhffn  : 
OhM'  ■  iUM  ••  h^/n  :  «^';.ft  ■•  '/»'l-  :■•  ©«^(1  :  /.llO  :  Tfl-V  :  l/?i'HlA  :  ""^'1"  :  fl»^ 
•flK««»  •■  'Wl  ••  n.'l"  ••  'H/'.J-l-  :  ?irt'/n  :  fl»-?i'|:  :  ,\W.  :  W  ■  DP  :  Jl^/"  :  ,e.}\A.  ••  <D- 
/l/;;i-  ::  in{l{\  :  riÄr/i  ••  'h'iii  ■  WCM'  ■  KiW  •  TOy.  :  lUhl'.  ■  h'^W.  •  iS.'A- 
f.  :■■  I0t>t\   ■■  CM'?'  •■  /Tlilin    •■   ?iA   :    V(K.    :    HUP    :    A'JlK-    :  ^{..e.'J.t'.  :  mM'.'l-  •  Vf" 

A-ö»-  •  Kiw  •■  .i'.nA-  ■•  i^xi  •■  \u:t\'\:n  ■•  v/y.  ••  ihri  •■  nh'/'Aiu-  •  A4"ift  ••  h 

/*'h.  ■■  M1A.A  :  t\rfi  •■  ttöM-  •■  htfn  •■  yAtnC'.h  -.  ,hrt\,  ■■ 

1.  m-ihr"/']  V.  (>,  A  —  ö»>.  —  /6.  4'.e:'"Aih]  P  ow.  0,  A  n* '.  —  2.  (d>,?"ii]  ().  I', 
A  fli>.ir.p.-i<',ni.  i-U.  hntOif]  P.  O,  A  —  hf.  —  3.  P,  0.  A  posc  ft»*  i  «rW.  h.frt-n. 
—  6.  >,aoft]  P,  u,  A  ow.  rt.  —  7-8.  mh-nw/»-]  0,  A,  P  ow.  a>.  —  8.  ^.Ärt.]  A  .e«.rt..  — 
/Ä.  »n  posterius  P,  0,  A  ow.  —  9.  (d->,|:]  P,  O.  A  >.-Vnft  (O  II >i)  ■  flo-fi«?.  —  iO.  nv 
f]  0,  P  Uf,  A  0/«.  —  12-13.  a»t>V-  —  MUri'Vffi]  itii  P;  A,  O.  A  ow.  sed  P  =  ar.  (P 
Xi-nct'Cft).  —  13.  <DOTt<.]  P,  0,  A  .Ri^^<..  —  i'j.  nöft^  P,  0,  A  ow. 


faire  une  enqudte  au  sujet  du  Saint  et  de  le  soumettre  au  jugcment.  Quand  Ic 
magislrat  eut  fait  venir  cl'  Saint  et  l'eut  soumis  au  jugement,  celui-ci  confessa, 
en  sa  presence,  sa  foi  eii  Notre-Seigueur  /(''.vM-s-Christ ;  Ic  mnyistrat  le  fit 
beaucoup  flagellcr,  tellemcnt  qu'il  fut  sur  le  point  de  mourir;  puis  il  le  fit 
enohainer.  Apr^s  cela,  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  lui  apparut,  cette  null, 
dans  une  grande  lumiere;  avec  lui  il  y  avait  des  anges  lumineux.  Jesus  le 
salua,  le  döiivra  de  ses  liens,  touclia  de  sa  main  divine  son  corps;  Ic  Saint  fut 
gueri  aussitüt  de  toutes  ses  blcssures.  Le  lendemain,  le  magistrat  demanda 
tles  nouvelles  du  Saint,  (leiiiaitihi  s'il  etait  murt  ou  pas,  car  il  pensait  que  le 
Saint  etail  mort.  Quand  il  l'eut  Irouve  sain  et  sauf",  sans  lesion  aufune,  il  le  fit 
conduire  au  lemple  des  idoles,  parce  qu'il  y  allait  poui  prier.  Quand  le  saint 
ful  arrivd  lä  et  qu'il  l'cul  vu  sain  et  sauf,  il  l'ut  dans  un  grand  etonnement; 
quand  la  foule  qui  se  lri)uvait  la,  vit  le  saint,  eile  tut  beaucoup  ctonnöe; 
tous  s'öcrierent,  en  disant  :  «  Nous  somnies  cliretiens;  publiquenient  nous 
croyons  au  Üieu  de  saint  Abrokonyos  [Procope).  »  II  y  avait  paiini  eux  deu.x 
magistrats  et  douze  femmes  ainsi  queTh^odosie,  la  mere  de  saint  Abrokonyos. 
Le  juge  ordouna  de  leur  couper  la  töte  pur  le  glaive  et  ils  recurent  la  cuu- 


328  ■  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [312] 

•sft  •  ai-M'  '•  n.1"  ■  'p^h\  ■  i:«w."/A'i"  ••••  (Dhm-öy*  •  ?»9"n,'i'  ■  ^^.tii  :  aj^-ila"  : 
V»-  :  '^'}^/*'Vl•  !  ArtA.h  ••  iy/n'jA/-  ■■  h/w  •  ^.ijvyDf'p  ..  A-nli  ■  •Trn.h  ■  at'l"ru 
i:  ■•  iT-rth  ••  ml'a-d  :  fm/^'tpfii'  :  AÄ'^Alnl-  :•  aihof/^'y*  ■  ^S-ft  •  riijf.n.A-  ■•  h 

■[•  ••  H-j-i'n<.  ■  n?,p.  ■  rtn?i  :  hrhhi\'i  ••  (ofioat-  -.  mhf\h'i  ■•  htif"'  ••  hao-i-u  .- 
hCln,'\9'fi  ■•  hr/n  :  .e.n'P*  ■•  •Ml'P/.-jJ-  :  Anf'>'|:  ■  *S.rt  •  me-firtl-  ••  ?•?„»»•  •  ror/JÄ- 

All.;  1,    4»  :  rD'/O'/-  ::  rD/'/"}  :  otVio-}-)  :  fll^HH  ■■  COfBlCJ^  :      A^Sft  •  -SJ!  :  *r?:C.  ■■  ffl*    1" 

rovn/.  •■  lO'M'  •  n.l'  •  'r4'rli  =  iy/o",A'/-  :  (n«w>'n..-}'Jrt  :  .e.<h.A.  :  '/">'|-  •  ».e.'J-n 

M\'  ••  rt^h'v  ■  MI'  ■  ffl^.e.-'is"  '  hm.M  ■•  incM-f'ti  ■  hn.'/  •■  ö'/i.Ah/f.-f-  •  t  > 

1.  •/"•>ri.]  r  >."/(I(r  ■■  l\->"  :  a»-fil-  !  'r'>,li.  —  /5.  .i'.<h.A.]  A  cIiA.,  P  .crih..  —  3-'i.  w^tmn 
r:]  A  (D-Y«n  ,  P  m'-i-^avMC..  —  5.  (mivi.n]  (),  P  <n>,rt-ft  A  m->,-P<<n.n.  —  ('(.  »DiiAhV]  ü,  P, 
A  oni.  —  8.  >iÄ'eih]  P,  0,  A  >..e„t>-.  —  !i.  post  ■>y,.i\  P,  (»,  A  add.  nt,l\y,T'f.  -—  13.  y» 
t]  0,  A  o//i.  (P  .e?"). 


rönne  du  martyre  le  7  de  Hamle.  Ensuite  il  fit  mettre  le  Saint  en  prison, 
jusqu'ä  ce  qu'il  eüt  decide  quoi  en  faire.  Le  Saint  deraeura  en  prison  trois 
jours.  Le  mafjistmt  Ten  fit  sortir  et  lui  dit  ;  «  Voilä  ([ue  j'ai  patientc  a  ton 
egard  durant  trois  jours,  afin  que  tu  recouvrasses  ta  raison,  quo  tu  eusses 
pitic  de  toi-meme  et  que  tu  ofTrisses  un  sacriiice  aux  dieux.  «  Le  Saint  rcpon- 
dit  :  «  O  magistrat,  lui  dit-il,  voici  que  je  sais  et  que  je  vois  que  Xotre- 
Seigneur  Jesus-Christ  est  seul  le  Dieu  grand.  Quant  a  ces  idoles,  qiii  out 
cle  faites  par  la  main  des  hommcs  avec  des  pierrcs,  des  arbres  ou  autre  chose, 
clles  sont  des  creatures  et  ne  fönt  ni  bien  ni  maL  »  Le  magistrat  fut  irrite  de 
ces  paroles ;  il  ordonna  de  lui  dechirer  Ics  flaues  avec  des  cpees ;  le  bourreau, 
qui  s'appelait  Arkeläwos,  tcndit  sa  main  pour  dechirer  les  flaues  de  ce  Saint; 
sa  main  se  dessecha;  il  tomba  et  mourut.  Le  magistrat  se  fAcha  et  ordonna  do 
jetcr  le  Saint  sur  la  terre;  on  lui  fit  subir  une  grande  flagellation  et  on  dechira 
son  Corps  avec  des  couteaux ;  on  versa  sur  ses  blessures  du  vinaigre;  on  le 
traina  par  les  pieds  jusqu'ä  la  prison  oü  on  le  jeta;  il  demeura  en  prison 
trois  jours.  Quant  au  magistrat,  il  reflechit  ä  ce  qu'il  ferait  bien  de  lui;  alors 
il  le  fit  sortir  de  la  prison  et  le  jeta  dans  une  citernc  pleine  de  feu.  Notre- 
Seigueur  >'.s-»v-Christ  Ten  delivra  et  le  feu  ne  le  toucha  pas  du  tout.  Quand 


[313]  JV  HAM[J-.    ^I  .lUILl.ET).  32f) 

I1A.A  :  h'rfi  ■■  «M./.  ••  oi'Oi-  ■  ö/.v-\-  •■  riA"/Ar  ■■••  h'']\\M\ih.i:  ■•  ^.5>"Wi<i>  •  hä 
\_(if\r  ■■  Ah'ttc:w:h  •■  iUi.v<.«^A.i»"  ••  n/üJAft  :•= 

?.'/'Anrt.  :  hCrt-f-ft  :  y^tt'lh   :      A^nO-/-  ••    OJ'JIA  ••  H-I-Ä'/'^  =!:  *  P  102,  a. 

'wAMi  •  ii,t'.hA>.  '  ?i'rrt''?<'.  •  flV.,^  : 

tomi: :  AAV  •  »Hin  ■■  inh^-  •■  Ahn  :  «/«.«»•cft  =  hp"/!!.  =  fli-iniJK- :  M\r'i 

\\,h'{\th.v.  •  'f.rtW.'i !  Ainy.  •  ■/ -iuk-  ■  ?.a  •  -h/jn^v  •  h"'/.'>  « 

1.  muot«.]  0,  A  .»'.5'"^<..  —  'i.  rtMicj'crn]  A  rtMicrof-ft.  —  9-10.  Ah^o-vf-n]  P  —  is^n. 


/e  magistrat  fut  las  de  le  supplicier,  il  donna  ordre  de  lui  coupcr  la  tele  par 
le  glaive;  il  re?ut  la  couronne  du  martyre  et  entra  dans  1(>  repos  eternel. 
Oue  par  sa  prierc  et  par  les  priercs  de  ceux  qiii  fiircnl  martvrs  avec  lui, 
Dieu  ait  pitie  de  nous!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Prochorus  (A  :  Abrokonyos,  Procope)  qiii  iukjuIi  ä  .Iirusalein ;  il 
fut  soumis  au  joug  de  l'Evangile  par  sou  pere  qui  revölait  le  Clu-isl,  CJiristo- 
phore  :  lorsque,  selon  le  commandement  du  roi,  il  voulut  sacrifier  aux  idoles, 
un  ange  descendit  du  ciel  et  Ten  i'iiiprclia;  la  Dlviniti'  mit  sa  iiiain  sur  ses 
plaies  . 

En  ce  jour  aussi,  memoire  d'Abbä  Macaire  le  Grand  et  d'Ainonyos  mar- 
tyr.  Que  par  leur  priere  Dieu  ait  pitie  de  nous!  Ainsi  soit-il. 

En  ce  jour,  mourut  Fiqtor  [Victor)  pratiquant  la  vertu;  il  fut  interprete 
des  Livres  saints;  c'etait  le  fds  du  roi  Minäs;  il  fut  enferre  avec  liunneur  et 
pompe  ä  Maqdasa  [Satictuaire)  de  Dägü;  que  Dieu  ait  pilie  de  nous,  nous  qui 
sommes  reunis  pour  faire  sa  commönioration!  Amen  '. 

1.  Celle  conimijnioratiun,  ajoutee  d'une  main  plus  recond'  dans  la  margc  de  A 
(f.  291.  b'.  manque  dans  les  aulres  mss. 


330  LE  TJVRE  DU  SYNAXAIRE.  [314] 

hoo  :  YgAWi'/'A.  :  Tin-n  " 

9"Atl-f-   ••  Ahflft-f-rt   "  fllllÖ»-?»'!:  :  7.1/.  :  /IV.  •  4»?^  ■  ^n  :   h.V&.r  ■■  'W  ••*•'}.     ^ 
tl-  M  •■  j?rt*n   ■•  ÄÄrt  :    iÄtt.'i  ••  fü-Jl/'it   :  ä)»nÜC   :    röh'IV/»*  :  'rr+'l'  :  Y}CM 
-1-V  :  Ö>Vn<'.  :    iVllUh    ■■  in'l'Py.h  :  'l-.-JÄ-A"  :  "/Jl.?  =  «f.Ä'J..^.  =  hrflttK  •■  llODtpfi 

A.ih  «  rotiV  :  <ö-1V.  :  Ji'.Äfl>-l'"  ••  ffl(',Ä.A.  :  ll?.'>nA  :  KC"/'!-  :  «Jm/.**.  :  AÖA,«-  •■ 

iptth-  •■  "Tmc  ••  httiO'  :  ix.^M  •  *M'i'  •  nXaix  •  tun/.  -•  »,e  ■  to^u/:  .■  ii  i« 
(onhrh-/:  •■  öA-'i-  •  Che  !  ^fiti  ••  ^^  •  ^v^r  =  vry^  ••  -nc/j  ■  wm  ••  ^+ 

4.  Yiu-v]  P,  <»,  A  >iu>.  —  7-8.  Höo'Pört,i>]  A  ow.  n;  (),  P  n«»  .  —  10.  «^-^nc]  0,  A  — 
(!<:.  —  11.  -f^nc]  P,  0,  A  —  <:  I  l:^fy.  —  13.  (onhrii-c  —  hn]  P.  o.  A  <on.e7i-t  ■  a.a.^  > 
CM  >  ho.  —  14.  >,nn]  A  o(/i.  0,  P,  ji.  —  il).  <D(>n]  P,  ü.  A  <d(»    i  c>if.  —  15.  «»»h] 

0,  A  man' . 


LECTLRE     Dl:     15    DE    UVMLK      22  juilletl. 

Au  noni  du  Perc,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  ce  jour,  n)uurul  le  pere  saint  Ephroni,  le  Syrien;  ce  Saint  etait  de  la 
ville  des  Etoiies  ' ;  son  pere  ötait  prelre  des  idoles  et  haissait  la  religion  du 
Christ.  Ea  ce  temps-la,  saint  Abbä  Eplireui  alla  aupr6s  de  saint  Abljä  Yä'qob 
(Jacques),  eveque  de  Nisibe ;  cclui-ci  lui  tit  des  exhortations,  l'instruisit  et 
le  baplisa  du  baptemc  chretieu;  xaiiil  Ephrciii  resta  cliez  lui  et  iiiulli[)lia  li'S 
combuts  de  rasc6tisme  plus  qu'auiiiu  hoiiiinc  dr  sou  tcuips:  il  etail  toujours 
assidu  aux  jeünes  et  ä  la  prierc,  saus  interriiplion.  La  gräce  du  Saint-Esprit 
descendit  sur  lui;  il  enlrait  eu  discussion  avec  les  peuples  (Ics  paims)  et  eii 
triompliait.  Lors(jue  so  reuuit  li'  concile  des  ;U8  6ve(|ues  dans  la  ville  de 
Nicöe,  ce  Saint  accompagna  sou  maitre  Abba  Va'ijuli  a  l'asseniblee  et  ils 
triomplii'renl  de  riuildelc  Ariiis. 

Uli  jour,  Abba  Eplirein  vit  une  colonne  kunineuse,  qui  s'elevail  droite 
de  la  terre  et  ani\ail  jiis([u  au  ciel.  Conuiii'  ((),  P,  A  :  lorsipfil  \il  crhn  il  en 


1.  L'arabe  portc,  en  effct :  .■»>?^'  ^.-•''  mais  c'eslune  faule  (Evidente  pnur   >^— •*^'  ^.-■ 
ä  savoir  ].m>..u  ,-^j-i,  Xisibe. 


[315]  15«  HAML£  (22  JUILI.ET).  331 

t\   •■   llrtAt'-rt   •  h.^.t\   ■■  Jf'^ii   •■    tun/.    :    'llftCy    :    <II^./-«)  :  hf»>    ■    W.M-  "  «MV.   : 

^"it\  ■■  hn  ■■  h.V'/^'r  ■•  -wi :  in/.  ■•  tficp  ••  «»nh  •  ui-hi-  ■■  ni:  ■  (ii-  ■  Vn:ft/:y 

'}  :  aiJf'fW  :   ui'M-    ■■    "'Ihtn'l-  :■•  UHIM'    •■    A'^'/fl    ••    HflAt'ft    ■■    iH\    :   "/C'J  ■•    'J.d   : 
"»'KIC  :  Jl«n  :  .PMIfl  :  flJ'}7.A  ••  '^Srt  :  «»A-flrt  :  ^AOrt  :  VlUVV  =  I/WJC«)'  :  Hfl  *  ''  "-'   '^ 

f:?iA- :  A+sn  •  iirtAt'-ri  -  mKhim/.  ■•  4";^  ■•  «iftAP-fi  •  hr/"  ■  ^s-^  :  ^n  •  h.v 

tnhih/.  ■•  'h'iti  •■  hn  ■  h.V^'r  ■•  {*i\  ■•  Äü»-/'  •■  nft«»'  ■■   amV.  ;  'VILd-  ••  aH'h 

'0     r '^  •   nn,l'.','/;l/'«'»-    ■    fU/nJC^';"  ::  I0(\hh"  •  M    :   ^i/l'-^r  ■  AhO    :    OftAt'rt  •■ 

\\tm  :  y.-lt,"}/;.  :  fUl,«',',"/:!/'«'»-  ■  uh'il]^  •  tm-Hn^'J"  •■•■  mn/y.  -.  AiiA.«/'«»-  ••  fyp  •• 

<ö?i'/"ii  :  "tr  :  rifiAf-ft  •  AMI  ■  /i.'i'.^r  •  •S.y-ir'V  "  mh'r!f:"i/.  •  rli'JT  ■■  »» 

*P*A  ■  -ji»',p.^/ii  :  ^.rt.rt  :  luhfiir.h?  ■■  hnu'  •■  -i-i^.-'l-  ••  ■nil-:'--!-  ■  «)/-,i,e.A  = 

15  -i'/JÄ-A-  ■•  «in.?  ••  iDhno'hu  •■  hUf^  •■  hihi:  ■•  -nhfi.'i-  ■■  ^imi-i-  ■  njiA>  •  i^^iy. 

1.  nivt  P.  ().  A  om.  —  ib.  <b->,j.]  O.  P.  A  -iiVf:  .  a>-  .  —  1-2.  ^Ai-fi]  0,  A,  P  -lio-ö. 
—  'i.  <>n]  0,  P  1(1  (A  :--  A).  —  7.  A'V.'i.n]  0,  P,  Airvi:  :  *  (A  =  A).  —  <).  WK-rlU  —  nt\a«- 
P,  0,  A  O/M.  —  13.  auVöA]  A  o/«.  (P  om.  A^t).  —  1^-.  mT.j'-tD-M:]  P  oi-  ,  U,  A  (DIKd-  '  i 
llöoV  (A  öoTöA).  —  ib.  ^n«"]  P,  0,  A  »Awl-,  A  =  ar.  —  ib.  ;iü^-]  A  «d;!  ar.  o^s^-' 
sine  j;  ;  P,  O,  A  iD:i"  rcctc  post  addil.  OAm-l-  . 


6tait  etonne,  nne  voix  arriva  a  liii  qiii  liii  Jisait  :  «  Getto  coloiiiic  luiiiineuse 
quo  tu  as  vue,  c'csl  saint  Basile,  evc'(|ue  de  la  ville  do  Cösaree.  »  II 
desira  le  voir.  Saint  Abbä  Rphrem  alla  daiis  la  ville  de  Cesaree;  il  entia 
dans  l'eglise  et  se  tint  dans  un  coin;  il  vit  saint  Basile  monte  sur  un  tröue, 
po.ur  lire  le  saint  Evangile;  il  etait  revetu  d'habits  sacerdotaux  ornös  d'or 
et  d'un  grand  prix;  il  out  un  doute  ä  son  egard,  mais  Dieu  lui  lit  voir  une 
colomho  blanche  sur  la  tete  de  saint  Basile.  Saint  Basile  connut  quo  saint 
.\1i1ki  l.phieni  sr  tenait  dans  un  cuin  de  reglise,  il  onvo3'a  Fappeler  par  son 
nom.  Saint  i-]plireni  Itil  etonne,  lorsqu'il  l'appela  de  son  uihu,  oI  il  vint  pri-s 
do  lui;  ils  se  saluerent  Tun  l'aulre  par  le  muyen  d'un  intcrprete;  mais  Abbä 
Lplueni  denianda  a  Abbä  Basile  de  converser  sans  interprete.  J^a  gräce 
du  Sainl-Ksprit  descendil  sur  eux,  et  cliacun  d'eux  ccnnut  le  langage  de 
lautre. 

Eiisuilc  Aliliii  Basile  nrdiiima  diacre  Abbii  Eplireni  el,  apres  pcu  ilr 
temps,  celui-ci  Tut  ordonne  pretre ;  il  lit  voir  beaucoup  de  vertus  et  eunibat- 
tit  Ics  grands  eombats  de  rascetisme.  Parmi  ces  falt.s  ailniinihlcs  amimjtlis  /jur 
lui  il  exisle  le  suivaitt  :  Une  feninie   illustre,    riebe,  avait   honte  de  faire  la 


332  LE  LIVR1-:  DU  SYXAXAIRE.  [316] 

io-h,y  •■  to-M'  ■  lnC:f'ti  •■  yi9"'iM  ■■  hfih  ••  fl>-?i'f:  •  ^H. :  tnh,l'U.  ■■  h9"i.U'(n>'  • 

*it\  •■  ortAP-ft  •■•■  mrthA-f-  •  n^ff:0D  :  ,inin  ■  hin  ••  l-nA  •  M  ■  rihrt/l-  ■  :iT 
hl-  ■■  (oqu-  :  ÄWi^n-  •  inf-A-  ••  :''fna>'M  ■■  lo-M'  ■•  HJ:  •  hc-i-ft  «  tohV  :  XrthA 
h  :  hff»  •  l'iÄ -Jflo-  :  ffl^,^irrtrt-  ^  h'rat-iil'  ■■  to-h]-  ••  3rji:;>-ft  ■  h"*»  :  A* 

r   :   fl>-?,'I:  :-.  flli/*'h    .•   ?,9°iy  :  ©-^'h  :   TnC:)'fi   '   (OÄAP  •■  {\hl±M  •  flJjlV  :  CD' 

*  A293,a  4'Sft  •  ^n  '■  h.y.^9"  :    flifl>-?,'|i :  F:!..«^-; :  Ah. :  H/'  :  :Vm.^'Hi.  •  i;-fv.^,'l-  « 

A  :  fl>•^^'|.-  •  ,h6  :  q:rn-V  •  -W  ■■  ^St\  ••  «IftAf-ft  •  h'f^^tm  :  Oh-f:  ■  ?»9"nr>+  ■ 
^A9"  :••  ?ift»»   '  (D'h-V-  ■   A.+  •   JlUT-l-  •■  fflfl»-?,'!:  :  fiV.^'T  :  Atl,  =   l'-m.^-Jh.  « 

m-ioD^m-l'  :  ^h-t.  ■  -ühtiA-  ■  -^n  •■  4"?.^  •■  nftAt^rt  ••  w/.hfH-  ■•  JlH  =  höU.  ■ 
A  117  .  hlW  :  ^7,a>-C9'  ••  -S.n  ■•  hChM-  ■■    hUTl"  •  iDttM-l-  •  aih'in/.^'  ■  (n-h-i-  ••  Jlt:;i- 

1.  post  nc.+n  P,  0,  A  «(/(/.  iivft<:^-.  —  ib.  fl»,.t«CA]  P,  O,  A  a>h.-l-C.iS..  —  ih.  >,5rkiröi>.] 
P,  0,  A  'hT'i'jin.ixj-.  —  4  ut]  A,  0  o/w.  ar.  >_gJ->).  —  5.  oi.eÄ5»"nn-]  P.  0,  A  om.  at. 
—  9.  '»•!:]  0  n-fc,  P  om.  (A  ^  A).  —  U,  10.  iit^A^]  P,  A  n-I-C  .  —  i>.  jn]  (priiis  0  at- 
fit.  —  ih.  ii;]  0,  P  H-Vt;  A  om.  —-  10.  <>.s.n  P,  0,  A  om.  —  14.  w^nn^]  P,  0,  A  —  n-F. 


confessioii  piililique  de  ses  peclies  ä  saint  Basile  ;  die  avail  ocril  sur  im  ]ia- 
])ier  tous  les  pccli6s  qu'elle  avail  faits,  depuis  sun  onfaiicc  jusqua  ce  mo- 
irieiit,  Sans  en  laisscr  un  seul  qui  ne  füt  pas  ecrit;  ensuitc,  eile  presenta 
ce  papior  ä  saint  Basile  et  le  supplia,  cn  prf^senco  du  peuplc,  en  lui  disant  : 
«  Je  suis  uns  peclierosse;  voici  que  j'ai  eeril  tous  nies  peclies  sur  ce  papier: 
je  te  demande  de  »ren  donner  rabsolutiuii  el  de  faire  qu'ils  soient  elTaces 
de  dessus  cc  papior,  toiil  «'u  restanl  cacliele.  II  liii  pril  !e  paj)ier  et.  pria  pour 
eile;  ce  papier  devint  entieremenl  blanc;  tous  ses  pöches  furent  elTacös, 
excopte  un  seul  p6chö  tres  grave.  Quand  eile  vit  cela,  eile  pleura  et  eile  lui 
demanda  de  lui  pardonner  le  pcudie  qui  restait.  II  lui  dil  :  «  Va  dans  le  de- 
sert  auprös  de  saint  Eplirem;  il  te  lemettra  ce  peche  qui  res<e.  «  Lorsquelle 
l'ut  arriveo  auprös  de  saint  Abbä  Eplirem,  eile  hii  dit  ce  (jui  lui  etait  arrive  ; 
il  lui  dit  :  ft  Va,  en  toute  hAte,  auprös  de  saint  Basile,  avanl  ipiil  iic  sortc 
de  cc  monde,  ear  il  est  le  clief  des  prötres;  il  U-  rcmellra  ton  peche.  »  Cette 
femme  retouriia  aupres  de  saint  Basile  et  eile  le  Irouva  mort,  au  moment 
oü  on  Temportait  sur  la  töte'  des  pretres  ;  eile  pleura,  phiQa  le  papier  sur  le 

1.  Traduction  litterale  de  l'arabe  :     -jj  ,  ^— . 


[31']  l.V  IIAMI.I.    12  .iril.l.F.Tl  333 

(m-n/.  ■■  4"J-ft  •  ^»1 :  Mv^r  ■■  ihr/..!-  •  •nn-:'-/-  -  ruju/n'PMji-  •  hft-/- 
•1-  :••  (nf\h(\" :  4"J.rt  ••  ^n  •  Mv,.'r  •■  ^hm.htt.hA:  ■■  awa  :  hi\i  ■■  .f.fiA  =  ?, 

\_i\\'}"  •■  tih.'l'd.'J"  •■  \\(n>  •■  C^-n  :    l'f'i'fl.fi"  :•:: 

at-'i.n  ■  f:i:f\^'^  :  ■Ml:''  •  m  :  AAn-  :  r'-fA-  :•:: 
15       fihiw.hn.hA: :  h'rf{Y}  ■  ?,'»»  ■  .e.nA  •  rt^A- ::] 

1.  mnhrt^L  1\  (».  A  ow.  -  ib.  A.p.Vf:]  ().  I'  '\i:.  ~   >.  ii;vxv].  P  whh-^.    ()  iitCA  .A 
o/n.).  —  (■>.  f^wfTif]  P  IT.  —  13.  rtAri-]  l>  aad-a.         hi.  ti>,y"OA  =  m]  A  iiy-fiA. 


Corps  de  Saint  Basile  et  lo  pria  de  lui  ofTacer  ce  peche  qui  rcstait  sur  le  papier; 
le  Saint  l'efTaga  par  sa  pricrc. 

Samt  AI)bä  Epliicni  llt  de  nombreiix  iiiiracl.'.-;.  A  ^,.n  eporpie  apparul 
un  infid^le  lieretique  iioinme  Fils  de  Disän  (Dardesane).  Ce  Pere  entra  en  dis- 
cussion  avcc  lui  et  eii  triomplia.  Ce  Pere  composa  de  tres  nombreuses  ho- 
melies.  II  est  ecrit  dans  les  livres  quo  Ic  nombre  de  ses  homelics  et  de  ses 
discours,  prononcös  sou.s  l'inspiration  du  Saint-Esprit,  est  de  11.000.  Saint 
Abbä  Ephrem  supplia  Dieu  tres-haut.  disanl  :  «  ()  inon  Dien,  relieus  de  moi 
les  flots  de  ta  grAce.  «  Ouand  le  pere  eut  acbeve  les  pratiques  d'ascetisme,  il 
passa  aupres  de  Dieu  qu'il  avail  aime.  Ou.-  par  sa  piirre  I)i,.|i  alt  pitie  <!<• 
nous!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Eplirem;  il  vi[  le  Saint-Esprit,  scnibluble  a  unc  colunibe, 
couvrir  de  son  ombre  ia  tt^le  de  Basile.  Lorsque  son  oanir  fut  vaincu,  acca- 
ble  par  les  grands  turreiits  .le  ses  homölies,  il  pria  ,e  Seigneur  Dieu,  en 
lui  disaiit  :    h   .\ir,'.(e,  [als  rcsser  en   moi   les  flots  de   ta  gr;\ce  »l 

Km  CT  jour  oiicorn,  nK^inoiro  dAMu  Ilarayon  (?)  <les  Images'  {?  A  :  II. 
d'Amsal.?]  avec  lä  m.i,  d  /i.>  marlyrs;  de  Frömenatos  [h'rumcntius),  moine, 

I.  l/ar.   ms.  val.)  a  sous  ce  jour  :  Jj^;  ^^y~,_^  U  (Fbrsiesi/ gmpja.,, '  Cn,,,,,  Cat. 
Copt.  .\hs.  Hr.  Mus.  .30."i.  A-t-(.ii  In     ,  .'.^  |„nir  J^-^y) 

l'.VTP..   01t.   —  T.    VII.    —  l".   3. 


334  LE  LIVRR  DU  SVNAXAIRE.  [318] 

h  :  ^ic^ft  :  nh««  ■  Ävh.v  •  (ifi'JVioc  •  urtii:  ■<■■  iwMf-"^-  ■■  *.«'.ni'  ■■  iti-J  •• 

y"AA.V  :  A''/A'/''  ■  "/AI»"  ■•  >i"y.'>   i=] 

[«,n.i/- :  Ml-  =  »»All  ■  /n^.  ■■  ih'/v.  ■■  win^.  ■  rr"?.  •  Ä.Tt?ft  =  rDÄfl»-A-ft  : 

nchi-  =  ^h^'{\'^\  •■  ^i:Mt\  ■■  «»An  =  ^-/lUnja: ••  iiiVi/"!-  ••  vf-n- ■■  //n-r//";'- 

fl)f,a.A"«-  :  ii/-  ■■  hw.  ■■  ?»vja  :  hhn:  •  k^'»  •■  v/cv«««-  •■  (:i-«>  ••  «»-^'i- "  «'^ 
rii  ■•  v«:?'  ••  WA-  •  1  ^'/v.-i-  •  »im.  ■■  hin.M  •■  ^tcMti  ■■  a-i--  •  t\(\Av\-  ■■  «».t'ii. 

fthr'P  ■■  IlÄA- ■•|VJ«-  :  h^'/">  ••  llhrAhVl«-  =  «'.IMLA}"  :  Ä.TJ?ri  ■■  «'Äöi-A-fl  =  ^ 
«rö^,  :  AfflAlii  :  •'ia.V  ■•  «»^ü.y  =  M'"Ä^'P  =  r-rni  =  r»hA"/A-  ■  ?»*'.'Jiir«».  =  W, 

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ascete  et  cliaste,  .lui  Hl  Kcaucoup  .Ir  miracles  :  Pierre  et  Paul  ronverlirent  les 
soklats  de  Paragmon',  et  inarlyrr  ,1,.  saiiit  Cyriaque,  scloa  cc  qui  est  6crit 
daus  le  synaxaire  d'l':gyptc.  (^le  leur  .saiute  beuedictiou  soit  avec  nous  dans 
k'S  sieclcs  des  sii'cles!  Aiusi  soil-ilj. 

[En  CO  memo  j(.ur,  l'icrre  v\  Paul  lirenl  uu  .ui.aclc  dans  la  ville  de  Päonie. 
Le  vmn  :  Apres  rAssomptiou  de  Nolre-Dainc  la  Sainlr  Vicrge  .Marie,  uiie 
nuce  pril  Irs  dru.r  .{poirrs  d  les  lit  descendrc  au  milieu  du  palais  royal.  En 
les  voyant,  le  roi  lul  .Honne  et  leur  .lit  :  «  Qui  etes-vous  et  (pie  faites-vous :'  « 
Us  repondirent  :  »  Nous  sonimes  les  serviteurs  d.-  .Jesus-Christ,  Eils  de  Dicu, 
(pii  delruit  lous  les  royaiimes,  qui  peut  sauver  ceux  qui  lui  obeissent  el  qui 
punit  ceux  qui  ne  lui  ÖImmsscuI  pas.  »  l.e  roi  leur  dil  :  <-  Conu.u.ut  pourrai-je 
connaitrc  si  ce  (pic  vüus  dites  eslvrai?  »  Alors,  iU  lui  raeonterent  lous  les 
miracles  que  Nolrc-Seigneur  .lesus-Clirist  (qu'il  si.it  loue!)  avait  laits.  Ee 
roi  leur  dit  :  «  -l'ai  nnc  fdle  a  (pii  un  oiseau  a  arraclie  l'oeil  droit;  si  par 
vos  prieres  vous  lu  guerissez,  je  .-roirai  en  votre  Dieu.  »  Pierre  et  Paul  lui 
direul  :  "  Amene  la  (illc  aupres  de  nous!  >.  On  Pamena  aussitöt;  Ics  Apöln-s 
elevörent    leurs   uuiius   el    priereul    Dien    Inaueoup:    eu.suite;    ils    iniposereut 

I.   I.es  iiiuls   "  l'ierri!  —   Püra-nu.ii  >•    maiiiiueul  dans  O  ol  A,  .|ui  ilnniienl  loulc  la 
lüiigiic  legende  (HÜ  suil. 


[319]  l.V    IIAMLK    22   IIII.LKT  .  335 

vi:jf>  ••  «»äa\'-  ••  nii-:"'  ■•  -wi  :  h"i\i.hiUui:  ■•  aihTii  ■■  hnv.-  •■  M.'iiira»-  ■. 

i\  •■  hiU  ■■  .e/A-  •■  'V'i'IV  :  /fi/-  ••  fl>,f,tl.A"  ■  A'/">  il-  •  :iVJJ"'r  ■■  II?»  J'/-  ••  e^ört^A 

oo-  •  Af/i'Pt:.eT[-  •  tu«/?-!'?  :  ,\w.. :  Aini:  •  hfth  ■•  ^,'iw-  •■  finh  •  mc  ■  wnc}" 
t: :  öjäAv-  ••  m  •■  ?»"/ii.^'n«h.(:  ■■  h«»  ••  ji'.^^.v-  ••  a-«»-  •  /..e.-^/-  :•:  möiv/  ■■  ■»■ 

<Wje.rtv    ••    hV/.fl.U'oo.    :   rt,/,<;.  :   ffD'JlA   :    rfl'PCJPl'   :   fl»}\(.Mi-  ••  fl.^A    ■•   'l'm.'i   •■ 
h/W  :  H^.rlll.  ■  hll'l'O-  ■    "h'UM'aV'    :   fl)rtj.«J.  :    (l-n/.ll.W'ü»-    ■•    «)Ä?il>"V   :    h'iV.rt  = 

ÄAüA  •■  .«»'A-  ••  htfD  ■•  i\(\h  •■  <n.e.(l,  ■  >^h■nft'i  ■•  .u/.-  ■•  ^./.''iTti  •■  A'/'J-i"  :  n\' 

2.  ftK,frtn]  A  ft>i'?lL>i>  :  >i.  .  —  'i.  ffl>i^Uf]  O  (o{>{\.  —  5.  VV/.V]  A  Vfl/LV.  —  /''.  Ä^T 
fW]  A  —  '("■'/.  —  "' ■  h.Vdio:  ]  A  ii>..m  .  —  II.   «oxrtf.  —  VJH.vn    A  um. 


leurs  mains  siir  les  youx  di-  In  /ille,  et  la  guerirent  au  iiuiii  de  Jesus-Cliri.st 
(qu'il  soit  loue!).  Lorsque  les  gens  vireiit  ce  iirodiyc,  ils  se  prosternerent  aux 
pieds  des  Apötres  et  embrasserent  la  foi. 

De  lä  les  Apötres  se  rendirent  au  pays  de  Filpos  [Philippcs),  comme  Ic 
Christ  (qu'il  soit  loue!)  le  leur  avait  ordonue ;  niais  le  diable,  prenaut  la  res- 
semblance  du  roi  Endou',  viut  vers  Parägmos  (A  :  Parägmon),  suivi  de  quel- 
ques soldats,  et  lui  dit  :  k  Pourquoi  te  tais-tu  au  sujot  de  deux  sorciers  saus 
que  nous  les  fassions  perir  de  suite,  avaut  qu'ils  convertissent  par  leurs  sor- 
tileges?  »  L'esprit  de  Parägmos  fut  induit  eu  erreur;  il  eiivoj-a  ses  soldats, 
au  nombrc  de  1U.200  cavaliers,  pour  lui  ameuer  les  Apc'itn'S.  Les  soldats 
entourrrcnt  la  ville,  de  sorte  que  les  habitants  furent  etonues  de  cela;  ils  cii 
parlereiit  aux  Apötres,  qui  sortireut  de  la  ville,  et,  se  tenaiit  devaut  Dieu, 
prierent  Dieu  de  les  secourir.  Aussitöt  les  clicvaux  des  soldats  se  loiir- 
nerent  vers  Ics  Apötres  et  pousserent  des  cris  pininlirs,  comme  fait  (juel- 
qu'uü  qui  pleure;  ils  dresserent,  ali(/nercnt  leurs  pieds  et  s'ageuouilleri'ut. 
L'un  des  clievaux  eleva  lavoix,  comme  fait  un  liomme,  etdil  :  «  0  insenscs  sol- 
dats de  Parägmos,  pourquoi  chcrchez-vous  Pierre  et  Paul,  soldats  du  Christ 
(qu'il  soit  loue!),  et  les  regardez-vous  comme  des  sorciers,  tandis  qu'ils  sont 

1.    'Ivoiöv,  des  Indiens. 


:i36  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [320] 

röWA-  :  l'ttt^  ■   A-^f.jPnA-n  ••  ^.l-XÄ-CJPöo-V.  ••  TM  ■-  iiro'»-  •  hS{\'t\  '•  A" 

•1-  :  -ny.A-  ■•  hCoDOB  :  <(y.rt  :::  S 

i  '■  tofitt  ■■  ^A''/A- :  höy/Huroo' :  v^A• :  rinin  ■  r:?i,i'.?' :  Ah^ii.?!^ :  hin  •■  V/i: 

♦A  117,b.  V-  i  (XtlCM'tX  ■■   A-|:  •  ftnWi'l-  :  fll'JVV.  ■•  Ar/i<Pf:,e'|-  :  01     hU]]9*ao.  :  fh'PCjf'l'   •■  ll 

oo  :  ^.'VÄ'T-  ■  h'/J>  :  W»/.  ■•  öi,i'."V.rn-  ••  A'}7V"ö«»-  :  ^'j:/..rt.ir««-  :  rM'j'PP  •  /Ji^A-    n 
n  ■•  Ä/.-TT'ft  :  'J7'/'öB-  !  ro*oi»-  ..  ^.p."%|).  .-  (».fttLA-o»-  ■•  h^:  •  hö«»-'>'l--  '  e 

r/Drt^A'J    :   H<i.Vfl)-n-höO'    ■   h»»   :   ;J-9"Ä7.?'ö'»-    ■■   «».P-ltA?'    ■   Al'"'>'>   :     1:"'/*"/' 

ö»-  ••  nhti.l"  ■■  up'j'j- !  u",7'-'>  •■  in-fK-  ••  Ah  ■  ö)Ä7fl»-<p  :  ncvi  =  AojAih  •■  w 

I.  >i.>i«i:}^o»-]  o  K.e.si  .  —  7.  flj<*n]  A  <<n.  —  ;>.  fl>>,ini}"«o-  :  ^v    o  ow.  —  10.  t\'n- 
Voo-  :  >,'i:<!.rt.ir<n"]  A  h    ■■  ft-/  .  —  JO,  11.  nüicrt-Ffi]  A  ri>."/ii.>.'/  :  h.vt\(\  •  ^i  . 


venus  pour  dötruiro  les  sortilegcs  el  toulc  rreuvrc  du  diahlc?  Nc  les  voyez- 
Yous  pas  avec  leur  roi  Jesus  (qu'il  soit  loue!),  niontes  sur  uii  clicval  hlanc 
i't  priant  pour  vous,  a(in  que  vous  devcnioz  soldats  du  Clirisl  ((|u'il  soil  loue!), 
et  aliu  d'ecrire  vos  noms  dans  le  livrc  de  vie?  Nous,  qui  summes  des  betes, 
nous  adoi'ons  leur  Dieu.  »  Avant  dit  ces  mols,  le  cheval  se  tut. 

On  i'utcudit  (ilni's  uiie  voix  qui  disait  :  «  0  mes  Apotrcs,  ne  soyez  pas 
insouciants  au  sujet  de  mes  plautcs  nouvelles.  »  Lorsque  tout  le  peuple  leva 
les  yeux,  il  vit  Notrc-Seigneur  qui  moutait  au  fiel  dans  une  yrande  gloire; 
quand  ces  10.200  soldats  le  virenl,  ils  crurcnt  au  (llnisl  Kju'il  soit  loue!).  IIs 
se  prosternerent  aux  pieds  des  Ap<*)tres,  qui  leur  ordounereut  d'abaudouner 
la  milice,  de  rendre  j\  leur  roi  les  chevaux  el  les  armes  et  de  professer  ou- 
verlemeiit  la  l'oi  eu  Jösus-Christ  (qu'il  soit  lou6!).  Les  soldats  sc  rendirent 
auprös  de  Parägmos  leur  roi  et  se  tinr.ent  devant  lui.  II  leur  dit  :  «  Oü  sontces 
rlcux  sorciersque  je  vous  ai  envoyes  les  amener  ;V/?  »  Ils  lui  repondirent  :  a  Pour- 
quoi  les  cherches-lu,  pour  leui-  faire  du  mal  en  echangc  du  bleu  qu'ils  t'ont 
fait?  Ils  ont  accorde  la  lumiere,  la  nie  h  ta  fdle.  »  Ensuite,  ils  delirent, 
öll-rent  Icurs  armures,  el  les  jetereut  en  face  </«  r»i.  eu  disant  :  «  Prcuds  les 
armes!  Nous  avous  trouvi-   uii  roi  mcillcur  (jue  toi,  nous  avous  euilirasse  la 

Loi^(|iir  le  roi  entendit   ci-x  parolcs,  il  In! 


.iil  l.V  IIAMLE  (22  JUII.I,ET).  3:57 

«J-l-    :   (»hm  ••  }f.y.y.9^0O-  ■.  ai-M-  •■  (tf-  :  '/"4v1i  ••  htxXX   •■    l'.'(">A"öO-  ::  (BThT'W  ■ 

'/"nl   :   KAf-   :   ÄA-I-   :  lUl'ÖÖ'l-  •   A(>A    •■    *'.''nV    =    fl»h'nÄM'ö'»-    =    ,^•«»'1'    ■   (OhiO'^.F' 
an-  :  ''?MlA  •■  ll.'|-  :  ^/nJ-J/"'!-  :•  Ol^-ö»-  :  •>.e."7.l»-  =   iXf^/.-ITtl    ■  fl)/?,|l,A}"  •■  Ä. 

.f.'lv/Dfm-  :  Wl/.-  ••  fl),e.n.A"ö'"  :  Ar/l'PCjP'l-  ••  h'>ltn>-  :  tmi\''Wi  :  H"I-/,t:f.  :  1/7/.  ■• 

fl»,e,n.A?'  ••  rlirt  •  AV  ■•  h'/'irjl:  :  rn.e.itA-ff»-  =  :"•^l.^'■|"hö'»•  :  ^9"k*^  ■■  '^r^A.h 
'}.'/"J:/.  :  öjycrt'jp'ö«»-  •■  (lh«^'l-  ■•  a),f.ft,e.?'ö»- :  fl>-ft-i- :  chr^o»-  .-  Afh<P(:,e'>  ••  o» 

,e,ft4'A}'*ö»-  •  'f»'-A*"-A.J-  ••  fl)7n<-  ••  flö»'  !  h'^U-  :•:  ffl^'/"]!  :  RA?  =  Ä.T(rft  =  ö» 
Ä/.-Tr'ft  ••  «l'--A'l'"-A.'f-  •  f^hh  •■  •li-n'-ao-  :  ^l.-nn-  .•  ai-ft-l-  :  H.^  =  O»-?!'»"  •■  7.H.  ! 

6.    ;&}»"«>,]    0    .f.ö»»>..    —     II.    A>   !    >.'/"l|-V/:]    <t     ftniVh.    —    //'.     '»ftA.Vlö»-]    A    •(niöo-.    — 

12.  ii^i.-/]  A  "/".  11.  —  11'.  »i^A"«"-]  A  tf-A-. 


('founc  et  se  mit  eii  iine  graiidi'  colerc;  il  domia  ordn;  df  Irs  mcttro  cii  pri- 
soii,  jiisqu'ä  ci'  qu'il  Ics  luät.  Eiisuite,  il  sc  disposa  ä  paitir  lui-meme  et  fit 
preparer  les  armes;  de  nouveau,  il  doiina  ordre  a  2Ü/i()ü  faiitassins  d'aller 
dans  le  pays  de  Filpos  {Philippes)  et  de  raser  la  vülr  jusqu'aux  fondements. 
Pierre  couiuit  la  rliose  eu  son  esprit,  et  dit  ä  Paul  :  «  0  inou  frere,  leve- 
toi;  allons  cliez  le  roi  Paragmos,  avaut  ipril  u'arrive  pour  detruire  la  villc  » 
Ensuite,  ils  prierent  et  montcreiit  siir  uae  nuee,  qui  les  transporta  et  les  iit 
desei'iidre  au  milieu  du  palais  royal.  Ils  se  tiurent  devant  Paragmos  et  lui 
dirciit  :  «  \e  demolis  pas  la  ville  ä  cause  de  nous;  nous  voici  en  ta  presence.  » 
Le  roi  ordonua  aux  lioupcs  de  renirer,  et  dit  au.v  .\ii6lres  :  «  Vous  etes 
des  sorcicrs  qui  eiisorcc^icz  le  pays.  —  Loiu  de  nous  um-  teile  chose!  «  rc- 
poudin'iitils.  Le  roi  leiir  dil  :  "  Volr-c  criiuc  a  ameiie  la  pcrsrnitioii  eotifn; 
vous.  )i  II  (lüuua  urilri'  Ar  iahriqucr  dcux  cas([urs  de  iVr,  munis  de  elous,  de 
les  remplir  de  drogurs  pmiirii'Kscs ,  de  les  eliaul'"er  au  l'eu  et  puis  de  li's 
mettro  sur  la  tetc  des  Apötri's;  //  (inlnund  de  les  suspendre  la  tete  en  Iias;  ou 
llt  coiunie  eela  sur  i'ii\.  Alnrs,  Pierre  pria  el  dil  :  «  0  Seigiieur  Dieu,  luoutre 
ta  gloire  sur  Paragmos!  »  A  Tiuslaul  Paragmos  ful  suspendu  la  tele  eu  lias, 
lui  et  tous  ses  gens;  ils  etaient  ballottes  par  le  veut.  Alors,  il  cria  eu  disaiit  : 
«  0  mos  scigneurs,  sauvcz-moi  de  ce  supplice!   Maudit  soit  le  roi   lleudon, 


338  1-K  LIVRK  DU  SYNAXAIRE.  [322] 

->-?•/"  :  \riF'"i  •  hfl»«  •■  fl>-?»'|:  ■■  hMvl'/.  •  toCl-tm  •  ^Ih'J  •  WA-  •  rtfl?»  =  Hf. 

vnn  ■  Kiv^  •■  A^A,yio»-  •••  fl»,e.n,A-  ••  Ä.Tr?ft  ••  Ä."lw(:.e.-  :  hnnu  •■  ft^A-lh  •■ 

rt  ••  'Wl  ••  A",l'.  ••  fl»A'|:  !  tn^llM  ■■  hff  ••  -l-V-'l- i^^o«-  •■  af^/l'ih^'oo-  -.  hho»  ■  ^'M:  ■     5 
n/h/:;/-  ■  ICdA-  ■■  h'rfi^hV  •••  m^.n.A-  •  Ä.T(?ft  =  ftlff"  ■  i^-hlH.  ••  Kt-(DC.y:  '■ 
h'riVi'U  •  ft^A-l-  !  A?i»n  ■  A.Ärh'i-li  •■  nhiUn  •■  Mil  ■■  l-flA  ■  h^P  ■  OAÄ"  ■■  h 
ir-AVi  :  n?i'jnA  ■  hSh-tx  •■  "ncM'ix  ■  "iin'  ••  vf-A-  •  "/A'r  •■  mhAO  ■  CVi-fi  =  h 

jP'/'?,h-  •■  A"'|:  !  hC.'J-rt  ••  aupf^ao  -.  flij^Wi^.  ••  h«"-)!  ■■  MU  •  rt-fcA  ••  fl»-?»'l--  ••  '^'•    i" 
A«l'--A.-|-  ••  (odMn  ■■  tn-h'l'  ■  tmfchd.  •■  m^'Hin'P  •■  n"7?ihA  :  H-A  ••  J/1C  ■•  «»Ad. 
•/  =  hfl»V..P.?'fl»'  •■  Wi'PCjPl-  ■■  AÄ/.Trri  :  fl)A?iA.?il»'  !  ?ii»"rt'^A'>  « 

rnOTj',^  .•  -ii-r'  ■■  (om?:^  ■■  :i'M'  ■  hl/Ara»-  ■.  Ar/i'PCjPl-  ■•  m^.iLA-o«»-  • 
fiiCV. :  A.'J-  •  hPh'M'i?  ■■  M  •  hhr'i  •■  nhrf\lnlna«-  ■•  onf-A-  =  .inin  ■•  «'.e.-*  ■ 
:f'il\-l'  •■  hidirof"  :  h'in  ••  .tvnA-  ■  li«roii  :  «i^T^/n'^?'»"-  =  Avf-A-ö»-  =  nrtr/n  :   1. 
hn  :  mtnA.e.-  -■  aianUM  :  *^ift  «  fflAhAh-l-Jr  .•  ,/»/.-  •  ät«^*?'"«»-  =  ffl:'"n<- ' 

2.  "/i-/"  .('.Vi-/  0  o"'.  —  '1  >."»  -A  <)/«.  —  /Z».  Ä^■7'l••fl  A  o/?2.  —  5.  A»,R.]  A  a.p.  V  .  — 
il>.  a>^.^;hfoo.  A  o/».  —  (1.  y.lM'/.A  oin.  —  8-!».  Uli"-/?]  A  il>.TrnA.f.  —  10.  ante  .f irjvA.  A 
rtfW.  >io".  —  II.  n"7>.>iA]  A  "V  .  —  12.  >,m-i.p.}"<">-]  A.  -  jp.  —  (V-.  fl>A>.A./.l^  ow.  A.  — 
]:5.  post  -nr'  A  (7c/t/.  <nm,p..  —  16.  posi  'l'-'^n  A  add.  hhr''\\i. 


cur  c'csl  liii  qui  ni'a  iiuluit  eu  erreur!  Maudil  soit  quiconqiK'  <lil  du  mal 
ilc  vdus!  »  Pii'iTc  hü  dit  :  »  Tu  ne  dcseeiidras  pas  de  la  poteiice  avant 
qiii'  tu  iTaics  <l()iiiii'  roidre  de  di-livrer  les  soldals  qui  ont  ete  mis  en  pri- 
soii.  ))  Parairmos  cria  ;\  I.üv,  sa  lillc,  et  liti  ordouna  de  les  delivrer,  et  eile 
les  dölivra.  Eu  clFet,  eile  seule  etait  restee  saus  etrc  pcudue.  Pierre  dit 
encore  :  «  Maiutcnanl  tu  ue  dcsceudras  pas  de  la  ])oteuco,  si  lu  u'ecris  pas 
(Iota  maiu  ces  inols  :  II  u'y  a  de  vrai  Dieu  (jue  JtJsus-Clirist,  loi  du  monde 
eutior,  et  il  u'y  a  pas  sur  la  terre  tVItonunc  aussi  iiupur  que  uu)i;  eu  luc-me 
lemps,  lu  devras  ordduuer  de  proclamcr  res  inots  au  uiilieu  de  la  villc.  «  Le 
roi  eiia,  ordoiiuaut  d(!  lui  a[tportcr  du  papicr  et  uue  ])luiue;  il  i'erivit  ccs 
mols,  lout  cu  restaut  pendu  la  ItHc  eu  has;  il  euvdva  l'c'crit  ([u'nii  lul  au  mi- 
lieu  de  loute  la  ville.  Aussitöt,  les  ApiMres  lireut  deseciulre  Parauiucis  et  les 
siens  de  leur  putcuee. 

Lc  roi  s'approclia,  et,  sc  jelaut  au.\  pieds  des  ApiMres,  Iciir  ilit  :  "  l'ar- 
douncz-UKii,  6  mes  niaitres!  Je  erois  ä  votre  Dieu!  »  Tout  le  peu|ile  sc  jeta 
,inx  pieds  f/rs  Ajidlrcs  r\  pi(iiion(^a  los  miMiies  juiinlrs.  I.cs  .[pillrrs  les  bapti- 
siMTiil  Ions  au  iiiiin  du  Pitc,  du  l''ils  il  du  .Saiut-ülsprit ;  ils  baptisi^'rent 
aussi    Irs   soldals.  rl    Ions    l'unMil    uiiauiuu^s   daus   leur  fni    ä  NnIrc-Seiy-ueur 


.323]  l.V    IIAMI.K    22  jni.r.ET).  339 

.,     U'a»-  :  fii.e.n.A}"«'»-  :  rt'Wi-  ■•  fl'/.f/'Vrihö»-  •  H}rYi>  ••  (f«ViV;\\aiy  .-  ?,rth  •  Mv/d 
ÄA"-fö»-  :  «»(l/.h-fö"-   •  P'/A-  •■  '/'rtA.'i  •  A'JA^/n  :  "ihT  ■  h"Vi  «] 

\_{\^r  ■•  ?»nA  •■  ri.A.vhö«"  •  4'Srt  ::= 

in  Ä.TlVft  ■■  fl»A<0'A-rt  :  rn?,,e.  .•  ^^fllriöo.  :  q,f\  •.:■. 

Öi\  •■  (Höh  ■  öl   ■    n|:  :  htlffo    :   'V.e.}   :    l-hUH    :   }x''l\\.hl\,h.r.  ■•  Öl\   '   ^-ILA"  :   ,h. 

I .   i:  •■  mt\-n)n  •■  ^fl■nh  ••  WB  ••  oj^ot  .•  oi/.m-}'"/.  .-  <ii-'W"  ••  h'UU  ■  m'/tt/.  ■•  ai-ti 
■I'  •■  hCw  :  hmd  ■•  Ü'W/A'/"  !  «»i:A.A./-  •  hflh  ••  hat'Rh  :  l'-jf.A  ■  h9''f\i}'P.  « 

1.  w-nil]  An—  1.  c-Völ-  :  ■/.CT/'/]  A  •/  C.  ■  —  A.  ante  "ri-iv  A  add.  <n.«,-h^:t  :  m. 
—  /A.  anle  aof,:hV-\-  A  add.  W-a».  —  (>.  ^AÄ-npfi]  A  <;.Ay^n.  —  13.  mflij-t].  Cette  comm.  nc 
se  lit  q\ie  (Jans  A. 


Jesus-(;iirisl  inu'il  soll  loiie!).  Les  Apotres  leur  Iiätirent  uiic  eglise  et  leur 
ordonuerent  des  prrtrt's  et  des  diacres,  rlioisis  pariiii  leiirs  savauts;  ils  leur 
enseigiierent  la  l'oi  orthodoxe,  les  iiistruisireut  siir  tdus  les  mysteres  et 
leur  donnereul  les  Livres  Saints,  pour  qiie  leur  espril  füt  allVrini,  el  ils 
leur  dircut  :  «  Soycz  fernies  daus  la  foi  (jue  uous  vous  avoiis  eiiseio'iiee, 
jusqu'ä  notre  relour  cliez  vous.  »  Apres  quoi,  ils  leur  donurreut  Ic  Ixiiscr 
de  paix.  et  allercut  ä  la  ville  de  Filpesyos  (A  :  Filpos).  (hie  leur  priere  et  leur 
beiiediction  soiciit  avec  noiis  pour  les  siccies  des  siecles!  Ameu ']. 

[•ii'  dis  saiiil  a  vdirc  iiiti'lliyeiice  saiiite  qui  n'atlrista  pas  FEsprit,  parloul 
OH  vi)lii>  pi(!d  est  alle,  Pierre  et  Paul;  la  puissauce  de  votre  force  suspcndit 
lo  rni  et  volre  majeste  for(;a  les  elievau.\;  a  se  prosteruer -i. 

Ilii  ce  rneme  jour  les  nuitelols  jelercul  ä  la  nuu-  le  prophete  .Jonas,  puis- 
(pic  Ic  sdii  i'lail  toini)e  siir  lui;  car  il  avail  laisse  iraccom/ilir  l'ordre  de  Dicu 
(pii  liii  avait  dit  :  «  Va  jiriHdicr  au  pcuple  de  Miii.c!  »  Au  niüiiieMl  ou  ils  le 
jetereut,  uiie  haleiiie  reagloulil  i't  il  resta  daus  sou  venire  trois  jotus  et  (rois 
unit'^,   ju-(|u"a   cf  (pie  la   Puissauce  divinc   Ten    lil    sorlir.  Au  Iroisieme  jnur 


1.  Cf.  J:p/i.,  IV,  :>().  — 2.  I')n  ce  meme  jour,  Ic  Synax.  elhiop.  de  C.oltingue  et  celiii  do 
'lubing-nc  placonl  la  commeinor.  du  roi  Yoliannos  I  (1()65-1()<S2)  qui  a  ele  Iraduiti'  parDuen- 
smg.  I^iefeit  d.  ulh.  Si/ri.,  43-'iG:  rl'.    Turaiov.  Isliedovatüijd,  c  nhlasli  ii^iol.  isliicn.  2S1. 


3'iO 


I.K  I.IVHF.  Dl"  SYXAXAIRE. 


[324] 


htm  :  i%h,hrt\,  •■  rm-ü  •••■ 

mn: :  ^A'i-  ••  htiu.  ■  ^n  =  *«Jft  ■■  p-z/i^fi :  mjiA-  •  \\m\^  ••••  -wi-x-  ■  *••?. 
f)  .2,    ri  :  viv :  '/i'/'rt-n  h  •■  im.  ••  (?"V.  •  «»iiv  •  hn-j>-  •  -nh/i,  •■  n(>A  •■  foftt»»-  .■  h'v/.- 

ik:  •  /w^i^Ti/r.'j-  :  «>.e.oi-  ••  fl'rt^A•■  ■•  Ahn-u-  •  h^/n  :  .e.^nc  •■  a-i--  =  toyih  ■  ii 

','  :  hAh  •■  '/»»  :  VfA"  ••  "/A^/n    ■  r»V«V  !  n4'Ä""V.I*-  :  h««  :  ffl/i.9'">».  :  0)^.1(0  : 

'/"HfAV  '  mrh/.  :  tH'h'U  •■  ''»Vi'A  =   W  ••  ^.V<AA.'/"  :  (H'|vwe,,n  •  tD;*.?.^  .-  (Vli 
(tirao.  :  nh««'  !  A"?*}-  :•  ön''i*'i»'  ■  Ü'^ILii-  :  4''iA  ••  ?'ihTfti  '•  \\tio  ■  y.a}'t\F'  •• 

7.  n^rt.  !  'IAA]  (),  A  —  ft.  !  —  A,  1'  ilrtrt.  -  7-8  >,T/.nfft]  A  —  f-Tr.  —  8.  fvl.vn]  O  .7-,<j.fi. 
P,  A  '>y,n  ■■  V-  ■  —  *'-10.  flj-viA  —  A-;.-  A  (*/"•  12.  -vn  (),  A  om.  —  13.  posi  min.p.n  l\  A 
ad>l.  A"-;.-  —  l'i  ii^A"]  P,  0,  A  irvi-  (mox  A  mh.tirtn  =  -r;').  —  H..  n-vn.i»-  —  v^-vn]  1',  0. 
A  •>    •■  f-    :  IIV  .     -  //'•  .e.m-A/'.]  1',  O,  A  .c.A/.. 


in 


il  sortit  saus  aucune  IcJsion  (!t  accomplit  l'ordre  de  Dieu.  Ouc  Diou  qui  a 
yarde  ce  proplielo  saln  et  sauf  daiis  Ics  profoiidcur.s  de  la  mcr,  nous  garde, 
nous  aussi,  pour  les  siöcles  des  siecles!  Amen. 

i.KCTiHK   i>i    16   PK  ii\Mi.K     23  juillet). 

Au  uoui  du  Prr«',  du  Fils  d  du  Saiul-l']spril,  uu  scul  Dien. 

Kn  ce  jour,  uiourut  le  pere  Saint  Jean  a  Tl^vangile  d'or  (saiiil  Jnin 
('(ili/hite).  Ce  justc  ötait  romain;  son  pere,  lionune  riclie,  sc  nommait  Atra- 
bvos  (Kiitrnpius)  et  sa  niere  Bcdura  (Thcodora).  Saint  Jean  ötait  chez  un 
maitre  apprcnant  les  saiutcs  l'>rilures  et  denianda  ä  son  p6re  de  lui  faire  un 
Kvang'ile  en  or;  son  \>rvf  lui  lil  ci'  (piil  vnulall.  II  lisail  dcdans  toujours; 
son  pere  se  n-jouissait.  i|iiaMd  il  li-ail.  iln  cos  jours,  airiva  ehe/ cux  unmoine; 
il  sejourna  dans  Icur  inaison,  il  allait  se  rendre  a  Jerusalem.  Ce  raoine  s'en- 
trelint  avcc  saint  Jean;  il  fil  devaiil  lui  Telogc  de  l'haliit  mona3ti(pie,  si  bien 
([uc. fc(ui  meprisa  le  numde,  Tesliuia  pour  rien  el  desira  entrer  dans  la  vie  mo- 
nasliquc.  Ce  moinc  alla  a  Jerusalem;   ä  son  retour,   il   demcura  chez  eux, 


f325-  10'   IIAMLK    2:!  WUAJiT,.  .V.l 

{l  ::  fllV/">.  :  Tflti^lh  :  «),li<.  •■  'VM    J   nullit:  :    m-I'Ä-(>V.   :   tO'M'  :  */i»»(:  •  (DM-  '• 

%1'  •  hioiMf:?  :  hhn:  •■  htm  :  VT'/"  ■  r'>vf-ftv  ■  öön-'i-  ■■  dx-^y.  •••■  mhön  • 

."»Ä-A"  :  -nil-:^  •■  (o^fmoi :  «»^  •  «/(!.?  •■  htiii  •■  fnrt  ■•  r'Pu-  ■  (»htilcM  ••  hö 
f\:9°±o-  ■•  ^'r.'ivTh'l"  ■•  MfiO'  ••  ?i5'"'mf:V  •  iii'"  ■■  mÄA-l-  ■•  «irt'/..e.-  =  ro-K-JU  ■•  n 
h'jJiA  •  Ät:'}-!-  "•  fl>t»v :  hn  ■  nv  •■  j^-v-hh  :  ro^.-nA-  =  ^mA.p.f  =  »«rh»!  •  m: 

1.     V  :  A"-!:  •■   Ä'J'/n-f-  ••  h'i»  •  ^'.'K'JftA    !    -»-.-».P/A-   :   "/n.?   !    Ch?  ■•   iUhi^-  ■■  htm  :  )( 

2.  H-vt  P,  0,  A  oni.  —  ih.  >,fl>-n.e:ti]  0,  P,  (A   >irt.e,n  :  rt.t.  —  'i.  vn  o,  A  s.n.  — 

7.  m.f.ltA"]  6,  P  fli.Rfi..  —  10.  m\%')"S!.  ■■  mt.v.P.rt]  P,  *•,  A  ffll;/  :  mix  .  —  13-14.  rtc>ifili] 
P,  0,  A  rtWfi»). 


suivant  sou  haljitude.  Siiiiit  .Ican  lui  demaiida  de  Temmener  avec  lui  dans 
son  couvent.  Gelui-ci  lui  dit  :  i^  Je  crains  ton  pere;  il  ne  me  sera  pas  pos- 
sible  de  t'emmener  avec  moi.  » 

Ensuite,  saint  Jean  le  prla  de  noiircait  el  le  pria  vivement  de  Femmencr 
avec  lui  et  de  sauver  son  äme.  11  Ic  [>rit  avec  lui;  ils  allerent  au  bnrd  de  la 
mer,  monterent  sur  uu  bafeau  et  voyagerent,  jusqu'ä  oe  ([u'ils  fussent  ar- 
rives  au  couvent  oü  habitait  ce  nioine.  Ouand  le  superieur  du  couvent 
le  vit.  il  fut  etonne  de  son  exterieur  et  de  son  parier.  Sdiiit  Jean  demanda 
au  superieur  du  couvent  de  le  revetir  des  vetements  nionastiques ;  le  supe- 
rieur lui  dil  :  «  O  niou  fils,  Sache  quo  le  chemin  de  la  vie  monastique  est 
tres  penible.  »  De  nouveau,  il  s'inriina  devant  b;  su|i(''rieur  et  lui  deniaud.i 
de  le  faire  enlrer  dans  la  vie  monastique.  Gomme  .vr/////  Jean  insistait,  /'■ 
superieur  bii  coupa  les  clieveux  de  la  tete  el  le  revetit  des  vetements  du 
saint  monastieat.  II  pratiqua  l'ascctisme;  il  se  livra  ä  de  uombreuses  lutles 
spirituelles;  il  lil  de  yrandes  mortilications,  si  biei  que  son  corps  se  des- 
secba;  on  voyait  ses  os  en  debors  de  sa  peau  k  cause  du  grand  nombre  de 
ses  jeunes,  prieres,  veilies,  prostralions,  saus  interruplion.  Le  sup6rieur 
Ic  ciiusolail  et  lui  disail  :  «  ()  inon  lils,  iiu'nage-toi,  diriiiaue  tes  fatigues, 
ta  pcnitence;  agis  comnie  agissenl  lous  les  iVeres.  »  Ouand  il  eut  passe 
sept  ans  a  livrer  les  grands  combats  de  rascctisme,  il  apereut  dans  unc 


3'i2  LE  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  [326] 

ji'.n.A" :  ht\  ■■  'ri.'i-  ■■  inu  =  /.hy.  •■  hrwi :  h^m.hn.hA:  ••  fl»t'.«^Afl»h  :  h//»  •■ 
Im:  ■••• 

(nfn\ :  o>{ih  •■  h'ri^.ni:  ■■  /.hn  ••  /i9"M^^  -■  hm  •■  .p.A-nft  •  ^xc4'■^  ^  mv/*"   ■> 

^«o.  :  ?,«rj;|).  :  fllfflj/fl   :  ^AOrt  :  U.hth  ■■  «»«^11  :   llXVh  =     W  ■  11.'/-  ■•  hiVlh  ■  'iW 

.\:M-  ■■  "löy,  ■•  hn-ih  :  Hr»'K-  =  hllMl'l'  ■'  fofttt  ■■  ■l:''fi\V-  ••  h"»-  ■  hi^^M-  •■  \\ 

V  •  e'jxn  ••  Ä.vi*-  ••  »Jit'h  •••  w{*i\  ••  «J-cn  :  ö/a'-i-  •■  hy.y:P  •■  ^/»aWi  •  h^ni^h 

<i.Vrfi  :  ^'S-rt  :  f-wr>ft  ••  lo^ai'»/  :  f\ho"-  :  mh^l/.-  ■■  hff"  ■■  oy-h-l'-  •■  mA'i  ■■  Vm- 
>  :■•  a}fin  ■•  llKV/rl-  ■•  '"ilUh  •  iTw  •■  l-rt'^iV  :  tlhh-f'  ■■  (nh'r,hf\  ••  hf»»  •■  -ll  +  fH?  ■ 
ö»-ft'/-  ••  y.hl:  ••  "7'i.P.(:  ■■   ih-tl  •  «»^.-irnAT  :  hA-'M-  ■  h?a'A'\'  •  H.C.Ann  " 

fl»?i'/'ii  ■•  «w;n  ••  <i»-?ii'  •  rii-jv-A  :  »flu:*  j  <n,e,(i.A  ■■  ^'>nn- ••  iiiiH--  •■  im^-tM-  • 

'2.  miri:]  I',  <•,  A  in\nv  —  (i.  ii.m»]  W  (»,  A  y-virnv  :  im.  .  —  i/>.  vn]  P,  <>.  A  n  — 

8.  irmv*.]  (),  l*  my.m-i<.,  A  wy.'irii:'/'.  —  ''.  n-AV-h^  l'  A"     —  '/'    ö/.'i:/:]  P,  O,  A  ?.ifc  :  ö  .  — 

10.  T.fnm]  I',  (),  A  aw.  —  II.  Jicn.  —  'tKn-'/']  l\  (>.  A  V  s  Vi  ■■  Oh'  :  m  (P  cf/i/.  m-  ).  — 
1.5.  >ift»>/-  :  —  1]  A  >!«•>•■»•(.■  !  —  1-.  —  14.  rni'//:]  A  1)    lar.  ^)  P,  O,  A  irvt  >  »»»Wirf.. 


visidU  (|iii'l(|iriiii  ([ui  lui  (lisail  :  «  \  a  au[ir('s  de  (rs  |iari'iils,  \n>\w  cii  iMro 
hf'iii,  avaiil,  (|iir  tu  iic  luciircs.  «  Gelte  visioii,  il  ICul  diiraiil  Irois  iiuils;  il 
iiil'orma  le  su]i<''rieiir  siir  cc  qu'il  a\ait  vti ;  cclui-ci  Iiii  dit  :  o  Celle  visioii 
vii'iil  de  Dien;  il  couvient  (jiie  lii  [larles.  » 

(hiaiid  il  fiil  sorli  du  couvciil,  il  rencontra  un  pauvre,  velu  de  vetemenls 
eil  lamhi'aiix;  il  les  prit  et  lui  doiiiia  ses  vetemenls.  Ouand  il  fut  airive  an- 
pres  de  la  maison  de  son  pere,  il  deineiira  ä  la  porte  de  ht  inaison  de  soii 
pere,  dmaiit  srpt  aimees,  daus  iiue  |»elite  liahitalioii,  sc  iiourrissaut  de.s 
niietles  (Ir  la  lahle  de  son  pere,  {pu>  hii  jclaiciil  les  serviteurs;  (piaiid  sa 
inere  passail  ilivant  lui,  ellr  rlail  indisposee  de  sa  luativai.-^e  odeiir.  (^)iiaiid 
approelia  sa  mml,  un  anye  de  Dien  la  lui  fil  connailre,  eii  lui  disant  :  «  Dan.s 
trois  jours,  In  einigreras  de  ce  nionde.  »  Saint  .leaii  lit  appeler  sa  luere, 
inais  il  ih'  Ini  dit  pas  lout  de  suile  ([u'il  ctait  son  fils;  lors(pi'clle  liil  arriv^e 
])res  de  Ini,  afiii  d'eiitendre  ce  (pi'il  d(Mnandail,  il  la  eonjiira  de  1  inlrmr 
tlans  cclli'  prilli' li;diilali(in  el  dr  ne  jias  Ini  ehangiM-  les  velcmenls  en  laiii- 
beaux  doiil  il  iHail  leveln;  puis  il  Inl  dinnia  smi  l'',vangile  en  or  el  Ini  dit  : 
<••   fiisez  lonjiinrs  ce  livre  el  sonvenez-xniis  de  nioi.   »  (^>nand  le  p/'re  aiiiv.i,  eile 


[327]  16'  HAMLK     >:>  .lUll.LET).  3'.3 

m-lv.  :  (n')i)n<.'/.  ■■•■  atftn  ■■  flKWi  •  hn-j»-  ■  ^ChP-f-  ••  »-}•['  ■  mjiA  •■  mhhtm/,  • 

-|i  ••  «T^^c: « ton-;,!/.'/ :  .cila-ö"-  •■  ^v  =  at-'h-ii  -.  fl)A.f.-Ji<n»-  •■  p-wrjrt  :  mftw^'i  ■■ 
nhp  •  -nhf  ••  OT<i/.  :  ö)'f-,i^h.  ■  n-mirtn»-  :  wa-ö»-  ■  a*/..'*'>  :  in/.  .•  t?"?. « 

10    pao-  !  fl)/./""/-!"  :  r/D,/,A  :  flin'/.ll.y  •■  ftmf-l-  :•.  m/-Hh/.  ••  hn-ü-  •■  f^ilA  •■  (nhil*' 

fflhjr.e.-'i/.'H  :  AiJ^.   »   A-1:  :  0.1"   :  ht:ft'/:jP>  •■  WV^'.'I-  :  Öl^'JfK-  !  /^'.'Hh  :  Of'tl 
15      'h  :  fl)n/.h'|:  ••  eJM-  ■•  mA.V  •■  h^Ä")  :: 

1.  H-Vt]  P,  0.  A  «B-Vl-.  —  3.  post  W/\h.\rao-  P,  A  "(W.  hfH>  :  afho^.  —  'i.  m'>i1:]  O,  P 
o/n.  (A  =:  A).  —  G.  post  "V-^äC  P  «dd.  wonwin-  =  ft"*  (0,  A  =  A)  —  7.  h^rt"ai»-]  P,  <),  A 
Oin.  —  10.  n<n»-]  P,  0,  A  "hao-.  —  ib.  fl»m.ll.7]  P,  0,  A  mn^.-h-t  ■■  in..  —  11.  >ift»Tr-|-]  A  >i 
<»"•■>•(•■.  P.  O.  A  "hT''\(il\-»-   ■■  "htv  .   —   13.  post  iwV.ftt  :  P,  O.  A  add.  nfiö»-. 


lui  fit  voir  cot  Evangile;  il  recomiut  que  c'etait  l'livaiigilc  qii'il  avait  fait 
faire  pour  son  fils  Jean. 

Tous  (Iciix  (P  el  A  aj.  :  le  pere  et  la  iiuto)  se  levereiit  vi  vinreut  uupres 
de  Saint  .Jean;  ils  lintiTroyerent  au  sujet  de  TEvangile  et  au  sujet  de  leur 
fils.  II  leur  dit  :  «  Jurez-moi  que  vous  ne  m'enterrerez  pas  autrement  qu'avec 
ces  vetements  decliires,  dont  je  suis  revetu,  et  dans  cette  hahitation.  »  Aus- 
sitöt,  il  leur  dit  :  «  C'est  moi  qui  suis  votre  fils  Jean.  »  Aussitöt,  ils  [)lfurerent 
amerement  tous ;  les  chefs  de  la  A'ille  de  Romo  sc  reunirent  aupres  d'eux. 
Ouand  i'iit  aclieve  Ic  troisieme  jour,  sainf  Jean  inounit.  Sa  merc  sortit  les 
beaux  veteiiifiits  (prelle  avait  preparcs  auparavant  pour  ses  noces  el  Tenve- 
loppa  dedans,  ouidiant  son  serment.  .\  ce  momenl-hi,  eile  toniha  malade; 
le  pere  se  rappela  le  serment,  enleva  ces  vetements  etrevelit  sou  fils  de  ses 
vetements  en  lamheaux.  ün  Tenterra  dans  cette  petite  habitation.  Son  corps 
produisait  de  grandes  guerisons  pour  quiconque  etait  malade.  Ensuite,  on 
lui  liiilit  Ulli'  liclle  öglise  (O,  I*.  A  aj.  :  sous  son  vocable)  et  ou  y  di'posa  son 
corps,  (pii  produisit  iieaucoup  d«'  niiracles.  (hn'  Dien  nous  fasse  misericordc 
par  sa  priero  et  que  sa  benedictiou  soit  avec  nous!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Jean  qui  possedait  lEvangile  d'or  que   lui  avait  fait  son  pere, 


♦  O  'i:!,  a. 


?44  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [328] 

(Mv'J.P-'A"  •■  "Vrti  •■  flJ|-fl»Aril  ••  hjPf-  :=.: 


htm  :  iKfith'rii,  •■  rinn 


nn-J:  •  öi\'\-  •■  V'V'i"  ••  '>.p.n'i- :  hoi'^.9"^  •  H.f.■'^■|•  ••  «»rt""/!*'!-  ::  AH/:  •  iK^h 
■1'  ■  h"Vv  ••  i,h'">\\'yi-i:it-  ■  twv-^(\'v9'it\  •  wha»- :  ni:fi.w.t\  ■  <^n  ■•  ■.''M.  •  «»r 

S"rt  ••  'il'/^'  ••  rt»A"l/';i"'/:J>-  ■•  CVv^-ll-  •■•  fl>Jl(>(I  ••  /."Jw«^'-  :  hm-M-  ■  tm\\»'y'i  ■  >i 

i\\  •■  l-nA  :  m;ai1"  ■■  \\tm  -.  Tx-ni  •■  ath/\n-u  •■  '/M«/.-!-  ••  ^.'i-'/j/a-o«'-  •  a?»a-  •■ 

rtflK  ■  4"}0'>  ••  rn;,.'|<i.(:«)V-  •■  h««'  ■  JPTVhh  ■■  ^rAVi«»-  "  tnfH\  ■■  rt'/'"/  ■•  ^#.P- 
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y.1'  •■  ÄA  :  •|-Äl'"V-l-  ••  ^y:"7.ih  •■  h«»  ••  ,e.?i-/;  ■•  Vn:ft/;yV'fM"  =  r»h"VJ'P  ■  lf^^i  •• 

7.  >,fl»-,<.y".f]  (»,  P  hK'/"^.  --  '/'.   vxvl.^-]  P,  0,  .>.(VM-  lar.  >^'vk'').  —  S.  post  iAi  F  «(W. 
'>.('.'"Ai'.  —  1-    <niO>]  P,  (>,  A  —  OV.  —  15.  post  hHII  P,  0,  A  <7rfr/.  .(••(l»,"h'P.  —  lö.  -th 

•rvl-]  P,  (),  A  >,y-/V 


11  cause  dl'  sa  ^raiideiir,  /yf/;vv  (/»/V  r/«//  i/ninil  pcrsDiiiKii/c.  l'ar  siiite  de  scs 
lutles  spirituelles  sa  iniiic  depiTil  et  s'altera  a  Irl  point  (jiie  rcux  qui  1^ 
voyaieut  iie  pouvaient  reconnaitre  sou  visage  et  <[u'on  le  priail  de  diiuiuuer 
SOS  souH'rauces,  sa  jßriiitciin']. 

i.iccTi  iiK   i>i    17  iii:   iiwiir;     24  juillet). 

Au  iKiiii  du  1*i'tc,  du  I''ils  et  du   Saiul-I'lspril .  uu  st'ul  Dicu. 

\']n  er  jour  fut  la  iimrl  dr  saiule  Auliuiya  fO,  1'.  A  :  l'llbmyä;  Eiii)hrmir), 
jusle,  martvre.  Gelte  saintc  l'ul  supplicicc  par  uu  des  luagisIVats  de  Diocletieu, 
uommi"  Barsifos.  I.orscpi'il  passa,  il  ctait  accoiupague  ile  sainls  qui  avaient 
di's  chaines  de  fer  a  imip  cou  cl  qn'ou  trainail  couime  des  chii-us;  quand 
Celle  sainte  los  vil,  sou  cieur  s'eullauiiua  de  Taumur  Ar  Dicu;  cllc  lul  altristee 
de  leur  sorl  ei  pleura;  eile  ui.uidit  Diocletieu  cl  ses  idolcs  iuipurcs;  eu  (uitrc, 
eile  luaudif  Ic  juge,  eu  lui  disaut  :  «  O  loi,  dont  le  cccur  est  comnie  de  Iü 
picrri'  et  ipii  n'as  pas  Ar  pitie,  u'auias-tu  pas  de  (d(Muencc  pour  ces  liiuumes 
saiuls?  l\e  crains-Ui  |>as  (pie  leur  JJieu  nr  t'aueautissc  ?  »  ()uand  Dioclelieu 
reutnndit,  il  ordouna  de  In  fniir   renir;  on  ranieua;   il  riiilerrogea  au  sujel 


[329]  17'    lIAMI.i;    24  JUILLET).  34.-) 

«^n.?  •  nm/  :  u.hu-  ■■  vf-vi  •■  i\'n>'>n"i'\'  ■■  tnnM-i-  •■  an\hl'f\i-  ■••  ath'r^:)/. 

-I:  :  tt-A-  •■   Vf-»i   ::    flUl'/.U.'/    :    +«"■/-  :  (H'?.«»  =  WA'  -•  rlrilfl  .'  «»äAPI-  :  fll^'^n 

1"  •■  ■|?ii;"r:/'  •■  ''»rt+A  •■  ^i.ri  ■•  vf-A-  :  /*■;»■/  •  fl)»"nifl''1'  ••  Wfi  •  o-fii-  =  ?•?„ 
(*•  ■  A?i'';ii.hn,h.j: «  ÄA";i- :  ö»n/.h;i-  •■  oj-l'^-nAW  :  pj/a-  •■  y"riA.'#  =  a^/A«»  = 

"/Ar  :   h'7.J  :: 

Inn.t'.  ••  AVAA  ■■  VJi,/:.  ■■  ninA.P.  =  ^SAJ  ••  A-Vr)!-  :•= 

AH  •  v.f.  ■  AH  ■•  nhr^h'ni-  ••  ^f/i-  ■•■■ 

lü  r/o^-i*"!  l-  •  A?iV  ■  hV-l'Ai':}-  ■■  (Dhy,'iiy:t-  ■  A*A'I-  -i: 

flJAii.fc":l-  !  Ä,»}UA  ■  ?,A1-  .iO 
[rnJlH'/:  :  AA'I-  •■  »JrtH  =  »O  •■  b^A'-V-  ••  Ahn  ■  Vin-C  •  A«A  •  lllnC  :  t^":?.  • 

fl»-H<f.  ■  'r^nc  •  Kn  •  ?i'>.e.(:.eri  •■  hn  :  {»"Ji'i-  =  »"/n.e.  ■  i^ic  ■•  .^n^.  •  A.n'," 
A  !  ir>'i:A  ■  'fioA  •■  hr/iöv  ■■  hr'i'h(\'  ■■  nriiA.n  ••  Tnn  =  fl)jih?,'/'(?  ••  «»A-nrt  •• 

4.  post  «un^-A  (),  P  flfi?«:/.  fl'.S-fl.  —  8.  '>.MV  0.  A  om.  —  '.).  nhyA>ii:>]  0,  A—  V.. 
—  10.  fi>i>]  0  Olli.  (A  h,.fV-C.'/  ••  a>h.^.p/'/"j?).  —  1-J.  mdM-/:  (lette  commömoralion  et  le  sahiiii 
d'Alihä   Kndreyas  ne  se  tniuveiil  que  dans  A. 


de  sa  foi ;  eile  ne  iiia  poiiit,  mais  eile  confessa  devaat  lui  quelle  etait  chre- 
tienne;  die  fut  punie  par  toutes  sortes  de  grands  supplices  :  la  tlagel- 
lation,  le  feu,  le  crucifiement.  Ensuite,  on  la  jcta  dans  unc  fournaise  de  feu; 
il  nn  Uli  arriva  pas  la  moindre  lesion  au  milieu  de  tous  ces  supplices.  Mais 
aussitöt,  eile  sc  tint  debout  devant  tout  le  peuple,  pria,  fit  le  signe  de  la 
croix  sur  tout  sou  corps  et  remit  son  äme  entre  les  mains  de  üieu.  Que  sa 
priere,  sa  benediction  et  son  intercession  soient  avec  nous  pour  les  siecles 
des  siecles!  Amen. 

[.Je  dis  salut  ä  Afomyä  (Euplipmie),  Telue.  Lorsipie  son  ca3ur  s'enflamnia 
du  zele  divin,  en  vo^ant  nne  cliaine  pesanle  au  cou  des  sainls  niarlyrs,  les 
vergcs  ne  purent  pas  rdfrayer,  et  le  crucifienienl  ni'  pul-  pas  reponvant ei- 
le feu  fut  inipuissant  ä  ratteindrel. 

[En  ce  nirmc  jour,  touibe  la  mort  du  l*er(!  iionore  pour  sa  haute  et  bidjc 
renommöe  et  ses  oeuvres  öminentes,  Abbu  Eudreyas,  superienr  du  couvent  ilii 
grand  pays  de  Dabra  Libfinos '.  Des  son  enfanee,  ce  bienhenrcnx  i'ut  Uduiii  du 
lait  de  la  sagesse  et  de  la  sciencc.  II  rcrut  riiabil  inonastique  des  mains  de 
notre  Pere  Abba  Vohanues  Kamä.  Apres  une  belle  vie  et  de  grandes  lüttes 
ascetiques,   il  fut  place  sur  le  siege  du  Pere  vencre  Abba  Takla  llaymanot; 

1.  Cf.  Tiiraiev,  hlied.  ii'  ohlasli  agiol.  istocii.  h.  ixlor.  F.tiop.  l.').").  .300. 


346  I.E  LI  VRE  DU  SYNAXAIRE.  [330] 

«»«PrtAj)-  •  h»»  ■  f.'i-.Aft  ■  Wr-WH-  •  «JA?"  ■•  »il  :    IV«"?.!-  :  T'-l:  =  mVö  ■ 

htf»  ■  'iTine. :  wrt-  =  n-wi  =  ^^";ll.^•nrh.(:  :!=  fli/ro.n')i'W  •  .-»'Art  •■  i/a»  ■  kvii<«.  • 

A-   :   rhM   ■■   h"'h"i    i] 

[rtAi'"  ■■  {\f\r  •  hhiy.cyii  ■■  h-n(\"  ■■■■• 
U/L/.V  ■■  x-.«*."!' :  ny.n/.  ■■  A.n',"ft  ••  (1'I"-A"  ■•• 

Hilft  :  I5.Ä.  ••  «»rt-.i-^«'-  •■  HriJ-.l.e.A"  :•: 

Alf  !  »»«p'V,  •  >i'JH  ■  l'.iXC  ■•  h5FlA.A"  :i: 

[roHH/:  :  r>Al- :  »iV  •  O"/!:  ■  Af-Vft  ■■  ?.rhO'  ■•  h-itt/,  ■  hT^rW.  •  in/.  • 
tP-hlA'  •■  i:»»''/A'l'  !  rnrA-A./-  ••  n^lhl-"  ••  f»;A-  =  rtxM  •  h"Vi  «] 

[conn-f:  •  (>A-1-  •  h(>n  •■  •/ -»»k-  =  A^n  •■  (tÄ.A  •  rt^vi^l-  •■  flJHJK:.eft  ■■  »im  ■• 

m^ro-A'^jP  ■  ö»«?/..'!-   ■•  ;».Ä.ft  ••  -T-i^ft  -l-  hlM.hn.hA:  ■  ,e.';"/h/.V  •■   nÄA'-föi-  : 

[ton»!-/;  :  öA-l-  :  »Hill  •  'J-iUkTö»'  :  A^SA'J  •  Ah.ftÄtrft  ••  H'iifA  -  O.U^.  •■•• 

VI.  mmi:  Cette  commemoration  de  Jonas  manque  dans  P.  ((M'.  plus  haut  p.  33(1.'  — 

17.  A^.n.l•.•^:•n]  o,  A  h.  . 


(laus  l<i  srric  des  Peres  Superieurs  des  ahlws.  il  fiit  le  luiitieme.  Lorsque  le 
teinps  approcha  oü  il  devait  quitter  ce  laonde,  la  fui  de  sa  mort,  sa  inorl 
tut  par  la  violence,  pour  que  soii  äme  tut  plus  graude  aupres  de  Dicu. 
La  plus  graude  partie  du  recit,  qui  concerDc  er  s(tint,  est  ecrite  daus.  le  livrc 
de  sa  vie  qu'on  lit  le  17  du  mois  de  Ilainle.  Que  sa  beuediction  soit  avec 
nous!  Amen]. 

[Je  dis  salut  ä  Eudreyas,  tpii  (k)ana  le  fruit  de  la  justice,  lleurissant  ä 
Dabra  Libänos.  Bakos,  son  caniarade  et  sou  couipagiiou  dans  la  lutte  asce- 
tique,  eu  voyant  la  couronne  de  cc  vaiuquour,  mourul  de  suite  le  jour  ineme 
oü  i'ludre^iis  emigra  de  ce  monde]. 

[Rn  ce  jour,  eut  lieu  la  sortie  de  Jonas  du  venire  de  la  baleiue,  apres 
uu  sejour  de  trois  jours  et  trois  nuils.  (^)ue  s;i  benediction  soit  avec  nous! 
Ami-n]. 

[Rh  ce  jour  cncore,  nienu)irc  de  Abba  l'xdil,  uiailyr,  de  Zakaryas  {Za- 
charia)  pretre,  de  Awlenya  et  de  Marät  cvöquc.  (hie  par  Icur  iutercession  Dicu 
ail  pilir  de  udus  dans  les  siecles  des  siöcles!  Ainsi  soil-il  . 

[l']n  ce  jour  encore,  memoire  des  saints  Esdros  (Isidare)  d'Ayua  Sahay 
{llvliiijuilis].    Neros   marlyr.   Üido,   Awa  et    Andise'a  ((),   A  :  Adise'ai;  en  ce 


10 


[331]  18'   IIAMI.K    25  JUILf.KT).  ;{',7 

>  ••  .P.rM  •  (n'i?,.,lx  •■  w\'l\r^  •■  hUh  ••  A?i"?U.?i'/  •  tthil'  ■  m-M-  ■  /vhKV  ■ 

ri\^  ■  h'iu.h'i  ••  m  ■■  Da-  ■■  tn-tti-  ■  n./-  :  r-rt/i".  ■  dh«»  •  i-rt-rv  •  f-A.^"-  ■•  h 

li   öir/Djv.  ■•  n/loD-  •  /\lni:ti-ffl  •■    (n'"t.(nav  .-  Anil":'»'}  ■  tO'hl'  ■■  "/.f."?',""!"  :  C'lö'l'  ••    "^  "■*  ' 

9'V..'l" :  'Jii.:'.'/- « 

[flJ?i'/*Jil/'o'"  ■•  IM"  ••  ti'tlhfl.  •  h'T't  ■•  üiUOi'CA'  •  rn/.Jin  ••  rhl'C.e  :  n'i".',"1-  ■• «» 

<«.+p.  •■  ,f.oh  ••  iL-f-  ••  öjnvrv  •  /.hii  ■■  n^A. :  I/o  :  ;^i7  :•:  m{i\\  ■■  t:hp-  ••  ix^.'ni  • 
1 ,  AjP(i*n  •  WiTc.e  :  hA//i  ■•  «le.ib  .•  ri-\-  •■  nli  ■•  'rt\f\,?  ■•  .h'Pi:,?i)-  ■•  Ahcrt-f-rt  : 

naoi\hU  ■'  IK'  ••  lu/n  ■  /i-T'i-.ÄJ'.  ::=  «».f-lLA"  •  th^Pll?  •    l'i.'Ar  •  M'h  ■■  hii-  ' 
J.  mv'/s.fth]  (),  A  <Dh.s.nji.  —  //'.  a»inr  :  ■/•  ]  o  mni-  .  V  «»nm-  .  —  7.  /vhÄir]  P,  0,  A 

llt".  —    II.  -S.!!]  P,  0,  A  (1.     -    I.'!.   «>>,5»">.ir«i>-]  I'  O/H.  rr  iccil    jusqu'ä  p.  .■')'i,S,  1.")  .  —  /i.  l) 

vi'h-  oin.  A.  —  12.  HU]  A  ii|i|:. 


joui-  est  riiiveiition  des  ossements  do  Yoslos  [Justr],   marlyr.  Ouc  par  leur 
interccssiou  Dien  ait  pitie  do  nous  dans  les  siecles  des  siocles  !J 

LECTLMiK   ur   18  iiK   IIAMI.K    25  juiUet). 

Au  noiii  du  Pere,   du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dicu. 

En  ce  jour,  i'ut  /«  inort  de  Jacques,  martyr,  cvecpic  de  Jerusaleui.  Gc  saiut 
etait  le  fils  de  Joseph  le  cliarpentier  et  le  plus  jeuue  de  sos  fils;  il  etait  vierye 
et  ciiaste;  il  Tut  appele  le  fröre  du  Seigneur,  parcü  quil  lul  (deve  avec  Notre- 
Seigncur,  lorsqu'il  etait  dans  la  niaisou  de  Joseph,  enmiue  Joscpli  etait  appele 
son  pere.  Les  Apotres  l'etablirent  eveque  de  la  ville  de  Jerusalem;  il  pret-ha 
et  enseigna  au  nom  de  Jesus-Ciirist;  il  convertit  heaucoup  de  gons  ä  la  vraie 
foi,  et  les  baptisa  du  hapteine  cdiretien.  Dieu  fit  par  sou  iutenuediaire  de 
grands  prodiges  et  miracles. 

[De  ce  nouilu'c  rst  /r  ftiil  sulntnl  :  II  V  cut  Uli  iioiuiui'  des  pavs,  paicii  (?), 
que  l'Apötre  rencuntra  sur  sa  route  et  dans  l;i  niaisou  de  ipü  il  voulul  ciitrer; 
cheiniu  faisaul,  il  renconira  uu  hoinnn'  posÄt'di'  du  diable.  Lorsquc  le  diable 
apcr(;ut  lapulrc  Jacques,    il  s'ecria   et  dit  :    «   Quas-tu  u  faire   avi'c  nioi,   ü 


348  I.i:  LlVlil-:  Dl'   SYNAXAIIiK.  [3321 

hfl.  ■•  h«w«  ■•  M-1'  ••■■ 

fl)j?.n. •  hjyi'n- :  M  ■  ?:/\(o  :  h^/n  ■•  in?»  :  h'ii'  •■  n.lp  '■  f,ho»-  •■  ii/A  •■  9n 
■1'  '■  ?iin(: :  \\in> :  ?i.p.';'''} :  M  ■  (m{'(i''av' :  fi-nh  •■  iLif-e  -i:  mnh'j'f-  ■•  at-'h-i-  •■  rt   ^ 
nwi  •  Wi*j»j:jp  ■  n/i«"  ••  yx.\'f\-t\  ■  hcrt-f-rt  =  (».f.ii,  ■•  ^hw-zh  ■  hA.*  =  hti'^  •■  ?»«*• 
•/.f.h  ••  vT-iP  ■•  "''?'n^  ■■  'in  ■  nhfi.  ••  öivuv  =  "lU  ■■  h?:'Yr  ■•  ru^/nin?  ■•  rt»»  =  ?, 

1ll.?iV  •  Ä.Pfrrt  ■•  InCMtl  ■■  A"'|:  •  t\'tt,h'l'  •■  ^oh'n>^  ■■  h/.Ji'P,  •■  üt-M-  '  IL'I:  •• 
«»'/'.'»•nh.  :  'Ml.l>-  :  if-A-  ••  i\nY\   ••  n.|:  •■  OumOCo»-  :  '/{^'."Vit-  •■  (OhTfmJf.ao-  : 

«»•  :  Woi'M'  •■  '/V*'m./-'/'  •■  *.P."«^-1-  :  /".'^u-  •■  AJi^ll.hV  ••  «o^-T  :  hllV.  ••  fl'A 
fi :  rty"«-  •  {\wh  ■  nji-t:  ^  ^^/Ji-  =  MUt-  •■  v^A-  =  .<'.fl»-.e>  ■  ?iA  •  ne»- :  w-a»  ■ 

y.'ß  •■  (n^.tnt»at>-  -.  Aif-A-ö»-  =  öJ"/.'/"  ■■  ti'o»-  :  +Afl>'rtJ*  =  fl'-'J.JP'f'V'l-  ••  fl»Afl>-?i 
'|.'  :  h/.:i'fl  ••  "i»"  •■  A-ö»-  •■  h.Kt\  •■  *^rt  !  mfl)j;n  ••  flJ'J'iA"  ••  A?i"/Il.?»'l  :  hS 

f\'ti  •  3f)f:/i-f-A  !  A"'|: :  ft-n/frl-  •  oimbh  •  ,f.w.i: :  fl>-rt'J-  ■  VfA-  ••  (hhöJ-Cl-  •"]       I 

4.  ^-OJ.  ■  hVt]  A  >,    :  ^  .        5.  mlt-lfno-^  A  —  IV.  ~  ib.  «onw/-]  0  fl»n.  —  ö-G.  n-fl/h 

—  hfrt-n]  A  »h'P    :  fi-ri/t-  ■  Ah.  .  —  10.  Tir+i-  =  vicn^v  A  ow.  —  H>.  on-pcni-]  0  o/«.  «d. 

—  12.  tf-A"  (poster)    0  oin.  —  14.  oxDon]  A  —  n»»-. 


Apötre  du  Christ,  toi  qiii  es  venu  ici  pour  me  perdre?  «  L'Apötrc  lui  dit  : 
«  Tais-toi,  csprit  iramondc,  et  sors  de  cet  homiiie!  »  Sur  ce,  le  diahle,  sous 
forme  de  feu,  sortit  de  riiomme.  Lorsque  le  vieillard  vit  ce  miracle,  il  tomba 
aux  pieds  de  l'Apötre  et  lui  dit  :  «  Je  ne  suis  pas  digue  que  tu  entres  dans 
lua  maisoll,  niais  dis-moi  ce  que  je  dois  faire,  pour  que  toiis  les  gens  de  uia 
maisou  et  moi  uous  soyons  sauves.  »  A  ce  sujft,  IWpotre  donna  gloirc  au 
nom  de  Jesus-Christ  et  dit  :  «  Je  te  rends  gräces,  u  Maitre,  parce  que  lu 
m'as  donne  un  heau  cliemin,  tu  as  doiiiie  un  heurcu.v  rcsultal  d  nwn  voi/af/r.  » 
11  entra  chez  cet  homme,  lui  parla  du  salut  etcrnel  et  lui  euseigna  le  nom 
de  Notre-Seigncur  Jesus-Christ  (qu'il  soit  loue!).  Le  vieillard  le  lil  eutrei' 
dans  sa  maisou,  et  toutes  les  persoiines  de  sa  fauiillc  sc  reuuirenl  auprcs 
de  lui.  II  les  instruisit  de  la  foi,  les  haplisa  du  bapteme  chretieu,  au  uom  du 
P6rc,  du  Fils  et  du  Saint-Espril,  et  les  fit  pailiciper  aux  saints  m3'st6res,  i"! 
la  chair  de  Notre-Seigueur  et  ä  sou  saug  veuere.  Ouand  les  gcus  du  pays 
apprirent  ces  nouvelles,  ils  apporterent  aupres  de  lui,  Jaaim-.s,  tous  les  ma- 
lades f[ui  soufVraient  de  toutes  cspeccs  de  uialadies,  et  il  les  gui'rit  tous.  II 
leur  ordonna  di's  pretres  et  des  diacres  et  leur  sacra  comme  evöque  le  vieil- 
lard a  ([iii  il  doniia  l'l'A'angile  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  iqu'il  soit 
loue!);  apres  ([uoi.  il  parlit,  pour  sc  reudre  dans  tous  les  pays]. 


[333]  18°  HAMLfi  f25  JIIIJ.KT  .  349 

mrr'Aflj'Ti- :  hihi:  •  nhrt.'i-  •  (min  =  mrthA-f- :  h^/n  .•  ^'.^^a  ■  nhiiiM  •• 

■\f\  •  >»1ll.^'nr/l.L"    :    \\(m  :  Pj/O  :  «»A.P.  :  OT^Ai'  :  A(iA.'/  :    lOlViM'   :    OUnAft-l-  : 

fliAft  :  rtirt/zoff-  :  y,»4v.n  ::  aH\h.hl:  •■  ft/\1'  ■■  l-jf-nh'  ■■  hi^'.ihff:  :  -nn-yi  :  -i 

dlh  :  rt»,l'.n.AJ"  :  h»"  :  .(''J-m'O»-  :  tthil  •■  Ä,f A-^  :  «n'/.  :  Oi'M'.  -  «»»iV-  ••  ,f. 
^  rh.Ai'-  ■  h'W  :  m-J^Xz  :  f,n,A"0«»-  :  ?,ft^/D  :  /..pA-A  :  hlll-  :  fl»-?»-|:  ::  «»«JCT  •■  4« 
•S-A  :  (t'(>«p-n  •  //»Al^AJ"  :  WjnC  :  fl»h'Vl/  :  y.)}/"1'  :  (\"at>-  :  fmMif-  :  A?."/!!. 
hV  ••  ilCM-f-tl  :  «l,C,|LA"ö«>-  :  h»n  •  «l-?,'|:  :  <><.,(',  :  JP'AA  :  h^lL^nfh-C  :  Äfl  « 
flJAn   ••   rti»"«-  :   »'}•»•    :    'M>"0-    :    A(iA.li-    =    Ö'ÄÖIV.Ä?'    :    hwAfiA'/"    !  WJ-^nC  :  flJ 

10    AHA  •■  mMflrn  :  n-/:  :  fl»-A/"  •  ChA-  ••  mimiwm  -.  vq:A  :=  fl)-/'Kv1i<<.  ••  (IM-/-  :  ni'j 

•|:  :  4«.P,.rt  :  hr/n  :  Wh-fr  :  A,AlP  :  fl)^,V  :  '7o">v5.  ■■  flJÄ.nA"/  :  (Oh.T'H'^,  :  ?t 
ITHO  ■  .e.»n  :s  (DhJ'iC.l  :  -«J.n  •  ChA-  :  »n/\}V.  :  (Dh.l.htlW  ■  H^VP  r  flAJi  :  ©;,. 
A-nA  :  '/"^.A  !  h'^    ■    ll>  :   ^A'^lM'    •■    "/KV.    •    fll(','I'fl>-9"  :  «llV.  :  ÖJ.P.A"?.«'.'  =  ?iA 

1    !»•  ••  All./- :  //"^.p.A  «  KiiLÄ-n^h-c  •  ,i'.?"w,^.v  :  riÄA-i:  •  fl)n/.h'i:  •  f»M-  =  y" 

AA,V  :  A^/Ar/n  :  'JA'/'  :  W"U1  •■• 

'1.  fl»,t'.fl.Ai"]  P,  0,  A  üJnJiA}».  —  '1-5.  ,P.A,AP.]  A  p,i,  .  —  :..  -h-^-o,-]  A  ,-h.f<n.  ;ir  ,^', 
pro  ([uo  ^^  leg',  iiiterpr.).  —  7.  ncfi-Ffi]  P,  0,  A  >,.pft-n  =  n  .  —  '.».  }»",-h9n]  A  irrL^-fT;  P, 
0,  A  "•/.'itÄfU  (cf.  Dillmann,  Le.r.,  625;  ar.  .rJ^LiiJ'  ^■j'r'  •>-"  •^'i  f')-  —  12  ^""1  P,  ^^  A 
Ä?"   —  13.  +"7.n]  0,  P  A-nn:  A  hAirt    u-.  Ui).  —  14.  ^-n^o^P,  0,  A  wh  ;  (A  —  t). 

11  y  avait  luii'  femme  sterile;  eile  lui  tleinanda  (riiilerceder  pour  eile 
auprcs  de  Dien,  aliu  qu'il  lui  doiiiidt  im  fils;  il  pria  pour  eile;  eile  convul 
et  engendra  iiii  fils,  qu'elle  appela  Jacques.  Ua  jour,  de  nombreux  Juils 
se  reuiiireiit  aupres  de  lui,  lui  diront  de  leur  parier  de  Jesus-CArw^,  lui 
demaiKlnnl  qui  il  etait.  Ils  pensaient  qu'il  leur  dirait  que  .Iesus-67i ;•/*•/  elait 
soll  iVere.  Saint  Jacques  monta  sur  son  siege  et  coinmenca  ä  leur  expliquer 
la  diviiiite  de  Notre-Seigneur  ./^^s•H.v-Christ.  II  leur  dit  qu'il  est  l'egal  de 
Dien  le  Pere.  Quand  ils  cutendirenl  cela,  ils  fureut  en  colere  contre  lui. 
Ils  le  lireul  descendre  de  son  siege  et  le  flagcllereut  fort.  Un  d'cut 
arriva  avcc  uii  hois  dn  lavoir  (P,  0,  A  :  un  hois  de  foulon)  ;  il 
Irappa  la  tele  avec  cc  liois;  saiul  Jacques  reiidit  son  Arne.  II  est  ecrit  ; 
sujet  de  ce  Saint  qu'il  ne  hut  jamais  de  vin,  (pTil  ne  mangea  pas  la  nioindro 
(■lio.sc  contenant  du  sang,  que  le  rasoir  ur  passa  jamais  sur  sa  lelc,  qu'il 
ne  se  baigiia  jamais  daus  l'eau  d'un  liaiu,  (pi'il  ue  p;jrta  jamais  de  chemise. 
mais  (pi'ii  elait  vetu  d'un  manlean  dr  lin.  qu'il  se  tenait  toujours  deliout  ei 
faisait  laut  di'  prustralions  (pio  ses  jambes,  ses  genou.v  el  ses  maius  eii 
etaient  entles.  Ouand  il  fnl  morl,  on  l'enterra  ä  cöte  du  sanctuaire.  Oiie  par 
ses  prieres  Dieu  ail  pitie  de  nous,  et  que  sa  benedictiou  demeure  avcc  nous 
dans  les  siecles  des  siccles!  Aiusi  soit-il. 

I>ATR.   OK.   —  T.    VII.  —    F.   i.  23 


11    'i.i.   1). 


c  eux 
ui 
:in 


A  i'.i'i,  b. 


350 


LF.  LIVRF.  DU  SYXAXAIRE.  [334] 


A" :  ^ivi-m  '  h'ifi  •■  hr-ihh?  ■■  i'Hfi- '  UM':  ■■  Ahcfi-ffi :  «»/uf:''.«'-l  =  */ 

«oChV-  :  h«/n  :  WA-  :  llf/A"  :   IKMll    =  "JT-/*'  '  ^'./.Hn  •■  r/"4'IvV.'|-  =  'Jfl.V  :  O)}?. 

1.  vn]  0,  A  n-in.  —  5.  •dk.vii«'.]  P  o/«.  «d.  —  /i.  n-t.  V  om.  —  s.  wni-]  O  ny"°>.  —  10.  w 
m.VI:ft]  0,  A  o/«.  ft.  —  11.  hl  (),  A  om.   -  i:5.  m.c,,'».^-!:]  V  ro.R.lW: ;  O  <D.e.n,-h/.-.  —  15.  post 


iSaliit  a  Jacques,  (lui  Tut  clcve  pres  de  Marie,  parce  quil  iHait  orplicliu 
de  merc.  Cc  juslo,  frere  de  Notre-Seigucur,  iie  lil  eutrcr  dans  sa  houche  ni 
chair,  \\\  viii;  il  \w  se  fit  pus  dcux  tuuiques]. 

:Eii  (•!■  joiir,  Till  /"  HCT/  de  le  bienheurcux  Atnätcwos  {Atlmnuse)  du  pays  de 
(^)ulzum  {ChjsDKt),  du  tcinps  de  Diocletieu  et  de  Maximien.  Le  bieidieureux 
Atlianase  elaii  de  faniillc  royale;  il  lut  ferme  dans  la  foi  du  Christ.  Lorsquc 
les  empereurs  pervers  ordonnerent  de  reudn;  les  lionucurs  divins  aux  idoles, 
ils  etablirent  Atlianase  magistrat  dans  le  pays  d'Egypte,  avec  ordre  ,1c  d.truirc 
les  eglises  chretiennes.  Mais  lui,  cn  arrivanl.  alla  aupres  de  Tereque.  \\>\>.^ 
Pelros  (P(Vr;v),  marlyr,  reccvoir  sa  beueilirtiou.  II  lui  dit  ([u'il  i'lail  cliiiHiiii 
et  celui-ci  sc  rcjouit  ä  son  sujet. 

En  apprenaul  cela,  le  roi  envoya  un  uiagistral.  pour  qu'nu  se  saisit  d  Atlia- 
nase etonexaniinAI  son  cas.  En  arrivant,  le  nuigistrat  lui  dit  :  «  Pourquoi  as- 
lu  resse  d'ainicr  les  dieux.'  »  Atlianase  lui  .lit  :  «  Moi,  depuis  mou  eufance, 
j'ai  aiiue  le  Ciuisl  r\  'y  ii'ahaudoiinerai  pas  ina  Toi.  «  Le  magistrat  Ini  dit  :  «  .Si 
tu  ue  tc  couvritis  pas  et  nc  renics  pas  cetle  foi,  iguores-lu  que  quicouque 
trans^rcsse   lordre    de   rempereur    reeoit   nn    graud    su|)plice   et  uiie    lorti- 


10 


In 


[335]  18'  FI.\MI,E  '25  JriLI.ET).  351 

hhh  •■  IV^K  •■  ny.f^lfi'ix  ■■  A(>A.li  ■  U'^>.  •■  hhh  ■■  A'JA^/n  :  "/AT  ■  m\fih  ••  "}?•/" 
hJ:  •■  mt\{ih  ••  h(\'i}'/.  -  rt.e.Tj  •  äA/h  ■  hlu.httih.C  ••:■■  mfi'^p  •  fmh-'Ti  •  l-r 
0  : T'i-  •■  (Dhmi  •  .e.';"'l<.  •  chr^  •  nrt.e.v.  :!=  mrt"?./'  =  •>'j.fi  =  h-lv;;?'rt  ••  äap • 

C  ■  .e.rWi/.V  ••  (IKA"'|:  ■  A''/A^/n  :  "ihr  •  h"ri  :i:] 
[rtAr  ■  Ah  ■  ÄllVI,}''ft  •  y^T  i 

uhM'i'M.h  •■  (IUP  •  wrtih  ■  Vii  '  To-ir  :•: 
hin  •■  "i}\.A.  •■  y,'y:  •■  Avf-A-  =  "/A'r  ••: 

».httflui:   '•   ,l'.9"rh<'.V    •   riÄA-fo"-    ■   A'JA»"    :    «JA«/'  :  h"7.'J    ::] 

1.    «■•/■•V]   P    Olli.   (A  .K<'.11-n    :    Jf-"    :    ",n.f   :    rDOD.>"   j    »■/•",).  —  ,).    ?,(m>.]   0,  A    Olli.    — >..  — 

.">.  m'ixao-]  (),  Am—   l.j.   A>,y.^-f.v]  0  —  /».^-V ;  A  —  .<5-<{-V.  —  15-lü.  a»n''7ö;»->  —  mh-b 


peiiie?  »  Saint  Athaiiusc  dil  :  «  Inseiise,  atlciids  uu  peii,  jiisqu'u  voir,  el,  tu 
verras  le  rhätiment  qui  tombcra  sur  toi,  pour  Ics  siecles  des  siecles,  et  qui 
arrivera  a  ton  empereur  et  aussi  a  ton  pere,  le  diable,  l'ennemi  de  Diou.  »  Eu 
entendant  rrla,  le  magistrat  fut  vivement  irrite  et  ordonna  qu'on  lui  coupät  la 
tele  aver  le  glaive.  A  cette  nouvelle,  saint  Athanase  pria  Dien  ile  lui  dünner 
le  repos  avee  ses  saints,  (reloigner  de  l'cglise  chretienne  les  calamites  et  la 
persecution  et  de  fortifier  rcmpirc  de  Rome  (Bi/zance)  et  Tempire  d'AUsoum. 
Quand  il  eut  acheve  sa  priere,  il  fleciiit  les  genoux,  et  un  soldal  lui  coupa 
la  lete  avee  une  öp6e.  Des  rnira(  les  en  nombre  incaiculable  se  manifesterent 
par  son  corps.  Que  par  sou  inliTcession  Dien  uous  fasse  misericordr  d:ms 
les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soitill. 

Salut  ä  toi,  Athanase,  arbre  du  pays  de  Ouelzeni  (Clijsnia),  qui  y  es 
apparu  portant  de  doux  IVuits;  pendant  que  tu  priais,  ilcinaiidaiit  la  paix  pour 
le  monde  entier,  tu  as  ötö  couronne  aujourd'hui  pur  le  tranciiant  de  l'epee^ 

[En  ce  jour  encore,  niömoire  d'Anderuna  (()  :  Aiidor.uia,  A  :  Anderäna)  et 
de  Tobya  {Tobie),  et  de  900  soldats  d'Antioche,  compagnons  d'Ksdros  (Isidore) 
et  d'Androniqos  fO  :  Antrani([0s)  le  magistrat,  et  de  son  arniee.  Que  par  leur 
intercession  Üieu  ait  pitie  de  nous  dans  les  siecles  des  siöcles!  Ainsi  soit-ill. 


352  LR  IJVRF  DU  SYXAXAIRF.  [336] 

"V'/.M/'ö"-  •  ftflrt  ••  (nmyn  •■  rojPV-«}.  •■  rurt'JTJ.e  ••  roVi>  !  <i;;\''Ä  ••  ixTpao-  -.  h 

tm  :  •ÄA"rJO-l-  ::  mfl^lA?»'!-  :  7.11.    :  'l'l'i\-(m-   :  A «'/"»', '>'>'>    =    ?|A  :  AT'ö'»-  ••  Äfl»' 

m\{\t\f\v. :  7.11.  •■  'I-/A  •  hhci.'v  ■■  h'iu  •■  irthn  •■  f[öt\  ••  "//C;)-  ■■  ?»i'"fl>-A '^  •• 

rn-"/m.  •■  (l,;'-  ■  <nA,(',?,J:rt  ••  ht'.'t.'l-  •■   IfthA'P  ■•  ,U-  ■  hC^'rfi  ■  ^h'iV  •  hti-  ■ 

^y,A'i  •  ti"ifi:i-'i-  ■■  «»;//.  •  ?iftv  ••  «»'1  n-A-o"-  •  vp  =  oAat- :  -^n  ■  p.-nc  :  uy-fi 
im :  .e,.l>>A  ■"■••  ••  A5n(.7i-/:,e'>  =  my.tiff.'F'on-  « 

3.  ji"/-]  ().  A  fiy""/  :  l'  ;  P  inoilo  >ins'  >»  j  scribil,  mndn  hiw.:  <•  modo  hl\i  in  saläm  >inT' 
modo  wni;  A  sempor  >,fiv.  —  ■">.  fl'M^V.e.]  (),  A  pr^i/ti.  m  —  i/>.  .p.'^ni]  0  .P.AIC :  A  Ärt.;>. 
—  <i.  (^«'.n]  0  ft<.n:  A  fV<:n.  —  //'.  my/s.'i  o  «».r'/*.;  A  «.p-H--  —  8.  «».-»«o'/]  o  (ni'"/v;  A  «> 

;;-m."7-'/.  —   0.   milOA'i.P.]  0  (odOAn  :   A   (onOAfll-.    —   12.  rtonh-W  :  M:.evn]  0  Ah     ■«mim 
>!>.«»<.;  A  rth     !  (nh>,«i'<.. 


i.ECTi  RK   i>u  19  III.   ii\Mi.i':    26  juillet). 

Au  nom  du  Prie,  du  Fils  et  du  Sainl-Esprit,  un  scul  Dieii. 

[En  ce  jour,  furent  niarttjri.si-s  les  saints  martyrs  de  la  ville  d'Esnä  {Esneh}. 
\'oici  ce  i|iii  Till  roccasion  de  leiir  martvre  :  Arvanos,  le  prefet,  so  rendit 
lrf>i.^  Ibis  dans  la  villr  (ri-lsiia.  L'iic  premiere  fois,  il  lua  Dclaz  (O  :  üalaz,  A  : 
l)ali<ia),  asc-elo  beiiic,  et  ses  quatre  enl'aiits,  qui  so  nommaieul  Sers  (0  :  Sanis, 
A  :  Sures),  IFermaii,  Yaiiui'a  (O  :  ^'aiifii,  A  :  '^"aiiul'u)  et  Santanyä  ' ;  leur  inar- 
tyre  fut  ronsommc  Ic  G  Genbut.  La  seconde  Ibis,  il  lua  quatre  olViciers,  qui  se 
nommaieul  :  Awsafyos,  Tämäii  (()  :  'l'amaii.  A  :  'rawmain.  Ilarwäp^  et 
Bäkos'-;  leur  martyre  cut  lieu  le  7  Saue.  La  Imisieme  l'ois,  il  Ina  unc  vieille 
femm«',  cuuciiee  sur  sou  lil  daus  une  cliambre  de  sa  maisoii;  cetle  vieille 
femiiie  fut  inlerrogee  par  les  soldats  d'Arväuos  au  sujet  des  sainis  martyrs 
de  la  villr  d'llsna;  eile  leur  avait  dit  :  «  \'oiei  qu'ils  soiil  daus  la  montague 
qu'on  appclle  Agatou  ',  car  ils  ont  appris  la  venue  du  magistrat  Arvanos, 
dans  le  biil  de  tuer  ((),  A  :  et  ils  eoiiiuin-nt  ([u'il  tuerait)  les  cliretiens  et  de 
les  persiMiifcr.    ■> 

\.  VA.  /olenberg-,  Catal.,  184  jß  de  genboli.  —  2.  Cf.  Duensinp,  Liefert  d.  a(h. 
S..  22,  'lU.  — 3.  Kälün.  .VmiMineau,  (ipogr.  de  l'Eg.,  212. 


f337]  19'   IIAMLß  (26  JUILLETi.  353 

(1-  ■  t«Ä.ex(:h.  •  -hrti/MX  •  wn:  =  kh-  •■  ft*.e.'i-  ••  \u.r  •■  '\{\'">?.  ■  ©/.hn-  = 

iro»-  ••  i-c  :  n^.{{f'ov.  :  YxTW'h  •■  (oat-hu  •  .«'-VHi'«''-  :  «»ji'.nA-««"  •■  yno-  •■ 
«»•»•"/"ji*- :  h^/o  ■■  -inh-  ••  ^/"'rv^'i' :  rt"7j?'i'  ••  fl»?i'>»  ••  ii^/"'ii  ■•  y.'röF-ii"-  •■  ha- 

tm  :  MIO  ••■  (Dth/.ti  •■  i'V'iV-  •■  ^ö^.{rao•  -.  (iKn.i'.'i-'i-  ••  «»•i-iaj''«-  ••  «)<{.k 

a»- :  a)y.i[h(M\roo- :  n^]riA.A'/-  -•  Mvn  ■■■ 

flIriV.  ••  »n'naYi  :  hTÜi'   :    Hl/.    •    hi\*?')l   ■  aH'Oo^.m   •    J|(»n  :   Ol/.  ■  htl'i  ■ 

1  •  n  ••  CM'9'  •■  ^i'-'"!'  ■■  hoo'il-  :  hin  ■■  .t'-flA-  '•  ii'h'i  •  YlCtlllS'i  ••  ""'.*'•  =:=  ""^"^^ 

ti^jr  (n^iT-;'):  A  fflh.  =  VVii  =  .tt+>A-  =  >.?°  =  1»  =  >.  =  Irt  =  n4-.e.l-  =  wa".  —  "i.  ii.e.no-.i'.]  O, 
A  n.R-nA}p.  —  /7'.  «•.iviiA"«»-]  P  ».ttiu  =  —  6.  «.>,vii]  I'  >.vii.  —  !  i.  post  ©»•>■  <),  A  at^^/. 
u./..i:t.      //-.  f-r-^iirt-]  P  .('.•MM-A.  —  12.  nMift.'\i-]  ü,  A  -  rt.rt   -  i'i.  vn^-e^y]  o,  vxcyi 

—  ib.  VI'V]  P  VC^*    sie  . 


Apres  cela,  le  magistrat  ordonua  ä  ses  soldats  de  hier  sans  repil  tous 
ceux  qu'ils  reiicontreraieut  depiiis  roccident  dela  ville,  qui  s'appelle  «  Seqeyt 
Karim  »  (?);  ils  trouvoreiit  beaiu-oup  de  gens  sur  1(>  (■liciuhi  eL  les  tiierent; 
ils  agiicnl  de  la  soilc  jusfjira  Icur  arrivee  au  couvciit  (riiii  Pöm-c  illustre, 
nomine  Isaac,  le  Solitaire.  Alors  leiir  hon  pasteur,  nonuiie  Anionyos,  los 
Ibrtifiait  et  les  ronsolait,  en  leur  disant  :  «  Soyez  courageux  et  perseverez,  alin 
d'enlrer  dans  le  royaume  des  cieux.  »  Pendant  qu'il  les  cxhortait  ainsi,  le 
magistrat  vint  aupres  d'eux;  quand  ils  Feureiil  vu,  tous  s'ecrirreut  d'uue  scule 
voix  et  dirent  :  «  Nous  sommcs  cliretiens  oiiverlement.  »  Le  magistrat  donna 
l'urdre  de  les  tuerpar  le  glaive  commc  dos  hrohis;  los  soldats,  apres  les  avoir 
torturös  aveo  le  olaivo,  les  tuerent.  Les  lialiitants  d'Msua  achovorout  lour 
bon  combat,  grands  et  polits,  liommes  et  i'emmos,  le  P.)  llamlo.  Les  angos 
reguront  leur  änie  et  les  oouronnorent  aveo  des  oouronnes  lumineuses. 

De  \k  lo  magistrat  alla  dans  la  villo  d'Aswau  (Assmui),  puis  revinl  daiis 
la  ville  d'Lsna;  il  y  roiioontra  trois  liomiiU's  (lui  portaient  ieurs  iiislruments 
de  travail.  Lorsqu'ils  le  virent,  ils  s'ecrierent,  en  disant  :  «  Nous  somnios  oliro- 
tiens  iHivertement.  »  Avanl   onlendu  ccs  p(trolc\,  lo  magistrat  ordoiuia  de  les 


354  \.E  F.IVRE  DU  SYNAXAIRE.  [338 

P  :  OD'no-J'J  :  hm  ■■  hff"  ■■  ?.4">A?'öO'  :  (0^.9°^^  :  hChtltlfO^-  ■  0"/«??  :  1^11 
Cao-  :[:  (Dhfl'H'hira^  :  AhA"  :  fr/i-'J-ft  :•=  (Dh''fn\M?-ti  ■■.■  flJOTfl^h^.vL  :  flJ^,X 
öi>.  .■  hTPirO'  :  hoD  :    ifflÄA^örth/.?"  «  fflAnj'J'l^rt  •■  ^-^t)  ■  h-ü  •  ViO-c  ■■  h,K 

ti  ■•  *Art  ■•  hn  :  h'r">p-rt  :  hfic  ■■  oD'nu-i"/ :  mhnnt^  ■■  i^v.",  ■  a«i/'^  :  ©«^n  •• 

hao  :  \ia)6f\:i"S^A^'  :•::  maoft^'h^  -.  fi-nh  ■  hT'haBf;'^  -.  Oi'VinA?  :  (D+nCJP  :  fl> 
t\V    ■■  oot}-}   •■   ]lf.{\aB^.    :    n,'!'    :   fhVf]    •■■•   (Dtt(\   •■    l'jfid.  •■  OT'PrtA  ■■    n.P.'l'  :   f^Vfr-  •• 

'U  •  hn  •■  rnUi-'l'  ■■  'd-Orao'  -.  fi'nö:i"t'  ■  hA  :  ■\'^^t^  ■  Hin^.  ■•  ht\^  •■  PJ^A-  ■■ 
rt]M  ■■  A'JA'/D  :  «.Ar  :  h"!.-}  ■■■.■■'] 

[rtAir  ••  ^i-flA  •  hl»  ••  ^lA-riA  :  yiArh  -i: 

A?,'.P.-+  :  ÄTiP'n  ••  hflh  •■  P.ffnT'l"  '  HIlKMi  :•:= 

+C'/  ••  nOA-   ■  ?:ao?:  :  htm  :  a>-ni'  ■■  hflT  :  l'V^/h  •••: 

?,(D'Pao.  :  ^hh^V^  ■■  ''in  •■    9.P."A-  !   'hÄ.rh  i 

h'i\l  ■■  "ifi'V  ■■  mVh  ■■  trot^-f-  ,  ^^^  .  ^jf^-V  :•::] 

1.  YiöD  0,  A  o/n.  —  ib.  a>fir'^<-']  0.  A  mmt-ti,.  —  2.  rt-<{<j-fi]  O  iV*.ft;  A  rt-cfi-  — 
5.  wv."^  ■■  (D  0,  A  om.  —  6.  >i?°>i«n>'r''/]  0.  A  odv?"  .  —  U  ■  rt'^!^].  Ce  saläm  manque  dans 
0  et  A.  —  13.  JifiT]  ms.  P  -j-n?.  1*.  0  et  A  fönt  suivre  ici  la  commemoration  des  saints 
Quirice  et  Julitle.  ("f.  plus  l)as  p.  370. 


luer  et  de  leur  couper  la  tete  avec  leurs  Instruments  de  travail.  Ils  se  uom- 
maient  Suräfäs  CO  :  Surus,  A  :  Suresj,  Antik^vos  et  Mashadre;  ils  acheverent 
leur  martyre,  ie  1 1  .Maskaram.  Quant  au  Pere,  l'illustre  eveque  Abljä  Amo- 
nyos,  le  magistrat  Fenfhaina  et  Fcnjoignit  ä  force  de  sacrifier  aux  idoles. 
Coninie  il  refasait  de  sacrifier,  le  magistrat  ordonna  de  le  jeter  dans  le  feu; 
on  l'y  jeta:  il  acheva  son  martyre  le  14  Tähsas.  Des  fideles  vinrent  Tenve- 
loppor  dans  un  linceul  fuiiebre  et  l'enterrer  dans  le  lieu,  le  saiictuaire  ap- 
pelö  Beta  iiafs'.  Quand  l'urent  termines  les  jours  de  la  persecution,  ils 
(^levärent  sur  rcl  endroil  une  Lello  eglise  qu'ils  lui  eonsacrerent.  Que  la 
priere  et  la  benediction  de  ce  Pere,  que  les  prieres  de  tous  les  niartyrs 
tues  dans  la  ville  d'Esnä,  soient  avec  nons  dans  les  slecles  des  siöcles!  Aiiisi 
soit-il]. 

jJe  dis  nn  saliil,  en  poussant  des  cris,  a  la  saintete  d'Amonewos,  qui  arriva 
jusqu'aux  nuages.  Lorsque  dans  la  ville  d'Esnä  fut  sonnte  la  trompette  re- 
tentissante  de  son  Maitre,  eile  appela  des  milliers  la  oü  sa  luttr  lut  aplanie, 
soutenite.  Une  petite  semence  fructifia  beaucoup,  gräce  ä  sa  niurt  . 

1.  ^-^^  w  :J.  Cf.  Zeilschr.  f.  Assijr.,  XIX.  211. 


15 


[339]  lii'   HAMLf:  (26  JUII.I.ET).  355 

.j.  ..  j^A'-f-öo-  •■  *Ä'ft-l'  ••  f  l/A-  •■  l»"flA.V  ■■  h-ihoB  :  «JA?"  ••  ^"^7  :•:  ] 
rt'^d;i-|'  :  JflCrt-ffl  ••  Wim.  ■■  h{\','  •-.•■ 

1.,  h,?-ti  ••  fl'JiVil-  :  hö»-  •  tm'/y.T'}^'  :  fflrt'^  ■•  h.VA  ••■■  «'i^n  ■•  AlH'  ••  »o»^(?  =  MV 

i-7.  üjni|-t  —  h'T.'V]  Ces  lignes  manquent  dans  ü  ei  A  :  elles  semblent  elre  coni- 
posees  sur  les  donnees  du  salftiii.  —  1.  >,ns']  ms.  >,fi5'  (?  —  2.  -rn-lr»]  ms.  —  p.  —  .!.  >i>» 
!«.<:]  s/f  ms.  (I.  flin>V.rK?  —  4.  i.ii.]  ms.  o/«.  —  8.  5r°A-h>]  0,  A  'rn-".>  (dans  O  cl  A  ce 
salüm  prücede  la  commemoration  de  Saint  Quirice).  —  JO.  v-n]  <),  A  hll.  —  l'i.  (hii-V-v]  P. 
().  hie  etiiifra  n-r  ;  A  o»t  inlVa  üt'.  —  l'i.  •lö"?./'.'»]  1*  ;'öy"  :  <>  :>b''-l  y.-i .  A  •/•>i''V-S-V.  — 
13.  >iVA]  0  »•'»V. 

[Ell  ce  jour  encoi-c.  au  jete  les  saiiils  et  justes  martyrs  de  la  villi- 
dEsnä.  Ces  saints  marl\  is  etaicnt  intrepidos  dans  la  foi  di'  Dien  et  dans 
l'amour  de  Jesus-Christ.  Le  magistrat  Aryänos  vint ;  ils  apprirent  qu'il  venait 
pour  aneantir  la  religion  chretienne  et  detriiire  les  eglises;  ils  coururent. 
fn  tuiilr  liAtf.  Inttant  de  vitesse,  sur  l'arenr  du  niart\  re.  prenant  avec  eux 
le  pere  soll  fils,  la  mere  sa  iille,  et,  Sans  se  separer,  iis  reeureut  la  eou- 
ronne  du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  Que  leur  aide  et  que  leurs 
sainles  prieres  solent  avec  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il  . 

[Salut  ä  vous  qui  IVites  remplls  de  sagesse  et  d'intelligence,  martyrs 
eliriHii'iis  de  la  ville  d'Esna,  qui  fütes  tues,  le  pere  avec  son  fds.  la  mere 
avec  sa  llUe,  par  les  gardcs  Aw  magistrat  Aryänos,  tpii  n'i'U  epargnerent 
mßme  pas  un  seul,  pour  iwrter  la  nouvelle  du  iiiarlj/n- \ 

Eu  ce  jour  aussi  est  la  mort  de  saint  et  illustre  Bilalän  (P,  O.  A  :  liallan; 
Pantale('iit(i)i\  le  Sage  (medecin).  Ce  saint  etait  d'une  ville  appelee  Ta'amidon  {Ni- 
comedic);  son  pere.  qui  se  nommait  Astukiyos ',  etait  iufuleU>;  sa  mere  etait 
chretienne:  eile  si'  uinnmait  Tiiäla.  Lorsqu'il  eiit  grandi,  son  pere  Uli  apprit 
a  ecrirc  et  lui  appril  aussi  la  uiedeeine  i|>.  (),  A  :  Uli  apprit  t\  ecrire[0,  A  :  les 

1.  Ar.      _.»,äJ:-v'   Eustocliius. 


P  166.  1).' 
O  4'i.  b. 
,A!2n,a. 


356  l.l':  I.IVRE  DU  SYNAXAIRE.  [3401 

-{.-n  •  ?i9"n.-f<n>- :  b-tthti.  ■■  'i'fiM  :  mfitt  •■  P:''AV  ••  n*,e.''Xii-  =  t\in'\'i  ■■  y.'kK'C  ■■ 

h^    :   if.rC^    ■    at'tl't-    •■    Vi"/-    :    »li.Cö)'!-   ••  «».ejl^   :    tP-M'    •■    ■/^.''7S*"-|-    =   CA'Ö 

A'j  ■•  luhy.y.'P  •■  ?iiii.Änr/i.f:  :  n/.?»p  =  rt.A."i-  ■■  h«»  =  nmAJ  ••  i/a-  •  fh9">  = 

.e.nro-?,  ■  at'M'  •■  n.i:  ••  Aö»-?i-i:  !  •i'A.n  •■  (o^'.'i".'/!:  •■  rfM\,i>-  =  ii?i'>i-  =  vy. 
fflAn-vi/'tf»-  ••  AhA  •■  y«"Ayi}"  «  hTv  •■  hy.y.P  •■  h»»  •■  v^a-ö»-  .•  hA  =  f^ 

1.  »,"hÄt]  <»    A  </««;iiVt.   —  /i.  in>iöll  ■■  öoOC]  P,  O,  A  ffltf-A".  —  3.  An-Vü-]  A  AO".  — 
4.  ante  Yicn-Pn  P  «"''/•  K-Crt-n  (O,  A,  iri  et  plus  bas,  ajoutent  au  nom  de  Jösus-Christ  : 
A-I:  .  n-(iw.ii-).  —  7.  mhy.M.P'\  P,  0,  A  <B^M-   ■  7.11.  ■  h"-  —  i/>-  Drt»]  P,  <>  »AS"    A  tiftm. 
12.  o»-ft-'V]  P  uo-fl»    O,  A  —  Al   —    13.   post  A-*   P,   <»   "dd.  fi-lao. 


Livresjjettouti'sciL'iice,  et  il  dcvinl  tres  grandmödeciii.  In  prrlrc  liabitait  pres 
de  leur  maison ;  lorsque  Batalän  passait  devant  lui,  ce  pretre  adinirait  sa  beautf', 
sa  scicnco.  sa  sagesse  et  soii  intelligence;  niais  il  s'attristait  ä  soa  sujet. 
parce  qn'il  litait  infidiMi'.  Lc  pretre  deinandait  ä  N.-S.  ./c'.sf/.v-Ciirist  de  gui- 
der  Batalän  dans  le  clien-iin  de  la  vie  el  de  Ir  coiidiiire  a  la  vraio  foi.  Apres 
qu'il  eut  niultiplie  ses  prieres  devant  Dien  ponr  I5alalan.  Dieu  iit  connaitre 
au  pretre,  dans  une  vision  noclurne,  (jue  Balalan  croirait  par  sou  intcrm^- 
diairc. 

Le  pietri'  fnt  dans  la  joic  11  s'eniretcnait  assidnment  avec  Batalän,  lors- 
(lu'il  passait  devant  lui  et  le  saluait.  Cc  l'nl  la  cause  de  leur  aniitie  reci- 
pmque.  liotaldn  cnlrait  tlans  la  inaisun  dn  pnHrc  et  s'enirctenail  avec  lui  des 
clioses  de  la  foi.  Le  pretre  lui  nionlra  limpurete  iles  id(des  et  la  corruption 
du  cn'ur  de  ceu.\  (pii  Ics  lionorent ;  il  lui  Iit  connaitre  en  outre  la  gloire  de 
la  lui  du  Cliri-^l.  la  scicnce  et  Lintcdligence  de  ceux  qui  Tadorent.  Puis  il 
hii  lii  connailre  ipic  tons  ceu.x  qui  croient  au  Clirisl  Notre-Seigueur,  des 
niiraclcs  et  di'  gramles  guerisons  se  produisent  par  eux.  Lorsque  samt 
Halalan    eut    cuicudu    (\ur    Ions    ceux   qui    croienl    uu  (;liri>l    fönt    des    iiii- 


Itl 


15 


[3411  MV  IIAMLl^   ,2G  JUILI.KT).  357 

tum  ••  rtr"/  :  4*^f.A  :  lhnA'>  =  h»»  =  ?.A  ■  fh'/'V  :  riJK.Ti'fft  ••  e.ifK-  •  Ih'r 

«MUwh/:  ••  (>A1-  •  >h/..  ■■  •Tf"J.ri  ••  nro-ft/-  :  t/o/,.i)-ni-  :  f/JC  !  i:M-  ■  A6tth 
h/ro  :  >i'i:il-'}  •■  .•'•A  •  -l'rt.rt  •  'm'J»l)iy  :  f,l\  :  .iMl-Ai:  ••  Ah«"  ••  h'M"  •"  htm-}\\  : 

iVncM'tx  •  1'Mu:  •■  'ih9"/."i-  •■  {\i\a^-  ■:  «i'i'cn  :  -^(1  ••  «»"hl-  •■  nhrt.  •■  iivrtii 
-f-  •  h,f.rt.  ■•  fl)ÄAe  ■■  ÄA"'/"  •  V'/.»;'»  ■■  wtihh  •■  h'/'-'in  ■  Incfi-f-rt  -•  htm  .•  .f.in/'-i-  • 
•>f.ti"  •■  uty.d.at-(t  :  A<i>-?i'|:  •■  -nhrt.  ••  r»(i'.4'il-A  •■  Ahji'-rt.  •■  lu/"  =  h/V'Jfiln  ••  AJ| 
Ah «  «'1^11 :  ^.Ä»»  !  ÄA"-f-  •  -i'i/^'h  •  at-hi'.  ■■  nhfi,  ■■  ii^ym-  •■  (D'fo-y.  ••  uh'i 
riA  ••  /VVJ»"  ••  ttifl).e:-+"(-  :  .f.?,'/;  :  h,f>rt.  •  (dTH-  ••  MV/  •■  «»/«»rtii  =  ■/<'.''7'i"'l--  •• 

ö)(lhW»-/;  ••  öA-l-  !  «"Äh  ••  -^n.!)-  ••  hfiot-i:  :  h»»  :  i».*;.«»-«^  •  tafttt  •  Cht'-  ■• 

2-3.  fli.e.^-ÄJty»  —  A.*>}.]  1*,  (),  A  ai,e<f.»?"  :  K..-;'/'..  —  li  >i'/ii  :  '/ni']  ().  P,  A  ii>".  —  Hj-  o 
■vn.o>]  P  o/«. ;  (),  A  ^Ä-^tih.  —  7.  r>n]  P,  O,  A  ^n«».  —  8.  post  .+>,y"^t  P  add.  loao■•,\^^.\ 
0,  A  mai>-,\\i.\- .  —  10.  w.e'M-'^]  P.  <)  A  «d^^VA»  iot  mox  P  .(iV ',  A  >»..ii  j.  11.  /h^'u»-  ■ 
iBTO-;&]  P,  0,  A  — u»  !  —f. 


racles,  il  fut  clans  une  grande  joie;  il  desira  faire  des  niiracles,  afin  que  sou 
but  de  (/iK'fir  les  malades  füt  atteint  par  la  medecine  et  les  miracles',  et 
il  cnil  en  Notre-Seignenr  Jesus-Christ  pai'  rintermediaire  du  pnMre  ([ui 
continua  sans  cesse  a  Tinstruire. 

Un  jour  que  le  Saint  passait  sur  la  place  piddiqiie  de  la  villi',  il  vit  un 
liomme  mordu  par  uii  serpenl;  le  serpenl  se  tcuail  la.  \)vt"<  ilc  lui.  11  so  dit 
en  lui-inenie  :  «  Je  desire  verifier  Ve.racliliidc  de  la  parolc  du  prelrc  nmn 
Maitre;  il  in'a  dit.  cii  cllVl  :  Si  tu  crois  au  Christ,  tu  l'eras  des  miracles  en 
son  noin.  »  II  s'approcha  d<'  riiomine  ([ui  avait  6te  mordu  par  Ic  serpent,  lit 
une  longue  priere  et  demanda  a  .Ms7(.v-Christ  de  manifester  sa  puissance,  en 
guerissant  cet  homine  et  en  tiianl  le  s(>rpcul,  aliii  (|u'il  ue  imirdil  plus  pi-r- 
sonne.  Lorsquil  eul  lini  de  prier,  cel  linninie  m'  ixlcva  gui'ri.  sain  et  said. 
Sans  aucnn  mal;  le  serpent  londia  et  muurut  anssitöt.  La  l'oi  de  Batalan 
grandil  ;  il  ;illa  anpres  dn  prctre  et  reent  (h;  ses  mains  le  bapteme  chretien. 
11  allail  loüjunrs  chez  lui. 

Un  jour,  vint  vers  lui  un  aveugle,  alin  de  se   faire  gnerir.  (^)naud  le  pere 

1.   Ar.  . Ji."   J.  i^^  i}  J»-V.'   u  pour  que  soii  IjuI  dans  la  im-Jeciiie  fill  atloinl  •>. 


!■  iir 


358  LR  MVRE  DU  SYNAXAIRR.  [342] 

tiöat-i:  ••  MlM>-  •  A4'S.rt  •■  fi^^F'  "  (olhha-  ••  ttin^'i  ■  Ahll-i)-  ■•  ö».ftll.A"  '  «» 

A-f-  «  ö»Kfl>-/*'^  :  ^•SA  !  ro.f.rt.A'  •■  Ahn-r)-  ••  VMnh  ■  \\aB  -.  'ich?.  •.  Aflrhl-  : 

h''i\\.h(\,h.i: "  tDÄfl)-/»  :  i\ut'hu  •■  fno-i:  ■  öiji'.ii.A"  •  AK««»  •■  i:Ki\  •  ■ihr'i'i'  ■ 

ll^rAlf]  :  \\i.(D{\\\  :    ^(>.f/>-/.Jl    •■•    <0,('.a.A"  :  fl»-?i'|-  :  {lÜI'C   ■    hOi   :   h>»?"'>  •  fl>}\ 

AP  !  ^SA  :  A<>A.ri-  =  äA-/-  •■  W.:''  ■  wKm^.  ■  h^ü-  '■  -S.O  ■■  höy-HiO'  ••  Afl>-?» 
-|:  ■  Afl)-(:  :  my.tt,  ■•  flAö»-  :  AJi-ZlLÄV  ■  YlCM-fh  ■■  'IChy'-  ■■  fl'll7.U.'/  ••  /h/"'!-  : 
>»(>j^/>'/;ii-  :  fiiO'hU  •■  inO'C  ■  "'An  ■  CM  ■  Ml«)-  :  \\"iV  ■  hT"/  ■•  '^"AA  ■■  m-h 
■U  ■■  öat-C  •■  iXhnw.h'i  •■  hSii-ix  •■  hCA-f-A  "  fl»V/"höi-  .•  .>.«j.rt  :  jimAJ  •  -in  ■•  -l« 

t^öo. :  AÄ-/'nn/:i>-  •■  h"i''/ii.ev  =  mmvw  •■  h,<'.au4'  -•  h'rj'Pf- : av^iJPJ  =  ö»ri>  ■■ 
.e-inc  :  Tiin  =  ini!.A„(»-C^ai-  :  Artnh  =  i/hjnA  •  «//»'-n  ■-  hA  ••  e:"»/^/"  ■  hrh 

'  u  45,  a  <»+'Jh.  :  Ai^A.  !)•  :  mtt.fX'i  :  fl)^A'J'l*?.,e.}"  •'  W  ■  H/^'  ■  9"^  ■  'l'A.A  ■  tu 
•/'AA  •  ötO'C  •■  ö''/'AA.|/'fl»"  :  'flll-:"»'}  :  hA  •■  hTi-  «  flil-feT"/  ■•  'n/*'  ■•  A*A.li' 
a»-  :  tiJ^.|l,A"ö»-  ••  n>-0-  '■  hhni\W'  •■  «J^.-J-hl/H'  '  A"'|:  ■■  (Oim.\-^.  -.  hCkMlW 

li.  +>!?"•>>•]  A  —  i»"'/-.  —  7.  Kicnpfi]  P,  o,  A  h.»"«-?!  !  ^1  .  —  7-.S.  H:hy.  —  iicn-pft]  A 
o/«.  —  13.  post  f.i„af{^oo-  l>,  0,  A  add.  rt-il>i.  —  Ki.  posl  u:>ii\-biroo-  P,  ().  A  ('c^^- 
MM-. 


du  Saint  vil  cet  aveugle.  il  Ic  diassa.  BataUin  demanda  ä  son  pöre  qui  etait 
cet  Iionmie,  qui  le  clierchait ;  son  pere  lui  repondit,  en  lui  disant  :  «  C'est  un 
aveugle;  il  ne  t'est  pas  possible  de  le  guerir.  »  Le  Saint  piit  la  paroJe  et  dit 
ä  son  pöre  :  «  Tu  vas  voir  la  gloire  de  Dien.  «  II  appehi  laveugle  et  lui 
dit  :  «  Si  lu  vois,  croiras-tu  au  Dien  (|ui  aura  gurri  les  ^'oux  ?  »  L'avcugle 
lui  dit  :  <'  Oui.  je  croirai.  »  i^e  Saint  pria  sur  lui  longuenuMit,  posa  sa  maiii 
sur  les  yeux  de  Taveugle  et  dit  :  «  Au  nom  de  Xolre-Seigneur  JcsKi-Clirist, 
vois.  »  Aussitöt,  les  yeux  de  l'aveugle  s'ouvrirent.  Lorsque  le  pere  du  Saint 
eut  vu  ce  l'ait,  il  erut,  ainsi  quo  l'aveugle.  en  .Notre-Seigneur  Jesus-Christ. 
Saint  Balalän  les  amena  aupros  du  jjretre,  son  maitre.  qui  les  baptisa  du 
baptöme  chretien.  Lorsque  son  pere  Tut  morl.  il  ailVancliit.  ses  esclaves 
et  donna  la  plus  grandc  partie  de  ses  biens  aux  pauvres.  II  exercait  la  nir- 
decine  et  gucrissail  les  gens  gratuilcment;  il  dciuandait  ä  ceux  (|u'il  avait 
gueris  de  croire  en  Notre-Seigneur  .lesus-(;hrisl. 

Les  niedecins  lurcnl  jaloux  de  lui  et  le  denoncörent  k  Tempereur.  lui. 
ainsi  ([ue  le  pretre,  l'aveugle  et  beaucoup  de  gens  qui  avaient  cmbrasse  la 
foi.  L'enipereur  l'ul  irrite  contre  eux  (>l  leur  dit  :  «  Sacriiiez  aux  idoles.  » 
Mais  ils  ne  lui  obeirent  pas.   ()n  leui'  Irandia  la  tele  et   ils  rerurent  la  cou- 


1(1 


[3431  !•'■   HAMLl'    20  JLHLLET).  359 

'jfl.f  ••  ln)!^tl■\•^:M  ■•  hrui-  •■  iwriA'  ■  •nii-:''!-  ••  lofwfyi  ■■  tinh  ■■  hr'i-  ••  n 
[rtAr  •  All  •  rt-vj^l-  ••  ii'PA'j  •••: 

{»"ftA  '•  d(0-i:  •■  iM.a)ftti  :  ro'/'ftA  =  »»{riJC  •  hü^  :•: 

[a»nn/:  ••  ^Al-  ••  »Irin  •    lllUaaf»-  ■  AÄQ  ■■  nl'/.fl  •■  (Dtm^Ctl  ■  \ld,M  •■  ih 

A.n    •■  «'«-rt.   •  tlft\t   ■■•■■  tt/.Moo.    :   ^.^n-l"    :    ''\''n-i   ■■   rilM  ■■   A'JA»»  =  "/A?"  :•:] 

'2-3.  n>.Ä'/:i)]  (),  1*,  A  ii>i.i'„i)'.  —  5.  Uli  «fei'",]  ü,  P,  A  iDir"^.      '>■  Ahv-nni —  A^hfr] 

0,  P,  A  rt>.->ll'»  <  (Dh.yi'hM''  ■■  M  '  l\,b(i.  —  5.  «Dflot*.  !  OiO]  P,  0,  A  liö»  >  ,e.v"^<.  (P  ^.i»" 
*<.)  C    '  «DO""  (0  om.  atao  ).  —  ib.  t;)ÄA"-F]  A  —  A-1: :   P,  0,  A  — A-.  —  10.  T^^i]   0,  A 

wf".  —  14.  nl<!.n]  A  -  .5(1.  —  /i.  ii(f.m  =  /h  ]  A  ii<c^  .  —  lö.  ncv']  (» iinti.,  A  »rw. 


rönne  du  martyre.  Puis  il  fit  suhir  ä  saint  Batalän  de  grands  supplices. 
Celui-ci  iit  beaucoup  de  miracles;  un  grand  nombre  de  personnes  crurent 
par  son  interniediaire,  tandis  qu'il  etait  dans  les  supplices :  olles  l'ureut 
martvrisees.  L'empereur  l'ut  irrite  contre  saint  Batalän  et  le  jeta  aux  lions. 
Mais  les  lions  ne  lui  lirent  aucun  mal;  au  contraire,  ils  caresserent  ses  pieds. 
L'eiiipcreur  ordonna  de  lui  couper  la  tete  par  le  glaive.  La  lutte  de  ce  saint 
prit  lin  ainsi;  il  regut  la  couronne  du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux. 
Que  Dieu  nous  fasse  misericordo  par  sa  priere  et  quo  sa  bönediction  Sdit 
avec  nous  pour  toujours!  .\inou. 

^Saläm  ä  toi,  Balalaii,  iiiarlyi-  de  Te'bidon  (Mcdnu'dic);  pour  .lösus  tu  es 
mort,  tuo  par  rop(^o  de  i'or;  avec  ravouglo  ([uo  tu  avais  yu(''ri  d  lo  prötro 
ton  maitro,  tu  as  rogu  la  courDunc  do  Ijcautöi. 

Rn  CO  jour  oncorc,  memoiro  de  Abba  Batrabo  lA  :  Batribo),  do  Macaire 
de  Falaga  llalib'.  et  de  Moiso  do  Soko  (O  :  Soki,  A  :  Sok).  Oui'  lours  saintos 
benedictious  soioul  avi-c  nous  dans  los  sieclos  dos  siecles!] 

1.  «  Le  lleuve  de  lail  ».  Y  aurait-il  confusion  di'  . ^-'ä  et  v_,-,^ä.  puiii'  '— ^;-:-=^   ^'  i 

(Nitria)? 


3ö0  LE  LIVRH  DL'  SVNAXAIRE.  [3441 

P  lü7.  h.  fl»|./;  :  ^A    -l-  ■•  tlV  :  +'J.ft  :  hilf:  •  "/fl^l'-  =    J.f'.P.f^ft    ••  A.-l'  :  i\/.-*PA'   -  tHh"'} 

ö^  ■•■  AHM: :  4"i.ft  ••  iiv  :  t\a»'  :  AhiVih  ■•  Vih'iti  ■  h'rfinh  ■■  im.  •■  tx'vn  ■■ 
IxTMt^y.  •■  "]i\?c  ■■  wh:n\9'  •■  AMl-i»-  ••  A'il'M:  •  ^y,h  ■  rt\^  ■  'Itt^-W  •-  om{\ 

!f:9* :  -in  :  uu. :  h'i?'\\.y  •'  «i'^y./.  :  mn'  ■•  (ohufftn  ■  ö'A-i-  •  äk»»»«.'*»/- •• 
y.M:  ■  im:  •■  loWi-  ••  ;iv/»A»)  =  'I)F:M-  ••  (oh,:f'h'n:  •■  iijpwAh  :  i»";i- :  »'•#/» 
•Jft  !  öJroA^-  :  Ji'^Ji'/  ■■  A'H'JI-  :  ^''/.fi  ••  ■/;}'».e.(*.7i  -  «)<^il  :  ^f/l-e.!-  •  ho"-  •  ii 

A-J.   1.    o».  ::  fljJlV  :   hd'!»-   :  V,h"il\   '   P.     A.A.  :  f"'IV.    :   fll,eA'/(l'l"-(>   •■    'Vll  :   h-?ll.h'nrh. 

\n:M't\  ••  höy.ii' ■.  am-  •  «mv.  =  -w  ■.  },.^m •  4r»^rt  •  j^m-^*  =  Hnoo- : ^oj-aiu^  = 

:!.  >iy  A  (*/«.  —  ib.  vii-c]  I',  o,  A  (Bvi".  —  3-4.  «)n"Vö-v]  I*,  «»,  A  n"7öi-.  —  o.  üi-v.w] 
0,  1*,  A  tD-iac.  —  ///.  >,«ov.',vi-  :  .e"]  P,  0  —  vi-  ■  H.e"  (A  nt).  —  10.  «ii-4<c]  <>,  A  —  ca. 
—  11.  «o-lY.  P,  0,  A  "/«.  —  13.  -HV/:  P,  <»,  A  '^w.  —  i(>.  >.>.y"i:'  >  u)'rim]  1'.  o.  A  -r   ■ 


LICCTLHK     UU    20    D.'!    HAMLE    (27  juillet  . 

Au   luim  du   P6re,   du   Kils  et  du  Saiul-Esprit,   un  seul  Dicu. 

Vax  ce  jour,  l'ul  iinuii/risr  le  saiut  et  illustre  Ti'wodros  {Theodore),  graud  ge- 
neral  et  niaihr.  IjC  noui  du  pere  de  ce  Saiul  r-tall  '\  dhaiiut^s  {Jean);  il  clait 
des  haljitauts  dr  la  villc  de  Sclcb  de  la  llaule-l'^gypti?.  Ou  avait  pris  le 
pcrc  de  ec  Saint  avec  uue  arniöe,  et  ou  Favait  envoj'e  dans  la  ville  d  Au- 
lioclie ;  il  y  douicura  et  epousa  la  fdle  d'un  des  luagistrats  de  la  ville.  Elle 
adorait  les  idoles,  saus  savoir  (juel  elait  le  culte  professe  par  .leau,  son  mari. 
11  eut  (rellc  ce  saint  Theodore.  Lorsque  la  mere  voulul  l'olTrir  daus  le  lemple 
des  idoles  et  lui  eusiigncr  sa  religion,  le  pere  ue  le  lui  [MTuiil  pas.  .Vussi. 
eile  fut  irritec  eoutre  Yoliaiuics  et  le  cliassa.  Le  petit  Theodoic  resta  aupres 
de  sa  Miere;  (piaut  ii  son  pere,  Jean,  il  priait  et  suppliait  toujours  Dieu  de 
conduire  son  enl'ant  Theodore  daus  le  eheniiu  de  la  justice. 

Saint  Theodore  graudit;  il  apprit  la  science  et  la  sagessc.  ^'o/;r-.Sf'/- 
7/(e(/;■  ./csKs-Clirisl  (■■claira  son  iiililligeuce.  11  alla  aupres  d'un  evecjue,  noniuie 
Awläkis,   honiuie  juste  (pii  lui  douna  le    baj)lenie  chretien.  Lorsque  sa  mere 


[345]  20'  HAMI.ft    27  JUILT.RT).  361 

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4.,e.  :  mÄö»-/*  :  M:'/'y:iVl\  ■■  rt»Jf.n.A-  ••  TiV  ■  Wiimi  ■  Vlh  •■  9"l\{i.h  •  WA-  : 
i'i    d/.'P.V  •  mit["  :  "i*?^  :  ,/i4'A  :  oiMl  ■  'Wl  :  Q'tth  •■  aihin-r'Yx  •  ^-^ti  •■  '\:9* 

f:c:h  •  fl».e.n.A"  •  j'Pf  •■  »/««Va  ••  Hii.^h  :  ma»-  ••  A^^nc/.h  ••  Krt»»  ••  Wi  ■• 
I ,   -Ml  ••  on?!  ■  (ohj.(ot\y:  ■  rtxti,^  •  rt/.'/M-  =  "?ff»/-  •■  ?»ft'w  •  hrf\\\s  •■  n.f.'" 

1.  •rm-h-']  V,  0,  A  —  t.  —  :5.  nw/-]  P,  <»,  A  awm»-  =  n>."  =  lU'-/.  —  'i.  »v-ö]  P,  o,  A 
-  "i.  —  7.  ncnc]  A  neu:  (/«/'/"  nr.nc).  —  li.  anto  vpp  P  «c^c/.   -/"/Ji  =  A  T-t^r,  (ri  — 
ib.  DOö»-]  A  mon«"-:    P  et  A  'VO....   fflUfio»-  (P  wüO).   —   13.  -Iltv]  P,  O,  A  .S.n.0..  — 
15.  ■»'«i-'RI]  P,  0,  A  0^9° (i  . 


connut  CCS  clioses,  eile  en  (iit  tres  attristee.  .\pres  eela,  il  s'iuforma  aiipres 
d'elle  si  son  pere  etail  mort  ou  noii;  un  de  ses  serviteurs,  cii  cacliette,  lui  dit 
ce  qui  etait  arrive  ä  son  pere,  et  Ini  raenntd  comment  sa  merc  l'avait  chasse 
parcc  qu'il  eiait  cliretien.  Saint  Tlicodore  grandit;  il  elait  tres  fort  daiis 
\'nrl  de  la  guerre ;  rcmpereur  le  nomma  general.  Lorsque  rempereiir  par- 
tit  combattrc  les  Perscs,  ce  saint  vainquil  et  prit  le  fils  du  roi  de  Perse, 
du  haut  de  leurs  dicvaux,  cn  rtiiiit  a  rhcnil  lui.  /c  fils  du  ml.  el  Theodore 
rOriental. 

Apres  peu  de  jours,  les  Barbares  se  levercnt  coiitrc  la  villc  de  Koine  et 
detruisireut  un  grand  nond^-e  de  villcs.  Lorsque  renipercur  Diocletien  l'ap- 
prit.  il  fut  saisi  d'une  grandc  frayeur;  il  appela  'riieodorc  et  lui  dil  :  «  Ou'al- 
lons-nous  faire?  Prends  avec  toi  toule  l'armee  et  loutcs  les  armes:  pars  cn 
guerre.  «  Saint  'rheodore  röpondit  :  «  Tes  armes,  donne-les  a  tes  serviteurs. 
car,  pour  nioi.  je  ne  venx  pas  d'armes,  parce  ([ue  ma  confiancc  est  dans 
le  secours  de  inmi  Dien,  le  Seigneur  Jesus-Christ.  Cctie  lance  que  j'ai  dans 
ma  main  et  le  cheval  quo  je  monte  me  suiriscnt,  par  la  l'orce  de  mon  Dien, 
Jesus-Christ;  j'irai  senl  ä  la  guerre  et  n'emmcnerai  avec  moi  aucnn  Soldat, 
car  c'est  mon  Dien  qui  part  avec  moi  ä  la  guerre;  il  est  le  Createur  de  toutes 


362  LE  IJVRE  DU  SYNAXAIRE.  [346] 

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1.  ante  wVJ:  1%  0,  A  «cW.  f.f.^h'i.  ••  —  'L  ante  oh-f»  I',  O,  A  <7(W.  m,W.  >  ~  ]<t-l].  ■■)■ 

J^-tlh.'/.]    P,    O,    A    —    K'/-.   —  12.   -V/hS-    —    IIT.'VnA.Yl]    P    h.Tr^h.    =    Tr"    >   ll.e.<n>Ä>,    :     »«.ir    !    rtOf|>,    : 

>.y"ftn>i  >  <"••/■/.  ■•  M>.  :  0  ■i^h.  >  -w)  -/'  ■  ii.ftÄn>i  =  «»'/•/.  =  >>'/"rtfi>i  =  ii>i     A  >>.■>    >  »"  >  H.e 

9-(l"i'/  1  <">>■/.  .  >,y(r    (A  «i>VV.)      '   1).  ft«roV.V.]  P,  A  «nvv.;  0<«>>.'i. 


choses.  »  L'empereur  lui  dil  ;  «  Fais  ce  que  In  voudras.  cur  voici  quc  Ics  eii- 
nemis  approeliriil  de  riini.  »  Lc  lendemain,  lo  Saint  partil  pour  alli-r  ä  la 
guerre.  L'empereur  lui  dil  :  «  (^)uelle  puissaiice  as-tu  pour  combattrc  les 
Barbares  ?  Ils  sout  noinhreux.  —  Tiens-loi  \ä  avec  ton  armeo,  re|)Oudit  le  Saint ; 
j'irai  scul  vers  eux;  tu  vas  voir  ce  qui  va  leur  arriver;  j"ai  confianoe  en  Dieu  (ä 
lui  soit  gloiri'!).  Je  sais  qu'aucun  d'enlre  eux  ne  rentrera  janiais  choz  lui.  » 
Lempcreur  Tut  etonne  ainsi  (pie  lous  cimix  (jui  etaient  avec  lui.  Puis. 
saini  'riu'odurc  partil  scul  a  la  guerre;  il  laissa  reiu]iereur  ä  la  distance  de 
trois  uieraf  {.shitiniis).  Ouand  saint  Theodore  l'ul  arrive  aupres  des  Barbares, 
il  leur  dil  :  «  Combaticz-vous  contre  nioi  ou  bien  vuus  en  allcz-vous  cn  paix? 

—  (lontre  (pii  comballrlons-nous,  direiit-ils,  car  uous  nc  voyons  personnc  si 
ee  n'est  toi.'  »  Saint  Theodore  leur  dil  :  «  .le  ne  d(^sire  pas  d'autre  combat- 
laul  ;   mais,   nioi  scul.  avec  la  puissanee  de   Dien,   je   vous    l'erai    lous   perir. 

—  Kst-ce  que  tu  es  venu  par  hasard  conibattre  uu  cliien.'  lui  dirmt  les  Bar- 
bares; en  eflet,  si  tu  Ic  veux.  lo  plus  petit  d'entre  nous  sortira  contre  toi 
et  luttera  avec  toi.  »  Aussitöt.  le  Saint  descondil  de  son  eheval,  tourna 
son   visage   vers    l'Orient  '   et  pria,  en  disant   :  «   O  mon   Dieu    et  nioii   Sei- 


1.  Ici  conimence  lu  lacunc  dans  A. 


[347]  2nMIAMr.F,    27  .iriI,[,FT  .  363 

^.  :  4'S./l  •  ?iy"A(*A  ••  ^y.rt-  :  r""7.rn  ••  1^  ■  ^"''>'JA  =  rrW.A'  •  fflÄAP  ••  ?i'JH  •  ^. 

Art)/';)- ih  :  iiuH'ti"  •■  Ah,('.rt.  ••  nin/.  ■■  nn.A"'>  -.  h"?»»-  ••  i;a-  ••  ri\ü.?  ■■  i^.}x\Li.  ■■ 
'Tiruf  ••  h'w  •  '>9n?i  ■  mA.ho«»-  ••  ?ifi'«'  •  M  ■  i'n<.  ■■  a?i'7ii.äp  ■  hsfi-fi  •  hn 

ft-f-n  •  iniH\,'l  ••  OK  •■  "VhtlA.W'ö»-  !  ?i'}H  •  /.9"'V.  ■  ID-M'  ■  M„0-  ■  fflhTVh 
<n>-  :  AW'A-«»-  :  ttCttC  •  mhJ^rVi  ■  hnwao-  :  u^.ih'i  •■  ^iß  -•  d.^M  •'  atUjf. 
h^.f:  ■■  nhli:  •■  m^y,i\  ••  /.P'.f/JTrt  ■  ffnJV.  •■  ^C^»rt'J:(rö•>•  =  A»n^^'J'>-J;l^ö^»•  : 
mh'/"Ä7.<n»-  !  {'"rtA.i;-  !  '^n  •  'J7-/*'  :  (O-l-HW'  ■  'HV"  =  fflVf-A-ö»-  :  nV-V-l-  ■ 

-firh./. :  tu:nr:  :!= 

fflfM"  :  m/'?^.  ••  hfl>-Ji.ri>A  :  h.t'.A.  ■■  ()n„t'.  ••  OlVlV-  :  .Pr/DAh?'  :  «»JP-i^-d?*  ••  AAA 

nA'l-  •  Tni:fii:V',''n-1-  •■  (not\m.  ••  ^■\:  ■•  efl>-A-.P.-  ••  mv/*'?,?'»©.  :  (o^^'/.'n?'«""  ••  A 
ah^'V'  •■  h.f.rt.  :  h/w  :  t',nA/'<n'-  -  no»-?»'/:  ■  iM  ■  flK-rh  •  ^Hh  •■  ■]:9'!f:V:t\  ■  -1r 

1.  7/]  Apres  ce  mot.  lauune  dun  feuill.  dans  A.  —  o.  da-  P  o/«.  —  ib.  y.'MWi,  •.  m]  1' 
mf,'.  —  5.  ii>..e„ü-]  P  n>lÄ'Et^•  —  '•■  •nhXOi']  P  fl'S.,e^'V/-.  —  Ij-  n.e>.-t  =  mc.  P  post  -n^ft.^. 


gueur,  qui  as  donne  ä  Daniel,  le  propliete.  Ui  puissance  de  detruire  les 
idoles  et  de  tuer  le  serpent  dans  la  ville  de  Babylone,  sois  pareillement  avec 
moi;  maintenant  douc  fortifie-moi  par  toii  secours,  afin  que  je  glorifie  ton 
Saint  nom  ä  jamais.  Ainsi  soit-il.  »  Lorsqu'il  eut  achevc  sa  priere,  il  prit  sa 
lance  daus  sos  mains,  fit  le  sig-ne  de  la  croix,  nionta  sur  son  cheval  et  cria 
vers  les  Barbares,  en  Icur  disant  :  «  Venez  vers  moi,  afin  qne  nous  coni- 
battions  ensemble,  car  je  suis  le  serviteur  de  mon  Seigneur  .li'-sus-Christ.  » 
AussittM.  il  enira  au  milieu  d'eu\,  ayanl  sa  lancc  en  iiuiin;  il  lit  perir  tous 
los  Barbares  et  n'epargiia  aucun  d'entre  cux,  soit  cavalier,  soit  t'antassin. 
Saint  Theodore  coupa  les  tetes  de  leurs  chefs  et  les  emporta  avec  lui  chez 
Tempereur.  L'cnipereur  et  tonte  son  armee  allerent  au-devant  de  lui  et  se 
prosternerent  devauf  lui.  Les  liabitants  de  la  ville  d'Antioche  sortirent  et 
pillerent  tont  le  pays  des  Barbares. 

II  y  avait  dans  la  ville  d'Awkitos  un  grand  serpent.  On  lui  rcndaifc  les 
Honneurs  divins;  chaque  jour  on  lui  donnait  deux  hommes  ä  manger;  dans 
cette  ville  vivail  une  veuvc  chrelienne  qui  avail  deux  ent'ants ;  on  les  lui 
prit  et   on  les  od'rit  au  serpent,  afiu  qu'il  les    niangeät.   A  ce  moment  saint 


364  LE  LIVRR  DU  SYXAXAIHE.  [348] 

/.•f    •  VfA"  :  HJlV  :  ^ÖM  •  (DWXxtm  :   ffirt«?.  :   fll-A'^  ••    AhP./i.  ■•:■  (OfH\  :   ^ihöD/.  : 

-f-  !  hjl'.rt.  •■  fl»W-A"ö"-  •■  {\tth  •■  UIC  ■•  h'i\l  ■■   e,iÄ<-  •■  'M1.I'-  •■  ?i«»A(>A'/'  ■•  "z/.^". 

A  •  A<iA,iJ- !  m/.mi  •■  ri/.9"'>- :  fl»+-f-A- :  (ohy::'>'"ii^-  •■  ao-a-j?.  ••  «»nA-l- « 

A  '■  nh'j'/:Äi>-  ■  fl'hnj'.viij"  •  •in.u-  ••:  m^^OTf?  :  n'i?iirf:;j-Ti- :  \\an ..  o».?,-!:  .• 
mA«j. !  mvn/. :  n-^n  ••  ^n-u- .-  ?,rth  ■  K{t/&.  ••••  wkr-xi  •  vao^.iw  •■  ■\k\  •■  m/.  ■■ 

hiM^V  ■■  ru/.hO  ■■  A"}'//"  :  «J.J'^ATjP'i'Tl  •  htm  -.  h,l,^.  :  f^TnCMh  ■  wh'rt\ 
h  ••  "\P:i"V  •■  m^«o->e.Oö»-  ■  AA'Hll  :  lnL7j'/:jP'>  •  ?iA  ■  hri-  •■  ttha^-  ■•  i\h1\\. 
hV  :  )nCM-fl\  ■■  tn4'fm  ■  •>p"V.i>-  =  fl»'lh«">  ••  nhliKM  •■  ^.frt-rt  '  WM-fh  ■••  m 
h'r^ff:tm  :  115:  ■  hA/'pp..c.}''  ■•  JW»"/'  :  'H/'.'i-l- !  rt-nÄ  :  in/.  •  htP'\\.(nt\  ■■  h 

n  s  71'/*'    :    flJ.ftJl.A?'    :    htlfm  :  Ot'M:    :  H'|"/A"  :  Atl.?-/!.  :   HVl*/-  •■    e^Ah?»  =  fl> 

2.  mcn']   P  <niHl<n».   —3.   ",n"Wr]  I'  hlTÄji'P.  —  (i.  >.«»AflAt]  P  <">A   .  —  7-8.  pOst    JjBA 

P  <ic/<^.  fflou'E",.  —  0.  >,n•t^]  P  vn.i)-.  —  1 1.  nvn]  P  »n.  —  12.  \^,•h^.  =  am'  ]  P  Am" :  n '. 


Theodore  arrivait  Jans  la  ville  d'Awkilos.  La  vciivf  so  tiiit  ilevaut  liii,  eii 
pleurant;  eile  liii  laronta  lout  cc  ([ui  lui  etait  arrive  et  iui  dit  coniiiieiil  on 
avait  mciie  scs  enlauls  au  serpent.  Lorsqu'll  sut  (|irelle  etail  cliretienne,  il 
se  dit  en  lui-meme  :  «  On  a  commis  iiiie  iujusliue  contro  reite  femme';  Dien  la 
vengera.  »  Puis  il  desceiulit  de  son  clieval,  tourna  sou  visagc  vers  TO- 
lienl  et  pria.  Ouaiul  il  cut  acheve  sa  priere,  il  s'approcha  du  serpcnl ;  lous 
les  hahilauts  de  la  ville  Ic  regardaieut  du  haut  des  luiirs  de  la  ville.  Le 
serpont  etail  hjug  de  2'i  eoudees.  Dien  lui  douna  la  l'oree  coutre  ce  serpent; 
il  le  transper?a  de  sa  lancc,  le  Ina  et  delivra  les  (ils  de  la  vcuve. 

Ensuilc,  il  alla  dans  la  llaule-l*vgypte  a  la  recherelie  de  sun  pere.  II 
sinforma  de  lui;  on  le  eonduiriit  aupres  de  lui;  il  reconnut  ä  eertains  signes 
qu'il  etait  son  iils;  il  denieura  aupres  de  son  pere  jusqu'ä 'sa  mort ;  puis 
il  revint  dans  la  ville  (rAulioche  et  Irouva  que  Tenipereur  Diocletien 
avail  renie  Ic  (Hirisl.  adorait  li'S  idoles  et  persecnlait  beaucoup  de  chre- 
liens,  qui  confessaienf  le  noni  de  >'otre-Seigni'ur  .lesus-Christ.  Le  Saint  se 
tint  devanl  lui  et  eonfessa  sa  i'oi  en  Notre-Seigneur  Jesus-Christ.  Jadis  les 
pretres  des  idoles  de  la  ville  dWwkilos  l'avaient  aceusc  aupres  de  l'empe- 
reur    d'avoir  (^le  le  destructeur  du   serpent  qu'on  adorait   commf  Dien.  J.e 


[349]  20^  IIAMLK  '27  .HILT.I'T).  365 

■HA  :  l^A•  •■  rniXi-i'  ••  hXxA-  ••  hr^h  ■  hm^^.  ■.  .•'m.M-  ■■  u:'>^.i  •  ^r^h  •  rt 

(l-l-h   ••  /";J|»-  •■  OitO'"l\\  :   P.tf"»-   :    »J.n  :  T^.'C.  •   JT"»  :  "?,?.  « 

lü  Cd  :  7.11.  •  ■\'V?,"%i :  lÄ-Ah  ■■  in,?fii'i:h.  ••  J ^'/'/c-l-  :  (afm'i)n/..-i- :  ttu-yi-  •■ 
m-tii-  :  »Bh'i  •■  uy.uu:  ■  at-tiiri:  •■  /".'»h  ■  fl)Vi»-  ■  ?i";ii.?»v  :  ^.frt-fi  ••  \n:M- 

fli-  ■•  HPÄ^n  ■  rr-vn  :  nrti»"h  •  ?»ö»-  ■  »y.v-a  ■.  9"ä'P'/-  =  iidA/-  ■■  j "i/JjcJi  : 

^fl>•  •■  i/.ert'/;  :  K'ö""/  •  hui- :  uy.u-n  •.  d^ni  ■•  hat-  •.  ^vnin'i  •■  hat-  ■.  ao'/c.hd.  > 

15  A(L'/'  ■  Ju.7i-/;.e'}h  :  tth'ii-  ••  tiTh  ■■  M  •■  h^.fmti{\  .•  //oxv/i<{, :  "ifnto-hjrao-  .• 

1.  post  YtY"  P  add.  Mao  -.  f-tiKtliy  •■  tn.U-  •■  uun-i.  —  ib.  posl  a>y.\\,tv  I*  add.  fi.f-^eifff 
n.  -  il>.  post  rty-v-'J-  P  add.  -nainx.  —  2.  9'"1^\^.'\  P  et  (►:  —  i-V.  —  'i.  cti-o-l-]  P  —  1-V.  — 
//'.  .t'(ii'i:"i]  P  iWdXM    (f.  III  liois,   XI'.  —  S.  -ii-,-):  P  om.  —ib.  Vi\-  A  oin.  —  14-15.  >,<»•  ■ 

"■■      :  All./]    P   ),(»•   :    ll.P.»,"li'i:   >   0»>\Vl./f.   :    ll.f.K-d    :    rt(l.(-. 


lendemain,  Tomperour  Tenvoja  cherchor.  Oii  lui  amena  saint  Thnodoro, 
Diocletirn  lui  dit  :  «  Pourquoi  fais-tti  cette  mauvaise  actioii  ?  »  Saint 
ThL'odore  lui  repondit  eii  ccs  termes  :  «  Tuute  mauvaiso  action  vient  de 
toi.  fds  du  peche.  de  toi  (pii  as  abandonne  le  Dieu  du  ciel '  et  qui  adores 
li's  iddli's  inipuiTs;  Dieu  ruincra  liioiilöl  ton  royaunie.  »  Aussitöt  r('in[jerrnr, 
irrite,  ordouna  u  100  soldats  de  le  ieter  a  Icn-e  d  de  le  baltre  de  vers'es- 
ils  le  frapperent,  se  relevant  chacun  ä  .son  tour,  sans  cesser,  ä  tel  point  qm- 
son  eorps  Cut  deohire  et  que  son  sang  coula  ä  terrc,  comnie  de  l'i^au. 

Pendant  qu'il  etail  ainsi  au  milieu  de  tous  ces  suppliccs,  l'Ange  de  Dien. 
Michel,  deseendit  aupres  de  lui ;  il  se  lint  dfvani  liii  el  dil  :  «  ()  Theodore  !  sois 
ferme;  voiei  (pi'cst  proolir  je  inonient  oii  (es  conihals  priMidronl  fin  ;  iirauconj) 
de  miracles  et  di'  prodiges  scroni  prodnits  dans  Tendroit  oü  diMncnn-ia  ton 
corps;  voici  que  .Xotri'-Seignenr  Jesus-dlu-isl  le  i'ail  unc  veritabie  proniesse  : 
il  te  dit  qne  si  (pn  Iqu'un  celebre  ta  conimeincn-ation,  ou  donne  ti  manger  aux 
airames  eii  Ion  nom,  ou  donne  raumoni'  Ir  joui'  de  la  conimönioralion,  ou 
donne  a  Imiri'  aux  alleres,  ou  donne  rcneens  et  rodrandc,  ou  des  Livres  saeres 

1.  Selon  la  legende,  Diocletien  iciiinini'  .liiüpn),  cliretieii  d'aliord,  aurail  rcnie  Im  l'oi 
et  embrasso  l'idolAfrie.  Cf.  Pereira.  Actn  niartijriuii  Aclli.  ((Corpus  .Script,  (ilirist. 
Orient.,  Scr.  Aelh.,  H,  t.  XXVIII),  ver.sio  IG,  etc.  Cf.  i)ius  liautj. 

PATK.  On.  —  T.  VII.    —  I-.  3.  24 


360  I.F,  LI  VRE  DU  SYNAXAIRE.  [350] 

hat-  :  n^.M^'P  ••  hm-  ••  H.eniCf-  =  Wi  ••  ?iX vTh'»"-  •  ä^'^-/:!/'«»-  :  o-ft-h  ••  «»Ävh 
h-ttih-'t-  ■■■■■ 

iD-hu  ■■  Hh.p.r'-vv  ■  ?.'/•?!<?.  ■  ÄAhlv  ::  rn^i>»v-  ■  tthiw.h'i  •■  )ni:M't\  :  n^.?i 
■l:  ••  dA II-  :  ■nH-:'''»  •■  hT\1^ll^t\  ■•  mhir'a'/.'/if"  =    J"?-/*'  =  ©liV-  :  fi'nö:M-  -. 

«»  !  ^.e.:'.jJitfo-  :  Aj:^.**  ■■  ^liT^i-fV  ■•  M>  ■•  flim.H.'/  ■  mVh  ■■  ai-M:  •■  M 

7.  fflöo'^i:]  P  mnao  .  —  9.  ft'^ö/J-t]  P  —  '^ :  O,  A  n"7öt.  —  11.  pos/  i\^fi.(\  P  «^J.  -t 
JPje-en.  —  IG.  n+.^«n>  P  om.  —  ib.  >.)irh.S.]  P  o/)i.  h. 


a  Teglise  en  ton  nom,  j'cfTaeerai  lo  livro  de  sos  pöches;  II  ne  vorra  point  les 
supplices  eternols.  Cclui  qui  ecrira  li'  livif  de  ton  coinlial,  de  ta  ru\  ou 
(jui  It'  lira,  ou  (|ui  Fi'iiti'ndra  lire,  ou  qui  lacheliMa.  uura  son  nom  öcril 
par  moi  dans  Ic  livrc  di'  vif.  »  Lorsqui'  Tange  eut  parle  ainsi,  11  renionta 
all    eiel.    dans  unc    grande  gloire. 

Alors  tous  les  soldats  de  Irmpricur  si'  reunirent  ain.-;i  qin'  lout  le  peupli' 
i'l  criercul  au  roi,  cn  disaul  :  «  <)y\t'  Dicu  te  detruise,  iinpii'.  par  \r  soulllc  de 
f<a  bouelir  fl  par  sa  colere.  parce  que  iu  as  supplicie  saini  'J'lieodorc.  qui 
est  fort  el  vaillant;  c'esi  lui.  en  efTef.  (|ui  nous  a  delivrcs  de  la  main  de  no.-; 
ennemis.  »  En  ce  jour,  lieaueoup  d  liommes  du  peiiple  et  de  rarnice  di' 
rempcreur  erurent  en  Notre-Seigneur  y<'S((.s-Cdirist  e(  furenl  martyrisös.  Apres 
cela,  1  iiupic  Diocletien  ordonna  d'apporter  uu  lit  d(>  I'it.  de  faire  eoueleT  ir 
SainI  dessus  et  d'allumer  du  feu  par-dcssous,  jusqu  a  ce  que  lout  fut  cui- 
hrasö.  Saint  Theodore  dil  :  «  ()  Dien,  delivre-nioi  comme  tu  as  delivre  les  troi.s 
enfanls  dr  la  fournaisc  de  feu.  »  Aussitüt,  le  feu  s'eteiiriiit,  et  fut  froid  conime 
au  moincnt  du  matin;  une  voix  vint  du  eiel,  disant  :  «  0  toi  ä  qui  a  ete  donnee 
la  Force  par  Xotre-Seigueur  J(5sus-Christ,  sois  forme.  »  Aussitöt,  le  Saint  sc 
Icva,  sc  tint  devant  lempcreur  et  hii  dil  :  «  Aie  iionte,  ö  infidide,  rar  Notre- 
Seigneur  Jtisus-Clirist  m'a  dölivre  de  Ions  tes  supplices.  »  Ouand  le  general 


10 


[351]  2(r  IIAMLK  ^27  Jl'H.I-RT  .  3ß7 

r"»  ••  (lAo-A  ■•  +A  ■  hm  ■  .i'.riA  !  ^.Ao  •  h'/'Ah  ■  whmh  ■■  hr^\\'  •■  ^^>i^ 

hl»");!)-    •    y,r  ••  fl>»/A.n    ■   «»^J.P.S.   :  ^til    -.  ^n.P  .■  anO]^.  :  /".'J||.   :  Ö»-ft'|;;l-  : 

«'/i.Ahfc°  •  ?»0'/-  •  la^'/.'  ■  ath,at'ö{'  ■■  hihi:  •■  hrr'tuVV  •■  Chfi-  ••  (mmm-l'  .h'\  - " 
oo-  :  ani'i'  :   nH-ii  ■•  Arh/-  ■■  tn'i/"h'l'  ■•  /"."»u-  •  fln>|i  •  nhAOfi  ••  i»'S',f.  •-  m 

hny:''  ■■  h(.7i/:jPTl-  ■•  iDhy:t\/.-'i-  ■  nii:^-!-  ••  oj^-xh-  •  /"Pih  -.  at-M-  -■  ^.n 
c  •■  i/irj/.  •  h([-ih  ••  t\-vn  ••  i/A(iA,e.  -•  ^-nx'  «  oitiv  .-  hT^':^»'  •  -ih'r/.A-  •■ 

m::'>  :  Wi'/'A.  •  mv"^  ••  M1A.A  :  h'rö  •  aoo-i'^ri-  ■  rt'^^l-  ■••  h'^\\.hi\,h. 
'-  c  •■  y.r.hc'i  •■  fiÄA"-!-  •■  rDn/.h'i-'  ■  ö»'i'jnAVi>-  =  fWA-  :  {»"ftA-v  ••  k^äj  « 

i.  trvivi]  F  —  k.  —  3.  fiAO-A  ■■  .-j-A]  0  n.+'  :  a  ;  P  n'^a^  (>'V).  —  'i.  mih]  P  ojs". 

-   (1.  (U-]  F  "w.  —  9-10.  fo-.'j-nh^']  F  mvilA-F.  Ici  tinit  la  laciine  de  A.  —  12.  \\Hb\e.'\  P  i\"  ; 
0  n\  (A  =  A). 


de  rarmee  de  Temperour  vil  cela,  il  crut  eii  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  et 
s'ecria,  en  disant  ä  haute  voix  :  «  II  ny  a  de  Dieu  que  le  Dieu  de  saint 
Theodore.  »  II  ful  martyrise.  Quand  l'empereur  ful  las  de  lui  infliger  des 
supplices,  il  ordonna  de  lui  couper  la  tote  par  le  glaive  et  de  bniler  soii 
Corps  dans  le  feu.  Selou  la  volonte  de  Dieu,  on  le  conduisit  devaul  la  porte 
de  la  maison  de  su  mere,  et  lä  on  lui  coupa  la  tete  avec  le  glaive.  II  eu  coula 
du  sang  et  du  lait.  On  alluma  un  grand  feu  dans  lerpicl  on  jeta  son  corps; 
niais  lo  feu  nc  rattcigiiil  poiiit  du  htnl  ;  pas  uu  clii'vcu  di'  sa  töte  ne  fut 
hrüli'.  Sa  mere  donna  beaucoup  dUr  ,iux  soMals  el  enleva  soii  corps, 
Teusevelit  dans  de  beaux  vetemenis  et  le  ca(tlia  '  dans  sa  maison,  jiisqu'ä 
ce  que  fusscnt  tcrmines  les  jonrs  de  la  pcrseculion.  On  lui  eleva  des  eglises 
et  des  nionasteres  en  grand  nombre;  on  deposa  son  corps  dans  le  monastt're 
de  la  ville  de  son  pere  k  Selcb,  dans  la  IIaute-l^]gypte.  Son  corps  produisit 
beaucoup  de  prodiges  et  de  niiracles,  ainsi  que  di-  grandes  guerisons.  Son 
marlyri'  fut  consomme  le  20  du  mois  de  Hände.  II  ri'(;ut  la  couronnc  du 
niartyre  dans  le  royaunie  des  cieiix.  Que  Dien  nous  fasse  misericorde  par 
sa  prii'-re  et  qne  sa  benediction  et  son  intercession  soient  avec  nous!  Amen. 

1.   Ici  si'  loriiiiiic  la  lacune  de  A. 


368  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [352] 

fflA.*  •  u'/..'i:'i-  •  yin-r:  :•:= 

tn'Möö'i  ■  d^M  •■  W Ä,  :  Ä..elv.<i.  •  Anihc  :•: 

[flirui-f:  :  öM'  ■  Ji(in  •  (i/zr-fö»-  ••  A^'S«^}  =  ■Vhm-'njnh  ■  mm.'pr;?'ft  * 
A.+  !  ÄÄ«^1-  •■  i/?iA  ••  ?.n3Fi'>.P.t:,e  :  «»öo-rt.  •■  mi^s^•"^  <■  «''/'»Jk?o»-  =  AjiVört'^ 
ii;i-l-  ■■  rrtA  •  ^Sft  •  <\\CAt\  ■■•:■  iU.M-a^-  •  "iVi-J  •  l>"ftrt,V  •  A'JA»»  ■•  "/Al»"  = 

[roilH/:  :  ^Al-  •  »Hin  ••  hVl-  ••  l.hA  ■  nöfi'l-  •■  l/'\}\F"|-  •  C>i«^  =  n^+/.  : 
/i.Prt-ft   •   miMti   •■    rt"?."/  !  Ji^-'^A  :   ^y,ti   :   ^ui'ti'ti   •■'■  ^X'Kl'  :  ÄA";i-  J 

ewA-  •■  9"hM  •■  A'JA'/o  :  "ff^r  •  h'"n  ••:=] 

[rtA9"  ■  h\:\\f\  ■■  n?i'>'/'  •  XÄ*  •  H^..e'lH'ir  ::: 

•/•+C>t  :  r'Öl'A'  ■■  H^-flKVl.  :  hrChtX  :   'ht\\\  ■  Ah-V  :•: 

nftVV  :  hVnftl-  •  h,^<\^i\'\  •■  tnW'iV:  -.  h.VCü','  :■=] 

I.  hAh'i-Mi:']  I'  >.A  :  n  corniplioii  de  ,bL^-,'j  A  onicl  ce  salam.  —  4.  H.'  •■  M'  ] 
0  h.^  :  ■/<.'.  —  1).  /Jim-  ]  A  >i(D-m.|in.  —  7.  öVö]  0  öyM.  —  10-12.  «vnili:  —  h"*"/]  mamiue 
dans  ()  et  A,  et  parail  tiri'  du  salam  el  ajoiite  conime  souv(Mit  cest  1(;  cas  dans  P;  niais 
A  a  le  salam.  —  11.  n"V.",]  ms.  mit  .  —  l'i.  >.rtli  :  nl^V]  I'  >.fth»V.  —  17.  ^.i"^•■n'\]  A  f'. 
—  ib.  h,fc.i\v'\  A  y  . 

[Salut  ä  Theodore,  lo  general  et  le  cliel'  illustre  de  Tarmee  ;  seul  avec  le 
secours  de  Dieti,  il  nc  laissa  fuir  personnc  du  pcuple  barbare,  pour  portfr 
la  nouvellc  üc  Ja  di'failc,  m  favali(!r,  ui  fantassiu]. 

[En  cc  jour  aussi,  c'est  la  niort  des  saints  Ta'awkijos  Tlu'octi.slc  [A  :  \\\- 
tikos)  etTimotc\vos(T/7«o^/iA'),  palriarclie  d'Alexaudrie,  Muse  (3/o'w)et  Valuta 
[Julicltc);  c'est  la  mömoire  des  404  (0  :  402)  martyrs,  qui  soufTrireut  avec 
Saint  Qirqos  {Cyrimiiu',  Quiricc).  Que  lourbthiediction  soit  avec  nous  dans  les 
siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il". 

[En  ce  jour  aussi,  fut  la  movt  di-  la  bienlicurcusc  Tekia  (Theclc),  qui  mupa 
les  ctieveux  de  sa  tele,  par  amour  de  Jesus-Christ,  entendant,  obeissunl  ä 
la  parole  de  saint  Paul.  Oik;  Taidc  de  sa  priere  soit  avec  nous  dans  les 
siecles  des  siecles!  Ainsi  soil-il  . 

[Salut  ä  Tliicle,  qui  pour  la  verite  de  la  foi  ne  s'attrista  pas  d'avoir 
coupe  les  chevcux  ({ui  descendaient  de  sa  tele  ä  ses  talons;  car  eile  obeil  a 
l'öpitre  le  mcssarje  de  Paul  de  belle  renommee.  Le  juge  ne  reussit  pas  par 
difl"6rentcs  epreuves  soit  ä  la  faire  decliirer  par  la  deut  dos  lii»ns,  sdit  a  la 
brüier  \<:n-  la  llaniniel. 


lo 


[353]  211    IIAMI.K    21  ,1111. LEX).  360 

y.nfi'i  •■■■  t\]liU  ■•  «.f.-*  ••  Ji>  •■  iru.  •  »»•A'j. :  f'"/  ••  inmi\F.  ••  hn-'i  ■■  h,9'ti"}\:9'ti  •■ 

fi}\;i :  att/nuc: :  nii-:'» :  ■iriH::M-  •■  hmti  ■■  M/'  ■•  nun/.y.  -.  hiyny  ■■  hm  •■  y. 
rtdh  ••  ayyih  •.•■  tith'rff:"!/.  ■•  '/"/•  :  Ml-V  :  }u9'f\"]l:9'{\  ••  l'ffi'.m  ••  ttih./.  ••  ^i.-'l- 

/. :  <nr/Djv.  :  .nii-:"» :  'I'/mh:;'"!'  ■  «»h?i'/»>  ••  nu-yi  •■  ^lJ•ul  •  «»nii-^  ••  ihr*: 
ih  :  A'i/'Ji--  ••  ^y.')'  •■  OKU.  ■■  uhai'?!:h  ■•  "ly  •■  h'/'hn'}  •  KV?«  =  AhA-n  ■  ä«"-^  ' 
]\y.\i\r  •■  iiii'/.'v  ■■  /.y:ii  •■  myoayc  :  y.'/.c:  -•  v/./.  •■  hr'Atih  •■  (n^jnfiov -.  n^ 

A-"|:  :  Mf-ni-  ■■  h''m.h  '•  (nAWY}  •  in/\tnM-  ■•  hTAx"!»"  •■  /^'/..f,  «  «»,hVO  :  n. 
Ah  ::  fli-/v/D|nrn  :  h.>5>  •  7.11.  ■  Tl--  ••  ^i'/'hlll.^nrh.C  ■  Miy.^at'f,  -.  tiT  •■  <» 

[_{\^r  ■■  Ah  :  in/.  ■•  hs{\-t\  ■  rcia»-  ■\- 
nA-nrt  •■  rh"7.Ai' !  rtim/n.p.-o-  :•:= 

1)22.  nn-t]  Cette  commemoration  el  son  saläm  ne  sc  liseiit  que  dans  A.  — 0.  fl»-nH">] 
ms.  ;i. 


TEn  ce  jour,  mourut  le  saiiit  et  pur  Abiiiia  Gabra  lyasus  tlii  pays  de 
Dabsan'.  La  patrie  de  ce  juste  est  le  Wäg:  il  fut  fds,  par  la  gräce,  d'Abuna 
E\vost;itrwos,  qui  l'instruisit,  saus  iiiterruption,  sur  beaucoup  de  sciences. 
11  se  rendit  cu  Arniäiiyä  {Armrnic),  precliaiit  l'evangile.  Apres  la  mort  d'Abuna 
Ewoslatewos,  il  rentra  eii  Abyssinie,  guide  par  une  etoile.  II  vint  au  pays 
de  Dabsan  avec  une  croix  et  un  autel,  enscigna  beaucoup  de  choses  et 
convertit  des  gens  en  grande  quantite.  Les  miracles  de  ce  saint  sont  tres 
nombreux;  de  pierres  dures  il  i'aisait  jaillir  di'  l'eau  pour  le  chien  altere  (pii 
le  suivail,  qui  etait  sctn  aide  el  bii  apportait  le  souper,  qu'il  recfvait  des  gens. 
Par  sapriere,  il  guerit  le  dignilairc  llabta  Egzi'  et  sa  fdle  du  mal  de  l'ensor- 
ccllement.  II  bätit  une  eglise  sous  le  vocable  de  Notre-Dame  la  Sainte  Vierge 
Marie,  mere  de  Dieu.  Au  moment  de  mourir,  il  rec^ut  de  Dieu  la  promesse 
(/('  kiddii),  en  favcur  de  ceux  qui  invo([uerai('nt  son  nom  el  feraient  sa  connne- 
moration.  Que  sa  benediction  seit  avec  nous  dans  les  siccles  des  siecb^s!] 

[Salut  a  toi,  ö  Gabra  lyasns,  orne  du  velenient  de  pcau  de  chevre  {[j.r- 
7.(jjrr,)  el   du    cilice.  L'eau  miraculi'use   t[Uf  lu  as  fiil  conli'r  et  jaillir  dans  le 

J.  Cf.  Duensing-,  Liefert  d.  ülh.  Srjii.,  .'JO.  Turaiev,  /.•i/iedot'd/iii/n,  etc.,  I7(>suiv.  Celle 
commemoration  sc  lit  seulement  dans  A. ;  eile  est  dans  le  Syn.  elhiopien  de  (Jotlingue  (qui 
porte  :  Cabra  Kreslos)  et  dans  celui  de  Tubingue.  mais  sous  une  forme  trös  abregee. 
Duensin^- Iraduit  :  Und  an  diesem  Tag  wird  feiiior  gcdaclit  des  gerechten  Vaters  Abba 
(labra  Krestos  (T.  Gabra  lyasus)  aus  dem  Kloster  San,  welcher  eines  durstigen  Hundes 
wegen  Wasser  aus  der  Wüste  hervorsprudeln  liess. 


370  l.K  LIVRE  DU  SYXAXAIRE.  [354] 

htm  :  ./-Aöl  :  tl.jPh  :   ttUi'M-  ••  V-^tO-  :•: 

hao :  -Äfl)ÄAr;»i'"A.  •  iP"}nn  •■• 
n»i'/: :  AA'i-  ■  i'Mh/.-  •  Ahniih'i'i  ■  ''/•.e.-ft'i-  ••  .f/j-iA  ■•  jÄMri-  •  "i(:if9°  ■ 

mt\.%\-  :  h'/'Ah  ::   l'jnAV/    •■    mKA'.'i-  :    röd/.h.'J-  :  fJ/A«  :  '/'rtrt.V  •  A''/A^/n  =  "/ 

M"  '  hni  ••■• 

[rtAl»"  :  Ah.  :  'l/A?-l'  ••  \\nC.  •  n»«<^„  :•: 

'^CffT  ■•  ?i'MlA.li.  :  '^inKn-  •  ,hf,/,„  ■l- 

All  :    Jv/opTVl-  :  nM„  •■    «»ArC.  :i=] 

(Ami':)        nH'/;  ■■  rtA'l-  :  »nid  ■•  »iV  :  ^Sfl  •  'liCA'tl  ■  Ü'^fi'l'  ■  (»Ä.f A-"l  •  ha«-  •:  m 

■U  ■  '7' SA  :  V»V  ••  M"}  ■■  a)ffo'PöA.o-  •■  r'itm'l'  :•■  in',^'hf-  ■  ha»-  ■■  (n'M'l-  ■.  hT-tt    i . 

'  P  \m.  :,   ,,^^  .  (oj,..  .  .^,,1  .  },^^  .  .(,,,^,(.  .;  (o/hn-f-  :  Afl»-?i'|:  ■•      (yn'nu'i'i  :  H7"f  "l-  :  hr% 

(i.  niiKi]  P  n"/A  :  Min   *«■  :  A,  0  -j-nivK;  :  n"!*».   Cf.  Dillmann,  Lex.,  283  .  —  10.  -vwA] 
0,  miic  A  KR->.  —  11.  >iA<ii:]  0,  A  hAP*.  —  12.  "vc^?"  :  7.V(irt.ii.]  0  -h"  !  "?"  (A  =  P|. 


desert  pour  rtaiichrr  la  soif  du  cliii'ii.  lorsqiril  te  suivait  dans  Ics  chemins 
tjiir  In  parcdiirtiis.  vnici  qu'cllc  oxisle  jiisqu'ä  present^ 

LKCTiHK   Liu  21   i»i:   ii.vMi.K   i28  juillet;. 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saliit-Ksprit,  un  scul  Dieu. 

Ku  Cf  jour,  commcmoration  de  Xotre-Danie  la  Salute  Vierge  Marie,  mere 
do  Dlcu.  Que  suu  lutercesslou,  sa  prlere  et  sa  benedictiou  soient  avec  uous 
dans  les  siöcles  des  siöcles !  Ainsi  soit-11. 

[Salut  a  toi,  6  revetue  de  gloirc  roniiiic  d'uu  manteau  et  celutc  dr  purste 
conuiif  d'une  ceintuie.  Dans  la  nier  Immense  de  mon  erreur,  tpii  na  pas  de 
toi-mo,  6  Marie,  je  u'al  pas  de  ])ilote,  eu  deliors  di-  lol,  lorsque  je  nie 
tourne  d'un  c6te   et  d'autre\ 

iOn  ce  jour  aussl,  i'ul  hi  iiinrt  dr  salnl  C,vrla(iuei(>'^(//(v')  marlvr  i't  sa  mere 
lyalula  {Jiiliclte).  Cc  salnt  etall  nn  rnfant;  11  etait  Agö  de  trois  ans.  Sa  mi-re 
le  prlt  et  s'eniuit  de  la  region  de  Hnni  dans  un  autre  pays.  Mals  eile  v 
rencoutra  le  niaglstr;il  diml   i'lle  voulalt  s'elolgner,  en  li^  fuvanl.  l'^Ue  Inl  tut 


[3551  21''  IIAMLK    28  JUILLET).  371 

ih  :  (UM'  :•■  mhtil'PW.'P  ■•  'Irn.!»-  ■  wh-\\?C,h  •■  (nll]hf\  ■■  Ühil'  i  hTMi  ■  "XF 

Ah  :  ^''7AlT/•  •■  a}"t(/n  :  ^AP  ::  «»(^H  ■•  M-  ■  AW-V'  •  ho^'n-Yi  •  ^M'iVP  =  A 

1-p'  ■•  mM\'"}t\'iv\A)-  ■•  htxh  ■■  hy.yiyo»-  :  AWA-o»-  :  h/\  ■■  ,e.V'n<.  ■•  av?  ■  mh 
'jh<.  ••  hruh  :  ^.e^i-y.  •■••  atf)i\  :  i-yiv.  ■•  ««•Si-rj  ••  M'"  •■  v/v}-.  =  "/(i.e  =  au 
1/  :  il.^D-  •  •if'ii.  ■■  uhj'.lnfi'  '■  AjVA.i;-  ••  "/n.n  "  "'h'^u-  •  Ufin  ••  Ahö«-  :  ^.PA- 
1"  /q  :  yi"VV  :  '^h-'i'i  ■  TM  •  ini\f,  ■■  Jim/  •  \\.hO'  •  wvji  :  j"h"/n.h'nWi.f:  ■  j?v 
/'7.0»- !  'Po-e>  ■  \\Kn\^  ■  «»-ftv  -  flMihjj -ii  •  Mh^,-  '  nn-yi  •■  h.ixH-n  ••  ai 
hT"!-  ■  ahnwxi  ••  hr:rt-ffi  •  «»»iv-  •  ifiitv  •  mn/s^  .-  AriA-iro»-  •■  ä."»  ••  h"/ii.h 

'/"•vn  •■  Jxiu.hniM:  •■  nKiUhv  ■  aihö/.i  ■  h'^w.hn.h.i:  ■  ah  ■  m-M-  •  ffiv 

6.  ffl'/rill]  A  »oy-Vfid.  —  !).  tf».]  P  ^i'-tf-Viih.  —  11.  TO-.f^]  P,  U,  A  —  f.  —  12- 
13.  >,-/ii.MMi.r.]  P  <i»;/;m ;  0,  A  <n.-v<f.n  :  •l'.'j.fi.  —  15.  post  v.ß''VV'li-  P,  0,  A  add.  n>."/l-  = 
tiT-n.  —  15-10.  >,'/"v(i]  (».  P.  A  -in.  —  lo.  post  nvvirhv  P  ad(/.  t^ao  -.  y^-fh  ■■  nifi'^i'rt ' 


dönoncee;  il  la  fit  venir  et  l'intorrogea  au  sujet  du  cailte  des  idoles.  Sainte 
hrdulfi  repondit  ft  dit  :  «  Deniaude  a  cot  enl'ant,  äge  de  trois  ans.  de  nous 
l'airc  connailrc  ce  qui  est  juste  et  de  nous  dire  s'il  est  l)ien  ou  non  que  uous 
adorions  les  faii.r  dieu.v.  »  Lorsque  les  soldats  du  niagistrat  allerent,  ils 
trouverent  Saint  Cyriaque,  son  enfant;  ils  l'auienerent  devant  le  juge.  Celui-ci 
i'iuterrogea  sur  If  cullo  des  idoles.  Dieu  lui  donna  la  force  et  la  parolc. 
11  niaudit  rempereur  et  ses  dieux,  k  tel  point  qu'il  eloiina  tous  ceux  qui  sc 
Irouvaient  en  cct  cndroit;  ils  etaient  dans  un  grand  etonnement  ä  son  sujet. 
Conime  le  juge  etail  eouvert  de  iionlc!,  il  lui  iulligca  loutes  sorles  d'enormes 
supplices,  (/t'.v  .s(//(y;/(VY'.s- si  grands  ([ue  uuHne  les  adullcs  Hauraicul  pas  pu  sup- 
porter. Parcillcnient ,  Ic  niagistrat  inlligea  ä  iyälulä  toutes  sortes  de  peines 
en  meme  temps([u'a  son  fils.  Mais  Dieu  les  l'aisait  se  lever  sains  et  saul's,  saus 
lesion.  Heauconp  en  furent  etonnes;  ils  crurent  en  Notre-Seigncnr  Jr.sii.s- 
(llirist  et  furent  martyrs;  la  gräce  de  Dieu  etait  descenduc  sur  eux. 

Quant  ä  renfant,  saint  Cyriaque,  il  giK'rit  beuucoup  de  malades  et  fil 
de  grands  niiracles.  Comme  sa  mcrc  avait  peur  el  manquait  de  foi  (P, 
().  A  ;ij.   :  ä  cause  des  supplices),  le  saint  pria  Dieu  pour  eile,  apti  ijii'il  l<i  for- 


372  l.i:  l.lVRi:  DU  SYNAXAIRE.  [356] 

Ji^ii.hn.h.t:  «  ai-i-ii,A" :  A«»A^  :  ^fl>A.^'.•f  :  ^rv.-hw,  •  h^v  ■•  ha-?  •■  (dm  •■ 

•'  "  ^    r/iA'lii  •■  nftjl-l-  ••  ,('.M;  :  rt"/'«-  ••  H«>A.e.V}-h  ••  0/;  "•  m^d  ■•  T.h««  •  /wViujj  :  hT 

li-'/W"«-  ■■  hmi  ••  «>»D'f<.  ■•  L7i(^  ••  fl>t:?irt  ••  ha»- :  fl)V/*7v  :  ^ihA.A  ■  tx'rö  ■■  n 

uy.fi'^ö  •■  y:ro'  •■  hon  ■.  yi'-y.-^ff:  -.i-. 

hun'-'i  ■  ii'i'U  ■  hy.r"!  •■  \\A'i  ■•  r:\wJ\-  •■  hrioi\}f:  •••:: 

hJ-'r'Ah  •■  T\'  ■  M)T  ■■  «»A(iA  -•  rtnh  ■•  fl.f.-nÄ'  •••: 

A  ab)  fl"!«'/;   :   ^A'l-   !  Uön  :  hfl/J.    ■■  ^"i'tl   •■  C\'l\'i\''t\  •  tlxÖd*-  "'  lll'U  ■  * 'J-ft  ■•  V' 

•,  :  ?,ffDV,,'}'J';;|).    :  M'.9*p.Mt\  :  '}-)•/*•    :   fl)A(»A.r>-    :   Ä."»    '   (OTn-n  :  (D{\W"l  ■  '/' 

rÜK:-!! :  aihhrc:\-  •  AWA-  ■•  rtn?»  •••  a}y.,h.at-^an.  :  Afrfl»-jP'J  =  flJjf.vniliö»-  •  <» 

1.    fflÄ-V"!-!-]     I'    mfll.'/    :    ä'.    —   4.    (n<ii>t<-    !   r.>if>    :    (OOift    :    >|U"]     I'.    (».    A    »]<«>    :    .('.'/"■•(•<.    = 

hChM-Ara«-  :  nn.ß'i:  (<),  A  posl  nft.ß'j:  add.  <n<n>.;<.  :  },i:'hM:irao-).  —  iü.  m-^öft]  (».  A  a>n'\  . 
—  J'i.  .e,,ii.n»-x<m-]  A  fHi".  —  «6.  A.?-ai.r'/]  Jf,  <>,  A  ft»f-rt»oo-  :  .e.-".  —  15.  ffl.ß«^.!^»«"'-]  l*. 
0  io/..e:hao-.    l)>nis  la  inarfro  de  A  sonl  les  mots  suivants.  ä  peine  lisiblns  :  rnc  •■  \ir.n-Ffi  ■■ 

«"■/"U/.    :    ■'••:)    •■    "»tl'All    :    ■■!•<.'{•  Cl'-    ■■    CA"   :    All"""      "     =   1W«ll.fc°     '     n»'/'/-   :   All    :    flVIl'^r.    :    h'/ll-IIJ''   (V). 


///»//  (/«/(.v  .vrt  /oi,  cl  iJieu  l'it  moülLT  lyaUihi  eu  csprit  daus  Ic  ciel ;  eile  vit  la 
demoure  spiriluelle,  et  aussitöt  eile  ful  forte  au  milieu  des  suppliees;  eile 
rendit  a-räces  ä  Dien  et  dil  a  son  lils  :  «  O  inoii  eidaiit,  a  |)artir  de  nuiinte- 
uaut  tu  es  niou  pere  et  je  suis  ta  fdle;  liieiilieureusc  est  llieure  oü  'y  I  ai 
cngendre.  »  Quand  le  magistrat  Tut  fati^ui'  de  les  supplieier,  il  ordonua  de 
lui  couper  la  tete,  ä  lui  et  a  sa  mere,  avec  le  glaive;  et  ils  reeureut  la  cou- 
roiine  du  uiarlyre  dans  le  royaunie  du  ciel.  (^)ue  par  leur  iutcrcessiou  Dicu 
ait  pilie  de  nous  dans  les  sieclcs  des  siccles!  Aiusi  soit-il]. 

[Salut  ä  Cyriaque.  II  iir  craigmit  pas  le  crepitenieiit  de  la  namnie.  (|ui 
ri'li'iitil  ('(inime  Ic  ImiuI  du  lounerre;  gräce  a  cela,  il  olitint  un  |iacle  de 
inisericor(I(!  du  l'^ils,  a  saroir  que  la  mort  n'arriverait  pas  aux  troupeaux,  ni 
la  peste  aux  lionuues,  la  ou  un  teniplc  'mir  (■(jllsr)  serait  bAti  sous  son  vocable. 
En  ce  memc  jour,  luourut  saint  Susneyos  {Si.sinnc\,  eunucjue.  Ce  saint 
etail  du  nombre  des  dignitaires  de  lernpcreur  Theodose.  Sur  lui  furent  la 
grj\ce  et  la  sagessc;  11  etail  trös  conipatissanl  el  il  connaissait  tout  le  monde ' ; 
il  visiliiil  li'-  nialiides  ;   il  les  cousolait ;  il  s'iuformait  des  uialheureux  et  liir 

I.   L'ar.  porlo   -;>^'-^^i  U^r^   y^i^ "  Ires  compalisjsaiil  el  Ires  bienfaisant  ».  Le  tra- 

duclcur  na  pas  coiiipris  lu  inol  ^^j^'   bienfails  . 


iii 


[357]  2r    IIAMl.K    28  .HÜf.LKT.  373 

A.+  :  ^M'\-  •  \wu.  •■  hfiln'iy.'i:?  ■•  Viv  =  UJI-  ••  «>^-n  •  .e.-iAÄVi  ■■  a-i.-  •  mAif- 
«B  =  Ann  •  «u:?»p  :  n/.hy-  ■•  htm  ••  H.f.x.ö»-/' :  w  ■■  hnJi-n  •  "/!!..«'.  ••••  öJV/n*  ••  a 

•i-  ■  hr/n  ■  ?ln^A••  :  A?i"/ll.?iV  :  W.M'tx  ■  {XhihKn  ■  htm  :  y.^.a>-h\\  ■  }x9"y.'B 
h  ••■  ro^ö)-/*'h  •■  flj.e.(i,A-  ••  ?i<»  •  hha-v  •■  ^.fth  =  hii-n  ■■  ivy.v  ••  A';"rtti/,"> « 

IHI  ■•  WA"  •   i'PV'  ■■  AV'ijP}  ■  <öA'rftil/.">  ••:  ö»?i9"1l  ••  rthn  •  inhö/.d.  ■•  HrtA'/'  : 

fl>?;AP  :  AAA.r>- !  «>^n  :  'ftCA-fi  ••  önvr«  ••  öi'Mu?  ••  fl>hi/H  •  lu/n  :  y'ia<'  •  A- 

th.C  •■  ,e.y"#h/.V  :  nÄA"'|:  ■  flUI/.h'J:  ■•  f WA-  :  i'-'^A-V  ••  h''l'i  •• 

[rtA9"  I  Afrrt'M'A  •■  n'/"7nr:  ■■  miüTv-  •■•■ 

ny.'h.oi'F  •■  tt/.M''  ••  Ä"i/. '  hfi'i'ChV'  :•:=  *  0  i6,  b. 

AdA  !  ^Hn  :  htlh  ■  f.H<.  :  -»«Pf-  •••: 

»"«Pj^A  •  ,/i,e.rD-f.-  :  flJrth  :  «tCA-ft  ••  AAP-  :•:] 

1.  Vfifii-cn]  P,  0,  A  —  m-C.  —  2-3,  fflAtf-A»«"-]  P,  O,  A  fflVf-".  —  3.  <D.P.»Ji.rt.]  A  a»p^ 
A..  —  4.  n<{.>..e.]  P,  O,  A  ^>if.  —  ib.  wy.^^m-f']  A  li.i'.X  :  P  ll?.(i>->'.  —  (1.  rt>,°/ll.>i>]  P,  0  A 
—  n.W  I  ?,.frtn  :  1i'  .  —  7.  rtii"fl1i.',-/]  P,  0,  A  Air-'i.rV.  —  11.  H(D-VI.]  P  a»«».  ü  iioh"  (A  = 
A).  —  15  n<i.V-3  P,  Oow.  n. 

veuait  en  aide.  Lorsque  les  deux  ceuts  eveques  se  reiuiirent  en  com-ilc 
dans  la  ville  d'Kphese  au  sujct  de  Xestiires  {Nestorius),  et  saint  Abbä  Cyrille, 
patriarclie  d'Alexandrie,  y  vint,  ce  l'ul  co  saint  qui  le  servit  vn  meme  temps 
que  tous  ses  eveques;  il  s'occupait  d'eux  tous.  A  cette  epoque,  il  fut  atteint 
dune  cruelle  nialadie.  U  vit  dans  une  vision  comme  si  quelqu'un  l'appelait  ä 
de  grandes  noces;  il  raconia  ä  saint  Ahlia  (^vrille  ce  qu'il  avait  vu  ;  saint 
Abbä  Cvrilli'  lui  dit  :  «  Vcu\-lu  (|ue  je  demande  ä  Notre-Seigneur  ./e'sH.y-Christ 
qu'il  te  guerisse  de  ta  maladic!'  —  Oui,  mon  pere,  r6pondit-il,  jusqu'ä  ce  que 
je  donne  nies  biens  aux  pauvres.  »  S.  Abbä  Cyrille  pria  poui-  lui;  il  guerit  de 
sa  maladie.  11  si'  Icva  et  donna  tous  ses  biens  aux  pauvres  et  aux  malheureux. 
Puis  il  se  couclia  el  iiiourut  en  paix.  Saint  Cvrille  pria  sur  lui,  Fensevelit  et 
1  enterra.  II  oidouiia  de  ci-hilircr  sa  rui^'inoire,  le  jour  le  sa  morl,  c'est-ä-dirc 
le  21  de  Hamli'.  (^)uc  j)ar  sa  prierc  Dieu  nous  lasse  misericorde  et  quo  sa 
benediction  soit  avecnous!  Aiusi  soil-ii. 

[Salul  ä  Susneyos,  ([ui  Tut  semi)lable  ä  Susi,  lils  de  l'ciros  {l'ierrc),  par  le 
noni  et  par  les  oeuvres.  Aprös  la  vision  ([ue  Sisiiinc  cut  de  quelqu'un  qui 
1  appelait,  Cyrille,  par  la  priere,  prolongea  les  jours  de  sa  vie  (/''  Sisiiinc, 
jusqu'ä  ce  qu'il   eüt  distribue  ses  richesses  aux  pauvres]. 


374  LR  r.IVKK  Dl'  SYNAXAIRE.  [358] 

[<on»l'/;  :  öM'  •  i}fti\  ■■  hbU.  ■■  -ttOft  •  h"ito  :  ncMh  •  (OlliU  :  ^H-tl  •■ 

M  ••  s"A'§  :  flj^n  ••  hm-m  •■  nhrt,'/-  ••  vn/.  •  rt\M  ■  n.e -r/Av  •■  mm  ■•  t'.i+> 

?„A-  •  «^^P.  :  Ah'J/'.f.-  :  tn[\{\vM  •■  m-hu  '•  ViUtiW  •  hK'.irao-  ■.  mjf.hi:  ■■  -l-l-    . 
AMrj :  aä'/.v.  •  fiM't^-  ■■•  ii)h'r]i  ■■  rt^A•  ■  w  '•  ?l^ll.^'n,h.^:  ■  f'«^\^f\'\'  •  vä- 

ow  :  .'»•A  :  Wr{\"iy.  •■   If.t'.nA  :  Titlff"  '•    ^i.nK'W»  =  l.e.Aho"-   ■  h'/'«lV  :  '/"/^P.A" 

HlK/n-ii  :  ny:/\  :  (ö/'.'J.e.A"  :  hödd.  ■•■•  hlU.h'ttiluC  ■■  ^.rAW."!  ■■  (1}^A"I--  ••  A"/ 

[rtA'/'  :  AK'V«'  ■•  hCrt'f-n   ■■  MffO  :  HYlC  ■   ÖIII.V  :■• 

rtxh  •  n^rt/i-  ■•  'inv.  =  i/Mi^f)-  ■  n.f.-j^Av  ::= 

1.  >.'>(»]  o  ft>ifl>;  A  >i<n.  ü.  v»'!;]  <>  >.<'."7'i;:  A  "i'\"7'i:-  —  '>-''.  (i>ii<ii>",a-v]  I'  "'»-  n. 
—  •">.  A>.'/.>.i'.]  0,  A  i\M"i.v:.  —  7.  'y""/iic;uo.]  o^  ■vnc/«"-  A  "/iic.".  —  11.  7.p.a  =  <»  o, 
A  ow.  —  31.  nA}»"]  Ce  saläm  manque  dans  P.  —  1.5.  Tii^'^AO-A]  A  >i?"'/  :  '/"rti->. 


Ell  cp  joiir  iiussi,  luourut  le  bienheureux'Ehwa  Ki'estos(0,  A  :  Ewa  Kr.  'i. 
Ce  Saint  elait  l)erger(<)  :  pauMi,  A  :  laniue  '-).  Lorsqu'il  cii!  pris  en  mariage  uno 
fmime,  il  vecul  avec  eile  dans  la  viigiiiite,  servant  Dien  par  le  jerine  et  les 
priercs;  la  iiuil,  il  se  revetail  dun  cilice;  lui  et  sa  Icnime  couchaient  sepa- 
reinent.  II  passait  lo  jour  dans  les  cliamps  a  paitre  les  moutons.  Quant  ä 
sa  IVinrne,  eile  |)r(''parait  le  rrpas  pour  les  pelerins;  le  soir,  il  leur  lavait 
les  pieds;  eile  les  servait,  en  leur  pf)rtant  la  iioui  riliiii'.  I'lnsuite,  des  moines 
parl'aits  demaiideienl  ä  Dien  de  leur  devoilcr  ce  (jue  valait  leur  eonduite. 
Une  voix  leur  arriva  du  eiel,  (jui  dit  :  «  Vos  comliats  asceti(]ues  nont  pas 
atteini  la  mesure  dos  comlials  d'j'^liwa  Kreslos  el  de  sa  foninie.  »  En 
allant  clicz  lui,  ces  moines  s'inrornirrent  de  sa  nianiere  d'agir.  A  grand'peine 
il  leur  raeonta  S(in  sccrel  ;  ils  sCn  allrn'ul,  eiuerveilh's  dinic  teile  perfertion. 
II  iiiourul,  en  prali(|uanl  de  lellos  lutles  de  lascetisme.  Quo  par  son  inlerces- 
sion  Dien  ail  pilii'  de  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il]. 

[Salut  ä  l'lliwa  Ki'estos  de  belle  memoire  et  de  helle  rcnomniee,  lui  qui 
ainsi  (jue  sa  remmc  se  vouercnt  ä  la  virginite;  eonuiu'  '///  la  voix  qu'enlen- 

1.  (;r.  Duensing,  Liefen  d.  uth.  S/j/i.,  W.  —  2.  Cl'.  Duensing,  ibid. 


[359]  21     II AMI.K    2S  .iril.I.KT,.  375 

"/ttf-'i'  •■  ?.A  :  ?.'/"/*v.-4' :  o,hy.  •  i/fton-  =  \}i:Mi\  •■  Th  •  a>ti'»'  •■  htio-  ■  nv : 
ao'-i-p  ::  rt)VfK.  :  HUT  ••  rtn-^n  =  ro^.fhrc  ■  hcfi-ff!  ••  r?» :  hA?i'f-  •  u'h'm 
itth  ■■  fl>-A-y.-  ••  loti'i  •■  rli.e.tti-lrt  ■•  'l'\i;- :  ■nil':'»  ••  tthil-  ■■  HhAO  •  fl»-A-.e.-  ••  amn 

1/(15:  •■  h-ZlL^  =  «.ftVl/»/}:  ••   WiK'  ■■  ö)(p/*''/v?„ftrT!i  •■  A-nf  •  öMIKWi  ••  '00"/:^  ■■  Air 

n  ■■  hiii.?inrh.f:  ■■  onp-i'  ■■  mwi  ■■  ao  •■  i-fn^-m  ■■  (o-m-  •■  v/",h  •••• 
n-l-nu:»- «  «»«^n  ••  c^f-f-  •  ft> :  .Ii.röi'i-  ••  A^/nA^h  =  ?»"?ii.h'nrfi.(:  ■  hj»  ■  .e. 

2.  >./!■  A  »in.  —  ib.  >,.n»»li-]  A  ,ft-n»<Ii-.  —  o.  mflilJ:]  Cette  conimemor.  avec  son 
saläm  manque  dans  O;  P  n'a  quo  les  paroles  suivaiilcs  ;  man-t  •■  öA-V  =  »ftn  =  e\.e.l:  •■  rt-ri 
fl-ö  !  fl>'>.S.fi  :  M  ■■  h.riy^k?'  •■  'sie  iijn.fton  :  (sie  ■<',"l'"l,e.  =  thVC.y  •■  'hr'd'r  ■■  ,li.i',(D>  :  -Ki"!-.  et  puis 
le  saläm.  —  lö.  n^iTuc*]  ms.  (i-ni->.y"in:(.-. 


dirent  des  moines  elus  qui  vivaient  dans  Fascetisme,  ils  iiatteignaient  pas  la 
mesure  de  la  vie  ascetique  de  ces  justes]. 

[Ell  ce  joiir,  toinbe  la  naissance  d'Abuua  Ewostätewos ' ,  ue  d'un  descen- 
dant  des  grands  dignitaires  de  rOrierit,  doiil  le  iium  etait  Krestos  Mo'a;  Ic 
nom  de  sa  mere  etait  Semia  llcywat.  Tons  les  deux  etaient  justes,  timorcs 
de  Dieu  et  aimaient  les  peleriiis.  Ils  vivaient  dans  le  mariage  legitime  ;  Krestos 
Mo'a  ne  connaissait  d'aulre  leinme  qiie  la  sienne,  et  Senna  llevwat  ne  coii- 
naissait  que  son  niari.  Ils  vecnrent  longtemps  sans  avoir  d'onfants.  Seuna 
Heywat  gemissait  beaucoup  de  ce  qu'elli;  u'avail  pas  d'(;:iFaiils ;  eile  lll  nn 
voeu,  pria,  supplia  Dimi  d'nn  ('(rnir  eoulril  (!l,  avcr  l)cau(;(m|)  de  lai'mes  et  dit  : 
«  ü  Seignenr!  (loMnc-niDi  ////  i/arron.  tpii  prodiüsc  des  l'ruits  de  justice! 
Donue-nioi,  ü  Seignenr,  un  garvoa,  qui  consob;  ma  trislesse  et  rejonisse 
mon  coeur!  »  Son  voen  monta  aupres  de  Dieu  Sahaoth,  et  le  chagrin  de  son 
esprit  se  changea  en  allegresse. 

Ensuite,  l'archange  Miclirl  lul  envoyc  par  Dien  au|)r'i's  (rdle.  11  lui  dit  : 
«  Tu  enfanteras  un  fils  pur  et  saint,  (pii,  par  sa  doctrine,  sera  le  salut  de 
beaucoup  de  gens.  »  Lorsquo  Senna  llcvwal  vil  Tange  d(;  Dien  qui  lui  parlait. 

1.  Cf.  Tiiraiev,  Acta  Eiistathii  Corp.  Script.  Cüir.  (Jriunl.,  Script.  Aetli.,  11,  xxil. 


376  I.K  I.IVHK  Di;  SYNAXAIUi:.  [3G0i 

->v?/.- '  yjiio-l- :  anih^.'i-  •■  hrött?  •■  iiyiih  •■  mh-'itt  ■■  ('.'/vir:  ••  rM,v  -  n 

Pfl>-Wi-1-  :   nh'H'  •■  (D-h-U  ■  Mi  ■•  if.e.l-flJA.e.-  .•  hr^'/  ••••  oihMh  •  VC/'i'  • 

'hrf\{tM  •  ini'd.^'.h  •■  AH  :  i^n  :  fir'i'i-  •■  vir?  •  a^^aMi  :  ?i"/ii.h-nri>.t:  = 

inl",'llU  :  rliA/,"/  :  ?»';"'^H>  =  «»Vl/.-f-  :  A'/'.'i-  :  W.Mh  '•  Th  •  »h^/»  :  ^ifirt/..  : 

P.'rYi-  ••  hÄ'rj?  ■•  n?i ^/-  :  Mi  •  ».('.'/•«»A.«'.- :  hri."!  ••■■  mofhl'.  •■  ^MtO'i  :  <^'ie. 

iv/y.''vn-  •••■ 

M"!  ■  i>'Vf  •■  \\\\f">  ■  hnrt/..  ••  r/»AWf] :  yjn-r:  ■•  a.*  ■  tm^wn-i-  ■■  "7.>i^.a  •  «'rt/w    i» 

p.<^ !  ?»'/'Jit:iv  :  ?iö»-  ■  h»n !  Kcriftt  •  vn..('.  ••  i/hv-f-'i- :  mvuhih  ■•  fwfr^ .. 

Min.  ■  OT'}^/"./'  :  rt«7(p-|-  ::  hl» .httdUl  '•  i^-rAW."!  •  HäA-Ii  :  A'JA»»  :  "/AI»"  «] 
[rtAl/"  :  AA.P.'/h   !   m\:  :  ÖA'I-  :•• 

;i-AJ(:^i.  :  f'h-^//."  •  WM  ■  dt:*"»-  « 

5.  •P'h]  ii'ii.  ms. 


eile  fut  etonnöo  et  tremlilail  i'i  cause  de  sa  grande  majeste.  L'ange  sc  mit  ä 
hü  parier,  avec  doucciir,  au  sujct  de  lenfant  qui  devait  naitre  d'elle;  il 
liloig-ua  d'elle  la  craiulc,  et,  lorsnuelle  euteiidit  les  paroles  de  Fange  de 
Dieu,  son  coMir  fut  pleiu  de  joie  et  son  esprit  fut  console  du  chagrin.  Elle 
raronta  ä  son  uiari  Kreslos  Mo'a  coniinful  Tange  lui  avail  donue  uiio  honuc 
uouvelle  au  siijcl  de  Tenfant  (jui  naitrail  d'elle.  Mais  Krestos  Mi»  a  lui  dil  : 
«  Je  savais  d'avauce  quo  cet  cnfant  naitrait  de  nous;  il  sera  la  dcmeurc  du 
Saint-i']sprit ;  il  sera  plein  de  sagesse  et  de  science  et  sera  ferme  daus  la  foi.  » 

A|)res  ])('U  de  jours,  la  fenime  de  Krestos  Mo'a  conrut;  eile  mif  au  nionde 
un  hcan  garron,  comnui  Miclnl  laichange  vi'uere  lui  en  .avait  doniu!  la 
l)onne  uouvelle;  sou  [)erc  l'appela  Ma'(]aba  Egzi'.  Dieu  choisit  ce  saint  et  le 
sauctifia  des  le  sein  de;  sa  nu-re,  eomme  li-  prophelo  .lereniie  de  Auatoll:  (M 
.leau-Baptistc,  qui  prrelia  le  royaumc  des  cieux.  (hie  Dlfu  nous  fasse  uiisc- 
rieorde  par  ses  prieres,  ]>our  les  siecles  des  sieelcs ! 

Salut  a  la  naissance  de  Senna  Heywat,  eu  ce  jour,  6  Ewoslätewos,  au 
li'nq)s  de  la  neige  et  an  nioiueiil  de  la  l'roide  Saison,  puisse  num  anie  nne 
apparaitre  couverte  de  ton  v^tement,  qui  est  le  vi'lenienl  de  la  saintete]. 


[361]  21'  IIAMLß  (28  JUILLET).  377 

[«Hin/;  •  fif^l'  ■■  Ufil\  •■  ttO/i'  ■■  Ah./.h.A  ••  A.*  ■  tmf^hM-  ■•  »htllllhV-  ■■  A 

•/.'."h  :  "ttni-  •■  nriyvl-  =:=  uf/ihn/.-  ■■  vn.t'.  ••■  a/MU  ••  l-'n-i  ■  TfiM  •  A'JA»«' •• 

[rtA?"  :  Ah  •  A.*  '•  ^?.AV  ■  //»/..  ! 

A'/.'i"h  =  h^/n  ••  ;J-(:^e-  ••  "ijuv  •■  nt.yv-l- ••  viv..  ? 

[fllllM/:    ■•  ÖA l-    ••    >l(>n    :     l-lUK.    •  AnO<>  :    ö)A*SYl    ■    hn-V  :  (lÄA-'I'  :  "iJl 

^bA  !  Hjn<:  =  -i-ä?"/.-!"  ••  aumi\\/..\'  -.  nii-i'^  ••  (»Afvi'rft  :  «wh-'J'J  ••  nohm  -. 

Vif «n.-  :  anUM-fo«- :  ei;A-  ■  9"tiM  ■■  A'JA«"  •■  "/AI*"  •■  h''li  -i:] 
[rtAJ»"  •■  K-nA  !  tm'i)n/.-ini-  ■  Ott.?  ■\- 
AnRA"'i-  •  "?.Jih.A  •  hn-e  ::= 

1-3.  iihnicM-  —  >i"%V]  <>,  A  Hill,  et  fönt  suivre  les  mots  mtnilCöo-  :  An«A°t  =  "Y.H>i.A 
(1.  9-10)  etc.,  plaranl  le  salam  ä  la  fin,  immediateiiieiil  avanl  le  salam  de  Basalota  M.  — 
2.  aiA7,-il^]  sie;  ä  liie  a»?-nm.<;  =  »fV  =  A "  ?  1».  mnHI:  —  n«A°1]  «),  A  «otiniC«-  =  Anx' 
(of.  note  a  la  I.  1-3).  —  10.  »TiU  —  -tlH-J.  0,  A  <>/«.  —  zV-,  <DAV<i-VA]  P  «AVVfl.  —  H.  KV 
A-n  i  tlCfl-Ffl]  <>.  A  ')/".  —  14    AIIXA-I]  I*  Olli.  A. 


[Ell  ce  jour  aussi,  fete  de  Tarchange  Uriel,  qui  raonira  ä  Henoch  la  revo- 
lutiou  dos  liiminaires  Celestes  et  [Ic  mijslirc  de  Sioii]  ä  Esdras,  le  prophetc. 
Oue  sa  beiiediction  soit  avec  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il]. 

[Salut  ä  toi,  clicf  de  milliers  de  soldats,  oriie  de  la  foui'oime  et  du  diademe, 
ö  Uri'el,  envoye  des  tenles  Celestes  [du  r/r/)  vers  Henoch,  pour  lui  moiitrer 
la  revolution  admirable  des  luminaires,  et  pour  expliquer  ä  Kzra  le  mystere 
de  SionL 

[Ku  ce  jour  aussi,  memoire  de  notre  bieuheurcux  et  saial  pere  Basalota 
Mika'el',  qui  fit  des  miracles  et  des  prodigos  ou  graud  nonibre,  et  de 
Yoränos%  qui  etait  present  quand  tut  transperce  le  cöte  de  Notre-Seigueur 
J^sus-Christ  sur  la  croix.  Que  leur  iatercession  et  eur  benedictiou  soient 
avec  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il]. 

[Je  dis  salut  aux  grands  miracles  de  Basalota  Mika'el,  inou  pere  ;  ayant 
cliangc   cn   la   forme   d'iiu    serpent    celle    d'un    poisson,    de    lujuvcau    il    lit 

1.  VA.  Conti  Rossini,  Ada  S.  Basalota  Mika'el  (Corp.  Script.  Chr.  Or..  Ser. 
Aelliiop.,  11,  .\xj.  —  2,  I'  :  Yoiias   Cf.  Duensin«?.  Liefert  d.  Ulli.  Si/n.,  etc.,  30'. 


378  F.E  MYRR  DU  SYNAXAIRE.  [3G21 

(nUfitt  ■•  he.fi. :  *}"/  :  /.M  ■\- 

[«MIHI:  :  (*A1-  :  hön  ••  ^(>^.<i.  ••  Aiih  :  "VCJPr  ■■  V-C  •■  <oi*-VJl'.  ••  fflOT«i:+ 
^  :  w}^M''l'  ••  rii^/oq:«|'<i.  :  5>"X<P'I"  «  Al/'>i-  ••  '>Sft  •  >iV  ••  rt"?  !  Aha»-  ■■  jr««/ 
V  :  flic*  •■  fl'A/-  •  V/".«!-  ■  n-jp  !  Ä.'IPÄjP  !  Hr/iVJ^  :  A«"Jii  ••  /*'Art.  •  mhtm  ■•  ä 

n-D"  :  fl.T  ■  ÖJAÄ-  •  ■il^l^'  •  TV  •■  iT^rt  :    J'J^C  -■  hfl^  =  htt'P.U-  :  '.'V-  :  jPrn^*  ■ 
ft»D  :  "/.OT^'.flO.    :•::  (tthT^rW.  '  WA.?.?'  •  AH'J'I:  :  Mi  ■■  »iV  ••  hy.l'  ••  "/Jl.^.  :  A 

öA  ■•  hny '^  :  ]rK:ft/:,evl- :  wAfVA  =  '>)•/*'  •■  H.e.+  =  A-nV  :  Ä'>1A  =  o»«.'.'  ••  -l-ji 

(Ur^n  ■  TZ-  •    J'//"  •■  A-nV  •  .«'.'J^A  !  V^i*'  ■•  flJAS-  ■■  1Afl>-R,?'fl  :  Ai^A.1)-  •• 

2.  m/";>0']  P  /""  (cf.  Dillmann,  Z-e.r.,  85).  —  3-5.  «nnil-t]  Gelte  commemor.  manque 
(lans  0  et  A.  —  21.  mfUi-t]  (leite  commemor.  de  Lä'eka  iMärväm  manque  tlans  P  cf. 
Duensing,  Liefert  d.  ülh.  Syn.,  471.  —  8-'.».  hr^l^  —  «A.?-]  0  wi-ü-'i  ••  rt.)r  i  wa.^  (A  fflA.p.). 
—  9.  7^]  0  VjR^^.  —  ib.  ä  liie  VW   '  —    lu.  ,1,»"/]  O  «.«:■<>.  —  12-13.  n;J-<5)>ö»-]  0  «H:^  ■■ 

Mao    !). 


traiisformer  le  serpent  en  poisson;  par  la  cluilonr  de  ses  os  et  de  sa  chair, 
il  guerit  les  malades  . 

[Kn  cc  joiir  aussi,  eut  Heu  la  Iraiisiahuu  du  corps  de  notre  pere,  le 
liiculieurcux  et  saiiil  Ablia  \\r"c\  aiia  Sagahu',  qui  mepiisa  le  nionde  peris- 
sable  et  qui  coinhaltit  les  hous  eomhats  de  rascetisnir,  par  le  jeiirie  et  par 
la  priere.  Que  par  sa  priere  Dicu  ait  pitie  de  nous  <laiis  les  sieclcs  des 
siecles!  Ainsi  soit-il  . 

Rn  ce  meme  juur,  uiourul  La'cka  .Marvam,  l)cau  et  liou,  (pii  aiiuait  ((  //rc 
les  Livres  Saints  et  h  faire  rauninue.  La  mrre  de  cc  saiut  s'appclait  Romäna 
W'arq,  lille  de  .\a"od,  r^i  d'Ethiopie,  ipii  liatil  Makana  Seiläse  ■;  sou  perc 
s'appelait  Semo  Wald  (O  :  Sem  walda,  .\  :  walda),  roi  de  Ga\  fi  \A  :  Gafi). 
Ouant  il  redirc  la  gloirc  de  ses  ])areiils,  le  iioni  de  leur  diguite  la  fait  con- 
uaitre  nsscz.  Apr6s  (pi'ils  eurent  cet  eid'aiil,  une  graude  per'seculion  com- 
jncn(;a  eonlre  les  cgiises  et  contre  le  mi  juste  Leluia  Deiigel.  iXous  omeltons 
le  rccil  de  la  patioiiee  et  des  vertus  de  cc  roi.  car  il  est  ecrit  dans  lliistoire 
de  Seniia  Kreslos  et  Za-Paräqlil()S. 

1.  TuraTcv.  Ixlieduvtiiiii/a  etc.,  U'i.  ■ —  2.  I,e  <i  sanctuaire  (loito?)  de  la  Triiiite  ».  11s 
regnerent  :  Na'oJ  de  l'i91  ä  1508;  Lebna  Dengol  de  1508  ä  IS'iO,  et  Galawdewos  de  1540 
ä  155!». 


[3631  21«  HAMLft  (2S  .IIULLRT).  379 

hmi  •■  hf»>  •■  y.,i\öiu'9'  •■  A'ir>i-rt  ■■  /ma  •  >i»i  ••  v/-a-  ••  »/^./.hn  :  h^wia  :  JJh 

öD.  :  ?,A  :  liD-uno"-  ■■  diu/"  •  ,t'(b  •■  ?t^ll.?»>  ••  ?irt»»n  ■  ."höfi  •  hl»"!!!;!*'  :  Iti 
tpao-  :  W'llh  :  M'OiM-  •  »0  •  /TlA'P'J  :  ?iA  :  ihOlO'f'ao-  :  fy-nK  •■  fflO  •  rliAT 
i  ■■  ^|A  ••  WiO<l>-  ■•  Chf>a»-  :  \\Ki\'  •  /W}^/-./-  :  rt'^el-  ::  fflHrt  :  .f-hA  •  Äfly.  : 
AJI'.Ä.C  ••: 

Y^  :  f«?i'H/  ■•  Pr/ifl>-(:rt  :  rKi'.',""!-  :  ^M^^  ••  ri^AX,  ■■  p-k\i.  •■  ^.rt*Ajp  ■■  '»»^a+'-a. 

1.  VV/"  —  >ilin]  A  9"'  ■■  h'-  i'-  H  (0  OW.  r'l\l\).  —  4.  K.oVi'"]  <>  h."-  —  fl-  »i^A-  1  II.K 
«^^in]  O  h"  :  Mf-I\-.  —  S.  ante  n-^«-  A  add.  >,)•>■  (>.ft.')  —  ib.  AöTV  —  «>|i  0  oiii.  — 
12.  .e.n^-AP]  (>  ~  ^-a:  A  WH  •■  .e".  — ^  14.  föD>]  6"o/i/.  ()  !"•?>;  A  ii«n>. 


Lorsque  le  roi  Lebna  Dcngel  mourut,  son  iils  Galawdfiwos  (Claude) 
regna,  paix  ä  liii!  Tu  jour,  pendaiit  que  le  roi  Galäwdewos  faisait  la  giierre 
contre  Abbäs,  il  fut  d'abord  vainqueur,  mais  eiisuite  les  Musulmans  le  vain- 
quircut,  car  teile  est  la  regle  du  nionde,  r/VVrc  laiiliU  rdiiKiiicur  et  luntöl 
vainvii.  Alors  le  jiiste  Lä'eka  Maryäm  ftit  pris  et  Tut  aiiieiu'  pres  de  l'Imäm, 
qui  le  fit  derneurer  cliez  Uli  avec  lionueur.  Mais,  voyanl  quo  sa  foi  n'etait  pas 
d'aceord  aver  la  sicnne,  car  il  pleurait  et  gemissait  eii  voyant  des  cliretieus 
prisouuiers  et  Ines,  il  doniia  ordre  de  l'emasculer.  'I'oiit  le  monde  nc  peut 
pas  atteindri'  ce  dcgre  de  bitte  ascetique,  mais  seulemeiit  ceux  auxquels  cela 
a  ete  donne,  conime  Notre-Seigneiir  le  dil  :  k  11  y  a  des  eunuques  qui  sont 
nes  tels  du  sein  de  leur  mere;  il  y  a  ceux  (pie  les  lionimes  ont  rendus 
eunuques,  et  il  y  a  ceux  (jui  sc  sonl  rendus  eunuques  eu\-menies,  pour  le 
royaume  des  cieux.  Que  celui  qui  peut  comprendre  comprenne  '  !  » 

Ensuite,  il  donna  ordre  de  le  conduire  cbcz  le  roi  des  .Musulmans,  c'est- 
ä-dire  des  Turcs.  II  cut  lieaueou[)  ii  soulTrir  cn  lonli^  :  tanlt'it  on  le  suspendait 
la  lete  en  bas  sur  le  cliarneau,  tantöt  il  ctait  tournienle  par  la  clialeur  du  so- 
Icil  et  par  la  soif.  Knfin,  par  la  volonte  de  Dien,  il  arriva  au  Yernen.  Le  roi  des 
Musulmans  donna  ordre  de  Taniener  en  sa  presence.  Ouand  le  Paclia  mourut, 
Lä'eka  Maryäm  survecul  par  la   volonte  de  Dien.  Son  depart,  sa  delirrance 

1.  Miiiili.,  \ix,  l:^. 


380 


I.F  T.IYRR  DU  SY^'AXAIRE. 


[3641 


'■id  !  »yA«»  ••  htw.O'  ••:  h''ni.hnAui:  •■  if-riiw^  ■•  fiÄA-i--  ••  a'JA»»  :  "ihr  •••:] 

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1    (UO",-/:ft]  (»  —  'i.  —  2.  Il"ill..f.]  <•  '""•   II    —  ''    wAhVn^]  A  <i»h'  .  —  Kl.   rt.+]  P,  <»,  A 
<:>.n.  —  13.  mtW";!]  P,  O,  A  —  ?"■'/•«■»•  :  n. 


pour  le  pays  d'Ethiopie  eut  Heu  par  un  graiiJ  miraclo.  Mais  il  ii'est  pas 
possible  de  le  raconter  ici  dans  toiis  ses  details.  Apit'.s  quil  eut  echappe  d 
rt'sciurcu/i-,  il  bälit  heaucoup  d'eglises,  et  pratiqua  les  vertus,  /(/  diariti'  cnvers 
les  pauvres  et  les  indigents.  II  faisait  aussi  les  commemorations  des  saints  et 
des  marlyrs,  et  il  rt'U'hrait  surtout  la  fete  de  Notre-Dame  Marie.  Quand  li' 
moment  de  sa  uiorl  arriva  —  la  mort  est  le  terrae  de  la  sagesse — .il  douua 
la  liberte  ä  ses  esclaves,  hommes  et  femmes,  et  partit  pour  le  monde  de  ses 
peres.  Que  par  sa  priere  Dicu  uous  lasse  misericorde  ilaus  les  siecles  des 
sit!clesl 


LEcniiE  Di:  22  DK  UAMLK    29  juillet . 

Au  noni  du  l'i'ir,  du  Fils  et  du  Saiut-Ksprit,  un  seul  Dien. 

l']n  oe  jüur,  ful  /('  inoii  ilc  -~aiiil  .Ma([äres  (3/«f«/)Y'),  uiailyr,  lils  de  l'asiladas 
{Basilides),  general.  ()u  deuoiu;a  ee  Saiul  ä  Tempereur  Diucletieu,  counue 
u(!  reudant  pas  les  liouucurs  divius  aux  idoles.  Celui-ci,  par  ecrit,  douua  l'or- 
dre  de  le  cunduire  dans  la  villc  d'Alexaudrie.  11  iit  ses  adieux  ä  ses  parcuts, 
leur  recomuuinda  de  sulivcuii  '  aux  besoins  des  pauvres  et  des  lualhcureux, 
et  partit  avec  la  lettre,  Itinlre  rnit  de  l'empereur.  Le  Christ  Notre-Seigneiu- 

1.  .\l(il  h  mot  :  ut  inlclliocrcnt  siippr  cgenos  et  paupcrcs.  CT.  I'sulin.  xi.,  2. 


[365]  22-   IIA.MLK  (20  .HÜLLET). 


381 


n",y.  ::  flihuV'i"  •■  Vf>Ä  ••  "/tt.?  •■  nun  :  \\.hö-  ■  WVX  :  fll'lv/Drtnrl-  :  Wtb  •■  "hiW 
at'h'U  •■  (D'ti'l'  ••  i^VJi  •■  (ohCM-  ■■  hin.h'ttth.i:  ■•  «V^^-^Ji/'ö»»-  •■  A^-S«^^  =  fl"T^ 

^?,"iP  •■  fl),ertlAT/'  ••  m^'i^h.  ••  TOP  •■  Hh'HlA  ■  ow/lV  "  Win/.  ■■  h^\\.h-(\ih, 

luin-Fft]  P,  O,  A  h.ffrn  ■  n  ' !  A"|: :  w\\ih\.  —  2  nri]  P,  o  n;  A  Hti«».  —  7-.s.  mT^.e/.] 

"  ->  o    ....,,.     ,.  .  /Ä.  ©"Y-^Ä/,]  P,  (),  A 


P,  ü,  fO'^'^jiMrao.  I  A  (()  —  C"«"»-  et  om.  a).  —  8.  hO-if-']  0,  A  hniM»*  —  'b.  m-n-iRi^ 
m.  —  8-9.  >4"fn]  P  i^V-ft;  ()  ».■fef-ft  [A  =  A).  —  9.  fl)<^np]  P,  A  «xn^.P.;  O  «däP.  — 

.iiO.  (null     \     .1.0.01»* 


11.  fl».ffl 


•l■'^^y]  A  —  .-i-'^nr 


lui  apparut  dans  uiie  visioii,  le  fortifia,  Texliorta  ä  la  patience  et  lui  revela 
ce  qui  allait  lui  arriver. 

Quand  il  fut  arrive  dans  la  ville  d'Alexandrie,  il  se  tiut  devant  le  niagis- 
traf  Hernuinos.  Celui-ci  connut  qu'il  etait  le  fils  de  Basilides,  le  general ; 
il  lui  fit  beaucoup  de  promesses  et  le  pria  de  reveiiir  de  son  dessein.  Mais 
Saint  Macaire  ne  lui  obeit  pas,  et  ne  changea  pas  sa  bonne  resolution.  Le  ma- 
gistrat  lui  infligca  toutes  sortes  de  grauds  supplicos.  Son  osprit  eut  un  ra- 
vissement,  peudant  qu'un  le  suppliciait.  Notre-Seigneur  lui  fit  voir  la  de- 
mcure  des  Saints  et  la  denieure  de  son  pere  et  de  son  frere.  Ensuitc,  le 
jugc  l'eavoyu  dans  la  ville  de  Naqyos  (P  :  Niqyos,  0  :  Niqiyos),  oii  il  fut 
soumis  a  de  grandes  peines  :  on  lui  eoupa  la  langue  et  les  bras:  on  en- 
fon^a  dans  ses  flancs  des  clous  pointus,  chaufTes  au  feu.  Au  cours  de  ces 
supplices,  Dieu  le  fortifiait,  lui  donnait  courage  et  le  faisait  sortir  sain  et 
sauf,  Sans  blessure.  Dieu  fit  par  son  intermcdiaire  beaucoup  de  prodiges 
et  de  rairacles. 

En  voifi  un  entre  autres.  Des  hommes  passerent  devant  lui,  portant  un 
mort  qu'ils  allaient  enterrer.  Tout  le  peuple  regardait  ce  spectacle.  Saint  Ma- 
caire interceda  aupres  du  Clirist  Notre-Seigneur  pour  If  mort  et  le  pria  de 
manifester  sa  gloire  sur  lui.  Ouand  il  eut  prie,  le   mort   se  leva,  raconta  au 

P.\TR.   OK.   —  T.   VII.    —   F.  3.  2.1 


382  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [366] 

OB   :  ß,Y]A^^  :  tl-ntb-lllh  •■   AdA.lh  ■'■  lDh9°li  ■  XAf  ••   m-l-'i^'h  •■  fl>-?i'|:  '  9°fl)- 

Ä  s  w-A-  •  ö>-h'fj «  öJ-nH-:^"»  ■  i'hii-n  •■  hri-  •■  (\hn\\}xi  •  \\i:Mt\  ••  i^n  :  i\r 

hC,e^"A  ■  'WJho'JV  :  ^'^Ä.Vfl^•  •■  c^n  •■    l^wf.,!!  ••  V/*7.  •  9"fliyu-  •  A^Sft  ••  «».*     . 
CA  «  öJAH  ••  nÄ"Wi.  •  'in  ■  im.  •■  fim^V-  ••  *»« ll-  :  Wi^nn  :  a);,.-|"j;a>-h'1-  :  (Dh 

A"  :  ht\tm  :  nini-"  :  fmW}  :  -><i„Ä-9"  :    J-.'JÄA-'l'h  =  «JO-f:  :  J?.V'flC  ■  /*'.'h  «  Ol 

hnn  ■  «whu-j-j !  h»B  ■  ?fici9^  :  a4'S.a  ■  oD^fi^-t  >  onc: :  (D?.9"t-^.  ■.  chf*  •■ 

©An  ••  V'li»'  :  •feArn'}m,S"A  :  mA^  =  'hT'^^ü-  -•  '«»h"'}'}  =  HA«"»-  :  ^a^A»«? 
?iA  •  •/ 'KliA-  ■•  ö».e'>r'hA-<n»-  ■•  AÄ-ny-l-  •  «l/».')-!-  ::  mhhiCM  •  A»'|:  :  ^SA  •• 

P  Kl,  a    «D,«»»CA    :   nA.A.-l-    :   Ol     ^^..P//'  :    A'wJl'}   :   HlM"  :  /»','»«>  :   tD-A'I.V»'  «  ffl-h^/"?,  :      i, 
6.   rtm>.v]    P  ftTrTV'j:;  <)  nnKthV-     !  :  A  n-Vm-v.  —   T-S.  mfln.lt"']  P,  O,  A  (i»(»n  •■  (l»Wi  ■ 

•>n  !  im  I  >,Tr.e„Vfl»'  ■  flj.ft'   ar.  =  A).  —  .s.  ^<.}<ir]  A  ^A  .  —  !•.  rt^'.'i.n]  0,  A  rt*"  ■  öD_*cn: 
P  «»"^Än  (sie)  :  «n•_.^cfl.  —  14.  m/Tr/hA"«"». :  a]  P  ^  a;  A  —  A-;  0  ow.  w^  . 


peuple  ce  qu'il  avait  vu,  et  leur  dit  que  le  Christ  est  le  Seigneur  ilc  toutes 
choses.  Beaucoiip  parnii  le  peuple  crurent  au  Christ  Notre-Seigneur,  quanrl 
ils  eurent  entcndu  ces  paroles.  On  leur  coupa  la  tete;  ils  re^urent  la  cou- 
ronne  du  marlyrc.  Aryänos,  le  magistrat  d'Andenaw  (Antiiioou),  setrouvait  lä; 
lorsqu'il  retourna  daiis  sa  ville,  il  enimena  avec  lui  saint  Macaire.  Quaiid 
ils  furent  arrives  dans  la  ville  de  Salanuf,  le  navire  s'arreta  et  n'avaiK^a 
plus.  Voici  quo  Ic  Christ  Notre-Seigneur  apparut  daus  une  visiou  ä  saint 
Macaire  et  il  lui  dit  :  «  Voici  le  lieu  oü  tu  acheveras  ton  combat  {ninrtijre); 
c'est  ici  que  ton  corps  demeurora.  »  Le  magistrat  donna  ordre  de  faire 
monier  saint  Macaire  sur  une  collinc  cl  de  lui  Iranclier  la  töte.  ()u  lit  ainsi, 
suivant  les  ordres  d(mnes,  et  on  hii  coupa  la  tete  avec  le  glaive.  II  acheva 
son  combat  (soii  mnrlyre)  ei  regut  la  conronni'  dn  martyre  dans  le  rovaume 
des  cieux. 

Sous  le  regne  de  Conslantin,  un  magistrat,  nomme  Awlogyos  [Eidof/e). 
qui  etait  chrelien,  vint  de  la  part  de  Constantin  et  ordunna  d'ouvrir  les 
eglises,  de  rebAlir  Celles  qui  avaient  ete  detruites  et  de  detruire  les  temples 
des  idoles.  Saint  Macaire  lui  apparuf  une  nuit,  et  lui  fit  connaitre  I'endroit 

1.  Amelineau,  fleogr.  de  l'Egypleä  l'ep.  copte,  424. 


[367]  22-  HAMLF,  i20  JUILLET  .  38.3 

•J;.-!-  «  mhMC.h^  •■      hiP*JiI)-  ••    f  ^'r/-.-1"  :  "/n.ft'l"  :••  h'lll.h-nrh.C  .•  ^.Tilx^."!  !  n     A123  1, 
ÄA"-!--  •  Ö>n/.h|:  ■  fJM-  ••  '/'ftA-V  :  Wll  '• 

MiJA  :  >m.M'  •  »/i.,e.e.v/D<,"  •.:: 

Wi/..'B  •  •/•n'J  :  (lfl»-ft'/-  :  hrtt  •  h'ßT  :•: 

to-hi'  ■■  ?.'/'rt'nÄ  •  in/.  ■  nu-nA-ft  ■■  w«»".".«.  •■  hchjfü-  ■■  «{.j?.-4.ft  •■  ©VÄ-'r  ■  n 
öo-  •■  öin?i'j'/ if :  yT.'ipat*-  V.  fliyi> :  ml'/  :  ^.zr'^ao' !  AK-n.ex.«»-  =  Wi/^-  ••  my. 

1.  m^Trfl/.]  F,  (),  A  —  <.  (ar.  =  A).  —  3.  ante  -^n.R^  P,  O  A  add.  mao-^Wi.^-  >  (A  o/n. 
°i ').  —  6.  nh.fRoo'T']  A  —  i!,at<r.  —  7.  to'^]  O  oin.  [A  =  P).  —  10.  y\a-c:]  P,  <),  A  mn  . 
—  /Ä.  '\fl>-T->}»n]  A  —  H-9't\  [infra  ut  rec.)  P,  0,  A  —  ^-f-fi.  —  11.  Jiy^hfl'l.'ih]  P,  A  — 
n-0-:  0  ^?"■>n,^^.  —  ib.  Ati-  •■  fl>-nt]  P,  0,  A  ah-h-f:  ,  >,9".  IG.  <D,6-flA»o».]  A  a»^n.  . 


oü  (itait  son  corps.  Awlogyos  se  leva  et  se  rendit  lä.  II  trouva  le  corps  du 
Saint,  l'enleva  de  lä  et  lui  construisit  une  belle  egiise,  oü  il  deposa  son 
Corps.  Ce  corps  produisit  de  grands  prodiges  et  niiracles.  Que  Dieu  nous 
fasse  misericordo  par  ses  priores  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous! 
Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Macaire,  perle  de  Fasiladas  (Bfisilidcs),  sardoine  dont  l'cclat  nc 
fut  pas  obscurci  par  la  rouille  du  peche;  iutrepido  soldat  dans  le  niartyre, 
pendaiit  qudn  lui  coupait  les  bras  (!t  qu'on  lui  traiichail  la  langue,  persoune 
ne  pul  If  diHoinncr  (\r  Tainour  du  dlirist]. 

Kn  ce  jour  aussi,  i'uL  In  mmi  du  saint  et  illustre  l^awenicwos  (Lconce), 
marlyr.  Ce  Saiul  etait  idirelieu  de  par  ses  parents  et  iuisait  partie  de  Tarmee 
de  Tempereur  inlidele.  11  etait  de  la  ville  de  Tarabelos  iTripnli).  Son  exterieur 
ötait  fort  beau.  II  etait  parfait  dans  rascetisme;  il  lisait  saus  ccsse  les  Sainles 
Ecritures,  eii  savait  par  cceur  une  grande  partie,  notaninient  les  Psaumes  de 
David;  parce  qu'il  les  lisait  assidümeul,  il  les  savait  douc  par  coeur.  Con- 
tinuellemenl  il  insfruisait  les  soldats  ses  cainarades,  leur  apprenant  la 
craiiilc  de   Dien  et  Icur  dounant  courage.  II  leur  disait  :  «  Xe  perdez  pas  vos 


A  2?7,  b 
0   47,  li 


3J54  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [368] 

n  :  A.*«"»-  =  m^n.A?»  •  hfl«»  =  '\fl»-'>/.?Ti  •  hrt-/vh+(?öa.  ,  A«!/»;)-!-  =  mf-r 
Y^A"  :  nin-M:-fao-  ::  m^.nÄ^h  =  oB^n.'i'i  ■  -^0.«-  :  flJl'fiÄA"  =  n^-JJ-ll  ■  wl-K 
an-,.  :  (o-K-p  :  H^^.Am>.  >  ?,rv4'<.  •  hW.Mtx  :  ^i»"'\h.f  =  WW,  ■■  h'^AVi  =  h. 

jp.n,A-  •■  rih'^'J  =  ?tv  •  h^-^fr  •■  h«»  •  .f.nh.  =  vf-A-m.-  :  rt-nh  =  (o-m^  ■■  v^-'^t 

1  1-wni-]  P,  0,  A  >.ft  =  ih".  -  2.  posi  v/-in;hÄ-F«-  f,  <>,  A  ndd.  «w  =  n,T.t*fl»-  = 
.nöAm^^fl»-  .-  cwnt  (P  -  ot)  ii>n<.  =  PC  «>  n-t)  +^'^..  -  ih.  oh]  P,  o,  A  HOh.  - 
3  «,;.«.A5P]  A  «,;.n.A».  -  5.  «»fA«]  /m  A  et  A:  P,  0  -A-.  -  d.  'he.«^.»-]  !',  <>,  A 
n-y  -  9.  M^iH  =  «.>.']  P.  0,  A  >.£  =  fflM '.  -  10.  >.«"]  0,  »•  WIM«-  (A  =  A).  -  14.  «. 
>.r-ft>.]  A  ,D>.«nA„,  P,  0,  A  «.hZ-Al.  («c).  -  15.  ante  HA-VA?-  P  «rf^.  A-^^^  =  »A.^.fl.t,  A 


annees  dans  le  culto  des  idoles.  »  Les  uns  obeirent  ä  sa  voix  et  se  conver- 
iirent  de  lour  inCidelite;  mais  Satan  iHait  entre  dans  les  autres;  ils  allerent 
trouver  leurs  chefs;  ils  leur  dirent  que  Lconce  meprisait  les  idoles  et  ensei- 
gnait  que  le  Christ  est  Dicu  et  le  Createur  du  ciel  et  de  la  terre  et  de  tout 
ce  qu'ils  renferment.  Le  magislrat  le  fitvenir  aupres  de  lui  et  l'interrogea  ä 
ce  sujel.  hnl  confessa  sa  foi  dans  le  Christ  Notre-Seigueur  .levant  le  inagistrat 
et  lui  dit  i-nmmc  ce  que  disait  TApötre  Paul  :  «  Qui  me  separera  de  Taniour  du 
Christ,  nion  Dieu,  que  j'adore  depuis  mon  enfance  et  .pie  je  venere?  »  Le 
magistral  lui  irrite  et  ordonna  de  liii  ü-t  les  pieds  et  les  mains  et  de  le 
mettreenprison.  Ou  lui  lit  ce  que  le  magistrat  avaif  ordonne. 

Le  lendemain,  il  l.>  fit  vcnir  et  lui  dit  :  «  Eu  vertu  de  quelle  puissance 
as-tu  l'audace  de  transgresser  les  ordres  de  lempereur  et  de  detourner  les 
hommes  du  culte  des  dieux?  »  Le  Saint  repondit  et  dit  :  «  En  verite  je  voudrais 
quetous  les  hommes  entrassent  dans  la  foi  dans  le  Christ  Notre-Seigneur;  toi, 
si  tu  ahandonnais  ton  erreur  et  si  tu  adorais  le  Christ  Notre-Seign.ur.  tu 
rccevrais  cn  heritage  le  royaume  eternel.   »  Puis  il   maudit  les  dieux  et  les 


10 


^369]  22'  HAMLfi  (29  JUILLET).  385 

•fcih  :  a}Afi]F;)"l:ih  :  c^i-fi't'  ■•  (Ohm  ■  fl>'l«i*"i:jp  :  OT4'i*.<n.|-  .-  'j*n.f  •  htih  :    p  ni,  b 

^fi  ■••■  iO,IM  ■•  A"'|."  ••  6h9"^  ■■  ihi-  ••  fl)^AS"rtrt  •  flMlV-  ••  (».f-lLA-  ■  hü  •  h,\\W 

-i  •  nÄ'>/:^h  ■•  öJ>,ir,ihh  ■  fl>-CH-fh  ••  'l-'ric  ■  ^rh-j-  •  ,*A  •  n^i.-j.v''  =  wiiA-  : 
AOTh-'r>  :  h»»  •  Ml-  •  l-rtro-A  '  AÄ'^Ah'/.W"  ■•  ffl^V  :  hilv/infh  :  foh9:"i'i\\  •• 

mm  ■■  Che   •   »Dh"'}'>   ••   'l"A^/"'f-    ■■   fDÄ-}/»  :  hao\\''i[\  :  AAA.Ii'  :  W'JJlIh  •  h 

fth  ••  i-nih  :  /*';'^^  =  fl'o^/TiiH  :  ^ao' :  ^ fl  :  T^c  ••  (o^hr^"h^.'\\ '  hm  ■  h 
i-  :  «p^»*!!  ••  hfth  !  ^rh.A.  •  Hj^-i-nc  •  AAA.U-  •  ©An ••  in<.  •■  n-i--  =  h'j-i-  =  ^a/. 

d.  •■  niu-ft-l-  ■•  n-J-  •■  T'+.Tli  «  flJff»Ä-h'1-  !  •nJ.A.'l-  •■  HAA^  :  »nyj?,i>»'j.l- .-  mmm^' 
ao'  :  ^«Pf  :  ^iH-:5i  :  A'J,*'n^V  ■  (1.+  =  T***!!  ••  öJAfh/5-  :  m^/^M'  ••  r'ßü-  •■  A4* 
^ft   :  OlVH-f-    :   nhAnA-l"  •■  l*"r^^  ••  rh^.A'7-  ••   (Dl-ad^-  •  AAA.U«  :  KotAAA'I-  •■ 

OT^vih  :  A-nA  ■  Hfflc*  ■•  flJ^'}n^:'f•  •  fl"/Ä.i  ■  nfl>-ft-h  :  n.;i-  « a)h^''/f\'i'  ■•  /" 

3.  flJhA-V'fift]  A  — ft(>.  —  4.  fl>-CH-1-n]  A  <»•<.";  Pfflf.".  —  8.  afhr'R'yiii']  P,  0,  A  aj>,y"ni. 
—  9.  fl»-n+]  P,  0  fl'^.ß  :  fl>-ni-  A  (l'^ja  et  ow.  <»•"  :  ii,"hc.  —  10.  .e/furt.]  A  f/hA,.  —  12.  ©>/»">, 

^]  P,  0  af,t"'h^  :  A  (0  om.  A/";)0-,  A  «»>/">,.?  s  anVlI-F  :  A*  '  :  IINA  ).  —  13.  '\OA.Ih  1  ^öuAÖ 
At]  P,  0  A»*  !  öoA    A  aoA  .  —  14.  niB-nt  !  II..-»-]  P,  0,  A  <»•'  :  M-. 


idoles  impures.  Le  magistrat  ordonna  qu  oii  le  battit  violemmeiit  de  vergas, 
ä  tel  point  que  son  sang  coula  ä  terre.  Lui,  pendant  ce  temps,  louait  Dieu 
et  le  celebrait.  Un  soldat  s'attrista  de  son  sort,  lui  parla  k  l'oreille  et  lui  dit  : 
«  Je  suis  attriste  k  ton  sujet ;  j'ai  pitie  de  ta  jeunesse;  dis  un  seul  mot ;  dis  au 
magistrat  que  tu  sacrifieras  ä  ses  dieux,  et,  moi,  je  repondrai  pour  toi  et  to 
sauverai.  »  Le  Saint  le  maudit  et  le  chassa  d'aupres  de  lui,  ou  lui  disani  : 
«  Eloigne-toi  de  moi,  Satan.  » 

Lorsque  le  magistrat  vit  sa  fermete  et  sa  patience,  il  tlt  redoubler  les 
supplices,  k  tel  point  que  son  corps  fut  dcchire  et  que  son  sang  coula  ä 
terre.  Puis  il  ordonna  de  le  plonger  dans  la  mer,  de  le  trainer  par  les 
pieds  et  de  le  jeter  dans  la  prison,  en  attcndant  qu'il  redechit  ä  nouveau 
ä  ce  qu'il  lui  l'erait  bien.  Quand  ils  lui  eurent  i'ait  cela,  il  mourut  dans  la 
prison.  Une  riebe  i'emme  fidele,  chreticuiw,  vint,  donna  beaucoup  d'argent  aux 
gardiens  de  la  prison  et  aux  soldats,  et  emporta  le  corps  du  Saint.  Elle 
l'ensevelit  dans  de  beaux  v6tements  neuCs,  et  lui  fit  [lui  bnnla)  un  vetemeul 
d'or  au-dessus  de  son  liuceul  funebre.  Elle  le  plaga  dans  une  chässe,  dans 
sa  maison,  fit  pciadre  son  image  dans  sa  luaison,  et  suspendit  devant  lui  une 


386  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [370] 

öü"  ■■  ttai'M'  •  n.;i-  •  flJrt+A'l-  •  ^ff.'^'Lü- :  «y'iVfl)  .•  hin  ■  ,e.nt:u  ••  (o^-^  «  ^.t 
[rtA'/"  •■  Ah  •  Arn^:.nAPft  •  '^'V-f•;^  :•: 

IxiM  ■  l'inC  :  MR'ih  ■•  hiAl  ••  flJC*  :  -l-Crt.;»-  :•: 
a»-ftl-  :  «Jo-,?.  -■  ftiri>  :  c?X'h  =  ;J-.e.-'Vr  ■  AJ»";)-  :•=] 
[ronH-/:  ■■  öAl-  ■•  Jiöll  -•  'li/h<.  :  A*S.ft  ■•  ffDchA-ft  ■-  n/.h'|.- '  ^.^ftl-  •  ^Vj- 
•>  !  rt\M  ■  A'JA»»  :  «JA?»  :  W'L'i  :;:] 

1.  nw-nt !  «.;»•]  0,  A  nm-n-fc^-.  —  /ä.  wii  ■•  ;p.ncu]  P  >.   i  .en   0,  A  wya  .  —  ^.  Ä«"'i]  Pä 

xoo.  —  5.  ^v-fQ  P  ^-A-S..  —  (>.  An.?-"**»]  P  ow.  —  <S.  aocwtvW]  A  «»ci'en.  Celle  commemo- 

'  A  124,  a.  ratioii  est  precedee  dans  A  du  saltim  suiv.  :  *  t\'\9"  •■  MT'  ■■  \'i(\t\  ■■  ^.•n«<'li  :  ö,e-"li»-  »  rtn.p."/ : 

f*'pw  >  i.'rV  i  nr?>iY)rt  !  vv^  ■  wiAy  ■■■■  nöAt  •  >i->/»'>i  ••  \icn-pn »  ai-ma  :  v.e"79"i-  =  ii>.,p..(>-  -  vi»-  ■  ii 


lampe  qui  devait  brüler  sans  cesse.  Que  Dieu  nous  fasse  misöricorde  par  sa 
priere  et  que  sa  bencdiction  soit  avec  nous  ! 

[Salut  ä  toi,  Läwentyos  {Leonce),  lumicre  de  Tripoli,  toi  qui  as  subi  les 
tourments  du  martyre,  de  toutes  fagous;  pour  recouqaenser  la  femme  qui 
t'avait  cachö  dans  sa  maison,  en  faisant  {en  brodant)  un  vetcment  d'or,  orne- 
ment  de  ton  cadavre,  tu  es  accouru  sur  le  champ  du  martyre,  pour  saiivor  son 
mari']- 

[En  ce  jour  aussi,  memoire  de  saint  Marklos  {Mairrl).  Que  sa  sainlo  böne- 
diction  soit  avec  nous  dans  les  siöcles  des  siecles!  Ainsi  soit-il]. 

LECTLitic   m    23   iiK  iiAMLE   (30  juillet). 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  ol  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  ce  jour,  fut  martyrisöe  sainte  Marina.  Le  pöre  de  cette  Sainte  se  nommait 
Drdcewos  (A  Däks)  [Dl-ce);  il  etait  le  chef  des  prötres  des  idoles  dans  la  villr 
d'Antioche.  Alors  rögnail  Däkewos  (Dece).  Quand  sainte  Marina  fut  ägöc  de  cinq 
ans,  sa  m6re  mourut.  Son  pöre  la  confia  ä  une  nourrice,  qui  dcmeurail  en 

I.  C.f.  le  inüis  de  Saiu'.  Patr.   Orient.,  I,  527. 


[371]  23«  HAMLK  (30  JUII.LET).  387 

iDiDun  ■  h(\-'/  ■•  f^ihn.^'  ■■  Hl-vnc  :  hvh  ■■  uic  ■■  atinc.Mj^'v.'l'  •  f^h-b •  (oao,u 

Kiw  ■  •V'^r'r'  •  h^>  ■  ti9"ö  •  fljnÄvh  =  fl»-ft'i'  ••  J?-?!'/:  ■• «'«:  =  Aönho-}} :  «/a 
'/i :  <«r^n  ■  cJijp  ••  hm  ■  .vrf^hv  -•  my.iM  ■•  hrh^u  •  ^m:  ■•  c^v.  =  rur- 
ri. : ffliiu-  ■•  KV  ■  itxrfinh  •■  hsfhfi  ••  Vicft-f-rt  •  (ohr?  ■■  «»^v  =  mchv-  ■  «» 
ho'j'j :  ftv ••  fflArTi.^  ■•  ft?ii  ••  {"nr  •■  fl»*/.«i :  nirf-A-  ■•  vii:  =  h»«  •■  hir  ■■  inA- : 

^,ir'-i"<. :  «DA,eAP.y  •■  fl»f./»' IS- !  /*';»'/  •  htiii  •  ö>-'Vh  •  ^."7  =  h»»  .•  «^ji».  :•:  m 
n  •  ÄHH  •  ,enh<p  •  fl>-ft'h  :  n.-!- :  T^Hx  •■  hit'a-k  :  ä-aot>  :  Olh-JH  •  H-Ä.A.  ! 

+.e.ftl-  :  »»^v  '  oB^'h  •  "7.»»h.A  •  A.+  !  <w»A?,h1-  :  (D^ncy  •■  An.-!-  ••  T**.!!  • 
mhöC.i  ■  la-tx-V  ■  fi'^y.  ■  iDhChSf  ■  «Tif./.  :  ^S-^'J  ■  d^Ä-*'}  :  fll«Ä«l  !  o»-ft 

2.  ante  v^"?¥'t]  0,  A  arf<^.  W-A°  :  —  ih.  ",aoY\  P  om.  —  3.  7i-VH]  P  o/«.  —  ih.  t;J.e:A"F 
ai»]  0,  A  iRivao-.  —  4.  ^inJ.!-  :  h.fft-fi]  (»,  A  ow.  —  5.  s]  0,  A  om.  —  6.  ^?»»>,'P]  P  y-ttK 
A«?.  —  /Ä.  m.ftrt.'^]  P  fflr*n  !  .f.  .  —  7.  ante  h.fft-n  P  <7(/(^  >i"»tl.>.>.  —  0.  iiMl^*:]  (>,  A  IUI 
^«;.  —  12-14.  wd.(ot\  —  «ni'\>,ii^]  (),  A  om. 


Jehors  de  la  ville  et  qui  etait  chretienne.  Elle  lui  apprit  la  Ibi  au  Christ. 
Quand  eile  fut  parvenue  ä  sa  quihzieme  annee,  son  pere  mourut. 

Un  jour,  eile  avait  entendu  sa  nourrice  raconter  les  travaux  et  les  lüttes 
des  martyrs.  L'amour  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  entra  dans  son  coeur. 
Elle  partit,  clierchaiit  ti  devenir  martyre.  Un  magistrat  impic  arriva  dans  la 
ville.  Lorsqu'il  la  vit,  il  ordonna  de  l'amener  et  lui  dit  :  «  D'oii  es-tu  et  quol 
est  ton  nom?  —  Je  suis,  röpondit-elle,  de  la  famille  de  Jösus-Christ,  et  je 
m'appelle  iMarinä.  »  Le  magistrat,  vo)-ant  sa  beaute  et  sa  gräce,  ne  put  pas 
se  contenir;  il  chercha  ä  la  söduire  par  toutes  sortes  de  paroles,  afin  qu'ello 
acquiesgat  ä  ses  desirs.  Quand  eile  l'eut  maudit  et  qu'elle  eut  blaspheme  ses 
dieux,  il  ordonna  de  la  flageller  uvec  des  verges  Je  fer,  de  lui  coupcr  les 
membres  et  de  lui  dechirer  le  corps,  jusqu'ä  cc  que  son  sang  coulftt  comnie 
de  l'eau.  Puis  il  ordonna  en  outre  de  lui  couper  les  membres  avec  des  scies 
de  fer.  Comme  sainte  Marina  priait  Dieu,  TArchange  Miehel  vint  la  guerir. 
De  nouveau,  il  ordonna  de  la  mettre  dans  une  prison,  remplie  de  tän^bres. 
Pendant  que  sainte  Marina  priait,  TArchange  Michel  vint  et  eclaira  la  prison. 
11  l'öleva  au  cicl,  lui  fit  voir  la  demeure  des  Saints  et  des  justes,  et  la  ramena 


p  i:-.),  a. 


♦   O  48,  a 


388  LE  LIYRE  DU  SYNAXAIRE.  [372] 

Jl^A  '  d.aitt  :•: 

-Th  •  Hlhv-nn  !  flj+cn  :  -irn,'/  •  mat-'^fn  ■  Jx'iu  ■  Mn^  •  h^^y  •  nh9"0A  :  »«h 

«l-A  !  flJ'l"Ä,A.  ••  (IAO  :•:  tDlO-h'l'  ••  '/.H.  ••  '/ipT*  •  hCw  ■  mmöM'  ■  ^J»"}!«»-  ■■ 
Hh'HlA  ■  ö»riV  ••  flJÄ?»ho'/-f- :  tiWm.h-ü.h.C.  •  fli^n  :  Vtioy.ny\' :  ^'}H/.  ••  IL'I-  •• 

T***!.  ••  i:?.e-f-  •■  Art,f."i7  :  >n.j?  •■  nhr«iA  •  -nhrt. :  äa.9"  •  ox-n-«!-!-  •  ^y.*« 
ehrt-  ■  fflunm-f- :  nni<:  •  r/D4.a"r.'Th k  lo 

vnc  :  c^n  :  o'^Pi  •  oivnn.-i-  ■  "hiw  ■  l-nA  •  i'<i./^«h. :  ^»»^v  ••  ^fi«»  :  Hfl) 
-nrt '  ö»,f./i4'A*p  :  «i»'-A'i'"'A.'f"  ••  (D^tD-d^.v  ••  n?i<i'7-  •  (Df.y.y.v  •■  m-tii-  j  ä/i» 

2.  n«n.rti-n;h]   0,  A  —  TnA->.  —  4.  oi>»>,]  p  axn.' .  —  5.  ii^>-n-ii]   0,  A  >n.ii.  — 
9.  >i;lH-F]  P  fl»>i  .  —    14.  «Bjß^^'P  I  fl>-nt]  P  fl»fl»-fit  :  [sie].  —  15.  fl)öw»>i]  ().  A  ow.  «i». 


en  cet  endroit-lä.  Le  lendemain,  le  magistrat  ordonna  de  lui  döcliirer  Ic  corps 
avec  des  crochets  de  fer,  de  couper  scs  flaues  avec  le  couteau,  et  de  la  jeter 
dans  une  prison.  Michel  arriva  et  la  guerit. 

Pendant  qu'elle  se  tenait  en  prieres,  d'un  des  coins  de  la  prison  arriva 
pr6s  d'elle  im  grand  serpent,  tres  cfTrayant.  Quandclle  le  vit,  eile  lul  t'pou- 
vant6e  et  eile  tremblait  de  tous  ses  membres,  ne  sachant  quoi  dire.  11  s'ap- 
procha  d'elle  et  la  devora,  pendant  qu'elle  6tendait  ses  bras  en  forme  de  croix 
et  qu'elle  priait  en  son  oojur.  A  cc  monient,  le  venire  du  serpent  se  dechira 
et  eile  en  sortit  sans  blessure.  Elle  rendit  gräces  ä  Dieu.  Quand  eile  l'ut 
revenue  dans  l'autre  partie  de  la  prison,  eile  vit  Satan  assis,  sous  les 
apparences  d'un  liomme  noir,  ayant  ses  mains  sur  ses  genoux,  Elle  fit  sur 
son  visage  le  signe  de  la  croix ;  eile  li*  prit  par  les  cheveux  de  sa  töte  et  le 
Irappa  avec  un  bälon  de  verges. 

Alors,  lui  apparut  le  bois  de  la  croix  de  Jösus-Clirist,  sur  lequel  se  tonait 
une  colonibe  blanche,  qui  lui  parla  et  dit  :  (^  Uejonis-toi,  6  Marina,  parci^ 
que  tu  as  remportö  les  arrhes  de  la  grftce  du  Saint-Esprit.  »  Le  lendemain,  le 
magistrat  ordonna  de  la  mcttre  k  nu,  de  la  suspendre  la  töte  en  bas  et  de  la 
brülor  p;ir  le  feu ,  et  de  la  nictlro  dans  un  bassin  rempli  d'eau  bouillante.  Se 


[373]  23«  HAMLli  (30  JUILLET).  389 

n^Ä.fl>-(> : ft"?  ■•  fflAH.e.'j-nc  ••  'i'Hhi'  ■  öJAi/^'XrTiiV : lÄ-A  ••  hö>- :  »jpv-nn  •■  hat- •■ 
H^rtf"/'  ••  htm :  .e.rt<i  :  :'»m.h-f-  •  aij&ä.'TP  •  A-/;  ■  l\.,?ih  •  flJ?ii'"'H  =  'W'/<.  :  (:>, 

«^    :   Mrt.e.'l'-  •!:  lOhtl'Hlh?  •■    Ihre  !    -nil-i  ••   fl)Aö>-/i.'>    :      LTiP-  :  (OthÜlfl'i  ■  ,h  '  A  \ 

<-  !  «ixö»«?'} :  rtrü-  ••  fl»n'/T}  •  Win-  ■•  ui'iwi'i'f'i : h9"i- ■•  n?»^ii.hv  =  hsci- 

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[rtAr  !  Afl»^v  :  70<?'/-  :  ll-^A  ■     mao'iTßC  ••.■ 

AhA  !  J?.Ä,fl>-0-  :  ft«^  ■  ntD-fti-  :  if-A-  ■  •ttth.C  •■•■■ 

:iJ?.A  !  rt«?^!-  :  V"/.h  !  ?»'JH  !  f.?.-l;  :  ni»".e.-C  :•: 
htlh  ••  d.?,tm^'  ••  KA";i-  •  Art.P.^'J  •■  'W-f."  :•: 
\\ao  :  K-'/ö'J  !  »tA-f-  •■  iXh'ni:  :i:] 

4.  Ho»  poster.  0,  A  om.  —  ß.  post  «do»»?,  <»,  A  add.  vitv  =  —  7.  fl»Aiije7-riC...  taM\y. 
» "]  0,  A  fl»H  ...  flJH  A  fl>.e7  !  fflii.e,»".  —  '.>.  (DA(D.^'V]  0,  A  om.  m.  —  10-11.  n>i"?lL>i>  •■ 
Kr"  ■•  HC "]  0,  A  nuc  . 

teiiant  debout  dans  le  I)asöin,  eile  priait.  l'ne  colombe  viat  du  ciel;  dans 
sa  bouche  etait  uiie  couronne  d'or.  Elle  delia  les  lieiis  de  la  Saiiite,  et  la 
baptisa  trois  fois,  au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Espiit.  Sainte  Marina 
sortit  de  l'eau,  louant  Dieu. 

Quand  le  magistrat  vit  qu'elle  ötait  saine  et  sauvc,  il  ordonna  de  lui 
couper  la  töte  par  le  glaive.  Arrivee  au  lieu  de  soii  iiiartyre,  eile  pria  Dieu 
de  recevoir  son  änie  en  paix.  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  viiit  lui  faire  la 
promesse  (/e  Kidän)  que  quiconque  invoquerait  son  nom,  ou  celebrerait  sou 
anniversaire,  ou  ecrirait  le  recit  de  son  combat,  de  sa  vie,  ou  le  lirait,  ou 
l'entendrait  lire,  aurait  ses  pdches  pardonnes,  et  ({u'il  ferait  gräce  k  celui-lä 
ä  cause  d'elle.  Puis  on  lui  coupa  la  tctc  avec  le  glaive.  Beaucoup  de  mira- 
cles  se  })ro(luisirent  :  des  aveugles  vircnt,  des  boiteux  marcherent,  des 
sourds  entendirent,  des  muets  parlerent.  Beaucoup  crurent  en  Notre-Seigneur 
Jesus-Christ;  on  ne  peut  pas  en  calculer  le  nombre.  Que  par  sa  priere  Dieu 
ait  pitie  de  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il]. 

[Salut  ä  Marina,  qui  fait  des  prodiges  et  des  miraclcs  pour  lous  ceux 
qui  invoquent  son  nom,  en  tout  lieu:  pendant  qu'elle  etait  sur  la  terre,  eile 
reQut  la  force  du  ciel,  i\  nn  lel  point  que  sa  priere  renversa  le  diable  vil  i>l 
qu'elle  le  foula  aux  pieds,  comme  on  foule  des  souliers]. 


P  172,  1j. 


390  Ll£  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [374] 

a)'i.r  •'  ^K^(nt\  ■  A(>A  •■  r^V.  ■  ^.d-^  •  aomat  •.  A-*  •  AiJ'>|:  •■  ^Sft  =  ?i9"V 

Ato  :  ihi'lh  :■  mfitt  :  l\K',h  ■■  IM  ■■  \UA'?.  ■  hlU.M  =  htm  :  (&,1,9»9"  :  nji^l'  = 
KÄ-ITi-  ••  VT/.'!:  :  flJÄ'flJ.O»-  :  ÜM'U'?:  ■  "/A'ßJP'J  :  hOT  !  ^.«704-  :  H"}'!-  !  ft 
n  !  <:rtf-  !  Chftao.  :  .e^A*?*  :  Air^'l:  :  T'^nC  •■.  JlV  .•  -»-i-U  ■-  f^-ilStl  ■•  6h9"V  : 
,h£-  ■  ÄA  ■  httUao.  :  Ä.A^rt  •  iT/n  ■■  .t'.ft^A}"  ■•  Ah'lll.?!*  «  (Otthii'  ■  ]lmhn9*  '■ 

A^^.U".e.-  •■  ffl/.J!i  •  AJtllLhV  :  nVi'-V-l-  !  rxr?:"i^.  •  anoxm  '  W't^  :  toai-A^U  ■■  h 

riPih  :  "IS?. :  (Dy.9«  ::  (Dfitt  :  CM  ■  mi'  ■  ^sft  •  Hj-f"  •  ^\'hr^,  •■  hi\\^.  •■ 
dS:i'y,  "  (Dhött  :  CM  '  (\l.\t.  ■  ft*A'l'  ■  ÄA«»  :  Oihi!.  ■  mmc"!"/.  ■  »«V  ••  h«w.  .-  f. 

1.  ^ift-c]  P,  (),  A  om.  —  2.  et  infra,  4-i^pM'y'\  P,  0,  A.  *f."  (ar.  "Li).  —  ih.  et  inlra  m.i| 
Cffi]  P,  0,  A  inj'.  —  3.  5»",^]  P  vi^-  —  il>-  "»fna»]  P,  0.  A  mimmip.  —  ib.  post  ^-^fi] 
P,  O,  A  add.  A-vii"fi.  —  ').  t■^^^C\  P,  0,  A  .Iniil-.  —  ''.  rtV7iOi>]  P  /nu-  :  A>i  .  — 
10.  «^^ft  1  flij^?»]  0,  P,  A  n.T'  ■■  at-iy..  —  il.  n-l-AV]  P,  <»,  A  —  rtt.  —  ib.  aale  XAo»  P,  0, 
A  add.  rtao.  —  12.  rntAT*]  P,  O,  A  ^  "l-.  —  13.  /üiftli]  P.  (),  A  mt'  .  ~  14.  >,JHi  : 
n+rt*]  A  >,?"fi    (sie). 


En  ce  jour,  fut  la  mort  de  saint  Langinos  {Longin)  lionore  martyr.  Ce  Saint 
etait  du  pays  de  Cappadoce  et  d'une  famille  grec(jue.  Quand  Tibere  Cesar 
legna,  et  etablit  Pilate  chef  siir  la  terre  de  Juda,  il  lui  donna  parmi  ses  soldats 
saint  Longin.  (^)uand  l'ul  arrive  le  temps  oü  Notre-Seigneur  voiilul  souffrir 
pour  le  salut  de  ses  cröatures,  il  permit  uux  .luifs  perfides  d'accomplir  uue 
teile  chose,  de  metlre  d  moii  Je.sits-Clirist,  puisqirils  s'etaient  rendus  dignes 
par  leur  mrchancnte  d'accomplir  un  tel  fait;  saint  Loiigin  fut  parmi  les  soldats 
ä  qui  Pilate  ordonna  de  ('i-ucifier  Notre-Seigneur.  Comme  les  Juifs  donnorent 
beaucoup  d'argent  ä  ce  saint,  il  sc  donna  beaucoup  de  peine  pour  executer  la 
volontö  des  .luil's;  il  transper<,^a  avec  sa  lance  le  cöte  de  Notre-Seigneur,  lors- 
qu'il  eut  rendu  l'äme.  De  l'eau  et  du  sang  coulörenl  de  son  cöle.  Quand  ce 
saint  vit  ce  prodige,  il  fut  dans  un  grand  ötonnemcnt.  De  plus,  il  vil,  au 
moment  du  cruciliement,  le  soleil  s'obscurcir,  la  lune  devenir  conuue  du 
sang,  le  volle  du  temple  se  decliircr,  les  pierres  se  fendre  et  les  morts  res- 
suscitei'.  Son  elonnement  augmentait  de  plus  en  plus,  ä  cause  de  ce  ([u'il 
entendait  dire  et  de  ce  qu'il  voyail  par  liii-memc,  au  .siijct  des  miracles  ac- 
complis   par  Notre-Seigneiii-  depuis  sa   iiaissance  jusqu'ä  son  crucifiement. 


[3751  23"  HAMLfi  (30  JUILLET).  391 

•|i  ■  ^^JO  ■  -H'J'I:  •  ^Sft  :  A'J7.S"ft  :  r»rthA"  ••  A?i'1ll>'nrh.r:  •  \\ao  -.  .Rh/*'-!-  : 

5   A-i: :  H"}'!' !  j>"/»'my. «  flj<<.WH  ■•  A-i--  ■  hiw.M  •  rh<pi:^  •  Ä.'rj?A  ■  fli^.hn  ■•  ii 

»»"PdA  :  '1"i"th.ih  !  A?i^ll.hV  ••:  fflrtÄA-  ■  A'J'/.Tft  '  Arfi*Pt:.e  •  Ä.TC?ft  ■■  flJ^r 
rhA»  :  h»o  !  ,em,e.*  ••  W-A-  ••  I^.VJ^  ■•  Af'yrM.^  •••  tOhu-l-  •■  A-l:  ■  rh*PCJP  =  Ä-T 
CA  •  Vf-A"  ■  H'f'WlP-    ■    ni:    :    n?i'>'|-    :  «n.e.:'ViV  :  \\aD  :  (O'lhl:  :  fliAÄ  :  hlM.htt 

tiao'  ■  A?i"?ii.?iV  ■  \ii:M'ft  ■■  nh»»  :  rh'pc.e  ••• 

(Dön  •■  ii'r'i  ■■  Ä,ArnA  •  tn-v  ■  -ir"!  •■  aöa-u-  ■  4i.y:4y^  •■  ai<f.vfl)  .•  ©vitr : 
Am.ncprt  ■  tth'i'iihu- ::  ffl^nÄVh  •■  (n.nc?i\  ■■  ii/^  ••  öJh'Vr  •■  waoi-^  .•  ch 

' '    r*h<:V  ■  flÄA"-!--  :  mtt/M-  •■  Pi/A-  !  rtlM  •■  h''Vi  ■■ 

5.  ffl<{.>a>]  P,  0  iDÄ>}P  (A  =  A).  —  ;3.  «hTC^]  P,  0  i\At  {A  AA.  :  At  ).  —  7-8.  Aou_e- 
:4i>  —  A-TCft  P,  0.  A  AöD.er-^V  ■•!  mV/C  =  /Ji-J'CP.  —  il.  Wif C^]  P,  0,  A  —  f'f.  —  12.  mi 
>o»]  P  —  jp,  0  ow.  (A  —  A).  —  13.  <DöD-/v:]  P,  O,  ma»-ie  (A  =  A). 


Lorsquc  le  juste  Joseph  emporta  le  corps  de  iiotre  Maitre  et  de  notre 
Redempteur,  Tensevelit  et  le  deposa  dans  une  caverne,  ce  saint  se  tenait  lä 
avec  une  ti-oupe  de  soldats,  ayaiit  mis  lui-meme  les  scelles  sur  le  tombeau. 
Quand  Notre-Seigneur  ressuscita,  alors  que  le  tombeau  etait  scell^,  saint 
Longiu  fut  dans  l'epouvante.  II  pria  Dieu  de  lui  devoiler  ce  mystere.  Notre- 
Seigneur  Uli  envoya  Tapotre  Pierre;  il  le  rencontra  dans  les  jours  de  la  re- 
surrection  de  Notre-Seigneur.  Longin  interrogea  Tapötre  Pierre  et  le  sup- 
plia  de  lui  raconter  toute  Ihistoire  du  Redempteur.  L'apötre  Pierre  lui  revela 
tout  ce  qui  avait  ete  predit  au  sujet  de  Notre  Sauveur,  iiKtiitranl  qu'il  etait 
le  Fils  du  Dieu  vivant.  Ce  saint  crut  par  l'intermödiaire  de  l'apt'itre  Pierre. 
II  abandonna  le  service  de  l'empereur  terrestre  et  alla  dans  son  pays 
de  Cappadoce.  II  y  preclia  le  nom  du  Christ  Notre-Seigneur,  comme  un 
ApOtre. 

Quand  Pilatc  l'apprit,  il  fut  fort  irrite  contre  lui,  et  envoya  prevenir  Tibere 
ä  son  sujet.  L'empereur  Tiböre  le  fit  venir  et  lui  infligea  des  supplices  et  lui 
trancha  la  tele  avec  le  glaivc,  et  il  regut  la  couronue  du  martyre  dans  le 
royaume  des  cieux.  Que  Dien  nous  fasse  misöricorde  par  sa  priere  et  que  sa 
bcnediftion  soit  avec  nous!  Ainsi  soit-il. 


392  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [376] 

AA-Tt^ft  ■■  ^if^'h  •  htm  :  jf.1'a)W'  ■  tihM'  -V- 

pi-3,  a      ^.-jH  .•  *A,erhft'n  ■■  o•^• :  nVl•.V'^  ••  m-  ■  ciu-f-  •■••• 

9"ftA.>  !  h''^^tm  :  «JAir  :•:] 

htm  •  ■ÄüAw»';°A.  •  *rmn  ••■  "' 

(Hl-/:  •  öh-\'  ••  \\'i  ■  ^"ih  ■■  ^n  :  Tn  ■•  {{"löl-  •■  n\rin/,  ■•  jy."/  ••  hr?.«! 
A  ■•  tm^'ihi'  •■  T?:c  ••  ?iire.n"n  ••  inK  ■■•■  Mnu  ••  ^s-rt  •  hi-  ■■  hivno-  •  rtn?!  ■ 

2.  <Cä>i]  0,  A  aor-vc  —  ib.  n>iA-F]  0,  A  \r'\}c.^.  —  o.  fiiT"^]  P  Ö4V-I:  (sie).  —  (i.  iir> 
»i]  0,  A  —  H.  —  .S  II.  wnu-t].  Cttte  commern.  se  lit  dans  A  seulement.  —  12.  r>'/]  P  ftf"*^  = 
f!'.  —  /ö.  n"7*^-]  A  —  t.  —  13.  ^".^c]  P  om.  —  13-1'j.  n-n>.  :  •>';'iV  =  fnVX.WiV  s  möoWiC.fV] 

P,  0,  A  —  h  —  >  —  >  —  >(P  o/«.  n-n>i). 


[Salut  ä  Longin,  au  sujet  de  qui  la  bonte  divine  fit  signe  ä  Pierre,  le 
disciple  (O,  A  :  le  maitre),  d'accueillir  sa  demande  (O,  A  :  sa  doctrine),  ne  lui 
imputant  pas  de  l'avoir  perce,  de  sa  niaiu,  avec  la  lauce;  je  glorifie  la  mise- 
ricorde  et  la  patience  de  Celui  qui  iie  voulut  pas  que  buK/iii  inourilt  dans  sos 
pech^sj. 

[En  ce  jüur  aussi,  niourut  Abh'lmawos  [Ptuh'ini'c)  de  Sokä  (O,  A  :  Sokj. 
Que  sa  bcnediction  soit  avec  nous  dans  les  siöcles  des  siöcles!] 

En  c(!  jour,  fut  hi  innvl  de  saint  Siuoda  iiiail\  r.  <,>ue  par  sa  priere  Dien 
ait  pitie  de  nous,  et  que  sa  benedictiou  soit  avec  nous!  Amen. 

LECTIRE     DU    24    Uli     IIAMLK      31    jUÜlets 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  scul  Dien. 

En  oc  jour,  fut  la  mort  de  (P  :  fut  inartyr)  saint  Abba  Nob  uiartyr,  de  la 
villc  de  Nehisa',  du  district  de  la  Terrc  Infericure^  du  uord  de  l'Egypte.  Ce 
Saint  eut  des  parents  saints,  cliastes  et  misöricordieux.  Quand  ils  eurent  poiii 

1.  Am(line;iU,  (',eo<(r.  de  l'Egypte,  272.  —  2.  Mot  ä  mot  :  «  pars  iiilerior  terrae  ■■. 
C'est  la  Iraduction  de  l'arabc  j'^'^  J^-,'  (Ameliii.  :  «  Terres  basses  »  niutjao'^, 
Geogr.  de  l'Egijple,  (i'i). 


[377]  24-  HAMLE  (31  JUILLETi.  393 

flÄ  :  fl»-ri'/' :  n.'/-  •  "nc.M'.n  •■  a^ArP  ••  A'i'rt.ft  :  m»  •■  jLV'y.i)(?o""  =  aoo'/s^.t 
ftö»-  :  h'nv.M'ti  •■■■ 

-»/»•^  :  manm  ■.  w-A-  :  '>'PP-  =    hwn  ••  fl'A9"Ah.',"}  :••  m,h/.  ;  •'in  :  wi^:  •  -  a  jas,  b 

A-ftjpft  ■  lo-ihr'i  ■•  ^y:"'/.o-  ■•  nftoo-  •■  A}\''m.M  ■  TncMfi  •■  fl»nuf  •  hMch 
15   p-  :  A"'|:  ■  fm/\hh  ■■  hnwjvnAu:  ■■  (oh^'ip  •  mvic?  =  wa-  ■•  H^.nÄvii  :  aaa. 

ü-  :  röVi-Vr  •  to-lhU  ■  ffn'n-Ti  •■  WVi  ••  "/(Lf  «  mAJl  ••  rh^.  =  '^hu-j-j  .-  -irn  : 

7.  m.e"A"/.  :  ft-o»-]  P,  (»,  A  <n^,"tv.  :  rtVi«"-.  —  ib.  fiooTio-  -.  >^:t»:i/'«'»-]  P.  O,  A;  ^»n    = 
—^tn>;  —  11.  >,n.ii.]  P  ro-fit,  0  ft  (expuncl.  ul  viiletur  A    -  A).   —  l'i.  mthW]  P,  0.  A 

_„„>.   —    Ili.    m-VI:    I    ff"h"      :  tf-"    :    "i"  >]  P,    0    If"  '  :  «,      :    tO-      :   «"h.'  ,    (A   0/«.    ffl-      .    ao").   — 

ih.  rtoh.w]  P,  (),  A  m->.-/:  !  «"li"  . 


enfant  saint  Abba  Nob,  ils  Telcverent,  dans  la  crainte  de  Dieu,  jusqu'ä  l'äge 
de  douze  ans;  —  il  avait  Tamour  de  l'eglise  et  il  aimait  entendre  les  Ecri- 
tures  et  Tinstruction.  Lorsque  Diocletien  persecuta  Ic  peuple  chretien,  ce 
Saint  resolut  en  son  coeur  de  repandre  son  sang  pour  le  nom  du  Christ 
Notre-Seigneur  A  ce  moment,  il  entra  dans  l'eglise  et  ecouta  le  pretre  qui 
iiistruisait  les  fideles,  los  forlifiait  dans  la  foi  orthodoxe,  leur  disait  : 
a  Gardcz-vous  d'adorer  les  idoles  »,  et  leur  montrait  combien  il  etait  beau 
de  se  livrcr  ä  la  mort  pour  le  nom  du  Christ. 

Ce  SainI  revint  chez  lui,  attriste  et  inquici.  II  hl  apporter  devant  lui  tont 
ce  quc  ses  parents  lui  avaient  laisse,  en  fait  d'or,  d'argent  et  de  vetements. 
11  dit  :  «  Voici  qu'il  est  ecril  que  le  nionde  perit  avcc  tous  ses  plaisirs.  » 
Aussitöt,  il  sc  leva,  et  donna  loutes  ses  riclicsscs  aux  pauvres  et  aux  mal- 
heureux.  11  alla  dans  la  ville  de  Gamiuidi  {SanKinniid,  Sebennytos),  marchanl 
a  pied  sur  le  liord  du  Ileuve,  et  fit  la  rencontre  du  magistrat  Lusyäs,  et 
devanl  liii,  il  confcssa  sa  foi  dans  le  nom  du  Christ  Notre-Seigneur.  A  cet 
endroit,  un  ange  de  Dieu  lui  apparut,  le  fortifia  et  lui  dit  tout  ce  qui  lui  arri- 
verait.  Lc  magistrat  lui  inlligea  de  grands  supplices.  Quand  le  magistrat  s'en 


394  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [378] 

rt"Ä'}  ••  "ir'h  •■  A^sfi  •  rtxti.V'  ■  (Drt+A- :  'l•"•A'^•■A.'l•  •■  ^iM  •  "ir^  •  lUao 

r)  •  Hjo-rt-f-  :  h9^ü'  '■  ?i'nV  •  «)/'<■  ••  Äd^'.'>'/:irö>"  =  AWi/.u-  "■  flifl>/.y.  .-  /waä 

> :  hLTi-f-ft  :  «ni>-  ■•  rt'^ii-j- «  öih"Vs"  •  A+sft  :  ^n  :  '."-n  •■  w-vi  •  «jn.?  ■  n©- 

I^  :  oiäA?  :  ?»'>«  •  iD-hl-  '■  ^/.H  •■  '}/.'»•  •■  //iX/J  '  öJ^.P.:''S"  •■  \1\\.h'n(h.i:  ■••  m   I 

Jxin.h'tttiui:  ■■  K'/'rt«7.e.  =  mhyrvr  ••  (Dh'i^y*  •  Töf  ■■  i/hjnA  •  ö«>ftv  s- 

'i.  rt4'.S-fi]  A  ((/».  ar.  r..J.--!JI).  —  6.  ante  ir"i-^.  P,  0  add.  oii  (A  —  A).  —  0-7.  m,b 
*n]  P,  0,  A  mi>a  :  r:>,p  !  Wi/-  (ar.  LU^  i\^^^  UL).  —  7.  *T.-»"tiPö»-  •■  mmicvo»-']  P.  (>,  A 
^T-PtWo»-  i  (0,  A  'l-vm-t  )  mmicy.  —  i».  fl»-nt]  P,  0.  A  1(1.  —  10.  «)•>,*]  P,  A,  Ort" 
0  om.  —   13-14.  »f->i  .  ",{\y  ■  a>  P,  0,  A  om.  —  14.  +;»-A^t]  P,  O,  A  .p>. 


alla  vers  le  sikI,  il  prit  le  saiiit  avec  lui  et  le  siispendit  la  tele  en  lias  sur  im 
mät  de  navirc.  Lc  magistrat  s'assit,  pour  manger  et  pour  boire.  Aussitot,  la 
coupe  devint  dans  ses  mains  commo  une  pierrc,  et  les  yeux  des  soldats  furent 
aveugles.  Ua  ange  de  Dieu  descendil  du  ciel,  delivra  le  Saint  de  la  potence,  du 
null,  et  es.suya  lc  sang  qui  coulait  de  soii  nez  et  de  sa  boiiche.  Puis  le  vent 
souilla  i't  ils  se  rendirent  dans  la  ville  d'Atrib  [Athrihis].  Le  magistrat  d'Atrib 
avaitappris  cc  qui  etait  arrive  au  magistrat  de  (lamnudi.  Les  soldats  delierent 
leurs  ceintures,  les  jeterent  devant  le  magistrat,  confesserent  le  Christ  Notre- 
Seigncur  et  furent  martyrisös.  Le  magistrat  infligea  de  grandes  peines  ä  Ahba 
Noli,  (laus  Alrili.  ()n  le  couclia  sur  uu  lit  de  ier  et  on  alluma  du  l'cu  dessous. 
I.f  SdinI  priait ,  pcndant  qu'il  etail  sur  li'  lit  (\r  Ter.  Dieu  le  delivra.  Puis  on 
le  scia  avec  des  scies,  ot  on  lui  coupa  les  membres.  l'n  ange  de  Dieu  des- 
cendit  du  ciel,  le  di'livra  et  le  fil  se  lever  sain  et  sauf,  sans  qu'il  eüt  aucunc 
blessure. 

Ensuite,  on  conduisil  le  Saint  dans  la  ville  d'Alexandric,  nn  t>]\  lui  in- 
fligea de  nombreux  <>t  grands  supplices:  on  lAciia  contrc  lui  des  serpents 
venimeux;  mais  ils  n'approchercnf  poiut  de  lui  i't  ne  lui  firent  point  de 
mal.    T^n    des    serpents    alla    s'cnrouicr    aulonr    du    c<iu    du    magistral,    qui 


[379]  2'*-  HAMF.E    .11   .HH.I.ET  .  395 

JP/TirtJ»"?»  "•  tn,u/,  :  Äh'/'V  :  Mn.e.n-I-  •  tn-l-mnAA  :  S.H  :  h<^S.  ■■  AOTho'j'J  ••  m 
rtÄA"  !  '"•h"'}'}  ••  A4"J.ft  ••  ^n  :  'i"n  ■  iifft*  •■  ^.9'\ht':  •-  mhUll  •■  *Sft  •  Afl>-?i'|:  ! 
h^.rt.  !  fl»:''y.'>  ■  tiff^h-Ti  ■■  *»fl)/.P.  ••  ?.'rAöA  •  h«^S.  •  rn>,i/ii  .-  ao)nuYi  ■■  h«w>  • 

^4"{r1ift  ••  Wl  •■  4» 'JA  :  ^n  •■  '."n  :  roniP'!'  ••  hri.o-  ■  iff:t\"  ■■  mhfm  ■•  im-  • 

fl»Är/i«i.  :  WA"  ■  7y.-A"  " 

CM  ■  A-*  •■  h1\l.M  •■  TnCM-fti  ■■  roVHir  •  (nlU^F-  •  rD,ftn.A"  •  rxtxao  .-  nwfih  : 

^^  •  W-A-  •  H:"»!*'!*'  ■■  Ji'/'lfl  ••  1x1\\.hü,h.i:  •■  Oft«»  =  ^Sfi  =  hn  •  S"'n  •  A'.e,"iT  •• 
Ä'iii.^'nrh.f: :  hrM'h'  •  r"ift\\.ü- «  ©vf-A-  •  «.e-inc ■•  i ii^ic?  :  hat- ■  HjPÄ^n  • 
AC'l-n  ■•  hat-  ••  HjPrt-/:  ■•  AK-oo-h  :  äo»-  ■•  ».f.ii-n  ■•  ^«IV  ■•  hfl>-  ■■  '^C(\i  ■■  hfl»-  : 

p-Af-ft  ••  r.'Hh  ■  A*?ri :  m«i.v?'  ••  rt\^  •  hinc-iAh  •  -iin  •  i;i<-  ^  "jy.«^ «  mti 

1.  ^.11]  I',  <»,  A  fl»'fl|-.  —  'i-'i.  ooh"'VV  —  mAöou'C^Tr]  P,  0,  A  <n>h»"  s  ft7>iB.^  (A  A>7V" 
sie)  •■  mhimwca-i  •■  (V  a>^ao^c.  \  A  mAh-^AHl-)  Yl«"  :  fofb.e.fa«'  (O  —  f)  ■■  n>,f\^-  — 
12.  AC»-n]  1',  O,  A  on.  —  ib.  n^-av-h]  P,  O,  A  »«»••V.  —  15.  posl  A*.s.n  P,  0  add.  M  t 
ir-n  (A  =  A). 


demaiida  ä  saint  Abbä  Nob  d'avoir  pitie  de  lui.  Le  Saint  ordoinia  au  ser- 
pent  de  le  laisser  tnuuiuiUr,  v[  il  laissa  tranquille  le  magistrat  et  des- 
cendit  de  son  cou.  Le  magistrat  ordonna  de  brüler  daiis  le  feii  les  pretres 
des  idoles  et  les  sorciers  (P,  O,  A  :  ordonna  aux  pretres  et  aux  sorciers  de 
les  brüler,  les  serpents,  dans  le  feu).  Yolyos,  de  la  ville  d'Aqfalies,  vint  aupres 
de  Saint  Abbä  >'ob,  l'interrogea  sur  ses  combats  sacres  et  le  nom  de  sa 
ville,  et  ecrivit  le  recit  de  ses  combats. 

Quand  le  magistrat  Tut  las  de  le  supplicier,  il  (irdnnna  qu'on  lui  Iranchät 
latete.  l-e  CJirist  Notre-Seigneur  lui  apparut,  le  consola,  lui  fit  des  promesses, 
et  lui  (Hl  :  «  Dans  tous  les  endroits  oü  Ion  corps  reposera,  il  s'en  produira 
de  grandcs  guerisons.  »  Pareillement,  ipiieonque  l'era  iinc  demande  ä  Dicu 
au  nom  de  saint  .Vbba  Xob,  Dien  le  delivrera  de  toutcs  ses  tribulations;  qui- 
conque  celebrera  sa  memoire,  ou  rassasicra  un  alFame,  ou  donnera  ä  boire  ä 
celui  qui  a  soit',  quicon([ue  donnera  de  Tencens  ä  l'eglise  ou  une  olTrande, 
ou  ecrira  le  recit  de  ses  conihats,  recevni  de  Dien  le  pardon  de  ses  pechös. 
Ensuite,  on  lui  coupa  la  töte  avec  un  glaive,  et  il  regut  la  couronne  du  mar- 
tyre  dans  le  royaume  des  eieux.  Yolyos  prit  le  corps  du  Saint  et  envoya  ses 
serviteurs  le   porter  dans  Nehisä  sa  ville.    Quand  furcnt   acheves  les  jours 


396  LE  I.IVRE  DU  SYNAXAIRE.  [380] 

n  •  i'<{.Ä»»  :  ODfpftfy  :  rte.ll-  :    l'.h'i?,  :  A"!:    ■    h-([^l'   •   tW.Ml^'ll'  ■   Ö»ll>  :  Oh 

P'/A-  =  rtlM  •  h''%'i  ••• 
t\:h,lxi'  :  9".e."C  :  y/A  -l- 

tm^nn-i-}  :  fifiilO'  :  Kl'tt  '■  .'»m.h'l-  •■  (Ohttfl  ••:• 

o  .9  a  ?,';"T.4'^.  •  hCft-fn  •  Ä,yjUA  •■  AVT.fr  ■  .eTl*"/  :•:] 

Ai25,b       [  run»i'/: :  öh^'  ■■  iiön  •  hv  ■  M  ••  fhA  ■■  hF'',y.  ■■  Hftn/.  •  A.ns°ft  :  ffl-j-o)  " 
[fflfiH-;:  ■■  j^A'i-  :  Uön  •  'i"Mht^ao'  :  AVflJöfffl'-w-fliöTifn/..^  !  Hhn  !  T-n  : 

[rt'\'r  •  Ah«»-  :  .HDÜ^hA'f.'l-    1  15 

A^'JYi :  'rn  ■■  «TUU'i.ü-  •  «xi^.-!-  :•: 

3.  7?">-S.]  P  —  ir-S..  —  '.).  A.  ajoute  uu  socond  salam.  v.  pag.  'löA.  —  10-11.  ranH-fc  — 
ji<»lTr]  P  ecrit  ces  iiiots  plus  bas,  j).  403  A;  ajoute  uii  salam,  v.  p.  45'i.  —  10-12.  infnAÄ] 
P  «».0  :  t".  —  11.  n»»i     !  °7  3  P  <nn"7ih  :  "V'XU-'/.O-.  —  13.  -nniiföu.]  0,  A  M"",  >  »••/■.  — 

ib.  «T^m'l  ■■  llh'l  :  V-fl]  (),  A  ~  <i.>  :  m.  —   17.  ^"(1]  0  hl\  ••  Vll. 


de  la  persöcution,  on  lui  bätit  des  egliscs.  II  s'y  produisit  beancoup  de  pro- 
diges  et  de  miracles.  Son  coips  est  reste  jusqu'ä  maintenant  daiis  la  ville  de 
Gamnudi.  Quo  par  sa  priere  Dien  ail  pitic  de  nous,  el  qiie  sa  henödiction  soit 
avec  nous!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Nob,  ne  du  .sein  de  Xcliisa,  bi  iKirlir  inferieure  de  la  tcrre.  I.c 
magistrat  impie  et  plein  de  peclies  et  de  crinies.  en  brülant  son  corps  avec 
du  soufre  et  de  la  poix  bouillants,  ne  put  pas  dötourner  son  Anu-  de  lanioiir 
ilu  Clirisl\ 

[l'^n  ee  jour  aussi,  fut  la  niorl  de  Aii])a  Takla  Adonäy  de  Dabra  Libanos, 
(Ip  Tavvalda  ISIadlicii  et  d'autres,  leurs  compagnons.  Que  leur  benediction  soit 
avec  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Amen]. 

[En  ce  jour  aussi,  memoire  des  l90.0S''i  compagnons  d'Abba  Xob,  mar- 
tyrs.  Que  par  leur  intercession  Dien  ait  pitie  de  nous  dans  les  siecles  des 
siäcles!  Ainsi  soit-il  . 

rSalut  a  vous,  les   lU().()8'i  martyrs,  grands  [nubles)  compagnons  de  sainf 


10 


381]  24'   IIAMLl';  (.U  JUILLET).  ;597 

<:  :  fl»'?i'|:  :  n.l^l.l:  :  h'ill   :    t',Xö>-5'"    =   rO,P,Ä.A.   :   «(PV-nn   ■  ^/n«,!,^!:/-   ::    «»il'/  : 

/»..f-HAA  ■  l/h'JHA  ■    inft'/-  ■  anat'  ■■  Thh  -  ht»»-'*  ••  fl),/,rA  ■  l/Ai.enrtA}"  ■ 
ri?i01'  ■•  n/li'/rl--  :=  ind.'Afm  ■   ».CA-  •  miT^TF-f-  •  fl»/',-J.e.A-f-  ■  Wh"]/./.  :  W 

rt  •  v-i-ffli- :  uat-hiri: :  Avq'.rt  •■  >nn.'i-  ■  AH'/;-/- ::  flj/n/. :  hi\i.hn.h.i:  •  «j.fi  .• 

?i^.'eu-  -•  -i'h'J"/.--!'  •  mf/n'iY] /..■!•  :  f/ny.-i'  ■.: 

m^r-TA^öi-  :  ?,ft«D  :  rtn?i  ■  ?iVi-,p'>  •  h9"hvf;f-  •■  in/.  •  ?ifth'>.p.-(:,e  .• 


A  oni.   —  1.5.  rtn'KV]  P,  (),  A  WA  .  -    K;.  post  -V-PP  P,  O  add.  i|||.;i  (A  oin.  vpf  -  a>m 
U-fl>P). 


Nob.   IVIon  äme  pecheresse    vous    Jeniaiide  de   la  delivrer  du  feu  <|iii  „m,^ 
attend  danx  Vaidre  vif . 

Kn  ce  jour  aussi,  niourut  11-  l'ere  saint  Abba  Sem'uii  (Simvou).  patiiarchc 
d\\I,.xandrie.  11  fiit  lo  42"'«  des  patiiarches.  Ce  Saint  ölail  dune  lamille 
d'Oinnl.  Scs  paiviiis  rumrneieiK  au  monastere  occideatal,  a  ia  ville  (FAlcxaii- 
dric,  daiis  lequel  sc  troiivait  le  corps  de  saiiil  Sawiros  (Se'tvre)'.  La,  il  piil 
l'habit  de  moiiie,  apprit  a  ecrire  rt  sut  par  waw  b-;  iivivs  de  ri':o'Iise.  Abba 
Agatiiou  lordonna  pnHre.  Puis,  Dieu  ir  ,l,.,isii  pour  etre  paliianlie.  Lors- 
qu'd  lut  sacre,  il  eonlia  a  son  pere  spiriluel  les  afFaires  du  paliiarcal.  II 
demeurait  seid,  jrmiaiil.  prlaiK  et  lisaiit  les  Kcritures.  II  iie  manueait  (pie  du 
pam  avec  du  sei,  et  du  cuiniu  d  de  la  venlure  uou  cuite  au  Iru  ".  il  se  perfec- 
tionnw  (laus  rascötisme,  dans  la  devoliou  et  la  lulle  ascL"li(pie,  souniit  lanir 
coiicupiseible  kXkxwQ  rafiounelle.  Dicu  litpaisou  iiilnu  Y.diaire  de  o-iands  pro- 
diges  et  miraclcs. 

Le  suivaut  en  est  du  uundue.  Des  bomnies  niecliauls  pacuii  les  pretres  de 

la  ville  d'Alexandrie  furent  jaloux  de  lui.  lls  allerent  Irouver  des  sorciers  k 

1.  Lar.  dit  :  i.^J^C^Jt  _^y  ^^^^  \^  ^„,,itl  j_^  ^  ^'i-^^^J'  ou  «  Couvent  de 

Abbä  Severe,  ä  l'occidenl  d'Alexandrie  «.  Cf.  Amelineau,  GeoÄ"/"  ^e  Vltsuple,  1>7    — 
-:•  L  ar.  :  ..s  ^     lij .. 


I'   \V- 


l'ATR.    un,   —  T.    VU.   —    V.   i. 


26 


308  LR  I'IVHR  DU  SYNAXAIRE.  [382] 

JJAfl>-  :  A-o»-  ••  Ihr»  ■■  H.e.+lA  ■•  inan)n9'o^>-  :  h.,ei>'  ■•  mv/"?»?'  ■■  ha«'i-\-  ■■ 
h'n-if'i  •■  t\in'M:  :  ,i,r-u  ■■  (o^.a«i:r  ■  rM  ■■  '/»Mi.-  =  m/.rt.«'?'  ■  «ö-rt'-  ••  '^'^ 
to- : fl.m»/.n?'  ■■  AM-  ■•  ÄÄ«^'l-  :  rt.rthA}>'  :  h«^"»  =  .f.rtl'.e.  •  ?.'rin»-  =  '».e-nnlrj : 
f\ÖMra«-  '.:  rortlf  :  tO'h'U  •■  hryrW.  ••  Iv/^rivö  •■  '/Vm./.-'l"  ■•  ^-.e.Ail-  •■  (dK 
llÄvh  •  fl»/..l»"'>'l>.  •  hrh'n-y.  '•  lo^W.-  •■■■  a}hr}f:'W.il  ■■  ifK-  -  ai-hi'  ■•  .1i9"H  ' 
moU'tt9'  ■■  li.yi'-  =  ^'"^'"^  '■  «'/"Art  ■•  ^DhJ^^{ir  •■  flJ^.rJl'X  =  OJÄ-Jh^-  ■•  hr 

//nn«i>- :  rrmj-'i'  ■■  ^y.fii'  ■•  ?»'»"  ••  ^"''^'  '•  ^^'i- "  "'.f-ft-A?'««'-  ■•  "»«'•cy 
n  :  nÄA,h.-i- :  flJrt^A?'  ■■  AA.«i'  ■•  ^M'\-  ••  h/«-  =  .ft'fiAA  ••  ?»'rö»-h'i-  =  oa^  •■  m 

h  :  hr:.»'- ••  n.1'.?./:  ■■  A.A/V  ■  am/.  •■  ^«»"/Ai-  ••  Mw  ■■  «'..*'.'».' «  fl'^ft•l•f:^f  ■  a- 

I.  ft.-«o.]  I',  0  A-i:.  ^  /Ä.  fl.«...-njp«»-]  V  P.  -  2.  -  «nft-t]  P,  A  ni:.  -  ■<■  «».r- 

■V1V]   1%  O  A  rt>h.9-V+X  —  6.  .»/'"Art]  A  ö»"/   .  —  '••.  4..^A.t]  P,  0  —  A.  :A  —  A..   —  '/'•  8 

,-h    •  n  ]  V    ()   A  .-h    ■■  a    •■  «    —  '»10.  <Dift».fl»-]  P,  O,  A  «vr-ni  (A  —  ii)  =  r-  •  — 
10.  «>->.|-]  P.  ().  A  «>•    (A  *»-VI:)  =  -l.ir.1  (ar.  ^0,M.  -  12-13.  >.J..rV]  P,  0,  A  ^.^.WV. 


qui  ils  donnercntde  l'arg-ent.  Ceu.x-ci  Icnr  preparorcnt  un  poison  niortel  et  le 
leur  remircnt.  Ces  hommes  mechants  prircnt  le  poison,  le  inelanarörent  ä  un 
breuvage  qn'iis  versorcnl  tlans  un  vcrre.  Ils  le  donnerent  au  patriaiclu'.  en 
lui  deniandanl  de  le  boire  et  de  les  hrnir.  11  le  bul,  apres  avoir  re?u  lo  Saint 
Mystere,  mais  il  ne  lui  airiva  pas  le  moiiidie  mal.  l' iisuilc  ils  preparerenl 
de  nouveau  ce  poison,  le  lui  donnerent  une  seconde  et  unt;  Iroisieme  fois. 
Mais  il  ne  lui  fit  aucun  mal.  Ils  ötaient  etonnes  qu'il  fiU  sain  et  sauf. 

Ensuite,  ils  allerent  au  niarche,  trouverent  des  figues  nouvelles,  en 
acheterent  et  inircnt  ce  poison  mortel  dans  deux  grains  de  ces  figues.  Ces 
prötres  mechants  convinrentde  lui  donuer  un  lel  aliment,  avaiil  (juil  ne  recüt 
le  Saint  Mystere,  pcndant  qu'il  serait  ä  jenn.  Les  sorcicrs  leur  dirent  :  «  S'il 
les  mango,  aussitöt  son  ventre  se  dechirera.  »  Ces  impies  allerent  aupres 
de  lui  avcc  ruse,  et  ils  demandercnt  au  patriarelie  de  inangcr  cette  ligue  et 
l'v  oblio-erent  conire  son  gre;  ils  lui  inirent  la  ligue  dans  la  bouclie,  mais,  lui, 
ne  voulut  pas  la  nianger,  avant  d'avoir  rcQU  le  Saint  Mystere.  Lorsqu'il  les 
eut  mang(5es,  il  cut  la  diarrhee,  peudanl  la  nuit,  et.  durant  'lO  jours,  il 
resta  malade.  Un    angv   lui  appanil   daiis   nur    vision  nueliirne.  lui   Hl    con- 


[383]  2V    IIAMLK  (31  .1111,1.1;  T  .  Unf) 

u  ■■  «waMi  ••  h^m.hihhA:  •  iu.hv  :  A.A.-I-  ••  rii^nie*  •■  j;"»r>e/-  .•  j?.'ßi;- :  «»ii 

l^'■\'  •■  rt"'|:  ■•  htfl-llirav.  .-  AÄA  •  7JK.  •  A-|:  ■  Ot-M'  :  ,7,«/'!/  :: 

h'>.e.-c.e  ••••  tnmöh  '.  '^ii.i>- :  ini:  •  ?in  •■  hn  •■  rty"/"j  :  a.«!-  •  AA«^ii-  •  h^/o  .•  y. 

5     l'+nA"  ••  OHIM  •  'J7V"  ■  hrt/.  •  y.'E  :  ^,.11  :  -W.  •■  AUi-l:  •  ÄH  •■  «i/fl    hA"«»-  •  •  a  i..,,. 

mhUU  ••  htm  ■•  ,vat'/iy.9^av  :  n?iA-|-  ■•  AJiUV-V  ••  mhaBwi:y"i  ••  flJrtl.P.  :  'irj-f:  ■• 
h'fl  ■•  AA'  •  ÄÄ«^ll'  !  ^i.a  ■  'ry.-C  ■  fflrtÄA"  ■■  An/**  ■  hr/n  :  y.9".ht^(n>-  :  fl),l',(l, 

u,  A-  •  ^A^  ■•  ^A  •  j?ö^A.f.}"ö»-  •■  nhAi-  ■  nir/o  =  ,e.e.A?'o>»-  •.:  fl»,e.iLA"  :  hn  •■ 

->  :  iDh(0'''iV-a«-  ■  nM-1'  •  f\ff"i^'C!f'i  •■  -Trll  ••  .•»'irrt  «  tnhV'H"  •■  'JT-/*'  ■•  All* 
'!-•  •  Ä-n  ■•  m^hnt?  ■•  dS:Ay^  ■•  öJhHH  •■  A"'|.-  ■  htm  •■  VuViK  •■  hnjP'/'  ■•  WMl: 

3.   "^-dÄ]  A  ",.e. ;  P  •:iy*'.e. ;  (A  vn.p.Ah  :  il.)i.)  ^  li.  ftx,hvi:]  P,  O,  A  — «i:-!-.  —9-10.  pdst 
ffl.en.rt°  P  a(ft^.    Yt-r'.  —  12     -VT-/»']  poster.    P,  0,  A  om.  —  J4.  posl  vil  P.  0,  A  add. 

^-s-fi.  —  1.5.  nt  !  ticn-t^v]  P,  0,  A  h-n.fi-  =  (A  fi,-/-)  iicft-fc^T^.  —  ;ä.  w.p.-n*'.]  o  mi-wi.  sie) 

A  <D>.£-iU.-l-  (ar.  ^.f.')-  —  ib.  AAW]  P,  O,  A  >.A'PU  ^ar.  jj|*^J. 


luiitre  la  cause  de  sa  laaladie,  et  lui  ruviUa  los  nonis  ile  ccux  ([ni  lui  avaieul 
fait  ce  poisoii. 

En  ces  jours-lä,  Abil-al-'Aziz,  roi  (l'Egvpte',  aniva  daiis  la  ville  dW- 
lexandrie.  Le  Pere  saint  Abba  Siineoii,  patriarelie,  sortit  ä  sa  rencontrc.  Le 
roi  vit  la  trace  de  la  maladie  sur  Ic  visage  du  Pere,  et,  iuterrogeant  ses 
scribes  (.sy'.v  secrelaires),  il  leur  dit  :  «  Qu'esl-il  arrive  au  patriarche,  pour 
qu'il  ait  cet  aspect?  »  Ils  lui  raconterent  ce  qui  lui  etait  arrive  et  lui  direul 
commeut  on  lui  avait  prepare  le  poison.  Le  roi  fut  irrite  et  ordouua  de  brülcr 
daiis  le  feu  los  pretrcs  et  les  sorciers.  Mais  le  Pere  patriarche  so  proslerua 
ä  terre  et  deiuauda  au  rdi  d'avoir  pitic  d'cux.  «  Nou,  dit  li'  roi,  luais  (ru'ils 
soient  iii-rdes  dans  le  i'eu,  coinme  ils  le  meriteut.  —  Si  tu  l(!s  fais  brüler. 
repliqua  le  Pere,  je  ne  serai  plus  pretre,  ui  patriaridic.  »  l^e  roi  fut  etouuü 
de  sa  douceur  et  »le  sa  niisericorde.  II  douua  l'crcb-e  d'exilcr,  rciivoi/er'- 
les  pretres  et  de  briilcr  les  sorciers,  pres  ilt;  (JAros  '.  l^e  roi  cou(;ul  de 
rafTeclidii   pour  rc    Saiul   et    le   combla    d'lKiniHMirs.    1!  lui  oidunua  de  cons- 

1.  C'est  '\\)d-id-'\'/.[7.  ben  Merwun,  gouvcrnrur  do  l'Egypte  sous  les  califats  de  Mor- 
wän  son  pere  et  d'Abd-al-Malik  son  frere,  et  mort  en  85  de  l'hegire  (704).  —  2.  l>'ar.  : 
ii!A]='j  libercr   cf.  Renaudot.  //isl.  Palr.  Ale.v.,  1821.  —  3.  ,  _a,'i  pour     ^.  ,U  IMiariis. 


400  l^R  \A\nE  DU  SYNAXAIRE.  [384] 

Hrt"VLV  '  rtii:  ■■  «»»»aäj  =  ^n.ei-  ■•  »i(:ft/:.ev>  ■•  mi-yi  ■■•  whi*"/-  =  hm.hn 
1"  '.  htP'h\'  ■  "ish  ■•  »".'^tt'  ■■  '^«^A  ••  WA-  •  '>*Pe  •■  ^•n.e•^•  •  Vicft'/r.evl-  ••  h    • 
'#. :  n/M:*^.«»-  ••  ounvh  •■  All-  "  fl'r^n  =  rtr"/  =  a.*  =  ää^-i-  •  rhi/v  =  ^y.-4.p.  ■•  «> 

•l"»;  !  ^.h'l-  ■•  A.A.'|-  ■•  \i'hi:H  •■  ?i'>H  ■•  .<''rt?«A"  •  AhllLh-nr/i-C  •  AöA  ■■  Wh    ' 

v'i-  •" 

A  ■  nh-i'i'  ■■  'i^pf  ••  ^'fl."?-i"  =  hcftJ:«?'.'-!-  =  fl'i^n  =  +t:n  •  /..e.h.  ••  w  ••  iti-  =  '^ 

1.  ffl>iAvv]  P  -  >.  -  Z^'-  iiii-rw]  l*,<>  A  •(iii-:vi-.  -  2.  post  t>,r^t]  P,  ß^''  •iiii';^t. 
0  add.  a.<n.V\i<J-t.  -  3.  >.ir.e.->i]  A  fl.>.i»".t  .  -  7.  «..ftHA»]  0,  P,  A  «..ßlU  .  -  H'.  AO-A 
P,  0,  A  orn.  —  13.  ffln«»V<C+]  P  mnJ.ltV   =  ">■    :    <),  ü>rlJ.II.  =  <"•   :  A  m/.H.  =  «»  ■ 


truire  des  eglises  et  des  monasteres.  11  constiiiisit  uue  eglise  et  uu  monastere 
pres  de  la  ville  de  llelwän,  au  sud  du  r,V».r-Caire '  {FostcUi  et  d'autres  eglises 
en  graud  uomljro.  Dieu  manifesta.  ///  j.ar  sou  lutciiucdiaire  de  graudsmiracles. 
^|)u  uoudjH!  de  res  mimrirs  rst  Ir  suivanl.  11  icssuscita  par  sa  priere  un 
prülre,  uomme  Minas,  qui  etail  niort,  (>t  qu'ou  avail  envcloppe  deja  du  iiu- 
ceul  funebre.  Voici  de  quelle  faeou  il  le  ressuscita.  Ce  Perc  avait  ötabli  Miuäs 
ialendaul  des  hiens  des  eglises,  aliu  (ju'il  h'S  gaidal :  les  vases  sacres  et  les 
vetemenls  se  Imuvaieul  eliez  lui;  le  l'e.c  lui  ..idouuail  toujours  et  lui  disait  de 
iie  plaeer  dans  s;i  inaisou  aucuu  des  olijels  sacres  des  eglises.  11  lui  arnva 
tcut  äcoup  une  maladie;  sa  langue  se  li.va  ä  sa  gorge.  el  il  peidit  cüuuais- 
sai.ce.  Lursqu.'  le  palriarclie  l'apprit,  il  fut  tres  atlrisle  ;  il  veiUa  toute  la  uuil, 
dcmandaul  il  Dieu  Tres-Ilaut  de  ressusciter  ce  pretre  de  la  .uort,  ä  cause 
des  objets  sacres  des  eglises. 

Au  uiilu'U  dr  la  uuit,  le  ].atriarclic  appril  qur  le  prrlre  elait  sur  le  poiul 
de  muurir:  il  mvoya  sou  diseiple  pres  de  la  IViiuue  du  pretre  et  lui  or.louua 
de  preudre  des  informalious  au  sujel  des  objets  saei'6s  des  eglises.  Quand  le 
(jis.iple  arriva  ].res  de  la  niaison  du  pretre,  il  eateudit  les  cris  de  geus  qui 


e 


l.i;ai'.:  r-^'    "-'--i    .»'-i^  ^>^  ivr!te.- (c'-  AiiRliu..  Geogr.  de  l'Lgypte,  584). 


r;igy  2'.'   IIAMLK    .'U  .lUIIXRTV  '.Ol 

fiin-h-U  •■  +rt.rt  :  flT"!  ■  K'/.V'an-  :  Art'O?»  :  h'iti  ■■  ^4\\].\''  •■  A<>A.i>-  ••  fl^^^  •• 

flj^hn  : 'rm-t  ■■  hm  ■■  hM\ti9'  ■•  ^AOrt  ••  ln'VV  ••  «»^fthnj"  =  -^#.(1 : "//.-u  ••  mn 
A^n  •■  hiic  ■•  K'i :  n';"/''>  -  fl>,e.n,A"  ■  (w-h-i--  :  ^S:h  ■■  kva  :  h'i'rt.n  =  «j^.-i- 

V/5-U  «  fli^.n.A"  ■•  hat  :  nh"?")  =  äVi^Yi-  :  llRA-'f:  =  Ah'lir.?!?  :  h-n  :  A.+  !  ÄÄO 
(Dft,(D'pin>-  :  fl>-?,-|:  :  /..e.?»   :   Ahl/Vl'   ••    ÄA   ■•    f/HO"   ••    nh'J'f-   :   Tl:  :  hUi'h 

mfin  ■  (iK\h.  ••  -^iti)-  •  »luv-l-  ••  ffl/Thii-n  ■•  ,e.n,A"<n»-  ••  +A.ft  =  ^?%9"4-  •■  h»»  •■ 
1 ,   A-  •  ^r'i■1'  ■  :''n?ih  •  iv?  -  h-n^v  ■•  hcft'/.'.evl-  •  ?i'/°v  =  h'^v  •  hrp-i  •  a. 

2.  >,A(ifij^...  fflhftn-iisp]  P,  o,  A  .frt  ...  «».pn  .  —  1.  -hm  :  nh-vv]  P,  0  n  :  >.  ;  A  n  =  x 
,,0),.  :  >,  .  —  I  I.  >,>,5r<.]  A  >,>,ö>>i:if  (ar.  U--')-  —  ^--  '">'*''"-5;]  P  *>.  A  <nh+  .  —  10.  in-n 
.(Vi"]  P,  0.  A  «.e;}".  —  ;■/'.   vn]  P,  0,  A  fl»-ni-. 


le  pleuraient;  il  entra  et  Ic  trouva  mort  et  qu'on  Tavait  revetu  de  ses  vete- 
ments  sacerdotaux  et  qu'on  lavait  couclie  sur  son  lit.  Beaucoup  de  person- 
nes  rentouraient,  en  pleuraiit;  le  disciple  so  pencha,  pour  baiser  ce  pretro; 
voici  quo  lo  mort  ressuscita  aussitöt,  s'assit  et  etreignit  le  disciple  avec  sos 
maißs,  eil  lui  disaiif  :  «  II  n'v  a  qirun  [)ieu;  c'est  colui  de  l'illuslro  Pore  AI)ba 
Simeon.  »  Le  disciple  lui  dit  :  «  Ale  courage,  6  protre,  et  iio  crains  pas.  — 
Ell  veritö.  dit-il,  ji'  suis  fort;  gräce  ä  la  priore  de  niou  Maitro  le  patriarche, 
Dien  m'a  doune  la  vie  une  seconde  fois;  il  m'a  rcssuscitc'  de  la  mort.  » 

Le  disciple  appela  les  pretres  qu'avait  epouvantös  la  mort  de  cc  pretro 
et  leur  dit  :  a  l\e  soyez  pas  effrayes;  voici  (juo  lo  pnHre  .Miuas  est  ressuscite 
de  la  mort.  »  Lorsque  les  pretres  et  le  peuple  aiTivoront  aupres  de  lui,  le  pretre 
leur  dil  :  «  Sachez  que  j'etais  mort  et  ([u'on  m"avait  place  devant  le  tröne  du 
Christ;  j'ai  vu  tous  les  patriarcliesd'Aloxaudrie.  dopuis  le  Pore  Marc,  LApötre, 
jusqu'ä  Abha  Isaac;  ils  se  tenaieut  devaut  le  Clirist  et  ils  m'ont  reprimando, 
me  disaul  :  Pourquoi  as-tu  caclie  les  objets  sacres  dos  eglises  k  notre  frero 
Simeon,  le  patriarche?  Notre-Seigneur  .Jesus-Christ  donna  cet  ordre  :  Condui- 
sez-le  dans  les  tenebres  e.xterieures.  Lorsqu'on  mo  traina.  pour  nie  chasser, 
les  patriarches  se  prosternorent  dovant  lo  Christ  Notro-Seigneur  ot  lui  firent 


402 


LE  LIVRE  DU  .SY.XAXAIRE.  [386] 


'H'  •  Tx-Ufa»'  :  tX^rP'i  ••  A.+  :  ÄÄ«^'l-  -  lOhh'"»  ••  hri-V  •■  <i.;i-/hh  ••  {UJ'^:\\  •• 

<Dhi*"'ili  •■  A"'|.- :  iv?  '•  Ä-njp'/'  :  h(:fi-i:.ev'i-  :  ö»?»'whvi  ■•  ^>  •  hany.twh  •■  -Tr 
n  •  iif  ••  r/)Ä.j?.-(«Bh'i". !  ft^A-ffl»-  ■  n?»'>-/:Ah  :=  h«»if  ••  ^.ILAX  •■  h'iw.h-ttihA:  •■ 
mvii"  :  ^V  :  »hföi-Tn-  ■•  h'/'.^.-'V/.  =  T-l-'n-  •••  lofttt  ■  iiTO-  ■  "li-ti-ao-  -.  rt-n?»  :  >»A  = 
vfl<. :  riiH'  •■  wcw  •■  \\"iV  '■  Ihr/.  ■■  h'iii<-  ■  «j.P'J.t'.  •"  rort-nrii}"  •■  A^-ni.^n  i 

,h.C.  •••■  mlVlM.V  ■•  '/•«»Arn  •  Wii/Tö»-  ■•  ffl-nJU'-o'»'  ■•  to-hl'  ■  «iVr/i  "  <»?»'/'.P.1/. 

-M •  .hy-o)  •  fl>-?i'|:  •  'i'fi.ti  •■  "7.S7I  ■  ■twi'i''  •■  f">tpdty  ••  flJiiv  ••  y.'ini:  ••  niv  ■■  ih 

1:  •  atn/M'l'  •■  PiM-  !  ThM  ■  h"7.'i  « 

1.  '\ÖA.I^]  A,  P,  O  —  A.>:  A  f^/«.  ar.  xlt).  —  ib.  -röi^  W  (>,  A  i||-  =  y"  .  — 
2.  m,e.n>iA  I',  O,  A  oni.  —  .j.  «nw,oi->i]  A  —  Ji-  ai.  _:Xi^  .  —  li.  A;'-.1iri  .  mtn»'^ 
ti]   P,  0,  A  >.y.  .  .  «»K.vr  .  —  S.  (nM'.'C'l.'Vr'i:]  A   —  oHio:.  —  12.  posl   «TLVfi  P,  0,  A  edd. 

<D-/n<;. 


cetie  prii're  :  Aie  pitie  de  lui,  dirent-ils,  pour  cettc  fois,  car  voici  qiie  rnain- 
teiiant  iiotre  frere  Ic  palriarclie  Simcdii  se  ti(Mit  eii  priiTcs  pour  hii,  -ä  cause 
des  objets  sacres  des  egliscs,  cpii  etaieiit  cliez  lui. 

«  DIcu  agrea  leurs  prieres ;  il  comnuiuda  de  faire  reveuir  nion  äniedaus 
Mioii  Corps.  Dieu  uic  dil  :  .l'ai  cii  pili('  de  toi  a  cause  de  mes  elus  et  de  leur 
frere  Siineon,  Ic  palriarclie.  Si  spoulauemeut  tu  lui  ouvres  1(>  lieu  oü  ils  sont 
cul'ernu'-s  et  lui  monlres  Ics  objets  sacres  des  i^'glises,  c'est  bleu;  aufremeut.jc 
te  fcrai  revenir  ici,  et  je  n'exaucerai  pas  leurs  prieres  pour  toi.  Dieu  uic  parla 
ainsi.  Voici  que  je  vis,  apres  cHrc  mort.  »  Lorsque  tous  ceux  qui  se  trouvaieut 
iii  eurtuit  eutendu  et  curcul  vu  jiar  eux-memes  ce  miracle,  ils  furent  daus  uu 
üraud  elouueiaeut,  d  ils  iDucrcut  Dien.  Alors  Icur  Irislesse  et  leurs  larmes 
se  changerent  eu  joie.  i'jusuite,  le  prcire  Miuas  vccul  de  ui)ud>ri'u\  jours:  il 
racontait  ce  miracle  ii  tout  le  moude. 

Le  Pere  Abba  Simcon  demeura  scpl  aus  el  dcuii,  praliquaul  rasci'tisiui'  et 
ia  (h'volion;  il  instruisait  ses  ouailles,  les  exhortait  et  les  forfiüait  daus  la 
vraie  l'oi.  Puis  il  inniiriil  in  paix.  Ouc  par  sa  priere  Diiii  :iil  pilii'  de  uous! 
Ainsi  soil-il. 


11) 


[387]  2V    IIAMF.K    .ü   .1111.1. KT).  403 

n^'J/"^  •  rö>--v  .•  «»•rt.n  ••  ?i'/'.e.i/.  •  i-nu  ■■■•■ 
nhiiihih :  .e.+lA- :  fn\  ■  n-/*'  ■•  hmi  ■■■:• 
hM't\/.v  •■  A^iuvl-  ••  h^  ■■  h/iM-  ■■  "low  •<■• 

ai'M'  ••  ao^y.tih  •■  htm  :  vf(>h  ••  nj^"«>L'  :•:= 
MI  Cd,  ■■  •n?iA,  ■•  ^'/'r7i'H'n  ••  nff.'u:  •••'\ 

(DMHK^OO-  :  AefYflV/f  :  ?,A  •  llV-  :  rt«V(V,-l-'/-  ■  Ihn/,  :   h-l'/J-fl    :••  ?.'1II.Ä'n<i>.f:  : 

2.   iroj-^  !  4'ii.n]  (),  A  +    ■•  y"  .  —  .3.  r»n]  0  >,«i>  :  r*n:  A  hon.  —  /ä.  ••/i/»"]  a 

>P"I..  —  '••  hntfi^f]  P,  0  hl\1CM.  —  ib.  >,A]  0  '\ftA  (h.  e.  a>iA1  A  ow.  —  OS.  l-.srt.]  T  1- 
/hT-Jl.  Cette  commemoration  et  les  suivantes  sont  au  25  Hainle  dans  ü  el  A.  —  il>.  licA 
■t^v  =  II]  P,  0,  A  —  ■/■  =  A.  —  7.  nou-]  P,  0  II«  (A  =  A).  —  11.  0141-2  ü  07<:  ( A  r:^  P). 
—  15-10.  «nfiivic*««)-]  (leite  commenioralion  est  placee  au  25  Ilanili"  dans  P  f.  170,  b  1) 
0.  A  (129.  a  smis  celto  forme  :  «orHH:  =  öAl-  ••  »löd  :  VV  ■  (A  o/m.  h  '  i  ji ')  •(•nniir»»-  ■  Aft 
"'lt>:i-V  ■■  'h'i-t'.-n  ■■  Kiim-jy,  ■■  mhH""i  ■■  iwir.yj"  ■■■. 

[Salut  ä  Simrnii,  (jui  lit  voir  un  puissant  [<jvand)  miraclft  en  ressuscitant 
le  pnHre  mort,  a[)res  qii'il  cut  et(''  euveloppe  du  linceul  funebre.  Lorsqiie 
le  roi  doiiiia  ordre  de  tuer,  ä  cause  de  lui,  loa  jirrtrcs ,  il  demauda  pardon 
pour  les  pretres  qui  avaient  ete  mechants  au  point  de  lui  ddiiuer  ä  Iioire 
un  poison  mortel]. 

En  ce  jour  aussi,  est  la  dedicace  de  Teglise  de  Marqoryos  (S.  Mcmirius), 
martyr,  dans  la  ville  du  r/eH;r-Caire ;  et  commemoration  des  miracles  qui 
se  priiduisiniil  thaif;  crllr  ('i/lisc  Ouc  par  sa  priere  Dien  ail  pitie  de  nous!  Ainsi 
soil-il. 

iSalul  a  la  dedicace  de  ton  e<>lise,  ö  Marqoryos  [Mcrciirii(s),  saiiit  prOirr 
de  la  ville  du  rt6'u.r-Gairc.  l'rends-nioi  sur  toii  chcval ,  7^0«/-  aller  de  la 
terre  chez  les  citoyens  du  ciel,  comine  tu  as  pris  dans  ton  sanctuaire,  en  un 
clin  d  ceil,  riioniine  qui  elait  reste  en  arriere  loiii  de  .ve.v  gens]. 

En  ce  joiir  aussi,  lut  FasciMisidn  au  ciel  d'llenocli,  le  scribe  juste,  et 
memoire  des  2Ü.500  jmlcs  qui  furent  martyrs  dans  la  ville  d'Atrib  {Atliribis) 
r.\mnn  et  .Maryam\  Oiic  Dien  par  leurs  prieres  ait  pitie  de  nous!  .\rnen. 


A  IJ6, b. 


.V  301.1,  b. 


O  50,  a. 


/i04  LE  1J\  HK  DU  SYXAXAIRR.  [388] 

P175,  1).  flJVV'/"  =:= 

nJi'M-  ••  JlCrt-f-rt  •■  All»l  :  WA-  :  l/r-l-  :•: 

n^n  !  «/nft'i'A  ••  rt^in  ••  Wir-i-  :•=]  ' 

[fl)hj>n  :  nii'/:  ••  <>a'i-  •  txr"!  •■  »iv  ••  hn  ■•  1/;^.^ frft  ■  jip.n/.  •  A.oTrt  •  nh 

P.  :  h/.'%  ■■•■  n/M'  ■■  'l-'n-'i  •  V"{iM  ■  A'JA'w»  •■  'JA'/"  -O 

"/^c*^.  ■•  \\f\?-  •■  An  ■  Ji'wm/ii'i- :  }\/.%  ■•■•  1' 

1.  n'\y"]  0  nmct   CO  salam.  —  .i.  v-/"]  A  >iA-.  —  0-7.  m^i,n  —  ",i\r'  »]  (les  mols  se 
lisrnl  dans  0  et  A,  mais  au  2.")  Ilamle.  I-e  salam  ne  se  lil  que  daiis  A. 


[Je  dis  Saint  aux  deiix  myriadcs  et  500  justcs  qui  aiijourd'hui  furi'ut  iiiar- 
iyrs  daus  la  ville  d'Atril),  a  cause  du  Christ  mort  pour  la  rt'demptiou  de  tout 
le  monde,  abreuve  de  fiel  sur  la  Croix]. 

iRn  ce  jour  egalenieul,  Abba  Za-lyäsus  de  Dabra  I.ihänos  souffril  Ic 
iiiaihre  par  les  malus  des  paiens  {Ics  Gall(i>;)' .  Que  sa  beiiediction  soit  avec 
uous  (laus  les  siecles  des  siöcles!] 

Saldi  h  Za-Iväsus,  dout  Thabilude  etail  de  lultcr  coulrc  la  coucupiscence; 
au  lem|)s  du  bcsoin  de  iKiiirrilurr  il  ue  i^-oüta  que  Ic  saiul  Saerifice.  Lorsque 
Ics  pa'ieiis  Uli  coupercul  le  cou  par  le  i;laive,  ou  le  Irouva  a^enouilie  sur  la 
pculc  de  Taute!,  etreiguaut  de  sa  maiu  le  seuil  de  la  pmlo]. 

[En  (■(•  jour,  UKiurul  llesau  Mawä'i  [VKufani  rdlmiiicuh  de  Dabra  Bagu. 
Oue  sa  br-ufkliclion  soll  avec  uoiis  dans  les  siecles  des  siecles!] 

I.  er.  Tiiraiev,  Isliedoi'anii/n,  clc,  2157. 


[389]  25'-  HAMLE  (l"  AOUT).  405 


Äff" :  /;7;A//ij'"rt.  •  9"'in-f\  ••■ 

nu/:  :  öM-  ■•  hö/.^A-  •■  +.e.-rtl-  ■•  l-h^  ■  .h'Pi:.?'P.'l-  ■••  »1-/:  ••  '^9:t\-\-  •■  Vii'l-  • 
(U/n'PrtA.iJ-  •■  AAö»-A"rt  !  f/i'PCjP  "  (nf>t\  :  in(ih  ■■  Äto-A-ft  ••  ,lx'Pi:,?  ••  hTim.  •■ 

hi?^\\.y  ■■  «MV.  ■  W  ••  Ol/.  ■•  ^.*ir(p  :  a^}^"  ■  riin'  •  -nhrt.  ••  ^/n'/.e.y"'} :  i/ft 

ö»-   ■■   tlAl"t\   ■■   Urh,  ••  AÄÖ»-A-ft   •    ffl^i'jnd'  ••  <»-ftJ'   ■■   11.1:  ::   «UlV-   •    nH'lVj  :  h 

riiH-n  ■  jL'.i/inh-  •■  'Vn.i>-  ■•  «».f.rti;»»-  .•  i-'n/c-j'-  ::  oiaii  ••  i\T"r\'  •■  »i/;  ■  .e.'n 

■Viini)  •■  ■l'ruC'f-  •■  «'Vn^:-!-  •  h^o-U  -.  a-A-rt  =  f»"PöA  •  nuvA-rt  ■•  AJPAP  ■■  my. 

1'9"ih:-u  •■  fl»-n/- :  AO  ::  (»thin-  •■  htt'P:/  ■■  (uhi-nci:'/  ■■  am-  .•  .e.ft?,A<p  •  h 

ft  ■•  (DhCT.'Ktl  •■  f">\f:i'i-l-  •■  aifih?  •■  /{"tio-  :  nhffD  •■  Vi^  :  hTaiM:  -.  -l-jriA  "■  m 
ha^-'i'Ufl  ••  hllU:^  •■  hflh  •  ,IV.  •    W  :  lir'  ••  flJhAWi  :  fli^ft/'P.P.P-  ••  AÄfl>-A" 

3.  ■\-w'(\  P,  0,  A  •l;Vi'\  rt  ainsi  dans  les  passages  suivants.  —  .">.  h.4i)>".f]  P,  0,  A  V.* 
»"jC:^  far.  Vjf".'  •  —  ''    «.«fCfi]  1',  A   ?)  ft":  0  0    ar.  =  Ai.  —  13.  mhr.T*  ]  P,  0.   A  mc. 
(0  iDC^vn). 


LECTi  RE   nr  25  de   hamu":    il "  aoüt  . 

Au  noin  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  ce  jour,  mourut  saintc  Takhi  iTlii'cIr),  l'Apostolique.  Getto  Sainte  vccut 
au  temps  de  l'apölre  Paul,  (^)iiand  rapuln'  Paul  sortit  de  la  villi'  d'Antioche,  il 
alla  daiis  la  villi'  <le  Icjouiya  (IconiKnt?)  (P,  0,  A  :  Nicouiedic).  La  so  trouvail 
iiu  cluotien,  uoniine  Sifaros;  il  emmena  Paul  et  rinslalla  dans  sa  maisou. 
Hoaucoup  de  porsonnes  so  rassemblaicnt  auloui-  de  lui  el  ccoutaieat  son 
enseignemont.  Ouand  la  vicrgo  Thecle  eul  appris  quo  Tapolre  Paul  ensoi- 
gnait,  cllo  regarda  de  la  fciuMro  do  sa  niaison,  aliii  dCiilrmlri'  sa  doctriuo; 
olle  resta  ainsi  trois  jouis  et  trois  nuits,  prötant  l'oreillc!  oL  ecoutant  sa 
doetrine  sans  manger,  iii  Loire;  la  parole  et  rensoignenient  de  Paul  entrerent 
dans  soncocur.  Ses  paronls  el  ses  sorvitcurs  cu  furont  altristös;  ils  lui  demaii- 
derenl  de  revenir  de  son  dcssoin  el  do  uc  pas  suivio  Paul.  Son  p6re  alla 
trouver  los  magistrats  Diniäs  et  Arniogänos,  et  se  plaignil  ä  eux  de  co  qui 
etait  arrivi'  a  sa  lillo  Thecle.  Ils  insisterent  pour  qu'il  alli\(  auprös  du  mj. 
II  denoii(;a  Paul  publiquemonl .  Lc  roi  lit  vonir   Paul  ot  rinlerrogoa  au  sujct 


^.ne  LE  I-IVRE  DU  SYNAXAIRE. 

n  :••  foK-fiÄv^  =  'ii-^'  ■■  AÄa>-A-ri  •■  flj •^fl^lA  •  h9°iih  ■  nh'j-h  •  n-n^- 

'/   ■'   tO/»,/.h'fl*P  ■   fflVICjPö».    :    h»»   :    ?.>\\:  •■  a-'ltl  :  Äfl>-A"ft  '  rh*PC^  ■•■  CD^HH 

inao  :  ^->7ip;\ !  n?i'>'/:h'/  =  w-A"'j  •  h'ih'v  •  J./i'W}  :  Wiix'i  ■■  •nii-:^l"  ••  h^yin- 
/i.'}  ••  rt-n?! :  ?%A  •■  hr';  •■  a-irfixc-u  •■  A^ö»-A"ft  =  w.*pc.e  -  ffl^a>-öh'P  ■  hr-'itt 

Äfl>-A-fl  :  h<w    •■    ^flM>^.*P  ■•    (Dh(D-Öh9*  ■  AÄfl>-A-ft    :  hdJl    ••   ÖJ^V  :  AH  •■   ©WC 

.-l-  :  '^n  ••  Äfl>-A-ft  •  fflCXf -f-  •■  ?.'>«  ••  ?.Ä.A.  :  »"/CT  '  öJ-ft-l-  ••  ti'ny.  ■■  tt^Plh  B 

Wh/nl-  ••  ^h^C-i'  ■  «»ft+A  •■  ^iM  •  18  •  ©/»'.'>•/  :  aKD/.W'l-  :  >^0  ■  tO-tl-t  :  ?,/i 
1-  !  iDW  :  h'Jfl'l-  :  ^nll.^  :  AÖA.'/  :  fflm.H.'/  =  dMO  '■  hlW.h-titl^C  ■  V^'ao  :  -ü 
W^    '■   mao^/.'P  :   flin<:ft   :    fflllV   =   h-f-'l  •   hf\-\'  •  h<w>  :  niA  '  «feiiC  «  fflÄli^ 

n-m-?.  ••  fflrt^A'f•  =  h»»  =  ?a?^  •■  /^öc-i-  ■■  chfi--  to-i-'i-A?' :  Ä'V<i.u-  •  foi-n/: 

386.  WMIÄ-/I.  !  -»r/"]  P,  0,  A  mMih  ■■  at-til-  •■  A,  0  o/n.  a»-'  ]  KCtb  ■■  Tr '  (P  »CA  "  HT-}: 
ar.  üv^-^ix^U.  —  3.  no-;»-]  P,  0,  A  r'C^-tl-  —  '<■  n->n]  P.  0,  A  OAflJ^  :  in.  —9.  rtA 
rt>ft»fi  :  »lön]  P,  0,  A  »i"  :  AA.  —  i>-lO.  An  —  fl»r.>if*]  P,  0,  A  ah  =  »v-'^  ■■  (A  om.  »  ) 
«»'/x<'.-t^  :  AÄfl>-A-n  (ar.  J^  Uvk)^  i~oJiJ'  ^jJ^  Jss,.  —  11.  ^>.irr.t]  P,  0  A  n^  . 


de  ses  actioiis  et  di;  sa  Joctrine;  il  ue  (rouva  rien  contre  lui.  Pourtant  il  doiina 
ordre  d'encliainer  Paul. 

Salute  Thecle  öta  ses  ornemenls  et  vint  aupres  de  Paul,  daus  la  prlson; 
eile  se  proslerna  ä  ses  pieds.  Quand  ses  parents  la  chercherent,  ils  ne  la 
trouvereut  pas.  Ou  leur  dil  ipfidlc  ('lait  avec  l'apölre  Paul.  Le  magistrat 
donna  l'ordn!  de  la  hriiler  daiis  ](>  fi'u.  Sa  mere  criait,  et  disail  :  «  Brülez-la, 
aliu  que  par  eile  loules  les  fenuucs  soient  admonestees.  »  Car  bcaucoup  de 
feiumes  de  ^rands  pcrsonnages  avaient  cmbrasse  la  foi,  par  suite  de  la  doc- 
triiie  de  l'aid,  TApolrc  üii  l.i  Hl  soilir  d'aupies  de  Paul,  pour  la  brüler.  Ou  fit 
aussi  sortirPaul.  Sou  cojur  el  son  ri'gard  ('laient  tournes  vers  Paul.  Peudant 
qu'il  priait,  eile  le  vit  uioutiT  au  ciel  eu  corps.  Elle  fit  le  signe  de  la  croix  sur 
sou  visage  el  sur  sou  corps  et  se  lan^a  dans  le  fcu.  Les  femmes  pleuraient 
sur  eile;  a  ce  mouieut,  Üii'U  envoya  une  grande  pluie,  de  la  grele,  des  eclairs, 
et  le  foyer  du  feu  deviut  eoiume  uue  froide  rosee.  Elle  fut  delivree  du  feu  et 
courut  rejoindre  Paul,  la  ou  il  se  tcuait  caclie.  Elle  lui  demanda  de  lui  couper 
les  cheveux  de  sa  tele  el  ilc  lui  iieruicllre  de  le  suivre.  II  lui  (il  aiusi. 


!•   I7G,  ;i. 


[391]  25»  HAMLE  (l-'  AOÖT).  407 

'i-<pp.^.*p  =  w  ••  ao\x„i',  :  ^',?,-j;  :  oic.  ■  i»h\\\\  •  (oouc'p  '  tihw-nti'i-  ■■  afin/. 

•t-  ■■  n'^hliA  ■•  hV-nftl-  ••  e«wO/A/"  ■  toeAjPAV  ■■  mha^-yV-  ■  ^VnftV  ••  ^.Arlirt-  ■• 
Ute  •  mhj:hf""n  •■  inh.9"'i'l''/.  ■•  ö»rtf..P.-*P  ••  flJrh/.-|-  :   W  ••  Äa>-A"ft  :  <»'.'ll»l  •■ 

,h«'.-l-  :  'Vn  :  »n/,.  :  («"'Arn-fo»-  '  A^n-y  :  «»AK"'/  ••  mh-nh-fa^-  ■■  iO'M'  ••  '/^. 

l'T-l'  •■  ?i^il.?»V  !  Incft-f-ft  :••  a*C»(\  •■  ^.Ä«"-!"  •    -l-P^d"  ■■  hö^'.^.'l'  •■  nrtA5»"  :  roi    a  uTa. 

'i'hr/.''i-  ••  a}ffo'iYi/..-i' :  ■nu-yi' « ?.iii.^'nrh.c:  ■■  y.T\h/.i  ■■  n^A-;»- :  ä'^'J  « 

[rtA9"  =  ?i'nA  •■  Ar/i*Pi:,e'ß>  =   bVlA  :■: 

2.  ivv.«]  P,  A  uivf.  —  /i  fl».e.Ä<C-P]  P  —  ^:  0  mMtf.^  A  ms^/x-f-  ar.  A.-U  ^Lklwl). 
—  8.  mhr'.er'^m^  P,  0,  A  a>>,ir-)l.  —  10.  •/■.J.e.-rt"]  P,  0,  A  -  ff:'-.  —  11.  nOTi^Tr  =  mi-h 
"7V/]  P  15^*  '  Hft  '  wt  ;  0  fiiT'ö:  A  =  A.  —  11-12.  7,fni  =  .p><ii-  =  .''•■/"]  P.  *>-  A  i)A"  = 
>i    :  .e.    •■  .ftV    (0  ll.c.V   :  A  o/«.  .ft>  ). 


Lorsqu'ellr  viut  daiis  la  villo  d'Aiitioche,  un  des  jugi's  la  vit  cl  dösira 
l'epouser  paree  qu'elle  avait  un  exterieur  fort  beau.  Mais  eile  Tattaqua 
hardiment  et  le  maudit.  Oii  la  denonc^a  au  magisiral  de  ceHe  ville,  qui 
ordonna  de  la  jeler  aux  lious.  Elle  resla  au  milieu  des  lions,  deux  jours  el 
deux  nuils.  Les  lions  lui  lechaient  les  pieds.  Ensuile,  on  la  lia  entre  deux 
boeufs  et  on  la  traina  dans  toute  la  ville.  Mais  eile  ne  ressentit  pas  le  moin- 
dre  mal.  On  la  chassa,  on  la  rcnntija,  et  eile  alla  aupres  de  Paul,  qui  la  con- 
sola,  la  forlilia  et  lui  ordonna  d'aller  preeher  la  foi  du  Christ  Notre-Seigneur. 
Elle  alla  dans  la  ville  de  Qonyä  (Icoiiiuin)  et  preriia  Ic  nom  du  Christ  Nolre- 
Seigneur.  Puis  idle  alla  dans  sa  ville  et  (•(invertil  son  pere  el  sa  mere  et 
les  fit  entrer  (hins  la  foi  dans  le  Christ  Notre-Seigneur.  Ouand  furent  acheves 
ses  combats,  eile  niourul  en  paix  et  regut  la  couronne  des  prcdicateurs  et  <les 
confesseurs,  dans  le  royaume  des  cieux.  Son  corps  jusqn'a  ce  jour  est  de- 
nieure  dans  la  ville  de  Sengar',  dans  la  Basse-l'^gypte.  De  son  ('Orps  S(>  pro- 
duisirent  des  miracles  et  des  prodiges  en  grand  n(ind)re.  Que  par  sa  prirrr 
Dieu  ail  pitie  de  nous !  Ainsi  soit-il. 

[Je  dis  saluf  ä  Theele  l'apostolique,  que  Dieu  rendit  forte;  les  lions  ne  la 

1.  Amelineau,  (jcogr.  de  l'Egypte,  375. 


40S  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [392] 

VJ  •■  (0''hi''}  ■■  (DaD,hC.n  '•'•  fl»''«^-  ■•  T'>'l'  =  *^-rt  =  'Vn  :  1/7/.  :  Ä'>Ä.Vtn-  •■  flJi" 

riA?  :  <mn<-  ••  fl'i-'  !  nh«/»  :  ?»m/  ••  w^ji^vh  ■•  (oh,r'i'\''/,  ■■  hrh'n-y.  ••••  athv" 
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oyv,{\'nö:i''\'  ••  JiAh'}  ■■  flj'f«'4>,hoi>-  .-  r/nh«'}'/  ••  i/7/.  =  ^irth'JÄ'C.e  :=  furt+A»  •  i' 

y.fi'liirao-  ::  rD'n-VS"  ••  »»yin'JV  !  im.  ■  i.^.'n  ■  l\m\.hit-  ••  li't>.  ••  mrtm*  -•  /",''   1 

1-  Kyi"-  1  0  -h9"h.yi'-  ■  —  Ö-7.  mthiTv]  P.  0.  A  — «»>.  —  x.  ioh.r'-i'fi.  ■■  >.?">in-.R]  P, 
•  O  50,  h.  0  a»h.5rvf/.  :  >,y">,*A?  :  >,Th.e  (0  >,Ti-.0):  A  >.<7iV  =  '/"-V-l-l^;  ar.  (sie)  K^  ii'--    Jj.  —  il.  >,?» 
kl)-]  P,  O  -hr^hiu-  (A  >.fiYi  !  »»"VH  :  Ä<">-).  —  1),  «nh-'V>]  0,  P.  A  oin.  (ar.  U,i."   j'y.  — 
//'■  /y."?]  P,  0.  A  «f.r."^  et  ainsi  plus  !);is. 


blesserent  pas  et  la  fournaisi'  ile  feii  nc  la  linila  [miiil.  Lorscjuellc  eiil  cru 
ä  la  docliine  de  justi(;e,  eile  laissa  ses  parciil;«,  coninie  Paul  liii  ilisait,  et  re- 
jeta  SOS  riehesses]. 

En  ce  jour  aiissi,  Tut  /«  imni  du  saiut  ALba  Aiulouina  [Antunin),  martyr. 
Ce  SainI  etail  un  jeune  liomme  ile  la  ville  de  Banä.  Ses  parents  faisaient  parlie 
des  paliirinis  de  lavillo;  ils  etaioiit  croyaiits,  verlueux  cl  misericordieux.  Ce 
SainI  alla  daiis  la  ville  dAiidciuiw  {.{nlinoou)  et  eonfessa  sa  lui  daiis  li'  Christ 
Nolrc-Sci^neur  devaut  le  inagisti'al,  (pii  donna  l'ordre  de  decuclier  des  fleches 
sur  lui.  Oll  lil  ainsi,  selou  rordic  reru.  Mais  il  nc  lui  advint  pas  Ic  moindre 
mal.  Knsuile,  Ic  iiKU/istml  l'eneliaina  et  renvova  dans  la  vilh'  d'Alexandric; 
avee  lui  se  trouvaienl  saint  Abba  Bimäkos  {Ephnachc)  et  deux  aulies  martyrs. 
Le  magistrat  d'Aloxandri(!  les  lil  encliainer.  11  suspendil  sainI  Andoninä,  la 
tele  en  bas,  de  soric  quc  beaucoup  de  sang  eonla  a  terre.  JMisuili',  il  lui 
inüigea  de  grands  supplices. 

Quand  il  fut  las  de  le  suppiieier.  il  l'cnvoya  ehez  le  magistrat  de  la  ville  de 
Farama.  Ce  saint  v  Irouva  saint  Miuiis  (;)/r'/;/K(*)  dans  la  prison;  il  s'en  rejouit. 
Ils  se  consolerent  Tun  Tantre.  Le  magistrat  de  la  ville  de  Farauia  lui  infligea 
toutes  sortcs  de  peincs  :  ou  lui  deeliira  le  corps  avec  des  scies  ib'  IVr  rliaufFees 


[393]  25'   lIAMl.l',  'T'  AoUTj.  '.09 

■\'  ■■  im  ■■  (iih'iw.hnth.i:  ■•  ev/*'>.  :  'vov  ■■  \\KH\h  ■•  o»t\':  ••■  mfta  ••  yMoo  .■ 
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1.  nhCItifoo-']  P,  0.  A  —  }".  —  ilt.  post  vriftAi"  P,  ü  add.  n>iOl-  (A  o/«.  h-llrt  '  — 
n>iO>).  —  '2-  ^'//''>]  P,  0  h'i^"h  A  =  A).  —  il>-  post  .en»»  P  add.  öi>h-'V'/.  —  3.  fli«D(<.] 
P,  O  -nao  :  .ey"l-f-  ■  r.^(>  •■  loa»  (A  .e.f""  -.  c  >  m'ir'h).  —  '/.  io,(.iD-n  ■■  "iiiy.^  P,  0,  A  "in.e.=f  ■■ 
m^".  —   7.  nv]  0  -fiT.  —  10.  jr-y^sn.  :  «»]  ;/</  A:  <>  ow.  P  om.  y"Wft.  —  12.  höT.e.]  P, 


--^^  1 


0,   A  i>*-.  —   13-14.  nne«"'    :  Kfli.  ]  P,  0.  A   (lil(!öft>  (A  «»"iAV)  (ar.  ^^--^j  ^- 

14.  ui.ft^  ]  A  iDMi' .  —  ib.  <ny"fi1i.'rv]  P,  0,  A  «»A-y"  .  —  15.  ii/<:<{.]  O,  A  HICrf..  —  i6.  mhfl 

•ichf]  P.  (),  A    -  f. 


au  i'eu ;  puis  oii  le  fil  cuire  dans  iiiie  luarmite.  Mais  Dieu  le  l'aisait  sorlir  saiii 
et  sauf,  Sans  aucune  blessure.  Quand  le  magistrat  fut  las  de  Ic  supplicier,  il 
ordonna  dclni  foiipcv  Ja  tele,  et  on  lui  coupa  la  tete  avec  le  glaive.  II  re?ut  la 
couronne  du  martvrc  dans  lo  royaume  des  cieux.  Son  forps  produisil  de 
grands  miracles  et  guerit  tous  ceux  qui  elaient  malades.  (^)uc  par  sa  |)riere 
DIeu  ait  pitie  de  nous  et  qui'  sa  benediction  soit  avec  nous!  Ainsi  soit-il. 

[Je  dis  salut  au  uiarlvr  Aiiduuiiia  de  la  ville  de  Banä,  couIih!  ([ui  le  cliel' 
d'Esnä  fit  decocher  des  fleches.  Salut  ä  Riinäkos  associe  «  lui  dans  la  com- 
memoration  et  le  recit,  ainsi  qu'aux  niartyrs,  (jui  supporterent  les  tournients 
et  les  cliaines  dans  la  routel. 

En  ce  jour  aussi,  ful  Ui  inoii  de  saint  Ahha  Isaar,  uiailyi".  Ce  saint  etail 
de  la  ville  de  Saniania  '.  II  etait  gardien  de  clianqis  (P,  O,  A  :  d'un  jardin);  il 
etait  bon,  doux  et  devot;  il  ne  niangeait  de  cliair,  ni  iie  buvail  de  vin,  niais  il 
jcünait  tous  les  deux  jours  et  mangeait  de  l'hcrbe;  il  prenail  soiii  des  pauvres 
et  des  niallieureux  et  leur  donnait  le  surplus  de  son  salaire.  Notre-Seigneur 
lui  apparut  dans  une  visiun  et  lui  ordonna  d'aller  pres  du  magistrat  confesser 

1.  i'.i.  .Vmelineau,  (jeof(r.  de  l'EiHjplc,  Uli. 


410  LK  LIVHl':  Di;  SYNAXAIRE.  [39'.] 

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vf->3i  ■  ajjf'i/"h  :  T»?  :  uh'iaf\  •  ÖD -^iv  :■•  röAfi  ■  y.in«"  ■•  ?ii»"W-v}ii»-  ■  hm\  •  o» 
h'ii\i:9'  •  fl>•ft•^  ■  «nJi'j  •  iA",y.  •  ?irih  ■•  •/•vj\''y.h  •■  »»"Pj^a  ■■  rt.f.i-  ■■■  m^iM.  -. 

riÄA"'!--  :  fl»ll/.h'|:  :  PiM-  :  rftA,V   ■  ^''V.'J  "• 

3.  UVV  !  HJao-]  ita  A:  P,  ü.  A  im  =  •Hl.l^  :  >i!/"-VJ't'.  A  oin.  >,?»■>).  —  «i.  mr'UW. 
vv]  P.  0,  A  fflAiT  .  — .").  flithy"/]  P,  0,  A  — ö»>.  —  //>.  (!>."?  !  HC]  P  xi  =  >.^nh■ll-l.. 
c;  0  >,"jii.h-nrh.c ;  A  nfiöo-  s  av/  .  —  <i.  «n.rt.eA  ]  A  »oA.fA  et  sie  inlra.  —  (i-T.  cnii.^]  P. 
0,  A  mhli,/.  —  7.  n«n.vh-  ]  P,  0,  A  —  i\i-C..  —  ib.  >i"?ll.>.V]  P,  0,  A  >.-;il.>.-(l,h.c  -  //'.  a> 
^fifV.  ]  A  w^fifV  .  —  8-9.  ante  m<n>-;-<-  «^<^.  P,  O  li««»  =  jR?"^*:  A  .p.y"1<.  (1'  ow.  öi<n>  i 
C  ').  —   12.  u-Vf]  P.  0,  A  —  .('■/■.  ^  1  ).  püst  -l-V^"/..^-  P.  0  r/rf(/.  moo',\u.:\-. 


son  noili  iMi  sa  presence.  Notro-Seigneur  liii  fit  de  noni])reuses  proniesses 
(/('  ki(la)i),  il  liil  promii  la  couronne  de  joie  ([u'il  Ini  avaif  preparce.  II  Tut 
dans  une  grande  joic,  se  leva,  doiina  aiix  pauvros  el  aux  inallieureux  Ics  biens 
qu'il  avait  pres  de  lui;  puis  il  se  mil  cn  prieres  et  demanda  a  Dicu  de  liii 
venir  en  aide. 

II  arriva  pres  du  luagislrat  ei  devaiil  lui  confessa  sa  foi  au  Christ  Notre- 
S(Mgiieur.  Lr  inagislntt  lui  infligea  de  grands  supplices;  il  le  fit  hrillcr  dans 
le  fcu,  lui  toupa  Ics  membres,  Ic  suspcudit,  Tecrasa  avcc  la  roue.  Nolre-Sci- 
gneurle  fortiiiail,  hii  donnait  courage  dans  lous  les  supplices,  et  le  faisait  sorlir 
sain  et  sauf,  sans  blessure.  Q)uaii(i  le  niagislrat  lui  las  de  le  supplicier,  il  lui  lit 
coupcr  la  tiMe  par  le  glaiv(>.  II  re(,"Ut  la  courouuc  du  niarlyi'i'  daus  Ic  royauuie 
des  cieux.  Les  gens  de  sa  ville,  Samania,  vinrent  prendre  sou  corps.  Ten- 
veloppörent  daus  de  beaux  veteuients,  el  le  deposerent  daus  uu  Heu  {sanr- 
tuuivc)  eonvcuable,  jusqu'ä  la  liu  tles  jours  de  la  pcrseculion.  Alors,  on  lui 
biltit  une  belle  öglise,  dans  laquclle  on  deposa  sou  corps.  De  grands  miracles 
et  prodiges  se  produisireut  par  ce  corps,  qui  guörit  beaucoup  de  malades.  Oue 
par  sa  priere  Dieu  ait  pitie  de  nous,  et  que  sa  benödiclion  soit  avec  nous! 
Aiüsi  soit-il. 


[395]  25-  HAMLE  fl"  AOÜT).  411 

h'iu  ••  Kyn^ö  ••  rn  ■•  ««hni :  K^.txv.  •  my-'i  •■■■■ 

9"  :  fl)-T|-Ä,A.  ■  ö)'IV.  ::  «r^H  :  »1^  ■•  <w»<P(»A.'/  •  itaö"iao:\'  :  flj.C.?»'/;  ■•  -Tl-J-nC  ••  >l'i 

u  •  "l-jnc  •  lü/.'  •■  hu'-i- :  ^±  :  wi\\.Wi  ■•  hcn-f-ft  ■■  nc/v  ^  "/fl.?  « (ohMch 
f  !  A-/:  :  <-'{.^.A  !  A.+  ••  /wA^iTV  •  roe.n.A  :  A'/"M-  :  hil:  ■■  ¥rn6  ■■  öJl^.e.- 
A-  ••  M'l\\  ■■  fl)?,yjA.Al-  :  hM'y,i\tD-?'ar-  :  A?,A  :  M'P^'i^r  ■•  nK'J'l-  ••  ftö»-  ••  A?l 

iii.hv  :  yn-Ti-r-ft  ■'•  (Dfin  ••  rtr"/-!-  =  uii-  ■  i-i/^'M-  ■■  (omonv  ••  wa«  ■  '>*pe  ■ 
Mfi,n  •■  tnA9"ti\\s'i  "•  «MV-l-  ••  'iin  :  Ol/.  •  m-of  ■  fl>?i'/'uf  :  wi  ■•  üi/.  ■  nc 

7.  R9"Af'j'i  P,  A  .^'/"A^;  O  .P.y.fA  ar.  'j'J^-^j.  —  10-11.  (DhtttC.M'\  P,  0  —  h^  (A 
=  A).  —  12-1.}.  A>i°/  !  ticfi  ]  1*,  <).  A  Aln"  ä  >!-»".  —  15.  post  (Ii|>,«>.>-1-  P,  0,  A  add. 
Kf^Cf  (P  h. ").  —  Iti.  *^n]  P,  0,  A  Ä  !  -n^ft.  !  *  .  —  il>.  rt.rrt.]  P,  0,  A  rt.r^.  —  «6.  post 
hfltOif-]  P-  A  «</(/.  A»*;  O  add.  A-t. 


^Salut  a  Isaac,  qui  fut  gardien  de  fonds  rustiques,  qui  ne  niangeait  de 
viaiide,  ni  ne  buvait  de  vin.  Conime  Dieu  hii  on  avait  donne  la  promesse,  ä 
cause  des  nonüjreux  supplices  soufTerls  par  liii,  il  parvint  ä  la  joie  du  ciel, 
qui  est  sans  tristesse\ 

En  ce  jour  aussi,  fut  /«  innrt  de  sainte  Liyärvä  {Hilarla),  martyro.  {]ette  sainte 
etait  de  la  ville  de  Demelyaua  ',  pres  de  Deniira.  Ses  pan'uls  ctaifut  noyants  et 
verlueux.  Elle  Tut  cliaste  dans  son  esprit  et  dans  son  corps.  Elle  jeünait  et 
priait  continuellcnient.  Quaiid  eile  fut  ügf'-e  de  qualorze  ans,  alors  qu'elle  etait 
occupee  ä  son  travail,  le  Clirist  Notre-Seigneui-  lui  fit  voir  une  grande  lii- 
miere.  f/arcliange  Rapliael  lui  apparut  et  lui  dit :  «  Pourquüi  resles-tu  ;jflü(7;/f', 
tandis  que  la  lutte  de  la  pcrsecutioii  est  repandue  et  les  courounessont  pröparees 
pour  oeux  ([ui  combattent  pour  le  nom  du  Clirist,  Notie-Seigueur;*  »  Eu  entcu- 
dant  cela,  eile  se  leva,  donna  tous  ses  biens  aux  pauvres  et  aux  malheureux, 
et  alla  dans  la  ville  de  Tuw.  De  lä  eile  se  rendit  ä  la  ville  de  Sersenä  et  cou- 
fessa  le  Christ  Notre-Seigneur  devant  le  magistrat. 

11  y  avait  lä  un  saint  homme,  nommc  Abbä  Sinosi  (P,  (),  A  :  Sanuda).  Le 

1.   P,  A  :  Demälya  0  :  Demyiil.  Cl'.  Ameliiieau,  (Jeogr.  de  rEgyplc,  138. 


412  LE  LIVI'.E  DU  SYNAXAIRE.  [39(3] 

'/:  ••  rovini  :  tDh?cV'i  •  AH  :•■  mViuV,-  ■  to-^X-  •  (n"n.,yi  -.  vf-^j;  .-  «jd.P  ••  mfinvl-  • 

imwtn  !  Ä,1,9V  •  hThao'  :  «)^.tiV  :  A'/;  ■•  H?i'}flA.J)-  •■  ö>»iVl-  ■   'IJUi.  •  m'l'f\ 

;  ''  ^'  '  hCft  -f-ft  ■■  n?i>-/;^'/  !  (nhmi  •  'hnw.h'i  ■  Am-h-l.-  ■  hau  ••  afl.in  -.  Aö>-?.'|:  : 
Ml  ■■  •'in  •  ho«'  •■  KiW  ••  i1\!fa}'  ■.  to-hU  ■  »»^.nXM»  •  ü»A.ir"> IJ'.  :  ha^M  ■• 
mfin  ■■  riÄ/h.  •  -vn  ••  im.  •  mio-  -.  htm  ••  ^/»"n"^»  ■  h^/n  ■•  ,t'."/e.'i".'P  ■  A*.e.'ft  lo 
l-  •■  at-til-  ■■  rifty.  •■  nM.  ■  lOhM-  •■  Ol:  ••  flh'w  •  hmi  ■■  mhJWih  ••  (nh.9" 
i'l'V.  ■■  ?il'">iVh^.  ::  fli?,y"'H  •  tm-l/,.  :  r/DAeAjP-/;'/  ■  {naiuy'ao-  :  ai-M'  ••  ?i/|l' ' 
flxwAJi.  :  ^'V/.--!'  •■  hy.'llV  ••  mh'li'.'/  ••  mmt-l-^.  .-  A«^'r  •••  o)+Vfl>-  ■■  (W-A-/-  :  hl 

hfl-]'  •  f^Hiivi:'/  ■■  w{i{\  •■  9Mfm  •  hr-ii-n'/  ■  hmi  •■  ,f.r^<.  ••  r.hfi  ••  nrt.e.v  ••  '■ 

3.  >iii5iU']  P,  A  A":jo-:  O  om.  cum  praecrd.  at-".  —  8.  >i'7il.>iir]  A  an/,  lar.  , ,y^  y^)- 

—  ib.  awht.  ■•  /IWV]  P,  <),  A  l\,1t  .  —  lt.  >,->ll]  A  »nwil.  —  '),  11-12.  <iih.9"-,1-'4]  P,  0 
— ti  (A  ~  A).  —  12.  >,!r>,jh,e.]  P,  A  >.oi>-fiv;  0  ii>,'/nA  :  «»-nv  (ivc).  —  14.  h-fh-,  <  ^t.-y'\ 
P,  U.  A  ^ifl-  ■■  N/l.    (A  ih' ).  —  15.  aule  nn^.*  P.  0,  A  add.  «ioi>-|-<.  i  CM. 


Christ  Notre-Seigneur  lui  avail  appani  et  lui  avait  fait  connailri'  an  sujet  de 
cette  sainte  ce  qui  allail  lui  arriver.  Lor-scjuil  la  vit,  il  f'iil  joyeux;  il  la  <(insoia 
et  la  fortifia.  Le  magistrat  lui  fit  subir  de  graudcs  peincs  :  il  lui  decliira  toul 
le  Corps,  lui  enfoiiya  dans  los  oreilles  des  clous  poiiilus,  chauH'es  au  l'eu,  puis 
reucliaiua  avec  7.G()Ü  martvrs.  II  les  prit  avec  lui  dans  des  navires  ot  pari  it. 
Pendant  qu  ils  etaient  dans  les  navires,  un  nioiislre  marin  '  surgit  et  eideva  un 
enfant  ä  sa  niere.  Elle  neu  avait  pas  d'autre;  ellepienrail  et  geraissait  beau- 
coup  sur  lui.  La  sainte  out  pitie  d'elle  et  pria  le  (llirist  Notre-Seigneur  pour 
olle.  Notre-Seigneur  coninianda  ä  ee  nionstre  de  raniener  vivant  le  tils  pres  de 
sa  niere;  il  ne  lui  arriva  aucun  mal.  Quand  ils  furent  parvenus  a  la  ville  de 
Tuw  ,  le  magistrat  ordonna  de  jeter  la  sainte  dans  le  foyer  d'un  bain:  oii  lui 
fit  ce  qui  avait  i'li''  coniniande,  inais  ellr  n'cut  aucuii  mal.  I^uis  on  lui  roupa 
les  menibres,  qudu  jcla  dans  le  Icu,  ou  lui  arraclia  les  ongles  des  mains  et  des 
pieds,  on  lui  coupa  la  languc  et  on  cloua  dans  ses  pieds  des  souliers  de  fer. 
Pnis  on  la  couclia  sur  uii  lit  de  fer,  sous  lequel  on  alluma  du  feu.  Quand  il  fut 
las  de  la   supplicier,  il  ordonna  de  lui  couper  la   tete  avec    un  glaive.   Elle 

1.   1,'ar,  :  _'~jo  crocodile. 


[3071  25'  HAMLE  (1-  AOUT).  A13 

[rtAr  •  AhAi:.?  •  iH«  ■  r'p'/  ••  MW  •■  ■\i.{\.  ■■■•■ 

'hiw.hn.h.c  •■  hi'.M'  •■  Ahn  »  rt,vrt.  ===] 

r»nn-/:  •■  jiAl-  :  »Kill  •  w  •  ^s o-T-  ■  rt-^ii/i-l-  :  ihA  :  fl)tn»i.  :  wi^ro 
1/.  ■■  'i'/.iih  •■  Tx'r^.tnA  ■■  Oih./.-  ■  -vn  •  m/.  ■  ?ifiVi'>^."(:.e  •■  Mi-t--  •■  ^-s-^'i- : 
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^n  ■•  -'iA'f- :  -in  ■■  n/hc:  ••  chjpi»-  •■  Affnh"'>'j  •  JiJH  :  .e-i».-»',"«-  ••  A.infn  :  hc 
ft'i:.e'j !  fl>^'^h/'..  ■  ^>^•{vv  •■  '^T'^-wiA-  •  An-  ••  mh.rw^-  ■  ^so")  ■■  \\h  ••  .i'.-i- 
«v-ii»-  ■  AW-ijiii-  "  öJ^rtfc^f  !  A--}  :  OTAhh  :  ^^'^!l.^•n.h.r:  :  mhv.'Mi  • 

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A  OV-ft..  —  "  ']fi-k^'\  P  •l'ifi.^M :  0,  A  +^.e*n  (ar.  ms.  vat.  ^^'-^'^f^l-  —  il>-  lA./!-]  P  n."h.tt 
i.:  0,  n.T..p^.  A  O/hV-i-  far.  s^s^.-").  —  /6.  Jn]  P,  O,  A  lOiir  far.  -Jü.  —  /ä.  r,*»  :  *.';.0>]  A  >. 
A--VI:  :  'l-S-O-V.  —  10.  /./!.'it]  A  mi  .  —  12.  ^y^iniAl]  P.  O,  A  —  »/..  —  ib.  m>,?"tf-A-]  P, 
0,  A  m>,rt-.  —  l2-i:!.  .('-^"fc  ]  A  .P>'V'.  —  1^.  ftWm»-]  P,  0,  A  >,i^•»l^'  (P  >.««»  ■■  tf-  ).  — 
l'i.  -jn]  P.  0,  A  ■■/il  :  117/.  l'höi»  :  ,p„i.^  :  -j"  :  u':  ar.  i)  ,J.;X~^'  J,'). 


reriit  la  rourouiic  du  laartyre  daiis  le  royaume  de.s  cieux.  Hue  par  sa  piiere 
Dieu  ait  pitie  de  iious!  Aiiisi  snit-il. 

[Salut  ä  Elar^'ä  (Hilario);  pendant  qu'elle  regardait  rexislencc  de  son  corps 
rn  er  nioiidr  comnie  ccllc  dun  pelerin  ou  dun  etrauger,  Dieu  niontra  a  Aliiia 
Senasi  (O,  A  :  Sauusij  Ic  regne  daiis  le  ciel,  dont  il  la  recompcusernit  pour  les 
soufi'rauces  cpi'elle  supporla,  eile  qui  lul  l'orte  comme  un  liomuic,  idlc  ifiii  rlitll 
(■cjjcnihnil  uue  femme]. 

Ku  ce  j(»ur  aussi,  l'uieut  ludiiijris/'rs  les  saintes  martyres  Tal<la  (Tliecle)  et. 
.Mugi,  de  la  ville  de  Oaraqus  ',  dudistrict  Brdiira-  presdcla  villc  d'Alexaudrie. 
Ces  saiutes  avaient  ete  elevees  par  une  niailresse,  eraignani  Dieu,  a  (^)araqus. 
Comme  elles  passaient  sur  le  bord  de  la  mer,  du  jleuvc,  ellcs  virent  un  uia- 
gislral  qui  suppliiiail  des  chretieus.  Les  saiules  fureiit  elounees  ilc  \:\  durcli' 
de  son  ccBur,  cl  df  la  palicnce  dr  tou-^  '.es  saiuts  au  uiilieu  des  suppliccs.  Un 
ange  de  Dieu  apparut  auxsaintes,  leur  (ilvnir  lagloire  des  saiuts  et  les  forlifia. 
RUcs    uKiulereul    sur  un  navire  (V  ajoutc;  :   [K)ur  alli'r)  a  Alexandrie.   Notre- 

1.  Amelineau,  (Juogr.  de  l'Egijple,  178,  donnc  ,j"^^y,  mais  Ic  ms.  val.  a,  comme 
retli.,     -i't3  «V:^'.  —  2.  P  :  Qayraqis,  O,  A  :  Qarayqus. 

i'.\Tn.  ou.  —  T.  VII.  —  !■.  :i,  -" 


414  1  r.   I.IVHE  DI'  SYNAXAIRE.  [308] 

MW  •■  .«'.nii.jp  •  9"t\ii,in  •■  (of>a  •  nÄv/i  :  -wi  =  im:  •  i^kw;  ••  o^wiw.'h'i  •  hc 
^Jf.ti-I'  ■■  oo'X  :  nrt^'l'  ■•  «JV/'7»-V  ••  MnA.A  :  ti9"ö  ■■  tt'm'yir'l'  '■  fi'ny-1'  •••  m 

i>  177,  b.      Mn  •■    )?.ii^  !  no/iif:  •  irw  :  «w-ninipl'  :•= 

>ift'/'(:^eir>  =  riM^'^^A  :  e^^. :  \yriWv  ■■■■■  '" 

> :  hrrt-nh  ••  im,  •■  nv<P'>  ■  mvn^:  •  +^'^.  =  <i.jp,+'ß  =  cwAr»-  =  rriA-ih-  ecD 

ftC*  !  'i*¥?'   ••   ^D^^^^tt9^   ■    Kin   ••    ?.'I11»    :    CDP.+fll-'r   :    nÄA"lh   ::   flJÄ'J/V.J^   :    h     i 

2.  y"nA.irv]  A  —  u*flo-  lar.  U^^»--  .  —  ih.  vn]  P,  0,  A  m-M-.  —  7.  ft'^ö;^^•]  0  ♦jtn^.  — 
-s.  posl  VAi'^v^-]  P,  0  «'W-  clöl-.  —  ''.  .e>i^]  P  —  .s..  —  10.  hfito,  ]  0  —.?.}»■> ;  A  — pt 
■V  (?).  —  11.  h,Atn.T]  A  tit^-%.  —  12.  vi}  0,  P,  hö<:<c:  A  —  A.  —  ib.  hfitir.M-v]  0.  A  — »i 
«'.H-V;  P —  ^i<:il-V  cl  ainsi  generalemcnt  daiis  les  passages  siiivanls,  ar.  .,_.:i.j-Nj'.  A  et  0 
ecrivent  qiielqucfois  sepan'ment  hn  ;  n".  —  13.  nVTTr]  P  tt"iV^:  0  n-VP-V:  A  "fl-v"  plus 
bas  A.  inf>.  O  et  A  •fl-V'Pi^. 

Dame  Marie  leur  apparut  avec  Elisabeth,  sous  los  apparences  de  deux  fcmmes, 
qui  pleuraient  avec  dies.  Ouand  elles  fiirent  arrivees  dans  la  ville,  elles 
eonfesserent  leur  foi  dans  le  (Christ  Notre-Scigneur  devaiit  le  magist  rat. 
Celui-ci  leur  infligea  de  grands  supplices;  puis  il  trancha  la  tete  de  sainte 
Mugi  avee  uue  epee.  Elle  regut  la  couronnc  du  martyre  dans  le  royaume  des 
cieux.  II  envoya  sainte  Thecle  dans  la  ville  de  Demutu ' ;  eile  y  fut  martyrisöe. 
(^)ue  par  leur  prierr  Dicu  ait  pitie  ile  nous!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  a  Thecle  et  h  Mugi,  martyres.  l^orsqu'elles  furent  chassccs  par  la 
violence,  ä  cause  de  la  foi,  et  pendant  qu'elles  voyag(>aient  sur  la  mer,  /'■ 
fh'urc,  Ao//('-Danic  Marie  et  l'>lisal)elh  leur  apparurent  sous  l'aspcct  de  deux 
fcmmes,  qui  pleuraieutl. 

En  ce  jour  aussi,  fut  la  nioii  ilr  saint  Abakerzun  iP  :  Ahakarazun,  0,  A  : 
.Miakerazun),  martyr.  Ce  saiut  etait  de  la  ville  de  Banawän  (P  :  Banwän,  O  : 
nanwiin,  A  Benwani'-.  cY'taif  anparavant  uu  brigand.  II  etait  avec  deux 
jeunes  gens  brigands,  cpii  allcrcnt  a  la  caverne,  cclltili:,  dun  moine,  dans  le 
dösert  de  Scet^,  aün  de  lui  voler  ses  bicns.  Ils  le  trouverent   veillant  et  en 

1.    Cf.  Anu'lineau,  (k-ogr.  ih  l'i-gijpte,  120.  il.e  ms.  vat.  a  ^J^'^].  —  2.  Amelineau, 
i<l>.  /..  S(i. 


A   .!n-.>,h 


[399]  2.-,'   HA:\IL1\  il"  AOrT).  'il5 

fm  :  ^.^.i\-9"  •  Art«"?  :  fli.e.rth'tl  :  win-M'ft  ■■  fm',\\t\  :  hSo"  :  ^ö»-/.-  =  m<f.c:r>-  •■ 
-}  •  rt''7r>'l'  ■  i\hi\-  ■■  riflo-  :  AVlCft-f rt  •••■  tnfin  •  yi>  :  hrffyW.  •  ä'J»«.-!-  :  ^9"Ä- 

h  ■■  rt^.TJ  ••  ';'">'in,  •■  A<>A  ■•  n.'f-  ■•  Tnc{i-t:.n  ■■  oja^a  :  rinin  : iicMii^'i  ■••  at-i- 
hr-'T  ■  Ahn  11-  •  ffn'idAv.  :  ai'i(\/.i\  '■  hnu'  ■■  a).h^,  :  -m  -.  m/. :  i^fti  ■■ 

(D/M  ■•  Arhrii>".es"ft  •■  Jl/"  :  flJ'hh«wV  •  Qh'^H.M  •■  \\V.Mt\  •  n+JP.'w  •  tr" 

/.nl  •■  mf.^,?'  :  a»/l'J"  :  -K*    ••   H^i'i  •■  fllfl»/fl>  ?'  :  a>'ft'J-  :   0/7  C:  :  WY&fih  •■  an 

,h/.  :  flinÄWi  •  '^n  :  1/7/.  •  ni*P'>  =  fli-i/)?iA  ■  M^iiftf»-  =  nM/-  ••  hnhf:!!' 

1.  -wo»  •■  ^<tÄy"]  P,  0,  A  >inYi  !  ^rf.  .  —  ih.  a)ix.o-'\  P,  0,  A  —  ci.  —  'i.  ffl«DT,h.rt-] 
A  m<n»>'.  —  lJ-7.  ;a»)-V]  A  f,ln(o--y.  —  S.  ncfirr^Tr]  P,  0  —  -t^vt:  A  =--  A.  —  '.).  i^-fft] 
P.  A  > ■  0  ■/.'.  —  10.  nTi-viuv  :  ncfi-Ffi]  P.  A  n  :  h.fft-n  :  ^  0  nvvii.Mi/fuc.  —  lü.  n-»TV.]  P 
irV'T'fl.   ff.  p.  'il4.  n.  J.'i 

priores;  ils  attendireiit  qu  il  eüt  fiiii  de  prier  et  se  l'üt  couche.  Mais  le  moinc 
ur  (lormit  poiiit;  ils  furent  effrayes  et  epouvantes.  Au  nioment  du  nialiu,  er 
vieux  moiue  sortit  vers  les  brigands.  Ouaad  ils  le  virent,  ils  se  prosternereul 
a  ses  pieds,  et  jeterent  leurs  epees  devaut  lui.  ils  sc  fireut  moines  pres  de  ce 
vieillard. 

(le  Saint  Ahdkarziiii  combattit  les  grands  tumbats  de  1  ase(Hisme,  et  servil 
Dieu  dans  son  corps  et  dans  son  äme.  Un  vieux  moine  proplietisa  ä  sou  sujet 
et  lui  lil  counaitre  qu'il  serait  niartyrise  a  cause  du  uoni  du  Christ.  Sept  ans 
apres,  Satan  lit  surgir  des  calamites  sur  rKgiise  et  sur  le  peuple  cliretieu. 
II  fit  ses  adieux  ä  son  pere  spirituel,  dont  il  rei;ut  la  beuediction,  et  alla  dans 
la  ville  de  Neqvos',  oü  il  trouva  IVmprreur  Maxiniinien.  Devant  Ic  niagis- 
Irat,  il  coid'cssa  sa  l'oi  dans  le  Christ  Notre-Seigneur.  /.'•  nuu/i.strdi  lui  lil 
subir  de  grands  tourments  :  il  lui  scia  le  corps  avec  i.ne  scie  de  Ter,  et  t'rnlla 
ses  blessures  avec  du  vinaigre  mrlr  de  sei.  Piiis  on  le  conduisit  dans  la 
ville  d'Alexandrie ;  (in  le  suspendit  a  lui  mal  de  navire,  cinq  fois.  Mais  les 
Cordes  se  rompaient.  Puis  on  le  mil  dans  une  outre  de  cuir  et  on  le  jcla 
dans  la  nier.  Un  ange  de  Dieu  le  fit  sortir  de  la  mer,  et  lui  donna  Tordre 
d'aller  dans  la  ville  de   Gamnudi  {Scwunwud,  Schenmjtos);  il  partit  et  arriva 

1-  !',  A  :  Naqyos,  O  :  Niqyos.  Cf.  Amelineau,  Geogr.  de  l'Egi//jle,  277. 


41fi  I  r.  I.IVHR  DU  SYNAXAIRE.  [WO] 

Ml'"!  •■  ff^tpftfi^  :  mh.^h'rc.  ■  ■\i\  •  Ofi«  :  mh.fllfi'i  ••  ».Vi»'  ••  na^-/.-  •••  mAfl 

ü  1, 1  'hi»';J- :  fl»ia,A"0"-  ••  Artn?»  ■•  ni^-fi  ■  *fl^^l'|.•  ■■  ^nhCH-^  •  mhvm'i-  ••  -van-  • 
v/A "öo.  :  A'fih  ■  inc  ■  m-in/.Yh  : ^rjso-  :••  fljtf-A-  ••  H^-A'ß  :  »iV  =  ^.nÄ\7»  •  -^ 

11.11-  :  my.flhfii  ■■   «».l'.Ä.A.  ■•  Al>A  :  l/.t'.-Tf-  :  «».e.+'n^  ■•  fflPrfiP  K 

M  :  ?iAh   •  ^-nXVh  ••  -Vn  :  «nh..-}-}  :  fllA+A"  :  'l»'-A«l'^A.'|-  :  ^.(1  =  A^  •■  .(«"•'JA'I'  : 

11T8,  H.  (DM-  •■  A.+  :  rfi<i.  •■  mv'-H'  ••  fflVn/.-l-  •■  fl>-rt'l"  ■■  »».^-nc  :  ;i;ö)?:<wj«jA'h  -•  (ni\ 
^AF»  ••  A+S-rt  ■•  i\h'i±M  ■■  n»*S.rtrt  •  ÄAf  =  mrt>iA  :  'in  ■  Txnw.Vi  ■  hCA-f-ft  : 
lohirtx  •■  A^.M:  ■•  fliA-l"  !  rBVi/.-ftfo-  :  rih»»  ■  CMt  ■■  at-til'  ■  rt.>.A  :  hf'it- 

•>■  VCV.-»]  F,  0,  A  —  l^r.  —  (i.  ».Rfi^A]  P,  0.  A  rD,p.n>,A°  :  rt>,-»II.>.V ;  (P  ndd.  h,fft.fl  : 
1iKft*ft).  —  ih.  a>fiH.fi.  :  fi"]  A  '\bH  ■■  ->ll  (le  niot  '\öA  a  rte  ajoute  eii  suicharge,  sans  qiic 
•>n  ait  ete  bifTe).  —  10.  pos^l  äoo-]  P,  0,  A  add.  fi.n  •.  VKC.  (ar.  =  AI.  —  11-12.  mt\ 
htxr']  A  lOrt+AP  (ar.  5^"~J:.  —  13.  post  wrt^  P,  0,  A  add.  VP*^. 


(laus  la  ville  de  Halla^^all  (P  :  Bainvadi :  r/.  |i.  'i  I  'i,  n.  \'.\].  II  iiiterrogea  Ips  ffpnx 
(hl  paijs  au  sujet  d'Abakorziin.  Conime  ils  iic  l'avaient  pas  reconiiu,  ils  lui  di- 
rriit  :  "  0  noirc  pere,  Ahakcrziin  est  jiarti  depuis  lnngteni|)s;  iious  iie  savor.s 
pas  oü  il  esl,  nous  n'avons  jamais  eu  de  ses  nouvelles.  »  Une  servaate  le  re- 
garda  et  le  reconnut;  eile  s'evanoult  ä  cause  de  sa  g-rande  frayeur;  sou  vase 
se  hrisa;  olle  dit  aux  liabitauts  :  «  C'osl  Abakerzun!  »  Tous  Ics  lialiitauts 
de  la  ville  s'empressereut  aupres  de  lui  et  rcrurent  sa  heuedictiou.  Tous  ceux 
qui  ötaicut  malades  venaient  a  lui;  il  piiait  et  recitait  une  priere  siir  l'liuile 
dont  il  les  oignail ;  ceux-ci  guerissaieut. 

Hiis  il  alla  daus  la  ville  de  riauiiiudi.  11  dit  ä  uu  soldal  :  «  .le  suis  chre- 
tii'u,  encliainc-moi  et  Iraine-nioi  daus  la  ville.  »  II  lui  fit  selon  ee  cju'il  avait 
ordiinne,  jusquä  ce  qu'il  rauieni\t  devaut  le  magisfrat,  qui  Iß  suspendit  ä 
uu  arlne,  la  tele  en  bas,  duranl  dix  jours,  de  teile  sorfe  qiie  sou  sang  coula 
il  Icnr  de  son  uez  et  de  sa  bouclie.  Saint  Ahakcrznn  inaudit  la  tillc  du  ihi'f 
des  soldals  et  eile  niourut.  l'llle  resla  dans  le  tund)rau  di\-liuit  jours.  On 
supplia  le  saint  pour  eile,  et  le  saint  pria  et  supplia  le  Christ  .Ndlre-Seigneur, 
qui  ressuscila  la  jcune  fille  morte.  l'lUe  dit  au.r  i/ens  les  suppliccs  qu'elle  avait 
vus  en  enfer.  Voslos,  chef  des  soldats,  crut,  ainsi  quc  sa  lenime  et  tous  ses 
soldats,  dans  le  Christ  Notre-Seigneur.  ils  furent  martyriscs;  ils  itaiint   au 


In 


[mi]  25'   I1AMLI-.  (1"  AOUT).  4l7 

Vi  •■  a}h9"'i  ••  Vtin^ti  ••  A.+  :  */»/..  ■'  oitthM'  ••  l\h''hl.M  ••  ViCft-fft  =  mt-A-  ■■  «h 

<l>(^n    :    .f.hö«"  •■   ^l'rV^Vil»-    •■   ÖJ«i.V?'  :  'Wl  ■•    1/'?/.    :    Ä/lll'J.e.CjP  ::  fllf^f]  :  (IX' 
J»  :  '^n   :  WW,  •■  f/oi:ao-y,  :  (OhttlCh?   •■  A"|:  ■  hlU.M   •■   Ä.Prtft  :  VlCft-ffl  :  «» 

W-A-  ••  H.f,/l?iA  •  nftö«»-  !  .f.'lvioÄi'"  =  A"-|."  :  flltxAU  •  önf-A-  •■  Hf -If/^/*'  «  «»All  •■ 

?.hffö  :  ?ii>"vfVii>-  •  huti  ••  «ohuTJ  !  m/D'H.  :  i:?iA  ■  nrt.e.v  •  «»^.仫'  =  iä- 

A"  ■  at^r'h  •■  ^hA.A  ■■  fti»"«)  •■  i\ao'y'nr''l-  •■  rt"?.?'!"  "  mhM'Ch?'  ••  »»Ahh  • 
?»lii.hfK/i.f:  ••  AA+A.rt  •■  h9"fi'tth  ■■  oid.  ■  «wm:  ••  (Oh?.?:?  •  »»Jii  :  H^nc  s 

at-Mi-l-  •■  f^:Hh  ••  A^S-ft  ••  hWtXC.Wi  •  mh\W  ■  \\ao  -.  ,e/>/'7.  «  fflrh/.  •  to-M-  • 

•i'fiM  ••  o»>/"Ä  :  /*';ju-  !  A^sfi  =  (oi'iv  ■  (ihAnAl- :  i*'V.e'i-  •  (»hjni?  ••  «)-a 

'/■  :  aoii'i  :  ,*.«,'«'.  •  hl\h  •■  '/"^•■H"?.'/-  ■•  ffi"PÖA  ••  ftR'l"  «  <»'/*fr>}\  =  A-|:  -•  {\,'\-  ■ 

1.  .e.n<nft]  A  .e"  ar.  |^f-~kw.j|  —  /ä.  wtf-A-]  I'.  O,  A  «dH^a-ö»-.  —  2.  «dot]  P  lel  Or)  ai;-*; 
(ar.  ~  A  et  Aj.  —  3.  -nH-.-!]  P.  <»,  A  "illf.  --  i-'i-  «».H"!!]  P,  0  .onftn;  P  post  vj»»-/-«;.: 
A  «bhöii  :  <t>}p  =  >i*n  sie].  —  '..  iiäii'^V]  P,  o  n.e'id.ol-  (O  Ml) ;  A  ii.e.-V(M^-.  —  /ö.  «»ftrK] 
p^  ().  J^  —  c.f.  —  5.  £«<"»•]  A  —  <n».  —  (i.  ö»"/<C]  P  <),  A  i)7(:  (ar.  J-'j.  —  ib.  aoC<"»*-S]  P, 
nCT*^  O  (lCö»-S:  A  ncoo-i.  —  7.  .e>^«i'"..  rt>.ft;0  (A  .ft^i  ),  P,  (),  A  .e.<C»y°  !  — F. 
—  9.  ante  ,niiui-<.]  P,  o.  A  '(A/.  .f.y"ii-<.  ■■  O.O.  —  '1-10.  7ÄA-]  P,  A  ny")» ;  0  fiy-rv  isicj. 


nonibre  de  93.i  (P,  O,  A  :  U4.j).  Kusuite,  /'■  inui/i.strnt  envoya  saiut  Aba- 
kerzuii  ä  Alexaiidrie,  oii  du  lui  tit  sultir  de  giaiuls  tourmeuts.  Apres,  il 
l'envoya  daiis  la  ville  ile  Ganinudi;  ou  le  Irappa  ä  cniips  de  bätoii  et  ou  lui 
brisa  le  dos. 

r)uand  on  tut  las  de  le  supplicier,  ou  l'envoya  daus  la  ville  d'Alexaudrie. 
Ouand  il  ful  airiv('  ä  la  coUine  de  Marmudä',  Notre-Seigneur  Jesus-Christ 
lui  apparut,  le  cousola,  et  lui  lit  eonnaitre  que  c'etait  lä  <pi'il  accoiuplirait  sou 
c(Phd)at,  siiii  initrlijrc.  11  lui  promit  quo  quiconque  prierait  eu  sou  uoni  aurait 
ses  priores  et  ses  deniandes  exaucees.  Quand  le  uuigistrat  i'ut  las  de  le  sup- 
plicier, il  ordonua  de  lui  Irnncher  la  trtr,  et  on  lui  tranclia  la  tele  par  le  glaive; 
il  aclieva  son  martyre  et  reyut  la  couronne  du  uiartyre  daus  le  royaume  des 
cieux.  Un  ange  de  Dieu  apparut  ä  un  pretrc  de  la  ville  de  Manuf,  et  lui  iii- 
diqua  l'eudroit  ou  reposait  le  eoips  de  saiut  Abakerzun,  lui  ordonuant  de 
Temporter.  Le  pretre  alla  prendre  le  Corps  du  Saint,  Tenveloppa  dans  de  beaux 
vetements  et  le  deposa  dans  un  endroit  {snnrlKdirc)  oonvcnable,  jusqu'A  la  llu 
des  jours  de  la  perseculiou.  Alors,  on  lui  bi\tit  uiie  belle  eglise  dans  la  ville  de 

1.    P,  <),   A  :    '   la  vill(!  "-,  au  lieu  de  «  coUine  »;  P  :  Bannoda,  O  :  Barmuda,  A  : 
Banuula  :  lar.,  ins.  valii-.  :  i'''j>.  ^Aiuoliaeau,  (ii'-oi(r.  de  l'E^nph',  'i89  :  ii-'y). 


418  LE  LIVHE  DU  SYNAXAIRE.  [402] 

[rt'\i'"  •  tihtth/At-'i  •■  ttaffi'i'  ■  t\rö  !  H-^f  A  :•: 

HX'ivl.  :  A-*  :  X\ao  -.  ^.ä->  :  ÄhA.A  :•: 

>i'>H  ■•  fl>-?i'|:  •  i;a-  ••  n<w"Pfl>-,e,  •  fi*A  i 

?ifth  :  '/•'P^+  :  nrihVA  •■  h'f-.A  :•:] 

[{\\'r  •  Ji-nA  ■  iMoi'tf  :•: 

1.  tr/Vi'\A  n-/  P,  0,  A  -n' .  —  O.  fi<n>Tii»'.e]  aiiisi  les  3  mss.  Cf.  Dillmann,  Lex.,  1241. 
—  il>.  n*ft]  A  -lifrA.  —  !».  <D^;i:]  O  «dK?  (?i  —  ll.  fl'\?"]  O  o/h.  ce  saläm;  A  a  le  salani, 
niais  onielles  deux  iignes  i|iii  le  prei-fdent.  —  ili.  %'(tai%v']  A  .<ihy">i-(-  j  iiiatii.  —  14.  tpg.lf'] 
A  , —  KA.  —  15.  .'i-"V.^f-n]  I>es  mss.  errivent  le  |)lus  souvent  :  .s."7.e-fn :  quelquefois  \' 
et  — .e„}''fi. 


Hanaw'aii,  et  oii  y  ileposa  sou  corps;  il  s'en  proJuisit  de  noiabreiix  pro- 
diges  cl  miracli's.  (^)iic  par  sa  priörc,  Dicii  ait  pitii'  dr  iious  d  que  sa  saiuto 
ben^diction  soit  avcc  nous!  Ainsi  soit-ü. 

[Salut  ä  Abakarazun,  qui  luf  fort  daiis  Ic  martyri',  pour  rccevoir  la  gräct' 
de  la  courouue  (/»  inarti/rc  qm  luietait  piedcstinee.  Lorsqu'il  etait  suspi'iidu  t\ 
Fiiistrument  de  toiture,  son  corps  fut  llagellö  et  döcliire  a  im  lel  poiut  quil 
loinba  (I  Icrrc  cii  lambrauxl. 

[Rn  ce  jour  aussi,  memoire  de  70.700  maityrs.  (hie  liurs  beiiedictions 
soient  avec  nous  daiis  les  siöcles  des  siecles!  Ainsi  soit-il  . 

Je  dis  salut  aux  70.700'.  Lorsqu'ils  virent  la  course  buuillaiite,  iiitn'jjidc 
d'Abakarazun,  en  le  suivant,  ils  ne  se  tournerenl  poini  an  arriere,  jus([u'ii  ce 
qu'ils  (!ussent  luttö  et  fussent  marlyrs). 

lEu  ce  jour  aussi,  iiit  In  luml  dr  Duinädyos  (Domltiits)-,  le  Syrien,  martyr.  Ce 
Saint  Tut  elevö  chez  des  Perses  et  apprit  d'eux  la  -^lirnci'  desctoiles.  II  di'siiait 
i'lre  cliretien;   il  renconira  suf  le  inarelie  uii  piiHie  [icrsr,  noimie'  .\\v_i;alyos 

1.  A;  O.'i")  :  cf.  i)liis  li;uU  'il7.  —  2.  I'roprenienl  Aoastio? ;  iT.  Si/zuir.  Keil,  ('omld/tt., 
eJ.  Deleliaye,  8GU. 


lu 


[403]  ^5"  liAMLft  (1'-'  AOUT).  419 

-l: :  htm  :  ff.\].'i  :  TncMU.v','!'.  -i-  öV.hii  ■•  Ä+rt.rt  ■  hrf\nh  ■■  u:t\  •  i\io-t\i'  •• 
-wi  :  ?i'7n.?injK(:  •  lay.htm-,.  ■.  n-f:  :•:  (nhnt  •  ,w.  •■  vii  •  YxAvi:  •  im:  •  hi 

rn»iV  •  ,f.l;jy.A  •■  •/■;^e.A"  =  "/(l.e  •  H.e.lA.''/A  •  ArtA  :  *!:'»•/.-/■  =  K■\^  ■  h'/orli 
.e<i>-  .•  üi+jü-  :  A(iA.i>-  •■  h'^ai' :  An  j  (:?i\'  ••  'J/^e.-A"-f-  :  ()n.P  ••  at^iA'y,-  •  h'/»  ! 

II  ••  ft-nJirt.  ■■  n.li;i-'/;  =  ^Wil-  ••  "/^/i-i- :  ?,'}i/  .•  ,e,-i;j^.A  =  riiÄ,^,nAA  :  R-nrfi  = 

lOh,r'Hi.  •■  }x(mt\M't   •'  TA-Ali-  :•: 

^."/.r  •  ■?..?*>  ■•  fli^.-l-AKVi  •  rtin.v-  ••  fl>-/i/-  ••  IL/-  :  tfo^yM  '.  All  ■•  /../-hu 
A" :  ji'.-l-'}y.(i>- :  -l-hw  •  /-i*'/?,«»  !  ^„e*v  •  wviv  :  .e.'iAMn  ■•  'rt\ti.o-  •■  at-tii-  •• 
^f,fi.  ■■  fl'A  II :  oin  •  flj-h'f:  ••  nrii.-i-f.» :  ö»-ft'i-  ■  'r/"*PA  =  h«»  ••  M'ff:i\  ■■  ^^J  '^  i-«  i^ 

A.  •  r«llff«}<f.+  :  ^.AJrt.   :    t:h.e    :  4'SA  =  H'^ff.'V'tl  ■  hh,h±   ■•   t:"/n  :    0"/^    •  U'V 

sie  mss.  —  13-14.  «'•4*.^fi  —  <D-fH*]  P  o/«. 


(Euf/i'nc?).  Celui-ci  lui  uppiit  Il'S  vüies  de  Dieu;  Doniitiiis  :^p  njouit  Ibi't  et 
commenga  ä  inslriiiic  les  gens  de  sa  maison,  afia  de  les  coiivertir  et  de  les  faiie 
croire  en  Dieu.  Ensuitc,  il  alla  dans  iine  ville  i'ntre  la  Svrie  et  Rome  (Nisibf). 
II  y  regut  le  bapteme  chretien  et  entra  daii.s  la  vie  nionasticjue;  il  com- 
battit  les  grands  coinbats  de  l'ascetisme,  dune  fai^'oii  qui  surpassait  ce 
que  comporte  la  nature  liumaine.  Des  freres  fureut  jaloux  de  liii,  lorsqu'ils 
virent  son  grand  ascetisme,  et  desirörent  le  chasser  des  couvents.  Appreaant 
c-es  choses,  il  sortit  de  lii  et  alla  dans  la  ville  de  Tewodosyos  (Theodosio- 
polis).  11  se  rendit  au  couvent  de  saint  Sergius,  ou  il  resta  uiic  annee  aupres 
d'uu  solilaire,  se  livrant  ä  la  devotion,  ne  mangeanl  auciine  pitance  de  riaiidc 
ni  aucun  nicts  de  lailage. 

Ce  prötre  solitaire  obligea  Aliha  Diimädvos  de  sc  faire  ordoaiuT  diacre. 
:ilia  (ju'il  le  ser\  it  dans  le  sanctiiaire.  Ne  poavani  sc  soustraire  a  soa 
comniandemeat,  il  fal  ordonae  diaere  et  servail  b  soHütiir  a  la  aiesse.  Uue 
fois,  le  solitaire  iHait  monte  a  l'autcl  pour  celebrer  la  messe,  au  aiilieu  de 
la  fonctioa  litargi([ue,  saial  Daiaadyos  vit  uae  colombe  blancbe,  ties  belle'; 
eile  vint  desceadre  sui-  Fautel.  11  peasait  que  c'elait  aac  coluaibe  corporelle 
vcritable;  il  se  troabla,   (it  un  geste   de    la  aiaia,    la   chassaat,  afia  que   le 

1.  (".f.  A/ii)/)/tl/i.  /'titf.    Zucf^a,  Catul.,  322). 


420  I'E  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [^04] 

A. !  h/w. :  jf.h-i:  ■■  ein  :  r.t'P.^  ■  ffliiv  ••  ,&wö  :  wi!.h.n:  ■■  i\hy.v.o-  ■■  m 
.ftrtfr^  :  htm  :  A, e.-ih*Ja»-  :  ^Vfi  ••  mhCPVA  •  n<li;i-'fi  =  KCh9  •  ACI-fl   :=  <« 

ö  !  n7.H. :  +^.rt.  ■■  ö»'irt'i".ri.  ■•  >ift.h  ■  -'iii  ■■  rr'^tt  ■■■■  avm^  -.  i/h^  ■  CM  ■  a 
c:^^  •  (ofAhfi-  ■■  }i9"ff.h\i.  •■  m  ■•  ^'tühjf  •■  'r?^>.  =  mm  -  oci  •  a^^iA.  =  w  •■ 
rr'Pö  ■  aH\fci\x  ■•  7.H.  ■  y.£.h^  •■  Miitt  ■■  fli^-(i.A"  •■  ^hn-f  ••  (IäWi-'i-  •  c^n  ■ 
«»^/./^'firt  ■•  A.f:h.e  ■•  Ufitt  ■•  toW  •  ^lU-wi  ■  A.ff:^?^  •  my.til.v:  ••  *.e.-^  =  h"!». 
.h-thh.i:  ■■  «».e.Ä.rt.  ■•  fl)-lv.  ••  to^MW^ö  ••  n'n»i,e,  .•  //»^ic  :  a.a.1-  •  öiot^a 
l-  •  hfth  :  chy  ••  hy-h-l:  ■  ein  •  mhh'^/,  -.  h«"»  •  y.hi:  ■  ä/j  =  »»idM  ■■  4« 

«)rt.f;}>»  :  rt»'v.l»"J"  ■•  +rt.rt  •  ilh'HlA  ■  ^.*S.  •••  ai{i{\  ■  rtl'""/  ■•  A.+  :  ^^f\-V  ■  lim- 
?i-|:  :  Ürh-J:  •■  H.V«»-  ••  ariff.'d-  •  >/»'Ä  •  'rftA.ll-  ••  Anitt  ■  (Od.'l'y.  •■  \\""  •■  y.Mi  • 

('<.  (ii:;]  l'  ()<C"/'/.  —  '"^    >iöii  ••  "•»'■/]  "  <""■  fVi    V  »1    ■■  V     A  to\\<n\  ■■  v  .  —  io.  a.i'.>iI:]  O, 

Art.  —  12.  <u-V<:]  O,  A  o/«. 


calice  ne  Till  pas  reiivei-se.  Le  viou.v  solitairo  iTavait  pas  vii  la  coIoihIjo.  I.a 
messe  luriiiiiiee,  il  l'iiUeri'ogea  :  «  Pourqiioi,  liii  ilit-il,  l'cs-tu  troiihle  pou- 
(laiit  la  foiictiou  litui-gique  et  as-lu  etendii  tes  inains  sur  l'autel.'  »  Suliit  Du- 
iiKiilijos  liii  raconta  coiumcnt  il  avail  vu  la  colombe.  «  Desormais,  lui  dit  Ic 
solilaii-c,  lorsque  lu  la  vcrras,  ilis-le-iuoi.  »  Quand  il  monta  ä  raiitcl  pour  li' 
sacrilicc  et  quc  le  iiioiiieut  de  rrpirli-sc  airiva,  il  vit  la  colomln'  ot  dil  au 
solitaire  :  «  Mon  pere,  la  colombe  est  vimuu!.  »  .Mais  ic  solilaiio  iic  la  vit 
pas  cettc  fois  enoore ;  il  cn  fut  tivs  attriste;  il  sc  prosterna  di>vant  Dicii,  li- 
piiaut  saus  cesse,  le  suppliaut,  pleuraut  ameremenl,  uuit  i/t  joiir,  jusqu  a  cc 
([u'il  vit  la  rolouilie.  II  counut  quo  c'ötait  la  grace  du  Saiut-Esprit,  uiais  il 
u'iMi  dit  lieu  ä  saiut  Dumadvos,  afiu  de  ue  pas  lui  dnuuer  d'orgueil. 

Knsuite,  c-c  solilaiie  alla  trouvcr-  I'eveque,  et  lui  diMuauda  d'urdouuer 
pretrc  saiiit  Dumädyos.  Mais  lui  ue  sul  cela  qu'au  uiouienl  oi'i  ou  le  pril 
et  (lu  ou  l'cmuieua,  pour  l'ordonuer  priMre  malgre  lui.  ()uaii<i  Ic  pati  iarclu; 
de  ce  pavs  eut  appris  la  reuomuiee  et  la  vio  ascetique  de  ce  saiul,  il 
cmuieua  avee  lui  des  geus,  el  vouUil  idler  avcc  eux  le  houvor  et  [•ecevoir  sa 
bi'uödi'jlion.  Mais  saiul   Duuiadyos   liil    iuslruit  de   ces  cliuses  par  le  Saiut- 


piOST  25"  HAMLE  fi"  AOUT).  421 

\\i\'  •■  \\{\'\\h  ■  s.n  ■  ?:id.  •  iA"}  '■■  tiH\hihi:  ■  j>A'»-  •  >/"h  •  "V'ifd  =  «'«'/. 

.f.  •■  -Wl  •  <f.A-/  :  h«o  :  (?.«>>},!>  •■  «^P  ■  iOChV'i  ■■  ^h'itl'l^  ■■  rU»?  ••  KiH  ••  .e'+Ä- 
ih  •  '^?  •■  Wrtfh*  ■  AdA.1»-  ••  ö>'l"/A*  •■  n-|:  ••  ai'l'(n>y.in  ••  rHAL+Ärh  •  "Vf  • 

h^H  :  p;^'ij'>  :  iiAn-  ■  mrthrt"  ■  A?.'7ii.h'n,h.(:  •  htm  .•  jp-jj^f:  .•  Ati>-^l.-  ■•  <<.A 

OC'h  :  ■'liUh  :  If-A-öB-  ■•  h'itl-l'.^il'ao-  :  aiat-ti'F'tiV'  :  (ntih/\9^  ■•  tth'i-ttö  •■  -nil- 
')  ■■  htth  ■■  f\hf\"  •  A^^ll.hJ  •  /..Pfrft  ••  \}i:{l-ftl  •■  *""V.ni  ■•  A-ö»-  ■  fl>*?%'/'  !  <J.A 

•j :  nh«" :  +^,"7.  ■  »i>  "  All  :  (.Tip-ö»'  •■  hfitt  •  h{\i\h  •  h'iw  •  jphnc?'  ••  ?°e  • 

■i.  (lV.'el^]  *'  •'i.il  ■•  "h  ■  A  (l>i.e„U".  —  5.  nuf^  A  om.  ((>  um.  (U(:>,fV.  —  .f.+    ■  "?f  j-6). 
—  8.  ante  .p.^.<.  iidJ.  •na».        !i.  )iau]  P  um.  —  T^.  +S"'/.  :  )'>]  O  j'     :  +   :  A  +S''?. 


Esprit;  il  s'eiifiiit  de  1;\  eii  spcret,  et  se  reinlit  a  l'eglise  de  Saint  Marc,  mar- 
tyr;  de  lä  il  alla  dans  le  desert,  oü  il  deiiiema,  maugi-aut  de  Flierbi-. 

Dieu  fit  par  son  intermediaire  de  graiids  miracles.  II  s'enfuit  de  la  vaiiio 
gloire  des  hommes,  .sv  reiuhtnt  au  bord  d'un  flcuve.  Ua  jour,  il  pril  uu  seau 
et  desci'iidit  au  fleuvc  puiscr  di'  l'eau  ;  il  y  vit  des  femmes,  qui  puisaient  de 
l'eau;  olles  se  nioquereiit  de  lui  et  Ir  (ournerent  en  derision:  il  reviiit, 
Sans  puiscr  d'eau,  et,  altriste  eu  son  coeur,  il  denianda  ä  Dien  de  desse- 
clier  le  fleuve.  Dieu  (''couta  sa  priere  et  en  fit  une  roule  au  uülieu  de  laquelle 
les  hommes  pusseul  marclier.  Lorsque  les  hommes  sureul  que  e'etait  saiut 
üumädyos  qui  avait  dessechc  le  ileuve,  ils  montörent  tous  pros  de  lui  avi'c 
leurs  feuimes  et  leurs  enl'ants,  et  h-  supplioieul  avec  des  laiines  si  abon- 
daates  qu'il  |iiia  Xotre-Seigueur  Jesus-Christ  qui  leur  lamena  le  Ileuve, 
comme  il  etail  auparavaut.  Lorsquil  vit  eneorc  nur  lois  les  hommes  rhono- 
rer  il  s'enfuit  de  la,  et  alla  daus  uii  autre  desert  ;  il  y  demeura  une  annee, 
pratiquant  l'ascetisme  et  la  devotion,  suppurlaut  avec  patiencc  le  l'roid  de 
riiivrr  el  la  chaleur  de;  l'etö,  ötant  sous  le  ciel,  saus  abii,  daus  une  graude 
fatigue.  Des  hommes  iusisti-rent  ponr  lui  eoiistruin'  u\f  lialiitation,  oü  il 
demeura. 


422  Ul  MV  HR  DU  SYNAXAIRE.  [406] 

'^ILil-  ■•  roÄAP  ••  AiiA-ii-  :  ro^OA  •  «7^.  ••  (OH^.'Th  =  fliWipn  :  Ol;  =  öiWijP.fl»  :;:  toJi 

Ah  •■  ^{)T  ■••  (oftn  ■•  Ä-nxvii}"  ••  'VitD-  ■•  hh«»(?  •  h«n  :  iihM- :  '.''ni.h'i'  •■  H 

e?'   :   hiTP.'ß«»-    ■■:    tnhdtt   ■  JlA?i    :    nhrt.   •■   ni>A  :  tf»X -^  !  rftA  :    nhA/J:  ••  «n»l 
^.Vtl  •  HÄAO  ••   V^A«!"-  ::= 

ro/wXÄ  :  Tin  ••  »;7/.  ■•  h'jiih.^  :  mhiiUh  ■  h-tt^i-  ■  \ii:M:,?';l-  •■  hi\  ■  iM^ 

2-:i.  >,i»"),.p.«(.'(h]  (>,  A  ^Vhf.u-.  —  :>.  '>.';.*»1]  \\  A  +Äfi'»-.  —  0.  jALhi:]  O,  A  ;i/'i 
«D-h,!»-.  —  7.  '»öA.ih  <),  A  0/ti.  —  1).  wrt-.e.]  ainsi  dans  les  3  mss.  —  10.  7-il<:]  P  liv  -  - 
12.  iBini^  P  vin.  tn. 


DIeu  fit  pai'  soll  intermediaire  des  miracles  et  des  prodiges  en  grand 
noiübic,  panui  lesquels  p//  voici  uii.  II  y  uvalt  uii  honiine,  aveuglc  d'un  oeil; 
lorsqu'il  rerut  ki  beiiedictioa  de  ses  saiutes  maiiis  et  que  la  maiii  du  Saint 
touclia  l'oeil  avcugle  de  cet  liomme,  aussitot  Voaü  s'ouvrit  et  vit.  Oii  lui 
iiiiieua  Uli  autro  iiuliviilii  paial\  ti([iii! ;  il  jiria  <ur  lui.  aiusi  que  sur  leau  et 
siir  riiuili',  avec  lesquels  il  le  lava;  ce  paralyti([ue  guerit.  In  autre,  cc  l'ut 
uu  mui't;  quaud  on  le  lui  eut  aiiieue,  il  counut  que  cette  maladie  lui  (itail 
survenue  ä  cause  des  pcclies  qu'il  avait  (•oiuiuis.  Alors,  il  pria  Dieu  qui  le 
guerit  de  sa  maladie.  De  meine,  un  autre  hornme  riciie  vint  vers  lui  avec 
sa  femme  (jui  etait  sterile;  il  pria  Xotre-Seigiicur  Jesus-Glirist  qui  leur  duuua 
des  eufants'.  Oii  la  '  lui  auuMia  et  il  la  '  hjuit.  Les  miracles  que  iit  cc  saiiit 
Abbä  Dumadyos  soul  si  iioiubrcux  (piOu  ne  peut  les  t'Oiupter. 

Au  teinps  de  Walilos ",  rempertnir  iulidele,  qui  adorait  les  idoles,  vint 
dans  la  ville  d  Anlioclie  et  dctruisit  les  eglises  quavait  fait  conslruire  Cous- 
tanlin.  Puis  il  apprit  que  les  Perses  V(!naient  Ini  l'aire  la  guerre.  Lorsque 
.vt'.s-  sdidiils  allerent  lä,  i-oiüir  h-s  l'crsi-s,   ils  passerent  pres  de  la  demeure  de 

1.  A  corrigcr  mn-V  imc  /iUe;  on  peut  supposjr  du  rcste  ijiie  dans  :  \.\  lui  amena 

LA  benil Ic  sullixe  arabe  :  U  —   »>  ail  t-lti  traduil  conimo  sini^ul.   lumiii.   —  2.  Valens 

(Arien;  Synax.  Cünstanl.  :   ■  .lulien  »). 


[hol]  25'  IIAMLK  (I"  AOUT).  ^.23 

«1/^(1 :  M-  ■■  IM'  •  -^A^-  •  -V(i  •■  "i'i^^'  ■■  A«>s.fi  ••  ';.''?.e.i'rt  ••  (oyn:?*  ■  n?«'>-/: 
iK-t :  A-|:  •  ^-ziL^nwi-i:  •■  Aft-nhrt.  ■  r'/^u-  ••  öi(i»-?,'i:ri.  .•  ?,rt'"'  =  v;j^.  ■  hm  • 

f</»A^'.  •  fl'»:'i''-l-  !  röJ;"rtA.I^  :  "»«»A  ••  öo-'i  •■  *ii«J.e-+  :  at-h-U  ■•  '/«»A  =  riH»/, 

AtO-h-U  ••  'K/»A    :  hl*"/-  ••    A-ö»-    ■•    (l'J'f-    :•:    «»hX«»<.    :    h«»    :    <»-?i'|.-    •    (l^'l--    ■    A 

4"J.ft  ••  *i'"iy:V-li  •  fflh/.^'-  ■  tahdi'.l'  •  f^'.Hh  ••  ^Srt  ••  ffl/»';j|j.  :  A^CPh-  =  11"/ 

n.f.  ■  hni:  •  h<m  ■  =Kaiizh,\x'n\>  •■  (owif.hi:  -.  öm-  ■  whö^.d.  •  n/;  •  oj/ZiVä.  • 

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WA-  ••  rt\M  •■  h"Vi  •■:] 

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^''/II.Knr/i.C  :  ÄL7.f  •  nKft'ßl)-  i  «D'JV)/.   ::: 

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1.  W/VC}"]  A       j»'*!»-.  —  .;.  üJ»j(:]   P  "Mir..  —  s.  .M-n  =  «»/►•.j»-]  (»  o/«.:  A  *  A+.'ifi  •  -  a  i»j,  a. 
fflrtd  .  —   11-12.  (idh/:  —  h-tV]  1'  Olli,  el  add.  m^',t\.   ■.  it/-  :  \n:t\V.fi-  -.  A+.Sfi  =  "VC^ft  = 

fliti-Fa»*  l'Il-.  C^iiltt;  deJicaee,  ajoulei'  dans  P  sans  aucuuo  scparatiüii  de  ce  qui  precede, 
ii'est  pas  inentionneo  daa?  O  el  A.  —  l.->.  M:hV]  P  om.  (Gf.  p.  403,  1.  15-16;  et  p.  454). 


saiat  üumadyos.  Oii  lui  (A  :  leuri  parla  de  lui ;  ils  le  lapiilcreiit,  liii  et  son 
compagaou,  ä  un  tel  poiut  qua  les  picrres  pai-dessus  leur  formaient  un 
graiid  moiüiculc.  Aiiisi  iiioiirureiit-ils,  Uli  et  son  compagnon.  Uue  annee 
apres,  Dieu  montra  a  im  liomme  le  corps  du  Saint.  Voici  comment  :  un  mar- 
cliand  passait  sur  la  route  avcc  un  chanicau  cliarge;  le  chaineau  fit  une  cliufe 
el  toniba  sous  tcrre  dans  un  puits.  (^)uand  les  lioninies  arriverent  pour  le  l'aire 
remouter,  il  hur  decouvrit  une  cellule.  Ils  reconnurent  (|ue  c'etait  la  cellule 
de  Saint  Duniadyos;  ils  civusercnl  et  enleverent  S(ui  eorps  saint  et  eelui 
de  son  disciple,  en  gran<lr  ponipe,  le  l'i  de  llanili',  j^ur  <iu  saint  Duniadyos 
mourut.  On  (^leva  ä  saint  Duniadvos  une  eglise,  ou  Ton  deposa  son  corps  et 
le  corps  de  son  disciple.  Dieu  lit  par  eux  de  noinhreux  miracles.  Oue  sa 
benediction  soit  avec  nous!  Ainsi  soit-ili. 

[Salut  ä  Dumädyos,  (|ui  dcnieura  dans  le  desert,  niangcant  de  Iherbi'. 
Dieu  lit  di's  miracles  par  son  intermödiaire,  si  bien  qu'ji  sa  priere  il  guerit 
uu  aveugle  et  lil  rnaidier  droit  un  paralyli(pio|. 


424  .  LE  LIVRE  DU  SYXAXAIRE.  [408] 

i  :  4'P.ft'/-  •  .f/'J^A  •  "Vfiyi'"  "  (HM\  ■■  i.%t'o  :  '/■/J.e.-A-l'-  =  <«,/./. -f-  ■  rDH«7il-  • 

•/•  ••  AJi.'/' :  «Ji^f'j: :  -vn  ■■  WiVu^.  ••  "inji-  ■■  «»•/•//o.f./ii'i:  :  ?»i>"n</iY. :  "/nK-  •' 

rWH-  ■  '^hr  ■  '\M.  :  -Wl  :  "/A«"  •  «li.P'P'J  :  ÄnX-,!»»«»-  •■  AüÖ>-A-f.  :  KA"  • 
hoi>-'}'|:  :  p-rtrnft  !  fl),ftiJ-/J  :  öip-«^  ••  fOjPrt^-n  ••  «»A|:^*PA-^.»-  :  flJ^HMo»'  :  Ö» 
./ -^ü-'-Voo-  :  wt{(\\,U  :  hy.'Pjh  ■■  numtnw  :  Wf>  •■  01'M-  ■•  ?i?„l*-  :  A^llL^Ü*/!. 
t:   ••  ilfOi/.fl  :  ,"ii.f.(ll/-  :   l/A'JAl»"  "  «niV  :  W-A-  ■•  (^VfiA  ••  i'hff.io-l:  :  yßiiioö",au 

:>.  u'V.Ri]  P.  o,  A  i»'V.e..  —  .1.  n-vria»'  :  A]  1%  *\  A  vn.«-.       o.  +.ti-    i  .e,--v";A  ■  "vc '] 

P  "VC  :  4»  :  0  A  '"ir.yr"/  ■■  •(•.e.fir.  —  (n/uu.c.  ]  I'  ()  A  <i>>,«»  ■  •(•  .  —9.  a»ill)^v>>]  P.  O, 
A  t\K,i-.       U).  Ml»-'-«»-]  P,  <»,  A  x«»-yu»-. 


LECTijRK  Dl    26   iiK   H  mi.K    2  aoütj. 

All  iioin  du  PtTC.  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  uii  soul  Dicu. 

Ell  (•('  jour,  iiiourut,  daus  unc  belle  vieillosse,  Joseph  le  Jusle,-  le  char- 
peutier,  qui  mi'i'ita  d'cMie  appcle  le  prre  du  (Christ  seloii  la  cliair.  L'Evangile 
töinoigne  ipi'il  etait  juste.  C'cst  pourquoi  ou  lui  coufia  la  garde  de  Notre- 
DamelaSainle  Viergc  Marie.  (^)uand  il  aoheva  sescombats,  sa  maniere  de  vivre, 
Sil  iiiissioii  (■(  ses  Iravaux  au})res  de  Notre-Datne  Marie  el  du  (Christ  Notre- 
Seigneur,  lors  de  soii  airivi'c  avec  eile  a  Bethleem,  de  sa  fuito  en  Kgy|)li',  de 
son  retour  d'Egypte  '  et  de  ses  ('preuves  de  la  part  des  Juifs,  et  quaud  fut 
arrive  pour  lui  le  uiouieiil  de  quittcr  ce  moude  perissable,  |tour  allrr  ilaiis  le 
nionde  des  vivauls,  il  mauda  ses  (|ualre  iils  Jostos,  Judas,  Yosä  el  Vaeob,  et 
ses  trois  (lUes.  II  leur  fit  ses  deruiöres  reeominandatioiis,  leur  dil  adieu, 
etendit  ses  uiains,  remit  soii  Auu'  eulre  les  tuaius  dr  Dicu,  d  re<,ut  eu  lii'iitage 
la  vie  eterndle.  J^e  Intal  dr  sa  vie  i'ut  dr  I  11  aus  :  'lO  uns  avaut  sdu  uiariage 
et  52  ans  apres  son  niariage;  apres  la  niort  de  sa  fcmine,   li)  ans,  doul  .'5  aus 

1.   Le   texle  ariibc  a   :    »--^    ~-\-'     f'  j"^'   i_i*i'  »J''    ■•■'-;'■  ■'•..-t^*'  i"  ''-^    aiiu'naal  ,    eux 
deux,  de  IJelhlceiii  eu  Egypte  '■/. 


[^09]  -liV  IIAMli",  (2  AOUT).  /.25 

•|:    :    A^/n.e."^>.>    :••    «»ÜXr/»    =   'in.lJ-    ■•    ^''ill.^V    :  "illltl-ffl    ■    (17.11.  ■  A/.V'I:    •   r»?l> 
n/.   •■   ?^?„l^  •■  ^/.fl    :  hj^.f'J'J:!'-  ••   Wh'HV'l  •  ^Ö^Ai^    ■■   «»«»»Ml   :   A/"  .'^O-  :    J^.'  :  h 

/w.  :  ^.t'.nA.  ••  aiAhöÄ'ri'.n-  •■  iK/n  •  }xJ'.'"IM'  ••  ru^HlC}"  =  «»-/ll-  :  '»K'f'-n/.  ■• 

jp^+n  :  ^n-i>-  ••  lYün/.'it/ni-  :  ?i'/"i-A'n?ii-"  :  /yh^iu.M  •  \\v.Mh  ■•  A"'i:  ••  nn./i 

-1-  :  A'JA'/'  ::  ÄA-|:  :  fl»n/.h|:  :  All'J'l"  :  «.P/^»  •  ViX.h'  ■  Ä/.ll,  :  fim«  :  rtXM  ' 

hni  ••■ 

-tn  :  ;i-'>^rt-  ••  WA*/.  ■•  KiM  ■   \'-\Wt\  ■  M'i  ■l- 

;i.nAf  •■  ru/n.'f'.nr:  ■•  rB^.y. :  «vrt^  :=: 

hMi  ••  P-r  •■  n.e.V-  :  IM«»  ■•  fA"!  :•:] 

fl»nn'/:  ••  (»AI-  •  ^<>/.<;.  ••  Ä-n  :  4»';^  :  M  •■  m.T\^9*fi  •  a/i»  :  ^^f\^-  ■■  mn 
'\:  :  4";ft  :  h"!  ■  h'Uh  ■  A4"iYi  ••  K.'¥C:i\  ••  A.+  ■  Ai^«^l-  ■•  i/?»'/"4'.e."V.i*-  «  mr^ 

4'^-'>Pfl   :  fl»«^    -nAP-ft   «  flJnOÄft  :  "/'"">  ••  hT'^l.fro-l'  ••  MH-l-  '  hfl  •  Vlw  ••     '    '»"    ' 
'i.  h..e.llA.]  A  >,..p.nrt..  —  ib.  h^ft-^nv]  P,  (),  A  —  •>.  —  ih.  (OWi<\C.9''\  A  —  ff.  —  S.  iir-V] 

r  WH.  II.  —  10.  -na»:  htM.r  P  Olli.  —  l(i.  >l|(ll]  A  —  1-. 


avant  rincarnatiou  de  notrc  liedempteur.  Au  moment  de  sa  nioit,  le  Clirist 
Notre-Seigneur  vini  pres  de  liii;  il  posa  ses  inains  sur  ses  yeux  et  pleuia  siir 
lui.  il  dDiina  ä  sou  corps  le  privilege  de  ne  pas  siibir  les  atteiiites  dr  h\  ((u- 
ruption,  et  ä  ses  os  celui  de  iie  pas  etre  decomposes.  Oii  le  deposa  dans  le 
tombeaii  de  Jacob,  soii  pere,  la  seiziöme  annee  de  l'lnearuatiou  du  Christ 
Notre-Seigneur  (ä  qui  soit  la  gloire  dans  retcrnit«' !).  (^)ue  la  priere  et  la 
benediction  du  jusio  .losepli,  Ic  cliarpentier,  soient  avec  uous!  Anieu. 

[Salul  a  Jusepli,  (|ui  lul  avec  Marie,  parloul  ou  eile  ullait,  lorsipic  eclle-cü 
piirtait  sur  les  liras  le  IHriti  i^lufaut.  Comme  Ji'sus-Clirisl  le  lui  avait  promis, 
soll  (vrp.s  ne  so  corronipit  pas  et  ue  se  deeomposa  ])as  daus  le  tdmbeau;  jus- 
qu'ä  ce  jour,  sou  corps  s'est  couserve  iutaet '. 

En  ce  jour  aussi,  mourut  saint  Abba  Tiniolewos  {Tiiiiolhrr).  palriarelu- 
d'Alexaudrie.  Parnii  tous  les  Pr-res  palriaicbes  il  est  le  \  ii'igl-deiixiciiif.  Cc 
Saint  i'lail  le  hi-n'  de  saiiil  Pdros  il'icrrr),  sou  pr(^decesseur  dans  le  palriareal. 
Quaud  il  eut  ete  ordonue,  il  garda  le  troupeau  raisonnable  {siiiritin'h du  Chri-I, 
le  ch'fendaiit  cdiilrc  les  loups  d'Arius,  de  Maeedonius  cl  de  Sabellius.  La 
sixieme  auiiec  du  patriarcat  de  ce  pere,  Tlieodose  le  Grand  etait  empereur  du 


42fi 


t 


I.K  I.IVRR  DU  S\N.\XA1RE.  ['•'^l 


*  A  303, 


«V'Wic  •■•  hft""  =  p,riK?-i\  •■  ^.'\•  ■•  ÄÄ«^1- :  Uli?/.  =  (:"%  =  KaTdU  ■  "iW  •  "i-^a 
h.  ■■  Ol" !  ii'M-  •  Tinc  :  ?!»» ■■  öAfh'/:!"  ■••■ «»  r/iWÄ  :  in-i-  =  ^Sfi  ■•  n««"PriA. 


f 


4.  ;?}»"Ai-n]  P  j^-YAr-n:  0,  A  ÄArf-n.  —  ib.  >i.n»/h]  A  o;».  h..  ^  j.  nw«ji- :  *i  ]  P.  A 

viHvt  :  fthYi;  O  >.uv^-   —  (i   !\'y,.(\  :  vn  =  ho]  P,  0.  A  ^-n  =  *.  —  i>.  waiwst]  P,  0,  A  m,», 

ftf.  _  9-10.  fi«..<i'ört.i>-]  P,  (>,  A  (i"/.«"l:.  —  10.  -flii-.v^]  P.  0  m-M-  post  vir.n    ;  A  om. 
—  12.  oi>.*-n<?ir<n>-]  P,  0,  Mi^-tiroo-;  (A  ?    :  nm-ni-  =  Mi.f-f:»'«»-) 


peuplc  cliretien;  cettc  memc  annce,  il  y  ciif  Ic  concile  des  lÖÜ  saiuts  evöqucs, 
qui  se  reunireut  ä  Constaiitinople,  a  cause  de  Maccdonius,  qui  niait  le  Saiiit- 
Esprit.  Ce  Pere  fut  le  chef  du  roncile.  Car  Damlyos',  patriarche  de  lionic, 
n'etait  pas  venu  au  concile,  clant  malade;  mais  des  prctres  ctaient  venus  (P, 
A  :  il  envoya  des  iiretres)  ä  sa  place. 

Ce  saini  Ahba  'rimothcc  refuta  Macedoiiius,  qui  uiait  le  Saint-Kspiil, 
ainsi  (]ue  Sai)cllius  et  Apollinaire  ;  il  en  triompha  et  les  couvrit  de  confusion. 
Au  4  de  ^akatit,  nous  avons  dejä  ecrit  \c  n'-rit  de  leur  lieresie  et  comment 
ce  Saint  les  nM'uta,  quaud  le  concile  fut  iruni.  Ce  saint,  pendanl  qn'il  fut  eu 
cliaro-e,  s'occupa  heaucoup  des  eglises,  et  en  balit  plusieurs  dans  la  villr 
d'Alexandrie  et  au  didiors;  il  en  restaura  el  eii  n^mil  beaucoup  a  neuf:  il  lil 
des  o-rottes  (calanuiihrs)  pour  les  sepulcres  des  rtrangers.  Que  par  sa  priere 
Dieu  nous  fasse  misericorde  et  que  sa  henediciiou  soil  avec  nous!  Amen. 

Sans  cesse,  il  donnait  a  son  troupeau  un  enseignemcnt  varie  el  le  foili- 
liait  dans  la  fui  <.rtlio(loxe  par  sa  g-rande  scinice,  par  sa  parolc  et  sa  nianiere 
de  üre  affröables;  il  couverlit   un   prand    iiombre  de  parlisans  d'Arnis  el  de 


1.  1*  :  l):uiiiilv(>s:  O.  A  :  Dalmyüs;  ar.    cod.  vat.)  :  ^^^;^/':!  (1.  ^^--j— -'  ■>  D» 


amasp 


[ftll]  2fr  HAMI.ft  (2  AOUT).  427 

n'^"•fl'^'>'r'}y  ••  hji>  :  A.'^  ■•  «YiirKVö«-  •■  AhA.^u- : 

rtA9"  !  -nH-i  ••  "hMx  ■■  e:^AV  =  mtr-v  =:=] 

wnH'/:  :  «>A1[-  •■  hön  ■■  iiih^-  ■  Avrt.v  •■  «.p.^»  ••  «»Af.  =  .eri-P-n  ••  >in/. ^. 
A  ••:  hn\\.h'ttiM:  •■  i!-r,\w,'i  ••  nÄA"'|:  •  h'"i.'i  •••• 

mdH-/:  ■  rtA>  : '/ iih'i-  :  A^S-rt  •  ^•n  =  ^n  ■•  rtA"7  ••  f:?irt  :  ^M^  ••  H-fifh. 

Ä^  :  a)h<wH  :  at-hU  ••  H.VI»-  ••■■  ff^f^'h  ■  fih'/'-n.h./.  !  öCd  =  ntM^»-  •  '7.f?Ä^f-ri  ••  A. 

7.  öAiD^-]  P  ow.  —  9,  n.  mnn-t]  Ces  deux  comm.  manquent  dans  P,  0,  A\  au  lieu 
de  la  seconde  ils  donnent  le  long  recit  qui  suit.  —  15.  «^CÄ-f-fi]  D[illmann.  Chrest. 
Ael/).],  A  —  n>tf-n ;  (A  -n-c.)  0  —  OÄ-  . 


Macedonius,  et  les  fit  entrer  dans  la  foi  orthodoxe  du  Clnisl  Nolre-Seigiieur. 
II  demeura  snr  le  siege  de  Marc  TEvangeliste  neuf  ans  et  denii;  il  rnourut 
en  paix.  Que  par  sa  priere  Dieu  ail  pitie  de  nous,  et  que  sa  benediction  seit 
avccnous!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  ä  Timothee,  le  frere  de  Pierre,  metropolite,  palriairkc  de  la  ville, 
son  prcdecesseur,  qui,  ä  Constantinople,  fut  pour  les  siens  le  chef  du  coueili-; 
aux  fideles,  qui  soufTraient  par  suite  de  la  perturbation  de  l'impiete,  des 
trouhhs  (If  riicn'sie,  il  se  produisit  par  lui  uiie  i;raude  paix,  jusqu'a  ce  quo 
son  1enq)S  füt  passe]. 

En  ce  jour  tombe  la  comnicnioration  de  Joseph  h-  juslc,  ills  de  .lacob- 
Israel.  Que  Dieu  nous  fasse  misericorde  par  sa  priere!  Ainsi  soit-il. 

En  ce  jdur  tombe  la  conimemoratimi  du  saini  Pere  Abba  Saläma,  chefdes 
metropolites  d'Ethiopie;  sa  niorl  fut  en  ce  jour.  (hu'  Dieu  nous  fasse  miseri- 
corde par  sa  priere  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous!  Ainsi  soit-il  '. 

;En  ce  jour  aussi,  mourut  Abba  Salamä,  le  revelaneur  de  la  lumiere,  nie- 
tropolilc  d'I>thiopie  ;  voici  quelle  est  son  histoire.  Un  nomme  Meropyos  {Mero- 
piiis)  (Dilhn.  A  :  Merobopyos  (A  :  Merb.);  O  :  Merobapyos),  chef  des  sages, 

i.  Cette  comrnemor..  commo  celle  qui  l:i  prcci-de,  manquo  dans  rarnhc,  au  moinsdans 
le  ms.  val. 


*  o 


•  r  1811.  b 


/,2,s  I>F,  IJVI5K  Dl"  SYNAXAIRE.  ['.121 

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•Jh-AT  :  fli%flia»?»oo- :  {\-nh  ■  im:  ••  maD,ui'jpao- :  'n-n/.  ••  j^-Ia-  =  fljmA.e.-?' 

flo-  :  ^9":^  :  A'ni>'  ■■  ^Inw  9"  •  HAö»-  =  ?.A  ••  hAJ^i   i:  fl»"/.T'  !  JT-/"  =  A>i.^A 
V-tl    •■    (fPtt.  •■   n.'J-  :    'l'm.'i   ■•   ö»AVa.9"VniA  •  'J.'J'ft.  ••  rl."/  ••  fflÄ#h^   ■•  h\}n'- 

A  :  Ixo^-  ■■  afiln-  :  ?iA  :  ^Tf^?^  ::=  öjWK-  •■  h?:Mti  :  ri)q:<j,5rv^A  ■•  ?»'>H  ••  " 
frhö'}?'  ••  A/TlWJ  •■  ai?.'"l\n:'P  ■  ■/.e.'^S"'!'  '  hCA-f-A  •  lUnA'/il-  =  '>A'I;'I-  •••::  <nrh 

vo-  :  A"'i: :  ^ÄAf  ■  fli^Ai/^nh-  ■•  'in.!»- :    p.«ft+  =  VJH  •■  ,t'/'7.uf:?'ö"-  ••  t^-w 

öoV.  ••  «>"7'^A.'h  ••  <"An  :  ^nÄVh  ■  -Wn-  •  M'i  •■  "y*'/"  -•  aH'.H'S  ■■  {\h^9^  ■  X\'">  - 

y.i:i9*i«-  •■  inao«-  ■■  inh?:i\vtifi  ■  *h^.  .•  •n«h.<'.  •■  m.(?A  •■  htm  -.  y.i:hy.  •■  «»a^. 
jp'/.ij-  :  (ov-^^r'unM.  ■•  tm-ih  ■  }xtiWi!f:cy  ••  'in  ■•  a.+  =  ääai-  :  ^n  =  äTivi;  i ■ 

9*h  ••  w^M(^  •■  nWi^j.A  •  •i.ao-[i  :  rD|f.>jP  :  WA"  ■•  UdK^th  •■  AAA.i>-  =  mnh'il'  •  '/?. 

3.  rt..p.-«l'n]  P  rt.<!-' .—  ''  '»■V.ftt]  A  — j-^  D  —  f\-.  —  ih.  \\i.\m\  (»,  A.  S.  =  Sapeto. 
Viass'o  <■  Mis"-  Calt.)  -  m-l-;  I»  »V^m^  —  "i.  flJtr.4-]  1)  <n-l<:4..  —  7.  hM^  O  "lö-S ;  A  TiA 
hJ?:  D  M^.  --   10.  iD>"/i.>.]  0  —  u>  (?  .  —  ih.   hV-M-'\  0,  D  —  ■', .  A  >xh'  ■■  m.  —   13.  Ml 

»/h]  0  Ml «•<■».}'•.  —  //'.  -Hri-  ■■  ;>!»■>]  P  o/«  —  '■/'•  •v>n"]  1*  —  OD..  ^  1'..  m>,.p.nf-nft]  D,  A  om. 

n.  —  //>.  •(Ifh./.  !  rtl.'];  1)  rtl.  '  !  •flrh.«'.. 


viiit  de  Grece  avec  It^  desir  de  voir  l'Ethiopie  ;  il  avait  avcc  liii  deiix  onfauts  de 
ses  parents  :  Tun  sc  iiommait  Fremenatos  {Fnimerire),  Vmüvi)  Adesyos  (Aedesius); 
il  V  a  des  gcns  ([ui  rappellent  Sidiäkos  (P  :  Sirdkos).  11  vint  siir  im  iiavirc 
jusqu'au  rivage  de  rKlIiiopie;  il  vil  toutes  les  belies  choses  qu'il  desirait,  mais, 
au  momeut  oii  il  vüulait  rcveiür  eliez  lui,  des  enncmis  sc  Icvereut  contre  lui  et 
le  tuerent,  lui  et  tous  ses  compaguoiis.  Toutel'oi.s  Ics  deux  petita  enfants  rcs- 
terent  rn  vie.  Les  liabitants  du  pays  les  fircnt  prisonuiers,  leur  apprircut  l'ait 
dl'  la  gucri'e  el  les  oirrircnl  eu  prc'seul  au  roi  (rAxouiu,  uomuu'  ]-"dla  Alada 
((),  A,  Sap.  :  A'eda).  i.c  roi  (•lalilil  Ardesius  admiuistrateur  de  la  gardi'-roin' 
niijalc,  et  JMi'meualos  {Fnanriirc}  gaidieu  de  la  loi  et  scribe  d'Axoum.  Peu 
d(;  jours  apres,  le  roi  mounit,  laissant  uu  petit  eufant  avec  sa  meie.  Ella 
AztruAffue  (O,  U  :  — i>iii"y:in» :  A  :  /aiiuai  alurs  regueriMil.  Aedesius  et  Fre- 
uieual.os  (Frunti-nrc  eleverent  rciifaul;  petit  a  pelit,  ils  lui  appiiiml  la  loi  au 
Clirisl:  ils  lui  iialinnl  uu  oraloire,  oü  ils  reuuissaieut  les  eu  laut  s,  leurapprrnaiil 
des  psaumes  et  des  eautiqucs.  (^)uand  cot  enfaut  ful  ariivi'  ä  radolcsccncc, 
ils  lui  denianderenl  de  les  renvoyer  daus  leur  pays.  Aedesius  alla  a  Tyr,  pour 
voir  ses  parenis;  Fremenalos  {Frunicncc)  vint  ;\  Alexaudric,  cliez  le  patriarchc 


['•13]  2H'    HAMI.F.  (2  AOrT).  /,20 

"h'iW     •■     h{\Pa»-    :    ^^f\-\-    :  Wpfiat'M-    ■'.■■    fl»>l?'')l    ■■    ■•//r    :    ^'T V'l;J''ft    :    MV.. 
r','<ntl   •■  h'/n   :  nVi   ■■   ÄÄrt    :   Anrh./.    ••    Ä.lPÄjP  :  «»<<.V}"  :  rtlt\    :   «(I..C.  :  hfl 

h  •■  {\^T  ■  hhnw.M  ■■  hSiY-t\  •■  TncMti  •■  fl»-ftl-  •  WA-  •  h?:.?'"/:/  ■.  mi\h'y\-]\  ■ 

fif\r  ■■•■  ^"Jii.hnji.r:  •  .c'/v/i/.j  •  nKA-i--  ■  a'JA««  ;  "JAi»"  •  h"Vi  -] 
[rtA'r  ■  rt-^r  :  n.-J'A  ••  V'iV",).!-  •  hM"  :■.■■ 

h'iU  •■  Ä^-nP-  •  (nhMt\-  ■■■:■ 

[«»riMJ;  •  i>A'l-  ■  h{ti\  ••   f'llJK.  :  AnoA  ••  rn^^Yl  :  >,n  ■  C^.tx  :■■■  mhn  ■  A 

a«h,i\  :    »TA.P.n    •   ^^H.hnr/lC  :  ^Tih/."!  •■  OÄA-ftf"-   :  A'JA'/n   :  'JA'/'    i] 

[rtAi>"  •  AAff» -^bA  :  AhJiCPA  ■  {\':H-  ■■• 


■> 


Wir]  I*  ■hi\.  /'/>.  f.Mt  =  <n.ho<n-n(]  <».  A.  I»  -  ^-  =  —  ^.  fS  P)  —  :;.  h>p-}<-.f]  o. 
A,  s,  I)  h-n».  ■■  uh.'  (A  mh.  ).  -  :>.  n'>'f :  n]  o,  A,  S  J)  nn-^«».  —  s.  ^<(:/'M,^]  D  n-nwi^.  - 
10.  fto"'/]  D  An  .  —  ib.  nr'^/.=i-  >  <n-i-  ]  (»  rty  =  mAi-  .  —  ll.  ri>..>fÄ-.c]  D  uh.  .  —  12.  a 
öA,y]  D,  A  —  i»-.  —  13-14.  fflho  —  iiTA.?.'!]  (>,  A  (*/».  ~    15.  nvy]  O  omel  ce  salam. 


Abba  .\tJianasp,  (|u'il  trouva  recemmeut  inslalle.  II  liii  raconta  tont  ce  qiii 
lui  etait  arrlvp  et  ce  qui  avait  trait  ä  la  foi,  hi  anirnslun  du  pays  des  Etliio- 
piens,  liii  illsdiil  comment  ils  avaieiit  enibrasse  la  foi  cn  Xotrc-SeigiHMir 
Jesus-C.lirisl,  liicii  qu'ils  ii'ctissent  iii  cvequcs,  ni  priores.  Piiis,  Atlianase 
ordonna  Frcmcu.ilos  (FriDumce)  patriarche  d'Ktliiopie  et  rciivova  cn  graiido 
pompe.  II  arriva  cii  Ethiopic  au  moment  oü  Alircha  et  Ab.^cha  etaicut  rois; 
il  prcclia  la  paix  de  Xotre-Seij^ncur  Jesus-Christ  dans  toutes  Ics  provinces; 
cVst  pourquoi  il  Ciil  appelc  Ablia  Salama.  Apres  avoir  converti  ä  la  foi  Ics 
habitants  de  rEtliiopie.  il  mourut  cn  paix.  Ouc  par  sa  prierc  Diou  ait  pitie 
de  nous  dans  Ics  siccics  des  siccies  !  Ainsi  soit-il]. 

[Je  dis  sahil!  salut!  d'unc  vnix  joyense,  en  Ic  cölebranl   et  cn  Tcxaltanl, 
a  Salama,  poitc  de  clemcnce  et  de   misericorde;  il  a  fall  luire  en  litliiopie  1 
clarte  de  la  Inrnicte  du  Christ,  ([uaiul  Ics  tcncbres  et  Fobscnritc  efaicni   - 
cllel. 

[En  ce  jonr  aussi,  memoire  du  bicnheurcux  et  saiiil  .\hba  Ho\  s,  cl  dWI.I.a 
Samuel  de  W'aldclilia.  (^)uc  [lar  lenr  prierc  Dien  ait  pitic  de  nous  dans  les 
siccies  des  siccics  !J 

LSalut  ä  Samuel,  compaonon  de  Zakarväs  (Zarli(trir),  qui  monlait  loujours 

l'.UR.   OK.   —  T.    VII.    — -   F.    :S.  -S 


II  r 


430  LE  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  [414] 

hfth  :  cD-'iH  •  Mx^  ■•  hat»  •■  hn-n^in  ••  M-  ■■i- 
mhiih  •■  l'lnöm  •■  VM»-  =  nhli-  •:] 

i'.Mti  •  4'.^''Xi*-  «  fl»Vi">S"  ••  WVi  =  "/Ü.?  •  flj+ipfc"  !  flJrt+A"  !  fflrtni'f' :  Inf-A-  •  /"   ' 

OB-ftV  ::  fl)?,9"nf  •■   d.'KD'r  :  '^(1  ■  »r/^:  :  Jifth'JÄCjP  :  ©hfl-fChf  =  A"1:  :  h'lll.Ä 

^  :  iRCtl-f-tl  ■■  (DhfCiF  •■  tDi'iWF'  ■■  flJ^ftA"  ••  Irf-A-  :  »M-ttC  ■  ■lüh^.h  ■  hat-  =  H 

7.  ii>,?"in<:]  P,  ü  «I»'  ;  A  iio  .  —  ib.  ^cv-t]  O  —  v*.  —  «•  H.e>).  ]  P,  0,  A  V>ii  =  ^*». '■ 
—  ('.  mtN?">]  P,  (>,  A  — <n.>.  —  11.  ><e:i^-]  P,  0,  A  nrt./fi^  !  «>>':  ar.  ==  A.  —  12.  Ti?"-»-- 
nvto]  P,  (>,  A  «1^  .  —  14.  posi  oi>,»'/P  P,  (),  A  add.  lOhM-hlV,  ar.  =  A.  (O  om.  m^»  '). 


sur  le  dos  criiu  lioii  du  descit.  II  servil  Dieu  toiijours,  sans  intcrruplion,  ä  un 
lol  point  quo  la  sueur  lui  tombait  ä  gouttes,  lorsqu'il  se  prosternait  daiis  Irs 
adorations,  et  que  sa  cervelle  s'ecoula  par  son  nez]. 

LECTURE     Dl      27    DE     HAMLK      3   aOÜt  - 

Au  uom  du  Perc,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  uu  seul  Dieu. 

Eu  cejour,  Int  In  innrt  de  Ahba  Auion  (Aininnnltts),  niartyr,  de  la  ville  de  Tar- 
uul  '.  Ce  Saiul  viut  dansla  Ilaute-Egyple  el  y  vit  les  tourments  qu'on  intligeait 
auxsaints  uuirtvrs.  Ils'approcliad'Arianus,  lemagistrat  d'Andenäw  (/l/(///iöiO, 
et  devant  lui,  confessa  sa  foi  cu  le  Christ  Notre-Seigneur.  Arianiis  lui  iulligea  de 
grands  supplices,  le  iit  baltre  de  vcrges,  le  suspendit,  lui  dechira  tout  le 
Corps,  transperea  son  corps  avec  de  longs  clous  de  fer.  Le  Christ  Notre- 
Seigacur  le  forliiiait,  gucrissail  scs  blessures  et  le  faisait  sortir  de  tous  les 
supplices  sain  et  sauf,  sans  une  blossure.  On  renvoya  ensuite  daiis  la  villc 
d'Alexandrie.  Le  Christ  iXotrc-Scigneur  lui  Mpparut,  le  i'ortifia  et  lui  donna  des 
promessos   (le  Icidan),  en  ces  termes    :   «  (^)uiconque   celebrera  ton   annivcr- 

1.  Ct.  Amelineau,  Geogr.  de  l'Egijpte,  49,'5. 


0 


in 


[415|  27'   HAMLK  (.5  AOUT).  A31 

PÄvThV  :  7.e.Ah  ••  hat-  •■  ».ei-nn  •  hat-  -.  H.e.i; -n  •  'inft/-  •■  m'nv  ••  AV>}j?. :  ttöf\ 

/"'/•  •  rt'^.e-1-  :•■  flir^n  ■■  ^.n,A"  •  hlu.M  ■■  )ni:t\-f{\  •■  hm-  ■  «Jcj  ■■  m-ft/-  .•  rt«7(p 
■»•  •■  non..?.  •  ft-flrh'i'  :••  io-\'i.^',h  ■  ^fi.t\  ■  ^n  •  h*/"}  .•  t./",/,  .•  «jn.f  =  m-hr 

»»ho-^-J  •  fnfli<:fl>-«p  i  fl^rt'f"  :  ?i«^-l-  :  (Dh^W  :  h1\t.htt,h.C  ■  hrahti\'  :  M 

"Jl/^'h    !   rt'^^'1'   ::   fflhJ  J  hrrPlh  :  -!•?,}»"<{.  1-  :  fllm.'}3F)<J.-|-  :  -nH-;^-!'  :  ©<{. 

1.  ?Ä-AVi]  J*.  0  A  «»Ävh/.  :  "/,e,AVi  !  (P  v.^AVi  sie).  —  /^i.  ny-i-nul  '*  — -ll;  <>  "w  :  A 
a>f' .  —  2.  m-M-2  P,  0,  A  m-  -.  «D>\vhÄ  ••  ;)i.ßffl^  i  n.  —  3  4.  at-M-  —  ft-IMi1-]  P.  O  flftll  : 
fl>-'    :  ft"7   :  A   fin    :  ft"?^-!-.  —  7.  rt/i/e  h^-C  P,  0,  A  add.  UAml-  :  —  ib.  WkAl  P  Ji.V-' 

—  et  sie  inlia  ar.  \f}~^].  —  8.  mthj^»^-]  P,  A  — «rov^  (0  ow;.  maa^Jf-  -.  —  tm)}..y,}.  — 
'■K  >.i^>iO^]  P  öt-fil-  :  >,";  A  ■hr'toM-  :  y,'  lO  om.  mhK'iU-  —  M^;  et  ndd.  ronön  =  >, 
af6-hv  ■■  >.?"7iO^  :  flj>.ir'nr  :  miji  :  ,r9"^<.  :  CM  etc.).  —  11.  wAl'.s-nft]  0  — nv.  (P  ow.  niA.l> ' 

—  AiTö  lignes.  11-12.  A  au  lieii  des  lignes  11-12,  a  ;  m'hr'-V  ■■  hHn  :  aoh""/"/  :  Wtm  -.  _e.r'^ 
■f.  '  (:>,(<  !  A^'.'i.n  :  (noDt<.  :  c>i<*  '  (oyr'h  elc-).  —  /ä.  >,nii.-F]  0  r.>i(»  far.  5^;;— JI  s.Li:^!;. 


saire,  ou  ecrira  le  recit  de  tes  combats,  ou  le  lira,  ou  donnera  du  paiii  oii  de 
l'eau  aux  pauvres,  le  joiir  de  ta  commenioration,  j'ellacerai  ses  peches  et 
j'ecrirai  son  nom  dans  le  livrc  de  vie,  dans  le  royaume  des  cieux.  »  Quand 
le  Christ  .\otre-Seigiieiir  lui  eut  aiiisi  parle,  11  remonta  au  ciel,  eii  grande 
ponipc.  Saiut  Abbä  Amon  fut  dans  une  grande  joic.  Puis  le  magistrat  lui  fil 
subir  de  grandes  peines. 

Beaucoup  de  gens  embrassercnl  la  foi  et  furent  marlyrises  ä  cause  de 
lui.  Dans  le  nombre,  il  y  avait  une  jeune  fdle  vierge,  nonimee  Teyopilä 
(P  :  iyopilA);  eile  se  tint  devant  le  magistrat,  le  inaudit,  lui  et  ses  idoles, 
et  confessa  sa  foi  en  le  Christ  Notre-Seigneur.  Le  magistrat  doniia  Tordre  de 
la  jeter  dans  le  feu;  mais  Dieu  la  sauva  du  feu.  Ou  lu,  tiancha  la  tele  par  le 
glaivc  et  eile  rerut  la  couronne  du  marlyrc. 

Ouant  ä  saint  Abbä  Amon,  le  magistrat  lui  iniligea  de  grands  suppliccs  :  il 
lui  coupa  les  testicules  (0  :  sa  tete  ;  P  et  A  omettent  re pasxcuje)  et,  ensuite,  donna 
l'ordre  et  ou  lui  coupa  la  tete  par  le  glaive.  Ce  saint  regut  la  couronne  du 
martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  De  son  corps  se  produisirent  des  niiracles 
et  des  prodiges  en  grand  nombre  et  la  guerison  de  beaucoup  de  malades. 


P  1»1,  a. 


A  l:f'i.  a. 


A  :iii'i.  a. 


4.-^2  LE  LIVRF.  DU  SYNAXAIRE.  [416] 

w^'iV'V  ■  nA.rh'i-  •■  m^öt^o-  ■■  ■\'\•^^  ■■•■■ 

rt^r  :  rtA'/'  ••  A.e. "JIA  ■•  IPÄ.A  :•: 

hil'  ■•  '/'ftA.1)-  ■•  nrt,e,v  :  /wy)..'>'j :  4"Ia  :•:] 

rtiriH-/: :  (>A'l- :  iifin  ••  /  lUi/.  •  /c.>,^,  .•  mihv  •■  i'\^ll^h./\  •  vn.«*.  =  014»^»^  : 
lu-i- !  yH:rt;;e'}  ■  H4"J.ft  ••  ?uh'it\  ••  oj-^ia'/j  ••  d»;?/. :  htiWiff.c.y  ■■•■  h'nu.h-n^ 
c  ■■  f.r,h/.'i  •■  ns^A-f-ff»- :  h^vi  ■■•■  1" 

mfiM-/:  •  r>A'i'  •  Jn>n  5  'iii»K.  :  AÄ-n  :  hn-c  :  M  •  t\rpi  ■  a.+  :  ^M 
>  :  Hinz.  •  ?.fiyi'>.e.t:jP  =  fl)fl>-?«i:  •  vArt-f- !  /".-»jh  !  -^n  •  ^-n/.  =  ^n  •  a^^c 

h    ■■  ttlfifm  :  htl-^Tfl  ••■  Imö/A'-I-   •'  Art.1'   :   fl»Af.    :   hfi9"    ■l-']  hIM.h'ttAi.C  •■  y. 

().  ^f-M]  h.«*-  ;  A  •l.}PÄ''\.  ^  7.  .|-;'\]  O,  A  M-f^.  —  11.  mmi-f:  —  tTi>i<.]  P,  0  «ot ". 
—  15.  AAAftt]  A  *    —  //'    /".m]  P  /".l.  —  LS.  «d^iäTV]  P  «nJi»"?    (0- 


(Jue  Dien  par  sa  prÜTü  ait  [litie  Jf'  iiuus  et  que  sa  benedictiuii  soit  avec  nons! 
Ainsi  soit-il. 

'Salut  ä  Amoii,  doiil  les  ininiLrcs  fiiront  blosses  par  dos  clous  aigiis 
qui  rureiil  cloiies  sur  liii,  siiy  soii  rinijs,  de  sorte  ipic  le  Christ  lui  donna  Fas- 
svirancc  et  la  promesse  avec  serment.  Salut,  salut  a  la  vierge  Tcyopila  (|ii('  Ir 
inaj^'istrat  tua  avec  lui  par  le  glaive". 

Ku  ce  jour  aussi,  memoire  de  la  visiou  ipiCul  lizccliiri,  le  proplirle,  et 
didiiace  de  Teglise  de  saint  .Iran  l'Evangcliste  daiis  la  villc  .d'Alexandrie. 
Oue  Dien  iious  fasse  misericordc  par  Irms  prieresi  Aiiu'ii. 

Ell  ec  jour  egalement,  memoire  dr  rillustre  Perc  Al)i»a  Scmon  {Siniroii} 
palriarclie  d'Alexandrie;  c'est  la  Iranslalioii  de  son  corps  au  monasterc  d'Abha 
Macaire  dans  le  deseri  de  Seetä ;  et  mort  de  Setli,  lils  d'Adam'.  Oue  Dien 
par  leurs  priores  aitpitie  de  nous!  Ainsi  soit-il. 

Je  dis  salut  ä  l,i  translation  de  ton  eorps  saiiit  au  couvent  crAbbä  Macaire, 
u  Siini'oM.  patriarelic  de  la  ville  d'Alexandrie.   I)isj)erse  bs  cinumis  de  inon 


] 


[417]  2S'  FIAMLI'.    4  AOUT).  433 

r»n  ••  ajVA.!)-  :  H'Vn/.  :  a/S:  ••  hvv ■i- 
5        f^f\r  ••  ?inA  •  «n'Hi/. :  hr^1^  •■  rt"??  :•: 

(IHJ:  ••  (>Al-  :  ^(^/.<i.'Tl-  :  "Vt.'JPi»"  •■  tm^l^^AHW  "■  Hl:  ■  4'.f.ft  i|-  ■•  '/Arnf-  =  A?i 

AÄh-f- « <"»i*n  ■■  •iA?ih'f-ö'»-  ••  A/h'Pt:«!''!'  •  rowi/.-'i-  =  n/.».  =  rii"?"?-/:«»- :  A?»"i 

n  :  uf^-'üC  •■  iDCM-f-  •■  AhlVi  •■  h'i'UrM/.  ••  fl"w.A^Vl  •■  e.Vlu:  •■  -^/.(Lr»-  =:  «>/\ 

fl  •  «i.C'/1- ■  j?.x-t ' 9°titi  ••  ''7t:jPi'"  !  hoo- :  A?i"Jii.?i>  •  ,e.a.A"'}  •  ^/"A^iri  ■•  Ai.l'i'. 

2.  ii.ftflffl-cjp]  Ce  salam  maiuiuo  dans  (».  —  il>.  ».ünw-t}"]  A  iny.dyA-^'.  •>•  A  fait 
suivre  ici  doux  saläm,  cf.  pag-.  454.  —  7.  La  conimemoratioii  de  Saiiile  Marie  Madeleine, 
que  A,  eonime  le  Synaxaire  arabe.  placent  en  ce  jour,  se  retrouve  au  (i  Naliase  daiis  les 
auties  iiiss.  P,  191,  a;  U,  til.  a;  A  137,  b.  —  10-11.  <BtA>.^-F]  P.  <>,  A  ffltftffl-F-  — 
12.  iB(l>,rf^.ii]   P,  O,  A  iBII.   —   14.  .ttltA-V]   P,  O,  A«».ß  . 


Corps  et  les  adversaires  de  r.imo,  comiiu'  In  vnnt  ehassn  la  poussiere  de  la 
surface  de  la  terre]. 

lAu  tröue  de  Dieu  que  les  animau.x'  portent  et  soutiennent  egalemeut, 
sans  qu'il  chaucelle  aucunement.  d'uu  cöte  ou  de  lautre,  et  doiit  l'aspect  a  la 
couleur  de  la  grele,  ;\  ce  Inhir  dr  li'n'u.  an  cirl,  qu'eii  ce  jour  vit  Bzechiel, 
je  dis  salutj. 

i.KCTuiiK   i>i    28  iiK   iiAMi.i':    4  aoüti. 

Au  uom  du  Pere,  du  1^'ils  et  du  Saiiü-Rsprit,   uii  scul  Dieu. 

Ell  ce  jour',  niourut  Marie-Madcleiue.  Cettc  saintc  suivil  le  Christ  Xotre- 
Seigiieur,  qui  chassa  d'elle  sept  dcmons.  Elle  scrvit  Notre-Seigueur  et  cusuit.' 
servil  aussi  les  Apotrcs.  Elle  ful  pirsnilc  au  monie  it  de  la  passioa  de  Notre- 
Seigneur,  de  son  cruciiiemeul  et  de  sa  mort  et  de  sa  sepulturc  \j-  iliinanclie, 
eile  alla  de  liou  mal  in  au  sepulcre,  et  vil  la  pierre  roulee  et  uu  äuge  assis 
dessus.  Coiuiue  elles  elaitnit  eirrayees,  eile  et  Marie,   la  ineie  du  Seigueur, 

1.  iizech..  1.  —  2.  Gelte  commemoration  est  placee  daris  P.  ü,  A  sous  le  (i  .N'aliase,  ce 
qui  corri'spoiid  uiieuv  au  ealendiiiT  elliiopien  us\iel. 


434  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [418] 

(uüy.M:  ••  Uön  ■■  tiht\H:h}f  •■  A-/:  ••  ao^rSVi  ■  mmA  ■  th<i  '  at'i'nCA'of-  -. 

rbJrV  ■  fl»>1/.-fö>»-  :  Hh'W»   :  Clhf-f-   •   Mh^n.Kl   ■   am\\tm   :   ^,n,A  "    aJ'l-tmYjthl'   : 

njp^- :  ©«^m-f -> :  Antt-;"»-!- :  ^i'jft->  ■  fl>^,.fl^^•.'^  .•  to-M-  .•  '/^.«vs"-/-  =  hin.h 

'r9"+-f"'>  ::  CDflÄV/,  :  AjiA.'/  :  r^^ll.   ••   "/fl./?-  -•   Ji^i   •    ^^-U-fr  =  fllVdJ6C->  ■•  flJ 

4'/»'<f/l-  :  nriAC  •■   nH-'l  "  fl)>n/.>  •  ?.'}«  !  H-Ah>»fl»-  ■•  A/h'PCjPlh  ■  hfth  •• 

2.  iir]  P,  0,  A  iivrt.  —  3.  iihntCJi^]  F,  (),  A  >^l\  .  —  7.  >,?"'>£«^ir<ii>-]  P,  (»  fli5n<'.1i-  : 
HYiöo  !  ,p.(i'\;  A  ffliihöo  !  .tt  :  >i'.  —  10.  n>->0]  A  (iwri>;  P,  <),  A  —  l.-.  —  13.  u»9" 
UCI]  I'.  O,  A  •S.^'FV'et.  —  13-14.  ffiTy"**-*]  A  m>,TflD+*V   ar.  ^X^vx^^  . 


M 


Tange  leur  dit  :  «  Ne  craignez  pas!  Je  sais  que  vous  cliorehez  Jesus,  qui  a 
ete  crucifiö;  voici  qu'il  est  ressuscite ;  il  n'i'St  pas  ici.  » 

C'est  ä  eile  aussi  que  le  Redempteur  apparut,  et  dit  :  «  Va  dir.e  a  mes 
freres  :  Je  monte  vers  mon  Pere  et  votre  Pere,  mon  Dien  et  votre  Dieu  «. 
Cettc  sainte  vint  et  annoiKja  aux  Apötres  !a  resunectiou  du  Kedempteur, 
leur  raconta  comment  eile  avait  vu  Notre-Seigueur  et  leur  dit  co  (|u'il  lui 
avait  dit.  Fdle  se  fit  gloire,  vis-ä-vis  d'eux.  davnir  vu  \c  Seiguour  avaut  eu.\. 

Aprc's  l'Ascensiou  de  Notre-Seigueur,  eile  conlinua  ä  servir  les  Apötres. 
I.a  gräee  du  Saiut-I'^sprit  Paraclet  dcscendit  sur  eile  aussi,  comnie  dit  le  pro- 
phete  Joel,  cu  prophctisant  :  «  En  ellot,  vos  enfants  et  vos  fdles  prophöli- 
seront;  je  röpandrai  de  mon  espril  sur  lues  serviteurs  et  messervautes '.  »  Elle 
preclia  avec  los  Apötres  et  convertit  iieaucoup  de  lenimes,  qu'elle  amena  i'i  la 
i'oi  du  Christ  Notre-Seigneur.  Les  Apötres  Tötabllrent  inaitresse  (O,  P,  A  : 
diaeouf'ssei,  pour  enseigner  aux  temnics,  et  pour  les  baptiser.  De  grandes  trilm- 
latious  lui  advinrent  de  la  pari  des  Juil's  :  outragcs,  llagellatious,  igiiouiiiiics, 
en  grande   quantitö;   eile  continua    ä  servir  les  Apötres,  jusqu'au  moment 

1.  Joül,  II,  2S. 


[4101  28'  IIAMLft  {'>  AOUT).  435 

'7-'>'^/b  ••  hcft-fn  ■  miM-t-  '•  hrth'PCjf'i-  •  +^.«?  •: 

?.'>nA  ••  jpvcirj  ••  r-ii'  ■■  ha.a.-i-  •  ir:"?  :•:] 

[n»H:  •■  AA-lh  ••  f'iiJuVö«-  :  Ah'>.e.v.>.4''ft  ••  in/\-nhfi.l-  •■  Älvfty  =  »»«i-.+c.e 

/w"p,>A  •  flJAf.  ••  efl>-A-^.  ••  'i'n(>'i- '-  (Dh'itii  •  (Dfiany.?*//**- :  V'th'iti  ••  fli"7(:.er  = 
n'j'pp-ö»-  :  fl)ni¥^öo-  !  A.p.-fl»-,e'>  :  flJA>>;j?'j  :•:=  «o-h-i;  ••  ^.-l-AhVi  •■  A^ft«»-  =  «> 

4.  ncT.?^]  l*  Hhcw-l-.  —  5.  iitoi-'f.]  P  —  <f..  —  <'i.  .ft■>^fl>«]  P  —  ».  —  ''i-  Amn.ii]  <»,  A 
ft.  _,s.  «iAn>irt.»:]  0,  A  «0(1  .  —  K».  >,y(ni;i]  (>,  A  WYii/i«  —  1:^-  •>£•*"»:■/•]  l'  ».y"«:-!-. 
—  lü.  .S.II]  ü,  A  «B-fti-. 


de  sa  mort.  Que  Üieu  par  sa  priere  ait  pitie  de  nous  dans  les  siecles  des 
siecles!  Aiin'ii,  Amen. 

[Salut  ä  Madelf'ine,  qui  s'appelle  Marie,  qui  vit  (P  :  montra)  la  resurrec- 
tion  du  Christ  avant  les  Apötres.  Salut  aux  iemmes  qui  partagerent  sa  peine 
on  accourant  au  sepulcre  du  sage  Artisau,  du  Christ,  saus  que  la  tcrreur  de 
la  nuil  les  epouvantät  aucunement]. 

[En  ce  jour,  memoire  d'Andräniqos  [AiKlriiniiiur)  et  di'  sa  I'emme  Atnasya 
{Ailiaiuisk),  qui  aiuiercut  Dieu.  Ils  etaieut  de  la  villc  d'Autiorlio :  ils  ötaiout 
riches  en  or  et  en  argent.  Ils  donnaient  les  denx  parlies  de  leurs  uonibreux 
biens  aux  pauvres.  Pen  de  jours  apres,  ils  eurcnt  deux  enianls,  un  garvon  et 
une  liUe,  qu'ils  appelerent  Jean  et  Mario.  Ensuite,  ils  di'ciderent  d'aliandoiuier 
l'union  du  mariage,  et  comniencörent  ä  mettre  au  Service  des  malades  et  des 
pauvres  leurs  biens  et  leurs  personnes.  Lui  servail  les  hommes,  eile,  les 
femmes;  ils  resterent  occupes  ainsi  pendant  douzc^  ans.  Puis,  leurs  enlants 
furent  atleints  de  la  maladie  de  la  fi^vre  [oii  (h/scnlc.rie)  et  moururent  en  un  jour. 

Lorsquc  Androniquc  vit  cela,  il  tomba  ä  terre,  et  se  jeta,  en  pleurs.  devaut 
une  image  de  Notre-Seigueur  Jesus-Clirist.  II  disait  :  «  Nu  je  suis  sorti  du 


/.36  LE  LIVRK  DU  SYXAX\1RK.  [420] 

i 

n  -•  '/•+n<.  ■•  ö>-A->i  •■  ?»•>»  ••  -inti.  ••  (oi\n.fiA-  •■  cM-i-  ••  ahrfiti  ■•  ««»vtiA  .■  ?,-j 
H  :  e.nA  ••  ^,1 -nyip.  ■•  nhii-  ■■  'ri-  •  «o-A-frii.  ■<■■  M  ■■  nViP.  ••  nhii-  ■  r.Jxfi    , 

AI)  i.  /..|.  :  hiii.h.n,h.(:  :•:=  an\l:{\  -.  ^\'^o^a\  ■  7«  :  hr ■{[■»>  ■  ^r  ■  m'VM)  ••  rnA.* (PK 
2.  iK.li]  I'  mir:.        3.  ^-^Va]  <>,  A  ■wo»  ■.  i-  .  —  '..  c>.v^]  P  o/".  —  "i.  .k-ih]  P  HH. 

_  il_  nX-Vt  !  -/"I]  O  IH-I-,  P  ow.  ««»t.  —  10.  All>ift.|.]  A  om.  (0  om.  <uJoi>,k»ii        .S»bA). 
—  11-12.  .ft.i.c]  (),  A  .KA-C.  —  12.  >iüD»iV'h]  P  >iy°i)UV)-    —  /i    0>>>"VH]  P,  0  Olli.  ID. 


SPiu  de  raam(''i'ft,  im  jo  roviniiJrai.  Uiou  a  domit!,  Dien  a  onlevi''.  Ouo  Ic  uom 
de  IJicu  soit  heui  maiiitenant  et  dans  reternite!  »  Atliiiniisic.  leur  mere,  ä 
cause  de  Timmensite  de  sa  douleur,  voulut  se  tu.T-,  eile  cntra,  en  pleurant, 
dans  le  sanctuaire  oü  etaient  enterres  ses  enfants.  Mais,  duraiit  la  iiuit,  ellf 
vit  (luelqu'uii  (jui  ressemblait  ä  uii  nioine  d  (jui  liii  dit  :  «  Ne  pleure  pas  au 
sujet  de  la  niorl  de  tes  eufaiits,  iiiuis  pleiin-  siir  loi-nu'MUO,  car  tes  enfants 
sout  lieurenx  dans  je  ciel.   » 

l^orsqu'elle  ent  entendn  ecs  paroles,  eile  alla  les  dire  a  son  uiari;  ils  iloei- 
derent  d'abandnniier  le  munde;  ils  distribuerenl  leurs  biens  aux  j)anvres  et 
;iu\  nialhonrenx,  [)arlirent  de  nnit  el  allerent  ä  Alexaudrie.  Andnniiiiui-  laissa 
la  sa  femnie  et  alla  daiis  le  di'serl  de  Seele,  oü  il  se  lit  moiui'  aupii's 
d'Abbii  Daniel.  II  levint  el  eonduisit  sa  fenuno  dans  la  llanti'-Egypte,  dans 
un  monastere  de  vicrges  on  il  la  laissa.  (Juand  dou/.e  annees  sc  furent 
econlees,  il  demanda  a  Abba  Daniel  la  permission  d'allcr  a  .Jerusalem  rece- 
viiir  la  benediction  des  Lienx  Saints.  Pendant  (ju  il  (Mait  en  route,  voifi 
(|ne  sa  l'emme,  vonlant  eile  aussi  recevoir  la  brn('di(lion  des  Licnx  Saints,  par 
la  volonte  de  Dien  I."  n-n. ontra.  Mais  son  visage  etait  tellement  eliani>e,  par 
suile  de  ses  iioüd)reM\-   jcunes  et  de  ses  veilles,   (pi'il  x\r   ivcr)naut  i)as  que 


15 


[421]  28'   lIAMli:  ('i  AOHT).  437 

fl)>n<-  •  "in-/.  •■  ime'J«'"»'  •■  JJA^  •■  «»^An  =  uhhff/.  -.  lu/««  •■  nhrt/l-  =  ,f.?»/:  • 

'i!f:/.-^j'ti  ■  '^n  ••  M  ••  J^rj/..A  ■•  tD.e.n.A"  ■  hhfm  .■  n.Kf  ■■  y-ffmo-^'  •  V/ :  h^/"  • 
'/•r/i«»->i  ••  fl>nR,/h  :  M  ■•  ^i'>;..A  !  /.hn  ••  fr/n.»*. :  .ii'^'r  ■•  «j-iitA- :  Kn  •  }xd. 

aU-i-  •■  ^y:f\-\'  ■■  oi{i{V/  :  hö/.dA'  ■\-  at'hl-  ■  7.H.  •■  %'nn  •  %V  ••  (iV^Cl'  ■•  «><"• 

A^  ••  lUJ-  ::=  (ofttt  :  d.^fi.  •  ^'-TJTi'P  •■  /-hn'P ••  n/*'f:'ji-  =  h'^M-  •■  flj/.iin- ••  h 

4-?!  :  1}t  •  rüjPft**  -•  fl»hi'".«'."V.  ••  V^iT  ■■  /wpiVA  ■  ^n  ••  W»"»  ■•  «»Äh-  ••  -lill.«'-  •• 

5.  iih),«»^:]  o,  A       '"•^.  —  li.  iiiih/ii-;:]  A  n>i'.  —  7.  ^nwi  =  yv-{>ao-'\  o,  A  «cimi  (<>  «^ 

A«"»")!!.  l'..    Ay";*-]   P  (""■    rt.  —   /i.  h'»n<l]   P   Olli.  —    14.  in>,>,«i><c]  P  Olli.  m. 


c'etait  sa  femme.  Mais  olle  lo  rr^coiinuf,  parco  que  soii  Visage  n'etait  pas 
cliaiige.  Apres  etre  parvenus  aux  Lieux  Saiiits,  ils  revinreiit  ä  AlexaiiJiie. 
Abbä  Daniel  avait  connu  la  chose,  gräce  au  Saint-Espril.  II  dit  ä  Andio- 
nique  :  «  Demeure  dans  uu  meme  lieu  avec  le  moine  qui  a  et(''  ton  eompagnoa, 
car  c'est  uu  saint.  »  Ils  roslei-ent  ensemble  douze  auties  auuees,  sans  qu'ou 
siit  que  c't'tait  sa  feuiuic,  niais  ou  rappelait  Atliauase  (c/  imn  Atli(iiiasic).  II 
arrivait  qu'Ahbä  Daniel  los  visitait  eu  uiemc  temps  et  leur  parlait  du  prix  de 
leuisänies.  (^)uand  Atlianasie  fut  malade,  Andionitjue  vint  dire  ä  Abba  Daniel  : 
«  Mon  compagnon  se  meurt,  viens  le  visiter.  »  Abba  Daniel  vint  :  il  \r  Irouva 
gravemeul  malade.  Elle  lui  dit  :  «  Pere,  je  voudrais  que  tu  uh>  doun(>s  l'Ku- 
charistie.  »  Abbä  Daniel  fit  diligence  et  lui  dunna  le  Saint  Myslere.  AussiliM, 
eile  mourut.  Au  meme  moment,  s'exliala  un  partum  d'onguenf  qni  renqilit  la 
maison.  Lorsqu'on  voulut  Tenvelopper  du  lineeul  fuiebre,  on  s'apei\'Ut  que 
c'etait  une  femme;  on  trouva  aussi  uue  feuille,  sur  bujuelle  eile  avait  eciit  soii 
histoire  et  le  signe  pour  scrrir  ilc  rccdniuiissdiicc  qu'cdle  avait  laisse  a  son 
niari.  (Juaud  Andronique  la  lut  et  apprit  ipie  e'elait  sa  lenime,  son  iutelli- 
geiice  s'obscurcit.  II  C(jmuien(;a  ä  se  IVapper  le  visage  et  ;\  se  lameuler.  Pen 
de  jours  apres,  cumiiie  il  etait  malade,  les  vieiliards,  Ics  tnniiifs,  viurenl  vers 


'♦38  LK  LIVUK  Dr  SVXAXAIRE.  [422] 

?i'>H  !  ^H<.  :  -niiA"  ••  \lK\\'i  ■    nöh  •■  'iao^  •■■■ 
roAÄlTft^  :  rtAir  :  AVn.(;  ■•  H'/Of  9  ■ 

n^ch-j^fl»-  ■  ^-ifh-}  ■  rt\M  '■  h-ihtm  •  "/Ar  •  Ä"*-}  :•::] 
K-ncyr  •  ?.t\.h^  :  (Dhtii'h.^  •  hö<i  ■<■■ 

[fflOH-/;  ■  iVA-l-  ■■  li'/  ■  ö^.V-U  •■  A-nO'ö  •  aot\\'p?:i\  '■  1(\i.  •  «w^h/.-!'  »  ÄO  • 

4.  -Urt  :  ";  ]  er.  üillmann,  Crestli.,  '»3,  1.  2  a  f.  —  14.  m-^-m-^n-'\  A.  <Dll;i-  .  —  IT).  <Dfli|-t] 
A  place  cette  commemoration  au  29  Manile;  0  Tomet  avec  le  salaiii;  P  la  rouiiit  regu- 
lieremenl,  au  28  Hamle.  a  celle  de  Masqal  Kebrä  sous  cette  formr  : 


lui  et  reyurent  sa  biMiriliclion.  Apres  avoir  roQU  le  Saint  Mvslero,  il  mourut 
et  outra  dans  le  royaiinie  des  cieux.  Oue  par  leuis  piieres  Dicu  ait  pitu?  de 
nous  dans  les  siecles  des  siöcles!'. 

[Salut  a  Andronique,  qui  visita  le  couvent  do  SciHe,  distribuaiit  ses 
ricliesses,  qui  nYtaient  pas  des  richosses  acquisps  injustemenl,  et  salut  ä 
Athanasie  (jui  l'iit  sa  conipagne  de  (lemeiii-e,  sans  qu'il  reconnrtt  son  visage 
et  .si'it  que  c'etait  sa  femnie,  parce  que,  ä  cause  de  ses  jeünes,  ses  os  s'etaient 
dessöches  comme  de  l'herbel. 

[En  ce  jour  aussi,  memoire  de  nos  peres  Abraham,  Isaac  et  Jacob.  Que 
leurs  bcni''diclions  soient  avec  nous  dans  les  siecles  des  siecles!  Ainsi  soit-il  . 

[Salut  ä  vons,  Abraham,  Isaac  et  Israel,  remplis  des  ijifirfaits  dans  les) 
commandements  et  la  loi,  sans  aucune  defaillanco,  Abraham,  isaac  et  Israt'I, 
vieillards,  vous  qui,  spinhlnbles  fiit.v  branches  de  la  vigiic,  portez  les  pepins 
de  la  justice,  et,  srnthUihlps  au.r  lleuves,  faites  couler  les  eaux|. 

[En  ce  jour  ',  lombe  la  mort  du  bienlieuriHix  athlete  du  Christ,  le  ihauma- 

1.  Cottf  cOMiinr'innration  que  A  place  lo  21)  Mamlc;  manque  dans  O;  dans  P  eile  est 
jilacee  regulicrcment  au  28  llamle,  mais  sous  la  forme  suivante,  tres  abregee  :  "  Kn  ce  jour 
aussi,  tombe  la  memoire  d'.Vbba  Filpos  Philippe),  docteur  de  la  loi;  les  extremit^s  de  la 
lerre  rctentirent  de  la  reiiommee  de  son  ascetisme  et  de  ses  Iribulations.  Gel  homme, 


10 


Ij 


[423]  28'   HAMLft  '4  AOUT'.  439 

«i.A^ft  ••  Ml  :  "V'Wic  ■•  Mii:  •■  *.e.ft-l-  ••  y.n/.  ■■  A.n',*7i  :  Mnu  •  ^••s./i :  i-n 

i.^A  ■•  ?i'>i/ :  ^.-l-'^rtA  •  Ji..eii-  •  (Dr^n  ■  hö^.d. •■  hn  •  -MnA  ••  '/e.''7'r>  ■■  ■ji*>ji'.^/i>  ■ 
y"e.**  ••  A^n-v :  mfta  ■■  dA'fi.  ■■  y-i-rn?*  ■  h-iMxtiih  •■  mf-v?/. :  h'in :  ^.nA  ■• 

Intmil  ■■  ^.n.  ••  hn->  ■   J-hA  •  '/t'."?S">  ••  h.A<^<i  :  y.9°i\h  •■  -mf  ••  fl>^,A^ft  •■  y.i 

Mit  ■•  y^eat-C.  ■■  ^hA.A  :  tirö  ••  htm  :  sfl)öA./iJ>"A.  ■  n<:JT|:  •   ll/A-  ■•  i'"ftA.V  •  h 
"Vi  •••:] 

atfin^f  :  ffi-l',"-!-  ■■  >i°/H.>i"/  :  W.?rt-n  :  llCfl-Ffl  :  d"!  ;)»  !  mllXA»^  !  fl)Au»n  +  A  :   Uli/.-  :■:• 

2-3.  (Döh]  (  iinj.  le  ms.  omel  c»-  mot. 


turge  Abbä  Filpos  [Pliilippr),  superieur  de  l;i  comniuuaute  de  la  villo  saiute  do 
Dabra  Libäuos.  II  a  ete  dit  au  sujet  de  cc  saint  qu'il  l'aisait  des  miracles  ot 
des  prodiges;  par  la  volonte  de  Dien,  il  sort.it  des  monts  oü  il  etait  ne,  allant 
au  milieu  du  desert  (du  coiivent)  aux  jours  oü  vivait  Abuna  Takla  Havtnrmot  ponr 
en  6tre  Ic  fils.  Talcia  H.  l'accueillit  avec  joie  et  connul  par  une  rerelalion  du 
Sainl-Esprit  qu'il  serait  un  vase  d'election.  Apres  qu'il  l'eut  i'prouve  dans 
toutes  les  oeuvres  spirituelles,  il  le  revetit  de  l'habit  monastiquo;  Filpos 
pratiqua  toules  sortes  d'ascetisme,  en  Timitant.  Quand  Abbä  Takla  Hfiymänot 
mourut,  Abba  Elsä'l  E/Z.svV)  fut  installe  sur  sa  eliaire.  Peu  de  jours  apres,  niourul 
Tun  dos  fils  xpirituolx  de  l'abuna.  Quaud  on  voulut  l'envelopper  du  linceul 
funebre,  il  remua  el  parla  en  cos  tormes  :  «  Abuna  Takla  llaymanol  a  dit  i\ 
Elsa'  de  venir  choz  nioi  d  a  Filpos  de  s'asseoir  sur  nia  chaire!  »  Avant  pro- 
nonce  ces  paroles,  Ic  imiiiir  mourut.  Ensuile,  ou  inslalla  ciiiniiic  supt-ricur 
Filpos,  (jui  eut  une  conduile  purfaitf  en  tout,  eoinmi'  son  pi'-re,  Takla  Hai/- 
iiKtnot.  11  regut  flagellations  et  tribulations,  en  luttant  pour  la  justice.  11 
mourut  en  exil,  et  alla  vers  Dieu,  portant  la  couronne  du  martijre,  le  2U  de 
llamle.  Que  sa  benödiction  soit  sur  nous!  Amen]. 

juste  el  Saint,  etait  le  gardien  du  couvent  de  Dabra  Libänos,  qu'il  arrosail  de  la  foi  de 
Notre-Seignour  Jesus-Christ,  par  les  veilles  et  les  prieres;et  la  niemoirc  de  Masqal 
Kebrä  ».  Cf.  Turaiev,  Isliedov.,  'M't  et  Mnniim.  Art/i.  ff/igioL,  t'aHC.  1. 


440  LF,  LIVHK  DU  SYNAXAIRK.  [424] 

«wfti-.'ie.AV  :  h'i^.h  •■  rn.e.-A-  •• 

?ift»»  :  rnnÄ'l- :  A^/rif:  ■•  Wi*'/  •  •i-'/J-  :■:. 
f^ilA  ■•  *.e.rt>  :  Uli:  ■  fin  •■  (ofiF'  ■■  A9":f-  ■•■ 
"IJi/uA  •■  •/-:V.e.-T  :  ,ft(>+n  :  n,7i-/;;J-  :!= 

Ä«o  ••  ÄwA//il'"A.  ••  9"'i(\tt  ■••• 
nni:  •■  «iAl-  ■  -J "lUi^.  •  (r/A  •■  AP.»:  ■  Mtxlw.M  ■  «»Äi'"Ah>  ■•  ö»«».e.-:iij->  .-  /,. 

0  5.,  a    frt-ft  :  hCrt-f-rt   :  A"'P   ■  ft-nWllf-  :       A'JA«»   :  "/M"   :  ?i"VL'>   " 
[rtAr  :  AA.f.'l:  ■  n-Wl  •  ■ittj'l-  :  H'J».VÖJ  : 
h'ittti  ■■  .eCV-  ■•  'i'.Ä.»'!  :  .e.->"/AV  •  ?»«»•  •  ödu>  ■l- 

(3.   rt'»!'"]  O  Olli,  ce   s.ilani.  —   lu.   a   —  }».+]  Ce  vers  est  omis  daiis  P.  —  13.  (l'Vrt]   P, 
0  OW.  —  lü.  ^C-V-  !  VÄ-ao]  0,  A  v'  >  y  . 


[Salut  a  Pilpüs,  lils  dts  'l'aUla  llaymäuot.  La  Jigiiitr  du  su  graiulour  et  de 
sa  richesse,  la  haute  (U(/nit('  de  supth-irur  ijui  hii  iHait  n'servee,  se  fit  enteudre 
parla  voix  (l'uu  mort.  (]c  justo,  celebrc  par  toul  Ic  luonde,  excita  les  athletes 
(hl  l'.lirlsl,  par  sa  liitte  ;  par  ses  blessures,  il  guörit  Ics  blossesj. 

[Salut  a  Masqal  Isehiä,  doiil  1«;  Livrc  di^s  l'rnvi'rbes  a  t'aif  l'elogo,  car  eile 
tut  adouuec;  au  travail,  ayaut  toiijoiir.s  les  rcius  ceiuts'.  I^orsquc  Mioliel 
couduisil  süu  niari  vors  la  \'illo  Salute,  salut  G;il)rlel,  de  la  classe  des 
archauges,  fut  laisse  poiir  la  garder,  olle  seulej. 

Ma.TiiiK   iiu  29   iiK    iiwii.i-:    5  aoüti. 

Au  iKiMi  du  l'i'ii',  du  l'ils  et  du  Saiul-j'^sprit.  uu  seul  Dii-u. 

En  ce  jour,  uieuioire  de  la  l'iHe  de  la  Xalivili'  de  Notre-Seigueur,  Dieu  et 
Hedem[ilcur,  .lesus-Cilirist.  a  (pii  soll  la  gloire  daus  les  siecles  des  si^cles. 
Ainsi  soit-il. 

[Salut  a  -'a  Xallvilr  ipii  fut  auunun''!'  par  les  prophetes.  Saus  ouviir  auru- 

1.   I'rm'..  x.\.\,  10  s. 


10 


[425]  20'-  IIAMI.K    :.  AdUT).  441 

vi>- :  '/v.lnn  •  fmifry^'j  .•  h^/«  •  ^.ix  ■■  p.Ar»  :i: 

fiH-/:  •  öM-  •■  Ji(»n  ••  n'JA  •■  v/\üi-  ■  /".-ju-  •■   A4";.fi  =  ;i-?„?'ft  =  Wi  tcjp  ••  '.f  J,;,|  ,^ 
^i^'M/i/.  ••  (^r:e  ••  htih  ■  tn/.  ■■  fft'r'>T'>,e  :•■  hVAf»  •■  n/"  ■■  «nr,:<f.^.  ..  ^ncfi^. 
h  ••  1:.l\(n'i(n.'"{\  ■■  J^.P.'>  =  fl«//.VÄ  ••  A-l-'  •  ll./'  ••  W.M.n  ■■  n",y.l'  •  ai'i'yM'P  • 
nh*/"  :  H/:  •  {tf\1-  •■■■  (nh'itX-  •  r'PV'  •■  OJ-ftl;;'-  ••  m^fi/ChP  :  hrJiJ»-  :  f  ^'r 

A-  '  r^M  •  )\"V\  ••■■ 

[rtA'/'  ■•  AVArt'/-  ••  /";»h  ••  ?i'/'V :  wi/.  •  ftcy  ••■■ 

?n/o  •  Ihn:  •■  (n^y-fi,  ■.  ;i-?„?'ft  •  MViiy  ■■■■ 
AWA-  :  \i/"P  •  ?i/ih  !  ,e.hfl)-v  :  hcM  -■'•■■ 

''lh9'V.  ■■  inCA-"/  ■■  '/.f.TrV  ••  mf'Py  •■  mKö»-.«'.'  ■  md.'l'H-  ■  y"i.r9*  ••  hXt\  • 

*iirt  •  ffli-e  ••  ^y'iiro»-  ::  m^n  •  häv/.  :  -in  ■•  h,M:  •  i;?f:  ■  ^'lf,^.  •■  wi :  e?i 

2.  -j/h]  P  t,!!  fVi  —  6.  m^.'/x]  <),  A  A..  —  ib.  ^ir.n-l:.p->]  P,  <»  —  V  (A  =  A).  —  10.  in 
<;  =  r»f:^]  P  inr.^  v/V  .  —  14.  iiM^-  :  fV]  ^  '^>>  =  ü  ■  -^  i"'-  mr.fiw.]  P,  0,  A  —  -f..  — 
11).  wjvoo-.ev]  0,  A  —  ,p.. 


nemenf  l;i  virj^initc  fermee  de  sa  mere,  notre  Redempteur,  qiii  chassa  les 
tenebres  et  refraichit  la  vie  des  honmirs,  fut  convciiablement  trouve  semblable 
ä  l'aurore  et  a  la  pluie  eiivoyee  ilu  rlcl]. 

Kn  fc  jour  aussi,  l'etc  de  la  Iraiislatiou  du  corps  de  saint  'l'liad(l(''e,  apotie, 
du  pays  de  Sviic  a  Constantinople.  L'empereur  Coustantin,  h'  jusle,  (|ui 
ainiait  Ic  Christ,  le  fit  transportcr,  lui  bätit  une  belle  eglise,  qu'on  consacra 
en  ce  jour.  Oii  v  deposa  soii  corps.  11  s'en  produisit  des  niiracles  et  des 
prodiges  en  grand  uond)rc.  Que  par  sa  priere  Dieu  ait  pitie  de  iious  et  que 
sa  benediction  soit  avec  rrnus!  Ainsi  soit-il. 

[Salut  a  la  translatiou  de  Ion  corps  du  pays  de  Syric  a  la  ville  de  Cons- 
t.intin,  a  Constantinople;  o  Tliaddec,  laiiotre,  /"/  (pii  lis  des  niiracli;s  et  des 
prodiges,  fais  (pie  les  villes  de  nos  ennomis  bnd  'iil  par  Ic  fen,  de  sorte 
qu'clles  scrvent  d'exemplc  a  tous  les  liommes  . 

En  ce  jour  aussi,  ful  la  mort  dr  saint  AN'arscnul'a ',  niarlyr.  (]e  saini  etait 
dune  foi  orthodoxe,  doux  et  devol.  Oii  vouliil  1  onlonner  evequc,  mais  il 
s'enfuit.  Arrive  dans  une  ville.  il  sejourna  pres  de  deux  freres,  qui  ainiaient 

I.  1'  :  W  ar^uiiüla;  :ir.  :  iJ_v--,j. 


442  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [426] 

:Sfli-  :  ao^'^c^i  :  hcft-ffl  :  (Ohtl'H'.M  •■  A-f:  •  ö»A^h  :  hlW.h-ttih.C  •  tDh 
HH  :  htm    :  y.^htm-i    :    nhlU.h'l  •■   WM-ftl  ■  ID^l^'h  ■    h'n^A  •  t\rö  ■•  (Ofitt  •• 

P  IS-,  b    WVJi  :  «jn.f   ••  fl'Ji'/'ll  :      flie.P'ffO-   :  fl^rt'h  :  11.'/'  :  T^tli  ■  ht\\\  •  htm  :  ,h/.  :  'Tl      '■> 

%u.  ••  vf^iirö»-  :  Jiv :  t/D/\hi)  •■  hiti.h-nth.i:  ■■  pfiiiih,  ■■  a-o»-  -•  tD,?f,'ipa^  ■. 

rn«7/.  :  tfDA?iJT|:  ••  A7T-/*'  =  flK'»'»'  •  hri\\\  •  "]/';i"l'  "  ffl'l'}/»'^  :  -H-J-f:  : 
^•Sft  :  mctii'i.  •  aitmt\(n  -.  fiat-M-  ■  ri'^VC  ■•  fl)i»'mrn  "•  m-lT'^  •  ««'li-'J'}  •• 
if..?.'«} ,P.  ■•  afhnu  ■■  htm  :  (p'>.^.4.  •  Mi  •■  M'l-  •■  ojy.^i!.?*  •  A^S-ft  :  ot-t\'b-U  • 
a>i-n<'  •■  ni:  :  iWltm  :  ?,HH  •  tn>h«Ti  «  flJ^.Ä««  :  ftl>"/'  ■■  iO-M'  •  Mi  •  M-1'  ■• 
fl>A?iö»-^'l-rt  ••  e^:''fl>-  =  ?iA  ••  VfK-  ••  'rixt^u-  ■  wtmi-^.  -.  hChMilTti«'  •  mir'  '^ 

J.  fl»>.ntr.hf]  1*,  <»,  A  —  hV.  —  1-4.  Vf-rt»oi>-]  1'  «'A/***   ar.  ^».^c>.  .  —  4.  idiköoV-]  A 
—  oD>  (ar.  Liycili).  —  (i.  n»r  P.  O,  A  o/«.  —  S.  m^nfv."/  ]  A  —  "il  .  —  13.  lioi»  P,  0, 

A  o/)i. 


le  Christ.  Uii  ang-e  de  Dieu  hii  apparut,  lui  cirdoniiant  de  coiifesser  sa  foi  en 
Ic  Christ  Notre-Seigneur  et  de  reccvoir  la  couroniie  du  martyre.  (^)uand  il 
fut  reveillö  de  son  sommeil,  il  dit  aux  freres  ce  qu'il  avait  vu.  Tous  trois 
d'acoord  deciderent  d'aller  devaut  un  magistrat  cunfesser  leur  foi  cn  le  Christ 
Notre-Seigneur.  Le  magistrat  leiir  intligea  de  grands  supplices.  Puis  il  les 
mit  en  prison,  jusqu'aTi  nioment  oü  il  alla  dans  la  viile  de  Seiihur'.  II  les 
prit  avec  lui  et  leur  llt  subir  lä  de  grandes  peines.  Au  moment  oü  on  les 
suppliciait,  un  ange  de  Dieu  leur  apparut,  les  fortifiant,  les  exhortani  a  l;i 
patiencc  et  guerissant  leurs  blessures.  Apres  ccla,  il  les  conduisit  dans  la 
ville  de  Sä  (Sais),  oü  il  les  supplicia. 

Knsuite,  le  magistrat  reuuit  uu  grand  nombn«  de  cliretiens  et  leur  lut  la 
lettre  du  roi  eoncernant  le  ciille  des  idoles.  Saint  Warsenul'a  se  leva,  s  em- 
para  de  cetle  ordonnance  et  la  dediira.  Le  magistral  enfia  dans  iine  violeule 
colere,  et  donna  l'ordrc  d'allumei'  unr  lnuruaise  de  feu  el  d'y  jeter  le  saint. 
On  lui  fit  ce  qu'avail  ordonne  le  nuxgistrat.  11  acheva  son  martyre  dans 
cette  fournaise.  Quant  aux  deux  freres,  qui  demeuraient  avec  lui,  on  leur 
tranclia  la  ttite;   ils  regurenl    la   louronne  du  martyre.  Que  par  leur  inter- 

1.  Cf.  .Vnielineau,  (Jcogr.  de  l'Kgyptc,  41.">. 


[427]  30'  HAMLE  .6  AGIT  .  4A3 

h'  •  ^hA.A    t\rd  •■■■  hiu.h-n.h.c  ••  ^•rih/.'i  ■■  nj^A-ftm- :  fl)n<'.h'f«n>-  •■  ewA- : 
rt\M  ■■  hl.'}  " 

lfif\r'  ■■  Art)(:ns"4-  =  Kii-  ■■  >v  ■■  hnn^-  ■■■:■ 

t  ■■  A(^A.e.  •  "/'fix-  •  (nV(K.  ■•  a)-nt;'|:  •■  h^H  :  e.'h.'J.e.A-  ••  n?i?"  ••  mn?irt->  :  (0 

li   AöA :  rt.+  ■•  W.t\±n  •■  h•r,1^1la  ■■  Mif-ti  ■■  hrhs.e^  =  mnh-  •  ivi-hm  ■■  »z*'  •• 

li.  «DB  ]  A  «DAe  .  —  ib.  "V-^IK.]  P  '^•>Ä<-.  —  "  o"t<.]  A  t««"^<..  —  10.  post  ♦•SJl'V  P.  0. 
A  <J(W.  ^A,'\^I^^■V.  —  11.  ^.-im]  P.  0.  A  h:iah  ■■  Viii--^  lA  —m  — >»  —  !.i.  iB-n-tl:]  P.  O. 
A  —  .+.  —  14.  Mh,"]  A  Mh. :  u"r.e¥ :  <)  m-^.  —  15.  n.t]  P.  O  Mi.et :  A  =^  .V.  —  /3.  >,cr-J)] 
P,  0.  A  —  Ifl^.rv.    Cf.  la  noto  suiv.  p.  'ti'i. 


cession  Dieu  ait  pitie  do  nous.  et  que  «a  hencdiction  seit  avec  nous!  Ainsi 
5oit-il. 

'Salut  ä  ^^'a^senufä,  qiii  senfuit  de  sa  ville.  en  halssant  le  nionde  et  sa 
gloire.  Une  bände  de  mechants  le  jeta  au  milieu  dos  tlamnies.  Ouant  aux 
deux  freres,  martyrs  du  Christ,  ses  compagnons,  on  leur  coupa  le  cou  avec 
le  glaive"'. 

LECTIRE     PI     30    DE     HAMLt      6    aOÜt,. 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

En  ce  jour,  furent  martijrises  les  saints  mai'tyrs  Marqorvos  [Mercurius]  et 
Ephrem.  Ce?  saints  etaient  freres  par  lesprit  rc/iV/iV/.r  et  parents  seloa  la 
chair.  Us  etaient  de  la  ville  d'Akmim.  11s  firent  uu  acoord  spirituel  de  se 
faire  nioines  dans  Tun  des  couvents  de  la  Haute-Eg}"pte.  Ils  y  demeurerenl. 
pratiquant  lascetisme  par  les  jeünes,  les  prieres,  les  adorations  et  les  veilles, 
durant  vingt  annees.  Lorsque  Satan,  Tennemi,  tit  surgir  la  pei^seeution  contre 
lEglise,  de  la  part  des  Ariens  infideles.  qui,  par  ordre  de  l'emperour  Cons- 


-'.44  LR  I.IVRE  DU  SYX.\X.VI1?E.  [428] 

'kiHn'im.Tti  •■  aiM-  ■  {\,V  ••  yiCA'/;jP',"l-  :  W.M  ■  MIM  •  CAiVi  •■  •/y^'^'i'>  •■ 

•h  ••  m-l'-i/^'h'  ■■  f>(l,'/  ■•  tnph-  •■  at-tii-  ■•  !!.'/■  ••  ff"'>y.ti  ■  mrn/.r»-}'»  .•  Afl>-?i'|:  : 

♦  A 3"5  a  i-nri-r  •  H^'jfic?' •■  ?.A- : '^^^p.n  •■  iiih^i.n  •■  "».pn.A?»o«-  ■•   HÄ.'/riv/'+ :  n/" 
Ah  ■  ^-s-ft  :  h.y-yi^r  ••  jp<>f:-/  ■•  '^•c:^',"  •  wWiWA  •■  -^».n  :  '/•/"•p'}  •  «i/'.-i-i" « 

«»Ä'VllP'ö»-  ••  hCV'fWJ'i  •■  fl)«^l*■q:?'ff»• :  ffD4.,A.Y-/'  •  "/fl.f  ••  fnrtrjf:}»>oi>.  .-  .«;,n  •• 

nj^A-f-fl»- :  h"'f.'i  •■•■ 

«nr:*/.-  ■■  «»^-^-^'Z'  •  hm  ■■  p.+'Xj-  •■  4''>'Ji'  ■■••■ 

hV'V'PP"^-  ••  Cli'tl'l'  •  hof  :  rDi<.  :  'i-nft'/-  •■':■ 

lü-3.  hcv-fi  —  r»n.v]  P,  o.  a  j,«:^»!»-.!-/  :  ii.i..e.-.r''  =  f A  "/^/,  n  )  muh-  ■■  ni>iiiH  :  "n-A"  •■ 
<(inrtivm.',"n  :  (A  "tfd.  ine\.e.  ■■  ■fefirtivm/i-fi  •■  «.e.-^»)  >i""  =  .Riwrih-  :  (A  .p.+.efr)  iiy"lf-/!<il-  : 
>.(:-P/ViOfl>-.r'/  =  ml"iA^'h-  ■■  >irt'  :  *.S.fV.  A  omet  les  mols  (n->iHll  :  •V7v'"  =  'fcfi  qui  sunt  ilaiis 
Taralie  „;^..-l .1™=  ^:,0J'  ,.--b  .  —  3.  o«*.?.?!]  P,  <>,  A  in:n»:.e-V.  -  'i.  •^'»'i;.pv]  I',  <>,  A 
■v  !  hcr-om-yv ;  (A  hr.  s  "i  ).  —  4-5.  nr'ft-n]  P,  **,  A  iin«»  :  /"  .  (i.  hr:f-t  ]  Ahir'. 
—  14.  .P.4-V0-]  P  .P.^+>R.  —  !.">.  Vy"    !  CVr^n^]  A  X^VI*"».!'*""'  !  f.tifl. 


iiiiiliii,  cntrerenl  dnii.s  nos  eglises  a  iifuis,  orthodo.xes,  |niui'  y  i'elobrer  Imr 
sacrilicc  impur,  les  saiiils  furfiil  pris  du  /('Ic  diviii.  Aussilot,  ils  so  levorcnt 
el  (Mitrrrcnl  daiis  Ic  saiicluairc;  ils  jcterciil  Ir  paiu  (ju'avaicnt  döpns(''  ccs 
hcreliqiies  iiapics  d  Icur  dirciit  :  "  C.cliii  qui  ircsl  pas  haptise  au  uoui  de  la 
Trinite  Sainic  n'esi  pas  dig-no  d'offrir  lo  sacrifico,  sauf  sur  Fauld  des  idolrs.  » 
I.i's  Aricns  les  prircut,  li's  llagcllercnt  rudemtMil,  Ics  jclArcut  par  Icrre  el  lc> 
foulerenl  aux  picds,  jusipi'a  cc  quc  leurs  lurmhres  et  Irurs  ds  liissiul  liilscs. 
lls  rendiriMil  Icurs  äines  au  Clirisl  .\otrc-Srigiicui-  el  reeureiil  la  couronuc  du 
marivre  daiis  le  royaume  des  cicux.  Dos  lideles  viurcut  eulcver  les  corps  de- 
sainls;  ils  les  cnvclopperenl.  daiis  des  vetcmcnis  et  les  deposereiil  daiis  uu 
ciidroit,  IUI  iiniliiirr  coiiveuable.  De  crs  cinjj.s  sc  pidduisircul  de  graiid(>s  gm- 
risons.  Que  par  leurs  piicres  Dieu  all  pilii'  de  nous !  .Viusi  soil-il. 

[.le  dis   salul    aux  deux    freres   Marqorä   {Mrrciiriits}   el    i-qjlireni.    (^)uaiid, 
pleins  de  zele,  ils  renverserriil  le  pain  de  l'aulel  iuqpur  ilrs  Aririis.  les  Ariens 


1.5 


[429]  30''  IIAMLfi  {(i  AOUT,.  UU:> 

[rtuiH-/;  •■  i>A'l'  ■•  iittn  •  hö/'.d.  ■■  hn  •■  -no-jv  •■  Am-A-n  :;=  -wi-x-  •  4"i.ft  ■•  »»v  • 

A-'l:  :  W&'WV  •  "/Ar  •  tn^^iV.!  ■•  fflhn/.  !  mA-|:  ■•   nKA/V  :  4'P.rtl-  :  (D?A\^'L  • 

*  !  fl»,e.n.A"ö«»-  :  Vu-  :  ^.+.e.-Vi-  ••  h<w  !  h-'/.'Plno"-  •  nh'JI"  :  hcft-f-rt  =  fl>,e.ii.A 

fflWA-    •■   T^-y-  :•:  rOH^Cfl)  :    J'Pt'-   !   AV^.JP'J    ■■    töA'/'ftil.V^  ?  ÖJ»»J\7,    :    '^n  ■•  '/'}l 

Th  ••  ^r'bV  ■■  ^'PAÄ- :  fl):'»i*"f  :  A?i«»  i  ri'i'  •■  üi,e.n.A  •■  ?i^>.p.'  =  ?»"//r  •  Ali.  = 
*p  :  A'/:  ■  rt\^  :  HViV  •  rrtA.'/  ::=  ro/w-jh^rt  ••  tD-h-l.-  =  m'i/^h  ■■  p.**  ■•  -Wl  ••  '/' 

1.  rt.^-VJ-7-]  A  Jw^+'H-V-  0  —  «6.  r.-/Ät]  A  i:i\\l-,  Dillmann,  Le.v.,  31!).  —  2.  >,nhi]  •» 
>,nYi;  A  ht\-n-/.  —  3  A'>.';.n]  P,  <),  A  t\.  —  4.  *.<i.fi]  P,  0  ow.  —8.  v.e:4-Ä-]  <>  «tÄ-f-^;  A  = 
P.  —  8-'.i.  ■ii>,rt.-l'-  :  w.P.'f:*]  P  ont.  —  li.  -vn  P  hn'\.  ~  12.  >,y»}i|-]  ainsi  les  3  mss.  —  13.  an, 
ir]  0  o/ii.  fo:  A  =  P.  —  14.  -vil]  <)  Ml;  A  =  P.  Dans  la  niarg-e  superieure  de  A  'M)?>, 
a  I,  se  trouvent  les  mots  suivants  peu  lisibles  et  dont  quelques  lettres  ne  se  dislin- 
uuent  plus  sur  la  photograpliii'  :  nut  ■  öAV  :  Md.^  ■■  .Ii-Wi  =    f*  <DA.e.  :  'Vi-/*"  =  "ILVn  ■■  a>it- 

■n/.  ■■  (ii-n-;- :  ii-t  =  j?-nc  :  »t\-i  ■■  -s.i. 

ne  cessercnl  pas  de  doimer  des  coups  de  pieds  daiis  les  llaucs  jusqu'ä  ce  qu'ils 
eussenl  rendii  ii  Dit'u  leur  äme  honoreej. 

Ell  ce  jour  aiissi,  c'est  la  translation  du  eorps  d'Aliha  Tiiuothee,  pa- 
triarche  d'Alexandrie,  du  Vieux-Csiire  au  couvent  de  sauit  Abba  Macaire,  dans 
le  desert  de  Scete.  Que  par  sa  priere  Dieu  ait  pitie  de  nous!  Ainsi  soit-il '. 

[En  ce  jour  aussi,  mourut  le  bienlieureux  Pere  Päwlos  (/•(/«/).  (le  saiiil 
avait  lu  ce  luondc  uiie  liaut(>  position  el  uue  graudc  gloire.  Sa  i'enuiu!  elait 
sainte;  ses  enfauls  etaieut  bönis;  il  ctait  tres  riebe.  11  voukii  se  faire  moine; 
il  appela  sa  feiiime  et  ses  enfants  cf  leur  dit  :  «  ^'oici  que  je  desire  vous 
veudre  pour  le  Clirist.  —  Tu  es  nolre  maitre,  repoudirent-ils,  fais  selou  la 
volonte.  »  II  prit  sa  femme  et  ses  enfants  et  tont  ce  qu'il  possedait,  et  distribua 
ses  biens  aux  pauvrcs  el  aux  lualheureux.  II  viut  dans  un  couvenl  de  femmes, 
demanda  la  mere  superieure  du  couvent  el  lui  dil  :  (  .le  voudrais  tc  veudre 
cette  femme.  »  Elle  acquiesgaä  son  desir  el  il  ecrivil  l'acle  de  venle.  11  la  livra 
avec  tout  ee  qu'elle  avait  et  il  enlra  dans  la  vie  monasti({ue.  II  coiiduisil  ses 
enfants  ä  un  aulre  couvenl   et  leur  fit  comme  ä  leur  inere.   11  les  vendit  au 

1.  Voici  la  Iraduction  des  mots  ([ui  se  trouvent  sur  la  niarge  superieure  de  A  :  <  lui  ce 
jour.  moiinii  Henok  (?)  le  fils  du  roi  Minas:  il  fut  enterre  dans  ce  couvent,  dont  le  nom 
est  Däg'ä.  » 

i'ATit.  ün.  —  T.  vii.  —  i--.  :{.  -3 


44G  LK  I.lVRh:  DU  SYNAXAIRE.  [430] 

i'>  ■•  JlA?i  ••  öJI'fl/.  :   Pao.  :  (lJi<w>  :  h'fav-  -.  (D'^t.intnf  :  -hn  :  A.+  ••  {»"i'Tl-  ••  fl» 

AA.*  ••  r>,>  :•:  ©.eiLA"  •■  h«<.4'.e.'  ••  h/w  :  ?,n?i  ••  fl»-rti-  •  (LI-  ■■  \icMi:n  ■■  n«Th 
'/:->?  ••  flJÄn.h  :  n'il'  •■  rop^  .■  «i-rtl-  :  0. •^  :  hCft-/;.e'}  •  mhom  •.  -«."'l.-i-  :•=  flJ* 

n.ü-  -•  .•'•A  ••  «.c-fiA  ■•  vii-  j  hhofCn- :  uH'  ■  ffl'jflJhvin-h  ••  -^n-p  ■  ntf-A-  •  a\ 

?i'7ii.^'nrh.(: :  nx'j '^  •  irTh^vi»-  ::=  flJhft/'frhf  =  }x'ri.ih  ■■  i-hnA-  •■  -fiii-'i  ■ 

[rtA?"  ••  AAö^A-ft  -•  H"/.m  ■•  -n^A.-?-  ■•  iDiO'A-F'  ■•.■ 
mihfi  ••  ^-l«/»  •  u'^-r"  :  Ahnft-f-n  !  h'i'l'  ••  ■l'T.r^  i 
la-hi-  ■  n.1- :  hcft'f:^') :  nv^h  -  An  =  äc:'»  =  ({hiX-fP-  ■■■•■ 

.^A  :  ^h"■l;•^[•  ■  ?i9"A-''/A.  ■  rt"7.e.  :  hF-  « 

\_m\i\-i: :  öM-  •  »iA(i  ■■  '^^rt,  :  ii.'/'  •  )nct\i:.n  •  AhA<f.AP-t:  •  nm-h-i-  ■■  A- 

C^A  :  OTAhh  :  -l'jnAVJ»-  !  f J/A-  :  1»"AA.>  •  A'JA^/»  •  "/M"  ■  h-l.'i  «] 

M.  ll'^iU.]  P  o/«.       (;-7.   jiuu-]  0  um. :  A       P.  —  7-8.  ,>,rt.Vf]  (»  A1I1';  A  -  F.  —  0.  <(. 


chef  du  niouastöre  t-l  los  liii  livra.  Puis  il  alla  dans  un  aulre  monastere  ot 
se  vendit  au  chef  du  monastere.  II  liii  dil  :  "  .le  voudrais  entrcr  scul  dans 
l'dn-lise.  »  Cela  liii  Tut  permis.  11  cnlra  dans  Teglise  et  ferma  la  porte;  il 
se  lint  dcboul,  ('teiidit' Ics  iiiains  vers  lo  cid  el  s'(''cria  a  liaute  vnix  :  «  Sei- 
gneur,  tu  sais  que  je  suis  venu  vers  toi  de  tout  mon  cccur.  »  Uue  voix, 
([ul  veiiail  du  cicl,  lui  dil  :  «  .le  le  sais  et  je  te  re^ois,  de  tout  mon  es- 
piit,  tnon  (-(riir.  «  Puis  il  demeura  dans  le  couvent,  i'aisaut  toutes  sorlos 
de  dures  besogues  du  couvent  conime  un  esclave  et  s'lunniliant  lui-nienic 
plus  que  tous  les  autres.  Dieu  l'exalta  ä  cause  de  son  liumilitö.  II  fit  des 
miracles  cn  grand  nondjrc.  II  mourul  cn  paix.  Quo  par  sa  priere  Dieu  ait 
pitiö  de  nous  dans  les  siecles  des  siöcles!  Amen]. 

[Salut  ;t  Paul,  qui  vendit  sa  lemme  et  sos  eni'ants,  et  se  vendit  aussi  lui- 
möme,  dans  une  vente  de  devotion  pour  le  Christ.  Lorsqu'il  fut  entrö  dans 
rr-glise  et  se  i'ut  dcrie  rorlemcnt,  une  voix  de  louango  lui  vint  du  haut  du 
ciel,  qui  lui  jinDitctiail  d'accomplir  ses  desirs  el  son  entiere  volontö]. 

En  cejour  aussi,  consecration  de  l'eglise  d'Asrclyor.  c'est-ä-dire  de  l'Augi' 
Suriel.  Ou'il  interceih^   j)i)ur   uous  daus  les  siecles  des  siecles I  Ainsi  soit-iij. 


10 


[431]  30    HAMM-:    i;  AOUTj.  V.7 

rt-CPA  :  ji'.-i  r/Ä-  •  i-^'/Yli  ■■  h-'V/  ::= 

[«»UM-/: :  j^A'i-  ••  »11*11  ••  ■nii:''  ■  ihr /.•■]:»'  •■  A^'jfrCjPrt  ■■  .hvc?  ■■■.■  mwr 

1"  rt■n^  !  ,f.?i-/: :  im:  -.  }\m>  •■  wi^t\  ••  liA-l- :  yroKh?'  •  h«"  ••  .t'.fiAr*?* «  ffl^.ii, 
A-  •■  M}f:i:^t\  ■■  /yhllLM  •  htm  ■•  liV-  ••  rtA-/"  ^  r>A'|-  :  ;i„t'.nxv7i  ••  -IrlUo-  :  'J?. 
o»-  !  OTA^ihh  •  «i>  ■  ,?a}'öS  ••  'j"-m->  •  hrn.!-  •■  'r^,1^  ••  mhof-^'h  •■  h'^W.M  ■ 

fli^.n,A-  ■■  rx'iff:i:ift\  ■  ^"71*  ■-  hau  ••  ?iII.a  •  mu:  ■•  Wi.  •■  •tuv  •  y.hu.  ■  ^fo?xh  • 

fflW-A-ö-  :  hA  ••  Pr'-y.S-  :  fl>-fi'f;;i-  ■  M\'{\  •  mhi'AKM  ■  All  =  Vi  ■  i\'K:>'  ■  Vi 

i.  n'\y"]  ü  omet  ce  salani.  —  4.  ii/^öAti]  I'  (\r  ■  A  lir'öA.  -  ib.  •H\.f'i  1'  +ll."i.  — 
5.  n4'»n->  !  h-n  ]  A  h^vm  ■.  {>a.'/.  —  (>.  mnH-t]  Au  lieu  de  ce  long  recit.  P  met  seulemeut  : 
©nn-t  :  6A=h  !  nimi«:  :  fr-l:  =  >i°?ll.hrh.-flC  •■  i-hr'i  •■  iWi^Cflx  •.  ^VCf-  Cf.  le  Gadla  Hawänjat, 
Budge.  Contendings  of  the  IL  Aposiles,  277.  Ce  texte,  plus  developpö,  est  bien  distinct 
de  celui  du  Synaxaire.  —  ib.  nan  ■■  -mi;!  =  1hrv..-t(>]  A  THi  •■  -rttl-."!  =  l■hr'^.  —  7.  mht\t 
Oif]  A  o/H.    m.   —  0.  .-i-cD-ft^]  (►  —  >,.  —  10-11.  yiDKhf  —  ört^-]  0  i""-    —   !-•   onAMHi  ■ 

<f>]  A  rf.  !./■>.  —  IS.  vv.p.-  ]  A  rt).v '.  —  /V).  >!""  :  >,n.'\]  <•  ii>,  .  —  l'i.  V/tn]  A  mj,  . 


[Je  dis  saliit  a  la  consecration  de  ton  eglise.  Quand  les  fideles  eurent  fiiii 
de  la  constniire,  ä  Constantinople,  ö  Siiriel,  to.s  miracles  s'y  manii'estereul . 
Aussitöt  que  le  pere  d'une  jeune  fdle  ciit  oint  avec  riiuile  de  la  lanipe  de  loii 
image,  il  donna  la  lumiere  ii  l'eeil  aveugle  de  sa  fdle\ 

[En  ce  jour  aiissi,  tombi'  la  memoire  des  iiombreux  miiaeles  d'Andrc  l'A- 
pötre.  Le  suicant  fait  partie  du  nombvc.  Pendanl  quo  saiiit  Andre  elail  dans 
le  pays  des  Grecs,  Notre-Seigneur  Jesus-(^lirisl  iqu'il  soll  lom''!^  hu  apparut 
et  Uli  ilil  :  «  Levc-toi  et  va  ciicz  Matthias,  au  pays  dfs  anliiropopliages,  pour 
le  faire  sorlir,  Ic  dcUvrcv  de  la  prison,  car  dans  trois  jours  les  gens  de  ce 
pays  le  feronl  sortir,  pour  le  manger.  »  Andre  repondit  ä  Notre-Seigneur  : 
«  Si  c'est  dans  trois  jours,  'y  n'arrivcrai  pas  d  Icmp.s  jKiiir  le  dclirrcr; 
envoie  plutöt  ton  ange,  pour  (|u"il  le  fasse  sortir,  Ic  driivre,  aussitut  de  la 
prison.  »  Notre-Seigneur  ini  repondit  et  lui  dil  :  «  Kei)ul<\  ü  Andre,  si  je 
disais  a  la  ville  :  Vicns  aupres  de  moi,  maintenant,  eile  viendrait  avec  tous 
ceux  qui  y  dcmeurent.   Mais  toi,  leve-toi  demain  avec  tcs  disciples:  luirnu- 


4'i8  LE  LIVRK  DU  SYNAXAIRR.  [432] 

f\hWi-  ■  tthrfiA  •■  'ri'.e-i- «  «mv.  :  hi!f:i:yh  .•  -in  •■  .h^oi:  .■  av.hn  .•  a?,"/!!. 
Tii  ••  i/'/v/i>rtA  ■•  Ji«o  ••  A.'^  ••  Wi/wf:  :  fii.cn.A"  ••  rtA'/*  •■  Ah  ••  y^^.'\'  ■  iUf'H\  ••••  m 
,c.n,A"  •  h"]\\.h  •  {\f\tm  :  ^'-/ii.hnji.c  ■  Pi/A-  ■•  i>"ftA.h  i:  rt»t'.ii.A-  :  }i'iy:i:}ff\  •■ 
^.t'.'i:  •  j/fitM-c  ••  (rii'>'i:  •■  ,hfn>i:  :  flj,e,n.A"  :  h^nt.M  ■  "iW  ■  im.  ■•  i\f\ö'\'  ■■  i\ 
•n?»  •••:  ö»,f,ii>A" :  hi^:C9t\  •■  »f-A-  •■  rtnh  •  yn-M-  ■  h'ri.'/  •■  mhila»-  •■  liU 

fl>-<-  :  -Mh'/  '■■■  fl',e,ll.A"  :  A.'I«   :   ilumi:   :   (m(,\^y:  :    flV  :  Ot-M'  :    .f?»'/:    •     n^h-C  : 

rnjrliV  •  'uhoH:  •■  ■'iW/  ■•  a),e.n.A-  :  h'i}f:C}f{\  ■  M  •  hfiTxfih  ■  M'Ah:  ■  \\"o  ■ 

1'?^-^X  •■  fl'Jin.A"   :  A.+  :  ,htn>C  ■   ^IJ'  ■•  mhÖ^Aa«'  ■  mKiW  •  PJifl»-;.  •  y,,{\  :  0 

o  5«.  a  ,ThC  !    -/-rthA"  ■•  nii-:''  ■•  VI/.  ■•  hiw.M  ■■  hViV  =  hao  :  A.«i'  •  Wi«wi:  ::  fl)?,'y.e.-cp 
röhiT.P.-'V.lt  •  '•"»»  •  A.+  ■  .hnoc  :  cD?»^.e.(:.eft5-  .-  mhCXhU  ••  '•"<"»•  •■  ron 

4-5.  mBön'^^iVi^]  0  ffl.t'.ftft"  :  i\'\r'  ■■  (\'i\  ■•  mii\aD\f,-y;^  (sie).  —  S.  VU.  0  om.  —  10.  öd^:.> 
.IV  :  -11"/]  A  -n    •■  "»  .  —   l'i.  '/Vff]  A  ii/.. 


Veras  im  iiavire  pret  ä  paiiir;  moiite  sur  cc  iiavin-,  qui  te  conduira  cIipz 
Muttinas.  »  11  lui  donna  la  paix  et  monta  au  ciel. 

Andre  se  leva,  comme  Jrsiis-Chrisl  lui  avait  ordoniu",  et  viut  au,  bord  de 
la  mer.  .Xotre-Seigneur  lui  lil  uii  bean  uavire,  pres  duquel  Lui-nieme  etait 
assis,  sous  les  apparences  du  pilüte,  avec  dcux  anges  sous  l'aspeot  des  ma- 
telots. Andrö  avanga  vcrs  Ic  navirc.  Irouva  iXotre-Scigneur  sous  les  apparences 
du  pilote  et  lui  dil  :  «  Salut,  ö  pilote.  »  Le  Seignour  lui  dit  :  «  Que  la  paix 
de  Dieu  soit  avec  toi!  —  Oii  vas-tu  avec  ce  navire?  »  lui  dit  Andr^.  Le 
Seigneur  repondit  :  «  Au  pays  des  anthropophages.  »  Andre  lui  dit  :  «  Tont 
le  monde  fuit  oc  pavs  ot  vous,  vous  y  allez?  «  l^e  pilote  repondit  :  «  Xous 
avons  des  affaires  ä  regier  dans  ce  pays,  ct.  p(tr  consecjuent,  i'UDus  y  allons.  » 
Andre  lui  dit  :  «  Je  te  prie,  mon  eher,  de  ine  trausporler/«-/MÄ.  »  Le  pilote  y 
consentit  et  les  fit  monter,  Andre  et  ses  disciples.  Pendant  qu'ils  voyageaient 
sur  le  navire,  Notre-Seigneur,  qui  etait  sous  les  apparences  du  pilote,  intcrrogea 
Saint  Andre  sur  beaucoup  de  choses ;  saint  Andre,  de  son  cöte,  lui  racouta 
bcaucoup  de  miracles  de  Notre-Seigneur,  sans  savoir  que  c'etait  Notre- 
Seigneur  lui-mcme. 

Ensuite,  le  pilote  s'endormit :  .Vndrö  et  ses  disciples  s'endormircnt  aussi. 


[/,331  -iO'    lIAMI.i:  [6  AOUTi.  4'i!) 

^.•h/:i)-  =  tnh'ittC'Pa»'  •■    W  •■  'Ä'i^.  '  '».Vit:  "  (»f>n  •  V'I'W.  ■  KiyX.^h  ■  hT'i 

II :  y.atöh  •■  hT'iru:  •  Ik/'>  •■  <"<i.n  •■  iii»'Vt'.  ••  /?.•  ■•  «jt'.ii.A- :  ?r>.f.'(:j?fi  :  fiAn: 

c:  •  {\vlth'\'  ■■  fl'fl'H  ••  <f.'l'.P."Vl-  ••  Jl««  !  ;'•?»'/•(:  ••  \\'f»  ••  -np  =  l'i.e.A  -■  Ai^A  :  Vf-A-  : 

im:  •■  «^^A^  •  •inr:  •■  ii,f.rt'W>.  ••  / 'j/*7»  ■•  (ot\h  •■  im,  ■■  mhoi-tih  ■  A^v-iyn  •• 

IM     ?,'m.'/-  •  T'+rh  •  rnAVfA-fln-  :  hh  •■  iMö'-  ••  '/"ftA.«!-  ■••  (Dh'J"y:"i/.  ••  >'.n,A"  : 

ai-i'ir'h  '•  h'iy.'cyti  ■■  mhcy'hi-  ••  (»Ph-  ■•  im.  •■  m^Ao  :  hvä/.  =  aaa. 

iTö»'  :  aWh'  •  "iW  ••  h'i'V?.  ■  It'l"  :  T'*/7.  ••  'Vn  •  IM-  •  0'/:  =  "VVjPn  ■•  mi^n  • 

15  (Dp-H/rc  ::  in-vhrY?'  •  mji'.a.A"  =  Kiy.cytx  ■■  /^'"i'iyfi  ■■  hH-  •  'in.  =  hry: 
■w.  •■  rt'/t'.  ••  {i^■\'  •  ywöh-'i.  ■  rt»,f.'i"'iA-3r  :  jk/»  ■  KiM  •  «'t'.üAoJ:  •■  r'n\'  ■■ 

1.  post  A>,'v.p,-i:^n  0  (idd.  "ti'f-ivao-.  —  1-2.  —  hf:.p.->.J:ih]  A  — ^•7■nr:•^:l^.  —  3.  '/x^]  (» 
o/«.  A  aJd.  vii  !  Ä-vrf.  !  <i,i.(:.  —  li.  w.e.-  ]  A  avv  .  —  n.  .»-ni-  .•  rt"V.pv]  A  n-vy-i-. 

12-13.  iiw.'.  !  '^Art-i/'«!»-]  A  —  er«"-  !  —  A-it-.  —  l)-l'i.  lU-  —  hX'X  0  o/«.  —  IG.  .emöh.'/.  > 
«Dja+^rt-Vj  O    -  ■/ !  (A  — «h.)  —  >. 


Alors,  Nolre-Seigneur  donna  onlro  aux  anges  de  porter  Andre  et  ses  disci- 
ples  et  de  les  de|>oser  sur  le  bord  de  la  mer.  Lorsque  Andre  se  reveilla  de 
son  somnieil,  il  regarda,  mais  il  ne  trouva  plus  Ic  navire.  II  en  ful  tres  etonne 
et  il  dit  ä  ses  disciples  :  «  O  mes  enfants!  Nous  etions  dans  le  navire  avec 
.\otre-Seigneur,  et  nous  ne  l'avons  pas  su.  »  Andre  se  leva  et  pria.  Mars,  le 
Christ  Notre-Seigneur  (qu'il  seit  louc!)  lui  apparut,  sortant  de  la  villc  sous 
l'apparence  d'un  jeune  homnie  au  bei  aspect.  II  dit  :  «  0  nion  bien-aime 
Andre,  ne  crains  pas!  J'ai  l'ait  cela,  rp  ininirle,  parce  que  tu  m'avais  dit  : 
Nous  n'arrivei'ons  pas  dans  ce  pays  en  trois  jours.  J'ai  vouln  que  tu  con- 
nusses  par  lä  que  j'ai  pouvoir  sur  toutes  les  rlioses  et  que  rien  ne  m'cst 
impossible.  Leve-toi,  entre  dans  la  ville  et  fais  sortir,  delivrc  de  la  prison 
Matthias  et  tous  ceux  qui  sont  ayec  lui.  »  Apres  ([u"!  lui  eut  dit  ces  parole.<, 
il  monta  au  ciel  dans  la  gloire. 

Andre  et  ses  deux  disciples  se  leverent  et  entrcrent  dans  la  villc.  saus 
que  personne  les  apergüt.  Ils  vinrent  t\  la  porte  de  la  prison,  dans  laquelle 
se  trouvait  Matthias.  Ouand  11=  prirent,  louclihrent  la  porte,  eile  s'ouvrit 
ä  eux;  ils  entrerent  et  trouverent  Matthias  assis  et  recitant  les  psaunies. 
Ilsle  saluerent.  Andre  dit  ä  Matthias  :  «  Tu  as  dit  :  l)an<  deux  jours,  on  mc 


450  LE  LIVRE  DU  SYiXAXAIRE.  [43M 

r  '  nto-n-J" :  »1-/:  ••  mv.  •  A.rt^viihv-  ••  ilöJ-ft/-  .■  öj-j^a  •■  *s.ft  ••  hJH  •  ^.-ha  = 

V-jr  :  01-1*1 -^  •  ft.-»'  •  r*.!!  •  Ä'PrVhJP  •  Ah"/!!.?»*  •  '/h/^'J-  •  A//-  :  mj?.n.A}'.  ■  h. 

Ml  ■■  h'ra.}'  •  '/"4»r7i  :  Ah  ■  mAWA-ö"-  •  KA  •  Tfit^h  ■■  öJV«'-  ••  llHrThh  :  Ch,  ■ 

(Oh'i^CVM.  ■  >Ä/.  '  •'Kl  •  rtnh  !  ?»A  ••  m-M'  ■•  ILJ-  :  T^rl,  ■■  Kill  •■  h{\'i-   i" 
"i  '.  \\at>  :  MM  ■  (Dh^^^ao  :  (pfli-^M  :  Art('."]'>  ■  «»AV/A-  ■•  i*'<C.'/M:  :  mhön  • 

h'iff.'C^ti'/. :  ffl''7l-.eft>. :  ^.ft•^'n'^'■(>{'' :  AX-ziLh-nr/Lf:  =  mfirpait-  -.  }^A"'faj'-  ■ 

atöh'  •■  h'iff:i:,9t\  ■•  fl»ö7>(pft  :  at-h-t  •  VS"/-  '  »nc  ••  fflilK-  :  hAh  :  ?h9^<-  •■  15 

1.  ante  >,A.  O  at/rf.  ii***.  —  1-2.  •y^Tvc]  0  >,^ '.  —  5.  -jv.  ]  A  ■W'\V.  —  j-ü.  ffl^ei^]  0 
o».?..!'.!!-.  —  0.  ft>.°/ii  ]  A  A>i°/ii.h-flWi.c.  —  7.  öA^-]  A  öA.-J-^.  —  (7>.  >,>]  A  0^».  —  8.  y»?!«.!!]  <> 

^  A.O.   —    12    av-f^.f{)^J  A  t;/«.  V..  —  i  !.  flinu'J:]  0  —  J-.  —  l'i.  .rrt.Tl''*"»']  A  —  H-V.Vao-. 


fera  sortir.  on  me  tuera  comme  uiie  bete  de  lioiiclicric  et  on  mangera  ma 
chair.  Tu  as  oublie  Ic  mystere  que  nous  avons  vu  aupres  de  Notre-Seigneur; 
quand  nous  en  parlons,  le  ciel  trenible.  »  Matthias  lui  repondit  :  «  Je  le 
connais  l)ien,  ö  mou  frere,  mais,  inoi  de  nion  cött',  je  dis  :  Si  c'est  la  volonte 
du  Maitre  quo  je  terniine  ma  vie  dans  cetle  ville,  n"as-lu  pas  enteudu  oe  qu'il 
dit  dans  TEvangile  :  Je  vous  envoie  comme  des  lirebis  au  milieu  des  loups. 
Or,  quand  on  m'a  jcte  dans  la  prison,  j'ai  invoque  nion  Seigneur;  il  s'est 
revele  ä  moi  et  m'a  dit  :  Ne  crains  pas;  au  bout  de  trois  jours,  j'enverrai 
Andre  aupres  de  toi  et  il  te  fera  sortir,  Ic  ilclivrcra.  de  la  prison,  toi  et  tous 
ceux  qui  sont  en  ta  cönipagnie ;  te  vüici  arrivc,  vois  doncce  que  tu  vas 
faire.   » 

Andre  regarda  les  gens  qui  etaieut  dans  la  prison,  lies  comme  des  bctcs ; 
il  commcnc^a  par  maudire  le  diable  et  tonte  son  armee.  Andre  et  Matthias 
supplierent  Dicu,  qui  exauga  leur  pri^re;  ils  imposerent  leurs  mains  sur  Ics 
gens  qui  etaicnt  dans  la  prison ;  Irs  apötrcs  ouvrirent  les  yeux  de  ces  gens  et 
l'intelligence  leur  revint;  ils  leur  ordonnörent  de  quitler  la  ville.  Matthias  et 
Andr6  sortirent  dans  la  rne  de  la  ville,  pour  connaitre  ce  qui  arriverait. 


[435]  30'   lIAMLft    G  AOUT).  451 

lOf/Df^'h'  ■■  fi-nh  •  Uli: :  -wi  ••  i\.i- :  r'*;»!  ■•  h«»  ••  yot-öM*""-  •■  Aö"-i!wr}  •• 

-iithy/.  ■■   Ä,»Aöl.   ::    «»ft'J'JO-    !    <Hi['.(l.A-  :  ^A.  :  AV   :  1>"M-   :   iHlKVh  ■•  '^IW  :  OM' 
aofyA  :  rtjl'.njj  :  Jl«n  •'  fl-l]h  "  «iV'Jtrou-  :  hfl-tth  •  Uli:  :  WlWyj,'  :  rTtrH-fl   •  0»Ä 

:N')i}>»<ii.- :  A?i'>.e.-r:.ert  :  «»"v-iji'n  •  «»rt/hn}''«"-  ••  öi-n-f- :  ^r',"/- :  um  ■■  hfih  ■■  y. 
ai'h^av>',^  :  xA\'. :  wi  •■  h"m.hni\\,i:  ■  «>(^n  ■•  d.?.af>-  -.  ^A'-fo»»- :  «i'cn'  ■•  -^n ■• 

"l-r^:  ■•  1/ArtA.J)-  :  'rf\fi\.  •  <0.f,(l.A}"  :  V/.V   :  ?i'/"'l?il>"C-f-  :  ^^nft+A  ■•   ll"/-/-nV  : 

0'|:  :  A(»A.h  •■  mhio-öh  ';■  h9":f',1vi:h  •.  «^p  .-  .nH-:"»  ■•  h«o  •  "Vi'  :  M'.')  •  ArtA  ■•  M 
■t:  ■■  »r«:  ••  rDV^rt-o«.  :  ?,A  :  Pi^ä-^-  :  at-tl-l:;}'  '••  mV*"/  :  ?iJ'";i-;h'|:  ••  "7^'-  •  -n 

i/A©-  :  ai'fi-l::i-  :  fflrt-nh  :  mc.  •■  h'i/^'h-  ••  tn-A-F-o^-  ■■  ini\'Pfiiy,jf'ao-  :  ö)<f.'j' 

h  !  hAfl»--S.iröo-  :  Art-nh  ••  <"<;.+ p.  ■•  yrtTT«"-  ■■  mai-'h-^av'',^  -.  nhP- :  h'jH  :  ja. 

•nc'ti>-  !  Ah";ii.Ä'nrh.L'  •  'j,7iV  ••  ih'r'>  ■  n^rAtiö»-  :=  flj,e.n.A"  ;  ?,'j.e.-(:^ft  =  a 

.  2.  öJ.e-(IAö}»oo-]  0  ;e-llA}P<n>-.  —  iV»  hV+x]  0  M^f..  —  2-.i.  a)fli>-/:W.Vi;]  A  om.  >.. 
—  4.  rtii>,]  A  ■n>.rt..  —  ">.  rtV/Ä-  ■■  (o-^Y  ]  A  A"?  >  tot\M  .  —  «.  il-^öA,«-]  A  Hin  .  — 
13-14.  >,nn  >  h  ]  A  fl>-n/-  m  14.  aiwOi-Pöo-i:]  A  ow.  w.  —  I  j.  ««",-l-3  A  "ty)-. 


Les  liabitants  de  la  ville  se  rendirent  ä  la  prisou,  pour  on  faire  sortir  les 
prisoiiniers  et  les  manger,  selon  leur  coutume.  Mais  ils  trouvrroul  la  porle  de 
la  prison  ouverte;  les  prisonniers  n'y  etaient  plus.  11s  furent  etoiines  el 
dirent  :  «  .Malheur  ä  nous !  (^)ufi  nous  est-il  arrive?(ou  :  de  quelle  espece  est 
celui  qui  est  arrive  chez  nous?)  »  Le  diable  prit  une  forme  humaine  et  rapporta 
aux  habitants  de  la  ville  cc  qu'avaient  fall  Andre  et  Mattliins.  Le  peuple  accou- 
rut  en  hüte;  ils  se  saisirent  d'Andre  et  de  Matthias  et  les  trainerent  dans 
les  rues  de  la  ville,  de  teile  sorte  quc  leur  sang  coulait  ä  tcrrc,  comme  de 
1  eau.  Ensuite,  on  les  jeta  dans  la  prison;  mais  les  apölres.  de  leur  cöt(5, 
prierent  Dien.  Lorsqu'ils  curmt  acheve  leur  priere,  ils  s'approelierent  dune 
colonne,  surmontee  d'une  Image,  et  lui  dirent  :  «  Crains,  a  cause  du  signe 
de  la  croix  dont  nous  te  signons,  et  fais  sortir,  par-dessous,  une  grande  quan- 
tite  d'eau,  comme  l'eau  du  deluge,  sur  cette  ville  cl  sir  tous  ses  habitants.  » 
Une  tres  grande  quanlit(j  d'eau  jaillil  de  dessous  la  colonne,  de  l'eau  amere 
comme  du  sei.  L'rdu.  fut  sur  le  poiut  de  submcrger  la  ville  et  tous  ceux  qui 
sy  trouvalcnt.  Les  habitants  prirent  leurs  gargons  et  leurs  fdles  et  voulurent 
sortir  de  la  ville,  mais  l'eau  coulait  de  la  colonne  de  plus  en  plus  abondanle, 
a  tel  point  qu'ello  arrivait  ä  leur  cou  et  elail  pres  de  les  submerger.  Ils  pieu- 


452  LE  LIVRE  DU  SYXAXAIRE.  [436] 

*  o  iü,  b  nii  ■  rtnh  :  HJ:  •  ir«:  ■■  tM:»/  ■•  hnMi  •■  "htm  .•  ,/,>k1[i-  :  it-i-  ••  VilTi-j:  .ej :  «»-rt 

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i>.e.fl>-  •■  ?iA  ■•  ^.+-IA-  :  rtn^i  •  m'.hV'oo- ..  ^Y.-H-n  :  <{.(:u-  •  rD,e.(LA}''ö«-  ■•  ./«'PC 

^'1-  •■  h,'l-Vi:0'  •■  ^iho»'  •■  Itx'm'l'  •■  l\h1\\.httih.i:  •  tDA.V;^.e.")o'>-  :  htih  •  Vr/i.f.?' 

<n»-  :  Ittilfil]  ■  KAP    :  ,hVi:^1-   :    tOhiA^'h^    :   y"fl>-;J-'/    :   ?»A    •  H^'-p  ■■  fl'^^.    :   AW" 

A-ö»-  :  flJA^A-  ••  hA  :  tn-''iin-f'a»-  -.  9"^-C.  '  mÄT^n^»}"«"»-  :  nat'h'l-  ■■  "VJC.  :  A 
jrf-A-flD-  :  rt-nh  :  i;ir:  :  {\t\tio  -.  ^^-n  .=  tßmf\y:  -.  aum-a^tx  ■■  «T'Srt  :  aHiW'i\9^ao^  •■ 

H^»'HV3r)ön•  :  ?,rth  ••  '/•'i".;\"y.-h  •■  «w>'P(>A.Jr)ön-  .-  mavoc^ov.  :  Am-A-Ä-yi«»-  ••  ?i 

1.  <D(i)^vfi]  0  om.  —  2.  ft-rih]  0  om.  —  :>.  "V.tt  :  wy.mti'h]  O  ii<dö>,.  —  5.  *«■>]  (>  ow.  — 
7.  toh-n-i-  ]  A  owi.  ffl.  —  7-8.  rtö.e.«»-]  A  />•;+■>.  —  8.  mChV-of']  0  o»z.  m  (A  fl»>.P  li.  e.  wc.'h 
b).  —  i).  fl»h.>;i.^')o»-]  A  «>■/".  Dans  dadUi  llasv.  (Budge)  on  ajoute  at-M-  ■■  rt>A.  —  ii>.  VWi.e 
}«'<ii>-]  O  ,e.tb';  A  >  .  —  10-11.  rtif-ft»oi>-]  A  o/«.  —  11-12.  Mf-lfa».  -.  d-ny,  -.  »vc]  A  om.  ^- 
l.H.  vicntyv]  A        v  :  u-v.«!-.       l.H-14.  ö-imi-  :  hmi  ]  A  ii>>    =  o    (Oa/ii.  ii).  — 14.  ao^i, 

ft.1l«>>-]  A  —  ÖA. 


raieni  etdisaient :  «  Malheur  ä  non.s!  Cclte  colere  (A  :  cettc  eaii)  est  tombee  siir 
uou.s  ä  cause  de  ces  deux  liomnies  elus,  do  ccs  serviteurs  de  Dieu;  niaintenant 
uous  croyons  cn  leur  Dieu.  »  Andre  dit  ä  la  colonne  :  «  C/est  assez.  Le  tenips 
de  linondalion  est  passe ;  le  teinps  de  la  seinence  dans  les  coeurs  des  habi- 
tants  de  cetle  villeest  arrive.  .Je  te  le  dis  en  verite,  si  je  bätis  une  eglise  dans 
eettc  ville,  je  tc  placcrni  dans  cetle  eglise,  ini  lim  le  badigeonnera.  »  L'cau 
qui  sortait  de  dcssous  la  colonne,  s'arriHa. 

Qnand  les  habitants  de  la  ville  viient  ([ue  Teau  setait  arretee,  ils  allerent 
vers  les  Apötres  et  marchörent  avec  eux,  precedes  par  l'eau  f/iii  sc  rcliniit. 
Les  Apolres  etendirent  leurs  mains  et  pritM-ent  Dieu;  la  terre  alors  s'enlr'on- 
vrit  et  cngloutit  ceux  (jui  tuenl  les  liomnies,  hs  itiil/inijjdpliai/cs.  A  cetle  \in\ 
le  pcuple  l'ul  elTraye.  Les  Apötres  leur  dirent  :  «  Ne  craignez  pas,  mais 
croyez  en  Dieu;  nous  ne  les  abandonnerons  pas  avant  de  les  avoir  ramenes 
ti  la  vie.  »  Les  A])ötres  prierent  ä  nouveau  et  ressusciterent  tons  les  morts, 
qui  avaienl  p6ri  dans  leau  et  ceux  cpie  la  terre  avait  engloutis.  Avec  cette 
eau  ils  baptiserenl  tous  les  habitants  de  la  ville  au  noni  du  Pi'm'c,  du  Fils  et 
du  Saint-Esprit.  Ils  leur  donnerenl  les  sainls  mysteres  el  leur  li:'iliii'iit  une 
eglise.  «  Gardez  ce  que  nous  vous  avons  ordonne,  leur  dirent-ils,  jusqu'a  la 
flu  de  vos  jours  et  enseignez-le  ä  vos  lils,  qui   viendront   apres  vous;  priez 


in 


;'.;!:  3(r  IIAMI.K    G  AOUT).  453 

hö'»-  ••  uun-Tncf  •■  ni- :  h'rtt^."/  •■  /"/^  ••  rt-nh  •■  «»t'-iMlh«»-  ••  hhTiv  -•  htm  -. 
•l-nAo-  ••  «»'fiAÄ  :  rtnK  ••:  fli";n<. :  nii:''  ■•  ih'/v.-/"  :  mnii-i^v :  .e/öJ-ev  •  ä. 
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m.  •■  M-'i  ■■    fhA  :  ■/.e,"?',"'!-  ■  athö/.d.'l'  :  flAAr  :••  /Xh.f'  ■■  ■|'JnAV7  ••  PJ/ 
15     A-  •  '/'AA//  :  A^/A*/»  ■•  "/A'/'  •:] 

'\'d.?^^ln  :  Tin-n  ■•  iiHu::'»  =  fhT'iu  ■■  «»A'flWil-  ••  A^i-iii.h-nji.c  ••  <oAdA.'i  ■• 

J?.1fl-'}  •  "/im-  ••  ru'/'/li/.'!-  ••  W'hi  " 

1.  .e^t-i]  <t  .f.  .  —  ^-  niO  *'  tvi--  —  2-3.  no»  —  ftn>.]  A  «>•    ••  ft    •■  n    =  l-n  .  —  3.  m 
■nH-:V>]  O  üw.  —  4-5.  UhCK^\-'\  <>  ^  V.  —  -S.  .ei:»..]  A  .r^A..  —  15.  Cf.  page  suiv.,  n'  5). 


Dieu  treloiij;-iier  de  vous  la  roittume  que  vous  aviez  de  inaiiger  les  hommes; 
et  il  vous  dolinera  le  disccrnemeat,  poiir  inanger  les  alimeiils  jiniprcs  aux 
hommes.  »  Les  Apötres  fireiit  beaucoup  de  miraclcs  et  guerireiit  de  nom- 
breux  malades  de  cette  ville.  Andre  avec  ses  deux  dlsciples  alla  au  pays  des 
Grecs.  (hie  sa  priere  et  sa  benedictiou  soient  avec  nous  dans  les  siecles  des 
siecles!  Aiusi  soit-ill. 

Salut  k  Andre,  qui  entra  dans  le  pays  (riilwidi  [Oasis).  pour  venir  en 
aide  ä  Mallhias,  son  compaguon;  faisant  voir  la  grandc  puissancc  de  miraclcs, 
il  lil  jaillir  l'cau  amere  dune  colonne  de  piern'  et,  par  riiiDiidalinn  de  cellc 
cau,  il  converlil  ceux  (pii  niaiigent  l(!s  lioiiiiiu's,  les  (iiilln-iii>iii)ha(ics'\. 

[Ell  ee  jdur  ('■galciiinil ,  mourut  la  reine  Maryam  Rcbra,  femmc  du  rui 
Na'od,  (pii  praliqiia  les  (üiivrcs  spirituelles  et  accomplit  toutc  vertu,  avec 
grand  ascelisme ;  eile  ubserva  pleinemenl  la  regle  saintc  des  moines  du 
couvent,  oü  est  le  sepulcre  d'Abuna  Takla  Haymanol,  et  mourul  en  paix.  (hie 
l'aide  de  son  intereession  soit  avec  nous  dans  les  siecles  des  siecles! 

Fiii  de  la  lecture  du  inois  de  llamie.  Gloirc  a  Dieu!  (hic  sa  misericordc  et 
sa  cleinence  soient  sur  nous!  Amen. 


V.  :i. 


30 


ADDE^DA 

Comme  il  a  ete  dit  (p.  ;59(),  432),  A  ajoute  des  saläm  ou  des  qenC-  qui 
manquent  dans  les  autres  mss.,  ä  savoir  : 

1)  Saläm  pour  Abha  Xoli  (p.  396). 

'  A  125,  b  »  . . .  f  h    :    ^•>'7/»'./.   s   fl)/.rtFh    :    fr;|-<(„   "   XW.^    :    \\C.M't\    •   rt^"/   =   l.f.A  =   9 

2)  Saläm  pour  Abbä  Takla  Adonäy  (p.  396). 

A  =  (sie)  hF'^f?'  •  nC/V  ■■  W'ii-  ■  ht\fn>  :  (pnnu  =  in.-/  -  K=\'/..^?:  ■  M^f-K 

3)  Au  25  Hamle  (p.  423). 

(sie)  tDh,y'i(\/.   •  VJi.'W   ••■   ntO-ftJ-   :   An-  :  XA^I.'/'   ■  fl^fi«"   :•• 

^Ao  :  in'Y.T'7  ■•  h'iim  •■  y,ho«-  •■  ity.f?:"!/.-  •■■■  mhAO  :  »,f.}\Ah  :  h'itm  ■ 

ffD  !  rtffD^  :  f/fj»i)^.  ::  H^"?'*  ••  ViVl-  •■  "VCjPy"  :  h-n/-  «    Gc   saiaill   piccedc 
la  menfion  de  Märyäm  p.  403,  1.  l.VKii. 

4,  5)  Deux  saläm  ou  qonc  fp.  '».32). 

>, :  hl'"-  ■■  (»hV'VC/.  ■■  h'it\t\  ■■  i-l:*  ■••  hl\""  ■■  h'rv  •■  hii:  ■  iwni-  •■  /"/» - 

AA'/'  ■•  A-iffi/'-ih  ■■  uhyiy  :  TnPF'  •■•  t\ha)-i-  ■■  '/"rt'i'A  :  u'i'/i.'VF-  ••■  hy 
A-A  :  yjfiA'fA  ••  h:'"i'.)\  ■■  iWi  ■■  lury-  •■■■  y.««-  •  't^A.v  ••  hm  •■  y-ixA-  ■•  All  ••  h 

•l'a»h  :  hat-F'  :•■  p,,f[ioti  •  /.AI'/  ••  iiH:li{il\  •  hF-  « 

1.  l'eut-ülrc  ^.y.Vh. 


NOTE 


L'ordre  et  la  metlioJe  suivis  Jans  cette  edition  du  inois  de  Hamid 
du  Synaxalre  ethiopien,  sont  les  memes  que  dans  celle  du  mois  de  Saue. 
Le  texte  reproduit  dans  les  parties  communes  ä  tous  les  mss.  est  celui 
de  A  'd'Abbadie,  ms.  ()(i),  le  seul  ms.  qui  nous  ait  conserve  la  forme  pri- 
mitive, sous  laquelle  le  synaxaire  copte  est  entre  en  Abyssinie;  en  outre, 
nous  donnons  en  note  toutes  les  variantes  tant  seit  peu  importantes, 
qui,  par  rapport  ä  A,  caracterisent  la  redaction  posterieure  ou  vulgate 
du  Synaxaire  ethiopien.  Les  nombreuses  additions  qui  fönt  partie  de 
cette  redaction  sont  inserees  ä  leur  place  dans  le  texte,  entre  crochets  [  ]. 
Aux  mss.  de  la  redaction  posterieure  :  P  (Paris,  Bibl.  Nation,  ms.  1:28) 
et  0  Oxford,  Bibl.  Bodl.  ms.  25)  un  troisieme  est  venu  s'ajouter;  c'est  le 
ms.  d'.\b])adie  16-)  (^  A  ,  dont  M°'  Graflin  a  bien  voulu  nie  faire  parvenir 
la  Photographie.  Ce  ms.  se  distingue  sufTisamment  de  P  et  se  rattache 
dairement  ä  la  famille  ä  laquelle  appartient  0,  sans  deriver  pourtant 
du  meme  archetype;  p.  ex.  A  conserve  parfois  la  legon  primitive  de  A, 
changee  dans  0.  IJnecaracteristique  de  la  famille  de  0  et  de  A  (ä  laquelle 
appartient  aussi  l'orient.  ()70  du  British  Mus.)  est  l'addition  de  recits  et 
commemorations,  tires  soit  des  Actes  apocryplu^s  des  Apotres,  soit  des 
«  Gadl  »  des  Saints  abyssins,  soit  d'autres  sources.  IJne  curieuse  parti- 
cularite  de  0  et  de  A,  par  rapport  ä  P,  et  qui  rappelle,  en  {piclqiie  sorte, 
le  )alnv('  vi  l'.lohim,  s'observe  dans  le  nom  de  Jesus-Christ.  Taudis 
quo  A,  traduisant  Paralje  ^-~.J!  (J™.'!)  b.>.™,   donne   ordlnairemenl    h"/!!. 


456  NüTi:.  [440] 

hi  :  hl'M-ffl,  et  que  P  met  regulierement  ?,"?ii.?,i  :  /,,f A-ft  •  hCA-f-rt,  0  et 
A  ont  h'lU.M  ■■  Tni:Mi\  ■  ^"^\^  ■■  tl-ttth-l- 

\jOS  quatre  mss.  A,  i*,  0,  A  et  l'orient.  070  peuvent  se  grouper  ainsi  : 

(texte  arabe) 

I     , 
A  (texte  primilif 


P  0,  A,  Orient.  G70  '. 

Comme  pour  le  mois  de  Saue,  rorlhograplie  geiieralement  suivie 
est  Celle  de  A;  pour  los  additions  de  P,  0,  et  A,  celle  de  P;  dans 
quelques  morceaux  qui  se  lisent  seulenicnt  dans  0  et  A,  nous  suivons 
on  general  lortliograplie  de  A. 

Sauf  pour  les  morceaux  ipii  manquent  dans  P,  la  traduction  est  due, 
en  tres  grande  partie,  ä  M.  Singlas,  professeur  au  Grand  Seminaire  de 
Chartres.  Dans  le  travail  ingrat  et  difTicile  de  la  correction  des  epreuves, 
j'ai  ete  aide  par  M.  Sylvain  Grebaut,  ä  qui  jadressc  ici  mes  vifs  remer- 
ciements. 

I.     (illDl. 

l'rascali,  ocluliii:  l'.ios. 

1 .  V  fii  juger  p;ir  les  renseignemenls  quo  d(inno  M.  Duonsing  [Liefert  das  ül/i.  Si/na.rar 
Miiteiudien  zur  (jesc/i.  Abesxiniens .'Gülün'^cn,  1900  ,  ]<■  ms.  de  Gottingue  el  cclui  de 
Tubingue  seraiontde  la  menie  famille  que  O,  A  et  lor.  (i70.  I'our  le  ms.  deTubingue  cela 
est  confirme  par  les  morceaux  publies  par  Dillmann  dans  sa  Chrestom.;  le  ms.  de 
Sapclo  Viaggio  e  missione  catlolica,  Koma,  18,')7i  est  peul-etre  du  meme  genre.  (]'est, 
semblc-l-il,  la  redaclion  que  Ion  j)Ourr.iiL  ai)pelcr  [)lus  spocialoment  du  nom  de  vulgate. 

Dans  la  marge  de  A  (cf.  p.  ;529,  372,  445'  on  iil  parfois  des  addilion.s  durn'  maiii  plus 
reccnle)  relatives  a  IWbyssinie :  clles  manqueul  non  seulement  dans  l'arabe.  ce  qui  est 
bien  naturel,  mais  aussi  dans  les  aulrcs  mss.  On  y  fait  loujours  mention  de  Daga  el  de 
son  sanctuaii'c  fp.  445  «  ce  couvenl  de  Dagä  ») ;  il  est  donc  tres  vraisemblable  que  ce  pre- 
cieux  ms.  provient  de  Makana  Kslilanos,  ou  sanduaire  de  Saint-Mlicnnc.  ä  Dagä  (Lac 
Tana). 


KU  Alt  AI.-'INV'AN 


mSTOIRE  UNIVERSELLE 


ECRITE 


l'AR 


AGAPIUS  (MAHßOUB)  DE   MENBIDJ 

mm  KT  TRADLITE  EN  FKANCAiS 


ALEXANDRE    VASILIEV 
Professeur   ä    l'Universite   de   Dorpat     lOpteat 


SECONDE    PARTIE    (l! 


PATR.   OR.    —   1.    VII.  —  1'.    'l.  ■^I 


AYERTISSEMEM 


L'edition  du  texte  de  la  seconde  partie  d'Agapius  est  basee  sur 
le  iiiauuscrit  unique  de  Florence  qui  est  malheureusement  incomplet 
ä  la  fin  et  s'arrete  au  milieu  d'une  phrase  dans  le  cours  du  vm"  siecle 
de  notre  ere.  11  se  trouve  egalement  dans  ce  mauuscrit  quelques 
feuilles  qui,  par  le  fait  de  lliumidite,  sont  completement  illisibles;  tout 
cela  est  indique  dans  le  texte.  Le  manque  de  manuscrits  en  general  et 
le  mauvais  etat  du  mauuscrit  de  Florence  en  particulier  serviront  peut- 
etre  ä  nous  excuser  de  ce  que  certains  passages  ne  sont  pas  dechiilVes, 
ni  sullisamment  interpretes. 

Pour  cette  edition  j'ai  a  nia  disposition  la  copic  du  mauuscrit  de 
Florence  que  j'ai  iaite  en  190-],  et  la  photographie  de  ce  manuscrit  que 
M""^  Graffin  a  eu  l'obligeance  de  me  procurer  en  I  !I09  '. 

Ce  manuscrit  est  cote  ä  la  Bibliotheque  de  l'lorence  cxxxii  ■'.  Nous 
avons  soigneusement  reporte  aux  variantes  toutes  les  lecons  de  ce 
manuscrit  que  nous  avons  cru  devoir  corriger  dans  le  texte;  il  nous  a 
pani  inutilc  de  mcttre  uii  sigle  devaut  cliacuiie  de  ces  lectures,  jiuis- 
qu'elles  se  rapportent  a  un  seul  manuscrit. 

Dans  les  variantes  nous  reproduisons  fidelemeiit  les  omissions  des 
poinls  diacritiques.  Ces  omissions  sont  (Tailleurs  tres  frequenles  dans 
les  noms  propres. 

I.  I'our  It's  rensci^'iu'iiH'iils  coiiiph'iiiuiilairL's.  voir  moii  arlicle  "  Araniii  MaHuii/i- 
>KCKiii,  xjiucTiancKiii  apaöcKÜi  ncT0i)ui;i,  X  irl.Ka  ■  Jans  le  l'>u:^aHTiiicixiu 
lipeMCUUUK'l,,'.  XI|1904)p.  574-587  (^t  rAverlisscmeiU  a  la  preinierc  parlic  de  IVHlition 
il'A'i'ajiius,  Patr.  Or.,  t.  V,  p.  5(il-5f>'i.  —  2.  Asseiiiani,  Bibliotliecac  Mediceae  Lauren- 
lianae  et  Palalinae  Codicuni  MMS  orieiilaliuni  calalogus.  FloreiUiae,  1742,  ]>.  21,{. 


^^^  Ji-Jl 


ITC ».'1      J_C.        V'      Ll=>-v 


^, — »i>-3   j:^  ^,~ii'  j^^^-s—^'^   ^^;  ^.j-^'  ^«'jb  är"    ^-"^  ^~r:'  ^^>!.  ^'^-J 
„j   ^J  ^  .^^_   jl<   ^AJI    ^_^JI    ^U    ^IL    ^U    ^^   C.11I1    i_'l  J3  ^^'   <^3 


r.ii.  1. 


1.  Dans  Ir  ms.  ce  titre  se  trouve  sur  le   fol.  1  v.  —  2.  Cod.   ^_^.■^^^".  —  :j.  Le  sens 
n'est  pas  clair;  il  y  a  iine  lacune.  —  4.  C.nd.  k ■■■—->.  — •  5.  . — ■.~'. 


LA  SECONDK  PARTIE 

DE  L'HISTOIRE  DE  MAHBOUB,  FILS  DE  CONSTANTIN,  DE  MENBIDJ, 
EVEQUE  DE  LA  VILLE  DE  MENBIDJ, 

Copiöe  pour  lui-menie  pur  Sa'id,  fils  d'Abou-l-Bedr  Jean,  lils  d"AI)d-al 
Mesili  —  que  Dieu  alt  pitie  de  lui,  de  ses  pareiits,  de  ses  ancelres  et  de  tous 
les  clireliens. 

An  noiii  du  l'iTi'.  du  l'"ils  i't  du  Saiut-Es[)i-i(,  Dien  uu... 

■  Jules  Cösar'  regiia  peudant  ([uatre  ans  et  quatre  niois;  et  Auguste  Cesar    '  i'»i.  i. 
regna  pendant  cinquanle-six  ans  et  six  mois*.  En  1  an  8  de  son  rögne  fut  de- 
truit  le  ruvaumo  des  Juii's,  qui  leur  avait  apparteiiu,  ei  qiii  devint  dans  la  de- 

1.  Les  evc^nements  dont  il  s'agit  dans  le  commencenienl  de  la  seconde  partie  d'Aga- 
pius,  sont  egalcment  racontes  a  la  fin  de  la  premiere  partie,  ä  partir  des  fol.  C  17G  v., 
B  108,  A  lüO  V.,  oü  la  redaclion  differe  du  tu.xle  du  ms.  de  Flurence.  —  2.  V.  6'.  Si/nc, 
1,  574  et  577.  Chronica  Minora,  II,  ed.  E.  W.  Uroo/cs;  interpretatus  est  /.  JJ.  Chabot; 
vei-^io,  p.  8.3  (Corpus  scriplorum  cliristianoruiu  orientalium  . 


4(.0  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNYAN.  [4] 


A^l      "jI'L'«j3         ^,-jJj  »A      "Cj^Ji        j— '  J     i^'^3      1*1'"'*     '%)^^      *'r'     *-—      iV— ^J     Lid  jl      ^ 

ijr'^3j'^   n-~i   -*-U3    ■' j^-.— Ä — o   jj.« — ■    ^-53^-*    (*i-~^„   j'    '-'^    -LJt^'    ^J--'    "»-«f"    JPJ 
«J    Jj;   U   ^^Llj   Jji    vjAJJ^3    ^_^11   ^Ji:.!:'   bLrl3  "'rj^l   «J  |   j^  ^"L   ^^  b^JI 

^J\   ^, 

^^  ^ij^  ^y^  j^-i^'* '-'-'  ^  ....j~i«  A*3 

♦  fol.  2.    Ij-Ul   ^^   J33   Ljk">o   ~\J:^j^\    i^jj-    j*-»^i   |^__^^l   ^^U   J^    \^X    J3   j_^l'   <^L: 


^ 


...-3^^.  —   2,    w'j'^.J.   —  .'5.     .^w^-»   ....    V.  ('.  177.  —   4.    l'rllt-rlre   0''-s^^'        --J. 

ou  'j^'      ~.J  ,   \.  C   177:   H   2(ri:  A   IWi   v.    —  .">.   Cod.   -"-o....  C^'st  complett'  d'apres 
la  Version  arabe  de   la  Biblp.  —  <>.  (Iml.  jj' — .  —  7.   (^.od.  ...  «."   V.  (^.   177.  —  S.    U. 


])Oii(lancf'  des  Koinains;  fit  leur  sai-urdoce  lul  aliuii.  lliToJc,  lils  J'Aiitipater, 
(jui,  comnio  noiis  I'avon.s  lapporle,  etait  de  la  race  des  genlils,  Irs  gouverna 
pendaiil  treiile-<|uatr(!  ans':  i!  Ii'iii-  iinposa  la  capitatiuu  et  lit  liier  llyrcaii.  If 
grand  pretre,  et  .lunatliau,  soii  lils.  Tous  les  grands  pretrcs  des  .luifs,  avaiit 
(juMlerodo  les  gouvernät,  etaieul  uppel(5s  Mi'ssirs  (oints);  mais  ä  partir  du 
iiionient  oü  Herode  regna  snr  cux,  leur  proplietie  et  leur  royaute  cessöreul 
en  meme  Icmps.  Alors  Tut  accornplie  la  parole  de  Jacob,  [chel'  des  Patriar- 
chesl,  qui  dil  :  «  Les  rois  d  la  pr(i|ilieli('  U(!  seroul  pas  öt6s  de  Juda  jusqu'ä 
ce  (jue  vieuue  cclui  a  (pii  lnul  apparlienl;  el  c'est  lui  (pialliMidiMit  les  peu- 
ples".  »  l']t  de  lueiue  Tut  ae(;oiU|ili  ce  que  dil  Daniel,  li)rsi|iic  larcliaugc  Ga- 
briel lui  apparul,  au  sujet  des  sept  scniaiues  et  des  soixautc-dcux  seuiaiucs', 
dont  \('  iKindu-e  est  de  quatre  cenl  quatre-viugt-lrois  ans  et  qui  fun;nt  aclie- 
vees  cu  (c  lemps-lä;  la  premiere  anuec  en  etait  la  sixieine  de  Darins,  lils 
d'llv'staspe,  en  laquelle  lul  lermine  le  'l'enqile  du  Seigueur'. 

Pen  de  tenq)s  a])rcs...   quand  Herode  eut  re?u  des  Romains  la  souverai- 

f"!.  2.    netö  sur  [les  .Juifsj%  *  les  Juifs  sc  revolterent  contre  lui  rt  ne  voulurent  pas 

qu'il  les  gouveri\ät.  II  delruisit  cutiercmcnt  les  deux  murs  de  Jerusalem  et 

fit  perir  un  grand  nombre  de  scs  habilanls;  il  s'empara  des  insignes  sacer- 

1.  Y.  G.  Sync,  1,  ö.Sil.  Chr.  Min.,  11,  p.  83  [annos  37;.  —  '2.  (icnese,  .\lix,  10.  — 
3.  Daniel,  ix,  •i'.-27.  —  '..  Cf.  Mich,  le  Sijr.,  I,  134.  I3ß.  Chr.  Min.,  II.  p.  .S3-8'i,  13'..  C. 
Sync,  p.  rj,S(i-587.  —  5.  Sur  \r  fol.  I  \ .  si'  iiouve  le  tilre  de  la  seconde  parlie  dAirapius. 


:,:,;  lllSToini-:  IJ'AIJGUSTI-.  KT  DIlKHODi:.  Vil 


LL 


^a     ^Lb      ^'1      ^3     ^'     ^ 


^.-^  cLu  ji^  ^h  u-v-i;'  -'^^  ^^>-^A'^3  i-^'j-^*  -^^^3  H^.ii  ^.JL"  >v'3 


1.  ^l-^^.  —  2.     „;;J!i~.,'.  —  3.      ^_;.--LJ:^'.  —  4.   Lvv^JJ.  —  :>.  '-^-^-'.  —  <i.  Cod. 
>:'   ....  Restiliic  d'apre.s  la   prcmiere  partle  C  17«  oü,   au  liou  de    J.>ly  ^r',  se  Irouvu 


H  ,  -1.1 


dotaux  et  iie  penuit  ä  personne  d'ötre  grand  pretro  plus  d'im  an.  La  meme 
mesure  fut  prise  par  coiix  qui  gouvermTcnl  les  .luifs  apres  hii'.  Husuite  il  fit 
venir  de  Baliylone  llananiel  et  Fetahlit  grand  pretre  sur  eux  ponr  nnan;  au 
boiit  d'un  au  il  instiiua  .\risti)bulc,  fils  d'llyrcan,  frere  de  sa  femuie,  pour  uu 
an.  Ensnile  il  lil  tucr  .\ristobulc,  iils  d'llyrcan,  et  retablil  sur  eux  llananiel '. 

En  la  quatorzicme  annee  d" Auguste  Cesar  et  en  la  quatrieine  anmie  d'llc- 
rode,  Aufustc  uiarclia  contre  Antoine,  soii  lieulenant.  i[ui  s'rtail  revoltö, 
avait  resist^,  lui  avait  refuse  obeissance  et  s'ctait  insurge  contre  le  Cesar. 
parce  qu'il  etait  amoureux  de  Cleopätre,  reine  d'Egypte.  Auguste  comballit 
le  peuple  (KEgyptc,  s'cnqiara  de  deux  fds  de  Cleopätre,  qui  s'appelaient 
Soleil  et  Lune,  et  les  tua;  il  s'empara  (aussi)  de  CleopAtro  et  d'Antoine,  qui 
se  suieiderent  pendant  la  nuit.  .\partir  de  ce  jour  le  royauine  d'Egypte  cessa 
d'exister  et  il  tomba  sous  la  domination  des  Unmains'. 

En  la  (li\-liuitieme  annee  de  son  regne,  Augistc  envoya  en  .Vrnienie 
Tibere,  son  gendral,  (jui  la  soumit  '  et  s'en  cnipara\ 

1  Mich,  le  Si/r.,  I,  13A.  Chr.  Min.,  11,  84.  —  2.  G.  Sync,  p.  .58!).  .^lich.  le  Si/ri,-,!, 
1,  i:i.").  Chr.  Min.,  11,  «4.  Creg.  Ijar-Ilebraei Chromeon  Eccies.,  (id.  Abbeloos  et  Laiii;/,  1, 
27-30.  liar-llebr.,  Clir.  Syr..  'iG.  —  3.  G.  Si/nc,  p.  .^«R;  comp.  p.  583.  Mich,  le  Si/r.,  1, 
133-136.  Chr.  Min  ,  II.  S'i.  liar-ffebr.,  Chr.  Syr.,  'ii;.  —  4.  G.  Si/nc,  p.  .".02.  .1/.  Ic  S>/r., 
1.  137.  Chr.  Min.,  II.    '•'.. 


fol.  2  V. 


fol.    2   V. 


',(i2  AGAPIUS.  KITAB  AL-'l"XVAN.  [(i 

^  •<  .U  <■  , 

•0  7t_w_Jl  l'xi-    a!j   ^>''_^rä.l'   i^Ä)  ^j-—    >«~"j  iUjL>.'3  ^^ij}   C*r^'-5  vl*:t^''  ^   ^-5 

r?  ö- U  iL  ^.^  r^V  Ä_«.>1  iUl   jsÄA  ^'1    |.il   Äl»i   Uy_  ^c.  L"!   (»3^1   ^.Lä: 

s  .    . 

LJ  ■  ■Aj'^^   J^>zJ\    c-J   ^_^-^lÜI    ''^j^s   ^^!l   i^    t-^'    ^j-tf-3  ■^'   fij'   J^-3 

1.  Cod.  ^.,-"j!  C  178  V.  ,  w---'.  —  2.  Cod.  ^  ^.^f=.  C  178  v.  ~2.^>  ;  r*  =  '^pö  ^'i-  — 
3.  Cod.  .,yjJj  C  178  V.  ^-v'i.  —  4.  Cod.  ,j.J»^^  C  178  v.  ^.^^.^f■  —  ö.  Cod.  w-^kJo 
Bic7£;tov.  —  6.     -,  .i'-™^!'.  —  7.  Ell  marg-o  .UW    >uJ.  —  8.    Complete  d'apres  la  preiniere 

partie  donl  les  manuscrits  donnent  les  dales  diflerentes  :  C  5566,  B  5506,  A  5500  ans. 
—  9.  Cod.  ,^-y  ...  Roslituc  d'apres  C  170  v. 


Cc  lül  011  oe  jour  ({uc  les  Romains  iiistitiiereut  le  iiiois  bissexfil,  qui  etail 
lous  les  quairo  aus;  c'est-ä-dire  :  idus  1:06  eC  xx>-ÄvÄtöv  MapT'.oJv ' .  Quant  aux 
(Irecs,  ilö  Tappelaifiil  Bits^tov^. 

La  vingl-huilieme  annee  d'Augustc,  llerodc  balil  une  ville  et  l'appcla 
Cesarec,  d'apres  Ic  nom  du  (Icsar''. 

A  cettc  epoque  se  disliuguerent  Ic  savani  Sexte,  pliilosophe  pythagori- 
cien,  et  Jiida  le  (jalilöea'. 

I'^u  la  trente-deuxieme  annee  d'Herode  et  en  la  trois  eent  neuvieme  annee 
d'Alexandrc,  naquit  Notrc-Soignour  le  Messie ,  qu'il  soit  glorilie.  le  mer- 
crcdi  (le  mardi),  le  vingt-ciuquieme  jour  de  Kanoun  l'' ;  scloii  le  calcul  des 
Grces,  ce  jour  fut  le  douzieme  jour  de  la  lunc'.  Depuis  Adam  jusqu';\  cette 
date  il  y  a  un  espacc  de  5.")ÜG  aus''. 

Avant  cette  aunee-lä,  les  Honiains  avaienl  envoye  le  jugc  (Ic  legat)  Cyri- 
nus  pour  reccnser  la  populalion  soumise  ;'i  limpot '.  Cliacun  [allail  s'iiiscrire 
(laus  sa  ville,  et  voici  que  .(osepli.  cpoux  de  .Marie,  monla  pour  sc  faire  en- 

I.  ('/(/•.  Min.,  II,  k'A.  —  2.  G.  Sijnc,  p.  590.  ('/(/•.  Min.,  11,  ki\.  —  ,3.  G.  Si/nc,  p,  .595. 
M.  leS//r.,  1,  i:i7.  Chr.  Min.,  11,44,  S'i.  —4.  G.  Si/nc,  p.  .599.  CA/-.  Min.,  11,  44.  — 
5.  G.  Si/nc,  p.  597.  M.  le  Sijr.,  I,  i:i8.  Chr.  Min.,  11,  44-45.  —  (i.  G.  Sijnc,  p.  597-.59S  : 
5,500  ans.  —  7.  G.  Si/nc,  598.  .1/.  le  Si/r.,  I,  137-1,38.  Clir.  Min.,  II,  45.  liar-IIehr.,  Chr. 
Svr..  47. 


I 


[7]  I1IST0IRF-:  DES  MAGES.  463 

jLj,:»-   '  ij . . . .   ^:u-LJ  vv*    ^■■'?->-    >_1- »j    Ajt^    j'      cjj-u    ,i    'il i'i —  »A 

.-^~_  ^^  ^    ~     ^_j-~      w—  _— ^_  ..  S^      >^  _    ^ 

J     -3^JI      |*-~C^     '     ''(j-y^'^^Ol     Iaa     ^Si     ->ij     JU3      ^^3      >_J6i     ^.     J^äJI     iJ     rt— _JI      ♦  f«>l.   3. 

jt  ^.jj^  ^■-:.-^  <iLL;l    ^3jJl  ■-.■}^^  J^    '....^JJl   •^Ll^  ^^  «i-iLHl    «3j:>Jl 

<:^»«      „Ji—tl      Jl     d'J^    ^"->«    -u,.     U-iL     ^li     lA     •,.     •fl;    ^A     %.    Uls     •.!&— LL    jJ« 

;=J'  ju-^*   AÜ    .jt    >    v';    **    "^  j-^'  r-'  ^'3  ^'-^f^'   '^''   b-^'3  J  -^''  ^>^ 

.  .  .  .  0^*3    '^^0^3     ^     "y    ^'^     ^_-l.C    i^JI       .Lt    LUU-    ^i--53y    ^-^b    -^^A     -^^'>-^3 

6^\  du   ^^  c^_:  ü-Ia  Cl::<  ^^S\\  Js.  ^UUJ  ^^3^^  J\   ^,J^-i*    ^3 

J.   La   1-  parli.>  :  J^^-'--     i  ^S^     .^^      J--"    -^!  J;'' -'-.  —  'i-    O....  —  3.   Cod. 


8.  ^^^3'. 


^'.  —  '..  Cod.  ;»....  —  ö.  Cod J".  —  ü.  Cnd.  ,  _._^.'.  —  7.    -v'j 


registrer...  alors.  Apres  la  naissance  de  Notre-Seigncur  Ic  Messie,  qu'il  soit 
glorifie,  les  Mages  vinrent  Je  l'Orient  avec  leurs  presenis,  qu'ils  oOVirent  ä 
Notre-Seigneur  le  Messie,  qu'il  soit  glorifie,  —  de  Tur,  de  la  tuynhe  et  de 
Tencens.  Le  savant  gree  Longinus  rapporte  cet  evenement  *  dans  la  troisieme  *  loi-  ?• 
partie  de  son  livre,  qui  [traite]  des  guerres  des  Romains  contre  Anlioelie, 
ville  de  Svrie,  c'est-ä-dire  as-Scliäm,  quand  il  dit  ä  Cesar  :  «  Los  Perses 
d 'Orient  sont  entres  dans  ton  cmpire  et  ont  oH'ert  des  presents  ä  Tenfant 
ne  en  Palestine ;  quant  ä  savoir  qui  il  est  et  de  qui  il  est  fds,  nous  ne  Tavons 
pas  encore  appris.  »  II  ecrivit  !\  ce  sujet  ä  Auguste  et  lui  envoya  une  lettre. 
VX  Auguste  Ecrivit  a  Longinus  en  reponse  ti  sa  lettre  :  «  J'ai  In  ta  lettre  et 
l'inl'ormatidn  ([ue  tu  as  donnee  sur  Fcnfant  ne  en  Palestine  parmi  les  .luifs, 
et  sur  les  .Mages,  qui  sont  venus  de  TOrient  et  lui  ont  olTert  des  presents; 
et  tu  ne  sais  pas  qui  il  est  ni  de  qui  il  est  fds.  Je  m'inforinerai  de  la  verite 
et  j'agirai  seien  la  justice  :  Merodc,  notre  gouverneur  en  Judee,  nous  fera 
connaitre  <[ui  il  est,  sa  conditiou  et  son  histoire...  » 

F.t  Auguste  ecrivit  a  llörode,  son  gouverneur  en  .fudee,  la  lettre  sui- 
vante  :  «  De  la  part  du  roi  des  rois  Auguste  ä  Ilerode,  fds  d'Antipater,  gou- 
verneur  de  la   .ludee,   salut !   Longinus,  le  savant,   m'a   fait   connaitre   que 


4Ki 


ö4  AGAPIUS.  KITAB  AL-HNVAX.  [8] 

ü^l     \_t   sI:,Ä.ls    LIaaj   ^lyi   "ül    IjX-t^    ^^'^'^    j^   ^^y   '^^   -^i  ^^   iS^^-   "^ 

IL«;'   "^-Ül   Li   jl    dUi     V   .-It     Is.   j yS   Li   i^^'   ^^    ^s-      i_i.=>:^'  V3 

J  i^)^   ^^.U    j   A,l_^.    JlSj   l^,   LH  L^  U    v^3  Ü  jl^  L-kt  jl  k]  \^\li    , 
Ls^  L»^  J3-*^^"   (*-^'    d^'j  i^^Lj   i^.~L;   JUI   <.!  -L«:^j  UJit  jS-i  jjajS)  J^-.^ 
<J1    l_^lLU   LU3  ütij  !_>  LL^L«  bj.»::.lj  IjU   cUi   l^Aüji   ^i^  '-»^  -«JU^L  Ca.: 
Jjj  J  LI3  jj^  '%  p<C]l;   Llii  U.U;-  (J  jl   p-C'Li  U^^lj  «v)  Ijo^^lj  l^,  lyLWi 

Ü  U.^  ^>1  oL«>UI  V*  ^--^J  ^-^*  (»^-'^  '-^  ^'  .-r'  ^  ^-^  ^'^'3  0^-'    -'^^-'• 
<!  .^.„:3  Ol  >:J  iLiij  ^ilk^Yl  Ll^i  clU)  ''LJ»i  LU^^-j  L-^.j 


chez  toi  est  ne  un  ciifant  ä  qui  les  Perses  ont  apporte  des  rlons  et  des  pre- 
sents;  informe-loi  avec  soin  de  lui  et  des  Mages,  qui  soiit  veiius  chez  lui;  — 
quelle  est  la  cause  de  leur  venue,  qui  les  a  euvoyes  et  quels  etaieut  les  pre- 
sents  qu'ils  lui  ont  olTerts?  Ne  me  caclic  rien  ä  soii  sujet,  afin  (|uo  j'en  prenue 
co)niaissanc(\  si  Ic  grand  Dicu  le  vcul  '.  » 
ii.l.  ;i  V.  *  Herode  eut  une  entrcvuc  avec  les  Mages  et  Icur  ilil  :  «  (hrcst-ce 
que  vous  laites?  « 

]^es  Mages  lui  dircul  :  «  i^e  gcaut  (Nemrod)  avait  coiuposc  pour  nous  des 
livres  oi'i  il  proplielise  en  ces  termcs  -  :  Ihi  eufant  naitra  en  Palestiue  dans 
quelques  siccles ;  il  sera  grand  et  loul  liuiivers  lui  sera  soumis;  et  cdoinic 
siguc  de  cet'i,  vous  trouverc/.,  (•(inunc  nous  Ic  savons,  une  etoile  de  tel  et 
tel  aspecl;  vous  la  leclierclierc/;  li  Idrsque  vous  raurez  vuc,  apporto/.  de  la 
myrrlic,  de  Tor  el  de  Tencens,  allez  trouver  Tenlanl,  olFrez-lui  tout  eela. 
adorez-le  et  revenez  ;  si  vous  ne  le  faites  pas,  un  grand  mallieur  vous  arri- 
vera.  VA  nous  n'avons  pas  cesse  de  garder  celle  ]>roplictie  däns  notri>  me- 
moire, nous  et  nos  ai'eux,  jusqu'a  ce  que  celle  etoile  nous  apparüt.  (^Hiand 
nous  y  eümes  Irouve  les  signes  (pic  nolre  grand  clief  uous  avail  indiques, 
nous  lui  avoiis  olici  :  nous  avons  apporte  des  presents  el  nous  somnies  venus 
pour  le  vnir  el  Tadorcr.   » 

I.  Corn)).  Mich.  Iv  Si/r.,  I,  p.  i:!S-|:!'.i.  Ihir.-Ilehr.,  p.  50  (47-48).  Chr.  Min..  II.  'i."<. 
—  2.  Sur  ceci  v.  C.  liczald,  Die  SchalzhOlile,  I,rip/io-,  188.'i,  p.  33-34,  5ü  sq. 


[9;  inSTOIRE  DES  MAGES.  465 

ijUJI  l^U-i  .iUi  \>\j  Uli   J>^^  Jj  ._ii}    ^_^^JI  öUi   Jl  ^;   ^;l;I   U3  l,_J 


j-^^     rc_^Jl      jl    jl^   AwlV    öUi    jo    L5     •. 


^.1    j^-^   '^,  i    ^o    J3J    L.3    ^,-_-.    ^^j 


J 


1.  wj. 


Et  Herode  leur  dit  :  «  Votre  maniere  de  voir  est  jiistc.  Partpz  et  infor- 
mez-vous  exactemeiit  de  rinifant;et  lorsque  voiis  Taurez  trouve,  faites-le- 
moi  savoir,  afin  (|iii'  j'aillc  aussi  Fadoior  '.    » 

Les  Mages,  etant  partis,  vireiit  uiic  etoilc,  qiii  allait  devaut  ciix  rt  Ics 
cnnduisit  vers  la  grotte  oü  renfant  sc  trouvait;  arrivee  avec  eux  daiis  cct 
eiidroit,  eile  s'arnHa  et  ne  bougea  pas.  Lorsque  les  Mages  eureiit  vu  cela, 
ils  enirerent  dans  la  grotte,  trouverent  Iciifant  et  sa  mere,  eprouvcreut 
une  grandi'  joie.  oiivrireut  Icurs  sacs  de  vovagc,  liii  nlTrireut  des  prcsciits 
et  radorerent;  ensuite  ils  partirent  par  uii  aiilri'  clicruiii  '  et  ne  rcvinrciit  pas 
aupres  d'Herodc. 

Ilerode,  ayant  vu  quc  les  Mages  n'avaient  pas  fait  attention  ä  liii,  entra 
cu  une  grando  colere  et  envoya  tuer  tous  les  enfants  de  Hethleliem  äges 
de  deux  ans  et  au-dessous,  parce  ipie  le  Messie  atteignait  ä  cettc  epoque 
l'Age  de  deux  ans. 

Mais  par  une  Inspiration  de  Dien,  Joseph  et  M;.rie  avaieul  pris  reni'ant 
et  etaient  sortis  de  Bethlehem. 

Marie,  sa  merc,  elait  ägcc  de  Ircize  ans;  hi  duree  ilc  tonte  sa  vie  fut  de 
riiHiuante  et  un  ans;  eile  vecut  encore  six  ans  apres  l'Ascension  de  Xotrc- 
Seignenr  Ic  Ciirisl.  detail   l.i  quaranle-quatriemc  aiinee   d'Auguste  Cesar -. 

1.  M,iU/i.,  II,  ,S.  —  2.  ^  .  Midi,  le  Syr.,  1.  LJü.  Chr.  Min.,  11,  '1."). 


lol. 


fol. 


466  AGAPIUS.  KITAB  AL-UXVAX.  [10] 

j»ÄI   cDj  i«M£.3  Ijii  ^«ijVI  viLU  ijl  i^^l    ■^_«  j_i-^  -^^j-*  -^ji— '^  o>^-''  ^  ^l;— 1_ 
^äL'I  Iä_a  \^  j   Ijl   p-'t-<'^3   '»-■■L«'>lfr   (»Allatl3   cjäI]1   bAjJ   LLHi«   1'.«^;    'L« — !'   j   jjv*" 

'i.  V.  ^>^^l3  Ijj  Ss^ij5>l3  '  "Ü  l3-»Ä_o3  Ol  13^,-^  3  CU3  LAii3  ^^  UL*j>a  jl  ol«">U^  i-^^ 
^_-:j-  dUj  J3Ali:i  Lil  ^A3  ,,i>l-l  JjJ  ^U  ^^Jit  '">l  J  '^y^i  ^-i  'y*^.  .•♦-'  j'  ^' 
l3->c>L_j    5>^;i3    jH)l3  J-JI3    ._Jt-iJI    lj,l»^3   (»j-»-J2i-   <^    p-'t-''    '-'   'j-'j^'    (*j-"    f»=^''    .■^'   ^-v^ 


.jM    >^-t-=-  **    ''^ 


^  ^^   JULl  ^pcü  ^  c->  jjl  ^f^y  M'^  ^y-j^i  "^'^  (.5^-'  'y=^^  ^«-^  d^Ul 


llerode  i^crivit  a  Cesar,  roi  des  Romains,  en  reponse  ä  la  lettre  ([uil 
avait  re(;uc  de  lui  :  «  A  Cesar,  roi  des  Romains,  de  la  pari  de  son  serviteur 
llerode,  salut !  Le  Roi  des  rois  m'a  prescrit  de  m'informer  de  l'eiifant  dont 
il  avait  appris  la  naissance  en  Judce,  et  des  Mages,  qui  elaient  venus  vers 
lui  avec  des  presents.  .l'ai  arrete  les  Mages  et  les  ai  forces  ä  avouer  leur 
affaire,  et  ils  m'ont  l'ait  connaitre  qua  dans  les  temps  anciens  Nemrod  (!e 
gcant,  le  grand)  leur  avait  donnc  et  laisse  nn  testament  oü  il  disait  :  Au 
beut  de  quelqnc  temps,  au  pays  de  Judce,  nailra  un  enlanl,  qui  regnera 
sur  toule  la  ti'rre,  et  le  signe  de  ceci  scra  que  vous  verrez  dans  le  eicl 
nne  iHoile,  qui  dillerc  des  etoiles  ordinaircs;  et  il  en  a  indique  les  indices; 
il  leur  a  ordoune.  lorsqu'ils  verraient  cette  etoile  avec  ces  indices,  de  pren- 
dre  de  la  myrrlie,  de  Tor  et  de  l'encens,  d'aller  aupres  de  reulant,  de  Fa- 
loi.  '1  V.  clorcr  *  et  de  lui  ofTrir  ces  presents;  il  leur  a  egalement  fait  connaitre  que, 
s'ils  nc  faisaient  pas  cela,  ils  tomberaient  dans  un  grand  malheur.  Et  leurs 
aieux  nc  cesserent  pas,  uon  plus  qu'eux-rnemes,  de  s'enquerir  de  cette  ques- 
tion,  jusqu'a  ee  (]uc  l'ctoile  leur  eüt  apparu  avijuurd'hni ;  et  ils  ont  l'ait  oc 
que  Nemrod  leur  avail  ordnnnö  :  ils  ont  pris  de  Tor,  de  la  myrrlie  et  de  l'en- 
cens  et  sont  venus  pres  de  lui  pour  l'adorer.  .l'ai  envoyc  avec  eux  des  6mis- 
saires,  pour  s'informer  de  l'endroit  oi'i  t'lait  Tenfant,  et  poui'  l'aire  rcvcnir  les 
Mages  aupres  de  moi,  alin  (juc  je  les  envoyassc  aupres  du  roi  des  rois,  Ce- 
sar. Mais  ils  dul  dduui^  a  mes  envoyös  de  Targent  et  ils  leur  ont  eeliapin'. 
Alors  i'ai   envove    a   Relidt'liiMii   Iu<m'   Ious   les  eufants   äges    de   deux  ans  et 


m  niSTOIRF,  DIIERODE.  '*r.7 

diji   ^  CLLJ>   j<..Li   ,^-  ^-^"   ^    J^   ^^   ^   J3^    ^-*   cn^   c^^   ä*  ^-r^ 

'UjVl    r_v   ^^.-.    ::,-^33    --:-iJ'    J--^J   .n'i^   ^'-   -^.    '^•'   ^rr^.    ^r-^-t   -^^'   i  r'-^ 
b  '  rt ^'1    Ua„-    ^._^''    -'x..^    J^3    oX-r'^    J^    ^i^^   ^^y^   '^y..   :.»—>•■ 

^J33    A=je    ^J3   b'X«i    J    jl^3   V:3   ^-L-«'    ^^-'    ^>    ^^3   .-^^    ^^-;-''3    ^ -'^    ^— 

Jj    a.U   ^;Uc3   ^^_.  j  yt  l~i  -v.:A-  ^^  ^J  ^  j^3  ^'"^^  ^'->3  V^--'  J 
1.  =.^J'.  —  2.  En  marge  l^"  .^y.  —  3.  Cod.  ^-',i.  —  4.  _^j'. 


aii-dessous;  et  avec   eux  j'ai    fait  perir   lenfaiit.  Uue  rempereur  en  soit   in- 
forme .  Salut !   » 

Auguste  Cesar  ayanl   lu  la  lettre  d'Herode  en  fut  content  et  ...  tlc  sa 

pensee. 

Eli-sabeth,  dont  nous  avons  dejä  parle,  etant  devenue  enceinte  avant 
cela,  accouclia  au  mois  de  Ilaziran.  L'annonciation  de  Marie  eut  lieu  le  25  du 
mois  d'Adar,  six  mois  apres  la  conceplion  d'lilisabeth,  et  Marie  enfanta  le 
mercredi  (ie  mardi),  le  25  de  Kanoun  I".  Au  bout  de  huil  jours,  (Notrc-Seigncur) 
fut  apporle  au  lieu  de  la  circoncision;  et  quaraiite  jours  apres  sa  naissance, 
on  \('  presenta  au  Temple  et  Simeon  le  vicillard  porla  Notre-Seigneur  le 
Christ  '  dans  ses  bras.  Deux  ans  apres  sa  naissance.  ii  fut  transporte  en 
Egvpte  la  nuit  meme  oü  les  Mages  vinrent  aupres  de  lui,  et  \\  sejourna  en 
Kgypte;  il  etait  alors  äge  de  quatre  ans;  ensuitc  il  revint  dans  sa  vdle  de 
Nazaretli  et  y  dcmcura'. 

Ensuile  Herode  mourut,  apres  avoir  vecu  dans  ^a  ville  soixante-dix  ans, 
donl  il  regna  trente-quatre,  en  l'an  44  de  Cesar.  .Vvant  sa  niort,  il  tua  sa 
femme  et  ses  enfanls.  Ses  intestins  ötaient  trcs  gonfl<'-s  et  ses  pii'ils  relaieiit 
aussi:  ses  intestins  fourmillaient  ili>  vers  et  sa  respiration  etait  dillicilc.  Ru 
proic  ä  la  maladie  et  torturc  par  la  doulcur,  llOrode,  i|ui  avait  dans  les  niains 


fol. 


fol. 


1.  Chr.  Min..  II.  4.5.  Mich.  Ic  S,/r.,  I,   13.S.^. 


468  AGAPIUS.  KITAR  AL-'UNVAX.  [12] 

j\  pUV  ^n  l^jjlj  ■c-i-1  c_^HJ  JU'  jl^j  ::;L.3  «cL  jjiJI  ^v^-  ^-^^  p.''  i^<^.. 
LsbL*  ^  Jjjc^:ä.J'  '^'^a  -^^  ä'^'  1.X.A-:  l=-^i3  ^j^  Ai  j_j^^!  jy^_  1^--^  '->>;£• 
LlAJ}   «—;■  ij_J   JDj  Ift^p  ^j^  -^  J^="_^-:.3  JJf^?-;.  -^j-vr'^   ^*-f"'   '•^'   ^^^  1>-^:.' 

foi.  5  V.  ^ri3^,A  ^L<^   J33   V-:-*-'    '-'^'-  ct'^   *   *^"^'  J'   ^'''-5-'^'   ^   cr^^-^^   ^^  f 
1.  Teut-etre    ,\-i  =  TauXcmTiv.  V.  la  nole  dans  la  traduclion. 


une  pomme  et  un  coiitcau,  avec  lequcl  il  la  coupail  d  inantjcait.  voiilut  sc 
luer  avcr  cc  couteau  ä  cause  du  chagriu  ut  de  l'atlliclion  qui  le  tounui-ntaiciit; 
ensuitc  il  sc  coucha  sur  le  cöte;  son  veutre  eclata  et  il  mourut.  (Avant  cclai 
il  avait  dit  ä  Salome,  sa  sreur,  et  k  son  niari  :  «  .le  sais  quc  les  .hiifs  l'eroiit 
une  grande  fete  ä  cause  de  ma  niort  et  s'en  rcjouiront  beaucoup.  Ahirs  que 
Ton  prenne  c^eux  d'entre  eux  qui  sont  reunis  ici  et  qu'on  les  mette  ä  moit, 
aliii  quc  les  Juifs,  se  rassemblant,  se  frappcnt  avec  les  mains  et  poussent 
des  lamenlations  ä  ma  mort  ä  conlrc-eceur.  «  llerode  avait  ncul'  fenimes  et 
ti'eize  enfants  ' . 

Apres  la  mort  d'IIerode,  Arclielatis  lui  succeda  euFan  'i5  d'Auguste  Ccsar 
et  eu  Tau  ;5I2  d'Alexandre;  et  Arclielaüs  les  gouvcrna  pendaut  '.•  ans.  En- 
suite  Auguste  chargea  de  leurs  affaires  Hörode,  frere  d'Archelaüs,  et  uoniina 
l''hilippe  gouverneur  de  Filan.  Trakimma  et...-. 
foi  .=)  V.  Ensuite  Auüuste  ndegua  cn  exil  Alliroudis  eii  Alanie.  *  a  1  iiiterieur 
de  rArmenie,''  et  lui  donna  pour  successeur  llerode  qui  regna  vingt-huit 
ans. 

I.  X.Jos.  Flaf.,  Aiil.,  XVII,  VI,  1Ü8  sq.cl  vii.  Eiiseb.,  II.  Eccl.,  I,  mii.  Mic/t.  leSi/r.,  I, 
1.37-1,39.  Chr.  Min.,  II,  'K.-'i(i.  —  2.  V.  Jos.  Flav.,  Ant.,  XVII.  viii,  180  :  t/;v  te  l'au)i(.)viTiv  nai 
Tpa/ioviTiv  xai  Ba-avat«v  x«i  Haviäoa  iluXiTtTtw...  —  3.  Les  lexles  donnent  n-eneralernent  le 
recil  de  I'oxil  dWrcIioIaüs  A  Vienne,  villo  ilo  Galalie  (de  Cauloi.  .las.  Flov.,  .\nl.,  XVII, 
xm,  '.W\  :  Bisvvav  mJ.iv  t^«  raXaii»?.  Ci.  Si/iic,  I,  fiO.J.  Fiiseh.,  II.  Iv'il..  I.  xi,  .3  :  Uievvav  xr,? 
l'aUi'a;.  Mich,  le  Si/r.,  I,  l.i'.).  Ihii-Ilchr.,  Chr.  Syr..  p.  48  :  Viemiain  in  C.allia.  Comp,  la 
premierc  parlic  d'.Vgapius,  B  20^i  v.,  C  IS."..  .Vllinmdis  rappi-lle    Drnsu--. 


[13]  HISTOIRK  DU  CHRIST.  469 

^j.-)  jL-Js  (v~l    -l*-  ^L^  l*Li_-3  ÖjJ.«  ^'"•^3^  ^   '^^  iy  '^S-^  ^^^  >jj 
' !  ti\.^\    M^5  o-    -.-li;-    -J    -^_J1  <)   r^.,^1   l:xi_ll   IIa  j    »^j  Ai' 


[^1^        j 


'Ul 


1.  >U;'^'.  —  2.  Trois  lis^-nes  illisihles. 


Auguste  vecut  soixante-quiuzc  uns  et  inourul  apres  avoir  regne  peiidanl 
cin(juante-six  ans  et  six  niois. 

Tibere  Gesar  regua  ponJant  vingt-trois  ans  et  vecut  soixante-dix-huit  ans. 

La  premiere  annee  de  son  regne,  il  y  eut  de  grands  tremblemenls  de  terre, 
et  plusieurs  villes  l'urent  renversces,  el  il  perit  un  grand  nonibre  d'homnics 
et  d'animanx. 

I".n  lau  7  de  son  regne,  Herode  bätit  une  ville  el  Fappela  Tabariye  (Tibe- 
riade)  en  l'bonnenr  de  rempereur  Tibere.  En  Tan  14  le  procurateur  (-iiyejAwv, 
sTTiTsoiro;)  Pilale  l'ut  envoye  aiix  Juifs  (en  .Judee)'. 

Enl'an  l.')  (dr  Tibere),  .Notre-Seigueur le  Clirist,  qu'il  soll  glorilii',  liil  bap- 
tis^  par  Jean,  lils  de  Zacbarie.  11  etait  revenu...  Notre-Seigneur  le  Cdirist, 
qu'il  seit  glorilie,  avait  trcnle  ans;  el  son  bapti'nie  fut  lien  le  |()  de  Ka- 
noun  II j... - 

[Le  preniier  miracle  fut  eeluij  de  l'eau  qu'il  cliangea  en  vin  ä  Cana";  il 
guerissait  Ics  paralvli(jues,  onvrait  les  yeux  aux  aveugles,  cliassait  les  es- 
prits...,  parduiinait  les  peclies  el  operait  d'autres  (fniraelcs),  que  rapporte  le 
Saint  Evangile  '. 

1.  V..  G.  Sunc,  I,  GOr,.  Mick,  le  Syr.,  I,  140  ei  l'.l.  liar-Uebr  ,  Chr.  Syr.,  p.  48  (au 
Heu  de  Pliilippus  il  faul  lire  l'ilalus  .  Chr.  Min.,  II,  S".  Eiiseb.,  II.  lü-cl.,  I,  ix,  4.  — 
2.  Trois  li<,aies  suivanles  sont  illisibles;  elles  peuvent  6tre  completees  d'apres  Mich,  lo 
Syr.,  I,  14:J^.  —  ;5.  ConipIiHe  d'apres  Mick.  leSyr.,  I.  Kt.!.  —  '\.  Comp.  .Mich.  /<•  Syr., 
1.  143  el  l'i4-145.  Ci'.  Clu     Min.,   II.    'i(J-47. 


470  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [14] 


1^ 


.  7C^u».^k.M 


+  lui.  i;.   j^.Ä.JI  ii   rt_~_JI   l'-d-   ::,.U  aJj  ^yi^yii^  /j^  f-^'  ■*-*  -^^~*  <s-^^  r^'^  »-^  J 

»J:, !      -Us-Jl       (>y       Jcst-Jl     AJ      ^.. »Jl      li-Cw     Aw«l      i^^jLlJl      r<L~aJ      JP)     j'j'        V       'v-äi       « J 

jU  j^  ^iL.  iü  is;^,i£  juii>  A^vi 

^_a„,Uy^     Jjäi    C-     /;-;^^3      «—^3    iL« »J-3    <_i.ll     4 »Js-    Ä.UI     iÄ*       Jl     »jl     ■"    \*3 

j>^'    ^i«   jl    Jj.i    "Cli    '' ^_j^.'--^3'    (t-li'   ^'^^   't--' 

jjii>     wVS     jid.jl^l     uU      <C-      "y. 0^3     AjL«j;-l)3     > i)'         i äji     4 »i-     A>L«j'    "U 

Ä- — ■     ^j--^--3       r-*^3     iLilj3    ^1     ^j\     [y>\     \ji^    i^L      Jjt}^     iaüs     <—    *_i.'l    ^j\     "^Ifl 

1.      -L„iJ;.J'.   —    2.     .fj^--.   —  3.   ,  ^-JL.J.  —  4.    Suivenl   doux    lii;n('s    illisibles. 

-5.U. 


En  Tau  l'J  du  'ril)eie  Cesar  et  eu  Tan  '.>'r2  crAlexaudre,  Xotre-Seigneur 
le  (llirist  fut  cTucifie... 
foi.  (1.  *  Le  meine  jour  (ju'Adam  avait  ete  chasse  du  Paradis,  ino-irut  Nblre-Sei- 

yneur  le  Christ,  qu'il  soit  glorilie,  etil  fut  ensuveli;  ensuite  il  ressuscita  d'eu- 
tre  les  morts  et  niouta  au  cid.  Cotle  aunee-lä,  la  Päque  eiit  licu  le  21  d'Adar. 
le  ji'udi;  et  la  Päque  des  eliretiens,  peuple  de  .\otre-Seigneur  le  Christ, 
([u'il  soit  glorilie,  cul  lirii  le  diinanche,  le  ^'i  dAdar;  rAsceusioii  le  jendi, 
le  ;}  d'Iyar,  et  la  Peiitecötc  le  dimaiiehc  le   lo  d'lyar. 

11  y  a  dt'puis  Adam  jusqu'ü  cetle  epoque  öiVJÜ  aus,  d'apres  ce  quc  dit 
II. r.  I...S  (?j.  [Mais  les  ecrivaiiis  ne  sont  pas  d'accoiiT  '  sur  ce  sujet,  el 
chacun  d'eux  dit  ce  qui  [ue  depasse  pas]  les  limites  de  sa  eoiinaissance. 
Le  prcmier  d'eiitre  eux,  Eusehe  dit  que  dcpuis  Adam  [jusqu'ä  la  Passion  de 
Notre-Seigneur],  qu'il  soit  glorifie.  il  y  a  ciiui...  ans-...  5350 ans.  (^uanl  au\ 
IltMireux,  ils  ue  compteiit  (|Uf  'lOOO  aus;  les  Sauiaritains,  4365.  Les  phi- 
losophes  racontcut  dans  leurs   livres  ([ue   le  jour  de  la   Passion   du  Christ. 

1.  Je  completo  le  texte  d'apres  Mich,  le  Si/r.,  I,  142.  —  2.  Suiveiit  deux  ligiies  illi- 
sibles. 


ri5]  LA  MORT  DU  CHRIST.  'i71 

o;l^3    rj^J'    H.T^3    -^^^    *-""   J   '-^''   ^'^3   ^r^^    -^^^   ^>^r*   '-^   j    -'*  1^1-  <■'  V. 

^V5_,l    ^:L^3   >^V1    c^j3   ^_^-«^'1    ^al^'    ^tj^l-  '^t  .-->   '"A    ^'    -^-^  ^'^   '-^'^ 
Lj.-L^  ^  ^^,  ^'i   >^--  Ls^,.i   är:t^l-^'^   >-'   j   •^"-^  V'   ^^;   '^>'-*   irr 

'Ua-?     "(-t       ^!>U     Jjr«J     <r>-3     ^*.>    j^^     «-»—     ^-«-^     *i'^'    J^'^'^     i-^     cu-i^_^^     ij^'l 

•J^b  Ari3  ^ULi  <;1  (.U.3  c-^  t-r-  ^*  --^'3  ^y-')  '^  ^^i  r-^  -^-'  -'^>*^  '-^ 

JL^^^IU    ^UL    <-Lc    J^i    ^ly^    jl<3    ^j-i^^l  ^,.U3    ^^\    J-.    ^^Ül    ^   ^^;<    ^ 
jli^    <tjl3   ^U   ^,,    (.U    Ol"   A*    ^J   ^    <.\    Sß'^i    '^"-^^"    y-*^.    '^'    '3-*-^^'    v>.-^'^3 

1.  ,  .^^v~>   .'.  —  2.  /  ^f.'.....J. 


qu'il  soit  glorifie,...  dans  le  volumi'... '...  rois,  *  que,  sous  le  regne  du  Cesiir,  le  •  loi.  u  v. 
soleil  s'obscurcit  et  il  fit  nuit  ä  la  neuvieme  heure  et  les  etoiles  apparuront; 
\\\\  violeut  tremblement  de  terre  eut  licu  ä  Nicee  et  dans  loutes  les  villes  011- 
vironnautes;  et  il  survint  des  clioses  extraordinaires.  Le  philosophe  Ursuius 
dit  dans  le  cinquienie  cliapitre  de  son  ouvrage  sur  les  guerres  et  expeditions 
des  rois:  «  .\oiis  iumes  dans  une  grande  allliction  et  une  longue  angoisse. 
Le  Süleil  s'obscurcit;  la  terre  trembla;  uous  apprimes  qu'il  snrvint  des 
clioses  extraordinaires  et  terrifiantes  dans  le  pays  des  Hebreux,  et  nous  (>n 
connümes  la  cause  par  les  lettres  que  le  gouverneur  Pilate  öcrivit  do  Pales- 
tine  k  Tibere  Cesar,  oii  il  dit  qu'a  la  niorl  d'un  hoiiinie  i[ue  les  Juifs  avaient 
crucifie,  il  survint  toules  ces  clioses  ».  En  appreiiant  cela,  (lesar  envoya  des 
ordres  et  destitua  Pilate  du  gouvcrnemeut  de  la  Judee,  parce  qu'il  avail 
cede  aux  Juifs;  et  il  menaca  et  inliniida  les  Juifs,  qui  avaient  crucifie  le 
Christ. 

Josephe  l'IIebreu  cn  parle  ainsi  dans  ses  ouvra^-cs  qu'il  a  ecrits  sur  les 
guerres  des  Juifs  :  «  A  cette  epoque-lä,  il  y  eut  un  homme  sage  nomme  Jesus, 
dont  la  vie  etait  parfaite;  ses  vcrlus  fureiit  reeonnues;  et  beaucoup  de  Juifs  el 
de  Gcntils  sc  firenl  ses  disciples.  Et  Pilate  le  condamna  ü  la  mort  de  la  croix; 
et  ceux  qui  s'etaient  faits  ses  disciples,  pirclierent  sa  doctrine.   Ils  allirnie- 


1.  Trois  ligiii;s  illisiljlus.  V.  Mich',   le  Sijr.,  I,  i\l. 


472  AGAPIUS.  KITAH  AL-U\VA.\.  [IC] 

foi.  7.    L'a^  J  -»^Ist^lj  ^yl^y^  jy  lÄji  ,_,^ltVI   «UVl  Ct   ,::Jl9  ^ä!I   tc— _JI  _^a  iXjM' 

Isllij     jL:>    i^Lj     J     jlS    aJij     As.:^!     <J     ,c_ Jl     ^XL,    ^^X     x-j>^     jl     Cial      u-Uibj 

Uli  Ulli;  i^lj  'TjcI   Jl   jL^   ^Ij    \.  ^■^\   j^\   cLl-  J  c^XH    L_v   fl^   L,;V 

l^LJ    ^Lji    3y^^    v.r'-^J^'*   r>T~3   ^'^'   '^'^'   J,>r^    '^-'"^    *-'-'   ^j '^   ciJJl     '»-•  l«-,-^    L« 

1J3    J^i^'li^    >::.ä;'    lv*-^ji    <Jjys>z}:\    i^    S^\i    i^J    >_„>    V    5»ji    j^    <d    ^^.»-.V    ^^^ 

^^.     ijfjl     ^.L«     dll-lU    Jiöj    iJ^lj    ö-v    VI    (»jl^    A:^l     ^^1^     jl     CjX'l    L-jJ     jiL     ^^ 

,„Lc»^l  •cuC»  ^li  jl_:^  Jy.  LJ  i,;l  ^jj  Ijlii'  i_Lj    Jl  jL^  4l-lj    '^  L^  ^j^-' 

IÄa    pU"    l»,ls    "Cj^JI     ^— o  j    jl-^    A'    jjlj"    '»^i>~«    (»l*    T^-=»-3    *-—    w'-»^^    '-»-^     L.?*^^      '♦: 

*J   'u- — Jl   1;a;„   ^^Lj   ^jjl   liLi   i.U)   >U'  v   i_^»-?    ■»;   j»«-»—  •»..'LC   »l;   "c:^   U^'- 


fol. 


leul  cjiTil  leur  .ipparut  vivant  Irois  joius  apres  sa  Passion.  *  Peut-etre  elait- 
il  le  Messie  au  sujet  tluquel  les  Proplietes  avaicMit  tlit  dos  prodiges.  »  Voila 
li'  recit  de  .loseplie  et  de  ses  coreligionnaires  au  sujet  de  Notre-Scigai'Ui-  If 
Christ,  qu'il  süit  glorifiö '. 

(Jii  dil  aussi  (pie  toute  la  vie  de  Notre-Seigaeur  Ic  Clirisl,  (pi'il  soll  glo- 
rilie,  el  sa  predication  (ou  sa  peregrination)  se  passerent  sous  le  poutilical 
de  Ilannan  et  CaTphe.  parce  qu'ils  etaient  grands  pretres  en  ces  annees-Iä, 
c'est-a-dire  dcpuis  le  ponlificat  de  Ilannan  jusqn'an  debut  du  pontificat  de 
(]aTplie  ;  quani  au  lenqis  (pd  s'ecoula  cntre  eux,  ce  n'cHait  pas  le  tciniis  dr 
qnatre  annees  completes,  parce  que,  loisque  llerode  fut  nomme  gouvernour, 
il  fit  brider  les  livres  genealogiques  des  tribus  di's  lleiircux,  pour  cpi'on  ne 
süt  pas  qu'il  etait  dune  race  peu  cstiniee  cliez  eux  ;  el  il  pril  le  vtHenu'ut 
sacerdotal",  le  nnl  sous  scelle  et  il  ne  laissait  chacun  des  grands  pretres  en 
fonction  (pie  peadant  un  an.  A  cause  de  ccla  il  y  eut  quatre  grands  pretres, 
<hi  jxinliücat  de  Ilannan  jusqu'a  cclui  de  Caiplie  :  Ilannan  ayant  6te  des- 
titue,  Isniael,  lils  de  Yachya,  lui  succeda;  un  an  apres,  Eleazar,  fils  de  Ilan- 
nan, lui  succöda  coninic  grand  prclrc;  son  annee  elant  terniince,  Sinicon, 
lils  de  (^)amilioud,  lui  succeila  '.  Gelui-ci  eut  pour  successeur  Caipiic,  au 
tenips  et  sous  le  pontificat  du(pi(d  Notre-Scigneur   le  Christ,  (piil  seit  glo- 

1.  Jos.  FL,  Aul.  Jud.,  Will,  III,  (i.-i-Ü'i.  V.  Mich,  le  S,/r..  I.  l'i;!-145.  —  2.  V. 
(jcnise.  xxxvii,  32.  —  3.  Jos.  Fl.,  Aivt.  .Ind.,  XVIII,  11,  34  :  'IsfjiarjXov...  tÖv  toü  ^^a6^... 
'liXE5i(J«pov  Tov  Avävou...  )ii'|jio)vi  Tio  KoiiiOciu.  EiiseU.,  H.  üecl.,  i,  X,  2-J.  Mich,  le  Si/i., 
I.  143. 


I 


[17]  HISTOIRE  D'AHCAH.  473 

*-'-*  ilr:'^'-^*^   ^■^'  ""^  ört:"-''^  <S-'^i  il.»Jll"3  ^.~aJ    (J-^jL_Jä!  i^„ii    «w-^  ij-  ^jj 
11  >L-.j  La^I   cJL.L.    i_j— V   ^ä.I   «.i^j  i"j.a-lj  Ä:_,    a^JI   •».'  rt-_.Ji  Ü-k,"-  ^^ 

U)  j^_-~Jl   U-v^l^   Jl*jl   (,A-Ct    ly.;lj    '»,..l»i!    pAjl.v,:^l3  ,^.äJI  aJ  ^ — »)1  L:.c_>    ^^\ 

-r-')Ki.  jj-    "jA  Lj^JI  <)i__yl3  "^rli    "j^  |»,;iA. 

, 3)        ,">l  -.ZiU       <^-«       ._-Ä.£-  »Ä:l       0.0         «.O.^       l.».is       \Ai-       rt.Ji^S-«       '*J        JliJl         nJ-wJ         »—»       AstAJl 

■vi   ^l_jii.  Cb^  •ik«   ^_::^3  jy^^   jLl^  ■*-''   J-j^ 
1.  ,  ^.j.iUj' et  passim. 


rllie.  fut  crucifie.  II  y  eut  calre  llaiui:m  il  Caijilit;  nioiius  dn  qiiatre  ans, 
d  apres  Eusebe,  eveqiu'  de  Cesaree'. 

|]n  l'aii  17  de  Tibere  Cesar'  et  en  Tan  ^■'il  d'Alexandre,  un  an  avani  le 
crucifienient  de  Notre-Seigneur  le  Christ,  ([ii'il  soit  glorifie,  Abgar  le  Noir, 
nii  d'Kdc'Sse,  envoya  des  messagers  dans  (|ucIqu(!S  villes  pour  ses  affaires. 
Kn  revenant,  ils  cnlrerent  ä  Jerusalem  i't  y  l'urent  temoins  oculaires  de  cer- 
tains  actes  des  Juifs  envers  Notre-Seigneur  le  Christ,  qu'il  soit  glorifie,  et 
de  leurs  preparalil's  pour  h;  crucilier.  Ils  coiiserverenl  le  Souvenir  des  actes 
de  Notre-Seigneur  le  Christ  et  de  tout  ce  qu'ils  avaient  appris  de  ses  mira- 
cles  et  des  gnerisons  de  maladies  incurables  operees  par  lui. 

Arrives  a  l^.desse,  ils  raconlerent  ä  leur  maitre  toul  ce  qu'ils  avaient  vu 
et  ce  qu'ils  avaient  appris  des  actes  de  Notre-Seigneur  le  Christ,  qu'il  soit 
glorifie,  et  de  l'injuslice  des  Juifs  envers  lui,  et  comment  ils  s'ctaienl  concer- 
tös  contre  lui.  L<irsque  Abgar  eut  appris  cela,  il  l'ul  rrmpli  d'admiration 
et  voulul  aller  vers  lui  pour  voir,  lui-iueme,  ses  actes  diviiis;  niais  il  ne  put 
pas  franchir  les  limites  de  son  royaume  par  crainte  des  ennemis.  Alors  il 
envoya  llannan  le  peintre  et  le  chargea  d'une  lettre  ( i'i  il  dit''  : 

1.  Euseh.,  II.  EccI.,  I,  X,  1-2.  Jos.  FL,  Ant.  Jud.,  Will,  11,  33-3.5.  Mich,  le  Sijr.,  I, 
112-143,  145.  —  2.  Ce  recit  d'Agapius  au  sujet  des  letlres  apocryphe.s  de  Jesus-Christ  et 
d'Abgar  est  traduit  en  russe  par  le  baron  V.  Rosen  dans  le  Journal  du  Ministore  de 
l'instruction  publique,  V.  231  (1884),  p.  ,53-56.  —3.  Cl'.  Mi<h.  h-  Syr..  I,  p.  14.5117  vi 
111.  Bar-IIebr.,  Chr.  Syr.,  48-49. 

l'ATIi.    011.    —   T.    VII.    —   1-.  '1.  a-J 


fol. 


474  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVA\.  [18] 

L*3   4.01    jyCr    jl    ^   iyi^'    V    siLl    ^_^'    J    C-^äJ    ^J3^.-    <;    -^'3   '^    ,_jÄ*"   ^^3 

■J\  ÖU  J\  ^..^-  jl  dlJI   ^13  .ii.Ll   Ui  JUsV^  U*  ^U-  >:^:^  i<  JU   '^\  ^^\ 

\.  Rosen  croit  (ju  il  faul  (uneKre  ici  Jx^-J  ^op.  eil.,  p.  54,  n.  J:. 


ft  De  la  |iarl  dAligar  Ic  Xnir  a  Jesus  lo  mödeciu,  nui  a  parii  ä  Jerusalem. 
J'ai  eutendu  parier  de  toi,  de  la  science  de  la  medecine,  de  tes  connaissances 
ful.  X,  spirituelles  et  de  ec  que  tu  ^ueris  les  douleurs  et  les  maladies  *  saus  medi- 
caraents  ui  remedes.  Mon  ('■lonneiiieut  en  elait  grand  et  ma  joic^  cn  elait  ex- 
treme. Et  je  nn'  suis  dit  que  tu  devais  etre,  ccriaincmcnt,  Dieu  (lu  Ic  Kils 
de  Dieu,  puiö(|ue  lu  opercs  de;  tels  aclcs.  Je  ti;  prie  et  l'iuvite  a  venlr  pres 
de  moi:  peut-elre  lu  gueriras  la  penible  maladie  dont  je  suis  atteint.  J'ai 
eutendu  dire  que  les  Juifs  veuleul  te  tuer  el  le  crucilier.  J'ai  uue  ville,  agrea- 
blr  et  jolic.  qui  siillira  pour  moi  et  pnui-  toi  jxiur  y  liabiter.  '\\\  y  srras  ilaii< 
la  iranquillilc,  la  boune  sant<''  el  la  sürcle;  cl  s'il  tc  plai)  d'exaucer  nia  dc- 
mandc,  l'ais-le;  el  tu  me  coiubleras  de  joie  par  ee  que  tu  auras  l'ail.  » 

rs'otre-Seigueur  le  Christ,  qu'il  soit  glorifie,  aceepta  sa  lelln',  la  lul  el 
lui  öcrivit  : 

«  Sois  beni,  parcc  quf  tu  as  cru  eu  tn<ii.  avanl  de  niavdir  vu.  II  esl  i'cril 
de  moi  que  eeux  (|ui  nie  verront,  ne  croiront  pas  (tous)  en  moi.  Quant  ä  la 
demande  que  lu  me  i'ais,  de  venir  pres  de  toi,  il  Faul  que  j'aclieve  ce  pour- 
quoi  j'ai  cte  cuvoye;  el  quand  je  l'aurai  accompli  cl  serai  renuuite  (au  eieli, 
je  t'cnverrai  uu  de  mes  disciples  qui  guerira  tes  douleurs  el  les  maladies  et 
convertira  eeux  ([ui  si>nl  avee  loi  a  la  vie  eternclle.    » 

jlaunau.  <|ni  rlail  peinlrc,  apres  avoir  reeu  la  reponse  de  Nofre-.Seigncur 


[19]  mSTOlRE  DABGAR.  475 

jj-ajj  <J'  ^Ji^i    <^*r'3  *J~~>-   ii-Jl    p-L^l    -Vä_JI    '0    rt-;_..'l    I'a;:-   <j   Jy^i  \ju  ja 

iU)l    bijb   ^1    c'Ua   _»yS   '^}y>-   t^^«.;    j  <»~^3J  ^^^Jäf.  iJ^ 
Uli   Uo^JI  Jl  j_auJI  .^1   ^Ul   'l_,y  J^.l    <^J  J\  j^_^Jl    i-.e-  .u^  Uli 
L.y  «J  JLij  ^Vl  j_^'  \>3  ^   «is^  A^V  Ia^L  aJ  ^  jj^VI  ^^.|  bijj  lj,ii.i 
vib,lL  o>iij  db>U  OA»j  ^J\  ^_5jJL   c-L.'l  j'  dl'l  ^\ 

«^3>J    (^.^»^'    '^^^  J    -^t''-  -^*   '^'-^   ^^'    ^j-'-^y    \:    pH'-'i  fjjl    J::^3    ^-^. 

j»^Ul    3I     ÜjJ^    ^f.A!l     J^l 

viLL«   ^j-"  y*    j     (^"^   i^r^    >^^„'    c'L'A    J-»>-3  •'^=-3    "»^  ^'^"ib  *-•'  -"^^  ^-^ 
1.  jJjUy. 


le  Clirist,  ([u  il  soit  glorifie,  a  sa  lettre,  pril  une  plaiulic  carrcc  et  v  peigiiit 
Nolre-Seigneur  Ic  Christ,  qu'il  soit  glorilie,  en  jolies  et  belles  cuuleurs;  il  se 
mit  ä  le  regarder  et  ä  peindre  son  Image  *  sur  cette  planclie.  Puis  il  alla  •  loi.  s  v. 
avec  eile  ä  Edesse  et  la  ninit  a  sou  maitre  Abgar  le  Noir.  Abgar  raccepta 
avec  de  grands  lionneurs  et  la  mit  dans  un  de  ses  tresor?,  et  eile  s'y  trouve 
jusqu'ä  present. 

Lorsque  Notre-Seigneur  le  Christ  fut  monte  pres  de  soii  Pere,  il  envoya 
l'apötre  Thomas,  un  des  soixante-dix  (disciplcs),  ä  Edesse.  Lorsqu'il  y  fut 
entre  et  qu'Abgar  le  Noir  l'eut  vu,  celui-ei  se  prosterna  devant  lui,  parce 
qu'une  luniiere  divine  sc  repandait  de  son  visage.  Et  l'apötre  Thomas  lui 
dif  :  a  Si  In  ciois  en  i:clui  qui  m'a  envoyc,  tu  trouveras  ce  dont  tu  as  besoin, 
et  obtiendras  ee  tpn'  tu  as  deniande.  » 

Et  Abgar  le  Noir  lui  dit  :  c  Jai  dejä  cru  en  lui;  et  sans  les  fraites  qui 
existent  rntre  moi  et  les  Komains,  et  sans  la  conliance  dans  laquelle  ils  sont, 
que  je  ne  puis  les  rompre,  moi,  ä  cause  de  mou  admiralion  et  de  mon  amour 
envers  lui,  je  partirais  avec  un  grand  nombre  de  nu's  homraes,  ferais  la 
guerre  aux  Juifs  qui  l'ont  crucilie,  et  je  les  ferais  penr.  » 

Alors  (Thomas)  s'approcha  de  lui  et  le  guürit  de  sa  maladie;  et  il  opera 
en  ce  lieu  beaucoup  de  niiracles,  de  sorte  que  Mousa',  roi  d'Athour,  avanl 
entendu  parier  de  lui,  voulut  le  voir. 

1.   II  faul  liru  «   Narr^i   ".    \  .   l'hiUips,    Tlic  docd-inc  of  Addai,  London.  1876,  p.  ."»j. 


476  AGAPIUS.  KITAB  AL-"UNVAN.  [20] 

wJ^^   jj"     j'l    ».U-ls    -u..    Ul    Iaj)1    ^3-U  ^^I    ^ll    (*3j)l    ,_»-l^  ji-^jL-Jj    V, 

kj:^  '.ü'       J3     j^'AJtlÄ-«j       JyJU*      U3      ^It       13^  ,Ai3      '»~=i.         4„;li^l       i^L*'       jLi      Ijj      U      ^'1 

JJo    'Cjji.    -xJLs    -JtLas    0)3    o^^    ;_$JJ1      „Js^li    Uli    (^    c-L<C'3    i.vi:)'    j»^j     cJjj'l    ^Lls 
<;LC    "U^y^    ^^^33    (n^_j^.    S^}    (n^^-^'    '*^"^'    ^r^^   j'>*3    -\.-^ 

^J^\     ^^iJ    dÜftl     ^v-a»9     jl     <ji-l=      u^~^     -^^^     A-«J    j^}    '^      -^  j^     >_;tX!l    __,Ä.I     \jS     LJi 

IIa-      liüJo     ^ 
1.  i.o'jlÄ~.'. 


Puis  Abgar  L'crivit  ä  Tibere  Cesar,  empcreur  des  Romains,  une  lettre  oii 
il  dit  : 

«  De  la  part  d'Abgar,  souverain  d'Edessc,  ä  Tüh  re  Cesar,  souverain  des 
Romains.  Sache,  6  loi,  quo  Ics  .luifs  qui  sont  dans  ton  empire,  ont  crucifie 
le  Messie,  quoiqu'il  ne  l'cüt  pas  meritc  et  n'cüt  rien  fait  qui  püt  les  y  pous- 
ii'i. 'j.  ser.  *  Lorsqu'ils  l'cureut  erucilie,  Ic  solcil  s'obscurcit;  la  terre  trenibla;  plii- 
sieurs  morts  rcssusciterent  et  se  leverent  (de  Icurs  lombeaux);  et  il  survint 
des  choses  extraordinaires  qu'on  n'avail  jamais  vues.  » 

'l'ibere  (;6sar  lui  ecrivil,  en  reponse  ä  sa  lettre,  uiie  lettre  oü  il  dil  : 

«  De  la  part  de  Tibere,  maitre  des  Romains,  a  Abgar,  maitrc  d'Edessc. 
Sache  que  j'ai  dejA  appris  lout  ce  (|ue  les  .luifs  ont  fait  a  Tliomme  dont  tu 
parles;  et  j'ai  voulu  les  chfttier;  mais  je  nc  Tai  pas  pu  a  cause  des  gui'rres 
que  je  laisais  eontrc  les  liabitants  de  l'Espagne',  (jui  s'etaienl  insurges  et 
revoltes  contre  moi,  et  j'etais  occupe  fi  lutter  contre  eux;  mais  si  j'avais  ete 
un  peu  libre,  je  b'ur  aurais  fait  eprouver  ma  vrugcance  et  leur  aurais  inllige 
un  chAtiment  exemplaire.  Quant  ä  Pilale  que  j'avais  nomme  leur  juge,  je 
Tai  dejä  destitue  avec  gTan<l  avilissemeut  vi  mepris,  parce  qu'il  Irur  a  cede 
et  a  agi  d'apres  leur  parole  ;  cl  j'ai  envoye  un  autre  ä  sa  place.  » 

Avant  lu  la  lettre,  Abgar  s'eu  rcjouil  et  enfut  content.  Pen  dr  leuqis  apres, 
il  a|ipritque  Cesar  avait  fait  perir  les  chefs  des  .luifs;  et  il  s'cn  rejouitbeaucoup-. 

1.  V.  /'hillips,  The  dotiriiie  of  Addai,  p.  10.  —  2-  Ici  se  termine  la  liaduclion  russe 
de  Rosen.  Pour  loiU  ce  qui  conccrnc  la  Lögende  d'Aligar  it  la  litleraturc  de  la  qiioslion, 


[21]  IIISTOIRE  DKS  A1>()THES.  477 

'^jjU-j^3  ''j^»t^   ''J-''>^J    ir"^     ^'^'    ■^'^''   ^-*-'^    <j-^J    ■^^t^'    -C^j    ^^ÄJ'i 

joUl    ^^*ai    A.    ^k    ' '  j^^   j,   ^^\    "^  c^WI  ^Vl    ^^\    ^>j}\    '-^   J3 
^_^._jLJ,    ^U   >'    J   ^^ilk^l   lj,i   p>.j   ^-Jl   ;— '1   j   J_5^JI    ^rj^ji   ^^i^-j 


ü'"^ 


Apres  la  iiiorl  de  Tliomas  rapufre  arrivco  Ic  l'i  mai,  (los  Apötros)  envoye- 
rent  a  sa  place  Addai,  labricanl  de  soie  '. 

Lesonzo  Apötres,  aprös  rAscensioii  de  Nolre-Seigueur  le  Christ,  qu'il  soit 
gliirifie,  clioisiri'iit  Mallliias  ä  la  place  de  Judas  riscariole.  Cinquaute  jours 
apres  *  la  Resiirrcclioii  d  dix  jours  a[»rus  TAscension,  ils  re^-urent  l'Espril-  ♦  f.>i.  ■» 
Saint  dans  le  cenacle ;  ils  iinposerent  les  mains  ä  Jac([ues,  fds  de  Joseph, 
qiii  avait  cngcndre  Jacques  d'une  femme  %  et  le  firent  evAquc  de  Jerusalem, 
oü  il  güuverua  peudant  Irenic  ans.  Ils  ela])lirenl  les  sept  diacres.  L'uu  d'eux 
elail  Kticnue,  quo  les  Juifs  lapidereul  ;  Pliilippc,  qui  pi-r^elia  aux  hahitants  de 
Samarie;  Nicanor;  Timon;  Procliore;  Parmenas  et  Nicolas  d'Antiochc  '■'. 

A  cette  epoi{ue  Temir  d'Kthiopie,  l'eunuque,  fut  baplisö  par  l'apölre  Phi- 
lippe '. 

l>'Ap(jlre  Paul  ful  converti  eu  l'anneo  oü  Klienue  Inf  lapide,  ä  la  liii  du 
r^gue  de  Tibere,  et  en  meme  temps  fut  converti  Cornelius  dans  la  ville  de 
Cesarc'-e  par  Simon  Geplias  (Pierre). 

Noms  des  t reize  Apotres  avec  Matthias,  lieux  (de  leur  apostolat)  et  de  leur 
morl  '. 

voir  //.   Duval,  Histoire  d'lidosse,  l'aris,  1802,  p.  Sl  S(i.  Ideni,  La  lilterature  syriaque, 
2' ed.,  Paris,  1000,  p.  10:i  sq. 

1.  Comp,  R.  Üuval,  llisluire  d'Kdesse,  Paris,  1892,  p.  SS.  —  2.  Jacques,  frerc  de  Jesus. 
—  .•{.  A.t.,  VI,  1-.-,.  V.  Chron.  Pascli.,  I,  420-421.  —  4.  V.  (J.  Si/nc,  I,  020-627.  Mic/i.  le 
Syr.,  I,  154.  — 5.  Comp.  Müh.  h-  Syr.,  I.  l'iU-Kw. 


/i78  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.                                        [22] 

i5liail  J'     Vji     jLs     JOJ     ^J^     ia—     /v«         oL.»     ^o       \«    *..Ls'     jÜ  Li-a)!      jyt-o-w 

Jl^Uj  Jljfc     ^^Uj     b^;.<ll      i-C-.,jl      ^11     jU3     ^.::-Ll      Ja--      J^.     jl^  lÄA     "^^^^^l;.! 

1.  !-\v,^  w^J.  —  2.  Avio. —  3.   ajX^-'ji\'.  —  4.   i.''^'.  —  5.   /r''|t^  —  6.       ^jAui'.   — 


Simon  Gophas  (Pierre),  originairr  de  Bellisa'kla,  de  la  liilm  de  Nepliliili; 
il  alla  d'abord  a  Anliocln',  «tu  il  bälit  un  sanctuaire  en  la  premiere  aiinee  du 
regne  de  Claude;  ensuilc  il  passa  ä  Romo,  oü  il  fut  evrquc  pendani  2")  ans, 
jusqu'ä  la  Ireiziemc  annce  de  Neron  Cesar.  Neron  \v  fit  lurr  et  aveo  lui 
Paul.  Piorre  ful  crnoifi6  la  tele  en  bas. 
fül.  In.  Andrea,  son  livrc,  alla  '  au  pays  des  anlliropopliages  i'l   Icur  pieclia ;  en- 

suite  il  alla  ä  Nicee,  k  Nicomedie  et  en  Acliaie  qu'il  convertil  entierement;  il 
fut  le  promier  qui  siegca  ä  Gonstaulinople,  y  fit  des  prosrlytes  et  Ics  baplisa. 

Jacques,  lils  de  Zebödee,  de  la  Iribu  de  Zabulon,  de  Bctlisaida,  quMIerodo 
Agrippa  fil  lucr. 

Jean,  son  frere,  alla  ä  Kpliesc  el  au  pavs  d'Asic.  Domilien  l'cxila  dans 
une  des  iles  de  la  nier,  en  Fan  ')  de  son  regne;  mais  ä  la  fin  de  son  ri'gne, 
il  le  rappcla  ä  Epliese,  on  il  uiourul  el  fut  ensevoli. 

Pbilippe,  l'Apölre,  de  la  Iribu  iTAsciiir  (Aser^.  de  liellisaida,  alla  :\ 
Carlhage  el  preclia  ä  ses  Iiabilaiils;  ensuile  il  alla  en  Phrygie,  oü  il  niourut 
et  fut  enseveli. 

Barthölemi,  de  la  Iribu  d'Issachar,  alla  dans  la  Giandr-ArmtMiic,  ot'i  il 
bit  (  ruiiflr  el   IlluUI  ul . 


r23i  IIISIOIIIK  l)i:s  AI'OIUKS.  '•?« 

iA^  S^i  JU*  oU.  a:^»  Ji  x„il  Jl  jUj  >S_^^  L^   y   -ß  'Ia  Uy 


UJ\  J\  IL^ 


-.ijl   il^'  xL   J\   jUj  S^^ü  i:^A^  j^  ^'="^.  -^  >1»^  J^  ^-*^  J^^"^^  c5~* 
JU^  ^>L  ^y  j»,^il  i^  ^,.  -ß  \^  j^"  y^3  -.^Mr-*'  ^^^^  'Jr^  '      '^"'•"'' 

i__    j»_X3-   ^L>-j   jl>  "CVj   jl«.»—    ia—    A«   jl^    '^-^    U~Jl    •r'J^..    Cf-      y^' 
1.  Ce  n'est  pas  clair.   —  2.   ^y^''.   —    3.  ^.\).  —   'i.    .^^j^^y-K    —  :>.  U' .   — 


Thomas,  de  la  tiilm  Je  .Inda,  alla  au  Siml  el  a  riude,  oi'i  il  mourut ; 
soll  Corps  embaume  ful  rapportn  k  Edesse. 

Mattliieu  rKvangelisle,  de  la  liilm  d'Issacliar,  de  Nazaretli,  alla  au  pays 
des  anliiropopliages  el  leur  preclia;  cnsuilo  il  reviiit  pour  preclier  aiix  Ue- 
breux  el  composa  pour  (!ux  l'Kvangili';  eusuilo  il  alla  dans  rindo.  du  il  iiion- 
rut  et  ful  eusi'veii.  Va-...  ' . 

"  Simeon   le   Chanaur-en,   le  Galilöen,  le  Zelaleur  (Z-/;>.wt-/);) .    d«'  la   irihu  •  foi- 10  v. 
d'Ephraim,  luourul  ä  Ilemalli. 

Judas,  fils  de  Jacques,  appcb'  Tliadder,  ilc  la  Iriim  do  Simeon;  il  l'ul  ap- 
pele  Labbai,  parcc  qu'il  ölait  sage;  il  inourul  a  IJeyroulli,  oii  il  l'ul  euseveli. 

Jacfiui'S,  fils  d'Alplii'e,  de  la  Iribu  de  Mauassi'-,  ful  lapid«'  ä  Jerusalem. 

Judas,  iils  de  Simeuii,  l'Iscariolc,  de  la  Iribu  de  Dan;  lorsqu'il  se  i'iil  rendu 
oompte  de  l'liorreur  de  sa  perfidie  par  laquelle  il  avail  livre  Nolre-Seigneur 
le  Chrisl,  (pi'il  soil  glorilit'',  il  s'ölrangla;  lous  ses  iulestins  sorlirent.  Mal- 
lliia>  ful  elu  ä  sa  place. 

.Mallliias  ölail  de  la  Iribu  de  Hüben;  les  Disciples  le  choisireul  ä  la  [dace 
de  Judas  riscariote  ■. 

1.  II  y  u  (|iiclques  iiiols  qiii  ne  sont  pas  clairs.  — 2.  Clonip.  ce  reell  des  Apötres 
avi'c  Mäh.  li'Si/r  ,  I,  I'i(i-Ki7.  Iiiir-/lc/jnir/ Chr.  EccI..  I,  M-.Vi. 


'i80  AGAFIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [24J 

i^Loijl   ^\ — i'j   j  «» Ii   «-U^i 

j^U^jjl,      j».»:>Ji      |_J      .IjU      rc_.-_».W      A,<>,.L)      ^_J-V)l     ^Ua)  «..<J1        „-«  «j     Lj       'r'^^J     P    i^Jl      \^ 

»-.    ^^j„_3^v;VI   (J    l?_^l   i__^3Ji     ijÄll      -.'^'«    ''l~i>,    ^j;    'j^^v;    (_r^'y    l-^''    ^^^-2    i^-*Jl    ''^^^ ' 

1.        r~»b.    —    2.   L^^Ai^.   —  3.    UU--.     —    4.       ,-v''j,~..   —    5.    ,   ^^—V-    —  ß-    J-'j'^.    — 

7.   ^^jl»-^.  —  8.  ^-.~..  —  9.  1-i.^j.   —  10.  ^y^y^y  —   11.  j.v'.;.--.  ~  12.  ^-?,. 


Noms  des  soixaiile-dix  (disciples)  et  leur  origiue. 

Voici  Fenumeration  des  suixunle-dix  (disciples)  '. 

Addai  de  Phamas  (Paueas) ' ;  Severos,  fils  d'Abgar,  le  fit  luer  \  Ananias 
l'iil  tue  ä  Damus.  Milia  (Malea'',  ' k^.TöS.u.c,!')  fut  lapide  ä  Alexaiidrie.  Capha  (Rr,- 
9«;)  fut  lapide  ä  Aulioulie.  Barnaba  (ßapvxSai;,  BappaSä;)  uiourut  daus  l'ile 
de  Chypre.  Soutanis  (i^wffÖjvY,;)  fut  jele  ä  la  mer.  Qrisqous  (Rpw/o;,  Kpi(jx-/];) 
mourut  de  faim  a  Alexandrie  '^  et  y  l'ul  enseveli.  Joseph  d'Ariniatliie  *,  qui 
se  convertit  an  Christ  el  mourul  dans  la  prison  ä  .lerusaleiu.  Xicodeme  le  Hien- 
venu;  co  fut  lui  qui  se  convertit  au  Christ,  apres  (juil  l'ul  veuu  le  Irouvcr 
'"'  ^''  et  lui  eul  parle.  Nalhaiiar^l,  chef  des  scrihos  '.  "  .luslus,  doiil  Paul  l'ait  uieii- 
tion*.  .luda,  frere  de  Jacques,  IVere  du  Chris!.  Sihis  (SiXa;)  dout  Paul  parle 
ögalement  '.  Juda,  fils  de  Barsahas.  Marcus  que  Luc  cite  daus  les  llpzcst; 
avoc  les  autres '".  Jeau,  appele  Niger  (?j".  Jason,  Manael,  llerode,  Itufus, 
Alexandre,  Simeon   le   Cyröneen,    Lucius  le  C3'reneen.   Cleophas,   frere   de 

1.  (^otnp.  les  noms  des  70  disciples  chez  Mich,  le  Syr.,  \,  149-151.  Chron.  Paschale, 
1,  \>.  400-403  (Bonn).  S'jyypxuiuix...  AiopoO-'ou,  ib.,  II,  p.  120-129.  Tres  interessantes  pour 
nous  sonl  les  listes  syriaques  :  Asueniaiii,  Hibliotlieca  Orienlalis,  l.  111,  l,p.  319-:{20.  The 
Book  of  tlie  Bee,  ed.  E.  Biidge,  p.  109-113  (Anecdota  Oxouiensia,  Sem.  series,  V.  I,  p.  ii, 
Oxford,  ISSG).  V.  Paul,  Kp.  Korn.,  xvi.  —  2.  V.  E.  Budgo,  The  Book  of  the  Bee,  p.  109 
(froni  Paiieas).  —  3.  V.  par  exemplu  H.  Diival,  Ilisloire  d'Kdessc,  p.  87,  n.  I.  —  4.  V. 
Assemani,  Bibl.  Or.,  III,  1,  p.  320.  —  ."..  V.  par  exemplo  The  Book  of  tlic  Bee,  \>.  lll. 
—  6.  Le  texte  est  mutile.  Je  restitue  d'apres  Assc/iinni,  Bil)l.  Or.,  III,  1,  p.  320.  —  7.  Lv. 
Jean,  i,  4,")-51;  xxi,  2.  «  Princeps  scribarum  »  [Assemani;.  —  8.  \'.  .Vctes,  xviii,  7.  Co- 
loss.,  IV,  11.  —  9.  V.  Actes,  xv,  22,  ,32,  40;  xvii,  5,  15.  —  10.  V.  Actes,  xii,  12,  25  ;  xv, 
37,  39.  —  11.  Assemtini,  p.  320  :  .ludas  cof'nonienlo  Nig'er;  .'\monius  el  Niger. 


[25]  LES  S01XANTE-D1\  DlSCllMJiS.  ''81 

jU  ^JJl  cl  jyc^  ^^  >-Jai-  ^-^.  _^^\  ^j>-,r^'  ^;^Lr^^  'cry:^  ^  <j^^^  by-^ 

CjL-i    ^J^^    «  l_^Jl^  j^^-L'l    ^JJI  i:iJl    ^!^\J    ^i— '1    ^^^  '''^^=;%-   ""  ^:A; 
Z.y^%    l^  j\Mi  ^yil   '"'^_y>  j^----    "j»   ^^<^   'V-'-J>-t;-   r*^ 

^^^  '^LU_^1    ^^jj    ^r^-^^  ^'j.-jijy^  '  "■' jL^^l   ^y;Ü-j'  'Vj--:^'  '  '■"'■  " 
J-J    J^i    ^"^.^    J   p*y'^3   l'.n-S-    ry    ^^'   0.:^'^^    'r^^33   ^^J    ^^    ^^3 


1.      JU,ä5l.  —  2.       ^,xi>.   —3.  '.vwy.  —  '..    .vviOI.   —  r..      ~v--,y.    -   6.   ^_;Ä~.J.J0l. 


Joseph,  epoux  de  Marie.  Siineon,  son  lils,  qui  dcviiil  eveque  de  .lerusalfiii 
et  tut  cruciüo.  Joses,  lils  de  Joseph.  Jacques,  üls  de  Joseph.  Jacques  h?  Vieil- 
lard.  Juda,  appele  Simeon.  Ceux  qui  elaienl  avec  Cleoplias  dans  son  voyage  : 
Tourmis  '  et  Fastourius",  les  servileurs,  que  les  Apölrcs  ordoimerenl.  Ceux 
dont  pailc  Paul  :  Androiiicus,  Titus,  llcrmas,  Plilegon,  Palroba,  Asyncri- 
tus  '.  Hermas  appele  pasleur.  Les  six  personnes  qui  elaienl  avec  Pierre  -k 
Cesar^e  :  Crescens,  .Miliclias,  Kiriton  'Crito?),  Simeon,  Gaius,  Apollos  (Atto^.- 
■Xw;j.  Les  deux  qui  nc  criirenl  pas  ä  1;(  divinile  du  Ghrisl  :  Ceriuthus  el 
Cleon(?),  qui  furenl  hereliques;  ils  iurenl  remplaces  par  Luc  rEvangeliste  et 
Urbanus.  Isfichaus  (S-ra/u;),  ArisLobulf,  l'llieunc.  "  llerodion,  Marc,  Hufus,  •  n.i.  ii 
Olympas,  Maris  (?).  S.m..lu...s?  ALrula.!'  llymcnacus,  Ah'xandrc...  rus... 
laoun. 

Les  f'aux  ApOlres  :  Simon  r.  k.  r.  bn  d.  la.. 

Voici,  les  Apötres  se  röuuirent  et  elablircnl  des  canons  conlre  ces  hom- 
mes,  qui  parnreiil  <lc  leur  temps  c(  nc  s'accordaienl  pas  avec  eux.  Les 
Apötres  elaienl   des  hinmii's  qui  ne  sc  lassaicnl  ni  de...  ni    d'appeler  ;i  la 

1.  Termus,  Tertius,  iWion'f  ?  Assemani,  p.  320.  — 2.  Caslorius,  Quartus r  ibidem. 
Tlu'  HiMik  Dflhe  I3ee,  j».  112  :  Bistorius.  —  3.  l'.p.  Koiii.,  xvi,  14. 


'.82  A(;.\Pir.S.  KITAH  AK-UNVAN.  [26] 

Ü^UaJIj  ^,ixJl    J^-.    »A^_^,iü3   ^-^^    -^iJi    J.v.'^'b    >-'"^''    («-^    L--^   jj-*^iju    '_yl>3   U-.^ 

<\3   Ls-^    Ulj  ijxX-Vi  olj^V  öJl;_jJl   ^  ■i.lL«  l?^  UI3  LUjJI    i^3j    J*V  •'i-.jJL 
^^3   J^Ji\  ^ja-a»   jjt3   ^ >^..V1   w^   li^y  j^   »'■     , j'    J*V  iUl'j.JL  aJLäJI   w.::^ 

l^jls>M    y^3   ^v~—    «— -"    »aXj»::— I3  ^,.~=^   eil.    '  ^r' vüi    'jJ^    ajCu     V    "^    Jj'    iJ3 
^j^^_LiJI  '  jyj    ^As-*    ^Ij   'C^.-U    ^_j'li-l     Jl    >l-j  ^yr'ii    'J^i^'^    T^y^i  l«L^l 

1-  ,  )jA-'^-  —  2.   ^>^.  —  3.  IUI  niai'go  ujouIl'  i^'vj^'j.  —  'i.   ,  ^jÄi^i'.  —  5.    *i!^"  V. 
la  Hole  a  la  traduction.  — G.      w^j'-i'.  —  7.      ^»il^s.  — 8.     i^ao. 


verifö,  quelque  part  qvie  ohacaiu  d'ciitre  eux  se  dirigeät  separemenl.  QuauJ 
ils  se  reunissaii'nl,  ils  baplisaient  un  grand  uombre  d'lioiniiies  au  iioia  du 
Pere,  du  Fils  et  du  Sainl-Espril,  en  les  tiraul  de  Tiuipielt'-  el  de  l'erreur  pour 
les  aniencr  au  vc-iilablc  culle  df  Dieu. 

Mallliieu  ecM-ivit  rEvangilc  eu  liobieu  pour  los  ll('breux.  Marc  e(  rivit  l'E- 
vaugile  dn  latiu  (on  IVanc)  pour  les  liabilauts  de  la  graudi'  Homi;.  Luc  corivit 
(rRvangiln)  eu  grcc  pour  les  liabilauts  d'Aloxaudrie.  Jcau  ecrivil  sou  Evau- 
gile  en  grec  jioui-  lc3  liabilauts  d'Epliesc.  Ensuito  Luc  ecrivit  les  lliz^äi,-, 
c'est-ä-dire  les  Actes  des  Apölres.  Paul  ecrivit  (jualoize  epiües. 
lui.  I-'.  Eu  Tau   ±1  de   Tibrio  Cesar,  llerodc   Agrippa  alla  '  k  Honu'  puur  uouer 

ili's  iutrigucs  contro  Herode  le  tötrarquc  '  ;  et  il  y  resta  jusqu'au  regne  de 
Ca'i'us.  Tibere  vecut  7S  aus  et  Caius  regua  quatrc  aus,  eu  lau  .'{''iT  d'A- 
lexaudre  -. 

La  premirre  auuec  di-  sou  regne,  Flaccus,  Ic  prel'el  irEgvplc,  lil  uuc  ex- 
pedilion  coulre  (les  Juifs)  et  les  opprima  peudaul  sept  aus;  il  romplit  leurs 
synagogues  de  slatues  et  d'odraudes  aux  idoles  ■'.  Des  auibassaiiours  ruiciit 

1.  J  ai  essayö  de  restitiicr  le  niot  aral)c  d'apres  les  Clu-.  Min.,  11,  80  :  Ilerodem  te- 
trarcliam.  —2.  Mich,  le  Si/r.,  I,  \W>.  (hr.  .Min.,  11.  88.  —  .i.  Ci.mp.  G.  Sync,  1,  (il.'i. 
. )//./(.  /(■  .S'///-.,  I,  (;,-,.',.  liiirllehnii-i  Cilir.  Syr.,   p.  .".().  Chr.  Min.,  II    .SS  Sü. 


[27]  IHSTOIRH  DE  CAll'S.  483 

_»^->_   j'^i    '^^j   j    ^j-rr^    ^^J-    L>-^-^    *^^    J^    '^sT^  y^     "^3    ^-^'    (^'U*^' 
^_J3   ^,-a^    i  »;l^    bLt    •>— Uj3    '«Ul     4 ü    '  ^Ua-    «C'j    o^..«    ils     j«i.-3    diu'    ^^_^^ 

(.L<^V1  J  ^L.  ^L^    ^33  J^~3    J^l-1    iil  ^^Jt-^»    j^  .-^-5  ^^->^"    a"    ^3"^''  >-'' 
ty>Vj,  .i^Ji  jry^'^  J  ij^*^-^''  j>«Vl   ^  <x.jl3  J-J^-1  ^    o^'-""  ^^   '''~^' 

L,3^^    C.'^.Ul    J,}^    j    ^y^ii    IjJ^    ^3X^3     'j^j^-yj    -S-^     ^^    r3^^    ^^'^-*    j 

Cr—  »^   ^-nr''    ^"^  ■'^'^y-i/'^'   ^''^3.-*  J3   ^v-^.,^'  ^^  Cy  '^  ^-^  ^3 

•tUVl    J    '  j_»^-*-^''    ''^^^'    ^r^"^*  y'i   "^-^    jr^"^    ^^   "^^   ^-^   ^3         '  foi.  12  V. 
j   fU-^VI    >_-^.   jl    ^v^-    -r-'-'-^    ^'"X^'    J^^    J^X^^    ^^-    '^.L''^   "^^    ^3 

1.  Jl»^.—  2.  U.M.  —  :{.  I^■lll-l"■ln■  ^f>J'y  —  ''..    II  faul  lire  ^^^ij^.  —  5.  ^^^.y-y-'- 
—  6.    Ji^'l. 


envoyes  k  Cauis  pour  lo  liii  l';iire  cemuailre.  J.,'uii  li'eulre  cu.\  ctail  l'liilnii, 
le  pliilosoplu!  liebipu,  qiii  composa  plusiours  traites  sur  les  calamites  qui 
etaient  arriväes  aux  .luil's  ä  son  epoqiic '  ;  il  ecrivit  une  satire  coutre  l'em- 
pereur  Cai'us  oü  il  critique  son  ignoranci;  et  sa  i'olie ;  il  fit  Tclog-e  dc.^ 
fideles  (jiii  vivaient  en  Egypte;  il  iuterpreta  le  premier  livro  de  la  Torali  ;  il 
raconte  quo...  -  lor.^qn'il  etait  en  öveil  et  envoloppe ';  il  composa  einq  trai- 
tes  sur  les  lois,  cinq  Iraites  sur  l'Exode  des  Israelites  et  quatre  sur  les 
choses  qui  sont  rapportei-s  dans  la  Loi.  On  lisait  ses  traites  dans  les  assem- 
blees  des  Romains  du  Icmps  dr  Claude  et  on  Ten  louait ;  et  (ses  traites)  fu- 
rent  places  dans  la  hibliotlieque  des  empcreurs  ä  Komc'. 

La  premiere  ann^e  du  regne  de  Cauis,  llrrode  Agrippa  Int  (■lahli  loi 
des  Juii's  et  riigna  sept  ans''. 

En  celte  annee-lä  [*ilate  se  suicida;  c'elail  l'oucui-Pilate,  mentionne 
'dans  le  Symbole  dt-  la  foi.  .  iv,i  \-> 

Ell  Tan  \  de  son  regne,  Caius  ordonna  an  priMVl  de  Syrie  d'eriger  les 
idoles  dans  les  synagogues  des  Juifs  et  dans  tous  leiirs  temples.  VA  il  erigea 
la   Statue  de   Zeus  quc   les   Homaius    adoraient   a   .liMiisalrm ".    Alois    s'ac- 

1.  V.  /.  Flav.,  Ant.,  XVllI,  viii,  25!).  G.  Sync,  \,  021 .  .1/.  lo  S;//:,  1,  J."..!.  —  2.  II  s'agit 
probablcment  de  Uepi  köv  ev  \i.ifti  ota-«Yu.aTo)v  (De  s[)crialil'iis  loj^iljus,  l-IVi.  —  .'>.  ('ette 
phrase  n'esl  pas  claire.  il  s'agil  de  l'ouvrag«:  donl  Kiisi'be  (  il  II,  xviii,  2j  :  6  ^repi  Jlv  vii'|»x« 
5voü«  Eu/exai  xai  xaTotpöiTai.  V.  Mich.  le.  St/r.,  1,  l.j.'>.  CIicz  l'liilon  lui-m6nie  nous  lisons  :  Ttsp't 
jAsOr,?  et  nepi  wv  v/,'!/k;  5  N5>£  sÜ/etki  y.i\  xaiapSToti  (cd.  Cohii  et  Wcndlnnd].  —  'i.  Sur  Pliilon  et 
ses  ouuvres  v.  Kusch.,  11.  I'lccl.,  11,  xviii.  M.  le  Si/r.,  1,  155.  Ikir-Uebr.,  Chr.  Syr.,  p.  51. 
—  5.  V.  G.  Sync,  I,  025.  M.  le  Sijr.,  I,  151.  Chr.  Min.,  II,  88.  —  0.  V.  /.  Flav.,  Anl., 
XVIII,  300-301;  Hell.  Jud.,  II,  lll'i  sq.  G.  Sync,  I,  G2G.  M.  le  Syr.,  I.  153.  Dar- 
J/cbr.,  Chr.  Syr.,  p.  50.  Chr.  Min.,  II,  89  :  statii:ini  .luvis  lliorosulymis. 


484  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [28] 

^   j  ij.^:   ^j^jl   c'o   ^S}\   j»1ä1I     ^ij  v"^3   ^'^   iV'^^-^    ^-'^J   -^^^   ^jIä^ 


A_Ljti  jl  •üü  d'j  J^«.i..V  jl  byL3  j«*3l-3j  «■«■^^  -s^r'  ^^^  J  fL'^V  ^^^ 
[^!^  ^._^^\\  jl  ^Ifclj  ^  J_ji  ^U.11  ^^_y>l  Jl  ^_J3^.k.  ^^z<i  ^)^  i_^J^.  JLLa 
ÜAt^  Co  A.UU.  ^.'3^.  1'  ^_^'1-^1  w.-^»  (»j»>^l  ;»->l_^-  L^L  ^U  Z,-yJ^  bAi>l_* 
cilj   il    Ckil    j»j-,U.    jA_iJ3  vil'Äj         J3^L    f»AA.i-l    L..U    jj^'l    ^j   !s__^l    jli'l    i^^L-3   aJ 

j»jjM      %.JJ1     ^L-_J1     Jj^i    JOJ     bj-llüJ     -UJJ:-     "L^b     ^j    A«     ^_T-_yli-l    jl     Ji^l     (Jl    jLi-Vl 

•  ful.  1:).    j,   Jl   J^[s.   ^yu_J,\   ^lls       <.vL>    V  ^    Jj^    w53  '^    ü^r-ifr    «->jl    ^f^».' i_i.ls    vilUj 

__äJ1     ■><    LUl    j  *«•« —    i_r*^^    o!a^1'    jl    XJ'    LiL-a"    j  »».w-      r— ^    l5"^^'    /r!    — ■'  ^"^ 
Ul,  l;,J   ^j  jL_ilL  %_^,u.!l  ;.^IL:L  j\\  i_.jC!l   'H.  J  Ä^U  ;i^lk:l   Jl   ^i^j 

1.    j_^^_5,.   -  2.  i-oi.  —  3.    ^':j}^>    ^-^■'i>^    tr"V-'  ^^■•>.r^'-    -   '••    Cod. 


cümplit  la  parole  du  j)ropliPte  Daniel',  qui  dit  :  «   le  signe  do  ralxiniiiiatioii 
se  trouve  la  oü  il  ue  doit  pas  etre  ». 

A  cette  epoque  les  Juii's  eurent  ä  suppoi'l(>r  de  grands  mallieurs.  Petro- 
nius,  qui  etait  gouvenieur  de  .ludee,  ayani  voulu  erigcr  les  idoles  daiis  les 
synagogues,  leurs  cliefs  s'assemblercnt  et  lui  demanderent  de  iic  pas  Ic  faire, 
alleguant  que,  s'il  le  faisait,  tous  les  Juifs  periraient.  Petronius  ecrivil  ä  l'em- 
pereur  Caius  pour  ravurtir  que  toutes  leurs  trijjus  etaii'ut  prcparees  ä  la 
mort  et  qu'elles  nc  violeraienl  pas  los  lois  de  leurs  ai'eux.  Caius  envoya  uno 
lettre  au  gouvenieur  Petronius,  m'i  il  lui  ordonna,  avi^c  nicnaces,  d'executer 
son  ordre  au  sujet  des  Juifs.  Petrunius  les  eu  infornia  et  usa  contrc  eux  di' 
violence,  ({uaud  la  nouvelle  parviat  aux  Juii's  que  les  sorviteurs  de  Caius 
l'avaient  attaquß  et  l'avaient  mis  ;i  mort.  En  meine  tenips  arriveront  los  mes- 
sagors  qui  apportaicnt  les  lettrcs  de  raenaces.  Alors  les  Juifs  se  jet^reiit 
sur  les  idoles  et  les  cnleverenl  de  leurs  synagogues  '■'. 

Claudius  regna  pendant  quatorzo  ans.  En  la  premiöre  anuec  de  son  regne 

toi.  i:t.    'Agrippa,  gouverneur  des  Juifs,  llt  tuer  Jacques,  lils  de  Zöbedee,  et  mit  en 

prison  Simon  Cöplias;  niais  ensuile  Tange  le  delivra  de  prison,  el  il  alla  a 

Anlioclio,  oi'i  il  jela  les  fondomenis  de  ri-lglise  qui   est  sous   le  vocablo   de 

I.  Ihm.,  IX,  27.  —  2.  Mich.  /<-  Syr.,  1,  i:..J    Chr.  Min.,  II,  89.  G.  Sync,  1,  025. 


[29]  PHOTOXICK.  SIMON  LK  MAOICIKX.  485 

Ä:^  ö-i,-^j  (T-*^  ^^'.■^j  i-iü-j  \-'jj  ^•"^^   j^»—  J=--^   c^y.-j^  '^^''  *~—    t-J-J 

o.  ^jUJi   1_,"^  -^'    ijrr-^   ^S-^)    J    J^J  -^=^-''  *^  Crr-*^'    ^■-^^'-    v-r^    -^>'j 
^AiJI    ^.    J   W-.U1    ^iJ^j  ^j\^\  ^.-1    :^'>'j  ^  v^^^"   O-^lj  pJl   s:^> 

4^1   r-jj   "^^   ^-y-^Üj  ^^,:V1   '^;1  i^^L.L'^  -OVl   >_.V^  -^^    ij,A'   Jy.    jl^3   ^:^i  V-J-J 
l_j^j  i^_;  (v*^^—  ^  '^■^  V3-^  ^^^  "^  C^^-'  ^~^  "^'^'  "^^^  "^-^'-^  ^^  '-^^^  ^"^ 

ytlkil    "OV    j_j-*7-    (v-^    1-^    "^ 


fol.  13  V. 


1.      JLolLji.  —  2.    VJ_^J. 


Cassien,  i>t  y  etahlii  uii  sancluairc  '.  En  lau  o  tlc  Claiulius,  Simon  Cephas  ar- 
riva  ä  Roine.  11  en  devint  revcque  et  gouverna  cette  eglisc  pendant  25  ans'. 

üne  femme  de  la  famille  imperiale  appclee  Protonicc,  patricienne,  monta 
ä  Jerusalem  et  decouvril  la  Croix  de  Notre-Seignenr  Ic  Clirist,  qu'il  soit 
gloriüc,  qui  sv.  trouvait  ontre  les  mains  des  Juifs,  et  ceux-ei  ne  laissaienl 
pas  les  chrctieiis  arriver  jusqu'ä  eile.  Mors  !>rotoiiioe  all.i  che/,  eux  et  lenr 
pril  la  Croix,  et  la  Situation  des  chretiens  en  l'nl  rallermie.  I'llle  laissa  la  Croix 
ä  Jerusalem  et  partil  \ 

Les  Apötres  ayant  revele  les  mauvaises  aclions  de  Simon  le  Magieien, 
l'ayant  demasque  e(  ayant  fait  connaitre  son  imposinre  a  loute  la  population 
de  Samarie,  il  alla  ä  Rome  et  Nieee.  11  sc  donnait  aux  Juils  comnie  ctant  Di.'U 
lo  Pere,  aux  Samarilains  eomme  le  Fils  et  aux  C.eiitils  conime  l'Esprit  de 
Dien.  Lorsqu'il  Tut  arrive  a  Home,  cette  ville  Ini  lil  un  lion  accueil;  et  les  ha- 
bitants  de  Rome  erigerent  sa  statue,  parce  ([u'il  les  avail  seduits  par  ses  sor- 
tileges,  et  ecrivirenl  sur  eile  :  c'est  la  slalue  de  Simon  le  Dien  saint  '. 

Simon  Cephas,  etant  arrive'  ä  Rom«-  en  l'an  .'{  d^'  Claudius,  vint  ä  la  mai-  •  fni.  u  v. 
son  oü  hahitait  Simon,  cl  Ironva  ä  sa  purte  un  chicii  eotiehe,  La  nouvelle  de 

1,  V,  M.  le  Si/r.,  I,  p,  \:>r,,  156.  Eits.,  II.  Eccl,,  IL  ix,  l-'i.  6',  Si/nc,  I,  027,  6:5,i-():5'i, 
Chr.  Min.,  11,  «0,  —  2.  Mich,  le  Syr.,  I,  l.")«,  (j.  Sync,  I,  1)27.  Chr.  .Min.,  II,  80.  — 
.3.  V,  M.  le  Sijr.,  I,  157-1."j8  el  la  nole  8  de  la  page  158.  V.  aussi  Phillips,  The  Doclriiie 
of  Addailho  Aposlle,  London,  1871),  p.  10  sq.  —  fi.  «  Siniuni  Deo  Sancto  ».  V.  Euseb., 
II,  K.-.l..  II,  xm,  :!.  G.  Si/nc,  I,(i:U, 


We  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAX.  [30] 

i-Cs-    ^;d     j!I   ^1,^1    fL\    j_j.»— J    JliJ    ^^L<CJ1   ^lJ>ji    c^^A,  _^Aj  ^Ul     ifr  U-a)l 

^U-J   ^ü   d\i   -0   JU^   ^L<)1   jALili    J;>il   j^^    JJjJ^'l   -J  Jlij  V^ 


^i2^ 


lS="  >>-;   t^"^'  y^  vl;>*r-  ö'  p'" 

LJLw    l»s»    »las    jilJi    (f'-j 


l'arrivee  de  Simon  Cephas  a  Home  etait  dejä  parvenue  jusqu'a  Simon.  Si- 
mon Ceplias  ordonna  au  cliien  d'entrer  et  d'annoncer  ä  Simon  que  SinKjn 
Ceplias  etait  a  la  poric  et  «  qu'il  t'appelle  ».  Le  cliien  entra  et  dit  a  Simon 
devant  toute  la  societe  qui  etait  chez  lui  :  «  Simon,  Ceplias  rHebreii,  qui  se 
trouve  k  la  porte,  t'appelle.  »  Ayant  vu  que  le  cliien  parlait,  la  population  de 
la  ville  en  l'ul  saisie  d'etonncment.  Alors  Simon  le  Magicien  leur  dit  :  «  Ne 
vous  etonnez  pas;  moi  aussi,  j'ordonnerai  ä  c(!  chien  de  parier.  »  II  lui  com- 
manda  donc  en  ces  termes  :  «  Va  el  dis  ä  Simon  qu'il  cntie.  »  Le  cliien  par- 
lil  et  Uli  dit  :  «  L'lioinme  tc  dit  :  entre!  »  Et  il  riilia. 

I'lnsuite  Simon  fit  amener  un  tanreau  vivaiit,  s  approcha  de  son  oreille  et 
dit  qucl(iue  chose ;  el  le  taureau  creva.  Tout  le  monde  en  l'ut  saisi  d'etonne- 
iiient.  Tandis  ([u'ils  etaient  dans  l'admiration,  Pierre  s'approclia  du  taureau, 
pria  cl  le  foula  avec  son  pied;  et  le  taureau  se  leva,  vivant  et  sain. 

Ensuile  Simon  vola  dans  les  airs  par  la  puissancc  des  demons  qui  etaient 
avec  lui.    l*ierre  les  cliassa  cl  Sinidii  Umiba  sur  la  tcrre  et  se  brisa  les  nuMii- 
bres. 
fol.  i'i.  Ensuitc  Simon  (Ceplias)  ressuscila  les  morts  *  devant  toule  la  populalion 

de  Rome;  ensuite  il  yuerit  les  malades  el  opera  [)iibliqucinent  des  miracles. 
Lorsquc  la  population  de  Rome  eut  vu  cela,  eile  douta  de  Toeuvre  de  Simon 
et  s'en  cloigna  ;  et  beaucoup  d'liabitants  de  Rome  furcnl  baptises  et  crurenl 


[311  I.A  CROIX  DU  CHRIST.  '487 

'iJiiJ   '^j^\i    ^^y.»    Ji^    ^ j^.    -*■='>    j-^j    -^•'^^'    *"^    ^^'    by^^^    iL^^    (^J'i' 

V;     Ü-U-3      ^aLOI      ^^L^     »j^^     J^I     'L-JJ     l^      «.*ä5     C'^^ts     J_»^V'     iAA     b  ^j",.     ^^(^ 

L».^'^^  ic.L.^3  IsLj 

^11    jL-^'b    C--— ""    ^-^^   ^^   ^'^^^*'    oL^k.>lj   ^JLHj    iU.U.11   yiJ    ^   o-^lij 
^r^3   il   <-)!   iiJa-li     jt  Li    ,.t__JI     J(     Jl   v::.>ftJiai  'i^   /^"^i   ^»-^  k_Ü.-i'   wj^jJj«; 

(.^1^1    y>  cU:,    il^^ll    >::^^   LJJ   L-^Li^.  "OVl    ^^__JI   Sji'  <.    ^^  ^<)3  Lt  V3 

J3V'   *     ■••  ^»    L^.l    ^it    .::..c:,y   l^    üt/li    l;Lü^"    ^^^3  -0  J    ^^1^3   ^X-li»'   ::^j*-    '  '  tv,l.  r.  v. 

1.  II  riiiil  lire  «  Cyprien  »  -r_  ^y'j^fi.  —  2.  ^^5^. 


au  Christ,  Fils  de  Dien.  !><■  premier  d'entre  eiix  fiit  Cyprien,  pere  du  moit 
ressuscile  par  Simon  Crphas;  il  fut  baptise,  deviiit  clin-tien,  reriit  PiiTiT 
dans  sa  maison,  Ic  traila  comme  son  höte  et  riionofa  '. 

La  femmc  de  Claudius,  la  patricicniie,  dout  nous  avons  dejä  parle,  se  cori- 
vertit,  l'ut  baptisec,  alla  en  pelerinage  ä  Jerusalem  et  s'enquit  de  la  Croix  de 
Xolre-Seigneur  le  Christ,  qu'il  soit  iilorifie.  üii  dit  que  Jacques,  frere  du 
Christ,  etait  eve([ue  de  Jerusalem,  et  que  las  Juifs  etaient  au  «ourant  de  ces 
afl'aires.  Elle  ordonna  aux  r'hefs  des  Juifs  de  venir  la  voir;  parmi  ceux-ci 
se  trouvail  le  grand-preti'e  Onias  (3)',  Gedalia,  fds  de  (!aiphe,  et  plusieurs 
autres  oulre  ces  deux \ 

Klle  leur  dil  :  «  IJvrcz  a  reve(|ue  Jacques  le  Calvaire,  le  Sepulcre  et  les 
Crnix  sur  lesquelles  ont  «He  crucilies  le  Christ  et  les  deux  larrons.  »  (^)uaud 
eile  eut  donne  cet  ordre,  eile  alla  au  Sepulcre  du  Christ;  mais  tandis  qu'elle 
y  eutrait,  sa  fdle  tomiia  aupres  d'elle  et  mourut.  Elle  eu  fut  profondemeut 
attristöe  et  aliligee.  Alors,  Tun  ile  scs  serviteurs  lui  dil  :  «  Cetle  alfaire  u'est 
pas  forluile  ni  sans  porlee;  eile  manifestera  la  puissance  du  Christ,  le  Dieu 
uotre   Sauveur.  »  En   entendant  le  servileur  parier  ainsi,  la  femme  "  se  con-  •  f„i.  i,  v. 

1.  V.  Mich.  IcSyr.,  1, 15ü-ir.7.  Niceph.  Call.,  II.  Ecd.,  11,  27  [Migne,  t.  CXl-V,  p.  825- 
828).  Cf.  EuselK,  U.  EccL,  II,  xiii-xv.  G.  Sijnc,  I,  «30-631;  026.  —  2.  Le  texte  aiabe 
donne  «  Ilousas  >-?  —  3.  V.  I'hillips,  The  doclrine  of  Addai,  p.  12  :  Onias,  tlu;  son  ot' 
Hannan  the  priest,  and  Gedalia,  son  of  Caiaphas,  and  Judali  tlie  son  of  Ebed  Shaloni, 
Chiefs  and  rulcrs  of  the  Jtws. 


488  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [32] 

lÄjb   kj^_«.J.^   i".^.  i.s   w-^y'j  ^.J:lc-3   ^i^,x:7  «^Jll'l  IjJi.  ti^-ijj  LAs  cJ_j>t::r  ^Ij  JL'LJlj 

^Jr-  '-'^^    ^J^    ^'^V  [k^  ^-"^'    '•K   b-^^Ö  ^lUI  ^\   \ij[^   j»^lj   ^LJl    ^^L    Uli 

_jji       l fiJl      *JUJI3      iSjJj       /wOl-Jj       «-Ij'j      ^Ulw       »*jJX. 


sola  un  peu,  agrea  sa  parole  et  demaiida  de  lui  apporter  les  (]roix.  Eusuito 
eile  plaf  a  la  premiere  et  la  seconde  Croix  sur  sa  tille ;  mais  celle-ci  ne  bnu- 
gea  pas.  Mais  quand  eile  placa  sur  cclle-ci  la  troisieme  Croix,  sa  fille  reniiia, 
se  raninia  et  se  leva.  La  lemnio  confia  cettc  Ooix  ä  l'eveque  Jacques,  y  bätit 
uno  eglisc,  retourna  ä  Ronic  et  apprit  cettc  histoire  ä  son  mari  et  aux  gens 
qui  se  trouvaient  lä  '. 

Ensuitc  l'emperour  Claudius  sc  miläopprinicr  et  persecuter  les  Juifs,  par- 
ticulicrenient  apres  qu'ils  eurenl  lapide  le  inartyr  Etienne. 

D'uutres  Apötrcs  alleront  ä  Aiitioclic  et  y  convcriirent  bcaucoup  de  gens. 
(lest  lä-l)as  que  les  partisans  du  (Christ  l'urcnt  appeles  chreliens. 

A  cettc  epoque  il  y  eut  une  grandc  faminc  ;  et  los  disciples  acheterciil  uiir 
grande  quantite  de  vivres  et  les  distribuercul  aux  lidchs,  liommes  etfemmes'. 

Agrippa,  gouverneur  dos  .liiils,  luourut,  et  sou  fils  Agrippa  lui  succcda  et 
rcgna  pendant  26  ans  \  II  n'cut  pas  de  succcsscur  dans  le  gouverniMuent, 
parce  que  Jerusalem  fut  dclruitc  et  (|uc  ses  liabitants  furent  deporics. 

A  cettc  epoque  Mcrodc  Agri])[)a  fit  reccnser  les  Juifs  qui  se  trouv;iieiil 
dans  son  royaumc.  On  les  compta,  cl  Icur  iioiulur  l'ul  de  6.i)''i4.000  '. 

1.  V.  Mick,  le  Si/r.,  I,  l.")?-!.')».  Phillips,  The  doctrine  of  Addai,  p.  10-16.  Cf.  plus 
haut. —  2.  V.  Mich,  le  Si/r.,  I,  1.56.  (J.  Sync,  I,  628.  Chr.  Min.,  II,  89.  —  3.  Y.  G. 
Si/nc,  I,  629.  Chr.  Min.,  II,  89.  —4.  V.  Chr.  Min.,  II.  90. 


[33]  LKS  SF.CTKS   DKS  JUIFS.  489 

,^     v'*>jij-UJ  iubl  tül  j  Ujt  jDj  A^IJ  ■Ci  Ll«  ^,;JJ1   ^It  ^^1:^3  4.l::is 
^Ll^  f^  JU   ^Ä!'   ^l:<'l  ^«y   l,Jjl   J>  ^  ^^^  C^'^-^  -V.-^  ^^*vr'   j^3 
j^_Jül  ü>:^il  ^Jldij  jUVi   ^^.='-.  :-^^.:.  j;.-vil   ''j.-.„b>^>l  <::;li."3    j-»-^3  ^i-r*-'* 
j_^i<  ^j  ^V'  ^.  -^;:~.— ;•  ._ —  ji^i  ^^ijVlj  ÄiCMJl  j  JJ^j  ^y^\  i^Li,  j>^v_ 
<*»'    >-^  J    J3->-'i-«^    ^v-^*^    <^j_^»jcJl    ^Ul^I    ^l^'^j    "*J3-^'j    "^    >-^.    «c*    -'^ 


A  cette  epoque   parut  un    homme,  appele   Cerinthe  :  *    il    disait  que  le   *  i^^'  '^ 
royaume  de  Dieu  se  manifesterait  sur  la  Icrre,  et  que  l'oii  v  inaugci'ait,  boi- 
rait  et  cohabiterait  avec  des  femmes ' . 

A  cette  epoque  parut  aussi  l'Egyptien  meutiouue  daiis  Ics  lloz^si;-;  il  se- 
duisit  beaucoup  de  gens  et  voulut  envahir  Jerusalem  par  foroc.  Alors  Felix, 
palricc  romain,  marclia  conlre  lui  et  lua  plusieurs  d'oulre  ccux  qui  avaieiit 
accepte  sa  doctrine.  Cela  arriva  cn  lau  8  de  Claudius  Cesar  ^ 

Ell  ce  temps-la,  les  Juil's  so  divisaieut  eu  sept  sectes :  la  preiuiere  secte 
etait  Celle  des  Scribes,  qui  etaicut  appeles  Scribcs  et  Docteurs  de  la  Loi ;  la 
deuxieme  cclle  des  Levitcs,  qui  suivaieut  la  liaditlon  des  (aucieus)  pretros;  la 
troisieme  compreiiait  ceux  qui  croyaieut  ä  la  rcsurreetiou  et  disaient  qu'il  y  a 
des  anges  et  des  esprits;  ils  tirercnt  ce  nom  iriiu  pietri',  appele  Sadoc,  qui 
(itait  de  leurparti;  la  quatriemc  celle  des  baptises,  qui  sc  purifiaicnt  ciiaque 
jour  et  disaient  quo  ptTSonue  ue  vivrait  s'il  ue  se  lavait  pas  avec  de  leau  tous 
les  jours';  la  cinquiöme  celle  des  Nazireens',  qui  uc  mangeaient  rieu  de  ce 
qui  avait  ete  anime,  et  n'adraettaient  pas  les  livres  de  MoTse  ni  d'aueua  Pro- 

I.  \'.  .)/.  /e.S///-.,  1.  J70-171.  Bnr-Ili-hr.,  C.lii-.  Kccl.,  I.  'i3-'.^i.  Nireph.  Call.,  II.Fccl., 
III,  l'i  :  ciTioK  xai  TtoTO!?  xa'i  '(i\x.<j\.i  (Migne,  P.  Gr.,  CXL\',  p.  (I2'i\  — 2.  Actes,  x\i,  38.  -- 
.i.  M.  le  Si/r.,  I,  .58.  Jos.,  B.  Jud.,  II,  xiii  i2Gl-2(>3).  Eiiseb.,  II.  F.,  II.  xxi.  C.  .S'//"c., 
1,  ()32.  Nie.  Call.,  II.  FccL,  II,  2U  Jfigne,  t.  CXFV,  p.  825  .  Chr.  Min.,  IL  00.  Jicii- 
llebr.,  Chr.  Syr.,  51.  —  'i.    HaEpoSsiTtTiTai  {Ens.,  II.  E.,  IV,  xxii,  1).  —  5.  Aiiisi  Mich,  le 

Si/r.,  I,  155.  Notre  manuscril  J—"  , ,-sr--^l. 

i'.MH.  Oll.  —  T.  Vir.  —  r.  'i.  33 


/i90  ■  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [34] 

r-UJl    -Ct      Jji    ^!Vi    jv<Vi    ij     ■yj'jji    '  i«-i33   ''-•j^-'     oL-'^J'     <«-»I=>-'    *»i    j^i 

«^.>jJI      ._^       'y>     U»J     ,_:^      ,  Jl       ,_JlxJI        V     ^jJLöJ      Ls__^     JoJi,       jl      >_..ädV     "«Jlj     JIjULäJ' 

■cl'  jLliS  '^  "j-^Lj     ,i~    cvLJi     .-.-   ^   v^jS    <«;j'       c!^j«,j    c-oA=-3   ''^'«*j.    J:^A=-3 
-Jl    ij'j   ^'~«'j-'   —'^^   »J^.-*^'    •~'y.'^    <-'^   ^*~--'    c-iJo-    ijy-    ^'ll:»  *'j^;'_^lJI\_ji 

^.l:<  ^^^^.Vl  i>Uj  k;^^    ^jl  ^^^  j_,JUj  Jj^J  ^^^J^i  _:<  ;«j'   yt3  ^U-jVI 


v-U'.  —  2.  .  .x-^  ~3.  w-=,'.  —  4.  wo.>-.j.  —  :>.  Peul-etre    .r-^LJ^-  =  «  l'a- 
ralijjomeiia  >  :  ou  lutismim  (|ui  est  leur  titre  cn  hebreu.  --  (>.    .^Li^J'.  —  7.   '».w.. 


1.    ^r->^- 


|)li(''l(';  inais  ils  iiiveuterciit  jioiir  eu.\-m(''ines  de.s  livi'os  ctranges ;  la  sixiemc 
Celle  des  Juifs,  qui  croyaient  eii  Üieu,  observaient  la  Loi  et  recevaient  les 
livres  de  Moise  et  des  Projdietes;  la  septieme,  celle  des  Samaritains  qui,  des 
foi.  I,-,  V.  Livres  Sacres,  nc  recevaient  que  la  Torah  de  Moise*  et  s'eii  tenaient  au  com- 
laeutairi"  allegorique  (de  la  Sainfe  Ecriturc)  '. 

Liii  jour,  les  Apötres  s'assemblereut  ä  Hmiie  et  (-omposerent  les  canons 
conceriiant  les  choscs  divines,  qui,  gräcc  h  (llemcut,  sc  Irouvciit  a  la  dispo- 
sitiou  des  tldeles,  et  y  lixercut  le  nond)ri'  des  livres  divins  quil  fallait 
recevoir  et  lire  dans  les  eglises;  el  ils  prcscrivirenl  de  ne  pas  eu  aduieltre 
d'autres.  Parmi  les  livres  ancieus  qu'il  taut  recevoir,  ils  designerent  ceux 
que  uous  appclons  la  Torah,  c'est-iVdire  les  cinq  livres  de  Moise;  lo  livre  de 
Josu6  fds  de  Nouu;  Ic  livre  des  .higes:  Ihistoire  de  l\uili;  riiistoire  de  Juditli ; 
les  qualre  livres  des  Uois ;  les  deux  livres  des  Cliruniques  (Paralipomena)" ; 
les  trois  livres  des  Macchabees  ;  le  livre  d'Esdras  ;  Tliistoire  d'Estlier;  le 
livre  de  Job  le  Vcridique;  le  livre  des  Psaumes  du  Prophele  David;  les  ciuq 
livres  de  Salomon,  lils  de  David;  les  seizc  livres  des  Propheles ;  un  livre  du 
fds  de  Sirali.  Les  livres  nouveaux  l'urcut  TEvangile  sc  composant  de  quatre 
livres;  les  deux   Epitrcs   ilc   r.\p(">lre  Pierre;  les  quatorze  Epitres  de   Paul: 

1.  V.  Mich,  la  Si/r.,  I,  l.->4-l.".."..  Jos.,  Anl.,  Will,  i,  11-2.-).  Eus.,  U.  Ecc\.,  IV, 
.\.\ii,  7  {\ic.  Cti//.,  11.  JAcl..  IV.  1).  —  2.  \'.  le  lexle  aralie  et  la  note  corres])on<laiite. 


[35]  I.IVKHS  KECÜS  PAR  1>F.S  AI^OTRKS.  491 

jUUj   '  ^.^ülj    li_»jjj    <^L.j    ^aO    y    ^■y^'rh    ^^i^J   >i~^*    <S-^J    ^    ^^3 
^,    '3^^»    Uj    Ll^   ^^,jl>.i'j    ^L.^,"    JU    UJ    ^  ^o-Lil    jl   ^^-   '    _-<   ÖJ   ^^— i*"'j   ' 

l^b  Aj^  L,'_j-i:   w^-^Jl  ^Ij  >_^  o«.'  j  "Ct   l^jj 


fol.    If.. 


5         ..k-j    —  (1       1.'.^. 


un  livi-e  des  Actes  des  Apütres  (npa^st;);  les  trois  Epitres  de  Jean,  lils  di' 
Zebedee;  une  Epitre  de  Jacques,  fils  de  Zebcdee;  l'une  de  Juda;  les  deux 
Epitres  de  Clement  ;  les  liuit  livres  de  (>leiiii'ut.  *  Eiisiiite  Chaiicnl  deci'ivil  •  lui.  lu. 
aussi  en  liuil  livres  toiile  Thistoire  et  les  actes  des  Aputres,  ee  qu'ils  avaieiit 
prescrit  et  ce  qu'ils  avaient  defeiidii.  I.i-s  Apötres  prescriviient  dti  rccevoir 
tous  scs  livres' . 

A  cetle  (''poque  laourul  Tapötre  Andre,  cpii  elait  eveque  de  livzance, 
apres' deux  ans  d'episcopat.  Styclius  y  fut  övöque  pendant  quinze  ans.  Apres 
lui  Oncsime  pendant  treize  ans-. 

Ensuite  Claudius  Cesar  tomba  malade  et  mourut,  apres  avoir  vecu  suixante- 
cinq  ans,  dont  il  regna  quatorze.  Neron,  iils  de  Claudius,  rögna  apres  hii 
pendant  quatorze  ans. 

En  l'aii  2  du  regne  de  Neron,  niounit  l-'elix,  goiiverneur  de  Judee;  il  cul 
pour  successeur  Festus  devant  lequel  Paul  baptisa  e(  ([ui  le  cila  devant  son 
tribu^al '. 

A  cetle  epotpie,  il  y  eut  ä  Rome  un  grand  trenblement  de  terre  et  une 
('■clipse  de  soleit.  I.es  Juifs  se  revoll erent  ä  Jerusalem  el  ;\  C6saree,  et  Ic 
grand  pretre  des  Juifs  Jonathan  '  fut  tue. 

1.  Cf.  Mich,  le  Syr.,  I,  l.-,<)-lGO.  —  2.  V.  M.  le  Syr.,  I,  17'i.  V.  iiussi  2uyy?«u,u«... 
Ao)=oO£oui.  Chr.  Pasch.,  II,  p.  124  (Bonn.  —  3.  V.  .1/.  /<•  Syr.,  I,  l,-)4.  Cj.  Sync,  I,  (i.iil. 
Chr.  Min.,  11,  90.  —  4.  V.  ,1/.  le  Syr.,  I.  I.-.8.  /o.s-.  17.,  Aul.,  NX,  102.  Ü.  Sy/ic,  I,  (i.-Jd, 
ü:U.  Chr.  .Min.,  II.  '»0. 


LÜ 


'm  AGAPIUS.  KITAB  Al.-UNYAN.  [36] 

IxÄ^j    ^    iA^l  ;      ^ÜjJ      L&iJj«      "t—Ä-lJ' 

1.      ^.i'J'.  —  2.  ^,.^ 


En  l'an  5  de  Neron,  moiirut  Festiis,  gouvcriieiir  de  .ludce;  il  eut  pour  suc- 
cesseur  Albinus '. 

En  Tan  8  de  Neron,  les  Juifs  se  jeterent  ä  Jerusalem  sur  Jacques,  frere 
du  Christ,  et  le  tuerent.  G'etait  un  homme  pieux,  vivant  dans  la  pauvrete, 
obeissant  ä  Dien.  Les  Juifs  le  prirent,  le  placerent  au  sommet  du  Temple  et 
fiii.  16  V.  lui  dirent  :  «  Dis  au  peuple  :  *  Reniez  la  foi  au  Chri-;l.  »  Gomine  il  n'acquies- 
gait  pas  ä  Icur  denuiudc,  ils  Ic  prccipiterenl,  en  bas;  il  lomba  la  face  coutre 
terre  et  dit  :  «  Dieu,  ne  les  cliälic  pas  de  ce  pcchö,  parce  qu'ils  ne  savenl  pas 
ce  qu'ils  fönt.  »  Puis  ils  le  lapidcrent.  L'un  d'eux,  qui  etait  foulon,  prit  le 
bois  avec  lequel  il  foulait  les  etolfes,  et  Ten  frappa".  II  mourut  et  fut  ense- 
veli  pr6s  du  Temple.  Puis  ils  detraisircut  l'eglise,  s'empar^rent  de  la  Croix 
du  Christ  el  des  deux  croix  des  larrons  et  les  cacherent  dans  un  soutcrraiu. 
Eusuite  ils  revinrent  a  l;i  'l'diah  el  retraneh(''renl  des  annees  d'Adani,  de  Noö, 
d'Abraham  el  d'autres,  deux  millc  ans,  en  reduisaul  ocnl  ans  depuis  la  nais- 
sance  de  cliacun  d'eux  jusqii'a  la  naissance  de  leur  fils,  de  sorte  qu'ils  ne 
retrancherent  rien  du  total  de  la  duree  de  leur  vie;  de  celle  fa^on,.ils  voulaienl 
prouver,  contre  les  chrötiens,  qu^  le  Mcssic  n'est  pas  encore  venu.  Ils  chan- 
gereut egalemcnt  les  noms  dis  villes  et  des  lieux  signalös,  d'apres  la  tradi- 
tidu,  pai-  quchpie  aclinu  du  Seigin'ur  le  (Ihrist,  ainsi  quedc  nom)  de  l'en- 
droil  du  crucilienient  el  (laulics  lii'ux. 

1.  \'.  M.  le  Sijr.,  I,  1.".'..  (',.  Sync,  I,  (i;!7.  C/ir.  Min.,  11,  90.  —  2.  V.  Mich,  le  Syr.,  I, 
Jr.9-1G0.  Eitseb.,  II.  I'".cc'l..  II,  xxiii,  ,'{-19.  G,  Si/nc,  I.  (i.'kS-ü'il  ;  tous  les  deux  d'apres 
■Hy/.siTtTto;.  dV//'.  Min..  II,  '.10. 


[371  niSTOIRE  DE  NERON.  '''1'5 

^Li  j^  ij^  <^  ^yf^h  ^tr-'  ^'  .-i^j  ^^  :.''.^  j^^  "^^  ^y^  J'-  ^y^^ 

^..^.i  ^yjLl^  C^Ul  öJt  ^>l  V.l>  A«   t^   ^^1%  ^^"L*  j-^^"   ^;   -■'> 
^Ls^  ^  ^     J^.        <C:,   _U.  ^^Jl    >:uil:^  Ul«   ■«i^    w.^^-  J  '^■|   o"^''    '^U.J1 

1.   N'est  pas    clair.   Peut-etre    l'aut-il    romettre    completemeiit  ■'   —    2.   ^^w-^:-'.   — 
3.     -^>iu.  —4.  Ji^jj'.  —  :>.      --,. 


A  rrttc  ('poque,  \eron  perseciita  violfiimieiil  Ics  chröliens.  Apres  la  mmt 
de  .lacques,  son  successeur  Int  Simon,  fils  de  Cleophas,  qui  ctait  sou  cousiii, 
et  il  ifouverna  le  pcuple  pi'ndant  quarantc-deux  aus  :  dix  aus  avaut  la  des- 
truction  de  Jerusalem  et  treiite-deux  ans  apres  la  destniction,  jusqn'a  la 
neuviömc  annee  de  Tibere  Cesar  et  jusqu'a  la  deuxii''rac  annec  apres  la  morl 
de  Jean  rEvangelisle ' . 

*  On  racontc  que  Ji'aii  Fl^lvangeliste  ne  mourul  pas;  mais  (pretant  poiir- 
suivi  par  les  liabitants  d'unc  certaine  ville,  il  monta  sur  la  montagnc  et  se 
cacha  ä  leurs  rcgards;  et  personne  ne  sut  ce  qu'il  elait  dcvrnu. 

Puls,  Neron  fit  trancher  la  töte  de  Simon  Cephas  et  de  Paul.  Ouant  a  Si- 
mon, il  V  i'n  a  qui  pretendent  que  sa  tcfo  ne  lul  pas  trancliöe,  mais  que  sa 
barbc  ful  rasee,  et  qu'il  Tut  crueifie  la  tele  v\\  bas.  Paul  out  la  tete  traii- 
chee  en  meme  tcmps  que  Simon,  qui  esl  Ic  [ueiue  (pie  Pierre,  lut  crncifii- 
la  lele  en  bas,  eu  Tan  1:5  de  son  regne-. 

Au  momeut  oi'i  les  Juifs  tuerent  Jac(pies,  frAn-  In  Christ,  qu'il  soit  glo- 
rifie,  Albinus,  prel'et  des  Juifs,  elait  absent  et  se  tiouvait  ä  l\ome.  Qnand, 
ä  son  arriv6e,  il  vit  ce  que  les  Juifs  avaicnt  fait  k  Jacques,  il  destilua 
Anianus  (Ananosj,  le  graud  pretre,  qui  etait  altaclie  aux  Sadduceens,  el 
etablit  ä  sa  place  J6sus.  (ils  de  Danai''. 

I.  V.  Mich,  le  S;/r.,  \,  Ki.'?.  C/ir.  Min.,  11,00.  —  2.  \'.  Mich,  le  Si/r.,  L  Ui2-l()S.  - 
;?.  V.  Mich.  leSi/r.,  I.  lt;2-l(.:i.  Jos.,  .Viit..  .\\.  107-20.'!  :  'Avavo;...  'W^ima  4  -coZ  Aoiuvaiou. 


il.   17. 


'iO'i  •       AGAPIUS.  KITAB  AL-  l  NVA.X.  :38 

O^        -^     -^  ^        w^  -     ^  <J^      ^  -^  ^ ..        1        i^  ^-^ 

^ICJj    iCj     ^Lsbl      "y^    ^^«"J    "Clc-J    'U1    i^Lös     4jifc    ^v^Ji'j     jj^-'     i'^»^l    jj^'^j     j'    (^' 

*  foi.  17  V.  ^__T-ji>i»-;i'  J^  <-;üi  dLj  j  ^^y  js^^Jo  ^jji  ''^r-j-! '  V-J^:  o'"^-^  «^'■-^  r^->' 

'<^  'i-ß^  ^^   .-^\  J^i 
^U^jl  ^^^  ^iL;'  >1 

fr 


Pierre  Cephas  envoya  Marc  rEvaiigeliste  ä  Aloxandric  el  le  lit  eveqiie 
fle  cette  ville;  il  y  sejourna  pendant  deiix  ans  et  inounil.  II  i'ut  pour  suc- 
cesseiir  Auiauus  dout  Tcpiscopat  dura  vingl  deux-aiis'. 

Du  lemps  de  Xeron,  florissaient  les  pliUosoplies  Musonius  et  Plularclius -. 

Puis  la  folie  frappa  Ncroii,  et  sa  raison  se  Ironbla  ;  il  fit  tuer  sa  mere, 
sa  tante  et  plusienrs  de  ses  parents;  il  lit  tuer  Pic^rrc  et  Paul  en  les  cruoi- 
liant  la  tiMc  en  Las.  conitno  nous  Tavons  rclate.  Cela  jnriva  le  jeudi,  le  :iS  di' 
Tenionz,  en  lau  '.\~~  d'Alexandre. 
füi.  1;  V.  A  Konie,  Pierre  eut  pour  successeur  Linus,  *  dont  parle  Paul  dans  sa 
seconde  Epitre  a  Timotlire,  e|  il  gouverna  le  peuple  pendant  onze  ans '. 

Paul  etablit  Tiniotliee  comnie  son  successcur  ä  Epliese  et  ordonna  Tite  cn 
(<rete.  Luc,  qui  etait  alors  medecin  ä  Autioclie,  fut  compagnon  des  Apötres  '. 

En  Celle  annee,  Neron  Cesar  envoya  Vespasien,  cliefde  ses  troupes,  avec 
Titas,  son  fds,  pour  l'air'i^  la  guerre  auxJuifs  de  Palesline,  ([ui  s'elaient  rövol- 
tös  et  insurges.  II  alla  (a  Jerusalem),  s  y  arröta  et  l'assiegea  pendant  long- 
lemps.  Lorsqu'il  fut  sur  le  point  de  s'en  emparer,  il  apprit  la  nouvelle  de  la 

I .  V.  Mich,  le  Si/r.,  I.  Ki:!.  <J.  Si/nc,  I,  ÜM>.  Chr.  Min.,  II,  UI .  —  2,  \'.  Mich,  le  Syr.. 
I,  159.  Chr.  Min.,  II,  ül.  —  ;i.  II  Tim.,  iv.  il.  V.  A'm.v.,  II.  I'.cci.,  MI.  ii.  (,.  Si/nc,  1,  OV"). 
Mich.leSi/r..  1()3.  Chr.  Min.,  II,  Ol.  'i.  \.Mich.  le  Syr.,  1,  17u.  Jiuseb.,  II.  E..  III. 
IV,  5-6. 


[39]  DESTRUCT1(».\  DK  JKIUSAI.RM.  403 

joj  La^U  *Jj3i:3  a — ü  ^,L*  •U^  ^jlj  jjj^  ^y^.  j^^  ^^'^  ^•^  ^■i  ^j  %*]? 
ö_a^  7o::il  düi  ^Ls  jü  A«3  i^jj  ^1  U=.|j  ^__^1_5  ^jjL-Li-l  ijl^*  Ij^ljl  :^y^\ 
\Xx  ^r'y^y_  j'  'L.-UI  r^  ,>y  pij  -V35  l^J  J^*^"  t^  jj;  ^''j^^  j^  ^  '^V  ^" 
^;^jj'  -tZJ*  L^lj  iAjj:.  ^,U  ^.L^j  JäJI  <J  rt-—-'!  — '^«^  ^Ui  '  Lm  ^JJI  Ulli  yt 
J3jl;  -Vju  Lvl«  ^^„i,  4,;l  iUls  (.JJb'  jo  «jV  4.t£  J5  j„viL-i)  ^' 
(•Is     Jy  L,U      öw    V;;/-^J    ^r-*^    "'•''  ^j'-^v'   "^   '^^'    ^-i^l    OlLil)    ^l»l    jo   jji« 

<~.3^   ;>LJ1  'Colj  '^^^i^  is^^Ul  •cJI  ^^1   «Iw  ^v-ll»  ^LJ  ^Jis\:i\  •clC 

U__.~=U-3   l;.~lfr   Jj^   A<ClJ  C!dl   ÄlJI    j   (Tr^^'''  cs''   l/-~'   J"^-^    "■•'   '^'    cT^^  '*^33 
^U»    ;•  jä)1    j_y    \^    zX-i    liJj    ^_j-i)'   ^'    Ä,  L«   Ijlc   ^^^^3   ^^j_iü    ^1   ^z^    IjJ    j^lzli 

(JUl   U.;.  ^\   J   l^;^i.   |V:-U.3   I^LCa   J^^lj   l,^^^.  ^^ 


fdl.  1». 


mort  de  Xeroii  qiii,  k  cause  de  sa  folie,  s'etait  suicide.  Les  Jiiifs  vouliiniii 
rombattrc  Veäpasieii,  niais  celui-ci  rclouriia  ä  lluiuo.  Auparavant  il  sY'lait 
cmpare  de  la  ville  de  Aeliya  (Yotapat)  ',  parce  qiiil  avait  enlciidu  dire  que  la 
se  trouvait  Joseph,  lils  du  prclre  Maltliai.  Gertalus  savants  pretendent  que 
ce  Joseph  etait  le  meuu?  que  Caiphe,  qui  avait  prophetise  au  sujct  de  la  mort 
du  Christ,  qu'il  soit  glorifie,  et  sous  Ic  poutilicat  duquel  il  ful  crucifie.  La 
ville  ayaut  ete  prisc,  il  iit  Joseph  piisounier,  inais  iie  le  tua  pas,  parce 
qu'il  etait  general  et  lui  avait  predit  qu'il  serait  euqiereur  aprrs  Nerou  ■. 

A  Antioche,  Evodius  fut  evcquc  peudant  viugt-ciuq  ans.  "  Apres  sa  iiiorl,    *  f"i-  is- 
Ignatius  lui  succeda  et  son  episcopat  dura  treute-huil  aus,  jusqu'a  la  dixienic 
annee  de  Trajan.  Les  betes  le  devorerent  k  Rouie  '. 

Vespasien  regna  pendaut  ueul'  aus  et  demi,  cu  I  au  3SI  d'Alexandre.  La 
premi6rc  annöe  de  son  regue,  il  rnvahit  l'Lgvpti'  et  s'cu  cmpara;  puis  il  se 
rendit  par  mer  ä  Rome.  II  euvoya  Titus,  son  fils,  avec  de  uouibreuses  trou- 
pes,  ä  Jerusalem,  en  Fan  3  de  son  regne.  Celui-ci  l'assiögca,  y  fil  perir 
(JO.OOO  honimes  et  en  fit  prisonniers  plus  de  iOO.üOtJ;  un  grand  nouibre  de 
personnes  y  moururent  de  laini.  II  delruisil  Jerusalem,  iuccndia  son  Temph», 
brüla  les  livres  des  Juifs  et  les  dispersa  aux  ([ualre  e(ites  du  monde. 

1.  Jos.  FL,  Bell.  .Ind.,  III.  l'i,")  sq.  lüiTiTraT«  ou  'icnaxarri  .  Mich.  Si/r.,  I,  10(1  Yotapat  . 
-  2.  V.  Mich.  Ip  Si/i:,  i,  KiO-lül.  Jos.  FL,  Bell.  Jud.,  ill.  4,-)  sq.  (J.  Si/nc,  I,  (i'i3.  Chr. 
Min.,  II,  91.  —  .!.  Mich,  le  Syr.,  1,  17',  et  172.  Eti.s.,  IL  K.,  IIK  xxii.  (,.  S.'/nc,  I,  Ü31,  (i'i7. 


496  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [40] 

TC- «Jl    Ij-C_-    JI53   \*'}^  v^^^'3   (rr^-'3^   — ;^.=^'   ->^':^'  "0  TZ- Jl  ^l:i  a*.   j'  c,lL 

lj_;y.«o3  LijJi.-   viU^  J  dUV3l3  c.'3lAfrl  dl   is-Äj  (.U  j_^i"  4jl  ^U-^Vl  j  jj>i.JI  «0 

>_>jtij]       ^     (vii^     e-!^3     AjAJ;     ji^     j>^     ^'     ^'     "-^'J 

foi-  '■'*  V.  ii Jl   ^ii^l   J::^   [^ji.   j^^   ijci^  ij.^   /^^  ö-   ^tdl3    «-_r  A*   <,ii  lÄA  p 

JAi\3i 

^j~ls--l>   <-j'    '»f-3    LJ    ^^jiLi^l    jl    (,-Uj3l;    J-liJl    lÄA    >>Ld^l    j    >--_l|  jl^3 


i-^- 


Ainsi  i'urcnl  abolies  toutes  le-^  Lois  (.Flsrael;  et  tut  accomplie  la  prophe- 
lie  de  Jacob  qui  dit  :  J^e  sceptre  ne  sera  point  öte  de  la  trilm  de  Juda,  iii  la 
prophetie  de  sa  race,  jusqu'ä  ce  que  vienne  celui  ä  qui  appartient  la  victoire, 
et  les  peuples  lui  obeiront  ' .  Voilä  d'autre  part  ce  que  dil  Daniel  k  Babylone  : 
Apres  la  mort  du  Christ,  qu'il  soit  glorifie,  Jerusalem  sera  detruitc  et  ses 
lois  seront  abolies  ".  Notrc-Seigueur  le  Christ,  (pi'il  soll  gloriiie,  dil  dans 
l'Evangile  :  Les  jours  vieiidronl  oü  tes  euaeniis  t'assiegeront,  et  tos  en- 
fauts  dans  ton  sein  seront  tues  et  mourroiit.  11  dit  aussi  :  11  y  aura  luic  forte 
angoisse  et  uae  grande  ealauiile  sur  Ic  peuple''. 
fiii.  IX  V.  *  Tont  cela  s'accomplit  irenle-neuf  ans  apres  son  cruciliement  et  sa  niort. 
Le  peuple  Tut  redüit  a  une  teile  inisere  que  les  femmes  rnangeaient  leurs 
eufants. 

Oll  dit  qnou  a  eompte  ceux  ([iii  perirent  dans  les  conibats  dans  Jeru- 
salem et  moururent  de  faim  lors  de  l'invasion  de  Vespasien  et  du  siege  de 
ci'lte  ville  pendant  trois  ans;  et  le  uonibre  des  morts  fut  de  LiOO.OOO: 
I  lO.OtJO  furent  faits  prisonnicrs,  d'apres  ce  que   raconte  Josephe  *. 

La  cause  d'une  teile  agglomeratiou  de  peuple  dans  Jerusalem  l'ul  (pie, 
lorsque  Vespasien  cut  envoyö  son  Iii?  Titus  pour  combattre  les  Juifs,  ceux-ci 

I.  Genese,  xlix.  10.  —  2.  Daniel,  ix,  2G-27.  —  3.  Ct.  Matl.,  xxi\  ;  Marc,  xiii:  Luc. 
XXI.  -  '1.  V.  Jos.Flov.,  Bell.  Jud..  VI,  ix.  Mich,  le  Si/r.,  I,  ]()l-t(i2.  Chr.  Min.,  II,  '.'2 
ci  i:«i. 


v,l-  DESTRUCTION  DR  JERUSALEM.  '•"' 

^Li     U    ^Ui     -4«)1     .,.—;     jUUl 

jl    j,^    oL<C^J'    ^•'^i'l   c^-^  J-^-  ^-<-'  (^3  -^<:r''   ^.-^  J  "^--   ^-^'3  -'  ^-.-^^' 
iUsi  UU-J    c-:i^3  ilt   ^^   J-  ^-^   Jr^*   ^-^    ^-^>   "^^r^v   J3>^    kr^    ^^-'■■ 

3  L:_*La  ^v.«  o^i^-   Jy^"  ^3  ^^=--«  ^"^r^^  ^^^'^  j  Jy-^..  "^'^  "^^  ^^3 


j^ 


1^1^^  ^:;'  c^'l^  .:u~->^  i->j^  J^  ij 


arriverent  ä  Jerusalem  pour  la  fötc  d."  Päqiie;  et  les  gens  y  furciit  rassembles 
de  toutes  les  villes  ä  cause  de  la  lete.  Et  il  arriva  ce  qui  arriva  '. 

Depuis  Adam  jusqu'ä  l'annee  en  laquelle  Jerusalem  fut  detruite,  il  y  a 
5570  ans;  depuis  Adam  jusqu'ä  l'annee  50  d'Abraham  oü  Jerusalem  fut  b&tie, 
3376  ans;  depuis  sa  premiere  coustnielion  jusqu'ä  sa  derniere  destruction, 
ä  l'epoque  de  Vespasien  Cesar,  1191  ans  -. 

Josephe  le  Juif  raconte  dans  son  livre  sur  la  destruction  de  Jerusalem 
qu'avant  la  ruine  de  cette  ville,  il  parut  des  signes  et  prodiges,  divers  et 
extraordinaires,  qui  presageaient  la  destruction.  Par  excmpli>  :  On  vit  au-des- 
sus  de  la  ville  *  une  longuc  etoile  ressemhlant  ä  unc  epee  de  feii.  qiu  hnl- 
lait.  —  Tandis  que  (les  Juifs)  cölebraient  la  lete  de  Pä(iue,  on  ainena  une 
vachc  pour  le  sacrifice,  et  eile  mit  bas  un  agneau  au  milieu  du  Temple.  I-es 
portes  du  Temple  qui  elaient  d'airain  solide  et  que  vingt  liommes  reunis  [»ou- 
vaient  ä  pcine  fcrmer  et  ouvrir,  s'ouvrirent  d'elle.s-memes  ä  minuil.  —  Pen- 
dant toute  l'annee,  dans  le  Temple  se  firent  entendre  d(!s  voix  diverses  qui 
disaient  :  «  Allons-nous-en  d'ici!  »  —  11  ariiva  bcaucoup  de  clioses,  comme 
celles-ci,  qni  aniioiiriiiinl  la  destruction  de  JiTUsalem  ■'. 

1.  Müh.  le  Sijr.,  \,  1G2,  Wi.  Chr.  .Min..  II,  '.)2.  —  2.  Cl'.  Mick.  leSyr.,  I,  Kil-KÜ. 
Bar-llebr.,  Chr.  Syr.,  .52.  —  .3.  Cf.  Mich.  Iv  Si/r.,  I.  i(i7.  Jos.  Fi.,  Brll.  .Ind..  \l.  v,  ,3. 
Eiiseb.,  II.  Ecd..  III.  VIII.  liarllrbr.,  Cli.  Syr..  Vi. 


fol.    l'.P. 


Inl.    l'.l. 


498  AGAPIUS.  KITAB  AL-"UNVAN.  [42] 

J^L^-äJI      J_^     Ijj^i     jl J       \^     Ij^lin      <,U     i^.-ii     ^r^      J     jj-^      ^-*-'^      'JL-Äi'l     A^     j 

^j —   jL^Vl    S^y^i     _S    iya-    ^U^    ^o    ^\s-    --«^^  JD  .v«3   üwj   jr'::/^i    ^J' 

ini.  i!i  V.  L»,ii  iCs.  d!j  M^jl  iio  jo)  bjLÄÄJl.  !s_j-»f-j3  »-j^r^'t  ü^r~t^  L''^  ijJjLr  ^\  _is- 
j»^,::p  'L^3J  ^^3  fn~^3  -Jrr"  ^'^"  l?^  •  Ch>^  ""l^  v-J-U'  ^t  ^j^j-l  i^-x=^ 
V^   'i^.    C'^'t.   '^'^■-    Oy-'i    J^''    U^^^c/^"^'    -^r"33    (Tr^-'j"^'    f'ißi    ^iß    ^^j  jr^    J-^i 

lilUl  V'  ^3^i  ^LJ     "^  A=-l  -^y   V^  __K«'j    :i_j.,Ji  ^^  '' ^T-y'L— fl— '  Jl:!^  j^>''   '-*^  Ji 
1.    fij.  —  2.  i-öU.  —  3.   ^  „^jljiij'. 


^ 


Celui  qui  veut  connaitre  cnmbicn  d'hommos  y  perirent,  s'en  rendra 
compte  d'apres  difTerents  livres.  L'iui  d'eux  rapporte  qu'a  la  fete  de  Päquc, 
qui  lombait  le  12  de  rv'isau  (avril),  les  Juil's  ofTiireiit  :2'iU.U0()  agiieaux;  pour 
chaque  agneau  se  reunissaient  dix  liomiiies  purifies,  ä  Texclusion  des  lioinmes 
irnpurs  et  des  cnfants  qui  etaieut  parmi  eux  '. 

Ouaiid  los  Romains  s'emparerent  de  Jerusalem,  —  Josephe  avait 
averti  ses  concitoyens  avant  la  deslruction  de  Jerusalem  et  leur  avait  dit  : 
V  Obeissez  aux  Romains  et  soumettez-vous  ä  Icurs  empereurs  el  vou.s  aurez 
a  vous  louer  du  resultat  de  volrc  conduiti>,  »  —  mais  ils  le  traitereiit  avei' 
mepris  et  rinsulterent  au  poiiit  ([uils  li'  IVapperent  plusieurs  fois  et  le  la- 
il.  i'.i  V.  piderent.  Ceci  parvinf  jus([u'aux  Romains  '  (jui,  lavai:!  I'ail  piisonnier, 
lobligerenl  a  rester  h  la  cour  de  l'(>mpen'ar.  II  ((jiiqxisa  viiigt  livrrs  sur  [Or- 
ganisation des  Juifs,  leur  emigralion,  leurs  grands  prelres,  les  guerres  con- 
tre  les  Itomains  et  le  siege  de  Jerusalem.  Agrippa  ecrivit  (')2  letlres  dans 
iesquelles  ii  loua  les  livres  d(>  Josephe  el  l'ctendue  et  Va  profondeur  de  sa 
sc'ience.  Apres  sa  uiorl,  les  Romains  Uli  erigcrcnt  une  statue  k  ümni'  eii 
son  lioiineur  *. 

Va\  ce  tciups-la,  Vespasien  perseeuta  h^s  Juifs  et  orihinna  ih'  tucr  fous  h^s 
descench'uils  de   David  \ 

1.  Mich,  le  Syr..  I.  KU.  Jos.  FL,  IJell.  Jud..  IV,  ix.  .'i.  Cf.  G.  Si/nc.  I,  ()'iü-047.  — 
2.  Iius.,  II.  Eccl.,  III,  ix-x.  (]f.  Mick.  Ic  Si/r.,  \.  1()3,  oü  il  y  a  une  confusioii  a  propos  des 
letlrcs  d'Agrippa.  Chr.  .Min.,  II,  ^^^..  —  .'i.  Mich,  le  Si/r.,  I,  KiO.  Ij.  Si/nc,  I,  (550.  Kiis., 
II.  K..  III.  xi\. 


[43]  TITUS.  DOMITIEN.  499 

"w       -JaJ»    «jJLL«     C.'L«5      ■»•--       -i^     l-J     Ci.l«     C-       \.« — I     ,r-v^- — i— '     ,  r**     j'     -^3 

■^yäli  j_5-ü    ■»-■'-»^3   * — ''*  ^juiv  0.'  ^^-^    ^^j    'fJU—  ^sy  — °^ 

i^3  ^     «»33    ü^^    IJ-v^    >^'^-^'3    J^'     — '^-^    *-•    '^^•^3     >-^f^    J'-^'     ''^~      ^^    ^' 

V'  •^'^    (^-*J   *^  L«^l>3     ■y»»_"3    ^-*'=-'    '^~    ;j   ''-- 

1.   ,   „.»J,J.   —  2.        _.i.i».'. 


^^  ■ 


II  y  eut  ä  Rome  une  grande  peste  ' . 

Vespasien  niourut  apres  avoir  vecu  soixante-dix  ans,  dont  il  regiia  dix. 
(Apres  lui)  regna  Titus,  fils  de  Vespasien,  pendant  deux  ans  et  trois  mois,  cn 
Tan  ;]8y  d' Alexandre  -. 

Hü  l'un  1  de  son  regne,  Anencletus  (Anaclet)  succeda  ä  Linus  sur  le  siege 
de  Rome  et  son  episeopat  dura  douze  ans'. 

Cette  annee-lä,  une  montagiie  se  fendit  et  il  cn  sortit  une  grande  llanimc, 
(lui  incciidia  plusicurs  villcs.  A  Rome,  il  y  eut  un  grand  incendie  '. 

Tilus  londja  maladi'  et  mouiut  a  Tage  de  quarante  ans.  (Apres  lui)  regna 
Domitii'ü,  lils  de  Vespasien,  pendant  scize  ans,  en  lau.'}'.*!  d'Alexandre. 

Rn   Tan  \  de  son  regne,   a  Alexandric,  apres  Anianus   siega  '  Aemilius   •  i"i  -i«^- 
pendant  treize  ans  '. 

L'empereur  Domiliua  balil  uu  lemple,  saus  aiicune  partie  de  bois''. 

II  ordonna  d'expulser  de  la  ville  tous  les  philosophes  et  les  magiciens  et 
il  defendit  completement  de  planter  de  la  vigne  ä  Rome'. 

1.  Mich,  le  Sf/r.,  I,  170.  ^'.  Si/nc,  I,  (i'i7.  C/ir.  Min.,  li,  i>2.  —  2.  Mich,  le  Si/r.,  I, 
itiO.  Chr.  Min,  II,  02.  —  .'{.  Mich,  le  Si/r.,  I,  lii.'i  cl  I7ü  lAiiaclel,  Cletus).  Eiiseb.,  II. 
l-;.,  ill,  xiii.  G.  Si/fic,  i,  <i.-,l  ^■Av£>),•/■,To;).  —  4.  Mich,  le  Si/r.,  I,  170.  (i.  Si/nc,  I,  (Ki9  (tö 
IJji^.ov  :V>r  ■  Chr.  Min.,  II,  92.  —  5.  Mich,  le  Syr.,  I,  163  (Billus,  .Vbiiius  .  Eiis.,  H.  KccI., 
lil,  XIV  ('A6iXio«i.  G.  Sync,  \,  Oöl  (AlijiO.io;).  Chr.  Min  ,  II,  93  (Abilus),  139  (.Vbiiius).  — 
(>.  M.  le  Sijr.,  I,  171.  G.  Sync,  I,  C'i9.  Ch.  Min.,  11,  93.  —7.  M.  le  Syr..  I,  109.  (, . 
Sync,  I.  (i.V).  Chr.  Min.,  II,  m.  Har-llchr.,  Chr.  Syr.,  .")3. 


ÖOO  .  AGAPIIS.  KITAB  AL-UNVAN.  [44 

ll      J-j-tlVI    \2s-^    ^3    IjoJwi    (l~.^'    ^jl^l      Je.    ij-^-^    ^mJ   i.-Ül    cJI    jj 

Ji^;Vi    -^*    '^J■~-3    ^ÄJi    io  O    J    IjZJ'lj   i^^  j^\    c'La 

Crr.-^'^:   Ör-*J-*-'^   l?j'-^'''   O-*  -t-  >J^-*i^'   '^*  J  ^'^3 

1.   ,  -»J-','.  —  2.   .  r-cJ.  —   3.  ,  ^»kb.  —  4.  —  ,  „■^i';  ;  .-»J.l.  —  5.  II  laut  voir  ici 
«  Paul   )i.  —  6.   .^.y^.A. 


Ell  Fan  U  do  son  regne,  il  exer(,^a  une  graude  persecution  contre  les 
ehretiens  et  relegua  Jean  rEvangeliste  dans  une  ile  de  la  iner,  qui  s'appelle 
^  afa  (Patmos).  Irenaeiis,  Boiittins  '  et  Ilippolyte  racontent  qu'il  y  arriva  de 
grands  prodiges  qua  Jean  atteste  dans  son  livre  qu'il  coniposa   apres  l'E- 


vangile  ■ 


En  ce  temps-la,  Deuys  l'Areopagite,  qui  iHait  le  disciple  de  Paul,  deviut 
eveque  d'Athenes,  la  ville  des  pliilosophes ';  il  ecrivit  une  lettre  ä  Jean  l'E- 
vangeliste  dans  laquelle  il  dit  :  Que  l'augoisse  et  le  chagrin  ne  te  saisissenl 
pas,  parce  que  ton  sejour  lä-bas  (ä  Patmos)  ne  sera  pas  long  et  le  Clirist  va 
liäter  ta  delivraiice;  apprends  la  patience  ä  ton  ämc  et  loue  le  Christ'. 

En  ce  temps-lä ,  oti  mit  a  mort  un  graud  noiubre  des  (diretiens  (jui 
crovaient  au  Clirist. 


1.  (.1.  Malalas,  p.  .'52  Bonni  :  o  Si  (jo:fi(«TaTO?  Bouttio;,  luropixö;  /povoypäsiO;...  :  p.  l'JH  : 
xaOto;  FiÖTTo;  5  ffoipwiaxo;  suv=y?.''i"i'^  :  p.  2(10  (Bwttio;;.  (i .  Si/n.,  I,  Q>'^Q  :  BpsTxio;.  V.  .1/. 
Schanz,  Gescliiclile  der  römisclicii  I.ilteratur.  III,  2.  Aull.,  190,").  p.  193  (BrutLius).  \. 
aussi  Mich,  le  Si/r.,  1,  170.  Chr.  Min.,  II,  93  :  Burtnos,  Breltios.  //.  Gelter,  S.  Jul.  Afri- 
caims,  I,  282-283.  —2.  M.  IcSyr.,  I,  163  et  173.  Eus.,  II.  K.,  III,  xvui.  ('..  Sijnc,  I,  (mO. 
Chr.  .Min.,  !1,  9.3  et  11,  139.,5.  Chronique  de  Jean  de  Nildon,  p.  410-411  (Notices  et  e.\- 
Iraits-,  l.  .\XIV,  i).  üijvo']/t;  /poviÄy,  [Sathas,  Bibl.  gr.  niedii  aevi,  VII.  30).  —  3.  Cf.  Mich, 
le  Si/r.,  I,  170.  Eu.v.,  II.  E.,  III,  iv,  10.  Malalas,  p.  251-252.  —  4.  Cf.  Epistola  X  Di»- 
/ii/sii  .[reopagitae  loanni  Theologo,  .[po.sio/o  et  Evnngelislae,  in  Patnio  insula  e.vsn- 
lailli  :  'A;io'7Ti5TO?  OJ  navTw;  eiiai  Ta  TTposy^wiiAEva  soi  Ix  f-)=oti,  xai  uoOwv  x«'i  ilfiii'j,  Sti  xoti  Trj;  ti 
llätjAO)  ^u)vaxTi;  ^i.■Jft^■r,lS■t^,  xai  ti?  ttjv  'AciäiiS»  -fryt  £Tr«v)^;£i;...  Migne,  Pall".  Graocn.  IM. 
]).  1120. 


[45]  PATROPHILUS  ET  URSINUS.  501 

l»_»_£.j  l.-i  ».A3  ■'ÄjLLSt».!!  :L,.UUi  j^Ul3  ^^iJI  ,«~».s-  <>  ^\  ^_JA!1  o^rv'^  '-^  ^« 
^J  'y>^i  \>  jal«3.Jl  «^Iä—jI  ^X  Lo  «1.4-JI  ^1  -U~;3  J^li  Ij"  :jL.3  ._.Lj  ^U-j 
j_.    j^jJLJ^^^j     ^IjA_OVI    '^^j.L^^i     «    '"  ^^rf^     ^'-'^    .^r'-"    ''._r3-''-^'    J 

ijLwÜ  :^_L:  ^jrjrir'}'^  ^^'j  ^^»^'3  4^^'^  ^i»  J3^  f*3  ^-*^  "^3  fr'  ^'*^  '^'  ^-^" 
^U^-l  "L-1  ^S\  i^i^j  L»^  (^^r^LJl  ^^^-L'  \i^.^i  13-U-l;  ^^^>1  «-»^  jl^  j' 
^y»-._.  O  J3Jcwb    ^V    '^■^   Ji=U   Ül  Uli    •ü    13-^—3    |V'^'^.    '3-'^   ö»:.^'    "^L^l 


6       „.^vx)'.  —  7.      _..jUo,j   rorsilan   .  ..,j'-ii  ^i  =  Arricaiius':'  V.   Midi,  le  Syr.,  1,  p.  Kii». 
—  8.      „...vw.  .'. 


I'ol.  -Ml  \ . 


A  cette  epoque,  Apollonius,  maitre  des  talismans,  devint  cclcbrc;  il  s'op- 
posa  aux  disriplcs  du  Christ  par  ses  oeuvres,  qui  coiitreearraient  Celles  du 
Christ,  et  il  disait  :  «  Quel  malheur  pour  moi  que  j'aie  ete  precede  par  le  fils 
de  Marie  '  !  » 

*  A  la  mome  epoque,  le  philosophe  Patrophilus  dit  ä  son  maitre  Ursinus  : 
1  J'ai  onlendu  parier,  maitre,  de  cet  homme  en  qui  croient  tous  les  peuples 
et  des  nations  de  differentes  langues.  D'apres  ce  qu'ou  dit  de  lui,  il  fut  cru- 
cifie,  mourut;  ensuite  il  ressuscita  et  nionta  au  Ciel,  d'apres  le  temoignago 
de  ses  compagnons  qui  croient  en  lui;  et  nous  voyons  quo  Theodore,  che!' 
des  sages  d'Athenes,  avec  Africanus  d'Alexandrie,  Martiaiius  (Martinus)  de 
drourousah  (?)-  et  Marc  (?)  out  renonce  ä  leurs  dieux  pour  Fadorer  et  Fiu- 
voquer ;  ils  se  sont  affranchis  des  affaires  de  ce  bas  monde;  ils  n'ont  poiut  de 
richesses  ni  de  hiens,  et  ils  sont  puissants  en  parole  et  en  oeuvre.  »  Ursinus 
repondit  i  son  disciple  :  «  Tous  les  peuples  deviennent  ses  disciples  et  ado- 
rent  le  Galileen  de  Nazareth.  On  cite  les  noms  de  savants  öminents  qui,  apres 
l'avoir  vu,  reniörent  leurs  dieux  et  l'adorerent.  Quant  a  moi,  je  pense  que  tous 
les  peuples  et  leur  postdritö  deviendront  ses  disciples.  'J'u  dis  que  ses  disci- 


1.  Mii/i.  le  Si/r.,  1.  171  Ihir-Ilubr.,  Ciir.  Syr.,  i>.  .").i.  Patrul.  Syriaca,  Paris,  11)07, 
col.  1362  sqq.  —  2.  Mich,  le  Syr.,  1,  109  :  de  Beyroulli.  lüu-llebr..  Ciu'.Syr.  5.')  :  Mar- 
tinus Bardiwensis  'f'o.^^    o^  ^v...  eü.  Bedjan.  p    51. 


fol.  20  V. 


lul.  -21. 


502                                       AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.                                     [46] 
\J  Ji'    i^-*J   "^Lo    »-ijj    « -    '•^    iA5-'3   4,1-.     ,oLJ'    '' J3jiJ    ^iii«3    •* Iä^    ^*^   '*-l='i I 


;•! 


1.     „.ij.  —  2.     ^jUJab.'J  =  Diucielien.  —  3.  Restilue  selon  Mich,  le  Svr.,  I.  p.  ITii, 


ples  menent  luie  bonnc  vie:  ce  qui  est  egalement  bieii,  c'est  quils  ne  s'aban- 
donnent  pas  au  mal  c;iche  dans  le  peche  ' .  » 

Ell  Tan  12  do  Doiiiitiou,  a  Roiuc  Clement  deviiit  (eveque)  et  soii  pontificat 

dura  neuf  ans.  Nous  avons  trouve  que  Tapolre  Paul  dit  :   «  Clement  et  mes 

coadjuteurs -.  »   II  ecrivit  beaucoup  de  livres  et  d'epitres;  et  il  eerivit  uiie 

iui.il.   epitie  aux  Corintliiens,  *  i'i  cause  des  inimities  qui  avaient  eclate  parmi  eu.x ; 

et  cette  epitre  est  recuc  dans  tous  les  livres  (d«>  TEglisej  ■'. 

En  ce  temps-la,  Domitien  Cesar  fut  tue  sur  soa  tapis  ^  dans  son  palais  ■'. 
Neron  (Nervaj  le  Petit  regna  pendant  un  an,  en  Tannee  407  d'Alexandre; 
il  ordonna  de  rappeler  ä  Rome  tous  ceux  qui  avaienl  ete  cxiles,  et  .lean  TE- 
vangeliste  revint  a  Eplii'se  apres  soixantc  ans  d'exil''. 

En  ce  temps-la,  s'illustra  Justus  de  Tiberiade,  savant  juil'. 

Ensuitc  -Nerva  luourut,  (!t,  eu  l'aii  'lOS  d'Alexandre,  commeiifa  a  regncr 
l'rajan  Cesar  ddiil  Ic  regne  dura  dl.v-ncuf  aus.  La  ])remiere  annee  de  smi 
regne,  le  siege  episcopal  d'Alcxandrie  eeliiil  a  Cerdon.  qui  roccupa  mi/c  ans. 

1.  Mich,  le  Si/r.,  I,  109.  —2.  Kp.  au.\  Pliilippiens,  iv.  .5.  —  3.  V.  Eiis.,  II.  !•'...  III. 
.wxviii.  Mich,  le  Si/r.,  1,  170^.  (J.  Si//ic.,  I,  (i.")I.  Chr.  Min.,  II,  93.  —  4.  Dozy  dit :  «  le 
tapis  sur  lequel  soiil  assis  le  souverain  et  ses  conseillers;  de  la  :  la  com-,  le  Heu  oii  est 
le  souverain  avec  son  conseil  [Dozi/,  Supplemeiil  atix  diclionnaires  arabes.  Leyde,  1881, 
i,  p.  <S5).  —5.  Mich,  le  Si/r.,  I,  171,.  Cj.  Si/nc,  I,  (i.^O.  Chr.  Min.,  II.  H.!.  \'.  //.  Schiller, 
(leschichte  der  römischen  Kaiserzuit,  I,  ]>.  W.Mi.  -  (i.  Mich,  le  Sijr.,  1.  172,  173.  G. 
Si/nc,  1,  6.")3.  Chr.  Min.,  II,  9.3.  Jenn  de  .\i/:ioii,  'il  1 .  lOvoI/i:;  /fony.T,  [Sathti.t,  VII.  .30  .  — 
7.  .Mich,  le  Sijr.,  1.  17.3,.  G.  Si/iic,  1,  055.  Chr.  Min.,   II,'.)'.. 


r.i.  21  V. 


r47]  JI'.AN  [.'KVANC.KI.ISTR.                                               5(0 

^^^^li-yj^,^    J.I5    dXLj\    ^yj^   <„jLJ1    cJl    J3    J^^     jl^"    ~  jy-Uj    üA*    >.ls3    i:^ 

va_«__-  -v_»j     i-lt    ■>'   A».     , ?L     ^Lä'VI   L:="i.   .jj   c_'l  iAA  J«  ö-  bjtt   «_>'! 

'^  L.  j-^l  U  JI5  \jt.\_ß^  ■Ol  (»ji^   ::,'jL^  LJj      lsJ3  r^^jJ^^jl  ^.  >^  jl  A*  • 

clULi   lii     V    L^^  ^=-  J-^"   -^='-'^''   ■*-'   ^'^— »-''    l^-»-^   J-^^''   '^L<>   J   Ij  ^'    -X* 

iL    J^^-^    jjtj    ^^Ujj]  ^  äJ    ^^y~^     y,     jy--^    -v^-iJLwl    jry'J^    wbl    <cJl    J3 

1        „Ji^i    (    '1         _j  "  vT    3       ~''-:«Ji  -    4     U-I3. 


Kn  l'an  '1  de  son  regne,  Rome  eiit  pour  eveque  Evaristus,  qui  siegea  penilant 

huit  aus  '.    A   Bvzancc,   Als.midis   (Pol3^carpe  ?)  ayant   ete   evßque   pendanl 

dix-sept  ans,  eut  pour  successeur  en  ce  temps-lä  Plutarchus  qui  siegea  pou- 

dant  quinze  ans;  et  ensuite  Ccdckion  pendanl   liuit  aus.  Eu  la  sixieme  uiiure 

de  l'empereur  Trajau,  fut  (Habli  eveque  Mar-Diogeues  dont  röpiscopat  dura 

quatorze  ans.   En  eelle  aniiee  mourut  Jean  TEvangeliste  ä  Epliese;  il  avait 

vecu  soixante-ouze   ans  apres  TAscension  de  Notre-Seigneur  le  Christ,  qu'il 

soit  gloriiu!-...  11  öcrivil  l'Evangile  apres  ceux  de  Maltliieu,  de  Marc  et  de 

Luc.  *  Lorsque  leurs  copies  lui  fureut  parvenues  et  qu'il  les  eut  lucs,  il  dit  :  '  foi.  Ji  v. 

«  Comme  c'est  beau  ce  qu'ils  ont  ecrit;  niais  ils  out  alirege  le  recit  des  actes 

de  Notre-Seigneur  le  Christ,  ([u'il  soit  glorifie,  avaul   rcmprisonnenicnt  de 

Jean,  lils  de  Zacharie.  »  C'est  pourquoi,  le  peuple  rayanl  prie  de  lui  ecrire  uu 

Evangile  qui   raconlAt  les  actes  qui  avaient  cu  lieu  avant   remprisonnemeut 

de  Jean-Baptisle,  ii  dit  que  c'etait  le  premier  miracle  operc  par  A'otre-Sei- 

gneur  le  Christ,  qu'il  soit  glorifie,  et  que  Jean  n'av&it  pas  encore  etö  mis  en 

prison  '. 

I>u  liiu  '.)  dl'  Trajini.  Simon,  füs  de  Cleophas,  eveque  de  Jerusalem,  soul'- 
l'iit  le  mal  I  vre  h  läge  de  ceat  vingt  ans;  il  remplit   les  fonctions  d'evequf 

\.  Mich,  li'  Si)r.,  1.    172.  IT'io.  G.  Sync,  I,  6.')().    Cliron.  Minora,   II.   9.!-9'i ,  l'il.  — 
2.  Mich,  fe  Si/r.,  I,  IT'i..  Chr.  Minora,  II,  p.  l'iO.  —  :i.  Kv.  se/o/i  .S.  Ji-,in,  11,  II  :  im.  2'i. 


504  .  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVA.\.  [48] 

A_juj3     "y—J—-    j'~^    f»~*-ijji    w^i  ►=-    ^j^    "*— -      '(-*>j'j      'f^\    4-ü- j  I    ^J^3    *^     tVLr~^J 
i_V«!_5     /(——"    '-^J    b-Vju^    iV"'       r-'^     <J'y^''^y    ''^'^^^-°    C^    f*^"    **""      'r—'^J     ' Yii\     \^\J>- 

'  Y..".'...'        JU    iAjuJ      "y—^     k^*^     Ll^-oj     bJjuJ     bA>-iJ     O-       "i-^L^j     iJjDj      ■, Ju^         L'^Jj 

*  .  Sl  L  :l  ,      »lij     pLJl      V     ^i^.'     ioliajl     ^ÜLI     ^^jjalli-l     Aj-il^l     iJ^UI     "C—'l     ,J3 

J_»_^—     ,;«-J'    ^3jJ^V'    «0     Jli     ^i'-l    i^j^..     eis     ^y:_}=^    i-^    (_5-'^''    ^^'    (ii 

^LäJVI     ^i-  ^v«L-«  ^'^   «-^y  '\J^  ^L.  'i^lj  L£li   ~U^  '?—*•:  ci^  '-^J'  j  jl-'i 

»l^._«l        V^      ^LäJVI      L1=-_jj       _;0      ^      jl      L;i-_^      i^Ls-rj'      ^U-     -U-^J     ^iJI     i^,»~o     ^     ^^J3 

1.  Uj-L.  —   2,    .^..-j'. 


peudant  quaiante-tleux  ans  :  dix  ans  avant  la  destruction  de  Jerusalem  et 
trente-deux  ans  apres  la  destruction*.  Ensuite  il  out  pour  successeur  Justus 
pendant  cinq  ans;  apres  lui  Zachee,  pendant  deux  ans;  apres  lui  Tobie, 
peudant  trois  ans;  apres  lui  Benjamin,  pendant  uu  an;  apres  lui  Jean, 
pendant  trois  ans;  apres  lui  Mattliieu,  pendant  deux  ans. 

En  lau  10,  Ignace,  eveque  d'Antioclie,  soufTrit  le  martyre  a  Ronie  :  il  i'ul 
devore  par  les  betes;  ensuite  Heron  (Eros)  occupa  le  siege  d'Antioche  pendant 
ilix-liuil  aus  '. 

Ell  Fan  \'l  de 'Prajan,  Alexandre  fut  eveque  de  Reime  peudant  ueui'aus*. 
*  ful.  22.   *  et  ä  Alexandrie,  Primus  peudaul  douze  ans  '. 

A  cette  cpoque  vecut  ä  Menbidj  (Ilierapolis)  un  savant  dminent  (Papias), 
auteur  de  plusieurs  trailes;  il  composa  eiuq  Iraites  sur  l'Evangile ''.  Ilraconte 
ce  qui  suit,  dans  uu  Iraite  qu'il  a  compose  surri'^vangile  de  Jean :  Dans  le  livre 
de  Jean  rEvangelistc  il  est  qucstion  d'uui'  femme  (|ui  eluil  adultere.  Le.s  Juil's 
Tavant  amenee  aupres  de  Notre-Seigncur  le  Clirisf,  ([u'il  soit  glorilii'.  il  tut 
aux  Juil's  qui  la  lui  avaient  amenee  :  «  Quo  cclui  parmi  vous  qui  est  sür 
d'ßtro  innocent  du  peclie  dont  eile  est  accusee,  temoigne  eont-re  eile  avec  les 

1.  Chr.  yi//«.,II,  140;  aussi94.  Y.Eii.s.,  11.  i;..  Iji.xxxii.  Mich.  leSjjr.,  I,  172  et  167,. 
—  2.  Chr.  Min..  II,  «•',,  l'il.  Mich,  le  Syr.,  I,  Hil.-,.  —3.  Chr.  Min.,  II,  94  ,Eros);  140 
(Heron).  Eiis.,  II.  I!.,  III,  xxxv,  15  ("Ilpw;).  C.  Sijnc,  I,  661  ('l'>)?:i.  Mich,  le  Syr.,  I,  177 
(Orusl.  — 4.  Chr.  Min.,  II,  IVl.  —  5.  Chr.  Min..  11.  l'il.  Mich,  le  Syr.,  I,  175,.  — 
6.  V.  Irennei  Contra  llaensps,  V,  xxxiii,  4  :  suiil  enim  illi  (juinque  libri  conscripli  [Migne, 
1*.  Gr.,  VII,  1).  1214j.  Eiis.,  11.  E.,  III,  xxxix.  1  :  -jvte  ffuyYpäy.;/»!«...  a  xa'i  iTriysY?""'^'" 
Ao-fioiv  xupiaxwv  s^riYriOTEi?. 


i 


[49]  MKNANDKE  IJ-:  MAGICIEN'  KT  SATIRMXUS.  505 

^3^J.^1|    ^U    l_j^^3    \,^n    ^^.L^ll   ^^    JL>   jl^   j.    ^>i    Ui    l^ui   J^    jl^Vl 
L,^j   L,K  Ö^Jl   c-^>^lj  c^Jl^lj  ^jV   c-y>    \^k^   'i^i'j'i*  ^-^   ,-,^  ji'  ^^ 


.^••' 


1      ,~j  j.U 

1.     ^.; 


preuves  qu'il  a !  »  (^)uanil  il  li'urdit  cela,  personiir  irralre  eux  ue  liii  repoudit, 
et  ils  s'eloii^'nereut ' . 

Ell  I'aii  15  de  son  regne,  Trajaii  fit  expulser  de  Rome  tous  les  etiaugers, 
parce  qu'ils  etaient  cause  dune  augmentatioii  du  prix  (des  deiirees)  pour  les 
liabitants.  11  expulsa  aussi  les  etrangers  cliretiens  ijui  s'v  Irouvaient,  et  ceux- 
ci,  s'etant  decides  k  en  sortir,  demanderent  ü  reuipereur  de  leiir  permettre  de 
prendre  avcc  eux  les  ossenicnts  de  Pierre  et  de  Paul,  parce  (ju'ils  etaient  aussi 
des  etrangers  ä  Uome.  11  le  leur  pcrmit  et  ils  voulurciit  les  empörter,  mais  la 
terre  fut  agitee  par  un  tremblemcnt  de  terrc,  toute  la  ville  l'ut  ebranlee  et 
Tobscuritö  l'enveloppa,  jusqu'ä  ce  que  les  etrangers  lusseiit  rappeles.  Et  (la 
terre)  se  calnia'-. 

En  ce  tcmps-lä,  se  fit  connaitrc  Menandre  le  Magicien;  il  etait  d'une  villo 
du  pays  de  Saiiiarie,  *  disciple  de  Simon  le  Magicien.  II  baptisait  les  gens  et 
disait  que  ceux  qui  recevaient  le  baptenie  de  ses  niaiiis,  seraienl  meiileurs  que 
les  aiiges.  Jusqu'ä  ce  temps-la,  l'Eglise  de  Notre-Seigneur  le  Christ,  qu'il 
seit  glorifie,  fut  exempte  des  sciences  impures  et  des  souillures,  de  l'ivraie 
des  demons  et  des  folies  des  höresies. 

En  ee  teinp.s-lä,  parut  ä  Antioche  un  eerlaiii  Satiiniiiuis  et  ä  Alexandrie 
Basilides. 

1.  Ev.  Selon  S.  Jean,  viii.  1-9.  —  2.  Mich.  leSi/r.,  I,  17.j.,. 

i'Aiu.  Oll.  —  T.  VII.  —  i'.  'i.  :t'i 


♦  r.)l.  22  V. 


506  ■         AC.APIUS.  KITAB  A[,-'UNVAN.  [50] 

iijLi    Aü^      .'c  (V*'-'J3  JUI  I^lü-j  I_j..u»;=>1  vv.M«  ^u^   j\    J_jib     ^,-_»:J^Ji_   joj 

jlj    ^^j-JiJ>       'y.^      »_*     --t^J^!     jl     JU3     ij-i^U!      IjJi-i;     (v*J     ^"j^-^j     L^~tj     LiLjl     JiJi>o 

i'A.|_Aj-   'L,--    ^_».    ^l^   j   ^^i^^    'L»^    j_>^j    ^:.'-<^    ^'^^■i    i*-'**"    ^'^.  (^'   L*V_^U   Ij^^J 

*  i'i.i.  2:i.   J^'    jl    J^3       ^y->^  '^.-'^   0"*   '-^ ^    '  ^i'%'   "^    ^'^:-   ^"^^    '-^■^■''   ^T^   f*"' 

lS-_y_  jl   p-iC^JI   ""^^^Ij!]    ^vii   -^j   ^-LJl     \^   jl^   ^^^Jl   jlj  ;<.>U."    jii^ 

1.        „.».Ofi.«..    —   2.        „.J-X^. —  ■{.    ,    „..„.f?.    —    4.    ,    ^»~'. 


Satiirninns  disait  :  Sopt  anges  se  soiit  iassem})les  et  ont  cree  le  mondo  ; 
et  c'est  ;\  eiix  qiic  Uieu  adrcssa  sa  parido  :  i<  Faisoiis  I'liommc  ä  notro  rossem- 
Maiice  cl  a  iiotrc  iinagc  »  ;  ce  sont  eux  (|ni  out  (loiiiii'  la  Loi.  II  disait  :  l^e  ma- 
riage  esl  Tifiivrc  de  Salaii;  los  döinoiis  ('piciil  los  Ikhiiiiics  numv.iis  ot  Ics 
poussent  au  uial,  et  le  Sauxfnir  est  veuu  pour  sauviT  It-s  iious  '. 

Rasilides  disall  :  II  l'aiil  (pic  iious  liouorious  et  venerioiisle  serpeiit,  pan-e 
qu'il  a  ordouuc  ä  live  ilr  louelier  avce  sou  uiari  :  sil  u'avait  pas  existö.  lo 
uioude  u'exisleiail  pas  iion  plus.  11  disait  aussi  ipiil  y  a  .'>()()  cieux.  de  sorlc 
que  ciiaque  jour  paiait  uu  nouveau  ciel,  et  aflirmait  beaucoup  d'autres  pro- 
positions  ipi'il  ;i\ait  invcnttjes. 

Mais  li'  riM'il  d(!  tout  cela  uc  seia  pas  doniie  ä  canso  de  sou  caractrii'  lii- 
deux ". 

Mnsuite  parul  uii  aulic  lioniuic  du  nnm  de  ( j''iiul  In',  de  l.i  ville  de  C.o- 
lül.  2;t.  liiillii'.  ■  II  disait  cpii'  lr  luoiulc  est  ToMnir  des  anges  rl  (pic  le  .Messie  piuxc- 
uait  de  Funiou  ciiaruclli'.  Ij'  savani  lieni'r  dil  :  Deux  aus  avaul  sa  mort,  Itan 
ri'lvaiigölistc  eulra  au  liaiu:  uuiis  y  ayanl  Iioun  T^  C'iiiillii'  Tiieretique,  il  sor- 
lil  saus  s'etrc  lave  el  dil  t[nr  la  cnuslruclion  it  lui-uuMUi' piiiiiiai"ul  i"'lrr  <'n- 
gloutis  ä  cause  de  Ceiiullie  1  liereticpic  '. 

I']n  la  deiin'i're  auuee  du  legne  de  Trajaii.  les  .luifs  d'ligx  pte,  de  S\  rie,  de 

1.  Miv/i.  /c.S///-.,  I,  17'i,17r..  —  2.  Cf.  Mic/i.   le  Si/r..  J.  I7'i-17:).  —  .!.  Ireiuiei  C.ntra 
haer.,  1.  xxvi;  III,  111  {Mif(/ie,  l\  CJr.,  \  II,  ji.  OH(i,  ,S.').{).  /üis.,  II.  ]•].,  III,  xxviir,  (i. 


-'   I 


[51]  ADRIKX.  507 


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i  .^t    j:,- 


^J.Uy    bA«;j        vJ—    ,::,--    '  c/J'L/J"    '^.    -'■-?"'•   f^3  *""  ^^-^  ♦  i'hI.  j:i 


1. 

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2. 

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7. 

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8. 

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i.Jj.    —    9.         „..jfJLv^JJs. 10.        ^_>'aj.    —11.        ^-klo. 

Forsitan  ,  ^ J»li  ==  Pilatus?  — 12.  .  ~iw-UI.  —  l.{.     ...J.wo. 


Palostine  et  de  .Mesopdiamic  lal-Dje/Jreli)  sc  rövoltercnt  et  .sc  constituerent 
IUI  roi  nomme  Lucua.  Trajau  rnvoya  coutre  eux  des  troupes,  Ics  poursuivil 
paituut  et  en  tua  plusleurs  milliers  '. 

I",ustiite  remperein-  Trajau  mourut,  äge  de  soixante-six  ans. 

V.n  lau  1  d'IIadrien  (?),  en  Tan  427  d'Alexandre,  regua  Adrieii  pendaut 
vuiyt  et  UM  ans  -. 

En  Tan  :{  de  son  regne,  Xyste  occupa  le  siege  de  Rome  pendanl  dix  ans; 
a  Alexandrif,  .lustus  siegea  pendant  onze  ans;  ä  Jernsaleni,  Pliilippc  pendant 
qualre  ans;  Seneque  lui  succeda  et  siögea  pendant  deux  ans;  .lustus  lui  suc- 
ceda  pour  unan;  ensuite  si6gea  Kpliraim  pendant  un  au.  .V  AutiiMdio,  Cornelius 
siegea  pendant  dix-sept  ans.  A  Byzancc,  l'^leutiierius  siegea  pendant  six  ans; 
*  il  eut  pour  suceesseur  Polvcarpe  doul  l't'piscopat  dura  seize  ans.  Ensuite,  k  •  f,.i.  üa  v. 
Kouie,  Telespliorus  siegea  pendant  onze  ans;  a  Ali!.\andrie  siegea  Eumcnius 
pendant  treize  ans.  A  Eph(''se,  apres  Timotlu'e,  siegea  Onesinie  ;  apres  celui-ci, 
Gaius ;  apres  eelni-ci,  Pliilologus' ;  apr/'S  celui-ei,  Lucius;  apres-eelui-ei, 
Apollunius;  apii'S  celui-ci.  Posidus  '. 

].  Kns.,  II.  !•;..  I\  .  II.  Mich,  le  S,/r..  I.  172.  (7ir.  Min.,  II.  9.'),  I'i2.  Jean  de  XiAioii, 
'd.i.  —2.  Mich,  le  Siji .,  I,  172.  —  .{.  Mich,  le  Sj/r.,  I,  17ü.j  :  IMiiloloyus.  Chr.  Min.,  II, 
l'i2  :  Phy^ellus  (?,.  —  '..  Mich,  le  Sijr.,  I,  17(l.j  :  Possidius  ?  .  Chr.  .Min..  II,  \M  :  l'osi- 
dos  i?):  forte  Posidonius. 


.-.08  AGAPIUS.  KITAH  AL-'l'NVAX.  [52] 


'jy'-'-i   ~0j^.-~^-^ 


d-UI  l^'bj  li_j-«3  j:,AjJ^:u-1  jUj.'^  i-*j^  ijj 

^,..Ä^__ll3  fj~^^    ^♦-''^    '-*-*■   J^^J    ^j-»^  ■^Vyl  <j«^3    Sii   ^,iy  ^,~i«    ^11   ■v>ys   «L-lt 

A Ji   VI   ^,■0'^    Ci   ^^    V3    l,^    —'^•^   -^    ^3    <)X»Jl     <wj.<     Jl    ^ii'     L-li    tjjl__^     'yt 

foi.  :;',.   J_>Ü1   jl^  ^1    oU   ^»^1  oUJJ  a.UiJI   Vy1   1^1^  U.U   "  ly_L^   ij.^   ^1   ^t::^J^^' 

1.  ,  _«''j'.  — 2.  Dans  ces  iiiots  muliles  il  laut  voir    ,  J*—.     _,_-•'->.  V.  par  c.xomple  Abul- 
phnrndj  U'A.  Snlhani,  ]>.  121 1  :  j^',-^  jA"  ^•■^L''-  —  3-   ^j^'.--  —  'i-  X'-'- 


Ell  lau  4  d'Adrieu,  K'  royaume  d'Kdesse  fut  abuli,  et  des  gouveriieiirs  ro- 
maiiis  administrereiit  le  pays. 

Adrieii  liatit  unc  maison  Bas.liil'  duiis  la  villi'  d'Athenes;  il  y  reuuit  plti- 
sieurs  savants  et  lour  dduna  les  lois  de  Soloii  d   de   Dracoii*. 

En  CO  temps-lä,  Sophie  et  ses  truis  fiUes  subireut  le  inartyre  \ 

Eu  Tau  18  de  son  regne,  Adrien  fut  atteiut  de  l'elepliautiasis  ;  il  chercha 
daus  tout  sou  cuipirc  quelqu'un  qui  le  guerii ;  luais  il  ue  put  pas  le  trouver;  et 
il  alla  eu  Egypte  pour  3-  clicrclier  iin  tel  hoiunic.  II  euinieua  avec  lui  sou  heau- 
pere  Aquila  ',  lastrologuc,  le  magicien,  le  prouostiqueur.  le  deviii,  iiu  liomiue 
pacifique.  Adrieu  s'eu  alla  h  Aulioelie.  passa  eu  Syi-ie  et  airiva  a  Jerusalem 
(juartinle-scpt  aus  aj)res  sa  destructiou.  Ayant  exaiuiiie  rcudroit  dr  ia  ville 
et  ce  qiii  eu  avait  ete  dötruil,  il  iic  vit  lien  (jui  fiit  liabite  si  ee  u'csl  uue  eglise 
foi.  'j'i.  des  Apötrcö,  et  il  ordouna  a  sou  beau-pere  de  reb;\iir  la  ville.  *  lA)rs(pie  Aquila 
s'eu  occupa,  il  erut  aux  luiraeles  (jue  les  disciples  (du  Christ)  avaienl  operes, 
desira  embrasscr  la  religiou  chretieuue,  fut  baptise  et  sc  fit  chretien.  Mais  il 


1.  BaciAinov,  fiaciXinr;  V?  Je  IIC  vols  pas  clairemeiit  de  quoi  il  s'agit.  V.  F.  Gregoroi'iiis, 
Der  Kaiser  Iladi-iaii,  2  ed.,  l.SS'f,  p.  'wß  sq.  C.  Waclismiilh,  Die  Stadt  .\llieii  im  .Mter- 
lliuiii.  IHT'i,  I,  p.  (i.S(>  sq.  —  2.  V.  (i.  Si/nc,  I,  (kj',).  Mic/i.  le  Si/r.,  1,  172.  Eiisehii 
(".liioii.,  11,  12.'!  Mii^/ic,  Patr.  Gr.,  XIX,  p.  '>o6:  ed.  AV/ioc/fc,  11.  Beroliiii,  lf-'(i(>.  \>.  10(ii. — 
.'i.  Mich,  le  Si/r.,  I,  IH'>.^.  —  4.  Ce  reell  du  vuyage  d'Adrieu  et  d'.Vquila  se  Irouve  dans  A. 
Kpiphanü  Liber  de  mensiiris  et  ponderibus,  g  14-lG  ['AxwXa;-aÜToü  itevOepiSr,;).  Migne,  Patr. 
Cr.,  l.  Xl.lli,  p.  259-26 'i./'rt«/  de  Lagtirde,  Symmicta,  II,  Goettingcii,  1880,  p.  I(>(i-l(i8. 
Sur  ,\(]uila  V.  Sr/ii'ircr.  Geseliiclile  des  jiidisclien  \  olives,  2    .Vullage,  IScSG,  II,  S.  704-708. 


[53]  HKNOI/IF,  DKS  .iriFS  SOUS  ADRIEX.  r>0() 

i_äJVl3    Ö»äJIj    ^^^\    A.L^3    ij^lj    ij^^^i    C,    ^Jä    \J\^^   cUi    j^   -L.>Ül    ilji    l,.i 

dULj    J^^\    <l    j^~-'^   -J^l    ,^--   j>^:    ^    '-Vj    ^    ^i^-'^    ^y   ^c»   C^3-?   ^:^l-*"3 

ÖJl  ^\  iiJ  J\  l3>-:.  V  jl 


HC  rcnon(;:a  pas  pour  ccla  a  la  uiagic,  ä  raslrologie  et  a  scs  pratiquf s  supiTs- 
titieuses.  Sos  disciples  lo  lui  defendireiit  plusieurs  fois,  mais  il  n'obeit  pas. 
Alors  ils  rexcommuiüri-.Mit  et  le  separereiit  de  l'Eglisc.  Alors  la  colere,  la 
l'ureur  et  la  honte  le  poussernit  ä  copier  les  livres  (sacres)  ([u'avaieut  coni- 
poses  Bartheiemi  et  Judas;  il  ecrivit  avec  soin  d.-s  üvrrs  syriaques  et  he- 
bri'ux  el  y  inlroduisit  des  erreurs  dans  le  but  de  demontrer  Tinanite  de 
ravenenieul  de  .\otre-Seigneur  le  Christ,  qu'il  soit  gloriüe.  Ces  livres  qu'il 
a  composes,  se  trouvont  jusqu'ici  entre  les  mains  des  Juifs'. 

Ell  cette  ann('!e-la,  les  .luifs  de  Jerusalem  se  revolterent.  IJn  homme  sur- 
nomme  IJar-Kuba  viiil  eh<'z  eiix  et  les  seduisit;  il  pretendait  6tre  desceudu 
du  ciel,  eomiiir  mw  r^hiiie,  pour  les  delivrer.  Beaucoup  d'eutrc  eux  se  mirent 
ä  sa  suite;  et  (juaiil  a  ceux  qui  ne  le  faisaient  pas,  il  leur  l'aisait  la  guerrc  el 
les  mettait  ä  mort.  A  cetle  nouvelle,  Adrien  envoya  contrc  lui  des  trou- 
pes;  elles  attaqu^rent  Jerusalem,  detruisirent  tous  les  Juifs  et  reuverserenl 
Jerusalem  pnur  la  derniere  fois.  Ensuite  on  y  bätit  uue  aulre  ville,  on  l'ap- 
pela  AeliM.  in  1  lunineiir  de  l'empereur  Adrien,  et  on  y  etablit  des  etraugcrs. 
Ceux  des  Juifs  ipii  lestaienl  et  qui  n'avaicut  pas  ctc  luc's  dans  Ic  combat, 
■  eurent  les  oreilles  coupi'Cs ;  et  on  leur  dcfcndit  irrevocablement  de  tourner  •  i..i.  -n  v. 
les  yeux  vers  la  richesse  de  leur  mere  patrie  ". 

1.  Ajouli'z  a  la  null'  precedenle  :  Si/nop.sis  Scri/ilmae  santtac  S.  Athanasii  V!,  c.  7/  : 
'.\-/tü),on  äiro  iivwTt/,?  -zvj  riovTOu...  r,p;/-/iv£ii5£  tr;'/  Osioiv  rpstar.v  5i£aTpajjLiji£vt;)  Xo^xiiyM  iic't  Aäpmvoü 
SasiÄsü);  TOÜ  XeTitwOävro«  ijieti  t'a' (330)  tT/i  tv;;  twv  o3'  (72)  ipu.viv£i'i;  [Migne,  P.  Gr..  Wvlll, 
p.  ?i.33-'i3'i  .  Chr.  Pasch.,]  p.  476  (Bonn  .  Eiiseb.,  H.  E.,  V,  vii.  Mich,  le  S>/r..  I,  l.S'i.,. 
—  2.  V.  Mich,  le  S;/r.,  I.  172-173.  Eus.,  H.  E..  IV,  vi. 


.-,10  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [54] 

iL-  i^^  M~*^  ^y  ^-*^.J  ^  ^^-^   '^-   ^y^^i^  ^r^^.   f^J 


•yj^      )»)jl      ^y^yj>     iAiu      /«Is      J'     ^2f~--'      '    ij',?^.  ^-'^.      f^     (^ 


1.      „..Ajl>n-i=jl.    —  2.    Peiit-etrc   Ir    Pieux.    I'iiis?   —  :!.    ^  --vsxj.    —  4.    ^ --j'j. 


^ 


^ 


5.     „..,-'-ul.   —  (i.       „. -.,.  —  7.       -,i^Jj.  —8.  ,   _.-~'^.  —  9.  ,  -^U.  —  10.   ,   „^.ke„j'. 


1^  ^^'  '^ 


'J  ■  '  ^"V     ^   ■  ■    L^  -"  ^ 


L'evoquc  Marc  siegea  ä  .leriisalem  pcndant  tiualn'  ans. 

EnsuitL' Adricu  lomlja  malade  de  riiydropisii^  cl  mourait,  i\ge  de  soixante- 
riiiq  ans.  (Apres  sa  niort)  regna  Titns  Antoninus  snrnomnie  le  Pieux  (?)  peu- 
ilaiit  viiigt-denx  ans  et  trois  mois,  cu  l'an  'i'iS  d  Alexandn". 

i^a  preiniere  aiincc  de  son  regne,  reveqiic  llygin  siegea  ä  lk)me  pendant 
quatrc  ans;  apres  lui,  Pins  pendant  quatorze  ans. 

A  Alexandric,  Marcianus  siegea  pendant  dix  ans;  apres  lui,  Celadiim 
pendant  qnalorzc  ans. 

A  Antioche,  Orlhus  (ürus,  l'^ros)  occupa  le  siege  episcopal  pendani  sei/e 
ans;  apns  lui,  Tlieopliilc  pendant  quinze  ans. 

A  liyzance,  Atlienodorus  siegea  pendani  treizc  ans. 

A  .lei'usalein,  siögea,  apres  .Marcus,  le  prcmior  cvcqiie  des  (lentils  Cas- 
sianus,  pendant  trois  ans;  ensuite  siegea  Publius  pendant  quatre  ans;  en- 
suite  il  eut  pour  successeur  Maximus  qui  siegea  pendant  cinq  ans;  ensuite 
.lulianus,  pendani  six  ans  ;  puis  (iains  eul  un  episcopat  de  deux  ans,  et  son 
successeur  Matousous  (?  Symmachus)  siegea  pendant  quatre  ans. 

A  IJdine,  siegea  aussi  Anicelus  pendani  dix  ans. 


[55]  VALENTINUS,  CKRDOX,  MARCUS,  lIKliK  PKM'KS.  ',11 

l^\  jL^V^j  ;JJL.  ^Ai  <.J^,  \}<i  ^\  ^^^.  ^^  l,^.j   ^^\  s-M  >   V^-*  <; 
i»_Ui     il^Jl   .ck    L:>-_:-A  ^>J  v'"^''    '^■^.   *-»-^*   ■^^.   ^'^•^Ij  '^■^^'  ■'l^'^''   J^   ^*-^'' 


1.      „._vvk.'..  —  2. 


J>-'- 


Ell  CO  lfiii|i— l;'i,  iiuriit  a  rioiiio  im  liommo  nommö  Valeiitinus,  et  uii  autre 
nomme  Cerdoii,  ({ui  furcnt  les  mailres  de  Marcioii.  ^'alentilllls  disait  '  quc  le   *  I'jI.  20 
Seigücur  le  Clirist,  qu'il  soit  glorilie,  avait  apporte  du  ciel  aver  lui  uii  Corps 
i't  qu'il  s'elail   troiive  dans  Marie  la  Vierge  comme  l'eau  dans  le  lit  d'uii 
(leiivc,  saus  qiiil  eiit  ricii  piis  d'ellc. 

Cerdon  disail  ([ue  i)lusifiirs  diviniles  so  rassemblereut  et  ereeri'iit  Ic 
niniide;  rl  il  iiiail   la  ri'Siirrectioii. 

Ensuite,  a  lioiiie.  panil  un  liniume  nomine  Marcus  qui  disait  quc  trois 
Cent  soixaiite  dieux  existaicut  de  toute  eternite;  ils  se  lassemblerent  lous 
et  creerent  le  uiunde.  et  cliacuii  d'oux  le  gouvcrna  ä  lour  de  röle;  ä  cliaeun 
d'eux  Ir  pduvoir  apparteiiait  uu  jiuii  par  au  pcmlanl  li^piel  il  rn  etait  le  seul 
maitre :  paiiui  eux,  les  uns  ainiaieul  le  Men,  les  aulies  le  mal:  rnais  eux 
tous  reunis,  ils  avaicnl  la  lacullc  de  faire  le  bleu  et  le  mal,  et  ils  pouvaient 
choisir  ä  ccl  egard.  J-e  clief  des  dieux  envoya  le  Seigneur  le  Christ,  qu'il 
soit  glorilie,  qui  etait  uue  partie  de  sa  nalure,  pour  engager  les  geus  ä 
Tadorer  tout  seul  et  a  lui  olieir.  Ayaut  appris  cela,  les  dieux  excilercnt  les 
gens  eoutre  lui,  et  ccux-ci  le  erucilierent '. 

1.  SiM-  Marcus  V.  Ircnaci  (loiilra  liacrcscs,  I,  \i]i-\\i  U/L;/tc.  I'.  ('■!•..  l.  \  II  p.  'ül- 
(i/O).  Nous  trouvons  une  simjjle  nienlion  dans  Mi(  /i.  Ic  Si/r.,  I.  17.S-17U.  Chr.  Miiwiu,  II, 
p.  'J(i  et  l'i2  (N'alenlinus  cl  tierdon  . 


il2  AC.AI'IUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [5Ü] 


i«J  ,^    <<iaS 


fni. -j.-,  \.  La-x — slj  j».-*^^  l^.tAj-J      IjAt   oj'oj  t-fjlfj  ^  wj|^.Ä-»-''  ^jV  iA_i«:u  ijU-  c'La 

ili!!   dUj'  ^1   Ja    ^^iJI  JUI    ^c»^  A_ili 

1.  ,-A- 


IIistoihe   de   Marcion  '. 

Ensuite  paiul  un  liomine  uomme  Marcion,  qui  etait  fils  duii  corlain  eve- 
que  du  pays  de  Pont.  II  s'y  trouva  une  fille  pieuse  qui  restait  jour  et  nuit  a 
foi.  ü:.  V.  Feglise;  eile  etait  vierge.  *  Marcion  la  seduisit  et  la  corrompit.  Lorsquc  son 
pcre  eut  appris  cela,  il  rexcoinrnunia  et  le  chassa  de  TEgliso.  II  alla  ä  Home; 
mais  les  fideles  de  cette  eglise  ue  le  refurenl  pas  et  le  meprisercnt.  Kevenu 
en  Asie,  il  s'attaclia  un  evequc  de  ce  pays  nomnie  Aristinus.  Marcion  sor- 
lail  cn  public,  laisail  du  proselytisnic  et  discutait  sur  la  religion.  L'cveque 
etant  moi't,  Marcion  nc  sc  trnuvail  pas  prescnl.  Lorsqu'il  l'iil  arrivc,  ou  Ini 
rcmit  le  teslament  quo  rcvjquc  Aristinus  avait  ecril  et  ou  il  avail  consigiu' 
(scs  dernieres  volontc^s).  Marcion  le  prit  et  le  lul ;  inais,  nv  ayani  point  vn 
ce  qui  lui  convenait,  il  jjartit  cn  colere  et  corrompit  tout  le  peuple  ipiil  amcna 
ä  ses  fins  par  son  enseignement. 

\a\  Seigncur  le  Mcssie,  (|u'il  soit  glorilii-.  disait-il,  n'ctait  pas  lils  du 
Creatcur,  comnic  je  vous  le  disais  juscpi'a  prcsent;  au  contrairc,  il  lui  csl 
elranger.  11  y  a  trois  ctrcs  divins  :  Tun  le  Hon,  qui  est  en  haut;  lautre  Ir 
Mauvais,  qui  est  en  bas  ;  le  troisicnn^  le  .Inste,  qui  est  au  niilieu.  Le  Dien  justc 

1.  Cf.  Muh.  le  Si/r.,  I,  179-l.SO.  Ircn/iai  (.'.onlra  iuiureses,  I,  27  [Migne,  VII,  p.  OST 
(i.HOi.  Epijihanii  Atlv.  Iiaeroses,  XIJI  \Mignc,  P.  Gr.,  (.  XLl,  p.  (i05  sq.  .  Bar-llebi .,  (Aw. 
Eccl.,  I,  xLiii-XMV.  V.  .1.  //rtrwrtt'Ä,  Geschichte  der  allchrisHicIien  litlcralur,  1,  Leipzig, 
JSii.S,  p.  192  sq. 


[57]  DOCTRIXE  DE  MARCION.  513 

(.I^VI    iÄA.    JpA'j    ol^V    (.~--:>-J'    J_»-5J'    ^.-<^    J^    ^^^   p'    '    <-l^  '3   t-*3f*-J 

_:l<3  bljy.il  ^  p^'  ^3  cT^^.   ^-^^-V'  ^'^^^  L-L'   W^'   .-^J  >^^3  ^iJi  r-' 

■cUi-     \.   ö«jl   ci'i   ^Ij    1^'    'JUJl    "«JV'     'J\    ^   iA-t3_5  !sA£.j3    •i^'3    i_^i    L^i    I^IS    ü~Ji 
jULi-      J}\    \j'^i^    Vl^    w*-'    ^'■**    '^'     >-'-J^    iA_::^3    jJUJl     JiUI    jj-Wl    |_j.b    jli3 

JiUl    jjOl   (».U    J3   l,J    jl|>-3   i-d    Ji«  •>^A>   p^lioj  <-.'  biU   J\  i^y-^   J^^'l 

I»^:ü=   i^U   ^^    ^:}>\j\i    J-Wl    iLi    Uy3    Jy^\    J~^   ^i   ^JS\   J\    J>    J^ 

■:  -^    <_!:      >     ^     ■Ji.U    \Js.    bjLt    -c_:_A   "-'    v^WI    Je-    U-l«    <^>    iiU     J^    !*^J^^i 

bU     Jl    I3JL.-    Us    A^l    iiU   ^11   j^^    JU3   ^ls3   <.i3  "CyL;    pA^Ai    jil^ll    ^Uwl   -»AJ 

1.  Cod J^-^  —2.  J^U-^'. 


forma  la  inaticrc  qui  (Hait  dans  la  profonileiir  et  s'appelait  l'etrc  niechant. 
y  manifesta  ses  acles  et  crea  le  ciel,  las  qualrc  elements,  le  paradis  et  les 
etoiles  du  ciel:  ensuite  il  prit  de  la  boue  du  paradis,  en  fagonna  [le  corps]  de 
riiomme,  plaga  en  lui  une  Arne  de  sa  substance  et  sa  nature  et...  comme  lui. 
*  Ensuite  il  crea  de  la  lie  de  la  matiere  le  tarlarc,  la  terre  et  ces  corps  gros- 
siers  inanimes ;  il  crea  tous  les  animaux  de  la  terre  et  pla^a  en  eux  une  Arne 
creee.  Ensuid-  il  finit  par  creer  Adam;  et  il  ht  maria;  ils  se  multiplicrcnt,  et 
leur  doscendance  Tut  nombreuse.  I>orsq«e  la  terre  eut  ctc  romplic  d'liomnies, 
illeur  doiina  les  livres  de  la  Torali  et  tous  les  auciens  livri's  qui  contenaieut 
ses  commandemenls,  ses  prohibitions,  ses  promesses  et  ses  menaces.  En- 
suite, lorsque  le  Dieu  Bon  cnl  vu  cela,  il  s'evcilla  de  soii  inertie  et  fut  jaloux 
de  l'Ktre  .luste,  le  Crcateur,  cl  lui  porla  envie  :  et  il  envoya  son  Fils,  qui  etait 
de  sa  nature  et  de  sa  substance,  aupres  des  cr^atures  du  Juste  pour  les  rap- 
pcler  au  culle  de  son  Pere  et  pour  les  racheter  par  son  sang.  11  Iraversa  ses 
regions  et  v  passa,  saus  avoir  connu  l'ötre  du  .luslc,  jusqu'a  cc  (pi'il  l'iU  des- 
ceiidti  sur  la  Icrre  oü  se  trouvait  le  fondciiioiil  de  la  luatiiMC.  II  vit  la  corrup- 
tiim  des  creatures  et  leur  eloignemeut  de  la  religion  et  il  les  amena  ä  adoriM- 
sou  I'i'm»'.  Lorsque  le  Crdatcur  cut  appris  cela,  il  excita  ses  serviteurs  contn- 
lui;  et  le  Fils,  lui-menio,  doinia  aux  corapagnous  du  Crc-ateur  le  pouvoir  de 
le  tuer  et  les  racheta  par  sa  puissance  et  son  sang:  puis  il  rcssuscita  et  les 
convertit  au  culte  de  son  Pere.  .Vvant  embrassd  le  cultc  du  Dicu  Bon,  ils  re- 


fol.  26. 


514  AGAPHS.  KITAB  AL-'UXVAX.  ^-,8] 

^JL^.,  L^.K^   \^-:^  ^JUI   <1V1   p^l   ^^j  J^Ul  j.li^)l  jyCll  1^5   [c^'^l''  ^-'V^ 

fol.  26v.  (>•     ^r-J-v-^"     -*^'     -^'     "«^'j    *    !s-^3J     ^-><^3J     '-y'3    ^^J     ptt"     ['-'■^^'H     J-'^''     ^""^3     ^'-*'' 

j^Jl    ^11   ^>^^    jl    Jl   %^   ÜUJ   ;ij"LVl   <i=i^j   ^^1   p-Ul   lÄA  ^^1   L^U 

^^^•13   »_;■  i:^  ^3  <c<.U  ^i3Vi  ö_il  J  '  ^rjiU^''  ^r-i^^  -S-^  ^^   ^'i  J^3 
\-* — i   <c^   i^,jt£-    « — ;'  iLji     r'^jJj   ~  ^y  Li  «.1^13     r'j^jL«  kJJ-U3    'yo  ^'1   ^_5-*J   AjU    «1 J13 

iAj«j3    j^t---i--    j^--*-»"    ^'-•^^-^    ''•1    J^-i    v_ifl~i    ^3^.    c^'    '*-^-^«-'    c«L:'l    i;ü'    ^j 

1.   ^„^jUj^^L'l.    —  2.  ^^„o'o^fLJ.  —  o.  Cod.  ajoute  ici  (^-:r^^'  tr^     ..'-^''  ■^™  J-.*-   " 
l'aul  omettre  ces  iiuits;  cf.  plus  bas  :  iJ.—   ^^^     Jj'  .  i.  — 4.      „.^^i-^'J'. 


diiisirent  ä  l'impuissance  TJ'^tre  Juste,  le  Createur.  Le  Dien  Bon  leiir  donna 
ilc  nouveaux  livres  qui  ne  s'accordaient  pas  avec  ceux  que  le  Createur  .liisic 
Icur  avait  douues  avec  ses  conirnandements,  ses  defenscs,  ses  promesses  et 
-'*  V.  ses  meaaees.  *  II  prll  le  paradis  au  Createur;  il  v  iHablit  ceux  qui  obeissaient 
ä  sou  ordre;  inais  ceux  (pii  lui  desobeissaient,  il  les  precipita  daiis  1  rulcr 
et  les  y  lit  rester  pour  toujours.  Parini   les  Mvanufelistes,  il  u'adniet  que  I.uc. 

Marciou  ayani  publie  eelte  doetriuc  impure,  les  eveques  rexhorlereut 
longtemps  a  i'evenir  a  la  verite;  niais  comme  il  persistait  dans  sou  rrreur. 
ils  rexconimuMiereut  et  le  chassercnt  de  re<ilise. 

Toul  cela  cut  licu  ä  l'epoque  de  Titus  Aiitouiuus,  la  pretnicre  aiiuee  de 
sou  regne,  qui  est  Tau  449  d'Alexandre.  Kn  lau  'i70  d'Alcxaudre,  eommenga  ä 
regner  Marcus  avec  ses  deux  lils  Auloninus  et  Lucius,  pcudaul  dix-ucul"  aus'. 

Eu  Fan  H  de  sou  regne'',  siegea  i\  Roinc  Tereque  Solcr  pcudaut  iiuil  aus; 
son  succcsseur  Kleullierius  siegea  peudant  treize  aus. 

A  Alexaudrie,  siegea  Agrippinus  peudant  douze  aus;  apres  lui,  .luliauus 
peudant  dix  ans. 


lo', 


1.  V.  Mick.  IcSi/r.,  1,  ISl.  Chr.  Min.,  11. p.  IM> :  Marcus  .Wrolius  et  Verus  .ViUoninus 
Lucius  rcf^mavcniiil.  (j.  Si/nc,  1.  (HiA.  Chr.  Pasch.,  1,  'i«0.  —   2.  Le  Ms.  donnc  :  Kn  l'an 


VI  de  .Marcus  (.1  cii  l'an  S  de  sou  regne? 


[59]  HKRESIE  DR  TATIAMS.  515 

ö-    iy-i'    ^'^    "    ,-Ä«y    iAjL-j    Jr--'    ^-^      •J'^^^iJ-      *~^  Jyf.    f'^J 

^1 .LiJl      Ia_*     ^,^j.k_j„ll      -L.-li'     jl^3     ^^jJaJa     <l     Jli     ^'•f^J     ^^*^     ^'-i     j     JT'i 

\^\    jl    Jlij  x^    (&Jo    j>A.ij     v-^''    0^    J^   '^»-^«    J-'^    ^'-'    -S-^^—-^   '^'    '^j^^    ^-*~'' 
1.     „...^v\™<'.  —  2.  ,  .^^Ji.  —  s.  ,  ^U.  —  4.    „..i,>>~wy  —  j ^--o.   --  6.     ^y  ,y. 


A  Autioclic,  siegea  .Maximus  pendaiil  dix-lmil  ans. 

A  Byzaiice,  siegea  Protoiiicus  (Pertinaxj  pendant  dix  ans  ;  api  es  Ini,  Ulyni- 
pianus,  pendant  douze  ans. 

A  .Jerusalem,  siegea  Gaius  pendant  trois  ans;  apres  lui.  im  autn-  Gaius 
pendant  ([uatre  ans;  puis  Symmachus  pendant  trois  ans'. 

Vax  Tan  12  du  regne  de  Marcus,  s'illustra  Dionysius,  '  (''vr^pK^  de  Corinthe,   •  ini.  -r, 
qui  composa  [)lusieurs  livres'-. 

En  Fan  1()  de  Marcus,  on  s'acharna  contn-  ics  clireliens,  et  ils  furcnt 
cxtrcmemcnl  persecutes;  beaucoup  d'everjues  subirent  Ic  martyre  et  .lustus 
le  Philosoplic  Tut  aussi  couronne  du  martyre  b  Home  '. 

A  Gelte  epoque  parut  un  homme  nomme  Talianus,  qui  etait  disciple  de 
.lustus,  ce  pliilosophe  dont  nous  avons  dit  qii'il  avait  iHe  couronne  du  mar- 
tyre. Ayant  quilte  son  maltre,  il  s'eearta  de  TorLliodoxie  el  ful  Tanteur  dune 
grande  heresie.  II  existe,  disait-il.  plusieurs  etres  divins  el  plusieurs  »'ons 
invisibles ;  toules  les  choses  sont  mölees  de  bien  et  dt  mal.  [)uur  que  tout  vive 
par  couples  (la  Syzygie).  II  altera  et  renversa  lordre  des  tribus  (la  gönealo- 
gie),  qui  .ivait  ete  (ixe;  il  disait  qur  le  Seigneur  le  (Üii'isl,  qn'il  soit  gloriliö, 

1.  Cl'.  Mich.le  Si)!-.,  1,  I77-17.S.,.  Chr.  Min.,  II.  l'i'i.  G'.  Sijnc,  I,(3ii().  -  2.  V.  Mich, 
le  Si/r.,  I.  IS:!..  (i.  Si/iic,  I,  (»l,-).  Chr.  Min.,  II.  !'.:!.  —  3.  \  .  Mich.  Ic  .Si/r.,  I,  IT'J-l.SO.j. 
Chr.  Min.,  II.  l'i.i   Jusliiius^. 


516  AGAPIUS.   KITAB  AL-U.\VA\.  '(im 


^L    ^L=^    ^jL«    V' Jj    ,-J    ^ö^    ^ Iä~j'    -Aä-'i^    i vi'3 
i-A.^%"   ij    Äi>ii''3    ^_^3    T^r^ 

■^JJ     ^r-^-Vij     Ja-wjJI     j     "Cji     ^V'3     Jji     ^jA.      LfeA=-l     illw     Öl'    ijJV'     jl     J>'i,^ 
J   ^_$JJ1    1JVI   JI3    <— i    ^b    <.Ai3  !s/^3    "«ji    ^Ä!'    ^^X-    L«^-^    A>'3   ^  JI3    o*^^ 


Test  de  la  race  dei  David  ' ;  il  composa  an  Evangilf  qui  ditlcTf  de  ce...  II  disait 
qu'apres  la  niort,  le  manger...  ses  erreurs  (produisirent)  plusieurs  dilllcultes-. 

Ensuite  parut  [un  liommej  uonime  Moiitanus  qui  pretendait  etre  lo  Para- 
clet.  Le  Seigneur  Christ,  qu'il  soil  glorifie,  [disait-il],  Tenvora  dans  le  munde; 
des  disciples  ^se  rassemblerent]  aupres  de  lui,  et  il  se  mit  ä  enseigner  la 
lui.  j:  V.  doctrine  de  l'impiete  *  et  de  I'erreur.  Alors  on  rexcommunia  et  on  le  chassa ; 
mais  il  fit  des  proselytes  et  eiit  des  partisans  qui  lui  resterent  attaches  jus- 
qu'ä  sa  mort  '. 

Ensuite  a  llouic  parul  un  autre  heresiarque  nomme  Florinus,  qui  etait 
pretre.  II  Tut  robjcl  de  riiidignation  publique  et  fut  depose  du  sacerdoce. 
Alors  il  quitta  l'eglise  pleiii  de  colere  et  s'attacha  des  disciples. 

II  disail  qu'il  v  a  trois  etres  divins  qui  sont  d'accord  entre  eux  :  Tun  d'en- 
tre  cux  est  etabli  en  liaut,  le  second  au-dessous  de  celui-ci,  dans  le  railieu,  el 
le  troisieme  au-dessous  de  ce  dernier,  tout  en  bas;  chacun  des  deux  dernicrs 
honore,  respectc  et  considere  comnie  superieur  a  lui-mcme  cclui  (|ui  i'st  au- 
dessus  d'eux.  Le  dieu  qui  est  au  milieu  apjxllo  le  dieu  qui  est  au-des- 
sus   dl'    lui   le  Pere;  et  le  «lieu  (]ui  est  en  bas  donne  cgalement   le  noni  de 

1.  Reslilue  d'apres  Mich,  le  Si/r.,  1,  ISI.  \  .  Theodoreli  'EitiTouir)  aipETixrj?  xaxofxuOia;, 
I,  20  :  05tO(;  (Tatioil)...  t»;  t£  y£''£«^0Y'"'  '^Epixö'l'?  >'•"  ti  «W>a  5ffa  ex  CTtEpjxsTo;  AaSiS  xati 
oipxa  Y£i£vvr,_u.e'vov  tÖv  xiipiov  äeixvuoiv;  cf.  V,  2'(  {Migne,  Palr.  Gr.,  LXXXIII,  I,  p.  372  el  5.S2). 
—  2.  V.  Mick,  le  Si/r.,  I,  l,Sü-18i.  De  Taticii,  Ircnaei  (".ontra  haerescs,  I,  xxvm,  1 
IMigne,  V.  Gr..  VII.  p.  Üi)0-(i91).  Ens.,  II.  li.,  IV.  x\ix.  (7ir.  Pasch.,  I.  VSö  id'apres 
Eusebej.  Chr.  Min.,  II.  l'i.'J.  Pognon,  Inscriptions  mandaites  des  coupes  de  Khouabir. 
Paris,  1898,  p.  17'i.  Pour  d'autres  sources  v.  Harnack,  Gesch..  I,  485-'i96.  —  3.  Cf.  Mich, 
le  .Si/r..  I,  18(i-lS7. 


[61]  IIRRESIE  DE  FLORINUS.  517 

L^.i  -^V  |Aiyj  ^s}\  |a)VI|  j^  jsJ  ^'i.!!.  ^vi  Ajy  ^Si\  ^ivi  ^^  j^ji 

LiL.^     IjilJjcS     I'AJ     U~«.a-     Ji-liJl     I^U-    |»^jlj      vVl    ^L.    4i»S     ^JJI     j^^    Oj-ij    ^O    jLsj 
■^V 5     ijJVI     jil     ^v-C-      V     J).i     jl—iVI     ->• — 5-    ajC>U1     ^vä*     <^^     ^^j     l».U     -»i-lj-    3J0 

iA.Uj    jUVl    J_.)    JI3   'CJ'^.«   ^'    ^,^?:,'''   (^'   iy^Jo    ^^   Ol   l^^,i-3   CÜj   ^Vl    ^\j   \.Jä 
i»A-*j^l=>a  J/   J3  •^Iä-j'3  Lic  ^^JJi  jlL~t)J   ^iü  jLjVI  \-^^  >lÄ:i  <_-i:.  vJJJj  i«^^; 

1.      -'.^iT^. 


Pere  ä  celiii  (jui  rst  aii-dessus  Je  liii.  de  sorle  que  cIkilmiii  d'c'ux  est  cunitiie 
Ii'  Fils  envers  celui  qui  sc  Iroiive  au-dcssus  dr  lui.  Ils  tiven-iit  eusembli!  Ic 
moiide.  (Au  di'lml  1  ils  IbniiercMl  et  creereiit  iirn'  substiinci'  subtile;  ciisuite  ils 
creereiil  riioiiuiie  et  le  placerent  daiis  reiidrüil  (lui  se  Irouvail  eiitre  le  ciel 
et  la  terre  ;  ils  urnöreiit  cot  cndroit  de  ces  l'eux  et  de  ces  lumieres,  lui  firent 
un  paradis  oü  ils  plantereut  differentes  especes  d'arbres  dclicieux,  et  1  ela- 
blircut  dans  le  moude  nouvellement  cree.  Un  certain  ange,  lorsqu'il  eut 
vu  cela.  euvia  i  liounue;  saus  la  permission  des  dicux,  il  descendit  <'t  s'cla- 
blit  a\cc  uu  t-erlaiii  miuihrr  de  ses  compat;ii<)us.  '  II  sc  uüt  ä  s'opposer  *  fni.  2s. 
a  riiouinie  et  voulut  le  chasser  du  paradis;  et  il  ue  cessa  pas  de  s'op- 
poscr  ä  lui  et  de  lutler  coutre  lui,  jusipi'a  ce  (ju'il  Tcm  eiit  chasse;  alors  il 
s'einpara  du  paradis.  L'liouime  sc  uiultipüa  et  sa  descendancc  Tut  uom- 
breuse;  mais  il  \\f  put  icvctiir  au  paradis.  Lorsipic  los  dieux  curciit  vu  ccla, 
ils  lui  euvoycreiit  (pichpi'uu  pour  Fengager  a  rcvi'üir  ü  sa  place  et  aiiu  (pu; 
riiomnic  et  sa  poslerite  reut rassent  dans  le  paradis;  mais  (Tange)  rel'usa  de 
le  faire.  AIdts  Ics  dieux  fuicut  irrit6s  contro  Fange  et  ses  compagnous.  Va\- 
suite  le  dieu  den  bas  s'en  cliargea,  lui-mciuc.  Par  ine  ruse  il  se  liausf'ornia 
en  liomuie  et  parut  devant  le  satan  qui  elaif  desoböissant,  et  devant  ses 
compagnons;  il  ne  cessa  pas  de  lultcr  coiili'c  eux  justpra  ce  (pi  il  Ics  imiI 
cliasses  du  paradis  et  imU  ramcuc  le  piumicr  Imiunie  a  sa  place.  Flurinus 
niait  la  r6surrectioii  des  murts.  Uutre  ccia,  il  avaiu;ait  des  piopositions  inipies 
(pi'il  avail  einises. 


518  ACxAPlUS.  KU  AI?  AI^-IXVAN.  [62] 

L>_li  "'c^.-ä;  L»_;'  il^^l  "J  ol^3  -''UU-^  •v.l  Jli,  Js^j  Jl>  jl^3  pA-vi^l  _;^'»  j^ 
^^  CUI3  y^  ^U„''  ^y]\  dLU\  J\^^  j^  VjÜ  jl^3  öLU  ^^,  cilJl  •^;  ^J  L,  A^l 
jl    L.L>-jJ    ^i-i'    i^'   !>t.U-    A^_^    "^-f^iJ    \V-^-'     ^^3    ^T'^^    ^>*'    ^y^    i-li-'-J'   <o-^ 

L*^)l     'h^    ^l— 2«    L.ls    L*^V3    ^-j    AS    •C>-33    c^'l^    ol^''    ->^^    l*;J'    ^    t^» 


A  cetle  epoque,  ti  Menbidj  (Hierapolis),  vivait  im  homme  savant,  Apolli- 
naire, qui  etait  eveque  de  Menbidj.  II  combattit  les  scctateurs  de  cct(e  here- 
sie,  refuta  liMirs  opinions  et  coniposa  [)lusicnrs  livrcs  sur  cc  sujrt. 

llisTdiiii:    in     \i\Miii-    litN-Dvir.vN    (B\iu)i:s\nk)  ' . 

lui.  jsv.  '  En  Tau  I.")  de  SoidioiKi  -  fils  de  Narses,  roi  des  Perses,  qui  est  l'an  'lü;! 
d'Alexandre,  nn  ceitaiu  nonibro  d'iial)ilants  de  son  einpire  conspiivient  contiM' 
SonJKiuq,  roi  des  Porses,  (>t  voulurcul  le  luer.  11  en  fut  informe  rt  li's  tit  ar- 
retcr.  11  s'v  Irouva  nn  liomnic  noninie  Nonhama  avec  sa  IVmnie  qui  s'appidail 
Nahsiram.  AyanI  appris  ce  qnc  le  roi  avait  ordonne  k  cct  egard.  —  11  habi- 
lail  an  milieu  de  ses  gens,  —  lui  et  sa  fcmnn'  (Icscriidirent  de  la  villr  du  loi 
et  vinrenl  ;\  Edossc,  011  ils  s'etablirent.  Sa  lenunc  Nahsiram  etait  alors  en- 
ceintc.  Ensuite  Nonhama  cut  pcnr  qne  (pu'lqn'nn  des  niarchands  di'  Perso, 
qui  venaiont  de  li'nijis  en  hMups  a  Edessc,  nc  rapcr-rtit  ft  \\v  le  l'it  arretei' 
avec  sa  l'emnif. 

Alors   il    (|uitla    Edesse   cl    sc  dirigea    vers    TEuphrate,    sa  fcninir   elani 


I.  V.  Muh.  Il-  Sf/r..  I,  l.S,'i-l.S.")|.  \'.  /•'.  ,\aii,  Hardrsauo  rastriilugiie.  Lo  livro  lies  luis 
des  pays,  Paris.  1S<)'.):  on  \' Irouve  hi  l)ilili()i>Tai)lui'  de  la  (]iiestioii  j).  S.  n.  2).  Les  sources 
cliez  .1.  Harnack,  Gesch..  1,  p.  l.S'i-191 :  aussi  ciicz  .1.  Uiliienfeld,  Mard<'sanos.  der  letzte 
Gnostikor,  i-eipzijr.  l.Sii'i,  p.  8-29.  —  2.  Saliroq  \Mich.  le  Si/r.,  I,  IS.f,  :  Salirouq  ,/•'.  \oii, 
op.  cit.,  p.  K  . 


[63]  IIISTOIHK  DK  HARDESANR.  519 

.::^\Ji  lj\kA  J\  <\^J^i  yt  udij  •ult   ::,.A,i3  ^JJl  ^1  ^ij   ^l,  jLa,j    -^1  bjX—i 

Ai^\  j„i   ^^1  ^^  ^^^  J^  lijj  .•>li.it  ck^;'  li-Li  UI3  bÄi-ilj  Ol  <ci  '^^  4JI3 

Lj_«Aä.  jo  Jl  •CjJ'  ■'L.j^  J  l^JI  ^Ijä.  'Li'j  c'li*  v  '^'  l*-ii>=i  ^tjly»-  J  U-jl 
^0 — j  UU  ^_5A.'I  «^Ul  4_5il  \ — L<C  ^^  il  WS\  ^\y.\  j  ^„_,  jL^^  \^\  LwJ 
■\ — Li    j    jLio    ^f.1    ^r-^^    ^.\i.Jl    ^^<0l   j^  ^j-L:)!   ._Jää.    _»a.   L*;)1   ,^Ji^'   ^.»_; 

A — LxJ'    ^   •*-*— J3   L-UJ:   *.L«i-3   bAitj   ÖJl  ,^1    jL&,-    aJ    rw^^   ilü 


Inl.    J9  V. 


döjä  siir  li'  |i()iiii  (raccouchcr.  Lorsqu'il  liil  soiti  d'Edesso  ot  ful  |);irvi'iui  an 
fleuvi',  IUI  pi'ii  rtu-clrs.siis  de  la  ville  qui  s'appelait  Daiyaii,  sa  fcmmc  N'ali- 
siram  anfallt a  au  hord  de  ce  lleuve  un  fds,  h  qui  ils  doiinenuit  li'  noni  (rilui- 
Üairaii,  du  noiii  de  cc  llcuvt;  011  eile  ctait  accnucluM'.  11s  sc  rL'i'uLiiercnt,  lui 
et  sa  leminc,  dans  nnc  grotte,  pres  du  cliemiu,  du  ils  sc  lixrirul  et  restereiit 
pendani  2.)  jnurs.  i'>usuilr  il  ipiilla  er  licu,  iraversa  riOuplu-ale  et  arriva  a 
jMenbidj  1  lli<Tapolis)  011  il  s'etaltlil.  '  II  se  Irouva  a  Mcnbidj  uu  vieux  pretre  '  i>'i.  2'j 
pai'cn  ',  ipii  n'avail  poiut  (rcufauls.  Lc  pretre...  Nonliania  et  s'hahitua  i\  lui; 
suu  üls  s'allueiui  au  [ireliv  rl  eeiui-ei  Tadopla.  Lorscjuc  1  enlaul  eul  eoramence 
ä  marcher  et  cut  graudi,  il  se  mit  k  appreudre  du  juelre  les  doctrines  des 
paiens  et  leurs  mysteres,  et  il  arriva  aiusi  a  lAge  de  puLerle.  Ensuite  le  pre- 
Iri'  qui  l'instruisait  l'euvoya,  un  jour,  a  lüli'ssc  pour  quil  lui  en  rapportAt 
ecrtaiiis  (djjets  et  certaiucs  choses  dont  il  avait  hesoin  pour  ic  eulte  des  dieux 
(pi'il  adorait.  Va\  sc  promenani  dans  les  rues  d'lMlcsse,  il  passa  ä  cöte  d'uue 
eglisi'  Itätic  par  .\ddai  l'Apötre;  il  euteudil  la  voix  de  l'eveque  d'lülesse, 
qui  pn^cliail  au  |m  iiple  d'apres  les  livres  sacres.  ll)n-l)a'i'ean  n'-lleoliit  dans 
son  coeur  et  sc  decida  ii  approndre  les  mysteres  di  chiislianisnn'.  \\  entra 
dans  l'eglise,  la  frequenta  et  lit  connaitre  aux  elireliens  ce  qui  l'avail  pousse 
a  cela.  Alors  irrvt^(|ue)  lui  expli([ua  la  virile  du  ciiii-^liauisnie,  Ic  liaptisa. 
le  lil   (liacre  cl  hii  douna  nna  t'uuclion  ü  reglisc. 

1.  C'hubul  lit  tiiiiLs  Mich,  le  Syr.,  I,  183,  le  nom  Anoiidoitzbar.  ('Iiez  /■'.  Xaii  "  hon- 
doitz,  II'  lils  '      |j;u-)  iJii  Pontifc  "    op.  cit.,  \).  9). 


520  .  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNYAN.  [64; 

<ji>L5C!l    Ajy]    Ij^    LLl    ^L-»    '^v    ^S-^3   ■C'aJIjj    <,Lfel    is— 'J    "^j^b    f^\    'Sj^ 

pA-j'j  "  ^j i2jj'   ^'j   (V^'3  «v— ä.i-gjl   jl^l    v«  "U-li-   ^Ä—Jl  ^,-äJI   jlS  L«  ^Aj  4„li 

j^_L.llj    'Ulj    jLJU    J>>i\    ^jVi    UI3    ^Ol_5   b^l!l3    ^\i    Ü.^JI    Cdl    Ulj    clU    J3i 

,jt,lic^     ^jl—jjlj     LsJLt       'r~^3     '«oU-LU'     Li«     JO»     (^a»      «-«     L--2»'     ^-^ '1     i-^     C-iJus     rc-jj'j 

jl  jjÄ.   ^li^il  ^    V«  ^öLkül  ^^11  <LÜI    "^  4 ä;  ÜäI  Jj^V  ä. ^1  i-U  ^^ 

pL.i    jl    JUj    ^r-i-'^    i5-''^'b    ^^*~-''    ^:^'b   ^-^'    j^j'    <*jYl    ^  iJ__p-  LfcL»  j_j-C 

yui-'i     V«   ixl=-3   b  _*  üi     '»-«   ^  -»-^'3    ^^^fJi-^i 

1.  Cod.  »^Ujj;  en  marge  .v'ji-  —  2.  Peiit-6lre  ^_.~LjA  =  Anoudousous.  Cf. 
Anoudouz  chez  Chabot,  Mich,  le  Si/r.,  1.  ISo.  du  ,  _^~Jii.'  =  Seuthinus  IT.  Dtwal,  La 
litt.  syr..  -1-  rd.,  p.  2'.2,  11.  1. 


Le  jeune  liomme  pril  coiige,  sortit,  aliaiidonna  ~u  lamille  pI  sa  iihtr  et 
commeiiQa  k  faire  des  Traites,  oü  il  rOfutait  les  fausses  opiiiions  qui  avaient 
cüurs  eu  ee  Heu  ;  et  il  ne  cessa  pas  de  le  faire  jusqu'ä  ce  qiie  Ics  paiens  eus- 
sent  eu  avec  lui  une  Conference  particuliere.  Alors  ils  le  corrompirent  et  se- 
merent  leur  ivraie  dans  son  coeur.  II  se  ressouvinl  dos  mysteres  du  paganisme 
que  le  pretre  de  Menhidj  lui  avait  appris,  adopta  la  doelrinc  d'Anatliousous  (ou 
Seuthinus?)  '  et  fut  Tauteur  d'une  höresio  dans  laquello  il  n'avait  pas  eu 
i"i  A  V,  de  devancier.  '  II  y  a,  disait-il,  sept  elemeuts  dout  trois  sont  des  forces  prin- 
cipales  rt  los  quatrc  autres  sont  Interieurs.  Les  trois  elöments  principaux 
sont  :  rintellect,  la  Force  et  l'Esprit;  les  quatre  autres  sont  :  Ic  Feu,  TEau, 
la  Lumierc  et  Ic  Vcnt.  Ces  sept  Clements  s'associcnt  Tun  avec  lautre,  et  de 
cctle  Union  provicnnent  3G0  mondes.  L'liomnic  est  cgalement  cree  de  ces 
sept  elemcnts  :  son  Arne  est  fornice  des  trois  (elemeuts)  principaux  et  spiri- 
tuels;  dans  un  untre  livrc,  il  admel  ipu;  Ic  corps  de  riionmie  se  compose  des 
(|uatre  elemeuts  inferieurs.  II  allirnic  oncore  Texistence  de  .sept  et  douze 
(principes);  il  dit  :  le  cerveau  de  lliomme  vini  du  Soleil ;  ses  es,  de  Saturne; 
SOS  veincs,  de  Mercure  ;  son  sang,  de  Mars  ;  sa  cliair,  de  Jupiter;  ses  clieveux, 
de  Venus;  sa  peau,  de  la  Luno. 

1.  V.  la  nolc  ])i-eciHl<Mi(e.  Dans  d'autres  tcxtus,  rious  avoiis  un  cerlain  Sciilliiiiüs,  li' 
Miaitre  de  Bardesane  dans  l'ulnde  des  sciencos  occultes,  le  prccurseur  de  Mani  et  l'auteur 
iJo  quatre  livres.  IL  Dinuil,  l.a  liltcM'ature  syriaque.  2''  ed.,  p.  2'i2,  n.  1. 


f(VV  HISTOIRE  DE  BARDRSAXE.  521 

ol  ^r-^yU^S  lT^^J  ^'-■'^  -^r  J^  ^'-^  ö4' 
^_^ij    CU     «jjU     '>~-*^J     *— '"    ^    ^    i\i^    ^i-l'    ^jJU^laJi     *f>      ^r'3-v«y    0IL3  ■»  fol.  :!o. 


^-•^^ 


»Lij       \~L-      ^±:-      '  ^y^y_      <'      Jli      wÄi~'      CjX5s-Vl>       ("l?      '^S^      ^     ■»—     ^Ij'     ^J 

1.      „.,."-^.;.  —  2.       ^-A.0_'.  —  3.   J^Jiiw.  —  4.      i^viLw..  —  :).      „._^^i:^^ 


D'apres  cetle  doetrine,  rhommc  consiste  011  ces  sept  clioses.  (Ibn-Dai?an| 
ilit  :  Comine  la  lAiue  s'aceroit  et  ensuife  diminue  tous  les  trente  jours,  aiiisi 
la  Märe  de  la  vie  eiilevc  ses  veteinents  cliaquc  mois  et  oiitrc  cluv.  le  Pere  de  la 
vie  ;  cclui-ci  s'unit  ä  eile,  et  eile  enfante  sept  fds.  Aiusi,  chaque  aiiiiee,  ses  eii- 
fants  sollt  au  uomlire  de  8'i.  ( lbn-l)aT(jan)  nie  la  resurrection  des  corps.  11  dit 
([ue  la  copidalion  charnelle  aveo  les  femmes  est  une  purilicatiou  pour  dies  el 
une  diruinution  du  peche  qui  est  dans  elles,  et  que  de  cette  fa^-on  elles  devien- 
nent  meilleures. 

Cela  se  passait  du  lemps  de  Marcus  et  de  ses  di'ux  llls  Lucius  et  Anto- 
iiinus. 

■  Comniodus,  lils  d  Anlouiuus,  fegua  peudaut  Ireize  aus,  eu  Tau  'tHU  d'A-   •  fui.  30. 
lexandre  '. 

i>a  prerniere  annee  de  son  regne,  siegea  ä  Alexandrie  l'eveque  Julianus 
pendani  dix  ans:  son  successenr  fut  DemiMrius  ([ui  siegea  pendant  qua- 
rante-deux  ans. 

Ell  i'an  10  de  (^ommodus,  siegea  ä  Rome  l'eveque  N'ictor  peudaut  dix  ans. 

A  .Vülioclie,  siegea  levcHjuc  Serapion  peudaut  vingt  et  un  aus. 

A  Byzance,  siegea  l'evöque  Pertiuax  pendant  dix-huit  ans. 

1.  Mich,  le  Syr.,  I,   182. 

PATn.  on.  —  T.  VII.  —  F.  '1.  ■*■< 


522  AGAPIUS.  KITAB  AI^-TWAX.  ßß] 

*yj  Jl   ,_^J.}  4oL<     r-^^i    'r-''    ■*■-—   *-—   5.^^     jL»j"  ».iLLJ'   ^iJy^   i—üxj 

*  foi.  :wv.  tr^  ä^  V  i>:Vl      c.ili-  ^3  <cU  j_,*3  «OVl  ^_»=- 

(.L^>U  ^JJ'3  ^j^r^--" 


t        1 


•  >.     .1' 


-j; 


A  Jerusalem,  siegea  l'eveque  Maxiraus  pendaut  quatre  ans:  apres  lui,  .\n- 
touinus  pemlant  trois  ans;  apres  lui  Valens  pendant  quatre  ans:  apres  lui, 
l)i)Ii(;liiauus  pendant  quatre  ans. 

L'cmpcreur  Conimodus  ötant  niort,  Pertinax  lui  succi'da  et  regna  six  mois, 
et  il  ful  tue  daiis  son  palais. 

En  l'an  oOS  d'Alexandre,  Severe  reyna  peudaul  di.\-liiiit  ans  '. 

I'])!  lau  '.)  de  son  regne,  a  Home'  siegea  Tevc-que  Aarcissus. 

En  lau  10  de  son  regne,  parnrent  a  llonie  deux  liomnies  dont  Tun  s'ap- 
p(!lait  Artemon,  lautre  Theodotus.  11s  disaicnt  qua  le  Christ  est  un  lionime 
ordinairc  crcc  et  qu'il  n'est  point  Dieu;  niais  que  l'Esprit-Saint  est  de  la  suh- 
lul.  KU  V.  slance  de  Dieu  et  de  sa  nature,  el  qu'il  a  cree  *  le  Fils  de  rien  '. 

La  meme  aunee,  Sevöre  excita  une  grande  pcrsecution  coulre  les  cliretiens 
et  li'S  forga  d'cmbrasser  Ic  paganisme  et  d'iiunioler  aux  idoles  '. 

A  celte  epoque,  s'illustra  le  pliilosophe  Origene,  qui  etail  un  liomme  sa- 
vant  d'Alexandric  011  il  elait  profcsseur.  11  eut  plusienrs  disciples  parmi  les- 

I.  Muh.  li'  Si/r.,  I,  ],S2,  1<S7.  —  2.  II  l':iut  lire  «  Jerusalem.  — 3.  Mich,  le  Si/r.,  I, 
188,.  V.  /sH.5.,  11.  ]■).,  V,  XXVIII.  Chr.  Min.,  11.  t'i4:  Tunc  prodiit  .Vrtemon.  Les  sources  ciiez 
Ilarnach,  Gesch.,  I,  p.  592-.")9.'{;  ia  doclriiie  chez  Ilarnack,  Lehrbucli  der  Dognienge- 
sdnchlp.  .'{"  (id.,  1,  p.  (i(w  sq.;  siirtout  p.  (if;7-()6S.  —  4.  Mich,  le  Si/r.,  1,  187.  Eii.i.,  11.  F., 
\l,  I.  Chr.  I'„sch..  I.  4i)(;.  Chr.  .Min..  II.  14'.. 


[67]  KVftQUES  SOÜS  CARA(;.\I.I,\.  Ö23 

r-y"  .i^    k_Äi~i       r'JJ-iwJ     ^^'IäjJ'      ^„.j-Lj       _>  Jii)^     1»^^    Ä^yli'    «iLi.^-     <0     Ji-'J    l-«-U»    \^j 

V«   ^'-^'j   ^»"jl^:^   S^v«U    «„IaI    ^^j   i^JI    /^    t>(Jl    Ä?»   i^j^t    ö^U'l   i-i^'    jj 


J:»   ,  r-Ül 


'-*^.  er' 


ful.  :il. 


-.Ä-Js^vä.  —    2.   Cl'   noiii  sc  trouvu   on  inarge   du   iiianuscrit.    —   'i.  '-J-Uv'. 


quels  :   Gregoirc   le  Tliaumaturge  ;  TlieoJurc,  evequc  do  'l'arsc  ;    lleriicloas 
qiii  deviiit  evcquc  (rAlcvaiidrie,  et  d'autros  '. 

Rn  l'au  13,  dos  diüiciiUes  eclatercnl  ciilro  los  Juit's  et  les  Samaritains  :  ils 
se  fireiit  la  ouerre,  et  un  o-rand  nonibre  eii  fiit  tue  des  deux  eötes  -. 

En  l'an  ;')2U  d'Alexandrc,  comnienca  ä  reiner  Anlonimis  (Kntus'  (Cara- 
calla) :  son  regne  dura  sept  ans  '. 

lia  [)reiniere  annec  de  sou  regne,  siegea  i\  Antiochc  l'eveque  Asclöpiade 
il.'iit  Fepiscopat  dura  douze  ans. 

A  Bvzance,  siegea  l'eveque  Marcus  pendant  treize  ans. 

A  Kph^se,  siegea  Onesimus  pondant  dix  ans;  aprös  lui,  Lucius:  apres  lui, 
Proclus  '. 

Xarcissus  occupa  le  siege  episcopal  de  Jerusalein.  U  (juittu  son  siege  et 
se  retira  au  desert.  Son  successeur  Dius  siögea  pendant  trois  ans;  apres  lui, 
Germanus  pendant  sept  ans;  apres  lui,  Gordius  pendani  diMix  ans.  Ihisuite. 
apres  douze  ans,  reparut  Xarcissus.  (Les  evcques)  lu'  denianderent  de  revenir 
ä  son  siege  et  de  reprendre  son  ministere;  mais  il  re'usa,  parce  qu'il  ne  pou- 
vait  bouger  ä  cause  de  sa  grande  vieillesse  et  de  son  Age  tres  avance.  '  Alors  •  lui.  :ii. 
ils  ötablirent  ä  sa  plare  Alexandre". 

1.  Cf.  Mich,  le  Sijr.,  I,  1S8-191.  —  2.  \".  Mich,  la  Sijr.,  L  187.  —  .^.  Pcut-fitre  faiit-il 
lire  Qiiiioits  Gcta,  frere  de  Caracalla?  —  4.  Mich,  le  Si/r.,  I,  187.  — 5.  V.  Chr.  Min.,  II, 
l'..-j.  Cf.  .Mich.  l>>  Si/r.,  l.  198,.   -  (;.  \'.  .Mich,  le  Si/r.,  1.  I'.IO,,  191.  Chr.  Min.,  11.  i'i3. 


524  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [ßS] 


bA^l*      Ow  t"  ^  '^»J^      '^.^L«* 


ü-Vj^,j    /rr~"    ü^-«-'''  "^ ,j'y\-}'^    ^   '-^^.   ^^-^    VJv;   C^  '^^'^^  ilr*  ^   ^'-^^   ^-5 
7,     L%5-.  ^   8.      ~kU.  —  9.    L,.  —  10.      _.Jl',J. 


"k— -     ü 


Macrinus  regna  pcmlaiil   uii  an. 

A  cette  epoqne,  siegea  ä  Rome  l'eveque  Calixtus  pendant  cinq  ans. 

Rn  Fan  528  d'Alexandre,  conimenc^a  ä  regner  Antoninus  (Heliogabalei ;  il 
i'ügna  quatre  ans. 

La  premierc  annne  de  son  regne,  l'iil  halli'  la  villf  di-  .Nieopolis.  \\\\  pa^ys 
dt'  Palestine,  qne  la  Sainle  Mciitnrc  appclle  Emniai'is'. 

En  Tan  W.Vl  d'Alexandre,  commenQa  ä  regner  Alexandre,  fils  de  Mamma: 
son  regne  iliiia  Irrizc  ans. 

La  premiere  aniiee  de  sou  regne,  Fereque  Urhanus  occupa  le  siege  dr 
Rome  ])endanl   hiiil    ans;  apres  lui,   Pontianus  pendant  six  ans. 

]']n  Tan  (S  di'  sou  regne,  ä  Alexandrie,  apres  Demetrius,  siegea  Heracle 
pendant  seize  ans. 

A  Antiochc,  siegea  Philetus-  pendanl  ueuf  ans;  son  successeur  Zebina 
(Zebennns)  siegea  pendanl   doiize  aus. 

A  Ryzance,  Cyiilliamis  sit'-gea  pendanl  qninzeans. 

\.Muh.  le  Sijr.,  I,  187.  C.  Sijnc,  1,  (i7(i.  Chr.  Pasch.,  1,  4!li).  Bur-IIebr.,  Chr. 
Syr.,  p.  57.  N'.  //.  (jeher,  Sextus  Julius  Africanus.  1,  .")-7.  2.  Üu  Pliilippns.  G. 
.S///ic-.,  1.  <i7ci  :  <l>(),r,-.o;  v,  «ImÄiitttoc;.   Chr.  Min..   II.  14,"j  :  Philetus. 


i(i9i  Evi;(Hi:s  sous  gorüianus.  525 

•^.äJi     ^^■^     •'oL«        r-»^J       V^'-.'J     ^-*^=-J      >--*--3     *—     \,-i^      »^  ^''     jL-i—     ^J — > 

iA^j  IAJ.I3  '_^j^  ^rjjj-U;'  <'  J^.     ^i-l  Vi^-;   r^  '^-^^  w»^  *—'  "'-?'  ^-^       •  loi.  -n  V. 

^,_       „^^    ^,_  _    ^^  ^  ^    ,   ^ 

^    ^    ^J^^     -r^.^«-'^    ._^U    ^^j«,^i.    ^^}i    ^J\    lÄjt    Jj 

^ilkl;  iA^  ^,U  jl^  ^iJl  JUl   ^^L   jl<5  ^VyL   ^'  Jli..  _Ü-1  ^l!-l^   r^'j 
1.  ^::,CL'.  —  2.    -..Ä»«..  —  :!.  .  ^.ihi.  ^.  —  4.  ,  >-^o.  —  5.    -Aj.  —  «.  ^yU. 


En  Tan  9  du  regne  trAlexandre  Severe,  Ardechir,  iils  de  Babek,  le  prc- 
mier  roi  des  Perses  de  la  race  des  Sassanides,  parviiit  ä  la  royaiite  et  regna 
pendant  quatorze  ans;  cette  annee  est  la  541°  d'Alexandie '. 

Ensuite  regna  Maxiiniaiius  (Maximiniis)  pendant  truis  ans.  Les  liabilants 
de  son  enipire  (les  soldals)  rassallliiciit  fl  b'  IihtciiI  .  II  cxcita  uiie  persecu- 
tioii  contre  les  chrctiens  et  fit  liier  Sergius  et  Ikifc-Ims,  les  mait\  rs,  el  [ilu- 
sieurs  autres  marlyrs '". 

En  Tan  548  d'Alexandre,  (iordianus  parvint  a  l'enipiie  et  legua  [)eudant 
six  ans. 

La  premiere  annee  de  sou  regne,  siegea  ä  Rome  l'eveque  *  Anterus  pen-  ♦  f,,i.  :ji  v. 
dant  un  mois ;  apres  lui,  Fabius  (Fabiaiius)  pendant  quatorze  ans. 

A  Bvzance,  siegea  Constantin  (Castinus,  Kistinus)  pendant  six  ans. 

A  cette  epnqiio  parut  ä  Cesaree  du  Pont  (Xeocesaree)  Gregoire  le  Tliau- 
malurge'. 

.\  Anlioclic,  siegea  l'eveque  Babylas.  II  s'o])[)osii  au  gouverncui- qui  etail 
de  son  temps  ä  Antioche,  et  lui  defendit  d'rulnr  dans  les  eglisos  et  de  s'en 
moqucr.   .Mors  ce  gouveriiriir  \i-  lua  avec  trois  jeunes  gens,   ses  disciplcs  '. 

l.  Mich,  le  Si/r.,  I.  IS«.  G.Si/nc,  I,  iüC<  :  ApTaUpV'-,«:-  lim -Hehr.,  C.lir.  Syr.,  5«.  ~ 
2.  Mich,  le  Si/r..  I.  ISS.  (,.  Si/nc,  1.  OSO.  I!,ir-Iivlir.,  Chr.  S\r..  .")«.  —  .>.  Mich,  le 
Sijr.,  I,    1!)',.  n,u-llrbr.,   C.lir.  Kccl..  I.  ."».'{-.".'i.  --  'i.  Mich,   le  Si/r.,  I.   l!>'i. 


526  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [70] 

^_w    i_^Ju£.    jUo"    ^_^^j-^^'_^j    'ü    JÜ.    ^_Ü-1    ijA:5CVl;    ^Is   "»jCu   C'IJI   iuJI    jjj 

^^i^Cll  ci.iA>3  i^j-Hj  .^Ull  jL»-:?L  ^  Uli  jL.Vi  jY  ^1.^;     ~~^  *-^   jUoVl  ^-«-^S 

^11   ^U,Jl3  'UVi 


A  cetti'  epoque  s'illustra  Africanus,  auteur  des  clironiques.  qiii  composa 
plusieurs  livres  siir  les  epoques  et  les  vies  des  rois  et  d'autres, 

En  l'an  554  d'AIexandre,  Philippe  devint  empereur  et  regna  pendant  sopt 
aus ;  il  professait  la  doctrine  du  Christianisme.  Comme  il  voulait  entrcr  dans 
l'eglise,  l'eveque  Ic  hü  defendit  et  lui  dit  :  a  Tu  ne  peux  pas  y  eutrer,  tanl 
({ue  tu  pcrsisteras  dans  tes  peclies ;  lu  es  un  pecheur;  tu  dois  confesser  tes 
peclies  ;i  Dieu  duraut  un  tenips  defini  et  determiue;  cnsuitc  tu  entreras 
(dans  l'cgiise)  avec  les  croyants.  »  l*]t  (renipereur)  resta  dehors  avec  les  re- 
pentants. 

La  pr(!nHer('  aiiuec  de  son  rrgur,  regna  sur  les  Perses  Sabour,  üls  d'Ar- 
dechir,  pendani  Irente  et  un  ans  '. 

En  Tan  3  de  son  rögne,  siegca  a  Alcxandrii-  l'eveque  Dionysius  pendani 
dix-liuil  ans  ;  il  etait  un  des  disciples  d'Origenc  -. 
lui.  :!■_'.  ■  En  cette  annee,  parut  une  secle  d"lieieti([ues  qui  disaient :  a  (lelui  qui 

apostasie  avee  sa  bouciie,  refuse  de  rcconnailre  Dieu  et  cache  la  foi  dans  son 
coeur,  n'est  pas  infidele,  paree  qin'  la  foi  est  dans  la  pensee  du  coeur  et  dans 
le  desir  ;  ilen  est  de  memo  de  l'incredulite.  »  Ils  lirenf  sur  ce  sujet  un  livre  oi'i 
ils  raconlcnt  (pie  eelni  ([ui  le  lil  et  recoutc,  re^^oit  le  pardon  de  ses  peclies. 
Ils  n'admettcnl  aueun  des  pi'oplictes  et  des  apölres\ 


1.  Mich,  le  Sijr.,  I,  1'.I2.  Bar-Ilebr.,  Chr.  Syr.,  58.  —  2.  Midi.  Ic  S;/r.,  1,  lii.S, 
;>.  .17/(7/.  le  Si/r.,  t.  lu.i,  il'lieresie  des  Elkesaitos  .  G.  Si/nc,  I,  O.S2. 


fnl.  :!-j  V. 


[71]  NOVATLS  I;1IKRKT1QUK.  "^27 

ju  ^-u  Ly^^  j  1,^^}^  (V"^-*j  »^^>"  --y^  -^*  ^''-^-  ^^-^'^  '-^  -^-' 

j-J_/>l  ^ä!  i>  ^_^j  ^^--3  ^iA::^'   ö-  j  ^^.-^  ^^3  ^-^b  <-  cry^'^'  ^^3 
^^U_.   ^I^>l    J    jl^  ^U   ^l:J   Jl^   jJJl   a.UI    ^-Li    ^l::?   ^    ^^^    b^i 

^;1    JLÜ    *    ^U'    -^li   "^'-y^    ^'    -'^.    or-'    >-^-^    -'M    '-^    i   V3.-^.     .T^-3 


A  ci'tte  epoque,  furiMit  loiides  les  couveuts  d  les  coiaiiiuuuutes  de  luuiiirs; 
ils  turent  etablis  par  Anloine,  moine  egyptien,  et  Paul  le  moine',  dont  \o 
premier  iastitua  l'usage  du  vetement  de  laiiie  (le  cilicc)  et  la  vie  solitaire  dans 
le  desert. 

l-:n  l'aa  5ül  d'Alexandre,  Decius  devint  empereur  d  regna  peudant  un  an 
et  trois  mois.  II  conspira  coiitrc  la  vii^  de  rempereur  Philippe,  et  il  le  tua  a 
cause  de  son  iiiclination  pour  le  clirislianistne.  Decius  etait  eiiuemi  des  chre- 
tiens  et  il  les  persecut;i  cruellemciit ;  heaucoup  d'entre  cux  souffrireiit  le 
martyre,  et  Fabiauus,  eveque  de  Rome,  fut  mis  k  niorl ' ;  son  successeur  Cor- 
nelius, ä  Rome,  cut  un  pontiücal  de  trois  ans. 

A  Aiitioclie,  apres  Rabylas,  sicgea  Flavianus  (Fabius)  ■' pendanl  quatre  ans. 

Alcxandri',  öveque  de  Jerusalem,  fut  egalement  mis  ;\  mort ;  Mazabanus 
lui  succcda  et  siegca  pendant  (iuinz(>  ans. 

A  cette  Epoque,  parut  k  Rome  iin  prctn'  appele  Novatus  l'lieretique.  11  di- 
sait  qu"il  iTv  a  poinl  dr  panlon  pmir  crux  ([iii  pöchent  apres  le  bapteme,  parcc 
qur  •  ceux  qui  sont  baplises  doivent  ressendjler  au  Christ,  qu'il  soit  glorifi^,  '  M.  3-j 
et  rlrr  purs  conimc  lui.   On  Texcommunia  el   !(•  cl  assa.   Dionysius,  evrqui' 

1.  AJich.  le  Sijr..  \,  V.)k.,  :  Paul  du  Tliebes  et  Aiilüine.  Dcni/s  de  Teilmahre  chez 
F.  \au.,  KUuie  sur  les  parlics  inediles  de  la  clironi(iiie  ecclesiastique  atlribuee  ä  D.  de 
T.,  Revue  de  l'Orieiit  clirelien,  II  18'J7,,  p.  55.  Uar-J/ebr.,  Clir.  Eccl.,  I,  SS-ö'i.  — 
2.  Midi,  le  Si/r.,  1,  105^.   —   3.  Omis  dans  Mich,  le  Si/r.   Cliez   (j.   Si/nc.,  I,  (>Xi:  <!>>»- 


528  AGAPIUS.  KITAB  AL-  UNVAN.  7i] 


j    l»^_     i_»A»iS    ^^Js.    ^^V    ^'l     A-_>^    jl    j^\s    Ol    (»*,r-5-    «SJ3   ^-i,>J!    J 


j»-,<>-Jl  ^^^j'   ^y  W^U  ^,^  ö-  Jj*   jj 


d'Alexainlrie,  liii  ecrivit  des  epitres,  oü  il  l'avcrtissait  et  lu  priait  de  reuon- 
ceräsoa  opinion  persoiinello  et  de  revenir  ä  ladoctrine  catholique;  autrement 
il  serait  en  revolte  et  sortirait  de  l'Eglise.  Mais  il  n'accepta  pas  ses  remon- 
trances.  Alors  soixante  eveques  se  reunirent  en  concile  pour  s'occuper  de  lui 
et  ils  rexconimuniercnt ' . 

A  l'epuque  de  Decius,  arriva  riiistoirc  des  jeunes  liommes,  c'est-ä-dire  les 
(lormants  de  la  caverne.  Voici  ce  qui  leur  arriva  :  Decius  les  faisait  reclier- 
clier,  et  ils  s'enfuirent  et  se  caclierent  daus  uue  cavi^rne.  L'ayant  appris,  il 
urdonna  de  boucher  l'entrec  d(^  la  caverne.  üa  le  fit.  Mais  Dicu  leur  euvoya 
un  sonimcil  qui  dura  jusqu'au  jour  de  Irur  reveil  ■'. 

En  lau  562  d'Alexandre,  reguerent  Gallus  et  Valusius  (\"alusianus)  pen- 
dant  deux  ans. 

La  premierc  aunee  de  leur  regue,  luourut  le  philosophe  Ürigenc. 

i^n  celte  annee,  ;\  Rome,  siegea  Teveque  Lucius  pendanl  li-uil  ans;  apres 
lui,  Stephanus  pendant  deux  aus. 

A  Autiüche,  siegra  Druietriauus  pendant  deux  ans. 

A  I?y/aiice,  siegea  l'eveque  Titus  pemlant  trenle  ans. 

A  cette  epoque,  en  Egypte,  parnl   im   lidnimc  nonime  Sabellius.  11  disait 

1.  Mich,  le  Syr.,  \,  l'.)5,.  G.  Si/nc,  1,  G9ü  sq.  Chr.  Pasch..  I,  JOö-jOü.  Uar-IIebr., 
L\\\\  Kccl.,  I,  .55-50.  —  2.  er.  Mich,  le  Si/r.,  I,  H>5^.  Bar-llebr.,  Chr.  Syr.,  5<S.  11  s'agü 
de  la  legende  des  .'^ept  Dornianls  d'Ephese. 


'73]  IIF.HESIE  DE  SABELLIIJS.  '»20 

^^<.il  j  'Ui.  ,^^  j^\  A.I  .c_— ^11  -cJl  jlj  Ij.  >:u.i^  ::,'U-=3  i^S  Cr^  J^'  '^  '  f"'-  ■"• 

j^\.  <\\i  j^\i  *_^«j  A>'3  ^,-t  y^  i'  -jji  J^  ^^ß  j  ^^^'j  y}  ^'^  ^-^ 


1.  Ce  n'cst  pas  clair.  —  'i.  ^--^^'-.  —  '■'>■  ^-jP^-^"-  —  ''■  j'-l!'^-  —  •''• 


lIUi 


l'iTC  rl  Ir  I-"iU.  ([u'il  Soll  louc,  '  soiit  los  uonis  d'iiiic  seiile  esseiice  i>t  *  f"i-  :J' 
flo  plusicurs  qualites  dmit  AI-  est  pourviic;  Notre-Seigncur  Ic  Christ,  qu'il 
soit  glorifiö,  sc  iiianil'esta  daiis  rAncieii  Testament  avcc  Ics  allnbuts  du  Pere  ; 
ensuite  il  prit  (?)  un  corps  dans  lequcl  il  parut  daiis  Ic  moude;  il  institua  Ic 
Nouvoau  Testament,  oü  il  sc  doiuia  comme  Fils,  et  il  parla  aux  Apötres  comme 
l'Esprit-Saint;  niais  n^aniiioins,  c'esi  unc  seule  essence,  luie  seule  personne, 
un  .si'ii!  Dien,  (|ni  sc  niauifesta  sous  ti'ois  aspecis.  Dionysius,  dveque  d'A- 
lexandrie,  le  n-l'ula.  Les  peres  rexcommunierent  et  le  cliasseront'. 

Rn  l'an  öG^i  d'Alexandre,  Valerianus  avec  Gallienus,  sou  lils,  devinl 
empercur  et  regna  pcndant  quinze  ans.  11  sevit  contre  les  chretiens  et 
excita  unc  grande  pcrsöcution  contre  eiix ;  et  saint  Cyprien  subit  le  marlyre. 
l-ji  lau  '.»  de  son  r.'gne,  Sahdur,  liis  dWidc.'liir,  [ils  (!.■  Babek,  roi  des 
Perses,  fit  la  guerre  conliv  Nalerianus.  Sabour  le  combaltit,  le  mit  en  Inite, 
Ic  fit  prisonnier  et  rcniniena  11  Babylone.  Son  lils  Ini  succeda  comme  em- 
percur. Lorsquc  Gallienus  eut  vu  ce  qui  ötail  arrive  ä  Valerianus,  11  lit  cesser 
la  persecutiou  contre  les  chretiens,  eut  conliance  cn  cux  et  leur  demanda 
de  l'aider  dans  les  affaires  du  gouvernemcnt-. 

A  cette  öpocpir,  a  Home,  siegea  Xystus  (Sixlus)  l'dvtMpu',  (jui  gouveriia 
pendantquatreans;  (apn'-s  Ini),  Dionysius,  disriplc  d.- Xystus,  pemhuit  ucui'aiis. 

l.Cf.  Mich.  luSi/r.,  I,  l'X^.  (i.Si/iic,  I.  70ii-7iO.  Les  sources  ol  la  doclriuc,  v.  cliez /A//- 
nav/;,  C.csch.,  I,  Ml-MH:  Dogrnengescli.,  :!.  ed.,  i).  TlSsq,       2.  Cf.  Mich,  le  St/r..  I,  l'.W. 


530  ■  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [74] 

)Sj.«_p-lJ    ^isLwVl     /w«    SA£-    •'wie-     «.».■-'s-ls 

1.     .jU^.-2.    -JU.^     -.J.l,^.-3.     .^J.. 


A  Antioche,  siegea  Paul  du  Samosate  peiulaiit  quinze  aas. 
lol.  33  V.        ■  A  Jerusalem,  siegea  Hymenaeus  pendant  vingt-quatre  ans. 

Paul  de  Samosate  disait  (jue  Dieu,  seul  et  unique,  n'a  pas  engendre  et 
n'est  pas  ne ;  on  ne  parle  du  Pere  et  du  Fils  (|u'au  figure;  le  Christ,  (ju'il  soit 
glorifie,  n'existait  pas  avaiit  Marie;  il  est  un  homme  ordinaire,  et  nou  Dieu. 
Plusieurs  eveques  se  reunirent  eu  concile  ä  son  sujet  et  rexcoramuniereut'. 

Eu  l'an  '1  de  (lallieuus,  se  convertit  Gar...ous. 

J']n  cette  anucc,  a  Alexaudrie,  siegea  .Maximus  peudaul  liuil  ans. 

A  la  meme  öpoque,  se  fit  counaitre  rhereti(|ue  Xepos  le  maudit,  et  cc 
Nepos  enseignait"... 

i']ii  Tan  ."i?!)  d'Ale.vandre,  Claudius  parviut  a  l'empire  et  regna  pendant 
un  an  et  neuf  muis. 

La  premiöre  annee  (de  son  regne),  apparurent  dans  le  ciel  quatrc  etoilcs 
qui  i'ormaient  une  couronne  d(!  fcu '. 

En  l'an  .580  dAlcxaudrc,  Aureliauus  devint  empereur  et  mt  un  regne 
de  six  ans. 

A  cette  epoque,  Paul  de  Samosate  ful  excoininuuir'.  Un  synodc  avait  ete 
convoque  contre  lui  auparavant.  II  avail   fall   moiitre  de  repentir  et  de  con- 

J.  V.  Mich,  le  Syr.,  I.  195-196.  G.  Si/nc,  1,  Tl'i.  liar-llebr.,  Clir.  Kccl.,  1,  .^T-.'^S.  — 
2.  Mich,  le  S'jr.,  I,  105.  V.  l-:,iseb.  II.  E.,  MI.  xxiv.  Ilamacl;,  Gesch.,  I,  'i27.  — 
;>.  Mich,  le  Si/r.,  I.  197 


[75]  IIISTOIRF,  DK  MANI.  ä^^l 

<^'>L.  ^^'li  aiJl  ^>->j^.  jjU:"  Ji-:-'ii  JÜ^^'^'.  ^--^  J^i-  ^^^^  J^  Z^- 

1.        ^.^v.',J. 


Version  (ä  Dieu).  Mais  lorsque  le  synode  se  fut  separe,  il  revint  ä  sa  premiere 
opinion.  Alors  en  cettc  annee,  (les  eveques)  se  reunirenf  (de  nouvoau)  coutri' 
lui  et  rcxcommunicrcnt;  mais  il  refusa  de  sortir  de  TJ^glise  et  eut  reeuurs 
il  l'empereur.  Les  clireliens  implorerent  aussi  le  sccours  de  rempereur  Au- 
reliauiis,  qui  ordonna  de  le  cliasser  de  l'Eglise.  On  Texpalsa*  malgre  lui  et 
il  resta  en  exil  jusqu'a  sa  morl '. 


IllMOIIIK    IIK    M\M   iMaNKS)  MC   MM  IUT'-. 

Le  pere  df  .Mani  Tut  iin  liomme  de  Souse,  nomme  Foutbaq'.  d'originc 
d'al-Aliwaz ;  sa  femnie  s'appelait  Yousit ' ;  eile  lui  donna  uu  lils  qu'il  appela 
Qourbiqous'.  Quand  il  eut  grandi  et  ent  atteint  l'Age  de  sept  aus,  il  lui  eui- 

1.  Muh.  Ic  Sijr.  1,  lüö-l'.Ki.  -  2.  V.  Ada  disputalionis  S.  Archdai  cum  Manele 
haeresianha,  [Migne,  P.  Gr.,  X,  p.  1429-1524).  Hegeinoniiis,  Acta  Archelai,  ed.  Cli. 
Beeson,  Leipzig,  1906.  Epiphanii  Adv.  haereses,  H,  (iO  Migne,  l.  XI. IL  p.  29-172). 
Theodore  Bar  K houni  chcz  Pognon,  Inscriptioas  mandaites  des  coupes  de  Khouabir, 
Paris,  1898,  p.  181-193  Iraduction).  Mich,  le  Si/r.,  L  198-201.  Euseb.,  H.  E.,  VII.  xxxi. 
Suidae  Lexicon  (ed.  Bernhardt/),  11,  084-687  =  Cedr.,  I.  [>.  455-457.  Bar-Ilebr.,  Chr. 
EccL,  I.  59-02.  Cf.  G.  l-'liigel,  Mani,  seine  Lehre  und  seine  Schriften,  Leipzig, 
1802.  A'.  Kessler,  Mani.  Forschungen  über  die  manichaische  Religion,  I,  Berlin, 
1889.  D.  Chivolson,  Die  Ssabier  und  der  Ssabismus,  St-Pelersburg,  1856,  L  p. 
12;i  sq.  V.  !.■  coniple  rendu  dt-  l'ouvragc  de  Kessler  A.  //.  dans  le  Zeitschrift  für  wis- 
senschaflliclie Theologie,  XX.Xill  (1890,,  p.  2'i7-2.5:j.  V.  Cunonl,  Recherchessur  le  Mani- 
cheisme.  I.  La  cosmogonie  manicheenne  d'apres  Theodore  OarKhöni,  Bruxelles,  1908.  — 
i.  Mich,  le  Syr.,  I,  J98,  et  Pognon,  op.  c,  p.  182  :  Paliq.  I'ihrist  :  Fullak  [G.  Flügel, 
op.  c.,  p.  8.'{,  110).  Sur  ce  nom  v.  A'.  Kessler,  op.  c.,  p.  23  sq.  liu  gree  llaiexio;  (ib.,  405). 
—  4.  Mich,  le  Syr.,  \,  198  :  Taqsit.  Fihrisl :  Meis,  Ulachim,  Mar  Marjani  p.  83,  117- 
118).  l'.  A'.  Kessler,  op.  c,  p.  4()  sq.  —  5.  Ko^Spixo;.  Epiphanii  .\dv.  Haer.,  40  Migne, 
P.  Gr..  I.  XI, II.  |).  29  .  V.  A'.  Kessler,  ..p.  eil.,  41  sr].,  400. 


lui.  :{'i 


fol.  3'i 


532  AGAPIUS.  KITAB  AL-  l  XVAN.  [70] 

«J    JLi^    Ä.^L"    aJ    Jl^3    '^^liJjj   -"'^^^jy-Li    ;^lj    ^5^    Ua    jl^3   ^.^    '-'jLi    Ol    jl^3 

'•-'-'.^     l5^'     k,r=^'    ^/^     Jl^^lj    Cibl     ^JJI    />>U!l3    bl^.^VI     o^»^     o^'JJV     ""*-'     >3' 

>5C!1  ^-L:^  ^Idlj  ^L^jVI  >VI  ^^3  jl^Vl  ^l::^  U-^1  ^^3  ^  '^J    w.j 
Lo—iLfc   VU    «.»^     j:=-   V-^J   ^>~^J   \^~j   ^Ul   f^jÄ>    i^l^   J3  JIaäJI   ^l::^   »=''Jlj 
V.  JL«  ^j    Ij — äj     \^   -cLv^    (»">UJI     ^U   ^Lsl  Aj'l^^l   C-t^  cJi   Lij    a„   i:^       zA-'^ 

1.   Cod.     -~.aA_..  Pcut-etre     ►«^_jiL.  =  Scountianos  {Pognon,  p.  182i.   —  2.    ,'-o'.  — 


niene  en  captivitc  et  fut  conduil  eu  Rg\  [jLc.  L  uc  fomiiie  d'Afrique,  nommcc 
Sousannali,  Facheta.  Son  epoux  s'appclait  Sakousi'.  Les  tlocleurs  d'Egypte  le 
frequentaiciit,  et  il  partageail  les  idces  de  P^'tliagore  et  d'l'lmpedocle"  et  il 
avait  Uli  disciple  iiomnn'  B.iHloiirous,  qiii  s'appelail  aiiparavant  Terbintos '. 
Sakousi,  mari  de  la  t'emnie.  etaut  mort,  sou  disciple,  doiit  uous  avons  parle 
el  dont  le  uom  etait  Bardourous,  l'epousa.  II  enimeua  la  femme  et  le  jeune 
hoiume  qu'elle  avait  achetc,  et,  apres  avoir  voyage,  il  arriva  ä  Babylone.  II 
disait  aux  Perses  qu'il  etait  ne  d'une  vierge  et  qu'il  avait  ete  eleve  dans  les 
montagnes. 

II  composa  quatre  livres;  il  en  appela  un  «  Livre  des  Mysteres  »,  laulre 
«  Evangile  »,  le  Iroisieme  «  Livre  du  Tresor  «,  et  le  quatrienie  «  Livre  des 
cbapitres  »  '.  II  ne  ccssa  pas  de  tromper  les  gens  par  sa  magic,  son  insolence 
et  sa  perfidie,  jusqu'ä  ce  qu'il  cüt  amasse'>  beaucoup  d'argent  el  filt  mort  dune 
lui.  3'iv.  faeon  miserable.  *  Sousannali,  sa  femme,  apres  Tavoir  enseveli.  s'oceupa  du 
jeune  bomme;   eile  se  doiiiia    ä  lui:   et  rlle  lui  douna  l'argent  de    son    niari, 

I.  i/C'jOiavö;  [t'pipliuniiis.  ibidem).  Skouutianos  [l'of;no/>,  p.  l.S2i.  \  .  A.  kess/er,  op. 
c,  p.  ."i2  sq.  —  2.  11  faut  bre  che/.  Pognon  fp.  182  ,  au  lieii  de  Proclus,  Kmpödoole.  Cf. 
Soor.,  II.  E.,  1,  82  :  xr.v  " Ku-tteSo^Xeou?  xot'i  lluOÄYopou  oo-otw  ei;  tov  j^pidTiavisubv  TcaprJYÄ-i'£. 
Sitidas  =;  Cedr.^  1,  4.")5  :  t/jv  'EixtteSoxXe'ou;  vi-xicviOev  «VpEdiv.  Ada  Archelai  'liXlI  ;  (Scvthia- 
nus)  quod  ipsc  a  Pythagora  suscepit  (Mi'gne,  X,  p.  1517;  ed.  Beeson,  p.  00).  — 3.  Epi- 
phanii  Contra  haer.,  'i(i  :  TE'pßivOo;...  jiSTOvoiiaaOEVTOi;  Se  Bouooi  xari  xriv  tiöv  'Affcupiwv  yXwttov 
iMigne,  XLM,  p.  2'.)).  Theodore  Bar-Khouni.  p.  182  :  Bados.  Mich,  le  Si/r.,  l,  198  :  Bou- 
dos.  A'.  Kessler,  op.  c,  I,  70  sq.  —  'i.  T?,  oeute'p«  [^i€Xo>]  KEsaXocüov  [Epiph.,  ibidem,  p.  33'. 
Suidas  (ed.  Bernhard]/,  II,  685)  :  to  oe  (te't«ptov  ßiEXiov)  twv  KE^aXaiuv  =  Cedr.,  I,  455.  I'.n 
arabi'  plutöl  :  I,c  livre  de  la  disspute.  Acta  Archelai.  lAII  :  iiiuim  qiiidom  appellavit 
iMysteriorum,  aliuiii  vero  Capituloriim,  Icrlium  aulem  l'vaiiyclium;  el  iiovissimiim 
oinnium  Thesaunim  appellavit  iMigne,  X,  p.  1518;  ed.  Beeson,  p.  91^. 


[77]  IIISTOIRI-.  DI':  MANI.  :,,{3 

*>U]1    ^y^J^    ^^    •U'AäJIj    J\ä\    \^iJ    \^i    s-^^    >_-Z.<l>'    J*i    eis'    (.AiuJl    \^^ 

c^y  \\y.^\  jl  pT  ÜL.;.  ^^V'  _ü.  J  ^S  ^1»  ^i;-  J  -%JI  ^ji-ji  Uli;  U-^; 

^1^3    ^<Ü   f,::i.3   CL   Ij.    jU3   L_i    :-yVl   .-Ü-l   ^-r^   i^l^^l   ^_   jl^3 
ä.cji  -  .  ^  I'    MjV    ^U>i     \^    ij'^,.^1'    ^li-    >    '<— »f^j    ^"^j^^^'^i    ■'jtr''j  '^ji^'   Jili>» 
iÄ^i;  jil  •^-33  j-i'^-«  viJu!l   j^'3  ~  ^y  ^V^  (^'3  ^i\  (»AA^l  (*-t  'i-^^t  -ii>=;i3 
^._5__iL   iA:^   ^^'^^  ^U-;3  x^J»   J\  ^y  ^33  Oj  Jl  ^Ül  y^  ^'j^JI  Jl 
Lj'__^I    iJ/3    dU-iJ   ^.Jaii    L^^lt   ^L«   V3   U^y   ^*l    i„b.w    J  <A   ilsjji   ilÄ^l'    «►^^ 


^.^,.-..^J 


duiit  j  ai  parle  plus  haut,  et  les  livres  que  son  second  luari  avait  laits;  et  eile 
s'unit  avec  lui,  c'est-ä-dire  avcc  le  jeune  Qourbiqous,  qui  ful  son  troisi^nie 
laari.  Le  jimiih'  liommc  s  iiisliuisil  dans  ces  livres  et  s'appli([ua  longtenq)s 
a  l'etude  des  Icttres.  FMisuite  la  fenaine  mourut  et  laissa  au  jeuue  liomine  l'ar- 
gent  et  les  livres.  II  eniporta  I'argent  c(  les  livres  et  arriva  a  Souse,  sa  ville 
et  le  lieu  de  sa  iiaissance.  il  se  fit  appeler  Maui  et  [)reteudit  etre  auteur  de 
ces  livres. 

Commc  il  prufessail  le  ehristianisme,  l'eveque  d'al-Ahwaz  le  fit  pretre;  il 
eiiseignait  ä  l'eglise  el  intcrpretail  les  Ecritures  et  se  mit  ä  discuter  conlrc 
les  paiens,  les  Juils,  les  Mages  et  tous  les  partisans  des  doctrines  heretiques 
en  contradiction  avec  le  ehristianisme.  II  choisit  dos  disciples  dont  Fun  s'ap- 
pelait  Addai,  lautre  Thomas,  le  troisieme  llcrmeas  (M.radi)'.  II  envoya  son 
disciple  Addai  dans  l'Y^men  pour  inviter  les  gens  k  embrasser  sa  doctrine; 
etil  envoya  Thomas  dans  linde.  llcrmeas  resta  aupres  de  lui  ä  Souse.  Les 
deux  disciph's  revinrent  ri  hü  Hrent  savoir  que  (les  gens)  n'avaient  pas  ob- 
tempere  k  leur  parole  et  ne  les  avaient  pas  regus.  II  en  Tut  fort  irrite,  aban- 
donna  la  doctrine  des  chretiens  qu'il  avait  profes'sce  en  apparence,  et  se  fit 
l'auleui-  d  une  heresie  absurde 

II  se  donna  pour  le  Paraclet  que  le  Seigneur  le  Christ,  ipiil  soit  glorifie, 
avait  promis  d'envoycr  ä  ses  disciples.  II  röunil  douze  disciples;  el  il  soullla 

1.  Epiphanii  op.  C,  p.  37  :  t;o)VTiv»{  TpsT?  ^){),e;a|j.£vo?,  ©oiuSv  tiva  outoj  xaXoüuEvov,  xa'i  'Kp- 
u.Eiav  xa'i  'ASoav...  Acta  Archelai,  XIII  et  L\I\'  \Mi^ne.  X,  p.  1449:  1.52U,  ed.  Beesmi, 
p.  22  et  93). 


534  AGAPIUS.  KITAB  AL-TNYAN.  [78] 

y^   77^3    i-^-«!)^    AstJl    <)    j^_ — Jl    .v__Jl    ^lnj    U.S    '-j  Ji    fn-i    ^^j   I-»—*!)"     JLfc     Jj"! 

♦  fol.  :i.i.  _  JUl    '>*^-'       (»*J 

,_,jlS  tjSi\  lÄAj  ^  l^ii,  j^^.C  J  pjiil  <:ii  ^^^  Aa-Ij  4jjl  jl    jy  jl  Jls3 

J«_Jl      j-^J"J     ^C^-'      f^  J— '      "«Ji'      L»JbA>-l      jÜiS      J^      J     AJI       lAj     Jjj       J     *„U.     4j|j     ^--al 

M,  lUt  ^li  <ÜJI  JI3  ^L_ill3  ^.Lklij  ^Ljp..ll  JA«3  ;^ll  j/  J^ll  >Vb  ->Ulj 
^,Äitj    ^    ^^Ja^l    __,-^^;-iJl    jj>Jl     j'j    jL« — p-    L»^j    jL_ol>ll«    j^Y^    Ja^Jl      'f^    ^'j    "^V' 

Jjj    pJJ    LJlj    JUI3    c-jjLlJIj    ^yJ^LÜI    »A3    ^_^      ,Lt    b^V3l   j_»ä*    17LA3       -^U-Vl 

jls     "  AjJ'uJ      Ij-'I^J     isJ^^cS     ij*)      i«.-=^J-3     , ,'."  '?'l      ijjj        Jl     I3X03     ,  Jj-     Lji«j     wJjIäk     (»f^ 

jyOl  y^3  <l1VI  ^ij  ^^  ''<^V  ^•^^  L«^>^  '''^^>  ^l^  jl^  j'3  ''"^^U  ^^  j^^ 
i^_C-Li  ^'1  _^:  ^^^l|  j_^<ll  '^i-jl3  ^11  illlU  c  C^:  ''«^'1  cüi  JUl 
^   '  ^-:  »-Äi^       'Ur    •cÜi    ^  ^ü    JUI    Iaa    A)    <3-I  ü«I     '^   jlÄ    <j    -rj-^lj    ^"«^   iaiJS-l3 

1 .    .^jU'^'.  —  2.  i^oLJ.  —  3.  i.irU.  —  't.  i.j  vi^).  —  5.  ü-jL^-.  —  (i.  Ici  il  faul  ajouter 
\in  verbe  dans  le  genre  3,=^'.  —  7.  , &~~.'.  —  8.  j^uj.^". 


sur  eux,  comnie  Tavait  fall  a  ses  disciples  le  Seigncur  le  Christ,   qu'il  soit 
fol.  Ta.    glorifie.  11s  partireiit,  liii  et  eux,  *  puur  seduire  k'  monde. 

II  disait  :  «  Je  ne  parlais  pas  serieusement  quand  je  disais  que  le  Dieu 
unique  subsiste  en  trois  personnes.  »  Voici  d'autiv  part  ci>  qu'il  ecrivait  et  ne 
cessait  (rinculquer  :  II  y  eut  toujuurs  deux  Etrcs  doiit  l'un  est  Dieu,  sourcc 
de  Bien  et  foyer  de  la  Lumiere  et  de  la  Bonte;  raiilre  est  la  matien-,.  siibs- 
tance  du  Mal  et  source  de  llgnorance,  des  Tenebres  et  de  la  Corruption.  Dien 
est  sublime  et  sans  bornes ;  quant  aux  deux  substances  du  nülieu,  elles  sont 
limitces,  palpables  et  corporelles.  Un  beau  jt>ur,  la  substance  du  Mal,  ayant 
öte  Iroublee,  excita  ses  cnfants  les  uns  contre  les  autres;  ses  enfauts  sont  les 
diables,  b's  di'mons,  le  le»  et  IVau.  Ils  ne  cesserent  de  se  faire  la  guerre 
les  uns  aux  autres  jusqu'ä  ce  qu'ils  parviussent  au  lieu  du  Bien,  i-t  ils  dero- 
berent  sa  Lumiere.  Ils  vinrent  alors  et  dirent  :  Altaquons-le;  s'il  est  quel- 
que  chosc  de  mangeable,  nous  lemangerons;  et  si  le  Bien  est.une  boisson. 
nous  le  boirons.  Et  ils  r6solurent  de  Tassaillir.  Lorsque  Dieu,  «jui  est  le  prin- 
ripe  du  Bien,  eut  vu  cette  pert(!,  il  piil  unc  pareelle  de  lui-meme  el  la  leur 
jeta.  L'Ktre  Mauvais  absorba  la  pareelle  de  Dieu,  tpii  l'enivra,  se  mela  ä 
lui  et  se  confondit  avec  lui.  Et  de  ce  mclange  l'ut  cree  ic  monde.  Le  Ires- 
liaut  Dieu  phuja  ses  deux  bien-aimes  '  h  la  fin  (du  regnei  ilu  principe  du  Mal. 

1.  l'eul-elre  le  soliil  ot  la  Imie  ? 


[79]  IIISTOIRE  DE  MANI.  535 

J 
A-L-j'   <,\^  i,_jixs>->   dj     V3    '*-^Vl     v'    y^ 

.^.-Ij^   ^H^.J1   jyOl   jl   diiij   JUJI    <cy.3   i^U  jl<  Ulj   >:u»._  J  ■^Ij  Ü^Jl    ^U._ 

-\. ?Ji    jlj    ^y^Ä^    -ui'    Jl^lj    j^   "Clj    rt— ^1    J_^j   '»-'1    JIS3   k^\z,_^   ^b-'"^''   j'   ^'^3 

A-,L53  U-T  5sLi.j>-3   ixl=>-    -^L-j   ^.^    O-U   ^^ijl     '^^   Jy.^   <.LiS 
ijjs-l«  <:^     r'jli'   j-«_-*  »-^^  ■j'y~^->y'  Ä^oLJl  i.'JI  J_« 

l.^'o.-2.     ..~J'. 


lül.  35  V. 


|]t  Dieu  sc  fora  rendre  sa  parcelle,  qui  passa  au  principe  du  Mal,  et  la  joiadra 

peu  k  pcu  ä  ?a  substance;  *  et  il  s'assurera  du  principe   du  Mal  a  tel  point  •  lol.  3j  v. 

que  celui-ci  ne  pourra  pas  lutter  contre  lui  une  seconde  fois. 

II  niait  la  resurri'ctiim  des  morls  et  il  disait  que  le  Seigneur  Ic  Christ 
est  Fils  de  Dieu,  de  sa  nature  et  de  son  essence;  Dieu  l'eiivoya  aux  parcelles 
qui  ötaient  passees  de  sa  suhstance  au  principe  du  Mal,  pour  leur  annoncer 
qu'elles  seraicnt  delivrees  de  l'Etre  Mauvais  et  qu'elles  retourneraient  ä  Ini 
avec  Celles  qui  sc  trouvaient  dans  la  partie  du  Mal  et  ne  le  connaissaient 
point.  (Mani  disait  :)  Toule  la  substance  du  Christ  n'est  qu'un  fantöme.  11 
disait  qu'il  n'avait  pas  ete  vraiment  crucifie  et  n'elait  j)as  mort;  mais  que 
son  crucifiement  el  sa  niort  n'elaient  ([u'une  apparence,  parce  (jue  ri*]tre 
Mauvais  excita  contre  lui  sos  demons,  qui  le  tU('M-ent  el  le  crucifierent  cn 
apparence;  mais  en  realite  cela  n'eut  pas  lieu.  II  fut  sauve  et  se  reunit  au 
tout  divin.  II  disait  que  les  Arnes  se  transmettent.  II  disait  (jn'il  est  l'Apötre 
du  Christ,  qu'il  est  de  la  pure  essence  de  Dieu  et  q  le  le  corps  dans  lequel 
il  parut,  n'est  qu'un  fanlAme. 

Saiiour,  fils  d'Ardechir,  roi  des  Perses,  le  lit  tuer,  ecorcha  son  corps, 
rernpailla  et  le  crucilia  ainsi. 

En  Tan  G  d'Aurelianus,  Ilormizd  rögna  eu  Perse  pendant  un  an. 

En  celto  inrnif  Hunee,  naqiiit  remporeur  Constantin. 


OJ 


536  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [80] 

<»f?..ii5   £  ö  y   ^' 

ful,  :iü.  0*^3    ^^^^    *-^       ^.*^^"    ^^ 

jl3^3    A*3    ^y^    cJS'    jl3^3    y_      Ob^J    ^J^.    '-^    '*-'^'-*    O"'    ^    ^^^    ^-^ 

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■J.  ,   ^^o.  —  2.      „..JjJ. 
7.    .„li. 


(A  cclte  epoquei  fut  connu ,  pariai  les  docteiirs,  Eusebe,  eveque  de 
Laodicee '. 

Ensuite  Aiiieliaims  voulut  exciter  dans  tout  son  empire  une  perseciition 
contre  les  chretiens;  muis  pendant  qu'il  }'  reflöchissait,  la  foudre  tornba...,  et 
le  frappa  *.  • 

Tacilus  regna  pendant   six  inois  et  fut  tue. 

Florianus  rögna  pendant  six  ans  et  fut  tue  ä  Tarse. 

Piol)Us  regiia  pendant  sept  ans,  en  Fan  ;)8()  d' Alexandre. 

La  prcmiere  annee  de  son  rögne,  Varaliran,  fds  de  Varabran,  regna  m 
Perse  et  occupa  le  tröne  pendant  frois  ans;  il  eut  pour  successeur  son  fils  Va- 
rabran qui  rögna  pendant  dix-sept  ans  \ 

En  lau  '\  d(>  son  regne,  siegea  a  Hnine,  a|)r6s  Felix  qui  avait  gouverne 
pendant  six  ans,  Eutycbianus  pendant  un  an;  Gaius  lui  suoCeda  et  eul  um 
pontifical  de  quinze  ans. 

A  Alexandrie,  siegea  Tb^onas  pendant  dix-neuf  ans. 

A  Antiocbe,  siegea  Timaeus  pendant  quinze  ans. 

A  Byzance,  siegea  Domitius  (Ooinitianus)  pendant  vingt-truis  ans. 

I.  Muh.  le  Si/r..  li)8._,.  2.  Mich,  le  Si/r.,  I,  107.  G.  St/iic,  722.  Bar-Hebr.,  59.  — 
:^.   Mich.  Ic  .Sijr..  I.  I'.IT.  liar-Helr.,  Chr.  Syr.,  59-00. 


[81]  KVKQUES  SüUS  iJlüCLKTlEX.  537 

jjiJl  ^  (n*''>'^'  l_^^;is  iV^^'  i5-*-'  ^'-* 


J^^  Ljl 


.1''       -J?^^    i-^3    '    <—    S_/^     tC-"^'     ^ß^'J^    iolUl     »Isj  -l'ul.  :i6v. 


'o''^3j   Ui^i^   (.Lij 


1.      -•ksJ|3.  — •  2.      _,_\j^'_».  — 3.  ,  w-v-Oj.  —  U.     _.JjI_.,!.  —  5.     „.iAJ Js.  —  (i.     „._)->;. 


A  Jerusalem,  siegoa  Hermainis. 

Ensuite  rempercur  Probus  tut  tue  daus  uiio  giierrc. 

Apres  lui,  Carus,  avec  ses  fils  Carinus  et  Xumerianus,  reyiia  pcadaiit  Uois 
ans,  en  Tan  59;i  d'Alexandre ;  ils  fureiU  tues,  tous  les  trois,  daiis  une  guerro. 

V.W  Tan  i  de  son  regne,  fureiit  niis  a  niorl  les  inartyrs  Cosnias  et   Damia- 
luis  '. 

Diocletien  regna  pendant  vingt  ans.  en  l'an  o9()  d'Alexaiidro  ;  a   parllr  de 
cette  annee-la  couimence  le  coniput  de  Dioeletien  ■. 

La  premifere  annec  de  son  regne,  Teveguc  Marcellinus  occiipa  le  siege  iK- 
Romc  pendant  quinze  ans:  apres  lui,  Husebe  pendant  cinq  ans. 

A  Antioclio,  siögea  Cyrillus  pendani  oiize  ans:  '  son  successeur  (ä  Rome)  ♦  r.>i.  :«;  v. 
Marlliis  (.Vlaltiades)  eut  un  pontifieat  de  cinq  ans  \ 

.\  Aloxandric,   siegca  Pierre    pendant  oiize  ans.    Ajires  lui  (i'i  Antioeliel. 
siögea  Tyraunus  pendaut  dix  ans. 

A  Byzance,  siegea  Probus. 

A  l'ierre  (d'Alexandrie)  suceeda  Arclielaiis  (Acliillas),  d'apres  ce  qui   se 
trouvr  (lau-  li  -  illi)tyques;  il  rut  im  pontifieat  de  onze  ans. 

1.  Mich,  le  Si/r.,  I,  200-201..  —2.  Mic/i.  !<■  Si/r.,  I.  201.  n,(r-llvhr.,  Chr.  S.vr..  00.  — 
:!.  ici  dans  le  Ms.  les  noms  des  eveques  soiit  deplacüs. 

vxtiu  OK.  —  T.  Yii.  —  r.  'i.  ;ii; 


M. 


538  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAX.  [82] 

^jjl— L._Ui    iV^    jj-JL»__^3    ij-iiUaJa:»    15^^   Oj-U   '»juji   jL«_/i    iÄa  j_5  jlS« 


"üi'ju      Jt3   ^..'.Isil-z. '•!      Js-    jLx«     -^ 


J^_^  Ci^j-s-   ^^Lkis^^   *,JI   «kS-y   ijA:.C-Vl3   ^j~z^   0^1  Lit  il3A!!   iÄ*  Jj 

l»jtj.x,LAli 

^i^.y   lijL-aiJI  ^}^  ^-^i^   ^^  i_0-'^.r''''"^'       Ir^'^  C^^'^  ^'  ti-5  ör^  ^j"^  -'^-/* 
^l_^3  ^f~L-   jLJ   j,^b  cAJi   (.1^3   IjojJ:   ^r^"   'tr^    iJ-r^3    u^j"^''   ^^^-ü-ä)  ^^jI:^  lj.6 

].  !ibj.  —  2.  j^-^.   Peut-etre  =  (^->:)^f'  ou    Jjt^^f*':'  —  .i.   ^~LwV.  —  4.  II  laut  liiv 
.  ^oyl**«— -V.  ■ —  o.  .   ^j**— iL'.  —  (i.      c'^V' 


A  Jerusalem,  apres  Hermanus  qui  avait  gouverne  pendant  vingt-quatre 
ans,  siegea  (Vitalius  (?)  '  pendant  huit  ans,  et  son  successeur  Heraclius  pen- 
dant neuf  ans. 

A  cette  epoque  il  y  eut  quatre  empereurs  associc's  :  Dioclcden;  Alaximia- 
nus,  gendre  de  Diocletien;  Maxentius,  fils  de  Diocleiien  (Maximianus),  el 
Constantin.  Diocletien  et  Maximianus  gouvernerent  l'Orient ,  c'est-ä-dire 
l'Armcnie,  rEgyptc,  la  Syrie  et  la  Mesopotamie  jusqu'en  Palestine ;  et  leur 
administralion  etait  distincle.  Quant  ä  Maxentius,  lils  i\c  Diocletien  (Maximia- 
nus), il  regnait  seul  ä  Romc  et  sur  Ics  pays  et  les  contrees  avoisinants.  Cons- 
tantin regnait  sur  Constaiitinoplc,  qui  est  Byzance". 

A  cette  epoque,  les  liabitants  de  TEgyptc  et  d'Alexandrie  se  rcvolterenl : 
cl  Dioclötien  envoya  contre  cux  beaucoup  de  troupes  cjui  l(^s  detruisirent. 

Ell  l'an  I  l  de  Diocletien,  regna  en  Pcrse  Narses  pendant  sept  ans;  apres 
lui,  rögna  llormizd  pendant  cinq  ans, 
i'ol.  37.  En  l'an  19  '  de  son  reu'ne,  Diocletien  ordonna  do  detruire  les  esrlises  des 

clirötiens,  et  elles  furcnt  ruinecs,  toutcs,  de  fond  en  comble;  et  il  se  mit  ti  per- 
söcuter  violemment  les  chreticns;  cela  dura  pendant  huit  ans,  et  un  grand 
nombre  d'cnlre  eux  rnrcnl  mis  ä  morl. 


I.  tlüd.  :  \  inada.  —  2.  Mic/i.  Ic  Syr.,  I,  201. 


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[83]  COXSTANTIN  LK  GRAXD.  539 

Jji  yb  ji^3  ijx<L);]  ^=.u  ^ej  ^jjL_  j^juu.!  ä_lji  iJut  rji 

iA_ij    ^^1    ^^,L».^^_,Cj    ^''J-'^    UylC)    j    Ljj3    ctUj    ^lU    Oi*    ^^r_yL., <C   ^L«i3 

cr-'j^'^   ^JJ   iL:u.3  A^^t    «_„-   ö-  J   ö.     -^U   ^l;-    _<Cl|     •  .U:U  ;  clL, 

^^ij^^lj  pjl   cl^u  j^  __^3  A*::^!   ^^  Jjl  ^.3     ♦  foi.  rv. 
yi  dLUI  ^113  Är:.|^-W,.;  IaU^3  ökj.  j^  ^  ^i  A.<,LJ  <!liil  ö_i|  Jj 

1.  ,_jjrpjiijJ'. 


Ell  cette  meme  annee,  Pierre,  eveque  d'Alexandrie,  soufTrit  le  martyre.  II 
tut  le  premier  qui  decouvrit  Theresie  d'Arius,  et  il  l'anathematisa,  parcequ'A- 
rius  troublait  son  epoque  et  pretendait  que  le  Seigneur  le  Christ,  qu'il  soit 
glorifie,  n'est  qu'uii  homme  et  n'est  pas  Dieu.  Pierre  mourut,  sans  l'avoir 
releve  (de  Tanatheme).  Apres  que  Pierre  eut  ete  mis  ä  morl,  Archelaüs 
(Achillas)  lui  succeda  peudant  un  an;  apres  liii,  le  patriarclie  Alexandre  oc- 
cupa  le  siege  pendant  vingt-trois  ans. 

II  y  eut,  cette  annee-la,  unc  tcrrihle  famine,  au  pi.int  que  le  modius  de 
froment  se  vendait  2500  dirlienis  '. 

Ensuite  Diocletion  abdiqua  le  pouvoir,  se  rclira  daiis  sa  maison  et  resla 
füll  ti.ut  le  temps  jusqu'au  moment  de  sa  mort.  Son  gendre  .Maxiiuianus  iit 
de  menie.  11s  eurent  pour  successeurs  Fun  Severe  el  Fautre  Maxiinianus,  (jui 
pers^cutercnt  les  chretiens  et  cn  tuerent  un  grand  nombre. 

Apres  un  an  de  regne,  Severe  fut  tue. 

Constantin  le  Grand  regna  pendant  trenle-lrois  a  is,  en  Fan  G27  d'Alexau- 
dre.  ■  II  Fat  le  preraier  des  souvcrains  des  Romains  eldes  Grecs  qui  regut  le  *  m.  r  v, 
bapleme  et  se  convertit  au  cliristianisrae. 

En  Fan  :{  de  son  regne,  il  ordonna  de  bätir  les  murs  de  Byzance,  Fappela 
Constantinople  et  en  fit  la  capitale. 


1.  Mich,  le  Syr.,  I,  202,  20'»,.  Eiis.,  W.  li.,  IV.  viii.  4.  Rar-Hehr.,  Cln-,  Syr.,  UO. 


540  AGAPIIJS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [84] 

■C^      "yjjiLi.^     .t^     jAlX^Yl     iAojj     'C-     i^„ix     Juli'  _Js  Ji«    aJ     JLi     ,_Jo".-.l     L     ilS; 

I'"!-  3S.     JD3     j^i^3     ^L^''     (j  ^_^.— Jl     (_j~>_     o^-3     (^'-'•'     L«J     ^JJ    ij-^     ^.U-3     [  <Jx.     l-Ä  Iw     JD 

^^Cl^    1-Iä   3    yb    L^    Xju    iLi^    jjjÜI    iJjt    J    iJU-l    •ijtVI    jl    ^3^>3    ^^'     ^-kJa_i 

'-Vt'     >1''^J    -''-"     '-'^    'l»~'l     J     >_^-Ä,l|     ij^     t^i^i     jl,JI     k_i-a;     'L_J1        Jl     «li^^Ja     «Sj    il 

^_5lj3   <„Äx.'l   ^Vl    Iaa   "U.,   ^^    »-.^    jlj3    ^Ur    JL1JI3    i^L<CjJI    li^    jl   ^Aj  ^l:^ 
1.     .^v3.L.  —  2.     _.Jlvku.  —  3.  ,  _fi..v.U.   ~    '1.     -.^.'1„..'.  —  ,-,.      ^.iJU.  — 

(i.   ,    .^Lo^.  -  7.  LI.  -  H.    ,U~i^.. 


(A  cette  epoque),  l'eveque  Mitrophanus  en  occupa  le  siege  pendant  treize 
ans ;  apres  lui,  Alexandre  pendant  vingt-trois  ans. 

A  Antioche,  siegea  Vitalins  pendant  six  ans;  apres  Ini,  Pliilogonius  pen- 
dant cinq  ans;  apres  lui,  Enstathius  pendant  laut  ans;  apres  Ini,  Paulinus 
pendant  nn  an;  apres  lui,  Eulalius  pendant  six  ans. 

A  Jerusalem,  siegea  Macarius  pendant  vingt-quatre  ans;  apres  lui,  Waxi- 
mus  pendant  qninze  ans. 

A  cette  (Epoque,  le  P6re  Pachomius,  moine  d'F.gypte,  commen(,'a  a  fondfr 
les  coinmunautes  et  les  couvenls  cn  l"]gypte. 

Ell  Tan  '.^  de  Constaiitiii,  regna  en  Perse  Sabour,  fds  de  lldrinizd,  pcndaiil 
soixante-dix  ans. 

J']n  l'an  7  de  son  regne,  Tut  lue  .Maximianus. 

En  cette  meme  annee,  Constantin  se  prepara  ä  faire  la  guenc  cpntre  .Maxcn- 
tius,  iils  de  Maximianus,  gendre  de  Dioclötien,  parce  qu'il  s'etait  revolte 
(contre  lui),  s'etail  1  inpare  de  Ronic  et  des  pays  avoisinants  et  avait  conimence 
'  lüi.  :t8.  k  maltraiter  et  persecuter  les  liahitants.  '  Constantin  reflecliissait  et  se  disait 
(jue,  si  Dieu  Taidait  dans  ce  combat,  il  Fadororail.  I^ondant  qu'il  y  pen- 
sait,  il  leva  les  yeux  au  ciel  au  milicu  du  jour  et  y  vil  Finiage  d'une  i'roix 
lumineuse  sur  laquelle  il  ötait  öcrit  :  »  Par  cette  figure  et  cette  image  tu 
vaincras.  »  Tous  ccux  qui  rlaiful  avir  Ini  liiri'iit  aussi  tömoins  de  cette  vision 


[85]  LA  GUERRE  ENTRE  CONSTA.NTIN  ET  MAXENTILS.  5',1 

Si  i-_y^_  j\  <'  JUi  ~>  J  ^.'  <-'  J,^.  y^}  -^--'^  *^  i^^t—"  -^'^  ^^'^  ^^' 

jys-J>z,     (.3JI     dy^     >l;jL-^     iUrU!^     iUI     üÄjJj     CUi     i^UJ     r^-~^'     U-^S     djL^_     J^     «-v^ 

_.__^j    o  (t^s    ^    y^    ^A'^    t^jl-^'l    ^^^    V^^i    V5-'   '-^^'^    ü:'-^"'^  •    rjt*^ 
j^ij  ^U   j^\i   *,j_L.Jo   c-^-^'j  ^_-».Ji   iJ^   j._S}^   jUisVl   j^öls  d^^-:   /^t^  ^  jl 

1.  ^Ja-_C 


extraordiuaire.  La  iiuit  suivante,  il  vit  Ic  Seigneiir  Christ,  qu'il  soit  glorifie, 
qui  lui  dit  :  <c  Va  chez  uii  orfuvre  et  dis-lui  qu'il  te  fasse  (uue  Image)  d'or  ä 
la  ressemhlance  de  celle  que  tu  as  vue  au  ciel ;  et  avec  ce  sigue  tu  vaincras 
et  doHipteras  toa  enncnii  et  tu  triomplieras  de  tous  ceux  ([ui  s'opposent  ä  toi.  » 
Quand  le  matin  fut  venu,  (il  iil  ce  que  lui  preserivail  la  vision).  C'cst  ä  cause 
de  ce  prodige  que  les  empereurs  des  Romains  se  fireut  desormais  preceder  de 
la  croix  dans  leurs  armees  et  leurs  guerres. 

Ensuite  Conslantin  marcha  contrc  Uomc.  Maxentius.  fils  de  Maximia- 
nus,  sortit  a  sa  rcncontre ;  mais  il  fut  mis  en  fuite,  toiuba  dans  le  fleuve  ot 
se  nova.  ...  I\ome  pcndaut  douze  ans.  En  ce  jour  Tcmpereur  Constanlin 
s'empara  de  Rome  et  y  entra.  Les  chretiens  qui  s"y  trouvaient,  s'ötaient 
enfuis  par  crainte  de  lui.   L'cveque   Eusebc  (Silvestrc)  avait  fui  (■galemenf. 

Constanlin  avait  öpouse  une  fdle  de  Diocleticn,  *  cpii  s'appclail  Maxinii -.  '  f"i-  '^^  ^ 
Conslantin  i'tanl  leprcux  de  son  corps,  ceiiains  paiens  vinrenl  aupres  de 
lui  el  lui  direut  :  «  Si  lu  veux,  o  empereur,  etrc  puriliii  de  ta  lepre,  fais  lucr  les 
cnfants  ([ui  sonl  dans  cetle  ville  et  lave-toi  dans  ,eur  sang.  »  II  ordonna  de 
prendre  les  enfants  pour  les  tuer.  Alors  de  grandes  clameurs  se  iirent  entcn- 
dre  dans  la  ville  et  ses  enviruus.  Lorsqu'il  eut  entendu  cela,  il  eut  pitic  d'eux 
et  ordonna  de  los  laisscr  allrr  (>l  di'  les  rendre  i\  leurs  parotils.  Pendant  la  nuit 

I.  \.  Mich,  le  Si/r.,  l.  23'.)-2'i0.  —  2.  Diocletia,  üiocleliaiia.  Mic/i.  le  Si/r.,  \.  2'iO. 
Ihirllcbi ..  V.\\v.  Svr..  r.l  :  Dioclrtiana.  (ilia  Diocli'tiani. 


fol.  :i9. 


542  AGAPIUS.  KITAB  AL-"UNVAN.  [86] 

^y\\  j  iLÜl   SÄ*  J  c.}j  j.v>OI   ^jUl  JaVII   ^1   <'  Jls'  cLUl   ^  ^l^/i  IJi 


1.  Cod.  ,  -v-'LJ. 
^  ■'■■     ^ 


il  vit  en  songe  deux  hommes  qui  lui  disaieiit  :  «  Si  tu  veux  etrc  purifie  de 
ta  leprc,  envoie  chercher  l'eveque  de  Romc,  Silvestre,  qui,  pour  sc  cacber  de 
toi,  est  eil  fuitc  dans  les  moiitagnes,  et  fais-le  venir;  c'cst  lui  qui  guerira 
ta  lepre.  »  Au  matin  il  cuvoya  chercher  l'eveque;  011  Ic  trnuva  et  ou  l'a- 
inena.  Lorscju'il  fut  entrc  che/  Tcmpereur,  celui-ci  lui  dil  :  «  Explique-moi, 
ö  homme  de  Dieu,  quels  sont  les  deux  hommes  pieux  quej'ai  vus  cette  iiuit 
en  songe.  »  L'eveque  lui  dit  :  «  O  enipereiir!  Ceux  ([ue  tu  as  vus,  ue  sont 
poiiit  des  dieux,  mais  des  hommes  comme  toi  :  ce  sout  Pierre  et  Paul,  disci- 
ples  du  Seigneur  le  Christ,  qu'il  soit  glorifie.  »  Et  l'eveque  eiivoya  chercher 
leur  imagc  ä  rcglise.  En  les  voyant,  l'empereur  dit  :  «  Imi  verite,  ce  sont 
ceux  quo  j'ai  vus  cn  songe.  »  l<]nsuite  l'eveque  preclia  ä  rempereur  et  lui 
e.Kpliqua  les  principes  du  christianisme.  L'empereur  crut  et  re^ut  le  liapteme. 
fol.  ■i'j.  Au  moment  de  son  hnpti'^mo  sa  lepre  disparut  et  toniba  *  romme  des  ecailles 
de  poisson. 

Avant  regu  le  bapteme,  il  ordoiina  de  rebi\tir  les  eglises  des  chrätiens  de- 
truites  dans  tcut  le  pays;  et  elles  fureiit  rcstaurees.  11  ^tablit  pour  clles  de 
bonnes  et  utiles  lois.  A  cette  öpoquc,  environ  12.00Ü  hommes  paiens  et  Juifs 
regurent  le  baptöme,  sans  compter  les  femmes  et  les  cnfants.  11s  louärent  le 
(Irand  Dien  et  pri^rent  pour  Tcmpereur  et  l'eveque  '. 

J.  Mic/i.  le  Sijr.,  1.  2'il-2Vi,. 


[87]  LA  CONVERSION  DE  CONSTANTIN.  543 

Lil-I  ^^   L'lj  >l.>-j  ^ic  L"'   j.j.^Jl   'Ujj   /j^  aJ   „^p-j  ^li   ^^\   ^^[l>      Lt  "»^^^^ 

-U_JI     vl-ü»)    ii"*^     -»-^Ji'    jJ'     C-SÄ-ij    O-^^o^'j    villi    A*    "Ul    (J"^    0_r-^"    (i»' 

«— — Ji   JCiJ]   ^jj    L    ^  U^     Jji   ^^L_Ji   Cj^vs»'^       j^^Lij^i   ._^°-'     r'«jjLiL«  Aj     ^l».  *  fui.  39  V. 
k_i--<aJ   :i)-Li-'j  <j;jIaJ   CUJ  Ij;^   f-UaJ   1^1    •^JaJa_i     Jl   lj:il,»j>j  ■«•~l|>-jj   Aä^'I   ^J 

^_i~aJI     JU^3    i^U    ^^V    ^^'1    C-i.li-3    ÄJ__LiJa_s    ^'1    .Cli^jU    (.^    ^Jj     UJ    ^^UJl 


Cela  eut  lieu  en  Tan  11  de  Constantin,  qui  est  Tan  628  d'Alexandre. 

Lorsque  les  Juifs  qui  iie  ret;urent  pas  le  bapteme  euren!  vu  cela,  Tenvie 
las  egara,  et  ils  disaient  que  co  n'etait  pas  le  Christ  qui  avait  gueri  l'empereur 
de  sa  lepre,  mais  le  Dieu  unique  qu'adoraient  les  Juifs.  Avant  entendu  cela, 
l'empereur  en  fut  trouble,  ä  cause  de  son  desir  de  connaitrc  la  veritc;  il  fit 
rassembler  douze  ciiei's  des  Juifs  et  douze  evequcs  et  leur  ordonna  de  discuter 
devant  lui;  et  il  ne  cessa  pas  de  les  dcouter  avidemcnt  et  d'agir  comme  ar- 
liilrc  entre  cux  jusqu'ä  ce  qu'ils  eusscnt  fini  leui-  discussion.  II  les  lit  partir 
chez  eux  et  s'attacha  au  cliristianisme. 

Ensuite  sa  mere  Helene  se  convertit  au  cliristianisme,  recut  le  bapteme  et 
alla  ä  Jerusalem  cn  pelcrinage  pour  impiorer  la  protection  du  Scigneur  le 
Christ,  qu'il  soit  glorifie.  Elle  fit  b;\tir  des  egliscs  du  grand  Dieu  ä  Jerusalem 
et  dans  tout  le  pays.  Cela  se  fit  avec  le  concours  de  Macarius,  eveque  de  Je- 
rusalem. *  Elle  prit  les  clous  avec  lesquels  les  mains  et  les  pieds  du  Seigiieur  •  foi.  ^'.i  v. 
le  Christ,  qu'il  soit  glorifie,  avaient  6le  cloues,  les  )orta  ä  son  fils  Constantin, 
qui  en  fit  fondre  un  mors  pour  son  cheval  '.  Elle  p-it  egalement  la  moitic  de 
la  rroix,  d'apres  ce  que  pretendent  certaines  gens,  et  Tapporta  h  Constanti- 
iiiiple.  L'autre  moitid  resta  ä  Apamee.  Elle  fit  couvrir  d'or  la  moitie  qu'elle 
avait  apportde,  et  la  plac^a  a  Constantinople  dans  unc  eglise.  II  y  a  des  gons 

1.  .Vllusiuri  a  Zach..  .\iv.  20. 


fol.    'lO. 


544  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.                                      [S8] 

j^Jül   (._^l  /^    aJLÜsIs    /.jiL    <it   ^UäT^  •ül   ^yj^   ;<jLt:i   LÜL_i   ^^^Cijl   ■CLC   »lij 

ll.l^    jl^    L  UI3     <;ii;     ^^.JpI     ^    :)Us     VI     Jui;.    p-Li     C--J     •».U=>.3     J_»1L.I|     ^^Ja.     <U^^* 

'  ^Lä_^  J  ^j-c^Vl  ^Ij  üjlijj   <.jlr3  "uJJ  ^^j-CoVl  -*^-=^,  ^^J^  jy5  ''— °-'  j 


.-*^) 


'lll. 


1.  i^ 


qui  croient  qu'elle  n'en  laissa  rien  ä  Apamee  et  qu'ellc  apporta  la  croix  tont  zi- 
tiere ä  Constantinople ' . 

HiSTOIRE     M  AlUL>    LE     MVIDIT. 

A  l'epoque  de  Tempereur  Constautin,  il  y  avait  ä  Alexandrie  uu  honinie 
nomme  Arius.  Pierre,  eveque  d'Alexaiidric,  l'ordonna  diacre;  mais  ayant  ap- 
pris  qu'Arius  s'eloignait  de  la  verite,  il  rcxcommunia.  Ensuite  Pierre  fut 
mis  ä  mort  et  eut  pour  successeur  Archelaous  (Acliilias)  comme  evöqiie. 
Arius  interceda  aupres  de  cclui-ci  et  eut  recours  a  riiiterventiou  du  peuplc 
aupres  de  lui.  Alors  Acliilias  le  rclcva  de  rexcommunication  que  Pierre,  le 
martyr,  avait  prononcee  contre  lui,  et  le  fit  pretre.  Mais  au  bout  de  peu  de 
teinps,  il  fit  voir  sou  hypocrisie  et  manifesta  ce  qui  avait  et6  cachc  dans  sou 
Arne.  Arius  envia  Alexandre  ä  cause  de  sa  scieuce,  de  sa  haute  culture  et  de  son 
influence.  Alexandre  ordonna  dans  un  autre  message  :  Alexandre  se  trompait, 
parce  qu'Achillas,  qui  ötait  apres  Pierre,...  Acliilias  l'annce...  '.  (Alexandre 
permit ?)  un  jour  ü  Arius*  de  pr^clier  ä  Foccasion  d'nnc  fete.  Lorsqu'il  rm 
montö  en  chaire,  il  commen(;'a  son  sermon  en  citant  le  passage  oü  Salonmii, 
fils  de  David,  dit  dans  son  Livre  :  «  Le  Seigneur  nie  cröa  avant  ses  crea- 

1.  Mich,  le  Si/r.,  I,  24(i.  Cf.  Chr.  Min.,  IL  Tilt.  —  2.  Celle  ligne  du  Ms.  est  dechiree 
cl  iUisible,  et  Ic  scns  n'esi  pas  clair. 


tOA) 


[89]  IIISTOIRK  I)  ARIUS.  5« 

_ : ;? .  .1  iLLJl   j.  ^»=.'.-   ^U    -.^  Oj  ^.  dJi  •-'^^jxlJvI   (^U   LwLi  ^^1 
^  ^Ü-Vi   ^jA^^Vl   jl   ^'  Oj   jj_  jl^  j.  ^-^3  V^-^^-J  ^^  '^^^ 

ijjl •    ._^U    ^^^.L-jl    (n-«    'S.U    ^^    ^isUVl    J^   ^L'f-    j'    <^'^^3  S^    "-^-^—i 

1.  Cod.   Sfj.   —   2.      .^kJ'^'.    —  3.    .^iT^;.    —   'i.   ,-?:.■•''-,'•   —   5-   *-V,'^--  — 


er 


tures  '.  »   Ouelqu'uu  de  ccux  qiii  elaieut  prescuts,  lui  demanda  d'iiifiTpretcr  cc 

passage.  Arius  lui  repondit  :  «  Je  compronds  uniquement  (par  ce  passage)  que 

lo  Seigneur  le  Christ,  le  ImIs,  a  ete  cree  avant  toutes  les  crcatures.  »  Ensuile, 

im  joiir,  Arius  nionta  cu  cliaire  et  precha  pour  la  seconde  Ibis;  il  traita  daiis 

son  sermoii  la  meme  idee  et  soutint  que  le  Fils  est  cree.  Depuis  ce  jour  il  int 

defendu  aux  pretres  de  prccher  dans  les  cliaircs  d'Alrxaiuh'ie.   Le    pcuplc 

ayant  voulu  connaitrc  son  opiniou,  il  lui  apprit  sa  doclriuc  et  cuscigna  qui' 

le  Seigneur  le  Christ,  qu'il  soit  gloritie,  d'apres  son  avis,  est  uu  liomme  ('rci', 

que  le  Fils  a  un  commcncement  et  qu'il  crea  l'Esprit-Saint.  Lorsque  Alexandre 

so  fut  informc  de  sa  doctrine,   il  reunit  pr6s  de  cent  evdquos  d'Rgypte,  qui 

ranatliemalisorent  lui  et  tous  ceux  qui  partageaient  ses  idees.  Ensuite  rövö- 

que  Alexandre  en  informa  le  Patriarche  de  Constantinople.  Arius  ecrivit  egalc- 

ment  ä  Eusöbe,  övequede  Nicomedie,  en  le  priant  de  l'aider,  et  il  lui  fit  savoir 

que  plusieurs  eveques  partageaient  sa  doctrine;  parmi  eux  :  Eusebe,  evr'quc 

de  Cesaree  de  Palestinc;  Thdodote,  övöquc  de  Laodic6e ;  *  Paulinus,  övöquc  de  '  f""'  ''"^■ 

Tyr;  A..  m.  s^,  eveque  de  Mcnbidj(Hierapolis);  Vtlunase,  eveque  d'Anazarbc, 

et  d'autres.  Ensuiti-  Arius  alla  ä  Rome,  se  presenta  chez  Tenq^creur  Constan- 

'1.  Les  i'roverbcs  de  Salomon,  viii,  22.  — 2.  Dans  le  texte  grec  de  celte  lettre  l'eve- 
que  de  Menbidj  n'esl  pas  menlionnc  :  EuaiSio;  |jl6v  KamoipEicn  eTn'axorto?  ^v,  0£ÖäoTo;  äe  A«o- 
8ixe(»«,  Tüpou  oi  llauXTvo;,  'Avai^ipSoti  Si  'AOoivotiio;,  xsi  rpniyöpio?  Br,cuToy,  '.Vstio;  '^ä  A'jO'Swv. 
Theodmeti  IL  Lecl.,  I,  4  (5j. 


It.l.  ',1. 


546  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [90] 

«-—»-3-    ^1    .— .oj    ""i    Ää-Lj    iXfr    »_Üjj    ,3^'    v-i  r»;    jl    -ii  j'    dÜJI    jl    i.'   viUi    i^UiL 

<St-J    Co  iisUVl 
Ajtj   Ul    (.^l-    jL&^lj   ^-ii'LVl    y>   lÄA   LlL:^  <lI)    jj-«  (Jl    ^yiaJa-J   »^Ul    ^j^ 

i^litl    V«   (jj-iJl   ^isLwV'    JUj-  IjJjl  ^_^^  jv'V  ''^~iüi  C-*^  ^j  ^.i-l  L«A^  jVl    »jZi>z, 
.i-o-äJI   ^  C^"  Üil   L1   j_^V   idblj  <f^l>^lj   ^_^1    JLci-V   iJdIj  jUUl   ^_Uj 
♦  foi.  'ii.  jV-ux-o  ly_^.<j"  jl  (»-^"^v^lj  ^^"j^l  ^.  («-^i^ifrl  dilxii  diliA  jyC"  ^dl  j^Vl  -»Y^ij 

1.  bjÄjU.  —  2.  II  faul  lire  Ll^b-U. 


tin  et  se  plaignit  aupres  de  lui  de  la  maniere  doiit  Alexandre,  eveque  d"A- 
lexandrie,  Tavait  traite,  ainsi  ([ue  ses  partisans;  et  il  lui  expliquait  qiie  sa  doc- 
triiie  ctait  la  verite. 

Alors  rempereur  Constantin  ecrivit  ä  Alexandre,  en  le  priaiit  de  relever 
Arius  de  raiiallieme.  Mais  Alexandre  refusa  de  le  faire.  Ensuite  Tempereur, 
voulant  coaiiaitre  la  verite,  s'cn  iiiformer  et  la  comprendrc,  euvoya  ä  tous 
les  evequcs  la  lettre  suivantc  : 

«  De  la  pari  de  Tempereur  Constantin  aux  eveques  et  moines  qui  rece- 
vront  notre  present  message,  salut!  Vous  savez  dcjä  ce  qne  j'ai  exprime 
d'une  maniere  absolue,  quo  je  n'ai  rien  plus  ä  coeur  et  qu'il  uv  a  rien  de 
plus  bcau  ;\  mes  ycux  que  la  crainle  de  üieu  et  la  v^neratioii  ([iii  hii  est 
duc,  avec  ce  ({ui  rapproclie  de  Dien.  Le  premier  synode  avait  ete  deja  reuni 
a  Ancyre,  ville  de  Galatie  '.  Maintenant  nous  avons  juge  bon  de  convoquer 
un  aulre  synode  dans  la  ville  de  IS'icee  pour  plusieurs  raisons  ':  la  premiire 
est  la  Situation  coniniode  (de  cettc  ville)  pour  les  eveques  d'Autioclie  et  des 
autres  villes;  la  seconde,  Tegalite  et  la  douceur  du  (Tunat:  la  troisieme, 
que  je  nie  trouverai  dans  le  voisinage  du  Synode  '  et  (pic  jassisterai  aux 
seances  qui  y  auront  Heu.  C'est  pourquoi  je  vous  fais  savoir,  mes  freres,  et 
je  vous  ordonne  de  vous  pröparer  et  de  vous  decider  ä  vdus   aclKMninor  vers 


1.  C'esl  Ic  synode  di'  ol'i. 


fol.  41  V. 


[91]  CONCILE  DE  MCEE.  547 

A^^    f^Ss.     ^Uji]     il'3     jvNJÜäj     4JJ13    «-L^      «.»ä)'     ^     ^--^Äa     L. 

Ol   j~^_,  i^i    -»^Jl   ^1   -^L«   ji   j.W:W..'   jl^j  J.>  jL.;-  j  ^Jl  «^Li 
iiJUVl   ^_U    «^^_   jl    Jl   or^j   A,>-;^  J-^'  ^^   '^.   Jr^.  ^'>«  i  n-"*  '^'^  ^ 

1.     J^,..  -  2.  ^^>c^v.  -  3.  ^y}^-  -  4.  ^-:r''->^- 


ladile  villu  de  Nicee;  —  quc  chacun  de  vous  reflechissc  ä  mon  ordre  et 
le  considere  comme  son  devoir;  decidcz-vous  a  arrivcr  vite,  sans  leiüeur  et 
sans  negligence.  (^)ue  cliacim  de  vous  assiste  au  concile  de  Nicec,  comme 
nous  avons  dit.  Quc  üieu  vous  garde  et  (jue  sa  gräce  soit  accomplie  sur 
vous.  Salut ' !  » 

La  reunion  du  concile  dcmanda  longtemps.  Coiistautiu  avait  charge  ses 
proches  de  s'occuper  du  concile  et  des  eveques  et  des  metropolilains  qui 
arrivaient  successivement  äNicee,  aliii  de  prociirer  a  cliacun  la  demeure  qui 
convenait  a  son  rang  et  a  sa  dignite  jusqu'a  ce  (juc  tous  Ics  evöques  di>  tontes 
les  villes    fusscnt  reunis.   Et  (les  proches  de  Tcmpereur)  exccuterent  cela. 

Quand  le  concile  fut  reuni,  il  ccrivit  ä  l'empereur  pour  lui  notifier  sa 
reunion.  L'empereur  entra,  se  plaga  au  milieu  de  la  societe  et  assista  ä  leurs 
actes  du  coinmenccmcnt  ä  la  fin.  Lcur  premierc  söance  eut  lieu  le  9  de 
haziran  (juin)  de  l'an  G3ü  d'Alexandre,  qui  est  1  ;uiü('c   1'.)  ilc  Constantin. 

Voici  les  noms  des  prölats  les  plus  celebres  de  ce  concile : 

Vitonet\'icentius,  deuxpretres,  representants  dr  pape  de  Romc.  *  Alexan-  •  r-i.  w  v. 

1.  Le  texte  grec  de  ce  message  impörial  n'est  pas  encore  coimu ;  11  en  e.\iste  une  traduL- 
lion  syriaque  donl  le  conlenu  correspond  au  texte  d'Agapius.  V.  /.  Pilia,  Analecta  sacra 
spicilegio  Solesmensi  parala,  IV,  Parisiis,  1883,  p.  452  (la  Irad.  laline).  Cf.  le  faux  inessage 
de  Constantin  public  dans  /l.  Mai,  Scriptoruai  vetcrum  nova  CoUectio,  X,  Roniae,  1838. 
p.  31.  V.  ri.  I'iijy.iniioBT,  [Guidouljanov),  BocTOMiiLie  narpiapxii.  Jlpoc.iau.ii.,  1008,  p.  127. 
er.  11,-fele,  Conciliengeschichle,  I,  1873,  p.  288  et  n.  5. 


548  AGAPIUS.  KITAB  AI.-UNVAN.  [92] 

_  ■  'Li'jJ    *— 3Ua! '      . .»-Lj     CjVrz^]^       vs.»^-     ,_»>-l~j      j«J»ia)'_5     ^^iU^j     i_i>-Lö  ^^L-^'j 

v_._9-L^     i;'iJJi^}     <-»-<         jLlUJl      |»|il      i^J^3     iV~^      ^-.^»-Lö      >_;»i»:J     '   «^liL      ,_.=-Ls 

IJlsj  i^O  '»^  ''iL^Jl  aJUVi  \yL^^j  ^j'yj\  ^y_y>-'^ 
-*^b  -^^3  ^y  "^  ^J  tj^''  '-♦J  ^J^^3  '^^'  J>-'^  u'^^''  iijLi  ^\  Aa-Ij  ^11  ^^^ 
^      ii\      jy       ^     Jy       ljJ6     JyAjS\       JJ      S^\      J^     Jj-I^l      -^^"^      ^^      tj^      r^-y-J^      {>  _J_>_ 

v<_5      v'-*-^'    "^JJ     't^    -V..ijw"_)    'L« .'1     ■).«    Jy      -iJi    /p"     LL/.a^Aj-    ij^'    /i-*3    i-li»-'    ^V* 

Uy»_!l  ^y   -Isj  ^3   >i;L.3  jjlj  ^kJI  ^\^%  -v^  ^^t  l-t  ^.Uj  ^Ij  IjJJV  |V^ 
ij   («-'''-!.    ^„'i   ^"^'^    ijt*i.   J^    (_r'^-5    '^-^'    i«^^    -U-^3   wJ^^^   j-*   L»^    cJliJ'    ^^1    ij 

♦  fol.   ',-J.     |_~J9t.«-]l      vI^^JI      ^r-AÄ!l      -^Jji     "     "Uli"!     "L-dj        _J     tjSi)     ^Ij^Vlj     'L>V'     ^_-^    i-*^:>M 

1.  ^--jL,'.  —  2.  ^-wU.  —  3.  II  faut  lire  LßJ^.  —  'i.   jUU"   ^^'.  —  5.  CoJ. 


dre,  eveque  d'Alexandrie.  Macarius,  eveque  de  Jerusalem.  Gerraanus,  evcqiie 
de  Samarah  (Schamrin,  Neapolis).  Eusebe,  eveque  de  Damas.  Anatolius, 
eveque  de  Hirns  (Emese).  Eustatliius,  iH-eque  d'Autioche.  Zinabius,  eveque 
de  Seleucie'.  Jacques,  eveque  de  Nisibe  et  avcc  lui  saint  Ephraim  le  doc- 
teur.  Theodore,  eveque  de  Tarse,  et  les  autres. 

Jls  anathematiserent  Arius  et  formulerent  le  symbole  (de  .\icee)  re^u  par 
tous  (les  membres).  Ils  dirent : 

«  Nous  croyous  eu  uu  soul  Dieu,  Pere,  toul-puissant,  createur  du  ciel  et 
de  la  terre,  (de  toutes  chosesj  visibles  et  invisibles;  et  cn  un  seul  Seigneur, 
Jesus-Christ,  le  Fils  de  Dieu,  unique,  engeudre  du  Pere  avant  tous  les 
temps,  lumiere  de  lumiere,  vrai  Dieu  de  vrai  Dieu;  engeudre,  uou  cree, 
consubstautiel  au  Pere,  par  qui  tout  a  cte  fait;  qui  pour  nous,  hommes,  et 
pour  notre  salut  est  descendu  du  eicl,  s'est  incarne  du  Saint-Esprit  et  de 
Marie,  la  vierge,  s'est  fall  liomme,  a  ete  crucifie  pour  nous  du  lenips  <lo 
Ponce-Pilate,  a  souffert,  est  iikhI,  a  rte  cuscvcli,  es(  ressuscitö  le  troisieme 
jour,  comme  c'est  ecrit,  est  remonte  au  ciel,  est  assis  ä  droitc  du  Pere;  et 
il  revicndra  avec  gloire  juger  les  vivants  et  les  morts;  et  son  regne  n'aura 
pas  de  lin.  *  Et  au  Saint-Esprit,  Seigneur,  viviliant,  proredant  du  Pere. 

1.    Dans  le  lcx(c  :  «  de  Sicile  ». 


[93]  CONCILR  DE  NICKE.  549 

<P  J'  -i^  ^  ^  o'  ^^  ^'3  *^A^  ''^>?->*  cA.  r'-'  ^^3  J^^  <-^  J^  :r  ^^' 

^.      JD     jJj     L'jp'l*       'h^'^     ^y^iJ     Jf^     ki-^'     rt-^l     ^'     (j    \^     'J_^i     l^ySüLjlJ 

\Sy^    ya.    ijuJ   \y^ii    üj%    'j^"^^'    (^*    Ü^ls    C-^*"^    'j^'ii    l_^«.v::f>-i    |V    Ujjls 
o.    JLaIj  dlUl   j.l^:U.,«   AjP   J^   Ij.^  j^Vl   iÄ*   >::-:^3 
yü    dJL>    Ji.>-j    'W=^    'fc^j    Lä£-1    ^vii-    '«-JUjj    4oL»I,ij'    *.»Ä-«   ^    ^»"^'j'    i*v^ 

^L;^     ^^.a-      -^     JD;    ^3     '^-^3     *^     ^?'y..     (^    ^»^3     ^^-^'3    (V^*.     T'         '^^-«^''    (V^-' 

1.  Peut-etre  oW:%''  —2.  ^ß^^y 


«  Quant  ä  ceux  (jui  disent  :  II  eluil  i't  il  est  luoit ;  il  ifoxistait  pas  avaiit 
dVtre  ensrendre  ;  il  a  ete  fait  de  ricn  ou  d'une  autre  subsfan^e  ou  essence 
ou  d'une  autre  o-j'-Ay.  ;  il  est  changeable  ou  mutalilo  ;  ou  eelui  qui  repre- 
sente  le  Fils  de  Dieu  par  uue  de  ces  qualitcs,  —  celui-lii  est  anathematise, 
excommunie  et  maudit.  » 

11s  reglerent  ögalemeiit  plusieurs  queslions  sur  le  comput  pascal  qui  tut 
cliangö,  et  ils  redigöreul  20  eanons.  Cerlaiiis  de  ces  eveques  s'etaicnt  reiiuis 
auparavant  k  Ancyre  de  Galatio,  avaient  redige  24  canous,  puis  ils  ötaient 
allös  ä  Xicee.  Ensuito  ils  se  r^unin-ut  u  G^saree,  apres  leur  reuuiou  ä  Ancyro 
et  avant  celle  de  Nicee,  et  redigerent  egalement  20  eanons.  Ensuile  90  evö- 
ques  se  rassemhlt'rent  ä  Antioclie  et  redigerent  25  eanons.  Ensuite  (les  öve- 
qucs)  se  röunirent  (ä  Gangros)  '  et  redigerent  20  eanons.  Ensuite  ils  se 
rassembli'-rent  k  Laodicee  et  redigerent    19  eanons. 

Tous  ce3  övönements  eurent  Heu  du  tenips  de  Tcnipereur  Constantin  et 
de  sa  maison. 

Lorsque  Arius  fut  anathematise  dans  le  concile  des  318  eveques,  qui  ecri- 
virent  son  excommunication,  il  sy  trouva  un  cortaiu  nombre  d'eveques  el 
d'autres  personnagcs  qui  partageaient  la  doctrine  d'Arius  et  qui  refuseront 
de  signer  Texcommunication  d'Arius.  Ec  concile   leur  ayant  inspire  de  la 

I.  Je  compU'te  le  texte  (J'a[)res  Mick.  Ic  Syr..  I,  2üj. 


550  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [n'.] 

\^  ^^X^\   ,.zS^\   'L.^1   <ü   w-."jC    jl   ■'^^j.jLjI   ^Ij     ^.IJsÜ   'U.    ^^   ^j-*^'^-'    j' 

/..l-a'Ja....'*     Zw«    A-i     Jji    ^i>-'     LtS    aJU-C-     <i>.«-5-       Jl    L.Ä)I    ^^3    uT'y-^      '^        3j^    j      ^b 

JU_^I3  ^<)l    j,   p^3j   ^3   ÄJjlkJb  iuäUVl   -'^^   lÄA   Ul:^  ^1  ^   J\  ^Ul 

1.      ^^jLJ.  —  2.    v.~;i'-i.  —  3.    ,  ^,U.  —  4.      ^.J-'ji-.  —  5.    ,  ^^L ,'.  —  G.  Ms. 
ajoute     fJiJi~i. 


crainte,  certains  d'entre  eux  se  repentirent  et  revinreiit  (ä  Dieu);  quaiit  ä  ceux 
qui  ne  revinrent  pas,  ils  furent  excommunies,  anathematises  et  bannis.  Parnii 
ceux  qui  furent  anathematises  et  bannis,  se  trouverent  Eusebe.  eveque  de 
foi.'i2  V.  Nicomedie;  *  Theognis,  evöque  de  Nicoe;  Mari,  eveque  de  Chalcedoine,  et 
Secundus,  eveque  d'Akka  (Ptolemais  '). 

Ensuite  une  partie  des  eveques  se  Icva  el  presenta  a  l'empereur  une  lettre 
oü  il  y  avait  des  recriminations  conlrc  d'autres  eveques.  Lorsque  l'empereur 
l'eut  lue,  il  ordonna  de  la  brüler  et  dit  :  «  Si  je  trouve  un  preli-e  quelconque 
soupgonne  et  aflligö,  je  le  couvrirai  de  mes  vetemenls.  » 

Eusebe,  eveque  de  Cesari'e,  fuf  charge  de  fnrniTder  ce  qui  avail  cte  arrete 
par  ces  synodes. 

L'empereur  envoya  dans  loutes  les  provinces  une  lellre  oü  il  disail  (|iir 
loutes  les  questions  de  ce  synode  etaient  terminees  et  achevees  avcc  raide 
de  l'Esprit-Saint,  sa  force  et  sa  puissance,  et  que  la  question  de  la  Eele  de 
Paque  etait  convenablement  r6glöe.  II  ordonna  ü  tous  les  eveques  d'etre  zeles 
pour  la  construction  des  eglises;  il  ordonna  ä  Eusebe  de  lui  ecrire  les  titres 
des  livres  qui  se  lisaient,  et  il  ordonna  de  brüler  les  livres  d'Arins.  II  envoya 
egalement  a  tous  ses  gouverneurs  une  an  Ire  lettre  oü  il  disait  :  «  De  la  part 
(lo  rcnq)ercur  Constantin  aux  eveques,  aux  metropolitains,  awx  pretres,  aux 

1.  Ci.  Mich,  le  Syr.,  1,  24ü.  Chr.  Min.,  11,  l'i8.  Soer.,  II.  Kccl.,  1,  S  (.l//>«f,  P.  G., 
LXVil,  p.  64).  Denys  de  Tellmahr^  chez  F.  Naii,  Revue  de  rOricnt  chretien,  II  (1897), 
p.  50. 


[95]  IIISTOIRE  DARIUS.  551 

■V;  Jl^j  ;jj,üi  <;  j;;  dUJij  aJ\  \^\  <L__  ^1  ^A.  0J0I3  tsui  ^u-  'jiu'j 

J\j:;  <ü)1  U  jl  >L—  <_i;  J^  j^'  J«^. 

«0  I3JJJ3  CiÜaJl  ,.^\^  >i,LL^I  l_yi;3  Ä^Lkl  l_»«^3  l_3V^j  (V*~*^  (j  ^b-^'^i  ri-^ii 
•::^~^  ^\   J^i   r^;r^"   -^^^    »;.L^   i_'f>-j  jt^  !>l«L>-   c->'o  i\y>\  4JI   1^^   jL    ^13:^^3 

1.  En  marge.  —  2.     ^—'j^I.  —  3.     -,.;.iL'.  —  4.  Lj>LvJ'. 


^^.. 


gouverneurs  et  ä  toutes  les  personnes  qui  recevront  notre  lettre,  saliit ! 
Arius,  le  menteur,  ressemble  au  diablo,  mautlit  i'l  mecliant,  et  il  s'cst  se- 
pare  de  la  foi;  c'est  pourquoi  il  a  cüntrcdit  Ic  peuple  et  est  devenu  l'au- 
tcur  d'iine  heresie  sans  precödent.  Ainsi  le  rnalheur  I'a  saisi  e[  Tepreuve  lui 
est  arrivee.  II  est  necessaire  ile  Lrüler  ses  livres,  de  sorte  qu'il  ne  reste 
aucun  Souvenir  de  lui  '  ui  rien  de  ses  paroles;  el  j'ordomie  ä  ceux  qui  eu  oul 
quelque  chose,  de  brüler  e(  de  defruire  tout  cela;  siuon,  ils  serout  atteiuts  du 
rnalheur  qui  est  arrive  ä  Arius;  et  personne  d'cnire  eux  ne  trouvera  pour 
son  Arne  la  voie  du  salul ,  si  Dieu  le  veul !  » 

Ensuiie,  apr6s  ces  afTaires,  Tempereur  lil  la  gucnc  ä  certains  ennemis 
qui  Tentouraient,  les  vainqiiit  et  en  fit  prisonuiers  un  grand  nombre. 

Alexandre,  evi-que  d'Alexaudric,  niourut  5  mois  apres  la  reunionduconcile 
de  Nicee;  et  il  eut  pour  successeur  Atlianase  qui  siegca  peudant  \{S  ans  '. 

Husebe,  evöqu(;  de  Xicomüdie,  Theognis  et  ceux  qui  partageaient  leur 
doctrine  ne  renoncferent  pas  ä  Icurs  opinions,  ä  leur  revolte  et  ä  leur  erreur 
et  ils  persisterent  dans  leur  impielö;  ils  allerent,  coi  voquereiit  un  concile  ^ 
Antloche  et  chasserent  Euslathius,  6v6que  d'Antioche;  ils  le  destitu^Menl  et 
le  didamörent.  Ils  cachörent  clioz  lui  une  femme  ({ui  etait  enceinte  d'un  cer- 
tain  forgeron;  et  eile  se  mit  ä  crier  et  raconter  :  i<  Je  suis  enceinte  d'un 
liomme  qui   s'appelle  Eustatliius.  »  Ils  deposörent   Eustatliius  et  voulurenl 

i.  V.  Mich,  le  Si/r..  \,  200,,.  Chr.  Min..  II.  i'V.\. 


Id.  ',:i. 


552  .  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [Odl 

j^j^   jU  «uStyi  ^^^  o"^3  i*^'*'  >-^:~^3   'ji/^'  cj^'  j'  (»■  fn*^  ^-^  '-'^^  (^  ^ -''' — ' 

oL_ü    'U-Lt    pJjLJl    i;^^l    vj"^,-»'    (^^'    v^J   '^'^    ij^    SXJ\    Aol^^li   <it    pAl!!    J   v' 

1.     "^,Lk_'.  —  2.      rf».jJL'.  —  3.      ^4~'l\j  "^'j.  —  4.   Dans  le  Ms.  iious  lisons  encore 
(Jeiix  iiiots  '_j— jJ'  jLLjIj  qui  ne   sont  pas  clairs  et  qu'il  faut  omettre.  —  5.  ly^'^- 


etablirä  sa  place  Eusebe,  eveque  de  Gesaree;  mais  celiii-ci  ne  l'acccpta  pas 
de  leur  part.    Ensuite  le  penple  se  divisa  eii  partis;  la  discorde  regna   et 
le  siege  d'Antioche  demeura  vacant  pendant  huit  ans'. 
ini.  '1 1  V.        Ensnite,  apres  cela,  si^gea  l'eveque  Eulalius  pendant  un  an  ;  *  Euplironins 
Ini  succeda  et  siegea  pendant  six  ans-. 

Lorsque  les  habitanls  d'Antioche  enrent  chasse  Eustathins,  ils  rcclame- 
rent  Arius  et  se  declarerent  en  sa  faveur.  A  la  cour  de  remperciir  il  sc  trouva 
nn  des  partisans  d'Arius  comme  agent  secret;  il  etait  altaclie  a  Irur  doctrine, 
les  aidait  et  les  protegeait.  11  ]iiia  rempereur  dY'crire  ä  Arius  et  de  Ini 
pcrmettre  de  se  rendre  aiipres  de  lui.  L'empereur  y  acceda  et  ordonna  ä 
Arius  de  vcnir  pres  de  lui.  Quand  il  eut  re^u  la  lettre,  il  se  rendit  cliez 
Ternpereur  avec  un  diacre,  qui  avail  ete  anatheniatise  avec  lui.  L'empereur 
leur  ordonna  d'expliquer  lour  l'oi  dans  un  mömoire  et  de  le  lui  presenter. 
Quand  il  l'eul  examine,  il  n'}'  Ironva  riea  qui  s'ecartäl  de  la  vi'rite. 

L'empereur  öcrivit  a  Atlianase,  eveque  d'Alcxandrie,  ei  lui  deinanda  de 
les  recevoir  et  de  les  retablir  dans  leur  rang.  Mais  Atlianase,  eveque  d'Alcxan- 
drie, refusa  de  les  recevoir.  Sur  ces  entrefaites  les  partisans  d'Arius  se  ras- 
semblcrent  et,  dans  leurs  deliberations,  ils  resolurent  de  calomnier  Atlia- 
nase aupres  de  l'empereur  et  de  porter  contre  lui  les  accusations  les  plus 
graves.  Et  ils  agirent  ainsi. 

1.  V.  Miilt.  le  Si/r.,  I.  2Ü3-20V,.  ~-  2.  .!//<■//.  /<-  Syr.,  I.  20.3,. 


ri)7:  CHRONOLOGIE  DU  MONDl«:.  553 

<jLs>i_^1j   ifyj^    JaJC«j    dlU!    __^ls    ^jlUI    ^l    ^It     _.-~L'''    i.~.!>t   ^J:iM>    J63 
^Iä-^I    ^LCj    ijXU*  j^\s  i^ÜsUl    bUl    (^^3   *-'!    '^.    ^y^    '-»J    ■^•'.-^3      ,_~-UV    pJ'-* 3-3 

C-C  «JL^  ,)\  dLUl  <s  ,^  i'  *  ^'i    «-.»Ä.-   i^ls  <,Iä^';     ,-»)j1    ^'  L;^  •  fui. '.'.. 

L-aLa   >_r_^'    jl    Ulj   jij   öS^\    j.U:!-; äi   ^LT   öw    J   l,,l^  j_^Vl  s-Äj^  003 

V-^*'    :L.Ü.i.jÜL"    ^Iä-s1    JjX    U    ^U.   ili!i    i-lft   ^ll    ^i\   ^  ij^U   /^_aJI   dJjU^ 
L4    *"  •' " t .    wJ»j^-i3    ■'^^Ä^    ♦<  j '     cJii«     «-»i>c;3    U— •     \~^ 'I3    Oiji'      ^U-     i4,»A>-.r«    \tJ^ 

iUjVl    J    '*.«-i3    ^JJ'    '*ol:^    J     '  ^r'_yls^il    J*^ 


v^3   jL^^'i    iL*    JUl   ^\>   ol    Ji^   Cw    J,r-^'3   i^    "*— '    3-^^    li   (^'^'    ^•;-    f'^* 
,V_t£.«    'iL-J»   iL.  iAm   '    r'vLJi       'I  ix.„»  ii~    Vi-^!  iLo    «_"  iA»)     ^opV' 


Mais  ü  la  cour  de  rerupcrcur,  il  se  Iroiiva  uii  des  disciples  d'Atlianase,  ipii 
appril  ä  rempereur  la  ruse  d'Arius  et  de  ses  partisaiis,  Iciir  Jalousie  |Miiir 
Atlianase,  la  laussete  de  leurs  calomnies  et  de  leurs  accusations.  Alors 
rempereur  ordonua  d'eloigner  les  partisans  d'Arius  et  il  ecrivit  a  Atlianase 
de  venir  le  trouvcr.  Lors([u'il  fut  arrive  aupres  de  lui,  Tenipereur  le  qiies- 
tionna  sur  plusieurs  puints  qu'Arius  et  ses  partisans  avaieut  enseignes,  e(  il 
lui  expliqua  tout  cela.  *  Ensuite  l'empereur  le  retablit  dans  sa  place  avec  ♦  foi. 
grand  hunncur  ' . 

Ces  ev^nements'- euren l  Heu  en  Tan  30  de  Constantin.  VA  nous  avons  juge 
bon  de  donner  ici  l'ordre  des  rois  qui  avaient  regne  depnis  Adam  jusqu'.'i 
cette  epoque,  d'apres  ce  que  rapporfcnt  Ics  autenrs  des  annales  qui  ecrivirenl 
et  pxposörent  clairement  les  epoques  et  les  annees.  Xous  reunirons  (des 
renseignements)  sur  les  rois  de  dillerents  peuples  et  de  differentes  nations 
autant  que  nous  pourrous,  pour  montrer  quelle  difference  existe  cntre  eux 
au  sujet  de  l'augmenlation  et  de  la  diminution  des  annees  (du  rögne  de 
tel  ou  tel  roi),  si  le  Dieu  Tres-Haut  le  permet. 

Africanus  dit  dans  le  livre  qu'il  a  compose   sui'  le.;   epoques  : 

Adam  gouverna  le  monde  au  d6but  pendant  930  ans  '.  Setli,  soii  lils, 
gouverna  le  monde  pendant  128  ans.  Apres  lui,  Alak.r.dis.  (Alasparus)  pen- 

1.  Mich,  le  Sijr.,  I,  202-204.  —  2.  Le  passagc  suivaiit  est  traduit  en  russe  par  le  baron 
Rosen  dans  le  Journal  de  rinstruclion  publique,  231  (1884),  p.  50-57.  —  3.  Ici  se  lermine 
la  traductioii  de  Hosen. 

l'ATU.   On.   —   T.    VII.  —  I'.  '1.  3T 


554  AGAPIUS.  KITAH  AL-  UNVAX.  [9«l 

'i_r'_*^ijJ-23'  <— Ä-^'3  ^,,^1    ^<i„3   ö-   ^r»--!3  jl~''   i-'^  '',_r_y3'-  ^t-'    ^3   ^     ■^-—»j-j 
> — i-Ä3   ^;y-^'   "U— 3  O-     '(-ji — ~^   J[m    '  (_r'j- — s*-«'   ._i^-2j3   ^.j-^i    <^3  "C—    !s^_Lfc    « -3    «oU 

*  l'(pl.  'i'i  \.    «—- ^3     '^)U     isAjc      ifiy^ ^     »_i-i.'3       »^       <ji— 3     O-       ■,_),_tc-3     jL»J'     iAjc        _ia;Li>3' 

jL::^_L*3   jUJl   jlsj^l  ^11    ^i,\   ^^   ^^1  ^^   *^— •  ^-=^J  ^-Z'  '^J  ^  ^r—^i 

1.     ,  ^,yl.    —    2.      .r^'MJ'.    Peul-etr.'    ..h'-^'J'    =    les   Medes''  —   3.       ,JU!.  — 

4.  ^Jj^-^l-1.—  5.  ^^-j^jb.  —  ü.  j^^^.i^^U:!.!.  —  7.  j^^j-v-jL'U'  —  8.  ^^^.  —  9.  Kii 


danl  U2U  ans  et  7  niois;  apres  lui,  Ainelmi  pcudaul  128  aus  et  '^  mois; 
Alorus  rol  desMedes  (?)  pendant  98  ans,  9  mois  et  20  jours;  apres  lui,  Anie- 
non  pcüdant  168  ans  et  7  mois  el  demi ;  apres  lui,  Metalarus  pcndant  l.")7  ans 
el,  (')  mois;  apres  lui,  Daonus  peudani  98  ans  et  7  mois  et  demi;  Evedora- 
chus  pendant  117  ans  et  (')  mois  et  demi;  Ampliis  pendant  98  .  aus  et 
fui. 'i'i  V.  7  mois  et  demi:  '  apres  lui,  Otiartes  ])endant  28  ans  et  7  mois  et  demi; 
apres  lui,  Xisuliirus  pendant  157  ans  el  6  mois  et  demi.  Le  total  des  an- 
nees  depuis  Adam  jus(iu'au  deluge  est  .de  2242  ans.  Dans  le  calcul  detaille 
il    luanque   :{   mois  d    10  jours'. 

Cela  s'accorde  av(>c  la  viaie  Tarali.  daprrs  la  liaduction  des  Septanlc 
(pii  Tont  traduite  sous  Ptolemee,    roi  d'Egyptc,   d'unc  fac^^on    irreprocliable. 

Aprös  le  dehige  :  ^■o('>  o-ouverna  le  mondc  pendant  ;U0  ans;  Sem,  son 
fds,    pendant    130  ans;  Arpiiaxad,    le    Kliamitc   ",  pendant   3-3  ans  ;...liraus 


1.  La  derniere  plirase  est  en  marge  du  Ms.  Nous  Irouvons  ce  passage  des  rois  Clial- 
deons  qiii  apparlient  ä  Africanus,  dans  d.  Si/iic,  1,  p.  31-32,  71-72.  V.  //.  Geizer,  S.  J.. 
Al'ricanus,  II,  p.  108  sq.  liarhebraeits,  Chr.  Syr.,  p.  4  sq.  Mich,  le  Si/r.,  I,  5-8,  12. 
Euseb.,  Chron.,  ed.  Schoene,  1,  col.  10.  —  2.  .VI-Kami.  (!f.  .1.  Bauer,  Die  Clirotiik  des 
Ilip])olylOS,  Leipzig,  1905,  p.  88  :  K«i  'Asia-ao  lyEvvrids  tov  KaVviv,  o'Jev  Y''Oviai  01  Trpö? 
ävaio).«;  i^aaitai  (y"!.  Chr.  Pasch.,  I,  p.  .")'i  :  'Ap3/a;iä  £y£'vvr|iT£  tov  Kai'va'v.  Kaiväv,  i\  ou  ol 
^apixätai. 


[99]  C.IIKON(Jl.()C;il';  DL    .Mo.NDi:,  555 

1.  ,  ^vjäIj.  —  2.  ^-^'L'.  —  3.  ^^jJ-\.o.  —  'i.  La  date  nianque.  —  5.  _..''iU. 
—  (i.  ,  ^l>j.  —  7.  _,_vi.  —8.  ^..^s_.  —  y.  jLJ'.  —  10.  -J-^'U.  ^  11.  -vk-v'.  — 
12.     -•^' ,!v3.  —  13.      _'.L_w.  —  14.      ^-Ubli-vw.  —  15.      ~.',Uv...   —  lü.      XJ^.  — 


17.  ^y,L 


(Evechius)'...  peiulaiU  1\  uns;  Akoumasthous  (Cliosmasbolus)  pendant  ;{."> 
ans;  Kourous  (Porus)  pendanl  30  ans;  Nachonbous  (Naclioubcs)  pcndaul 
33  ans;  Nablus  pcndant  'lO  ans;  Osanous  (Onibalkis)  pendant  3.')  ans;  l'^indi- 
rous  (Zinzirus)  pendant  'i  1  ans;  Mardocentes  pendant  {fv\)  ans;  "  Mardalbus 
(Mardacus)  pendanl  10  ans ;  .M.r.d  (Sisimordacus),  son  Als,  pendant  4.)  ans; 
.tliius  (iXabius)  pendant  37  ans  ;  Parannus  pendant  40  ans;  Sainouanbous  (Xa- 
bonnabus)  pendant  28  ans;  Belus  rAfs\'rien  pendant  1.')  ans;  Naitius  pen- 
dant Wl  ans;  Semiramis  pendant  42  ans;  Ninyas,  appele  Zamcs,  pendant 
38  ans;  Ai'ius  pendant  30  ans;  '  Aralius  pendant  40  ans;  Xerxes  pendanl  ♦  IüI. 'ü 
30  ans;  Armamithris  pendant  30  ans;  ''  Malaeus  (Balaeus)  pendant  .")2  ans; 
Atbadaiis  (Sehos)  piMuhuit  -VI  ans:  .Manntlms  pendant  30  aus;  Macbalaous 
(Aschalius)  pendant  28  ans;  Spliaerus  pendanl  22  ans;  MainyUis  pendanl 
32  ans;  Astliatbaras  (Sparthaeus)  pendant  28  ans;  A  nyntes  pendant  'ijans; 
Ochsous  (Uelocbus)  pendant  2.")  aus;  Balatoris  pendant  30  ans;  l.,amprides 
pendant  32  ans;  Sosares  pendant  20  ans;  Saqadataous  (Ascadates)  pendant 

1.  J'our  les  noms  suivaiii.s  v.  (',.  Si/nc,  1,  IUI);  172;  IHl,  193 ;  203-20'. :  232;  277- 
278;  285-286:  292-203;  301-:;02:  312;  372:  401;  438;  476;  478;  484-487.  —  2.  D'apres 
Cj.  Sijnc.,  I.  172.  — 3.  I,e  .M<.  d'-Vg-apius  oiiiet  ici  ISe/othiis    (i.  Si/iic,  I,  203;. 


luK 


'1.1   V 


ÖÖC,  AGAPllS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [100] 

^T-^l    •C-    jj.-^>3   jL<J'     ^^^'ji    *•"    jjJ^'J'3   iT-'^   i-TlJ.      ""^    j^J'J   J'-''    ' ,_r'J-^-'' 


C~~     '"  j__i>-jl — äJ^ji    O-    is^,,i£.     «_J'    ^Öl      »»yj'.5   ^-^    j^*'J'3    i^-*^^'    i_rc^-'"' — s^j' 
—  7.      ~.'LoJ.  — 8.      ^.ULjJj.  —  9.   ,  r-j'Jsui'.  —10.   ,  ,-.v_.U^M.  —   II.   ,  „.A'ij.   _ 

w--'  U-''^  L.'-'  L^-/  ^-.'-'-/ 

12.    ^  ._^^'l','.    —  1;!.    ^   „y,L._..     —  1/.,     ,  ^-.^V-''-    —   15-    .   -/-^r-^-    —   1' 


;»^wkM. 


—    17.     --A^J-J'.  —  IS.      ~VÄ.  LU-i=l.  —  19.      „...\.o. ,'.—  20.     „..UJfk^. 


'lO  ans;  Sajiliranoiis  (Saqranoiis)  penilant  'lO  ans;  '...l'ai'is  (Lamprais)  pen- 
danl  30  ans;  IMianyas  (Panyas)  peudant  '\'i  ans;  Sousarmous  (Sosarmus) 
pendant  22  ans;  Snaraons  (Mithracus)  pendant  27  ans;  Toutonmaous'  (Teu- 
tamus)  peudant  32  ans ;  Tenlaous  pcMidaul  'lO  ans;  Aialiilus  pendant  'i2  ans: 
Kalaons  (Clialaus)  pendanL  '\'^  ans;  .\nalius  pendanL  3<S  ans;  Hahius  p.en- 
danl  37  ans  ;  Tliinacns  pcndani  3U  ans  ;  Darqoulous  (Dercylus)  pendant 
40  ans;  Enpaemis  j)en(lant  38  ans;  Laosthanis  (Laostliencs)  pendant  '1.1  ans: 
l*(ntiadcs  pendant  30  ans;  Arpliiatlious  (Ophralaeus)  pendant  21  ans;  Kpliou- 
thais  (l<]phcclieres)  pendant  50  ans  ;  .Vcraganis  pendant  '\'l  ans  ;  *  Konnthou- 
lacms  (Concolerus)  pendani  20  ans;  -  Arhacus  pendant  2<S  ans;  Mandaous 
(Mandauces)  pendant  20  ans;  Sonsarinons  pendant  30  ans;  .V.llia.s  (Artycas) 
pendant  30  ans;  Deioces  pendant  .Vi  ans;  .Vpliraartis  pendant  2'j  ans;  Kyaxa- 
res  pendant  32  ans;  Ast3'ages  pendant  28  ans;  Cyins  le  Perse  pendani 
32  ans;  Cambyse  pendani  8  ans;  Darins  pi'iidant  3(i  ans;  Xerxes  pendani 
21  ans;  Artaxcrxi'S  pendant  ''il  ans;  Darins  II   [lendant   19  ans;  Artaxerx^s 

J.  Je  iic  jn'ux  |)as  iileulilier  ce  noiii  lians   G.   Si/nc   —  2.   C'esI   Surdtinnpidus  Ji. 
.Si/zic.   I,  ;iI2  . 


[101]  (;iiU()X()i,()(;ii:  \)i  mo.ndf..  557 


O'^ 


^-'  ^  ■■  ^_  C7  ^>  ^       -  ^  K^' ..  1         .  ^   ^       ..  ^  ^  ^  <_^   -^  ^ 


1.   ^.J=..J,V  —  2.   ,  ^-'.  —  3.      -.J:..Vv.  —  4.  A.O.k...U.  —   5.       „..Li 
7.  ^  -.^.J.  —  8.      ..^'L,^^.  —  9.      _Ji.^-.  _  10.      „.-'L.i'i. 


pcndiint 'i(i  ans;  Ochus  pcndant  21  ans;  Arses  pendaiit  dcux  ans;  Üariiis  III 
peiidant  (i  ans;  Alexandre  le  Piiissant  pendant  6  ans;  Ptoleniee,  lils  de  Lagos, 
pendaiit  39  ans;  Ptoleniee  surnomine  Pliiladclplie  pendant  ;{8  ans;  I^olcmee 
Kvergöte  pendant  25  ans;  Ptolemee  Pliilopalor  pendant  2'.)  ans;  Ptolemee 
(Rpipliane)  pendant  2'i  aas;  Pl(il.'imM>  l'hildiiM'tor  pendant  .■{.")  ans;  Ptole- 
mee (Evergete  II 1  Pliyscon  pendant  Kl  ans;  (Ptolemee)  Auletes  pendant 
9  ans;  Ptolemee  Alexandre  pendant  .'}  ans;  Plolr'niee  Philadelplie  II  pendant 
8  ans;  Ptolemee  Dionysius  pendant  29  ans;  Cl(''opäti'e  pendant  22  ans'; 
Auguste  le  Romain  pendanl  ^1,'}  ans;  Tihere  pendant  22*  ans ;  Gaius  (Cali- 
gula)  pendant  4  ans;  Claudius  pendant  14  ans;  Xcron  pendant  14  ans; 
Vespasien  pendant  10  ans;  Titus  pendant  ."{ans;  Domitien  pendant  15  ans; 
Xerva  pendant  nn  an;  Trajan  pendant  20  ans;  Adrien  pendant  21  ans;  Tilus 
Antoninus  pendant  21]  ans;  Marcus  pendanl  19  an?:*  Commodus  pendant  •  ini. '.c,^ 
l;{  ans;  Severus  pendant  18  ans;  Antoninns  (Caracallal  pendanl  7  ans: 
Antoninus  II  (II(5liogal)ali"i  pendant  \  ans;  Alexandre  pendant  13  ans;  .Maxi- 
mianus  (Maximinusj  p.'iidanl  3  ans  ;  Gordianus  pendant  <»  ans;  Pliilippus 
pendant  (l.ms;  Decius  pendant  2  ans;  Gallienus  pendanl  3  ans;  N'alerianus. 
'ds    (li^...    [Hiidant    I 'i    ans;    Clandins    pendant  2   ans;    Aiu(dianiis   pc 


iidanl 


I.  I.i'  Ms.  d'Agapius  presenle  ([iiolquos  dilliciilles  dans  cc  tableaii  des  l't.dcmees. 


558  ■        AGAl'ILS.  KITAB  AL-U.WAN.  [102] 

ij^Li-   »_r  ^j-ji Lk..ls^^  jl:i-  cr'i'^'^   ör-'  ^^  ~ <fy->^  Or-   ^~     ^y^-^^   j^- 

villi  dl  ^j>-\  \:\i  ^\  ^y,jj\  cX.U\  ^^kkJ  J\  (.J  ^^  IjCl  j^s}\  c-lj-Uü 

aj^   jjj> — 3   Aj^U   i^L  >!>l^^   XI3   jl      1'    jliJ   "C^   j_**~'3   j^l-«  jL^  -*-3  ji   (Ji   >_ri?'' 
jL;jl  i^L«   :;-^:i-l   JJ3   jl   ^\   iy   l:^   ^^"^3   ^j-^i  iU   :i_^j_  -^3»  j'  J^  Sy^^-^ 

AJ3     (jl       Jl     ^Lli'^    <L-     /r~-'J      r-^^J    ''^'-'     -^Li*^    -^3     j'     ,J'    -i-  «-i-'    *-'—    jj  ,.ifr3 
'  fdl.  16  V.  »L-     -U;       Jl     7-  «j     <C«     J3l<>..3    jl»J3    *oL«     7- y    -VJ3    jl       Jl     d-J  V~-     " ^3    ^^    viLJ 

1.  ,  „.yl'',,'.  —2.  ,  „.y,jj.  — 3.  Cod.  ,  r^r^'j'. 


(i  iuis  ;  I'robus  pendaiit  9  ans  ;  Curus  pendant  2  ans  ;  Diocletien  pendant 
19  ans;  Constantin  pendant  20  ans.  Cela  fait  5816  ans. 

Le  Chrysostome  '  dit  dans  son  traite  qu'il  a  eciit  pour  Acacius,  eveque 
de  Melitene "  :  «  Tu  m'as  demande  que  je  t'expose  la  Chronologie  des  rois 
qui  ont  regne  depuis  Adam  jusqu'ä  Constantin  le  Grand,  remperenr  pieux ; 
et  je  t'expliquerai  cela''. 

«  Adam,  ä  la  naissance  de  Setli,  avait  23U  aus  ;  Setli,  a  la  naissance  d'l'l- 
nos,  avait  205  ans  ;  Enos,  ä  la  naissance  de  Kainan,  2'.>Ü  ans  ;  Kainan,  ä  la 
naissance  de  Mahalalail,  avail  170  ans  ;  Miilialalail  vecut,  avant  la  naissance 
de  .lared,  165  ans;  .larcd,  avani  la  naissance  d'Ilcnolvli,  122  ans;  [fenokli, 
avant  la  naissance  de  Matlmsaleli,  l()5  ans;  Malluisaleh,  avant  la  naissance 
füi.  'lO  V.  de   Lamoc,  107  ans  ;  *  Lamcc,  avant  la  naissanci'  ilc  Xoe,  SS  ans  i  .\oe,  avant 

I.  Le  passage  suivant  est  traduit  en  russc  jiar  li^  liaron  Hosen,  op.  eil.,  j).  57.  Rosen 
dil  :  Sans  doiite,  ce  Chrysostome  esl  le  nieme  auteur  qui  est  iiieiilionnc  dans  le  Tenbili 
de  Mai;oudi  (p.  57:.  Pourlant,  a  mon  avis,  ccllc  ([uoslion  n'esi  pas  loul  ä  fait  ciain'. 
«  Chrysostome  »  —  c'etait  la  conjecture  de  .V.  de  San/:  Athennetis  Chri/sosto/»e.  \  . 
Masüdi,  Les  Prairics  d'or,  IX,  p.  340  et  surtoul  p.  .■?72.  n.  4.{.  Dans  le  texte  de 
Tenbili,  publie  par  de  Goeje,  nous  lisons  :  le  livrc  du  nioine  (^„-j^JJ!  au  Heu  de  w^-OI  .s 

Athenöe  l'egyptien.  De  (joeje,  VIII,  p.  154-155.  Carra  de  Vaa.v,  Le  livre  de  l'avortisse- 
ment,  p.  212.  Sur  le  iiom  de  Chrysostome  v.  Fahricü-lldrlesii  Bihl.  g-racca,  \  IM,  ll.un- 
burgi,  1S02,  p.  454-455,  n.  d.  (l.  VFI,  553  de  la  premiere  edilion).  Le  nom  d'.Vlhenec 
me  parait  egalement  suspect.  — ■  2.  Le  nom  de  cet  evi^que,  dans  le  texte  arabc,  n'a  pas 
de  poinls  diacritiques.  Je  crois  qu'il  s'agit  d' Acacius,  evöque  de  Melitene,  dont  parle 
Lequien.  Oriens  Clirislianus,  1,  p.  441.  V.  Migne,  P.  Gr.,  t.  LWVll,  p.  1467-1472. 
ßardenheiver.  Patrologie  II,  ed.  Freiburg  i.  B.,  1901,  p.  .325.  —  3.  Ici  se  termine  la 
Iraduction  de  Rosen.  V.  Geizer,  S.  .lulius  .Vfricanus,  IL  S.  347  sq. 


[103]  CIUIUXOLÜGII';  J)U  xMO.MJK.  559 

CL.    tJL    -v'3   jl    ^\    jj::^jj\    ^r^iUj   iU   AiÄSjl    jjj    'J\      \\    ^L  C-  iL.     r-«^ 
i..L«    iJLs   A.lj    jl     Jl    ^ It  <_-   jy^3  ^1^  ^^  -*-S  j'   is'   V^^  '^~'    '^y^i     r-'^i 

i^i.  j- jjU  jjj  jl  ^ii  ly.  :i  i._-  j^-iTj  iL.  ly-ji  jjj  jl  ^ii  ijij  c_  /^^'j  ^jij 

r-jLj"    JJ3     jl    ^1    jy>-^     ö-     jj-^"}     \^    J_J-=-^     -*-'j    j'    ^''     P-JjL-    ö-    jy-L'^    jl-^"l3 
C-    iL.    (Jä_I    -O3    jl    ^11    r^y}    ^-    jj-"-"    (TT*-/.'    -*^-3    j^    ^y'    ^'''^"    '^-'    Jj*— *    *— '' 

jl     ^1     j|^-»*    i-^     j_^^     j'  -*^     -^-b     j'     ^J'^     ^U^IÜ    ilw     j_i«i^'lj     iU-     .JUftii     jJj     jl        Jl 
^>  »iA»-»     J«JoXjl     4j— •      J  »JUJI        ÖJL3     l^ij-i»     Ji^'lxlSjl      4j^      ^' »-»j'    '    -^3-*  3     J«-i '»-».''     ■*— 

■T-L.-H'    <^    ijj  >-^3    jLjl        wL      \.i^    ,iJo"   cA.L»_j '   4J^    ^_;j  vi^3   *-^L'    '   «.jJ'  <—    ^J3JcJl 

jj— «-^'3   jr:^^    '-'^'       jt;—    jl"«^"    'J3-^.'   jr-^    »—   Jj^r"^   J.^-^    '■^^   j^*^   ■^^S   *  r,.i. 'i7. 


1.  J-'— ;.  —  2.  Ici  il  luiil  voir  Kg-lon  lu  Moabilc.  —  .'>.   ,  »*t.  —  '1.     S,'.-'.  —  5 


6.^.1.-7.^,^.'. 


la  iiaissance  de  Sem,  10.")  ans;  Sem,  avaiit  la  iiaissancr  d'Arphaxad,  102  ans; 
Arpliaxad,  avant  la  naissanrt;  de  Sraleli,  13.")  ans;  '  Si;aleii,  avant  la  nais- 
sance  d'Haber,  !;{()  ans;  Haber,  avant  la  naissanco  de  Plialeg,  V.Vi  ans; 
Plialeg.  avanl  la  naissance  d'Ar'ü  (Halni),  l."U)  ans;  Ar'ü,  avant  la  nais- 
sancc  de  Sariig,  l.'{2  ans;  Sarüg,  avant  la  naissance  de  Naclior,  \'M)  ans; 
Xaclior,  avant  la  naissance  de  Tarili,  1\)  ans;  Tarili,  avant  la  naissance 
d'Abraliam,  70  ans;  Abraham,  avant  la  naissance  d'Isaac,  100  ans;  Isaac, 
avant  la  naissance  de  .lacob,  GO  ans;  .lacob,  avant  la  naissance  de  Lcvi, 
8(i  ans;  Lcvi,  avanl  la  naissance  de  Kalialli,  Mi  ans;  Kalialh.  avant  la  nais- 
sance d'Amran,  (>()  ans;  Aniran.  avaul  la  naissance  ilc  .Moise  le  propliete, 
73  ans.  Le  propliete  Moise  gouverna  les  Israeliles  dans  le  desert,  pcndant 
\i)  ans. 

«  .Josue  lils  de  .\oun  gouverna  le  peuple  peudaul  -27  aus.  (Jthoniel  et  Eglon 
le  Moabite,  pendant  40  ans.  Les  Moabites  et  Ahod,  pendant  SO  ans.  Les  Ca- 
nanöens,  Debora  et  Baraq,  pendant  40  ans.  Les  Madianites  et  Gideon,  pen- 
dant 10  ans.  Tliola,  pendant  2-3  ans.  Abimölek,  pendant  3  ans.  Jair,  pendant 
22  ans.  .Icphtliah  (.Ieplite}et  les  Anunimites.  pendant  6  ans.  Ilesbon,  pendant 
7  ans.  Abdon,  pendant  Hans.  *  LesPhiiistinsel  Samson.  pendant  20  ans.  IIpü.   •  i,.i. 


I.  Ici  est  omis  Cainan,  fils  d'Arphaxad  el  pere  de  S?aleh. 


:.(iO  AGAl'lUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [104] 

^■~'  Jy^J'  ^^  ^3^^  ^^  jj*j'  ^3Ji^3  u^^-»-i  '^—  jj-^jl  j^Lx)!  ijlt  c-  jjyi^ 


i^- 


'Litt     iA5>-'3    4wl^     LJJs-l      y^     jUj'     f'^Jy     ^^— '     jj^-^J 


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2.  LU.  —  3.  L^4.  —  !,.  L„.j.  •—  5.  lo.-'.  —  6.  '    ^^-.^l.  —  7.  ,  -i= ,'.  — 


'•  L.' 


il^l.  -  9.  ^^^^L.  -  10.  ^.^^1  ^^1.  -  11.  ^L. 


Ic  i^rand  pretre,  pendaiil  M)  ans.  Samuel  et  Saül,  penJant  'lO  ans.  David  le 
prophcte,  pendaiit  40  ans.  Salonion,  pendant  'lU  ans.  Hoboam,  fils  de  Salo- 
mon,  pendant  17  ans.  Abia,  pendant  3  ans.  Asa,  pendant  41  ans.  .losaplial, 
pcndanl  2.')  ans.  Joram,  pendant  8  ans.  Ochozia,  pendant  un  an.  .\tlialie, 
pendant  7  ans.  .loas,  pendant  iU  ans.  Araasia,  pendant  "29  ans.  Azaria,  appele 
Ozia,  pendant  'r2  ans.  Joatliam,  pendant  Ki  ans.  Achaz,  pendant  16  ans.  Hc- 
zechia,  pendant  29  ans.  Manassö,  pendant  T),!  ans.  .Vmon.  pemlanl  12  ans. 
.losia,  pendant  ol  aus.  .loacliaz,  pendant  IJ  tnois.  .loachini,  pendaul  12  ans. 
Jechonia,  [)endant  3  niois.  Sedecia,  peudani  I  I  ans.  Les  Isra^lites  sejour- 
nerent  a  Babylone  pcndanl  70  ans. 

M  Darius  (regna)  pendant  36  ans.  Xer.xes,  lils  de  Darius,  pendant  20  aus. 
xVrtabanus,  pendant  7  mois.  Artaxerxes  Longucmain,  pendant  41  ans. 
Xerxes  II,  pendant  doux  mois.  Sogdianus,  pendant  7  mois.  Darius,  lils  de  sa 
foi.  '<:  V.  mere  (?),  pendant  19  ans.  '  Artaxerxes  Mucmon,  pendant  40  ans.  Arta.xerxes 
Ochus,  pendant  27  ans.  Arses,  fds  d'OcIius,  peudani  4  aus.  Darius,  fds  de 
Sau  (.Vrsam),  pendant  G  ans.  .Vlexandre,  fds  de  Philipp(\  jiendant  (i  ans  et 
7  mois.  Alexandre  raconte  dans  sou  livre  (pi'ü  regna  pendaul    1(5  ans. 


[105]  CHROXOLÜGIK  DL    MüXDK.  5(jl 

__-il    «JU.»   i—    j. — «J>-;    >::—     ~i-s      ,.'-?... di     „^1    ioijU    "i-^    «-ijl     v~^   ■'    T-tjli- 

jLs-     A>-'j      'v~^      « — ~    jT'^' — ä--'       rv~"     *-• — *    ■*— ~     ^  .■■'£■    ^^o'    jjjlj     J^t-i    ^iTj    *—     b  ...':.£■ 

^^.j^l   <LL'3    iA=^'3   O-    ^,-j-i'j     *f~L-     «_^      __iLLi     '^^     ^ —  r>-^j^.^     \J^     >i.L'' 

1.  ^^l.  _  2.>Li..  -  3.  J^J...  -  4.  ^^.  -  5.  ^^U.  -  6.  ^^^U.  _ 
7.  „^Js.  —  8.  _Jjü^k)'.  —  9.  -,-vU.  —  10.  „.».^— -t.U.  —  11.  ~!;.3.  —  12.  jU. 
—  13.  ^.^^O^. 


«  Ptolemce  Lagos,  peiidaiil  'iO  ans.  Pfoleniec  IMiiladelj)he,  pendani  38  ans. 
Ptolemee  l']vergelc,  peudant  26  ans.  Ptolcmee  Pliilopalor,  pcudant  17  ans. 
Plolemee  (Epiphane),  pendant  26  ans.  Ptolemöe  Pliilometor  (qui  aime  sa 
mere),  pendani  ;{.">  ans.  Plolemee  Physcon,  pendant  27  ans  et  deux  mois. 
Ptolemee  Alexandre,  pendani  10  ans.  Ptolemee,  chassc  du  royaume,  pendant 
8  ans.  Ptolemee,  pendani  30  ans.  Cleopätre,  pendant  22  ans. 

<<  Gaius  Cesar,  pendant  4  ans  et  ^  mois.  Auguste  Cesar,  pendani  .")()  ans 
el6  mois.  Tibere,  pendant  22  ans  et  3  niuis.  (laius,  pendani  3  ans  et  10  mois. 
Claudius,  pendant  13  ans  et  3  mois.  Neron,  pendani  13  ans  et  7  mois. 
Vespasien,  pendani  9  ans  et  11  mois.  Titus.  pcndiu  l  2  ans  et  2  mois.  Do- 
mitien,  pendant  I.")  ans  et  5  mois.  Ncrva,  pendani  nn  an  et  'i  mois.  "  Tiajan,  •  i,,i,  „s. 
pendant  I*.)  ans  d  6  mois.  Adiicn,  pendani  20  ans.  Tilns  .\ntoninns,  pendant 
22  ans  et  3  mois.  Marcus,  pendant  P)  ans.  Commodus,  [)endanl  13  ans.  l'er- 
tinax,  pendant  6  mois.  Severe,  pendant  18  ans.  Anloninns  Caraealla,  pen- 
dant 7  ans.  Marcianus  (Macrinusi,  pendant  un  ,in.  .Viiloninus  i  lltMiogabale). 
pendani  'i  :m-.  Alexandre,  fils  de  Mammeo,  pendant   13  ans.  .Maxiininns.  pen- 


3ü2  ACAPIUS.  IvITAB  AL-UNVAN.  [lOß] 

j-ii-^\    ^'j'j   ^r-^-    w-    '  ly^J^    ^^   *^      O'T^^   ^T^^   ^3    ^.r^    ,j-^'^    cfy^-^^ 


^y.l_    j__j~»-=-j    j^..^   (^^^    y.^    -^^^    *-—    j_j~^i    j^.^    j^^*^^    J.-    f^'^    J_^3    ^-'^. 


fnl.    18  V. 


^^•-*!3    ^■5»*    ''^ä-^ 


v^ 


^^j'J».  —  2.      -^,_^-  —  3.     -^'U. 


(laut  .")  aas.  riordiauus,  peiidaiit  (l  ans.  Philippe,  pcndaat  7  ans.  Decius, 
pendaiil  uii  an  et  .'{  mois.  Aiirelianus,  pendaiit  '.^  ans  et  iJ  mois.  Tacitns,  pi'ii- 
dant  (■)  mois.  Prolins,  pendant  (i  ans  et  '\  mois.  Carus  et  Carinus,  pendant 
2  ans.  Dioeletien  et  Maxiniien,  pendant  18  ans.  Constantin,  pendant  20  ans. 
'I'iint  cela  fait  '^^^^()  ans.  •> 

•lachya,  lils  d'Adiya,  le  graniniairifMi,  dil  dans  sa  cliiouinue  cpfil  a  l'aife 
sur...  de  Constanti?);  il  commence  et  dit  :  Adam  gouverna  le  monde  pendant 
230  ans;  Seth  gouverna  le  monde  pendant  20.")  ans  '. 


fnl. 'is  V.  ■    llisroiiiK    i>  (Ji  niii    KT   so.N    ii:iviii;". 

^ 

Ell  Tan  ."50  dn  regne  de  Tempereur  Constantin  parut  iin  homine  nomme 
(Judlii  d  Edesse;  il  elait  Syrien  el  arcliipr'ctre  et  aspira  li>uj(>nrs  au  siege 
episcopal.  S'etant  apei^'ü  qu'il  ne  Tatteindrait  pas,  il  attaqna  la  verite  et  la 

1.  Cc  passage  sur  Jacliya  est  Iraduit  eii  russe  par  le  baron  Rosen,  op.  eil.,  ö7,  n.  3. 
Rosen  dit  qu'il  ne  comprend  pas  le  mot  K.s.t-tüs  (Constanl).  Jachya,  dont  parle  ici  Aga- 
pius,  n'ctail  pas  lils  d'Adiya.  —  2.  Sur  Oudlii  (Aüia-o?)  et  ses  parlisans  ^o'l  Aüöiävoij  v. 
Epiphanii  Adv.  liaor.,  I,  70  {Migne,  t.  XLll,  p.  S3\)  sq.).  Theodoreti  II.  Kccl.,  IV.  i)  (10  : 
llacretic.faliul.  comp.,  IV,  10  Migne.  t.LNXXIII,  p.  'i27-'i30\  Theodore  Bar-Klwnnii\\n 
Pognon,  Inscriptions  maiidailcs.  p.  lO'i-l'.Ki.  ^'.  Mich,  le  Syr.,  I,  277-27«  (Ires  peu  . 
V.  aussi  le  vieux  livre  de  C.  Walch,  l-'.ntwurl'  einer  vollständigen  Historie  der  Keze- 
reien,  III,  Leipzig.  1706,  p.  300-321,  oü  les  renseignemenis  lirös  de  dilTerentes  sourocs 
sonl  bien  reunis.  On  peut  consulter  aussi  un  petit  artielc  dans  la  Healoncyclopndic  für 
die  proleslantische  Theologie  i.\udianer  . 


:i07J  IllSlOHil-,   DOIDIII.  :,(« 

-'ijV'i  \!VI   ^y   A^l   <;    ^^_  (^'3   J>:3  v'"^''    j'-^^.    J-»   '-"--^   •^'   J-^i  j^-r-*^' 

j  bji^  ^1]   j!3  [^  w'jJlyj  ^'t   ^IjLl-;    o'j  <5C>LJ1   jl  ^^3  0^3  i.l:ii  <Ä . 

(JUI    «  iU-Jl   (.'3  Ü^J  ^3^  ^11  i^iVl   LL3  ,^U.^-3  ^.>t   b^l   11   jl   ^}j  ^^Ul 

1.  J..0.I.  —  2.  J-^'. 


-c-Ji  ,^  U^   ■>(s  "»..l^ 


combattit  pour  olitenir  par  ce  moyeu  la  diguite  (Vrevequci  eii  deliors  de  l'K- 
glise;  il  fut  l'auteur  d'uno  graud«  heresie  cu  contradiction  avec  le  cliristia- 
nisme,  et  il  invonta  des  ahsiirdiies  dans  lesquellcs  il  n'avail  pas  de  predeces- 
seur.  II  aniriiiail  (ju'il  y  avait  plusicurs  dieiix  :  le  pere  de  la  vie.  la  mere  de 
la  vie,  plusieurs  Fils  dilTereuts  et  plusieurs  Esprits.  II  racontait  :  La  vie  s'u- 
nit  ä  la  mere  de  la  vio,  d  plusieurs  difiix  on  iiaquirenl.  Le  pere  de  la  vie 
crea  un  ange;  ensuite  il  lui  ordonna  de  creer  lous  les  anges.  11  croyait  que 
le  pere  de  la  vie  avait  un  ennemi;  et  le  pere  de  la  vie  crea  Eve.  Ensuite  il 
Ini  dit  :  «  Conrois  d(>  iiioi  avant  quo  le  dien  ([ui  est  au-dessous  de  moi  te 
rcndc  enceintc.  »  l'lllc  conQut  de  lui,  enfanta,  et  la  race  issue  d'elle  se  niulti- 
plia.  Le  corps  est  fait  de  la  matiere,  I'Ame  de  la  substance  du  pere  de  la  vie. 
Lorsquc  l'adversaire  mccliant  cut  vu  le  pere  de  la  vie,  il  l'envia  et  vouhit 
usurper  son  rang.  II  delaclia  de  lui  une  parcelle,  l'appela  le  Christ  et  lui 
crea  un  corps.  Ayaat  traverse  la  region  des  dieux,  il  descendit  sans  que  per- 
sonne des  dieux  et  des  esprits  raper(,'ü(,  poiii-  appcler  les  hommes  au  cultc 
de  son  maitre.  Pendant  qu'il  leur  precliail,  il  viola  1  ordre*  de  son  mailre;  et  •  loi.  v,i. 
le  piTc  de  la  vie  se  mit  en  colere  contre  son  Christ,  le  tua  et  le  crucilia.  Oudhi 
racontait  que  les  anges  commir(>nt  l'adullere  avec  les  fdles  des  hommes,  et 
en  eurent  des  enfants.  Le  mal  est  naturel  clicz  les  hommes.  Le  pere  de  la  vie 
disparaitra  et  s'evanouira,  el  los  dieux  qui  sunt  au-dossous  de  lui  disparai- 
tront  ögalement;  la  mere  de  la  vie  sera  egalement  anöantie  avec  le  monde 
entiei',  et  il  ne  restcra  plus  rieii. 


564  AGAPIUS.  KITAB  AL-TNYAN.  ^108] 

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Lj-_l    L«3  A.:.!^:)a..J     ^U   «-Cl»    •,.!a:lg.„?  •u_-l   bU •  ssjJ»  __pL   '^33  ^..j.»   ^i^  j^'» 

^visjij    ij>_y»d\j    Cjl<Li)'3    J^«-''    ^'^     "t-LlLs—j    'U— '3    ^"^'^    --^'vJ    v^-*^*'    ^^^     V 

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1.     ..^jL,!. 


Nous  iie  pouvons  pas  rapporter  phisieurs  chosos  doat  il  parle,  car  iiotrc 
livre  en  deviendrait  trop  long. 

Beaucoup  d'cvecpies  se  rcuuireiit  contre  lui.  ranatlH-nialiserent  et  le  chas- 
sereut  de  riCi'lise. 

Ensuitc  renipereur  Constaiitin  coucliit  im  accord  avec  ses  trois  iils  et 
partagea  son  empiro  eiitre  eux  avant  sa  mort ;  il  etablit  cliacuu  d'cnx  Cesar 
et  eommen(;a  par  son  Iils  aine  :  il  I'appela  de  son  nom  Constantin  et  l'etahlit 
sur  Constantiuople  et  Ics  pays  avoisinanis  du  cöte  de  TOccident.  II  etablit 
l'autre,  qui  s'appelait  Constantin  (Constance),  surlOrient,  la  Syrie,  la  ^leso- 
potamie,  rKgypIe,  rArmenie  et  les  pa3's  avoisinanis.  II  etablit  lo  troisicmo, 
(pii  s'appelait  Constant,  sur  Rome  et  les  pays  avoisinanis.  Cela  eut  lieu  en 
Fan  30  de  son  regne. 

Oiiand  il  fut  sur  le  jioint  de  nionrir,  aucun  de  ses  fils  n'iHant  present. 
il  rcmit  son  Icstament  cntre  les  mains  de  l'eveque  Eusebe,  attache  ä  la  per- 
sonne de  lempereur,  et  lui  ordonna  de  Ic  remettre  ä  son  Iils  Constantin. 

L'empcreur  Constantin  mourni  *  en  Tan  (JVi  d'.Vlexandre,  le  dimanohe,  Ic 
11  «Tab  (aoilt)  ';  il  vecut  0.)  ans  donl  il  rrgna  ."{.'J  aus.  Ses  trois  fds  r6gn6- 
rent  apres  lui  p.ndanl  2.')  ans.  Ensuite  Constance  sc  rendit  ä  Xicomödic  jiril 

I.  II  l'aul  iii'i'  /■//(//•    iiiai  .  V.  Mich.  Ic  Si/r..  1,  2(10:  c'etail  le  dimanche  de  la  i'enlL-cülo. 


flll.    'lll    V 


^10^1  EVßQUES  SOUS  CONSTANCE.  505 

-•-r-^"    ^r^*^^*    ^^'J  ^^    L.I  ^^    \jii   ^^^j\\   cLL  ja.U   A*^  C:_]!   i^  J_. 

'  ^y-T^i   iA*.    -U3    'ii^^.L    4JLC   (.1^3   j_,^_^    ,_il„l    _^^   Jy  i:-i,ll   i.U   Jj 


o'. 


iA^.3    ^,__      _^    Lik^l    iA«,3     -^^    ^J      wj^»^    ^    ^wU^I    A*    iilLL    -L«, 


i^; 


1.  tyj.  —  2.  ^~-j-  —  3.  ^~>-'.  —  A.  II  faut  omettie  ces  deiix  niots. 


lo  Corps  de  son  p6re,  Tembauma,  le  mit  dans  nn  cereiioil  J"or  et  le  trausporta 
ä  Conslantinoplo  '. 

Ell  cette  aiuiee,  Saboiir,  loi  des  Perses,  se  leva  et  se  dirigea  coiitre  Xi- 
sibe,  quand  il  apprit  qiie  Constantin  le  Grand  etait  inorl ;  il  Tassiegea  pendant 
30  joiirs,  mais,  ii'etant  pas  parvenii  ä  s'en  emparer,  il  revint  daiis  son  em- 
piro  -. 

l-.usuito  il  persecuta  durement  Ics  ciiretieiis  ipii  etaient  dans  son  empiie, 
et  il  ne  cessa  pas  de  les  traiter  de  cette  fagon  jusqu'a  sa  mort. 

En  cefte  annee,  mourut  Jacques,  eveque  de  Nisibe ;  Babou  lui  succeda  et 
ä  celui-ci  succeda  Vologese  '. 

A  Rome,  apres  S.t.r.s  (Silvestre)  qui  l'avait  gouvernee  pendant  1\  ans, 
siegea  Tevt-que  Marcus  pendant."}  ans;  Julius  lui  succeda  '  pendant  I  ."■)  ans; 
et  apres  lui,  Eiberius  pendant  8  ans. 

Athanase  occupait  la  cliaire  d'Alexandrie. 

A  Antioche  siegea'  Mr..ris  (Euphronius?)  pendant  4  ans**;  Stephanus 
lui  succeda  pendant  5  ans;  son  successeur  Leonfius  siegea  pendant  6  ans; 
Lucius  lui  succeda  pendant  ,'}  ans.  IIs  professaienl  la  doctrine  d'Arius.   En- 

1.  V.  Mich,  le  Si/r.,  \,  2G0,  265-2(J0.  Socr.,  I,  38-40.  Sozom.,  II.  E.,  11,  ,i',.  P/ulu- 
slorg.,  II.  E.,  II,  10  ;ooüvaiT£  tii;  onOr^ai;  Kü(j£6iw  tw  Nixoijir.osta?).  Bar-Hebr.,  Chr.  Syr..  02. 
—  2.  Cf.  Mich,  le  Syr.,  I,  200.  Bar-Hebr.,  02.  —  .3.  Mick,  le  Stjr..  I.  270...  Chr.Edess. 
(ed.  Ilallier),  p.  US.  Chr.  Min.,  II,  150.  Jac.  clEdessc  ad  a.  l'i.  E.  ^^■."  Broohs,  The 
Chronological  Canon  of  James  of  Edessa,  Zeitschrift  der  morgenlandischen  Goscll- 
schalt,  Llll  (189!)),  j).  310.  Chronicon  Jacohi  Edcsseni.  Interjirelatus  csl  E.  W.  Brooks, 
Corpus  Scr.  Chr.  Or.  Scriplor.s  Syri,  S.  IlL  l.  I\  .  Clironica  Minora,  III,  p.  217.  — 
\.  Oans  le  Ms.  ce  nom  est  Ires  mulile.  —  5.  Dans  le  Ms.  il  y  a  ici  apri:s  Alhanasc,  ce 
•  luil  laut  oiiii'llie.  —  0.  Mich,  le  Syr.,  I.  270.^  :  J'lacitus. 


506  •         AGAPirs.  KITAB  AL-'UNVAN.  UlO] 

(_ri>^r^    r^   i^'    u'^-''    vib   ^'^   l_yi^3    J^~-   ^^    '  ^yy>^  ^-^J  ^^.rrr^-   ^^^   '  J^i"^' 


""ü  V«.» 


liu      »_.^Lr       f  ^^L-»l     (.li;       _ii;     J'      JiS     jAlX^VI     Ajh     *■'  i^'U     ^'     jIs 


C~^'   jL-l_^.  (»(-^   iS^i   ^3   ^>*-^  3.J    jL^    -iL^    ^y    '-*-»  j   i.i>^'   J   j^3 

^-i    La-iJj    i^,0    Lo     -W3J    f^-^^\       — jliJl     ^^,c-    jL«j)i     lÄA    j_; 

j^l  aJ  ^^^^  ''V  ;:A5.=^  '^  J^5  '^^'^  VJ^b 

1.     i,^!.-  2.     ^~r.  J.  ^  3.  ,  -,U.-.  -  4.     .,  Jj.  -  5.     -..^.J'.  -  ü.  ^'. 

suile  Meletius  siegea  pondant  2  ans,  son  successeur  Dorotheel?)  sif^gea  peu- 
ful.  r>u.   daut  un  au;  '  Paul  (Pauliims)  lui  succeda  et  son  episcopat  dura  6  aus. 

Ensulte,  ä  Constantinople,  Alexandre  eut  pour  successeui'  Paul ;  puls  il 
i'iil  cliasse,  et  Eusöbe,  evöque  de  Nicomedie,  occupa  le  siege  pendaut  5  ans; 
riieretique  Macedoiiius  lui  succeda  et  siegea  pendaut  '•>  aus. 

A  Jerusalem.  Cyrille  succeda  ä  Maxime,  siegea  pendaut  12  ans  et  fut 
chasse. 

A  cette  epuque,  s'illustrerent  plusieurs  savants  chretlens  :  Atlianase,  Mar 
Ephrem  et  Eusebe  d'Emöse  (Hims) '. 

A  cette  epoque,  en  Mesopotamie,  vivaieul  de  grands  hommcs,  vertueux, 
chastes  et  forts  :  le  vieillard  .liilii'u,  Abraham  (^)id(»uuava  et  d'aulres-. 

A  la  numie  epoque,  fut  conuu  Ic  Sage  peisaii  qni  composa  plusieurs  li- 
vres  et  diverses  lustoii'es  ■'. 

Au  debut  de  son  regne,  Coiistaul  envoya  cherclier  I'i'vimiuc  Atlianase  ([ue 
son  perc  avait  cxile,  le  üt  revenir  et  le  rötablil  daiis  sa  dignile,  lui  ayanl  ac- 
corde  uu  resrrit  ([uc  persoune  n  avait  üblcnu  ". 

1.  Mich,  le  Si/r.,  I,  lli.,.  Jac.  d'Ldcssc  ad  a.  27  Biooks,  [i  .ill.  Chr.  Min..  111. 
218).  Chr.  Min..  II,  151.  Bar-llchr.,  Chr.  Eccl..  I,  83-84.  —  2.  Mich.  Ic  S,/r.,  I,  271.,. 
Chr.  Edrs.s-.,  XXI  et  XXVIII.  Bar.  Hehr.,  Chr.  Eccl.,  I,  S5-8(i.  —3.  V.  Mich,  le  Si/r.. 
1,  27I2.  Sous  «  le  sage  persan  »  il  faul  voir  Aphraate.  \ .  la  biblioj^-rapliie  sur  .Vphraali' 
chez/?.  Duval,  La  lilterature  syriaque,  2' ed.,  p.  225-22'.).  I 'aii  ri.-Ixoi.ouuinri)  [\Vrighl- 
Kokovzov),  KpaTKÜi  OMe})K'i,  ncT()[)in  cnpiiiciioii  .'inrejjarypi.i.  < '.-iti'rc|i- 
oypr'b,  1902,  p.  23-25et  IhUrologia  Sijriaca,  l'aris.  1894,  t.  1.—  4.  Cf.  Mich.  Ic  .Syr..  I. 
2Ü!)-270. 


[lir  CONSTANCE  ET  LES  AHIENS.  507 

^x^l  J.U-W,  ;  Jci  ödl   ^Vyt  s^LU  <lidl  ö_il  jj 

^Luj.-j    'j^L*}     '_y;^,iaJjl     <:J'^^     ^"      «^j     Ji     ^,.j — ^Ui     ^_yji     ^i^     '-''^'     ^'-'     ^^ 

V^<-"    C^    ^    J    ^'^    ^i    i-t'^^'i    ^-^''     ^^'3    ^>'3    '^^''    >r—    ^.'    '    y^^  '  fol.  50  V. 

pJJ  <Ätlj   ^_»;jl    ^Iä^I    ^L.    JU   J^Ji-Jl  vilL.  jJ^:!?..?   j,    ^!a:!a ^  jl   J' 

>;,o.Ls     ^r'_*J^_     w^VJ     lj,6     J*^V'     bÄjj     i^^ii    i-»JJ     «.^«^U'    ^r'_jJ^       Jl        ^r'^'-^i     ^'^-*' 

i»^^'j  '^i'r*'  "^3  l^v'j^,.  ^  (n^'3  r*^-^'"^  *~"  ^r; *-'^  r*^-^^  ^y^^  wjIä-^I    J'  ^jj 

w)ji    j^y^     V    O'-        >--       ->^    0^    >V^3    ^-^^'    iV'' ■     ^^    ^?-*^-^3   ^'^■^    'v«.»l:>-l 

1.     jÄs—.  —  2.     ^Jiidj. 


V.n  Tau  :{  du  n'-giie  dr  cos  trois  (fröres),  l'iil  tue  Coustauliu  le  Jeuur. 

Lorsqui'  Irs  partisaus  d  Alias  eureiit  vu  (juWlIiaiiaso  avait  etti  retabli 
dans  sou  rang,  ils  l'urent  troubles  et  excites.  Uu  prötre,  attache  ä  la  personiie 
de  remporour  Constaiice  lo  (jiand,  se  mit  ii  racontor  des  choses  impures  (?) 
et  ä  dire  que  la  doctriiio  de  celui  qui  dit  que  Ic  Fils  est  la  substancc  *  de  '  fol.  so  v. 
son  Pere,  est  la  cause  du  malheur,  de  la  discorde,  de  la  eorruption  des  gens 
et  de  leur  doute;  (juil  n'y  a  rien  ä  cet  egard  dans  les  Saintes  Ecritures  et 
que  Ton  n'en  sait  rien  d'apres  les  sources  authentiques;  il  n'y  a  qu'Athanase, 
eveque  d'Alexandric,  qui  lallirme. 

Ensuite  Cüuslance,  iils  de  Constantiii,  einpereur  d'Urient,  ayant  une  cer- 
taine  inclination  pour  les  partisans  d'Arius,  se  laissa  seduirc  par  leur  parole 
et  il  envoya  en  llgypte  des  satellites  pour  chasser  l'eveejue  Athanase  de  la 
viUe  el  je  döposer.  Lorsquc  Aliianase  appril  cela,  il  s'eiil'uit,  alla  aupres  de 
.lulius,  eveque  de  Rume,  et  lui  lit  savoir  toutes  ces  alFaires.  Julius,  eveque  de 
Home,  ordonna  aux  partisans  d'Arius  de  se  rendre  au')res  de  lui  pour  discuter 
avec  eux  et  leur  donner  des  avis.  11s  ne  le  fircnt  point  et  ue  repondirenl 
pas;  mais  ils  s'asserablörent  ä  Antioclie,  au  uombre  de  70  evßques,  et 
anatli6matiserent  celui  ([ui  dit  que  le  Fils  est  de  la  substanc<'  du  Pere;  ils 
conlirmercnt  qu'il  avait  ete  cree  avant  le  moiide  et  quo  Dieu  crea  le  monde. 
Ils  r^digeront  ^l'^  canons. 

A  cctte  epotpie,  a  Antioclie,  siegea  revc([ue  Meletius. 


568  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNYAN.  [112] 

\J^I    ^JJ    iLl-_5     'f. — tj-»    ^U'   «w-    ^    vjüiij 

"j^     4«LjI      jlSj     ^^.aj»j>iJl     |_j-^L-;'     ^r'i—U'      jLx^     ^jAlX^VL     I« ai     O-yjVi     jl     li' 

Ibl,  r.l.  '  ^^yj)l\     ^Jyi_jS. 

oJLC       ^Lfr       J»«     <«:>■ '  9    ö.!a.'.-a..—' 
.9j_j    ^„JjAiu    «0    JU.     ijfj    OJalla i     |*j--^^    ljiJL-3    Lj^J^l     (_yyj      >_^Iä-ji    j'    J 

1  L.        9        .  .  Nt 


I'ol.  ."ll 


(^ 


Cela  eut  lieu  cn  Tau  65."}  d' Alexandre. 

Eiisuitc  les  Ariens  eleverent  üi  Alexandrie,  ä  la  place  d'Allianase,  Eusebc 
d'Emese,  originaire  d'Edesse.  Mais  le  peuple  rel'usa  dt'  le  recevoir,  parcc 
qu'il  partageait  les  idees  de  Sabellius;  et  il  retouriia  ä  Emese.  Alois  on  mit  ä 
sa  place,  comme  eveque,  '  l'arien  Gregoire  '. 

Alexandre,  eveque  de  Gonstantinople,  etant  niort,  eut  pour  successcur  un 
liomme  nonime  Paul,  qui  siegea  pcndant  2  ans. 

Constantin  le  Jeune  Fayant  appris,  le  ('liassa,  parcc  qu'il  avail  cte  insti- 
tue  sans  sa  perniission,  el  mit  ä  sa  place  Eusfebe,  eveque  de  Niconiödie. 

En  Tan  'i  de  Constantin  le  .leuuc,  niourut  Eusebe,  eveque  de  Cesaree,  et 
il  eut  pour  successeur  Acacius,  son  disciple  ■. 

En  l'an  5  de  son  rägne,  mourut  Eusebe,  son  disciple,  eveque  de  Nicome- 
die,  qui  avait  cte  mis  sur  Ic  siöge  de  Constanlinoplc,  et  Paul  retourna  a 
sa  place. 

Ensuitc  les  Ariens  se  reunirent  et  etablirent  eveque,  ti  Gonstantinople, 
iLU  lionimc  nomme  Macedonius.  Une  violente  sedilion  cclata  cnlre  cux  et  le 
parti  opposö,  et  beaucoup  de  personnes,  des  deux  cötes,  furcnl  tuees  ^ 

1.  V.  Mich,   le  Syr.,  I,  2üy-270.  —  2.  V.  Mich.  Ic  .Syr..    I,  270j.   —  3.   V.   Mich,  le 
S,/r.,  I.  271-272,. 


:il3]  IIISTOIHF.  DATIIAXASK.  KVI-KMK  DALKXANDRIK.  500 

J>;-  ^Jj  i^  JjV:-  i^'i^j  ^-^ikl   j.^  ^^\  jJa;k-ii  i-^U'  c„"  Jj 

jLin  j^^  io^L.   «^  diu  ,.'^3  i:_i'  iilt  J>'j;:;3  t^jv  ^jV 
ijA_:_OV'  ^JI^^  ^Jjh^^   J^  L-3  ij-^<~Vl;    L:l<  ^,^i|  ^,-_..j'  >r'^--'  r 
Jyi    ^_^--    ^'    ^LC    Ij^U-U    iLJ^d^,-    ^^    jy    U3    ^^1    ^:LC    I«L:W    i3:>>3 

^Ujli  ci'i  dLUI  iü  L^*J.U  Jl  LAij3  il:^  L^i  ^j^Ci  ^^_».jl  ^■l:»-^^'  JU!.  L^J 
v_j^n—  '^'  .•v*-A£-y  ^r-^v^L."!  )iX3  \j^i)  |__^  v--i3-Ü<  oJLC«  i_3-^j3  ij__JaJ  Jj  Jl 
^l-iA;   ^-^^rLr.  J^   '^  ^^j'   ^'-'  J3a  ö»*..-^''   J^l  ^^'  jl^  -^3  Ik—  .—'3 

— a-L-5        r« \^S\        l£A       'y  -ä'.Jl       "f-üiL^'l       "oÄa     ii    '     Ä^.._ljJI«     ^JuJL     JsJ^LLJ'«    «Lj»  • 

^»-^-^^    «-»Ä.    ^1   i^3j   ,_^=^L5   ^r-^^.   j'   *    Ä.:.L:k.,.,ö)l    ^^^U   j_Jy3  ijX.<LVl 


l'^ii  l'au  (')  de  Conslanliii  le  Jouue,  il  y  cut  u  Antioche  iin  violeut  trem- 
blemenl  de  terra ;  et  la  terrc  ne  cessa  pas  de  trembler  et  d'etre  agitee  peii- 
dant  toutel'annee;  mais  cela  conlinua  sans  causer  des  degäts. 

Ensuite  los  Ariens  qui  etaient  a  Alexandrio  assailliront  Gregoire,  eve- 
que  d'Alexandric,  le  chasserent  et  mirent  h  sa  place  uii  aulre.  11s  cliasserenl 
(egalemciili  Paul  de  Constautinople  et  etablirent  im  autre  ä  sa  place.  Alors 
Paul  i'l  Allianase,  evßque  d'Alexandrie,  alleren!  cliez  Julius,  eveque  *  de  •  foi.  51  v. 
Home,  et  lui  lircnt  savoir  le  malhour  qui  leur  etait  arrive,  el  la  conduite 
des  Ariens.  11  leur  dcrivit  des  letlres  et  les  rctahlit  h.  Icurs  places.  AyanI 
appris  cela,  Tempereur  envoya  cliez  Paul  et  le  t-liassa;  et  on  mit  ä  sa  place 
Mac^donius  par  violence  et  par  contrainte.  Athanase,  ayant  appris  leurs 
menaces  CDUtre  lui,  s'enfuil  et  se  cacha  pendant  deux  ans.  Les  Orientaux 
qui  partageaient  la  doctrine  d'Arius  ecrivirent  a  Julius,  patriarche  de  Rorae, 
et  raccablerent  d'injures  et  (riiisullcs,  parce  qu'il  avait  restitue  ces  deux 
evßques  exiles  —  Athanase,  eveque  d'Alexandrie,  et  Paul,  th'Oque  de  Cons- 
tautinople. Ensuite  Julius,  evOque  de  Rome,  ordonna  (aux  Ariens)  de  s'as- 
sembler  ä  Home,  et  AOO  evt^ques  se  röunirent. 

Mais  lorsqu'ils  mircnt  appris  qu'Allianase,  eveque  d'Alexandrie,  c(  Paul, 
6v6que  de  Conslantiuople,  elaient  k  liome,  ils  se  Iransporlerent  dans  unc 
autre  ville,  s'opposörent  au  patriarche  et  auatheinatisereut  quii'oncpie  disait 


i'ATn.  on.  —  T.  VII. 


l-(ll. 


570  AGAPIUS.  KITAFJ  AL-'UNVAX.                                      [114- 

l»A*jJj    j^»-LJ1  «jiiLwl    iv»^.Äi     ä.»äJ'    ^'j    ^.--==>=>    (J    (V    >_)^,i<J'    <isL-l     yL-    d.!i     i.13 

\_^      Ol      i»i-l  Ao       ^^:j     U-5      .A^-jU'j      4jisL-Vl        V      ÜAt       «.».^      «-i-l      wJ^       viaJa~5 

!sj_5^j    U^^^  Ji    L«j^j^j    <~l£-    l^jLilJ    ^^^1    ^    jiYI    jl    Uy»-il»^     Jl     •yjilJ^\    ^} 

L^io  ,^     Jl   Ujbjs^   ^b    ';•)?■!? 5   u-^Lös  <)_•  L«  ^•— 'ij   >_j  »=J1   jV»   ;»^l   L»jfcj  5  jl 

1.  (-^Jl*J. 


que  le  Fils  elait  de  la  subslance  du  Pere.  De  oette  nianiere,  les  cvequcs 
d'Orient  qui  partageaient  la  doctiiiic  d'Arius  reinporterent  sur  Ics  evc- 
ques  qui  soutenaient  la  doctriiie  opposee,  se  reudireat  inaitres  du  concile  et 
firent  prevaloir  leur  tlic'se  que  le  Fils  est  cree  par  le  Pere  aAaut  (ous  les 
siecles.  Tous  les  eveques  occidentaux  ayaut  appris  cela,  ne  se  rendirent  pas  ä 
ce  concile;  ils  auathematisereut  et  maudirent  les  äveques  orientaux,  s'as- 
fol.  52.  seniblerent  ä  leur  tour,  *  ütablirent  que  le  Fils  etait  de  la  substanee  et  de  la 
iiature  du  Pere,  excomuiunierent  ceux  qui  disaient  que  le  Fils  avait  ete 
erde,  et  rcudiient  leur  rauy  ;\  Paul  et  a  Atlianase. 

Ensuite  Conslanl,  einperenr  de  Home,  envova  uiie  leltre  ;\  son  frere 
Constantin  pai'  l'iiitermödiaire  d'un  de  ses  palriccs:  il  le  priait  de  recevoir 
Athanase  et  Paul  et  de  les  rötablir  h  leurs  places;  siuou  il  lui  declarcrait 
la  guerre.  Ayaut  lu  la  lettre  de  sou  fröre,  Constantin  convoqua  un  certain 
nombre  d'eveques  et  les  consulta  sur  ce  que  son  IVere  lui  avait  ecrit  au  sujct 
du  retablissement  des  doux  eveques  h  li'ui's  places  nu  de  la  declaration  de 
la  guerre.  Ils  lui  ronscillerenl  di'  les  rctablir  a  leurs  places  et  lui  declare- 
rent  que  leur  retablissement  elait  plus  expedient  que  la  guerre.  Cette  deci- 
sion  altenua  les  (•alaniiti''s.  ('onstauce  les  recul  el  oi'donua  de  les  rcMablirdans 
leur  rang. 

Ensuite  (lonslaucc  deiuauda  a  Alluiuase  dr  lui  conceder  uue  eglise  ä 
Alexandri(!.  .Vlliauasc  lui  dit  :  «  .l'ai,  de  nion  cüte,  une  cliosc  ä  te  demau- 
dei'.   »   l/cnipcreur  lui  dil  :   "    Deniandc!    ■«    .\tlianase  dil    :   "    I  )unui'-iiiiji   daiis 


[115:  MISTOIHK  DA TIIANASE,  EV£QUE  DALEXAXDRIE.  o71 

LU^V  j-<-  Ä-^'j  ^L_i     ^L,<"     .U  jj.i_.     ^^J   ^U^l 

ili-1     J:?     ^JJl    jA*)l     ljC-3         "Ui-l     ^  Ja_J  •  fol.  i-2  V. 

f  C  f 

J*J«        r'» Lj^      '»j«—'        <-»-•;'     ^jlscis'      >t«I»-i     ''-^'^'     ._o>-Lj     wi-L»-"        r  »i-2 *     ^y^     L«-^ 


A-£. 


•l^. '?.'?. ..Ol 


1.    ~ijj. 


chaquc  villc  ui'i  les  Aiieii.-^  soul  eu  possessiuii  di/s  eglisL's,  uue  eylinc  (jui 
ajjpaitii'iine  a  luis  partisans'.  » 

Ell  l'aii  I.')  (hl  ri'^iie  des  enfants  de  Constaiiliu,  Int  I116  Constaut,  empereur 
de  Roma,  eu  l'an  ü6;{  dAlexandre.  Voici  la  cause  de  sa  mort :  II  niarcha  coutre 
un  emierui  qui  s'elait  revolte  contre  kii.  et  fut  tiu''  peiidant  la  campagiie-. 

Eusuite  Constaiitiu  le  .leune  proclama  einpereur  d'Orienl  Galliens  (üallus), 
frerc  de  Julien,  son  Leau-lVere,  ä  la  place  de  sou  frere  Constaut,  *  et  marcha 
contre  l'ennemi  qui  avait  tue  sou  frere  \ 

L'cinpereur  Constant,  maitre  de  Uome,  ayant  (5te  tue,  les  Arieus  se  ras- 
semblerent,  accusereut  Allianase  et  Paul  aupres  de  l'empereur  Coustauce 
apres  sou  retour  de  la  guerrc  et  rinduisircnl  en  erreur  ä  leur  sujet.  L'eui- 
pereur  ordoiuia  de  tuer  Allianase  et  d'c.viler  Paul.  Athanase,  ayant  appris 
celte  nouvelle,  s'cnfuit  et  se  cacha.  Paul  fut  pris  et  remis  k  ceux  qui  devaieut 
l'accorapagner  en  exil  dans  rArnienie  inlörieure.  Lorsqu'il  tut  airive  a  la 
frontiere  d'Annenie,  le  messager  envoyö  avec  lui  pjur  l'exilcr,  l'c^traugla  : 
il  avait  siege  ä  Coustautinople  pendant  deux  ans  '.  Macedonius  II  lui  succöda. 
A  Alexandrie  siegeait  Georges  (Gregoire)  et  ä  Autioche  Leoutius. 

En  l'an  18  de  Constance  et  en  Tan  .'{  de  Gallus,  les  .luifs  de  Palestiue  se 

1.  Mich,  le  Syr.,  I,  ll'i^.  —  2.  II  s'agit  de  Mugniiitius.  —  3.  Mich,  le  Syr.,  1,  207- 
208.  Chr.  Min.,  II,  103.  Chr.  Pasch.,  I.  291-292.  —  f>.  Cf.  Mich,  le  Syr.,  l,  274.  Chr. 
Min.,  II,  i.",l. 


lül. 


572  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNYAN.  [Hf^'l 

a-LJi  :öi  ^  ^  u,ti^  ^.i--i  J  ör^M  r^^  J^  -^'  -•^-''  ^l-^'>  ^^""^ 

_;;^.^11   ^1   ^l3   ^lC    bli-l    -.".-3   ^^"   Li.-r-   ^"   ^3   .-^*^    :^:^-^^'   5    ^^' 


C^-J 


'   ^--J  iA«.- 


*  ful.  53. 


^^,^J    ^>j   ^Vl    ,5V3    ^-^y^    -J--    -^^    C^-    -r'ij--^^    ^3   "--**    '^^  ^' 

1l^     V   .3-^'    ^<r)    -^-^    J^    r    -^   -^'    ^'^3   -'-ti—    >^    C^    '    ^^ 
I        ..._.  J     -  2. 


revolterent,  assaillirent  differentes  viUes  et  y  capturercnt  et  tuerent  beau- 
coup  de  £>-ens.  Alors  Constance  envoya  contre  eux  Gallus,  qui  les  detruisit 
et  demolü,  Icurs  viUes  et  leurs  demeures.  Lorsque  Gallus  se  Int  ompare  de 
ces  villes,  l'orgueil,  la  vanitc  et  la  fierte  s'emparerent  de  lui,  .•!  il  s'onor- 
gueillit.  11  s'ea  prit  ä  deux  des  principaux  patrices  parmi  scs  compagnons, 
et  les  lua  sans  la  permission  de  rcmpcreur.  Constance,  ayant  apprls  cela. 
envoya  contre  lui  des  troupes,  le  fit  perir  et  etablit  ä  sa  place  son  frere;  le 
i,..m  de  son  frere  qui  lui  fut  substilue,  etait  .lullen. 

A  cetle  epoque,  mourut  "  .lulius.  patriarche  de  Uonie,  apres  avoir  siege 
pendant  quinze  ans;  et  Liberius  lui  succeila. 

En  ran  20  de  Constance,   eut  lieu  ä  Niconiedie  un  giand  trenibleinent 
de  lerre,  et  la  ville  fut  engloutic. 

i: II  cellc  nieuie  aun6e,  eclaterent  les  discordes  entre  les  Ariens  et  l'autre 
parti.  Cyrillus,  öveque  de  Jerusalem,  fut  döpose;  il  en  fut  de  n.'eme  de  S.r.n.s 
(Ursinus)  eveque  de  Uome.  A  leur  place  fut  elabli  M.llis'.  Mai^  le 
peuple  nele  recjut  pas,  le  deposa  et  mit  .'i  sa  place  Eudoxius  {k  Constantinople), 
apres  qu'il  eut  sieg(5  ä  Antioche  pendant  trois  ans.  A  Antioclie,  apres  Eu- 
doxius, si^gea  Meletius  de  Sebaste,  qni  avait  ete  öveque  de  Ilaleb  ^  Les 
Ariens' le  prircnt  ä  ibdeb  el  l'ölablirent  ä  Antiocbe.  Klaut  in.mte  (en  chaire) 
1.  A  (je  (umI  i.arait,  les  iiums  sunt  ici  deplaces.  -  2.  V.  Mic/i.  /<•  Si/r.,  1.  273. 


[117]  DOCTHI.XK  DK  MACKOOMIS  F.T  D'EUNOMH'S.  nT.i 


;Ui     ;ilkL     .^^l     J>l 


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4  ■  I 


^Is^^  i-u.j  j^-„    *_J'  ''Li^  j»_LijjL.    >ls3 
'  t/jcr^j"^'     a>^a>*  1 1>*  1  ^^'    ^-*'"   '^''■'-5   ^    ^^^  J>y.    '^.-Ji  ^'''■^''   ^^-   ö^- 

1.  Dans  Ic  Ms.     _..),'.  —  2.     „...', i."^.  —  .'5.  ,    ,>^  ut  infra.  —  '1.     Ji,  J.  -  .">.  I'out- 
etrc  UU.  —  G.     „.JLv.  —  7.     _.<-™-«^.  —  8.      -..-'J'.  —  9.  i^JLl. 


pour  pircluT,  .Mcli'tiiis  lour  mnntra.  pondant  son  sermon,  sos  trois  doigts:  et 
il  li'ur  dil  :  «  Tous  Ics  trois  suiil  1111.  »  Lcs  Arieiis,  ayant  vii  qu'il  ne  s'ac- 
cordait  pas  avec  eux,  le  döposöront,  apres  qu'il  eut  gouverne  (FEglise)  pen- 
danl  dnix  \\\\^,   et  f'lablirent  ä  sa  place   EuzoTiis  qui  iMait   aricii  d'l'',gypU> '. 

Ensuitc  le  pcuple  d'Antioclio  sc  divisa  :  parmi  eux  il  y  eul  un  parli  avoc 
le  pretre  Mariua-,  l'autre  parti  avec  Euzoius. 

A  .lörusalem  siegea  Arrauius'  peudaut  ucuf  aus;  aprös  lui  lleraclius. 

Macedöuius,  qui  avait  ete  chassc  de  Constautiuople,  disait  que  le  Fils 
est  din'dront  de  son  Pere  par  sa  substance,  et  qu'il  u'a  aucun  lieu  (avec  lui). 
*  Apr("'S  avoir  enseigne  cela,  il  i'iil  rxilö  dans  le  pays  de  Pontus,  et  il  eut  poui'  .  |,,i 
successcur  f'ludoxius,  qui  usa  d'liypocrisic  aupres  de  l'empereur  et  so  douuail 
un  air  trompeur.  11  fut  cliasse  (■').  C'est  lui  qui  avait  cliasse  de  Cy/icus  Eleu- 
sius,  eveque  (de  cot  cudroitj,  et  avait  etabli  k  sa  place  Euuomius  de  Cilicie. 
Eudoxius  lui  ordonna  de  ne  pas  laisser  paraitre  imuicdiatcment  sa  doctrinc. 

II  commenQa  par  s'cmparer  de  toutes  les  eglisos.  oarce  que  les  Oricntaux 
contredisaiont  la  doclrim'  ([u'il   Irur  prechalt.   .\I(u-s  ils  cuvoy6reut  ä  Cons- 

1.  V.  Mich.  Ic  Sijr.,  I,  275'.  Chr.  Min.,  II.  .-)2.  Theodoren  II.  Iv,  II.  27  Migne, 
LXXXli.  p.  Iü81j.  -  2.  Paulinus,  Flaviuiius.  V.  Mich,  le  .'<>jr.,  I,  27:..  Chr.  Min..  II. 
52.  Theophanis  Chr..  I,  55  [de  Door).  — .S.  'Ap^rivio;,  EpEwto?,  Ileronnius.  .Socr.,  II.  K., 
II,  'lö  iMigne,  LXVII,  p.  3G1  .  Mich.  Ic  Si/r..  I,  275.  n.  2  :  Adrianus.  /«c.  d'Kdesse  ad 
ann.  30  :  Arsenius.  (Brooks,  p.  .'ill:  Chr.  .Min..  111.  y.  3d()l. 


574  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [118] 


fol.  .V 


J^,  ^!  <u!i  j\   Jy:,  <i>^  >'j  ^r>:--l   j^i  ^y.^i^  'y~°  'i>^  <•*  ^  r     • 
j^\i  ^)U1  Jl  ^uj  (v'  CüJ  ^3j  <il^3  ^.Vl  j->i-  <;'3  -^'^i  r-S  -^V  (»^  ^-^^3 

JJl^\    ^^    i3x;*,    Y3    *    -kl«    ij^    Jl    ^^^    ^^-    J3^    J3-^-*^..    -^'    C^^ 

l3A_i^  ji  l3^lj  Uli  p,;:..:.j^  -^  ^-^l^.  ^>:^..  V3  ^^-;  Sii  j'   j^y\j  ^-^-^ 


1.     -.iU 


taucc  (luelqu'un  pour  reu  iiirormer.  L'empereur  ordouiiii  ä  Eiuloxius  de  le 
piinir;  mais  celui-ci  etait  d'accord  avec  Eunomius  et  avait  de  la  Sympathie 
I)()ur  Uli,  qui  etait  reciproque,  et  ils  trainaient  Tallaire  en  longueur.  Mais 
Eudoxius  commenQa  ä  blämer  Eunomius  d'avoir  fail  paraitre  si  vite  leur 
doctrine.  Avant  appris  cela,  l'empereur  (»rdonua  a  Eunomius  (rabandonner 
son  siege.  II  s'eloigna  apres  une  resistance  opiniätre,  alla  chcz  luidoxius 
(et  dit)  :  «  Tu  as  mal  agi  ä  mon  egard  et  ä  l'egard  de  mon  raailre  Aetiys.  « 

Ensuile  il  rcunit  un  parti,  et  ils  i'urent  appeles  Eunomiens'.  Eunomius 

et  ses  Partisans  disaient  :  Lc  Dieu,  (Hernel,  uniqu(>,  n'engendro  pas  et  n'est 

pas  engendre.  11  est  Cröateur  du  Fils  d  il  le  crea  commc  une  Ame  spiriluclle; 

ensuite  il  l'envoya  dans  lc  monde,  et  le  Fils  prit  lui  <orps  sans  s'uiiir  ä  lui. 

ce  Corps  restant  lc   licu  du  sejour  de  räme.  L'l-lspril-Saint  est  cree  par  le 

Fils.   Ccux  qui  revoivent  lc  bapleme  ne  soui   baptiscs  quo  dans  la  mort  du 

'  fol.:,',.    Christ;  ils  ne  baptisent  quo  la  letc  de  rcnfaut  jusqu'a  la  poitrine,  '  et  ils  ne 

baptisent  pas  les  partics  inferieures  de  son  corps,  en  disant  que  c'est  iuipur. 

Dans  leur  bapleme.  ils  ne  Irempent  poiul  rmranl  dans  Feau;  mais  lorsqu'ils 

veulent  baptiser  u.i  homme,  ils  sc  dirigent  vers  lui  et  enveloppeiit  la  partie 

infericure  de  son  corps,  des  pieds  a  la  poitrinc;  ensuile  ils  lc  metteut  sur  une 

table\  prcnncnt  de  IViiu  et  en  vcrscnt  sur  ses  mains,  sa  [)oilrinc  et  sa  tete. 

I.  V.  Mich,  le  S,jr.,  I,  270-277,.  Clir.  Min.,  11.  .52-53.  Theodor.,  II.  F.,  II,  2.i  (Migne, 
FXXXll,  ]..  1073-1070).  Riißni  II.  I-:..  I,  2:1.  Theodore  Bar-Khonni.  Tognon,  op.  eil., 
p.  190-198  et  202.  —  2.  Dans  une  äuge.  V.  Chr.  Min.,  II,  ">.!  lalveusi. 


[119]  lllSKtlllR   I)AP0LI>INAH11S.  575 


'      ,u 


J_^JUI|    ''LLl    J\   ■'jLHS-._    l;l^3   ,>_^^J'    ^^l*.    ^Vl    ji^3    >_^i^>    CU    L,.   Cl    jU^ 


L?- 


(^ 


Ü^.-5.  U^'. 


Cet  Eunomius  croyait  qu'il  avait  penetre  toules  Ics  que^slioiis  et  qu'il 
avait  de  la  substaiice  de  Dien  la  memo  coiiiiaissaiice  que  Üicu  lui-meme.  II 
fut  aiiathemalise  et  exile  du  temps  de  Constance,  fils  de  Constantin,  cii 
Tan  20  de  soii  regue,  qui  est  Tan  668  d'AIexandrc  '. 

HlSTOlliE    Ii"Al>OI,I,INARIUS. 

Knsuite  pariit  uii  homme  nomme  Apollinarius  d'AIexandrie,  oü  il  avait 
etudie  les  sciences  des  paiens.  D'Egypte  il  vint  ä  Beyrouth  et  y  Tut  ordoiuie 
pretre  sous  Thdodolus,  öveque  de  l'endroit.  Sou  lils  y  apprit  la  litteratiiro 
(grecque),  et  le  p6re  l'astronomie;  ettous  les  deux,  ils  vcnaient  voir  de  temps 
en  temps  le  pliilosophe  Epiphane.  Lorsque  TevL-que  Theodotus  eut  vu  cela, 
il  lo  leur  deferidit,  de  peur  qu'ils  iie  s'ecartassent  de  la  veritö  et  ne  penclias- 
seul  vcrs  le  paganisme.  ils  lui  nbeireiit  d  se  montrerent  dociles  jusqu'a  la 
mort  de  Feveque  Tlieodulus.  (lelui-ri  eut  pour  siici'esseiir  Georges.  Ils  rc- 
commencerent  alors  ä  visiter  le  philosophe  et  sc  luireiit  a  faire  avee  lui  des 
sacrifices  (paiens).  L'cvOque  Georges  s'eübrgait  de  les  i'ldigiuT  de  lui,   et   la 

1.  (  hr.  Min..  II,  :.:>.  V.  .Socr.,  II.  K.,  V,  2'..  Sozom.,  II.  K.,  Vi,  2ti.  I'lulo.'st.,  il.  K., 
.\,  'i.  Theodore  Bar-Khottni.  Po/fno/i,  p.  Ii)6-108el  202.  Cf.  Epiphanii  Adv.  haereses,  III, 
7i'>  :  K-/ri  WvoiAoi'wv  [Migne,  t.  XLll,  p.  "ilti  sq.). 


576  ■         AGAPIUS.   KITAB  AL-UNVAN.  [120] 

'  fol.  ji  V.  ^     LaUJ      <~l£.      Lo     llfr     f-^^J'      L^'      l»-^      ^'j     ^i-     J-AI.      ~U     *     •C^j     L»^      L.      «iai^ 

A_-Li    j^lj    ^If.    •Cjij    _»A     «-«^^3   ijü-i    /_>-£-jiafl Jl    ■«-iLsUVI      Jl    (3^^J   ^^»*    iV-J 

A^ij    -y^    4jjl    jl  •' ^v-j-L-   JjX    Jl?  Lj^   jj   -  •»..ÜjL   Ia_».  Li.  Äi-I  A.;l   l^^,   ^j 

Cjy>>UI    J..    r^--»^    -^b     «— ^   rc-.— J'    JI3    l:^L<C3   iji:^   y^\    lj>>^\    j   -O^   O    l_^^ 
1.    ^,JUi.-2.  ^LL.-3.     .. 


foi.  öi  V.  discorde  eclata  entro  eiix  et  lui  (l'evequc  Georges);  '  mais  c<'liii-ci  ne  put  ar- 
ranger  cela.  Comme  ils  refusaient  de  renoncer  ä  leurs  pratiques,  il  les  excom- 
miinia  et  les  chassa.  Quant  ä  Apollinarius,  il  iiiventa,  avec  sa  connaissance 
de  la  Philosophie,  uuc  uouvclle  hcresie  et  fonda  une  sccto.  II  alla  trouver 
les  eveques  cxcommuiiies,  qui  l'ordonnerent  öveque.  Lui  et  son  fils  se  uiirenl 
d'accord  pour  creer  une  doctrine  perverse  et  ils  imagiuerent  la  trinile  des 
degrös  et  des  rangs. 

Apollinarius  dit  quo  h'  Pere  est  immense,  que  le  Fils  csl  grand  et  que  Ic 
rang  de  TEsprit-Saint  est  moins  haut  quo  cclui  d'eux  (du  Pere  et  du  Fils). 
II  rapporte  que  Ic  Fils  nous  a  empriinle  l'clme  animale  et  Ic  corps,  qu'il  a'a 
pas  pris  räiiic  raisonnablc,  mais  que  la  Divinite  tieiit  sa  place.  Apollinarius 
iit  plusieurs  livres  :  dans  Fun,  il  dil  que  le  corps  du  Christ  pn»vient  du  ciel: 
dans  l'autre,  qu'il  nous  a  pris  uu  corps  l'aux;  dans  le  Iroisiemc  (livre),  il  dil, 
comme  Sabellius,  que  le  Dieu  est  une  seulesubstancc  et  une  seulc  hypostasc. 
11  disait  seuiement  :  (II  faut  comprendre  les  cxpressions)  «  le  Pere,  le  Fils 
et  l'Esprit-Saint  »  selon  les  aclions  de  Dieu  dans  la  creation.  II  fit  une  grande 
crreur,  en  disaiil  que  dans  la  vie  fulnre  on  mangcraii,  on  hoirail  el  on  s'iuii- 
rait  avec  desl'emmes;  que  le  Christ  est  une  seule  forme  composee  des  ele- 
ments  divins  et  du  corps  animal:  et  quo  la  substancc  du  Fils  est  crcöc.  II  ili- 
sait  (pie  ses  psaumcs,  qu'il  avait  composcs  lui-meme,  etaienl   meilleurs  ipie 


[121]  IIISTOIRE  dl;  .11  l.lli.N  l/Al'OSTAT.  577 

^1^  ^..  j^\  i^j  ^1 1-'>  j'  -^j-j  i>^-^'  j'y^  ^>^3  ^^-'^'i  -^-"j 

-V.  ^'^^J  r-5^'^  v>*  ^~:^  vl*^^  ^^'^  ^'^^  ^"^  '^^''  r^~^  ^"^'"  '^"  '^"'^ 
A^j   «  viLU  j'   A^   LLLi.   ::;L.3  ^<53  p.  iL::^!  jl  j;i^'l  J  j^„  y^  ^  ^J^'^ 

'j6^    •^-    ^^''  j^l»;.  ^-^.   ^^3  '^   Cr=r~^'   o'"'^  ^"^-^  '"^-^  "^    -"^^  '^''^ 

^It    !s._Ä^j    ^^:^-^     OLA^^i;     ,3^LJ^     ij~'->y=/' 


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ceux  du  proplielc  David,  l.cs  rvequcs  de  Coustauliiioplc  se  reunirciil  contrc 
lui,  '  l'excouirnuiiierent  et  l'exilerent ' .  •  foi. 

Knsuite  rompereur  Constance,  qui  etail  a  Ant loche,  appril,  que  le  Cesar 
Julien,  ayant  combattu  les  Barbares,  les  avait  mis  en  fuitc  et  que  ses  sujets 
l'avaient  proclamö  empcreur.  Constance  se  fit  haptiscr  par  l'cvequc  d'An- 
tioclie,  leva  des  troupes  parmi  les  Romains  et  marclia  coniro  Ic  rebellc. 
Pendant  qu'il  etait  en  route,  il  fut  saisi  de  chagrin  et  de  soucis  et  niourul 
d'apoplexie,  apres  avoir  regne  avec  son  pere  pendant  treize  ans  et  lout  seul 
pendaiit  viiigl-tiiiq  ans.  .Julien  FAposlat  lui  succeda,  et  regna  pendant  deux 
ans:  il  etait  cousin  de  Constantin*. 

Lorsqu'il  eut  cominence  ä  regncr,  il  ordonna  a  tout  le  monde  de  faire 
prolession  publique  de  leur  doclrine  et  de  praliquer  leur  religion. 

lüisuite  los  paieus  assaillircnt  les  cliretieus  ä  cause  de  la  baine  qui  los 
divisait.  et  dont  il  a  ete  parle  precedenunont ;  celtc  liostilite  occasionna 
Uli  -laiid  iiialheur.  Cela  eut  lieu  ä  Alexandrie,  et  il  eii  l'ul  tuT'  i)eaucoup  de 
uionile.  11s  furi'ut  ainsi  puuis  de  ce  qu'ils  avaient  l'ait,  conime  nous  Tavons 
rapporle  plus  baut.  Ils  saisirent  Gregoire  le  Tbeologien,  le  frappcrcnt  et  le 
Iraineroul,  la  face  contre  Irrro.  par  tonte  la  ville. 

1.  Chr.  Min..  II,  o.i-r,!,  Mich,  le  Syr.,  II,  275-27Ü.  Socr.,  II.  E.,  II,  4();  cf.  III,  10. 
Sozom.  II.  K.,  V,  IS;  VI,  IS.  Philost.,  H.  E.,  VIII,  14-15.  Bar-Ilebr.,  Chr.  Eccl.,  1,  ',)9- 
102.  —2.  V.  .Mich,  le  Sijr..  I,  278-27'.!.  Chr.  Min.,  II,  .54  (ici  conimence  dans  les  Chr. 
.Min.  uni'  lacuiie  ili-  [ilusieiirs  feuillcts  .  Socr.,  II.  V...  II.  'i7. 


578  •      AGAPIUS.  KITAB  AL-UXVAN.  [122] 

^\y=^  J  ^yj  jL^^VIj  >i,ljU)lj  ^l:^"  l^\  J^y  ji  ^Ij  1;^>L_, 
♦  lul.  ;..•.  V.  ^^^    4..^^   *^jj'    Jjl^j    ^-ÄJI    ^.b    JLi    '^y     ^j    L.^\    ^li-i    Lwls    "    l,,    ^11 

^L.=-     fJ^''     ^'     JL^'j    "Wij     J      \^     jLs-     'l-iCL-'^l     »AÜ     ^'j     IJjuL     jl      -jA     ^jLaJI 

^^jl    jj_t^    V(    ''ijLU    ^:>^i    'UjJI    rc_.li    l|^l£.3   üo^U    _^3    JiwVl    «-i'j    <k;l    cDij    ^ÜLLI 
^  ;_  r  <  J>tLi   a::^^  ^  J^  Hi;^Jl   ^.Li   o^Li   ^t^-^j  .'Ül  ^b  jlill  j.Ui   JUI 

1.  ^^ylJo.  —  2.  ;^'-',j'.  —  •'>•  i-oL--.  —  4.  Ell  marf^e  1^':,^. 


Ensuite  Julien  defendit  aux  chretiens  d'etudier  les  scieiices  (des  pai'ens) 
et  disait  :  (Autrement)  ils  nous  combattraient  avec  nos  armes'.  II  ordonna 
de  prendre  les  vases  sacres  des  egüses,  des  couvents  et  des  oratoires  et 
de  les  mettre  dans  son  tresor  ". 

Julien  l'Apostat  avait  un  oncle  qui  s'appelait  Thouphili  ^ ;  celui-ci  vini 
•  foi.  55  V.  ä  Anliochc  pour  prendre  les  vases  des  eglises  qui  s'y  trouvaieut.  *  Etant 
entre  dans  l'eglise,  il  releva  ses  vetements  et  urina  sur  Tautel.  Euzo'ius 
chercha  h  Ten  empeclier.  mais  ne  reussit  pas '. 

Ensuite  i'emperour  ordonna  d'asperger  la  nourriture  et  les  boissons 
avec  de  l'eau  magiquc  et  impurc;  et  les  chretiens  se  refusöreut  a  le  faire. 
Alors  il  fit  recherclier  ceux  qui  ne  lui  obeissaient  pas  ;  et  les  chretiens,  a 
leur  toui',  iisaicnl  de  stratagemcs.  II  fit  exposer  th'  I  argent  et  dresser  uno 
table,  seivie  de  niets  provenant  des  sacrifices  des  pai'ens;  ensuite  il  declara  : 
«  Voici  :  quiconque  veut  prendre  de  l'argent,  doit  j(>ter  de  l'encens  sur  le 
l'eu,  entrer  et  manger'  des  ofTrandes  des  paiens ;  apres  quoi  il  recevra  ce  dont 
il  a  besoin.  »  Beaucoup  de  Romains  se  niir^nt  a  Tecart  et  dipcnt  :  «  Nous 
soinmes  chretiens,  et  nous  ne  t'obeiröns  |ii)iüt  rn  ce  que  tu  veux!  »  Alors  il 
ordonna  de  faire  snbir  le  martyre  a  un  graiid  nondjrc '. 

I.  Cf.  Mirfi.  le  Si/r..  I.  2S0.  —  2.  .]/u/t.  h-  Si/r.,  I,  2<S(i,.  T/teod.,  11.  i:..  III,  S  ^12.  - 

.3.  II  s'agit  de  'louZ-iavö,-  6   'louXiavoiJ  6eioi;...  t^?  Ion;  6i  önap/oi;  ^v.  Theod.,  11.  E.,  III,  7  (11   : 

S  (12).  V.  Amin.  Marcellinus,  XXIII.  i,  4  :  Rulinuiii  .\railiunn  comitem  orienlis  in  lociim 

avunculi  sui  Julian!  reccns  defuncli  provexil.  —  4.  Mick,  le  Sijr.,  I,  28,5,.   Theod.,  III.  .S 

12  .  —  .-..  V.  Mich,  le  Si/r.,  I,  280.   Theod.,  III,  12  (l(i)  et  13  (17i.  Sozoni.,  II.  E.,  V,  17. 


I..I.  .-,.; 


[123]  IIISTDIUE  DE  JL'UKX  LAPOSTAT.  57!) 

■»— LnJU-'i    «-.«-=-;   Lx-L-a    •y>.M     ^Jl    ^A)l    ,1«^    V    >--A-i?  i^   ^'i«-l.'l    *L^1   JUL» 

cUi  j  ^L-^-'^  :.tr^j-'^  ''jL^vij  ^i>)i  jy.!  ä^i^j  a,!^^^  ^i_^j  i^j^vi  '-'^ü 
\^\  ^j:^  di-1  <i  jisj  \^y±_  ^\\  ^^^  ^\  a.ii  j.  ^r-j^-'  ^y  -'L-^s 

jKJI  j^  Ji>.^^   jl   cJ-UI  y,\i  j^^l  '-'Vj;L    clLk;^  ^   ^   dl)  j^-i  jl   ^^  ^^- 
1.  Cette  phrase  n'est  pas  claire.  —  2.      ^o-3.  —  ;{.  ,1,^^'.  —  h.     „.^J^-'J.  —  ,i.    ^.'. 

-6.  ^_^L.. 


•leaii  Ic  (iiaiid  atliessa  uii  niaudemeut  aux  tanlons  de...  '.  Et  il  leiir  disait 
<iuc  les  idoles  des  peuplos  n'etaient  quo  de  l'argent  et  de  l'or,  oeuvre  des 
mains  des  hommes.  Que  ceux  qui  les  fönt  et  tous  qui  oiit  confiance  en  eiix, 
puissent  leur  ressembler. 

L'emprTcur.  ayant  appris  ccla,  ordonna  de  les  IVapper  et  de  les  empri- 
sonnor.  Mais  la  foudre  eclala  cf  inceiidia  leur  dimi  Pytliius,  et  son  temple 
s'enfonea  dans  la  terre.  Les  gens  attachcs  ä  l'oracle  d'ApoUon  et  les  pretres, 
gardiens  du  temple,  dircut  ä  Tempereur  :  «  .\ous  avons  vu  de  nos  propres 
yeux  li-  feu  doscendrc  du  v\v\  et  iiicendiiM-"  Fidolc  i't  Ir  ti'iupli'-.  »  »  f,,i,  .-.i;. 

Ensuite  lorsque  Julien  congut  le  projet  de  faire  la  gui'rrc  contre  les 
Perses,  il  voulul  savoir  si  son  expcdition  reussirait  ou  non.  Alors  il  entra 
dans  le  (templej  de  roracle  d'ApoUon  avec  N'alentinien  le  clirctien;  ils  trou- 
verent  un  prßtre  qui  aspergcait  les  idoles  avee  de  l'cau  impure;  et  il  toiid)a 
de  fette  eau  impure  sur  les  vefements  de  V'aientinien.  Alors  il  IVappa  le 
pretre  de  son  fouet  et  lul  dil  :  «  Tu  ni'as  souilli',  ö  inipur!  »  Cc  jour-ci,  Foracle 
nc  lui  röpondit  rien ;  mais  il  lui  dit :  «  Des  ossemtnts,  döposes  dans  mon 
voisinagi',  nrempöclient  de  rien  t'annoncer.  C,e  sont  oeux  de  Babylas  le  Afar- 
tyr.  »  Alors  Tempereur  ordonna  de  les  enlever  du  Heu  oii  ils  se  trouvaient ;  et  le 
piiiplr  dAiitiocIie  sortit,  prit  les  ossements  et,  les  ayant  mis  dans  un  eer- 

1.  II  so  Irijuvc  ici  im  passage  qui  n'csl  pas  clair.  —  2.  CT.  Mirlt.  Ir  Si/r.,  I.  2Sö,. 
Thfod.,  H.  K..  111.7    I  1  ;  il  s'affil  de  loncle  de  rcnipereur. 


fnl.  56  V 


580  ■      AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAX.  [124] 

Lw  i^-UI   ,_^UJl   L-U.  Lwl  Lls  L-li.  jlj  Urii    -^^  _„U;  ■»o 


1    ,  W»Mb'    . 


ciioil,  les  transporta  dans  la  ville.  Ensiiile  l'nracle  se  declara  en  sa  faveur  et 
liii  dit  :  ('  Tu  descendras  et  vaincras  ton  cniiemi  sur  le  Tigre  '.  » 

Lorsqiic  Turacle  se  f'ut  pruiioiice  en  sa  favi'ur  de  cette  fai^'on,  remperein- 
s'enorgueillit,  entra  dans  unc  fiueur  extreme  et  voulut  iniiter  Alexandre 
le  Macedonien;  il  reprit  le  meme  plan  et  marclia  contre  les  Perses.  Arrive  a 
llarran,  il  visita  Toracle  qui  s'y  trouvait  et  lui  demanda  encore  ce  qii'il 
aiiMoneait  ;  et  IViracle  lui  predit  la  victoire.  Au  moment  oü  il  se  disposail  a 
quitter  Ilarraii,  sa  tele  sc  (roubla,  et  il  adora  Sin.  dieu  des  Harraniens;  sa 
couronnc  tomba  de  sa  tete,  et  son  clieval,  sur  Icquel  il  montait,  se  renversa 
par  terre  et  niouiul.  Ij'oracle  lui  dil  :  «  Ce  sout  les  chretiens  qui  sont  avec 
toi,  qui  ont  uttire  sur  toi  ee  audheur.  »  11  cougedia  alors  20.000  liommes  (de 
ses  troupes).  II  n'eleva  pas  la  croix  qu'on  montrait  devant  lui  ;  il  la  caeha 
•  lol.  56  V.  •  et  dit  :  «  Si  nous  obtenons  la  victoire,  nous  dirons  que  nous  avous  vaincu 
non  pas  par  la  croix,  niais  par  uittic  Inrce;  si  nous  sonimes  vaincus.  nous 
dirons  que  nous  sommes  vaincus  ä  cause  de  la  crciix  (pii  elait  avec  nous-'.  » 

Avant  d'arriver  a  llarran,  il  etait  restö  quelques  jours  ä  Tarse.  Les  Juil's 
qui  s"y  trouvaient,  vinrent  cliez  lui  et  lui  presenterent  une  couronne  d'or  de 
sept  milliqals  pour  les  idoles  cju'ils  adoraient.   Julien   leur  dit  :  «  Pourquoi 

I.  V.  Mich,  le  Sijr.,  I,  2S.S,  ;  280.  Thcod.,  \\.  E.,  III.  (>  (10).  Socr.,  III.  1«.  Sozom., 
H.  !•;.,  V,  1(1,  Philoslorgii  II.  E.,  VII,  S.  —  2.  Cf.  Mirh.  Ic  S,,r.,  I,  281  el  n.  'i.  Sozniii., 
II.  i;..  VI.    I. 


t'25]  HISTOIHE  DE  JULIEN  i;AIV)STAT.  .-„Si 


.xj--' 


^j-LjjJ   Jis'   .Ul    oV    /^    Ol   O^^l:^-;,   U   '3^1    Ui 


rr-   J^    'y- 


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^^    b^i    jy,^    '^jS  J^    ^U    j\    -w    c„11   .^  j   ^^^Jl   J   ^^^-Ll^^    ji, 
^  ^-r-.    ^^   S'.;    w'->"    0::;    t'v^-"    •^:~^    LJ   ^\  ^ti  __   jl<3  ; 


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'"ClrLL  ^^^  -f  foi.  57. 


1.  l^J.'.~2.J^l-3.  4yU. 


ne  sacriliez-vous  pas  .lapr.Vs  votre  loi  .'  n  lls  lui  .rpoiHÜrent  :  cc  Xous  n.. 
l-ouvons  pas  sacrifier  en  deliors  de  Jerusalem.  >,  Ensuite  ils  joterent  devant 
li.«  de  r.Miccns,  r(5pandirent  da  parfurn  devani  les  idoles  r-t  leur  ofTrirenl 
des  sacrificos.  L'empere.ir  leu.-  fit  des  presents  et  les  renvoya  cluv  mx  ■ 
il  leur  ordonna  de  rebatir  le„rs  temples  et  de  sacrifier  selon  leurs  coutumes! 
Lorsqu'ils  eurent  prepare  des  materiaux  pour  la  conslruction  dont  ils 
avaient  besoin,  Cyrlllus,  eveque  de  Jcrusale.,.,  dit  :  <r  C'est  Tepocpie  dcnt 
xNotre-Seigneur  Ir  Christa  prophetise  en  disant  :  Les  jours  vieudro.it,  oü  ii 
n  y  restera  pas  pierre  sur  pierre  qui  ne  soit  renversee  '.  » 

Pendant  la  nuil,  un  vent  violent  s'eleva  et  detruisit  tout  ce  qu'ils  avaieut 
construit;  eusuil..  survint  un  -rand  tre,„LI,.,iu.>it  de  terre,  et  22  villes  fun-nt 


i-nglouties  -. 


En  c..|le  meme  annee,  Julien  hü  t„ö  dans  la  guerre,  apres  uu  regne  de 
deux  ans  et  quatre  mois ;  il  avail  vecu  trente-un  ans.  Voici  coniment  il  Tut 
tue  :  Pendant  la  guerre  qu'il  lit  anx  Perses,  an  niunient  oü  il  marohait  dans 
l-^s  rangs  de  ses  soldats  '  pour  les  exciter  au  comoat,  un  i\>rse  lui  lan<;a 
un  Ira.t  et  le  frappa  au  cöte  ;  et  Temperenr  tomba  de  son  cheval.  PendanI 
qu  il  soufTra.t,  d  remplit  de  son  sang  le  ereux  de  sa  main  et  le  jeta   en  fair 

1.  Luc    XK,,  0.  MaUhü'u,  xx.v,  2.  Afarc,  xn.,  >.  -  >.  CA.  Mich.  Ic  S„r..  I,  288.28!l. 
V.  Aoc,-.,  III,  20.  Sozom.,  V,  22.  Thcod.,  \\\.  15  (20).  Philost.,  \  II,  ■).     ' 


fol. 


ful.  :,:  V.  ^ 


582  ■       AGAPIUS.  KITAB  AI.-'UNVAN.  [126] 

-^^  J^  fjJ^  :r'  ^   :^  -^3  ^  ^3J  Jrr^  J  ^y.^  ^  ^^^-^ 
"^^y^^i^i  ^  j^yi  ^^"  ^^yr^.  ^^^  ^^  J^^ 
j\    JLiL.3    ^J\    ^-^>    '^.^3    J^3    ^r^   ^'   i  ^^'^  ^   -^>' -^-  ^^^ 

,Vr:,l3  •   .U,   ^U   jl    ^.kb   .^X-^    Ji    ^-.A    v'L-    :r-3^    ^.-L,   ^1  >3    -'^ 


vers  lo  ciel  eu  disaut  :  «  Tu  m'as  vaiuou,  Fils  do  Marir  !  .,  M  U  numrui.  ( )a 
le  trausporta  ä  Tarsi'  et  il  y  fut  cnseveli  '. 

L'armee  romaine  resta  sans  cmpereur;  et  des  soldats),  d'apres  le  eonseil 
de  Sabour,  elurent  Jovieu  qui  etait  le  chef  d-  Tavant-garde  de  Julien.  Ma.^ 
.lovien  s'v  refusail  en  leur  disaut  qu'U  etait  ehrelieu.  11s  lu.  du-ent  qu  i  s 
etaieut  egalement  chretiens  et  que  la  peur  de  .lulieu  les  avait  empeches  de 
mauifester  leur  fui.  .lovien  tira  la  eroix  du  tresor  et  la  dressa  devant  eux 
dans  le  eamp ;  et  tout  le  monde  l'adora,  sauf  les  prßtres  paiens.  La  paix  ut 
retablie  entie  lui  el  Sabour.  Sabour  le  reconduisit  ä  Nisibe,  et  Jovien  la  lui 
cöda,  apres  avoir  transplante  les  Romains  .p.i  l'habitaient,  a  Aniul  ". 

De  son  temps,  s'iUustrercnt  Basile  le  Grand,  Ic  vieilhrd  .IuIhm,  v\  DhIv- 


nuis 


ful. 


.lovien  rögna  pendant  uno  annec,  en  Tan  CT.")  d'Alrxandr..  On  d.t  que, 
,,cndant  qu'il  commandait  Tavant-garde  de  .Julien,  il  alla  ä  Xis.be  et  qnüla  ses 
troupes  pour  y  chercher  les  religieux.  Mar  Kngene  Ini  apparul  alors  et  In, 
ordonna  de  revenir  auprös  de  ses  troupes  el  lui  annonea  qne  scn  maitre  eta. 
tue-  •  qu  il  parviendrail  a  l'empire;  que  le  roi  Sabour  viendrait,  au  tcnips  ciu  ü 
lui  deternunerait,  dans  le  camp  de  Julien  pour   s'informer  de  la  Situation; 

1.  Muh  Ic  S,jr.,  I,  281:  291,.  Socr..  111,  21.  Sozom..  VI,  1.  J^f '^•' /^''^^^  ^'^^• 
Philost.,  Vll,  15;  Vlll.  1.  Cf.  A,nm.  ManelL.  XXV,  in,  5-7.  Bar-Heb..C^  Syr  0.- 
,16.  -  2.  Mich,  le  Syr.,  1,  290.  Soor.,  III,  22.  Sozom.,  VI,  3.  Iheod.,  W  .  1-2-  -  3.  U. 
Mich,  le  Syr.,  I,  282.  Sozoin.,  VI,  2. 


[127]  IIISTOIKE  DR  .lOVIEN.  583 

^r-=^  c'y^X    J^  J'    *J   !>-»->    ^3   J  _c-^r~    ^'^'^    -)y.^  j'j  '4-"   e?^- 

^JC_^I|       J      ^Ü      iJc>.y      Oj      i^^Si       ^Äü      ^Jl      J      JJ.U       A-:lS3      ^=..3!       jU      i^^'       L»^      ^_yL._ 

•\J.^  As  "Cl  ^..It'j  <,  >li=j  <,  ,^  Jl  4,  jLj.  bÄ^'s  J^3\  ,  ^U  '.  Xr  A«. 
M^li  ^IxLJl  jU=^L  ^Jj  ül  '-'S^X.  ■^L:  \^  x:>\  j.  ),'j  c  Uli-  V  <Cl  a)  uJ<=^3 
^JJJJ    ^_yL._   ^_^M3    i^X-^    <£^J'   ^j:^  .w   Jj^_  jj.  JJ}\   j  y^J\   [<j.  C.^ 

cIÜ   J^j   j^    -Jl    ^i:>j   <Ä.lLas    ^^i)l    ^U   jvU   Jl    rji3   S-J    CiL  L,    Jjls 

^_^^    Ia:;jAä..     j_,-_^'    J^.^'U    ^_^I! 

1.  J'-i    •^.-2.    5.,-C. 


(ju  il  devait  y  alliT  [mur  le  trouver  u  ce  moiiienl,  vi  qu'apres  s'ötiL'  i'iu- 
pare  de  lui,  il  di'vrail  le  Iraiter  avec  liomieur  et  respeet  et  le  laisscr  partir. 
Jovien  partit,  cümiiie  Mar  Eugene  le  lui  avait  ordoiiiie.  Sabour  se  dirio-ea 
(vers  le  camp)  au  temps  que  Mar  Eugene  lui  avait  iiidique;  et  Jovicii  \r 
trouva  pendant  la  nuit  dans  le  camp,  quöicjuc  S;iIj(jui-  so  iVü  Iravesti  et  eul 
iids  les  vetements  de  marcliaml.  .luvien  je  prit,  I'ameua  dans  sa  lente  et, 
se  trouvant  seul  avec  lui,  lui  apprit  qu'il  l'uvait  deja  reconnu,  et  lui  Jura 
qu'aucune  ruse  ne  le  meuayait  ni  de  sa  pari  ni  de  la  part  de  tout  sou  en- 
tourage.  II  urdonna  d'apporter  a  manger,  et  ils  mangerent  tous  les  deux. 
Ensuite  ils  naviguerent  sur  le  lleuve  la  nuit,  et  Jovien  ne  le  quitta  pas  avant 
qu'il  Teiit  conduit  jusqu'A  son  camp;  apres  cela  Jovien  se  retira.  Voila  pour- 
quoi  Sabour  conseilla  de  linvestir  du  pouvoir  imperial. 

A  peine  eul-il  cnniiniMice  a  n'^gner  (pi'il  eiivoya  uue  deputation  a  Sabour, 
roi  des  Pcrscs,  lil  la  paix  avec  lui  et  lui  donna  Nisi'je.  Üepuis  ce  temps-lä 
Nisibe,  avec  la  region  environnante,  appartient  aux  l'erses. 

En  quittant  l'Ürient,  Jovien  lit  rappcler  de  Tcxil  tous  les  evöques.  Atlia- 
nase,  övöque  d'Alexandrie,  reparut  et  reprit  possession  de  son  siege. 

{•Insuite  l'empereur  ecrivil  au  patriarche  Athanase  cu  liii  demandant  d^  lui 
rediger  le  vrai  symbule  dr  la  Ibi  dans  son  veritable  seus,  de  le  lui  expli- 
(pior  dans  une  lettre  i't  dr  la  lui  eiivc.yrr.  Athanase  rassembla  quelques  eve- 


584  AGAPIUS.  KITAB  AL-UNVAN.  [128] 


.  ''    r-j    <>J«i     J*4i     j      "yt    '»jbL-il     «—».3-    jLij 


...1...       ..,J.J. 


*  lüi.  58.  ques,  qui  ecrivirent  ä  Fcmpereur  dt;  suivre  le  Symbole  de  la  !'oi  '  des  318 
eveques  qui  s'etaient  reiinis  dans  la  ville  de  Nieee  ' . 

Ensuite  Jovien  mounit  ä  cette  epoque  apres  avoir  regne  pendaiit  un  an. 
Apres  Uli,  regna  Valentiuien  avec  Valens  pendant  15  ans.  C'ctait  ce  Valenti- 
nien  qui  avait  frappe  le  pretre  et  dil  :  «  Tu  m'as  souille  de  cette  eau  - !  »  II 
se  (ixa  a  Komr  et  fit  son  frere  Valens  enipeieur  de  rOrienl.  Cela  eut  Heu  en 
l'an  G7Ü  d'Alexandre. 

\'alentinien  adhcrait  ä  la  vraie  foi  et  approuvait  le  symhole  des  :}18. 

Quant  a  Valens,  il  poncliait  vers  la  doctriiie  d'Arius,  parcc  (ju'il  avait  etö 
baptise  par  Eudoxius,  eveque  de  Constantinople,  qui  ötail  aricn.  ()n  raconte 
quf  N'alens,  avanl  ete  baptise  par  Eudoxius  lArifu,  voulut  eoniniuniiT;  mais 
celui-ci  Ic  hii  refusa  et  ne  lui  duuna  pas  rEucliaristie  jusqu'a  ce  (pi'il  liii 
eilt  jure  de  ne  comniunicr  quo  sclon  la  doctrine  d'Arius  et  de  s'opposer  aceux 
qui  combattaicnt  cette  doctrine.  Ouand  il  commen^a  ;\  regner,  il  accomplit  son 
serment  :  il  exilait  tous  les  eveques  qui  ne  s'accordaient  pas  avec  la  doctrine 
d'Arius,  agissait  contre  tous  les  eveques  qui  n'adiieraient  pas  k  ses  idöes, 
et  les  pers6cutait  \ 

1.  Mich.  Ic  Sijr.,  1,  21)1.,.  Sotr.,  111,  2'i.  Theodor.,  IV,  2-.'i.  Suzoui.,  VI,  'i.  Jac. 
d'Edessc  ad  ann.  3!»  {Brooks,  p.  312).  liar-Ihhr.,  Chr.  Syr.,  GG.  —  2.  Cf.  ci-dessus.  — 
3.  Mich,  le  ■'<!jr.,  I,  202.  Socr..  IV.  1.  .'<ozom.,  VI,  ü.  Theodor..  IV,  5. 


[129]  nOCTRI.NK  DRUSEBE.  585 

*_,i£j  K^J>  ^  <K  i^.Aj  ji^j  ^ij^.  ''--^.  -^' «--    -'^  *^'  ^  oty.^j'  >l''^-> 


1.  .l//fA.  /e  .S'///.,  I,  -mu.  Theodor..  IV,  12  (13).  —  2.  Mi,h.  U>  .S,/,-.,  I,  2i)2.  .Sotv.,  IV. 

3,  .-).  .Vosow.,  VI.  S.   Philost.,   IX,   3.  r/,7-.  /JflscA.,  ;501.  Har-Ilrbr.,   Chr.  Syr.,  Ü7.  — 

3.  Mich,  le  Syr.,  I.   295,.  Socr.,   I\,  II.  Chr.   Paxch.,   301.  ./rtc.  */7'V/f.we  ad  ami.    \'i 

Brooks,  p.  312;  Chr.  .Min..  III.  p.  221).  —  'i.  .l/zV/i.  //-  .S///-.,  I,  2!»(i-2i)7..  Socr.,  IV.  13  : 

Tiaoapa;  67.0«!  [ivai;  ev  jxvr,|jit(o>  natpoK.)  äitsxpuTTTEv  sauTo'v.  .Sozoiii..  \  I.  12. 

TATR.   OR.   —  T.    VII.   —  F.   'l.  39 


l'ol.  58  V. 


Cijj-   ^^J;l    <iuj'    A^L    (_^^   V    (j-jjl^    J   Li^l   '*^lj    ijXiCVI   >_il_l   ^^v._Ui   Uli 

(jl    J>'^i    ^As    ^JJ3    ^,.'3    wjl»    <-^y,_    ^-Ij    A=-l3    4^1    ji    «du,    cil53    Ä_«">1;'   ÄL_»i,. 
^^3    Vlö-    jl^   L.'l    A.-U5    jlj    Ül>3j    LäJJ    Clli^    4JLU^    uO   jV    JU^   ^t-_JI   -v_^ 

1.     --•l-','.  —  2.  ^  „...3^'.  —  3.  ^  ^.Jl_,l.  —  4.  Peut-etr."     JJ.0.3U  =  Eu/i'r«? 


Eusebe  ('■V(''(jue  de  Samosate  lai.sait  scmblaiil  dülic  du  jiarli  des  Ho- 
niains;  il  occupa,  diiranl  loufo  sa  vic,  sou  siege  et,  velu  d'uii  ilidui-nou.s)  de 
pciir  des  lidüiaiiis.  il  voyagcail  rt  parcoiuiiit  los  villes  (M  oidmiiiail  eii  se- 
cret  de.s  pretres  et  des  (liacres  |du  parli  dos  Orthodoxes)'. 

Vax  cette  memo  aniiee,  uii  rebelle  nomme  I'rocopiiis  se  i'evolta  lontrc 
Valens,  h  (lonstautiiiople ;  et  Valens  le  mit  *  ä  mort  ;i  cause  de  sa  Iralii^rm-.    •  foi.  .^.s  v. 

La  nißmc  annee,  il  tomba  de  la  gi-ele,  grosse  comiae  des  pierres :  il  \  eut 

des    trcMiiili: hl-  dl'  tdir   a  ( IniislaLitiüDple,   oi'i   plusioiirs  (juarliers   l'iii-enl 

englnulis;  et  uiie  partie  dr  Li  villi'  de  Nicee  l'nl   i'gali'inenl  renversee\ 

Albanase,  eveque  d'.Mrxandrie,  se  eaelia  daiis  uu  toiiibeau,  sans  rieii  vnir 
pendani  qualre  mois,  par  craiiilc  de  \'alens.  I.orstjue  cellc  siliiatiou  iliilicile 
prit  lin,   il  en  s<H'til  et  resla  daus   son  rang  jusipia  sa   niort '. 

A  cette  öpoque,  ü  Edcsse,  jiarut  un  lionime  nonune  Eusebe  cl  surnomme 
Eucbites  (?),  qui  eut  cinq  elcvcs.  Voilä  sa  doctriue  :  Dicu  esl  unique,  uiais 
il  se  manifesta  dans  le  Pere,  le  Eils  et  TEsprit-Sainl.  II  disail  que  le  corps 
du  Christ  u'(itail  qu'une  apparence,  parce  que  Dieu  l'avait  cree  de  la  substance 
fine  et  spirituelle,  et  que  son  crucificment  n'ctait  egaleinont  qu'une  apparence. 
il  dOi'endil  la  priere  en  conuiiun;  il  pi'etendail  ([ue  loul  ;!S  ses  visions  venaiml 


586  AGAPIUS.  Kl'FAB  Al>-  UXVAX.                                    fl30] 

IJ^,  iyOj    y^f.^    ^y-^^    -^JJ    ^y"    ^^    ^ ^r^..    C^    '-^^-'    "T-"'-^  "^-5    '"^    r^r^ — °~ 

Sc^  s^^\  ^J  Juä,u  jiis  rj='  ^-^^  ^-*-*  -*^  ''Jy  '  ^  0-«  '-'4'  ^'^™'  '*^^*  0"* 

»  fül.  59.  -SLÜI    j    -U^lj   ^\j   y-    «-J    Ji^.   ,J    1^1?       ^uC    ^    o'^l   ^1 

1.  ,l,J'.  ~  2.  J.J.  —3.  Ici  le  Ms.  repele  :  ^\    .^    ^,  j-i--'    J   'i'j-  —  4.  ^J.i.'. 

—  5.  ..v.'L.,.  —  G.   ,   „.,-x-^'.  —  7.  .  ^~^yJ\.  — -S.  -'-•!*.". 


de  l'l<]spri(-Saiiit:  quc  la  cominmiion  est  inutilc  et  .s;ins  pioCit  ;  quo  l'Ks])ril- 
Saiut  liabitail  dans  quicoiKjiii'  etait  athifliö  a  sa  doctriiie:  (jiio  radultörc  est 
uue  clidse  Heile ;  qu'apres  le  Clirisl  il  ii'y  a  ui  peclie,  iii  crreur.  II  disait  qiie 
eelui  ([iii  se  Jette  par  terre  daiis  im  acees  d'epilepsie,  sc  jelle  par  \\\\  mouvr- 
meut  de  rMspiit-Saiiil .  lls  rurenl  designes  sons  le  ikjiu  de  Massalii'iis.  11s 
disaieiit  :  «  (Jiu'  (pdconqiic  a  prie  et  jeriiie  pendaut  12  ans,  pciit  ordoiiiuT 
ä  la  iiKdUanii''  dl'  s<^  Irausporter  de  rcudroil  oü  (die  (!st ;  el  idlc  sc  transpor- 
tera.  »  Alurs  tdus  ceux  (pii  s'attaclierent  ä  sa  docirine  apres  ce  temps,  sor- 
taient  et  disaieiil  ä  la  nioiita^iie  :  «  C)  montagnel  .le  rordiuiiie  de  le  Iraiis- 
ful.  59.  porter  de  reiidroil  oii  tu  es.  »  "  ('omnic  eile  ne  se  Iransportait  pas,  ils  reiimi- 
(,!aienl  ä  sa  doeliine  doiil  ils  eonnaissaieul  ainsi  la  eorruplioii  '. 

A  cette  epoque,  l'urent  conmis  Diodore  (de  'Parse)  et  'l'lieodon^  (de  Mop- 
siiesle).  Parini  les  doctcurs  s'illustreront  Atlianase  et  Mar  Kplitciii  le  Syrien 
et  Uli  autrc  (?)  avec  Zenobius,  pretre  d'Edesse;  Basile  le  Grand:  Ciregoire, 
son  frere;  iMalclius;  Arsisius. 

Dans  le  meme  lemps,  Inrent  eonnus  Maeaiins  le  l'ieux  rEgvptien  el  .Maca- 
rius  d'Alexandrie  (pii  fnt  Iransporte  au  paradis,  ä  ec  que  l'ou  rapporte.  Wdens 
les  exiia  dans  une  ile  di'  la  mcr". 

I.  \  .  Epiphanii  Ki\\.  liacreses.  I..\.\.\.  Pognon,  In.scriplions  mandaiics,  p.  20;{-20(> 
(le  texte  1).  i:{!)).  Theodor.,  II.  K.,  IV,  10  (lli.  Mich.  If  Si/r.,  I.  298,.  Cf.  Jacobi.  lieber  die 
Kucliilen.  Zeitschrift  lür  Kirchengeschiclile,  IV  1888;.  p.  .">07-522.  — 2.  V.  Mich.  IcSyr.. 
1,  297.^.  Sozom.,  III.  14.  .Socv.,  IV.  23.   HiißniW.  K..  II,  'i :  llisl.  iniaiachorum,  c.  28-29. 


[131]  IIISTOIRP:  DK  VALKXS.  587 

L_    ^-Jaj     ji_JÜl    jUl>_    ZJ^    \ii    Ot?t^     ^-o-Ls    (»-*,jj    ^jy     ^J^^^    i*LJI    iJI    jj 
-ijLt.     jl^     ^_$Ä."     '  ^,---1     ^Ja,_     <^LC     *lsj     ijAjCVi     .^«^U     ^y-'CS     C-'U    1,-ij 

^J>'J^    J    ^'j    J^^'    oOl-''^    -r'i^    ö»^    'J^   ^-^'^    "^^^    *-^'    ■'^'^^v''    jl    (^' 

Aj,j>-     «äL«.»-     j»jJ^     iS^J     Lä.vi-     ^^     i^^J      lAs-     j»;L-     ^jIä:-»'      ^U-        r-~  J        »-^     -v 
^JlJ     ^1     IjjUaS     jv*^j      '^.LSJl     Tt_>Li-<       "jxi      !/i>-J     j  «-»o'     r^J-^  4iL«js-     ^J^     «Okla-l   *  fol.  5'J  V. 

J    (^'^-»^    ijljJ    ^_;k»)    ^li    1^   'MJl    «*^»;.i   (V*   -^„   ö'j    C^'^   2i_pUj   ^L.>j=-   ^    . 
1.     ~^'?  — 2.     jJ.— 3.     -.-•,'.—  4.      —','.— 5.     «,v--«.j  J.  —  6.  J^-txJL 


Fut  egalciiiciit  coiiuii  .i.ou.s  (Evagrius?)  Ic  moiiic,  ilisci|ilr  ilc  Busile. 

Hn  raiim''!'  7  de  Valens,  moui'iif  Abraham,  eveque  de  Nisil)i''.  Eu  ccttc 
annee  mounil  .liilieu  le  Virillard  a   lOur-Sina  (Sinai)'. 

En  cette  nienic  annee,  mourut  Allianase,  eveque  d "Alexandric.  ä  qui  suc- 
ceda  Pierre...  qui  avait  ete  son  compagnon  dans  toutes  ses  Iribulalious. 

Ensuite  Euzoius,  eveque  d'Antioclie,  qui  apparlenait  ä  la  sectc  d'Arius, 
denianda  tX  Valens  la  permission  de  se  rendre  ä  Alexandrie.  II  le  lui  permil. 
Euzoius  s'y  reiidil  el  emmcna  avee  lui  un  certain  nombri"  de  (Irces.  II  saisit 
Pierre,  reniprisonua  et  etablit  ä  sa  place  Lucius  de  Samosatc.  Ouelques  jours 
apres,  Pierre  sevada  de  la  prisou,  se  rcndit  ä  Home  pres  de  Damase,  patriar- 
che  de  Romc,  et  lui  apprif  de  quelle  facon  Valens  avait  traite  les  gens '. 

Ensuite  Valens  exerca  unc  grande  persecution  eontre  les  partisans  de  Sa- 
iiiiur  I.'  :   il   eu  lll  pTrir  Iicaucoup   et  eu  exila  un  certain   iiombrc.  Alors  un 
groupe  de  prßtres,  '  au  nomlire  de  80,  el  d'autres  pcrsonnages  se  n-unirent,  •  iv.i.  r>'.i  v 
allerent  pres  de  Valens  et  lui  demandereut  la  paix,  le  salut  de  leurs  vies  et  la 
delivrance  de  l'^preuve.  Valens  ordcinna  ä  nn  de  ses  cicls  de  les  metlre  dans 

i.  Cf.ci-dcssiis.  Au  licu  du  Nisibeil  faul  liri-  Kdesso.  V.  Muh.  le  Si/r.,  I,  2!»/^.  Chron. 
d'lidess,',  XXU  XXIII),  ed.  II<illier,  y.  08.  —  2.  ^■.  Mich,  le  Syr.,  I,  298,.  Chr.  d'B- 
des.sr,  XWIII  J/aliier,  p.  100).  —  3.  V.  Soor.,  \l.  E.,  VI,  20-22.  Sozoni.,  VI,  10. 
Theod..  II.  i;.,  IV,  17  f20)-18  (21j.  Mich,  le  Si/r.,  208^.  Jac.  d'Edessc  ad  ann.  47 
iZDMG.,  p.  313;  Chr.  Min.,  III.  222]. 


fol. 


588  AGAPIUS.  KITAB  AL-  LXVAN.  [132] 

^[i  a)  ^,^lli«  1^1  Ulli  ^^11  Ly  jU  ;_^  J\  ^:Ü  U^jl  A-^'  ^Ij  jl  jv' 


(jä,_^     jl^     <.!     jl     dUjj     <>^>J     i-^lkl     <;     ^'Ü     ^r'_j-L— ;      ^^     j    ^L*    '^^i    ,■«''' 

'■'"•   ^U  ijAlt    L,ls    ,<-iJI    IjaXju    jl    (_r;_y,vl       >_>Iä-sI    ^I    i^_y„jVi    i— iÖ-VI    j_j-~Sjjl 


1.  L,.  -  2.  ^^U'. 


une  barquc  cn  mor,  commc  pour  les  exiler  daiis  uiic  ile;  et  ils  s'eii  rcjoiiirent. 
Taudis  qu'ils  sc  troiivaicnt  au  milieu  de  la  mcr,  Ic  patrice  preposc  ä  enx, 
avcc  scs  compaguons,  passa  dans  une  autre  barque  separee ;  ensuitc  il  mil  Ic 
feu  ä  la  l)ar(|ue  oii  se  trouvaient  les  pretrcs,  et  les  briila  avec  la  barque  '. 

Ensuite  Valens  alla  ä  Edesse  pour  voir  l'cglise  de  Tapotre  Mar  Thomas  et 
trouva  (]uo  la  populatiou  ne  s'accordait  pas  avec  lui;  alors  il  ordoniia  de  rele- 
i;ucr  les  recalcilrants  avec  Barse,  övöque  d'l'Messe,  dans  l'ile  de  Uoudis 
(Aradus) ";  et  il  bannit  quatre-vingts  habitants  d'l'Messe,  les  cliefs  et  tous  les 
eveques  qui  n'adlieraicnt  pas  ii  la  doctriue  d'Arius,  excepte  Basilc  et  Grcgoirc 
Ic  'rheologicn  qu'il  ne  put  proscrire  \ 

Ensuite  Valens  envo3'a  chercher  Basile  ol  lo  lil  amrncra  Aiilinrlic  pour  l'e- 
induvcr.  Son  fils  etant  malade,  Valens  lui  dit  :  «  Si  ta  doctrine  et  ta  croyancc 
soul  veritables,  prie  pour  cct  enfant,  afm  qu'il  guerisse  de  sa  maladie.  »  Basile 
dil  :  «  Si  l'cnfant  est  baptise  par  ceux  qui  adhörent  i\  la  verite,  il  guerira  et 
sera  cn  bonne  sante.  »  Lorsque  Fempereur  cut  racontc  ce  que  Basile  avail 
fol.  60.  exigc  de  lui,  Eudoxius,  eveque  aricn,  ordonna  aux  Ariens  *  de  baptiscr  ic 
garron.  A  peinc  Tavaient-ils  baptise,  qu'il  mourut.  I.'empereur  alflige  cnlra 

I.  .Socr.,  IV,  l'.-K).  Jac.  d'Kdessc  ;ul  aiin.  .Vi  (/DMG.,  p..il'i;  Chr.  Min.,  111,  p.  224). 
Mich.  Ir  S,/r.,  I,  20!),.  —  2.  Theod.,  II.  f..  IV,  14  (16)  :  i  BoiXri;  'ApaSov  ofxiiv  t^)v  vyjcov 
TTpoii£Ta;£v.  Cf.  Mich.  Ic  Si/r.,  1.  :20(1,.  Thcoph  .  Chr..  p.  (11  [de  Booi;.  Jac.  d'lidessc  ad 
ann.  'A  /.ÜMC..,  p.  .U,};  Chr.  Min.,  p.  222  .  —  3.  Theod.,  II.  R.,  IV,  14  (l(i  .  Mich.  Ic 
.S,/r.,  1,  29!»,  ;  206-2<.)7,;  cf.  300,.,. 


[133]  HISTOIRR  DR  VALENS.  589 

JCj    j\     ^'_j    Ajij    ■>£•    cxL»-L'    iAj    »LTi   a«)    jlS   L»is   l.«„Lw   <s-«3j   ^r^i-L«)     Jl    '..„■»-i 

■o^jj   'io.9   "lu    ^«'   jo   LiU-   Li.  1   •«J   1a)    J'   ^r-^-L-j 

Jlis   ^. ^L»  J'^j  ilii   ^;^  fn^   k_i tj  aJ    •^ILä^J*     Ac  Lii=-  .^l^ijl^  irrb  '-^^j 

1.       ^.jkJ'.  —  2.   ij'-=-^-  —  ■>•  ^--s  V.  (>.  (iraf,   Der  Sprachg-rbrauch  der  ältesten 
christlich-arabischen  Literatur,  Leipzig,  1905,  p.  lis.  —  4.     ^";. ,'j'. 


dans  l'eglise  pourprier:  et  il  appela  Busilc  et  Iiii  dit  :  «  (^)uelle  preuvc  as-tu 
de  ce  que  la  verite  se  trouve  chez  toi  et  chez  tes  partisaiis?  »  Basile  liii  expli- 
qua  la  i'oi  veritable  et  convcrsa  avec  lui  longtemps.  Eiisuite  Tempereur  traita 
bieii  Basile  et  le  congedia  sain  et  sauf.  Quelques  jours  plus  tard,  l'empereur 
changca  d'avis  et  ordoniia  d'exiler  Basile;  ensuite  il  ehaiigea  d'avis  de  nou- 
veau  sur  ce  qu'il  avait  ordoaue  a  soii  egard,  et  le  laissa  tranquille  '. 

L'empereur  Valcntinianus,  avaiit  vecu  comme  einpereur  pendant  L?  ans, 
niourut  ■'. 

N'alcns  regna,  et  sa  colere  neu  devint  (jue  plus  vinlcnlu  coniro  ccux  (pii  iie 
s'accordaient  pas  avec  lui ;  et  il  les  persecutait.  Alors  un  pliilosophe  vint  aupres 
de  Im  et  liii  dil  :  «  O  cinpcieur !  tu  nc  dois  pas  t'irriter  de  voir  plusieurs  sec- 
tes  parmi  les  chretieus.  Les  paiens  sont  divises  en  qualre-vingts  croyances''. 
Dien  pennet  de  le  glorilicr  et  aime  ä  Hvi)  ioue  et  decril  (dans  sos  qualites"). 
C'est  poni([uoi  il  se  fait  representer  de  difTerentes  manieres.  »  Sur  ces  entre- 
faites  Valens  sc  calnia  un  peu  et  renonga  ä  sa  conduie  cruelle  '. 

Ell  lall  1 'i  de  N'aleus.  mourut  Euzoius,  evrcpie  arien  d'AntiocIic,  apres 
avoir  guuverne  pendaul  17  ans;  il  l'ut  le  septieme  eveque  des  Ariens. 

1.  Sücr.,  iL  i:.,  IV.  2<i.  Mic/i.  le  Sijr.,  1,  29«)^.  Ci".  Sozoin.,  W.  10.  Theodor.,  I\', 
10  (19).  —  2.  Soor.,  IV,  31.  Sozom.,  VL  3ü.  Mich,  le  Syr.,  \,  29:i.  Cf.  Amm.  Marc, 
XXX,  VI  :  imperii.  minus  centum  dies,  (anno)  sccundo  et  decimo.  —  3.  Socr.,  IV,  32  :  ÜTtlp 
To  Tpiaxdoia  ooYiJmToi.  Mich.  Ic  Syr.,  I.  303.,.  —  'i.  Socr.,  IV,  32  (5  s.tXö(ro»o;  ©suicTtO!  .  Mich, 
le  Syr.,  I,  302-3032.  Sozom.,  VL  36. 


590  AGAPIUS.  KITAB  AL-'UNVAN.  [134] 

^lilU  ^1  ^1_5  Jlii  jrji;-  Jj  ^Uj  J  u.^'  (V  ^'^  j^  (V^lr  ^''  ^L-Vl  y, 

^_S]\    :,\S^\    ^.^   ^   Jls3   i;L=.-JI  J  ^J__j;-   ^li    c^j    jl    J^-^^    ^>   JUi  ^.iUilj   ^Jj 

Ajl^l  ^j  j»;y  J\  cJc.\  ^  dUi  ^Li«  JU  Ul^ 
<^.Iä-:>1    «    IjJ  j^wC«   ^l^  ^_j]'   >::.;l^  -''i^«  o^j  i>'  jv-'^.  y  ^::*   '^AtVl   ^_^ 

4.1^^1   j^   -^ji^  jl^  ^^j  ^Ij    J^^IJ   b^    ^r:»   ^'^   ^'^^'^  ^l'  ^'   J^  J^^  h/^^ 


^-  Cr 


1.    ^-'.  —  2.  Le  Ms.  ajoule  encorc  une  l'ois  ^:Xijij    ^^j 'j-  —  3.  Jj_fJ. 


l'ol.  Uli  V 


Knsuite  Pierre,  eve([uc  (rAlexaiuhic,  rctourna  de  Rome  dans  sa  ville ; 
apres  6  ans  d'episcopat,  il  inourut.  Soii  frere  'riinothee  lui  succeda  *  et  siegea 
pendant  7  ans  ' . 

I'^nsuite  Valens  sc  prepara  ä  faire  la  yiierre  contre  los  Goths -.  Lorsipiil 
sc  disposait  ä  partir,  un  religieux  qui  etait  ermite,  nomme  Jacques  le  moine, 
lui  dil  :  «  0  ennemi  de  Dieu!  situ  veux  avoir  du  succes  et  reussir,  ordonne 
de  l'airc  revenir  ä  leurs  sieges  les  cveques  quo  tu  as  cxiles;  si  tu  nc  le  fais 
pas,  tu  ne  vaincras  point  et  ne  reussiras  pas.  »  N'alens  dit  :  «  .lovaincrai,  je 
rcvicndrai  et  tc  tucrai.  »  .lacques  lui  dit  :  «  Si  lu  reviens,  in'  nie  laisse  pas 
vivanl.  »  \\\  tous  les  religieux  qui  sc  Irouvaient  lä  lui  dircnt  la  meme  chosc. 
Mais  Valens  nc  fit  point  attention  ä  leurs  paroles  et  partit  pour  son  expcdition  '. 

II  rencoutra  les  ennemis.  Tandis  qu'il  les  conibattail.  il  eutra  dans  un  vil- 
lage  avoisinant,  oü  il  sc  caclia  avcc  ses  conipagnons.  Ses  cnnernis  apprircnt 
qu'il  y  etait  sous  un  deguisement.  Un  de  ses  ennemis  sc  travcstit  cgalcuKnit ; 
il  travcrsa  les  troupes,  entra  dans  le  village  ovi  Valens  s'etait  cache,  et  y  niil 
je  l'i'u.  Alors  Valens,  avec  ses  compagnons,  fnt  brule,  apres  avoir  regne  piu- 
diinl   I.")  ans  :  il  etait  äge  de  .lO  ans  '. 

I.  Soi-r.,  IV,  :!7.  Miili.  Ic  Sijr.,  I,  -.WX,.  Chr.  Min.,  11.  l.-..")-l.")ti.  —  2.  Dans  le  Ms.  : 
"  les  Pcrses  ».  V.  Joe.  d'lüln.s.sr  ad  ann.  .").S  :  cum  Clothis  atquc  Avaribus.  — 3.  Theo- 
dor., IV,  31  i\Vx  .  Jnr.  d'Edesse  ad  ann.  W.\  f/DMC,  p.  313;  Chr.  Min..  111,  p.  224).  — 
4.  Soc,  IV,  .3«.  Theodor.,  IV,  32  lUd).  Ihi/iniW.  K.,  II,  13.  Sozom.,  VI,  3it.  Cf.  Amm. 
Marceil.,  XXXI.  xm,  l'i-15.  Mich,  le  Syr.,  I,  294-2l).-j.  Chr.  Min.,  11,  15ü. 


[135]  IIISTOIIU:  DE  GRATIKN.  501 

är-  (i;;'-'^  ^^=^' 
jL    (.Aiii   (»A^^tj      iiüUVl   j^.  ,^.r"-J   ''^   0°   "t"^?"  -V:   ^*'   c'^j'-rk.''^  j'   i*"' 

LiL«  jlS    '^   »-<ij>-  ^^_j  ^Jji  /»j.«  ^o  cjA,   j'  j^\s   A-»^'  ^-v  a,,Lj;_-j    \o>_j   ^-v>-1 


t. 


'  ful.  ni. 


Gratien  regna  avec  son  fröre  ValentiiiÜMi  pcndaut  uiie  aiini'e,  eu  Tan  G90 
d'Alexaiidrc. 

En  cette  annee  mourut  Sabour,  roi  des  Perses,  apres  avoir  regne  pendaiit 
70  ans;  et  il  eut  pour  successeur  son  frere  Ardaclür  qni  regna  pendant  4  ans. 

Gratien  ordonna  de  renvoyer  cliez  eux  tous  les  eveques  et  autres  personnes 
([uc  Valens  avait  exiles.  *  II  ordonna  que  chaque  homme  IVit  attache  k  la  reli-    •  ful.  (;i. 
giun  que   Dien  Ini  laissait  professer,  exoepte   les   liunoniicns  et   les   Mani- 
cheens  ' . 

Ensuite  Gratien- associa  ä  Tempire  un  liomme  nonime  Theodose;  et  il  se 
fit  haptiser  ä  Constantinople.  Gratien  mourut;  et  apres  lui  regna  Theodose 
le  Grand  pendant  17  ans,  — •  d'autres  disent  :  pendant  19  ans,  —  en  Tan  691 
d'Alexandre.  II  ordonna  que  (out  le  uionde  pratiquät  sa  religion,  et  fit  reutrer 
tous  les  exiles  "'. 

1.    Soci'..    \  ,  2    :    (xovou;    o»    xClv    exxX-/;iiiü>v   jipyEtv     F.uvouioivou;.    <l>(orivic(vou?   xoi'i    Maviyai'ou?. 

Sozom.,  VII,  1.  —2.  V.  Mich,  le  Syr.,  I,  300.  Sucr.,  V,  2.  Theod.,  \ ,  5-ü. 


JAMES  OF  EDESSA 

TUE  IIV.MNS  OF  SEVERLS  OF  ANTIOCH  \\\)  OTIIEUS 

SYRIAC     VERSION     E331TED     AND     TRANST^ATED 

BY 
E.  W.  BROOKS 


II 


PATR.    OR.    —   T.    VII.    —    F.   5.  40 


A  =  Bnt.  Mus.  Ms.  Add.  17.134. 
B  =  Brit.  Mus.  Ms.  Add.   18.816. 


[183]  ÜN  TUE  IIOLY  I.EONTIUS.  595 

^j;*^jL_a:\  </yT^  -"^y^   ^cnofs^l  l—s»  :  >^ii^o  poo^  —  )  —  rC  —  w>^ii 
)ft^_3Q_«  .xi^.^llc\  a-*.-^v.Ma,  \  r^LoJ  0001  \--»>-iö  JJ»  \QJÖ«   .•JL>-:i^o 

ISi—;;    poi    lili    00,    _3>    N^I^-VJO    .|iVJ;    |N.io|NiO    |l,^   -Oiot^/i    .IovSm    oilS^-i_ij  ai3o,'N.ia\    po    l-ii.  /    v»>l.    -.MI    ;— a^;    v! 

.^.^axj  -äVN£o/o  i^Nv-»  ^^vi .01L/0  I  v\v>-\  c*.-»j  jpt/o  psU^Ä^  -^-L/o  .— o;ja  ^;»)/=>  ;tYi'''>  --^;<5^W;  ■  l<n^-  —  c  Corr. 

lIvX-;   Loh^Sj;.  —  (1  CoiT.  nvivj,.  —   C  ColT.    C^l-i^j.  —    f  CoiT.  j^l    ^      ,^*3^^.    —    g  CoiT.    \^.    — 

h  Corr.  oa-a^;.  —  i  Corr.  ^..tiv..  — j  Corr.  o^o,;.  —  k   Corr.  ot^^a  ,=.  —  1  Corr.  r.u^- 
1.  A  marg.  Asovtiov.  —  2.  \  sing.  —  3.  B  <f^- 


AgAIN    HYMNS    ON    THE    HOI.Y    MARTYRS. 
The     IIRST    ON     THE     HOLY     LeONTIUS. 

i;i8  —  I  —  I.  —  "In  heaven  and  in  earth  »  '.  —  Vcri/  grcat  riutrulli- 
is  tln'  mv.stery  '  ol' godliness '.  \\'Ih'u  Christ  tlic  San  antl  llie  trne  Life  liad 
lasted  deatli  r^f  his  owii  wilP,  aml  liad  iu  llic  llesli  i'iulurftd  tlie  hoJij  (]ross 
tVir  ihr  sake  nf  our  sdlnilimi,  (iinl  likc  lilrsscil  mid  liru-yiving  sced  Iiad''  Ix^eii 
casl  aitd  sonn  Twilhiii  tlii-  nonih  of  tlu;  rarlli,  //<■  caused  inany  lifo '-y/r;//// 
deatlis  to  spring  forlli.  'Iliciicelortli  "*  weak  tuen,  \\\m  wern  ikiI  alilclo  dis- 
charge "  ((//(/  rcpaij  thi'  debl  oii  lln'ir  owii  licliall',  ran  to  mcol  deatli  ou  J)fliall' 
üf  tlie  tVHi'  Life  :  wlicrefore  '  eveu  arter'"  tliey  are  dead  lliey  live;  aud  b}- 
means  ornui'  liuni'  iiml  linib  of  tlicirs  tlie\   drive  away  tiie  fmil  spirils  ";  tlicy 

1.  I's.  c.\in,  li.  cxxMv,  0.  —  :;.  Coir.  '  Inily  '.  —  3.  1  liiu.  in,  Ti-Ii',  <.  'Hii.'rie  lliings  I  wiilo  ....  luil,  if 

I  delay,  tiioii  will  linow  wliicli  is  Ihe  cluii'tli  and  llie  fouudalion  ul'  llie  tnilli.    And  tiuly  Ki'i'at  is 

llie  niysleiy  of  godliness;  wliicIl glory  u.  —  4.  Coi'i'.  repitsenling  eüosSei«;.  —  5.  Con'.  '  willingK  '. 

—  G.  Corr.  •  liaving  '.  —  7.  Corr.  "  upon  ihe  eailli,  Life  cau^^cd  niany  i>.  --  8.  Corr.  '  .\nd  '.  —  \<  \  lile- 
ral  i~cndering  of  xaTa6«>.eiv.  "-»W  is  iiut  t-lstwliere  iound  in  Ulis  sense.  —  lu.  Corr.  '  wlien  '.  — 
11.  Corr.  '  fiends  '. 


596  ■  UVMNS  OK  SEVKKUS.  [^«^1 

l.^  ar^  v^:r    'IW^o.  -U-'I^--?  '^^^^^   '^^  ''^^  ^^"^ 


•:>)iO(.^  "-'^coaj)^ooi  jjt-'t-o  ""'^»i.» 


t).--;.n  rCfnT  oöi  ^  Ui^*!    ^^^  --  '^'"  ^^-^  ^'^  —  « 


T^-^^ 


a  Co.-,-    ^......  -  1.  Cor...   M..I  -.-•  -  ^  Corr.  ^o..  -  d  Marg.  ,.,  ^.  ...W^^vc.. 

.^  ^^   ov--.»  .^^i^^  11-^-     -    '   <-^"--    1!°^-  -  J  ^^"  •    ^"^   -^   ^  "^   '^■ 


^veaken  »..vo..v  .he  clovil;  and  tl.ey  mr.  «.</  heal  the  s.ck.     And  t  us    la 
.reut  amung  .uartvrs   aud   lll,..lnous  rcumbataut   .ir...;;.   Leontms  olearh 

Shows  /.  I.  >1h-t'''l  i»  »'i'"  ••  'h'-'^"^''^  ^^'"^"^  l^'-^^'*^'"'  '''''""  "^""  Ti  """ 
SaviuvuMhe  th.e.  Iu,h  citadels  of  virtues ;  la.th  ^  .«  //--  -'./  ^ope  and  love, 

and  I  have  niercy  npun  '  ns. 

On    IHK    iiui.v  Rom  SMS    iiik    \uurvii. 
,•{.,  _  ,  _  V    —  «  He  shallreceive  a  blessing  Irom  the   Lord   ■>   .  — 

,„„,   i,.  ,1„.  il,.sl,   lunu-nes  (hat   slutl-r"  shonhl    lea.n    to   speak  peaco.       Bnl 
Hunumns,  //.■  ill.slnons  n.n.lnUnnl  (äO)..T.c,,  .lu.wed  a  n.arlyr  ^  tou^ne  Nvl.m 

.    .         ,    ,.         .  I     •         1    I  Tni-    \iii    i''-\iv.   I  "  Nüw  we 
,.  Cr,.  •  c.u„ic,.,,»ü  ..^  ill„..Ho«*  •.  -  -^l-«"-.'   ;  ,,T/,'r  ■,■«;,..  .  ..»:  Li»«. 

:L;'jr ':::',  rn:::' :.  r  ;^r^- « ;.^.: '::  -  ;:•  -"  ■-  -■ "» --  - 


[185]  ON  TUR  FfOLY  ROMANUS  T[IE  MARTYR.  597 

J-JoV-^®    V"^*-^  .T^Tlcn    *1L^   .-oioa^^  'Ji^a^ll   ^  vs/   -.OuIä   ^iA.1 

I^ÖSl^o  ..  "''i&j   jpo    otloAj:^  Joch  "^i&oaiö   )jljl^  ^  V^^äo  v-^  »s/ 


LA 


V-^  q\  .-yo^^iöl  JÜLio  o/  jjia-/;  V^Qo  vQj.il  "^    jJ'n    .joCS^    ^:^;-j; 

a  Corr.  .n^^  p.  —  b  (!orr.  u;^-  —  c  Corr.  ;^  ^i>...j.xje;.  —  d  Corr.  ^J.>'>»J^Je.  —  e  ("orr. 
I  ■■»■>!■  —  f  Corr.   \>o  ^  jri^Ä^.  |io;ovoD.  po;t(.   —  g'  (!orr.    ui  ;.x3too   ^.  —  h  Coir.  uo-ms    — 

1.  A  !■'  1  aiirlcil  o\cr  i]]:i]';;..  II  liov  —  ■_>.  \  um. 


he  believeil,  with  wliirh  lic  Treely  madn  confessinn  '  ///  ihr  sifflif  of  all  iiirn, 
even  wlicii  il  liad  fur  Ihis  i-rasDii  boeii  cnt  dul  l'or  liis  siikc  W'licrefore  ilic 
lyrant  also  wlio  cul  lliis  uiit  hIich  he  judf/nl  him  was"  iiol  alilr  In  cnt  mif 
Speech;  Ibr  cveii  without  a  loiigue  he  spoUe.  Kv  his  pravcrs,  l.ord  "/'  all, 
fill  ''our  moulhs  also  wliich  '  praise  thec  with  a  smig  of  praisc  ///  llii/  (jiarc, 
and  our  longue  wilh  spiritual  joy,  ^l  pray  '  ihec. 

Anollirr. 

140.  —  II  —  VIII.  —  «  It  hath  been  strengthened  and  I  cannot  >  '.  — 
NA'hicdi  point  to  adinirc  ihc  niorc  (lAalVjvi  niiKnif/  Ihr  IhiiKjs  tlial  ''  lirfrll  al  Ihc 
martyrdom  nf  liio  nilustrious  Roinanii'^  I  am"  in  (h  nhl  ;  al  thc  lawl'nl  free- 
dom  of  Speech  (•rcappr.'Tix)  hefore  his  tongue  was  cnt  oiil,  or  al  the  speaking 
without  a  tongue  alter  '"it  had  beeu  cnt  oul  ".  In  both  ol'  them  1  praise 
Christ,  who  said  bernrehaiid  lo  the  cornbatanis  (iOlviT/;;)  of  godlincss.  «  Ye 

I.  Corr.  ■  gaiiied  l'reeduiii  iitapp-i-iu;«)  oii  (lliri^fs  bcliull".  —  ü.  Corr.  '  ilicl  '.  — .1.  Corr.  '  llir  moiillis 
of  US  wlio  '.  —  'i.  Corr.  '  we  entreal  '.  —  5.  Ps.  cx.x.will,  0.  —  6.  Corr.  '  iri  '.  —  7.  (^orr.  '  R.  praised 
by  all  being  '.  —  8.  tlorr.  '  tlio  o.xcision  ', 


5ns  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [186]     i 

^Vo^j      jtoocüij»;   )..^X"^C^o   .jl©;©».!»;   r^Cl\^T^ia   '  \Q^,.,^s-a>jJ      k^ 

.rdalwar.  vdl'^  Jii'xrs^rsfa  '|,.rcLj»o  )^^  ^ioK^l  't-^^v  )laio^J^; 

ViA^aji     l.i*/    .  .AiOJt     ^^ao     JLJ.\5     ^     ^^Ji.u»     yOOOiLo     -v^j;    ^oK-^-iajo     ^oov.ov3(     ^^     V-JJ    ^oieo^jo     .  OtVi^     l-a/o 

.y^U  ow  \i-,^\  ^io,^.  —  a  dorr.  l-oJ.  —  1)  Corr.  l.vio.         c   Mari^.    t-^po  k^sV-s^  iLo-aVi  -o  .^-^ix,; 

^a-»4^ii>;.  —  r  Corr.  ^o,;  i^opo.  —  g  (]orr.  ^..  —  li  Corr.  i  for  o,.  —  i  Corr.  u~>.::^  c^u»;;.  — 
j  Marg.  pv^L»  Lei.;  ..Ol  ,io. 

1.  A  tlaaa^^-  —  2.  .\  iiiai'k  nl  id.,  Iml  marg.  blank.  —  3  B  .•^ing.,  niai;,'.  aofou;,  .A  maik  uf  R'f.,  bul 
marü.  blank. 


sliall  iif)l  {■on.sidor  al  nll  \\n\v  or  wlial  vc  sliall  spoak :  for  il  i'^  not  yr  lliat 
speak,  but  //  /v  llic  Spiril  nf  vour  FatluM-  lliat  spcakclh  in  von  »  '.  By  wliosc 
prayors,  Lord  ofnll.  do  llnni  confirni  onr  heart  "  also  tliat  is  paralyzed  /"/  sin 
aud  havo  rnercy  Kpaii,  ns,  according  lo  Ihc  abuinldiia'  oj  thy  yreat  mcrcy. 

()n   IHK  Hill  1    IJmi-ii.vs.   iümiim'  m    .VNriocii   \mi  MvirrMi.  and 
<i.\   riii:   iiiiiKK  nois  wiio  wkiuc    m  mit'i  iiku  \\  nii  ihm. 

I'il  —  1  —  III.  —  M  Because  the  Lord  hath  done  a  wonder  » '.  —  Lrt 

III)  nian  lie  sui'prisod  al  scoing  tlial  Baljylus  tlir  old  mul  iidvdin'rd  in  iliii/s,  <i 
niini  liuwnd  down  IVom  '  lcn(jlk  o/  timi'  \\  oul  dowTi  Imlilli/  lo  iIh'  arcna  (-rrzf^iov) 
(ind  In  Ihr  ronlUcl  ol'  martvrdom,  and  tlic  b(»vs  of  inimaUuo  aii'e  '  and  tlic/r 
motliur'';  bul  lul  liini  praisc  Cluisl,  llic  Word  ol'  God,  >vlio  ''aficr  thc  sinii- 

1.  Manii.  .\,  l7-'.'2  «  Hcwaio \ih1  tliey  sliall  liiin;;  \ou  beforc  kliigs  and  gnvornois  fnr  niy  sake 

Vr  sliall  sppak.     II  sliall  bo  «Iven  von and  clilliliiMi  sliall  lisc  againsl  llieir  falliois sliall  livp  «. 

•'.  f<ir.  II.  12.  l.t  'vv  n  \\\)C  1(1  llip  diinblin;;  lioarls  and  lo  llie  relaxed  liands.  and  lo  llie  sinner  llial 
ii'li'lli  Iwo  «Hjsl  Wue  lo  tli"'  puralyzed  lioail  becanse  it  believelli  noll  »  —  .(.  Ts.  .\cviii,  I  /.v.v.  — 
'i.  Corr.  '  by'.  —  5.  Marg.  itopoO;.  —  o.  Corr.  '  niollicr  of  Ihese '. 


[187]  ON  THE  IIOLY  BABYI.AS.  599 

oö»   .•),,_Q.Ji>o/   ^^ßa\'n  r^CV^r£_3   JIcldj;  )L.^ll3    '.  S  mi   o.«^^  jJ; 
>  >o  ^^^.^Cixo   .•vf>  m/    ' ) ■■..^ojl^TX   .••^/o    I^ousqju  )ooi  oio»Kic    >o^    ^ioj 


.:-|Lv.( 

a    Cnrr.    Itoocu).    h    (.IUT.    |LoL     sie!'.  C    Mai'}i'.    ^^oo    ,La,V3  ^»  t,^>j  ^.*aj>    l^a^^  loouo   .Ux»(> 

.  1  i^a...'>o  ^^^^^oo  (^^^•Xa  ^^vj   Vii-./  .  ;^o|Lo  .^^.a^;    )^i^.:io  ^\i.  |.joi  pp^äo  ^aajii.   -.  i^^^iMif»    |  <.to    k^^oj  ^o    .^v^o» 

U^aiö^    Ik^o»-^    1°^    l?'0     .o;po    |J»    |lo..vl      SIC!    |L|.X3     |  JftSnv      looi      \.'^^t     .- l_^*Xii      l^^^i»o     ■•l^-.jii;     (;(,<!-     Pi^    ;^L 

|_i_5)  ^  .tA  (i_-j-.  '.^^i  -iXt  ))V/o  ILo;^  ^l  .  It^^wO^tt^  '■J-!®  '■^^W  ^"^  'Dv-»Ji<jio  ■^««»jLL/  .  ^om  P»  »^ooi:».  ^jio 
Vi»/»  Ia^u^^^iu  yO&v^o  Iv^  '  ^  ^«^.i  ^'y-^l  .^^:^^-^c  ^^ji^oli.  'L^io^ioL/  t^ — t*^  ^  ^o-oi  .  .n m ^  vnN  ^.-^»h^  .  nNty  \i  ^ju^t* 
^y^^lo  .-to^lSji/    .Lq^o    -'yl-tä^/    l-o?»^-!-/    ^-1/   ^(    '-/^  yOV^oUio  yOXij    I  v\  Sh  \»    {.^^iö     yooi^    .^oo^LaissVajs   ^^    Nyi  ■  n/; 

^»^  CO^J  .1;^»^  Ni^^/  .^'O^^  ^M  N^,aj  \-l^-tt  •  U^oL  ^  ■  ^^l-*  .  |tOO»  ^äoLl  ^Lcx^L  .;>'t-L3  N_*  VIO  '.\  a..>.A.\  IN-»J 
|ra^^^  ol/o  . -ACDJas  >iAa>7  ^^/j  ^OiQj^öa  ^  ^^^o  -.V-^Q->^^  aii»/»  ^».a-Vj  LV^o/  Nj/  .  l_io  JOA»  810  .  .p»>wio 
.  Ijq^»     cn!S.*lJo     La-L    '^o^tN     ^^«.Jiieo     .  ^.VnN    ViojL/o    [  l  r'\»     (jMoi    ^^     ..n^/o     .  |.aj»V^     ^^»^Q'f^fcS».     (1     COFr. 

^v,;   to  lüllowi.  —  e  (>orr.  ...a.tj.  —  f  (lorr.  i-a-^^j.  —  g  Corr.  u;jo. 
1.    o  in  ink. 


litude  üf  bovö  sharcil  in  liKiiil  aiul  ilasli  -  ((ihI  h''f(imi'  iiiaii  irilfioiit  Variation, 
and  so  far  hclped  aml  strcnii'llioncd  our  frrhif  raco  tliat  oven  prrsons  o/' tendor 
age  ri'ceive  '  rrowns  ol' vielory /;»  flu'  i-<inflicl  agaiiist  tlic  <lcvil,  wli«  afordimc 
pi'oudlv  hoasicd  aiid  saitl.  "  I  will  go  iip  to  Ihmvoii,  aiiil  alxive  tln'  sfars  of 
licnvcii  will  I  sei  //'"  süat  <*/'  inv  kinijd'iin :  (unl  I  nill  lir  llkc  inihi  tlw  Most 
Hi;/Ii  fl '.  I>cl  ns  all  llierei'orc  in  tlianksi/irini/  Tseiid  iip  '  praise  to  liini  wlio 
bv  means  of  liis''  Gross  dissolved  his  power;  and  lul  iis  cry  to  him,  «  l.ord 
()/  all,  praise  to  thee!  » 

Annllicr. 
l'ii  —  II  —  VI.  —  «  Because  of  thy  grace,  0  God  «'.  —  The  great  and 

1.  Corr.  '  similarly  to  '.  —  ■_'.   Ili^b.  ii,   I'i  (nnl  r|iioh'il;.  —  :!.  IlninI  ollit;ilile  corr.  —  'i.  Is.  .\iv,  .'J-l.') 

«  And  il  shall  bc abovc  tlie  stars  of  Kl  will  I  sot  iiiy  scat lo  llio  llxalli^d.    .Vnd  liereafler  tlioii 

shalt  go  down  lo  Slieol  and  lo  llic  boltoni  of  Ihc  pil  ).  —  b.  Corr.  •  sing  a  song  of '.  —  6.  Corr.  '  tlie  '. 
—  T.  Ps.  XXV,  7. 


600  IIYMNS  OF  SRVERUS.  [188]    i 

^,   vÄJJa^U  .'')oo(  Viö/     ya-V^Jo/   vSl^    ')tC^jL*.jLJ>    .a.X.^^tnc\    )^.3; 

.rsfacn  0Jw»ji\^  cnnTi   acn   U-j-i».  jL^^  «j^-»»  io^t-s  ..V^ijU  ciiai.; 

'vqJ^q_5>/o  .)!.-.—»    -otoK.-/    CiL   )»)._iL^  otJiw^»    \.^*  .>;    >ä/   -6»  ^b. 

^   ^kjio  )oo«  ^-^»s!^-io  ■.')ljl.3^-^  r^acn  *)or£ln»  oöi  rcf"iÄöv3 

)JlaJ^_a.^-io  Oi^    '«-.^j    oö)   '')K.;-wio;    o«la:i.Js.jL     "^^io     "  )^'-^?    '  oi^oaS 

fcv^s^^^'  äjiSa  Jj-A»   OCH  'j-iov^  ^vxDQj)J^aj.J^o  .rcTacD  •^LQo■:^  ji-o'l/; 
nivn   ^o  .rdUij   jooi  jj-^o  )J  'j  i  .v^:^   '■^'^   ^too^  -.l^X^ 

a  Mai'O'.  (j^o^  ^n^.s  y.,  qjI^do  .  |Lqj>j.j;  )j..V«  ci«.i\o  .  |^llQ.QJ  yO-i-j—  Q^oi—o  ^^.->it>i  aioo-o  ■  I  ■m°>|; 
|.  ■~.  (siel  l^ii.  v.°=*^^  m%,  vi\  IL,—  \°J-^'-^  °"'  1^'^^^°':  1'^"  v=^'^  °^^^  v-^°'  /"°  -1-»^^!  v=>-^^=>l! 
.wop.   .f^A-ii    oi.,    ^0^3    ^^üiO    v?-^3     "4-uo    .|c^.    |IS.Vio    .,.o,o\.(.    .-l-ci;     ^a^m    oja-Jo    .lJ.i)icL3;    |LiaiÄ>     a:M-u:co 

•.i'sic)  .-oioV^jo;  Ua.i;a^.  •IN'ij^'i^  o,.<^k(  Ut;  "6,  .lv^2^>  |)(i  jv^l    sic  i  11^^.^;  .-»äs  .-^ää^  |^.ioo  .^  -J«^v.u. 

. o,LQ:iXKiiQi.  -.\  Do-;  j^i.  —  b  Corr.  loo,  ^■^v  —  c  Corr.  .£uaa^  ^  (to  cover  ii:.^;  also?).  — 
il  Corr.  t^^  ^.  |i^..v,.  —  e  (^orr.  i.u^  n.--..  —  1'  ("orr.  i^,-o.  —  o;  Corr.  p«-^.  —  li  Corr. 
Vxio.  -  i  Corr.  is-3  ^atvjj. 

I.  yUug.  .\  OaTtoV/tüv  II  Ano/.ov.  -  L'.  I!  iiuirg.  iajvri.  ^  :!.  .\  .ilili.  «;-':■  —  'i.  .\  — «"^i^o  1!  mkii^'. 
lo-j>.ia%o;-  —  5.  .\  iiiarK  cif  ri-l'..  hui   iiiaig.  lihiuk.  —  •;.  o  in  iiik  —  7.  .V  IVa». 


(liriiir  iiposlle  l'aul  said  '  lliat  lio  prayoil  und  rntiratcd  in  a  chain  -  ou  bohall' 
ol'  llif  gdspol  :  and  Babvlas  thc  luailyi',  iinilaling  liim,  askcd  ibr  ihe  chain  in 
whiidi  lic  was  niarl\  rnd  lo  l)e  huried  witli  iiiiii,  as  a  ^eneral  tlie  arniour  //( 
irliicli  lic  illil  ilccds  (if  jinurcss.  Acc()rdin_i;-ly  cvcn  liis  dusi  is  rcri/  roriiiidaMr 
In  ihr  (h'nidns;  and  Apolh)  Ihr  iihil.  wliich  was  .st/  iip  at  Daphiio.  was  sIruck 
dnnib  and  ccased  lo  nttcr  '  ils  lyini;-  folly,  becanse  id'  Iho  rncigldjourlKiod  of 
iho  dcad  man  '  who  was  alive  throngli  '  tho  pcrformanoe  ol'  tho  sjgne  irinch  hr 
irivti(/lil ;  and  to  .Inlian  llie  Ivrant.  wlio  iiad  gonc  mad  (ind  nrdcrrd  ih'mon- 
worsliip",  il  was  nnablc  lo  yive  a  '^dcccillid  rcvehilion '  :  and.  aller  ihr 
prcoions  Itones  of  llic  inartyr  hail  been  n-ntin-fd  (ind  laken  away,  tho  spiril 
ihat  speaks"  IVoni  ihc  carlh,  Iho  lull  nf  laluily,  heran  lo  utter  folly.  And  .so 
thi'ongh  bolh  l'acts,  by  ils  silenct,',  /  iii'^an.  and  also  by  ils  foolish  spcaking  il 

I.  CiMT.  '  wrote  '.  —  2.    IO|ili.  VI.  ri-2(i  «  Sliuid  llu'ioforc he  vigilaiil  in  yoiir  hearls,  prayiiig 

1(1  >peak  il  I).  —  :).  Corr.  '  iiUering  '.  —  'i.  Coir.  '  tlie  dead  man  near   '.  —  .">.  Corr.  •   by  '.  —  6.  Corr. 
'  Ihe  dcnion-NMM^hippcr  '.  —  7.  Corr.  '  oraclc  '.  —  8.  Corr.  "  crics  '. 


ri8f)]  ON  THR  HOI.Y  MVRTYRS  SRRf.irs  ÄND  BACCHUS.  601 


<*  v-*^^^ 


.v£Da3)..30     v£a^.^)...fiD  JLju*(.1o  Jl'^co   ^^; 


vyr^    «  ^\Nft\   o,  f> g>l /    ^_aoai    T^acn   »J^'n  ^^^Iv-V-^  )-Jo»4    v^ 

a  Corr.  i  l'or  o,.  —  1)  Corr.  |is.v_.  lo;.^*?«;.  —  c  Corr.  i»;>a  (jl-;;  in-^j.  —  d  Corr.  aJL^5■l.;  ^  vi 
t^li.iJL^.  —  e  Corr.  w<^-  —  f  Corr.  ^. 

I.  A  iiiarg.  Icfv'o;-  Haxxo?.  —  i.  A  ^v  —  :i.  A  U^jV» 


proclaiiiis   d/iil  dfchirr.s  tho    victorv    of    Ihal    comliat.uil   {yJß.r-'r,::   :    by    \\'liosc 
pravers,  Ciuist.  dod,  liave  inercy  upon  us. 

(j.N     Tllfc;    IIOIA     MMlTYliS    SEUdUS    AND     H.VCCIllS. 

l'i;!  —  I  —  VIII.  —  «  A  trustworthy  witness  in  heaven  »  '.  —  Ser,uhis 
aml  üairlin-  llif  suhl lcr-'<.  wlicu  they  loM-ether  pert'nriiii'd  Nie  spiritunl  siM-vico 
ol'  gudliiiess -,  anJ  wcre  ordere«!  "^Iiy  tlu'  jj;-|'ii'V(iiis  tyraiit  irlm  jii<l</('il  tliriii  \n 
clotlir  tliumselves  in  wonnMi's  lunics'  far  an  iiisull.  did  noI  /;/  (un/  iniij  pul 
dirilii'  iiiriiii-ilili'  aiiiioui'  id  llic  ll'ilij  Spiril  ;  Iml.  wlicii  ihey  liail  r|)|-;i\ely  i'ii- 
duri'd  llii'  Cdidliii  ol"  iiiarl \rJ«jm '',  wcre  adiuillcd  lo  receivc  crowiis  r»/' r/r- 
/'//■//  ;  liy  wliosc  ■'  pra\iTs,  l>or(l  '//'  all.  inorlifs'  uml  du  (tiifii/  IVoin'^^  Tis  e\i'ry 
eiiervaliiii.;-  plcasiire,  accdi-diiig  lo  llic  uhuiKhincr  "/  lliy  i,^i'i-'al  incrcy. 

1.  Ps.  Lxxxix,  -W.  —  2.  Gurr,  roproscnling  tCatStion.  —  :i.  Corr.  •  In  clollic  UuMii^c'lve>  in  lln-  \vo- 
ineii's  liiiiics  nf  llie  evil  govoniui'  '.  —  'i.  Corr.  '  licroic.illy  coiilciiili'd  '. —  .">.  Curr.  •  tlicir  '.  — ü.  Corr. 
'  in  '. 


602  ■  IIVMNS  OF  SEVERUS.  [190]i 

vj><  too    «TT  T^  '*^'     I  '  -/     vUoJ    --J    -^-:iJjL(    y,    ILa^oA    to^oiL/     O     iI3     f.^0-0 

•.rdiCoircT  rc!i-\l73vio   "^i.  v^/   t—^  )«>o«   y^^öt^  JJjt^»   rsf^a-H-u 

a  l>  inarj^'.  .j^.;  ow  1*0.101^  v^.  —  1>  (ioi-r.  |N-i._.  lo;^^»;.  —  (•  H  mar;;'.  .^-.>  od,  liojepo  ^m.  — 

.  okto   >|!';  /■■/    I001  !>   -P/     sie     ,A3^J.io   U^oio    .v:^,.    IJ;  ya,^  ^^iJ.;.  —  C  (.nlT.  .^»jsu. 

1.  A  v0^.ll..^oN  li  ^aii^/o«.    -  j.  A  v^i'-  —  ;.  »=  in  pauil,  I"  ^  in  uiK.  — 'i.  A  l^a^^w-^.  icoir.  o}. 


Anothcr  011  tlip  hohj  Srrcjins. 

1  'll  —  H  —  VI.  —  «I  have  been  turned  to  misery  by  a  thorn  fastening  in 
me  "'.  Ile  wlin  is  priikcil  ///  liis  snnl  liv  lln'  sIIiil;'  of  sin  imiiii'diiili'ly 
ci'ies  sdi/iin/.  <is  il  Is  ii-rlttcii.  i'  I  li;i\r  lici'ii  lurin'd  to  misci'V  l>y  a  sniirasrii- 
siKiJ  lliorii  fiistciiiiiL;-  in  \\\r  >> .  I!nl.  wlnni  Sergius.  ^hn-ioiis  in  vlclnry.  ihr 
niarlvi'  ol'  Clirisl,  was  luiiniiii;-  llii'  cniii»-  ol"  '^llii'  gospcl".  Iic  waliced  011  sliiirji 
ii'oM  iiaiU,  savini;-  irltli  ilic  l'sdiiiiisl  David.  «  Willi  lln'so  will  1  pursue  (hom 
llial  piir.siii'  IUI'  aiid  will  nul  liiin  awav  fniui  tliciii  lill  lln'V  pcrish  »  ^  For 
so  niii  I,  iiol  '  al  raiidoni.  and  li\  iinnilin/  nn  lliis  road  1  sliall  atl.nn  lo  lln,- 
kinndinn  nf  liravcn:  /"  wliirh  üaidin-.  wlio  was  joincil  willi  lin'  in  llio  Cdii- 
Il'sI,  lias  alreodv  hrnri'li/  ''ruii  :  llirimglr'  wliosc  praycrs  wc  Iicl;-  IIici\  direrl 
Olli'  s|i'])S  also  lowai'd  I  hc  rrowii  of  lliy  upward  calliiii;',  niei'ririil  /.'*;'(/. 

1.  l's.  x.\.\ii,  '1.  —  •-'.   CüiT.  '  rellgion  '  (rcpresciUlng  e-JaeSsia?).   —  :i.  Id.  .win,   :w  (not  <iaoled  .  — 
'1.  I  Cm'.  i.\,  'i.'i,  •li't  (vi'i'lial  iliff.  I.  —  .">.  P.orr.  '  i'i'ceivcd  :  by  '. 


[191J  ().\  Till-,  IIOI.Y  MARTYR  MKXAS.  003 

•>~)jL*j.^  l■A-'^'0  j;o<-^  ^^^; 

a    Marg'.     ovjmO^    y^Oi^X^-^    qj|.cdo     .|Laa->);    [±.-r±    n«  -i\o    .  |N>aao     ^ai^'j..    o.ao).-o    ^^Oi    oioao    .Ua^^f; 
.  SIC      ^A-*.^>    IjJi*   w-oio»!^  ^ooi^  ai-^j.iaiv    P*:*- yO^^U   tk^t    |Laj.ia_,ojt    J^aco   »^nA    Q_=b£0   ^^Oi    ^cl^o  .  |_ioX*j   ^a*^;^©/». 

—  b  dorr.  px-o^.  —  c  Corr.  m-u.;.  —  d  Coir.  \^^j<.  —  c  dorr.  u^v.  —  f  Marj^-.  Uix:  -^mIo    in-v^. 

^SlC)^OL.i.OL3  ^a3|l  Iva^o  .^^Voii  ;.a>;^  \v^o  ■  l^ü   Ua —  oi^  ^o  |;-o.j  ojbo  ^^  tvj|  .^v^  |it>,   i.^j..>>  ^:>.  .|..a.:iK  loVSS 

.OV^Il^     V^.L     Nj/o      •.;-i..A     ^4^     O01    .0>>i|^     ;.%!|     ^*iO     |LKj(l    ^JL.»j    ^'';I»I     Ha-iJ,Vi.jO    .;..U_.    g    CorF.    OllO-Vp. 

—  h  B  marg.  .  ...^^n.;  o«  |>aio^io  ^m. 

1.  Vat.  17.27:J  w.  —  2.  A  marg.  Mrjva;. 


AiHillirr    nii    llic   sanir   Imh/    Srrj/iNs. 

Tl.)  —  IM  —  I.  —  "  The  law  of  his  God  is  in  his  heart  and  his  t'ootsteps 
shake  cot  »'.  — •  \\  hilf  //"■  illusliinns  .SiTgiiis  was  rciulili/  sliin'iiif- -'  his  fcct 
willi  llif  prcp;iral!uN  nf  llic  ^nspcl  ul'  pcacr  \  rrrn  llic  siioc  wliicli  '  lic  uns 
/'((slciiiiii/  iri/li  ii;ii|s.  with  ihr  hhinil  ihal  was  llnwiiig  i'rdiii  \ii<. ''  Ixih/  h'cj  he 
l)lindfd  thr  drcrl/jnl  iniil  siijinisriisiiiil  sri'pciit  which  walchi's''  (IUI'  lind:  and 
therefiiiT  he  jiislh/  alhiincil  and  ri'ceived  a  itowii  n\'  inarl\  rdom  :  hv  wliose' 
prayers,  Clirisi.  (!ml.  IraiisCuv"  my  flesh  nr  niii/<r  'n  In  cniilntii  iVoiu  l'far  cif 
\h>'v.  and  ha\i'  iiicri\   npmi  nie. 

(),N     IHK     nul.'i      MMITMl     Mk.NAS. 

I  'iG  —  1  —  IV.  —  «  He  shall  abide  for  ever  bef'ore  God  »  ^  —  Tln'  hmvr 

I.  I's.  xxxvn,  .'il.  —  ■-'.  ( ;cii  r.  •  pultins,'  oii  '.  —  :i.  Kph.  vi,  i'i-  Ui.  —  'i.  Coir.  '  nf  '.        'i.  ('.dir.  •  Ihe  '. 

—  6.  Gen.  iii,  l'i,  15  0  .Vnd  Uic  Lord  God her  seed.  He  >liall  «iticli  lliy  liead,  and  thou  shall  «alch 

his  heel  »  (last  clause  i.v.v).  _  7.  Corr.  '  liis  ".  —8.  Ps.  uxvili,  120.  —  'J.  Ps.  lxi,  8  ivv. 


1 


fi04  HYMN'S  OF  SFVERUS.  '192- 

U-j'  la-^  ) ^  -  ■-,  ^  -   cn.L:\  jia....,  N  ='.;  U:;A  '^~=^'   ^-   i-^— «  ' — -»-^! 

rJ^ncocu  jLio  ^;oe  6iio\  bo,  ^^  Jo^x;  jtoM-  ^^^.^^c:^  ;<!-;LKio, 

odoA;^?  oä«  JouSx    I .a-ic  ^ia^    o;_a_ic      jLj:i^-i::^c  ^>-n^  i  -    "\^-fioC 

-o<;„iOM   T^3"\C\    T^xll^    Ucoi    ^^aii  ua-.(s  0^-^.;^  z~.  —  v^  —  rt    —   pC-2 


■^i»    »-kijr^    Los« 


1»  ---"N    ^Jükfflio    .l^se     sie     I  .m-    ^t.1-1    QUO   .loCSk»    S— 1j    »f    -l;jQ-5:    1=»    II   v'-'-^^:    i-^  l-^l   .^t_i3    limj. 

—  f  Corr.    lüo...  —  o"  Corr.  pLÄ-öoei.  >oiiOe.    - —  h.  Mar;^.  Lj^u    I — ijje  11    .;yN->;  OTf»aj  ^aj[  ^oSuI  .-&J0. 

—  i  Corr. 


1,  X  aj».  2.  .v  ^i. 


rtwrlf  valinßt  mfirtyr  of  Chrisf  Merias  hy  turriing  fhe  arms  of  A*.v  Öeshlv  Service 
into^the  armoar  of  the  Spirit  desfroys  fhe  /o«/  fieuds  and  overlnms"  lotfether 
trith  them  •  overv  hiifh  thinir  thaf  is  exalfeil  aarainst  the  kaowledffe  of  God  "  '. 
Thf-refore  he  filled  all  Egv^pt  with  fA/*  »/rertf  liyht  <>/' the  kuowledge  of  GihI. 
doing  rtnrl  pfTforminf/  tens  of  thi»asai»ds  of  miraole?  and  tr>}nderful  works  ol 
healincf  at  ''all  times '.  and  brin!?inor  all  mtMi  to  thee,  Christ,  God  :  bv  whose 
prayers  bestow  upon  us  also,  meniful  oue.  the  grace  of  his  effective  eures 
affording  to  the  ahundanre  o/'thy  great  meriv. 

0>"    THE     HOLY    SiMEO"    OF    THE    COLIMN. 

1^7  —  I  —  ni.  —  Come,  hear.  and  I  will  teil  you  »  '.  —  The  subUme 
find  f/ffnt  heiirlit  of  the  life  of  Simeun  the  jii>t  and  rinhteoHS  '"brings  inlo  the 
mind  of  ■  believer«  the  words  of  the  Lord  whieh  ho  spake.  «  A  oity  '^ihal 

1.  Corr.  '  :^pirilaal  (annsj  overlurns  Uie  fiead$  and  *.  —  i.  II  Cor.  x,  3-6    verbal  dittl.  —  3.  Corr. 
•  everr  hour  '.  —  i.  I's.  LX\i,  16.  —  5.  Corr. '  recalls  lo '. 


[193]  0.\  FATHER  ANTONY.  605 

■  .>*w«a_jLio  ^3  Lja,^V-JO,'  "''^vi.«  OCX  OoL.'rA  t>OQ.o  ,—.^0  tfUrC'TjCnJ  ^.oIm  )ioi 
.jJJ^o  ^_3  .3-^Tl  rSlrrXÄrs:'  )i-_A,  ^-.otobsw-./  )N_Äi)t^jio  ''Ijo-io-i.; 
Hla-o^.  bajL->^.  ^-^^^iJo  :  )oCS^  ''^^«■^^-r'!  ^^  »^  '  |--^^;:jo  Uaa...öt^ 
.CQJAi'MJ     L^j  w-^o    LaL>aJ>    N^/    JN^^»  aoa  IJoiqj  IqÜ^  .0001  ^A.3u.'bs-. 

•^y*^^  yeL^i'lla   QOCUJ     .^^j»   )-ooV3   oiio^iLs;   oö^ 

T^3'\J3"ia    :  Iw^o.^   JJ«C!    L^^    |J«   Jijjj  --^>u  ^j.v>="  i<«^\  —  ;  —  T^  —  ■  --^  -^ 
JIM     )-^io^Ä5  .•  \Ä>a-ua^/    J-si    oöi  Jocx    rSljJ-.  ^  ttnS.^  jL^i    -.IVU   lo^"^ 

a  Corr.  ^d  ^^^  ^.  —  b  Corr.  u-i.  —  c  Corr.  us»,.  —  d  ISlarg.  ^  ^  ui  -^to  .;.  -i»o|(oa^. 

la^  IVi  'sie    suK.l!    .|si^<  O.K-I.Ü  aa3sitos\  jl'o  >ü-(    >»^>L;    (jj    i,-i..Mi   oovJ/o    -.»La^    MI    )l|    ^*Ss^-=>    PI    ;--^^ 

.iJji»  ikib|Kas  iioioi    ^.^.  —  e  Corr.  iNi—.  le; .^i.  —  f  Margf.  .-^t^aji  i^!(o  ^«ü^i;  \^>i  [■.-»ivai.  I  ■^•1: 

.^soi-:^  _j,  i«»_j  ..(laii  -.:^^";  uiu  ^.^iK-;.  —  g  Coir.   inj>^  (ii.  —  li  Corp.  I .^  ^[^.   —  i  Corr. 

^•-  —  j  Corr.  ^-io^  j3. 

1.  A  eins.  —  2.  A  mai-g.  Acuvior.  —  3.  .A   -ia-JiB"''-  —  4.  B  mal?.  irraiiGv. 


is '  set  upon  tlie  top  of  a  hill  caunot  be  hiJ  » -.  Fin-  Ly  asceudino-  tu  ""a 
sublime  height  ^  of  virtues  he  sliowed  this  ^  charUj  auJ  bv  meaiis  of  Im  Stand- 
ing on  the  rolumn.  <ignif\  ing  tbat  he  is  «  a  pillar  and  foundaticm  of  the 
tiuth  j)  '  as  it  is  uritleii;  diauing  botli  unbelievers  and  barbaiians  to  gud- 
liness'.  and  those  who  were  sitting  in  the  darkness'  of  error*  to  the  light 
of  knowledge.  like  a  biightly-shining*'  star  by  its  risiuy  :  bv  whose  pravers. 
Savioui-  '  uf  all  '".  have  pitij  and  merov  upon  us. 

IJ.N     FATHER    AnTcjNY. 

148  —  I  —  VII.  —  «  God,  we  have  heai'd  with  our  ears  «  ".  —  In  liio 
bloodh'ss  and  fleshless  conllicl.  and  in  the  aar  with  ibi'  ficnds.  an  ilhisti'i(ßi(s 
captain  was  the  gical  Auldiiy,  who'"  firsi  Iroil  ihe  palli  of  liu'  numa-lic  life, 

1.  Corr.  '  when  '.  —  2.  Mallli.  v,  14,  13.  —  3.  Corr.  '  Uie  suiuinil  .  —  'i.  Cuii-.  •  tliu<  '.  —  5.  I  Tim. 
HI.  14, 15  fverbal  dill.  .  —  6.  f;orr.  represi-iUins  sOscgiia.  —  7.  Is.  ix.  I.  i  ivcrbul  diir.i.  —  8.  Corr.  '  igno- 
rance  '.  —  9.  Curr.  '  verv  bris^lil  '.  —  lu.  Corr.  '  our  '.  —  II.  \'<.  XLiv.  2.  —  12.  Corr.  •  in  llial  he  '. 


(;0(i  .  HYMXS  ()F  SF.YERUS.  [194]^ 

)Q.--.iö  rSfÖAfljL.  'woiö^i.©  .oiiVfc^-^ioJi».  joot  )ju^^  |jooK_3;  ^/o  -looi 
'vs/  '^ji  -.^'iso  jpoT  otlo^pix  .U^^iaJA  )-s/a  cpcolrc!^  Sq^^^js  Joch 
y*ia-,V  a-^a-iLia-\   rsfaivü'no  ..^'^JLUa   wJS^.JiJ   j-Ä-tvi.    '  jjuJi-Jxli.;   .-^ 


so 


a  Corr.  iv<s^o.  —   1)  ('nrr.   loi.  .^toii.  —  c    Marg.  |.9LDo^Jo  v^^*^  Qi_»~L/    -^i   ^^-^o»    l  -rn^i; 

IVmi    ja»  loa,   p     .JioVjL;     ^^~^io      I j'i"''^/.'    Oi^-^'j    ^^-jaai    ^!>>n\    ^n..-iiU    )-Li^;     .  lov^;    >i-l    oi^^    Oi-i^o    .  oiX.-.; 

I  .^.    [^,^1,   |N.--^    J_oV    ^jo  .  Ijai—  (sie     Moi;    ^:«ai.i   -,.-;   ^cl>.o    I-l^^vJ^.::»  ^\o   .cd|jV;   ^(ü  1J(  l-aoio.    cl  Lol'I'. 

|-,av     e    C.üri'.    — aj    IN^il.    f    Marg.      ULi»    U^o   y^v^r.    \>.>L    ll    -JN-o;!    IVi|      j^:»;    t»    ^>     ^j)     .-Uio; 

\>.a».  -.Nj;    Pjio;    ...ü^io;    v!    '^■'I    . -aoLo     r^^V^    /^V^j    001    -.^^oiaj    Ijl-;   ;.Qj|o    4^aiaj>  ;.Cv^>i    |ooiL>   ;^/    .yi  .vi. 

I  -^^^    >i;aj  00t    -.1  .^-Nr.    !>:_;  ^.aj/o    .  |  .m->-i;    ;.Q-=|J  )JjO   .^!L  >q_(o    ^ooN\.    g  Coi'l".    l^itCi.   ll    (.OPr. 

l,.ii."o  .|i.vx,oo.    —  i   (!urr.   ,.o,o;ti-ij.  —  j   Corr.   ^a,  -.i-vm.  —   k   Marg.  ^aiijo  ^q._ji;  ij/   .|-^mä;. 

)l,_.  t^^^  ^Oi-iVo  .  ^aji.^-;io;  ^.o^j  ^oi^-Llo  .  „^^a^>  |N,^*^VJ  ^i-i-N»;  (ji^lS^  oöi  \-^yr^^  .  l-iJoVJ  ^m..T^Soi 
ai_i^o  wOio^aooi  ^ooi\i  >QJ-  ^ii^N.»  M-"!-^  wO)a.-:s,a»  ^;  .  ^.mSn-.-^;  '.-IN-ioji!  |Lfi.nn..->o  IIcia..!^  ■-tJ'-f  /°i^l-=;  o« 
.■^o^^'y^i  oÖi»  |La_io^  IDo.^..^  L^*N;io;   oöj  jL^_-. 


1.  A  ^?(- 


aiul  6oW/(/  ran  «//(/  («»(^  to  the  arena  (axzS'.ov)  öl'  the  desert.  and  strove  loyally. 
and  imaciali'd  his  '  bodv  llirougli'  labours  of  asceticism,  aud  witli  niind 
laid  ball'  lifini-h/  sland  iip  in  lim'  and  ''engaged  in  combat''  againsl  spirits  of 
>vii  lu'dnt'ss ',  and  winnowed  '  tlic  thoughts  of /cj»/ passions  out  of  liis  '  mind 
like  cbaff".  wbib',  Tsliulling  ihr  oiilrance'  in  gospci  fasbion "  against  vain 
ülorv  .  Iir  liütli  •'  bid  Itis  virlucs  as  in  a  closcl  and  sboNvinl  liis  iictd  deeds  to 
his  Giid  (Hill  ihr  hra\fnl\  Falber  nüly  :  bv  \vb(iS(! '"  prayers.  I.ciiil  nj  tili,  graul 
to  US  al.so  lo  pill  idf  lind  i-rnrii  tlic  ob!  Miau",  and  /"  /"■  ildinillrd  to  lind  I  by 
gri'al  tnrrcv. 

1.  Corr.  •  tlic  '.        J.  Cuir.  '  b>  '.  —  :t.  Curr.  '  sliove  '.  —  'i.  i:pli.  vi.  MIl'  ■'  Tlierefore because 

uur  >tril'e  is  iiol iiiulfi'  heaven  »  verbal  ilill'.).  —  '<.  Coir.  •  blew  '.  —  0.  Corr.  ■  dust  '.  —  7.  Corr.  '  he 

sluil  Uie  iloor  '.  —  8.  MiilU).  vi,  :t,  6  :  ibid.  U  u  liul  tliuu....  in  secret  shall  reward  lliee  opeiily  ».  —  9.  Corr. 

•  aiid  '.  —  ll).  t:urr.  '  his  '.  -    11.  i:pli.  iv,  ■>-i--2\;  Col.  iii,  'J    In  ■•  Bul  put   oll" in  llie  likeness  of  liim 

wlio  crealed  liim  u. 


[105]  ON  THE  SEVEN  MACCABEE  BOY  MABTYRS.  G07 

yOOUa^S^:>00    .v-JCLiOA    vOO«^/o     'l-'^"    l^äjl    j^JxÄiO    jjL-^iS    '''5>v^; 

|__K::-^  J_jl.^\q-ji  iQ_\  jLi^iöa  .nrnVa  Usu-lAo  .Jk^a;*^»  rdll^n 

:aacn  ^^^cncv^a  .3t^  oooi  ^^li^io  )._floa_iA_jj  )_^'^jtji  j-xa-^ö^ao 
r^ivnxo  l^lo  :oooi  ^^^*^oiKio  )K.wwJ4i..^^_sj  ^/  rcTiuSa-n  )ki«u,^\o 

a  Corr.  a^^itoa^.  —  b  .Marg.  u^^^;  ^^^^  ^^  /^  t^l  ^o,.  in-^i.  —  c  Corr.  it^-^»^»  p  |i^»aiA  p 
ooo,  ^is-p«5.  —  d  Corr.  li-io;.  ot>i.  —  e  Marg.     i^oo,  ^i  Qs^  -...^m  .-^o^^  |Li..:io  i^io/o  .^^.^Ii,o^o(  ^a.. 

I^p.   .|L;.:io    ovi.   )i_io(    ..^a_/  ^l_a    .v^aj_    oA   ;-Jo(    .;A   -=dv    )oAP   "^t^l   |-äi.    ^j  (    |.i^    (jio,   3(    (j(     .„^(    )oo,   Lp>o  (i 
1.  B  in?-  IVa^i.  —  ■>.  A  oi.tlSaÄ.  _  3.  A  ^,,^-iS-»-  _  4.  A  n;^-^o.  —  5.  A  |ii-_vioo- 


On    THE    SEVEN     llOLY    .MaCCABEE     BOV     MABTYRS     AND     TIIEIH     MOTHER    ShMUNI, 
AM)    TIlEHl    TEACIIEH     ElEA/.  M(    TUE    PRIEST. 

I4(>  _  I  _  VI.  —  «  The  hope  of  all  the  ends  of  the  earth  «  V  —  Veri/ 
great  is  the  iinmini/  hope  of  llie  rosiurcrlion.  aiid  it  li/h  iiiul  raisi-s  ihr  soiil 
tu  aulhority  over  its  tnni  s(_'ir,  aiitl  docs  iiol  ///  nnti  irai/  siilToi'  //  lo  hr 
ili-agii;-pd' ilowii  ((//r/ /y  /-(//  liciiralli  llie  passioiis  of  llie  llcsh.  l.o!  '  Arrr  yc\ cn 
Ijoys,  who,  while  tlicy  ^vcic  yniui'^-  in  (ime  aiid  in  '  a-v,  ,iiid  Ii;id  lin-n  ins- 
trucled  in  iIh'  cliildlikc  lracdiini;-s  ol'  Llie  law  ((//(/  mcdilulrd  ,,n  l/init.  and  ini'- 
ditated  uii  ih.-  i'csui  i  nlioii  af  llic  drad  as  in  a  sliadov  .  and''  tlir  (U/rd  motlicr 
(jt  thrse  and  l-llcazar  lln'  rriirrahlr  priesl  aud  tlirlr  Irai  lirr,  hii/rl/icr  shnr,-  (uiil 
un.h'iwrnl  a  pri-IVcl  and  i'vangrlic  dealli  on  licIialT  ol' rrli^inn.  lur  lli\-  ^ak.', 
Chris!,  Giid,  who  wasi  ludorc  pn.chiinii'd  hy  the  hiw  and  ihr  prophcis,  «//(/ 
ufU-r  tliiiii  liinlsl  lii-iDinc  inen  iinilc  diilsl  rnj  und  say  %  (i    1  am    lin-    l.ih'    and    ihc 

1.  Ps.  Lxv,  C.  —  i.  Corr.  ■  bent  '.  —  ;!.  IV  Macc.  v,  i-xvii,  li;    nol  ([iioled).  —  1.  Corr.  ■  Imre  imiua- 
ture  '.  —  5.  Corr.  '  who  äaid5t  ',   —  t.  Tlie  confused  grammar  i=  in  llie  Syriac. 


008  HYMNS  OF  SEVERUS.  [196^ 


nl.^-1 


Ä.^  |..i..ou^o  rCjiavn  )Kjl-.juo  )^/  )j/  )>:-a  :).i-o  x^?  )1qlNv^...^--> 


OI~*. 


^^.^»„ficLsj  U-:ii.<i3  i<^  ^^i^-c\  rdcöf^  -.UtJ^o  ji-r-^  "^T^io"n 

|yvvN  |j.;i.  —  a  (.^orr.  ^^  ui  -^.x3^^. 
1.  A  Olli.  '■  —  2.  A  Olli.  —  :i.  B  U^?- 


Resurrectioii  »  '  :  Ly  whose  prayors,  Lord  of  all.  admit  all  of  üb  also  to  the 
lot  of  thy  saiiit^  (///(/  fiiiol  '(/((/  niiiitbcr  us  in  //  uccording  to  the  abumlance  of 
tliy  great  mercy- 

A)iüllicr. 

130  _  ,,  _  VII.  —  «  My  soul  hath  desired  thy  salvation  and  I  have 
hoped  for  thy  word  »■.  — \\'lieii  I  lurn  lln'  siiprascnsiia!  eye  of  my  mind  all 
round,  aiid.  iiliilfmnlcinpldtliui  ihr  '  wcakiicss  tlial  ariscs  froiu  iialurc  ou  all 
sides,  1  si'c  also  tlie  inulhcr  ai;i'(l  ///  t'mic  aflifr  and  licr  si-\rn  sons  of  hoyisli 
agc,  and  Klcazur  llie/V  old  t.-achrr.  I  s.t  Üiev,  Chrisl.  in  lln'  inidst  of  llios.'. 
irlio  art  ihe  lirslfruits  of  ihr  iicir  fnlure  life  aml  of  liir  ivsmiv.lioii.  lirstow- 
iiio-  lipon  IImiii  ihr  onf  surr  liopr  and  .sliiMit;!  Ii  and  pcrfrcl  rcadinrss.  aml 
rli-l(in/.  and  llic  pninT  In  rrrcirr  a  rrown  of  marlyrdom.  Wlirrcloir  I  In-g  ' 
lliii-,  Lord.  Iiv  llii'ir  prayers  heul  my  soul  also,  whieh  is  fechlc  and  rrla.xed 
tliiiiit;/li  Ihr   v//'.s  Ihdl  I  hiirr  rniiunittnl ,   r(/((/ strpiiglin'n    //   lo  pci'forni  tliy  life- 


\.  Julin  XI.  •1\--11.  —  -J.  I's.  i:x\lii,  .sl.  —  :i.  t^orr.   ■  in  U.e  '.  —  !i.  Curr.  '  üiUreal 


■^•>']  <>N    niK  liOF.Y  F.r.YI'TlAX  MAP.TVUS.  cm 

•:•  i^^cL^/   U-'flo  Ijätao  '"^ii^j 

•  Kr-io   'rdTjA.3  JL^-  ''t^x^v/;o  }t^^-^,o  .-U^^Kio  jLjuv^,  rdx.T.ja 
r£!uE9a  ).^^c*c»o  •;  joC^  tCv^--j,    K'H.Scvxa  ^T.ain:>   Ioo,  U^.,-^ 

a  Corr.  ^<^;  u.ä.^,.  _  b  Marg.  u.a^  o,k.'^  isic)  mo^,  it^vi  ^^  lo^v,  ;^  o,(wi.,  .^^.v, 
.^.0,0  „0,0.^    lo^p,   ^,    c^o  .,^p   ^^.    ^^^     _^^    _^^^   „,    ^^^_^,    ^^^^    _^^^^^^    ^^^^^   ^^^^ 

,<-/    ,;=V/     Poi^^oo    .^.i,!     U-ijc    (Sic)    omX^    i^yi.o    |n_^,     ho,^^    ^^^     ^.    |^,     ^^^^^    ,^^^^ 
,-   ^   I^V^   0.^0  oV;o    .IL^^  lo^X,    ,.;;.    „^o  .^,^  ^o^.^    ^<,^^,    ^,^,    ,,^^    ,^^..^    1^^^ 

.^^(  ^oo^  ;,o:^>:v  ^vc^o  ^-ji^t  o<^,  ..^o».v^,.  —  c  Corr.  iN-a^[v\.  --  d  Cht,  .„^„^v.o.  _  g  Corr. 

|ls:iw»    lo;  .g^i;. 

1.  A   luart;.  AivuTmo'j;.  —   J.   A   jil.   -^  :i.    L!    ^laz^o-=    31,. 


yiving  LOimnaiiJiuenls  aial  havc  pitij   and  lupi-cy  upou   me,  according  to  llie 
itbuiidatin-  (,[  [\i\  great  iiifi'cv. 

U-N    TilE     IIULV     E(;M'TIVN     MvnTYHS. 

151  _  I  —  VIII.  —  «  Aethiopia  shall  yield  herseif  to  Gocl  «  '.  —  WliPiice 
roi.ios  it  llial  Egvpl,  wliicli  used  lu  voiiiil  l'orlliMlir  lillliin,.sses  oF  i,l.)l- 
woi-sliip  llkc  füuiitalns.  ainl  used  to  say  Ihat  slir  hrr.sr/f  was  ^yhrv  ih,-,,,  rveiv 
.•ily  aiid  coiiuliy,  and  ///  ;«,,r//u'.v.v  coiumitt.Hl  luUy  ,ind  .•lian-vd  '  ihc  o|ory 
orilir  in.-nnni.hhl,.  (i,,,!  inio  ihr  liLeiiess  ot  a  r^»,/;  inia-v  oF  a  comiptil.lr 
"'•I".  aiid  o|-  a  bird  and  (.t  lüur-lboh.d  '  hni.sl.s  and  ivp  ilrs',  lias  l^'^onir  a  pa- 
J-adis..  abouiHlini/  in  //„■  heauLias  of  ril„.  w(,rs|iip  ot  (ind  ■.  and  willi  llic  l,l„s- 
soius  ami  /Imrrrs  „f  marlyrs,  as  will,  tlie  doctrines  of  tlir  urlhodo.v  tailli, 
'■idigi,t,.,is  and  rrowns  evoii  citios  ll.al  are  rcwiofVY/  beyond  lli,.  borders.  a.ul 

1.  P=^.  i.xvin,  i'.  ^-  :-.  Con-.  •  will,  '.  _  3.  Rom.  i,  20-^.5  „  I'ü,.  the  secret  tlungs of  ll,e  in,-ün-u|,- 

lible  God  mto  the  likeness  of  u  biid Amen!  ,.  tverbal  dilf.,.  -  4.  Corr.  •  quadn.ped.  '.  -  :,.  Corr. 

repiesenting  eCocSsta;. 

PATIl.    O».   —  T.    \U.  —   1-.   j.  ^j 


ßlO  HYMNS  OF  SEVEUUS. 

^a^  ,^iCLi.  •l.iCL.vio  )^/o   'rsfcalrcr?  ou-io.,  .U**^  •j^.jo-:^  c\cn 

♦y^  )— '^«v^  t-^o)?  f^pö 

\o<x.^  joo,  K./   jJ;  ^:^j)   oo^^  )I^.ia.^,   T^-X.n.X-   ]^^^  t'^Öcn 

rSfÄvpjain  jcb  r£fivuTv>>  ^=^.^^  ^^^^  Iv^^ä  joo.  v^xa^,  ocx  .[^s^ 

^-..p  lu-o  .iN^  UV-  o«  Nx^«:  =A  lo^N  ^r-  ■^^-^!  1^"^  ^'  ^^"^^  ■■^^■'  ^"'  •"^^'  ^'  ^°'°^" 
(sie-;!  »^  rip3.  ^/  -uv^  ^  ^^'^i  o«  ^-'!  ^^  -(sici  o-•iv^-.  .-^^  p  .«^  -^  =^  -.^^  -^ 

1.   MurK.   NaXo;   (U   >ao;j  M',.,,.  II.op  Uf^.a;  HS  K..^<a:..  ^  2.   A  sing.  ^-   S.  ?  n,    ,..m.I.  -     V  ^  obli- 
lerat..!  b.Cor.  Ihc  «onl    in  A.  -  5.  U  om.  -  c.  A   ^o^-N-     -   7.  A   ins.  al,ov,.  luu-,  1,  o.n. 


.Nilus.  l>som,  Pa.ir.  and  .l.'irmias,  and  lliosewho  weiv  nun-iyycd  ami  rmunnl 
will,  llicm  liavr  sliuNvn  Wwm^rUr^hnr  an.l.assa.lois  lur  us  ^vllO  .UvU  in 
Svriii.'  This'  is  Ihy  chan-v  wln>  arl  ll.c  only  Cluisl.  «  lh>'  cluui-e  of  lln' 
rioUl  handul-  (.W  <''m/  lln''  l-allnr  Mu<l  111-11  "■  »''^i''  "^■^"  ^'"K^  wilhus. 
|iiaise   lo  lln-e ! 

(  )\    TMK    n(ll.^    l^KnsiAN    mvutvhs. 


i:)2  1  —  VI.  —  «  He  exalteth  a  hörn  for  his  people,  glory  for  all  his 
righteous  ones  »v  —  Clin.sl.  rvm  ('.0.1.  u  Im  ralled  nn,l  hnnn/hl  Ihinos  llial 
NViTC^'  not  as  lluiif--^  *  llial  nvpic',  au.l  gave  «  surr  cxpr.lalion  of  IIm' 
r.-surruclion  l<.  nnMi  who  liad  no  liopc  wlio  .-ul  nlT  In^pe  lor  Hal.ylnn  Ihr 
rolui>hi(,us  villi  lluongli  llif  /i'>/.y  [iroi.lK'lö  o/-  Ihn.uuh  Jrrrmlali  and  said.  «  W  «' 

1  1'-  ixxvii  11  '.v.v  ..  Ami  I  Said,  '  Nuw  l.ave  1  begun.  Tliis  is  Uio  cl.angc  uf  tlie  rigl.l  luu.d  ol 
ll,e  Mosi  Uigl.  •'».  -  •-'.  1'^.  «>.vn.,  IV  -  3.  r..,n.  '  are  '.  '..  Hüin.  .v.  lG-18  ..  And  Ihe  prom.se 
i-liall   lje  b.uiv of  iieoplcs  n  lv.il);il   dilV.V 


[1901  (»N  Tili;  IIDI.V  GK.MTI.IAX  MAlüVItS.  (ill 

oöt  jv-vio  jliiiaL^  .M.o<Q:>t.»   j.^.^   «flrsf  r^rdxicn  •.^-^-K.i.»  r^nöl- 

o    •  •  •        * 

*I*  fc    IN  X  \ 

vXPQ.V>«,m'>V>0     sCDQJL.^q\o         v.D3Ql*^lJaQ^    .     j-JiOL^l^   l-J^'l^    )?ÖiJ»     ""^^ 


■l-'^-»  \^  a3;(,-L(o  I  VI  VIS  ^oCij  Q-l^»(  .■oi;.yL_  ^  |^i(  oi!o\  |o;Jio;  .|-;joi  oi„|-s  Xx.^  |jo,,;  ^jaj  .  oi^  vs.^^ 
'^llJO  oi.mi  I  .N^^ll.;  ;io  \>.i:i^  öix-^^l  •M»!'-'-  /■;,  .  öl  •  H|  i\  liYivirr.  qjjo  .  cm^V>.  q^:^/  .  L)i.jL(o  ^4oj  n\  a , 
■  I  ■'•^^    t^^    jtt.>U/o    .ov^u;    I  .  vi»\    Jjovi    -i-,^;  ^^oo   .  Oviip   (sic)   o,;-a>^. 

a  Corr.  ivinv.vi. 

1.  A  Cs^tB.Li   —  2.  A  Olli.  —  a.  Marg.    I'cvtiXioi.  -    'i.    Marg.  louSevTivo;.  A^yvivo;.  M»;i|io;  iB  Ma/aiiio;.:. 
—  5.  A  >«)aii>a^.  _  (;.   [>  qui.     -  7.  A  iiiarg.  lo'jj.iavu  'belween  TcvtiXioi  aiiJ  [ov8;vtr<o;l. 


lirak'il  Habyloii  aiid  she  was  Hut  liealcil;  (tiid  so  wc  Icft  her  »  ',  lias  slunviius 
holy  cdiiihatanls  {y.'r/:myj.) ,  luarfyrs  from  Ihr  vuunlnj  of  l*crsia;  mcii  who  for 
tlie  sakc  of  tlie  iiopi'  f)f  llie  futurc  hlissfiilUk  Feckoni'd  llir  liiltcr  deiitli  by 
torlun-s  ii/iicli  thcij  fmlurcd  plcdsanl  and  swcet  :  liy  wliosi'  pra\ers  \\>'  bei^' 
liavi'   ptlij   und   iMiTry  uiiOii  us. 

On    Till-:     HOI.Y    GkNTILIAN     MUITYIIS.     JuVKNTIlS    ANU     (.ONCilNlS    AiMI    MvXlMIS. 
Wim     WKIIK     MAKTIHEli     IN      IHK     IIV1S     Ol      .lll.lw      IHK     IIE\rilK\. 

I.j;}  —  I  —  VIII.        "  Thou  shalt  destroy  all  that  go  astray  from  thee 
for  ever  » -.     i>  The  man  that  sheddeth  blood  and  is  deceitful  the  Lord  shall 

1.  .ler.  i.i,  ü-y  i.VA  «  l'lee  fruui  williiu  Babylon,  auil  rescuo  uacli  man  liis  soul.  De  not  smilten  in 
lier  sins  :  because  it  is  Ihe  lime  of  liei'  lequital  froni  Uie  Lord.  .Vccoiding  lo  liei'  deeds  sliall  he  il- 
«luite  her.  A  cup  of  gold  is  Babylon  in  llie  liand  of  Uie  Lord,  Unit  makelh  the  wliole  earth  drimlv 
Willi  her  wiiie;  all  peoples  have  drunk  and  liave  suddenly  been  iiiado  lo  reel  :  Babylon  halb  fallen 
and  been  spoiled.  Wall  for  her;  lake  drugs  for  her  pains;  perhaps  she  will  be  healed.  \\e  liealed 
Babylon  and  she  was  not  healed  :  lel  us  leave  her  and  go  each  man  lo  Ins  land,  bucause  Ins  (sic) 
judgmenl  halb  diauii  ni:;li  tu  lieaven  and  been  exalted  to   tlic   fluiids  )>.  —  2.   Fs.    L\.\I1I,  -27. 


ß^2  HYMNS  OF  SEVERUS.  [200]  , 

:l')ov:Ss   ISCb^^     )oo.   ^V   e  =''^°'   ^^"^^^    "^^   ^^    ^"^  "^^^ 
^^..^     l-^^^U    1=U3CV1    ^.t7^^>Ji^^a   )oo,   ^aml-,  ^l    :''o,lax-Jiio:^ 

rsfi^c^A^  ]L:bJL:^o  .'a^s^  'o,lax..^^^-:>  T^^awi^o  .'llo^M/, 

a  Cur.-.  ,.^-^.  -  b  Cor.-.  ,^^,  .c^.  -  c  Co.t.  ^.    -  d  Clorr.  ,  Ibr  ..  -  e  Corr. 
^^.^..  -  f  Corr.  .  i>c.o^:  •>).  -  g  Corr.  o.^  v»^<^,.  ^  I.  Corr.  .x^.  -  .  Corr.  ,^. 

1      |>    Uttß'^Wo- 


reject » ' .  «  Evil  shall  catch  the  unrighteous  man  to  destruction  "  \  -  ^^■^H■^ 
l|„.  |,...:,chcn.üs  '  nvfhi  Ivraiit  .luliau,  wlio  surpass.ul  «ml  orriramr  -AI  mm  m 
//,r  ,rirkr,lnrs.  of  uiipiclv.  NN  as  persecuti.ig  Hh.-  ^vorship  of  God' .  and  nv^Ts 
r,..mcrHlii,-  liis'  i.ijurious  artion  l.y  a  prct-nce  aml  a  mask  of  mddn.'ss  and 
.rcullniess,  aud  Nvas  ,.i.vious  aml  billrr  against"  llic  .■oml.atants  (m-r-y.i)  on 
account  of  ihe  <tonvms  of^  marlyra.»!!.  and  >vas  hv  d^M-rlt  m^/.-/^-/  r«./W/rr  o/ 
inany  «m/  .Nverping  //h-/.  aNvay,  .hivnlinus  and  ihr  valianl  mm  nviII,  l.nn. 
r/,«my;nm.v  (ä.ycov-.OTy.O  mnl  soldicrs  of  Christ,  confutod  «m/  cxposed  lum,  m  ihat 
ll.ey  displayed^  aml  mnlnidnl  In  a  !,alla>,l  conlliet  of  rombating  pro>vess.  and 
rsiripp.'d  off"  Um-  rlnah  of  his  dcrilfulncss  and  gaincd  croNvns  of  ddanj  aml 
for  Ihe  L'oml)als  ahivh  llinj  cmluinl  :  l.y  whose '"  j.raycrs,  Christ,  (.od. 
lu-sloNV  upon  US  also  utulorstanding  aml  irls,lnm  againsl  all  \\u-  wih's  ..I  ih,' 
dr\il,  aciMirding  lo  llif  almmlaiicr  i>f  \\\\  grral  incrcy. 

1  I's  V  7  -  •'  Id  «■NNM'i  12.  -  ;!•  C.n-.  ■  piMv.Tsc  ■.  -  '..  Cun-.  lepiesonliiig  eOasgEi«.  -  ö.  Corr. 
.  disguiJing  the  ■.  G.  Corr.  '  of  •.  -  7.  Gurr.  '  igain..!)  by  ■.  -  8.  (^orr.'  „.ade  public  ,8,^oac.Ca«.)  '. 
.-  ',1.  Curr.  '  i.'Vealcd  '.  ^  lo.  la.rr.  ■  tbcir  '. 


[201]  ON  THE  HOLY  HOMERITE  MARTYRS.  613 

)   -   ■  v^  •-•'    JloVi)-^;   yV-^-oJ^  o;o«_»/j    vOJCK    ..J^^LOO-,  U-t^^   )?ö»-ae  '^^'i^; 


'');oi_s  vt~<^*J    ^l    .^OCn    K-^Ss-icuJi  ^-.iwiV/      jlojouö-js  rdi'H.X    %_!V13 

a  B  marg.  .auo..  o«  Mompo  ^.  —  h  (^orr.  ilojnvl-o   to  followi.  —  c  Corr.  i.bun^-.  —  d  (.orr. 

1.  A   <^»-  —  2.  B  iiiarjj.  Maapoxi?.  —  3.  B  ins.  ^'T  —  'i.  Marg.  ijoaiiTri.  —  5.    D  marg.  (jTaötov. 


On  THE  IIOLl  IlüMEIilTE  M.\RTyUS,  WHO  WEHE  MAUTYHED  IN  TUE  CITY  Of  Nl'.HAN  IN 
THE  SOUTHERN  TERRITORIES  OE  THE  S.\R\CENS,  IN  THE  DAYS  OF  JuSTIN,  KINU 
OF  THE  Ro.MANS,  WHEN  THE  CHRISTIANS  THERE  WEUE  liKING  l'E  USECl'TED  1!Y 
MaSRIK,    KING   OF    THE    AhaHS,    WHO    WAS    A  .Iew     BY    RELIGION,    AND    FORCED    T<) 

DENY   Christ;  the    composition   of   John    Psaltes,   ahchimandrite    <m    the 

HOUSE  OF    Ai'HTHONIA. 

154  —  I  -  VII.  —  «  Let  the  redeemed  of  the  Lord  say  »'.  « Because 
thou  art  great  and  ^a  doer  of  wonders  - '.  ^  W'ho  ^  sliall  hll  thy  miglily 
dueds  %  Chr-ist.  God ''  Lo !  eveii  tlie  /o/t/////  and  liarbarous  couiitry  of  th 
Horni'rilcs.  haviim-  beeil  inilaiui'd  h\  the  fear  of  ihee,  hchchl  and  iiuitatcd  th 
faitli  ol'  the  Cappadociaiis.  Schuste  in  oin'  arciia  (•7T/.'^.ov)  (inh/  cousistiii 
of  a  pool  '//■  iralcr  in  the  rnld  srasoii  perfericd  forty  pcrsmis  In/  rmartyrdom  : 
atid  Xii^-ran"  iMpialli'il  ihis  and  siii-jiasscd  il  live  tiun'S  ovcr,  and'  showcd  hs 
miiic    ihaii    Iwo    liuiidn'd   eombatants  (iOV/i-rat)    u-lio  i/ainrd   di.sliiictinii    in  cnn- 

1.  I's.  cvii,  -2.  —  2.  B  '  (loe:^t  '.   —  :f.  Id.   lxxxvi.  10  ;.\v.  —  'i.  Id.   cvi,  2  (iiol  quotpd).  —  5.  Coir. 
'  and  powerful  deeds  '.  —  t>.  Corr.  '  inarlyrs  :  and  Nigran,    having  '.  —  '.   Ci)\y.  '  also   . 


614  •  IIYMXS  OF  SKVERUS.  [2021 

•:>)jlj/    vl!^^     I-*V^  ^  ojojio  .y^; 


Oi.JUO 


OO, 


a  (^orr.  |ooi  -.o,ot-(.  —  )>  (lorr.  ^oov^.  navp...  —  c  Corr.  _^/.  —  d  Corr.  -^»0.  —  e  Corr. 
UÄ4,  ^-  —  1  Corr.  ^<n..-\^t.  —  j;-  (]orr.  t^j-o.  —  h  Corr.  in^v.i;.  —  i  Corr.  o  il.  ^),  lo  piv- 
ccde. 

1.  A  vem*';=- 


/lief,  llic  firsl  (if  wlioiu  \\;is  ll.uitli  tlir  doitdi';  wlio  nlso  in  fuir  ircrnt  iimos 
contcndrd  //(  llic  (■(iii/llcl  :  liy  wlio.sc  j)iii\i'rs  ^do  ;iwa\'  '  olTcnccs  (tiiil  stiiin- 
Itliiuj-hlocks  IVoin  irilliiii  tlir  cliuiilirs.  and  (h'/ral  und  ovi'rthrow  -  iill  horosics, 
and  conlirni  ns  //)  lln/  fnilli.  und  iiiiiiiIk 
IIS.  nicTciriil  '  1.1)1(1. 


A(.Ai.N    ni.M 


NS     O.N      IHK     lll|tr\      n(II.>      MMtTYllS. 


löö  —  I  —  VI.  —  H  The  righteous  shall  rejoice  and  shall  bestrengthened 
before  God  »^  '.  «  The  generation  of  the  iipright  shall  be  blessed  »".  — 
Thr  ('.(i(l-n)ii(irmril  nnil  inviiicililc  liand  of  llu'  lorly  niartyrs  gaincd  lli''  powiT 
oir.varlli/  iniitatlng  tlic /««//Vr.s.s  ani^vlir  and  In-avcnlv  ranks.  Foi'.  alhT  tlicy 
had  looki'd  iii)inir(ls  tnwartl  God  willi  llic  unllincliin^  rvc  oT  lln//-  niimls.  thcv 
wi-yc  not  in   11111/  ircii/  tnrncd   ii(/(tiii  niiil  l>niin/lit  Ixtcl:    tu  ihr  liodv;  Iml   \vliilc 

I.  Coli'.'  still '.  —  2.  t.lorr.  •  diss-ulve  '.  —  3.  Corr.  '  willi  '.  —  '1.  Corr.  '  «Ikj  oiily  (art)  moivlfiil  '.  — 
.'.  I's.  Lxviii,  3.  —  (i.  Iil.  cxii.  •:  /.\v. 


[2031  <^^^'  '''"'■■  l'OI'.TY   IIOI-V   MAUTYliS.  Gl:. 


*  IU-( 


Vi..*»»  w^oaX^u  A]L^i  ^'■^'?    °^>^  ^'^  •:'  1^^^=  —  °*  —  "-^  —  '^■^^ 
.-j—V-io  )  ■■%,.^:.öc\  ')L(ip.;io  rsla^Xo     )jL^Ä>).io  J-io.»  ''^^a*/  -.^^-'^s. 

')Jl_.^-do  ),L*.ieL.^   jK-bod^'i».   )jL^£ia.3  '\-.*a.i   .l^ö«.»   ^--^.sV/   VSl'X.t'XJi 

a  Clin'.  ^^»  sie  .  • —  1)  M.'ir^'.  -t^Vo/  ^.oi^oe;  .^^|Väx-(  to;  ^-liofo  _sa.a^  ISj/  \>i,iaio  |j_ioi.  .U^»/. 
1)1  l)o  -s^^too  Po  :t^i|;  oi>°inm  |;ji  :  oO|  .|-^^  ^V^  loviv;  :  (o-io^  po  IS^j-  p  . -ov^  ^  ^i-i  VüOoo  .-V-i^  ^:>o 
Qia>ltoo  l;äv^o  .  ^o^po  |yl,■^■■^  ^<is^,i!vJ  .  pL«aJ.  ksC"!:^  \-=>^  w^ßiQi.o  ■.tS'^^ooi  p*;-  .jöi.  .  ov^oiai.  Mjjoj  ISv^o 
^vasv^Nj  Po  ^aaSkOvio  .  yO^p  Po  ,^a.j,o,VJo  .  pä.  y^.l  ^3^^  ^o^ajo  ^ooili.*-  ^oai^l-j  -.ptioj  ^iimio.  ,^/o  .^oi^LNj 
l— j,jo  yio  llatutj  v»>.(  niyt  •..^v^j  ^j-A  k-J/o  .^Viai  ^.^ois  r^V^'  ■\U~  •^i'^J  |l.<o6Io  ..  |LV|^  ^aoN;» 
&tixo  liNj;  ICvjLO  ^.(o    -"WV-  IV^^  /-l  ^f^'  .  ^oiot^J  |.::i^Joo    •.  p>coa>.  „oia^j^  ^a^cvNNju     .  oi\,^'A    öi^-oo.   C  t.Or'l". 

^Dotoo..  —  d  liorr.  p.(,Qj  (to  precede).  —  e  (lorr.  iüül^»  (tu  roUow-y  .  —  f  Corr.  pi.o^o.  — 
g-  Corr. (sie)  m-»'  M^'v»:  iJ-oic^.  —  h  Corr.  |qj.  —  iCorr.  u^xuoo  i^o..;  (sie)  -i.*,^. 

1.  A  Olli. 


numhcil  witli  colil.  Imf  heated  ond  iiiflamcfl  liy  the  Spirit,  they  did  not  per- 
ceivc  il  as  il  wcrc  In  tlicir  inner  mau  :  for  i)  is  trutli '  wliicli  the  divine  pni- 
phet  Isaiali  cries  sdijiinj.  «  Thoy  thal  wait  l'or  (lod  shall  rcnew  strengtli  ciihI 
shall  pul  forlh  wiugs  as  eaglcs,  they  shall  run  aud  not  iio  wrary  »-  :  tnr  il 
is  thou,  (Mirisl,  thf  iilniij/hh/  unwearying  right  haud  ui'  Ciod.  \\  ho  '"\vagi'>l 
coudict'  iKjainsl  Ihc  rrll  um'  in  thv  soldiors,  praise  lo  thi'r! 

AiKitlicr. 

15(i  —  II  —  V.  —  «  The  Lord  hath  sent  salvation  to  his  people  »  '.  — 
For  the  wrath  that  is  Uiid  upon  us  ht/  vra^mn  itf  ouv  siit^  wo  liavc  lonud  a'  heal- 
ing  drug  ''and  a  helprui"  (iikI  ready  medirine,  Lord,  in  ihc  ''troop  oF  illi(\- 
trious  raliiiiil  siildicrs  girl  wilh  iho  snjirasrnsiKil  nrins  of  llie  Höh/  Spiril  ',  Il 
forlv  martyrs,  ccpial   In  ninnbor  to   ih«  rpcrlVct  aml  lioly  **  (hiys  of  llw   las 


le 


I.  Corr.  •  Iriii'  '.  —  2.  Is.  xl,  2T-xi.i,  2  «  Wlirrol'ore «(  llio  c.irlli,  .unl   In'  fujutodi  iiot wings 

as  doves;  and  lliey  sliall  ruii Iiis  bow  ».  —  3.  Corr.  '  contcmlesl  '.  —  1.  l's.  cxi,  u.  —  5.  Corr.  '  a 

ccssalion,  a  '.  —  (j.  Corr.  '  for  cvils  and  a  lielpcr  '.  —  7.  Corr.  '  Company  of  spiriUial  aniied  men(rc- 
presenting  önÜTai)  '.  —  8.   Corr.   '  vory  lionourablc  and  liallunrd  '. 


016  HYMNS  OF  SEVERUS.  [204] 

)ia^  l-s^'-   ^?   ^^-»^  I— »-^«^  .)— o'?   )lQ->^.^.ao.  ,...a;   vJ^CH  .).:^oj? 

\  ^l  ooi  ..'^^.3  )t^   yooiLQAjI^:\  .^S^^<^Ä^T^  'rdUUk  jcocdx 

)J...J->^    •)?)-*?  )laj^^.b.io  öC^s  ^  •X'>i\e<  |.^flQ.J;   'UatW  ..  'oiV^oaSs 
♦Jjj/  yx^yo  ^-;CL-A    )jK^*-    '.rdi-Ü    n.3^ir3    yi>^^;    "ItiAji 


•:-|LV-! 


♦  •* 

^*_a::^-»  ) ^  yol  h-^  -.v^/a  )ooi  ^J^A.\>3   -.rdwa^Tx   rCjjl^ 

r^T\,  iv».ÄC\r^  )-3L_w^io;  jK^.^v-'^  voochjo  J-^-st-s^  ^   ^awLa 
oö»  ^;  ji^Ä^  .'ii^  v»-^*^'  V^'^°  ■jKju^ioS  .'  6i-jba^  \^i\i  VclSV^o 

a  Corr.   i-wc.  -  -  1'  dorr.  -£>;_j.  —  c'  C.orr.  ..<»  loi..  —  il  C.orr.  ^oa^^jo.  —  <•  (".oit.  öi^um^o. 

—   f  Marg.   ILpo   .t*i(    o<\3   •Co-),u;   ^oofs-;   lloits»  (loij.   Il^   ^  .o<^!    l-"!;  |l.<ia.i~!    (Lo    -o^ioJJ   ,,>   ^io    .Uoo!/; 
\.tv.o<u».    Iloö-   ^oji^Vi.    PI    i^JLio   Ulf    Ic;    ^^.^oo     .ov>    ^paJ'!    v^.)lo     |Nx.»ia\     .  oviK,;     U-VoMi.©    -.I^ip    ov^oi^o 

I.  1)  sins,'.  —  2.  A  W.^ojJi-  —  ;i.  A  t^>^;v  --  i.  A  "^^ 


wlio  l>y  tlie  lieal  oT  lli(>  Spiril  (luencln'd  tlie  vcrr/v  cold  llial  i;ame  froni  llic 
suow  and  tlic  cliiU  of  lltc  icc  of  Ihr  jio'il,  aiul  IraiiipliMl  141011  llio  tlevil  l^reatli- 
iii"'  IVnm  llii'  rinrlli,  (iinl  jinl  nii  ci-oinix  iif  ridiirij  nrcv  hnii  :  bv  whose 
prayers,  Lunl  of  (tll,  ^raiil  ///  //)//  (jracc  tlial  wc  also  may  sliarpen  llie  arms 
of  thc  fast  llirounli  absliiicuco  and  irilh  Ihcin  coiitrnd  against  him,  ^hi  order  ' 
lliat  \ve  may  willidraw  ourselves  and  escapc  IVoin  all  tlic  aclivity  of  the  ficiids, 
l»v  llio  niiglil  ol'  lli\  lifi'-giriiKj  Gross,  lliou  wlm  aloiic  art  miglity  and  luercilul. 

AiidIIicv. 
\:ü  —  III    -  VI.  —  «  Who  is  the  man  that  feareth  the  Lord?  »'  — 

.lerciiiiali  tlic  propliel.  //"'  inindn-ftil  in  riTcldlioiis  ii[  ll)c  Spiril,  med  and  said, 
«  Lo!  waters  risc  and  cume  i'roin  tlic  north;  and  tlicy  sliall  hocome  an 
ovcrflowiiig  (IV  /hxidiiir/  lorrcnt  and  shall  rHood  thc  land  \vitli  '  its  ruliiess;  tlic 
city  and  llicm  that  dwcll  IJiercin  »  '.      Hut  llie  spiritnol  and  douijhhj  battaliou 

1.  CoiT.  ■  llicir  '.  -  -J.  Corr.  '  lo  (tlic  omll '.  —  ;i.  IV.  x.w,  \i.  —  '1.  C.orr.  '  overllow  Ihe  land  and  '. 
—  o.  .ler.  VIII,  Mi,  17  L.vv  ti  l.'rom  han  sliall  «l>  liear  llie  voice  of  llio  shrillnesis  of  his  sleeds:  at  Uie 
voice  of  llio  nelgliino;  of  tln'ir  liorsc  llie  «liolo  land  quakcd;  and  he  sliall  conio  and  ?\vallo\v   iip  tlir 


:205;  0\  TUE  FORTY  HOLY  MARTYRS.  617 

«oioN_/  .j-i.;)»^  I"-^'/?  ^>~-t/"  ')»cuT\  r^c\on  "po/;  oö»  rt^ar^Ti  cnJujj 


•Hl;-; 

.U^oNaI;  i^^^  ui-  —  b  dorr.  -..-.«i.  —  c  (.orr.  |i-a\jj.  —  d  dorr,  ^l.q^3^v).  —  e  Corr.  o«  |.ieo  (sie). 
—   f  Corr.    isic  i^x^jo;.  i;j>o.;  isici   |Nj.^^ia.«o.    —  g  dorr,   in-^j^^ö.  —    li  Mar^'.  oomo   .u*i.ir. 


"/  llic  siildirr.s  of  C.ixl.  Ihn!  of  llic  Ibrlv  marlvrs,  wliicli  wa.s  lieatcd  hy  tlic; 
Iloly  Spirit,  such'  waters  cduld  not  cliill  whcii  tliey  liad  Ijo«u  IVozen  at  thc 
lioiir  nf  Ihe  cDiilcsl  by  /Ar  hittsi  af  tlie  spii'ils  of  wiukedness.  For  il  was  CJirisi, 
Ihr  piiirrr  of  llic  Fitlhcr,  wlio  said,  «  I  am  comc  Lo  piU  fire  on  tlie  earlli  »  ", 
who  coiili'udcd  in  tliem  :  to  wlioin  also  Id  us  oller  '  praisc  (uid  ichoin  h't  iis 
nilrecil,  sayiug  to  liint,  «  Iiiflaiiie  us  also  witli  tliy  love,  Lord,  hy  ihc  prayer.-; 
o( all  \hy  saiuts,  ■"[  beseecii  '  tlice  ». 

Anollicr. 

l.iH  —  IV  • —  IV.  —  c(  Come,  hear,  and  I  will  teil  you  «  '.  —  O!  Iiow  higli 
and  crüllcd  in  Ihr  holij  and  licavcnly  lilb'''  ol'  llie  g-dspi-j ,  surpassing  tlif 
legal  Service  inlrodueed  (lirougli  Moses  rwhich  consisled  in'  sliadows!  For, 
when*    ihe    Israelile   people,     wlijcli    ainoimicd"    to   six    liundred    tliousand 

larul,  and  i(s  fulncss;  tlic  i-ily  arul  llioiii  llial  dwell  lliei-ciu;  luv  llial,  ■  l,o'  I  senil  anaiust  you  slayiiiLT 
serpents  whicli  cannot  bn  clianiioil  and    (liey   sliall  hito   you',  sailli    lln'    l.ord  ».     Thc    loxt   is   froiii 

XLVII,  2. 

1.  Corr.  '  Uiesp  '.  —  2.  Luke  xil,  49,  :>0  «  I  liave  bronylil  (in-  In  pul  on kindlcd.     I  liavr  a  bap- 

lism it  be  l'ulfilled  ».  —  :!.  Corr.  '  sing  '.  —  'i.  Corr.  '  \ve  entreal '.  —  .i.  Ps.  lxvi,  16.  —  6.  Corr. 

'  is  the  life  '.  —  7.  Corr.  '  and  Ihe  '.  —  8.  Corr.  ■  of '.  —  9.  Num.  i,  'i6  (?);  ii,  32  i'?l  '.v.v  «  .\nd  all  those 
wlio  were  numbnred  wer»  six  Ihousaiid  fivc  liundred  and  llflv  ». 


fil8  IIYMNS  (iF  sr.VKRUS.  [20ü; 

^273   )...  i  %    ^.N.iV/"n    JJLSJ    jooi   jiUtooo   :|j»aiäJ   ^^co.U/    oC^;    j^^^^V; 

JIqI^cLo  j-sia-*^    Joo«  v^^-iina  )p.iö  j-o;-^  calo  : 'rdfio<\iai  *^T<lfio 
^^JS.o<  .'oöt  );»_;»  -J^  ■)Ss_j)_io  *^1  ,^iA   ^-^is^V/":^  jCT3   :^cndvl^!73 

"^^  JI3/   JJ/  -.ofn  -f  jJ   »Q-J^^   'yooila^äo  "^is  o^O  .a*Q.L.  tfV.rS-JtfV.L»JJ 


v^ 


.^>:b.o    ,^ vr'°°'^     •-=     r?°    .  yaüio    <i*J.iol(;    yOJoi     ^03i\30    .  ^a^V.;     |Loia>.£D    dvVio     .  ^aiV-;     ILo^üo     v^n\'>j    [joi. 

—  1)  Corr.  ;^|j!  (inust  covcr  ^  also  .  —  c   IJ  iiiarg-.   .cj..  |iaic^io  ^m.  —  d  Coit.  i^  ,=.  -- 
e  (]orr.  i;  m-..  -    f  (lorr.  ppo. 

1.  A  ow-  —  1.  A  vpw^o-o. 


roolmeii  Tor  whom  llic  law  was  laid  ddwn,  wen'  '  udmuiiislied  Inr  a  spacc 
oF  forty  vears  In/  Ihr  lttir(/ii-rr\  and  i/rt  opposcd  aiiil  provoked  thc  instructor 
hinisrlf,  llie  llinlis  af  all  of  Uiriii  foU  (iiid  ircre  cdiisuiiifil  in  llie  wilderncss;  so 
tlial  //  Ulis  Oven  Said  In/  God  concrrniiu/  llinii,  «  Fnrly  ycars  liave  I  bcen 
vexed  with  that  gencrafioii  »  '.  I5iil  iIm'  lorty  Itah/  martyrs  on  llio  other  band 
for  thc  sake  of  virtuc  at  onc  tiinc  uf  coulosl  '  an  bduüf  of  C.lirisl  hi/  endiirancr 
i'dliuiithi  displayed  oiie  hcroisin  of  soul  in  forty  hodiiis;  miil  llicy  shuwed 
no  morcv  not  to  tlicir  limbs  only,  hiit  to  thc  wholc  nf  thc/r  llesli  also  which 
//((•)/  sdir  licing'  wastcd  itiiil  i-nusinnril  in'  the  cold  of  llie  pool,  in  ordor  tlial 
llicv  niij;lit  iritli  jni/  receivc  tliis  iilooming  (iml  rrsplnidenl  irilli  </lnri/  on  tlio 
dav  of  thc  rcsurrcction  :  whieh"  adnill  all  nf  ns  also  In  rrrclrr  \>y  IIhmt 
praycrs,  I.ord  nfnll. 

I.  Coli-.'  and  \vi"-i;  '.  2.  Id.  xiv,  28,  29  i.w  n  •  I  live  ',  sailh  llie  Lord.  '  unless  after  the  nianncr 
in  which  ye  havc  spoken  in  my  ears,  so  will  1  do  lo  von.  In  this  wilderness  shall  your  liinbs  fall. 
and  all  your  vläilalion,  and  all  Ihey  «ho  worc  niinibored  aniong  yoii,  from  ton  yeais  and  upwaid  '  ". 
-  :i.  Ps.  xi:v.  In  (nol  qiioted).  —  '1.  Corr.  '  conlesl,  luiving  '.  —  5.  Corr.  '  was  being  '.  —  t>.  Curr.  '  to 
which  '. 


[207J  pX    IHK  FORTY  lloLY  MAKTYHS.  61l> 


■■■\i-^l 


^^   vjal^^^a     vOO(,„Ä._3  joo»  o/i   ^s  .0001  ^-oot   '')...a„a-L-a  )_jts^^_;"-^ 
^V^jo    )^o»;   jLwwJj>o   '  jla^ajL^   0001  ^V-io/    ^^^^^l^aaa    .T^wiLlaT^ 

^r^n  aco  ^Ujovx  .'j.jta.x^  jjl^sjjJ:^©  jJ  ja:ÄjT\  ^-.^  aca  sA  .)o»^j 

a  Corr.  u^  j..^.  —  h  dorr,  ikisöj  ^-^am  ^  ^-«vi;^-.  —  c  dorr.  \isa^  ^ooä.  —  d  Corr.  ii/=  lo^ajo. 
--  e  (,orr.  ^.  tx-j  .^.;jo  0001  v^;io;  ;sic  ).üa.  1.0^.  —  f  Mari^.  ^o  p<  ^axuo  ^;  p;  ^i^  ..j..  ^Ni^vax.. 

i<n^»j  ^/  .■,i,oi.!>iio  ;oQjj.  j^l   ,^. -.»..;  ^.i-/    ^ju)  ^i  .-(j/  [.litoo.  ^/    „„^;.  .-^qü  ^^  1:^;,    ^jijoNj  ^ji.|L;    N/i/, 
|.ioai     ,x^Aju>     tn-5o    .|ovSv.    U^    |J(     .  |ioas>    |ooi    p    ^Lo-:^.^;     ^.^^    U^,    .^i.  „Ng     |;m-,;    |oo,     \i    ))/    -.^x^o^ioo     ;^^ 

P^:iJL.  sie  .  —  i  Corr.  iKjLais. 

1.   .\  a»CC5;. 


Aiiotlirr. 

159  —  V  —  VII.  —  n  And  before  his  cold  who  can  stand?  »  '.  The 
rr(//«/i^  sol(lier.s  mIio'  bravriy  contcmlrtl  in  the  line  of  Lattle  of  tlic  war  of  tlie 
Lord,  the  forty  mart^-rs,  while  rjn  a  State  of  nakcducss  euduring-  cold  and 
frost  all  thi"  iiighl,  bccaine  mighticr  in  soul''  as  llieir  llcsh  was  wastod  aiid 
ronsuniftl  hl/  liiinls/iiji;  (lud  sn  l/iri/  Said  Tia  unidu  'and  in  the  strength  of  ihc 
Spirit,  Tand  restraiiied''  the  thonghts  tiial  wore  Iri/ini/  In  wcakcn''  Ihr  slrni;/ih 
of  Ihi-ir  soul,  «  Tlic  armonr'  o/Onr  inililori/  scrrirr  is  nnl  Tnf  the  flcsh  \  liut 
mightv  lo  ("lod;  and  liy  it  \ve  lokr  rclwl  sfroni/holds,  and  overthrow  thon^hls 
and  everv  exalfalion  of  the  devil  that  is  cxalted  against  the  knowledge  of 
r.od.     For,  if  wv  remain  invincihle  in  soul''  ^\\v  shall  receive  the  body  also 

1.  Ps.  c.XLvii,  (i.  — -i.  Corr.  ■  uf  '.  —  :!.  Corr.  •  enduiing  naked  cold  tlnougli  all  the  night,  pinsper- 
ing  in  souls  '.     -  'i.  Coir.   '  with  ono  voice'.  —  5.  Corr.  '  to  '.  —  0.  Corr.  '  weakening  and  rela.xing  '. 

-  ".  II  Cor.  .\,  i-ü  IC  lUit  I  l)e<eech Ihal  I  have  in  jou,  to  bc  buM wlm  Ihink  as  if  wc  walked 

of  the  flesli,  but  of  the   [lower has   been   accomplislied  »  (verbal   dill'.i.  -  8.   Corr.  '  lloshly  '.   — 

9.   (lorr.  '  souls  '. 


(i20  HYMNS  OF  SEVERUS.  [208j  , 

rd.A_*n»ri  Iv-sl-ä)  o«  l«x^  ^  «s/   »v-*!  '.^'V-^  '\-iu*:i.i  t^-l^ 

♦  ^ju    ^    '  ;oiä/»   )N.ju*,Ld   jtiÖM»  "^i.;   )K„.UL^iö  ^ol 

)Lßli  'öiJLaiiix  ^jQ.L^  caacvua  p  :')-i-')-='  )^')!^  ^^-'U   'l»«^?  W^/;  o« 

■  .)^-Dtoi>.    I^JS-S   '"')N.io)J    .»^,^0    "pAa   T^li.T\    lloJiw«;    )j>oa2C:i.a    yJ^i 
a  Corr.  .^ow  -jl^w  lAvrittcn  ovcr  itoa-^^u  also).  —  1j  Corr.  — j-i.  —  c  Corr.  o.i.-.c^.  — 

d  Marg".  —,^0  .►ia^(;  -^  c^/  |C^;n.-»nvyi  .'^i-  o^  ^  oSv  (sic'i  k=j'o.  W'ls  (sicl  |^io;>  fwC^I  lioj  .Ujoi.. 
l.xja_  ^ooovi  U01  r»o  -11=^^5^  (1/  P;  v<"^  P'  V^''  ■  1^'!-='  ^>°'';  "^^1  l-"-^!  s»"^'  ■^i-^^'^  .  (IJoN^L;  \x,^  Ul  j-^ 
■.o)iij>  ^\»  1^/  .-o)Qj(  \o.  l^o  .oivj  "Vn  to(   v-s^  -^^^V  •l'*^'-  "*^  T-"'^»  V''-  ^^  l"^^    Sic;  x»,^;     .-  I^*JJ 

.oitoa-    ^^    ItOoo    Oi[0>.3    ^^    |Nja'..     .  duo/    "*>3.    jl^jo.    C   COTV.    M-i|     ~^    -l-v^ianN.   —  1'   CoiT.    U^Ji..  — • 

<>;  Corr.  in-a.  —  li  Corr.  |~"^  louoi..  —  i  (.orr.  iLo.ovm  ooo.^  ;^>.^  i.ai^L(.  — j  (,orr.  |is..^ajLiOüoa^. 


al  Lhe  resurrection  more  respleiiclent '  //(  .7'"'.'/  »  •  %  ^vlll>sc  prayers,  Lonl, 
we  bcspech  ■  tlwp,  conCirm  iis  also  l'or  lliat  hlrsscd  <iii(l  lilissful  luipc,  accordiiig 
In  thy  great  mercy. 

AfMN    HVMN51    (IN    IHK    1I(H,1     MMtT'IUS    Wild    WKUK    M\UT1UK1> 

rUOM    AMONG    WOMK.N. 

'l'lIK    IIUST    ON    TIIK    IIOI.Y     MUtrVli    TllKCI.A. 

I()()  —  1  —  VII.  —  «  The  king  shall  delight  in  thy  beauty  »  '.  —  Christ 
who  speaks  in  l*aul.  who  saiil,  "  I  liavo  come  In  put  lirc  nii  []w  carlli  «  ',  by 
iiidaming  iritli  his  Iure  tlic  soiil  ol'  lhe  holv''  virgin  'Hicchi  bnnicil  fnnii  her 
lhe  bond.s  of  fleshly  brotbcrliood ",  prrservcd  her  virginily  ///  piuilij,  Tsup- 
ported  her  in  llic  Cdiubat  nf"  inarlyrdoiii,  queiiched  ihi'  Uro  and  plaeed  (i 
niiizzlr  'Hill  a  Ml   in  tlir  iikhiIIi  <<{  /■(iniirardiifi  beasts,  rcndercil ''  llic   idulal  r<uis 

I.  Ciiir.  '  lliP  lii"l\    «ill  li>   llic'se  tliings   lili'oiii  inoir  biii;lil  id  llie  losiirieclioii  '.  —  -.  CoiT.  '  i'ii- 

Ireal ".  —  '.i.  I's.  xi.v.  12.  -    'i.  I.iike  xii,  W-M  n  I  liave  bioughl  Are  lo  pul  on division.     And  hence- 

lorlti  liiere  sliall  \)c Iii-r  iiiolliiM-in-law  ■■.  —  ;..  Clurr. '  fair  '.  —  li.  Corr.  •  kinsliip  '.  —  ;.   (^orr. 

'  combaloil  lincludiiig  aOXri7«i)  willi  liiT  in  '.  —  8.  i'.mr.  '  inade  '. 


[209]  OX  THE  HOLY  MARTYR  DROSIS.  .       621 

■  .Qjo»'t',*o  Ja  yo^  ^o;  ^''!^..ajs  ^  -.'oil^oaji  |lS^>^.u^..ir^sjLa   r^dvuaiixa^ 
\.2j.^  )ni\'v>   ^cDOj)_v^;    oil'^   Iooi   öui^.*/;      vm .  tnoM   |l^jL>^i)    )Uoi.^0    ^^ 

yij     \rt  \     »N      j      -      ->     O     N  »      jjo     jj      vlviSns     IS-^    y0^io|j    ^j^ö,      srf«*     X^     /"''•' 

ylo  1  %  ly^J^oo  ^..«^  joa^l',-...^^  ^  ^ixQo'n  t^tvIt^  )^^«».^^^^  ^-^   'j-ia^/o 

'oux^    ^io;   -öl   |it^_j)l    aJQor^a     ,i'i    jj     :'  jK-ii-.^    Y-"^?    xr^    ' '^^^r^? 
033    .-vfri   .   moM    )i;oi_flO   JK.<^KJ^-.^^  jooi    |J    -.'KJ^.i  ^/    >0;/    ^_a.3T^; 

a  Corr.  ►i^.  —  b  Corr.  \'>ti.  —  c  C.orr.  ^wi-^.  —  il  C.orr.  ^^^j  ,3.  —  1^  (lorr.  |^icx^io  |j..  — 
f  Cori".  t»:sv. 

1.  A  mai-g.  Apo-?!:.  —  '-i.  A  U*6^V-2v  —  :i.  A  oiii.  —  'i.  A    "V^?- 


Ijondmaiil '  an  cratif/elist  (iiitl  apostolic,  wliile  slie  preachcd  and  proclaimed 
tlie  word  dC  life  everywhere  amid  all  dangers  (/.(vSuvo'.)  :  by  whose"  prayers, 
our  Savioui',  liestow  upou  men  and  women  alike  tlioughts  '"oi"  chastity ',  and 
thy  greal  nicrcy. 

0.\  THE  lloI.V  MAiniH  DlloSIS  WIM)  WAS  UAIGHTER  Ol'  Tha.IA.N  TUE  IIEATHEN 
KING  AND  l'EUSECLTOil  Ol  TUE  CllHISTIANS,  AM)  WAS  MAUTVItEli  AT  .V.NTIOCII 
IN    THE     l'UESENCE     Ol      HKIt     IVTHKI;. 

161  —  I  -  VIII.  —  «  Then  shall  they  say  among-  the  nations  »  '.  —  It 
iä  not  riglil  llial  avo  slionld  ncl  in  all  lliings  (inil  al  all  limirs  jiruise  tlice, 
Christ;  I)ecanse  bv  mcans  ol'  thy  lifi'-(jii-iiii/  llniuaiii/alion  tliou  didst  lest 
our  race,  whicli  had  Ijecome  spnrious  and  debasod  l'iom  llic  sin  lliaf  il  liail 
ciiininillcd,  and  rcndcr  il  i/rctdiy  approvcd.  For,  il'  ihc  lin'in/  Muod  i^lhal 
\\olh'd  IVnin  lh\  hiilv  '  siilc  had  not  ri'ronncd  tinil  liralrd  Ihi'  wniiian  wlio  was 
fornied   Irdin   ihr   rih   nf  ""/■  fiüln-r  Adam,   the  valiant    iiiarlyr   Drosis   would 

1.  Coir.  '  soivHiil  '.  —  i.  Cuii-.  '  \\v\- '.   -  i.  Con-.  '  cliasle  '.  —  'i.  P^j.  cxw,  i.  —  5.  Coir.  '  bv  wcllinif 
li'om  tli\  uiLijulluIctl  '. 


622       -  IIYiMNS  ÜF  SEYKHUS.  [210]^ 

iooi   -''l^    -  «N^  jlo  '>\  Nr.r^   T<JJ.3ai\    .•da^a.il^'n    lt^_ioa-o;   )_3uiOi^ 

),  1  «\  ^-Tv  looi  l~»~^f  . * rdi^jcoioa  io«  J_*.Ä_3L_io  ciaL-n  )-,_^Ä.^a 

..')_— >^.jL..ia_=.  y;-*N->/   t—  v^^  ^D  :|)SviLii.J   rd\o  Iva»    ^-Z   jJ    öws»   -oi 


a  C.orr.  )-oi.  —  b  Mars'.    ■ ' ■ ; °  j  -m  n/'  .  ^^■i\..  ij^o  iov^;  |i...yi.  ^^  -010^-(o  ^o^o  i^.*^  i — ^x:«  .u^ov 

Mo  Hoio  |I.  ^*^  p;  jHjSil»  .x=-(r  ^  f^  .^i-^=J  ^o,Vj  ^-:^ovi>  P/  .|\caiÄ  Iviol  ;.-(  v^-M  ,.i-^:-io  ^o-CiJ 
wjj;3].   — i«L   |Li_(    l^.^j  )l3/o   piioa^    llo    l-iooi    (lo    .(sic)  ^ito.;    po    ^i<ii.o;    Po    .  lUU.  Po    .p^Qj    Po    .lj;iio    po     .  pi- 

t_..i»  N>,ajL-  ^Vioj;  loCiv;  ovjQ-    ^io.    —  C    CoiT.    oo.  (sic!,    tO  folloW''  —  ll     iMarg.     ;-ss^  v<^:>iK3     -l^tl^l^! 

I  .^i)    po    p>Q-  [>— \    .  ^oNj-ai.    I 1  vi\    yOL,.»^    I — .« vi->;    ^^^    ^-Z     .^'— i^    Nä.Qj-;    |l.aj.Ä.ovj     )o»:i>;    »o^jI    |_»ij 

^0(0/  o»;)    ^»-^io  ^oto/    p.^.yi;   y(o    .1 — ^JL»    ss.QjL-j  vo^-"/    l>-  ^■«>  v''^^  .IISjläj   po  |;j.    I^-^  .',<\~    W=  Po  l^.>  P 

.pai.(iioj  iiv-o  ^o)^/i.  —  e  Corr.  'is  .,m  >;. 


nol  in  tlie  rrrij  llowcr  ol'  licr  i/uulliful  agf  liavi'  spui-iird'  Ihr  </lori/  of  llic 
Uininliiiu,  (iml  tlosniseil  and  (lisrci/ardcd  \iov'-  body,  ainl  becn  victorious  over 
tlie  torinenls  Ihul  in-rc  (ippllril  tu  Ikt.  irliilc  witli  tliy  apusllf  Paul  sin-  saiil  (tml 
saiiiJ'',  «  In  all''  lliose  thiui'S  \ve  aru  inorc  coiKiueriui'' «//(/  rii-lnrinns.  tliidiiüli 
tlioc,  Li>r(L  wlm  lovedst  us,  Jesus  Christ,  praisc  lu  thoc!  » 

.Xiiollicr. 

Wtl  —  !i  —  IV.  —  Come,  hear,  and  I  will  teil  you  '>  ■.  —  Tlio  equality 
ul  liuuuur  in  llie  diviuc  calliug,  in  wliicli  iIiimp  is  nu  male  nor  "  IV-iiialf  (^t'or 
we  an.'  all  one  in  Christ) '  was  rh'urh/  shown  hy  llic  arena  (<jTaiJiov)  ot' martyr- 
ddui  iuti)  wliich   [\\r  valiant  maityi-  Drcisis  readily  leapt  dotni  through"  the 

I.  CoiT.  '  spul  Ulli  '.  —  J.  i;o:r.   '  llio  '.   —  3.  Cuir.   '  siiigiiit;  '.     -  'i.  Huiii.    viii,  3'i-39.  —  5.  l's. 

,^yi_  i(j.  —  G.  Gorr.   '   und  '.    —  '■  Hui.  ni.   'JG-J'J   n    l'ur  all   >(• accoriliiig   lo  llie   pi'omises   i.   — 

h.  Corr.  '  in  '■ 


:2111  ON   rill'.  IIOLY  MARTYU  RUPIIEMIA.  023 

-.).<■  :>n°>o/   jlaaj    'lv.«.<M   )ljot_flD  ■:■;•■-'«-'"-.  ;^,a^  ox.io  i^v^o    —   )  T^  —  >^m  n 

")la.ä.>o^^  OVjT^JXiCVU   '11/    ^...Sk^^;  )loiO(.^D;  )jal^/   la^  -.jLx.x  ,-ä^.^ 

fi  Cori'.  I  für  öl.  —  L  Cüir.  ilq^iao  ^ai-..  —  c  tlorr.  -oa.  —  d  Corr.  n^^ —  c  (^urr.  in-n-^. 

—  f  Cori'.  ^t.  —  g  C^orr.  iis-^^^ai..  —  li  Cüir.  ivsojii..  —  i  (!oir.  i  loi'  öi.  -    j  (loir.  iio^^aj. 

1.  A  cun";  in  iHter  liaiid  IVuni  l3au.L.        j.  a  'L-^-\.         :;.    \  mur^.  Euifr,|ita.  —  -i.  A  C-.»lji-o- 


i'ervour  of  the  Spiril,  liaving  spurnecl '  (ind  lr<iiiijilcil  Kjinn  hi-r  lieaut\'  and  Iier 
youtli,  preservetl  ihc  puril;/  nf  her  virgiuitv,  and  rmade  tlie  kini/doin  of  lieavru 
a  compensalion  '  l'or  tlie  t('ni|)oral  kingJoni  (uul  n-cfiml  il  :  \ty  wliose  prayers 
coiifirni  IIS  alsn,  Lard  <if  nll,  \n  t\\c  liopi.'  nf  Ihr  i/iiiiil  l/iliiijs  lliat  sliall  be,  as 
heiny  niLTciful. 

O.N   rin:  noi.v  M.virivii  I']i  i'iiiOMU. 

ig:}  —  I  —  IV.  —  «  Lord,  who  shall  dwell  in  thy  tabernacle?  »  '.  —  '11  ic 
triunipliaul  riiarivr  Euphemia  al'lcr  lionouriny  lliy  hirlli  IVoiii  llir  N'irgiii, 
Liird,  hy  nn'diis  af  llic  vlrgiiiily  und  jinrilij  ^of  lier  person  '',  and  hnii'idi/  girding 
lierseir  willi  llic  iin[iassiblo  '  annniir  oF  tliv  lifc-niving  Passion  rcudili/  wciil 
lo  tlie  conlusls  oi'  maiiyrdoni  uii  tbv  hchalf^ wiih  couragc''  lil<c  a  nianly  niaid  : 
liaving  ranscd  ihe  uulinird  '^comeliness  ol"  hei'  ihisli  Ui  nudt  (Uid  witlicr 
llirougli "  tli(!  tormeiils  uliicli  shc  cndurcd,  bat  rghining  in  l/if  siiiird.si'iisiKil 
beauty  ■'  of  Iht  soul.       Ilurenpou,  liaving  put  on  a  crown  ol'  enduraiu'e  (oid 

1.  CüiT.  '  (Icspiscfl  '.  —  2.   Curi'.  '  laki'u  tluil  of  lieaven  in  cicliaugc  '.   —  :!.  Ps.   \v,   1.        'i.  Curr. 
her  owii '.  --  5.  i'.on-.   '  iiiipassibilKy  '.  —  G.  Corr.  '  luiiragitüus  '.         7.  Cuir.  '  |ji-aiil\  of  liie  '.  — 
ii.  Curr.  •  h\  '.  -  '.l.  Cui  r.  '  spai'kliniä  in  cunielinesä  '. 


624  HYMNS  OF  SEVERUS.  [212; 

ia^  ..IV-^^-ß   r^<^\C\AAa   |lo  |-,   ^  «  m  v>;   jJ-JSQ  ^3  )j>>o)  ^io  .looi      \iösJ 

•:-)j...w^eD    y-».^a.^i'^    T^*^tflC\A.   ^/    . •  yln  S  Wo  ^tC^^^   »V^^ 

,öt.^^->;  |Io  iv>  .ot-Xo  Jla-J^o  .  oi^^O  'KaI^oI./  ).gi..i>a\  'jjo^/  -Jt.^; 
,  i^acD  bs-i)--!/  )  ..  .  t  ^  vl-n  |oo(.>9-^o  T^"i^3  ^^  )_lIaIo  -li-^ 
K'ivX-i-Lja  |._)a_  ia_io^_3  iLwvBa  iooi  %  m  l  ^J  ^__  CU^"\Jo 
>ciL^^:>^;    jjoö/  io^  •.  1-0.^^,0  )  1  .^:>ö  |l.aiöT\   r^XJJ  ,_^  /üVifUXjOJJ 

;i  Corr.  i_i.j-M.  —  b  Marg.  .is^toi.')  iv-^su»  pa,^/  -i^.:»  li^»;.»  m^io  p;  ^üjk^  ;-s5^  p; :>;.  ^ooiij^a^. 

.  p^  l-C*  <^oo7;  ocn  1  vv^  ■  -»  -»v^o  «^  wOin  .n;=\j»  |l-aj|j3i  )L.Xa  ^A  »'•^^  l-^^  ^^oo  -.  Lv^  ^In  i  vi  .070  .  t^^kX:>eil«  ^oiio, 
—  C  Alarg.  ^/  )»V3  I; mti  1-^  ^üXov-s  -3/  ^»J/  . -A  oo)  piLo-  Lüo/  ^/o  .  oo)  t .. .  iv>  w-^.»  ;*^  p:—  .|  .m'^^Wq; 
I — a3  -ii  |;o;o  .|ooi/    ) — .jLio  ^ol»;  PI  -^-^i    ^^'^viN  .^ovi.LVl  ;->^   -^v   ^^Sv   .„A    pi^(    pjo   p;  -^V  II   -.-fÄSii   -^ 

1.  A  marg.  lU/avi«.  —  i.  A    ^-^*- 


clctofi/,  slie  passed  lo  ilic  joyfui  coiiipanv  ot'  angels  :  Lv  whose  pravers,  CJiri.st 
our  Saviour,  coiifiini  our  liearts  also  in  tliv  fear,  accurding  to  t/ie  aealtli  of 
tliy  great  ineroy. 

(J.N      rilK     IIOLV     MARTVK     pELAGIA. 

[CA  —  I  —  VI.  —  «.  The  king's  daughter  stood  up  in  glory  ■ '.  —  Tlie 
valiaut  marlyr  Pelagia,  wliile  slie  was  pre-eiuiiieul  in  liiitli,  and  in  Hu-  pos- 
sbääioii -  of  fjouds,  and  in  fm'r  iMnlily  form,  strove ''  and  was  rictorioiis  in  a 
donble  t-ontesl:  and  she  kopl  her  purilv  and  faitli  :  and  stie  yearned  to 
deparl  ■'  fniiii  llic  lintli/  and  lo  be  witli  Clirist;  and  arronlini/h/,  liaving-  a:illiii(/h/ 
raised  iicrsolf  into  tlie  air  ainl  floini  like  a  liijht  dove,  throngii  llic  sufferuuj  of 
a  ready  and  voluntary  duatli  slic  passed  to  tlie  eternal  mansions  :  i)v  whose  ' 
praytTS,  Lord,  admit  all  of  us  also  lo  ^a  lot  and  inltcritaiice  witli  '■  thy  saints, 
according  lo  ///'•  (ilnindaiiti-  of  {\\\    gn-al  nicrt:v. 

1.  Ps.  XLV,  lo.  —  -1.  Coli-.  ■  picipi-rlN  '.—  :{.  11  Tiin.  iv,  (i-8  «  loi'  I  for  iii\  pail  am  being  poured  out 

jiid  liave  fultilled  iii>  cour=e Jud^e  •.  —  '1.  Philipp.  1    -.'l-j'«.  —  5.  Corr.  '  her  '.  —  6.  Corr.  '  Ihe  lol  of '. 


[213^  0\  A[.L  TIIF.  IIOI.Y  MARTYRS  1\  COMMON.  G25 

)•,  ;^°^  -';  ^^  v?""^  •j^ '  *v>»0  T^m'UdV^  ^ofobv^/  |.i2\cL.«  )l^2ieui.£D 
)^  V  >;    )_a;/  ^^  -^^   Q-Ajo   CVA^a    1  T^lCV^T^a   o   I   m  vi'..   |-J',:^3  JJ    ^/ 

•,.°i  t^oN  •,""'"  -^  ^i^?  »•^■»Z  ''«Ia;  ^c\JJ.^c\  y«qV:>öo  J'f-^^s;  ^)1.o).ajo( 
Vyr^  OJiWn  ^otoK../  I-lj^j  y,-:^^  ^^ü&jl^;©  .^.  ..t  %  >o  JJ  ir^Do  Jo6.)J 
io\  JJ^oo^j  '  )Iq-.V'P»-s  io^  .•JxiCL-öt.io  «^aal^^  jlojot-floj  rt-io-V^T^H 

'^'^.A.^;     OOI   .•'')ia^^^-^i)^    i^a    |;öt.fiD\   JjjJ;    ooi    )oCSs    \.,..^tM   ^   )  >S 

a  Corr.  |iotA_jov=  "  ■  ~" ^^    — ■  b  Marg.  fsic;  —oi;  v>^-l°  .v^'l^»  ooi  vca^i  ^aj(  ;^ii3^;  ;--.^  v-^'  ■  ^-»=>; 
^oi    1 1 --1  ^  > ,\ V  ^   Iveo^;   |^uo>iL*   ^^^o  .  tvi'VAo  p^  V*of*   It^^i^tLo    ,ooi   |La^o  It^o-s«    ^^^  )^v^^!L   .^.i^^itv^  o»i    _»ai*    yojl 

.^oii  i;.ioj.  lot^ix;  ov-o!  [^i^;j  ^(  —o^  |j(  .voo.i3  ^otoooj.  —  c  Curp.  |iv>^^^»;  witli  iiiark  over  |i>oa_>; 
1.  li^xjt^^.  |[oa_.  —  d  Corr.  iNajuio.  (sic'i.  —  e  Corr.  |-,m.3  ^  ►ü  i^a-i.i.(>  o«.  —  f  Corr.  ^o^> 

1.  U  Sias'.  —  :;.  A  l^x.ba^»o■  —  :{.  A  ov^s. 


Ag.VIN    HYMNS    üN    all    THE     H(JLV    MARTYKS    IN     COMMON. 

IG.")  —  1  —  VI.  —  «He  shall  abide  for  ever  before  God  »' .  — •  The  blrs.srd 
memorv  of  tlie  niartyrs  is  a  rieh  (tnd  lujavenly  treasure  of  leuclüiin-s.  For  mea 
who  while  in  tlie  body  as  if  they  were  \vitliout  bodies  stood  Ihm  ///  llic  mutest, 
and  orin-camc  and  trampled  upon  all  tlic  kiiids  of  torments  thal  ircir  applied  tu 
tliem.  urge  men  to  spurii  find  disregard "' «//  bodily  pleasure;  and  they  teacli 
(///(/  .slidtr  that  all''  those  wlio  live  in  tlie  llesli  are  irholly  uuabie  to  please 
God;  and  tliat  at  all  seasons  it  is  for  all  believers  a  tin^e  siiited  for  a  vontest  (as 
it  were)  of  martyrdom  against  the  savage/iess  of  wrafli.  against  sedurtive  and 
iMiorvating  '  desire,  and  against  overy  passion  thal  separates  from  Goil  :  froni 
which  rescue  us,  Christ,  God,  wImi  didst  streni/tlicn  '"the  niartyrs  and  suppoi-t 
Ihcni  in  the  combat,  who  in  all  lliings  art  ahle  to  do  every  tliing'^. 

1.  Ps.  i.xi,  8  '..v.v.  _  2.  Corr.  '  ilespise  '.  —  '-i.  Rom.  viii,  5-9  «  For  Uiey toward  God.    It  is  not 

subject in  you  »  (verbal  diff.).  —  'i.  Gorr.  '  luakiug  elt'eminate  (?)  '.  —  5.  Corr.  •  combat  [including 

ä6Xf|(7ii]  with  the  flesh  [sie],  wlio  canst  (dol  all  in  all '. 

P.\TH.   DU,   —  T.    VII.    —   F.  J.  42 


HYMNS  OF  SEVERUS.  [2^''], 

020 


-.■liv-l 


.  H^',.^.-..^^  cui^,  v-^  ^^°-^  ''r-^  ^^  ^^'  ^'^  ^^• 


:-|LV.| 


ptOiw:^^  U:^^c\  T<r-:\CTXfio    ^;-^  v--.  —  —  o  —  ^  —  Mo^ 

.  Torr   ^^  '10  followi.  -  b  Marg.  o.  -,  ^>  .oA  ;^<o  ^u^-  k^^  .(ila  abhr.!  ^o,  ^o.; 
"^  .         r^      'c  Corr   (sie;  ,^^-o  ^  r^.  -  d  Corr.  i.ö,:.  ^ sie«.  -  e  Lorr.  m.c-^. 


AiKilhcr. 


166  —  1!  —  VI.  -  «  Truth  hath  sprung  out  of  the  earth  ,, '.  —  When 
thou  God  ll.e  heavouly  Wonl,  in  thy  mrm,  l.e.amest  mau  for  cur  sake  au.l 
didst'  ^valU  and  ^u  to  and  fro  upou  the  earth,  we  sa^v  heaven  opeued  as  ä  ^s 
nritten  aud  spu:t„al  l,„sf.  n/  l,..d,lcss  Ringels  asceudiug-"  aud  descending  aud 
serviuo-  Ihee  .///.  [rar  as  G<.d;  aud  all..-  Hu-  Gross  and  the  completiou  of  the 
sm./KMlispcusaüou  we  saw  earth  after  ihe  patieru  of  heaven  sending  up^vards 
Ukeangels  meu  ^vho  nuulr  thcnischrs  illustrious  rhy  endnraace  andjjarncd  tlu' 
rictory  and  ^vere■>  perfected  ihrough  Ihr  con,hul  of  u.arivrdom  '  :  hy  ^v  u.se 
prayers,  oar  Saviour,  have  mercy  upou  ns.  Uu.u  who  didsf  nnU.  and  jo.n 
earthly  t  längs  to  heavenly. 

.[nallirr. 
1(57  _  Hl  —  IL  —  «  Fraise  the  Lord,  ye  righteous  »^  —  Tlie  valiaut 

,    PS    LXXXV    !•'  /.XA.  -  2.  Corr.  rep.c^euli.g  o,  :!,  roUü^v.ug.  -  3.  Julm  I,  W-M  «  Nall,an>el.       lu 

;:     OuJ  «thou ...an   .,..•.    .,e.us.aU..     .    Son  of  .an  •  „  (veH^  ai.^).   -  .  Con- 

.  lln'ougl.  .uirering  a.e  '.  -  5.  Uninlelli,'ible  con.  -  ü.  Corr.  ■  tl.tMr  .  -  -  P^.  xxmi.,  1. 


[215]  0\  A[.L  THE  1101. Y  MARTY15S  l.\  COMMON.  027 

j^i:i.aÄj   ^CtcnjL-n   voow.,:-!.^   '  rds^'XSi   U'.^x  ^moS.©)^   Vibw  jjLioioiio  JJ 

OOI    ^JOI    oC^    -."^    ^     ..^„^    j^V-S     '   JJOI    ^^J     JLjuIV^»     JjJOS     vIäj     .''Q.^i.j/ 

a  Corr.  ir^i^.  —  b  Corr.  ^.^po.  —  c  Corr.  oö,.  ~  d  Mary.  ^  oc^,  ^,.^^0  ..^.;  ^is^va^, 

\las^  lil^too  p  .00,  ^con:^^^  v*,^  ^r>°^  oi^o^  ^a:i:xii  ^jViuo  .;)0-_qj  -»qjl.  ..^  .^  ^/  •.  v-oji.  ^^^.ai.  va*i3|. 
if_.too  a^  ,io>  od,  p(  ^4.:»_^^  U-^  .^^  ;^^  .^s;  .^  p^o  p  po^i-^oo  .  |o^.  oi..-,ot\  |c^,oL  |..^m.i  •.Ip:,^^  ,^ 
^^~  U;  ..^  -^:-^-:m  ,^jQio.  ^oi.^  \j^  ));  Iji  )_jai  \^-:sjjo  ioii  ^  ^  Mo,  Pl3).  ^^4,  ouj^o;  .^a,  ^  ^a, 
.^■/  ,;o^-^!    ^>::foo    )1;    ^;    ^o,   .^1   U^,,    ^^^    ^.^^b^,   ..^i^NJi    p,    ^ovj    p/     ^i^l^jo.    ^o>o.   e   Corr.    .K>. 

—  t'  Corr.  iv^v^  ;.[^. 

1.  A  jil.  —  :;.  A  iiiark  of  rel'.,  bul  marg.  blank,  —  :',.  A  siii^. 


inurtijr.s  niid  soldiers  ol'  Christ,  wheii  tliey  were  being  distresseJ  by  torturrs 
und  divers'  iaflictiuiis,  ihrough  the  venj  facts  themselves  ""cried  to  the  unbe- 
lieving^'  tymnls  wilh  Paul  the  Ao/y  apostle,  «  Just  as  much  as  this  our  outer 
man  is  destroyed,  so  much  the  inner  man  is  reuewed';  being  about  ut  last 
in  the  joy  and  delujht  o[  the  resurrection  lo  be  oiad  in  a  shiiiing  body  with 
glory,  glistening  irith  rni/s  of  Iif/I,l  without  corruption  »  :  Tthrougli  wIkpso' 
entreaties  bring  all  of  us  also  in.  lluj  niercij  back  to  thy  fear,  l.ord  Cod.  and 
prepare  us  for  attain'uHj  to  the  iuture  lil'e  as  tliou  art  merciful. 


Anotlicr. 


168  —  IV  —  I.  _  «  Men  who  shed  blood  and  practise  deceit  »  '.  —  The'' 
grievous  tyrants  and  cruel  jndges  used  to  bring  don-n  ihe  hnlij  marlyrs  iuli. 

1.  Corr,  represeutiiig  noixOoc,  —  2.  Corr.  '  cry  lo  llie  unbeli('ver.s  ',  —  :!,  II  Cor.  iv,  l'i-ls  >>  Ami  we 

'""'"■ for  your  sake,     Siiice  grace  aboundeUi  tUrougli  iiiany,  lel  oonfessioii  abouud  tlial  are  iiol 

Seen.     For  tliings  thal  are  seen   are   for  a  liine,  bul  Uiose  thal  are  not  seeu    are   Ibr  ever   »  (verbal 
diff.).  —  4.  Corr.  ■  bj  llieir  '.  —  5.  Ps.  i.v,  -Ik.  —  «.  Corr.   '  The  verv  '. 


ß28  "  IIYMNS  OF  SRVERUS.  [216]i 

■  )   .  v^  >.   )lcL:u^i..ia:^\^caxai3  000,  ^Dt^xoio  ^|    OÄ   -.ooo.  ^och 


^OJC«     v^      "^    N^-Q     -^l^vSx,    o,IS5-;    ^...^L^Vo    ^o^^a     Ul-    =1  j       —     CO  ^ 

a  Corr.  ,^^.  lo;^.  -  b  Corr.  ,oo^A.  -  c  Corr.  1,^.  ■.^•>^  Po.  -  d  Corr.   ^;«.  - 
e  Mar-.  -^1  VI  -P^o,  ^c^  |oc^  v.=^  4^  ^-^  l°-  -^  s^^  ^^■-'  ^^    ''^^  ^^'^'"-^  '^°'  '^"' 
lv,\s\  ce^^j  p(..  —  f  (".orr.  1  for  «,. 

1.  A  ou,.  -    :i.  .\  l^ij«-  -  :i-  A  r'^'^J-  -  4.  A  0.11. 


iIk"  arona  (^TaS'.ov)  ..F  tl.e  combat  of  mart,jrihm;  an.l  ihey  iised  K.  devise  every 
kiM.l  o/- /.,/»;•.  «mi  «f  torineiü,  in  orcler  that  Uiey  miglit  crcu  //in  Avord  only 
dei.y  rihe  fear  of  God  '.  Hui,  Nvlien  tliey  saw  tlicir  unbending  undeleated  - 
mind,  tbev  bccanie  disciples  -f  tliose  nvI...  ^ver.'  sulTei-ii.g,  sina'  rtbey 
recognise(i  also'  in  thrir  soul  ibc  Uiugdom  of  l.eav.M,  Cor  ihc  sake  of  Nvbicli 
tl.osc  ^^■\^u  strove  were  ei.during,  and'  praised  ibee,  tl.e  Lord  of  all.  ihr 
,jk'er  of  en.lurance,  %vbo  withoul  falsebood  saidst  to  Ihr  apostirs.  tl.y 
disciples,  «  Bc  of  good  clicor,  for  1  have  overcome  tlie  Nvoild  «■  :  l-y  wbose 
prayers  admil  us  also  to  run  zcahnslym  the  way  of  thy //-/</ conunaudnuMits, 
according  to  Ihr  ahumhnrr  0/  lliy  greal  niercy. 

Another. 

109  _  V  —  VII.  —  '<  Come,  children,  hearken  unto  me  and  I  will  teach 
you  the  fear  of  God  »  •.  -  Ali  yc  xviio  aro  disposci  omi  im-linni  lo  tliis  world's 
vaMily,and  aro  scduced  also  tl.rougli  "  its  dosires,  tuin^  l.^ward  lii.-  u.artyrs 

1    Corr.  representins  £.;.ac6e.a.  -  -'.  Corr.  •  ..ul   mKun.,uor.d  '.   -  3.  Coir.  '  aud  thev  recognised  '. 
--  '..  Juli.»  .^Vl.  in.  -  -  l's.  xxx.v.    12.  -  11.  Corr.  •   bv  '.  -  7.  Cu.r.  •  luoL  '. 


[2171  n\  ALL  TIIK  IIOLY  >L\1M"Y1!S  IN  COMMON.  02'.) 

v*oioK_/'   )  ...  >  >>o  ''^i.  ^^/J^of  ^-cL^■:^  acn  y/Tx  -.'^v^/  ^s  oiN  itr; 
j  ■^"  ^ N^'^  •■   m'o;  ^^^  /   )-»uüUL3  yooüio  ^^   v-»'^   -.lo^N  ^^!  jjiiool 

)jL<,j»   T^!1jOJT\    '  I^^^q-.  "^ch.^  >iOL^  o^  ,_bO'    T^ODo    .)joi    )..:xx^Ow«    ' ot.^a..  n  ee> ( 

nA      t^_j/      -.^.NiJiO    lj-.iL    ^o    L^i^    tvj;     ai.!J    -i-ov-io;    M^m-inN    -ai-M     o     O     ^äk_£ 


a  Corr.  oooi  ^v^o;  .a«[ot;.  ^ci  ,^^j  -.'sie)  o>a-o.  —  h  (.orr.  ^.  —  r  (.orr,  ^.;j.oo;  (sie    ^.n.(. 

—  d  Marg.  ii>w^  -.^o  v  |. ■.•»>"  v/o  .^o  i—^a.»  iis/  ■.^ia.^o   ;j  ^^^  i^oo  ^i   ■  K  It^^r")  v-nj-vo-o; 

l^y...    |I^,jL.>    |oo,o.    .in:.- VI    N-^    ^   ^x^    I >JLio   ^;    piO]     .(SICJ    |«i.n    v°°l-'^     v^    °'^    -^°'.    •■^" •'>'•'    v^i-axaio 

e   Marg.    -.tiJ    v.ooii,     ^./.^.i-/.    .«\    |oii.;i;    ^^.^im   |jo|>    ^~l    Ul    U^o;     l.oio    .M(     -^ot-    ^a^--^»-    v!    M'    ■m'.^ 

.^►äjo     \I    )^l     v*JL=|;     ^.^.-./o     .^^     1)     ;^(     vr-r     v-^/°    .v»iJ     V    f^l      r^^     v^V.'°       vO«^     1^'^!     ;•'(     v.»»«' 

.^000,1  ]tss>-j   p..;.  —  1'  Corr.    I.V.. -.ml.  —  g  Corr.  -.^^  ;ao  -«^-coo  (perh.  to  Cover  preceding 
o  also'i.  —  h  Ciirr.  l,  fi°i  h'\\  . °ini  v^.  oöci.;  (sie  uss^iol. 


/')  yoiir  minds,  ^and  tovvard  the  contests  that  they  underwent ,  saying',  «  If 
//  is  in  flils  life  onlv  fliaf  ^onv  confidenee  is'-  in  Ciiri.st,  we  are  miserable 
beyond  all  inen  »  ',  aml  throin/h  (/ood  drrds  were  made  ready  for  the  kingdom 
of  heaven.  «  For  the  lashion  ol'  this  world  passeth  away  »  ' ;  aud  h>!  the 
d  read  flu  df\y  (>\i  Ihr  i/r//i/po».v  judgment  ^has  already  come  ' ;  (Vom  which  lel 
US  iiiake  entreaty  to  tho  Merciful  one  through "  their  prayers  that  wo  may 
escape  and  he  rescuod  irithniit  rondeiniiatldn.  according  to  tlir  riclics  o/  thy 
great  mercy. 

.{mithrr. 

170  _  M  _  VI.  —  «  He  teacheth  the  poor  his  way  »'.     «  Righteous 
art  thou,  Lord,  and  very  upright  is  thy  word  »".  —  Thoii,  nn/  Lnrd.  tlirough" 

1.  Corr.'  (lirouK'li  H'c  conlliils  in  wliich  Uioy  i-iigageil  [Ul.  ■  lliiiigs  Hial,  tliey  ooiillictefl  '1.  Tliey 
Said  '.  —  2.  Corr.  '  we  are  inen  that  liope  '.  —  3.  I  Cor.  \v,  lii-20  (verbal  dilV.).  —  1.  Id.  vii,  ■i.s-W.  — 
.'..  Corr.  ■  is  mnv  presimt  uitli  us  '.  —  «.  Corr.  '  by  '.  -  7.  Ps.  xxv,  9.  —  8.  Id.  cxvni,  137  (neitlier 
1'  nor  ;\v). 


fi:w  ■  HYMXS  OF  SEVERUS.  [218K 

Iq-Sl^  ..''joot  vQ.,a',m  jj  '  '  yoc»,  m  '>;  s-Ö(-j=>  /  >.T),V>3J  00130  rUJä^ll 
yO-iö«  lo.^  OOOI  ^>V-iö/o  .o  >  Vi'»  >o  \  ^_^SCO,l*'J\  r\  1  tT  w»  In  ..  ,n  .. 
)..^.,.^  Jl  ^;  \0^j/  ^.\..'.s  V»t^«o  ')-«-oa.s  ooi  j-iotV.;  ',^0003  ''^^"fcoL^; 
.•)laJV^j^ai_io  )jo(  ^-./j;  )-ioc>t../Jiis    'o/    /'jja^/   t-^^^    ^OAmcU  ^ij  oot 

"^i.  vol^-)/  '^..-^^s'too  ool  arsf  .jcna^r^  )o»:Sts'n  voto/  ''^j-^  jJ 
^^  cv^ojao  ''o»_^.nU/  .sjuM-ioA  ji.!-  ■' yoo<„-.,.a.\ ,,»;  .-^^K^j  j-i— 
™o;    .'vQ_ajooi  ^.:)omv>^    |Kn^-  jLs  ^3   .vO-^^w-l  jJo  b^).A-;;    rS-X3CV^ 

^»XjLa^  ^.OÄJLjo    ^0CL>    v.^'r'I    ^\i*    v^®     -P^-/    o©l    '^Z    o>^    i-^l     -■!  ' « v>.t   ^fciS     ^\>  ^   V"-«^!   ^^    P^     ■!>.>:>   \vä£>q^ 

.yLo^^io  ~Bi  oA  ^o-i*.  —  1)  Corr.  uitcijc-.   —  c  Corr.  )v«La  p.  —  d    (lorr.   ,^oov^  ,to  follow).  • — 

('   Corr.   ^^.  n  r » lo; .  f  Mal'g'.  yj<  .pV-lr    ^=■^»^o    <^^!    r*^o>^    Ul    -ato    PI     -aj—i     ,3  Uoi     -S|     ..-=!.     pNj-Voij; 

ooi     ^^COXj»-,    l\/    .yO^o    ^^.^,»_**io    |ooi    l\j    oöi    .-^    ^^^..äaioi    t ..  ■ » vi;    yONj/     ^..nj     Pkiso-D;    ^^oo    ..    osci^f     ^^   »joL    |L'/ 

.^oii.  — g  Corr.  -»njmo.  —  h  Corr.  loo,  ;  wrilten  close  under  j:;»^  above  and  perh.  to  be 
read  wilh  .«t^^too.  —  i  Corr.  ^^. i -m .ooe  i^.  — j  Corr.  ^oo,nvjoo..  —  k  Marg.  i^^oil;  um  .pcj-vo^j; 

oi^i^l     INjLjLa    ]NA:i:aA    |yi  »fn-^     1-i.o.V     ^a,'.:>yt    y<ä^,>-    l^    .^(^^..^o    ;.,^     v^^^o    .  INjijo     ^asp     .  ^oo.'«n  ^    |NX^   yl 

.yoou  N.^    loi^t  |N»^;    pul     V-^t^^l    ■v'^^l^    ^^o     [^l-o-;i     yO^^i'.     1     Cori'.     ^ol^j/    ,^.-inmio.    —  111    Marg. 

ItQJkO^  .p..-  |o^»  )l»^  öv^N-./»  )ovS\j  oiN^^JlJ)  oa^OiNia'^  VVo  J-ii-/  xviL»  -.p/  l^SlL'J  >n..''ir*  ooi  y/  .iL>  ./.  »cooJtoCL*^» 
.  ^yiCL^  w^L/o  .W.OV.3  ^.o;*]/o  ; m'i.i  w>«:^^L/f  .-]o0x   ^^»'**  P^  |j|>  ooj  ^i  N^j^^o  .]iM;  |1n.cd)Njio 

1.  .\  vpw»--'»^'-  —  2.  A  öl- 


tlie  Gospel  '  comniancledsl  ihat  to  a  man  who  smites'  upon  the  rif/hl  clieek 
^ve  should  turn  the  oflier';  Init  llie  brave'  and  illitstriinis  martyrs,  wlieii 
they  stnod  ttp  and  strovo  in  iiiaiiy  contosts  in  thetr  nnc  l)i>ily,  desired  tn 
ohtain  another  bod}-  and  to  .suffer  in  it,^\n  lliat  '  tlie/V  fle.sli  was  not  sulli- 
cient,  as  compared  witli  \\\vlr  readiness  nf  nill  to  serve:  and  llicv  said  lo 
those  wlio  were  lorluring  //;/'//(.  »  W'liy  scck  von  agaiu  a  Icsl  ''  of  Chris!  w  hu 
is  conlonding'  itf/ainsf  i/on  in  us.'  or  sec*  von  not  thal  thc.yivcr  oi'  .such 
cndurance  is  God  ?  Or  arc  yon  again  douhting  "  conccrning  llio  l'nluri! 
lifo,  for  the  sakc  cf  whicli  it  is  sweet  to  snllcr.'  AwaUc '"  and  nrisc  [rmn 
hiijKir  in  riglitcous  fasliion  aiid  sin  noi,  ii<nii-  nilnd  lieiny  blindod  bv  igno- 
raiice.      For  '  groat  "    in   trnlh    is    ihi'   li(di/  nivslerv    ol'  godliness  '*  '   »   : 


in 


1.  Corr.  •  fiospols  '.  —  -J.  Corr.  '  strikes  '.  —  ;t.  Manli.  v,  :t8-'iii  (veibdl  dill'.i.  —  'i.  Goir.  '  valianl  '. 
--  j.  Corr.  '  sincc  '.  —  ti.  II  Cor.  xiii,  2.  3.  —  7.  Corr   '  striviiig  '.  —  s.  Uninlelligible  corr.  —  9.  Corr. 

'   imbeliering  '.  —  lo.  I   Cor.   xv,  32-3'i.   —   II.   I  Tim.   in,  15.  1«  «   If  I  delay mystery  of  justice, 

«lilch Ip  angele   ».  —  12.  Coli',  roprc.-^ontlng  iOoeSiia;. 


210]  ON  A[.L  THE  HOLY  ISIAIll  VHS  I\  COMMON.  (i3l 

Ji>.    s2>l    «X-^i    .')oC55>v    K.Ii>w«;;      r^XilM)     |j)»     )»V-J-3J    ^-./     *t-=»~^  OCI3 

ot^;  ^  rC^'r^o  .rsfacn  v^v^'i/  ^)o-i>v  K*jii;  rdan  Ua_^  U^ö 

a  CoiT.  iisi-..  ko^^^a*..  —  b  Corr.  ^  vi...-»»w.  —  c  Marg.  iv^i^  ,jo  inm  oi^-jo  .iLa^ioi,  ..j.. 

^^o,     loo,    I^J    j-ol.o    .|r=J^;    |l>-vn°>-'     l-ooi      U'r^     U'^iJ^a,    |La^o     ./»XV^.;     |l.t^J<i\    ,.o\<     Lo^    •  l!j-!     l-"l-=    °^'° 
)ja^    ^  |_oo      -■-"•■;    ^     sici    Loo,   U=j   .  ^:»/o    »-o|;    .^^UJo    .po.-i.    (^*ij    ooo,    ^VJi    (..N«i-3;     |-lj>oVo    .  Loij-ioj 

vi^'/i   |-.po   >o,o   ^jo  .A.\  -CD..    .S-;».'»    ^^vj    ^jo   y^aj/    ^CQijo    .yai/    |\viaS    l.-5|    t\o    ►'Ol»^    a.l^Wo    ai.a  »o    .  |N-.;^ 
.^aj(    INxJ;   1-jj    p.0   y»^o,    Iv^^  Qi.)(   ^ooiNiaj;   tao;    ^\i.    .  Iioj 

1.  A  ^a«V.»)o 


whieh  confirm  us  also  wlin  arp  inen  thaf  praise  thee  through  '   the  prayers 
nf  ihy  sainis,  niprrifiil    Ivord. 

\n(ithfr. 

171  —  VII  —  VII.  '<  The  righteous  shall  flourish  as  a  palm-tree  »-'. 
"  Who  is  the  man  that  wisheth  for  life?  «'.  —  The  dirinc  David,  the  prophet 
and  kinj^-,  oiicp  wheii  tlii-  jiriijilrs  nf  llie  IMiilisliucs  liad  (icriipied  the  laiid, 
desired  lo  driiik  nf  Ihr  watcr  of'  the  (/mil  well  at  Bethleliem  :  and  sonir  nj 
his  n\en,  Commanders  ol'  llie  fightinfj  ranUs  "/'  hi\  suhlirrs.  Iiaving  })r()ken 
throuj^di  '  Ihe  array  of  ihc  barbarians,  drru-  and  br(>ni;lil  hini  (he  drauglit  of 
iratcr  which  he  desired;  and,  when  ihal  rinliteous  man  had  considercd  ihc 
danger  (•/.■vSuvo;)  of  Ihe.sr  men,  and  ihal  ^\\\  nvi\vv''  lo  hi-'unj  nml  arninijdish  ihe 
object   of  his  desirc  Ihey  had   (fii-pn   and  delivcn-d   lliemselves  to  dealh  und 

1.  Coir.  ■  by  '.  —  2.  Ps.  xcii,  12.  —  3,  Id.  xxxiv,  1.3.  —  'i.  Goir.  '  froin  '.  —  .i.   II   Reg.  xxm,  1.3-17 
0  And  thiTP Bethlehem.     And  tliese  three dhnk  it  "    verbal  dilT.).  —  fi.  Corr.  '  for  the  s-ike  of '. 


632  IIYIMNS  OF  SEVERUS.         •  [220]  ^ 

^Jisw-;   jlolicu^    QJS:.aLÄ   rCf^CVJJjCUJJn    io-^IäJ    ^"^kO   OaX-fCT    'vOoC^-j 

cuaa  JoCSs  KS.-« 

)    ,^\       "l)»/      ,     r     ->    J^    K-auSs^      ,|[^^    ].xjv^    s>\jr..    oö,    O  »M    0„^-D 

^   :''|c*:Ss   kX—;;     IjÖuäG    ^-.;    rSfjllS   .J^W  ''^^^^    ^/    .)  ■  >^ «  "'?    T^~^ 

rdiv3  )™i.;)l  o,.  ^  N  ).  ^.  vi «    .^  I  .  -»j  ^jt^i^i»-^   %.?*?!^  0^:^000  anJ^i 

a  Marg.  .iloä-»)^  o>i.  ■t^jj.-no  ioAP- _>oo,uj|  ,^0-»?!    Ut^  vJ«)  v-^  l-"^  .t-ooov.o  it^v^^.  —  b  Lurr. 
V.NXi  (sie).  —  c  Coir.  wo-ys  ^ooiNsuLiNj  .iis^-!  Lov-.sa.  —  d  Corr.  .^oto)  <Aj  "«^^o,  i^o,  .u>q:^jo  -coo. 

.Uioa-  ,j.ajaro.  |  v  A  ^  oo,  .  li>)j  ^/  |..y>»j;  U^t  ■  fJ-^j  |oowo  ./LaiVio  HHo  ./Ja*  ^fflKj  1«^«^!  v«"/ 
„o.  ^M  ^*>^oe  Mu^  ,»  v^  Ij-s  ^l  .pQ^uccu^  ^»L  l^o  .,,.^^-i.  :sicl  ji^.  ,^  -3/.  \^^t  -.,^^0^  ^  ^ajjo 
.  y^io;     ^-v.\^    ^ai^^    |[>-.ajJilo    \i^o    .Haiioo.     —    C  C.Orr.   |IS5— ;   \.Oy^.SLX<.  —  f  (,Orr.   Ij^il:^. 


slauo'hter.  ho  lunirtHl  niil  tlic  walcr  as  a  libalion  to  thee,  Lord,  withoul  tast- 
ino-  it  al  all:  and  lliis  .sinne  IIiIiki  was  leckoncd  to  liim  for  righteousliess '. 
Hui  ihe  /(*)/(/  marivrs  of  thc  tnilli  In  mortifying  (ind  <iiiniilliii(/  in  ihemselves 
all  tlie  pleasure  of  llie  world,  and  pourlni/  ont  thc  blood  <>f  liicir"  nerks  and 
oflering  it  as  a  libation  lo  tliec,  readili/  acceptcd  dcalli  on  bchall'  of  godli- 
ness^  :  '"througli  wliosc  prayers',  nur  Saviour.  liave  mcrcv  upoii  iis. 

Another. 

172  —  VIII  —  II.  —  «  He  who  teacheth  man  knowledge  »  '.  —  Thou 
taughtesf  us  tlirough  tlic  dirinc  (lospels.  Christ,  God,  to  pray  aiid  siuj.  «  'l"hy 
will  be  done  on  earth  also  cven  as  in  hcaveii  m".  But  tlic  soldirrs  and  niarlyrs 
of  godlincss'  l>v  (thscri-lti;/  and  fnlfiUing  tliv  will  in  (icliuil  dcM'd.v,  made  eardi 
in  somc  soil  heavcn;  seeing  Mial  tlipy  tiirned  away  llic   Ijuc  froin  tlie  body, 

I    liom.   IV.  3  (verbal  fliir.i.  Hef.  also  lo  (ien.  \v,  (i.    -  2.  Corr.  '  llieir  own  '.  —  i.  Corr.  represent- 

ing  ti'ji&ii.a.  —  'i.  Corr.  '  by  llioir  enlrealy  '.    -  5.  I's.  cxiv,  10.  —  6.  Mallli.  vi,  y-I3  «  So  Iherefore 

Ih\  nam«;  anfl  Ihy  kingdom  conie;  and  Ihy  will  be  done for  ever  and  over  Amen!  »  (verbal  difT.\ 

Ref.  also  lo  I.iikc  XI,  'J-'i.  —  7.  Corr.  represenling  eCo3S£ia;. 


J21  ON  ALL  TUE  IIOLV  MARTYRS  IN  COMMON.  033 

^X   ^T^  QoajJ   vooila^jl^'n    ^^OJCO  .jjL^iopo   ooot    jju^iöJio  T^UaH 


:|lV-( 


.ou^^^;  |-:>al^V  s£l^^^  ot-JL-SL-i  vi  .  m  i  oj/i  .-oi^  K^/  vJu/  jJo  -.jjo«  ^^ 
''"^50.0  .)»ÖM»  cvx>3JC  ^  ^);ot^o  . ^jSlw  ivil>ix.  iurcT  ^fsf-n  jöa 

voo(la\«^«^  ^^ojöa  . Tlfiiacixa  cvjjölJ^t^  r^i^cna  •JIclo-.jj«  o-\  mi 

a  Corr.  \^;x.  —  b  Marg.  iljo^»io  ^qjo  looii  ilo^;   ^oüa»   ^i\:io  ^o,  .'ita  abbr.    ^o(  r^<^< 

^9\^  No^k^c&j  ovJLfiJ  ^AJ/*  .'N^jk^  Uor  ^  ^j>f*  ^o«  .^Q:^^^^^/  pft  (-1^./  '.»»^  «-^  v*^^^*-!  ^^iy.oa.&  ojoio  .^Q3Lo^^ 
N&V  ^  li  ^^^;  ^^^^oo  •  It^i^  yoa^  Ut  lU^  ^V«^^^  ^  ■yO'v\  Ul  <  n^'tn»  ^o^^o^^^  y0^.3.>.L  y/  >^otu/  u>.^eL»V  ^ot^j/  .  w  vi'..i 
.  ^oaN^fo/  ■  - "/  ^io  ^^  ^^'■;   ^\3j  ^^^   -.yO-at^*^  ^»     -  ^^  ■  '*'  .  oi;io   *la^  M^o-   —   C  (^Orr.    ^j»j.    —   U     CüIT.  ^s. 

—  e  Corr.  ^.^a'^..;.  —  f  Corr.  .00;^  ^l.^3jl3isoo  ^ooiN-^tst^j.  'we  niust  also  corr.  ^  for  »-i^.). 
1.  \  om.  —  2.  B  H-  —  3.  .V  U^'-xi   —  ;.  u  ^'o^o■ 


«/((/  made  fhemselves  Imitators  of  tlie  bodiless  uitfjpJs  nml  nf  llw  spiritnal  and 
heavenly  hosts  :  by  whose '  prayers  harc  merci/  upoti  us  alstt  imil  dellvor  up. 
merriful  Lord  '>/'  all. 

AitdtliPr. 

1 73  —  IX  —  V.  —  «  Thou  commandedst  that  they  should  observe  thy  com- 
mandments  carefully  »''.  «  That  they  should  not  be  as  their  fathers  » '. 
—  Thou  gavest  a  law  to  thy  disciples.  Clirist,  God,  bv  saving,  «  Love  sur- 
passing  '  iliis  hath  no  man.  ihat  a  man  la\-  down  liis  soul  for  iiis  IViends  »  '  : 
n  thiiu/  irlilch  llioii  also  diilsl  (iccomjilisli  for  us.  And  the  martyrs,  having 
lipdnl  tiiis  lind  wrilten  and  eiujviircil  it  iijiun  the  sccirt  tablcts  of  tho/r  hcart, 
prompthj  and  readiUj  arcepted  and  cndured^death  for  thy  sakc"  who  lovedst  us; 
and  lliny  received  a  crown  of  righteousnoss.  and  so  became  resplemlent  in 
ilhirij:  by  whose  ''prayers.    I  pray  ihce.  havc  inorcy  upon '  us. 


1.  Corr.  '  (lieir  '.  —  2.  l's.  c.wiii,  '1.  —  .3.  Iil.  i.xxviii,  S  l.v.v.  —  1.  Curi'.  ■  greater  tlian  '.  —  5.  John 

XV,  11-15  i<  These  things may  be  completed.    And  Ihis  is...  for  his  friend.    Ye I   have  declared 

lo  you  y  (verbal  difT.).  —  fi.  Corr.  representing  t'jv  One?  ioj  6ivaTov  or  words  to  Ihat  effect.  —  7.  Corr. 
'  entreaties,  we  cntreat,  save  '.  . 


634  HYMNS  OF  SEVERUS.  [222} 

^K   x«>    .  .-sV     ^     '^:.  V    "I    ::v^   .~^v    y<^A\    A^n-\v»TM-»    lk\ 


vooi^;  "v.61  in  ...  \  ^  jooi  )j   • .  ^K  \  ^^-^  yOOt-Jua.  J     yOt-io/;  ■  >Tir^   0001 
j^jxxob^   '^1  .T'mV>   yjä  •.»ji,.,..aL.ii.'i    j"\!^  >^?   l-l^^^/    •V^T\    T^tf^CU^XtCn 


'■\IV-t 


a  Corr.  pp.QiO!  »^oov-y-p».  —  b  Marg.  ^\do  -.w^i  la^  (\  wA.  ^  v-n-  \^t  o(  t^/  yiiL.ij   siel  ^  .^^io; 

.^IS^^^oo    ovjlSj    »jo/!    ;sic)    ^o    .(sie)    oa-r-soj     ovx&J     — i»(>    'Siel  ^    .-.^    |aj    l^    -i^j    l'L/o    ov^^k^i  \>ji1«    \>^< 
.CT...->»|.  C  Marg.    ^o;.^  in'lil;    ^    U-iio  .yOoiiJ    | » IV  n\    ^^     K^—io    |ovS\;    oiLo^.^    ;_»^    Uv-is^L/     .  joa^>^, 

Ol  t^lN    ^a:>^o    .  ^\ciI^    ^^     ^    ^(.Sü;    .■^^«qN  ■■    ova^lj     -aov;-»     ooi    ■•  |  .,>o«ao   v^aju    iCOn*.    ^o^o|    .,^1*^.^00    .' l-at    Jov^J 

.^34,  ifjxsj  ^'in..;  Hv-  i-aa».  —  d  Corr.  ^.. 

I.  A  »>"»■  •-  2.  .\  ins.  above  line  B  oin.,  ntlier  MSs  ^..  —  3.  A  ow  m.i  i:,  iiiii. 


.\lii>tlirr. 

IT'i  —  X  —  III.  —  «  For  the  sake  of  thy  grace.  0  God  > '.  —  Thy  höh/ 
martyrs  confirmed  ihv  iinfrriiig  (ind  lifr-i/ii-in;/  wonls  liy  '^actual  docds.  For. 
fhough' they  seemed  In  saiiip  tu  liavc  losl  '  (licir  soul  l'or  tliy  sake,  nol  i'iilv 
did  fliey  find  iheir  own,  liut  lliey  prcsciil  oiir  souls  also  to  tlice  througli 
ktiowlodge  nr  faith  in  theo;  so  tliat  wc  praise  ihee,  w/y  Ijird,  lookiiig'  for  the 
Idfssod  liope  and  thy  i/lorioiis  appearance,  /Vom  hravcn  :  in  wliirli  confirm  tlw 
sdiils  iif  ns  all  llirouglr'  their  pravers,  .Savionr  «/'  «//  (iiul  inosi   iniMiilul  nue. 

.{iKillicr. 

17.")  —  .\i  —  IV.  —  «  We  may  hear  what  the  Lord  our  God  speaketh  » ''. 

—  I.ord,   tlion    lliysell'  saidst    to    ihr"   liahi   aposlles.   «  Verily,  vcrilv,    I  say 

1.  Ps.  XXV,  7.  —2.  Corr.  '  means  of  actiont.  Idr,  «liile  '.  —  3.  Matth.  x,  37-49  o  Wtioso  lovetli 

of  me,  and  everyone  who  taketli  nol  up shall  lose  il ;  and  whoso  hath  lost  his  soul  find  il  ". 

—  'i.  Tit.  Ji,  II  15.  —  5.  Corr.  '  liy  '.  —  fi.  Ps.  lxxxv,  n.  —  7.  Corr.  '  thy  '. 


223]  ON  AU,  TIIK  IIOI.Y  MAHTYliS  I\  C0M:\I0N.  M5 

Ijöuä;  jloIicL^  r^y^'^  ^i^uio':\a   T^"ucnjc\   'jv-.»-*  j.  i  qq...  j-io-^K^ 
jV^"  r^jijja"Uo    .jlckJitol  3/  )ii:io;i  .  |V)^  ,-.^  j^.-)-iö  -^^h^  rduV wJ 


V« 


flu-/ 
ss/;  oous   :''o  «\.  p  ^^a^Jj^n  |jL;ii»  ^»t°  '*>'"^  ).<i*.».jL:>o  ^euiii.l./  ^i4°5 

•  *  •  ■ —  •  ^  •  ^ 

a  Corr.  ^^isi  ^.  —  b  Marg-.  ii:aj  i^  ^;  it^,^.  (sie)  iLi^a.  .^0.1^  p;  ;_>j(  ^jo(  ^^Z  .t^-Ä-i^^joi  ^cu. 

(sic^   ,ioo  .ow^JQJ    ovilSj    ;>a^!;       SlCl    ^    .pN-oo    ll-i,^»    \<\B    |t0.io    ^i    ,^;    .  |-i— 3    (SICl     ow;a_V5    •,  ti>U    |tCioo 

.^o:>-»^;    I  ■  .A    m^-^    pO|    ImNvt.    ct«°'I    |lrr;.   C    CorP.    \'i\3    (sil"   .    (1    CoiT.    |;-V^    V-IS-.    —    c    Mai'i;'. 

^    I     ■  ■  N^    -o-OiL-    ^mvi  .%     >3r^    looi    ;^j    »  (-^®I    **>    ?"'    I*!    .■^^ci:i-i     y-icn.,  aj_M    [...^N"^    1 1  »•»»    wV«  m..    o/     .  I-a^X::^» 
,^»\->cD    |jLjOi    .  |Lo  I  v>  .&;;    |n  v>»    ^    Ol     \.-s,oi    yOts  -ym  I    ^.eca^aj)    |tJ>l>    ^    .  ya:ix^    >ä.t|t    p/    U^j     jn  ..S  i    |«oi    ■  ^ -v  A  ; 

C^jäjL^/o     .■  lov^f^  \ooi;^/    ^^cuc>i*  p^j/    .  |lo  lag.O)*  |^y^  t  ^    o/  -.ppo  vt  i»  |3^   ^   f^'»   v*^^-^    ;^.la30    p.o*    yOSLs   .oov; 
.^Ot;^(t    I  -''"''    yCiJ/    yOJOT    .^cu/    ILajL^oi^Oi    ^äot    ^^-X<  / )    ^V<o0i    o^i    .  )Ln  n  ,t\\    o>^. 

1.  A  vaa-x,sei  B  vaa^.»v 


unto  you,  if  a  j^rain  of  whcat  fall  '  not  lipon  thc  earth  and  hr  hurled  coid  die, 
the  grain  ahidcth  alone;  bnt,  if  it  -  I>p  hiiried  and  tlli\  it  hcarctli  inuch  fruit  ^  ». 
And  of  such  '  words  we  have  seen  a  '  (ruc  rnid  clrar  and  rrri/  clo-sc  picture  in 
the  death  of  the  illustrioKs  martyrs;  for  it  bears  fruit  in  miraeles  and  heal- 
ings,  and  drives  far  away  all  the  deception  of  the  devil,  and  brings  in  the 
Cod-hpfrUiiHi  wealth  of  tliy  goodness;  which  through-  thcir  prayers  bestow 
upon  US  in  thtf  iiirrnj,  inerciful  Lord. 

.{nntlliT. 

I7(i  —  XU  —  V.  —  «  Rejoice,  ye  righteous,  and  be  glad  in  the  Lord  i)'. 
—  O!  holy  martyrs,  in  whom  Christ  Jesus  was  prefigured  before  your'*  cyes 
as   rriipifiod  '',    hy  fixing  tlif  siulif   of  i/oiir  niinils   nn  whnm  also  ye   became 

1.  John  XII,  24,  25.  —  2.  Gorr.  ■  it  (Uo  so)  '.  —  3.  Unintelligible  coiT.  —  4.  Corr.  '  these  '.  —  ö.  Corr. 
'  an  exceedingly  '.  —6.  Corr.  '  by  '.  —  7.  Ps.  xxxii,  11.  —  8.  Corr.  '  the  '.  —  9.  Gal.  in,  1-7  «  Ol 
foolish llc  Iherefore  who  giveth  the  Spirit thildren  of  .Vbraham  o  (verbal  dilT.;. 


(1.36  IIYMNS  OF  SRVERUS.  [22A1, 

'  oöt  I-Moi;      1  >  "^n»    ^^.^  tyoKj/   >  « >^'nv>    ^_C\oUT^  ^^^'XUäO    ^Oa33T\ 


;-|l;-( 


oö(    rtToixJ^o^    l^^o.^  vit^cxD  .>:^.-»i-^  wo^jio  -u-s;  .^ulsu  —   wm   —   *^S*    —   )^>iÄ 
sS/    ;).  ,.■,,..■  i>..v>   >&.oJu.  1^/;   )KS..Mo   rSltTUJXt   \\^   :)l^o^s^  ^^;   ^m.l:i^; 
.«cnotfUT^'n   : ^■«...JL..^ ■  «ot-bo    ^—s;   vOJOi   ^^03.1^;   jloJt  r» « (inv>;    jbocL.*^ 

I  m  I   ^  ^^so  ^^.—so   .-j^öt-CD  ^  v^ol«  •.,—.0/»   V-^)-r>ö;    !>•>./    |-^^^^   yei\ 

a  Corr.  uajj-i.m'o;.  —  b  Corr.  110-^*4.  —  r  Corr.  ..«  —  d  Corr.  is^owa;.  —  e  Corr.   «sjio 

llajtoia^i.  —  f  Corr.  ^.o.  —  g  B  marg.   .  ....yin..  001    |!ajcpe  ^.    —  ll   Corr.  lIoeQjj  ^4jo. 

I.  A  Clin. 


imitators  of  tho  höh/  and  saving  Passion,  since  by  mpons  of  tlie  limbs  .of  your 
constancy '  you  hallow  thr  prayer-honse  building.s  in  irhicli  ijnii  arr  hinU 
through  the  gift  -  of  tlie  S[)irit  tlial  lias  bceii  givcii  3-011  /'//  God.  arise  and 
shinc  forfh  in  our  lioarls  also,  grantiiig  coutrol  of  llio  eycs  and  ol' all  t/ic  ollicr 
senses',  and  purity  of  the  ihoughts  uf  our  heail,  and'  froin  God  and  tlic 
Saviour  of  all  the  wealth  o/'his  great  rnercy. 


.\noth 


er. 


I"7  —  Mii  —  VIII.  —  0  He  restored  my  soul  and  led  me  in  the  paths 
of  truth  »■'.  —  Tliy  irondrrfal  birlli  in  ller^h  froni  the  X'irgin,  lliou  "/////  Soii 
and  Word  of  the  Fatlier,  Jcsjus  Clirisl,  and  the  colunin  of  endurancc  cd"  all 
those  wild  believe  in  thee,  irlnrti  is  this  life-giving  Gross,  has  shown  )/.f  lads'' 
')/•  i/oitlhs  and  virgins,  old  nien  with  boys,  as  David  sings,  as  marlyrs,  and 
thniugli  cvcry  sex  and  age',  a^hrthrr  of  malrs  or  of  femalcs,  sanrd  and  com- 

!.  Corr.  '  eiidunuiec  '.  —  2.  Gorr.  «gnicc  '.  — 'i.  Gori-.  •  .sonsaMüii  '.  —  '1.  C.ovr.  '  aiid  whicli  (coines) '. 
—  .'•.  P^.  x\m,  :i.  —  6.  Ul.  r,.\Lviii.  12  (not  qiioledi.  —  7.  Gorr.  '  cvery  age  '. 


[225]  ON  ALL  TllK  HOLY  MARTYRS  LN  COMMON.  637 

rsüs-va-a  vyrcT  ji^-iJ^  JJ^^-^:*^?  loy-^q^*  s    J».;  '^^/v-N^  ^  |-^-^J./a 
')lo«öi-flo':\  T<*ini  "Tax  ^^oA  i-iöp  ^>\  «n  -^i  Ua-/  .j-.-,^  3^^vxioo 

.•|i^   -i^.   ^o,   -)LV-;    ^H^  v!   '"-^^IM      H^-/ 
.;.  **  — öoi    ^^V>rh-»    Ijöv^o»    PVaOrJ» 

:^jL_Q_JL^'K™ioo  .  I  ,y...  UdSLajLs   p  ■^:>oaif>->    ioj-j     yoowi^ä^)Jo    v^oJÖi; 

a  B  marg.  .^j..  o»,  i;(Xiopo  ^.  —  L  Corr.  ilo^^^m/.  —  c  Corr.  |ju-.a  i-^jj  M"..  —  d   Corr. 

wO<i.Vo    PQXJ.O.    —   e   COIT.    ^oi;   MpoA.    —    f    CoiT.    pä^Uo.    —    g    CorP.    J-.    (Sici    ,j-.aaiNiB   .^   ,j- 
\o  ^  .^di^too.  —  h  Coi't'.  -öt  iQi..   —  i  tioiT.  ^ooCs-!    l'lo    follow^   —  j    CorP.    Ijoi. 

1.  A  IS-^-^x.  —  L'.  li  l^«V-v  —  ;i.  A  um. 


batant  blood,  having  richly  flowed,  girded  tho  cliurcli  witli  religion  as  iritli 
armour  :  by  whose  sufferings  confirm  ai)d  rstahlisli  oiir  bearts  also  to  every 
shedding  of  desire;  in  order  tliat  we  may  always  sing  and  say  to  tliee  tcitli 
the  prophct,  «  Thv  testimonics  bave  been  surely  believed  »'.  Merciful  one, 
praise  to  tliee! 

Anotlicr   :   und   il   iia.s  ciniijKi.'icd  liccaiixc  of  the  iitDiiash-rics   nmiid  IIk;  clitircli, 
ir/iicli   irfiT  rcjiilcliif/  dt   the  cotimicinoml iiiii  <»/'  iniirh/rs. 

178  —  .\i\  —  VI.  —  «  Let  this  be  written  for  the  succeeding  generation  »  '. 
—  Tlie  l)ravery  '  oC  tbe  hohj  marlyrs  is  a  porlrait  '  of  excellence,  aad  a  |irf- 
iiuuralion  ol'  llie  cbaste  life  Tof  absdnence  and  industrv  '.  If  tben  \\c  diilv 
celebrale  Ümir  memories,  we"  sball  deliiieate  on  Tour  person '  tbeir  conibal 
and  llu'ir  contests,  by  ^living  in*  cliaslity  and"  practising  aseeticism,  and" 
displaying  all  labour  ///  i/iukI  Ihi/ij/.s.  riu  order'"  llial  we  may  not  niiss  (ind  fall 

1.  1(1.  \cui,  5  (not  quülod).  —  ■>.  i's.  r.ii.  l'J.  —  X  Corr.  '  combat  '.  —  'i.  Corr.  ■  drauglilsmaiis 
labtet,  a  piclure  '.  —  :>.  Corr.  '  ascetic  and  induslrious  '.  —6.  Corr.  '  of  Ihese,  we  '.  —  7.  Corr.  '  our- 
selves  '.  —  8.  Corr.  ■  practising'.  —  '.l.  Coir.  '  by  '.  —  10.  Corr.  '  to  {the  endi  '. 


03S  •  IIYMNS  OF  SEVRRUS.  [226.]^ 

Uoa^   1^,    jLao-Ä  ^iu^n^  *il.  r^-'   -^'"^  '    -.M»-  v*^'  ^^ 

a  ?*larg-.   P^<^  '^V    .|o>^\    1«^  v=-^   ^^'^i  v^^'   ■^'^■^r^^  i^'^)  ^!~^  v""^""   ■^''^'■ 

.^c^o  .^ooTp.«-»    -^W  ^— «    -=-    .^oo,L^x^ov.   (Sioi    ax>o  .^oow^o...  —   b  Corr.    |    foF    ^oo,.  — 

^,^  ^i-.  -  e  Cor.-,  i^rp..  -  f  Corr.  ,<..  ,=.    -   g   Corr.  ..^n«.   -  h  Lorr.  u^^ 
(we  must  also  corr.  p^^d^;  U,v  p^üa\).  —  i  Corr.  u^ov9  ,lo  folluxv). 


Short  of  rimitating  thnv  lua-Ilem-e.     Tlius  '  Paul  also  ///  a  n-rtain  place  a.lmo- 

iilshed,  saying,  «  Observing'  the  end  of  llie  conversatioii  and  of  tlu-  nmdiict 

hl  Ufe  of  those''inen,  imitute^'  the/r  faith  «.     For  Ihcy  whü  devote  themselvcs 

to  the  Hove  of  pleasuro  '  and  hoiiour  the  cliampions   (äywvwT«-:) '    with  the 

lips  onlv  de  not  know  thal  tliey  arc  o/,/// de.-eiving  ,u,il  muLinn  ,i  mnch-nj  »f 

themselves.     Wiierefure  we  heg«  Um-,  l.nnL  Ihrough  '  llioir  entreaties  allow 

aml  o-raut  us  Ho  serve  ami    I»  krrp  lliv'<   commandmenls,  and   tlw  rirlirs  „f 
o 

thy  great  mercy. 

AgaIN     IIVMNS    ON    TllK     UOI.V     rATIlKUS. 
TlIK     rili.ST    l)N     TUK     COMMEM0H\TION     Ol      lUSIKIt'S     IN    GENEU.\L. 

179  _  ,  _  VI.  —  «  In  the  courts  of  the  house  of  our  God  »  "•  —  Wiieu 
Nve  celebralc  your  holy  niemory,  our  sacred  falhcrs,  wc  reccive  i»  <>ur  miml 

1    Gor.-    '  imilating  Üioi,,.   Tlns  '.  -  -2.  Heb.  .xiii,  7,  8  «   He.nomber Jesus  Clirisl  is  yesterdu> 

and  lü-day  and,  for  ever  .-.  -  3.  Id.  vi,  U,  12  (dted  as  Philen.,).  -  '..  Uu.r.  '  pleasure  of  passions  . 
_  5.  Corr.  •  oo.nbaU,i.ts  '  (ieXn.ai).  -  «.  Corr.  '  entreal  '.  -  7.  Corr.  •  by  '.  -  8.  Corr.  '  Ibo  Service 
of  lli>   saviiig'.  —  «■  Ps.   c.\.\xi\,  2. 


[227]  ON  THE  HOLY  IGXATllS.  fiSO 

j^pe;    'jjöt3  -.voK-j/  ^A^^^s.^C\    ^_C\tfVlT^   ^l^iv^   ^   Oio;    oö«  .^'r^l 

t^ij.>x»t\  rS-.a.\^  J^^^  U^'i^^  ^i—  ^Z»  Q.ajLbl/  -.yofr^j/  ^oK..jl^  jjot 
./J->.»)-s  )-ioi7»  K.-.!.*/   'lia-j-n  vio/  vQ.-.'^^jo/'n  r^(J\'\3.Qaao  .'  «>^1/ 

a  Marg.  _Jo\^  ^;  |N-sv-  s<"tJO  -It^ — ^Ji-^  Ui^;  o,NjjJ  -.ILoä.;).  |-p;  ^o;^Nj  (sie)  |N-i3lJ0  Uoi  .  q\  „o  .|-.J>J(. 
„Oiov^oai  ^oNj/o  .  ^';jo  |-p|  yOO»vJ  V-V^aj  .^uöo  .,^SlCj  ^oovx*>  ISIC  ^qj^^o  t-'V^^-'  vO^oo-üj  .  )I:^*jl-»  ^;  )N^»  ."o 
■.^^  -o  s^aaLLo^j  ■'^X..  .y_a.,^NjiL  ^ooiV^i-i-so  ,  ^oiolL  |  yi  vi vV  ^oov*££iüj  ■  v.a:^  V^ol^J  \OC^»  |  ■ « ^«  <^^  .yO;^LL  V^v^oi 
;)o— ■;  1-;^  P/  PI;  "^J^^o  y^o-^  _jo.Vyi.  |oo)L  |LOv_  .  .^oO|la^q->  >^a—ilSjto  .ycov^i^s  ^oLiU  [jujL  (SIC  pSLo^  :>_a3;a_ 
.poi'o   ^.Sd^    |j(   ^iIcDo   !_!,;   p(.  —  b    Marg.    Ijl.,::^    — wa^HJo  ^ooi^M   :  ov— sojus  |ju/;   oi;_5    ^;    |L7;    \.^    .^c^^i 

wOl<Ll-VJ     OL     -Ol  I  ■  VI  .     ^t     ^QJOA    llN'Vt     V^U      ^^01     .OvV^aCO    ^     P»^0     OV-l^^iO-      ^      |-3V^       VI  *   fllO     .  P'^    ^     )'^io/ 

■  I  vvN'.;    Ol^w^ioVL    ^  ^CLÜ  Looi   tjx*^^.    „o,  |lai^jo  aXr'    —^1;.   — ■  C    Nlarg'.    Pvio;    ovilljo    v*^    w.\    -i.-.l.(    .  (jutaio; 

.j-tt*    |l    |.lm    ^i    001    -.lio-Li  ^ja^tv^    I  .im;    |>_o    '.l-^iio    f^j-^    x»    l>aj>     SIC     It^i-ovVjLj.   (J    Marg.     .  ).cQ^i 

.  SIC)  ov^P»  yOi^Nj  ^«|v-^-.  '.^A,^  ovi.  SIC'  Q:^i^LL/»  odt\o  .ou.^  ns»sJ.Nj  ^'-n^cC)  ^.-^od  0)\  ^ov^J./»  v*>x  ^^ 
.  Jl^N^Lt    ^io,.^    \jI  j--^    v*,^j»o    .  ,y  \/t    ^\  K^l    IN.io^axM    .'C'^.i-,    o^   yio    ä^  p/    ^i"JO   ■.  p-H-^    ^io»/^  I**."L/    )iaj.   

e  CoiT.  ^ii^  ^«>^. 

1.  A  niaig.  lYva-rio;. 

understantling  concerning '  the  last  day;  on  whicli  being  revealed  and  made 
knowii  'ye  sliall  be  called  priests  of  the  Lord,  and  «  ministers  of  our  God  » 
shall  be  sald  to  you  '".  But,  when  you  are  admitted  to  sucli  ^  a  lot,  entreat 
that  \ve  also  mav  be  made  knowii  among  the  sheep  ^  on  the  yi(jht  side ;  b.\\& 
in  ordcr  that  \\e  ina}'  be  admitted  to  cnter  the  hlissfnl  rest,  aiid  tlit/n-  to  praise 
the  great  meicy  of  Christ. 

Ü.N    THE    IIUL'^     IgNATILS   TUE    SECOND    lilSllUl'    Ol    AnTIOCII. 

180  ^ —  1  — -IL  —  «  He  is  the  Lord  our  God  »  '.  —  Thon  who  didst 
appear  in   a   llame  of  fire  upoii   the   Inish '',   and   in    t/ic  pruclamatioii   of  Ihi' 

1.  (-:on-.  '  Ol'  '.  — -2.  Is.  LXI,  3-8  «  .'Vnd  insteatl  of llie  plaiilaUoii  of  tlie  Lord;  aud  tlicy  shall  in- 

trease  places  wasted from  llie  boginning.  Stiangers  shall  rise  up aiid  iiiiquity  u  (verbal  dill'.). 

—  3.  Corr.  '  this  '.  —  'i.  Mallli.  xxv,  31-31  ..  But,  when that  separatelh   llie   lambs  from the 

kingdora  which  was  made  ready  for  \ou  from  the  foundatloiis  of  the  world  ».  —  5.  Ps.  cv,  7.  —  6.  Ex. 
111,  2  (neilher  P  nor  lxxj  u  l'or  an  angel-  of  the  Lord  appeared  to  him  In  a  flame  of  fire  from  the  midst 
of  the  bush.  aiul  he  saw  that  the  busli  was  alii^ht  «Uli  Are,  but  ttu-  bu^li  \va<  iiol  burnt  ». 


G'.0  .  IIYMNS  OF  SEYERUS.  [228] 

■■•s^-  m  v-»rt  joot  OXtOJJ  y^;  i-r"^!  ^-*-^°!  ^°^?  ^^  \Tv'lvU.3  );ot.iSo 
v£DO,-^j_S    ^-./    ^Q^^    ••j-tiCLioi.iO  ^C\^   jooi  o'too   .■).^;"K.io   T^dVjjaa'^S 

a  Corr.  N-a-..  —  Ij  {]orr.  il;,;*.  —  c  Mar"-,  ^-do  p;  .  poooV  lq:^;  .m^..ja,5.(  u^^;  oi^>  |lv^/  ^ 

jLa::^»  ^^oq  -.o  )ov^*  ^t^l  jN^^«.  .  lov^p  loN^/  ^o>i'>.«)^t  ILox»*  [oc^f  ^juo-j^^&a  .  oul^>^  p«  )^o ..  •>  wLo:^  yoooit 
^  (Sic)  ■  ■  in  M  I  |J  _^r^o  .1;-^^  — ^  ^o'öwo  li.nV..N  ^7  a^;>^  ^^*^^  ■  lot^;  \^xu  | .vi . .S  ^^.^tsj^lt  .  p/  ^.^.too 
yx^;  viv>  loor/t  wA  a^ea^l  .  p/  )o'oi  |  .\  vi ■  ^  V^>^  ^^'il*  U^  ^ov^  .]r^^  l*oiaj  ^^«.^i»'/*  wuo fi  tci  ■  .^^oL  .»wV^ 
^l  )oOi  V  . — jiN^/  )o^\i  \ts..^^t  -.^^O]  PMö  T^k^;  ■. .  i^N ,.  yV^  ^^  o  V  a  .  )L^^^/i  övL^o  >.aoL  --.-wO^i  ^OiOA^t 
.  I*.;:!^  ^ov\  ^^p>  ^>  p/  .  lip:.  ^^tJ-3  yajc>i  .  1  -^i .  , ■  ^o  p/  .'p.«.\::&  yOov^^l;  vt^jci}  -  v,'^^^  PI  i'n^  .xioa^ol^o  .^so^V^ 
.  l'Vp.   V.3  Itoiio    Nj^i    ^    ovi   yaa^lo   .  p/    looi    |  ..■  ■  ao    \xax.i  l»v*-ic    p/    v^p«   y/    p/.    —  U    Con*.    p/  i'n^. 


Gospel  saidsl,  «  1  am  come  to  put  iiie  on  the  eartli,  and  I  winild  il  wcro 
alreadv  kindled  »',  hast  showu  iis  llie  (/real  slrcn^lli  oi'  llie  Ih'kjIü  und  diviuc 
fire  1)V  ^roiisitin-  \\\)'-  tlic  God-dad  Ignatius  tlio  t/.sy'  sheplierd  aiid  trird 
marivr,  wlio  was  rcadij  and  eager  to  follow  the  pattcru  nf  tliy  Passion,  and 
in  knowlcdgc  saw  lieavenly  liiings  rlcarlij,  in  that  he  proclainied  tlie 
rigiit  '  opinioti  about  ihy  lifr-giriiii/  comiing  in  ihe  flesh,  and,  imitating  thy 
sariiif/  liumilil}',  he  wrote  also  to  the  bclicvers,  «  1'  do  not  ^\ay  down''  coni- 
mandnicnls  ior  you  iiUe  Pcicr  or''  Panl;  far  ihov  are  fhdsni  apostles;  bul 
I  a  condtMinird   man   »'    :  rthroiigh    whiise"  prayers,   Lnrd.    irc   bcy.   hestow 

1.    Luke  XM,  'i8-5U.  «   For  froiri  evoryoni! il  wrrc  alreiuly   kimlloil.      1   liavo il   Iji'   aci-uiii- 

pllslied  ».  —  2.  Corr.  '  sliowing  '.  —  3.  Coi r.  •  liui;  '.  —  'i.  Coir.  '  I  for  my  pari  '.  —  5.  Gorr.  '  coiii- 
niHiid  '.  —  (i.  Corr.  '  and  '.  —  7.  Ign.  ad  Hüiu.  iv  n  I  for  my  pari  am  writing  to  all  llie  clmrclies,  aiid 
I  dociare  lo  everyone  timt  I  williiigly  die  for  (lod's  sake  if  yü\i  do  iiol  liiiuier  mc.  •  1  bog  you  do  not 
show  love  lo  1110  out  of  scasoii.  Suller  nie  lo  beloiig  lo  beasts  tlial  by  tlicir  means  I  may  attain  to 
<iOd.  I  am  God's  grain  of  wlieat  and  am  groiind  by  the  moutb  of  beasts,  that  I  iiiay  be  fouiid  to  be 
f'iod's  pure  Lread.  T^ntice  the  beasts  and  lel  tliem  lie  to  me  a  grave,  and  let  tliem  leave  no  pari  of 
my  body  » ;  id.  vi  «  Suller  me  to  rccoive  pure  lis,'lil.  Wheii  I  liave  gono  above,  I  sliall  become  a  per- 
feet  man.  l'iMinil  nie  lo  be  an  Imitator  of  tlie  sufferings  of  my  Ood ;  id.  iv  «  Heg  our  I.ord  on  my  belialf 
tliat  Ihroiigli  Ihese  iiisliumpiils  I  may  be  fouiid  a  siicrince  to  (Jod.  I  do  not  command  yoii  like  Peler 
and  Paul,  wlio  arc  apostles,  I  a  condomned  man.  Tliey  are  free  men,  but  I  iip  to  now  a  bondnian; 
bul,  if  I  sulTer,  I  become  .lesus  Clirisl's  freedman  and  I  sball  rise  in  lilm  fiom  among  the  dead  a 
free  man  ".  These  extracts  are  published  in  Lightfool,  A/xistoUc  Ftilliers  II.  ui,  102,  103.  —  8.  Corr. 
•  bv  bis  •. 


:2291  OX  TUE  HOLY  PETER  OF  ALEXAXDRIA.  641 

.■);Oi— CDo  l—'iy.  i  m  1^;    \.än  n  m  •«•°>/    ^-.t    )oo(<    oö(      ^coOf^j^   ).t  .^.o  ^^<^f 
[   VI   bi-g   >  ->    "«öi-fio/;    .-jj...^    )^t~°?    v^<^;    \-*'y^l    j-Sci  n  m ^..3 /    v^oioKw./i 

)  I  nq  VI  ■>  '  >  I «  n  VK.^  •.' yOO(,i;oiCL^  .   *  -,  •^'^-   V-*"<^,^  ^  •«-»  \i°  j^-  -^  <<^  joC^ 
ji,^;    \j'6^   ^Ju.i   o6(  ^£OoV^).3;    r^T\cnC\.X.O    |..w..ftjL^0-3;    j-r^-ooj^^    rC^CU^ 

a  B  marg.  .p..  o«  i><iiopo  ^.  —  b  Corr.  u-v^.  ,1.  M^ao..)  pv^o..  —  c  Corr.  ^.oov^  ^p.tvsoo  (to 

i'ollow?).  —  d  Marg.  IviNn»-.  on  -.l/   .|o)^!  |t^i.io  yO-iviN  n\\^;  ^^(   (sici  ^ojuyj,  vi\  ^^ov^   yol^ooi  .  Pv^j-i 
.  yOOiLn  I  VI , OT^   o^ioo  .  »^oov-';-30;».  —   fi"   CiOPr.    l^aioi  ^    ■  |lo  i  vi  ■cn.a.    — ■  I   (>Orr.    —cm».   —    g  IMai'g.    l-»to    ^ 

1.  A  iTiarg.  ÜETpo;.  —  2.  A  o^ov-n)/?.  —  :{.  A   U^iii    —  'r.  B  sj^ss^.«^-  —  .'>.  -V  ^t- 


upon  US  a  coiitrite  and  liunthlc  lieart',  and  one    bnriiing   with   the    [rrvent 
zeal  of  i'aitli. 

O.N  TUE  IlOLV  PkTEII  Will)  WAS  AUCIllilSIlOP  ( ib  AlEXANDHIA  AND  A  .MAIlTIlt,  Wild 
IS  LAST  UF  TUE  bISIlOl'S  BEIOÜE  TUE  l'E.VCE  ;  WIIO  WAS  MARTYHEli  AT  IHK 
EM)  Ol  TUE  I'ERSECITJON  IN  TUE  1>AYS  Ol'  DlOCLETKN  THE  KING.  .\oW 
TIIEHE  WAS  A  SVNAXIS  IN  THE  TEMl'LE  OE  TUE  1IU1.\  MaIH  IIIE  (jOD-HEAHElt 
ANli    TIIIS    IIV.M.N    WAS   SUNG    ON   TUE   22"''oE   NoVEMIiEll    I  I  TU     INIIICTION    (.')17). 

181  —  I  —  V.  —  «  There  shall  be  eternal  remembrance  for  the  righteous 
man  » '.  — W'itli  crlchrutiny  llie  reuiemliraiicc  eil'  sainls  niün  wlio  Iom'  (iud 
aic  ucver  saled.  For,  wheii  wo  celohratc  tlieir  lucmnrv,  wo  '  i^onlemplatc  ' 
llic  end  dl' tlieir  coiiversaliuu  ii-il/i  tlic  inliKr.s  i-i/r,  and  iniilafc  [\\i'ir  t'aith ;  and 
therelbre  '  al.so  wc  Icoep  as  a  l'eslival  tlic  (/((//  nf  Ihr  drpartuic  in  (llirisl  (uul  Ihr 

1.  Ps.  LI,  y  (nol  quoted).  —  2.  Ps.  cxil.ü.  —  3.  Corr.  ■  and  reiiienibci-  llioiii.  \ve '.        'i.  Heb.  xni,  7. 
—  .1.  Corr.  '  hence  '. 

i'ATR.  on.  —  T.  vü.  —  v.  :>.  43 


642  IIY.MN'S  OF  SEVERUS.  [230] 

J'a^  »    JJm    OCX   .•>»  tr)'=iv>\    ooot    ^-o-^)?    vOJÖi^   ou-.i    oVjT\  T  tK^PO  ^»/ 

^  )j(  ■"'  ^o  ■,^.n^ai>;  oi^t  |i<ii  Nj—L  ly.m;  t^-^  poi>  wit^jxi.^  pi»  |  .W -.  ^cii^  Ol  .  |ooi  ;-lio|  pO-i,-^  .^ajör 
•.  i>(^f>  oo,  I  ""  ^  vJiJOi  o>^»  ^01  jj  .^oji,-»;  00,;  M^Qi>  aVl^o  .  .>ajn\  1  n  Slc)  ^^j^o^  v""^'  vh®—  H"  "-"^ 
|i.-..=J^a  jci_ij  ^  :  I  -^  ^'i  |c^a^  (1;  ^oo>.;n  ..N  -.  pd.iL'V^  )«.vi..  yoo^  ol|  ^^i^ooi  jJ  .  ^ooii.  N^ioI^j/;  -öi^  (yioSL^ 
.^Oi!  >^oo;N-,t|yiS  pNjoi  i,sic)  ooi  -»^  ^;  ^  .  ItooA  oA  ai-Vio  |  .SN.j  ou  -.^coviOi  a-N^/  |iaji.  oi\  <^-^rnq; 
JL.IU  -.Uooi;  „oCi.  tn\n°i-.;  >^OJOi  v?^'-'  ^'.  v^  /-l  -1-»^-*  ^1'.  I°°l  ;  imy;  [sl^I  :  |  nSn^;  ^-.Cl^  |rs..ji:^  N^^..V>  ^^  »3 
^    puj^    ^1    001     .  |lvj.i.^    o_a-i.    -.o^a-   I«  ni    ^*>jir)Qi.    N.|j->1    jJi    .pC^a^>    I'LIJ    ;ji.    ^;    yOjdi    o-i^o   |>ai    ^    a^ 

p^iom      siC'    ^    o(    .  .n\(,'^i    (j; 3    oii.3   )vi\;    o|  -.Oii.  om  ^4.Aj;  -Ot    t— xlS;   -i^^l    ►=  yOO,LQ^    oA   ■  n  q  1    ovjlSj  _jo.K-. 

(Lo  0/  |»ciA  |oO)  >i.^st!oo  ^  v>.iaj  jj/  ]i£>lo  .  loNxDi  ^(  Itojio  .  wOs  ■  1  v>  |t^->^  l-o»*  t  ttV)  P^ii^  OV3  |oOi  .  lov*^t 
^  .  »jp  >i<ii  oi^  Po  Lo.vii  ,—!  l-n'';  .'lUio;;  |[^.A^o|  (Lo  L^ji.  SIC.)  )l\joio  p  .•  .a>o^^^=)  oA  001  ^owo  .)1);3; 
^aa^ijiij3(  0010  :|v-xo;  t^ü>  A't'L  ^^  looi  -^1^  l-^o^  r^!  ^^  •  t-^'A  -^i—  yo-U"  ovxaj  p^^  Po.);  i-»l;  oipoj  |.m;N^ 
P;^toct  )^^oA  o^)/  ^0)n\  n ±  ^3  -  Ua"^  1  SK'  ^^  v^^J  JJ;  -<>i  LcA  :'Un_3L/i  wdv"^  0001  v*-^^!  yOoA  |oO)  ^Ojpo 
.^L  ovXrf*    isicj    oyo-m^o    -.ILotov^o;    |  viNq.*    v-A^    .izDaoif.^    |-A~.r-£>     ^/;     l^-*[     .  ^ipoNnoa-j*. 

a  (li)ri'.  ^,  —  b  Corr.  i^^^.;^. 


niriimri/  ul'  Pcler  llio  liigli-priest,  of  llic'  rliuirli  oi  ihc  AlcxauJrines  and  mar- 
ivr;  wIki-,  wlien  n'uarded  by  llie  sheep  of  his  /lock,  wlio  '  icci-c  n-adi/  (iiid 
williiiL;-  lo  sidl'er  oii  liis  beliall",  spariiio-  rhis  ilock,  dcriscil  a  struloi/cm  and  ' 
srrn-lh/  iiiade  a   linlc  in  llic  wall  <iiitl  sinle  luarlyrddiii  /'*/•    liimsrif  |)y  ri'ddih/ 

1.  CoiT.  '  llic  (oity)  '.  —  2.  Ada  I'c-lri  Marl.  Alex.  (Bedjaii.  Art.  Mdil.  c/  .SV(n(7.  V,  r)51,  552  froiii 
anotlier  Version,  Migiie,  /■".  G.  XVIII,  'iGl :  Viteau,  l'osxioiis  des  xiiinis  lüali-rine  et  I'ivrre  dAlcruii- 
dric  Barbara  et  Anysia,  p.  75  fV.)  «  Hut,  wlicn  llio  liU-ssed  I'elei'  kiiew  llio  trcacliery  of  llle  tribunes 
(tpiooOvoi),  and  also  feared  cxcoedingly  on  ai-coiinl  of  Ihe  danger  (xivouvo;)  of  tlie  people,  lic  determines 
lo  surrender  himsclf  and  keep  llie  poople  uniiijuri'd.  Since  he  had  senl  a  certaiii  old  man,  lii> 
friend,  one  of  tlioso  wlio  were  assembled  witli  liiiii,  lu  tlie  Iribunes,  he  said. '  Conie  to-night  boliind  thi? 
prison  uiider  Ihe  wall  of  Ihe  jail  (:p-J,ax:ft)  ilself.  and,  wluMi  1  knock  inside,  boro  a  hole  opposllf  nie  and 
take  ine,  and  lullil  Ihe  comniandnicnl  of  liini  who  scnt  \ou  '.  When  Ihoi^e  nicn  lieard  Ihese  Ihing- 
froin  Ihe  old  man  who  had  been  soiit,  tlicy  cagerly  seized  Uic  Information  givon  them.  Tlie  live  Irib- 
unes tlierefore,  liaving  come  alone  wilhout  a  tiain  of  slaves,  having  brought  with  them  only  masons  lo 
cul  througli  Die  wall,  on  the  same  night  roaclied  the  place.  But,  when  the  blessod  man  knew  of  these 
men's  eoming,  liaving  (|uielly  gone  inlo  the  inner  Chamber  of  the  juil,  wlicrehe  thonght  that  tliere 
was  silence,  in  order  lliat  tliose  in  the  jail  iniglit  not  know  what  was  being  done,  he  knocked  insidc  the 
wall,  and  lliose  ontside  knew  the  blessed  man'.-*  sign,  liaving  bored  directly  opposlle  the  knock.  Ilie\ 
iiiade  a  way  throngh,  and  the  holy  man,  liaving  iiiade  the  sign  over  himself,  went  out  lo  Ihcm,  saying 
Ihal  It  was  beltei  that  he  should  give  himself  np  tliaii  that  the  wliole  people  sliould  be  destroyed  by 
Ihe  sword.  O  wlial  a  wonderful  facti  'J'liore  was  Ihe  same  night  suddenly  a  miglily  blast  of  wind, 
and  an  hour  as  of  a  Storni;  and  no  one  heard  when  Ihe  wall  was  being  pierced  or  the  souiid  of  Ihc 
iron.  And  I'eler  gave  himself  np,  spoaking  the  Gospcl  words  wliicli  say,  '  It  is  better  that  oiic  die  and 
iiol  llie  wliole  people  perisli  ',  imitaling  bis  Lord  who  said,  '  The  good  shepherd  layeth  <lown  Ins  soul 
for  the  sheep  '.  Hut,  since  the  people  were  sitling  al  the  prison-gates,  and  llie  bishop  was  haslening 
tliose  who  were  doiiig  what  had  been  commandcil,  in  order  that  none  of  Ihe  people  miglit  know,  tliey 
locik  hiiii  aiiil  wenl  In  Ihe  plaio  calied  Hucidus,  wlieie  Ihe  hol\  Mark  also  ellVcled  the  consunimation  of 
iiiaihrdoiii,  and  lhi'\  cul  oll  In-  licad  liiere  .>.       ;!.  Curr.  ■  being  '.  —  'i.  liorr.  '  the  Ilock,  and  having  '. 


:231]  0\  TUE  IIOLY  GREGORY  TUE  WOXDER-WORKER.  ß43 

♦^^-^^wi.  yx^'dl  ^-oo»^  oda^'j  Oi^n  aöa  .rs^ioia.x  Xka  r^ocn 

a  Marg.  .v<»^-^";   |n^ü-«i.  k^qüo  .)_oi  ..o,  1^  .p;  ,^oov.c^/  |t^o,iLio;  ^.  (sie)  i-^äa..;.  i^nj^voa. 

.P^j  -Ofi  ;.-(   .»i\.J>   ks'i^ioo  .l^xiD  ^.oJ  -Ol  |j_  ^o,    ^;   ^.oiio  .(sic)  |jji..   )ji^a3  ^.   (sIc)   PV->^     l'-V;   ^jj. 

1j  Lorr.   |ji-.>^.  —  c   Marg.   .iDa.ia^v^  „imqX»  ;_^.   m^jj.   |r^^.L  ^  ^ov:».   (u(  -aM.   ..o,ai,v;  ^o, 
.M»oJ!.  —  du  iiiarg.  .^s..  oo,  |iaio).io  ^:a. 


incliniug  liis  lioad  l(.  lliosc  wlio  wislicd  to  cut  il  dll,  wlio  also  williDiit  coas- 
ing  tauu-lil  aliniil  Cliiisl.  aiid  aijuin  was  silent  in  the  last  silence  (///(/  ccasnl 
thnmi/li  ilriith  :  ^ (lirüii^li  w  liuse  '  praycrs,  our  Saviour,  liave  luercv  upüu   iis. 

(Jn   tki;    iioi.y   ('iiikc.ohv   tiiic    \>'uM)Kii-\\'()um:ii. 

lH-2  —  I  —  II.  —  «  Thou  hast  given  a  heritage  to  them  that  fear  thy 
name  >>  -.  —  W'lien  Iho  IkiIij  apostle  was  rcckoniai;'  "p  '/'  //'v  Irdi-Iilin/  llic  liidios 
of  llic  f/rraf  (111(1  supni'lmniaii  nil'ls  of  (Im  Spiril  lic  said,  «  Tu  llial  man  is 
i;-iven  llie  wdrd  oT  wisdoin;  and  lo  liiis  '  llic  word  tf  knowledi^e;  and  lo 
nnolher  a (ja ii(  the  o-ifts  of  lic(tllii(/.s;  and  to  anothri'  the  perftirmanccs  o\'  irmi- 
(Irrftil  powers  '  »  .  But  Gregory  '  the  servant  of  (lud  and  (/real  anil  trnc  high- 
pncsl,  haviny-  njicncd  diid  widened  ihe  liiddcn  niunlli"  of  his  mind,  rcci'ivcd 

1.  CoiT.  '  by  his  ■.  —  i.  Ps.  lxi,  <i.  —  3.  Curr.  '  another  '.  —  'r.  1  Cor.  .\ir,   '.-11  «  lUil  Ui.mo  ,iie 

in  every  man,     To  eucli  man itsell'  will.nli   «  (verbal  dilf.).  —  j.  Marg.  '  'l'liese   lliiiigs  aboul  liiiii 

>ou  will  learii  from  the  hislor>  of  triuniphs  lliat  (iregor\  of  Nvssa  wrole  about  him  '  'Migne,  P.  (i. 
XI. VIII,  S93  ir.  .  —6.  Ps.  i.xx.vi.  11  (nol  quoted^. 


6/(4  HYMNS  OF  SEYERUS.  [232j 

)la-JLio_oi;     T^OVXTVxi    .smoil^oj^    y^l   '' »V—  ) i^^JUpcC^o   )j)Q.:^ä>X   : ) K,  » «^ ,i,.>. 

ado  .J_w.iQ_ji  ^^T\  )  I  »\  ^  Xk3  rsfacn   "^.jslIo  '^^o.io  JJ;o  '  jJ-y-'V  « 

•••.    -N.V    )°^'^    iJ^Tf   J-co't-^   ^otio^tJls^ 

jtC^ioa    joi^Ss;    T^ia    ■■■>i!  u^— ^  Pv^mviN  iNijo  \.iv,  pvjo   —   o   —    T^   —   V^°>  f> 
VY>T^  j^-si   Jl   -]--   ^   ')   ly  ^  rr.  v^  \     'jJS>  \  V)  oöw»;   oöi   :|  .. « >vt    '^.cqIsI); 

^A-LÄof^  |jv->mv>  '^»po'a  r^x"\r^^    »»Ji  ^coo-^iJ-icLi.  \"x»aTv"n  ■v^\'n 

i»  «.^     ' )».  •>"%   '>    v°ot— :>o    C4-^;;     )lof_.«»Ji)-^;     .'TV   1.  fVI  >    iT^    ^  ^QTv^ 

a  CoiT.  y3  (to  follow).  —  b  Corr.  \\^.  —  c  Corr.  y^i  l'or  ^  fperh.  ratlier  for  .  ito^oj^  .  — 
d  (^oiT.  i;-oo.  —  e  dorr,  iij-it  |lqx.»,oi  ^.  —  f  Corr.  .>-o.o^.  —  g  Corr.  oiNajjt^.  —  h  .Marg. 
I>  . — CD.,  oä  lioiopi  .^.  —    i  (^)rr.   ^^iioijo;   ^tudii.,  —  j   Cori'.   .a>Q^>jii.^i\    (sie).   —  k  Corr. 


I.  .\  inai'ü.  .\0ava5io;. 


llie  divine  treasure  of  theso  things  all  logetlier;  in  lliat  lif  dried  up  tlie  lake 
iike  .Moses;  and'  slopped  the  river  and  hinicd  il  asidc  liUe  tlial  son  ol'  Niiii 
.Joshua"  the  fjnicral;  perforiiied  hcalings  und  poucrs  Iike''  tlie  aposiK's;  und 
IVeed '  peoplcs  and  citics  from  hcallien  error  Iike  Paul;  '"received  the  kiioic- 
Ifdfji-  tif  tili'  Iruc  ;»nd  spoUcss  laitli  h;/  nu'dna  nf  a  revelation  Irniii  licavcii  : 
bv  Nvliose  pra^crs'',  Saviimr  of  all,   liave  mercv  upon  us. 

On     TEIK     IKiI.Y    Ati1.\N.\SII  S     lUSlIOl-    Ol'     .\  I.KXANnillA  ;     IN     WIIICK     TUE    AÜTHOU 
I.NSKItTKI)    \    IIKI  KltENCE    T( »    AND    A     MKNTIO.N    Ol     TIIK     IIOI.V     MviiK      llli;    I\  \  ANCEI.IST. 

IH:{  —  I  —  VI.  —  «  The  Lord  shall  give  a  word  to  the  preachers  with 
gi'eat  power  » ''.  —  'l'hc  Son  ol'  God  atid  Ihe  Word  \vho  bccame  incarnalL',  eveii 
Clirisl,  who  gives  liic  word  lo  Tthe  preacliers'  wilh  gi'eal  power  as  Darid 
\iiii/s,  sent  Mark  lo  llic  hnid  of  Egypl   as  a  preachcr  ^or  evaiiyrlist .   wlio  in 

1.  Corr.  '  in  lliiil  lie  '.  -  'J.  Corr.  '  .lu.-^hiin;  in  tlial  lie  '.  —  lt.  Corr.  '  as  '.  —  'i.  Corr.  ■  lie  liee^  .  - 
:..  Corr.  '  in  Ihal  lic  riM-eived  tlie  riijlit  and  nnerrint;  faitli  from  lieaven  (as)  a  revelation.  By  tiis  en- 
Ireatie.-- '.  —  ti.  Vi.  i..\\m.  12  i.w.  —  7.  Cui  r.  -  lliein  llial  preacli  '. 


233]  0\  Tlir;  IIUI.Y  BASIL  AM)  C.HEGORY.  645 

v,a.*-.   T^m'iJ  >a>a-*.Äj_j|lj)    vS/    .cn^"\3JQ0'n   |l«UL3tXioa    K*AMninA^\ 

sJu^cLmO  .-  ').^^aA.  IwU       |lo.x^a<oi)   jjia^oJLs  .-vaKIs^v.^  T^V.t.X>'\   visq-.^/; 
^')ioK*^CL^o  . * iur^ ^jlAjJ   «ItlAOO    '\^'.^eo   |lo;o«.Ä);    jla^^ljj      '     -  ■  ^ j 


s£DQ^9 


Ol^V^^    ^PC>Q.«>\<.fl0)  J)     'jjL^'^  ^^s^ 


a  Corr.  i-^t^lo;  oö,.  —  b  Corr.  il;,^^.  —  c  Corr.  ^-a^  |m.M/  ^a-,^^iEi^.  —  d  Marg'.  pco^vcld. 

l^   .(\)     .^^|too     ;*^  ^1  vvN-ii    •V'^     l^°     l°Oll-     loi^     v"     f'^-!     II-^^'!    1^^!     l-'l-^<"     l!°i     |foa--i»    ^>     !^/  .    .-3;. 
oiLoLoa^    ^)\->-»    .^v-=>/     J^   VI  yi  .q..Nca^     .  ^^i ..  n  ■>toLJe     ^^     ^^^     ^j.^itNjo      ^'  •  -^  -       1^    .^^/    ^*3;^Poo       ,^'  -,  n  ■  ,  ^  vt 

•  vou   U^o   vÄ^foo  ^   )LQ.ao   \i^ooi    ^i&t    .  Ll.^1    poi    y^^a-s   ^q\^Nj  v.aj_i    -ojaiL-  ^/    |-l30i  .^^.Q-|L-  .   — ■    C    (_-Orr.    / 

r<ir  0,.  —  f  ('.CHT.  -Ol.  —  g  Corr.  ^..-^nc.^.  —  li  Corr.  |.i>o;s.  —  i  Corr.  .ai-jo. 

I.   Itnijov^m  i,i  painl.   —  •_'.   .\  ^^1-   —  :t.  A  sing.   —  '1.    .\    '^^k^n^o.    A    marg.    lia<7i)eto-j   (sie\ 
rpr,-iop'.o;. 


Ihe  slieddiay  iif  liis'  blooil  aud  by  arliial  deeds  coidinus  thc  pi'nclainution  and 
leaching  contaiiicd  in  Ins  pvcarhincj ;  and  made  Athanasius  hdr  und  successor 
oF  his*  evangelic  throin'  <tnd  n  rulcr,  who  contr-nds  agaiiist  llie  madness  of 
//(''  inipioiis  Arius  liy  lln'  ductrincs  ol'  llic  ortliodox^  faith,  and  fivc  limcs 
•^endurcd  (ind  hraveltj  burc  llic  combat  ol'  martyrdom',  and  canicd  in  liis' 
liiidy  llif  lij'c-jiirinrj  mortality  '  <'i"  Jesus  Ihe  Saviour  of  all.  and  lIuTflix  pro- 
claiini'd  Ihr  lifc  and  ihe  immorlalify  wliudi  is  pi-dniiscd  l<>  us.  Wliib;  wc 
celebrate  bis  memory  we  lieg''   of  thrr.  dar  Saviour,  havc;  nieroy  upon  us. 

On   tiik   noi.Y   Bvsii.  ANn  (iitKcniiv. 

184  —  I  —  V.    -  <'  Who  is  the  man  that  desireth  life?  »  '.     «  He  shall 
receive  a  blessing  from  the  Lord  i^".        Ili'  who  has  lirard  ilic  Iradiing  and 

1.  Corr.  •  iirul  nrn;    «Mo  is  raillilui  in  liis  o\vt\  '.  —  ■!.  Corr.  '  Uic  '.  —  !.    Corr.  •  liue  '.  —  'i.  Corr. 
'   combateil  in   (inrluding  iOÄij'jai)  Ihe  arena  ((ttciSiov)'.  —  5.  II  Cor.   iv,  T-1'2  «  Bul  this  treasure   is 

in of  IIS.    For  in  all  things perish  not.  \Ve  carry in  cur  bodies,  in  order  lliat in  our  bo- 

dies.    If  we which  dieth.    \o\v  therpforc in  yoii  ».  —  fi.  Corr.   '  enU'eal  '.  —  7.  I^.  xxxiv,   13. 

—  8.  Id.   XXIV,  5    LXX. 


646  '  HYMNS  OF  SEVERUS.  [2345 

.  j,V   ./   )^-:;Ciyo  :^'§iOco6  vCKXs»   oö»  'J—om   jilai.'^   T^VJja   ^«rsf^^U 

♦^'i^iw  ^a— »1/  .l-v^  ^Jal.3  voot'-<=>^y^  .r£r^o>il  ^joLc^a 

yots„j/     ^*_Ju_|^K— iOj     ^«J^-./     H-po^   -^   -'o^'o;    —    j     —    «3    Oi2LO 

a    Märt;',    k»  Ito^    -ow    ;^^    yaü,    ^ov^too    .^V^oL    U^c     o/    U->W    v'^jI'-    ^I    vaiJa^oi^j;    ^-;    -tooj     .^lUo; 
.^Qju   llioaio   ^aaaj/;    l-oi   ti(    -.^V»»;   ^oi^N^I  ^o^j/   v-^  |oc   li.  .(siCi  yDiocl;.    —    Ij    Lorr.    Ilsi—i   lo;.*ai.. 

— •  c   Corr.  viioi;.  —  d  Corr.  oo,;.  —  e   Marg.  \.-^i  -o,on-/.   v^;   ^t    u>ca.^  -'sie';  |m.N^of  .^i-cu. 

•.U"to  o^iol;  U^l  -^  vio-oiio;  ^io  ^4o  .  |^JlJO  -lo.\  |1|.j  |oij  jlj(  ^;  .  V-^/o  l^^ßo  >o,aA^  low  ^^a  1;^!^^! 
"i».>Jv>.  V-^  ^V  .ova  yu.ico!njo;  ^-X./  di-jÄioi.  oooi  ^j-N:>i  |— oi  ^io.  i^jo/  ^>  l>Oi  .  wcoy  ^io  ^o;p  p:»;  lloVou 
.v.ajo  loo,  „.jC^/  \>.^,»  ^i.;  ^^io  .l-oi  loo,  NjOT-t/.  —  f  Mai'g.  Ui-  U>'0  ■  1-4,.  V-^*  MI  M/  .^^^-Xo  iNjo 
l'LJo    .J>;i'o    l-.lx    ^JJ    .IL/;    l-j/i    l).-;     lio    -.UV^    vO-"/    oii^-!    o^o    :  U»'    l"-«»    1^!     v'    Ir— 4,'    ■'"^    ~^^^^    y°^    °^'^^ 

^>    w.i   tv^/  .Us-;»  .311^  U;  j^^iE  wjiajo  .  .* jP-  M(   v.'»-   Mio    .^^;   wÄ   v-Vr    li^l    .-X.;  ^   MI    v-v^üoeo  vi-A  MI 
ö>io    U^    loojlo    .-.^kx    yiuoajLjo    ■.  ycu;    a.t^*.io\     ...ix    ^Vo    yooii.   »Sfo    .poi    1^»^   ^    oooi    oi.;    ,^.|    Mv-I    U>   -S| 
MkA»  v^o  Itw. 

1.  A  sing.  —  •-'.  A  v;**?-  —  3.  B  «»or 


theology  (Oso'Xoyi«)  of  /Ac  //re«/  Rasil  and  Cir(>gory,  and  has  rfl/r/»////  observed  ' 
lind  Seen  the  riches  of  thf  Spirit"  llial  spcaks  in  thcni.  and  tlic  sull'erings 
irhirh  llieij  euilurcd  (in  bcliall' ol'  ihr  word  nf  l'aitlr',  aud  llic  lioldnoss  (iV7.pir,<7iy. i 
iihii-h  tlirtj  (lis]il(ii/ril  beforr  kings.  finds  tln'  Inir  words  ol'  ihc  Lord  In  liiirr 
hri'ii  l'iil/illril  in  liieni  :  /'*;•  Hii-  said.  «  W'lioso'  bidirvclli  '  an  mc,  iihiimlinil 
rivcrs  ol' living  wati-r  sball  llnw  IVom  bis  brliv  ».  and.  «  Tbe  good  sbrpiicrd 
L'ivelli  liis  soni  down  nnil  ilrlii-rrrlli  il  In  ilcnth  on  bidiaif  of  ibf  siii-c])  n/  /ns 
porl,-  ))".      Bv  tbi'ir  prayerti,  irr  hri/.  Lord,  iiavi'  mcri-y  npon  n^. 


Attollirr  un    Ihr  sdliir.    und  nn    li/niiliiis   Ihr   (Ind-rliid . 

185  —  II  —  "VII.  —  "  Magnify  the  Lord  with  me  » '.  —  Ve  ^vllo  yearn  to 

1.  Corr.  •  leanicil  .  —  :.  Mallli.  .\,  l'.i,  üo  (verbal  dill.,.  —  3.  (Jon-.  ■  icligion  '  ireprcscnting  eOaiSeu'- 

—  'i.  Corr.  '  who  says,  «  lli;  wlio  '.  —  5.  Julm  vii,  :!7-3".i  «  Hill  on  the  lasl  duy -Jl'  an\  lialli  tliirsteil. 

lel...  rivcrs  of  waler liul  tliis  he  says  i-oncerning was  not  yet  glorifled  n.  —6.  Id.  \.  11-16  "  I  am 

Ihe  Good  Shephcrd;  and  the  good  shcphcrd....  niy  soul  for  the  sheep.     Hut  1  have and  nne  she- 

pherd  .  [verbal  difT.).  —  7.  Ts.  .\.\.\iv.  'i. 


[235]  ON    IHK  lloI.Y  HASII,  AM)  GREGORY.  6'»7 

rdli3.x<  ^*aw>3c\   \_*2^ioj  .'cv^co^rsfa  \a->^^  rdjj^^jijr.n 
yooda^",  "nj-s  IL-t-^  «.a-H^r^a  cvfl.^.>rsf  caxin  ^K_j/  ,^.^'.^..''  r-so 


:■  yOOv<*^s^    »J    yOOpOs^    '   IL;-/ 


a  Corr.  |Laii,iioi,.  —  h  Corr.  o^oNA^oi..  —  c  Corr.  ^<m^<.  —  d  Corr.  (sie]  .k.\^.j..  —  e  INlarg'. 
.oji-i  u-»i^  loi^  001  op>-»i-  1 B  ins. 00.1  oöi)  lioiopoi.  —  f  Corr.  Hicivm^  (sicL 

1.  B  fing.  —  ■>.  \  v'^\2-  —  -i-  "  '^'=>'-- 


'"become  inheritors  nT'  tln'  kiugJom  of  heavcn.  .study  "////  ililiiirncr  and  iiirrli- 
Idlr  iiiinii  iho  (loctrines  of  thc  great  Basil.  \vliich  tcach"  ciul  slxiir  Ihr  patli  ainl 
tili'  rn\al  i-oad  bolh  of  condiict  and  of  kriowlcdgc.  Bul,  if  von  di'siri'  also  lo 
approacdi  llielif;lil  nf  tliiMiloi^y  (OjoXoy:«),  read  willi  a -spccially  clear  '  mind 
Gregorv  llif  i/n'dl  (iiikukj  ddclurs  and  llicologiaii  (Oe'^oyo-:^.  \\\\\.  if  ijoii  also 
nish  lo  huni  in  lln'  spiiil  aud  la  Ix'  out.sidc  tlu^  hody  and  liavr  (lic  coinpaiiy 
of  hiijli  anil  divinc  tlionglils,  lly  '///*/  /"■  liflrd  uj,  \>y  Ihr  hi-lp  nf  {\w  words  of 
the  God-clad  Ignalius;  singing  lo  C^hiisi  witli  Ihr  litihj  David  and  saijin;/, 
«  God  is  wondcrful  among  his  saints  »  ';  and.  Iicgging  aj  hini.  mj  and  sai/. 
«  Lord,  lliroiigli  '  tlieir  prayers  liavp  mrccy  ii|)on  us   > 


Anoihry   im    Ihr   sanir. 

ISC,     -  Ml  —  VII.  —  '(  His  chosen  have  been  gathered  together  unto 
him  »'.     -  Tiio  iiH'ii  wlio  liavc  penelraled  and  nmir  (ihn  witliin  the  veil  oi  the 

1.  GoiT.  ■  1»;  aUinillod  to  '.  —  2.  C.irr.  '  s^uiilo   aloni,'   '.  —  3.  Gorr.  '   all.Mitiv.-    .    -  'i.  Id.   Lxviii,  :ti; 
i.v.v.  —  5.  Corr.  '  bv '.  —  o.  l's.  i.,  .">. 


6'i8  HYMXS  OF  SEVERUS.  [236} 

''oits.^Nv..:>^.\    ^,.J.  v>>-^    jk.ouSx   )l.oi-.^o   :).-.iCLA,    jloai^iö;    '  rSf T-Hi- 

•:-)-oa*^/;   iSQ-ß-cOvs^/    'sfioo-iosiaa  Jjl^^a  ^^^; 
•  .|..^^.A.y);  -o«K-^v^   'x^'?  rcT^cv^^o  :)JiO:i^j  ):»a;a5ö  r^ial!r>; 

a  Corr.  o^-.o.  —  b  Corr.  ;-;..  —  c  Marg.  «-^  |...«y  001  1^1  .oc^  ^^|o  vs)j   ^ax».  Ki>  .-ii^; 

^1    .1.0CULJ;   .^)    PI   .;^    )L^  P    iJo.o    liaii.    (sic)    pQJ.    oiVJ    ^a»j<i»    ;>^=4    .01^    Vr^l»    >»o^    k^     ^-^     l»^! 

\l<^i\vo<  \Ui^   ~^L|    ;^   .wnim-j    p    >^a^.    ^iVLo    . -L^\    övjj/  ^^^3    l.o.   "«0.0    .  ^s^:>    00,    tyj(.    ■.;A  p/    ;.:»(    Ul 

l-y,.-   lij,    loovj   l-»i^3    |;aL;^,^o    .l-oajLj    ;.^|  |owJ  t^ip>  ioiO.lL;    U»    \oo    .Uä.;.    —  d     Corr.     IC^^VJdS. 

—  e  Corr.  ^o<.  —  f  (j>rv.  p^oi-oii;.  —  ^  Corr.  it^^yc. 

1.  A  ^\ng.    -  2.  \  >»cu33.  A  mar!.,'.  Ilopfiipio;.  —  ^.  H  um.  ~  •!.  1  in  paiiil. 


inner  talierniicle  by  incan.s  uf  deeds '  aud  spuculation  (Oewotaj,  and  liave  Iiy 
means  of  God-inspired  knowledge  Tbeen  admittcd  to  see "  tlie  holy  of  holics. 
Basil  and  Gregory,  who  like '  the  greal '  Peter  have  as  tiiistj/  incn  had  thc 
kevs  of  the  kingdom  of  heaven  commitfed  to  thoni,  and  ovm  stilP  introduce 
divine  watchfulness  into  Christ's  Hock  overywliere,  by  ineans  of  the  pnrity 
of  tlie(>  admonilions,  and  thc  Lorrcctncss  of  the  doctrinos  of  theology  ", 
to"elher  \villi  Uiiatiiis  ihe  God-tlad  and  tricd  martiir,  receivc,  Christ,  God, 
as  ambassadors  on  our  helialf,  and  bestow  npon  us  thy  great  mercy. 

0.\-     TIIK     IIOLV     PoiU'llYin,     H1SU01>    OK    A.MIOCII. 

IST  —  I  —  IV.  —  «  To  preserve  their  life  in  famine  »  '■.  «  Let  the  haart 
of  them  that  seek  the  Lord  rejoice  »".  «  He  is  their  helper  and  succourer  '  ". 
—  It  is  thc  iiusincss  of  thc  doctors  and  prclales  of  the  wonl  and  '"  thc  slteplterds 
wUo  U'V'\  thf  Hock  of  Christ  thal  the  pooi'  also  and  tlinj  llial  iirc  liini(/ri/  sliouM 

1.  Corr.  •  HClioii  '.  —  •-'.  Corr. '  socn  '.  —  ;i.  Curr.  ■  iis  ".  —  '1.  Maltli.  xvi.  l«-ly  «  öiimin aml  said  lo 

tiim,  ■  Thoii  arl in  heavoTi  '  ■>  (verbal  tlifl'.).  —  .">.  Corr.  '  riow  '.  —  «.  Corr.   (ranslileration  of  Oeo- 

AoYi«.  -  7.  l's.  xxxni,  19.  —  8.  1(1.  cv,  ;j,  —  U.  Id.  cxiv,  I7.   18,  l'J.  —  10.  Corr.  •  and  (Ihose)  '. 


r237]  0\  IHK  IlOl.Y   Poni'llYRY.  fi'.O 

•    I   ..IS  .  N.   ^l  sjeoo^)...a\  J-i-OQ^   '   Q~soui   jCtaia    .-l-suv^  ss/  scdo^oI^ 

r^acn  '  ^^_aJij  ♦-"•ssv»^  '^1^-^*^  v-^^ö  'K_.)»».IiiocL;jtio  j^io-oiw..  |jöo  vx-; 
''wJi»w-;  Ir^  I  n,j  :vj.a  c^aTv.a  v-^?/»  ocn  :'"^5s_s  ^-_-/  )oC^  ^^  jUo^ 
^a_.^^/c\  •^jojtoa  *x*"\3  )-^»~i^  -.l-^o«?  oco  w^J^_;o  J-io}^  jcnamjrcT 
^■t si  .a;  ,^*->i^/  vs/;   '\_i6  _y™-/  .^yiL>.K.-fla.io     V--^.2LJi;  ^-"^^Z!   .jJ-t^^ 

■.^j^  ojov-.  ILasta«;  U->:i'  l;ovi>  ^ooi. (>..(;  oooi  ^;.slSaiiio>  ycuoi  :^_a.o  ^£>^Jo  jo^i^  :  ^^^  kj>oi-.L(i  |Ln-..(, 
.(sie)    op^j^i/    Ijoi    ..01;     wi.    ^\^.L(c.    .^-[«i     ^001     |i-irnvi\;    in..\->     .  |Lio),^     yOJOio    lJ<xiaMj     ^.    .U'JV.ai.o.    

b  Corr.  ^ojov^to;.  —  c  Corr.  ^a...  —  d  Marg.  .[jl^.«  pä^o  .m-'(o  i-^^a»^  p;  vs^t.»  ^i  i^  ^sol  .-*,^; 

■.ptCi^A-    \^\^o    U^/    .-l-oct-o    ^    ^-3^"    W*^l    poi  )N-^o»   Ol..  T»o«    ^»    |oo(jo    .ptvV-c-    J-.;io   ;-lio/    ^^01>    0O1    ^^^10     ^Uo 

.pNi.-^  pvio  u^i  ..^^nNi  ^i;  uoi  |!i-u.o.  —  e  Corr.  Ilx.i.  isic  :  prob,  to  cover  ^vi^^io  v^^sl.)  ^-j — 

f   MarU".    I ,  -  -^^ '  *    I  ■  -  ■N.-'     looi     I  ■ '^^    -.LOO)     ^.-aJ     !-.r^o*     |tO>.iOO    .l^j/    ^oomX^     o-iacDO    ci*Vj    ^o     . .  m  >fm;a; 

^1  loOl  IL^Cs^o  y\^\*  I  •  -^  .  ..an  ..m;  0001  yoow^-/»  y^ojot  ,^o*i\j  U'y^^  o^^\^a\  oxäa-oio  .  wsoLo  ■i-^^.^cd  ^^oi>.*»o(-3 
— i/  ^«01  ^  .(siCj  Pi.o...a^cicoL;  ■:■  ll^wtv^o  Looi  U^i  |-.(-io;  t>iNi>^  p^-ol-a  l-ooi  ._3oL  ■■.■\iH  001  ovVij  l-Vao;  |tO>.io 
;jfc^^  q\.    .  jCvI^o    ^4X3    I  *■•-•■  ..    _äo    If^Doto    .^oaLo^i    w^/    ■.  ^^o_i     ^^^i-3  l.**.3t\jLioo     y^W^     loojL    oiKViot    t.x^-./     '.v'-^*^     o'^J 

[trt  1^  .f^     ^Ol     ^Aj|    ^^<  . 


be  fecl,  and  Paul  and  Baruabas  are  a  witness  tu  llils,  in  lliat  llici/  gave  '  ilie 
right  band  to  Peter  and  Jobn,  i"as  tbey  ■  renienibeirr/  tlie  ponr.  Sncb  '  Sta- 
tutes Porphvrv  also,  the  wise  liigb-priest,  perfectly  rnllillcd  (iml  ahseired  : 
for,  having  rcceived  ricbes  rroni  God,  tbc  l\ulci'  of  all,  wbo  said  /;/  oiie  plarr 
tlirour/li  Ihr  pvophct.  «  Mine  is  tbe  silver  and  minc  is  fbe  gold  »  '',  dcfincd  and 
hiid  (liiiin  and  enacted  l'or  ibc  cbureli  rcgulations  concerning  Tgood  deeds"; 
in  Order  tliat  liiey  also  wlio  are  imngry  may  be  Ted  :  and  tbc  word"  nf  Ihc 
prorlamalion  of  fbe  Lord  aUrai/s  progressed  and  was  glorificd  :  lo  \\honi  niay 
Christ  pi-cn  Cnd  grant  peace  also  in  Ibc  ctcrnal  mansions! 

I.  (ial.  II,  8-1».  —  2.  Con-.  '  in  ordi'i'  ümt  lliey  niiglil  '.  —  :t.  C.oir.  '  Tlicsr,  ".  —  'i.  Hag.  U,  '-lO.  — 
5.  Corr. '  Ihings  fiKing  '.  —  r,.  .Vcts  vi,  B,  7  (verbal  diir.) ;  id.  \ni,  'i«-V.)  «  And  all  those  who  were  meii 
appoinfed  fur  cloi-nal  lifc  bclicvcd  tlio  word  eil'  llio  Lord.  .\iid  the  word  of  llic  l.ord  was  carriod  tliroiigli 
all  Ihal  coiinlry  » ;  id.  xix,  20  «  Tluis  nilglitily  the  word  of  the  l.orU  grew  and  was  slrciigtlieiied   » :  11 

Thess.  III,  I,  2  «  Ilenceforlh for  u<,  in  order  Ihal  his  w^onl  may  progress failli  ».    The  last  Iwo 

passages  from  Acts,  and  perh.  the  lirsl  also,  are  l'rom  H.irkl..  CA.  p.  «  1.  1.".,  lo3  n.  6.  148  n.  5,  152  n. 
4,  153  n.  3,  167  n.  7,  168  n.  2,  170  n.  6. 


650  HYMNS  OF  SEVERUS.  [238} 

j^OA^a.»^/   ^eea^a^>vasa.fiOo^  ^^o^  l-i^<*t>ä  "^^t 

)_^V-3  Oi.\,'>\    tfViT^'UoVX   )  f»;»V';    ^^   .-y^oia^Mi    TvOAJ^CU  ^^oi^Jus 
)..^Q-oQ..,>o  )loo(.^    Icu^J^^-^a-:^;  )  oy.^-so   \T^  1.\.0  '^  •>  <■  \>  \n\ .  fp)V/ 

.■joi2:^  ^-^  vj«.  ■,.-  ■«■  ä,  I   )^N3;   )KAJ::)a^   jL^to^  )  n  '°>  m;   T^OCD  ^\  m  v^i 
^o<o]^^/    .-|-9l.2uj   «naO^      o<v~3o;   Xt.3o   . ' T^T  i *S T .   '  }-Il!L<  ^^  Q-<^».a<i\o 

a  Corr.   |n-ö»ss  ^d.  uab-^e  cw.  —  b  Corr.  ^>il|    —  c  Coir.  i^ns.  —  d  Corr.  i  for  c.  — 


On     IHK     IIOL1     .Idll.N     ClimsOSTO.M,     BISHOP 
OF    C0NST\NT1N01'LK. 

188  —  1  —  VI.  —  «  Mercy  hath  been  poured  out  upon  thy  Ups  »'. 
—  .loannes,  the  i^wisc  in  diviiu;  iloctriucs-,  was  a  slieop  <»;•  Inslnliii;/  ><[ 
our  apostolic  cliurch  frorn  liis  l)oylioo(l,  wlio ',  liaving  bocn  sproad'  like  a 
cloud  over  llic  irliolc  ^vll^!(l,  ^n\\  llie  '  dai/s  nf  liis  lilV  did  iml  ceasc  rirlily 
watering  all  \he  suprasrnsiial  viiicvard  ol'llio  Lonl  nf  Saiiaulli,  and  tis  witli 
violcnl  rain  '^lie  deslroys ''  ainl  rciiKircx  all  hcresies,  and  wllli  li^litnin;^- 
flashes  ni' tln'dlo^y  blinds"  Ihrir  tnichcrs.  and  willi  gonlli'  and  gciuMative 
düw  '"lie  lauglit"  manners,  and  togcllier  wilii  Ihr  sjMcious  lir()ad//rs.v  of  liis 
mind  ^he  expanded  liis  tongue  also,  and  pnt  l'orlli  words  sullicicnt  to  rc- 
veal  tlie  dcop  lliings  t>\'  Mir  God-inspirod  scriptures,  and  lo  cieanse  froni  ' 
fdiil    passion.v,    and    by    iinuiiis    of    liis    cliaste    condnct    morc<n'rr    was'"    an 


1.  l's.  XLV,  i.  —  2.  r.oir.  '  Icaclicr  of  divinc  lliings  '.  -  :i.  Corr.  '  aiiil  '.  —  '».  C.urr.  ■  lil'ted  up  '.  — 
;>.  Corr.  '  in  all  Iho  (evenls)  '.  —  fi.  Corr.  '  dcslroying  '.  —  7.  Corr.  '  blinding  '.  —  8.  Corr.  '  teaching  '. 
—  'J.  Corr.  '  expanding  Ihe  lonRiic  and  bringing  out  words  Ihat  roveal  tln'  di'pihs  nf  Ihr  Spirit-inspirfd 
(>cripUirc,  and  cl'-ansing  uf  cvi'ry  '.  —  lo.  Corr.  '  bi'iug  '. 


OX    IUI,  liULY  .lUlLN   CIIKYSOSTOM.  651 


1 


''jCOÖSa^  dV»AaT^  ^cxaajJ^^;  oöt  r'po«).^  »^o)j  ^i  oii  jioiJ   j»COC\aUTv 

rdan»  chjul^  IqA  JouS^»;  )N..a>»,v)  öut^^l  jop»  jl^-iv^  ^^-.iön  "Cnr^ 

)K.ww^^..^  >fr>  •>'!;  «^öt  ^j  lo^  .•),.:)Q.,-.  iaJbo^_s  .'=^  ,.  ^^-^^o  ■•jlo-.K  .a  \ 
^.UiCU«  oöi  )l-l..oo-^o  )..m  qg.^  '  la^So    .-)— »_ooj»)-3,.s  ..».«^^00  dL>T^^J.\^ 

a  dorr.  ojuo.  —  b  B  marj?.  .i.x.<  oo,  |ia^i-io  ^.  —  c  Corr.  i^uä^s..  —  d  Marg.  A  .-.i^i»! 

)ooi  v^jof  .^©lO^/  ^/^Qft ^\,.,Q  lNj/  ^to;^/  ^^^^'io  ■l^^-'^l  ^-^  c^>oci/o  0);cd/o  ^o*:^  )och  »-.-/  ^o^  o  ,./  ;^,^  001 
^wi^/  I  -  "^;  p»^|i  ^4.^00  -.(io^  ^  lc^  ^\L,;o  .oii.^ß^Ä  |ooi  IJjO  .  |tfsj/  ;A  |oO|L;  -^^-lij  U;  -.,^-0^  ^-sj,  t*> 
.oii.   oooi    B    |_cQ^^o    ugCLcjan.io  «Coaa.    —   6    Corr.    oöi    Ui^so^    LQi,o     jO)W.auc    l>>^o,o    M,©!'!    U^Oj    Lo^o 

I.  A  um. 


example  of  all  virtuc   :   by   whose  '    prayers,   Christ,   God,    have  piti/   und 
mercv  upon  ns. 

.  .{iiiillirr   1)11    tlic  .•iiiinc 

189  —  II  —  IV.  —  «  My  mouth  shall  speak  wisdom  «  ".  —  W'lieii  1  con- 
sider  what  fhc  rivcr  is  of  wliicli  David  siiigs,  who.-^c  curronis  or  sticaws^,  hr 
■scn/s,  glaildcn  llie  cliurcli,  wliicli  is  the  city  of  God,  I  look  toward  liie  toiiyuc 
of  flu'  ;/iriil  .liiliii  llic  liigli-pricsl,  wlio  rightlv  dcfines  theology  (OeoT^oysa),  «'"' 
soars  and  is  liflcd  uj)  liv  nii'ans  o/' doctrinos  \  and  li\  incdiis  af  llic  iiistriic- 
tion  containod  in  admonitions  was'  widely  poiircd  t^rtii,  and  overwliclms 
like  tlic  sca.  and  in  tlie  matter  of  opmli/  ndtiiking  sin  acis  willi  boldness 
(icapp-ziuiaj,  and  liaslens"  Ho  Imitate  llie  model  and  pattorn  of  John  llie  Baptist 
and  Forerunncr',   so  as  to  choose  and  prefer  belieadinn"  rallier  llian  ikiI  In 

1-  CoiT.  '  his  '.  —  ■_'.    l's.   xi.i.x,   'i.   —  :i.   1(1.   .\LVi,  .')   (not  quulod,  aiiil  cituJ  a.s  XLVii).   —  'i.  Corr. 
'  dogmas  (Soyiiaia '.  —  .5.  CoiT.  '  is  '.  —  6.  Matth.  xiv,  3-5.  —  7.  Coi'r.  '  aftfr  the  pattern  of  the  Tore- 

runner  and  follows  that  model  '.  —  8.  Ihid.  9-11  «  But  because  of  the  oaihs  and  the  guests lo  her 

niother  »  (verbal  dilT.'. 


652  '  HYMNS  OF  SEVERUS.  [2401' 


a-o 


.evjop  01^.to(o   .  1^^:^.^   ^ov..l(o   |,iiq->   o^i.  —  1)  Corr.  tmsi^oo. 

1.  A   lAts^aio      -  j.  A  inai'g.  Kvpi).).o?.  £m(j-«7to;..  —  3.  A   ^m^^ojcIL.  _  i.    B  oiii.  —  5.  A    ><«> a»*» 1 1 1- j 
—  ü.  A  l^a;»a. 


speak  and  coiileinl  ou  behalf  of  tlie  law  of  God.  In  Iiis  mcmory,  Clirist, 
God,  establisli  llic  souls  of  us  all.  (uid  dclircr  iis  according  to  t/n-  abuiidinirr 
of  tliv   ü,Teat  niercv. 

()n  Till-:  Hoi.Y    \M)   iiLEssKi>  Cyril,   nisiior  ni    Ai.kxandria,   \nd  on  Theouosiis 

TUE     KI.Nd,     CALI.KI)    '     TUE    YOU.NGEll    ',    WIIO    IS    TUE    S0>'    Ol-    AhCADU'S    THE    SON 
Ol     TllKODOSlUS    Tili;     EI.DEH. 

I *.)().  —  I  —  I.  —  (I  Therefore  God,  thy  God,  hath  anointed  thee  »'.  — 
'l'lie  proplietic  liorn  oC  //*<■  uii  "/  (iiiniiitini/,  in  nirans  ul'  wlikli  kings  and 
liigh-pricsis  aiul  prophcis  werc  figuralively  anointed,  forebctokened"  the 
Irue  suprasensual  anointing  of  llic  Spirit,  wlierewilh  Cyril  oinr  among  liigli- 
priesls,  and  //('■  illii.slriniis  Tlieodosius  among  kings,  wrvc  willi  rqual  lioiunir 
anointed,  and  logptli(>r  nnnnl  ihrtiixplrcs  mxl  fouglit  '  tlie  baltle  of  ihc  Lord 

1.  Psi.  M.v,  H.  —  2.  lloir.  '  figuri'd  '.  —  3.  Corr.  '  were  arr<i\ecl  in  '. 


[241]  ON  THE  HOLY  SEVERUS.  653 

}■>!  N>'n   cn^CL^w   ^  ^1   oö<  -.j^V-^V-^  lo^   )ooi  o'f-^^   :'o<lcL^.  ^.a^    T\  i*\\ 
)^-^iJ:c'   )ooi  )^^^4   v^öi?   ''^^-^^  ^f-r*^  rCl^XjL^XU   j-LJL^  ^-"^  fi  n  » ^VjJ 

vl3J3C\.JO    .-^  m  Vi./;     )KJ^^_^    )oU^     ^^>«.aLX>a\;    OCD         .fnr>  .'.n  ^  m  i    ') 0(^11 

■:■  wto^S)    CLiÄ^/o  -»^i^V    V^ciA    ^^      n-m  A  r>l   <•  ^oi^y    &;N-l.,  vi\    yO»^-*J    |LoVovJ;    ^::3L    ^^    t^     I  «-D 

Tv  ^Sm  jjia^^Jbö   yoo^^o«  'voj/   )jLoa>  /r^Sno  ).aeu>.au.^  '  }\^o\.eo^  \js\ö.^ 

a  Corr.  i  for  o,.  —  b  Corr.  o!.nji>(.  —  c  Corr.  lovsx  ^  i^ii.  —  d  Cori\    i^.  —   e   Corr. 
yi .qtiN^.  —  1  Corr.  vOov-i!>-|. 

1.  A  ^;m>N-  —  2.  A  ev»liix.io.  —  3.   A  l»«»**'.   —  /].   A   iliarg.   Scujipou.  uaipiotp/ii;.  Avtioxca.   —   5.   A 
»friN  will]  mark  of  abbr.  —  n.  li  »»o/.  —  7.  A  UoU»»- 


God  of  Israel;  tlie  one  in  lliat  ihrough  his  prayers  he  in  conjunction  witli 
tlie  victurioK.s  king  hiinsclf  fought  against  tlie  l)arbariaus,  tlie  othor  in  tliat 
througii  l'crrriit  zfal  lie  in  conjunction  willi  tlie  slieplierd  A/'//(iY^//' demolisiied 
and  destrui/((l  the  lieretics,  llie  lirst  of  wliom  was  Nestorius  the  ^blasplienier 
against  God,  wln»  raved  '  against  God  tlie  ^^'ord  wlio  becamc  incarnate,  and 
ugain.st  \he  God-bearer.  Tlierefore  in  lidiionr  of  the  niemory  of  thy  servanls 
confirm  and  cstablis/i  our  hearls  in  the  ^rthoilox  l'ailh  and  drlircr  and  save  us, 
■"I  beg-  thee. 

AgAIN    OTIIER    HYMNS    COMl'OSED    BY    JOHN,     SON    OF    Al'IITHONIA,     FMtST     vnCIIIM.VN- 
DRITE    OF    KeNNESHRE,    ON    THE    HOLV   SeVERUS,    l'.VTRlAIltH   OF    AnTIOCH,    HIMSELF. 

191  —  1  —  II.  —  ((  Streams  of  rivers  shall  gladden  the  city  of  our 
God  » '.  «  They  set  my  feet  upon  a  rock  and  established  my  steps  »  '.  — 
The  ^  teachings  of  the  wise  and  ijrcat  Severns  are  a  likenrss  ol'  all   IIh'  /■((//// 

1.  Coi'r.  ■  cuuteiijur  witli  llüd,  «hü  became  mad  '.  —  -2.  Curr.  '  wo  eiili'eal  '.  —  'i.  P^-  xlvi.  t;.  — 
'i.  Id.  XL,  3  (changed  to  pl.).  —  5.  This  and  the  next  3  hyiiins  have  beeii  edited  and  translated  by  M. 
Kueener  I Pill r.  Ur.  II,  :i'27  11'. i. 


65^1  ■  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [242] 

|.iCUJ    jlo^O^^I      ^CH     )I.O.JL.lV^;    jiojtJiOLS.    vjq..>jü)q-.iQ    .).ji.,^Q^o)1»    )^v^lb.^o 
AL!73;    -  lia-L-ÄX-io»   jlobs^ts^--.^    sa).QtiJb^_;a_D»    .'j-Ksl^ioo   l^jKJio 

I  V'fN-.f.VllSi      -I-^Oi;^     t-iN.i/o     o.».:äj     OL     ^-llioiolNj     ^'-=^    U'r^    oA     -»^3;     =>^!     <0    «13    V2  «^ 

a  Corr.  laL-jo  ovj>  aö,.  -  1)  Corr.  u«^  ^-^..j;  ^ojö,.  —  c  Corr.  i^;  o«.  —  d  Corr.  |is^i-;mo 
)!;»;.  —  e  dorr.  ii.Qi-.Xioi..  —  1  (lorr.  ilo-n^'^  i^in-^o  y^^^a^Kict.  —  y  Cori'.  |ia±aijo  |n,i> —  — 
li  Gurr,  .qt-iijo  oiii.    —  i  C(3rr.  ^^aja\. 

1,    \    (Qoa^doajll/ ^. 


doctors  (Ulli  iiujslir  iiisirmi'irs  of  llie  cliurrli  :  ^U)i  in  liiiii  (im>  niav  see '  of 
Ignatius  tlie  God-elud  aud  thf  Iricil  inarlvr  tln'  hohj  miil  (lud-itispired "  .words; 
of  Atliaiiasiiis  llic  \\\nAv\o\\^'  rhmnpinn  (äywv.cTr;;)  diiil  niiiitiiilanl  (äOV/iTrl;)  llie 
extendi'd  and  exacl  '  kiiowledgc?  nf  ihc  l'ailli",  nf  Hasil  and  Gregory  tlie 
sublinir  [ireacliiiig ''  of  llioology  (Oso/oy'ai;  iiiid  of  Joannes  llic  adnionitorv 
iuslriiilioii  \\  li'udi  '  j)uurs  ilself  forlli  and  cxpands  liUc  tlic  sea  " ;  of  Cvril  tlie 
cKiielitailr  of  leacldng  concerning"  ilognias  (^öyaxTx);  of  all  together  llie 
j)uril\'  of  lifo  luiil  of  rirtiioiis  rondiict.  Whilc  celcbraling  lliis  nians  ineinor\ , 
Icl  iis  praise  Clirisl,  w  lio  is  Gml,  wlio  Inj  liis  ijrdcr  ilis|ila\  i-d  (iinl  nnsnl  iiji  fir 
liis  iliiirilir.s  in  onr  limcs  onc  so  rcsplendenl  :  \\  lioni  lel  us  rijcsecidi  unil  sni/. 
II  Oiir  l.oril.  llirougli"  iii.s  enirealios  dclivor '"  llie  souls  of  us  all  ». 

Aiiollirr  tili    ihr  sdiiir.    In/   llic  .sinw  John. 
[\)1  —  II     -  II.  —  >i  Know  that  the  Lord  hath  by  a  miracle  set  apart 

1.  Corr.  '  wlio  displays  in  liimscil  '.  —  ;;.  Cori.  ■  liieil  b\  llie  Spiiil  '.  —  ;i.  Cuir.  '  yieal  '.  —  i.  L.uii . 
'  piiiided  '.  —  .').  Gurr.  '  triilli  '.  —  U.  Com.  ■  elocpieiu'e  ".  —  7.  (^orr.'  becomes  a  sea  and  widely  pours 
il5ulf  furlli  '.  —  8.  Corr.  '  uf '.  —  y.  Corr.  '  enlreal  b\  '.  —  lü.  Corr.  '  lo  save  '. 


[243]  OX    IHK  IIOLY  sr.VF.IilS.  655 

♦  *T%  u*>3lXj  r^\.'\ia  dvtj&oT^  jK^cLC^^^  ji^  Xk.^  -.{...^u^vC^jio  j-^uo^s  oö^ 

.3'vj3.^':\  I  i>,ino  ')1q— .»  t"»^;  r^Tr^\^':\  )_^»iLs  It^acn  ^»^po  ),_]J 
j_i.^V-  |J  UoVUi  ys>o  .x£Q...L.flo)v/  ^-.oCSwa\  t-so/a  r^lÄ\a  .i,(V)"i9  \T^acn 
^>3  tfv-ii  't'9 .^   cra^cx-vatfi  '\  Va  o-x^  -.'s-otosojV  ^-bo    jooi  "v-.jl.^oo 

a  Corr.  ...■>. vi    siui.   —  b  t'orr.   i>-^<ii.  —   i-  (".orr.  |nx_.  io;.'=n  ,ai —  d  Corr.  ^..  — 

e  Corr.  |-l-i^o<^.  — •  f  Cori'.  p^o.;^.  —  g  Corr.  Ij-vl  1.^001.^0. ■  iLajua^^o.  —  li  Coir.  i-vio.  —  i  Corr. 
k^x^^.  — j  Corr.  ^ov3o. 

1.  A  |C>Jv  —  •-'.  .\  Its^oi  will]  (MHSure  after  "•  —  3.  A  "^.^^I.. 


for  himself  one  thatis  chosen  »  '.  "  Come,  hear,  and  I  will  teil  you  <>  - .  — 'l'lie 
virlues  idhI  ijlur'n's  of  tlie  saiiilly  Severus  tlie  liigli-priest  wliat  language 
can  praise?  Or  who  is  thcre  irlio  is  suffwicnt  to  ^mwTaUi  as  tliev  deserve  his 
contests  in  irhich  lir  strori'  for  tlie  sake  of  tlie  trutli?  wliu,  as  soon  as  he  came 
and  ira.s  nitidc  iiidiiifrsl  011  '  tlie  sacred  and  aposfolic  seal,  li\'  mrnns  of  soinid 
words  ur  irilh  licamili/  pnslun-  fcd  the  rational  slieep  dl'  Cliiisl'.s  tldck;  and 
again,  nioving  liand  also  as  well  as  tongue,  bv  tlie  «/roH-sliots  made  witli 
ink  and  pon  allli  nhich  lir  foiif/ltl  cxposi'd  and  dcfcalcd  and  deslroyed  all  liere- 
sies;  and,  wliile  lie  was  liiddeii  in  nnkiiowii  cDuiilrics  '^froiii  liis  perseculurs ', 
by  means  of  lii.s  Cod-inspirrd  iry'd'nKjs  lillcd  all  IIh'  wurld  will:  rorlhodox  doc- 
trines  :  In  whose  '  prayers,  Lord  of  all,  gatlier  (ogellier  llie  si-atlered'^  liinbs 
ot  the  churcli  and  lirinij  tlirnt  inlo  one  nnih/.  and  di'liver"  ns  ///  llu/  nirnt/,  as 
tlinu  art  moreifiil. 

1.  Ps.  IV,  4.  —  i.  I(i.  i.xvi,  IG.  —  .3.  Cun\  ■  uill  woilliily  iianale  liis  coiilesls  011  belialf  of  roligion  (re- 
pi'esenting  eOcIgeia):  who,  wheu  he  came  lu  '.  —  4.  Con:  '  in  Ihe  perseculioii  '.  —  j.  Coir.  '  teaclihigs 
of  right  dogriias  [Siy\i.'na) .  By  his  '.  —  ü.  Corr.  '  divided  '.  —  7.  Corr.  •  save  '. 


656  •  HYMNS  OF  SEVERUS.  [24^] 


>^a-.»    oi^;    -.w-oio:^    o    -latO^Ä       |t*i— / 


vi) 


w-JuiLa^  'jjiaü^  vOOV^^^J?  -Imo)-^  )-3')-»4I^o  |.ia*JiL-  )...^»a  r^^CÜj3; 
oi^  ^^^^S^S^iOJxJ;  |jL3^io  OCH  V-^,v  vOoC^JL^  .K4j-,.io  ^^^^^^  U'f^o^.  Joi^JJ 
T<!>3  ka-jX^  .ouio  y^j'pKio;  x^^^/  ^  ^t^ö  JJo  .  curslijja^  oj!^  joot  K.-/ 
r^lxtt^a  I)  - .  <^  )  mXft  ft\  p  '\^ö,  ^^5s^  .jooi  ojL-«i/i  ^otoo  acn  oi^;'n 

•  .JLi.«JL^-iCL_  IV-^/'?  i-"./  V- sK  m  v>'n  '  j.^  oöi;  Jooi  V-^/  ouL-io  ux!-.»« 
r^H^rdlna  )-3;oV   ji^iäiw    .|vi  .•>'..  ^;    ^roa^^X-io^;  /'llöia^S^io  ^o«-,l^-/ 

a  (^orr.  ui«;.  —  !>  Corr.  W'oi  r^  -.-^N'/  -aiav-^..  —  c  Corr.  ^^m  ^/;.  —  d  Curr.  ^ia\ä,o  'to 
follow).  —  e  Corr.  oooi  (sie). 

1.  li  um. 


AiKillicr  Uli   Ihr  Sinne,    hij   tlw  siniir  .lohn. 

19;{  —  III  —  IV.  —  «  We  have  become  as  they  that  rejoice  »  ' .  .«  Come. 
let  US  praise  the  Lord  »".  —  W'licii  wi-  cdfljratr  llic  memory  of  tlie  wise 
preliilf  lind  slicjjlicid  und  jxiliiaruli  Si'vcrus,  wc  liiily  iiiTlorni  tlio  eomniP- 
moralion  of  all  tlic  God-clad  düclors';  for  \ho  doctor  had  lla'iiiall  sprakiiin' 
spiriliiiilh/  in  him;  and  ln'  liiinsrlf  ncvcr  rcckoin'd  '  aiiylliinL;'  proclaiiiiid  liy 
'  liiin  «\  liis  (iwii.  l''or  lliis  roason'^,  rcjeiiini/  luul  rr|M'lIiiiL;'  tVoin  liiiii  j^Ti'al 
praises,  lic  would  sa}',  «  ^^'llall■V('r''  I  scciu  to  liavc  said  tlial  is  rii;lil,  it  is 
llie  tcacliitiys  of '  Allianasius  and  Basil  and  Grcu'orv  and  .such  mcn;  >vliili' 
ihe  iL^Tcat  labours  (inil  ciDnpositions  of  the  wise  Cvril  wcrr"  nhrui/s  ihc  slinli/ 
(Ulli  mcdilatioii  of  luy  hoyliood  ».  Tlirounli  '  llicir  pravers  adinil  us  all, 
Clirisl,  (jod,  iindi  T  iheir  slndlcr  lo  oller  praise  lo  tiiv  i^ifal  Mierc'\'. 

I.  l's.  (..\.\v,  1.  —  2.  Id.  \c\,  1.  —  J.  Cui'i'.  '  I'uIIk'Is  '.  —  'i.  CoiT.  '  ascriluHl  lo  liiinsflf '.  —  ö.  llurr. 
■  lilmself.  Heiice  '.  —  ti.  Coli'.  '  II'  ;iii\lliiri^  '.  -  7.  (JuiT.  '  uiiil  duilrines  ol'  '.  —  3.  Uniiitelligible  corr. 
—  9.  Goir.  '  Bv  '. 


[245]  ON  THE  HOLY  SEVERUS.  657 

)V.<i-iL     |j.ai._S.^0O      jlt^«      J-Si       jlOVlN     ■■.■\aCS^  yo^    ;,oio^    |on-vi    vm     Tl      J  «^ 

jLs/  g'*^  °>oi/o  ci'  \  m/o  .^s->|va^^  )ln.iNi..ot-a  vOoSa  arsoolfi  '-rr^  s^l^s-^ 
oö(  .'jl,-,^o  io»  «mInNo   ~oioK„aDo  ^^«   aa.'^.oo  .|..iw,^^i  jjoi^as  icuOs^  .  V) 

I  ■  "'^  ^4^VJ.i  >«...\o^vX  . •  > .  i  .al /  v£DO-.)a^»eaj;  |jl3\cL  K->.3o/  )  i  ^  \  ^^« 
•  .)-aL-^.^aii  ,jl;  OJf^'l/;  jKS.:^  joC^jJ  •'vo'^/  ^-«^m  |->^^^.».:>o  ,.^«  o;o|o 
wO(oN_/  i-^;o  .jl'^tl  ^^^^D;o  K^)  i-.. •> i  ;  iD ' 'i  ->  jJL»  ^p^cDi  oi^  ^  oi^o 
o«^  |oo(  JJi^  j];o  -.)  I  g>\  \ri  yxJi.  0)\.pl  ,  m  ^l/i  )KJS_io;  oC^^_;  |jL*a 
Joo»;   '^J  ^^  ^-Ä~i;    ^-io  ,-wi.i  .  »V  ../   yo^  o/   )-•'«—</   )jiOQ_   ''^^^>-.|rn,vi\\ 


Agdiii   (UKitlirr  oii  the  same  holij  Scverus,   composed,   as  some  sntj, 
bi/  a  ccrtain   Alcraiidriiie  poct   {rM-nx-iii)  '. 

194  —  IV  —  VIII.  —  «  He  shall  abide  for  ever  before  God  »'. — The 
ffreat  pillar  of  the  chiirch  and  truc  teacher  of  all  the  worhl,  the  wise  Sever- 
us,  through  the  things  that  he  wrote  teaches  us  cven  aftcr  his  dcath,  «  Stand 
bravely  all  of  vou  in  the  faith;  and  r('j(;ct  and  turn  away  your  face  from  the 
error  of  tiie  disease  of  the  Piiantasiasts;  and  overthrow  and  demolish  also  the 
tower-crection  tliat  was  built  out  of  tlie  bricks  or  doctrines  of  Xestorius,  the 
error  of  the  Diphysites;  and  confess  that  you  know  onc  Christ,  God  the  Word 
who  became  man  without  Variation,  and  that  the  same  voluntarily  underwcnt 
sufferings  in  the  tlesh  and  wrought  miracles;  and  proclaim  with  the  doclors 
that  there  is  one  nature  of  the  Word  hinis(dr\vIio  became  incarnate,  and  fliat 
Emmanuid  was  not  ignorant  of  the  last  day  or  of  anything  eise  in  any  wise 
among  all  things  that  iiave  come  into  being  ».  Lot  us  all  cry  to  him,  «  In- 
divisiblc  Lord  of  all,  bj-  oiir  father's  prayers  have  pity  and  mercy  upon  us  ». 

1.  The  absence  of  correclions  and  painle<]  letters  sliows  that  no  flreok  original  \va?  limiwn  lo  James 
—  2.  Ps.  LXl,  8  i.v.v. 


PATR.   OR.   —  T.  VII.    —  I'.  .5.  44 


658  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [246] 

^^a^^S^  Jt*^/;   .|^Äa-2s.D  v^)'^^^*!  «ö«  )^'I-V^  )t-^  )j^-i-ß  "^^^I 

jcot   J*iaA;o   ^*":\    T^^iJJJoHn    .-[^il  ^i.;   ^-.'So«  '  s-otaioVoi  J^  '  K*^/ 

•  .I»A;ä_o  Jio^ii_3i:\    r^ÄaSk    T^AT^T^  dViT^TjCDJ    )K_i>,^Js   l>;—o    :o^O 

•  JoC^  )- .  JL-^    ^~Ju:bo  ^'y I  ..  ^.«„N..^    odci^V.^;  o6(  .scn..  ff>|V/   ^o(^':\ 

w_.cnl£^  'Haiv.jQoa  ^-^xo    Ji,:-^;  j-^V-fio  ^ootIä   T3,i.r£ra   '^^Cs 

a  Corr.  .mn.^.fn^-.  i.^.  (prob,  to  cover  u-v^  also:  cf.  p.  2'i7.  note  ei.  —  b  Corr.  t^j/.  — 
c  B  marg-.  u^Qi.äji  Loi..  -m  ^io.  —  d  Corr.  uoVoi.  —  c  Corr.  il,.;^.  —  f  Corr.  -m».  —  g  Corr. 
Ki^«itoo.  —  li  (^orr.  |i>- 

1.  A  >-^qä>3.  —  2.  A  om.  —  .{.  t  in  ink. 


On   tiik    iioly  Picteu  tue   i'AriuAKCii   (.Aij.Eii   '  ov  Cai.li.mcis ';    covposp;n 

HY    .loiIN     P.SALTES,     AIU.II  Hf  \MilUTK     (II-    TUE     IIOUSE    OF    AlMITIIOMA. 

19.')  —  I  — IV.  —  (I  He  shall  receive  a  blessing  from  the  Lord  »  '.  — Tho 
SfTVfinl  of  Goil  and  tjrcal  liiyli-prifsl  Pcicr,  wlicn  hr  liad  by  llic  rjudynients 
of  God  rocoivcd  the  lot  of-  the  apostolic  sec  of  the  chicf  of  llie  apostlcs 
Pt'lcr.  rbocame  liomiurahli/  conspicuous  through^  apostolic  conduct  also.  Hav- 
iny-  iiKirtilird  '  bis"  limbs  npou  the  carlli,  aiul  di'votc^d  himsoH"  \\liiill\  ti> 
Sjtiriluul  lliiiif/s  and  to  \ioa\('n,  aiul  liaviuL;  in  kiiowlodge  clenrlji  socn  tlie  hiddcii 
})n/x(cries  in  ibc  Holy  of  Ilolics.  he  Unirj/it  and  proch'umcd  tho  right "  opiiiion 
iir  fdilli  in  iho  Father  and  the  .Son  who  l)ccame  incarnale  and  bccamc  man  and 
the  lloly  Spirit;  and  by  means  n/'his  God-inspircd  writings  ho  riclih/  ilhimin- 
atod  Ihc  church,  irliilc  he  oxposcd '  und  drnwiislird  Ihr  rrror  «/'all  berosies  : 
liy  wliosc  prayors,  wc   hrscocii "  tlioo.   Chrisl,  God,  aboUsh  "  and   vcnidvc  (dl 

1.  I's.  XXIV.  .">.  —  ■-.  dorr.  '  viilo  ('J/rjjo;)  of  God  inlicrilcd  '.  —  H.  Corr.  '  was  adornod  willi  '.  — 
'i.  C.ol.  IM,  .")  (nol  (luolod).  —  .1.  (;orr.  '  llie  '.  —  f..  Corr.  '  liuc  '.  —  7.  Corr.  '  and  morked  al  '.  — 
8.  (;orr.  '  ciilrcat '.  —  9.  Corr.  '  put  to  .«ilcnce  '. 


P"]  C)N  TIIK  IIOLY  JULIAN  Tllh:  PATRIAI'.CII.  659 

\^r^  .oo^aircTa  o^-o/  U-jl^o  'jjai.  ^.^jv/,  rslx^Ha  U-^ji^o 
Än^airsT  t^S^kT  jL^ä.^^  ^,  oö,  .)>_^io    rsT^Aw  U-^^^o 

U^iL^  |jU_^\  ^^u^  ^3  ..^^^  coLn    It^-;^.  J.^;!^  .JoCSs  io^ 

a  Corr,   4^0.,.  —  h  C.on-.   ;^;t;  ^^,.  —  c  Cnrr.  ^..•o,  ^.  -^  d  C.nri:  „c^..  —  c  C.irr. 

jDaa..m^.  f  dorr.    ^)__:>ai.o.    g   CoiT.    -of^(. 

1.  A  ^.-.Ifl,.  _  2.  A    >.«^\a^.  ^  ,.   .V   ^^^^..  _  ,,.  B  «^,    ,„  ,-^,3,,   |,,_.(,5  ,      ,^,^  ,.  ,..j 

\al.  Par.,   l,s,819  »-v.  --.-,.  aL!  |C\-1.^-. 


Ilic  divisions  of  tlic  churches,  and  dissolvc  ami  ilrmolish  all  lirrosies;  and 
admit  all  us  thu  bondiupii  to  the  porfüm  ami  1..I  of  thy  saiiits,  as  tliou  alonr 
art  good  and  merciful. 

On    THK     llnl.V    .IlLIAN    THE     PATHIMICH     NVIK.     WVS    SVNCL'M.IS    To    TilK     SAMK 

Pktkr   ms   predecessoh;   of  tue   same   John    Psvi.tes. 

196  —  I  —  V.  —  «  For  the  glory  of  thy  name,  Lord  »  '.  —  Julian,  aller 
l"'in-  filled  wilh  the  riches  of  right  doctrines  %  aiid  evangelically  rs|n„i„„. 
111  eondaet\  with  Christ's  liolp  fought  and  conh-ndnl  (H/„ii,sl  llic  inveutors 
<'>d  r/ucf.s  of  heresies:  Tand  Uuis  '  he  appears  also  l.y  tiu'  jiulgmcnts-  of  God 
as  the  tnie  hoir  an<l  iiiiilator  of  Peter,  tlic  high-priesi;  of  rihe  cily  of  the 
Antioclicnes''  :  wli,.,  Iiarin;/  been  cxercised  by  coiislant  laboiirs,  and  Ins  flosli 
liaving  wasied  away  hy  al).s(in<'nco.  longing  to  he  reh>asod  and  lo  iiiigrate' 
to  God,  .VW«  r,.eceived  hi.s«  dcsire.  in  tlial   lir  altained  to  fh..  pcaeefui  liavens 

1.  Ps.  L.XXI.X,  9  I.XX.  -  2.  CoiT. '  dogmas  (6ÖY(iaTa)  '.  -  .3.  Corr.  ■  coiulucling  liimscir  '  (witli  particIo 
n-presontinf.  5^  „r  yi).  -  4.  Corr.  '  lioncc  '.  _  5.  Corr.  '  volo  (i^^o;)  '.  -  ,i.  Corr.  roprescnün?  ,r,; 
AVT.OXEO.V.  -  7,  (Jorr.   '  Iravcl  '.  -  8.  Corr.  '  was  admitled  tu  (roprosenting  Yii^Mn)  Uio  '. 


660  HYMXS  OF  SEVERUS.  [248] 

oiicxSpi  -.^ÄOVS  y^  ^^^£Q.^:m  '..^^ySys  a3l.*n   )j;oiai.  j-ail^äÄ  ya.^ 

♦  ^■iX\   ^)a— ii/a   00CV3J 

•  Jv-Jau*  ).*:i0i"O  ji-»»^^'  )-.JoN^/  ,-3  ,»L^a^  )-»-»-o  '"^^J 
jj    '^oi-io/;    ):,   '  \    «.iuTjla*^   ^oia  V    ..    a273<L   '"^^ssJi^    rST-ncn   J^^ 

|_-.ovJ^  ,  ^  V  ;«n   ''r^r^nr^^  r^ivxä:;\a  ')la_a_u:i.;  JLiCL-it.i  ^iö 

a  Corr.  i--'^-"  pn^c^,,  —  b  Corr.  ^l.q«1^^.  —  c  Corr.  i-jo-^-o.  —  d  (^orr.  lo^^j  ^.   — 
e  Corr.  ^oo,^^  .^ouii-  —  f  Corr.  pov»!.  —  g  Corr.   i  for  »,.  —  h  Corr.  p^...  —  i  Marg. 

.|-pt>^    t^r-!   övt^l  -m;    |l.aoo\>o    .  |N.«.j   Its^io  P^o  |lt\.'>ij,o    |Lo>.j|    .  ^>.i^s>  ^ai^ioVoi  \>wOOi  otv^oj    .  |  .m\'o-o;. 
1.   A  uB^dflttS.  —  2.  A  pl.  —  3.  B  IW- 


(if  llic  u)urriii(i  liopc  r;/'  ///r  ])lf>sscd  ///'■  af  Ihr  kwcjdom  ^of  heaven  '.  Celebratiiifj 
liis  mcmory  ^vi^h  praiscs,  we  supplicate"  thec,  our  Saviour,  by  bis  prayers 
havc  pihj  (iiid  mercy  upon  us. 

On    tue    IIOI.V    JülIN,     S(JN    Ol'    Al'IITllOM.\,     1  IRST    ARCHIMAIS IHUTE 
OF    KeNNESHUE;     OF    TUE     SAME    .loiIN     PsALTES. 

1 97  —  I  —  VII.  —  «  Upon  thee  was  I  cast  from  the  womb  »  ' .  "  He 
toiled  for  ever  and  he  shall  live  again  unto  the  end  '>'.  — The  gieat  licad 
and  cliosen  governor  '' of  our  socicty.  .lobu  the  iri.sc  in  Cml,  ^like  the  prophet 
Samuel  was  set  apart"  and  offcrcd  lo  the  God  ol"  all  hom  ihe  womb  of  his 
nwtlicr.  Thcrcfore  all  Ihr  dnijs  af  liis  lifo  hr  carefiilly  avoidcd  lalsifving  ^liis 
mother's  'vow;  but  IVoni  his  boyliood  he  lovcd  the  chaste  life  of  monaslicjs/«; 
//(  ihal  ho  troincd  bis"  flcsb   by  labours  of  asceticism"  and  toils  nnd  bravely 

1.  (Juir.  '  and  licaveiily  '.  —  2.  Corr.  '  ontrcal  '.  —  .3.  Ps.  i,xxi,  ü  '.a  \.  —  'i.  Id.  xi.ix,  i)  l\\.  —  ä.  Corr. 
'  wiso  '.  —  G.  Corr.  '  liaving  bcen  like  Samuel  given  '.  —  7.  Corr.  represcnting  iiTjtpMav.  —  8.  Corr. 

'  tlie  '.  — 9.  Col.  III,  ö  «  Mortify rornicalion  and  uncleanncss  and  passions  and  evil  dcsirc idola- 

try  » (verbal  diir.). 


[249]  ON  THE  CHURCII.  661 

^■<^oi  VL-i.  d\^K!ä  .T^acn  '«a-iLJK-jso  Jou^jJ  '  yoofK^s.^sj>o  ^j  ^öi-s 

•:>|j.j^^»   ^-^k^eu^Vn    TvnC^CVX   ww.JuiLj;o    \^gVCV^il.n    joji/ 

a  Corr.  -to,;.  —  b  Corr.  .^_-aiy>.  —  c  (^.orr.  v?^'^-  — •  J  Corr.  ^.-«.y>.  — ■  e  Corr.  (is.-^;  lo^^a».  . 
—  f  Corr.  ^^J(.  —  g  Corr.  ^^io  clo^jo.. 


brought  it  into  subjoctioii  to  the  spirit,  irliile  iu  zeal  and  in  meekness  he 
^was  raised'  to  tlie  pattern  ur  mudel  of  thc  yrcat  Moses;  seeiiuj  thal  in  tlio 
one  rhe  refuted-  and  overcame  the  enemies  of  the  truth,  and  in  the  other  ^he 
entreatcd  God  for  '  them;  bosides  the  fact  that  when  hc  stood  before  the 
king  he  uscd  buldness  (•rcapp-/i<7tx)  ou  behalf  of  the  cause  of  the  faith'';  and 
accordinghj  he  was  honoured  und  distinguished'  with  a  glorious  crown  of 
confession  :  Ijy  whose  prayer",  Lord  of  (dl,  adniit  us  also  ///  llnj  i/rare  to 
emulate  his  faith,  and  to  praise  the  riclics  of  thy  great  mercy. 

Again   hymns  on  tue  church. 

A  lujmn  tliat  iras  spokrn  bij  the  patriarch  Scvrrus  irhcn  In'  ctitcrrd  Acgae  to 
tneet  Uijpalius  titc  mastcv  of  the  soldiers  {(jz^x--n'ky.x-ri;),  irho  was i/oiiig  down  to 
the  huid  of  the  Persiaiis  on  the  2älli  of  the  nuinth  of  Jidi/  in  the  teiith  (t^sxxxTi) 
indictiou  (517). 

198  —  I  —  VII.  —  K  This  mountain  which  thy  right  band  gained  »  '.  ^ 

1.  Corr.  '  ran  '.  —  2.  Corr.  '  overLIirowing  '.  —  :i.  Corr.  '  rccoiiciling  Uod  to  '.  —  'i.  Corr.  '  roli- 
gion  '  (reprcsenling  eCaeSEia;).  —  5.  Corr.  '  aJorned  '.  —  G.  Corr.  '  prayers  '.  —  7.  I's.  LXXVili,  51,  nei- 
lliei'  I'  iior  /..v\. 


G62  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [25p] 

.•'^jjiäJ^a-  TVJ.JS  \ rSl^TXOLin   tfLkÄOT^   JV-^,  7^-*?  U'i-'l    '^^>^j   «-öt  .)^V^ 
ua.^cvL.'n  jJSww-^^  )lov-*-aLÄ;  Im^a/  '  jL—  ^cvlkjoJ^a  ^^!%0.  )oo«  jJo 


ä  Alari^.  ^/  :  öv*üo  ^\^  l_i£L- v^  Po  cn\.av  ILt^i/  J--o-^'  »^/  ..-i^f)  P;-ioo  l_.po  >*ifi  -»*;  yC^Oli  'L^iofo  .^i-i/; 
^(  (siCj  ^3^^  _^.Vojio  .-jtotiii  -,:.■/;  IjSiS  ^*o.  |oi  ._ci*:^(  p  p(  ^io-^  ^oj  ^|  .  öi*^(  V  |-j/  v^  ';^°' 
^oi^i     u)^o    -.^Aa^i,  ..N     •  .  1 . 'i . s     NO-.;/     ■  ^o  n '=M     ->^-M  v>    ,»1.1  -<'^..^ro     w..^ .  I ^  ■  ■  m  v>     >  . i ■  'i  i    yOLf_i    ^^s^^    .  N-.|  i «  >?/ 

^ on'^ N  > ^o    jLg^nN    p:«    ;jk^  ^l«   (slC)  s^/    .  Ua»   oit^\a£3uio    Loojo    .^\ajo    od)    )N*  i  ->  «;4i-Wo    [SIC    P-oJ  .  ■  it  lO   (LoVop    0.L/0 

.  ^Oi^    pj:,o    w^^Ä*.'too    ^    )La^o  ^lO)  .  L|.^o)    pO]    ^^;.,wSo    ^o^i^^I^    \>.ajLj*    — oia;i-    >s/     pjoi    N^.ojL^  ^^^^00.    d   .Marj4'. 

'sie)  )NjO)_i  |LV*-*3  ^3j.3   .  V^lJ  ^Q-Oij-i  PI  ^IS.:»  )oi   .p.i.11/   -i-llS-oj;    1.jlj;\  Looi  wot  pJ.i  ci  .\  noj»  f^ps.    -H^.»  |»aiopo  ^ 
■  IlSjclüvi;  |[^cd(  oui  .|L^»Ä^.   —  e  B  marg'.  .|^.;   ooi    liojopo  ^.  — -  f  Coi'l'.   |N..-.»v>. 


Bless  and  kcep  iho  catholic  churcli,  ()!  Lord;  wliicli  is  depictcd  or  clclitiratcd 
upon '  tliy  liaiids  by  nmin.s  o/'  doctriaes",  aiid  lias  not  Leen  establishcd  upoii 
llie  fcchic  sand  ^  of  llie  pliantasmal  illusioii  af  thc  error  of  Eutyches,  but  is 
founded  ou  tlie  siij)r((scnsiiiil  \\e;u\-sUn\G  '  of  tlie  coriier,  irliicli  i.\  the  ^^'o^d 
wlio  bccamc  iiicariKüi;  IVüiii  uswitliuut  Variation  and  perfectly  and  Iruly; 
who  joincd  and  unitrd  ns  men  who  were  separated  and  rcinoccd  l'roni  the 
hoavenly  Fatiior  and  is  not  dividcd  nr  In  ani/  icaij  separated  into  two  nalures 
after  the  inexplical)lc  iinion;  about  which  ohurcii  also  the  propliet  David 
sinj^s;  «  Tliings  Ihat  are  glorious  bave  becn  spolcen  of  thee.  ().'  v\[y  of 
(lod  »  •'. 

1.  Is.  xi.ix,  l'i-l.s  «  ,Viul  /.ioii I'iirgrl,  1  will  Ulli  fiirgiU  licr.     'l'liuugU  lliese  forgel,  I  will  luil  fui-gol 

Ihre Qiiickly  sliall  lliy  soiis  coine.     'J'liv  destroyers a  brkle  ».  —  2.  Corr.  '  doginas  (Söyiiata)  '. 

-  3.  Multli  vii,  UG,  2"  (verbal  iinr.):  11  Cor.  iv,  11,  12  (ref.  ikiI  givcii  and  cilalidn  appy.  oul  of  place).  — 
4.  Ps.  GXVii,  22  '.vv  K  Tlic  slone  tlial  llic  huildi'i's  i'cjecU'd,  il  lialli  boi'omi;  tlic  liead  of  Uie  corner  ><: 
Is.  xxviii,  IG.  —  :>.  l's.  Lxxxvii,  :i. 


[251]  ON  CONSTANTINE  TIIK  KINC.  (163 


r^i 


yc    \    t    Y  .n    j i)    Vi    \    vijNi,.^  p;jo  ^■i-.vy  ^*i*ii-  \^   —    \js    —    «Ü3    —   ^^~^ 

j  ■  N^  )j/  M:*  )^^)-A  '')^r-  )!°«  '"'^^^  .).-wiaA-:\  rsf^aoT  lo^  |jooj\ 

^^♦""^JLio;   ).ia-«,L\   ^\l*\n 

•.■  f%,-%\'s^«     ^läJos     ■  ^tt^'v»     vlio)/     ^.ynN    -•■■li.-^j     OiN:::i^oi     ^xoC^-io    ^.Viojjo^    ^  ^^  l^  1 

a  Corr.  ina^o.!..  —  b  B  marg.  .p».;  0Ö1  liojopo  ,io.  —  c  B  marg.  .tio.;  oä,  iJo^po  ^.  — ^  d  Corr. 

|oN-»(o   .   sie    I  .nna-;.   G   CoiT.    /^;- 

1.  li  ms.   Il-A  ''^v.  —  2.  U    IS.SI'J  1^-/  with  /.-V,v   ;ind  I'.  —  3.  B   adJs  »-v»-   —  '1.    A   u»ai-g-j|Ö.Äa)aß 


Anothcr. 

|*j»j  —  II  —  VIII.  —  «  How  lovely  are  thy  tabernacles,  mighty  Lord!  » '. 

—  A  haven  afpracp  and  uf  salvation  is  thy  cliurcli,  O !  Clirisl ;  which  by  uicaiis 
of"  psalms  -  and  saiiij.s  af  tlie  Sjiirit  glves  forgiveiicss  of  und  cicansing  froin  sins, 
and  thrvchij  lifts  and  raises  tlie  mind  to  the  li('i<jlit  of  lieuven.  Tlierefore 
I  ask  ontj  request  of  theo;  and  I  heg  for  this,  Unit  1  niaij  hc  admitted  to  dwcll 
in  tliv  höh/  house  all  tlie  days  of  niy  life,  and  so  rcjoice  and  Ix;  (jladdcncd  wilh 
Ihe  splendour  ■'  of  Ihtj  (jlonj;  and  maij  be  in  it  in  confidcncc  as  '  in  a  strong  ' 
city,  and  may  ultrai/s  be  admitted  to  niercy  rfroni  tliee". 

Ac.MN     HYMNS    0>-     TUE     \  ICTOUIOUS    ANU     CllUlSLlAN     KINGS. 
TllK    MliST   ON    TUE    VICTOIUOUS   CoNST.VNTINlC    TllK    Kl.NC. 

200  —  I  —  II.  —  (c  Before  the   Lord  the  steps  of  a  man  are  estab- 

1.  Ps.  Lxxxiv,  2.  —  2.  Corr.  '  Service  '.  —  i.  Id.  xxvil,  '1  (uuL  «luolud).  —  '1.  Id.  uxxi,  3   not  quoled). 

—  5.  CoiT.  '  of  sliengUi  '.  — u.  Cloir.  '  lliy  '. 


664  ■  HYMNS  OF  SEVERUS.  [252^] 

caitt^cvL'n  r^^ux«^  jlJJ  r^aco  )>^  ^^qj-s  v-^^  p  .^roa^ojÄ  )-....N < 
>i.jsV/  ^    cn^al  sJLJLoa   rsf-Hja  .•x.arcr";^   rslnn    rdi^j   '\>3*Co-:\ 

<^Oa^    )  ^^  \  N."   yoy—o^  oöi  )^^  vi\      >>otr>  ,\  n  i   jK^'^;   w^v^/?^   •.usa^^(« 

a    iMarg.    aa,    ..o,qj/     IovSso    ),...ivi    n>.Q-«-     »-j    ]lt     .\J~iV^    r^^    Po    I '  I  ••■  n    ^    |J    |..^Si     JUQi.opS      l-fe-^".^! 
p/    )13(   -.pkj^j    ^    looi    |I    -.wO-»    L;j.Cvjd(>    |l;-.rr;    -^l    ^>    yOi^    p(    \».>ti^    .\>..Ci^    >Njo    -'/IN:^^    t^-^    ^    oivi.n;> 

.j_jti£j  \>,QjL->  I  ■  -^ ^--  p(  .öiN^^o  oiisi-^xD  muvj  i^io.  —  1)  Corr.  |^i— ;  •,..ä».  —  c  Corr.  ^/.  —  u  Corr. 
t^vj>  )oo,.  —  e  dorr.  ii-Xio.  —  f  dorr.  is..|iq\..t>jL^  p.  —  g  Marg.  iccbo»  .(ita  abbr.)  ..^^joI  ^o^. 

.|l!v\Q^o  |i-"-^  P-ioi    .1-3/  ^1  U !  /-(  (-OQJ  ou^Qj   ^v-o    -v»  v«>l-°   1°-^  IV^».^-   —    ll  B  marg.    Ita^y^   ^ 

.|j.>  od)  .  —  i  Corr.  j-Acias   ^^.3.0.  —  j  Corr.  ^ii/;  ^oji-ü.  —  k  Corr.   looi  ^.ijo/  i^.;^;.  —  1  Corr. 
I  (sie). 

1.  A  1^001.  —  -1.  A  v;-!"''- 


lished  »  ' .  «I  will  sing  to  thy  name,  he  maketh  great  salvation  for  his 
king  »'.  —  '  Not  from  meu  uor  tliroiigh  man  '  '  came  tlie  calling  to  Ihr  ehrt 
Constaiitine,  tlie  believiiig  '  kiiijj.  but  throunli  Jesus  Christ,  evcn  as  to  that^ 
great  apostle  Paul.  For,  having  cirarly  seeii  in  tiie  sky  the  resplemient  sign 
consistiiKj  nf  the  fonn  ol'  the  Gross,  lie  believed  ihat  he  who  Tis  God  from '' 
the  begiuning,  llie  Word  of  tlw  Fatlier,  beoame  flesh  for  our  sake  Twitliout 
bcing  changcd,  aial  Ijecaine  '  trnltj  man";  and  accordingly  tlic  king,  having 
rejoiced  in  tliy  strength,  and  having  greatly  exulted  in"  thy  salvation'",  as 
Ihc  (jreal  pwplict  David  siiif/s,  callcd  and  gathered  togethcr  to  liiinsc!/'  the 
prcaclicrs  of  tlie  orthodox  faith  riVoni  llie  fimr  (jiiarlers",  and  expellcd  fmin 
Ihc  rhurrh  the  madness  of  Arius,  whu  '"presumcd  to  call'"  the  Word  wlio 
is  bcfore  the  ages  a  creature;  and  fnrlhcr  also  he  checked  beforehand  and 
unnihilaled  the  inipicfy  of  thosc  who  divide  Emmanuel"  into  two  naturcs, 


1.  Ps.  .\.\-\.vii,  2a.  —  2.  1(1.  xviii,  50,  51.  —  3.  Gal.  I,  1 ;  ibiil.  11  u  liut  I  declarc from  man,  nor 

did  I  rcceive  it Christ  '.  —  4.  Corr.  '  religious  '  (represeiiting  eOatgint)'  —  5.  Corr.  '  the  '.  —  6.  Corr. 

'  \v!is  God  in  '.  —  7.  Corr.  '  liaving  in  invariable  fasliion  boconie  '.  —  8.  John  i,  l'i.  —  9.  Corr.  '  be- 
cause  of '.  — 10.  Ps.  xxi,  2  (not  quolcd).  —  11.  Corr.  '  in  all  places  of  llic  earth  '.  —  12.  Corr.  '  called  ' 
(roprescnling  IXttt).  —  13.  Uninlelligiblc  corr. 


[253]  ON  IlON'OHIl'S  THK  KING.  C65 

a_«.o  vi  \  ^1/1   . •  t  m  i'l / ;   oö(^   COJ    V^  f.^  ^^^!   ^öus'    \<  il.nq    V;^i 

o-j-jul/    ).ia.icüKi    ^1    '  )jL^^.<i^SJlii  .r-»o|;    t^po   ^bco.    vOO(N^^..io;   .o(?k^ 

'>\^i  vjoa^-m;o)l;   01'^  .-(jl^^     vCDO^icu/  jjJS.^a^    ^''^'^^^! 
•;.j.°>>    T^jOfSJT^  )">\.  nA  ,_.o|i   yas.   ■.f.ii^z,  --X..  Kaj    [s^i^  —  o  —   TV    —  /» 

^^aOXtCVtX^   )^  N.  V>   '»o    jVa-^»^;    'yO^löi   j-X^'^;    ^.Cl^   jJ/    «^CDCL^'XP 

a  (^orr.  ^.  —  b  Corr.   |ooi  le^^j-s   ^.  — ■  c  H  marg.  .po..  00,  (laio^sc  ^.  —  dB  marg.  ^ 
..^^DD,;  os>i.  —  e  Corr.  |ooi  iL  -ü-J  ■■>..%■..  —  f  Marg.  \i:^<o  i-po/.  ijül^o  ^. « . -.n  ^^  oj^j.;  Mr-(   -l-'f^; 

.1-»»/*  öv.v^.aL30  lyvv^-^o  .^)a...3  ^^  ^|  oooio  .  ).^a.\^  vO^v^  )00)    JoU   )J»    Ijü/   ^^^^^.mo    ^j^^ISko    ^^«  n  >i(Y>o. 


Hn  that  he  /n'mÄe//"recognises '  him  wlio  becanie  incarnate,  wlio  was  crucifieJ 
and  sulTered  and  died  in  the  flesh  for  our  mlvation,  to  be  one;  and  he  fitrlhcr 
rebullt  and  restored  the  holy  churches;  '"■svho  is  -  tlie  beginiiing  uf  all  the 
believing  kings  ulio  were  after  him;  of  whom  David  sings  with  us,  «  The 
rulers  of  the  peoples  have  been  gathered  together  with  tlie  God  of  Abra- 
ham » '.  Praise  to  thee! 

On    TIIK    BLESSEU     HoNORIl'S    TUE    KINf;,    THE    SoN    oF    ThEODOSIUS 

TIIK    ELIIEH. 

201  —  I  —  VI.  —  «  My  soul  hath  gone  out  at'ter  thee  »  '.  —  W'ith 
David  the  diviiie  king  the  reiigions  Honorius  said,  1  My  soul  hath  gone  out 
after  thee  and  thij  rifjlit  liand  hallt  lielpcd  mc,  Lord  » ;  and,  ''siuce  he  thirsted' 
to  be  adniilted  lo  inherit  the  kingdom  of  hcaven,  thcrcfore  the  pride  of  the 
temporal  kingdom  was  reckoned  as  nothing  beforc  him.  but  he  longed  for  the 

1.  CoiT.  '  by  recognising  '.  —2.  Gorr.  '  liaving  bccoine  '.  —  3.  Id.  .\Lvn,  10  iiiol  quoteil}.  —  '1.  I's. 
L.xiii,  y.  _  i.  Corr.  '  tliirsting  '. 


GG6  HYMNS  OF  SEVERUS.  [254.] 

■  N«  Q-,^0  .otym  ^\  jjil^Lioa   Joch   VS-Ä^l^iO  ).^ö,   Xiuss  .)oot  u  V-^^'^^ 

•  .^o);    r^3n   \^2>J   y.*/   ool  V^/°  ,'rsfacn   jojLbw^lS^io  )laxi_.;jo   |ia°Lai   ^ 
T^^na^iT^  ).:lS.^o  ).>^-3J  i-»o);   t-i-v^  ^^  ^'■o...  i;os^  -oto^c^-  —   o  —  T^  —  va» 

y-ft    1*1      'cJl!^    Kj/    ^JlH      >/o    .y.\    w-O.K.IlJ    "oC^    N.J  /    ).Ko';\      t^-V.    C\^ 

a  C^irr.  pp-io  i.»aa.\.  —  b  I>  inai'g.  .^o..  ooi  |;a^^io  ^.  —  c  Corr.  -d).-  ^^.  —  d  Corr.  ^ 
;<AJ.io.  —  e  B  marg.  itoji^.  .-^.;  -o,  ^.  —  f  (mit.  ov\  'sicj  !,a^/o.  —  g-  Cori'.  -o,a^L>oi.  sie  . 
—  Ii  Ciirr.    ..N,n.^-..i 

1.  A  ^^-  —  2.  1(  niarg.  PpaTiavo;.  —  3.  B  marg.   Oua).£vTiviavo;. 


lil'o  ol"  tlic  saints  who  are  oii  nionu'iains  atul  in  caves  ' ;  aiid  he  liuinblcd  und 
trained  liis  llosh  hy  mcaus  of  fasls;  and  iiiidei-  tlic  purplc  and  the  royal  robe 
he  wore  a  garmeiil  madc  of  liair,  rwhile  he  practised "  cliastity  and  justice, 
and  Said  ^  agaiii  lik(!  tlic  grrtil  prdphcl  David,  «  I  am  .solilarij  ur  aloue  uiilil 
I  pass  away  ))  '  :  who  also  rai'icr  he  has^  lakeu  his  JDuruev  is  with  Christ 
oiir  God,  wild  (jrciilh/  glorifies  all  thosc  wlio  love  hini. 

U.N     Gl(A.Tl\.N    Tllt;     KING,    TUK    SD.N    Ol     VaLL.NTIMAN    THK     ELÜKIi. 

202  —  I  —  VI.  —  V  Blessed  is  the  man  that  feareth  the  Lord  » ''.  — 
David  the  dirinc  prophcl  aud  kiiig-  bore  Icslimony  tu  Soloiiuin  iiis  soii  itt  the 
lioiir^M  V  liich  In:  \vas'  departini,^ /)»»)  tlw  lifc  of  timc  and  said  to  liiin,  «  Know" 
the  God  of  tliy  l'alhers,  and  '"pcrfurm  bondservice  "  to  him  :  for  if  tliou  soek 
him,  lic   will   lic  louud  of  lliee;  and,  if  thou   Icave  him,  lii;    will   Iravc   llioc 

I.  Ilel).  XI,  :)7,  :t8  0  OlluM's  woni  about in  llic  clesert;  and  in  caves  aiul  in  iuilus  of  tlie  carlli  •■. 

—  2.  Corr.  '  practising '.  —  3.  Corr.  '  saving  '.  —  'i.  Ps.  cxl,  lo  (not  quoled).  —  5.  Corr.  '  haviiig  '.  — 
II.  l's.  cxii,  1.  —  7.  Corr.  '  wlien  '.  —  8.  lU  Reg.  ii,  3,  i  (not  quoled).  —  9.  Corr.  '  malvc  tliyself  a 
l)uii(liiiaiL  '. 


[255]  0\  Till-.  HLDKU  TIIPIODOSIUS.  667 

'^IV-.  )ta.aJ^^_io    VL^o     :o.ts-3  oa..Lj';>   )~3t-I^j   T^tf\..A_l_k.X»a\.^  j^ö-^ 

^OCOOT^iLlo      )V-0      )_;Q.nX3/     ^^    ).,.., .501.     ^wVl    )jÖ».0     ^Sk«',:^    ^D    ..v£Q„,i^OJ 

j^Mry\  ^Qy.  ^l  .  '^IdÜ^JiCU»;   rdnÖ-L  o-ilSoO  ^"is-i^;   )joö/    /'y^; 

OJLlIal/;     vOJOI    .     «  >>n  «O    )).iO      ).Ju.^lo     IJ'-Öl-s/     "^i^O    -.1-3»     >XDQ.jv^D01o)Jl    ^>>J 

T\  )U  oJ    jot^jJ  yciL^i   -  »t^_3j     Uy^l    -y^  ^<^l°  <^v«"  =>^  —  o  —  T^  —   Vv  i 
oot^K.t  v>;  |-A.jta-<JS.   )ou^    rtfaco  )a~<^/   :).-.^j-«  ^^*|v-flQ.^/;   j-ail^iö 


a    Clirr.     INi—;   ;.qio.   b    CoiT.    ^=J>    ILaii-icuo.    C   Corr.    |-;.io.  d    (.OIT.    ^    ^.^-üLio;.   — 

e  C.orr.  ;.HT<\in^;  ^-^o,.  —  f  Corr.  i^o  (for  pj?).  —  g  B  marg.  iLoa^-io;  ....  (sie)  -o«. 


utterly  ».  Wliicli  lliiui^s  the  believing  and  God-feariiig '  kinij  Gratiau 
Avrote  upon  the  siipi-asensiial  tablets  of  his  -  lieart,  and,  liaviag  witli  ■'  tlie 
kingdoiu  iiiheriled  Hhe  orthuäux  faitli  ol' liis  fallier,  dissolved  «//r/  (iiutihildtnl 
the  madness  of  Valens  bv  summoning  the  orthodox  high-priesls  from  exile 
(s^opi'a)  and  restoring'"  tliem  lo  llwir  rhnrclws.  ßy  their  prayers,  Lord  of  all, 
bestow  both  upon  Iiim  /)//  tluj  <jmre  and  upon  us  who  praisc  theo  the  eternal 
and  blixsfül  niansions  in  ihy  kingdoni,  according  to  tlic  ubundance  of  thy 
great  mercy. 

().\  IHK  ELUE»  TllEoUOSlLS,  \.MI  ON  TUE  IIOLY  IILNDKEU  .\M>  IIITI  FMllKliS 
WHO  .\SSE.\1IU,EI)  HV  UIS  Cc  iM  \I\.MJMKNT  .\T  Co.NSTA  VII.NCJI'I.E ,  .VdVINST  TUE 
FlOUTEHS    .S.(;.^1NST    TUE     Sl'llUT. 

203  —  1  ^  VI.  —  "  Come,  hear,  and  I  will  teil  you  »  ".   —  As  after' 
tlie   God-loviug   illitsirious   kiug  df    Israel  lle/.ekiah   God    raised   iip   Josiali, 

1.  C.oir.  '  religious  '  (representingeOoeSin;).  —  2.  Coir.  '  Uie  '.  — 3.  Corr.  '  in  '.  -  -  '1.  (ioii'.  '  received  '  . 
—  5.  CoiT.  '  baclv  '.  —  ü.   l'~.  i.xvi,  lü.  —  T.  IV  Heg.  .\xi,  l-.\.viii,  •.!.".  jiul  «[iioled). 


668  •  HYMNS  OF  SEVRRÜS.  [256] 

rsfctcn    jv.^;    GOT    'vmn  >*,^)^mioo  '' |.Läcuoiio    »Kjs   ^J»   ioaoi  •JpN.a 

aaa  uöa_-^.Ä>o;o|  1  )^;  t^äI^xI  ;>eua5|a  «WT^apr^  .-^»a-;/»    oiiov-Q^^ 

t_*.i  .•jKjt_,-D    )la^ts._i^M;   Ji.a^Ji2^iai^o   ^"^   ).-Joo/   lo^ojJiK  .jju.^^ 

.  •  •  • 

^T\  "^^-3  ^^oi    .«-»^.-.j/a  oa^^  'jjL^^lo;  ).^a.i    ^!7a  'ooiük»  •.»^■•? 

a  C.oiT.  )^^.-!  r'.^.  —  b  (]orr.  iiojn'vN.  —  c  Corr.  -^j;.  —  d  C.orr.  ^,^:-^..  —  e  Marg.  ^fc.» 

J0.OO  .woi.j-s.    Po     N.|ji-^-oo    jij.A«/>   ^{s^    jl>ajpaj,.io;  l^nnm.ql     .tpn  ■  mn; -<ln|  )Lji.    ^    oWrS;    (SlCl    oöi    P^o^3 

.,;axa>  it^ij'Nj  ^.i.0,0  -v-Mi  po^4  jn-u.^op  I-3J.  -o,  noij  ^^.^  ^ttiioioiLio.  —  I  Cürr.  i;oi  ^-(>.  —  g  Lorr. 
^^J.  —  li  Corr.  ;.\  ^i*ai3^jo.  —  i  Corr.  ^(  ilo  foUow  .V).  — j  Corr.  yj^^  ^.  —  k  Corr.  ,.i>i.o. 


Iturniiij^-  wifli  diviue  zoal,  \\\\o  wipcd  out  (tnd  ext irjxi teil  fnnn  Israd  overy 
Irace  of  idolalry,  sn)  ai'ler  flie  believing '  Coiistanline,  wlm  banislied  the 
madness  of  Arius,  he  /<«/  [onrnnl  (tiid  raised  up  the  great  klni/  Tlieodosius 
\\\\o  e.Kposed'"  the  imiiirti/  o/' llio  hercsy  of  those  who  jßresiiDicd  tu  blaspheme 
agaiiisl  Ihe  Iloly  Spirit,  Khile  through  llic  huiidrcd  and  lit'ty  Iricd  instnictors 
and  holv  high-priests  lic  prociaimcd  and  lauijht  the  co-esscnliality  and 
kingsliip  of  the  Holy  Trinity,  and  iritli  Ininthlc  hcart  subjccted  himself  to 
Ihe  h-iws  of  tho  cliurch ',  and,  inasninch  as  hc  was  armed  with  rthe  orthodox 
faitli  it^rlf,  oblaincd  victory  ovcr  '  tlie  foemen.  Cclebrating  his  meniory, 
WC  ^beg  of''  lliee,  Chrisl  our  God,  '"giv(!  hini  d  phifc  und  peace  in  the  porliou 
of "  the  sainls,  and  upon  all  of  ns  liavc  nicrcy,  accordiiig  to  tirr  atntndaurr  of 
ihy  great  mercy. 

1.  Corr.  '  religious  '  (represeiiting  tintür^;).  —  2.  Corr.  '  inocke<l  at  '.  —  :l.  Marg.  '  In  tlie  matter  of 
tlie  decree  of  Separation  wlierebv  Anibrose,  bisliop  of  Milan,  soparated  liim  from  the  cliurch,  becausi; 
ho  subinittod  huinbly  and  did  not  resist  hini  or  opposc,  er  the  sentence  that  the  priest  pronounciul 
against  him;  as  you  may  learn,  if  you  wisli,  from  the  ccclesiastical  liistories  of  Socrates  and  Theodo- 
rct.  He  rcfers  to  the  victory  which  he  wen  over  Eugonius  the  tyrant.  And  these  things  are  set  down 
in  liistories  «.  The  two  last  clauses  should  probably  form  a  separate  note,  referring  to  the  conclusioii 
of  Ihc  scnlence.  —  'i.  Corr.  '  such  faith  overcauu' '.  —  5.  Corr.  '  entroat  '.  —  C.  Corr.  '  bolh  givo  liiui 
prace  \\illi  '. 


[257]  ON  TUE  CEMETERIES.  669 

^JLa^^      ^^      ■;■  vov^    PVio    ^La^    ^X^    l-ux»    v^'^m^    j-Loi,    jij\:J!    |ju.:.>     J      t^        J» 

"^l^/   |-^')J    Cvl\T^a   <i.aj3ot    voot-ia-i.;   ^-.'^/o   )^xaiö/o  JjLaittio  a^a^; 

a  B  marg.  .^yj>.t  (sie)  ooi  lioiopo  ^i».  —  b  Corr.  ^,;^;.  —  c  Corr.  -oi.  —  d  Corr.  ;.\  (to 
follow;.  —  e  Corr. 


I.  B  marg.  xGi|ievT»ipia  (sie).  —  2.  B  marg.  iravoexTa?, 


Again  a  iiymn  o>"  tue  cemeteries  (>io'.;r/iTr,pix)  wiiicii  ake   cali.ed  '  pandektai 

On    '    RECEIYING    ALL    ';     WlllClI    AMONG    TUE    SyRIANS    ARE    NAMED    '    STRANGERS  ' 
GRAVES   '. 

204  —  I  —  VII.  —  «  The  eyes  of  all  men  hope  in  thee  « ' .  «  So  are 
our  eyes  toward  thee,  Lord  cur  God  » -.  —  Lifting  up  the  hiddcn  eyes  ol'  our 
miiul  toward  thee  %  Christ,  Malier  of  all,  who  dwellest  in  heaven,  and  think- 
ing  upon  thy  saving  ainl  Ilfc-yivinc/  Gross,  which  of  thine  own  will  tliou 
//(  thj/  (jracc  tookest  '  upon  thee  to  iindergo  in  the  llesli  on  belialf  ol'  the 
righteous  and  oii  bchalf  of  sinner  ä,  on  tliis^  present  day  uc  crlcbrale  the  memorij 
of"  tliosc  who  havc  fallen  asleep,  the  poor  and  tlic  sIrangers  and  lliose 
who  have  returncd  and  (joiw  willi  ihcm  to  the  earlh  froni  which  tliey  were 
taken,  and  we  commemoralo  ihose  whose  memorial  is  wilh  thee,  in  ihe 
iiifallihir  liopc  of  the  resurrection  froin  anioiu/  the  dead  that  is  promisiulns; 
and  WC  cntreat  Ihy  mercy  with '  theni  to  admit  us  also,  when  wo  shall  cnd  in 
peace  the  span  of  the  lifo  of  time,  to  the  portion  and  inherilanee  and  the  man- 

1.  l's.  cxi.iv,  1.5  r.xx.  ^  2.  1(1.  c.xxii,  2.  --  :!.  Iliid.  1  (iiot  quoted).  —  4.  Corr. '  acccptedst '.  —5.  Corr. 
'  the  '.  —  (i.  Corr.  '  «licrcon  '.  —  7.  Corr.  '  Hicc  wilh  '. 


670  HYMNS  OF  SEVERUS.  [258? 

:).^oi5so   T^iij    >-^!»     )  m  co\  i^  061  ■^w.xto  laot^  -i^^  -^os  —  )  —   t^  —  oi5 


a  Corr.  ;.üo  a-a-LLJ..  —  1)  Marg.  .N>,aji-;  ooo^j»  ,U;a-o  ^-^!  UV>-»j  ^ä|  iQ-is^  -^(  ^^-001  ^  t^(  .^'^i^! 
]\*'yx  pii^  ^^0^01  ^jo;qj  ■Iov'^j  oi\*j  ^^  1-3»  li-ioao  ^  !s^-/o  .  oj;jxij>  v^010^^/»  l^»L  .*3J3  .-U*  s^  •■♦— ;  U^^!  V-»o|o 
It^joNj  ,mia._jo  .(Sici  \.^y  U-Xui  yr^  -^ — jnioo  .  lISju^  |l;;l  ^  ^-j.o  ^IqjA  ,..  m  ■  mi  p  .  |l.ni-io.Oi;  piJoKjo 
■  l-^i    lv^::i;o    U<x.>    U^io,^  j— j    ^   >Q — 10  .^  /^V>o;    «^  V^v^  o»"  ^io-ov-io  '.  l^i jJ  Uo  vV^™!-   —  C   L,Orr.    ;6^.  — 

d  (.orr.  ii^cD  j-^^itt-v  ^). 

1.  »  in  ink.  —  -1.  \   \^'<^-  —  :!.  li  l»-eoV=v  17,l:!G  IS.SI'.i  )»«>■.•  V  —  '1.  A  lll'v  —  ."1.  A  ovj^la. 


sioiis  of  /Af  ,/».s7  ^^vhoIll  tliou  Iiasl  lovecl,  ihrounli  '  tlic  intercessioii  of  all  tliy 
saints,  according  lo  //;(.'  abuiidancc  of  tiiy  great  mercy. 

A<;ain   iivmns  aitkh   tue    hkmum;  ok   tue   gospei,,  iiki'Kateu 

IlEl-OltE    TIIH    (Hil.ATION. 

205  —  I  —  I.  —  "  Sprinkle  me  with  hyssop  and  I  shall  be  cleansed  «■. 
—  Tlioii  wild  li\-  tliG  sprinkliiii;'  of  lliv  llvini/  and  diviiie  lilood  cleansest 
lliose  wlm  [larlicipal';  in  il  willi  l'aitli,  nur  licarls  boiiig  sprinkled  ^  and 
cleansed  Iiimii  crcrij  cvil  and  stniniiifj  coiisciousness,  preparc  i's  for  tlic  höh/ 
rcccptioii  (>r  llic  lifr-(iirin(j  mystery;  bcstowing  upoii  iis  by  its  moaus 
forgiveiicss  o(  uur  ofj'encc.s  and  sins  '"as  tliou  ahne  art  good  and  mcrcifui  '. 

.AniilhiT. 
20Ü  —  II  —  I.  —  «  Purify  me  with  it  and  I  shall  be  whiter  than  snow  »^ 

1.  Corr.  '  lliose  wlio  liavo  hcpii  lovod  hy  llice,  l>y  '.  —  2.  Ps.  i.i,  9.  —  3.  Hob.  x,  lO'^'i.  —  'i.  Corr. 
'  according  to  lliy  gicat  nicicy  '.  —  5.  Ps.  li,  vi. 


[259]  AFTER  TIIK  READING  OF  TlIF  GOSI'KL.  671 

).  ■«■  1  'KS  -.sjL^)^^;  j^o^;  T^JJ  j7V3.ä^O  JJLS;  l-^JxxIla  .-)o<^  ).^>^.>.^ 
'^  ^lajt^^jK^i  Ö4't-li|~3  ^3  CH.'^^')-^  .•|.l....V>'t  (AJ^^  I-s/;  ^K^oJ^a  mo^LX 
~T^\xJi^    ^.^;;o    ')_>^^   T^-*!    )'t-^!   )i.o  •> « m  i   Xkj>  :|ja/    aJH   'K^cü^i 


)..A-lj|^     T^-J3d\-XjC\      |..a2S-X-3     ^       oA    ;a,^mjo    ;.o 


lOAO 


i' 


I^;    ^_^}CV"ilJ^   '^)K_ii/o    jJ.;-^-20    :''^jL^.j;    '')la_ic-^^    ^x^ai.J>l 


acn  }is.SS..yso  )ch-^;  r^ii  |v-^jJo  :^j_-waL*.io  '\N__i.vl;  ^r^iJLa 

a  Corr.  ilojn-jNjoi.  —  b  Corr.  ^<wsv.  • —  c  Corr.  ,j^ai:>(oo  ^o^ao.  —  il  (idrr.  u^s».  —  e  ("orr. 
1  for  y  —  f  Corr.  ii»;.».  —  g  Corr.  ^i-;^i.io.  —  h  Marg.  u^y^  f^^-  .|.av^  Ui'^  t^^;  ik-u-s  .u^(; 

^  -S^      It^AO      .^-\    \*^.X    1^^    .  ^OlO»^-    OOOl    ^^OaA     |^V»0    .OV-^ÖA    ^      II^A.3    |00J    U^O      .  llüAiOO     f-iO»      ^uCDtOJ     ^^.^     wJ>'N>, 

hA^f-o    kA^f-D    OOOl    ^;_"ioIo    pv-/    Ldi.    Pt-"/     OOOl    ^^0.1^0    ooo)    ^.•-..;3     ^VNjso    .  M,^'A    OOOl    ^.  mi'vi    ,öo    ^VNjjo    .  j-A 
1.  AI;  \^ts^al-o-  —  2.  A  \'tO'.  —  3.  A  üin.  —  1.  B  P-^-^i-  —  .j.  A  <;^^;.»- 


—  Thoii  hast  in  Ihij  nicicij,  Clirisi,  Gotl,  ballied  us  in  tlie  pure  lifr-jiiviiuj 
water  of  regeneration,  and  hast  niade  and  rendered  us  sons  of  thy  '  heavonly 
Father.  By  ihy  '  same  merciful  condescension  through'  thereceptiou  of  lliy 
holy-'  body  and  thy  pirctoii.s  l)lood  rcmavc  tind  blot  out  every  poUution  and 
irickedncss  of  tlie  old  man  ihat  is  hiddcn  in  us;  and  rdeliver  iis,  I  pray  liioe  '. 

Anntlicy. 

207  —  III  —  I.  —  «  Come,  let  us  bless  and  worship  him  »  '.  —  Rcstrain- 
ing  tbe  turmoil  of  our ''  soul  with  mysterious  (piie  ncss  and  silcnvc,  and 
preparing  nur  Itcarls  within'  with  fear  and  trenibling,  and  covcring  tlie 
hiddcii  pupils  and  cijcs  of  our'  minds  wilh  jiKrc  and  divinc  ihougiits  as  witii 
wings,  and  looking  so  lo  rcccive  the  liviuf/  Land)  of  (lod  and  tlie  ^^'o^d  n-lio 
became  incarnatc  u-itlaml  rariatian  as  onc  who  is  nboiil  lo  ascend  to  lieaven 

1.  Corr.  '  the  '.  —  2.  Corr.  '  by  '.  —3.  Con-.  '  diviiie  '.  —  'i.  Corr.  '  savc,  \vc  oiitreat'.  —  ."i.  I's.  xcv, 
6.  —  6.  Corr.  '  tlio  '.  —  7.  Corr.  '  tlie  iinvard  iparts)  '. 


672  IIYMNS  OF  SEVRRUS.  [26q] 

^^K^/;    rd!>3  ^/    oS.  :)>mU;    KS-3lIi>   T^HHx  )»I  .'lS\o  .y^t  flooC^; 

ILn^m  ot\  N-/;  I  v*  l?o.i  vi  to  »*\  Nj/  |Nj;3»  IJ  liäaxoo  .^N-.(  I-jlj;_3»  "'^»^•^»o  '.Ul  |o-i-j  "'^^^  -M/  Poj  «^  wo  Iv-I^o/o 
-.ILio^o^v  ov^  N_.|  (sil'l  oVr-'P>o  ■  t^'r^^  ^  ^^  wLo^  M^.ft/o  .  .-.kL^-Aja  t^v^  lloS^w«  ^V^  )  t\  "mNo  .p/  ;  '^^^  p/  )■!  '^^ 
.|.«t^an  ^ov^o:>o  ;*^a-.^  iLolAO   .^In^mN   )<Oi  N_3;-l0  |oi   .^jtlbt    ^./o  ■  »  vtc^g^N  ^^;^o    .)..,->,  v>  ^^     )^  -^Xi  -t    ^^>>^iiAt  wOt    .-jtoj*. 

a  Corr.  ^^io/    1.  ^;io/  ^\  —  b  Corr.  p,Xio.  —  c  Corr.  ^aojvs.  —  d  Corr.  ^p.;.  —  e  Corr. 


itself,  inclining  our  necks  hcpirc  hiiti.  ^vilh  chcrubim  and  serapliim  '  (iiul  the 
rest  of  the  spiiitiinJ  cnmpanies  let  us  cry  ^and  say%  «  Holy  art  thou,  lioly 
art  thou,  holy  art  tliou,  Lord  of  Sabaoth;  the  heavcn  and  all  the  eartli  ure 
füll  of  thy  glory,  mercilul  one  ». 

Again  athcr  antiphona]  InjDtus,  stippo.sed  t<i  hc  the  composition- 
o/  ilie  samc  John  soii  of  Aphthoiiia . 

208  —  IV  —  I.  —  V  Fraise  the  Lord  from  heaven  »\  —  The  many-eyed 
beasts  hide  \\\elr  facos  front  Ihre,  not  daring  to  lo<ik  /'/(  (nuj  irini  at  the 
sublime  and  secret  ligiit  of  lliy  Godhead;  and  thou  didsl  consent  to  show 
thysclf  lo  men  Ihnl  orc  tmidc  ofdust,  not  according  to  thy  terror,  but  ''accord- 
ing  to  our  capacily '.      Gund  Lord  of  all,  praiso  to  thce! 

1.  Is.  VI,  1-7  i.KX  ((  In  the  ycar  in  wliicli  L'zziah  tlic  kiiig  died  I  saw  tlie  Loi'd  silling  upon  a  throne 
high  and  lifted  up;  and  the  houso  was  füll  of  Ins  gloiy.  And  serapliim  stood  round  him,  six  wings 
to  one,  and  six  wings  to  anotlier;  and  with  two  Ihey  hid  their  feet  (sie),  and  with  Iwo  they  flew,  and 
they  cricd  one  lo  anolhcr  and  said,  '  Holy,  holy,  holy,  Lord  of  hosts,  of  whose  glorios  all  the  earth 
is  full  '.  And  the  llntels  of  the  doors  wcre  removed  beforo  the  voico  wherowith  Ihcy  cricd,  and  the 
lioiiso  was  lilled  with  smoke.  Aiul  I  Said,  '  Woe  to  ine,  wrclclu'd  I!  since  I  repcnt  becauso  I  am 
a  man,  and  I  liave  nnclean  ups  and  I  dwell  in  the  niidst  of  a  people  that  have  foul  Ups,  and  I  have 
secn  the  King,  the  Lord  of  hosts.  witli  my  cyes '.  And  one  of  the  serapliim  was  sent  to  me,  and  in 
bis  haiids  hc  had  a  coal  of  firc,  wliich  lie  look  with  Ihe  longs  from  llie  altar;  and  he  touclii'd  iny 
nioulli  and,  said  to  me,  '  Lo!  this  liath  toucliod  tiiy  lips;  and  it  shall  tako  away  thy  iniquity  and 
cleanse  thy  sins  '  ».  —  2.  Corr.  '  ssying  '.  —  3.  Ps.  cxi,vm,  1.  —  \.  Gurr.  '  in  prii]iortion  lo  our  sirength  '. 


[26i:  AFTER  TUE  HEADING  OF  THE  GOSPEJ..  673 

'•••^*''?     T<'"\-VX3    y£>{)o    )aji    ...^.  N^„  ^to^;  ^^  _  I    _    CO   _    ^; 

)j)V  ^  '^Kia.\  K-qa/j    ^^io  .jot.^  U^Aio  ^Iq^^"^  'c^na^ia 

•  •  • 

a  Corr.  iv^^ov...  —  b  Marg.  ^^n^  ^,  ^^  p/  ,000,    sie)  ^x.^^  ^oovxaj^  o^,  ^.joo  ,.;.  ^o;ti3>  |l^_( 

r^-^H,*"^  v-^O"  'siei  ^ow;  .U^,^  ^  -„Kxi,  ^.,00,  |_o;^  .-^au;^^;  ^.^;  ^^  ^cLoi.  a^\^L;  p,o,;  ^,;  .-ooo, 
.1^1;*^^^  o;^U(o  ^Ml^^Vi;  |j_  ojjov-  Uioi^^oo  ,^a^^,  ^^ui  ^(.  —  C  C.oiT.  |^_^;,.  —  tl  Corr.  taoj;^ 
(sie).         e  Mavg.   äo  .^^:.  |r>-t^o<i^;   ;„(  1..;^,   (^r^a^M   )i^->^  M>^i  .^  ^;  .^-.   .^,.  lila  altbr.     .jlo, 

.V-Of    p^io    ^,    y^t    l^jo^i.    ^_ja.    ^     ^x-ai,_NiM    |la.:»,\.    —    f    CoiT.    f.t^t      !nv    ^J(■-';    cf.    p.     2(10, 

iiole  dl.  —  g  Corr.  p^io.  —  li  Corr.  tm^  lo-,^^  ^. 


1.  A  ^opajo. 


Alint/icr. 

209  _  V  —  I.  —  «  Because  thy  grace  hath  been  great  upon  nie  ■>  ' .  — 

ll  IS  Irulij  iiifot  and  n>j;h\  (lial  \vc  sliould  praise  <uiil  lilrss  lliy  i^dodiiess. 
(dirist,  God,  bccau.sc  IIhui  liasi  r,i,,ig„ej  lo  give '  us  airfui  invstcries  iiito 
whicdi  rren  aiigcls  desire  and  Imuj  lo  look',  aiid  in  iIm'  nirfnl  hour  of  tlie 
sinritual  nnd  bloodle.ss  sacrillcc  IuksL  ///  llnj  innr,/  adniilled  us  slnni'r.s  to  soe 
lliy  glorv  rlrar/i/  will:  opoii  face  \  and  h,  sin;/  in  pnii.sc  an,l  vvy  willi  ibe 
hosfs  '//■  Ihr  lieavindy  'nirs,  «  |I,,|y  arl  tlic.u,  boly  arl  ibuu,  buly  arL  tbuu, 
Lord  '//■  all  ». 

Ain/l/icr  II f  Jahn. 

210  —  VI  —  I.  _  «  Lord  God  of  my  salvation  »  •.  —  Tbou  basi  lilled 
tliy  hühj  (  liMPcdi,  O!  (Jiid,  will:  ani.-('lir  und  smnh/  ordcrlincss '\  .M\iia,ls  of 
invnads  o(  höh/  an--ebi  niiuislcr  lo    lliy'  /lonoiir.    and   a   Mmusand    Mmusand 

I.  Ps.  I.XX.VVI,   l:{.  —  ■>.  CoiT.  '  giveii  '.  —  :i.  I  Put.  i,  12,    13   (verbal  dill.).         'i.  11  C.r.  m,  Is.  — 
■>•  Pi.  L.\.\.\vin,  2.  —  ö.  Cori-.  •  goud  order  '    ivprcsfuliiig  ;-jt»s;»).  -     :.  Cuir.  •  Ll,oe  '. 

PATU.  ÜR.  —  T.   vii    —  r.  i.  45 


074  IIYMNS  ()F  SEVERUS.  [26^] 

•:•  yi^  j.x.'so.fc  J  *■ «»  n  ').«-.«.£ 

•:-j»,ool^/  V-^  )♦-•♦  ^*-''  ^A— Q-»;   j^-si^  m\i;  ^-/  ^^oi  »s/  ^*j 

^^->^>oo.'iL>»o  )jL«oi  J^^-c\  r^":^rdx  )^,^<nt  ■>  JaJ  jj-^oq-  —  rt  —  JL; 

a  Corr.  (ijoN»^.  —  b  Corr.  oiio  itu  l'ullüw  :  sie).  —  c  Cor.".  ^-;.  —  d  Corr.  ^ii^. 
1.  ij    -^^ic^»» 


sjßiriliial  archangels  stand  before  thee  in  fear,  and  thon  liast  been  pleased  to 
be  praiscd  bv  men  %vith  inysterious  utterances.  Holy!  Iioly!  Iioly!  praise  to 
thee ! 

Ag.VI.N  ÜTMEII  IIYMNS  ItEl.ATINr,  TO  THE  MVSTEIUES  -WHICII  MtE  CM.I.Ell  PROSPHORIC 
UR     ()BI.\Tin>AL  ;      WHICH     ARE      UEPEAlEli     HEFORE     RECEPTlü.N     MV     TUE     PSALTAE 

Ai.ü.NE.      And  THESE   also  are.   as    is  tholght,  tue    work   oe  John    the  ar- 

CHIMANKRITE,     THE    SÜN     OF    APHTHÜNIA. 

The  l'irst  Oll  tlie  •Satiritij;  or,  if  unijnne  icishes,  he  iises  it  a!  tlie  Ascension, 
chuiifjiiuj  the  expressioii  ' shone  lipon  iis  in  flesh  '  and  saijini)  in  its  place. 
'  ascended  to  heaven  und  sared  iis  '. 

211  —  I.  —  To-day  Ihe  eompanies  of  Mangels  keep  '  tlie  fea.sl  «/((/ celebra- 
lion  in  licavrn  iihore.  l"or  tbe  whole  eartli  is  lull -' <(/  thi-  same  time  of  peace 
and  concuid,  gladness  and  fjreut  joy.  Für  Christ  the^  Saviour  of  all  has 
shonc  lipon  n.s  in  /h-sh  and  saved  ns  '  and  deliceird  us  in  his  r/race. 

!.  Gorr.  '  tlie  augels  is  kt'iil  '.  —  •!.  Uniiitelligiblc  coir.  —  3.  Corr.  '  our  '.  —  '1.  Corr.  '  us  all  '• 


[263]  PROSPHORIC  IIYMNS.  675 


:-|^-otcD    (J-.-0;    .|N.ia*o.    |L-f_/     ^oL 


I— »■-■"  ■«  oöi  .J—t-io  ) — ^.^juio  r£^n,aj3  ^^73  co2  ^)cld  —  d       o-,; 
rdjjji^  .  JajjJ  ^vna  jlaia^  cnK-^^j  'jj/  -.»^^xi/i  ^-^/o  .jtCi^ 

)of:^  |..«*n:>  tioisJi».  ^aonlÄn  rda-H  Jjii^^  .ji^oi  o»  —  «^  —  v^; 

a  CuiT.  ^jc;  p.  —  1j  Marg.  .|j>a^  ^a^i.   loovj  .^i  ^oai.  l^jm/   ^.,  ^o,  .(sie)  ^^^ja-i^o;  ,±_q-; 
—  e  Corr.  -=oi.. 


Af/ain   iiiiotlier  on   thc  Resurreclioii,    liij  t/if  Imlij  Sccfrtis. 

212  —  II.  —  Clirist  thc  Lord,  tlie  ünly  \\'or(l,  lias  risen  froin  t/ic  (/rare; 
■"and  he  says',  «  Be  of  good  cheer,  I  liave  overcome  death  aiiil  mudc  spoil  ü[ 
Sheol  »  -.     Christ,  God,  the  King  of  the  ages,  has  risen. 

Vniithrr  nn   tlir  Rr.siirrcrtinn.    bij  John   son   of  Aphlhmiia. 

21:5  —  III.  —  A  great  wonder!  The  yreal  King  vl'all  tlic  ages,  Clirist,  thr 
(jod  ^ot  all',  lias  to-duy  risen  IVoni  (iiiidii//  tlie  dead,  sayiiig,  «  Be  of  good 
clieer,  for  I  liave  overcome  dealh  and  niade  spuil  <if  Sheol  «  '.  Lei  ns  all 
tlierefore  with  failh  sing  praisc  and  niake  confcssion,  sajing,  «  Ilalleluyah!  » 

Anolhi'r  bij   thc  sunie  John   on   the  Hcsni-rcctiüii. 

214  —  IV.  —  llcnccforlii,  deatii,  thy  victory  is  iio  more;  henceforth  tliy 
sting  appears  iiol  ';  thy  doiniiüon  ^lias  heen  "  dissolved  und  conw  to  an  end; 

1.  Corr.  •  saying  '.  —  2.  Johnjxvi,  33  «  Bul  tliese  tliings liave  overcome  tlie  worlU  ».  —  3.  Corr. 

cur  '.  —  .'j.  Joliu  XVI,  33  (not  quoled).  —  5.  Corr.  •  no  more  '.  —  6.  Corr.  '  he  lias  '. 


OOI 


676  •  HYMXS  OF  SEVERUS.  f2^4] 

.JloJj   -XiSVS^a    y^:^^   ^fli-i  ^  .y^^ol   d\^o    '-i^*|    Jf-.«^ 

TV'r.ip   |_^o;    ^-^o   rd!73a-U    Jl^-^io  .a:^N>/   —   CO  —  oi-; 

)^;/  ^  sjiwnT^a  oa.;^^  )v^  o«  vyao  )J  p  .M-i^  rcfacn  "«^^iaiö; 

J.Ä3    ')_^|    >:L_i.    ^oo»_Vi   .)--.-ia-A    ^^TJ    ''^-X.*   )— oi    oo<   Ciai\    jLs/ 

♦yb.  U^oA  ''dÄ-:\  joöx  ow  ^^V°  »Srsf;  vqj6v':5.  .^c\co^^nf 
^o«.^^;   aco  l-yima^g   T^\c\T   -.U-V-o  ^ÖM»;   'J'i^!!^         O  —  o-i 


Cor,.,  ij^.  _  b  CoiT.  -.^.  —  c-  C.orr.  m..^^  P  ;tu  Ibllow).  —  d  Corr.  ^j.   —  e  Con-. 


a 


Christ,   ovcu  G(.a,  havin-   rcccived  ,ti,d  ,jaim-d  victoiy  ovcr  thee  lias  risen 
in  fjJonj.     Ilalleluyah! 

AiKilhrr  Oll   ihr  Ascriisioii   and  oii   Pcnlrciist,    Inj   tJn'  lud;/  Sfrcrus. 

-2i:,_v.  — The  Word  ascondeil  alxwi'  aiid  ihr  Höh/  Spirit  wlio  spokr  in 
Ihe  prophcts  (•aiiu-  down;  thouoh  [Ur  Soii  did  not  in  am/  wisc  leave  and 
rrmnrr  [vom  oarlli,  nor  i/vt  did  th«  Spiril  doparl  '  (vom  heavcn.  The  two  are 
ronlinualh/  wilh  ihe"'  Kathrr;  whoin  aho  nvc  worsliip,  one  God  '  nf  all.  praise 
lo  Ihee!  _  j 

Anollirr  Oll    llic   höh/   ntarh/rs.  j 

•21C,  _  V,.  _  The  feslival  ol"  ihr  iioly  nnirtvrs  is  thc  70//  and  pleasuiv  of 

all  liio  chuiches;  a  slrong*  wall  lor  «// llie  inhahitcd  '  earlh:  ,///</ tlie  viciory  j 

of  kings;   and    ihe   -lory   of  priesls.        Prav   and   entreal  and   saii/dicatr  Uie  I 

Saviour   of  all  Ibr   iis,  llallehiyali ! 

1.  Corr.  '  lüuve  '.    -  2.  Cuir.  '  llie  miiiullulcd  '.  -  3.  Curr.  •  uiir  God  '.  —  'i.  Corr  '  Ihat  caniiol  be 
Ijioken  niniiinh  '.  —  .l.  Corr.  '  inliubitable  '. 


[265] 


PROSPHORIC  IIYMNS.  fi7: 


•■.■IV*»    ^*-»»    oii«»    -.Ijl**^    |l©v5/    \>^t 

)_a.2iJ^oi  .).-o.-.»j   jooiJ    '^ri>^ivl^;    rd^jT-a  JjjotoiCli.  —  ^   —  ^i 

a  B  marg.  .;i^.;  0Ö1  ^o  ...,5^^.;  001  lia^opo  ^. 
1.  B  NUa   —  2.  A  sing.  —  3.  B  "^^j- 


Dut,    if  it  is  the  festival  of  tlie  God-bearei;  he  chancjes  ü  aml  saija  thus  : 
«  The  festival  of  the  God-bearer  »,  and  all  tlie  rest  as  (jiven  above'. 

Oll   the  lioUj  l'athevs,    hy  the  saine  archimandnte. 

217  _  Yii.  —  The  commemoration  of  the  saints  is  kept  with  expressions 
of  praise,  and  the  memory  of  their  glorious  deeds  shall  be  for  ever'-  to 
generation  and  generation,  llalleluyah! 

Anothrr  011   thr  saine,    hij   the  saine  John. 

218  —  Yiii.  —  The  Lord  keepcth  tlie  souls  of  his  saints,  Halleluyah ! 

Anothrr  011  the  same,   bij  ihr  same  John. 

219  —  IX.  —  The  righteous  shall  be  for  a  bkssed  memory  lasting  for 
ever.     Halleluyah  and  llalleluyah! 

1.  In  lliß  inilox  Ihe  liyniu  lo  lln'  Virj^in  is  nunibered  scparaloly,  anil  llie  nunicralion  tliereforc  fi'Oin 
Ulis  puii.l  (liir.Ts  Iniiii  Ihal  in  tlio  tcxl.  See  p.  3(1  notc.  — 'i.  Ps.  i;xin.  2,  i:xxxiv,  I3(ncither  quoted). 


678 


HYMNS  OF  SEVERUS.  [26§] 


r£f-\3a  'Jfc^io;  'rsf-Tojj-.  Uo^o  v^ii  )v^  ,_i.-a.jcxj  ^  —  j  —  ^; 


^NO;*.»  rsf\3:\  ^^5is^_s  jL-^-o  )-io,o  J..*j/v~i«  )t-^  —  rd  —  pj» 

♦  •  •  • 


ovV.»    |LV-/ 


^y^.n'.'^^  ^*ieuJö  ^  ^rd3L.äj3  ).3,:äo  )^op  T^cn  .ovixio  r^coirLO 

a  Corr.  |N.Vio  i«^..  —  b  C.orr.  ^^o^t»  ,:.  ~=l>u,  —  c  Corr.  u-^a  (perli.  lo  covar  nj;  also  .  — 
d  Corr.  ;.-is-;  u-r^-   —  «  Mary',  -.»-o    .|!^^Q.3^io  ,.o,oi^;  c^(;-w»  ^-.^  -;^-  i'ta  abbr.)  .^^joI  ^i-a-. 

.1j(^*.^.jo  P(   ..^Ula  -.k-^  M>l  ->J'fi;  I-il:i-(  .oij   M/o   Ioji^  .*j    .  ^^^io;  It^o  -;^    "^^l;  .^io  .  1-ISjJo  ^o,ot^l    t^l-^it. 
.(sie   üv^ioo    M-i»    v°^ö«l   (sie)    ^(!  r^t  loo,  p    .Uä»  ^   t^— j;    Uo._i.  ajo,    .„^V^oo   L,p    oo,    -3,1    -*Ji.:>M.    .^Joo 

jja-^-i  u^  i.iÄ-.\  po,  ^»  ^b/i  (sie)  ^.  —  f  Corr.  ^>a*cD  ivo^io.  —  g:  Corr. 
1.  A  liö»  (sie).  —  2.  A  ^r  —  3.  .S.  sing. 


Another  for  evenj  ihnj. 

220  —  X.  —  When  \vc  receive  the  livinfi  body  and  precious  blood  of '  the 
only  Word  and  Sun,  let  us  all  ofj'er  praise  /'/   liiin  '"aiid  sing",  «  Halleluyah  !  » 

Another  by  John  son  of  Aphthonia. 

221  —  XI.  —  Tlic  Lord's  body  and  the  all-holy  blood  of  the  Son  is  set 
betöre  us  beliovers  :  let  us  eagerly  hasten  lo  parluke;  and,  praising  Christ, 
God  the  Word,  let  us  say,  «  Holy  >iii  thuii.  holy  ort  Ihmi.  holy  arf  thou. 
Brcad  of  lifc,  who  art  eaten  by  us '.      Halleluyah!  » 

Another,   bi/  the  sante  John. 

222  —  XII.  —  Till'  precious  body  is  '"inade  rcady  '  licforc  us;  and  llic 
all-liiilv   and    dlrine  blood   is  olFercd.       I.n!  llic  halt/  clioruhiiu    and    soi-apliini 

I.  CoiT.  '  of  God     —  2.  Corr.  '  crying'.  —3.  .John  vi    55-58  <>  l'or  my  boily caletli  of  Ibis  bread 

livelli  for  ever  •>.  —  'i.  Corr.  '  .sei  '. 


I2fi7i  PROSPIIORir.  IIYMXS.  679 

OCH  -UiL-j/   ^oL-i  ^ts^l  sJL-.t.-o    K^l   >Jt_,_o  K^l  ju_^.i>  -.^V^/o  )-w^:saji 

^euä.  AäT\    ')._D3V..3;  jla.Ä_^^-^  ,2i^J  .'^Ji^  ju.^  lioks  5r^  jjjliö; 
jrprt.-<fv>ii  . . IS^_^)_jL.).^l^io  JJ  ,_.^^^  y°^.^^  jacnr^  oC^  ^oo»  J.i>oovi«o 


a  Corr.  ^^t^f  u«-^.  —  b  Corr.  ^a..  —  c  Corr.  hiv.  —  d  Marg.  asioisa/  u^;  v*^  "^^^    Uv^^!- 

.^»iois    ^ovi    ^lotv»!    Ilaio^    dl3    ow    .9(    -.I-Mio    Ivcnaj.    6    Marg.    ^m/    ^m(    .^»aJ^     v°oi^    ^^(=    .^L-a.; 

.^•^(    Lioo^^   -OiO>^.,nt     p/o     .^ai-i^!  pC-    oii.    I^(    —.M;    ^^ .    1   CoiT.  ;   l^j;. 

1.  A  '=«•-•1.  —  2.  A  UoiaS».  —  3.  A  (from  lack  of  spaee)  o^-/-  —  4.  B  ow. 


Stand  and  offer  '  praise  and  say,  «  Holy  art  tliou,  holy  art  thou,  holy  art 
thou,  merciful  one,  who  ^gavest  to  believers  thy  -  holy  mysteries.  Halle- 
luyah !  » 

AiKjtlier,   bij  llic  sainc  Joint. 

223  —  XIII.  —  The  inefTablo  mystery  of  God  is  set  ready  and  the  spiritual 
concourse  of  angels  and  the  all-holy  table.  Let  us  all  by  the  grace  of  the 
Saviour  of  all  approach  with  faith  the  holt/  body  and  blood  of  the  only  Son, 
saying,  «  Halleluyah!  » 

Anothrr,   hj/  tho  samr  .lohn. 

224 —  XIV.  —  Let  ns  believers  hasten  to  partake  of '  and  lo  reccivc  the  good 
things  set  ready  :  for  it  is  the  quickening  body  '  and  blood  of  Jesns  r^ho  is  '' 
God.      From    abovc  he  has   prrparrd  himsrlf  and  set   himself   before   us   in 

1.  Corr.  '  sing  a  song  of '  —  2.  Corr.  •  bestowedst  upon  believers  tlie  '.  —  3.  lieh,  n,  l'i.  —  i.  John 
VI,  53.  54.  —  5.  Corr.  '  the  Son  of '. 


680  HYMNS  OF  SEVERUS.  [208i 

^_3.jujj  'rslxMc\S  T^^"^Jtoa  i^^u^oo  \-^o-^  )a^  -.Ux^^^e^  rsT^'^vii 

U;-o-^  ^/   .H-V-V«^  -oiofc^./    IfcO^aD)^   T^X*aj3   )j)i    jjo(  _  cru  —  otsi 
jlojL^flOJLJi».  ;)ar«>C\  CHÜ».  ooi  ^--io»^  ^^fST  -.J-UV^   iv.r£!»l>XX:73   )ooio 
^L;   Ua.jL.>^J^  K.-2L--/a  ivtn.3an  )_joi  ouio;  o6)  .K-j/  a^^Ä  ^jf  a-^I> 

♦U.JU 


oiV..    ILV-I 


OOI   .)IaJi.ia-.oio   jtC^^,.^  o,-oKj    jjLio-ckio  ol   .  al>iX.a   ^^Iä  ,_-oo--.ä»; 


a  Corr.  ,^^<  r-^;  >-•>■ 

1.  B  Ij-o"m.  —  2.  B  ins.  ^^oi- 


iiivisihle  fashion.  that  irr  niay  rrcrirc  rforgiveness  for  '  the  sins  ihat  wo  liave 
committed.  Kiiowino--  lliPirfoiT  llial  wc  an^  parlakingof  llie  neic  and  hoaveiily 
lifc,  let  US  all  willi  the  clicruhim  aucl  siM'apliiin  aiid  the  spirltnal  ranlis  sing  a 
song  of  viclory,  sayiiig,  «   llalleluyali !    » 

AlKilhrr.    Inj    Ihr   sdinr   John. 

2-2.') XV. — 'Ulis  //'*/(/  invshM-y  is   Iriie  l'ooil  aiid  lirc-giviiio-  iliink.      |-''or 

fidd  ihc  \\"nrd,  liaviiig  |iarlakiMi  of  ((/((/  irvrivvil  U-nm  us  llc<h  and  blood,  and 
haviiiiJ-  becomc  y)''//''r//// man,  \\n.s  prcparcd  hunsdf  and  set  liimsclf  bclore  ns 
for  Ihr  rofcplion  i)[  lifr.  'riicrr-forc,  siiirihialhj  didigliling  oyrsclves  in  tlie 
Lord,  li'l  US  cry,  «  lltdv  ail  liiou,  lioly  arl  liiou,  iioly  art  ihou,  wlio  hast  so 
inuch  lored  and  c-hcrisiicd  ihc  racc  ol'  ns   nicii  ». 

.\n<ilhrr.    hl/    Ihr   sanir    John. 

■2-2i\  NM.  —  (Christ.    rvoAi   Cnd,    liavliii;-    //;    his    mrvnj  dnsccndcd,   has 

\\■A\i^\\^^Aand  ninsrrvatrd  ihc  oblaliiui>  ihal   an-  sei  rcady.      Cunie,  bolirvor.'^. 

1.  Con-.  '  l'oi-  llio  l'orgiveness  of '.  —  2.  Goir.  '  .Vs  www  wlio  know  '. 


[260]  nX  TUR  XATIVITY.  681 

^>.>n:.^  Ujbö;  rdxiÄO  ll^o.«  . 'UV~xo^o  rsT-wjArsT  JjLsVoI>^^    ^/ 
^^■£»tCii  jJ;    jLlij    Kxäo  ).ioaäz>   ^9  -.^-VS;   rSfx-ioB  )3,Looo  J-^op  *^1. 

""r^calrcT  rt!in.t73vt73:>  rdlj3^-\a.3  -.vobo/  ^^->K.3  »jj  ''^_ciA.Ln 
.vö-a:^^;  )  in.V  I^V.l  aäCL.*;/     .i-oji-^  jla^:;.-  ;>ai>  ^oV>?/c\  cUlXJJ^rsf 

a  COIT.    ^«iwiiaJO!    oöi   ^/    ^;^lS.lo.    od,.     ll    CoPr.   M-io    tj>^a_.    C     CoiT.     )\^VL    fl.    |t^^Vl;l.   

d  Marg.  ^.t  .yoKä^  «.»o  sii-  „o»,oNxia.  N.U.;-t  ^1  .I—^JLM.^  (sie) -JO^vaV-  M-'O)  looi  p  ^.  voto/  .l-jas;! 
.^^aj!  |^.^»^V|j  ^i-'t^lo;  tQ..[vs  o»i  |j.'t=>-'^  ■■  t*»Vo  yOov»i9oo,  ^ajnio  ^a.^jLi  Ji;  .•^qj..^  |N»o.o  wO,oIS..(;  |jo 
Q_^;  l-i»,  ^S^io  .|N\a.oi  |l.a»ctt,j:>  |LaQ..;i.5  .■-Vsl;  |ov\|-5;  oo'i  |U  -  |jj;=^  va«.3.\Lo  .  ^<i3.*::».,5o.  I-o^j  ^oL,-LLo 
.oui-'^£   >ojk  IKtao   ju(    Q^i-ioo  llQjj  >^mivi.  —  0    B  ITiarg'.   .►^.t   ooi    |;Q.io).io  ^. 

1.  A  U-  —  '2.  1''    O  in    illk. 


let  US  approach  ia  fear  and  faitli.  For  tUa  sdinr  jn'rsmi  is  tlic  priest  aud  the 
sacrifice  of  life\  die  same  persoii  is  he  that  oIFim-s  aiid  (//  Ihc  mme  tinie  ho  who 
is  offered  aud  he  who  receives.  The  ruullitiid''  (uul  niiiijKun/  of  augcds  arc 
Standing  icith  Ihe  Inihj  cheruliini  aud  seraphim,  llyiui;-,  whilr  with  niouths  and 
voiceslhal  are  nol  silenl  ihey  lof/iiJuT  uller  the  song  ol' vietorv,  n  Ilalleluyali !  » 

.Vgm.n    uruKit    i'uiisiMioiuc  on  oiu.xiion  \i,  in.MNs   iiki'kxtijli   whkn 

TlIK    .M\srKIIIKS     AMK     IIEINC     11 KCKI  \  KI). 

1'iiK  iinsT  ON   riiK  Xvrnrri. 

227  —  1.  —  Ve  who  are  abont  to  receive  llie  all-h.iiy  hody  aud  (inirhrniiu/ 

blood  o[  (',i)!l  Up?   Word  who  bccame  incarnate,  irinorc  and  banish  front  i/on 

every    cornipl    lliau_^-ht;     and,    opening    the    siiiirasoisudl    gales    of    t/mtr  ' 

underslan  ling ",   usr   Ihr   rxprt'ssioii  af  lli"  ilirin"    l>.<iihirsl    mvl   say   wllh  ihe 

angelic  hosts,  «  Lii'l  up  liiegates,  ruh'rs  aniong  yon:  and  lie  liited  np,  gates 

I.  i:i)li.  IV,  20-25.  —  2.  Corr.  '  the  Ihoughts  '. 


fi82  •  IlYTklNS  OF  SEVERUS.  [270] 

•TOJAS;    V-"^^    oöt  .)l^--a^Jil»   J-ail^iö  "^q^jo    -.^OL^i^  ^;   J^V.l    aia^Ul/o 

-.yot^— «-Jtiol/   )  -  '■'  ^    laioa*Ä>;    T^Xj^JS   yojoiojs;   vO-JÖi  —    TL    —  ^.o» 

>o^1d  ^j  )._,^_=.j  Ui^*/  ^rsT;  oc*\  .l.^'^™^.  yo^ß  ^  Ärsf  jcoaaurcT; 

a  Marg.    yt^  v^l    ^ov60i:>   v-"*"    v"-*»    r""    -v^t'-    H^-S""    »""^   '*'*^   ..o,<iia-Vi    -^Co.!   ^.    lotSv    .l-^aäl. 
U-JLIO.    ^ax^   |.,^ia.j    MÄ%    ^Lo(o    .  ovia».    (sic)  ,.^ia*i>;o    ^-^     t>,Laj^^o    / 1— ^io .    b    CoiT.    ^oC^Vb. 

c  Marg.  A  .u^MJLj;  |jP  H<^j~=  v<"/  Iv^;  -«  U>av=o  .-toa^  B  ..i^iaj.   —  d   Corr.   \j^^.   —  e   (^orr. 

o-ii.    —    f    Marg.    oiiLai,    |^^^"■^'    ',^^1'.     ■•  l'«!    K«u.^    (SlCi     l^ov>W     l^f^    v?«'^!    l-i'    '""i;     -^     .Uaisl! 


that  are  froin  everlasting,  and  the  King  of  Glorv  shall  comc  in  »  '.  For  hc  - 
who  qukkened  us  in  f/lorij  aixl  raised  us  willi  liim  and  made  us  to  sit  irith  liim 
in  heaven,  he  is  set  betöre  us  for  the  purposc  i>f  |)arlicipation  :  wliom  Icl  us 
all  praisc  witli  fear,  saying,  «  'riirice-lioly,  praise  io  lliee!  » 

On     I'EIISONS     ÜM'TIZICD. 

228  —  I.  —  Ye  wlin  liave  heen  audinlcd  witli  lln'  holij  ungnu-nt  ([/.upov)  of 
adoption,  and  llierefore  hn\o  (jaiiicd  nm/ulriia'  to  cnii^  the  heavenly  Father, 
'  our  Father  '  ',  and  are  in  hnJtj  fa.shion  standing  on  the  suprasensual  and  divine  ^ 
mountain  of  the  church,  and  partieipaling  in  llie  bhjodless  and  lifc-t/ivlnf/ 
sacrihce,  honour'''  acrordin;/}!/  tlie  mystcry  "  IIkiI  is  also  before  the  ages ;  whirh 
also  Isaiali  iIm'  pr()|ilii'l  l'oresaw  and  said  in  Cod-Iicsccntinn  (islimisliniciit.  »  I  In' 
l.rii'd  of  S:di;iolli    will    du    In   all   llio    nalinns  lipon   ihis    ninunlaiii    :   lln'v   <li;dl 

1.  l's.  .\.\iv,  7,  9  (»Ol  quoted).  —  2.  Eph.  li,  4-G   —  3.  CoiT.  ■  called  '.  —  'i.  Mutlh.  vi,  9,  Luke  .\i.  2 
(neither  quoled).  —  .'>.  Cm-r.  '  lioly  '.  —  ß.  Corr.  ■  prai?e  '.  —  7.  Eph.  ii,  8.  9  ivprbal  dill'.;. 


[271]  ON  TIIK  ASCF.NSION.  6S3 

.|».>o'^   yol^iLj  .   \~w  mo  1   yots-Jt_i  .')_Joi  )»CL-^   ""^i.    l-^-iai.  yooi^a^ 
jjoi  •,.-<^->^  JJ^"«— "^-^'i  .JjiOiäiJijw  ^oC^  ^-«Xoi  *p.i   jjOL^*/  .voioio  vQ.<.».>oi 

•;•)  fi\o  ff)  ^'^>^; 
dL.T^"L»OOJ  voKj/   ^)J-*  I^V^o«   oiK^o  MitC^;   xr-"^^/   — ^  "^T^   —  ^«^^' 

.(sie)   oulS-(    |yiyi^  yooii.3  ^^   |^aj.>L   t«.^   |iOi    .  sie)   l^a.ia»   ^oi^J  ^oi  ^Vj(   .  poi  |ia.^.   —   b    Cori".    |lo,- 

—  c  Corr.  lovssv.  —  d  Msrg'.  (mariJ'.  \.t..yo     u^^,;^^  ^^oo   .^y«>o|-so  vo-oij-»  l-v^  /^>-^>=j.'  ^*^i<»  -ou-m 

■ — •  e  Corr.    |ov«Jol     sicj.    I   Marü^.    .-Oi   |loi)—    l-^io;    «.o>;    »i/o    .l— o>    o^ooi  ^;    I-Vic    .-.s".   isicl    |\j^Vaa; 

.^*^.>   oooi»    l-ia-V   ^/    .■^i.>j.*«|;    |»oi    l^iLiatN^  ^    Ml-äö  P    |»oi.V^io    .l-^o»    V^'t^o    ^^*  -    ü'    CoTP.    U^^    1^°J»- 


;a-s. 


1.  A  0M^'^  —  2.  .\.  "^';a>^i'i-  —  3.  .\   om. 


drink  pleasure ',  tliey  sliall  driak  wiiie;  they  shall  auoiiil  lliemselves  with 
unguent  ([A'jpov).  Deliver  all  these  things  to  the  iiations;  Fm-  this  purpose  is 
upon  all  llii'  naiions  »  '.  Blessed  for  rrrr  is  Jesus,  tlie  ('.inl  of  Israel,  beeause 
he  has  done  and  atroinpllslu-il.  rcrij  marvellous  aots  ',  a  piii'pose  aiicieut  (iml 
true.     Halleluyah! 

On  the  Ascension. 

229  —  I.  —  Ye  wlio  see  flie  glory  ot'  llic  l.ord  clearhj  as  '  in  a  mirror  with 
'"a  face  that  is  exposcd  %  stay  not  at  things  lliat  are  seen,  bnl  go  find  press  on 
in  your  mind  ffoni  glory  to  glory;  and  in  no  inan's  case  let  the  (/reatness  of 
the  merciful  unboundcd ''  condescension  be   imi/    cause  l'or  contenipt  of  Ihr 

1.  Corr.  '  jov  '.  —  2.  Is.  x.w,  6,  7  '.v.v  .<  .\nd  the  Lord  of  Sabiinlli  elc.  u,  a.s  ahovp,  witli  •  joy  '  l'or 
'  pleasure  ',  aiid  '  oinlmenl  '  lor  '  iingiionl  '.  —  3.  Id.  xxiv,  23-xxv,  1  i.v.v  «  üeeaiise  llu;  Lord  shall 
reign  in  Zion  and  Jerusalem;  and  before  Ihe  eiders  shall  he  he  glorifiod.  Lord,  lliou  arl  my  (Jod; 
I  will  glorify  Ihee  and  will  confess  thy  name,  lor  Ihou  hast  dorn'  marvellous  acts.  The  lirsl  truo  pur- 
pose be  done,  Lord  u.  —  4.  II  Cor.  in,  IT-iv,  l.  —  j.  Corr.  ■  i'.\posed  countouaiice  '  {npöaunov).  — 
6.  Corr.  '  wiüiciiil  limilalion  '. 


684  •  HYMNS  OF  SEVERUS.  [212\ 

•TOO^  jK^iwi.    .'I-Sloo  |Jj;    ^ci  |juU.x^    Kia--;    )lajK.-*jl^oo   ^CVan    '  sjujJ 

OCH  jtOivio  ) K„.uLi.t^lSjio  t.*^  jliaio^  .r^\r^n';^  oila^.„..A^i.'n  iryv^  jocxl. 

du3   wioj    Its-icu^-D    »Kjs    ^_io   -y^l    '  j)o)™.i),^  loii.;    oö«    Jliaio;)^  ö/ 
^cDQ_)oil  ^_i^  T<^T.m  o'K^  T^coo    '  "\  «^  »^  T\  fn*>3>l  T^aoa  ^aV2w 


a  Corr.  |i.aj.i-Nj3iio.  —  b  ('.iirr.  vxa.\„K«.io  \s.  —  c  Marg'.  f-(  «^Uo  \^'i^  \^  ^  -'■a^  i>Nji|o  .  u:.ji( 
.U^^  f^o^-^o.  —  d  Corr.  Ik-;  /-(  -^h'LI-  —  e  Corr.  ;^v-u.  —  f  Corr.  i  for  ;..  —  g  Marg 

)Va~-a  ^'L  iJfJtib  Lp-o  I;  ■-"'  'fV^;/  t-^'^"  »^o  .(-^uo  I^üj  Id^  Looi  l-m'.n  ^t  SlCi  ^)-.i|Jo  .  Ita  abbr.  i  -^^iof 
.-to|  I  .•-<-)  M-io  |LNj(  .(siCi  ov\  ^Vio|o  .  >j.Qju>  t>i^^  looi  ^o-vio;  U^t  -oiQ^V(  ^  j—o  wOio^l  ^  ►-  r*-='''^! 
Po  >DPß;  ""'  -^  (sie)  "K.(-.o  oiilSxtLiS.  ISlCl  'N-ij^/o  'LV-ieJ  |;oi  .  w.o(^yim  ^jx.(  U^._  (Jo  -;jo\  ^Oioi^juti  ^oovi  |;io( 
.[sie]  oooi  l-u,^!  '1.""  ^!  wOi  .-.^J/  |.-kS  ^ja\o  .wto(  |...i'j  Ujo  |IAj/  .  x-qj-  Oii.  t^ljo/  .001  vvOjl.;  LoOi  ^ij- 
•.  (sici  _ja.)->).»  -j.av-  sici  ov\  v.;»/  .-oia^Va«;  \>i(  -ov-toaco  ti.(  >*\  V-iol  „oi.Ni.ii-»  tu(  y/  -V^  .  oii.  Ijjo/ 
^o»^  V*.x  (I  ..  -a:^  ^.-3;j5LL  P  s^aiL^  öv\  U-^t  .  Uä^.^  ;.io)l!OD>  ISIC!  .jAo-s!  I^|;-=i»  ovj.  |;m;o  oiiNjuai  'N*i3.l(o 
.  yüJovSvo    wOüixo     sie)   ym-ifo   _.j|    Lq^    \jI    ■  ri\'rr^-      .^ooi^    (SlCi    r^lo    -»i|    Lq^    ^!   ^1    -w^^/    Lq^    N  n\fr> . 


1001 


1.   Ali    >»'/•    18,819  and   17,29;i,  wliicli  liavc   Ulis  liviiin  in    anolhcr  vcrsion,  also  have  <»'(.  but  willi 
o  folluwing,  aiul  Willi  ot^  aftor  Iowl--  _  j.  ß  •,-:.->e{y  —  3.  A  sing.  —  'i.  .\  >a>l-il-»  B  »•;.».  _  ,-,,  B  om. 


intjsterij.  For  tlie  suprasensual  coal,  tlie  \^'ol'd  who  became  inoarnale 
r\vilhoiil  Variation  ',  wiiom  tlie  sorapli  liardly  rjared  to  approach  -  bv  ntcaiis  uf 
toiiö^s  '  as  Isaiali  said  \  llioii  a  man  linldesl  in  tlie  pal  ms  <if  ihy  liands,  hiin 
who  cicansos  thv  '  lips  wlien  caleii  /;//  llicc.  wlio  hrii/lilh/  enliglitens  the 
doptlis  oF  lliv  '  mind.  ()  tlic  woiidcr!  Ilc  wlm  alter  llic  Resurrection 
(Vom  (uninifi  tlip  dcad  said  to  Mary,  «  Tondi  mc  not,  lor  I  liave  noi  yol 
asccnded  to  tnv  l'^ithcr  »  '',  irliirh  diso  lic  iras  abmü  In  (l<>.  now  llial  he  bas 
ascended  and  mur  hrhold!  sits  npon  tbc  tbronc  (O:övo;)  of  g'lory,  by  iiicaiis  nf 
the    communioii    ol'  Ibc  sacrainent    is  spiritnally  niinglcd    wilh  cur   bodies. 

I.  Corr.  '  iinvai_vin!,'l\  '.  -  2.  Ciirr.  '  approinlioil  '.  —  :i.  Is.  vi,  (>.  7  '.v.v  «  .\nil  one  of  llie  scrapliiai 
«iis  seiil  lo  me,  and  in  liis  haiul  ho  liad  a  i'oal  of  liro,  «liicli  lie  took  wilh  Ihe  longs  from  the  allar, 
and  lic  louchod  m\  mouth;  and  lie  Said  lo  me,  "  Lo!  Ulis  liaUi  toufhed  tliy  lips,  and  il  shall  lake 
awav  lliy  iniquily  and  cleanso  Ihy  sins  '  >>.  —  '1.  Corr.  '  saw  '.  —  5.  Corr.  '  Ihe  '.  —  6.  John  xx,  11-17 
«  Bill  Marv Ilio  eardcnpr.     Phc«  sailh  lo   hiiii \nd  slir  hirneil    round  and  sailh your  üod  '  », 


[2731  ON  TUR  COD-BKARRR.  085 

♦  joi^     1^  ^i. 

r^-^iA,  Vyr^;  ^j^  »_-^X_d  v-3.Ixd_j  .'1^*1"^  ^io»  ^-/  yK^^;!»  U,,^ 

)  >   ■,   "   'I   --   -N,  vs    ^'=5i^    ^Ar*"^  rUL.cn;    OCX  .l-JLsV-otvio  JJ    jioiaj   l^l^^^a.«, 

'  '    *  •     '  ♦  ♦  ♦ 

a  B  marg.  .,0..  (sic^  00,  lio^M»  ^m.  —  b  (^orr.  >ä.^  (sie).  —  c  Corr.  p^».  —  d   ("orr.  ^o^o. 

—  6  Coi'i".  niarg.  it^.ui.00,  iis^^v^;  |.ivi\^"  t^t  isicl  ^■^.  lü^^iU.  |j^o^  ^  v.  —  f  Corr.  wo,ois-|  i^^i-». 

—  g  (^üiT.  |Löv=;  -j-v.  —  li  1)  marg.  i-^j^  ica.  .,0,  ^^o.  —  i  Corr.  ijoks. 

1.  A  II- 


How  '    g-reat  «//(/  lioir'-  nunrclldtix  are  tliv  wontlavs  loiranl  iis.   Lord  tif  all!  In 
wisJoin   lia^t  lliou  doiic  all   lliin^s  iis  (inti,  praisc  Id  IIkm'! 

On     ine    G0D-nE.\UEIt. 

•2:)0  —  I.  —  Lei  US  111)1  allow  tlic  ^eye  oC  our  iiiiml  to  bc  weighed  dowii  bv 
llic  Idirdi'ii  <)[■  luatcrial  tliouglils  as  by  guni''  and  lliiuk  cacli  one  of  iis  (liat  wo 
arc  al  lliis  liour  associating,  as  usnal,  witli  nn'n.  h'oi'  lliis  place  is  lull  '  ol 
;y(/(/,-.s- '//■  angels  aud  hodllc.ss  supraseusual  liosts,  fallicrs'  irilli  proplicls  (ind 
aposllcs  (tiid  martyrs  unil  all  llie  Imlij  cliurch  "  ol'  llie  sjiiriliiKl  lirsl-borii 
wlio.sv  iHUDcs  arc  written  in  heaveu,  who  liavc  tln'  N'irgiii  also,  ihc  God-boarcr 
Mai-ij  jdijiiii/  (Hill  rojoiciug  willi  tlicni,  l'roui  wlioui  llic  l.,iglif  tliat  canuot  bc 
approaciied  became  iucaruali;  willioul  variatiou;  who  is  iiun-  laid  upou  tlie 
lioly  aUar'/'>;'  rcfcplid}!,  uIid  lifiiKj  llie  suinc  is  ihc  liigli-pricsl  und  ihc  sacrilicc 

1.  I'.-i.  i;iv.  -J'i  (iKil  ([iKiLcd;.  —  2.  UiiinlulligiMu  corr.  —  .f.  Corr  '  i?inii  «(  iii^durial  lliniiylil.s  lo  hc 
licMvy  iii  llie  L'\e  uf  Um  miiid  '.  —  '1.  (Jiirr.  '  a  iilonitiulü  '.  —  5.  Corr.  •  palriiinlis  '.  —  U.  Ucli.  xii,  23 
,iiul  i[iiiiLcd, ,  —  7.  CoiT.  '  table  '. 


686  HYMNS  ÜF  SEVERUS.  [274} 

)i_^    -.^JL-V-O-l-^io   ^  ''joi:^    l^V-.;ji    l^i^i/;    )-JV30t^   —    T^  —  JJ» 
^oiQ_9uX_->»    OCH   .,5-JL..^iXiJ    Afvs-^A^rC^n    jtCioo   JoCSs;    rdjjj    'nn'\*73  |jiO;o 
«.^/    ^'iSs.^;   ,— .a-^^-V>  t_3    .  *  aur^3J-.C\JJ   o,-*/    'vOO<  \   .;    TV  na  o'n    )_io; 

'')_jo(  jjji  -.l-j.-«»-.  ,o;    rdiOÖrCTa   jlo— jJLs  OXo^ll   -,_*ajaio  ooi  06.» 
).^w^.»n:\\  ...  '.'tJ    yooiio^;    .rd!!?afloa3    '^»QAo    )^.*-jL^i   ^ojoK*/    rdXj"AJ3 

a  Corr.  ^«^  ^  ^ioi.  — •  h  (^orr.  ^.^.  —  c  C.orr.  ^K".  —  d  Corr.  o,La-i.rni.  —  e  Corr.  Lo-,.^au». 
)tci_;.  —  f  dorr,  ut^^-  — g  Corr.  ^oo^  i-=l-^*oo;.  —  li  Corr.  \^-t^<.  —  i  Corr.  pia^o. 


ainl  ihc  victiin,  wliile  tlicy  spirilualli/  exiilt  Tover  tlie  .salvation  of  the  believers 
and  take  tlieir  delight  '  togcther  :  by  %\  hose  prayers  let  us  Tentreat  that 
particijjatiou  in  ■  the  (liviiie  mystery  inay  not  be  to  us  for  a  juJgmeiit  and 
voiidrni/iiition,  l)ut  inr  a  parlicipalion  in  iueorruptibility  and  in  the  kingJom  of 
heaven,  llaUebiyah ! 

On     TÜK     noI.V     M.MiTVHS. 

2;51  —  I.  —  In  hononr  ul'  ihe  coniinemoiation  of  the  combalants  (äÖV/iTai) 
of  godlincss  '  \ve  rceeive  the  lifc-ijiviiifj  body  and  blood  of  God  Ihe  Word 
n-lio  bi'cami'  iiicunintc,  for  whose  sake  tliey  rcadili/  poured  ont  llic  blood  of 
their  '  iiecics,  sliowing  thnt  il  was  on  brhalf  ofa  great  matter  thallhey  endured 
great  eontests  und  torlures;  and  uf  the  hopc  of  the  glory  which  i^they  lock'' 
tn  rpceirr  aniid  the  splondours  and  nian.slons  of  the  saints  this'  Itohj  mystery  is 
the  firstfruits  and  opening '  pleusurr  .  witli  whom  lel  us  praise  Christ,  saying, 
«    llallehiyah!  » 

1.  Corr.  •  lakiii«  llicir  duliglit  over believers  '.  —  2.  Corr.  '   ask  that  recepliou  of  '•  —  3.  Corr. 

representiiig  EÜoE6Eia«.  —  'i.  Corr.  '  their  own  '.  —  5.  Corr.  '  is  prepared  for  tliein  '.  —  6.  Corr.  '  llie 
present  '.  —  7.  Corr.  '  begiiining  '. 


[275]  AT  TUE  CÜMMEMORATION  OF  BISIIOPS.  687 

)_iCL.ji„ä_-    '   I  I  q  \  vi  o  ).n.^o,ü.><oi    rULiTVP    jJVJOf'^  y^  T^  —  o^» 

:)>*^Q-A^   oV<r^l'\^3    V;-^^?   °<^   '^-^^   )-JÖt.3  .jL^i   oöt  ).^.ol^    V-<^a:>o   cnljT\ 

^3  Jlci  1  «cr>i\  ^-flo  ^A^^  oC^  oot   ^^  "-xr^  )tT°^   t^^   T^oUCoJt^a 
^i^V^o/   'vs/  '  )jo(  jjLs^aA   ^j_<..:^£Qj   jlS^^to  )1ojl:)Cl^oi.^  y.s 


a  Corr.  pvio.  ^to  precedej.  —  b  Corr.  i  l'or  o,.  —  c  Corr.  woio—u;.  —  J  Corr.  ^o^a^ta^.  — 
e  Corr.  ^\»i... 

1.  Anollicr  o  is  inserted  in  the  niarg.  in  paint  in  A  bei'ore  tliis  woi'd.  —  ;;.  B  oni.  —  s.  A  üni. 


At    THE     CU.MMEMOHATIO.N     (tF    lilSHOI'S. 

232  —  I.  —  Clirist  the  great  liigli-priest,  wlio  passed  ///  llif  lunh/  iuto 
lieaven,  the  Laiiil)  uf  God  and  ^^'o^d  of  the  Father,  in  houüui-  ul'  tlie  hohj 
commemoration  of  Ins  miiiisters  '  (inil  wise  doctors  has  Inritcd  und  called  us 
to  this  holij  Spiritual  diriiic  incal,  haviiig  set  himsclf  bel'ure  us  l'or  reception; 
glorifving  all  thosc  wlio  gkjrily  '  him  and  have  duly  consi^crated  him  as  a 
sacrifice  bv  inrans  <>[  ihe  sharp  sword  ol"  doctrine  which  rightly  uleaves  the 
irard  iif  liiilli  :  whiini  h'l  iis  (dl  also  glorily,  recciving  /his  oblatioii  '  wilh 
faith  and  Irar  and  sa\ing,  «  llallcluyah!  » 

On     SlNDAVS. 

'l'.i'i  —  I.  — Lei  110  oiie  licre,  iiiij  bicllirrn,  suppcisi'  ihal  ht!  is  slanding  upou 
eartii  or  have  any  earthly  thought,  but  caeh  beh)iig  whtjliy  to  heaveu,  in 
that  he  scos  ihc  f/mil  I\.ing  nf  ihe  sublime  '  hosts  sacrifin-d  upon  tlie  liah/  altar 

1.  Corr.  ■  Ihe  niinistors  of  llie  Lortl,  Uie  '.  —  2.  Corr.  '  luivü  gloriliud  '.  —  3.  Corr.  '  ublations  '.  — 
4.  Corr.  '  above  '. 


688  .  IIYMNS  OF  SEVRRUS.  [276] 

^■n  jia_^^  .)',_>^-^-^  JcvÄT^ia  OLja.'_ja  «noT-ju  rC^scuja  )lajLieL.oi 
0A3X1  . |_j^^jL-u..iaJS.  )ooi  s^'ii  jKaLaio/  '"'i&si.  > ..  %  >o^oo  p'n  oOT  ,  r£fln':^ 

ol^;    ^^^io   |.y^iCL\    'ojo/";^   ^Ai73rs:f  OÄ    r£llT.!73V!73  "^^    ^1ä    JjACD 

•:-)^a^'^ot  v^oia:^^V  ^a^.^.^0  c\cn 

j.vi.jLaxd  jiK.Aioo    U^iQis  ^ßK-Jtioj    »K^  ^io   j'^jK^;   Ut— /  ooi 

♦  yQ.w>^0  n  m  .°ljj     ji.^    ^^     I  oir.  r.  or.  .  »a  ^     .r.\'ffn.     \_^ 

a    Corr.    iin^mN.  —   b   Corr.    ooi.   —  c  Corr.   ^).j.    —    d  ^larg.   ävi  -owjamüo    .  u^aic. 

^ajicoL  ■  1--J-3  a**j)»o   .^Q.i^<»    l-oai.^  Loj.*«/    ^\aj   |_3;a  ^^aa.\    ^N-j/    n  i  -)i    oi^i     .  oia-io  ^-^oov-s    wOiQ.*2>op   Wj    yOüöi  ID^-ü 
oö)    ^io»    ^    I  tn •; o   ^oov-VL   ^^o    (SlCi    )Lnifn/   ^^^    ^cuxjU    ^>»L    Lq^;    ooi    l-io»    ^io    yOto|    ^*^0]    ^^o    .  l3o|t    )L;jÄ[.io    •-» 

.|;£>ji.     ^iOyi    ovi-i    \Kj^i    >i!L   ^io     »_V>    ^ao^L     p     ■.^.    ^ol5o(    )j>.;(    Loi.     t^lt.     f     Cori".     ;-.jLKjo    |1-V^.    

I    l>    II"iariJ[".     .ov^^^.t  ooj    ^ioo    .  jj-D.»    001    Jici^vio    ^io.    —    J^'     .Mtil'^'.    A   ^^oo    .  jtJi^^^f    otJ>^<:^A   ^io   «^oop    .  ^o]it 
.  Jioioj  <t±^y^    OO)    ^»oicujoo    .  OO)    ^-i*:»^    U^;    l^o-üo»    '^^^oo    .yQ.j/    \-^-xl    [  v^  ■  ^  ^   ^^^.^     l>   .CLi..»    oöi   ^io. 


(ukI  laid  Olli  r///*/  diridcd ;  and  witli  l'aitli  «/n/  A/zv  lot  liiin  (iiqiniiich  (iiiil  roceive 
(iiid  cdl  llii!  ItLuly;  (Oid  \ol  Iiiiii  siiioar  his  '  lips  willi  tlie  livin;/  Moml  wliicli 
killcil  and  slow  tln'  dm'il;  <i  llihnj  wlnrii  inis  dnur  in  ihc  da\'s  '  ol'  Moses'' 
also,  ir/icii  il  was  rpreligared  r/\  in  sliadowy  /o/v/iv  Ihnnii/Ii  Ihe  hiood ;  wliicIi  \ 
wlien  sineanul  on  liu;  linlcls,  drovc  awav  tlic  dcsIroyiM'.  Ij-I  ii.s  dll  ilicn'fon' 
irilli  Ihc  IKsdlnilsl  sIikj  piaise,  sai/iiii/.  «  Givc  tliaukö  U>  llic  Lord  because 
lie  is  goüd  and  liis  incrcy  is  l'or  cver,  Kallcliiyah  !  »  '. 

Ac.vrN  woTiiER    wincii   i>  iu;n:A  ri;ii    \i  11:11    iiie    oiu.aiion   is    nK>ro\F:r>   vm>  tue 
Cü.\(;iu;f;\Ti().N  iiismis.skd,    wmen    tue   mlsiioi-  is   coi.nc;    lp  iuüm   tue   cüliuji 

TO    TUE     IilS1101''s    IIOUSE    (äri(J/.OiT£lOv). 

:i34  —  1.  —  llaviüj^-  beea  aliuiidnutlij  (/laddriifd  and  luadc  drunk  by ''  tlie 

I.  Con.  '  llio  '.  —  2.  C.uiT.  '  liiiio  '.  —  3.  Ex.  xii,  fl,  7  /..v.v  u  And  all  llie  iiuilliludo  of  llie  coiigre- 
gnliiiM  ol'  llic  sDiis  oflsi'a'il  sliiiil  saci'Uicc  il  al)oiil  ovciiing.  Anil  tlioy  sliall  tako  of  Uie  l)luud  aiul  lay 
il  iiiioii  Ihc  hvo  i)(.isl>  aiid  upoii  llie  lliilels  in  wliatsuoviT  liouses  Uioy  sliall  eal  il  » ,  21,  22  'A*' 
''  (io  biiy  l'or  yoiirsolvos  a  slieop  l'or  eacli  ol'  >omi-  laniilics;  and  sacrilicc  tlic  passovoi'.  And  je  sliall 
lak(?  a  huiicli  ol'  hjssop.  Ami,  smcai'ing  soiiic  of  llic  Idood  llial  is  on  llio  dooi',  \o  sliall  sprinkle  it 
iin  llie  lintcl  and  011  tlio  Iwn  posts,  of  lliu  blood  llial  is  on  llic  carlh,  Inil  oacli  ol' yoii  sliall  not  go  out 
dl'  llie  duor  of  liis  lionse  lill  inoniing  ».  —  '1.  t:oiT.  '  depicted  beforeliand  in  a  shadow,  and  '.  —  ö.  I's. 
c.Wiii,  1,  23  (citod  as  cwii),  u.xxxv,  1  (neillicr  quoled,.  —  0.  Ps.  xxxvi,  U,  lu. 


[277]  WIIEN  TUE  BISIlüP  IS  GOIXG  VP  KMOM  TIIK  ClllliCIl.  ü8. 

U^.^    ctu^kT  yo^,  ^^  .j.^^  ^^  ^^  ^^r^^^^ 

'^Mi:^;!?    ^M^    T^^^    ^;,...a.xJ:b.    _^^,    j!^^/    .«:ixaliv>3 

d^Mag.  A  p^  ^  ^.^  ,,  (,,.;  ,v...  (sie)  „..<,  ^,  ._  ,.  ,_.^  ,,  ^.  _  "^  2;^^_  ^^ 
r^^^l.  —  j  Corr.  I  for  o,.  —  k  Corr.  ^^-^^o.  "   ' 

1.  A  <lo4o.  _  :>.  A  ^l^i  _  j.  A  om.  _  1.  A  l;i...  -  5.  A  U;^- 


ness, 


fatness  of  thy  house,  Lord  God,  and  having  drunk  the  stream  of  gladuc.. 
and  in  thy  suprasensual  ligl.t  having  seen  light,  we  have  known  that  witl'i 
theo-  .s  a  fountain  of  light.  Therefore,  adding  '  to  all  thy  praise.,  wo 
heg  and  entreat-\  '  direct  and  establish  our  steps  ^  in  tlw  n'a,j  of  Ihn  Ufe- 
gmng  commandments  according  to  thy  w.,rd;  und  let  no  unhnvfulness  ./■ 
s<n  have  domin.on  over  rthy  bondmen  ■  ';  but  let  thc  splendour  ./  thv  luj/,t 
bo^upon  US,  Lord,  and  choose  again  t/w  supmsensual  Israel;  in  onler  that 
'y   P™''°   thy    holij    name,   bocause   thou     hast    doue    wonders »  and 


M'e   ma 


■  •-  ,  ..^^^    yj.^j,iKj     wunm^As     una 

inarvellous  th.ugs;  which  also  wc  preach  over'  all  the  earth  Tand  say», 
«  Praise  aud  wors/up  and  hom.ur  to  ti,e  Father  and  lo  bis  '  „nJ,,  Son  and 
to  his'^  lloly  Spirit,  boli>  uuw  and  to  all  generations '",  and  for  cver  and 
ever,  Amen!  » 

5  PS  'i  T'  "r  'r''  ''"T\  ~  '■  ''"■''■  '  ^"''  '^""■^""^  '•  -  '■  ''^-  "^•■"-  "^-  -  '■  (^-•'•-  •  -  '■  - 


PATR.    OR.   —  T.    YIl.  —   F.  5.  ,, 

46 


ggo  IIYMNS  OF  SEVERUS.  ^278] 

)....^.  ;t..  ^  v^)I^j  l'^^-'o.  )N-Va.i  IK-^-l  II^--^  -^' 

X^  •         •  •  •  ••II 

.^^d^^o,  )ju->o;  )jo;|o  )lo^  «^x-.^ool.f  ..)oas 


c-ll-V-l 


correcüons  ö,  i-aint.d  lellers,  Ih.y  mu.l  l..ve  b.en  .omposcd  in  Syr.ac. 

^^^,^  orurn   suonx  on.vx.o.M,  uvm^s  x.ur  .u.  su.o  ..kth„  t„e  h.c.ptk.n 

0.  ...  c.Ks,  ...V.M.  OK.N  ....-  -  «V  ...n-U.  ..c..^T  .^.usxn.cns 

ME.N  AND  I'OK'IS  (tTO'.T.TXII. 

Tlir  firsl  (in  Ihr  Rcsurrcction. 
935  _  ,    -1.1  keepiug  the  feasl  of  ihy  Uesu.Tectioa  from  among  the 
deadVchrist,God,wchavebee..mie,r   .-.ih  jov   a..d    spiritual    gladness, 

llalleluyali! 

/•"()/■  crviij   (Unj. 

■rxiS  ^  ..  --  NoNv  Ihal  Nve  have  l.ce.i  g.aliUed  hv  the  .-eceplio..  of 
U.  liloodloss-sacnilee  of  the  Ufe-givi..g  bod,  ...  Mood  of  Chris,  .ho  .s 
God,  vve  have  bee.^  fiUed  with  jov  and  spuntual  gladness,    llallelujah. 

.\iiiilhrr. 
■rn-...   -  Afle.- bei.^g  ad..uued  tu  the  recepUou  of  the  holy  body  a..d 
b,oo"d  of  the  Word  who  became  incarnate,  aud  being  f.Ued  .  i.h  div.ne  glo.y , 
^ve  sing,  saying,  «  llallcluyah!  » 

1.  l's.  cxxv,  1  ("Ol  quüleil). 


J7ir  AFTK.I!  Till-:  KKCKPTIO.X  OF    IUI':  MYSTF.KIRS.  G91 


»|i^/ 


♦  J-a^Xot   jjoi/   ^jlil\o  ^:vsa°>  jio,—  «^^«^o'i/   —   T\    —  ,.*Ai 


«U;-/ 


>|Lr-( 


'X'J^'i-    ^L«?0    •.|v.:XfiD    »3/     ui^^;     jK^Q-iäJll    001    t^/;     "^^iO    .).^.3QA     y^ 

■■..\v^\ 

a  B  marg.  .\^.t  oo,  lia^opo  ^.  —  b  B  marg.  .p..  ^sic)  ooi  ^. 
1.  B  ins.  ^^■•^ 


^38 — IV.  —  Ourniiiulli  lialli  1j('oh  filled  witli  joy  aml  oiir  toui^ue  \villi 
gladness,  llalleluyah! 

.l/(o//(f'r. 

2;59  —  V.  —  Let  mv  moutli  and  mv  thouürhts  be  filled  '  witli  tliv  orlorv, 
iu  Order  lliat  1  laay  bless  tliy  gloi'iuus  iiaine. 

\i\ul\irr. 

240  —  VI.  ■ — Opcii'-  iny  inouth  and  Uli  il  witli  tluiuksglving  to  thee, 
Lord;  and  let  my  tongue  sing  praise  lo  tln-e;  ])ecause  thou  art  my  glory  and 
hope,  and  liave  mercy  upon  nie. 

Anolhvv. 

241  — VII.  —  Open  my  mouth  and  fill  it,  Lonl,  \vitli  a  song  of  praise  mcet 
foi-  thy  name;  aiid  fill  my  Ups  witli  spiritual  joy ;  fcn-  tliou,  Lord,  art  my  glory 
and  hope,  glory  to  thee! 

1.  Vi.  LXXI,  S  (,not  quoted;.  —  J.  Id.  l.I,  IU,  17  (nol  quuled). 


ß02 

'•■IL-r-l 


IIYMNS  OF  SEVERUS.  [2«^! 


joop   .jjuanl^   ;r^^  ^l  1-«^«  -^yf  /^    '^-^^   _  vM   -  .^; 


;•  liw-l 


)ia-..^^  ^^^1^  V-  v^-*'  :^'^'  ^^  ^^  ''^™'  "^^ 

T>  •  h    Ciirr     Jv.)    —  C   (".OPr.     ^-(-.aji    (SIC). 

1    \  ^,   —  -2.  A  ;j»'    —  3.  A  ^0^v 


Aiiolhcr. 

242—  VIII.  —  I  liHve  recolved  tl.y  li^ly  lioJy;  in  Uke  luamuT  also  thy 
atoning  bloüd  :  may  il  bc  to  ine  for  the  forgiveiiess  of  ofleiices,  auJ  uot,  luy 
Lord,  für  judgiueut  and  condemnalion  ;  and  have  mcrcy  upon  me. 

Anulhi'V. 

.)',:}  —  IX.  —  Lift  up  '  the  doors,  rulcrs  among  yon;  and  bc  lil'led  up,  ye 
doors  thal  are  from  everlasting;  in  order  ihat  the  great  King  of  glory  may 
come  in.     Ilallcluyaii! 

AOAI.N    UVMNS   ON  AVHVTll,  AM.    ON    Ml  LICTIONS   .VND  I'LAGIKS  X.IVT   HAriMCNKn 

IN    VAlUOl  S    I'IACKS. 

9/,/,  _  1  _  V.  —  >'  Like  a  heavy  bürden  they  have  become  heavy  to 
me»^  <.  Be  not  angry  with  us  for  ever  »\  -  \\'hen  ^ve  rollect  upon  Uie 
innllitudc  of  Uw.  sins  and  iniquilics  rihal  harc  bccn  committcd  by  us  \  and 
Ihink  of  the  Tgreat  plague  of^  tliis  biüev  ^vratli  that  is  nmr  laid  upon  us    as 

I.  PS.  xx.v,  7.  y  (nol  quoled).  -  2.  Ps.  xxxv.n,  5.  -  3.  Id.  ,.xxxv,  n.  --  '..  Corr.  '  uur  '.  -  ^.  Co.r. 
•  (,'ii';ilne!is  of  Uie  '. 


jsi  n\  \\i?A  rii.  693 

^oot   ^_,tC/    \i    ».Jo  ajau~lia   V-^..^K.j/   .N_|jla:».   ^^^.^^s^   tC^,AlD  \  m'^^  -i 
•^^.,^i^i.  ya^'dlo  QOCVJJ   -.^-Oo   J^oa.-*;    jlolio  ^.«^^  r^V^a"\:\ 


a  CoiT.  iiQji.  —  b  Marg'.  (wicc,   top  and  bottom,    -.v.-,^  ^^r^i?   M^»    uj-u,  n^w^.  |ta\j  ^ 

I  !■  -i  poi  |-u^3  N-.;  |)o  .^ov^  ^ioo  p.^oa-.  |j.>/  I  top  oiVo;  i  «\u  I^L^ia^  ^tv.fo  .  ^iaüj.  ^oov\5  ^Jo  '^Is^ 
ojVJiooi.  |too;  |i3/o  |-inm->  [tOp  Ml,l  |l^/o  M-^'^^  V^l°  l^--s;  |l3/o  l-ioXU  I.J1.  (IS/o  MVJ>j.ioo  (tOp  Om.i  ^i-ajo 
fbottOm    Sinfi'.)    Iv^m    |y\::j    l,-<i;;-=>    /-/  '^inNJ    M^^o^o.    UoVjo    |N^>^_i    Uaoj    p;    .  ^ao-V    n..Tilo\o   /-^»»Ja    l'l^ 

d  Corr.  |,->o..v.  —  e  Corr.  ^nx^o»..  —  1'  (>orr.  voa-,^.  —  g  Coit.  v^v^,^. 
1.  A  ins.  in  iiiari;.  in  anutlier  liaml. 


we  deserve ',  and  we  coiisidcr  and  see  moreocer  that  thcre  is  not-  at  this 
time  a  chief  iior  a  prophet  nor  a  governor,  who  is  able  to  supplicate  and  to 
hend  thee,  the  merciful,  to  mercifulness  %  we' present  to  thee  thy  saving 
passions,  which  of  thine  own  will  thou  tookest  upon  lliee  to  endure  ^on 
our  behalf  ^  in  the  fiesh.  P^or  thou  didsf  rreatc  nie  and  '  wlien  we  were  not 
thou  madest  me,  and,  when  we  had  been  utterly  cornipted  by  sin,  thou 
caUedst  ns  and  causedst  us  to  enter  into  incorruption.  Lord  ''  who  was! 
crucified  fon  cur  behalf',  driving  from  us  the  death-fraught  curruptiun  of 
irrath,  have  /)////  and  mercy  upon  us. 

Bitt,  if  it  Is  a  (Iniurjhl,  it  is  e.cprrssed  thus  :      Ijord  wlio  wast  cruciticd  on  our 
lifhalf,  by  bestowing  rains  and  gentle  moisture  iiavu  pity  and  mercy  upon  us. 

1.  Curr.  '  deservedly'.  —2.  Dan.  in,  37-'iO  Theod.  «  üccauso,  I.urd.  wo  were  snuillor  lliaii  all 
the  peoples,  and  we  are  liumiliated  ovor  all  the  carth  to-day  by  leason  of  onr  sins.  .\iul  Ihero  is 
not  al  this  time  a  ruler  and  a  prophet  and  a  governor  nor  yel  a  wluilc!  burnt-oirering  nor  yol  a 
sacriflce  nor  yet  an  oblalion  nor  yel  incense  nor  yot  a  placf  to  oller  fiiiils  betöre  thee  and  to  fnul 
mercy.  13ut  in  a  contrite  soul  and  in  a  spirit  of  humllity  iiiay  we  bo  accepted  as  witli  wholo  biirnt- 
olTerings  of  rams  and  of  bulls ;  and  as  with  tens  of  thonsands  of  fat  lambs,  so  niay  our  sacrifu-c  be 
before  thee  to-day,  and  may  11  be  fullillud  after  thee  «.  —  3.  Corr.  •  mercy  '.  —  'i.  Corr.  •  for  our  sake". 
—  .5.  Corr.  '  even  '.  —  G.  Corr. '  Savlour  '. 


694  ■  HYiMNS  OF  SEVERUS.  [2J^2j 


o 


^^       N      ^^^       C\CO      V  /     ■:-;J.oS.(,o    ^joi^    ^!    y.an,..y    V-po    ;:i;l/     O     «13     ~OI--iOi 

•,^POjJiAt\  j)-^'!  |i^)S:i>.o  JlajLj/  'K-io--»  Iq2:>.  )jo«  ^  ^;/  '  jJ/  .a:vÄ 

a  Coi'i'.  tw3.  —  ])  (.ovr.  ilqjju^jn^.  -    c  li  martc-  -m^-i   sie   o.  isaiopo  ^m.  —  d  (.orr.   iv-^. 
I.  A  oni.  —  2.  A  ov-ioo.  —  ?,.  A  a»o-  -  i.  B  fi-cj^o^  v:^»^?'  —  j-  A  ^^-V^*- 


Anothcr  <>f  thc  scnur  kind. 

2^1 5  —  II  —  VI.  —  <'  Remember,  Lord,  thy  mercy  and  thy  graciousnesses 
that  have  been  from  everlasting  »  '.  —  U'  tliou  wilt  not  be  jealous  l'or  thy 
gloiy,  Christ,  God,  und  for  thi;  i/rcat  mercy  wliich  ihou  hast  pourcd  out  upon 
US  in  that  thou  hast  Tsct  us  l'rcc  '  from  thc  bondage  of  the  devil,  through  thy' 
divinc  Humanization,  we  liavc  no  nicdus  <»■  iiope  of  deliverance;  since  cur  sins 
havc  mied  the  cup  o/'  irrath  and  nf  niiii,  .v  llnü  il  is  (ilrciuh/  heiiii/  pourcd  out 
upon  US.  BiiL  ■'  iücline  from  this  lo  incrcifulness,  and  empty  uol  upnn  us,  mij 
Lord,  liic  threatfNcd  drogs  of  wrath,  as  thou  uloiic  arl  good  and  grcal  in  mercy. 

.\n(illirr  ou   ihc  spirils   Ihul   uerr  iil   Alcrundria  ''. 

■l'\{\  —  III    —  III.  —  «  Because  by  thy  wrath  we  have  perished  and  by 
thy  anger  we  have  been  confounded  » ".  —  Lord,  from  thc  cnds  of  the  carlii ' 

1.  Ts.  XXV,  G.  —  -1.  Corr.  '  rescued  (us)  '.  —  3.  Corr.  '  tho  '.  —  4.  Ps.  lxxv,  8  (not  quotod).  — 
5.  Cf.  Severuf,  Hom.  5;{  (suiiimer  :>Vi).  —  G.  Ps.  xc,  7.  —  7.  Is.  xxiv,  16-20  lxx  «  Lord  God  of 
Israel,  from  thc  wings  of  the  earlh  wc  havc  heard  of  signs.  There  is  hope  for  the  impious  and  Ihey 
say,  '  Wuc  lo  thcm  that  are  exaltcd;  Ihem  that  are  cxalled  against  the  l.iwl  '  Fear  and  a  pit  and  a 
snaro  sliall  be  upon  von  who  dwoll  upon  tho  eaitli ;  and  it  shall   be  Ihat  he  who  fleolli  fniin  the  fear 


[283]  ON  WRATH.  6!l"> 

^•\3.>iA  i-^^l-l-  ]J  -y^  ^i-^ÄJibJ^oo  ..^c*^L.;  rdSUo^  )).,^am\a 
^a-o  .^ISoa-  s-x-u/  j-TlTa  )J /  --r^?  'Moi  ^"lü'rsf  ^  ^a^T^alo 
vyiuT^  rc!>>.fvinT\  '"^w^v-io  •'V^H'  jt^Js.^^^ "^^  >jin^T^a 
g)  ■  ■     -^  T^-ii^ax   •,  m..o  *>-^  '  jLs/    ..Ow^o/  jJo  ^U^ÄD  ;^.yi..Vc\ 

)-^v>  ^^L./  ^'^^-wj^'liw  U'y^  .;.>^oio  ;.N:^  p»r^  K«  —  v^        ":\     -  'po? 
rsf-\_*T_^  jv^lc  rdjUJ-x-  J-^^  ^^o  •.^^n":>  rc!iii^  i^cvinoa 

a  Corr.  ^.  (sie).  —  b  Corr.  iboth  MSS)  ;^^  v^-oo.  —  c  Corr.  y>^o;  n^.  —  d  Corr.  j^<. 
—  e  Marg.  .ovui-  ^xi^  Po  o^ii-t  p  i-w»>  -oioia-v  .uvji(;  |\-i.ö(  ^v>.  —  f  Corr.  0;^^^^  fperli.  to 
Cover  V;m-o  :  ollKTwise  corr.  o;,m-o).  —  g   Corr.  y^.  p>a-v.  —  li  Marg.  A  ._^..  i;ajopc  ^^ 

1.  A  um.  —  ■-'.   A    >-'>aß- 


we  hear  ofsigiis  «/(f/  (h-rmlful  rcfwiis,  and  thal  nicii  (//'«//'/■  /,//(  or  '"of  tlie  same 
race  witli  iis  '  arc  being  chastised;  and,  \\\u-n  weconskhir  tlic  f/rratncss  <if  du r 
iniquitij  and  tlie  »lifjlitij  multitudo  of  our  sius,  wo  eutreal  -  tlicc,  Ijc  not  rouscd 
to  reqnite  us  and  to  demand  our  '  impielies  at  our  hands,  bul,  niij  Lord,  assuage 
thy  anger;  and  have  pity  and  mcrrij  on  the  creation  o/'lliy  hands,  bccausc  tliou 
art  (jentle  and  thy  mercy  is  great  and  has  not  failed,  nor  '  lias  the  rirhcs  «f 
'"the  clemcncy  of  thi/  y/Y/rc  passcd  away  '  and  lallen  short,  nicrcirul  one. 

Anothcr  "/   //"'  sanir  kind. 

247  _  IV  —III.  —  (.  Before  thy  anger  and  thy  wrath   " '' .  —  Lord,  onr 
eves  '  have  dropped  watcr  likc  ninnini/  founlnins,   and,  wlu'n  \ve  hearabout* 

shall  fall  inlo  llii-  pH;  aiul  lio  wlio  sliall  como  oul  froni  lli<:  pit  r^liall  L''  L-aiii,'lil  by  tlie  siuire ;  becauso 
Window?  bave  becri  opeiieii  froiii  licaveii,  aud  llic  rouiidatious  of  llio  carlli  sliall  be  sliaken.  Tbc  cartli 
sliall  b(;  coiifüiirided  and  tlio  earlh  sliall  liesitale  wllli  bosilation.  Tlie  eartli  sliall  incline  and  toller 
and  shake  like  a  Imt,  like  a  man  wlio  is  drunk  and  overcDine  witli  wine;  and  it  sliall  not  be  abb'  to 
stand  ». 

1.  Corr.  '  sliarcrs  of  our  race  '  (?).  —  2.  Corr.  '  beg  of  '.  —  ;i.  Corr.  '  agalnst  our  '.  —  1.  Lam.  iii, 
22,  neither  P  nor  i-V-v,  «  Tlie  Lord's  mercy  halb  not  vanisliod  nor  bis  cloniency  perishcd  ».  —  .5.  Corr. 
•  thy  mercy  perisbed  '.  —  fi.  l>s.  cii,  11.  —  7.  Id.  r..\viii,  l:!ii  lxx  n  .My  eycs  bave  drnpped  sireams  of 
walers,  becansn  I  bavi*  not  kepl  tby  law  ».  —  8.  Corr.  '  of '. 


09«  HYMNS  (-IF  SEYERUS.  [284], 

rdiatL»;    rd3j.-piA    '))_,^q_ä)  laJix  ^-V-J-o   :^;»too,   }Jü/;   ^*iOÖ.A 


;|^^o>>    OI^:i.^oo    [x^-i^    yooi^    loi.;    Rasj;    |LV-( 


9 


..voK_)/    ^_-jpto>o   \^.i<\ t  ->;    o6(    )jL>.^:-.)!;ooa    rsl3L.ajl    ).-^^ia\o   :)la*S^Js 

a  Corr.  iia^i.  —  b  Gurr.  ^.:.  —  c  Corr.   u^^jJ.  p^.  —  d  i>  inaig'.  ^a^oi  ^v:.  —  e  Lorr. 
^  ^i^ajLitoo  •.  (sie)  ^-ij...  (prob,  nol  lo  covcr  i&jl;^i.  —  f  1>  marg.  ..^oaij.;  o«  lia^opo  ^.  —  g  B 

].  A  .iX.-^o-  —  :;.  A  '"■'>ai>.  —  J.   A  ]La^^Lly 


Ihc  hilter  \<irroir  diul  distress  of  ccrtaiii  nieii  wlio  arc  bi'ing  chastised,  and  we 
look  towards  llic  mii/hh/  rmullitude  of  tlic  '  'ilfcncrs  aml  sins  tliat  ire  liare  coin- 
milted,  and  we  consider  the  d read  memxce  in  Ihrcatcnini/  which  ■  the  prophet 
cried',  «  And  judgment  shall  swell  as  wutcr.  and  the  rigliteousncss  of  ihy 
justice  as  a  torrent  tliat  caiinot  be  crossed  »  •,  and  we  fear  lest  the  cvil 
thin<^3  come  with  a  rusli  n ml  nrcrtakr  ^us,  we  begof '  thee  fl«f/  entreat,  enler" 
nol  inlo  judgment  with  thy  bondmen,  wy  Lord,  ItuI  ddlrcr  and  SAve  me  ac- 
cording  to  the  abnndanre  nf  ihy  grcai  mercy. 

Xnothcr  of  jjraijeri  lo  all  the  xainls  €onceriiin<j  the  -miiu^  ivrath. 

2^i8  —  V  —  VI.  —  i'  Fraise  the  Lord,  ye  righteous  » '.  —  Martyrs  of 
Christ  our  God,  who  iiy  yonr  "  blood  shini  in  the  combat  of  godliness  havo 
washed  ■'  your"  liands  in  puritv,  and  compass  the  hohj  suprasensual  altar  in 
heaven,  prav  on  oiir  hehalf,    wc  bcg  ijoii,    with  ihc  hohl  God-liearcr  and  the 

1.  Corr.  '  grealücs.s  of  our  '.  —  2.  Corr.  '  of  '.  —  ;!.  Corr.  '  who  says  '.  —  4.  Arnos  v,  21  (nol 
riuotetl;.  —  5.  t;orr.  '  lipon  us,  wo  cnlrcal  '.  —  6.  1\-^.  c.\lii,  2  (nol  quoled).  —  7.  Ps.  xxvni,  I.  — 
H.  Corr.  ■  Ihe  '.  —  ü.  I's.  .v.wi,  e  (not  quoled). 


[285]  ()\   WliATII.  r,<)7 


.JlO 


■■■■H^.( 
TU'nO    jl"^      'Jl  «  lÜ  -i;    ""^i!»^      )->V^     .^o;3   lovSSv   ^   i^    —    o    —    a     —    >^^-i>oi 

>^l  qA  .  vOJuo)^!^  Ax   yoto/    ^«°i(Tia^  ^  yai^'^^i  "^    ool   '  jjiio 

a  Corr.  ^,.  —  li  Corr.  )u^^  ^.  —  c  Corr,  ui:^i,.  -—  d  Corr.  n^^  ^o,  |Lai-Cv:.i^:«j\  (liardly 

tO  Cover  ;^^.  —  C  Marji'.  l..i^o.\  ^o^a-i»  .Umaidi  p  Ui^  l.«^^  (.yJl  .lovjw  (Uio;  Uia>.  .-U^-    Ua^  -o     |  ■^•f- 

.Mji-  |i3(o  i^.i^  Ho   .paauoi..  —  f  Corr.  |bv^.  —    g  Corr.   t^i  ;.m.,;.  —  li   Cnrr.  ;«/  (must  bn 
for  \^4oo  .  —  i  Corr.  n^oo.  —  j    Marg.   ;.^o    -.^z^,  „o,oöv^   ^00,^.:.  ^ic  ^asau  ^i  ^i  H<»^  .^u^>- 

^_ü>  |Lcixi.-;iJ   VI    .oi^    ^o;3;Nj    |J    ^oj.»   -Oioijv^    ,^oovV>o   .  lojoj    Po    -.UM    l~.io   |Lqji«.)o    ^j..;    ,  ~»  f~    (sic)    ».-J,ia3 
.  Upo   |N_i^^   oi^;   |_io/  ^   j.a3ou;    VI   .  Ilovio   1;^   ^lio)   U^^;    oilnvij    (j/    Pj>  ,     p    .  |.„|j. 

1.  A  l^^-'O-  —  2.  ^  in  painl. 


apostles  and  prophets,  fhat  the  souls  of  us  all  may  be  rescued  from  tlie  hlltrr 
\vrath  lliat  is  laid  iipoii  us. 

A  mit  her. 

249  —  VI  —  VI.  —  «  Help  us,  God  our  Saviour  »  '.  —  I.ord,  bccause  we 
are  Walking  in  new  and  unusital  paths  of  sins,  wo  are  ciiastised  bv  new  kinds 
or  forms  of  puni.shmcnts  :  for  we  havo  overpassed  the  Trods  of  wratli  that  - 
ircrc  usual///  applied  to  us  :  and  acconlincjhj  thou  criest  to  u.s  througli  Isaiah 
tlie  propliet,  «  Why  will  yc  again  be  smitten,  adding  'o  ijoiir  sins?  »  '' ;  nof 
as  if  Ihou  rhast  not  tiic  means  '  nr  art  not  alAe  to  lind  a  fitting  melliod  of 
punisluannt,  Init  rbecause,  as  thou  hast  pnnnised,  thou  willest ''  not  the  deal  h  of  a 

1.  Pi.  LX.xi.x,  U.  —  2.  Corr.  '  applicalions  '.  —  3.  Is.  i,  4-6  i.v.v  «  Woe  lo  a  sinful  peoplo!  a  pooplc 
füll  of  sins  an  evll  seed,  lawless  sons.  Ye  have  lofl  tho  Lord  and  angercd  Uio  Iloly  one  of  Israel;  and 
>e  have  tuinud  backwards.  Why  will  je  again  be  smiUen  by  adding  lawlessnesses?  Every  liead  to 
pain,  and  every  liearl  lo  sorrow;  froni  the  sole  of  the  feet  even  to  the  head  there  is  no  firm  place  in 
it,  nor  uleor  nor  wound  nor  tumorous  stripe.  There  is  no  soothing  mcdicine  (jiBayiia)  to  lay  on,  nor 
oil  nor  yet  bandages  ».  —  '».  Corr.  '  art  insufflcient  '.  —  5.  Corr.  '  as  willing  '. 


im  '  HYMNS  OF  SEVERUS.  [2m] 


rsl)Xi^< 


•-.-wOV^e»     1  ..  .N-t     ^-cs»    V.fcJL0  11-)    'L;io|.L/j     |LV-/    -30L 

a  Corr.  (1.  -^  ^j^  ^ju-ajuioo.  —  b  B  marg.  .-^o...  (sie)  oo,  liaaopo  ^.  —  c  Corr.  uvpo.  — 
d  Corr.  (or  isa;)  MA  sl  isic  .  —  e  Marg.  o«,-iNo  .oCjwi-.!  |.aooNjo  vV^"  q.v-._.i(  .^i  ■^— ^m  .u^a/'! 
loo,  ]t  (corr.  froiu  ^oajiocoi;  ^o^oL>  ^^-^oo  .ij;jxio(>  |n^j  ^4-J>.oQ^  ^nvL\  ^Q_i»L;  u^l  -loiüx:  m-i  o>^ 
^oio  -.tiOA-  1;  ins.  above)  p»;  |v.\>  isic)  -..^.-i  ^o  u^.-:^^  ^o  isic)  -m^iv;  ^  w  .\^,o  1;^^  ^ 

\aio<iol.   —  f  Corr.  LaV;.    —  g    CoPf.    vO^^>^-o   yOtv*3|.   —    ll    CoPP.    1.1-1    LQ...i.aijo.   —   i    COPP. 
—    i    CoPP.  11^0    U^l    yAv    ,;^i;j;  (sie)  ,^ajo,   ItpiA.   —    k   CoPP.    l-i-Vß    ^ojNaJbL. 

1.  .\  ^;  cf.  notc  a.  —  i!.  .\  voev^^W- 


siniier  so  much  '  as  tliat  he  should  tum  fnmt  his  cril  decds  and  live.  There- 
fore,  wo  heg-  thee,  let  thy  grcat  mercv,  mercil'ul  Lord,  soon  '  go  Itßfore  me 
iniU  ovi'rlakc   iitp. 

Aijdin  (iiKilltcr  uhich  uns  siiiu/   in   the  i'iiiif/n'ijali'iu  nf  thr  hause 
of  Ihr  .[jiostics  (ll  Mrroc  '. 

250  —  VII  —  VIII.  —  «  His  ministers  who  do  his  will  «  '.  —  Valiant 
(111(1  (llusIriDus  sohlici's"  of  Ihc  great  King,  Chi'ist,  whn  in  iho  strugglc  '  (iml 
ciiii/lict"  wilh''  Ihc  spirils  1)1' wickedncss  robtaincd  vichnv  and  inilicted  defeat 
upon '"  tlie  devil.  aud  arined  yourselvo.s  with  the  iiiriiicihlc -CLnnouv  ^'  ol' fhc 
Spiril  and  with  ihc  (/rml  power  of  the  Gross,  prophets  and  aposUos  of  the 
truth  and  inartyrs  irho  i/aincd  rciKjim  in  cdmlxit,  hv  your  intereession  '■  oii  our 
lichdif,   hoiy  oncs,  cnt  awav  and  rcninn-  from  ns  the   '"dcstroyi ng  and  dcath- 

1.  Ez.   xvin,  21-2.3  n  Bul  Ihc  uniiglilcoiis  man and  kecp  Ihy  (sie)  coiiiiiiaudmcnls and  live  i'. 

—  2.  Corr.  '  entrcat  '.  —  3.  Ps.  lx.mx,  8  (not  quoted).  —  'i.  A  place  near  Anlioch  (Ass.,  ß.  0.,  I,  233; 
Stcph.  Byz.,  s.  V.).  —  5.  Ps.  cm,  21.  —  6.  Corr.  •  arined  men  '  (reprosenting  iiiXiTii)-  —  "■  rnintelligible 
corr.  —  ».  Eph.  vi,  lü-l;(  ('  thy  conilicl  '  vors.  12  corr.  lo  'onr  conllicl  i.  —  9.  Corr.  '  ai;ainst  '.  — 
10.  Corr.  '  ovcrcaino  and  dereuled  '.  —  11.  Corr.  '  panoply  '.  —  12.  Corr.  '  enlrcutics  ". 


[287]  nx  nuorcuT.  mo 

jjLoiO-^;    .    I     «    *>    ff)  V)    ^    ■:;-k^oVj   o^^'=^  ,^^0-    vomij;   \^^io    Ot    T^         -     )ji 

a  Corr.  ^^>°<n..  —  h  ( jirr.  njio-»  ^^(.  —  c.  (lorr.  ^vs-  —  J  C^jrr.  ^;  uo'aa:^.  —  c  Marg. 
.y.^,:iisas  Qjj  p.  ^^M  pa::».  ^  u^i'os  ooi  ^^i. >n; .  .  ita  abbr.)  -m.  —  f  CoiT.  w<i^.i.  —  '^  (lorr. 

I  for    y    h   [Nlai'g'.    Ha^moioj     p    ;-^    ll-*^S°°    ■\'-^    -a^Ht     l-o— o^\    .1-L£)>a3    _OioN,(    po    1-L-.A    ^i  -inn    .|-oj/; 

.^;jo;  ciij.j  ^  vJo..»;o  —  i  dorr.  njo.f>.  —  j  Corr.  ;A  ;to  follow;. 


fraught  wrath  arising  from  thc  enviousness  of  tlie  fieuds  that  is  lipon'  us; 
and.  entreating  the  merciful  God  on  behalf  of  us  all,  say,  «  Deliver^  ihc 
men  ^vhom  tliou  didst  fashion,  whom  wlicn  nr  irerc  lost  ///  -sin  tlion  diilst 
free  '  by  meaits  of  thy  qairkeniiuj  blood,  merciful  one  ». 

(  )n  iiiioidirr. 

2.tI  —  I  —  V.  — •  «  Because  all  our  days  have  been  consumed  by  thy 
wrath  "  '.  —  W'hile  looking  lo  '  rccrivr,  salvatioti  from  thec,  Chn'sl.  God,  wc 
see  lliul  iL  is  removed  lo  a  i/rrol  dislaiicc''  froiu  us  :  l'or  rci-i/  grcat  is  cur  ' 
lawlessacss  before  theo;  and  our  sins  "  ((ml  rril  dcrds  iIkiI  irr  Imrr  rDiumitled 
stand"  up  againsl  us  /il  all  tiim:s;  for\v(>  liavc  knowii  '"  nur  miun/  iniquities  and 
offrm-rs;  aud  WC  niake  entreal v  hrfnr  Ihre,   neglecl  iiol  ///  '(////  irisf  tliose  \vlio 

1.  Ccjir.  '  lieiids  ulio  Ijroatlu'  (icstruc-lioii  ;uk1  sI;iu£;IiIl'I'  againsl  '.  —  2.  Corr.  '  Save  '.  —  .'i.  Corr. 
'  deliver  '.  —  4.  I's.  xc,  'J.  —  5.  Corr.  '  for  our  '.  —  li.  l's,  cwiii.  l.")5.  —  7.  Corr.  '  the  '.  —  8.  Is.  li.\, 
11-13  L.v.r  «  \Ve  looked  for  judgiiieiil  an<l  liiere  is  no  salvalioii.  It  liatli  beeii  removed  far  from  us; 
for  grcal  is  our  lawlessncss  before  tlioe,  and  our  siiis  liave  slood  up  againsl  us.  For  our  Unvlessnesses 
are  in  \is,  and  our  iniquily  we  know.  Wo  liave  donr  irnpiously  aiul  have  lietl  and  have  removed  from 
aflcr  Ihe  Lord  ».  —  U.  Corr.  '  liave  slood  '.  —  lo.    Corr.  '  madc  linown  lu  üioc  (?)  '. 


700  ■  IIVMXS  ()F  SKVFRUS.  [28S> 

•  .^  a)  v\  \  |i_spcL3  ''*l*T^'VDflur^'n  j-ioi^   )t-cQ-=>  ^K^öi-.;  .  vi.cx.:x>  ]Jc\ 

a  B  marg.    .<>«».>  o«   i>a^^io  ^.   —  h  Marg'.    .|->.;/   ^^  ^.-jo^!  v°-'°'  \"^.'"  VI   ^\3J    P-U^/: 

.yOOi^    --.OioEs-./     ILa,^fiD/    -.j-Lq^   ^»    odj    ;-is^    |L^    -UiV-s*    (SlC)    ^ojoi    ^o,--Jo    .|v-in  ■>;    ^Oücyi    >oin..lNjo    \tJ^iM  ^o^cuoj 

.^\3L  ij-jiV;  ^;  Wt).  —  c  (>orr.  loou  ^t.  • —  d  Corr.  iaa^.  \^^.  —  e  B  marg.  [.|.v.;]  o«  )i[ajopoj  ^. 

—  f  Marg.  .-X->    INX»  ;A  ^^i,^  ^(    >i.;L  p   |oi  l'sicl   ..n'^rTtl   ppo;    Of,— /    l-ioi.  .  Miaio  Loi,  (^po  Vjio/o    ■li.^ivi;. 

—  g  Corr.  s-.;i, 

1.  A  sing.  —  2.  .V  ^^>ov;•»■  --  .).  A  "^-^mW»- 


are  keeping  tlie  fcast  of  thy  Resurrectinn,  but  speedilij  visit '  the  earth,  and 
make  it  drunk  iritli  molsture;  and  let  tlic  (/iß  of  the  dew  -  that  is  from  tliee  bc 
for  liealing  to  tlie  souls  of  ns  all,  as  it  is  irrittm,  mfrcifnl  onc. 

[iKitlicr  iif  the  sdini'  kiiid. 

2.")2 —  II  —  II.  — «  The  land  shall  be  humbled  and  all  its  inhabitants  »  \ 
—  By  reason  of  the  r/rt/Vr  glooin  (iiid  hrat  of  our  siiis  ihe  Tseasoiis  of  raiii  ' 
liavc.  airrndi/  ^i\s[;  and  llie  ilower  (A'  rrrri/  liorb  '  is  like  to  willicr  cn)d  iiniics 
noi  to "  harvost.  Bnt  wo  for  oui'  part  do  not  dcspair,  locjkinj^-  lo  llu>  (ilnm- 
ihint  and  ricli  founlaius  of  lli\'  iihm-cv  :  for  llion  saidst  to  thy  servant  Moses 
wheu  he  dotilitcd  and  did  not  bclicve  tlial  tlion  wonldst  ijive  incat  lo  tlio 
pcoplc  "/  Israel  in  ihc  Avilderncss  to  cat,  «   Lo!   Ihou  shall  sco  '  if  niy  woni 

1.  Ps.  Lxv,  10,  11  (not  qiiotcd).  —  2.  Is.  xxvi,  IS,  19  r.xx  u  Wo  shall  not  fall  bul  thoy  that  dwell  on 
Uli'  i'iirtli  shall  fall.  The  dcad  shall  rise  and  thcy  thal  are  in  the  gravcs  sh.ill  bo  resloi'cd  to  lifo, 
and  they  that  are  in  Ihe  cartli  shall  rcjoicc  :  für  tho  dew  thal  is  from  lliee  is  hcaling  lo  tliem;  but 
the  land  of  tho  impious  shall  fall  «.  —  3.  Ps.  lxxv,  'i.  —  'i.  Corr.  '  hours  of  (lood  '.  —  .'j.  l's.  xxxvii. 
2  (not  qvioted).  —  fi.  Gorr.  '  lo  (come  lo) '.  —  7.  Corr.  '  know  '. 


1289]  ON  DllÜUC'.HT.  701 

♦  jLu/   yal^i  y^-?   i*^^:"  '''^  ^'^^^^  ;A-i'io 

dX^^^  ^ija^-^yo^a  oä  -.J-j-ü  ''w..-Vl;  v-^-_i.Q_^  «»jL-ä  JJ/  .J-v^  .  i  y.. 
'"oy-i  eo   T^cn   •.  o^^/o  ■  ^^^■   yoo<.  .«■  >.  .V     o^.<j/c\    CVJJubo   '^vOodaäLmj» 

I  «  >A  iLj»  joi^  aca  'K_/  .pojj  T<*T>vn  >  i  »\:>o^^  ^  ^;  ^-,  .''yOO«-s 

a  Corr.  (L-iai..  —  b  Corr.  ,^01^0..  —  c  Corr.  i^\-;  ic^juia  (sie)  itofai^oo.  —  d  Corr.  (sie)  c^u.. 

—  e  Corr.  iiaam^.  —  f  Corr.  ^vjoj  ^  ml.;.  —  g  B  niarg.  ..jo..  isa^po  ^.  —  h  Corr.  ^ooi\  ^xi^.. 

—  1    ftlärg".    ^\i    I  in  j<XQp    ^    tv-\     ^     :  ioj_iiaiQ_ip     )->\'->n\    ^;.^io;     o    :  a^^.^^o    ^» .  v>    v-»,_j     ax^o    .^^(^oj; 
jioj»    IjoL/    ^   ^La-j.2Läo\     U^    Ij-^!    -.^^ Nq    ^»     oci)    I  «Vit  ■>     jovSs    v*^    ^^l     ■  ;^     |  vi^N^    o .  l'=^vi\    jjoi    irs^.^o 

.^r^^D    P    N  VI  *  nft    l~30)i*. 

1.  A    Ijo,o>Jv   —   -2.    B   adds   •;■  lov^    una^lL^a    ^    V..I.9,    A    marg.   in   laler   liaiiJ     v^v    t^U    ^i^'ii    H. 
aUo  111  i:.l:iG  IS, 819  i4.:i3  l'i.Sl'i  17.'J;3  Vat.  l'ai'. 


sliall  indccd  coinc  upoii  theo  ainl  overtake  tliee  or  mit  »  '  :  because  it  is  a 
small  thiiif/  in  thy  eyes  to  ilo  everytliing  and  to  Iiave  inercy  upon  ihy 
creation,  mercif'ul  one. 

AiKillii'r   (ii/(tiiisl    Ihosi'    irliit   sprodd    il    (ihmit    llial    llic   droiii/lil 
cuiHc  brrnusc  llic  (iboniiiidlilr  Synod  of  CJidlredon    irus  bciiii/  (itidthcinatlzcd . 

253  —  III  —  V.  —  •  Thou  shalt  destroy  all  who  go  astray  l'rom  thee  for 
ever  »  '.  —  That  it  is  by  rcasoii  of  our  offciiccs  mtd  Ihr  cvil  doeds  ^  u-liirh  wc 
liavc  donc  that  tlimi  hast  ^j/v'y^«rc(/  (uid  strctched  tlie  bow  ol'  wratb  Ihal  is  Ihrcal- 
eiiiiiy  un  we  liave  knowii,  ()!  Lord.  But  tliey  wlio  1  )11ü\v  tlic  error  of  rtlu; 
Diphysites  '  liavajeerinf/lij  spuken  witii  ihcir  lips  and  morknl  and  ^vagged  the(V 
lieads  ayainsl  us  ''and  said  %  «  Lo !  tliey  trusted  (ind  CDußdcd  in  tiie  Lord  to  rcscue 
them;  let  hiin  delivcr  and  save  them,  since  he  rhath  pleasure  in''  tiiein  » '. 

1.  Nun).  XI,  23  /.v.v  «  And  Ihe  Lord  .said  lo  Moses  '  Shall  not  Ihe  band  of  the  Lord  bc  sufflcienl? 
Lu!  tliou  sliall  know  il'  niy  word  shall  oveilakc  thee  '  ».  —  2.  Ps.  1.XXII1,  27.  -  3.  Curi'.  '  actioii  '.  - 
'1.  Corr.  •  Diplnsilisiii  '.  ~   '>.  Corr.  '  sa>ing  '.  —  (j.  (loir.  '  sc-ekeih  '.        7.  l's.  wii,  .s.  '.1  jnul  iiuuUhIi. 


702  HYMNS  OF  SKYKHÜS.  [290]^ 

^^jlJLj  ^Vl  V\-fio  ^Uii   :vQ.^2^  JocmI    |J^.->.^,-  *?°"^-^   "-^^    V*^   v/°  '^^ 

•>))_».^ib    s^oia^CL^Vn    T^Ttf\CV^   ^/ 


o 


a   Corr.   ooa.   —  b    Corr.   —ixio..    —    c    Corr.   ^u^oj   (niust    bi'    for    ^i..ioiN.io   pap)-  — 
d  B  marg'.  .oieo.;  oo,  |iajo).io  ^.  —  e  (.orr.  ^.oo,  p*.j-]o.  —  f  C^orr.  |t^»i)\j. 

1.  A  marg.  app.  in  laloc  hand  spov>Cv./  UoMMiso  ^-^^y  ^»H  '-j^-*  (sio)  ov-»j  iaX^a*  j-s»  o&; 
so  Willi  variations  17,136  l'i,514  Vat.  I'ar.,  in  llie  !•'  3  oT  wliich  it  is  inli'odviced  by  liie  words  (willi 
sliglll  vai'ialiuiisi  U^cn  ;J<^1^»  low  )j;-(  li-t^O'  vi»-  —  -'.  A   /■ 


But  wo,  weeping  in  affJictiuii,  will  saj,  «  There  '  is  a  God  in  lieaven  wliom 
we  Ibr  our  part  scrvc,  wlio  is  able  to  savc  and  rescue  us  iVoni  this  distress  : 
and,  if  nut,  still  bc  it  known  tu  you  that  we  für  our  part  will  nevcr  -  in  anij 
wise  consent  to  call  tlie  one  Christ  two  natures,  but,  proclaiming,  as  ire  liave 
Irarncil,  that  Ihm-  is  onc  naturc  ol' thc  incurnate  Word,  we  conlbss  iiini  who 
suffered  in  the  llesli  on  aar  hchulf  to  he  onc  ol'  tlie  Trinily,  who  also  by  ntcans 
uf  the  rains  und  muisturc  iliat  coute  from  fiiin  blesses^  the  crown  of  tlie  ^'car 
with  his  kindness,  according  to  thc  richcs  of  his  grcat  mercy  »  '. 

Anothcr  that  iras  sihkj  aficr  Ihc  hidy  fcast  uf  Kpiithautj. 

iö'i  —  IV  —  VII.  —  «  Restore  us,  God  our  Saviour  »  '.  —  llaviug  been 
enlightenctl  by   lln'  rays  ol'  lliy  dirinc  i'^piphany,  and  having  been  spirituullij 

1.  Dan.  III,  lG-18  Tliood.  «  And  Shadracli  Meshacli  and  Alnlciiago  aiiswered,  saving  to  king  Nabu- 
chodonosor,  '  Wo  liavc  no  need  to  answer  tliee  concerning  lliis  maller  :  for  liiere  is  a  God  in  lieaven 
wliom  we  for  our  pari  serve,  who  is  able  to  rescue  us  from  the  burnlng  furnace  of  fire,  and  from  Ihy 
hands  also,  Ol  king,  will  he  deliver  us.  And,  if  nol,  bo  it  known  to  Ihee,  0!  king,  that  we  do  not 
serve  thy  god,  and  Ihe  image  of  gold  whicli  thou  hast  sei  up  we  do  not  worship  '  ».  —  2.  Corr. 
'  not  '.  —  .'t.  Ps.  i..\v,  11  (not  quoted).  —  'i.  Add.  marg.  u  (And,  if  there  lias  been  some  ollier  kind 
uf  wratli,  it  is  expressed  Ihiis,  [not  in  AB])  '  Who  gladdons  Ihcm  that  are  afflicled  and  in  glooni  by 
u  ihange  from  il  '  ».   —  i.  l's.  lx.mx,  'J  (?). 


.291]  ON  DROÜGHT.  703 

^l  .*r^^cvj"iÄC\  )Li]l  ^«1  ^-;  '')j)ö.^iC^  jJo  -.v-^'i  ;>«V^^?  ^cn 

•:'))..^^^0D   y,*:iOuJi'y   TvJtCW  t^T.   ^/   •  .  •>]«   ^2^ 

■>|  *'>ö  i.^f*  ■    ^^m '  I  .    ^aJt  .    — »     '  pci^^n  .,  i ./»    .ov^.-.p;^f     ^ri  i->    001» 

.'^J/  J.-J-.  w-.j'U  '  Kj/  jjLs    ^■^  acn  vj"n  .^Jictl  Ipo/  'J^^  ,„^  ^ 

a  Corr.  na^v^s.    must  covcr  ^-^.^  also).  —  b  Marg.  ^v^(  ^^^o  ^^oi  o»,  (.^o^  ioovjo  .,0=0^,0^.; 

1JJL£D   I  Sic)    Q.DO>;-;o  .|N^L^o;j  yCL^tv^^oj  ^oii>oo    .  (L>p    (slc)    .^a^,.^->^  /3o,(o   .|;^ou  t^o^j   |j.!)l  ;.-«-/o    .|>ov^    U.^ola 
■  iMt-io    \-^^^  jr^t    (sie)  OiL;.«o  .^,_«^.u»    |J_i/    ^/    cfuf-x^/o    .|^^-.•»<iD    ^a-jukA^^V    »^oav^o    ^\o    .^ai.j -yOC^Vvs.    (_'    H 

marg.  u[-»j]  Pw  [.^so  .  —  d  Corr.   iia^i.  —  e  dorr.  Ußi.  —   f  Corr.  ^-^u. 

1.^  in    iiik.  —   :>.    ,\    ^.i^/-  —  3.   li    pl.   —  'i.  .\   lüomoi.    —  :,.   A   pa-^£w.i/i.    —    c.    1!    iiiaig.    U^*[/J 


'^exliilarateJ  in  tlir  llmuglits  '  »faur  lunlerstandlni/,  we  liave  all  kept  tlie  feast ; 
hut  still  we  have  not  come  to  Tthe  poiut  of  tbrgettiiig-  our  sins  and  liateful 
(Iceds;  Ijut,  since  we  know  that  we  have  angered  thee,  we  /«'//  of  thcc.  in;/ 
Lord,  and  eiitreat,  cause  tliis  preseiit  wratli  to  pass  away,  and  turn  not  cur 
l'easts  ^  into  griel'  and  sorrotc,  accordiug  to  tliy  tlireat  and  menare  througli  tiie 
prophet,  l)ut  bestow  uoou  u.s  goiitle  rains  '  (//((/  nmishirc,  according  lo  Ihc 
aliundanir  o/' tliy  great  mercv. 

Anotlier  aitli  t/tanks(jlvin(j  far  Itis  spccdi/  and  iinslinlcd  (/ifl  nf  rain;  an  Ihc 
iBtli  ()[  thc  nuinlh  of  Aitdynaeus,  ichirli  is  Januanj,  in  llw  Slh  ijear  of  l/te 
indiction,  nhich  is  thc  i/rar  .76'.7  of  Ihr  .\nliorlicncs  (ß /.')). 

255  —  \  ■ —  IV.  —  «  Thou  hast  visited  the  earth  and  made  it  drunk  »  \ 
—  Lord,  wlica  calliug  us  to  penitencc  tliougli  llie  prophcd, '',  thou  saidst  lo 
US,  «  ir  tlidu  shalt  turn  and  groan,  thou  shall  live  '  :  wliile  thou  art  still 
speaking  »  (he  says),  «  beliold!  1  am  near  » ;  hui  us  who  have  called  upon 
thee  wilh  llic  Ups  only  and  tril/i   Ihc  ullcrancc  of  llic   ntouth,  before  wc  have 

1.  Corr.  '  made  briglit  in  niind  '.  --  2.  Corr.  '  forgelfulness  of  '.  —  3.  .Vinos  viii,  '■>.  In.  —  'i.  Zocli.  x, 
1  (nol  quolL'd).  —  5.  I's.  i.xv.  11  i-VA.  -  -  (j.  Marg.  «  I  mcan  Isaiali  «  (xx.\,   15).  —  7.  l^ori'.  '  bo  ;:avi.'d  '. 


TO'i  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [292] 

f»^.,^*  j-t.i.»/  ^^J^  ^^  <£r^  CT3.1  .vojil^  ).->/,  v^L.3^  ^ji^i^«  j-jL.^  •.vOJi^ 

•:*J.V-3i.o  K'Mi.vi  j-.fL:s'^;   jl^^i   jj,'n\o  »M-uoi  -.K^.oi/   )  m  .  mV)-s 

.crM.=K>  i-=jm..  —  b  Corr.  j^t~.i.  —  c  (^orr.  /»-..  —  d  Corr.  kji  ,jo(  ^.  —  e  I>  marg.  .^i-o.  ,:>c 
V^m.N^oj.  —  f  Corr.  ^ooo. 


luriicd  //(  rcpoilaiicc,  before  \ve  liave  groaued  froia  tlie  rcrij  lieart,  thou  hast 
admitU'd  to  inelliihlo  mercifulness,  and  the  eartli  tlial  was  dried  up  uitJi  tliirst 
tliou  liast  mado  driuik  '  uilli  nnisliirc.  Biit,  siuce  thou  art  a  God  ol'  peace, 
coniirm  lo  us  t/ic  gift  of  nicrci/  ^tliat  comes  IVom  thee%  whicli,  wlien  tliou 
wast  asceuding  to  lieaven  ///  f/lori/,  Ihou  Icftest  tu  the  upostlcs  ^and  saidst'' 
lo  them,  «  My  peace  I  give  lo  you,  my  peace  I  leavc  to  you  »  '.  Thnt  peace 
hfs'oiü  lipon  US  also,  in  ordor  that  througli  all  thiiigs  \ve  may  praise  tlie 
riclies  of  thy    great   mercy. 

Hut,  if  it  is  a  rictory  over  barbarians.  inslead  of  the  word.s,  «  aud  tlie 
carth  that  was  dried  up  wilh  thirst  thou  hast  niade  diuak  with  moislure  », 
Olli'  sai/s  thus  :  «  aud  thou  hast  liumblcd  aud  crushed  the  hiyh  liorn  ol' 
the  barharians  ». 

1.  Zccli.  X,  1  n  Ask iiiiiN  xrow  in  ils  seuson  u.  —  2.  Corr.  ■  Ui\  '.  —  :).  Corr.  '  sayiiig  ".  —  'i.  John 

.\IV,  ;;7  (nul  quolcil). 


L293]  0.\  EARTHQUAKES.  705 

•:-)jlj/   )q1-;  )_-^io  ^)^./  t^/  .  »«\.jlK..^  ^l   >  !,.„ 


a 


-,  CoiT.  oöi  (must  be  for  ^m.  —  lj  B  iiiai-g.  ,j_o.;  ow  iso^opo  ,vi.   —  c  Marg.  q-ooi  .u^^<. 

.yOv^::_.  poo.    j^i    ov^aüaj   ooio  .(sic)   o,| — ..   ojlsiooj  \^ii.  ^^lo  .o,tor>-|;   p^^jO   ow-soi.    \-,^j.  —  d  CoFI'. 

"^.ia  (sie)  ^J^i^^.  —  e  Corr.  |co-io  ^wi^i^i  sie  oo,.  —  f  Marg.  ^  ^.^^.  [x»  ^ou^nj  loiSv  ;^(o  .|n^;j;. 
.Mj>0)  |oo,o  .|N^*i-  |)_no  ■.  ►_  |ii;j  ^oaji.  —  g  Corr.  ;  iLoiiii^^  (i^  Nj/  .nj..yi  (niust  eovcr  also  to;  -.i-'too'. 
—  h  Corr.  ^.jj-,;  i-ia__v^.  —  i  Marg.  i;;  ^;  .|ovs;j  ^^^^  ^ooovji  .Uj^-W  i-q^  isicj  ji>Qi.p3  ^io/.  ^m^^m^^s; 

1.  1'  o  in  [Künt.  —  J.  .\    '^^•-t. 


Ag.\1.N    HYM.NS    OS    THE    EARTIIQIAKKS    ON    THK    7tH    OF    TIIK    MONTII 

OK  September  ix  tue  yeaii  5()2  (513). 

2öü  —  I  —  II.  —  «  Thou  hast  shaken  the  earth  and  openecl  it  «  '.  — 
r.ord'  who  liiist  stretched  out  the  hoavcn '  like  a  ciirlaiii,  and  höhlest  in  iho 
palm  of  tliy  almighty ''  right,  haiid  tlio  carlh  und  all  Ihr  mils  llwrcof.  irln,  In/ 
tliij  coiiiiiiitndnirnt  didst  gatlicr"  tlie  walcrs  of  tlw  srns  iiilo  ouc  heap  Tand 
supportest'  all  tliings  by  tlie  word  ofthy  ]io\\i'i-  und  nilr.sl  l/wiii  as  Cod.  do 
not,  utij  Lord,  by //uw(//:v///;r/ r///^/ r;,pp|ying  /o  h.v  the  punislimcnt  llial  oiir  sin.s 
deserve  "  dissolve  and  dcstrotj  the  compact  order  tliat  govcrns  thy  i'realion, 
and  condemn  us  to  flic  sentence  of  hlllcr  death  hy  earllienakc;  but  raceording 
t'i  tho  mercy  of  ihy  kindness"  lurn  loirard  us  and  sac-  na;  for  in  theo  ^avc 
live  and  niove  and  cxist '",  niereirnl   Lord. 

l.Ps.  i.\.  'i.  —2.  Coi-i-.  •  Thou  '.  —3.  I's.  civ,  .^>  (iiol  quotcd).  — 'i.Cnrr.  '  [)o\VL>rfiil  in  all  '.  —  .-..  Ileli. 

I,  :t «  Is  tho  l)ri!<litneä.* all  tliings  by  the  word  (if  liis  powor.     And  lic lor  onr  sins  »  (verbal  dill'.). 

—  G.  Gf-n.  I,  9.  —  7.  Curr.  '  who  bearest  '.  —  8.  Coir.  •  punishing  Iho  disorderlincss  of  uur  sIns  '.  — 
9.  Corr.  '  in  llic  nicrcy  of  thy  clemency  '.  —  Ui.  Acts  .wii,  27,  28  Mark!.  «  Thal  lliey  mighl  be  seoking 
God,  if  perchance  they  mighl  feel  hini  an<l  find  liim;  aUhough  he  is  not  far  from  each  onc  of  us;  for 
Ml  hiin  we  hvc  and  move  and  cxist  «. 

PATR.  on.  —  T.  vir.  —  F.  5.  47 


706 


IIYMNS  (3F  SEVERUS.  [29^^] 


..^V./     U    .U^v    ji^-'^^    i^nrcl^i:^   ^c^a^i.i^:^    .•.Ik^x.sl^a 
^j>.^ ')la^-lT\  ^d^:^a  rdxw  ;ai.c\  .'c*:^  ^K^i^ols^  ^  '-oioio»^ 

a  Cor.-.  U.O;..  p^o...  -  1>   (:...T.  -N^i  ^^;^'^-•  -   c  Clorr.  .  ,,  (sie).  -  d  Cor,-.  ^^ 

1.  A   -CN^-'i.  -  ■!■  AU  ^;v-l-   -   :t.  A   o^.  -   '..     \    -o''^«.^-  -  •■.■   In   A   Uli.  «ui'd   is    ins.   belüw  llio 
Hilf,  app.  in  latcr  luuul. 


Alldllicr   "/    //"■    •>""""■   /.''"'/■ 

257  _  II  —  VI.  —  «  How  long  wilt  thou  put  sorrow  in  my  soul'  ->  '• 
—  How  Ion-,  ()!  luy  soul,  will  thou  hr  s,n,k  In  n<',,li;,rnrr.  ninl  irllt  not  bc 
roused  to  pJrforin  .nir  -'  Saviour's  eomn.andineuts?  Kor  llua.  arl  transgress- 
ing  mialnsl  ihe  comniaiHlmruts  of  ihe  law;  an,l  al  tl.e  threats  of  Wu-  i.rophcts 
Ol-'  at  tl.e  cl.aslisemenls  //;a/  A^nv  at  one  lime  aud  annlhrr  n,n„'  upon  ll.o 
impious  Ihou  tmuhirsi  not  nnr  art  couvcrlcl,  h  hr  adnnllrJ  l"  inlwnl  ihr 
kino-domof  l.eavcn  tium  ri.asl  lu.  dcsirc';  at  ll.o  Ürc  of  hell  ihal  is  nol 
.[ucnch.'.l  thou  art  not  at  all  alVaid.  Aud  accordingly,  l.ccauso  tlu-  Creator 
l,;,s  pitV  uimu  lliee,  Hu  consideratinn  of  such"  hardncss'-V'  l'>ll  /""''  '"" 
makcstho  carlh  1,.  (piake,  in  ordcr  ti.al  hr  inay  niake  ihy  uuivpcnlaul  .'00- 
scieuee  r/.v  //  nryr  to  Irmihlr  ami  .piake.  l  lU.I  do  thou  anlicipatc  hm.  hv 
cntreatino-  hin.-.  ^  nml  wilh  afllini.,,,  and  trnrs  of  repe..lai..e  cry  "  /"  /'""• 
saiiinn.  «'1  luaUe  ...ufessini,  '  rbolbrc  ihec,  Lord,  concernin- my  oficnces ;  but 

,    ,..    x„,.  :..     -  2.  Con-.  •  11,..  •.  -  :..  Crr.  •  .n,l  •.    -  ',.  Co.t.  •  do.irosl  m.l  ■.  -  :>.  Umnlelligil.l.' 
,.,„■,'.  -',;.  Cun:    •  1»    .■-•ascm  of   so   gix-al  •.         7.    Orr.  •  Mlu.m  .nticipi.ling   ^v.ll,    onl.-caly    . 
8.  f.orr.  '  of  soul  cr>  '.  —9.  l's.  xxxii.  5  (nol  quotoil). 


P95]  0\  KARTIIQUAKKS.  ;07 

..iKrvncvial  'iK^/  ^:>  jj  ^^^  ^  ,^^  ^>^  j^j,^  ^,^^_^^ 
'|i-,L*^,  rdi.iflo  )^o    jK^Vol^  ^con  dxÄOi.  jJ/  .^^ji.si/  jJ  .^a-o 

M*^!     ^ou^     K^^ji/o    :K;/    •K.i.j    rC:KHj3    Moi:-^l    po    .^'m 
.}-po  y^^i  ^.U^   'n^OÄTl   T^3J   -^ü^    ^po/    ^.^io-.-,-,    j-^o-i. 

a  Corr.  m»;;  ^i  -^.  irwoö^   sie   n^  ^^  ^a  ^.,  ^..onx^.  -  b  Corr.  t^t^,.  —  c  Corr.  uu^ 
l&v«....  -  d  Corr.  ^,o^.^  ^  e  Corr.  „c^.  _  f  |;    ,„a,-o.  ..^.,  ,^  n,,,^  ^^  _  ^  jyi^^r„;  ^ 


I.  A   «•-viCi.  _  j     \   ItwTia 


10- 


(lothou  remnve'  ,/m/ /,,r///rr  ihr  impietv  .,f  mv  hoart  hnrnisr  „f  l/,,/  ymce  and 
have  mercy  ujinn  ine  ». 

\ni)tlirr  Oll    l/ic    riirllniii(ih-i>    Ihdt    /uiiijinird    in    l/ir    rih/. 

2o8  —  III  _  V.  -  «  Thou  hast  shown  thy  people  hard  things  ..  -.  — 
A  Ihreat  ol'  wratli  is  ilisprllnl  aml  succeeded  I.y  aimt/irr  ihreal,  L..i-,1;  and 
oftcn,  aftrr  ll,.,n  hast  whctled  the  cutting  sword,  and  '  hast  hung  it  over  us, 
only  makiiii,  ii  /la.sli,  thou  hast  i/el  not  brought  '  it  'him  i„  drsinni  us ;  and  wc 
for  Mui-  part  liav  n,,l  lnrn,,d  hack  hnl  v//// walk  in  the  .„;/„■  palhsTand  Imtcful 
liahits  orahominahlr  deeds-;  and,  wlieii  thc  rarlli  marvrjjnnslv  .juakcd  «/M 
In-mbluiijs,  and  was  sliaken  Imni  ils"  vrry  foundatio.is,  rt|,on  didsl  delivcr  us 
//'  thij  mrrcj.  For  this  '  rcasou,  ndmiriiiii  and  praising  ihc  sea  of  thv  n.crcy, 
wesay  irilli  Ihr  im.p/iri.  .  //,;„■"  great  is  thy  incrcy,  Lord,  hcc-ausc\ve  have 
not  hccn  consumod,  uor  '  hast  thou  rn,u;inl  us  or  dorn:  wilh '"  us  according 
lortii,.  sins"  und  n-il  deeds  llml  /mrr  brm  nnuinillrd  l,i/  us.  as  being  long- 
snfh'iingand  Ihe  Lord  ffreat  in 


j^iii.ii  III  niercv !  ». 


1-  <:"ir.  ■   kl  Ihec  concernint;  my    hnvles:^  (decdsl,   piiss   (ivcr  also  •.  —  ■'    I'.  i  x    5    _  ■(    ( 'orr 

■  ll.n,,  •.        i.  Cor,-.  •  applied  •.  _  5.   C.irr.  '   habUual  o{  sins  '.  _  ,;.  Corr.  '  tl.e  '.   -  7.  Corr    ■   «v 

.avo  becn   Udivcncl.  l„r  (hat  '.  -  8.  Ps.   xx.xvi,  8  („ot  quoted).   -   ....  W.    an,  10  (not  .luolcd).  - 

10.  (.„n-.  ■  lo  '.  —  11.  Curr.  '  onr  lawless  '. 


708  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [296sl 

)l)j>ci\  C\TVÄ  ^^    y^^"Ki.   ^  jio-ij/    "K-icu-,»    ^'^ii^io   ^oC^-a-'^   -.K-qJ— 
'j^J-^ioiCLiLio  r^iü^oj'no  -.K-Iv-».*  Q-.olK.ia\  ^00^.3   ^  001  -It^s  ,««^i. 

s.a.aLlflQjO    t^Sxi    ^.«^^s^   ^M    .-^t^    >  I   .',  m  '»^    VyL>':^    ).^o;    loV-iK^o 

•;-lL-»t    yOOO.-;    pv^o^jj    II.;— I 
).^J^Jf     '"^»jt^K.^»    OÖt    T^JIi.X^     vto-jtW;   M^io   oiVt^l   !-.">;    —    »->*    —    03   —  ^£D» 

:iooi   ).^o»    )pK.3  'ts-I^-.;©    T^^VSUL   ^IcvS;    ) la*.i..^.„»o    If^xüo   loo» 

a  Corr.  i^s;  loasav»  |t^-:s.iajLioo  -.11;-^»  iLtua-i  i^o^a.  —  1)  Corr.  1  (sie).    -  c  Marg.  ^k»  o;  .u^oo''; 

1^^   OO)    |La.3^N^    l<>v^;    0)i.n  VI .  m  ->;    Nj/   >xV    Po  .-Nj/    ^...pci^   w^    ^^^V!    i'^/  ^^o  oi.~oi    L;^^^o  ^^^o   oiLo-m  *  m  •-.>   lUa:^ 
^Ä■^;    oö}  .-lov"SX»    pl-i    ^7!-;^    l-i.-^^\5^    •■  Ik^O'!    L^oa-.:^    Ik^"^*!    l^oa.-k£Ci    ^    to/      >o)-flO    .j>|L    p»   ^\    lo .  >  n    ^^oo    p/    .^ 

.woiopii  )^i  ju^A.  —  d  Corr.  1^*^..:^.  —  e  Corr.  ^.  —  f  Corr.  wd^^nj;  ^w^j. 
1.  A  om.  —  -2.  B  pl.  —  :{.  Tlio  o  i.s  luliloil  in  lalor  liand  in  A.  —   '1.  A  Cv^lLvi»», 


Aliiit/icr   (if  tlic   sdiiir   I.IikI. 

27yd  —  IV  —  III.  —  M  Thou  hast  laid  anguish  upon  our  loins  »  '.  —  The 
rod \  (if  mnny  deatli-lrauglit  plagues  liasl  iIkhi  laiscd  abovc  our  hcad,  I..ortl; 
aiid  aUer  sliowing  lliat  wo  descrvc  tlieiii  all  lliou  hast  out  ol"  mercifulncss 
rcstraincd  llmui  all  wIumi  ihcv  worc  «//w/r/y  about  to  como  upou  us.  Graut 
US,  mir  Saviitur,  rtriily  to  ropcul  aud  pcrl'i'ctK-  t((  /(*(/(■  und  tiifii  awav  oui'" 
face  IVoni  siu ',  in  milcr  thal  wc  niav  nol  liv  despisiug  tlie  riflics  '  of  ihy 
kinducss  and  //'//  lougsull'criug,  int/  Lmil.  jinur  mil  und  cuipU'  upou  ourselves 
llic  drcgs  of  the  siipnisrn.sinil  cup  of  A\ralli  llinl  is  llin-(itrnin</ ;  im  tluni  '^will  est 
LIuü  WC  should  all  be  dclivered  '  in  all  lliiugs,  uuM-ciful  oiu\ 

Aiinllii'r   III   cinnini'iniinihdn   itf  Ihr  .\innr  tcrnivs. 

260  —  V  —  VIII.  —  «  Heal  the  breach  thereof  because  it  hath  been 
shaken  »  ".   Clu'isl  ■   wbo,  wlicu  llic  cailli  was  sliakiug  fu^/  Irrinhliin/.  and  was 

1.  I'.-:.  Lxvi,  II,  lUMllH^r  I*  tiDi'  '. V V .  —  2.  C.orr.  ■  Inic  rcpenl;iiiL-c  and  perfcol  turning  away  of  Uie  '. 
—  :i.  Uiiinli'lligil)lc  coir.  —  'i.  Uuiii.  il,  'i,  .").  --  5.  t'.oir.  '  dosiicst  us  lo  bc  savcd  '.  —  li,  P:;.  i.\.  'i 
/..v.v.  —  7;  Corr.  '  1  Ikhi  '. 


297]  0\  KARTIIQrAKl'.S.  709 

TV»-3  cnlioü/o  oOiaoJO  :aQbs«,K.-./  ^1.^x^1  ,_..i  r^ocn'n  jlov-»^  la^ 

'^-aL-.2^,j    rtff»*:>CV)J    CVkÄOT^  ).JV33»;    ).ioa-~s   ».3   i'joCSs    "K^,..»»"   j^otoj 
'  ^.^C-,   y  t,V\.    N_iCL--U/    I^Ijlj/   'toa--;    --x-^   N^?'   \^°^-=>    t«""  t  ••'^'^ 


■>[  n  .N.::^    ^^öl;     yOoi  ..Na    iL;.«/ 


.)ts-xi^j  'j-aioai^  "^ÄJ  "joi^jJ  ^jl-.'.^^  ^3  JJj  ')»•>./  •>  1  .  \:iajL^ 
JJ/  . '.  I .  iQj'l^s.^  ^^>.:>o.^...jo  ^-•^^^;  T^rslt-^fio  jLJL»  "Aj^  ji^/'^  »Vl.^ 
^^i-a^  jJ  o(!^^;  jot^;  17*^!°  •V:^^'  )^ci-'^;j;  )-^^<=^  '  >••/  T%  l.^p  r^'n  ^J^'/ 

a  Corr.  locix.  \K:.^t.  —  1)  Corr.   ^co^^o..  —  c  Corr.  ^-00,  ^^.^.fi— .  —  d  Cori".  vi.    —  e  (^orr. 

p;jo*  ^.  —    1    iMiU'i^.    o   IlSkO^oo^    > « .i.a^..jt    p»   \-L^^l    '.oooi    ^j_5»t^^o    ^'>    tiuio»    ^^   (Lcuiov^too^»    j^l    .INyi*»..! 

.^;   lloioi.^    io;..^«;     ^ooovJ     |  -  "^  ■ -^    p    .  ^^.\3j.    g    Cori".    [oCü^;    |lQ-o-^.    ll    (IdlT.     |  n  vim.    Ki^.    

1   JMarg".    vjon% .    (sie)    N-i_3ji.»o    .^oo^^o-i.    .>.y>\\    |al-o    .  |io^  *  >    ^l     j^^^a  ^o-i/o.    vica-L    po  ^Lv,w^i  ^\^  . )  .m/* 

1.   A    ^a^'i^ao. 


driink  witli  llie  error  of  (Icinoii-iiiirsliijt  luid  idolutrv,  bv  iiieans  of  thy  Gross 
broughtest  ii  to  watchrulaess  of  iniinl,  aiul  hy  nicaiis  nf  tlie  liglit  ol'  the  Fear  '  ol' 
God  didst  makr  il  iri.sr  and  enligliteii  it,  liaving  on  the  day  of  tlic  coniiueiiior- 
atioii  or  dedication  of  tliy  "  life-giving  Gross-'  chastised  us  by  an  eartliquaive, 
thou  didst  mercifully  sho^v  niercy  io  us  Tsinners  and  tnrn  '  ».v  tu  llicc  New 
also  remcmliiT  lliv  cli-iiwitcij  and  Ihy  mercy,  Lord;  and  reinove  [rmn  us  the 
threat  of  wralh  and  ani/cr  lliat  is  lln-calcnini/  and  lianging  ovcr  us,  according 
t(j  the  ahnndancc  iifi\\y  grea!  nierey. 

Anatlirr  mi   the  samc  anrirnt  i'avtli<inak('s. 

261  —  VI  —  III.  —  '*  Be cause  we  liave  been  consumed  by  thy  wrath  »  '. 
—  ^Wc  i^ecp  °  the  conimemoraliün  ol' the  ancieiil  chastiscnicnt  of  the  earlh- 
quake,  in  Order  '  tlial  we  may  not  by  forgetting"  God  lall  into  a  doptli  of  evil 
deeds;  .s/z/rr  cven  liv  nicans  af  \\\r.  »1«//// afflielions  tliat  are  laid  upon  us  we  are 


1.  Corr.  '  knowledije  '.  —  2.  Corr.  '  llio  '.  —  3.  Corr.  '  wood  '.  14  sept.  513  (lloiii.  31).  —  '1.  Corr. 
'  We  wcre  siniiing  aml  thou  turnetlst  (u?)  '.  —  5.  Ps.  xc,  7.  —  6.  Corr.  '  Wliile  kecping  '.  —  7.  Wisd. 
XVI,  11  i.v.v  «  For  Ihey  were  stung  lo  mako  Ihem  rcmcmbcr  lliy  words,  in  order  tliat  tliey  might  not  by 
fallinginto  deep  orror  be  willioul  cxpcrience  of  thy  beneflcence  ».  —  8.  Corr.  '  forgetfulness  of  '. 


710  HYMNS  OF  SEVRRUS.  [298j 


^»» 


iv^rcTj  "'^'i^-^^i'O  •^.o-ä.p  ')..  Sin  rcfnn  j-^^^/  ^i.  -j-v^  v^/  rd^oü- 

a  B  mar<4'.  .-^o.;  ooi  |iaio).M  ^.  —  li  Corr.  ^;  ir^^moüi  \i.  —  c  ("orr.  i sie ;  ))•  ^oi.  iLa_Li.ois.Aio 
^  ^.^^.  —  d  Marf>'.  p  .^av^^K«.!  u^o,  ^.  iiöj.  .^aj(  \j^'io  \..r^  ■,.:.^i  i-i..-,LQi.o  t.o.^v'^  |yi^'«  I ^n.«  -U^^lr 
.|ot5^  ^po  Um(  p-^-a  I— j>a\  N-(.  —  e  dorr.  u^j.  —  I  Corr.  -=s>-tj/!. 


iiol  corrected,  but  arc  irilhoiit  fear  as  '  a  people  llial  lias  douo  ri>;hlcousnoss, 
and  lias  not  lel'l  tlic  judgmeut  of  its  God  as  il  is  irriltm.  Deal  not  witli  us 
tlicrcfore'-,  Lord  God,  accordini;-  lo  <iur  ni(iin/  sius'',  biil  spcaUh/  opcn  ((//(/ 
ciilif/litcii  llie  duikciicd  cyes  ol'  our  iiiiiid:  aud  graul  us  ^to  recognise  and 
bc  consciotis  of  oiir  i'vil  deeds  ' ;  aud  Iie  pilifiil  to  h.v,  according  tu  lln' 
iilmnddurc  of  l\\y  greal  iinTC}'. 

(Jn    VlTM.lA.N    TIIK    TVÜANT,     A.M)    ON     TIIK     VlCToUV    of    TIIK     Cil  II I  ST-I.OVlNt; 

An  ASTASUS    TIIK     KINC. 

2üi2  —  1  — II.  —  «  God  hath  spoken  in  his  Holy  one  »'".  —  «  '  The  iinpious 
liave  HO  rejoiciiig  or  iicucc  \  sailli  llie  Lord  «  '',  lel  us  cry  witli  Isaiah  the  (/icat 
anioni/  prophet.s;  l)Ocause  thcre  is  ho[)e  for  the  rcligious  man.  For  lo!  God 
the  Word  who  '"hecamc  incarnatc  '  iias  loved  (tnd  nii.snl  <tiid  Iwlpcd  iiis  inhiii- 

1.  Is.  i.viii,  1,  2.  —  2.    l's.  i:iM,  10  (nol  (luoled).  —  S.  Coir.  '  lawlessnessis  '.  —  'i.  Cuii'.  ■  recO!,'ni- 
Uou  of  tlie  sins  tlial  are  coiiimilted  by  u.s  '.  —  ."..  l's.  lx,  8  ;.v\,  cviii,  8  ;.v.v.  —  6.  Is.  lvii.  lU-21  /-v.v 
u  '  Pcaic,  pcacn  to  tlicm  tliat  aio  far  aml  lo  tlicm  tlial  aiv  near  ',  sailli   tlie   Lord,   '  and  I  \vill  licai 
llieiu.     But  llie  unjusl  sliall  be  dislurbed  Ums.     1  lic  iinpious  liave  no  lejolciiig  ',  saith  llio  Luid  God  » 
—  7.  Corr.  '  was  crucifled  '. 


[299]  (»\  MTALIAX  THF.    PYRAXT.  711 

J    .  •>'«    ^  ..IcH-s/    {.jüV-ä^    v-Ä-wJS^    r^tKly^o    -.oi^;    )^ol^*^    •A'^vxa 

♦ot^  l-ieui  ).-v^  ^arol   i^l.n^q  ]~^r^  vü-^I».»    J-t^-io 


:U'ä(;   M>l-    "^    Ki-I 


)>,  p.Nn\  ^...^^D  _2)0  rC^fn^o  jt^l  |J  .joC^  )■■■>■■«,«.>»  TUij^j}  vk^..^^:yij^ 

jooga  7V3rC!l   'jJ   .y^-.;  w,~q^1)^^  j-ioicülN  vQ.j»-..aj.ja   ^^ ^-^^   i^   'T-^"? 

^'^s^Oo  J.A^CT3  ».iX  .).jL-i  ^    'K_ooi  K_^;  v^K.io/   .K-Ou.V^  ^io;   ^-/  ^JJJ 
dXoil^a   -.''^^JL^;    )<3*^^    ^^    vk3o<V^  '^Sci/o   .y■:x^Jl^:^    TVCVJJCVnXiC^ 

a   Marg.    OiN-a^v^    .ovmji   P;^    ■■U>V^    V^'l^m;    |.;».     ..o,Q_»io;i3i/    .-^l;    01«^    .„0|n...-i»|    v^ot^is    ajoi    .  |.  ]  fi  ^T  vi; 
.  I-VI.J    ki   v.ai;9.    ll     ^[ai'g.     ^»V^    ^Vli   -rO.'.l     113/     .-l-l.i   ^\     N.oo,   [J;    ^tvyjj     .  ^»«..^-5    ^boi     ^l    ^001.     l-i>.«/;.    

■ —  (■  B  iiiarg'.  .p..  'sie'  oo,  |;aio^io  ^^c.    —  d  ("orr.  ^.. 
I.  A  low 


tauce,  and  has  pul  to  sliaiiu!  llie  erring  maa-worsliippers  by  bcstowiag  iipon 
US  gentle  rains  and  moisturc,  and  has  casl  down  and  drstroi/i'd  tlie  r(dj<'}  tyrants, 
accordiny  to  Ihc  ridu-s  nf  liis  great  mercv  :  wliom  also  \vc  pralse,  saying  in 
Ihunksi/ii-in;/,  «  Tlio  \jiii\  wlio  crushetli  wars  anil  niiil.-i'tli  lln-ni  lo  ccasc,  ihe 
Lord  is  his  naiiie  »  '. 

.{noilif'r  (in    ihr   incnrsiiin   nf  ihr   lliins'. 

2(i:5  —  11  —  VII.  —  '<  For  the  glory  of  thy  name  » '.  —  Ueject  not  Inj 
ri'uson  iif  mir  sins  tli\'  Indi/  altar,  (üirist,  (lod;  do  uol  casl  away  and  sparn 
tVom  before  theo  tliv  saactuaiy  ;  Ict  not  Ihe  nalioiis  cmnc  in  and  dcfile  lliy 
covenant  (i^'.aOr^i'.r,) ;  "'■■  /'"'  "■>'  lot  us  not  jicrish  aml  bc  ■  as  in  tlu'  lieyinning, 
when  thou  wast  not  a  beider  to  us  » '.  Act  l/ifrcfoif  Tor  lln:  /jlurif  af  tby 
name;  and  turn  away  '  iby  l'aco  l'roni  Ute  sins  ^of  tby  bondincn'',  and  deiircr 
and  savc  Ihc  soids  nfas  all,  according  to  thr  ahandaiice  of  tby  gicat  mercy. 

1.  K.\.  XV,  2-'i  i.v.v  ((  Tliis  is   niy   Gtid,  I  will   piaisc  liirn:  iiiy  fallior's   God,    I  will  cxaU  him,  tlic 
Lord  who  bicaketh  wars,  the  Lord  is  lils  name;  the  chariots  of  l'haraoli  liath  he  cast  into  tho  sea  ». 
—  2.  Marc.  ann. .")!.").  —3.  Ps.  lxxix,  9  ;.vv.  ^  4.  is.  lxiii,  li'  'vv  «  Wo  havc  become  as  in  the  beginning 
when  thou  wast  not  a  leader  to  us,  nor  was  Ihy  name  calied  upon  us  •>.     -  .'■.  I's.  Li,  11  (not  quoted).  - 
G.  Gorr.  '  our  '. 


712  HYMNS  OF  SEVERUS.  [300J 


:-^»jö/    ^    l-wao»Völ_cij)    lo.oi;    oöj    I-jV^  ^^S'^^^ö       |1-V-( 


a  B  marg-. ...  odi  ^m.  —  b  Corr.  oi^-.  —  c  B  marg.  .om..  oo,  ^^o.  —  d  Marg.  p  .^uj;: 

"■'"■/     ^^000     ■.).M...i     )ca,-r^l     ^^.^00    ^i=    ^--^.icu-V     -il-iL    P»    -/^V     -^O-Lp!    ^»-i^l-     V°    -A»"    ^^>^-^    v^    T^^"-   ^^-^» 

.U-^^  \>„^m.;o    ./n^.  —   e  Corr.    /i-..  —   1"   B  marg.    .^.;  oo,  lioioKio  .^.    —    g  B   marg. 

1.  A  Olli. 


Anothcr  ahoul  Ute  iidr  tlutl  iras  wiuji'd  in  CappadtHiu  bij   llic  Ilims. 

264  —  III  —  V.  —  «  Let  thy  mercy  speedilj  go  before  me  »  '.  —  Lord, 
by  reason  of  our  lawlessnesses  la!  thi'  ropfs  ■  ol"  Sheol  and  ihr  siiares  ofdcatli 
Surround-'  us.  Accordingly  with  llic  //o/;/ propliet  David  we  cry  and  saij  tu 
tliee,  «  Our  God  is  a  refuge  and  strengtli  and  our  helper  in  tlie  troubles  that 
liave  pvrrailed  and  liavo  found  us  exccedingly  »  '.  Therofore  %  my  Lord, 
l'orget  not  thy  covcnaut  (^laOw,),  nor  reinovc  tlict/rcut  mercy  "/  ihv  kindiicss 
Iroiu  us;  and  Ict  not  llie  Iki.sIUc  and  Assyrian  peoples  entcr ''  iido  tliine 
inhcritance;  l)ut  c.\alt  lliy  lioru  '  l'or  llie  sake  of  lliy  Ao/yname;  and  du  to  us 
and  dcal  with  us  according  as  thou  alone  art  good  and  mercilul. 

1.  P.-i.  lAXix,  8,  neither  P  nor  lxx.  —  i.  Id.  xviii,  8  (not  quoted).  —  3.  Corr.  '  Imvc  siirrounded  '.  - 
'i.  l's.  xi.vi,  2  (not  quolcd).  —  5.    Uan.   in,  3'i,  35  Tlieod.  «  Abandon  us  not  tliereforc  for  thy  naiiie's 
sake,  and  annul  not  Ihy  covenant;  and  removo  not  tliy  mercy  from  us  for  Ihe  sake  of  Abraham  thy 
friend,  and  for  the  sake  of  Isaac  thy  bondman,  and  Israel  thc  holy  one  ».  —  C.  Ps.  i.xxix.  1  (not  quot- 
ed). —  7.  Id.  i.xxxix,  18,  yir.  XLVii,  ü,  11  (neitlier  quoted). 


[301]  O.N  Tllli  PERSIAN  WAR.  713 

•:•  ).--flo,:3j  )_s,-D  ^iw  ji-t— / 

.•jotÄs   |,^...i>.iL^  |.ViVi.S>  a^f_>   .;-;ooj.  ^^  |j-;  n.vi.;;  ;^|i-it^   —   j    —    «3    —   O.£0j 

a  Corr.  |^v-l  lo;^».  —  b  B  maig.  .-..  [oö,]  liar^o).»  ^^o''. 

1.  A  >a».^:2l.(. 


AnOTHER    ON    tue     war    MADE     liY    TUE     PeRSIANS. 

265  —  I  —  II.  —  «  Blessed  are  ye  of  the  Lord  who  made  heaven  and 
earth  »  '.  —  0/apostles  of  Christ  and  proplicts  and  liolij  martyrs,  wlio  by  woi-ds 
and  toils  and  liy  labours  and  by  tbe  actual  shedding  of  ///r  blood  from  i/i>iii- 
iiccks  contended  on  behalf  of  llie  irovd  of  Tihe  right  faitii  %  and  i/oitrsflvcs 
expelled  t/ic  seri'irr  of  idohitry  from  r/// tli(>  world,  by  nicans  of  vonr  combat 
///Y/y  aiid  entreat  on  bchalf  o\'  ull  nf  us  '  who  have  been  .sarcil  miil  ihdiverod 
/;•'///(  crriiv;  and  figlit  (tml  nmlcnd  in  the  fight  <in(l  cdu/csI  on  onr  lichalf;  and 
lireak  '  the  arm  and  the  liu/li  luivn  ofthose  who  worshi])  falsely-named  gods; 
and  do  not  Icarr  and  abandon  iis  in  the  Imnds  of  onr  cncmies  bccausc  of  lln- 
niultiludc  of  our  sins;  but  ask  for  us  from  cur  Lord  bis  great  merc}'. 

Annllwr  (if  Ihr  samc  kind. 

266  —  II  -    I.  —  «  They  who  hate  thee  have  lifted  up  the  head  against 

1.  Ps.  r.xiv,  23.  —  2.  dorr.  •  religion  '  (representing  eOuiSeia).  —  A   C.orr.  '  llioso  '.  —  '».  P*.  x,  15  [not 
quoted). 


714  IIYMNS  OF  SEVEHUS.  [30gl] 

y.j^iy£>ä.°)  i\<\\  ^io  ^H.aa":^a  ^-^jl:;>.  ''^..^a..^— m  oj--«a  o'tjjj  ^^5^^  JJ/ 
rdijüs  ^*öt_^^—  »^Vt^  ^ijö.x-'n  ^-./  ^io  ^M  *.v^^  ^J3.U"H^c^  ^ 
:^-/   AnjJcC^  '\xKs'llo  «Aychcvl    ^t-ii:^'  ^ä_\   )jl3/o  ^   *7oaj3a 


:-)La.^^    Ö1J3    IL'ff 


V-..^  j"l!73    ^x**    .^_i-»..«JJ.Juiö    '^^    ^3ir^     y-'-^^.    )^o?W^?    llaJuaiiiOL^ 

a  (!orr.  iic^.  lo^^-a»..  —  li  (lurr.  ^oowN-(  i^i-op...  —  c  (!orr.  ajo-i/-  —  <l  B  marg.  |!aiopo  ^ 
.;-^.>  od,.  —  ü  CniT.  .^-^la.   \i  mark  uf  ref.,  l)ut  mari;-.  blank.  — f  (!(irr.  .^  ,^-^^bO!.  —  g- R 

marg'.   .|lo.;    o»    ^«3  ..|.»o.;    om    ^ioo    .  .  cl9..    oii  ^M3   ..(,.;   oai   ^io.    —    il    (.OIT.    j.  —   1    Cori'.    ^.;. 
I.   li  lim. 


thy  people  »  '.  —  'lln'  peniilcs  havc  kiinwn,  (llirisl,  Goil,  tliat  tlie  great 
mystcrv  of  niidliness  ■  is  our  lil;/li  wall  iind  rcfui/c:  Iml,  siiico  lln-'y  liave  hrlirhl 
and  sci'u  tliat  our  uceds;  (iiid  mir  niiidait  arc  l'ar  IVoiii  (iccurdlii;/  uitli  thy  /(/''- 
f/ivii)</  coniinaiulments,  tliey  liave  becii  cxaltrd  irilh  juidc  and  liicir  liorii  Inis 
licrn  Whed  up;  aud,  if  Ihcrefon'  lliou  leavc  us  and  iritlidi'atr  j'nnn  u.s,  icc,  as  ' 
1)1/ rrason  iif  onv  //«/r'/»/  sins  wc  dcscrrc,  sliall  pcrisli;  hut  ncvertlielcss  tliey 
will  ninliintr  In  sav,  «  Wlier'e  is  tlicir  (loil?  »  '.  Hut  aroiisi>  lliysidf  aiid  stund 
np  pir  i(s  and  liini  all  us  tli\  Imniliiicn  lo  Ihi-i-  and  ^contend  against  '  Uiose 
w  li(i  'Conlciid  willi  '  US.  and  dcllrcr  as  accordiiin'  In  lliy  i^rral  niercy. 

.{nnlhcr  iif  tia'  sanic  Lind. 

2()7  —  III  —  V.  —  (c  The  heavens  shall  confess  thy  wonders.  Lord  » ".  — 
Wo  givo  thanks  br/hrc  thcr.  ninrifal  Lord,  wr  i/irr  tlianl,s  lo  tliee  '  from  "  tlie 
wliolc  of  (lur  hcart,  sincc  in  aclaal  ovcnls  avc  find  Ihr  reproofs  nf  chastisemeut 

1.  I's.  Lxx.\m,  3, 'i.  —  ü.  Coir.  lepicseiitins  eOutSti«;.  —  3.  lloir.  •  acoording  lo '.  —4.  Ps.  c.mv,  2 
(iiol  qiioled).  —  5.  Corr.  '  (iglil  '.  —  U.  l>s.  lxxxi.v,  G.  —  7.  kl.  ix,2,  i.xxxvi,  12,  cxi,  1,  cxxxvii,  1 
(nonc  f|uutctl).  —  8.  Gurr.  '  «illi  '. 


[303]  ON  TUK  BRUMAI.I A.  7ir, 

jT^Ta    |J    .-v-fl!.^;;   joi^Ss    Q^a    :Kj/    o^V^j    )ch2Ss.T\    ''ALl73    JJ/     ..jloui^jj 

J.njvi     JjsoV^L^     "ss/i    ').a*/     ^io     :)jLieL.öt.io;    '  j^ju^io     öt-.)^/     )_oajt^ 
).^eui^-i.j   ''jVo-i-ii.  jNjxJQ-.  ^iw  wjTV^   JJ   .•).- ^*jLio  ssojl^   )-.po    :^JLjJÜCQ.io 

'  X      •  •  •  ♦ 

^^-tv.i.1    U^  lo-'i».  ]il   •.^-o/;    V^pö   •ji.'^^  _y^/   .^»1:1^^  ^^;   V— «^^^  >5.1 

.;-ot^;  II  .«j^;aai.o  .-^i-;.  —  b  Coi'r.  op=o(;.  —  c  dorr,  i^.o^o..  —  d  Marg'.  ^m.  ui  loiSv  .|-ooi(! 
Ä-oi  ^.  iovs\  ^.ow  Po  -.i-^io  ;:^;  u'q-o-  —  e  Corr.  ivjo;  -o,o^^(  'sie  .  —  f  (lorr.  v^jöi.  —  g  Marg. 

.-^o^»    IV^    .^X'..  I    001»    ■■  [..  .«.M   NxcijL.    y^Vio    ^o;^\    ^i^aJÄio    ^ioL  ^o   .001    t^vii^   ^J— .\a3    ^;    ^»    .  [  «m«^\V^* 
.oi\    (.ji^JS-a/    ^\3    ova;     oöj    ^-ii    ov^^i^.»    j^l     .ov--3aA»    1»-.^*    |La.io^-3     joc-vJ».     —     ll   (.i_trr.    ^-;-^:^;.    1    J>    maPg". 


//(((/  have  aiinc  upnii  iis  rfrom  tliee  '.  For  we,  inij  Ijird,  an;  a  iiicii "  wlin.vr  licarl 
lias^  beeil  misciabUj  lost;  who  arc  i'ar  from  righteousness  «,  hiil,  si-rin;/  '  lliou 
art  a  God  that  is  near,  and  not  a  God  tliat  is  far,  removc  not,  /////  l.urd,  llie 
salvatiiin  that  faincs  fimii  tln'o  for  iis,  as  lliou  arl  g<>od  and  nnicil'id. 

AmiIIIKM     (IN     THl']     BliDMAI.IV. 

2(18  —  1  —  I.  —  "  Remember  me,  Lord,  with  the  favour  of  thy  people  »  '. 
—  If  the  ril\  '  (irilii'  Ijclievers  isnhoreor  in  Immvimi,  wliencc  '  also*  wc  cxpccl 
lo  irceice  a  Savionr,  tlio  Lord  .Icsus  Glirist,  tlien  lot  us  not  ascribe  or  impule 
nur  names  aiiil  appeUatuins  to  the  passing''  days  of  tiiis  age  of  time ;  for, 
«  our  days  pass  away  as  a  shadow  »  '",  sings  David,  bui  let  us  by  means  of 
llic  Performance  and  diu-  obserraiice  of  good  deeds  rbe  prcpari'd  "  for  llie  fulurc 


1.  Corr.  '  our  '.  —  2.1s.  xlvi,  12,  13  /.v\  «  Ilear  mc,  \e  who  liavc  boeii  losl  in  your  hcarts,  who 
are  far  from  righleousness.  I  havc  broughl  my  righteousnoss  riL'ar,  and  iny  salvatioii  I  will  nol 
(ielay  )..  —  3.  Corr.  '  havo'.  —  'i.  Jer.  xxiii,  23.  —  5.  Ps.  i;vi,  'i.  —  fi.  Corr.  ■  coiivcrsation '.  — 
7.  Corr.  '  US  who  '.  —  8.  Philip,  ii,  20,  21  (verbal  dill".).  —  'J.  Corr.  ■  Ihat  pass  '.  —  10.  Ps.  c.vuii, 
4  (nol  quoted).  —  11.  Corr.  •  propare  ourselves  '. 


71G  •  HYMNS  OF  SEVERUS.  [304] 

"<!5iw^K^  v«-^"^  'V^^^'  rdir^Ä  rc!L-n  oöi  fdwjjcin;  Ua-/  -.j-ü^  )^ixi.-n 

♦,CT3K^2^iAA    J-wJ^io;    |K.icu^_oo    |ll^_^.io     ^OZl^^^     r^o^Ä'n    V^\c\r^ 

a  ß  marg.  [ ],.;  0Ö1  ^^od  .oj.>  001  ^^oo  .4.1  0Ö1  ^.  —  h  15  marg.  .^^r^.^>  o«  ^mo  [-a..»]  oöi  ^:». 

—  C   Corr.  U>Co.  — -  d  Corr.    ILNjP;.   —  <•  ^larg.  yo^a  .^.^^o/o  w^aii.    ^3)lio  -o,oj.~Sx  |;a.«   ,iii.m  jo    .  |t^;j; 
,^V:ö  .  ov\     ^;io/    V-^    v^j/     a-Q^(    ^30    .^^.*Xo     it^jao    ■-.■IK-;^»    lov^^^^    ns^jL     l-iaV»    ^j^^atvfc/j     ^^JL^    ^LVLo   ^IKil    Vr^j 

•  V-Vio;   |N^:.n   ioo,o.  f  CoTI'.    |L>—    —    g  CoiT.    M-    ll    COFI'.    l-t^aj    (sici   ItvisoA;. 

1.  A   "'»^■'O.  —  2.  A  sing.    1!    USiöS- 


lif(>  tliat  liiis  110  end,  in  ordrr  tlial  Christ  ',  Ihr  jiisl  .hiih/c.  wlio  sliall  -  jiulgo 
tli(  wcirld  in  rightcousiicss  may  inake  nieutioii  or'oiic  nainos  upou  liis  höh/ 
li[is,  aiul  iiiay  not  hlol  iis  out  (ind  cxpiingc  us  rroni  liis  '  l)Ook  of  lil'e  wliicli 
lic  lias  writteii,  ac-cordiny  lo  Ihr  ahumlanvc  oflns  grcat  mercy. 

AmiIHKU    Ol'    Ali.NKi.MTKiN    CONCEHNlNc;     IHK     SPKCTACLKS    K.NO\\N    AS     (lAMKS 

AND    CONCEIlNINf;     UANCING. 

2(»*,)  —  I  -  IV.  —  u  Hear  this,  allye  peoples  »\  —  IT  ovw  ';  luni  backwards 
onlv  (111(1  (I  iitrrr  Itiiil;  towai'ds  thr  rrt/io)!  of  Sodom  inndr  tlio  wife  o!  just  Lot  a 
dead  woman  "  and  rcndered  her  a  [»illar  of  salt,  tlicro  is  ([uaking"  l'or  tliose 
Avlio  look  on  at  spectacles,  and  </rr<il  IVar  l'or  ihosc  wlio  lislcn  lo  foul  sounds. 
.\ii(l  wlial   Nvill  llicy  ilo  ^vllO  look  on  al  Ihr  r/Zc  elTeminacies  "  of  Ihi'  dancing '»/' 

1.  Corr.  '  he  '.  —  2.  I's.  i\,  '.),  xcvi,  l:i,  xnvni,  ii  iiiono  ([iiolcil).  —  :i.  Id.  xvi.  'i,  xi.ix,  12  (?)  (neilher 

qiiolo(l).  — 'i.   Corr.    '    tlio  '.  —  5.    Ps.   XLIN.  2.    —   (>.   Gen.   xix,   15  «   Aiul,    whcii I.ot   and  say, 

•  Rise of  Ulf  town  '  »  (vcrbnl  dilT.)  ibid.,   17,  il)id.  2(1.  —  7.   Corr.  '  speclaclo '.  —  8.  Corr.  '  trciii- 

bling  '.  —  9.  Corr.   '  liiriiings  '. 


[305]  ON  GAMES  AXL)  DANCING.  717 

T%  jrt  1*^3^  JJ>Q,»....J»;  ^/  .  ^qorvp  1^  jts.  i»  ..  vi  >o  .-^).L.  '  |1q  ,., n»  )^-OM 
|_«-^Ji  ^-io  ^^oi  l^Jl^  ^_io:\  .*^^CDJ  r^3L.'n\^  y)_^Ä  ^..^JLäjo  :''^c>i3 
'  ^^_^Ja3  .-vOOi-'^^-i»  >  .  >a!...i?0  ^dlTv  jl.-^-.*;  j-sji^  ^  .  •  \Q.a^L>,K.j 
^':\    ^:^/    .)Iq..«jj;    )la«^V^;o    )la.«^M    jla.:^'«    <^<^^    v^      ^-.^.^    ^T\ 

)1q_— _»V-*-^     )— '/    l>— «     t-3      ';t»-^;L(o  -:^;   kj^im^  iw^ll;     —     o     —     «13     —     >&>» 
|ot.^!lM;  T^r^t.^QO    |voa.«^Ct   «3aa\  |.j|,  olIl^'I^^o   :'K.«..^cq;   )lQ.^aI.CD/; 

a  Corr.  u-^xa  (yi.  —  b  Corr.  ,^;:ic^io.  —  c  Cürr.  ^^^-kx..  —  d  Coir.  ^ooc».  t^/.  —  e  Corr. 

Ij^.  f    COIT.    lU^Qjn^. 

1.   A    spov^-»^    |^»-Ä2o■  —  2.   l;  v»"»-   —   :j.    A    um.   —   i.    i;    tviÄUl-aa^i     —   .",.    IS,   sl'.i   mai-g.   |J0i 


mad/(^.s-.s-  witli  llicir  maiiy  ^yrations,  and  in  l/ic  tliouii'ht  <//  ihrir  Iwnii  wander  ' 
as  in  dcej)  darknoss,  and  lo  irlmni  it  oi'ten  iKippfiis  llml  fliri/  are  suddcnly 
snatclied  froni  tliis  lifo,  wlicn  thc  droad  angcls  cDmc  iind  stand  ovcr  llieni,  (ind 
tlicy  '"are  füll'-  wltliin  af  iinagcs  of  looseness  and  ot'  tliü  lasciviousness  of 
l'ornication?  .\ii(l  liow  hio  will  lliev  endnre  tlie  standinij'  l)efore  tlie  awfnl 
judgnient-seal  (ßr,;j.a)  and  llie  ex[)erience  of  it?  But  save  '  ns  l'roni  all  error, 
Christ,  God,  (iiid  delivcr  our  souls  and  turn  llieiii  Id  lliy  ioar,  according  to  Ihc 
iilnnidaiicc  nf  lliv  grcat  mercv- 

Anollicr  (if  llir  Sil  Uli'  hind:  and  il  irus  coiiijiiiscd  iril/i  rffi'rc/ii'c  tu  Tniiiiw/iis 
tili'  dmiccr  (Ö5/_/,T-r-4;)  nlim  llw  inrn  irlio  irrri'  iiiiikii.'/  an  enlnj  (eiTilaTiAai 
/)(('/    him   (Ulli  roiiijK'lli'il  h'nii    tu   (/o  iiiiidlicr   iiuij. 

270  —  II  —  VI.  —  "I  have  been  grieved  in  my  meditation  and  have 
been  confounded  »  '.      \\  licn   I  sn'   tlial  llie  lasciviousncss  ul"  profligacy  lia^s 

1.  Corr.  '  rovoho  '.  —  -1.  Coir.  '  Iimvo  '.  —  3.  Ciirr.  '   rescuu  '.  —  i.   Ps.  i.v,  ■>  iw.  18,  81!»  iiiarg. 
«  Tliis  ciiiotalinii  is  ih>|  in  llio  Sxriac.  biil  >l.iii(ls  in  llii;  Circek )'. 


718  IIYMNS  OF  SEVERÜS.  [SQG] 

.^  "^t^  ''^iö-n  rdirsf  Tinrsfa   )j/  ^^>.iö  .U^  j-^^^v-/;  Jllo  Kx-i\ 
.«.j5^  oiisj  ^io  y^ojV^  KsLiJi'll  auÄCiT^  vySr^  m.iSk  nr>  .^►äq^oj 

a  Gurr.  ~jlis.^  ^3.  —  1j  Marg.   w:^.   ^äv\  -^oja/o  .(sie)  |lv_/   ]-,.•   i^j-soj  ,^  x^to  <u-^  .Ux>(> 

HojLio^o,    looj   )Io   |l-aV^i  .|Nto  j..|  ^^oovi-»^  a_^.io=   .  ^^>.jo>  ^«i-oi;    p..>aj.33   •v'-'-«,  v°°'-"^'!  ^fr-»  .-^ooiLo:».    ^   "^l(o 
il  Corr.  Uio/  ►=•     —  C  Mai'g'.   y^o,;3\  Nax^il   .^^cdqjcu    ;(,/;    v^t'l    \..;>a  ooi   toj   .^.i»-;    |Nju».   .—OS.;   liiüopo 


iiicreascd,  and  iiiorcdrci'  amsidei'  hIsd  I.Iio  7/77//  r|)urdeii  of  siiis  lluil  is  mim'  ', 
aiul  fear  lest  I  perisli  1)\  being  s^vc[)t  away  jicrfnri-f  liy  llic  rush  nf  ihe  strcam 
(ßf  Ihr  ci-il  (Iciuls  nl'  lliis  World,  I  i^-roaii"  (ind  in  dislrrss  uttcr  tlic  words  of 
Jeremiali  llic  prophel  '///(/  sm/.  «  Wim  '  will  givi'  mc  a  rcmule  liaMtatiou  in 
tlic  wildcrncss?  and  "•//'■//  Icfl  uhinc  llicn'in  I  will  woep  billmlv ;  aiid  so, 
lialliing- tlie  cvcs  ol' mv  '  miiul  willi  lears,  I  uill  look  In  llice  ^and  say  ',  O! 
C.lirisl,  iiilh  Ihr  (liri/ic  jinijilicl.  ' 'l'lioii  art  m\  porlion,  Lord,  I  liave  said  tliat 
I  will  keep  lli\  law.  /  hai-c  lnnl,cd  j'tir  tlnj  [(trc  [iir  '  1  liave  cntrcatcd  tliy 
(•((unleiiance  )  willi  m\  w  hole  lirarl;  liave  iiiercN  iijioii  1110  according  to  ||iy 
Word  (111(1  llii/  (/i'cdl  iiicrvij  ' ''  ». 

I.  I '.urr.  '   iiiulliliiilr  of  .siiis  to  iii>>rlf  ',     -  ■>.  Corr.  "  gmiiiüng  '.  —  :>.  .Kt.   i\,  'J.   i  i\\  n  Wim  will 

givo  nie  in  llii>  wildciiii'ss  ;i  remoti'  liubiUilion?  Jiiul  I  will   Icuvc  iiiy  iieopK;   aiid  will  go  IrDiii   lliciii, 

bccausi'  llio>   all   cniiiiMil  ailiilieiv.  aml   (arc)  an  assciiil)l>   of   mcn  wlio  do  iiiiqiilly.  And  Ihcv    liave 

i^ticlclicd  (int  tlK^ii'  tuMguc  as  a  l)ow,  falselmod  and  not  failli  lialli  gaincd  powpi'  üver  tlio  laiul. 
bccausi'  tliCN    liavo  gonc  ont  fnim  ovil  decds  lo  c\il   d('cd.<.  and  '  me  tlicv    liavc   not  known  ',   sailli 

llio   Lord   ».   —  '1.  ('.Dir.    ■    llic    '.  —  5.  (lorr.  '  saying  '.  —  il.   I's.  cwiii.  .">7,   58    '.w  «   Tlum   art  niy 

piirlicm,  I.urd.  1  liavL'  said  llial  I  will  kccp  Uly  law.  I  liavc  entioatcd  lliy  countenauce  willi  my  wliolo 
licail,  liave  niorcy  niion  ine  aecnrding  tu  tliy  woi'd  ». 


[307]  ON  TUE  MONKS.  719 

•:-ji^;;   )loiai.Ä  ^io   )-JL3   ^  |-,JL.i    ^^0>.  l^'y-^l 

:)jooi™2i   Ul  ''«.a.'.flQJ;   ^-too/  .^^o  [^i^.i  \^o.^  ^  ..o^!  ^öo,  —  ;  —   TV    —   j^» 
i^-a^iö  )lol^i<xS.  '  yooj-'^^aL^  '  ^^...■■ai.o    ^aili^too   'ly~»^i  )t~»oj;   yOJÖC^ 

.J-^    'w^v^  ^kj  ''oxio'n  ..Ij/.  vii^).iö  'rd3.1"n  'j-^j^a   rdxjj  ^)cLb.o 

T^mcUX^"l>li.    ^;    Ua_./    ..jJiiw;    j-lXäsA    'j^^;;    r^VkSjL.    jj^n  iV)  ^/ 

a  Corr. . i'mi;.  —  h  (".orr.  t-v;-  —  c  Marg.  M|y^  l;oi  |coq.-^co^!  ^  t^(  .{H  .  ^>.  w.öi  ^mI  pta..;tLD. 

.«^ois^Nj.  —  d  tlori".  |^^'=[1  y.i;-ii«o.  —  e  1>  mar^'.  p-io,^  o«  isa^v»  ^.  —  1  15  niarg'.  . ^^.n.;  ot>,  ^. 
—  g  (".oiT.  ^ooiL^^.  —  Ii  ("orr.  1)1.  ^.  —  i  1»  mary.  .p..  o«  ^.  —  j  ('orr.  poöi.  —  k  ^larg. 

.wC^j    [_^x^*    ]l'^i    p.  ^fi\    .-[..N\o    I  .-mao. ./    poi    ^äOLÄ  ^-^    M^-s'/o    l-^-^ü    |-^o'->v>   .*iX^o    | — iö    wUL^px    ^Nj    oivi    .) — io»/l- 

I.    \  .  ^-MoVo-  —  -2.  1  in  iiik.  -   :l.  So  dllier  MSS.,  .\  li  >»*;N.  —  ',.  a  l--^-»»  I;  |.--«»i- 


AnOTIIKH    ON    TIIK     MilNKS    WMKN     IIK     1I.\I»     HKTl  ItNEU    FHOM     IIIK    VISIT\llON 

Ol     TIIK     .MONASTKHIKS  '  . 

271  —  I  —  VII.  —  "  My  tears  became  to  nie  bread  day  and  night  » -.  — 
When  I  takc  to  mind  the  mcii  wlio  practisc  ihe  Xaziritc  '  lilV  aml  rbear  in 
tbeü-  bodies  '  tliL'  lifc-giving  mortality  of  .If^sus ',  Gud  tlir  Wnnl  irlm  hccdiiic 
iiicanifitr,  and  niiisltiiilhj  h\  da\' ''  and  iii_L;lil  mcdllalc  vipou  (iiiil  iIitoIc  Ihcinscirfs 
t(i  \\\i-  law  ol'  llic  Lord,  and  witJi  llirir  lliroal.v  sliool  l'orlli  IIh'  i/lorii's  iiinl 
sweet  praiscs  '  of  Ciod  ///.'■  fnitnlnins,  I  wail  ovcr  niy  miscrdhlc  lilV,  rxvhicli  1 
See"  to  havc  grown  olil  uml  Ik'ch  rniisiinird''  in  vaiii  itrnjUIcss  laliours;  and  willi 
aßlicfioii  (111(1  sorrow  '"  i>[  hrart  I  crv,  «  W'lio  will  i^-ivc  wati-r  l'or  iiiy  head,  and  a 
lilrntiftil  well  of  Icars  for  niy  (iyes?  "   in  ordcr  lliat,  lia\ing  "  ruiisciuiisiicss  <ir 

1.  .Iiinc  fil'i   (II Uli.  —  J.   l'.s.   xi.li.   'i.   —   :i.   C.on-.   'iiMiri;islic  '.  —  'i.  (lüiT.  '   c.'irr\    alunil  in   llic 

bod\  •.        .■).  II  C.nv.  IV.  7-10  «  Hutwe  havc IVuin  us.  in  .•\or\lliiiii,' priisli  u.il.     AI  all  liincs 

in  our  l)oilics  ,>.  -  fi.  l's.  r,  2  (not  quotixl).  —  7.  Id.  i;.\i,ix,  (1  (not  ([iiotcd;.  -  S.  C.nti-.  '  sccing  it  '.  — 
9.  Id.  XXXI,  10  (not  quoted).  —  Kl.  Vmvv.  '  miseries  '.  —  11.  .Inr.  in.  1  '-^^  «  Wlii)  «ill  !,'ivi'  waloi'  lor 
my  hpad  and  wclls  of  tears  for  m\  e>cs?  and  I  will  \\>'('|i  ovit  Ihis  proplc  da>  and  nisflü,  omt  llii' 
slain  onr  ol'  tlif  dani,'litcr  of  iu\  pcople  ".  —  12.  dorr.  '  l)>  '. 


720  HYMNS  OF  SEVERUS.  [308] 

w..^^   I  - ■  - » v^\  j^cvl  ^i/   r^r^  r^acn  >^IS^jti^;   jJ^i.».-  cuAaT^ 

•''II  '  V  "^    w.O(QXfiDcLJ^    jol^Ji/a     'JJM^V 

"^si.  '-oui^Doi  ^)a^--CO    jio   r-y-^^i«^  Ul   ''^^-^iT\   ^oi^Ss  :vji>^;   )-floa^  N-*^o 

a  CoiT.   pio-vj  iu,s"  °°'-  ~~  ^  Corr.  ooi.  —  c   Corr.  ;..^.^  —  d  Corr.   ^»»i  (sie).  — 
e  Corr.  ;^iaiio.  —  I'  (lorr.  ^,io  |LQii-v<a-5-  —  g  Corr.  i  for  o,.  —  li  Marg.   v».i!  ooi  ..|j>.  lioiopo 

,ov3    M(    VJJnM!    ....oiViv    .-.^C^;    I-odä.^   tv-iO    ^t^-t    -ia».*eD.»   „iäS>    ;vj|j    .  V-^j   U»«:    1=»^!    oi't^'i"    ^ia.;jo;    ovji.oij 

—  i  Corr.  i-y^.  —  j  Marg'.^-n  v  .-^^011.  oi^-;  i^is  (sicj  t^-..Lo  .^..^.^  ~^^  wx^;  ^aiu  .'-»^vo  jnjo 

I.  A   '^^»-        -J.  I!  nrayj.  Mi'l    U^Va«  ||  VaJ -iovmi  t«/-  —  :i.  A  Ua^ch:-» 


kiiowledge  of  mv  cvil  deeds,  I  may  iucliuc  '  Clirist  llic  g-roat  in  mcrcy 
liiirard  nie  (ind  bc  admitted  to  liis  great  clemencios  ». 

ÜN     TIIK     .MNKTIETH  ■'     P.SVI.M. 

■271.  —  I  VI.  —  «  He  boasteth  in  the  shadow  of  God  »  '.  —  lle  wlio  crics 
lo  ihr  l.di'd  iiilli  llic  Vsdlmist-jivitjthel  ttnd  .sdij.s  willi  all  liis  licart,  a  Tliou  art 
mv  liclpcr  aiul  mv  rcliige,  my  dod  in  Twliom  I  trust  »,  aud  wliose  trusl.  is  nol 
placcd  '  in  man,  and  irho  dolli  not  rcgard  and  r/o  (islrai/  nftrr  anv  '"of  tbo  vain 
lliings  '  ol' lliis  World  that  pd.ssfs  (uidi/.  aiid  Iving  iiisaiiilies,  lu'  tnih/ «  d\\  t'lli'lli 
in  llii'  1h'1|>  (.r  lli(!  Mosl  lligli  »  '■  ,  in  tlial  rhis  haliitalion  is  '  linder  tlie  slielter 
of  llie  (lud  iif  hi'avcn ;  and  sn  lic  is  jiresiTvi'd  in  tlial  willi  his  |iinions  "  or  inni/s 

I.  (Ion-.  '  incliiiiiii;  '.  —  2.  llarg.  «  Accoi'ding  to  tlio of  llic  Svriac  l'.-^iiliiis  [Uie  Ol.st]  ».  —  3.  Ps. 

\i;i,  1.  —  '1.  Corr.  '  lliec  I  liopr;  <>,  aiul  liopcs  not  '.  ^  .-..  Corr.  '  vaiiity  '.  —  (!.  Pf.  xa,  1,  2  '-W  «  lle 
uhü  dwL'lleth  in  llio  liolp  of  l!i(>  Most  IIii,'li  sliall  abide  niidcc  llio  .sliadow  of  Ihe  God  of  lieaven.  Ilc 
sliall  say,  '  My  ('.od,  tlion  arl  rn>  liclpei'  and  niy  rofiige,  my  God  in  wlmni  1  liope  '  ».  —  7.  Corr. 
'Iio  abides  '.  —  8.  Ps.  xci.  'i-O  'Av  «  ^^'illl  liis  wings  shall  lio  sliado  tliee;  and  nndcr  bis  wings  sliall 
tboM  liopo.  Tlio\i  sliall  not  fear  the  night  terror  and  llic  arrow  Ihal  lliclli  by  day,  and  llie  act  that 
walkclli    in   darkiiüss   and   chaiicc   and  tlio  iiiid-da\  licnd  ». 


[309]  OF  AD.MONMTIOX.  72i 

^  ooi  .j-aL.i^.'^bw-s;  caL:\  'jlvio  ,.:»/  jl^^  ^^  J..^o  .Lv-o-I^Jd/ 
rd3L,ajJ    '^Lio.*:^  ^-■•i'^-!  '^'Sis^^-io  tr^^CV=U^3    ^  i.tsJjDo  :jJ;V-!   '  U'WS 

■»cncm.!,*^  \  •.OÄ^K^^.ici.^  wJ^i  jJ-T«-—  l^io  ^3  .I.jljls  ) >  ■  -  v ^^  j;)^*! 

a  Lorr.  \>.\i,^io.  —  b  Corr.  i^^.  —  c  Rlarg.  v|.x..jlc.  uu  ^^  >»o;lo  .^.oi.i  m.^;-o  -m.*aii.(  ^\>.  .oolo 

■  1 1  -.,\v -,;  ovV^.   01^3  "^o    ps-,Liiio    iLoä-  \>^   Q.«jiai.   ^A^oji    ^oÄ    tvjov,   lo,    .1 jLio;.    tl   (^Ol'!'.     Uam  |.io>.    

e  Mai-i;'.  P;v..  IL.^s  ^i  Uaj.Ä,o,  ^au  |o3,  X,(  ^;  .vO!»\  U^l  .|LQxia,o,  ^  -amo;  ^;ia\  l.-w:^_»  o^jo/o  .|^Qi.> 
vxOA-  La:^.  |;-^ü\L  Qj^i>  ^^o,  ,.,(oo;  v^oii,  loo,  ^sic)  vä.tOLio=  .^o^  (sie)  -JfJ(o  Ui:^l.(;  l-i=>i  |lot^  ^oN-oo,  ^.;^( 
M;  i-»;  v-^  ^»^(  .^Ml.aj.i<uoi  (1  ^^^oo  .-»aju  ^o»v\  ;.jo/  .  oita,^a>Uio\  ,_i«(  p  ,-u.  ^io.\  .  oi\  o^iojo  -o,o.a_i>j 
^.  Po,  .^aiim._j  p  ^^o  .w^iiMo  Ijiio  U«!  Md  |ia^\  yO^iolL  -.(li^-;  |L;;3  ^(  |Laj.jcuo,  ^a:ij  |oo,l  ^(.  ^oii. 
•  Iloikjjo  kioojo  PI  >n:3J   p  Uqj.^.  —  f  Mai'g.    [-oa»J  vk^:-;  ^^^o  -o,a.iE>.a>|(j    ..Ij..   |iaiopo. 

1.  13  •>. 


he  shades  '  (ind  ///v.sr'/Tc.s  /////(  IVom  cvcrij  chauce  nf  fdlliiiij  und  fni/n  ilie  nüd- 
day  fiend,  iis  il  is  irrilten,  and  he  tramples  '  oii  llie  Hon  and  lUe  sujndsritsiial 
dragon,  ihe  ilevil,  and  on  all  the  gall-discharging  '  power  of  the  sdiiic  encniv. 
(live  US  t/icrcfiirc,  Lord,  fervent  and  undoubting  lailh  in  ihee,  cvrn  as  a  grain  ' 
of  mustard-seed;  and  slielter  us  hi/  t/n/  (/n(cf.  hecause  avc  know  thv  höh/ 
nanie',  Christ,  thou  (lod  of  ns  all. 

A.NUTIIKII    Ol      UiMo.MTIUN    CONCi;i{>  r Nli    C  Vl.l.Ii  H'l  l  s     IHK     TOl'UTKHKTKS 

WIIO    OPl'liESSKD     IHM. 

27:5  —  I  —  I.  —  <(  He  shall  gnash  bis  teeth  and  melt  away  »''.  —  The 
sapmscnsiHil  tmd  grievous  caplain  of  iiends  and  of  evil    ineu,   now   ihal   niy 

1.  Corr.  ■  is  shaded  '.  —2.  Ps.  xci,  13  V-vv  »  On  llio  asp  and  basilisk  sliall  tliou  tread ;  and  lliou  slialt 

Irauiple  on  tlie  lion  aud  dragon  »,  Luke  .\.  lu  «  Lo!  I  liave  given  you of  llie  eneniy  »  (verbal  dilT.). 

—  'i.  Corr.  ■  poison-castini,'  '.  —  1.   Luke  xvii,  5,  6  «  .\nd   tlie  apostles to  Iheiii.  •   II'  lliero  werc 

in  you  failii and  il  would  obey   \üu  '  «  (verbal  diir.),  Mallli.  xvii,  l'J-21   (verbal  dlll'.i.  —  5.  Ps.  xci, 

11  ;..v.v  K  I  will  slicllcr  liiin.  l)rcause  lie  lialli  Keidwii  l^niy  naiiie]  «.  —  ü.  Ps.  c.xii,  10. 

PATii.  on.  —  T.  VII.    -  r.  ").  48 


722  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [310J 

aal  K.-./  JJ;  '^.^.io  A^^ja  ''^otcu3»j/o    '^oto-sjo»;   ^.ootI  v-^/  p 

a  Clorr.  aso.;.  —  b  Marg.  oin,-n  lovss  .^v^o/  ^  inearly  2  liiies  illey.    .-o,qj;;(o  -»osio;  .u;.  ^ 

not    »Naj»..    wkjMOJK^  lov^    ■  ■  A I V  .  n..iL    |J    )oiii\   .01^    Ij^ljo;    oo)   b^l    P  »    [^\^wio\    —   C    (.'.)l'r.    Ij^^o;    oö).    — 

.|Lpa^  ctoo  "*o.  ^_a.^vioo'  —  f  Cori".  ;"N-(.  —  g  B  mapg.  ..j..  oö)  ^.  —  h  B  marg.  .Y'.a.t  ow  ^. 

—  i  Mai'g.  .uiUo  j*.iaxj  ^_ü  U'f^  M'j!  ^»1  v°<^  ■  ■>^^;-   ita  abbr.;  po. 

1.  A  "J^av.  _  2.  In  lliis  and  tlic  next  :_!  liviniis  tlio  tcxl  of  A  ha#  bccn  re-\vritten  In  a  niucli  largor 
liand.  wliei'rby  Ihc  original  wi'iling  is  alniost  ubliterak'd  :  il  is  espccialls   liard  tu  rrad   on    tlii?  page. 

—  3.  \-   ins.   001  (sie)  above   line  ;   17,13(5   1S,«19   ri,713  o«. 


strengtli  is  on  tlie  |ioint  ol"  melting,  fW/r/7//  roiniiiuucls  aiitl  scdulnnslii  incltes 
his  armcd  '  and  man-slaying  suldicrs,  sayiiig  t«  llicin.  «.  F-*ursue  '"  /(///;  and  cateli 
liim  siii-i-dili/.  because  '^lic  Iias  no  rescucr''  ».  And  w  stand  up  '  /')/•  inr. 
Clirist,  God,  tliat  ""thcy  may  -  not,  //  /////  Indp  is  fnr  fmui  }iii\  reckon  niy 
desertion  by  reason  of  sins  wliicli  liave  liecuine  niany  to  be  a  resull  ol'  tliy 
weakncss,  iiu/  Lord,  but  rrcoi/iiisc  fuid  know  tliat  tliou"  arl  ("lod  '  llie  avonger, 
wlio  in  lieiivcn  "  uhovc  and  on  llic  carlli  "  henenlh  hast  irith  llnj  inifjliti/  arm 
done  wbatsoevcr  ihou  pleasedst. 


Anofhi'r   nf  (idininiilinn . 

T/\  —  II        VI.  —  X  In  Order  that  thou  mightest  be  justified  in   thy 
words  and  be  victorious  in  thy  judgment  »  '"•        I  liy  judgaiont-seal  i;i?.y.a|, 

I.  Goir.  '  lliu  anniHl  inon  '  (represenling  öitmai). -■  2.  I's.  i.xxi,  10-12  l.w  (paiiK  illeg.)  «  sa>ini;, 

'  (lod  lialli  forsaken  hiin,  piirsue  liiin  and  catch  liim,   [because  liiere  is  none]   tliat  rescuetli  liim  '• 

(Jl  God,  bc  not  far  froin  nie;  (jud in  lipiping  nie  u.  —  3.  Cori-.  '  tliere  is  iiono  thal  lesciietb  '.  — 

'i.  I's.  III,  8.  —  5.  Gorr.  '  let  llieiii  '.  —  C.  llan.  111,  'i.'>  Tlii'nd.  «  And  lliej'  sliall  know  lliat  lliuu  only 
alt  llie  Lord  God  [andj  glorioiis  over  all  llic  world  «.  --  T.  I's.  Jv'av,  1  (not  (piotod;.  —  8.  Id.  cxiv. 
3(iiot  quoled).  — U.  Id.  ü.xxxiv,  C  /.vv  «  .\||  llio  tliings  llial  tlie  Lord  pleased  lie  did  in  lieaven  and  011 
eartli  u.  —  10.  Id.  Li,  G  t.v.v. 


[311]  OF  ADMONITION.  723 

voj/   >i.ov_s/   ^l    .•J„j/  >^^    ^a^    vooiX^»   )^.iJ^o  /rCÜjrcf   fV'QVf 

■:|i^J     LoLi     |L^_( 
>«  t    ''l     I  ^     JLJ(      ).<...^i^..^      :  -ov^o-  yo^    ^io    -oov^    |.jo;>j    K^ v,^ A^     Oli»» 

-.Ij/  o^JL^Kio  |jot  ^;    Hoj^ot^  »J30  .|j/  ))1>,  |ji_„/  )jL-,;  jj;aji  •.)l.a--.ia^ 

■Bio  .,^-j>qaS    ^olpo    .MJL:s.o  l-jaüi    v.oo)^l\    n  I  1 1  vi\   [p/    |IJ(    sl    .p/     v>.'^    ^oiiu;     |^,Ji>^"o    ^t>i.x»[a_]    p/o    .p;jo 

.|i.oi(  «^oowXi.  -ßojx»;  —  li  dorr,  ^cou^aq —  c   15  marg'.  .ia.<   ;iaio).3o  ^.  —  dB  marg'.  ifa^po  ^m 

.^iß.;. 

1.   1  licre  is  sunic  paiiit  abuut  Iutü,  but  I  camiot  ilLslinguisli  wliaL  leller>  il  (;ii\fi'=.    T\ns  ijnrlniii  in  .V 
is  wrilli'ii  Uli  a  new  piece,  tciveriiij,'  llic  original  le\l.  —  2-  A-  oiii.,  but  il  was  perliaps  in  Ihi-  original. 


Christ,  God,  is  not  forgotten  lii/  (Uiijnnc;  and  the  dav  of  tiiv  judgment  is  a 
dreadt'ul  tliiag,  conceriiing  Nvliicli  tliou  criest  through  the  propiiet  and  saijcst, 
«  I  also  '  (IUI  (irijHuintL'd  iritli  their  tlioughts,  and  their  dccds  inorcDi-cr  I 
know;  and  I  will  requite  tiiem  justhj  »;  but  uiiain  thon  hast  taught  me 
through  the  great  David  (o  sing  of  mercy  "  and  judgment  and  praiso  thee, 
I-ord  :  i'or,  if  the  mercy  nT  lliv  grace  go  not  before  thy  dread  judgment,  who 
ran'  stand.*  jor  \\\  tliec,  l.ord,  is  our  propitiation.  and  //  is  not  by  '  (iie 
works  olOur  hands  llml  irc  Inol.-  tu  he  s'ircil,  mcn-irul   Lord. 

AiinlliiT  (if  jicnileiicc. 

27 :^  —  III  —  VIII.  —  "  There  is  no  peace  to  mj  bones  on  account  of 
my  sins  »  '.  —  1  am  sniiUen  in  niy  soul  b\'  oue  uf  the  passioni  nf  sin;  and 
before  I  have  lu'itled  and  cured  the  blow  by  meaus  of  the  drugs  of  repeutance, 

1.  Is.  i.xvi,  17-lü  /..v.v  (parlly   illeg.)  n  Tliüse  tlial  arc  lialloweil  and    cleanscd  eal  llie  llcsh  of  llie 

inouse  in  gardnns  [and    in]  doors lliey  sliall  be  coiisnmcd  '  ^aitli  llio  I,ord.     '   .Vnd  I   liiiciu    llicir 

lliouglil  and  tlicir  [decd.s]  :  and  [I  will  cuirie]  to  gatlicr  togollicr  all  llic  pooples  and  tongues ;  and 
llicy  shall  coiiic  tu  iiiy  gloiy,  and  I  will  Icave  a  sign  lipon  llioni  '  i'.  —  'J.  IV.  er,  1  (not  quotcd).  — 
•••  Id.  c.xxi.N,  :t  ,iiot  ipioled).  —  'i.  Curr.  '  in  '.  —  i.  I's.  xxxviii,  'i. 


724  •  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [312] 

^_^oöi;   |_io    ooio  .^j/.  jJi^  ))^*io^iJ    )la--^i6  ^J^7\    VS^r^*\\    T^OJAlTa 

^OÄ^a    QOCVä^^     '>.  laä^;    j^oiSL^^    l-^w^.^.^  ^tC^— ;   jj  /    .Ul.    ^V-SJ^io 
TVä  ^_*.iOLS^  ^ais^Cij.  j-io-Alo  «3r^  )_-^D;  l^'t-^;   '-'r^  *^     ottO^^;   .^)a.,^la 


:-|i»yii.V)    looi    p_tv-^j 04,0^-0;    (...J-  p  sju(   ^^>^.^o   Ri-/ 


)fcocLl«_D  cxA    ^t^-=  t-3  rdM^xa  |^*i/j   y-'lo  .^Ji^;   '')-q-?j   löt^^—; 
/  '^cnTiaaTua   '^'^^i^^  jJj  ''|-jl-.JJ  oolo  .yQ_ia.--ß/   ^joJ  jJloiK*^; 


a  CoiT.   inju^jj  (sie)  &Js5,t;r  ►=.  —  b  Corr.   ...  ik».  —    c  B  marg.  ..^-.>  od,  lioj^po  .^io.  — 
(l  Corr.  t>>j.po.  — •  e  Marg.   ^«^  ]v^   .^!  iis-ai-io  uv-ovj  p«  .^9l»  iloxjo;  -»-^  ^ov^-üö-,  .in^ouu.» 

)N3j     ->^^    pooA    l-iii/     |l-i»v>    -.»'ISJO     .(j-aA    t^ciio    )Li_too.     1     CoiT.    i^ii.    ^mj   .    — •     g     CoiT.     lov^i.^^ 

(sie)  ^ü  ikx,5=i  (prob,  to  cover  ,-^jo.  also  .  —  li  (>orr.  oocs..  —  i  An  illogible  correclion. 

1.  A-  It^'O.  1' liüiiil  illeg.—  2.  A-  >-a*a:;-o,  I'   liaiid  illug. 


I  See  the  blandishment  of  another  passiou;  and,  being  cheated  bv  tlie 
pleasure  that'  atincs  fnnii  this,  I  untncdiah'hj  l'orget  the  pnin  fi-nni  the  i]r,st 
l)low;  and  again,  Nvheu  1  liave  Tg-ained  perception  of"  the  evil,  I  am  led  '  lo  a 
second  forgett'ulness  ol'  tlie  vain  desire.  ßut  may  the  fear  of  tliee,  Christ, 
rcstrain  and  correct  and  settle  the  wandering  of  niy  thoughts  :  for,  «  the  fear  of 
the  Lord  is  pure  and  abideth  '  for  ever  and  ever  »  %  David  crijiny  sings. 

Anallicr  iil'iiiil  (in   nn/il   ntnn   nlm  ini.s   in'diiincd  (■/j'.iOTOvr/jrivxO   dcacon. 

:>7(».  —  IV  —  IV.  —  <(  As  a  wall  that  hath  begun  to  totter  and  as  a  fence 
that  is  shattered  «".  —  f^Verv  insecure'  are  the  judgniciits-"  of  iiumi;  aiul  in 
tiiem  that  tnisl  to  tliem  they  cause  great  drunkenness  "/'  niind;  for  ofleii  liy 
outward  appearance  tlicy  '^judge  a  man  wlio  is  guilty  of  a  mullitude  of  sins  to 
be  rigliteous";  and   bv  accident,  speaking  nnlliinkini/  falsehood,    tiiey  have 

1.  Coli'.  '  of  '.  —  2.  Corr.  '  perceived  '.  —  3.  lUeg.  corr.  —  4.  Corr.  •  abiding  .'  —  5.  Pf.  xiK,  10 
(not  quoled).  —  6.  Ps.  Lxil,  '1.  —  7.  Corr,  '  A  very  insecure  Ihing  '.  —  8.  Wisd.  ix,  14,  15  i.xx  «  For 
the  thouglits  of  inortals  are  feeblo;  and  llieir  meditalions  aro  obsciire  :  für  a  oonuptiblo  body  is  heavy 
npoii  a.soul;  and  tlie  eartlily  tabernaclc  weiglis  down  a  niind  fnll  i<!  oare  i'.  —  ".•.  Coir.  '  havr  justified 
a  inan  who  is  guilty  of  uiany  sins  '. 


[313]  ()F  ADMOMTION.  725 

)la  ..■■N ^  ^  ^öt  '"«iso.  -^-^^   V3'^Äi>o  %aroJl;  rdln  061  lais  ..y..\^ 

^yA-.;   )Ljl.;   lo^;   v-uaji/   ja->Ji^_3o  -.J-^io  v^jJsO   CTk^OX.   ''^oulVl  w^o;T 

rdnn  ).-^j  ^)ai>o  .'^1^;  j^^^o^'^^  ^jol^jt/,  rdia-ir£f  «.o^L^t^a  »a-/ 
..v-oL-io  so— i/  Ua^oJiwj  -j.w-jo/'n   .r^rsf  -x^arsf  tvä  v^j/   <a^  ^o)j 


^L/     J,'^^Pvic»     |^3j     Lolto    )LQi^L;^c»i     )Co_Lxio 


a  Corr.  o..(.  —  1j  Corr.  \l-^;^.  —  c  Corr.  i;o\!iiio  :   we  must  then  corr.  -ä,  for  oä.  — 
d  Corr.  ^oi  ..  —  e  (>orr.  a.o^l^^.o.  —  f  Corr.  ^<.  —  gl?  niarg.   ..-*d..    oö,  )iaiov]io  ^.  — 

[^oO)ISaAj\    oooj    ^'VJL^o    ^   Uoa^.-^Po    ya-OQ-fljpo    |^^.^]Da:s;S   aa30)  •■  ||V^m\   o^^io^Lo    iSlC.    wOi    }Nju^ia\    o;^£0    ^30 

I.  A  L  —  2.  To  Ulis  point  in  A  lliis  Iniiin  i<  wrillen  on   Ihi?  vei'-^o  üf  llio  inserlci.1  pptc-li;  sec  p.  311 
note  1. 


set  liiiii  up  ;is  a  pillar  ol'  viiliic;  auJ  agaiii  lliey  have  rccUüiiod  '  one  \\\\o  is 
blameless  '  ///  Ins  nimlui-l  as  r(  Lind  of  ahontiiiation  luula.  son  ol' perditioii ;  and, 
not  knowiiiii'  t/iat  nliich  is  tlic  trulli,  tliey  go  astrav  after  wliat  seonis  tu  thcin 
to  be  so.  Tlierei'ore  dcliver  and  rescue  me,  Lord,  from  error  on  botli  sides  ', 
and  onlv  grant  me  the  power  of  looking  to  thy  jiulgment  and  picpuring  my- 
srlf,  in  iirdrr  Ttliat  I  may  be '■  admitted  to  Ihr  mercy  Tthat  conies  from  tbeo''; 
aud  wilh  the  ijrcat  propiiel  David  I  will  sing  lo  theo,  xtii/in(/,  «  The  way  of 
iniqnitv  pnt  awav  from  me,  and  in  thy  law  have  mercy  npon  us  »  '. 

.1    lii/nin    of  (i(tnioniti(ni    and   nf  jicnitcncc   thal    ts   rallrd  ctliikc. 

277  —  V  —  IV.  —  «  Turn,  my  soul,  to  thy  rest  because  the  Lord  hath 
done  thee  good  >>  \  —  If  a  test  is  applied  to  the  righteons  tliroiigh  maiiy 
trials,  and  they  are  proved  tlirougli  troubles  as°  gold  is  tested  in  the  furnace 

1.  Illeg.  corr.  —  2.  Corr.  '  and  being  '.  —  .■?.  Corr.  '  thy  '.  —  'i.  Ps.  nxviii.  29.  —  5.  Ps.  (-xv.  7  Lxx 
—  6.  I  Pet.  IV,  18. 


726  '  HYMNS  OF  SEVERUS.  [314J 

a   Marg.  .0^1  |iow^  ;^ll(o  .v-i^o)  lu-  in-oji^l  .|-;.m\  -^J(  Utaio  )io  .*jl3li  _nj|  ).-w>.io.  M-ioi.  .|^,>=J>-! 

l^,.|.  ovxaj  ;:i)L  P  .01^!  l^;  |.>o..o  |^..o^J0  .^)i.iJ  l-Vio\  ^o..jl  .l-o-V/  |^  ^A  ^  loi^P  liajopo  oo,  ^;  "i.^ 
^'I;  .]oyS\  oii.  ►i.i.;  |....ip.o  ^^3J  .)-.pQ\  ^'JO  .Ml^;j  "•^fl.LL/  .  ooi  )..tM  Lo^i  ^V^a^  «^"-^J  •  V-<^  ^('iüoo  O 
.^aj/  I  ->^  )>aü  ^50i>  j».(  .oA  ^-a»>  yaj[t]  -■itto  -y^Jt  ■..m'i  loiS^i  ^goo  .  du^o  ^oLo  ■:-!>vua!tt3  jL^J  (.:^(  ^ 
.^aj|  ^V^xi  |_^..  I^Si  )!L3  ;>.;o-  —  b  CoiT.  t^-.^.  (sie)  .^\o,;  M/  Ir,^!.».  —  C  MaPg.  ^;  P(  .[.1.^; 
.(;  ^^.^00  .MI  1^.1"  -sol.  t^XSui.  (sie)"  „Ni-.,\n->  w,:^  ^^l  (J  .-ovSS  w^i^-iojuo  ^^o^s  |ou.ll  l^m'/o  .Ja-.;  l-v^cA 
.^j^ajo    .-[Os^L    I  '^1"    wi-ju;    ^o,j;    l^^    oA    K.^.^.     ^«.^oo    .  ;-..m'|     Mpo;     lv^o;\    .  — ^    ioiijo    |-.;-i<i    |JQJ_S    ^l'l 

.oiLcLa.jM  i)-(o  i;c,ai\.  —  cl  C.ori'.  i)-(.  —  c  CiiiT.  -o,Q.-jji|.  —  f  B  marg.   .-,5:^^.!   os»  iso^tio  .^m. 
1.  A^B  ^i;  original  A  illeij. 


(Tor  «  tlirough  manv  tribulations  we  must  enter  into  tlie  kiiii^dom  of  licavcn  »  ', 
(IS  il  i.s  irritlcn),  wliy  art  tliou  gloomy,  0!  my  soul",  wheu  chastised  for  tiiy 
sius  (ind  tinj  «ffcnces,  and  dost  not  givo  thanks  iu  jui/  and  say,  «  r;\iy  stripcs 
are  small  in  jiroportlon  to  '  tho  sins  llial  I  liave  cdinmittecl;  1  will  cndiirc  tlie 
anger ''  from  '  tlie  Lord,  because  I  liave  siaucil  (iml  (uii/crcil  liiin,  and  In-  will 
///  his  incrvij  bring  me  out  to  tlic  liglil;  and,  seeing ''  bis  rigliteousucss 
clcurlij.  1  will  willi  oxprcssions  r;/' praise  say'  irith  Ihr  propliet  David,  '  Üur 
lii'Ip  is  in  tlie  iiaiiic  of  llic  Lord,  wbo  made  licavcn  and  eartli  /;//  his  (iliniulil;/ 
ifoj'd  '  "  » ? 

1.  Acts  XIV,  21,  22  Hiirki.  «  And,  wlien  tlicy  liad  pi-oaclioil  to  llialoity  and  madi;  discipics  ofmany,  tlioy 
relurncd  to  Lyslra  and  to  Iconium  and  lo  Anliocli,  wliilc  tlioy  connrmed  tliü  soid.s  ol'  the  disciples 
and  exliorted  lliem  to  continue  in  the  fallli,  and  tliat  1)>  many  tribulations  \vc  imisl  enter  into  tlie 
kingdom  of  lieavon  ".  —  2.  Wisd.  (not  in  our  toxi  :  parth  illeg.)  ><  Wiiy  art  Ihou  casl  down,  ray  soiil, 
and  drawost  not  nigli  to  llic  Lord?  He  hath  snng  a  now  song,  and  lialli  awoken  in  his  wakefulness; 
bocause  gocj  is   a  psalin  lo  God   out  of  a  good  beart.  Tho  righteous,...  the  l.ord  ahvays;  and  in 

llianksgiving   and his  judgments.    I.el    not  the   righteous   despond  «heu  chasliscd  by  the  Lord. 

Ilis  will  is  ahvays  Iowards  Die  Lord.     Tho  righteous   hath  offendod  and  halh  jusliTied  tho  Lord.     Ile 

hath  fallen  and  beboldeth thal  God  hath  dono  to  him:  ho  looketh  whence  liis  salvalion  shall  como  i>, 

id.  III,  ö,  6  /..v.v  u  Because  God  tried  them  and  found  them  worlhy  of  him  :  as  gold  in  the  furnace  lic 
lesled  them,  and  as  the  pcrfect  fruit  of  a  sacrillee  he  accepled  Ihcm  »  (This  ref.  seems  to  bo   out  of 

place).  —  3.  Corr.  '  I  am  smitlen  Icss  Ihan  '.  —  '1.  Mic.  vii,  7-9  «  But  I I  shall  arise  :  since,  if  I  go 

in  darkness,  the  Lord  enlighteneth  mc.    I  will  cndure  the  wrath  of  Ihe  Lord his  righteousness  ». 

—  .I.  Corr.  '  of  '.  —  G.  Corr.  '  when  I  shall  see  '.  —  7.  Corr.  '  him  '.  —  8.  Ps.  c-\xni,  8  (not  quolcd>. 


[315]  OF  ADMONITION.  727 


»li-v-l 


.Ur^      \~^l    ''J~i>-^    J!««     '^'^'^'-^  .' j-HrSfciA-na    .-Uch-s;    )bsJiocL^    N.-^U/o 

a  B  marg.  .p..  00,  ^.  —  b  Corr.  ,^.  —  c  Mar;;-.  A  .w^ior^^,  v°=>i^  ox-ju;  ...»3  ..^^a  ^^.kxi  .poo;;. 

.  vooi)-!  l^-o^L;  n  U^W  ^o  .0.;  001  ^o  .]>.]  od,  .^io.  —  d  CoiT.   ( (.  |3am\)  |^.ua\  Nit-'L/.  —  e  CoiT.  g.  — 

f  (^orr.  ii^^oi^jcs..  —  g'  Marg.  .oii.  -r^io  ilon«.»»  uäa:^.  jui.3\  (j.  ^l  i>..o  .|T.v>m  w~j<  )^^.m  \^  .-too. 

woio^'l  oioto)  .(sie)  tlViV-mN  |J.Vm  t.io(  ^V-o,  . -ßN-j/  ^J  ooi  .y.\  IS-i.  ILoNjljo;  |^;iJ  ►:>  .■  pai.  tOo.  U^t  -^-i- 
|J>  INxjlso  ; ""  P;  l.ioa*j  oöi  l^^>>  cupo  Itp  .-solo  ■•.■\1jl  .o!a_o  p^^i^  |oau  ^ioL  .p^  )j>ai-\  -oiO-as/o  -0,0X^10 
^.  ycudv\  ^(  Viop  ^r-ot  .^oL  .-.-Ij.»  vßia.o  U^.j  |oow  ^L  .  ^^^ä  '  .-.fnj;  _jaä.  OilSvj.io  ^^JSUO  -o,aj.^\-ajo  -^V 
.  .^o,a3)Licib.o    I  i;"\^|l    [.i^^^oo;   -ci  .-^V»:^;    liciii    t^OLi.    -a.»   ^oJii^   o^^l   .^.Vja^.   U  (.OI'l'.    -axoN.»   -oi. 

1.  A    >*iol3lO-   —  •_'.   A    lii-. 


.{lllllltcr. 

278  —  VI  —  VIII.  —  "  Because  my  offences  have  come  over  my  head  »  '. 
— ■  Mv  lieart  hatli  beeii  crushed  -  tritinn  me  an  (tccounl  af  iin/  sins  (ind  iin/ 
iiffeiiccs ;  all  my  bones  liave  been  shakcn  '  und  fillcd  nilli  Ironhliiiy  ^at  lliiiik- 
inij-  '  of  lliß  uncertaiu  ead  '  and  terntination  dl'  inv  lil'e,  aiul  the  rteriial 
tormeiit  ^tliat  has  no'"'  cnJ  Nvliidi  is  reserved  l'or  mc,  tlie  lirc  "  of  liell  and  Ihr 
jhuiic  tliat  is  not  queiicliod,  tlic  trihiilnlinn  «//(/ g-iiasliiiii;-  oFtcsclh  and  lln'  oulcr 
darkiioss  rxvlicroin  is  uo  "  lii^-hl'.  I5ul  al  last''  ///  tlif  linir  of  iny  raptivity 
1  have  lifrn  i'onsricncr-sirichcii  und  repeutcd  aiid  groaiiod  in  llic  days  ot  my 
siiamc  lind  iif  Uli/  disijriirr.  For  ^\\ns  roason  I  boj.  '",  Lord,  ludp  nie  and 
establish    my  irrclrhrd  lieart  in  thy  fear  and  iiavc  mccy  upon  me. 

1.  I's.  xxxvlii.  r,.  —  1.  Id.  u,  19  (not  quotcd).  —  :!.  .ler.  xxiii,  '.I  /..v.v  «  My  lieurl  lialh  been  ci'uslicd 
in  mo,  ;ül  my  bones  have  been  shakcn,  I  have  become  as  a  man  ainaz.ed  fcurr.  'rruslicd  ']  and  as  a 
hnman  being  constrained  by  wine,  at  Ihe  face  of  tho  Lord  and  at  Uie  face  of  Ihe  comeliness  of  tlieir 
glüi-y  ...  Oerr.  also  lo  Ps.  xxxi,  11,  vi,  .'!.  —  4.  Corr.  '  wlion  I  Ihongbl  '.     -  .■).  Con-.  '  sword  '  (sie).  — 

0.  Corr.  ■  wiUiont  '.  —  7.  Corr.  '  blaze  '.  —8.  Malth.  x\n.  1 1-1:!  -  The  kincr liiere  (onc)  not  wearing 

of  teelh  ».  xxiv,  50,  r.l  «  The  lord wllh  that  of  Ihe  li\iMicrlles of  leelh   »,  .\XV,   il.  —  9.  Corr. 

'  the  end  '.  —  10.  Corr.  '  thal  reason  I  eulreal  '. 


728  ■  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [31Q] 

a  CoiT.  i^iij.  —  li  (!orr.  i^o;^.  —  c  dorr.  ^oj.  —  d  dorr.  i^^.  —  c  Marg.  p;^  .u^;.|; 

^Joo  -.t^ooi   ^'Cv-    1>^|.Q-A   •./►.!!    M>=j;^    r^    f^oo)    )<^'-=   W  ^'i.  NJ-io!    yajw;    V^oii^   Kj'^    V     ■'^^    ►*-/    1°*^ 
^liu   ^   tv,(l  p  r-'   P/    .^^-ooi    |i|i-   .!-;»>   o,ls.Vio   (sie)  ov.tv.l    pi.(   ...-loi.   .^;io(    yuot   |»i    .-j>oLo   ■:■  ^^V^i<J•L/    )Lo^;-»> 


,V| 


dorr.  ^^N.jLio;.  —  h  C.orr.  ..j.  —  i  Marg.  .-iis..  |iaio^M  ^.  — j  Corr.  -^^^co^a. 

-  k  Marg.  .-lov^.   PU   M^-i-s^o   l|.>5^oi;  ).ioa.A    U^ol.    |K:ä,.co  ;.\  ^J(  ^l.:co  ^'H   IJ;    ;.='^   1ci»«ji  ^{^io   VI   .l^iooV. 


Aiii'tlicr  iif  Ihr  Sinuc  Luid. 

279  • —  VII  —  V.  —  '(  Lord  God  ofmy  salvation  »  '.  —  Boslow  oii  nif,  mir 
Saviour,  a  (üspo-iilimi  nf  dcxovüness,  and  /cal  lliat  cliaiinfs  iiol  t'or  tlic  pi'r- 
rormanee  of  tliy  commandineiits,  and  lliat  witli  .IcrtMiiiali  the  ilirini'  miil 
ironderfiil  lumiiiij  ]>r(i|ilii't.v  I  may  crv,  saijini/  In  llu'i'.  «  Hut-  I  liave  not  grown 
weary  in  following  aiiil  cDniiiir/  after  tlioe,  nor  liavo  1  di'sired  tho  day  of  a 
man  »",  and,  «  T  liavo  not  sat  in  Uie  assenibly  of  tliein  tliatscf/  to  mock,  biit  I 
slirank^  from  hrfni-r  iIh;  facn  orthy  liand  ».  Carry  '  me  not  up  tliercforo,  /;/// 
Lord,  in  llio  inidsl  dl' inv  davs,  wliilc  I  iiavc  not  i/rl  pcrfoctcd  ri'pcntancc;  bat 
deliver  "  nie  on  llio  dmid  ibiv  ''  of  wrath  aiid  nf  tlic  revcdation  öf  lliy  jusi  mnl 
iijirii/lil  judo-incnl,   l>i>rd  nf  nll,  accovd'iwj;  to  Ihr  nliundiuirc  nf  [\\y  o-rt';it  nicrcy. 

I.  I'.'^.  i.xxwiii,  2.  —  2.  .Icr.  XV,  II',,  17  '..\.v  "  Lonl  Gmi,  linier  cif  :ill,  1  liavc  not  s;il  in  iluMissombly 
ijI' llioni  lliat  mock,  biil  1  sliriiiik  l'rom  llio  face  of  lliyliainl;  I  sal  alom-  because  I  was  (llled  willi 
bilterness  i>,  xvii,  15,  Iß  i  \x  a  Ln!  thoy  say  lo  nie.  '  Wliei-o  is  llio  wortl  of  tlie  I^ord?  '  I.et  il  i-onie 
lliereforc.  Uut  I  liavo  not  i;io\vii  wcary  In  following  aftei-  llieo,  and  the  day  of  a  man  I  liavo  not 
desired.  Thou  knowcst  llio  lliings  llial  como  oul  llirongli  my  Ups;  thoy  are  before  tliy  face  ».  — 
3.  Illeg.  corr.  —  'i.  Ps.  cii,  25  (not  quoted).  —  5.  Corr.  '  save  '.  —  G.  Rom.  u,  5  »  Biit  by  roason  of  the 
hardness and  for  Die  just  rovelatlon  of  God his  wnrks  ». 


:317]  OF  ADMONITION.  729 

VI  «  fO  !.3Q      003      •^•W     -^z^-^"    ^.Uic»A    voov-^ai"    „c,S>o    woVio      o     \3J     v3j 

'^j/   'vsK-i   ^.js    J^,ts._),    «^ö,    ia:^    •.\:^N-/    l^il    ^io;    ^6»    v-^^  ^ 
oaJi^/  '.tfurcf  oiTarcfa  ^_^^cvl  ^s.J/  ya^).i6  ^  .)j..*^cljio  Jj^cuv^  riL\>i 


••■■it^-; 


a  .Marg'.  ^j(  -..^;  .»xjo  03:^.0  ^n  1  .N \  ^-^^  oiwoo*  .^!^_^(  p/o  lljäbo  .^.^«o  U'^J  ^oiVi  .,La\  oL  .  «tvio 
.-o,  (l-i^  «-i-soioo  00,  ^^mjs  ;^s^  ^;^j  .^ajNiqjN  U^j  ^a_i»Lo  _.^Vj>  Ut  ;^xioo.  —  1)  Corr.  ^^  ^;  1.0001. 
—  C  Marg.    v»j^  K^-(    -.1^;;  ^    too-iLL(;    p»  p/o    .^jl\    l;!^»-»    P>oXi.    ovjm;/   ^»o,    ^.xCio.;  o«    oi^,  1.10,   .,J-a->. 

.-io\  —  d  Corr.  ^;  iloü.onjl^.  —  p  Corr.  p^ia-.  —  f  (]orr.  -„jo/..  —  o-  Corr.  i-^ü.  —   li  Mai'g-. 

■I'.'"'!    1»^    -OloVp^    »ooi^-ai.   aii.^a^  |1*'—  vOj-^l^l-    ovj;    |Laj-ia,0];   Iv^no    ylü    a_jiED   ^\o,     )aiO  .V*mä/;.   —   i   Corr. 

M-jjiv^  V   sie  .  —  j  H  marg.  ..{-^-o..  oo,  lio^opo  ^:>o. 


1.  .\ 


Aniillirr   iif  Ihr  Sit  nie   Li  ml. 

280  -  Mii  —  VI.  — "  MyKing  and  my  God,  blessed  are  they  that  dwell 
in  thy  house  » '.  —  luisi/  (uul  genlli'  is  tliv  viike,  aiid  tliv  burdiMi-  is 
lig-lit,  as  tliou  sdiilst,  Clirist  our  God  :  für  tliou  drawest  us  wlio  are  of  lln' 
f'iuili  1(1  imitalc'  lliee ',  Lord  Most  Hio-Ii  and  hcavenly;  in  lliat  thoii  cricst 
In  IIS  und  saiji'st,  «  T>earii  of  nie  for  I  am  incek  and  juini-  and  ]o\vl\  in  ni\- 
lieart,  and  ye  sliall  find  rost  for  your  souls  und  surr  IruniiuiUih/  ...  Ami 
llirrrj'urc,  Lord,  grant  ns  ^tn  know''  onrselves  uliut  irr  urr,  and  a  inind  noi 
liftcd  np  irllh  jiride  that  says,   a  Praise  to  thv  eondoscMision !    » 

Anullir}'. 

281  —  IX  —  I.  —  «  Turn,  Lord,  and  rescue  my  soul  and  save  me  for 
thy  grace  » ''.  —  Keep  me  '  'williout  scalln-",   Christ,  God,   from  ihi2  hurniiii/ 

1.  Ps.  Lxxxiv,  4,  5.  —  2.  Matlli.  xi,  28-30  (verbal  difT.).  —  3.  Coit.  '  imitalioii  of  '.  —  '1.  Joliii  xii,  31. 
32  n  Now  is  llie  judgmenl  of  Ihe  woiid,  now  llie  prince  of  llic  world....  unto  me  ».  —  .">.  Corr.  '  reco.g- 
nition  of  '.  —  (;.  Ps.  vi,  5.  —  7.  Id.  nxxxix,  2,  0  (not  quoted).  —  8.  Corr.  '  un.scallicd  '. 


730  HYMNS  OF  SEVERUS.  [318] 

..^loi^i-ia^    <A^^a.3.i.Lrs  ooi;K.Ä>/o  .|.:Ä)/a  .no^^  l-^iäa  rdincvboa 
rsf^j.3  s-:i>^-;  ))^;  ^  ^rd^a-n  /n^inT.  ^cv!?ou3  j)Q.\ts„A/;  ^^ 

vs/  ''K-aLÄU  -oU^«^;  -.öl  -.'^Ks  ^  ■^'ii^^  iuA^a  tCis-oji  rsficolo 

;-|VtlL  yO)_j    ll;    l-Li.;    -.(Ijo^    ,>y^..V   lSv*3o|    '(-^rnNfiKm   ^;^|too.    yOjö,    ^^ 
).^.»>.iOj     I  f,  ruilo»^     )',  -  'N..      ^wC^^/      ■■  It-i-.^    ^v^^    a-a:i..9     ^^    J     OlS» 

a  Corr.  ^^^i^;.  —  b  Corr.  pL...  —  r  B  marg.  .;«.!  oöi  ^.  —  d  Corr.  U4—  —  e  Marg.  .w<:^< 

Ij-llO     ^OJlL      ^OliiO    .QjU     P     ^OOUiO     ,._     ^Ip     y/O    .,^>    l^iO     Oli.     N.(>     Iti^    yOTIV)      Q_liO     .pO,      PtOO    >ä.£L»-     v.°°l^      Vt^/° 

^ojciia-v^  Ivcjo    .  ojLa\  )"L/o  oi!S^3"t^3  ^i.  ov\  '^oa'o  ovo  I.-"—  ov-*ii/;    l-ioo  .  ^oia^..*-ixj;    l-^^  j-^./;  ocnV  p^   ^j'/o  .l^-s^ 

.|ooi    j-^/t  — iV>.   N-:i.(!  -ia^  o,-  ^ooA    U^/o    -OiaiijL^o.   1'    CoiT.   l  (;.K3to?).  ■  g    C'.OrP.    •e'ij..    (siC). 

- —  ll   Marg.    01°-  "1    •^  ■  "•    ,5  .,oiaaa(o  ^ä.ai-l\   (siC'l   ^oio^ijjo    ...ai.,uaaj3p>   ^ooi^   ov^o:^^/   ^j-oi    .  ^ti.;.    — 

i  C]ori".  ^-°N..  (perh.  to  cover  tcv^!  °<>i'^  also^.  — j  Corr.  ivo,.  —  k  Corr.  (sie)  ,j;ja2..  ps^^Vaaij. 

1.  W'ü  requiro  c-orr.^-  —  i.  A  ^^-ii  leorr.  ^«"i.  —  :!.  A  l^a'.:aa>.  _  ■,.  A  l 


(larls  '  dl' tili'  dcvil".  lUil.  if  I  sliduld  ovcu  ^be  smilleu  willi'  a  sccrol 
wound  ifithdiil  Inioiriiif/,  du  llnin  as  a  liralcr  of  secret  paius''  mid  spals  ctiro 
(tiid  lical  this;  and  liasto  in  llnj  i/ntcp  '  to  liid|i  mo,  before  1  be  bv  mv  crll 
dosire  inisrrahh/  delivered,  likc  a  eaptivo,  ///to  ////'  liands  of  llie  uiijust /' 
iiiini.  l"or  tliou  if  is,  mij  l.m-d,  wlio  t'oundesl  llic  lost  sliee[) ',  and  didst 
Uli  llils  mi  ////(/  ///■///•  //  lipon  Ihy  sIiouldi'r\  wlicrcon"  thou  tookesf '"  aI>;o 
liic  lifc-ijirinj/  (Iross  wliicli  llioii  uudcrwenlc.'^t  ibr "  our  sake  wheii  tlioii 
didsl  sufTer  in  llic   lle.sh,  as  iicinii-  mprcifui. 

Miniil   tlidsc  irlid  (irc  niJh'd  srhiildstae  or  iinlu.slrii)us  persans.  />/  ordcr  lluil  lln'H 
sliiittld    ind   liinl;  an   nl   llicntricfil  s/ioirs  (Osa-rpy.). 

282  —  X  —  VIII.  —    «  Serve  the  Lord  with  fear  »  '-.  —  Yc  who  liavo 

liowod  vour  ' '    nr'rks  In  siihmil  ////// /-.v/'/rcv  lo  llio    voke  ofClirisrs  command- 

I.  Corr.  '  aiTows  '.  —  2.  Kpli.  vi,  1(">.  —  :!.  Corr.  '  rcceive  '.  —  'i.  Corr.  '  siiirorings  '.  —  ö.  Ps.  .\i.. 
l'i  i'iiol  quolcd).  —  r..  Corr.  '  sinner'.  —  7.  I.uko  xv,  .l-f.  «  And  Jesus...  leave  ninoty  and  nine  ol  tlicin 
in  llio  wilderncss  ...  lic  rejoicelli  in  it  and  lakolli  it  oii  liis  Shoulders  and  cometli  liome;  and  lie 
callelli...  was  losl  u.  —  8.  Corr.  '  slioulders  '.  —  Vi.  L'iiintclligible  corr.  —  in.  .Tolin  xix.  10.  17.— 
11.  Corr.  '  tliat  was  for  '.  —  12.  Ps.   n.  11.  —  IS.  Corr.  '   llie  '. 


[319]  OF  ADMOXITIOX.  731 

1-3.^    A.L173    ^_J^_i/    ^    v3/"n     aci3    .'cramon  »li^    w..J,-s;    oci    -l-a^' 

T\^    73*^       )'0— A      tO-J^»      ^^r^*^/      :ovia.»    cv-oo    (^iioi.    o.o|      y^^     t^J     ^^T"^^ 

JLic.^  ■K.iCL--i:\   r^^cx^^a   \Iq^,  ,_*_3o  :'aÄ,^  jl^b.;  T^ixXiiOaa 

a  dorr,  u^^^  ^ot^ll  ^«\o\».io.  —  h  Corr.  |.ia.w.mi.   —  c  B  marg'.  ^.^\oi  ^.n.  t^.]t  -ivio;  ^o-x^^jou» 
[iLsJasoo  \;^  ^*^m;.  —  d  dorr.  h^j.  —  c  Corr.  ^■-"i^'>->  ^-:^oi.  —  f  (>orr.  |.ifo.  —  g  Marg.  .;ioa_j. 

1^.. VII    ^'viN    ovos    ^tu     .);.JiÄ)    N./t   ^^io    ov.^£X>A    Iv^'io    ^tS-l    .i.;-.J    w.oia.V\    ^ija;    ^^^     -.oaNua    ,.oi3»ci— Vi   .jiNj 
,  I,  m..   \\  -1  m  ro  c«.\   .   h  dorr.   l.v^a»^    V^^^^iu.    —   1   (.ori".    acoi^L/. 


ments,  rici  noI  vour  mind  iraiidvr  und  (lolii^lil  itscil'  in  llir  eiijoynients  of 
Iransitoiy  liinc  and  in  '  tlii»  shadow  of  lusts  .so  «v  tu  i-<ntsc  ijmi  lo"  roekoii 
liilinurs  as  a  ir('i(//il  untl  a  lican/  Imrdcu  ;  lor  liis  '  '  \oko  is  g-eriUe  ";  and 
Ins  '  bürden  is  lij^-lit  '  ',  li}^  rcason  of  tlio  liopo  of  (ho  yood  things  iliat 
sliall  be  and  lliat  are  wilhrml  terminatiou,  and  c  tlie  Lird  is  good  >^,  as  it 
is  xrittni,  «  lo  all  lliem  llial  look  for  liini  »  '.  .\ccordiiigiv  let  us  for  aar 
ji'irt  riook  for  hlia  un\o  tlie  end'',  iu  ordor  llial  wo  m;iy  iiol  hisc  ainl  bn 
di'[)rived  of  ihi'  '  gooil  Lord,  wlio  croated  mo  /'//  iiix  f/racc.  irlm  also  wIumi 
wo  were  lost  Inj  reasmi  of  ilis'ihalii'nci'  rogaitiod  /^s-  In'  nii'uns  of  Ins  blood 
irincli   lir   slicd  iiii  aar  lii'lialj. 

.{/iiillicr  of  Ihr   saiNf  Lind. 

2H:{ —  .VI   —  VIII.         «   Give  thanks  to  the  Lord  and  call  upon   his 
name    "".    —   ^c    wlio  liave    llod  to  ■'  the  l>i(/'li   and  supraspiisital  mounlain  of 

1.  CoiT.  «  be  ridl,  lirieü  up  in  niiud  by  Uio  tleUybls  Ihal,  pass  away  aiiil  by  '.  —  •_'.  Corr.  '  aml  '. 
—  3.  Corr.  '  tho'.  —  'i.  Matth.  xi,  30  (nnl  qiiolod).  —  .">.  Nah.  i,  "  "  Good  is  llio  Lord  lo  Ihem  tliat  lool»  für 
liim  in  a  day  of  tribulatloii,  nnd  lio  knoweth  them  thal  triisl  in  liim  »  [!•'  clause  /.v.v  2"''  P).  Lam.  iii. 
25-30  «  Good  is  Ihe  Lord  to  liim  llial  lookeHi  for  him....  tliy  yoku  froni  iiis  youlli.  IIo  shall  give  bis 
bread  in  the  niornin!?...  shame  »  (verbal  dilT.).  —  G.  Corr.  '  endiiro  lo  tlie  leniiinalinn  '.  —  7.  Corr. 
'  liiin  who  is'.  —  8.  Ps.  cv.  1.  — 0.  Corr.   '  for  refiigo  lo '. 


732  •  HYMNS  OF  SEYERUS.  [320] 

:)\^-o^si^    CryrCf    yokj/   ''^>.J>>.iö     ovl^    ^it.>o\.     'JlV^-ooj    jj.Ji>^a3o 

^a^ojjii  vQjLsU  lio  •  t^tsIä  ''J<^j  'oiiKjJJ  o-^illa  .^cvÄ^airin 
ai..i.).io  .).-->.^»   jKioI^iJ   'vQLa:i>.  yocoil  ).ia\;   .'  yCi3;fcs-ca^^    ^.OABcoi^a 

^ocoiujnars^   ^^   )_iaiö.js  yooiij;   "^^^^io    .rdAj.x*H   "p^  ^,U 

a  Curr.  pxt"  Ir^^'"-  —  ^  Con-.  ^^=.^VI.  —  c  Marg.  ■.  Uc»^  ^^^^o  m^^^^^  ^q-  .^ioä.  ,io  ...too 
.i_^^.  itvio:^  Loo,o  -.diit^s  ^vi  oiitu/  •^w.l^L;o.  —  e  Corr.  |!^:a^.  —  f  Corr.  .-.  —  g  Corr.  ^;3L|. 

—   h    Marg.   ^^    y^l    UV^;    ^-^^    oi^oas    .^00^    ■■\_,:,o.    jljI     /oou    Po   wOioiaa^    N^^L    J.Ji^3    .-^IISjo    .ti*ioi 
^io    ^OvVo    _jo>^     .^01^    PVlo>     oviaiu»     ;:i,ovJ     v;     yi-     .ov-;o/    j.^:.     va=\0M    ^ioii»    ^ooviJ;    ^^VJ     .^o,    NSy^ 

.^•^.  -  i  Corr.  ^.^dl;..  —  j  Clorr.  (.»»^  i.p.  —  k  dorr.  \.  —  1  Corr.  ip^  -o,q 
j,  A  LC^W.  _  ■_>,  A  Olli. 


tlio  chureli,  and  l)v  inoaiis  nf  ///f  rprayiM'  n«//  prtitinn  nf  inJustrv  and  tlio 
Performance  of  virfnons  aclions  arc  p(M'S(n'erino-  in  '  ascend//;//  il  ns  hy 
violcnco  (for  llie  kin^doni  uf  lieaven  bclongs  to  violeut  men%«.s  //  /.v 
irriltrii).  Inkc  In  lir-nrl  (iinl  renionih(>!-  ihi'  wil'o  o[  jiisl  Lot  \  and  do  not  lool,- 
behind  miil  Inrn  Iiarkward,  lesit  von  l>econio  a  pillar  of  salt  :  for  tlic  Iloly 
Spiril  crics  lo  Teveryone  and  saijs,  «  Ivscapc  '  to  tlie  monnlain,  lest  tlion  lie 
cano-lil  irilli  Ihr  impions;  becauso  all  tlic  pooples  are  Walking  //)  thrir  irai/s, 
(>a(di  oiic  in  Ihr  roitrsc  of  liis  way  »  '.  Unt  Ict  ns,  wlio  liave  bcen  admitloil 
In  Im  callcd  Christians,  a  Imh/  prnjiJc,  ^uvAkc  nur  oourse''  in  tlie  nanio  of 
tlie  Lordonr  (lod,  IVoin'  ovorlasling  and  Imyond  /'(/»;■'■  llinc>i,  according  lo 
Ute  g-reat;/('.v.s-  nf  bis   mcrcy  Inirurd  iis. 

1.  Corr.  '  iniliisU'iiius  prayi^i-  aiul  iiiioJ  ileods  arc  rniiihicliiii;  ymirselvi-s  (so  as)  to  '.  —  -.  MnUli. 
XI.  12,  1:!.  —  :i.  Gcii.  XIX,  17,  id.  2G  «  .\nd  his  \YirL'  liirned  l)a<'k\viirds  and  bccamo  a  pülar  of  sali  ».  — 
'1.  f:orr.  '  cach.  «  Savc  lliy>r>lf  » '.  —  ">.  Mic.  iv.  '1,  :<  /.v.v  «  .\iul  ovcryone  slial!  rest  uiidor  his  viiips  and 
liiere  sliiill  ho  iK.iie  to  friirlilcn  lln'ni;  Tor  llie  moiilli  of  I  ho  Lord,  llie  Riilor  of  all,  halh  spokcn 
Ihüse  thinss;  liecaiise  all  the  pcoples  shall  go  oacli  his  way ;  but  \ve  will  go  in  Ihe  name  of  Ihe  Lord 
our  God,  for  e\cr  and  beyond   Ihat  ».  —  G.  Corr.  '  walk  '.  —  7.  Corr.  '  to  '. 


321]  OK  ADMOMTION.  7:W 

'"jji.l/;    »^-3  ,^    V-^^  v/    •1'^'^^^^   |o»^     )  ...^iL^   f*^^-'^    <J^Cvl■:^    '^Iqjlj/ 
^j^TV   :jivn  ..  ■)-.Q—   )-»_.■»'  wi^l^O   r^Ii.^J   oö(  ^^1^*^^   :,_flQ_ü  '^aä^w-, 

«ISv.-^;!,   rsf^>rn*s  rSlTiuixiiiTaa  j^öj  ,xn>ila   cvAnTdol  oiiTacna 

y.  «\n    )^\  ^'o   jJ    Q-^    .-jooi   ^:.a^   jj    jjiio   ..).j/    V^i^^;    )>!-;   ^^-»Z    ^^ 
y  %  „,   ~Xi.^  jlgaa»..^  ,jj   ^   '^^Jlji'Io    :^m.  '»■■>  '^..^Sl^^^  jlo.^  *^,\\.  J>'n 

a  Corr.  M-  —  1)  Ctirr.  ■^icu^^.^m  N-io-i..  —  c  Corr.  loisv;  |^i^.  —  dB  marg.  .,^.<  za,  lio^po  ^. 
—  e  Corr.  [x^i.  — •  f  Corr.  ^ov^^  ■■■■»i^.  imust  cover  ^mj^  also).  —  g  Gurr.  |lq.„.  —  h  Corr. 
..js^!  t^;!!^  sie,  |o!o.  —  i  Corr.  ,j^a^-;.  —  j  Corr.  n-i^.  ^.  —  k  Corr.  ;A  p;  .-m  J^ac.    —  1  Marg. 

1.  .V  v.l.i;.io,.  _  :>.  A  J-= 


Aiiother  of  tlte  sanie  kiiid. 

284  —  \ii  —  VI.  —  «I  will  give  thanks  to  thee  because  of  the  wonder 
that  thou  hast  done  »  '.  —  Vcrij  greal  is  the  power  ol'  tliy  '^luercifuluess 
toirard  otir  rare,  Christ.  God  the  ^^'on^-'.  For,  if.  al'ler  the  head  of  the 
siiprasensual  dragon  ha.s  heeu  eruslied  '  by  meaiis  of  lliy  precious  aml 
victorwits  Gross  which  Tthou  luiderwentcst  ou  cur  behalf  in  tlio  llesli  ',  that 
treaciterous  and  iiiaii\-headed  '^basilisk-serpcnt  still  ronliiiurs  In  watch  '  Ihc 
track  (if  iiiy  palli  with  perverse  aud  audacioiis  c\cs,  giiessiiig  and  lliinl,lii(/ 
t»  discovci  (Uid  kiiiitr  the  motioiis  aml  liiddm  nirdihdinns  of  in\-  iiilnil  froiii 
the  tliiiigs  that  he  sces  me  do,  what  would  he  noi  liave  doiie,  ii'  tliou  liadsl 
not  takcn  upoii  thee  tu  taste  death  on  cur  behalf  in  tlie  ilesh,  i^aiid  to 
bestow'''  lipon  US  impassibilily  by  incans  of  thy  lifc-i/iciinj  Passion?  Biit 
I  beg'  thee,  Lord,  eonlirni"  iiiy  steps  Hn  the  way  of  thy  commandments ' 

1.  Ps.  Lii.  11  (?),  xcviil,  1  (?).  —  2.  Corr.  '  love  of  activity,  Christ,  Word  of  God  '.  —  3.  Ps.  i.xxiv, 
13,  l'i  (not  quoted).  —  4.  Corr.  '  can  (do)  all  lliings  '.  —  5.  Coli'.  '  basilisk-animal  lies  in  ambush  on  '. 
—  0.  Corr.  ,  liaving  (tliorebv)  be<to\vcd  '.  —  7.  Corr.  '  eulreat '.  --  8.  Ts.  cxviii.  133  /.v.v  «  Conlinii  ni> 
Steps  acconling  to  lliy  word  and  Icl  not  any  lawlcssness  liave  doniinion  over  nie  n.  —  '.'.  Corr. 
■  according  tu  lliv  uiod  '. 


734  HYMNS  OF  SEVERUS.  [32^2] 

|J  coa;  'w.*-  ^acal^n   )♦—  jt^b^:*  ^rsf  ''K~.>--i  ^oou/"n  •.va-..)ji 

|..jL:i>>  otlis^s  ^io   al."a    jJlni    »isk^    oOs.   K-*/;    ofSf    :^l>^;/a    «J^tiO-\!r3 

a  Corr.  yt^^o  j^i.  —  h  Mari;'.  -o^tNJo  .o^i-j  „o,ai.  .i^vjo  ih— ^  U^^-  ■^^■:-  (ila.  abbr.i  po. 
c  Corr.   -o,aL.  \>.4^io   (sie  .    —    d    .Marg-.  ma;    tJL.;    ^-;    -o.'is^;   .|Lo;^^J  o;j^    -x-.   icooa.  .-^o-/; 

■  pKuu..  tsoj^s  .^io  l.^;aflj  lio,aj  -.o^jcu»  )v^v^.M  ^:^  ...X.;.  —  e  Corr.  ^\-;.  —  f  Marg.  p>^  .wioolloa^. 
^i^lio  .sü_  I . .  V .  ^  ^ooiij  VÄ-.  |N->ol.o  IlS-u-Lo  ILq^jO  IoAP  o;^iJo  |oo,l  |LQ»j  v=^=  >°r°  »^!  r^^  ^^^oo,  MI 
^ij.    oä,  -..^j-^-Jlo    |oi^    ;>o^    ll^r,  V10    |;.^.    V-^    \'.a,  .  |lo.auo    |ovS^    K^-.;    wVis    V^^    |._-*jd    U->»    Vr^^:    .  M^io'O 

be  inserted  .  —  i  Corr.  .^   siC;. 


(Ulli  lef  mit  iiiiijiiihi  liarc  ihiiiiiiiiun  ucrr  lUf  :  l'or  so  tlic  cuciuy  '  (/(  rcvalmii 
will  he  lis/innicil  mul  gnasli  liis  tccth  '  und  melt  away,  \\\\Qi\  lic  sees  lluj 
caic  and   lliv   ^roat  mcrcv   loward   luc. 

AlKillicr   (i[   dir   Sdllli'    1,111(1. 

o,s.',  —  Mii  —VI.  —  "  My  days  have  declined  as  a  shadow  »  '.  —  I  kuow 
llial  tlic  davs  nf  my  ///'•  liave  passed  away  '  and  hccn  cmisanted  in  steiich,  as 
llie  'Tcat  Jül)  savs:  aiid  ///'■  works  of  abominatiou  ilial  1  Iko-c  (kmc  have 
made  my  walk  ///  ///'•  l'uU  «d"  l'etidiu'ss;  hui  nnirrniini/  tliis  I  hrsccrh  and 
(Milrcal  ■'  lliv  ü-race,  (Mirisl  wIid  dcsiresi  llinl  all  meii  Tslioiild  have  liii',  il '' 
IIkiii  liasl  sei.v)  crrn  if  il  lic  oiie  lumr  ///  llic  irlmlc  ol'  my  lil'e  wherein  '  1 
have   not    n.ml  and  aiii;-ercd   lliee,   or '  llial   cMHilaiiis    a   tiiminu-   "/)   //((/  part 

1.  !•>.  i:\li.  Kl  'AA  "  Tlie  .-inner  sluill  si>o  ;iik1  bc  ;ini,'i\  :  lio  sliall  i;ua^li  liis  Uclli  und  niell  a«av.  •: 
-  2.  rnint(.'lli|.'ible  corr.  —  3.  l's.  eil,  12.  —  'i.  .Job  xvii,  11,  12  '-V.v  «  M>  davs  liavc  passed  away  in 
stencli;  and  llie  licad  o!  my  lieail  lialii  bcen  spül  asnndoi-  ;  tliey  have  sei  niijlil  In  day.  light  near  to 
llie  face  of  darkness  ».  —  :>.  I  Tim.  ii,  l-'i  «  I  beg....  godliness  and  devoutncss.  l'or  Ulis...  of  llic 
Iriilh    »    [verbal    dilf.).     —  '•■   C"!!.    '  In    be   saved,    if    aiivwliere  '.   -  ".    Corr.    '  llial '.  — 8.  Corr. 


and 


[323]  OF  ADMOMTIOX.  735 

ts—i^-^f^   o6(  I  n .  i>I  ^:y)   «>rt"n\c\JL.o  ''«.«jis^o  v^«,!/  j'Oa  j;o(J^  -.vtlo!^ 

•:*)jli/    >clL.^    ^^/   .-  'o(JL^  q\)K  »>n\ 

•:-)La-io,-3    <>L^    IL;—/ 

)_aJS_s  ^-^n  ^-^-«JJ  '  vOOi-'^-so^^?  :  l<X^  ).^.>-Il:)0  j_J^).,^Jo/  TU-i  Kj/ 
•  ■.  I  .v,\  Jj/  J).Ly.o  T^ir^  ^.^^dVtOCt  :jo^jJ  vO>-wJ  vQ-icij  ^'''^•-^»^o  ^^aaj-»"^ 

^  jlSs.-^.^..;  n^o  )_Q-.fco.  ^jjLjt^'is  r^axinJa  oul:>o  '  iVs^scCi».  |.j/  )JJ 
«.\  )ft» vio  o^oja    rdllLtn  ^j  ool  .'Ul  '•^Kjts.^  7^-!  )la-*:#jj; 

♦  )jlj/  ^—i  ^-jQ--^  acn  iursf'n  ALiJo  «.jj-lso  ..^tooiSs;  rdui.=L3Li 

a  Corr.  .^^uio.  —  1j  Corr.  vAitoLio  p;.  —  c  Marg.  .(.^a.v  ^0=°«  >.ooU^.  ij-^a-vioi,  v^cov^i^  ...njo,. 

|ov\p  ^0)._J    vOJOi;   .^oc«-:Ci.3    ^»j.;    ^V^p    ^oop^aj,  .  J    Marg.    öv^Vüii.   ooL    vamo/    p  lÄ^ij   ^V:^    ^io|o    .|I^U>! 

.Oilo-^H     x^    -V^    ^'<^l    °^^;    IV;    ^*^^    -U-iVJ    ^^^    t^SP- C      Cori'.     „:^.-ia^. t    .Mal'U'.    .Umsf; 

.^tti^i-;^;  I—OV^  ^oL,— L'Lo  .wi..^ai;  Itv^^fpa  N».a.:_t^ioi  Iji.I!..^  ooi  U-JV-s^  .^.M^o  ^iil»i£'OOi  ^OiJJO  SLC  ^Q._jU>  |J) 
yoovio  5o.\  (sie,  )->JV^  «oio-Aqjl  p;  |  ■  ~n\^  n,  .;.  INaCLo;  lLn.ro  ..-10  |La.a^>>j  -V-»L/  |oii.^s;  oöi  |Lj._  )->Ji-3:^  yaij.\lo 
.owW»;  ILaio^  |E^v^.-a  Lj-toot    |L,-_  aji_a;i.o  .„OiOiäooi.  —  g    (jorr.    f.^i   (1.    >^S5')-    —  ll    (..Orr.    UJ-*-   l-i»<i-;. 


lowurd   tlici'    witli    tlii'   wlmle    lieart,  reiueinbcr   llii^,    //(//  /."((/,  aiul  jnirily  ' 
mo  (tiid  sdvc  iiw  l'niiii  tlic!  tormeul  rtliat  uuiie  canescape",  a^^  beiug  incrcilul. 

AiKillii'V  of  tlic  sdinc   h'ind. 

286  —  XIV  —  VIII.  —  "  Blessed  are  they  that  are  spotless  in  the  way  «  '. 
—  \Vlii'ii  1  licar  iliec  saviun  lliriiiii;!:  '  iIh'  guspcl,  Clirist,  (idi^l,  »  lUt'Sscd 
are  tli(!v  lliat,  are  ])uro  in  l/irir  licart  liccause  il  is  llicy  who  sliall  scc 
(Jod  »■',  and  i  ronsiilcr  and  seo  tliat  iiiy  niliid  is  sedulously  indiiird''  nr 
disposed  oiid  dnuni  lnward  cvii  tliiiigs  froiu  ils  youtli.  1  labour  lo  crasc  ' 
IVoni  111c  (Hill  In  jjiit  1111(11/  \\\i'  old  inaii%  and  I  am  dr;  \vn  afler  llic  love  of 
tliv  spleuduiir;  and  a_nain  a  clond  cif  passion-swaycd  tliouglils  haiu/s  bcfovr 
nie  US  a  sliudmr  und  darkcns  nie;  but,  //;//  Lurd,  sbiue  und  irrcul  lln/sclf  upon 
nie  by  iitcuiis  uf  Üw  i/lurious  rays  of  tby  Godbcad,  and  rescue  inc  bcruusc 
lliuu  onlv  "/■/   nu'rcifnl. 


1.  GoiT.  •  absolvo  ',  —  2.   CoiT.   repi'eseiilln'4  ar.ctpiiTr.io;.  —  3.  P.S.  cxvni.   1.  —  '1.   Cmr.   ■in   .  — 
MiiUh.  V,  7,   8.   —  ü.  Gen.    vni,  21.   -  7.  CoiT.  '  ölnp  ulf  '.  —  8.   Kpli.  iv,  22-2'i,  Cul.  ni,  'J,   lo. 


736  .  IlYiMNS  OF  SEVF.RUS.  [3^4] 

■\3JJ    )fc^^^;    J.Äioa^i  rdÄOiJJ    j',  ^.n->;    yl]    -wOioI^/    )joi    jjiai^ 

.l-A^a:^  )J;  jiai^jxia^  >ö..i_Ä)la    '^jafloij^  •.  vkJL*^iCu^;  r^dvl!73   ^273  J^l:\ 


])   Corr.    p(    — itOioo    p;    ^^»^   ^    Ij!j>,    ^.  C  Marg.    U^    ^o    poo;;     U:^^,   0°    ^'•'^^/o     'A    .^.;'    .^.> 

iijl.;.  —  (1  Corr.  iio^o;;.  —  6  B  marg'.  .o-.»  [oöi]  ^^o.  —  f  Marg.  ;.'i-;  v-jü  |a-tvj  ^^  v^^ä-/  ..p;. 
j.,  ^.\  —  g  Corr.    1.  |a_Nj)  p-oNj  ,1.  Tliis  must  cover  .  also.  —  li  Marg.  ^i^»/  pn^  pv-;  .-too 

.L^    CsJL^    pp')  ^.ijo  on^.Nv-.  l.L/     )-»j/    aJlio;    vM    .o,N-;j5j    l-ii'     pi|    ^i|>     Ui^'^    U^*;     |l-a3^io    |->lio.     .;ja/o    v,°°»'^ 

1.  A  Olli. 


AiKitlii'r  iif  Ihr  siinir  Lind. 

•iS7  \\  —  VI.  —  «  Bring  my  soul  out  of  prison  that  I  raay  give 
thanks  to  thy  name  »  '. —  A  vallev  of  wecpiiig-'  is  lliis  wuiUl,  which  burirs 
and  cover.s  niv  inrirlicd  soul  in  tlic  vallcy  ol'  sin  as  in  a  durk  gravc. 
■"'riierei'orc  \villi  tears  aiui  groans '  I  entrcal,  lliec.  Glirist,  God,  draw  il 
irltli  tili/  (iliiiif/lili/  (Ulli  Olli  of '  tiie  dilcli  of  w retcliedness ;  aiid  restore  it 
aiiain  to  llic  uracc  of  lliv  dirinc  iiiiage;  in  ordcr  tliat,  seeing  tlic  comc- 
linoss'  hri/iiiid  tidliiii/  llial  is  in  lliy  riglit  liand,  it  niay  i'itjun"  and  bc  sated 
witli  saliely  llial  falls  not,   ^nl  llif   inanifcslation  uf'   lliy    glory. 

Aiiiithrr. 
•2K.S  —  XVI  —  VIII.    -  «  Rescue  me  because  I  am  poor  and  needy  » "•  — 

1.  I>s.  cxLi,  8-  —  ■-'.  lil.  i.x.\.\iv,  7  /..v.v  «  They  nuide  u  covcnant  in  llic  Valley  of  wcoping  in  Uie  place 
whereia  lliey  made  a  covciianl  ».  -  3.  Corr.  '  Ileiice,  wrcpirig  aiul  groaiiing  '.  —  'i.  IN.  .\l,  3  /.v.v  "  .Vnd 
ho  brought  nie  oul  of  tlie  ditcli  of  wretclicdiiess  and  nnl  of  llio  mii'o  of  comiplion  ».  —  r>.  Id.  xvi,  11 
fnol  (pioled).  -  0.  Id.  xvii,  l.".  /..v.v  «  I  shall  be  salod  wbcii  Uiy  glory  sliall  be  nianifcflrd  I  ■  lli^ 
bondiiian  ».  --  7.  Coir.  '  wlicn  sliall  bo  iiianifesled  '.   --  S.  l's.   t:ix,  21. 


f^-5'  OF  ADMOMTION.  -o- 

c..VL,^;  .....  .,^  ^,  ^,^^^  ^,.^^,   ^^.,  ^^^,   ^^    ^   ^^_   ^^^   ^^^   ^^    ^^   ^^^   ^   _^^^  ^^ 

.->jOp   ^1    ni;ja. 

a  Corr.  ,;.^.._^.  —  b  Corr.  ;A  p,  .^^^  isic  |tou.o,.  m.  -  c  .Marg,  v  ..^.  .  ita  abbr  )  ^ 

.n^^  ,.  -  d  Corr.  -..-^,.  _  e  Corr.  ^,  ,^,  ^rj.  _  f  Marg.  ^„  p,  ^^  .^,, 
.^«  uo^  iovVN  ,0.,.  -  g  Corr.  ,,.^0  .,,_  ,.  _  h  Marg.  p,  .oc  „o.  u^^,  -^^  ^^  .^^;, 
^'.  ^^  n  .ui  ,-■  ui  ^-y.^,^  ,00,  PO  .p,  .V  I-  ^  p,  ^,  ^^  .1,,.^  p,  ^^,  .p,-  ,^.  ^; 

•.1.0.  Pi  V^   10^    ,  ^.   U^    .0^    ;^.,   J^.^   ^  p,    .^  .^,    ^  ^,   ^.     ^_  ^^  ^^^   .p,    ^  ,<,    ,^   ^i 

vr  o..;^,,  .^  ^^  1^.^.  ,^^  ^^,,  ,,^^  ^^^  ^_^  _  ,._  ^_  ^^  ^^  ^^  ^.^  __^  ^^^_  ^^_  ^^ 
.p(  ,_:ioo  p  —  1  Corr.  p(  ..j_.  -  j  Corr.  ^/. 

I.  A  «•  -  ■>.  A  11^;^-,.  .--  :(.  A  kiMw.  _  f,.  A  .sin^. 


From'  tl.e  .v/m/.y.  see.l  ol'  ll.e  lures  wl,id.  ^  tl.,.  memv  ha.s  «;»•«/ senscless 
tl.oughts  spring  up  in  men's  minds  ///,r  /;/«„^v.  aml  'nirih'  In,  rcticino-  „v 
to  evil  desires.  Therefore  I  beg^'  thee,  Christ,  God,  do  not,  ;»y  Wr/ ■, 
lead  my  wrctrlml  heart  aside  to  words  of  wickedness;  lost  bv=  perlbrm//,y 
acts  of  lawlessncss  and  by  means  of  rfoul  passions  being  submergcd  '■  as 
'"  ('  rare  [  be  oveq,o,rrml  Inj  Ihr  evil  „nc  and  delivorod  '  to  a  rrcprobatc 
raind.  and"  reckon  thc  liabil  of  sin  h  he  an  establishcd  law"  tl.al  cannot 
be  shakeu;  but  bring  nie  back  h,  Ihre,  mercifuronc,  rbecause  of "  /A^  ,jrave 
itml  iliy  grcat  mercy. 


li  ^  st  „„lUu.^-blucks  of  thüse  who  perform  lawlessnoss  ,,.  -.•;.  Cor,-.  ^  if  I  shall '.  -  fi    Corr   ■  sl.ame- 

.ep.obate  m.nd  „.  -  «.  Corr.  '   n,ind  not  approved,  and  I  shall  '.  -  9.  Ron.,   v,  li-l«.  -   lo    Corr 
accoi'ding  to  '.  ^"-i. 


PAH!.   OR.   —  T.   VII.   —  F.  .1. 

49 


738  IIY.M.NS  ÜF  SEVERUS.  [3^5 

■>wa^t^.f    ^.;oI^^»    ti-Q-JL^i-f-^;    HV-^f 

w.vv  to    .t*s,i^Tv    oJ  ^    .)» I  «V^   ^:^«    ).m!^cLoa    T^ja^tJQo    t^jj^cix^ 

.^a!.w^;0   ^-kX^y.»  yOlN  .1   JJ^';    Ji. «  'i  *\   ^\  .''\qJl3  .  .«  S^»^   Q  >\  1.^ 
loV^    T^  t\1.0   ^)^j/    )~«t^    f_3    jJo    •.  . .  •>  v>a  l.n   '>    ^io.»    jjoi    ^^^ 

*|-.i^^;o  )K_jola  T^^cvi^  "Xi-3  .'«Kj-w^-.»   '^-«^^/;  r^ivin^cxÄa 


a  CoiT.  '^.  —  1j  Corr.  .^-i-.  |.iö|j  u^oovio  iprol).  to  cover  -^j  v"^^'!  ''Iso).  —  c  Corr.  |N.\>n\. 
1'  Corr.  -.ü  'siel  t^)-  —  S'  Corr.  i-^iojLj  (I.  |vvn->  .   -     li  (lorr.  av^— ia>k.  —  i  Corr.  -^  v-4^'- 

1.  A  Olli.  —  ■!.  o  Im  ijaiiil.  —  :'..  A   M.aiOo- 


AiKilliiT   iif  iiihiioniliiiii    II  liic/i    IS    ciil/i'il   rlliikr. 

28*.)  — wii  — VI.  —  «  Depart  from  evil  and  do  good  »  '.  —  Wliorcforc, 
0!  my  süul,  whilr  'turniiii;'  lli\'  looks  a\va\'  l'roin  lln'  passioii-swayed 
tliouglits  that  luuvc  in  llicc  ',  dost,  llioii  rejoico  in  min  i/lori/  iiiid  praiscs 
from  meu?  Inclinc  t/iiiic  rar  und  liear  tlic  word  Tof  ihe  prophet  '  wliich 
says,  «  My  pcople,  Lliey  wlio  congratulale  von  Icad  von  aslray.  aml  llicy 
riinfiisr  und  disdirli  tli(3  palli  dl'  vour  leet  »\  Tliercfore  looU  al  ihysclf, 
and  d(i  noi  li\-  rrjoicing  und  i/oiiij/  nslnu/  r;,|'ter  praises  ■'  from  \villiont, 
conlemn  and  iicijircl  tlic  ])iirging  away  o\'  llic  l'dlli  niid  stains  of  llie  sins 
lliat  '^Uiou  hast "  commilh'd,  l)\-  mnins  nf  jirni/iT  und  iMinfcssioii  and  passion- 
ftte   tcars;    but   In'iid   und    lix   lliv  miiul    In   llic   dnutd  jiidgnicnl-scat   (ßviaa)  of 


1.  Ps.  xx.wii,  27.  —  2.  Corr.  '  iii'glooliii!;  Iliy  impulsos  '.  —  ;1.  Curr.  '  pioplictic  '.  —  'i.  Is.  ni,  12-ri 
/.v.v  0  Thcy  wlio  coiigralulato  yoii  Icad  von  astray  aiul  dislurb  tlic  palli  of  yoiir  fect;  but  now  llic  Lord 
sliall  stand  up  for  judgniciit,  and  sliall  S'jl  liis  pcopIc  up  for  jiidsuicnt.  The  Lord  .-iliall  comi'  for  judg- 
iiient,  «itli  llic  old  iiieii  of  lils  pcople  and  willi  liis  cliicfs  u,  ix,  KJ,  17  /.v.v  «  .»\iui  tlicy  «ho  coiigialulalc 
Ulis  pcople  shall  te  mcn  wlio  go  aslray,  and  they  Icad  aslray  in  ordor  lliat  iiiay  swallow  thciii  iip. 
Tlicrcfore  flod  shall  not  rcjoicc  in  llii'ir  yoimi;  mcn  ".  —  .'i.  (^irr.  '  in  faiiii-  '.  —  (>.  Corr.  '  an-  1\ 
Ihoc  ". 


!^^2^^  OF  ADMOXiriON. 


■.•}n 


^  .«Ijp  rs^ly^^  _x^  -l^.^  -'I,^^^,   h|j^^.,   ^.^l^ 
^:^a,^/  M  .-^^.^  jJo  ^.2^  .1/  ^ou^  "^o,  .-1^3«^:,  )^, 

a  B  marg.  ....j.,  »*  ,^0  .oj.,  =cä  ^  ,.4.,  oc^  y,^^  [^].  _  b  Corr.  |^^v.  _  c  B  mar-. 
.^.,  c^   [^I.  -  d   Ma.-g.   ^^,  ,0  .sie,  ;^  ,0  ^v.   .  „  ^^  ^„   ..^.,  jtg  ^bbr.)    ilo 

■■^o,-^   ^l  ^^    U^   .^..o  .:.ppa.  lö^S  La.  ,.^,   (sic,    ,^^  ,,o    .,o^x,   ^  ^^  ^    ,  „^,  ^  ^  _,, 
— 0V30     .^    ,^   p^    ^o^    .^,;^    ^^    .^,^      ^    ,^^    ^^^^^_     ^^      ^^^^^    ^^^_^^     ^^     ^ 

.;>ia»  >!>^oD.  —  e  Lorr.  iioiam:«..  —  f  Corr.  Uj^=iio. 
1.  A  \.=.^:..  _  i.  A  h<u^.,.  _  :j.  i-,  o  in  i„K. 


ous- 


Christ:  crying-,    «  Jusl  Jadge.   who  '    shalt^judge  the  world   in  rio-hte 
ness,  have  pili/  (uid  mercv  lipon  nie  ». 

AiKilhi-r  (if  the  siiinr  lind. 

290  —  XVIII  _  V.  —  «  The  torrent  hath  passed  over  our  souI  »  '.  —  Mv 
soul  Iias  ,rll/>  riolenl  lahour  passed  tlirough  the  rinlent  nish  „f  ihe  wuters 
that  cannol  he  eu.Iured  of  torrents  of  temptations;  and,  s..,arc..  moun.falhi 
speaking  Inm  Inimlation.  it  cries  out  the  words  uf  the  propliet  ,rho  s,njs. 
«  AU  ^  these  things  have  coinc  upon  us  and  we  have  not  f<.rg„tten  fhee 
nor  committed  ini.|ui(y  in  Ihy  covenant  (^..aO-^x.v,).  Turn  not  Iherrforr  thv 
tace  away  fnm  u.s.  and  i-orir..t  not  cur  »erdinrss  and  weakness',  and  Ihr 
tnbulation.s-   Ihm   snrmnnd  ns.      Arisc,    Lord    nur   Cod.    help  ns   /;,   1/,,,  <,ran-, 

x„v  'is  o^  \  !'v"'\m"h  '•  "^f:  ''"  "'  "'  '"■■'  "'  ''^^"''  "  ^"»"'^  """^'^'J)-  -  '■  '■-  '^^^■■''  ^-  -  ^-  !''• 
committed  in.l ''.  .?"  ^'""^'' ''""'^  """«  "P""  ""^  ■-"■''  ^ve  have  not  lor^^otten    tl.cc,  an.l  have  not 

cTuöl  ,  7,     ••'"'^/^"'"'■•"--?  "ccausc  ou,-  soul  lu.th  been  lunnblod  in  tl.o  .last,  and  our  bellv  bat!, 
Cltaved  to  the  oarll,.     Arise,  Lord,  hol,,  ns;  nnd  save  mo  fu,-  tbv  nan.os  sake  ,..  -  :..  Co.T.  '  pov.rtv  ' 


740  IIY.MNS  OF  SRVRRUS.  [328] 

'acb    T^=T    y^c^  ^^^^^   «^    ^»^    ^    ^°-^°    V^iAoru^p 

.:.)jü|  j^oL-;  ^-Jx  jTj3i^r£r':\ 


•:- JLa.iOr-3    o%-=    |L»-"/ 


T^Lt^oaVÄ^Va    ^00,,   ^»a^    ^^^.^^>Q^  '>)^!   .-^iäu.   l.^^  )!^-^-! 

^ö,  aL:^  UauLl^  o^^co^  rtra^oA^T^  i^^ol  '^o  -JoCS^  t-.^^ 

a  Co,T.  ,N^-A  ..  -  b  Corr.  y^.  -  c  Marg.  .p,  ^  ^1,  PI  ^V  l-^  ^  1-  ^  ■^-'•■^ 

__  .^  ,^.  ,^^ .  .PI  ^  N  ,0. .  P, :-  Ml  ^.  ^.  ^-  v'=  •^'  ^  ^  ^-'^  ^'  ^-i  ^' '^^^; 

_^  -^  p,  (Sic)  ,^ ...  ^.  ,-^.  -^^  -i-i  -^  ^.>  °-  — ^  ^'  '"ri  I 

1.  A  ow.  —  i.  A  ILtt^vv 


und   savc  us    ..s   ihnn    arl   non,!   hecause  of  tl.v    !,rral   namo    tlu,l    .ras   ruilnl 
(,rcr  US,   merciriil   oiic   ». 

Ainitlicr  (if  tlic  suiiic  knid. 

291  _  XIX  —  V  —  ^c  My  sores  have  stunk  and  putrefied  » '■  — 
rbecauso  1  hav.  nof^  rl.ecM  and  restraincd  ihe  desiros  a.ul  impulses  r.hat 
are  among  ih.  H  pleasurcs  ■  of  ll.e  llesl.  l.v  u.ans  of  thc  bu  of  abstm- 
ence  1  havc  .aadc  Ihr  cvil  habil  nf  la.rin,  and  indal,,rnre-:x  law  ol  s.n  ui 
mv  l'imbs  that  opposes ■■  thc  law  of  my  miud  in  pc^lual  ronjlui.  1  .aMslix 
„;  ,,  ,,,,,   „,,,/,,   „V   llesh  bv    Ihy    fear.    Christ,    God.   and  .-     h 

,,raa>   r. mui  ll,r    power    of    rirlon,    U>    .ny '    soul    ihat    was    n.ade    .n  th 
hnage,   aud  save   me   ihy   bondman,   who.sr  r.n.sl   is^  in   lln...    wlu.n.  ih- 

I    PS    xxxvni   ü.   -  2.  Corr.   •  Nol   l>aving  '.  -  3.  Corr.  •  pa.sionale  '.  -  '..    Hom.    ^"  .^';"^^, 

„  vre  ^1  because  evi.  is  presonl.    Kor  I  rojoice in  U.e  inner  ,nan ;  ^-     sc.       of_t      U« 

„r  .in  „  (verbal  dilT.).  -  5.  (^al.  v,  17  «  Thc  nesh and  lUe  sp.r.l  somellnng lo  Ihc 

cxv,..,  1-JO  (nol  quok.d).  -  7.  Corr.  '  givo  power  lo  Iho  '.  -  8.   Gorr.     l.opes  . 


[329]  oF  ADMON^no^^  741 


:■  It^    ^    |-,aj.io    ^    iJ-aj    Lq\;    \<U^;    ls>V^    ^i.    IL^./ 


T^OD  ^t^')-:»  ^;i^^/j  K-.001    t^^s^o  :r^la^':^  I-Jl^ü^I  ^^o«  >.«^L>«;   jtoocL. 

:i  Corr.  ;.i<aiio.  —  b  Corr.  ^^.^  ^<.  —  e  Corr.  i-v».  —  dB  marg.  ^mo  .^ais.!  ow  liojopo  ^io 

■ "  ;  oöi  ,^00  —j.!  sie!  001  ^x>o  .^io-o.;  00t  ^o  .]!.<  oö,  ^o  .j.<  oci.  —  G  Mar^.  |joj^  ^.ftoo  .^v^usi 
tt^oo>  »f—  *3  1 1;,^  V»  .^\  J001  t^l  Po  -.^oA^  ^  -uot^-  .  c^-tOi  '^g  *>\  0001  ^^.3l<;^  w^aII-o  .w.^^*  1 1^  i  |inart\ 
Bsj/    I  .fts^»    ^^'^oo    -yc^^^    y^o;    /^;     [LotoxÄS    lo;^g\t\o    -.pv^o   ^J^i     ^io— v-^    LpiL/o     . -*\    |oOi    N-l     Po    |-i-L*i-»»    [^~.nfn\ 

1.  A  I-  —  i.  A  ins.  0001  in  marg.  —  3.  I-'  ■<   in  painl. 


///y.vr//  (lidsl  lashioii,  wliom  alter'  hc  had  fallen  thou  didst  admit  In  tlir 
Ijraci'  of  adoption.  whom  tlioii  didsl  deli\er  and  sacr  lliroiigh  tliy  iiinoi-ciit 
blond,   as  Disposei-  iiml  Lord  nf  all  and  Maker  of  sonl  and  of  hody. 

AiKilhrr    (III     tlif     hdlllr     iriu/cil    lii/    Ihr    ßriiils   ai/aiiisf    Ihr   smil 
irlicii    it    ilcjHiiis    fniiii    llic   hiiili/. 

202  — •  XX  —  VIII.  —  «  Because  my  days  have  been  consumed  as 
smoke  »'.  —  ^\'ll('n  the  days  ol'  tiiis  niy  weaiisomc  lifo  of  liinc  werc  uear 
to  nirlt  awav  '  and  i  was  alicddi/  on  tbe  point  of  committinj;'  niy  spirit 
inio  tiiy  liands.  Ijint  God,  I  hdirlil  miil  saw  rininil  nie  llir  band  ol'  evil 
fiends,  who  |iut  fmil  passion-inspired  tliouglits  in  ns.  and  enticc  us  to 
sin  miil  clwnl  its  Inj  inrans  of  liists,  .stainliiir/  (ind  wis  ling  lo  yuidr  and  lead 
me  to  their"    ilcstnniion    :  and   1    looUfMJ    on    all   sidcs,    and    therc    was    nn  ' 

1.  Coir.  '  when  '.  —  i.  l's.  üll,  'i  '-vv.  —  :!.  Id.  I.  c,  xu,  '■>,  \\\\.  II,  c.XLi,  1  (!),  cxviii,  S'i  (!)  inoni: 
qnoied).  —  'i.  Corr.  •  theni  '.  —  5.  Sir.  er,  (i  '.v.v  «  My  soul  canie  near  tu  dcatli,  and  niy  lifo  was  nigli 
to  Shool  bonoatli,  lliey  sunoundod  nie  on  all  sidos.  and  there  was  no  liclper  for  nie,  whilo  I  looked 
for  the  aid  of  men  and  tliorc  «as  none  for  nie;  and  I  romenihcred  tliy  nicrcy,  Lord,  and  lliy  benefl- 
cence  from  cvorlasting,  because  lliou  rescuest  lliem  tlial  look  for  llice,  .uul  dclivon^sl  IIilmii  froni  llu' 
band  of  onemios,  and  I  lifted  np  .-inpplicalion  from  llie  cartli  «. 


742  HYMNS  OF  SF.VRRUS.  [33p] 

Kjq-s/o  -.wiX^»  ^\-oll  vs^antl.  AL^j  oö(  rdXiji'na  tS^"i  ^.ia».  ^-^^ 

•^^jj/,  |,Xli)i  jil  .v-UUoKLu    VN^^Cvi;    .-^looiSs;  ).U.>ö.li..>o  T^&rSfl>ll    '  1^-£l3o 
jj^qu^a  .-jK^li/    'K..»2s>^o  ^^^;   \-^\-^    yo^-^o   -.ui^  ^001   )..  trwa..,  -.l-'V^   yl^s 

^bw   ^O^tO^ÖL^    T^OaJT^   )->i-^   ^^   "^Ot     r^^fo  r^"^  ^h~'l:  —    T^  —   Vx    «i 

♦;♦)).. X«>   y^;    I^^V     '....•^«  i;o   \rULiTVJ3    ^-^aju^  a^.3!fy>\    ).iL^ 

a  Corr.  ;^io.  o«.  —  1>  (".orr.  ij-vo  oör.  —  c  Corr.  ui  ^«^^m.  —  d  Corr.  lu,^:«»-  This  must 
Cover  .  also.  —  c  Corr.  o^.oäv.  —  f  Coi-r.  i^a-t^M..    Tliis   sliould  bc  over  tlie  iiext  word. 

g  Mai'_I4',  yOOjtCi^»   L0010    :vA.iio    ^a*-»   ov^^o  -*j;a*    oiLaamao    ovioaa.3    pcn   ^ioi   -oV-ß»    N^v   l-po    ^^fo    .  ^o^/i 

•^pujo. 

1.  A  om. 


helper '  fur  nif;  and  1  niade  cxainiiialioii  und  sair.  an«!  thcir  iias  foiind 
none  irhn  aided  me,  bat  tliv  liinli  and  lioly  arm,  />'(/(/,  rescued  mc  and 
sarrd  nir :  fori  inade  niontion  of  iliy  (/rrat  and  drcad  name  whicli  hij  reason 
"/  ''"/  .'/'"'■''  ''^■'i^  called  over  iiie,  and  tlioii  didst  permit  and  command  thr 
anf/els,  \\\r  iiiinisters  of  lliy  Godliead,  to  bring  nie  In  Ihre.  Bat  I  beg' 
tlioe,  Lord,  b(3  a  propifiation  t'or  mc,  i>von  before  tliy  awful  jndgmcnt-seat 
([i-/iu.a),  on  tlic  (jirat  day  ol'  tiiy  jiisl  judgnicnl,  according  to  llic  great- 
ness  ()/'  lliv  morcy  and  flu/  (/rare. 

AfiMN     MOHNIX;     IIYMNS. 

293  —  I.  —  "  That  I  may  see  thy  strength  and  thy  honour  «  \  —  Grant 
US,  Lord  C.iid,  lo  conffjss  '  \o  llice  a  lailli  (lial  ^an  bc  '  dcmonstralcd  :  aiid 
not"  lo' liononr  iIut  witli  llic  li[is  ">ili/.  Iml  l<i  glurifv  tliy  /'"/'/  nanic  by 
means  of  gond   worUs,   and   lo  jM-aisc  '   Ihy   groal    incrcy. 

1.  Corr.  '  iinc  to  help  '.  —2.  Corr.  ■  bescecli  '.  —  :i.  Ps.  i.xiil.  :).  —  'r.  Corr.  '  dcclaro  '.  —  .">.  Corr. 
'  is  '.  —  ü.  Is.  .wix,  13,  l'i.   —  7.  Corr.  ■  a?k  for  '. 


[331]  .MMliNIXC   liYMXS.  7'.:! 

♦  I^^äJ 


a  Marg.  ^va.«  ii:^,  ;^(o  ■l^-;^J  Mj.»  ;-.;  ^q.-v ■  vi ..v  isic  'i.oov-  ^  >.i^'(  u^o  .^vs;  /i.  -^^1  M-^  .NSKiooi» 

tsj  |Ja-V;  ^^50    ..iiÄJ    |>oiQ_i    ^l    -*J-.;o  .  „ooos;    INioOi   ^OJ/    ^C^.ßo    -v«"^;    l--''^'^    \°-'t    '-'.J-'-    M°1  ^^-ft-^    ■  Vr"! 

-01;  — .\    ^Jvi.l/o    .^.idvv   ^001    (-Limiiii.;    .a_Vs  .|lio).^j   ^aioio    (.ia.»Sii    ^»;    .Vjij^\o    ^-^    Q-iOi-    ILoSLOi;    |l  .vi. 

^»i,^;      sie)    l)>     U^t    ooji    ^^    l;ov3     .yQ-^tl.    \>    U^ih.:,l,    |^ia_io    .  ^a:o    iKu    |:i(;    Mii-    .  Uv^!  -^/^K-',     ow>^i(     l;»! 

|ju/  ^i  ^;^ii>i;   ^-.v-iA  op;t(  .^otvj;   v''"'  vo»^>';  o=^  r-'    ^''^'^  v^^^.'!  •^-■■^•P-   (sici   rop.  .)jM>  v^'^ ' " ' 

JSic)    l_.a.m5(     ,-»ia_V     ^oN..ooi     .  ^x^^o;      ILao^un'v     ^^9Lo^.l.>ll     ^o^.ooi     .  ^»iosV    '>^.^;>j>^     ll^>u.<'  •.'      C-OFI'. 

/La3lo  t\o    U-iiii  Lo;-» 


1.  A  Olli.  B  has  Ulf  iK-aaing  ••.•U;-.i.  _  2.  A  V='j^- 


29^1  —  II  —  IV.  —  «  Thou  didst  command  that  they  should  keep 
thy  commandments  strenuously  •>  '.  — Tlioii,  Lord  of  all.  saidst,  c  1  dcsirc 
mercy  and  iiut  siicrilico,  aiiil  kiiowlcdge  of  God  beyond  wliole  burnt-oirer- 
ings  »^  Tlie  fruit  of  llic  Ups  1  preseiit  tn  thee,  Iiave  mercv  iipon  im.' 
accordiiig  to  //"■  uhuiKhiiicr  nf  thy  great  mercy. 

AiKitlii'r. 

■19b  —  HI  —  IV.  —  «  Rieh  and  poor  together  '>  '.  —  I  liear  ihr  divinc 
scripfiire  saving  fo  us  tliat  we  should  uol  forget  ^lo  do  alms  /(/  Ihc  nnedij 
aud  to  share  '   uilli  ///<•  ncrcssiUmsK     Of  thcsc  thiiigs  makc  me  au  mnishamcd 

1.  l's.  iixviii,  ll.  —  2.  Hos.  VI,  '1-7  /..v.v  ..  What  sliall  I  do  lo  theo,  Kpliraiin  y  and  wlial  sliall  I  do 
to  Uieo,  .Tiidali?  Your  mercy  is  as  a  iiiorniiig  cloud.  and  as  a  sliadow  at  dawn  that  lialli  passed 
awav.  Therefore  I  liavc  iiiowii  away  your  proplicls,  and  I  liavc  slaiii  tliein  witli  tlic  word  of  iiiy  nimilh, 
and  ni\  judiiiiienl  sliall  fju  forlli  as  liglil;  biM-ausc  I  desiri'  incic)  and  mit  sacrifire,  and  rccn^'nitlcin 
ofilod  innrr  lliaii  «hole  burnl-ullerlngs.  Bu(  llio\  aro  as  a  man  «Im  transgrossctli  a  convenanl, 
and  tlioic  llicy  dcspised  mc  .>.  —  :!.  l's.  .\i.ix,   :i.  —  'c  i:<in-.  '  «orks  of  bpiii-ficoncp  and  i,liarlng  ".  — 

■  .").  Gal.  II,  11,   10  .■   And,  «hon «ho  .sccin  to   hc this  sanio  Ihing  «,   lf(di.    xni.  l-'!  «  I.<d  hivr  of 

thc   brcllirfii Itomeiiilicr  thoni  llial  aic  boimd  as  bring  inen  i-lad  in    llcsli  «,  Rom.   xii,  13. 


7','.  HYMNS  OF  SRVKRUS.  [33!^] 

•■•■lu-/ 

r'^      ->  "K     I    »\   ffr.    NrtI  ^.     T^"03    ■■■■i-r^.:^  ;-=;  "^^*oo  ^^o  .^AÄj  4   o    T\    0«i 

it^Vt  '^^SiJ^^^a  nc\\^^  .•)_ö^3^  ''^-^xjjcLji;  )ila.i^i  sslob^ju  T<^rtV^<y> 

.loAp.  IN^iol  ^_,^^3  |;io^ -ot;   |La^.«q  di\i-s  ^oiC^^  ^,  yi\l^    .^tulaü^ii;.    11  LOIT.   |LäSü»;.  C   LOIT.   |-.po. 

—  d  Corr.  Nnmaoll;    oo,.   —   e   MarjJ'.    ^asISi^ao;   t-.-«.io    ^a«^    ^;jo;   oiLa^»^    v.,^  ^oIlu(   y>ij^    .[sic)    oviio 
.^oilSA].  oiLojjurooj»  yOtu;.    1;-^»    wOioC^I    ^   ^m.iOl(,    f  CoiT.   p^N-/.   g  CoPr.   U^l.    ll  CoFr.    \J.x^<. 

—  i  Corr.  Mo  isici.  — j  Corr.  iLoUJ't»  fsic1  ..Lja-v..  —  k  Corr.   p.  ^v^.^l_■^/  .väooj-;  p.  ^^ai■(  .u^^U. 

.ItCb—vJ  N-io-D    ..Ci-;    Usj   .  ^^».i^oo    — :^    |La.ux><uaj    po    .  p^   — i-;    lo^    .  ll— /■ 
1.  A   \^'l-  —  -1-  A   l^-^W   1!  ''^;$^'-  —  :*■  B  Olli. 


doer,  in  ordcr  that  I  may  makc  an  ofrering  to  thce  imt  with  the  voice  only, 
but  the  friiil  '  of  ri^•hteollsness^  nn  (icrrjitnhh  sam'ficr  nf  tlianksgiving,  Lord 
of  (tlh  and  liavü  mercy  upou  mc. 

Aiiollicr. 

296  —  IV  —  VI.  —  «  Keep  my  soul  and  rescue  me  because  I  have  hoped 
in  thee  »  '.  —  Lord  '  who  hv  becoming  incarnate  becamest  poor  wliilc  tliou 
art  ricir'  and  not  in  ncod  in  (iiii/  pohit  as  bcing  God,  in  urdiM-  lliat  wo  llir 
nrpdji  mighl  sliarc  in  (lic  ri('lies  of  lln/  divine  gil'ls,  rrslrriin  and  removc  ** 
//•()//(  nw  llic  /hniifs  (iinl  fniil  impulsos  caused  by  the  hjvc  of  '"the  dcsires 
that'  niorc  in  mc;  and  have  ;;////  <niil  mercy  lipon  me,  according  to  //'// 
yrace  aml  thy  grcal   mercy. 


.[iKilhf'v. 
297  —  V  —  VI.   —  "    Lord  God  of  my  salvation  « ".  —  I  have  done 

1.  II  C,i>r.  IX,  lii,  11  ..   Hui  hf  «ho  i,'avc  socil   lo  llic   sowcr  aiul  hi'cad  ol  eatini;  ho to  (iod  ••.  — 

2.  Corr.  '  Ihn  lips  '  (sie).  —  3.  Ps.   xxv,  20.  —   't.   Corr.   •  Thoii   '.  —  ."..   II  Cor.  vill.  5.  —  ü.  Corr. 
'  .~till   .  ^  7.  Corr.  '  pleasiiros  Ihat  (is)  '.  —  8.  l's.   i.xxxviir.  2. 


[333]  MORNINC.  IIYMXS.  7'.5 

T^^CV-^  )  „im   Vi  »_3  -J.  ^..    n  Jl.  ..^   ^   T^aVjQ'n    v..jLauJ   .vj.\  )^^ j^^ 

va.3Lbo  ioi^  ^i> '.'.^  Ja   'Jvio  ^^__a^'^aa  .rdir^Ä  ^JL-»'n  TdLijJ":\ 

•:•'  wk^^  yci'-^io    ^ylc^i    )-MOt-3 


;-|i.;-.( 


^,-.-_s   V^^Ln    jloju/    Kia-.,^    |I.Q„3u.l»   U-^il  J:\    '^'^Ks.:>oS.   Kil     rCÜo 

'.yo\:iß  jj  "^^.aüj  'jjL./  "^l-iOLi.»  .j^cvl  ^irsf  -linr^  -n^  'IS^ii^i^j/  ).«..aLi 
T^'acn  VYr^:^  K_3l3o(1/  U^a  ^^^».^oo  .jjLsKio  JJ  ^ö«;    Jjl,/  t^>i1:\  o/ 

a  Corr.   iio^ccnini    po.  —  b  CoiT.   i-v».  —  c  Corr.   ^^a^^o^ao  j.\^'_.  —  d  Cocr.  ^J(  ....nä.  — ■ 
e  Corr.  ,^o  pu;  ^o.:.;.  —  f  Corr.   to;  .a^-po.  —  g   Mart;'.   |..;so   u»(   ^•^»i  vooiiav  ;m|lo    .u>=!/; 

.n.i°iN.aa\  o_jj  (lo  ^oi>i.\-;  1 1 . ij-a  a*j;i(o.  —  li  CorT.  oöi.  —  i  Corr.  ooi  isic). 

1.    li    Olli. 


iniquity  und  sin  so  as  to  tnintplr  upon  '  and  not  listen  to  thv  (•(mimandments; 
and  I  have  made  haste  so  as  not  to  nujard  und  sce  llic  works  of  tliy  Iwly 
hands  and  tliiiik  upim  Hiee  tlie  Maker  (iinl  Creator  tlirongli  tlieui.  My 
heart  i.s  ncglcrtfnl  and  in  loandprinrj  t'orgettetli,  and  sin'  wliclmetli  me  as  in 
an  abyss;  my  icretchcd  soul  standetli  in  fear,  looking  for  Ihe  drcad  daij  of 
thy  just  jndgnient.  And  tlicrcforc,  Lord  of  (dl,  prepare  me  to  niake  defence 
to  theo,  aiiil  ^liave  mercy  upon  '  me. 

Anollirr. 

298  —  VI  —  V.  —  «I  will  give  thanks  to  thee,  Lord,  from  the  whole 
of  my  heart  "  '.  —  /  hcard,  Lord  God,  when  llioii  ^-vast  icisliini/  to  open  ' 
to  me  a  door  of  repontancc  '^in  llnj  mercifulni'ss,  lliou  criedst "  tiirough  the 
prophel,   saijinfi  to  nie,    «    Doth  not'   he   that  fallelh  stand?  or  dotli  not   he 

1.  Is.  x.xi,  :t,  'j  '.vv  (I  I  havo  donr  iniquity  so  as  iiol  (o  licar,  I  have  e.xertod  myself  so  as  iiol 
to  sce.  My  heart  forgeltotli.  and  hiwlessnoss  whchiiuth  ine;  my  soul  hath  stnod  in  fear  «.  —  "2.  Corr. 
■  lawlessness  '.  —  :i.  Oorr.  '  save  '.  —  \.  Ps.  ix,  2,  c.xi,  1,  c.xxxvii,  1  '.v.v.  —  ."i.  Corr.  '  arl  opening  '. 
■  —  6.  Corr.  '  merciful  oiic  thnu  criost  also  '.  —  7.  Jer.  viii.  :)■.">  /.v.v  «  And  tliou  shalt  say  to  Ihem, 
'  These   things  saith  Ihr   Lunl.    '  liolh   iicil   hi;    thal    l'allrlh  slaiiil'  c.r  dolli    mit  hc    Ihal   tmiielh    away 


74(i  IIYMNS  OF  SKVERUS.  [3,14] 

«^j   '  )ül.jl  iunai\x,r^a  Ipo/  j-t^  v^^  K.j/  .rsfcalrdl  r^rdSa 

a    Mar^'.    Va:^    l.*ib,    |jj.xio    o^^a*     ^^^     .  ,^a_3lN»5l>sj    [^H      ^i.     U.£l^VN:kO    .^oLov^J    ^<xa.^%y    y^öl    ^001X3     .  ^^i/) 
.001  ^.J/  ^*X.f   |io>iait  ^^io  .o;3L(o    -^i.-.Do;9  .  tcD|t/o  L-Vio    ^*ic£>/    .V.;ia\.    b    (.OIT.     (SlC)    -ßo^/o    ^x^^o'yB. 

—  c  B  inarg.  .«^0.0..  jojoi  |ialo^io  ^,  — d  Corr.  ^a—m..  —  e  iNlai-o'.   .(ita  ahbr.'  ^0/  v^a-; 

^ö%^»    M^-.|    looi    p     .y^an\   \.il    v:sc>v.    .*X-»    ^io.VJl    .  ^a-x\    p[     ^alaiK     |.^aVA     .  ^-ii.    \.tl     V-io/*     l-i<l"^3     ^itovs^j     (SK")     OO] 


tlial  tunielli  aw;iv  retiirn^'  \\'hpi'ef()rc  hast  tliou  turiu'd  away  witli  snch  a 
prcsumptuotis  backsliding,  and  hast  heen  caught  hv  thy  m'l  will,  and  hasi 
not  licen  williiig  to  i'ctui'n  mitl  In  cdiiir  In  lln/sclf?  n  Thercforc,  lieing  fillod 
will!  comlnrl,  1  crv  unlo  ther,  l.ord,  «  Heal  me  '  /'//  llii/  i/rai-e  and  I  shall 
be  healed;  didiver"  me  ///  //;//  im-rci/  and  I  shall  be  <lelivered  ';  /'»/■  Mi<>n 
settest  np  '  lliem  thal  arc  Imwcd  '  down,  onlv  Savionr  greal   in  niercy  ». 

299  —  VII  —  II.        «  Because  of  thy  grace  and  beeause  of  thy  truth  »  ^ 

—  It  is  not  lliroiu/li  i-diifulcnrc  in'  our  riglileousnesses  thal  wo  presume  lo 
cast  our  ntrtui  jiraycr  u/iil  ontreaty  bofore  thee,  Lord,  Init  hccaiisr  irr  IrusI 
in"  tht!  magnitndc  of  llu  nicrcy  and  in"  Ihc  sureness  oC  ihy  i/rrnl  niul 
<i(i(l-lirfilllnf/    priiniiso.       i'^U'    thnii,    nn/    l.nrd.    didst    sav    "//(/   jimmisi'.    «    My 

reliirn?  riierofoi'c  Ulis  pcopli'  of  .IcriisMlini  IkiIIi  liiiiieil  aw^iv  \\illi  a  prcsiinipliioiis  hacksliilins,  aiiil 
lliry   liavc    beiMi   ipveiidiiio   in    llidr   \\\\\  aml  liavi'  iml    liooii  willing  lo  roliirn  '  "  ». 

1.  .lor-  XVII,  l:!,  li  '.A.\  ..  I.cl  all  lliciii  tliat  liavo  li'ft  llicc  be  «asliamcd.  li'l  IIhmii  Ih'  wiilli'ii  011 
llic  oarlli  as  secoilcrs;  because  lliov  liavo  IcR  Ihc  lonnlain  of  living  walcr.  tlio  l.nnl.  Ilial  nie.  I.cinl, 
and  I  shall  be  liealed  :  savo  1110,  and  I  shall  bo  saved,  because  Ihou  art  my  boasi  ».  —  2.  Corr. 
'  save  '.   —  .'t.  Oorr.  '  saved  '.  —  '1.  I's.   i;xr.v,   s    iiol  i|uoted).  —  5.  Corr.  '  casl '.  —  G.  l's.  i:.\iv,  I. 

—  ".  Corr.  '  iil'  '.  —  .s.  CiMT.  '  upon  '. 


[335]  MORNlN(.  IIYM.XS.  747 

♦1).--^  ^-ocu-.v:>   rcTT^cxx  ""^^-^oo  -.yjLio  oa.-.;!  jJ  t^oC^-n 
aoa  /'w^)_2,  ;)o)^   ^^^^  7^?    i-"-^?  -»"T-^  ^^^p?  v'  ^^  -.r^^a-n 

a  Corr.  u^  ^.  ^  b  B  marg.  .oc>.o..  |ia:xjno  ^^o.  —  c  dorr,  m^-^j  -j^^vj  vi-  —  d  (Idi-r.  -^  ^m._:>o;. 
—  e  B  marg.  ...,^.;  [oö,]  lioMpo  [^J.  —  f  Corr.  u-tiLa. 

1.  A  K  ^.•->.  —  J.  .V  Olli.  :  so  Val. 


peace   I   give    tu  you,   my   peace  I  leave   ti>  vdu   w';    nml  Ihcrcfnrf  u-p   hp(j. 
remove  not  this  from  us,  liy  rcason  of  the  n'rlics  af  tliy  great  mercv. 

Wlidsr    this    Is    is    not   knnirii. 

:?00  —  VIII  —  II.  —  it  Who  alone  doest  great  wonders  »-.  —  «  Lord, 
in  the  morning  thou  wilt  hear  my  voice  »  '.  —  Lord,  in  thc  ninriiing  I  sing 
to  thee,  '^and  ask  '  for  life,  but  show  mc  thv  iniglilv  liaiid  '  :  für  the 
enemy  will  nol  eoase  Irom  slririni/  and  wounding  inv  irri'tcheil  soiii,  uuless 
he  perceive.v,  iinj  Ijinl.  Ilml  iliy  great  peace  ^is  protecting  "  nie  :  liv  wliirli 
roiißrm  and  lielp   mc  as   lliini    art  merciful. 

Of  Ihr   archiuiaiidrili'   .Inhn. 

301  —  i\  —  VIII.  —  n  In  the  courts  of  the  house  of  our  God  « '.  —  In 
tlie  niglits"  I   liavc  lil'ted  up  the  iuuids  lu  llic  hci'ijhts  n/  /Ay  sanctuaries  and 

1.  .lohn  XIV.  2.")-27  »  I  liave  spokeu everylhing;  he  shall  remind  von let  it  fear  »  (verbal  dilT.). 

—  2.  Ps.  (;<xxv.  't,  neither  P  nor  '.v.v.  —  3.  Id.  v.  4.  —  'i.  Corr.   '  asking  '.  —  .">.   Ps.  cxxxv,  13  (not 
i|uotirJ  .  —  f>.  Corr.  '  to  he  sliviigtlicning  '.  —  7.  Ps.  cxxxiv,  2.  —  8.  Id.  cxxxiii,  1.  2. 


748  •  HYMNS  ()F  SKVERUS.  [33(i 


■:-"öviyj/  ,^»    M--^   IJ   l;oi 


QO~VB0U  )a!L.;    ).>aju>«  jJo  -.sj^^  ^-^t/    T^X^XtdOs  jtCHO-J;    X\\*\'^   ).j>JlcL< 

•nA  rdLcnJrcT  rdininvlTa  ,_*o);  yo-i.  3r^^  )   i  t  ./  .s«i  «  c>..iq  all. 

a  B  marg.  .i^.;  o«  ^ao.  —  b  Corr.  i^i^voj  oI  ivü».  —  c  Corr.  ov\  n.;..  This  must  be  for  ;^! 
K.I.  —  d  Corr.  Iva*  -aoviu  ,5.  —  e  Corr.  pj  vio;«  p;  ai^.)^  ^  ;:^  ^^i  (sie)  -ooi. 


1.  o  in  itik.  —  -2.  n   »*w- 


liave  Ihniiknl  (uiil  lilesseil  tliv  iianie,  Luid  dl"  all;  and  iny  lip.s  '  liavc  Ikhmi 
t/laddeii('(l  mid  deligliied  witli  psalms  and  soiigs  nf  Ihr  Spirit;  and  my 
siiiftil  soid,  wliicli  thou  savedsl  ///  llii/  »htci/.  not  liaviiig  inoditalod  "ii  any 
amontr  transitorv  aiiil  vain  tliiny's  ".  15ul  ikhi-  alsd  in  llic  da\  adinit  nie. 
Cod  my  Savioiir,  U>  walk  in  liic  i/lnrimis  liglit  dl'  lli\  Imlij  Cdmmantlnienls, 
and  n()t  tu  turn  awa\'  to  (iIxiniiiKildr  lliini/.s  und  dccds  ol"  darkness,  and 
ahvavs  Id   lliank  and   praiso  tlice,  wlio  (ilonr  liast  grcat  incrcy. 

Whosr   llii.s   is   i.s   mit   kiKuiii. 

302  —  X  —  IV.   —  "  The  Lord  my  God  shall  lighten  my  darkness  «  '. 

—  ^At  tlic  Coming  ol"  morniiig  ',  Clirisl,  dud.  ransc  purr  lliduglils  of  siipra- 
scnsiia!  liglit  l<i  risp  in  mc,  and  let.  not  llic  dai'knoss  dl"  passions  he  sprcail 
iircr  IUI'  find  (Mivcld|>  rnc;  in  ordiT  llial  witii  l)a\Hl  nlsn.  Ihf  dirinc  l'sdhinsl. 
'i'ising  n[)  carlx  in  sniirascnsnal  lasliidii  dt  Ihf  nniininu  liaiir  Id  med  ihi'c  I 
inav  (TV    ld   iIm'i'   and   say  ',    «    .My  cycs''   liavp  risen    np  early    to   nicol    tlic 

I.  I's.  i.xxi,  '2i.  —  2.  Oi'li'.  '  porsons  '.  —  '.i.  l's.  win,  2'.t.  —  'i.  (lorr.  '  Wlicji  diiww  >\\;M  ;i|ipro;uli '. 

—  .">.  Ciiir.  ■  I  iii;i>  riso  np  riiilv  In  llioe,  civini;  iind  .■^a>int;  '.  —  i>.  IS.  cxvin.  l'iS,  l'i'.». 


[337]  AGAIN  MüKNING  IIYMNS.  749 

♦  ^m^op   ^*:sa-.'M   )lab>^aii'   y^l 

•,__K_.  jN-  >srt*l.    rvT-iOU    )-.^J      Iv^lo  1-^="  v-v^^  °|^'  )    —    T^   —  V^ 

a  B  marg.  [.._]».fl.;  oii  i;aiopo  ^.  —  b  Corr.  o-^^oit^oi.  i^aji.  — ■  c  Cavv.  U'^y>.  —  d  Corr.  j^^^-i 
M'oi.  —  e   B  marg.   ..U-;  o«  [noM^io  ^.  —    f  Corr.  .ai^tvio.  —  g  C.kvv.  ;^o,(.  --  li  Cori'. 

...    ja.(.    i    Marg.    -.INi;.-^;    |nv>ov\     Va.^    |.i;.    \.^o    .  ILo^^ta    <Mi\    pi;   \x^io  .  |^iai_j   |.ij    P     U^xo   .PN-Üf 

I.  H  Ulli.  —  :i.  A  lio|«o-  —  :!.  li  sing. 


rmoniing  tliat    I  miglil  '    meditate   upoii  tliy  wurds.      Ile.ar  luy   vuicc,   Lord 
o/  all,  accüi-diiig  tu  thc  abtindancc  nf  thy  great  mercy  ». 

()[  thc  holij  Mar  Scrcnis. 

;}0;j  _  XI  —  I.  —  «  Bring  to  the  Lord  praise  and  honour  ■>  '.  —  Thc 
hrif/ht  ra)  of  the  Service  has  washcd  nie  '  well  IVom  //(//  ini(ialli/  and  fnua 
luv  lawlessnesses,  <inil  it  lias  uiadc  and  rcndcird  darl;  iiighl  a  glorimis  day 
a[r,ilhl\\\  niv  nniid.  liiil  1  liog  '  lliec,  Lord,  rciiiove  '  ihc  evil  ihat  liappeus 
in  llic  dav"  la  <i  distuncc  from  nie,  and  llie  works  of  darkncss;  lest  thc 
ylooni  of  Ihe  nnifuscd  mist  oF  the  dcvil  make  day  Tor  nie  a  night  of  dealh 
and  üfäpspair.  Thereforc,  ])elore  I  lall  iiilo  adeptli'  ofevil  things,  dehvor 
and  save  mc,  mercilul  oiic. 

1.  CoiT.    '   (l.-iwii  tu  '.  -  ■>.  l's,  XXIX,  1.  —   :i.   lil.   i.i.  '..  -  'i.  Ci'iT.   ■  niliiMl   '.  —  r..   Ci.iT.  •  liini 
n\vii>  '.  —  i;.   lUet,'.  corr.        7.  I'rov.  xviil,  2,  3  «  Tlir  fdol coulniiiil  am!  iEiiu.iiiiny  •■. 


750  IIYMNS  OF  SF.VF.llUS.  [33§] 


•c-01^*     ^      01^* 


\l-r-l 


•  .''wk.ooi-S   )1qju»oI)^^    f-ik^   ~w>~La';C\    aJ.Lj30t^    •.|»-i\"»   rUT^    T^T^o 

•:>))..i^xD    y^:>a.^VT\  T^otcv\  jSXj  ^/ 

a  Corr.  -.:^>.  —  b  Corr.  -^»^.  —  c  Marg.  -.iv^v^,  ^^  l^'f^»  |i.n->o  (sie!  'N^^ioiL;  .pöu.  i;qm 

^Ofa^o   po^   *a.^äjo    .  ^O)o  |IS..»a.»>t    ^20  lO   |j>/f   t-£a«.oo  .  |N.X3i    IN.*^   vV^l    ^'-''-    ^!^^*    oc>C^    «oI^aJO   pop    tgin^j. 
.^*^uo    ■  ■■  I  Sj    \ao^  ^-^^  ^  V^!'^-^!   °^  ^^  ^^copo  .t-^^*  [yn  -ivt  ^>.  .-N'm  1  ilf>    fi^jf    Uot-3    jt^^k^  |;^j\o    yOoC^   \<^l' 

—  d  Corr.  o^ivin.  —  e  Corr.  t^-o.L).  oo,i,.  —  f  (!orr.  r-.s.i(o.  —  g  Corr.  \.i,  ■jioioi.aia  ui  ilj   'PI 
should  prob,  be  omitted).  —  b  Corr.  i_.xso  iia^i. 

1.  A  ^-lÄ^a^-  —  :>.  B  Olli. 


O/'  llic  suiiii'. 

;}0''i  —  XII  —  I.  —  «  Wash  me  thoroughly  from  my  iniquity  »  '.  — 
Thr  sin  ^which  I  liavc  coiiimilleil  -  liyssoji  caiiiiol  cleaiiso,  luir  '  ibe  water 
of  the  law  in  figuralivc  l'ashion  purge  ' ;  huf  tlic  spriiikliiig  and  tesling- 
of  the  divinc  laver,  and  llic  rirlws  of  thy  great  mcrcy. 

Anotlier. 

30.")  — xin  —  III.  —  »  Purifyme  with  it  and  I  shall  be  whiter  than  snow  »  '. 
—  iMe°,  \\\^u  liavL' •  Leen  cleanscd  liy  mciins  of  llic  watur  aj  huptisin,  and 
liave  '  been  Icsled  hv  means  nf  the  Uni;/  Spirit.  and  am"  again  stained  and 
lidunlrd  li\  dci'ds,  jiiirt/c  (ind  cleansc  liy  nirans  of  rpenitence,  my  Saviour", 
according  to  llu-  (ihiiiidiinrc  of  thy  great  mcrcy. 

1.  Ps.  i.l,  '1.  —  2.  iA>iv.  '  inj'.  —  :!.  Lcv.  XIV.  :f-7  «  If  llir  |iliis,'uc ovci'  llic  fniintiiiii  of  «aler;  .iiul 

lie  shall  spriiiklc aiiil  lic  shall  bc  cleaiisrtl  »  (verbal  iliir.j.  —  '1.  Gorr.    '  wash  '.  —  .'>.  Ps.   1.1,  '.1.  — 

fi.  Cüir.  '  Ulm  '.  —  7.  dorr.  '  has  '.  —  8.  Corr.  '  is  '.  —  ".1.  (.:oir.  •  repoiilanoo,  (llirisl '. 


[339]  AGAIN  MollMNC.   IIYMNS.  751 

•  ,^h<^l    "|>V.S^^     "^Xt    *^    )-*t-^  ■■■-^Ln\-^-m   ~\^   p;ia\   |.o|.  v,:^!    —    y.       ^    —    OA 


a  Corr.  uw  ;-s5,.  —  b  Corr.  (sie)  \  y^  ^o,.  —  c  On-v.  ts-o.»;.  —  d  Curr.  |Njo,iijaj  ^. 
!■  (lorr.  is-i-i-|  ^^o^  (].  —  f  Corr.  .ai^i^jo.  —  y  Corr.  i^sj  ,_j.  o.  —  li  ('orr. 


1.   l;  ^VQ.  —  -J.  A  üu]..  bul  in-.  ;is  i-oir.  —  :!.  A  oiii.  ;  -iu  \';cl. 


An  Ale.raiichini'  hi/iiui. 

;{06  —  xiY  —  III.  --  "  I  said,  'I  will  make  confession  to  the  Lord 
concerning  my  offences'  »  '.  —  Jxird,  rthough  I  am  made  nfdnst',  llioii  liasl 
admitted  meto  siui;'  In  Ihcf  witli  '  tlic  aiii^cl  ' ;  and,  iliounli  '  I  am  a 
bondman  of  sin,  1  liavc  licai  ndlcd  (tnd  Imrc  bec'Oiiie  a  son  dl  i^racr;  bul, 
rbccausc  1  have  donc  di'spitc  lo''  such  gÜ'ls,  1  trcml)lo  al  lln'  fearful 
retrillutiou  n-scm-d  [or  mc  Tliercfore  I  beg',  bcfore  tlic  cnd  bring  me 
back  /'/  llicr.  and  save   mc,    morcil'ul  one. 

O/'  /lif   (n'cliiniitndritc   Jidm. 

;}07  —  XV  —  III.  —  «  Give  thanks  to  the  Lord  and  call  upon  bis  name  "  '. 
—  ^ki  tlic  rising  of'-*  moruing  Ict  us  /^/r.s.v  and  praisc  God  llie  igri;al  in 
mercv'";  wiui  is  ijraciuus  tu  us  und  condoiws  and  liryircs  [\\e  oßenccs  and 
sins  of  US  all. 

Of  l/ic   (I rcliiniiUHlrilc  John. 

;}08  —  XVI  —  IL  —  "  Who  made  heaven  and  earth  »  ".  — "  Thee  praise 

1.  l's.  xx.KII,  •'■>.  —  -J.  li'iri'-  ■  sime,  wliile  I  aiii  uurLIi  '.  —  :i.  C.un\  •  tliosc:  lliiiigs  witli  '.  --  'i.  l'iiiii- 
IcUigible  corr.  —  .'..  t:oiT.  •  wliilo  '.  —  «.  Corr.  '  liaving  bcen  sliovvn  (lo  bo)  ignoiant  wiUi  '.  —  7.  Gorr. 
'  enIroiU  '.  —  8.   IN.  cv,  I.  — '.i.  Curr.  ■  wIil'ii  riscs  '.  —  1".  Cori-.  ■  inricifiil  '.     -  11.  I\<.   i;.\i.v.  il  i\\. 


752                                                HYMNS  OF  SEVERUS.  [340] 

<'T^X^'3Jl4^C\     JV^'t;   o(.^Jt.3  I..,.  ao.il 

:)io(a-J    .  ^     ts.....    i;'/;    X^'\^0  <-^^  ^-^^'^  iv^j^  ^^  —  o      -   Vj   —  ^^w» 

\na    ^Jii  JL.,_ß  ^^oi;    )lo-JioVJLio   .JJ^ioo    joCSs    J— ^*JLäo   |_s/;  ^äo/; 

a  Corr.  ;-;>=.  —  Ij  Coi-r.  p-^üo.  —   c  Corr.  ~j.  ^.  —  d  (^orr.  toi...  — •  e  B  marg.  iiQjo>io  .^ 

.ota>.>    oöf.    —     r    Marg'.     ^o«o    -.^.ra     ^io    U^t^    ^ov^l     ^>-     loOü^    NSi..;io     v,Q^;    ^uo     ^alio  ^\ij    .  )-Vj:>- 

.  oiis^io;  ;l-^j  "^3  r-^/o.  —  g'  Corr.  ^.>. 


beseemeth,  0!  God,  in  Zion  »'.  —  The  liylit  praises  thee,  Lord  (//  all; 
tlie  companv  of  the  angels  blesses  -  tliee;  all  breatli  raises  au  utterance 
of  praise  '"at  thc  rising  of '   morning  (ind  nf  thcsun. 

()[  llic  (ircliliiKnidrilc  .lulin. 

;}09  —  XVII  —  VI.  —  «  Lord,  in  the  morning  shalt  thou  hear  my  voice  »  '. 
—  J.ord,  wlio  iiast  made  llie  iight  to  sliiue  iipou  us,  and  hast  disposed  ine 
in  tili/  (/fdcc  to  praise  theo  al  thr  morning-//o»r,  «  thee  praise  beseemeth,  ()! 
üod   »  '. 

Of  Uli-  iirvli'utiiiiiilriti'  .Inliii. 

:'>\{)  —  xYiii  —  IL  —  (I  In  thy  Iight  shall  we  see  Iight  »  ''.  —  Invariable  ' 
ligiil  and  l)ri(/hlncss  ol"  llie  essence  ('yj':ix}  ol'  tlic  Falber,  Christ,  God  the 
Word,  (/irr  and  granl  the  eiilightening  of  th}'  all-holy  Spiril  and  slnirer  of 
lliij  cs-scnre  to  llie  souls  ol'  us  all. 

1.  Ps.  i.xv,  1.  —  2.  (^orr.  '   praises  '.  —  3.  Curr.  •   «hon  risos  '.  —  'i.  Ps.  v,  'i.  --  .l.   Id.  i.xv.  1  (ikjI 
(luoled).  —0.  Ps.  xxxvi.  10.  —  7.  Ulli,  i,  1-:i. 


:341]  MORXING  HYMNS.  753 


.;.-)^o|_CD        w;^     I-^*-a; 


:-ovl-.    |iv_; 


0",-0.iÖ    |.^a|^sJjk    |t.;^->':\      'T^    )]'^T\     -l-^ai;    1-^!  _i.  |    ;A     O    ^     ~ 

in  \  m   jjoij^   .jKni  .ii>ö  j-^oV-s   1^0*:^    ^..JS^^   )  >.W   .-^i.aov^   ^.a^o«^  jj/ 

♦j).-^^  ^„ia.Ji'^  r^^co-iSjo  ^/  J.3JJ  Sr^ 

TU^XioV^O    y\   \'M\*7i   I ... .5».^    ^^i^o  .^o,^   Ifl^    j'Os    |l>^il  i^oiO 

a  Corr.  ^»i»a^too  ^^i-oovs.  —  h  15  niarg'.  ..aoo..  ooi  lia^po  ^lo.  —  c  15  marg. .  m;  .  ooi  i;a:>opo  ^. 
1,  B  Olli.  —  ■-'.  A  Not»-  —  3.  o  in  iiik. 


Of  tili-  hdhj  Mar  ^('venis. 

:>  I  I  —  XI \  —  II.  —  «  Have  mercy  upon  us,  0  God,  have  mercy  upon  us  »  ' . 

-  SiiK'c  it  is  In '■  tlie  greatness  nltliv  mercv  nnil  Ihij  cIciHntci/.  "»;•  Saviniir, 
llial  WC  '^flee  for  '  refiigc,  roj)ay  and  rchini  to  us  all  mil  <if  l/n/  ridi  slorr 
and  girr  llie  jo\'  ot"  tliv  salvation,  ;is  llmu  arl  nicrcit'nl. 

.\ii(il/icr  iif  tlif  xtunr. 

;U2  — ^  XX  —  IL  —  <t  To  thee  will  I  sacrifice  sacrifices  of  praise  »  ^  — 

A  sacri/irf  '  af  n  whole  burnt-nireriug  I  [)reseiit  liel'on'  lliei',  iny  Savioui-, 
even  mv  trrcirhcil  lioarl,  willi  a  liumble  spirit.  Tliis  visil  mnl  rrccirr  ac- 
cording  to   //"•  (ilniiuhiiirc  iif  tliy  uri'al   mercy. 

AiHiIhrr. 

;{|;>  —  XXI  —  VIII.  —  «  Because  lam  poor  and  needy  »  ''.  —  Cmilr  a  pure 
lirnii''  in   inc  and  rcucw  a  nglil  spiril,   //(//   /,'//(/.   williiii  iiir;  am!   ailinil "  mi- 

1.  Ps.  cxxii,  :i,  ncilliüi'  P  nor  l-XX.  —  2.  Güir.  '  witli  '.  —3.  Güi'r.  '  all  seek  '.  —  'i.  Ps.  cw.  17.  — 
•">.  Id.  Lxvi,  l."i  (not  quolcd).  —  f>.  Ps.  i.xxxvi,  1.  —  7.  lU.  Li,  12  (not  quoted).  —  8.  Corr.  '  lel  ". 

TATU.   OR.   —  T.    VII.      -    F.   5.  -•" 


754 


IIYMNS  OF  SKYERUS.  [3^2] 


/o  oller  to  thee  upou   the   accoptable   au,l  su,,rusrns.al   allar   ol'   ropentance 
and  pure  thougl.ts  like  l.ulls,  according  tu   Ihr  ahundnnrr  nj  lliv   groal 


ncw 
mercv. 


U7,asr   //n-.s-   /,///.//    is    is    not   knmrn :    hut    il     is    nur  of  ihnsr    ihal   an' 
r<',,uUirl]l  sinui   in    Ihr  'Imrwis'   h^slrlrirs  i.V^x.ovia;!   //'   rihrs. 

:{ I  /,  _  XM,  VIII.  «  I  will  make  confession  to  the  Lord  from  my  whole 
heart  ^^  '  —  I  l'Hve  simuMl  hrfurr  Ihrr.  mercirnl  n,,,'.  liave  u.rrrv  ui-on  mu<. 
nerr,rr  m,,  ronfession  and  pardon  in.,  l.causr  in  tlu-e  have  1  s.u.ohl  refuge; 
my  gentle  an<l  long-sullVring  Saviour;    nv1,o  ./...  ha^t   gn.alnoss    of  mercy. 

Aiinlhrr  iif  Ihi'  sanir  Linil. 

:i  1 .-,  xx.n  -  IV.  <•  Because  to  thee,  Lord,  have  I  lifted  up  my  soul « ^ 
-Wasli  '  an<l  pnriOi  n.o  l.v  mr»/-.s  o/lcars  ol' penitcncc ;  give  me  forgivci.oss 
|„,.  ,!„■  „llViuTS  an.l  fnr  Ihr  .sins  Ihal  I  harc  rommitte<I  by  means  ol  rcpenl- 
.,„,,.  am!  ronfrssinn,  n,y  Saviour,   xvho  ahmr  Last  greatness  of  mercy. 

1.  l's.  IN.  2.  —  2.  I's.  I.XXNVI.  'i.  —  :t.  M.  II.  'i  iii"l  M""!''"'  • 


■'^"J  ilYMXS  SUNG  AT  TUR  F,VR\I\G-SF.RVICE. 


755 


•>'|A:bo;;  jKj^A^.^  ^po/l^oo;  jK..ai^  ooi 

•:•-  ,;i_a^    It^rJU.!;    );o, 
Jlj-*^      '^^-"'°^      y-^     •^-^A\S,   -öo,    ^^icoo   ^^   V   ^,     ,     y^    

«l*>»JO  'Vr>  odci^;  N^^j  oö,  Ojv-ii^/  rCf^iK  TUjircra  ^^..^j^  06, 
■•^'^  rsfan  ^N-;   ^  .uj^Aai:.a  ^cu/  ^s^aa  \ni\  Joi^c^,  Ji^-  , 

^^*^-^-^"  ^-^-^  «3-V    iJ^-^>   :ci.^n   rtlin   t/ynr  U^o;/o 

a  Marg.   ^,  ^o.,  |^^^,   .p^^j  ^^^,  |_^^,    ^.^,  ^_^.^^  ^.^  _^^   ^_^^  ^^^  ^.^  ^^  ^^^^ 

.M«Ä.,  p;.^  t.;^.  ^^^  l^>.  ^,  .U^  ^  ^xa.   p^,.  -  c  B  marg.  „i^..  »^  y,^,^  ^.  _ 
d  B  marg.   .u^.,  ^  ^.  _  ,.  Corr.  ..n^.  _  f  B  marg.  ..^.,  o«  |ia^,^  ^^.  -  g  B  marg. 
-1^^  ^.  —  h  Corr.  11^1^.  —  i  CoiT.  p^;».  —  .j  Coit  iiop^o,. 
1.  B  pl.  —  2.  B  ins.  öw.^»r  —  .j.  a  ^'^-— "^ 


Again   hymns   su.n(;  .vt    tue   kvemnc-skuvice. 
T/iis  is  t/w  civuiiositiiin   <,f  t/ie  arrhiinandrilc  John. 

.}1(,  -^  I  ^  IV.  _  «  My  Steps  were  poured  out  as  nothing  »  '.  —  While 
I  am  Walking  /„  tiic  uarrow  way  ^  of  tliy  hohj  commandmcuts,  tho  kirnj  or 
Chief  of  tl.e  spirits  of  cvii,  thc  arrogant  and  world-rulinfi  devii,  wl.o  l„>caiisr 
Ol  his  pride  feil  fmm-'  lirarm.  in  onlrr  t„  nilrh  mr  [,„■  drslrurlion  \  lias 
beut^^  for  me  buried  snares "  hy  mrans  nf  il,e  ropes  of  siiis.  Ihrah-  and 
cleavc  them  and  drlirrr  mr  l.v  lliy  ijreat  power,  Lord,  and  direcl  ^  niy  steps 
m  thy  pat/is  und  guidc  mc  according  to  thc  abunduncr  o,'  tjiv  great  niercy. 

Of  Scvcru.s   Ihr  /latriuirh. 

.51/  —  II  _  VI.  —  The  proud  have  buried  snares  for  me  »'.  —  In  tiic 
way   of  destruction »  wl.jrh    i.s   vcry    br-.ad   and  .spacious,    as  d    is   writtcn, 

1  PS.  Lxxiii,  2  /..v.v.  _  ...  .M.ill,.  vn,  l:i,  i',.  _  ■,.  u.  .xiv,  12.  _  '.,  Ps.  ,;xx.mx,  :,  (,.ot  quotod).  - 
•■■  '-.u.r.  '  slretched'.  -  6.  Id.  cxi.i,  ',  (not  quolcd).  -  7.  Id.  cxviii.  133  (no(  quoted).  -  8.  Ps.  cxxxix 
'•.  —  9.  Malth.  VII,  1.3  (not  quoted). 


756  HYMNS  OF  SEVERUS.  [344'] 

)!/  .-^otl  ]J   '^-^a-^;   ^  y^l   .wCS.-.;    jkaAöi   ''-»aII/    r^^A^il^H 
).>>^.»-^     ).  1*.  ^0,..^    'oi^j   r^Xirda  "^-oot  '  »a-»/     '«ä'J_^  K-.oot     ötJ^Ow 

♦jl-K^  ^-^ia-v:\  rcf-Hiicii.  ^^^^^.^00  ♦.r^rsf  .n)t*73  Sr^  ß^-oJ^  61^; 


■i-|l;-( 


j  I  rt  f>  .-^  «f>  ^  .j  ;:  I   jJt   . .  IV  \    ^.2o(/o  »T^  IJTACvS'n     '  T^l  *\  tV)    au    T^aofso^a 

a  1)  mari;'.  .-^.;  00,  lioiopo  ^^o.  —  b  (!orr.  v.^'U  --  c   l>  muri;-,  owoo  ,■>   n±^.  —  il  |{  marg. 

^,.  001  ^M.  —  e  U  inarg.  .p..  00,  ^.  —  fCorr.  i^ü-.  —  t;-  B  mai'g.  .).•  00,  ^m.  — -  li  H  iiiarg. 

..^^j^£>.i  odj  ^.  —  i  (^orr.  ^\^o, 

I.  '  in  paiiil.  —  ■-'.  '  in  iiil^.  —  :!.  B  l>=^-  —  '1.  '  in  iiik. 


aiul  r.ircrdiiii/h/  rmoJsi  liocaiisi'  ol'  Innnid  dosiros  '  iny  stops  wovc  pruircd 
Olli -,  uisoiniifli  tlial  I  11(1  Idiiner  walki'il,  Itul  ^was  lloaling'  lipon  il.  Taki! 
lidld  '  llicreforc  of  iii\  rii^'lil  liand,  Clirlst,  Güd,  iintl  (juidi'  aiul  load  mc  ' 
in  llii'  wa\"  of  lii\'  lifr-fiiriiHj  cominaiidiuruts,  sincc  il  I  liavc;  soiight  (ind 
lovc,   liecaiise  of  //c    rlrlics  <;/    tliy  grcal    uumcv. 

Aiiolhcr. 

;!I8  —  III  —  VIII.  —  «  Lord,  continue  for  my  help  »''.  —  If  llio  liost' 
ol'  tlic  ferocily  ol'  rr// dcsiros  \)c  In  incans  <if  tlir  llaming-"  arrows  of  tho 
dcvil'''  drawii  iip  against  mc  //'  scrrri  inir.  confirin '"  lliy  word  unlo 
tliv  l)Oiulinaii  in  lli\'  Fear,  Lord  n/ Uli.  und  he  !<>  inr  a  sliidd  of  snlralion  ;  and 
Inni  away  iny  cvi'-;  ihat  IIk'V  ina\  not  sce  vaiiih  ;  r//(r/  iiiiikc  iiif  lirr  in  llijj 
irdi/s,  incrciful  oiic,  arcording  to  lln-  alnmduiire  "/  lliv  grcal  nicrcy. 

1.  Coli'.  '  li\iMii(l  becausc  of  plcasiire  '.  —  i.  I's.  i.wiii,  ■!  (nul  tiiKitod).  —  -l.  C.oi'i'.  ■  <\vam  '.  — 
'1.  Ibid.  -l'i  (iiol  quolcd).  —  ."1.  I's.  cxvill,  3.5  (not  (iviolod).  —  (>.  Ps.  xxxviii,  23.  —  T.  Id.  xxvn,  '1  (noi 
i|iioI(m1).  —  S.  Corr.  •  biiininp  '.  —  '.1.  Ps.  vii,  l'i  fnol  (iiioletl).  —  10.  Id.  cxyiii.  38  (nol  quuled). 


[345]  HYMNS  SUXG  AT  IHK  KVHMXC.-SKKMCi;.  757 


:.|l;-( 


■■■\i--^l 


a  Coi'r.  |N-j>.  —  l)  (.Uli-.  |N,jLici.   —  c  }{  mai'g'.  .p..  ooi  ^b«.  —  d  Clorr.  (_;io.   —   u  Corr. 
|Laiia.;ia\    ;  sliiiiild  lic  ajdcil  .  —  ICdit.  ^'— ^9;.  —  g'  Fi  iiiap^'.  .)ao..  (sie)  oc»i  ^.  —  li  Corr. 

INaJL^V  )1S  V.  *>;. 


1.  i;  um. 


Annthrr. 

;)!'.>  —  IV  —  IV.  —  «  To  thee  will  I  sacrifice  sacrifices  ol'  praise  »  '. 
—  i<  My  prayer  is  as  incense  before  thee  ■>  -.  —  To  ihee,  Clirisl,  1  olVer  a 
Spiritual  i^acrilici'  n\'  praise  at  lln'  r|ii.ur  dl'  ovcning  ' :  '(//(/  /  innl.-c  riitrcalij  and 
he(f  thrr,  a  (iiru  awav  lliv  face  rmiii  luv  siiis  and  Itlut  oul  all  my  lawlcss- 
nesses  »  '  and  niukc  Ihcin  lo  iiass  aicuij,  J.unl  <*/  all,  as  tlum  arl  grcat  in  grace. 

.[ni)llii'r. 

;520 —  V  —  VI.  "  Whoso  cloeth  these  things  shall  not  shake  » '.  — 
Aclscn/(/  iiinii/lil  dcrils  of  juslicc  makc  llio  liriiiiL;-  u|i  ol'  lln'  liainis"  ol'  lliosi' 
who  Tacl  lind  do  iiprli/hlli/  a  sacrifice  of  evi'uing'  cnd  an  acreptablr  one. 
Give  me  slrcngtii,  I.ord.  fm-  the  pcrforniam-c  <if  ^m-ii  ■  in  diese  (liings,  and 
bestow  lipon  im'  forgivoness  ol"  offeiu-fs  and  sins  arcordinn  lo  //c  ahnndancc 
of  thy  greal    inerey. 

1.  Ps.  cxv,  17.  — 2.  Id.  CXI.,  2.  —  3.  CoiT.  '  evening-hour  '.  —  l.  l's.  li,  '.i  inul  <iuoleil;.  —  ."i.  Ps.  xv 
r,  Lxx.  —-  r,.  Id.  cxi.,  2  (not  (lualerl).    -  7.  Corr.  '  porform  servicc  evrning-sacrincos  '. 


758  HYMNS  OF  SEVERUS.  [346J 


l^-.-»-'; 


cacra  J-po  y^;  )jL*jiC\  '  T^irali.  .s-X  )— .icoö  "^j-üP^^x^  yoou^ljsj  vojö« 

^A^a  '     .o../.r>  :|;)^o  )l_il:L3   )-»l_i/   >-ul3  aJJoAjn   t/yrt      » «\  i  no\ 
^  ''aJ^a   ..j^ix^  v*ju^;   '"'üsow  jT^  "^^^^^Z   ..wUuaiJS.jsJ  Ul   «-v-  t-'? 

♦'JS^  y&^io  ^%,o  Ivio  UW  >^'  aai3":vl^3"n  rsfo^rsT 

a  CoiT.  .~^ii.  —  b  CoiT.  \.^^acLco.  —  c  Marg.  .vo^i,  p;  .ä:^»  vjciiji  .(ita  abbr.)  ^oj  ^a. 
.yQ.ü  PI  -adi-  .^i->  li^^.  — •  d  Corr.  ^>j-^o;3o.  —  e  Corr.  ^..vi.n  ^.  —  f  Corr.  y-,..,»«».  — 
g  J}  marg'.  .-^ac;    oo,   v«:°  -^"■;  °'>^  rr"  (sic^.  —  li   H  marg.   .-j^.;  od,  ^.  —  i  Corr.  ppo 

1.  B  Olli.  —  ■-'.  A   >^^- 


0/'  tJie  airhünuitdritc  Juhn.      U  is  u  ciric  Injiini. 

321  —  VI  —  VI.  —  «  All  the  days  of  my  life  »  '.  —  Thv  rest  «/u/  peace, 
Lord,  (jire  and  orant  1o  my  souI  in  Ihi/  </race;  and  makc  the  arrows  of  fnul 
passions  ihrough  wliicli  tlic  caemy -'  smitcs  meto  bc  slill  nnd  ccasr.  Tliy 
rest^  and  peacc,  Lord,  (jive  and  graut  to  my  soul  in  Ihy  fjracc  and  rhavc 
mercy  upon  *  me. 

Of  the  huli/  ScccriLs. 

.'522  —  VII  —  II.  —  "  Save  me,  thy  bondman,  thou  God,  who  hopeth  in 
thee  »  ".  —  W'lien  evil  nien  and  fiends  slaiid  //(  opimsilinn  against  nie  in  ordcr 
lo  do  me  hiiii,  and  long"  und  dcsire  to  swallow  me  aiive,  overshadow  '  my 
head,  my  Lord,  in  the  day  of  baltle,  and  rescuc  mc"  frum  the  hund  of  my 
enemies,  mcrciful  Lord  af  all,  and  ""have  mercy  npon''  mo. 

I.  Ps.  .\xvii,  'i.  —  'J.  Cdii'.  '  udversary  '.  —  3.  JoUii  .\iv,  27.  —  k.  Corr.  '  save'.  —  5.  Vf.  lxxxvi, 
2,  neilher  P  nor  ixx.—  G.  Corr.  '  are  mad  '.  —  7.  Ps.  cxxxix,  8  (not  quoUJ,  and  citcd  as  cxxix).  — 
8.  Id.  XXXI,  Ifi   iiol  (|uolcd,  and  citcd  as  cxxviii;.  —  9.  Corr.  '  save  '. 


[347]  HYMNS  SUNG  AT  TIIF.  KNKNING-SERVICE.  759 

•  .)Lj«a^  JL-;:^    r^ivkUian   )^)jx^o  :)lo>v>.ot;    jJ^Tb^-Q-s  |.j/  vS/;    Usu./   .'JJLIL 

a  Corr.  (^ovs.  —  b  Marg'.  |.l|o  .m^  -ou  ;.,-;^  loo,  i.:^;  .N».o|a\  ,-o(;  ^:jo|o  .iia^i^oo;   ita  abbr.i  ..d. 

.U-  lo>^'      "i"'-'.  '"^    ,  /"•    ;    ^»>^oo   .^OOM^    ^   )^l    P'Äi.    po,    piSjL^S    loovJ  ./v-r"  ^^o  M?    -S|    1-'/    -s/o   .Oit^-iv:ßO. 

—  c  Corr.  iv-^«  |->in;;\  —  d  Marg.  -ov*— mo  j.-r^io  .m>ij>  ^l  ^  .^i^mjo  «Ji^oi.  o,,.i  ^-o|.  -^o|o  .oyi^ 

ota-OE  -i^mjo    .UNj\3   ~*^    ^QjJO    ►.Ol;    4,oiio    .(sic)    ».ol.     o,j.|j     Cv-i.     |ä.u»o    .  ovi-fi^oo    H^J^^^    ,.0i.>..,V)O    ISVuo 
.ovi-;  »a-ai3o  oi>^o  -.orNi^-  ^m    cn>^a»o.  — ■  6  CoFF.   (sic)  |  ou^ai.  —  I  COFl'.  ;-(. 

1.   A   pl.  —  2.   A   '-»V^. 


Of  llic  an'liiiiKindritc   Julm. 

;{23  — viii  —II.  "  God  who  hath  girded  me  with  strength  »'.  — 
Strengthen  me,  Chrisl  mi/  Saviour,  tlial  I  may  slay  '  (iml  (Icslrni/  niij  foul 
thoughls  as  David  oncc  slew  llic  wild-heasls;  in  ordcr  llial  I  also  willi 
the  sling  of  faith,  and  with  tlie  spirilual  lieadsloiic  of  flie  coriier,  iiiay 
overthrow  the  suprasensual  Goliad':  and,  ciitliiig  off  the  hlandishmeiits  ' 
and  incitemott  of  ihc  onemy  like^  a  head  wilh  ihe  sword  of  the  spiril, 
mav  appear  viciorioiis  ihroiigli"  ihy  sircugth,  incrcirul  oiie. 

Uj    Ihc    liiih/   Scrcnis. 

;}24  —  IX  — I.  ~   "  There  is  no  peace  to  my  flesh  by  reason  of  my  sins  » '. 

—  My    irri'trlird   soiil    has  siniic(l    a  i/mit    sin   licfdrc    l/irr;    Ihcrrforc  il    lias 

1.  l's.  XVIII,  33.  —  2.   I  Bog.  .wii,  .ri-3()  (viM-lial  tlilT.).  —  3.  Ibid.  V.(-il.  —  'i.  CoiT.  '  bultlc  '  (sic) 

—  5.  Corr.  ■  as  '.  —  0.  Corr.  '  b\  '.  —  ".  V^.   xx.wiii,  'i,   iieillicr   1'  iior  '-■^-^■. 


760  HYMNS  OF  SEVERUS.  [348] 

v«ix>  .alv   cnJ^a  caliT\  )»-./   '^«J^a   'jjo^  «Srsf  .)_ü,i>^i^  o;oU/a 

•:*j)^.^D    y-^raCL-^Vn    T^g\0\  >^Ti    ^/    «..JL^noV^o    «^^CVX•0    uaACO 


.:.oi:^;    |L^( 


^jJjT^     j^-Üli.»     jts^VojJ      p      ■;-;..-.^k..3ji^   -^V    M>3o,|o    ..I^VoI    I^^l*_l/  j      Ota* 

K^ö(»o  •.^rfiw^'  K.»  ig/  )jLio»»  }jt^^  r^r^  r^äm  tvä  -Jiaiö;  r^jxlTocvx 
^')>  r  0^    -  ^"^  ..' vii^cC^  Jj/  ^.i-pö  ^3  .y^^-;  |j^t-o  ji.a-ot^  r^^r^>il 

•:• '^..^oi.  ^a-.>'i/o  Qoojjo  -.v.^-;:^  r^-i^jaob. 

a  Corr.  ^;    tu  lullowj.  ~  b  liori-,  aä,  ito  l'olluw  '  .  B  niar«^'.  ..^.;  oä  lia^o^io  ^io.  —  c  Coi'i'. 
(j;  ;:io(  ito  lollow ).  —  dB  marg. .o.;  lio^opo  ^».  —  e  Corr.  w.v...   —  f  B  marg.  lia^opo  ^^o 

1.  V  >ä3«.  —  j.  A  H-  —  o.  LI  v'a»-  —  \.  i;  '^^■ 


fallen  into  (|uaking  (tinl  i/rrid  trcinlilin;/.  'I'uni  mnl  lnok,  Lord,  oii  tin'' 
hiimiliatiou  (uid  Irlhidulinn  tlml  lias  hesri  nie,  iiecause  fhe  enemy  ha8  hecomc 
sliontj  aitd  yreat;  and  llie"  oppressor  ■'  has  stretched  out  his  '  liand  and 
Iniiu/  it  ovcr  inc.  Ai'ise  thcn'lorc  and  dclircr  and  save  nie  according  to  //"■ 
ubundance  of  ihy  great  mercy. 

\lliilll<'V    nf   llic    Sdinc. 

.■{25  —  X.  —  «  I  have  considered  my  way  and  turned  my  feet  to  thy 
paths  )>  ',  — Havin;^-  considered  ihc  ways  ofthe  deeds  that '' /irtcc  /w»  doiir 
in  llie  day,  mi/  l.onl,  and  having  lound  lli(>m  all  td  \>c  Icndiii;/  ainl  bringing 
nie  tlirougii  sin  In  llu-  abiding-placc  o/  dcstnirtioii  and  rarri/ini/  nie  daim 
In  llii-  rnllci/  (if  deatli,  rcprntin</  at  tlic  liour  of  evening,  1  have  turned  mv 
leet,  and  hastencd  lo  ronw  lo  thy  lioly  teniplc ;  erying  ««to  '  thee,  «  Rc 
propitious  "  to  me,  O!  God;  because  thc"  lawlcssnesses  thaf  1  have  committcd 
have  passed  '"   ///*■  Imir  "/'  my   hcail,   an<l   lia\i'  jiHij  uml  nierc\'  ui^m  us  ». 

1.  (^oir.  ■  Ulli-  '.  —  2.  Con-.  ■  llial  '.  —  3.  I's,  in,  2  (iiol  (|uoloil).  —  'i.  Corr.  '  llie  '.  —  5.  Ps. 
Dxviii,  5!).  —  6.  Con-.  ■  of '.  —  7.  Corr.  •  I  say  to  '.  —  s.  Ibid.  .58  (?)  (not  qiiolcd).  —  9.  Corr.  •  iny  '. 
—  10.  Ps.  XL    i:t  (not  qiiotcd). 


{349J  HYMNS  SUNG  AT  HIE  KVENING-SERVICK.  761 


^  ^i.>^<mv>  ^31  )jLA-./  .rdiii  j-nni-^Ta  ^^-,1003,  V^UnT.o  '')K-.VoJJ 

a  Corr.   ic-^t.  —  b  Corr.   iN..iioi.  —  o  Corr.  ^v»..  —  dB  inarg-.   — o.,  na^opo  ^m.  — 
c  Corr.  /-»ä^;i;  'sie  .  —  f  Corr.  i^;i.i,o.  —  g  Corr.  \  |t-.ajj.L;  in-j.;.  —  li  (,orr.  .amj. 


1.  B  iii>.  f^-  —  2.  \  Ua-^»o-  —  3.  Li  Olli. 


(tf  tili'   II rcliiiiiiinilritf   .hihn. 

326  — XI  —  IL  —  «  Because  with  thee  is  forg^iveness  >■  '.  —  Our  spirilunl 
sacrificc  we  oilcr  to  tliec,  Clirist,  at  llie  i'hoiir  of  cvoning -'.  Accept  //,  wc 
entreut,  our  fioil.  aiiil   li^ivc   mcrry   iipoii  Ihr  smils  uf  us  all. 

.\iiiillirr    iif   Ihr    siinir    ,li>hli. 

:{27  —  MI  —  IV.  —  "  To  thee  have  I  lifted  up  my  eyes,  the  dweller  in 
heaven  »^  —  Direct  ciml  i/niilr  us,  l.ord,  to  ihc  ways  '  "'"/  jxilhs  ul  lliy 
lilc-ijiciiii/  commandnients  ' ;  iu  order  that,  lurniu«.;-  asidr  Iniui  tlic  evil  onc, 
and  performing  Tgood  deeds"  hefoir  [hrr.  we  uiay  always  wllli  pun'  hcart 
preseul  '  an  fin-rptalilr  sacrilicc  of  rihanksgiving  Ijcfon^"  llic  gli>ry  ol  lliy 
kingdoni.   unil  rrrrirr  [nun  llirr  fiiri/irriirss   iif  iilJ'enn'.'i. 

Aiinthrr   iif  .liihii    Ihr   iirrlmniniilnlr. 

;}28  —  XIII  —  III.  —  "   Because  his  grace  hath  been  greai  upon  us  » '. 

I.  Ps.  c.wix.  V,  iicillier  I'  iior  jav.  _  o.  Corr.  ■  evL-ning-liuiir  .  —  :{.  l's.  l.\xii,  1.  —  'i-  lü.  uxviii, 
35  (not  quüted).  —  .1.  Corr.  •  ordinanccs  '  (rcpresenting  £ixaiü|j.aia)L.  —  fl.  Corr.  '  good  (lhings)\  — 
7.  Corr.  'offer '  (represenling  iva?epEtv).  —  8.  Corr.  '  praisc  tu  '.  —  'J.  l's.  i;xvi,  J. 


762  •  IIYMXS  OF  SEVERUS.  [350] 

oÖt^    ^T^Oa^T^    )-^_*-A..:)0     ''^—«..M^    |j/      >..A»  Vi     ').jL^i    %^f^«-3     ) J^* 

)_««— 30-~li     s-^Q^oijj  locss  it^a^jiL  y^'\..  y:^  ■■.■\^ito  poo.«  ^^Vr'^     —     ©•     —     ^^     —     «.^  ^  * 

•:-ybw;    )^!LaL^   ^a.iiO    1303   joi^-.;    jjLAiOJi    nrn^jJ    ^ 

'  ■;■  ov-tv-l    ^;    I»-..    p    |;Oi 

•  .''l-j;.^— j   rS^TjH^    )_a*lAK2^o   :)jL-,:jaJ^    -^a-J^io;   ^-Jb«/    )-=>ä^^ 

a  Corr.  iN^.y.;.  —  b   Corr.  ^.  —  c  C.oit.    ..-oin;.  —  d  Corr.  ,>.i-!.  —  e  Corr.  uj^i.  — 
f  Corr.  ^\u  ^.  —  g'  Corr.  ! sici  i-L^\aia\  ,ix_'/;.  —  h  Corr.  ^6-i.>  v?-"».. 

I.  B  um.  —  ■_'.  \'al.  linder  w  also.  — 


—  «I  willpraise  and  sing  to  the  Lord  »  '.  —  I  siiiy-  an  '"ulterance  of  praise 
af  the  hour  of  cvening  before  ■  tliee,  Christ,  Cod,  to  liini  who  can  i'orgive 
lue  all  the  transgressioiis  of  my  iniiiuitics. 

0/   //)'■  .s7(;/(''  .li'lin. 

."{•29 —  XIV  —  V.  "  Who  made  heaven  and  earth  »  ^  »  Thee  praise 
beseemeth,  0!  God,  in  Zion  »  '.  —  W'i'  all  üH'er  Tpi-aise  in  ther  at  the  huiir 
(if  cvt'uiug,  C.lirisl  ;  ariil  wc  In'g  '  und  nilmtl  ihee,  ijirr  and  graut  tu  lliy 
bondmen  to  rccrh-c  roigiNencss  nl'  sius. 

Il    is   Hill   kiHiHii  uliiisr   Ihis    is. 

330  —  XV  —  VI.  —  «  Lord,  hear  my  prayer  and  let  my  cry  come  in 
unto  thee  »  ".  —  W'licn  I  lliink  dl"  tln'  lilfsslii(/\  tlmt  /irr  promiscv/  lo  tlic 
saiiits,  anJ  the  hitlcr  lurineiits  ol  the  '  s'iniirrs.  I  iimnediately  perceive 
of  wliat  things  ^1  am  aliuiil  lo  be  "  dcprivcd  and  Tinio  wliat  m'l  tliiii<is  1  am 

1.  IN.  ,\.vvn,  (j.  —  2.  Corr.  •  eveniiig  ullcrance  of  praise  lo  '.  —  i.  Ps.  c.\lv,  G  a.v.v.  —  'i.  Id.  lxv,  2. 

—  5.  Corr.  '  eveiiing  praise,    Clirist;  asking  '.  —  G.    l's.   cii,  2.  —  7.    Corr.  '  lliose  who  '.  —  8.  Corr. 

'  being   ', 


[351]  0.\  THE  DEPARTED.  763 


^'v^, 


vy^WjHj  'JSs_,q1-    JoCSx  ) t  v>  '^;   r^^oj>x.cna   jKi^t-  t— =  JJ/ 

a  t^orr.  tioitoo  lo-l  (sie    pjutoo  ,^i  ^  »:>;.  —  b  (.urr.   ^ovs  i>-^;  odii.  ^o^s.  —   c   Marg. 

)NjkAÄ  |^\p  ^w/    ^1    0/    ■  v^/     ^^-^Xo   o;^^>^    .|^-:^t   **^     ^'°   <i^»^   •^^'!  x^    ^oov.^/   IIA-r*   ;.IS_.   ^-li*.»    ^*:j    .ja-/i 

.|N\Qa|jo  t:»jo  —i^i  ivjLj;  o(  .U'o^a.  —  (1  Corr.  wo,ot^(  ^c^.  —  e  Corr.  u^>.  —  f  Corr.  uj^i-  — 
g  Corr.  p^vaof/  .^t^  (must  Cover  (jji  alsoi.  —  li  Marg-.  . >n\  u^o,^  |va  Ws,^  ^m  .U-oi  ;^. 

vn.vi.\>;  ■-.-U-it  "^J.  (sie)  ^;  U^  ^oovC^f  ;.v^  (1^  .  v"-^j-r-  Po  x-t^t  r^'i^  -CiooL(;  .|oviVj>.  tcoi,^  ^*^"  ;-^ 
.;. ^iSjCLäojto  l^y,  [Laoflttj  If-'J-^)^  •  M-»)  »a^)0  fU.»^  ^'r-^  .^Nio|»  IVJO  Mf  /»-r^^  t-*/!  ''^'^'^o  .11)  ^njn.Csj;  |N.iai«  ^J 
I H  •••  ^  p.aa  t-^-ir.^*  wOiQ-äoö^i  1 1 .  L'm  .  otN  I .  j  ^o^  \jLico  oit^jx^  ...Oi  p.^  .ov^*  \K.-% ..  wOi  ^^o  \jW^  n  i'vt  .^',^^£01 
.)cAi^;    ICoecu^    |t-Vai.|     |.rt    pL30)    IU_;    |l.;;3o    pÄ.    ^    pLso.    |^^aj,  ^/    .|^io.    i    t'.(irr.  ^^i-;.    j    (.OIT. 

1-  in  ink.  —  2.  B  h^-o. 


falling  ' ;  and,    groaning,    I  ciy,   «   rDeliver  (uid,  surr   nie  tlie   lost  one,  de- 
livfT',  merciful  one  ». 

Al.MN     IIVMNS    ON    TUE     IIKP.VUTEI». 

'.i'M  —  I  — IV.  —  "  As  yesterday  that  hath  passed  »  ''.  —  The  jin.s.sinij 
of  our  life  '  is  s\vifter  than  ain/  runner;  and  llic  far  days  of  tliis  mi/  lif(>  '"of 
time  ^  havc  passer/  us  thc  phantom  of  a  sliadow,  for  '  rour  time  is  short  % 
and  \ve  know  not'  ".  I3ut  through  knowledgo  and  failli  in"  thee,  Christ, 
God,  rihou   hast  ''   in  thij   nicrri/  rcndcred   us  nll  sons  of  ligiit    hv   mpans  n, 

1.  Corr.  ■  howl  ambeingca^t(io\v^'.  —  2.  Corr.  '  Savo  liirii  who  is  cast  away,  save  '.  —  3.  Ps.  .\c, '». — 
'1.  Job  IX,  2,-),  2G  i.v.v  «  My  life  is  swiftcr  than  that  of  (sie)  a  ninncr;  Iho;  lled  and  Ihey  saw  not  goüd; 
Ihcy  passed  away  and  Ihey  are  not.  Or  halb  a  ship  also  a  track  in  lhi  way,  or  is  therc  one  of  an 
eagle  that  flieth  and  steketh  food  ?  u.  —  5.  Corr.  •  lenjporal  '.  —  ü.  Clorr.  '  we  are  of  yesterday  '.  — 
7.  Job  viii,  8,  0  Lxx.  «  For  ask  tlie  flrst  generations;  tor  tracc  out  every  race  among  tlie  fathers;  für 
we  are  of  yesterday  and  we  know  not;  for  our  life  is  a  shadow  upon  llie  earth  »,  Wisd.  ix,  5  la.v 
«  Because  I  am  tliy  bondman  and  tlic  son  of  thy  bondwoman;  a  weak  man  and  of  short  time,  and  wanl- 
ing  in  undcrstandlng  of  judgrnent  and  of  law  »,  Sir.  xvni,  7,  8  LXX  «  Who  is  man,  and  whal  is  Ihe 
use  of  hiin?  What  is  bis  goud  and  what  is  bis  evil?  Thc  iimnber  of  the  days  of  man  is  many  years, 
an  hundred,  as  a  drop  of  water  from  the  sca  and  a  grain  of  sand,  so  are  a  fcw  \ears  in  tho  ever- 
lasting  days  ».  —  8.  Corr.  '  of '.  —  '■>  Corr.  '  liaving  '. 


764  HYMNS  OF  SEVERUS.  [8921 

^  K_j»oi-.a  iv-i-Ä-L  rdj,acna  .UojSx  )pcüK  tu^  jiotQJ»  ^-'■l^  ^^\ 


•■.|LV_| 


^  AÄ"n   (..00^3  ^»   Nj/   .^)a^.x^;  -öl  Jtooj   voa-ol^   q-Jl^ö  .J^Ia-  I^QJ» 

rsUl^a  ^^a;  jloj^^i^o  •.^^>s^  "ToK^-n  I-jo^^  ^^.)_s^..N.jjv^1/ 

a  (lorr.  Li^sai.,  —  b  Corr.  Uaj  (to  follow).  —  c  Marg.  ^a^rJ  .ui^';  ^\oi  i-a^v  ^ax»jj  .u^j. 

dj^     .|,a,     lioj.      ^ai^a-j     qj..»     .  p>^»v>>    l^'    -^^i     ■  vO-Wj-s;    ^ojö,     p.(i>.   -»xio     aa^-i/      .  .^i.^      ^SK';      l^va 
.,o>.,-tlo    .|l.a-ia.>o    |La.coQiÄJ     M  VUcd;     .  Ilj-Sl.  (-.iol     "«^Äio.    .|Latt-.(^    -joa:»    Pi   ;.^ov»!    .^a^^;  -öl    l^aoi    .^di-oU-J 

1.  U  1  v^wN.  —  j.  A  binc;. 


divine  baptism;  ^//m/   .v   tlmu  hast  uninlnl  diiil  i^-iven  /')    '/v   tlic  liopc  of  iiew 

beiiig  and   ol'  the  resurrection  froin    (uium;/  thi-   dfdd ;    \vlneh,  Lord,   admit 

lliy  bondman  (ihn  nhn   has  ffillfii  dslccji  in  lln-c  to  find'   witli  tlie  jiistjinil  irilli 
tlie  righteous,  ac-cordiiig  to  lln/  i/nirr  inul  tliy   grcat  mcrcv. 

AiKitlicr. 

332  —  11  —  V.  -  «  In  Order  that  thy  beloved  may  be  saved  >> -.  — 
baiah  ibe  ■'  ii-'nulcrful  in  n-vekUians  of  Ihr  Spirll  cricd  in  liis  prnphcni  and 
Said,  «  Wim  will  show  von  tiiat  brc  bnrnelh?  WIki  will  show  yon  tlic 
cvcrlasling  placo.'  » '.  liuL  tliou,  Saviour  of  all,  wlieii  lliou  iiadst  bocofne 
man,    didst  plainly  llircaten  rveyJasliiKj  licll,    and   didst   sbow  tbe  kingdom 

—  4.  GoiT.  •  iiilii'iil  '.  —  2.  l>s.  i.vill,  7.  -  3.  Corr.  '  \\\v  intiplinl  '.  'i.  Is.  xxxiii.  13-lB  aaa  u  TIm\v  lUaL 
are  fai-  shall  liear  llie  tliings  llial  I  liavo  done ;  tlie  saiiils  \mw)  shati  know  my  mighl.  The  mi.jiisl  in 
Zion  bave  removed  froir.  nie;  li-eiul>ling  shall  take  hoki  nC  Ihr  iinpioiis.  Wlio  will  show  von  Ihni  flre 
burnelh?  Who  will  show  yon  llic  cvorlasling  place?  Ho  who  walkctli  wilhoul  spul  in  i-ighteous- 
noss;  who  spoakelli  of  a  righl  Wiiyr  wlio  halolh  lawlcssness  and  iniqnity,  and  shaketli  his  liaiKis 
away  rroin  a  l)iMhp;  who  niakclh  Ins  oars  lieavy  (lial  he  lioar  nol  a  jndgnieiil  of  blond :  who  shnlNjtli 
his  o>PR  thal  hc  sce  nol  iiiiqnily;  he  shall  dwell  in  a  lii;;h  cave  of  a  iniijlih  rock;  bread  shall  he  sjiveii 
lo  hiin,  and  his  walcr  is  surc  <■. 


[353]  ON  THE  DRPARTRD.  765 

JQji/    iur^'n    ''^-*^oi^  .^)CLibvbs'^»   )-«-^;   t-^i  «^  )iv-  -.^^^su^iö  ^» 


>|U.( 


,1  1$  marg'.  -n^o.  ^q^v^jo/  ^m.  ^  h  (litvv.  <.-^«\  voov^..  —  c  Corr.  i-pc.  —  d  Marg.  p|o  .iNj^i-i 

IS.,^ri(     lioVpj      ,t^^.ij     .  liN-iN     \:iOi>      t^^iO»^    IIa      ,5      .Ni.^     (siCi     K-^^o.      lJ>.i;      ^»o      .M^^      (IP     N^i^co    I^OOl     f3 

(-oji    irs.aa.ioo    |y<Nv\;    |is:>.»^   (SWj   oljj.\   v!    "»)    Ir"   •  "»"^    l"-"!    Ir^<='»!    PV-I    l-'o-.    ^3i^:io    ^  ;^.^    113(    .|Laa,^f.o 

„Ol.  —  c  Corr.  t-^v^;  (siC'.  —  1'  Clorr.  ilom  loi.  ob^ioLii.  v-^;..  —  g  Marg.    itaabbr.)  ^o(  ^i-q-; 

.  iiL(  ^cii^  >^^l;-  — ''  Corr.  ^.  -i..:»;  ^ajöi^.  —  1   C.niT.  11^0.^.5  o^;;- 
1.  B  iu-.  "Ol- 


of  lieavou  «/((/  /Ar  fi-rrl(tstini/  liihrniiirjcs  '  ;  in  Order  In-  li'rril'\  iiiu'  iiinl  cur- 
rectiiKj  bv  mraus  tif  tlic  ruriuer  aiul  cacoiirag-ing-  bv  iiinins  nf  iIh'  lall(M-  lo 
make  iis  inhcritors  of  cvcilasliiii;'  lifo  :  lo  wliicb  -  do  tliou  julniil  ihy  lioiidiiUMi 
M-hom  tliou  hast  takeu  /"  //kt,  Lord  <>[  itll.  accordhig  lo  tlic  (ilniiiddncc  "/ 
thy  great  mercv. 

Aiiothcr. 

;>:>:>  _  III  _i.  _.  „  Blessed  are  they  that  are  without  spot  in  the  way  «  "■. 
—  One'  is  llic  eiitry  inU»  '"llii-^  lile  ';  aud  alike  ulsn  is  Ihc  cxil.  Hut  lor" 
tbose  wlio  bave  rdeparicd  lliroiigli  dcceasc'  tbcrc  'm  not  onc  order  //*  sfondin;/ 
bef'ore  iby  jiKigmeiit-scat  (ßr.aa"),  Clirist;  l'or  llioii  IkisI  prcparcd  many 
mansioiis"'  for  tliem    llial   [rar  Ihrr,    irl,„   harr  lovc»/  ll  y   höh/  naim'.      For  il 

1.  Ref.  lo  Mallli.  f\xv,  M,  'iii?).  ■  ■->.  C.uvr.  •  wliicli  .smiir  '.  -  :!.  l's.  c.wili,  1.  —  '<■  NNisil.  vil,  :i-il 
i.v.v  n  Ami  I,  wlirii  I  liad  comi'  inlo  lieing.  ilrew  in  ttio  common  air,  and  l'ell  on  llie  carlli  of  like  pas- 
sions,  having  wepl  willi  a  lirsl  voici^  like  cvcry  man.  I  was  brouglil  tip  «illi  swaddling-clollies  and 
care;  for  thcre  is  no  king  wlio  liad  anotliev  beginning  of  birtli:  bnl  tlino  is  one  er.lry  inlo  tli.> 
World  lor  everv  man   and  tlie  e.\it  is  alike  «.  —  .-..    Corr.  ■    llic  worl.l  '.  -  d.  Corr.   '  of  '.  —  7.   Corr. 

•  been  r",rried"to  deatli  ■.      -  s.   .lolin  xiv,  1,  2  «  Lei  not  yonr  licarl in Man>    are   llic   mansfons 

of  my   Fallior's  lionse:   niiil.    IT  nnl lur  yon  «. 


766  HYMNS  OF  SEVERUS.  [35^J 

Ca\CVX<   ^o  .')...  .»Vi  ^^ixi^   ww^/  Jjoi  '^'^^^^oo  -OfLaSi      Jioi  voot...*".»^ 

•:•'  I« .» f> 
-.-nv-i 

NO»/     '^  .    N/^«      I  iwsvs  I     i    -^   N.       I  r  "^     .•.,.[v»-^o  ^oov-oi    to;    ^^.aU    O)     T\  f^^ 

a  Marg.  j^joil  ^\  ^to  ^,.»1  .ov^co.  VjL.^  „o,aiPJo  ^ooi^^o  p-wioj-a  Uj/!  oiV-=  v;  I-''!  1-^  .-lU«! 
j^- /N..^  .pj^  ^  IVJo(  -J^ajo;  ^^J.)  ;-/  ►_  ^  j-  v=^/  -i^^aJo  4iiÄi  ^ooi^  -oiOIo^jj  ^axJjKJo  oi..->n«; 
Iwto.»  1'"'^^-  01.^^  w^j/;  -oiOi-VJ  Ol  .Oll «.VI-  r^;  ^ajoC^  ]t\'^  ^iop  ^^oi  . oiNvim  ^  l-r^°  .oti^y.  ^  |j> 
(^001  1 .1-^^;  ...^r  .„.[^  N^oijo  .^V)|vi\  — ^  (sicj  -uo^^owo  v*^  t>j^j  . |y<\^;  o.^*joVi  ^  vOä  looi 
^►^01    .-Lq\    [siCi    ^Ü^KwJo    -.t^ooi   Iv-iJd/    N-^o    . -ujol-p-ioo    IS-oOi    lovp    .wUüoK.m-io    ^-oo,    U-i^V»    .  w^ajoN^jjo 

^t^      -tOofo        ■;-■■".•/"       Kj/      |0)j>      O;       .    (sie)     ;.Jja-iLo       Nj(      ,_a3;       ;.i-H-      -t^^'      V'>»       -y^'.'      V""»!      °^^     V»!"»!-! 

VJo/o    V^^J^    lJL-1.0    .j.La^    ^L(o    |v.>jn|    N-.J   o/    Iw-p    ;.J-H-    -^-^/o    .;^-...m3o    to/    Ui^V^;   o|    .-j-ij^o    (vj/    l-iTiit! 
^.    ^ajovi,    3;    ;io|j    ^^o,    .^ol^ii    001    -Ov     _^(    |Va»i    ^01    ^    ^-A    ^oLj.=Lk.    t^oj;     ^aü.     p!     VJo/    ^ooj     .^oovi 

.  jo  ^oii.  o^)  .oCsocu».  ■ —  b  Corr.  ^;  pto^  u^;.  —  c  dorr.  u>o-^.  —  d  Marg.  ^  <^~^ii  ^^^^  .U^l; 

.|jL,j^  y,a^  ^  LiU  ^^.-A^!  piv.)  .;.Lol.;-.  l^^i«   "^.^oo  ./-»^  ^^-^-io  ^U    /-^^  "^»-vJ  (1;  >,l-ä^  (s->j^o  .•;-.!o(  ^  Wr^ 


is  not  1(1  roiifrssors  iinr  to  maiiyrs,  nor  to  lliose  wlio  liave  lired  and  rxcellril 
rill  toils  and'  laijonrs  of  asceticism  only  tlial  thou  didst  promise  (iiiil  r/uar- 
(intce  tlie  kingdoni  of  Iieaven,  hui  to  tliose  also  wlio  huve  vanishrd  and 
led  tliee  "  wlien  thou  wast  liungrv,  and  readily  gave  Ihee  drink  whcn  Ihou 
wast  thirsly,  and  not  onli/  in  thc  rujour  of  lifo  hat  even  ''  if  at  the  cnd  ot'their 
^Hfe  ilicij  gave  tliis  '  order.  Tlierefore  givc  rcst  to  thy  bondmon,  Christ'; 
and  dflircr  us  and  rcstore  us  to  ihre,  in  ordcr  that  wc  inay  be  admiticd  tu 
cntrr  and  inheril   a  litflc  of  tliy  holy  mountain". 

Anothcr. 
',\:\\  —  IV  —  V.  —  «  Thou  takest  away  their  breath  and  they  die  »  '.  — 

1.  Gorr.   '  toilcd  in   '.  —2.   Mallli.   xxv.   31-'il  n    linl,  wlien   llie  Son  of  man  lialli   coiiic  in  \;\M). 

and  all  ....  wlio  scpaiatctli  llic  lamhs  from  Ihe  goals of  llicso  lillle  ones,   my  bietlircn,  \o  did  it 

■  ( jo  i^lc.  ».  —  S.  CinT. '  and  evon  '.  —  '1.  Corr.  '  own  lifo  gave  the  '.  —  5.  Corr.  '  Saviour  '.  —  6.  Is. 
i.xill,  17,  18  hss  «  Whcreforc,  Lord,  hast  thou  made  us  lo  slray  from  lliy  way,  and  hast  hardened  our 
hcarts  thal  wc  shoiild  not  fear  Ihec?  Return  for  Ihe  sake  of  thy  bondnicn,  for  Ihe  sake  of  the  Irlbcs  of 
Ihy  inhcritance.  In  oider  thal  wc  may  inherlt  a  liltle  of  thy  holy  niountain.  Our  oppressors  have  Irani- 
pied  on  thy  sancluary  ».  —  ".  Ps.  civ,  2!i. 


;:555]  0.\  Tllh;   DKI'AIIIKI).  767 

^^<^i  joo,  ^   joi^^;  jtsI^Lioa    r^TTS   OCH   ool   ]J  /    .'^X    '^yt.NJ/    r^LjJ3 
tAymon  >U^  )«»•:*/  -Ol  ^^>^  .T^tfVi^  m.j.3  ^^^^    "j.ia-*QJ   ,_fc^   .'jjäo.VÄ 

^   h^r^  ojj-n'n   rdin  ''^l^l^io;  j^o^^  rsliXLxln   J^,    It-ä^ 

a  Corr.  ^»i/;.   —  b  Marg-  l;_:>o/o   ^.i.  r.^.    M5>-I     ^  IS^Jo    :;.i.Nj(;    oii^ji-5    to-^xiii   ^^.i    ^joj   ^.go    .|^--;J> 

.)Ul_,     I  ims  ^aalLo     .j^    )-ioL    |i;V;o    |_sqj    .  ^.V.,    ^^.Jeä^     \o    c>u,C>o|l.    paßj    .^IS.i-^00    |^i/     (.{wA    '.ovJLio     ^a3|L    P;    ^ 
.^.asoiL    l^ai^o    Nj/     l^a^;    "^^{00    .NajiljL(    ögi^)    )^;p    j,a3o,L.    (.io^i    .|  vi..S    ^a.3|L    ^..-g^/;    |Ki.o,jo.    C     CoiT. 

"^.-^.i;.  —  d  Crirr.   t^uai^Njj«  p.   —  e    Corr.  icooo..  —  f  !Marg.  yooi^ii.   to|jj  p^^o  _ixjo  .u^t< 

|^^^k^*L  .  |.v^^fts\    ^^ot    ^ov^    y=^*l    ■  P^    l*<^^^-3   ^ofo:»  ^ ..» in  I    . );  v>..    .oNjlj    .  |Lo,^    ^oN-ju    '.pdf    jia^    ^^^^    [  n^  O-^ 
l^^>;   I.  m..N    .J^Oj;3  ^\3    ^    |Co.io»    Nso     'r^^l    ^oLo   .^^*-»-'«l/    ^    )Laio    ^;Vs     .6u^l    |.^aiä^    v_oo^     ^^.^     .)»Ot    ^^ 

.  poi     |»a^    ^\i.     )ov^    ^^J    )C^— u     .^^o     <>v^     ^-„acDt    PV-^    QJ01     .,j-o»a£3u3    v®'*'-      ' —     g    CoiT.     |N  vi*-o.    — 

1,  A  <»■  —  1'.  I)  <?oi^"^v  ^v^M;  SO  I7.1:!(;  14,71!  l'i.r.ri  IT.I'iO  17. -273  \'al.  Par.,  wliii-li  li:ivP 
Ulis  hyiuu  in  anollicr  vrrsiun.  IS.  8l()  lias  mir  Version  and  ai;i-c'r<  uilli  .\.  -  3.  .\  ^3-  ^  '1  B  I^mo»; 
~n  Ulf  otlior  vrrsion. 


Tliroutfli  tlie  transgression  ^committed  bv  '  Adam  llic  lic(/iiinln(/  of  um-  rare 
\v(>  lieard  tlie  words,  «  Dust"  tliou  art  and  to  dust  sliall  tliou  go  hadc  » •' : 
and  in  consequence  of  '"such  a  ^  senlence  f/ri'i'di/  deatli  lias  sinrc  Ihnt  llnic 
swallowed  us  up,  liaving  bij  slicitf/lh  prevailcd  '  urcr  us.  Bul  agaiu  lie  wlii> 
is  thc  San  and  \\'ord  of  God,  liaving  beconie  a  man  ^willioul  Variation, 
romovfd  all  ''  leai.v  «/  iiccpiiu/  froin  everv  face  '  nnrl  causcd  tlinn  to  pass  (uroij, 
\i\-  mcaiis  iif  llii'  i'isiiig"  [rani  (inidiif/  llic  deatl.  TlHM-clbre  admit  thy  bondmcn 
///  ///(/  i/racc.  C.linst.  nn  iIm'  da\  of  lli\'  coniing ",  irlwii  Ihou  slialt  shiiir 
j'riDii  (iliiivc.   In  (TS    /(/(l(i   llii'c    willi    lli\-   cliosen  (iiid  jusl  ducs,   siiijiiif/,    «  Lo! 

1.   ( !oi'r.  '   in  '.    —  ü.   (ajir.    '    Karlli  '.   —  3.  ('luii.    111,     17-20    1   .ViiU   1  1  .Vilaiu lii\    lilo.     1  lioriis 

and slialt   lliou   ivliirn   '    ».  —  4.  Corr.    '  Ulis  '.   —  5.   (Joir.   '   beeii  Hlrengthencd   '.  —  O.  Corr. 

'  unvaryini^lv,  removed  every  '.  —  7.  Is.  xxv,  G-lo  ;..v.v  «  Aiul  tlie  Lord  of  Sabaolli  sliall  do  to  all 
nations  on  tliis  iiiountain,  tliey  sliall  driiik  wine;  lliey  sliall  anoint  tlicinsolves  witli  oinlnient  oii  tliis 
niouiitain;  deli\or  all  llirse  lliings  lo  llie  nations;  for  tliis  coiinsel  is  npon  all  tlie  nations.  Dcatli. 
liaving  beeil  strcngthencd,  liatli  swallowcd  up;  and  agaln  he  halb  caiised  overy  tear  to  pass  away  from 
every  face.  The  shanic  of  llie  world  hath  he  made  to  pass  away  from  all  thc  eartli;  for  the  inouth  of 
Uip  Lord  halb  spokcn.  And  they  sball  say  on  tbat  day,  '  Lo!  our  God  on  wlioni  we  hoped  and 
ixulted  in  our  salvalion.  This  is  tho  Lord  for  ulnini  wi'  waited  and  icjoiced.  God  will  givc  fest 
lipon  tliis  niomilaln  '  ».  —  8.  Corr.  ■  iicsurrcolion  '.  —  !).  Corr.  '  revelalion  '. 


70S  IIYMNS  OF  SEVERUS.  [3561 

'^Q_io»  .^ooi  ^jö;  r^iia-xuna  ^o«   '^'S-ol  s-oiois^»  oö»  yoi:Ss  )oi;\ 

^•^j  73jA.l"n    |K.,w.*j   .rSf^a-xiia    ,^iv>nn  Vl/o  ^^i  .  "i  <t.   OCD   oi^n   )-Vio 

LaLSK.^«'     T^-    "^    .    N'^    vwio^jo.  ^i.o;^K5j>o   .>u.*^o;^  /y«^   loC^    ^3     Cf3    —    OiS>Jl 

aa  >.a^j/  v-«^^  OCH  .UT-*;  jjscLb.cui  Ioün«  rC^nV^  r^oa^  Xk3  ^*_3L*^'tooo 

a  Corr.  ^-v^mio.  — ■  b  15  luar}^'.  on:^  „:>  ou-».  —  e  Corr.  Ii'm;  i-uias.  ■ — •  d  (.orr.  pjam  i  we 
miist  corr.  .  l'or  v  .  —  e  H  niarg.  .as.<  oöt  liojopo  ^».  — ■  1'  Corr.  pyi-v.  —  g  Corr.  oo,  i  sie). 
—  Ii  Mart;'.  \..-,m  u;...  ^j^o     sie    ^i^»:^  ^unj  i.o,   ~*.^ooo  .  ^i.\>.   o.vi..;  yi\  loiSv  ioä^o  ^olo    .  Uj^/; 

.O-Oi  [.j>      t*-.^       I  V  V      ^^v-io     .  &i^      ^A3L£Cl^ot      ^ojöi     ^ooii^.:!^      yOOw^Q^       .  ^a3^ — Cl.:UlNJ^      ..OQ-a*J      1JLX./0        .V..010N-/     yW^ 

yxxia    ^oiiK      ..jiN^.    i     Marg'.      ^l(     ;-»^      Ul     •(— o>      -n^vN     y.'vV.IS-^    ^ooo,L     P;    ^aojikjj    ,^;  n  vi.nn    .  Ujq\; 

o^  .  yi  .:in       QAjk::./o      ^1  .^'^f      ^-»     ^aajo>n\*  I     .  ^n -\ .  -^  -1  ^'^ic.3     ^ooi^.J    öi.\  vifi\      yi  n  viN    ^n  ..•^»  l     P»      |jl-/     -.Itotii-o 

.^oaNJijaj.  — j  Corr.   ^axal. 


nur  (inj  Oll  wlidiii  wfi  Irush'd  '  and  ftxiilti^il  ///  j(ii/.  I'liis  '  is  tlic  Lurd  Un- 
wlioni'  WC  liave  waitcd  aiid  liavc  Iicmmi  dflii^htcd  (/////  /(///.  Ilc  wIki  is 
(Mir  !iii|)0  will    in    liis  lucvcfi  i;'ive  iis  crrrlKshni/   rcsl  i). 

.\uiillicr   tili    llidsf    lliiil    (I rc   liriiii/    carncd   In    Intrinl. 

•V.i^)  —  V  —  II.  —  «  God,  by  thy  name  save  me  and  by  thy  niight  judge 
me  »  '.  —  After  llic  ^soul  is  scparaied  '  and  (IcjKirts  IVoni  ils  i/nLcfrl/nir  llu' 
lnid\,  ^\l  waits '■  l'or  llic  (lrea<l  /Inal  jiidgiiienl ;  Iml  tlic  Lord  mir  (rod  llic 
loiig-suHering '  and  great  in  gracc  "*  is  tlic  judge.  Accordingly  blessed  ' 
are  all  tliey  '"  avIio  hopr  and  wiüt  fnr  liim,  aud  /'//  incans  of  i/ood  derils  preparc 
llicinselvcs  l'or  llic  cnd  of  lifo  :  l'or  lir  cricd,  sin/in;/,  «  In  your  paticnce  " 
ve  '"  possess  your  souls  and  ffnlasInKj  lifr  ». 


I.  Gorr.  ■  liijpi'd  '.  —  •>.  Is.  1.  c.  —  S.  ('.oi'r.  '  jjiiii  '.  —  'r.  l><.  i.iv,  3.  —  5.  Corr.  '  Separation  ol' 
llie  soul  '.  —  fi.  Corr.  ■  (liiere  is]  wailing  '.  —  7.  I's.  i.xxxvi.  l."i  (not  qtioted).  —  8.  Corr.  •  morcy  '.  — 
'.I.  Is.  x.\.\,  18,  l'.i  /..v.v  «  .\nd  agnin  llie  I.niil  will  sla>  lo  liave  meriy  iipon  von;  and  Iherefore  ho 
sliall  be  lifled  \ip  to  liavc  mcrrv  upoii  \oii  :  licciuisc  llio  l.ord  oiir  Cnd  is  tili"  judgo;  and  liow  sliall 
he  leavo  your  glory?     HIcsscd  .irc  all  ilicy  wlio  wail  for  him ;  hccause  a  holy  peoplo  sliall  sil  in  Zion  >'. 

—   10.   Uninlclligible  (-orr.   —   II.   I,iiko  xxi,  1'i-l'.i  «   IJnt  deterniine and   your  brethren  and  your 

Irionds vour  souls  u.  —  12.  (loir.  •  \e  shnll  '. 


[357]  ON  THE  DEPARTED. 


709 


'<-|l;./ 


♦  )^a^V    ^^  s.^^,.3   -U^-icu  ^j  l^oii^o  •.''j.iCL-.V  -t^-C^Jioi   jLj  Iv^ 

a  Corr.  |ci.i^,  „..^^x,  ^.  _  b  Marg.  ^-^o,  ^o,oi^(  i^p«  p«  ilo«  o(  .;,;^,.  —  c  Corr.  rsy,^  ^. 
-  d  Corr.  i;^.  -  e  Corr.  ^,  ^,  oc^.  _  f  B  „larg.  „toc,  ,.,^0,  ^.  -  g  Corr.  -0,.  - 
h  Corr.  pu;  coai.i. 

1.  A  om.  —  2.  A  oi>.nniN. 


336  —  VI  —  II.  —  «  Hear  this,  all  ye  peoples  »  '.  —  Very  terrible  even 
in  words  is  the  end  that  Icads  out  of  this  lile  to  those  who  are  jet  alive. 
Before  the  departure  heiice  it  Hg  impossible  for  it  to  be  known  to  amjone  how 
bitter-  it  is.  Because  I  have '  endured  the  experience  of  this  I  tremble 
before '  the  prospect  of  that  awful  Standing  before  the  tribunal  (ßv-rj^a)  of 
Ihn  judgmrnt-seat  :  and  after  this  I  fear  the  threat^  of  the  just  senlence, 
whcn"  tliou,  Christ,  God,  shalt  say  to  those  '  on  the  right  band,  «  Come, 
blessed  of  my  Fat/u-r,  inhei'it  tiic  kingdom  of  lieaven  which  is  prepared  for 
you»;  but  to  those  on  the  left,  «  Go  frorn  me,  ye  curscd,  inherit  the  ever- 
lasting  fire  ».  Therefore  I  %  and  entreat  thee,  admit  me  to  those  merciful " 
words,  and  to  stand  on  the  right  band,  my  Saviour  great  in  mercy. 

1-  Ps.  .\Lix,  2.  —  2.  Sil-.  xLt,  1  Lxx  „0:  doalli,  how  bitter  a  tliiiio:  is  the  rccollection  of  thee'  »  — 
■i.  Con-.  •  can  in  no  way  be  shown.     Ilaving  '.  -  4.  Corr.  ■  af.  -  5.  Corr.  '  expeclation  '.  -  G.  Corr. 
m  wh.ch  ■.  -  7.  Matth.  .xxv,  34,  41  (not  quoted}.  -8.  Corr.  representing  ?aävOf<o;:o;. 


PATR.    011.    —   T.    VII.   —   F.   5.  5j 


770  IIYMNS  OF  SKVEHUS.  [358J 


'.■iiv-; 


;<>  -^  '^  J^^N.io  ')i .  mi  'to  Jv^  "^^-^  JJi-S^?  l-«J»^»aÄ  T^tfumnT^  T^Llno 
^o,_fi;   oöt  jjui-^    ^^.-.JO!  ''oJLio    .r^XJjO   \-^\-^  'K.^.^oo   '  )lv-t-io  otKioi^ 

^  ppo  l(^  ).jL3K-ja  cjaiu;  oi-ai:^  oou  . *  jcoaAÄ"\Tua  UJ^^l  ')i-Ui 
^)eLl«i  joiSiv  cry^n  rslir^  rdia  .KJ^;1/  jJo  Kjl*^!/  .>*o;  rdiiaj  ^>as. 


Hi;./ 


a  (!oir,  ^J^^^i;.  —  b  Corr.  .o.  —  c  Caut.  oyoo.o  oilo;--,jo  (|jrolj.   to  cover  u>\^^  t^^xjoo).  — 
(1  Corr.    -oiotv..|  itii  l'iillow  .   —  c  Corr.  -oia's.i  ^a^j..   —  f  Corr,    |^..l^J^»^oo  ii.  —   g  Corr. 

(sie)  )l...,5CO  ;..oa-V. 
1.   A    |lm.i''ö- 


AnntliPr. 

'■^'M  —  vii  —  VI.  —  "  Fear  hath  fallen  upon  me  and  the  shadows  öf  death 
have  hidden  me  »'.  — ^\  terrililc  Ihing-  (uiil  anfnl  is  tlie  Separation  oltlie 
soul  IVoiu  '  the  boiiv;  and  bv  cxperietiec  only  is  tlic  ^bitter,  painf'ul,  and 
(listrrssj)il  laste'  ol'  it  known.  Who  therefore  is  tlie  man  wlio,  bcfore  the 
tribulalion  eome  '  (iiid  ovriiakc  liini.  Iiath  given  liis  lioart  to  rcprnt  and  be 
tiiriied  tu  tlie  Lord  iril/i  liis  irlndc  snnl.  in  Order  tliat,  wlien  be  walks  by 
this  road  Tfrom  wliich  tbere  is  no  oscape",  he  niav  say  with  ihr  pnipliet 
David,  i(  1  liave  prt^pared  myself  and  have  not  been  IVightened;  /  hospech 
thce,  God,  have  nierey  upon  me  according  to  llic  y;veRtness  o'f  tliy  mercy  ». 

.\ni)llicr. 

X\H  —  VIII  —  VI.  —  «  Man  is  like  a  vapour  »  '.  —  U'  tlie  melancholy  on 
accoaiil  of  the  ih^paiture  IVom  tiiis  lue  had  iiot  the  gladness  of  the    hope   oi' 

1.  1'?.   L\,  5,  ü.  —  -J.  dorr.  '  awsonie  '.  —  .'5.  Coit.  '  and  '.  —  'i.  Corr.  '  bitterness  and  misery  '.  — 
.'i.  (.^üir.  '  ?tund  iiiJMii  liiijj  '.  — t;.  Cui'i'.  •  iiR-vitablf  '.  — T.  I's.  lm.iii,   'i. 


|359]  ON  THE  DKI'AIITKI).  771 

OTVA  ^^    T^na  I-jl^;    ^^^■^-^    ir'^i?  )Ll!^    ^.iJ^oi;    ),:ba.Xrt  >  \o  .-jlal^« 


pOtOJ   jL^      ■■■\^'    t3^.:iO!    o,M-^   ■■•U^;     M-x»    '-»1   /toi.     '^j    "*-^oc   O    «^ y^«OJl 

oV^;'l/f    >  .«X . /    ^.qa3A*\\o  .)ja.^y;;    'yOOiill   ^0(oK_/    TUXTVjCOaci   |v->VA 

)^,_io  iur^  .^jia^  rC^l'n  jJ^i^;  ).^:a>o-5  n.xLjo  ou^^^^o  .K^|»'m  >. 

a  CoiT.  ILoji^vic  (sie).  —  b  Marg.  M-m  .|Lq^.;ji>  )e,in\i  .tOvoioc  U^/  |l-aa.-;jio;  Itofi.ym  .N\<>ias> 
■  livi»  tv^l  |l\.  -dl  ovV^i  |Lo|i.  dCs-aj  l-«-i',-»^  ILo'^t^.  —  C  COFl'.  ILoji^v«).  —  (1  (loiT.  |.oi  "^-^s-io.  —  t'  Marj;'. 
.  ^j-^<ci3    uOtol^/*    |i-<i^;     l-i^^^o^    *~^:~/!    V^^^    ''^*^'_t  I    OfLo  an,  ,•>*    \^^^^l    -PV-^^^!'    —    ^    COTl'.    . .  -n;-o;.    ■ —    ^'    (.Ori*. 

)oi.(x».  —  h  (.orr.  ^>n..\ -. 

1.  A  i't-oll.  —  •>.  X  t:^>-»V  —  3.  B  \l-i-t-  —  4.  B  um.  —  5.  B  j   —  ti.  A  övC^/    —  T.  A  ^owUU. 


the  resurrection  fmiii  nmoiifi  ihr  ilcad  conjoinod  to  it,  everytliiug '  would 
be  in  tnitli  \an\\y  ov  emptiness-,  aiul  oinptiness  of  fiiiptinos.ses.  Wliere- 
fore  I  praise  tliee,  Christ,  God,  who  Ihniiu/h  thij  daüh  didst  dissolve  '  and 
destroy  the  power  of  death,  and  madest  the  end  ol'  this  life  ^of  timi> '  tlio 
beginning  alrcadi/  of  the  evcrlasting  life  rthat  passes  not  away  ^  wliicli  is 
Itrornised  :  to  which  that  I  shoidd  he  admitted  is  of  thy  gift  only  %  merciful 
one. 

77//.V    is   Ihr   (■(iniixisiliiiii    uf  Ihr  holt/    lidlilmld,    liishaj)   (if  Kdrssii  '. 

:!39  —  ix  — VI.  —  «  Because  from  thee  is  a  fountain  of  life  » '.  —  «  The 
city  of  the  great  King  »  ''.  —  Indl  of  Irue  and  siipnt.wnsuu!  light  is  the 
righteous;  and  lor  (dl  tliose  who  have  lived  a  saintly  life  there  is  prepared 
and  reserved    the  enjoymcut   of  good  things    ///((/  /^'/v\   noi   atruij.      Ihi   Ihnu. 

1.  Eccl.  I,  2,  3  t.T.v  .1  Vanily  ol'  vanities,  sailli  Kolieleth;  everytliiiii?  i.s  vaiüly.  Wliat  is  IIil-  piulil 
to  a  man  in  all  liis  loil  wlierewllli  he  toilelh  uiider  llie  siin?  »  -  '1.  Cciri'.  •  ol'  vanities  ' '  ?  V  — 
i.  Heb.  11,  1'*  fverhal  difl'.).  —4.  Con-.  •  presenl  '.  —  ."..  Gorr.  •  withoul  ond  '.  -  li.  Corr.  '  (IIumi  unh  '. 
—  :.  But  see  p.  ISx  noie  fi.  —  S.  H.s.  xxwi,   Ki  i.xx.  —  9.  M.   xi.viii,  .'!  i.v.v. 


772  HYMNS  OF  SEVERUS.  [36p] 

^^.-OA  -.y^)    ')hr^^    >qi  nia   dJJT^  p;   ^^^oü^  -V^!   l^t-oö^^  o  ^../; 

a     Marg.     .pAo;>    l-u»-:    piiQj.i.     |l"'-^     ...-mo    l^io...»     ■  -».mj;     •.0|l<-i-i.(,;    ^.ccio^    ^»i    (1^    ^;-oNj     .  ciuLyj. 

—  b  Corr.y^.  (to  follow).  —  c  Corr.  ;..q«.  —  d  Corr.  pvio.  —  e  Corr.  ^öi..  —  f  Marg.  ■u^[\ 

>-^iL    pv   .^  /-fi/;   Ir^i-    !'•;,   ^r    ,J-   .Nj(    vOj/   I-Vio    |-»0)O    .^ov^    ^^io  .^NanXilo    .,±io    jJ^\   C^i^oil;   ^^^oa 
1.  A  f^^^f^   —  -*.  B  Olli.  —  a.  AB  pl. 


Lord  God,  grant  to  thy  bondmea  in  thij  cjrace  to  stand'  before  the  throne 
of  thy  majesty,  and  to  find  mercy  in  the  form  of  help  at  due  time%  praisc 
to  thee! 

Anotiikk  01'  TUE   HOLY  Severls,   avhich  was  composed 

CONCEIiMNG     Tili;     l!Li;sSEl)     PeTEII     WHO      WAS     HIS     SYNCELLUS. 

;J40  —  1  —  III.  —  «  Because  none  that  liveth  shall  be  justified  before 
thee  »  ■'.  —  All  the  righteousness  that  '  coines  j'rom  man  is  before  thee,  //*(/ 
Lord,  a.s  a  rag  of  her  that  sitteth  at  her  menslruation '' ;  bnt  thou  as  being 
merciful  justifiest  all  those  tliat  liavo  loved  ihy  cominandmenls  :  the  wliich 
having  loved   und   l'ollowed  thy    bondman    took   iip  thy   prccioiis    Gross    and 

1.   lieb.  IV,  IG  'I  Let  us  openly   draw  ncar of  necessity  ».  —  2.  Corr.   repiesenliiig  eCxaipto;.  — 

:i.  Ps.  cxLii,  2  Lxx.  —  4.  Corr.  '  of  '.  —  5.  Is.  lxiv,  5-9  ;..v.v  «  Lo!  Ihou  hast  been  angry  and  we  havo 
sinned.  Therefore  we  cired  and  \ve  all  becamc  as  unclean;  and  as  a  ragof  a  woman  in  menstruation  is 
.ill  oiir  righteousness;  and  we  all  feil  off  as  loaves  because  of  our  lawlcssnesses  :  tlius  shall  tlie  wind 
carry  me,  and  liiere  is  none  thal  calleih  on  thy  nanio,  and  that  remembereth  to  hold  firinly  to  thee  : 
because  Ihou  hast  turned  thy  face  from  us,  and  hast  deliverrd  nie  up  because  of  our  sins.  And  iiow, 
Lord,  thou  arl  our  Falber,  but  wo  aro  all  clay,  the  work  of  thy  liands.  Be  not  angry  wilh  us,  Lord, 
for  evor,  and  remember  iiol  oiir  sins  in  season   ». 


[3611  ON  PETER  THE  SYNCELLUS.  773 

I^Xj^P    y-floa-bd-us  .'jlayf^;;   j^so^^    rS.k^O   ^;—»o     T^XkJX»  ^jä.^< 

._.oj  ,.  K»-^  g»  jT.^    iur^  ^cx.rS^-3   ^_*.I^O|  ssJ^ä^^  /o»-^   jooi  jJo  )-«--  ^-^ 


)lovi>/   vJL*»;    ">-OiaiO"f^b.i    oot  v|i.a-»j  r^ü  ^^a:^?  --j-^  sovI  —  Ol  —  C3   —  poA 
'J-V^^iw/a  ivjiflr^  ^-ivioTX  rS^n^r^  ^   :''saLfiO«x.  jloÄaüLS  ).^b.^o  ).a-;jo 

a  Corr.  i-v!  Iv^o^-  —  b  Corr.  im>"  •».«  -oiüs;  ;.9oi|.  —  c  Marg.  m^^  ouoj.  ooo,  ^)/  ^o  .M>Qi.! 

,9|o     w^o,aIai.o   oilJ!^)l\o     :  oitai.p.o   -oioi^^o    ovioi:^o    wOiooli,  p.co    ^^o    -Loi.   |L'(;    ^     .  yooi:».    ^io(o    ^..j^l;     ItX,^» 

■  A    loou;    --iiLio     li.    lj^iCLi.L     -...-ilSj    IL/o    W.i>.^j      ^^-JiJ    ^^•     rjM     ■ --^     |oov>>      ~-3J.io    ti.    |,a^\1     .■oh°ii\.     — 

d  Marg.    ycovc.-/'   v°-'°l  v^^-ov^o    v^^^-s^^   loV^I^    v'— jjlm    ^^o,    ^otv^.ooi    .U^p    V^-^  ^ol^-"!)!    •(•   l-NJ-'a^! 

_ja-Do  [v-oo  ^oov»3i„; .  —  f  CorF.  pÄ-V.  —  g    CorP.    ^»V^r.    —  h   ?*Iarg.    .-o,a:;p.  .a»a.    ;-jo(o  .|[s-v^! 

^    ^ma-     tv.^^0     .^axÄi    pLio    w^iov^    attjo/    .  lo^SK    ^oi^    P;too    o^i.Co»    .  ^jo(o    "^vjiu|   -^iJA     .^xoa^    ,^joo|o 

■j^oüoj.    kiioi    ^     -^  ;    t^'f^    ^aajoLo     V-;^    ^aaii.    ;-J-oo     p^jnjo;    i-liof    p     ^^-i-co-/    ^*iii.    -aioa^    «-^r^ool 

1.  A  \i^- 


i  Corr. 


^^AJLA. 


loved  r<»f/  /tivrf  iu  thc  lifo  (//'  monastic/s»;.  He  studied  thy  holy  law,  he 
Tneglected  and  despiscil  his  '  flesh ;  he  rmdi!;/  Iiated  and  renounced'  kin  and 
country;  having  been  Lought  by  the  price'  oi  thy  pivcioas  blood,  he  ///  liis 
sagacitij  lived  to  thee  and  not  to  himsclf '.  For  all  these  things  du  tlnni, 
my  Lord,  reward  him  and  restore  and  (jrani  to  htm  rest  with  Uie  righteous 
and  the  riches  of  thy   great  mercy. 

Another  nn  Ihc  sanic 

341   _  ,,         V.  —  «  Lighten  mine  eyes  lest  1  sleep  in  death    » '.  — 
Thou  who  didst  brini/  (ml  the  bones  oi"  the  patriarch  Joseph "  thc  righteous 

1.  Coi-r.  •  turned  away  his   face  fi-om  tho  '.  -  2.  Luke  xiv,  25-27  «  And,  as  grcat a  disciplo  tu 

nie.    Whoso  taketli  not  up a  disciplo  to  nie  ».  -  3.  I  Cor.  vi,  20,  vii,  23.  -  '..  II  Cor.  v.  lö  (verbal 

ditT.l,  cited  as  I  Cor.  -  5.  Ps.  xi.i,  '.,  neitlier  P  nor  i.xx.  -  r,.  C.on.  i.,  2'i-2(!,  Ex.  xui,  l'J  ixx  .,  And 
Moses  took  Ihe  bones  of  .Josepli  witl.  liim;  for  Joseph  inade  the  sons  of  Israel  swear  >Mth^  oaths, 
saying,  '  The  Lord  will  visit  \ou  and  ye  shall  carrj  np  iny  bonos  hence  will)  von  '  ».  lieh,  xi,  22. 


774  HY.MNS  OF  SRVERUS.  [362J 

rSl*"l^    \*oi._i^---J  /     .{lQ-.ai\;    r^li^r^    'jJLicb.»   |to.ö^  oio-ooi;     yOJ« 

a  Low.  p;L(    .i-ocva.  —  b  Corr.  iv>o  n-^l  i.l;  iv^ä.  o,is:^io  ^.  —  c  Corr.  Ui^r   sie:.  —  d  Corr. 
1.  •=  in  ]iain(.  —  i.  \  "wa»»»-Jr 


and  llie  siihlime  in  (;hastity  "'"'  traiisfcr  '  //"/(/  to  tho  land  of  promise,  in 
wiiicli  thou  wast  about  to  pcrlorm  the  great  and  God-bffilting  and  iiipffahk 
mysterv  of  the  Resurreelion  j'ruDt  anianf)  the  dr<t(l,  wliicIi  also  gave  to  all  of 
US  the  tjrcat  and  surc  hope  of  regeneration,  (nir  Saviour,  ntakc,  nii/  Lord, 
recoUectjo«  for  thy  bondman,  who  ■  for  the  sake  of  the  saine  hope  //;  thrc 
iradily  received  ■'  the  yoke  of  the  lifo  nf  monastic /.«;/(,  and  practised  ascetir- 
isnt  froni  liis  i)oyhood;  and  give  hiin  rcst,  Lonl.  in  '  Ihr  niansions  of  lln' 
saints  who  rswcalcd  in  tlic  toils  of  '  constanl  labours  of  asceticism  according 
to  Ihr  aliandaiicr  o/thy  great  mercy. 

AnOTMKU     (>N    CI.KIU-.Y.MEN    AMI     ON    MONKS. 

342  —  1  —  V.  —  «  Lord  God  of  my  salvation  » ''.  —  'l'liy  bondmcn  heard 
llirr,  Christ,  God,  wheu  tiiim  saidsl,  «  He  who  dotii  not  rcadilij  take  up 
hiri   cross  '   and    deni/  himscif  and    come  aftcr   nie   cannot  be   ^a   disciple   to 

1.  Corr.  '  rouiovo  '.  —  2.  Corr.  '  siiice  he  '.  —  3.  Corr.  '  caiiic  uiulii'  .  —  'i.  Cori'.  ■  iiiiiüii^  '.  — 
."i.  Corr.  '  loiled  in  '.  -  6.  Ps.  i.xxxvni,  2.  —  7.  Matlli.  x,  :!",  38  (verb;il  iliir.i.  l.uki'  xiv,  2ii,  27  (iiol 
ipioted). 


[363]  ON  CLFRGYMEN  AND  MONKS.  775 


.um    »00..1. 


c  Corr.  lN,5-^>.  —  d  15  inarg.  ^[o,  t^i]  sie)  — bo^  [0Ö1]  |ia»^l:Äi'.  —  e  Corr.  <^i>.;.  — 
i'  Marg.  p(  N^^;  pov~^»  -/i-^-  -^:  p^  r:-r  ^*»i   ,>°-r^  •<?"  r^6^  ^°°'  "^^^  ^'-'^  -^  i>^.*^  .^a.h, 

.po^oo  |;av  ^oovV^  |,.  i  ..17,0  .  ool  :■  wa.^  --.pü.  —  g  Corr.  l^p,-  (sic).  —  ll  Marg.  ^^a;  v=udv^  .u^;; 
^d^j  .1;.^^  |oV^^.=  va^op  -.PW  ^  ^-^x^;  v'"»'»  • '^-^  l"'"^''  ^"^  v""^  '^'^  '^  >"^'^'  °°'  ''^  "^^  '^"^  "^ 
|la(o  -.IN.^i.o  v-'^wi.   vop.^J    p.o    .|L>-   pi(o    1^::.    U^.^  U.5,  loow    ■  v°='=''^  ''^^   '"^'    1^°    ■  ^-^r^   vOoM^oP   ;-^ 

..cs...  p^^.  |N»ä.  ^ooovj  p^.  p:^;..  ~  k  Corr.  pn.o;.  —  1  Corr.  up.  lo..;.  —  ni  Corr.  lu.. 
1.  .V  om.  —  -'.  .\  <-'«*/  B  xj)»»/;  cel.  \^*-l- 


me  »;  therefore  '  tliey  crucified  llie  llesh  with  its  '  passions  '  iind  (tll  ils 
lusts;  thev  meditateil  '•  inorrorer  in  ihy  law  ilay  aiul  night;  and  tliey  \\e\- 
comed  and  loved  tlie  Itlessed  sadness,  and  the  deprivalioii  of  all  Iransitory  ' 
pleasures  :  but  these  things  compared  with  thy  promises,  Lonh  are  dnst " 
and  ashes  :  Ibr  «  the  heaven  »,  thou  hast  said,  «  shall  be  new',  and  tlic 
oarth  new;  and  they  shall  not'  remember  af/ain  t'onner  things;  but  thcy 
shall  find  cverlastiiuj  rpleasure  and  joy  "  :  ibr,  as '"  the  (jloriom  days  of 
the  trec  "  of  life,  so  shall  be  the  days  of  niy  people  »  :  wliich  admit  us  also, 
<i\n-  Lord,   U>  lind  '-.  according  to  the  greatiicss  of  thy  mercifulness  ". 

1.  (Juri-.  •  [.JN  cll^apU•  ,.;   uiul   .   -  S.  Corr.  '  the'.   -  3.  dal.  v.   2'.-:2ü  «  Ciil  Ihry   ^^ho uilli  all 

its  passions  and  lusts one  another  ,..  -  '..  Ps.  i.  2  (not   qiiuted).  -  .V   Corr.  '  llial  pass  away  '. 

—  G.  Job  XLir,  r..  6  i.xx  «  Willi  the  hearins  of  tlio  oar  1  lieard  ol'  tlice  belorc ;  but  now  iny  eye  liatli  seeu 
thee  :  therefore  I  havn  despiscd  mysell' aiid  becomc  ccjntritc;  aud  I  luve  lockoned  iinsell'  dust  and 
ashes  »,  Sir.  x,  'J  '..v.v  (?) « -Vnd  liow  is  dust  and  ashes  lifted  up?  because  in  bis  Ufe  he  spurned  bis  inner 
members  »,  xv'il,  31  i-V-v  «  -Vnd  all  men  are  dust  and  ashes  ...  —  7.  Corr.  '  uewly  (niade?)  '.  —  «.  Is. 
Lxv,  15-18  '/..\-v  «  For  Ihem  that  serve  me  a  new  name  shall  be  called  which  shall  be  blessed  upon 
eart'h;  for  thev  shall  bloss  tlic  truc'  God;  and  tliey  who  swear  upon  tho  oarth  shall  swcar  by  the  Irue 
r.od;'for  thev  shall  lorgot  tlieir  foriiier  liibulatiun,  and  it  shall  not  ascend  into  llioir  hcait.  l'or  the 
hf.ave.1  shall  be  new  and  tho  oai  th  neu  :  and  they  shall  not  remember  the  former  things,  nor  yet 
>halllhe\  Cüie  into  their  heart,  but  they  shall  lind  joy  and  delight  in  it  ».  -  9.  Corr.  ■  joy  and 
delight  '.  -  10.  l's.  i.xv,  '22  i-xx  «  l-or  as  Ihe  days  of  the  treo  of  lifo  shall  be  the  dass  uf  iin  peoplo  >■. 

—  11.  Corr.  '  wood  '.  —  12.  Corr.  '  inherit  '.  --  1:!.  Corr.  '  niercy  '. 


776  HYMNS  OF  SEVERUS.  [364] 

I  «  •^t;    JLo    l\^    y-'h.    .   *No<\     :;.l.oL^-Ä  ;.;oo  ;Ooii.  vüo;:©    Ol    —    «3    —    uMna 

^^oi;  jLiKio^  ooi  jJaJ    ^Cl^^axi-IV  -.'voj/  >ö>oV3  V>^  a"\l73\'n    ')K  ..,■:> illi 

r^ci_L«f  ..'jiöl^w:^;  rdJ->i-xo   jiou  .a^«.  .rsfi\:uj  '^^)K\...:>^o 

a  B  marg.  [.ji.]ja.[.  oöi  ^].  —  b  Corr.  |n>o;.  —  c  Corr.  ^ooc».  ,jk>,   Vi  iNiyi.i.  —  d   Corr. 
..£.  —  e  Corr.  iis^a-^o  ^i!(.  —  f  Corr.  110:1..:^.  —  g  Corr.  i—ao«.  (sie).  —  h  Corr.  y.-i^  ^ov.o. 
—  i  Corr.  oi..cu.va.  — j  Corr.  |iq^.  —  k  Corr.  u^a,  (for  ^o,  j^i>  only?). 

1.  Ins.  above  line  in  B.  —  2.  .\  sing.  —  3.  A  ^(^s^o- 


Another  on  the  samr. 

343  —  II  —  V.  —  0  Save  thy  people  and  bless  thy  inheritance  »  '.  — 
Those  who  according  to  tlie  expression  of  ilio  i/irat  prophet  David  have 
stood  '  in  the  courts  of  the  Lord's  house  and  have  at  all  times  blessed  and 
praised  thee,  Lord,  do  thoit  on  the  great  day  of  thy  just  judgment  admit  to 
find  a  standing-place  on  the  right  side  with  the  just  and  rigliteous;  in 
return  for  the  '"praises  wliich  theij  have  suiuj  to  thee  requite '  them  with  the 
privilege  of  hearing  the  blessed  voice  of  those  who  keep  festival  and  rejoice 
in  thee;  in  return  for  the  couching  on  the  earlli  requite  them  irit/i  the 
resurrection '  from  the  ^dust  and  the  new  crealion  ';  in  return  for  the  wake- 
fulness  and  labonr  of  the  nigiits  admit  them  to  the  ghny  of  the  bodiless 
hosts  of^  the  watching  and  spiritual'  angels,  because,  all  the  righlcousness 
of  man  being  notliing,  by  reason  of  thy  goodness  only  thou  requitest  him 
with  such  "  Spiritual  gifts  as  being  merciful. 

1.  Ps.  .x.xviii,  y.  —  2.  Id.  c.v.xxiv,  2  (not  quoted).  —  3.  Corr.  '  service  give  '.  —  '1.  lUeg.  corr.  — 
5.  Corr.  '  earlh  and  the  resurrection  '.  -  6.  Corr.  •  in  '.  —  7.  Corr.  '  and  of  '.  —  8.  Corr.  '  spirlls  '.— 
'.•.  Corr.  '  so  '. 


365]  ON  CLERGYMEN  AND  MONKS.  777 

jjöuju.;»  T^T.jix^  |ju.>  ^^'^o.  v3/t\  aoa  .'r^Xu'xn  L-o;»  )jLi.^too  U^i 
..)-po  yi>-»  j^^i.))/  .^T^o^  iuAar^  ,5-*lsts-.  ),^^/  rsfT\Tvjj  "Tax» 

o  -\  s/'«    jN  I  %    jl»    )_ia_iä.W   _^/    ')lcLi>wJix;    ^^CUOQ  .jou^;   otN-^^a^ 
JN.ioaiLso  'r^X.':\\^  jlo-is^^o  |iar. ,.  m  ^  jJ  /  -.U^jsp  Q-'^  «©«i  V''^^^^ 

a  Corr.  \a~x  |L<iA>>ajL».  (prob,  to  cover  j^i>  also).  —  b  Corr.  r.;.  —  <■  Corr.  uä^^  ja.  — 
d  Corr.  Il^-oo^j  ^    prob,  to  cover  ^.  also' .  —  e  Corr.  u.=<"o.  —  f  Corr.  ;A. 


1.   .V    ^»»ri 


.•"^s. 


Anothev  on   the  sainr. 

344  —  III  —  VII.  —  «  As  the  ointment  upon  the  head  that  cometh 
down  upon  the  beard  »  '.  —  Thou  through  lliu  (jrcat  prophet  David  didst 
liken  the  ointment  (y-ypov)  which  Tby  way  of  a  symbol  and  typically  denotes" 
the  sweetness  of  the  suprasensual  savour  of  the  Holi/  Spirit,  which  Tis  also 
poured  '  upon  the  reverend  head  of  the  higli-priesls  and  upon  the  beard 
accordimj  to  the  law,  to  the  habitation  of  brethren  who  reside  or  dwell 
together  irith  one  anolhrr.  But  thy  bondmen,  Lord,  embraccd  not  only 
Community  of  habitation,  but  also  assemblage  and  concoid  uilh  one  another, 
in  unity  ivith  one  another  practising  asceticism  and  Walking  with  zealousness  in 
the  Lord's  house;  who'  passed  nights  like  days  svithoui  sleop.  They 
were  divided,  not  in  will,  but  by  old  age  and  youth  ptrhaps  and  by  varieties 
of  ages;  but'  wilh  psalms  and  spiritual  songs »  they  uttered  praise  and 
sang  before'  thee,  raerciful  one;  while  they  commanded  and  exhorted  one 
another  andsaid.  «  Sing  in  antiphon  to  »  (or  «  praise  »)  «  the  Lord  with  thanks- 

1.  Ps.  c.xxxii,  2  /.v.v.      2.  Corr.  '  symbolically  shows  '.  —3.  Corr.  '  and  flows  '.  —  i.  Corr.  '  baving' 
—  5.  Corr.  '  while  '.  —  6.  Corr.  '  praises  '.  —  7.  Corr. '  lo  '. 


778  HYMNS  OF  SEVRRUS.  [366J 

^)e*2s>jl  ov-iöja  ..jN^jofcs»^  J—i-io^  .^^iäIä  'cuiai-  iuAarcf  ajLi.:> 
^«^si./o  -.l-i.^  'v3?U:\  rcfcuL-rsf  ^ch^  .rduaox-  i^cdl^o^a  );K«,wa^ 
rcfi>a'nij:\  jLoj  M  .U*!";?  jLI^^iäi  r^\x^r^a  c^^cva.!^  ^o-j/ 

jlji   JLJ/  t—  ^»^  'tv-J^;   ''"'^^^  }il    Uio   ^yloJj/  *K.icv;?   )K.30täio 

a  B  marg'.  .»äo..  o  <>,    |ia«i.io  [^^o].  —  I)  C^orr.  ^.;  (tu  föUow  .  —  c   l>  mnrg.   na^c  ^^  ,»] 

.►CD.,    oöi[oJ   .)->o.[.    oöi].  d  Marg.    ^fr.:^   .INj-^Äi    ^.;;    l-^-Si»    IV^iv   ^»   ^-t^.    |.»^_\   fjvl    INaa»-     .tAcao. 

^(  .|LNj/  ^V-  Ui..|  looi;  001  ^.(  o;  .•l->\^  \^'_  loovJ  wO,ot^(  (jLj^a  f'  V^^  <V-^  ■  ta*"»^ ;  v|^f(  ^«>^  <»=>-!  U- 
Lo.io^  (\<l^"  )tv.»;  .•V«'>.  t\o  lj.<.>.^  IVi^  v;  -oi*»  :..i,iio,o  „OioN-l  U^.  a\  ^.  )_iat  .-^.«.m  P>.  |.»iVc  ^s. 
U^/;  001  .-Uj;  l^  Uia»  .|lNj(i  !►-.>..  oA  oot  IJ.i  0.1  bo  0/  .1..;^  ^.o  \sl.^i  Iju^j  looyi  ^>  |j.i-/  .  ;Aj;  -^I-^äj 
iJJVi  ^;    ^Q-aj    «o,aio,o    ^3;     i:^     ^-;    l-iids    .  iovJ.io     V\o    ^Ji9     |iovm\     ^(     .— J;      Pi.o      — i^l     \\<      (siC)     (yi«>i«V 

.  t»:^oL  i-kj/;  oivjo  .i-Ä'»'»-  —  e  Lorr.  p.o>. 

1.   IJ  i^^l-y  —  -J.   1!  v'»'»'  (sicj. 


o-iving  rf//  '>/■  70",  r//iif/  sing'  to  -  God  upon  the  liarp  (x'.')z;a)  ^//(  nttcrniicr  af 
prni.sp  ».  These,  Lord,  dpif/n  tu  rememher,  aud  bring  tlicm  in  in  fhij  ijmrr, 
iniil  ntnkr  flirm  to  dwrll  in  the  tabernacles  of  the  righteous,  wherc  is  the  voicc 
(if  jiii/  and  of  delight  and  of  salvation ',  and  the  hh-ssrd  iiahitatiou  of  all 
ihose  who  (iiid  sjiiritiutl  iilt'asurc   in  thee,  Luvd  greal    in  niercy. 

AiKithcr  (III   tili'  sainr. 

345  —  IV  —  V.  —  «  The  Lord  is  faithful  in  his  words  »  '.  —  Tlie  gifls 
of  thv  mercifulness,    Lord,  arc    \vilh<iiil    n'[)cntan((' ;    hnl,    sinoe  ^    there    is 

I.  I's.  cxi.vi.  7  iiicit  (iuoIihD.  —  2.  Corr.  '  lo  oiir  '.  -  :i.  l's.  i;xvil,  15,  i.xvii,  -1  (iK-illn'i-  (iiiolod).  — 
'1.  1(1.  cxi.iv.  l'i.  —  .").  Kccl.  vii,  20,  21  '..v.v  .(  Wisdoni  sliiill  lielp  tlie  wise  man  moie  lliaii  Icii  ruliM's 
tlial  are  in  Ihe  cily;  becausc  liiere  is  no  rigliteouä  man  upon  llie  earlli.  wliu  sliall  do  good  and  iiol 
sin  »,  Job  XIV,  4,  5  t-VV  «  i.'or  uho  is  liiere  IIjqI  is  puie  of  lllllri'  Nay  nol  one;  evon  if  liis  life  be  ono  day 
lipon  Ihe  earlh  )>,  xv,  I'i-IG  ;..va  «  l'or  who,  being  a  man  shall  be  blanieless?  or,  while  born  of 
Wüiiian,  as  onc  Ihnl  shall  be  righli'ous?  if  lio  trustetli  nol  in  his  lioly  oncs,  and  Ihe  lieaven  is  nol  clean 
bel'oii'  hini,  iimch  Ipss  man  who  is  fciul  and  uncican,  who  driiikoUi  iiiitiuilv  llke  a  hoveragc  u,  xxv, 
'i-O  L.Y.v  (1  For  liow  will  a  man  be  righleons  bofore  Ihe  I,ord?  or  who  thal  is  born  of  woman  shall  clpanse 
liimseK?  The  heavon  is  not  clean;  wlio  Iclleth  Ihe  sun  nol  In  rise,  and  il  halb  nol  riseii:  if  he  cmunuinil- 
flh  Ihe  moon  and  il  givelh  no  lighl;  and  Ihe  slars  are  not  clean  befoie  him,  mncli  li-ss  vaiii  man, 
and  Ihe  son  of  man,  a  worin  «. 


[367]  ON  PRIFSTS.  779 

'jLs/   :)^oj   \.^-A.x  jJo  r^i^cn  :\lKil  ^i^a;  1»-«.'^-   ^V  \^l  ••'«.\,^ 

.  T^T^  t  ^  Cn  t^yk^XM'Oo    p;i.,/    ^lo..aL.>i.^C^   -.1-4^  ^.^JM,^  JL^JCO  ool 

♦jjöis  "^^^j  Jlv—/ 
jaliiT\    dV^Tv     ^^    Ji.j/    '  jJ     PP»!  ■»fa.*^  -^v^  oA.^   —   vÄ  —   tv     —   o.aft->. 

a  Corr.  ua^   1.  p».;)  p..  —  b  Corr.  k-ijuamo.  —  c  Corr.   iuyit-mN.  —  d  Corr.  (i.o.  —  e  Corr. 
^.  —  f  Corr.   ^•^>-^"^    —  o-    Corr.   |LaVi-.\  ^si.  —  h  Corr.  it^oi»  ^^m  fsici.  —  i  Corr. 

^La^l  jo,^o.Vu  ^csx:je>  t\/  .  yloovV^  ^>  -» — ",  Ij^»  1^!  P°vi  -*■>  O'  ^.'  ^-^  ^^  .oi^^ioNo  ^aua — i  •. |'>»»\ 
.-Co/  ^;..3»  w.^  K^l*  oc«  ^\/  .  pbv^  -^»  loovJ»  ^-*.aji  o%«AJ  )ooi  ^^  |  ..«»^  ^l  Uaoi  .  övxio  -;■|^^^  ^i^  V^^<>> 
^«:>-(  ^oovVCv  |o.o,o  .  ..aoL  ■:.^;|  o\1o;  6,La»^  ^oX»^  p»3  (o(;  ,-io/  |Lv_(  |Njo^  ^/i  ;^(  .  ^lA-  Uieo-  MI 
loa  vC.|  |;oi  \i.^oo  .l-V^>!  •> J>!).»ii.Jo;  ouaii  ;«;  poviJui  |«S^  ^  Olao^J/o  .^aijA;  (-i;  |(Civ  oA  ^-oooSoJo: 
]-^^<    ^oioov^      '^^    tia_io"     (oouo     .  IffvS^;    ^ow    |-Oa-otJo    |j«3    J-io    M-^";^    loouo     .-Otaili.    Vjc.Nj    ^.Jo^lo; 

1.  A  US/o.  _  -2.    l:  ,,|. 


not  rrrii  oue  man  wlio  is  blameless,  uor  one  riglituoiis  wlio  is  born  of 
woman,  and  //(  //Ar  maniicr  llic  heaven  is  not  clean  nor  yct  tlie  stars  before 
thee,  Lord,  remembcr  tliy  grace  and  thij  (/rmt  mciri/;  and  in  fliy  clemency 
deign  on  the  (freut  day  of  the  resurrection  to  look  ^\u  gentleness  kindhj 
on  tliy  bondnian  ' ;  wlien  lie  says,  «  Into  thy  liands  1  commend  my  spirit, 
shdd-  ilcnii'iici/  tu   nie  and  give   ine  the  groal  niercy   Uial  conirs  front  thee  ». 

AnOTMEII    on    PlUKSTS. 

346  _  I  _  II.  —  «  Who  shall  go  up  to  the  mountain  of  the  Lord?  »  ■• 
—  Among  '  all  those  bouiid  witli  flesh  ihere  is  none  n-lm  is  worthy  to  draw 
ncar  to  thr^c,  I^ord ;  to  serre  and  minister  to  whom  i.';  a  grcat  thing  even 
l'or  the   bodiles.s   liosts  of  the  heavenhj  o^c.v.      But,  since,  nii/  Lord,  Hiaving  in 

I.  Coi  I-.  ■  L'ciiUv  iii]  lliv  iiiinisler  '.  —  2.  l's.  .xxiv,  ;!.  —  3.   Cori'.  '  Of  '. 


780  .  HYMNS  OF  SEVERUS.  .  |36f^] 

T£jl>3a_x.a  'jlojoisj  l^jLioAi  'K'^^/o  ;<A^^cvni^-i  K-vä1/i  ^, 

^yOjLiaJü   laju-ls;     ^U3k»0   K-,ajL/o    :)-io;   jJ;o    jl*.^S^o  )-~^;    IrST^r^Tn 

^  ^  "■";  ooi  oyl-i'n  r^ccLa.  ^,-i.iJ^o  \c>oi,ia:>.  Jjoii  rcTavx^xxjm  y^ 
^j  .r^iia-x-w.^  '';)a_wj>i;i  r^ax^v^  yi>-;  l--:»«»).-^  ;io^-o  -.Ui^  /'•«^ 
^w^ia-*V"n  r^-i^ax  _y._/  ..vx_^-i.\  ''jlojcH.s;   llaju^^a   r^ivacoo^il 

IK.   .    N^.     n    I N.    N/v;^    f>     ^.iO    f^     ;  t^O:^   N^ijeo    Iioä^.)    [oo..i     O    WT )  Vi  > 

lU,^    .o,[>-»j   cni-ij    tiOio  ^,(    .-oii^xy;    f^^o^  y«. .ot^!    ■■I--«'«'    ^>.QJ-    I  Slc)  yOtwtoL;    pbiü-io   |  ....N»    Mo)^    -Oio||- 

a  Corr.  (o>_a.^;o.  .loponj;.  —  b  Corr.  myit vi\  |ii.i-.\.  • —  c  Corr.   ^ocoo»;    Jicm.  —  u  Coit. 
J..I  (?).  —  e  Corr.  ^as  (sie). 

1.  A  pl.  —  2.  B  H  I^^V-io-  _  3.  A  om.  —  4.  B  »s,  so  14,  514;  cf.  index. 


thy  great  mercy  become  man  //(  truth  without  Variation,  thou  wast  in  thy 
grace  callecl  '  our  high-priest-,  and  didst  entrust  the  Service  of  the  priesthood 
and  the  celehmtioti  of  thr  mijsieries,  the  rational  and  bloodless  sacrifice,  and 
didst  think  fit  (ind  irill  tluit  men  ■'should  perform  '  this  scrvice  to  thee,  with 
them  ^  dci(/n  to'  set  tliy  bondman  also,  /////  prirst.  wliom  thou  hast  taken  to 
thee,  Lord,  beforc  tliy  judgment-seat  (ßvi(xa)  in  joii ;  clad  in  the  (jil't  niul 
grace  of  the  priesthood  '',  according  \o  Ihr  riches  af  thy  great  mercy. 

Anotiier  on   a   i!i.siior. 

77iKv    is    (t    ciric    hijiiiii.    and    it    is    mit    kiidirn    Inj    irhnni     it    uas 
(■(iiiij)iisrd,    nor    iras   it   [okikI    in    tlic  ('.reck. 

347  _  ,  —  VI.  —  «  Thou  hast  loved  righteousness  and  hated  iniquity  » '. 
—  Having  been   from   tlie  earliest    age   chosen  and    set  apart  to  (iod,  likc 

1.  Corr.  '   by   reason  of  Uiy  great  mercy  lliou  becatnost  mau  uuvarsiiigly,  tliou   wast  namcd  '.  — 

2.  Heb.  IV,  14,  15,  V,  5,  6,  9,  10  «  And  he  became a  high-priest  according  to  the  order  of  Mel- 

chizcdek  .',  IT-iii,  3  «  Tiicrefore ye   have  been  callod  by  a  lioly  calling  from  heaven than  bis 

bulKling  "  lall  wilh  verbal  dilf.}.  —  3.  Corr.  '  to  minister  in  '.  —  4.  Corr.  '  whom  '.  —  5.  Uninlelligi- 
ble  corr.  —  6.  Corr.  •  Service  '  (?).  —  '.  Ps.  xr.v,  8. 


[369]  ON  VIRGINS  OR   \UN-SISTRRS.  781 

jtoi    ''^».^«.^    .b^-3V^Ao    K^t-S   ^1^    Nj/    \.^.m  *>n  \    jL^:>o    )..»^;o    jjLSiOA 

.|jL-.ia'JA  U^-^LiLio;  );cL^-3  y^:^  \-^^l°  ^»  /-^^  .^iov-io»  )io«^^  \.*St. % 
<'\lö.^l   IN-.',:-;    N.-.»©/    )tC^oKJ>  ^^5s^;   jlV—/ 

vs/   .1,):^    (Jao.!;   )on  *  ^  |J;   ''|_Ao)^-3ia    rdnnja  ia^   «.rcfcalrd! 

a  B  marg.  ..^o.;  oö,  )!aio^ie  ^.  —  b  Corr.  is.o.  —  c  Corr.  MaJki.;.  —  J  Corr.  ^/  i,to  pre- 
cede  or  to  replace  o  V  . 

1.  A  l^^oto»-  —  -1.  A  |£>>aa:ii^  coir.  I^a«"^-   —  :i.  A  pl. 


the  chosen  and  great  among  prophets  Samuel  tliou  diJst  set  thyself  apart 
and  offer  thyself  as  a  rational  oblatiou  and  sacrilice  to  Clirisl.  Therefore 
he  suprasensually  decorated  and  adorned  thee  with  the  rohe  of  the  priest- 
hood;  and  he  exalted  thee  to  the  admired  seat  of  the  spiritual  elders  '  :  hut 
he  has  removed  thee  aiid  placed  thee  instead  among  the  ronipanies  of  the 
heavenly  utterers  of  praise.  From  above  therefore  bohold  and  visit  us,  O! 
sacred  one;  and  tend  this  thy  flock  and  deliver  it  froni  the  cvil  one  and 
the  suprasensual  \v(ilves,  onr   saintly  latlier. 

Amiiiiicii   (»>'    \nu;iNs  du   nln-sisteks. 

348  —  1  —  V.  —  «  Lord  God  of  my  salvation  »  '-.  —  By  beiug  born  of  a 
virgin  inotliiT  in  lii.'  ilcsii,  Christ,  God,  ihou  didsl  introduce  tlir  purily  of 
virginitv  into  IIh-  race  of  niea;  and  by  lUterlt/  anniliilatiny  and  dissolving 
the  power  of  (Iratli  by  incans  of  the  C.od-br/iltinf/  Uesurrection  thou  didst 
(irnt  «//(/ sln'iiglhcn  evtMi  th(!  wruk  rcniulc  of  imr  '  race  for  the  bodiless  war 
aud  conllicf    amiinst  '   the    liends.     AcntrdiiKjhi   tiiy   bc.ndinaid  also  in   this 


*»' 


1.  Ps.  cvu,  ■il  (iiül  quoted).  —  -1.  Id.  lxxxviu,  2.  —  3.  Curr.  '  llie  '.       V  i:uit.  represenliiig5i«Xri(?). 
5.  Ciirr.  ■  «illi  '  i'lil  '  of  '). 


782  ■  HYMNS  OF  SKVERUS.  [37Q] 

•^\  -^  »  )1qAoN-j>;    rdt^n   )v.-^x.\    ./'"^J  JVio     )joi   JVJiJD   ^*5i^  7-^^? 

lV_sj    '^l^ot»    -oiS  .^fcCbw-j    TU.^   ^ivA>3r^a    ötV^Q-s;    j^.,^»^]!     "KjijilÄ) 
.,^*K.*/  ItCS.ioV/;  ^-.^  ~U-j  .\.k.tl  yx-^i   ao;>.iä\  K.*jo^Ji/    /j-ix^"  )«-a.i3 

rs^iv*3n^  l^ls  'K.*.-»;  )la*.3;o  )la9ua.j  ^\o .'K--«  '^-^i^j  rsfilÄomo 

a  Corr.   I-Vio.    —    b    Marg.    -o,qjL.    ^o(\j  ^i.    aa.oj    ^ooi;jiu    ,_oo^.lSw/    l— .jLio;;    ^;    ^.^(    ■ )  -t-^"^!. 

[o,]i«>,^»^vio .  — c  Corr.  uoi  ►»••  —  J  Corr.  /v...  —  e  .Marg.   ^.^-pi.  v^   i^s.io>>  ../.  -»01^^.4. 

^a^;ajo    .^odüm    ^^ooiüv-^    - '  ■- ';    ^^co^    v^-^^t-"    •^—'^  '■"^  °l  1-^^  ""^   '^'l   1^'^-^'/  ^-/  s(°      1'^»-=   v^/   |(^>^o''7! 
001    loii-l-a    <>i;-»nn     ).0i>     .  |L^axvi    -Oi     |Ni.io!;     N-li-^At     ^;     Ij:./     .  |o»S>     ^r^      \L:>.aM     ;..^      |;0l      .  ^oot-owli.      Mi- 

lv.v.|~..  |..:^\j  iiaii»  .-iLoi-jj  |i.vi|o.  —  f  Corr.  )v^ä».  —  g  B  marg.    .— jo.   odi  |!o»^i3  ^.  — 
h  Corr.  |ia^.  —  i  Corr.  />-..  — j  Marg.  \^i.  ^i  ^^«  ^s«  iwj-=  tv  )r^(  in.vjo!;  (j..^,  ^.^t>oi  n.co,  ..joi 


liope,  Loid  ol  all,  rcadilij  rcceived  tlie  (jurr  yoke  of  virginity,  and  coiapleted 
lipr  life  in  asceticism  and  i/nined  (li.stimlii)ii  in  it,  in  lliaf  she  tran.sfixed  ' 
nitd  mortified  llie  lusts  of  lier  llcsli  ihroii^li  -  fear  of  iIhm^  II r r  whom  ^\\\t>u 
hast'  now  takea  to  thyself  admil  lo  /lud  pardoi)  of  olfcnces  and  tlir  vidi 
niercy  rthat  comes  from  tliee  '  on  tlie  day  of  thy  just  jiidgment,  as  tliuu 
ait  mercifui. 

ÄNOTlIEIt    ON     WIDOWS. 

349  —  I  —  II.  ~  "  Because  of  thy  grace,  0!  God  »  '.  —  The  widows  also 
lo  whoni  witness  is  bornc ''  Ijv  good  '  worUs  ihou  hast  promised  to  jnstify, 
mercifui  one  :  for  thou  art  the  judgc  "  of  ihe  widows,  and  the  father  also 
of  the  orphans  by  reason  of  thy  kindncss  ".     Therefore  adniit  thy  bondmaid 

1.  Gal.  V,  24  (I  But  lliey  who witli  all  its  passions  and  lusts  ».  —  2.  Corr.  •  by  '.  —  3.  Corr.  •  liav- 

ing  '.  —  4.  Corr.  '  thy  '.  —  5.  Ps.  xxv,  7.  —  G.  I  Tim.  v,  3-5  (verbal  dilT.).  —  7.  Corr.  representinv; 
xa)(5;.  —  8.  Ps.  i.xvill,  tJdiul  i|iioteil).     -  9.  tJorr.  '  goodnos>  '. 


I.S71  KOK  A  FliNKHAl,.  783 

w.K.^/  .vkA^^  ruLua  r^~Liavx  j^^V  q...'mi  vi\  )o-*/  \T^d\fn\j\*73 

•;').i..a/  lot-^Aii»   jjMOX^  )  «•^fnvS  ^  /OCin'M>3':\ 

^^>.:»  ^^aI«<  "^-.D^i.;    v«»-JÖ«  ia^    •.'«^>—  Jj>-»t-s  '^s  öuio    ''o^jKtviN 
•  .yQ_3laLX    iooV-o.-it   ^N.-^/o   ^;    oAA^OD   .^oi-«^o|t_o  '  ^oj.  .«■  Jot^..it(i 

a  Mai'g.   .pAol;    M.31-5  |.i';ai>i   |ta.i»t  ~i«Jo    |.la-V    -ica'j;  oilaA^j,;   UooiaA    ^^11^   ^^-ij9i    wa;aNj    .pv^ij. 

—  I)  Corr.  iLoj^iNjuio.  —  c  C(iri'.  ^i/'.  —  d  Corr.  -«-ija— ül>  ^  (sie.  —  <'  Maeg.  \^,:>o\  a-»^  .u»^.'r 

tilVjo  .Oi!k.it.— M   )...^s^vii    \.\   IVi^o    oi^.Vo;    ti.»»i    ^i^Lj    :^a3la\  .so^mt    ^>   ~.N^I    .  ^oio|;^    wOv^o^..>^l|>    |.^a 
1.JM/    lls/o   .^q.3(^\VLi     Pp(     -N^Vl    ^ow(^/     V^s^    l^    .(sie)    ^ai.t>v^.A    ^o-uu     — «jjo.    "■i-^oo  .^i-.NJo    V-^^    Lai. 

1.    \  ^C^.io^ 


also,  will)  lias  livcd  in  liopi-  and  coiifulciice  ^oii  lliee',  and  in  chastily  an<l 
purity  lias  hrouglil  up  cliildren-  irith  a  praiseinortlnj  iiphrinyliu/,  to  find  rieh 
mercy  ^""/  rlnnency  heforo  tliec,  wlien  slie  is  broughl  near  to  stand  hrforc 
the  seat  of  tliv  grace '  on  llie  day  nl'  llie  rcsurrection  rt/t(/  of  tlie  rfijfiu'iation, 
waiting-  t'or  hflp  in  dne  scason. 

A.NOTIIKU     l'OK     \     lUNEnAI.. 

:i:>Q  —  1  —  II.  —  a  Rieh  and  poor  together  »  V  —  Wlien  overy  mau  ^scts 
out  ••  lipon  this  way  l'rom  wliicli  tlierc  is  no  i)i)ssil)ilili/  of  escape,  he  cries 
lliroiu/li  the  irords  of  flir  prophet  lo  fhosc  who  are  ycf  alive  and  saijs  tn  tlicm, 
«  Seelv  God;  and  wlien  yc ''  liave  l'ouud  liim,  call  upnn  liini;  and  w  also, 
when  he  shall  draw  near  to  von,  Icl  llie  impious  l'orsakc  and  drpurt  froin 
liis  eril  ways,  and  the  lawless  man  iiis  thoughts,  and  let  him  be  turned  and 

1.  CoiT.  '  thy  •.  —  2.  I  Tim.  v,  ;<,  lü  (verbal  dilV).    -  :).  Ilfb.  iv,  lü  (verbal  dilf.l.    —  'i.  Ps.  XLix,  3. 
—  0.  Corr.  '  goes  '.  —  (i.  iJoir.  '  >e  -^liall  '. 


7S4  HYMNS  OF  SEVERUS.  [372] 

)jyKi_A^  yo^cn  U^  y^ii  )i.n'°>vi-^  i-^  v3/  .rsll^xjjn  jcno.ix  ^ocno 


a  Corr.  ^aiu;.  —  1)  Corr.  ;../  -.^-.i.vfl!.  —  c  Marg.  ..\  k>i  .^^^  .-m;   |J.i,■^io  m-m  ^j^^o  ..^a..i, 

.^Äimli.   ^4.-j|.   U\^    /-|o    -i^l   Laitvj.    (siC)    jLl>.Ä>   ,(SICJ    ^Nso;    oöi    .-N-.t^l   -^i-.    (l^V;   ^;    |JV»-=  .>..^;   Iri^" 

^^O    .^OOiU     I^O     ILVt    ;..(     ^!     -o;^'       '^     ■^"»1     •■■>!     I^^""    /--l     °l       ll".}»»'       l'^'»    1--      '"^>      -l"-^''        Sic)      v-i-l      W>^    Uj'r^ 

^_    ^/   .^    ^^o    Pk(    .-II;,    ^»     loou    U^!    ;-^   aiJ>o   ■;-oo^    (j-^    '•4^;»:^    L^.i    Ijoi^o    .Lj-ü    |!Si^»    poi"    ^/    loof 

.^ii/  ^^  cni-i  u^  (siel 


1.  A  U*»-  —  2.  B  U^M  ^m- 


cowe"  to  the  merciful  Lord,  and  he  shall  find  clemency  and  mercy  sliall  be 
lipon  him  »  '.  For  at  the  exit  IVom  -  this  life  also  and  on  the  ihead  day  of  the 
/».?<  judgment  wc  have  none  eise  who '  defend.v  us  save  nnhj  his  grcat  mercy. 

Annthcv  on   Iidi/s. 

351  —  II  —  VI.  —  «  On  that  day  all  his  thoughts  shall  perish  »  '.  —  At 
the  dav  of  the  cnd  or  of  the  exit  rfrom  the  temporal '  life  I  have  quaked  and 
shrunk   back  '  like ''  a  leaf  that  rustlrlh   and  is  shaken   beforc "  the  wind, 

1,  U.  i.v,  fi-9  ixx  (I  Soek  Ulf  Lord  aiid,  wlnüi  \e  liave  loiiiiil  him,  call  upon  liim ;  and,  wlieu  lic  sliall 
draw  near  tu  you,  let  the  impious  forsake  his  ways  aad  the  lawless  man  hi?  thoughts;  and  let  him  be 
tuined  to  the  Lord,  because  hc  will  greatly  forgive  your  sins.  For,  '  iny  pvirposes  are  not  as  your 
purposes,  nor  yet  are  niy  ways  as  your  ways  ',  saith  the  Lord,  '  bul,  as  the  heavon  is  far  from  the 
Barth,  so  is  my  way  far  from  your  ways,  and  my  purposes  from  your  purposes  '  ».  —  2.  Corr.  '  of '. — 
;t.  Corr.  '  to  '.  —  4.  Ps.  cxlv,  'i.  —  5.  Corr.  ■  of  the  present  '.  —  G.  Corr.  '  as  '.  —  7.  Job  xili,  24-xiv, 
:,  Lxx  «  Wherefore  liidost  thou  thyself,  and  rcckonesl  nie  thine  adversary?  Or  as  a  leaf  that  is  shakcn 
by  the  wind  '.vilt  thou  fear?  or  geltest  thou  thyself  against  me  as  (if  I  were)  grass  that  is  raoved  by 
nie  wind?  for  thou  hast  ascribed  to  me  evil  Ihings;  and  thou  hast  laid  against  me  sins  of  youlh: 
and  thou  hast  sei  my  fool  in  a  shackle;  and  thou  hast  kept  all  my  deeds;  and  thou  hast  come  to  the 
rool  of  my  fect,  which  becomcth  old  like  a  skin,  and  as  a  moth-eaten  vessel.  For  man  born  of  woman 
is  shorl-Iived  and  füll  of  wrath;  or  as  a  ttowcr  that.  when  it  hath  tlowered,  dccayelh  :  and  he  halb 
lled  as  a  sliadow  and  shall  not  stand;  and  hast  thou  mit  laken  accouni  of  him  also,  and  madc  him 
lo  enler  inlo  judgment  before  theo?  for  who  shall  be  pur,'  nf  llKh  '  nav  not  one.  even  if  liis  life  he 
one  day   upun  llie  earth  «.        H.  Corr.  '  h\  '. 


[373]  KOK  A  Fl'M'llAL.  7.S5 

y^.;  )Lbo).:s  j)o,.o  .'  jl<a.-^i^^;  rcf^-^nax-a  )ot.^:i-  '-t^U  ^^U  jl  .UVio 
•:-j).A.;^3D  ^^^a.-^VT\    T^d\a.\  i^Ti   s^^clX  t  '»'vQ   ~  a.lx 


:-)La-^^    ovj    |i;-| 


'J^^mm  ^oioK./    'jl,.«oi.j   IlS^ia«!  ■.'^»^^il   .Vi    jl'l    Q.:ä\.a>^   .  >  t  »T^   u.Xo 

a  Corr.  !►*>-  (sie;.  —  h  C.orr.  ^^.süo  isic).  —  c  Corr.  ^a  p;  ^»atoo.  —  d  Curr.  .-,;>.>.  ^o^sdi. 

—  e  B  marL;'.  .ou..  aö,  |taM^M  ,^.  —  f  B  marg.  ..i^ao..  (sie)  ooi  ^.  —  g  Marg.  \\i  .uj-".-  tv^i 

—  i  Corr.  [in->..m;  isic).  —  j  Corr.  t^p^Am^  p>.  —  k  Corr.  It^-:^. 

I.  n  Olli. 


aiid  like  grass  tliat  is  sirfjit  hikI  movecl  ]»y  tlic  Ini'nlli  nf  ihc  \\ind  '  :  fnr 
«  iiiaii  honi  '  of  womau  is  slidrl-livcd  and  lull  nf  wralli  »,  ax  it  is  uritlcn, 
aiid  "  as  a  flowLT  ihal,  irhcn  ll  lialli  llowcred,  dcdiijcth  and  riallelli  ».  Biit  I 
bey  tliee,  Loid,  demand  mil  al  niy  liands'  tlic  sins  and  Ininsi/n'ssidiis  td' 
yontli  ',  Ijofnro  lli\  (//vr/r/ jndgment-seal  tfyry.y.);  and  enter  nnl  '  iiifo  judgmeul, 
//(//  Luid,  witli  lli\  ;/iillli/  hondnian;  but  spare  nie'  aiiil  do  willi  nie  accord- 
ing  to  tili'  (iliiimidiirc  (if  tli\"  groal   nuTcv. 

Aniithcr   of  llic  saiiic  Lind. 

352  —  111  —  IV.  —  «I  will  sing  of  the  gi-ace  of  the  Lord  for  ever  » ''. 
—  Tbc  nnknowii  ond  ^\\\:\l  (ci  iniiialos  Llie  lil'o  of  time,  because  it  comes 
suddoidv '  iipDii  voulli  and  iipoii  tliose  irho  luve  rrarlietl  middle  lifo  and  upon 
tliose  ^\vb(i   bave   grown   old,   is  a   clear "  proof  of  tlio  niercifidness  (if  tlio  " 

I.  riiiiilolligible  coir.  —  2.  Corr.  '  lulloii  '.  liiit  I  ciilroal  Ihec,  Lortl,  lay  not  iigaiiijl  iiio  '.  —  3.  l*s. 
xxv,  7  (iioL  quoled).  —  4.  Id.  üxi.n,  2  (iiul  quulcd).  —  5.  Dan.  in,  'i2  Tlicod.  «  Hui  do  witli  iis 
according  lo  lliy  gentleness,  and  according  to  the  greatnes.<  ol'  lliy  mon  y;  and  re.-icuo  ns  according 
lo  tiiy  inarvelluus  decds,  and  give  glory  to  tliy  nanie,  0!  Luid  ».  —  G.  l's.  i.xxxi.x,  2.  —  7.  Corr.  '  of 
llic  temporal  life,  wiiicli  coines  unoxpci-lodly  '.  —  8.  Corr.  '  old  agc,  is  a  manile.-l  '.  —  '.'.  Corr. 
'  liim  '. 

I'ATU.    (II!.    —   T.    VII.    —    I'.   .").  '- 


786  .  JIYMXS  OF  SEVRRUS.  [374] 

'  ot-._^:^  •"V^/o  jLxio  lo\  vP^\io"n   aca  .•)— )jo  cnüvxls  ^^  JjlsKj; 

\%Lli!^xßoa  ^'CQ^^'  ■.)"'^>JC^  T^IT^^;  ).£Q.;2l^o  .'  ylo-t^l   t^:yeu>j.'^    ^■^<^l 

.-JIqlXj/   'K-ia**?»   ))*^ft>  jJLij   ^..wJs  .^  j.^ioi.  p^M  --st"'  —  ?   ~  "^  —  ^^"^ 
a  CoiT.   iiojLj;.  —  Ii  Marg'.   .^0.^.01^-^.  |^■i.ooL  ^<ii\  ioo,i  p^o  v^c^vcc^  mvo  ^  0.13.1(0  ojol  .^^ti)|_> 

p»,  P»  ^^00  .^^;cci./  .^'i-)  yOLo^oL  j:^o  .  IL^:«  ).«o»o  )L,_«  [_a:^  ^ri-i\  I  SlC)  f-^^o  .^oL^_i\»  J-^O-i.  oi^o  ^^Oll  V  O^JO 
.  J— l-io  ljL9^jj  woi  ^/  J^^^v«»  OrLn  v\i  Ul-  —  C  INIarg'.  ./^»  Ir^i^  \\n^ vi\  ■  ^.(,  .'  15  ^•<n\>»  p^toöj  y^jn^Nji 
ILaaüu  IN^L't  (!.£>(  •./^;  t-^J-v^o  ^4^  (1^;  |;oico  |oO]L  ^\  '/^I  If*-»^^  U-p>-  ;.aSOiLo  -.-jt-j  ^)0  j^^>  |Ui_^  >j^4'l./o 
.  > .  •>  \^a^/»    ^io    oöi    ^»    v.iO)<i*i.^/    .-ov^   ■  ..*  ..1/    -»^   . ..» ..'L/t    ooi   Pi-i;     ^^o|i.    |.^    -/^I-    —   ^   C-Ori'.    ^o;^.    — 

0  Corr.  „owt^mj..  —  r  CloiT.  --i.  ^.  —  g  Corr.  itau/. 

I.    11    ij^ioil-^sii   l'i,.".ri    w;3»»    17, Hill    is.si'.p  (2i   wjN.;j3»    \'.-2''.y   •^^i^^   mar-.   ^-'U-l^^    >.»JLi^»»oi 
l'i,  71:!  Val.  I'ai.  v^^i  l.;^,,.  _  -2,   1!  wl..ov.•v^..ooo.  —  ::.  ü  ,,11]. 


nicrvijiil  l.dvtl  whn  wills  rml  '  llic  dealli  dl'  IIm'  siiuier  as  nuicli  as  llial  lio 
l)c  lunicil  frnii)  his  cril  ilcals  aiul  live,  irlm  crics  \o  cyrvxunc  aiul  savs, 
«  Preparc  lliy  dccds  lur  Mio  ik'parUii'r  nliilf  tlum  hast  opporiuiiili/  » '.  Ihi 
IIkih  thrrcfoiT,  >nij  Saviour,  wlio  hast  broilLjlit  '  liiiu  /-;  shind  l)ef()rc  tliy  drcad 
jiulgmi-iil-scal  ((i-?iy.7.),  adiiiil  '  nie  /(/  /////  mcicil'uIiK'ss;  aiul  cnroll  aiul  jtidcc 
lue  in  tlic  li)t  ul'  tlic  jasi  (uul  riylileous,  as  tliou  aii  merciful. 

AiKitltcr  iif  Ihf  sinne  hiiiil. 

;!,■>;>  —  i\        IV.  —  «  The  Lord  hath  done  great  things  for  us      '.  —  Hy 
mcans  of  niany  i'orins  ol'  iiien'iruliir.><.s  ihr  Word  mnl  (hih/ mir  of  (iod  ha.-^  at 

1.  Ez.  .Will.  :uj-;i2  a.v.v  «  ncpciil  aiul  bc  hiriietl  fidiii  ,ill  yinir  iiiiqiiity,  aiul  yo  sliall  liavo  iio  stuiii- 
l)liiig-l)Iiick  foi'  your  .--inf ;  aiid  lie  (?)  sliall  iiiakc  Inr  \<ni  a  ncw  hoarl  and  a  now  spiril,  aiul  \e  sliall 
nol  die,  sons  of  Israel;  becaiise  I  will  not  Ihe  dealli  of  llio  sinner  as  mach  as  llial  he  bo  luiiiod  and 
live  >'.  —  2.  Prov.  x.\iv,  27-29  ;..v.v  «  Propare  tliy  deeds  for  llie  departui'c,  and  be  preparcd  for  lliy 
(leid  and  go  aficr  mo,  and  Ihon  sliall  robuild  lliy  liouso.  Bo  not  a  falsa  witnoss  againsl  lliy  fcllow- 
cilizen,  nor  open  tliy  lips  wido.  Say  not  •  In  llie  nianner  in  wliicli  lio  used  nie  I  will  uso  liim,  and  I 
will  requile  liiin  for  llic  wrong  tlial  lic  luilli  donc  nio  '  ».  —  3.  Corr.  '  takon  '.  —  'i.  Corr.  '  bestow 
n])(in  '.  —  ."i.  I's.  i;.\.\v,  2. 


[3751  I-I>1{  A   iqTXF.RAL.  7^7 

tf\-_iAar^    COlUl    ^poio  .^^^J^^    QLia-<,.ia\    \*q.1o  r^'ncall-iTSo  .'0001 

•.<H.Aio  '^a^jISv.jLia:^  K./    jjj    oö«  )^\aA;   U'o)^   ^^-V;/   ^   '  cxV^xä  ^=!5o. 

a  (.orr.  II^^.  —  li  Corr.   loo,  i^imstoo.  —  c  Warg.  .^co-io.  a^a-v^'i,  iocj^  |q^>3  ^oio  .i.*^(! 
.oi\.  —  d  Corr.  i.i/o  [o  app.  addcd).  —  c  Corr.  -i;^/  1;^^.    sie)  t^,.io.  —  f  Corr.  ».^1.  (sie    00,. 

gMar«:;'.   aSloNi)    I^jJS.    v^^  "^s-J-m    .p-^^i  :\^;i    |La,oo  ^3\    ;„^    |rv*j>    .^^:i    .^   ILalio;    ;.*^   Ut    '^^    ..ja-/. 

.Ll^^jo     „oiot^/;     ILqj»;     |_l^q_>     ,-._(;     ^ia\    ^^>J    o,lQia.si     .  ^»\oij>    .3LoNji(    |Laio,j     ou     ooi     .3/     -.  ^io;o    |; 
.|1.0v^^    oooi    ^...^SvUo     yOO»i*-.    ^oov^u    .■|La;io;    INV-»^;    ^«\,;     yCiJoi^    l;iJo. ll    CoIT.     |La;LKj    ^.^~,x^\ 

1  Corr.  ;  uij^s^.  —  j  Corr.  iv^m,  —  k  Corr.  iinAiNjiio. 

I.   I!   pl. 


all  timos  visited  iis;  1ml  sincr.  wliilc  sin  slill  jircvaileil,  liiu  ili-slnn/inij  ncls 
ol' dealh  werc  '  ///  im  irai/  ciit,  llirrfjhrc  also  lie  continued  -  to  liavc  raercy 
lipon  us;  and  he  exalloil  /lis  clcinciici/  nr  niiilh'ijlii'd  tlie  sliowino-  of  elomcncv. 
l-'or,  \vlicn  lic  liad  liinisclf  n  illcil  li  kikI  vnmc  ilmni  lo  linmilialion,  and  liad 
bccomo  ///  Ins  i/rficr  man,  and  lliroui^-li  fhc  niedialion  ■''  ol' A/.v  llesh  Tcame  inio 
conlacl  willi  drdlh  wlio  hcld  '  tlw  riclonj  over  evory  niortaP,  lie  rendered 
liis  net  empty  of  yvt^y  1)\-  means  of  his  "'  Resiirrcction  froni  thr  i/rarr  .-  in 
die  liope  of  wliicli  \v(>  alsti  iion-,  as  wc  go  along  llie  road  of  llie  eiul  IVom 
wliirh  liiere  is  no  iiiissihillti/  of  escape,  acconipany  one  anotlier,  praising 
Ihc  (ilniiiili(iirc  i>f  liis  gri>at  niercy  willi  psalms  and   liymn.s  of  praise. 

1.  Corr.  'was'.  —  i.  Is.  \x.v.  18  i.x\  «  Ami  a,i;.-iiii  Guil  will  cdiilii  iio  hi  liavo  niciv>  iipini  von; 
aiul  l'iir  lliiö  reas(in  lic  will  be  oxalted  to  sliow  cloinoricv  to  ymi;  because  Ihe  Lord  uur  (iod  is  Nie 
Ju(l;,'c:  am!  where  will   he  leavR   your   glor>?     Bk'sso-d   are  llicx   wliu   w;  il   lur  liiiii  ».   —  :t.  I'niiiU'l- 

liijibli'  ciirr.  -  -  'i.  .lob  xxx,  L':i  i.w  «  For  I  kiiow  llial  dcalli  shall  lilnl   n ul :  l'ur   caiMli  is  a   liouso  lo 

L'vory  luorlal  »,    llid).    n,  l'i,    l.">    «  I'or.    because and    luok    jiarl    in  lliose,  llial    by   bis  dealli lo 

bondage  ».  —  5.  Corr.  '  foiiglil  "iUi  bim  wlio  ruled  all  inortals  '.  —  (j.  Corr.  '  Ibc  '. 


788  HYMNS  Ol'  SKVERUS.  [376| 

acn  T£lLjJi\  ).:>oa..  ->  /<A\i^cval.ln  oiä   \~^^ja  'rslsrSlÄj  )^a^ 

a  1>  marg.  i^-;^  ^m.   —  b  Marg.  ..-.nx-.^  /^;  (-,:.■(     Ij^i^-^  r^;    Ur'/  ^»!    »w  '^'■:^  i"'   •-^=^1 

Ij^  ;,o,.ic6.3;    p|     V^     -.^^    -^    t^/     yi.©!    ^3    ...i-!     l-oji.     L^^o    )^^<    ^..     ILoiaa-ro    .«-Lii^    N_iacD    ^»--.Vo    ^;     1-^ 

._;^^iD  p.o  ^  ^;  ijuj^f^io  (^  .isj|.  —  c  (^orr.  y^i  —  d  ("orr.  ,..i-.N  ^-v^^^i. 
1.  ;  in  paiiil.  —  :;.  l!  L  —  o.  A  mn.  --  'i.  A  ^»H. 


Aiiollicr. 

:{54  —  V  —  VIII.  "  Because  thy  mercy  is  better  than  life  »  '.  — 
llemcmber,  nicrcifnl  Lnrd,  tlml  I  um  ihisl  -  iiml  llioii  liast  rasliiouctl  nie'  as 
elav,  aiul  Ihat  to  //"'  sainr  diisl  tlioii  will  lniiii;'  inr  back  agaiu;  lint  may 
Ihy  (thnii/hli/  visitalum,  /////  Ijml.  kccp  iiiy  spiril  ;  and  ailmit  nie  tu  llic  lot 
(»r  llie  jusl  (Hill  riofliti'ous,  //"•  sans  "f  llu/  l,iiii/il<iiii,  oii  tlie  ilrcml  day  (d  tlio 
resurrccliou  fniin  Ihr  ilfiid,  accdrdiiit^  In   //"/  ///vnc  (uid  tby  i^Tcal    iiiorcy. 

AiKilliiT   Uli  iiaincs. 

;;:,.-,  —  VI  —  VIII.  "  Good  is  the  Lord  and  his  mercy  Is  over  all  his 
works  » '.   —  Lei    US   not    \v('c|)    bcvond'   nuNisurc    l'ni-    ihosi'    ^\\\\n   llirdin/li 

1.  I's.  i.xiii.  'i.  -  -J.  '■<'»■  in,  l'.i  (iiol  inicilcil).  —  :!.  .lol)  \,  7l:i  /..w  ..  lliil,  who  is  In-  wlio  is  roscupil 
IViiiii  tliv  hands?  'Jliy  liaiuls  fasliloiioil  mo  and  iiiado  mo:  bul  aflciwaicls,  liavins  cliangud.  tliou  smi- 
lc(UI  IIS.  Hoinoinbcr  llial  tliou  liasl  fasliioiu'd  mo  as  clay,  and  to  oailli  lliou  briiigpst  nie  back.  Or 
hast  lliiiu  iiul  diawii  mc  out  as  niilli,  an<I  curdlcd  nie  llko  cliccso?  In  flosli  and  skin  liast  Ihou  clad 
nio;  and  wilh  bonos  and  willi  sinows  liasl  Ihou  constructed  mo.  and  thoii  hast  laid  lile  and  mercy  upon 
nie.  anil  Ihy  visllation  Math  kopt  niy  spirit.  Ilavinglhoso  tliiiigs  in  ino,  I  know  lliat  Ihou  cansl  do  all 
lliings,  anil  nnlliini;  is  inipossiblo  to  Üice  i>.    -  'i.  I's.  cxi.iv,  '.i.  —  .">.  Corr.  '  wllliniit  '. 


[.■!77!  Fnu  A  FINKKAI;.  789 

y^Si\   oilaS.  vQj/   v-r^,   -^^  'Uvio  .'j^^i»   'yOo6.   t^/   jJ»   vQJÖi  l-ioicb.; 

vOO».iai>  .ö\.^h^l    'vooiloj/j  ^*V./;a  ^Cl^caL-n  l-^iOA;  v-^  jtojibs^  :-»-/» 

)-Joo/■:^    rLm"Li  T^acu^aJ^  ~)oK.jlj    voouio-i.;    ')..>v>  .„y,^  r£L."\_>3JS. 


:-)iQ^'»        ^ooufcVi    ^3    .oov*V^      ]^Y^l 


•) 

:|-.v»  /i-v^;'-  l-''^>oj  v»;«"    —    WM    —    "^    —    rt  I « 


,tnm^  ]tZj^  'O.Ol  ■  ■>  cn^V)*;    ,*iwP.   lovSls    ^(  l_ooi   .^.^o     ^*-io    \ncix-;    ^i  ^l>n  .oy^    »^^/    .  vooi^    t^-^.    1)   (loiT. 

oot   (sie!.  C  .Marg.   A     001     .wOvo»Ji^cCi.l    ^oovj    0^i0     -P^-JO    ^oow.:^.^  o^^l  yx^^ea^ji    |  ■Sf,"   oi^   o.»^    V*-'®'    ■  iJ>ö^» 

|Lm\vi    SIC)   o^-^.(   ^|    ^oi  ;„/..    ;^,.^   v'"^'!    ■  v<^'    v'^"^'^    l-^o   -l°^  r-'-'l    l'-^t    Qj>ti^>j    .^oov^    j-io(    nmix,   ^. 

e  CoiT.  loovj.  —  f  (^iirr.  ^oi.i   sici.  —  g  Corr.  laju  isic  .  —  li  Corr.  ^01.  —  i  (]orr.  aoj.  — ■ 
j  Corr.  j^r^^  i  sie  .  —  kB  marg.  .^,.1  00,  lioioKVj  ^io.  —  1  Corr.  -.atioiL/. 

I.  A  Olli.  —  i.  li  >=• 


dral/i  liave  hcen  separatfil  IVotn  tlieir  lovcd  diics',  likc  iIk;  pcoplos  wlio 
liave  no  liopo'\  For  /lic  innn-ldviiii/  Lord  lius  leJ  tlmiii  In  liimscir,  wlio 
hoiT  iritiicss  1111(1  Said,  «  Sulfer'  tlie  cliiltlreii  auJ  liiiiiliT  tliciii  not  froin 
coniini;-  uiilo  nie,  for  tlie  kingdom  of  lioavtMi  Ijclongs  to  llicm  uml  those  likc 
tlieni  '  ».  Willi  llicin  \ve  also  sliall  alter  a  littlc  //;//'■  he;  Imt  lel  u.s 
beseecdi  mid  fulnutl  llie  nicrcifal  /.');•(/  tliat  willi  llirni  Two  ina\'  Iio  adinilted"' 
lo  hp  lii-irs  iif  llii'  evcrlaslinn'  man.sions,  wliicli  In;  lias  fnuii  n/  old  preparcd 
for  Ihr  jii\l  (lud  l'or  the  riglitcous,  accoi'ding  to  tlir  (üntiidancc  of  liis  i^reat 
niorcy. 

Aiiollicr  (III   the  üiiinc  liahics. 

IJ^G  —  VII  — VIII.  —  «  The  heavens  shall  confess  thy  wonders,  0!  Lord  »''. 

—  IIow  o-peat   und  /nur  iiinrrrlloiis  avc^   {\w   wonders"  loirard  iis.  l^oi'd ''  :  vor\" 

1.  Corr.  ■  wliüin  wc  bury,  onr  cliildien  '.  —  2.  I  Tlicss.  iv,  l't,  l'i.  — ;!.  Miidli.  (ciled  in  .\  as  Luke)  xix, 
lS-15  Jverbal  dilT.).  Hef.  also  to  Jlark  .\,  13-10.  —  '1.  Coir.  '  llicse  '.  —  5.  Corr.  '  lie  nia\   admil  (us) '. 

—  G.  Ps.  Lxxxix,  ü.  —  7.  Corr.  '  liave  beconie  '.  —  8.  Corr. '  docds  ".  —  '.i.  I's.  xcii,  u  fnol  quoted). 


790  •  HYMXS  OK  Sl'.VI'.l'.US.  [37.SS 

^tijtio  .|.')^-  JN-Vai.jj  -01  \l^:s;l^  ypLi.  "Viiu  Sr^  t^^'    r^*" 

^J^;    r^iJ^aJQOO    JV^uflO   ©«.ISj;     JoL-lj    '^^  ^— /o^   .yoo»^?   jL>a.£a2^ 

♦jjü/  ^)aL-i  >3/  J^  '^I-Vio    -y^-?  Ihr*^^ 

-.^xjV    ||"^  ;-    ^owfv-l    ^;    |iVci_    .  |...i.viy>     |.*ii>     |  i.iyi^;    -.01    U9|     .  U-si    l-l'^^     -öi    1^   '.  ll-V^^-io    ;-^   |ln->.m 
|ir^.  .^j    ^o^    »a^v'^l    .— jS»I    U^   ^-"-^    looi   -'-   >^o    .;><i^'-W   |o-oi    1«^!'    ia^^  .[-»a^oo   ]t  |vjo;  Hni.fn;    INioa^o 

IN  , ,-.    —  d  Corr.  )-i^io.  —  e  Cnrr.  -i.  —  f  Corr.  j^i.  —  g  H  marg-.   ^o  .j^^.;  oöi  licoopo  ^^c 

.-o..    (siCl    00,    .^i<;o    .|J.;     sic)    00,.    —   ll    Corr.    M-Hvioo. 
1.  A  Olli.  —  -1.  A  1;^'  —  ■'>.  Li  um.  —  '1.  A  I^-'—m- 


deep  firc'  tliv  Cdil-hc/illiin/  tliouglits  wliicli  ilcfcdl  und  overpass  -  oiir  miuJ 
that  sees  few  lliings.  For  tliou  remcvest  eliildren  also  IVom  llie  lifc  ^of  timc  ', 
in  Order  tliat  evil  niav  not  change  tlieir  iinderstaiidiiig  ' ;  and  in  order  to 
sliow  that  all  onr  liopo  (/;/(/  cxpectaHoii  is  mih/  ou  '  llic  fnluro  lilV':  wliicIi 
admit  tliv  bondnian  nlsn  U>  lind,   good ''  and   niertifnl   /,(/(/. 

AnoTKKH     WHKN     Tllli     DEMI     l'KHSON     IS     l.Mli     IN     IHK     CltWK;     WHHII     IS,     ,\S     SOMK 

riii.NK.    IUI-:    ((imi'dsition    o\    .Ioiin    son   ok    .\|'ii  i  ikim  \. 

;};)7  —  I  -    II.  —  (I  Thou  God  save  thy  bondman  who  hopeth  in  thee  » ' . 
—    Open    ///    ///(/   (■Irinrnci/   liie   gatcs"    of   rigldcousness    l'oi-    thy   hdiulmaii, 

1.  Cori'.  '  liiivc  boc-oiti(!  '.  —  -2.  Corr.  •  llee  l'iuiii  '.  -  :i.  Corr.  ■  iLMiiju/ral  '.  1.  Wisd.  iv,  7-l'i  /.w 
<i  liul,  if  llie  rifjlilooiis  oomc  to  ilio,  lio  will  be  at  rusl :  for  lionouri'd  olil  a?e  is  not  tliat  of  long  linio, 
nur  tliat  wliicli  is  nieasnriMl  hy  imnibor  of  years;  and  white  liairs  are  priidonoe  lo  a  man,  aml  tlie  tinie 
of  old  ago  is  an  uiislainol  lilc  liecauso  he  ploascd  Ood,  he  was  loved;  and,  wliile  livlnic  aniong  sin- 
uers,  ho  was  rcmoved.  llo  was  snalclicMl  away  boforo  evil  shduld  change  bis  nndorslaiiding,  or  «uile 
deceive  his  soul.  The  onviousness  of  evil  blinds  things  Ihat  are  good  ;  tlie  bcaling  of  last  cliangelli  a 
simple  iiilnd.  llaving  bet'n  porfected  in  a  shorl  limc,  he  fulfillcd  long  linio-,  l'or  his  soul  was  pleasing 
lo  Ihc  Loid  :  tlierefore  ho  liaslencd  froni  the  midst  of  evil  0.  —  5.  Corr.  '  in  '.  ~  fi.  Corr.  '  as  fbeine) 
goüd  '.  —  7.   I's.  i.xxxvi,  2.  —  «.  Id.   i:xvn.  l'.l,  xxvil,  '1.  f..  '1  (not  quoled  . 


[3791  ON  Till-;  TONSrUK  (»I'  MoNKS.  791 

)v> «■■>«>/   .  «\'n»o     |^:^\oi   Iol^».^   ^^/;   v^öi;    |v^a!tf  ^'^^^^   |K..ul^oo 

a  B  marg.  .o-..;  oöi  ^.  —  b  Corr.  |lo^.  —  f  C.orr.   iiw^^m.   —  d  Mary.  ^oaii.  v.ioio  .u>q^i 

\y|'/o    |;-5^i       vj^Lo    ^^»L    .o^:»     P     ^OOVJJO     ►-      Y^U       y/o      ^--3V^     11-^     OV^      f^l:       li-^    v.ni'V1     CLi-io      .|_JOi     IINJO     N^CL>- 

^  >\^  •[  -  x^.  ^  ILO,—  )oojL  I-Lsot»  ^aa5^  !_)/  ;-'.io/  .iooi  ^.--a/»  w^^  K— i»7:  «oa^  <>►-  .v*oi^  V-^/o  >^oiO  -^  t>No 
►-,  vjoLo  ^j'6)  Iv"^  ovS.  t^/>  ILÜol  -O)  ijl-/  o(  .iLa-ijL  yOoiii.  ^*"^lic  P"  v'-ii-;l  lJ-«l-o  ^.o^l  ^^  o/  .,j'|l>  ^.^ 
diN  VI  ..-^    |-;J>    0|tv_i»;;     U«o    .-(sie)      v^c^o— l»L;     |-io,^    l^p*^     oi:^.    ^oJjo     .It^j^    (jclL-o    |.^;«    |>ovJJ>o    Po    .-^ooM-io 

.■)ov:iS»     wOlO^PiÖ      yO^Mi    ILO,—      )00)L      p-301»      yOJi^      p/      ;_:i0/       .|0Ol       ,.-^/»      -)Oj      N-^a/»      ^.•|0%      ^«.«^      .^*Ov\      |  ^iO  /  O      Ojt^^IliSO 

|La^^w3  .^  .-=01  -..j;  .|>a»)  Oi^j  oA  ^Jo/o  .  ^VL  tjJLa  oii.  |oO|  t^l  j_  l^.^^  .v;.ai-.  -»L  V-mIo  .-s'lt;  U^^  ►-  ^^ 
^j./o  wOv^k^s^o;  y),,v>\j  l»Q^)  OtV^  oöi  ■  i'i  -»  Itoöo^  ^..Xis  jN-a  ^boo  .  ov-Lj-lo  ,^oov^  ..^.30  .^Pv-_3  ^io  .*X  |_k^.^O» 
^^a-  wVJO  .001  l»LLo  yjni  U3o  |o.O)  ■.  0>^  I001  IS-/»  ^,^aVj  Vr^.^  »-iO  .  r^l-.;-3  L-^  ,J  -.OVJL^XO  ij.»  ^lo  .  l-ii-fc-»  )iLP 
^  ovcop  p  viyiN  |ooi  ^;^i(o<jo  .  |V)— ^  l-^po^  l^^^ia^  Oji^  0010  .001  liL/i  |Nx<^  ^^1;»  ^  j-A  ■'in]  ^j.Jo  .  ov». 
N^^  C^l  l;^(  ^«Oi  l-m-v  .  ^io(  on°ii  La\  |L(  ,50  .  ov\  |ooi  .j>oi.  jj(  Po  .'SlCi  (-l-"i-  oooi  ,^XJ(;  yCUÖr  l-iOV- 
-.^-„M^o  |.vt»-v  t^»^^  .-^(  .oii.  Vio/o  .-^;  Lo:^  ^|7  ;,oQj3(  .p(  ^oj  h'YiN  ^jio,  p/o  .  |  VI  .A  ^oo,^  ^N-;  .*J( 
^01-)-  '.  n.  ..;  001  »30  .-OiOj/  Lali.  |.Ho  y>s>o  .j^-^*^(  ^:V3  ,_  p../  SIC  1  ..aJ,Jii  .  l^iJL'/  j.\-^'  Ul  |oJ  ^«^-^M  Po 
»Va;  p.;  la:«  Po  .^.,.vi,^o  |.vii-i  IS^^jC  -»j(  .oii.  V;io(o  ovOiJO  Ojioj  ^^  ^\^  ^oiio  .— OiQ^»  ^o— iL/o  -OiO^I 
a\a^D  o^-/o  .  M^ELV)  ..oiOi-cD/o  ,oi,.*p»  INo).^  <iia-.^aao  .|IS.«jL<f  P-^cof  aa9(  .-OiO,Ji_.x^  wOtao|  ^»  ;-Iio/  .  IVäL^ 
OjVi    — »    od)     .  aiac(iaN.ia\    q-;.»o    .,—^f^»(o    |ooi    )y*i|o    .  ).*— o    )oo]    )^-.io     -v^    poi;     .^ca^NJO    ^oapo    .  ^ia^»    |ioL 


Ciirist;  aiiil  hcstinv  iipoii  liiiu  llic  maiisioiis  '  of  rrrrldsliiii/  rcst,  in  orcler 
lliat,  seciiig  Ihe  splendoiir  o\'  llic  saiuls,  lic  may  sav  ///  ,/"'/,  «  Thou  hast 
slidini-  r///(/ luade  knowii  lo  mc  tlie  ways  of  litV,  Lord;  salisfi/  nicdtnlllW  nie 
willi  s/jiriliKil  picasnro'  willi  tliy  conntenancc  ». 

A     IIIMN     ()N    TIIK    TONSlIiK     Ol'    TIHISK     Wild    COMT     TO     »IST  I  l'I.  I  MC 
AM)    TVKK     TllK      (;\lli;     Ol      MONAS  PICISM  ;     Ol-     JdllN     Till-:     AliC  II I M  AMUl  ITK . 

S.jS  —  I  —  VI.  —  M  Let  the  redeemed  of  the  Lord  say  »  '.  —  Tlie  liei-Iil 
ol'tliv    condeaccmion  Idiriird   iis.   Clirist,  God   llh'  Word,   is  not   oxpressod  \ 

1.  GoiT.  '  labernatlcs  '.  —  2.  l's.  xvi,  11    not  inioled).  —  •■?.  Corr.  '  joy  '.  —  4.  Ps.  cvii,  i.  —  .">.  Corr. 
'expressiblo  '. 


792  .  IIYMNS  OF  SRVRRUS.  [38ft- 

rsfarsT  vyrcT  J^C^-^I^  vy^njjH  -La:^  j.l/a  rclia  '|Lx3j  lo.lSv^;    )joi 

)Ajl3  ax^  .jtsJboio  jJ»a  rdiJ.Qo  'ItJJLxI^  onio  '>.n....»q  sPJinS  .oul^m 
o.i^>-^J)a   ^"ic\_3  T^mrsfa    cm  t  ^  o    ."ifn|T\    ^&;alk.    '\^o»o,l.|j   ^^j 

oi'v'  oi\U*o  ^^i"  ,Jo  ;„-i.  I^uo  :  l^^iibi  |;,jo]  (Sic)  .^o  v>-^aji  -.IN.^  Lq\  -j^iao  |.L(  ^o  .  loo)  |is^;jij  M'-.j.c 
»aajo    .'^^.»i.   |ooi    U>'j    Po    K^io    .ovVj^/  ^^_    ^5;    ~*j.   .I-Ä^.   lioL  ycu/    ov\   ^«^^v^o   .|.l(  ;.o_(   .01^    ;!»(    .  po, 

oi^  ^io/  .  l-ia^;  |>oL  oii.  Nm  -ij  |.L(o  |N-ij|  ^v  ^uu,.!^  „^13  ^^  ^'^  ^.  \joi\  .  .yi.,!  ^oi  ^au.l(>  .-^  Njov.  (1 
l^-*;»o  ^Q—l  poi»  ■  I,  ..v>\o  ^  p'o  ^;  y^cTt-, ,->n\  .001  ^.^»  -*\^»  ^^iaVio  .Dof  .>^.äa^  ^-^i^ -^  ^  Nj/  -.w'^o  ^Oia^/ 
,»olS^/o    |oOj    It^^j>/o    .  M>^o    tooi. 

a  ('orr.  |(v,^j»\  nj.ij.  —  b  Corr.  |K^:iii.o  |n'vi..va  |io,-a  1.,^.  —  c  (>iirr.  ;.>>-;  ilcüj;  cv.ia_i.  -- 
d  Corr.  "^k^i.;.  —  e  Corr.  |;j^  v=  •<:'^:o-  —  '  Corr.  iLai^c^..  —  g  Corr.  ^lq^.  —  h  Corr.  \^xj>; 
K>^;.  —  i  Corr.  ^aj.  — j  Corr.  no;asjii.\.  —  k  Corr.  \..^i<.  —  1  Marg.  loo«  v  ^.  .-^v  .ufr^.^. 

.  |,vi\v\    p/    .°v.>  (^;    pjo    ..v.:^.     q.  r.|    ^ioi.v    o«;    .  l—^uiio    sj.ai_    ^^io;    |  =< .  r.vj    ^/    p(   oiovjN«>n.N    w.^.  lU   Corr.   | 

i'or  Ol.  —  n  Corr.  u-  v-*;- 
1.  A  f<=>:^y 


Fov,  il"  tili'  woiuan  '  wlm  Idsl,  as  it  /v  iirillrii,  oiic  dracliiiia.  aller  .slic  liad 
s^YeJ)t  rjier  cliamher '  aiiil  soiu/ltl  aml  foiind  it,  called  '  her  friends  aud 
neiglibour.s  and  invitcd  titrm  to  rejoice  ''  irilli  her,  how  cuu  it  Ite  that  to-dav 
also  Ttliou,  merciful  Lonl,  lia.st  not  added  oiir  '  r.riiltatidii  to  tlio  jov  ol'  tlio 
rsubliiiic  liosts?  tlidu  irlio  hast  rcceivod  as  a  incrcifiil  Fttlhfi-  lliv  soii  \\\\o 
lias  liiriii'd  in  ponitciicc  find  vorne  In  tli\-  incrcij,  wIki  lliroun'li  sliaviiit;- ''  dll' 
(iiid  citsliiKj  fmiii  liiin  llii'  dead  liair  ol'  liis  lioad  lias  ciit  <ij]'  und  banished  ' 
t'roiii  bim  halr/'nl  aiid  irrational  rjcods,  and  lliroui'-ii''  tlio  stretcbiuff  forlli 
of  liis  liaiuls  lias  dcdarcd  that  hr  has  takcii  his  rross  and  cinuc  tiftcr  Ihre  and 
llial  lii'  lias  beeil  crucilicd   lo  tlic  world  ".     Tlierefore  tlioii   liast   iiielapliori- 

1.  Luke  .\v,  3-:i2  «  .\iul  .Jesus he  rcjoicelli  in  il.  aml  lakrlli \nd  Jesus  saiil  agaiii,  «  .\  cerlaiu 

man Iiere  perisli  of   liunger.  I  will  arisc und  kissid  jjiiii.    .\iiil  lic  saiil Ihy  son   '.     l!ut  Ins 

tatliei'  sailli  to  liis  bondiuini,  '   Bring  out  tlic  cliief  mbe.  aiul  plaei" and   lliy  fatlier  lialli    killod   for 

liiin  llie  fallod  calf and   I  liave  not  Iransgrcsscd  tliy  conimundiuent bul   it  is    liglit  for   us 

aud  liatli  been  found  »  (verbal  dilT.).  —  2.  Gorr.  ■  llie  house  '.  —  3.  Corr.  '  calls  '.  —  'i.  Corr.  '  joy  '. 

—  .">.  Gorr.  •  tliy  mercifulness  lialli  not  added  ours  also  '.  —  6.  Corr.  '  hosts  above,  in  llial  tliüu  ha^l 
received   tlie  bondman  wlio  has  in  repcntanco  come  to  lliee,  who  by  easting  '.  —  7.  Corr.  '  sliaken  '. 

—  8.  Corr.   '  aolivilv,  and  bv  '.  —  9.  Gal.  vi.  l'i  (vorlKil  dilt'.V 


:3sr  OX  A  WÜ.MAX  COWERTi:!)  Ki;nM  AlilAMSM.  703 

i.i/o  Kjl3  «^q-.»/»   vm  .  (YijV/  ,_ioj   li-^l   ''^'^«^  )»-»o)-ßo  JJL-.^»    'jJ^'t—/ 

)ln  -^  .  ^.s  ^^;    Q_Joi   :^lcL^    T^mr^a   )jL3;     J-^o-ä)/    )^_sj    '  o|.Ii>^^ÄJJ 

a  Corr.  ^.^i;QJJo.  —  h   Corr.   pag^mj.   —   c   Corr.  iiot^-oo..  —  J  Corr.   i'-j^^s    —  t>  Curr. 
(  für  Ol.  —  r  Clorr.  4,o,;:>as  ^  i;oij,  —  g  Corr.  )a_  (must  cover  ii-.to.  also  .  —  li  (lurr.  .^v^^  riu.\r«:a. 

) .  \  '^-  —  -2.  A  t^e^'oo-  —  3.  B  l>-"M.  —  ',.  A  Olli.  —  ,-i.  P,  um. 


eally'  g-inloJ  and  slirnf/tlinird  tlirougli  tlio  hell  ar  girdlc  tlii^  powors  of  rius 
soul  lliat  are  relaxed  by  tlie  pleasuros "  of  lusts,  aiiJ  lliou  lia.st  adorned 
and  decoratrd  liim  with  ihe  vcsture  '  of  Ihr  dcniiit  (janiirnls  af  thij  life-givini;- 
mortality,  and  nith  tln-  slim's  ((i/nin  or  witli  tlio  shoeing  of  tlio  feet  tlioii  liast 
jirotrcted  and  guarded  '  liis  licels  tliat  liave  beeil  washed  (uid  clransrd  t'rom 
tlie  gall  oF  tlie  trearlicfoiis  serpent,  ^and  hast'  eommaiided  liim  lo  run 
rifjorousli/  in  llie  sninalh  way  cd'  the  ortliodox  faitli.  Of  all  tliesi>  tlnng.s 
Tgrant  tiial  \ve  may  all  sliow  tiiirselves  "  accomplisliers  with  him,  as  tliou 
arl  tlic  ouhj  good  and  merciful  oiw. 

AnOTHER  of  TME  IIOI.Y  SeVERUS  UPON  \  WOMVN  WllO  TIIINEM  FROM  TIIK  IIK- 
RESY  OF  AkIUS  ANll  C.VME  TO  TUE  CIllRCII  Ol  TilK  CilllSTIVNS  AM)  \V\S  KN- 
HOLLEU     IN    THE     MON.VSTEHI     OF    TUE     RoM.\.NS, 

359 —  I  —  VI.  —  «  Turn,  Lord,  and  rescue  my  soul  »  '.  —  Father"  af 
innri/  \vho    didst.   chauge    ihi-  lobe  of  the  prodigal  (v.iioz'-j:)  son  who   iiinird 

1.  CoiT.  ■  .syiiibolicully   '.  —  2.  Curv.    '   tlie  soul  Ihal  casl  olV  tlie  pas.--iüiis  '.   —  ;i.   Goir.   •   rube 
iatol-ii).  —  4.  Corr.  '  secuicd  '.  —  .'>.  Corr.  •  liaving  '.  —  C.  Corr.   '   rentier  u.s  all  '.  —  7.  Ps.  vi.  5.  — 
8.  Corr.  '  Tlioii  ■. 


794  HYMNS  OF  SliVERUS.  [3821 

.•  yoot^l   ^■•;  '  jiöii/  vJL^?   '  laio^:s  -piimio  iv-to.  i^;  —  «.^  —  f^  —   vjxlh 

a  Cori'.  ^oi.  —  b  .Marg'.  .t.iaij>  .^  |ot>i   ,-o.(;  oo^  ,^r^-^ioo  -.tcoo-iej  ^  •<^6-^l(  v;  I^*  ■  ''"■^J  l-^o'! 

|_3Co>     llon.Nj^^    Po    ^.3>;    |loL, i    ^\*üo.   C     CoiT.    y^l.     d     Mar^'.     IS..^    ^V^    ^OtdX^    ^\^l/o    .  |t^V^! 

e  ("ori-.  N.|ia-\  -öl  isij  .    -  f  Corr.  \^^k:^;. 

1.   A    ^^t-^-v;.      -   :;.    AI!    \';it.    Uof  ;p;'^o,    Iml    A    cur]-,   in    --ami'   liaiul  (over  ff-^o    "^:^i.     '^o^^ 
^^»U;  1T.1:!(1  l'i,.M'i  a<  aliiive.     -  :i.  A  oiii.  —  'i.  II  »;«(    a-j»,. 


«//(/  camc  to  tliOR,  flial  is  dielst  inrldplioriciilh/  ^loi'ifv  aiid  adoni  liim  willi 
tlie  grace  of  adoptioii  Itv  mrans  af  tlip  ring,  and  Kv  Ihf  shoes  or  tln'  uew 
siioeiug,  f'or  an  earncst  ol'  tlic  iil'c  lliat  is  inade  knoim  in  liie  uewness  o\  tlic 
Spiril  ',  onroll  liiere  fori-  Uns  tliy  hondmaid  also  in   tlic  Hock  according  lo  Ihr 

(iliiinddni'c  <//  tlu    grcat   mercw 

AgaIN     iiNK     dl-     THE     EuESSENE     IIVMNS,    Tni;    AlTUOl!    Ol      WIMCII     IS 
l.NKNOWN,     ON     SIMEON     TnE    OI.U. 

;W)0  —  I  —  VIII.  —  «  Rieh  and  poor  together  »  ■'.  —  Like  ^  our  palriardi  ' 
Abraham  Ict  ns  all  n'Ci'ivc  (iod  in  thr  siiprasnisiinl  tonts  ol'  our  Souls,  wlm 
is  worsliipped  In/  us  in  a  'l'rinilv,  and  is  conl'cssed  nioreorer  in  ouencss  :  lor 
lie  is  uiind  and  reastni  and  spiril,  ^w\\o  is  recognised  in  oneness  of  supre- 
niacv';    ono  Godlirad  in    llin'c  li\  |iiistases  ;  oiir   ^oi  wliiili.   llic"  Word    wlio 

I.  Itoia.  VII,  n  (vorlial  dilV.).  —  :!.  Ps.  xi.ix,  3.  —  :l.  Cmi'.  '   As  '.   —   'i.   ('.cii.  .will,    1-"'.  —  :>.  Corr. 
'  llic  (inl\  sii[iii'mac\  llial  i>  roi'ognised  '  (?).  —0.  Corr.  '  \^llu^i^;  '. 


l.iS:!'  ()\  Si.MKO.X   Till-:  Ol.l).  705 

j^oiaj  /j'\^  ^jLoia.a\  > .  I . "\  w.>Ll.  t^ct3T\  cnc^cvl  T^T^a  r^':\ci^ 

J^j_a,_i,    y V  K.io    )Jj    oöt    )— »V-^    ^^r^;  iLiQ^;L  ^^^    —    f    —    a    -      )  mt 
)la-ioj    J-JLiJ»    U»~->*"=   ^?    y^   .'^a--^^;*    );oi.l^_i   l^jl.^     J^Loia^  ^-V^ 

a     (",01'r.    ovV-;.     1)     Marg.     Jooi    ^üujoo     .yO^-io-«      looi     ovia»     ^oXiio|_2      |oo,    ts^l     ►-    ^-I     K-^     •  t-^o^! 

I  \^,^  ILoio  v' ^  ^  ■  1^»  l^tQ-oj  1— o»  ^»  ov\  |ooi  ;^^/o  .  wO)Q.\a  looi  N-.  f  )-*;aj3t  V-oio  .■V.;^si-|»  ^SICI  ov'|-i<ä^ 
^Li^l  ■-.oia'=^N  ■■  ^o,  ->^j;  :  U^  '^o  t  A  «0)OOv3/  o>^  ^^.\\y>  ^3o  .  ^oi^  l— o;j  )ooi  |.L/  poj  ooi  .|-;.io»  oy.. .  i  viN  )|..*j» 
■. I  ^"N '  '  ^Ni-jo  ^1  w^^io  /v^J.^  oA  tu/  |;J  ^^o^M  .^^(0  lov^l^  /U^o  .-OiHiV;  ^\i  ovi^ii)  MPnann  j.*iiä; 
.^«k^lVai^;   ^jn\;    l^jiojia  .-[yiagN;    ^l.»i.^   |Saia-i    .  |laio(   v-o>^!    V^Oj^^-=   l^r^^I    o^^i    ■•;»i^'a3i.  uuj:>    -pi  loi;   ^^^sio. 

—  c  CoiT.  i-k'.Vi.  —  d  Corr.  ia-  ►=  low  -ji>po.  —  e  (lorr.  ^^oja^.  u-^>j^-  —  f  Mai'g'.  i^vs^;   lUb  ^» 

l^l-i  -  N^if;  OOI  -OioP^/  ^t  Ol  'in  .  ^^o. ,  -.  c\  di^i  M^^  U^  ^^  •  M>-'^—  o%-^^  t-^>f?  *5^  Oi.;^  o/  .  Nj  /  'O.^ 
■  ■  >.\ . ;     ^^^ü)     yOov^     1-3»     )lfi  1    ^^uo  ■■  1*    ■.  ^süaii    oooi     ^     .  öv^Civi    P^a^    .*-{;. 

1.  A  droiii  lai/k  uf  Space)  '^•;»'(. 


liad  bccoiuc  man,  tlie  okl  rrncmhlr  SiiiuMni.  tiie  Aliraliani-like,  Imrlin/ 
received '  miil  linrne  rupou  liis  arms,  cried  in  jny'",  nidlniij/  ctinfcssidii  (uid 
sin/ini/  In  hiin,  «  Ld!  luine  eyes  have  seen  tliy  salvation,  nuj  Lord,  a  light 
that  liutli  romc  ''lo  be  revealed  to ''  tlie  peoples,  and  for  tlie  glorv  üf  tliy 
people  Israel  ». 

Tlir  inillinr  nf  llifsc  Ininnis  is  nnhudini;  imr  iicn-  llicij  fniuid   in  llic  V.n'cl;. 

361  — ■  ir  —  VII.  —  «  Because  of  the  wonder  that  thou  hast  done  »  '.  — 
],(ii-d,  tili'  wnrUin^- iil'  nvIkisc  marvels  is  not  coniprclieiided,  and  llie  wcaltii  nf 
wliose  mercy  is  not  understood ',  wlien  of  old  llion  didsl  liy  llio  word  nf 
tliy  commandmcnt  crcati'  llicstars,  llie  ani;cls  in  aslonisliinmt  praised  theo '■ ; 

1.  Luke  II,  25-32  «  And   llieru  was Siineuii ;  and  lic  wailrd  U<v spinl  Uiat  lic  >liHiild  nol  laste 

deaUi in  pcace,  because  lol  mine  eyes  liave  seen  lliy  salvalion,   wliicli  lliou  hast  pi-epared and 

llie  glory  uf  tliy  people  Israel  '  >'.  —2.  Corr.  '  in  tlio  arms,  cried,  rcjoicing  ".  —  :i.  Corr.  '  for  tlie  rcve- 
lation  Ol' '.  —  'i.  Fs.  xcvMi,  1  (?).  —  D.  !^ec  p.  W  n.  2.  —  (1.  .Toi)  xxxvin,  'i-"  ;.vv  (Paul  Teil.)  «  Wliere  wasi 
lIiMU  «hen  I  was  laying  llie  fonndation  of  tlic  cartli?  and  teil  nie  if  tliou  kiiowesi  wisdoni.  wlio  laid  down 
its  nieasures,  if  lliou  knowesi;  or  wlio  il  was  that  made  a  lliread   to  pass  over  il.    Dn  wlial  aro  ils 


796  IIYMNS  OF  SRVERUS.  [384j 

yJLa-i).  "x  •>  OOI  .  I .  tr>  °> >n     --^^  /i=i^w.  -»i  M»^f!  M-^   —  >-»  - —  t^  —  ^->  '•^« 

•  .Kj/     ^^«J^K'l^iO     |j1,;      7—«/!     .j-JLJU-*     ^_.)^/;      ^     .    I  » '^^     3/     •JoCSJv 

JLi/   vÄ))J-«   )t— ^ioo   ..K-.)jV-=.po  '^..^^Ä   i>7>oj  .K.-1/   |lV-io    ool    )^jou>/o 

y^ln  VI »  m  ->  lQi\  ^-Jualii.  jJ    »J>  ooV-OJ;  jok^JLw.  ^o-«  );ot  "^^^ioo  .  vu*rK.ioo 

•:*^.<X^  ^o^U/o  y^^y\..^'^  v^domm  ^'^>^  )'^  .-yi-.Jaua  ^  .  1  .N •)lK:>o 

1.   A  (Uli. 


but,  wlieii  at  tlie  eiid  of  tiiiies  tliuu  tookest  tlic  likonoss  '  of  a  bondman, 
Simeoii  llic  nlj  bare  and  foiidled  theo  iipou  liis  arms,  as  a  little  babe,  tliee 
who  sitlesl  lipon  tlie  chcnibim;  and,  iiaving  acknowledged  thee  to  be  the 
Saviour  of  (lie  world,  and  (ho  liglit  oC  tlie  believers,  he  was  immediatolv 
released  l'roni  the  bonds  of  flesli,  Lord,  all  praise  lo  thee! 

ANüTIIKU    SIMIIAIU.Y      OF     UllllMIONS. 

3()2  —  I  —  VIII.  —  «  Because  thy  grace  is  good,  rescue  me  »  -.  W'e 
are  convinced  of  thy  justice,  O!  God,  and  wo  know  theo  In  ho  dement; 
wlio  as  a  jndge  Ihroatoiirsl ,  and  in  llio  niannor  of  a  father  again  adnum- 
ishest;  who  hast  boon  wiolh  for  a  shoil  fimo  for  a  purpose,  and  again  arl 
pififul  and  niorcüfnl  :  and  Ihorefore  we  sinners,  unworthv  as  wo  arc,  have 
the  holdncss  (o  approaoli  thv  olomenoy,  crving.  «  l.ord  ol'all,  in  thy  mercy 
have  pily  and  nicrcy  upon  us   0 . 

bearers  fii-ilcncd  .'  und  wIkj  is  he  lliat  hiiil  llio  lictulsloiie  of  llie  coi'nor  ii|i(iii  il  '  \\  hin  llio  slars  were 
madc,  all   niy  angids  praised  inc  willi  loiid  voice  ». 

1.  Philipp.  II,  5-U  (I  And   liavü  llils  inind a  piize  lo  l>e  iqiial  In   (lod :dl  nanies  »  (verbal  dilT.). 

—  2.  Ps.  CIX,  21. 


[385]  OF  R0(;ATI0NS.  797 

•:-|laxä»    LqjO]    ooi    )LV-^ 

."1— .Vol/o    )    I    "^y  f>   V);     j^/     ^^;     )_X_oia_3    ^-JL.^    l>   ivnnA  \  ^JL^jLLaaio    ^ 

^■j.-^^^;  ^-iJ^/t   |.i.a..2aA.o   )-*.£DO.!m   .'yi^  •°'  j^."  ^^    ^'^o'-  ^ '  -o»>  vN.  v^ 


^■0 


«ILo^Jii    |l;^/ 


1.  A  <oo;.3o- 


AiKitlicr  sinii!<iih/  af  i'nj/dlidns. 

'M\:\  —  II  —  II.  —  ((  Because  of  thy  grace  and  because  of  thy  truth  »  '. 
—  Ilaviiig  lliy  sure  promisc  in  our  lieart,  Christ,  God,  and  liolding  in  our 
mind  and  iiclieving  thy  infallibhi  word,  Lord,  we  readiiy  approach  and 
knock'  af  tiiy  open  door,  louking  to  receive  froni  ihee  salvation  IVom  the 
band  of  ihc  foemen  and  Assyrians,  aud  wc  fnriber  entreal  that  wc  may 
gatlier  IVoin  liiee  remissiou  and  fnrgivcurss  nf  ihc  sins  llial  wc  iiavc  coni- 
mitted  liclore  thce.  llave  pil\'  iherefure  and  mercy  upnn  ihy  crealion, 
mercifnl  Lurd. 

AiKilher  (if  rof/dtliiiis. 

:Wi  —  III  —  II.  —  «  We  have  sinned  with  our  fathers  and  done  wickedly 
and  WTOught  impiety  w  \  —  ^\'bence  shall  we  ask  l'orgiveness  for  onrselvcs? 
and  whom  siiall  wc  lind  who  can  deliver  ns  and  save  IVoin  wralh,  .savc  iiion  \ 
l.ord,  w  hn  did.'it  prnmise  and  say  tu  ns  ihrongli  l)a\id,  «  Call  lipon   mc  in 

1.  Ps.  cxiv.  1.  —2.  I.uko  XI,  9,  10  «  .Vsk (imielli;  aini  lo  liim  ulio  kiio.koll]  il  sliall  lic  oponoil  to 

liiiii  11.  —  :!.  I's.  c\i.  li.  —  'i.  The  l>ail  grammar  is  in  tlic  ^yriac. 


798  IIYMXS  OF  SRVERUS.  [3861 

I-Vio   .•  j^JxA;   <H*3o;»    K-JSo/     '  |j)j>    )_icü«a^    ^-io    ^^a\  ^o^So  .)o«.2^ 

1.  li  ins.  ll^5^oi^  ILo*»»  \n5  ^o:  \'al.  ins.  1*-^°''  l**f=  >*^^  ^»So/  (omilllng  nexl  3  woi'ds).  —  2.  So 
17,  130  l'i,  713  17,  273  Pul'.,  A  iipp.  K^*j  >  uver  era.sure)  1!  l;»'=7  wilh  iniirks  of  transposition  over 
o  nnd  vk.  —  :j.  i;,  uo  mars.  1=»=  U-^^Wv-  —  4-  A  oni. 


Ilie  day  ol'  ilisiress  aiid  I  will  rcsciio  tliee  and  llimi  shalt  praise  nie  »  '.'  Lo! 
the  linic  for  thy  infallible  promisc;  receive  tlie  rogation  of  tlie  God-l)earer: 
and  save  ns  all  t'roni  tlie  jnst  threat  -  or  llie  persecution  of  caplivily,  raerciful 
Lord. 

AiKilhcr  oj   roi/dliiiiis.  ■' 

3(>5  —  IV  II.  ■  Lord,  rebuke  me  not  in  thy  wrath  "  '.  —  'l'lie 
llireat  of  tliv  wraih  is  nuciidurahle:  and  a  place  of  lefuge  is  nowlicre  to  be 
found;  for  in  lliy  liamls  llioii  lioldest  all  created  lliing».  Bul  Id  fl:y  grcat 
mercifulness  llial  camiot  br  ineasured  prevenf  and  stay  liic  wralli,  and  dc- 
livrr  ns  froin  il  ;  becau.sc  iIkhi  oiiI\'  arl  willioul  sin  as  (lud.  Lortl  oi  all, 
llironoli  llii'  loiialions  of  ihr  C.od-licarer  liave  pilv  and  merev  on  llie  world 
Avliose   eiid   is  al   liaiid. 

I.  P.  1.-,  l:i  (nnl  ((nokMl).   —  -2.   P  in?.  ■  and  iRini  cvcr\  plat^uc   n{   wralli  '.    -  3.    I7,1'i0  niai'g.  '  of 
NNcdncsday  '.  —  'j.  Ps.  vi,  i.  .w.wiii,  2. 


[387]  SOXG  OF  PUAISK.  799 

niv-3  t^'\JLJj3T\  ^n  rsf\-tnci_^»3  •.rsfiv-.T-So  rsfiv-x_>i_3L,^ 
vrcf-\xij3"n   'r£f^cu!?alxi73  tryrcf  rCllaS  j-iinl  rdia-icijal 

.|.-*.OLio  >».aju.  .).>^*--^  1,-s  rsfcalrtf  U-po  ."^3  ,^^/  l-s/  Joj^  .\j^^x 

a  Mary.   |.mov>i,->    t_j>a»    ^V^o/o    loC^P».    ,....-i«vi;    U^oj.    IP;,^cd    |Loi^X_    l^llü     ;jo.^    a-t-l/    .-ij    ^o    .U>a^; 
.M-Jj    i.o;^aji   |.«j.^'i,^  Mß.'ij  Ui(  ^^o  .  loi^l^.  — b  CoiT.   Ijo^ajo  [l^j    lo;^3j    .k*».     -  c  Corr.   |-=i  t-ja». 

I.  I;  RV'v  —  2.  Tlie  heaüiiig  aiul  liMiiii  fullowing  are  in  A  oiily.  —  :.!.  1I>  l^i-vl^»vJ• 


Till-,    KM)    (II-    Till-.    inji.NN    Ol     rill-;    iiin.i    Sk\i-:ius,    i'\Ti;i\it(;ii    m    wiiucii    a.m> 

(II-     Jdll.N     S<l.\     Ol-     Al'llTIIOM\     \-Mi     Ol      JollN     (' SLIJOCIlArill  S    (siC) 
MICIIIM  ANDItilK     Ol      l\l-:.N.M-;slllil-:      \.NU     Ol      IMS.NI     OTIIKIIS. 

AcM.N    \   .sox;    Ol-    i'iiMSK    Tii\T    MAS    hi-:i-:n    siNc    IN   All.    iiii:    (iiriu.iii-.s   Ol-'   Till-; 

CITIKS     Ol-     T'IIK     CmUSTlA.NS    l-IKI.M    A.N(;ll-;-NT     TIMI-S     AI   l'Kli      Tili-:     MoK.M.NG     SKUMCl-;, 

in  T    IN    rill-;    connknt    oi--    Rl■;N^•l•;slll;l-:    \iri-:u   tiik    mgiit'    si-:ii\  |(;i-;  ;    wiiicii   .M.so 

IIAS     liKKN      TllANSI.\Ti;ll      lllOM      (lllKKK      INTO     SllilU:      l;l       .M\ll     l'\ll.     ACCOIIIUNG 

To   Till-;    \i;i(sioN    OK   Kknnesiiui-;. 

I'niiso  '    lo  Goil    in   llic   lieiglits;   aml   011    carlli  r,.,)  icnnl ;   g I  liopc  lo 

iiK'u!  \\'(^  praisc  llicc;  we  bloss  lliec:  wc  worsliip  lliec;  wo  olfor  lo  llicc  an 
expressiou  oF  |iralsL';  \vc  g-ivc  ilimiks  lo  Llioc;  bccause  of  Ihe  r^rcainrss  <;/' 
tliy  glory.      Lord,  tlic  Mahrr  und  licaveiily  King;  C'oä  I  lic  all-riiliiig  Fatlier  : 

1.  Luki?  II,  l:!,    l'i  <'  ,\iiil  siiilil(-iil>  llii^ri^  a|ip(^an^il  wllli   Hu-   aiiL'ols   niany sayiiig,  'Fraise  in  (ho 

h(_-iLrlil~  lo  Ooil'  :iiul  on  carlh  cciiicurd.  aimjiiu'  nicii  irdcnl  will  '  «.  —  2.  Cdi-r.  '  poacc :  !,'(I(k1  will  anioiiL'  '. 


800  IIYMXS  OF  SRVERUS.  [388] 

'^ja.jt;  o6(  .)— a/;  r^o\J^a  j^-s  .jov^Ss;    'otV-io/  JoC^X   )->V^  •^-•«-'O  JL,-*oio 

061  .yloi^^   "^o-I^a  V^-l'nT^  wl    a.lk>   ..|.iOLS^;    otlk.*^-«   AjULi   tfViÄOrt 

|.w><oi   ^o^  .j.^ .  >  Vi  >&aju.  .)->'t.^    ^^ta.J^    001  Kj/  .).iL..^-D   vk^ia...«^    001  N.j/; 
a^7\  '"'jRooä-  yooü^s    w3vlÄ_i  .^-.^/    |-a/  joC^S;    )...3Qa\  •U-'t-o  VyL'n 

.Ja   Xk-jjrS^  )—i-^  'Kj/   y,_a_iö    .^*-ia..'^^   jjoX-iJi.    rcfa.ji!na 

'^\,\\   r^ivjJCOJcivn   »jcn^o  Vs^^iai,   ^«..ajLiöo     .,^^;    jlotü/;   )ojSs 

.^^ssoii  o-,^  ).- ov^  »3/  .rslojjx.  1,^  ^)ai.  rcfn-xx-'n  )^|J  .U/o  J-^^  )o«^Ji 

♦^...v^/  ^-^io^i.^  ^"^iCiscv  ^\lÄ3a  Tllx.cn 

a  CoiT.  I  for  o,.  —  li  C'.ciri'.  1  lot^  (sie).  —  c  Marg.  ^.0.1*^  «j-o.-  \y-  oiit^;  i-mo^o  .  sie   t^oi.; 

.  Iv^Ns;  oilS-^^   \CaJ!    001    |tn^>    OiVio/    |o,    .  V;^(o  0|lQ\    l.l/;.  Cl  Marg'.   ^<n^;    l—^o;    »-.^^    ovioairu   001   . 1-V-^; 

.|»v^;    ILoji;    M-icu  "^i.     ^11^0.  C    CoiT.   -i.    f    Coi'l'.   )^t>^l.     g    (ioiT.    )oa^    ^^3.    ll     (llllT. 

|jv.a:io^t^(.  —  i  Corr.  (sici  v..vt»\  li.oiJ^oo  |..j«'.yio. 


I.(jr(l  (.'o(/.  (iiil\  Son;  Jesus  Christ ;  aud  lloly  S|iirit:  Lord  (iud;  Laiiibdl'God; 
Sdu  (111(1  Wui'd  i>\'  llie  l-'allicr;  wlio  takest  >>r  lauh-csL  away  tlic  sin'  .of  tlie 
World  ':  liave  /<////  (ind  iiiercy  lipon  us.  Tliou  wlio  takest  or  t(tok(\st  away  tlie 
sin  ol'  lli(?  World,  incliiic  lliliic  cor  tu  us  and  reccive  nur  pcLition.  TIiou  wlio 
siltcsl'  //'  ,'//'"'.'/  iil  tlu'  Katliur's  rinlil  liand;  liavc  itilij  und  movcy  upon  us: 
bccausc  lliou  ouK  art  lioly;  llmu  ouly  art  lln'  Lord;  Jesus  Christ :  wilh 
ihv  '  lloly  Spiril;  to  tlie  praise  ofCmd  llic  Falhcr,  Amen!  Mirai/s  all'  lltc 
dav.v  '*/'  /////  Hfl'  I  will  Mess  tliee;  and  I  will  praise  tlie  //"///  und  hlcsscd  namc 
l'or  ever;  irlnCli  is  aiid  uliidclh  for  cver  aud  evcr.  Blesscd  art  tliou,  (ill-niliii(/ 
Lord;  Ciod  ol'  our  i'alliers;  aud  /////  iiiniic  is  praised  aud  gloriüed  "////  '(  sdu;/ 
(if  praise  Tjor  i^vcr''  aud  crcr,  Aiueii!  'l'hec  praise  beseemoth;  tliee  a  sonu' 
(d'  praise  befittcth;  Ihee  laiid  liath  belittcd;  thc  God  '//"  all  and  Fatlier;  llie 
Falhcr  o/'  t.rulh  witli  tlic  (u/hf  Son;  and  llie  all-lloly  Spiril;  mur  u)ul  uliruijs 
uud  l'or  ever  aud  e\t'r,  Aineu! 

1.  CoiT-  •  siris  '.  —  2.  .Iiilm  (ciU'd  ;ts  Luko)  l,  -Jl»  «  Ami  on  llio  nr\l..  ..  Iliat  Je^us  luul  coiiie  lu  liiiii...  . 

wiirkl  11.  —  :!.  Hell.  I,  :i  «  Im  liis  owii  pcrsmi of  Ihc  inaJL'sl>  nf  Cml   ».  —  '1,  Corr.  '  tln'  '.  —  5.  Cmr. 

'  t'vcrv  '.  —  (i.  lliiri'.  •  In  Uli'  iiifi'S  '. 


[389]  EXPLAXATORY  NOTK.  801 

ly-tf^^i  j^joK^/   V-=>    ^^Q-';  -.^oi^l^/   .)^t-A;   ^;   ^-«^ot  .JL^a^o  ^-^..^jilo 

jlo  I'^^  \.^io.s  jjLiL^  ^^  ^^;  ^jLaL:»ö  .  ').^1S^3«  oiQ->^'3  ~^j^^a«.ji^  vs/;  \j.ä^l 
««9lio/;    |.3a.fi.m.A.d /    jooi«    jJaS  ^'^^   \.j^^^^    -.jK.A.^iaco   l^^oo/    jl^ot^o/ 

'toeu^io  ')lj..iK^XD  jiaSLttl.  >a^  )->ucL.  l^l^t  ^  -^na^  ^:ia,«.,qi^'o  ^« 
•  .jl^CL^  vlL.»  ''onnv..  )^^4**°  U3>-cQ-iio^  «^  ••)~*p9?  ^-^^  ''|lo^w-^^**i  j^^^ 
fsjirt  «nK  v<  ,jt^;  ^^,   )■  ,1 L  ^  ^l  .'l^ucLt   Kiio  >  .  ivilo    )|.:>ci^>^l  l^uus 

y.m'>\  molll  ^-"^^^/o  • .  1  i,q\  v>i  )J^  ^ou^v-«/  ^.«.ISw»/;  :lk_jL,^2o  K_2«l.  ..»JSi— .» 
^•^..^^50  .-ILq-s  J-iCL^JSCs;  )la,.,,v»  '>  )_.aji  )ooii;  y^l  jlo-S  v-V^;  ouio 
JJ.\:ynNi  lo^;   ^l   .•\.*^'^Q.£0  jjoi  jJJ^v^a2)i3;   \Llo  ts,iSi   |iai&.A^i3o  jlo^'p 

1.  H  ^V-»i  ^ia.,.ioi  ^w  fy  .3(1  o-  —  2.  11  ,ia^*v  —  .!.  Ilrre  llie  lexl  eil'  B  Piids,  llu-  füllüwiiig  lioiiii^ 
in  A  only.  17.  2:3  und  ^'al.  liave  oiir  loxt  as  far  as  ^ovo»-.vi»  above,  al'lor  wliich  Val.  acUls  jj'o''  fl 
l^wiol    i3aci>    i.;»<o   Ha3    t.;»i.  —  'i.  MS   |il.  ^  :,.  MS   |l.o'-t^*»3-  —  (;.   ( )vi.'i'  Uli-   Word   is  a  cross. 


All  tlie  livmiis  ol'tlie  liuly  Severus  tliat  aro  in  tliis  book  are  twn  liunJred 
and  ninety-üve ;  bnt  the  rest  are  llie  work  ot'  Jnlin  soii  <■!'  Aphlhonia, 
archimandrite  of  Kennoshre,  and  of  anotlier  John,  archimandrilc  ul'tlie  same 
cloister,  and  ol'  others  wliuso  namcs  are  not  known;  as  liiey  are  also  set 
down  within  ihe  book  itself.  And  tliey  havc  been  translatcd  from  llie  Grcek 
tongue  into  the  Edessene  er  Syriac  speech  by  the.  saintly  Mar  Panl  who  was 
bishop  of  the  city  of  Edessa,  while  he  was  in  the  Island  of  Gyprus,  in  (light 
from  the  Persians;  aiul  ihcy  have  been  witli  gre;it  carc  and  industry  cor- 
rected  and  compared  wilh  the  Greek  manuscripts  with  all  possible  accuracy 
by  me  the  poor  and  sinful  James  the  industrious,  in  the  year  nine  hnndrcd 
and  eighty-six  of  the  Greeks,  according  to  ihe  rcckoniug  from  ihe  acccssion 
of  Seleucus  Nicator,  king  of  Syria;  the  third  (xpiTr,)  indit-tion  (675);  and 
w  illi  all  the  carcfulness  in  my  power  I  have  distinguishcd  between  the  words 
of  the  doctor  and  those  that  were  added  by  Ihe  same  Mar  Paul  in  order 
that  the  numbcr  of  rhythniical  divisioiis  might  be  cqual  when  ihe  words 
are  pronounced,  ou  accoiuü  of  the  brevily  aml  snccinctiicss  of  the  expres- 
sions  of  this  Syriae  language  in  comparison  with  the  Greek  language,  by 
wriling  the  words  of  the  doctor  in  ink,  and  writiiig  thoso  thal  were  addcd 
r.\Tn.  ou.  —  T.  VII.  —  r.  ."i.  ^-^ 


802  FIYMXS  OF  SEYERUS.  [390] 

y^  ötts^^oe   -.1-1  n  ».a.-^  ooi  .2lX^!aj    ^;    ^^oü^  .K_^■^_^    yan.'t  « m -> 

^"1/    )  f  •>  -/;->    .Kj/    jLs,*;    ^tsjiol     "^3    j-^a-wjs     ^^ot-K^/    Ua^/?    -"^ji 
jj;  .-jKwU.iOcLs  ^-0»J>    |j-.t^'.0    l-=>"J^3!    jK^lsJSo  JbÖ    ^iO    )lo;Öt.i»0    jK-ol«! 

csjA  K.-/;  ))-^^  ')öt^;  jKioläa  Uy^  )-co)j?  •'^i^  ,^i>o  V*^/»  ji-^ 
♦  ^*:»/o  .^-*^/o  .^-/^io/  |.io:>.  oCbo  ^iojjo  .)ju.^Ä  )— ojo  Iv-io  j-s/ 

1.  Mä  l^-.a*■  —  2.  M::;  pov^'^-;- 


in  red  paiut  (Tr.pwov) ;  while  llic  words  Nvliich  tlie  Irauslalor  altored,  lnr  tlie 
samc  reason,  inserting  one  expression  in  place  of  anothor,  in  order  lliat  llie 
measuio  of  the  pcriod  miglit  agree  with  tlie  rliytlim  of  llie  Greek  words,  I 
havc  writtcn  for  von  in  sniall,  line  Idters  abovc  the  same  groups  of  words 
betweeii  tlie  lines,  in  order  (hat  yon  niay  easily  know  how  they  stand  in 
the  Greek  whenever  yon  Avish  lo  do  so;  and  luiw  '  llie  proofs  and  teslinio- 
nies  froni  the  scriptnral  words  of  the  Holy  Scriptures  in  the  hj-mns  themsclves 
riin,  witlinnl  Variation  and  ^vithout  additiou  <ir  diminution. 

liut  let  everyone  who  rcads  this  book  ainl  wishes  lo  fiilfil  the  scriplural 
text  that  says,  «  Pray  one  for  another  that  ye  may  be  healed  »%  for  the 
sakeofthe  love  of  Christ  pray  for  the  aforesaid  indnstrious  ßinner,  that  the 
J.ord  niay  hcal  the  stains  of  the  many  sins  llial  ho  has  in  his  soul;  bv  the 
prayers  of  the  doctor  and  of  the  transhitor  of  these  songs  of  praise  and  of 
those  about  \vlioni  and  concerning  whorn  they  were  written,  to  the  glory 
ofthe  Holy  and  co-essential  Trinity,  Father,  Soii,  and  Holy  Spirit,  and  let 
all  the  people  say,  «  Amen,   and  Amen,  and  Amen!   » 

1.  Sonic  woidi  liave  perliaps  fullcii  out  in  Ulis  sonlcncc.  —  2.  James  v,  16. 


TABLE  DES  MVTIERES 

DU  TOMK  Ml 


Pages. 
Fasc.  I.  —  TRAITES  D'ISAI  LE  DOCTEIR  ET  DE  HNANA  D'ADIA- 
BENE. 

Averlissement 5 

'j'raitc  sur  les  martyrs lö 

Cause  du  vendredi  d'or , ö3 

Cause  des  rogations öS 

Profession  de  foi  des  eveques  nestoriens S2 


Fasc.  II.         IIISTOIRE  NESTORIENNE,  II,  1. 

Introduction 97 

Texte  arabe 99 

Pasc.   III.  —    LE  SYNAXAIRE    ETHIOPIEN.  —  II.   Le  mois  de  IlanM 

(Sjuillet  au  6  aoüt.j 205 

Note  sur  I'edition * '»55 

Pasc.    IV.   —   IIISTOIRE    UNIVERSELLE    ECRITE    PAR  AGAPIUS 
(MAIIBOUB)  DE  MEXBIDJ,  II.  1. 

Avcrtissemcnt ''58 

Texte  arabe ''5',) 

Pasc.  V.  —    JAMES  OF  EDESSA.  —    The  hynins  of  Severiis   hymnes 

136  ä  365) 503 


SINÜUMU  SECT.      APR  10^988 


BR 
60 

P35 

t.7 


Patrologia  orientalis 


^1 


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