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Full text of "Patrologia orientalis"

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PATßOLOGIA  ORIENTALIS 


TOMUS   NONUS 


«^ 


R.  GR AFFIN  —  F.  NAU 


PATROLOGIA  ORIENTALIS 


TOMUS  NONUS 


I.  —   FRANCISCO  MARIA  ESTEVES  PEREIRA. 

Le  liyre  d'Esther. 

II.  —  D«-  E.  REVILLOUT. 

Les  Acta  Pilati. 

III.  —  L.  GUERRIER  et  S.  GREBAUT. 

Le  Testament   en    Galilee   de   Notre-Seigneur 
Jesus-Christ. 

IV.  —  I.  GUIDI  ET  S.  GREBAUT. 

Le  Syxaxaire  ethiopii:.n.  —   HI.  Mois  de  Nahase 

ET    DE    PaGUEMEN. 

V.  —  F.  NAU. 

La  seconde.  Partie  de  l'histoire  ecceesiastique  de 
Barhadbesabba  'Arbaia  et  une  controverse  de 
Theodore  de  Mopsueste  avec  les  Macedoniens. 


PARIS 

FIRMIN-DIDOT   ET   C",  IMPRIMEURS-EDITEURS 

LIBRAIRIE  DE  PARIS,  56,  RUE  JACOB 


ALLEMAGNE   ET   AUT  RICIIE -IIONGRIE 
D.   HERDER,  A  FRIBOURG-EN  BRISGAU 

1013 


60 
t.9 


LE  LIVRE  D'ESTHER 


VERSION  ETHIOPIENNE 


P\in.    ÜR.    —  T.    IX.   —    F.    1. 


LE  LIVRE  D'ESTHER 


VERSION  ETHIOPIENNE 


PUBLIEE     ET     TRADUITE 


PAR 


FRANCISCO    MARIA    ESTEVES    PEREIRA 


s=i^im^Q)i3i3i^!s^ 


PERMIS  D'IMPRIMER. 


Paris,  le  7  avril  1911. 


G.  LEFEBVRE, 

Vic.   gen. 


Tous  droits  reserves. 


INTRODUCTION 


Les  m.vnuscrits  en  üenkral.  —  On  connait  seize  copies  de  la  Version 
ethiopienne  du  Livre  d'Esther  dans  les  manuscrits  provenant  d'Abyssiiiie, 
ä  savoir  : 

a.  CoUection  de  A.  d'Abbadie  :  u"   55,  du  xv'  ou  xvi"  siecle;   n"  35,  du 


\\\f  siecle  '. 


/*.   Bibliotheque   Bodleienne  d'Oxford  :  Cod.  aeth.  Vi,  du  xvm"  siecle-. 

c.  Musee  Britanniquu  de  Londres  :  Add.  24.991  (Cat.  XIV),  du  xvii"  siecle; 
Orient.  484  (Cat.  VII),  du  xviii"  siecle;  Orient.  487  (Cat.  X),  du  xviii"  siecle; 
Orient.  489  (Cat.  XI),  de  1730;  Orient.  491  (Cat.  XV),  du  xyiu"  siecle; 
Orient.  492 (Cat. XVI),  du  xviii'^ siecle;  Orient.  502  (Cat.  XXVI),  du xviii" siecle; 
Orient.  504  (Cat.  XXVIIl),  de  1755;  Orient.  505  (Cat.  XXXI),  de  1721-1730 \ 

d.  Bibliotheque  municipale  de  Fraucfort  :  Cod.  eth.  2,  du  xviii"  siecle;  CmJ. 
etil.  7,  de  1755  ^ 

e.  Bibliotheque  du  monastere  des  Abyssins  ä  Jerusalem  :  Cod.  eth.  1,  de 
1775-1776  \ 

f.  Mission  catholique  de  Cheren  :  Cod.  eth.  n"  5,  du  xviii"  (?)  siecle". 

Manuscrits  employes  pour  etarlir  le  texte.  —  Les  manuscrits  qui  ont 
servi  pour  etablir  le  texte  de  la  Version  ethiopienne  du  Livre  d'Esther,  sont  : 
n°'  55  et  35  de  la  coUection  de  A.  d'Abbadie,  et  Add.  24.991  et  Orient.  489  du 
Musee  Britannique. 

1.  Catalogue  raisonne  de  manuscrits  ethiopiens  apparlenanl  ci  A.  d'Abbadie,  Paris, 
1859,  p.  G5  et  42. 

2.  Calalogus   codicum  manuscriptoriun  Bibliothecae  Bodleianac  O.voniensis,  Pars 
VII,  Codices  aethiopici,  digessit  A.  Dillmann,  O.xonii,  1848,  p.  8  et !). 

:^.   Cataloirae  of  ihe   Ethiopic  manuscripts  in  the  British  Museum,  by  \\'.   Wriglil, 
London,  1877,  p.  12,  8,  9,  10,  14,  15,  20,  2  t  et  22. 

4.  Lazarus    GoldschmiJt,   Die  Abessinischen   Handschriften  der  Stadtbibliotheli  zu 
Frankfurt  am  Main,  Berlin,  1897,  p.  3  et  20. 

5.  Enno  Littmann,  Aus  dem  abessinischen  Klöstern  in  Jerusale/ii,  dans  la  Zeilschri/t 
für  Assyriologie,  Bd.  XVI  (1902),  p.  :5()5. 

6.  Carlo  Conti  Rossini.    /  mannscriti  eliopici  della    Missione    cuttolica  di  Cheren, 
Roma,  1904,  p.  7. 


(;  1XT1{()DUCTI0N.  [liid] 

Mani'scrit  n"  55  de  A.  d'Abhadie.  —  Le  inanuscrit  n°  55  d«  la  coUectiou 
de  A.  d'Abbadic,  mahitenant  deposee  ä  la  Biblioihöque  Nationale  de  Paris, 
est  un  codex  de  veliii,  de  191  fcuillets,  qui  ont  ü"',510  de  liauteur  et  0"',390  de 
largeur.  La  copie  du  Livre  d'Esther  occiipe  les  feiiillets  cotös  157  ä  KM.  Dans 
celte  partie  du  manuscrit,  les  pages  ont  trois  colonnes  de  40-43  lignes,  et 
chaque  ligne  a,  en  moyenne,  13  lettres. 

Cette  copie  n'a  pas  de  titre;  le  texte  commence  ä  la  13"  ligne  de  la 
deuxieme  colonne  de  la  page  verso  du  fol.  157,  et  finit  ä  la  39^^  (derniöre) 
ligne  de  la  troisieme  colonne  de  la  page  verso  du  fol.  161.  Au  commencement 
du  livre  les  1",  3'  et  5"  lignes  sont  ecrites  ä  l'encre  rouge.  L'ecriture  est  en 
grandes  lettres,  et  semble  etre  du  xv"  ou  xvi'  siecle  '. 

La  copie  semble  avoir  ete  transcrite,  avec  soin,  d'un  livre  tres  ancien; 
mais  eile  n'est  pas  exempte  de  fautes;  il  y  a  des  passages  corrorapus;  souvent 
il  manque  des  lettres,  et  meme  des  mots ;  les  voycUes  ii  et  ä  sont  changees 
par  meprise;  les  noms  propres  nieme  sont  ecrits  de  diverses  manieres  ". 

Cette  copie  n'est  pas  divisee  en  sections  ou  chapitres. 

Manuscrit  n°  35  de  A.  d'Abbadie.  —  Le  manuscrit  n"  35  de  la  collection 
de  A.  d'Abbadie  est  un  codex  de  parchemin,  de  280  feuillets,  qui  ont  0'°,400 
de  hauteur  et  0"',350  de  largeur.  La  copie  du  Livre  d'Esther  est  contenue 
dans  les  feuillets  cotes  275  h  279.  Dans  cette  partie  du  manuscrit,  les  pages 
out  trois  colonnes  de  38  ä  40  lignes,  et  chaque  ligne  a,  en  moyenne,  16  lettres. 

Cette  copie  n'a  pas  de  titre ;  le  texte  commence  ä  la  29^  ligne  de  la 
deuxieme  colonne  de  la  page  verso  du  fol.  275,  et  finit  ä  la  18^  ligne  de  la 
deuxieme  colonne  de  la  page  verso  du  fol.  279.  Au  commencement,  les  1"  et 
2°  lignes  sont  ecrites  ä  l'encre  rouge.  L'ecriture  est  en  lettres  de  grandeur 
moyenne,  et  du  temps  du  roi  lyasu  le  Grand  (1687-1706). 

La  copie  est  ecrite  avec  soin  et  d'apres  un  manuscrit  tres  semblable  ä 
celui  d'oü  est  transcrite  la  copie  du  manuscrit  n"  55;  mais  eile  a  ete  revisee 
par  un  lettre  abyssin,  qui  a  efface  des  lettres,  des  mots  et  des  phrases,  et  a 
donne  un  autre  texte.  Ces  corrections,  d'une  main  differente  de  celle  qui  a 
ecrit  le  manuscrit,  sont  generalement  d'une  ecriture  plus  petite  que  celle 
4u  manuscrit,  plus  pressee  et  cursive.  Les  corrections  consistent  en  ceci  : 

1.  Modification  des  signes  des  voyelles; 

2.  Addition  de  lettres  ou  de  mots  dans  l'interligne,  parfois  dans  la 
ligne  meme,  l'ecriture  primitive  ayant  ete  grattee,  parfois  aussi  dans  l'inter- 
valle  des  colonnes; 

3.  Suppression  de  lettres  ou  de  mots,  en  les  enveloppant  dans  deux  traits, 
ou  dans  un  cercle,  en  grattant  les  lettres  ou  les  mots,  et  en  remplissant  l'in- 
tervalle  avec  deux  traits  paralleles  aux  lignes  de  l'ecriture; 

\.  A.  Oillmaiiii,  Uiblia  Veteris  Teslnmenti  aethiopica,  t.  V,  Berolini,  ISfl'i.  p.  6. 
2.  A.  Uillmunn,  Biblia  Veteris  Testamcnti  aethiopica,  t.  V,  Berolini,  1894,  p.  151. 


[137]  IXTIIODUCTION.  7 

4.  Substitution  Ji^  parties  du  texte,  recrituri>  primilivc  ayant  ete  grattee; 

5.  Gloses  marginales  oxplicatives. 

Les  substitutions  de  texte  de  quelque  etendue  se  trouvent  aux  endroils 
suivants  : 

«.  Fol.  276,  r,  2  :  Irs  quatre  dernieres  lignes  onl  cte-grattees  et  reni- 
placees  par  six  lignes; 

b.  Fol.  277,  r  :  ä  partir  de  la  9'  ligne  de  la  deuxiemc  colonne,  et  toute  la 
troisieme  colonne; 

c.  Fol.  277,  V  :  toutes  les  trois  colonnes; 

(/.  Fol.  278,  V  :  la  premiere  colonne  et  les  einq  premieres  lignes  de  la 
deuxieme  colonne. 

Dans  toutes  ces  parties  du  texte,  l'ecriture  primitive  a  ete  grattde;  mais 
en  quelques  points  on  peut  en  observer  encore  les  traces.  Getto  Substitution 
coinprend  le  texle,  depuis  les  mots  f.hl'^ö  •  Tf-'f*  •'  (i^%  <i)  jusqu'aux  mots 
Itl'ttd  ■■  li'"P  '•  f'CF-'lhlPh  '•  (y^-,  •|)-  L'ecriture  de  cette  Substitution  est  plus  in- 
clinee  et  plus  cursive  quo  celle  du  manuscrit.  A  la  lin  du  1exte  corrige,  il  est 
reste  une  ligne  presque  entiere,  une  ligne  entiere,  et  une  autre  ligne  presque 
entiere,  qui  .sont  remplies  par  deux  trails  paralleles.  La  Substitution  n'est 
pas  exempte  de  corrections  dans  les  iaterlignes  et  sur  les  mots  grattes ;  mais 
les  corrections  se  reduisent  ä  l'addition  de  lettres  ou  de  mots,  qui  man- 
quaient  par  laute  d'atteution  du  copiste.  11  semble  ([ue  cette  Substitution  est 
due  au  desir  de  donner  un  texte  suivi,  plus  facilement  lisible,  ä  la  place  d'un 
texte  qui  eiit  ete  tres  corrige. 

Cette  copie  est  divisee  en  neuf  sections,  Ic  commencemeut  de  chacune 
est  indique  ä  la  marge  gauche  des  colonnes. 

Mam'scrit  Add.  24.991  du.Musee  Brita?<:nique.  —  Le  manuscrit. l(W.  24.991 
du  Musee  Britannique  est  un  codex  de  parchemin,  de  86  fHuillets,  qui  ont 
0"',375  de  hauteur  et  0'",225  de  largeur.  La  copie  du  Livre  d'Esllier  est  con- 
tenue  dans  les  feuillets  83  ti  86.  Dans  cette  partie  du  manuscrit,  les  pages 
oüt  deux  colonnes  de  43  ä  45  lignes,  et  chaque  ligne  a,  cn  moyennc,  26  lettres. 

Le  manuscrit  est  en  mauvais  etat;  par  l'elTet  de  Fhuraidite,  au  iiaut  de 
chaque  colonne,  deux  ou  trois  lignes  completes  ont  disparu,  ainsi  que  le  com- 
mencement  et  la  fm  d'une  dizaine  de  lignes.  Cette  copie  commcngait  ä 
la  l'"  ligne  de  la  premiere  colonne  de  la  page  recto  du  l'ol.  83 ;  le  commence- 
meut manque,  et  les  premiers  mots  lisibles  sont:  'i\'J"'i']^^  :  'fl'JjPi'"  '  (-^^  '); 
eile  Unit  ä  la  löMigne  de  la  deuxiemc  colonne  de  la  pago  reclo  du  lol.  86. 
L'ecriture  est  de  grandeur  moyenne,  du  xvii''  siecle. 

Dans  cette  copie,  le  texte  est  trouble  non  seulemcnt  par  rellet  de  l'inver- 
sion  des  fol.  84  et  85,  mais  encore  parce  que  quelques  portions  du  texte, 
ayant  ete  omises  par  le  copiste,  ont  etü  inlerpolees  diqiuis.  \'i)ici  l'ordro  ilu 
texte  du  iiiauusciit  : 


8  INTRODUCTION.  [138] 

Fol.  S;?,  r.  i  A,    1  ä  I,  6; 

r,  2  l,GaII,4; 

V,  1  II,  4  älll,  1; 

V,  2  III,  I  äB,  5; 

Fol.  84,  r,  1  VI,  5  ä  YII,  10; 

r,  2  VIII,  I  ii  E,  4; 

V,  1  E,  4äE,  24; 

V,  2  E,  24;  VIII,  13-17;  IX,  1-19; 

Fol.  85,  r,  l  B,  5  ä  IV,  7;  C,  10-21; 

r,  2  IV,  7  ä  C,  5; 

V,  1  C,  5-10;  D,  3äV,  3; 

V,  2  V,  3  ä  VI,  2 ;  C,  21  ä  D,  3 ;  VI,  2-5  ; 

Fol.  86,  r,  1  IX,  19  ä  X,   1 ; 

r,  2  X,  läX,  11. 

La  copie  semble  avoir  et6  transcrite  d'un  livre  tres  ancien,  mais  avec 
peu  de  soin;ily  manque  des  lettres  et  meme  des  mots ;  mais  eile  a  etä 
corrigee  par  iin  lettre  abyssin,  qui  a  modifie  les  signes  des  voj'^elles,  a  gratte 
des  lettres  et  des  mots,  y  en  a  ecrit  d'autres,  et  a  ajoute  dans  les  interlignes 
et  dans  les  marges  les  mots  qui  manquaient.  L'ecriture  des  corrections,  dune 
main  diü'erente  de  celle  qui  a  ecrit  le  manuscrit,  est  plus  petite,  plus  cur- 
sive  et  moins  soignee  que   celle  du  manuscrit. 

Cette  copie  n'est  pas  divisee  en  sections  ou  chapitres. 
Manuscrit  Orient.  489  du  Musee  Britanmque.  — Le  manuscrit  Orient.  489 
du  Musee  Britannique  est  un  codex  de  parchemin,  de  142  feuillets,  qui  out 
0'",35ß  de  hauteur  et  0"',3I8  de  largeur.  La  copie  du  Livre  d'Esther  est  con- 
tenue  dans  les  feuillets  cotes  115  ä  119.  Dans  cette  partie  du  manuscrit,  les 
pages  ont  trois  colonnes  de  37  ä  40  lignes,  et  chaque  ligne  a,  en  moyenne, 
15  lettres. 

La  copie  n'a  pas  de  titre  ;  le  texte  commence  ä  la  1"  ligne  de  la 
deuxieme  colonne  de  la  page  verso  du  fol.  115,  et  finit  ä  la  12"  ligne  de 
la  premiere  colonne  de  la  page  verso  du  fol.  119.  Ce  manuscrit  a  ete  ecrit 
dans  la  derniere  annee  du  regne  de  Asma  Giyorgis  ou  Bakafa,  et  la  premiere 
annee  du  regne  de  son  successeur  lyasu  II  (7223  M  --^  1730-1731  J.-C),  par 
un  certain  Kirqos  (Cyriaque),  pour  un  certain  Isaiyah  (Isaie). 

La  copie  semble  avoir  ete  transcrite  d'un  livre  tres  ancien,  mais  olle  a 
ete  corrigee,  et  l'orthographe  a  ete  modifiee. 

Titre  du  livre.  —  Le  Livre  d'Esther  estdesigne  dans  les  manuscrits  ethio- 
piens  quelquefois  par  <n>;Vrh<{.  ••  hil'bC  '•  ',  d'autres  fois  par  aofi^^i,  :  >7C  ■•  H 

1.  Lazarus  rioldscluiiidt,  Die  Abessinischen  HaiKhcIniftcn  der  Stadtbibliothek  zu 
Franlifurl  am  Main,  Berlin,  J897,  p.  21. 


[139]  INTRODUCTION.  9 

htl-Ui:  ••'■  Nous  avons  lait  pröceder  le  texte  du  seul  titre  nhtl'bC  '-    analoguc 
ä  ceux  qui  soiit  en  usage  pour  les  autres  livres  d^  la  Bible  dej;\  imprimös. 

Division  du  livue.  —  La  version  iMhiopieniie  du  Livre  d'EslIier  est  divis6(! 
(■u  ueuf  sections,  chacuue  appelee  9"di'V'  ';  l«?s  commencemeuts  des  sections, 
d'apres  le  manuscrit  n"  35  de  la  coUectioii  de  A.  d'Abbadie  et  Orient.  489  du 
Musee  Britanniquo,  sont  les  suivants  : 


rö/.v-  '■  b  • 

A,    1 

i' 

I,  5 

c  = 

11,   l 

ö  •' 

111,   1 

i- 

IV,    1 

%•• 

Ü,   1 

%' 

VII,    1 

S« 

VllI,    1 

B: 

E,    20    YiOO  : 

'■  ifor 

■  AipC«!' 

:  MC  ■■ 

Les  indications  sout  donnees  ä  Teuere  rouge  et  eu  marge,  dans  le  manus- 
cril  n"  35  de  A.  d'Abbadie,  et  en  parli(^  ä  Teuere  noire  dans  le  texte,  dans  le 
maiiuscril   Orient.  489  du  Musee  Brilanuique -. 

Texte  ethiopie.n.  —  Le  texle  de  la  versioii  ethiopieune  du  Livre  d'Esther, 
qui  est  publie  mainfenanl  pour  la  premiere  fois,  devrait  etre,  d'apr^s  nofre 
desir,  oe  que  Tinfcrprefe  primitif  a  donne  et  en  toute  sou  integrite;  mais  cela 
ne  peut  efre  obteuu  que  partiellement.  En  effet,  tant  de  siecles  se  sont  ecoules 
depuis  Tepoque  ä  laquelle  la  version  ethiopieune  a  ete  faite,  jusqu'ä  celle 
ä  laquelle  out  efe  ecrits  les  divers  manuscrits  existants,  qui  contiennent  des 
copies  de  la  meme  version,  qu'il  a  dii  par  Tineurie  des  copistes  s'introduire 
des  erreurs  dans  les  copies  successives,  sous  forme  d  omissions,  d'addi- 
lions  et  d'inversions,  dans  les  consonnes,  dans  les  signes  des  voyelles,  dans 
les  mots  et  dans  les  plirases.  En  outre,  on  sait  que  les  lettres  abyssins,  du 
moins  depuis  le  xvi"  siecle,  ont  fait  deux  revisious  de  la  version  ethiopieune 
de  la  Bible,  Tune  en  la  comparant  de  nouveau  avec  le  texte  grec  des  LXX, 
Tauire  avec  le  texte  hebreu,  ou  avec  un  texte  probablement  ecrit  en  arabe, 
mais  derive  directement  du  texte  hebreu. 

Pour  (itablir  le  texte  de  la  version  ethiopieune  du  Livre  d'Esther,  M'''''  Graf- 
fin  a  mis  ä  nolre  disposition  des  copies  photographiques  du  texte  de  ce  livre 
contenu  dans  les  manuscrits  suivants  : 

1.  Rnno  Lillmann,  Ans  dem  ahessinischen  Klöstern  in  Jerusalem,  daus  la  Zcilschrifl 
für  Assijriohii^io,  13 J.  X\'l,  p.  Sü"). 

2.  Cf.  A.  Dillmann,  Catalogus  codicnm  munuscriptornm  llibltothecae  Bodleianae 
O.runicnsis,  P,irs  VII,  Codices  nctliiopici,  Oxonii.  1848,  p.  9. 


10  INTRODUCTION.  [140] 

M   -^  CoUection  de  A.  (rAbbadie,  n°  55; 

N  =         —         —  —         n"  ;{5; 

P  =  Musee  Britanniquc,         .IrW.  24.991 ; 

Q  -_=      —  —  Orient.   489. 

Le  manuscrit  M,  du  xv'  ou  du  xvi"  sieclc,  est  Ic  j)lus  aucicii  do  lous  ceux 
qui  contiennent  la  version  ethiopienne  du  Livre  d'Eglher;  ce  manuscrit  con- 
tient,  nou  pas  assuremeut  la  version  primitive,  mais  du  moins  la  version  la 
plus  ancicnne  qui  soit  connue,  et  sans  alteration,  c'est-ä-diro  sans  les  cor- 
rcctions  faites  dans  les  siecles  posterieurs.  Lc  manuscrit  N,  de  la  fin  du 
xvii'  siecle,  contient  la  meme  version  ancienne  que  le  manuscrit  M,  mais 
corrigee ;  cependant  on  peut  souvent  lire  encore  le  texte  priniitif.  Le  manus- 
crit P,  du  xvii"  siecle,  contient  aussi  la  meme  version  ancienne  que  le  ma- 
nuscrit M ;  eile  a  ete  corrigee  d'apres  le  meme  exemplaire  que  le  manuscril 
N,  mais  le  texte  primitif  a  disparu  dans  les  corrections.  Enfin  le  manuscrit 
Q,  de  1730,  contient  la  version  corrigee  qui  resulte  des  manuscrits  N  et  P. 
Le  correcteur  a  fait  la  revision  dia  Fancienne  version  ethiopienne,  en  la  com- 
parant  au  texte  gree  des  LXX,  et  il  l'a  modifiee  en  tächant  de  la  conformer 
le  plus  possible  au  texte  grec;  il  resulte  de  la  que  le  texte  corrige  constitue 
une  recension  du  texte  ancien. 

Pour  la  version  ethiopienne  de  la  Bible,  le  but  de  la  critique  textuelle 
est,  autant  que  faire  se  peut,  de  retrouver  dans  les  copies  de  plus  en 
plus  anciennes  le  texte  de  la  version  primitive,  aussi  exempte  d'elements 
etrangers  que  possible.  Seul  ee  texte  primitif,  c'est-ä-dire  anterieur  aux 
recensions  et  revisions  qui  ont  ete  faites,  pur,  sans  corrections,  sans  faire 
attention  ä  sa  legibilite  ni  ä  son  adaptation  ä  un  usage  quelconque,  a  de  la 
valeur  pour  la  Classification  des  divers  types  de  texte  des  LXX  et  pour  la 
reconslitution  de  ce  texte  '.  Pour  atteindre  ce  but,  autant  que  les  materiaux 
disponibles  le  permettent,  nous  publions  le  texte  du  Livre  d'Esther  d'apres 
le  manuscrit  M,  en  y  faisant  seulement  les  modifications  suivantes  :  1°  cor- 
riger  les  fautes  grammaticales  evidentes ;  2"  supprimer  les  additions ;  3"  rem- 
plir  les  lacunes  :  tont  cela  d'apres  les  parties  des  textes  des  manuscrits  N  et 
P,  qui  n'ont  pas  ete  corrigees;  cependant  nous  donnerons  en  notes  les  le- 
cons  du  manuscrit  M. 

La  revision  de  Fancienne  version  ethiopienne  du  Livre  (FLslher,  faite  d'a- 
pres le  texte  grec  des  LXX,  d'oü  resulte  la  recension  qui  constitue  le  texte 
moderne  ou  vulgaire,  a  aussi  une  grande  importance  pour  la  critique;  eile 
peut  indiquer  le  type  de  texte  grec  dont  s'est  servi  l'auteur  de  la  revision,  les 
procedes  employes,  les  tendances  de  Fautcur  de  la  revision,  son  öpoque  et 


1.  Oscar  Boyd.    77ie  lexl  of  the  Ethiopic  veinion  of  tlie  Oclaieiic/i,   Leyden,   1905, 
p.  19. 


[141]  IMRODUCTION.  U 

son  pays.  Pour  toules  ces  raisons,  nous  avons  ajoutö  en  iiot(!S  les  lectures 
corrigöes  des  manuscrits  N  et  P,  et  les  variantes  de  Q. 

Texte  ghec  duquel  derive  la  Version  ethiopienne.  —  On  siippose  que  la 
Iraduction  originale  dos  LXX  du  Livre  d'Esther  ne  conteiiait  que  peu  d'addi- 
tions  et  d'omissions,  par  rapport  au  texte  hebreu  conserve,  et  tres  peu  ini- 
porlantes,  comme  Celles  qu'ou  trouve  dans  la  traduction  des  autres  livres  de 
TAncien  Testament.  Dans  la  suite  un  prcinier  interpolateur  aurait  ajoute  les 
additions  suivantes  :  A,  songe  de  Mardochee ;  C,  priores  de  Mardochee  et 
d'Esther;  E,  explication  du  songe  de  Mardochee.  Plus  tard,  un  deuxieme 
interpolateur  aurait  ajoute  les  additions  B  et  D,  lettres  qu'on  a  suppose  avoir 
ete  adressees  par  Haman  et  Mardochee,  au  nom  du  roi  Artaxerxes,  et  qui 
sont  ecrites  en  un  grec  plus  pur  que  le  reste  de  la  version'.  A  la  fin  du 
Livre  d'Esther  on  a  ajoute  un  appendice,  addition  F,  sans  doute  pour  donner 
autorite  aux  additions  du  texte  grec,  en  pretendant  que  le  Livre  d'Esther  a 
ete  traduit,  de  la  langue  hebrai'que,  ä  Jerusalem.  D'apres  la  meme  addition 
le  texte  grec  aurait  ete  ecrit  en  l'annee  114  avant  J.-C. ;  il  est  certain  qu'il 
ne  peut  etre  anterieur  ä  l'an  löO  avant  J.-C,  ni  postcrieur  ä  l'an  90  apres 
J.-C.^ 

II  existe  plusieurs  recensions  du  texte  grec  du  Livre  d'Esther,  dont  les 
principales  sont  :  la  recension  vulgaire,  et  les  recensions  d'Origene,  d'He- 
sychius,  et  de  Lucien. 

La  recension  vulgaire  est  reprcsentee  par  le  texte  des  manuscrits  en  oncia- 
les  :  Codex  Vaticanus,  du  iv°  siecle;  Codex  Sinaiticiis,  du  iv^siecle;  Codex  Alexan- 
drinus,  du  v"  siecle;  Codex  BasiUano-Vaticainis.  du  viii"  siecle,  et  quelques 
manuscrits  cursifs.  Le  texte  du  Codex  Vaticanus  represente  la  forme  vulgaire 
(rcQue),  xoivvi  l/Mm;,  du  texte  grec,  dans  l'eglise  chretienne  au  iii°  siecle. 
11  est  imprime  dans  los  principales  öditions  du  texte  grec  des  LXX '. 

La  recension  d'Origene  a  etö  preparee  vers  l'annee  240  de  J.-C. ;  eile  a  ete 
placee  dans  les  Ilexaples,  et  a  ete  fort  en  usage  en  Palestine.  Cette  recension 
a  ete  conservee  dans  le  codex  que  Holmes  et  Parsons  '  ont  designe  par  93 

1.  The  Old  Testament  in  greek  according  to  the  Septuaginta,  edilcd  by  Swete,  Cam- 
bridge, 1891,  vol.  II,  p.  755-780;  H.  Sayce,  An  introduction  to  the  books  of  Ezra,  Nehe- 
miah,  and  Esther,  London,  1893,  p.  119;  Paten,  The  book  of  Esther,  Edinburgh,  1908, 
p.  33;  Swete,  An  introduction  to  the  Old  Testament  in  greek,  Cambridge,  1900, 
p.  257. 

2.  Paton,  The  book  of  Esther,  Edinburgh,  1908  p.  30,  31;  Swete,  .4/;  introduction  to 
the  Old  Testament  in  greek,  Cambridge,  1900,  p.  258. 

3.  Paton,  The  book  of  Esther,  Edinburgh,  1908,  p.  31,  32. 

'i.  Vetits  Testamentiim  Graecum  cum  variis  lectionibus,  ediderunt  Robertus  llulmes 
et  James  Parsons,  Vol.  V,  O.Konii,  1827.  Cf.  Swete,  An  introduction  to  the  Old  Testa- 
ment in  Greek,  Cambridge,  1900,  p.  148-168. 


12  INTRODUCTION.  il4.ij 

(British  Museum,  Reg.  i.  I).  2)  rccension  b;  eile  fut  publice  par  Ussher',  et 
les   legons  difTöreutcs  de   la  rccension  vulgaire   sont  donnees   par  Lagarde 

et  Swete '. 

La  rccension  d'Hesychius  a  ete  preparee  dans  la  deuxieme  moitie  du 
iv"  siecle,  et  eile  etait  en  grande  estime  en  Egypte.  Elle  est  conservee 
dans  les  manuscrits  que  Holmes  et  Parsons  ont  designes  :  44  (Zittau,  A.  1.  l), 
68  (Venice,  S.  Marc,  Gr.  5),  71  (Paris,  Nat.  Reg.  Gr.  1),  74  (Florence,  Laiir.  Acq. 
700),  76  (Paris,  Nat.  Reg.  Gr.  4),  106  (Ferrara,  Bib.  Comin.  Gr.  187),  107 
(Ferrara,  EM.  Connn.  Gr.  188),  120  (Venice,  5.  Marc.,  Gr.  4),  236  (Roma, 
Vat.  Gr.  331).  Les  variantes  du  texte  de  ces  manuscrits  par  rapport  au 
Codex  Vaticamis  sont  donnees  par  Holmes  et  Parsons  \ 

La  recension  de  Lucien  n  ctc  preparee  avant  I'annee  311  de  J.-C,  et  a 
ete  en  usage  dans  la  region  de  Constantinople  jusiju'a  Antioche.  Elle  a  ete 
conservee  dans  les  manuscrits  que  Holmes  et  Parsons  ont  designes  par  19 
(Roma,  Chigi,  R.  VI.  38),  1)3  (British  Museum,  Reg.  i.  D.  2)  recension  a,  108 
(Roma,  Vat.  Gr.  330)  recension  b.  Le  texte  du  manuscrit  93  (recension  a]  a 
ete  publie  par  Ussher  '  et  par  Fritzsche  '^  avec  les  variantes  des  manuscrits  19 
et  108  (recension  b).  Paul  de  Lagarde  a  tonte  la  reconstruction  du  texte  de  la 
recension  de  Lucien,  d'apres  les  manuscrits  19,  93  (recension  a)  et  108  (re- 
cension b) ''. 

L'ancienne  version  ethiopienne  du  Livre  d'Esther  conlenue  dans  les  ma- 
nuscrits n°  55  et  35  de  la  collection  de  A.  d'Abbadie,  et  Acld.  24.991  et  Orient. 
489  du  Musee  Britannique,  contient  toutes  les  additions  A,  B,  C,  D,  E  et  l'ap- 
pendice  P;  il  resulte  de  lä  que  la  version  ethiopienne  et  sa  revision  ont  ete 
faites,  non  sur  le  texte  hebreu,  mais  sur  le  texte  des  LXX.  La  meme  version 
ethiopienne  suit  de  tres  pres  le  texte  grec  des  LXX  ;  l'interprete  a  traduit  tres 
litteralement  le  texte  grec,  de  maniere  qu'il  est  presque  toujours  possible  de 
deviner  les  mots  grecs  que  l'interprete  avait  sous  les  ycux;  cependant  dans 
quelques  passages,  surtout  dans  les  additions  B  et  D,  l'interprete  u'a  pas 
bien  compris  le  sens,  et  s'est  borne  ä  transferer  les  mots  en  la  langue 
ethiopienne  saus  se  preoccuper  s'ils  donnaient  ou  non  un  sens  acceptable'. 
Dans   la    transcription    de    plusieurs    noms    propres   et   de    quelques   noms 

1.  J.  Ussher,  De  Graeca  Septuaginta  interprclnin  wisioiie  sijnUigma  cum  libri  Es- 
therae  editionc  Origenica  et  vetere  Graeca  altera,  1655.1695. 

2.  Palon,  The  book  of  Esther,  Edinburgh,  l'JOS,  p.  34. 

3.  Paton,   The  book  af  Esther,  Edinburgh,  1908,  p.  36. 

4.  J.  Ussher,  De  Graeca  Septuaginta  interpretuin  versione  syntagma  cum  libri  Es- 
therae  edilione  Origenica  et  cetere  Graeca  altera,  1655. 

5.  Fritzsche,  Esther;  duplicem  libri  textuni  ad  optiinos  Codices,  Zürich,  1848. 

6.  Librorum  Vcteris  Testamcnti  canonicoriun  pars  prior,  graece,  Pauli  de  Lagarde 
edita;  GoUingac,  1883,  p.  504-540;  Paton,  T/u-  book  of  Eslliev,  IMinburgh,  1908,  p,  37. 

7.  Voir  surtout  E,  5-9. 


[143]  INTKODLICTION.  13 

communs  d'un  usage  rare,  la  versioa  ethiopieniie  a  conserve  la  terminaison 
dos  cas  des  noms  grecs.  De  tout  cela  resulte  evidemment  que  la  version 
ethiopieniie  du  Livre  d'Esther  a  ete  faite  directement  sur  le  texte  greo 
des   LXX,   et   non   pas  sur  une    autre    version    gyriaque,    copte    ou  arabe. 

D'apres  Heider',  la  version  ethiopienne  de  l'Ancien  Testament  aurait  etr- 
faite  sur  la  recension  de  Lucien ;  cependant  la  version  ethiopienne  du  Livre 
d'Esther  contenue  dans  les  manuscrits  designes  ci-dessus,  n'est  pas  conforme 
ä  la  recension  de  Lucien,  teile  qu'elle  a  ete  etablie  par  Paul  de  Lagarde '. 

D'apres  Paton\  il  est  ä  presunier  que  la  version  ethiopienne  du  Livre 
d'Esther  a  ete  faite  sur  la  recension  d'Hesychius;  quelques-unes  des  va- 
riantes  qui  caracterisent  cette  recension,  ont  en  effet  leurs  correspondantes 
dans  la  version  ethiopienne,  mais  d'autres  y  manquent. 

L'examen  de  la  version  ethiopienne  du  Livre  d'Esther  nous  a  donne  l'im- 
pression  qu'elle  a  eu  pour  base  la  recension  vulgaire  du  texte  grec,  mais 
qu'elle  a  subi  l'inlluence  des  recensions  d'Origene  et  d'Hesychius. 

Imkgrite  de  l\  VERSION'  ETHIOPIENNE.  —  Lc  tcxte  de  la  Version  ethio- 
pienne du  livre  d'Esther  est  egal  ä  celui  de  la  recension  vulgaire  du  texte 
grec  des  LXX,  complet  en  toutes  ses  parties,  sans  plus  d'additions  ou 
d'omissions  qu'on  n'en  trouve  generalement  dans  tous  les  livres  de  la  version 
ethiopienne  de  la  Bible.  Les  omissions  de  quelque  importance  sont  : 

IV,  6.  Ce  verset  manque,  comme  dans  le  texte  grec. 

V,  14.  Dans  ce  verset  le  traducteur  abyssin  a  omis  de  traduire,  peut-etre 
par  homoeoteleuton,  les  mots  :  -/.vX  xp£u.a(j6r,Tw  Map^oyxio;  stcI  toO  ?,61w  ou  hl 
üczli)t  £1?  Tr,v  Soyr.v  t'jv  tö  ßacOei'.  Le  texte  complet  du  meme  verset  serait  : 

!h  •  iia  :  A'J7/*'  ■  [«Dja-ft^A}"  :  AOTC^JffcJPft  s  fi.tt'  öd  •  ath'i'l-A  '-  i^C  » 

11  est  possible  cependant  que  l'omission  soit  due  ä  quelque  copiste  abyssin, 
qui,  par  homoeoteleuton  aussi,  a  omis  les  mots  qui  suivent  •}'^C  ••  AlT-/**  ' 
jusqu'ä  ^fifi  s  'it/^  :,  et  qui  a  corrige  tD-l'd.^t'h  ••  en  (B-\'i,f*',U  :.  Ce  copiste 
doit  etre  tres  aiicien,  parce  que  l'omission  existe  dans  toutes  les  copies 
employees  pour  la  presente  edition. 

D,  10,  11.  Dans  ces  versets  manquent  les  mots  qui  repondent  ä  Oapcei 
et  updcraGe;  peut-etre  le  traducteur  les  a  juges  un  simple  developpement. 

IX,  .").  Ce  verset  manque,  comme  dans  le  texte  grec. 

1.  Holder.  Die  äthiopische  Bibelübersetzung,  Leipzig,  1902,  p.  3  et  ss. 

2.  Lagarde,  Librorunt  Vcleris  Testtiniciili  canonicoruni  pars  prior,  graece,  Gottingae, 
1883,  p.  r.04-510. 

3.  Paton,  Book  of  Esther,  Kdiiiljur<^li,   1908,  p.  'M. 


M  =  Abbadie,  n°  55. 
N  =  Abbadie,  n°  35. 
P  =  British  Museum,  Add.  24.991. 
Q  —  British  Museum,  Orient.  489. 
a,  ajoute;  o,  omis:  r,  raye;  c,  corrige;  r»,  marge;  /,  interligne. 


nhtibc  « 

*nhAh  ••  'iao'l'  :  >,{PH  •■  "iliP  ■  hCTChftChrt.ft  ■•  Ott.?.  •  Äo»  ■  +>J'T.      a,  i 

hfi-tc  >  -nufA)  c  -ncw  :  n  =  »^atK  ■■  oAxf.  >  m  Q. 
A,  1.  n*iA>i  {c  ^)  !  »^  —  >,cm.inrt.r.J>airt.ft  :  M,  >,cm.>in.c>tV)rt.n  ■  N,  hcvnivatx  >  Q  —°,n..e.  ■■ 
Q  —  HT-ft.«  :  M.  iis^fi  :  (1)1  'v^r'h-  0  N,  »lifi  :  Q  —  «»c.e„in}»n  s  M,  «»c^vijpfi  =  N,  «mc^vif-n  •■ 
Q  —  ii>i.i'>.j'"c"  !  ntioo-  j  otOcB-  1  M,  VKf{c  h,<.  I  H"t"iP-  :)  n-kic  (\,)ah  i  N,  iih,^>b-f.  :  iirt.«^,«  • 
ii*rt.<D- 1  Q  —  fl»>is»°>7j?  1  M.  —  2.  ftft.  1  P  —  '\n..p.  !  n  —  at-yx-t-.  0  o  Q  —  «»^«cto-n  0  fl».ev-nc  > 
m  (CtD-n  '  Q  —  n'VOÄ  >  Q-  —  3.  ^i»"*  ■]  <d>i9">  i  N  P  —  \\^a>(c  ?•)  i  N,  nn.anD{i  y)  i  P,  h^öjjp  i 
Q  —  vfHiÄVJ^c  '  N,  •tO-WAiPc  >  Q  —  fn-\M!:'t'nc  >]  «  «i>.>,i:  1  mmm  .  P  —  >,}»°>  ■  w.?*./»/».?"  ■  Q 

—  f-MTre  1  Q.  —  4.  (D'M:  1  iDTITrl:  i  ;hAfl»-  i  P  —  <dä:A4»A4'  >  ©»Ä^Ä  •  Q  —  a»?*7^>i  I  N 
P,  m-hi-",  I  Q.  —  5.  g  •]  viAh.*  <  Q  —  >ifl;s¥  •  N  P.  '^ttfi.'i-  •  Q  —  OIU  ■]  «  '  +^A  .  N,  on.^  • 
P,  -,(1?  .  Q. 


LE  LIVRE  D'ESTHER 


La  deuxienie  annee  depuis  que  Arterksorkses  le  Grand  regiiait,  le  pre-      a,  i 
mier  jour  du  mois  de   nisan,  Mardokewos,  (fils)  ilc  lyairu,  ((ils)  de  Seniyu, 
(fils)  de  (,)esyu,  (]p  la  trihu  de   Beiiynm,  im  Iiomme  .luif,  vif  im  smige;  *  et  il  -j 

demeurait   dans  la  ville  de  SusA;  et  il  etait  im   homnie  graiid;  (;(  il  gueris- 
sait  dans   la   eonr  du  palais  du  roi.  *  il   ('taif  im  des  captifs,   rpic  Näbuked-  :i 

näsor,  roi  de  IJähilon,   amona  de  lyarnsält-m  avec   VAkoiiyii,  roi  de  Yehuda. 

Et  son  songe  etait  ceci  :  V'oiei  dju'il}'  eut)  une  voix,  et  un  lumultc,  et  des  (, 

tonnerres,   et  des  tremhlements  de  terre,  et  un  Irouble  sur  la  terre;   '  et  5 


10 

11 


12 


16  l.F,  LIVHK  Dl'Srill'.lt.  —  A,  (l-I.S.  ilMi] 

,lriin  :  AÄn?i  ••  h^'"  ■•  .i'.x-nhj"«'-  ••  Arl.'H-n  ■•  3t.e,-+'}  -•  fl)',i>-  ••  ^Al- :  äa^/b 
jrfii^A-  :■■  flJÄf:-*-  •  '^n  -•  hiiKhiua:  •■  o^hr"/  ■■  p,v.-s"o»-  ••  h*  •  ?irii  >  h 
V  •■  mi'  ■■  riiA'/»  ••  hilf«»  -•  hi\\.h'nth.i:  ■  iA'9^  ■  ^.^ni:  =  mo+n  =  a>'t\v  •  a 

O'Af^  •  ^"/lA  •  •Jll;*-  ••  fl»'lV.-  =  e  =  'VÄ'P>.ii-  =  A'JT-/*'  =  ?»A  =  PO^'n-  •■  im.  "    m 

6.  t£A(c  «1.  =)  N  1'  —  .l.ni-11  :]  (  >„-i,iiii  =  N,  {i  >.)AH-fl  P  Q  —  AO•l^^  =  N  P  Q  —  .ttö-(i>,}" 
ao.  ,  N  P,  fii-ao-  '  Q  —  A,vni-ii  =]  ;>.iin  =  (i.  —  7.  »a«»^  0  «  •^tl.e.  ■■  Q  —  «»i^*^  .  N  P  Q. 
—  8.  attRI\to.  s]  c  N.  fBA/h<n.  s  (w;  tRI\m.  =)  P  —  At;!/-«"  =  Q.  —  '••.  mXC/h.  =  N  P  Q  —  in  =] 

n^n  1  Q  —  lo-hr-r  ■■  »<{.^a»-  =  N  P,  m»/../!.»».  i  q  —  >,jr"ni .]  «».yni :  N  P  Q,  wct«v£t  —  v+a  ■ 

AAT  0  >*0  •  (CA"/  !  M,  V^-O  !  «■Ji.e.m*  :  m-,^"-  >  <tA°J  =  N  P,  »^-V  =  «f-AI  =  Q  —  "itt..?.  >    Q.    - 

10.  w-ttci-y  :  woA,fi  '  M  —  tA-^A-  :  N  1'  Q.  —  11.  (Dtv^h  '  c  N,  Q  —  aoc.v^'n.rn  ■■  M,  «» 
c-s.vi}p(/  n)  :  X,  «n.c.s.Ti(/-  p)  n  ('«  f-n)  :  P,  «"r.^nvn  =  (^  —  o>"/+n  :  N  P  Q  —  t^A-  ■  M.  — 

12.  <n.c.PJi}Pft  :  X  P,  <n.C/-.>lfft  ■  Q  —  •^>\.(i-  '  X  P,  •^0.^  =  Q  —  Id;»-  =  N  P  -  ^D;^^  . 
]V}  p  Q  _  g  :]  ,  P,  v,Ah.1:  :  Q  —  AÄ-PiÜ-  =  X  P,  MVXV-  =  Q  —  V^^ftt-  :  N  P  Q  —  07«C  . 
M  X,  in«:  !  {i'i  OOR  •■)  P-  "lOR  ■■  Q.  —  13.  H.P.'V.AR  =  r^llf«""  =  M.  i»"VlC-ö»-  '  II.P.«h.AB  ■  X  P,  9" 
veao-  1  ii.el.AP  '  Q  —  («■  m)mf4'  =  X  P  —  A}iC<ii.iirt.<:>>C^irt.n  :  M.  A>iC(n.iirt.f.rt.n  ■  X  P.  Ahcrc 
J'ftCVlrt.  >  Q  —  ('  A)TrT-/^  >  P  —  n>|-V*Wö>»-  I  P. 


voici  que  deux  grands  dragons  vinreut,  preis  tous  les  deux  pour  combattre 
'  Tun  contre  l'autre;  et  leurs  voix  etaient  grandes.  *  Et  ä  leurs  voix,  les  na- 

tions  se  preparerent  pour  la  guerre,  afiii  de  faire  la  guerre  contre  les  nations 
■  justes.  '  Et  voici  (que  ce  fut)  un  jour  de  tenebres,  et  de  brouillard,  et  d'afflic- 

*  tioa,   et  d'angoisse,  et  de  douleur,  et  de  grand  trouble  sur  la  terre.  *    Et 

les  justes  se  troublerent;  et  toutes  les  nations  craignirent  (ä  la  vue)  de  leurs 
^  maux,  et  se  preparerent  pour  leur  pcrdition.  *  Et  ils  crierent  vers  Dieu;  et  a 

cause  de  leurs  cris  il  arriva,  apres  cela,  que  d'une  petite  source  sortit  un  grand 
'"  fleuve,  dont  les  eaux  (etaient)  abondantes;  *  et  la  lumiero  du  soleil  parul  ; 
"         et  les  humbles  furent  exaltes,  et  ils  devorerent   les  glorieux.  *  Et  lorsque 

Mardokewos  se  leva,  il  vit,  (par)  ce  songe,  ce  que  Dieu  voulait  faire,  et  il  le 

garda  dans  son  coeur;  et  il  voulut  savoir  toutes  les  choscs  (qu'il  avait  vues) 
12  dans  la  nuit.  *  Et  Mardokewos  demeura  dans  la  cnur  (du  palais)  avec  Ga- 
"         batä  et  Tara,    les    deux   eunuques   du   roi,    qui   gardaieni    le  palais;   *  et  il 

entendit  leurs  desseins,  qu'ils   meditaient ;  et  il  apprit,  et  fut  certain  qu'ils 

preparaiont   uno  oonspiration  pour    tiier  le  roi  Arterkserkses;  et  il  raconta 


l'l-l.". 


[l/,7]  LE  LIVRE  DESTHER.  -  A,    K.  -  f,  4.  17 

* flJrh'h-fo»'  ••   JT-/*"  ••  AhA^iro»-  !  'iÄ-'PJ^U-  '  flJ^9"l-  s  ffl-fh»»-  «  *fl»Ärh6°  •• 
JJ/»'  :  Air>|:  •■  JJC  •■  lO-M-  •■    l-llh^.  ••  >n.^V  :  aitmCFAL9>t\'!l.  '  Ärhfc"  ■  A-H'J 

nri,f.v  ■■  ii'J'i- "  *to'M{\  ■•  nhiif>y,\'  •  •mjP'K  •■  inn-c:  ■•  öj-ü-i:  •  öi^.+üi-ij"  •  4',«'.'      ' 

ttaihu  '.  tm^fif\  •■  h'«'  •■  v"/i*'  =  nrt-<^  s  Ü1C "  * n^/Aft  ■■  ^j»"  •  ^i»"«  :  niA-  ■■       * 
'in/:  ■  n'jA  ■•  AKöch-tih  :  fl>n>i-j'/-  •  hA  :  -ic*-  •  Ä/hH-n  :  mMcfi  •  ffl"*^ 
j  •  fl»Ahn'^5:irfl<»-  ■  ajaotakitj-  ■  rt^'e-l-  s-  *fl»?,rÄ"^<:  ••  -mt-p  ■•  hr^"^^.  • 

hi:h?'fi^-  ••  'flöA  ••  »n^^/»''!:  :  rDh-n/:  '  -l-^'-Z^Mh-k  :  cD-n^A-  ••  nv  =  tn-if  !  rtA 

14.  (o-ii-J^ao-  1  Q  —  -iö-Pio-  :  N  P,  Aö'Pio-  ■  Q.  —  15.  -nif^i-  •  c  N,  Q  —  ffl<n.cj^ii,}Pfi5;  . 
M,  loaocfjtf'tix  >  N  P,  iDfl»c/lnffi>.  '  Q.  —  10.  •WY"  '  f  N,  •>(«  >/")  '  I'  —  i\ooa!jn9'n  ■ 
N  P,  i\<n>cf.w-i\  i  Q  —  f.oaBK  i  Q  —  -^x.e:  i  N  P,  "io,^-  :  Q.  —  17.  ffl^i-^rt  :  Q  —  h>io».s 

1:  i]  »ha»  I  C£J:  '  M,  (     N,  H>.<n>^1:   "   (/>l    HtHiT^*   =  /i;l;J'l.')   ■■  I',    »ha«  >  >i1.-   :   Q  —  'fn.P'e  ■] 

•iiA°j.f'e  '  c  N,  Q  —  «Dja+oHSF"  0  ö  Q  —  o"rxi^}^i  =  N  Pi  "»c^vif-n  >  Q  —  n>,A\ii:  :  n  0  n>i 

•Vt  =   >iAVl+  :   TIAM:  ■■  Q  —  /»iW-PV.»"  ■  N  P,  ."hbVXO-  <  O. 

I,  1.  AhCTct'tr'n  :  M,  AJ.crcj'ficn.n  >  N  P,  ATcvfimft  >  Q  —  ».CTCMci'fi  ■  M,  hctn.a>c 
nn  I  N  P,  hcTciift^ic  :  Q  —  S'awj^  N  P  —  Urh.*:  0  o  Q  —  v-^fnty  i  N  P.  —  2.  tiü-i  i]  nnts  > 

(II)    (1    :    nfrl  :)   N,  nnP    >    P.  —  3.  -^5^  ■]  >,y  .    N   P   —  nOA  :  P  —  MxbCa-tO-  <]  (/  AK>,CVl-tl>    I 

ffl)  Ahinn-tü-  !  N,  A>i(/-  "»•flc-ti>  '  /«  "hcatO"  >)  P  —  <i»A<f.cn  >]  ©xa  ■  <f.cn  =  P  —  of^yri  • 
M  «DAiifb-iXi/'ö»-  ■]  afnn-i-xwao-  .  Q  —  in^'eif  i  P  Q.  —  4.  ^v/^/hl-  •  M  —  nj;«»  ('  'K')  ■ 
P,  fiy"*»^  >  «»rtTV.f  ■  Q. 

au  roi  (ce  qu'il  y  avait)  ii  leur  sujet.  *  Et  le  roi  interrogea  ses  deux  eunuques;         i'< 
et  ils  avouerent,  et  ils  furent  chäties.  *  Et  le  roi  ecrivit  ce  recit  dans  les  me-         is 


10 


moires  historiques;  '  et  Mardokewos  ecrivit  aussi  ce  recit;  et  le  roi  ordonna 
ä  Mardokewos  de  demeurer  dans  la  cour  (du  palais) ;  et  il  lui  doniia  des  pre- 
sents  ä  cause  de  ce  (qu'il  avait  fait).  *  Mais  Hamä,  (fils)  de  Amadätu,  (de  la  i; 
tribu)  de  Begyä,  qui  etait  noble,  et  se  tenait  devant  le  roi,  voulait  faire  le 
mal  contre  Mardokewos  et  contre  son  peuple  i\  cause  de  ces  deux  eunuques 
du  roi. 

Et  apres  ces  choses,  aux  jours  d'Arterkserkses,  et  cet  Arterkserkses  re-       i,  i 
gna  sur   cent  vingt-sept  provinces  depuis   le  pays  de   Hendake ;    *  et  aux  2 

memes  jours,  lorsqu'il  ■^egna  dans  la  ville  de  Susä,  *  la  troisieme  annee  :t 

depuis  qu'il  r(''gnait,  il  lit  uu  festin  ä  ses  amis,  et  ä  toutes  les  autres  nations 
qui  restaient,  et  aux  Färs  et  aux  Medon,  et  a  leurs  nobles  et  aux  chcfs  de 
Tarmöe.  *  Et  apres  cela,  apres  qu'il  leur  eul  inontre  la  richesse  de  son  royaume  '' 


FATR.    OR.    —  T.    IX.   —   F.    1. 


18  LE  LIVRE  DESTFIER.  -  I,  5-8.  [148) 

->  "  *flJ^n  :  'l«{,ÄOT  :  fmVf,/\   :  ^/nC«}  :  -J-n/.  :  11'/"  ■  O'JA    ••    A?|A  :    \TA-  ■  Ih 

-H-n  •  ?iA  ■  ■t-^.fntt-  ■•  at-tii'  •  wie  ■  ttat-h-t-  :  OäR  :  n.!-  ■•  ^i-/**  •  rtSrt  ■•  ««»«P 
(>A  «  *fl)ftn'7fl>-  !  n''XAl'  '  mn^l  :  'JÄ.A  ••  intiat-?:  •  n"7.Ai!-  -•  fl»-ft'/-  :  h.lxt] 

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•j'^'  '■  utocA'  •■  to-ttu: :  «»Ä-VÄ.V  :  nhnj  ■•  u.ivn/.  ■•  «^o/.iä-  ••  atnö'i^  •  ä,3: 

T  ••  attth-n^  ■■  ^/.i-  :  fliTt  ■■  lA'VJ?.  !  äVä^-  •■  Uli  ■  \\.hih  ■  rTlin<.  •■  'ir'<-  ■■  mhi 

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7'J-  •  <5*T'}  :  fl)*A*,e^  !  .«lAfl>-  •  flrh^n  •  r  •  ff  !  «»hA.'T|-  ::  fl)fl)^/J  :  .n^^'V : 
Hi*"?p.  '■  aoOHu.  :  ^fi±  :  (D-hU  '•  "JT-/**  •'•  *fl'n'JA-rt  •  h\\  '  ^^\1  '•  +^'T.  '  til 
n/.  ■  M  '■  nhoo  :  <{.+^  :  at-Ti-t:  :  ^T-/**  s   WhllU  ■  A^Dl-fl*  :  f.lfK-  '  d,^^^  ■ 

5.  a»co  i  N  —  A>,rt  :  tc*. !  ;>iii-n  0  («'  fth/hn-n  =)  a>iA  >  tc*.  >  N,  (/  ^AH■fl  0  a>iA  i  tc4-  = 
P,  AhAH-fi  1  Q  —  >iA  :  iv.vin-  >]  o  N  P  —  o«.e.  ••]  i  "^xä  >  P  —  oxj?  •  rioj-nt  >  M  — 
nfl»-nt  ■  n.t  •■  "^oä  >  ■vt-/»*'  ■  Q  —  rtfl-fi  =  ««"pöa  ■  N,  i»^«  i  «otöa  :  P.  —  6.  mticnm-  >] 

(/  /»"V-jß  ')  a>Ar.°/fl)-  ■  (i  atc  If  •■)  N,  (/  fljnv-.e  :)  fflAcVa»-  =  P,  rDfi>-.e  =  a>CT-^  ■  Q  —  a>a'h%  :] 

«•VI  I  Q  —  fi'^'^^  '  (2°)]  a  ffln'^%  >  Trx.A  I  (Döm-K  i  n"*^^  >  M  —  ri.rt.Trr»  i  N  P,  tir^TrO  > 

Q  —  n-VA+l-   !    Q  —  '\ÖA  :]  fl>'\ÖA  :  N   P  —  «DIK-C   >]  rt  '»öA  •■  hö-^fi:  •■  M.  —  4-flTr  I    Q  —  HÄ 

cT-r»  ■]  hcf  >  M,  ii>icr»  !  {i  HÄor»  >)  N,  Hhcr»  =  (ä  ««/•  h,  e?  -v  «?//■  c)  P,  hä-vco  :  Q  —  fl»o^ 
.+t  "  M,  fflh<!..+^  =  N  P,  afii.;}-^  I  Q  —  H-^-n«:  I  N  P  Q  —  ffln>.Tr-fe  1  X,  nöTr-»^  ■  Q  —  k.i.r 
•V  I  Q  —  afh-d'i  '  iNI,  mnö-n»  >  N  Q  —  a<{V-  >  N,  ä<{V-  :  Q  —  (/  ii)nti.>.u-  :  \  —  -i-n*.  >  M  N.  -> 
■fl<C  1  Q  —  >,rt<.  :  Q  —  -iflj-.«^  :  N  Q  —  »i<c.s  :  M .  —  7.  fli»<p'\i  s  M,  toKVO-i.  '  N,  ©»'P'V 
^  1  Q  —  ID1K.C  '  Q  —  fflHyi'V'l»^  1  N  —  <!.t¥"V  >]  ^^^(c  /  ?•)■>  I  N  —  «»(/  HltA^.P'V  '  N,  mii 
•feA*^  I  Q  —  KAm  1  N  —  Eft*  I  M  P,  iwAA*  1  >iA¥  1  Q  —  o»*lA.^  i  N,  «n.iiA>  i  P  —  fflffl 
fi-i  OiDje-v  1  N  P  —  •nH*;!  >  Q  —  HiwTjb  :]  a)Hu"?.e  >  Q  —  oo'^Hih  >  Q.  —  8.  «d(«  n)iiA'rt  ■ 
N  P  —  •J'.S.fli»-  1    Q  —  iBMW(i  o»-)   1   N,  (D},IIH<>»<  1  P,  hHHfl»-  1  Q  —  <t+Ä  ■  M. 


et  1a  splcndeur  des  rejouissances  et  ses  richesses,  pendant  ceiit  quatre-vingts 
jours;  *  et  lorsque  les  jours  des  noces  furent  finis,  le  roi  fit  uu  festin  aux  na- 
tions  qui  restaient  et  etaient  rassemblees  dans  la  ville,  dans  la  cour  du 
palais  du  roi,  pendant  six  jours.  *  Et  (la  cour  du  palais  etait)  ornee  avec  des 
(tentures)  de  pourpre  et  de  lin  lin,  et  cntouree  (de  tentures)  de  pourpre, 
(soutenues  par)  des  cordons  de  coton,  (passes)  par  des  anneaux  d'or  et  d'ar- 
gent  sur  des  colonnes  de  pierre  de  parenso;  et  les  lits  (etaient)  d'or  et  d'ar- 
gent;  et  le  pave  (etait)  de  pierre  de  couleur  d'emeraude,  et  de  pierre  precieuse 
de  2}inino,  et  de  pierre  de  parinu;  et  ses  tapis  etaient  tres  beaux,  chacun  de 
dix  Couleurs;  et  dans  leur  contour  etaient  disposees  des  fleurs  de  rose.  *  Et 
les  coupes  aussi  (etaient)  d'or  et  d'argent,  et  de  pierre  precieuse  de  entaraqi- 
noti ;  et  les  qelqyan  pesaient  ä  peu  pres  trente  mille  talents.  '  Et  le  vin  (etait) 
abondant,  son  parfum  etait  bon;  et  le  roi  meme  en  buvait.  Mais  ce  festin 
n'etait  pas  selon  la  loi,  comme  il  faisait  auparavant;  mais  ainsi  que  le  roi  lui- 
meme  l'avait  voulu ;  il  avait  ordonne  ä  ses  economes  qu'ils  fissent  sa  propre 


lü 


16 


[149]  LK  IJVRK  D'RSTHRR.  ~  I,  l»-lß.  19 

iD-h-f-  •■  n.'f"  •  ^'^'^/»',•^  ■  -hn  •■  hcvc'ntxcMii.tx  -  i-vr  •••  *m^h-^t>^  •  öai-  -. 

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AV^A•  '  r/D/\j,h'J'  ■•  /h-H-fl  •  /*'T  :  ^ft*"»  ■■  u"i'^.>  ■  ^M:  ■■•■  'ro^nPl-  =  fi'^.P-f-  ■      vi 
htim.'i  ■  il/^'l'  ■  fflÄ,<i.+R-1-  =  -I^^S^h  :  9"tlfi  •■  'iÄ'PJ'.U-  ■•  öJ-lhH  •■  >•?■/*•  •• 

aHJPO   ::    ^m^nCoo-   :   AhdC*l'tl>   =    Hho»   !    "Ml.   ••   ^iftm."*   ■■   fl»^.n.A"Ö»-    :   in        13 

A.'jc  :  (DaD/iM]±ih  :  4.c.t\  •  fli"Ä/^-'j  '■  JiA  !  *<-n'j  •  -^n  •  "JT-/^  :  hA  '  ^-Vn 

Am.'J  ■  'J'9/*''V  '  htioo  •  Aul-n^:^  •  nhoo  :  KHIItfo-  :   'JT./*'  :  A'^Ä"?'»  «  *Ö1J?. 

9.  mht\rtuMit)  •  N  P,  mhfim.-vi'. .  Q  —  noA  ■  N  P  —  hc<nc  s  iicr>ftr.tinrt.  1  M,  ^coicunc^i 
rt.n  !  \  P,  }^c.<n(?•n(tc.'a(^.  >  Q.  10.  ront-dJ.^  >  N,  fl>(/  nj^lHT.^  !  P  —  A/h-^  i  M  N  P  Q  —  m 
Ann-»  >  N,  mAmrv  =  P  —  an\.-f-i.  .  N  P  Q  —  fl>An-'>it  ■  N  P  Q  —  fflAMtmAt  >  P  —  wAH^n 
(n  .  N  P,  mAil-VfUn  I  Q  —  flJA.■^(/  <!-)a  i  N,  mA.+l  ■  P  —  Aft-Piü-  >  M  N  P  Q  —  ^aV-^Wn}"  . 
M.  —  11.  y9"fi,öf  !  N  —  mf"i"if^v  ■]  atf^lf^h-  •■  M  —  rnfwciahv  i  N  1'  Q  —  ota^Ki^  •■ 
M  —  A-M-n  .]  >.  s"/-  A  N  P,  h/hH-n  .  Q  —  fiT  .  N  P  Q  —  ;e>.-fc  .]  o  N,  «  P.  —  12.  moa 
p(<  »  :  N,  iBhM{i  *)  !  P,  m-vnf^  ■  Q  —  /hd^iu-  ■  N  P  Q  —  mtiro  =]  ©rtiro  >  M,  w-f?" 
•^  I  P  Q.  —  14.  >,r.*nfn  .]  hc*fn  ■  M,  ».cfenf-n  :  Q  —  fflncn-cp-n  ■]  a>(i  '»jcn-tn  =  N,  m 
f.n-tn  I  fl»A>,A'  >  P  —  at-it^iiric  ■]  fl>"V^ft.^•c  «  N,  flj"-/A.rt.fc  =  P  —  «s-cn  >]  im-ca  =  Q  —  ö*!-  ■ 
P  Q.  —  15.  -»/^  i]  «■  N,  o  P  —  aAät-v  ■  M,  A/hÄ'P'V  I  N  P  Q.  —  16.  «».ftiuA»  0  «>.en.A»(«  <n»-)  t 

X.  atf.n.ffoo'  1  Q  —  9"n.}Pft  I  N  Q,  aoM^m  1  P  —  i  A"VT-/"  >  aiAön'\>.\)-ti>  ■  >•»•  =  '^ÖA  :  Q  —  '\fl 
A  I  fi-fvo^  •]  c  '\bt\  ■  »y^A"<»<»-  >  N,  Atf-A°<n>'  •  P  —  ffl'^öA  '  «"»l-llt  •]  aiA*A  ■  (i  M-tVa<f  i)  öoTflt  i 
N,  OJAiA  1  W-A°<n»-  ■  o»Tllt  I  Q. 


volonte  et  la  volonte  des  gens.  *  Et  la  reine  Astin  fit  un  festia  aux  l'einmes, 
qui  (ötaient)  dans  son  palais,  aupres  du  roi  Arterkserkses.  *  Et  le  septieme 
jour,  lorsque  le  roi  fut  gai,  il  dit  ä  Hamä,  et  k  BäzAn,  et  ä  TarA,  et  k  Bu- 
laze,  et  ä  Zatweltä,  et  ä  Zaabätä,  et  ä  Taräbä,  et  ils  etaient  les  sept  eu- 
nuques  du  roi,  qui  le  servaient,  *  qu'ils  amcnassent  la  reine;  et  qu'ils  la      ii 
montrassent  comme  reine;  et  qu'ils  l'ornassent  avec  la  couronne;  et  qu'ils 
montrassent  sa  beaute  ä  tous  les  princes  du  peuple,   car  eile  etait  belle. 
*  Et  la  reine  Astin  refusa  de  lui  obeir;  et  eile  ne  voulut  pas  venir  avec  les  eu-      12 
nuques.  Et  le  roi  s'attrista  et  s'irrita;  *  et  il  raconta  k  ses  amis  ce  qu'Astin      13 
avait  dit;  et  il  leur  dit:  Faites  donc  son  droit  et  son  jugement.  *  Et  vinrent      i-. 
vers  lui  Arqesyos,  et  Serestiyos,  et  Mälesiär,  et  ceux-ci  etaient  les  princes  de 
Färs  et  de  Medon,  qui  etaient  proches  du  roi,  qui  demeuraient  k  part  avec 
le  roi;  *  et  ils  declarerent  au  roi  leurs  lois,  ce  qu'ils  feraient  k  la  reine  Astin,      i^ 
parce  qu'elle  n'avait  pas  fait  ce  que  le  roi  avait  ordonne  aux  ounuqucs.  *  Et 


IM 


ir, 


10 


20 


20  I.E  LIVUK  D'RSTIIEIl.  —  I.   17-22.  [150] 

n.A"  >  "IWtl  •■  A'J?/*'  :  aififn>f\Mvl:iti.  ■  ^»i  ■  Ar>A  :  il/"  ■■  (\tM:U  •■  H^n 

17       /»•  ::  *fllV7(?ö»-   :   .'»'A   >   AJI/^I"   •   Hh^   :   ht\?-f-    ••   An/"    "   Oll^Jl  ••  »1/:   :   P- 

18     9»  :  ^,nf'f  «  A'}7/*'  :  AÄCTChftf:3nrt.ft  «    h'^ii-  :  vn.  •  Ä'>rtTi -yiro»- :  hm 
»•.m-  •  4-c:ft  •  iB'%?''i  •■  rt"i/">  •  i^A•'J  •■  Hh»»  •  i- *?/*■>» -f-  •  aj?/"  •  h«7 

f Kmi  :  nitl-  '   öB'n/*''|:  ••  A'ÄV/i'i'J"  ••  AH')-!:  ■  AT  =  H4Cn  »  ffl«^/^-'»  :  ö)h 

eii-n  :  "i-hr  ■■  AJiA?»^  •  •nXrt.-l-  •  Ki-i-  •  '1'%.^^  «  *mi!.(i9°b9*  •■  A^f'^'^•  :  rTi 
1 :  Hi-n/.  ■  "JT-/"  !  n»»'}«!/*''!: .-  flUtrii  »  h'iTn  :  WA-'J  ■  A'^ftl- :  yJrn/..  !  h 

22    u-  «  flii-n^:  ■■  'J7-/»'  ••  nh»D  ■  ?.n. :  '^h.jpfi  «    oiA^h  •  'jt-/"  =  oj-fn-  •  w- 

17.  "^nf-F  ■•  Q  —  a>{<a  1  Ht  >  f-S»"  :  Mf-f-  '  ATrT-A"  ■]  o  M,  Q  swr  co/.  —  AKr.TCl(ifiC\irt.ft  :] 

fthcmcr'ficnrt.fi  >  M,  i\>xCincvticvM\  >  N  P,  hc.'rc.^)^^>^l  •  Q.  —  18.  r-r't  0  ri?"^?"!^  :  Q  — 

h''il\^-fira'>-   i]  >i->n-l:>'ir<n>'i'.   i    N    1',    h-^ntfirao-  i    Q  —  A«oV'.Tr'V+  :]   AönVvV'jr-fclftf»-   !    P  —  A"7, 

?■■/  0  am-n.?-^  >  N  —  .e^jnA  ■]  .e-n'\  ■  M,  t  ^->nvA  >  N,  ^n.'^  i  P,  ^.^»n'»  >  Q  —  hir.-i-tinr  :] 
fl'>|y";^•tlr•>  1  M  P  —  ^fitwi*^  :  h9";H:iP'V  :  Q.  —  10.  Afut  >  P  —  ;h°/  I  ii<f.i:n  :  m-^pri  0 
AT  :  «{.CA  ■  fl>"l'V  >  ^I,  AT  >  {rn  H)<f.Cft  •  (i  a>)'^pri  >   N,  A"J  :  4.CA  >  (<  at)«%^"i  =   P,  A?  i 

«{.cn  •  a>"%/,-v  :  Q  —  .e-in<.  •  Q  —  A;£>i-t  >]  o  Q  —  JiTrYi  '  -yi/"^  >]  >i'vn  =  .c>,t  =  -vt/^"^  i 
Q  —  tDOB'nr'fl-X  ']  <n■v^/'";^i  <  M  —  ^T..en  :  P  Q.  —  20.  a),en9"ö?*  >  M  —  nöAi  1  <D> 

.Sfi    '   Q.    —    21.  >7C   "]    *A   !   Q  —  fl>Aö»'\>,1H:U.   i]   fliA<n">7.-tU'   >    M,  a»A«n»'»>iVl-tÜ'i   i   N   Q  — 

öD\ifn  1  M  P,  iTiLf n  '  N,  «^vip-n  >  Q.  —  22.  -v»-/"  0  '  P  —  "('  Ajn^fD-c-tWö»-  ■  P  —  nn«»«»  ■ 

tlTrl:  I  .-»-A  ■  n<n>  i  p^CVIfö»-  :  OtD-At  >  h-n^-tü*«^  i  /  P. 

Mekewos  dit  au  roi  et  ä  ses  princes:  La  reine  Astiii  a  mal  agi  non  seulemeut 

contre  le  roi,  mais  aussi  contra  tous  les  princes  et  contre  les  gouverneurs 

17      du  roi.  *  Et  il  leur  raconta  les  paroles  de  la  reine;  (et  il  ajouta):  Ainsi  qu'elle 

IS      a  refuse  (d'obeir)  au  roi  Arterkserkses,  *  de  meme  aujourd'hui  les  femmes  des 

princes    de    Färs  et  de  Medon,  lorsqu'elles   entendront  comment   la    reine 

i!i      a  desobei   au  roi,  elles  oseront   de  meme   mepriser  leurs  maris.   *  Mais  si 

le  roi  le  veut,  qu'il  ordonne,  dans  son  palais,  qu'on  ecrive  cette  loi  de  Färs 

et  de  Medon,  et  comment  on  a  fait  ä  celle-ci;  et  que  la  reine  n'entre  plus 

aupres  du  roi;  et  que  le  roi  donne  sa  dignite  royale  ä  une  autre  femme, 

20  qui  soit  meilleure  qu'elle.  *  Et  lorsqu'elles  auront  entendu  cette  loi,  que  le 
roi  a  faite  dans  (tout)  son  royaume;  apres  cela  donc,  toutes  les  femmes  hono- 

21  reront  leurs  maris,  soit  riebe  soit  pauvre.  *  Et  cette  chose  plut  au  roi  et  ä  ses 

22  princes;  et  le  roi  fit  ainsi  que  Mekewos  avait  dit;  *  et  le  roi  envoya  (des  messa- 
gers)  dans  tout  son  royaume,  dans  chacune  des  provinces,  selon  cette  parole, 
afin  que  les  femmes  craignissent  leurs  maris  dans  leurs  maisons. 


[151]  LE  LIVRP:  D'ESTllEH.  ~  II,   1-7.  21 

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II,  1.  r  ^.(lh  :  N  —  v»h  0  /  P  —  WH  ■]  II  Yhr  ■  N  P  Q  —  t\ht\m,'i  •  M,  ft^ftm. .  Q  — 
jßH.nc  >  Q  —  iiHffo  ■]  n-nao  I  Q.  —  2.  m-hr'R-^iii  %)  >  P  —  n-VT-/**  ■  j?**  ■  Q  —  .e.'^r'o^  0 

ß  /  ft°-|:  >   N  P,    ft»1:  I  Q  —  jeV'VA  =  M.  —  i-öfy  i   N  P.  ^  3.  «DPhini   i]  m^'^'V  ■  Q   —  'V7- 

/"  ■]  a  /  .e"tir  ■  N  —  n^a^ct  0  ('  w-fr  ■)  ri'hfl»-r.t  :  P,  w-a-  >  n-».«»-«-  ■  Q  —  A«oA>itit  =] 

«n"\>>^)1-   ■■   N  Q.   rt«<"\>i>l^  :  P  —  antW-"i   >]   (DöBOWt  >  C  N,  {i  flJA)<n>0*'V  (/  ^)  i  P,  fl>tfo*^<f:Vt  ' 

(^  —  iwv^i'  1  !\1  —  i-öf-"!  I  N  P  —  nfl>-nt  !  rt-t  i]  fun-nt  ■  nfr  :  P,  ©nfri  <  Q  —  <d^<d^.p,j»'v  ■] 
iDfmv.e.f  1  M,  i  N,  o  P  —  a-^»«»  :  "/?•/'"  0  (\^ö(o  i  vr/"  i  M  Q  —  A^v?-/^'  ■  /  N,  o  P  —  ao 
,*n.  1  hTrA^  .  o  N  P  Q  —  fl».fii-n}p-v  ■  P  —  +-ny>  >  Q.  —  4.  ■n>irt.l-  >  Q  —  l-"/"?/"  •  N  Q  — 
OOt  i]  /«  N  —  hnm.m- 1  N.  —  5.  Hfio»-  •]  mfiöo.  i  Q  —  ai>c;?.li>j»'ft  :  M  N  —  h,^>b<.  •  N,  h. 
/■v.<:  I  Q  —  Hft."%p  I  N.  —  6.  Ht*fl>m- :  N  —  'rn-VR'mc  ■■  N,  vn-m^vj^c  ■  P,  'tn-ytx.ypc  >  Q-  — 

7.    flJA^-  :  Q    —   MMp-  :  N  —  Ahn-V   :  M   —  fl»>i?"jE:r-><:  :]  Whr'Ai-   ■■   M,   ffl>i?".^(/  ■^)i    I   N,    fl», 

»"Ä  ('  v)d.  >  P  —  'Sr'i  '  Nii-^S-V  :]  fl»>iy>  I  >,ii"7^.v  >  M,  >i9°(/>  >)  >iii"7v/  ■  N,  (/•  fl»)>i 

?"(«■  >  ■)  hTI"7^V  ■  P  —  -n^irt.*  .]  (/  A»*   ■)  fl»A-F  I  P,  A-1:  :  fl»A-F  ■  Q  —  i-öf  >  N  P. 

*  Et  apres  ces  choses,  le  roi  l'oublia,  et  il  ne  se  souvint  plus  d'Astin,  car      ii,  i 
il   se  souvenait  de    quelle    maniere    eile  l'avait  contredit.    "   Et  apres  qu'il      2 
l'eut  condamnee,  les  serviteurs  du  roi  lui  dirent  :  Qu'on  cherche  pour  le  roi 
des  lilles  vierges,  dont  le  visage  soit  beau ;  *  et  que  le  roi  ordonne,  dans  les  pro-      3 
vinces  de  son  royaume,  auxlieutenants  des  gouverneurs,  de  lui  choisir  des  fdles 
vierges,  doatle  visage  soit  beau,  (qu'on  les  amene)  ä  la  ville  de  Susä,  dans  les 
maisons  des  femnies,  et  qu'on  les  confie  ä  l'eunuque  du  roi,  qui  est  le  gardien 
des   femmes;  et  qu'on  leur  donne  de  Thuile  parfumee,  et  toutes  les  choses 
((ui  leur  sont  necessaires  ;  '  et  celle  d'entre  elles  qui  plaira  au  roi,  sera  sa      * 
lemme,  afin  qu'elle  regne  avec  lui,  ä  la  place  d'Astin.  Et  cette  chose  plut  au 
roi,  et  il  fit  ainsi.  *  Et  il  y  avait  dans  la  ville  de  Susä  un  homnie  Juif,  dont      5 
le  nom  etait  Mardokcwos,  fils  de  lyäiru,  (fds)  de  Semyu,  (fils)  de  Qöseyu,  (de 
la  tribu)  de  Benyäm,  *  qui  avait  ete  amene  captif  de  lyarusälem,  que  Näbuked-      6 
näsor,  roi  de  Babylon,  avait  röduit  en  captivite.  *  Et  il  avait  une  fille,  qu'il      7 
avait  nourrie,  lille  d'Anünaddb,  frere  de  son  perc,    et  son  nom  etait  Aster; 


11 


■22  I.K  I.IVHE  D'ESTHER.  —  II,  8-13.  [152] 

-j-  •  Ä*PAft  •  fl»-ft'i- :  rt-«^  :  Uli:  :  'Tin  :  py.  :■  othTK^hv  '  tihtiuc  '  'in  •  P 

K-J'i!.!!:ö  •••■  *flii^A-  ■  Ä*^./.  :  f-oD^'h  :  iioCFAl,9't\  ■  -'in  •  Oä^  •  n.!-  =  h-ih 

12  ^  :  h«W.  :  J&ft"7A  •■  H.V'/  •  Ahft-|;C  :  tthao  !  WACD-l-  ::  fll>i»i>  :  flÄrh  :  7.».ir 
^  ••  AhAh'll  ■  hOT  :  f!.({h  :  'M\  :  'JT>/"   :   fll^n    :   'id.9,00  :    ((De  :  ^fl>-^1  :  ?,/! 

"jH  :  yA'^-nh  •  ^nh  ■'  öv-d-l-  •  m  .■  ^aj-^i  .■  nhd.vt-  •  ffln^-n^  •  ^'}ft^  « 

8.  >,ft-(v>-llh.  i]  f  siir  >,  N  —  M  I  i)7c  •]  i>l\C  I  M,  rt-^  .  (i  mc.  =)  N,  ciic  ■  (/«  m  .  ü7C  i) 
P  —  o^tt.  0  o.*n.c> .  M  P,  -^^n.  >  N  Q.  —  <i.  (i^ä-^o-  .]  t^-iih  .  Q  —  ^n-v  =  Q  —  mniio-  . 
h-PAÄ  ■]  «nn-flo-  !  hvßiS!:  >  M,  fl>nn{(  h.) .  t^vAx. .  N,  ©ft-nj^  i  hvAA  >  P,  ©rtn-i  ■  hVAg.  >  Q 

—  fi^i\>iV'/  1  M  —  "v+nv  <  N  P  Q  —  >,rt  :  wiovv  ■]  ?°ftft  I  >,A  .  ■^4.nw>  i  f  N,  m>,A  i  ,f,fl«rv  ■ 
P,  /  Q.  —  10.  oocpjbjpfi  =  N  P,  oDc^nf-n  ■  Q  —  >,hh  ■  P  Q.  —  ll.  aoc.xjtyn  >  N,  öoc.p> 
Ffi .  P,  ««c^iif  fi  :  Q  —  «ve^e  '  N,  hx^e  :  P,  hOÄ  '  Q  —  n.t  I  /  Q  —  jen-^ö  .]  i  P  —  »tw  .] 
ifcV  •  ir.hV  1  6-  N  P.  —  12.  A>iATi*  s]  a  c  }xVAf:  =  N,  a  i  hV.'h.e:  ■■  P,  a  hVAR  >  Q  —  .ßn>i  ■ 
M  —  a>(>a  0  nn  I  Q  —  ttl.^ao.  ,  c  N  —  TwB  ■]  «^mci:  :  fflUlAh.-!:  i  Q  —  tiOfi.-^  I  M  — 
a"in{i  >)ii  .  P  —  fii-Ui.  ,]  /«  Q  _  fi,:t-%/,/,  ,  ,  N,  .e-^co  ,  P  _  (Djß"t>^  ,  N  Q  _  g  ,]  n^. 
nt  :  Q  —  >,fl»-a.'>  .  (1°)]  ha^'i.■^  ,  N  P  Q  —  >,-»H  i]  (m  m)  >,-vn  ■  N,  ©>,•>«  ■  Q  —  .ß^+u-v  = 
Q  —  ^-n-^  .  Q—  mg  .]  fi.c-nt  .  Q  --  hm-i,-^  ,  (2°)]  hofi.-,  .  M,  >,«D.^:i  i  O  —  nt,i.m^  .  M 

—  fl>n4"n't  >  Q. 

et  depuis  qu'clle  etait  sortie  de  sa  famille,  Mardokewos  l'avait  nourrie  afin 

8  qu'clle  IVit  safemme;  et  cette  fiUe  etait  belle  de  visage.  *  Et  lorsque  l'or- 
dre  du  roi  fut  donne,  ils  reunirent  pour  lui  plusieurs  filles  ä  la  ville  de  SusA 
aupres  de  Gay;  et  ils  amenörent  Aster  aupres  de  Gay,  gardien  des  femmes; 

9  *et  cette  fiUe  lui  plut,  et  eile  trouva  gräce  devant  lui;  et  il  s'enipressa  de  lui 
donner  de  Thuile  parfumee,  et  sa  part,  et  sept  filles  du  palais  pour  la  servir; 
et  Celles  qui  la  nourrissaient  dans  la  maison  des  femmes  la  garderent  bien. 

10  *Et  Aster  ne  declara  point  sa  famille  ni  sa  patrie,  car  MardokOwos  lui  avait 

11  ordonne  de  ne  pas  (les)  decouvrir.  *  Et  Mardokewos  venait  tous  les  jours  ä  la 
cour  de  la  maison  des  femmes  pour  entendre  des  nouvelles  d'Aster,  (et  sa- 

12  voir)  comment  eile  se  portait.  *  Et  le  tour  de  Celles  qui  entraient  aupres  du  roi, 
arrivait  lorsque  douze  mois  s'etaient  öcoules,  parce  que  pendant  ces  jours 
elles  demeuraient,  en  se  nourrissant  bien,  et  en  s'embellissant,  six  mois, 
se    parlumant  avec    des  parfums  de  myrrhe,  et   six  mois,  avec  des  odeurs 

13  et  parfums  des  femmes.  *  Et  apres  cela  donc  le  meme  jour,  elles  entraient  vers 


15 


[153]  LE  LIVRE  DESTHER.  —  11,  14-19.  23 

A  :  y^X-h.  •  A-f:  :  h9"tt.'t  ••  h'itl^  "  *fl>y.«,'  :  ftCTfl  •■  'ttt(D'}x  :  fflÄfl.^  '  l'T 
-tth  •  tt-f-  ■•  h'iM-  •  '^n  ■  Pf.  ■■  lÄ-ffl  :  -i-hA^  :  0*11.  :  h-^ftl'  :  rDÄ.l'ftT/'  : 
?l'}h  :  a*Rh  •'■  (Dl^.Yy  :  'W  :  77/"  :  A?l»o  '  AA.^^  !  Ä,Ä<»-"/  ■"  *fl>^on  :  flÄVh  = 
^A'l'  !  ^l•n<:.;^  ■•  A^ft-LC  :  flJAI-  ••  K'^.T^-fl  :  h'iflJ  :  hn-|)-  :  Aff»C^,]n.}Pft  :  h 
tn>  :  1'(\h  •  -in  '  ^l/*'  :  in/.'!'  '  W-A-  :  (llKW  :  hllH  :  llVh  :  'lÄfl>-  :  0*11,  :  h 

^fti;c  :  '"in  ••  hC'Yc'Mic.\\i\.t\  ■■  JT-/»'  •  (\iiDH  -.  htO'/.A  •  Offlc^  =  MC.  ■■  n«^n 

"JA  :  AW-A-  •■  hÖdnllU-  :  fflArt<{.*R'|:   •  rtfl'O  :  aofpöh  ■   mhöd?'  ■  hand  :  htl 


V.) 


14.  u«cii  =  Q  —  ^öm  :  ISI  N  P  Q  —  -^^n.  •  P  Q  —  «»h.(i  ^)R'n9"  >  Q  —  <D7n.>i  ■]  o  Q 

—  Ari*»»  •]  Tino»  1  Q  —  (i  h.)!^ot-'^  I  Q.  —  15.  n»wi  i]  um-«, .  (/w  n»<ji  .■)  Q  —  ö-n<j.;»-  s  N 
P  Q  —  "h-^io  ■  Mhu-  >]  "h-^v  1  hn-ü-  I  M,  ti-ihü'  I  Ahn-o- 1  Q  —  aöuc^^ijpv  =  N,  f\aoc..vjn.9'"i  > 
P,  ftönc^vif-n  I  Q  —  ^n>i  :  c  N,  ^nm-'s  >  P  —  imt  >  nn«»  ■  hnn  i  w-a°  >  M,  7-n«j^  ■  {i  v- 

A°  ■)   ntioi»   1    (t  MIH  0  N,  Tttih-   >   nhöo  I   Mlll  1    (/■  W-A-  1)   1   P,  7n<'.^  1    tf-A"  •■  HTlon  i  MIH  i  Q  — 

11h-  1  ■^öfl»'  >  M,  (f  nim+)  !  Aiöf»'  I  N,  nrn- :  Aöm-  ■  P,  tnii;  ■  Aöo»-  >  Q  —  N^^n,  =  P,  «^^n.  i  Q 

—  f°7n  :  Q  —  fi&\e.v  >]  c.r,fiv  ä  Q.  —  lii.  hCTCfncunn  >  M,  hcvcnncxinn  >  N  P,  >,tc: 
inA-A  I  Q  —  nTmB  0  a>,wc-t:  ■  a^TlA^l.1:  I  Q  —  na»c:i  :  N  P  Q  —  >,.sr.  ■]  -v-sr.  =  M  P  mc.  ■. 
(i  ->  ««/•  h)  N  —  "^sr  1]  hjF"  .  N  P.  —  17.  A-V7-/"  s  >ift-fcc  <  M  Q  —  a>i  (/  ti)n^  ••  N  P  —  tf- 
A-m»-  1  N,  ff-A»(/  -V)  I  P,  tf-A-  1  Q  —  il»ia'C7'P  ■  Q.  —  18.  (\0t\  i  N  P  —  flJAu'/S.'ei:  !  N  P  Q  — 
AR-'V  •  N  P  Q  —  AooCO  I  N  —  ^fip-tl  1  N,  AÄ:?-fcV  ■  P,  '^•»i.S-tV  •   Q.  —  10.  tBaoc.fJ\.?>(\    1   N 

P,  «"C/'.Ti.f-n  <  Q  —  f.nao^  I  I\I  P,  .ftXöojE::  i  N,  ^e<n»Ä-  :  Q  —  mn-nt :  ouji:  0  o  M,  no»-ni-  > 
OB^  I  t  N,  m  nat-nt  >  "i^fi-  1  P,  nat'Ot  <  "^fl^  «  Q. 


le  roi;  et  celle  qu'il  desirait,  il  la  lui  conduisait  de  la  maison  des  femmes. 

Et  sur  le  soir  eile  entrait;  et  sur  le  matin  eile  retournait  dans  la  maison      i'i 
des  femmes  aupres  de  Gay,  eunuque  du  roi   et  gardien  des  femmes;  et  eile 
n'entrait  pas  iine  autre  fois  et  ne  retournait  pas  vers  le  roi,  si  lui-meme  ne  l'ap- 
pelait.  *  Et  quand  arriva  le  jour  du  tour  d'Aster,  fdle  d'Aminädäb,  frere  du      's 
pere    de  Mardokewos,  d'entrer  vers   le  roi,  eile  fit   tout  comme    le  meme 
eunuque,  gardien  des  femmes,  lui  avait  ordonne;  car  Aster  trouvait   gräce 
aupres  de  tous  ceux   qui  la  voyaient.  *  Et  Aster  entra  vers  le   roi  Arter- 
kserkses  au  douzieme  mois,  au  mois  de  adär,  dans  la  septieme  annee  de  son 
regne.  *  Et  Aster  plut  au  roi;  et  eile  Irouva  gräce  plus  que  toutcs  les  autres      n 
vierges;  et  il  la  para  avec  la  couronne  des  femmes.  *  Et  Ic  roi  fit  un  festin      is 
ä  tous  ses  arais  et  ä  ses  ofTiciers,  pendant  sept  jours;  et  il  fit  les  noces  solen- 
nelles  d'Aster,  et  il  accorda  une  exemption  (de  tribut)  dans  tout  le  territoire 
de    son   royaume.   *  Et    Mardokewos    demeurait    dans    la    cour   (du   palais). 


16 


19 


20 


21 


23 


III.  1 


24  LI-:   I.IV1U-:   DKSTIIKR.  —  II,  20  —  III,  2.  [1,54] 

F'\h9'i\  ■■  htm  •■  iv/.i) :  'Kiw.h-n.h.c  ••  öiii^iu:  •■  i-^mii  •  nh«» : iMmi-  =  rriA. 

ih  •■■■  (ohMHlft  ■•  h.'iy^Tl'  •■  'lu'f  •■••  *(o-i'h\l-  '.  e  :  1K*P>J»-  •■  Mir  •■  A.*>  :  0 
•hn/-  ■•  ehrt-  :  'hix'"'  •■  (»nf  ■  'wr:/'-*i.?'ft  ■•  oj^f.'!«*}.  •  .e.*lA?'  =  AÄCTCh/ich 

>'?•/"  ••  i»"»«?««»-  «  *fl'^n,y  :  fhl-f-ao'  :  -JT-/"  !  A?iAh'|:  ■  g  ■  "i^"P'i  •■  a)h9" 
V  '  Mtyao-  ::  Oi'hT'M  ■  hWW  '  '>"?"/"  ■  .l'-ÄVhV?'  =  All"»'!:  ••  fl»-ft'l"  ••  «»ÄV/Ki.  = 

*ffl?i9"Ä-i<i  !  117-1:  :  hijnp-  !  n-/»'  •  ^CTClr^ftchA,ft  =  av^  ■■  nhoBP^ 
2    +  :  ■mjP'e  •  toKi^c  '  f^öh  •  hr"!  •■  vf-A-  •■  höcYi-iiu-  ■••  *tof.fii.^.  •.  A"-|:  •  w- 

A"0»-  s  ?iA  ■  (O-M-  •  OäS.  :  ?ift''«»  •■  h'T/U-  ■  ^I-IK-  •■  Hhl/H  :  '>?'/*'  «  (DODCF-\h 

20.  Ohnic  .]  ''  ^  —  »^,fJß.e:*v"li-  OJi^f-ßJ?:*^'-  '  ^1'  /  P  —  >.H«  ■  ^'  —  oocfJhiTtt  I  N  P,  o» 
c/ivif  n  ■  Q  —  >."/n.Mi/h.c  (i  v)  •  N  —  «a«»^  0  oa-  ■  M  N  P.  —  srnA-v  =  N  —  k/^ri^-  ■■  N 
P.  —  21.  g  .]  o  M  N  P  Q  —  Aö-Piu-  «  N  P,  -^dno-  .  Q  —  A-VT-/»"  0  o  M  P,  t  iS  —  a, 
.*>  .]  A.+  ■  M  —  -h^-ttt  I  ^'  P  Q  —  c>ifr  0  «  /  A-v-JY"  >  P  —  otif  >  IM,  onf  :  P,  "t-ar  ■  Q 
—  «»c^ti.f-n  1  M,  <n>CÄ.ii.}^n  ■  N  P,  floc^nf-n  ■  Q  —  AhcrcnncYift.n  >]  AscTcufiA  >  M,  a 
hcnhcxtM  >  N.  A^cTcnnifin  ■  Q  —  <oä4»^  ■  .r^^aj»  ■  Ahc<n,virt.n  ■  -vr/^  >  c  'S,  m  P.  — 
22.  fl>n?"'^  1  c  N,  Q  —  «n>c^vif  n  ■  N  Q  —  mni^'^  :  «oc^nf-n  =  w  P.  —  23.  a>t>n,'i  i]  fl)(*n  ■ 
O  _  g  ,]  YjAh.*  I  Q  —  /hö-p-i  ■  N  P,  Aöf»  I  Q  —  <o\9"-\\  >  hm  ■]  fl».nii  >  Q  —  Ani-v*  ■] 
o  O  —  ytift  0  >a^^  ■  M,  f -n^ei-  i  c  N  P,  T-nfi-  ■■  Q  --  >7/"^  ■]  «  '  aii-v*  >  N,  w  AniTr*  > 

P  _  At-N^lC   ']   i  N,  m  A1I-V1:  !  tllViC  s  P,  ATlTr*  ■  tll*lC  =  Q  —  A<n>CJ?.ll.}»'n  :  N  P,  l\aoc^\tf 
fl.  Q. 

III,  1.  m'hr'R'^i  •■  in+  ■]  ai-hr"»  •■  >i5^ä-'><;  >  •>!■>*  ■•  N  P  —  >iCTcnion.n  ■  M,  (/-Mhr. 
Tcnvirt.n  ■  N,  j.cTOTin.n  .  Q  —  aa"?  ■  N  Q  —  nho»/.*  :  M  N,  iihcn.  .■  .s*  •  Q  —  -aifv.  0 
n-i?">  ■  M.  ft-ft,}p->  •  (/  n•^.p'E  >)  N.  n-xfz  >  Q  —  mh-vnc  ■]  fD>,T'nc'n>-  =  M.  —  2.  m^eftT 

■S.  ■]  f.<\1fi-  '    Q  —  W-A-a»-  1  A-1:  s  M  N  —  •hl^/i-  :  N,   hfl^  >  Q   —  ;E7-n*.    >    HhHH    >]  (<    .ß^lK.)  : 
(r  h)  hHH  I  J\,  (m  fiTfii.  ■  h)  ?,HH  1  Q   -   fflöoC^P»^}^^^  =  N'  P,   AxwC^Vif  fl  >  Q  —  KfilflR  '] 

^fli^  .  M,  (i  K)fii*-nR  ■  N  P. 

20  *  Et  Aster  ne  declara  point  sa  patrie,  parce  que  Mardokewos  lui  avaitainsi  or- 
donne,  qu'elle  craignit  Dieu,  et  qu'elle  accomplit  ses  commandements,  comme 

21  lorsqu'elle  etait  avec  lui.  Mais  Aster  n'abandonna  pas  sa  loi.  *  Et  les  deux 
eunuques  du  roi,  chefs  des  gardiens  de  son  corps,  s'attristerent,  parce  que 
Mardokewos  (etait  plus)  grand  (en  dignitö);  et  ils  voulurent  tuer  le  roi  Ar- 

22  terkserkses.  *  Et  Mardokewos  (Dentendit;  et  il  (le)  raconta  ä  Aster;  et  eile 

23  declara  leur  dessein  au  roi.  *  Et  alors  le  roi  interrogea  ces  deux  eunuques; 
et  apres  cela  il  les  fit  pendre.  Et  ensuite,  le  roi  ordonna  d'ecrire  ces  choses 
dans  le  livre  des  histoires  des  rois,  pour  souvenir,  en  reconnaissance  de  Mar- 
dokewos. 

ni,  1  *  Et  apres  ces  choses  le  roi  Arterkserkses  eleva  Hamä,  (fds)  de  Amadfttu, 

2      (dela  tribu)  de  Begyä;  et  il  le  mit  au-dessus  de  tous  ses  amis. '  Et  tous  ceux 

qui  (etaienl)  dans  la  cour  du  palais,  l'adoraient.  rar  le  roi  avait  ordonne  qu'ils 


[155]  LE  LIVRE  D'ESTIIER.  —  III,  3-8.  25 

^n  •  hTlOO/.  :  ■/«V  ■■  h»B   :  hS-ii'^?:  •■  A«"|:    •  oni:p.)n,f*{i  :  flJ-JJP'O  :  T*  "      (Di. 

+ft  !  (PTV^ö»-  ■■  AW-A"«"»'  !  ÄJ?.y-.^  ••  hA  ■•  AfflA  !  OT^'I/»''!:  :  AÄCTCVlftCh 

A,ft  K  flii-n/.  •  nvffle  ••  'j'WJ-1- !  hrM  •  v^i*»  •  ?iCTcyiftchA.ri  ■•  lohM'iÄa}  •. 

i\  ■  nhthi:  •  j>A-i- "  ö)öv.^.  :  fio-  •  f[öA  ••  "/!*'•<•  ■■  fl»/.n-o-  •  Ai»'c:+  :  (dc'i  ■■  h 
f\c  ••■•  ^afiid  '  ^hl:'?c\1hc^nflt\  •■  fli.e.(i,A"  •  im-  ■  rini-n  ■■  oa'C  ••  hi^'m-ft 

'^   :  h^n  '  WA-    •  «w-J^/»' ifh  :  rD,7,')fli»-5',  :  »lAh  •  h9">  •■  l/W-A-  ••  hiM-n  : 

.oi.P'V  '  N  P,  lmcf^^v•^\  >  Q  —  h.*>hnni  ■  M,  (c  ix.!f)t-h.]rv  •■  N,  h.*-»i.mi :  Q.  —  4.  .p.-nAP  0 
.e-fiA  !  M.  .e-MA  (/  }»)  .  X  P  —  wf,n.  =  N  P  Q  —  a^"7  i  N  P  Q  —  pon.  >  N  P.  v^a.  ■.  Q  — 

Y)ön  I  ooc^luf-  1  M,  <D<n>(z  C/'.IIV-fl    ■   ll""    >)   N,  0   P.  (D>7C}^   >    "HO»  i   Q  —  (/  h.e»').^'^  i  N.  —  5. 

iihooi  >  M  —  A"7  :  N  P  Q  —  öoc.ejiP'fi  •  N  P,  tn>c^.\}VI\  =  Q  —  (''  fl»)1i'""i  ■  N  P,  tv"",  ■■ 
Q.  —  G.  Atf-A-oo-  :]  Aff-rt-  j  M  Q  —  AKcmr.viftrt.  ■  M,  AhcmcflArt.  s  N  P,  Ahr.T^icrt.ft  =  Q.  — 

7.   fflV-ri*:   :]  «nv-fli  I  ;>i?   >   ("?),   xal  etioiTjCEV    ij/r/^idj/ot.  —  n.Tml  :]   n"ii*'C1:  ••  iDHAh.*   >    Q  —  hCjn 

ctinciir.iirt.n  :  M,  hcmcunciift.fi  =  N  P,  >,cTCJ'nii.ftn  =  Q  —  «nhnf^ow  >  Q  —  ■>,r'«i\^-^  ■  M 

—  a)iDC:i  '  N  P,  flunc^  =  Q  —  >>?"fflc>  •■  N,  ^i'^mc:!  i  P  —  fTV-ha^  >  Q  —  «mctlts^fl  •  N 
P.  öBC^Kif n  I  Q  —  •hif<.  0  "i/^i-  :  \  P  —  ai<:(i-o>  ■]  ©rt-n-o-  :  M  —  «>c:i  >  N  P,  ©cv  =  Q 

—  hfic  >]  'V-sc  >  M,  (f  >,).sc  1  N  P.  —  8.  «D>i(c  c")  !  P  —  i\hc.inc.r>c.M(i.n  >  M,  AhcmcncAA.  ■ 
N  P,  nhc.Tc.wit.t\  ■■  Q  —  °,'\'K  N  P  Q  —  >,y"fl>-nt  >]  (m  "hr")  m-ni-  >  Q  —  h^m  0  hAH-ii  M 
P,  ((■  Ann)  .  X  —  tf-A»  I  M  P  —  iitf-A-  .]  tf-fr  1  X  P  Q  —  a>h.f.=th.»-n  >  P  —  cw^  ■  X  Q  — 


fissent  aiiisi;  mais  Martlokewos  seul  ne  ladorait  pas.  *  Et  ceux  qui  etaient      3 
dans  la    cour  du  palais  du   roi,   lui   dirent  :  Et  toi,    Mardokewos,  pourquoi 
n'obeis-tu  pas  ä  la   parole  du   roi?  *  Et  chaque  jour  ils  lui  parlaient  aiusi;      i 
et  il  refusait  de  les  ecouter.    Et   ils   raconterent  ä  Ham;\  qua   Mardokewos 
refusait  d'obeir  au  commandement  du  roi ;  et  ils  lui  raßonteront  que  Mardo- 
kewos etait  Juif.  *  Et  lorsque  Mamft  sut  que  Mardokewos  ne  l'adorait  pas,  il      s 
s'irrita  bcaucoup;  *  et  il  voulut  exterminer  tous  les  Juifs  du  territoire   du      fi 
royaume  d'Arterkserkses.  '  Et  la  douzieme  aunee,  depuis  que  Arterkserkses      ' 
regnait,  Ham;\  fit  et  jeta  le  sort  (pour  clioisirj  le  jour  des  jours,  etle  niois  des 
mois,  pour  exterminer  la  famille  de  Mardokewos  dans  un  meme  jour;  et   le 
sort  tomba  sur  le  quatorzieme  jour  du  mois  de  addr.  '  Et  Hamä  parla  au  roi      » 
Arterkserkses,  et  lui  dit  :  II  y  a  un  peuple  rebelle  parmi  les  nations  dans  tout    . 
ton    royaume,   et   ses  lois  sont   differentes  de  Celles  de   toutes    les   autrcs 
nations;  et  il  n'obeit  pas  ä  la  loi  du  roi;  et  il  n'est  pas  jusle  que  le  roi  le 


26  LE  LIVRE  D'ESTHER.  -  III,  9  -  B,   1.  [156] 

■'       mKy-1'h.m\-  :  ArTl.7  •■  UV  :  fllA,»i>  :  C'UÖ  '  JP/h.P.-Jö»-   :  'J7./»'  ::  * afhaofl  : 

<<.+R   ■•  '}7/»'   ••   fÄll'H   •  lO^aWhaO'   ::   fllVll-   :   Wl    •■   ?iX"*l/l"-    •■   rB/,nfl»-?i   :  ff  ■ 

I  '/nJlAP    ■•  -(K-C    :    A'/ninrl    :    '}7-/"    =:    *  fl>K«»-A?i    :    '}'»•/*'    :    lA'l'-f-    =    (DOO/nf*  : 

n.A"  •  j?/»'  ••  A'/«?  ■  (»c+rt  ■  .e.Trh-jh  ■  Ah  •■  tD.iA-nai,  •  -/nc  ■■  iihm  « <i.+.e/ 

Wlf  I  ftt\tm  ■  hmtan-  :  y«^  :  A'W/^?,^-!-  :  fllA«n/i'h'J'l'  :  Ult-Zi'  :  (l^liO-n-V  :  h 
9">  •   »n^-lT.    :    ht\h  •    Ai.-lP-Ä-^   :    AVäv;    :    ttA^lO'Cl-    ■■    AA  :   9"AlnV  =  ÄrliHfl.!/' 

li    OB-  :  m  •  VI/.  •  n^a»-r:'/;irfl«>-  :  n*A  •  Ä(:Tt:iriftt:hrt.n  :  iif^  «  *fl)/«,>fli  .■ 

AH«WÄ  ■  hf.lhR^  :  n^^h'/:  :  dAV  :  flfflnif  •  Ä^C  ••  h^o  '  iiDr  :  ^.ttC-ttCf 
Of*'  :  '}<PP-öi>-  :: 

'  *  IDhOTll   :  ^,^A  •   OD^M'-tllh  •  A"»/*'  :  Ott.ß.  •  hCVCÜXhC'nh.tX  ■  mhT 

9.  fMm  0  ^Nnm  i  M  P,  >,ini  •  Q  —  at^mv-hao-  ■]  (/•  fl>)^T^:>,}P(ji>.  i  N,  mh-Vf-i^inf  1  Q  — 
M  >]  o  N,  /  P  —  a».n(D->i  0  afhnm-ri  1  ?»I,  >,na>->i  !  P  Q  —  »  0  >iA<C  :  Q.  —  10.  wtxOhbh  >] 
fflfflöh  :  M,  (DhcD-Jt-h  :  P  —  t'hA'f'-f'  ä  Q  —  «DOTrtijp  i]  maomv  -.  M,  («  m)aoin9'  >  i\  —  A/h"?  : 

N  P  Q  —  .e-^1?"  !  Q.  —  11.  AWir?  .  N  P  Q  —  .RUm-vn  .  M  —  mh^-wm  .]  m;»,ii-n>.  .  M, 
<D;hiin  (<■  i)  >  N,  ©A-H-n  (/  v.)  i  P.  —  12.  asf,at"^  ,  N  p  Q  _  n4>.s"7,  i  ©c-^  .]  n^'.^'^u-  . 
(Ifflc-i  I  M  P  —  Tflji'.  ■]  Tfflg  1  M  P,  jfljg  e«  E  s«/-  g  N  —  Aiwc*  i  M  —  Wi"^  :  >,'  P  Q  — 
A«o<)vTr^  .  oKKoofChW^  1  Q  —  Htf-A»  >  M  —  n-hiD-c^  ■•  >•?">  i  wv^n.  0  n.iifl»-c^  >  u->Äit.  >  M, 
nwifl>-ct  :  uväh.  >  N.  fi/htD-ct  =  w^h.  1  P,  n^fl>-ct  >  ^r"i  >  u-väh.  •  Q  —  av»%  ■]  Av:a)»ffl%  i  N 
P  Q  —  ri/hflj-c^  I  N  P  Q  —  ?"Aii>  :  M  —  h/htiawö»-  •]  aa  i  Anafö»-  =  M  —  nn  .  >7i  i  n 
-tiay-c-tirao.  i]  o  M,  «  N,  /  an  :  'm.  >  nva^ctiTö»-  i  P,  nn  :  >?«'.  ■  n^tahc.±va>>-  <  Q  —  hcmc. 
ncDA-fi  1  M,  hcnmcinrt.fl  :  N  P,  hcvc.xicwMi  >  Q.  —  13.  ^vcft  0  (/"  5^fiA  ■)  Wi-pc/^  •  N, 
iTAA  :  fji'pc.p^  ••  Q  —  AhCTcnfic>irt.n  0  ©hcncnc  ••  j-curt-n  :  M,  fl>hc<''cncvirt.n  :  N,  A(y)>,c<n 
cvicrirt.n  '  P,  AhCTCJ>cnrt.n  :  Q  —  ^T'i:>i?'«o-  0  ffhipao-  ■.  N,  fTv.>-ao. ,  Q  —  awc:i  •■  N  P, 
fflfljo  =  Q  —  hJ?c  0  "i^c  s  M  N  P,  n'^i»'c+  =  wiiAh.*  =  nn«»-  :  hJ?c  •  Q  —  janc-ncs^o»-  0 
atfi.ac-nc.yim'  i  Q. 

B,  1.  .e-flA-  >  Q  —  -^aje  >  Q  —  hCvci'Cliirt.fi  .  M  P  Q,  hCTcncnft-fi  :  N  —  afhr'i  •■]  (f  h) 

'•'  laisse.  '  Mais  si  le  roi  le  veut,  qu'il  ordonne  qu'ou  rexter'mine;  et  voici  que, 
nioi-meme,  j'ecrirai  (rairet),  et  je  ferai  entrer  dix  mille  talents  d'argent  dans 
le  tresor  du  roi.  *  Et  le  roi  öta  son  anneau,  et  le  donna  dans  la  main  de 
Hamä,  afm  qu'il  scellät  lorsqu'il  ecrirait  au  sujet  des  Juifs.  *  Et  le  roi  dit  ä 
Hamü  :  Oue  l'or  seit  pour  toi-meme;  et  du  pcuple,  fais  ce  que  tu  voudras.  *  Et 
il  appela  les  secretaires  du  roi  au  prämier  mois,  le  treizieme  jour;  et  ils  ecri- 
virent,  ainsi  que  Hamä  leur  ordonna,  aux  princes  et  gouverneurs  de  toutes 
les  provinces,  depuis  Hendake  jusqu'ä  ItyopyA,  des  cent  vingt-sept  provinces, 
'•'  ä  chaque  gouvernement  des  iiations,  par  Fordre  du  roi  Arterkserkses;  *  et 
il  envoya  des  messagers  dans  (tout)  le  territoire  du  royaume  d'Arterkserkses, 
afin  qu'ils  exterminassent  la  race  des  Juifs  en  un  meme  jour,  dans  le  mois 
ü'  1      de  adär,  le  treizieme  jour,  et  qu'ils   pillassent  leurs  biens.  *  Et  sa  lettre 


lü 
11 

12 


[157]  LE  LIVRE  D'ESTHER.  —  B,  2-4.  27 

V  ■  flJArtf-"?'*  !  h»»-!!  ••  Ärh^.  ::     -nil"^  •  Ä.ThHn  •  \\-X'i^  •  tDWA"  =  O'hflt-C'J-  .- 

fflnpro-»M- :  A'HA-^  ■  ^ft'i'vn.i:f  •  wa-  :  ha.»-  :  ^.ivi.n  '.  \(h'mh  ■  ffnpi  -• 
hfth  i  hfcii.  ■•  nwifl>-c^  «  aththf^ii  ••  rtA»«>  :  Hh'/'-^n  :  w-A- '  rtnh  =  ?-i'f-+ 
n-JÄ-rTi  •  '/o«>iTi>  ••  ^rtJ: :  nA-ne  ■  hk-joa  •  ja^  =  mhii  •  i-aäIi  :  n-}?^ 

>if"V  1  N,  (rat)-uao-,  ■  F,  ii7,j>">  ■  Q  —  fD>,fi)i  :]  >,ftYi  i  Q  —  A;i!»y;  >]  Mf'/iio%  .  N  P   Q  — 

flAOl-C^  :  N  P  Q  —  WAonOW-'h    i]    «ianO'n->^   :  N,    m{i  A)<n.OS:Tr^   i  P    —    <DA/*'e'T>    i    Q.  — 

2.  -nH"*  i  M,  HH-:!  N  P  Q  —  h:hm  =]  /  N  P  —  jh.(e  >.->)?  ■  N  —  n/fun-ct  .  M  N  P  Q  — 
nx-vv  i]  n»A  >  M  —  <n.-v"?/»'^p  :]  ao-^nt^f  >  M  —  iifon.  0  ii^on.  ■  M,  nv^a.  »  (>.  sur  •^) 
P.  ii-^-^n.  I  Q  —  nuAtf"  0  n^A?"  .  (/«  ii*c  >  /ihnc  ■)  N.  nxvhy»  ■  (/«  nr*:  ■  '>nc  ■)  P,  nwira»-  i 
(M  Ä^?°  ■)  Q  —  a>nf(c  (D-  i  1»)  ^  I  N  P,  mR?a>-M-  >  Q  —  A1IA-4-  ']  AHA^f  i  {m  IIA-*,  i)  Q 

—  hAtvac  '  ('•  v)  >  N,  ^ntT•flr:  >  (w  (i.f)  Q  —  ,ft^vi.w  i]  .ft^n.»-*  >  M,  .e.^Mni  i  N  P  — 

YioD  i]   i  ^ao  I  (m  "7flnA)  N  —  tf^ö?  ■]  i»'<{ö  :  M,  (\<ili{i  P)  i  N  P,  u>ti(i.  ?)öf  i   Q  —  nnao  >] 

0  M  —  /^«.ö  :]  ö<.*  ■  M  —  ;j,.<^>,  :  ffl(w  /"^.ö  0  Q  —  ffl^n»A  i  N  P,  'm^.'h  >  Q  — 
ttihiD-c'i-  1  N  P  Q  —  a»hA.e;:n  •]  fl»>iai..?:fi  ■  N  P  Q  —  ii>.?"-in  ■]  (<  H>.?°->ri.f  ■  ©)  H>i?"-vn  : 
N,  H>i?"-in.F  !  ffl>,j»"vn  :  Q  —  .eX.+c  :]  .e(/  *  '    -i.)*c.  -.  N,  .f<c*c  ■  P,  ,e=hi+c  s  Q.  — 

3.  «DMP  t]  ^«'  1  Q  —  A1IA4-  >]  A1IA-4.  ••  N  —  hwx  >  N  P,  -^uix  1  Q  —  H>i"/nA  0  m  N,  i  P 

—  -»fl/h   I   P   Q   —  aihaD-V   .    M  —  n-VX./h   ■]   O    Q   —   '»'"7  >   N   P  Q.   —   4.   önC<h>  0  o»C/hi  : 

M,  (/•  m)aoc,M  <  N,  «nonc/h»  '  P,  (i  fl')<n>C/h>  ■  Q  —  fl»>i.R.^O>  0  «Bh.ß.^Oi.  !  M,  «»>.,e.er>i>  • 
N  P,  (Dhflji:°iX  '  Q  —  fl>>,.e,e:0>  ■]  a  Yi«n  i  nff-A-  >  (iwun-c^-  ■  N  P  —  no^ftt  i]  ti<»-nt  ■  Q 

—  rf-A-    i]  O   N   P  —  HiD-ftt   ■    °if\9"  i]  HtO-nt  :  tr-A-  :   -^AS^   i   N  P  —  n-hTn-f,   :]    n(f   H)>i»l-.ß  :  N, 

n>ih-;&  :  P  —  HK.^e^h.HTi  ']  H.eit->i.ii-M  >  M  —  mfhn  >  M,  atf^a,  ■•  Q  —  n/^cvt  >  tiM  ■]  n*- 


hfl'e*  >  Q  —  (o:h1-r  .]  ('•  flj)A(r  7)>  .  N.  ai(«  n);hi>  >  P,  a>nA^>  :  Q 


disait  ainsi  :  Le  grand  roi  Arteikserkses,  aux  princes,  et  aux  gouverneurs, 
et  aux  chefs  des  cent  vingt-sept  provinces,  depuis  Hendake  jusqu'ä  Ityopyä, 
a  ecrit  ainsi  :  *  Comme  je  domiiie  de  nombreuses  nations,  et  comme  j'ai 
soumis  toutes  les  provinces,  (ce)  n'est  pas  par  la  puissance  de  mon  regne,  qui 
m'exalte  moi-meme,  mais  par  la  tranquillite  et  par  la  douceur  (que)  j'ai 
voulu  toiijours  gouverncr;  disposer  (bien)  tous  ceux  qui  me  sont  soumis, 
sans  perturbatioii  comme  les  flots:  et  que  tout  mon  royaume  ordonne  et 
tranquille  arrive  jusqu'aux  extremites  des  provinces;  et  que  je  retablisse 
la  paix,  qui  est  aimee  de  tous  les  hommes.  *  Et  comme  je  suis  informe 
aupres  de  mes  conseillers  de  quelle  maniere  je  pourrai  accomplir  cela  pour 
toujours  en  (toutc)  integrite,  j'ai  tenu  a  faire  mieux  dans  mon  coeur.  L'uu 
d'eux  qui  est  sans  tache,  et  fidele,  qui  a  servi  en  toute  integrite,  qui  est  im- 
raediatement  au-dessous  de  moi,  Ham;\,  *  m'a  niontre  et  m'a  declare  qu'entre 


28  LE  MVRE  DESTIIKR.    -  B,  :.  —  III,  l',.  [158] 

•n  •  nm-iii'  •■  «JAr  ■■  ■/•?.««>/.  .-  .unin  •  wKn-?.  •  A?-  :  H^.^.1•^.H'M  '  AllJiH 

H  s   i-hf^  '  M^i.  ••  ?i{'"V  ••  Vf-A-  ••  ^rliM-n  •  «)f(jn.  =  n/"t:'}'/"   ••  II.ÄV  ••  öJrTliT 

5      V  ::  *fll/.h'n>  :  A'H'J'I:  :  .l.'lin  •■  VA-T  ■  Ä'}'/'  •'  (\^vl:\'  •  Ui\h  •■   .'^^l'   ■■  hr"!  •• 

Hi^A•  !  {\{Mx  ■  rD>Ji.C  ••  fl)ö»-A-T  ■  flifl>-Ä.?i  •■  ?i9"V  •  «liT  ■  II.KV  •  fl»y.1'n<.  :  J\\\. 

> '  ahvi'  •'  h^  ■■  ?>fhv-^  ■■  AYiao' :  n0of\,-hV'}:o-  •■  fwn  ••  hii*'^.»"  =  f\fif{  •  w- 

A-  •  ntD'M:  '■  ?i9":JvTK'h  ••   ^n->  =  h<w   ••  .eTq.?i?'<n>-  !  AW"A"o»-  ••  9"AA  =  K'^ 

A'JK.^ö»-  :  mhott.V^'  ••  h«»  :  ;J-fl>-CÄ'?*ö»-  ■•  fl»-A'j-  .-  rt.hA  ••  tthth-l:  ••  ÖA-'I"  ■• 

III   I.     '^-ttCao'  :  AllA-^-  •■••     (DhChV'Of-  •■  nArl».^ft  :  irD^i1^V'■l:0^  '■  ai{\,ao  t  iD'tl-l'  ••  n 

5.  mot-ny  0  a»«c>i-riTi>-  >  N  Q  —  »iA>i  s  AI-  i]  >iAh.  "  /iiT  ■  M,  (<  h)a(c"  >,)  .  a(c  j)  • 
N  —  wat'O-'h  >  N,  a»fli-(hfl  .•  Q  —  -hMßi-  0  >,n.-l-  >  N  Q  —  «».eifi.ß}»'  :  M.  —  G.  A/h"7  =  N  1* 
Q  —  ntrt.ean  :  P  —  ^TV^a»•  1  Q  —  (c  i'"n)A  I  Q  —  mjg_4i^ao-{i  i)  !  P,  a».e.'l:-F<n>.v.  i  Q  — 
llöo-rn-^t  :  P  —  Ti-VH  ■]>«■*+  '  (•'  S"'  ■'■)  ^'  VV((^' H)  :  P  —  K^-r'ii  :h)W9'ao-  I  M  —  fl»h. 
^?"/liC?'ö«^  :  M.  (Dh.^r'VC.iPtn>'  ■■  Q  —  ho«  :  Twö  !  AIHC+  :  h-SC  ä  IlTwe  ■■  «»O  0  h«"  !  i"fl»s  ' 
rt«»'<:'/'  ä  '»O  >  "i-SC  1  nVmj!  =  mc^  :  M,  h«"  :  i»»<c+  !  j;«".«!  >  A«>C;1  I  'V-SC  '  (ITaiö  s  mc.:',  I  N, 
hon   :   i.ir:4»   :    YflJ.ö   :    AmC;!    :   '^■'iC    ■•    n.Tfflfl   s   tOC.-^  i    P,  h<n»    :   TflliJ  :  Aa>C;4    =   h-SC  '  H/iö»   :    Tmg  : 

Afflo;!  :  Q-  —  /•  A-vh-r^öo-  0  iiA'VO'r»«!»'  :  Q  —  ©A'^ac-o»-  :  1',  mon.i'-ö»-  >  Q  —  no»  >  2"] 

o  Q  —  ^m-CKrii  aty)  >  Q  —  »;»•(;  t)c4-  i  N  P  —  >,?"o>-ftI;(t  *<«>•  :)  N,  >,(/«  5'")a>-nt  >  rt.>.A  : 
P,  yiT'i.U'a^  ■   Q  —  ^(c  ^)C*  >  N,  (/■  H  c  ;^  «  ö)cS5  :   P,   ;>-6CV  <   Q  —  n/fifl>-C-t>  :  N   P  Q 

—  «JlUfö».  :]  ^-JlTöO-  I  M  —  All*»*.  :  Q. 

III.    J4.   mhChf-ao-  =]  hChV  ■■  M,   (>,C>.^?  avTivpatpov)   —  ni\(c  ^ii)t\    >   N,   nA-T'^rt    :   Q  — 

((■  ip  /ö»-)  I  N,  fl>-n+  :  n^wc-tO"  ■  P.  fl»-fit  !  tf"/»"  ■■  n^a^c-tiTo»-  :  Q  —  A<n->ii:  i]  A.e>i-t  i  Q. 

toutes  les  nations  qui  sont  dans  le  monde,  s'est  nielee  une  nation  dont 
la  loi  est  mauvaise,  qui  beaucoup  plus  souvent  que  toutes  les  nations,  n'obeit 
pas  aux  commandements  du  roi,  et  meprise  nos  institutions  et  nos  lois. 
*  Et  nous  avons  trouve  cette  nation  separee  eile  seule;  dont  la  loi  est  dif- 
ferente  de  celle  de  tous  les  hommes;  et  (qui  est)  etrangere,  et  diverse,  et 
eloignee  de  nos  lois;  et  qu'ils  faisaient  le  mal  par  nature,  et  estimaient  notrc 
G  royaume  comme  rien.  *  Et  voici  que  nous  avons  ordonne  ä  leur  sujct  (ce  que) 
nous  vous  ecrivons  par  les  Icttres  de  Hamft,  qui  a  ete  prepose  ä  toutes.  les 
affaires,  qui  est  immediatenient  au-dessous  de  notre  pere,  (savoir)  qu'on 
les  extermine  tous  avec  leurs  femmes  et  leurs  fils  par  Tepee  de  leur  ennemi, 
Sans  que  vous  les  epargniez,  et  sans  que  vous  ayez  pitie  d'eux,  le  quatorzieme 
7  jour  du  mois  de  adär,  qui  est  le  douzieme  mois,  de  cette  annee ;  *  afin  que 
vous  fassiez  descendre  au  Siol  leurs  petits  et  leurs  grauds  en  un  jour,  et 
ne  laissiez  aucun  d'entre  eux;  afin  que  nos  provinces  soient  en  repos  (de- 
in, r.     livrecsj  de  leurs  oeuvres  pour  toujours.  '  Et  Hamä  a  montre  en  secret  ses  let- 


15 


I\'.   I 


[159]  I.K  LIVRR  DF.STFIRR.  -  III,  15  —  IV,  V  29 

.hat-C^'  :  (Dhmi    ••  AVf-A-   ■•   }\l1^H^n    ••   \\tm  ••    JP-Vl-V-  :   Afl»-?i'l--   ■■    öM'   ■'•   *  fflj&l»?'- 

't-  ••  w-A-  •  im:  ••• 

'1  •  ridn.^.  ■  .•»•A  ■■  ö),e,n.  ■■  -i-'H-m-  •■  rii-Hii  •  r/h'HiA  ■  hwfi  ■•  *a»nÄvh  :  -in  s 

•J»  !  !*•+  :  ^.A'flft  !  fl>/h'/»Ä-  !  A(>A.U-  «  *fl»rhf-A-  ••  II-hAJ-C-l"  :  '^n  ■■  •J'<<.V(B  I  ö» 
HAT'll-  ■  XY/l.  ••  fl»n»l,e.  :  On.i?.  ••  A<lh  ■  M\?.liy:  •  rürt+  :  tOiUaoy,  -.  Vä^-  !  A" 

firo-l-  •■  nii-  •  r/h^/n  :  yiv «  öM.Vfl»'l-  •  hAOrt  :  A»of:>'.lrL{Pft  ■•  H.e.A-nft  :  athtt 

15.  mf.-h-T-h-  >  N  1'.  w.e.7"V-0-  :  Q  —  M'i.  ■■]  ftfiv.  •  M  P,  rt-(f  ^)5i  i  N  —  .e^n*. ■]  (r  firn<.  ■.) 
YiöD  1  ^ini.  ■■  N,  ^"/n<.  •■  riö»  >  ?)  "?nc(<-'?)  '  P  —  m-^-h^iv  >  M  —  mai"?  :  N  Q  —  ^x}f»o-  < 
P  0  —  H^A- :  mr.  :]  w(c-  A)  I  U7C  ä  N,  inc  =  Q. 

lY,  l.  <n>r..p„vi-?'fi  '  N  P,  ««"C^vif-n  >  Q^  —  Vi  0  /  Q  —  •»»+  >  Q  —  >.-vi-  0  «n-fn-  ■  Q  — 
f.HO'h  >  o  —  n*A  :  Od.ß  !  Q  —  ^+l-A>-  0  (c  t+)^A-  :  N,  l-^^A-»-  1  P,  t-P^tf  1  Q  — 
;>inin  ■]  <iiii('  -11)  :  X,  /hiin  i  P,  «"hni-n  :  Q  —  H^-ynA  0  iihAn  ■■  (m  hJi-viia  i)  Q.  —  2.  >,nin'  .•] 
>i'/ii  :  (i >.n<n>  ■)  N,  >.TrH  !  P  —  "^HR  •■  N  P,  "^e^  1  Q  —  fli^ao,^  .  ;\1  _  3  n^(B-c^  >  M  N 
P  Q  —  ti>(D.  I  Q  —  aon;i,vt  !  P  —  »^'1  :  Q  —  odfi.  !  '»<"h  ■]  0(U.  :  AU  !  X,  on.f  >  AU  >  P, 
«DAu  >  on..ß  ■  Q  —  '»'»'+  ■  X  P  Q  —  iD>oo^  :  M  —  vxä  >  M,  >x(c  4.)  :  N  P.  —  4.  Ax-'PiiV  ■ 

JNl,  /hö'PiV  >  X  P  —   J.I'A'J.V  ■  tD.tibW/  '  Q  —  A-V?/"*  i]  (7   VfUV  I  Q  —  <»>i.P.Ä>i'P  1  N  P  — 

An  i]  rt  on  1  N,  (a  r  on  >)  P  —  nr"^^-  ■  N  P  Q  —  ii-vt  >]  o  Q  —  naocfjn.y^  ■■  N  P,  A<n>c 
/>.Mf-ti  >  Q  —  «o'^nf  ■  Q  —  «h^(c  7)  1  N  P  —  i»»4>  1  N  Q,  iw*  I  P  —  n*  1]  rt  rnhav  ■  M. 


y 

tres  (au  roi);  et  il  etablit  des  gouverneurs  dans  les  provinces,  et  il  ordonna  ä 
toutes  les  nations  d'etre  (pretes)  pour  ce  jour-lä.  *  Et  on  se  hätait  aussi  dans      ],., 
Susä,  afin  qu'on  fit  de  mcme.   Mais  le   roi  et  Hamä  etaient  älteres  (?);  et 
toute  la  ville  etait  troublee. 

Et  lorsque  Mardokewos  eut  appris  ce  qui  etait  arrive,  il  dechira  ses  vete-      iv,  1 
ments,  et  iL  se  revetit  d'un  sac,  et  il  repandit  des  cendres  sur  sa  tete;  et  il 
courut  par  les  places  de  la  ville  en  criant  ä  haute  voix,  et  dit  :  Feras-tu  mourir 
une  nation  sans  crime?  *  Et  il  arriva  ä  la  porte  (du  palais)  du  roi,  et  il  y      2 
resta;  car  il  n'etait  pas  (perrais)  d'entrer  dans  la  cour  (du  palais)  du  roi,  quand 
on  s'etait  revetu  d'un  sac  et  (qu'on  avait  repandu)  des  cendres  sur  soi.  *  Et      3 
dans  toutes  les  provinces,  oü  les  lettres  avaient  ele  envoyees,  (il  y  eut)  des 
clameurs,  et  des  pleurs,  et  grand  deuil  parmi  les  Juifs;  et  ils  se  vetirent  de 
sacs  et  repandirent  des  cendres  sur  eux.  *  Et  les  eunuques  et  les  fdles  de  la      /, 
reine  entrerent  vers  eile,  et  lui  raconterent  (cela);  et  eile  trembla,  quand  eile 
entendit  ces  choses,  comment  elles  s'etaient  passees ;  et  eile  envoya  des  vö- 


'.l-lll 
II 


9 
lü 
II 


•W  LE  FJVRK  D'ESTHRR.  ^^  IV.  :.-Il.  [160] 

y  ■  fflA^h-f-  ■•  .('.ft"7(>  •  TV-i'  :  VI/.  :  fmr.ff.\i.?^tl  ••  *  fl»>1f?  :  ^/»f:A'.»I.JPft  :  Ulifm  : 
»1V  :  flM/hr/n  :  .(Ml.A"  :  V^  :  A'J?/»'  :  ff  :  wJiAf  :  jPnfl»-?i  :  ö»-ft'|-  :  ^117(1-  : 
An/"  :  hon  :  ('.^..lA-ö-  :  A^^P-UÄ'  «  *flJ*A  :  V?<J.  :  Aj^-hf,'  :  «»avhV  :  »/^ 
'itW.  •■  at-tl-i'  •■    rt-«^  :  htm   '.    (».^-l-A}"«»»-   :•■   fflflJWn  :  hCh^/  :  ^Ch,?  ■  /\hfi'UC  ' 

ffl^n.rt- :  rM  :  Tin?!  •  -^n  •  h/*'  •  öiifthA-  -•  ffl.-j-ft-i -n«!"-/'  •  d?!*/-  .•  rimn  • 

■lHhiih   •   »n<p,)AÄ  •  r'ifitt.h.h   :   \ihffh  :    i-^fl-Jh.h   ■  tD-fll'   •   h^^^h   '•  htl 

th  :•■   mph  :  }xin/.'U9*ti  ■  mm.  •■  Ahft/;r: •  w-rt- •  ini' : »/. «   fli-in.A-  =  Äft 

5.  fl.Äfli-'^*  ,  N  P  Q  —  i\>,\)^uri\  =]  rth»i-!.-tR-v  :  M  P,  Ahin<{.^p-v  .  x\,  Ahho^^hp-v  .  Q  _ 
Ajvp  :  M,  /höv  .  N  Q,  Ada»-  .  P  —  m  .]  nin  ■  N  Q,  iu  .  (<  n-jn  0  P  —  «»c^.vifn  i  N  Q, 
«"C^n-pfi  .  P.  —  6.  o  !M  N  P  Q.  —  7.  ai(c  >)7c  <  N  —  oDc^.n.}pn  .]  a«c.^\,f{,  ,  N,  «tocä. 
i\.fn  >  P,  o  Q  —  iirum  i]  nniö»  >  N  —  jen./»»  0  jRn.ft"(/-  ««>•)  i  N,  .en. :  P  —  wi<^  .  p  q  _ 
r?  =]  >.AÄ  .  N  Q  —  öoha^  ,  M  —  ynat-y,  ■]  httm-r,  >  N  Q,  .ftnii>->,  :  (>.  sur  n)  P  —  «ronnn-  .• 

ATrVv^'  .]    «mnn    =    TrT-^'   .    N  Q.  —  8.  fl..*A    =]    .*A»   :   :\I   P  —   H>,-Vn<.    .    N    P  Q   —   fflfflon^.  : 

N,  «Dfliün(r  flo.)  .  o  —  <D;^ntn■^■■J'  =  N  —  ;hiio  >  M  —  t-n-nch  ■•  M,  tiin«{>,  =  N  P  —  o»-pö 
Ah  .  P  —  !rT.^n.(/H  iL)  ■  Q  —  tvoTrii.?, .]  •/■■»»n.  .  M,  tw.(/-  »Ä(/  ■v)ruN  >  P,  +Ao-»n.h  .  (^ 
—  w."7>.  !  P  (j  —  HJiir^Ath  :]  iiJ.y.-JvJ.i-  =  M  —  flift>,A-h  :  M  —  ->n  0  vnj, .  M  N  —  a.vv 
^f >, :  Q  —  n>,Tr-t>,f>, .  Q  —  fflh^-i-»},  ■]  wh^-^-vJ.  =  P,  >.Ä:i-v>,  =  (/«  ->v»  Q  —  (/ >.)?»^>,  .■ 

N.  —  9.  >,ii<5.fe}pn  :]  ».in^-ti-n  .  N.  —9-10.  Üf-A-  :  H-Vt  .  >74  «  ffl^lUA-  !  hfi-tc  .]  m  P.  — 
10.  Avii  >  (c  AC  ■■)  P.  ^C  Q  —  aocy.\}fn    I  N  O,  aocXJn.SPI\  I   P   —  ffldA-  ■]  fl>(r  .e)n.A-  ■  P, 

maifh  .  Q.  —  11.  >„i,n-n>,  .]  (/ >,);hHii  =  N  —  o»v-//»'(;»h  =  P  —  y^r'ch  .]  ?hr'i-h  =  N  Q, 
y>,r'i.yi .  P  —  fhr'ch  =  AH-th  .  «n.-»-»/«.», ,  m,  fhr'i.  =  ah*  .  «o-v-j/»'^?, .  P,  ?sr'i.h  .  Aii-th  . 
«"»-»•»/"^h  .  Q  —  »flhh  0  Hn>, .  M  —  -jh  .]  ->nh  .  N  P  —  ■v•^r•^  ■]  -v?-/^  .  M  N  Q  —  m-t\+  .] 

«D-nth  .  N   P  Q  —  MR>,  >  N,  <^XÄ>,  ■  P,  ^fl.t>,  ,  Q  _  fl,.u/rti.>,  ,  p  Q  _  Xot,^^,  ,  ^,>,rt.>,  , 

tements  ä  Mardokewos,  alin  qu'il  les  revetit;  mais  il  refusa  de  laisser  son 
sac.  *  Et  Aster  appela  Akrätewos,  son  eunuque,  qui  se  teuait  devant  eile,  et 
l'envoya  pour  savoir  avec  exactitude  les  choses  de  Mardokewos.  *  Et  Mar- 
dokewos lui  raconta  ce  qui  etait  arrive;  et  comment  Hamä  avait  dit  au  roi 
qu'il  ferait  entrer  dix  mille  talents  dans  le  tresor  du  roi,  afin  de  tuer  les  Juifs. 
*  Et  (il  lui  fit  coniiaitre)  les  paroles,  la  teneur  de  la  lettre  meme  que  (HamA) 
avait  placee  ä  Susä,  afin  qu'on  les  tue;  et  il  lui  donna  une  copie  (de  la  lettre), 
afin  qu'il  la  monträt  ä  Aster;  et  lui  dit  :  Dis-lui  qu'elle  entre  vers  le  roi,  et 
qu'elle  le  prie  et  lui  demande  gräce  pour  le  peuplo.  «  Souviens-toi  des  jours 
de  ton  affliction,  comment  tu  etais  nourrie  par  mes  mains;  car  Hamä,  qui 
est  au-dessous  du  roi,  a  ordonne  de  nous  tuer;  et  prie  Dien  le  Seigneur;  et 
parle  au  roi  pour  nous,  et  sauve-nous  de  la  mort  ».  *  Et  Akrätewos  entra  et 
rapporta  ä  Aster  toutes  ces  choses.  *  Et  Aster  dit  ä  Akrätewos  :  Va  vers  Mar- 
dokewos, et  dis-lui  :  *  «  Tout  le  peuple  de  ce  royaume  sait  que  (pour  qui- 


[161]  LE  LIVRE  D'ESTHER.  -  IV,  12-16.  31 

at-flOLh  ••  Yitmi^h  ■  ■tthfi.h  •■  (Dht">'i,h  '.   tthhA'h  •  MK^ahb?*^  -■  hßiOh  ■  ilxy. 

.p/is-öw^i  ■  fl»h'}'/:rt^  ■  (nn.'f-  •■  ^n-ri.?t  :  -ivn'i.h.>i  ••  fl»»n>,^  :  ^hrch  ■■  v- 
Kh  •■  -my  -•  ?»9°'itn  •  aoc?.\h9*t\  ■  ?i'>h  :  i-nA  «  %hCÄ  j  h^hp-n^öo-Ä  :  aä    "> 

a>Wh,f,a>-b9'  >  M  P,  irh.XCD-Ö'Ph  ■  X  Q  —  >,(n.>,  :]  >,«d  s  X  Q  —  -VT-r*».  ']  0  N  Q  —  Wlf/  >i)  : 
P  —  mc^h  ■]  fl  TrV-/^(/  h)  !  N,  «  "Vrr'h  I  (^  —  .S>,tfi..h  i]  fll.S>i<n»->i  :  N  Q  —  H^->P^  >]  llf/JiPh  s 
i\  P,  H^»*iBh    I    Q   —   fl)n.,ff'/.h   ä]  totlffh  1  O    —   h.JtflI-0-5^>,  :  N   Q,  h.Äffl.'^iJ,    :    P >,n>iJi  : 

M  P,  >.nö>i  :  Q  —  vn  ■]  vnh  i  N  Q,  -yni«  >i)  ■  P  —  -vt-z^a  0  ■v?./'"  s  M  —  u>i\nh  >  M  — 
"»vöAh  0  «»"PftA  :  iM,  «  v^?">i  !  N  Q,  rt  i  f9"  ••  P.  —  12.  mhfiKP  •]  a»>..e,^ö}"  •■  ^I,  mh 
f.lt:{r  öy  •■  i  >.)  N,  <o>i(''  A?:ö}»  :)  P  —  hiL/J-tjofi  >  1'  —  Aooc^nf-n  i  N  Q,  A<n.r:je„n,j»»n  : 
P  —  Jintc  >  ii^n.  :  P.  —  13.  öDc/,iiv-fi  :  N  Q,  öocpjij^n  «  P  —  Aj^vi^tjpfi  ■]  A/iri.<!--t?»n  ■ 
P,  Avi^tyn  !  Q  —  ^c  >]  (t  /ip)c  ••  N,  /h-c  '  Q  —  ©n'»  0  n*»  =  i^I  P  —  h.^nA.  :  >,fifec  ■]  « 
M,  /  l>  —  n,lit^-f>i  ■  M  —  ön-v?/^^  (/»h  s  Q.  —  14.  fflA>..e«'.^(/  rij/,  ■  Q  —  >,-vi-  .]  ^-vth  ■ 
P  —  Ort^i  1  .M,  Vi\KXt\  >  N,  OöÄi/  5i)>i  i  P  —  .ert-öJ-Cöo-h  ■]  .ert.c}^ö»»->i  ■  M,  .e"tö»-C"ö»->i  ■ 
Q  —  (Df.e:-^'rao->i  0  oj>u.i'.e,'>?"ö»->i  I  ^I  P  —  (D^Tr-trth  >]  fl>^^r■trt  :  M  —  wni.>,  ■]  ^n-n.  .  M 
—  p>i5rch  >  \  P  Q  —  f-th  :]  vj.  ■  M  —  ATiTr*»!  i  M  P  —  ■viivn.h  i  N  Q,  ■v-zr'ii.h  I  P.  — 
15.  «DN-ztih-F  i]  fflj.'flh*  I  X  —  AniTr*  ■]  Anin-  •  N  Q  —  ah  i  «»»h  .]  no«»»>i  i  N  Q  —  ->n.v  i] 
o  N  Q  —  >,jr-»n  ■]  -tn  I  N  Q  —  öoc^tuf-n  ■  X  Q,  öocÄ.iiPfi  ■  P.  —  16.  A^ch  •  Q  —  hnt 
;>"n^<^^->,  i]  (oMtp-tthao'  1  N  Q  —  «D-nt  >]  fl»-nt>i  •  N  P  Q  —  {hl\h  •  M,  Aft.>,  i  P  —  myx^tlM- 
R:i  1  M  —  >inin  I  iwA-flN  I  ao'PöAh  t  «nx^Ath  '  fflA.ft,t^  ■]  ^^VYl^  ■  A,th  •  M,  >,nh  i  (c  AA-ft  > 
/  ÖA/-    I    ni   öDhAI-    ,    (DA.ft.t   i)  P  tDM-t,y,  i]   fli>,>i    I   M  —  a>it<PARfi.h    0  fOhVARVh  I   P  Q 


conqup)  entre  vers  le  roi,  dans  la  cour  interieure,  que  ce  soit  un  homme  ou 
une  femme,  sans  qu'on  I'ait  appele,  il  n  y  a  pas  de  salut,  si  le  roi  ne  le  touche 
avec  sa  verge  d'or;  (car)  c'est  eile  seule  qui  fait  vivre.  Et  qiiant  ä  moi,  on 
ne  m'a  pas  appelee,  pour  entrer  vers  le  roi,  depuis  trente  jours  ».  *  Et  Akra-      12 
tewos  rapporta  ä  Mardokewos  ce  qu'Aster  lui  avait  dit.  *  Et  Mardokewos      v.i 
dit  ä  Akrätöwos  :  Va  et  dis-lui  :  «  Ne  dis  pas,  Aster  :  je  vivrai,  moi  seule, 
d'entre  tous  les  Juifs,  ä  cause  de  ma  dignite  royale.  *  Si  tu  te  tais  aujourd'hui,       r, 
d'une  autre   maniere  on  protegera  les  Juifs   et  les  sauvera ;   mais  toi  et  la 
maison  de  ton  perc  serez  eteintes;  et  qui  sait,  (c'est)  peut-etre  pour  ces  jours 
que  tu  es  reine?  »  *  Et  Aster  renvoya  celui  qui  etait  venu  vers  lui  de  la  part      1.-. 
de  Mardokewos,  en  disant  :  «  "  Va,  assemble  les  Juifs,  qui  sont  dans  Susft,       ic 


32  LE  I.IVÜK  DKSTIIKU.   -   IV,  17.  -  C,  7.  [162] 

f.O'!l:h  •  ^lA^  !  oi'M'  •■  {\'fih  ••  inf,.a«}\  -.  A.JÄ  •  mh.l'ttf^oh  :  fflÄ/l-ft-JP-Ä  : 

c.  1--'        *fl)rt^A  :  ^i'JH  •  ,e,H.hf:  •  y^A" :  M\\tn>  -.  iiu.  ■  ?i"jif>n*h.j:  -  *fljj?.n. :  K"/ 
H>  ■  hnw.h  •  Yvr'  •  Hy^rt••  ■•  -iv/nAh  ■•  ?ift«»  •  (lAA^j'^h  ■•  <i>-?»'ii :  vfA-  •  oi 

'        mCh  :  A^Vf  ••  OiT^'i.    ■  fl»W-A-    :  ffi».^-9"/W  :  H;|.,Y,'/'    :   A'^^.  «  *  OJi^n.?!  :  Ä* 
^        1-  •■   AW-A-   :    ÖlhAO  ■•    HJ?.  Ih*fl)'wh  :  ?»^ll.^   ::   *  fflÄ'Jh  :    .'l'^rC  :  W-A"  :  h^ll. 

^  :  h/w  ■■  Ml  •  M\t\v>^c:  ■  mKi\  •  niAn.'!-  ■  rw^vi  •■  ^^rt•np•  •  c^ap  •  Hin 
"^    t:hjp  :  Ain-i--  •■  h»n :  ^.ji'.AiÄ-  ••  A^n-.e.-  •  y? « * \i\tm  .•  ?,9"^n^.(:Vh  :  ?iAü 

—  ■^nm-r'h  '  M,  •>ä(/  fl>-)j»">,  :  P  —  <D>,9"ii>,  i]  fl>>,9"ii  :  Q  —  tn  i]  -tnji  •■  N  Q,  -in  (i>i)  ■ 

P  —  m-haoM>h  ■]   'hani.h    ■   N  Q.   —    17.  fl>^<:   0  m-r-l-  >  M,  fl)(c  ^«C)   =   P  —  «roC^IHf  fl  :  N  Q, 

aocujyy'tf  >  P  —  torm.(r  *)  =  P. 

C,    1.  mfthrt  0  rt  •>(!  :  ^1H.>.-nrfi.C  1  N  Q  —  .RH-YlC  :   \  P  Q  —  iin<n>  :  7-ni  i]  w-if  ■■  "1-m.  ■■ 

N  Q.  —  2.  >,-?n.>.  :  1"]  7,";ii.vii/h.c  >  P  —  >i"/ii>  :  2']  >,-;h.>,  :  1*  —  -iir'  0  o  P  —  (c  fi) 
«n»Aii  !  P  —  >in<n>  1  nnAfn-vYi  :]  "htian  -.  n/"Amvn  !  I'.  im/^Artivn  :  X  Q  —  w-A-  :]  aw-ti-  > 

vncni  >  M  P  —  ]ifi{i  ^),4-a>afn  ■.  P  —  (c  a)*^!!!  =  JN  —  .-i-.e-^C'  V)  !  JV,  ,+  e-ii"  I  Q.  ~ 
3.  aoe^aoao  i  N  —  n.-i-At  0  ii«»>^-,i,t :  N  Q.  —  4.  fl»,An  :]  >iAn  :  N.  —  5.  {m  thr'c  >)  N, 
■i-hv"c  !  Q  —  i^A° '  JiiiL?-  •■]  w-A-  :  >.";h.7.  1  M,  >l^ll.>.  :  aw^a-  >  N  Q  —  n«"  .  >,ti  i]  (/  >,ri  >) 
N  —  n^nt/h*ir  :  N  P  Q  —  «»m»  :  n^ön.^  :]  o  N  Q  -  n>,>iiiv^  :  N  —  »um  i]  m  ■  via»  ■  N 
Q  —  /fi'^  I  N,  n"7  !  (^h  siii-  II)  Q.  —  6.  ^i\a»  i]  o  i\  (^  —  >,jF">,-n.er:ji  i  M,  >,?°(/  >,)-ii£f.j|.  t 
N  —  'hn-ir'  1  N  Q  —  >,Mid-  ■  ( K  —  7.  K.,ß.cn.  =  X  (^  —  ii-n<:  ■  i"]  .*a  =  M  —  vi-ii^: :  2  ]  >, 
y»  I  M,  j  P  —  mii„e.t\l.e:  >  M  —  ayi  ■  >,°/ii.>.f  0  a>.-/ii.>iP  >  N  Q  —  ffiMncYi?»  ■]  «»vnciisp  >  M, 
a>{i  K)lttCX>?'  ■  P  —  hV  >]  o  N  P  Q. 


et  qu'ils  jeüiieiit  poiu-  moi,  et  qu'ils  iie  mangent  pas,  et  qu'ils  iie   boivent 

donc  pas,  pendant  trois  jours,  jour  et  nuit,  et  moi  aussi;  et  mes  filles  aussi, 

17      jeünerons;  et  apres  cela,  j'entrerai  vers  le  roi;  sinon  que  je  meure  ».  *  Et 

Mardokevvos  s'en  alla,  et  fit  tout  ce  que  Aster  lui  avait  ordonne. 

c.i-2  Et  (Mardokewos)  pria  en  rappelant  tout  ce  que  Dieu  avait  fait;  *  et  il  dit  : 

0  Seigneur,  ö  Seigneur,  Roi,  qui  domines  tout,  parce  que  tout  est  en  ton  pou- 

3      voir,  et  personne  ne  te  resistera,  si  tu  veux  sauver  Israel.  *  Gar  tu  as  fait 

'.      le  ciel,  et  la  terre,  et  toutes  (les  choses)  admirables  qui  sont  sous  le  ciel.  *  Et 

5      tu  es  le  Seigneur  de  tout,  et  il  n'y  a  (rien)  qui  te  resiste,  ö  Seigneur.  *  Et  toi, 

tu  sais  tout,  Seigneur;  (tu  sais)  que  ce  ne  fut  pas  par  mepris,  ni  par  orgueil, 

ni  par  fierte  de  moi-meine,   que  je   fis  cela  :  que  je  n'ai  pas  adore  l'insense 

Hamä;  *  car  j'aimerais  mieux  baiser  ses  pieds  afin  qu'lsrael  füt  sauf.  *  Mais 

j'ai  fait  cela  afin  de  ne  pas  mettre  l'honneur  des  hommes  au-dessus  de  l'hon-. 


(1-7 


II 


i:! 


[163]  IE  LIVRE  D'ESTIIER,  —  C,  8-1.1.  33 

him'i.'i, :  \n\h  ■  Ah  ■  h^mM  •  flJÄ.inr:3r)?'  •  Airji:  :  M  ■■  n'iött.^-  •■•  o»^. 
h\i.'/.  •■  h"m.h  •  wm.h  ■■  }xi\\.htt.h.i:  •  nr  •■  hrf\h  ■■  hntyr  •■  '«•r/.h  •■ 

h  •■    mA.-1'l-Ortu:  ■  »nh^.A'/h  ■  hJJ-  ••  n.Hfl>-li  :  ?i'/'>  =  r.e.Y.  =  "ifiÄ-  =  Ar:?» 

rill-  •  h«"  :  tt.M'w'l'i  ••  '>rtn<T[.  •  Mirh  •■  hlM.h  •  tnh.:)''^l\'i  •  l-MlPav-  -.  a 
?iA  ••  .t'.A.«i.m,h  :■•     fl)7ü<.  :  WA-  =  htl/.h.fi^  ■  roÄCV-  =  ttoaS-  '  -^^  '•  fl'V^-A- 

AI-  •■  ^AOrt  ••  hn/!-  ■■  H-iA-nn  •  mAnrt'i-  ■•  ?.AnA  =  .ii'^'/' :  ö»a,1i  :  «»urM-  ■ 

r/DOI|  :  an/„-\-  :  in,l\tmf^  :  f/ofii}\-1-  :  fll'A'l'  :  r:?iA  ••  (OhitiaBan-l'  :  ^p'/  :  'P+  •" 

.S.    V'»ll.>-  ■■   1  ]  >."ni.>i    '    I'  —  >i'VII>  :   2°]  O  N  Q  —   öoini  :    (^  —  AÖA.»  =]  '^ÖA-P   :    M   —    v-iii 

>y  ■■  M,  A"'Vft>V  I  X  —  +-S"?>  ä  M.  —  '.).  a>}t.^oaic  :  M.  mh.-H'^fflf.  :  N  P  Q  —  «»»viäa-'J-Ii  < 
M  -  lUiVi  :  P  —  rtOifiii  0  mcn-VVi  :  M,  l\CM'n  >  N,  a>(r  COrti  0  P.  —  10.  mH-Vii  >  X  —  «• 
t"/VA    :    X,    mi-w'/A    '   n   ~  MM  '  M,    A'\U5'  :    N    Q  —  /  w-{\V   ■■   ^Vr'M-  '   P  —  .Rrt.<Cfli. 

11  =]  .Rrt-n/h-vi  :  N  Q.  —  11.  fl>70<c !  M,  n-ii  •■  N,  7(c  «k.)  :  P,  <m";<.  !  Q  —  m^cAf  ■■  Q  —  n^ 
.eft»öD. :  N  P  Q  —  vi-  >]  •("■f-<""  :  N  Q.  —  12.  >,T^8>*  0  fVlie»*  :  N  Q  —  w» :]  o  N  Q  — 
fl>-ni-  :  van  ■■  '/»^  =]  m-fti-  =  vrv  =  v-cah-  ■■  M,  vcvi-  ■  v^  ■■  'S,  m-M-  >  (/•  'p>  0  vciH-  =  (i t" 
li-  :)  P  —  (/  <D)it»<i.v  !  P.  —  i:i.  «DhftftAit-  ■]  w>.nürtV  :  P  —  >.Anrt  :  .M  —  Hif-A-nfi  .]  o  N  Q 

—  ll-1-A-lin  i]  a  r  lIAO:  :  V  P  —  ni'^U  :  N  Q  —  o»"/!!  :  P  Q  —  «»OU  :]  rt  ■Y'i:/*'^^-  !  N  Q  —  ao 
M-  :]  {r  W)avi,\-  :  .\'  ~  WiOO.P.  :  <D«n>/„-/-  :  (^  -  (n-At  .]  '^AA  :  X  O  —  ICV  s  IIHIK»  s  «n.P.flC  •■  /" 
ÖC.»-  :  M,  Wm-ni-  :  (/  <n.>l>  :)  ACic  1)7  :  IMVlK^  s  /"ÖC.J-  =  (/  «»IW.^f^-  !  N,  {i  (D)fll-nt  :  (  «n»»!»  =) 
ftC/"»    !    lllldf'    !    ((  AjÖC;»-    =    («'   »O^f-I-  :)  (/«  <m<tt   :)   P.   fl»rD-ft|-  :  «n>Vi>  :   WCl'l  ■■  inillA  :  /'"ÖC,'-  ■■  0> 

.p.V-V  :  ,ii<<'>.p.  •■  <,),  cf.  Dillni.inn,  Le.r.  aelh.  c.  S47  s.  v.  ^vnO- 


neur  de  Dieu;  et  je  n'adorerai  aucun  (autre)  quo  toi,  mon  Seigneur;  et  je  n'ai 
pas  fait  cola  par  lierte.  *  Et  maintenant  aussi,  ö  Seigneur,  ö  Seigneur,  Dieu,      « 
Uoi,  Dieu  d'Abraham,  epargne  ton  peuple,  parco  qu'ils  se  sont  leves  contre 
nous  pour  nous  detruire;  et  ils  onl  voulu  nous  exterminer,  (nous)  ton  pre- 
mier  heritage;   *  et   ne    meprise    pas   ta  portiou,  que  tu  as  rachetee  de  la      '■' 
terre  de  I'Egypfe  })our  ton  heritage.  '  Mais  entends  ma  priere,  et  sois  pro-      ii* 
pico  a  ton  peuple;  et  cliange  notre  deuil  en  joie,  alin  que  pendant  notre  vie 
nous  louions   ton   nom,  Seigneur;  no  detruis  pas  l'espoir  de  ceux  qui  cspe- 
rent  en  toi.  *  Et  tont  Israel  cria,  et  poussa  des  cris,  ä  grande  voix,  de  (toutes)  scs      ii 
l'orces,  parce  que  la  raort  arrivait  dovant  ses  yeux.  *  Et  Aster  aussi  remit      i- 
son  äme   ä  Dieu.   parce  que  la  crainte  de  la  mort  lui  arriva.  *  Et  eile  6ta  ses      v.i 
hahils  (Thonneur,  donl  eile  etait  revetue;  et  eile  revetit  les  habits  de  douleur 
cl    de    deuil;    et    au    lieu    de    parfum,    eile   se    eouvrit    la    tele    de    pous- 
siere  et    de  cendrc ;    et    eile    alUigea  boaucoup   sou    corps ;   et  au  lieu    de 
PATn.  Ol!.  —  r.  I.V.  —  1-.  1.  •• 


u; 


17 
IS-l!) 


V,  \.\-.  I.IVllK  D'KSTIIKR.        C.  1'.-'21.  [164] 

I.  ann-M'  •■  rtcr/  =  »Vin^  •■  onw-l-  •■  /"^f:;l-  ■•••  'mrt^A'l-  ••  W  •  ?»"/ll.^-n,h.f:  : 
hrt\\\  ■  >it\/.)x.i\  ■•  «»'in.  '■  hnw.h  ■■  h'/'ASFlV  :  Uh'H'  ••  r'»-?i'|-  ••  n,7.'/:'lli  =  i:ff:h 

15  X  :  A.'/-  :  An,li;J-'/M'  ••  hii  •■  hi\ni:  •■  /.>'i^.  :  llh'il\tiM  "  hilf"»  •  iWM'/.  = 
r-K  ■■  tO'M'  :  h^h  "    (nh'iil  ■■  ft''lö\v  '•  hrihlW  •  WhW  ■  rlilHl  ■  hiVPS  '• 

htm  :  hll'  •   tx'^XU^  ■  >"//»ilö"-  :   t<hi\/.h.l\   :    h'/"l  :   V^A•   =   h.liMn    :  (OhhlW. 

VI.  •■  K'/'Vf-A-  :  All"?'/.!/'"«-  :  h'/»  :  ^.Vl-V-  =  Cftlil  ■•  A'JAi'"  !  rn^.>,H.>,  :  Idf: 
h  •  A-öu-  ■  WA"  •  »h»»  :  in.  «    oMlAV  •■  lMf'.«'."'/.h  ■•  (»h'in^hv  :  m-M-  ■■  h 

h'J:iroB-  ::  h^w  .-  jpAfiA-  ■■  /"CO/-  •  h^h  =  fl'jP'^ftV-  =  Cftl-h  -•  riij^',<CÄ"fl«>-  •• 
h^-iro»- :  A?iA  :  f-futtihh  ■  ffl.emq-.h.  •■  nn,h'/"  •  n.lh  •■  oir^'V'iM  •■  a»!^ 
\\r\-  •■  hd.  •■  hi^\^H'n  ■■  AhfrA?»  :  Ah'H:  •■  ö)i'.rt.n,ii.  ■  An/»"  =  na/^'p  •  a'JA 

1'..  ^"/ii./.  =]  vvj-  :  >.'7ii>  •■  N  Q,  (?  vvt  =)  >."/ii>  =  P  —  n^-vt  0  >.vi-  =  N  Q.  ii(<  >.)"vt » 

p  _    fl,.>,.|.    .]    ,  |>  ._  ft.t    :]    O    l>    —  hAni:    :]    hAllf   :  N   Q    —  ^^h.    =    P   —  HriT-nA-f  <  M.  — 

IC).  7.9">önf  =  »^  —  ,l.iin  :  M  —  Jin-ßv  =  M.  hrim-f  i  N  Q  —  >.Tri-  0  m  P  —  >."/n>  =]  o  M  — 
>"/öjifln.  =  X  —  h/hiin  :]  rinm  >  M  —  >.9"W-A-  0  ^-rv  =  w-a-  =  P  —  mAhn-RW.  =  ■hr'M-iv  =  hni-v-iu- 
^.  :]  o  M  —  .efr-v  !  M.  .GM-  =  N  Q,  .eMc  >■)  =  P  —  cn>Yi  =  P  —  a-ö»-  =]  o  M.  —  17.  n* 
Ä-'T.ri  i]  ^Ä-^n  >  M  —  <D>."/nöYi>  :  N.  —  18.  mm  ■■  IM  —  A^-^AHitu'«"»-  0  ha»/\-n±»-or>-  >  t\h 

;),„^   ,   N  Q.  _  19.  h.-V£7>  :    M,    h./hÄ7>   =   N    —  .h>RV   :]   t+V-'/    !    (/«    B)   Q   —    VV/">..    0    >>'V 

/">,.>  :  M  —  ■hf.iroo-  :]  >,jf^iroo-  ,  N,  ■hjt.v.wa«- .  ()  —  .s.n  0  '»•a  i  N,  aöa  >  Q  —  >.Äfl'  0  o 
Q.  —  20.  ^AAA- !  Q  —  rcoi-  =  >.4-n  0  o  ]\1  —  rr.>,i-  =  X,  rr.",!-  .  Q  —  («  «>  ^'''Vfiv-  =  <,> 

—  <D.ß<t»<«-  =  M  (l  —  ffl^TVh.  !  Q.  —  21.  fl>.Rn/'->  !  IM  —  Aiivi.-  0  nv*  =  Q  —  w.ßn-na-  ■■  Q 

—  A->7/"  0  Ano»-  !  A-VTv^  !  P  —  Jinr-;!  •]  nur':>  ■■  >,  nr";'  =  Q- 


14      sa  parure,  qui  est  le  ruban,  eile  laissa  dölies  ses  ciieveux.  *  Et  eile  pria  le 

Seigneur,  üieii  d'Israel,  et  dit  :  0  Seigneur,  toi  qui  es  seul  notre  Dien,  aide- 

1,-,      moi,  moi  (qui  suis)  seule,  (et)  qui  n'ai  d'aulre  aide  que  toi  ;-*  parce  qua  ma  mort 

u:      est  arrivee  pour  moi  dansta  main.  *  Mais  j'ai  entendu  depuis  ma  jeunesse  dans 

le  peuple  de  mes  peres,  que  toi,  ö  Seigneur,  tu  as  pris  Israel  d'entre  toutes 

les  nations  et  nos  peres  parmi  leurs  parents  pour  etre  ton  heritage  eternel; 

17  et  mainteuant  tu  as  fall  tout  pour  cux  comme  tu  as  dit.  "  Mais  nous  avons 

18  peche  devaiit  toi;  et  tu  nous  as  livres  dans  la  main  de  notre  ennemi,  *  paree 
ly      que  nous  avons  loue  leurs  dieux.  Tu  es  juste,  6  Seigneur.  '  Et  mainlenant 

aussi  ils  nous  ont  laisses  dans  ramertume;  ils  nous  ont  reduits  a  la  servi- 

20  tude,  eux    qui    ont    lev(''    leurs    mains    sur  les   mains  de  leurs   dieux,   "   aiin 
d'ecarter  l'ordre  de  ta  bouche,  de  detruire  ton  heritage,  de  fermer  la  bouelie 

21  de  ceux  qui  te  louent,  de  detruire  la  gloire  de  ta  maison  et  de  tes  autels ;  *  et 
afin  qu'ils  fassent  ouvrir  la  bouche  des  nations  pour  honor(M-  la  vanite,  et,  pour 


[1(551  1.1',  I.IVRF.  IVKSTHKIl.  —  C.  22-2S.  35 

'}»  •■■■    <ii^,.-|v/n'r}''"'»-  ■•  A>»A  ■•  ^.iMrti.  :  UM'Th  ■■  (nyx.y-fiih'l'.'i  ■  n.e."l-'l'V  :  h     ii 
f\  :  '"Ijn  :  M"\u"t>'"  •■  A/>A  ■•  Chfto»-  ••  «»h,Tl»rt(?  •  Alf  •■  *'"'  •■  Ai*A.V  «     -Mlh      -i?, 

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il'  ■■  hf^'.'öh  ■■  •li'fi"  ■•  ChCt  ••••  '  tny.y.  ••  ^'^  •■  i»'Vf  :  at'M-  •■  MV  ■  W^?:"!.     -r. 
D-  ■  hKiM  •■  tn"i.(n  :  ot-tii'  •■  All-  :  ll»"  =   l'.Ä'AA.  :  MO-nM  '  hM^^•  '■  (OA 

Jxt\  •■  'Vn<.  ■•  rhi\,ih  ■■■■   «»ii.evrt  ■  h.e.'i»  =  n?»?„ii  •  tiH:?:h'/.  ■■  a,j-  =  An;ii;J-'fi     •:. 
?iÄA?i  ••  hnt"«»-  :  A:'»'P/rj  •  (a)^M'CS.  ••  'riiUfla»-  •■  A-feA«}'*  =  ajhwa"  •  Vh. 
■i'  ■■  chtiv  ■  mu  ■■  ÄnicA.  ■  rU'»'Pr>A  •■  hnt:?  =  öihn^CfV  ••  h»»  =  flc«!'  =  -Vh 

22.    tnh.l<"\e.iU     ■■    M.    >,.-|«i>T}^ö'>-    :    .\    Q,   fl>>v>'n'(''    .ß  TJPöO-    =    P   —    h.»l\lO-    :]    »Arn.     :    M 

—  Il^'l-yil    :]    ll'-i+ytl  :    P,    nil>.<('i'"Vl    !    '.>    —    fl>h..ftfl/h'l!>    :]   ffl>...ßflW.*>    =   M  —  nÄ'+tV    =    P    — 

«im   :    M,    "V.T   :    P   —   mh,1,t\c:iio-  :   ^I ,  (Oh,-hnc(r  00-)    :    P,  mh-vr'tr    =    Q     —  2.5.    tta^Vli 

i\  :]  n«"Trtrt.>  :  P  —  ?"■'/,'. ri.'/  .]  mny-v-'wi.^  =  1^  —  fl>vu.pfv.  0  fl>ii.ff>.  :  M,  <dii.^>v.  :  N  —  hw 

•■/".>.    :   N    1*  O   —    ■',?■/"    :   ^i>"A*l    :    X,     VV/"   =    hi'"'^^!   =  Q  —  h»VÖVl    :]  hWVÖll  :  M,  .+ÄVÖ   ■•    X   <,) 

—  C.-hil  :]  O   ?»I.  —  24.  «"i-P    :    .■^A    :    P  —    O-tlt  =   Afl-   =]    ftAft-    :  N  P  Q    —  ho»    :    ^.WA>.    :]  /  1' 

—  AtiÄtiw  :  X,  A)f(in°i>  :  Q  —  Ain*.  :  N  P  Q  —  ri-n-f.  =  P  —  »"Aa.  (c  «•  /•  o»-)  :  N.  — 

—  2.5.  r\.f/ii  •■  N  —  hA-ny  ■■  M  —  An,i.;»-i:^  :  M  —  «»v-'Z  =  N  Q,  ioo-i-t :  P  —  ah  :  w--^ :  ^1. 

—  20.  -t-hr^c  :  S  n  —  AriTJi'V  :  ^I  N  P  Q  —  «nnitr-A-  =  yiLC  s  N  Q.  —  27.  hvt  0  «»iTrt  ■■ 

\    P  —   t>,?"(<:-  C)   !   N,  t>.9"C    !    Q  —  ('■  A)5^-V>in.(/  P)    =  N,   A'/"Tr-Sn.P  :   Q   —  h..R  f   K.  i  a) 

••»•i.  ■■  P,  hs-"i.R<^'/. '  Q  —  '^c.'h  1  N  Q,  AC7-  ■■  P  —  iifl»-ni- 0  fl>-ni- :  M  —  >.ni(:h.  =]  yn-i-ch.  ■■  M 

—  lillCP  !  2°]  (:>,Ap  :  ;/  ^i-nCP  ••)  N  —  (c  äc*+  =  X,  äC+  =  P  —  a>h.fitv^,"ir  >  N,  mh.)«  .e) 
il<c(c  ?}«>)  I  P,  mh..ea»r.'7}P  :  Q  —  öiV^f  :]  a  mtmcr  •■  N  Q,  «  /  wn-dCP  =  P.  —  28.  (Dh.nA 
",•>  !  X  P  Q  —  "7ft>!  !  P  <>>  'h-^  !  P  Q  —  <B>,..fAi->,.e.i»">i  :  :\I,  toh.{i  .e]t\-t-hf,r'\i-  •■  X,  m>.. 
f(\t>iJ!.r'r  "7    I',  flJ>,,^AI";.i;y"tl-  :   Q  —   <n?,.rt|-.BH    i   M    —    >,'/''><.'h-F«>'-  :]  ^yy  !  4"«<'h*o»-  ! 

N  Q,  7»(j  ?">  !i  'r«#'>i-po«»-  !  I*. 

toujours,  le  roi  qui  est  dans  la  chair.  *  Et  ne  livre  pas,  ä  ceux  qui  ne  sont  rien,  co      oo 
que  tu  as  etahli ;  alin  qu'ils  ne  se  rieut  pas  de  notre  ruiiie  ;  iiiais  retourne  leurs 
(lesseiiis  sur  leur  tete  ;  et  abaisse  celuiqui  s'est  ölcve  contre  iious.  *  Soiiviens-      2» 
loi  de  nous.  o  Seigneur,  dans  les  jours  de  notre  aflliction;  et  moi  aussi,  affer- 
iiiis-nioi,  \\o\  des  dieiix,  toi  qui  as  alFermi  toute  personne.  *  Verse  dans   ma      j', 
boiK'lie  de  bonnes  paroles  devant  le  Hon;  et  change-le  (lui-meine)  dans  sou 
coeur,   afin  qu'il  haisse   celui  qui  nous  a  toujours   fait    la  guerre,   et   ceux 
qui  se  sont  joints  ä  lui.  *  Mais  pour  nous,  sauve-nous  par  ta  main;  et  aide-      2» 
inoi,  moi  (qui  suis)  seulc,  et  qui  ii'ai  personne  que  toi,  Seigneur.  Le  coeur  de 
tous  (est  ä  toii.  *  Tu  sais  que  je  liais  la  gloire  des  pecheurs,  et  que  je  dö-      26 
teste  le  lit  des  imirconcis  et  tout  ce  (qui  est)  ctranger.  '  Tu  sais  mon  affliction,      i' 
qu'clle  ne  nie  [)hiit  pas  nia  parure  d'honneur  sur  ma  tete,  avec  laquelle  je  mc 
niontre  dans  les  jours  de  ma  gloire,  et  je  la  deteste  comme  un  linge  mens- 
truel ;  et  je  ne  ni'rn   paro  pas  au\   jours  de  mon  repos.  *  Et  ta  scrvantc  n'a      28 


36  I.E  I.IVUK  D'HSTIIF.H.  —  C,  29  —  D,  C^.  [166] 

.  1  '  (n}i9"']l  ■■  h""  ■■  "/Aftl-  :  ^AV  ••  M\  ■■  h,1^M''l'  ■■  ÄAt'-  :  hMM'  •■  ^A^ 

'    ,iu:  •■  tfo^m  :  uai'h'U  ■•  "tili-  •  y.i.K  ■  «»v/*'^'i-  •■  Jia^.  ••  ä^pa^;//  ••    mA 
'.     ^r/r/:rt  •■  l-9"/h>i :  ?ift»»  •  :i'd.^/.-  ■■•    fflJiAh.i-  •  -I'IA'P  ••  rDiiÄö>-r:  ■•  hAnrt. 

'      ö>-f:  :  *Ä-«n  :  h^Ch'/r/  •  fflAOrt  :  .l.U-'>  ■•  ^'/"'i.ClM-  ••     rnoM-  •  W-A-  !  -^ 

N  —  -nn  0  All  !  P  —  >,'7ii>  :]  .e.Mi. :  M.  —  30.  vjii>  0  .ft>,ii.  :  M  —  äa»-Föo-  ■]  *A"<i»-  ■ 

X  Q  —  ft4>ll-MV  :  X  P  ~  m>,.e-l>'/  :]  >..q.-i>>  :  N  —  >.r">..e.  !  >.A  ••]  ^i"\t\  •.  X,  >,'/"(/«  >,.P.  :)  >, 
A  ä  Q  —  >„V,ftöO.  !   P,  >,-Vu>aD.  :   O  —  >,9"Ve  =  ll>l/.r.W  0  >il'">iVt  :  >.<<.cu  :  N   P   Q. 

D,    1.    ÖA^   :]    /   Q   —   >,1A+^-    :    P    —   hrtAA-V    :]   i    N   —   '\U    :    iX  P,  -»V  :  Q  —  hAOA     s    M"] 

/  N,  /«   Q  —  M-ni.  .■]  iivi-n^  i  N  Q,  [i  n]\\-tti.  ■■  P.  —  2.  (/•  c.)-t(i  c.yry  ■■  Q  —  mjn»-".-?  ■•  X 

P   Q  —  W-A"  :]  llW-A°  :  X   (j  —  VlAh.  :  ».'PAS.'/  :]   V)'PA.S.V  :  ^I,  VlAh.  :  hl'A.^V  =  N.   —  -5.   h-r'V\   ■■ 

N  Q.  —  4.  omAM- !  ^I  —  ^-^-AT  :]  0  X  Q  —  m^f,a>-i:  s]  ixto-c  =  N  Q  —  -i-xai-f:  .  >,Anrt.v  : 
<n1tA«P   :  X  Q.  —  5.  mt^rtf^-  0  -t-fClio^  '  at-l-iMH-  ■■  N  Q.  {in  1-f\Cl<o^  •■)  fl't<:A»'1-  =  P  — 

fliri>  :  V-Ofih  ■■  1«  0  mVi^-  I  T.U^-^  :  -l-^A  >  M,  ««(z"  ^- )  =  *(f  /"<1i  i  t)  '  l[c  »)  :  X,  ffl(/- 
^  C  »•>)  :  ^(c  i»>';hj  :  7(c  «)  :  P  —  IHvIUD-C  :  *J?,<n>  .■  htiCMt.'/  :]  IIUI  =  IrCVl;»-  =  ■/■/hm-f.  s  N, 
»[i  Vn)  :  t/lia>'C  :  4».e-«"  !  Nö.e'V-hV  =  (/«  hC.M;)-  ■■]  P,  livn  ■■  höC^»;'-  =  l/htD-f:  :  O  —  fflAOrt  ! 
/hll-V  :]    mA-nn    :  WiH-V  :  ^I,  <DA(f   IJA  :  (f  Al|-)V  :   P,  fflAlA  :   m'-V   :    <^  —  ^^-O-ClM-   ■    M,   >iy"V  = 

'lurvl-  !  X  Q,  >!?"(/  >)  :  VCV^  :  P.  0.  vn  0  -I-Ktm  ■.  X  (^  —  mm-'h-U  :]  ü>->,/.n  ■  M.  m«».), 
■(:  :  P  Q  —  /i,tt  i]  vn  :  N,  (D-M-  •■  P  —  oo-V'7r'>  s  N  —  ÖJ-^,*  i]  o  M  —  hTA»  :]  mii^A-  !  1^  — 
ffltf-A(/ -V);!-!)-  i  N  -  -  fll(l6■V•^•■    :   P  —  l|-ntl"l  0  IIÖB-II  :   <,l  rt.<H-   :   M 

pas  mange  de  la  table  de  Hamä ;  et  eile  ne  m'a  pas  plii  la  boissou  du  roi ;  et 
!9  je  n'ai  pas  bu  de  leurs  coupes.  *  Et  ta  servante  ne  s'est  pas  rejouie  avec  eux, 
depuis  que  je  suis  entree  jusqu'aujourd'hui,  mais  seulement  en  toi,  ü  Sei- 
gneur,  Dieu  d'Abrahani.  *  O  Seigneur,  toi  qui  peux  tout,  ecoute  la  priero  des 
desesperes ;  et  sauve-nous  de  la  maiu  de  ceux  qui  Ibnt  le  mal  contra  nous ;  et 
sauve-moi  de  la  main  (de  celui)  que  je  crains. 

*  Et  apres  cela,  le  troisieme  jour,  lorsque  (Aster)  eut  termine  sapriere,  eile 
öta  ses  habits  de  deuil,  et  se  revetit  de  ses  habits  d'honneur;  *  et  eile  etait 
majestueuse;  et  eile  invoqua  Dieu  le  Sauveur,  qui  est  celui  qui  voit  tout,  et 
eile  prit  (avec  eile)  ses  deux  llUes ;  *  et  eile  s'appuya  sur  l'une ,  car  eile  l'ai- 
4-5  mait;  *  et  l'aulre  la  suivait,  et  portait  ses  habits.  *  Et  eile  etait  belle  en  tout; 
et  eile  s'etait  paree ;  et  soii  visage  etait  joyeux,  comme  (le  visage)  de  celle 
qui  va  au-devant  de  ses  aimes ;  mais  son  cosur  etait  triste  ä  cause  de  la 
6  orainte.  *  Et  eile  passa  toutes  les  portes,  et  eile  arriva  pres  du  roi.  Quant 
ä  celui-ci,  il  etait  assis  sur  sou  tröne  royal,  et  il  etait  revetu  de  tous  ses 


30 


I).    1 


.'i 


lü 


[167]  LE  LIVRE  D'ESTHER.  —  I),  7-10.  37 

'i'f-  s  mnÄ-r/i>  ■  'Vn  ••  irr'  ■  mat-M-ii  ■•  ?''i'm:  ••  ^.n  •  'Wjn/.  :  m-i^r'-Xi  •• 

fl»An-rt  :  fl»'K'|:  ■  v^rt"  :  ^AOrt  '  IcnO'  •  m'ii'ti'i:H)'  :  fUwc^»  •  aittöyl"-  •'  u 
->  ■•  f\öh  '  c.hi\  •  ö»A:i-  ••  ?»'j'f-  :  .-iv/iflj-c  :  ^?:i.'t  ■■•■  'wy.fn  ••  hniihnMu:  ••    » 

Ti-l-  •  JT>ii.  ■■  YxMii:  ■•  ^>  ■  ?i IJi.  "    \\«f  ■  hjl'aooy]:  :  Hxhtm  ■  ?iln-,e.  •  rl>7  •     " 

4-  ■■  fli^.n.A  •■  '}if:>.  :••  ö»in.A"  •  fin  •  r:Ä.n-}i  •■  h'^wM  •  h»»  ■  Ahh  ■  ^'•/ii.ä  h 
n,hA: :  y/iio'/,  ■■  A-ne  ■•  hrv  •■  'iu:*;/'  :  hnch  -  Jirt»»  :  «De/ir'/'  .■  hii-  ■■  y> 
KiMj^  •  tmah  ■  r/i-Ti  ■  rirt  "   ©K'}!/  =  -i-ivic  •■  ^no-l-  •  öiOTXAfl''i'  ■    '^ 

7.  rti;»i>.ftfii  :]  rti|-i.>.p.<n  :  M  —  »iii<.  0  vi-dr:  s  Q  —  nonov  :]  (iöo"iJ:  :  N  Q,  nwiir-  !  I* 

—  ffliCVif  !  X  <,>   -  fl>hn«oj|.>  i]  hDcoVl)-  :  M,  m>,f|<n>nU'  ^)  :   P  —  •/■Wn-C  :  X.  —  <S.  m"%<n  i  1» 

—  AT-?-/»"  :]  o  M,  rtWi-i^  !  N,  /;;  P  —  fm-iiV  =  N  P,  ftn-Wi^-  :  (^  —  wio"i(i  :]  m-vntK  > 

\     a>-t-,"lf  :    1'   Q   —  öo-vn«.  i]  «n»-Vn(c  <.)  :  P  —  «»«^10  :  N    P   Q  —  -^ÖV-  :  N,  ,1.fiV-  s  P  ( j  —  fli 
h.lll    :    N,    fflhWllI   :    P,    fl)>,il|   :   (J.    —    9.    hflLK   :   y"-/-!'   :   JlVIl.  ■■  N  Q  —  V>--»l.  :   N.    —    12.    (IVC  0 

(ifil-f.  ■  M  P  -  mK•l^\^.  i]  <n>.vn/{.  >  N  —  >,vi-  :  2  ]  <i>-nj-  ■■  N  Q,  (c  «D-nt  o  1'  —  vii^  :  (-s  s;</- 
.«}.)  N  —  m.e.n,'^  0  a>.en. :  N.  —  13.  >,°/iUf  0  >i"»ll.^  '  N  Q  —  '\>,n  :]  A>,ll  :  M,  «n>AKtl  :  N  Q,  (/ 

<"'  ^uw  ■■  P  —  r:yim.  •■  Q  —  >,'/■•> :]  m>,?"v  s  N  —  «pcvt :  N  Q  —  imcn  :]  A-n?  :  M.  —  14.  t* 

n<n>  :]  >,(/«  fl)on   i  P    —   onKM  :]  ffl/J^H  /  i)  :  P,   tOlKMX  •■  Q  —  "»"Vn  '  P.   —  1").  ^-1-V7C  •■]  ^VV 

7C  !  M,  (c  ^j^-TVC  :  P  —  arno^  0  o  N  Q,  ä-V7ä>  :  P  —  atooKUm^  i]  ai»Ä-rtfl>V  :  \  Q  —  mm 

K*^-  0  O  INI.    (/  Ol   C  .(i+->)    :  P  —  in«  :]  7»f  :  M,   O  N,    (i  ttTl)    :    P,   (w    (17)4)   :   Q.   —  IG.    ID^ 
•V71    ■]    (n,P.V7ön-    !    M,    flJ.e.T-7Ä    :    N,    m.eTr70-    :    P  —  "/?■/'"  :]  O    M    P   WH^A-    :]   W-fr   :    M    P  

A-ll>i  0  n-llO-  :  X ,  n-dh.  :  Q  —  «Dhiii  !  AI,  mhiW-  >  P  —  .ßpaj-u}»  :  M,  .effo-A-P  =  Q. 


habits  de  maje.ste  ;  il   etait  tout  couvert  d'or  et  de  pierreries,  donl  le  prix 
etait  grand;  et  il  etait  tres  iiiujestueux.  '  Et  son  visage  s'etait  transforrae      7 
avec  sa  meme  gloire;  et  il  la  regarda  avec  colere;  et  la  reine  craigiiit,  et 
s'cvaiiouit;  et  eile  cliancela,  et  s'inclina  sur  la  tete  de  la  fiUe  qui  nllait  devant 
eile.  *  Et  Dieu  changea  l'esprit  du  roi  en  tendresse  et  en  patience;  et  il  se      s 
leva  de  son  tröne,  et  il  Tamena,  et  il  la  plaga  sur  son  sein;  et  il  commenga 
de  la  caresser,  avec  de  bonnes  paroles ;  *  et  il  lui  dit  :  Qu'as-tu,  Aster?  Je      d 
suis  ton  fröre;  '  tu  ne  mourras  pas,  parce  que  la  loi  du  pays  est  mauvaise.      :o 
*  Et  il  leva  son  sceptre  d'or,  et  le  posa  sur  son  cou ;  il  l'embrassa,  et  lui  dit  :      i^i 
Parle-moi.  *  Et  eile  lui  dit  :  Quand  je  t'ai  vu,  mon  seigneur,  comme  un  envoye      v.\ 
de  Dieu,  mon  coeur  a  etc  trouble  par  la  crainte  de  ta  gloire ;  *  car  toi.  seigneur,      \\ 
tu  es  majestueux,  et  ton  visage  est  plein  de  grilce.  *   El  comme  eile  parlait,      i.-i 
eile  trembla  et  s'evanouit;  et  eile  tomba  sur  son  visage.  *  Et  le  roi  fut  trouble      m 
ainsi  que  tous  ses  gens;  et  ils  commencerent  ä  la  calmer. 


•■i«  1.1':  IJVKh;  DKSTIIKK.  -  V,  .'J-ll.  [I(i8| 

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'»V"  ■  rny«?  .-  'i„.«i.  ..  at-M'  ••  ri'JA  ■  Hhrnt:  ■  Ah«"»-  ■•  mi»v/n  .-  ^i-nry  :: 

'      *rnr»f)h  .-  -/«v  ••  M»"-Wl  •    iir  •■  '»w^vh  ••  ?,7H  ■  yA'-'in'y.  "  mfitt  -.  chV-  ■•  •/ 

'  "7  ■   A'/n(:^-ll.?'ft    •  ^,C.|>-^'/.'    :   ID'M'    :    (lÄ.P.-  :    /'/'O  :  T'l«    «       «MV.  :  d-f-  :  ö) 

1 1       ^ah/>ao-  :  AÄi>(:JT/:ü.  •  fl»AH«^/.-  :  -nrifl.'l:  ::      ÖJ^ChföD.  ..   .nöti"  ■  «»h-flC?  :  H 

^ ,  3.  m.Rfw  =]  .ft(i.'\  !  X  —  fl-M-n-i-b-i.  =]  ii.-intfi'j-öv.  N  (^,  (;•  H)>.ni"n*öii(/  i)  =  P  — 

Alt.    !    .P.n-Vtl.    :]    fl»,ejl-V»l.    :   Atl.  :  N  Q.  —   4.   .D-Xl.rt-    :    hflkC    :]    O   M,  W    P  —    .>'/"«>,    :]    ./■■«>,  , 

(j  _  m^n  =  l>  g.  --  :,.  -yv./-  .-]  o  M  —  z^-öj"  O  hv/-  =  M  —  av»?  =]  o  M,  A.h"V  =  P  —  ',: 
m.-,  =  AV"7  =  X,  v,n--, :  Aw.»"/  :  g  ~  noA  =  P  —  m-m.^-  ■.  /.ntr:  =]  o  M.  —  (i.  noA  =  P  —  ..«. 
n,'»  :  v?./"  :  A>.n-fcf:  .•  y-vt  =  w.-7'.s. .-  hi\ui:  =  mnmfn-  =  n-vA  :  M  —  A>,rifcn  =]  a  unrt-  ■■  g  — 

-  -v?/"^  :]  o  M  -  r-,1-  =  ^vt.>.s.  =  h{\i;c.  =]  o  .\  -  iihftinAöYiv.  :  \  (^.  iihfi/n-c-rt  /  n  ■/.  =  I' 

—  v/nr.  0  {iao-ii- :)  v/nc  =  N.  \ii\i:  =  P  (^  —  7.  fi>,Aifrt  =]  /-öA^cf  =  X  —  ii>,ft/-n-i-.öi.  = 
M,  n>,fii-;c  -n)**»!-)!!  =  N,  H>,fi/(i'i-",ti  =  P  ( ).  —  s.  -/»vrt  .•]  o  (^  —  n-htö«  0  ^•.e.a»  ■.  X  g  —  n 
"»  =  ^•!r«>,  =  hT-1-  =  -vr/"  =]  o  P  «,^"7  :  P  g  —  ma»  :  P  —  a».»».  =]  ,„rt„„„.  ,  ^r_  ,„ 
■i.{\r'  !  1'  —  -hTnc:  =]  >,;(:  =  M,  ^tuc  =  X,  ii>,?ncr  ■•  P.  —  it.  mmKh  ■■  X.  ^/  «i  «öh  .•  (,)  _ 
^."V  :  P  g  —  ^o..^  .]  ^.y,^.  ,  jv  ^.»„^  ,  ()  _  e^^^R  ,  X  1>,  .e:>.;i,„.p.  :  g  ^  >,v,i  ..  P..7.,,, 

....P.    :    >,5»->n  :  -,7/"    :    N  (j  —  WOfl  =]  ffl  /•  hWI  =   //l  ftt  =)  1^  —  ,l."7  :  P   g  —  A^'C/llIVfl  =  N  U, 

A<n'f:.eji.}pn  :  l>  —  «,of:  :  X  (^,  <^Ä.e;  ••  P  -  vr-ö",  ■■  X.  tr-,  ■.  P  (^.  —  lo.  nh-hcM-tu-  ■.  X  — 

n)AIIO<!.  :]  IDAO^   !    U  X.  —  11.  fDHYlo»  :]  IHl«n»  :  X  —  (Ifl^fll-  :]  at-M-  :  X   g. 


^-3  Et  le  roi    lui  dil    :    Oiie  veiix-(u,  Aster?  Et  qu'est-co  que  hi  nie  demaii- 

des:*  .lusqu'ä  la  moitie  de  mon  royaume  prends(-la)  poiir  toi.  et  qu'elle  soit 
4  poiir  (Ol.  *  Et  Asier  lui  dil  :  Puisque  c'est  jour  de  festin  pour  moi,  si  In  le 
.5      veux,   6  roi,  vions  ä  mon  festiu,  que  je  l'ais  anjonrd'hui.  loi  el   Hamä.  *  El 

le  roi  dit  :  Appelez  bien  vile  Mama,  afin  que  je  fasse  ce  que  Aster  m'a  dit. 
fi      Et  tous  deux  allerent  an  feslin  qu'Astcr  faisait.  *  ICl  dans  le  festin  le  roi  dit 

a  Aster  :  Ou'est-ce  que  tu  veux,  Aster?  Ce  que  lu  nie  demanderas,  je  le 
7  ferai  pour  toi.  *  Et  (Aster)  lui  dil  :  Ma  demande,  (pie  je  l'adresse,  la  voici  : 
.s  *  Si  j'ai  trouve  grAce  devani  tes  _yeux,  n  roi.  ([ue  In  viennes,  toi,  u  roi,  et 
'.I      Hamä,  demain  au  festin  que  je  fais  pour  vous;  et  deniain  je  1(^   ferais.  *  El 

Hamä  sorlit  d'anpres  du  roi,  joyeux  et  en  se  rejouissant.   El   lorscjue  Hamä 

10  Vit  le  .luif  Mardokewos  dans  la  conr  (du  palais),  il  s'irrita  beauconp.  *  Et  il 

11  sen  alla  vers  sa  niaison ;  el   11  appela  ses  amis  et  Zasärä,  sa  femme;   *  et  il 


|169]  I,K  LIVRI-:  D'ESTllEH.  —  V,  12  —  VI,  ;5  39 

?irt.*  !  fl)>i(>r:h'/:fi>, :  A.e.'nk'»-  =  i^A•■  =  /lO  •  i/v  •■  h«»!-  ••  öUlxnA  :  nt?  ■ 

'(Dh'id.7.  •  'h''m.hü,hA:  '•  j'P^/n  :  h'ri.0-  ■•  ajj/»'  ••  ny.hi:  •  a.a.-i-  «  oijp.  vi  i 

1Ji1-  ••  «'yjnn-  •  a-i--  "    at}^9"l\  •  /.hn-  =  i/fl>-ft'f-  =  »n^^^x^A'  •■  -Till  •■  ?^,hi'  -■  ^ 

Fo4"n?'  •  A'jj/"  :  «»<i.+'i.  •■  .e.^lA?'  :  AÄf:'P(:hftc:ir)rt.n  •-    ffl^.n,  ■  jt/»'  -•  ' 

12.  /fi-V  :  <J  —  h.X<I»->i^-  :  N,  h.Xfl»-"i->  :  Q  —  fflK.aoV.'i  ;  M  —  (l)tl..ef  s]  fl»1l.^fJL  :  Q  —  Ä 
fl»()^-  :]  «W'^f/.  !  X,  f,m-%C  -i-  ix]  :  P,  Xfll-";t>  =  Q.  —  13.  mrf..^vf..p.n  :  n<1l1:  :]  fflO;»!*  :  N 
(l  >...('.'l.(I>-llir.    :    \  —  (>n   :]  a>nn   i   \  —     HaoC.^.Wt-H  •■  N   (J,    A«i>f:.P,1I.J''fl    ■    P  —  °|«.IV   :    X,  ",0 

R  ••  Q-  —  1'*  HO<i-  :  M,  \t"li-  !  X,  i\i-  ■•  1',  iro<!-  :  Q  —  (ohbC.Wl-Ayi.  :]  mhörnn:i>-  :  I'  —  Vf-A°  <] 
/  Q  —  ll.'i  0  ll.v  !  i  WihVti  :|  X  —  >,oi>1-  i]  n  c  >,  /  <n>^)  i  X,  n>i<n>^-  :  Q  —  <n"i.P.'("  ■  X  rt,h 
"7  :  P  Q  —  fllhn/-'irt  /  m)  :  P. 

VI,   1.  mK'ii.f,  :]  whv;^^.  :  M  —  i\f„hi.u-  ■■  .\  Q  —  a»-»:  .]  o  X  Q  —  •(•nivi<'.  i  iivri.^^  :  M 

P,    tllUr.    :    H(c  ir  a.e*    =    X,    /nMu:    :    ll?-n.y>    :    Q    —    lin<n"l'rtA    :]    IIOTTÖA    :    X    P,    (m   \\]nao 

"PöA  i  Q  —  (/"  m)^'Tr-nn-  :  O.  —  2.  ffl>,y"ni  :  4^11-  j]  o  iNl  P  —  iim-n;-  0  m-ni-  :  X  Q  — 
aof,;hv^-  :]  »o}>f,h*.  :  X  (J  —  «»n^.vn'A  •■  X  Q,  oi>f;jeji,}pn  :  P  —  m'/v  0  ii.'/m  •■  IM       iiiA>h  0 

lIlllAJu  :  X.      ;•  l|)1lAh.    :    Q   —  ,"hö«P»    :    X  O,  ,T,Ö'P  /  V.  !>■    s    P  —    IWI"/.«'    :]    rt    A'/VY"    =    X    O, 

{i  iTi-hr')  •■  P  —  .fd'l-iij"  :  M.  Vi't-nr  =  X  P  (^  —  nu-.'nwncwnn  ■■  M,  A>.(:(Ki:viA.n  >  iirt.n  ■■ 
N,  A>iCTf:}>r:fi  =  P.  Ahc:Trnifni.n  =  (j.  — 3.  atfio.  ••  v?-/"  0  m'n-f^'  ■■  M,  v?/^' :  X  P,  my.n-  ■■ 
Q  —  h,i'.  :  iiiic.  :]  mwm.  ■■  M  P,  «^^R  :  Tn-flc  :  Q  —  iniirv  =]  whu.  ■  M  X  —  haoc.y.-n.r(\  ■] 
<n>n^ii.jpft  ■■  M,  Aoon/infA  :  X  P  Q  ~  .e*  0  je.**  1  N  P  —  flj>,An  0  >iAn  :  Q  —  mncti  >] 

HTII«;   :    M,  H71l(c   C  ?  tl      :    X,  ni-m.li  n)    i    P  —  A°-|:    :   2°]  <l  i  AOTC.PJl.Pft  :    P. 


leur  montra   sa  riclie?se  et  riioiiiieur   que    le   roi  lui  avait  i'ait,  et  comment 

il  Tavait  eleve  dans  son  royaume.  *  Et   Hamä   leur  dit  :   l.a   reine  na  invite      12 

niil  autre  pourie  festin  avec  le  roi,  sinon  le  roi,  et  moi-meme,  qu'(elle)  ainvile; 

'  mais  malgre  loul,  eela  ne  me  plait  pas,  parce  que  jai  vn  le  .liiif  Mardokewos      i! 

dans  la  cour  du  (palais).   *   Et   ZasärA,   sa  femme,    et    ses  amis  lui  direnl    :       i'i 

yu'ou  coupe  un  arbre  entier  de  cinquante  coudees ;  et  des  le  matin  parle  au 

roi.  Et  il  se  rejouit;  el  cettc  chose  plut  ä  Hamä;  et  il  prepara  l'arbre. 

I']l   Dien  öla  le  sommeil  au  roi   dans  cette  nuit;   el  il  dit  ä  ses  secre-      ^i 
taires  de  lui  apporter  les  livres  des  memoires  historiques  des  jours  du  temps 
passe;  et  qu'on  (les)  lui  lise.  *  Alors  ils  trouverent  dans  les  livres  ce  qu'on  y      - 
avait  ecrit  au   sujct  de  Mardokewos,  de  cpielle  maniere  il  avait  denonce  au 
roi  ses  deux  eunuques,  qui  gardaieul  le  roi,  et  qui  avaient  voulu  tuer  Arter- 
kserkses.  *  Et  le  roi  dit  :  Ouel  est  Flionneur  el  la  gräcc  que  nous  avons  fall      :i 


^•0  I.K  LIVllE  D'KSTIIER.  —  VI,  /,-i).  [170] 

<"^A^  !  j/'/nch  =  a-i--  ■  ^l•'/ll.^  -  n»?»'}»  .-  .civk:  :  j//"  •  ^yi"'i;-f-  •  a^/» 
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riAii- :  vn  ■■  tm-, :  ehnt:  :  uh'u\f\  ■  i).jpe  -  *mjin.A"  •  ajt-/»'  :  A-nhrt. :  ny. 
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A  :  hnv..'> !  «».eA-nft?'  •■  Aöi-h-j.-  .•  -n^rt. :  w^iAn"  ••  'n-/"  •■  m^ex-^'j?»  ■■  -s.n  • 

«i.<:ft-  !  ffl^ft-nh  :  A-'|:  :  ^i'P-S.  :  Oi'hl'  ■■  tmClytt  :  Ulli  :  ?i'>H  =  ^.nA  :  lun"]]  : 

,h"l  .  X  1'  Q  —  «^Ä,^-  :  N  1»,  «lOfi:  :  Q  —  niVI:  :  llmn»-  :  OH.?:  :]  nl(<  II y-flt  :  ",R.P.-  :  X  P, 
llfl>-flt  !  -VOJC-  i  Q  —  V"V  :  2  ■]  ,h-^  :  X  P  C2  —  V-^  !  .!"]  .h"?  :  X  1'  Q  —  .P,V"J(:'  0  .tt'/"IC  : 
M    P,   fi-^l{c  e)  N,   .e^-T7C  :  Q  —  Aoi>t:^.1f)(c  t-n)  =  N,  l\anc.^.{c   ii.  ;  JPfl  !)  P  —  fl|.flt  :]  rimfll-  . 

n  —  nMtsnii  to)  .•  X.  —  5.  ^4.  i]  .e..iw!  =  N  P  —  ,i,<^  =  X  (^  —  ",ä£-  =  X,  •^bä-  =  0  —  my. 
n.  :]  tofln.n-  -.  (^.  —  ß.  av«-/  :]  a^,«?  =  \  (^  ^  rt-n>,rt.  0  i\-nr'  =  M.  A-nrt.  .-  X  —  ii>,A'1'.p.-  =] 

O  INI  —  l|>,<{.4'.e;  I  Ml-rlcr  :  >i>  :]  llh>  !  ^il-.P.-  :  A»/:  =  ÄlllUr  ■•<,»--  Wi"7  :  X  —  m.P.n.  :  ,b-l  ■■ 
(lAII-  .•    Q    —  oo>     :    fW-nC.  :]    «••>    I    [i  .eÄ*.e-   =)  ^n-nf;     :    N,   «ny  :    .Ri*.P.-    :     V?./"   :    .PVl-lIC  :   Q  — 

MV  !  M.  —  8.  .e-i-  :]  je4;+  :  N  ]'  —  wi^n  :  M  P,  m^^.{c  A)  i  N  —  .ftÄ.'iv  !  N  P,  ^^i-^-y  =  Q. 

—    9.  «.Pll-n?«    :    M    —    Afl    :    M,   im  A)ä  :  X  —  Wf{c  l>,ö"i)9'  I  X'.   fl>.e»(f  "iV/f  ■■  P  —    fl>.P.A-nil    : 

iX  n  —  '^.p.s.  :  o  —  oD,:-in  :  X  P  Q. 


ä  Mardokewos  ?  Et  les  serviteurs  du  roi  lui  direiil    :  Tu  ne  lui  as  rieii  fall, 

4  seigneur.  *  Et  tandis  que  le  roi  disait  les  louanges  de  Mardokewos,  Hama 
arriva  ä  la  cour  du  (palais) ;  et  le  roi  dit  :  Qui  est-ce  qui' est  dans  la  cour? 
Et  ils  lui  direut  :  Hamä.  Et  apres  cela  Hamä  enira  pour  parier  au  roi  aliu  de 

5  faire  pendre  Mardokewos  a  l'arbrc  qu'il  avait  prepare.  *  Et  les  serviteurs  du 
roi  lui  dirent  :   Voici  Hamä,  qui  est  present  dans  la  cour  du  (palais).  Et  le 

6  roi  dit  :  Appelez-le.  *  Et  le  roi  dit  ä  HamA  :  Qu'est-ce  que  je  ferai  ä  celui 
que  je   veux  honorer?  Et   Hamä   dit    en   son  coeur    :  Qui  (done  le  roi  vou- 

■      drait-il)  honorer  sinon  moi?   *  Et  il   dit   au  roi   :   Pour  Fiiomme  que  le  roi 

s      veut  honorer,  *  que  les  serviteurs  du  roi  lui  apportent  (les  habits)  de  pourpre 

9      dont  le  roi  se  revet,  et  le  cheval  sur  lequel  le  roi  monte ;  *  et  qu'ils  lo  donnent 

h    quelques-uns    des   amis    du    roi,   qui   sont  nobles;   et   qu'on    revete    cet 

homme,   que  le  roi  aime;  et  qu'on  le  fasse   monter  sur  son  cheval:  et  que 

le  crieui'  proclame  par  les  places  de  la  ville,  en  disant  :  Ainsi  est-il  fait  ä 


[171J  LE  r.IVRE  D'ESTHER.  —  VI.  10  —  VII,  2.  ',1 

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Q  —  «>h.->/TiÄ"/  ••  N  P  —  sr"/  ■■  Hvnn-  =  M,  ■hr'u  ■■  >n-iin  =  N  P.  —  11.  ,t,-i  i  N  Q  —  Ao»r..p„ 
itjpji  I  N  P,  A«»r:/<iivn  :  <^  —  tottK"!',"  •■  N  P  ()  —  mhp^  s  X  P  Q  —  «roc'j.n  :]  o  N.  (/ «»on)  i 
P  —  ©nn»  .•]  mon  ■■  »>>  :  M  X,  m(c  nn  /  u)  =  (/  )>■/  o  P  —  y./«n.  0  .p.^h.  i  I\l  X,  .ft<{,(r  «.)  : 
P  —  -VI/"  0  o  Q  —  rtvt^rt-  !  -n^irt.  :  iiA'Ke  0  nii  =  <f.'i'.p.  =  M,  Hi+.e.  :  X,  (m  awa-  :  -n^,«.  :)  »i. 

*R  ■■  (i  "VT-r*  =)  P-  Atl^rt-    :   •Il>if1.    =    ll<f.'l'.P.   :  ■>'/■/"  =  <^  12.   «n.j:.e„ti.}nn   i   X    1\  m>(:;»1ivn  :   Q 

"/X.P:    !   X    P.  ";«.li-  :  <.)  mA\'"IX  ä    N    P    Q  —  h\m  0  0.I^<D    :  M  —  m-fii-   :   n.1:  :]  ffc-F   :   X   P 

Q.  —  13.  V""/  0  Wi""/  :  X  P,  O  Q  —  MVtM-  :  ^1,  Allfr^  :  X.  rt||-rt-A  i  P  —  mhOiWi.lh  :  M.  fflrth 
CHILI»-   :   N   P,  rorthöC^I-tO-  •■   Q  —  w.ftfl.A?'  :]  <D,ftn,A-   !   X    P  —  >,öKl[ltl>  .]    AhöCMtU-  =  M     - 

7%n«"  0  >>»»ft  :  o  —  A«"'c.p„ii.}pfi  ä  N,  Aoi>f:.p„iif-n  =  P,  A<n»r:/.tiv-n  =  Q  —  ii>.ir"/ :  iionp  :]  ii>i 

r'Wanf.  ,  {)  —  l-lArVl  :]  .•»■<1r/;Vl  :  X,  •(•(/  if),li^^l  :  P  —  <Om.P.+  l]  «O.e.4.  :  X  Q,  (DflJje+  l 
P  —  ao'llii  ?).f.    :    X  ~  >,flon  :]  ^  P  —  >,fioi.  i  >,"/||.h(l«h.c:    >    r'{\/\.lh   i]  r  X.  —  14.    Wfy.T-'hr  •■ 

N  P,  ro.rj.vfl?'  !  'J  —  Aa.-/  .-  X  P  (2  —  aoA  ••  N  P. 

Yl(.    1 .  (nii(c  h.)  :  X   P,  mph.  ■■  (}  —  m/fi"7  :  X   P  ()  —  (/  n>).e.j>"ft^  :  P.  —  2.   »?./"  i]  n 


l'homme  que   le  lui  a  liouore.  '  Et  Ic   roi  dit  ä  llamä  :  Tu  as  hien  dit ;  fais      i" 
ainsi.  Et  le  loi  dil  ä  Hamä  :  Fais  cela  ä  Mardokewos,  qui  demeure  dans  la 
cour  (du  palais);  et  n'omets  aucune  parole  de  Celles  que  tu  as  dites.  *  El       n 
Hamä  prit  les  habits  ei  le  cheval,  et  il  revetit  Mardokewos,   et   le  fit  monier 
sur  le  cheval,  ei  le  mena  par  les  places  de  la  ville,  et  il  proclania  en  disani  : 
Ainsi  le  roi  fait  ä  toui  hemme  (}u'il  veut  honorer.  *  Et  apres  cela,  Mardokewos      12 
revint  ä  la  cour  du  palais;  et  Hamä  aussi  retourna  vers  sa  maison  en  baissant 
hl  tele.  '  El  Hamä  raconta  (toui  cela)  ä  Zasärä,  sa  i'emme,  ei  ä  ses  amis ;  et       i:i 
ses  amis  et  sa  I'emme  lui  direut  :  Puisque  ä  (l'occasion  de)  Mardokewos,  qui 
est  de  la  race  des  .luifs,  tu  as  ete  humilie  devant  lui.  tu  es  iombe,  ei  tu  ne 
pourras  Ic  vaincre,  car  üieu  est  avec  lui.  *  El  iis  fireul  hätcr  Hamä  pour  le       i'i 
festin  que  faisait  Aster. 

Ei  le  roi  et  Hamä  entrerent  pour  assister  au  fesiin  avec  la  reine.  *  Et     vii.i 


'i2  l.K   1.IV15K   D'KsrilKU.  -~  VIL  ;i-,s.  [172] 

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/  rt^fltC   :    1',   tl   l\ht\l:i:   :    i)   —  >,«•>    !   Oi.;'-    :    Ort"!-    :    Ahflfc«:  :]   >.«■>  i   ffl..!-    :    ÖM'    :    hflfeC    :    iN ,  ixOn  : 

[i  öi.)  •■   [\  il:)Hin-l-öi.  >  Q    -  ti^-Kix.  :]  o  Q.  —  3.  a>^-n.A"  :]   (/"  mha>-HM-   >)  m1hn.A-  ■   1*, 

fl».fl>-/">i'*-  :   (D->|I.A"    :    Q  Juro  :]  >i«o(/  A)    :    P,    >.ooA    :    H    —    d'l'.e-""    =]    'l'.t«"  =   <2  —    V?/"  :] 

(/  >7/'"^  :)  (  V?/"  :  X  I'  —  •>^'P()'n  :]  m-Irwun  s  X,  {c  jR^)en'U-(l  :  I'.  .(■.^■roiMl  :  O  —  mti 
.■l'AfX  0  <nA*Af  :   n  —  hhi-IH-P^V  ■■  X.  hA•Ml■^■•J'^•l'  :   I'  <,'■  —  'i.  l-iwflc  t)>  :  X   I*.  ti»'«"r>  i 

n  —  (Dji>  :]  ,,  ()  —  rDA/nc-mr  0  mAtf:(-n  c^  (i.)ir  :  M  —  ra>,c»n»<"'ri-  ••  P  —  A»nn/-'ps..ft  = 
X  P  —  »,y,g.  :  X  P,  (iii  .Rn>i  :)  "iOÄ  =  Q-  —  ").  11-v/.-  :  "iic.  :  iii-viiA  :  .("."/fir.  :]  irv/:  :  TTlr  ! 
iHvhfiA  ■  .e-nnc.  :  X.  {c  h)  »(r  t)  :  -i-nic  /.)  ■■  HivhnA  :  .e"/nr.  ••  P,  ih-hiia  :  .e.'vnr.  =  nvi-  :  "/ 

•fl«:  >  Q.  --  ().  XAh.  !  ^I  —  ,h"7  I  X  P  (|  —   A?«"',  !  X  P  (^  —  '1-1   ■■  2°]  W.-^  :   X   P  Q  —  ÄC 

V  :  Q  —  flnr"//""^-  i]  fl»  /  >,  ;«   '/">)    :  •V7/*'>  :    P.    (»>,'/"■/    :     V"//"^  :   <^.  —  7.   (B-At    ä    7>=>-  :]  (/  ffl» 

i>h  >]  ahi\i-  ■■  taV  !  <^  —  «»^•"/A  :  X  P  n  —  >,ni-rn--".  :  X,  •hM-wv»,  ■■  P  Q  —  >iii.^-  =  X  P 

().  —  8.  mWi-VA  •■  X  P  (^  —  >,/...>  :  X  P  ()  —  my.n.  0  m.e.r  ^.ny.)  ■•  X.  mjR  «  •>  f  ;)>.  2  .e)  .• 
1',  a)f.^,-)y,e.  -.  ()  —  AI:  :  Avvr'ii-  =]  A°*  =  ATr7/"  :  M,  ^t  /»-ti  '  A»(c  "/j^>)  :  X,  [c  '\-t)  > 
ATr(c  -1/"  /  ^-j  I'  —  {in  <D).e(UA»  :  X  —  •OTiA.I-V;  :  M,  ■fl>ift.^(<  f  >•  >  X,  UTiA.*!«  f  t  >•)  :  P, 
•n>irt. ■>(■>■  :  <^  -    ^^-tVA'/.  >  X   P  Q nn.^P  :  iNI  —  Air»,  :  ,h"V  :  X  P  Q. 


Ic  roi  dif  ä  Aster,  ce  second  jour  :  Ouas-tu,  reine  Aster,  et  quelle  est  ta 
demande,  et  qu'est-ce  que  tu  demandes?  Quand  tu  voiulniis  la  moitie  de  mon 
royaume,  je  1e  la  donnerais.  *  Et  eile  lui  dil  :  Si  jai  trouve  gräce  devant  le 
roi,  qu'ä  mon  äme  soit  accordce  ma  demande,  el  ä  ma  pai'ole  ma  priere; 
car  nous  avons  ete  vendus,  moi  et  mon  peuple,  et  ce  fut  pour  (nous 
livrer  a)  la  mort,  et  pour  nous  depouiller,  et  pour  (nous  reduire)  en  servitude, 
nous  et  nos  fils.  El  je  suis  restee  muelte,  parce  (pie  la  cour  du  roi  ne  convienl 
pas  au  calomniateur.  *  Et  le  roi  dit  :  (^)ui  est  celiii  (jui  a  ose  faire  cetle  chose!' 
*  Et  Aster  dit  :  L'homme  (qui  csl  notre)  ennemi,  est  llamA.  I*]t  lorsque  llama 
entendit,  il  craignit  le  roi  et  la  reine.  *  Et  le  roi  se  Icva  d'oü  il  buvait,  et 
(il  s'en  alla)  au  jardin;  mais  Hamä  pria  la  reine,  car  il  avait  reconnu  que 
le  mal  lui  arrivait.  *  Et  le  roi  revint  du  jardin;  mais  Ilamä  s'etait  prosterne 
dans   le   lit,   et  s'etait  humilie  devant  la  reine;   et  le  roi  lui  dil   :  Ferais-lu 


[17.5]  LK   LlVHl':  DES'l'llKIl.  —   Vll.  '.i  —  Vlll.  .i.  43 

ev- :  ■Ii-'IÄ.JAJ'.  :  nibif  ••■  mfin  ■■  {\'ro  ■  y?  •  }\a«w  ■  ?ä.  -    rD,e.n. :  n."»;)-    > 

"i   ■  6:    >i'/"VX'P>.J'-    ■•    A'>'?/"    :    J/Aö»  •  (>/i  ••  »>ift/>'iA«»    :    A'/nC^-Vl.?'?!  •••  0»^^'. 

*fl»JU'.?i'/;  •  /JA-'/"  •  ÄTP  •  '>-?■/"  •■  hi:'?lMi\CM{\.t\  ■■  ^hM;l:  •  V/-A"  •■  iV?  •■    M'i  I 
«7  :  öirnj;n  :  A'wf.T-h.F'ft  ■•  rort-'/n-f-  •  ^ftl.r:  ■  hf'H:FAh9^t\  ■  A^A  •  WA-  •■  \l'/ 

liilh    :    h»o    •■    /^.rluP.";   ■■    WA"    .■    ?,ll.JL'.'l'    :    h'H'    •    liV.    :  VI    :    t\Öh  ■   h^)'^'  ■'■ 

ii.  n.>.<-v  0  {(■  «■:):>•/  ■■  X.  n-.).)*/  ••  <!  —  a  ■•]  ^as.  :  Q  —  >.i^A»'P'/.ih  :  .M,  >iir<"hö'Pio- :  N. 
i\yhr'  :  irvi-  0  (r  n\e.,e:[(  W]  ■■   [i  tt'h'iV  ■■)  -"irr'  ■■  ('  iivt  :)  I',  iih.p..e.".  ••  n>i-vi-  •■  -ii-r' '  '^  — 

(Otltt<\  ■■  l-Jl-A  :]  flJÖWrt  :  'ItlA  !  M,  -llVlA  :  X,  «H-lhA  :  ftO-  :  (J  —  /li"'/  :  X  1*  O  —  (/  »jHtt'ha^'t  = 
Q  —  V--V-  :]  O)-).*  :  (K  —  Kl-  mn+A?'  ■■  P  —  SJ!  ■■  lO-^-l:  :]  flm-),/:  :  (^  —  rtoor.^h.f-V  •  X  I', 
haoC^MVn    :   <2  —  ;iÄ'  =    N   l'  —  tmO-f-  :]  ö""iF   =    l\a»C.yj\.'/'l\  :    X,   «n»,4t  :  (r  A<n>r....l   1*.  «n»'^*  : 

VIII,  1.  y,i:inr.vnvi:<i.i\  ■■  M,  w:«ict>fni.rt.n  :  X,  hi:ini:\>cA\A.{\  >  Q  —  yi'v  0  /«  Q  ~  7"V  •■] 

'..P.";-F    :   <,)      -   hlikC  0  o  M  — 
UA-I-J-  :  O 

,  ..     -.^ ^  ...       -      ^         ..     ..^ -  j  ..-  , -    ^„n-fi  •■  X,  A«i> 

CCJi.}"«  :  I'.  Aoi>(:^.llV-A  :  <^)  —  IIWi«"/  :  X  1'  O.  —  ^i.  AV?/"  0  o  <^  —  mhAtn-l^*^*  :  X\  a>h 
Atill'-^-P  !  i'  <i  —  >|7<?I^  !  <^  —  .i'.'V.e.l  ■  X  I'  Q  —  >i1i.t  I  X  P  Q  —  ^"V  :  X  I'  O. 


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VIII,  1.  hi:ini:r>tir>i:M  ■■  M,  w:«ict>fni.rt.n  :  X,  hi:m:n:wA-i\  •■  Q  —  '/rv  0  /« 

/h*"/  :  X,  Hfl  :  AJi"7  :  < ,»  —  l\at>r.^MV{\  :  (^  —  fl>>i.e.?,-h-P  :  X,  (Dh,C,.P.",-F  :  (,)  —  >,ni;( 
AV7/"  .]  O  Q  —  llöl.  :]  0  (  K  —  2.  flJVh  :  •>■/■/»•  :]  fl>V7/"V'.  :  M  —  lA+l-  !  X, 
—  H>/^>.    :]  >.V|-    !    l'/'^h    :    N  ü    —    ■h'f'SR    .-]    7.y"'\ÖA     :     < ,»    —    /h"7     l    X'     P     Q     —    A. 

X,  Ao»f:^.iiii'-n  :  o  —  «i"t«i>.p  :  X  (j  —  fia»c.^.\hipt\  :  2°]  Aanc-Sti-I^fi  :  M  A«"»(:;e„ri.s 

fPlJ.lPA     :     P.    rtoKCP^lV-A    :    ()   —   ll-hoV   :    \    P    ().     .'i.    A-V1./"    sl   n   ()    /n>./l  +  n.l^"l 


violence  a  iiia  feinme  claiis  ma  niaison?  Et  lorsque  Hamti  entendit,  son  visage 
s'obscurcit.  *  Et  Hagätän.  im  des  eimuques  du  roi,  dit  :  II  y  a  uii  arbre  qui      '.i 
a  ete    preparc   pour  Mardokewo.s.   Et  on  ie  montra   au  roi;  <ir  l'arbre  etait 
plante  dans  la  uiaison  de  liamä,  et  sa  liauteur  elait  de  ciuquante   coudees. 
Et   Ic    roi   dil    qu'ou  ly  peudit.    *  Et  ils   le   pcndircnt  au   menie  arbre  qu'il       i" 
avait  prcpan''  pour  Mardokewos.   Et  apres  cela  Ic  roi  laissa  sa  colere. 

Et  ce  memo  jour  le  roi  Arleriisericscs  doniui  ä  .Vsler   loiis  les  biens  de      \  in.  i 
llamä,   Taccusateur;  et  le  roi  appela  jMardokewos;  cl    Aster  declara  au  roi 
qu'elle  avail    ele  elevee  dans  sa  maison.  *  E(  le  roi  prit  l'anncau  qu'il  avail       -i 
repris  de  la  uiaiu  de  Hämo,  etille  douua  a  Mardokewos.  Et  Aster  ctablit  Mar- 
dokewos sur  tous  des  biens)  de  Hauia.  '  Et  apres  cola  eile  park  de  nouveau      s 
au  roi,  et  le  pria,  et  se  proslerna  .'i  ses  pieds,  afin  qu'il  fit  cesser  tous  les 


'•''  I.K  I.IVRE  D'KSTHKR.      -  VIII,  /,-!).  [I74] 

*mh'i/'h  :    >•?■/"  :  nie:  :  },'H'  :  mOT'  :  «»ÄMl/.  :  y.ß  :  Chfl    :  hhtXV.C  "  (D 
■l'ir'hl-  ■■  mJf'f/n-l'  :  «)..ev/n  :  '}•,./»•  ::      mln.ft"  :  hfl  Uli   :   Ahf"   :   1V..')'?:  '■  (0 

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ll..ei>>.   :  rt'/'ASri}"  :  .«J.d   :  (>ö  .-  ht]f/D  :  ^'>/"^   :  >,y„„.   .  /^^^  =  ^,('.i;-.e."   :  'J"'H-  = 

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fl>X7fl>-rth.  :]  O  ()  —  flUU^lM:  :]  mli.X'lh  :  N  P  —  ft<J.AVl(/  ?")?•  :  N,  rt+AV)?»5»  =  P  —  -»ort.  : 
■M  _  ,o.v.>  :  Q  _  ;i.^[/  4.  ,.  .,  )  ,  iV    ^^(^  ^^  )  ,  [>     .^^^^  ^   (^    _  g    ^^_^^^     .    ^.^^  ^    ^|^^„^  ^    ^^ 

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Xiao.  :  O  —  hAn  !  tU"^n.  :]  o  M  a  -Ulla«  -.  if-A-  =  »tWAA  =  n^MlII  I  W"  !  M.  —  !».  mÄw-V  = 
N  P,  fflxffl.0.  :  ()  —  a,c.[c  •>)  :  y.'<  n)  =  N,  mc.-^  =  i;(f  n)  =  1*,  aic;i  :  V.O  =  Q  —  wniao.  =]  „  i 
•v?n  =  1\  rt  -»7/"  :  (j  —  fflA»»o'i:vi-  =  N  (^  —  ^r-i  =]  m  Q  —  >.fth  =]  >,noD  :  (j^  _  n^a-c 
•i:o-  :  N  P  Q  —  nn  :  >7<:  0  n>7^  =  Q. 


maux  que  Hama  avait  laits  contre  les  Juifs.  *  Et  le  roi  leva  son  sceptre  d'or 
et  le  posa  sur  la  töte  d'Astör.  Et  eile  se  leva,  et  se  tint  deboiit  devant  le  roi. 

Et  Astri-  lüi  dil  :  Si  tu  le  veux,  et  si  j'ai  troiive  gi-Ace  devant  toi,  envoie  des 
messagers,  afin  qu'ils  rapportent  les  lettres  que  Hamä  a  ecrites  atlu  qu'on 
tue  les  Juifs  dans  ton  royaume.  *  Comment  pourrais-je  voir  les  maux  de  mon 
peuple,  et  comment  pourrais-je  vivre  apres  la  mort  de  ceux  de  mon  peuple? 

Et  le  roi  dit  a  Aster  ;  Voici  que  je  t'ai  donne  tous  les  biens  de  Hamä,  et 
je  te  les  ai  octroyes;  et  lui-mc^me  on  l'a  pendu  ä  un  arbre,  parce  qu'il  a  leve 
sa  main  contre  les  .luifs.  Ou'cst-ce  donc  que  tu  veux?  *  Qu  on  ecrive  donc  cn 
mon  nom,  ainsi  que  tu  le  veux,  et  qu'on  scelie  (les  lettres)  avec  mon  soeau; 
car  tout  ce  qui  est  ecrit  par  l'ordre  du  roi,  et  qu'on  a  scelie  avec  mon  sceau, 
il  n'y  aura  rien  qui  le  contredise.  *  Et  le  roi  appela  les  secretaires  le  premier 
mois,  (qui  est)  nisan,  la  treizieme  annee  (de  son  regne);  et  ils  ecrivirent  ce  qu'il 
ordonna  (au  sujet)  des  Juifs,  k  ses  gouverneurs,  et  a  ses  princes,  et  h  ses 
juges,  depuis  Hendake  jusqu'ä  Ityopyä,  ä  chaque  province  suivant  la  langue 


[175]  LE  I.IVRE  D'ESTIIER.  —  VIII,   10  —  E,  3.  45 

y-ftA  •  rh'Pc:y'j'  •"    flihff»ni  :  ^rmo»-  ■■  ^.im-  -  WMao-  ■.  awa-  ••  hü-hc  ■  m     ,, 
h  ■■  hi:'?cin{]i:\}f\,t\  •■  hf^  •■  .(«»r  •■  Awc*  •  K^jc  :  n.ime  -.  hat-/..)  -    -^n  =  i-    i  i 

mhhJ\V^-y   :   AVWflJv;   :    rl'hCII-tM-    :   hmfi^Vi^-   :    ö)A«öVi,'>-J.l-  :  AhA  ■•  «»AhlFI 

lü.   (D,h(<n>-  I  N   P  Q  —  (D<f.Wn.  s]  (DIL^fD.  :  I\I,  m{c  (C)>ffl.  >  N  P  —   11.  «Hlöoll  :]  lUiöl.  i   Q  — 

n.li ■)<"••  0  m/'  /li  t  fiflo-  1  P.  nfio»-  !  Q  —  MJ7C  =]  fUi«»-r.t  =  wjT-r:  i  N  —  my.c..e:hao.  ,  N,  <D.ec 
.e.(w  >.  f  }»')oi>-  :  P  —  (o,e.ö4'Pao'  !  N.  my.ö-t-nii  fjao-  ■.  P  —  >,y">,.e  =]  >iy">  :  <2  —  «»•^"V  =  >• 
A  :]  rD>,A  :  N  P.  —  12.  {/a>j(i.evt  :  Q  ^  hc.f^c.)>t\c.vi\{i.  ■■  M,  hc<ncj'n  ■■  i:\tM  ■■  \,  hctKCfn  > 
cj'fift.  =  P  —  ft{i}xW  ']  hci«c.wc(t.i}  <  Q  —  1-sc  •■]  MNP. 

I-.,    1.  t».'>.4.   I    1'   Q  —  öi.jt<-|,f,:)-   :  M,  aolc  n^tr.  il-  i)  N,  «n.'PöA   :     /  >\,"hV|-  :   SU/-  «PÖA  i) 

I'  -  hc.inc.viM:v(\,{\  I  M,  ^cmcnnciifirt.  •■  N  P,  hc<nf.ticrt.n  :  Q  —  mMt,^r-f:f  0  fl»A(w  -n^h.*;  i) 

K^V'fcV-  :  1',  a>M\<h.£.  ■■  K^V-^,f  ■■  Q  —  AjPXm?.  :]  AVfflÄffl?,  :  N  P  —  n^tD-r.^  i  M  N  1^  Q  — 
l\ao/it,:-,^  :]  fl>A<n'^'i:V->  =  (nAfl/liffl-Cl-  :  <>  —  fl>Aö«>lh.Tr-/l-  :  I\I  —  A7.A  :  «nA^Mt  :]  '\ÖI\  >  «"»A 
>,1l|-  !  M,  (c  A>i)A  :  öoir  A!>i1H-  !  N,  AÖA  :  «oA>.Y)1-  s  I',  A>iA   :  o»/\>,lit  :  Q  ~  .ft7fl<.   i]  .e-HK.  : 

w  "/m  :  Q  —  •>q:rMiil-  0  >n  Q.  —  2.  •tiii-:i-i'  :]  -tui-Mr  'V)  =  N,  -nii-^  .-  ^'i:/"<'>.^-  ■  (/«  -nH-riV  0 

Q  —  A>.A  ■]  A>.A-   :    im  A     Q  —  fitt'l"-ö9'a^   :]  .ßn<)»--f<n>.    s    N    P  —   tthM-r'i'hlV   0  n>i-V|-  ■  f.'h 

c  !  (^  —  i/ii  (D  nM-.'vr  :  (K  —  .3.  A>  0  (/■  M  :  i  i\y)  ■■  N,  (/■  m  =  /«  av)  !  P  —  nAtFai»- :]  >■ 
(in  n>i"/-i:i/'<<"-  >)  I'.  n^iirhü'ö»-  ■  Q  —  y-^^'ao-  ■.  >.)  ~~  aöa-icoo.  ,]  n^öA-ifoD-  .  Q  —  K..ßiiu 
A- :]  0  M,  i  II  (c  h..e\iuA')  ä  N,  (ni  >,..eviuA-)  :  P,  h..R\iA- :  n  —  j^ijjj  s]  <  X  P,  o<i:<^  s  Q  —  a>,a  i] 
(«i  A  .  >i)A  :  N.  ji'»  .■  A>iA  !  (j  —  .en'!"-*}"»»-  :]  .Kn•^■■}'ö»•  :  ©.ftn+'ö}''«!»'  >  N  P,  (/«  .ein^j"«»' :) 

.Rn•^-•Ö}»»ö»•iL    !    '^   —   .ßV-AB    :    -X    P,    .ttV-At!    :    C2  .ß^«^»/.?*»«-    =]   .ß>"%(/'    "l^fii  "i^rao-    :    iX, 

.ß^"lt">}P<<»'    :    P   Q. 


raeme  de  la  provhice.  *  Et  ils  ecrivirent  par  I'ordre  du  roi,  et  ils  scellerenl      m 
des  lettres)  avcc  son  .sceau;  et  ils  envoyerent  ses  lettres  uvec  des  messagers. 

Et  ainsi  il  leur  ordoiinti  de  (laisser  les  Juii's.)  faire  d'apres  leurs   lois  dans      ii 
toutes  les  villes;  et  de  les  aider,  et  de  les  garder  de  la  main  de  leurs  enneiiüs 
et  de  ceux  qui  leur  resistent,  ainsi  qu'ils  (le)  voulaient.  *  Et  le  nieme  jüur,      n 
dans  tout  son  royaume,  Arterkserkses  envoya  des  messagers,  le  treizieme 
joiir  du  mois  de  adär,  qui  est  le  douzieme  mois,  *  pendant  lequel  ces  lettres      E, 
du  roi  furent  ecrites  :  Le  graud  (roi)  Arterkserkses,  ä  ceux  du  pays  de  Hen- 
dake  et  de  Ityopyä,  des  cent  vingt-sept  provinces,  aux  gouverneurs,  et  aux 
juges,  ä  ceux  qui  s'occupeut  de  nos  affaires,  ä  vous  (tous)  joie  (salut).  *  Plu-      2 
sieurs,  qui  de  bonne  heure  (ont)  une  charge,  par  la  grande  clenience  de  ceux 
([ui  les  ont  gratifiös,  ont  accru  (leur)  arrogaace ;  '  ils  veulent  faire  le  mal,      :i 
iion  seulement  contre  ceux  qui  nous  sont  soumis,  luais  iie  pouvant  supporter 


'•6  I.K  l.lVliR  irKSTIIRI!.     -  K.  f,.<).  pi7q 

(1«"- :  h.y.hvn- :  t^'iy.  ■■  a?iA  ••  y.ivv-W'»-  ■  y.th.M'-  ■■  i/Jk/"  ■  y.-i"riy.'j'o»-  ■.: 

fta»-  :  (Mv>n.'l-  •  wAhrnM  ■■  HW-A"  :  y.Mll  :  HA^.  •  Ah-ZlL^nJU:  :  XAh.  • 

!»•  •■  hnn-yi  •■  aka  =  i'.ivi.». .-  loM-'yi  •  a?iA  •  •/ -h'/nvi/'«»-  •■  a?iA  ■  i'.vi/jv- ■■ 

ir\'  •  ?,•}-/•  :  nPro-jM-  •  -Hnr:  -    mJlVAf-  =  (\M-  ■■  .f.ho»-}  ■  mhh  •  h«n  : 

y-'W.  •  WH'  •■  f\.1v\-  :  V./lftA  :  H-/'7'n/.  ■  ■h■m^  ••  rL^  :  ht\fm  :  C/.yjn-  :  Jj-fl 
/.  ••  HA.^.ÄA?'«"»-   :  ?iA  :    hj.'i\ti-   :   ll'UO   :    h-'>S"   «       fll'VAj&J   :   ?»1»".P.'V.  •  ll'i 

'.  ii.p.in).s.  =  Q  -  .lA*  0  n;».!/  i:)i:  ■.  N  P.  n,>.t-F  =  Q  -  v-s.ft  =]  ,h.^^>  =  N,  (^  7,0»  :)  ,i,.s.o>  : 
I',  VI«"  :  W.S.OV  =  (]  —  .PA.ÖA-  ••]  ^A(w  A.)öA-  =  ^  —  fflAJ,-/«.?.-/.  :]  mrt>,ii|.>,>.  :  [i  .n,h.t:  :  Sil?-  X] 
P,    mt\■hn\lM\:\^C.^l.    =    (^  —  .P,>,-^1l    :]  .e^h.   :   {,n  .RJ.'VII  :)   Q  —  ,|Arf.  :]  «  ;«  ,e>,u.<;.   :    U   —  A>,-J 

ii.>,fi,i..<:  :]  >,"/ii.vnA.c  !  X  P,  {in  fli>,-7ii.>,)  :  (^  —  >,n_e:i.  :]  >,^^  .  X  |>  o  —  ii^öD/."«,- !  N 

U  —  >,5»">  :  h^^iü-  :]  >,ir>  :  Jf->JK  /  |^  :  N,  >,irlfVil).  :  Q.  —  5.  fllöo-inn-Fö»-  :  \  (j  —  \{-,% 
l}-  =]  It-n  :  N,  O  Q  —  A>,rt  :  I  ]  ;/«  rt)>,rt  :  Q  —  «./"'f-'^V  =  N  (^  —  A>,rt  =  2  ]  ( /«  A)>,ft  .•  <)  — 
rt>.rt  :  3°]  O  M  (^  -    .et.,-».    :  M,  .(.»KW  =    (J    —   (\\Mr  •■  y^    O    _    h«i.    :]    mliöl.  :    (^  .,.OJ.J.    :] 

■;-n4. :  M  —  fliu-co  =  :\I  ^  n,hAV :  N  l\  n>Av  =  (^.  —  ü.  m,h(\m.  ■.  X  P,  cDw.fijp  i  (m  tim.  •■)  (^) 

i»1-  =  N,  {i-h-it  >)  (IPffl-ü^  :  P,  Mt  •■  tlfm-rh^-  !  Q.  —  7.  mn^AV  :  X  P,  roriVAt-  =  (/«  -^ä^V  =) 
Q  —  0,1.*  0  <],-hi:i:  !  n  —  VÄjp/i:.(i-  =  :\I,  t^LR^ii s:)  =  N  P  —  ;hl(/«  o».)  =  Q.  _  s.  v^hnn  =] 
>;4/"/-  :  X  P  n  _  xvnA  .]  ii>.-vnA  .•  N  P  -  (r  .ej^nn-  =  Q  -  c+'V :  N  P  Q.  -  i».  m,hi\.e.i  ■. 

N    P  —  nfflM)->  :  X  P,  mfflJv/.l-  :   (). 


l'abondance,  ils  peuseat  de  quelle  maiiiere  ils  teiulroiit  des  pieges  coutre  ceux 
(\\\i  les  ont  gratifies;  *  et  aoii  seuleiaent  ils  desavouent  la  reconnaissancc 
des  liomnu'S,  iiiais  encore  s'elevaiit  eu  (■iix-nicmes  avec  orgiieil,  ä  eause  do 
li'ur  richesse  nouvelle,  il  leur  si-mldr  qu'ils  echapperoiil  tiuijoius  au  cliäti- 
ment  du  Seigneur  qui  domine  tout,  et  de  Dieu  qui  liait  le  mal.  "  .Mais  le  plus 
souvent  plusieurs  de  ceux  ([ui  sont  soumis,  et  de  ceux  qui  sont  etablis  eu  fra- 
ternite  par  celui  qui  a  cüulie  en  eux,  afui  de  nous  (?)  servir,  ils  leur  fönt  par- 
tager  le  sang  innocenl,  et  apportent  lourdes  peines  sur  eux.  *  Et  ils  ont,  par 
leur  perfidie,  fausse  (notre)  dessein,  ((jui  est)  que  le  royaume  demeure  en 
tranquillite.  *  Mais  il  est  ä  penser,  et  cela  n'est  pas  que  nous  ayons  surpasse 
ceux  qui  ont  ete  avant  nous,  de  meme  que  nous  avons  regu  leur  loi,  nous 
serons  ainsi.  *  Et  apres  cela  nous  clierchons  ce  qui  a  ete  fait  en  dehoi's  de  la 
loi,  car  ceux  qui  ne  peuvent  dominur  avec  rectitude,  ont  obtenu  un  honneur 
qui  ne  leur  convient  pas.  *  Kl  apres  cela  nous  avons  pris  soinque  le  royaume 
demeure  saus  perturbation,  el  que  la  condition  des  peuples  soit  celle  qui  con- 


[177]  l,F.   I.IVRR  D'RSTIIRR.  —  R.    lO-i',.  47 

-I:  :  flu  :    'lim:  •■  fm'i'^/"'l'   :  X^HA  :  110*-)}   '■   iMWl   :  y./.1d   •■  'in/.!'  :  h.lxHa   ' 

(HUf\  ••  VM'llh.  ■  M/\i.  ■  "i'ii.'Yi  ■  fH'«»-'/-7"  "     in\\ii«i\  ■.  ■/«?  ■  riiAft  =  htm}]-!:  •■ 

i-  •  «ni> :  viiy.  ••  ^m  =  jn-f:  ••  «»•ni:i>  ::  v.hn  •  «»•hi.}-. :  ?,•>-/•  :  t\ö^  ■■  \i- 

A-  :  »lilin  •  "/.«n-f-  :  fll9»/|,^.'|-  :  m\UA'9.  ■  "i.ool'  :  /,h(l  :  hfth  ••  hlVi  ■•  i'tl 
A«  :  lafi'^fm  :  r/n'J«l/»'l-V  :  «l'/'ftA  ••  '/»'HUIV  :  /.h.O  «  «J^.  :  ^,Ährt«  :  1«"^ 
l'    ■•   ÄA   ••   Ä.,t'.»n«>-M   ••    iim.V'  ••   fl>  WP   ■   ,Va}'{lM   ■•   ?il»"V   •  r/DjI/^'-IV   :  (Of. 

■7"?A?iV  •■  >vrt>  •••■  flj</oc:^h.?'ri  ••  l/lh^A•  ••  y.n^'-o't  •  fl>^.<(„ö>-rtv  •  öijPrtAT  = 
imof-  :  nnii"i  •  •jv/nji',',"  ■  mahtiittöH"  ■■  v«:  ••  hM  ■■  .e'^ftTaw- «   mnn^. 

10.  (nri''7n  I  .M  —   ^h""/    ■■    X    I*    (^  —  haofH:    :]    >,,mj:    :   M,    hao{i  ^.)-t:   t    N    I',   >,«n>    =  .P.J:    :    <2 

—  a»IC    4 /".vi;  :    X,    ci«<|«;>S''(.'    :    I'    Q   —    rD-xj,    i    j\I,    <!»•(».((>,)    :    N,    «»-O-h   >    I',    fl>(»-ö    :    Q  — 

m'hr'je.a»  0  fliT.iriJl'Äon  .•  X  Q,  afhr'  i  4-  c  .e.]»»  -.  P  —  iicWi-*  :]  iic;>i«l!  :  M.  K"»*  :  Q  —  HH- 
-i  :  N  P,  -nii-:! :  <i  —  hr'-i.<.=t  0  >.'r',h.(r  <.»)  I  X,  >,y"  c  'Ä^-^vi  I  P,  ■hr'-i,<'=i>  ■■  Q.  —  ii.  a 
•irn  :]  >i,'»iiHl  :  iNI  —  ffliiA'l'.e:  0  fl»({..^<f.Ä  s  (/«  il<0.e  ■)  Q  —  "/.»dj-  i  2°]  a  /  <{.£■<{.£  'X  —  mti 
"?(<■  !/")  :  N  P.  öi>,^°;a»  !  Q  —  ao-y-i^ti  ■■  N  —  myfirt  0  irfiA  ■  X,  maor'lifi  =  '^.  —  12.   [i 

h.  .K<n.ai>,V    :  M,    Ky-r'h'/  :  N   P,   >,£<n.>    :    [in  ^)   Q  —  t"lDf-  ■■  X   P  Q  —  «DVftf  :]   ffl^iAf    ■    N  P 

—  f(D6M  •■  1*  —  yv-n  ■■  X  P  Q.  —  13.  maocjf.1\.yil  :]  «)(/  l\)in>C)Oi.ytl  ■■  N,  «naDt:.^li,}pn(z  ft)  . 
I',  a>l\imc.y.-i\Vll   !  n  —  .ftn+'-iV  :  X  P  (l  —   m.Pi»>AT   >   Q  —  Arti'"  :   mll^A-   :]  ,1,{)9"  •■   V-t\-  •■  !\1 

P,  ■'i.n  •■  ,in  -^M"  •■)  9"ni\  ■■  \t-t\-  •■  n  —  (inii">  0  nmi^h  :  M  —  iDn>ifii-mö'i"  •■  M,  m^fifnöi"  : 
<)  —  c  fiM  :  N,  Hfl»  I  Q.  —  14.  {.•II  ffljnn.iv/  :  (^  —  >•(«  ft)o»  :  N  P  —  nrat-u^-i  >  X  P,  rif«»- 

,b=f  •  Q  —  Tr>-flC  >]  -»"JC  >  X,  Tr{c  >»|)C  ä  P,  •■/»■llt:  :  {m  "/)  Q  —  <Bfl>->i-J:rt  0  Wm-VJ:  :  Q  — 
<C+.e  ']  i^n  •■  M  —  <n>«6^.  :  M.  flD<I;^.Tr  :  X  P,  aixb^.-lf  :  Q. 


Kl 


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vient,  arm  (ju'il  iiaraissc  toiijouis  ijue  iiou.s  domiiious  avec  douceur.  '  Et  (c'est 
ainsi)  que  Hamä,  lils  (rAmadätu,  Macedonien,  detourne  de  la  justice  et  du 
sang  des  Färs,  tres  eloigne  de  la  vertu,  qui  etait  etranger,  quoiqu'il  demeurät 
parmi  uous,  *  a  trouve  aussi  unc  cliarge  et  la  clemeuce,  qui  est  pour  tous 
los  pi'uples;  et  il  truuva  la  cliargc  qu'il  desirait,  de  maniere  que  nous  l'appe- 
lions  noire  pere  et  le  second  de  iiotro  rovaume,  et  en  trouvaul  (place)  pres 
de  notre  tröne.  '  Et  encore  cela  ne  l'a  pas  satisfait,  mais  il  n'a  pas  vaincu  12 
son  orgueil;  et  il  a  pense  nous  chasser  de  notre  royaunie  et  nous  öter  la  vie. 

Et  quaut  ä  .Mardokewos,  qui  en  toutcs  clioses  nous  est  utile,  et  nous  a  gueri,      13 
et  nous  est  un  (serviteur)  actil';  et  quant   ä  Aster,   associee  ä  notre  royaume, 
qui  est  sans  lache;  et  quant  ä  tont  leiir  peuple,  nialgre  heaucoup  d'astuce  et 
de  douceur  de  paroli',  il  ii"a  pu  les  exterminer.  '  Et  ä  cause  de  cela,  parce      i'. 
{[uo  uous  demeurons  dans  la  sincörite,   nous  avons  obtenu  le  royaume  des 


'.s  [j:  i.ivre  D'rsther.  —  f..  1.-.-20.  rnsi 

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}»»Oi>-  :  .|>^,OD.  :  ^fn>  :    itDi;   :   ^Wl:^   :   Ml'.  ■  HYfl»e  :  Y\(0'/.'"l  ■  i\y.l\'\:  •  ÖlVV  ■ 

15.  ffl^nnviPöo.  :]  fli<:ri-nT(c  o-)  ■  1',  fl»,;ti-nvif<n»-  >  (/«  w>)  Q  —  n>i>i.e¥U"«o-  ■]  n^ti.c.ir«"»-  = 
A',  n>ilip.ir«in-  :  |>.  (iMi-.p.'i'iröD-  I  (m  yiv)  Q  —  m  :]  f  NP  —  n».e-+  =  P,  n».^-!»  ■  [m  -)•)  Q. 
—  10.  >i"/iLVii/h.(:  :]  >.'Vii.>.  !  <2  —  (ooii.e.  :]  fl>.fon.  :  M  —  (/  m);h.etD-  -.  Q  —  ,enj:,e..(c  A-)  :  N, 

.ent.e„A-  :  Q  —  flJA>iA  0  (/ffl)A>iA  !  N,  A>iA  :  1',  rDAII  =  Q  —  ao-^-}f"h-  >  M  —  nn{r  an  i  V)  : 
N,  nftö»  :  {i  n)  P,  (lfl>  :  (/«  Vnni  ;  O.  —  17.  IDiKS'f  i]  (DWV^,  :  N  P,  tDlt^ff  :  Im  fi)  ()  —  A 
>,OD  :]  rt^A  !  ;M  —  >^A'^öVlö»-  0  rt"7ÖVlfl«»-  ■■  N  —  ,h"7  :  N  I'  Q  —  JiOoJ?*  :]  hOD-f:  :  M,  °nm{i 
Rj-U  :  N  P,  >,on  !  .S*  :  Q.  —  IS.  Art.l^  :]  AA.O-  ••  (B-TiJ:  :  N  P,  Ofhi:  '  Art,Ü-  :  O  —  ^l\f  :  N 
P  —  hTl-l'H  :  Q  —  (IM  :]  AM  :  <^  ^  I^Afl  :  N  P  —  rtnh.  =]  (\{c  H),.)  :  N,  tlU  :  Q  —  II 
If-A-  :]  (/  A)Hh^A»  :  N,  (/•  A'llh^A-  :  Q  —  ,ttlri.->V  0  y.a»M}  :  (i  OJ.ftVi.VV  =)  N,  .ftönAII  =  P  —  >."? 
II.Ml.h.C  :  2°]  O  Q.  —  19.  fflhCh.R'P  :  M,  fl»>,c(t  >.).R'P  =  N  P,  YxChf  •■  ävTtypa^ov  ?i  —  i»»(i  <{.) 
/iniöo.    i    \.    A'i:/'Mi^lö'>'    :    [m    o>i.^Wao-  :)    P   —    lOR  :  N   —    ^li.^'VJPö»-  :]   ((  fl))->.^1}PöO.  :   O  — 

ll(/«  •nao  i)  Mo"'  •■  Q.  • —  20.  tacjc  .^>>)}»»ö'>'  :  N,  mc.hy'.f'a^  ■■  P,  m  /■  h)c.e'>i}''<»i>-  :  Q  —  ll>iT 
fll^'JPöO-  :  Q  —  4'fi.ao-  :]  ■V^fi/P'a»-  :  Q  —  Twj-  s]  '^i*>'<.  i  (Du>A-rt-  !  (^  —  AuT.^  :]  iwC'l"  •■  N,  (/' 
A)«'C4'  !   P  —  h-SC   s]   -^-SC  :  M   N  P   —   lljrWR   .]  IIYflii/   :  N,  W"iwC.-t:  ■■  fflVlAJbJ:   s   Q  —  nja>i 

•I:  0  fl>.ßV(:  :  N  I*,  n.RVi:  ■■  (/>/  >,y")  (|       noi-  =]  öaI-  =  N,  ft'vl-  :  P  Q. 


i:,      Färs ;  mais  lui,  il  a  voulu  le  faire  passer  sous  la  loi  de  MakedonvA.  '  Poiir 

les  Juif's,  qu'il  a  voulu  extermiucr,  nous  avons  trouve  qu'ils  ne  sont  pas  daus 
IG      la  mechancete,  mais  vraiment  daus  la  condition  de  leurs  lois;  *  et  qu'ils  sont 

eil  verite  fils  du  Dieu  tres  haut  et  grand,   et  du  Dieu  vivant,  qui  nous  a 

prepare,  ä  nous  et  ä  ceux  qui  iurent  avant  nous,  le  royaume;  et  pour  nous 
17      aussi  dans  la  bonte  de  notre  cojur.  *  Mais  vous  ferez  bien  de  ne  pas  obeir 

ä  l'ordre  de  llamä,  fils  d'Amadätu,  et  aux  paroles  de  la  lettre  qu'il  a  envoyee; 
js      '  car  pour  avoir  niedite  cette  action,  il  a  ete  pendu  avec  tous  ses  gens,  devant 

les  portes  de  la  ville  de  Susä;  parce  que  Dieu,  ([ui  domine  tout,  lui  a  paye  en 
i'.i      peu  de  temps  son  prix,  le  jugement  de  Dieu.  *  Et  quand  vous  anrez  ouvert 

la  copie  de  cette  lettre,  etalez-(la)  publiquement  dans  tous  lieux;  permettez 
■M      que  les  Juifs  demeurent  dans  leurs  lois ;  *  et  aidez-les  dans  les  jours  de  leurs 

atllictions,  qui  les  oppriment,  dans  le  treizieme  jour  du  mois  de  ((dtir,  qui  est 


[1791  IE  I^IVRE  D'ESTHER.  —  E,  21  —  VIII,  15.  49 

>iAh  •  n-i:  ■  rtti'l- "    rn^,lnf^A-  ••  if.fy'iö  ■  h^ii.Ä-nrh.c  ■■  up'>i-  ■■  oo-ftviro'»"  •    -n 

ArHiH-n  :  M'V.  :  J-n/.  ••  rt"tn"  !  ^•¥/»'<lli-|'  «     athli'Vao^'/.  ■  Jt»»  =  fl«"»-^.  '•  Jl'JA      22 
-J:hfl»-  ■  nhö»-C  ..  ,>AT|-  •  1(K-   :   h'^U-  ::  *Ö>^.?i».5'.   :   ?i9".e."'i<:   »   ll'M:  ■  rThf.fl»       23 

]'  ■  .e.hro-Vho»-  =  A?iA  •  y.d.^f^.  >  a-VP  •  MCM  ■■  fl»A?iArt  •■  il.jPV  :  .f.<<.4'?.  :  1*. 
ö^UK  •■   Jllh/.  :  öD-rtVl/'ö»'  •••■     fl^lr^A•  :   Hrh-f:  :  hat'  :  jrjC  :  nWAVi  ■  UKia      2. 

hfi  ••  A^/..'eTl>.  •■  tnl\hf>VV'>.  •■  Anfi4-  •  ^Moi-'i  ••.  * aihCM9^  ■  All  •  »»ÄVhT-  =    viii   n 
(\-ft  :  im:  •••■    ataiöh  ■  aDC.¥.\\,9^t\  •  Kin  ■  An-rt  •  hAOrt  •  «w»'}'!/»'^-  -.m-'h     '•' 

21.   «)>,9"tf-rt-  :]  fliJi^A-  i  N    P,  H>i?"W-A-  :  (m  wW-ft»  i)    Q  —  .PÄ-Vö    ä  N   P,  .RXVÖ  =  ('H  ,f»)   Q 
-    ;h<..tt   :]    -«.F   ■■    \,  '^<.(C  f)  I   P.  'Si.f,  I  (/«  ^V)  n  —    THi,  e]  O  N.  —  22.    /,oi>   :]  Mo»   :    (in   h) 

(l  —  n>«n>-r.  :]  n>iö>»-c  >  {i  vte-r  ■)  P,  n^A-T  s  (m  ©)  Q  —  ^n*.  :]  wn-c.  :  N  P  —  n»?«.  = 

-?n<.  :  (^.  —  23.  iwTf  :  .V.g.^.%.  :  (in  ^)   Q  —  (DA>iAn   :   Xi.gi  i]  WAV.fUl'V.^C.P    >   .O  =  M ,   fl»>,(/  A  r 

fi  '•  W'iRC.y)  I »!.(/  ,p)>  :  N,  ((  ffl>,An  >  »i.^v  s)  P,  )iiA>iAfl  :  •a.ii'i  >  Q  —  h.jp.<{.+  '!.  0  m  Q  —  f"iA 
III.  :  {in  .RftAiii.  !)  Q.  —  24.  mV-tV  >  P  —  «IC  i  htn-  :  -ürfbC  1  Q  —  (Iff-fih  :  N  —  PrhA*  =   i\,   f 

.iA*  :  n  —  nöo-^l-  :  Q  —  Ml  :]  fl»>,f  >  Q  —  nA-h-F«»»-  :]  n,lit-F  I  N,  a  n;&n«>-v  =  «•»-fiv  i  Q  — 

M    :]  O    M   t\MVM.  :]   AhiJ-'C^-   :   N  MWl-    :]   (KAnl'k*.   l   \,  A1l'\4.   ■   Q. 

VIII,    13.    mhCK^.r    :]    fl».C>i.ß}P    1   N,    mhC'hf.V   ■■   Q,    (<n>,r.h,fV    :    avTi'Ypafa  ?)    —    aii    .] 

i\-nyu  •■  N,  AH-t  !  Q  —  «»»^iä  i  M  —  fittv^hf  >]  o  M,  fi.nv-.'hv  •■  n  —  fli.ec>,;B}«'  1  M,  mfc 
\e,!P  I  N.  flj.ec*^JP  !  P,  m.fCh.e'P  >  Q  —  jtAi-V  i  N  —  öa-I-  :]  o  M  —  ny.ytU  ■.  (f  öa^  ■ 
'  A)  h.RU'.e:  ■■  X,  n,e>,-t  :  (/  öA^  =)  Hhfi-o-K  •■  P  —  .ß^^A?'«»-  i]  .g*^-A"  :  Q  —  aoc"o»-  0  oe 
OB-  :  M  Q,  (i n)o(?<n'-  !  N.  —  14.  >,A  i]  0  M  —  jB^t'vv-  :  X  P,  .et-^v-  :  Q  —  >.-/ii  :  ,e.p.v- 
>,.  i]  <D^.;l.?^h,  I  X,  m(i  >,Tril  :)  fiß.-hK.  •■  P,  ^-Hl  :  f.y.l'-O-  •■  Q  —  a»-f-n,R<n»  :  P  —  iD-nt  ■  rt-O  ■] 
il>-n/-  >  ft-flP  I  ^I,  «n-n-l-  :  tli-l:  :  flft-  i  X  P,  flft-t  i  Q.  —  15.  tombh  >]  IBdXi  i  M  —  anciL'n-9' 
n  :  N  P  —  hAlin  ■  .M.  A-IIA  j  Q  —  <D»(r  A  /Tr)llA  i  N  P  —  rt.^P  0  fl»rt.<{..P  i  X,  a>(uiv  >  (m 


le  (louzieiiie  mois,  le  lueme  jour  jusqu'a  cette  lieure ;  '  car  Dieu,  qui  est  plus      21 
fort  que  tous,  au  Heu  de  la  perdition  de  (son)  ,peuple  choisi,   a  fait  pour  lui 
ia  joie.  *  Et  vous  aussi,  dans  vos  fetes  renommt5es,  au  jour  etabli,  faites  de      2-.' 
ineme.  '   Et  maintenant  aussi,  apres  cela,  (ce  jour)  sera  la  vie  (le  salut)  pour      -n 
vous,  et  pour  ceux  qui  veulent  le  bleu  de  Färs;  mais,  pour  ceu.\  qui  voulaient 
se  revolter  contre  nous,  sera  le  souveuir  de  leur  perdition.  *  Et  (pour)  toute      2'i 
province  ou  ville,  partout,  qui  ne  fera  pas  ainsi,  on  detruira  par  la  lance  et 
|iar  le  feu,  dans  la  colere,  non  seulement  les  hommes,  mais  aussi  les  betes 
et  les  oiseaux,  et  cela  sera  pour  toujours. 

Et  la  copie  de  cette  lettre  on  ouvrait  et  on  montrait  publiquement;  et     vin.  i.( 
tous  les  .luifs  etaient  prepares,  le  meme  jour,  pour  tuer  leurs  ennemis.  *  Et      i' 
ceux  qui  montaient  des  chevaux,  sortirent  en  se  pressant,  pour  accomplir  le 
coramandement  du  roi;  et  cet  ^dit  fut  pose  dans  la  ville  de  Susä.  *  El   .Mar-      u 

PAin.   OK.    —   T.    l.\.    —   F.    1.  4 


l\- 


50  I.K  l,IVI{|-;  DKSTIIF.H.  —  VUI,   Ki  —  IX,  3.  [180] 

3r)A.A  :  an:^  ■■  r»X'>nA  ••  fiy.V  ■■  "y.Al-  ••■  (dc7xV-  •■  ?iA  ••  at-hl'  •■  im.  •  {\'fi  : 
16  17     m\-i,f*\h.  V.  *mhhy.O'y:i\  ■  hV  •   MVn  ■■  mil'^iV'Mi-il"  •     ([mc  :  (nn-n<(i.(:  : 

'h  !  aH\f{'P(l  ■  fihy.ihff:  :  (Kr-^C  ••  rn-V"/,"!-  ::  rn-niMl''}  ■  ?iA  ■•  ä9"V-  ■  ^r^ll•I 

n  •  ?iA  :  Micö).  :  mi'.hoi»-  ■  {\i\'y\'  •■  vi:v-^ai>-  .■  hh^.n-^  « 

IX,  1  *7iftff»    :   l/imtl    :   ixin-/.."!   :   fllK«/»    :     IIUJ-  :   hMl'.    '•    flÄV/l   ■•   »«fCiM'   '•   W 

?.il\i.   ■■     iir'   ■■•■      rim.e.?!'/:   :   dti-'l-   ••     I-V/'A-   :   ?lA   :    y.'t'Ot'OO'   :    /\|>A.ir0»-   :   A 

i       ^.C.lJ'.f.'  :  «»^Afl  •  Mh  ■  ]i-l'.'f"l'(i"fn>-  :  AÄ.e.i;-.!'.-  •■  htlf^o  ■■  <f.f:iJ?'öi»"  ::  *  attm 

Ahh'/- :  >»rli»i'n>.  ■•  maomli,  ■■  fliKWiVfJ'.  :  ofl,«'./-  •■  '}'?•/"  ■  .eVinfiF'öD. :  ^^ 

rt.<i..l'  :)  I',  (/  ai)A.£V  !  (^  —  >iA  :  ffl-flt  :  V)/.  :  M  :]  >,ft  :  IU-HI-  '  HU.  :  {HiC  ■■  M.  >,ft  :  (/  DA 
(D.   i)    in-ft-l-    :   inC.  :  rt-0    :  N,  >irt  :  m-fll-  :  tnC.    •■    frO    :    («  :iAai.   : )  P,    >,A  :  W-nt  '   »?<'.  :  ftO    >    IIAlH.    ■ 

( K  —  lii.  •n<:v> :  fl»><i:/",iw-  :  M  —  {i  n)nin<:  =  mir  n)tuh.i:  ■■  \\  nami:  ■■  m-n^c  •■  (,)  — 

tn.K<n.  ,  N  1'  —  oh-hl:  :]  fl>.nt  I  M  P,  <!)•((  >,|.)  :  N  —  mnin  :]  flJ-Jll  :  N  P  ~  m--h1:  i] 
«»•(t   >,■»:)  I   i\    P  -     Ohlh-U  I   atK^V  :]    m-fl-/-  =   «"«A^    i    M,    W-(c  >,•):)    :    ao(c   ft;);hV(r  h-}   :   N  P 

—  n^v"'»«  !  mn^.Td  :]  (/  iDno:/"^  :  »(/ lOn».-»-!!  >  N,  iki:/".!!  :  fljii».->-n  :  Q  —  av^c.  :]  ©a 

<!-V*  ■  (/H  n'i:*f:  :)  O  —  fli;l"i1-  :  P  Q  —  fli-flH';i-V  i]  (/  m)-(m-:i-i  :  N,  -nH-.-lV  :  P  ~  >iA  i]  m 
Q  —  >|A  1  tHCm.  0  (/■  >i-V-|-  !  •MICöl.  :  i  >iA  !  t?!!*.)  :  N,  >,'//-  :  lUC.to.  :  P.  m-J-VIK.  I  Q  —  fl» 
■I-Mao-  1  N  P  Q  —  ^iCV-Fö»-  I  Q. 

IX,  1.  >inoo  i]  >,{7  n)oi»  :  N  —  llJfl>K  i](/«  H).Tfl»e  :  Q  —  yiO^^.-^  :]  «^tfo-l-  1  M  —  mha»  >]  (/  fl») 
K«D  !  Q  _  »iate  -.  hat-Z.-^  i  fli>,«n>  i]  o  N  —  Ah-<5C  0  A1-SC  :  M  N  P,  Afl>C:l  =  h-SC  =  Q  — 
aoKM:  ■■  M,  aon;hV^-  :  <).  —  2.  tw.7^rt'  =  N  P,  t;i7^A'  ■•  Q  —  y.-l'fD-ao-  :]  ^ao-  s  O  —  '\bl\.ll'aD.  , 
AhjRI>,e:  :]  AÖA  :  >i.e.U-.e.-  :  (^  -  >,Trtl  ••]  o  Q  —  Ah^eu-jEi:  :  2  ]  O  Q.  —  3.  «xro-^^^ll-  :]  ao/i-hW-  ■■ 
N.   (/ •fl))ai.'\>,11t    :    P  —  i,!hn-ni.  :]   ^;hH■n    i   N   P  —   «»«»Tn».  :]  fl>ön7-n->   .    M   —  flJX/hV».  i] 

«DöD«;h'i:>  :  M,  fl){/  on  t'  xwi)o:H  s  N,  fl»(/-  oi>)^(r  Wi)¥(f  t)  i  P.  fl>Ä/h*t  •  Q  —  on.et  > 
VT-/"  0  o  N,  (/  fl»o-n^i-  :  VT-i^)  :  P,  M\fi-  •  irr'  •  Q  —  T-cn  ■■  Q  —  aocf^w^'i]  ,  N  p. 

<n»C^ll1f-n  ■  <2  —  .P.^'hHft-   1  X   P   Q. 


IC. 
17 


dokewos  sortit,  s'ctant  revetu  des  habits  royaux,  et  il  avait  une  couronne 
d'or  et  Uli  fronteau  de  soie  ecarlate;  et  ceux  (qui  etaient)  dans  la  ville  de  Susa, 
le  virent  et  se  rejouirent.  *  Et  pour  les  Juifs  se  fit  la  lumiöre  et  la  rejouis- 
sance  *  dans  la  ville  et  dans  la  province,  oü  l'edit  du  roi  avait  ete  public;  et 
(partout)  oü  cette  lettre  se  trouva,  il  y  eut  pour  les  Juifs  rejouissance  et  abon- 
dance  dans  l'ainour  et  dans  la  joie;  et  plusieurs  des  gens  qui  etaient  dis- 
perses, se  convertirent,  et  suivirent  la  religion,  par  crainte  des  Juifs. 
i.\.  I  *  Au    douzieme  mois    de    adär,    le  treizicme  jour,   arriva  la  lettre   que 

■>      le  roi  avait  ecrite ;  *  dans  le  meme  jour  perirent  ceux  qui  resistaient  aux 
•i      Juifs;  et  nul  ne  combattit  contre  les  Juifs,  car  ils  les  craignaient.  *  Et  aussi 
les  princes  des  nations,  et  les  gouverneurs,  et  les  grands  secretaires  du  roi, 
honoraient  les  Juifs,  (et)   ils  etaient  soucieux  par  rraiute  di'  Mardokewos; 


(J-7 

«-!) 

10 

II 

12 

1:3 
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ri8i|  [,E  f.lVRE  D'ESTHRR.  —  IX,  ',-15.  51 

■{■it^y.ao  :  nvf-A-  •■  (ff'i'n^'t:  ::  *  fflflfr'^  '  Olli  ••  «P'I'A-  :  ^.f.O'.P."  •■  {YfOtir  ■•  öl 
i  ••  mhCA'9'i  ■  an\i\.9n  •■  mmU:l'i  ••  J".**  =  V"^  :  WAR  -•  hf^'^iU  •  -mj?'/;  ■• 

?,f\h.\ra«-  ■■  fihy-u-y:  ••  oi*'t:'J:iro'"  ••  fflnt:n<.  ■  ay.hi:  ••  öai-  ■•••  wh.vöj-j''  •  a 
iir'  ■'  s-A*  =  rt-nh  •  ifpf-  ••  nrt-«^ «  m^.n.A  ■•  "Ji/"  ••  f^hfiiu:  ••  «I'/a-  ■■  h 
y.o-^  ■  nfr«^ '  mc  •  i(i(DK  •  öy,(n  ■■  (Djxir.  •  hiii  ••  nh^\?r  ■  in<-  ■  h'jh  = 
.-i-rt'j'n'f"-'^.  ••  tth'iiM  '•  ?i^nt:  ■  Aii. «   flj-l-n.A"  =  hhu:  •■  aj?-/"  =  wn<n»- : 

AhJ?.|l-Ä'  ■•  h'^CJ-  :  ^.^rK-  :  h'M"  •■  Ihan  :  ^.rt4'A-  :  Ürta/;!/'«»-  :  ft'ft'l'  : 
y»7  ::  '  mh'WW   •   htm   :   ^.^JK-  ••  tD^HMO»'   :   A^j?.l>-.P/  ••  A?iA   :    »Mffl.  =  ö)-ft'f-  •' 

inc  ••  .Gft^A- !  f^pxrao'  :  AR**  !  v"^  ••'•  *flj'h.5'nh.  ■•  h.cu-Ä-  .•  m-h-i-  ••  ti-ft  ■■    '^ 

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^^^^.pflo.  I  {(■  •(;,  /•  öO.)  P.  —  6.  (DDA-O  :]  mllrt-ftr^  :  M,  mllftA-n  :  N  P.  —  7.  flJ^i.fVV!,  1  fl)"/(n 
V  I  flJ.^'^KV  :  in({.n.J  !  N  P,  aJ<{.«;ft1r'i  :  mTrn'n.R-V  :  n>.p.AKV  =  ö"{.n;i  s  Q.  —  8.  (däC-S.-J-  =  mflC.t'  = 
wnnc»!  >  N  P.  mvr.!f.:t-  ■■  mncy  ■•  <oft<'.fHi  :  Q.  —  9.  mooCfV  =  mhevf-i  s  fl»hCft.j»»Tr  :  miint^->  : 
N  I*,  maoc^ifi  I  fflhtf'ii.e-f'V  !  athCA-y-'i  •■  «>linfc;i-Tr  i  Q.  —  10.  A"?  :  N  P  Q  —  fflA.e  ■]  (n-A- 
.P.  '  Q  —  >.*^.?*  '  M,  h«n>(c  ^)-|:  :  N,  hao+l;  s  (/  ^)  P,  ha«fi-U  i  Q  —  -in.P'e  :]  m.P'C  s  ^  1', 
IVT-.pi:   '    Q   —    Äft>«.lP<n»'   ■   ^I    —   Oiwr.-tlfö"'    0   ni    hu'CfclJ'O»-   :   N,   /«   "lOfC-tlfan'   :    P,    "(iwCtW 

«n-  :  n  —  mnr.fi'f. :]  ((■  mnc.tti  <•)  ■■  N,  (/  <n)ncn(;'  <•)  =  I'.  —  ii.  -^'A-fe  0  v^-a*  ■•  Q  —  ii«p 
•I-  :]  /  Q  -   nrt..i  :]  a>nft-!\c  :  M,  nnrt-o  =  N,  n(/-  ft)fri* :  ((  oic  =)  P,  nfr'i  =  uir.  =  Q.  —  12.  n 

(\'\    0    nftdP    >   M,    nnrt-(»    :    N    P    —   Ö.^©-    :    X    P    —    Wl7    :]  >iTrYl    :    {in  >,-V.-|   l)    P,   >,Tr.9  :   Q  —    fl». 

.P.-.P9"  :]  nh.fr*  >  M,  ahii  i!:)fr'  ■■  N,  i\h(i  K)yr'  ■•  (/•  nh.pf"  =)  P  —  JiT^ti  =  2"]  (('  r-i'i-  ■■)  Ti-v 
n  ■  P,  ?"-/•>  1  >i->n  ■  Q  —  tfi/-rH""..  >  M,  .i-ntn-j'-'VL  i  N  P  Q  —  n>."/-thf  0  n-K^-^p  :  N  P  Q 
—  >i*7nc  >]  (i  ?"•>*  ')  M-flC  =  ^^  M-nc  !  P,  v"/^  :  Q.  —  13.  vt»ao- :]  o-iijpoo- :  M  Q,  (/•  urv 

•(•  :)  UPao-   I    N   P  —  >l"70-   0  noo    ■    M,  IflO-   I    )löo   :  N   P  —  %i\ao  ,  M  N   P,   -liMy  :    {)    —  fi 

n^-A- 1]  fl).p.r''>A-  :  Q  —  »iivc.-tn'ao'  I  N  P  Q  —  ^h"'/ !  ^'  i'  Q.  —  11.  hö»  0  n"7«-  »  Q  —  w^ 

lIMö"-  :]  aihlUtOO-  :  N  P  —  A^•^l  :  N  P  Q.  —  15.  hy.V-f.U-J!:  :  P  —  frO  0  rt-fl<*  :  M,  rtfl'V  :  N  P 
—  ftl»«C+  >]  AWC:i  :  N    P  —  >i^f.    :]  t-SC   :  M  ^'  I'  —  MC.  =]  «  ho»   :   »'C'l'  :  N,  /'  P  —  Ö.^«»-  :  N  I\ 


*  parcc  que  la  lettre  du  roi  avait  ete  puhliee  dans  tout  son  royaiime.  '  Et  daiis      4-6 
la  ville  de  Susii  Ics  Juii's  tuerent  570  (liommes)  :  *  Varsan,  et  Netoy,  et  Dalafon,      " 
et  Fasgäs,  *  et  Fardäs,  et  Bäryä,   et  Sarljaka,  *  et  Marson,  et  Arofewon,  o( 
llesewon,  et  Zabotetan;  *  les  fils  de  llamä,  fils  d'Aiuadätu,  (de  la  tribu)  de 
Begyä,   ennemi   des    Juifs,  etaient  dix;  et  ils  les  depouillerent  eu  ce  jour. 
Et  ils  annoncerent  au  roi  le  nombre  des  hommes  qui  etaient  morts  ä  Susä. 
'  Et  le  roi  dit  ä  Aster  :  Les  .Tuii's  ont  tue  dans  la  ville  de  Susä  570  hommes ;       '^ 
et    comment  donc    ont-ils    fait   dans    les   environs  ?  Demande-moi  (quelquc 
chose) ;  je  le   ferai   pour  toi.  *  Et  Aster  dit  au  roi  :  Permets  que  les  Juifs      '■' 
fassent   pendre   demain    les   di.\  fils   de   llamA;  *  et  ordonne  (meme)  qu'ils      i'' 
lasscnt  ainsi.    Et   le   roi  ordonna  aux  Juifs  qui  etaient  dans   la  ville,   qu'ils 
[)eudissent  les  corps  des  lils  de  Hainä.  '  El  les  Juifs  s'assemblerent  dans  la      '•"' 


8-'.l 
10 


11 


52  F.E  I.IVHK  D'RSTIIKR.  —  I\.    10-19.  [182] 

li;       im:  •  hao  :    i(D6  :  Al*"(:+    :  MC  •■  ffl+'l'A*   =   rV  s  tlf,(D  ::   *  m>,A   ■•   -I-Ci'  ■•  hy. 

ihÄ-  •  mht\  ••  !^'.-i"PW  ••  A>';/"-l- :  ip-nh'  '■  ho^-i-Uf.  •  nny.V'/:ir*n».  .•  m-»/...?.- 
1-     AivC«!'  ■  hfit:  ••  fvm^iv  •■  «»^AP  :  iinCfK-  «  'ffl^rt^:^-  !  K'Jh  :  ^«o  ■•  Vöiö  :  A 

IS        •>   :    rDXVn  •••  *flJhj&i;-Ä-rt    :    ?iA  :  Oitll   :    frA  :  VIC    =     J/J-nh.    ••    Ä»»  :  VflJÖ  : 

1'     (DK^ö/A-  ■  ^'hl'  ■  h"7.<:  ■  mhoo  :  iaft  -.  im.  -.  m^  :  fl»-l-q:/»';h'f-  «  *fl»n 
n.e.>  I  ini:  •  h?.0'^'  •  hA  ■  'VMC.(D. :  (D'txv  •  WA- :  nwifli-cM-  :  'i'A'P  !  jp.i-n 

C*P  '    I*'V,e.'|-  '  A^-h'/:   ■    ÖA-I-   :    K»o  :    VflJÖ    :    i[K?-(\  •  KiM    •■   y.d^lfB.  :  hVA  • 
An.Jiö»-  •  flJA-JC^öi».  :   fflJiA   •■   |?.>n<-   •  fl>'A'f'   :   A-n^:   ••   ^UT-C   •   OJÄot  :  Yfflft  •• 

^l-fK-  ■  ^TV^/lfii-  !  i*"re  •  ^'JH  •  "ho^'l-ii  ••  y.^'HD.  :  InT-A  :  An,Jiö»-  :  fl»A-> 

16.  fl»,A  1  1°]  >iA  >  !\  P,  mA>,A  .  Q  —  ai>,n  :  2»]  >,rt  >  Q  —  .k^+vb  :]  .e+'VB  :  N,  ,e(« 
•>)•}•■>?  !  P  —  i\>iA^=f  ']  fl>>?/^"-'i-  :  M  N  P  Q  —  t;>-iih.  !  >.<n»--v+v!.  >]  Jiö»--»*  >  ■»•;)'nh.  ■  N  P, 
■t-p-tth-  ■•  "ha^-i-ut  >  Q  —  whAn  :]  rt  nAt :  N  P  Q  —  ©H+tA-n  ■]  «>«(<?  t+^-frft)  ■  N,  mn(i  -i-) 

4-{i  1-)A-ft    :    P,  fflHt+^A-fl   1   Q  —  AiwC*  i  >i-SC    0  rtiwC*  •  A-^^C  =  M,   l\tt>C4-  <  -^RC.  :  N  P  —  « 
«n.?.?  0  fratra»^  =  Q    —  17.  (i>hA<:4.  =]  o  Q  —  >,vri  >]  >ift>i  :  N  P  Q  —  Ymö  :]  .imR  :  M  X  1*  — 

ÖA^   :]  a    i    nOA    :    Q  —  ^>.C4-   =  N,   fhC*-  '    P    —    ^VrM-  0  ^^r**  :  M   —  mKp-n  ■]  (D«;jn  : 

M,  0  N,  /  P.  —  18.  M  0  rt-fio  :  M  N  P  —  ha»  i]  höu  :  hoo  !  M  —  jfliB  i]  j  I  (D^fl•^>.  I N,  Tffl^n- 

0-    :    P    —   fflh..eö^4.   0    ('    K)^(<'  >if:)4-   =    N-  fl».p('    >•(:)//•    ■   P  —  >i"7.i    0  /  N  P  —  TöjX  :]   ifllH  : 
MNP—    n"/A  :    m^^yM'/ht   :]   (l-^A   :   WT^Vr'/ht  ••  '^l,   nOA  :   ^^:/»"A^-  :  X,   (lOA  i   n^*/"A^-  :    P. 

^•'ür'M-  >  fl>n";A  !  Q.  —  19.  >,A  :  -i-iir.fB.  :]  i\bti  :  c>ift- :  X,  c  P  —  fianD-c^-  ■  M  N  P  Q  —  -»»n 

V  :]  H4'ft'i:  1  X,  (r  ^)4'n'i:    :    P,  +/*"<$:    :  Q  —  .e?-ll(/  C)  -P  •■  X  —  u>T^:^  i  N  —  ttKp-n  =]  <d«-.-J 

•n  !  MX,  A»;>n  :  Q  —  wft\  0  v+  >  Q  —  id>,a  0  fl)A>.A  :  M  Q  —  afht\  >  .e>-n<.  ■  «B-nt  :  ^-n 

4  i  MIT-C   =  IDhoo  '  TiDg  I  fil-n<.  :  ^•V-r'^t  :  o",V  .]  «nx^hf:  !   (w  ö»C/.Vl?'n  ••)  w-M-  >  R-tM  :  hVh 
6\rao.  1  TiDg  1  i»>TP   !  X    —  >iTrll    :  2"]  O  X  —  IffHA   :  AflMö»-  ■]    T)«A  :  5»"flA  ■  (l.J««»'  :  X,  An.Möo-  : 

n^A  :  Q. 


ville  de  Susä,  le  quatorzieme  jour  du  mois  de  adär,  et  ils  tu.erent  300  hommes; 

16  et  ils  n'en  depouillerent  aucun.  *  Et  les  Juifs  qui  restaieat,  et  qui  etaient 
soumis  aux  rois,  ceux-lä  aussi  s'assembicrent  les  uns  avec  les  autres,  et  ils 
s'aiderent,  et  ils  cesserent  de  les  tuer ;  mais  ceux  qu'ils  avaient  tues  le  trei- 

i:  zieme  jour  de  adär,  etaient  15.000;  et  ils  n'en  depouillerent  aucun.  *  Et  ils 
cesserent  donc  le  quatorzieme  (jour)  du  memeraois;  et  ils  instituerent  ce  jour- 
lä  pour  se  reposer,  avec  joie  et  abondance.  *  Mais  les  Juifs  qui  etaient  dans 
la  ville  de  Susft  s'etaient  assembles  au  quatorzieme  (jour),  et  ils  ne  se  repo- 
serent  pas  en  ce  jour;  mais  au  quinzieme  (jour),  ils  firent  une  fete  et  des 

19  rejouissances.  *  Et  ä  cause  de  cela  les  Juifs  qui  etaient  disperses  par  toutes 
les  provinces,  au  dehors,  faisaient  fete  le  meme  jour,  le  quatorzieme,  avec 
abondance,  et  ils  envoyaient  des  porlions  ä  lours  proches  et  k  leurs  voisins; 
et  ceux  (|ui  demeuraient  dans  la  metropolc  faisaient  de  grandes  rejouissances 


IS 


[1831  LE  LIVRE  D'ESTHER.  —  IX,  20-25.  53 

J^.l^.^  :  AhA  ••  JMöi.  :  ID-M'  •■  ao-i-i^'l'  •■  hcvciihcJn/hH  ■■  ^^<'(l'}  ■■  flJAC-V 
4"i  :s     h<w  •■  y.'ilCf'ti«-  ••  ?»A"'J-|-  ■•  fmVöfy   ••  fl'JA  •  h»»  :  TöJö  :  fl>h<ro  ••  Völ       21 
i;  :  Ai»'f:+  ■■  MC.  ••■•     ?ift»n  ••  nh'T>|:  ■  '/»'Pi>A  '  hö/.^-  :  ÄJt'.ll-.e."  ■  KrV  :  ÄA      22 
Aijrfl"-  :  nmCV  ■•  HM  •  O'l:  •■  inh.  ■•  "hT"!  ■  A.l.  ■  at'txV  •  Vr''h  ••  fl»M»"V  ••  A 
"79"   •  tO-ft'f-  :  ÖA  II-  :  w'V.e.  •■  HU»-h'|:  :  ^J^C  :  OT.P.l'flC?'  •   fltf-A«  ■■  «wPjiA.I/' 

<n.. :  h'fl^in  •  fl'Ä/Jn  ■•  öij?.Ä,ifl>-?' :  A'i^ftii.s"«»»-  ••  fl»A:i-?i:i'ii'ö»-  «  *flj'l-fl)h^-  •     23 

^^.(^.e."  ••  {\\\ao  :  Är/l«f.  :  A'ö»'    ■■   'W>C^.»b}"ft  "•       Hh»»   •■    -J-^-J-A-O»-  :  V^  :  fl)A        2'. 

fl»lrf-A"  :  HÜA"  :  .e.'inc  ••  ?iVhe  ■  AAA  :  h^Ah^  :  l-nh  ••  AÖA  !  ehrt-  ••  ffl'hrt*A  ■■ 

20.  wx,!,!.-  :]  m!^,ud.  >  iNI  —  aucß.twti  •  Q  —  >iC»nciinc»'ft.fi  >  M   ht:<nntnt:»'fi  =  N  P, 

}^(■.(na^C^\(^.(\    ■■    <i  —  fl>AC/»>.;»>Tr    :    N    P.    —    21.   VlOO  t]  ^«»D    i    N  —  ;e■V^r.}>•lJ■>•  >]  .«■.{f  •>)"?£}»»<«>•  : 

N,  .e.yncfa«-  >  P.  .e-v'jcp'V  >  (/«  "ffl)  Q  —  >iA°-vi-  ■]  A>i'\Tri:  !  Q  —  n°iA  0  n°/(c  a)  =  N,  n-vA  : 
(1  —  iwö  i]  .i:(D<:n-o-  !  N  1'  —  fflhöt.  ,]  >,,n>  :  M  .\,  (/  >,)öu  :  P  —  h-sc  :]  ,'y,.s(:  :  M,  i.<;f:  :  N 

P.  —  22.    rl^o••■'/■|:    1    Q   —   MKVao-   i]    ÄAh.U'fl'"  !  M,  MKira»-  :  {i  OCa»-  ■■}  P,  OCa»-  t  mMh. 

ira^  >  (l  —  fw  :  N  Q  —  vr>it  .  M  N  P  Q  —  wffi,  =]  u.'j-.e(/  =f)  =  P.  iwv.p.I-  :  Q  —  h^c  :] 
;ii^c  1  M,  -isf: :  N  P  —  H<B-vi:  I  >,.sc  ■]  mc  :  ©-ri*  =  Q  —  «j^ei-ncy»  ■]  on-ncy  =  .«•.i-nc}»'  = 
N  P.  .e.i-ncir  ■■  Q  —  n-nvi-n  =  w».?-«  :  N  P  —  mßn.'nio. :  Q  —  A5'"(i  nn.)?*«"»-  =  >.'  ~  mAth.-v 
rroo-  I  N  P  <  K  —  2.i.  fli-i-mYi^-  !  X  P  Q    —  «roc^mf-fi  :  Q.  —  24.  t^-j-i-A"«»-  0  <i>i-a»ö»-  !  Q 

—  Wi'^    >    X    P  O    —    höD^I:    I    M,    >,"7./'I:  !  N,    ».«^^-l:    =    P  —  ao>^f!.^-  :  X  P  —  nHo»  >]  Hlnoo 

Q  —  rinn  :  M.  /hrtn  ■  X  P  Q  —  whiM-t-doo  ,  X,  mjiM-.^fto"  ■  P  —  a»oo-  ■]  o  Q  —  A>i(i '^) 
nr-Fo"-  :  X.  -  25.  tonmao  ■]  amna»  s  Q  —  mrthA  :  in  :  •vv/"  :]  jn  =  vt-/^  >  öjasa»  i  N  P,  -^ 
II  1  ■>?■/"  :  to(ih/\  ■■  <j  —  »Kn»  0  o  (J  —  Aooc/.ii,}»>n  0  Aöocn.jpfi  !  X,  A«"f:^.v)fn  >  Q  —  ii» 
A"  :]  iincTO  :  VAP  :  Q  —  .ßioc  =]  («'  »lö»  ']  .ß'vnc  !  P  —  '\of\  ■■  r.Jift-  0  '^öa.o-  :  Q. 


20 


au  quinzieme   jour,   eii   envoyaiit  des   portious   ä  leurs   proclies    et    h  leurs 
voisins.  *  Et  Mardokewos  ecrivit  ces  choses  dans  uu  livre;  et  il  l'envoya  aux 
•luifs  qui  ^taient  dans  le  royaume  de  Arterkserkses,  ä  ceiix  qui  etaient  pres 
comme  ä  ceux  qui  etaient  loin  ;  *  aiin  qu'ils  fissent  les  mömes  jours  de  föte,  le      21 
quatorzieme  et  le  quinzieme  (jour)  du  mois  ciddr; '  parce  qu'en  ces  jours  les      22 
.(uifs  avaient  6te  delivres  de  leurs  ennemis,  et  pour  que  dans  le  mois  qui  est 
iiddr,  pendant  lequel  ils  etaient  passes  du  deuil  ä  la  joie,  et  de  la  doulcur  ä  un 
jour  de  bonhcur,  ils  fissent  dans  tous  ces  jours  des  noces  et  abondance  ;  et 
qu'ils  donnassent  aux  pauvres  et  ä  leurs  freres.  *  Et  les  Juifs  donnerent  leur      2:t 
assentiment,  sclon  ce  que  Mardokewos  leur  avait  ecrit  :  *  comment  Hama,  fils      r, 
d'Amadätu,   qui  etait  de  Maqedonyä,  les  avait  combattus,  comment  il  avait 
calcule  et  jete  le  sort  pour  les  exterminer ;  *  et  comment  il  etait  entre  et  avait      2.'i 
prie  le  roi,  afin  de  pendre  Mardokewos;  et  (ainsi)  toul  le  mal  qu'il  devait 


^^  l-K  MVRK  DESTHKli.    -  IX,  2(5-31. 


[184] 

-'  nh'il'  ■  V^A-  :  UlV.m  •■  at-t\l::h  :  OJt^A-  ■  im  •■  f\öti.\rao.  ::  *fllÄ/.^-  :  flJOflI. 
hVh  I  h^.o-y:  •  /\(iA,irö-  .•  roAi/c^oD-  .-  mM  -.  f^.f^rc.  •■  9"ftA.i/'oD.  :  hOT  :  /,. 
^'.VArt- :  hr>  •  ni'M:  :  «v-nt:  «  fl)h/\'>-|.-  .•  .ad«p,>a  .■  ^.i^ri/j.  :  /'»»i/.  .■  a^/A 

*«.•>  •  hM:i: :  oiA-f-  :  Ä'T.v'Jn  :  ffl//»f:A'.»i.?'ft  :  hf.ii.^«e  .■  w-A- :  mn^  ••  m 

■l:C>,  :  n.*A  •  A'JAr  :  ail'f{\-hd.  ■■  AlfhC  « 

26.  ■mr'f  .]  +njrf  :  M,  i-(i(ir')f  ■.  X  -  hi-^wo.  :  N  I',  iithwp  =  <^  -  n>7c-<n.-  =]  n>7c- 
■y  =  N  P,  >,n«o  ,  n>7c<m- .  Q  -  u-t  :  *«  ..]  ,*ft  =  h*  ,  o  -  ,n.^„n  ,]  f,^.^^^  ,  ^  p^  „^^,^  '. 
Q  -  wnfc.i-  :]  (D-nui:  =  X  P.  >,y"iv  =  ()  -  />öa,u.  :  Q.  -  27.  a.>i<4.  =]  ffltix«^«-  =  N,  «nxic 
W.)«.  =  J\  ffliiÄM-  =  n  —  a.Ofl>.hv,.  .]  fli>,fli.>,(,  m.)  (i  4.  s,„-  h.)  :  N,  fflMi>.n(.>  4.)  .  P,  m-hm-M',.  = 
*-  ~  ,e^"»r.  I  N  P  —  wM\c.hao.  I  fflrtii  :  .e.e_5F"c  ■■  r^nt^wa^  :]  o  Q  —  >,?»>  =  ^yyi:  q  >,5r.^| 

•V*  .  N  P  O   _  >,rtT,.,:  ,  I\l  _  ^,pö^  ,]  „j^^  :  M  N  P  -  tniVl^  :]  O  M  N  P  -  A",rt<n.  ■]   >,f,r,  : 

A'VA«»  :  n  -  >,uT.c  :]  >,U7- :  >L  >,<i.7r.  :  P  -  oinn  =  nAa>-c.=,-  =]  flinn  =  n^m-ci-  =  M  x,  «nn  : 

rUm-cV  =  (/m-,7.(^  =)  P,  mn^mcA-  =  a.-,7..i-  =  Q.  —  28.  r«n>,'TV1:  .•]  iDnM',1:  =   .\,  «.Mv*  = 

Q  —  y.^vu.  .  o  -  rtH'>4-  =]  rtiiA-4-  '  N  I*.  nm.  :  ()  ~  pii-i  :]  nt  :  Q.  _  20.  h-^s^i-n  ■] 

>,-7.Vn    :    M,  h-^H'i)  ^f)  :  N  _  Wanc.ß.Tn.iPl,    ,   M,    fflaoC^VU-fl    :    Q  —  fll>,Ä-VO    =]    fl»,»>«V    .    N 
l^    >.»-V°,  =    Q  -  a«KMU)    :    X  -  H«o.^;ii^.    :   N    P    Q.  -  30.  ««DC^HJPft    =]    fl.«nc.e.>JP-Vrt    : 

X  P,  ffl«Dc^vn-n  :  O  -  whiiui:  =]  mhiii.^  =  M,  fli>,n(f  -tc)  •■  N,  m>,n(/  i)^(r  -t  /  c)  ■  P  -  hA 
/.?"}>">  =]  (Dh^h^^r-fi :  M  X  P  Q  -  fl,«»„A-  =  X  \\  fflo^vA- 1  Q  -  war-wca^  :]  fflsr-vtc»»-  ■  N 

I'  Q.  —  31.  n.+A  1  Q  -  m-;»,l,rf.  =]  ai(c  ^■)?c,-h{c  V)  .  P,  ■■»•»,1,^:  -.  (). 


faire    aux   Juifs,  s'etait  relourne    siir   sa    tete,  et.  il    fut    pendu  lui    et   se.s 
^6      fils.  *  Et  ä  cause  de  cela,  ces  jours  sont  appeles  salut,  parce  que  le  jour  avait 
ete  tire  au  sort;  et  dans  leur  langue,  ils  Ics  appelleut  salut,   ä  cause  de  i-e 
mot  de  la  lettre,  et  ä  cause  de  tout  ce  qui  se  trouvait  en  eile,  et  de  tout  ce 
■^'      qui  arriva  contre  eux.  *  Et  les  Juifs  jugerent  (ainsi)  et  s'engagerent,  eux  tous 
et  leur  descendance,  et  quiconque  se  joindrait  ä  eux,  ä  ne  pas  omettre  ce  fait; 
et  ä  ce  que  ces  choses  soient  accomplies   dans  les  siecles  des  siecles,  eu 
chaque  ville  et  en  chaque  province ;  *  et  que  dans  les  memes  jours  elles  soient 
accomplies  pour  toujours,  parce  qu'ils  avaient  ete  sauves  en   ces  jours,  et 
afin  que  le  Souvenir  n'en  soit  jamais  eteint.  *  Et  Aster,  fdle  d'Aminädäb, 
et  le  Juif  Mardokewos  ecrivirent  tout  ce  qu'ils  avaient  fait,  et  ils  confirme- 
3"      rent  le    livre  du  salut.  *    Et  Mardokewos  et   la  reine  Aster  le  consacrerent 
eux-memes  alors,   et  ils  jurerent  par  leur  vie  et  par  leur  conseil.  *  Et  Aster 
aussi  (jura)  par  la  parole,  pour  toujours;  et  (tout  cela)  fut  öcrit  en  souvenir. 


JS 


■29 


.■si 


[1851  [,E  LI  VRE  D'ESTHRR.  _  X.    l   —  F,  (i.  55 

«"ÄV/i<i.  ■•  4'CM  •■  (OW^F-'i  •  A'J 'Hht:  :■•    fmcF'\l.9'h  ■  n,7i'/:l:  •  jP(i4-n  !  «w.^«7      i 

A  :•■      h'>;i-h'/;  ■•   V4»Ü    :   'ny.    ••   ?l'J'|-    :    JlVl"    ■•   <<.AT   :  fllVlV  !  -nf:'/V  :  0,h^,  ■  Ö)"?        > 

X,  1.  ao-^1^"-!:  0  ao-t/^"-}:  -.  p  —  ii)>"£(:  :]  ii(/  n)r'g:i:  •.  N  P,  iini'".e,c  >  <2  —  «»iifl'h.n  0 

(Dlin-fl/h.C  !  Q.  —  ^.  «B+tAy«"»*  0  m+l-ft»«"'  :  X,  rD<M-A"(r  A  «'  S»)«"-  :  I'  —  -llftA-  0  -flört»«"»-  ■■ 
X  I'      -  n»1l1l<^  ••  «<iTr°j/--j:   i]   rnvilKr«"'-  =  monV"//'"-/:  :  N   I*  —  A^livif;  :  N.  —  3.  lOimc.fJhiPli  ■ 

N  \\  mai>c.^.vfi\  :  o  ~  r'i*-n  :  N  P  Q  —  hc.inc.vnr.r>(ki\  •■  M,  ^(:^nciinf:fn:rt.ft  «  N  P.  hcinc.)^ 
rnirt.n  •■  Q  —  flönTr"//"*  .•]  fl>«i>v°//*'i:>.  =  M  N  P.  an-ynr'i'  •■  Q  —  mnn-c  •■  n>n  0  »m-r. : 
(u-vi:  :  nvn  :  X  P  —  fl>,K>i+r:  :  P  Q  —  ri».p.7(c  >)-n(«  "/)r:  t  I',  fl>.ß>^n  :  (^  —  •>•(!<:((• .+)  =  P, 

F,  1.  tn>cfjhyt\  ■■  X  i",  «wc^iivfi  !  n  —  -hr"/  0  ^{'"•»n  :  ().  —  2.  in,'//-  :  2']  aay.y  -. 
<]  —  iinicn-  !  n>,vt  :  ."hAiT  .•  »CK^  ■■  n>iTr/-  :  ^n-u  •■  nc  0  o  X,  i-imcih  ■  n>i-vj-  =  /ThA?" : 

llCh.ri-  !  nn.e'/  :  irv/.-  <  vir.  :  I*  au  fond  de.  In  page  —  JwVAiC  .-]  afihi.  ■■  IM,  Ji.;lA<C  s  X  P  (^ 
—  ^(f  A)  1  P,  .*A  :  Q.  —  3.  >*o  >]  >*"i  :  X,  (i-sti-th-  ■■)  >*"i  ■  P,  -Vfi-tl-  !  »^-t  I  Q  —  >,ai. 

nd    :    M    —   fl>«:n^   =   -V^/^t    0  «  ^«.    '«  P.  —  4.  aJ>,A»l-|:  :]  m>iA>IJ.rt  :  N   P  —  >,«;Efl^  :]  Yl.en.  : 

<i  —  ^ir  i]  >,(<;•  »  ■  X  P  —  fl)^"v  >  X  P  Q.  —  (i.  <D,'hnin  =  nhc  ••]  «DAni-n  >  hh.>.p  >  Q  —  >. 

A  i]  >>'*  '  M'  o  N  —  ha)-»"«!!,  i]  f"/fl).ßffl.  I  Q  —  «.e-^V-  >]  (OK-^Tic  >•)  :  M  —  lOYxKI't'o^  ■] 
hon  I  >,£-;i¥'<n>-  ■  X.  a»>,^:i9°oi>-  >  Q  —  <D>i.e::i>l;  >  X,  mhÄriVV  •  Q  —  ir-v*  0  >i?°ir  ,  M  — 


*  Et  le  roi  l'a  prescril  daus  son  royaume  de  la  terre  et  de  la  mer;  '  (tout      x,  i- 
ce  qui  concerne)  sa  puissance  et  ses  combats,  sa  richesse  et  la  gloire  de  son 
royaume,  voici  qiie  (tout  cela)  est  iiiscrit  dans  le  livre  de  Färs  et  de  Medoii 

i'ii  Souvenir.  *  Mais  Mardokewos,   seul,    gardait  le  royaume  du   roi   Arter-      :? 
kserksös,  et  il  etait  grand  dans  son  royaume,  et  noble  parmi  les  Juifs  ;  et  il 
etait  aime;  et  il  faisait  le  bien  pour  tout  le  peuple. 

*  Et  Mardokewos  dit  :  Ces  choses  sont  arrivees  de  par  Dieu.  '  Je  me  sou-      f,  i- 
viens  du  songe  que  j'ai  vu  au  sujet  de  ces  choses.  Car  nulle  parole  de  ce 
songe  n'est  passee.  "  Cette  source  d'eau  qui  devint  un  fleuve,  et  la  lumiere      3 
du  soleil  qui  se  fit,   et  l'eau  abondante  :  le  fleuve  etait  Aster,  que  le  roi  a 
epousee,  et  qu'il  a  faite  reine;  *  et  ces  deux  dragons,  c'est  nous,  moi-meme  et      4 
Hamä;  *  et  les  nations,    (sont)  ceux  qui  s'assemblerent  pour  exterminer  le      ■'• 
iiom  des  .luifs.  '  Et  ma  natiou  est  Israel  ;   inais  ils  crierent  vers  Dieu,  et  ils      t; 


50  LE  LIVRE  DESTIIRR.  —  K,  7-11.  [186] 

Yiiz  :  hA  '■  hm-VOi.  :  -Wl  ■  ^•'/il.^nJi.C  •  «I.e. "V/-  :  rHh.e."Vr«»-  •■  hlilh-ttth. 
i:  :  A.inni-  •■  m^.e.-^vj-  .•  ^-/ii.h-njLC  ■•  hr"/  •■  uii-  •■  w-a-  •■  Mx-y.  ••■  ann/.  .• 

■tt  ■'■      Oiimy.'i    :     UiU    :    -J-n/.    :    llA^.    :   hVA    ••    ^r/l S-   :  ArliUrl  :  A^ll.^n./i.C  : 

'    n-/.».  •  nöM-  ••  y.y.'i  ■■  4'.«iv/i.  :  hiuMhUÄi  ••  «»aiia  •■  v^A■  =  hriiH-n  «   m-ii/ 
;j-flh.  ■•  fii'ivvii-f-  ••  ^y.»"  :  hmi.h-ttih.i:  ■  niiö»-AA^-o»-  •  A'JAr  .•  m-tii-  ••  ?. 

ft  •■  hlll.Ä'fl.h.f:  •  uy.iU  :  Ch.ft  :  hm  =  a}H.VV.  -.  mkmti'"nv.  •  <öAS.  :  a»^.-!- 

fll^J?,  :  <wXVh<f.  :  ^-J'l-  ■  n/:  ■  .e."'>.V  :  ?i'>'h  :  .ftO-A"  :  iMfl»!-  ■■  fll'l'O'^  :  AA. 
«^Vlft  :  ÄmA-'^'ß  •  tihr"l  ■•  ^.P<-AA.9"  :: 

On.C  "  at>f;9«aB  :  m-|->i9"<:  0  On.P  s  fliöB,e-?"öD  j  m-f-hr'd.  ■■  X,  ■/•>.5'"<:   ■■  a>aofi_-9"an    -.    "ill,ft|-  :    (^ 

—  nto-M-  :]  oHfii-  !  (>  —  hAii-n  0  /hn-n  :  N.  —  7.  wAh.  0  via>i.i-  =  <^  —  h^is.  ••]  *  =  N  P, 

>>'h.t  :   n  —  mhihJi-  :]  fl>.S  :  N    P,   fl>h^.?  :   Q.   —  S.   ffln»/fl   :   Q  ^  >iA1irJ:   :]  O  O  —   llAh.-J:  :]  K  : 

('«  M  0  Q  —  nvA  :  X  P,  \tvA  ■■  (j  —  nft°i>  :  X  P  Q  —  fiöAi-  :]  n-^M-  •■  INI,  n"it\^-  '  X,  n 
((■  fl)At  !  I',  mnöAt  !  Q.  —  0.  mtimcfl»-  ••  >i"/iL>i-(iri..f:  :  A,lriin-  0  o  M,  /  X,  m  P.  — 
10.  ffl»i>  I  Q  —  Mv-j:  :]  ^-TVi!  :  N  P,  AMV*  =  n  ~  iimr.;!  :  X  P,  atc-j.  •■  Q  —  mc  :] 
1.SC  :  M  N  P  —  >,-vH  :]  >,->ti  :  M  —  ;>,irn- :]  ,ini-(i  :  X,  ;hni-n  :  (C  «•)  :  P.  ~  ll.  «»>,»»  :] 
>,oD  I  Q  —  <D;*.A.fÄ.'r<!.  :  Q  —  ji-n^n  >  P  —  r.h.n  0  c>.rt  :  Q  —  mHi^ii^-iHi  •.  Q  —  tofi^-m 
i.R  .]  fl»je>'BYi¥  1  Q  —  n-t  0  o  X  P  —  .^-i.»  .]  .e^-t>  =  X  I'.  .e-v.>  :  Q  (/  Alit-^yn  >  Q  — 
^rtlA-TK  '  Q  —  Hh.P<.OA.y"  !  <J. 


lu 


Olli  ete  sauves ;  et  Dieu  a  saiive  sa  nation,  et  Dieu  aussi  m'a  sauve  de  tout  ee 
mal;  et  Dieu  a  fait  des  grands  miracles  et  prodiges,  qui  n'ont  pas  etö  faits 

7  ainsi  parmi  les  (autres)  natioiis.  *  Et  ä  cause  de  cela,  il-a  fait  deux  sorts, 

8  Tun  pour  le  peuple  de  Dieu,  et   l'autre  pour  les  autres  nations;  *  et  ces  deux 
sorts  sont  arrives  ä  l'heure  et  au  temps  marque,  au  jour  du  jugement,  de- 

w  vant  Dieu  pour  toutes  les  nations.  *  Et  Dieu  s'est  souvenu  de  son  peuple; 
et  il  a  purifie  son  lieritage.  *  Et  ces  jours  furent  dans  le  mois  de  adär,  le 
quatorzieme  et  le  quinzieme  jour  de  ce  mois,  quand  ils  se  rassemblent  en 
joie  devant  Dieu,  durant  les  generations  des  siecles,  dans  Israel  son  peuple. 
*  Et  la  quatrieme  annee  du  regne  de  Patalomevvos  et  de  Qalewopeträ, 
Abdos  Egziabelier,  qui  se  disait  grand  pretre  et  levite,  et  Patalomäwi,  son 
fds,  ont  regu  le  livre,  dans  lequel  est  le  salut,  ils  ont  dit  que  c'etait  ceci ; 
et  Lasimäkos  Patalomftwi.  qui  (etait)  de  lyarusälem,  l'a  traduit. 


LES  APOCRYPHES  COPTES 


PUBLIES  ET  TRADUITS 


PAR 


Le  D*^  E.  REVILLOUT 


II 


ACTA  PILATI 


l'ATR.    On.  —  T.    IX.    —   F.    i-'. 


Tous  dro/'ls  reserves. 


AVEMISSEMENT 


La  publication  denos  apocryphes  coptes  du  Nouveau  Testament  s'est 
trouvee  assez  longtemps  interronipue.  La  cause  en  est  due  a  la  necessite 
de  se  procurer  un  nouveau  caractere  copte,  plus  en  rapport  avec  les 
besoins  de  La  Patroloqie  Orientale.  M=''  Graffin  a  bien  voulu  se  chare-er 
de  faire  faire  cette  nouvelle  fönte,  dont  il  a  dessine  les  types  sous  notre 
direction,  d'apres  un  manuscrit  de  l'Institut  catliolique  de  Paris '.  Nous 
pouvons  donc  nous  remettre  ä  l'oeuvre. 

Nous  ferons  paraitre  nos  textes  soit  avec  les  accents,  quand  nous 
pourrons  les  verilier  sur  les  originaux  ou  sur  les  photographies,  soit 
Sans  accents,  comme  ceux  du  fascicule  precedent,  dans  le  cas  con- 
traire,  ou  quand,  bien  entendu,  les  originaux  n'en  portent  pas.  Pour 
hater  l'apparition  des  fascicules,  nous  n'attendrons  pas,  pour  donner 
les  pages  qui  sont  dans  notre  main,  l'arrivee  (lautres  pages  que  nous 
comptons  recevoir  et  qui  sont  d'autres  provenances.  On  ne  s'etonnera 
donc  pas  si  certains  docurnents,  parvenus  en  fragments  detaches,  ne 
sont  pas  aussi  complets  qu'ils  pourraient  l'etre.  Les  fascicules  suivants 
permettront,  sous  les  memes  lettres,  de  combler  certaines  lacunes  et  de 
comparer  les  lepons  divergentes.  A  la  fin  de  l'ouvrage,  un  index  general 
viendra,  du  reste,  tout  remettre  en  place  pour  le  savant  el  l'etudiant. 

Generalement  nous  nous  abstenons  en  ce  moment  des  prefaces  ou 
introductions  critiques  un  peu  detaillees.  Tout  cela  se  trouvera  ailleurs, 
c'est-ä-dire  dans  un  ouvrage  special  que  nous  preparons  et  oii  nous  tien- 
drons  compte  des  observations  faites  dejä,  soit  pour  les  admettre,  soit 


1.  Voy.  la  descriplion  de  cc  manuscrit  dans  G.  IIornkii,  The  coptic  i'ersion  of  the 
New  Testament  in  the  northern  dialect,  Oxford,  1898,  p.  xcvi.  et  un  specimen  dans 
II.  IIyvthxat.  Albiini  de  l'dli'ograpliic  copte,   Ildnie.   18SS.  IMaiicIie  I. 


CO  AVKRTISSKMF.M,  [80] 

pour  l(>s  refuter.  Sauf  quelques  exce[)tious  indispensables,  nous  nous 
bornerons  douc  \v\  ä  ilos  indicalions  sur  los  iiiaruiscrits  et  sur  les  publi- 
calions  aiilri'ioures  dos  docuinents,  ([uandily  aura  liou.  Poiir  les  textes 
coptes,  lour  traduction  et  les  renvois  des  marges,  nous  procederons 
conimc  pour  le  fascicule  precedent  dont  le  nuinerotage  sera  continuo 
(Tun  dos  cötos  de  la  pag-o.  Nous  ferons  seulomont  une  innovation  en  ceci 
quo,  toutos  les  fois  quo  la  chose  est  possible  d'apres  los  copies  exis- 
tantes,  nous  indiquerons  non  seulement  les  pages  recto  et  verso,  niais 
les  colonnes  de  chaque  page,  et  meme  les  lignes  de  ces  colonnes,  a 
l'aide  de  traits  perpendiculaires. 

Selon  la  regle  que  nous  avons  suivie  dans  nos  apocryphes  publiös 
en  187(),  nous  suivrons  les  manuscrits  dans  lour  accentuation  et  leur 
ponctuation,  sans  y  rien  changer.  Nous  les  suivrons  meme  pour  l'indica- 
tion  de  la  TrafaypaV/i  grecque  souvent  negligee  par  les  editeurs  du  copto 
qui  no  la  reconnaissaient  pas  pout-etre  parce  qu'elle  se  fait  de  plu- 
sieurs  fagons  differentes  ' . 

E.  Revillout. 

1.  Dans  les  Ada  PilatiXn  Trapayact-^iT,  prend  la  forme  "T"  et,  selon  la  regle  grecque,  eile 

se  met  en  face  soit  de  la  ligne  oi'i  est  la  coupc  quand  celle-ci  est  en  tele,  soit,  dans  le  cas 
contraire,  de  la  ligne  qui  la  suit.  Si  nous  coupons  le  texte  nous  la  pla^ons  donc  toujours 
k  la  place  qu'elle  occupe,  c'est-a-dire  vis-ä-vis  le  mot  devant  lequel  eile  se  trouve  dans 
le  manuscrit,  mais  lorsque  nous  editons  en  scriptio  continua  nous  la  mettons  en  tele  du 
paragraphe. 


Au  moment  oii  ce  fascicule  allait  j)ai-aitre,  une  niort  inopinee  frappait  notre  eher 
maitre,  M.  Revillout,  le  10  janvier  101,!  :  nous  tenons  a  lui  rendre  ici  un  derniei-  et  bien 
sincere  hommage. 

R'.    GnAFFIN. 


PREFACE 

La  publication  des  Acta  Pilati  est  surtout  executee  ici  d'apres  la  copie 
qua  j'en  avais  faite  ä  Turin  eii  1872.  Le  papyrus  etait  encore  chez  M.  Bernar- 
dino  Peyron  qui  l'avait  regii  dans  Theritage  d'Amedee  Peyron.  Ce  savant 
l'avait  Sans  doute  omprunte  lors  de  la  traduction  de  cet  apocryphe  copte  qu'il 
fit  pour  Tiscliendorf  et  que  celui-ci  a  depuis  piiblieje  dans  les  notes  de  la  Ver- 
sion grecque  {Eraiujelia  Apocryp/ia,  p.  210  et  suivantes).  Je  n'eus  pas  de  peinc 
a  montrer  ä  Bernardino  Peyron,  d'apres  la  prefacc  du  dictionnaire  copte 
de  son  oncle,  qu'il  s'agissait  du  «  papyrus  secundus  »  appartenant  au  Musee 
de  Turin.  J'avais  l'intention  de  publier  cet  apocryphe  immediatement  et  j'au- 
rais  ainsi  devance  Tiscliendorf  lui-merae  dont  l'edition  est  de  1876,  c'est-ä- 
dire  de  l'annee  ineme  oü  parut  le  premier  fascicule  de  la  premiere  edition 
de  mes  apocryphes  coptes'.  Des  circonstances  independantes  de  ma  vo- 
lonte retarderent  la  suite  de  cette  edition,  que  je  remplace  aujourd'hui  par 
une  autrc,  et  dans  Fintervalle,  en  1884,  Frangois  Rossi  fit  paraitre,  dans  les 
^Memoires  de  l'Academic  des  scicurcs  dr  Turin  -,  le  texte  copte  dont  Peyron 
avait  donne  ä  Tischendorf  la  traduction.  A  la  Bibliothetpic  Nationale, 
j'avais  copie,  il  y  a  quelques  annees,  deux  autres  fragments  attribuables  au 
meme  document.  J'en  ai  parle,  pp.  14  et  80  du  premier  fascicule  de  mes  Apo- 
cryphes du  Nouveau  Testament,  cn  annonc^^ant  la  publication  actuelle  des 
Acta.  Depuis,  M.  Lacau  les  a  donnes  cn  tete  de  ses  fragments  d'apocryphes 
coptes,  edition  qu'il  a  gracieusement  interrompue  a  cause  de  la  mienue. 

II  est  temps  d'accomplir  ma  promesse. 


1.  Tischendorf  donne  deja  la  traduction  ou  la  collalion  d'une  partie  du  papyrus  dans 
sa  prämiere  edition  qui  est  de  1853  (Leipzig);  cf.  p.  L.\.\ii,  312  et  suiv.  Oii  vienl  de  pu- 
hlier  une  nouvelle  version  syriaque.  Cf.  L  E.  Rah.mani,  Hypoinnemala  Doinini  noslri 
seil  Acta  Pilati,  in  seminario  Scharfensi  in  monte  Libano,  1908.  Deux  recensions  de 
la  Version  armenienne  lvi°  siecle?)  ont  ete  traduites  par  M.  F.  C.  Conybeare  dans 
Stildia  bibl.  et  eccL,  Oxford,  1896,  t.  IV,  p.  59-132.  Phisieurs  chapitres  d'un  ms.  grec  de 
l'Athos  ont  ete  edites  par  Kirsopp  Lake,  Ibid.,  Oxford,  1900,  t.  V,  p.  152-163.  La 
Version  g-eorgienne  a  ete  editee  par  A.  XaxanofT,  EBaiiroiiie  IIIIKü;^IIiMa,  sans  indica- 
tion  de  lieu  ni  de  date  (Moscou?),  folio,  20  pages.  — •  2.  Trascrizione  di  itn  codice  cup/o 
del  Museo  egizio  di  Torino,  dans  les  Memoria  della  reale  Accadeinia  delle  scienze  di 
Torino,  2"  Serie,  l.  XXXV,  p.  163  et  suiv.  Ce  papyrus  est  actucllement  cote  au  musec 
des  Antiquites  de  Turin  Pap.  IL  Vang.  di  Nicodento. 


(32  PREFACE.  [88] 

Mais  avoiit  de  commeiicer  rödition  du  documcnl  cople  de  Turin,  il  m'est 
impossible  de  ne  pas  dire  quelques  mots  de  la  version  des  Acta  qu'il  rcaferme. 

Dcpuis  la  publicalion  de  Tischendorf,  ou  ne  pout  iguorer  que  Ic  documcat 
de  Turin  est,  avec  un  })alimpsestc  ties  fragnicnlairc  de  N^ieuiio,  la  base  fonda- 
montale  sur  laqnclle  s'est  appiiveo  la  criti(]ue  pour  etablir  (juc  ce  qu'on  est 
couvcuu  dappi'Icr  ll'^vannilc  de  Nicodeme  comprend  deux  documents  dis- 
iincts  :  1"  les  Acta  Pilali  citcs  par  S.  Justin  au  deuxieme  siede  et  par  Ter- 
tullien  au  troisieme,  etc.;  2"  iin  autre  livre  surajoute  que  Tischendorf  appelle 
seconde  partie  de  Tcvangile  de  Nicodeme  ou  descente  du  Christ  aux  enf'ers. 
La  prcmiere  ]>artie,  la  plus  antique,  s'arretait  ä  la  fin  du  chapitre  xvi  des  edi- 
tions  grecques  et  latines. 

Une  autre  question  se  pose  maintenant.  La  premiere  partie  est-elle  aussi 
toute  de  l'aulcur  primitif?  Oui,  si  Ton  se  refere  itn  ppii  ra/jidenifiit  k  rapolo- 
getiquc  de  TcrtuUien  qui  semble  poursuivre  son  analyse  tres  sonunaire  du 
livre  a  pcu  pirs  jusqu'a  la  ün,  avec  renvois  tres  formeis.  Non,  si  Ton  eom- 
pare  '  Tesprit,  le  style  et  la  composition  des  Acta,  taut  qu'ils  restent  tels, 
c'est-ä-dire  jusqu'au  temoignage  relatif  ä  la  resurrection  du  Christ,  avec  ceux 
du  roman  oriental  qui  a  ete  surajoute  dans  les  deux  derniers  chapitres. 

Dans  le  nouveau  texte  grec  du  dernier  qui  a  ete  edite  par  Tischendorf 
comme  dans  le  texte  copte  de  Turin,  assez  parallele  et  en  cela  different  en 
certaines  parties  des  textes  latins,  on  sent  d'ailleurs  tres  nettement  une  in- 
fluence  gnostique. 

Je  citerai  cette  phrase  du  copte  :  »  Les  pretres  et  les  levites  se  dirent 
mutuellement  :  «  Jusqu'a  Soum  et  celui  qu'on  nomnie  Jobel,  son  noni  durera; 
«  si  cela  (ce  qui  a  ete  raconte)  est,  vous  saurez  que  son  nom  durera  jusqu'a 
"  jamais  et  qu'il  iaissera  pour  lui  uu  j)euph'  nouveau  n.  cf.  iiifra,  p.  12."). 

Les  noms  de  Sun  et  de  Jobel  n'apparliennent  pas  ä  une  tradition  biblique, 
mais  ä  l'ensemble  de  ces  noms  et  phrases  bizarres  adoptes  par  les  gnostiques. 
ün  ne  tniuve  rien  d'analogue  dans  le  reste  du  Livre,  —  du  nioins  dans  la 

1.  C'esl  ce  qu'a  tres  bien  nolü  Ti.scliendorf,  /oc.  cit.,  p.  i.xii  :  «  Is  (Terlullianus, 
Apolog.  21)  scribit  lesum  ex  invidia  niagistrorum  ludaeorum  Pilalo  traditum,  ab  hoc 
violentia  suffrygiorum  victo  cruci  esse  dedilum;  de  cruce  pendentcm  spiritum  cum 
Ycrbo  sponte  emisisse,  praevento  carnilicis  olficio;  eodem  momento  mediam  diem  sohs 
dehquio  subduclam ;  sepidcro,  ne,  quia  se  i-esurrecturum  praedixisset,  amoHrentur 
discipuü  cadaver,  cuslodiam  militarem  addilam,  sed  die  tertia  concussa  repente  terra  et 
mole  revoluta  quae  obstruxerat  sepulcrum  pavore  disjectam;  in  sepidcro  nihil  repertum 
praeter  exuvias;  a  primoribus  corpus  surreptum  a  discipuhs  falso  jaclitatum ;  ipsum  vero 
lesum  cum  discipulis  apud  Galilacam  ludaeae  regioncm  ad  quadraginta  dies  egissc,  do- 
centcni  eos  (juae  docerenl;  dcliinc  ordinalis  eis  ad  olVicium  praedicandi  per  orbem,  cir- 
cumfusa  nube  in  coelum  esse  ereplum.  Quibus  expositis  ila  pergil  :  Ea  omnia  super 
Christo  Pilatus,  et  ipsc  jam  pro  siia  conscientia  Christianiis,  Caesari  tii/ic  Tiberio 
nufitiafil.  » 


[89]  PREFACE.  03 

versiuii,  mallieurousement  tres  rctouchöe,  de  Turin;  —  mais  seulemcnt  dans 
le  recit,  peut-etre  grossi  apres  coup,  du  clia[iitre  de  la  pas?;i(iu  qui  nous  a  cte 
transmis  par  un  manuscrit  de  la  F)ibliotheque  Nationale  '.  J'avais  cru  devuir 
rapprocher  d'abord  ce  fragnaent  de  l'övangile  de  S.  Haillielemi,  t<iul  en 
voyant  nettement  son  origine  dans  les  Acta,  mais  le  probleme  se  complique 
])ar  la  comparaison  indiquee  plus  haut  qui  fait  sup[)oscr  une  edition  gnustique 
superposee  ä  l'anciennc. 

Ce  qui  parait  bien  certain,  e'est  que  la  seconde  partie  de  l'evangile  de 
Nicodeme,  dont  la  redaction  est  certainement  bien  posterieure  encore  ä  celle 
des  deux  derniers  chapitres  de  la  premiere,  appartient  pleinement  par  la  serie 
des  idees  au  möme  courant  que  Tevangile  de  S.  Barthelemi,  cite  pour  la  pre- 
miere fois  par  S.  Jerome,  c'est-ä-dire  posterieurement  au  papyrus  de  Turin, 
et  dont  nous  avons  public  une  portion. 

Pour  en  revenir  ä  nos  deux  derniers  chapitres  des  Acta,  leur  redaction 
copte  merite  une  etude  attentive.  Elle  differe  entierement,  corame  tendance, 
de  la  Version  latine  publice  par  Tischendorf.  Celle-ci  convertit  tous  les  Juifs 
ä  la  fin.  Dans  le    copte,  au   contraire,  apres   l'instruction   faite  par   Anne, 
Caiphe,  les  pretres-,  etc.,  on  constate  en  secret  la  verite  de  la  resurrection 
du  Christ,  mais  on  resout  de  cacher  la  chose,  autant  que  possible,  au  peuple. 
()n  renouvelle  la  malediction  contre  celui  qui  a  etc  suspendu  au  I)ois,  en 
s'appuyant  aussi  sur  ce  passage  :  «  les  dieux  qui  n'oni  pas  cree  le  cid  et  la 
terre  mourront  ».  Pour  eviter  la  formation  prevue  d'un  peuple  nouveau,  sui- 
vant  Jesus,  on  anathematise  celui  qui  adore  une  creature  de  preference  au 
Crealeur.  Le  peuple  dit  «  Amen  «,  en  proclamant  que  Dieu  ne  peut  se  dtitour- 
ner  de  son  peuple  d'lsrael  et  qu'il  faut  en  rester  ä  ce  qu'a  dit  Moise. 
Le  texte  grec  de  Tischendorf  est  ä  peu  pres  dans  le  meme  sens\ 
Nous  revieiidrons,  d'ailleurs,  avec  plus  de  details  sur  toutes  ces  questions 
dans   une  etude   critique   speciale  sur  les  Acta  Pilati.  Nous    en  avons  dit 
assez  pour  le  nioment  et  nous  nous  bornerons  ä  ajoutcr  en  finissant  que,  dans 
cette  publication.  nous  donnerons  d'aiiord  separement,  pp.  65-127,  le  papy- 
rus de  Turin,  puis,  pp.  127-132,  les  fragments  de  la  Bibliotheque  Nationale 
qui  soulevent  d'ailleurs,  nous  Favons  dit,  un  point  de  vue  critique  special. 
Au  papyrus  de  Turin  nous  donnerons  la  lettre  C'.  Au  manuscrit  129/17, 
l'ul.  .-)0.  la  ietlre  C  -.  Au  manuscrit  129/lH,  iol.  140,  la  lettre  C  \ 

1.  Le  luüt  coTii  sy  retrouve,  prononce  par  le  Christ  sur  la  croix,  et  ioi&ht»  est. 
par  fausse  lecture,  transl'onne  en  ca&h?\  infra,  p.  131.  —  2.  Mahomet  a  recueilli  ceUo 
Iradition  et  fait  prosque  des  saints  de  ces  meurtriers  du  Christ.  — .3.  Le  roman  conlenu 
dans  les  deux  derniers  chapitres  et  relatif  au.x  politcsses  que  so  lirent  Anne,  Caiphe, 
Nicodeme,  Joseph  d"Arimatliie,  etc.,  et  aux  nomlireux  hanquets  des  deux  partis,  amene, 
du  reste,  tout  naturellement  ä  cette  conclusion  bien  juive  (pidut  repoussce  les  auteurs 
de  la  Version  hilinc,  etc. 


^rt'  itr^A^H   tionr'AA&k'  aituj  aV-^   ü'ttaotoV  Efo<-j   ^ 

t^oTAA^'    aV|^^ti'    KUJit    ficA     rt^T'y\our\HUA'    tiiat' 
y\?%ACCt  uuoot'  ^rt  UEOirott|J9  t'iuuAT*  tvjtrt''X:oE?c  <c 

I .  Nous  indiquons  la  fin  des  lignes  parle  signe  I  .  —  2.  not^  est  ccrit  comine  n6i^ 
])ar  suite  d'un  trail  oblique  qui  surplombe  la  lettre  o.  —  'i.  Pour  conrn  n. — -4.  Lc 
papyrus  porle  avec  un   seul  e  :   n5cneTEfO»-j. 


*  (;i,  fnl.  1 

r". 

.(.1.  1. 


C,  lul.  1 

I'". 

lul.    -J. 


*    LES  MYSTERES  DES  ACTA  D[U  SAUVEUR].  müJoI.  i 

I"'. 

,       .  'Ol.     I. 

LES    ACTA    DU    SAUVEUR    QUI     ONT     ETE     FAITS    SOUS    PONCE-PILATE    LE     PRAESES. 

Preface  d'Aeneas'.  — ■  Moi,  Aeneas,  le  garde  du  corps  {protector),  yetais 
hebreu  d'abord  et  parmi  ceux  qui  connaissaient  la  loi.  La  grdce  du  Sauveur 
nie  saisit  ainsi  quo  son  don  abondant.  Je  couuus  le  Christ  Jesus  dans  l'Ecri- 
ture  sainle  et  je  pris  moa  elan  vers  lui  pour  *croire  en  lui  afin  de  devenir  ♦  c.  lui.  i 
digne  du  saint  bapteme.  J'ai  tout  d'abord  cherche  los  Acta  qui  ont  ete  faits 
dans  ces  temps-la  sur  Notre-Seigncur  Jesus-Christ,  (Acta)  que  les  Juifs  oiil 

1.  rS'Ous  ajoutons  des  titres,  dans  la  traduclion,  pour  guider  le  lecleiu-. 


r" 
col. 


60  ACTA  I'ILATI.  [92] 


» (.1,  II  1  ^^  AsßiO^soV  ^u'  ^tfic^AV  ri^t?s|?^H| 'Simon'  ^n  lurrit^o 


(-Ol.  1.         -^-^i__  I 


ISA'   un'   nut^'Y^    «onrA^iETn^rtsAHod    un      nut^vY^nt' 
finEK^nsort'  onrort'  (je  ritu'  eivia^juuj'  ^u'  y\Es*2S:'jjiujiuE'  Aioua 

rtCETVO'onO'T  Ey:E5S:Uj|uauE   ^|  Y\A'[f  AKA?sEt  VI  |^Elfi  '  ^?\H?\' 

"c  ,  fni.  1  [t  |'2S:uiV'  AvioK   A"msAC   fintVE?%A;X?c^oc'^'   fiiE  wrto'nE' ■  ^ 
coi.  2.    Q^^^    viuluaV'    n'^K'JJ    rtAV    e'E^o?%    ftnArtoPiE'   fiiAVAAnn 

E^Ot^'   '^^HTIH     VITIE^'VIAOJJ^OX    UU'    TlEnPHV  ^V^\><^'     J^A    ErtE^ 
^AUHVI*  ^' 

*^  ^r\     1UE^>\fS1E'     fifOUYTE      filE'^E?^SOC     KA\CA^'     Yl^fO 

flTIE^^Uj'UAVOC    AX'-u'  ^H^UJ-i^HC  H^^o'   n^ErA?sV?%AVA''  ^Vl 

1A^;XH     ^"'^^''^^ö''^^'^^''^^        V1^0U'y\E'       E^E      COX'XLO'r'lH 

*''r/"""^t     ÜTiA^'u^onH    n^nr'rvAnsA    ft^^AV^oc     uvi   ^^ono 


col.  1. 


1.  Lire  asiok  ou  Anr.  —  2.  La  2"  pers.  du  pluriel  suit  ici  la  3'  el  le  collertif  «  qui- 
conque  lira  ».  —  3.  Peut-etre  poiir  vin5E?\...  —  4.  Le  signe  ■ —  remplace  au  bout  des 
lignes,  et  au  bout  des  lig-nes  seulement,  la  letlre  n.  Dans  uii  tcxle  conlinu  typogra- 
phique,  il  laut  lui   subslituer  la  lettre.  C'est  ce  que  nous  avons   l'ail  partout. 


publies  sous  Poncc-Pilate  et  qucj'ai  tiouves  dans  des  eciits  qu'ils  ont  laisscs 
eu  hebreu  par  la  volonte  de  leur  Seigueur  Jesus-Clirist.  Moi  donc  je  les  ai 

•  c,  ini.  1  traduits  dans  la  langue  *  des  Grecs  sous  le  regne  de  iios  Seigneurs  Thco- 
' Ol.  1.     dose,  Tan  17  de  soii  consulat,  et  l'aii   5  de  Valentinien,  en  la  9''  indiction. 

Que  quiconque  lira  ce  livre  et  le  transcrira  sur  un  autre  livre  prie  pour  moi, 

♦  (;i.  iiii.  I  moi  Aeneas  le  tout  petit,    afni   que    Dien*  nie  fasse  misericorde  pour  nies 
col.  2.    peches  que  j'ai  commis  euvers  kii.  La  paix  soit  ä  ceux  qui  liront  ces  choses 

et  ä  leur  maison  tout  entiere  ä  jainais.  Amen. 

D.\TE    UE   L.\  Passion.  —  Dans   la  neuvieme  annee  '  de   Tibere  {Tebclios) 
Cesar,  Tempereur  des  Romains,  et  tandis  qu'Herode  etait  roi  de  Galilee,  au 

*  CK  loi.  2  commencement  de  sa  dix-)ieuvieme  annee,  le  25  de  Paremhot  -  *  du  Consulat 


r". 
col.   I. 


1.  Las  mss.  grecs  portent  15'^  ou  18".  Quelques  mss.  la'ins  portent  19".  —  2.  Grec  et 
laiin  :  «  8  avant  les  calendes  d'avril,  qui  est  Ic  25  mars  ». 


93i  DATIi  DK  LA  I'ASSIÜX.  67 


«junt'  ^H^oV  TIvi'ncA  rttc^oc.  un'  rttmAnr^ua'rtt'  ütieti 
ntVKO'i^HUOC    dt  yiA^';x^"    fiftVonr'K'AV  ^^cJ^'^^"^ 


T 


t^t    viaV   Vit'   rttnr^An*   ArtviAc''  urt  ka\V^ac'  urt'  conru 

uvc  Anruji'  2^<Ju^Atvu   urt'   rAUA^^m^s'   urt'  Voiot^ac    uvt 

?%\&i»c'    yxn   nE^^A?%vu'  uvt   a?\e?.a«':^^oc''   un    ^vt^voc 
Anoua'  wKECtTit'  fifi'Vonr'z^AV  tiaV  ^h'^oV  Anots  j^a'  ylV"^,A 

^oc    tnrKAivjro^tV    iiTitvi'2S:otic'  vc  T\t;x^  tnr''2S^<-i^  üuoc' 

•XLt'   ^vicoo-rvV     nvd  ts^e  tvjj^m^e  tve'  m«-ucH^^''  ti^au^e' 

e'a     UA^VA'      •25:110?^    Anrm    «L^'iS.'xi     ü'uoc    E^Of-j'    "i^E     AVir 

1.  Toul  le  conlenu  de  ces  deiix  nApArpA^^Ai  est  une  sorte  de  parenlhese  entrc  la 
data  et  le  recit  des  evenements.  —  2.  C'est  ici  qu'on  fait  commencer  d'ordinaire  le 
eliapitre  premier  dans  les  versions  greccpics  et  latines.  —  3.  11  faudrait  :  EcjpnExutt'rE 
«  en  en  g'ardant  Ic  Souvenir  »,  mols  se  rapportant  a  ISicodeme  eomnie  daiis  les  versions 
grecques  et  latines. 


r". 
rnl.    -2. 


C.  lul. 

V". 

.■i.l.    1. 


de  lUiphus  {Rauphi)s)  et  tle  Rubellion,  Fan  IV^  de  la  202"  des  (pei'iodes)  ([ii'on 
nomme  olympiades,  sous  Joseph  qui  est  aussi  Caiplie,  le  graiid  pretre  des 
•liiifs,  toutes  les  choses  qui  se  passereiit  apres  la  crucilixiou  et  celles  qiii 
arrivLTcnt  ä  Notre-Seigiieur  Jesus-Clirist, 

I.  —  Nicodeme  '  le  priiice  des  Juifs  les  reeliercha,  les  clioses  que  le  graiid 
pr(Hre  et  le  restc  des  Juifs  firent  coiitre  le  Sauveur.  Nicodeme  les  ecrivit 
toutes,  telles  (ju'oii  en  gardait  le  souvenir,  dans  des  ecrits  hebraiques. 

Acci  s.vTio.N  Di:  Jksi  s  UEVANT  PiL\Ti:.  —  Gsux  dout  voici  les  uoius  :  Aunc, 
Caiphe,  Sunirnis,  Dotliaini,  Gamaliel,  Judas,  Levi  (Libis),  Nephtalim,  Alexan- 
dre et  Jaire  (Hierios),  et  le  reste  des  Juifs,  *ceux-ci  tous  allerent  vers  Pilate  *  ^■''  '"'■  - 

V". 

accusant  Notre-Seigneur  Jesus-Christ,   disaiit   :  «  Nous  couuaissons  Jesus,     (.oi.  i. 


(;i.  ini. :; 

r". 
i-ol.   2. 


V*. 

col.  2. 


<^«  ACTA  l'II,AII.  [9.',| 

CA^ßiAion     ü'nrtouoc     virttritmie'.    tcjjOTtjii'    fe^    mv\ 
tnu^vjA^ft''    ^    vtCÄ^ieiA^ou'    E?^AAV    fi^o<^'    -i^t    Tc 

'^Ttf2S;E  rvt'?sAnoc   riAir  'X:t'  a^j  nt'  ntc^'TipAEtc  t^oo-r' 

nft-ZvA^uVuJnVorf    EC^E^^E    r\\\A:<    A-VJU     e^e'     ftKA    n^U    ^V 

Y\oi3.ccE  rtA«^-'  nE'X:E  nV^^Aioc '  vtAT  -^SE  ü[tve'  o-r  |ttvia 
[fi3.K3.Jij 3. ^^ort'   [rtE-x:    o]T'K3.Vu'Ju'[rnon]    EßiO?^''   [a-^t^j.]' 

TTE'ÄE  nVonr-Zb.j.V  ÜTiE^T^Anoc'  [«iS^El  euaEso-t  ü'rvEKrtod 


♦  C,  IVil.  3 
fOl.    1. 


♦  r.i,  füi.  3 

coI.  u> 


nrC»^TU   EfO<^   •i^HUOCSA 


fils  de  Joseph,  le  charpentier,  qiie  Marie  a  eiifante,  et  il  dit  sur  lui-memc  : 
Je  suis  Fils  de  Dieu  et  je  suis  roi.  De  plus  il  souille  les  sabbats  de  la  loi  de 
*ci,  i(ii.  2  iios  Peres  et  il  veut  detruire  notre  loi*.  » 
col.  2.  I-'fs  Juifs  kii  dirent  (eiicore)  :  «  Notre  loi  ordonnc  de  ne  guerir  personne  Ic 

jour  du  sabbat.  Or  lui,  Jesus,  les  boiteux,  les  lepreux,  quiconque  est  malade 
et  est  demoniaque  et  les  sourds  et  les  muets,  il  les  guerit  pendant  le  sabbat' 
par  Beelzebub  {Brclzeboiil)  le  prince  des  demons.  » 
'  c,  loi.  3        Pilate  leur  dit  :  «  Mais  quelles  sont  donc  *  ses  oeuvres  mauvaises":'  » 
col.  1.  Les  Juifs  direnl  :  a  G'est  par  Beelzebub,  le  prince  des  demons,  qu'il  fait 

cela",  et  toutes  choses  lui  sont  soumises.  « 

Pilate  leur  dit  :  «  Jamals  un  esprit  impur  acjette  dehors  un  demon  niais 
on  chasse  le  demon  au  nom  de  Dieu.  » 
•  c.  loi.  3        Les  Juifs  dirent  ä  Pilate  :  «  Nous  prions  *  ta  Grandeur  de  le  faire  com- 
,.0,   .^      paraitre  a  ton  tribunal  pour  que  tu  l'ecoutes  publiqucment.  » 

1.  Cf.  Malth..  XII.  10.  —  2.  Matth..  xu.  24. 


:>l.   1. 


('.1,  fol. 
V". 

col.  i. 


[051  '■  —  ('onvocation  de  .iksus.  09 

y\e' 

T  T1E^?%A10C   (3E    A<^'uOnnE'    ETKOnr^'c^J^U    T\E*2S:J<Cj'    V\3<^ 

T  A  TiKonr^CJun  :h.E'  eV  e&iO?s'  Anrua  ftiE^tt^conr  u^c  At^' **.  .f,.i  t 
OTUJujT   viA<^'  Anr<ju  A<^^<  ürtE'^<;^Ay:A2sT0U  "'  [  A]«^r\o^jii 

E&kO?s"'    ^T^Äl    rtEt-^dt'i^-'    Af^OTA^t^   ETIKA^'   ^A    VIO^T^HIE  ^' 
n\C  TIE'iSlAtJJ  rtA«^'  "XlE  n^S^OE^C  JJLOO'^e'   ^T-ZLU  TIEV'ua'   A'T'J^ 

vtrEV  E^oiru    TSiE  rt^WrEuuan'   uo^tie'  e^ok'  riiE^E   «'Vo 

T'KAV    ÖE     rtA'T    ErtETATA    TIKOT^'c^rt'     AA<^'     aVajJJKAK 
E&iO'^'    e' *  r\ET?%A10C'     ET''2S^ua     ÜUOC     "äe'     ET&vE     Ono     ÜYVEK' 
1^E<^e{     E^O'm'      ^«     OT^v^EKOn'     A?\2\A     AKIAEVO^'    ^iH« 

1.    Le   papyrus    porte    :    OTcdA^T.   —    2.     (fiax£o)viou,  (paxEwXi'ou,    cpaxioXiou,   to    irj^    xsifaXTii; 

;iopr|U.a,  voir  Suidas  ä  »axeXXoi;  etc.  La  Version  latine  de  Thilo  porte  fasciale  (sie)  invo- 
liUoriiirn  i'ce  que  Thilo  propose  de  corriger  en  faciale  ou  en  fasciolian  tire  de  fascia 
«  bände  "1.  II  s'ag-it  peut-etre  d'une  sorte  de  turban  oriental  que  Ton  deroulait  pour 
l'etendre.  Notons  que  trois  manuscrils  lalins  consultes  par  Tisohendori'  donnent  sim- 
plenient  faciale.  —  3.  Pour   noTEpHne.  —  4.  Lire  akhae^o«^. 


Pilate   leur  dit  :  «  Dites-moi  commeut? —  II  iiest  pas  coriveaable  u  un 
[imeses  de  coiivoquer  en  justice  un  roi.   » 

Ils  lui  diieat  :  a  Nous  ne  disons  pas  que  c'est  un  roi.  » 

CONVOCATION     DE    JeSUS.    InCIDENT    DU    CuRSOH    ET    DES    AlGLES. 

Pilate  donc  appela  un  rinsnr.  II  lui  dit  :  «  Amene-raoi  ä  l'interieur  Jesus 
pacifiquemeul.  » 

'  '  Le  Cursor  sortit  et  lorstju'il   eut  reconau  Jesus,  il  l'adora.  II  öta  son  *  c.  foi..! 
vetement  de  tete  (cpa/.soXiov) ,  l'etendit  sur  ses  mains,  le  pla^a  t\  terre  sous  les     col.  i. 
pieds  de  Jesus  et  lui  dit  :  «  Seigneur,  marclie  sur  ce  lieu  et  eutre,  car  le 
pracxcs  t'appelle.  »  Lorsque  les  Juifs  virent  donc  ce  qu'avait  fait  ce  nirsor,  ils 
pousserenl  de  grands  cris  *  vers  Pilate  en  disant  :  «  Pourquoi  nc  l'as-lu  pas  *  c,  foi.  ;i 
l'ait  ciilr(M'  par  riiitorniediairc  d'un  prarca.  mais  au  conti'aire  Tas-Iu  honore     ,oi.  2. 

1.  Le  syriacpie  i'st  trouqui^  au  lonmicncemeiil  et  deliute  ici. 


*  C  r 


70  ACTA  i'II.ATl.  [%] 

i"i   '  •X;uac^\      A'nt^^A^OC     dt      UOnnt     tTIKO'r^'cuji^      T\E'X;At^ 
rtAf-j''   T^E    ET^E    Onr   AVlEtfE-    ^mAV*' 

*^  HE'ÄE      nKonr^c<JJ^'     "^^e      ütie'^oo't    viiAv:''2SOü'n 

E^S?^HU'    |E]A^EEAn'["i^^OC|     AsVlA-T     e'|  ^O^     Ef^|^UOOC    ^V 

[äti]    oT^^ortoc'   |e^e]    fiujH^E    nn'^E^^Aioc''    aj^^jkaIk 

E&lOW       EIT'aUA^^E       ft^En'K?%A^OC      ^rt'       HE'rd^'Ä'      E'T'Y 

M.'.ioi  .  Eoonr    vtA«^    ^eyi'kooxe'   EnrTiuji'^u^  ftriET^otiE'  ^a  nEM 

rol   -      O'TOE^HHe'     E'T'XlUJ     ÜUOd     'X:E     «A^ULVl'    TTET  ^H    V^t^''ÄOCE' 

t^cuAUAAn'  n6\  rvE^riHnr  ^u  h^ata'  ün'2S:0Esc' 

Y\KOir^'cu^^'    "JS^E     «^H^e'     ftn^Eßi^A^OC     E'r'ujlUi     E&vO?\    ^IV 
MACTtE    Y1^EßifA^'K»JJn    VIA^    ^'^t'    fllOK    AVLeVuE    ETIEHOT 

•suj-'  üuot^  ^n  iacyie'  nvioioESEVim' 

J .  OT  na  jamais  rxiste  dans  lo  papyrus  apres  V;  il  y  a  au  bout  de  la  ligne  um  blanc.     . 


d'uii  Cursor?  Gar  lorsque  le  cursur  I'a  vu,  [il  l'a  adorej  :  il  a  enleve  son  vete- 
ment  de  tete,  il  l'a  saisi  dans  ses  maiiis,  il  l'a  etendu,  il  l'a  depose  sur  la 
terre.  11  liii  a  dit  (ä  Jesus)  :  Marche  dessus.    » 

*  C,  foi.  4        *  Pilate  donc  appela  le  nirsor.  II  liii  dit  :  «  Pourquoi  as-tu  agi  aiusi?  » 
coi.  I.  Le  Cursor  dit  :  «  Le  juur  oü  tu  m'as  envoye  ä  Jerusalem  pres  d'Alexandre, 

je  Tai  vu  assis   sur  un  tröue'.  Les  fds  des   Ilebreux  criaient  et,  tenaiit  des 
rameaux   dans  leurs  mains,    lui  reudaient  gloire.  D'autrcs  etendaient  leurs 

*  ci,  ini.  'i  vetements  *  sous   ses   pieds,  disant    :    Sauve-nous ,  6  toi  qui    es    dans  les 
coi.  2.     hauteurs !  beni  soit  celui  qui  vient  au  nom  du  Seigneur-.  » 

Les  Juifs  regarderent  et  crierent  contre  le    cursar  :   «  Les  enfants  des 
Hebreux  parlaient  eu  langue  hebraique.  Comment  as-tu   su,  toi,   ee  qu'ils 


disaient  dans  la  langue  des  Grecs?  » 

1.  Clrec  et  laliii  :  <■  sur  uu  une  >■,  cf.  Matth.,  xxi,  7.  —  '?..  .Mattii.,  xxi.  9. 


[071  >•  —  INCIDENT  DU  CURSOR.  "  71 

T  nfisiE   r\tV?\Aioc  ^lAnr  ^st'  a^  he  ^e   e^o^aj^kak 
E&iO?%''  f^^E&k^A^c^EV' 

TIET^At^    rtA«^    "Xe'    EIO'X'JU     ÜUOC'    •2S:E    ujcAVIVIA''    Y1E'X;E 

T1E^?^A^oc'  viAnr  ^SE  oiT    fve'    Ti&v'ju^^'    uCü'cAnnA    r\E'X:A'r' 

*V1AC^   •ä:E  uli'CAUVIA'  V\E  TIA^'un,  MMol.'. 


V". 


TnE'ÄE   r\Es'?\Anoc    yiat    "x^e'    eij^äe    uTJu'^r^    ^E^^o    '''  " 

ü'um^E  ^A   u'^l^ujnoonrE   ft'rtEirt^[  uuo  |   viaV   fii|  a'tä  I' 

oonr  onr  ti|  e  Tirtoj'&iE'  vtiAJ  |  fskoip^cuji^  [Aj'Af-j'  nioo'r 
AnnKA^uJo['Trj 

Anruj  ^vi'  Trnoc  rnu  eie^viak'  An[^j''viE  nsc  e^ot«'      m:',  rui .-. 
T  Anrua    rt^E^Ef^E?  E&kO?^'   nds'  tikot^cjj^''  a^^e^^e    ort   ' 'i  ' 

KA'tA    ^E    vilE    ^O'ir'E^nE'    AnruJ   T^e'^S^A«^    Visc   "äe'  TtA^XlOEiC 

AuoV  E^onort'  Tv^WrEU'Juvt  uot'he'  e^ok'  aiouji  h'^e^e 
^c  Ei  E^onrrt'  vietv^o^ouh'  fivicsrviovt'  ato^^koit  e&iO?\' 
UATAAir  Anronr'uaLyn    n^c. 

Lc  Cursor  lour  dit  :  «  J'ai  intciTOge  m\   des  Juifs  ä  savoir  :   (^)u'est-ce  *  c,  loi.  t 
(jiie  ilisent  ceux-ci  daus  cette  langue  en  hebreu?  Et  celui-lä  me  l'expliqua.  »       coi.  i. 

Pilate  leur  dit  :  «  Oue  criaient-ils  en  hebreu?  » 

11s  lui  repnudiront  :  <(  11s  disaicnt  Osanna.  » 

Pilalc    leur  dit   :   «   Oucl    est   rexplicatiou   d'Osanna?  » 
lls  lui  dircnt   :  v    Üsaniia,   e'est    :   sauve-nous.   »  *(:',iol. 'i 

l'ilate  leur  dit  :    «  Si  vous-meuics   vous  temoignez   pour  les  niols    des     cui.  2. 
ölranoers  qu'ils  ont  dits,  cjuel  est  ie  peche  qu'a  commis  le  citrsur?  « 

Eux,  ils  se  tureul. 

Ee  Praeses  dit  au  nirsnr  :  «  Sors,  el  ile  la  maniere  quo  tu  voudras  *  amene  ♦  ci.  fol, :. 


i"'. 


.It'sus  ;'i  I'interieur.  »  ^„l    , 

l'^t  lorsque  le  Cursor  fut  sorti,  il  fit  encorc  comme  au  commencemenl, 
et  il  dit  ä  Jesus  :  «  Mun  Scigneur,  viens  a  I'interieur;  le  Praeses  l'appelle.  » 
Et  lorsque  Jesus  entra,  les  faces  anterieures  des  siyita  s'inclinerent  d'elles- 
niemes  et  adorerent  Jesus. 


7-2  ACTA  PII.ATI.  [98] 

*C^  ful  5  j^'^OXUaVy-l  «sc  A?\?sA'    E1E1VtA;^'KJ^K   E^oW  E"[lt1  |T1KA1H 

Tt\e2S:e  fiV'o'r'^AV  üt\es?sa''ioc  "äe  nvtco'onrn  [o]n  äe 

[cHij  j±)Artionr'[onrujiju^T  fi^c. 

T  a'  Tv^HrEUuJVi''  TvE  uotie'  Eri'c^rrto^o^oc   tie''2SA<^ 
*  c.  M  ,  riAT    'X:e    e'he    "iaV   IE   ^E    vi'"iAiEnTiAAC.'  *    yiE2S:A'r    ü 

V". 

col   -      T\E^'?^A10C   •2S:E 

T  Auou'  AV\ou  ^Erif  »jjue'  ft^Eri^vHn'  '^noui  euo  fi^EU 

1.  Le  papynis  porte   [}y'A[n]noTi"}i)n. 


♦  ci,  foj.  5        Lorsque  les  Juifs  virent  la  maniere  dont  les  *  sif/na  avaient  agi  et  com- 
cJi«.     ment  leurs  faces  anterieures  '  avaient  adore  Jesus,  ils   pousserent   des  cris 

au  sujet  des  hommes  qui  les  tenaient  en  disant  qu'ils  les  avaient  inclines. 

Le  Praeses  dit  :  «  Vous  n'admirez  pas  la  maniere  dont  les  faces  anterieures 

des  signa  se  sont  inclinees  d'elles-memes  et  ont  adore  Jesus  et  vous  poussez 

*  (;i,  lui.  :.  des  cris  en  accusant  *  les  porteurs  en  disant  que  ce  sont  eux  qui  les  ont 
inclinees  jusqu'ä  les  faire  adorer  Jesus.  » 

Les  Juifs  dirent  ä  Pilate  :  «  Nous  savons  de  quelle  maniere  les  signo- 
phores  ont  incline  les  siyna  jusqu'ä  leur  faire  adorer  Jesus.  » 

Le  Praeses  appela  les  signophores;  il  leur  dit  :  «  C'est  lä  la  maniere  dont 
c,  lui. :.  vous  avez  agi?  »  *   Ils  dirent  ä  Pilate  : 

«  Nous,  nous  sommes  des  Gentils  illrllciies)  el  les  serviteurs  destemples. 


V". 

col.  1. 


V 
col.  2. 


1.  A'i  TipoToaoei.  Les  dictionnaires  traduisentce  mot  par  les  bustes,  ou  les  hures,  ou  les 
mufles  isuivant  ce  que  rcprt'sentaient  les  sigiia  qui  etaient  les  enseignes  des  centuries). 


[99]  1.  —  IXCIDRNT  DF.S  AIGT.KS    SIC.XA).  73 


t^ A    rtfi'ctrvton'    a'y^'j^j»'    KtcooT    ÜTiKt'  *  ono a    vificsruow' '  ^ '  j*^'  '■ 

T  T\t'X:t      Tlt??%AnOC'      UT^KOT^C»JJ^''     "Xlt     "Ä^    ftSC    tßiOTs'' 

jüLVAvic«Juc'    rtr'emt    üuocjj    t'^onovt   viot    t^t'^vtAK    aitua 
csr^iüu    t^e'-äa«^    rtA'T     2S:e'    ^a    T\oir'2S;AV    ütiVa^ca^ 

1.  E«A   pOUr    EV^HA. 


C  fol.d 
r". 


Comment  raclorerions-nous!   En   effet,   tundis  que  nous  teiiions  les    s////;«, 
lours  faces  uiitcrieurcs  se  sont  d'elles-memes  penchees  pour  l'adorer.  » 

Pilate  dit  aux  chefs  de  la  synagogue  et  aux  anciens  du  peuple  :  «  Vous, 
choisissez-vous'  des  horames  sortis  du  peuple,  forts  et  robustes  :  qu'üs  sai- 
sissent  les  si<jna  afiu  que  nous  voyions  si  les  i'aces  anterieures  s'inclineront     ,„]   i. 
d'elles-memes  afin  de  radorer.    » 

Les  anciens  des  Juil's  prireut  douze  hommes   robustes.  Ils  firont  que  six 

saisirent  uu  des  H'uina  et  six  '  aussi  Tautre  des  slijna  devanl  le  tribunal    du  ♦  cj.  u,\.  • 

r. 
Praeses.  coi.  2. 

Pilate  dit  au   Cursor  :  «  Couduis  .Irsus  dehors,  ensuite  ramenc-le  a  l'in- 

terieur  de  la  maniere  cjue  tu  voudras.  » 

Jesus  sortit  dti  pretoire  avec  le  Cursor. 

Le  Praeses  appela  ceux  ([iii    d'abord    avaieut  teuu   los  sif/na    et  leur  dit 


PATR.  on. 


ACTA  PI[,AT[.  [100] 


C-ul 


('.',  ful.  7 

1". 
Clll.     1. 


*^  A-r»^'  At^KtT^E-rt    fids'  TI^HTEUUJirt'  EI^E    ic^  Et    E^O-TtV 

ünuE^cort  crtAT'  Anruj  a  HKonrf'cuji^'  t^^t  on  n'^E  fi^jo^ 

Airuji     Af-jnA^AKA?%EV     fliC   E^f Et^UOOvyE'   ^^07^    ^S^U    HE 

«-\'<^AK»A?N»ort'  a<^'e?  E^onrn   vidi  td  h^e^ec^es  t^e  e'^o^^vi 

m:  ,i„i  ,;  AT^AKHOV   E^OTs'  OU     \\6s    ft'ctrnOVI    A'TOT'uji^n    fltC. 

*^  H^E^Et^r^Ano'  r{6\  r\Et?^Aioc'  ac^^^o^e'  axuj'  A^^^mE 
ficA^uaonrrt'  ^u'  fs^hua' 

"5"  EnEi'    'h.i    EC^UEE'Te'    e'tIAV    A    ^EC^C^t'UE     'ÄOO-r    V1A<^' 
ECStiA  ÜUOC'  CA^UJX:    E^iOT^''  UTlEV^UiUE'  fl'!K»KAmC   aV^FS 

^Ertrvod'  ta^  fi^scE  ft'nEVoT^H'  ^7i  '    o-r^AcfojoV  eh^ih' 

*|TVEt'^AnOC     "KE      AtJj'uOinE      ErtVo'r''i^AV     IHfO-r     TIE 

•ÄA«^  riAT  äe'  lEHVicoonrn'  "äe  ^AC^^UE'  o-Y^UAVrto-rnE'  ie' 

1.  [iP  papynis  pnrte  OTpACCOT  . 


•  (;i.  lol.  c.  i'i   savoir  :    «  J'en  jure  par  le  saliit  de  Gesar!  *  Si,  ci'tte  fois,  les  .si(/n(i    iie 
,.„1.!.     s  inclinent    pas  qiiand  Jesus  ciitrera  et  s'ils   ne   l'adoreiit  pas ,  je  preiidrai 

votrc  tele.  » 

Et  le  Pracsrs  ordoniia  de  faire  cntrer  Jesus  uuc  seconde  fois. 

Le  Cursor  fit  eonime  la  premiere  fois  et  il  pria  Jesus  de  marcher  sur  sou 
vetement  de  tete. 

Jesus  entra. 

*  <■',  lol.  II         (^)uaud  il  eutra,  *  les  si(/ii(i  s'inclinereut  et  adorerent  Jesus. 

V. 
(ül.    2.  II.     InCIDE.NT     de     LA     I'EMME     DE     PlI.ATE.    JkSUS     EST-IL     L'N     SORCIER? 

EsT-IL    U.\    BATA.HD? 

Eorsque  Pilate  vit  cela,  il  eut  peur  et    il  chercha  a  se  lever  de  son  tri- 
bunal. 

Tandis  qu'il  y   songeait,  sa  femme  envoya  lui  dire  :  «  Eloigne-toi  de  cet 
Iiomme  juste;  j'ai  beaucoup  souffert  cette  nuit  eu  songe  ä  cause  de  lui'.  )■> 
<:i.ini.  7         Pilate   appela  '  donc  tous  les   Juil's,  il  lour  dil   :   «  Vous   savez   que    ma 

1.  Matlli.,  xxMi,  IH. 


I'". 

(ül.   1. 


[101]  ri.        IXCIDENT  DK  I.A  FF.MMK  DK  l'ILATE. 


Anruj  tccHK '    t'ncA    uhVot'kj^V'   uuuh^u'   TifiS^Air    riA^^ 


Cl.  lol. 

r. 
col.  ■>. 


'X:t'  et  Tucoonrn'  v\t'*2S:E  yie^t^aioc'  nj^nr  -Ät  t^c  ^«'mt  ac 
üntt^ua'uE    vt'KiKA^oc'    Asjjjn   ^tnrvod'    rAf   v\^?ct    n'itV 

T  Aironr' ujj^f^  \\(S\  viVo'r''i^AV  Tif^s^Aio  ü'y\ES?\A"ioc   "äe 

UVi    ÜrVETI'i^OOC^'   E^OK   "ÄE    OTJÜLArOC  HE'.  ESC   ^h'h^E   «-J'2S:0 

ox'  ^Acoir'  vtiEK:'c^suE' 

T  A  V\e{'?%A10C  (3E  UOnr'nE  esc  YVE'ÄAC^'  VIA^JJ  "X^E   EI&iE   oit 

T1A'\     »/CAIHro'^E   (sie)  ÜUOK     SiriAnrE     TsAA'IT     rij^A'^SlE    AU 

YVE'ÄE     sc     "X^E    nCA&vWiw     AnT'Y'     1E?.OirCtA     UAlo'     T1EX«A^ 
^a'^ÄE     A«    T\e'    nOITA'  ■  nOIO a'    O     JüLTTX:OESC''     ft^E^^IATI^O  m.  ,  fol 

. ,  V". 

Ü'uVu  ÜUO«^'  E^'^Ef-^IAITO  y\El'nAV10T<^'  SIC^'lATO  VtEIOoVs     c"'    ' 

T  Anronrujjij^     uds'     nET\^Ecßi'riE^oc''    nftVonr'KAV    tve' 

1.  Le  papyrus  purte  cechk.  —  i.  Lire  cj2S.oox  OTfACOT.  —  3.  Lire  nengOoT  oii 
n^iJOOT.  —  4.  piuujE  dispicere,  bene  videre,  vient  de  fo  «  '"eo:  »  et  signifie  «  avoir  » 
dans  la  plupart  des  exemples;  le  sens  priniitif  convient  aussi  bien  que  le  sens  seeon- 
dairo. 


femme  est  une  personne  aimant    Dieu  et  qu'elle  incline  du  cote  des  Juil's 
avec  vous.   » 

11s  dirent  :   «   Üiii,  nous  savons.  )> 

Pilate  dit  :  «  Voici  que  ma  femme  a  eiivo}'^  vers  nioi,  en  disant  : 
«  Eloigne-toi  de  est  honime  juste.  J'ai  beaucoup  soufTert  k  cause  de  hii 
cette  nuit,  *  en  reve.  »  "ci,  ini. : 

Les  Juifs  röpondirent,  ils  dirent  a  Pilate  :  u  Est-ce  que  nuus  ne  t'avons     coi.  2. 
pas  dit  que  c'est  un  magicieu  :  voici  qu'il  a  envoye  un  reve  ä  ta  femme.  » 

Pilate  appela  donc  Jesus  et  lui  dit  :  c<  Pourquoi  ceux-ci  t'accusent-ils 
sans  que  tu  dises  une  parole?  » 

Jäsus  dit  :   «  Si  la  puissance  ne  leur  en  avait  ete  donnee,  ils  ne  pour- 
raient  parier.  Chacun  *  est  le  maitre  de  sa  propre  bouclie  pour  proferer  le  ♦  <;'.  foi.  7 
iiien  ou  proferer  le  mal.  Ceux-ci  savent  ce  qu'ils  fönt.  »  ,oi.  1. 

Les  pretres   des  Juifs    repondirent;  ils  dirent  ä  Jesus  :    «  Que  savons- 


'  CK  UA. 

V". 

col.  ■.>. 


7G  ACTA   IMI.ATI.  [102] 

C\a'   Ü'uAIO  viviA^\>u'Tt?%AOC 

TTVt'X:t'  ^omt  fint^A'^t^Aio-r  t^trt'-i^^KAsoc   «t  ^vt 
nVo-r-i^AV  -XLe  Artort'  fiTvT'iSiuj  jül'uloc  Art  t^o«^'  *  'X;t  Hiaio 

loo-ic'  üuA^^^AU    A-rvu'    uvtonruACT^'  ^n    OTVtO^nSA 
Tr5fX:t   Tit^T^Aiod   vimonr'KAV   viaV  tTXuj   uuoc  -i^t 

ut  An  nt  kaia'  öt'  t^t  ritiri'^eitt^'  ^t^rtod  •xl'aa  üuoc' 
C  lul  8  It'v^O'T  •2S:t  A-r^Tt'iooic  ÜT^tC  '  ^aV 


*  C,  l'ul,  8 

r". 

Cdl.     1. 


eol.  2 


V" 
(■ol. 


nous  hien?  D'abord  nous  savons  que  tu  as  ete  enfante  dans  le  libertiiiage. 
Secondement,  nous  savons  que  ta  naissance  a  eu  Heu  ä  Bethleem  et  qua 
♦  c.ijoi.  -  ton  occasion  on  a  *  tue  cette  grande  multitude  d'enfants.  Troisiemement, 
nous  savons  que  ton  pere  est  Joseph  et  Marie  ta  mere.  Vous  etes  alles  en 
Egyptp  parce  que  vous  n'aviez  pas  d'assurance  (ou  de  confiance)  devant  le 

peuple.    » 

Ouelques-uns  de  ceux  qui  etaient  presents  et  qui  etaient  des  Justes  parmi 
*c.i,  r„i.  8les  Juifs   dircnt  :   «   Nous,  nous  ne  disons   pas  cela  sur  lui;*  car  il  n'a  pas 
ete  engendrc  dans  le  lihcrtinage,  mais  nous  savons  que  Joseph  a  epouse  (a 
recu  la  main    de)  Marie.   Ils   ne  Tont  donc  pas  engendre    dans  le  liberti- 


1' 

col.    1. 


nage.  » 


Pilate  dit  aux  Juifs  qui  avaient  pretendu  qu'il  etait  sorti  du  liiierti- 
nao-e  :  «  Vous,  cette  parole  est  vötre.  Mais  eile  n'est  pas  la  verite,  ainsi  que 
vos  compatriotes  le  disent  maintenant,  (cn  attestanH  qu'elle  a  ete  epousee 
•  ci.fui.  8  par  son  *  uiari.   " 

Anne  dit  :  «  U  Pilate!  notre  mullitude  entiere  crie  qu'il  vient  de  riiiipu- 


cul.   2. 


[103]  II.  —  JESUS  EST-IL  UN  BATARDr'  77 


T^  r\t^2%Aioc  dt  OTuajAjg^i  n^nr  "Xt  onr  v\t'  ^uuo' 

AC^h'^SOC.    UVl     AvVTXirimc'    Un     VAK'-i^&k'oC     UV\'    AUßiSA^C. 

a'y^ua'   ce^AC    uri    cAuonr'H:^'    un    scaak'    ^mttc    jülu' 

au'    a2s?^a    Anou'     ^Euj^H^t    u'Vott^aV.    A'TW^     ri'u^A'2S:t      'l  ^ 

ua^^a'. 

TAt^'uo'nt   "Kt  udV  iit^?%Aioc'   Eu'fujuE   f^^A1^'•2^ooc' 

1.  Ue  texte  grec  porte  upoaviXuTo^ ;  la  vorsion  cople  Iraduit  ce  mot  par  jyuuo  qui  signi- 
lio  lilleralement  «  etranger  »;  je  conserve  proselyte,  d'apres  les  textes  grecs.  latiiis,  elc. 


(lirite  et  tu  ne  nous  crois  pas.  Ceux-lä  söiit  des  proselytes  et  ses  disciples.  » 

Pilate  leur  repondit  :  «  Qu'est-ce  qu'un  proselyte?  » 

Les  Juifs  dirent  :  «  C'est  celui  qui  a  ete  eufaute  parmi  les  Grecs  et  ({ui 
est  devenu  juif  dans  cesjours.  » 

*  Et  ils  repondirent,  ceux-la  qui  avaicnt  dit  qu'il  u'a  pas  ete  enfante  dans  "  c.  ini.  .s 
le  libertinage,  c'est-ä-dire  Rezar',  Asterios,  Antonios,  Jacob,  Ambiais-,  et     i.,,i.  i. 
Seras'',  Samuel,  Isaac,  Phinees,  Pkispos',  Agrippas,  Aniys '  et  Judas;  tous 
ceux-la  repondirent  d'une  seule  voix  en  disant  :  «  Nous  ne  *  sommes  pas  *  O'.  lui.  s 
des  Grecs,  niais  nous  sommes  des  enfants  des  Juifs  et  nous  disons  la  verite.     coi.  .;. 
En  effet,  nous  sommes  alles,  nous  aussi,  au  mariago  de  Joseph  et  de  Marie.  » 

Pilate  appela  les  homincs  qui  avaient  di(  :  «  Ce  n'est  poiut  quclqu'un  (ne) 

l.  Grec,  syriaque  et  latiii  :  «  Lazare  ».  —  2.  'Ai^vr,;  et  'Awa;;  syriaque  :  Ilamsai. — 
3.  Z-/)p5q..  —  'i.  Kpi's-o;.  — .5.  'AueuE  (mis  pour  A.av/i;  dans  quelques  mss.  grecs.  Le  copte 
a  regarde  'Auvr^;  et  'Auenffi'  comine  deux  noins  differents.  liicn  qu'il  disc  aussi,  ä  la  pagc 
suivantc,  qu'il  faut  sculeinenl  douze  iioms). 


7<S  ACTA  P]I,ATI.  [104] 

•Ät   fionr'   i^oTs"  a«    rvt  ^   onrno^n^A .  At^it^Koo-r  ü' 

'"'  '     nonr  t^oT^  An'  rst'  ^  ottio^'vha' 

■^vifÄE  u'Vonr'ivAV  ütteV-^aioc'  "Xt  o'rfi'nAn  o'rnouoc' 
üuat'  -^se  trttuj^K  Ev\nH^cjj  •x:e  o^noßiE  tte' 

■^UAfOnrua^K    UIOO-TP'   UTAOnr'XlAV'  ütikaica^'   tse' iue 
An  ^En  TArt^ÄOOc   Anru^'   Anort  TrtdHvt'  et\ijioV 

*^  YIE-äe'    T\E»^,A^0C     HArtVlAC      Un     VLAS\\7AC     TS^E     fllE^' 

■r  Mul  1.  riAIAITE  '  1UE*'    TsAAlT    AU   Onp-Z^E'    rt^EHTlAOTUJil '  iygi ''    ^ri 

Ol  2    r\^oc  fi^A'ÄE  e^e^e'  viaV  ^ato  üuooV 

'^nE'X;A'Tr  ünE^TsA^oc    •x:e  otvl  oirrt'  rtE^umcrioo'rc' 

fl^vXiUE      n^OlJ     HAV     ETÄua     Ü'UOC       T^E     niAt^E^     E^iO^v' 

AU   ^rt'   onrno^rtiA''  Airua  auou   Y\Ert'uHH«J9E  ih'^    «x:^ 
üuoc'  "ÄE  onr  e&io?^'  ^u  o'imo^njA  y\e''  atuj  o-ruAroc' 

T1E*     Airu-«     cj'2S:ual     ÜUOC"      "ÄE     AUr'     OT^^O     UCETUC'^E'Te' 
UAVt    au' 

C  ,iol  0         **J'  Af-JKE^ETE    fids'  rVEtT^AHOC  ET^e'  rVUHHJ^E'  ^H^«^  Bi^JJ^ 

i-ol.    1. 

1.  «TEnnAnATE  pour  rJnETnvtATATE.  ■ —  '2.  finET«AOTi"jy&  ]inur  v(nETTinAO'rujjy&. 


*  t-Moi.  9  flu  libertiiiage  »  ;  il  les  adjiira  par  le  salut  de  Gesar,  eii  disant  :  '  «  C'est  bien 
(ni.  1      la  verite  que  voiis  avez  dite,  a  savoir  qu'il  n'est  pas  ne  du  libertiiiage?  » 

Les  Jiiifs  dirent  ä  Pilate  :  «  Nous  avons  uiie  loi  qui  iioiis  iuterdif  de 
jurer,  parce  que  c'est  uu  peclie.  Qu'ils  jureut,  ceux-lä,  par  le  salut  de  Ccsar, 
que  ce  n'est  pas  la  verite  que  nous  avons  dite,  et  nous  nous  soumettons  ä  la 
mort.  » 

Pilate   dit  a   Anne  et  a   Caiphe  :   «   Vous   ne   dites   la  verite  cn   rien  et 

c.i,  10I.9  vous  ne  repondez  *  pas  aux  paroles  que  ceux-ci  proferent.   » 

c(ii.  2.  Ils  dirent  ä  Pilate  :   «  Ce  sont  donc  ees  douze  honunes  qui  sont  dignes 

de  foi,  coux  qui  disent  «[u'il  n'est  pas  sorti  du  lijiertinage,  et  nous  —  toute 

notre  multitude  —  qui  disuns  qu'il  en  est  sorti,  (jue  c'esi  un  magicien  et  qu'il 

dit  :  Je  suis  un  roi  ',  on  ne  nous  croit  pas.  » 

'  ''^.j"   ■'        *  Pilate  ordonna  de  faire  s'en  aller  toute  la  multitude,  exoepte  ccs  douze 

Col.    1. 

1.  Cf.  Mallli..  wMi,   11. 


ilO,V|  111.  —  I'ILATE  HKFUSE  DK  CONDAM\K|{  .IKSL'S.  79 


Ät'  fionr  e&kO?s  ati  yit'  ^n  onoTio^n^j^'' 

T^Et?sA10c'    "äe'  ET&vE    O^T    ft^UJi^''   CEOnpuau^  EJÜLOO'T^C^. 

T  ATOTua^^    UTlES?%AnOC '  "ÄE    EITKUjI^'  '  E^O«^'  "X^E  t^TA 

*^VtE'2S:E     11ES7%AnOC'    "ÄE     EI^E    TIeV'^vju^'     ()£    EUA'viOt^«^' 

Enro'iruji|jy'  Euoonnt^ 

iLu^sort'  TAE'iS^A«^  rtAT  •2S:e'  Ti^H  i^uvit^e'  "äe  '^^Hnp '  A«  eit' 
?\OsdE  ftonruj-i'  ^ri'  E^crn'  e'ties^ujiue. 

"^  Air'onruauj^    ftdt'    nVonr!2^AV    tiet^ait'    üri^HrEU^aW 

*  "XE   rACA&iH?%*Ä^E'  Onr^Et^^TlE^OOX'  TAe'   nETITIATVA'^A'KS'i^O'r 


c.  r.ii.  '.I 
v. 

ri,l.    ■_'. 


r.l.fol.  lll 

r". 


UUOt^'  HAK  AVt   T1E  ,ol.  i. 


Ttve''X;e  vtEtT^Aioc'  riAnr  «äe  •x;si<^'  rtiuiirt  ftiEirtK^sr^E 

UUOCJJ   KATA   TIE'^TIVtOUOC' 

1.  "f  ^HT  est  pnur  -^^e.  ^ht  veul  dire  «  hierum  »  el  j>e  «  itwenire  ».  Au  passü'seiilr- 
iiicnt  j>E  devieiit  j>ht  "  lapsiis  ...  Mais  iiotre  papyrus  iiiel  partout  ^ht  pour  j>e  dans  le 
sens  actir. 


qni  avaient  rendu  temoignage  cn  disant  :  «  11  n'cst  pas  sorti  du  libertinage.  » 
II  ordomia  de  faire  ecarter  Jesus  et  il  leur  dil  (ä  ces  douze)  :  «  Pour  quelle 

cause  veulent-ils  le  faire  mourir  ?  » 

Ils  repondireut  a  Pilate  :  «  Ils  lui  eii  veulent  *  parce  qu'il  guerit  lo  jour  *  (;i.I(p1.;i 

du  sahbat.  »  ,.q]  ., 


Pilate    dit  :  «  C'esl   donc  pour  cetle  chose  bonne   ([u'ils  veulent  le  faire 
mourir !  » 

111.  —  Pilate  s'iudigua.  II  sortit  du  pretoire.  II  leur  dit:  «  Le  soleil  m'cst 
temoinque  je  ne  trouve  pas  un  seul  niotif  d'accusation  contre  cet  homme  '.  » 

Les  Juifs  repondireut  el  dirent  au  Pmcses  :  *  «  Si  ce  n'etait  pas  un  mal- *<  '.i"in' 
faiteur,  uous  ne  le  livrerions  pas".  «  ,.,,'i  ', 

Pilate  leur  dit  :  «  Prenez-le  vous-memcs  et  jugez-le  suivaut  votre  loi  \  o 

1.  Luc,  will,  22.  —  2.  .lean,  wiii,  .iO.  —  ;>.  Jean.  .wni.  .il. 


so  ACTA  IMKATI.  [I0(;] 

Anort''  tK^mt  ftfuaut' 

(.',ioi  i(.  t^uaiu  ose'  ürt^uooin''  '  at^t^a  auok  a  yieVtsaioc  ^uak 
E^onrn'  EYiETi^Asnua^to^V  Anruj  Af-\uox'iE'  eTc    ncAO'rcA ' 

T1E2^AC^  nA<^  "äe'  finOK  T\E  Tl^^o'  ftuVoT-Z^AV 

'^Ac^onr'^«^^  vi(3^  \z  ömE^?%Aioc   t^e'^s^a^jj  via<^  -i^E'  tiaV 

EK^AnOO*    Ü'UOC^'    ^'^fO^     UaVaAK     T^E    ^EMKO'o-TE     «EVI 
^aV'ÄOOC  E^OK    EI^h'h^'  TIE-ÄE   HEtT^A^OC    visc.   '^^    UVi'^E? 

I  '  lol  10  AnOK    Anr'    OirV^OirlT^AV'  TtEK'*^E^V10C    ufl     Vt'Af^^E^ETC 

' "1  1     rtErnAnrTiA^ATb.t'z^o'To'  üuok  tiaV. 

"[  At^'oT'xiu^ei  n6\  Ig'   -äe  ^autTie^o'  a^ok    o-t^   eBvo?.'' 
An  IE  ^u  tieVkocuoc    EriE  onr'  ^^o^^  ie'  ^u  nE'Kocuoc 

^EpE    nA'^nnVVE^VnHC'    «AU^^e'    -ZUEKAC    EVIE-nAAT     EHOO 

^oV  fiTiVonr!^AV  lE'nonr'  dE  TAurt^Efo  o^  i^07^   An'  ie' 
c'foi  10  ^n  '   T^ESKoduoc    riE'ÄE   tteVtsaioc    r{\z    *äe' '  otk    o-rn 

v°. 


coi.  2.    fi-j^'  onr^f  o. 


1.  Le    papyrus   porle   otV2^a'<.  —  2,    j>n  pour  j>ü  qii'exige  le  n  suivant. 


Los  Juifs  dirent  ä   Pilate  :  «  11  iie  iious  est  pas  permis  a  nous  de  jiigcr 
les  hommes.  » 
»C'jni.io         Pilate  dit  aux   Juifs  :    «  Dien  vous  a  dit :   Ne  tiiez  paa.  *  Mais  moi  '...  » 
coi  2  Pilate  entra  dans  le  pretoiic.  11  appela  Jesus  ä  part,  il  lui  dit  :  «  Tu  es  le 

roi  des  Juifs?  » 

Jesus  repoudit  ä  Pilate  :  «  Dis-tu  eela  de  toi-meaie  ou  si  d'autres   Font 
dit  sur  moi  ?  » 
-•(•.".roi.io        Pilate  dit  a  Jesus  :   «  Est-ce  que  je  suis  Juif?  Ta  '  nation  et  les  grands 
V'j      pretres  t'ont  livre  ä  moi.   » 

Jesus  repoudit  :  «  Men  royauuie  ä  moi  u'est  pas  de  ce  monde;  s'il  etait 
de  ce  moude,  lues  serviteurs  auraieut  comljattu  pour  qu'on  ne  me  livrAt  pas 
aux  Juifs;  maintenant  douc  mon  royaume  n'est  pas  de  ce  monde.  » 
•c.i.fiii.io        Pilate  dit  ä  Jesus  :  *  «  Tu  es  donc  roi?  » 

v°. 
col.  2.  1.  Le  grec  A  ])ortp  aussi  «XX'  eaoi.  1^6  grec  B  porte  :  iroaov  [jiäXXov  Eyw. 


[107]  IV.  —  ACCUSATIOX  DE  BLASIMlKMIi.  81 

■Ät '  niATUJ^CT  ET1ES^«Jjßi''  AnTUJ  ft-lAVES'  ET^E  W3<<  'X^EKAC 

oiron  nsu!  eio  e^ot^'  tve'  ^rt'  iue'  E<^EC"-tiü  ehacum' 
Ttie'Se'  Y\E»riA10C  "äe'  oir  IE  ^UE.' 

T  nE'X:E  sc  "ÄE  iue'  ono  E^iO^s  ^rt  iwe''  ie' 

TnE'2S:E  T^Ei^^A^0C'2S^E  Uri'  UE'^U  TAKA^'J  VtE'J^E  tC  UY\E\' 

*  ?sAnoc'  "XE  viriA'r'  «j^e  riEonrviTAir'  ^ue  jüIuait  eioScpsvie' *'    I"'  h 


üuoono'  ftA^  rt^E  ^vin  riE^E  oirn'TAnr  eI:otcsa'  uuat 


r" 
.1.  1. 


: ' .  r.ji .  1 1 
1" 


T  unncA  viaV  a  t\es2\a^oc  ka  sc  ft'^onrrt  ürsEY^^As'TJa 

^SOTX    A<^eV'    eI^O?\'   ^A    VtVoV'Z^AV    aVuJ    TSE''2S:A<^    HAT   TSie' 
AHOK    '^^H'T  Art'   ETT^OS^E    UOlOU-inl   ^suauac^' 

TnE'JSA'r  riAc^  ftds  nVono'KAV  ^srE   ysaV  Y\ErtnAc^'2S^o'ot^'' 

•ÄE        OnOVtdou'        UUOV        E&L*JJ?^l       E^O?\'       ÜTIES'fYSE'       AIPUJ       ''   ^ 

T^iE^ÄE  nE\V.Aioc'  riA'r  äe  a^  (^rtJ^^rvE'' 

.     1.  ÄE  est  ecrit  au-dessus  de  la  ligne.  —  2.  vt  est  ecril  au-dessiis  de  la  lione. 


Jesus  rcpondit  ä  IMlato  :  «  Tu  las  dit  :  Car  j'ai  ete  eiigeudre  pour  cettc 
cliose  et  je  suis  venu  ä  cause  de  cela,  afui  ([ue  quiconque  est  de  la  verlte 
ecoute  ma  voix !  » 

Pilate  dit   :  «  Ou'est  la  verite  '  ?  » 

Jesus  dit  :  «  La  verite  vient  du  ciel.  » 

Pilate  dit  :  «  11  n'y  a  pas  de  verite  sur  la  terre  ?  » 

Jesus  dit  ä  Pilate*  :  «  Tu  vois  comment  ceux  qui  possedent  la  verite ''''.ini- " 
sollt  juyes  par  ceux  qui  possedent  la  puissance  sur  la  terre.  »  coi.  i. 

n'.    ACCUSATION     DE      liLASPHEME     ET     DE    LESE-MAJESTE. 

Apres  ces  choscs,  Pilate  laissa  Jesus  ä  l'interieur  du  pretoirc.  II  sortit 
avec  les  Juifs  et  il  leur  dit  :  «  Moi  je  ne  Irouvc  aucun  nintif  d'accusation 
contre  lui  -.    » 

Les  Juifs  lui   dinuit  :    «  Ceci  qu'il  a  '  dit  :   Jai  puissance  de  detruire  ce*C',i'()i.ii 
lemple  et  de  le  faire  sc  relever  le  troisieme  jour '.  »  co].  ■>. 

Pilate  leur  dit  :  «  Quel  temple  ?  » 

1.  Cf.  ,Ican,  XXIII,  .i'i-.iT.  —  2.  i'.L  Luc,  xxiii,  22.  —  .).  Matth.,  xxvi,  61. 


S2  ACT\    IMF. ATI.  [108] 

•CM  II  ÜTIEt^UJiUE    U     "TJUirt  TETn'pujJUjt'. 

coi.  I.        "^w^'^i   nVoT-i^AV  n^t^'  -XE  TiEt^cvio«^'  ^t-^^ujin'  un  riEn 
^h^e'. 

"5'nE?'?^Anoc  «i^E  At^uo-r'iE  EnETT^EcfinnE^oc  un  fio-r 

MH&v'  Urt  n?\ETEVlV5C  nE''2S^A«-J  «AT  ^fl  OT^<JUy\'  «X^t  UTI^ 
Ei^E  ^m^V  Un  ?^AÄT  TA^  fi'KAIHrOfW  E'y\»JUTri  tie 
ET^iE'     ^VtA^fE*      H      E*X:UJ^U    UTITIOUOC'' 

'C'foi  II      "^nE-ÄE  n^sE-rEVnHc'  ünEi^,^ioc  •jse'^^ati  ota  ^?^äc^ 
hueV  etika^ca^'  ^uti^a''  ünuo'T  ÄYi  üuort' 

'j'nE'JSE'   T1E\?%A^OC     •X:E    ^ÜTV^a'    ÜTIUoV 
"^T1E'2S;E^    rtVOT2:^AV  ÜV^EV'^»A^OC    *ÄE    E^TSlE  rVE^A«^'5k?\AC 
^TJÜLeV    E'y^KAtCA^'    t^ÜTl^A'   UnUoV    YiAS    'Ki     A<^'Pi?^AC 
^IOUeV'    ETinOXTE.  A^-^KETsEITe'    n6\    Tl^HrEUUJVt  ET^E  flVOT 


V". 
coi.    2. 


Les  Jiiifs  dirent  :  «  Celui  que  Salomon  a  h.iti  eii  quarante-six  ans,  celui-ci 
a  flit  :  Je  le  detruirai  et  je  le  reconstruirai  eii  tmis  jours  '.  » 
"Cfol.ii         Pilate  leur  dit  :   «  Je  suis   innocent  du  sang  de  cet  bomme.  '  A  vous  de 


V. 

Loi.  1.     voir.  » 


Les  Juifs  lui  dirent  :  «  Que  son  sang  soit  sur  nous  et  sur  nos  enfants".  » 

Pilate   appela  les   anciens,  les   pretres  et  les  levites.   II  leur  dit  en  Be- 
eret :  «  N'agissez  pas  ainsi;  car  il  n"y  a  pas   d'accusation  capitale   qui  soit 
vütre  au  sujet  des  guerisons  et  des  violations  de  la  loi.  » 
•Cfrii.  II        Les  levites  dirent  ä  Pilate  :  *  «  Quand  quelqu'un  l)lasplieme  contre  Cesar, 
est-il  digne  de  niort  ou  nnn?  » 

Pilate  dit  :  «  11  est  diyiie  di'  niort.  » 

Les  juifs  dirent  ä  Pilate  :  «  Si  celui  qui  blaspheme  contre  Cesar  est  digne 
de  niort,  celui-ci  a  blaspheme  contre  Dieu.  » 

1.  Cf.  JeaiK  II,  19-20.  —  2.  Maltli..  xwii.  24-25. 


V". 

coi.  2. 


[100]  IV.  —  ACCUSATION  DE  BLASPIIEMK.  8.S 

TTit'X:Ano'  uue^TsA^oc  "X:e'  ekotejjj  oV  n'^oxo-  h  Ytrtod- 

EC*JL^TU  E^OtJj''  ET&iE  ^Ei&l?^AC'^'rU^A• 


r. 
rol.   ■>. 


&k?%Ac^^iru\A''  he'   'X:^i<^  n'"TJu^n  EiE'nrtcrrvAr'^'rH'  rt^t 

Tt\E'2S:E'  mO'Y^Tb.J^V  3LiT\Es'?^A^OC'  •X;E  Y\Ert'T10U0C  "ÄUJ  üuoc 
"X^E    ^J^AVX   OnO^UJUE'    ^rtO&iE'    ET^ujue'    t^UTl^A    HTS^V    ^UE 

*  jAjj^nr^s^xiriE    e'^o^^'    y\E'X:E   t\e?'^>aioc     uj^V    •2S:e'    'x:»itjj  m.jui  i- 

■  ■  ^     ^  col,  1. 


TIE-ÄE       mOX'Z^AV      JüL'T\Et^.A10C'     "iS^E'     AV^OU       irtOITUJ^ 


Lc  Pnu'srs  ordoiiua  aus  juif's  de  surtir  du  pretoirL',  *  et  il  uppela  Jesus.  «cfViii^ 


lui  dil  :   «   ()ii"as-tu  fait?  » 


cu: 


1.   I. 


Jesus  dit  :  «  Moise  et  les  prophetes  sont  les  premiers  qui  onl  auiionce 
rna  mort  et  uia  resurrection.  »  Les  Juifs  preterent  attention.  Ils  recouterent 
proferer   ces  clioses. 

11s  dirent  ä  F^ilate  :  «  Oue  desires-tu  davantage  ou  de  plus  eiKirnie  a 
cntendre  au  snjet  de  ce  blasphemc.  » 

Pilate  dit  "  aux  Juifs  :  «  Si  cette  parole  est  un  blasphemc,  preuez-le  vous-  'CMuI.  \-i 
niemes  ä  votre  synagogue  et  jugez-le  suivant  votre  loi  '.  »  coi.  2, 

Les  Juifs  dirent  ä  Pilate  :  «  Notre  loi  dil  :  Si  un  Iiomme  peche  cöntre  un 
liomine   il  est  digne  de  reeevoir  40  coups  nioiiis  un-.  Celui  qui  blaspheme 
contre  Dien  '  on  le  lapide.  »   Pilate  dit  :  «  Prenez-Ie  vous-raemes,  et  l'aites- 'Cjoi.  12 
lui  ce  que  vous  voudrez.  »  coi.  1. 

Les  Juifs  dirent  ä  Pilate  :   «  Nous  voulons  lc  crncifier  '.  » 

J.  Jean,  xviii.  .'U.  —  2.  (.r.  II  (lor.,  .\i,  2'i.  —  .'!.  Mallli.,  xwii,  2:>. 


84  ACTA  PILATI.  [1101 


V   .  , 

coi  2     fY^ij^Y^Q    fifUJUt''  tnr^^ut'  ^tua'onp 


T  TTfX;E     ntTi^tcßinnt^oc     ÜYStV?\Aioc     2S^t     VAiAsiti 


iH^vt''  UT1  ntrtUHvi'^t'  ET^t«-juoV 


*c  ,f"i  i!  UT\viono'*iE.  A10UA  AVir' onr^^o. 


Cül.     1. 


O'TA    "i^E'  E^O^.'  ^n  fiVoir''2^AV  ET\E<^^AVl'  TIE  «^KO'Z^h'uOC 
Af^A^E^A'l«^     ^^^H     Jül'yIE^T^AIOC       T^E'XlA«^     "iS^E     '^Ac.^Oir 
ÜUOK      TTETCE&iHC      VI^MrE'uuart'     KETsEITe''     TIAV    ^A^An^O 

fi'^ETiKonr^  fi'^A'ÄE' 

1.  Le  papyrus  a  porte  d'abord  notre  leQon.  Puis  enlre  les  lignes  on  a  ecrit  utt^  (f/'c)  au- 
dessus  de  nxxHHiyE.  Rossi  a  reslitut§  inutilemonl  xe  (ü)n(E"'i)uHHjaE.  Au  fond,  la  le^on 
primitive  est  la  bonne. 


Tandis  que  Pilate  parlait  avec  les  .luifs  et  leur  disait  :  «  ii  n'est  pas  digne 
d'etre  crucifie  »,  il  regarda  ceux  qui  sc  tenaient  debout  dans  la  multitude  des 
'ci.foi.  12  Juifs  '  et  il  Vit  un  certaiii  nombre  d'hommes  qui  pleuraient. 
coL^.  II  dit  :  «  Tollte  la  tiuiltitude  ne  veut  pas  qu'il  meure.  » 

Les  ancieiis  dirent  a  Pilate  :   «  Noiis  somnies  tous  veiuis,  ainsi  que  noire 
multitude,  pour  qu'il  meure.  » 

Pilate  dit  aux  juifs  :  «   Pour  quelle  chose  mourra-t-il  ?  » 
•c'.foi.i:!        Les  Juil's  direut  :  a  II  a  dit  lui-meme  :  Je  suis  le  fils  de  Dieu  '  et  je  suis 
coi.  1.     i'oi'-  » 

V.    InTEHVENTION     et     DEl'OSlTION    DE     NlCODi':ME. 

Or  un  des  Juifs  dout  le  uom  etait  Nicüdeme  se  tint  debout  devant  Pilate. 
II  dit  :   «   Je  te  prie,  ^tieux  praeses,  onlonno-moi  de  dire  quelques  mots.  » 

l.  er.  .lean.  xix,  7.  12. 


[lli:|  V.  —  IXTI'.RVFATION  DE  XTCOD^ME.  85 


2^viuoc  y\t''2S:Af^  -Ät   Anov:'  aV''X;ooc    vtuETi^tc'  fetint^oc' ' 


Ci.fol.  13 
r". 


^t'  ^tnnod'   fi^TiH^t'  riAV  eie    üyie   t^aait'   aat-   eue^' 

J^a'hEVIoV   OnO'ii.E'   ort'    U^^   TsAAIT    VlA^'ÖudoU    EAAT    uu' 

ncA    viaV    kaa«^''    at'ju   un^onr'uaiy   ee^^e  tia«^'    fionr^*« 'jni ü 


I.  I. 


UJi&i'    JüLTlo'rtH^OVt'    EJJJ«JJinE'    ^En     E&iOTn^^'IU'     TtvtonnE'    «E    "' 

vieVuae^vi'  CErtAUünrn''  e&vO?s'   E^<x»v\ti  ^tri   E&kO^v  vie  ^u 

^PU-IUe'  CE^A'BvU-^?^    E&vO?^' 

T  u'JU'Y^cHC  TA^  vita'  twoitie'  •2S^oonrt^'  e^^aV  ek:hue' 

At^ES^E  ft^EVt'vtod  ÜUAESrA'  a'  TVVtOnnE  2S:OOC'  E\>OC^'  EI^E 
t^AAir'  ÜYIEUIO'  E&kO?s''  Ü^^A^A'JU  VaTi'uHC  UTI  VaU&v^HC' 
AnOUJi  I    AITES^E     ^uj'OT.    ftJülUAEm'    H^A     UU^-TpIcHC     AAV  *«  '  '"l" 

JAJa'aT     VÄ^oVuE     Ü'uA^e'    ÜTtOir'E^AA'r'    ATtxxl    E^E     ft^UVt       ''   ' 


kh'ue'   EnTviiAnrconr    jülua-t  VArt'nwc   uu  VAu^k'^HC    vt^E 
n^Ert'nonoiE'    Anrua'    ErvE^'ii.w'    üua'euV    finA    tietu'uaio 

1.  ATtJU  est  on  Irop. 


Pilate  dit  :   «  Prononce-les.  »  Nicodeme  repondit  en  disaiit  :   «  Moi,  j'ai 
dit,  aiix  anciens,  aux  prötres  et  *  aux  levites  et  aussi  ä  toute  la  multitudo  dos  *ci,foi,i:5 
Juifs  et  ä  leur  synagogue  :  Qu'avez-vous  avec  cet  liomme  ?  II  a  fait  des  mi-     cui.  *. 
racles  et  des  prodiges  —  de  grands  prodiges  ijue  personne  n'a  faits  jusqu'ä 
CO  jonr  et  ([iie  personne  ne  pourra  faire  plus  tard.  Laissez-Ie  et  ne  cherchez 

pas  ä  liii  faire  iiue  ehose  meclianto.  Si  ces  miraclcs  sont  de  Dieu,  ils  sub- *ci,foi.  i:! 
sisteront;  s'ils  sont  des  Iiommes,  ils  se  dissiporont ' ;  car  Moise  quo  Dien  a     coi.  i. 
envoye  en  Egvpte  a  accompli  de  grands  miracles,  Üieu  lui  avait  dit  de  les 
faire  devant  Pliaraon.  Jannes  et  Jambres  firent  aussi  *  les  miracles  de  Moise  ■,  ^Cfoi.  i3 
except6  quelques-uns    seulement  qu'ils  ne   purent  faire.    Et  les  Egyptiens     ,:o\.  ■>. 
consideräient  Jannes  et  Jambres  comme  des  dieux  :  ensuite  les  miracles  que 

1.  Ack'S,  V,  38-39.  —  2.  Cf.  11  Tim.,  iii,  S. 


86  ACTA  PILATI.  fl  121 


♦ci.fMi.r. 

r". 


AAT'  vi^Evi'  t&iOTs  w\  Ht  ^u  vt\ionnt'  AnriA'^o  vinoo^T  usT 
'^'  '     Yit^ünj^j^  TAf  An'  ürtuo-r. 

"^  TlfÄt'   V^Vo'T'i^AV  nVtElKOT^HUOC    "Ät    VÄ'hAK'  AK^ UAöW 
IMG    UACj'  Anruj!  tK^A-XLt'    ^A^Ot^' '  UH    fllA   ^IKA^CAf 

KAÖ^CIA        Ü'UO«^       An      ^AT\^uac  '     fSSU      ETIttAl^j'ujiUA' 

Anodua'm       -Kt       EUAHt'       Vidi       flVonr"h.AV'      A'r^fOÄ^fJS^  ' 

"^Anruj    fiiEfEc^'uAir    t^oo-r'   nd»'   ntV-^A^oc  TTt'*'ÄAt^ 

CUJIU'   E^Ut.  TVf2S^E    riV'O'T'KAV    ftnttKO'Z^HUOC'    •2S:t    ev:e'"2S^\ 
flTUE^lC    n'tC  T1E'X:E    «ES'KO'ivWUOC    "ä^e'    ^AUHVI'   eVe'X;?'   KA 


♦ci.fui.r. 

1'". 
col.  2. 


HA  ^E  mA'iEnvt'X:ooc' 


Tkeota'   ou  E&kO^»'  ^n  monr'2i.AV  At^'^Y  T^Ec^onroV  et\e{ 

1.  11  y  a  iei  une  Omission  causee  par  la  repetition  des  memes  inots  ä  la  fin  de  deux 
phrases  consecutives.  J'ai  retabli  dans  la  Iraduction  la  phrase  qui  manque,  ä  l'aide  des 
versions  grecques  et  latines.  —  2.  ^Angine  est  la  transcription  de  ö'ttw;.  —  3.  Le  papyrus 
met  au-dessus  de  la  ligne  le  prämier  ä  de  cu  mot. 


ceux-ci  ont   faits  et  qui  n'etaient  pas  de  Dien   perlreiit,  ainsi  que  ceux   qui 
♦C'joi.i'iy  croyaient.  Maintenant  donc  qu'avez-vous  *  avec  cet  homme;  car  il  n'est  pas 
(Ol  1      digne  de  mort.  » 

Les  Juifs  dirent  ä  Nicodeme  :  «  Toi,  tu  es  deveuu  son  disciple;  c'est  pour- 
quoi  tu  parles  pour  lui.  » 

[Nicodeme  dit  :   «  Est-ce  que  le  prarscs  est  devenu  sou  disciple  puisqu'il 
parle  pour  lui  ?  Est-ce  dans  ce  but]  que  Cesar  Ta  etabli  dans  ce  rang  ?  » 

Les  Juifs  se  mirenl  tres  en  colere.  Ils  grincerent  des  dents  contre  Nico- 
deme. 
C'.fui.i'i        Et  lorsque    Pilate   les  vit,   il  leur   dit   :    *  «   Pourquoi  grincez-vous   des 
co'i.  2     dents?  Est-ce  parce  que  vous  avez  entendu  la  verite?  »  Les  Juifs  dirent  ä  Ni- 
codeme :  «  Tu  recevras  la  part  de  Jesus.  »  Nicodeme  dit  :  «  Amen.  Je  rece- 
vrai  comme  vous  l'avez  dit .  » 

VI.  —  Secomi  tkm(mi;n\cf.  kn  faveur  de  Jesus.  —  Le  Paralytioie.  —  L^u 


[113]  VI.  —  TEMOIGNACxF.S.  87 


i'ol.    1. 


ti'HHTS^'  ^^•x;«  oir'uA   fifiKO^K'  ATua  E?iyoor\'' ^n  ^tn  nod 

fi'lKAC.    ^\     ^SCt''    vilE^E    sc     T^E    eV    AIt'aTIC    ETO    UT^AtUO 

rt^on'  Airuji  eV^u  ^En^^jiJiUE'  EnovyoßiE'  Air«JJi  ^j^t ?\0  e&iO?s' 
^?ioo^<^'  Ax^ju  ^omE  ftfi'^H^EjijHU  Anr'viA  ^A^oV  Anriui 

fl'lE^E   TTX:OESC'  VtAnr    E^oV  A^^J^ Vl'^IVlt.^  ^A^oV'  T\E'X:A«^  rt^V 

2S:e'  r\EjJj&iH^'  ^\  ü'nEK(3?%o(3  nr'£i<J"K'  A'TUJi  fi^EnrnoT' 
aV"ia?\'(3o'  aV«-jV  ü'tia()?\0()'  aVuo'oj^e' 

Tr\E'X:E  u'Vovii.AV  3üLr\E»?NA^oc  "is^E  "X^rtonrc^'  5^e  a^ 
n^ooV  Y\EmA<^^ '  t^a'^^e  e^ok 

TrvEi'?%Aioc   'i^i   r\E'X:At^'  ür\EmAtjj'?\0   "X^e   a'X:\c    ^u' 

OnrUE     «XlE    A^' *  fi^OOnr'    r\E    Y\Ert'lACJ1A?s()OK'   y\E'2S^AC^    ^£*r,,loiir, 
^U'  y\CA&k^A"10«'' 

1.  Le  f  est   ecrit  au-dessus  de  la  ligne. 


autre  des  Juil's  prit  son  elan  vers  Pilatf,  il   dit  :   «  Je  te  prie  de  nie  per- 
mettre  un  mot.   » 

Le  P raeses  dii  :  *  o   Ce  que  tu  voudras,  prononce-le.  »  »cjoi.  u* 

Lui,  il  parla  en  ces  termes  :  «  Moi,  j'ai  passe  quarante-six  ans'  couclie     ,01.1. 
siir  iin   lit  etant  dans  de  grandes  douleurs  et  soiifTrances   :   Lorsque  .lesus 
vint,  il  y  avait  bon  nombre  de  denioniaques  et  de  gens  afTectes  de  diverses 
maladies  et  ils  furent  gneris  (mot  ä  mot  :  ils  cesserent)  par  lui.  Et   quel- 
i|ues-uns  des  jeunes  gens  eurcnt  pitie  de  moi.  Ils  me  souleverent  alors  que 
jY'tais  sur  mon  lit  et  m'emporterent  *  vers  lui.  Lorsque  le  Seigneur  me  vit,  ♦ci,foi.i'4 
il  eut  pitie  de  moi,  il  nie  dit  :  Ami,  prends  ton  lit  et  va-t'en.  Et  ä  l'instant     coi. -i. 
je  fus  gueri.  Je  pris  mon  lit  et  je  marchai.  » 

Los  Juifs  dirent  ä  Pilatc  :  «  Demande-lui  quel  jour  il  Ta  gueri.  « 
Pilate  dit  ä  celui  qui  etait  delivre  de  sa  maladie  :  «  Dis  en  verite  quel 
est  le  jour  *  oü  il  t'a  gueri.  »  M-.i,foi.i5 

col.  1. 
1.  Grec,  latin,  syr.  :  «  trenle-hiiit  ».  Cf.  .lean,  v,  5. 


8S  ACTA  l'll,ATI.  [UM 

TTifX:t  mo-TT^AV  ü'YAts'^Anoc  'X:t'  UM  viiaV  A^^  nt'  «t 

ÜmCt'    AUOK'    liJAVcujiTJüL    t'ltCUM'    A?s?sA'    UtmAT    tW^o'' 

co'i  >     u'cuw  «xit  vtA  uaV  nj^M^t  ft'i^A'Tr'E^'K'  VIA   riA^r' AT^aa'  At^ 
o'Y^E^  ntt^ds'X:''  E^rT  nA^A?^'   aV^iat  EeiO?^'  vi^Eir'rtoV. 

Tkeo-ta'  ort'  At^-^WEcjot^oV  e'^oc^  vtE'2S;A'^  '2S:e'  Avtr  onr 
K'T^ioc'  Atjjco'ri'juirti'  ^Ti  ti^a'^se  fi'nEc^iATt^o'  e^c  keo 
-TA  ort  A<^''\YtEt^oToV  E^onort'  yAE'2S:AtJi  'X;e  a^^ok'  rtEtcoßi^ 

T\E*  AnOUJi'    A«-J1^&iOV 

O-r'c^tUE  ' -KE    ort    EVtEC^Art'vtE   ßiE^UJrttKH'    ACA^E^A^C 


CMVil.ir. 

V". 

Cül.  1. 


JüL'ilO-rE'    TtE-XlAC    -äe'    rtE^E    T^ECrtOt^''     ^OOTt      ^^?0^    Alpu^ 

1.  Lire  w^'i.  —  2.  \\n  face  du  chifTre  ?.  de  la  paginatiini,  au-dessus  de  l'hisloire  de 
Veronique,  on  voit  le  chiffre  -^  indiquant  peut-efre  iine  nouvelle  division  dos  temoignages 
comnie  le  chiffre  ^  devant  Ihistoire  de  Verüiiiqne. 


II  (lit  :  «  Le  jour  du  sabbat '.  » 

Les  Juifs   dirent  ä  Pilate  :   «    N'est-ce   pas  ce  quo  nous    t'avons    dit    : 
II  ffuerit  pcudaiit  le  sabbat  et  il  chasse  aussi  les  demous.  » 

'TT 
NOUVEAUX     TEMOIGNAGES.     L'aVEUGLE,    LE      BOSSU  ,     LE     LEPREUX.     UU 

autre  parmi  les  Juifs  dit  :  «  J'etais    aveugle   de   naissance.   J'entendais  la 
Ol.  15  voix  et  je  ne  voyais  pas  la  iigure  des  gens  et,  lorsque  Jesus  passa,  *  j'ai  crie 
d'une  grande  voix  :  Aie  pitie  de  moi,  Fils  de  David,  aie  pitie  de  inoi'.  II 
etendit  ses  mains  sur  mes  yeux,  je  vis  ä  l'instant. 

Uli  autre  prit  son  elan  vers  lui,  il  s'exprima  ainsi  :  «  J'etais  bossu,  il  m'a 
rcndu  droit   par  une  parole  de  sa  bouche.   » 

Voici  (pi'iin  autre  prit  son  elan.  II  dit  :  «  J'etais  lepreux  et  il  m'a  purific.  » 

VIl.  —   Dernier   temoignage.   —  Gelui    d'une    femme.   —  Protestation 

,i„i.i5  des  Jiifs.  —  Une  femme  dont  le  nom  *  etait  Veronique  se  tint  debout  au  loin. 

Ji      Elle  dit  :  «  Je  perdais  du   sang  et  je  touchai  son  vetement.   La  source  de 


'GM 
cul.  2 


mon  sause  s'arreta  \   » 


'ö 


1.  ,Iean,  v.  i».  —  2.  Luc.  xvin,  38.  ~  3.  Luc,  viri,  'i4. 


ci.lul.ir 
v. 

rol.  2. 


C.i.fcil.lC 

I'". 
.nl.    1. 


[lir.  VII-IX.  —  TKMOKINAGES.  8<) 

T  A^^^o^E  vids'  n^wrEJüL'xin''  r\E'2S:A«-j  JüLWUHVi^jyE  ih^C| 
TnATsm  ort  a  tie^'t^aioc  uctie' eueiko^^huoc  J  axuj 

1.  Lire  nTE<^^o'<nE.  —  2.  Une  bände  de  papyrus  a  ete  coUee  ici  sur  les  anciennes 
le^ons.  —  3.  Les  mots  EgtttgooxT  ^t  cg^iie  ax  ont  ete  ecrits  suv  une  bände  coUee  sur 
l'ancien  texte.  —  4.  La  ligne  uija  eniu^n  (excepte  la  premiere  lettre)  a  ete  ecrite  sur 
l)ande  collee  apres  coup.  L'ecriture  est  autre. 

Les  Juifs  dirent  :  o  Nous  avoiis  une  loi,  qiruiie  i'eiume  ne  peut  eiitrer  poiir 
rendre  temoignagc  ou  proferer  une  parole.  » 

VIII.  —  Cius  i'oun  ACCLAMER  Je.sis   pruphete  OU   DiEi .  —  D'autres  tres 
uomljreux,  soit  liommes,  soit  femnies,  criörent  disant  :  *  «  Cet  homiiie  est  im  ♦c.ijui.i.-) 
prophete  ou  c'est  un  Dien.  Les  demous  meme  lui  obeissent.  »  _.^,^i  '., 

Pilate  dit    ä  ceux  qui    disaient  :    «  les  demons  meme    lui   obeissent  »  : 
«  Pourquoi  vos  docteurs  ne  lui  obeissent-ils  pas?  » 

Ils  dirent  u  Pilate  :   «  Lazare  mort,  il  le  ressuscita  *  des  morts  dans  sou  miiJuI.  n; 
lombeau  ' .  »  cui.  i. 

Le  Praeses  eut  pcur.  II  dit  ä  toute  la  multitude  des  Juil's  :  «  Pourquoi  vou- 
lez-vous  repandrc  un  sang  innocent?  » 

IX.  —  Pilate  oifhe  le  choix  entke  .Iesus  et  B.vu.vbh.vs.  —  Pilate  se  lave 
LES    MAINS  ET    coNDAMNE   Jiisus.    —   Enfin  Pilatc   appclä   de   nouveau    Xieo- 

1.  er.  Jean,   xi. 

l'ATR.    OR.  —  T.   IX.   —   F.   2.  7 


00  ACTA  1^11, ATI 


i'it'l 


TiKtumc^iooiTC    viiA'r''Äooc   "äe    v^^A'r'uAC^^   ^^w  ^^1 


V", 
C.I.    1 


•c Mol  u.  o'r'rto^vt^A'  v^fXA«^'  vtAx'  'T^i  oir  nt  ^'   riAA«^'  •2S:t  onru' 
•2S^E  ^Eirtcirrtx'^iA  it'  ka^aj^a'  tKA  ota'  rtW^u  t^oW 

C>,fol  K.  ^^OrtfrC  V\t'  t'vttt^^AVl   T1E    &iA^'a&v&iAC     ATua    Sc'  V\aV  tIA 

^E^ATc^  vi'^^vi'r   t?%AA'r'  ftT^osdt'  t^onrrt'  EfOt-J.  n^u  dt'' 

T^t     t^t^VlO'r'ujiuj'      EI^AKA'a«^      rtVJMTl      E&vOTn''     A-TAJiJKAV: 

t&k07%''  ^vt  OTnod  ftcuW  n6\  vtVoT'i^AV  TS^t'  ^a^a^lÖiac 
Ttt'ÄAf^  'Ä;t  tatno'"  de'  fisc  TitiOTUoioTE'  t^ot^  "Xt  t»e;xc* 
nt'i^A't^  rtA<^  fi'dt  rtVoir'Zb.AV  "Xit^c^OT  uuot-j'  ^tviKOOTt 

1.  Ici  se  place  le  fragmcnl  du  feuillet  50  du  codex  129/17  de  la  Bibliotlieque  Nationale 
que  nous  reproduirons  plus  loin.  —  2.  Enire  les  lignes  nn  a  ajoule  ici  apres  coup  ox 
qui  etait  inutile  (voir  le  ot  precedent  avec  Icquel  fi?,HcnHC  est  en  conjonction).  Rossi  a 
edite  «(ot  »»hchhc.  —  •>.  On  pourrait  hesilor  ici  eiitre  l'imperatif  du  verbe  hav^o  "  faites 
comparaitre  »  et  la  1"  pers.  du  tein])S  de  relatjon  en  ha  du  verbe  ?^o.  Mais  l'autre  Ver- 
sion copte  porte  nApoT,  le  grec  ti  oüv  irot/iato  et  le  latiu  «  quid  faciam  »,  ce  qui  nie  fait 
adopter  definitivoment  le  premier  sens. 


deine  et  les  ilouze  hommes  qui  avalenl  dit  que  .lesus  u'avait  pas  ete  engendre 
♦c'.ioi.  IG  dans  Fimpudicite.   II   leur  dit   :   «   (hie  ferai-je?  *   II  y   a   soditiou    dans    le 
cüi.'i.     pcuple.  » 

lis  lui  direiit  :  «  Nüus  iie  savons  pas,  ä  eux  de  voir.  » 
11  ainciia  encore  toute  la  multitude  des  Juifs,  et   leur  dit  :  «  Vous  savez 
que  c'est  une  coutume  pour  vous  qu'ä  chaque  lete,  on  vous  renvoie  un  prison- 
•CMui.  u;  nier.  J'ai  un  brigaud   en  prison  lequel  est  un   meurtrier  *  dont  le  nom  est 
cüi"  1.     Barabbas  et  Jesus  celui  qui  est  ici  debout.  Je  ne  trouve  aucun  motif  de  eoii- 
dainnalion  en  lui  :  cpiel  est  celui  que  vous  voulez  que  je  vous  renvoie.  » 
Les  Juil's  crierent  d'une  grande  voix  :  «  Barabbas  !  » 
II  (lil   :  «  Que  ferai-je  de  Jesus  qu'on  uomme  le  Christ?  » 
Les  Juifs  dirent  :  «  Cruciliez-le  ' !  « 

1.  er.  Mallli.,  xxvii,  13.  17.  21-23;  Jean,  .\i.\.  12. 


[117]  1\.  —  PILATE  CONDAMNK  JKSUS.  91 


col.  1. 


Tnt'X^E  rstt?%Aioc'  'X;t  kaia^e  u'ij<Vc"^iu5S^e' ATtuonnE 

nKA^'  ukhue'  a  ^a?%acca  'j^»^v\e  uH^vt  n^sH  \\a^  ü'rvTiEi 
ujot^ujoV.  Axuj  fi4Eivionr*Juu'  ÜTAUiAvirtA'  ^n  ie^huoc 
uri  o'-r^HÜ'rwifE'^  3.^^  A<^EmE  ü'T\uoonr  riH^rv'  *  E&kO?\M.i,ioi  n 
>u    OTrtET^A    ET^E   lE^incjJ   AiT'i^  ^M'Y  ^ouoc  n>nn    ' ''  - 
A'TUJi'  A^ÄÄ    siaV   ^v^^oV    AiE^vt'Y   ()"-»^t   u'rtrtonriE'.  a' 
Tino'Y^^E  oT'Juuj'  ia'ke  ivinnn'  a'  U'JU'ircHC  cotic  E'X:ujin' 

ÜTVETTIUOV  lErtO-Y^  ()E  ^EIVlTA'irE  HE  ÖOOIT   E^OS'' 

1.  X.E  n  est  sur  une  bände  collee  api-es  coup.  —  2.  La  papyrus  porle  «a^^t^acca.  — 
.'i.  ov  parait  fautif.  II  laudrait  qe«.  —  4.  Une  parlie  de  la  ligne  nenpA  enfEiE  a 
subi  une  correction.  On  a  culle  un  nouveau  morceau  de  papyrus  apres  et  et  on  y  a  ecrit 
ptnE.  —  5.  Lire  eäh.  —  0.  La  ligne  precedente  a  ete  ici  recüuverte  en  entier  par  un 
nouveau  morceau  de  papyrus  sur  lequel  une  main,  toute  differente  de  l'ancienne,  a  ecrit 
«ooT  EfoV.  C'est  lä  que  se  termine  le  passage  parallele  du  codex  129/17,  fol.  50,  de  la 
Bibliotheque  Nationale. 


D'autres,  parmi  les  *  Juifs.  dirent  :   «  Toi,  tu  es  raiiii  de  Cesar.  Or  II  ii  nj.ioi.  la 
dit  :  Je  suis  Fiis  de  Dieu  et  je  suis  roi'.  »  ^.Ji'o. 

Pilate  se  mit  en  colere.  II  dit  aux  Juifs  :  «  Votre  nation  en  tout  temps  s'est 
revoltee.  Et  celui  qui  vous  fait  du  l)ion,  vous  luttez  contre  lui.  » 

Les  Juifs  dirent  ä  Pilate  :  «  (Uli  nous  a  fait  *  du  liien?  »  'c'.r.ii.  i: 

Pilate  dit  :  «  A  ce  que  j'ai  entendu,  Dien  vous  a  tires  d'un  esclavagc  tres     roi.  i. 
dur  liors  de  la  tcrre  d'Egypte.  La  mcr  est  dcvenue  pour  vous   un  chemin 
comme  Ic  sec,  et  vous  avez  mange  la  manne  dans  le  descrt,  ainsi  que  des 
caillcs.  11  tira  pour  vous  de  Feau  *  d'un  roclier  pour  vous  faire  boire.  II  vous  »cijoii: 
a  donue  la  loi  :  et  malgre  cela  vous  avez  irritc  Dieu.  Dieu  a  voulu  vous  de-     ^^\'.j 
truire.  Moise  a  prie  pour  vous,  vous  n'etes  pas  morts,  et  niaintenaut  vous 
proferez  le  mal  contre  nioi.  » 


col. 


02  ACTA  l'll.A  Tl.  [118] 

t.ifol.i:  '  V1CA   tV  t&iO?\' 
Ol.  1.  T  A'T'Ju'  A-Y^AJ^KAK   t&iO?^''   n6\    monO-i^AV    TIE't^AIO    )l\\iS 

ic  T^t  viiricoo'r^i'  üuot^  a^V  kaV  ta^  üuAroc   Airtme 
^-ruai  vi^t^t   ^H^ua'KHC  c«juiu  ^sHn    uuAroc'   1^1   Anr 

Ac-juoo-rT   fivi'uiHfE    rin^tßi'^A^oc    T1EU^A'^^'uAC^0'1^'    ^vi 


'  C'.ful.  17 
col.  2. 


T  tie^2\a'ioc    "Kt    vtntf  t<^'cvu^u    trtEV*^A'X:t'   mooionr 

CMol.  18  *  ^0<^'      ETA^KAK'     EßiOT^'     TAE-XlA«^'     VIAnr     !2S:E   TIAV    VtE'lE^E 

<ui  1     ^H^ua-z^HC  ^mE  vtc^J^«^ '  TtE'JSAir  «ÄE  e^e'  v\aV  tie' 

uTtEu'io  EeiO?\'  rio-r'on  u^u  Et^'X:'Jj'  üuoc  "J^e  -^onr'AAÖi 

1.  pt  est  ('Ci-it  au-dessus  de  la  lignc.   -  2.  Le  dernier  e  est  au-dessus  de  la  ligiie. 

'C'.ful.  i:         Pilale  sc   leva  de  son  Irilniiial.  11  clierclia  *  ä  s'eii  aller. 

cüV'i.  Etles  Juils  criercnt.  11s  dirent  ä  l'ilale  :   «   Nous,  Ic  roi,  nous  le  coiiuais- 

sons,  aiasi   quo  Ic  Gesar:  mais  Jesus,  nous  iic  le  connaissous  pas.  En  eilet, 

des  Maines  lui  ont  apporte  des  dons  de  TOrieat  comme  roi  et  lorsque  Herode  a 

•c.i.iui  17  su  par  les  Mages  qu'uu  roi  etait  enfante,  il  chercha  ä  le  faire  mourir.  *  Or 

c,y  o      son  pere  .loseph  Tayant  appris  se  saisit  de  lui  et  de  sa  mere.  II  s'enfuit  en 

r^o-ypte.  Quant  ä  Ilerode,  en  vertu  de  ce  qu'il  avait  appris,  il  tua  les  enfants 

des  Hebreux  qui  etaient  nes  ä  Betlileem.  » 

Pilate  ayant  entendu  ces  paroles  prouoncees  par  les  Juifs  eut  peur.  11  im- 
•C',fül.  18  posa  *  silence   ä  la  inultilude  qui  poussait  des  eris  et    il  leur  dit  :    «  C'est 
col.  1.     celui-ci  que  chercliait  Herode?  » 

Ils  dirent  :  «  Oui,  e'est  celui-lä.  « 

Pilate  prit  donc   de   l'eau.   II  se  lava  les  mains   devant  tous   en  disaiit  : 


[119]  X.  —  LK  C.IIL'CIFIKMKN T.  9:5 

Tno^t  A<^Kt?\tnrt'  vi6\  '  ntsTsAioc'  ti^frcuay:'  ü't^oth    ,.,.'1  j. 

«od  rt'JJK  AcjK^AiHro^EV  üuot^' '  ^ujc'  E^^o'  ET&iE  yvAV^-Y] 
ATio^Art]  E...  j'  ^o^rt  UEn  '^IkeI'tsE'te  ET^Enr'^^p^ArE^v^.onr' 
üuoK  EißiE  vt'nviouoc  vivtE^'^'Juonp'  et2S:oce' 

"^UTAHCA  TIAV  VICE  A^lt^  '  EnOC-^OC'   ^U  T^UA  UHAlodoY^K' 
UV1  TvHUAC  UVA   KnrC^AC   riE'crtAT  VIT^HCIHC'  VAiAiodoTAonr' 


t;'.foi.i8 

V". 
rn\.   1. 


nUUAK 


"^unncA  WAS   A    \o  eV  E'BiO?^'   ^u  Tiy\f aviuj^^otV  uu 

"^Anoua    n^E^Et^ES   EWUA'  A'TKAAt^'  KA^HT   flSIEf^'^O^^E' 

Anpua  A^TUO^t^   ftoir?%Eu''Hort'   Airuj  at*^'   e'Svi  ^ECJJAT^E'' 

cul.  2. 

J.  05  nE»?\Anoc  a  ele  ecrit  d'uneautre  ecriture  sur  une  bände  de  papyrus  collee  apres 
coiip.  —  2.  nE5?\Anoc  a  ete  aussl  ecrit  sur  une  bände  collee  apres  coup.  —  3.  Lire  JüvioK. 
—  4.  Lire  itCEAjynK. 


«   Je  suis  iiiiioceiit  de  cc   sang  juste.  A  vous  de   vuir  (du  den  connaitre).    » 

Las  Juifs  crierent  encore  :  «  Son  sang-* est  sur  nous  et  sur  nos  enfants'.  »  ♦,;i,iui.is 
Alors  Pikte   ordouna  de  tirer  le   voile  du    trijjunul  dans  leuuel   il   etait        f- 

1  cül.  2. 

assis.  11  rendit  la  sentence  de  eette  fagon  :  «  Sentence  de  Pilate  sur  Jesus. 
Ta  natiou  t'accuse  comme  roi.  C'est  pourquoi  je  te  condamne.  D'abord,  j'or- 
doniie  qu'uii  te  Ilagelle  ä  cause  des  lois  des  empereurs  et  *  ensuite  (ju'on  te  t.MoI.  is 
crurifie  dans  le  Heu  oü  Ton  t'a  saisi,  avec  Demas  et  Cystas,  les  deux  voleurs       V', 

■^  cell.    1. 

qu'on  a  saisis  avec  toi.  » 

X.  —  Lk  CuuciiiEMf.NT.  —  Aprf!S  ces  ciioscs,  Jesus  sortit  du  priHoirc 
avec  les  deux  voleurs.  Lorsqu'il  aniva  au  lieu  designe,  ou  le  depouilla  de 
ses  vetements  et  on  le  ceiguit  d'nu  lintriun  et  on  mit  sur  sa  tele  '  un(>  cou- 'CJoi.  18 


1.  M.itlh..  .wii.  2'i-25. 


v°. 
toi.  2. 


V". 
ful.    1. 


M  ACTA  l>II,ATI.  [120] 

TAf"    AU     •2S:E    Exf   OXJ 

■^Anrua  A-mEjA^'  rtEt-j^o?nE  e'ts'juoV  n6\  ü'ua^oV  atuji' 

''^M'*^^^?^''^    ^'^^   n^^AOC   Et^fJE'ua^ti.    UA^'^X^^^^'^C;   -^E   UVt' 

fiA^;X'^"'     A-TTsKj^A  ficu^«^'  un  tv^^a'oc  e-y^-js^uj  üuoc'  -xe 

TlEmAt^nE^U    ^EHKOOnrE^    UAfEC^riA^'UEt^'   UUm    Ü'ULOt^' 

ej^!2S;e'  rv^HpE  üttuoio'ie'  v\e   tiaV  E^'co'in   a-tcju^e'  -ke 

ÜUO«^'    udi'    ÜUAIOV    Enr'Y'    UYlEnoOToV  E^0<^'    UU   O'T^U'X: 

^^  c\^i    Enr'XL'iAi  üuoc  '2S:e  e^'X:e'  ftiOK  TiE  vtffo'  umo-r 

•ivAS   UA^'UEK    UAITAAK' 

EHfE-rc^AV  ^^E'r^i^?^oc^^u'^E<^As^^A  ^rT^Enc^AV  uo-teese 
nm'  Anouj  fi'^^uauAVKon  aituj  vi^Eß^f  aVkou  ka^a 
^E  n'iA  moiT'ivAV  sso'ot^  'X:E  fi^ot^'  TVE  rtf^o'   unVo-r'-i^AV 

1.  u  est  ecrit  au-dessus  de  la  ligne.  —  2.  En  cet  endroit  commence  le  passage  parallele 
du  codex  129/18,  feuillet  140,  de  la  Bibliotheque  Nationale,  qua  nous  reproduirons  plus 
loin.  —  .'ij  Le  n  si'  trouve  dans  la  marge  Interieure;  il  parait  ajout»»  apres  cou]). 
Enn^T?\oc  =  EOTTiTT^oc.  Avec  n  il  faudrait  no'n5n?\oc. 

roniie  crepiues.  Semblablemeiit  les  deux  voleurs  furent  crucilies  :  Demas  ä  sa 
tlroite  et  Cestas  (sie)  ä  sa  gaiiche. 

Jesus  dit  :  «  Mon  Perc,  pardonnez-leur.  Ils  iie  savent  cc  qifils  fönt'.  » 

Les  soldats  se   diviserent   ses  vetements  entre  eux  et   le  peuplc  se  tiiit 

♦C'.rol.  Kl  del)out  ä  regarder.   Les  grands  pretres   et  les  archontes  *  se   riaient   de  liii 

ci'i.     avec  le  peiiple  en  disant  :  «  Celui  qui   a  sauve  les  autres,  qu'il   se  sauve 

liii-meme,  s'il  est  le  Fils  de  Dieu  choisi  par  lui".  » 

Les  soldats  se  moquaienfc  aussi  et  prenaient  leiir  elan  vers   liii   avec  du 

vinaigre  et  du  fiel  en  disant :  «  Si  tu  es  le  roi  des  Juifs,  sauve-toi  toi-möme.  » 

*ci,foi.  i'.i        '  Apres  sa  condainnafion,  Pilate   avait  ordonne  d'ecrii'e  un  titiiliis  de  sa 

coi.  2.     cause  en  lettres  grecques,  romaines  et  hebraiques,  selon  la  maniere  qu'avaient 

diie  les  Juifs,  ä  savoir  :   «   C'est  lui  le  roi  des  Juifs-'.  » 

1.  Luc,  xxiii,  34.  —  2.  Cf.  Matlh.,  x.wii,  40,  42.  —  3.  Cf.  Luc,  xxiii.  .38. 


121  XI.  —  LA  MORT  DU  CHRIST.  95 


KECnAC 


bl.  V.i 

■r:     <•'■!.  I. 


T  A^onr'»Jj;^S  'h.i  ftdV  y^KtonoA'   ev\ecjjY^^  ^^  "Z^huac  '<mo 

fi'onruji  rtu'uA«^  A-rua  Auort'  ue«  "i^^KASu^d  kaia  t\eu' 
Tt^A  riurvE'^oonr  fi^Art  aa^t.  t\aV  •Zi.E'  üt\e«-j^  ?\AA'ir  ü'v\e 

^OOT.        filE'^EC^OnrvIi        «KE        Vt'd^       •i^HUAC        E<^E'r\EVlSUA' 
fJKEC'lAC    AM^«^    e'^oW    v{6\    "i^HUAC'    "XlE     API    T^AUEEITE' '  <  '  fol.lj 

TT2S^OE^C    EK;^AS1'e{    ^V\    HEKUVn'E^o'  *""'  " 

Tr\E'X:E  \d    riA«^   5Se    ^Aunrt'  'Y'^'^    uuoc'   viak   ts^e 

ÜTVOOnO    KnA^U-ty\E'   nUUAV  ^U    Y\y»A'\>A'2v^C0C 

VIe'  rsriAnr   Vt^iSiTICO  '   Y^e'    Airua   A'TKAKE   ''    ujuant    ^S'2S:U' 
TIKA^    1H^«-j'    UTlE^OOnr    EnÜUAnr    ^A    TirtA-r'     ««iS^Tt^^^^E 

1.  it  est  entre  les  lignes.  —  2.  atkake  a  suhi  iine  correction ;  on  avait  d'abord  repete 


Uli  tlo  ceiix  qiii  parmi  les  voleurs  etait  crncille  et  doiit  le  nom  clait  Ces- 
tas  lui  dit  :  «  Si  tu  es  le  Christ,  sauve-toi  ainsi  que  (avec)  iious.  » 

L'autre,  dout  le  nom  etait  Demas,  lui  repondit  *  en  lui  faisant  des  reprochcs  •  cj.  foi.  id 
avec  colere  et  il  lui  dit  :  «  Ne  crains-tu  pas,  toi,  devaiit  Dieu?  Nous  avons  la     ^.,,''|  ■, 
meme  condamnation  que  lui,  niais  nous  justement,   ä  cause  de  ce  qui  nous 
est  du  pour  le  mal  que  nous  avons  fait,  mais  lui  n'a  fait  aucun  mal.  »  Lors- 
que  Demas  eut  termine  ses  reproches  *  ä  Cestas,  il  cria,  ledit  Demas,  et  dit  :  »ci.foi.  i« 
«  Souvenez-vous   de   moi,  mon  Seigneur,   quand  vous  arriverez  dans  votrc     ^.,^|  „ 
i'oyaume  ' .  « 

Jesus   lui  dil   :   «  En  verite  je  te  le  dis,    aujourd  hui   tu  seras   avec  moi 
dans  le  paradis.  » 

XI.  —  L\    MOHT    DU  CnmsT.   —  C'etail  le   nionuMil  de  la  sixieme   heure, 
les  tönebrcs  furent  sur  la  terre  cntiere  cc  jour-la  jus(|u'a  la  neuvieme  heure, 

1.  Lur,  xxui,  .■)9''i3. 


96  ACTA   IMI.ATI.  [122J 

•Cfol.jn  ri'lA      n^H      "^KAKE'     Anoua     t      nKAlAYltTACUA'      u'TA^T^t' 

"^  Axua  A«^<JJ»jj  E'&kO?\'  fionrviod'  ficuH  vid^   sd   ntÄAcj 

"^fiit^E^Ec^nAnoE'  haV  ac^-^  ÜT\t'n«A'    ft^t'^tt-jrtA-Tr  -z^t 
fidV     Ti^HKAiortiA^;)(^oc     tntmAt^'^uant     ''^^"V'     too'r 

♦Ci.fol.2o  KAS[OC  ntj    Anrua    Tlt^VlAnotV'    IH^OT  t' HA'Tr    t    TttrtTAC^ 

coi.  -1.    jjyuaTTt'   a'tviat'   trtEvnAnrjJ^ua'yit   Aio^mnrE   t'^oirn'  ^u 
ntnr'^Hi'  AnrKio'o'r  tY\A^onr' 

*|  y^^t'KA^o^^^A^;)(;oc    "z^t    AcjiAUt'  T^^Hrtuujiri'  imn 


♦c  füi  20  ^oonr    tiü'uAT    ^A   ^vto(3'    n?sxy\H'' 
cuVi.        T  r\A?^m    ort    a    t^eV2\a^oc     '2S:oo'r'    vica    rttVoTT^AV 
Tit^SAf-j   taat'    QSit    Aitnrt'rtAno'    tntvtiAnr'jijujiTtt'    n^o'onr 

1.  Celle  ligne  est  ecrile  sur  im  inorceau  de  papyrus  colle  apres  coiip.  —  2.  Au-dessus 
de  la  ligne  on  a  ajoule  fautivenient  e  ä  la  suile  de  ei.  —  3.  Le  papyrus  porte  ünu'ruuu,. 


»C'.foi.2o  moment  oii  le    soleil  .sObscurcit,   oü   Ic  volle*  du  teinple  se  l'enJit  du  haut 
^.,,l'l      cu  bas  en  deux. 

Et  Jesus  cria  d'uue  grande  voix  :  «  Mou  Pere,  je  rcmets  mon  änie  entrc 
vos  mains.  » 

Lorsqu'il  eut  profere  '  ces  mots,  il  rendit  son  esprit. 
Quand  le  decuiion  vit  ce  qui  s'etait  passe,  il  reudit  gloire  ä  Dieu  et  dit  : 
«  Vraiment  cet  homme  etait  un  juste.  » 
♦ci.foi.2o        Et  tous   ceux  *  qui    etaient  veuus  pour  voir  ce  qui  arriverait  virent  ces 
py'i'.,     choses.  Ils  se  frapperent  la  poitrine  et  s'eii  retournereut". 

Le  decurion  avertit  le  Pracses  des  evenements.  Lorsque  le  Pracses  aiusi 
que  sa  fenime  apprirent  cela  ils  s'affligerent  boaucoup.  Ils  ne  mangerent  pas 
♦Cfoi. 20  ce  jour-lä  '  ä  cause  de  leur  grand  chagrin. 
pj, ',  Enfm  Pilate  envoya  chercher  les  Juifs.  11  leur  dil  :   «  Vous  avcz  vu  ce 

qui  s'est  passe.  » 

1.  Traduil  finEf ecjtaxe  ;  fE  est  redouble  ä  tort.  —  2.  Luc.  .wiii,  -Vi-AS. 


[123]  Xl.  —  KNSEVELISSEMEiM   DK  JESUS.  97 

•z^E  ATKu-i^u^oV  '   rtticoonrrt'  T^t  üuot^'  ih^ot  ata^e' 


^rt'  nrA?^^2%A^A'  AnrnAT  tviAs' 

T  '  AiruiEsc  OT^uu'ut  ETTtt^^An'  r\t  VuJCH^'  *  Enr^^t'rt^^Hc'  '<;'.rüi,2o 

^e'^k^sou"  uvt  n^^oTSiriE  vx^a  viVonr'i^AV'  aa't*  eit  e&io^»''  tie 

^n  a^^ua'öasa   tiaV   E^^'dvjujiii  E5yo?\''  ^mc  ri^uu^'Efo' 
ünrtonr'iE'. 

TAt-\EV  -ivE'  J^A  T\ES?sA10C''  At^A^IE?  Ü'^CUJUA'  •"'  «iC. 
ECf  A^e'      AC^KA'a«^      ^U      y\E<^JüL'^AAir      E^KE^K«^^'     TIAV 

ü'y^A^j  oirJoiTE^  '  Tsa'ait    n^vnt^' 

T  fi^E^E  nVoT-i^AV'  "KE  c^JLnu  "äe'  a  Vujch^  'X;V  ütic 
uauA  vi^d  Anrj^mE  fic'JJ«^'  uu  TtKEUvn'cnoonoc  H'^uj'ue 
haV   niA  s'"x:ooc   "Xe    n^AT'uAC^«^    Art    ^v\    onrno^n^A'' 

1.  Au-dessus  du  premier  oi,  Ic  papyrus  poite  a  en  interligne.  —  2.  Le  cople  a  ici 
iine  grande  majuscule  en  tele  en  ati".  D'ailleuis  le  siijet  cliange.  —  3.  Le  papjrus 
porle  cuuTWiA.  —  'i.  Le  papyrus  porte  ÜÄnAHOTEji. 


Eux,  ils  se  turenl. 

Quant  ä  tous  ceux  qui  le  connaissaieiit  (Jesus),  ils  sc  linrent  au  loiii  et 
Ics    femmes  qui  Favaient  suivi   de  Galilee  virent  cela. 

Lensevelissement  de  Jesus    par   les    soins   de   Joseph    dAiumathie.    — 
^'oici    (ju'uu   iiomnie    dont   le   uoiii   etait   Joseph*  —  lequel   elait    uu  levite  *<".'. ly!- -'" 
bou  et  juste  qui  ii'avait  pas  siege  daus  le  Sanhedriu  ui  aux  cüiiseils  teuus  par     ,oi.  ■-'. 
les  Juifs,  aar   il   etait   a  Arimathie,  altendant  le   royaume  de  Dieu  —  viut 
trouver  Pilate;  il   lui   demauda  le  corps  de   Jesus.  Et  lorsqu'il   l'eut   regu, 
il  reuveloppa*  d"un  linceul  bien  blanc.  II  le  deposa  dans  son  lonibeau  taillc  *C',ri>i.-M 
dans  lequel  personne  n'avait  ete  depose  '.  cui.  i. 

XII.  Affvires  intentees  pah  les  Juifs  contbe  Xicodeme  et  Joseph.  — 
Aruestation  et  delivrance  de  Josp:pit.  —  Lorsque  les  Juifs  entendirent  que 
Joseph  avait  pris  le  corps  de  Jesus,  ils  le  chercherent  ainsi  que  les  douze 

1.  Matlh.,  \xvi[,  57-60. 


98 


ACTA  IMI.ATI.  ri2/,i 


'(rtEtKO'Z^VlUOC'     -ivE      UA-TAAt^'      Ü'rjEC^^Uin'     eyte{'2^h 
TIA^^X*^^'   "t    TimO'rT^AV' 

"5"  rtE'X:A«:-j    hat'    5^e'    H^A^ETvi'eiUJiK      E^o-rn'     E'ncr 
'"'  '     x^  nuuAcj'  ^EcjuE^^c  nu'uAK   iüLnAi«Jun'   eh^^hV  wt-^i 

VHKO-ivHUOC  äe'  ^AUHH     ^AUHTa' 

"[^ouo^uAc    ort'    vikeVujch^J?''    x^^   rtEc^o-roV    e^oo-t 

EC^-X:^ul       ÜUOC       «ÄE      EißiE'     Crr      AHE^Tld^Julm      E^oV.      "T^i 

aVaVie?    urvcu^UA'   y\\z   eic  ^hh^e  aVo-va^  ^u!  tveu 
-1  ^AA-r      fißT^'^E'      EAVcoir?%o'r''ua7^    '    fjo^ctn'-i^ujn^on 

EC'f  A^e'     ATUJ     Ai'CKOpK^     VIOnrluariE'     E^Vt^o'    "   ÜTTECVtH 
?sAV'ort'    ÜYIEinf^UAe^'    ECjl^l^jA-r    ÜTTZ^^KaVoC     A-rcJU     UTit 

1.  Ä  de  Anc  est  ecrit  au-dessus  de  la  ligne.  Rossi,  avani  oTAnc,  reini.lit  la  laeune 
par  ke;  mais  ke  s'intercale  toujours  apres  l'arlicle  et  non  avant,  bien  qiie  le  papyrus 
semble  poiler  ces  deux  letties.  —  2.  Le  texte  porle  eaV  coT?^OTlu2^q.  —  'A.  Efil  = 
Ö'P"  =  gjfn  dont  la  forme  avec  aflixe  est  g»f uu. 


M_;i.iiii 
v°. 
col.  2.       r  „1 


'Cijol.  21 

I». 

i-ol.  2. 


hommes  qiii  avaieiit  dit  que  Jesus  n'avait  pas  ete  con^u  dans  le  libertinage, 
et  Nicodeme  et  un*  certain  nombre  d'autres,  voulant  las  tüer. 

Ceux-ci  se  presenterent  ä  Pilate.  Ils  lui  revelerent  les  miracles  de  Jesus, 
et  tous  ceux-lä  que  les  Juil's  rechercliaient  se  caclierent. 

Nicodeme  seul  ne  se  cacha  pas,  parce  qu'il  etalt  prinee  (archonte)  des  Juifs. 
II  leur  dit  :  «  Comment  etes-vous  entres  ä  la  synagogue?  » 
c'.roi.ii        Ils  lui*  dirent  :  «  Parce  que  tu  participes  avec  lui,  ta  part  sera  avec  lui 
^•01  ■]      dans  le  sieclc  futur.  » 

Nicodeme  dit  :  «  Amen,  Amen.  « 

Semblablement  Josepii  alla  les  trouver  en  disaut  :  «  Pourquoi  etes-vous 

en  colere   contre  moi?  (C'est)  parce  que  j'ai  demande  le  corps  de  Jesus   : 

c'.fni.ii  Voici  que  je  l'ni    mis  dans  un  tombeau   neuf,   que  je  Tai  enveloppe  *  d'un 

col.  2.     linceul  bien  blanc,   que  j'ai  roule  une  pierrc  devant  la  poiic  de  la  caverue. 


[125]  Ml.  -  JUiFS  COXTRE  MCüDKMIi  KT  JOSKl'Il.  99 


'Ci.foI.:!2 

!■■'. 
■  ul.     1. 


TviE'^siA'r  rtA«^''X:E  e^ue'  viak  tse  ürtrtAT'  ati  y\E'  ei^e«^' 

^UJ&t    E^OK    '2S:e'    TACA^&kAnO^I     ^AC'^e'     E^UE     (3E     TIAK'    "ÄE 

nnrtAKAAK'  ah  et^ek^ü'ti|^a'  hkasce'  atuj   lurtA'^'  ft 

TAEKCA^F.   ftfi'^ATsATE   filT\E'   UH   HEiJ'T^mTl   Ü'v\KA^'  V\E"2S:E 
V'uJCHC^'   HAnr    '2S;e'   riESJ^ATSlE    Oiru^A''ÄE  hviaj^uak^'  '  v\e' 

^ouujc  «'^'■^^oiE  AH  onrn^AV  nnonriE'  üuA'r  eioh^' *cmui  22 

ATUJ    A  TITAOnnE'  2S:OOC    •X:E    HE'X:'  r\^Ar\    E^oV  Anotiu'  AV10K      "I  - 
'^HATJjIlu&vE'  VtE'2S:E'  TTX^OE^c'  TE^HHAnr  (3E  ^EHOIt'  "i^E  WE1E 

Ht^'c&i&kVJT    AH    ^h'    HEC^CA^E    A?s?%a'    ^U    TVEtJJ^Vn''   A«^'X:t 
HOTUO'O'T  ÜVIEUIO  e'^0?%.  UTl^H  A«^'e?vju  HHEtJjdt'iS^'  r\E'X:A^ 
ÄE     '^OIo'a^      AHOfK     uItAe'cHOC^    '  Ur\E^^<J^UE'     H'K^KA^OC '<  '  i  "'  22 
TTAV    EIE'nrtHAir     E^O?^'    A^rua'    AlE^HOnruaty^i'   Ü11E^?^A^0C      ' 


LOl.    1. 


1.  JS.WL  pour  2S.O0T  millere;  mot  ä  mol :  vous  avez  envoye  une  lance  sur  lui.  —  2.  Le 
papyrus  porte  ote^cah  [.].  —  3.  Lire  nA^ynwAKg.  C'est  la  le^on  que  Peyron  enre- 
gistra  ijour  ce  passage  dans  son  dictionnaire,  biea  quo  le  t  manque. 

Vous  n'avez  pas  fait  uiie  chose  conveiiable  pour  ce  juste,  et  vous  ne  vous 
etes  pas  repentis  de  Tavoir  crucifie  et  de  l'avoir  perce  d'uno  lance.  » 

Les  Juifs  se  mirent  en  colere.  11s  se  saisirent  de  Joseph.  IIs  ordonuerent 
de*  le  garder  jusqu'au  lendemain.   Ils  lui  dirent  :   «  Sache  que  ce  n'est  pas  '(;i,ioi.22 
le  moment  de  rien  te  faire,  parce  que  c'est  le  sabbat  dernain;  mais  sache  bien     ,.,,'1', 
que  nous  ne  te  laisserons  pas  etre  digne  de  sepulture  et  que  uous  doune- 
rons  tes  chairs  aiix  oiseaux  du  ciel  et  aux  betes  sauvages  de  la  terre.  » 

Joseph  lenr  dil  :  «  Cette  parole  est  une  parole  d'acharaemeut.  '  Toutefois  "C.foi.-.'i 
je  ne  crains  pas  :  j'ai   Dieu  vivant  avec  moi.  Dieu  a  dit  :   Gonfiez-nioi  \p.     .01.  2. 
jugement  et  je  vous  le  rcndrai,  a  dit  le  Seigneur'. 

«  Vous  avez  vu  tjue   maiiiteuant  cclui  qui  est  circoucis,  uoii  daus  ses 
chairs  mais   dans    son   cceur,  a  pris  de  l'eau  devant  le  soleil,  s'est  lave  Ics 
maius  en  disant  :  Je  suis  pur,  moi,  du  *  sang  de  ce  juste.   Vous  l'avez  vu  'ci,foi.22 
et  vous  avez  repondu  ä  Pilate  en  disant  :  Son  sang  est  sur  nous  et  sur  nos     toi.  1. 

1.  Cf.  Deut.,  xxxM.  35. 


100  ACTA   IMI.ATI.  [126] 

Airuj  ^t'nonr  '\^^oit  uh'tio^e  ftit  no^'r«  ürt^^oinE'  i\ 
tnrcj^^u  i^i  n6s  rtVoT''2^AV  tutf^A'Ät'  Air()UJiy\E  mWcYi^^?' 


Lüi.  ■>.    yt^Micji  onr'Z^E  vyonr^n'  AnrK»JiJi  vt^En'^ujiuE  eio^oe^c'  e^o^^- 


'ci,rui.23  ticTviAr»J^rvi'  ATu^oTS^UE  6t  sse'  EirrtAuoonn«-^'  '  [ü]uo«^ 


CA^rtE^'  e'  EmE  üuot^  ^vt'  o'rrtod  ricuj»j^'  atua  ftnE^onr' 
|onr]ujn  '  ÜYi^o'  ü'nono^E'  eVujchc^'  Er\^AOC  ^  ih'^<^  •äs^^ 

KAK     E&kO?%''    ATUJ     A'Tr^JJJT\[H]'^E      '2^t    AX^E     EYA^O     E^^O 
[iu]  A'IOUA  Et^^O|  0]&vE'  ^T1  IETI^&ie'  AXua  T\u^0^l'  VinOOl^^ 

♦c  ,foi  23  ftKAVk^AC  Anotu  ÜTionoKoioio  EEmE'nriEnrd^'iS^"  [^s'Än]'  ntw 

col.  2.     ■r|j^'Y^iyj^2S^El    KA?sUJC    ^A     ^C-    UTAEDnO    E&kO^,'    ÜT\E»^,A^0C* 

1.  Le  papyrus  porte  ^^Äiutj.  —  2.  Le  papyrus  poile  at  OTEgCÄHnt,  —  3.  Le 
papyrus  porte  ^i^Epo'r  u»«.  —  4.  e  remplace  ici  etailleurs  encore  daus  ce  manuscril  le  tf  e 
classique.  La  syllal)e  pe  est  paragogique. 

enfants.  Et  maiiitenant  je  crains  que  la  rolere  de  Dien  iie  vicnnc  sur  vous 
et  vos  fils  comme  vous  l'avez  dit  ». 

Ell  entendaiit  cette  parole,  les  Juifs  se  saisirent  de  Joseph.  Ils  le  jeterent 
♦G'.ioi.22  daiis  *  un  Heu  tenebreux,  sans  lumiere  ni  fenetre.  Ils  laisserent  des  hommes 
,Y'.,     de  garde.  Ils  scellereiit  la  porte  de  leur  sceau. 

Le  niatiii  du  lendeniain,    les  cliel's  de  la   synagogue,  les  pretres  et  les 

levites  se  häterent.  Ils  se  reunirent  tous  ä  la  synagogue.   Ils  tinrent  conseil 

♦(■,1,^11.23  pour  savoir  *  comment  ils  le  feraient  mourir.  Lorsque  le  sanlicdriu  tiut  seance 

col.  1.     i^^^^  assis),  ils  ordonnerent  de  rameuer  avec  mepris.  Mais  quand  oii  ouvrit 

la  polte,  ou  ne  trouva  pas  Joseph.  Le  peuple  entier  poussa  des  cris  et  oii 

s'etonua;  car  on  avait  trouve  la  porte  fermee  et  scellee  de  leur  sceau  et  les 

•C',foi.23  clefs  etaient  dans  la  main  de  Caiplic.  Ils  cesscrent  doiic  de  mcttre  *  la  maiu 

col.  2.     sur  ceux  qui  avaient  bicn  parle  de  Jesus  devant  Pilalc. 


[127]  Xm.    -  IIAI'PORT  DKS  GAUDES.  iOl 


ETO   vi«JY1HfE'    EI&iE   VuJCH^''   "ÄE    ÜnOIT^E    E^O<^'   A    ^oVriE 


aVie{  JJLUOO'T  VtlOOl«^  ÜT\ES'2nA^OC  EH^EIOf o'eSC  ETn^S^^OC 

n\c   uhtvo^e' '  (fijiE   rtEc^u^'^HiMC    eV  ffcEf-j^^c^    n'Ä^to'rE  *< '  foi  2? 

E'nEmAio|^ui'Y\E'  ETßiEy\K:u'io  fi^A^«^uji'nE  ünvi^'r'  vi^oE^c 
Anru^' ATiriAnr  E^ArrE^NOC  hte'  ttäioe^c  hiac^'e^  lElrvEcm' 


iL    I. 


23 
Cul.  2. 


r"'. 
ul.    1. 


A^T^     Anc^^^yx     e'iecuh     UT^Ar'rETsOC     Ef^j^A''x^E     urt 
riE^^ouLE' haV  ei(3e'et  ^a^iu'  t\ia^oc  ft'sc  Anrua  t^e'^äa«^ 
rtAT   'X:e'   ÜTl^^^o^E'    ni«jj-ivt   "^'cooirvt    •x;e   EiEiu^^mE 
ucA    v\\)Jl     E^E'*^v^;^mE    uca'    ^c   nEmA'rc^o'r'    üuo<^' *« ' '"i -* 
At^iui'ono^A   rAf   viuE   viiac-^'X^ooc    AuwE^^rt    n^EiuriA'r    ' 

1.  Le  papyrus  porle  J1^A^E^^ECH^. 


XIII.  Le    ItAPPOItT    F\[T    I'.VH  LES  G\RDES  \UX    JuiFS   SCR    LA  UESUIiHECTION    DU 

Christ.  —  Taudis  que  loiit  le  peuple  siegeait  encore  Jans  la  Synagogue ,  etant 
dans  la  stupefaction  au  sujel  de  Joseph  parce  qii'ils  ne  Favaient  pas  trouve, 
quelques-uiis  de  ceux  de  la  garde  vinrent  u  cux,  de  ceux  (dis-je)  que  les  Juifs 
avaient  denuindes  a  Pilate  pour  veiller  sur  le  tombeau  de  Jesus,  de  peur  que 
*  ses  disciples  ue  vinssent  et  ne  le  prissent  subrepticement.  Ils  avertireut  les  T.i,foi.2:i 
grauds  pretres,   les  pretres  et  les  levitcs  de  ce  qui  s'etait  passe  au    sujet     j.  Y', 
du  treniblement  de  terrc,  qui   eut  lieu  pendant  ([u'ils  veillaient.  «   Et  iious 
vimes,  poursuiviront-ils,  uu  ange   du  Seigncur  qui  desceiidit  du  ciel,  roula 
la  picrrc  qui  etait   devant  la  porte  de  la  caverne,  *  s'assit  dessus  avec  dos ''(;i,f,,i.23 
vetements  blancs  comme  la  neige.  Par  sa  crainte  nous  devinmes  comme  des     ,.,^12 
morts  et  nous  entcndimes  la  voix  de  ränge   qui   pai'lait  avec    les   femmes 
restees   dovaut  le   tombeau  de   Jesus.   II  leur  dit  :  Ne  craignez   pas,   vous. 
Je  sais    qui  vous   cInTcliez,   vous  "  cherchez   Jesus   qu'on    a    crucilic.   11   est  * '''',„°'''* 

col.  1. 


102  ACTA    1*11, ATI.  ^128] 


"^tie-xe'   nVono-ivAV    -xiE    rttu'    vie     «e^^oue'    e'-k^^a^^e 


vtu'uAir  n6\  T\ArrE'?%oc' 

*|yiE'X:E  nA'nK»^c*2^uaisA'  -ÄE  fiTricooxn'  AH  ÄE  ntu  ue' 
"^he-^se   nVonr-z^AV'  "äe   aj^^   rinA-r  he' 

n;  I  I .,  tae'X;e  uVono-z^AV  «x^E  ei^e'  (rr  ütie^via'ua^^e'I  ft'nE^muE 

*="'•  '■    EHu'uAnr' 

*^rtE!X;E  VIAl'KUJC'i^ua'HA'  2^E  A«^  ^E  ftnEl'uOO-rn'  ^A 
^o'^e'  ATUJ  ÜWETl'ULEE'rE'  ErtAX'  ETTO-TOEm  Ü'tIE^OoV 
TTUJc'   (3E    «HAJJJA'uA^IE    ÜUOoV 

'5^T\E5S:E  riVonr-KAV'  ^r^A^KUJ^|c]•2^'J"'^^A'  -ÄE  iriTUc'^EXE' 
AU    SIHIVA' 

1.  Le  Premier  n  est  au-dessus  de  la  li^ne.  —  2.  Le  papyrus  a  mA^E  au  lieu  de 
nnAjae.  —  2.  Le  papyrus  paiait  avoir  eu  wa^teh. 

rossuscite  coiumc  II  Ta  dit.  Venez,  vous  verrez  le  Heu  ou  etait  le  Seig-neiir 
Allez  et  dites   a  ses   disciples  qu'Il  est   ressuscite  des  raorts  et  voilä  qu'II 
•(:!,ff,i.24  vous    precedera  eu  Galilee,   vous   le  verrez  eu   ce  *  lieu-la.  A'oici  (|ue  uous 
cul.  L'.     vous  avous  rapporte  ce  quc  uous  avons  vu'.  » 

Les  Juifs  direut  :  »  Ouietaient  les  femmes  avec  lesqüelles  parlait  lange?  » 
Los  gardes  direut  :  «  Nous  ue  savons  qui  elles  etaient.  » 
Les  Juifs  direut  :  «  Ouel  moment  etait-ce?  » 
Les  gens  de  garde  dirent  :   «  Le  milieu  de  la  uuit.   » 
*(:i,i„i.24         Les  Juifs  dirent :  «  Pourquoi  ne  vous  etes-vous  pas  saisisde  *  ces  femmes?  » 
cüi.  1.  Les  gardes  dirent  :  «  Nous  etions  devenus  comme  des  morts  ä  cause  de 

la    craiute.  Nous    n'avous    pas   pense  ä  voir  la  lumiere    du  jour.  Comment 
nous  serions-nous  saisis  d'elles?  » 

Les  Juifs  dirent  aux  gardes  :  «  Nous  ne  vous  crovons  pas.  » 

1.  er.  MaUli.,  xxvm.  2-7. 


[129]  XIII.  —  RAPPORT  DES  CÄRDES.  103 

»1«^  lIl"^c  ji     n«^«! 


C'Jol.-J.-) 
r°. 
.  1. 


Taucujitjül  "i^t'  ort'  ty:t^«JiJi&i'  njJjrsH^t'  'X;e  rttTiiAt^'AHts 

E-rUA      V^KAKJtl'     A^E1U^1A[u]'     t^uac^'     Un^j...]''      Alpm 

AitrTriH'JLJnju&kt[ I'    *     lAnftc^c     AiE'inonruavt'     u'y\^o' 

TnfXiE  ftVoT-KAV  55:6''  UA  rtAvi  ft^c'  fi^o^rt   uvi'vic«J^c 
HAU    mWcH^^  uj^o^Tt'  urtvicu^c  vi'ivt^  riHivi'  n\c"  Tit'X:t 

Vt'Vo'Y^'ii.AV     •X:e     \W'|cH^    T\UJT     tßiO?%    t  j'^ef-JTtO?%^C.     T1t''X:t  »i;  ,fni  25 
«A1K»J-»C'2^'JI^'i^a'     «Xt     ^C    ^ua'ujic^'    ^m    irA7^\'?%A^A    KA^A      "^'  - 

^t'   ftHAucJii^u'    ETiArrtT^od   t^cKo^K^   ü'wu^rtt'    ^^^u' 


1.  Le  A  de  Anort  est  ecrit,  au-dessus  de  la  ligne.  —  2.  Le  papyrus  a  ^E^^A^^c^ETE 
pour  nenstuAnJCTEXE.  — 3.  Lire  EfO«-j'  Uinf'o'.  —  'i.  Le  papyrus  porte  nnit  n-^.  —  'j-  Le 
papyrus  porttt  ää. 


Les  gardes  dirent  aux  Jnifs    :    «   Tous  ces   signes  miraculcnx,  vous  les 
avez  *  vus  dans  cet  homme  et  vous  n'avez  pas  cm  eii  lui.   Et  itoiis,  vuus  »c>,rui.-24 
noiis    croiriez?    Noiis    avons    enteiidu   aiissi    une   autre   chosc    prodigieuse.     ^.J  .,. 
Celui  qui   a   demande   le   corps  do  Jesus,  c'est-ä-dire  Joseph,  vous  l'avez 
renferme  daus  un  lieu  tenebreux,    vous  avez  ferme  sur  lui  la  porte.  Vous 
l'avez  scellee...  et  '  apres  cela  vous  avez   ouvert  la  porte  et  vous  nc  l'avez  »cir,,!. -2.-. 
pas  trouve.  Donnez-nous  donc  Joseph  et  nous  vous  donneroiis  Jesus.  »  ,„i.  i. 

Les  Juifs  diri'ut    :   «   Duuucz-uous  Jesus   d'abord  et  cusiiite    uous   vous 
donuerons  Jdsoph.  » 

Les  gardes  dircul    :   «  Douuez-nous  Joseph  d'abord;   eusuite  nous  vuus 
donuerons  Jesus.  » 

Les  Juifs  dircut  :  «  Joseph  '  s'eu  est  alle  a  sa  ville.  »  ♦O',i'ol.25 

Les  gardes  direul  ;  «  Jesus  aussi  est  alle  cii  Galilee,  couiiiic  nous  avons     ,„\.  i. 


ItVi  ACTA   IM I, ATI.  [130] 


TnA^A* 


^C.'.ful  >..  UH^O^E       vi^E       T^l  Etl'jyA'2S;E       eV  E&vO'^       Vt '^E       O'TOn       VWU} 


V" 
col.   1. 


TtiCiEnoE  i\G  Anr^JJ  A  rtVonr'KAV  cuuie  uonrj^o'X^^iE  un 
tie'ioe^ht'  Anr'Y  vt'^EVtvtod  n^o'urtT  vaüua'^oV  "äe  A'X;tc 
äe'  vahküiv^  V1'^E1ruJw'  a  ^lEf-^'uA^wnHc'  eV  aiocjsic^ 
H'^xm^TE  Anruji  ^'ujAH  rt^uj&ii  tV  nyiA^^u'  T\^MrEU«JLivt'' 
cijoi  r,  1V^r^A^^Et^'v^^c^EnrE     nirt'[^^lHnnTi    ^[•••f    a^^ootjjjI...  1' * 


col  2    ^Q^^  AT'Ä^  ft  [fij'^oum  A'rEt^[E]'  KA1A  ^E  rtnAir'icA^E 
EiA^on^  e^^o^n'' 

Ta'T'jlji  vveVjj^a'^^e'  A^'YcoEiT    ^vi'  viVoio'kaV    j^a^^aV 

Ta  O'TA'  'i^E    ^Vl   vi'oXHH&i'   ET\E«-j'^AVt'  Tit   <^mEEC'   AT'JU 
A^I^'KAd  TTC[A^  U|fi  [ujjlrtj  AC|   '  rS^^ETE^jIMC]'  TIAV  filATE^ 

^rt'  ^»?%HU    AnrE?;E'rE^    fiftA^^^i'cxviAr'J^roc'    uvi  y\?sAoc 

1.   E^  est  öcrit  au-dessus  de  la  ligne.   —  2.   Voir  plus   loin.  p.    lOG.   mr^AC. 


entendu  le  dire   Tange  qui   roulait  la  piorre    devant  le  sepulcro.  II  disait  : 
II  vous  precedera  en  Galilee.    » 

Lorsque  les  Juifs   ou'i'rent  ces   paroles,   ils   eiirent  pcur    qu^dles  ne   se 

'('.I  f(ji  ".-,  divulsruassent  *  et  criie  tous  ne  crussent  en  Jesus.  Ils  linrent  donc  conseil  en- 

,.()i'i      semble.   Ils  donnerent  beaucoup  d'argent  aux  soldats ,  a  savoir  :   «  Dites  : 

Nous  düiinions  la  nuit  et  ses  disciples  vinrent.    Ils  le  prirent  fiirtivement. 

Si  la  chose  vient  devant  le  praescs,  nous  liii  ferons  croire  cela  et  nous  vous 

'('.|,foi.2r,  öterons  tout  souci  de  cette  afTaire.  »  *  Alors  ils  re^urent  l'argent  et  ils  firent 

„y'o      comme   nii    Imr    avait    appris. 

Et  cette  parole  se  divulgua  parmi  les  Juifs  jusqu'a  ce  jour  '. 

XIV.  —  Temoignage   rendu   aux  Juifs    par  Phij<ees   et    ses   compagnons 

suR  LA  resurrectiox  DU  Christ.  —  L'uu  des  pretres  dont  le  nom  etait  Phinees, 

Addas  le  docteur  et  Ogias  le  levite  viiu'ent  ä  Jerusalem,  reeherciierent  los 

cliefs  de  la  Synagogue  et  le  peuple  des  Juifs,   en  disant  :  «  Nous  avons  vu 


1.  er.  Matlli.,  xxviii,  13-1.5. 


[131]  XIV.  —  TEMOIGNAGE  DE  PHINEES.  105 


•  ♦(:m\)1.2g 


wA^An'  ri'z^A^uovnovt'  it^riArto'XioV  E&kO?%'  ^e^'v^aij^atse 
fi'KtAcvtt  nf^f^t'  itnriAf-^V  '  vi'fi'X;A^<^t'  t^'ut'XiuAio'ir. 
^vi     vtEi^id^'x^'     ficE^u^      2\AAnr'     TiHivf     cevaa'^     rtH151 

■  un   ?^aaV   rtAjjj£i?%AmEV"  üuuj^vi. 

T Airuj '^E^r^Av:A''  r^E^v^'d^'2S:'    e*äu    ntn'^ujint'    ficE^o'' 
^Lußi'  risu    E^E^'nAAV'^EV  uuooV    ÜTiA^An    cErtA'jJjujiy\t' 


■c'jiil.'jr, 

V". 

(dl.  1. 


Artovt  "ZvE   Artc^J^TU     ESC    Ec^HAnoo    vtrtAV.    uufi'c»J"c 


T 

J^c^^ujk'   t^^AS  EHT^e'   ^«'  OXUOd  ftEOoV  Tt A^JAJAÄe'   E^O«^' 

1.  Le  mi>l  mevcTic^c  a  ete  en  parlie  convert  par  une  bände  de  papyrus.  — 2.  tehuauV 
püui'  TEniiUA^-jV.  —  3.  ATu»  est  repete  au  debut  du  veiso  suivant.  —  'i.  Le  papyrus  pui- 
lait  MAjy&T^Amt^.  On  a  ajouto  entre  las  lignes,  apres  siA>y,  uii  e  ([iii  liest  pas 
indispensable.  —  5.  ^E^^AKA  poiir  tethmaka. 

'  Jesus  et  ses  onze  disciples.  II  etuit  assis  sur  la  iiumtagne  qu'oii  iiomme  Ma- 
liri'cli  et  (lisail  a   ses  disciples  :   Allez   daus   le  monde  entier  et  evangelisez     '"i-  i- 
toute  creature.  Gelui  qui  croira  et  recevra  le  bapteme  sera  sauve.  Celiii  qiii  ne 
croira  pas   S(n"a  cnndamiie  "  au  Juwoment. 

«    \'ous,  nies  disciples,  voiei  les  cliuses  qui  vous  arriveroiit  en  niuii  nuni  :      ,u\ 
«  Vous  chasserez  les  denions,  vous  parleroz  de  nouvellcs  autres  langues ; 
vous  preudrez    dans    vos    mains   des    scrpents    venimeux   saus    qu'ils  vous 
lassent  rien.  On  vous  donncra  des  buissons  niortelles  pour   vous  tuer,  sans 
<[uc  rien  '  puissc  vous  nuire.  Vous  placerez  vos  mains  sur  les  malades  et  ils  ''•'•'"i  '-' 
seront   gueris.   Toutes  les  choses  que   vous  dcmanderez  en   mon   nom   vous 
arriveront'.   —  Nous    avons   entendu  Jesus  dire   ces  choses.    Apres  cela   il 
nionta  au  ciol  daus  une  grande  gloire  indiciblc.  » 
1.  er.  Marc,  \\i,  15-18. 

P.llli.    OH,    —   T.    l.X.   —   F.   2.  8 


'  Cl.l'ol.-Jfi 
r. 


(:i.iul.-2i; 
1"'. 


V". 

A.  I. 


106  ACTA   IMLATI.  [132] 

r\A^    «o'TEEouo^o'rHCSC     "i^t    viaV    Ait^rtvtAno    t'^oonr' 

Trvt'2S:A'r  viat  "X^e  t^'ort^  fid^  rv'X^o'E^c  r\Tio'iriE''T\rto'TnE' 

•<;,ini  2:  Ar^c«JJ'^u  e^|oo]V  Anruji  *  A^ivtAnr'  e^o?^'  EnrAYiATsAu&kAvtE' 

"II       ÜUO«^        t^^AS'       EUTAH-TE'       TVE''X^E       VlVo'r'i^AV      VAA'r'        "ÄE 
ftlAIETVIEV  dE  EilESUA    EEnr'ArrE?N»"2,E  firtAS    VtAVt   KA^'^'irt 

EjJj^s^E   ft^A'^E^riEV   E'^'    fio'TE'Tr;^»   ü'nvio'TnE'    eVe    jy?NH?s' 

EißiE       ^Ei^T^TA^^A.        V^^A•^E^U'AAC         JÜriEU^o'         E'&kO?s 
ÜTl-^AOC' 


'(:i,f(ii.27 

]■". 


TviE'XlE    ^mEEC'    TtO'i^HH^i'    Un'    [AJ'iv'KAc'    T\CA^''  *    XXW 

ujr^Ac'  y\?%E'rE\^HC   vi'rtA^^vt  ftA^;^^^?^'^^    '^^  ftonrHHßi' 
uft  rt?\ETEViHc    •2^E    e«jj'2S:e'   vieVj^at^e'  et^e'   rtErtiAncon' 

UO'T'    Un    rtETA'lAUVIAir    E^OoV     EnOMTl'    finO&iE    E^C    ^HH^E 
TVt'JüLTlEIVtÜ^o'  E&kO?^'  VtElf  AUHiri    A^^t^'  TIAU' 

1.  Ou  mcAAK.  Le  second  a  a  ete  ajoute  au-dessus  de  la  ligne. 


•c:i.fui.2c        Les  .iiiifs,   les  chei's    do  la   Synagogiie,    les  '  pivtres  et  les  levites  leiir 
cüi.  2.     dirent  :    (  Hendez  gloire  au  Dien  d'lsracl  cl  doiniez-hü  attcslalidii  ijue  ces 
c-lioses  voiis  les  avez  vues  et  eiitendues.   »  Ils  leiir  dirent  :   »    Par  la  vie  du 
Seigneur   Dien,  le   Dieu  d'Abraliam,   le  Dieu  d'Isaac,  le  Dieu  de  Jacob,   ces 
•c'.iui. 27  clioses,  nous  les  avons  entenducs,  et  *  nous  l'avons  vu  (lui)  ravi  au  ciel.  » 
i.,,V  1.  Les  Juifs   leur  dirent  :    «  Vous   etes   donc  venus  en   ce  Heu   pour   nous 

evangeliser  ces  clioses!  Taisez-vous,  et  si  vous  ctes  venus  pour  faire  une 
priere  ä  Dieu,  alors  priez  pour  demander  pardon  au  sujet  de  ce  liavardage 
que  vous  avez  l'ait  devant  le  peuple.  » 
*('.',  loi, 2:  ]^e  pretre  Phinees,  Addas,  le  scribe,  *  et  Ogias,  le  levite,  dirent  : 
c.ii.  2.  «  Si  ces  paroles  au  sujet  des  choses  que  nous  avons  entendues  et  vues  sont 
reputees  peche,  voici  que  nous  sonimes  devant  vous.  Ce  qui  vous  plaira, 
faites-nous-le.  » 


[133]  XIV.  -  TfiMOIGNAGR  DR  PIIINERS.  107 


Ta  rtV'oip'ivAV  [«i^t  cut|'nt  no'rjAjo'X:rvE  '  uu  rttt^t^Mnr 

fi'^E^t    VI^'JLAUe'    &kUJiK    rtAT    t'irA7s^?\A^A    AT"-»'     ATlOtST 
0'ro?^C     t^UjI'lTA      fi^tt^t''     HA^TUC^fTt'     AV10T1     VIÖlUAHOV 


CMiil.i.s 


Tsou'  u^A  uttjjiiA'^H^vic '^  fi'^tvirtod  ri^o'jüLvtT  ftüuA'ioV 
A'Y^t^f   ü'rvc^J^UA'   fite"  Airuj   fi^ooT  ntniAincA^oonr" 

Ät    A*2S^\C  •2S:E  ft'^A    OnTArrtTsOC'  ftit  TTSS^OtiC  tPtntCHT  A<^' 

1.  II  l;iu(lrail  EnrA7>»?^A^A.  <  )n  poiirrait  traduire,  avec  n.  «  liors  de  la  Galilee  ».  — 
1:!.  l,e^s  mots  o'Ci^A\  2^E  cuntE  Hoxiyo"X.nE  sont  ecrits  sur  une  bände  collee  apres 
iDup.  — 3.  [>e  papyrus  porte  ne  ^c.  —  'i.  Le  papyrus  portc  netnATncARooT. 


i;i,  iiii.  -j: 


Los  .luifs  priiiMil    la  Ijoi ;   ils  Inir   lireut  jurer   Je  no  repeter  cos  parolos 
iibsolunii'iit   ■    i'i   pt^rsonne.    Ils    iiiangoreul.    Ils    Inircnt.    On    los    jota    liors 
do  la  Synagogue  apros  leur  avoir  doniK-  de  rargeiit  ot   trois  lioinines  pour     .«i.  i 
los  couduire  dehors  eii  Galilöo.  Ils  allereiit  oii  paix. 

Los  Juifs  linront  cousoil  onsemble  quand  oes  lioiiimos  riironi  alles  eii 
Galilee.  Ils  s'allligerent  d'une  graiide  alfliction,  *  disaut  :  «  (^)ircst-ce  que 
c'est  quo  celte  cliose  etonuaiite  qiii  ost  arriveo  eii  Israel?   i> 

Anne  el  Ca'iplio  dirent  :  «  l'uni-quoi  vntre  äiiie  est-elle  aliattue  en  vous 
de  Celle  iiiauiere .'  ils  ue  sdul  pas  dignes  d'etrc  crus ;  m  los  soldats  ([iii 
ont  dit  qii'uu  augc  du  Scigueur  est  descendu  et  a  roule  la  pierre  devani 
la  porte  de  la  grotte.  '  Bieu  plutut  ce  sont  ses  disciples  qui  ont  donne 
ijeaucoup  d'argent  aux  soldats  et  ont  pris  le  eorps  de  Jesus.  (]e  sont  eu\'  .mI.  i 
qui    leur  oul  l'ail   la   le(,'üu,   ii  savoir    :    Dites    ipiuu   ange    du    Scigneur    ost 


CIJnl.L'T 
V". 

n.l.  ■.'. 


(:i,ioi.i>x 

r". 


10«  ACTA  PII.ATI.  (1S41 


1'° 


coi.  2     ["X^eI  rtonr^J^i'   auetse?  aV'X^^   fi^ooivi'   ^ujujti  ftonrA'j^H 
vtrtonr&v''  AT«^  uöE  ftnAH'Xiooc  e^oo-v  ataac' 

TEFtEt'KH  ElOTAir'o  VI^IeV'^A'äe''  A  UESKO-i^ttUOc'  "l^JiJiO'r« 

^n'   lUHHE  ü'yvcirvt^ir'i^^ion'  |v\e'ä:a<^  5Se  E|'^E^  ka?\»jjic 

HEirt'JJA'X^E'      UH'     vilE^VtCOOTVl'      AVI      ftft^uJiUE'      EUnATEf 

•c  ,1,1  28  ET\t'CM1  E^rAT^i'TsAlA  «ÄE  CE^^OIE'  ^H1^  ÜnTAüV^E'  Ano^JU 

'"'    '      ^EVt'fUJUE'    E'TUOC'^E'     «^UmE'jAj«JJT       ATua'     lUVtlUAV'lo' 

ft^oTo'   Anooj    ^eu'^»juiue'    txe    m'^Hnmoc'   Anrua'   fi^oono 

riErtiAnnATo'  e^om'  fi'viEtj±)A!X:E'  ^^irt'  ^Ertriod   fiArtAji)'' 

"^i  ATiOTi  ArtrtAV  E^c  Ec-^^uooc  ^i'is^u  Tiioonr  Ü'UAV\&i  ' 

'(. Mol  28  ^h;)(;'     un'    TiEt-juvnonrE'  *  üua^hihc      atuj     Et-jncA&kO 
'I  -     üuooV    ErtEn'nAiEific<JiJi'iu    e^ooV   at'ju'    "iSiE   AnrrtAnr' 

E^Ot^''   ATAV1A?\AlJL&iA'nE'    ÜUO«^   ^'^^aV  E^T^E^ 

TtIKe'    E?sSCASOC    A«-j'uauj    E&iO?^'   AT^'     AC^TIOIT^SlE   ft'lE«^ 

1.  Le  papyrus  porte  ^H  oiriyA  fioxiuT.  —  2.  Le  papyrus  poi'te  iiuÄ&. 


descendu  et  qu'il   a  roule  la  pierre   qui  est  devaat  le  tombeau.   Est-ce  que 
*  ci,rui.28  vous  ignorez   qu'il  ne   faut   croire  eii  rieu  quiconqiie  est   incirconuis?  *  Cer- 
coi.  2.     tainement  ils  out  aussi  regu  de  nous  beaucoup  d'or  et  de  la  fa^'on  que  nous 
leur  avons  dit,  ils  ont  agi.  » 

XV.  —  NicoDKME  ET  JosEPH  DEVANT  LE  Sanheiirin.  -^-  Api'es  qu'ils  cureut 
profere  ces  paroles,  Nicodeme  se  leva  au  niilieu  du  Sanhedriu.  II  s'exprima 
ainsi  :  «  Vous  parlez  encore  bleu.  Est-ce  que  vous  ne  counaissez  pas  les 
'  (:i,ioi.28  hommes  qui  sout  descendus  en  Galilee,  *  comment  ils  craiguent  Dieu  ;  (ce  sont) 
,„i  I.  des  liomnies  qui  liaissent  le  uiarcliandage  et  lamour  dune  part  de  biens  trop 
grande.  Ce  sout  des  pacifiques  et  ce  sont  eux  qui  nous  ont  dit  avec  de 
grands  serments,  ä  savoir  ces  paroles  :  Nous  avons  vu  Jesus  assis  sur  la 
,ioi.28  niontagne  de  Maiihicch  avec  ses  disciples  et  il  leur  enseignait  les  clioses  que 
vous  avez  entendues.  Et  ils  le  virent  ravi  au  ciel.  [Les  Ecritures  nous 
apprennent  qu'Elie  l'ut  aussi  ravi  au  ciel'],  Elisee  aussi  cria  et[Elie]jeta  son 
nianleau  [sur  Elisee;  et  Elisöe  jeta  aussi   ce  manteau]  sur  le  Jourdain,  il   le 


1.   Les  mots  entri'  crocliels   luanqueiU  Jans  le  copte. 


I.'.  Illl.-Jil 
1". 

■nl,     I. 


[1351  XV.  —  MC.ODKMR  DKVANT  LK  SAA'IIKDRIN.  loo 

ATUji    A-^iS     E^O?\'     ^W1^'    ^<3t     ft^H^I  1 1'  *  Hutn^O^HIHcJ 

TtIE'J^AT      n^^      TSt'      E?^^CASOC        t«-\'iuan'       VtEK'2S:o'E^C 

^H?nSAC      A'T'JJi'      nfXlAf^'     1^1     AlTA'TIA^vAU&kArtE     Ü'uOfY 

e^^aV  ehvie'  A'iruji  ort'  TiE^XAnr  tie^nVca^oc    'X:e   uh'  a^ a' 

«1A    O'TTlVtA     lO^n«^    A«^SSt1«^'   t^^AI   ET^Vt   O^Ta''   fiftlOOlT 

A?s'?.A    ua^&i<juk'    fii«<^s    ftriErtKonr^    rtu'uAvi    v1^r^'J^mE 

ficujit^'      Anruji      A^TTIE^^e'    *     «E^^lCA^OC        A«-\'&iUJy:     rtUUAT'*«'. 

Anr«ju  AirjAjmE'  rtcuac^'  nj^o'um  ft^oüV  ünonr^E''  e^o^-^'     "'  " 
^o^E'   a'te^ue''  "äe   AnrAnA?sAu'&kArtE  öluo«^'' 

T  lErionr    (je    ^uaiiiwrin    cujinu'    «cuaV    fiiE'nvi!2S^oono 
E^o'ox  rnu    ^u'    nm?s-    fiiEirt'riA'r   -äe    uhtio'ie    fiiA 

OTYinA'     ^V     «sc     At^VIo'TS:?^   E^ft   OTa''  ftVtlOoV    ATU^'  *  A'    'i"l-'' 

tieV^a'X^e   a'^scke   UAno    ^h'^oV  ''  ' 

TAir"x^oonr'   e^ooio    nMS    ü'T\m?s   E^^E'^^'vy^nE    ficA    sc 
üwoio^e'  e^o«^'' 


lii|.:;;i 


Ij  A?^?^A       AT^e'       eVua'ch^^P      ^VA       A^SUa'^ASA'        AnpuJ 

ütieoioa'  üuooV    ^ot^ua'    eaua^'te   üuot^    Anr'JSOü'r 

1.  Lire  A«-j2S.ioop".  —  2.  Lire  ünox^E'. 

traversa  et  alla  ii  Jericho.  Les  fils  des  prophetes  vinrent  au-devani  de  liii. 
*  Ils   dirent    ä   Elisee  :   Oü  est    ton   maitre   Elie?    II  dit    :    II   a  ete  empörte '(.Mniaw 
au  ciel.  De  nouveau  ils   dirent  a  Elisee  :     Est-ce   que   peut-etre  un   esprit     ,,,i.  i. 
ne  Fa  pas  ravi  et  ne  l'a-t-il  pas  transporte  sur  une  des  montagnes?  Aliens, 
prenons    nos   serviteurs   avec  nous    punr    le   chercher.    Ils  persiiaderent  *  ä  *<''.i"i-'' 
Elisäe  de  les  accompagner;   il  alla  avec  eux.  Us  le   chercherent  trois  jours     coi.  2. 
Sans  le  trouver.  Alors  ils  surent  qu'il  avait  ete  ravi'. 

«  Maintenant  donc  vous  aussi  ecoutez-moi  et  envoyez  vers  toute  monta- 
gne,   dans  Israel,  atin  que  vous  voyiez  si  par  hasard  un  esprit  n'a  pas  pris 
Jesus  et  ne  l'a  pas  jete  sur  l'une  des  montagnes.  »  *  Cette  parole  leur  plul  a  'cmuI.j'.i 
tous.  Ils  envoyerent  vers  toutes  les  montagnes  d'Israel  pour  chercher  Jesus.     ,.,),', 
Ils  ne  le  trouverent  pas. 

Mais  ils  trouverent  Joseph  a  Arimathie.  Aucun   d'eux  n'osa  se  saisir  de 
lui.   Ils   envoyerent  avertir  les  anciens   et   les   pretres  et  les  levites   en  ces 

1.  Cf.  IV  Hois,  11. 


HO  ACTA    ni.ATI.  [136] 

v°.  . .  , . 

*^    flTEfOnrCuaTU        TvE  ET^E         V'JUCH^'         A'T^e'oO'T 

ÜY^nonnE'     ünm?^'     Anrui     a'tcuVvie     TioTj^o''X;nE      y{6\ 
?\3<\^y^sQ.^r\j<}r^j^roc'    urt'   nEnruHH^E   ^h^c^  ts^e  ^'    ajjj 

ftinrnOC'    EnortAAVVAVl'lA  '    eV<JUCH^^'    AC^AVIJA'r  El'   *T^ET<^? 

1  1  ftonr'iouoc'  hce'c^aV  m<JucH^'  viie^^e'  «ä^e  '^'^hvih' 
rtAK'  urt  onron  vt^u'  eiyiuuak'  Tncoonrn  t^e  ati'^vio^e 
Ervnonr'TE'  aviei^e  e^ok'  ja)2^h?%  öe'  ETinonr'nE  nrcKT?J?\Ei 
üuok'    e^'^ek'e^    jaja    rtEK'E^oiE    uvt   rtEK;iiH^E'     "x^E   au' 

'[aaIcc    nAv'   «iccl    !   A  v^  lr\'wi  i  ir<     Pil  * 


'  C.i.ldl.lid 


(  ,1.1  :fo?%nrTTEt  iH^u  E'ÄU  riEm An'l  AA  1«^  UAK  '2^t  |  ATIJO'V'JLJITI  u' 
"'  -    y\^o'    ütieu^e'    e^ok'   Tucoonru'    Anort'    ts^e    o'r«^o''2S^viE' 

Eq[^OOT'     TAEmArtAA«^'      E^OC-j'  '     AT^JU     ETWIOnPIE      VVUJi'^'X 
E&iO^»''         UT\  EU'JJOTSiTIE        TlETnArtAA«-j''         E^OK        TIEUEruJiV 

E^^AE^H'r•^  \Vucvi^'  ^u'  n?sAoc    ^M^t^'  Anruj  Aioc^J^in' 

E^OT^'    ^U    T1?%A0C'    ^Hff-\    ÜTim?^'     flCEJiJ«^    U^ualuE'     EIOUe' 

1.   Le  papynis  porte    ETnAAnAme:   lire  ctriAAnAmA.'  —  2.   Lire  epoK.  —  3.    Le 
papyrus  porte  ehaeiht. 


'  ('.ijui.-:'.!  termes  :  «  Nous  avoiis  parcouru  touies  les  mcmtagnes  *  d'Israi'l,  iioiis  iiavoiis 
c(ii.  2.     P'^^  troiive  Jesus;  raais  nous  avons  trouve  Joseph  ä  Arimatliie.   » 

Lorsqu'ils  eureut  euteuflu  cela  au  sujet  <le  Joseph,  ils-  rcudirent  gloire  au 

Dieu   d'Israel  et  tiurent  conseil,  les  chefs   de  la  Synagogue  aiusi  (jue  loute 

]a  multitude,  ä  savoir  :  «  De  quelle  maniere  uous  presenteinns-nons  a  Joseph 

'C.Mni.:!!!  (agirnns-nous  ä  son  egard)?  »  II  leur  plut  *  d'apporter  du  papier  (une  l'euille 

,,,i   I      de  papier)  et  d'ecrire  ä  Joseph  de  cette  raaiiiere  :  «  Paix  ä  toi,  et  a  tous  ceux 

qui   sont   avee  toi.  Nous  savons  que   uous  avons  peche  coutre    Dieu  et  que 

nous  l'avons  fail    eoulre  toi.    Prie  (hmc  Dieu   et  fatigue-t(ii   ä  venir  pres  de 

tes  peres  et  de  tes  lils,  nous  sommes  tous  aflliges  lie  ce  que  nous  t'avons 

cMniiii)  fait,  ear  nous  avons  ouvert  *  la  porte  et  nous  ne  t'avons  pas  trouve.  Nous, 

,.,,|\,      nous  avons  su   que  (''ctait  un   dessein  mauvais   cpie   nous   avions  accompli. 

Dieu  a  dissipe  uotrc  dessein   ([ue  nous  avions  fait  coutre   toi,  6  nofre  pere 

Joseph  venere  dans  tout  le  peuple.   »  11s  choisirent  dans   le  peuple   entier 


r.'.  r(ii.:i() 

ci.l.    I. 


1371  >^V.  —  JOSEPH  DF^VAXT  l.K  SANIII-DRIX.  )ll 

^^^KE^'^Hnnu  ort''  uyA^ovi'  j^no'^Tioonr  Tve'  e&kO^.'' 


r-nl. 


'  C.Mul.:!! 
r,,l.    1. 


C'.fiil.:!! 
y. 

cnl.   L'. 


uaaV    vidi'    TTÄOt^c  nnonr'it'  tvaV  ftiAt^'^ono^u   üv\m?% 

uaaV  ft'd^  YV^OEsc  ttaV  *  vinAf^"X;oonr  u'T\Ec^ArrE2\oc'  x^ ' 
ckewa"^e'  üuoV  ^a  rtEt-j'iri^  at«^  A<^'AcvtAr,E  üuo'oir 

1.  'J'  2^E  est  sur  une  bände  de  papyrus  collee  apres  coup. 


d'Israel,    sept    hommes    aimaiit  *   Joseph   et    <[ug   Joseph    lui-meme    aimait.  '•'■'■  i"i-^'i 

Les  chefs  de  la  synagogue,  les  pretres  et  les  levites  leur  dirent  :  «  Faites     coi.  i. 
attention  ä  cette  parole.   Quand  Joseph  recevra  Li   lettre   de  vos  mains  ponr 
la  liro,  Sache/  s'il  viendra  a  noiis. 

«  S'il   regoit  la  lettre  sans  la  lire   et  s'il  s'atlligc  heaiicoiip  *qnaii(l   cela  * '''f"'  so 
arrivcra,  embrassc/.-le  et  reveiiez  vers  nous.  »  lls  les  rccoudnisirent  dehors.        cdi.  2. 

Les  lidinines  qiü  venaienl  de  hnir  part  allcrent  a  Arimathie  pres  de 
Joseph,  lls  le  virent.  lls  l'adorerent  et  lui  dirent  :  «  La  paix  soit  ä  toi.  »  U  leur 
dit  lui  aussi  :  «  La  paix  *  soit  ä  vous  et  ä  tout  le  peuple  d'Israel.  »  ''.',"'  '^' 

lls  lui   dounerent  la  lellre.   11  la   serra  contre  lui  et  benit  Dieu.   II  dit:      "'i   i- 
«  Beni  soit  le  Seigueur  (pii  a  sauve  Israel  et  nc   lui  a  pas  permis  de  verser    ''■'"'■•" 
un  sang  inuocent.  Beni  soit  le  Seigueur  qui  '  a  eiivoye  son  ange.  II  ni'a  niis     cni.  j 


)l.  1. 


112  ACTA   l'ILATl.  [138] 

Ac^'^nt  t'^'^o'ir'   Af^K«^^'   ^A^'^onn  no'r'TfAritt;^'   A't'ox 

a'  Y5m?s  IH^t^  Ei'  ^^07^  ^H^^   Vl'VuiCH^'   E-T-ÄSU^KAK  E^iOTs' 
"J^TlE-i^E     V^AACH^'    JüLn?sAOC     IH^Cj'     «^^E     ^^Hrtw''     riHTTl' 

Anpua'  ETt?sAoc  ^H^<^'  Acr\Ac,E  mWcH^'  e-t^u^wW^e'  E5S:Vl 

^E    ft'TA'TVIA'r    E^O«-^''    Anpuj    A    VtE^KO'TxHUOC     JJ^OTlt^'   E^OC^' 

At^TSint^'  "  E^onrrt  ettec^'hV  ac^e^^e  ft'onrrioc)  ft*^o'nc  Efo?^'' 
AC^'onrE^CA^TIE  e'  EmE  fi^Ei^E''  ArtrtAC  UTi'  kaV^ac  at<ju' 
TIETA^EC&k'inE'fOC'     ET^EITE^    e'^E^^hV    AIPUJi'     AnnPiUJiK'    ATE 

nnk^^AviE'   ATonr'uJu'   Anrc^ju    urt'  V^jich^'    urtncujic  ^   a 


('.'.I(il.:n 

V". 
1-nl     'J. 


*^  Ü'vtEt^^AC^E    "i^E'    Anr^u^^TV    Tl'dt    ftA^;^^^?^'^^ '   '^^    ^^ 
nOHH&k''    Urt    ftT^EITEi'nWC     A^TeV    e't^hV  ftVtEiKO''ivHUOC  *    ac^eT 


1.  IjC  papyrus  poile  üfin'nciuc. 


a  Tabri  sous  ses  ailes.  »  II  les  embrassa,   b:'S  baisa.  11  mit  pour  eiix  la  table, 
lls  mangerent,  ils   burent  et  ils   dormirent  chez  lui. 

A  la    premiere   heure    du   lendemain,    Joseph    harnaclia    son  anesse,    il 
*''•'"' ■^' alla  avec  les  hommes.  Ils   arriverent  ä  la  ville  sainte  *  de  Jerusalem  et  tout 
rni.  I.     Israel  vint  au-devant  de   Joseph,  poussant  des  cris  et  disant  :   «  Paix  ä  ton 
entree !  » 

Joseph  dit  au  peuple  entier  :  «  Paix  ä  vous!  »  Et  le  peuple  entier  em- 
brassa Joseph,   s'etonnant   de    le  voir.    Nicodcme  raccneillit  chez  lui.   II   le 
m;i,I(.i.31  regut  *  dans  sa  maison.  II  fit  un  grand  banquet  pour  lui.  II  ordonna  d'ame- 
ini.  j.     ner  de  cette  maniere  Anne  et  Caiphe  et  les  anciens  pour  qu'ils  vinssent  dans 
sa  maison.  Et   ils  vinrent.  Ils  se  rejouirent.  Ils  mangerent;  ils  burent  avec 
*c.i,ioi. 32  Joseph.   Ensuite  chacun    s'en  retourna  ä  sa  maison.  Joseph  resta  *  dans   la 
coi,  1.     maison  de  Nicodeme. 

Le  lendemain,  les  grands  pretres,   les  pretres  et  les  levites  se  häterent 


ll391  XV.  —  JOSF.PH  DKV.WT  LK  SANIIF.DFUN.  ll.i 

*^  aVuJCH^' "3^E  ^UOOC  «TUHTE  ft'AnnAC    UVl'  KA'Ü^pAC. 

*^  tve^xla«^  «aV  ft'dt  VuJCH^'   äe'  onr  nE    r\^uj^i  '  hia '' ' '"i  '^ 


Pl.  I. 


T  At^VyATS^E  udV  VIEKO'ii.HUOC'  UTI  VuacVi<^^'  t«-^'X:'JU 
ÜUOC'     'X:E     T\E«EtuJi'     V<JUCH^'     TlE^'^AESH'r     ^u'     y\?%AOC 

iw^c^'  Kcoo-rrt  -js^e'  riEiiAEm'r  "  ^rt  ficA^''  uvt  fto-vHH^i'' 

UU    fi?sEXErnHG     CE^^'rtE    UCA    Oirv±JA''X:E    fiCOl'UE«^    E&kO?%' *"  '  i"l  *^ 

Ty\e''X:E     VujcH^''    «Zit    '2SrtO'rV    E'r\ETE^nHTU'    Anrua     AVI 

1.  Ia'  e  est  ecril  au-dessiis  de  la  ligne.  — 2.  Le  papyrus  porte  nnAnnnftx.ooT. 
—  3.  Le  papyrus  porte  MEnmAtiHx. 

d'aller  ä  la  maisoii  de  Nicodeme.  Celui-ci  viiit  au-devanl  d'eux.  II  leur  dit  : 
«  Paix  ä  vous.  » 

11s   lui  direnf  :  «  Paix  ä  toi,  a  Joseph,  ä  tonte  ta  maisoii   *  et   ä   cellc   de ''^'.'"i-f-i 
Joseph.  ))    Ils  allerent  dans    sa    maison.    Le    sanhedrin   tout    entier   s'assit.     mi.  :;. 
Joseph  s'assit  au  inilieu. 

Joseph  s'assit  au  milieu  '  d'Anne  et  de  Caiphe.  Personne  u'osa  lui  dire 
une  parole. 

Joseph  leur  dit  :  «  Quelle  est   l'afi'aire  au*  sujet  de  laquelle  vous  avez  "  <~''f<ii  *2 
envoye  vers  luoi  ?  »  Ils  firent  signc  ä  Micodeme  de  parier  avec  Joseph.  (,>i.  i. 

Nicodeme  parla  avec  Joseph,  il  dit  :  «  Notre  pere  Joseph  venere  dans 
le  peuple  entier,  tu  sais  que  les  plus  venerables  parmi  les  scribes,  les  pr6- 
tres  et  les  levites  *  cherchent  ä  entendre  une  parole  de  toi.  »  ♦c'.ini.ni 

Joseph   dit   :   «  Iiiterrogez    sur  ce  que  vous  desirez.  »  Anne   et    Caipho     <"i-  -• 

1.  Ces  quatre   derniers  mots  soiit  sans   doute  une   repetitiuii   inutile. 


r". 
cdl.  2 


114  ACTA   l'II.AII.  [1/,01 

nxd  uw  y:A\V|?Ac'  Anrt-js   uv^vto'uoc'  a-tte^ko  muacH«^^'' 

•(.Mol :« rtA«^    fionrE'l:ouo?^orVc»c     ka^    ta^'   atia^ko'    vi'a;x^? 

fiiut'  üntf-j^ujTii  nonr^A'XiE   ft'o'iruji^'   h^ok'  ^uaumv:   on 

*^  Ttt-^^E     VvuCH^''     •25E     -^^A^UiTl'     An     t^OT^   '  Tlt-ÄA-T 

M. Mol  !;  vtA«^  25:6'  ftiArt^.'rntV'  ^n  onr?NHTtE  " -^^e  akaVies  ü'ticju 
UA   viic   'AKd^^uTs'^ut^'  ^w   o'Tcm'i^uji'rt^ort   ec^a^e'   a't 

KAA<^'  ^U'    rVEKÜ^AA-v'    TI^^^e'    ET&iE'    TIAV  AVIfOEtc'    E^OK 

^rt  ot'hV  tiaV  ete'  un  tyonrjA^i'  üuof-j'  a'^^j'  An^u^ojiJTi 
ETi^o  uvt'  ^ErtKET^PiE''  Anpua  ^Ert^E<^'^OE^c  Eno^OE^c'  etihV 

^c  .ini   i  tiKO^Ti    E^onrn    e'^o^^'    A-ruj    ü  ^  *  t\e<^^acie'   Ano-Y^uin' 

•    I       ÜVt^o''     JüLTlEn^E'      EfOK'      AnOUi     AT1?%nrVVEr     EUAIE'      ATiJUl 

AIOEKCTACSC  ''  ^e'    e'-ÄU   y^2\AOC    ^Hf?^    UYTX:OESC'   ^A^f  aV 
EIErtoV    TErtO-V    dE    TATO    E^OVt    UTlEn'^At^JAjUJinE' 

1.  Lire  fioTtun.  —  2.  Lire  tpiunj».  —  3.  Lire  ?^irnH.  —  4.  Le  xx  est  deux  fois  repele 
dans  le  papyrus,  ä  la  fln  de  la  2'  colonne,  foL  33  r°,  et  au  commencement  du  verso  sui- 
vant.  —  5.  EK  est  ecrit  entre  les  lignes,  au-dessus  de  c^Ac^c. 

prirent  la  Loi.  Ils  firent  jurer  Joseph  on  lui  disant  :  a  i^ends  gloire  au   Dieu 
*(;i,ro!.33  d'lsrael  et  fais-lui  la  confession  de  la  verile.  »  En  eilet  on  a  adjure  *  Achar' 
,.,,1 '  ].     lui-meme  et  il  n'a  pas  jure  des  mensonges,  mais  il  a  dit  la  verite  sans  eacher 
une  seule  parole.  Toi  aussi,  ne  nous  caclie  rien  jusqu'ä  un  seul  mot.  » 

Joseph  dit  :  «  Je  ne  vous  caclie  rien.  «  ils  lui  dirent  :  «  Nous  avons  ete 

•cMi.i.;!:!  tres  aflliges,  parce  que  tu  as  demande  *  le  corps  de  Jesus;  tu  l'as  enveloppe 

,.,,!.  j.     d'un  suaire  bien  blanc;  on  l'a  depose  dans  ton  tombeau  neuf  et  ä  cause  de 

cela  nous  avons  veille  sur   toi,  dans    une   maison  qni  n'avait  pas   de  fene- 

tre,  nous  avons   mis   sur   la  porte  une  clef  ainsi  que  des  sceaux,  ainsi   que 

*(;M(i1.3:j  des  gardiens  pour  veiller  sur  la  maison  dans  laquelle  tu  etais  renferine.  *  Le 

,,,i.  1.     lendemain  nous  avons  ouvert  la  porte  et  nous  ne  t'avons  pas  vu.  Xous  nous 

sommes   alüiges   beaucoup,  et   une  stupeur  est  tondiee    sur  tont    le    peuph' 

du  Seigneur  jusqu'ä  maintenant.  Mainlonaiit   donc  expli(pie-nous  ce  qui  est 

arrive.  » 

,1.  er.  ,Iqsu(',  \  II.  i'.i. 


l'.l,  XY    —  .lOSKIMI   DKVAM    LH  SANIIKDI^IX.  115 


T  ^vt  iwAj^t  "ke'  f^^ETJ:yv^  e^a'^e^ai  e?^?\h?%'  at^\\ 
ütihV  fi'iAiEirtonrsT  "  E^onrn  e^oc-\'  AnrA^i«-\  E'v\E?-^^oonr' 
HKOO^     ATUJ»'     Arm^Ano     EnTOESVt'     H«E     vionr'E^^H()E     ^n 

nA'ßiA?s'   Airua   f^^E'^EV^^o'^E    aV'^e   e^^aV  e'2S:ü'  iika^' 
Anruj'  At-j'YlooT-'  ^u  tiua'  rvnAV'^E'  ^^ujuat^' "  Airua  at 

UOOV     EV'ETIECVn'     E'2S:rt'nAAr\E'      «JATlECHl'       ErtAOlT^Vi^E' 


CMul. 
.-.ll.  1, 


A-rua  OnrCloV'  ft^Onr^HVIE''  A«^eV  E'2S:V1  riA'd&vJJJA'  Anoua' 
TTETATA«^Tn'  E^O?\'  A<^<^"^1e'  ÜTIA^O  A^ACTVAi^E'  ÜUOV 
TIE'ÄAC^  TIAV^  "iS^E  V^JUCH^''  ÜTT^i^^OIe'  A'onT^UTl'  ftriEK'ßiAW 
rtrESUE'    "X^E     rHU    V\E1«JA'X^e'    rtUUAK'    VtlE^EVtJjV    "KE'    viua 


lol.  2. 


^A?%'  6^^^V'  ■  aV()«JUUJ1    AV'rtAIT    ESC    aV^^o'te'  ESUEETE'  TSlE  ''';.'"''' 

o-r^AvnACUA'  vie'  Anruj  aViaito'  -^  ftuE'm^oc'TAruA'  ' 
vt^of-^'  •ii.E  ^^juuut^'  At^TAnronr  viuuaV  te^vio  «'a^cootvi' 
()E      AVt'     "^SE     ^^Art     onr'r^AvnACUA'     a'tiata     eohta' 

1.  Le  papypLis  porte  ftnAnitOTm-  —  2.  I.e  texte  laiin  porle  qiiid<im  et  le  gree  ti?.  — 
;!.  I.e  papyrus  porte  simplement  \\  haVo  saus  aucune  correclion.  —  4.  Le  texte  pdi-le  ici 
npocnoruA  et  plus  loin  npocHArixA  eoinme  le  grec.  11  laut  reniarqui  r  qiie  le  proiiom 
demonstratir  :  ««e;  est  de  trop.    II  faudrait  rin. 


i;i.lnl.:H 

V". 

c(il.  :;. 


Joseph   dit    :   «  Le   sixieme  jour  (sjcrr,)   a  la  dixieme    hetire  voiis   m'avez 
cmprisonne.  Jai  encore  passe  tout  lo  sahbat  *   rcnferme. 

«  Au  Tiiilieu  de  la  niiit  j'etais  debout  a  prier;  la  inaison  dans  laquelle  vous 
m'aviez  rcnferme  fut  suspendue  en  Fair  par  les  quotre  coins,  et  je  vis  une 
lumiere  comme  iin  eclair  dans  mes  yeux.  A  cet  instant  je  fns  saisi  de 
crainle.  Je  tornbai  snr  la  terre.  (^)neliprun  nie  donna  la  niain  an  lieu  oü 
jelais  tnnibe  '  et  de  l'eaii  tonnha  snr  ma  tele  et  descendit  en  bas  jns(|n'ä 
mes  picds.  nne  bonne  odeur  vint  jnsqn'a  nies  narines.  (]elni  cjui  m'avaii 
snrti  de  la,  essiiya  ma  face,  m'enibrassa  et  nie  dit  :  Josepli,  iie  crains 
poini,  ouvre  tes  yeux  et  saclio  qni  te  parle.  Je  bnai  les  yeux,  "  je  regardai, 
et  je  vis  Jesus  :  j  <'ns  penr,  je  pensai  ([iie  cetail  im  ianlöme  et  je  reeitai  '"i-  '-! 
les  coniniandcnients.    Ilt    ini   anssi,   il    les   recita   avec    iiioi.   A'ons    nliiiiorcz 


CMdl.ii'i 
I'". 


i:i,r,>i.:i'i 
1". 


I(i  ACTA  l'll.A'll.  Il'.21 


nc^'0iru.i^    ftCUJCjj'    JJ9Af-J\1UJi    VICj't^ü    ^A^O^Y    tT&kt'   TAtTl^OC 


TAruA'' 


'C'.fiil.:!^ 

V". 
Cul.     I. 


T  nit^tmAir    dt'    t^o«^'     tc^i^nro'     u'uoo'r    vtuuj^V 
rttTS^As  n^^  TS^t'  ^^A&k&ktV  ^w?^^Ac'  tiets^a^jj  ^aaV  «Ät'  aviov: 


^H?sSAC'   ATI    rVfSAV    «At^     'Ät    rt^K    VIIU    TT2S^OtTC'   Ylt*ÄAC^ 


EC^A^t'     AK'Y     n'onrCOVl'KA^mrt  ''    Ur\A^O     AKKA'AT     ^U 

(.  .1,1  i.  y\ECT^H?^A^or^  ft'*5r^^E'    Anru^    ak'cvio^k^»'   fto'r'riod  «"-»vie'' 

v°.  , 

'"'   -      E^U   Y^^O   Ü'r\ECTtH?\A^'OTl'    AK)iJTAU'    ÜUOCj' 


T  A'TUjI       TVE'JS^aV      UnEl'^A!2S^E'       Vtu'UAT       "^^E       ICA&iOV 
ETTUE    (sie)    TÄ'taVkAAK    fl'^H^tjj-     Ano»^'    At^'ÄST    AC^ICA&kOV 

Eicm'i^ujj'vno«  un  ncovn a'^ \ou  '  ftnAV'uo^«-j  e'äu'  nE^^^o 

M:,foi.35  AiT'Ju'  aVe^ue  2S:e  ^c  tae'  a^jjaua^he'  üuoV  At^EmE' '  uuoV 

'^^''  '     EÖiOT^'  ^u  tihV  e^e   vx'fo  ^OTU   a<^'t^[et] atiataeite'  uuoV 

E^JJl'    WAUA     flfi'KOIV:    TtE'2S:At^'     VtAV     "Xle    ^Y?"'^"     v\ak 
ATUJil    AC^ACrVA^E    Ü'uoV    TAE-XlA«^'     «aV    T^E     ÜTJ^eV    E&iO?\' 

1.  Le  texte  a  ele  deforme  et  corrige  ensuite  fautivement  cnlii'  m  et  ni^.  —  2.  Lire 
co'r2i.Af?on. 


pas  que  quaud  uu  faiitome  vieut  tromper   quelqu  uii,   il  le  poursuit,   il  s'en 

va  et  le  qiiitte  ä  cause  des  commandements. 
cMoi.ii'i         «  Quand   je   vis  donc  qu'il    les   recitait  *  avec  moi,  je  dis  :  Rabbi  Elie. 
,.,)i'i      11  nie  dit   :  Je  ne   suis  pas   Elie.  Je  lui  dis   :    Qui    donc   es-tu,  Seigneur? 

11  me  dit  :  Je  suis  Jesus  dout  tu  as  re(,^u  le  corps  de  la  main  de  Pilate,  tu 

l'as  enveloppe  d'uu  linceul  bieu  blanc,  tu  as  mis  un  suaire  sur  ma  face,  tu 
;i,ioi.3'i  m'as  place  dans  la  caverne  '  neuve,  tu  as  roule  une  grande  pierre  devant  la 
toi.  2.    porte  de  la  caverne,  tu  las  fermee. 

«  Et  je  dis  ä  celui  qui  parlait  avec  moi  :   Montre-moi  le  lieu  oi'i  je  t'ai 

place.  Et  il  me  prit,  il  ine  montra  le  linceul  et  le  suaire  que  j'avais  attache 
:mv,i.x-,  sur  sa  face  et  je  sus  que  c'etait  Jesus.  II  me  saisit.  II  me  condiiisit  *  dehors 
,.„'i  I      dans  ma  maison,  les  portes  closes.  11  me  iit  deposer  sur  mon  lieu  de  repos. 


V" 


I  . 
il.  -2. 


[143]  Wl.  —  F.NQUftTE  DES  JUIFS.  117 

KAs^^c    uvt    ftonrHH&i'     un    V^?\E1^E^^y^c'     EnrTSlUJ    uuoc 

'X;E      j^^Ef  ATiHinvi    E'iSivt    TAE^viO'r^vnE     niEinonruau 

ftonooESK    ftHETrt'^iu-iv:   v^r^E^s^^y'r^H''   •x;e    ncA^^Aiort« 
JÜT\'Ä:OE\c  ^ac^e'   atuj  A-inujonrrt'  Anruj2sH?s'   ErtnonnE' 
Anronouju'  AnrcjLi  etiohoa'  tioita'  &i<Jj»K  EvtE<^HV 

u«   ftonrviH^'  un  fi>.EnrE\iHc'  etts^uji   üuoc   2S^e   onr  ^e 


C.Mnl.:!.-. 

Clll.      I. 


^EW^rM    rtiACiA^ort*   ^o^E^  '  ueu  '  rtEf-jE^u^T     uu  iec^c  jni  c, 


.1.    L'. 


Ttie^s^e  tseiteV  t\ca^'  '2S:e  -Ycoonrn'  firiEf-^ESOiE  e-t^^oie 

^Mlt^     ÜTirtOnnE     UCEX'JLi     ftCUJOT     Art    VtriEJ^T^W^i'      AIT^aa 

I.  Une  eorreclion  l'aitr  eiitre  les  lignes  a  remplace  e  par  a  ou  7\- 


II  me  (lil   :  Paix  a  loi.   II  m'embrassa.  II  me  dit  :  Ne   sors  pas  Je  ta  maisou 
pendant  quaraiite  jours,  vnu-i  que  j'irai  vers  mes  freres  en  Galilee.  » 

XW.  —  Enquete   des   Juii's.  —  Les  chefs  de  la  synagogue  et  les  pretres 
et  les  ■  levites,  lorsqu'ils  eutendirent  ces  paroles,  fureiit  c-oinme  des  momies,  'cmoI,.!.-. 
ils  toraberent  sur  la  terre  et  ils  jeünercüit  jusqu'a  la  ueuvieme  lieure.  .,,1.  j. 

Nioodeme  et  Joseph  dirent  de  douces   paroles  a  Anne  el  ä   (^aiplie,  aux 
pretres  et  aux  levites,  en   ajoutant  :   «  Teuez-voiis  debniit  sur  vos  pieds  et 
mange/  du  pain.    Fortiüez    *  vütre  coeur,  ear  c'est    le    sabbat  du    Seigiieur  •  cMuI.:!.-, 
demain.  »  11s  se  leverent.  11s  prierent  Dien.  11s  luangerent.  11s  burent.  (lluuini     ,,,i   i. 
s'en  alla  dans  sa  maison. 

Le  leudeniain,  jour    de    sabbat,  siegerent  les   scribes,  les  prelres  et   les 
levites,  disaut  :  «  Quelle  est  cette  colere  qui  nous  a  atteiuts?  Cependant  *  son  »c.i.IuI.üj 
pere  et  sa  mere,  nous  les  ct)nnaissons.  » 

Le  scribe  Levi  dil  :   «  Je  couuais  ses  pareals  qui  craiguaieiil  Diini,  ii'a- 


v. 
cul.  :!. 


118  ACTA   l'II.AIi.  [144] 


r 
col.  1 


^nrui     r\f2S:At^    "äe    lEnonr     k^j     e&iOT^'     ütiek^u^aTs 

TTX^OE^C     ^V\    OTES^HHH    "X:E    A    UA&iA?\    TAA'ir     E  YlEKOnr'XlAV 

TIAV     H^A<^C&iTJ-»1<^  '   ^A    rt^O    V1Vt?sAOC   ^H^OV    E^O^TOEm' 

•c'.fol.iG  Ert&kA?s      nfl^E^TAOC  ■     ATtu      OTEOünr      ÜYVEKTsAOC      ^im?s 

tüi.2.    Anruj  At-^cuoir  e^oot  \\6\  CTUEUivi' tae'X:a<^  vinEc^UAAnr 
UA^s^Au'  "XiE  '\i'^Arr^'i\\'z:,i   et&^e  TiEiKonoV  *2S:e  «^^a^ 

»JJinE    nO'TTlod'    A'TT'JU    Ef-JKH  t^^AS"   HOT^E   UV1    Oin»JLiOTn' 
Mi'.rol  :i6  onrCMC^E      VIAE^      riAC      •2S:EKAC     E^E     ^EH^'UEEITE     OITua^^ 

^^'i  1     EßiO?\'  rÄ^vii  EEnrouj' 

T  vtE^iS^E    AHviAc'  uTi   kaVc^ac    'X;e    yiaV   moK    [akJc 

T  YiE'XiE  ?%EnrEV  y^cA^'  "äe  finE^ncooirn  ah' "Xe  hiast 
CA^o'  ETivtouoc   ftio^c^'  nciruE«x»^V 

1.  Lire  inAKcfinuuT^. 

bandomiiiiftiit  pa?;  les  priores,  donimient  los  ilirues  trois  Ibis  par  an.  Lorsquils 

•CM'ul.sü  eurent  eiigeiidre  Jesus,  ses  pareuts  rapportoreut  en  co  lieu  et  ils  '  doiuiorcnt 

,,,1.  1.     leurs  sacrifices  et  leurs  liolocaustos  ä  Diou.   Et  le  graud- docteur  Siniöoii  le 

prit  daiis  ses  bras  et  il  dit  :  Uonvoie  en  paix  ton  serviteur,  ü  Seigneur,  parco 

(jue  nies  veux  ont  vu  ton  salut  que  tu  as  prepare  devant  la  face  de  tous  les 

•  i:Mni.:iii  peuples  pour  ilkuniner  les  yeux  *  des  nations  et  etre  la  gloire  do  ton  peuple 

,,,'i.  j.     Israel.  Et  Simeon  les  benit.  II  dit  ä  sa  niere  Mariliam  :  Je  predis  au  sujet 

de  ce  petit  quil  sera  grand  et  qu'il  sera  place  pour  la  chute  et  la  resurrection 

de  beaucoup  en  Israel,  et  toi-nienie,  ton  ünie,  11  y  a  un  glaive  qui  viendra  (sie) 

'  r.i,u.\.:\i\  ä  eile  afin  qu'apparaisscnt  des  *  pensees  de  coiur  tres  nombreuses  '.  » 

,,,i.  1.  Anne  et  Ca'iphe  dirent  :  «  Ces  choses,  comment  les  as-tu  cntcndues?  » 

Levi,  le  scribe  (ou  le  docteuri,  dit  :  »  Vous  ne  savez  pas  ([[n'  jai  ete  ensci- 
gnö  (laus  la  loi  par  Sinioon?  » 
1.  U.  Luc,  II,  29-35. 


[145]  XVI.  —  EXQUftTE  DES  JUIFS.  119 

TlEmAt^-lCA^O«^      ET^VtOUOC        yiE*X;E       TlCTn^E'^^SOTl"      'j^i 

o-ruE    y\E    TiEVL^A'iSiE    ri^j.K'XLOO«^-    Airua    Anr'X;^|^o'2^v\E 


UVA    V12sEnrES1HC 


Cl.l.    1. 


e;'.roi.:r 

r. 
col.  2. 


TÄ^^JLiUE'    rt^V    ftlATES    fiKECOrt    A^'2^'^    E^Or\    EtB^E   TEC&l'JJ 
uTc"    UVl    ^E    TÄ1A'r'X:^1t-^    t^^AS    EIV^e'     nCE'XLOOC    £^OV\    «SE 

riiAt^rtA'T    E^o<^    ftA^    fi^E    EirAr\A?%AußiAnE  "   üuot^ 

EÜnViTE' 

1.  Le  papyrus  porte  nwAKA  kaj>soc.  La  syllabe  ka  est  deux  fuis  repetee.  —  2.  Lc 
papyrus  porte  «AfcrriAriuroc-  —  3.  njöAÄE  pAMA-r-  Comme  dans  beaucoup  d'autres 
passages  de  nolre  maimscrit  la  forme  de  la  :V  personne  intercalaire  dont  le  sujet  est  uu 
substanlifi  est  e  et  non  eje;  voir  plus  haut. 


Ils  lui   (lirent  :  <<  Nous  sommes  le  sauheJriii  do  tes  peres,  nous  voulons 
savoir  nous   aussi.  »  II  envoya  "  cherclier  son  pere.  ♦c.i.foi.^ic 

Lorsque  sou  pi-re  tut  venu,  il   leur  dit  :  «  Pourquoi  ne  erovez-vous   pas     ^.^Y"., 
mou  lils  LeviPC'est  le  bienheureux  et  juste  Sinieou  (jui  la  instruit  dans  la 
loi.   » 

Lo  sanliedriu  dit  :  «  \'erite  est  ta  parole  que  tu  as  dite.  »  Ils  tinront  con- 
seil  ■  ensemble,  les  chefs  de  la  synagogue,  les  pretres  et  los  levites.  •  ci.fol..): 

Ils  dirent   :   «   Envoyons  en  Galilee  cherclier  les  trois   homnies  qui    soul     i-.,i.  i. 
venus  une  autre  Ibis  et  qui   nous  ont  entretenus  au  sujet  de  renseignenient 
de  Jesus  et  de  la  maniere  dont  il  avait  etö  enleve  au  ciel,  ;Lliii  qu'ils  nous  di- 
sent  comment  ils  Tont  vu  empörte  '  dans  les  cieux.  »  Cette  parole  leur  phit  ä  ♦i:i.roi.:{: 
tuus.  Ils  envoyerent  pour  aniener  ces  trois  honinies  de  Galilee.  ^.„i  ;. 


120  ACTA   l'II.ATI.  [1^01 


•c:Moi.:i: 


A'V&kUaK      \\6\     Vi^UJUt'      EirA?s\?\ASA'      AT^t'     EVIAV     eV^ 

uooc     Enruju^'    ^u    ymouoc'    aitacma^e    üuoot    ^u 
T  TiE'iS^E  rtvj'  y^rtEVt'iAirE»  ja^a^ooV  "X:e  -^^hvah  uy\?saoc 

'^'  ';'"''■  IM ^c^    JÜy\\H?\'    AnruJi'    ft^ATETUES    ETIeVjüIA  '    ET^iE    oV. 

TA'roT'jj^Bi    v{6s     nEmAir'2S:ooTConr'    tie'x^a'T'    "js^e' 

nCrrt^ET^^iOTA        UOnnE        E^UJ^rt        E1T\0?siC        ElOTAA^v' 

T  ftiE^onrcJUTu  "ke    fid^    ft^ujiUE'  "JS^e   CEj^mE    nc«J^onr 

^u     yicnrn^E'z^^wn'     Anr^jTsHW     EnvionnE     Anrrto'ÄOT 

E&kO?%'  urt'   vifujiuE'   rtnAiTEV   ^A^ooV   Anro'TUJU    Anrc^i^ 

M;i,t„i  3s  ^-P-jujonrTi'  Anruooj^E   viuuA'TT   E^^?\HU  ^rt    onrE^^Hrtw' 

col.   1. 

1.  .Vintercale  ici,  dans  un  texte  certainement  lacuneux,  lo  mot   iiApoTtJSooc. 


«  Et  au  temps   de    leur   veiiue,  dirent-ils,  —  qu'ils  tliseiit  —  :   C'est  toi 

Aldas  le  Rabbi  et  c'est  vous  Phinees  et  Ogias.   La  paix-  soit  avec  vous  et  ä 

tous  ceux  (jui  soat  avec  vous.  Une  grande  recherche  a  eu  Heu  daus  le  saube- 

♦ci,r.il.:t7  drin,  ils  oiit  envove  des  *  iiomiues  vers  vous  atin  que  vous  veniez  au  Heu  saiiit 

.(,11.     d'Israel.  »  l^es  bouimes  aHerent  an  GaHlee.  Ils  trouverent  ceux-ci  assis  lisant 

dans  la  loi.  Ils  les  embrassereut  en  paix. 

Ils  dirent  ä  ceux  qui   iHaient  venus  vers   eux  :  «  La  paix  soit   au  peuple 

m:'.  i(ii.:i7  J'Ig,.J:^ll    Vous  etes  venus  en  ce  Heu  ;  *  pourquoi?  » 

ii'i,  -2.  Ceux  (jui  avaient  ete  envoyes  repondirent  :  «  Le  sanbedrin  vous  appelle  ä 

la  ville  sainte  de  Jerusalem.  »  Lorsque  ces  bommes  entendirent  qu'on  cher- 

cbait  apres  eux  dans  le  sanbedrin,  ils  se  luirent  ä  table  avec  les  bommes  qui 

•c'.iui.its  ctaient  venus  les  cbercber,  ils  mangerent,  ils  burent,  ils  se  leverent,  "  ils  niar- 

,Ji.  I.     cberent  avec  eux  vers  Jerusalem  en  paix. 


[147]  XVI.  —  K.NQLKTE  DES  .ICIKS.  121 


r 
i-ol.  -1. 


Ci.l'ol.  ;i8 

V". 

col.  I. 


UAT   t^O<^'  fr AT1^?%AU&kÄnt    ÜULOt^    '  t^^AV  tTTVt'   Y\t'2S:E  "tii.ful.is 

ATWiJ^c  5S:t  t^i'ioir  TiA^'X^oir^  tntnrt^Hnr.  viTti^irtAnr  '^^ 
A'TKA  rtoiTA'  r^onrA*   v{z3<  onrcj^'. 

^"25:^0    t^OU  "X^t  filAKTIAT  [e^O<^]''.  UA^   U^t    t'rAV1A?\AU 
BiAUt    UUOf^   tlYVt. 

tnrK?\00?st  fioii^otuV  acY^^V&iEC  e^^aV   E'X;uacj"  uu  rttcjj 
t^^AV    E^y^t    t^t    rttf-^UAövnvic     nvi'X:'    tnKA^    ^s^s^u' 

1.  Le  papjTus  portait  plus  haut.  p.  108.  iiAst&fH^.  — 2.  Le  papyrus  poile  at  Ene- 
—  .3.  Le  papyrus  portc  uo^*  —  4.  Lire  nopXOT.  —  5.  Le  papyrus  porle  ha^'  au 
lieu  de   jiat    EfO«.j].  —  0.   a^te»   =  ehs. 


Le  saiihedrin  siegeait  le  lendemain  dans  la  synagogue.  Ils  interrog^rent 
ceux  qui  etaient  venus  en  disant  :  «  Eii  verite,  avez-vous  vu   Jesus   sur  la 
montagiie  de  iMabrech,  eiiseignaiit  ses  onze  disciples,  et  l'avez-vous  vu  aussi 
empörte  au  '  ciel?  »  Anne  dit  :  «  Prenez-les,  separez-les  les  uns  des  autres,  'C.i.fui.as 
pour  que  vous  voyiez  si  leur  parole  concordera.  »  Ils  les  separerent;  ils  les     ,-tii.  2. 
placerent  chacun  separement. 

Ils  appelerent  Aldas  d'abord  et  lui  demanderent  :  «  Dis-nous  eonunent  tu 
l'as  vu,  alors  qu'il  etait  ravi  au  ciel?  » 

Aldas  parla  en  ces  termes  :  «   II  etait  encore  *  assis  sur  la  niüntagnc  de  «cimoI.hs 
Mabrech,  enseignant  ses  disciples;  nous  vimcs  unc  nuec  lumineuse  qui  Toni-     i^^JI.'i. 
brageait  ainsi  que  ses  disciples.  Quand  Jesus  se  leva,  Ic  nuage  Teniporta  au 
ciel;  ses  disciples  etaient  etendus  ä  terre  sur  Icurs  faces  et  priaicnt.  » 

PATIi.    ÜR.   —  T.    IX.    —   K.   2.  y 


J22  ACTA   PTI.Ari.  [148] 

♦cMoi.38      T  ATUonnt    ort    t^mttc    ^lonr'viH&i'    ^'Y^'^nonr«^'    •äe 

col.  2,     niAK^^^nr      tfO«-^     VtA|^     ^ö'c       EnOA^1A?^AU&lAUt'      üuo«^ 
EITIt' 

T  ATUJ    Vl^Of-^   ort   YtEV*^A'X:t   V\E    ^AnA<^'X;OOt^' 

T  A"r<JiJi  fiTtponr'^s^vio'r  «ijir»AC  ort  viitt^t'  ntV^A'XE 
fio'vuji'i'  yit  rtiAf^'Xioo^  rtAir. 

T  rtAyicrrt'^fi^^mn    -i^t    TifÄ:Anr    t^oirrt'    ^rt    rttTt 

•c'.r,,!!'!  ^Vi-r    "XlE    E^E    T1T10U0C    *    ÜU^J-irCHC    TS:«^    ÜUOC    ^^E    ^tlH 
'"'    '      TIATV^O'      ÜUVtTl^E'    CSIAT    H    vjjou^n'     E^E      ^'J-»&x'      USU 
CTVt^^C^A' 

T  A^-^O'Y^uJIUJ&k'  2i.E  rid\  OXA'  fivtCA^'  TlE'ÄAf^  "^^E 
EC^CH^'  !X^E  AnoVtEErtE'  EVIua^^  E&iOTs'  ATUa  Ürtonr^E  E^O<^ 
!X:E     ATTtOOnEC^     E&iO^' 

T  ^lE^VoC      "ivE      ^UiUJC^      rtCA^      WE'ÄA«^      5^E      Y^UOlo' 

.c,'l.2.     ^UJUE    E^Ue'    ETE<^KAVce'    JiJA^fAV  EVtOoV    fl^OoV 

1.  11  manque  une  phrase  apres  xioitchc  a  cause  de  la  repetititm  dans  dnix  phrases 
consecutives.  D'apres  les  aulres  versions  il  faul  ajouter  :  AMConui  Epo^  A7^■^^^.  üntit 
HAT  Epo'^  M'^^Ö  ^^?   ö"   nnoiioc  TintsoEic  xe   uoitchc 


, ,.,  ,.^|  ,,j^        Ils  appelcrcüt  cncoie  Phinecs  le  prctru.  '  11s  rintcrrogvreut  eii  ces  termes  : 

^"-       «  Commeiit  Tas-tii  vu,  alors  qu'il  etait  ravi  au  ciel:'  » 
,■1,1  ■) 

Et  lui  aiissi,  ce  fut  cette  parole  (pi'il  dit. 

Lorsqu'ils  interrogLTont  Ogias  do  cette  faron,  ce  fut  encore  cette  meme 
parole  (ju'il  leur  dit. 

Les  membres  du  Saiihedrin  sc  direul  les  uns  aux  autres  :  «  La  loi  *  de 
I  .  Moise  porte  que  par  la  bouche  de  deux  ou  trois  temoius  toute  chose  sera 
etablie    .  » 

L'un  des  sci'ibes  (ou  docteurs)  prit  la  parole  et  dit  :  «  11  est  ecrit  qu'Enoch 
a  ete  trausporte  et  (ju'on  uo  le  trouva  pas  parce  qu'il  avait  ete  transporte.  » 

lüerios  lui-iueme,  le  scribe  (ou  docteur),  dit  :  «  La  mort  (de  Moise  uous 
l'avous  cnteudue  et  nous  ne  Tavons  pas  vue  ;  car  il  est  ecrit  dans  la  loi  du  Sei- 
ffueur)  :  Moise  est  mort  devant  *  le  Seigneur  et  personne  n'a  connu  son 
r.       tombeau  jusqu  ä  ce  jour.  » 

C-..I.  2. 

1.  Deut.,  XIX,  15. 


[1491  XVI.  —  KNQUftTE  DKS  .lUIFS.  irj 

E^^aV  ET^E   UU  Onnuaoirrt'  fiOTUHH^E    ^u  v»m?s' 

*^  KEOITA'    ^»AAUiCj    ort     -XlE    VCAAK     rVE-ÄAr^    "^t    <^^CH^' 

^u  nnouoc  '  «xie  e^c  ^hhte  aviok   -^^^^'^^^'^  üti a Ar '  <   i "' « 

TE^OC      ^WH    '    ÜUOK      •X;EKAC     tc^E^OE^C     EfOK     ^vV     VIEK     '"'    ' 

^iOOTE  iH^onr'  "X^E  riA^Au'  tiei^i'Xiujik' 

"^AVIHAC   TvE    ^tuuit^    Un   KAV^^^AC    WE-XlA-r   'X:E    A1ETV1 
lAlOo'    nnEMCH^'    ^U    TAVtOULOC    ^n    OVCOO'riu'    !2S:E    ÜTIE 
TsAAlO     VIAir    ETlUOnr     UESIUJ^'    OVKE     JÜLTVE     ^uaut'    lA'X^E  ♦(.  .i„i  30 
TTUOnO  TÄ^H'^iAC  col.  2. 

"^^C   T^E     ATinA-ir'    ^^^^     Et-JU^A-XE    UVt    nES?sAnOc'     A-ruji 

AriTiAir'   t^of^   Eip'Y^'^^c*    E^onrn  t^fA«^'  A'T'ju   e'tvie'X:' 
T^ou  n^ov^^E  vÄd»  uuaio^  Anrua'  Anr^^ArE^^^^o-r  üuo«^.  •(  m„i  . 
ATC^onr'  JüLUOt^'  ühua'  ÜTiEKfArtVou' 

1.  Le  papyrus  porte  gjH.  ~  2.  Lire  nAdcE. 


Levi,  le  ralilii,  lui  aussi  s'oxprima  :  «  (^)uand  Simeon  vil  Jesus,  il  dit  : 
Voici  que  cclui-ci  est  place  pour  la  chuto  et  la  resurrectioa  d'uiie  multitude 
dans  Israel '.  » 

Un  autre,  nomme  Isaac,  dit:  «  II  est  ecrit  dans  la  loi  :  *  Voici  que  j'en- *i:m''iI-3'.i 
verrai  un  ange  devant  toi  afin  qu'il  veillc  sur  toi  dans  tous  tes  chemins,  car     ,,,i.  1. 
mon  nom  est  sur  toi'.   » 

Anne  lui  aussi  et  Cai'plie  prirent  la  parole  eu  ces  termes  :  «  Vous  avez  rap- 
pele d'une  fa^on  exacte  les  choses  ecrites  dans  la  loi,  ä  savoir  :  Personne 
u'a  vu  la  mort  *  d'Enoch  et   aucun  lionime  n'a   rapporte  la  mort  d'l']lie.  »cijui.:!!) 

«  Mais  Jesus,  nous  l'avons  vu  parlant  avec  Pilate,  nous  ravons  vu  tandis     .ui.  2. 
qu'on  le  souflletait  sur  la  face,  tandis  qu'on  jctait  du  crachat  sur  sa  figure, 
tandis  qu'on  placait  sur  sa  tete  une  couronne  d'cpines  et  qu'on  le  *  ilagellail.  ♦c.ioi.'io 

«   Et  Pilate  a  commande  qu'oii  le  crucifiüt  au  lieu  du  Cräne.  col.  1. 

1.  I.iu-,  II,  .S4.  —2.  Kx..  will,  20. 


Vi 
1.   I. 


12.'.  ACTA  PII.ATI.  [150] 


Ij  Anr 


uj   •ii.HUAC     yxn    KtciAC  v\tccuAV  '  A'TT Ajjj^onr 


t^^A\     51UUA<^      AlOUa    5S:t    AinCO^JJ    nO'T^U'Ä     ^\    CSJJJt  ' 

col.  2.     ^Y^^Y      üyiE(L^c«JLJiUA'       Anruj      «J^t       At^T^JOnm'     t&kOT^'      ^rt 
rttlUOOnn.    KAHA  ^t    t^t^'Äua  ÜUOC    AITUJ    OU   KA1A    üt 

fr'AUATNAU&kAVlt"     ÜUO«^   ^ö?^^    tITVt' 
♦Cfol.'.o       T  A'TUJl  ort^'?^tnrES  Vtt^^A&i^EC  -Ät  a<^*2^ooc  ttjj^uvn'^E 
(Ol.  1      ^A     C'TUt'JUVt      finEVA1A<^"X:OOT'      tf^TS^ua       ÜUOC     TS^t      i\Q. 


fol.  2. 


T  TAfXit    vicA^'    E^onrrt   ^u   ti^aoc   ih^<^    uttx:oesc 

2S:E    tJ^^S^t    T^aV  VIA^u^nt'   ETU^YlVi^E    UHtU^o'    E&kO^»'  HVlEn 

c Mol /iO*^A?^'  tsut   dt   UM^«  tihV  VxVAK'Jjßi' 

T  •X:E  «^CH^  •X:E  <^c^onro^T  \i6\^  onrovt  ^i^u  t^Aj^t' 
tnjijE. 

1.  nt  est  ecril  enlre  les  ligiies.  —  2.  äot-j  est  pour  Äonj^^-  Je  n'ai  pas  corrige 
daiis  le  texte  parce  que  dialectalement  oii  pouvait  supprinier  le  ^,  h  tres  doux.  —  3.  Le 
papyrus  porte  ETEEf  E.  . —  4.  Le  texte  p(jrte  at  oh. 

«  Demas  et  Cestus,  les  deux,  lureiit  siispendus  avec  lui  et   oii   Talireiiva 

de  vinaigre  et  de  fiel,    st^m    cöte  l'ut  transperce   d'une  lance  par  le   soldal 

*(:>,foi. 40  Longin  et  *  notre  pere  venere  Joseph   demanda  son  corps  et  il   est   ressus- 

coi.  2.     cite   des  morts  comnie  il  l'a  dit  et  aussi  comme  Font  dit  les  trois  docteurs, 

ä  savoir  :  Xous  Tavons  vn  tandis  qu'il  etait  ravi  au  ciel. 

'cijoi.'io        «   Kt  de  plus  Ic  rabbi  Levi  a  fait  temoiguage  '  sur  Simeon  des  clioses  ({u'il 

,.j,i'i.     a    dites,  ä  savoir  :  (>elui-ci  est  place  pour   la  chute  et  la  resurrectioii  dune 

niultitude  dans  Israel  et  eoinme  un  sigue  coirtre  lequel  on  luttera  '.  » 

Les  docteurs  dirent,  au  niilieu  du  peuple  du  Seigneur  tout  entier  :  »  Si 
♦ci.foi.'id  celui-ci  devait  etre  comme  unc  chose  etonnantc  devant  nos  *  yeux  ",  sacliez 
col.  2.     donc,  6   maisoii   de  Jacob,  qu'il  est  ccrit    :   Maudit  soit  quiconque  est  sus- 
pendu  au  bois  ^ 

1.  Luc,  II,  U.  —  2.  Cf.  Ps  cxvu,  2.3;  Maltli.,  xxi,  42;  ^Kirc,  xii,  11.  —3.  Deut.,  x\i, 
23;  GaL,  iii,  13. 


.)!.  1. 


ci.roi.ii 

J         ,-nl.   -1. 


[1511  XVI.  -  KXQUKTK  DES  .lUlKS.  125 

T  A-r^  KA^  TA^  itrf  A^\7M  1AUO  uuou    -Ät  rtrtonnt 

•ÄE  VujieiH?^  E^E  YlEt^fv^UEE-Y-E  6^   t^J^uayiE'  c^^OOTt"  lETVtA        'l 
ESUE'  -SSie'  TVECJ^AVt  rvAUonrvt  e^ot^  ^a  eue^'  Anrua  c^V\A^ 

T  j^-ruji    A-vTtA^ArrETsE?  Hd^   rtA^^^^c-iTviA'r^roc'    uu 

ftO-THHßi'    Url    *    UTnETES^HC    EVt^AOC  IHf«^    UYimT^   Enr'X:'^ 
UUOC     -i^E     «^C^O•rOf^     ftd^      Y^^ujue'     ElO-roajAjT     ÜUOno 

rtrrid^'Ä;    u^ujue    a'T'ju    c^c^o-tto^t    ^6s   tie^taao-v'J^^t 

Ho-TKISCUA     TIAfA     T\EmA<^Cuam       A^Tua       E^E '      TT^^AOC 

^v^^     o-rujijA^ei     E'r'2S:»Ju»     üuoc     'X:e     ^auhu     ^auh« 

^AUHU       ATUJl     *     En?^AOC      ^H  ^       ^t-UUETE      EVVT^OESC  '';!;'    ' 
tX'S'JU     ÜUOC     -XlE    c^CUAUAAT      V\(3S    TT2SOE^C     T1Er\1A<^'\       "'    ' 
TloVuonVlEC       JüLtlTsAOC      JüLTTiHTs    KAHA   J^A'X;t    USU     U^At^ 
•XIOOV.     A'Y-'J^      ÜYIE     OT^A-äe'      flOnru^T      ^E     Ef\0?%'     ^V\ 

HEtJjufi'iArA^oc'     AT'Ju    ujA-xiE     vim'    ri^Ac^'2^oo'r.    ^n 

1.  ATI"  EfE  est  siii-  une  bände  colleo   apres  coup  et  d'unc  aulre  ecritiire. 

«  Et  TEcriture  nous    eiiseigne  aussi  :  Les  dieux  qui  iidiit   pas  crec  le 
eiel  et  la  teirc  inoiirront'.  » 

Les  pretrcs  et  les  levites  so  dirent  *  rautuellement  :  «  Jusqu'ä  Soum  et  *<-'.i'"i- '■! 
celui  qu'on  nomme  lobel,  soii  souveiiir  diirera';  si  cela  est,  vous  saurez  quo     ,-,,1.  i. 
son  nom  durera  jusqu'ä  jamais  et  qu'il  laissera  pour  lui  un  peuple  nouveau.  » 

Et  les  chefs  de  la    Synagogue,  les  pretres  et  *  les  levites  annoncereut  •'■'■i"i- 'i 
au  peuple  d'Israel  eu  disant  :  «  Maudit  soit  rhommc  qui  aiiore  l'oeuvre  de  la     .,,1.  -2. 
main  des  liommes  et  maudit  soit  celui  qui  adore  une  creatiir(>  de  preferencc 
au  Createur.  »   Et  le  peuple  culier  repoudil  :  «  Amen,  ameu,  amen''.  »  *  Lc  *f'i"i''' 
peuple  entier  clianta  des  hymnes  au  Seigncur  en  disant  :  <<.  Bern  soit  le  Sei- 
gneur  qui  a  donne  paix  au  peuple  dlsratil  selou  toutcs  les  parolcs   qu'il  a 
ditcs.  Xc  tombera  pas  une  scule  parolc  de  sa  honte  ainsi  que  toutes  les  pa- 

1.  Ps.  xcv,  5.  —  2.  Cf.  Ps.  Lxxi,  5.  —  3.  Le  syriaque  sc  terminc  ici. 


v". 

1-1)1.  1. 


126  ACTA  IMLAII.  [152] 


riEriEtoTE 


ÜUOK     EI^Enal^&v^E    TlEVl^HI    «AK     VÄ'inUOO|i)E'    ^    riEK. 

^wonoE'  nrifOEtc  ErtEKfiio?NH  ün^^VysriE  «au  kaa«  tiak 

*C>,rol.42         *T  TTÄOESC'    rtEK^AVt     UTlEVtUlO    E^O?^ml     riEKUTI'lUE 

1".  ' 

'"^- 1     «aV  vi^ak-^^io^'  Efori  Eiß^HmoV  uvV  vieueVoie''  a-x-uji 

ETIT^OESC    lA^O«^    E^AI«^'     flffO    E'X:U'    TIKA^    IH^t^     A-^UJ 
^U    nE^OOir     ETUUAT     ETTX;OE?C     A^E^AT^t^     EOXA      Y\e' 
"J^TTEC^^AU   n-ÄOE^C  YTEVl^^O   Alpua    VtlOf^'  TTE^riArtA^UU 
n  >,f,i  ,.  *  ^irtu'    un    TTETEiTIE'    JülUOK    TTÄOEtC     flTK    O-r'nod     ft^OK 

01.2.    A'T'x»  oionod  r\E  tiek^au* 

'^  A^mA^^E  Efort  Ti'X;OEic'  A-Y^tu  nrno-r'-^ou  -i^E  AVAon 

T^E   ^KUE^^C      A-rua    AVIOn    TEKK?%H^OT10U^a'    *2S;E    ttäoe^c 
riAKUJ  ÜTlEt^T^AOC    AU    ftCJ^c^   E^ßiE    TlE<^nod   fl^AU     !X;E   A 


»C'.fni.'ii  i'cles  qiril  a  ditcs  par  riiitermodiaire  de  Moise  sou  serviteur  *  aiusi  quo  toutes 
cni.  2.     Celles  que  le  Seigueur  a  dites  et  de  la  fayou  dont  il  les  a  dites  u  iios  peres. 

«  Ne  noiis  abandoiuiez  pas,  Seigueur,  ne  nous  laissez  pas'nous  eloigner 
de  vous,  mais  faites  que  uous  humilious  notre  coeur  devant  vous,  que  nous 
marchions  dans  vos  voies,  que  nous  veillions  sur  vos  commandements  ;  ne 
nous  faites  pas  honte. 
«C'.roi.'i2        «  *  Seigueur,  gardez-nous  pour  vous.  Vos  jugements  sont  toujours  devant 
col.  1.     nous  ainsi  quo  vos  verites  au  sujet  desquelles  vous  nous  avoz  fait  Obligation 
ainsi  qu'ä  nos  peres.  Le  Seigueur  s'est  etabli  roi  sur  toute  la  terre,  et  dans 
ce  jour  le  Seigueur  quL  s'est  tenu  debout  est  unique. 
♦ci,foi.'i2        ((  Sou  nom  est  :  Le  Seigneur  notre  roi;  et  c'est  lui  (lui  nous  sauvera.  *  11 
(Ol.  2.     ny  a  personne  qui  te  ressemble,  ö  Seigneur,  tu  es  grand,  toi!  et  graud  est 
ton  nom. 

«  Gueris-nqus,  Seigneur,  et  sauvc-nous,  car  nous  sommes  ta   part,  nous 
sommes  ton  heritage.  Le  Seigneur  n'abandonuera  pas  sou  peuple  ä  cause 


I.  I. 


'  c.-.  r 

-mI.    I. 


153j  XVI.  -  EIS'QUKTE  DES  JLIFS.  127 

FRAGMENT  I 

(Bil)liotlH''(iue  Nationale,  ms.  12'.)'%  fol.  5Üj '. 

•X:EKAC     Ei^EKA     UTA-     UHIVl    E  ^02\    KA^A    J±)A-     0'rf^'^H^u' 
TA^    ÜUAIT    «O'TÄ    Et^UM^    ET'^^OTIE'rC    HE-    EJJJATUOnnE 

EPiEC^fAU       OSE       flA^ABißiAC-       UTA      ^C     TTA\      Ha^E^AT«^ 

1.  Dans  cette  prriiüere  coloiine  du  folio  42  v"  cummence  oxeShthc^c  »lEn^Ar^oc 
«EO<^s»^oc  nAf^jEn^cKonoc  EAt-jnATO'roc  et&e  nECi-oc  um  nT^HciHc-  11  est  donc 
bien  certain  que  les  Acta  Pilati  s'arrelaicnt  alors  la.  —  2.  Ce  fragmeiit  ut  le  sui- 
vant  ont  ete  piiblies  en  1904  par  P.  Lacau,  Fragments  t/'apotr//p/ies  coptes,  dans  Ic 
tome  IX  des  iW('wo//-es  publies  par  les  membres  de  F  Institut  du  Caire,  n"  .3.  — 3.  La 
nAPArfÄ'^H  ipii.  dans  le  papyrus  de  Turin,  etail  representee  par  ^.  et  etait  placee 
suivant  les  regles  des  manuscrits  grecs,  a  dans  ce  manuscrit  la  forme  •  •  dans  la  pre- 
mierc  colonnc  de  chaque  page  et  la  forme  grecque  -^  dans  la  seconde  colonne.  Dans  le 
prcmier  cas,elle  est  placee  devant  la  majuscule,  car  chaque  paragraphe  a  une  majuscule, 
tantöt  au  commencement  et  tantot  au  debut  de  la  premiere  lignc  completc:  dans  le 
second  cas  olle  est  ecrite  au-dessus  de  la-majuscule  initiale. 


de  son  uoiii  grand.  Le  Seig?T^WEs^3BKJ^^'^'^''  ''°  {rnvc  de  nous  uu  peuplc 
pour  lui.    0 

Lorstju'ils  rurent  fait  cot  livimie,  '  cliacun  s'ea  rctouriia  ä  sa  maison  cn  »c.i.ini.'ii 
paix.  Amru.  coi.  i. 


PREMIKU  Fr.AGMENT(cf.  .sw^j/r/,  p.  '.)(M)2l. 

car  11  _v  a  seiiilinn.  ^^i'  i  ' 


Ils  dircnt  :  «  Nous  savons  que  c'est  un  justc,  cet  lioinnie:  a  cii\  de  volr.  » 

Pilate  appela  la  mullitude  enliere  des  .liiifs.  II  Icurdil  :  «  Vous  avez  une 

loi  pour  ipic  je  Vdus  reuvoie  qudqiruu  a  rhafpic  feto:  vous  avez  ici  un  hoinmc 


C-,  V 
col.   1. 


128  ACTA  PILAT[.  Cl54| 

üntinu^o  E^o^w-  11  aV  tiuiii^t'  et^aait  viTsoVdt   üuoo-r 
E&iO?%  üriEscnA'r  •:— ' 

-^  AirUAtAj    E^iOT^    -äe'    KA    ^A^ABi&»AC-     nA51    EEiO?%   V— ' 

i-  nE*2^A<^  viA^  ou'  •x:e  ^a^  onr   dE   rtic    tae^üxuotte' 

Efo«^  -i^E  rvE;)(;^-  ^t'^SAno  nAt^  ^se  cta-t^ot  uuo«^  •:  •_ 

■V-  ^ErtKÖonoE    dE    e'Bio?^    ^ti    rtfonr-KAi   vie't'ä'ju    üuoc 

•2^E     EKJ^ATIKA     TIA?     E  ^O?^     rnEKTTEJ^^iH^     AW     li'r^^rol- 

•x:E    Ac^'xooc  'X:E    Anr   onrVyH^E    rirtoTiE    atuji  orx  «xie 
Anr'  OTE^^o-  ^a;X''^?'^  ekoiteuj  was   ET^EC^E^E^O  6^fA» 

^  At^d'xin'i    udV'  *  nV?^A^oc-    nE2S:A<^    rtniOT^ZvAs-    -äe' 

Ä?sW^uac  TTETYi^E^noc   t^AcsA^^^   rtonrÖE\^y   rtVu-   a'T'ju 

lETriAmE^T^EsrE-  rtriETEf  TiETnAito'r«^  rtrnn  •: — 
-r  nE"Ä:AT  rid's  nfo'v'KA'i'  «x^e  a^  rtErtrsEnnArtOTOT  ^ 

^fi   o-rum^u^A?.    EcrtAj^i-  E&iO?^   ^u  taka^  ükhue- 

Anruj   At^'xmoEfiJT  ^vmHinTi  ^u  ^a?%acca  hüe  rtot^ 
nEijjyonrujiono  •:• 


lie  qui  est  uu  meurtrier,  oii  Tappelle  de  son  nom  Harabbas,  et  Jesus  qui  est 
C-,  r,   debout  devant  vous  et  dans  lequel  *  je  ne  trouve  aueun   inotif  de    iiuirt.  Qui 
des  deux  voulez-vous  que  je  vous  livre?  » 

Ils  crierent  :  «  Laissez-uous  Barabbas.  » 

II  leur  dit  encore  :  «  Que  ferai-je  douc  de  Jesus  qu'on  nommc  le  Christ?  » 
llsluidirenl  :  «  Crucifiez-le.  « 

D'autres  paruii  Ics  Juifs  disaieut  :  «  Si  tu  laisses  aller  celui-lä,  tu  n'es  pas 
Tanii   du  roi,  car  il  a  dit  :  Je   suis  Fils  de  Dieu,  et  :  Je  suis   roi.  Peut-etre 
veux-tu  que  celui-lä  soit  roi  sur  nous  pliitöt  que  le  roi  Cesar.  » 
C-,  v%  *Pilate  se  mit  en  colere.  II  dit  aux  Juifs  :  «  En  verife  votre  pouple  est  en 

sedition  ou  toul  teinps  et  vous  vous  opposez  ä  ceux  qui  vous  fönt  du  bien.  » 

Les  Juifs  dircut  :  «  Quels  sont  uos  bienfaiteurs  ?  » 

II  leur  dit  :  c  Votre  Üieu  vous  a  tircs  d'un  esclavage  tres  dur,  liors  de  la 
terre  d'EgypIe.  II  a  etc  votre  guido  dans  la  mcr  comuio  sur  le  scc.  II  vous  a 


col 


col.  2. 


^155]  FRAGMENTS.  129 

A'v^JLi    A«^'^'    nviirt    «onrvio'uoc- 

E'js^n   rt^V    'XE    ^Hfono    Ä^Ein'^rtoTdc    üv\E^^^uonr^E•' 
A^EimAuiÖ'     no'ru[AjcE     ^u  f^'-xiAiE-   ÄiETu'oxua^'i 

Ue'iAUOV    E^^A^    E''X:EmHX1TA'    rnEIT^JÜLUOir  V— ' 

^  MEUO'T   dE   ^uauac^   1ETETA''2S:«JU   ÜUOC   E^0\'*'   "ÄE   EXlUOC 

Te'   UT^^fO    KASCA^  v-  — 

^  Af-^'HJ^OTrt     -KE     r^lE^TUOir     Vt()\''     T1S?%A10C     E&iO^»     ^U 

TV^HUA-    AC^^mE    ViCA   a'tAA^X^?^^'    '^^'^'^^    EBiO?\ 

FHACrMEiNT  II 
(Bibliotheque  Nationale,  ms.  12«)'\  fol.  IW). 
...■EV...'[A'r'JU  JÜLUAJIOV  Air[T1E^  «Et^j^OS^E    e( 'iSL^^OI'r •:' 
ATua    |rt]E[^E|     fv?%AOC     ^Hf«^     A^e'^AT^^     ET^E'^^'^'^Et 

üuo<^  ■: — ■ 

AT<jLi     e^eve^sk'^a      ncjiJit^     r\^6\     n3<^y}i^^'vc-    urt 

noarris  de  nianiie  daus  le  desert  et  il  vous  a  amene  des  cailles.  11  vous  a 
abreuvcs  *  d'une  eau  tiree  du  roeher  et  il  vous  a  donne  une  loi.  Et  malgrc  fout 

CtM. 

cela,  vous  avez  irrite  votre  Dieu.  Vous  avez  fait  un  veau  dans  le  desert  et 
vous  l'avez  adore.  Et  il  a  cherehe  a  vous  faire  perir  jusqu'ä  ce  que  Moise 
eilt  fait  penitence  pour  vous  afiu  que  vous  ne  mouriez  pas.  Et  maintenant 
aussi  vous  dites  sur  nioi  :  Tu  hais  le  roi  Cesar.  » 

A  cet  instant  Pilate  se  leva  du  tribunal.  II  cliercha  ä  s'cn  aller.  Tis  crie- 
rent... 

SECOND  FRAGMENT  (cf.  supm.  p.  94-%). 

*  Les  soldats  sc  partagerent  entre  eux  ses  vetemenls  et  le  pouple  eutier  ♦  C-=. 
etait  debout  a  le  regardcr.  Les  grands  pretres  et  les  princes  sc  riaicul  de  lui 


'C^  r, 

rol.   !. 


C-,  v% 


♦  CK  r 
col.  2. 


col.  1. 


i:!0  ACTA   l'II.ATI.  [156] 

UTE  iiuonnE  •:• 

^A-Y^UJ»    UE^E    ÜUAIOH   C^ßiE    uCj^«^-    EAT^^    ÜilEITO'TOOV 
E^Ot^'    UU    O-r^U^iS:    E-Y^'-ÄlUi   ÜU|OC|    "X^E 

-^  e^'2S:e  moK  t\e  ti^m^ e  üii  uonnj  e  u  JA^cr •äok« 

ACjKE?%E'rE    «ds   TVSTsA'iOC   UTtrtCA  ^A^VO^\7AC^C•    EC^A^ 

UEoc-   üuftio'rE'EVnm-   kata  ^je   v^iattsooc'  v\dV  rt^o-ir 
•2^aV  •: — ' 

^  OT A    -i^E    nETACOOriE     E^A^E     VtUUA«^-    WAS     ETIE^^^AU 
T1E     KEC^AC-    TTE-^^AC-^     T\A^    ^XE     E^TSie'     V\^0K    TAE     Vt^H^^ 

ÜTirto-TTE  UA^onr'ÄOK  uuuAVt  ^UAUA«  •:— 

4-  A<^0"r^JiJi^^    rtdi    T^KEÜIPA   Y\3<\    EVtEf^^AVt   tie   -z^yiuac- 
Af^ETlElV'UA    nA<^   EC^TSlUJ    ÜUOC-    "iSlE    EUKE^^O^E' 

^  v\ioK  Av\  rt^HT^  uf^noinE-   'X:e  EU^oon  ^u  tteVx: 

^mA    VIO-TTUAT    nUUAC^   V— 

-^  Arton  ta^  •^^ike'juc  En'X:\'  kaia'  tieuh^a-  ftrtErtTA 


en  disant  :  «  II  eu  a  sauve  crautres ;  est-ce  qu'il  n'a  pas  la.force  de  se  sauver 
lui-meme,  s'il  est  le  Fils  elu  de  Dieu?  » 

Et  les  soldats  se  inoquaient;  s'etant  approches  de  lui  avec  du  vinaigrc,  ils 
disaient  :  «  Si  tu  es  le  Fils  de  DIeu,  sauvc-tui.  » 
c.-\  1",  Pilate  ordonna,  *  apres  la  coiidaiiination,  d'en  ecrire  la  cause  sur  un  (■cri- 

"'■ '■     teau  redige  en  hebreu,  en  latin  et  en  grec,  selon  la  maniere  dont  avaient 
parle  les  Juiis. 

Un  des  voleurs  qui  e'taient  (crucifies)  avec  lui,  dont  le  nom  etait  Cestas, 
lui  (lil  :  ('  Si  tu  es  le  Fils  de  Dieu,  sauve-toi  avec  nous  aussi.  » 

Lautre  dont  le  nom  etait  Demas  lui  repondit;  il  lui  fit  des  reproclies  en 
disant  :   «   Est-ce   que  toi  tu  ne  crains  pas  Dieu?  Nous  sommes  dans  unc 
CK  v°,  meme  condamnatiou  avec  lui,  *  mais  nous  justeuient  nous  recevons  ce  que 
nous  meritons  pour  ce  que  nous  avons  fait;  lui,  au  conlraire,  n'a  rien  fait  de 


col.   1. 


col.  2. 


[15/1  FIIAC.MKXTS.  131 

^x^JLJi  Ec^EUT^^A  UY\uonr-  AnoErtit^  ET\EmA  •: — 

^  At^KOn«^  T^E  ort  n6\  T^HUAC  WE'X:AtJJ  Ü^C-  -XlE  TVA'X:OE?C 
Ä^{      TVAUEEVE       EK^ATIE?      ^Tl      lEKUVAT^^O      ElOnrAA^L- 

^-puji    ETiAE'ivinr  •: — 

^  TIE-XAC^   «ACJ    i\6\     ^    "ÄE    ^AUWU   '^'J^UJ    ÜUOC    VIAk' 

-^  EHE  T^rtA-r  ta^  ü'X:Ertco  riE-  a-itkake  ^^utte  ^{^isu 

TAKA^-    ^H^tJj   u^A   TVTlA'r    r\'2S;nvYHE    v 

*r\EPE     InpH     pIKAIkE-  *C',  v% 

•         1       »         »I         1-  ,.,,1  0 

AT«JLi     a|      VtKA[lAVtE1ACj  UA     [UTI^YAE]  Vt'^f^    'XlJsrV'i'llE 

ETAEcm    At-^E^c^AAnr  •:•— 

4- Af^^^     E5i02\     rvdV      sc    ^-u     onrnod     üc  uh-     «xle 

TIAeJ'JUI-      ÄßiV    A!^^Ä5C'       F'C^^'Z^^OT-        A'Z^'^nAi'-    A^OA- 
CÄKm^-    WYn«^    E?s<JUEi  '.  E2sEUAC-  A^iAK'i^AVIES'-  O^^ua^. 

V- nEyj^ocE'r;X"      üt^cj^ih^      ^\'X:ü     tiec^oc     et&iE 

Ä^h.AU. 

1.  Le  g-rec  porlc  :  FlaTlip  p«oäi/_  l^x.iS  pous'),,  et  renvdie  a  l*s.  xxx,  (1  ;  ^nn  lipDK  "jT-i 
Luc.  xxiH, 'i(i. — 2.  Certains  manuscrils  lalins  portcnt  :  Hell/,  hell/  lama  sabactiiani, 
Cf.  Matlli.,  xxvii,  46.  La  suitc  semble  paiticuliL're  au  copte.  Gl'.  sii/)rii,  p.  62-Ü.3. 


(Icplace  et  qui  soit  digne  ile  inoii,  cl  cependant   ou  l'u   aiiicnc  en  cc  lieii.  « 

Demas  se  retouriia  et  dit  ä  Jesus  :  a  Mon  Seigiieur,  souvenez-voiis  de  inoi 
quand  vous  vicndrez  en  votre  royaume  saint  et  venerable.  « 

Jesus  lui  dit  :  «  En  verite,  je  te  le  dis,  tu  seras  avec  moi  aujourd'liiil  daiis 
iiiou  paradis.  ■> 

üu  etail  ä  la  sixienio  licurc,  uiic  obscurite  sc  lit  sur  la  tcrre  entierc  jus- 
qu'a  la  neuvieme  heure.  *  Le  solcil  s'etait  obscurci  :  h;  Vdilc  du  teuiple  se 
IVndit  ilu  liaul  m  bas  et  se  coupa  nu  deux.  Jesus  ci'ia  d'uiic  grandc  voix  : 
((  Mon  Pore,  .1/^/,  .[diir/i,  Kjihkidnin.  AiIoikii.  Anm,  Sahel,  Lmirl.  Eloi'i.  Kleiims, 
Ahakdanei,  Oriolli,  iMin/li,  Onaiifli,  Sonn,  Perincth,  Jolhat.  » 

C'est  la  prierc  ilu  Sauveur  sur  la  croix,  fi  cause  d'Adam  . 


rill.  -1. 


i;?2  ACTA   r II, ATI.  [158] 


Au  monient  oii  le  Sauveur  dit  ces  choses,  Tair  changea,  le  licu  s'obscurcit, 
rabinie  se  feiidit,  le  llrmament  se  troubla. 


SUPPLEMENT 

A  L'E\  A\(;iLE  DES  XII  APOTKES 


Dans  IUI  travail  qui  a  tHe  publie  en  1905,  par  le  Journal  Asiatique,  nous 
avons  dit  qiie  rEvangile  des  douze  Apötros  paraissait  avoir  renferme  un 
protoevangile  et  un  evangile,  comme  le  livre  de  Jacques.  Si  la  chose,  incontes- 
table  ä  notre  avis  pour  le  livre  de  Jacques,  peut  ä  ([uelques-uns  sembler 
duuteuse  pour  rKvangile  des  douze  Apötres,  il  est  du  moins  tres  probable 
qu'un  des  niorceaux  que  nous  avons  cites  dans  ce  travail  et  qui  concerne  le 
temps  de  la  vie  publique  du  ('Jirist  doit  etre  rattache  ä  cet  evangile,  car  il 
s'en  rapproche  visiblement  par  le  style  et  le  ton  general. 

II  se  trouve  aux  feuillets  10,  9  et  U  du  manuscrit  129/17  de  la  Biblio- 
theque  Nationale  de  Paris.  Nous  lui  donnons  donc  la  lettre  A  "25,  mais  en 
classant  les  deux  pages  dn  feuillet  10  imniediatement  avant  notre  premier 
fragraent,  Patr.  Or.,  t.  II,  p.  131.  Le  texte  se  refere,  en  efTet,  ä  la  periodc 
decrite  par  S.  Luc  dans  le  cbapitre  iii,  par  S.  Mattiiieu  dans  le  cliapitre  in, 
par  S.  Marc  dans  le  cbapitre  i,  et  ce  qu'il  dit  du  voyage  apocryphe  de  Tibere 
Cesar  en  Palestine  et  de  la  visite  que  Ini  fit  Herode  prepare  admiralilement, 
ou  plutot  precede  immediatement,  tout  ce  qui,  dans  le  premier  fraginent, 
est  relatifä  l'accusation  l'aite  dcvant  Tibere  par  Ilerode,  tetrarque  de  Galilee, 
contre  son  frere  Philippe  ' . 

1.  Ce  fragment  specific,  comme  S.  Marc,  vi,  i7,  que  le  frere  d'Ilerode  (Antipas)  dont 
Herodiade  etait  d'aliord  fcmme,  etait  Pliilippe.  S.Matthieu,  xiv,  6  el  S.  Luc,  m,  19  disent 
seulement  qu'iferodiade  etail  femme  de  son  frere.  .loseplie,  dans  le  cliapitre  oü  il  raconte 
la  mortde  Jean-Baptiste  (Andquitcs  Judaiqnes,  liv.  XVIII,  eh.  vii),  en  fall  la  femme  dun 
autre  Herode  habitant  Romc.  En  ce  qui  touclie  Philippe,  qui,  d'apres  lui,  comme  d'aj.res 
Tevangile,  etait  tetrarque  en  meme  temps  (lu'llerode  Antipas  Me  hello  jiidaico,  liv.  II, 
eh.  viii),  il  aurait  garde  son  royaume,  alors  qu'Archelaüs,  son  frere,  voyait  sa  tetrarchie 
reduile  eu  proviiice  romaine.  Cet  Archelaüs  [ibid.,  liv.  1,  eh.  xx)  aurait  et6  accuse  pres  de 
lempereur  par  son  frere  Anlipalcr,  ainsi  d'ailleurs  que  Philippe.  Plus  lard,  devenu  roi,  il 
aurait  ete  accuse  par  les  grands  des  Juifs  el  des  Samaritains,  appele  a  Uome  et  depouille 
de  sa  dignite  ;  et  ce  seraitlui  dont  lous  lesbiens  auraient  ete  vendus  par  les  soins  de  Qui- 
rinus  iAntiq.  Jtid.,  liv.  XVII,  eh.  xvii;  cf.  XVllI,  eh.  in).  Philippe,  au  eonlraire,  sentit 
mort  trampiillement  l'an  20  de  Tibere,  apres  avoir  gouverne  37  ans  la  Traconile  Hv.  XVlll, 


13'.  liVANGlLK  DKS  MI  AI'OTHKS.  [KiO] 

Viennent  ensuile  les  ticux  Iragincnls  des  l'euillets  '.)  d  I  I  iiu.\(nicls  nous 
avons  doniu"  le  n"  I  his  parce  (pril  csl  a  placer /'a/r.  Or..  t.  II,  |i.  I)}:^,  a  la 
suite  ilu  IVai^ininl  I;  ils  se  r6fereiit  :  I"  an  iiiarlyrc  de  S.  .lean-Fiaptiste; 
2"  ä  r^logc  (Uli  eil  est  fait  par  li^  Chris l. 

Ainsi  quo  nous  Tavons  dil  dejä,  ces  trois  morceaux  onl  ele  tous,  d'ailleurs, 
copies  dans  uiie  sortc  de  leclionnairc  pour  les  f'etes  des  saiiils;  car  apres  la 
dorniere  page  se  trouve  un  autre  morceau  sur  le  martyre  de  Zacharie,  pere 
de  Jean-Baptiste.  C'est  sans  doute  pour  la  fete  de  la  Deeollalion  de  S.  Jeau- 
Bapliste  qu'avaient  ete  reunis  ces  fragments'. 

II  y  a  aussi  deux  autres  fragments  grecs  importants  qni  ont  ete  decou- 
verts  par  les  Anglais  ä  Oxyrynque,  publies  par  MM.  Grenf(!ll  et  Hunt,  et  qui 
pourraient  peut-etre  etre  attribues  a  TEvangile  des  douze  Apotres.  L'un  est 
relatif  ä  l'une  d(>s  visites  du  Christ  au  leniplc  de  Jerusalem.  M.  Charles 
Taylor  Ta  rcpris  et  commente.  Depuis,  M.  Reinach  en  a  parle  dans  uue  coni- 
munication  faite  ä  TAcademie  des  Inscriptions,  le  18  mai  1906.  L'autre,  paral- 
lele k  S.  Matthieu,  chapitre  vi,  25  ä  28,  a  ete  public  par  notre  ami  Wessely 
p.  179  du  tomc  IV  de  cette  Patrologie  Orientale  sous  ce  titre  :  Aneieris 
inoiiuuieiUs  du  Christixmisme  ecrits  sur  papyrus.  II  l'a  etudie  en  meme  temps 
que  les  7.6'(iy.  'lyiaoOi;  desquels  il  le  rapproche.  Le  premier  de  ces  frag- 
ments, surtout,  offre  avec  le  genre  de  I'Evangile  des  douze  Apotres  une 
frappante  analogie  et  on  pourrait  l'intercaler  ä  sa  place  parmi  nos  frag- 
ments. Nous  avons  hesite  pourtant  ä  le  faire.  Quant  au  second,  nous  l'ecar- 
tons  absolument. 

eh.  vil.  II  est  probable,  d'ailleurs,  que  Philippe  etait  le  premier  mari  d'Herodiade,  car 
l'Herode  roinain  dont  parle  Josephe  parail  bien  problematique,  meme  d'apres  l'ensemble 
de  ses  recits  sur  la  famille  du  grand  Herode. 

1.  Cf.  Palr.  Gr.,  t.  IV,  p.  521-541,  Hisloire  de  saint  Jean-Baptisle  atlribiiee  n  sai/U 
Marc  re^angidisle.  —  Les  texles  coptes  qui  suivent  ont  ete  dejä  edites  et  traduits 
pai'  M.  Revillout,  Joiirn.  As.,  X"'  serie,  t.  V,  1905,  p.  44G-453.  Nous  avons  utüise  les 
correclions  et  les  reslitutions  proposees  par  M.  O.  de  Lemm,  dans  Kleine  Koptische 
Studien,  w"  xlix,  Saint-Petersbourg,  1907,  p.  175-184  (Rxtrait  du  Bulletin  de  l'Acad. 
imperiale  des  sciences  de  Saint-Peiersbourg,  t.  XXV,  n»  5;  dec.  1906).  —  Ajoulons 
<|ue  le  fragment  Palr.  Gr.,  t.  II,  p.  197-198  a  ele  rapproche  ä  bon  droit  des  Acta 
Thomae;  »  un  marchand  Tekontophore  »  doit  elre  lu  «  un  marchand  de  Gondophar  », 
Ibid.,  p.  p.  197;  le  fragment  Patr.  Gr.,  t.  II,  174-183,  a  ete  rappioche  des  Transilus 
Mariae;^  Lia  bartisle  «  doit  elre  lu  «  Lia  la  veuve  <>,  Ibid.,  p.  188;  Cf.  A.  Baumstark, 
dans  RcA'ue  Biblique,  l.  III,  1906,  p.  245-265.  Nous  avons  signale,  Revue  de  l'Orient 
Chrelien,  I.  IX,  1904,  p.  613-614,  que  le  fiagmcnl,  Patr.  Gr.,  l.  II,  \>.  157-158,  est 
loriginal  du  livre  (Hhiopien  «  du  coq  »,  edile  depuis  par  le  U.  P.  Chaine.  liei'ue  scmi- 
tique,  1905  (F.  Nau). 


FRAGMENT  I'  (ef.  Palr.  (h..  I.  II,  p.  IUI) 
(Bibliotiiöquc  Naiionale,   ms.  12*)'',  fol.   10). 


lul.  1,  r° 
oul.  1. 


vi^o^y\  vidi'  Vua^ArtrtHC   ^u'  TAiio'z^HUiA  fticj^'^E  ^t«vi 
UY\t3^c.'  rtcoonr  riE&kOT- 

uuo«-^   ^u   A 

'^Afilcl  urtA^^u'  nvionnt  urt  vt'^ujut-  'A25, 

. .  f(]|,  1.  r", 

vnt'^tt^^A    {sie)    urtncno'onrc    "i^t     vifouT\t'    AtJjA^;^^^     "'  " 
«■xinsö'  nficA^  E^T^?^Ar\A  uht^aoc-' 

IOC   O    Vl^HrtUuavi   ^U    •    •    •    ^^>S    •    •    •   •X:tV-    •    •    T^HC    •    •    • 

■  nds    iua^AUVtHc'    A«-JEi    J^AfOC^    U()s'    Tlt^y^C.  E&kO?^^n   UA'    ^  a  i.,, 

. .  I'ul.    1,   V", 

:^A^E^    tnrATsS^A^A'   A<^'X?    SlATn^CUA'    t&iOT^^i^OOT^-'  ^"1  1 


FRAGMENT  I'. 

(Ceci  se  passait  l'an  15  de) '  riiegemonie  de  Tibere  Cesar.  ♦  a  2:.. 

Jean  etait  le  premicr  dans  le  voyage  charnel  de  la  vie  oü  il  preceda  lo    "oi '/ ' 
Christ  de  six  mois. 

Ce  Jean,  quand  il  fut  sevre  par  scs  parenls,  sc  retira  dans  la  solitude, 
menant  une  vie  angelique,  se  retenant  de... 

[11  grandissait  en]  *  gräce  devant  Dien  et  devaul  les  hommes. 

Lorsqu'il  eut  douze  ans,  il  commenya  ä  repondie  aux  scribes  qu'ils  trom- 
paient  Ic  peuple. 

Apres  ce  lemps,  lorsque  Tibere  Cesar  passa  ^cn  Palestinc],  llerode  le  Te- 
Irarque  alla  le  Irouver  alors  que  Pilate  etait  le  prefel  de  Judee... 

*  Lorsque  [prechait]  Jean,  b'  Christ  vinl  a  bii  de  Nazaretii  pour  recevoir    *  a  20, 

1      1        .  ,  I      ,     •  l'ol .  1 .  V", 

le  baptcnir  ur  lui.  poi.  1. 


"  A  2.-., 

fol.    1.  1", 

(1,1.  2. 


130  l'VAXCIl.l'.  ni'.S  \ll   AI'OTUKS.  [1G2] 


♦  A  2.-., 

fol.  1,  V", 

col.  2. 


roc  t  'onr^  ....  -i^  .... 
AC^Ivjuyit  I  ....  '^t  ....   I 

nü'r\H'rE- 

-^  Airuji  rtiEf E  üuHHjiiE'  rtAno  Ertdou  eviec^'e^^e  uuoo't 

AirUE'ETE  "ÄE  «lOf-^  t\e'  v\e;)(^c- 

moc^     "i^E'     rtEf^'X:ua     UUOC      ^S^e'      VtAVIOK     Art      TIE.'      rtE 
AXUHHJJJE    TA^  T\U  .... 


FRAGMENT   l'"'  (cf.  /V///-.  O/.,  t.  II,  p.  l;}2) 
(Bibliotheciiie  Nationale,  ms.  129",  lol.  V)  et  1  T 


A25,        *5j.uAip  ^ujivjuc'  ovi  vidV  ^vi^"-t''2^iAC  un  iec'j^ee^e  •:  •  •  • 


♦  A  2, 
fol.  2,  r 
col 


Lui,  Jean,  rendit  temoignage  snr  lui,  en  disant  :  «  C'est  le  Fils  de  Dieu 
approuve  par  lui.  )> 

Ainsi,  Jean  etait  un  envoye  ((AtTaTwp)  (et  un  precurseur  du  Fils  de  Dieu). 

♦  A  25,  *  II   marchait  dans    tonte  la  Judee    en  disant   :   <i    Faites  penitence,   Ic 
° öl.  2^     royanme  de  Dieu  approche.  » 

Lorsque  la  multitude  vit  les  prodiges  qu'il  faisait,  eile  pensait  :  «  C'est  le 
Christ.  » 

Mais  lui  repondait  :  «  Je  ne  le  suis  jias.  » 
Les  multitudes 

FRAGMENT  P'\ 

♦  A  25,  ...  *  etaient   la  Herodiade  elle-nienie  et  sa  lille  (Salome). 

"col?!. '         Lorsque  eut  Heu  un  grand  jour  de  fete,  ils  se  rejouirent  tous.  Elle  (Hero- 


]-lG3]  JKA\-BAPT1STK  KT  IIKKODIADK.  137 

ACUO-nt'  EWtTA^OöATlVc-'  ACt^HT  UA«^'  VtOTOVirV'A  VJ^AI- 
A^'2^\  nntC^tt'^t  tY1A1fVK'^V«071  tl^tCA^'^lCtV-  tCQ^ua 
ÜUOC  Ät  tCTIA'ÄnAlA  ÜYlf  fO-'  Vt^UOITOnr^'  m^^^AVAUHC:.- 

■fiEC^EEft  "i^t'  TiE^t  ^rtKonc'    vi^oo^c    vi^t^A'v\AnA:.. 
■i-  Txit^tt^viA-x^    "i^t'    E^oc   fid^"  r»f  ^o'   ecc&^tj^i  ea^'3(;eV- 

^c^^uJirtE  Et^ET^J-rUEV'  E^OC  EU|  A^E  A  |<^'KE?sEirj  1 1 
rftUE^^-TTIM^E^HCj  ■  ET^E'T'XlVlc'  ETUH1E  u'rVE^^VviTs'mOT^' 
ufl^OIE    E6iO?%   ÜftUAVtCJJlJ   ErtE    'SVt    CVtlE'    TA^     Vt^EV^H 

IE-    e^^oo'y^e'    vACOxcTiAnr    ri'nV?%?\ov-    ehe     öo'onrT   t\e- 

KAnA'  ^E^UH^V<A    Vlft^UrtKHUE. 

-f  HU^EE^E      -i^E      ^HU'      ACJS;^      EIOOHC'       ^AOnn^lT^E'^OU 

nonr't^E  e|  &k02s|  ;.  • 

^ac^!o^eV|  nox^'ßiooc  evia^e'  co-rm«^-  ac^  e'X:»^c 
no'ro^';^"^'^''^"   tf^iEK    ^'^vi^E    i^oT^'     e^e'    onrnE^VcKE?^' 


"  A  25, 

fol.  2,  V 

col.  2. 


diade)  appela  le  prj'tane.  Elle  lui  promit  une  ouoe  d'argciit.  11  prit  sa  fille  ä 
la  salle  des  banquets  pour  qu'elle  y  fit  ses  debuts'.  Elle  ae  disait  :  «  Elle 
sediiira  le  roi  en  sorte  qu'il  tuera  Jeaii.  » 

Or  sa  iiUe  possedait  tous  les  moyeiis  de  seduction. 

Lorsquc  le  roi  la  vit  toute  prete  a  commencer,  il  fut  pris  d'iin  violcnt  de 
sir  d'elle  et  il  ordonna  aux  serviteurs  *  de  l'araener  au  milieu  du  trlcliiüo)!.     »  a  25, 
eu  face  de  la  table  oü  Ton  buvait.  II  elait  deux  lieures  de  la  nuit,  c'est-ä-dire     '..of^. ' 
au  matin  du  sceond  jour  d'l'Uoul,  repoudant  au  niois  de  Tliot,  selon  l'inter- 
prctatiou  des  gens  d'Egyplc". 

La  jeiiiie  llUc  prit  dans  ses  mains  une  rose  icoloquinte)  delicate  et  uue  ileur 
de  lys  rouge  repandant  une  boune  odi-ur. 

Elle  porlait  uu  vetemeat  de  grand  prix.  Elle  etait  revetue  d'une  liiie 
tuniquc  de  danse  scmce  de  flcurs  pcndaul  qu'un  cale(;ou  de  pourpre  etait 
autour  de  ses  hanches  (pipo;). 

1.  M.  Ü.  de  I.cmm  proposu  de  lire  Eiftcof^e^  ■'  pmiru  q'elii'  y  düiisat.  ->  —  2.  II 
laut  lirc  :  ><  ;vu  sceond  jour  de  Tliot  •>,  cf.  l'aCr.  Or.,  t.  1,  p.  227-22.S. 

l'.vTH.  Oll.  —  T.  IX.  —  F.    2.  '*' 


138  KVANGILK  DKS  MI   AI'OTliKS.  [164] 


^iVöo?^En^E  t^   hac  ^xoir.  •  •  •  •   ua  Vi^ffuj  ..  _ 

jjyA     e^^aV      eiv\|a^e|      ri^AUVIjl'^^O-J      ^yt      'rVEK^AlOC' 
finE^^«j^uAV'oC'      un      luvn'Air^EUiMc'       viiAus^nf^o-' 

•A2..,     TTElf  rtAASIES ''     UUO«^     CJVIA  Ji)U->r\E  '     «Vi  I   — 

"coi''^' '       ^  EriE    Ä  iecuaaV  c'rmA:^E    tiac-'  "J^e   aVieV   u^a'^e 


'  A  is. 

fol.  2.   V 

eol.  1. 


*  A  i.-), 

fol.  2,  v°. 

col.  2. 


uVujj^AvirtHC  f\&iATnVciHC   ^Vts:^  OTTiVrtAE  :  ...  — 

^n^^O   -KE   TTE'XlAt^'    «AC   "JSlE   lAUoV  ETIOTEIHUA'   ^^X^ 
CT^^AVtH    :    •    •    •  — 

-i-  mOC   •X:E  TIE'i^AC'   OSE    UA    «A^  ^e'uOIP   ÜTIEVua'    ^A^^H 

mAY\E'   nVuJi^ArirVHC'  f\&vATnVc^V5C'  ^f'X:«    onoTiVriAlv 

1.  Le  manuscrit  porlc    :   jtEnpitAA'VnEi.  —  2.  M.  de  l.eiiiin  lit  :  jivioox  stAjyiunt. 


■  Elle  prit  son  elan  avec  les  tous  artifices  de  seduction  et  eile  chanta 
d'harmonieuses  hymnes.  Le  roi  etait  de  plus  en  plus  epris  d'elle  on  la 
voyant  danser  et  sanier  de  mille  manieres  frivoles.  Ceux  qui  etaient  cou- 
ches  avec  lui  le  suppliaicnt '  de  lui  donner  [uae  recoiupense]  de  reine  '■'. 

Le  roi  lui  dit  :  «  üemande-iiioi  ce  que  1u  voudras,  jusqu'ä  la  moitie  de 
moii  royaume.  Par  la  puissance  des  Romains,  ainsi  que  par  lu  souveraine 
autorite  de  mon  royaume!  tout  ce  que  tu  me  demanderas  *  sera  ä  toi.  « 

Sa  merc  lui  avail  prescrit  de  demander  la  t(Me  de  .leau-Baptiste  sur  un 

plat. 

Lo  roi  lui  dit  :  »    ludique-moi  donc  ta  demande    en   recompense  de   ta 

danse''.  » 

FAle,  eile  dit  :  «  Doniie-moi  mainteiiani,  iei  vite,  la  UMe  de  .lean-Baptiste 

sur  un  plal.  » 

i.  M.  <>.  de  Lemm  propose  de  lire  Rotv^ets-  —  2.  M.  O.  de  Lemm  proposo  de  lirc 
[c'/H  WA  ou  fcTEUJUÄ  et  de  traduire  «  de   lui  donnei    un  vetemenl  {oii  un  diademe 
royal.  —  3.  Ou  :  "  indique-moi  donc  ta  demande,  toi  la  danseuse  (op//,<TTpiavr;i. 


[IG.-,]  ,IKAN-BAPTISTE  ET  llliUOÜIADE.  139 

ut<^<^'^oit  r^f  B"^M  '^"'^""jyt'  'X:E  r^^EfE  Vuj'[^AVtrt]Hc 

mOO    •    •    •    OCTA^O.    .    .    . 

*  •2S:e  uri  rttio  uTiod'  tVujs>AVxnMC  T^ßiAT^'^^c^Hc'  >n   tie   »  a  2.., 
•Kiio    nriE^^ouE'    Anr«ju    e^c   ^hm^e    Anrt^s   u^ec^atie'   ^vi      'i  1 

^^ET^WU- 

^  ^^ETVHU      ^^E2^>^U     lEI^^W^^       V\V1E'r\^O^H^HC      AITUA 

tn^^uartE  EVtEn'iAinrtrioo'vconr  j^a^oc- 

^  O'TU    OT^OO'r     TA^     V1A'|j^»J^J|y\E     fiCEUA'l  KA     O'TUajrtE 

An   ^Vl  *2S^U  OITualrtE    ri^H|iE| 

[tteI  *^o   nnod  eviaV  iW^onr  ^attc  et^eVc^o-t  üwnonnE   »  a  20, 

rt^HIE-    mEf  Et^'X^E    V\aV  At^KA    UUHHJ^E    E^O?^-  col.  -i.' 

4-  üuAttHnHC  -^^e'  rti'Ju^AnnviC   A'r'AnA;^"^?^^    Emonr 
EW   J±)[A  T^eJ^OOIT  m|AnACjTACiC  |fisc|    r\E|  2^c] 


Le  roi  s'afüigea  Ijeaucoup  lursqu'il  cnteiidit  cette  parole.  II  ciaignait  la  mul- 
titiide,  lorsque  Jean... 

*  «  11  II  y  a  personne  qui  soit  plus  grand  quc  Jean-Baptiste  parmi  las  gene-  '  a  2:., 
rations  des  hommes  et  voilä  qu'ou  a  pris  sa  tele  dans  .Jerusalem.  O  Jerusalem  !  ,01.'  1. 
Jerusalem,  qui  tues  les   prophetes  et  qui   lapides  ceux  qui  ont  ete  envoyes 

vers  toi !  uii  jour  arrivera  oü  aucune  pierre  ne   sera  laissee  en  toi  sur  uiie 
autre. 

*  ^(  Celui  (lui  est  plus  ffrand  que  tous.  11  faul,  cn  effet,  qu'on  cruciiic  Dicu  en     •  a  2:,, 

,       ,  •  fol-  3.  r, 

toi.  Jerusalem  !  »  col.  2. 

Lorsqu'il  cut  dit  ces  choses,  il  renvoya   la   multitude.  Les   disciples  de 

Jean   se   retirercnt  dans  les  montagnes  jusqu'au  jour  de  la  resurrection  de 

Jesus-Christ. 


TABLE  ANALVTIOI  K 


l'Rih'ACE  d'Aeneas 91 

Dale  de  la  Passion 92 

Accusation  de  Jesus  devant  I'ilale 93 

Convocalion  de  Jesus.  —  Incident  du  Cursor  et  des  aigles 9.") 

Incident  de  la  femriic  de  Pilate 100 

Accusation  de  blaspheme  et  de  lese-majeste 107 

Intervention  et  deposition  de  Nicodeme 110 

Autres  temoignagcs 114 

Acelamalions.  —  Jesus  ou  Barabbas.  —  Pilate  condamne  Jesus 115 

Le  crucifiement 119 

La  mort  du  Christ 121 

Arrestation  et  dclivrance  de  Joseph 123 

Rapport  l'ait  par  les  gardes  sur  la  resurreclion  du  Christ 127 

Temoignage  rendu  par  Phinees  et  ses  compagnons 130 

Nicodeme  et  Joseph  devant  le  sanhedrin 134 

Enfpiete  des  Juil's 143 

Premier  fragment 153 

Second  fragment 155 

Supplement  ä  IRvangilc  des  XII  apötres 159 

Fragment  1 '  .   .   . 101 

Fragment  i  bis 102 


LE  TESTAMENT  EN  (.ALILEE 

DK 

NOTRE-SEK.NEUR    JESUS-CHRIST 

TEXTE    ETHIOPIEN 

EDITE     ET     TRADUIT    EN    FRANCAIS 

PAR 

L.    GUERRIER 

AVEC  LE  CONCOURS  DE  S.  GREBAUT 


PATn.  on.  —  T.  XI.  —  1-.  3.  It 


PERMIS  D'IMPRIMER 


Paris,  le  13  Septenibre  1912. 


P.   FACrES, 
Vic.  gen. 


A\  A.M-PHOPOS 


Xous  ii'avons  pas  lapretention  de  presenter  daiis  les  rPinarques  qui  suivont, 
une  ctiule  approfondie  du  Testament  m  Galilec.  La  litterafure  apocryphc,  qiie 
de  nouvelles  decouvertes  eiirichissent  chaque  jour,  ofTre  dejä  un  champ  d'e- 
tude  assez  etendu,  et  assurement  plein  d'interct.  Mais  la  solulion  des  qiies- 
tions  si  impoilantes  de  r(irii;iiie,  de  la  fdialioii,  de  la  date  de  ces  dilTerents 
documents  ne  saurait  avoir  encore  une  ferinete  incontestable,  carelle  ne  s'ap- 
pule  pas  sur  un  nombrc  assez  considerable  de  textes  de  meme  nature,  dont 
seule  Tetude  c^mparee  pourra  fournir  une  base  solide.  C'est  pourquoi  nous 
nous  bornons  ä  faire  un  simple  expose  de  quelques-unes  des  donnees  de  ces 
differents  problemcs  qui  d'ailleurs  ne  peuvent  etre  disjoinls. 

I.  Hklvtions  vvec  i.v  Saintk  EcRiTiHK.  —  Les  relations  du  Tcslnnifnl 
avec  la  Saiiiti'  Eeriture  sont  assez  nombreuses.  Ge  sont  surtout  des  remi- 
niscences,  des  allusions.  Les  citations  textuelles  sont  assez  rares  et  sont  de 
pret'erence  empruntees  ä  l'Ancien  Testament. 

La  plus  importante  de  ces  citations  est  celle  du  Ps.  in  qui  est  donne  en 
entier.  Nous  avons  dans  le  Tcstanicnt.  une  Variante  assez  interessante  par 
rapport  a  la  version  ethiopienne  des  Psaumes  donnee  par  la  Societc  Biblique 
de  Londres ' . 

Ge  dernier  texti-  porte  :  ^i.jp.P/'^Vh.  •■  h9"^'M\, 

Le  Tcstanicnt  .  ^aH  ••  ^".^".''i.'t'  '  K'/'ATo 

Or  le  texte  des  LXX  est  le  suivant  :  oü/.  'inzvi  TwTsp^z  jv  tw  Ojü  aÜToD. 

Le  Testament  se  rapproelie  la  du  texte  des  LXX. 

Le  n"  'iG  contient  aussi  une  citation  de  l'Ancien  Testament;  eile  nous  est 
donnee  sous  le  nom  de  David,  nous  dcvons  donc  la  chercher  dans  les  Psau- 
mes. Or  le  texte  est  cite  assez  librement,  ce  sont  des  remiuiscences  de  deux 
psaumes. 

«  Rapides  soni  Icurs  picds,  (pour  aller)  repandre  le  sang  «,  et  «  le  venin 

1.  Comme  cotte  cdilion  il902i  ri'a  pas  de  preface,  nous  nous  sonimes  informes  des 
textes  qu'elle  representait.  Elle  est  la  reproduction  pholograpliiquo  de  ledition  de  Bäle. 
Le  texte  est  celui  de  f^udolf  et  de  Michaelis  (1701)  qui  outre  les  deu.K  editions  do  1513  et 
d(^  1.")IS  onl  utilise  les  nuiniiscrits  suivauts  :  Pocockianum,  Berolinense  de  la  Biblio- 
llieque  royale  de  Brandenburg',  et  Amstelodamonse  edito  par  1'.  van  Dam.  —  Gelte 
ediiiüii  peul  donc  servir  de  base  a  une  comparaison. 


I/,4  AVANT-PHOPOS.  [4] 

du  serpcnt  est  soiis  leiirs  l^vres  »,  uppartiennent  au  Ps.  xiii  (Vulgate).  «  Leur 
langiiP  imrdit  la  lusc  »  et  la  siiilc  «  je  Ir  vois,  lors([M('  tu  cours...  »  sont  du 
Ps.  XLix  (\'ulg.),  L  (^liebreu).  Ou  sait  que  le  Ps.  xin  i\'ulgate)  dillcrc  du 
meine  psaume  liebreu  (xiv')  eu  ccla  que  la  Vulgate  el  (Tailleurs  aussi  les 
lAX  Inserent  apres  ie  \ .  )},  trois  autres  versets  empruntes  a  dilTerents  livres 
de  la  Sainte  Eeriture  que  saint  Paul  (Uoni.,  iii,  l.'{-18)  rap[)Oi'te  ä  la  suite  de 
ce  V.  3.  Le  Ps.  xni  de  l'edition  de  la  version  etliiopienue  diflerc  lui  aussi 
de    notre  texte.  II  semble  que  lä  eneore,  le  Testament  se  rapproche  des  LXX. 

Ce  sont  les  seules  citations  de  quelque  inqinrtance  (jue  nous  ayons  de 
lA.  T. 

Quant  au  N.  T.,  les  allusions,  les  reminiscences  sont  fort  nombreuses; 
nous  les  avons  signalees  en  note,  il  sera  faeile  de  se  rendre  compte  du  de- 
gre  d'exactitude  qu'cUes  comportent  et  des  variantes  qu'elles  presentent. 
L'iniluence  de  S.  Jean  se  reconnait  ä  certaines  expressions  frequemment 
employees  :  le  Pere  qui  ni'a  envoye...  le  Verbe  devenu  chair...  II  sendile  que 
(laus  les  details  des  faits  (3vangeliques  I'auteur  suit  de  preference  le  texte  de 
S.  Luc.  II  est  une  citation  qui  revient  ä  plusieurs  reprises.  Jesus  dit  de  lui- 
meme  :  «  Je  suis  tout  cnflcr  dans  le  Pere  et  le  Pere  est  en  raoi.  »  C'est  la 
parole  rapportt;'e  par  saint  Jean,  xiv,  10.  Mais  le  Testament  presque  chaque 
fois  qu'il  fait  allusion  ä  cette  parole  de  Jesus-Christ  [v.  g.  28.  30]  ajoute  le 
mot  «  tout  entier  ».  Ainsi  que  l'a  remarqu(3  M.  Schmidt-,  cette  expression 
se  retrouve  dans  les  Actes  apocryphes  de  Jean  :  «  yivcocxs  yap  [z.e  o>ov  irapa  tw 
waTpl  y.(xl  Tov  TTaTspa  -ivap'  spiot  »  \  En  raisonnant  sur  l'introduction  du  mot 
6'>.ov  dans  ces  deux  textes  il  n'est  pas  impossible  d'admettre  une  influence 
en  un  sens  ou  en  Tautre.  Toutefois  ce  n'est  pas  lä  un  de  ces  mots  carac- 
teristiques  dune  doctrine  et  dont  la  pr(2sence  dans  les  t'crits  de  dates  dif- 
f(jrentes  fait  eonclure  avec  assez  de  proliabilitc;  ä  une  d(3pendance.  Ce  mot 
ne  fait  qu'introduire  dans  la  pensee  de  saint  Jean  une  iusistance  plus  grande 
sur  l'union  de  Jesus  avec  son  Pere,  il  pouvait  venir  assez  facilement  ä  I'esprit 
de  deux  auteurs  differents,  pour  que  nous  n(>  puissions  .pas  eonclure,  avec 
fermet(3,  que  Fun  des  deux  d(3pend  de  lautre. 

II.  Rel.-^tions  .weg  hEs  Peres  .\PosTOLiQrKS,  —  .weg  les  ecrits  snii- 
L.MMEs.  —  Soit  dans  les  termes,  soit  plus  encore  dans  les  idees,  notre  Tes- 
tament otfre  d'assez  nombreuses  relations  avec  les  Peres  apostoliques '. 

1.  Le  Ps.  hebr.  xiv  est,  ä  quelques  variantes  pres,  le  m(>me  que  le  Ps.  li(Bbr.  liii,  dans 
lequel  ces  verseis  ne  se  trouvent  pas  davantage. 

2.  Eine  Epistola  Apostoloruni  in  koptischer  und  lateinischer  U eherlief  er  ung  dans 
Sitzungsheriehic  der  hitnig.  preus.  Akad.  der  Wissenschaften,  iOOS,  XUII,  p.  tO,")(), 

3.  P.  201.  11,  c'd.  Büiinet.  Cit(J  par  Schmidl. 

4.  Nos  relerenccs  sont  d'apres  :  Patriun  apostolicorum  opera...  recensuerunt  0.  de 
Gebhardt,  A.  Har.nack,  T.  Zahn.  Editio  lerlia  minor. 


[5]  AVANT-I'nnpos.  145 

l.c  Tcstamrnt  nous  dit  (ju'apres  la  n'surrectioii  les  hommes  serout  juges 
sur  leiirs  u-uvres  et  qnc  Icur  sort  liiial  depend  de  celles-ci  [:i7].  C'est  egale- 
mciit,  renscignement  de  Baniube  :  Dien  rend  i  cliacuii  seloii  cc  qu'il  a  fait 
(Ep.,  IV,  12). 

L'idee  que  les  Justes  seront  persöcutes  par  les  niecliants  est  longuement 
developpee  dans  I  Clem.  ad  Cor.,  xlv,  v.  g.  4.  Elle  est  aussi  tres  familiere 
au  Testament  [49.  60].  La  meme  1  Clem.  ad  Cor.,  xxx,  6  dit  que  Dieu  halt 
ceux  qui  se  louent  eux-niemes.  Dans  le  Testament  Jesus  menace  (?)  ceux 
qui  pour  leur  propre  gloire  auronl  falsifie  sa  doctriue  [4Ü].  Et  il  menace  ceux 
qui  auront  enseigne  une  autre  doctrine;  c'est  au  feu  eternel  qu'Ignace 
{Epli.,  XVI,  2)  envoie  ceux  ([ui  auront  corronipu  la  föi  par  de  fausses  doc- 
trines. 

Suivant  Hermas  (Sim.  IV),  les  justes  et  les  mecliants  seront  manifestes 
dans  le  siecle  futur.  11  en  va  de  meme  pour  le  Testament  [passimj. 

Nous  trouvons  certaines  analogies  entre  les  Vierges  d'Hermas  et  celles 
du  Testament.  L'homme  (Siin.,  IX,  xiii,  I,  2)  iie  peut  entrcr  dans  le  royaume 
de  Dieu  si  les  Vierges  ne  le  revetcnt  de  leur  vetement,  et  sans  ce  vetement 
recevoir  le  nom  (du  Fils  de  Dieu)  est  inutile.  Pour  le  Testament  ces  Vierges 
sont  des  vertus  qui  doivenf  habiter  en  Thomme  pour  lui  servir  de  guides  [54]. 
Nous  trouvons  aussi  dans  Hermas  (Vis.  III,  viii,  3  sq.)  des  femmes  qui  sont 
des  vertus  et  dont  quelques-unes  se  retrouvent  dans  le  Testament  :  HicxK, 
'Ayäir-/|,  'Ey/tpotTEta  [54]. 

Dans  Hermas  (Sim.,  IX,  xvi,  5  sq.)  ce  sont  les  apötres  et  les  didascales  qui 
ont  baptise  les  justes  dans  les  enfers,  tandis  que  dans  le  Testament  c'est  Jesus 
lui-meme  qui  est  descendu  aux  enfers  vers  Abraham,  Isaac,  Jacob  et  les  pro- 
phetes,  et  de  sa  main  leur  a  donne  le  bapteme  et  la  remission  des  peches 
[38]. 

Ignace  (Magn.,  vii,  I)  nous  dit  encore  que  Jesus-Christ  n'a  rien  fait 
sans  son  Pere.  Dans  le  Testament  Jesus  dit  qu'il  agit  de  concert  avec  lui 
[56]. 

L'expression  «  fils  de  lumiere  »  que  nous  avonsdans  le  Testament  (v.  g.  2...) 
se  trouve  aussi  dans  Ignace  (Philad.,  ii,  1). 

D'apres  le  texte  copte  qu'il  a  etudie,  M.  Schmidt  ',  dans  cette  parole  de 
Jesus  ressuscite  pour  convaincre  ses  apötres  de  la  realite  de  sa  resurrection  : 
«  il  est  ecrit  dans  le  prophfete  que  les  fantömes  et  les  demons  ne  laissent  pas 
de  trace  (de  pas)' sur  la  terra  »,  veut  voir  une  preuve  que  le  Testament  con- 
nait  les  Epitrcs  de  saint  Ignace.  Nous  lisons  en  elTet  :  'Eyio  yap  xxi  y.eTa  t-^v 
ävzTTaiiv  Iv  Txpx.t  aÜTOv  olSa  y.y.i  -i'^Tvko  ovra.  Ky.l  ote  -repo;  to'j;  tcsoI  HsTpov  r./.Oiv, 
tfn  aÜTOi;-  Aa€£Te,  i|/-/i).a<p-4c7aT£  ae,  kxI  i(5£T£  qti  o-'j/.  ilj.l  (^aiy.oviov  äc(J,ay-Tcv.  Ry.l  £ÜO'j; 
aÜTO'j  •/i<}/xvTo   y.yX  iizicTVjGo^v   /pxOs'vTf;  xr,  cxf/.l  avTO'j  /.zl  t(o  7rv£'j[;.7.Ti.  Saint  Jeröme 

1.  L.  c,  p.  lüjö. 


14G  AVANT-I'ÜOI'OS.  [6] 

lait  iiUusiüii  ü  CO  texte  dl^'nacc,  qiii  a  rciil  aiix  IMiiladcIjiliieiis,  aux  Sinvr- 
niotes  et  ä  Polycai'])i'...  de  cr<tn<icH(i  (jimd  inijuT  <i  nie  I rdiis/dhnii  csl.  sujicr 
jicrsdud  Christi  pmul  Icslininiiiuiii  (llcrn.s  :  Ki/a  rem  cl  jio.st  ri'surrcclinnriii  in  niriic 
cum  ridi  et  creilo  (juin  sil,  li  iiiunido  venil  <i<l  l'clnini  et  ad  eos  qui  eum  Petro 
emiit,  dixil  eis  :  Evre  jinljuite  nie  et  videte  ijuiii  iinii  sunt  d;cnionium  ineorpornle; 
et  statim  teiiijeriinl  eiini  cl  eredideriinl  ' .  Ij'evangile  dont  parle  saint  Jeröiiu' 
ici  est  TEvangilo  des  llebreux.  Ou  croit  assez  communenicnl  (|u'il  y  avaii 
(•(iiuiiic  deuxeditions  de  Flivangile  des  llebreux",  riuio  ebionite,  Faiitrc  iiaza- 
reenne,  accusant  toutes  deux  des  tendances  judeo-chretieniies.  A'ous  no 
Yoyons  pas,  ä  pari  la  reserve  qui  suit,  ce  qui  pourrait  s'opposer  ä  ce  quo  Ic 
Testament  ait  coniui  Tune  ou  l'autre  de  ces  editions,  Tedition  ebionite  par 
exemple,  car  nous  avons  cru  reconnaitre  dans  notre  texte  quelques  legeres 
inllueuces  esseniennes  ebionites.  De  plus,  les  pensees  judeo-chretiennes  nc 
sont  pas  etrangercs  au  Testament,  ou  lo  vcria  pour  TAngelologie.  Cepen- 
daut,  ä  cette  Interpretation  des  paroles  de  notre  Testament  peut-etre  y  a-t-il 
un  inconvenient.  L'auteur  fait  appel  dans  cette  parole  de  Jesus  ä  un  pro- 
phete,  et  nous  n'avons  pas  constate  que  lorsque  l'auteur  donnait  des  refe- 
rences  elles  fussent  inexactes.  Mais  nous  n'avons  trouve  cette  parole  dans 
aucun  prophete  ;  c'est  pourquoi  nous  avons  essaye  de  proposer  l'explication, 
par  une  allusion  au  fait  rapporte  par  Daniel  ^ ;  l'auteur  aurait  de  lui-meme 
tire  cette  conclusion  de  Tepisode,  que  ni  les  fantömes  ni  les  demons  ne  lais- 
sent  de  traces  (de  pas)  sur  terre,  mais  seulement  les  homnies  vivants. 

Plus  etroites  que  les  relations  avec  les  Peres  apostoliqucs,  sont  les 
relations  du  Testament  avec  deux  ouvrages  appartenant  ä  la  litterature  pseudo- 
clementine  :  Le  nujsti^re  ilii  jiii/ement  des  perlieurs,  et  La  seeunde  renne  dti  Christ 
et  la  resurrectiiin  des  morts.  M.  S.  Grebaut  a  donne  dans  la  Rerue  de  VOrient 
chretien  (ROC.)  le  texte  etliiopien  et  la  traduction  de  ces  deuxtraites.  Pour  plus 
de  simplicite  nous  indiquerons  le  numero  de  la  liOC.  et  la  page  oü  com- 
mencent  nos  citations,  nous  renverrons  par  un  chiffre  entre  crocliets  au 
paragraplie  correspondant  du   Testament  saus  citer  celui-ci. 

Le  nujstere  ilu  jui/enient  des  perlieui's. 

HOC.  1907,  n"3,  p.  294. 

Jesus-Christ  est«  le  consolateur.. .  le  liberateur...  il  fait  passer  Fäme  ac- 
cablee  des  tenebres  dans  la  lumiere,  de  la  corruption  du  peche  dans  la  foi 
droite...  il  est  le  Seigneur  des  Seigneurs  [1^]...  l'auxiliateur  des  abattus...  le 
niedecin  des  pauvres...  l'espoir  de  ceux  qui  ont  perdu  Tespoir  dans  le 
repentir  »  [32]. 

1.  Cf.  Igii.  ad  Siuyni.,  in,  12.  et  Ilicroii..  17/-.  ///.,  xvi.  Cf.  (■galoment  KusiiBE,  //.  E., 
IIL  XXXVI,  11. 

2.  er.  Batifkoi.,  Anciennes  liiteraturüs  chrrlienncs.  ]^<i  litlcratiirc  grecijiie,  \).  35,  ;>(). 

3.  Cf.  p.  5(j,  note. 


[7]  AVAM-FROPOS.  147 

Lui-meme  limite  Ics  ondcs  de  la  mer...  II  conimaudc  aux  (ulres)  supe- 
rieiirs  et  infcrieurs  et  ä  la  gehenne  [14].  II  l'ait  entendre  les  orcilles  du  sourd... 
il  ouvre  la  bouclie  du  muet  [161...  U  exauce  la  priere  de  celui  qui  pric  [51].  (La 
gloire  et  la  joie  eternelles)  ellcs  ii'ont  pas  ete  vues  par  les  yeux,  les  oreilles 
ue  les  ont  pas  entenducs  [11]. 

HOC.  1907,11"  4,  p.  :{88. 

a  (Les  justes)  u'auront  pas  faiiu,  ils  n'auront  pas  soif  [30]...  Rassemble  nos 
tbrces  alin  que  nous  passions  avec  lui  et  que  nous  entrions  a  Tiiiterieur  du 
volle  oü  est  eutre  nolre  Seigueur  Jesus-Christ  l'Apötre.  »  Ce  passage  est  ana- 
logue  ä  la  demande  des  Auges  lors  de  l'Ascension  [61].  «  (Les  lideles)  m-. 
trouveront  la  oü  je  nie  Irouverai  moi-meiue  avec  mon  Pen^  »  [40.  47].  Les 
expressions  suivanles  :  «  ont  vaincu  ce  monde...  sont  sortis  des  liens  perni- 
cieux  »  sont  analogues  k  Testament  [47].  II  est  question  aussi  «  des  peclies 
envcrs  le  procliaiii  »  [58.  59].  Pour  les  mechants  «  nombreux  serout  les  tour- 
ments,  le  feu  qui  ne  s'eteindra  pas,  le  ver  qui  ue  dormira  pas  »  [11]. 

HOC.  1908,  11"  2,p.  175. 

«  II  manqua  des  gens  pour  les  enlerrer  et  pour  les  secourir  [4].  Ceux 
qui  se  montrent  constants  (envers  moi  .).-C.)  dans  les  embai-ras  et  les  difRcul- 
tes,  nioi  aussi  je  les  aime...  je  ferai  ma  demeure  avec  eux  »  [47]. 

HOC.  1908,  n"  3,  p.  ;U8.  C'est  la  lin  de  ce  Iraite  et  les  ressemblances 
avec  le  Testament  sont  trop  vagues  pour  meriter  d'etre  signalees. 

La  seconde  venue  du  Christ  et  la  resurreetion  des  niorts. 

HOC.  1910,  u"  2,  p.  208. 

Sur  le  mont  des  Oliviers  les  disciples  deinandent  ä  Jesus  ä  connaitre  les 
signes  de  son  avenemenl  et  de  la  fiu  du  monde  [4].  «  Veillez  ä  ce  qu'on  ne 
vous  egare  pas,  ä  ce  que  vous  ue  deveniez  pas  sujets  au  doute  [12]...  II 
V  aura  de  faux  Christs  [6].  Quand  Jesus  viendra,  sa  croix  ira  dcvantlui,  il 
sera  sept  fois  plus  resplendissant  que  le  soleil,  il  viendra  dans  la  gloire,  et 
jugera  les  vivants  et  les  morts  et  retribuera  chacun  selon  ses  ceuvres  »  [27] . 

«  On  pechera  enormement  »  [passim];  ce  menteur,  lui,  u'est  pas  le  Christ, 
llenocli  et  Elic  appreiidront  aux  liommes  «  qu'il  est  le  seducteur  qui  doit  venir 
dans  le  monde  et  faire  des  miracles  et  des  prodiges  »  [6]. 

La  gehenne  ouvre  ses  barrieres  pour  ramener  ceux  qui  sont  en  eile.  Dans 
le  Testament  eile  ouvre  sa  bouclie  et  veut  remplir  son  sein  [2].  «  Tout  apparai- 
tra  au  jour  de  la  condamnation,  au  jour  du  jugement  »  i2].  II  y  a  aussi  quel- 
ques analogies  dans  les  signes  de  lafin.  Les  eaux  serout  changees  en  charbous 
de  feu,  le  Testament  nous  parle  de  grelons  de  feu  [45].  Jesus  au  dernier  jour 
jugera  chacun  selon  ses  ceuvres,  ses  paroles  [37.  40];  il  y  aura  la  retribution. 
II  est  eucore  question  du  ver  (jui  nc  doct  pas  [11].  «  Les  justes  verront  ceux 
ipii  les  aurout  liais  [4.  'i5] ;  alors  Jösus  donnera  ä  ses  justes  le  bapteme  et  le 
salut  »  [53]. 


148  AVANT-PROPOS.  [8] 

ROC.  1910.  u-:},  p.  :u.s. 

«  Poiir  (ciix  iiiii  HC  l'entonident  pas  (la  parolc  du  Seigneur),  leur  cliiUimcnL 
sera  le  supplice,  niais  pour  ceux  qiii  l'enLciKlcnt  et  la  praliquent,  leur  reconi- 
pensescra  la  joio  et  ic  plaisir  daus  lo  royaurne  des  cieux  »  [^lO.  53].  Les  justes 
briileront  sept  fois  plus  que  le  soleil  [7].  Le  jugemenl  esl  remis  au  Fiis  «  aliu 
qua  tous  ceux  qui  croieut  en  lui,  le  Fils  leur  donue  la  vie  eternellc  dans  le 
royaume  des  cieux  ([ui  est  l;i  rccompense  des  justes  ([ui  out  fui  le  munde,  out 
ete  forts  dans  Tascese  »  [39.  49]. 

ROC.  1910,  n"  \,  p.  434. 

Jesus  dit  :  «  Je  suis  uii  avec  mou  Pere  dans  la  divinite,  car  moi-meme  je 
suis  sorti  de  sou  essence  et  de  son  amour '...  »  [24].  11  est  question  aussi  du 
peche  contre  le  prochain,  il  est  dit  que  tous  les  morts  ressusciteront,  il  est 
parle  quelque  peu  des  signes  de  la  iin  —  toutes  clioses  qui  ont  leur  pendant 
dans  le  Testniiirnt.  On  peut  remarquer  aussi  la  liaison  assez  frequente  etablic 
dans  les  deux  ecrits  entre  l'idee  de  l'avenement  et  l'idee  de  misericorde.  Mais 
tandis  que  dans  le  Tpstament.  les  apötres  regoivent  la  recummandation  d'annon- 
cer  et  de  preclier  ce  qui  leur  est  enseigne  et  devoile,  c'est  la  defense  de  le 
faire  qui  est  enjointe  ä  Pierre  dans  le  Pseudo-Clement. 

On  sait  que  M.  M.  R.  James  a  reconnu  dans  le  second  de  ces  ecrits  des 
Fragments  tres  importauts  de  VApocalypse  de  Pierre,  et  qu'il  a  releve  les 
relations  de  ces  deux  apocryphes  avec  la  litterature  cliretionne  et  profane 
autlientique  et  apocryphe  -. 

La  ROC.  nous  fait  encore  connaitrc  une  DIdascalle  de  N.-S.  J.-C.  dont 
M.  Nau  a  edite  ettraduit  le  texte  grec  (1907,  n"  3)  :  nous  avons  releve  lä  aussi 
quelques  legeres  relations  avec  le  Testantnit.  11  est  question  du  chätiment 
du  feu  et  du  ver  qui  ne  s'endort  pas  (IV).  Jesus  est  apparu  sous  la  figure  d'un 
ange  ä  ses  serviteurs  (V).  Malheur  aux  pretres  qui  fönt  acception  des  person- 
nes  quand  ils  jugent  (XI 11).  L'acception  des  personnes  est  une  des  choses 
contre  lesquelles  le  Testament  met  en  garde  et  qu'il  fletrit  tres  souvent  [48. 
.■)G.  .")7.  59].  11  est  recommande  aux  disciples  d'ecrire  les  mystöres  qu'ils  ont 
entendus  et  de  les  donner  ä  ceux  qui  suivront  cette  generation  «  a(in  qu'eux 
aussi  (dit  Jesus)  connaissent  les  commandements  de  mon  Pi-re  »  (XIII). 
Idee  ({ui  se  trouve  plusieurs  fois  daus  le  Testament. 

Toutes  ces  relations  ne  nous  permettent  pas,  croyons-nous,  de  conclure  ä 
des  emprunts  directs;  elles  ne  sont  pas  assez  fermes  et  surtout  elles  sont  rela- 
tives ä  des  idees  trop  commuues.  Ces  simililudes  n'inipliquent  pas  toujours 
une  dependance.  A  toutes  les  epoques,  notamment  en  matiere  religieuse, 
il  circule  dans  un  cercle  plus  ou  moins  etendu  des  idees,  des  formules  qui, 

1.  On  voil  que  la  theologie  du  Pseudo-Clemenl  esl  plus  lerme  sur  ce  point  que  celle 
du  Testament. 

2.  The  Journal  of  Ihcologiral  Studies,  oclober  1910  ivol.  XII,  n"  4.5.  p.  3ü  ä  55). 


[9]  AVANT-I'IU)|H)S.  149 

exactes  ou  inexactcs,  sont  employees  uii  peu  par  tous,  et  il  ii'est  pas  tou- 
jours  aise  d'en  dötormincr  roriginc.  Parlant  de  inemes  sujets  ou  de  sujcts  tres 
voisins,  il  n'est  pas  etonuaut  ([ue,  sans  enipruut,  des  auteurs  se  rencuiitrenl 
dans  les  meines  idees  ou  les  memes  expressions. 

III.  Tend.vncks  Dl  Testvmknt.  —  Ces  tendances  sont  assez diverses.  Nous 
u'avons  pas  affaire  t\  un  document  de  docirine  une  et  determinee.  Les  traits 
gnostiques  apparaissent  gä  et  lä.  Nous  avons  signalö  en  note,  au  cours  de  la 
traduction,  l'cmprunt  fait  par  le  Testament  ä  TEvangile  du  Pseudo-Maltliieu, 
de  Tepisode  de  I'explicatiun  des  lettres  a  et  ß  lors  de  reducation  de  Jesus  [15]. 
On  sait  Timportance  qu'avaient  ces  dissertations  dans  la  doctrine  gnostique. 

Les  apötres  reoommandent  ä  leurs  disciples  d'etre  fermes  dans  la  scionce 
(yvwGti;)  et  dans  la  counaissance  (aloön«?)  de  J.-C.  [17].  Quand  il  vient  de  vers 
son  Pere,  Jesus  est  revötu  de  la  Sagesse  («rotpia),  de  la  Force  (i^ilvafAi;)  et  de  la 
propre  Puissance  du  Perc  [i4].  11  possede  la  mesure  de  la  Sagesse  (co<pia)  du 
Pere  ;  il  agit  selon  la  Sagesse  du  Pere  [24].  II  envoie  sa  Force  (^övap-n;)  sous  la 
forme  d'un  ange  delivrer  son  apötre  de  la  prison  [2()]. 

Ceux-lä  seront  couronnes  qui  auront  ete  fils  de  la  Sagesse  (TOfp'a)  et  de  la 
Foi  (m«jTt?).  Gelui  qui  n'est  pas  Fils  de  la  Sagesse  n'est  pas  cliaritable,  le  Sei- 
gneur  le  rejeltera.  Ceux  qui  auront  marche  dans  la  Justice  (i^i/.atoGjv/i),  dans  la 
Science  {fjSxji^),  dans  la  Foi  (uti^ttk)  en  Jesus,  qui  auront  eu  la  Science  (yvici;), 
la  Sagesse  (cocpio.)  et  la  Temperance  (ou  la  Continence)  (sy^p^Teta)  ä  cause  de  la 
Justice  (^tica.'.oTuvr,),  tous  ceux-lä  auront  une  grande  recompense  [49]. 

On  reconnait  lä  le  vocabulaire  gnostique  et  on  voit  raflirmation  que  ce  qui 
sauve  c'est  bien  la  yvcoTi;  et  la  tt'tti;.  A  cela  s'ajoutent  des  traits  nettement 
encratites.  On  a  remarcjue  sans  doute  ä  la  lecture  que  le  Testament  tient  fre- 
quemment  pour  une  morale  severe.  II  promet  le  royaume  ä  ceux  qui  auront 
vt'eu  dans  le  denüment,  la  continence  [49].  On  ne  saurait  dire  qu'il  y  a  Opposi- 
tion entre  le  arnosticisme  et  l'encratisme.  On  considere  actuellement  les  en- 
cratites  non  pas  commc  une  secte  iiidependante,  mais  on  appelle  ainsi  tous 
ceux,  chretiens  ou  lieretiques,  qui  embrassaient,  pour  un  motif  ou  pour  un 
autre,  une  vie  d'une  austeritc  plus  complete. 

Toutefois  la  pensee  du  Testament  sur  la  Foi  est  tantöt  d'apparence  gnos- 
li(jue,  tantöt  eile  est  cliretienne.  Jesus-Christ  parle  plusieurs  fois  de  sa  mort, 
mais  sans  lui  attribuer  nettement  une  vertu  redemptrice ;  c'est  plutOt  la 
Science  et  la  Foi  ([ui  sauvent.  Tantöt  il  semble  que  c'est  la  Foi  seule  qui 
sauve  [4,  passim],  c'est  eile  qui  donne  d'etre  enfant  de  lumiere  [39].  II  faut 
croire  en  la  lumiere,  et  faire  des  oeuvres  de  lumiere  pour  vivre  [50],  et  Jesus 
donne  la  promesse  du  royaume  a  ceux  qui  ont  foi  en  lui  [43].  Tantöt  la  foi 
sans  les  oeuvres  est  presentee  comme  inutile  [38.  47]. 

D'apres  le  gnosticisme  basilidien,  au  temps  de  Jesus  une  commotion  part 
du  nremier  monde,  illumine  les  deux  autres,  les  inst  mit   de  ce  qui  est   au- 


150  AVANT-I'ÜOI'OS.  [10] 

dessus.  Daus  Ic  'leslniucnt  Jesus  dit  a  ses  <lisci[)les  (iiTil  leur  enseigiiera  ce 
qui  ii»i  au-dessus  du  ciel  [23]  et  il  est  erivoye  \unw  cminciier  ses  apotres  et 
ses  iulelcs  (laus  le  royauuie  [23]. 

Le  cüuimculaire  de  la  parahole  des  vicrgcs  sages  et  des  vierges  folles  nous 
offrc  aussi  des  Iraits  guostiques.  La  faron  du  commcnlaire  ue  nous  est  pas 
ini'onuuc,  cn  ce  scns  que  cette  sorte  de  prosopopee  qui  faii  des  vertus,  soit  des 
fenimes  soll  des  jeunes  lilles,  uous  la  tiouvous  dans  le  Pastcur  d'Hermas,  daiis 
les  Epitres  de  saint  Ignace,  daus  les  Livres  llermetiques,  dans  h;  Tabicau 
de  Cebes. 

Dans  le  Testament  les  vierges  sages  soni  la  Fui  (TCwTt;),  la  Charite  (ayx7u-/i), 
la  Joie  (s'jippoGOvr,),  la  Paix  (£ipflV/i)  et  rF.sperance  {H-k'k;).  Les  vierges  folles  sont 
rintelligence  (auve^m,  la  Science  (yvcicrK),  Tübeissance  ('jTTy./.ou-/i),  la  Gontinencc 
(EyxpzTeiy.),  ^^  Misericorde  (imüy.uoi). 

Un  voil  que  le  Testament  place  la  Foi  parnii  les  vierges  sages.  Mais 
d'autre  part  il  place  rintelligence,  la  Science  et  la  Continence  parmi  les 
vierges  folles.  On  pourrait  croire  de  prime  abord  que,  par  lä  meme,  Tlntelli- 
gence,  la  Science,  la  Continence  sont  eondamnees,  et  que  nous  avons  lä  un 
trait  antignostique.  Cest  le  contraire  qui  nous  parait  etre  la  verite.  Hemar- 
quons,  en  passant,  que  nous  n'avons  pas  la  division  de  vierges  sages  en  vertus 
et  de  viero-es  folles  en  vices.  Toutes  sont  des  vertus,  et  le  Testament  ne  les 
reprouve  pas  plus  les  unes  que  les  autres.  Pour  les  vierges  sages,  ceux  qui 
croient  en  Jesus  les  possedent,  elles  servent  de  guide  ä  ceux  qui  croient  en  lui 
et  en  celui  qui  Ta  envoye.  —  (Juant  aux  vierges  folles,  elles  ont  dormi  en  ceux 
qui  croient  en  Jesus  et  qui  ont  coniiance  en  lui,  mais  qui  n'ont  pas  accoinpli 
son  comniandenient.  Cest  donc  parce  que  les  homnies  ont  laisse  ces  vertus 
s'endormir  en  eux,  qu'ils  n'ont  pas  accompli  le  comniandenient  de  Jesus.  Dans 
l'esprit  de  l'auteur,  ces  vierges  fönt  accomplir  le  commandement,  et  elles  ne 
sont  folles  que  parce  que  les  liommes  les  ont  laissees  s'endormir  en  eux.  Sans 
doute  les  vierges  folles  sont  exclues  de  la  cliambre  nuptiale,  le  Testament  le  dit 
tres  energiquement;  il  ne  pouvait  guere  les  y  admettre,  -au  inepris  du  texte 
evangelique.  Mais  elles  sont  aussi  bicii  que  lenrs  sceurs,  les  vierges  sages, 
Alles  du  Seigneur.  Celles-ci  sont  contristees  et  s'aOligent.  Elles  intercedent, 
mais  en  vain,  aupres  de  l'epoux  pour  les  soeurs  infortunees.  Le  Testament  leur 
temoigne  tout  autant  de  compassion  et  lorsque  les  apötres,  ailliges  eux  aussi, 
disent  ä  leur  maitre  qu'il  est  de  sa  majeste  de  leur  faire  gräce,  ils  obtiennent 
en  reponse  une  (in  de  non-recevoir,  nun  pas  une  condamnation.  Nous  ver- 
rions  dune  dans  tout  cela  plutüt  un  trait  gnostique  qu'antignostique,  car,  en 
somme,  l'auteur  exprime  assez  visiblement  le  regret  que  la  Gnose,  rintelli- 
gence, la  Continence  dornient  au  ca3ur  des  liommes.  Elles  sont  folles  nun  pas 
parce  qu'elles  fönt  faire  le  mal,  mais  parce  que,  ayant  dormi,  tout  le  bien 
qu'elles  fönt  accomplir  a  fait  defaut. 


[111  AVAN'r-l'ROPOS.  151 

A  cöte  de  ces  traits  qui  nous  ont  paru  bien  proclies  des  doctrines  o'iios- 
tiques,  nous  (rouvons  d'aulres  traits  ([ui  s'eii  (''loignciit  ncUcmciit.  il  est 
reeommaiide  par  les  apotres  de  sc  melier  de  Siiitan  et  de  Cerinllw,  faux 
apötres;  qii'on  ne  lasse  pas  sociale  avec  eux  [12],  car  ils  sunt  vrainieul  les 
adversaires  du  Seigncur  Jösus-Christ  [18]. 

Notre  Testament  a  aussi  un  caraetere  antidocete  tres  accentue.  Jesus  dit  h 
ses  apötres  :  J'ai  revötii  voti'e  propre  eliair  daiis  laqiielle  j'ai  ete  engendre, 
j'ai  ete  tue...  [;J0].  II  allirmc  (ju'il  est  desccndu  du  eiel;  Verbe,  il  est  devenu 
chair  [50].  Les  apötres  dans  leur  profession  de  foi  [14],  allirment  aussi  la  röa- 
lite  de  sou  corps,  ils  Tont  touche  apres  meme  sa  n'-surrectioa  [2;5]  et  lemoi- 
gneiit  qu'il  est  ressuscit(>  corporellement. 

La  resurrection  de  la  ehair  est  enseignee  aussi  avec  beaucoup  d'insis- 
tance;  la  resurrection  de  Jesus  racontee  avec  details  ['21.  22]  est  donuee 
comme  la  cause  de  la  resurrection  des  apötres  [32].  Le  corps  de  tout  homme 
ressuscitera  avec  son  äme  et  son  esprit  [3.5].  De  plus,  Jesus  n'est  pas  rernunte 
vers  son  Pere  pour  n'cn  pas  revenir,  niais  au  contraire  il  viendra  pour  juger 
b's  vivants  et  les  morts  [27]. 

La  descente  de  Jesus  aux  enfers  est  presentee  avec  un  sens  nettement 
oppose  au  Marcionisnie  ' ;  dans  le  Testament  ce  sont  les  justes  de  l'Ancienne 
Loi,  Abraham,  Isaac,  Jacob,  les  prophetes  qui  beneficient  du  bienfait  que  Je- 
sus leur  apporte  [381. 

Le  Testament  ne  connait  pas  non  plus  la  doctrine  gnostique  de  l'opposi- 
tion  entre  l'Ancien  Testament  et  le  Nouveau ;  il  cite  volontiers  les  Prophetes, 
en  parle  toujours  avec  grand  resjtect  et  fait  dire  ä  Jesus  qu'en  lui  les  proplie- 
ties  se  sont  realisees  [30.  42];  lui-meme  a  parle  par  les  prophetes  [30],  et  les 
apötres  enseignent  qu'il  s'est  entretenu  avec  les  patriarches  et  les  prophetes 
en  paraboles  et  en  verite  [141. 

Le  Testament  presente-t-il  des  traces  de  millenarisnie?  La  chose  est  assez 
difllcile  ä  dire.  La  doctrine  sur  la  venue  de  Jesus-Christ,  et  sur  son  röle  ä  son 
second  avenement,  est  un  peu  hesitante.  ün  ne  sait  guere  si  le  Christ  doit 
venir  avant  ou  apres  la  fin  de  ce  monde.  II  semble  que  Jesus  doit  venir 
d'abord  pour  les  Justes  seuls;  car  eux  seuls  doivent  connaitre  sonsigne  [2.  7], 
tandis  que  les  mechants  ne  le  connaitront  pas.  De  plus,  il  apparaitra  ä  ceux 
qui  se  sont  confies  eu  lui...  II  les  recevra  lui-meme,  et  leur  exposera  la  volonte 
du  Pere  et  le  jugement  de  ce  monde...  leur  visage  brillera  sept  fois  plus  que 
le  soleil,  mais  Tauteiu-  ajoute  qu'ils  se  rejouiront  pour  des  milliers  d'annees 
saus  nombre.  II  n'est  pourtant  pas'question  ici  d'etcrnite  ni  de  vie  eternelle 
que  le  Testament  connait  pourtant  [v.  g.  39].  D'autres  fois  la  venue  de  Jesus 
paiail  bien  liee  au  jugement.  II  viendra  sur  les  nuees,  dans  la  gloire,  sa  croix 
devani  lui,  alin  de  juger  les  vivants  et  les  morts  [27].  —  II  nous  a  semble  que 

1.  Cf.  Irtinöe,  Adf.  Heer.,  I,  xxvii,  3. 


1.".2  AVANT-I'UOI'OS.  [I2| 

lo  Testdinciil  avail  I'air  (l(>  ciDirn  cncorc  ;\  rimniiuence  de  la  parousie.  Jösus 
a  ordoniu'  a  ses  apotrcs  do  faire  la  PA([iie  ja.S(|ii'i\  ce  ([uil  rcvicuui!  (Fanpri;« 
du  Pi're,  avec  ses  plaies;  il  decrit  sous  quelle  l'orme  et  avec  ipHillc  puissance 
il  vieudra,  et  ;\  ses  apötres  qui  lui  demaudent  :  Dans  eombien  d'anuees  vien- 
dras-tu?  il  repoud  :  Lorsipie  Tan  l.")U  sera  ecoule,  dans  les  jours  de  la  Pentc- 
cötc  et  de  Pi\(pie  —  entre  la  Pentecote  et  Päque  suivant  d'autres  textes  — 
auia  Heu  l'avenement  de  mou  Pere  ['HS.  27.  28].  Malgre  ces  niots  «  Tavene- 
nu'iil  de  mou  Pere  »  que  Jesus  explique  d'ailleurs,  toul  ce  qui  precede  moulre 
bien  qu'il  s'agit  \ä  du  second  avenemeut  du  Clirist.  La  Testament  en  donue 
une  date  precise,  Tan  150  dans  les  jours  de  la  Pentecote  et  de  PAque.  Cette 
date,  qui  se  trouve  la  meme  exactemeut  dans  les  quatre  textes,  est  assez  sin- 
guliere;  eile  nous  reporte  pour  la  composition  du  texte  ä  la  premiöre  moitie 
du  11''  siecle.  II  ue  nous  a  pas  senible  d'ailleurs  ipu'  cette  dale  iut  contredite 
par  l'ensemble  de  la  doctrine.  INous  avons  eucore  une  autre  phrase  qui  nous 
parait  indiquer  la  parousie  comme  prochaine,  uiais  nous  avouons  qu'il  est 
assez  düTicile  de  saisir  la  pensee  exacte  de  l'auteur.  Le  Sauveur  parle  des 
souflVances  des  justes  en  ce  nionde;  c'est,  dit-il,  une  epreuve.  «  11s  ressusci- 
teront,  et  peu  nomhrcu.r  scront  les  jours  dr  leur  atteute,  afin  que  seit  glorifie  celui 
qui  ui'a  envoye,  et  moi  aussi  avec  lui,  car  il  m'a  envoye  vers  vous  »  [47].  Que 
signifient  ces  mots  «  peu  nombreux  seront  les  jours  de  leur  attente  »  ?  On  ne 
peut  affirmer  qu'ils  s'appliquent  reellement,  dans  l'esprit  de  l'auteur,  ä  la 
parousie  procbaine ;  mais  enfin  on  peut  les  entendre  de  la  sorte,  surtout  peul- 
etre  k  cause  de  la  difliculte  de  les  entendre  d'une  autre  facjon.  11  parait 
impossible  d'y  voir  la  doctrine  du  Purgatoire,  car  il  n'y  est  en  rien  question 
de  la  purification  de  l'änie,  le  Testament  ne  nous  renseigne  pas  sur  ce  que 
feront  les  Justes  pendant  leur  attente  si  courte  soit-elle'. 

Jesus  dit  encore  ä  ses  apötres  qu'en  devenant  chair,  il  est  devenu  lui- 
meme  ministre  ä  lui-meme  [25].  Cette  expression  rappeile  quelque  peu  ie 
nionarcbianisme  et  la  formule  que  nous  donne  TertuUien  :  «  Ipse  se  sibi  fi- 
lium  fecit  »  {Adv.  /';■«./■.,  10).  Mais  la  distinction  du  Pereet  du  F'ils  est  etablie 
assez  fermement  par  ailleurs  dans  le  Testament,  et  on  ne  peut  guere  d'apres 
cette  expression  accuser  ce  document  de  monarchianisme ;  en  tout  cas  il  n'est 
pas  patripassien  :  c'est  bien  le  Pere  qui  a  envoye  Jesus;  c'est  bien  Jesus  qui 
a  soulfert,  qui  est  mort  et  a  ete  ressuscite  par  le  Pere,  vers  lequel  il  retourne 
apres  sa  resurrection ;  la  distinction  entre  eux  est  nette.  En  etudiant  la 
christologie  du  Testament  nous  verrons  les  expressions  qui  sont  douteuses 
et  araphibologiques. 

C'est  dans  ce  meme  enlretien  avec  ses  disciples  que  Jesus  leur  dit  que 

1.  Ne  serait-ee  pas  dans  Origene  et  dans  TertuUien  que  so  trouvent  les  traces  les  plus 
ancicnne.s  dune  croyance  dans  un  lieu  de  purificatior.,  avant  l'introdui'tion  des  Justes 
dans  la  feliciley  —  Cf.  Tixerünt,  l.  e.,  p.  303,  351. 


[13]  AVANT-PHOPOS.  153 

c'cst  lui-memc  qui,  sous  la  forme  de  l'angn  Cabricl,  est  apparu  ä  Marie  pour 
Uli  demauder  soii  consentemeiit  ;  et  la  raison  (lu'il  donuc  de  ce  fait  est  que 
pour  les  augcs,  il  est  comme  un  ange.  D'oü  est  vcmue  ä  notre  autcur  l'idee 
de  cette  sorLe  d'identificatioii  cntre  Fange  Gabriel  et  Jesus?  Nous  avions 
pense  ä  nnc  inllucnce  d'Hermas  qui  parait  confondre  Ic  Fils  de  Dieu,  le 
Saint-l-]sprit,  lange  tres  venerable  et  glorieiix'.  II  uous  semble  plus  sinaple 
d'adnicttrc  que  Ic  Testament  donnant  ä  Jesus,  aux  yeux  des  Auges,  l'appa- 
rence  d'un  ange,  a  ete  anicne  ä  transposer  d'un  ange  ä  Jesus  la  mission  de 
TAnnonciation,  mission  qu'il  pouvait  considerer  comme  la  plus  elevee  de 
Celles  qui  avaient  jamais  ete  confiöes  ä  un  ange.  En  touf  cas  cette  doctrine 
est  ä  rapitroclicr  anssi  de  la  doctrine  du  gnosticisme  juif,  teile  qu'cUe  a  con- 
tinue  d'exister  chez  les  Ebionites  esseniens,  qui  voyaient  en  Jesus  un  ange 
fjoii  etait  dejä  apparu  en  Adam. 

Puisque  nous  parlous  des  Auges,  notons  que  l'angelologie  de  l'auteur  a 
des  attaches  judeo-palestiniennes;  les  Anges  sont  preposes  aux  etres,  car  lors- 
que  le  Seigneur  viendra,  les  anges  s'eloigneront  des  fruits,  des  fleuves,  des 
arbres  et  des  abimes  [4].  —  Les  Anges  que  le  TpstamerH  connait  par  leurs  noms 
sont  ceux  de  la  lifterature  judf'o-palestinienne,  Michel,  Gabriel,  Uriel  et  Ra- 
phael  [24].  A  remarquer  aussi  cette  idee  assez  singuliere  que  les  anges  de- 
sirent  voir  et  contempler  la  joie  promise  aux  apötres ',  mais  qu'il  ne  leur  est 
pas  permis  de  voir  la  majeste  du  Pere  [30]. 

IV.  Theologie  du  Testament.  —  Sous  ce  litre  —  en  somme  ici  peu  exact 
—  nous  avons  simplement  voulu  indiquer  quelle  nous  a  paru  etre  la  foi  de 
Tauteur  sur  certains  points  doctrinaux.  De  theologie  propremcnt  dite,  il  n  y 
en  a  pas,  ou  presque  pas,  dans  le  Testament.  Pour  la  plupart  des  idees  dog- 
matiques  qui  sont  en  cause,  il  ne  se  trouvc  guere  que  des  donnees  tirees  de 
TEcriture  ou  de  la  tradition,  mais  l'auteur  n'a  pas  reflechi,  raisonne  sur  ces 
donnees;  parfois  meme  il  semble  que  certains  de  ces  termes  ne  contiennent 
pas  d'idee,  tout  au  moins  pas  d'idee  precise. 

Le  Testament  connait-il  la  Trinite  ?  C'est  probable,  car  s'il  est  vrai  qu'il 
V  est  question  surtout  de  Jesus-Christ  et  de  son  Pere,  que  le  Saint-Esprit 
n'y  a  qu'une  place  fort  restreinte,  on  trouve  la  reunion,  dans  la  meme  foi, 
des  trois  personnes  divines.  Apres  la  mulliplieation  des  pains,  les  apötres 
sedemandenl  (pudle  signification  ils  pourraient  bien  donner  ä  ce  miraclc,  et 
ils  y  voicnt  le  Symbole  de  leur  foi  au  grand  christianisme.  «  c'est-ä-dire  foi 
au  Pere  tout-puissant,  a  Jesus-Christ  notre  Sauveur,  a  l'Esprit-Saint  le 
Paraclet,  ä  la  Sainte  Eglise,  h  la  remission  des  peches  »  TK)].  II  y  avait 
cinq  pains;  il  y  a  aussi,  pour  les  apötres,  cinq  objets  de  la  foi.  II  est  dit 
la  «  foi  en  Jesus-Christ  notre  Sauveur  »,  ce  qui  n'impliquerait  pas  la  filiatiou 

1.  Cf.  Tixi;ii().\T,  loc.  ca.,  p.  127,  12',). 

2.  Cf.  1  Pet..  I,  12,  qui  peut-etre  a  inspire  l'auleiir. 


154  AVANT-PROPOS.  [14] 

divinc;  mais  ailleurs,  Jesus  dil  qu'il  est  le  Fils  |50]  et  il  parle  souveiit  du 
Pere,  ou  de  sou  Pere,  qui  Vn  cnvoye.  Mais  qucls  sonl  piiur  le  'rfshnticnl  les 
rapports  de  Jesus  avec  la  diviuile,  avec  son  Pere;  quclles  relations  unisseut 
le  Saint-Espril  au  Pere  et  au  Fils?  Disons  lout  de  suitc  que  pour  ce  qui 
conccrnc  le  Saiut-Esprit,  il  est  impossihle  de  savoir  ce  (pril  est  et  ses  rela- 
tions avec  le  Pere  et  le  Fils,  le  TcsUuiicnt.  est  muet  sur  ce  point-lä.  Quant 
au  Fils,  Jesus  dit  de  lui-meme  qu'il  est  le  V^erbe  ilu  Pere  [42]  et  cette 
alTirmation,  qu'il  est  le  Verbe,  revient  plusieurs  fois  sur  ses  levres  ou  dans 
la  bouche  des  apötres  [14.  18.  25.  50].  II  est  aussi  tout  eutier  dans  le  Pere 
et  le  Pere  est  eu  lui;  il  est  aussi  en  mßme  temps  et  vers  son  Pere  et  vers 
ses  apötres  [28].  II  est  l'image  du  Pere,  (il  est  issu)  de  sa  ressenililance,  de  sa 
puissance,  de  sa  perl'ection,  de  sa  lumiere,  il  est  son  Verbe  parfait  [28].  II 
agit  de  concert  avec  le  Pere  [56],  et  il  est  assis  ä  la  <lr()ite  du  Pere  et  tout 
entier  en  lui,  qui  rcnd  parfait  [14.  30j.  C.ar  le  Pere  occupe  dans  la  theologie 
du  Testaiiienl  une  place  a  part,  il  domine  et  parait  dominer  seul.  Sans  doute 
les  apötres  professent  que  Notre-Seigneur  et  Sauveur  Jesus- Christ  est  le 
Seigneur,  fds  du  Seigneur...  qu'il  a  par  sa  parole  commande  aux  cieu.x, 
bäti  la  terre...  qu'il  est  au-dessus  des  Clierubins  [14],  mais  le  Test'imeiit 
parait  confondre  Jesus-Christ  avec  les  anges  et  peut-etrc  —  la  chose  n'est 
pas  claire  —  en  faire  Tun  dentre  eux.  Car  Jesus  dit  que  lorsqu'il  vient  de 
vers  le  Pere  tout-puissant...  qu'il  est  revetu  de  la  Puissance  et  de  la  Sagesse 
du  Pere',  il  est  semblable  aux  etres  Celestes,  aux  anges,  aux  archanges,  il 
traverse  (le  ciel)  sous  leur  aspect,  (il  est)  comme  Tun  d'entre  eux...  il  res- 
semblait  ä  Tun  d'entre  eux  [24].  Assurement  il  n'est  parle  lä  cpie  d'une  res- 
semblance  avec  les  anges,  mais  Jesus  en  prend  les  fonctions  puisque  c'est  lui 
qui  annonc^a  ä  Marie  Flncarnation  [25]  Quoi  qu'il  en  soit  de  la  pensee  cxacte 
de  l'auteur  sur  la  nature  de  Jesus,  du  Fils,  ou  du  Verbe,  pensee  fort  düTicile 
ä  saisir,  ce  qui  parait  ressortir  de  la,  c'est  qu'il  n'y  a  pas  pour  le  Trstanient, 
et  sous  aucun  rapport,  egalite  entre  le  Pere  et  le  Fils.  D'ailleurs  le  Parfait 
c'est  le  Pere.  le  Fils  est  rendu  parl'ait  par  le  Pere  [30].   . 

Ce  qui  rend  malaisee  l'exposition  de  la  doctrine  de  ce  document,  et  fort 
delicate  ä  saisir  la  pensee  reelle  de  l'auteur,  ce  sont  les  variantes  des  textes, 
sur  des  matieres  importantes.  Nous  n'avons  fait  etat  jusqu'ä  prescnt  que  du 
texte  edite.  Pour  ce  (jui  concerne  la  doctrine  relative  ä  Jesus-Christ,  nous 
avons  des  variantes,  quo  nous  ne  pouvons  passer  sous  silence  sans 
fausser  peut-etre  la  pensee,  assurement  sans  la  presenter  d'une  faij'on  in- 
complete.  Le  texte  [28]  «  je  suis  son  Image  (du  Pere),  (je  suis  issu)  de  sa 
ressemblance,  de  sa  puissance,  de  sa  perfection,  de  sa  lumiere,  je  suis  sou 
Verbe  parfait  »  presente  la  Variante  importante  «  (je  suis  issu)  de  son  Verbe 

1.  Nous  nous  soiiiineis  occupes  plus  haut  de  ces  cxpressions.   nous  n'y   reviendrons 
pas  ici. 


[15]  AVANT-PROPOS.  155 

parfait  ».  Ges  iiiemes  textes  A,  C,  B'  oiit  egalcmcnl  :  Nous  savons  quo  (c'cst 
lui)  qui  de  Vorbc  est  devenu  chair  [l'iL  II  y  a  un  lieri  logique  entre  cos 
deux  expressioiis  :  In  lermc  de  rincarnatioii  est  .lesus-Ghrist  «  qui  de  Verbc; 
est  devenu  cliair  »  et  .lesus-Christ  parlant  de  lui-memc,  en  laut  (pic  terme  de 
rincarnatioii,  dit  qu'il  est  issu  «  du  Verhe  parl'ait  »  du  Pere.  Mais  cela  nous 
eloigne  de  la  dot-trine  de  saini  Jean,  ä  laquelle  visiblement  sc  rapporlc  Ic 
Testament,  /m  6  Wyo;  cotiE  sye'vefo.  Et  d'autre  part  ces  meme  textes  nous  par- 
lent  ailleurs  du  Verbe,  comme  le  texte  edite.  Le  texte  B  nous  donne  encorc 
[42]  la  Variante  interessante  «  (ditos-leur)  que  Verbe  je  (suis)  dans  le  Pere  », 
Variante  qui  nous  parait  confirmer  l'interpretation  que  nous  venons  de  pro- 
poser  pour  Ics  deux  autres  textes  :  Jesus-Christ  apres  rincarnation  est 
issu  du  Verbe,  niais  en  tant  que  Verbe,  il  est  dans  le  Pere.  La  conrlusion 
de  tout  cela  est  que  le  Testament  est  dun  milieu  et  d'une  epoque  oü  la  doc- 
trine  de  la  Trinite  etait  encore  ä  preciser.  II  ignore  tout  es  les  controverses 
trinitaires  de  la  fin  du  ii"^  siccle  et  du  conimencement  du  iii'^;  ä  moins  toutefois 
([u'il  nc  l'aille  voir  dans  le  v  Verbe  qui  est  dans  le  Pere  »  le  Xoyoc  ev^izöeto;; 
niais  dans  Jesus-Christ  «  qui  de  Verbe  est  devenu  chair  "  on  ne  pourrait 
voir  le  VJyo;  Trpotpoptxor,  celui-ci  etant  profere  pour  la  creation  et  avant  eile. 
Et  si,  dans  le  Testament,  quelques  traits,  v.  g.  la  preponderance  donnee  au 
Pere,  la  Creation  attribuee,  semble-t-il,  au  Seigneur  fds  du  Seigneur,  iine 
sorte  de  Subordination  dans  lacjuelle  est  place  Jesus-Ciirist  et  meme  le 
Verbe,  le  Fils,  par  rapport  au  Pere,  si  ces  traits  fönt  penser  k  la  doctrine 
trinitaire  des  apologistes  du  ii''  siecle,  ce  sont  la  des  indices  trop  tcnus  et 
trop  incertains,  pour  qu'on  soit  fonde  ä  y  voir  un  echo  de  rcnseigncment 
de  Saint  Justin  ou  de  Theophile  d'Antioche.  Unc  chose  est  certaine,  c'est 
que  le  Testament  ne  connait  pas  röiy-GouTio? ;  parlant  des  relations  qui  exis- 
tent entre  le  Fils  et  le  Pere,  il  se  borne  a  la  i'ormule,  quelque  peu  modi- 
liee,  de  saint  Jean,  alors  que  le  terme  consacre  plus  tard  par  le  Concile  de 
JNicee  eüt  du,  s'il  avait  ete  connu,  etre,  comme  tout  naturellement,  em- 
ploye;  de  meme  aussi,  lorsque  Jesus  dit  ä  ses  disciples  qu'il  est  en  meme 
temps  ici,  sur  terre  avec  eux,  et  lä.  aux  cieux  avec  son  Pere;  et  encore 
lorsque,  apres  avoir  dit  aux  apötres  qu'il  viendrait  juger  les  vivants  et  les 
morts,  il  repond  ä  ceux-ci  qui  s'informaient  de  l'epoquo  de  son  avenement  : 
«  dans  150  ans  aura  lieu  ravruement  de  mon  Pere  »,  l'explication  que 
donne  Jesus  de  ces  paroles  est  encore  la  seule  t'ormule  de  saint  Jean. 

Pas  plus  qu'au  sujet  de  la  Trinite,  le  Testament  n'exprime  des  räflexions 
ou  des  raisonnements  au  sujel  de  l'Incarnation.  Les  apötres  confesseut  que 
Jesus-Christ  est  le  «  Verbe  cpii  est  devenu  chair  de  la  Vierge  Marie...  concu 
du  Saiul-Ksprit  »  [14].  Ils  previennent  leurs  lideles  qu'ils  doivent  sc  ienir 
soigneusement  en  garde  coutre  Simon  et  C(''riutli(',  parce  qu'ils  «  sont  Ics 
adversaires   de  Jesus-Christ,    eux    qui    detounieront  ceux   qui   croyaient  au 


156  AVANT-Pn()P(^S,  [Ki] 

\'orbe  veritable  et  ä  (ses)  oeuvres,  c'est-ä-dirc  ä  Jesiis-(,hrist  »  [18].  Lors- 
iiuil  oxpose  le  fait  de  rAniioiiciation  ä  Marie,  .I6sus  dit  :  «  Moi,  le  V'erbe,  jo 
suis  eniri'  eii  eile,  el  je  suis  dcveuu  chair  »  [25].  El  encorc  :  «  .J'ai  revotu 
votre  propre  chair,  dans  laquclle  j'ai  ete  engendrö  »  [30],  dit  Jösus,  et  «  bicii 
([Uf  je  ii'aic  pas  de  corps,  j'ai  rcvetu  uu  corps...  »  [32].  II  y  a  donc  pour 
le  'l'cshtiiinii  (juelqu(!  chose  en  Jesus-Christ,  de  preexistant,  c'est  le  Verbe. 
Sa  uaissance  est  virginale.  Quant  ä  la  questiou  de  l'unite  personnellc  e(  de 
la  dualite  dos  nalures,  de  leur  mode  d'union,  le  Teslamenl  neu  parle  pas; 
cerlaines  expressions  fönt  nierae  supposer  que  l'autcur  croit  plutöt  ä  une 
transformation  qu'ä  une  union,  et  celle-ci,  en  tout  cas,  ne  serait  qu'acci- 
dentelle. 

La  soteriologie  du   Tcstammt  est  plus   pauvre  et  plus  vague  encore  que 

sa  doctrine  trinitaire  et  eliristologique.  Sans  doute  pour  lui  Jesus-Christ  est 

le  Sauveur,   il  raiVirme  des  le  titre  meme  et  les  apötres  appellent  plusieurs 

fois  Jesus  Sauveur  [21.  23].  Mais  cela  parait  etre  un  mot  vide  de  sens.   II  est 

question  plusieurs  fois  de  la  mort  du  Christ,  soit  que  les  apötres  en  parlent 

[20],  soit  que  Jesus  lui-nieme  rappelle  qu'il  est  ne,  qu'il  a  ete  tue  [29.  30];  mais 

jamais  une  vertu  redemptrice  n'est  attribuee  ä  cette  mort,   car  on  ne   peut 

voir  dans  le  rapprochement  de  la  crucifixion  et  du  salut  tel  qu'il  est  donne  [29] 

memo  une  allusion  ä  la  vertu  redemptrice  de  la  mort  de  Jesus.  Les  apötres 

disent  bien  a  leur  Maitre  qu'il  les  a  sauves  [^^0.  31.  51],  mais  qu'est  le  salut 

qu'il  leur  a  donne  et  comment  a-t-il  ete  opere  ?  c'est  ce  qu'ils  ne  disent  pas. 

Jesus  lui-meme  ne  parait  pas  donner  comme  but  ä  sa  venue  en  ce  monde 

autre  chose  que  la  realisation  des  propheties  [29.  30]  ou  le  jugement  [50]. 

II  a  rei;^u  de  son  Pere,  il  est  vrai,  la  mission  de  faire  monter  aux  cieux  les 

apötres  et  les  croyants  [23],  il  a  revetu  la  chair  afin  que  les  apötres  et  les 

croyants  ressuscitent  [32],  il  a  re^u  toute  puissance  de  son  Pere  alin  d'ame- 

ner  ä  la  lumiere  ceux  qui  sont  dans  les  tenebres...  il  est  l'esperance  des  de- 

sesperes...  la  resurrection  des  morts  [32].   Mais  comment  est-il  Sauveur?  Le 

Testament  Tignore.  —  Le  salut  parait  etre  la  vie  eternello,   le  royaume  des 

Cieux,  dans  la  joie,  dans  le  repos,  dans  la  relation  avec  los  creatures  incor- 

ruptiblcs  [30]. 

Le  Testament  nous  parle  encore  de  la  Päque.  Elle  est  la  commemoraison 
de  la  mort  de  Jesus-Christ  et  les  ap()tres  doivent  la  faire  jusqu'ä  ce  que  leur 
Maitre  revienne  d'aupres  de  son  Pore  [26].  11  s'agit  evidemment  de  la  Päque 
chretienne,  de  l'Eucharistie,  mais  notre  document  ne  connalt  pas  ce  dernier 
torme.  Nous  trouvons  aussi  —  mais  sans  aucun  detail  —  la  foi  en  la  sainto 
Eglise  et  en  la  remission  des  peches  [16].  Co  pardon  des  peches  est  apporte  par 
Jesus  aux  prophetes  dans  les  enfers  [38]. 

II  se  pourrait  que  la  profession  de  foi  des  apötres  au  grand  christianisme, 
c'est-a-dire    foi  au  Pere,  au  Fils  au  Saint-Esprit,  ä  la  sainte  Eglise,  ä  la 


[17]  AVANT-PIiOPOS.  157 

remissiou  ilcs  pecliös  [1(5],  iiit  une  fornmlc  ilc  IV)i  (•(Miianlc  dan^i  Ic  iniliou  oü 
vivait  rautour,  mie  sorte  de  Symbole  aljrei^e. 

Dans  sa  doctriiio  sur  la  resurrection  des  morls  iju'il  (li'vcloppc  avec  coni- 
plaisance,  le  TcsUiincnL  taiilöt  parait  ctre  dichotoiiüsle  [;{7],  laiitnt  au  contraire 
il  admet  neltement  trois  elcments  daiis  riioiiiiiic  :  Ic  corps,  Täiiie  et  l'esprit 
(({'ux'fl'  et  -vsü(xa) '  [3;5.  ;55].  Cette  tlieorie  aiitliropologique,  ([ii'nii  troiive  daiis 
Philoii,  avait,  plus  ou  inoins  modifiee,  cours  encore  dans  la  secoude  moitie 
du  n'^^  siecle;  oa  a  eru  la  retrouver  dans  la  pensee  de  Saint  .lustin-.  —  Apies 
la  resurrection  aura  lieu  le  jugement,  tous  les  liomnies  doivent  ressusciter 
pour  etre  juges  sur  leurs  actions  honnes  et  mauvaises,  et  ce  jugement  sora 
ecpütable.  C'est  .Jesus  qui  doit  vcnir  juger  les  vivants  et  les  morts.  Tel  est 
en  resume  l'enseignement  du  Teslamcul. 

L'eschatoloürie  de  notre  document  n'oil're  rien  de  bieu  uriyinal.  C'est  uu 

melange  de  traits  empruntes  ä  FEcriture,  quelquefois  deformes,  et  d'inven- 

tions  plus  ou  moins  personuelles.  Les  signes  precurseurs  de  la  lin  des  temps, 

les  persecutions  des  justes  par  les  mechants,  les  prodiges  qui  doivent  surve- 

nir  dans  le  ciel  et  sur  la  terre,  les  troubles,  les  guerres,  la  venue  de  l'An- 

techrist,   son  portrait  meme   :   tont  eela  nous  est  connu   d'auiro  part,   c'est 

reschatologie  commune   aux  ecrits  de  ce   geure.   Nous  ne  nous  attarderons 

pas  ä  la  considerer,  car  nous  avons  dejä  signale  —  et  c'est  la  question  qui 

nous  a  paru  la  plus  importante  —  ce  qui  pouvait  se  rapproclier  du  millenarisnie. 

11  est  dans  le  Testament  un  trait,  entre  aiitres,  qui  est  assez  curieux.  Jesus 

vient  de  predire  que  les  mechants  seront  livres  au  supplice  de  la  flamme,  et 

il  ajoute  :   «   Nombreux  (senml)  ceux  ([ui  liendroat  ma  volonte  (comme)  exi- 

geant  des   sacrifices    et  des   immolations  d'animaux,    et  qui   repandront  le 

sang  en  mon  propre  nom,  comme  s'ils  l'oirraient  en  oblation  pour  leurs  pe- 

clies   »    [8j.    Nous  ne   connaissons,   en  Oi'ient,  que   Teglise    d'Armenie  dans 

laquelle  ait  persiste  l'usage  des  sacrifices  sanglants,  et  precisement  oil'erts  en 

vue  de  la  remission  des  peches.  Voici  ce  iprecrit  le  P.   Tournebize  :  «    Pour 

que   la   remission   des   peclies  ait   lieu,    l'eglise   armenicnne   veut  ([ue,   con- 

Ibrmement  ä  la  loi  de  Mo'i'se,  on  immole  des  animaux  purs  (brebis,  clievres, 

bceufs) ;  ces  sacrifices  out  lieu  surtout  les  jours   de    tete  et  aussi  pour  les 

funerailles.    »    Et  en  note  :   «   Le  synnde    in     'Fritlli)    de  (192   reprocliait  deja 

aux  Armeniens  (can.   99)  de   faire   bouillir   de   la  viande   ä  l'autel,  et  d'en 

donner  une  part  aux  pretres '.  » 

1.  Cliacun  des  deux  lennes  ethiopiens  designenl  tantöt  la  i^y/i,  laiitöl  le  miZiici. 

2.  Cf.  TlXEKONT,  /.  c,  p.  2'l3. 

3.  Revue  de  l'OrieiU  cliretien,  l'JOO,  p.  280.  Le  1'.  T.  parle  iei  des  eciil  di\-sept  aecusa- 
tions  presenlees  ä  Benoit  XII  conlre  les  Armeniens.  Nous  sommesdonc  a  une  epoque 
Ires  lardive,  et  ne  pouvons  par  les  te.xles  reinontcr  au  dela  du  coneilo  in  'rriillo.  — •  C.l'. 
aussi  p.  297. 

l'ATlt.    Uli.    —  T.    IX.    —   F.   :i.  12 


15S  AVANT-PROPOS.  [IS] 

'\' a-t-il  (los  öi^'lises  untres  (|iie  roylisc  arnKMiieiiiic  '  oi'i  sc;  sdit  prodiiilc  la 
|)('i'sistaiicc  (lu  l'addjilmii  des  sacrifices  inosaüjues?  Nous  avoiioiis  lit^iKiriT. 
Et  CL'peiulaiil  iioiis  avdiis  (|uclque  pcine  a  croiri'  qiic  raiilciir  ait  i'u  ici  eii  viu; 
IV'gliso  (rAniK'iiio.  Lc  Irait,  il  est  vrai,  s'y  ra|i|iort('  avcr  asscz  d'cxacliluclc, 
de  part  et  J'aulre  il  s'agit  de  sacriliccs  sanglaiits  oH'crts  ä  l)i<Mi  pour  la  rcniis- 
sioii  des  pcclies.  De  plus,  le  'ri-staincnt,  croyons-nous,  coiniait,  de  iiotii  tüut 
au  moins,  l'Armeuic,  liien  ipic  le  iiom  luenie  eii  soit  fort  deligure  [.">  d  luite]. 
Mais  uous  ne  voytms  rii'ii  ilaiis  iiotre  document  (|ui  uous  rapproche  de  cctte 
regioii,  cur  reniuueration  des  pays  d'Asie  Mineure  qui  se  trouve  en  tete  et 
dans  laquelle,  il  faut  lc  remarquer,  il  ue  s'agit  que  de  menaces  contre  ces 
pays,  uous  parait  avoir  moins  d'importance  (jue  la  doctrine,  et  eette  doctrine 
ne  parait  pas  nous  rapproclier  de  eette  region.  Nous  preferons  ne  rien  con- 
clure  relativenient  ä  ce  trait  et  attendre  que  la  publieation  eoniplete  nous 
apporte  quelque  luiniere,  en  nous  faisant  pcut-etre  connaitre  quelque  autre 
dounee. 

Nous  arretons  lä  eette  etude  sommaire  et  bien  inconiplete  eneore  du  Tes- 
Innirnt.  Nous  Tavons  hornee  ä  ce  qui  pouvait  fournir  les  donnees  les  plus 
süres  pour  resoudre  les  questions  dont  nous  parlions  au  comniencenient'.  II  y 
a  saus  deute  bien  des  traits  d'importance  moindre  qu'il  serait  interessant  ee- 
pendant  de  noter.  Nous  avons  essaye  de  faire  connaitre  quelques  caracteristi- 
ques  de  ce  document,  mais  pour  une  etude  complete  on  ne  saurait  se  passer 
des  autres  textes  qu'on  en  possede ;  c'est  pourquoi  nous  avons  cru  preferable 
de  ne  pas  pousser  plus  avant  notre  enquete,  et  d'attendre  la  publieation  que 
M.  G.  Scliniidt  doit  faire  du  texte  copte. 

V.  CoNCLUsio.N.  —  Notre  preniiere  pensee  avait  ete  de  ne  pas  presenter 
de  eonclusions,  et  peut-efre  sommes-nous  temeraire  de  le  faire.  Nous  von- 
tlrions  cependant  faire  connaitre  les  reflexions  qui  nous  out  (He  suggerees  par 
la  Iraduction  et  TiHude  du  Testainritt.  Ces  eonclusions,  simples  liypotheses, 
nous  les  presentons  avec  toute  la  reserve  qui  s'impose  a  nous. 

()n  a  Sans  doute  remarque  combien  mancjuait  d'unit(3  la  doctrine  du  Tcs- 

1.  L'Armenie,  plus  exaclement  la  Grande-Armenie,  posstjdait  des  colonies  juives,  mais 
elait  reslee  paienne.  Lors  de  sa  conversion  au  Christianisme  (cf.  Duchesne,  Hisloire  a/i- 
cienne  de  l'EgUse,  t.  III,  p.  .522  et  sq.)  il  se  peut  que  les  paiens  coiiverlis  aient  accepU^  des 
.luil's  ces  sacrifices  mosaiques,  pour  lesquels  d'ailleurs  les  sacrifices  du  paganisnie  leur 
avaient  enlev(3  toute  repugnance.  Mais  on  na  aucune  certitude  sur  l'dpoque  oii  se  serait 
j>roduit  ce  m(iIango. 

2.  Les  preceptes  moraux,  par  exemple,  indiquijs  dans  le  Testament  a  pari  ce  qui  en  a 
(^tti  Signale,  ne  nous  ont  pas  paru  de  naturc  ä  apporter  des  donnees  assez  specifiques 
pour  la  delermination  de  I'epoque,  ou  celle  du  lieii  (rorigino.  c Vst  pour(|uoi  nous  ne  nous 
en  soinmes  pas  occup(3s  davanlage. 


[19]  AV.\\T-IM{()I'()S.  159 

tiiniriil.  (anh'il  ofl  IkkIoxc  taiil('>t  li('lorodoxe,  loiiia  loiir  i;ii(isli([ue,  par  cxoniple, 
et  autignosti([iic.  Do  plus,  si  nous  cxceptons  la  preiiiierc  partic  [I  ä  121  qiii 
olTrc  assoz  diniilö,  on  scnl  ä  cliaquc  instaiil  quo  la  trame  du  recit  et  des  idees 
est  frequcmnieut  rümpue,  inais  —  choso  iuiporlautc  —  pour  etre  roprise  plus 
loin.  A  partir  du  paragraphc  12  Ic  texte  uc  se  suil  plus.  (Test  un  criclievetre- 
uient  de  fragmeuts  de  naractere  tout  difl'erent.  Nous  avons  une  partie  qu'on 
pourrait  appeler  historique,  et  une  partie  apocalyplique  et  eschatologique  (pii 
correspoiid  au  commencenient.  Un  coup  d'ineil  sur  la  table  des  chapitres 
reud  ce  fait  assez  evident',  et  la  lecture  l'ait  sentir  de  plus  une  difference 
d'allure  entrc  tous  ces  Fragments.  Reniarquons  aussi  que  la  premiere  partie 
[l  ä  12]  no  se  presente  pas  sous  forme  de  dialogue,  une  seule  fois  [4|  les 
apotros  l'ont  une  question  au  Soigncur,  qucstion  d'ailleurs  passablement  insi- 
gnifiante;  eile  est  sous  forme  de  recit,  tandis  ([ue  de  12  a  la  lin,  la  forme  dia- 
loguee  domine,  ou  du  moins  est  bien  plus  frcqurnte,  et  eela  ne  parait  pas  prove- 
nir  seulement  de  ce  que  cette  sccondc  partie  est  plus  elendue  que  Fautrc.  Xoter 
aussi  que  les  paragraplies  40  et  'i()  rej)roduisent  d'assez  pres  le  commencenient. 

Nous  avons  deux  liifipit  :  celui  qui  ouvrc  le  'r<:st(unenl,  puis,  apres  le  pas- 
sage  sur  le  sort  des  justes  et  des  mechants,  un  nouvcl  incipll  que  rien  nc  recla- 
mait  et  que  rien  ne  justifie.  C'est  ä  partir  de  lä  que  le  texte  parait  bouleverse, 
et  dans  lequel  nous  avons  tonte  une  partie  qui  ne  repond  plus  ä  la  promesse 
de  Jesus  :  «  Je  vous  revelerai  ce  qui  arrivera  dans  le  monde  alin  que, 
l'apprenant,  ceux  qui  croient  en  moi  craignent  »  [2],  alors  que  Fautre  partie 
röalise  encore  cette  promesse. 

Le  fragmcnt  latin  du  palimpseste  de  ViiMine  -  conlicnl  la  presque  totalite 
de  notre  paragraplie  2^i  '  (pii  est  dune  doctrine  assez  etrange,  et  peut-etre 
la  premiere  moitie,  ä  peu  pres,  du  paragraplie  2(S''.  Ce  texte  latin  aurait-il 
une  existence  independante  ailleurs  que  dans  le  Codex  de  Viennc:'  Nous 
n'oserions  pas  le  dire,  ä  cause  de  sa  brievetc  qni  indiquerait  plutöt  un  extrait 
—  dont  le  clioix  est  intentionnel  —  d'iin  ouvi'age  plus  considerable.  Qnoi 
qu'il  en  soit,  comme  nous  n'avons  pas  de  raison  de  croirc  que  nous  avons  la 
deux  fragments  soudes  et  non  un  seul  texte  suivi,  nous  pouvons  constater 
le  procede  —  sensible  d'ailleurs  ä  la  lecture  seule  —  ([u'emploie  Fauteur  on 
du  moins  le  compilateur  du  Testament.  Apres  avoir  divise  ses  documents  en 
fragments,  il  les  soude  les  uns  aux  autres  en  les  entremelant  au  petit  bonheur. 

1.  Si  trop  souvent  les  litrcs  que  nous  avons  donnes  ne  resunient  que  d'une  fagon  approxi- 
mative le  contenu,  la  cause  en  est  la.  II  eüt  lallu  pour  eviler  cet  inconvenient,  au  moins 
dans  certains  cas,  les  miiltiplier  encore,  ce  qui  aurait  fail  vin  morcellenieul  inlolerable. 

2.  Fol.  67''  et  67'  de  deux  colonnes  chacun. 

•'5.  Fol.  68',  2^  coloniie,  ligne  .3.  jusqu'ä  fol.  67\  2=col.,   I.   'i.  II   nous  a  de  inipossiblo 
d'idoutifier  le  conimcncemenl  du  texte  qui  est  en  trrs  ninuvais  dat. 
4.  [-'ol.  07'  liu  de  la  2"  colonne,  et  du  texte. 


100  AVANT-PROPOS.  [20] 

L'apocalypsc  (lui  (nivrc  le  'l'fshiiiiciiliiin  ilc  .\P'  Hahinani,  ollVc  luu!  aiialo- 
iiie  trös  yiaiulc  avoc  Ic  commcncemciil  de  iiolrc  'l'csUiiucnl .  La  lonj^-iic  cnuiiir'- 
ialii)ii  asso/  lyi)i(|iio  des  pays  d'Asic  IMiiiciiii',  avcc  (lurNpius  varianles  pt'u 
iiiipoilaiilcs,  se  trouvc  daiis  les  dctix  docuinciils.  11  cn  esl  de  metnc  do  ce  qui 
coiR'onic  rAutcclirist,  sou  porlrail  est  prcscpio  scniblabli!  des  deux  coles.  Cette 
partic  tont  au  inoins  du  Tcshinicnt  pourrail  avoir  une  existeuce  independante. 

Devant  ces  faits  assoz  apparents,  noiis  uous  sommes  demande  si  imus 
avions  affaire  reellement  a  uii  document  unique,  et  nou  pas  ä  uu  document 
forme  de  deux  textes  joints  ensenible.  Gelte  derniere  hypotliese  nous  a  paru 
soutenable.  Le  Testament  prcsonterail  un  texte  escbatologique  (E)  dans  le- 
quel  aurait  ete  iusere,  par  Fragments  divisiis,  un  texte  liistoriquc  et  moral  (II) 
sous  forme  de  Lettre  des  apötres,  texte  s'ouvrant  apres  le  second  iiieipit,  par 
la  recommandation  de  sc  tenir  en  garde  contre  Simon  et  Ceriutlie,  ou  par  la 
liste  des  apötres  [131;  nous  lui  croirlons  une  tendance  antignostique  et 
antidocete.  Les  traits  gnostiques  ne  pourraient-ils  pas  etre  attribues  au  com- 
pilateur  lui-meme  de  ces  deux  documeuts  ? 

Nous  disons  que  la  partie  bistorique  S(;  presenterait  sous  forme  de  lettre 
des  apötres,  voici  pourquoi  :  Le  texte  copte  decouvert  par  M.  Scbmidt '  se 
presente  sous  forme  de  lettre,  il  en  est  de  meme  du  petit  fragment  latin  etudiö 
par  MM.  Bick  et  Manier,  c'est  une  Epistnla".  Nous  croyons  avoir  retrouve, 
dans   le  paragraphe  12   de  notre  texte ',   le  titre   correspondant  au  latin  et 

1.  Nous  ne  connaissons  du  texte  copte  que  les  extraits  —  en  relations  avec  le  latin  — 
qu'en  donneM.  S.  dans  la  notice  dont  nous  avons  parle,  p.  4,  et  qu'il  a  eu  l'obligeance  de 
nous  envoyer.  Ces  extraits  correspondant  ä  quelques  phrases  seulement  de  nos  para- 
gTaphes24et28,  etil  n'y  a  pas  idenlile  entre  le  copte  otFethiopien.  I.anote  quo  nous  devons 
au  R.  P.  Dom  Bildnieyer  nous  a  fall  connailrc  aussi  quelques  fragments  correspondant  ä 
nos  paragraphes  20,  21,  22,  26.  Lv  copte  et  l'cthiopica  dilferent  un  pcu.  Nous  ignorons  si  le 
texte  de  M.  S.  contient  le  commencement  1  a  ti  et  les  parties  qui,  dans  le  resle,  s'y  rat- 
tachent;  possede-t-il  nussi  loulc  notre  partie  hislorique?  —  II  va  de  soi  que  nos  conclusions 
visent  le  seul  texte  (Hliio})icn.  La  piiblication  de  M.  S.  nous  monlrera  si  elles  peuvent,  et 
en  quelle  mesure.  s'appliquer  au  copte. 

2.  Dans  le  manuscrit  palimpseste  de  Vienne  (Palalinus  16,  olim  Bobbiensisl  les  folios 
ü0''-60\  67''-67'  sont  marques  Epistula  a  la  marge  superieure.  M.  Bick  d'apres  cela  avait 
cru  qu'ils  conlenaient  tous  le  meme  ouvrage.  On  a  reconnu  depuis  que  seuls  les  Ibl.  67'- 
67' se  rapportaient  au  Testamcnl.  Les  folios  ü0''-60'  contiennent,  en  bien  mauvais  etat,  un 
fragment  de  l'Apocalypse  de  Tliomas.  Dom  P.  Bihlmeycr  {Rci'iie  Benedictine  :  Un  texte 
non  interpole  de  fApocnli/pse  de  Thomas,  pp.  270-28.'!)  vient  de  publier  un  texte  de  celte 
apocalypse  (|u'il  a  decouvert  dans  un  manuscrit  de  Municli. 

3.  II  y  a  ä  cet  endroit  entre  11  et  12  une  coupure  marquee  dans  le  texte  L :  dans  A  un  j)etit 
Intervalle,  comme  il  y  en  a  d'aulres  d'ailleurs;  de  meme  dans  C  oii  les  intervalles  cepen- 
danl  sont  moins  frequents:  dans  B  il  n'y  a  aucune  Interruption,  la  premiere  lettre  de  ce 
nouvel  incipit  est  la  derniere  lettre  d'une  ligne.  A  premiere  vue,  ou  iuclinerait  peut-etre  ä 
penser  qu'un  document  nouveau  commence,  mais  il  est  dillicile  de  le  croire :  il  n'y  a  pas 
de  titre  reel  a  cet  endroit,  et  le  fragment  1-12  ne  peut  elre  isole  du  reste.  car  les  memes 


[21]  AVANT-PROPOS.  Kil 

au  copte.  Lo  texte  cthiopien  cii  est  fort  einbrouille,  ce  serail  lä  qu'aurail 
ete  faitc  la  soudiire  cntre  los  deux  textes,  liist()rii|uc  et  escliatologique.  Dans 
les  mots  fmf^\hA.   •   M-i-   ■    "TmCla«-    •    h,h'?C9^-    '   hC^iKih  ■  AÄ.efrft   • 

hCfl'f'ft  :  KH'  •  h\i't^  '•  qu'oii  pourrait  traduire  :  a  Lettre  du  College  des 
Apötresiet  des)  disciples  de  Jesus-Christ,  qui  (est  adressee)  ätous(lesfideles)  », 
ne  pourrait-on  pas  voir  le  litrc  du  document  11,  quelque  peu  modifie  par  la 
iiecessite  de  le  faire  entrer,  de  la  faeoii  la  moins  visible  possible,  dans  uue 
phrase  construite  pour  le  recevoir,  ou  dans  une  plirase  existant  dejä,  mais 
eile  aussi  reniauiee  pour  le  uieuic  inniif  ?  De  plus,  les  Apötres  disent  [\'.V\  qu'ils 
ont  ecrit  aux  Eglises. 

Tout  eela,  on  le  compreud,  u'est  presente  qu'ä  titr(i  de  simi»le  hypothese. 
(^)uant  ä  essayer  le  depart  eutre  H  et  E  —  a  part  le  commencement  de  E  re- 
presente  par  1  ä  12  —  uous  u'y  songeons  pas.  11  ne  nous  parait  meme  pas 
utile  de  le  tenter,  on  sait  combieu  sont  arbitraires  les  tentatives  de  ce  genre. 
Sans  doute  le  texte  copte  olVrirait  pour  cela  une  aide  precicuse,  mais  on  peut 
espercr  que,  si  notre  bypotliese  est  juste,  tot  ou  tard,  dans  uue  langue  ou 
dans  une  autre,  soit  la  parlie  liistoriquc,  seit  Tapocalypse  sera  decouverte  ä 
l'etat  isole. 

D'apres  ce  (pie  nous  avons  expose  sur  les  tendances  du  Tr.stainriit.  le 
gnoslicisme  qu'on  y  releve  nous  parait  representer  plutöt  le  guosticisme 
alexandriu;  il  seuible  v  avoir  aussi  des  influences  ebionites,  esscniennes  ou 
encratites.  Serait-il  impossible  de  voir  dans  le  Testament  tcl  que  Tethiopien 
nous  le  livrc,  d'une  part  un  ecrit  ehret ien  represeutant  quelque  chose  eomme 
une  catechese  postapostolique,  d'autre  part  un  document  apocalyplique  et  es- 
chatologi([ue,  ees  documents  soudes  par  quelque  compilateur  gnostique  ayant 
des  attaches  esseniennes  ou  encratites  et  de  culture  alexaudriue,  qui  aurait 
ajoute  certains  traits  et  accentue  d'autres? 

Comme  pays  d'origine  de  celte  compilaliou  lolale,  nous  indiquerions 
l'Egypte  de  preference,  peut-etre  la  Palestine.  Quant  ä  l'epoque,  il  semble 
qu'on  ne  peut  gucre  reporter  bien  avant,  dans  le  in''  siech',  la  doctriue  gene- 
rale du  Trstdiiiciit;  nous  penserions  ä  la  flu  du  ii''  ou  au  commencement  du 

idties  sonl  reprises,  la  lornie,  Tailure  de  ce  conuiiencemcnl  se  continue  par  endroit  jusqu'a 
lafin  qui  maintient  le  titre  et  donne  Ve.vplicit  du  Testament.  11  semble  que  1-12  ainsi  que 
Tapocalypse  du  T.  R.  derivenl  d'une  source  commune  Iraitee  libremenl  par  chacuii,  mais 
ce  texte  commtm  a  du  elrc  utilise  par  le  compilateur  lui-meme  de  notre  texte  cthiopien.  11 
aura  pu  introduire  la  Lettre  dos  apotres  au  milieu  de  Lautre,  afin  de  moins  attirer  Latten- 
tion  et  d'essayer  de  donnei-  plus  d'apparence  d'uniti'.  —  Dans  nos  conclusions  nous  avons 
eu  en  vuc  evideniment  le  texte  elliioiiicn  dans  son  cntier.  Mais  on  s'apercoil  vile  qu'en  fait, 
c'esl  la  seconde  ]iartie  qui  l'oui-nit  la  base  de  nos  conclusions  dans  une  mesure  bcaucoup 
plus  large  quo  la  premiere;  cela  tient  ä  ce  que  cette  preniicrc  partie.  ainsi  d'ailleuis  <|nc 
les  Tragments  de  la  seconde  qui  s'y  rallaclient,  n'ont  prcsque  quo  des  Iraits  eschatoloui- 
ques  et  fort  peu  de  doctrine. 


152  AVANI-I'KOI'OS.  122] 

iii"  sirclc.  Mais  iioiis  crüyons  egalemenl  (in'il  v  a  dans  le  'l'csldiufiil  iiiic 
nailic  (iiii  imiiirail  n-inontcr  aiix  premiörcs  aiiiiöcs  du  ii"  siecle,  d'autres  qui 
nous  it'piirlcraieiil  a  uiic  ('ihujuc  seiisililciuciil  plus  lardivc. 

Apres  avoir  presoiite  ces  conclusious,  iious  ue  iious  disslimildiis  pas  tont 
ce  ([irclles  Dill,  de  provisoirc  sans  doiile.  Cesl  a  M.  Schmidt,  cpii  pourra  dcsur- 
laais  cümpar(M-  le  texte  cople,  qu'il  a  decoiivert,  avec  le  lextc  ethiopien,  qii'il 
appartiendra  de  donuer  des  conclusions  plus  fcrmos,  en  conformite  ou  eii 
Opposition  avec  Ics  iiötres. 

L.    (il  ElUUElt. 


LMHODUCTION 


1.  Les  manusciiits  i:tilisks.  —  Les  textes  qiii  ont  servi  ä  Tedition  de  ce 
Tcslaineiit  de  ^otre-Seif/neul•,  soiit  tircs  des  manuscrils  suivants  :  Fonds 
d'Abbadie  '  (Bihliothcque  nationale  de  Paris)  : 

N°  51.  «  35  sur  27...  belle  eciiture  ancienne...  deux  colonnes,  parchemin  beau,  mais 
ayant  des  troiis  et  des  raccommodages...  157  feuillets.  » 

Le  Testament  commence  au  folio  113  v"  a,  au  milieu  de  la  colonne,  et  se 
termine  au  folio  \'M)  v"  h. 

N"  90.  «  22  sur  18...  ecriture  yuilb  ancienne,  en  deux  colonnes,  mais  de  l'epoque  ou 
le  A"  elait  tantöt  sans  petiole,  lantöt  avcc  cet  appendice,  114  feuillets  doni  im  blanc  ä  la 
lin. 

Le  Testaiiieiit  commence  au  folio  81  r"  «,  et  se  termine  au  folio  ll'i  r"  a. 

X°  19!).  ><  2o  sur  19...  ecriture  mediocre,  sur  deux  colonnes,  parchemin  commun  sou- 
vent  troue  et  recousu,  57  feuillets.  Une  note  du  Pere  .luste  d'Urbin  dit  qu'il  acheta  ce 
volume  a  Tadhada  Manjnm,  Tan  1850  de  notre  i-re.  » 

Le  Testament  commence  au  folio  :?'.!  v"  a,  au  bas  de  la  colonne,  et  se 
(ei'minc  au  folio  '.~i  v"  /». 

Le  texte  edile  est  celui  du  manuscril  Or.  7U;{  du  Ikitish  Museum  de 
l^ondres.  Wright  le  decrit  ainsi  ■  : 

«  Parchemin  l.'i  Jf  sur  10  f  inches.  l'io  feuillets  avec  deux  feuilles  blanchcs  non  numc- 
rotees  au  commencement  et  deux  ä  la  fin;  trois  colonnes:  38  lignes.  Ecrit,  d'une  ecriture 
pclite  et  reguliiTe,  vers  le  milieu  du  xvin'"  siecle.  » 

Lc  Testament  commence  au  folio  14  r"  a,  i't  sc  termine  au  folio  19  v"  c, 
les  trois  colonnes  de  ce  dernier  folio  n'ont  ([u'une  dizaine  de  lignes  chacuue. 

1.  Antoim.  i>'.\iiii  villi;,  Cahitni^Ke  raisonne  de  n/iiniiscri/s  elhiapiens..,  Paris.  IS59, 
p.  (10.  100.  199. 

2.  WiiKiiii,  Cdtahigiie  <if  llie  vlliiojiic  nuintiscripls  in  the  Ihilish  Museum,  Londres. 
1877,  p.  -270. 


lü'i  l.\TI{()l»l  CTIOX.  [2'i] 

(]('  texte  est   Ic  |iliis    t'oiM|il('l   rl    ('11    sdiiiiiu;    \r  plus  corrcet,  au  poiiit  de  vue 
L;raiinii;ilieal  et  iiioridiologiquc. 

Nous  desiiiiiüiis  les  le\les  ainsi  : 
Texte  du  maiuiscrit  öl    ==  A 

—  —  «)ü  =  B 

—  —  199  =  C 

—  —  ür.  793  =  L 

II.  Leius  cahactehks.  —  Nous  avous  laisse  suhsisler,  soil  dans  le  texte 
soil  dans  les  variantes,  rorthograplie  des  maiiuscrits,  pour  les  fornies  <|ui 
sollt  admises  commuiieiueiit.  comme  ?}i9"C.  pour  ^}\9"C-.  ?d.'l'C9^  p^ur 
.e«f.4'(:?',  ?»A  pour  ^A,  /wj\7,  pour  tm^'h 

a.  Lc  texte  A.  —  A  se  caracterise  par  la  uegligence  du  copiste  dans  la 
quanlite  de  la  vocalisation;  c'est  ainsi  qu'il  ecril  -1"?iiniP  pour  ■^JiH'Hf,  hrt'T' 
pour  tx/vV,  AWi  pour  i\,h,  y^9"^\\  pour  h9"^\\,  n-4-ll^  pour  O'^-h'^  etc.  Les 
l'aules  de  ee  genre  sont  Ires  nombreuscs.  Un  reiici nitre  parfois  le  sujet  ä 
l'accusatif. 

I).  Lc  texte  /.'.  —  B  porte  des  corrcctions  extremement  iiombreuses  et 
diverses.  II  a  1(53  colonnes  et  le  calcnl  que  nous  avons  fait  sur  40  colonnes 
prises  ek  et  lä  nous  a  donne  109  corrcctions,  d'oü  comme  moyenne  des  cor- 
rcctions par  colonne,  le  nonibre  2,72.  Ce  qui  caracterise  ce  manuscrit,  cc 
sont  les  omissions  tres  nonijireuses  de  leltres  ou  de  syliabes,  dans  le  texte 
primilif.  Nous  lisons  cncovQ  (Dh.'Vi^o«-  au  Heu  de  öi^i.'l'^fl»"«!''''»' ;  rihA.!/'""- 
au  Heu  de  rliA/i'ir««»- ;  VCh?*«»»-  au  Heu  de  VlCh}*'«"''  etc..  liien  qu'un  grand 
nombre  de  ces  fautes  aient  ete  corrigees  en  surcliarge,  v.  g.  ^ini''7-S.I/'[|''''"], 
4''>^['1•]'  X-[a]?i,  rD?»ö»- ['>•!:] rt,  ^['n]Ahfl»-,  et(  ...  Le  corieeleur  parait  bicn 
etre  autre  que  le  copiste  du  manuscrit  :  l'ecriture  de  ce  dernier  est  plus  carrec, 
Celle  du  correcteur  plus  ronde;  il  y  a  aussi  une  dili'erence  assez  sensible  et 
constante  dans  la  forme  de  certaines  lellrcs. 

Les  corrections  n'ont  pas  eu  pour  but  seulemcnt  de  remedier  ä  i'iucurie 
du  scribe ;  elles  sont  parl'ois  de  eourtes  additions  utiles,  v.  g.  additioiis  de 
pronoms,  du  fl)  copulatil",  ile  preposilions,  etc.  Souvent  aussi  elles  soni  de 
longues  additions  faites  au  texte  primitif,  pour  le  rendre  plus  eonforme  a  un 
autre  texte,  que  le  correcteur  avait  sous  les  yeux.  Nous  donnons  plus  loin 
une  liste  assez  longue  de  ces  corrections  diverses.  Lors(pie  l'addition  est  peu 
importante,  eile  est  placee  dans  rinlerHgne,  au  milieu  tln  texte;  quand  eile 
esl  plus  importaiile,  eile  est  reuvdxi'e  cn  lele  ile  la  colonne.  I'arfois  a  Icn- 
didit  Oll  doit  s'inlercaler  raddilion  on  tiome  le  pi^lit  signe  H'  (un  r/i  bas  et 
largo,  renverse),  d'autres  lois,  il  ny  a  aucune  indication;  il  n"y  a  jamais  de 
signe  de  reiivoi  a  raddilinii  elle-menic.   de  quo  le  correcteur  veut  faire  dis- 


P.  :J9  1. 

9 

P.  'il   1. 

7 

P.  GS  1. 

,) 

P.  (i.S  1. 

.) 

[2,M  IXTRODUCTION.  10r> 

paraiti-e,  mol,  Irttre,  signc  de  vocalisatioii,  est  hmtöt  place  eiilro  ilcux  tralls 
liorizontaux,  tantot  entoure  completement  par  Ic  trait. 

c.  l.e  texte  priniitif  de  li.  —  Avant  de  rnoiitrer  cc  quo  les  correclioiis  ont 
fait  du  foxtc  priinitif,  nous  devous  l'aire  ooniiaitre  ce  dernier.  Alin  de  simplüicr 
uuus  designcroiis  par  B'  le  texte  primitil'  et  par  ß-  le  texte  tcl  qu'il  sc  trouve 
actucllemeiit,  considere  au  pouit  de  vue  des  corrections. 

Le  texte  IV  se  rapproche  davantage  de  C  que  de  A,  et  parfois  lorsqu'il 
donne  la  memo  legon  que  L,  les  deux  autrcs  tcxtes  A  et  C,  se  separant  de 
B'  =  L,  s'unissent  dansune  le^on  dillerente.  Nous  donnons  quelques  exemples 
de  ces  deux  l'aits  doiit  iious  tirons  plus  loin  la  conclusion  cn  l'appuyant  de 
plus  sur  la  comniunaute  des  variantes. 

L  =  -l-rt-ftA;  B'  =  (:=^.rtA-l- 
i>  -  .e/i'fCÄ.;  B'  =c  =  ;^ft'^f:^, 

I.         hft/w  :  n^fl»-'/^'  ••   l-'i'l/.V;  om.  B'  C 

1.  -^  hö^.  "/"•  B'  c 
P.   7S  1.    II  L  ^  O'i^a«''!'  :  hr'iM";  B'  =  C  =  Xht  '  hTll 

1>     ,S2   1       .»  I.  liat-M'  ■•  ha-?\  B'  =  C  =  Hfl»-?il:  ■■  htt  •■  -tt? 

\\  .s;j  111  I.  ^  ^n  !  n^.n  •  r?:(:;  b'  =  c  --  hnm  •.  nr.e.(: 

P.   8^1   1.      T)  Apres  maa^^x)/..',  \V  et  C  njouleiil  'hi.-'i 

P.   H'.   1.     (■)  IV  =  B-  =  C  om.  (Dhaf-^'h 

p.  N'i  1     '1  L  --    höüai-)n'^- ;  iv  =  C  =  MAc'-hr?''"'- 

\\  S'i   1.    10  L  -^    flHHAVhJn'jPö«.. ;  B'  =  C  =  nHHAVhöo- 

p.  8:)  1.    '.  L  =^  mcrv;  b'  =c<>m. 

P.  S(.  I.     2  B'  =  C  =  M  ••  ?i1lU  ••  ÄV  ■•  fn^c:  ;  L  om.  M  1  . 

P    87  I.     'i  1.  =  f.^>H>tl;  B'  =C  =  ^.'hWni 

Ces  references  sufiisent  saus  doute  pour  montrer  la  parente  qui  existe 
eutrc  B'  et  C,   ou  pourra  la  constater  encore   d'ailleurs  par  les  variantes. 

Voici  quelques-uns  des  rapports  qui  existent  entre  B'  et  L  : 

P.  42  1.      1  B'  =  L  =^  iO'tl'f  •  J.^.;  ?»^.  "'/'•  A  et  C 

P.  4()  1.     4  B'  =L  =  m^o»;  0/«.  A  et  C 

P.   .Vi  1.     7  B'  =  L  =  -JO-;  A  ^  C  =  «?«• 

!'.   ."i7  1.  l-W  W   =  L  om.  fl>;i^.A-  •  ?i'>''/OV  avant  tWU.^m't,,  qu dut 

A  et  C. 
L'ordre  dans  lequel  sont  cites  les  Archanges,  page  .>7  ligne  ;{,  est  Ib  meme 
dans  B'  et  dans  I>,  difTerent  dans  A  et  C. 

P    .V.»   IC)  B'   =  L  =  9"rt-n'V.-f-;  A  ^  C  ^  '|-rt'n"/.-f- 

P.  ()(i  1.     8  B'  =  L  =^h\a\'>xi\  A  =  C  =  AWJP'J. 


1'.  (;'.»  1 

•>  / 

\v 

^  L 

IV   11   1 

i 

IV 

=  L 

\\  7:.  1 

i 

IV 

-  L 

106  INTRODUCTION.  [26] 

fl»  ?<«.')•<•>. ;  "»'   (^  A 

m>r\\\.Wf,  A  =  C  -    rBr/n,e.;SJr> 

Mfilgn'  SOS  rclaliiiiis  lautol  avoc  C  taiit()t  avcc  L,  lotexte  B'  posseJe  (luol- 
(jues  lec^oiis  «iiii  liii  smil  propres.  Cepciidaut  collcs-ci  soiil  asscz  pcu  iioin- 
breuses,  commc  il  v  a  licu  de  s'y  attondic  Voici  cellos  qui  nous  ont  pani 
los  plus  importantes  : 

p.  42  1.    4  IV  i(iuuiv  hhe  avant  {nnfrti. 

P.  44  1.     4  IV  =  AH  :  "/Arpoiii  A»H: -■  r.f.'c: 

W  48  I.     U  IV  =  ''7?ihA.h««'- ;  A  C  L  =- AiiA.3r)o"- 

P.   50  1.    I  I  IV  -=fli^ö)-)|;  coirioe  on  n.m  '  mV/'H  -■ 

P.  r)3  1.  1-2  IV  ^  AniA"{.   ••  Ah:^H.    ■  "/Ar;  coirigo  en  A'JA'w  .- 

«JA?" 

i>.   .")4   1.      I  H   seiil   a   la  forme  +/;.'}P'ft  plus  voisiiie  du  grec. 

P    (13  1.     (;  IV  aj.  H'Mn/.  ••  WKYV  avant  ^^"/^Hf 

P.   711.      :{  IV  «y.  rtAraprosflnntTjPV. 

P.    7S   I.      7  IV   nj.  ,e.'fj'|- avaiil  >n..e.. 

Nous  croyous  que  le  texte  B'  existe  daus  le  manuscrit  Or.  795  du  British 
Museum.  M"'  Grafiln  uous  avait  proposö  de  pliotograpliier  pour  uous 
i'C  toxto  Or.  795,  et  cu  meme  temps,  il  nous  donnait  quclqucs-unos  de  ses 
variantes  par  rapport  a  L.  La  comparaisou  de  cos  variantes  avec  les  textes 
A,  B,  C,  nous  fit  ooustator  uuo  parentc  etroitc  entro  ee  texte  7i)5  et  B'.  .Vfin 
do  pouvoir  mioux  oii  juger,  nous  avons  drossö  unc  listo  des  variantes  do  IV 
])ar  rapport  a  L,  et  M.  Nau  a  hien  voulu  les  coUationner  avec  les  variantes 
que  donno  Wriglit'.  Voici  les  variantes  qu'on  releve  entre  ces  textes.  Aux 
variantes  de  IV  uous  ajoutons  IV  quaud  il  y  a  Heu.  De  plus,  nous  iiuli(pions 
la  le^on  de  A  et  do  (]  lorsqu'elle  so  rencontre  avec  Or.  795  ou  avec  IV. 
Lorsque  la  locon  A  ol  (]  ii'est  pas  notee,  c'ost  quo,  ou-bien  eile  est  cello  de 
L,  ou  une  lec^on  propre;  dans  ce  cas  on  pourra  la  trouver  aux  variantes. 

P.  :J7 


P.   M  1 


.  4      L. 

H>"JC?ö»- 

B'. 

WV^ICf^- 

Or.  795. 

H+V?t?<^-  = 

1.   4      L. 

KiS^i* 

B'. 

A.Vffle 

795- 

Aiflig  =  AC. 

A 


1.  Le  maniisfril  Or.  79.'i  (L)  a  ete  ecrit  vers  \c  milieu  du  xviii'  siocle;  le  manuscrit 
Or.  70.")  est  (Ir  la  meme  epoque.  ("J.  Wricui-,  lac.  r/7.,  pnge  27.3-274.  oii  sont  signalee.s 
les  variantes  enlre  ces  deux  textes.  Elli's  |i(H'tenl  seiileiiieiit  sur  les  liiiil  pri'niicres 
eolonnes  de  1,, 


[27j 


INTKODrc.TIOX.  Iß7 

1'.  ;}7  1.  5    I..  firo- 
IV.  tirm 

Ov.  ~\K^.   M'^O-i,  =  A  C 

p.  :;s  1.  I     I,.  y.vi'Ah 
iv    ff.ti.i:i)- 

7^.).  .C.^i.CU-  -- AC 
P.  :j.s  1.   1     L    Ä.fKir'<-  ■•  n-l •hi»"*'. 

795.   ^.f^'/'V-  :   1  ^i»'V. 

Ac.  h.vhr'i-, 

\\  :;,S   I.  2     ]..  M 
B'     ?,A 
7%.  hA  —  A 
P.  :?S  1.   -2      L.   ?,A"'>'f.- 
B'.   ho^'i'U 
7U.").   hoB-'}'|: 

p.  ;}8  1.  2-;}  L.  fli,e,i-fliiMv  :  A^^'r-  •■  j?.hav 

B'.  ,e,'i'flji;n-  =  mM^-  •  ^.HAV 

7i).).  ,lVl-flJnn-  ••  fl»?.«^'V  ••  ^.HAV  =  A  C 

B-.  (/.  oi)p\'mi}{\'  :  (/.  ro)  (//<   Ah^l*  ••  5*-   '• 

P.  4:5  1.   1      J.  fli?ii'"'H  •■  f.'ili:  ■  WKH'  •  oDtith-l.. 

B'.  a)h'rw\h  ■  ^.'l'Mc:  !  h'il'  ■•  oo{\.h±  «  ^.<w.}^->, 

P.  4)5  1.    1-2   L.   »'i-A-'kV  ■■  n.1x''l'"l'IUh. 

B'.  HTA*'  ■•  h'/n  •■  Ihli"?"?'/:!)- 
79 j.   Il'i'/\'P--  ■•  htm  :  HrW^V-LD-- 
B-.   H'.'A'fe  ('.  V)  •  ('    h»n   ••  n^  • 
P.  48  1.    1       L.   fliilh«»'/.. 
B'.   fl)h<wY. 
795.  rDh»»>y.. 
P.  48  1.  2      L.  hCfihjf' 

B'.  hhCfiKo-^  B   (/.  A^'- 
795.   /{hi:y,h,lh  =  A 
P.  48  1.    :{      L.   "/.T">  •■  flJ^A.'J-fft  :  rhrtfl>-J?^. 


1.  l'oiii- inJi(iU(  T  les  ciirruclioiis  luiles  u  B'.  nous  iiit-llons  la  IcLlre  qui  subit  la  cor- 
rection,  entre  parenllieses,  avec  /•.  qiiami  la  lettre  est  rayee,  i.  qiiand  eile  est  intenalee. 
III.  ([uand  eile  est  eii  marge.  —  2.  La  deuxieme  lettre  de  ce  mot.  f/iii  es/  la  iiiemc  duns 
TJ.'i  !■!  dans  R\  esl  im  -V  aveiio-l»'  e'  vocalise  un  o  eommc  •). 


KiS  INTHODrc/noN.  [28] 

Ol.   7'.):)    nKH'    AC)  "/.'['"J  •  rii'l.'C'J'fft  •  rfi«^'/,',e'> 

15'   et    795   seiils  onl  la  rönne  adoucie  Ji/i'/,'JPV,  —  '>. 
P.    'iS   1.    'i  Apn-s  dh'i'l'.hll'o"' ,    Ov.    7i>:>   cl    IV    sculs  ajoulciit 

p.  'iS  1.  .")     I..  nr/.f.'F-i'A?'«»- 
IV.  nH^.+l-A}" 

79.).  flHjl'.+'l-A?'        .\C 

P.    'iS   1.   (i       L.  aih.1'^Uait\- 

IV.  flJÄ.'/'r/imVi-  :  H    (Dh.  (i.  V    Irhn'h- 

795.  mh.'ium'n' 

P.    iS  1.  7      !..  fliHhCV 

B'  fl)'M/ht:V 

795.  rn-l-HhO  =  AC 

P     'i.S  I.   7       I..  ^iTie'JVhlntn»- 

IV.  h''7'V'>h*n»- ;  B^  :  hl'^  [i-  0   t  ('    Tlh   Ifl««»- 

795.  ÄöViVJflo»-  =  A 

P.    W  1.   7-8  L.  IDÄ'PA^.V 

B'.  0)h'PAÄ"> 

795.  fli^'PAÄ-> 

p.  'i8  1.  8    L.  h}xi\\.htt.h.i:  ■■  ht\ :  h:''\i.  ••  'if\r  ••  mn^.prt-ft 
B'.  n?i'iii.^'nrh.f:  ■  Ä:^n.  ■  if-A-  •■  «JAi»"  •.-.  mhsfhti 

795.   n?»7II.Ä'nrh.C  ••  h:^H.  •  W-A-  •  «JA'/'  ::  fl)/,,efrft 

B  .  nW  ■  /  h-tt)  :  h   ■■■■• 

AC  omettent  hfl,  i't  ajoutent  W"A",  ainsi  (|ue  0  devant 

P.    'i8  1.  9      I..  /\^A.llo»- 

IV.  «7hhA.ho»' 

795.  <^?»hA.hfl»' 

P.  'i8  1.    10  L.  m-f-«7n  ■■  r/iA.'rc?ft 

B.'  fl»Ä.'r(?ft  •flj'f-'^ft 

795.   <nÄ.T(r/l  •  m*'^ft 
P.  'pH  I.  10- II  L.   flifl(:-|-A""Ä?'ft  :  =  B  =  A  =  C. 
795.   awi:-l'n""'f.9*tl,  k'con  propre. 

P.  49  I.  I     L.  inj:n-f:.ev"i' 

IV.  miM'.n 

795.  lr](:rt'/;.e'>        A  C. 
P.    'i9  1.1       l.  mi\"fd'n  ■■  A(>A 


|;2C)|  INTRODUCTION.  109 

IV.  in",/.'n  ••  AKA 

Ol     7'.l.)  «»"//.-n  •  A?iA  =  A  C 

1'.   V.)  1.  2       L.  unh'illhih  ••  AhllUi 

IV.  IIKIU.M ;  IV  :  H  '    nhil'    •  Ä"i 

7U5.  H?i-;il.?iV 

p.  'i9  1.  5     L   hst^'i\  •■  IncMii  •■  lhl\\.hnih.c 

IV.   (////.  —  IV'  retablit  i'e  Icxto  en  tiHe  d'uiic  colonne. 

7*).).  hsii-fi  ■■  "nc.M'h  =  c. 
P.  4i)  I.  ü      L.  K'/'-^n 

IV.  hr-Wl  -  A 

795.  0//I.  —  C  =  h9"h1   . 
P.  49  1.  G-7  L.  in<J 

79.K  tnin/l  =  A 
P.  49  I.  -S      L.  ;S^.A 

IV    :\eA 

79.)    :N(PA 

Le  conipto  de  ees  variantes  se  repartit  aiiisi  :  Relatious  de  Or.  79.')  avec 

AB'C     U 
A  B'         :> 
A  seul       1 
B'  seul    14 
Ell  comptaut  toutos   les  relatious  de  Or.  795  avec  A,  B,  G  separemoiit 
uous  avon>s  :  Helatioiis  i'iitrc  Or.  795  et 

A     17 

B'  ;jo 
c     II 

On  peut  douc  penser  qiu'  le  texte  Or.  795  se  rapproche  probablemeiit 
beaucoup  du  texte  B'.  —  C'est  pounjuoi  uous  u'avons  pas  cru  qu'il  lYit  bleu 
nöcessaire  de  faire  photographicr  ce  uouveau  texte  pour  uotre  ('■ditiuu  du 
Testament. 

Nous  avous  dit  que  B'  se  rapprociiait  plus  de  G  que  de  A.  Cela  parait 
contredit  par  le  tableau  ci-dessus.  Nous  croyons  devoir  maiutenir  uotre  juge- 
meut,  car  il  est  base  sur  la  comparaison  des  deux  textes  entiers,  alors  que 
uotre  tableau  ne  porte  que  sur  la  comparaisou  de  quelques  colonnes. 

(/.  Les  corrertions  dans  le  texte  B.  —  Nous  avons  dit  eucore  quo  B'  avail 
öte  corrige,  dans  rinteution  de  le  rapproclier  d'un  texte  que  le  correcteur 
avait  sous  les  yeux.  On  vient  de  voir,  par  les  quebpies  citations  di'  IV  ([ui- 
iious  avons  failcs,  (pie  ces  corrections  ameuciil  IV  a  un   poini  Ires  voisiu  de 


170  IXTRODVCTIOX.  [30] 

L,  ce  (Uli  fail  (in'i'lli^s  iroiil  ])m  liunvcr  iilace  an\  variantos.  —  C'csl  poiir(iiU)i 
nous  donnoiis  unc  longuc  lislc  de  ces  corri'clions;  olle  scra,  croyons-iious, 
suflisantc  iionr  l'airo  rossoilii  la  i)aren1e  iiouvcUc  (|u'a  crecc  cntrc  !}'■  et  li  le 
corrcctcur  de  !>' . 

B-  ^-ip^fl»;  iv  MndflJ 
IV  l-rt./iA;  IV  .e.rtA-l- 

IV-'    titi»-tl';  •■  9"K'h'l']',  «'t'  ■'•"//'■  apres  hfttfu  los  inots 

U-   iYt//(    apres  A"'|:  les  iiiots   :   K^n*!»  ••  Ö'^ft-l-SuA* 
B-    iP/..«/  :  h"/«  :   P-r)  —  raijc  rtCB  ■  hdü-V. 
B-  ajoiitr  oy;i- 

B-  corriyc  ttat^tl'l-  eii  llffl'n'J'l- 
ÖJ^ow-rt  en  fl>>i<WJ'|: 
y.-n/i-  en  .ftnvnWi. 

hn 

Uh''1U.M  ■■  en  Utthil'  ••  ^l1 ' 

Ar  «le  hr^i^ 
■veat-/. 

J?.'l-+'f'A  et  «y.  m-l-'iai-^ 
n,"]  ••  fl)?,irH  et  vdijr  öJ^fl^tl. 

IV    portait  AÄ:"»!!.  •■  'JA?"    B-  devioiit   h['^aa  :  «JA 
9»  :   «JAr  ■•    IIÄ.f/hA*  :) 
fl»A».h»»>  ••  htm  :  9"-1',/i'l-  -•  «n^AV- 
^.;J-Äi^'Tr-  ••  ^V  '  en  h.:t'h9"<''i-  •  [\\t"*  ■ 

Hrt''7jP'"J-  en  mT?:C. 
hanfC'h  en  YxiUOi'C. 

1.  F.es  mots  ou  lettres  enlre  parcnlheses  sonfc  des  additions.  Nous  n'indiquons  ovidem- 
mentpas  cela  quand  nous  dminons  en  nu^mi'  lenips  B'. 


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p. 

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8 

p. 

/^5  1. 

9-10 

p. 

4.-^  1. 

10 

p. 

'i6  1. 

'i-5 

p. 

',(5  1. 

8-9 

p. 

M  1. 

12 

p. 

48  1. 

7 

p. 

48  1. 

8 

p. 

49  1. 

2 

p. 

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5 

p. 

49  1. 

12 

p. 

50  1. 

4 

p. 

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5 

p. 

:.()  1. 

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p. 

50  1. 

11 

p. 

52  1. 

10 

p. 

5:}  1. 

1-2 

p. 

55  1. 

4 

p. 

55  1. 

9 

p. 

5G  1. 

4 

p. 

5(;  1. 

7 

B 

cor. 

B' 

cor. 

B- 

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B^ 

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B= 

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IV^ 

(■Ol-. 

15- 

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IV- 

cor. 

H- 

«./• 

IV^ 

".!■ 

B- 

rni/c 

IV 

«./• 

IV- 

raije 

IV- 

"/• 

IV 

"./• 

IV^ 

"./• 

B- 

rr»-. 

IV- 

cor. 

IV 

cor. 

[311 


INTIIODUCTION. 


171 


p. 

:^-  1. 

(;-7 

p. 

:)S  1. 

:{ 

p. 

;.s  I. 

,s 

p. 

.V.)  1. 

11-12 

p. 

(;o  1. 

5 

p. 

60  1. 

(5 

p. 

Cl    1. 

:5 

p. 

(VI   1. 

1 

p. 

g;j  1. 

\ 

p. 

GG  1. 

i 

p. 

GG  1. 

7 

p. 

68  1. 

ö 

p. 

GH  1. 

6 

p. 

(59  1. 

l 

p. 

69  1. 

7 

p. 

70  1. 

1 

p- 

71   1. 

;{ 

p. 

71  1. 

s 

p. 

7-2  1. 

G 

p. 

i:\  1. 

0 

p. 

7;i  1. 

10 

p. 

7;{  1. 

11-12 

p. 

7:.  1. 

.") 

p. 

7.")  1. 

9 

p. 

7.-)  l. 

10 

p. 

76  1. 

.") 

I!-' 
I!-' 
1!^ 
15- 
P,- 
15^ 


15- 

|}- 
15^ 

15' 
B-' 
B- 
B^ 
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15- 
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B^ 

B- 
B^ 


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rat/f 

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rar. 

"/• 

"/• 


p. 

77  1. 

5 

B-' 

cor. 

p. 

77-7« 

15^ 

cur. 

p. 

78  1. 

1 

\'r 

cur. 

p. 

78  1. 

2 

W 

null' 

p. 

78  1. 

11 

W 

cur. 

p. 

79  1. 

\ 

B^ 

raijc 

p. 

80  1. 

± 

B= 

"./■ 

p. 

80  1. 

7 

15' 

cor. 

M  :  Chi IV  r»  fi  4'A 
.t'.'I.Vl'll.  aviiiil  htX»" 
-  J  ••  ^.'/»Ä"?!  iipres  -n'/.A"-/' 

Km 

Ahö»-   apres  JP.irK- 

rti?iA  I II  rt>n?»A  ( t  <ij.  ■i['i^f^»• 

fl>^.ll.AV 

hhao  :  nVU>-'/'l'  ••  '|-'r?<'.V  !  avant  et  \\{i{\ 

apres  ro'HLA"  •• 

^.ItAi 

Ä,  (laus  H^.^.n«!"-/' 

h«»  :  el  «/.  fli  devaul  IHC^V 

^.hfll-'rfl»»'  <  II  hh 

aum,M.  :  nh'i'l'  ■■  9"I^'M•^  •■  oi. 

A-'i:  ■  nh^/»  ■  jncvh  ••  ?i->  ••  A 

fl)-|-Ä»»  avaul    JT'VO-VI. 

fl»?»nÄri»  11  ro^.nxvh 
•nhrt. 

H^hfl>-'>   ■■   M   •■   A?iA   ••  h'>'l'o»'  avaut 

KA    ••n?iA  ■-  Ä'Jlo»-  apres  (Ujfhri- 
Ä.I'j^.'1'w.jf.T  (svV)   en  Ä.^.</"J?.T 

n?i'>/.^f  1 11  n?i'}'/.Mn«»- 

flj,e.hfl>-v-  ••  -nf  entrc  -ne  ci  aty.hat-'i, 

äK'/"  ■•  eu  ÄÄ-f-ö»-V- 
h'JH  apres  ^l»ö. 

foA'VC'w^'.fli»-.   eu    «iA'Vl'l'"'rirfl«»-|,    pai 

erreur  raijc   C 


172  INTRODrc.TION.  [:\2] 

p.  si  1.     II  B-     itj.    t\Mr 

p.  s-2  1.       ;j  \i'     <ij-    fih\'- 

1».  82  I  'i  15'  rnr.  VhT'i  m  h,h'r'i 

P.  82  1  (.  W  (ij-  Uh.'i'lhh  il  Kl ij,  '^dllM 

P  82  1.  S  W  <ij.  aty.htfoT/. 

P.  8:{  1.  ö  iJ  nn/r  Whn  apx  s  fll.ftrtJiAJ'' 

1>.  ,s;{  I.  (*.-7  B=  (IJ.  antt,ti" 

V.  8:{  1.  Kl  ü-  (IJ.  Kil 

P.  8'i  1.  l  H'  cor.  hn  ei)  hn-hö»' 

P.  H\  1.  9  10  B'  m/.  ^dAö>-h'/Tö'"  tii  ^(>Afl>-h«"»' 

1».  8',  1.  10  B-  (7)/.  llA<<.ht"»-  I  11  HAVh'/T'"*- 

P.  H.")  1.  ;5  B'  cor.  n-l-"  en  fl*"»- 

l>.  8:)  1.  4  B-  ror  y.in^.  en  -l'T' 

p.  85  I.      4  B'     ",/.   mcvi- 

P.   85  1.  (;  B'     cor.     ao'U^'tpj).  eu  <w>:S-Vqjir'J' 

P.   85  1.        10  B'     cor.     nh'il-.hira^-  <  n  ttKillhm 

P.  86  1.         (')  B'       (IJ.     (DM'  •■  n."|- 

i>.  8G  I.      1 1  B'   cor.    n-s.n.iro»'  111  nfi,iun 

P.  86  1.        II  B'     cor.     hri'  en  e^i»"V- 

P.   87  1.        II  B'     c(ir.     h'>'Zlf"i  en  hl^'J.'lfJ,    de     mrino    plus 

l»as,  p.   88,   1.    1. 
P.   88  1.  5  B-       aj.     -l-ltAV 

l\  88  1.     7-8  B'      ((;/.      'lÄ.  ■■  A  ilevaiit  n.Ä.  et  apres  ee  mot /7(//r 

m.M'  ■•  rn-n^-..  :<  motsplus  loin  nujc 

P.  89  !.     :}-4  B-       (Ij.     hti.  ■  A-o»' 

P.  91   1.         5  B-       II j.     .f.llfl)-'}' 

Ce  sont  la  les  plus  importantes  parini  les  tres  nombreuscs  corrcctions 
que  montre  le  manuscrit  B.  Eiles  arrivent  k  nous  donner  un  texte  plus 
proche  de  L  que  ne  l'etait  le  texte  B'. 

Quel  texte  le  correcteur  avait-ii  sous  les  yeux?Nous  ne  voulons  pas  dire 
que  son  texte  füt  grec  et  non  ethiopion.  Cependant  une  tres  legere  distrac- 
lion,  que  nouscroyous  pouvoir  lui  attribuer,  nous  inclinerait  ä  le  penser.  On  a 
rcmarque  sans  doute  la  legon  inCTn-  '  ?i->,  ^'e  dernicr  mot  n'est  pas  ethiopicn, 
il  est  la  transcription  de  iyw,  non  la  tradnetion,  et  les  autres  textes  ont  bien 
M.  Le  correcteur,  peut-etre  un  nioine  abyssin  apprenant  le  grec,  corrigeaut 
le   texte   B'   d'apres    un  texte   plus  complet,   inais  grec,   et  ayant  a  ajouler 


[3,?]  INTRODUCTION.  173 

par  exemple  jcaOw;  syw  sTüoir.o«,  aura  par  distraction  transcrit  M  au  lieu  de  tra- 
duire  par  M. 

e.  Li-  fc.vlr  (].  —  On  a  pii,  par  ce  que  noiis  avons  dit  du  texte  C  par  eom- 
paraison  avec  les  doux  aulres,  se  rendre  quelque  pou  compte  do  ee  qu'il  est. 
Ce  qui  le  oaraclerise,  c'est  qu'il  evite  les  fautes  de  (piantite  de  A  et  les  omis- 
sions  de  B. 

/'.  Lr  texte  L.  —  (^uant  au  texte  L,  le  plus  complet,  il  est  aussi,  ä  toul 
eonsiderer,  le  plus  correct  des  quatre.  La  morphologie  y  est  assez  reguliere. 
On  constate  parfois  cependant  quelque  iiidecisit)n  dans  la  vocalisation,  la 
lerminaison  plurielle  an  est  quelquefois  breve.  La  voyelle  de  liaison  manque 
quelquel'uis  dans  la  suffixatiou  des  pronoms.  L'auteur  alTectionne  la  mise  eu 
relief  des  mots.  On  peut  dire  aussi  que  la  syntaxe  est  classique.  Ou  trouve 
plusieurs  (bis  hJ'"h'w  avec  le  sens  conditionnel  szv. 

111.  Fii,i\TioN  DES  TEXTES.  —  II  est  dillicile  d'etablir  riyoureusement  la 
fdiation  des  textes.  D'apres  ce  que  nous  avons  dit  des  relations  de  nostextes 
entre  eux,  et  si  de  plus  nous  remarquons  que  dans  les  variantes  signalees, 
par  rapport  au  texte  L,  nous  avons  106  legons  communes  ä  A  et  ä  C,  37 
communes  ä  B  et  ä  C,  16  communes  ä  A  et  ä  B,  nous  pouvons,  semble-t-il, 
considerer  AG  comme  venant  d'un  meme  original ;  d'api-es  ce  que  nous  avons 
dit  sur  les  relations  de  B'  avec  Or.  7V)5,  nous  pouvons  admettre  que  ces 
deux  lexlcs  viennent  d'une  meme  source,  (pii  senible  differente  de  Celle  de 
AG;  enfin  B'  eorrige  d'apres  uu  texte,  peut-etre  grec  (T.g.),  nous  donne  B" 
tres  proche  de  L.  Ge  deruier  peut  tout  aussi  bien  venir  de  B"  que  de  T.g. 
Nous   croyons  donc   pouvoir  dresser  le  tableau  suivant. 

X  y 

I  III 

A  C        7^.-)  B'- — T.g. 

\/   II 
B^=L 

11  va  de  soi  {[uc  les  deux  egalites  B"  =  L  et  T.g.  =  L  ne  sont  pas  ä 
prendre  rigoureusement. 

IV.  Le  mot  «  iwsTopiioRE  1).  —  II  est  un  mot  du  Testament  que  nous 
devons  Studier,  alin  d'essayer  de  justifier  la  traduction  quo  nous  en  avons 
proposee.  Ce  mot,  etranger  ä  la  langue  ethiopienne,  se  prescntc  sous  les 
formes  suivuntes  :  Ä'H6°/-.0"|-  dl,  Ä')l6°/-«^'il'  (A),  Ä/.-'l/^lT'^'l'  (B),  U']\9- 
i'fvX'  (C).  ()u  voil  ([ur  A  et  L  oiü  la  meme  leron  et  que  les  l'ormes  de  B  et 
de  G  sont  vitisiucs.  Le  mot  a  la  meme  forme  plurielle  que  h.^jti  ■■  «P^'^'l'  qui 
le  precede. 

Si  nous  transcrivous  en  grec  la  Iceoii  de  A  L  sans  tenir  compte  de  la 
forme  plurielle,  nous  pouvons  avoir  : 

I'ATIt.    ÜR.    —   T.    IX.   —   1'.   :!.  •         13 


174  TNTHODUCTION.  [3^ 

nac(po^:o?  nous  ;t  l'ail  pcnsor  ä  Tzy.czo'^öpoi;,  pustopliore  ' . 

Dans  la  plirasc  oü  sc  trouve  cc  mot,  il  s'agit.  des  menaces  ([iic  Jesus  fall 
entendre  a  l'adresse  dos  evöques  et  des  Kll("./.-fl'l'  i|ui  luiil  crrer  \v  peuple. 
La  phrasc  peut  s'admcttrc  en  traduisant  par  pastophores.  (Icux-ci  avaieiit, 
iioiis  a  dit  M.  F.  Cuiuont  ä  qui  nous  avons  demande  cc  detail,  le  promier  rang 
ilans  le  elergi'  inferieur;  et  leur  Situation  dans  le  clerge  paien  pouvail  sug- 
gerer  ä  Fauteur  ou  au  traducteur  etliiopien  du  Tc.slaiiiciii  un  rapproclienieiil 
avec  les  eveques.  II  ne  serait  pas  impossible  que  Fauteur  ou  le  traducteur 
ait  coiinu  quelques  menees  des  pastophores,  et  ait  eu  Fidee  de  les  joindre 
aux  mauvais  eveques,  et  de  leur  appliqucr,  ä  eux  aussi,  cette  inenace  de  Jesus. 
Cependant  il  ne  se  trouve  dans  tont  le  cours  du  Testament  rien  qui,  de  pres 
ou  de  loiu,  se  rapporte  au  paganisme;  il  y  aurait  donc  ici  une  allusion  uni([ue, 
assez  inattendue  et  que  rien  d'ailleurs  ne  reclame. 

La  Ibrme  B  transcrite  en  grec  donnerait  : 

Dillmann  cite  dans  son  Lexicon,  comme  transcription  de  itpecSuTspo;,  les 
niots  suivants  :  n\C(l.\UC^  (nCd.lim.C,  (nCMOlC 

Si  nous  transcrivons  en  etliiopien  -peT^^Tspo;  nous  pouvons  avoir  : 

que  des  eopisles  auraient  pu  transl'ormer  en 

puis  la  cliute  du  T  aurait  amene  la  forme 

au  pluriel  ^/.-'M^i^fl'l'  forme  de  B.  Cette  forme  nous  parait  moins  öloignee 
de  wpecSüTspo?  que  ne  le  sont  les  forme«  citees  par  Dillmann. 

Nous  n'avons  pas  d'autre  explication  pour  la  leycn  de  C,  qui  ne  differe 
de  Celle  de  B  que  par  la  vocalisation  difTerente  de  la  premiere  syllabe  iL  au 
Heu  de  Ä?  et  de  Favant-derniere  syllabe  <J.  au  Heu  de  (V- 

11  serail  donc  question  des  eveques  et  des  pretres,  ce  ([ui  correspond 
mieux  au  sens  general  du  texte.  Comm(>  les  deux  formes  AL  et  BC  sonl 
trop  eloignees  Fune  de  Fautre  pour  pouvoir  etre  reduites  Fune  ä  Fautre,  et 
puisque  nous  avons  laisse  subsistcr  la  le^on  de  ]j,  qui  se  renconlre  aussi 
en  A,  deux  textes  independants,  nous  avons  prefere,  sous  le  beneiice  de  cette 
note,  donuer  dans  la  traduction  meme  les  deux  mots,  Fun  repondant  mieux  au 
texte  6dite,  Fautre  plus  conforme  de  sens  avec  le  reste  du  'restdineitt'-. 

i.  On  sait  que  les  paslopliorcs  elaient  des  pretres  egyptiens  qui  dans  les  cerenionies, 
dans  les  processions,  portaient  devant  eux  une  sorte  de  pclite  nichc  contcnant  l'image 
de  quelque  dieu. 

2.  Nous  avions  demande  a  M.  F.  M.  R.  I'ereira  ce  (ju'il  ppnsail  de  la  traduction  de 
A  L,  par  pastoplioros;  11  l'avait  approuvee.  11  nous  indiqua  lui-nu'me  la  filialinn  possible 
de  BC.  par  rapport  a  TtpsjSuTEpo;. 


[35]  INTRODUCTION.  175 

Ces  explicatlons  ne  sont  evidemment  que  des  Iiypotheses,  iioiis  les  prä- 
sentons  d'ailleiirs  eomme  telles;  cependant  olles  ne  iious  ont  pas  semble  trop 
invraiseiuhlables. 

^^     L\    I.\N(iLE    UUKII.N.VLE     ET    I.ES    LANGUES    INTEUMKIIIAI HES.      La    lUlera- 

liirc  elliiopienne,  o\\  le  sait,  surtout  pour  les  textes  religieux,  n'est  presque 
jainais  originale.  L'iinmense  niajorite  des  doeuments  que  cetle  litterature 
nous  a  livres  jusqu'ä  present,  ne  sont  guere  que  des  Iraductions. 

De  ce  que  nous  venons  de  dire  de  la  transcription  de  Ttps^S'JTspo;,  ainsi 
que  de  la  transcription  litterale  de  eyu  eu  Mi  ne  peut-on  pas  inferer  que 
probablement  la  langue  originale  est  le  grec?  La  transcription  M  =  £y<^  ne 
se  trouve,  il  est  vrai,  ({ue  dans  ß,  et  de  plus  dans  les  corrections,  mais  cela 
tont  au  moius  uous  fait  soup^onner  Texistence  d'uu  texte  grec,  et  e.v  citinmii- 
nitcr  continneiililiiis.  nuus  iiivite  ä  considerer  comnie  etant  grec  le  texte 
original.  Dans  le  texte  etliiopien,  certaines  constructions  unpeu  embrouillees, 
quelques  plirases  meine  peu  comprehensibles,  montrent  que  röthiopien  n'est 
qu'une  Iraductiou.  Le  copte  aurait-il  servi  de  langue  intermediaire?  G'est 
possibie.  Pour  nous  en  tenir  aux  deux  remarques  que  nous  avons  faites,  ce 
qui  a  ete  dit  de  la  transcription  probable  de  rpeiiS'JTepo;  pourrait  se  dire  aussi 
du  copte,  qui  a  eniprunte  ce  mot  au  grec,  mais  le  pronom  absolu  amok  a'aurait 
guere  pu  donner  M,  il  aurait  suggere  plutöt  M. 

On  peut  vraisemblahlemcnt  supposer  a  priori  que  pour  le  TeslaiiiPiii, 
comme  pour  presque  tous  les  doeuments  etliiopiens,  nous  avous  l'arabe 
comme  langue  intermediaire.  Or  les  textes  cthiopiens  ([uc  nous  avons  utilises 
nous  ont  paru,  d'apres  les  variantes  qu'ils  presentent,  pouvoir  former  les 
deux  groupes  que  nous  avons  signales ;  nous  sommes  ainsi  amene  ä  nous 
demander  s'i!  n'existerait  pas  deux  textes  arabes,  plutöt  qu'un  seul,  et  s'ils 
ne  seraient  pas  les  deux  sources  inconnues  x  et  ij  de  nos  deux  groupes 
AC  et  IV  Or.  79.').  C'est  ä  pcine  ä  titre  d'hypothese  que  nous  presentons  cette 
supposition,  etant  donnees  les  libertes  que  prennent  les  Orientaux  avec  les 
textes,  deux  textes  qui  nous  apparaissent  differents  pouvant  etre  parfois  la 
copie  d'uu  meine  original. 

Ainsi  ipi'on  a  vu  dejä,  on  connait  du  Testament  cn  (lalilrr  un  texte  copte 
moins  complet,  croyons-nous,  quti  le  texte  etliiopien.  La  decouverte  en  est 
(lue  ä  M.  K.  Schmidt  qui  l'a  fait  connaitre  des  189.").  M.  .L  Bicic  adecouvert, 
dans  un  manuscrit  palimpseste  de  Viennc,  un  fragment  latin  tres  court.  Ce 
texte  a  ele  retabli,  en  parlie,  (Tune  ra(,"Ou  plus  couqil^te  par  M.  E.  llauler  '. 

Nous  avons  le  devoii'  de  lain*  roniiaitre  la  part  importaule  (jui  rcvicnt  ä 


1.    K.    SciiMinr,   Sitzungsberichte    der   /c^l.   A/cad.  der    Wissenscluiften,  189,').  F.ine 
bisher  iinbel;annte  altvhrist.  Schrift  in  Ixoplischer  Spracht'.  — J.  BrcK,  Sitzungsberichte 


176  INTRODUCTION.  [36] 

M.  S.  Grebaut,  ilans  cetlc  edition  du  Trslamciü.  Apres  nous  avoir  iuvik';  ä  lui 
soumetlre  nos  dinicultes,  il  a  l)ieii  vovilu  roviser  entiörement,  sur  le  mamiscrit, 
noire  traduction,  cl  de  plus  revoir  eucore  les  öpreuves  en  pagcs.  Nous  le 
prioiis  d'agreer  nos  plus  sinceres  remerciements. 

Dans  l'indication,  aux  variautes,  des  addilioiis  ou  des  omissions,  et  seu- 
lemcnt  quand  il  \\\  avait  pas  de  confusion  possil)le,  le  niol  eutrc  pareutlieses 
(jui  sei't  ä  determiner  la  place  de  l'addition  ou  Tomission,  a  ^te,  pour  eviter 
une  autre  note,  transcrit  tel  qu'il  se  irouve  daiis  le  ms.  qui  fournit  la  variaule. 

L'abreviation  T.  R.,  qu'oii  trouvera  parfois  dans  les  notes  de  la  traduc- 
tion, renvoie  au  Testantcntuin  Doiiiiiil  nastri  Jesu  Christi  edite  par  M'"'  Raumani, 
Mayence,  1H99. 

Les  abreviations  (;.)  (/.)  [m.)  ont,  aux  variautes,  la  memo  sig-nification 
que  plus  baut,  p.  [27],  note. 

1^.    Glehuii:!!. 

der  philos.  histor.  Klasse  der  Kaiseil.  Akad.  der  Wissenschaften  z.  Wien,  Bd.  159, 
19Q8.  Wiener  Palimpseste.  —  Ed.  Hauleh,  Wiener  Studien,  iQOii,  3{),  ]>.  308-340.  Z« 
den  lateinischen  Bruckstiicken  der  Thomasapokalypse  und  eines  apostolischen  Send- 
schreibens im  Codex  Vind.  n"  il).  —  (Nous  devons  ä  une  note  du  R.  P.  Dom  Bildnieyer 
la  connai'^sance  de  ces  travaux.) 


)n,f,'i  ■■  nhltUM  •■  mtmffry,',  .-  A.ert-rt  •  "ncM-tx  •  '  i  '  i' 


a. 


i.  A  commcnce  par  ««•.t;i5i> :  IJ  oiuct  le  tilro  et,  le  prologue,  il  commence  par  "iic.  — 
2.  rt>öfl-(i]  flJöol-  A.  möö-ii^  C.  —  3.  v^/h  :  nn]  »ir^/h-  :  n5r"/n(r«n»-  A.  —  'i.  >?(:]  sg  >ic  C. 
—  HCfi-fn  (/'.  h.Vrtn)  '/(/(/.  ABC:  hr.«!?..«-]  w».  A.  —  AVflJK  ABC. 


*  TESTAMENT  DE  ISOTRE-SEIGNEUR 
ET  DE  NOTHE  SAÜYEUR  JESUS-CHRIST 

1.  —  Prologue'.  — ■  Pour  rnoi,  j'ai  vu,  du  dehors  au  dedans,  l'apparence  et 
la  realite  doublement  inouies  et  merveilleuses  :  la  justice  (rendue  ä  chacun) 
seien  ses  03uvres. 

1.  PrkDICTIO.NS  relatives     V  L.V   IIN  DV    MONDE. 

2.    RXHORTATION.    SORT    KUTIR     DES     PECIIEURS.    ExpOSO    que    fit    Notrc- 

Seigneur  Jesus  ä  ses  onze '  disciples  en  Galilec.  apres  cju'il  fut  ressuscite 
(los  morts,  en  disant  :  Ecoutez,  fils  de  lumiero,  faites  attention  ä  la  parole  de 
votrc  Pere.  .le  vous  rcvelcrai  cc  (jui  arrivera  dans  le  monde,  alin  ({u'en  Fap- 
prcuaut,  ceux  qui  croiront  en  inoi,  craigncnt.  Quanf  aux  pecheurs  qui  nc 
croiront  pas  en  moi,  ils  ne  coiuiaitroiit  pas  mrs  propres  signes,  niais  mes  amis 

1.  Ce  prologue  n'ollre  qu'uii  seiis  Ires  obscur,  que  n'eclaire  en  rien  le  cotitexte,  au- 
(|uel  il  ne  se  soude  pas  d'une  faQon  naturelle. 

2.  Var.  «  (louzc  »  ABC. 


lol.   I'l 

r  a. 


17S  I.K,    IRSTAMKNT  K\  CALII.KK.  1381 

f?ir>-  ■  ne  :  y.vcih  ■■  <n>,Art  ••  >iA  =  Kvhr'i-  ■■  nv  ■■  .'••rhi  •  hshT^,-  ■■  n 

■thTV.  •■   UM  ■  ^A  :  V-liZ-iV  -l-  l'.rtP.';.  •  ?iA"'J|:  •  AV^.  =  WVh  ■•  HH'.lmutt'  • 
Ahoi-  ■•  .t'.MA'r-  :  rliA.Viro'»-  :  ?ift«n  :  T/V/'  =    hn'l'«l"|-  :  MV  ■•  Oi^A'y.l-  •    l'/' 

Ad  »  .liAV  ::=  ?ift«"  :  '/-rt/.rii  :  ftCI'  •  mVi.'n.  •  a»t\t;{rav  -.  AP.-ft'l'  =  ^i'iA  •  ?i 

fn'i'iy^at'  •■  htlfm  =  »IrliP.-f«""  ■•    Atf»ftV  :!:    t'.ll:'»nÄ  =  MlAirf"»-  :  ni/WI'j^A  :  (" 

n,e.;''<irt  :  y.l'im^  ■.  hft«».  =  ■/•rti»««j  :  .-J-a-  :  rn^'.h'/:  •  iHAfc-ö"-  =  Äft'/»  :  0/;  : 
h-nftl-  ■■  ^A'r  •  ,1^oo  ■■  «»«p^a  :  aap  :  ^I^Ä.  :  ^ij'.u-n  : 

1.  -IIP]  Ott,?  C:  jß-ncu-]  ^ÄCu-  ABC.    -  1.  -(if  :  ;i    :  h.f  ]  om.  A.   h.r' ]  >^vhy"v-  C. 

M    :  <i:    n  .e.  ]  >iA  :  .ft  '  "  's:    AB;   rtV,?.   ■■  »^  ]   rttf-    :  >.e:  ABC.  —  o.   rt>,0^]  <">,     At'.  — 

4.  tfi/.«>]  t^ift«!»  A,  om.  C.  —   ">.  11,'h.e.P«'"]  ABC,  ii/li.f-P«"'  L.  —  7.  AAf  =  /.' ]  flAP  •■  eA 

AC;  >».,RiMl]   ow.   AC.  —  9.   .P.Ä>"/d]  ^-.P.*    A.    —   10.  >.«■•   :   +     t   »f-     :  m]  om.    xVC.  — 
10.  m^öo  (rt.  hA04>)  a<^4.  B,  fl>>nn>  i  MMf  A.  —  11.  mm>.es'"y"3  «ooKTrii/.  A. 


(les  connaitrout).  Lcs  (pecheurs)  seront  chasses  ä  la  flamme  du  supplice,  et 
seront  livres  au  feu  (qui)  chätiera  leur  iutelligeuce '.  En  efi"et  la  geheime  a 
ouvert  sa  bouche,  el  a  voulu  que  sou  sein  lutpleiu.  En  ellei,  ses  racines  seront 
extirpees,  ses  fruits  (seront  cueillis),  ce  sont  la  perdition  des  enfants  des  liom- 
mes;  car  leur  impiete  (les  a  menes)  ä  la  perdition.  Leur  laute  est  cacliee  dans 
les  jours  (de  la  vie),  mais  au  dernier  (jour)  eile  sera  devoilee,  car  leur  parole 
(impie)  sera  entendue  et  elle-meme  les  reprimandera,  le  monde  sera  pesant 
(pour  eux,  par  suite)  du  petit  nomlire  des  jours,  (et)  moi-menie  je  ne  (leur) 
donnerai  pas  d'aide". 

;5.  —  CoNTRE  LES  N.\TioNs,  —  Lc  royaumc  d'Oriciit  sera  detruit  et  sera  re- 
vetu  de  deuil,  et  VOccidrnt  se  preparera  lui-meme  (ä  la  ruine),  !e  Midi  sera 
epouvante  et  le  Nord  se  tiendra  aüx  ecoutes,  et  sera  desagregc.  Les  autres 
(pavs)  qui  resteront,  seront  (detruits)  lorsque  sera  approclie  le  jugement ',  lors- 
que  les  Ecritures  s'accompliront  et  lorsque  les  jours  approclieront. 

4.  —  SiGNES  D.\Ns.LE  ciKL  ET  suii  L.\  TEHiiE  '.  —  Notre-Scigueur  nous  a  dit  : 

1.  Var.  «  Mais  ceux  qui  nc  croironl  pas  en  mi)n  propre  signe,  qui  cliasseront  nies 
amis,  on  les  livrera  au  supplice  de  la  ilamme,  et  le  l'eu  chätiera  leur  intelligence  »  A.  — 
2.  Var.  au  Heu  de  «  moi-mSme  je  nc  leur  donnerai  pas  d'aide  »  AC  ont  «  la  rose  vieil- 
lira  ».  —  3.  Var.  AC  omettent  ■'  lorsque  sera  proche  le  jugement  ».  —  'i.  Plusieurs  des 
signes  indiques  ont  pu  etre  empruntes  a  Matlh.,  xxiv,  29;  Marc.,  xiii,  24  ä  28;  Luc,  xxi, 
25  ä  27;  Ap.,  vi,  13;  viii,  10. 


b. 


i39J  CONTRK  I,KS  NATIONS.  —  STGNF.S  DR  l/AVF.NKMRNT.  17!» 

ÄWIA  :  ,e.Vi-7  ■  iliM'-'l-  •■  arn\.(i"  ■■  ^hn^\.h'^  ■■  n/.V  :  athr/,"!  •:•■  fl»j?,(l,AV  :  A 

AJiA  ••  ^'M'"»-  :  "fiH'Muo-  •  hi\  ■■  p^'/•v•  •■  ne  :  h"V/  ■•  Thffo'nv/.  ■■  m^A  • 

h'Phnl-  ■■  Hh^/n  •  M'i-  ■  m"i\\yA-  •■  h'Phn'j-  =  Wii  ■•  yMCh^-  ■■  '/""/A/-  :•=  w 
iih'fl  •  nyM'V.K  •  ^'/'xn^Yi  ••  r/h/w»  ■  ^«^■|'  •  y.fn't\i\  :■.■■  o.hy.  •■  mm:"i  ••  hy 

.e.-A4'A4'  ••  «>^'V7-j:  ■•  y.iny:'}^.  •■  «»nvnA-  -•  iTi-n?!  ••  y.fmio-1:  ■.  my.e.-A'l'A'f!  •  m-l- 
/.  ■  n»iKA+i'  :  ly.  •:■■  +A.e-1"  ••  ^.enrt-  •■  mhVA"!  ■■  fr^A*  :•=  m(\iU:  ••  •1-rt.ftA  • 
r/»,c,hö»-'>  :  ny:-ny:  •■  "/tt.y.  ■  mri-  •■  i\h'ii  ■■  nu-yi  ■  hM\  •■  r^n  ■  yA'.''"\{i  •- 

1  l^yct  (/'.  m>,v'V.»  nrff^.  C.  -  2.  mh"lV/Mof'\  oni.  A.  —  4.  .e<{.7,p]  h..ß  ('  —  5.  >, 
•71]  >iVll  AlU':  jt-ntO.«]  .Rfl  HC.  —  7.  <n^<^  (a.  Ml'K^f:)  add.  AC.  —  8.  ainvUA-  :  fl  ] 
(n(i(D-ni-  !  S'  :  ft  A,  mwfi-i-  :  V '  :  Aft  l>.  I>a  foriiie  VUA  n'a  pas  ete  recueillie  par  Dillmann 
[Lexicon):  le  i-adital  en  esl  j)robablenienl  '»WA,  par  analogie  aux  formes semblables  S'>ift  de 
•».ft.  iii)A  de  -iniA.  —  ''.  1-rt.nA]  ■i-nAi-  A.  .«aav  (".  —  lo.  (\n\  (p.  -nii-ri-/)  «aW.  B.  — 
10.  ^ri]  ha»  V. 


Des  signt'S   et   des  prodiges  survientlroiit  duiis  le   ciel  et  sur  la   terre,  avant 
qu'ait  lieii  la  fiii  (du   mondc). 

Nous  avoiis  dit  k  Notre-Seigneur  :  Expose-noiis-(les)  et  iiidi([ui'-noiis-(les). 

I'.l  i!  nous  a  dil  :  A  vous  cerles,  je  vous  exposerai  et  je  vous  enseignerai 
(ces  sigues).  Ce  u'cst  pas  vous  ([ui  (vcrrez)  ce  qui  *  arrivera,  mais  cc  sont  '  fd-  i* 
ceux  que  vous-meraes  aurcz  enseignes.  ceux  qui  croirout  imi  inoi.  Alors  mcs 
fideles,  ainsi  quo  ceux  qui  no  croiront  pas,  entendroni  '  le  soufllc  de  la 
trompctte,  qui  du  ciel  arrivera  sur  la  terre,  et  (ils  verront)  la  cliule  d'ötoiles 
semblables  au  fcu,  et  de  grandes  etoiles  qui  apparaitroiit  pendant  le  jour; 
une  etoile  qui  apparaitra  lV Orient,  ressemblera  ä  du  feu;  le  solcil  et  la  lune 
seront  en  train  de  lutter;  toujours  la  terreur  et  l'epouvante  du  tounerrc, 
des  eclairs  et  de  Teclat  du  tonnerre,  toujours  des  tremblements  de  terre;  les 
villes  tomberout.  et  sous  leur  ruine  les  hommes  inourrout.  II  \'  aura  des 
trernblfmeuls  de  Iimti'  continuellemenl,  par  suite  de  la  disparitiou  de  Teau; 
les  abunes  seront  desseches,  les  lleuves  disparaitront  et  la  raer  sc  retirera; 
surviendrout  une  grandc  peste  et  la  mort  pour  beaucoup,  jusqu'ii  ce  que 
les  funerailles  de  ceux  qui  inourroat  fassent  dcfaut,  i't  ([ur  siin'ieiinc  la 
r/iirrn'  des  riifanis  (irec  Iriirs  parents'-  daus  le  meme  lit.  Le  parent  nieprisera 
son  parent,  rbomme  ne  sc  tournera  pas  vers  Tbomnie.  Ceux  ([ui  auronl 
ete    abandonnes   ressusciteronl ;   ils    verront    ceux   ([ui   les  auront    abandon- 


r-  b. 


1.  .M.  ä  m.  «  ils  verront  ».  —  2.  Cf.  Maltli.,  .\,  21;  .Mure.  .\iii,  12. 


♦  ful.    l'l 
1'°   c. 


ISO  1,K    rKSTAMRNT  EN  CAMI.KK.  140] 

T>H-Tl-  ••  A?iA  ••  y.fmn-l:  ■■•.■■  ai^.hat-'i  .-  O'tt'H'  •■  fl'-A-Ä'  ••  9"tif\  •  ti'W'l-^Vo»-  .- 
nhih'l:  ■•  h/.-1'  ••■■  mutfn^:  .-  UfoF-  •■  y'.-1-ih,?y.  •  w{\-[\h  ■  rt-tl^  :  ;i.,i'.-Tlv/nV"»'  ■■:■ 
(»hti  ■  ■l'l"(\o-  •  ,i'.»/"h.  .-  my-&M'-*P"'*'  •■  A>iA  ■•  'H\{t9'tt«'  ■  KiW  •  hjwy<:h 

}>'oi»-  :  ^hii«  ■  lO'h-^  ■■  -n.f.-'nfr  :•:  !l^^m"'^.  :  W^'i^rV  :  hTW  •  A'.V/'7v  :  fllAl/Jl', 
IMI-  ■■  (1K-A«>  ••  Al)<l»-?'o«»-    :   AhA   :  h,{\'rih  :  -l-?,»!!!  :i:  Ö»K"V.'/  :   ('.i|v/»'}(*  :  h{\' 

f  ••  rt'^e'/.'  •■  n?i'}'/-  •  hXw-o»'  ■■  Artn?i  ■  "htum  -.  ha^ti','  ■■  aifum-  -.  mi:s  .•  h\\ 
f\\ra«' :  »WiAf.  •  \\fm  :  yAi.'A'F  -  YmA'  •  «.e-'nA  ■  c^.Vi-h  :  Kiw  ■  mA  ■■  •*' 

?iy"h  •  flJAO-Jh  !  jP-ÄTwi.  :  A«}^/»?  :  roArtiA^.  ■•  ?,l»"h  •  ÄHlCh  •  "Vrt'l'*;.  •  "/n.f :;: 
y'j'l-  ••  -/v/iH-nh  ■  hfi-io-  •  h^vh  •  flift'/'  «/ :  h'n-'i  •  Ai'^'ioch  •  fl)AWA'>;i-h  .•: 

fn"ii-  :  rov^.  ■  M-t-  ■■•■■  ti9"0'  ••  rfv.  ■•  fl)-A-^.  ■  mvn  ••  wnii.  ••  h/?.<wiä?,  • 

1.  0-tt",\'\  OM-  AC.  —  2.  h,  (rt.  .e^,h.V.R)  «r/(/.  A.  —  :!.  •i-.mib-]  —  ■»<.  A.  —3-4.  >,'/ 
H  :  Kf  1  om.  A,  W'  :  ym"  BC.  —  4.  ^of,eo^  (a.  ffl*V"i1-)  rt(W.  C;  (DAll.Kihtl-]  roA-n  :  .«  A 
H,  fl>A.R  C.  —  5.  h.fty"0-]  h..Rrt  '  AB;  ^-r,!!)!]  —  llf  ABC'.  —  (i.  >iön-fi¥]  om.  A,  «"-nv 
BC;  mi;V]  h-iniv-  A.  —  (i-V.  n  {a.  hnnxra«-)  udd.  AC.  —7-8.  iw^.*  :  l-  :  m'  :  jr]  o/«.  A.  — 
8.  ii"V<i.']  fto'/.f«!.'  A;  .-i-v-nr.  {a.  oniiÄAtn)  r«/rf.  B;  ^V-nc]  .->•"  AC.  —  '.).  AA-nA  =  m  (rt. 
A-von?)  rtt^t^.  A.  —  .-i-i-nc  {a.  >,Trncu)  add.  C.  —  10.  »"vii]  >i"vu-h.  A.  —  Ay'inr.ji]  —  n 
/.  :  nvf-nn  ABC.  —  12.  ti«»  2"]  ow.  ABC.  —  13.  n  («.  .?,<«•»>,)  ow.  AC. 


nes,  Sans  les  tirer  (de  leur  mal);  car  la  niinc  meme,  la  soufFrance.  l"en- 
vie,  apres  qu'ellos  se  seront  emparees  (de  Thomme),  le  meftront  dans  la 
haine.  On  se  lamentera  sur  ceux  qui  ii'auront  pas  ecoutV'  le  commande- 
ment  (du  Seigneur),  Alors  mon  Pere  Celeste  se  mettra  en  colcrc',  ä  cause  de 
la  malice  des  hommes ;  car  par  la  corruption  de  leur  impurete,  ont  ete  nom- 
breuses  les  fautes  qu'ils  ont  machinees,  afin  que  soit  accomplie  la  proplietic 
qui  dit  :  Je  t'ai  vu,  alors  que  tu  cournis  avec  le  vuleur,  <il<irs  (jue  ijuc  tu  fuisais 
Session  avec  k  fornirateur''.  que  tu  oufrageais  Vei\faut  de  ta  mere,  que  tu  hnußie 
tissait  riiiiquite''  et  que  tu  causais  un  ijvuiui  seandale  d  Venfant  de  ta  tu'ere ; 
lol.  l'l  quas-tu  pvesseuti?  que  je  devienne  comnw  toi,  quejcsois  le  temoin'  de  tau  wuvre 
et  de  ta  (faate)  tout  eutiere''. 

Voici  ce  que  je  vous  dis.  Vous,  de  votre  cote,  dites  ä  Israel '  et  aux  na- 
tions  d'ecouter  et  de  croiic,  afin  qu'ils  soient  sauves,  et  qu'ils  fuient  loin  de 
la  eolere'''   et  de   la  flamme  du  ffu  qui  vionnent.   Ecoutez   aussi   ceci,  /ils   de 

1.  [.a  coli're  de  Dieu  est  frequemmenl  allirmee  dans  TEcriture,  v.  g.  Ps.  cv,  40;  Is.. 
Lxiv,  (i;  Tlircn.,  v,  22.  —  2.  Var.  «  alors  que  tu  courais  avec  le  fornicateur,  que  tu 
outrageais  »  A.  —  3.  Var.  «  la  ruse  et  riniquite  »  A.  —  4.  Ps.  l  (Vulg.,  xlix),  18  ss.  — 
5.  Cf.  Matth.,  X,  G.  xxiii,  33.  —  6.  Cf.  Matth..  iii,  7;  Luc,  in,  7. 


|.M       ^. 


[^1]  COXTRE  T,ES  NATIONS  D'ASIF  MIXErRR.  IRl 

htm  :  y.'H'.n  ••  h.n\\.hü,hA:  •  y.{\.t\^^  ■  »«^hWv  ■■  hrat-M-  ■■  hv..!f1'  •  mhrh 

,/D«}')|>  :   'JA'/'     i: 

Ä"7.'/  :  '7'llfl»-'}  ••  r^C.e  :  %at-Ui"l'   ■■  ÖJ;l-rt'|j,'|;  :  fl»-A->i  :•:  Ifl.A'H'.e  :  ;I-Vfl>-1  =  h 

^i-j'j-  •  nhnc ••  •/•'JLV. ••  flJA'f-  ■  nn.A"'> ••  n-ip. •  H'j'.e.vh. :  Ah. •  ä"?// ••  +ä^-*jp  • 
mvc'/jp :  A+'je  •■  4'Ä"/  ••  HnV'/:Vi'>  •■  o-rt/- :  'r^:i:ti'i  ••  htif^"  •■  nw-^Ti  ••  hii^ 
H-n  ••  .e.7»if «J-hJ  ••=:  h''V/  '  y.w,:'>at'  ■■  ■i'iy.'i  ■.  my.m^h  ■.  w/..*i\^'  -.  H,f.?A'n 
•n  ••  WA-  :  i>"ÄV.  «  h''V/  ••  y.wi-  ••  hnyi'  ■■  »«^yM  ■■  h^^^iat-y-i  •••■  Äjrnft  : 

1.  Tiirwfit  :  V-  2  "'"■  <"■  —  2.  iont4<f.  :  >i'/"  ]  miv.<c  !  rö.R  C;  .eriAP]  —  aö  ABC.  — 

C.  —  3.  >.<n»]  ()/».  C.  —  'i.  n>.(',Wi.rt.]  m.ft^fbWi,  (fl>  "/«.  A)  AC.  — '>.  ri.A4\e]  4'A  A.'wl.-A  B,  'liA 
■ft^C.  —  (i.  On  ■■  .f  ]  Jiöo  :  jp'  A,  Ofl  :  .-'-n  BC.  —  7.  .|'Ä/.'>.P]  —  '("^  A  ;  <n'i:t:"/.e]  u>i.C"iy  A.  i.c.i. 
y  B:  />•.•)■■>.?]  A".'i'"  A,  tf.4-K-iy  B,  wA',*>.».p  C.  —  10.  »f-rt»]  o/».  A  —  10.  iy^'nat-yi']  M.'^j"i 
AC.  h^.^^•Kyi  B.  —  10.  A»(nft]  ÄV '  B. 


hiiniere*  :  des  que  Ig  Seigueur  vicndra,  lorsqii'il  approchcra,  les  anges  s'eloi- 
gneront  des  friiits,  des  fleuves,  des  abimes  et  des  arbres,  et  unc  chaleur 
ardente  surviendra  sur  les  fruits.  Ce  qui  subsistera  apres  la  chaleur,  les 
f/randes  sduliTclIcs  d  h'S  pi'ülcs  sdutcn'llc.s  Ic  iiKiiH/iTiiiit ;  [vc  q<t ditroitl  htlssr  Irs 
petites  .sfiiilcrcllcs),  les  inni/ciincs  sauterclles  Ic  tiidin/cnint'. 

Alors  eil  outre,  lorsque  le  Percrrs  aura  approclie,  Satan  parlera  et  chaii- 
Icra  aiix  qiiatre  coiiis  du  monde. 

.').  —  CoNTRK  LES  N.\TioN's  ii'A.siE  Mi.NEUUK.  —  Alors  la  Sijric  devieudra 
captive,  et  sc  lamentera  sur  scs  fils;  la  Ci7««elevera  le  cou,  jusqu'a  ce  qu'ap- 
paraissc  cilui  qui  la  jugora.  Leve-toi,  toi  qui  sieges  sur  uii  tröne,  toi  qui 
te  reposes  dans  la  gloire,  fille  de  Bahijlonc,  bois  ce  qu'on  a  puise  pour  toi. 
Alors,  ('appaditcc,  Phnjijtp,  Lycaniiie,  courhez  votre  dos  dans  votre  terre,  car 
beaucdup    de    peuplcs    vous    fouleront   aux    pieds;   alors  les  caiiips   s'ouvri- 

1.  Cf.  I  Thess.,  V,  ,").  —  2.  VJ.  Joel,  i,  5.  Ces  trois  mots  KUhn,  M)t-ö,  .p.lii.e  designent 
Irois  especcs  de  sauterelles  qui  aljondenl  en  F'llhiopio  :  >,"/nfii  corruspimd  au  grec  axpi'?, 
(\ui  Im-meme  lvii.dmiVhehreu  geb,  gnb,  giibai/  (lii.,  x.\xiii,4:  .Vm.,  \ii.  l;  Nah.,  m,  17) 
et  hagab,  sauterelle  comestible  (I..ov.,  .\i,  22;  .\um.,  xiii:  33;  Is.,  xi.,  22);  WiV't» 
(Orre.spond  au  grec  ßpoii/.o?  et  ä  Tliebreu  liasil  (Is.,  x.\xiii,  'w  Jo.,  i,  4,  etc.)  et  ijeleq  (Jo., 
r,  -i);  ü.'i-ny  corre.spond  au  grec  otTTsXaSoi;.  D'apres  Dillmann,  qui  s'appuiu  aussi  sur 
Ludolf,  ces  noms  designent  aussi  ces  sauterelles  d'apres  leurs  lailles;  c'esl  pourquoi 
nous  avons  traduit  grandes,  moycnnes,  petites  sauterelles.  Cf.  Vicouuoix,  Dictionnaire 
de  la  Bihle,  article  Sauterellex. 


v  a 


t.S2  I.K    TKSTAMKXT  K\  CALILI' K.  (421 

ll.'J'JjP  ••  in/.\M:)Vi  :  in-M-  ■  hV.  ■■  tm'Vi\^v\-  ••  .f.rt'.P.-l:   i:  <»-A-.P.yi"»-  :  fAi'l'A 

j».  •  Ä.fi'}.f.\e  ••  iiucl-  :  ?.'}'/■  •  -l-l'ßhA  •  {\'{\it^  •■  ot'M'  ■■  Tff.i:  ■■  'Hiw^i.  ■• 

II  1.    P.^/nh.  :  rt»V07Jll.>.  ■•  '\hiH''i  ■■  'rfl/\  ••  ?iA  ••     .l'.fliC'}.  •  <i»-ft'|-  ■  T/yj"  •■••■  Ä.'i.A.e  : 
'i'A.  :  fli^fl/ .P,Ar  •  hflx"!/.  ■■  A'?",t'.,f.  :  flJA?iA  •    ICA-  ■■  iii'tlhlK  ••  i\M:  ■■  yM 

«»•nv  ■•  .e.^'f:  :i:  j?.y">i  =  AriA.  ••  Arh  •■  ^'}/'7».  ■  h/A-lW,  ••  mhi:')'n  •  M^?. 
ti.  ■  mhcm,  •■  YxöH?.K  '  In'ClV.  •  wO-  -.  iötx'n.  ■  /lA'Vf-.  =  A'i".'|!/..'jri.  :  mh 

K'h  •:■■ 

i   >>.p.]  "'"•  AC.  —  l.  rB-A'.e.-iio»']  Olli-  V.  —  2.  roiin'/c'fi  :  y    ■■  h  ]  oiiä"/   :  .('.(iJi..i'  >  h 
A.  «Bfni-Vrti.v-n  :  .<'.nn..c  :  i^    l>.  (niiiiv-ri'-fi  =  .('.init".  :  m:i\:}1:'i  C.  —  .5.  A.n'V.e.-.p]  Ä.n.e.-.f  AC. 
A.fi.s..f  IJ.  —  o.  ihk:^-]  "/fi,R^  A.  —  'i.  ^.tif  (rt.  y"";iu:ti.)  ^^-^W.  H.  —  5.  ^•^ifn-v].c.>i    H;  f,,ve\ 
.f]  ÄV^:A.f  JiC.  — -  S.    /.•'/i^.^']   /„V     B.   —  8.   .e.nm-rt]  .i'.n>.  A,   .e.(B->,  H.  —  'J.   .•'..CA  (a.  '»/h) 

(idd.C.  —  11.  i0/-.^rt'i.']  hn/-'iA'i;  AC.  —  11.  n.  (/j.  «»-nv)  ««/li.  J>. 


rollt,  et  les  armees  sorlirout,  qui  eiivelopperoal  toute  la  terre,  alors  elles 
detruiroiit  les  tem^Aes d' Armeiiie' ;  Pont  ot  Bitliijnic  vos  adolesccnts  tomberont 
sous  le  tranchant  du  glaive,  vos  fils  et  vos  filles  seroiit  captifs  et  les  murs  du 
Pont  serout  eplores.  Les  fleuves  de  Li/caonie  serout  meles  de  sang.  (Toi)  Pisidir 
orgueilleuse,  qui  te  confies  dans  ta  richesse,  (tu  disparaitras)  dans  la  terre  et 
tu  seras  foulee  aux  pieds,  ä  cause  de  tes  oeuvres.  C'est  pourquoi  je  ferai  surgir 
contre  toi  des  rois  pour  la  perditioii,  et  ils  repandront  "ton  sang.  Ouant  ä  ton 
foi.  14  t\me,  eile  sera  avec  (räme  de)  ceux  qui  "descendront  dans  la  gehenne.  Paniphi/- 
^  "■  lic  et  tout  le  littoral,  ceins-toi  les  reins  d'airain  et  de  fer,  et  caclie  les  etran- 
gers,  prepare  des  navires  pour  la  fuite;  la  mer  deviendra  un  sepulcre  pour 
ceux  qui  resteront  en  toi.  (Quant  ä  la)  Plienicie,  le  glaive  enlrera  en  eile,  parcc 
qu'elle  (a  engendre)  des  fils  de  perdition;  Judec,  revets-toi  de  gemissements, 
eleve  tes  inurailles,  ouvre  tes  portes,  elargis  ton  enceinte,  pare-toi  des  orne- 
menfs  de  ta  jeunesse,  embellis-loi  pour  tes  hien-aimes,  prepare  Ion  tröne 
pour  ton  roi,  prepare-toi  pour  le  jiiur  de  la  corrupiion  :  ton  allliction  s'iendra. 

1.  M.-'lm-y;  et  la  loinie  approchaiile  h/."7'i:.t'"/  dr  B  düiiiieraieiit  pliilol  les  paiens; 
(|uant  ä  lautre  forme  ^^^.^^.y■'|  de  .VC,  eile  semble  se  rappi-oclier  de  la  lorme  de  LB.  \ous 
croyons  cependant  que  ce  sont  lä  des  transcriptions  fautives,  pour  >.K°W,  et  nous  tra- 
duisons  par  Annenie,  ce  qui  s'harmonise  mieux  avec  le  contexte.  De  plus,  cette  partie 
du  Testament  en  Galilee  se  retrouve  ä  Ires  peu  pres  dans  l'apocalypse  qui  est  en  tote  du 
TestainenlHin  de  Ralimani  (X)  et  oii  VArmenie  se  trouve  citee  ä  peu  pres  au  meme 
endroit.  —  2.  M.  ä  m.  «  melangeront  ». 


[A3]  L'ANTECFIRIST.  —  SON  I'OHTUAIT.  18?{ 

/7l''7'^•/:^^  ■•  mrih"»  •  vch.  ■  "/■•/.  ••  O^.f.J'.  =  iVl»"  ■■\-  hti»"  •■  Aö'-ftV  =  rfcM-  • 

■l-  •  h^„lh  ■•  ff^'i-U  •■  Ö»'f"-T''/l)-   •■   ?i«^1"   ::=  'll<»-?i'l"  ••  Ö)A;i-  =  Vf-^X  ••  Ao^rtV  '  Hl" 
'   flJAA  ••  n-/.."!.  •■  h'J'B  •  ftr  ■•  hhf"  •■  '.'•y-ti-  ■■  tltlvH'  •■  fl»?.R.ii-  :  n^AVrn  ■  ?"! 

->  •••:  •}jc.v-  ■■  f"7Vf-  ■■  '|:rt-/7.  •  n.p.'/'  ••  (oop'^'i]  ■■  'rai"i'  .•■■  hA/i.i/'7  ••  nii-  ■■  ^ 

r/i  :  7.H,iJ-  ••  in"mA-  ••  hAÄ+  ••  rof/ö^-o»-  :  A?iA  =  *w^:Vfl»-  .-  AVfVi  •■  mA-nil' 

„,  yi '.  .e./„A.  :  Che*  ••  hoo :  hrv  ••  hcft-f-ft  •■  m,f,'B.f.-fi :  chft  •    flj'r'inc?  ••  «».e  •  iv'^n 

+fl>-9"  •  <liA.V  :  An- ! 

1-3.  11  serait  ici  bien  dillicile  de  lire  les  legons  de  ABC,  d'apres  l'indication  ordiiiairc 
des  variantes.  Noiis  donnons  donc  Ic  texte  de  C  avcc,  enlre  parentheses,  les  varianles  de 
A  par  rapport  ä  C;  puis  je  texte  de  B.  —  (",  ^n>,^r^\  •■  "i-S.  =  y.-i°n:  ■■  n>iTr-|-  =  (c'est  par  ce 
inot  que  conimence  A)  «ufirh-l: :  n«»  =  II  (no<«ii)  =  w'ivU  •■  iicfipn  =  riii';-rt<F  (ii-ifA*)  =  nih-l-ltn- 
{}h-l")  '  amiia»  :  ych.  ■■  ••i^i.  ■■  nny,'/.  Clö-SVi)  !  /li°7""  ■■  >ifl«"  ChliM)  ■■  <i»KM:  (V"' )  =  ><fl«"' 
(ow.l  :  on  {ini:h.)\)  ■■  <">-ftV  ■■  hAX'l-  ■■  m.p.",  (—  h)  :  lny.^■^.■^tn•  (—  ^w)  :  A»|:  ■  wn<"h  !  <D.eni-.P.A" 

(^  fjy.)   .  fl,.-!:   :    f,:v-4l  {—  1)  :  —  15.  m>,y"nini.  :  .I'.V'/M:    :   >.Vt    =    «"»fl/h-l:  =!      :  :=  y.a»K'h  ■■   ■»<•"»   • 

in-hi:  :  ^ir.fi-Fn  i  iiVA-fev  >  nA"7"7i:i»-  "  «Dilti«»  :  .ech.  ■■  "><i.  ■■  ntiyi.  ■■  <"i."7"Vi-  =  >ifni  :  Aö"-ns-  :  -r 
KM-  ■■  ©r.iifi  :  >.AX+  !  «>.e::>i  «  <ny.W.:'>m-  •■  ft"*  =  'i:v'|:.  —  'i    (da;']  '»A.p.  C.  —  'i-5.  iiimA.P.  : 

<»•      :   Yl      :  .P.   ]    1'"      =   Oi-T.    ■■    Vi      :    .P.""   A,    tmA-S    :    (l/.'(.'    =   Vi       :    .(^T*  0.   —  8.    llfl)-ft|-]  AC,    m-llTTt 

L  IJ.  —  !).  »>.";<.]  om.  A.  —  11.  r:>,0  2"]  <ini.  A. 

(i.  —  SuR  l'Anteciiiust,  SON  portkait'.  —  II  parle  ensuite  sur  lo  SrdKiirur. 
ill  iious  dit)  ([ue  ce  (Seducteur)  est  VAnIrrhrisl  ([iii  nous  eomptcra  par  les 
inaux  (qu'il  nous  iiilligera),  et  qirii  uous  inontrera  encore  d'autres  afllictions, 
car  c'est  pour  la  perditiou  qu'est  sa  veniie ;  Vlmpnr  est  prochc,  il  vieiit,  et  Ic 
chemin  s'ouvro  pour  lui.  Un  glaive  incandescent  est  dans  sa  main  :  sa  colcre 
el  sou  indignalion  sont  du  feu,  c'est  l'arme  du  supplice.  11  est  rorganisatcur 
(du  mal,  celui)  qui  est  ne  pour  la  corruplion,  celui  qui  repand  le  sang, 
car  sa  force  est  la  seduction,  sa  main  est  (employee)  ä  la  tromperie,  sa  main 
droite  est  la  torture,  sa  main  gauche  les  tenebres.  Voici  sa  caracteristiquc  : 
sa  tele  est  comme  la  flamme  du  feu,  son  a^il  droit  est  mele  de  sang,  son  (cell) 
gauche  est  mort,  les  deux  pupilles  de  ses  yeux  sont  blanches  dans  ses  pau- 
pii'-res,  sa  levre  iiiferieure  grande,  ses  pieds  larges.  ses  doigts  et  les  joiutures 
de  ses  pieds  tordus.  C'est  la  faux  de  la  perditiou;  le  temps  est  arrive,  la 
moisson  estproche,  il  moissonnera  ceux  qu'il  laut,  pour  le  supplice,  et  aupres 
de  beaucoup  il  se  doiinora  comme  le  Clirisl,  il  se  louera  lul  '  et  ses  oeuvrcs    •  fni.  r, 

.  ,,.  V"l). 

et  confirmora  la  pensee  de  son  intelligence. 
1.  Cf.  T.   15.,  .\I.  et  la  lin  de  X. 


18^1  F.R  TESTAMENT  KN  G.\LH;EE.  [44] 

xTi  •■  ffMCh,  ■•  i'h'n:  ■  "iWS'.  ••  \\'"*  ■■  jfh'r^'  ••  V'\'./.'iv  •  An/ii/:-»"»»-  ••  a?iA : 

«JA'/' :  fliiA'Vjp  '•  MI:  •■  'ry.'i:  ■■  f^M-iU  ■  Wi  ■■  M'Uhfc':«'»-  ••  ru'?»/: :  j^ai-  :•= 
^nh^h^'  ••  hrncn  ■■  Otuy.  •■  'rt\a%\'  ■■  yncv  •■  ij^»"-  ■<■  a^a-  :  M  ■■  hhat-'i' 

an-  :  >,i»"Ah  ■  (nha^'il-y.  ■  l'-hfli-V-J:  •"  «li'Unf  :=:  AhA-  :  hV  ••  ?«hfl»-'rö»-  =  ^H  ' 
rn?,tf«>-'j'|:>.  ■  ('.ii(i>-V'/.  ■•  fl>-A-y.  •■  fl»^'PA,P.  ::=  A?»A-  •  h"/  ••  ?thfl»''ro"-  ■  '/V"'P"/  • 

fll?,<n>'>'|:  :   (l',h«»-V-5'.  :  O.'/-  =  CDhVn?»»-  ••  ^f..*  S-  •■  AhJl-f  =  «)Vf>}lll-  ■•  All^/A'/'  • 

hAO  •■  KA«!"-  •  htiff  '.  jv.hn-  :  r{\i\  •■  hA  ••  .e«;.4'<-  =  tir?  •■  hrvt-fi  ■  chft 

an-  :•::  hft«»  '  ?iA-  •  r/l«'»'  '  '/'ftA  ■  "/A'/'  =  HjPfirlrl"  ■  fl'ÄAh.  :  WA"  :  ö/.*!'-'!"  ••  Tr 

m-ntf-i'-'j  ■•  ?iA  •■  jf/'y.'»-  ■•  m.e.ÄAh. :  "ikhii  ••  A>.'';ii.Kn<h.r:  ••  fl»,e.rt.P/.p.J" 

ö»-  ••  Aä-^.-*"*  ••  my,-Th»»v?.n-  :  ?i9"'lrn  :  uyd.^a  ■  Ainf:  :  "/All"  :•:  mAhA«  :  y. 

1.  m-hr"M  •■  y]  "/"  A.  —  imiiA-  :  n*]  ■I-Jk»»»-  :  n*  A.  —  2.  «p*-!-*»']  —  •/.«•  (conise 
de  —  -Vf)  et  plus  bas  fthn-u-  (conige  de  —  n-f)  C.  —  3.  .exAh.  (fl.  <nr:+)  add.  ABC;  .r"! 
•».]  oin.  ABC.  —  4.  AH-ft  :  y  ]  AH  !  «^A?"  B.  —  G.  hr"\\}^  htt  C  —  7.  fl>A-Ä  =  «>"]  — 
(KP  :  _  g,f  B.    —  f).    A>,ö<»--V1:  :    M   (a.    -hofiyao-)  A.   —  •r{ll\1  Olli.   ABC.   —  14.    >,iF">n   i 

»i.p'  ]  nvn  :  >iA  :  f/.*f:}p  A. 


7.  —  Sir.NEs  nE  l'wenement  pour  les  seui-s  elus,  lecr  snitT.  — •  Ensuite  Ic 
Seigncur  apparaitra  ä  ceux  qui  se  seront  coiifies  eii  lui ' .  Quand  il  viendra,  un 
o-rand  signe  apparaitra,  afin  que  le  sachent  mes  amis  seiils,  qui  aiiront  garde 
les  commandemcnts  de  mon  Pere,  et  (pii  auront  repudie  Tor  et  rargcnt,  Ics 
richesses  de  ce  moiide,  et  les  biens  de  cette  tcrre.  Ceux-lä,  moi-meme 
je  les  recevrai  eii  ce  jour ;  leur  visage  brillera  sept  fois  plus  quo  la  liimiere  du 
soleil,  moi-meme ,/V  deviendvui  {leur)  Dicu  et  cud--ine>ne.s  deviendwnt  »wit  petiplc- ; 
mn-memc  je  demendrai  (leur)  Pere,  eu.v-memes  aussi  deviendront  pour  inoi  ßh  '' 
et  nUes:  pour  eux  je  deviendrai  l'autel,  ils  deviendront  pour  moi  le  temple, 
et  je  leur  exposerai  la  volonte  de  nion  Pere,  et  le  jugement  de  ee  monde ; 
je  les  placerai  avec  mes  anges,  et  ils  se  rejouiront,  pour  des  milliers  d'an- 
nees,  saus  nombre;  car  ils  se  sont  trouves  avec  ceux  qui  aiment  mon  n^m 
plus  que  leur  propre  personne;  car  ils  onl  sonllert  au  milieu  du  monde  qui 
seduit,  ils  ont  hai  tont  etat  de  repos. 

8.  _  Les  meciiants,  leih  sort.  —  Nombreux  (sont)  ceux  qui  rejettent  et 
haissent    les     eommandements    du    Seigneur,    persecutent    les   justes,   (les 

1.  Cf.  T.  K.,  VHl,  page  11,  avaiit-derniere  ligne.  —  2.  Cf.  Ex.,  vi,  7.  —3.  Cf.  Heb., 


10 


V"  c. 


[45]    SIGNRS  POUR  LKS  ELUS.  -  SORT  DES  MECIFANTS.  -  MENACES.    185 
t^fOhtPao-  :  ai-ti'l-  •■  Vf-VX  •  ^vn  •  V?.  ■•  ?i<^'ll'  '•  mj?«»-"/.  ••  T.-l-fli-f-  •  Ano«»-  ••  fl» 

f.ao  :  Art«»  ••  u.^v  =  Ji''"  ■•  »'"•n^  ■•  (Piim-h.  ••  n?i'>'/'  ■  :"»m.h-fö»- :  mny.'H  = 

Vfl.^  ■  Vieh?'"»-  !  <o?in.  •■  M/'ilVv  :  nJif  ■  mM'^'w  •  ffl+J:'!'  =  w*  ■•:■  fl»hoo'}'|: 


justes  qui)  soiit  tourmentes  par  ceux  qui  aiment  ce  monde  ' .  On  les  livrera  au 
supplice  d'ardeutes  flamim^s  de  l'fiu  (qui)  consumoront  les  desirs  de  leur  cirur. 
Nombreux  (aussi  sont)  ceux  qui  tiendront  lua  volonte  (comme)  exigeant  des 
sacrifices  et  des  immolations-  d'animaux,  et  qui  repandronl  le  sang,  en  nion 
propre  num,  comme  s'ils  rollraient  en  oblation  pour  leurs  peches;  en  agis- 
sant  ainsi,  ils  nie  traiteront  comme  uui^  idole.  ()r,  par  les  propliötes,  j'ai  recom- 
mande  ä  leurs  peres  de  nr  pas  nuiDfjrr  (!'■  hi  chair  de  nidavrc,  d  dr  dc  pcis 
hoire  Ic  saun  '^'""  cadavr(''\  *Eu  eilet  eux,  parce  qu'ils  sont  charnels,  ils  me  * ''^'-  •'' 
considerent  comme  un  etre  charnel. 

9.  —  Menvces  contrk  les  eveques  et  les  prktres.  —  Cependant  mon  ju- 
goment  viendra  sur  les  eveques  et  les  pastophores  [ou  les  pretres  ''j,  car  ils  ont 
lail  crrer  mon  peuple,  ä  cause  du  desir  de  leur  propre  plaisir.  Par  le  propliete 
haie  aussi,  je  leur  avais  expose  et  (leur)  avais  dit  :  J'ai  ovdoime  des  plcuvs,  des 
lamentatlons,  rl  de  sc  rciiidir  du  rilicr.  inais  cu.r  out  fait  des  rrjaiiissaiires 
eil  ('[/(nujcdiil  des  hwiifs  rl  en  imiu(d(tiit  des  hrehis.  et  en  disiuil  :  «  Maii(/eons 
et  liiivons,  edv  demain  nons  nunn-rnns  » ,•  rein  ii  ete  manifeste  aii.r  oreiUes  du 
Seiffneu)-   Tmit-Pidssant.    Leur    peehe    ne   leur  sera  pas    remis  jusifii'u    ee  ipf  ils 

1.  Cf.  T.  11.,  Vill,  p.  II.  lig.  20.  —  2.  M.  ä  ni.  «  lihalions  ».  il  saylt  ici  de  reilusioii 
du  sang  consideree  comme  une  sorte  de  libation.  —  .'5.  Cf.  Lev.,  xvii,  cn  parliculier  14.  — 
Act.,  XV,  29.  —  Gen.,  IX,  4.  —  4.(',f.  Intnid.,  p.  [.33].  —  5.  Var.  «  du  SeigneurZabaotliToul- 
l*uissant  »  A.  —  >.:iil.  i  tvft  •  5'"'^A  signilie  litteralement  >•  dominateur  de  tout  l'univers  «. 


186  LR  TESTAMENT  EN  GAF.ILKE.  [Ml] 

htm  :  ^.anu}.'lz  ■  )^{i,m   :  ^/n/»'<|>,>'|:  :  AJi'VlI.ÄnWi.C  :  ""i^M  ■■  \"lMi  =  Ad  •  V'P 
i1\  :  ö)'>Ä.rli  :  h,y-'l>luV^.  ■■  }x''U\.hnih.i:  ■•••■  -Jv/of riv»l.  •  Tx'iU  ■  -VIIA'  •  if-AhflO"  : 

«»ÄW. :  M''t»\"v  •■  '^n.iiö'-  :  ^'11.  ••  h''iu.hnih.i:  ■■  h-Mi.  ••  i^A• :  'JAi'"  ::=  h.'f 
VhV-  ■  h«w  ■  htt'iiiiion- :  ?,A  !  HC}"«»- :  vn.ei'  ■•  »»A^A*/.  •  ««v  ■•  fiAw- :  m^i'r  ■ 

rt»^.jP>i«"<-  ••  rnA..-/-'}«>-«|'-f-fl'>-  :  ä.'^i»-  :  A^i^lL^-nr/i-C  -•  ?iA  :  i.-\-at-  ••  /"/^  ••  «i 
X-Zn-  ••  «i'.-l-riil-  :  AO«»-  ■•  Ml.-I-  :;:  «»llhw»  •  A'.'flA  :  (lAö-  =  /Iril-flP  :  /".'^  :  flirt 

•l-f-  •■  ö'.t'.v  ••  «>'j'H^-  ••  lown.h  :  flj/.'?ö}"  ••  AV+c  •■  ^ft'/»  :  »nrj :  wvn.^.  ■•  H'J"; 

^AP  ■•  l/hl'">\?.ho»-  •■  (0'l\\-\\  •  "iM"  •■  fl»V"/.hy.  :  hAn  ■•  Ill-yjA-  :!=  i»/.+inö»-  ■ 

J.  v"C/"h  :  mv  ]  f  :  mAH-v  AH,  »•  :  m-,  -.  ufin-'i  C.  —  2.  V/>i]  "W.  15.  -  'i.  rn^»"] 
(>/«.  AC.  —  r>.  a}h.-}-"ia>-4'fao-^  —  di-^flo.  AC,  —  '^^ao.  B.  —  5-().  wn/SO-  {'i-  «oft"/!!-)  "(/(/. 
AC.  —  7.  fort-ll/Ji]  ABC,  fflrtv»).-  E  —  >in<n>]  >.firi  ABC.  —  8.  Nous  avons  cm  devoir  modi- 
lier  quelque  peu  le  texte  des  ms.  qui  est  le  suivant  :  toy.t  -.  h.vv-S-11  :•:  wA.e.  =  (l'<.>r»  (,—  >  C) 
ABCL.  —  10.  «öl»]  —  01)1.  A.  —  ■>(!<.  (rt.  n»Ä*)  add.  A. 


jitfinriil' .  Ea  cWel  le  sdiri/ivi'  du  Seii/iwiir  {c'esl)  im  cspril  (Imi.r.  im  in'tir  dmi.r  cl 
pur,  (rc  sacrißce)  1p  Sii'ij/nciir  ni'  Je  mi-prisc  pas-.  Taiirncz-roiis  dmir  vci's  iiioi,  nnis 
toiis,  et   inni  aiissi,  je  nie  loiirncrai  ccrs  roiis,   ilit  Ir  Scii/neiir  Jout-Piiissant ' . 

Ne  deveiiez  pas  comine  vos  peres  ilont  pai-lent  les  prophetes,  i/iii  mil 
man(/e  la  manne  dan.s  le  deserl'  et  n'ont  pas  coiinu  la  gi'i\ce  du  Seigneur.  Elle 
n'a  pas  ete  conniie  pour  eux,  qui  ont  desire  de  la  chair,  et  qui  ont  ete  rassa- 
sies  (selon)  le  desir  niauvais  de  leur  ca?ur.  Comme  (r)a  dit  (le  Seigneur)  : 
Mon  peuple  a  raange  de  la  chair  eta  bu  du  vin  ;  ils  sontdi-venus  gras  (stobeses; 
ils  ont  donne  des  coups  de  pied  ä  (mon)  bicu-aime,  le  prelre  et  lepropliete  meine 
ont  delire''  u  ccnisedu  ein.  (Mais  les  fds)  de  Jonadab,  fds  de  Rc'chab''',  n'ont  pas 
bu  de   vin.   jamais,  uiais   ils   nnl  i/nrde  Irs  ciinininnilenients  de  leiirs  peri:s. 

II.   E\I1(1I(T\TI<)NS.    PrkKICTIO.NS.  h^OI     DES    Al'ÖTIlKS    EN    JksI  S-t]nRIS T . 

1(J.  —  ExnniiTATiONS  ALX  ApÖTitES.  —  C'esl  pounjuoi  je  vous  dis  :  Demeurez 
dans   la  rrainle  du  Seigneur  et  dans  la  justice,  car  vous  n'avez  rien  apporte 

JNous  avuns  cni  pouvoir  traduire  neaninoiiis  par  Toul-Puissant,  car  la  lorinule  >,;iii.  >  ti^ 
tf  est  la  fonnule  usiteo  pour  traduire  -iravroxpaTwp  dans  le  .Symbole  par  exomple.  Cf.  ega- 
leinent  P.  0,.  SiivknE  ihn  ai.-Moqiaffa'  Histoire  des  Conriles,  p.   [156]. 

1.  Cf.  Is.,  XXII,  12  ssq.  —  2.  Cf.  Ps.  i..  19.  —3.  Cf.  Zach.,  i,  :!  et  Ag.,  ii,  23.  — 
'i,  er.  Lev.,  VIII,  3,  1(1;  Joan.,  vi,  31,  50.  —  5.  Cf.  Is.,  xxviii,  7.  —  ß.  M.  ä  m.  des  ms. 
«  fils  des  benis  pour  toujours  ».  C'est  tri-s  probablemcnt  uik;  traiisiription  lautive  de 
<.  tils  de  Rt'chab.  »  Cf.  .ler.,  xxw.  in. 


lü 


[47]  EXIIORTATIONS.  —  JUSTF.S  l'ERSECUTKS.  --  SOUT  DES  MECHAA'TS.  187 
*nAhö'»-  ••  uf-M-U  ••  "/M"  •■  mö/.A'tiov-  :  of\inY}ti»-  •■  'l'lh-  ■■  h9"a>'M"U  •  «JA 

.f.}»'fli>-  :  M./.VV'i  :  >i1\\.Y\i\A\,C.  ■■  ml\9,y:^'i  •.  hh»»  ■  ('.MAfc"«"-  :  Jl'i-'l"«»-!'- 
»»•  •■  hfl»»  ■■  /•/.  :  .7iA.Vi/'o'>-  :  wV.nöwPo»-  :  ^vKi  ■  A^P^'J  :  rii,f,ft.e.\e.j" 

O»-  :  «»,f,}4Ah'/"ö»-   ::=  lO^.'i\^'  ■  MthAVao-  -.  •,{•({'•  :  'n/.  :  ?,Vl-f    :•:  rt)nh'>'J'll  :  ^ 

tn!f:f-ai>'  :  h''n\.h(\ih.(:  ■•  to-tii'  •  MI'  ■  wyx.UxWh  ••  fl»'lin  :  öHM-  ••  Mhj.^(0' 

9»  :•:  h"V/  •■    ||V/DX?»  :  Vf-A'  ••  «i'.T/.l-  ■■  iWÖ?  •  M'l'   •■  htl^o   :    OWlJf.    :   ÖlfllC'l   •• 

r/ii>".e.t:  ■•  -'i-iv/or/iK-  •:=  fl^,^'.'l•V"/^l  ••  ^.^ll.^'nrh.f:  =  .e.yi-j'}  =  rinin  :  flifi/'T- 
ö»-  :  AAt,tihri.irao.  :  nh</n  •■  ritK-  •■  mrih»»  =  *a-  =  i/>nn  ••  s.n  ••  vri-  •• 

J.  fiAii  (('.  (»Afl»  )  add.  C.  —  ;5.  JiA+]  om.  A,  'i-irfi  ('.  —  4.  .e.iirtf:«»']  —  rtV}»«^  ABC. 

—  ">.  J*«:]  l'>l'.  ?<•  A.  PC  L.  —  6.    «>.ftXA>i}»ö»']  ffl.(iO>.Ajp<»»-  A.  —  Vf-rt"  {a.  >j<c)  ow.   A. 

—  7.  «Hin  :  rt    !  n' ]  o/».  A.  ii>i..ß<n.«B-Y.  B.   C  «^rf.  in>,<i|:  >  lih.<n'i:>..  —  8.  M^]  A,   n-ii>i 
BC'I,.  —  11.   s.!)]  oni.  ('.  —  i:!.  rt);',.e.A-]  0/«.  A.  —  14.  n«n>"»*7/"^i']  —  r'-\-  ■■  rt"7f^  B. 


i'ol.  i: 

r'  a. 


(/«//.v  ce  inondc.  i'oiis  iic  poiirrcz  ricii  jircndrc  nmi  plus'  ;  *  cous  eies  riiln's  iius  iluiis    *  u<\.  i.' 
cc  moinir,  i-t   il  cnits  fiiudra  soi'lir  inis   di-  cc  mondc' \  c'est  pourquoi  (/fY/»('/v';  /« 
si-nlf  justice  rl  runujiir  du  Sci<jncur  '. 

1 1.  — Lesjlstes  PERSECiTEs.  SoRT  DEN  MKCii ANTS.  —  Car  lors([iie  (le  moiitle) 
sera  a  sa  fin  et  (que)  los  (deriiiers)  jours  approclieront^  les  iiiechants  se  leve- 
ronl,  ils  persecuteront  ceux  ([iii  craii^uent  1p  Soigneur,  et  lesjustes.  Gar  ils  les 
clialioroiit  solon  leur  desir,  car  leur  intelligeiice  (sera)  aveugle.  Les  pecheurs 
(juerelleront  les  justes,  les  persecuteront,  les  hairont,  et  diront  oontre  eux 
toutes  paroles  mauvaises  \  C'est  pourquoi  le  Scigneur  les  jettera  dans  Ic  fru 
(jui  ne  s'etcint  pas,  et  au  vci-  (pii  nc  dort  pas  '.  Alors  toute  crüature  parvieiidra 
ä  l'ardeur  du  l'oii,  car  le  snlcil  et  hi  lunc  nc  doniicront  plus  leur  lumiere^,  les  eaux 
lariroiit,  et  les  fleuves  se  dossc'cheront,  le  ciel  se  roulera,  et  la  terre  sera  l'rap- 
pee.  Le  Seigiicur  se  levera  pour  juger  son  peuplc,  pour  retrihucr  vhacuu  dCux 
Selon  ses  ceurres',  et  seloii  li-s  purulrs  iju'ih  uunmt  pivferees",  sur  la  voie  de  la  jus- 
tice. Puur  les  justes,  (jui  aurout  uiuvche  duns  la  roie  de  la  justire''.  ils  heriteroiil 
de  la  f/liiiredu  Seiyneur  et  de  sa  puissance,  (et)  il  leur  sera  doiuie  er  (pie  l'ipil  ii'a 
pas  ru.  ve  ipir  l'oveillena  pas  enteiulu'",  el  ils  seröjouiront  dans  mon  royauiui'". 

i.cr.  iTim.,  VI,  7.—  2.  er.  j.iii,  I,  21.—  ;i.  cf.  ii  rim.,  h,  22.  —  4.  Cf.  t.  k.. 

\  III.  —  5.  Marc,  i\,  43.  Var.  «  et  .ui  ver  qui  ne  nieurt  pas  »  B.  —  (j.  Mattli..  .\.xi\ ,  29.  — 
7.  Mallh.,  .\vr,  27:  Eccli..  xvi,  14.  —8.  Gl'. -Matlli..  xii,  3ß.  —  1>.  Cf.  I'rov.,  viii,  20.  — 
10.  Cf.  I  Cor..  II,  U.  —  11.  N'ar.  ><  dans  le  royaumo  des  cieux  »  B. 


r.il,  l:. 
r  U. 


ImI.  ir. 


188  LR  TESTAMENT  EN  GALILKE.  [48] 

hs{\'t\  ■  hcrt-f-ft  •■  h'yv  ••  Av^A-  :=:  'v.rj  ••  wkh^iiix  •■  .ufioi-n  •■  »/i'Pt.'yi-  • 

(>A.irön.  :  ,7,.nA  :  nH,e.+l-A}"ö«»-  =  Artn?» :  h«w  ••  IVi-'/-  ■•  J^V/V  =  «»^..i-j-i'A 
+A-  ■  aihJ\-\iuiAv  ■  rn^i.-1'i-AA-  ■•  "hrw  ■  {\''lfi\\a»-  •  ^'^  ■  m-\hi\  •-■■  Miu'»  • 
A'"iö'i  ■■  <»»l«:>  ••  föÄr/i'i'.V  :  AVfA-  •■  "/Ar  ••  h"?X)Vhö'"  :  ui-A-.e.i  ••  rti^i'PA';. 

t\  •■  "/UA  ■■  y.'Wl"i  •■  AAA.V10»-  « 

1.    lUliWt    :     A"'      :    h.']     om.    A.     —  onJWh/.]    O«'-    C    —   2.    >,Trt]    n>iV|-   AC.    —  3.  Wt] 

IIV-I.  A.  —  (IWt  («.  "/.T'V)  add.ATHJ;  rt.«/""/ ABC;  fl>'feA»^"-Ffi  HC.  —  'i.  V/I-]  >iA  A.  — 
•/•w;h<tV]  ow/.  A.  —  (i.  fl)>,.ii'i:Afr]  ffll- '  C.  —  7.  roHYiO]  mtll"  ABC.  —  ^-V^OVIH««-]  AC, 
>,"V-V»VYHi«»-  BL.  —  S.  nfifl»-]  nVV-l-  >  n  '  AC;  vn]  "»'  AC;  WA-  («.  -/")  ndd.  ABC.  —  fi.  '\ö 
A.lli>»*]    "7>i1lA.11«o.  B. 


12.  —  SuH  Simon  et  Ckrintiii:,  faux  apötues.  —  Livre  {(li(  Kidan)  (jur 
Jesus-Christ  a  revele  ä  ses  disciples.  (II  y  est  dit)  comment  Jesus-Clirist  a  revelr 
ce  livre,  c'est  (le  livre)  du  College  des  apotres  (et)  des  disciples  de  .lesus-Christ ; 
c'est  (le  livre  destine)  ätous;  c'est  au  sujet  de  Siniou  et  de  Gerinthe  faux  apo- 
tres qu'il  a  ete  ecrit,  ailn  que  personne  ne  fasse  societe  avec  eux,  car  il  y  a  en 
eux  de  la  ruse,  avec  laquelle  ils  tueront  les  hommes.  (Je  vous  recommande) 
d'etre  fernies,  de  ne  pas  clianceler,  de  ue  pas  vous  troubler;  de  ne  pas  vous 
ecarter  de  la  parole  de  TEvangile,  ([ue  vous  avez  entendue.  El  teile  (jue  nous 
(r)avons  entendue,  et  nous  en  sommes  souvenus,  (teile)  nous  Tavons  ecrite, 
pour  le  monde  entier.  Nous  vous  avons  conlie  nos  fils  et  nos  filles  dans  la 
joie,  au  nom  du  Seigneur,  le  Pere,  Maitre  du  monde,  et  au  nom  de  Jesus- 
Clirist.  —  (^)ue  (sa)  clemence  soit  grande  sur  vous ! 

13.    ThWAUX    KT    TliMOIOAGE    DES    ApÖTRES.     —   (NoUS)    Jcail    Ct    TlinDDIS. 

et  Pirrreel  Andre,  ei  Jacques,  et  Philippe,  et  Davtltvlcmji,  et  Mattliini.  et  .\«/r/- 
//((('/.  ei  Judas   Zrlotc,    et    Ccpims',   nous  avons    ecrit  aux  eglises  d'Orirnt  et 

1.  er.  Matlh.,  X,  2.  A  remarquer  la  place  qu'occupe  Jean  dans  celte  liste  des  Apotres: 
/elole  est  dit  de  Judas  et  non  de  Simon,  qui  ainsi  que  Jacques,  fils  d'Alpliöe,  manque 
dans  cette  enumeration,  si  tant  est,  d'ailleurs,  rpie  Jacques  cite  apres  Jean  soit  le  frere  de 
celui-ci.  Par  contre  Pierre  est  nomme  deux  fois,  sous  ce  dcrnier  nom  ot  sous  le  nom  de 
Cephas.  Nous  avons  lä  aussi  Natanael  qui  elait  un  disciple  et  sc  trouvait  present  lors  de 
l'apparition  de  Jesus  en  Galilee,  pres  du  lac.  Rien  n'indique  que  Ic  T.  ait  voulu  donner 
unr  liste  des  Apntrcs  strictoment  dits. 


10 


'.9   SIMON,  Ci:i!IXTIIi;. —  TIlAVArX,  I'ÜOPKSSIOX  1)1'.  l'ol  DF.S  .\1'(  )ll!i;s,  1,S<) 

ini:t\iiy'.-i-  ••  i/K'n,ii  :  «»A'V.n  •  a^a  ••  y.n-n  :  «Jrt"y.'j  ::=  hm  •■  jii/hdJi«!»-  .- 
A.i'.  •  Wh\Mhh.v.  ■  uiv..'iin  :  jx'r-'ii}  •  h''m.}in,h.(:  ■■  hMi.  ■•  vf-A-  ••  "/Ar  •  i 

iU  •■  r"<f/')<i  •  I/dn'A-  ••  t\'r  •■  My.{\imv.  •■  ]\o"i\{ti\\-  •■  li'A-  ■  /"A'nvl-  ••  ?%'7ll. 

h  ■■  h:yhw'\'  •■  flj'jjw  •  V7/"-l-  ••  :''A' A  :  :'',eA'>  ■  rt"7jp'/f  •  i/'J.n  •  ii.<.ii.A  ■■  01 

ffl^'J'l'ril-  ■•  ('.^.A'i-A-  •  mi'.ai")]l'  ■■  m-fil-  ■  T'y.i:  •  öM-  ■•  <nA.A./-  •  O.hV  ■■  m 
'nr  ■■  hu»  ••  fl»('.h.'jn/  ■■  i\^'öt\i  •■  "iv.-i  -.  w;»"  ■■  f\\i/.r'i-  ■■  wv'i.  •■  whix.h    '  ' 

1    ii(:ft(.yv-i]    -  •t.f'/  ABC.  —  2.  «u:>,.>  (</.  x<ii'i:>)  «</(/.  C.  ~  .">.  >,'7ii.mi«ii.(:  (/'•  'iwrc.) 

ndd.  A:  «•«".e.;^///]  o/«.  AC.  —  .">.  VJII.MIW1.C  (<?■  ©A.?)  oni.   V.  —  S.   ton-i.g^e^l  oin.  A.  — 
10.  n«ro]  Olli.  AC.  —  11.  <i>-ni-  :  y"  ]  om.  ('.  —  12.   ii'7<'.<'.]  odi.  C.  —  13.  mj.n/ii'i-.e]  A>i    AC. 


LVOccidcnl.  ä  ccIlcs  du  lYyyv/  et  du  Midi,  cn  vous  annoneant  et  cn  vous  expo- 
saut  (•(■  (|ui  a  trait  ä  Notrc-Scigneur  Jesus-Christ,  nous  ecrivons  ce  que 
uüus  avuns  eatendu.  Nous  Tavons  touche  apres  (ju'il  tut  rcssuscite  des 
morts,  (nous  avons  ecrit)  comnie  il  nuus  a  revele  (des  (dioses)  grandes, 
admirablcs  et  vraies. 

I'i.  — Profession  de  roi  dks  Ai-ötkes  —  Nous  savons  ccci,  (juc  Xolrc- 
Scigncur  et  Sauveur  Jesus-Clirist  (est)  le  Seigneur,  ßlsilu  Sri^/ncur,  ipn  a  rle  en- 
ro]/f'- jMtr  Ic  Scif/neur  toitt-puissant,  raulnircl  Ic  cnhiteiir  [de  loiih's  rlidse.s)  doiil  Ic 
iioin'  csl  jiniiioiicc  pur  toiis  Ics  iHrcs,  (jtii  est  au-dessus  de  louti's  les  Puis- 
sauces,  /('  S<'i(/iicur  des  scignciD's,  Ic  llni  des  niis'-,  Ir  l'iiissdiil  des  iiuissitiils, 
rfl'^lre)  C(5lest(!  ([ui  esl  au-dessus  des  CIk'tuImiis  rl  des  S('rapliius,  (<iui)  rsl 
assis  a  1(1  dniilc  du  Irniir  du  /V'/v'',  jiar  la  paroli'  di'  qui  (le  S(Mgueur)  a  coni- 
maude  aux  cieux,  a  liäli  la  terre,  el  ce  ([ul  est  imi  eile,  n  honu'  la  mrr  a/iii 
ijK'rllc  HC  dcpiissc  pds  scs  limilcs'',  flui  ([ui  a  foudei  les  alu'uies  et  les  sourees 
(qui)  jaillissenl  et  ('ouleul  sur  la  terre.  le  jour  el  la  iniil,  le  soleil  et  la 
luue.  *  les  etoilcs  daus  le  cicl.  qni  a  scjidrc  la  hniiicrc  cl  Ics  Iciichrcs',  qui  coiu- 
maude  a  la  gelienuc,  qui  d'uii  diu  d d'il  coiuuiaudc  la  pluie  de  TIuNcr,  la 
neige  el    la   gelee.  la   grele,  les  jours   eliacuu   ru   soii   lemps,    cpii    l'ail  lieni- 


ibl. 
i-  c. 


I.  Cf.  Ex.,  i\.  IG.  —  2.  Deal.,  x,  17:  Ct.  I  lim..  \i.  15:  Ap.,  xix,  IC).  —  .i.  CT.  l's.  cix, 
1;  Mattli.,xxii,  44;  Marc,  xii.  .ili:  l.uc,  xx,  'i2:  Ad..  11.  :!'i:  .Mallli.,  xwi.  ,")4.  —4.  Cf. 
l's.  vm,  2'.).  —  5.  Cf.  Gen.,  i,  4. 

i-Aiit.  oi\.  —  T.  IX.  —  F.  :!.  l'i 


100  l.l'.    I'KSTAMENT  l<:\  CAMI.KI-;.  [501 

-IjP  :  aHUff:  ■■■:■  uu»^'Vöt\  ■  iWlMo-  ■  iiy.f.A'l'A*  :  wV'A'iö  -V-  WHW:  ■  Artn?.  : 

hh'^wMUui:  ••  •/•fl'A.f.  ■•  mjvivnAA  ••  rm./"  =  i\,u.t  •■  «»j"/«»-!'  r  fl»H/r/i/>v  • 
>i«7(:j?r  ••  Tiöo-  ••  'Vri  ■  y.'i-imuc  •  ^/"Kv/i^.  ••  amy.'nw:  •  .imla-  =  hm  •  .«'."v. 

t«V  •  (lA  ••  ?.A«f.  ■  ?triJ-/'7t  :  «i,l',n.A"  ■    il/.'f.  •■  h'il'  :  ^Ä«'  •■  '/">1"  ••  «>•?» 

2.  to^nj^-  :  •(■  ]  mm     AC,    f-yu.  C.  —  .?.  >,"JH>.]   n/ti.  A.  —  h.   .*A]  >,'/"*A  AC.  — 

4.  "7C^?"]  A  laisse  loujours  iin  blanc  ä  l'endroil  oii  on  lit  ce  inot  dans  les  autres  manus- 
crits,  meine  quand  il  s'agit  de  Marie  Madeleine.  —  5.  d'-VIflS']  fl>nt  :  "7'  A,  >,"7A0V  C.  — 

5.  lKi:-'hfl>i]  >,y"'i:  ("  —  0.  loV»,  ©•+]  o/H.  AC:  .P.-l+tA  («.  ll-/vh*y)  «(^(i-  AC.  —  8.  niöJ-ri-J:  .• 
>."/iO.>  (/'  >i";il.V/)  add.  A.  —'.I.  fl»\vli<{.  :  ro]  ow.  A.  —  9.  WH  :  .ft  ]  o/«.  C.  —  11.  <»>,>"»] 
mjjf»-  !  "ll  C. 

bler  la  terre  et  la  reiul  fmiic,  ijtii  a  j'ail  riioniinc  a  san  iniaye  et  ä  sa  resscnibiditcc  ' , 
(jui  avec  les  anciens  patriarclies  el  les  prophetes,  s'est  entretenu  eii  paraltoles 
et  en  verite,  lui  qiic  les   Apotres   ont  preche,   que  les  disciples  ont  touche. 

(Liü)  le  Seigni'ur  fils  du  Seigneur,  iioiis  croyons  {qii'il  est)  le  Vcriir,  (pii 
est  dcvcmi  cliair'',  de  In  Saiiite  Vierye  Marie,  {qui)  a  ete  parte  dans  sdii  sein, 
Conen  dn  Saint-Esprit ;  {'/hc)  ei-  n'cst  pas  par  la  eoneupisceiice  de  la  ehair,  mais 
par  la  nihmle  (In  Seij/nenr  ((pi)'!!  u  ete  engendre.  {<piyil  a  ete  enreloppe  (de  Imup's) 
d  Jietlileeni,  s'est  inanifi-ste'K  (qu)'il  a  ete  clev6  et  a  grandi,  alors  que  uous 
voyions  ces   clioses. 

15.  Enf.^nck   de   .Iesus-Christ.  —  Yoilä   ce  qu'a  fait    Noire-Seigueur 

.lesus-Clirist,  qui  a  ete  rais  (ä  Fecole)  par  Joseph  et  Marie  sa  mere,  oü  il  appre- 
nail  le  livre  (de  leeture);  celuiqiii  l'instruisait  lui  dit,  tandis  qu'il  l'instruisait  : 
iih  alpha:  et  lui,  repoudil  et  dit  :  Expose-moi,  toi-uieme,  auparavaiit,  ce  que 
c'est  (pie  heta'\  Ce  l'ait  (jui  fut  accompli  est  vrai  el  reel. 

IG.  —  ViE  i'uiiMQLE  iiE  .Iesus-Chhist.  —  Eusuite  eurent  lieu  des  noces  ä 

1.  (;i'.  Gen.,  I,  2(i.  —  2.  Joan.,  i,  li.  —  Yar.  «  Nous  savons  (que  c'est  lui)  qui  de 
Verbe  e.sl  devenu  cliair  >>  AC;  B  corrjoe  en  I..  —  3.  Cf.  Luc,  Evangile  de  l'Rnfance.  — 
4.  Ce  trait  se  Irouve  avec  plus  ou  nioins  de  developpements  dans  plusieurs  Apocrv- 
plies  :  I'A'angile  du  Pseiido-Malthien,  xxxi,  1,  2  oii  il.est  qucstion  de  Talphabcl  hebreu ; 
XXXVIII,  1,011  il  s'agil  de  Talpliabcl  grec  el  oü  on  lit  presque  inot  ä  mot  nolre  texte. 
VEmngile  de  Thomas,  vi,  3,  a  aussi  un  trait  analogue.  Cf.  egalement  S.  Greb.\ut, 
Apercu  sur  les  Mirneles  de  N.-S.,  HOC.  1911,  n"  3,  p.  26'i. 


Ill 


v°  a. 


[51]  ENFAXCR.  VIR  PUBI-IOUK  DK  .IKSUS-CIIRIST.  101 

tuflVf  :  ^M  •■  «»Jt'-V  ••  riJ'/'n»-;/-'/  •■  ^7/"^  ■•:■  u)i\(fi"n'-''/i  •■  /.rtl'-«»-  .-  y.M-  •■  *»A 
m'-nti'i-  ■■  M\ai-  •■  rt'i-''»  =  inwh{\.-\'  ■■  hil-  •  1-h-r-  •■  'H\'ll  -.  »»e"/«»/- :  Mu.'l-  ■ 
K'id.  •  Afirt-  •  rDWtt'.fli'l-  :  n/.».'/  •:=  OiMM  ■■  '}Wi.A.  •  r»VVhf:  !  l/.t'/JflC  •  t\i\,U 
■V  ■■  ^.n.AV  •  t"*"!-  ■•  •iwwjr.  :  oi'jn.A"  :  ^'Vll.h  =  ''/'i-'J  ■•  {\{\U  '■  ^\\iM  ■•:■  mhio- 

y.hi:  •■  -nhfi.-i'  •■  (»hawM-  ■•  m'ia.n-  •■  hniu^  ••  M  •  ';i»>/"Vvh  ••  «i^nivh  ■• 
rt»t'.Ü.A  •  ,h^.  ■  ■/.i'.''7'i"-Tl"ii.  :  hrYifO'Jlu  :i=  mhrw  ■■  AÄtf»"7'J  •  /.rtf«»-  :  ('.rt 
'/'tf«  :•:  mMiOi-/..i  :  i'.CM-  ■  «»?»A  ■■  h.ni'l'  •  }\at''A'h  :  mhf\  ••  i\'rti  ■  h'i?^' 

rfi  :•:  lopwi  ■  t{.'L9n  ■•  »n  ••  nhfi.  ■■  /.hn  ■  Ah.vfi-ti  ••  ÄL\/i  ■■  (oy.a.  ■.  i/khia  ■•  y. 

ViV  ■■  h9"ll  ■   nhi\.  ••  T'y\'\  •■  hill  ••  ^Afl  :  lll^tlf'  •  <«nh  ■  at'M'  :  h/hCfl»-  • 

1.  (»«'71'  !  C  ■■  m]  <"'7V  :  hm  Vi  V.  —  2.  rDrt(|>.rt."C  :  W/-  =  .p.<ij-<7i1I  :  £'/"  (fl.  >,V1-)  "(W.  A. 
—  >.  »■•//.]  ii<C<C  ABC.  —  5.  Tii»"};?]  >i!r'\*A.t'  AO,  AöA.f  H.  —  0.  ffl>,<B./">,.p]  om.  XV.  — 
7.  >.y"ii]  01)1.  C.  —  ').  A.-j.j>'V]  A.'VfV  B.  —  10.  «Dy,>,ri]  n«  '  B;  ->nfi-.e.>]  ;i'r'i:>.'/  C.  — 
ii.  V/Il  !  h  ]  nWllft  ('.  —  axoKh  •■  CW.'i  •■  m-h-t:  ■  .'Jk"/  (".  fl>|l>,)  add.  A  et  0  qui  a  mbh. 
et  fl»n>.-.  —  12.  r»itv  (fl.  rn>,fi|'/»in»-)  add.  A. 


^V///rt  (/('  (',uUlrc\  Oll  r(ij)  iiiritu  (ircc  .«;«  Mirc  cl  se.s  freri's  et  U  coiivertit 
l'cdit  eil  rill.  II  rcssusciUi  des  nuiiis ;  Ics  pamlijtiqiics,  i!  liw  ßt  iiiarchey'' ;  d 
ci-liii  (Idiit  In  iiiiiin  ('tili!  (Ic.'iscriirr.  il  ri'leinHl\  IJiic  fciiuiir  (jid  soiiffrait 
(liiii  /lii.r  de  Silin/  {di'puis)  dmizc  uns,  tourliii  In  frain/c  de  stiii  ciHi'iiiciit,  et 
l'iil  !/iicric  sur-li'-cliiiiiii).  Pciiilniit  (jiir  iioiis  ciinsidtTions  et  ijiie  noiis  udini- 
riiins  Vaetimi  i/lorieiise  ijii'll  jnisait.  il  iioits  dit  :  (Jiii  iii'n  tmiehe?  Mnls  noiis 
liii  dliiies  :  0  Seiijiieiii',  In  foule  des  hoiiiines  td  litiielie.  II  repaiidit  et  iiaiis 
dit  :  .l'iii  sriili  iiii'tuie  rertil  est  sortie  *  de  liioi.  .{iissitiJt  eette  feiiiiiie  viiit  *  lol.  1." 
deriiiit  hii,  tili  repinidil  et  liii  dit  :  ()  Seii/iieiir.  e'est  iiuii  [ijni]  tili  loiie/ie. 
II  repoiidil  et  liii  dit  :  Va,  t<i  fni  t  ii  i/iierie  '  !  Eiisuilc,  //  ///  enteiiilre  les 
sourds,  voir  les  aveiii/les,  il  jil  sortir  [les  demoiis)  des  deiiioniiiqiies,  il piifi/ia  les 
lepreux'.  Lc  demon  Leyion  {Lcijcicon),  qui  elait  daiis  uii  lioinme,  i'eeoiiiiul''  Jesus, 
il  cria  et  [lui)  dit  :  Avant  que  soit  arrive  le  leinps  de  untre  perilition,  tu 
es  reiiu  iious  ehasscr'.  Lc  Scigneur  Jesus  le  reprimuiidn  el  lui  dit  .-  Surs  de  ect 
liDinine,  suiis  rieii  lui  fuirc  (de  mal),  et  (ee  demon)  entrn  dnns  des  poureeaiLv, 
les  enijloutit  daiis  In  iiier  toin  ils  fiirent  etoufjes". 

I']nsuit('    //  nlln  siir  In  iner  el  les  rents  .soiifPcrent,  il  les  reprininndn,  et  les 
fliits  de  In  incr  s'npuiscrent'' .  Kl  pniir  le  deuier,  cnniine  nous  ii'eii  nvinns  jins,  nmis 

1.  .loaii..  II.  I,  -  2.  Cf.  Miittli.,  IV,  24.  -  ;j.  Cf.  Matth.,  xii,  Li.  —4.  Mallh..  i\, 
20  ssq.  —  5.  Matth.,  xi,  5;  Luc,  vii,  22.  —  ß.  M.  a  m.  «  rencontra  ».  —  T.  \'ai-. 
«  nous  pordre  »  C.  —  8.  Marc,  v,  9  ssq.  etröcits  paralleles.  —  9.  .Marc,  iv,  35;  MatUi., 
VIII.  Luc,  \iii. 


J92  1  K  Tl'STAMKXT  KX  GA1JIJ>K.  [521 

yt-fi-i-  •■  win'Po»'  '■  «»Tjy.  ■•  i\^xi:'/.  •■  >hi\h  •■■.■  «»•';. '.v, :  hm  •■  ^A•flv :  iM  ■■ 
bh'riO'txvA-'ihi«-  •■  y.uHUit-  ■■  //»/i"p>  •  ffnr'-u:-i-  •■  h'i.'f'c  ••  uf-M-  •■  /\i-'i-  ■■  «» 
fliAyio»- .;:  <n?,'/")i  •  hm  ■  >»An> :  'Vn^'i-  ■•  \\h'H\h  ■  yrt]  •■  -i-nM-  ■■  ",'TI.  •    - 

e  ••:  fl»?»mi««-  •  Artn?»  :  y.VA'-'b  ■■  «»/V.hn  :  V'-A*«»-  ••  .vy.il?i'HIA  :  .P.4'  •  mhi 
t\'\'  -V-  hhh  •  M'/.M  ••  V-V:M'  ■■  "i'ttti'l-  ■■  roÄ"«!-  ■  «»Jt.V.  •  «»h^:''/">  •■  .üwe 
{»"A-hV  •■  t/n'iy.'ri  •  H'i'./'.'M-  :  hin  '■    i{i.hi\  •  «»'J-dA  =  '/'"M"  ■•  ö»-?i'|:  :  ?.A  ■ 

:%j;"n  :  'vnrtV  :  woi-hv.  ■  M»"«^A  :  h"V?'\'i  ••  wh'iv  ■  "/n.t'.  :  ificn-iv  ••  mu 
lui  1,  oi'hV-  ■■  ilK-n  :  h'Mi  ■■  vfA- :  'JA'r  ::=  (n(\h,\'(i-ti  ••  hr.Ti-fri  ■■  ^/" .«'.•:'•>.>  =  ö»'/»}    i" 

htm  :  1 -Viv-  ••  A-I-4.V  :  Hä/Jj»'  •■  A?i-/Il.h  ■■  fl»A»»A?ilFJ-l"V  ••  «Mlrtflr/r/ri  :  h'iU  •■ 

■lvh.A\'. :  /ii.e.toj- :  HA'JA?"  ••::  vi'V-  :  KV-^/V  ■■  h'JH  =  ^..'i-'j'/'A^'A-  ■  nhhn^  • 

1.   rtört.i»-    (}i.    •lAAh)    ndd.   A.    —  W.flh]    h<"l.     IK'.   —  2.   A.->   (p.   -/«.ft»)  «c^cf.   ABC.  — 

S.  fli-/-(IA]  om.  A.  —  9.  -ilfli-VI:]  ow.  A.  —  \if.n>V]  —  ■ft.P'V  ABC.  —  10.  njill]  II  "///.  A. 

—  «■•.e-:'»V.V]  "/«•  AC.  —  10-11.  mon-'iti.W]  miioi»  ABC;  f,iA'^.|n{\']  om.  ABC.  —  12.  mh»»o'\ 
mo»AW:i  B.   —  l.i.   (\'\\oo-  {n.  Vi«")  (h^ci?.  ABC.  —  rt-/:<{."/]  rt<.<!V  B.  ft-.'-<f„V  C. 


xos  (lisn'j)lcs.  UHUS  lui  dhurs  :  Qm'  j'cyi)nü-u(ius  au  sujct  du  vulh'vlcur  d'hnpdls?  U 
rcpondit  ei  luius  <lll  :  (Ju'uu  (ri-nti-c  raus  jctti'  Je  lutuirrtin'  dans  Ic  fmul  de  la  iitcr. 
et  fju'il  [eil)  lirc  u u  iiiilsson.  il  tniurcra  cii  lui  Icdciticr,  et  an  h-  d<innci(i  uu  collecleur 
de  rinipöl  jKiui'  iiKii  et  pour  nius'.  El  eusuite  comnie  imus  n'/ivions  pas  de  ptiiii, 
si  ee  ii'esl  eiiui  pdiii.s  el  aussi  deu.r  paissdiis,  il  (irdoniui  (lu.v  honinies  de  sdsscoir, 
el  leur  noiuhre  .sc  Iriuini  elre  de  einij  niille,  saus  les  eiifants  el  les  feinine.s.  !\<ius 
leur  iiroiis  disirihue  di's  niori'eau.r  de  jiiiiti,  ils  fureiil  rassasies  et  iiaas  mimesälecart 
ilnuz-e  eorbeillcs  pleiiies  de  iiiDreeau.r  \  (iious)  demanJant  et  disaiit  :  Qii'est-ce 
doiic  que  ces  cinq  pains.'  Ils  soiit  le  symbole  de  notrc  foi  au  graud  cliristia- 
nisme,  c'est-ä-diro  (foi)  au  Peru  Tout-Puissaiit,  ä  Jesus-Christ  notre Sauveur, 
ivii.  I.-.  *  ä  rEsprit-Saiut  \f  Paracld,  ä  la  sainte  l*]glise,  ä  la  remission  des  peclies. 
17.  —  BuT  DE  L.\  i'iiiiiPic.^Tio.N  DES  Ai'üTHEs.  —  C'esl  cela  (que)  nous  a  revele 
Notre-Seigueur  et  notre  Sauveur,  et  (qu)'il  nous  a  montre  ;  nous  aussi  (nous 
faisuns)  de  meine  (pour  vous)  afiii  quo  nous  deveniez  (uns)  eompagnons,  par 
la  grace  du  Seigiieur,  (dans)  noire  ministere  et  dans  notre  gloire,  eu  vous 
occupant  de  la  vie  eterucllc.  Soyez  fcrmes,  sans  chanceler,  dans  la  science 


v-l 


1.  I^a  viu'sion  regue  elhiopienne  portesimplemeiit  </i>;)"r>  («yxüdrpov),  les  mots  «»/'■•Vf:-/-  : 
ix'^.-l'C  düivenl  etre  une  glose:  >,'V*C  correspondrait  peut-Olrea  ayxupa,  croc. 

2.  ]\Iallli.,  wii,  2:i  ss(|.  —  3.  Joan..  vi,  1  ssq. 


[53]  CEliVRi',  DKS  AI'OTI'J'S,  DK  SIMON.—  PASSION  ET  RESriüSI'.CIloN.  193 
mttmM-  ••  hnn.h'i  ■  h.?C\'t\  ■■  VlCn-f-ft  :  wy.w'/i\  :  inyffrn  ■  AIIA-?-  ■  «'A"/A 

fin  :  'JA'/'  :  UhS^fi^^'  ■l- 

Ah"/ii.^'nwi.(:  ■•  Kvti'ti  •■  hCM'h  ••  hf\  ■■  .('.«...ctj''«'»-  :  (U/aö»-  •  a?.a  ■  hT'i-  • 
10         M'iV  ■■  >^'/'f:  •  »l-rt^'A  •  n^n'PöA.o-  :  AÄ.'\rnft  =  Ä'hn.V'/,»  •  rtihf^iA^A  •• 

/will..'}'}   !    IfVhhA  ■•  V,Ay'\-  •    J-rt'^A   ::  W'/'nA.!/'»"»-  :  hfl»V..P,}"  •  h'/'jiO   :  Ci^M' 

I-    >i"ni.>iir]    ('/".    C.     —    fl>.i'.y"i>i:    AC.    (».iviin:    15    add.    (<;.     mj.:"l'll\).    —    <Brt"irt"»] 

ft.p.;v<?  :  ";rty"  AC.  —  4.  A>.";ii.Mi/(i.(:]  i^ni .  1>.  ~  (i.  non-  (/>.  >ino")  »aW.  AC  7-s.  ft>,"/ii.>,> 
—  i»nrt»->]  tO\  ■■  inoi>.e.;i'/.>  !  IUI""  =  v  =  "/^>.f  =  (odaw"*/  A,  a>i '  =  <noi>.p.:V/.'/  :  ).vii  :  ><!.>..  = 
r'fiA.d-  (',  A(»>.(';'."/.'/  ("  (n>,";ii.  )  I!;  ■//{.>..]  '/«{.rt.  I-.  i».  .c.iim-v]  VYi '  ('.  —  10.  (nhcii'^j.n] 
mMriiAhA  .\.  (»MniA.f'A  l>.  >i(niAfA  ('.  -  11.  /-V-A'k  (/».  H>i>"AA.ini»')  rtc^c/.  C.  —  11.  >kT'M)  ■■ 
•>"  ]  >.y".*i(i  •  ""A-i-A-  AC 


ot  la  connaissance  de  Notre-Scigneiir  Jesus-Christ  —  qu'il  (voiis)  soit  clemenf 
et  qu'il  (vous)  sauve,  poiir  toujours,  dans  les  siecles  des  sieeles,  sans  fm. 

l(S.    Gm  VRE  AMICHUETIENNK  DE  SlMON  ET  DE  CeUI>TI[E  .    Car  quaill    ä   ('.('- 

rinihc  et  Simon,  ils  iront  afin  de  parcourir  Ic  inonde;  ceux-ci  sont  vraimciit 
les  adversaires  du  Seigneur  Jesus-Christ,  eux  qui  dutourncroiit  reellement 
ceux  qui  croyaieut  au  N'erlto  veritablc  et  ä  ses  oeuvres,  c'est-a-dirc  a  Jesus- 
Christ.  Faites  doiic  atleiition,  et  gardez-vous  d'eux,  car  (par  eux)  survieii- 
dront  rallliction,  l'impurete,  la  mort,  la  liu  de  la  perdition  et  la  damnatioii. 
19.  • — ■  Veh.vcite  du  TEMoir;N.\GE  DES  ApÖTREs.  —  Et  voici  doiic,  nous  n'avous 
pas  ete  negligents,  pour  ce  qui  est  du  veiilablc  tenioigiiage  euvers  Notre- 
Seigneur  Jesus-Ciirist.  (Nous  avons  teiauigae)  selon  que  Xotrc-Seigneur  a 
l'ait,  jiuisijne  nous  ravoiis  i-ii  '  (et)  nous  sommes  trouves  (pres  de  lui),  selou 
(pi'il  a  corrige  uns  iutelligeuccs,  qu'il  nous  a  expliquc  (sa  doctriue)  et  a  l'ail 
pour  ceux  qui  ilnircnt  iHre  {sesj  Icmoins-. 

III.     Pas>I(>.\     Kl'     iuisl   IIIIECIMI.N     U  K     JksIs'. 

'20.  —  Nous  savons  (que  c'cstilui  (jui  a  ele  crucilie.  daus  les  jours  de  l'<iiicc- 
l'ildlc  et    du   priiice  ArclieJaiis' .    c'csl  cnlrc  dcii.r  Uirrmis  ifnil  a  i'le  rruci/u',   vi 

1.  Cf.  Juan..  111.  11  :  1  Joaii.,  i,  1.  —  2.  Cf.  I.uc,  \.\iv,  VS;  Act.,  i.  S:  ii,  :V1:  v.  32.  — 
3.  Cf.  Malth.,  XVII.  9,  et  le.s  recils  ("vangeliques  de  la  Passion.  —  \.  II  sagit  peut-itre  la 
d'Arclielaiis,  fils  d'lIiToJo  le  Grand,  qui  .succeda  a  son  pere,  et  dont  il  csl  fait  lucnlioii 


194  LE  TESTAMENT  EN  GAI,lLi:i':.  [5'.] 

lül.    1.) 

(LA"«"-  •■  uh  ■■  i'irh  •■  A/M  •  }xriO':i-"i  ■  w"«?ch-\-  ■  "iiiy  •  niiu  ••  «»vi/. 

•JV  :  «i'Ml.A  ■  'h"hV  ■■  "7.Ai  :  röAh.  ■  -tthfl.-f-  •■  wri'  ■  «»l-l-n/.  •■  .l'-VlAV-  ••  #/i.l'. 

-1- .-  ''in.j>- :  hh^w.M  •■  fl»"in.A-  •  AAP  ■  »h'rvj:  =  h-rxiro"»- :  wwiv  ■  -i-y^K   i" 

h   :•:   tOj'.ll.A    :    IrlU:   •■    hAvll   ■    »lA?.;''   !  h'/'iVl'}    '    in-f-   :   h^/n   •■    h'J»   ••   'l'tlA" 

1.  mi'i-n/. !  "»']  mi-fi'l'A  :  naonv  A.  —  +<c.-/»'-]  —  v-n  B;  Hin]  :>n  A.  —  3.  m/.rin  :  a  : 

-1  !  h  ]  <»/.  ■■  :'.n  :  h-VlKh-CT  :  AVn>  A.  —  A.  m^c-VT]  mtr.  A.  —  (l.  m^n.A-.io-]  —  ft"Tr  ('. 
—  7.  M->]  Wll.>i  f.  —  iO.  A>."Jli.>.>]  —  ll.>.  •■  KV(\t\  B.  —  !!>.'/">■/.]  >.A  :  h'/"VV.  ABC; 
■hr"i.»'oo-'\  Olli.  ABC.  —  11.  »n.ßn,'\  =  ->  ]  mvn, :  -iMi-r.  C.  —  n««»  («.  >rvn)  f/«.  AC:  um.  IJ. 


avec  cii.r  Oll  }<■  fit  desvnidvr  de  l'arhre  dr  In  cnii.r,  il  n  rlr  cnscrrli'  daiis  Ir  Jini 
appele  Qardiijo  (Ivpavioc)  oii  ollcrent  les  tmis  fcinDies  Sara,  Maiihe  et  Marie  de 
Magdala,  et  elles  apporterent  des  aroinates,  aßn  de  les  repamlre  sur  son  rorjis;  en 
pleiirant  et  en  ctant  attristees  ä  cause  de  ee  qui  etait  arrire,  elles  approchereiit  du 
sepulcre,  elles  trouverent  la  pierre  Id  oü  l'ün  rarait  roulee,  hors  du  sepulcre,  elles 
"  fol.  13    ouvrireiit  la  jiorte  (du  sepulere),  mais  *  elles  ne  trouverent  jias  son  rorps. 

V"  c.  21.     AlTAHITloN     1>E     JlisiS     RESSUSCITE      AUX     FEMMES".  ■    Tuilllis   qil'elles 

etaieiit  aljliijees  et  pleuruienl.  le  Seii/neiir  loiir  apparut  et  (leur)  dit  :  Ne  pleurcz 
pas,  c'est  moi,  celui  que  vous  chercliez.  Mais  quc  runc  d'entre  vous  aillc 
vers  vos  freres,  et  eile  leur  dira  :  Venez,  notre  Maitre  est  ressiiscite  dos 
morts.  Marie  vint  vers  nous  et  nous  raconta  (cc  qui  etait  arrive). 

Mais  nous  lui  ditnes  :  Qu  y  a-t-il  ontre  nous  et  toi,  6  femme;  est-ce  que 
colui  qui  est  mort,  et  a  ete  inhume,  peul  revivre?  Et  nous  ne  erümes  pas 
ä  sa  (parole),  que  notre  Sauveur  elait  ressuscite  des  morts.  Alors  eile  rc- 
tourna  vers  Notre-Seigneur  et  lui  dit  :  Personne  iTcntre  eux  ne  m'a  crue, 
au  sujet  de  ta  resurrection. 

dans  l'cvangile,  ä  propos  du  retour  de  la  sainte  famille  en  Galilee  (Matth.,  ii,  22).  Mais  il 
y  a  Ik  un  anaclironisme.  Archelaüs,  fils  d'Herode  le  Grand,  mourut,  croit-on,  vers  l'an  6. 
La  forme  hCliAf-n  de  C  pourrait  dnnner  Horaclius ;  la  ditTicuUe  de  determiner  qui  est  cet 
Heraclius  n'esl  pas  moindrc. 

1.  Var.  «  crucifie  »  A.  —  2.  Cf.  Luc,  .\.\iv,  3  ssq. 


[55]  AI^PARITION  AUX  FRMMES.  —  AUX  Al'OTliRS.  195 

.  rtA>  •  (»h.hff^'i  •■  htm  :  m-M'  •■':■  min-h-l-Ci  ■•  ai-h-\'  •■■.■  mh'W'ii  .■  ^.n,AV  =  'iO-  • 
a)/,,-H".f:j>-  ■•  M  ■■  oi-h'l'.  ■  tmrxH'Mo»'  •  »h'i'V  ■•  Ä.Tr.7i :  IrjiJ.P.hJi  ••  /*'Art  =  h 

nh  -yM'.  •■  F'Cir  ■  m,i'.?.n.j»-  •■  "z-^/.  ■  ivjiJ.f.'/.  :i:  w,hi:i  ••  -vilij-  ■•  ^-j»  ••  kilA.  • 

Ä-CJPft  ••  (.7i,  ••  h'«»«»-  •    .t'-h,!'..«*."  ■•  h^CV'   :  '/'.t'.V.   •■   Ö»fl  •■      ^irtC    :i=  htlff  •  Ä  Mi- 

3.  fl»Ah:itv]  mrthri'cv  A,  wa'"/!:.*-  B.  —  4.  v-lvAn-fl]  riAn  AC.  —  n«"  o/«.  A  et  add. 

Ol  (a.  jrivli^).  —  5.  w-v/;  (/J.  mm-VCrt)  om.  C.  —6.  «•>•!•  («.  jrV/t)  add.  ('.  —  7.  ^i-VU.P.'i] 
hy  A.   -  8.  >,«■.]  um.  ('.  —  (l>,-/|-  (r7.  •/"■>->)  ()/«.  ABC.  -  S-«.).  «d?"W  =    -  ><'/]  "'■/"■/•ilrtV" 
0)  I  llh.thy-/  !  h>  AC.  —  iO.  >,.0]  «'«•  t';  i»ÄV-n"/,li  (uW.  BC.  —   12.  <n|i]  mV"H  A. 


Et  il  Uli  ilil  :  (^)ii'uiie  autre  d'entre  vous  aillu  leur  dire  (encorej  ccla.  Sara 
villi  et  nous  raconta  la  meme  cliosc,  mais  nous  l'avons  contredite;  eile 
retourna  vers  Xotre-Seigneur  et  lui  dit  comme  Marie 

22.  —  Api'MiiTKiN  \Lx  Ai'oTREs.  —  Alofs  \c  Seiyiicur  dit  ä  Marie  el  a  ses 
soeurs'  :  AUons  iious-meines  vers  oux.  II  vint  et  nous  trouva  eii  train  de  iious 
aveuglci-'-,  nous  doutions  et  nous  ne  croyions  pas.  II  noas  jiarut  (■(niiira-  an 
fantönie^  et  nous  ne  crümes  pas  que  cetait  lui,  c'etait  pourtant  lui.  11  nous  dil  : 
Venez,  ne  craigncz  pas,  c'cstmoi'',  volre  Maitrc,  i/ac  toi,  Pierre,  la  as  rcnie  trois 
fuisjn.s<ju'ä  ce  (jar  le  roq  ait  ehante^  \  mais  mainlcnant,  (!st-ce  ([ue  tu  (me)  renicras 
encore?  Nous  alläines  vers  lui,  cu  vansideranl  et  dnatanl''  encore  si  c'etait  bicn 
lui.  Mais  il  imus  dit  :  Paarijani  dma-  daatez-viias'.'  (|u'allez-vous  dire?  I']st-ce 
f[ue  vous  ne  reconnaissez  pas  que  e'esl  moi",  iu(>i  qiii  vous  ai  expose  ce 
qui  avait  trait  ä  mon  corps,  k  raa  mort,  et  ä  ma  resurrcctioii.  Alin  ipn'  vous 
sacliiez  que  c'est  inoi,  Pierre,  mets  ta  maia  dans  le  trou  de  ine.s  naiiiis;  toi, 
Tliamas,  (mets  ta  aiain)  daus  atoii  eöte^.  Toi,  .\adre.  vois  si  nies  pieds  l'oulent 
la  terrc  et  s'il  y  '  a  des  Iraces  (de  pas);  car  il  est  öcril  dans  le  proplieti'  que 

1.  Var.  «  le  Seigneur  dit  a  Marie  et  a  Martlie  »  H.  —  2.  M.  a  m.  «  nous  couvrir 
dun  volle  ».  Var.  «  de  prclicr  >>  AC.  —  ;i.  CT.  Luc,  xxiv,  .'37.  — 4.  Luc,  xxiv,  3H,  39. 
—  5.  Luc,  XXII,  34.  —  (1.  Luc,  .\xi\-,  41.  —  7.  Nur.  «  l'ourquoi  iloiic  doulez-vous? 
Qu'est-ce  donc  que  vous  ne  croyez  pas  i|ue  c'est  moi,  moi  qui...  "  .\i..  —  S.  CT.  .loaii., 
XX,  27. 


Inl.    Ui 


l'nl.    II', 


196  i.i'.  Ti;sr.\Mi;NT  i;\  c.aijij;!:.  [öö] 

n/KV  •  (M'.iv'"/.!»-  •■  <»j;'V('//  ••  «»^rti"n*rt'.ii-  =  ahii-  ■  uh.h'">':ih  •\-  fl»?i'r 

1/  :  iMl.A'i  •  ^-/ll.hJ  ••  tifffy::'»'/.'!  '•  'l''i/"h'  '■  «!?,»)/"•'/•  ■•  AVlö-  •■  llO'/'.i'.t:  ••  öl 

01'/.  ■  ^nn'  •■  ^»(^c"/«»"-  •■  '"A?»A  •■  vh'/"/-  ••  np  : 

OV-  ■■  h'J":''y.A  •■  U.hü-   <■  «»J«'JVl-  ••  affiy-'l-  •■  fl»A'w/\?,Vl'|-  ••  rBAA..'''>  :  »"Ah 

o.  II  {a.   h.>,«i»V»)   o/».   ]{.     -  'i.    liny".e.(:]    ('/".   AC,   lin"7^'>    AC.  —  5.    iiiioi.',"//»--!-]. 

Ilöo'    A.  —  .">.  lliniV/.>i7]  —  M\ao-  A.  —  7.  >,VII  ■■  >in»»7.    :    >iy"-KI    :  hll]    AC.    >,VII     :    h<li(I>-r.  : 

•in  •■  Ml  L  et  B  ((irrige. 


les  faiitoincs,  (c'est-ä-dire)  les  de-moiis,  no  laisscnl  pns  de  Iraccs  (de  pas)  sur 
la  terre '. 

2;!.  'l'l'MOIGNAGE  DES  ApÖTIlES  üVW  I.A  liKSUURICCTKIN  .  J^EUU  ItEPENTI  II .  Polll' 

nousdonc,  iiuus  l'tivous  touclM-,  (constataul)  ([uil  etail  vraimeiit  rcssuscite  cor- 
porellenient.  Alors  noiis  somiucs  tomlM'S  sur  nolrc  face  devaiit  lui,  uous  avons 
demande  pardon,  et  implore  gräce  de  ee  que  nous  ii'avious  pas  cm  cii  lui. 
Alors  Notre-Seigneur  et  Sauveur  nous  dit  :  Levez-vous,  je  vous  revelerai 
ce  qui  (sepassera)  sur  la  terrc,  ce  qui  (so  passera)  au-dessus  des  cieux,  votre 
resurrection  et  ce  qui  coiiccrne  le  roi/diinn-  ih's  ricii.r.  Mou  P('.'re  m'a  euvoye, 
afin  que  je  vous  fasse  monier  laux  cieux,  aiiisi  que)  ceux  qui  croieut  en  moi. 

■2\.     JlisüS    AU     CIEL.     Ses     RELATIONS    AVKC    LES     AXCES.     Voici    CO     qUC 

(Notre-Seigneur)  nous  a  revele,   tel   qu'il  uous  l'a  dil.    Lorsque  je  viens   de 
vers-  le   Pere  tout-Puissanl  ■',   alors    que  je    traverse    les    cieux,   alors    que 

1.  Peut-ililre  y  a-t-il  lä  uiie  allusion  ä  Dan.,  xiv,  18  ssq.  Daniel  fail  remarcjuer  au  roi 
les  Iraces  (ic  pas  laiss(3es  dans  le  temple,  sur  la  cendre,  par  les  prtMres  de  Bei,  leurs 
femmes  el  leurs  cnl'anls,  (|ui  vcnaient  manger  les  mels  offerts  ä  Bei,  et  preleudaient  que 
leur  i^lieu  lui-m(äme  s'en  nourrissait;  le  roi  constate  qu'il  y  a  «  des  traces  de  pas  d'liom- 
nies,  de  femmes  et  d'enfants  »  seulemenl.  f.e  T.  a  pu  conclurc  qu'il  n'y  avail  pas  de  tra- 
ces de  pas  du  faux  dieu,  ell'Ecriture  appolle  les  dieux  des  nations  des  demo/is  (v.  g.  Ps. 
xcv,  5).  —  2.  Var.  "  .Mors  que  je  vais  vers  le  Pere  tout-puissant  »  L  et  B  corrig(3.  — 
3.  La  traduetion  lilttjrale  est  «  l'(M-e  de  toules  (choses)  ».  C'est  eelle  qui  correspond  au 
texte  copte.  CA.  Schmidt,  Eine  epislohi  apuslolorum  in  koptischer  und  lateinischer 
Uebcrliefernn^,  dans  Sitzungsberichte  der  Königlich  preiissischen  Ahademie  der  ]Vis- 
senschaften,  1908,  .\L11I,  p.  1050.  —  La  reslitution  qu'a  proposec  M.  IIauleh  du  frngment 
latin  decouvert  par  M.  Bick  donne  «  omni,  po  ^lenteni>  ».  Ce  qui  correspondrait 
d'ailleurs  ä  la  l'ormule  si  frequente  inf-A°  :  .e.m>/\w.  Mais  ici  l'cjthiopien  ne  nous  donne 
qu"une  formule  incomplete. 


[57]  reslirhkc:ti()\.  —  .iKsrs  i:t  les  anc.ks.  —  l'Annonci.V'I'iox.  107 
Ain-v.  ■■  >it\\\  •  ■.'"}"h  ■■  r:^"y'r\'  •■  rt"7,i'.  •  hi»  ■  h'">fit\"o»'  :  fih'riAro«-  -.  iih 

0      f,n']l   :     hi'.fi^   :    •/«»-Ulli'.   :   h'r'W  :  htt  ■l-  lOhTM    •■    /. rt. f. h }"«'»•   :    ('.P/rW-   :  A 

n  ••  mnc;«"»-  ■•  ?»rth  :  fta  ■■  'hinh  ■  'Vild-  :•:=  hffU  ■.  niUAv  •  {\h'rf^^  •■  tu 
n  :  \\.hO'  ■  htitn»  ••  ^v  ••  nl^A•  ■•  vz-a-  •  jrjvi-  ■•  i>"rtA.ir«>-  •  ik/»  :  dJ'y.  ■■  r 
!\WA'  ••  Ahn  •■  wt\-i\,\v\'M-  ■  Ai/<<.'/fl»>.  •  ^^.x.rv  •  hinh  ■  -vn.j>-  ■• 

'»ILA"  ••  hat  •■  h"mj^  •  mhat-r'h  •  fli.e.fl.A'/  ■•  hJin.M-'h  •  h*/"  ■  4^^,"^.  ■■  hilA 

1.  ('/.  ^r'Xir«"-)  /;  add.  AI',  j,Ji.<;.  ^/rW.  ]J.  —  2.  mj^cA-  (—  ft"  (')  :  ).-("i(i'i:  ('(.  ftll<f.'/(i>>.) 
(idd.  M' .  —  'i.  y"w'/"rr]  Olli.  ('.  —  >,«i'nft"«<»-]  AC.  y.an"  lUv;  Ji«"  («.  a)  add.  ('.  — 
7.  rt/wi  :  II  (".  ■7-ilirt"'-)  Olli.  AüC:  pii]  »in.  ('.  —  irvt  ("  ii<m-ii)  «(W.  A.  — 8.  ii"rt"]  <>iii. 
AC  —  >s.  '/"firt.ir«"]  —  rt.li«'>'  A. 


je  suis  revetu  de  la  Sagesse  du  Perc,  et  de  sa  Force,  (alors  que)  je  suis 
vetu  de  sa  jiropre  Puissancc,  je  suis  (scinblable)  aux  etrcs  Celestes,  aux 
aiigcs,  aux  arcliauges,  alors  (jue  je  traverse  (les  cieux)  sous  leur  aspect, 
(alors  je  suis)  commc  Tun  d'ciilrL'  cux,  (alors  quo)  je  traverse  les  h'unclidii.s' , 
les  Pnis.'sdncc.s,  les  Doinlniüion.s,  alors  que  je  possede  la-mesure  de  la  Sagesse 
du  Per*'"  qui  m'a  euvoye;  los  archauges  Michel,  Gnbn'rl,  Ui-irl  et  HiiiiIkicI 
m'ont  suivi  jusqu'au  ciiHpiiemc  firuuiment,  puisquc  je  rcsseiiiblais  a  Tun 
d'eutro  eux,  (car)  uue  teile  puissance  m'avait  cte  donuee  par  le  Pere.  ^lais 
ensuite  jai  epouvante  les  arclianges  par  (uia)  parole,  (en  leur  disaut)  quils 
aillent  vcrs  l'auti  1  du  Pere  et  qu'ils  servent  le  Pere  ä  leur  luaniere,  jusqu'a 
ce  que  je  rcvieaue  (vers  luii.  .I'ai  fait  aiiisi,  selon  sa  propre  Sagesse,  car 
moi-menie  je  scrai  toujours  avec  eux''  selou  le  desir  de  la  misericorde  du 
F*ere  et  la  gloire  de  celui  ([ui  m'a  euvoye.  (Car)  lorsipie  jai  cii  liui.  je  suis 
revenu  vers  lui. 

2.5.    .llisrs     SOl  S    LAl'P.VHENCE      LIK     LAXIHO    (1m;I!II:I..    Ij'Anxoxc.i.vtio.n.    

Savicz-vous  qnc  Fange  fwv/^r/r/ (_'st  venu,  '  qu'il  a  aiuiouce  a  Marie? 

Xous  liil  dinies  :  ()iii,  ö  Seigneur. 

II  ii'qiondit  et   noiis  dil    :  i\c   vous  souveuez-vous   pas  que  jadis,  jo  vous 
ai  dit  que  pour  los  auges,  j'rlais  coiuiuo  un  äuge? 


Inl.    Ili 
!■■■   b. 


i.  M.  :i  m.  «  les  Ordres  ».  —  2.  \'ar.  «  el  je  suis  revetu  (de)  la  forcc  de  cclui  i|ui  m'a 
envoyc  »  add.  AC.  —  .'?.  Var.  «  avec  vous  »  A. 


198  LK  TKSTAMRNT  EN  GALILEE.  [58] 

?i";ii>  :  fl)ji'.n.AV  ••  h"'fAh  ■•  ^\h'rfl^  •■  i\\c.h,i\  ■  a/I'  ■•  ^/n'\?ihn-  •  htxHMM 

M  •■  .•»'A  ■•  at't\l::i'  ■  OhVi-  •  (o/^'P  ■  »«'>Vi-  •■  «»AAP  ■  Ahh  :  »i'Hi-  :  hChM  ■ 

roh'}  i!"tn-ll.  :  '/ 'lUl/.  :  'Plf  :  IIK-  •  "WOt-M'  '•  Ärt.h  :  h^Vl  ■  hhr  Oi'tlVA'n 

hf  :  (lifywi :  AS:^.y, :  flj.e.j.h'H  •  "hix»"  •■  Kiw  ••  hi-l-oo- :  .i-7n<-  ■  i'irt.h  ■•  u 

A  :  /wAhii.P  ■•  rn.e.'lv.:''«»-  =  ^iJ+Ä  :  n.!"  •■  'J"4'/Ji  •■  ö»,e,»»K?i  ••  'Tin.htf"-  ■  h^w.  : 
jt'.'l-.'^i;  ■■  rniPi^t:'!".  ••  '/'ftA.hö»-  ■  fliVfcJ"  !  F'Cir  •■  rtA.mho"-  :  r,:^./.  :  n.hP  :  fli'l- 

2.  .e^-V-ZA]  oin.  ABC.  —  2-3.  h!r>^]  ABC,  >,5r»>l-  L.  —  a»,»  •■  .■^A]  id.*a  AC  — 
3.  '».n]  —  fr  C.  —  4.  >,r.>i.e  («■  «"Ahm)  (/c?^.  BC.  —  ü.  •>+a>-0i>-]  .e*"  AC.  —  6.  ftt  (a. 
«P^A)  rtfi?«?.  ABC.  —  7.  ^71K.]  o//'.  C.  —  Apres  Än.»i  A  et  C  ont  un  long  doublet  sans 
influence  sur  le  sens.  —  8.  («.  >,n<»»)  .ß-tvni  add.  A,  .ß-|;\ni  :  m<f-j,-\\-,  add.  C;  >,.ort»  (/?. 
r't\i\,Woo-)  add.  C;  Art.ri  (/J.  h.V-n/.)  rt(W.  AC.  —  1).  cmAhK)']  «"AMI  ABC.  —  iL  mjf.m-ti'h  (a . 
my.aoK"h)   add.  AB.   —   11.  «n.P.m.^-.R}^]   (D.i'.mn.li}»  AiJ. 


Nous  lui  dimes  :  Oui,  ö  Seigneur. 

II  nous  dit  :  Alors  sous  l'apparence  de  rarchange  Gabriel,  j'apparus  (moi- 
meme)  a  la  vierge  Marie,  je  m'entretins  avec  eile,  son  coeur  a  consenti,  eile  a 
cru  et  eile  a  ri.  Moi  le  Verbe,  je  suis  entre  en  eile  et  je  suis  deveiiu  chair ; 
et  (c'est  ainsi  que)je  suis  moi- meme  devenu  ministre  a  moi-meme,  c'est  sous 
Tapparence  d'uu  ange  (que)  je  faisais  ainsi.  Ensuite  je  suis  alle  vers  m<in 
Pere. 

26.  — Jesus  ohdon>'e  a  ses  ApOtres  de  iaihe  la  Paque.  L'ua  d'entue  evx 
SEKA  peksecute.  —  PouF  vous,  faites  Li  fonimemoraison ^de  ma  propre  mort, 
c'est-ä-dire  la  IVkiuc'.  (C'est)  alors  ([ui'  Tun  d'cntre  vous,  de  ceux  qui  se 
tiennent  aupres  de  uioi,  on  le  mettra  en  prison  a  cause  de  mon  propre  nom; 
il  s'attristera  extremement,  et  s'allligera,  car  landis  que  vous,  vous  ferez  la 
Päque,  il  se  trouvera  en  prison,  (il  sera  attriste)  de  cc  qu'ii  n'aura  pas 
fait  (la  Päquc)  avec  vous.  Mais  j'enverrai  ma  Force  sous  Faspect  de  mon 
ange-  et  les  portes  dela  prison  s'ouvriront,  et  il  vieudra  vers  vous,  afin  de 
veiller  et  de  se  rcposer  avec  vous.  Puis  le  coq  ayant  chante,  et  vous  ayant 
acheve  mon  agape  et  ma  commemoraison,  on  le  prendra  ä  nouveau,  ou  le 
jettera  pour  temoignage  en  prison,  jusqu'ä  ce  qu'il  sorte  pour  preclicr, 
comme  je  vous  Tai  commande. 

1.  Cf.  Luc,  xxii,  li).  —  2.  Var.  «  Sous  Taspect  d'un  ange  »  AB  C. 


Kl 


10 


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r"  r.. 


[59]  LA  PAQUE.  -  PERSECUTION.  -  L'AVENEMENT.  109 

mx?!  ■  .i'.ftnh  ■•  nii'/n  ■•  M/'UVhlriö»"  :  (0H\.{\"  •■  'h1\\.y^  ■■  hhih  -.  KiV  ■•  rtAT 

h  :  rt-l-t'  •  «frt.»i  •■  htiiw-  ••  nv  :  "/n.ti'-f-  ••  '>*iiV  ••:=  <o,f.ii.A'i  •  ?.<»  =  hfth  =  h"«  ■ 

m'jrt,A"  ■  hiiV  ••  ?i-/ii.^.  ■•  y''h\i.  ••  -in.AV  :  ^v  ■  h'^i{-h  •■  aiy.irh  ■  nv.A-iv  : 
{'.(mf!:h  ■■  i/<i.vm>.  :;:  fl'.e.ii.AV  !  WA'j.^e  ••  M  •■  (iKn  •  ö'h-fi  •■  ne  :•:=  öim>"ii  •• 

2.  4.n.ti]  ji; '  ABf.  hfl"]  Olli.  1>.  4.  ii>,i:  :  ii'i'/'7<'.'/]  iino"  :  ■>)'nf:  A,  iin««» ;  ■»  B, 
ll1-7-ll(:  ('.  —  'i-5.  (ofih.c]  flifi";!!..!'.  <'.  —  5.  wn?..«'.  (''.  hChy)  add.  H;  -fV"«),]  •»•«n)^>i  ABC.  — 
3-ü.  >iöow>,]  (im.  I!.  —  li.  '/"fi-nVF]  ^-1    AC.  —  7.  öl>ft'^Al'  :  4-  ]  '/"firt.v  ••  '"«fi    A.        1<».  h 

IIB  :  ai.'(>  ]  "V>,HA  AC.  —  12.   .('.«'•»>i]   Olli.    AC 


Nous  lui  dimes  :  ü  Seigneur,  n'as-tu  pas  (oi-meme  Im  dofinilivenient  la 
Päque  '  ;  quant  ä  uous,  aurons-nous  ä  le  faire  de  iiouveau.' 

Et  il  nous  dit  :  Oui,  (vous  devez  le  faire)  juscjii'ä  ce  que  je  (re)vieniie 
d'aupres  du  Pere  avec  mes  plaies. 

27.  —  Jiisus  \u  sEco>D  A.YKNEMENT.  —  Xous  lui  dinies  :  O  Seigneur,  grand 
est  (le  mystere)  que  tu  nous  exposes  et  que  tu  nous  reveles;  mais  avec  quelle 
puissance  et  (sous  quelle)  forme  dois-tu  venir? 

Et  il  nous  dit    :   En  verite,  je  vous  le  dis,  je  viendrai  comme  *  le  solcil    ♦  loi.  ig 
qui  se  leve,  je  serai  sept  fois  plus  (resplendissant)que  lui,  en  lu'illant  daus  la 
gloire,  en  ('taut  porte  -sur  Ics  aiics  des  mii'cs  daii.K    In  i/lolrc'-  landis  que  dcvant 
moi'  ira  ma  croix.  Je  viendrai  sur  la  terrc  afin  de  jn.f/cr  Irs  viviuils  et  Ics  inorls'. 

28.  —  Ei>onuE  DE  l'avememe.nt.  —  Nous  lui  dimes  :  O  Seigneur,  dans 
combien  d'annees  (viendras-tu)  ? 

Et  il  nous  dit  :  Lorsque  l'an  150  sera  ('Coule,  dans  Ics  jours  de  la  l'i'ii- 
tccötf  et  de  Pdtmc\   aura  liea  l'avenement  de  nion  Pere. 

Mais  nous  lui  dfmes  :  O  Seigneur,  tu  viens  de  nous  dirc  ;  .le  viendrai, 
moi-meme,  puis  tu  le»   renu.'ts  a  nous   dire  :  Viendra  celui  (|ui   iii'a  envoye. 

11  iious  dil   :  Je  (suis)  tont  cnlicr  dans   In  Pere,  et  k    Pere  iesi)  en  inoi''. 

i.  Cest  peut-ötre  une  allusion  a  Mattli.,  xwi,  29.  —  2.  Cf.  Luc,  xxi,  27.  —  3.  \  ar. 
«  avec  moi  »  A.  —  'i.  Cf.  I  Pet.,  iv,  ,5.  —  5.  Var.  «  entre  la  Pentecöte  et  Päque  »  AC. 
—  ().  .loan.,  XIV,  10. 


[■   I-, 


200  LH  TESTAMENT  F.N  GAITLEE.  (60] 

oi-r'h  ■■  flijc-n-Ai  •  h,iM"<''i-  ■•  han-M^'/,  :  i;a-vi-  :  ?»nh  ■■  y.hu.  •  fl)in'>.  ■  -iin  : 
rf#f.W'»>.  :  rt»'>n.A" ■  iM  ■•  ?i"/il.;.  •■  ,i'.'lhJ/A>-  ■  h'n> :  ii^'j-  :  rniJV>.  :  -Jim-  ••  fl>,e. 
(i.A>  ■•  vfA'};)-v  ••  ^>  ••  nhn  •  «»hn  :  -nf  ■  ^ft*/"  =  ^roA-  :  a}h'rhi:h!fih  .• 

liat-hU  •  hf"*  ■  '/•rt4'A  :  mTl'  ■•  (ol'i^'h  •  KiM  ■•  WH'  •  .f-flA  :  min 
/.  ••  iohrf\i\"  :  mvfA-  :  VÄ.'/»  ■  'l-^h\'.  ••  nf  •■  tthii'  •■  fn>^r>'i:V  ••  \y\'  ■  l- 

hfl»-'>   :   -Wi   :   mh'iU   ■    hihat'i:  :   -W   :    hfl    :   lO'tll'   •    rt"7j?'|-  <■  tn'.lh  :  t]i1i'l'.  ' 

1.  h«»  (p.  >ifHi)  "(/f/.  ABC.  —    4.  hr'fifi-  ■■  m\i"hi:'\  hi:     ■■  flJhy"OA.th  A,  >,jf"'   -.athc' 
C.  —  .").  (nv/"ii(:v>]  o/".  B;  mwi  •■  V-    •■  *  ]  mr^r'v.or'  ■■  .-i-a  AC.  —  o.  hm»]  >uro  A.  — 

VVIl]  O/n.    AC.  —  0-7.  ffl"/-!!/.   !   H  '  !  M   ]    "Hli:  :    Htl«»   =    ■(-;     i  n  '  :    ABC.    —   7.  n   ((/.   Vä«^) 

om.  ABC.  —  8.  fl»hy"OA"]  —  i\"-i  C.  —  9.  n,1.|.]  o/«.  A. 


Alors  iious  lui  dimes  :  Est-cc  quc  vraiment  tu  noiis  al)aiiiloiiiieras  jus- 
qu'ä  ton  avenemenl;  oi'i  donc  trouverons-nous  un  Maiire? 

]1  rcpondit  et  nous  dit  :  Ne  comprenez-vous  donc  pas?  De  memo  que 
je  me  suis  trouve  ici  jusqu'ti  present,  de  meme  je  nie  suis  trouve  aussi  la, 
aupres  de  celui  qui  m'a  envoye. 

El  udii?  lui  dimes  :  Ü  Seigneur,  est-il  (donc)  possible  que  tu  tc  trouves 
(en  meme  teraps)  et  ici  et 


ar" 


0 


11  nous  dit  :  Je  {suis)  tout  entier  dans  k  Pcrr.  et  }c  P'i'i-r  est  cd  niai ;  rar 
[je  suis)  San  iinutjr',  (je  suis  issu)  de  sa  ressemblance,  de  sa  puissance,  de  sa 
perreclion,  d(^  sa  lumiere,  je  suis  son  Verhe  parfait". 

29.  —  Li:s  PaopnKTiEs  Rii,\L[st:i:s  :;.\  J.-C.  —  Lorsqu'il  fut  crucifie,  fut 
morl,  l'ul  ressuscite,  (lorsqne  fut  consommee)  Tteuvre  quj  Tut  acconqdie  dans 
(son)  Corps  pendant  qu'il  ctait  crncilie,  (lorsque)  son  Ascension  (eut  lieu),  c'est- 
ä-dire  ä  la  fiii  de  peu  (de  jours),  voici  ce  qu'il  nous  dit  :  Les  miracles,  les 
symboles  et  loule  pcrfection,  voiis  voyez  (tout  ccla)  en  moi,  t\  cause  du 
salut  qui  s'opere  par  moi. 

Alors  quc  je   m'eii  vais  vcrs  le  Pcre  dans  les  cieux,  voici   quc  jr  i-ous 

1.  II  Cor.,  IV,  'i.  —  2.  Var.  «  Car  (je  suis)  sa  ressemblance,  (je  suis  issu^  de  son  image, 
de  sa  puissance,  de  sa  pcrfection,  de  sa  lumierc,  et  du  Verbe  parfait  »  A.  —  B  =  L 
mais  omct  «  de  sa  lumiere  »,  il  corrige  «  et  du  Verbe  parl'ail  "  en  «  son  ^'erbe  parfait  ». 
—  «  Car  fjo  suis)  son  image  et  sa  ressemblance,  (je  suis  issu)  de  sa  puissance,  de  sa 
pcrfection,  de  sa  lumiere,'  et  du  Verbe  parfait  »  C.  —  Ces  trois  textes  A  C,  et  B  avant 
la  correction,  nous  avaient  dejä  donne  «  Nous  savons  (que  c'est  lui)  qui  de  Verbe  est 
dcvenu  cbair  >>.  Cf.  ii.  VS. 


V"  a. 


[Gl]  I.F.S   PHOIMIF.TIKS  ÜKALISKKS    KN  J.-C.  —  MISSION  DKS  MM  )rilKS.    201 
rh^rt    :    'Ihm    •■    hlHVna»-    :    h»"    ■    '>'H.'I'<-    :    Hll e.V/lVjö»-    ••    <»-|'l  ^IMI"    :    11(1 

«»ftnvv ■•  «»«njK- ••  A?»A : vhi'"*/- ■•  n? ••  «»finrj-  =  nhJi-  =  ff-nr-i-  -. rt"7jpv  = 

^Cfl-  ■•  h'i'l'O"-  ■■  {\-n'(V  '■•■  tuhao-'i-l-  •   y-J\f^'i-  ■■  h'i-'l'O^'  •  ^A  =  l/Aro-hö»-  ••  ;i- 

^trn-  ■■  fl>-A-^-  ••  m-M-  ■■  rt"7.ei"  ••::  mHi-A-  !  ?»'7^.^  ■  Ah  ••  ,i'.'i-h»m  •  -m/vich 

10     f:ft|-  :   '\'\VVI,  '•  t^fin'i'^rV  •  rt''7jP'|-  :   M&hOA  ■  WTI  •■  Ä-nAlFlö»-  :   Ihfö-V-S'.  ■■ 

J.  li«i.]  r;w.  J{.  —  1-2.  <n>.V>,llM-  :  flll  ]  "W.  A.  —  3.  VV^-flo-V!.]  o/«.  A.  —  k.  IIV'/I]  "W. 
('.  rt"V.P>  !  II  ('/.  Jirtf)  om.  AHC  —  5.  Ml-P  2  ]  om.  AB.  —  >,t>fnii>»-  (p.  /"A<n»  (/(W. 
('..  _  (i.  _K>,«i.v]  f>,!^"V-  15.         T.   mtvy^  (n-rt-,p.  A15.   o/«.  C.  —  7-S.  •lIHVVor/]  llllViC'/  C.  — 

s.  v-jnc]  -VT   A:  -v-iiv]  ('/".  ('.  --  1).  h'/  (rt  >.n«»)  «(W.  AB.  —  ii-io.  «■"/•cni]  —  fi-i:v  BC 
lü.  -i-ji-yiL]  ■'iiif-v-5'.  ('. 


(/o////e  (/;/  ciiniiiKimh'iiii-tit  iKutvcaii,  (äsavoir)  7//''  ü'^^.v  rons  aiiiiii':.  Ics  uns  Ics  aiilrcs  ', 
([ue  voiis  soyez  soiimis  Ics  uns  oiix  autres-,  que  toujours  la  paix  soll  au 
milieu  de  vous.  Aiiiic:  ras  cnncinis',  et  cc  i/iic  rnus  nc  i'iiiih'Z  pas  '  iiu'dn 
i-oiis  fasse,  cous-immcs  nun  plus  iic  le  [ailrs  pas  n  un  iiutn-  ',  et  cc  que  vous 
(voulez  qu'on  vous  fasse,  faites-le  aux  aulres). 

30.  —  Mission  des  Apötres.  Ils  sont  aimes  du  Pere  qui  les  iiecompen- 
SERA.  —  Prechez  et  enseignez  cela  ä  ceux  qui  croirunt  en  lUdi.  Precliez  ce  qui 
a  trait  au  rovaume  des  cieux\  au  royaumc  de  uiuu  Pere.  />  meine  (/ue  nuni  Pere 
ni'a  donne  hi  puissaiice'',  (ainsi  je  vous  la  donne),  pour  que  vous  (soyez)  les  iils 
de  inou  Pere  celesle.  Prechez  pour  que  vous  (lui)  ameniez  (des  fideles)  et 
ipie  eux  croient  fen  lui).  C'est  vous   qui  devez  amener  ses  fds  dans  les  cieux. 

Et  nous  lui  diiues  :  O  Seigneur,  pour  toi,  ce  que  tu  uous  as  dil  ilr 
l'aire   est  possible,  mais  coiinin'iil    pourrons-nous,    uous,  (Ic  faire)  ? 

II  nous  dit  :  En  verite,  je  vous  le  dis,  precliez  et  exposez  ce  que  (je 
vous  ai  (lit)  comnie  (je  vous  Tai  diti.  Moi-ineme  je  nie  tninvenii  aree  roiis'. 
car  je  ine  plais  a  ine  trouver  avec  vous,  alin  quo  vous  deveniez  pour 
nioi  les  eoheriiiers"  du  roijaunte  iles  eieu.r,  (du  royaume)  de  ('(dui  qui  in'a 
envove;  en  verite  je  vous  le  ilis,  vous  d(>vi(!ndrez  poui-  nioi  l'rercs  et 
couipagnons.    car    nioii    Pere    sc    complait    cn    vous.    II    y    en    a    qui,    pai' 

1.  .lo;in..  XIII,  ;5'i.  —2.  Var.  «  ijut'  vous  soyez  souinis  les  uns  au.x  aulres  »  om.  A.  — 
:i.  Mallli..  V,  4'i;  Luc,  vi,  27.  —  '1.  U.  Mallli.,  vii.  12:  Luc,  vi,  :U.  —  .'>.  Var.  «  au 
royaumc  des  cieux  »om.  ABC. —6.  Gl'.  Mattli.,  .\\\iii.  18.  — ><  Ainsi)  je  vous  lajdoiine» 
add.  C.  —  7.  Cf.  Mallli.,  xxviii,  20.  —  8.  Cf.  Born.,  viii.  17. 


Pol.  n; 

V"  ;i. 


■  fol.  1(1 
V"  b. 


202  LE  TESTAMENT  EN  C.ALILEE.  [C>2] 

•I-  :  i.lm-  ■  lov.iAm-  ■•  r'"^?ih-l-  •  «»/"A'nv'l-  •■  fr/un-Ä.  ■  «»t'J.T»*-  =  fl»Ä.y(l 
•HHl-n/.>  ■  oi,f,n.AV  :  'IHM-  •■  ncw  =  ^rnc*/}  ■  i/.i'-ncu  ■•  «»'i-.ä.''"  =  hrv  5 

A'J;i-f  ■  M  •■  Ol:  !  l/ö>-?i'|:  :  ,l',<i„Xi»"  :■  rB'J.liV  ••  \ißm{\,t{''  -  hlllj^  '  mtA-  ■ 

L.  mn  ••  >.  :  P  !  -n  ]  ow.  (',  fl>n>.A  A.  —  2.  >,(!  p]  'hin.Mi'h.C.  H,  ow.  ('.  —  3.  /!.lto-  :  my.  ] 
i.'im'i.  ■■  m.R-><C.ViD.  C,  <{.1-m.  A  fjui  oiii.  tofi  .  —  3-4.  (oh.fnio^'blPao-  ■■  ö  ■■  rt  ••  .ft  ]  o/«.  ('.  mit. 
fn'i'M"oo-  A.  (:>,K  P».  —  5.  >,;»"  (rt.  <i:x.y")  om.  T..  —  9-10.  ffl-r-dO-]  mhT-llh.  A.  —  11.  mhjl 
VT^^-]  miKi:    A,  (Uh.'i:    C. 

vous,  croiront  en  moi ' ;  eii  verite  je  vous  le  dis,  combien  grande  est  la 
joie  que  mon  Pere  (vous)  a  preparee,  (Joie)  que  les  Anges  et  les  Puis- 
sances  ont  desire  et  desirent  (encore)  contempler  et  voir,  mais  ou  iie 
Iciir  permet  pas  de  voir  la    majeste   de  mon  Pere^. 

Et  nous  lui  diines  :  O  Seigneur,  quelle  chose  est-ce  que  tu  nous  exposes  ? 

Et  il  nous  dit  :  Voyez  la  Lumiere  (venant)  de  la  Lumiere^  qui 
brille,  le  Parfait  (venant)  du  Parfait,  (car)  le  Fils  est  rendu  parfait  par  le  Pere 
(qui  est)  la  lumiere,  car  le  Parfait,  c'est  le  Pere,  qui  rend  parl'ait',  qui  de  la 
mort  (fait  passer)  ä  la  resurrection,  et  (dont)  la  perfection  surpasse  toute 
perfection.  Je  suis  la  droite  du  Pere,  je  suis  tout  entier  en  lui  qui  rend  parfait. 

Nous,  les  douze,  nous  lui  dimes  :  0  Seigneur,  en  toutes  choses  tu  es 
devenu  pour  nous  le  salut  et  la  vie,  en  nous  exposant  une  teile  esperance. 

Et  il  nous  dit  :  Aycz  conliance  et  avez  foi ;  en  verite  je  vous  le 
dis,   il  y   aura   pour  vous  un    tel    repos,   dans    lequel    il    n'y    aura   plus  (la 

•  fol.  IG    necessite  de)  manger  ni   de   boire,    ni    de   trislesse,*  plus  de   soudoiement, 

\°  1). 

1.  \ar.  C  omel  «  il  y  en  ii  qui  par  vous  croironl  cn  moi  »,  et  A  donne  «  car  mon  Pere 
se  complait  en  vous  et  en  ceux  qui,  par  vous,  croiront  cn  moi  ».  —  2.  \av.  C  porte 
«  joie  que  (vous)  a  preparee  (celui  qui)  m'a  envoye ;  les  Anges  et  les  Puissances  sont 
envoyes  pour  la  contempler  et  la  voir  ».  —  3.  Gelte  cxpression  rappelle  le  Symbole  de 
Nicee,  !f(o;  Ix  cfojTo?.  Le  T.  aurait-il  connu  ce  Symbole?  On  ne  saurait  l'affirmer  sur  une 
indication  aussi  sommaire.  —  4.  On  pourrail  Iraduire  aussi  :  «  Yoycz  la  Lumiere  qui 
brille  plus  que  (loutei  lumiere,  et  le  Parfail  qui  est  plus  parfait  que  itout)  parfait;  Fils 
par  le  l'ere,  Lumiere  parce  qu'il  est  Parfait,  Pere  parce  qu'il  est  Parfait.  »  Nous  avons 
prefere  la  premiere  fagon  de  traduire  parce  quelle  nous  semble  s'accorder  mieux  avec  la 
fin  de  la  plirase  :  qui  de  la  mort... 


[63]  MISSION  DF'S  Al'oTRRS.  -  I.K  PKRR  LKS  AIMK.  203 

'P /.-'(•  :  ?i'/';Ivli|-  :  h'i\\  ■  'l-fl'H-  ••  h^  ■  Ah'i'l-  ■■  h,'l'"lfl'i  •■  Ml'  '■  hi\'\'  •  Itl 

n,A"  :  hitW  ■  IIÄ^.  ••  hrf\i\  •■  H'/»Ahh"rV-  =  WVio  .•  h/"/^  =  oihtoV^V  :  (Ih'J 

'1-11   •■  «>t'.n.A>  ••    M    ■    /"/'    •■   II.^Vl«"-    •■   AriflVl-  :  ?l'}'/"   ••   n-/;   :  •/•<»A.f.-Vh  :  0»'/'  + 
h"«!,;.  ••  "7.(1)1  •!•  :  ^lA  ■•  Ji'.'V4'\'>.   ::= 

1.  V/Ii]  >.fHi  A,  Olli.  C.  —  1.  (I  (n.  hd-P)  rt(W.  A.  --  1-2.  -»ii»-'/-]  o'"-  A.  —  0.  »iiiU  < 

plus  Je  vetemeiits  terrestres  cl  plus  de  corruption.  Ge  n'est  pas  avoc  las 
creatures  d'en  bas,  que  vous  serez  alors  eu  relalions,  mais  avec  celles  qui 
s(inl  incorruptibles,  (les  creatures)  de  mon  Pere;  vous  aussi  vous  deviiMi- 
drez  incorruptibles.  De  iiiihnc  ifitc  je  (suis)  toujunrs  (hins  Ic  I'rrc.  aliisi  raus 
(iiissi,  vuiis  {srrc:-)  cii  moi ' . 

Nous  lui  dimes  encore  :  Sous  quelle  i'orme  (serons-nous),  celle  des  anges 
ou  bieii  Celle   de   la  chair? 

II  repondit  ä  cette  question  et  il  uous  dit  :  Pour  moi,  j'ai  revetu 
votre  propre  chair,  daus  laquelle  j'ai  ete  engendre,  j'ai  ete  tue,  j'ai  ete 
ciiseveli,  et  je  suis  ressuscite  par  nion  Pere  Celeste,  allu  que  soit  acconi- 
pli  ce  qui  a  clc  dit  par  Ic  propliete  Ddrid.  au  sujet  de  ma  mort,  et  au 
sujet  de  ma   resurrectiou  : 

0  Sciyiwur,   (iu\ih   soul)   iKiiiihirii.r   cciix  ijui   nie  pi-rst'cutcnl, 

hraucoup  sesotit  dressps  conlre  moi; 

liciuintuji  (llsi'itl  ä  iiidii  dnic  : 

II  Uli  pas  dl'  sulnt  {en)  soii  Dini. 

}[iiis  tili,  ö  Seicjneur,  tu  es  mon  rcfiuje, 

ma  (jloivc,  cclui  quireleve  ma  tSte. 

{Ai'cc)  ma  parole,  j'ai  crie  vers  Ic  Sciijnciir 

et  il  m'a  exauce,  de  la  montagne  de  soii  lemph'. 

1.  Cf.  Juan.,  VI,  57. 


20',  LK  TF.STAMI'.NT  KN  ('.AIJI.KK.  [C./,] 

h.y'./:A:v  •  hrhhM.  •■  hiiiH-n  :■.■■ 

inMMM  •■  rtVJ'J/'ö'»-  :  h'yvh'i  ■■■.■■ 
'\iifi  ■  iliil-nh  ••  auuMh  ■■■.■ 

i/i-nuA  ■■  hih  •  mn.y'i'  ■  if-A- :  ii'ü/.  -•  mw  .■  o)j<i.}\»»  ••  ne  :  ?»n«»  • 
h'i  •■  -JV7f:Vb  :  Oö«»- :  hl."  ■  «f..e.'i.5'.  ••  wh'i  ••  AAP  •  ?».(',^(tvi-hö"-  •  h'ni  •  da  lo 

e  ■  fl»?»i>"»  ■•  irj-/-  ••  .t'.n.Av  ••  mla-  •■  j/hv  ••  hiw.h  •  nvi'A-  =  V'r/iKWi  •  mh^: 

'  '1    1'     >i\\'l  '•  »V^A•■  :  hiv-/h  •  A'/  tiö)«/.",,  :      h,/i'/-  :    M  :  H'}ft?,Ah  :  Ah«»  :   ;i-nö»-,/i 


\"  I-. 


Tl.  .)m»"i:ii<">.]  nirt.f.)i<n>.  ('.  —  9.  vm.  -.  m  (u.  Vrm.)  add.  A  el  oni.  mV,,  —  10.  >,(•..<; 
m-Mao-']  AC,  K.y</^:••,^^oo'  LT).  —  11.  >,if->(uc]  —  iVtto»-  BC,  nrlftVi»»-  A.  —  12.  m>,5F"tr]  «»>,v 
II  C.  —  12-13.   (ohK-yiW]  <nh,1iF<o.(D.ti  A. 


Pdur  iiKii,  je  mc  suis  cnuclir  <'l  jdi  diiniil, 

cl  je  nie  suis IfiY,  cur  Ic  Scij/ni'iir  iii'd  /ail  Irrer. 

Je  iir  rraiiis  pas  Irs  Diillirrs  (l'hinninrs 

ijin  ni'ii/it  rnrininnr  cl  sc  sniil  (lrrss(''s  ranlrr  niiii. 

IJ'rr-loi,  ö  Seifjiiriir,  mon  Diru,  rl  siiiii-r-iti(ii, 

rar  toi-ineiiir  tu  as  cliätir  rru.r  (jui  s'diditirni'iii  rinitrr  moi  saus  iiKdif. 

cl  In  <is  brise  les  dents  des  peclieiii's. 

Saurer  apjiarlleiit  im.  Seir/iieiir; 

(ine  l(t  lieiieihet ton  sait  siir  Ion  jieiijile\ 

Or,  loul  ce  qui  a  etö  (pre)ilil  par  les  i)rn]ili(''tes  a  ete  fealise,  a  cu  Heu  et 
a  ete  accoiniili  ca  iiioi,  car  nioi-iiienie  j'ai  parle  par  eux.  A  coniliicMi  plus 
forte  raison  ce  que  moi-menie  'y  vous  ai  (>xpose  doll-il  vrainieul  arri- 
ver,  afin  que  eclui  cpii  m'a  envoye  seit  glorifie,  par  moi"  et  par  ceux  qui 
croiront  eu  moi. 

31.     Les      Al'ÖTHKS      IIKMA.Nmc.NT      A     JlisUS      MK      l'iNTKUUOGKH     ICNCOlli:.    — 

Apres  qu'il  udus  eut  dil  (cela),  uous  lui  diines  :  0  Seiii(iieur.  eu  toutes  dieses 

tu  as  ete  eleuient  pour  uous,  cl  tu  uous  as    sauves,    loi  qui  nous  as   reveli' 

fol.  Kl   toutes  (ces  clioses);  mais  eucore  *  nous  avons  une  cliose  ä  te  demander,  si  tu 

V"  c. 

nous  le  permets. 

II  nous   repdudil   el   nous  dit    :   .le  sais   que  vous   i'ailes  atlention  (a   nia 

1.  Ps.  111.  —  2.  \  ar.  (.  par  vous  >>  A  H  ('.. 


[05]  RRSURRF.CTIOX  KT  ROYAUME  PROMIS  AUX   APOTRKS.  205 

h'il'  •■  Hl<«.4'S.  ■•  =\'{\hfi-'i,  •■  Vi)"  ••  ^•}■|•«-  ■  ■lrt?iA-5'.  ••  ro|Hh<.  ■  ftl»"(h  ■  mf. 

„„.j,    .  -I-IJ/»'?».  :  (l/";i   :•::  (»y/Clhfli-  :    «nAjiAl'  :   rt«??"!'  •     hW  :  ^^ft^Vl-  •• 

M  ■  A.,C.1«»AP-  :  hTiinh  •■  '/•Ö'A.P.h-  :•:  fll?i'}l/  :  /*'.''  ■  ÄAnP  :  /»'.'J  :  Anfth«  = 
r»Arll*  •  h'/n  :  tl.JPhö»-  :  ?iA  s  0/»'.^  :    -»fflA*?.  !  ÖJI'}"/;,.  :    Th'IV/*'h.  :  (1/"/^ 

hoB- :  {\p,'^r  •  A.e.i- :::  A-nft  :  HÄ,«',''7ri'>  ••  'r/iA  :  w-A"»«»-  !  ?iA  •  ^.rt.<{.fl>-  :  ffl 
f Äy^'V- :  iWii.'im'/,  ■■':■  >xt\ao  :  h^/»'ii  •  i*-i»'V.  :  Äfl-p  =  nhö»'  •  fl»A?iA  ••  <f.+.e:Vi- : 

2.  nyo-]  oni.  AC.  ni'"J'  R.  —  'i.  >iV>.'/.]  .*■>  C.  —  ti-vo-]  o/«.  A.  Wo»  V.  —  5.  >«»•• 
m-.l-'i  {p.  •>-')-'/r'>i-)  ''C?(^-  R.  —  >lö(l  ("•  «"'AöAI)  rt<W.  ('.  —  (;.  Jf-A"]  O/M.  A.  —  8.  fl»^- 
Wh.  ■■  "h^-  ]  •>■*  .  I-Vi^h.  AC.  —  9.  .p.rt.^«»]  ARC,  h..tt  K.  11.  -l,.!«.«)-!-  (/>.  -ho-Poo-) 
add.  ARC.  —  iihö"]  ARC,   nVi   L. 


parole),  et  quo  voiis  voiis  appliquez  ä  ecouter  (lu  chose)  au  sujet  de  laquelle 
vous  voulez  m'interi'oger;  voici,  vous-memes,  iiiterrogez-nioi  et  souvenez- 
vous  (de  raes  paroles)  et  ecoutez-(les)  et  il  m'est  agreable  de  m'entretenir 
avec  vous. 

IV.   —   Lv  nEsrnRECTioN   rtEs  codps.   —  .Jugement.   —  San'Cttons. 

•52.    .IksLS    PltOMKT   L\    UesI  liRECTION    ET   LE    HoVWME    AI  X   ApÖTIIKS.    Kll 

verittJ  je  vous  le  dis  :  de  meme  qiie  Je  V'cre  «/"«  n-ssiiscili'  moi-meme  il'cnlre  Ics 
inorts',  dp  meine  vous  aits.si  rous  re.ssiisciterez'-  corporellenieut,  et  (le  Pere)  vous 
Un-a  monier  au  haut  des  Cieux,  (au  royauiue)  que,  (comme)  je  vous  l'ai  expose 
jadis,  a  preparP  celui  qui  m'a  envoye.  C'est  pourquoi  j'ai  accompli  toute 
misericorde,  (car)  Lieu  que  jo  ne  sois  pas  engendre  par  im  homme.  je  suis  ne, 
et  liien  ([Uf  je  u'aie  pas  de  corps,  j'ai  revetu  uu  corps  et  j'ai  grandi,  aliii 
de  vous  (sauver),  vous  ({ui  ötes  nes  selou  la  chair,  et  afni  que  vous  res- 
susciticz  recllement  dans  votrc  chair,  dans  une  secoiide  generation,  (reve- 
lusi  (/  »//  vetetneiit  itictiirnjitihle  ',  avec  tous  ceux  (jui  csperent  et  eroient  eu 
cehii  qui  m'a  onvoye.  Car  ainsi  desire  mon  Pere,  qu'ä  vous,  et  qu'ä 
ecux  (jue  je  veux,  je  donne  '  la  proraesse  du  royaume. 

Alors   uous  lui   dimes  :  C'esI   uue   grande  chose  que  lu   nous  l'ais  espe- 
riT,  et  quo  lu  uous  dis. 

1.  er.  Act.,  XIII.  .30.  —  2.  er.  I  Cor..  .\v,  51.  — :',.  CA.  I  Cor.,  ii,  0.  —  '».   Cf.  I  Cor.. 
XV.  5.'5.  —  5.  Var.  «  la  vie  et  In  piomesse  »  A  RC. 


20ß  1,K    ll'.STAMKNT  KN  CALILKK.  [CCJ 

whm-'itiu'O'  •■  «•'>n.A"  ■•  Äo»  ••  hrm.h  -v-  fli^.n.AV  •■  h-n  •■  Ji-nAhö»- :  \\tm  •.  m- 

A"  :  /"A'HV  ■  Y'iKlV  •  "hTW  ■■  hn-V  •  h«n  •  A?.A  •■  io-t\\'  ■  XA'w»-|-  .-  ?,"yjii 

öi>-  :  fl»-rt-f-  :  -nC'/'J  :  Wh'hh    ■    m-M'   ■    ao-l}','   :  lO'M'  •  h."'li\'"  ■  ÖlAhA  :  0»-^ 

.i'.'Hh^a  ■  M  '■  lO'M:  :  i'Mn'on-  .  A4'n-9'>  =  ^o^.y,h^ra»'  -.  a?iA  ••  ^An«»-  • 

*ioi  i:    /.fih.  •■    i*PVao'  :  A'i*rnh'>  :  "J^JL  :  /'V.P-ö'»'  ■  A.P.ö>-y'>  =  "l'J"/;!.!/'«'-  ■  A 

-1-  :  (Otm'i^,4i  :  y.'1%Yi  •  A'JAi'"  ••  hm  ■■  i'hif'P'i  ■■  a}y.i\.M  ■■  hh\)'  ■■  ^il'  ■   il- 

'i.  h."'//!?"]  ^..fV '  A,  Hh.'  R.  h.ji'^' .  r.  —  Tl.  m-fii]  (>/».  H.  —  afhr'-ia  •■  h-n]  (on:in  •■ 
yx'in.MUt.i:  A.  —  8.  A-^m-^v]  a»-;^»  At'.  /'"i^v•o■>•]  /'v...e.  ('.  —  lu.  >i"/ii>]  «///.  ('.  — 
12.  >,nri- :  y  ]  (ivvt  j  i'"v>  A.  >.nii  :  y"v^v-  C. 


r  !i. 


11  rt-puiiJit  et  noiis  dit  :  Crovcz  que  tont  eo  quo  je  voiis  dis  arrivera. 

Nous  lui  repondimcs  et  lui  dimes  :  Oui,  ö  Scigneur. 

11  noiis  dit  :  En  verite  je  vous  dis,  que  j'ai  rcrii  tonte  jinissoncr  de  In 
part  de  moii  Perr',  afin  que  ceux  qui  amit  (Jans  Ifs  triivl)i-rs,  je  Ics  raiidiiisr 
iloiis  hl  lidnihr'-,  (afm  que)  oeux  (|ui  sunt  ditiis  la  rufnijitiini,  (je  les  con- 
duise)  duiis  riiirnniiptidii'',  (alin  que)  ceux  qui  (sunt)  dans  Tcrreur,  (je  les 
conduise)  dans  la  verite,  (afin  que)  ceux  (|ui  (sont)  daus  la  niort,  (je  los  con- 
duise)  dans  la  vie,  (afin  que)  ceux  qui  sont  cu  piison  soiont  dolivres. 

(Cela  pour  prouvor)  que  cc  (jiii  est  liiipassible  d  riioiitine  est  passilile  au 
l'ere''.  C'est  moi  qui  (suis)  resperauce  dos  desesperes,  Täuxiliateur  do  ceux 
i,ii.  17  qui  n'ont  pas  d'auxilialour,  la  ricliesse  *  des  indigouts,  le  medecin  des 
malades,  la  resurrection  des  moils. 

'.Vi.    Li;s   Al'UTHKS    DEMA.MIE.NT    UNK    i:Xl'MC\TION    SL  H    L.V    UkSVRHECTION  .    

Lorsqu'il  nous  eut  dit  cida,  nous  lui  dinies  :  ()  Soigneur,  est-ce  que  vraiment 
lo  corps  devra  etro  jage  avoc  rämc  et  Tcsprit,  est-co  que  la  moitie  (des 
liommos)  reposera  dans  le  royaume  des  cieux  et  (Fautre)  sera  condamnee 
pour  toujours,  alors  qu'ils  seront  vivauts? 

II   nous  dit  :   Do  gräce,   sur  quoi  (nr)inlerrogez-vous,   et  vous   iidbrmez- 
vous  ? 

1.  er.  Mallli.,  Nxviii.  l.H.  -   2.  er.  I  IVl.,  II,  ',).—  3.  t.f.  1  Cor.,  -vv,  53/  —  4.  CA.  Marc, 
x,  27. 


I"  ;i 


[67]  SIR  r.A   I'.KSUP.PJ-.CTIOX.  —  IIUMHJTK  DKS  AI'OTRES.  207 

A  -•  Wfl'  ••  ,1\yat  :  aum-i^^fi  ■.  «rj(i,A"  ••  ?,"/ll.>.  :  .f.Ü-hl/AV-  -•  H"7rtV  •  öi-M/CH 

<:  :  Wi.f.rl»  :  nihil  :  \\an  :  HJln;.«'.-  :  /-ft^AV  •  ÄA  :  h^Ti  :  h^/»V  :  i\fm  :  |;  Id.  : 
ilJY.  •■  fll.f.hö>-7  :  «»('.11.AV  :  Oi'hl:  •■  '1-9""kP  •■  rl.tfV>  :  '/.e."?',"!-  :  h/lil  ••  "VMl. 
'/•   •■   h./h'/"'/-   •    'lfl.h/\''/.   ••  ffl-J:'./"!*..    :   Hh'WIA    ■   «l.«?!»"    ■    l'/f.*«}.   •   'l-fl'J"0'  ■ 

M'IV  •■  ■IhililP  •  «»"/(K.  :  r/MLAyio«»-  •  MM  ••  h.-1-lv/i.fp.  :  fliA.;i-ft'/-:^«i".<-  • 
aih,:l'y./\af  •  A7X"  •  '/AhVh  •  Vfl"  =  äOO  •  anildl-  ■  mao^",^  .:■.  f«mi  :  y.l- 

<f„"/*ii  •  hn  •■  nirf-A-  :  nyjö»-  •  oiMtA-  :  »uin  •  hiw.h  •  vu- :  ri.,eh  •  rihnii 

1.  >ifi«i>  :  \a.)  et  >  (/?.  Mriiri)  add.  ABC.  —  2.  jia«  (^7.  tB")-)  a^W.  B.  —  3.  .ß>,«i>>.]  «.p. 

öoV-  B.  a»-V>.oi»-V  C.  —  ,").  W«^©]  om.  A.  —  d.  IIV^IU.P;  :  •;■  ]  lIV/.ThÄ-  :  ll/'J"'/>.>  C.  —  ö.  >,«uv] 
>,>  A.  om.  V.  —  S.  MW"/]  0/«.  AB.  —  9.  wa»  {p.  ö+n-)  ar/rf.  AC.  —  9-10.  ),.>l-^fu  : 
«nh.;jft  :  «.h..i-.(i  ]  h.>->vtif-  AP>C,  m>,.'li-Y-/l.<{.<-  A,  m^tVii  =  ?..;J-.e. '  (h.;J-ÄA-  B)  BC.  —  10.  >,»|- 
((/.  vr\)  iidd.  B.  —  10.  cV-öl-  !  «Döo  ]  —  ö>  !  <D *"/•*/  B. 


■54.    PoURQUOI     I.ES     ApÖTRES     INTKRROGENT      I.EIH     MviTRE.      NoUS     Uli 

(liines  de  nouveau  :  ()  Seigiifur,  inais  il  faul  bicu  (que  nous  t'interrogions, 
car)  tu  (uous)  as  oidoune  de  preclier,  d'anuoucer,  et  d'euseigner  uvec 
suin,  apres  avoir  appris  de  toi,  d'etre  de  bons  messag'ers,  d'enseigner  (les 
liommes)  afiii  qu'ils  croient  en  toi,  c'est  pour  cela  que   uous  t'iuterrogeons. 

.'!.').  -  Si  it  LA  Rksuriiection.  —  II  repoudit  et  uous  dit  :  En  verite  j(>  vous  le 
dis.  Ir  iiirps  de  toul  iiomme  ressuscitcra,  avec  sou  äuie  vivante  et  son  esprit. 

Kt  uous  Uli  diiues  :  ()  Seigueur,  est-il  possible  que  ce  qui  a  öte 
lOiTompu  et  di.sperse  revive!'  Ce  n'est  pas  parcc  que  uous  uions  (la 
ii'surrecliou)  que  uous  t'aV(Mis  iutrfroge,  uiais  (Mi  verite,  uous  croyoiis 
qiii'    ce    que  tu    uous  as   dit  est  et    scra. 

Mais  lui  uous  dit,  eu  etaüt  irrite  :  (liommes)  dr  pcii  de  foi!  jiis(jii\] 
ijiKind  HC  iTiiircz-roiis  j)(is  ' ,  et  m'iulerrogerez-vous,  et  scruteroz-vous?  Saus 
ill'ort  vous  voulez  compreudre,  //^//v/r:  iikiii  coininandeiiiciit'-  et  i'aites  ce  que 
je  vous  dis,  saus  mepriser,  saus  outrager  (persouue),  saus  faire  acceptiou 
dl'  persouue  (ii-roinplissrz-  vidvc  iiiiiusterc''  (dans)  la  rnir  vtinilf,  dniitc  et 
ri'.sscnri-  '.    I']u    cela,    b-    Pi're  sc    rejouira   i'utierement   en  vous. 

3G.  ■ — •  lli  Mii.iTK  DES  Ai'ÖTREs.  —  Nous  bii  (biues  eucorc  :  O  Seigueur,  voici 
qu'ou  multipliaut  uns  intcrrogatious  aupres  di'  toi,  nous  deürous,  pour  toi. 

1.  Cf.  Maüli..  \i\ ,  ;U  ;  \vi,  8.  —  2.  Joaii..  xi\ ,  l.j.  —  3.  II  Tim.,  iv,  .j.  —  4.  Cf.  Matlii., 
VII,  14. 


lul.   17 
I'  li. 


208  r.E  TESTAMENT  EN  C.AI.H.El':.  [08] 

•',"  ■■  •iftTiA-  •  mnö  '■  Ah  i:  r"iMi.AV :  hhrc  ■■  ii«» :  ny.e."7'r-i- :  rt»nt^A-  ■  a 

•nVjö'»-  ••  lH.hfi''/.  ■•  rii?,l<f„"/.lli  ••  nhö»'-  •■  Ä"?'»  =  ?inAlnö«>-  :  hhl.hin-M  •■  an'. 
-1«C"/'ii  =  Mi-P  :  ne  :  Mf»*  •■  h^/n-w  :  'l:"'/^'i'-  ■•  oi'i'fi.h/i-  ■  A.:^<f.(V"iho»-  •• 
^•>r'K"i.  •■  «»Ahö'-J:  ■•  .f.höJ-VJi«»-  ••  «lie-fl»!"  =:=  «»^'/'ii •■  »  'M-  '  ^'.n,AJ  ■•  »«i  =  'i- 
n'uh'i  •  ^ft^'" :  nvat'ih^'  ■  'i';wi  •■  fl»->n.rt-  ••  »livn  =  ^-ni.^iV  ••  jiv/a-  =  'Ii*'"/a 
hv  •  aH',hy.("'i  •■  ^ft«"  •■  'J'i«>  ••  vfA" •  iiift?.AVh  ■  •1J-//.V  ::=  ö»?,'/"h  •  y.a^M  ■• 

,e.fl),e.-4»V.  :  /»'/J  •  rD"V.r/D  :  r/i>'><i.n  =  m'XLA"  :  /"/J  "•  fl»,<'.ll.AV  ■■  HrtJ.e.+lfi.  ■•  1». 
>V"/?i :  cnH^.fljf  ••  Pr/if-  •••:  h««  =  011  =  .p-rtO/Tii  ■  h(\'?  •■  hfn>  :  nf V.  ••  in^c  •  fl» 

hVL  •■  Ahö»-  =  flJAV/-A"ö»-  :  ?,A  ••  ?h9"'i'  •■  -nf  •■ 

hl-i  ■■  Ji-nAVlö"-  :  /»•,->  ■  ^.lV4?i  ••  9°li^  ■■  'iV'h  ■■  /liJPfl»  '  h«w»  !  ^.-1"K 

/«.v-  ■■  fli^.'lh..»-  :  HnxÄ'*  :  'rtl^  •■  rinc  •  inn<.  :•=  hf^'i.  ■  i*'ve  =  cd?,«!. 
V,  ■  ?.Vhf  ■  h*/-  :  ,f.v>'>  ••  -vcfi-  ••  «»19«  ••  A?iA  •  eh'/'V- :  rBi'n<-  ■•  l-hnn  =  a 

4.  frvn]  .ew,..e.fi  A.  —  5.  >,fi«»  =  riv  =  tv  ]  ow.  ('.  —  >idn]  oni.  C.  —  ö-i;.  •(•■»'VAli>] 
AC,  —  VAV  EH.  —  <>  y"-/!-  (/?■  y-n.M)  «M-  AHC.  —  7.  w»-/.""]  '""•  B<'.  —  <n.c.ii.A>]  oni. 
A.   —   0.   «iAVl^A°ö»-   •■  >.      !   V  ]   (OAti^All«"-  :  >i     !    >.ö»-VMo»-    (1>.o»Vlla"-  1^)    AB,    l),«''*-   C   — 

11.  iiii»Ä-4-  =  r-   :  f"   :  II  3  »I»    A,  nii»    P..  i'-AA  <'/«.  ABC.  r-nu.  RC  vik.  ABC.  — 

12.  .ttii-v  !  >  ]  .ftiiv- !  "hi-i  A.  —  f>.i'"V-]  hr"i-  AC. 


Mais  il  nous  dit  :  Je  .suis  que  vous  nriiiterrogez  avec  fui  et  de  tout 
volre  ccBur,  et  je  me  rejouis  en  vous ;  eii  verite,  je  vous  le  dis,  mou 
Pere  so  delecte  et  se  rejouit  en  moi,  parcc  que  vous  (nie)  scrutez  et 
(m')interrogez  ainsi ;  votre  alisence  de  honte  me  rejouit  et  deviendra  pour 
vous  aussi  le  salnt. 
1  '"  Lorsqu'il  nons  *  eut  dit   eela,   nous  devinmes  joyeux,   car   il  nous  avait 

entretenus  avec  douceur,  et  nous  lui  dimes  encore  :  0  notre  Seigneur, 
tu  as  ete  tout  k  fall  dement  pour  nous,  Lu  nous  asvivifies;  en  efTet,  tu 
nous  as  expose   tout  ce  sur   quoi   nous  t'avons   interroge. 

II  nous  dil  alors  :  (hi'cst-ce  qui  devient  caduc,  est-ce  le  corps  ou 
bien  l'esprit? 

Nous  lui   dimes  :   (G'esI)  le   eorps. 

Et  il  nous  dit  :  Mais  ce  qui  sera  devcnu  cadue  lessuscitera,  et  ee 
qui  aura  et(''  malade  revivra,  afin  qu'cn  cela  mon  Pfere  soit  glorifie. 
Comme  il  a  agi  pour  moi,  nmi  aussi  (j'agirai  ile  möme)  poui-  vous  el 
pour   lous  ceux   qui   croironl    en   moi'. 

:J7.    ApRKS     L.V    lUsUHUECTIUN    AL  li  \    l.lKl      LE    .KdEMENT.     Eu    VCrite,  je 

vous  le  dis,  le  corps  ressuscitera,  en  vie,  avec  l'Ame,  afin  que  (les   liommes) 
conl'essent  (lenis  peclies),    et    qu'ils    soient    juges    avec   justice,     avec  les 

1.  Var. "  pourvous,  pour  vous  lous  <(ui  avez  ci'u  en  moi   ■  A. 


Ill 


[W]  \.K  .lUGFMKNT.  —  JESUS  AUX  KNFi:i{S.  209 

n-P  :  rn,e.n.A5'.  •  '"Ae.f  =  n<iA/'  ••  y^y-i  ■  «WA  •  hJ\-id.C  •  «"V^Jf >.  ■•  K'\rif^  ■ 

I-  •  rTi.e.rnii-  :  car'i'XV  •  ro'^.e.i-f-  ■■  WA*  =  ?th.t'.  :  h«»  :  Ahö^jr  :  «j?,'/",<'.?.H.5'.  • 


2.  h.^-yiMi]  t'M:  B  —  y"i>r.  C.  —  H.  «n-rjp]  AC,  m»»na)  LB.  —  3-'i.  (B/,f.'><.x]  o»;. 
AC.  —  'i.  iirt"iAy  (/A  ,i..ft«'^)  «öföf.  C;  nfl»»  :  ft"7.e>  (';  n-'V.fi:]  iinn-'V.eif  AB.  -  .">-6.  mii 
H«"  (/>.  >./.'>.e;)  itdd.  ABC.  —  7.  >,fitn<{.fl»-n-]  hrt^.  AB.  —  7.  ro-l-VVCh-]  o/«.  AC.  —  .S.  wn. 
■/WH}"«»']  möiH-nmjPoi»-  A.  —  11.   Ilf  2°]  oni.  ABC. 


Oeuvres  qu'ils  auroiit  laiti^s,  soit  bonnes,  soit  mauvaises,  afin  quail  lieu 
relcction  et  la  inaiiifestalioii  de  oeux  qui  auroiit  cru,  cl  qui  auroiit  ac- 
compli  le  commaiidemeut  de  nioii  Pere,  qui  ni'a  envoye.  Alors  aura  lieu 
le  jugcment  juste,  car  ainsi  veut  mon  Pere.  II  m'a  dit  (en  effel)  :  Mou 
Fils,  au  jour  du  jugement  (dernier),  ne  coufonds  pas  le  riclie,  u'epargno 
pas  le  pauvre,  mais  livrc  cliacun  selou  ses  peches  au  supplice  eternel. 
—  Ouaiit  ä  ceux  qui  m'auroat  aime,  et  qui  auront  accompli  mou  commaii- 
demeut, je  les  ferai  rcposer  dans  la  vie  (eteruelle)  dans  le  royaumc  de 
mon  Pere  Celeste'.  Voici,  ils  verront  quelle  graude  puissance  mun  Pere 
m'a  concedee  et  m'a  donnee,  afin  que  (j'accomplisse)  ce  que  je  veux. 

;},S.  —  L.v  i.EscEME  DE  Jesus  vux  Enfehs.  — J'ai  voulu  (la  recompeuse)  puur 
ceux  ä  qui  je  l'avais  fait  esperer,  c'est  pounpoi  je  suis  descendu  et  me  suis 
entretenu  avec  Abraham,  haar  et  Jacob,  avec  vos  peres  les  prophetes,  et 
je  Icur  ai  annonce,  aux  Hufers,  le  repos  dans  les  cieux  (oü)  ils  viendronl. 
De  ma  maindroite,  je  leur  ai  donue  le  hapteme  de  vie,  le  pardon  et  la  remis- 
sion  de  toul  mal,  commc  je  i'ai  fall  jioiir  vous,  et  (comme  je  le  ferai) 
dorenavanl    pour   ceux   ([ui   rroiront    cn    mui.    A    celui   qui    croit    cu    moi, 

1.  Var.  «  dans  la  vie  etcrncllc,  dans  le  royaume  des  cieux  »  C;  «  dans  le  royaume  de 
mon  Pere  qui  est  dans  les  cieu\  »  A  B. 


210  LE  TESTAMENT  EN  CAMEEE.  [70] 

ini  1    (ift'/'f  :    AAP  ■  »y.iH-r  ■■  h'>-f-  ••  n^./.  ■  i/yn.p.r:  ••  y.i'-i'.i'  ■■  a:^;^a  ••  «»awv 
y.  ■  7<»j:  •  «jn..!'.  ■•  rxfi»"  ■■  hwtx  ■■  a'i?i»i'i»'  :•: 

f"Ayiö"rt  ■■  ow-wn-tiof  '•  ivi-v-  •  oi-ti-y.  :  mvn  ■■  \\hn\\.hi\,hA:  •■  «»i-jx- 

'^1'-  ••  Ji-j-nc  ■•  rt-ö»-  :•:  rönh»"  :  h-nAhrt»-  ■  «»hrtfc"ii-Vj""-  ••  h»i>  ■■  y.iö  •■  hT 

(U'i'  ■■  'r«>/1i  •■  a}y.'l-d.:f;1x  •■  hrmtp^.iyl-  ■.  rn^'/'VfVl-  ••  (nh'rM'l-  •  "V,r  ■■  a* 
'>n.A"  •  J^liV  •  Ixnw.h  ■■  nW'A-  ••  ^ft-l"'i:"/,Tlih>  :  mhö^/iM'i  ■  hti»"  •■  tV/y.''ri'1-  '■ 
(otlh'^.'i  ■■  U.•|a^')l^ao'  -.  AMl*CJ  ■  fliAVn.jP'l-  :!=  mh"?!)-  :  AVJ:  •  fliAifA-  =  flJJl'.n.A 
>  !  h'^'J  ••  hntiYian-  '.  li.ehöo-   :  mAWA"on-  •'  ?iA  •  fh'/"/-  ■  ioi\}\M.  ••  VA 

A'i<-e'> :  fliA'i<.^> :  -i^-yi  ■  H.e.ii -n  •  fi/s-i-  ••  H^rt<i.fli  •  mrii^-m/-  s  ha''/A';"  :•:: 
mAÄArt  :  y.K-nfh  :  h'/'lhmiP  •  my."!.»^-  •■  hfi\h  •■  rn.ev-l -j-  :  ayy.'^tx 

1.  Tifioi»  (fl.  m-p)  add.  C.  —  1.  A:i7^A]  l\MC.  A;  mAVt^>k]  ow.  C.  —  i.  w-a-ä  :  -n  :  n>i '] 
<»•'  !  >i"Jll.  AH.  at-'  :  -n  '  :  aim-tfg,  -.  WH.  C.  —  '<.  .c.Vft]  ,fty"8>i  A.  —  0.  fl»V/"»).S'*]  ow. 
C.  —  7.  nh^A-]  nno>»  B.  —  >.ft<n>]  ow.  A.  —  .S.  mli-ltt-  :  A  :  fliA  ]  om.  A.  —  JO.  rn-n-j] 
«DAÖA1-  BC.  —  11.   fl>A'><..f>  :  -^  ]  f'w.  AC.  —   12.  jR>b-(ifr  :  >,y"^-  ]  hfirt-  :  M-    ABC. 


r"  c 


foi.  1;  mais  n'accomplit  pas  mon  commandement,  la  foi  en  mon  nom  'ue  lul  servlra 
pas.  En  vain  il  preferc  un  j^eiire  de  vie,  dont  lafm  est  destiiiee  a  la  perdition, 
au  supplice,  ä  im  grand  lourment,  caril  a  peche  coiitre  mou  comraaudement. 

'Ad.  —  PiiOMEssEs  Aux  ApöTHEs  ET  .M'x  cnoiANTS.  —  Qiiant  ä  vous,  je  VOllS 
ai  donne  (la  faculte)  de  devenir  enfanls  de  hiniiere,  dans  Ic  Seigneur  N 
d'etre  piirifies  de  tont  mal,  d'etre  delivies  de  tonte  pnissance  de  condani- 
nation;  et  puur  ceux  qui,  par  vons,  auront  eru  en  moi,  je  ferai  pareil- 
lement.  Selon  (pie  je  vous  Tai  dit,  je  vous  promets  (jue  (eelui  qui  eroit) 
sortira  de  prison  et  sera  delivre  des  cliaines,  du  glaive  et  du  l'eu  redontablc. 

Quant  i'i  nous,  nous  lui  dimes  :  O  Seigneur,  tn  nous  as  tont  ä  fait 
donne  la  joie  et  le  repos,  car,  ä  eanse  de  lenr  foi  et  de  lenr  confiance, 
tn  as  annonce  ä  nos  peres  et  aux  proplicles;  (tn  as  faitl  ainsi  pour  nons 
et  pour  tous  (ceux  qui  (-roient  en  toi). 

Et  il  nous  dit  :  En  veritc,  je  vous  le  dis,  vons-memes,  tous  reux  (|ui 
croient,  ceux  anssi  qui  devront  croire  en  celui  (jui  m'a  envoye,  je  vons  ferai 
(tous)  monter  dans  Ics  cienx  (ä  Tendroit)  qua  le  Pere  a  prepare  pour  Ics 
eins,  pour  les  ('Ins  des  eins-,  lui  qni  (lenr)  donne  le  repos  qn'il  (lenr)  avait 
promis,  ainsi  qnc  la  vie  eternelle. 

40.  —  Menage  de  ciiatiments  conthe  les  i\vx  docteiks.  —  Pour  ceux  qni 

1.  Var.  «  enlants  du  Seigneur  »  AB;  <•  enfanls  de  lumiere  et  enfanls  du  Seigneur  »  ('.. 
—  2.  Celle  expression  «  les  eins  des  elus  «  indiquc  la  calegorie  la  plus  elevee  des  elus. 
Elle  s'inspire  probablcmenl  de  Joan.,  mv.  2. 


[71]  PKOMKSSKS   I:T  MKNACKS.  211 

Vi-  :  mAVjfi/,  ••  i:}xf>o»-  •  y.d'M'  ■■  .c/'V-T}^««-  :  hh  •■  nfM:i>  ■  hr"!-  •  ne  ::=  m 

A>  :  h^'"  ••     'l./.'i   ■•   «»MU.ej  ••   l"V.t'.  :  KlVVi  :  .e.-'l"/«!'!!   :!:   lUhTW  •■    i'MOi-i  :   Vf" 
VX  ••   X-.f.-^»  ••  (l'/'-ZnO"-  ••  M\r'n  :  7.n<.  :  an'."V¥'PaO'  :  A"nftV  :•:  fll'Ml.A"  ■•    n 

0-^'>  ••   J/lii  ••  \l"ii.M\\  ■■  fn'iürö  ••  Uh^m  .-  -1>";/.>  .-  fli/wniVll  •  -.'»yAI'  ■  HC?» 

.e  •  hfiy-if:"/  ■■  uhH-  •■  ittch  •  mhoi-r'h  •■  my.{\,M  .-  i.y:A?,{\  ••  -nf)"/*  •  y.\\ 

).  il>ll\r.yr  !  i»'  I  >i"]  Vl«>»  (oill.  V)  :  71  '  :  ■"  '  !  fl>>>tl-P.  Af.  (/  .  \}an)  :  (f.  m)  70"  '  {\l\9"  •■ 
ini»>  ■  :  inxri'.c.  1>.  —  .'J-'i.  >f-A'  {d.  »i^>i)  («W,  1>.  —  'i.  in.p.'TLT}"«''']  AH,  —  Tm-foo-  (",  (o>,'"AT  ' 
I..  —  4-5.  >,"/il.>.  (/7.  (nvn.ft")  ^(rfrf.  BC  (p.  -i^-i)  iidd.  A.  —  7.  h.^,<fc>iBV.]  ;p,A>,(5  C.  — 
—  mvhr"!--!^  mh'r>  A.   —  onvir"'»-]  —  •/•  !  rt°7.f1-  1>.  ■».  IIJ,-/-/-  :  t  ]  icvt    I  ^.p. "  A  ;    >i 

■7H>  (''.  W.V)  ai/d.  B. 


aiiront  peclie  contrc  mon  comniaudement,  qui  auront  enseigne  vine  autre 
(doctriiio),  qui  auront  diminuö  ou  ajoute  a  (lua  doctrino)  pour  leur  propre 
gloire,  (jui  auront  influencc  et  dctourni'  ceux  qui,  dans  Tortliodoxin,  oat 
cru   en   moi',   (ils   serout  punis   etcrnellement). 

Nous  lui  dimes  :  O  Seigneur,  y  aura-t-il  d'autres  enseignements  et 
(d'autres)  calamites  ? 

Et  il  nous  dif  :  Commo  les  bons,  et  ceux  qui  auront  fait  le  bien,  les 
meehants  ■  seront  manifestes,  et  ensuite  surviendra  le  jugement  justo,  (les 
liommes  seront  juges)  sur  leurs  ceuvrcs ;  selon  qu'iis  auront  agi,  ou  livrera 
(les  pccheurs)   ä  la  perdition. 

Et  nous  lui  dimes  :  Ucurcu.v  {soniincs-noii.sj,  nous  (jiii  le  riiijuns  li  ijtii 
i'iiIi'ikIiiiis  VC  (jitc  In  iKius  exposes'.  Combien  grandcs  sont  (les  nnivrcs)  de 
puissance  qu'ont  vues  nos  yeux,  i't  qu(!  toi-nii'-me  tu  as   faites. 

II  repondit  et  nous  dit  :  (Oiii),  inais  iKutucdup  plus  heiireux  sont  ceii.v  (jui  nr 
nt'nuroiil  jkis   ru,  mais  {iini)  (iiinnit   cni  ni  itioi  \  car  eux  (seront)  enfants  'du    '  foi.  i7 
royaumc ',   ils  seront  appeb'S  parfails  par  le  Parfait   et  je   d(!viendrai  pour 
eux  la   vic   etiTUcUi'  dans  le  royaumc  de   mon   Pere. 

Nous  lui  dinu-s  encon«  :  0  Scignrur,  commcnt  (nous)  i'st-il  possible 
de  croire  (|ue  toi-meme  nous  laisseras  commc  toi-memc  (le)  dis,  et  (|u'ar- 
rivcronl  le  tcmps  et  llwiirc  oh  In  ilrrros   nJIrr  riTs   Ion  /'r/y''? 


;i. 


I .  La  plirase  est  incomplete.  —  2.  Var.  •<  ceux  qui  l'eront  la  paix,  le  bicn  (ou)  le  mal  » 
13.  —  o.  er.  Matlli.,  XIII,  1().  —  'i.  CA.  Joan.,  xx,  20.  —  .").  Var.  «  du  Royaume  dos  ciciix  » 
B.  —  C.  (^f.  .loau.,  XIII,  1. 


212  I.K  TKSTAMKNT  l'.N  T.AI.ILKK.  [72] 

mf\h{\/.h.fii  ••  «»A'/'.fV.  ••  ^hi\/.•h./\  :  AÄ-n^lli  -•  tnH'W.tt  ■■  Aftn-n  ••  fl»Art"7.>  •• 

ainn-'h-i  '  fh9"^'  ■■  -ne  •■  iuha.p.  :  h^m.h-n.h.c  ■•  «»jn-A-  ■  h-m.h  •  »»v-  =  e^ 
«/'v> :  ri»/w>v. :  (L'.rt'r''/V !  oin^.f.'/:  •■  jhA  =  iiiy.  ••  fl»'i»"Yy.  •■  fv/y.  =  Hh«« :  K 

"iV  •■  nach  •■  ff^ilm.  -•  m/h^'V.  •■  «»i'-.i'.A  :  mhoi-r'Yx  •  mji'.n.AV  ■•  Wi<-  ••  fl'ft-n   . 
Yv  :  r/ir/njK.  :  n?i'M-  =  J>"X-Ä'|:  ■•  mr^WA'  •  Ahn-P  ■■  Hh'w  =  in/.  ■•  hn-p  :  n 

P  :  flJh^'flC  ••   -nhö».    :   h'JH  :    »M-'Vl-  •  '/'ftA.hö<»-  :  >l>  :  tOhü'Wno»-  ■  {\^tm  :   |1. 

,p.?i-/:  ••  :'''J?'A  :  'l-l-öiW'n  •  (o^^(o^.i\  -.  htm  -.  fu-nv  ■■  AhHxn-n  •■•.■ 

V.  ■■  (O'h-u  ••  i»'C.  ■  n;hT  •  ^<{■1■  ■  m^-iirö  •  *a  ••  ii.hp  •■  'hrix'm^.  ■  oä-'j.''*  ■ 

2.  mhr'Kil  AC,  roAsr»«  Co'>-  LB.  —  3.  -nf]  o/h,  C.  —  5.  Apres  mfi-nti-  H  poite  le  signc 
de  renvoi,  et  les  mots  entre  (  ;  sunt  en  tele  de  la  colonne  =  (<oon,h<.  .•  fi>, ■*/•/•  :  '/"»  = 
m)  nwi-  :  r'^h  \  r'Khi:  ■■  m]  om.  AC.  —  6-7.  -rif]  oni.  A;  tl•^l^  =  hYl.  (a.  >,7-(u:)  «f/rf.  C. 
—  8.  tov-^/.  :  \\.M  ("  m.-i.P.A)  ö^(/.  0;  ll.>.f  :  .Rii-TrYiö"-]  o/«.  B.  —  9.  fO-lH"]  ;B^mü-ll  C.  — 
10-11.  >i,p.i>>!'R]  >iVH>..ei>Ä'C  B,  ii,ßo-.s  C. 


41.  —  Mission  des  Apötres.  —  II  repondit  et  nous  dit  :  Allez  et  prcchez 
aux  douze  tribus  A'hraeU  aiix  nations,  aux  provinces  d'lsrael,  ä  YOrient  et 
a  VOccident,  au  JVw/y/  et  au  Midi,  et  beamvup  croiront  en  moi',  dans  le  fils 
du  Seigneur. 

Mais  nous  lui  dimes  :  ijni  nuus  croird'-.  (\u\  nous  ecoutera  et  com- 
ment  pourrons-nous  operer,  enseigner  et  exposer  les  merveilles,  les 
miracles  et  les  prodiges  quc  toi-meme  as  faits? 

II  repondit  et  nous  dit  :  Allez,  j)recliez,  et  enseifjiiez'  cc  i|ui  a  trait  ä 
Tavenement''  et  ä  la  misericorde  de  mon  Pere,  (car)  comme  mon  Pore  a 
i'ait  en  moi,  (ainsi)  je  fais  en  vous,  en  me  trouvant  (toujours)  moi-meme 
avec  vous.  Jr  raus  doiine  nia  propre  pni.v'  et  mon  propre  esprif'  et  ma  propre 
force,  pour  qu'ils  soient  en  vous,  afin  (|ue  (les  liommes)  croient.  .\  cux 
aussi,  cette  force  sera  donnee ,  eile  sera  leur  heritagc,  alin  (prils  la 
donnent  (ä  leur  tour)  aux  nations. 

42.  PrEDICTIONS  REL.VTIVES  A  SAINT  PaLL.  Ge  QUE  LES  ApÖTRES  DOIVENT  FAIRE 

POUR  Lvi'.  —  Et  voici  que  vous  trouverez  un  liommc  appele  Said,  ce  qui 
signifie  Paul;  il  est  .Juif,  circoncis  selon  les  preceptes  de  la  Loi ;  il  entendra 
ma  propre  parole  (venaiit)  du   ciel,  dans  Tepouvante,  la  crainte,  la  terreur: 

1.  Cf.  Joan.,  XI,  45.  —  2.  Cf.  Is.,  liii,  1;  .luan.,  xii,  HS.  —  3.  Cf.  Mallh.,  xxviii,  19.  — 
4.  Var.  A  et  C  ne  parlent  pas  de  l'avenement.  —  ^.  Joan.,  xiv,  27.  —  (i.  Var.  «  mon  pro- 
pre esprit,  mon  propre  amonr  el  ma  propre  force  »  C.  —  7.  CA.  le  recit  des  Actes,  ix. 


[73]  MISSION  HKS  APOTIlllS.  —  SAINT  PAUL.  213 

(nnvi'.'/'i-  •■  (iHW.'Üf:  -l-  <n,i'.Ä.AA  •■  höy-ilith  ■  mp.l'}! -n  ••  (IJif.  •■  U.^Viff"-  :  h 
öy.'i'Uti-  ■■■■  (""li-fi"  ••  "MK-  •■  A-|:  •  nh'/n  ■■  Ah<^-  :  'HlCYl-  •  ^V  ••  AhAÄ'>  :  hfi 
f\ai'9'  •  iinn-M-  •  nhrt.  ■  J17.H.'/  ••  ,e.-lhi/-l-  =  ^0,f/>'/;i*-  •  «>^'.rt.nr«>  •■  A?i-?il.Ä 

fl)¥H"Vli)-  :  AJ -^rT-l-f  =  .ehfo-"}  ••  '\jVA.u-  :  h'w  •  Wf'J'l-  •  Hrtf.^.}'.  •:=  m^.rtn 
.fthro'-j :  .e.:s<ij>- :  Ay.:H:jP'>  :  rtnh.  ••  A^/i»»in  =  vä.'/'  =  Ol:  :  n<<.*S-  =  Ahn- 
vn.jpi-  ••  h'w  :  ah'i'UM  ••  ji'.n.A-  =  ffl-ne  •  ■i-^i.?.»''  ■  »'ii  ••  v^m  ■.•■■  fli^.n,AV  •  h 

1.  höjßVKth]  O/M.  HC;  <o.e.i-",("ii]  ABC.  <D.e.1-'^+-n  L;  n^<.>.  (f^'.  n>iÄ)  (/<^W.  ABC.  —  2.  >,>] 
^•)  B.  —  .").  .ftÄAr.?»]  .KÄ'\>.  B.  —  6.  >,.^  (n.  Ä'\h.)  om.  B,  >,.^  :  ft-riT.  =  :iT>,-/  A.  äA>i-I:  C.  — 

m.P.^JiOOV]     —    öo».    B.    —    «»«P-VV]    A,    0/«.    BC,   «n»'P*.fTr    L,     flJWiAV.PTr    ««^f?.    A.    »V/»""!-    : 

:iArf..e-V  B.  n^.P.«"»  :  .-irt'n.O  C.  —  7.  mxMi  ("•)  «l  .eJ.i'"*!;  (/»•  nrt.P..(^>.)  n(fd.  A.  et  BC  add. 

tl«A>i>.  !  fl>->il:  :  .fh?"»;  :  —  S.  f  (/).  -X-JP-V)  rt^'/.  ABC.  —  11.  nVVfthf]  —  >.Vl<n^  A.  — 
WA«)]  UAfl>-  !  .RO-A-    1    0>1-<C«'"'   A   (]ui  o/?l.    .en.A>.    —   12.  HXfh^Ho»-]   B,  ^AVW-  ■■  (Wiao-  ACL. 


ses  yeux  s  obscurcirout  et  seront  signes  (du  signe  de  la  iToix')  par  vos  pro- 
pres mains.  Failes  toiil  pour  liii,  corame  j'ai  fait  moi-meme  pour  vniis,  con- 
vertissez-le  pour  les  autres,  mais  au  temps  conve'nable,  las  yeux  de  cel 
liomme  s'ouvriront,  et  il  glorifiera  le  Seigneur,  mon  Pere  Celeste;  il  de- 
viendra  puissant  dans  les  nations,  il  prOchera,  *  il  euseignera,  et  beaucoup  ♦  ini  i7 
se  rejouiront  en  (r)ecoutant  et  seront  sauves.  Ensuite  on  le  haira,  ou  le 
livrera  aux  mains  de  ses  ennemis",  (7  confessera  {la  foi)  dcvant  les  rois  luortris' 
et  il  me  confessera  parfaitemeut,  en  echange  de  ce  qu'il  ni"a  persecute 
(jadis).  11  prechera,  il  enseignera,  //  dcvicndva  parmi  les  rliis  '  un  rasr  d't'drr- 
tinii-,  un  nuir  qui  ne  s  ecroulera  pas;  (lui),  le  dernier  des  derniers'',  deviendra 
le  predicatenr  des  nations,  et  il  sera  parfait  dans  (Taccomplissement  de)  la 
volonte  de  mon  Pere.  Et  de  memc  que  vous,  vous  avez  su,  par  les  Ecritures, 
que  vos  peres  les  prophetes  ont  parle  de  moi,  et  qu'en  moi  (leurs  pro- 
pheties)  ont  ete  accomplics  reellement,  aiiisi  donc  vous-memes,  nous  dit-il, 
soyez  pour  les  iliommes)  des  guides,  (rapportez-leur)  lout  expose  que  je  vous 


V  b. 


1.  Var.  «  avec  de  la  salivc  »  add.  .\  B  C,  ee  trait  est  empruntü  probalilcmenl  a 
Joan.,  IX,  0.  —  2.  Var.  «  aux  mains  des  hommcs  pecheurs  »  A.  —  3.  Var.  «  mortels  et 
ephemeres  »  A;  L  au  lieu  de  «  mortels  »  avait  «  vainqueurs  ».  —  4.  Var.  «  mes  elus  » 
ABC—  5.  Act.,  IX,  15.  —  ().  Cf.  I  Cor.,  xv,  9. 


214  LI-:  TESTAMI  \r  KN  GALILEE.  [74] 

yi"»-  •  l\h'H:h\'  ■■  iK/n  ••  .'«'A-  ■•  Wi  ••  tihW  ••  mhn  :    n^'  ••  f»h"7l>"  :  hita»'/.  ■■ 
VW-  ■■  nm-M-  •■  -{Xhtl.  ■■   JUk/"  ••  ,f,y.Ar»yio"-  :  OTj;<.  :  r/M/h<.  .-  wm-M'  •  tmfx 

m'>n.A"    :    ^A>    •    All-    :     i'M.    :    CM'    •    Tflti^irf»-    ■    hYl.    '■    hOt-^'h    :    Öl 

iiy./(y.  ■  i><.pv-  •■  .f.ji-n  •  v-/.Ah  •  hhi-  ■  rin^hA-  =  v./..a  •<■■  fl)'>n.A" :  '>,i.v  =  h"/ 

11.^  ••  höWü'  ■■  nrAA.  ••  ■H'i'l/.'i  "■  rojciUA'/  •  A..'l-flnll-  :  ^"7}  ••  hnAli«"-  ■•  h:'' 

1.  //•A-  :   W     :    rt    ]    .'l'A   :   >i"/    :    MMI    15,   .•/•AV    :   ll>WI   C   —  2.    (HlhK.]    O/».    A.    —    (i.    m-V/-]    OW. 

€.  —  7.  nn>i>iA']  IUI  :  hfiiirt-  I'..  —  VriiV  (a.  "h-in.h)  om.  A.  i\ri  (p.  >•"/  )  add.  A.  —  II.  n«» 

■•/"//»W  :   n      :  n     :  >,   ]  n<"'VV/"|:   :  rthn-f  :  Al><'.  '110.  >,noi>  :   tl      :   ■»'   ]   f)/».  V.    —    10.   A>iA'i] 

ABC.  AT.«".'/.  L.  —  <n>.-|]  fl>-fi-|-  AC  ~  ii.  >.l^^<'"•]  hnir<m-  A. 


ai  fait,  et  aussi  co  quc  vous  avez  ecril  '  a  mon  siijel.  (Diles-lcur)  (|ue  je  suis 
le  Verbe  du  Perc',  et  (que)  le  Perc  lesl)  en  moi.  F*areillement,  vous  aussi, 
sovez  poui  rct  homme  tels  que  vous  dcvez  etre,  insiruisez-le,  rappelez-lui 
ce  qui  dans  les  Ecritures  a  ete  dil  d  accompli  a  iiioii  sujet,  et  alors  il  de- 
viendra  le  salut  des  naiions. 

43.  SoRTS  DIFFEHENTS  DU  .IlSTK    KT  Dl     PECHKIR.    RnCOT  RAGEMENT   AIX  .\pÖ- 

TRKS.  —  Rt  uous  lui  diines  :  ()  Maitrc,  y  a-t-il,  pour  eux  et  pour  nous,  une 
seule  promesse  d'heritage!' 

II  repondit  et  nous  dit  :  Est-ce  que  les  doigts  de  la  niaiii  sont  (tous) 
egaux',  et  les  cpls  dans  un  champ  (sont-ils  lous  egaux),  les  arbres  qui 
donuent  du  IViiit  dounent-ils  (tous)  le  meme  fruit,  inais.ne  donnent-ils  pas 
du  fruit  cliacun  seien  sa  nature .' 

Et  nous  lui  dinics  :  0  Sciunciir.  ras-lii  rcnlrclmir  cnnirc  (ircv  nous  cn 
paraholfs  ''  i' 

II  nous  dit  :  Ne  soyez  pas  tristes;  en  verile  je  vous  le  dis,  vous  serez 
mes  freres  et  raes  compagnons  dans  le  royaume  des  cieux,  aupres  de  mnn 
Pere-^;  car  il  (V)i\  vouhi  ainsi.  En  veritc  je  vous  le  dis.  a  ci'ux  que  vous 
aurez  enseignes,  et  (pii  auront  rru  cn  moi,  je  leur  donnerai  l'espcrance 
(du  royaume). 

1.  «  Vous  avez  ecril  »  est  la  legoii  de  B:  A  C  L  ont  "  j'ai  ecrit  pour  vous  ».  —  2.  Var. 
<c  Verbe  je  ^suis)  dans  le  l'ere  »  B;  «  ma  parole  (est)  dans  le  Pcre  »  C.  — 3.  <>  Tous  les 
doigls  ne  sonl  pas  egaux  »  esl  un  proverbe  arabc  encore  en  usage.  —  4.  Ct.  Mallh..  xiii, 
10.  —  5.  Var.  «  dans  le  royaume  de  mon  Perc  »  A  B  C. 


Il> 


[75]  S(M!T  DI-  .irSTF,  RT  DV  PKCIIFUH.  -    SAINT  P\V\.  215 

C  ■■  '"in  •     Ml-h  •■  "'AVrt  ••  hri\\Vi  ■■  «»?i"iil.?iV  ;:  fl»^fl»-/"A  ••  <"tMl.A'#  :  ,e,rt»Ä'   •  ini  n 

>, :  fli->,i: :  (\ht\.  •■  hrff.v.  '■  «ftA'^y  ••  ^y.'"^M^  ■■  hrv  ■■  f>t:y  •■  h''»  •■  yrtxm  • 
An.'i"  ••  yH:ft'/:y'>  ••  ?»>•/"  =  >i'>'I'ö"-  =  i;A«»-h«"-  =  l-ifu.  =  i;«»-?»'i:  =  ^v  •  -nVi 
o^  :  uM'rn:  •■  «»(miämi.  ■•  'r-m-v  :=  n.f.?,-/:  =  '/('."vri-  •  yMm-i  •■  lu/»  ••  y.'iti.^ 
r  ■■  Ffji'.nA  :  /''A  •  vn..e.  •  vu-  ••  xr.f.v.  ••  r^ce  ••  K'ß'r'j :  ?»Äfl»-<>  ••  ^.f<.^A.'r  = 

,h^,i\  '■  fl»}\r •>•/  ••  hH'.C  ••  A.I-  ■  fl>'lh«»-'>  :  Vn-o*"V  ■•  aufnU'i  •  h'H'  ■  ^An 
'/;  :  fl>'A-P'  ■•  i'.?i/:  :  ■■|li<»-'>  :  "»A?.  =  fluoA'/-  •■  MVf  ••  •lrt'"'Jt'.  ••  A.'l'rt  :  «"C»/-!- 

/.  •  .ucM'  •■  mth'W-  •■  '/'fiA  :  hn-p  •  hv  '  hrfi'"iy-  •■  ^'i'.ir: :  r».e.hfl»-'j  =  »/■ 
A-  •■  Hh'/n  ■•  ^*p.'/"^l^  ••  v/.(?'/'»)o<'-  =  nh'i-i'.hif'  •■•.•■ 

I.  VVH>  ('/.  "VMI.)  ""''^  Al$0.  —  2.  <n>,";il.>.>]  in.n..p.:i>.>  AC.  —  2-.i.  .('.(n«>,]  .(■.-•Ä>,  A. 
—  :i.  -nA-hp]  -l!  A.  --  Wt  :  ^  ]  rtO  <':  .p.'/"?!''!]  C,  ;afl»T'P  A,  .p."V.ti'  H.  .p.«".p.'r/'  L.  — 
5.  fl..P.n»,'h]  m>,fl' AC.  -  :..  K-r'Up.  .ft^un-V)  <'rW.  C.  —  (1.  >.!r'.«]  r*  A.  >.irÄ-i«'.  B.  — 
S.  wAä]  fl"\.e  <'■  —  «-■^-  ^»i"'-"'  (/'■  «»OK)  «tW.  A.  —  9-10.  h..e,'h-r.  ■■  m]  o/«.  A.  -  10.  ruh. 
.p.°/nr.]  fl»...p.";<i>,  <'.       10-11.  >.?!<'<•  (<;.  >.y".e.-><'.)  add.  AHC.  —  12.  nvvi:J.ü-]  —  Mao-  A.  - 

i:i.  mu.'/<n-)\^  (i-i.  mlin'^ti)  »aW.  AHC. 


44.  —  Ck  Ol  k  .Iksis  im\ki)it  vi  si.ikt  ve  smn  r  l'u  i,  si-;  RKM.isKitA.  —  Xnus  Im 
dimes  encore  :  <,)uanil  iious  joindrons-noiis  c«!  Iiomme,  ot  quand  iras-tu  vcrs 
'Ion  Pere,  (qui  est)  aiissi,  pour  iious,   iiotre  Dieu  et  notre  Scigueur? 

II  repoiulit  et  noiis  dit  :  Cet  liomiae  sortira  de  la  terre  de  CHicic,  pour 
(allen  ä  Danui.s  de  Syric,  alin  de  meltre  cn  pieces  l'Eglisc  quc  vous  venez 
d'v  foudcr.  C'est  moi  qui,  par  vous,  lui  parlcrai;  il  parviendra  rapidemcnt 
a  la  Ibi.  Ccla  aura  lieu,  afin  que  .soll  accomplie  la  parolc  du  iirophetc,  rpu 
dit  ;  Voici  (pie  de  la  terre  de  Si/ric  je  eommencerai  ä  appeler  la  .Irmsdlcni 
iniiirrlli'.  cl  je  soumeltrai  Sioii.  u  moi,  (eile  qui)  etait  captive,  sterile,  saus 
lils,  eile  dcvieudra  (feconde)  en  fils,  et  sera  appelec  lille  de  mon  Pere,  et 
pf)ur  nidi,  (eile  sera)  mon  epouse,  car  ainsi  Ta  voulu  celui  qui  m'a  envoye. 
Pour  oel  Iiiimme,  jele  eliaugcrai,  alin  qu'il  ii'aillc  pas  accomplir  sou  mauvais 
desseiu,  et  par  lui  arrivera  la  glorification  de  mon  Pere.  Apres  que  je  serai 
parti  et  nw  Irouverai  avee  mon  Pere,  nioi-nienie,  du  ciel,  je  lui  parlerai, 
et  tout  (•('  (jur  je  vous   ai    pi-('dit  a  S(in  sujel  arrivera. 

4").  —  Si(;.NKs  iiK  i.\  iiN  Dl  MOM.i;.  —  VA  nous  lui  dimes  encoi-c  :  O 
Seigneur,  ([ucUes  graudes  clioscs,  ineditcs  pour  nous,  tu  nous,  as  cxposees  et 


lol.   17 
V"  c. 


21K  LK  TKSTAMKNT  EN  CxAr.ILEK.  [76] 

rc.  ■  (»OT'jhc  :  nrt''7t'.  •  «»ni'".f.f:  ■  »ähia  =  «Iia-/-/-  •  '}A'/'  ■  .e.n-j  ::=  mh 

,7i'|:  •    nhö»-  :  H.e.hö»-'>  :  ht\  •■  AhA  ••  hyl-a«-  ■.  ■1"7AH-  •■  OiVh'n-  ■■   tnOhh 


4.  >iöo  [a.  \\.,v\to»-)  om.  ABC.  —  5  6.  «on>./ni  :  (1  :  fi  ■■  «dp  ]  oin.  A.  —  6.  (Hn-V/:  :  "j  : 
m]  O/H.  B.  —  0.  oD-pflA]  O/H.  C.  —  7-8.  hao  -.  »"ftoi»T"V]  AC,  h9"öo»S"V  L  et  B  corrige.  — 
S.  >,A]  om.  ABC;  1-vWit  i  'hCV  (/>.  .e^>,p)  A.  —  nn"7.R]  >i!rn"  ABC.  —  9.  ^-vt]  WH 
AC;  (B->i-|:  (/>.  an"iM-]  add.  ABC.  —  mthi^/.]  m-\in>-,  A.  <nt>i»"V  C.  —  10.  >,A  :  Vj  :  >,  ] 
om.  AC.  —  11.  ho»  (/>.  >iA)  rtfW.  AC,  'hl\  om.  B. 


revelees;  tu  nous  as  toiil  a  fait  dounc  le  rcpos,  tu  as  ete  dement  pour  nous, 
car  apres  ta  resurrection.  tu  nous  as  revele  toutes  ees  choses,  afin  que  nous 
soyons  vraiment  sauves.  (Jr  tu  nous  as  dit  qu'il  surviendrait  des  prodiges  et 
des  merveilles  dans  le  ciel  et  sur  la  terre  avant  que  survienne  la  fin  du  monde. 
Sachons-le  donc,  et  enseigne-nous-le. 

Et  il  nous  dit  :  Je  vous  enseignerai  ce  qui  surviendra,  non  pas  pourlant 
dans  votre  (generation)  mais  dans  (celle)  de  ceux  que  vous-memes  enseignerez 
et  qui  croii'ont.  II  y  a  des  homnies  qui  vous  ecouteront  et  qui  croiront  en  nioi. 
Dans  les  annees  et  dans  Ics  jours  (dont  jr  vous  parle)  ces  (clioses)  survien- 
droiit. 

Xous  lui  dimes  encure  :  O  Seigneur,  (ju'cst-ce  donc  qui  surviendra? 
loi.  IS  Hit  il  nous  dit  :  Alors  les  fideles    et  '  ceux  aussi  qui  ne   croiront   pas, 

entendront'  la  trompette  dans  le  Ciel,  ils  verroni  Tapparition  de  grandes 
etoiles,  qui  apparaitront  pendant  le  jour,  des  astres  (descendront)  du 
ciel  en  touchant  la  terre'-,  alors  que  les  etoiles  tomberont,  etant  conime 
du  feu,  de  gros  grölons  de  feu  ardent,  le  soleil  et  la  lune  combatlant 
entre  cux,  (il  y  aura)  toujours  la  IVaycur  du  tonnerre,  les  eclairs,  le 
fracas    du    tonnerre ;     et    des    tremblemeuts    de    terre    suivront,    les   villes 

1.  M.  ä  m.  «  verroal  ».  —  2.  Var.  «  IJn  dra'jon,  du  ciel  louchanl  la  terre  »  A. 


r"  A 


Kl 


[77]  C()F;KRK  DIVINF.  COXTRK  IJ'.S  l'F.CTIF.IKS.  217 

vuA-  ■•  rtn?i  ■■  y.f^Hii'U  ••  «'^nc  •  o»-!/.  =  tt:'>(n.h  •■  -»vi'"  ••  rDnÄ-n.?.-  ■  "/ilj*.  • 

llfl>-'}  ••  0*}'/-  ■  ÖJ-A-.P.-  :  fl>H'/n,f.-  •  Whth'h   •■    ü/'--'l'  •■  tnUfmy:   :   ixJ.im^.'Y   :   «Uli- 

A-.P.'  ••  iitmp.  :  (»rtn^  :  rtnA.  •  ^..e.z/n^-T  ■-  rii4'fi-9'j  ■  hfi  •  l'l-no-  •  ^.1V" 
?i.  •  <»ji',/«^,f.{''ö"-  ■  A?»A  :  «l-nd?'fl»-  •  ^J»  ••  jP<«Ä?»}»'o'»-  ■  ?»ft'/"  ■•  '{\y:(\y:  ■■  \i- 

.  irort- 1  aifi'i:././.  ■■  cM-ftao- : ix-^.y. -. ^ö^>\ra»^  .•  iiav-h*: •■  :\^y.m^>i•ao. -. orKtA- •■ 
r'i=\-  •■  h'ih  •■  Mxh  ■  y.ü,d.at'  •  -nh  =  ö)Äfl>-/"Ä  =  rn^.(i,AV ■■  "/^i.  ■  ff.'iwn't  ■  A-n  • 

1.  (n()";A  :  «!£•  ]  om.  A,  -I-Afl».  (rt.  fl>fl")  add.  A  (/>.  wä-a")  «</</.  HC.  —  2.  «ohne]  «nh 
MUi:  C.  —  :?.  wnilii"^]  <n(iii-l  ABC.  —  'i.  >,a  :  •(■•(••nu-  (yo.  O^l-)  ««^W.  A;  ib-A-/'.  («.  K..f.o».e.T) 
(/t/<jf.  AC;  h..('.-7-«"i'T  AHC,  et  de  meine  plus  bas.  —  4-5.  «mB-A-.e.-  s  ii'  :  «>rt"  >  i\  ■■  K.']  o/w. 
A.  —  (■).  .ffl»«).}"«»-]  .e«»w'  A.  —  <)-7.  tf-A"/.'!»']  —  :Hrao-  A.  —  7.  <n.(-iA  (p.  a>^'i"iH)  add. 
AC.  —  7.  «»iVil!  .P.  ]  «n^J»"!!  AHC,  .^^if^'h.  C:  .f.iMI-  :  nxA>i  :  m.ßX.?-  C.  —  8  mvhW-l  oni.  C. 
—  A-ii  :  «•  (''.  >iy".e.'Voi )  C.  —  11  v/tL>'  ("  v"'/>)  iidd.  \V>V.  12.  n^'V-tMi«»-]  — 
M  AHC. 


tomberont,  Ics  liomiues  inourrout  sous  los  ruines ;  il  y  auru  contiiuiello- 
niont  la  seclieresse,  par  snito  du  manquo  de  pluie,  il  y  aura  une  pesto, 
grande  et  etendue,  et  la  mort  frequente  et  rapide,  au  point  que  les  fune- 
raillos  de  ccux  ([ui  mourront  feronl  ih'faul.  I']|  surviendra  la  Separation 
des  enfants  et  des  parents  dans  lo  möme  lil,  les  parents  ne  se  fourneront 
pas  vers  leurs  enfants,  ni  les  enfants  vers  Icurs  parents,  riioninie  ne  se 
tournera  pas  vers  riiomme.  Les  delaisses,  qui  auront  ete  al)andonnes, 
ressusciteront ;  ils  verront  ceux  qui  les  auronl  rejetes  en  les  repoussant.  En 
eifet,  il  y  aura  un  cataclysme  general  :  liaine,  ealamite,  cnvie;  on  prendra 
a  celui-ci,   du  donnera  ä  celui-lä.  de  qui  viendra  ensuite  sera  pire  que  cela. 

4G.  —  CoLERE  DE  Diel  conthe  les  peciielhs.  —  Alors  nion  Pere  se  niettra 
en  colere  ä  cause  de  la  inalice  des  lionimes;  ear  nombreuses  (sont)  leurs 
lautes;  Taboniination  de  leur  souillure  (pesera)  enorinemcnt  sur  eux, 
(car  c'est)  dans  la  corruption  (qu'est)  leur  vie. 

Nous  lui  dimes  :  (jiriarrivera-t-il)  ä  ceux  qui  auront  espi'Ti'-  en  loi  ? 

11  repoiidil  el  nous  ilil  :  .liisfju'a  ifUdiid  [sercz-rous]  ciirorf  leiils  de  (■(/^»/•'.' 
en  verite,  je  vous  dis  que  (ce   que)   le  propliete  Ducid  a  dil,    ä  volre"  sujel 

1.  er.  Luc.  .\..\iv,  23.  —  2.  Var.  «  ä  niüii  sujet  »  A  H  C. 


218  I,K  Ti:SI'AMi:XT  F.X  GAI.H.I'.K.  [78] 

-nf  ••  tny.htn-'i-  ••  tn-tlf  =  "/M"  •  WiHAJl'V  ■•  «»(»"/AyV  ■■  J'/.f."')'  =  «»«'.(IJ'.Mi  :  l'Hl. 

lui  IS  -1- :  j/>i'/.'-i-  ••  «M^Air«»- :  i/t'.a.  ••  riA./Tii :  7xi<:u'oo-  ■.   aji"/.«»  ■■  y.'j"  ■■■.■■  «ia«^';*«»- 

Vh  •■  h'iU  •  '^''rtA  :  l^'/.•'k  ■  1V.at-ö  •■  «''/'AA  :  1/"?'/,'  ■•  ^/»h<f.A'/h  :■:  «»"/•';.  ••  ?l'J 

if  •  -iv-nj:  ■•  -ij».'"/,  •■  ?."Vh  •  o»?i'}i/  ■•  .-i-V'fu:  ••  -u^'^.  •■  Mnt\y.  ■  hrh  ■•  riv  •• 
•jWii/nii  ■•  ?»vi-ji>- :  h"?»!  :i:  «»'iD-  =  i:?i\'-  ••  Hh'/»  =  'lU.  ■  'iWs  ••  ?."ni.hn.ii.(:  •■ 

11  •■  'lao'i^.dao'  :  y.lU.  ■•  iniO.ti"  •  (f/^av',,  -.  ?»1>»",A'/'  :  ttUhf'o'iy.Porf  :  -nfr 

1  nV/iiMi«"-]  —  wr«»- ABC.  —  2.  <i>(i",A.i'V]  xrtV/  1^^'-  — ''  »aJi-i]  Völll-  A. — 
'i.  .•»•,1rl]  ai-t\f  V>V.  —  5.  yfiA]  Mao  H.  ^<'.mfl]  Iviuo-r:  ABC;  —  ffl>.-Vll  (</.  yrtA  2°)  add.  A. 
—  r.-(i.  <n",.s.  I  >,  ]  (///i.  W.  —  7.  r.JiS]  OiP  A.        vv*:]  o/».  (';  .e.'(.'-ii-  (</.   vri..»*-)  "'/<^-   H: 

>i"/ll.Ml<li.(:]  ('/».  ABC.  —  S.    \lh-'l'.ea«'\  Uli«»  :   h->    V.  —  lU.  f  {p.  't<.yV)  rt^C?.  A.  —   11.   (Ci-f- 
«•>•■/■    :  >.i'""/  ]   XM-    :    ^y'-HV-J:  (^mO- C)   :    "j     AC.  —  (111  («•  hö«»V,^no»-)  0/)l.  0. 


et  au  sujet  des  luieiis,  uiiisi  veul  (mon  l'rrc)  puur  vous  (^ot)  pour  ceux 
qui  eroiront  cn  iiioi. 

(Mais  pour  ceux  qui)  Jans  ce  monde  aurout  ete  ruses,  enneuüs  de 
la  justice,  se  realisera  contre  eux  la  proplietie  de  Diirid,  qui  dit  :  PKipiilcs 
icil.  18  (s(iiil)  Iriiis  plnls  '  paiir  [aller)  rcpandrc  le  suii</.  et  Iciir  hdii/uc  niinlit  hi 
rusr;  If  veiiin  du  xcrpciil  est  sous  Icurs  Irvi'cs'.  Je  le  rois.  I(trs(iue  In  etiitrs 
avee  Je  rolenr  el  (jiic  [In  phiees)  lim  suii  aver  le  delxiiielie,  el  diissi  Idvsijue 
In.  ednllniics  d' iiisuller  Ion  freie,  el  ijiie  In  iiiijidses  le  seaiidnlr  <m  fils  de 
In  m'ere.  Qn'iis-Iii  pense,  ipie  je  derieiine  eonune  Int'.  VA  \oici  :  Voyez  que 
ce  qu'a  dit  le  prophete  du  Seigueur  au  sujet  tli'  toutos  (ces  choses)  a 
ete   acconipli,   ainsi  que   tout  ce   qui   a  ete  predit. 

'l7.    Lks    Sdl  I  lliANCKS    HKS  .USTES    SONT   l  NK    Kl'RICl  VK.    LeUU    SOHT.  NoUS 

lui  dimes  eucorc  :  Ü  Seigueur,  le.s  iiatioiis  ne  ponrrniit-elle.s  pas  dire  :  Ou  e.st 
lern-  Dien''? 

II  rcpondit  et  nous  dil  :  Les  elus  '  seront  uianilestes  eu  cela  qu'ayaut  ete 
aflliffes  de  si  urauds   touriueuls,    ils  sortcnt  isauves). 

Nous  lui  dimes  :  Est-cc  que  leur  sortie  de  ce  uioude  sera  la  ruiue  de  ceux 
qui  les  out  persöcutes'.' 

Et   il   nous    elit   :    Non,   iiinis   Inrsipi'ils  [nrenl    Imirmenles    d  nne   \i   i/rnmle 

1.    I's.  XIII.   .'i.    —   2.    I's.    XMX,    18  ss(|.    —  3.   Ps.    lxxmii.    Kl.   —   '».    \'ar.    .<   mes 
eins  »  A. 


179]  SOUl'l-l!AX(;i:S  DES  .lUSTKS.  I.I'.rR  SORT.  219 

-n.e.'  ■•  «».t'.il.AV :  hAfl  ■■  M  •■  h'f"  •■  .t'.'iv/w'/.f.n-  ••  Uf/nmyn  -.  ,ti,"?j»"  :  i-^.i'i'  •  y. 

»jfl>-S"ü«»-  :  ?»«»n  :  ■/«'."V'r-/-  ••  A<iA.I/'ö»-  ••  wht'«  ■■  ,t'.ll.3Fl<-  ■■  U'i'l-  ••  .'f'M'  •■  inff.'l 

av  :  wh'i'l-a»'/.  ■■  /\hl\/.h.fi\  '■  'i1<-  •■  «»Arlri/n  ■•  i^'.ti'ro-  ■l-  ho^'iUV.  ■  .e.P.:'' 
'/■  ••  an'.hf"''!-  •■  nv  •■  tny.ih-  ••  h'rifAU)-  ■  A'n.<'.-n.e.'  :  «M/e.r»x7i  •■  'hr"iy,[\,  ■ 

'/"•l-  :  riiAi/tu/"'ll  ••  ^.V"?i}"  •■  m"'i^{\'P  ■■  at'fil'  •  0,1'  ■  T'^rli  ••  (IWVJi  =  h«"  • 
?!'>'»■  •  i*'/5'J.'  ::=  ffl-HLA"  :  ^-ilf.^  •  rt<.PV-  •■  Ji'.hfl»-V-  •  i^'-ftA  •  ?tA  •  h.Vh9"i-  ■■  ö» 

Irt/y.  •■  1V).'}'> :  A?iA  ••  fl'Xh.  ••  ?i?"n.f.-ne-  =  iny.a,M  ■■  Mn  •■  Phrv-  •■  fiftr 
f  ■■  H:''T^v :  "jn<-  ■  h^'"  ••  ?iA  :  hshr'i-  ■■  7n<-  -i-  «»xla-  ■•  Jir>ii  •  ^-/ii.^  •  n 

•will  ••     «"iFI/f.Al-  ••  ?iA  :  WÄh.  •  .lij&Ö'-l-  :  hAOö»-  :  (DhOt-^'h  :  Ü)^,(1.A>  :  HJn     '  lul    is 


l.,. 


J .  >."■•]  >.A  :  >i-/ii  A  >,«■• :  >,vti  ('.  >.«■•  15.  ~  1  ■I<(.-7V]  ■Vi.h-ro'»-  A.  —  3.  .eV^/^A-]  .e.>  A. 
—  T).  jiöu  ((/.  .ftfiyo-)  rt<W.  Al'.C.  —  6.  -ilf]  om.  ABC.  —  <Dii.t'.(»»>,]  «mkbwJi  ABC.  — 
s.  ö<.('V]  "/".  ('.  —  9.  i-vw]  yMyr'i  A.  —  >iy"-ii.e.-n.Q,]  ^r-v-iin.  =  -(i.e.-  ('.  —  >."/ii.>. 
(p.  my.WM)  add.  AC.  —  10.  n-.'.'VM']  ••H\^.  ■■  yvWi  A,  ll;l/n.>.>  ('.  --  h.OiV"'/-]  KhT'i- 
A:  71K.]  «^rtK  ABC.  ^-  IDK|,A"  =  11:  >i  ]  ».CILA'/  ■  >r  :  V71l.>,  C.  —  11.  rt  ((?.  >iA)  iidd. 
B:  ,')).t'.(i>t]         ri»|-  AC.  —  <n>,mv">,]  o/».  A. 


(hiiilcar.  (■('  l'iil  rrjircnrc  jioiir  rii.r' .  Si  la  foi  l'ul  en  ou\,  s'ils  sc  sunt  sou- 
vi'uus  de  nia  parole,  et  onl  acrompli  iiia  volonte,  ils  ressusciteront  et 
pi'U  nombrcux  seront  les  joiirs  »le  leur  atteiile,  afin  ([uc  soit  i;-lorilie  cdui 
(jui  lu'a  envoye,  et  moi  aussi ,  avec  lui,  car  il  in  a  cnvoye  vers  vous. 
.Ic  vous  dis  cela,  et  vous,  tie  votre  cöte,  dites-le  ;\  /.s;y(/'7  et  aux  natioiis, 
aliu  fprils  (^eoutenl,  eiix  aussi,  et  qu'ils  soieiit  sauves,  qu'ils  croient  cii 
iiioi,  rt  ({u'ils  sorteut  du  |ieril  de  la  perditioa.  Et  celui  ipii  surtira  ilu 
j)eril  de  la  morl,  on  le  prendia,  et  ou  le  gardera  daiis  la  prisou,  au  milieu 
des  supplices,   cnmmi'   (s'il  elait)  un  voleur. 

Et  nnus  lui  dimes  :  0  Seigni'ur,  (les  fideles)  seront-ils  egaiix  avec  ceux 
qui  u'auiimt  pas  cru,  condainnoras-tu  ceux  qui  aui'Düt  echappe  ä  la 
ruine.* 

11  nnus  dil  :  ülou  (pi'ils  aii-ut  cru  ru  mon  nom,  ce  ({u'oni  l'ait  l(^s 
peclicurs    rcssendjlc  ä  ce    qu'out  l'ait  ceux  ([ui  nc  croient  pas. 

Nous  lui  diines  encure  :  0  Seigncur,  y  eu  a-t-il  -  qui  n'auront  pas  la  vic 
(eternelle)  dans  la  partie  de  ceux  ipii  auront  echappe  (ä  la  ruine)?  -  UA.  m 

11  lepiindil  et  nous  dil  :  (Iclui  qui  aura  l'ail  la  glorificalion  di'  mon 
Pere  (habitera  dans)  la  donieuic  de   uion   Pere '. 

1.  Ca.  Sap..  MI,  :>  ssq.  —  2.  Liiiterrogation  est  dans  le  sens,  non  pas  dans  la  IViran'. 
—  3.  ün  pourrail  lire  aussi  «  sera  la  demeure  de  mon  Pere  ».  Cf.  Joaii.,  .\iv.  23. 


|,.. 


220  I.V.    TKSTAMKNT  EN  C.ALILKK.  [801 

h9"y:"i^.ll  •■  9"'i-1'  ••  V.hm-'i  ■■  rn.f.n.AV  ••  (l«>-?i'l--  •■  "/'/».•l-l-  :  «»'/"'P^A :  0-nh  ••  -S, 

n  ■  fl-nr^ :  loaiHinoi  ■■  »«"iW/y  •  a'JAi'"  =  yj+A^A  ■•  iH'i*\t>  •  nJU'.v-i:i>-  ::= 

h'J-f-  ••  <nhA-'J'/"  ■•  ,e.'fAü)-?'ö«»-  •  fl)(l',-J?„mi'  •  AfliiA-ö'-  ••  <»A'TfC"l"l'"Virö»-  ! 
AftJ|(Vo"'  ••  röArThA.e'rö»'  •  «i^.hm-'J  :  h.e/A?'  '  A7X-  •■  tUn-tlU-f-ov-  : 

fl»>%Art  !  ^.ii.+s.  ••  yi:M-  •  1^  ■•  AhiMh-ttth^c  :  ?iA  :  iÄ  !  A.^.i/*'>i- '  A^n 

ÖA-I-  :  :^'Ph'J  ■  fl)Ä.f :•"!"<.  :  Artn?i  =  hA  :  !fhi1vl9'o»'  •■  hA  ■  ^'UA'i'?'«'»'  =  ?.A- ' 
,e,hfl>-v- :  «{"-^AV  ••  n-'in  •  ^n  ::=  \\rm;,  ■■  ht\ •■  ^.hav}"««»-  =  An.J^»«-  =  .i'-ä-vv-  =  » 

1.  vri  (/).  "7'V.e^)  "'W  A(";  V7H>]  ow.  HC.  —  r'v^.•/']  !'•.  ""ii<:'/  AC,  a»/i.o  1^.  — 
2.  y"-vi-  .  .p.  ]  ow.  A.  —  3.  A"irty"]  Ai^'Ä-r:  A;  —  .ev-l-rt+A]  ^'äa-i-A'I-  A.  —  4.  *n4]  fl><C"»Ä-  A, 
fflCÄ^H  '  "i'i.tt  C.  —  4-5.  <oA-><.vv]  <oAöA  =  -^    H.  —  -iv  C.  —  :>.  y-V'ic]  "lö-n  ABC.  —  7.  «.»•, 

A>.°/  ]  7X0O- : -711.     ('.    —   10.   flxMV'f»-^   .e.n,lil:   ABC;  M]  >,A  BC.   —  11.   •C-x.AV]  +-ft-'»'/ 
ABCL.  —  AiUö»-]  <""    t'-  —  i--  <»Vje''7r-V]  wnv    A. 


48.  SiGNEs  i.E  L\  FiN.  —  Quaiit  ä  nous,  nous  lui  dimes  :  O  Seigneur, 
fnseigne-iiDiis  ce   qui  arrivera   ensuite. 

Et  il  nous  dit  :  Dans  ces  aiinees  et  dans  ces  jours,  (il  y  aiira)  guerre 
sur  guerre,  les  quatre  coins  du  nionde  Iremhleront,  et  (seront)  en  guerre 
les  uns  contre  les  autres',  et  ensuite  la  porturbation  dans  les  nuages. 
lobscuriti',  la  sterilite,  la  persecution  pour  ceux  qui  croiront  en  nioi  et 
pour  les  elus.  Puis  la  dissension,  les  querelles,  la  malice  dos  ceuvres 
(seront)  parnii  (les  hommes);  parmi  cux  il  y  en  aura  (jui  croiront  en  mon 
noni;  les  aulres  suivront  le  mal  et  enseigneront  une  doctriuo  vaine",  ces 
derniers,  on  les  suivra,  on  sc  soumeltra  ä  leurs  riclifsses,  ä  leur  impiete, 
ä  leur    ivrcsso,   ä  leurs  soudoiements,  d  la  llattcric  sera  au  milieu  d'eux. 

4t)_  —  Ceux  qui  sehont  couikinnks.  Ckux  qui  seront  cond\mnks.  — ■  Mais 
pour  ceux  qui  aurout  voulu  voir  la  face  du  Seigneur,  qui  n'auront  pas 
fait  acception  des  riclies' pecheurs'',  qui  n'auront  pas  revere  los  hommes 
qui  voulaient  les  seduire,  mais  les  auront  reprimandes,  ceux-ci  seront 
couronnes  aupres  du  Pore,  comine  cenx  aussi  qui  auront  ropris  lour 
prochain  soront   sauves,   car  ils  sont  lils  de  la  Sagesse  et   de   la   Foi. 

1.  er.  T.  11.,  111.  —2.  Cf.  'I'.  K.,  Ylll.  —  .!.  CL  lücli.,  .\,22  (?). 


[81]  SIGNES  DK  I,A   l'IN.  —  r,K  .lUGKMRNT.  221 

A^  •  «».f.rt.e/.f.-  •  (nh,y.'i-fwv'r  :  h'Wii'  ■  (ny.-ih.uH:  •■  oiy.'"n'i'  ■  (nhti-  ■■  h/\  ■■ 

/"■|-  i  iiÄ'j'J-  ■•  Ä-.«*.')' :  ?i'Mi  ■•  y."vyi'Po»'  :  h^  •■  y.y.,ii^  -.  ajä.-!-  :  my.-\",. 
ii»-  ••  nii-'i  ••  hrtHö»-  ■•  hh  ■■  .e.HVJ^^}"'"»-  ■  fliy//nv.f.-n}"«"-  :  my.{\y:y:9^ao-  -. 

•    h'>H  •  f^C*  :  <»?»'>l/  ■•   .t'.-l-'V.rU'-  •■  A"0»-    :   fl»?.'Jll    :   .f-CWI'   :   iny.M"0-  ■  (»*  Oh     *  f„l    18 

'*•/•  :  iH"tin'-  •  no'jv  ■■  y-htn-'i-  :  nfi'"iy'i-  •■  <n,t'.,h.A<i»-  •  ha^.  ■•  i»"ftA.f  =  h 

A,  r  A-ö»-  ■•  A?iA  :  l'.}\A?i}"ö»-  •■  <»,f."V.'r>}"öO'    ■•   tlfy.:'>/..fa»-  :  fionti','  ■■■.■ 

I"  -1'  ••  h'}"/.'"l\^  •■  ?xy:'\'  ••  ar^iw.M'  -.  oi^f.ATh  -•  ?x(K'">-V  •■  m-WV.'h  •  «»hVhf  ■  <« 


V"  a- 


Mais  celui  qui  u'est  pas  Llevenu  üls  do  la  Sagesse,  a  liaT  et  repoussr 
soll  freri',  et  ue  s'est  pas  touriie  (vers  lui),  celui-lä  (le  Seigneur)  le 
repudiera  et  le  rcjeltera;  mais  pour  eciix  qui  aurout  luarche  dans  la  Jus- 
tice, dans  la  Science,  (dans)  la  Foi  en  moi,  qui  auront  eu  la  Science,  la 
Sagesse,  la  Contineuce,  ä  cause  de  la  Justice,  tandis  qu'on  les  repoussait, 
cux  qui  se  soul  attaches  ä  la  pauvrete,  qui  oiit  ete  contineiits,  leur  recom- 
peiise  (sera)  grande,  (car),  tandis  qu'on  les  raillait,  (ju'du  les  aflligeait, 
(pinn  los  chassait,  alors  qu'ils  etaient  uns,  alors  qu'on  etait  arrogaut 
cnvei's  eux,  alors  qu'ils  avaient  l'aini  et  soil',  '  a  cmisc  r/(//7.s  oni  suppoiir 
('II  iJuticNcc  (tiiiit  cclii).  ils  srnml  bioilwuvcn.r  (hms  les  cicii.r  '  el  (y)  demeu- 
reront  toujours  avec  moi.  Mais  niallieur  ä  ceux  (pii  les  auront  liais  et 
i(ui    les   aiiiiiiil  repudies,    leur   lin   sera   pour    (leur)    perdition. 

50.  —  Le  Jr(;EME.\T  sera.  .iuste,  car  chacin  a  le  poivoir  de  croire.  — 
Nous  lui  dimes  :  Kst-ce  quo  cela  arrivera  pour  Ions? 

Et  il  nous  dit  :  Coinment  le  (^meme)  jugeincnl  pour  les  peclieurs  et 
pour  les  justes  serail-il  juste? 

El  nous  iui  (liines  :  Xe  le  diront-ils  pas  en  cc  jour  (du  jugeniciil)  : 
Tu  (nous)  as  fail  montrer  la  juslice  i't  le  peclie,  tu  as  distingue  les  tenebres  et 
la  luiiiiere,  le  mal  et  le  Lieu'. 

1.  Cf.  Rom.,  II.  7.  —  Var.  «  il.s  seronl,  commc  s'fils  a\Mionl  et/')  martyrs.  dniis  les 
cicux  »  C.  —  2.  Cette  phrase  sc  trouve  en  reference  dans  Dillmann,  Le.cicon,  col.  lO'i ,  avec 

PATU.   OR.   —  T.    IX.   —  F.  3.  Ki 


IS 


222  \M  TKSTAlNlENr  RN  C.ALII.KF..  [82] 

y. :  r»:^/.p  :  tic'/v  ••  r/irt^r.,/,  .•  hy.'i'jh  ■■  w'ir'iy  ■■  «>:''y.'J  ■■  xa^/"!-  :  «»cv-f«  ••  ?. 

l»"3iy  :•:  h"7«>»l.  •  V^A-  ■•  rttl?»  ••  rtA-T  ••  y.}x»"'i  ■■  llnC'/'J  :  'llfl»-?il:  ••  M'cl'  ■■ 
hü  ■  \UMn'/.  ■■■■■  mwhr'i  :  -nf  ■•  e,/iV-  •  h'/'JT/n  •  'l-n/.  ■'  -/fi/.  ••  nc/j  •■•■■  tnh 

tmty  ■  hM""!  •■  h'fiv  =  nc/'j  :  ais^.^ni:  ■•  »nxA''"!"  =  «»^ao  ••  ii.cyjA  •■  '/"jj- 

j-  :  «Hirt  ••  «»/.„flriA  ■•  hi^'h  ■■  JA-  ■■  «iW(V-|.-  •■  AöiAÄ-  ••  UM  ■  at-hU  ■  w^x-n 
A-  ••  i*»!*'/"»!  ■■  rtV.linii  :  ri»rt?.Ati  -•  Wi'Hhln  ■■  TH-  •■  H^,>"f?»ii  =  Ay"'»'!-  ••  C'VI«  •• 
?,//i>'n/*'"lP  ••  ^'/"'Jh>.  !  int}uy:i\'/.  -l-  Vi»tb  ■•  Cht'  •■  hf"  •  WA-  =  fiA-T  ■•  i'.rliP 
fli-y. :  iny.i\f'«'yi.  •  mn'.-vni:  ••  rt»ijt"}'>'n  ■•  '\-hn-\\\'  •  y.\\in-i  ■  m-ti-y.  ■■  -ncn  • 
'»<»-Ki: :  hivv  •  ö)AhA  !  fj^'n-  ■■  ruy/j-n^-  :•:=  flidh'jj"»  ••  «»/..e.h-  :  hi^-rt"'/ 

1.  ffl>/"/i]  "/«.  A.  —  1.  fl»0«h]  «om.p;./-  A.  —  2.  to-'hli  {tt-  .c^«"»"/)  «e^c?.  ABC.  —  2.  ,■)>.(', 
rot]  o/«.  A.  3.  n.li-J:  (V/.  h-n)  iidd.  A.  -  ^i.  )..>,'/•'>]  s'h9"'i  AV  ru.p.V-dr.  •■  Jin»  ]  my.i-nc  •■  II» 
ABC.  —  6.  ii>,.V'7>iYi]  'VTiniiiV  AC.  —  7.  >.oi>-/'7/">l']  >.y"5'.V  :  (n>,«D-v"  A.  —  S.  my.^any/,'] 
<D.eo»wii'i  A.  a>y.ao-H'/.  ('.  —  8.  <Diit"';'>n]  li  oin.  BC.  —  fon>.Trtni  («.  .<'.>i<i»"/)  cffrt'.  AC; 
—  9.  il(»->iJ:  !  hilf]  tlm'hU  ■■  Wl  !  -nv  BC.  —  ».ililP  (p.  t"'i+n)  add.  AC.  (yo.  «».ei-n*.) 
fl«?c^.  B;  «D.ft?-!!*.]  o/«.  AC. 


II  nous  dit  :  A  A(/«Hi  a  ete  donne  le  pouvoir  de  choisir  de  ces  choses 
ce  qu'il  voudrait,  il  a  clioisi  la  lumiere,  il  a  tendu  les  maiiis,  il  l'a  saisie, 
mais  il  a  laisse  les  tenebres  et  s'est  eloigne  d'clles.  De  meme  toul  liomme 
a  le  pouvoir  de  croire  cn  la  hiniierc,  c'esl-ä-dire  la  vic  du  Pere  qui  ni'a 
eiivoye.  Celui  qui  aura  cru  en  moi  vivra,  s'il  a  l'ail  des  reuvres  de  lumiere, 
mais  s'il  u'a  pas  cru  en  la  lumiere,  et  s'il  est  demeure  dans  les  tenebres, 
il  ne  pourra  rien  repondre  pour  dei'cndre  sa  cause,  il  ne  pourra  ])as  sup- 
porter le  visage  et  le  regard  du  Fils,  qui  est  moi-meme.  Et  je  lui  dirai  :  Tu 
as  chcrcitr  et  tu  (is  tromr,  tu  ns  druHindc  et  tu  as  rcrti';  (en  elTet)  que  n'as- 
tu  pas  rcfu,  pourquoi  (alors)  t'es-tu  eloignc"  de  inon  royaume.  In  as  cru 
en  moi,  (puis)  tu  m'as  renie. 

Voici  donc  qu'on  verra  que  tont  (honune)  avait  le  pouvoir  d'otre  sauve 
et  de  croire,  et  celui  qui  aura  accoinpli  et  aura  observe  mon  commande- 
ment  sera  tils  de  lumiere'',  c'est-ä-dire  de  mon  Pere,  et  (ainsi  en  sera-t-il) 
pour  (^tous)  ceux  qui  auroul  observe  et  qui  auronl  accoinpli  (mon  coiumand(>- 


celte  remarque :  si  giii'drm  lectio  snna  es/.  I >a  le(,'on  quc  doiini'  nillniann  osl  celle  de  A  B  C. 
qiie  nous  avons  adopti'O.' La  leyon  de  L  esl  im  pcii  dilleriMite,  i^llo  donne  :  «  In  as  crer  les 
tenebres  et  la  lumiere,  le  mal  et  le  bien  ».  11  se  peut  que  cette  derniere  leeon  vienne  d'une 
reminisconce  de  ri'.pilre  aux  llomains,  \ii,  7  et  suivants,  oü  sainl  Paul  expliqur  qui'  la  loi. 
le  coMimandemeMl.  quoique  bons,  provoqueut  la  transgression,  le  mal.  —  hy'Cli  einploye 
dans  cel  eudroil  so  reneontre  tres  raremenl,  Dillmann  ne  cite  que  celte  refercnei'. 

1.  er.   Mallli..  \iii.  iS;  Luc..   XI.  10.  —  2.  \'ar.   u  de  moi  et  de  mon  ley.uime  »  A.  — 
.'J.  \  ar.  «  liis  de  la  luiniei'e.  (pii  esl  le  Pere  (residant)  en  moi  >>  B  C. 


[83]  r,RS  AI'OTRF.S  RT  LRS  PKCIIEURS.  —  SOliT  DF.S  AI'OTURS  223 

j?.  •  .'»•A  :  /";*  ■•  h'i\\'  •  «»TlVi- :  hm  •■  ri"7An:  ■■  mhiwi'  ••  »u/»  =  ?.a  •  y.ff: 

'»•  ■•  f"('.'l:''7"A-  :  A"/A'/'  :  ?»A  :  lO'M'  •■  ?i«^'l-  ••  i'-lVi.'/V-  •■  nr:'  ••  (nf"''i^.fl  ■■:■ 

5  0-  •■  -TtJ!  •■  ihin.h'nihA:  ■  my.t\hi\9^  ■  <n'}(l.A- :  h.yhrt  ••  ?»'7ii.a.  :  ^ap  •  if.ertf- 
n«!"-«»  ••  fl)('.n.A>  ••  hfl)  •  rn^rtn^  ■•  \\{\M']:h\rti»-  ■  rthA-J"««»-  ■•  A^^Ä-.-*"»  ::=  «»> 
(LA-  ■•  hnw.y*  ■•  i/l^A"  ■  ^/»i«;liV  ■•  «»hrliPfl»-hV  :  fl»'l"/'/AhV  =!=  ar^xV/,  -.  A?iA  ! 

.f-ftA}"«!«'-  ■■  jrtnyi  •  fl»"/rtn  ■  ('.h«'-vvv-  •  Ji-vn.h  =:: 

rt»,i'.n.AV  ••  Wi.<.  ■■  fl»nnVi-  ■■  fl»Vj-'#- :  U'i  ■  ^hh'i  ■•  fl'Mnc-/-  -v-  aj^la-  =  h 

IM   "/ll.^  ••  h'J'J-  ■•  hW'i  ••  WV.[\,M  :  WAmi-  •  ^WU»■  ■•  fl»l/AM»-  -•  Mvn  ■  \i'h-th  ••  ("* 

rMC  :  fl»'jn,A" :  wiw.y^  •■  ^jiv-  =  aj/-  ■■  in.  =  A/Iha-  •■  hw  •■  a^i.n  ■■  rff:i:  ■■ «» 

2.  fl».p..V;vj"rt]  <n>,rt  :  .c-l-"  AI]C.  —  2.  >,A]  >,-/ii  ABC.  —  .'!.  >,";ii>]  o/».  A.  ~  'i.  .ci.iirii 
(/9.  :iT>i-V)  «f/(/.  A.  —  5.  h-n  ip.  >i'7H.h-n»l..r:)  add.  AV.  —  5.  >,"/ll>]  om.  \i.  —  <S.  «.cnW/».] 
iV-  om.  C)  BC.  .«ÄAflJ>  A.  .cvim'/  L.  —  0.  (b>,"j-(u:i-]  (o<9  A,  fl)7-(i«c  C.—  9-10.  VVll.?.]  -  ll.>>'/ 
C.  —  10.  >,»iv]  om.  A;  —  1 1.  hn  !  n    ■■  ?"  ]  Ml  :  ■»■/  ■■  n"  •■  -r'  A.  hiun  (hnm-  B)  :  niTÄ-C  BC. 


meiit).  G'est  pourquoi  je  suis  dcsceiidu  du  ciel,  Verbe,  je  suis  dcvcuu  chair. 
je  suis  mort,  (j'ai  passe  ma  vie)  eu  enseignant,  et  eu  repreiiaut,  eii  sorte 
que  (les  uns)  seront  sauves  et  que  (Ics  autres)  periront  eternellement,  eux 
qui  seront  supplicies  dans  le  feu.  en  Corps  et  en  esprit. 

iVI .  —  Les  Apötkes  et  les  .iustes  .\ttristes  au  su.iet  des  pecueuhs.  —  Et 
nous  lui  dimes  :  O  Seigncur,  vrainicnt  nous  sommes  contristes  ä  leur  sujet. 

II  nous  dit  :  Vous  faites  bieu.  *  G'est  ainsi  que  les  justes  seront  attristes,    *  lui.  is 
au  sujet  des  pecheurs;   ils  prioront,  ils  supplieront  le  Seigneur,  ils  iiiterce- 
deront. 

Et  nous  lui  dtmes  :  Mais  toi-memo,  6  Seigneur,  personne  ne  to  supplie 
(au  sujet  des  pecheurs)'.' 

II  nous  dit  :  Oui,  et  j'entends  la  priero  des  justes  en  faveui-  des 
(pecheurs). 

Nous  lui  dinies  :  O  Seigneur,  toi  qui  nous  a^  enseign(''  loules  (choses),  qui 
nous  as  sauves,  et  as  ete  dement  envers  nous!  (^)uanl  a  nous,  ti  i|iii  il  ap- 
})ar(i(>nl  de  preclior,  n'v  aura-t-il  pas  pour  nous  unc  reeonipense  auprcs  de  toi :' 

')!.  -  -  Lks  Ai'ötiucs  seho.nt  Pkhes,  Mimstres  et  Maitres.  —  El  il  nous 
dil    :  AUez,  et  precliez,  soyez  de  bons  ministrcs  et  de  bons  serviteurs. 

Et  nous  lui  dimes  :  ()  Seigneur,  c'cst  toi  qui  es  notri"  Pere. 

II  nous  dil  :  Est-ce  cpie  Ions  (vous  n'etes  pas)  Pei'es,  csl-ce  que  lous 
(vous  n'etes  pas)  Ministrcs,  est-ce  que  lous  (vous  uV'Ics  pas)  Mailres? 

(Alors)  nous    lui   dimes  :  O  Seigneur,  n'est-ce  pas   (oi-meme  (qui)    nous 


22'.  LR  TESTAMENT  RN  CALIRRR.  [8/.1 

A.'i«  ■•  htifn*  ••  MO'hu  ■•  htt-TfU'»-  -■  mfo'rurAian-  :  mW'ijf'i'  \-  .t'.?»ll.  :  -IHM  ■■ 
Hhw  :  h'i-l-  ••  A-rill-:'»'*  :  tn-A-ff:  ■■  htttn  •■  'JVi-'>  ■■  wim'r\)^x  ■  «»A?i»i'/  =  riih<»- 

r'h  •■  tin'iiM  ■■  Mi.'^rth"»-  ••  iv/A  •■  h'"n  ••  hnAVi«"-  ■•  vf-rt-«»-  ■•  ?iA  :  rti^'viifi 

/.-l-  ■  hi>'-Ti-yi«i>-  •  A-ö»-  ■■  nn«»'}^/»''i-  ■  rt''7jpi'  •  h'M-  •■  n?«ft  •■  ir.hp  =  ,f.v/"h.  •• 
foi  IS  OD. :  h,:''^.i:Tnav  .•  fl)^..e.e.'A"  hö»-  ••  aiä'  •  M  •■  Ahn  =  "/'i-nh«»-  j  -i?»'!!!  :•:: 


v°  c. 


1.  Vnili"»-  :  mow]  M\  :  im'  V.  —  'i.  -nf]  o/».  A.  —  5.  ■V.^>  (/>.  (n«i.r'U<!>]  rt<W.  RC.  — 
G.  fl»>,fl»-/'">i]  o/«.  15C.  —  8.  iifl«i>',"//'"l]  II«"  A.  im-'i'  C.  —  0-10.  höhm-\\o«-'\  höA-li- A.  höAoH 
lnj»»}Pöo.  C.  —  10.  /höi'i»"]  l^'/i  A.  —  tnnwiiMoo-']  —  KW-rra»-  V.  (Illllrt'i:»il»">"<n>']  —■ 
Wart-  C.  —  10-11.  <iJ>,ll,A"öO']  o>-llört"«»'  ABC.  —  11.   M]   ()/«.  A: 


as  dit  :  Av'  (///r.v  /'r/v  ii  iii'rsoiiiic  sur  hi  Iotc',  iii  Mailrc,  rar  im  sciil  est 
rolrc  l'crc  cl  nitiT  Mailrc.  cV.v/  cchil  ijul  rsl  (l<uis  Ics  rinn--.  Maiiitenaiit  tu 
nous  dis  que  nous  devons  devenir  peres  jioiir  heautoup  d'eufants,  et 
maitres  aussi  et  ministres. 

II  repoudit  et  nous  dit  :  Vous  avez  raison  de  parier  (ainsi,  niais)  en 
verite,  je  vous  le  dis  :  tous  ceux  qui  vous  ecouteront,  qui  croiront  en  moi,  re- 
eevront  la  luniiere  du  sigue  qui  (est)  dans  ma  maiu,  et  par  inoi  vous  devien- 
drez  peres  et  maitres. 

r)3.  —  CoMMENT  LEs  Apötres  seront  I^ehes  KT  M.^iTREs.  —  Nous  Uli  diiues  : 
ü  Seigueur,  eomment  est-il  possihle  (que)  ces  trois  (titres)  soienl  en  uu  seul 
(de  nous)? 

II  repondit  et  nous  dit  :  Vax  verile,  rn  vi'rile,  je  vous  le  dis,  vous  serez 
appeles  Peres,  parce  ipic  vous  revelerez  laux  lionuncs)  les  elioses  de  Fainour, 
de  la  misrricorde,  du  loyaume  des  cieux,  (vous  revelerez)  (pie  e'est  par 
ma  propre  inain  (qu')ils  recevroni  le  liapteme  de  vie.  cl  la  remission  des 
peclies;  (vous  serez  appeles)  Maitres,  paree  que  vous  aurez  cxprime  ma  pa- 
role  saus  peine,  et  quo  vous  les  aurez  corrigös,  (et  qui'ils  se  seront  cou- 
vertis  en  (toutes  choses  oii)  vous  les  aviez  re[)ris.  Et  je  leur  dirai  :  Ydus 
i"i.  IS  n'iircz  iKis  iiiin/i  {de  intii)'\  ni  fail  aeecption  '  des  perscinnes,  inais  vous  avez 
obsrrve   el    fail    le   loniinandemeiil  du    Pere,   (vous    aurez)   une   r(''coinpcnsc 

1.  \nv.  II  ne  ditcs  pas  :  Nous  avons  im  \H-i-e  siir  la  terrc  »  A.  —  2.  Mattli.,  x\iii.  !L  Id. 
—  :i.  er.  lau-..  i.\.  20. 


V"  c 


[85]  SnitT  DF.S  APOTllES.  -  LKS  DIX  VIKKGKS.  225 

nnacTnii»-  ■•  "/fi-tt  ■  iVW  ••  hn-P  ■  rt'^y/J  ••  rt)A"ö'»->.  •  'V.p.-?/-  :  i'-m.hl-  :  AM. 
f.ml'  ■■  \\h"ihr  ■  int\':i'^„  ■■  f-'iir'l-  •  yhat-i  ■<■  rn'KLA-  ■■  ^^il.^  ••  M\  ■  h 

h  ■  flJi'.n.AV  ■•  UMLAVio'-  :  htm  :  -1  «IIK.  •  nh'f  ■■  M  •■  7JU:Vl-  :  AhöB-  ■ 

^  :  /tov-  :  h'Ti-i-  •■  ninn-i- :  <"«"'/•  ••  h-fi^iif-  ■  fl»ji'.n.Ai :  riinn'i'  ••  m  ■■  -yrtx  • 

h"ri'i'  ■■  yy"'n  ■  »t'-ii.  ■  "itt.y.  ■■  hv/\%ih  ■■  Mynu.hn.h.i:  •  h/i  •■  ^"11:11")  ■• 

in  s!.t\rih  ■<■■  (inMfi  ■■  ihifv :  (»ihu'i  ••  flinh,i'.v :  tthiiihm  ■■  AhA  ■  i'iö'P  ■  w 

e.n,AV  :  :''rti  ■■  ninn-V  =  hA  •■  h"Ti'i:  ■  h"Vi  •  v-^i:  ■■  'iV"rh  =  rtAr  =  i-rt-i.  ■• 

1.  flJ-ll^öO'  ((/.  'Vft-n)  add.  V.  —   2-.).  >,A'i:  :  ('«"•  :  h«!:]  >iA<<.  =  PU  M.  A,  >•     :  O/:  :  h    (".  — 
'i.  vnr.n]  "/«•  C.  —  ti-7.  <nn>>  =  9"    ■■  m-    ■■  K    •■  «■•  ]  o/ii.  A.  —  7.  >.rt  :  .c.  ]  VVii  :  .(Vilrt-V  l>. 

—  h\\  7.rt  ('.  —  s-  >i''V-/-i:]  >.<""■'/•;•  ('.  —  >.'\]  >iAii-  (';  —  n.  ■h-nu'i  >.<"••  A.  —  h-Av] "/«. 

ABC.  —  lü.  <n,hil>]  0/».  (,'.  —  11.  >,rt  :  ri-V  ]  >.rt-  =  T."»-'  A. 


aupri-s  ile  mon  l'ere  relcste;  et,  pour  oux  aussi,  seru  la  rcmi^sioa  des 
peches,  la  vic  eternel.le,  el  la  participalion  au  royaume. 

Noiis  Uli  dimes  :  6  Seigneiir,  (meme)  s'ils  avaiout  des  milliers  de 
bouchcs,  ils  iie  pourraient  pas  le  celebrer  comuie  il  convient. 

11  röpondit  ci  nous  dit  :  Je  vous  ai  dit  ccla,  a/in  quc  raus  fassirz  ninimc 
iNdi-niriitf  jdi  piit  jitiur  raus'. 

54.    PvitADOLE  UKS  ViKRGES  SAGES  ET  DES  ViEUGES  FOLLES.  CoMMENTAlRE  '.  

Soyez  comme  les  Viergcs  sages  7»/  ont  (lUumc  (leins  lampes),  qui  n  ont  pas 
sommeille,  mais  qui,  nrcc  Jcuys  lamjws.  si,nl  allrcs  d  la  rciicontrc  du  Srlunrnr,  dr 
IKliou.v,  et  sollt  rnlrees  uvrr  hii  diois  hi  rluiiiilirc  niiiiliiilr.  Mais  nc  soye/  pas 
comme  (les  Vierges)  foUcs  qui,  dit-oii,  u'^nl  [)as  pu  veillci-,  mais  onl  daraii. 
Nous    liii    diines    :    O    Scigneur,   Icsquelles    sont    sages,    et    lesquelles 

sont  f(dlcs? 

II  nous  dil  :  Les  sages  sont  ces  (;in(|  que  le  prophete  appellc  lilles  du 
Seigiieur,  et  dont  les  noms  sont  celclires.  Ouant  ä  nous,  nous  avons  ete 
tristes  et  allliges,  et  nous  avons  pleure  sur  cellcs  ([ui  (ml  (He  exclues. 

II  nous  dit  :  Les  einq  sages  ce  sont  la  Fol,  la  Charilr,  la  .Inii',  la  Paix, 
VKsperaiirc.  Ceux  qui  eroienl  cn  moi  les  possedent';  dies  servenl   de  giiidcs 

I .  .l(pan..  NIM,  15.  —  2.  Cf.  Maltli.  xxv,  i-i:{.  Dans  le  T.  scules  les  vierges  folles  onl 
(lornii.  —  :i.  La  phrase  est  incomplele  et  parail  contenir  des  dittologies.  Nous  avons 
laisse  siihsister  Ic  tf'xle  tel  quil  esl,  mais  nous  n'avons  pas  tenu  comple  des  dittologies 
dans  la  traduclion. 


r  a. 


226  LE  TESTAMENT  EN  GAE) LEE.  [86] 

hi\"'i'V  ■  h'rhtfn  :  n«i>-  :  A?iA  ■•  fh'r'i-  ■■  nV  ■■  fmco  ■.  vAun-iiTti»-  -.  a?.a  •  ?h 

r'h  ■  iw  ■■  rt»Ai/<{.'/H»>.  •  h'')\\^^  ■■  M  ■■  t'H'3'\\  •■  Ji.jpv' :  i'i'W^  •■  mah  :  rt\M  ■■ 
ai-fii'  ■•  n.'i-  •■  «"(:"/'/.'  ••  (»/.dj'  •  Ttiü  ■•  ffi:"/'!'.  ••  o*\i.A",u  ••=  Än>il-  • 
;Sj/"rt  ■■  T«'/  =:  rt»>«fti;->  ■  ^/"KÄ  ■  n./- !  «"(:"/•/.'  ■•  io]"y:]"}\  ••  •'.•"v/-  :  ?»n^/"  •• 
"/Om-v^i  :::  riMihP  •  hn«"  :  '/•'}ö*p  •  fi»'>n.rt"  ■■  hiuj^  •  h't  :  h'ih  ■•  Ä:'''/:i/"J  : 
riUinl-  •  ?iA  •  tn-M-  ■•  ll.'|-  ■  hSC-YVirVi-  •  «»/..f:'»'»',''/-  ■•  \\ixi\:i\\)")  ■■■:■  my. 

Mol  II  n.A>  ••  Jim  :  f:i.iiv  !  fli,e/*./;iFji|  .■  nMiihm  ■■  flj.efi'in-i"-"/»»-  ••  A'^'C"/'/»  •  m^ 

fi','  ••  hy:rP\'  ■  Wh'rV.hxY'i  ■■[■  m'iilfi"  •  hlU.h  •  "IhU.  ■■  y.iVn-h  ••  hi^'/rir 
i  •■  «».1MI.A>  ••  »/""/rt'/'  :  -/"/rtfl»  :  m'}||.A"  ••  h"/M>  •  '/''luiV-  :   WViC  •■  '«»V-  =  h 

Jh  ■  h-TJ*  :  ?iA  ■•  htt^A'  -i-  ioy,a.M  •  t\ro- :  An?' :  hwri"  •■  fi"i.ö  •  ihi 

/»"^   :  J»"A/.^   :  hA  •■  ',""7  :   n-S.n,l/"J    •   A?.A  •   fM>">-  :  rD,e,-|-hr/DV-J'.   :   «»h'JH    : 

1.  >irt°-/lO  >iA'     ABC.    —  ■flf]    nfliTf  C.    —   2.    fllAII<t>©>.]   mnH    :   A'  A:    >,"?H.>,    :    h'  :  oo' ] 

fl»>i>  !  >i";ii.>%  :  lohi  ••  tm'  AC.  —  3.  jn  ('7.  n,-;)  «(W.  0.  —  .5.  "H)w}»v]  ^xjp-v  AC.  — 
"h^j  om.  A;  h;!*!/"»]  >i;Vl.'irir  A.  —  7.  »n.i'fi,A>  :  >,'  :  p  :  m  -.  n  ]  ow.  A.  —  ».pfitfH-"» 
in]  mWifiMl  ('.  —  8.  ",.s.  («.  K^irpt)  add.  B.  —  >,"/H.S]  ^-Jil.MMi.c  W.  —  >,n>i  (*'.  "V>.ii.) 
add.  A.  wn  (/>.  -^  )  adtl.  XV;  ^  8.  nJiTrt  (a.  >,:i-l:irv)  (/(W.  A,  nV/l:hi/"V  C.  —  'i.  >,"/ii.>.] 
o/H.  AB;  -r'-tf//]  ?"V1-"/- A.  —  10.  >,'»]  oin.  A.  —  11.  Phs^V]  hl»""/-  AC;  ö>jb^->,«d'/'/.]  ©th 
?°V'/.  C. 


in 


ä  ccux  qui  croient  en  moi,  et  (croient)  aussi  au  Seigneur  qui  m'a  envoye. 
Je  suis  moi-meme  Tepoux.  Elles  soni  allees  au-devanf  (ile  moi),  et  cIIps 
sunt  entircs  avec  moi  dans  la  tnaiso»  nuptialc,  elles  sc  sont  coucliees  ä 
table,  avec  l'epoux,  et  sc  sont  rcjouies.  Mais  Ics  cinq  Tolles  out  ilormi;  ä 
leur  reveil,  elles  !>oid  rciiues  ä  la  maison  uuptiale,  elles  ont  frappc  a  la 
porte,  car  on  les  avait  exclucs,  et  elles  ont  pleure  parce  qu'elles  etaient 
exclues. 

El  nous  lui  dimes  :  O  Seigneur,    leurs   siieurs    sag-es,    qui  sont   dans  la 
maison,  ne  leur  ouvrironl-elles  pas,  et  ne  seront-ellcs  pas  attristces  ä  cause 
d' elles  ? 
'  lol.  i'.i  11    nous    dil   :   (Jui,   elles   seronl    contristees  et  "    alUigces  ä  leur  sujet, 

elles  su[iplierout  l'epoux,  mais  ne  pourront  rien  obtenir  pour  elles. 

Nous  Uli  dimes  :  0  Seigneur,  quand  donc  leurs  soeurs  entreront-elles  ? 

11  nous   dit   :    Celles   (|ui  ont  ete   exclues,   ont  ete  exclues. 

Et   nous  lui   dimes    :    ()   Seigneur.  Celle    parole  esl-elle  definitive '?  Et 
qui  donc   sont   celles   qui   sont  folles? 

Et  il  nous  dit   :   Ecoutez,    Y lutcUnjcncc,    la    Science,    VOhcis.sancc,    ia  C.un- 
lincnce.   la  Misericorde    ce    sont    (les    vertus)    qui    ont    dormi    en    ceux    qui 

1.  Var.  «  Qu'est-ce  quc  cette  parole?  «  A. 


r  a. 


[87]  LK  SALUT.  —  LES  VIRUGES  SACKS.  227 

TA'j;  ■■  htrifi  ■  atuhvh  ■  J("i^  ■■  h'P^'iOy:  ■■  /wa  •■  t'-nA/*  ::=  utKni  ■■  y.firfi  ■ 
y.  •  hiw  •■  yA'WYw  :  flih'jH  :  .i'.'iv/'i'-  ■■  «».t'.-iviic  :  iivi'i  ••  if>ii  ••  (»n^vi-ji'.  ■ 

rt»/,,i'.JlA  :  'i'rnV  ■•  ^/»'/M-  ••: 

AM«»-  •  l/.'''A'/-  ::=  «»MLA-  ■  ?»-Jll.^.  :  hA  =  r'-'/'ft  ••  ^''V'M-"  ■  hA  ■•  »;A}"'>  :  ('.n?v  : 

ni:  ■•  «»-n/-  •  «'•'j";/""ih  ■  m-yrix  ■■  hA  ••  '»""/AT  ■■  hAJi--  ■■  ,t'.hö»"V  =  M-h  ■  ?» 
r/i.'»"//»'-!-»! :::  in(\,'\v\'  ■■  h^  ■  VW  ■  imh  ■■  i»"AA  ■•  h'n\\,ii  ■  ""C/'n  ■•  yy.y.'i'/.„r' 
,h  ■■  iih'ji-  ■•  ?iA  •■  ',""7 :::  «'.e,n.A>  =  yA'i„r'Ay  ■■  hti'f»  •  ah  ■■  'rt\f\  ■  h'-m.h  :=  <« 

'pA-?.i>-  ••  tih''i\i.htt,h.i:  ■■  'h''ri'U  ■■  VI:  :•:=  fl)'jn.A-  •  h-iii.^.  =  Aiine  •  u.h\\  ■■  (o- 

1.  >>a]  0>it\  AO.  —  1.  >,«<"'/"//''''i-  =  ">]  o"'-  A.  —  2-.>.  tny.'iw  :  .cn-yo  :  .r«i><ii..>]  m^x-r"»  •• 
.e.(ii>(n-1-  A,  fl>>.Vlt  :  fi  •■  .P.'iVj.vv  ••  m.(',<io(D.->  C.  —  3.  m1>>'7i'"1]  <n>i.V  A:  —  '\ftrt.irö'>-]  'iö 
A,»-  Ai;C.  —  'i.  .p>vii>-)r]  ,('.ii"/inr  C.  —  7.  >,TV|:]  hn»-/!-  A.        .('.<!>,.]  .e.nh  A(".        S.  >,'»■•/ 

•|:    :    .1'.     :  h  ]  >iA  :  O/:  :  h      :  .('.>!«)•'/•   ABC.  —  '.I-IO.   >...f.-1-.f„/"M.]  .f.l' '  A.  —  rf»"/,")!  C.  —  11.    m>, 

"7V»:  :  >iA]  O/n.  A.  —  12.  >,n  {p.  n>."7ii.  )  rtcW.  ABC;  >i''7'/|.]  o/ßi.  ABC. 


croient,  et  qui  oiit  conliancc  en  moi,  mais  qui  n'onl  pas  accompli  inou 
commanclement. 

55.  —  E>'  np:ii()iis  du  behcail,  ii,  n'est  p.\.s  de  s.^lut.  —  (U  y  en  a)  qui  ont 
dormi  et  se  sont  lemis  eu  dehors  du  royaume,  et.  en  dehors  de  Tenclos 
du  pasteur  des  brebis.  Or  colui  qui  se  sera  tenu  en  dehors  du  beroail, 
le  loup  le  mangera,  et  bien  ([u'il  ait  entendu '  (la  predication  comnie  les 
autres),  il  mourra;  i't  de  grandcs  douleurs  et  le  tourment  et  le  support 
(des  adversites)  seront  eu  kii,  et  tout  en  etant  torture,  dechire,  niordu, 
dans  un   long  et  cruel  supplicc,   il  uc   pourra  pas   mourir   rapidoment. 

5().    JoilO    DES    ViERGES    S\GES.  LeI  It    .\1' FLICTIf  )N    XV    SU.IET    DE  LEI  HS    SCEIItS. 

—  Pour  nous,  nous  lui  dimcs  :  O  Seigueur,  tu  nous  as  bien  revele  loutes 
(choses). 

Et   il   nous  dil    :   Sache/,  et  comprenez   ces   paroles. 

Nous  lui  dimcs  :  ()  Seigueur,  il  y  en  a  oincj  qui  doivcnt  cntrcr  dans 
ton  royaume  et  cin([  (pii  en  sont  exclues.  I^llcs  seront  en  dehors  de  ton 
rovaume;  mais  celles  qui  ont  veille  et  qui  sont  entrees  avec  \o  Seigueur, 
rr^poux,    elles  ne  sc;   rejouiroiil  pas   au   sujct   de  celles  (jul  oul   dormi. 

El   il   nous  dit    :    Elles    se    rc.jouirnnt  de   cc   iprelles   soul    enlrccs   avec 

1.  Var.  .V  üiuet  «  bien  (luil  ail  entendu  » ;  C  «  bien  qu'il  ait  entendu  (la  predication), 
il  sera  condamne  et  mourra  ». 


228  LE  TESTAMENT  EN  GALILEE.  [88] 

h\:  •  ho"  •  -I-Aliri  :  /ih:''l:in  ■■■.■■  mi'.n.AV  :  iViic  -■  /..Ji>  :•  ii.Wfiö«'-  :  M  •■  A 
M   n>    *H<<,>fliX  ■•  Kill  •■  tWlu:  •■  TM'ih  ■■  (nh'i'ltioft  .■  r/i'/.V.Jfl«"»-  :  UAri»  .•  atCWi  :  il 

-fm-  •  «»^/"jk-  :  ?i'jH  ••  ^A^ ■•  Ai/.i-y.A«»- :  (n'id.ijh  •■  ^syiy.fi ■■  hnöM- ■■  hfy ■■ 
y.lv.hn  ■■  i\f\f>n,irai>-  .•  ?,a  ••  ,t'.7'n<-  ■  -1  ^»ii/f  ■  ?iA  ••  <;."/«■ :  anön-o»-  ■■•.■■  «rjn. 
A"  ■  hiwj^  •■  An*ii-/:-j'tf»'/-  ■  hhi\{ii\-\-  •■  ■in.A'/  :: «».imlav  ••  ai/>. : ^.»iv  =  n^A ■ 

mhr\\(m  :  rt».e.-i'  :  }\'/,'r?  ■  %c:  •■  lun-h-u  •■  :'>in.h1'  •■  Hin/.  •  «j.n  •  iä.  • 

All.«.  :•:  l'.l/Afc"  :  n.Ä.  :  IJf'J/-  :  l/lfl/.  :  «J.n  :  H.}^-  :•:  rn?,i;"tl'«'  :  I/Afc"  :  0.^.  : 
fn-f-r/DC^ii  :  y.frY'i  :  fl)»'/,  :  |/Afc"  :  .l'./.Vl-n   :  rÜi,?.«»-/'  :    l/A'^A'/'   •;:  m?i'/'h»n  :  Q 

rTh*  !  TjVh  •  HJl'.inf:  •  A-'|:  =  KiU  '  y.Ktttl  ■  fl».ey.A-  !  A"'|.-  ■  Hh«wij  :  fl»-rt'/'  : 

1.  ■Vä"/}^^]  IJ^"/?'  ('.  —  2.   mhii,  {a.  >,->H)  fl^of.  ABC,  >,-Vll  om.   A.   —  2.  tim.  (yj.  ,h'R<'.Vi 
«!>•)  ndfL  ('.  c-trt  :  (OUAm-  C.  —  3.  >,Trn  («.  hAH)  om.  A€,  mhAO  AC.  —  'i.  .p,7-n<.]  A.  h..p. 
Bl'L.    —    4.   rf.'70-]  .ft1<{.    A.    ,ttA  "  C.  —  5.  >n,A>]  o/«.    AC.    —  (i.   afhr'liaf/J  (nl\ha«    A.  — 
6.  AHHonni]  rt  ow.  ABC.  —  S.  jsc"]  ;?<;  C;  iivil/.]  —  HC"  C  —  8.  -s.n  =  vx.  :  rtil.x.]  om.  AC. 

(«?.  7X.  :  A)  l{.  Iri  I)  a  Uli  doublet  f(ui  comprend  les  sept  derniers  mots  avant  ^.n.  — 
'.».  iion  {p.  i\-^.,  I")  add.  AC.  -  7JI.  :  A  ((/.  11.8.  2")  rtfi?rf.  A.  —  10.  <nt«n,P.<n]  ow.  A.  — 
11.  (/).  A»-):)  ii.p.a.>.P  (H  om.  B)  :  a)AH.e7-ni:  (m  om.  BC)   =  A-*  :  AH   {om.  BC)  «tW.  ABC; 

w.  (rt.  .Ob-nn)  rtt^e?.  A. 

le  Seigneur,  mais  elles  s'aflligeront  au  sujet  de  Celles  qiii  ont  dormi, 
car   leurs  soeurs   et  elles   sont   iilles  du  Seigneur,   toutes   les   dix. 

Nous  liii  dimes  :  O  Seigneur,  il  appartient  a  ta  majeste,  quo  tu  i'asses 
gräce   ä   leurs   soeurs. 

Et    il   nous  dit   :    Cette   parole   n'cst   pas   de   votre   röle,    nuüs    de    eelui 
foi.  i'.i    '  qui   m'a  envoye,  puisque  j'agis  de  concert  avec  lui. 

57.  —  CoNSEiLS  Aix  Apötres.  —  Quant  ä  vous,  allant,  prechez  et  ensei- 
gnez  ce  qui  est  vrai  et  droit,  saus  faire  acceplion,  ni  avoir  peur  de  personne, 
particulierement  des  riches  qui  se  trouvent  rtrr  cmitre  ceux  qui  aceomplis- 
sent    mon    coinmandement,    et    qui   fetent    avec    leurs  richesses. 

Mais  nous  lui  dimes  :  O  Seigneur,  est-ce  seulement  pour  les  riches 
(jue  tu   nous  parles   (ainsi);' 

Et  il  nous  dit  :  (Je  vous  parle)  aussi  pour  celui  qui  n'est  pas  riche. 
Si  (le  riebe)  donne  et  s'enorgueülit  sur  celui  qui  ne  possede  pas  (et)  qui  n'est 
pas  tel  que  (lui,  en  vain)  sera-t-il  appele  bienfaiteur  par  les  liommes  '. 

58.  —  SuK  LES  PECHES  A  e'egahd  IUI  pnocMAiN.  —  Si  quelqu'un  tombe 
en  portant  sou  fardeau,  c'est-ä-dirc  les  peches  qu'il  a  commis  contre  la  per- 
sonne de  sou  proeliain,  son  procliain  le  reprimandera  pour  ce  qu'il  a 
fait  contre  lui.  Si  le  prochain  le  reprimande  et  si  (le  pecheur)  se  con- 
vertit,   ce   dernier  sera   sauve    et    celui    aussi   qui    l'aura    repris,    obtiendra 

1.  7<l<{.  :  »'VV-V  signifierait  «  bienfaiteur  ».  Nous  avous  li-aduil  ainsi,  car  il  senible  que 
le  sens  le  dcrnandc.  o",\f^•  a  pu  etre  omis  par  le  copiste. 


!■■>  b 


10 


[891         CONSKILS  AUX  APOTRES.  —  PKCHRS  CONTRE  \A  CITARITE.  220 

VZ-VJ',  •■  'Jn.('.  :  y.-l%Yi  •■  "htlff"  •■  öut-i:  ••  fun-/.  ■■  »y.ffCA)  •■  hA^..!/'»»-  :  y.mif: 
ii  :  in{\'l'  ••  in  ■■\-  il'^ll-Vl.  •■  ''"frAfl»-}'.  :  7Ä  •  H,e,>/*'h  ■•  whM.  ■■  JP^.A-  ■■  A"|:  •• 

flllÄ    :   n/"h   :   InMuO'an-    :   ^,/,e.   :   IfVJl  :  y.)-\\..',i-  :;:   (U)//»  ••  .t'-O.  :  Vn.Jl'.  :  h 
rt.  :  Av/i»-  :  Arfny./\'P'i  :  ?,A   :    .eÄ.f.+}"  :   All-T?.   :  (l?.'»'/-  •■    TVIÖ  •  hA  :  hC'/' 

Ol.. :  hi>"«\vuii>- :  ■\'^u.'hu^•  •■  uhfm  ••  m-h-u  ••  w->x  ■•  }\"7.'i  ■■  ^'nAh«"-  ■  ny.'h-i:  ■■ 

hff^o  ■  ih:k\\  ■■  whöy-'yiM  •  Kui  ■  yh-nn  •■  nnA-frlh  ■  i/"}i  •  ?iw  ■  rt 
•/"}h  ■•  /.n.iiJi  :  mhwi :  h,ü'r"ih  ■•  "n-i  •■  yiA^.-j-  ■  (»hfih  ••  lA-Afti-  ••  i/"X  :  A 

2.  «n.p.Afl»'!'.]  m.P.A  A.  nn.P.rti:"/.  (V.  o/».  B)  BC  —  2.  <n>,rt'/.]  0/«.  f'.  mniiv.  C/.om.  A) 
AC;  r»M  :  .c'-^h.  =  >>'Vli  •■  .e.vnn  "'W.  <'.  —  3-4.  >,A.  :  A-o»-]  iD.ßft.A»<n>-  ABC,  >,A.  :  ft»«»-  («.)  B. 
—  5.  •><S.>,Bi»-]  f"w.  C.  —  "i.  .ft1-vi.'/'/-  (/>.  )f-'/i.)  t'dd.  ('.  —  6.  h.>.iruc]  K  oni.  AC,  >i..p.»"" 
B.  —  7.  WH  :  .i'.h.nfi]  >ift  :  .('.?i.(lrt-  AC.  —  7.  nilrlilr^Yi]  —  ^Vioo-  !  A;  —  7-8.  >,<"•  :  rt  :  z.  ] 
o/H.  AC.  —  S.  lortfil]  "/Art  ABC.  —  10.  vj/.  (/).  (^fln)  add.  B. 


*  fol.  19 

r°  c. 


la  vie  eteriielle,  mais  ^i  {\v  procliain)  at^il  contre  (le  pi'cheur)  en  pecliuiit 
et  eil  Ic  maltraitaiii,  il  scra  coudamiiö  a  uu  grand  supplice,  cai-  r'est 
IUI  iirciK/lc  (jiti  i/iiidc  Uli  iircu)/l<':  tniis  drii.r  tiiiiihi'r<nil  ddiis  In  /nssc'.  De 
meme  (en  sera-t-il)  pour  Ic  jugc  inique,  (|iii  fail  acception  des  personnes,  et 
pour  celui  qui  le  Hatte  et  (|ui  fait  aussi  acception  des  personnes,  tous  deux 
seront  condamnes  au  meme  supplice,  selon  ce  que  dit  le  propiiete  :  Malheur 
au.r  jiKjrs  iniqucs'-  qui  al)S()lveut  le  pccheur  par  soudoiemeut,  et  pour 
qui  Iciir  dini  r'e.st  Iciir  i-ciilrc''.  Vous  vcrrez  commeul  scra  le  jugement 
(pour  eux).  Rn  verite  je  vous  le  dis ,  eu  ce  jour,  je  n'avilirai  pas  celui 
qui  n'est  pas  riche,  et  je  ue  serai  pas  misericordieux  pour  eelui  qui  n'est 
pas  pauvrc 

59.    Lk    SCAND.4LE.    CoiUlKCTlO    FR.VTERNELLIi .    Si    tU   Vois,    de  teS  JGUX, 

quelqu'un    en    train  de   peclier,    foi    seiil   reprcnds-le ;  s'il   t'croiiW.  tu  l'auras 

(/üf/rK';  riiais    s'il    ne  t'ecoulc    pas,    ndjoliis-lni    ilrii.r    rt  niihiic   trois    {pcrxdiines) 

t't  ycprciiil.s  tun  [irre,  s  il  iic  I  rcaiilc  pas,  ijii'il  suil  ulurs  i-nimiic  im  piin-n  et  im 
piildicain  '. 

(iO.    Xk    I'.\S  MEDIUE,    NE    1>\S  .\.)Ol  TEIl    I  Ol     \     EV    MEI)1S.\NCE.    LoPSqUC    lU 

entcndras  uue  parole  contre  ton  frere,  nc  la  crois  pas;  *  ne  medis  pas, 
n'aime  pas  ä  ecouter  la  medisance,  car  il    est   ainsi  ecrit   :   Ne  prete    pas 

1.  Mallli..  XV.  l'i:  Luc,  vi,  .'59.  —  2.  Is..  x,  1.  —  3.  Phil.,  iii,  19.  —  'i.  Matth.,  .wiii, 
15  sq. 


*  fül.    18 
r°  c. 


230  1,1',  TESTAMENT  EN  C.ALILKK.  [90] 

hti»«  •■  liLti. :  .t'HA^-  ■•  rin,i'.v-/:irtf«»-  =  h»iä  :  Ä.v/"h.  =  ?iA-  :  vi^Th-v-  •■  ?»A  = 

hü  ••  tu/»ni  •  t'.ÄAh-  •■  öiini.,ev  :  .e<{.*(:  •  «»h.imiav  =  a?.a  =  y.iM-  •■  'i?»h 
HP  !  ?iA-1ri,  ••  .e.ÄAh.  ■  «»,i'.rt<?.S-  ■•  ajj!,»Vi'i'  •■  (oy.uyhr  •  «>»'/.  •  hjf(\"  ■■  y'-^n   " 

n-    :     l'^ll.ti'ö»-    ■■    m"i'ti/.-l-  :    yMat-'Y    :  A^A-iro»'  :  A?iA  •  .?«<.'><•■/.  ::=  «»?|00'J'|: 

rt  ■  jRHAVJPoo-  !  hfo  :  JP-fr:!«'!-  :•:=  flJAhA  ■■  .e.HAV?'«»-  ■•  ö>il'.V"Ä{''o»-  '  (oy- 

5r'^jp_.jPff».  :  ?,ö»-'>'|: :  ,f,ÄAh.  •■  fl>,e.<J.Am-  :  «»,e.-lvh.PP-  =  fl».P.->hAh-  ••  KA  •  i»' 

5.   m"1>'/'^V3   —  »1  A.  —  '<■    vn-Z-ih  ■■  .tt  ]  i>A(ii.   :   .i'-iiV-  A.   »Ami».  :  y.    V,V.  —  ü.   K'/r'h-l 
h..e.'i/*'h.  ABC.  —  (i-7.  "sn-  :  f    :  >i    =  .R '  =  ii  ]  a>.a  •  y.wrh-  ■■  tny.mAh.  ■.  »y/hryo»-  A.  A),A 

F;-,T>i.    :    A>iA    :    .e.XAh.    :    ll.ftVJto»-    0,    II.CJY"       J>.    —    7.    Ti'/ll    (/;.    >iK«")    "(/"'.    ABC    — 

Yi«>»]  -hiiao  A.  —  S    y.yv.  1    et  2]  1    .e^e,  i'  .ft^"».?,R  A,  1'  y.^-a>y,y..   2    .«.?.?.  C.  —  >iO^] 

tW/.  B.  —  10.  fl>.Rrt.P..S]  O'«-  B.  —  12.  Mao    I   ^"   j  OIA'   :   .RH  '  :]  Om.   C;   fflAJiA   :   ,eH"  :   W^Sl  ] 
OW.  ß.  —   13.  7-|l<.  (yD.   u"rf)  flc/c^.    B. 


roreille  contrc  loa  l'rere',  mais  si  tu  le  vois  (mal  ['aire),  repronds-le,  eor- 
rige-le,   convertis-le. 

Nous  lui  ilimes  :  O  Seigneiir,  tu  nous  as  enseigne,  tu  nous  as  avertis 
en  tout,  mais,  ö  Seigneur,  pour  les  iideles,  pour  ccux '  qui  doivent  croire 
en  la  predication  de  ton  nom,  (est-ce  que)  la  division,  la  coiiteniion,  la 
Jalousie,  le  trouble,  la  hainc,  la  douleur  devront  exister  parmi  eux?  Car  tu  dis 
qu'ils  se  reprendront  les  uns  les  autres,  et  ne  feront  acception  de  persoune. 
N'auront-ils  pas  (pour  ennemis)  les  gens  qui  haissent  celui  qui  les  reprend  ? 

II  repondit  et  nous  dit  :  Comment  donc  serait  le  jugement,  oii  Ion 
(doit)  mettre  le  froment  dans  le  grenier  (du  Pere),  et  la  paillc,  la  jeter 
dans  le  feii? 

(vi.  —  Lks  MKCn.\>-Tft  coNTRE  LES  .lusTEs.  —  Ccux  qui  liairout  (le  mal), 
celui  qui  m'aimera  moi-mßme,  celui  qui  reprendra  (son  procliaiu),  ccux  qui 
accomplironl  mon  commandement,  (tous)  ceux-lä  on  (los)  liaira,  on  (les) 
chassera,  on  (les)  repudiera,  on  se  inoquera  d'cux,  on  dira  (contre  eux) 
CO  qui  n'existc  pas,  de  propos  delibere,  il  y  aura  ligue  contre  ceux  qui 
m'aimeront.  Mais  ces  derniers  les   reprendront,   alin  qu'ils    soienl    sauves. 

1.  Cf.  peut-etre  Eccli.,  vii.  12.  —  2.  M.  a  in.  «  parmi  ccux  <>. 


[91]  r,KS  MRCIIANTS  C.ONTRK  l.liS  .inSTF:S.  —  ASCKNSION.  231 

V-  ••  I1W1  ■•  h'tt  •■  hti»"  ■■  AXP^'  •■  y.'l'ith  •l-  <"Mi  :  A^'J"/'/-  :  :'' J^A  ■  U'l'Uh  ■•■ 

fl»'>n.A"  •  n(*- :  h"/!!.;.  •■  h'j;'  ■•  lu/")/  =  ».tMuu-j  •  nm-titrir/.  ■■  (in'4\,M  •■  K-l- 
itix"!  •■  hu"  ■•  «».e.iLAV  ■  y-hm-'i  •  iuy:  •■  '1";"ih:'i-  :  aun'nx)  ■.  tniniw.  •  chfi"»-  •• 
-I-  ••  at-tilrU  ■  flJ.e/'V.jK-  :  mtOxh'L  ■  VWr'i-  ■  fif  •■  ,e.«/oe,T?'ö»-  •  Ji-rlKilH  • 
ii^t'  ■•  .'»•Af  ■  M'iv  ■■  w-i'hnm' :  <o?»Ay.  •  .e.rt'/'A}"«»-  =  «iaJiA  =  n'-c/h*  ••  ?i'/Mi 


1.  >iA  (/>.  >,A-)  add.  ABC;  VVt  (/;.  7i«n>)  add.  MW.  —  2.  jß+-VO-]  4»'  ABC.  —  :5.  >,'7n.>.] 
ow.  Alte.  —  "i.  .Riim-Tr]  o/;/.  A.  —  (i.  rnnKf-M'-ül  mhMfl  C  —  >>■>«  («  .ft«"»»»!.)  «</^^. 
B.  —  (;-7.  iiT'-V]  iioo-^-  C.  —  7.  fhy'V-]  h '  ABC.  —  8.  m,e.ml^•h.^]  myrn  B,  <D.f«ifl>,}P(io.  C.  — 
8-0.  .c-lniMr/C]  .c.^'"):  ?'/■  A(".  —  10.  ^■5ruc>]  tn^-"  A,  fM-/"ucr-Pö"'  C;  les  qualre  mots 
suivanls  sunl  omis  ])ar  ABC. 


Quant  (aux  mechants),  ils  liairont  ceux  rjui  les  auront  rcpris,  corriges, 
avertis,  ils  mettront  ä  Fecart,  mepriseront  et  dedaigneront  ceux  qui  leur 
veulent  du  bien.  Cependant  ceux  qui  auront  supporle  de  telles  clioses 
seront  (consideres)  coinme  des  martyrs,  aupres  du  Pere,  parce  que  c'est 
pour  la  justice  (pi'ils  ont  ete  zeles;  ce  n'est  pas  du  zele  de  la  pcrdition 
qu'ils  ont  ete   enilirases. 

Nous  lui  dimes  :  Est-cc  douc,  6  Seigncur,  qu'il  y  en  aura  de  tels  parnii  nous? 

Et  il  nous  dit  :  Ne  craignez  pas,  il  n'y  en  aura  pas  parnii  (vous)  beau- 
coup  qui  seionl  (ainsi)  mais  peu. 

Et  nous   Uli  dimes  :  Expose-nous  comment  cela  se  fera. 

El  il  nous  dit  :  (II  survicndra)  une  doctrine  etrangere  et  des  polemi- 
qucs.  *  Desirant  leur  propre  gloire,  (certains)  apporteront  une  doctrine  ♦  foi.  19 
vaine ;  ce  sera  par  lä  un  scandale  mortel ;  ils  Tenseigueront,  et  ceux 
([ui  croiront  en  moi,  ils  (les)  detourneront  de  mon  propre  commandement, 
et  ils  s'eloigneront  de  la  vie  eternelle'.  Mais  malheur  a  ceux  qui  auront 
falsilii'  ma  parole  et  mon  commandement;  (malheur)  ä  ceux  qui  les  ccoute- 
ront,  el  a  ceux  qui  s'eloigneront  de  la  doctrine  de  vie",  ä  ceux  qui 
s'eloigneront  '  du  (•ommandomi'ut  de  vie,  car  ccs  dei'uiers,  avec  les  aulres,  '  foi.  19 
seront  etcrnellenient  punis. 

1.  «  Ils  les  feronl  s'eloignor  de  la  vie  eternelle  »  (!.  —  2.  M.  ä  m.  «  de  la  vie  de  la 
doclrine  ».  Var.  «  qui  sN'loigneront  de  la  vie,  dans  leurs  doctrines  »  C. 


232  T.F,  TRSTAMENT  liN  GAI.II,l>F,.  [92] 

«»?»'}»  :  WH-  ■■  JtMl.  •■  (nA.^tf«   :    iwmi'i  ■  t'.n,A'/  =  f.l»"  •  ','0-  ■■  ?iflh  •• 
i*'A-rt  •  f""Pö/\  •■  inn'M\  •■  rt"/-l'  ••  y.ff?:h  ••  Ud.'iUtV.  ■•  hw  ■  hMi  •■  'rhi\,v-  ■■•■ 

ainhf/n :  (Ml,  ••  yi>  •■  yi-yy^y:  •■  «»^/"-n/.^«  :  «».p/a^'A^«  •  r»'j-i*"r'i!  =  rt"?jp-i-  :•: 

foi  ij    OfmÄh  •■  y.f"":  ■■  -fKlJ  :  rtiV/'7.  :i:  «».•»' A  :    tWl-yi  •  t">M\   W\'  •  KiW  •■  yA/,.. 

'  '     /*'Wi.  ■•  wyAi'M-  •■  «».e.nA- :  hM'PnM  ■■  hin  ■  nncv*  •■  ftthfil-  :;=  «»r^fi  ^  'Vi: 
n  :  '/'äV/J-  ■  fi'ny.  ■■  {i'^ö^nt-  •■  ?i'jh  =  ^'.nA  ■•  ä-iö»-  =  {\{{^r  ••  nfio»-  •  akt 

rt.A"'/'  :  A'JA^/n  :  «JAl»"  :  h"X^  :•: 

I.  m>i-VH]  rD>,irni  BC;  — .  tV"J(r-/>]  mViio  A.  —  2.  mii>i\t\  ■.  rt  ]  mu'rt-n  :  ört=h  A.  — 
4.  n°7ftV  (n.  VVll)  '/c?(^.  C:  —  5.  m y.nv.'n']  mm.w-  A.  —  filUh^-]  /h»:(t'  IM':  —  +r.n]  ^'CO- 
AC.  (D-n;-  rt(W.  ABC. 

A  donne  Vexplicit  suivani  :  ■vg.^ao   -.  n.-*','/  =  li>i"ni.>i"/  :  h.rrtfi  ••  Vicfi-Pfi  =  ilrtA«»-  :  rt"irt«»  = 

>i'7ii.hri/h.(: :  myin-cay :  im-^"ir'\-  ••  n"7.p>  =  '/"fiA  :  ti^rt-i""  :  '>.'i ov :  rt"/rt<n' :  "iM"  ■■•■  h'"i.'i  ■■■■  ii>h-i.-i  •■■■ 
B  termine  ainsi  :  •^iiCi/.  ■■  ■1-vä'^-I:   ■■   V-'1t.  :•:  mfi"?  '  A^-^fi^  =  n.t  :  1ir:ni:.e>  ■•  m».e.-1'  = 

ID-T,*  :  iD.en.ft»«'»-  ■  (\'\9"  •■  AVlö»-  :  .P.'l:+  :  lll\9"  :•: 

C  termine  par  h"%-v  :  fl»>,<T.'V. 


62.  —  AscENsioN.  — Tandis  qu'il  disaitcela,  ilachevade  s'entretenir  avec 
noiis,  et  nous  dit  encore  :  Voici  que  daiis  trois  jours  et  trois  lieures  viendra 
celui  qui  m'a  envoye,  alin  quc  j'aille  avec  lui.  Et  comme  il  parlait,  survinrent 
le  tonnerre,  des  eclairs,  uii  tremblement  de  terre;  les  cieux  sc  dechirerent  et 
vint  uiie  inire  Imtiinciise  (ful  le  prit'.  (Alors  se  fit  entendre)  la  voix  de 
foi.  ly  beaiicoup  d'anges,  *  se  rejouissant,  bönissant  et  disaut  :  Groupe-iioiis  (vers  toi), 
Pretrc,  dans  la  lumiere  de  la  <;loire.  \'A  lorsqu'ils  approclierent  du  firmament 
du  ciel,  uous  l'euteudimes  cpii  disait  :  l5clournez  en  paix. 

Au  nora  de  Notre-Seigueur  Jesus-Christ,  est  termiue  le  Um-  du  Tes- 
tament dans  la  paix  du  Seigneur;  (|u'il  protego  son  serviteur  'Aljeselom, 
pour  les  siecles  des  siecles.  Amen*. 


V°  f. 


1.  Act..  1,  i).  —  2.  Voici  la  fin  de  A  :  «  Au  nom  de  Notre-Seigneur  .Ie.sus-Chrisl  est 
termine  le  Testament  [Kidnn]  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ,  dans  la  pai.K  (du  Sei- 
gneur) pour  les  siecles  des  siecles.  Amen,  (^elui  qui  l'a  ecrit.  celui  qui  l'a  fail  ecrire, 
celui  qui  le  lira.  et  celui  qui  en  ecoutera  les  paroles,  que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous 
tous !  quil  nous  fasse  heriter  du  royaume  des  Cieux.  avec  tous  les  saintspour  les  siecles 
des  siecles.  Amen.  Amen.  »  —  B  termine  par  ces  mots  :  "  La  charitö  est  le  lien  de  la 
perfection.  Le  nom  de  la  sainte  Kglise  est  sainlele.  II  leur  dit  :  Paix  ä  vous,  enfants  de  la 
paix.  » 


TABLE  DES  NOMS  PROPHES  COMENUS 
DANS  LE  TESTAMEM 


Abeselom,  92. 
Abraham.  (59. 
Adam,  82. 
Andre,  48,  5.j. 
Antüclirist.  43. 
Archelaüs,  53. 
Armenie,  42. 
Babylone,  41. 
Bartlielemy,  48. 
Bethleem,  50. 
Bithynie,  42. 
Cana  de  Galileo,   öl. 
(!appadoce,  41. 
Ceplias,  48. 
Cerinthe,  48.  53. 
Charite,  85. 
Clierubins,  49. 
Cilicie,  41,  75. 

Cloiitinence,  81.  8G. 

Damas  de  Syi'ie.  75. 

David.  (')3.  77.  78. 

Dien,  44,  (14,  75,  78. 

dicu,  89. 

Doniinalions,  57. 

I'^criliiro  Oll  l!oritures,  38,  73,  7'i. 

l']olise  ila  saiiite),  52,  75. 

Kpou.v  (N.-S.),  85,  86,  87. 

lisperance,  85. 

ImIs,  (i2,  (i9,  82. 

Foi,  80,  81,  85. 

Konctions,  57. 

Gabriel,  57,  58. 

Galileo,  37,48,51. 

Gehenne,  38,  42,  49. 


Impur  (l'i,  43. 

Intelligence,  80. 

Isaac,  69. 

Isa'ie,  45. 

Israöl,  40,  72,  79. 

Jacob,  09. 

Jacques,  48. 

Joan,  48. 

Jerusalem,  75. 

Jesus,  37,  51. 

Jesus-Christ,  37,  48,  49,  ,52,  53,  92. 

Joie,  85. 

Jonadab. 46. 

Joseph,  50. 

Judas  Zelote,  48. 

Judee,  42, 

Justice,  81. 

Kidän,  48. 

Logion  (Legewoni,  51. 

l.oi,  72. 

Lycaonio,  41.  42, 

Matti-e(N,-S,i,  55,  00,  74. 

Mailres  (les  Apötres),  83,  84, 

Marie  (Mere  de  Jesus),  50,  57,  58, 

Mario  de  Magdala,  54,  55. 

Marlho,  54, 

MatUiieu,  48.  " 

Miohel,  57. 

Midi,  38,  'i9,  72. 

.Misuriuorde,  80. 

Nalanael,  48. 

Nord,  38,  49,  72. 

Obeissance,  86, 

Occident,  38.  49,  72. 


23/,      TABLE  DES  NOMS  PROPRES  CONTENUS  DANS  I.E  TESTAMENT.     ff)4] 


Orient,  ;?.S,  ;{<).  4S,  72. 

Paix,  .S.-.. 

Pamphylic!,  42. 

Päquo,  5.S,  59. 

Paraclet,  52. 

Parfait,  (12,  71. 

Pastophores,  45. 

Paul.  72. 

Pentecote,  59. 

Pere  (Dieu  le),  37,  40,  44,  4«,  49,  52,  5(1, 
57,  58,  59,  (50,  61,  62,  63,  65,  66,  67,  68, 
69,  70,  71,  72,  73,  74,  75,  77,  78,  79, 
80,  82,  83,  84,  85,  90,  91. 

Pere  ou  Peres,  83,  84. 

Pervers  (le),  41. 

Phenicie,  42. 

Philippe,  48. 

Phrygie,  41. 

Pierre,  48,  55. 

Pisidie,  42. 

Ponce-Pilate,  53. 

Pont,  42. 

Pretre  (.I.-C),  92. 

Pretres,  45. 


Puissances,  57,  62. 

Qaränjo  (Kpavi'o;)  54. 

Raphaöl,  57. 

Recliab,  46. 

Sagesse,  80,  81. 

Saint-Esprit,  50,  52. 

Sara,  54,  55. 

Satan,  41. 

Saul,  72. 

Sauveur,  49,  52,  .56. 

Science,  81,  86. 

Seducteur  (le),  43. 

Serapliins,  40. 

Simon  (apötre),  48. 

Simon  (heretiquc),  48,  53. 

Sion,  75. 

Syrie,  41,  73. 

Thomas,  48,  55. 

Uriel,  57. 

Verbe,  50,  53,  ,58,  60,  74,  83. 

Vierge  (Marie),  50. 

Vierges  (sages,  folles),  85. 

Zabaoth  (le  Seigneur),  45. 

Zelote,  48. 


TABLE  DES  MATII-RES 

AVANT -PRO POS 

Pages. 

I.  —  Relations  avec  la  Sainte  Kcriture 3 

II.  —  Relations  avec  les  Peres  apostoliques  et  les  ecrits  similaires 4 

III.  —  Tendaiues  du  Testament 9 

IV.  —  Tlieolof^ie  du  Testament 13 

V.  —  ('onclusion IS 

INTRODUCTION 

I.  —  Les  manuscrits  utilises 23 

II.  —  Leurs  caracteres 24 

a.  Le  texte  A 24 

b.  Le  texte  B 24 

c.  Le  texte  primitif  de  B 25 

d.  Les  corrections  dans  le  texte  B       29 

e.  Le  texte  C 32 

f.  Le  texte  L 33 

III.  —  Filiation  des  textes 33 

IV.  —  Le  mot  «  pastophore  » 33 

V.  —  La  langue  originale  et  les  langues  intermedia! res 34 

LR  TESTAMENT  EN  C-ALILEE 

i.  Prologue 37 

I. — Predictions  relatives  ä  la  fin  du  monde " 37 

2.  Exliortation.  Sort  futurdes  pecheurs 37 

3.  Contre  les  nations 38 

'i.  Signes  dans  le  ciel  et  surla  terre 38 

5.  Contre  les  nations  d'Asie  Mineure 41 

(i.  Sur  TAntechrist.  Son  portrait 43 

7.  Signes  de  l'avenemcnl  pour  les  seuls  eins.  Leur  sort 44 

8.  F.,es  mechants.  Leur  sorl 44 

'.).  Menaces  contre  les  evequcs  et  les  pretres 45 

II.  —  Exhortations.  Predictions.  Foi  des  Apötres  en  .lesus-CIirist 40 

10.  Exhortations  aux  Apotres 'tG 

11.  Les  justes  persecutes.  Sort  des  mechants 47 

12.  Sur  Simon  et  Cerinthe,  faux  apötres 48 

13.  Travaux  et  teMioignag(!  des  Apötres 48 

l'i.  Profession  de  l'oi  des  y\pötr(!s 49 

1.").  lüii'ance  de  Jesus-Clirist 50 

1().  Vie  publique  de  .lesus-Christ 50 

17.  But  de  la  predication  des  Apötres 52 

18.  CEuvre  antichretienne  de  Simon  et  de  Cerinthe 53 

19.  Veracitö  du  tf'moignage  des  Ai^ötres 53 


236                                             TABI.K  DKS  MATIKRES.  [96] 

Pages. 

III.  —  Passion  et  Resiirrection  de  .losus 53 

20.  Passion  de  Jesus 53 

21.  Apparition  de  Jesus  ressiiscile  aux  fernines 54 

22.  Apparition  aux  Apolres 55 

23.  Temoignage  des  Apotres  sur  la  Resurroction.  Leur  rcpcntir 56 

24.  Jesus  au  ciel:  ses  rolations  avec  les  anges 56 

25.  J^sus  sous  Tapparence  de  l'Ange  Gabriel.  1/Annoncialion 57 

2(i.   J('sus   ordonne   ä  ses  Apötres  de  l'aire    la    Pä([uc.    L'un    d'eulre  eux 

sera  persecute 58 

27.  Jesus  au  second  avenemenl 59 

28.  h;poque  de  l'avenement 59 

29.  Les  Propheties  realisees  en  Jesus-Christ 60 

.30.  Mission  des  Apötres.  IIs  sont  aimes  du  Pore  qui  les  recoinpensera.   ...  Gl 

31.  Les  Apotres  demandent  ä  Jesus  de  rinterrogerencore 64 

lY.  —  La  resurrection  des  Corps. — ^  Jugemenl.  —  Sanctions 65 

32.  Jesus  promet  la  Resurrection  et  le  Royaume  aux  Apötres 65 

33.  Les  Apötres  demandent  une  explication  sur  la  Resurrection .  66 

34.  Pourquoi  les  Apötres  inlerrogent  leur  Maitre 67 

35.  Sur  la  Resurrection 67 

.36.  Humilite  des  Apötres 67 

37.  Apres  la  Resurrection  aura  licu  le  .lugement 68 

38.  La  descente  de  Jesus  aux  Enfers 69 

39.  Proniesses  aux  Apotres  et  aux  croyants 70 

40.  Menaces  de  cluitiments  contre  les  l'auxdocteurs 70 

41.  Mission  des  Apötres '2 

42.  Predictions  relatives  ä  saint  Paul.  —  Ce  que  les  .Vpötres  doiveiit  faire 


pour  lui 


o 


43.  Sort  different  du  juste  et  du  pecheur.  Encouragement  aux  Apötres.   .   .  74 

44.  Ce  que  Jesus  predit  au  sujet  de  saint  Paul  se  realisera 75 

45.  Signes  de  la  fin  du  monde 75 

46.  Colere  de  Dieu  contre  les  pecheurs 77 

47.  Les  souffrances  des  Justes  sont  une  epreuve.  Leur  sort 78 

48.  Signes  de  la  fin 80 

49.  Ceux  qui  seront  couroinies.  Ceux  qui  seront  condamnes 80 

50.  Le  jugement  scra  jusle,  car  cliaiun  a  le  pouvoir  de  croire 81 

51.  Les  Apotres  et  les  justes  attristes  au  sujet  des  peclieurs 83 

52.  Les  Apötres  seront  Peres,  Ministres  et  Maitres 83 

53.  Coniment  les  Apötres  seront  Peres  et  Maitres 84 

54.  Parabole  des  Viergcs  sages  et  des  Vierges  foUes.  Conimentaire 85 

55.  En  deliors  du  bercail,  il  n'est  pas  de  salut 87 

56.  Joie  des  Vierges  sages.  Leur  aflliction  au  sujet  de  leurs  sann-s 87 

57.  Conseils  aux  Apötres 88 

58.  Surles  peches  ä  l'egard  du  prochain 88 

59.  Le  scandale.  —  Correction  fratcrnelle 89 

60.  Ne  pas  medire.  —  Ne  pas  ajouter  foi  ä  la  medisance 89 

61.  Les  mechants  contre  les  justes 90 

02.  Ascension 92 


IE  SYNAXAIRE  ETIIIOPIEN 

LES    MOIS  DE  SANE,  HAMLE,  NAHASE 

ET  PAGUEMEN 

PUBLIi:S   ET    TRADUITS 


PAR 


IGNAZIO   GUIDI 

AVEC  LE  CONCOURS  DE  L.  DESNOYERS,  A.  SINGLAS  ET  S.  GREBAUT 


111 

MOIS  DE  NAIIASE  ET  DE  PAGÜEMErV 

(TRADUCTIOn' DE  S.  GREBAIT) 


PAUS.  ort.  —  T.  IX.  —  F.  'i.  17 


A  =  d'Abbadie  06 
A  =         —       103 
0  =  Oxford,  Bibl.  Bodl.,  25 
P  =  Paris,  Bibl.  Nat  ,  128 


« 


•  P  184  a. 

•  ( A  305  ii) 

?.m  ■■  tD'M'  ■•  im. :  h'i?>h..v  ■■  flj^:vin  :  a-^lP-^at^ta  ■  hin  ■  Tn^uF-  ••  a^cia 
■f'ti  -■  mh*«"  •■  ^-/'Ali  •  «]/';J-l-  :••  (dM  :  ,('.3nA  =  h»«  ■  ,eTV^  =  A'J.P-4'AT.es" 


Cn  ■■  -t-ao'  (0  ^  A  praeter  verlja,  fli>,vii  ••  i»     :  w-    ■■  x '  :  mcn  -.    fa»  ).  —  U.  posl  t\\iC.t\^t\'\ 
P,  0,  A  add.  A»*  :  t\-nM-.  —  7.  w>,45<n.]  P,  0  (Oh4>(ii> ;  A  whT'hW  ■■  ffl>,+oi»  i  "1  . 


Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  uu  seul  Dieu. 
Mois   belli  de  Nahase.  Le  (premier)  jour   a  dix  lieures.  Puls  (les  jours) 
döcroissent. 

LECTIRK     la     I'HKMIEK    NAIIASK     (7    aOÜt) . 

En  cc  jour  est  Saint  (et)  illustre  .166«  Apollon,  martyr,  fils  de  Jtistiis. 
Ce  Saint  possedait  le  royaume  de  Romc.  Lorsqu'il  etait  en  guerre,  et  revenaif 
k  la  ville  d'Antiorhe,  il  trouva  Dioclrtien  ayant  (dejä)  apostasie  le  Christ  et 
retabli  le  culle  des  idoles.  II  pouvait  aneantir  Dioclrtirn  et  lui  enlever  (son) 
royaume.    Mais    il    songea     au     royaume    Celeste,    qui     ii'a    point    de    fin. 


A   3(1.".  I 


o'.o  I.K  I.IVHK  DU  SVNAXAIHK.  [444] 

/.'ll  !  M(1(V  :  t'-nrnfl  •■  A';.t''l'ATjP'i"ft  =  ?»nh  •■  Ärh<{.  ■  »«HOxM-  ■  wi.'i9'  ■  At'- 
t\int\   •  «»Ari^rt/I-  •■  :^<l»•J>Ay  ■•  ßiAMl  ■■  ^lOA.  •  rwA*».  =  »l-llJK-  •  (iHJ;  =  <>A 

.P/Ce  ::  «IJL'.n.A-  :  \\Oi't\\'  •    «»A?iV)'|-   •  {*W    •   .«'llÄMi-  ••    Vll-Jl    ••  Vl\(\^l\  ■  «»'flJlrt. 

-J:  :  «KHA*?.  ••  hn  :  ^PA.  :  %l\^oy>h  :  h«"  =  ^.u'O-  =  A^"7A»1-1-  •  fl»A?%'"»  =  K 


1.  "V^A'l-i]  P.  <»,  A  -lAA^-.  "  2.  hine  —  AS.v+AT^vn]  I*,  A  iiäm.  «  n-i.-  <  ii.v  =  ii>.vt  = 
V74  !  ^s-fi  !  vn<nn  :  na»  ■■  fwnr>  (A  .p^.  )  =  ii>.vi-  =  >.i»"Ar'  =  "»'■l-  (0  =  A.  sed  o/».  A^f' ). 

—  3.  tnl\M   :]   P,  <>,  A  «DAWAS..  —  6.  *l«»  :  .fti'-O-  =  Ah-^AVll]  P,  A  A     =  Yl     =  .e    (0  ow. 
Ylö»    -   T.Anu."-).   —  ß-7.   fflA>.fl«.  AJi-^AM^]    ,    P,  A.  —  S.   post  fl>-fH-  0,  A  add.   H-t  P 

//fW.  AA>,W.-»:.   —  10.  mhffifo«-   :  mVHHo»-)  P,  <»,  A  «»¥'    =  ©>,".  —  /A.  lD>?C<n-  =   H.P.KKD-T-  =  >. 

jf-kiffl»-]       P  A;  0  =  A.  —  11.  A-T^.e.t:  =  i»"i'.r>  =  A'^.fi:-1]  P,  A  m«"  :  hfUSAm  :  a-«-  • 
«i.y°//"t  I  tf^fV.  ••  »ih.l'.-iA't: ;  0  ^-  A. 


Dinrk'ticii  (cliorcha)fortä  le  gagner,  mais  il  ne  l'ecouta  pas.  Ensuite,  .hishis  mit 
ä  bout  Diocic'tien,  en  sorte  que  (ce  dernier)  ecrivil  une  lettre,  et  renvoya  Justus, 
sa  femme  Thedc  et  Ahba  Apollon,  son  fils,  doat  la  memoire  est  en  ce  jour. 
II  les  envoya  au  pays  iVErjijptP,  vers  Hermeneiros,  juge  de  la  ville  d'Ale.raiidne. 
II  lui  disait  dans  la  lettre  :  «  Lorsque  Justus,  sa  feniine  et  son  lils  Ahlm 
Apnllou  vicndront  vers  toi,  (clierclie)  k  les  gagner,  aOn  qn'ils  sacrifient  aux 
dieux.  S'ils  necoulent  pas,  n'obeissent  pas,  et  ne  sacrilient  pas  aux  dienx, 
alors   separe-les  les  uns  des  autres,  et  envoie   chacun   d'cnx  dans  une  vill(^ 

(dilTerente).  » 

Cette  nuit-lä,  Notre-Seigneur  le  Christ  apparut  ä  Justus,  ä  sa  femme  et  ä 
son  fds,  les  encouragea,  les  consola,  leur  exposace  qui  leur  arriverait,  et  leur 
promit  une  belle  demeure  celest(>.  Lorsqu'ils  furent  arrives  ä  la  ville 
A' Alexami, ■')(•,  et  que  Hermcuewos,  le  juge,  les  eul  vus,  il  fnt  ctonne  enormement 
ä  leur  sujet,  car  ils  avaient  abandonnc  leur  royaume.  Le  juge  n'osa  pas  leur 
adresser  des  paroles  infames,  mais  il  leur  park  dans  un  langage  doux,  et 
(cliercba)  fort  ä  les  gagner,  afin  qu'ils  revinssent  de  leur  dessein.  .Mais  ils  no 


1<> 


[445j  1"  NAIIASE  (7  AOUT).  241 

(nin>-  :  mi.f.V/.l/'o»-  •  fl»<«.V}"  :  APnmrt  ••    11(1  '  j;'/«i  ••  h'J?„Vöi-  •  roAn?irt/|:  ■ 

;j-fl>-hAjp  •  Wl  •  irj/.  :  1  ■■  «»AMI  ••  ^^A.  :  «AS. :  -Wl  ••  in/,  •  ilrt^n  ■■  «um/n 

-f-ft  !  n^-P-V/n  :  OTlio'JJ  ::   fl)h"VS"  ■■  W>ii   =   "/(].?   •■    ll'P(>V  ••  M'\-  ■■    I0i\f">"i\\''/.''ti' 
/..'l-  :  rur/n-jy.    .-   «wA.eAjPll"   :   flW^/.l'   :   AÄVnfl'l"   -   «»^''ill.h-nJi.C   :  ^T^iP  •• 

rD.e,e."Vr  •■  at^'iA^'h  ■.  hTat-M-  •  'ti'ii.  •  'VO-I  ■  i/h'HlA  •  <"»/iV  "•  aj-ttit-'yi  : 

Ct\-f-t\  '  «niV-  :  i\''lö\'  ••'  anmin«Tifi  •.   IT"/  •■  ^ö^  ••  4"}.rt  ■■  (»hUH  •■  rorivfl^h.  •• 
r/D||-  :  n-fj  •■  W-A"  ■  «f»^^^'/:!»-  ■  (oh^-Ci^  •■  Mf]ii-  ••  lo-hi'  ••  «".'Mfi*!"-'/:«'-  •■  m^^Ä* 

1.  mh.rtyo-]  F,  <»,  A  -  TöV.  —  (1^-  '^ÖA.«-]  1',  O.  A  '^ftrt  ar.  ^--^  ■i^-^i  '-^~  •  — 
1-2.  hVrtf"«»-]  ita  A;  P.  O,  A  <f.A  .  —  o.  mhhn  ■■  hOA.  =  «das]  1',  <».  A  rnfto»  :  >,n  .  — 
ib.  nn<n]  P  -ndi"  ■  A,  et  P  infia,  -rifi"!.  —  3-4.  mnii/n«»']  A,  0  —  -d}»«»-.  —  'i.  .ß->AMi}Pon-]  A 
—  >in-  (ar.  J.---i:').  —  3.  fflth?"»]  P,  0,  A  —  ö»*.  —  7.  man-U^J  V  mnan  .  A  m<m-\c  (0 
=  A).  —  ib.  floA^A^I-]  A  «»A  ;  0,  P  —  A;R,  A  —  .p-tu-.  —  8.  vrfl»-ni-  =  tif-'/k  in  P,  <►, 
A,  BM  or.  657)  post  ai>-fiv.  —  9.  >,n]  >  P,  0,  A,  BM.  —  10.  mö>-VI;  —  o-fiS"]  >  P,  0,  A, 
BM.  —  11.  <D,ivtMv]  P,  <).  A,  H.M  .('.T-iM...  —  1 !.  ■l-rt'\i:i»-]  A  ffi  ,  P,  <>.  B.M  .f-nA.i)'. 


Tecouterent  pas.  Aussitöt,  Jii.shts  s'indigna  coutre  le  (juge),  au  point  qu'il 
les  separa  les  uns  des  autrcs.  II  envoya  Jusln.s  ä  la  ville  de  Wndihuhr,  sa  l'emme 
Theclr  ä  la  ville  de  ,S«,  et  .1/;/«/  Ajxillnn,  sou  liis,  a  la  ville  de  Ikistd.  II  leur 
donua  ä  ciiacun  un  serviteur.  (pris)  parini  leurs  serviteurs,  afiu  que  (ceu.x-ci) 
les  servissetit. 

Lorsque  .\.bbu  Apollon  l'ul  arrive  a  la  ville  de  liastd,  il  coul'essa  Nolre- 
Seigneur  le  Christ  devaiit  le  juge.  (Celui-ci)  le  coudamna  i\  de  grands  sup- 
plices  :  a  la  brülure  par  le  feu,  aux  roues,  au  sectionüeiiieut  des  memliri's, 
ä  etre  jele  aux  lions.  Mais  le  Seigneur  le  linliliait  ;  il  le  delivra,  i't  larraclia 
aux  supplices,  sain  et  sauf,  saus  lesion.  Beaucoup  de  geus,  qui  demeuraicul  la, 
lorsqu'ils  cureut  vu  les  supplices  infliges  ä  saiut  .166«  Apollun.  et  (qu'ils  eurcut 
constatö)  qu'il  etait  sain  i't  sauf,  sans  lesion,  fureni  elonnes  enorniemeat, 
crurent  ä  Notrc-Seigninu'  le  (llii-ist,  el  deviment  niarlvrs.  Mais  le  juge  sc 
fächa  coutre  le  saint.  II  ordonna  qudn  lui  scalpät  la  peau,  cpi'on  lreinp;\t  *[<'<■ 
haillons  de  sacs  de  poil  dans  du  vinaigre  et  du  sei,  qu'on  en  froltat  toules 
scs  plaies,  qu'nn  lui  fit  pnrler  sa  peau  sur  ses  cpaulcs,  et  (|u'(iii  liil  (il  fain-  le 


242  I.F.  1,1V  RR  DU  SYNAXAIRE.  [44(5] 

h  •■  -in.!»-  ■•  'T.Jl^i.A  •■   «nAÄlfJ   :   On{\{\  :   /»'.l«.  :   m,<.fllrt  :   «^■•rtA7;^^  :=  fflhl/H  : 
flJfllrt.e.?'  :  fl>.ft.f-   :  n.-/'  :  T*.!,  :  ?.fth  :  .ftrh.A.  :  '/•'>/•  :  HJl'.l'fU:  :  0-1:  « 

fll4ir/D  :  4,.S.ft  :  fljjvrtf  :  rifl^A'/"  :  11./'  :  T'^/li  :  mKiM  '•  J?.Ä.A.  :  ^ft/CK 
e  •  A"'|:  :  K-IIL^V  :  \\i\M't\  :  tV"V  ■  WWAvV  ■■  fl'Ji'.n.A«  :  i\f\r  '■  All  :  ^l-f-J^-P  : 
^HA.  •  ÄVÖ  •  fl>A.>'iV..U  :  hilfm  :  h>  :  h'/./i-  •■  '/'ftA-h  ••  ?,fth  :  ilvC.Xin'  :  -».e.- 
Ah  :  mfin  :  ,l',|l.A"  :  hlW.h'l   •   »">  ^    •   Ö)"/C1   •■   fl>-ft ■^    :  rt'^JP'J"  :  Ü'^Jl.^.  :  ft-Ofh 

mj/A"  ••  Ä'n?irt.  :  Ol>A  :  Hrto»-  •■  ^fthj?"*  :  fflA-'l:  ••  efl>-A-Ä'  :  'l'nö't-  J  ©K 

3.  7nft...  fl)rf.mft]  P,  A,  BM  —  (•...  —(>.  —  ih.  ^-ft/».):!».]  I>,  B^I  .fs^ft^y.  (o  -  A).  — 
ib.  post  mhdii  P,  (),  A,  B.M  «(W.  »»h"-v>.  —  5.  hfl-j-chv]  P,  (».  A,  BM  —  hf-.  —6.  ante  ncfi 
-pn  P,  A,  BM  rtfW.  h.prt.n.  —  8.  Mn.>,>  =  iivt  .•  m-vc?]  A  h  '  :  >,'  .•  »,'  .  0,  P  «  :  -^r.?  : 
>.';  BM  >.'  =  11 " :  ^'  (A  fflo<^7).  -  9.  hn]  ;  P,  0.  A,  BM.  -  11.  >,nh.ifv]  P  >.nfiti.irn,  0, 
A,  BM  hnnti,n"V  (et  sie  infra).  —  11.  w-ft-.^  =  t'lö^]  P,  0,  BM  —  ,^  _  t.  —  12.  7n<!.t]  A 
7^Ut.  ^  13.  tshivy,.']  P,  0  ^. 


tour  de  toute  la  ville.  (Le  saint)  pria,  et  dit  :  «  O  mon  Seigneur  Jesus-Christ, 
Fils  du  Seigneur,  aide-moi,  et  delivrc-moi  de  cetourment.  »  Aussitöt,  Tana-e 
Michel  vint  vers  lui,  toucha  son  corps,  et  guerit  ses  plaies.  (Le  juge)  ordonna 
qu'on  Ic  conduisit  ä  la  prison,  jusqu'ä  cc  qu'il  eüt  reflechi  ;i  ce  qu'il  ferait  de 
lui. 

Le  Saint  sc  tint  debout,  et  pria  dans  la  prison.  Pendaul  qu'il  priait,  Notre- 
Seigucur  le  ClirLst  —  gloire  a  Lui !  —  lui  apparut,  et  lui  dit  :  «  Salut  ä  toi,  ö 
mon  elu  Apollon,  sois  fort,  et  ne  crains  pas,  car  moi-meme  je  serai  avec  toi, 
jusqu'a  ce  que  tu  acheves  ton  combat!  »  Lorsque  Notre-Seigneur  lui  cut  dit 
cela,  il  remonta  aux  cieux  dans  une  grande  gloire.  Saint  Abba  Apollon  se 
rejouil  d'une  grande  joie,  lorsqu'il  eut  vu  Xotre-Seigneur  le  Christ. 

II  y  avait  un  homme  riebe,  appele  Askiron.  II  avait  deux  gargons.  11  lit 
venir  des  ouvriers,  afin  d'abattre  les  murs  de  sa  maison  et  d'en  construire  une 
nouvelle.  11  ordonna  a  ses  deux  fils  de  se  tenir  pres  d'eux,  jusqu'ä  ce  que 
(les  ouvriers)  eussent  acbeve  leur  ouvrage.  Lorsqu'ils  furent  montes  sur  un 
mur,  (celui-ci)  s'ecroula,  et  tua  dix-sept  bommes  parmi  (les  ouvriers),  et  les 


\<> 


[447]  -  1"  NAHASE  (7  AOUT).  243 

Afl»-?t-|:  :  HliA  ::  (OJICJP  '  Afl»-?i'|:  :  OÖA  :  Hh»"   :  »iV  '  fflrtmni  ••  hAHrt.»-  •  ÖJ 

oij^n  ■  ,('.n.A"  ■  u'ii'  •■  -/ '}/"Ä  •  4"in  ••  öjäap  ••  my.n,  ■■  hh''n\.M  ■  hs'(\' 
t\  ■■  InilMti  ■■  UiWS-M.  •■  h*/"  ••  h^ao-  ■  IXhl'V  ■  t\r\\  ■■  4"f.A  •  h/"l-  ■  iH'A 

<"" :  'rt-nh  !  r».e?i{r<. :  h»«  ••  ^An  •  äi>"AVi  =  H^'HlA,h  •■  ?»A^  :  Ah  ■•  AnWi-1-  s  *  a *.;  a 

A'}A^/n  :  »ihr  •■  h''Vi  ••••  fl»V/"h   :   Mf,lh  '■   miWih  •■  A(iA  •  hö».'J-/:  :  dP.fl»-  •  ?i 

->«  •  .e.n  A  ■  nA«w  •■  ?i'iii,?if  •  hs(^i\  ••  "iniMtx  •  mAf.  •■  hiMh'tt.hA:  ■•  /iiy  •  <j  >■  i^ 

flo-  •  rlitl'fl  :  f,JiÄ-<-  :••  «»All.'/  ••  hAJi-  !  If/A*0»-  •  h'itt  •  .C.nA-  !  MD'}x'U  ■  hT^ 
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■/  :  A'J.t'.  ■•  hh\\.iri  •■   A^S-ft    •   ?i'JH    ■    .e.nA  ••  Jf.MJ.}',  :  ^^«nCVl-  :  \\€m  :  ^9"Ah 

h  •  °Ä\s.  ■•  fl»-?i'|.-  ■•  ^,f A-A  •  hcA-f-A  •  ^'/n'jVi-  •  ni: "  fl>^'/"/• :  w-A"öB- :  rtn 
?i !  n.'|.-  ••  i»"AA.(i-  •  fl)-J:V'tY.  :  «who'j'J  ■••• 

1.  myic.y  ■•  Aw>i1:  :  löA]  P,  0.  BM  OII  (<)  mp  )  !  {\o"0  ■■  Oh  n  (A  mm-  i  0  =  u>nvn), 
—  3.  mirfirt.u'öO']  BM,  0,  P  om.  m;  A  »"fiA.  —  5.  mÄrtf]  BM,  (0,  A  -  A)  P  o/n.  m.  — 
7.  tf-A-öo.]  >  p.  —  S.  post  m.f>,?"<.  P,  (),  BM  add.  V-(va>>..  —  11.  ^■^^r'h-']  P,  A  I-Vr'?!-  = 
(0,  BM  =  A).  —  11.  ante  ,\vv-,  A,  ü,  BM  add.  V/!i. 


deux  fils  de  ce  riche.  On  raconta  au  riche  commentcela  etait  arrive.  U  dechira 
ses  habits,  cria,  pleura,  alla  vers  Saint  .466«  Apollon,  se  prosterna  ä  ses  pieds, 
et  lui  dit  :  «  Aie  pitie  de  moi,  car  mes  deux  fds  sont  morts,  et  avec  eux  dix- 
sept  hommes.  Si  tu  los  ressuscites  de  la  niort,  moi-meme  je  croirai  en  ton 
Dieu.  » 

Lorsqu'il  lui  eut  dil  cela,  le  saint  se  leva,  pria,  et  dit  :  «  0  mon  Seigneur 
Jhns-Christ,  toi  qui  ni'as  choisi,  afin  que  je  peine  ä  cause  de  ton  nom  saint, 
manifeste  ta  force  sur  (res)  hommes,  qui  sont  morts,  et  ressuscite-les  de  la 
morf .  afiu  que  tous  ces  gens  croient,  et  sachent  qu'il  n  y  a  point  (d'autre)  Dieu 
que  toi,  car  ä  toi  la  gloirc  pour  Ics' siecles  des  siecles.  Amen!  »  Uprit  sa  peau 
et  Tetendit  sur  ces  hommes,  en  disant  :  «  Au  nom  de  mon  Seigneur  Jhus- 
Clirist,  Fils  du  Seigneur  vivant,  ressuscitez  t(jus  vivants.  »  II  prit  leur  main, 
et  les  fit  se  lever.  Tous  les  gens  regardaienl.  Aussitöt,  lous  crierent,  en 
disant  :  «  l'ni([ue  est  le  iJicu  des  cliretiens,  Jesiia-<Uirisl,  Dieu  de  saint  Mihii 
Apollüii.  »  Aussitöt,  AsAiV'j//  sc  prosterna  devant  \o  saint,  en  disant  :  «  Mainte- 
nant  jo  sais  que  ton  Dieu  grand  est  Jesus-Christ;  je  crois  en  lui.  »  Tous  les 
gens  de  sa  maison  crurent  avec  lui,  et  le  juge  fut  confondn. 


2'i'.  1,K  I.IVRE  DU  SYNAXAllilv  "  \/,',h] 

(nhfi'l'l'.M  •■  A"'|."  •■  Ä*Vll.?,>  •  \n:Mt\  •■  mliiVF-  •  my.ilft«  -.  ^'K-.t'.f  •  M  • 
^iPA.  ■■  Vf-A-  •  '(l^lrt.  !  m/A"  :  lO'M-  '•  9""iyA\,  •  (»y.tlhfii  ■■  /.y.hrl'  :  flrt'/'h  : 

'if\'  •■  n.j- :  hcn/rjPi  •  {\t\r\\  ■•  ^v  =  h^y^v:  ■■  lUn-M-  ••  *w'j«//".Tip  •.:  amti-  -. 
uy.i{\'l^v■  ■■  iy:fi  •■  tiröh  ••  hm-  ■  »/.ev-nn  =  äöj-  •  uy.üvp  ••  ^>  :  XKrTh'i: :  n   -. 

myM'-n  •■  mha^P  •■  h'rn-'iyi-  •.  ?>■/•  •  -l'i-./^Mi-I-  «  m/\h»"  ■  im.  •■  :>fnoy'h  : 

(n(>n  •■  y.Yif^  ••  h9"U'i>Ah  :  hm  •■  '/»ho-j^  :  (otm-i-^.  ■.  chf>  ■  4'y:ti'i'  •■  afi 
j?.T. :  fl)>/"h  ■■  ÄhA.A  ■■  nrri  '•••  mrpih  •■  hfth  :  y.hw.  •  y.^M\ :  iiy.m.  .■  Wi7 
*'.4'  !  nhVh  ••  ui/.  ■■  9"hi:  •■•'  mti>  •  hjrjid-  .-  hh?"/- -Tl-  ••  flJ^n^h/. -1-  •  'nH-:*"!-  ■ 

1.  mhHic.M2  I\  A,  BiNI  —  V  (0  =  A).  —  3.  n>,rt-p]  (>,  A,  BM  «a-is.  —  /*.  ante  -»"«.y 
•f-  1',  0,  A  adJ.  n>,A-F  :  fl».  —  t.  nwfH-]  A,  BM  n ;  P.  0  a>(\l:  —  (i.  ii><{,(roo.]  P,  0,  A,  BM, 
J.TiT.t  .  —  7.  :i«jfl>->,]  P,  A,  0,  BM  :im.M-.  —  9.  >./°*<^.^^]  P,  A,  0,  BM  —  ^a.  (A  — 
iri-).  —  12.  ©ooff.]  P,  0,  A,  BM  .RiT^-f..  —  13.  post  nr-b  P,  0,  A,  B:\I  «r/ö'.  n<n.-V7/''t  I 
(\-lyi-.  —  1.3-l'i.  W.-VÄ*]  P,  0,  A,  ;>, '  (BM  A).  —  14.  post  •riM:  l\  A  add.  nii^  !  vm.  ■■ 
:)'\u.  (ü,  BM  =^  A). 


Notre-Seignenr  Ic  Clirisi  hü  appainl,  lui  (loniiii  le  kiddn.  et  lui  dit  : 
«  ü  moii  t''lu  Ahha  Aj)i)lli)ii,  (de)  toul  lioinme  qui  sera  dans  le  tourment  el 
demandera  du  secours  eu  Ion  iioin,  moi-meme  j'ecouterai  la  priere  et 
i'exaucerai  loutes  les  demandes.  Tout  liomme  qui  bätira  une  eglise  en  ton 
nom,  moi-meinc  je  le  fcrai  liabiter  dans  mon  rovaume..(De)  tout  (individu) 
qui  ecriia  riiistoire  de  ton  martyre,  ou  la  lira,  ou  l'entendra,  moi-meme 
j'ecrirai  le  nom  sur  les  ailes  des  Quatre  Animaux;  je  le  ferai  reposer  dans  le 
sein  dWbra/iaiii,  d'haac  et  do  Jacob;  et  je  Ic  nourrirai  des  (l'ruits)  excellents  du 
paradis  de  delices.  S'il  a  fait  de  nombreux  peches,  s'est  repenti,  et  m'a  pric 
en  ton  nom,  moi-meme  je  lui  remellrai  ses  peches.  A  celui  qui  aura  nourri 
Faüame  en  ton  nom,  je  lui  remettrai  ses  faules,  et  je  le  nourrirai  des  fruits 
du  paradis.  Que  ma  paix  soit  avec  loi!  Amen.  «  En  disant  cela,  Notre- 
Sauveur  lui  donna  la  paix.  et  remonta  aux  cieux  dans  une  crande  aloire. 

Lorsque  Ic  juge  fut  las  de  le  supplicier,  il  ordonna  qu'on  lui  coupät  sa 
tele  sainte  avec  le  glaive.  II  regut  la  couronne  du  martyre.  Son  corps  jusqu'ä 
present  repose  dans  le  couvent  de  Handaq.  en  dehors  de  la  ville  du  Cnire. 
Par  lui  eurent   Heu  beaucoup  de    miracles   et   de  prodiges   et   de    cfrandes 


[449j  1"  NAIIASI',    7  AOUT  .  245 

[rtA'r  ■•  Ah«»-  :  A^HA.  :  l-ilV,.  ■■■■■ 

whjy.'iio  ■■  Anvjfl»-  •  iö<-  ■■■■'] 

10.  hTnöKi«»-]  P  h'r<.7iTioT>- ;  O  omet  ce  saläm.  —  ib.  nnjß's:]  P  Art  ".  —  12.  Aiino»-]  A  A 
•tni  . 


guerisoiis.  Ouc  Ic  Seigncur  ait  pitie  de  nous   par  sa  priore  et   (\n^'  sa  lioiie- 
dictioii  et  son  intercessioii  soient  avec  iioiis!  Amen. 

[Salut  ä  Ajwlloii,  qui  u'a  pas  ete  rempli  d'liesitation, 

En  repudiant  son  argent  et  en  rejetaiit  son  or! 

Pour  ,/e's».v,  (veritahle)  Perc,  qui  l'eleva  des  le  sein  (de  sa  nierei, 

11  ne  dementit  pas  sa  foi, 

A  tel  point  que  devant  le  juge  pecheur  ou  scalpa  sa  pcau  avec  le  couteau.l 

[Salul  ä  vous,  eonipagnons  d'AjiolhiN, 

Dcux  cent  quaranta  (hommes)  et  vingt  fenimes  I 

(('ourageux)  au  point  de  supporter  qu'on  vous  coupat  le  cou  avec  le  glaive, 

Lorsqu'on  eut  scalpe  la  jieau  (d\Aji(illuii),  et  (pfou  eut  brise  ses  cötes, 

Siipplice  qui  ifepoüvaula  pas  votre  coeur.  | 


En  ce  jour  aussi  est  la  memoire  d'Aiuic.  mere  de  SoIrc-lJainc  Murir.  rl 
la  memoire  (VAniie,  la  prophetesse,  lillc  d.'  I>linniirl.  (^)ii(^  lo  Seigncur  ait  pilic 
de  nous  par  leui' pricre  !  .\men. 


246  LK  LIVRE  DU  SYNAXAIRK.  [A50] 

Ä.ft  ••  m.ti  •  ^AÄ.ft  :  (»hP^M  ••••■ 

V.  ■•'•  mha^'H:  :  h(0'/.H.  :  /»',->»;.  .-  ÄfwAiiAh  -•  'wft<^A  ■•  A?»in.?»V  •  A,efrft  • 
AhA-  ■•  *S.^'>  ■•  h.jfVCAI'a«'  :  'l'ICri'  ■  ^.e.ii-.e."  :  ?,fth  :  fihA-  •■  ^Pih  • 

I.  ÄfVA]  0,  A  f\R  .  —  i.  hiro]  A  >,a(0  om.  h.  versum).  —  6.  >,hh-]  P  r>V-.  —  12.  >,-iia 
<"^]  P  ^n-iföo-  (!). 


[Salut,  salut  aiix  trois  vierges 

Pistis,  'Aldpis  et  'Agdpis! 

Lorsqu'elles  furent  martyres  ä  cause  de  Jesus-Chri.st, 

La  flamme  du  feu  ardent  ne  brüla  pasleur  corps, 

Et  la  fumee  n'obscurcit  pas  leur  beaute.] 


[Ell  ce  jour  aussi  las  Peres  ont  ordonne  de  faire  la  memoire  des  hommes 
illustres  Joseph  et  Nicodeme,  qui  furent  (juges)  dignes  de  devenir  les  ministres 
du  mystere  divin.  Eux-memes  ont  descendu  du  haut  de  la  croix  \f  corps  de 
Notre-Seigneur  Jesus-Christ,  Fils  du  Seigneur  vivant,  lorsqu'il  se  fut  conforme 
ä  la  loi  de  la  nature  humaine,  hormis  le  peche  scul,  et  eut  accepte  la  souf- 
france  et  la  mort  ä  cause  de  notre  salut. 

L'epouvanlail  des  Juifs  n'effraya  pas  ces  ?aints,  en  sortc  qu'ils  dcmandc- 
reut  le  corps  de  (Jesus)  ä  Pilate,  (le  priant)  de  leur  donner  son  cadavre.  Lorsque 
Pilate  leur  out  permis  de  le  descendre  de  la  croix,  apres  avoir  arrache  les 
clous  de  ses  mains  et  de  ses  pieds,  ils  le  porterenf  sur  leurs  epaules.  Ils  en- 
tendirent  la  voix  des  angcs,  sc  tenant  pres  du  cadavre  de  son  corps,  en  train 


10 


[451]  1"  NAMASE    7  AOUTj.  2'.7 

A-  •■  ^fitl  ■'  ix'nU.hnih.C  ■■  '>^f\  •  '>^l\  ■  ^S-ft  :  iTh.efl»-  •  Uh.Sf.tmaH-  •■  Ulm 

c  :  +.s.ft  :  :'',eA  ••  ^-s-ft  ••  .ii.efl»-  ••  H^.jL'.r/nfli-'i- :  if/vn?"«!'  •■  np-(:>'iS°ri  ••  wf-rt 
^A  ••  ^,ß  ••  öo  •■  'wrt'i'A  •  'J-"/i;a>  :  hiu.h  :•■  ^fi{\  •  hiu.hn.h.c  •  4"J.rt  :  ^v 

ft'flf/iii-  :  ^.h"'r>  :  ;h.e*pv  •  flJo»-;i->  =  /••^wav  •■  ?^^ll.^  :■•  ft-fir/i-i-  •  A^n  •  rt 

•nWrl-  ••  AtnA.f,-  :  ftn#hl-  ■  AtmidM  •  4'S.ft  •  jf.h\i.'i.  ■  mu^iX  ••  fl'A''/A»»  ■■  "/ 

rt,V  ••  hr?:h  '  fl'iHWl'  •  afi,4'^,Tt\  ■  J-^frn  •  Ä<«.1»'f-  :  m']',-u9*  ••  A^^ll.JiV  .- 
ffl+nc?*  ••  Oi'M'  •■  OT^-nC  •■  fM.h  ■  inv-fiA'  ■•  JI'J'I:  •■  at'M:  -.  i/^.«}.  :  A5'.*-^/.T' 

u  "ncM'h  •  A"'|:  •  Aflr/il-  ■•  mWr'i  ••  9"?:M'  •  hrix-iy.  •■  mvif?  •■  hnu.Ki  ■  h 

oo  :  hj.'ni\  •■  aV.h   :  (O-tll-   ■■  tmiir'l'  ••  rt''7.e-l-  .•  H^./rDA^.  ■  ?i"?^.  ■  mhtm 

7.  ^,h"-V  ]  P  fi^  ■  —  11.  Ji^-Pt]  A  —  m  (0  =  P).  ~  12.  ii-vt]  ,    A  (0  =  P).  —  ib.  m- 
>,t  :  n.m^']  A,  0  H    m-".  —  iri.  >,°Jll.>,>]  A  >,°/n>,  (O  =  P).  —  15.  >,!m"7.e.]   >  A. 


de  dire  :  «  Saint  est  le  Seigneur;  saint  est  le  F'ort;  saint  est  le  Vivant,  qui  ne 
meurt  pas,  qui  est  ne  de  Marie,  de  la  Sainte  Vierge;  aie  pitie  de  nous,  ö  Sei- 
gneur.  Saint  est  le  Seigneur;  saint  est  le  Fort;  saiiit  est  le  Vivant,  qui  ne 
meurt  pas,  qui  a  ete  baptise  dans  le  Jourdaiii,  et  a  ete  crucilie  sur  le  bois  de  la 
croix;  aie  pitie  de  nous,  ö  Seigneur.  Saint  est  le  Seigneur;  saint  est  le  Fort; 
saint  est  le  Vivant,  qui  ne  meurt  pas,  qui  est  ressuscite  des  morts  le  troi- 
sieme  jour,  est  monte  dans  la  gloire  aux  cieux,  est  assis  ä  la  droite  de  son 
Pere,  viendra  de  nouveau  dans  la  gloire,  alin  de  juger  les  vivants  et  les  morts ; 
aie  pitie  de  nous,  ö  Seigneur.  Gloire  au  Pere,  gloire  au  Fils,  gloire  ä  l'Esprit- 
Saint,  maintenant,  a  jamais  et  pour  les  siecles  dessiecles!  Amen.  Ainsi  soit-il. 
Ainsi  soit-il.  » 

Lorsqu'ils  eurent  entendu  cela,  leur  foi  au  Cbrist —  gloire  ä  Lui!  —  fut 
alFermie.  Jospph  apporta  des  linges,  et  jY/raf/t-z/ie  acliela  des  parfums.  Ils  ense- 
velirent  Xotre-Seigneur,  et  rinliuniercnt  dans  un  tombeau  nouveau.  Joseph 
etait  parent  de  Nicodeme,  frero  de  Clpoplias,  parent  d'Ktlcinn',  premicr  niartyr. 
Nicodhne  ötait  pharisien,  priiice  des  .luil's.  C'esI  lui  qui  elail  aili'  jadis  la 
null  vers  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  — gloire  k  Lui!  —  et  avait  cru  a  sa  ve- 
nue  du  ciel.  Xotre-Seigneur  lui  avait  expose  que  celui  qui  ne  naitrait  pas  de 
l'cau  et  de  TEsprit-Saint  ne  ponrrait  point  entrer  dans  le  royaume  des  cicux. 


2/iS  IJ-,  I.IVHK  1)11  SYNAXAIRE.  [452| 

'UM  :  'h'iti  ■••  rt»»0  •  •rill-:''  ••  /.».j?/-  ••  y.'W^av-  -.  tKh^.o-y:  •  MX  •  ^Mih')' 
h^'iu.M  ■■  itxfi-  '  ?.o»-'M:  :  'i'Ap-Ä  •  m\j(>y,xt\ :  mi'rnvp  ••  WA" :  »ti> :  riÄ.? 

.t'.^ThA}"  ■•  tthil'  ■■  UHU"  •■  MilM.M  •■  mhiH  ■■  M-T  ••  o-h'l-"  ••  h'i'l'?,  •■  n.!-  : 

h,?fhti  ■■  •'Hl  •■  »M- :  t'-rt/r.  •  -/•x"i.'r  ■•  iirt/.iA  :  vi.<n,A  •■  tori\i\.H'  ■  hh\  ^ 
^lAOrt  ••  -n-;-'/  '•  m,e.-/>.nA  :  nhjj-  •  :^t^'j  :  ?i/ir/D  :  /.hii  :  Ti{\  ••  n4»,^''y. 

Äfl>-/'  ••  >i"/ll.?iV  ■  APA.'t:  ••  fl>J?.n.A"  :  hM'-^-M  •  hrl^ny-f-ao-  :  Ah^.U'.«'.-  =    I . 

1.  l.lfc^l]  A  7.H,  (O  =  P).  —  o.  s:vr]  A  n«;:   :  0  m-lM-  ■■  v' .  —  13.  n>i'/t  :  .-'iThTr] 
A  (0  =  P).  —  15.  ffl;anA-]  >  P. 


fiieii  des  f'ois  il  repreiiail  les  Juifs,  lorsqu'ils  meprisaieut  la  parole  rle  Xotre- 
Seigiieur. 

Apres  sa  resurrectioii,  tandis'qu'ils  allaient  sur  le  cliemiii  d'Ennitdüa,  ceux 
que  rencontra  JNotre-Seigneur  furent  ces  memes  Cleophas  et  Nicodhne.  lls  lui 
parlerent  de  tout  ce  qui  avait  eu  Heu  ä  Jerusalem,  sans  le  recounaitre. 
lAii-meme  leur  exposa  que  les  prophetes  avaient  proplietise  au  sujet  de  sa 
mort  et  de  sa  resurrection.  Puis,  lorsqu'ils  le  reconnureut,  il  se  deroba  ä  eux. 
Etant  retournes  (ä  Jerusalem},  ils  racoutereut  (cela)  a  ses  disciples.  Les  Juils 
enchainerent  Joseph  dans  la  prisou,  eii  voulant  le  tuer,  parce  qu'il  avait  iu- 
luime  Nolre-Seigneur.  Alors  que  la  porte  de  la  prisou  etait  ferniee  avec  le 
sceau  de  l'ihite  et  avec  le  seeau  des  princes  des  pretres,  Notre-Seigneur  Jesus 
entra  la  oü  se  trouvait  Joseph,  en  etant  porte  sur  le  char  des  Cherubius.  Avec 
lui  etaieut  des  milliers  et  des  myriades  d'auges.  Les  Seraphins  se  tenaieut 
autour  de  lui,  et  encensaieut  devant  lui.  Le  larrou  de  droite  se  teuait  ä  sa 
droite,  en  etant  revetu  d'liabits  lumineux.  11  intercedait  pour  les  pt^cheurs, 
car  il  avait  trouve  gräce  devant  (Dieu).  Voyant  (cela),  les  gardiens  de  la  pri- 
sou l'urent  epouvautes,  et  la  terreur  les  prit.  Alors,  Notre-Seigneur  appela 
Joseph,   et  lui  dit  :  «  Ne  rraius  pas  les  menaces  des  Juifs;  voici  que  je  suis 


[453]  l''-  NAHASh^.  i7  AOUT..  2'.0 

Vf  ■  ^/n«?»Vv  ••  tu/»  :  M':i\1x  ■■  "7h/"<Jh  ■  h'i  ••  i»'M'  -  hSt\'t\  ■  'iU/.-ll  ■■  Whi 
V  •■  l'filVh  ••  rl»"??"?  •  Ch,  ■■  +'J'P/'  •■  h^.tD-f  •  athli:?  ••  (IHllllI'  :  WV  •  h 
«D  :  :i'hV"i:  ■  'in'-+  •■  htm  ••  ^>  !  fl>-?i'|."  •••  (D}x9"l\  ••  (mivfl\  :  Af-rt/l".  ••  ?»'/'lM'  ■• 

[rtAi»"  ••  ?.'nA  •  f-rt.T.'/  ■  nj>A  : 
A'J/i'fl  ••  OtUy.  ••  XH.  •■  '/•+„A'fcA  ::= 
•W  :  Ä.Arn/1  ••  wVf  •■  rt^A  :•:] 

[rtAiP'  •  M.J^^rh  •■  AfliA^.  •  "11:^9"  ■  nhr'i  •<■■ 

2.  oiciHt]  P  <>w.  m.  —  3.  aonm  :  Ay'3  P  —  rti  !  f- ".  —  5.  W-ft-]  ^^  A.    ~  ' .  ööm]  P  — . 
(p._  —  ,s   -nii"^]  P  —  ;i.  —  11-250,  4.  Ces  deux  saläm  manquent  dans  0. 


venu,  afin  de  defaire  tes  liens.  Je  suis  Jeaiix  de  Nazarcth .  0  toi,  qui  as  ete  as- 
socie  a  ma  Passion,  vois  les  trous  de  mes  mains  et  de  mes  pieds  et  la  Per- 
foration de  mon  c6te,  afin  que  tu  reconnaisses  manifestement  que  c'est  moi.  » 
Puis,  il  enleva  Joseph  de  lä,  el  il  le  conduisit  dans  la  ville  LVAriinatliie.  Etant 
alles  vers  Pilalc  et  les  princes  des  pretres,  les  gardiens  de  la  prison  leur  racon- 
terent  tout  ce  qu'ils  avaient  vu  et  entendu  de  la  bouche  de  Notre-Seigneur  : 
comment  il  avait  delivre  Joseph,  et  l'avait  emmene  avec  lui.  S'en  etant  alles, 
les  princes  des  pretres  trouverent  la  porte  de  la  prison  fermee.  Le  sceau 
meme  n'etait  pas  brise.  Ces  saints  continuerent  ä  precher  TEvangile  avec  les 
disciples.  Line  grande  persecution  les  atteignit.  Puis  ils  moururent  en  paix. 
Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  i»ar  leur  priere  ä  jamais!  Amen.] 

^^.le  dis  salut  au  riebe  Joseph, 

Qui  n'a  pas  participe  au  conseil  avec  le  peuple  des  .luifs ! 

Au  nioment  oü  le  solcil  se  couclie, 

Afin  que  le  corps  de  Jesus  ne  passät  point  la  nuil  sur  la  croix, 

II  (le)  demanda  a  l'ilitle  avec  cmpressement.J 


[Salut  ä  \ic(i(li-iiii\  i|ui  (Till  que  le  Fils  de  .)/ 


'//■('• 


250  I.F.  l.IVRE  DU  SYNAXAim'..  [45^.] 

h»»  ! y^r'-w  •  ha  •■  '/»XT»  =  M'\1x/.1' ••  mhhf^yyi'  •••■ 

in/.  •  tn»,,(,\  :  riitiV-  •  hlVnV  ■■    no-A'J  ■•••  ruAll  :  ^l^^:^-  •■  hlWj/  •  rhAfl-  :  rliA.  10 

2.  tft4'A5L]  A  —  A'A.  —  ''-0.  Gelte  conimemoralioii  qui,  se  rapportaiit  au  couvent  de 
Dägä  Estifänos,  se  lit  seulenient  dans  A,  manque  egalement  dans  l'arabe  (ms.  Par.). 
10.    -rio-nv]  P,  A,  0  —  V,.    —  il.    iwv.ft]  P,  0,  A.  —  V.  —  ib.  Krt.]  A  -f&d. 


Etait  venu  du  Pere  pour  la  misericorde  et  pour  le  salut ! 

Le  jour  oü  (Jesus)  fut  crucifie,  pendant  qu'il  couvrait  sa  imdite, 

Etant  devenu  le  compagnon  et  l'associe  de  Joseph, 

Avec  des  parfums  il  ensevelit,  et  inhuma  son  cadavre.] 

En  ce  jour  aussi  est  la  memoire  de  notre  Pere  Simeo»,  du  couvent  de  Däyu, 
qui  lava  les  pieds  de  son  Seigneur.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa 
priere!  Amen. 

Au  nom  du  Pere,  du  Pils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dien. 

« 

"'     LECTLRE  DV   2   N'AHASE    (8   aOÜt'. 

En  ce  jour  mourut  sainte  Atltanusie.  Cette  sainte  etait  des  gens  de  la  ville 
de  Manouf.  Ses  parents  etaient  riohes.  Lorsque  ses  parents  moururent,  eile 
eut  la  bonne  pensee  de  faire  de  sa  niaison  la  demeure  des  moines  et  des  pe- 
lerius.   Elle  fit  ainsi.   Elle  recevait  tous  ceux  qui  venaient  vers  eile,   et  leur 


[4551  2"  NAI1AS1>  (S  AOUT-.  251 

^.<i.'>s. :  htih  •■  //iA+  •  v^A-  ••  7«?,?  «  m-f'/^nh.  ■  ni:  ■-  finh  •  ?.Vi-,e^  •  *u;h  •  a  io« b 
,»..{»"  :  iP"«7n(Vö»-  ••  wÄÄ*»-  •  »iiA.'.y  •  A'jny.  =  .''m.hl-  ••  «»hv'i- :  i-j-nc  •  '>m. 

5  ffl/rti'"''/ !  II.V/  •  -wi  ••  K<:.'^'/;.e'j  ■■  »»vji«^i-  .■  ^..saj  ••  m^«»  •  hA*Tn  : 
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09*  •■  HhOT  :  »iv  ■  hri.'/  ■  aifihfi^r  ••  ho»  .-  j['.,hf:  :  :'.n.y  •  my.'niu:  •  rAA.-/  = 

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10    ^SA  •■  M  •■  V'ihiti  •■  ohh/.  •■  «»riÄV/i  :  -Ifl  ••  Oi'M'  •■  »"hJ  ••  iJi/Aro  il-  ■  fl»-A'l;'|:  : 

öi,e.ii.A  ■•  A'j+n.J"  ••  "i"'V'J-  ■•  a.:i"  :  Ä,e.Ä"/.  ■■  A?iTn?i>h.  :  nrx-h-if  «  öjAH  ■• 
7n./.  •  ii-m.M-  •■  ro+rtciml-  .-  ©vn/.!-  :  "iM  ••  "lA-J-  •  atf.af",^-  :•.  atph  •  -VIl. 

■/  :  (Om-hU  •  i!.\irC.  ■  MM  ■  .CflA  :  ?iöDjr   :  .hcVh  '  «^^ihA  :  fCMvV  •  T'/-  • 
1  >      Ki^'WM'  •■  A?»Vl-.e.  •  ?,Aw.  :  h'i'V  ■•  {»"AA-e  :: 

1.  ^^■'KWe.o^l  A  ¥^<d".  —  ib.  yAXKth-l  P,  (),  A  aofch..  —  1-2.  Hjßi*.?.]  P,  0,  A  Hi+S..  — 
2.  nt]  P,  A,  0.  —  2-3.  iirlii»'-!»"]  P,  A,  0  >,A  :  Ai»-jr.  —  3.  y""jncö»-]  P,  A  r'wc; 
OD..  —  //v.  A7ru  :  :ini.>,^]  P.  A  Wl  :  ,h^^.:^■  (P  —  t)  ctf-fH-  (P  cji-n)  (0  —  A).  —  3-4.  mti 
>^ —  iKVf]  P,  A  (D<:rtp^  :  n..'-  •■  o.t  :  •ii«'»"V  :  .^-i«;  :  »>■/  !  rt-;-  =  «»'\>im-  :  m>n<:^  s  >••>»  :  •>^-i.' 

WV  ■■   W-rt»  :   H,ft7-n<{.    :  A;im.hi!-  i  >,l>".e.1<:    :    )i>^    :  ■>7-rU:    !  i»     (A  —  S'.RC)  (<»    —  A).  —  5.  an»! 

'l^]  >  P,  ^,  A.  —  ih-  m-s«"]  P,  A  in  (0  =  A)  ö».  —  7.  y-fiA-v]  P,  A,  0.  —  S.  ^jü-v 
■»]  A  .e.e;".  —  0.  n><A"-v]  P,  (),  A  ^  -fo»-.  —  11.  wr'KM-v'}  F»,  (»,  A  r'f,-'.  —  12.  ny  ] 
A  r'f.-'h*.  —  13.  7fu]  A  ^•n^  (P,  0  =  A). 

donnait  ce  qu'ils  voulaient,  en  sorte  que  toutes  ses  richesses  s'epiiiseroiil. 
Des  liommes  pervers,  dont  les  actions  etaient  abomiiiables,  se  reunirent  vers 
olle,  et  Üechirent  sa  pensee,  pour  conimettre  le  peclie.  Elle  commit  continuel- 
lement  le  peclie,  bieii  plus  qirdle  n'avait  aecompli  le  biea. 

Son  histoire  l'ut  apprise  par  de  saints  vieillards,  moin^s  au  desert  de  Seele. 
Ils  furent  tristes  d'une  grandc  tristesse  ä  son  sujet.  11s  appelerent  Ahha  Jean 
le  Petit,  lui  racouterent  ce  qui  etait  arrive  ä  (Athanasie),  et  lui  dcraanderent 
d'aller  vers  eile  et  d'accomplir  avec  eile  la  charite,  en  retour  du  bien  qu'elle 
avait  fait  avec  eux,  afiu  de  sauver  son  Arne.  II  leur  obeit  ä  ce  propos,  et 
leur  diMiianda  de  l'aider  par  la  priere.  SainI  Ablni  Jean  se  leva,  partit,  et 
arriva  ä  lendroit  dans  lequel  eile  se  trouvait.  II  dit  ä  la  portiere  de  sa  maison  : 
«  Annonce  ä  ta  maitresse  ma  venue.  »  Lorsqu'elle  lui  eut  annonce  la  venuo 
du  Saint,  il  lui  senabla  que  lui-meme  venait  vers  eile,  pour  commettre  le 
pechö.  Elle  se  para,  s'assit  sursonlit,  etl'appola.  11  entra  vers  eile;  il  psalmo-  - 
diait,  en  disant  :  Bien  rpip  j<'  marche  (ui  milieu  des  onihres  de  In  mort,  je  ite 
eraindrai  jins  le  niah  rar  tu  es  <irec  nuii '. 

1.  I>s.  .V.Ml.  4. 


2r>2  IJ'    I.IVI!!',   DU   SYNAXAllii;.  [/,5()| 

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A"  •  i/^hJ:  •  auo'tiy,'/^  -.  -wi  :  Hllvf.*.*'.-  •  my-iM  ■•  V'i.  ■•  ml'i/^'ht-  •■  minat 

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+  ••  hrv/  •■  hry."^/.  •■  i.'ka^  ■■  xA-f-  •.:  ojah  •  i-i/^'h  ■•  »»'}<{.+  :  a.a.-1'  ■•  h 
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A  •  Ö)/'}/"^  :  {D^/,  :  -^LV  :  ffl^lhO  •  (11/  :  hÖ^.dA'  •■  ID(liy.  :  ^ß  ■  ry^'.  ■  ö' 


2.  posl  iicfi-pn  P,  A.  0  add.  rt-/:  :  n-iMi>.  'i.  'Mfi  :  v.>iC'\  P,  A  r. '  :  *  ;  (O  =:  A).  — 
H.  fl»flj-ft£i]  0  mrt  .  P  a»-n  ',  A  ow.  —  /Z».  iHA*.^]  P,  A  lli+Äli  (0  —  A).  —  JO.  «nftun  :  m- 
>>*]  P,  O,  A  ©ffl-  (P,  A  —  fcrt)  :  ft  .  —  12.  .ßXA.]  A  .e«.A.  —  //'.  .edcu]  P,  A  .emce;- .  (A 
,f.<D    :  '»öA.v)  ffl^n    :  (()  ~  A). 


Lorsque  le  saiiit  fut  entre  vers  eile,  eile  le  fit  s'asseoir  avec  eile  sur  son 
lit.  11  la  regarda,  et  lui  tlit  :  «  Pourquoi  as-tu  ravale  Notre-Seigneur  le  Christ, 
as-tii  abaiidonne  les  boniies  oeuvros,  et  t'es-fu  tournee  vers  oes  ceuvres  maii- 
vaises?  »  Lorsqu'elle  eut  entendu  ses  paroles,  eile  trembla,  et  s'aper(;ut  que 
son  canir  defaillait.  Le  saint  pencha  la  tete,  et  pleura.  Elle  lui  dcmanda,  et 
lui  (lit  :  «  Pourquoi  pleures-tu  ?  »  II  repondit,  et  lui  dit  :  c  C'est  que  je  vois 
les  demons  en  train  de  jouer  sur  ta  face.  C'est  pourquoi,  je  pleure  sur  toi.  » 
Elle  lui  repondit,  et  lui  dit  :  «  Faut-il  que  je  nie  leve?  »  Le  saint  lui  dit  : 
«  Oui.  »  Elle  lui  dit  :  «  Prends-moi,  et  conduis-moi  oii  tu  voudras.  »  11  lui 
(lit  :  «  Viens.  »  Elle  sc  leva,  et  le  suivit.  Ils  s'en  allerent,  et  entrerent  au 
desert. 

Lorsque  le  momönt  du  soir  fut  arrive,  il  lui  dit  :  «  Dors  seulc.  )'  11  se 
coucha  loin  d'elle,  apres  qu'il  eut  aclieve  sa  pri(''re.  Lorsqu'il  se  leva  au 
milieu  de  la  nuit,  pour  prior,  il  eut  une  vision  :  une  colonne  de  lumiere 
brillait  sur  eile  depuis  la  tcrre  jusqu'au  clel.  11  vit  les  anges  du  Seigneur 
eu  train  de  porter  son  Anie.  II  se  leva,  el  alla  vers  eile.  11   !a  Irouva  morte.  II 


[4571  2"  NAIlASr.    8  AOUT).  2.-):? 

flhA  ■■  hTM]  •■  Ix'nw.hn.h.C.  '•  »u/n  :  ernP.*  =  WhlV.h'l  ••■'  (w«n?.7t  ••  -Ird«)-  ■  .'»' 

A  ••  ?.'>»  :  Jl'.'flA   •  KA«"  :    itlfh'/  ••    imln^.  •■  m.U.  ■■  HVftrfl-l-  •  «H:  :  ««..e.«!  ,P.   :  ?l 
'rhA  :  VfK-  ••  fl^ft•^  -•    itlih  ••    nil-:''  ■   '}«'>;J'|-  :  a}h^t\A^^   ■   nllff»  :  AUH  •  'Jftrfi 

Jft/hV  •■  ahtm  :  'Jfl)h«<.  :    illihV  •  </l^.'/"r/l/.V  :  IIäA";)-  :  h"'/.'i  ■• 

[rtA9"  :  A^l-'7A.e  :  A-/A.(/i  ■  hcft-f-ft  ■  <f„"7  :•:= 

11  iVA  •  WAS.  •■  «wiAhh-l-  :  hin  ■  PrhA^'-  •  nil."7  :•: 

[fflOH-J:  :  öA'l-  :  hö{\  '  hö/.iA'  ■  ^9:M'  ■•  Ä.l'-Ä/J-4'Ay  •  mm:  •  'H'.e.Al'  ■■ 

1.  7.ir;in]  P,  0,  A  vn.  —  3.  <D),.>fi,h]  P  «»>',  A  m,ß>  (0  =  A).  —  ih.  iwn]  P,  O,  A 
-^^h  (A  '^M).  —  5-ü.  ^^a»li«i:  —  vnjiV]  :  P,  O,  A.  —  7.  A(-A,m]  0,  A  llt".  —  11.  llöAI-  = 
.e."7/i]  P  (lö'c  !  .P.""V  sie).  —  12.  pusl  ft"7d-7-  A  «(/(/.  «oVY-t-  (0,  AÄ"7.r:ö-7-  (vcl  —  M-)  «»>.;'/ 
'»:«•)  P  Olli,  «nnui:  —  >i'T;.Tr  1.  12- 1:^. 


se  prosterna  ä  terre,  et  demanda  au  Seigneur  de  rinformer  ä  son  sujet.  Vinl 
vers  liii  une  parole,  en  disant  :  «  Voici  que  le  (Seigneur)  a  agröe  soujepcntir, 
au  raoment  oü  eile  se  repeiitait  beaucoup  plus  que  ceux  qui  demeureut  daus 
la  penitence  peudant  de  nombreuses  annees,  et  ne  sc  repeutent  point  dans 
la  niesure  de  la  ferveur  de  son  repentir.  »  Saint  Jcaii  s'en  alla,  et  raconta  aux 
saints  vieillards  tout  ce  qui  etait  arrive  ä  [Allmnasie).  Les  saints  vinrent, 
Tensevelirent,  et  Finliumerent.  Que  le  Seigneur  agree  notre  repentir,  (•onime 
il  a  agree  son  repentir,  et  qu'il  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere!  Amen. 

[Salut  ä  Athanasie,  lorsquc;,  pmir  suivrc  le  Christ  (sage)  Artisan, 

Sur  le  conseil  de  Jean  le  Petit, 

Elle  eut  repudie  le  monde,  et  rejete  ses  ornements  de  courlisane  ! 

Les  anges  euimenerent  son  Arne,  en  chantant  des  melodies. 

Le  jonr  (de  la  fete)  de  Ddiiiind,  martyr,  olle  moiirut  saus  soull'rance.] 

Ln  rcjoiir  aussi  est  la  memoire  de  Dainind,  uiarLyr.  Que  le  Seigneur  all 
pitie  de  nous  parsa  priere!  Amen. 

En  ce  jour  aussi  niourul  sainte  l'Uipra.cie.  Gelte  sainte  ötait  de  la  fanulle 

i'.irn.  oii.  —  T.  IX.  —  V.  4.  18 


25'.  r,l-    I.IVHK  nil  SYNAXAIRR.  [/,581 

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.«'/."/A  •  m:'>y,i:i'  ■  m,rv.-l'  «  m'hryy'i^,  ■  "i^'V  •■  m>Viifii  ■•  hö/,d.'l'  ■■  mh.V- 
^/.•^t\y  ■  A-nrt'l-  :  hAHrt  ••  '/">Y^ftV  =  m^n/.-l-  =  ?i'Jrf  =   i!"l-,'»e:A  :  m'l?iö»-'/'  • 

y. ::  flin  •  Ä«w  ■  .e«feftA  =  n'^.p.-n  =  kjh  =  ivhT-n  •  öpoi  =  mn  •  ä«»  :  Wm  •• 

1.  >?i^^]  0  ■>■»■/".  —  10.  .s..f*'i-'Rl-]  P,  BM  —  vif.  —  12-1).  m>,.vA<!.'>fi^]  P,  BM  o/».  «» 
(A  >."7  :  «»>..).  —  l.">- 10.  "V.r]  P  rt"7.<'-        !*>■  Vi"'">]  A  .ftliO-  (P,  0,  BM  —  A). 


royale.  Le  nom  de  son  pere  iMait  Atif/onns,  car  il  etait  le  conseiller  des  rois. 
Le  nom  de  sa  mere  etail  Eupra.rie.  (Ses  parents)  faisaient  des  jeünes 
et  des  pi'ieres  au  Seigneur,  aliii  qif  il  leur  donnAt  iin  enfaiit.  Lor.squ'ils  eurent 
engendre  cette  sainte,  ils  l'appelerent  du  nom  de  sa  mere  :  Eupraxie.  Peu 
de  jours  apres,  son  pere  mourut.  Le  roi  et  la  reine  le  pleurerent.  Sa  mere 
conduisit  sainte  Eupiru'ir  a  nn  couvent  de  vierges,  alors  qu'elle  avait  sept 
ans. 

Lorsqu'elle  eut  vu  la  lieaute  de  la  piete  des  vierges,  eile  leur  dit  :  «  Pour- 
qnol  piatiquez-vons  ainsi  (la  piete)  ?  »  Elles  lui  dirent  :  «  C'est  pour  le  Clirisl 
—  gloire  ä  Iaiü  »  Elle  leur  dit  :  «  Oü  est  le  Christ?  »  Elles  lui  llrenl  voir 
rimage  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ.  Etant  venue  (pres  d'elle),  eile  l'adora, 
et  lui  baisa  les  pieds.  Elle  alla  vers  la  diaconesse,  et  lui  demanda  de  l'initier 
au  monasticat.  Un  raconta  (cela)  ä  sa  mere,  et  sa  mere  la  donna  ä  la 
diaconesse.  Sa  mere  la  confia  ä  toutes  les  vierges,  la  laissa,  et  s'en  alla. 
Peu  de  jours  aprös,  eile  mourut.  Ettpra.ric  revetit  les  liabits  du  monasticat, 
et  persevöra  a  pratiquer  Tascetisme,  et  ä  jeüner  chaque  semaine. 

Mais  Satan  la  jaloiisa,  et  la  tenta.  Tantöt,  il  la  jetait  dans  l'eau ;  tantöt, 
il  la  jili'ssail  a\ee  (sa)  liaclie.  pendanl  (lu'olh^  fiMitlait.  du  Ixiis;  taiilöt,  il  r(''pau- 


[4501  2-  \.\ll.\Si;    s  AoLITi.  2ü5 

MtM  ■  "7P  ■  VArfi  ••  wh/\(\  •  HAll'J-  ■■  «»'/ll/.'l-  ■•  KiW  ■  '\''\'t\M\i  •  h!^Jr\^  '■ 

/ijÄ-r  ■  IUI :  ■'/«»A'i- :  hhh  ■•  .evvi/.-  ■■  P.VVA  •  Ji'/v.'}"/  ••  iä-a  ••• 

A.A.  :  A(>A.I/'«'»-  :■•  flXmrn'l-  .-  >,,/,•/;  .•  .P/T/A  •  Un"V  =  ^.J'A.e  :  «>,t'.?i-/:  ■■  H"»./! 
/.;i-  •  A/i.l'Ä/.-^ftJ?  ■•  '/nJ^rVi'./-  ••  rtJ-Hl/.  :  rjvrri'.'  «  mWV  ■■  -lA'/"i.  ■•  (h/- 
A-  •■  1'n<{.  ■•  r»il'.'l-«i.'lV.-  ••  T«!'  •:  «'l^fl  :  W  ■  A'l'.f/ft'l-  ••  ^.t'-Ä/:']'ftj?  =  •'/"/r/o-j-  .- 

ttn  •  rh/;-  ■•  '^Ji.'/  :  flj/.iin"/  =  ?i'>h  •  ■><«.ä-'>  ••  "/(!.?  •  ©nhy  :  aj^a.-/  -fflA^Ay  • 

ho»  ■  -IäA.  :  AAA,ir'}  ::  «»^11    ••  ÄAf l-  :  A^A,I/"J    ••    fflO/.h-f 'J  :  flJ^?,<'.<{.-l-   :  «1-/- 
I       +n/.'l"    :    «»-rt/-  :  frD4'-m.  :  K«?  "•  ril^.l'A.e   ■■   r^n  ■•  ÄAf'l-  ■■  '"itt  ■■  fm4'-n/.V  ■■    }\ 

2.  ante  A;i(l.ii  A,  BIM  add.  '  m-nt  :  9°V^.e,-  :mn  >  h"»  =  ,ßh.niiiv.  —  3.  <n>nin-n]  0  (Dh.h)i-n  *  a  1 1:.  a. 
(sie)  A,  B:m  m>,.-7n>i-n.  —  3.  n-^firt],  <>  '^flrt,  A  n  (B:\1  =  P).  -     7.  h.f-Ay],  BM  h..fA.f.  — 
<).  f^",«D^  posl  »iV  in  0,  A.  —  iü.  .'j.^'4'.V'(.'-1]  r  .'i.yv.ß'l-. 


dait  sur  eile  de  l'cau  bouillante.  Mais  rieu  iie  la  louchail,  cL  eile  coiitinua  a 
servir  les  viertes  et  les  soeurs.  Tantot,  cUcs  lui  ordonnaient  de  faire  le  pain; 
tantöt,  de  puiser  de  Teau.  Elle  n'etait  poinl  nonchalante  dans  ces  besognes. 
Elle  coueliail  loujours  sur  la  terre.  Elle  passail  cliaque  caiönic,  en  sn  tenant 
debout,  en  sorte  que  les  vierges  adrairaient  la  forcc  de  son  asccsc. 

Le .  Seiü,neur  montra  par  son  intermcdiaire  des  miracles  et  des  pro- 
diges,  (coüsistant)  dans  la  guerison  des  malades.  Les  denions  partaient;  les 
boiteux  marchaient;  les  aveugles  voyaient,  lorsqu'elle  priait  sur  eux.  II  y 
avait  une  vierge,  appelee  ,/»//>.  C'est  eile  qui  enseigna  ä  Eupnt.rii-  les  Ecri- 
lures  et  les  pratiques  du  monaslieaf.  Elle  etait  associee  a  toutes  ses  (Euvres; 
elles  se  clierissaient  beaucoup.  Lorsque  sainte  Eiipraxie  eut  atteint  Tüge  de 
quarante  ans,  la  diaconcsse  eul  une  vision,  dans  laquelle  (les  anges)  l'ai- 
saient  nionter  Euimixic  dmi^  rapparlenicnl  de  la  iveiiie,  oü  se  tronvait  l'I'^ponx 
Celeste,  et  (on  etait)  uue  joie  sans  lin.  S'elanI  eveillee,  eile  comprit  que  la 
inoit  d'Eupmxic  approchail  Li;  lend(iniain,  eile  le  raconta  anx  vierges.  Lors- 
i[u'clli's  fuiciit  all('cs  vers  eile,  elles  la  Irouvercnt  soulTrant  fori  de  la 
lievre.  Elles  pleurerent  sur  eile,  et  elles  lui  demanderent  de  prier  sur  elles- 
mcmes.  Lorsqu'elle  eut  prie  sur  elles,  eile  les  benit.  Elle  mourut,  et  ful 
inluunce  dans  le  tonibeau  de  sa  mere.  Lorsque  Jh//c  eut  prie  a  son  toinboan, 


*  ü  59  a 


A  3(17 


25f3  1.1'.  MVllK  nil  SYN.W.MRK.  [AfiO] 

iMr  ■■  f^?^^'^u^'^^'tls'  •■  ri'H'  ■  ä(:i*j-i-  ••  wo»  ■<■■ 
?.'jnA  =  ;)-ri'//Jnh  ■•  hrimy  ■■  kh-  ■  \iv\iV\-  •  öiun  .•.■. 

«^n  :  rtKAV  :  h'>'l'  ■  OrU'-V  ■•  hl.tli  :•:] 

n/l»»»  •  hn  :  flia)A.e.'  :  (DtmUM  •  ^'Sfl  =  hWi'i-  ••  Ä'/'AItJ  « 

*^»» :  i:AV,hA. :  rinn  •••■ 
nn-/: !  ^A'i- !  ÄA^:*«.  ••  hn  ■■  ^Sfi  =  hn-c  =  toxo»-.?.-  ■  ro«»/|./;i.e.A  :  Mi : 


4.  ;i.ßA]  P  :i^A.  —  7.  one^-]  P  on,ft-l-. 

10.  -M-n]       P,  A,  0.  —  ib.  roöun;-.->.eA]  P,  A,  0  om.  m. 


1o 


olle  mourut  lo  troisiöme  jour,  et  fiit  inhumec  avec  eile.  Quo  In  Seignour  ait 
jiitie  dl'  uoiis  |>oiir  les  siecles  des  siecles!  Amen.] 

[Salut  ä  Eupraxie,   qui  est  allee  droit  (son)  cliemin, 

Afm  de  confondre  par  (son)  ascese,  (eile  femme),  les  lioraraes  forts  par 
l'energie  ! 

Lorsque  rEnnemil'eut  blessee,  au  point  que  beaucoup  de  son  sang  etait 
n'paudu, 

Eile  ne  voulut  pas  revenir,  lorsque  les  soeurs  l'eurent  priee, 

Avant  d'avoir  reuni  de  (leur)  disporsion  (les  morceaux  de)  bois  qu'elle 
l'endait.] 


Au  nora  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

LECTURE   DL    )}   NAU.^SE    (9    aOÜt*. 

En  CO  jour  mmiiut  le  Pore  sainl,  illustre,   devot,   ascetc   Ahha  Siinron   Ic 
Stiilih'.  Ce  Saint  ötait  de  Tilf  de  Si/ric.   Lorsqu'il  i'laii    age  de  sept  ans,  son 


[461^  3"  NAIlASft  i!i  AOUT).  257 

<""  •  'V(l  ••  MI  •■  '/'}!•■/•  :  ro.f.n.AJ"  ■  Ahr/o  :  h..?ai'1h)i  ••  ?»i»"'m'/  •  Ani'Mi  •  A 
lll-ttt'.    ■■  flijP.dA}"  :  Äö»-/'  ■  mcJx,    •■  Hin/.  ■  flIÄÖ»-/'  !  ^JI   ■  '/'iV  :  A4"J.A  • 

/i.U'  :  mChV'  ■■  Aö>-?i'(:  :  r/i-riA  •■  nÄ  ■  öJ-rt'»-  ■  /";J|l"  ■■  fl»'l"feT*}  •  ArtA.iI-  :  h 

1.  Jiö"]  I*,  A,  0,  BM.  —  2.  :['y,A-i-\  \\  A,  O,  BM  —  •/•.  —  5.  post  nf.^"  P,  A,  <t, 
BM  add.  miixrt..:,.  (arab.  =  A].  —  7.  m«.Vü-]  >  P,  A,  0.  —  8.  fflli-cuj^]  P,  0,  A,  BM  mh(\ 
•kiCV.  —  .S-9.  posi  WA»öo-  P,  0,  A,  B:\I  ndd.  «■•»■*1V.  —  !).  >,.pfli-9>,»i]  A  Kym-öM'.  —  ih.  posl 
rtiivi:  P,  0,  A  BM  <idd.  m.>jin.  —  10.  '/:i.p.-)]  P,  A,  0  —  vn  (ar.  brev.).  —  iL  iiTn<:] 
(prius)  P,  0,  A  oni.  II.  —  12.  ä-ob-k]  P,  0,  A  —  /..  -  14.  ii>,]  P  n-e^;  0,  A  (li;?.. 


pere  le  mit  ä  garder  les  moutons.  II  allail  contiuuellement  ä  l'eglise,  e(  foul 
le  temps  il  ecoutail  les  Saintes  Ecritures.  La  gräce  du  Seigneur  le  secoiia.  II 
alla  ä  un  couvent,  et  se  fit  moine.  II  continua  ä  etrc  devot,  et  ä  pratiquer  l'asce- 
tisme,  pendant  de  nombreuses  annees.  II  portait  de  la  terra  et  de  la  cendre 
sur  sa  tete.  II  se  mortifiait  par  un  jeiine  considerable  et  par  une  soif  repetec. 
Puis  il  attacha  k  ses  reins  uue  corde,  (si  fort)  (pi'elle  entra  dans  sa  chair, 
et  qu'il  en  sortail  des  vers  ol  iiiic  odcur  cxtrömeiiu'uL  letido.  Tous  les  l'reres 
moiues  etaient  Irisles  ä  sou  sujet,  ä  cause  de  sou  odeur  fetide,  et  se  d(Hour- 
naient  de  lui.  Ils  se  retinirent  tous  aupres  du  supericur  du  couvent,  et  lui 
diront  :  a  Si  tu  n'oxpulses  pas  d'aupres  de  nous  Simeun,  uous  rabandon- 
nerons,  et  nous  partirons  tous.  »  Le  sup^rieur  du  couvent  leur  dit  :  «  Qu'a- 
t-il  fait.'  »  Us  lui  dircnt  :  «  Appelle-Ie,  et  vois  cc  qu'il  a  t'ait.  »  Le  supericur 
du  couvent  appela  saiul  Milm  Sinteon.  Lorsqu'il  sc  linl  debout  devant  lui,  il 
vit  du  sang,  mclange  avec  du  pus,  en  train  de  couler  sur  ses  pieds.  Cela  i'ut 
extremcnient  penible  pour  le  superieur  du  couvent.  II  onvrit  ses  vctements,  el 
il  vit  la  corde,  (([uij  etail  eutree  dans  sa  cliair.  Le  supericur  du  couvent  s'in- 


258  F.l',  l.lVni-,  nii  SYNAXAlllF,.  ^4621 

(1  :  i»"Jil-  •  r».(Ml.A"  ••  M"'i'l'  ••  tU.Cll  ••  «»'/llCJl  :  U'il  :  "/fl/.  ••  tUJ'y.h  ••  rtUl 

ILA"  •  ^n  =  '/'Jl-I-  •■  ^ri)A.e.-f  :  fti»"/»'»  ••  M:  ■  ■'l{\  :  H«i.'l'.e.-1)  :: 

•|: :  ri\h  ■  h'i\it,t\'\'  '■  rn'j.'''(:'n-i-  •■•  anvh^'  -.  htt  •■  rji'i- :  /.7xV  •  nA.A.'i-  •  h«»  •■ 
y.",.i^-t\  '■  hryM  •  wöm-  •■  ^.i'/j  ■••  iniw%  ■■  jtvä  •  *ms  ••  WMi-  •■  OM-  ■■  Mx 

fl»-  :  tn^hlfV-  ••  iS:^y^  ••■  rii.(',n.A"<n>.  .-  hl\  ■  T^-V  ■  M-  •  röA'l"|:  •  e^txV  •  Yf- 

rh^. :  'Wi  •■  fl»-?ii-  ■■  ^n  !  «»Ä-ncu-  •  TV-f'i-  ■  (ochy-y^  •  mw  ■  .«'.vnc  •  i»"ftA  : 
htiy-M'  •■  «»"/.'»•rinl-  ■■  i/kjoa  :  tm-wiMi  -.  «></oni,-  •.:  mhai-/.^'  •■  A"'|:  ••  ^;)in 

1-2.  miix"'/  !  "/(I.,«]  P,  0,  A  mm"  ■■  «  .  —  3.  <j>--fi'\ti)-]  P,  0.  A  -l-nA-.  —  7.  rt/ncv]  A  — 
V.W.  A  AmA.e.p.  —  12.  öi»iiv^-]  P,  0,  A  aniv'i.  —  ib.  iDA>,y"  :  u.^.^^v^\■\^r"^•']  P,  <»,  A.  — 
15.  iiV/flrt  —  «)<n.fil.]       A  (ar.  w^^:.;  J-^'  ^"^  ij-')-  —  1^-  ^^>1A]  P,  <•,  A  Wi-dA. 


iligna  contre  lui,  et  lui  dit  :  «  Poiirquoi  as-tu  ose  faire  cette  choso  de  ton 
gre?  »  Avec  grande  peiiie  on  retira  la  corde  de  sa  chair.  (Los  moines)  cou- 
tinuerent  ä  lui  donner  dos  soins,  pendaut  cinqiiante  joiirs,  jusqu'a  ce  qu'il  fi'it 
gueri  de  sos  Ijlessures.  (Puis)  le  supcrieur  du  couvent  lui  dit  :  a  O  mon  fils 
Simeon,  va-t'en  oü  tuvoudras.  » 

II  partit  de  cliez  eux,  s'eu  alla,  et  entra  dans  un  puits  ä  sec.  11  y  demcura 
avec  les  serpeuts  et  les  scorpions.  Le  superieur  du  couvent  out  une  vision  la 
nuit,  commo  si  quelqu'uu  lui  disait  :  «  Pourquoi  as-tu  chasse  mon  serviteur 
Simeon  ?  Cliorcho-le,  et  ramene-le,  car  il  vaudra  mieux  qiie  toi  au  jour  du  jugc- 
ment  »,  r\  radnionestait,  par  une  grande  reniontranco,  ä  propos  de  la  sortic 
dWbba  Siiuroii  du  couvent.  Lo  matin,  le  superieur  du  couvent  raconta  ä  tous 
les  freres  cornment  il  avait  eu  une  vision,  et  comment  il  avait  ete  admoneste 
au  sujel  de  saint  .Miha  Siint'üii.  Les  IVeros  furent  epouvantes,  et  furent  tristes 
enormement.  J^o  superieur  du  couvent  leur  dit  :  «  Allez,  et  scrutez  dans  tous 
les  lieux,  jusqu'ä  co  quo  vdus  lo  trnuvioz.  Si  vous  ne  le  trouvoz  pas,  ne 
revenoz  pas  vers  moi.  » 

11s  s'eu  allferent,  scrutorout  dans  hoauooup  de  li(Mix,  et  ne  le  trouvöronl 
pas.  Enfin,  ils  allori'nt  veis  un  piiits.  allunierent  uno  lampe,  et  le  viront  assis 
avec  los   serpeuts   et   les   scorpimis,   saus   nonrriliirc,    ni   lioisson.    Ils   fironl 


['.63]  S"  NAHASE  (0  AOl'T^  259 

A  ■  aJhm-tiM'  ■■  hrv?  ■  äirtlS.  •  A-(:  •  ö)^.n.A?'  :  ft^^'.  :  M  •■  llKriftV  :  Ah  " 
rDj?,n,A"o»-  :  4''J.A  :  M  •■  txTP'i  •  "iffn-  •  A.'|-  ■■  hdAf  •  hft'W  :  ^v  :  K,Ti,H'>Vi- 

•nc  •■  fl»-rt'/-  •  fl»-?.i: :  "/n  ■  ?»Ah  •  h<io  ■■  hat'öh9'  ••  KWM  ••  (oyx.ftt-f  ■  "J""- 

,    /,.  K  flifflrt.«'.}"  :  -711  •  y.wv.  •  amw.  ■■  h'iu  ■■  ^.Ä«n.e.-  :  röj?.-|/J^.A  ■•  •nih:'»  •••  fl»A 

II  •  hhnc?'  :  fl>-ft'J"  :  m-hu  •■  ^ai:  ■  a,««./-©  :  hn/. :  -H'}'!--  ■•  «JA?"  :  <ö'7?.-> 

twrh/.  ■  nm-h  !  «KiÄWi  •  -711  ■•  hihi:  ••  ■n"i^/l. :  iM'tn»  •■  ^.n,y  =  ■i-^w'JA'f'  • 

10   (oh?.?:P  •  \\an  :  h''iu.h'n'h.i:  ■•  %(fi'p  •  iXix'ii'  ••  t">9:'>x\'  '■  WA-J'  •  •nn-:?»'* « 

'i'h9"/.'-i-  •■  'nn">i'  ■■  a)d.ahfi  :  "/n.?  « («.('."Äutrö»-  =  A»f-A"tf»'  •  ?iA  •  .t'.»»«- 

15  üA- :  ^+ö»"r  :  •j.n  :  'im.'  '•  flJHhf 'i- :  nJiP  ••  •nii':'^  •  mhrw  ■•  'r»»Ti-  .■  ;Jvti, 

2.  >,>]  ^  A.  —  5.  post  -flH-:!  P,  ()■  A  udd.  ■/•;JÄ-A-.  —  ti.  hlKlC}»']  P,  O,  A  »."VIIC}»  (ar. 
j^jj^s-').  —  ib.  posl  "VA?"  P,  (),  A  add.  ■ji'xi..  —  8.  S]  P,  A  S  (Vi  0  —  A  (ar.  ^y."~:\.  — 
11.  fl>ii>  !  .ttv-lic]  P,  0,  A  (D.e.7-nK.  —  12.  posl  ^-hl^i-V  P,  <),  A  a<i(f.  fljoo-vii/i.t  (BM  = 
Aj.  —  ib.  tD.(i''%uc"öo-]  A  o>5»"u    (ar.  iao).  —  /ä.  >,a]  A  a>iA.  —  15.  -nnf]  ^  P,  0,  A. 


descendre  vers  lui  des  nordes,  et  ils  le  tirerent  de  lä.  Ils  se  prostcrnercnt  de- 
vant  lui,  et  lui  direiit  :  «  Pardonne-nous  d'avoir  peclie  contre  toi.  «  Saiut 
Abba  Siitieoii  leur  dit  :  «  Pardonnez-moi  mon  peulie,  car  moi-meme  je  vous  ai 
attristes  tous,  et  j'ai  transgresse  l'ordre  de  mon  maitre,  le  superieur  du  cou- 
vent.  »  Pendant  qu'il  demeiira  dans  ee  puits,  jusqu'ä  ce  qu'ils  l'feMi 
eussent  tire,  il  ue  mangea  pas,  et  n(^  but  pas  du  tout.  Ils  le  conduisirent  au 
couvent,  et  il  (y)  denieura,  en  faisant  des  devotions,  et  en  pratiquant  beau- 
coup  l'ascetisme.  Coumic  ils  l'hunoraient  dans  le  oouvenl,  il  iie  recherclia 
pas  les  lionueurs  de  ce  nionde.  II  les  abaudouna,  et  il  s'enfuit  (loin)  d'cux. 
II  s"(;ü  alla  cu  cacliette.  II  parviiil  a  uu  rociier,  et  se  tiut  dessus,  })('ndan1 
()0  jnurs,  Sans  dorniir.  Puis,  Tange  du  Seigneur  vint  vers  lui,  le  consola,  et 
lui  annon^a  que  le  Seigneur  l'avait  appele  pour  le  salut  des  Arnes  de  beau- 
eoup  (de  gens).  Alors,  il  se  tint,  pendant  lö  ans,  sur  une  eolonne.  La  hau- 
teur  (de  cette  coloniic)  ctail  de  ;{0  coudees.  II  faisait  beaucciup  de  miracles  et 
de  grandes  guörisons.  11  instruisait  tous  ccux  (pii  venaient  vers  lui.  Son  pere 
le  chercha,  niais  il  ne  le  trouva  pas,  et  niourut  avant  de  le  voir.  Sa  mere, 
beaucoup  d'annees  a])res,  apprit  sa  renoninu'e.  Elle  vini  vers  lui.  alors  cpTil 
se  tenail  sur  la  colunne;  eile  versa  beaucuup  de  larmes,  puis  eile  s'endurniit 


2üO  I.F.  IJVRK  Dil  SYNAXAll'.i:.  [464] 

•  O  ...  I,     l-  •■  "/y*"».   :    t\')"it\  ■■■•  (»f^y^^   ■■    •V'J.fl    •   *?l'/''Wl    :   ?."/M.?i>   :   YM'.M'tl    :   h»"  :  .1'. 

i>  KS8  a.  *7*ru:  ••  rM.7  ■•  »'VP  =  mh{>^.i.-\-  •■  M\\  ■•  'Wn-r'l-  :  .1'-?»'/:  "•  "»'l'flC'P  :  ;*v"h'|-  : 

rDp-V  :  nim/.  :  KiM  ■  y.'l'in-r  ■■  nh,hl:  ■■  h''K'  '■  'M\">  ■  "/*/";)•'»•  :  hM\  '  'iÄ 
e-l-  :  (iirti.e.-|'  :  hrVl  ■■  ö'l.  ••  ;)-*Tlr/'  •■  "iT^:  •■  int^^ch  -.  -VlHl-  •  A.'l'  =  /f.jP.-i-'/J 

fl»yi/f.  :  tihM'  ■  A-y-Sfi  •"  i»'i(\/.  ■  «»•?%'!:  :  ;ii>!rn  •■  '/»'PjiA  •  mhö/.d.  ■  iViliih 
D-  •■  to(\hA  '  hr-\{\  ■■  IxlU.M  ■•  TnCtl-ftl  ■•  mh'i^i)  :  V*"/  :  "7,1'.  :  ;)v7,'/"  :  Vr 

Ä-  ••  n^'jj-  ■•  htixtia  •■  hA •■  J»v-  ■  y.aoÄh'  ■  'm^^  •■  ^n  =  'Jäoo»-  :  Mis •  "v^. - 

hthhAl  :  WhVA'V:  •  hry-U.  •■  "Arno»-  =  h'Ml-yi  :  i\,h*i.,?'i  ■•  i»h^.''VP,n  '• 

1.  "h-inM  :  McftFn]  P,  o,  A  >,'iii.>iri/ii.f:.  —  2.  Trfl>-9"->]  l',  A,  BM  ^ •>«>•!;"  les  deux  leuil- 
lels  de  0  qui  suivent  ici  sonl  illisibles  sur  la  iiliolographie).  —  4.  {\y.m"/  -.  '\*rt.l^]  P,  A, 
BM  fi"  :  fi  .  —  Hk  rt»-n-l]  P,  rtO-n ;  A,  BM,  ",n.f.  —  7-8.  fl)ju>a>  —  Ai^^.n]  >  P,  A.  —  S.  m-s 
*]  >  P,  A.  —  /i.  fflhft«;/.  :  n■vnw.l^]  P,  A  m-Pt.  —  9.  mUM']  P,  A  <n;ii»'u'.  —  /Zi.  y."»»!.'  : 
Yic]  P,  A  h.frt-n  :  Ku:'  (A  «rW.  ft-/-  =  niui-'i-). 


an  pied  de  la  colonne  du  saint.  Le  saint  dcraanda  ä  Notro-Seigncur  lo  Christ 
de  la  rendre  heureuse.  Elle  mourut,  en  dormant.  Oii  Finlmma  au  pied  de  la 
colonne  du  saint. 

Satan  Ic  jalousa,  et  Ic  frappa  ä  un  pied  d'une  plaie  pemicieuse.  (Son 
pied)  fut  malade.  II  tontinua  i^  se  tenir  sur  un  seul  pied,  pendant  de  nom- 
breuses  annees,  jusqu'ä  ce  que  les  vers  s'y  raissent,  et  que  les  vers  en  tom- 
bassent  au  pied  dr  la  colonne.  Un  chef  de  brigands  vint  vers  lui,  et  se  re- 
pentit  pres  de  lui.  (Le  saint)  interccda  aupres  de  Notre-Seigneur  le  Christ  ä 
son  sujet.  (Notre-Seigneur)  agrea  la  demande  du  saint.  (Le  brigand)  demeura 
(lä)peu  de  jours,  et  mourut  danssa  penitence.  (Le  saint)  demandaä  Notre-Sei- 
gneur le  Chiist  de  faire  jaillir  une  source  deau  an  pied  d(^  la  colonne  pour 
les  gens  qui  venaient  vers  lui,  piiisqvi'il  Icur  ötail  dillicile  (de  trouver)  de 
l'eau  ä  boire. 

Ensuite,  il  passa  sur  une  aulre  colonne  elcvee,  et  sy  tint  pendant 
30  ans.  Lorsque  48  ans  furent  ecoules,  pendaul  lesquels  il  avait  pratique 
Tascetisme,  etfait  des  devotions,  il  cmigra  vers  le  Seigneur,  qu'il  avait  aime. 
Apres  qu'il  eut  converti  beaucoup  dimpies  et  de  paiens,  qu'il  les  i-ul  l'ait 
entrer  dans  la  i'oi  de  Notre-Seigneur  le  Chrisl,  (juil  eul  iastruit  beaucoup 
de  gcns,  et  les  oul  rcvclus  des  haliits  du   laonasticat,   il  devint  comme  un 


In 


|V,ö5]  -.r  \AHASK    0  AOUT).  261 

»n/.  ••  Ä'J}tJi..e  :  h'w  •  'li"}ft  •■  M  •■  fi'm  •  ^.ri/.«f.  •  Wh  ••  '/•firt.lJ-  :  JiDV'J-  : 
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1.  >u:n-Fn]  P,  A  «rfc?.  a-j.-  :  n-nw>v.  —  o-'i.  mnn  :  i\9"",  —  >,-'/;^n..t']  I*,  A,  I5M,  mo«»?, :  a. 
<!• :  !^Ä0-1-  !  iii)7<; :  h"tHTn.y  ■■  i>i\  ■■  ny"  .  —  4.  post  >ii)',-/-,  P  A,  B.M  r^W.  rn^.e*¥t.  —  5.  i)ost 
A-l'-sn  P,  A,  BM  rtfW.  ),n  :  niTP-i.  —  11.  ii/h-riA]  P  Ain.  —  lö.  hw-r'h]  A  i^m-p  (EM  =  P). 


angc  du  Seigncvir,  et  mounit  eu  paix.  11  lierita  du  royaunie  des  cieux. 
Lorsque  le  patriarclic  de  la  ville  dWnlinclic  cut  appris  que  saiiit  Ahlm 
Sinu'on  etait  mort,  il  prit  avec  lui  des  pretres  et  dos  diguitaires,  et  viut 
vers  le  corps  du  saint.  Ils  le  porterent  avec  de  grands  honneurs,  ramone- 
rent  ä  la  ville  dWntiorhc  avec  des  psalmodies  ,et  avec  des  chants,  et  le 
deposerent  dans  l'Eglise.  II  se  pi'oduisit  par  son  corps  de  uombreux  nü- 
racles  et  prodiges  et  de  grandes  guerisons.  (hie  le  Seigneur  ait  pitie  de 
nous  par  sa  priere,  et  que  sa  beuodictioii  et  soii  iulentessiou  soient  avec 
nous  ä  jamais  !  Amen. 

[Salut  ä  Simroii,  qui  avait  forlifie  ses  reius 

Par  une  corde  de  palmier  sec,   qui  l'avail   coupe  et  l'avait  nnige! 

Aussi,  lorsque  le  superieur  du  couvent  Fout  chasse  du  monaslere, 

Le  Seigneur  lui  parla   avec  des   paroics  de  riMiionIranc*;, 

En  disant   :    «   Fais  revriiir  nion  srrviteur  Siinnui.   »1 

^En  CO  jour  aussi  luourut  saiutr  Supliic.    Ccllf  s;iinle  etait  de   la  raiiiillc 


262  l.l'.   l.IVÜK  DT   SYXANAIKK.  [',m] 

H/Wj».  :  VJ/-1-  :  «Hl/:  :  ■i\ÖA   =   lO'W.'l-  ■   WYn'JV   ■     flWl./.  :  (V"V.  :  rt\l\  •  h*Vi\ 

jy/cyrn  ••  '>/•/"  ■■  h^/n  ■■  Tnctiinfiii-  •■  y.hi:  •  «»^ft/nÄvii'i*  •■  'ri\^  ■■  h*p/\ 

■S.y  •■  tiH'fiM  •■  i\KH'  ••  m/.'  ••  rt»ft"7  ■•  r"'Iil.rt •  =  ili'.-l'.P.';"  =  ft'/'f  :  InCMlS',' 
'll-l-  ■•  M  '•  amfiffnV'i.  ••  hW'iy.V  ■■  ftvy  ■••  afbCl-  ■  »f^y:  ■•  h"!  ••  i\h"\i\^  ••  fl»     , 

{\riWA'  •■  AA.I»-  :  Ah"/ii,?i>  :  /i.frt-rt  !  »icri-f-n  ••  A"|:  ••  ft-nwil"  ■  Ä'nÄv/.>.  = 

«»•rt/-  ••  irJCll  ••  \\tn>  '■  Ml'.tt  ••  ö»-A-Äf  ■•  »»^h  ••••  rt)^lK•'}''/'f•'>  =  Afl>-A-'i  •■  Xx*"*  • 

hJ.V-C'i  ■■  }i9"1i'ii.O'  ■■  A^/nr'JA.  •"  lOhTf^rW.  ■■  i.^n  ■■  t\m  •■  i*'Aft  ••  ^l'A 

'  p  1S8  b  y,:t  :   JVH-f '}  ••  in'HVA"i  ■•  hV-h  ■  h^Ol^  •  (?"y.  ■•  mürtA-r^'J  ••  ih/.-l-  :  htm  : 

l"«u: :  1 'HJic;'>  ■  rtxh  ••  nii-i^l-  •■  Wit\v  ■■  im:  ■■  «»iix.«/!  ■  -vn  ■•  fm^'-no  ••  i" 
rtjy.-i- :  ?»■>»/  ••  lÄ-A.  •  (O'i-nA  s  ^Ä*PA.e.p  :  VÄ.'^V  :  fflhA-A'l"  ••  riWnA.A  ■• 

aflf\9"  •■  ffll+'n/.'l-  •  9"tl^  ■  ft*.*  «  K'lll.h'nrh.C  •■  ,f.{»"r/i/.l  :  HäA-;»-  :  A'JA 

r/D  :  »/A'/'  •■  h"Z'>  "] 

o.  «i>,fH-n»<1.'P]  P  —  'l<li'P,  A  om.  a>.  —  ü.  rt>,'VH.']  P,  f>M  >.'Vll.' .  —  7.  .n-rt-Äf  =  «>•  ]  A 
oo '  =  .!..■  (BM  -  P).  —  ib.  Am-A-J?]  >  P  (BM  =:  A).  —  9.  «DnnA-r»v]  A  —  (1  (BM  =  P).  — 
iO.  ^--/nc]  >  P,  (BM  =  A). 


des  empereurs.  Elic  avait  des  ricliesses  et  des  biens.  Elle  partit  an  pays 
de  Rome  avec  ses  trois  fiUes,  afm  de  recevoir  le  signe  du  Christ  —  gloire 
ä  Liii!  L'empereur  Adrien,  sachant  qu'elle  etait  cliretienne,  la  fit  venir  avec 
ses  iUles,  et  l'interrogea  siir  sa  ville  et  son  nom.  Elle  hii  dii  :  «  Mou  pre- 
mier  nom  est  :  Je  suis  chretieinir.  Mos  parents  iii'ont  nonimee  Sophie.  Je 
suis  d'uue  excellente  famille  dltalir.  Dans  sa  misericorde,  Notre-Seigneur 
Jesus-Christ  —  gloire  a  Lui !  —  lui-meme  m'a  fait  venir  dans  ta  ville,  afin  que 
j'olTrisse  mes  onl'ants  en  oblalion.  »  Elle  eneouragea  ses  enfants,  aiin  qu'ils  ne 
craignissent  pas  les  supplices  du  lyran.  Apres  que  ses  trois  filles  eurenl 
acheve  leur  martyre,  eile  les  ensevelit,  et  les  inliuma  hors  de  la  ville  de  Rome. 
Le  surlendemaiii,  eile  s'en  alla  faire  leur  memoire  avec  beaucoup  de  femmes 
de  la  ville.  ihaiit  arrivee  ä  leur  lombeau,  eile  se  prosterna,  en  priant  et  cn 
disant  :  «  O  mes  filles,  (vous  qui  etes)  parfaites  et  couronnees  d'une  cou- 
ronnii  qui  ne  se  corrompra  pas,  prenez-moi  avce  vous.  »  Apres  qu'elle  eut  dit 
cela,  eile  mourut  en  paix.  Elle  Ful  iuliumee  avec  ses  enfants.  Que  le  Sei- 
gnour  ait  pitie  de  iious  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles  !  Amen.j 


[Salut  a  Sophie,  qui  se   fil  pauvrc, 


10 


[467]  '."  \AFIASK    10  AOU  T  .  263 

Yitih  ■■  M  ■•  A^'.'Uh  :  hrfxh  •  ttti  ■■  .t'.n-ft  :i: 
•vn  •■  y.^A-yp  ••  a-I:  :  \\(m  •  hM\9^  ■•  ^/"j^^.fi  ::= 

3.  Tfl/>]  >  A  (RM  =  P).  —  ib.  tiö»]  >  A  (BM  =  P).  —  6.  !•>]        A  (BM   :=  P). 
—  ib.  posL  /".-JU-  A  add.  hm-'W  (BM  =  P).  —  0.  n'^n]  A  u'Afi  (BM  =  P). 


A  :iüs  ii. 


Avaiil    prcfere  le  royanmi'  des  ciciix  ä  la  royaiitö  tcrrwstr 


c! 


Apres  qu'elle  eut  fait  memoire  aujourd'lmi  de  ses  trois  enfants,  et  iioii 
pas  de  trenle, 

Alin  qii'il  accomplit  son  desir, 
Le  Seigneur  rec.\i\,  son  äme.l 

[Je    dis   saliif   a   lasciMc    M((r(i<)i'(''inis. 

(Se  mortifiant)  tellenienl  ([ue  sou  corps  dcviiil  comme  im  hois  sec  ! 

Commc^  l'Esprit  indiqua  oü  rinlunner, 

Oll  tfansporta  son  corps  dans  un  sepnlcre  nouvean, 

Snr  le  dos  de  Irois  haltules.l 


Au  noiii  du   l'eri',  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  scul   DIiu. 

r.KCTl  HE     DU     ''l     NAIIASK     (10   aOÜt^. 

En  ce  jour  niourut  le  roi  Kzi'chia^,  iils  AWrluiz.  de  la  poslerite  de  Uarid, 


•264  [.l',   lIVliK   1)11  SVX.WAIÜK.  [4681 

h'ryn\  ■  y.ii-y,  ■.■.  uh-.  •■  y^y,')'  •■  »h.in'yMo  .-  ut-hi-  ■  yAv\'  ■  ht\/.)i.A  ■  n- 

im  :  oi'h-v-  '■  ön  •■  v^i*'  •  rt(i(?o»- :  ^^P:H'  •  toh'iihh  •■  '/v"'r"/'/;ir<n>-  .•  r»n 
'/•h  :  hj&rt. :  Hnr:'i" :  hhf^  ■■  y-tyi'  •■  ^,n/-.^..A  ■•  h'rMi'i*  •■•.  «»^ia-»»-  .-  ?,«/ii.Än 

Jl>  :  (U/i><p,)A.I>-  :  XV(>   :    «rVjPA  :  ?fh"7l>-    ■•   Uy.ll.CV?'   ■   WA"0»-  :  Vj/"!'  :  tUl" 

K*  !  yixW'h  •  m,emT.h  :  wijv  •  (09,^.i. :  jiAAv-  ■•  aiti  •■  AAA  •  ?i";ii,Än»h.(:  •• 

AO-A  ■   (0t\(\'i1^  •■•  rö.ftn.   ■•    Ä..e.hA    •    hlll.^-nrlhC    •    htm    :    (P.e."V'Jhm>-    :    hT'Tl 


1.  llh./i»'.eoi.]  P  ruh.!-  (A  rtni-VI:...  h.t").  —  i/>.  a»-fH]  P,  A  nio-  .  —  3.  J»'V"1"'/|]  P  n» 
/"•Pöt  A  r'r'fO.  —  3-4.  >,n<n>  :  m->,-J:]  P,  A  fn^n.' .  —  6.  >,5p"i»'V.i'.]  P,  A  —  v.e^-.  n.  ii.p./. 
CO?»]  P,  A  wACU}^. 


de  k  tribii  de  ./»r/«.  II  n'y  eilt  pas  de  roi  semblable  ü  ce  justc,  qui  fut  etabli 
siir  les  cnfants  (Tlsrael,  apres  le  prophrte  David.  l<]n  effet,  tous  les  rois 
iVlsrael  adorerent  les  idoles  et  leur  bätircnt  des  antels,  ä  l'exception  de  ce 
roi.  Gar  lui-meme,  lorsqii'il  regna,  l^risa  les  idoles,  demolit  leurs  autels, 
et  detruisit  Ic  serpent  d'airain  (que)  les  enl'ants  cVlsrael  adoraient.  Le  Sei- 
gneur  le  recompensa,  peiidant  les  jours  (de  sou  regne),  au  delä  du  bien 
qu'il  avait  accompli  lui-meme. 

La  quatorzieme  aunce  de  son  regne,  Saiiäkn-m  (Sennaelierib),  roi  de 
Perse  {Assijrir),  vint,  et  assiegea  Jurnaulcm.  G'etait  un  roi  extremement  grand, 
puissant  et  fort.  (Ancun  roi)  ä  son  epoquc  n'etail  fort  et  puissant  comme  lui. 
Tons  les  rois  le  craignaieut,  et  lui  obeissaienl.  Ezrcliias  le  craignit,  et  lui 
envoya  de  largent  et  heaucoup  de  presents.  Mais  il  ne  les  agrea  pas,  et 
n'accepta  rieu  de  lui.  ScniKichcrih  envoya  (des  messagers)  ä  Ezechins,  en 
(lui  disant)  qu'il  etait  indigue  contrc  lui.  II  lui  fit  des  menaccs  d'hostilitc, 
(lui  disant)  que  lui-meme  l'aneantirait,  et  aueantirait  sa  ville.  II  blasphema 
(laus  sa  langue  impure  conlre  le  Seigneur  Tres-Haut  et  glorieux.  II  dit  : 
«  Le  Seigneur  ue  pourra  pas  vous  sauver  de  ma  main.  »  Puis,  il  (Mivoya  a 
Kzrcliias  deux  lettres.  dans  Icsqucllcs  il  ccrivit  (des  paroles)  de  blasplieme 


10 


[409]  V   NAIIASK     10  AOUT\  2ß.-. 

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ro^ril  •■  <i.W"  ■  rlril'f'i'n  ••  «"Ah»]/-  ••  •'Hl  •  ^.A.e.eft  ■  Vn..ft  ■•  athy.^.P  ■ 
nhao  :  iMi. :  rtvlrj/^y" :  Hn'  •  Wtx  •  »H'-tiM-  •■  h«"  :  ,e.ÄA. :  nh'H'.hH'  '•■  fl» 
'/•rtT?'  ■•  hMift\  •■  Vll.,t'.  :  ?il»"*A  ■  ltx1\\.hnih.i:  •  rw.lMl.  ■  hi\"ifi  ■  AHh  ••  «» 

hjvvi'V  •■  hft»»  •■  Ji-ziL^n^/i-c  •■  ü^9'  ■  i^nai:  ■■  Ar^A  :  rtvh^'r  =  "/n/.  =  «vo- 
ll :  tthj'ft'r'i  ■  h«?!»-  ■■  ö>-ft'/-  •■  vfA-  ••  i'".e.(:  :•■  öUiy-h'/:  ■•  a-a.-'i-  ••  fl»/.y. '  ao 

AÄh  :  h1ll>nrfl.(:    !   "7.hh,A   :   ?.?"rt"7,l'.  •■  fD«|./A    •■    hr'lhS^'.-i-l'Ah   ■   h{\^\\i. 

7-p-  ■  ?iA  :  ir.i'  •■  hr¥i'f\l'  ••  -vn  :  nrh./.  ••  4.cft  =  rtiA  ■•  11/"  •••  mflh  ■•  rtv 

'ili.f  :  fl»-A-|-  •  ft.'/-  :  Ä'^Ah'/.-U-  •■  \\a»  ••  .t'ÄA.  ■  W\'"j,^h'  •  AAA,!)-  ■  fl>-A-S.  ' 
ffl«|"|-A{P  •■  fl».f."V>  •■  rli'H^.eft  :  h'rhÄ.N-  ••  mrtnrh  :  Ah^H.^-n rfbC  « 

3.  ^.'iii.j. :  ih.r'cl  P  thjn'n  :  ^>,"/ii.>.-(l^r.  :  A  >i°/ii.>,ii/h.r.  :  th ".  —  4.  hT'nhö'»-]  P.  A  M" 
rttiao-  ar.  O-'üa'  JJ  .  —  :>.  VV|-n]  P.  A  o/ii.  rt.  —  ü.  hiiU  ■■  ti^A-  :  <l,li-fc"|-li]  P,  A  'l  ■■  >,;■. 
II. :  W-A-.  —  10.  .tvHlc]  P,  A  .e'7(U:.  —  13-14.  <>|.'\v  :  7"f.]  P,  A  —  ■/  !  "»J-f.. 


et  d'indignation.  Ezechias  pleura,  dcchira  ses  vetements,  sc  revetit  d'uu 
cilice  en  poil,  entra  dans  la  muison  du  Seigneur,  et  pria  devant  lui,  ea 
disant  :  «  Toi,  ö  Seigneur',  tu  sais  ce  qu'ont  dit  Seitiiacherib,  roi  de  Perse 
lAssijrif),  et  ses  ministres.  Puisque  ce  roi  est  (impie),  aneantis  toutes  les 
diviuites  de  la  terre,  car  ce  soat  du  bois  et  des  pierres,  mais  toi  seul,  ö 
Seiüiieur,  tu  es  le  Seiarneur  Dieu  Tout-Puissant.  » 

Mors,  Ezpchuis  euvoya  uiic  lettre  au  prophete  Isaic  II  lui  raconta  ce 
fiu'avait  dit  Sriuiachrrih,  roi  de  Pcrse  (Ass.),  et  lui  demaiida  de  pricr  pour  lui. 
Lc  proplu'-tc  Isaic  lui  repoiidit  par  la  parole  du  Seigneur,  et  (lui)  dit  :  «  Fortifio 
ton  coeur,  et  ne  crains  pas,  car  le  Seigneur  doit  faire  contre  Seniuivherib 
une  cliose  merveilleuse,  dout  une  semblable  est  inouie  dans  toute  la  terre.  » 
Cette  nuif-lä,  Tanu-e  du  Seicrneur  Michel  descendit  du  ciel,  et  tua  de  Tarmee 
de  Sennacherib  180.500  (hommes)  en  une  lieure.  Lorscpu;  ceux  qui  restaient 
ilu  massacre  se  furent  reveilles,  (et)  eurent  trouve  Tarniec  massacree,  ils 
s'enfuirent  vcrs  le  pays  de  Ferse  {Ass.)  avec  le  roi.  Sennacherib  entra  dans 
lc  temple  de  ses  dieux,  aün  de  prier.  Ses  fds  se  souleverent  contre  lui,  et  lc 
tuöreut.  Ezechias  iul  sauve  de  sa  niain,  et  gluriüa  le  Seigneur. 


I'   W^  :i. 


206  II'.  LIVUK  Dl'  SYNAXAIRE.  [/,70] 

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"i.tn  :  A-i."  ••  OM'  ■■  i/'>>"/i:i  ••■  (n/.A:V9'  ■  Ar7i'M+yA  •  i/A-ö»-  .-  Vi/"-!-  =  «»^-(1 
h'  ■■  A-/-  •■  M'":''  :  hi\f"'  ■  hi'»-y\:  :  Y^}^^n^,.  :  J|r/i.  :  h^ll.^'fWh.L'  ■•  'rt\^Ah  " 
rt»Vll/.  ••  ot-tl-l'  ••  ffo'i"]/"-]:  :  ■/TrtlÜ'J^/"/-  :  m\\'i  :  V/A'  =  ^'»'l'AA  :  /h.l'.«»'!-'  ■•  70»« 
"/r/n-l-  :  (n^/'V/D(V    :   Ah^ll.Änrfi.C    :    mhÖ/.i.  "•  «lA«  i:    :    ÄA"'l'    :  H'IVl/.  :  H'/» 

UM  ■■  4"irt  :  (^n  :  'i'/.jnfi  •■  n'ry.'iut-  ■■  (ny-hi:  ■■  •a:m''1'  ■  m-tii-  ••  «»xv/i^. : 
«n'iiöPV.  •  >i'/M-  •••  jt^iUrnji-c  :  .e'.'/v/i/.v  ■  n^a-foo-  ■.  a^s-aj:!»-  ••  h"'n  •- 

[rtA9"  •  Arlh'll^jPn  ■  fitt  ■  AAP  •  nu«!:  :•: 

1-2.   m(<\\  —-    .tt.e/l.']   P,  A  «».flt.J-nji.   :  ll>\\:   :    in{\/..'llt.    :    V'/M'   :    l\;\)/..r'    ■■   m^ll    :  .e.(OV    ■■   IBhA 

M'  ■■  .«öo-i-  (A  rt«"'/:!!)  nh  (A  tnph)  :  vn.!)- :  h.o.tt.pn  =  >n.,R  =  «»<'.tin  :  >ivii  =  .i'..e.'(.';  (A  "hRv.^). 

—  2.  ante  fl}t.n  1",  A  ndd.  ",n.f :  fli.  -   3-'i.  >i.0.i'..t'fi  =  V  ]  P,  A  —  (\'l  ■■  i  .  —  5.  »iA>it]  P,  A 

HA>i.  —  ih.  1I\1-J:]  >  P,  A  —  6.  ""trtl  :  A"  ' :  ÖJ.V]  I',  A  "l  '  :  A°  ' :  0     ( A    l-OB.ß«!!  :  A"    !  0/h,P.)    Vll  : 

.P.-X:  :  >!)»••  (A  mJifil-CWf)  :  «i.n.  —  ib.  oi>",i:7]  P,  A  "VöC.-»1-  (A  —  ^).  —  ib.  V7/"l]  P,  A  — 
■/•  !  f"Ki'.  (ar.  —  Aj.  —  8.  ab]  P  kö.  ~  ib.  »»i'ftA  :  /li.p.wl.]  P,  A  «"'Cört.ii-.  —  1).  <i>A"-|.-  •■  X 
A-1-]  P,  A,  BM  xA°*ft.  —  10.  r>n]  A  mi^il.  —  ib.  «»»j.  <f.]  ^  P,  A,  (BM  =  A).  —  i;^.  Jit 
<i»nti]  P  o»i- '  (BM  =  A). 


l.ois(|iie  le  moment  de  la  raort  dlizf'chias  approcha,  le  prophete  Isair 
entra  aupres  de  liii.  (Le  roi)  soiifTrait  d'une  maladie  grave.  {I.sa'ie  )  lui  dit  : 
«  Prescris  (tes  dernieres  volontes)  ä  tes  fils,  car  voici  que  toi-meme  tu  vas 
inourir.  »  Ezechia.s  pria  devant  le  Seigneur.  Le  prophete  Isci'ie  lui  envoya  a 
nouveau  (uu  messager),  et  lui  apprit  que  le  Seigueur  äjouterait  ä  ses  jouis 
If)  autrcs  annees.  Lorsqu'il  eut  doniandc  le  sigue  de  cctte  (elio.'^(^)  ä  huif, 
il  recula  pour  lui  de  cadran)  solaii'c  de  lÜ  degres.  Tous  les  lois  craigiiaicül 
Ezrcliias,  et  lui  oll'raieul  des  presents,  car  ils  savaienl  que  le  Seigueur 
etait  avec  lui.  11  dcmeura  daiis  sa  royaule  pendant  29  aus.  Tous  les  jours  de 
sa  vie  furent  de  54  ans.  II  plut  au  Seigueur,  et  mourut.  (II  est  l'auteur)  de 
la  priere  qu'il  profera  par  lEspril-Saint,  lorsqu'il  fut  gueri  de  sa  maladie. 
Elle  est  ecrite  daus  le  Livre  des  Psaumes  de  David.  Q)ue  le  Seigneur  ait  pitie 
de  uous  par  la  priere  de  ses  sainls!  Amen. 

(Salut  ä  Ez6chia.s!  Lorsqu'il  eut  prie  avec  devotiou, 

Unc  periode  (d'anuees)  lui  fuf  ajouti'-e,   depassaiil   le  uoudjre  (fixe). 


l'    IS'J  |J. 


[471^  '.^  NAIIASft  (m  AOUTl.  267 

5  rt'j.-n:  •  ri.f.n-n  ■■  in?'.-  -  j.-iii^vfKh.c  :  v.r,lx^:l  ■■  iiJ^A-f"»-  =  K"*'}  « 
[rtA'/' :  A'i'/M- :  (onh-yiuh  ■■  "imc  •■■.■■ 

?.A  ••  »!'/•  ••  rt'/'"/  ••  (l'/'.P.V.  •■  rtJ/n:  :i: 

"/DA  :  hcft-fft  :  i'.h'jfl»-  ■■  ttto'ti'i'  ••  M'/:  ••  (;«:  -i: 

rnA  ••  "/UA-rt  =  A^'/'Ah  ••   V-C  =;: 

KiVl  •■  .ftA-n/i  ■•  !*•+  :  O'hC  ••  \\oD  '.  mrt  .■  mo^-Mi  •■  hhoo't  '•  iVnCM-tx  ■  A"'|;  ■• 

/.i  :  riÄA-l:  •  A'JA«»  ■     "/Ar  =  ^''^-J    i] 

4.  post  aj>,:4i:ü-  P,  A,  BM  a<^</.  m^AÄft.  —  '••.  ,nft]  A  <o  (BM  =  P).  —  12.  annSi:']  P 
Olli.  <n.  —  13.  tnMi.-/.']  A  mrtO<.V.  (>')  (BM     -  P).  —  il'.  h'iK.U  ■■  >.9"rty"«]  A  —  ,i>  ■■         A-rx.. 


Lorsqu'elles  eurent  oulrage  la  saintete  (du  Seigneur), 

Les  armees  de  Pcr.se  (Ass.)  tombereiil  sous  la  maiii  de  Tango, 

Et  les  ills  (de  Srinnirhn-ih)  tuerent  leur  prince.] 

En  ce  jour  aussi  sont  les  saints  inartyrs  David  et  ses  freres,  dans  la 
ville  de  Sain/är,  au  nord  de  VEf/ypte.  (^ue  le  Seigneur  ait  pili('  de  uous  par 
liMir  prirre !  Amen. 

|Salul   a  Ihivid  et  a  scs  l'reres,  (ses)  compagnons, 

Qui  ont  ('-te  niartyrs  dans  la  torrc  de  Siut(/iii\' 

(^u'ils  repandenl   la  cli'-mence  du  Christ  sur  cette  ville, 

(Gar)  oü  la  rosee  de  la  clenience  du   liou    Dieu 

Ne  toinlio  pas,   la  contrec  est  aride!; 

;Eu  ce  jdur  aussi  mourut  Abbd  Mdlllncn.  Ce  saint  denieura  au  desert,  en 
etant  revetu  d'un  ciliee  en  poil  comme  un  monton.  Lui-nienie  lit  croire  au 
Cl-irigt  —  gloire  k  Iaiü  —  Munurlindm  el  Saiu,  i\\\\\  purilia  de  sa  lepre.  (^)ne  le 
Seigneur  ait   [)itie  de  muis  pai'  sa  priere  ponr  les  siecles  des  sieeles!   Anien.J 


2G8  I.F.  IJVHK  DU  SYN.WAIRK.  f'i72] 

lfy/\r  :  A"'M;}"ri  •  wiy.  =  iy,r  -  \\h'y>  ■<■■ 

Wion  :  n"7V' :  T'/'«!-'/'  ••  ÄUA  ••  ^'»ci»"!»'.''/'  •■  CA-*/.  •: 


<C.  :  ril^HH   :   Uf/o   :   jP/w'Jf.nö»-   :   Ar/nHl   :   hCA'/lJP'J   :   nWA*   •  «»»!'}  :  Hf»/i«l- 


3.  ftfr^]  BM  -tiH-ri.  —  5.  ^iTA?"»]  A  —  y"«. 

8.  posl  6t\h-  P,  Ä  add.  HÖH    car  dans  ces  ms.  la  commemor.   est  placee  apres  Celle 

d'Abraham).  —  9.  wv.nr.n']  P,  A  —  yi.  —  ih.  ftA-A^'t"n]  P,  A  Art-y   (P  AAA- ').  —  10.   »i- 

/*■]  (prius)       P,  A.  —  (■/'.  <i)->,1:]  >  P,  A.  —  11.  iiivii(i»-i:]  P,  A  —  «»•<..  —  12.  post  au.  P, 

A  (/(W.  !•>. 


[Salut  ä  Matthieii,  qui  demeura  longlemps  au  desert, 

Au  point  d'etre  revetu  de  poil,  comme  uu  mouton ! 

Aiin  de  faire  voir  sa  saintete  et  ses  miracles  glorieux, 

II  lava  par  Teau  du  bapteme  le  Corps  sordide  de  Marnicluiihn, 

VA  pai-  la  il  purifia  de  la  Irpro  le  corps  de  S(u-<i.\. 


Au  noni  du  Pi'to,  du  Fils  et  du  Saint- I']sprit,  uu  soul  Dieu. 

LECTURE    nV     5    NAIIASK     (dd    aOÜt " . 

Eu  ce  jour  iiiourut  le  saint  ascetc  .h'an,  le  soldat.  Les  pareuts  de  ce 
Saint  etaient  chretiens.  Lui-meme  etait  soldat  dans  l'armee  de  Loiilyänos  (.lu- 
lien),  le  roiimpie.  Ce  roi  impie  Tenvoja  (en  service)  ainsi  qued'autres  soldats, 
et  lui  ordunna  de  persecuter  les  chretiens  dans  tont  lieu  oü  il  irait.  Lui- 
nieme  devant  ses  compagnons,   les   soldats,  declara  qu'il   liaissait  les  ehre- 


[473]  5"  NAHASft  (11  AOUT).  :^69 

'IV.  •  y.Mt'9"  •■  rn('.Ä.A.  •■  my.ih-n  •  ';"X''P'("  •■■  rt»*/il''ö'  ■  \\f"*  •■  /lijf-fl'-f-ö»-  =  AK 

5   i»'v..-i- :  nii-:!»!-  •"  h-'/ii.^'fKh.r:  ••  .i'.'rw./// :  (Ij^a-i--  :  öin/.hi:  =  v»m-  •  'rriA.v  ■■ 
[nii/:  ••  (iAl-  !  ^ii<:/;.  =  Kn  ■•  hnc.vr  ■■  Jia?i  «  -h-ji.-  •  ^«Jft  =  »iv- :  M'p. 

AU*  !  hhlin.  :  A-f:  •    nhrt/l-  ■■  h'ittH  ■■  d.ff'^i'  "  afttfl-tth'1'  ■■  MH  ■  "itt'C.  •■  Of 

3-4.  A«,e.-.-;-'/]  P,  A  rt*.wv.  —  4.  post  «»hö-C-C  P,  A  (/rfc?.  ilft'^?".  —  4-."..  pnst  ■ih9"£-1-\  P, 
A fl^c?.  «»«■»vii/i-'l-.  —  '•>.  f^t]  A  ^o-i.  —  /i^.  ffl^PA'C]  P  «o.e>i.'i;.  --11.  virmn]  P  »•nn. 


liens,  et  qn'il  leur  ferait  la  L,niorro.  Mais,  eii  cachette,  il  combatlait  pour  eux, 
leiir  faisait  du  Inen,  et  leur  donnait  tout  co  qu'ils  voulaieut.  Continuellement, 
il  jeünait,  priait,  et  faisait  raumone.  II  niena  !a  vle  des  justcs.  II  plut  au 
Seigneur,  et  mourut.  Beaucoup  de  miracles  apparurent  ;i  son  tombeau. 
Que  le  Seigneur  ait  pilie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  soit 
avec  nous!  Amen. 

[Je  dis  salut  a  Jccdi,  le  soldat, 

Qui  caelia  ä  ses  compagnons  (ses)  pratiques  cliretiennos! 

II  fit  du  bien  aux  fideles,  en  (ayant  l'air)  de  les  tuer  et  de  les  faire  st)ulTrir. 

C'est   ])Ourqnoi  le  Seigneur  vivificalenr  Tappela  : 

Qiii'  k's  iKiccs  des  cieu.r  snicnt  iircc  cot  ('poiix!] 

[En  ce  jour  monrut  Milxi  Abraliain  le  second.  Les  parents  de  ce  saint 
etaient  fort  riciies.  Ils  Televerent  dans  la  discipline  et  dans  la  craintc  du 
Seigneur.  Lorsqu'il    fnl    grand,   ils  lui   amenerent  une    femme,  malgre    sa 

Pv'lll.    OU.    —    T.    IX.    —    F.    'J.  li* 


270  I.K  I.lVIiR  ])U  SYNAXAIHi;.  [474] 

til'  '■  h/.'\''  '■  i/'l»  ••  'An  •■  'h'lW.hnAW.  ■  aunöh  •■  h'ril'l-  ■■  ""Cnt-  •■  h'iW  •■  v.fin 
i:,u  :  MVn  ••  /.IUI  •  \\,V  •  UA\  •••  m>U.  ••  ö»-i1'l:l:  :  "»'/i'.'l'  ■■  '."'lif-  =  «»Ä./'.f. 
'J  :  »K'HIA  :  tWVjV  ■■  tmi\\v\-  :  H,t'.'l"7.rn  •■  n|:  :  rt.Ot'-  •■  «»?.l'"y."V/.  ■•  \"iw'V  ■ 
J,J»"|/  :  ;'kl'/j  :  'JA«"  •■  'P''|:  :  Kn-I>-  :  rtl?,ö"-  :  fl»:'»l'.'I-  :  A-|:  :  'V/.V  ■  'IUI':"'  ■•  «» 
Jl/.f»  :  AVJ'iyj  :  «»Al'"rtll.',">  :   rt»Ö»-?i'|:rt  :  Wl/.  :  llJ'.A-/-  :   W\\%T  ■  K'^'Tl'  =  «'^. 

Jl"IV.P  ••  '/"J/J:  ••  »h'HlA  ••  ÄÄÄ'i'.  ••  «»A'flrt  •  I*")'  ••  r»«i>X'n'1»  ••  rt»"»rt*h-/  •  m 

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ll,^«)-  ::  flihWi'l"  •■  AA'I-  •  nh  !  a*'WV  ■•  i\,-l-  •■  my-f-ao'  !  mhaf-y.jf'oo-  -.  h<wvil 
l'A.\rav  V.  mChV-a»-  ■  i\i\h  ■  Olli  •  ''»Ah-  •'  ^z»"/'/-  ••  «M/llTJ^  •"  HlH:  ■•  «»A.^..«'.' 

?'  ■  hnnc  •■  OTh'/j',"  •  A.A.'/-  ••  /.hnj" :  «»-AI-  ••  n.'/-  •■  hCM'.n  ••  h'/U  •  .i'-ä-a.  • 

2.  n.|-]  ßM  fU-P.  ~  ih.  ö/W:]  A  T,*:'!:-)!  (BM  =  P).  —  iV^  -y-^-p]  P,  A  -Til-.  —  0.  <nA-n 
rt]  ita  15:\1 :  P,  A  mM\(\.  —  //'.  ■»"V]  A  «»-.f.  (BM  Ofci....  '*>*).  —  7.  —  v^.O«»-]  Ua  BiM :  P,  A 
—  ■v>if>ö«»-.  —  11-12.  on-n^  :  fl»-ni.;»]    -  fl>-n-j.-i: :  «m-ni.  —  i'i.  «»Ah.]  A  t»»   (BM  =  P). 


Hl 


volonte.  La  septicmc  (nuil),  tandis  qu'il  etait  assis  sur  son  lit,  la  gräce  du 
Seigneur  le  secoiia.  II  partil  de  la  maison  nuptialo.  Alors  qu'uiie  lumiere  le 
conduisait,  11  trouva  uue  maison  vide.  11  y  liabita,  nuira  la  porte,  el  ne  laissa 
qu'une  petite  fenetrc,  par  laquclle  11  recevait  la  nourriture. 

Dix  ans  apres  qn'il  out  quilte  le  nionde,  son  pere  et  sa  mere  moninrent, 
et  Uli  laisserent  une  foiiuno  eonsiderable.  11  la  dislriliua  avix  pauvrcs  et  aux 
indigents.  Pour  lui,  il  persevera  dans  la  priere  et  dans  Ic  jeüne  frequent.  II 
ne  posseda  rien,  sauf  un  manteau,  un  cilice,  une  ecuelle  et  une  natle.  11  pra- 
tiqua  ainsi  i'ascetisme  pendant  50  ans.  Des  paiens,  petits  et  grands,  se  trou- 
vaient  dans  une  ville,  et  personne  ne  pouvait  les  convertir  ä  la  foi  droitc. 

Un  jour,  Teveque,  s'etant  souvenu  de  la  foi  cl  de  la  sagesse  i\' Ahha  Ahntluttn, 
lui  iniposa  de  deveuir  pretre,  et  le  fit  convertir  ces  paiens.  DiHicileniLiit  il 
Tordonna  prelre.  II  l'envoya  lä.  Etant  arrive  a  la  ville  (des  paiens),  il  cons- 
truisit  une  eslise,  et  v  fit  l'olTice.  II  demanda  au  Seisrneur  de  les  convertir  ä 
sa  propre  coniiaissance.  Un  jour,  il  eutra  dans  le  temple  de  leurs  idoles,  et 
les  fit  tomber  de  leur  place.  Les  gens  de  la  ville,  voyant  (cola),  furent  reni- 
plis  de  cülere;  ils  le  frapperent  beaueoup,  et  l'expulserent  de  la  ville.  La  nuit 
etaut  arrivee,   ils  le  Irouvercnl  dans  Teglise,  en  Iraiu  de  prier.  De  nouveau, 


lll 


[475]  5»  NAIIASK     IJ   AOUT).  271 

loUön  •■  hfiiy  ■  ih/i-nA  :  w{\iMVP  •■  hvh  ••  im:  •  mm?,^.  .•  {i-n'i  ■  A(iA.i>- :  «» 

n.iJ'o»-  :  öJ-rtl-  •  Y\"Vi  ■■  ll.^^^  ••  «'l-nv/'*  =  iW'"  ■  }\-(\  ■  wmfi^y:  •.  mmi'i^.ti  ■■ 
tuih  •■  txnAvi  •  Ä^«/  =  äAp  :  •'id  •  hi\\.hi\,h.i:  ■•  inM'(\  ■■  Mn: :  a'i'hrci'  •■ 

«»rt+A  ■■  ounöh  •■  h'iW  •■  hAO  =  l/Ph'/'C*  =  ahu/.  •  in-t\-\'  ■  >IA?»  =  ülC.  ■••  mtl 

h  :  ^Htl   ■•   n:''.t'.A  ■•    KA-|.-  :    rtlVn/.  ■•  ?i'>H   :   .t'-'l/^.^.A  :    fl     W-:'»    :  "/«»;J-1-  :  {»"ft  »  l>  UM) 

A  ■■  '/MU:'/'-l- :  "/(IJ-  ■■  a}h,:''ti<:A'  •■  öM-  ••  i/>i'HJA  :  ?» '^nri  ■  hii','yj)-  ■  Ä.rt#h 
hi/.v-  •■  n"7.i'.  •■  flj,e,y.A.  ■  h«/»  ■•  Hp-'r  =  y.(miD-i-  ■■■:. 

atfUX  :  'Fl'  '■  hUh  •  n/*';J  •  '.''^^l  ■■  öiA-f-  •  Ui3tn"J'  •  (Otx'n  •■  «VCy  !  ö) 

X+  !  Acni/;.l-.  —  ib.  lUl.GA]  P  A;i  .  —  7.  mcXf-]  P  <nc>iP.  —  ib.  '\öA,il]  A  ow.  —  11.  WH  = 
.e.>;j  in  A  pnst  ",«n;)-;-  (P  o/».  ",ü"  ).  —  12.  hfiV/.i»-]  A  flh' .  —  13.  ntiV  ]  A  o>ai\  .  —  l'i.  m 
.t'.y.ft.  :  Wo»  :  II]  A  <Bh..fwh.rt.  ■  ll>i'/IIA.  —  13.  mAt]  A  —  -F.  —  ib.  Il;/:]  P  11  :  v;,  A  <!»■>;. 


ils  raltacherent  avec  des  corcles,  et  le  Iraiuerenl  liors  de  la  ville.  Ils  lui  je- 
terent  des  pierrcs,  le  laisserent  ä  demi  mort,  et  partirent.  Apres  qu'il  se  fut 
leve  par  la  force  du  Seigiicur,  ils  le  trouverent  cn  train  do  prier  pour  Iciii' 
couversioii.  II  dciiicura  ainsi  pciulaut  10  ans,  alurs  qu'ils  l'attachaieiit  cl 
le  trainaieiit.  Lorsque  le  SeigiiGur  eul  vu  sa  perseverance,  il  coaverfit  Ic 
coeur  (des  pai'ens)  ä  sa  propre  l'oi.  ils  fureiit  bapiises  au  iioni  du  Pere,  du 
Fils  et  du  Saint-Esprit,  depuis  les  plus  polits  jusqu'aux  plus  grands,  et  ils 
Curcnt  forls  daus  la  foi  du  (Mirisl. 

\l)li(i  Mjidluiin,  voyaut  la  force  de  Icur  foi,  ci-aiguil  qu'ils  ne  lui  altriljuas- 
sent  ä  lui-uieinc  uue  vainc  gloin'.  II  pria  le  Seigaeur,  signa  la  ville  du  siguc 
de  la  croix.  parlil,  saus  (pie  persouno  le  sül,  el  alla  daiis  uu(^  autre  ville.  Satini, 
renneuildu  bleu,  condiatlll  cnutre  lui  avec  de  uouibreux  fanh'mies  cirrayauls, 
mais  le  saint  le  vainquit  par  la  force  de  sa  priere.  II  coutinua  h  praliquer 
Tascetisme  pendant  de  uonüjreuses  annees,  avec  uue  graude  devotion.  üu 
jour  ne  se  passait  pas  pour  lui  saus  larmes.  II  uc  riait  pas  avec  ses  dents;  il 
ue  souiiail  pas  avec  ses  levres;  il  n'oiguait  |ias  son  corps  il'liuile;  il  ne  se 
lavait  pas  Ic  visage  cl  les  pieds  avec  de  Teau;  il  meditait,  comme  s'il  allait 
nidurii-  II'  jour  lueuie. 

l-orsque  sou  fi'ere  selun  la  cliair  iiKiurul.  il  laissa  une  fille  de  7  ans.  Klle 


272  l.l'.  I.IVUF,  \)V  SYNAXAIRR.  \/u(\] 

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'nun.   I'.llc  lui 

le 


s'appelait  Marie.  Ses  parents  la  conduisirent  aupres  dWbbd  Ahml. 
tut  confiee.  (II  se  mit)  ä  lui  enseigner  la  cruinto  du  Seigneur  avec  la  priere,  1 
jeüue,  leslarmes,  riiumilite,  jusqu'ä  ce  qu'elle  füt  ägee  de  20  ans.  Alors,  Satan 
exerea  (son)  zelc  conlre  eile.  11  rcnßamma  d'amour  avec  un  moine,  eu  sorte 
qu'elle  perdit  sa  virginite,  changea  ses  liabits  (monastiques)  et  son  volle,  et 
s'enalladans  une  autre  ville.  Celle  nuil-lä,  le  saint  eut  une  vision.  Un  grand 
serpent  etait  en  train  de  devorer  une  colombe,  etpeu  de  temps  apres  il  la  vomis- 
saitäsespieds.  Lelendemain,  comme  Mortemanquait  k  sa  place,  .1/'/'«  Abraham 
hü  epouvanle.  11  demaiula  avec  larmes  au  Seigneur  de  la  lui  faire  retrouver. 
Pen  de  jours  apres,  lorsqu'il  eut  appris  oü  eile  se  trouvail,  il  changea  son 
habit  (de  moine),  couvrit  son  visage,  afin  qu'on  ne  le  reconnül  pas,  monta 
sur  son  cheval,  et  se  revetit  d'un  habit  de  soldal. 

11  alla  a  la  ville  (en  qucstion).  Elanf  |)arvenu  lä,  il  entra  oü  se  trouvait 
Marie.  Lorsqu'il  Teut  vue,  (alfublee)  d'liabils  de  cabareticre,  il  s'altrista  fort 
de  ce  ([u'elle  avail  abandonne  sa  devotiou.  Cependant,  il  ne  la  salua  pas,  aiin 
qu'elle  ne  s'enfuit  pas  (loin)  de  lui.  Puis  il  donna  au  maitre  de  la  maison  un 
denier,  qu'il  av^it  empörte  avec  lui,  aOn  qu'il  lui  preparät  ä  nuinger  et  ä 
bolre,  pour  sc  rcjouir  avec  Marie,  alors  (pi'il  semblait  ä  (ccUc-ci)  quo  ce  qu'il 
VDulait  d'elle  c'etait  une  ceuvre  de   peche.  Apres  le  souper,  cllc  Fintroduisit 


[477]  ;V  NAHASK    II   AOlTi.  273 

Ä-'i/.  •■  ?:i'i:  ••  }vnh  •  m-M'  ■•  at-im.  ■  a,'l-  ■•  (nhoa*  -■  '."'VI-  ;  mh'M  •  h9..'/  ••■ 

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^1 .  /•"r.'^^n]  1*  r.n^ti.  ^  ">.  mh»"/s]  P ("ä'-iV  —  //'.  /y-rt]  P <fy.fi.  -  ib.  f,i>fiA  : '\i:]  A .('.n>.A  : 
nWthV.  —  7.  imi}';  :  (o]  A  —  ■/•.  —  ■'^-  m^VC.T^']  A  m>yM)r.-1c.  -  S.  )^a]  A  ow.  —  li.  ii 
'\4A]  An.  —  10.  (DhiD-ö?.]  A  o>,  .  —  12.  ii)f:!>"i]  A  v-rwci-.  —  1  '■  «»imi-  :  fiiiait]  A  nn 

dans  rinterieur  de  la  maison.  11  ferma  la  porte,  la  prit  par  la  main,  el  se 
montra  ä  eile.  Lorsqu'elle  l'out  reconiui,  eile  devint  comme  un  cadavre.  11  lui 
dit  :  «  Ne  crains  pas,  ö  ma  fille,  car  ton  pcche  sera  sur  moi.  Aucun  homme 
n'est  Sans  peche,  sauf  le  Seigneiir  seul.  Viens;  retourne  ä  ta  premiere  maniere 
de  vivre.  »  Elle  lui  dit  :  »  Öui.  »  Le  Icndeniain,  il  la  prit  avec  lui,  et  la  fit 
nioiilrr  sur  son  cheval.  Lui-meme  la  conduisait,,  II  alla,  en  se  rejouissant  de 
ce  qu'il  avait  arraclie  sa  lille  ä  la  main  de  Salaii.  Ktant  arrive  ä  Tendroit  (oü 
eile  demeurait),  il  Tenferma  dans  (sa)  maison.  Elle  persevrra  ä  faire  penilence 
par  le  port  du  cilice,  la  devotion  et  Thumilitc,  au  poinl  (jue  tous  reux  qui 
entendaient  ses  o-emissements  s'etonnaient.  Le  Seigneur  fit  v(Kr  par  son 
intermediaire  des  miracles  et  des  prodiges  :  l'expulsion  des  demons  et  la 
guerison  des  malades.  Dix  ans  apres  qu'il  eut  vu  la  penitence  (de  Marie), 
Abba  Abraham  mourut,  (äge)  de  70  ans,  en  glorifiant  le  Seigneur.  Marie  per- 
severa  cinq  autres  annees  ä  augmenter  (sa)  devotion  avec  larmes,  jour  et  nuit. 
Puis,  eile  mourut.  Ceux  qui  la  virent  donnrrent  gloire  au  Seigneur  a  cause 
de  rintensitc  de  la  lumiere  ([ui  etait  sur  son  visage.  Que  le  Seigneur  ait  pitie 
de  nous   par  la  prierc  (iVAhba   Abraham)  pour  les  siecles  des  siecles  !] 

[Salut  ä  Abraham,  t[ii[  fiil  cliasse,  el  qui  l'iil  baLlu, 


27',  I.l'.   I  IVni',   Dl     SY.N.WAIUK.  [MS] 

o^Wti  ■  tnM-  ■■  'lof'tn-'l'  ••  M"h^.  ■  hi'-rt.  ••  tmfun  :•: 

tytxtm  ■■  Ä.md  •  h'j"'».  ■■  uth'rtjfy.'n-  ■•  tiAun  •■:•■ 

[rtA'/'  •■  A^A^ft  •  ^'J'/"  ••  huA  ■  eivs. ::: 

AHÄfl»-/'  ■  n^rt.  ■■  Ari»->.l/  ••  'm.r-l-  ••  ?i'/'V  •■  '»"•?•?.  :•: 

?iA  ■•  "z+n-  ■•  /"CJ-f-  •  fl»?»A  ■  'i'.S"-f-  :  VIS-  ::=  10 

\_i\^r  ■■  AihA  •  "7.»i^.A  :  ^jp"*?!/^-  ••  Hvn/.  -• 

i.  >.y"i)(:>?"v]  1'  -h-rvcs.  —  :>.  h.ii"/n]  A  h..eo-/-n.  —  7.  ^ö«;-]  P  ,e>iS-.  —  lO.  «i:?-*]  r 


Jusqu'ä  ce  qu'il  eiit  coiiverti  les  paieiis  de  la  perdition  et  de  Fiiifidelite ! 
11  arracha  l'äme  de  sa  fille  captive  ä  la  gueule  du  serpent. 
Eu  effet,  il  ne  se  rassasia  pas  du  Service  (divin)  et  d'un  ascetisme  parfait; 
Cinquante  annees  furent  pour  lui  peu  de  jours.] 

[En  ce  jour  aussi  inourut  Ablni  Philippe  du  couvent  de  Bizan.  Que  le  Sei- 
gneui-  aitpilie  de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen.] 

[Salut  a  Philippe,  qui  put  i'aire  traverser 

A  rhomme  qui  Tavait  appele  les  tlotsdu  tdrrent  (de  la  saison)  despluies! 

Alorsqiie  oeux  qui  observenl  sa  regle,  et  qui  marclient  dans  sa  voie, 

Racontent  sa  puissance  et  louent  son  n-uvre, 

(.le  dis)  salut,  salul  ä  ses  bons  fils.] 

[Salut  a  Tül;ln-}lilx(\'el,  qui  des  sajeunesse  est  demeure 
A  ehauter  des  cantiques  et  a  psalmodier  des  psaumes! 
«  Apres  que  j'eus  vu  dans  le  ciel  uue  ville  lumineuse, 


[479]  (V    NAIIASI';     12  Aol  T.  275 


?i'rjn/.  ■■  'ft«^f:j?  ■  h+ä^-^jp  •  flinv.rt'i-  •  Ji'z-hn'/r/  •  'J*pp  •  ■t\U".'>  ■■••  m-iaoq  .• 

4.e  :  h«n  :  y.M:  ■■  \i(:f\l:!f',''P.'l-  ■■•  öJ-lft.  •  nwA  •  hrt«»  ■•  'i*P?  ■•  ii  'M--  ■■  "/A  •  i    m  ^ 

7.  "^"Vl.]  i\  A  >.5»"t'^;JA^'V.  —  i'lf.  anle  iw'hArv  1*,  A  (idd.  h-k-r  ■■  l\-ltil-  ■■  /hrt-c.  — 
8.  ante  *.(^n->,  P,  A  <idd.  .i'.>i-fc.  —  '■)■  m-M:  i',  A  —  ih.  iru.  ■■  -l-Ä/.  ]  P,  A  'IjOct'.  — 
11.  h.)i>]  A  hJiV-.  —  iV'.  post  fDh.r'V'lV.  I*  'a/(/.  m',■^^  :  JiAIIV  :  «nh/yv-V/..  //'•  mVh.] 
P,  A  —  h.>..  -  12.  M  ■■  hT/.y.-n'\  1%  A  h-v'  ■■  h  .  —  il>.  >.rt»'/l]  A  >,aD.-,-/:  (P  ante  'hhr  •■ 
add.  •vre  :  möoinn. 

Au  momeiitoii  Tun  me  rcmit  sur  lu  li'rre,  rcmplie  de  leuebres, 
Du  l'ond  de  nion  coeur,  dil-il,  j'ai  pleure  aoiereuient.  »] 

Au  1)1  Uli  du  Prre,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  uii  seul  Dieu. 

LKCTURK     DU    ()    NAHASK     (12   aOÜt). 

En  ee  jour  est  saiiile  Jidicdr,  martvre.  Cctic  ascete  ('lait  de  la  ville  de 
Cesaree  de  Cappadocc.  Elle  herita  de  ses  parents  de  nombreuses  richesses.  Uu 
homme  malhonuete  agit  iuiqucment  euvers  eile,  et  lui  prittoutes  ses  richesses, 
sa  fortune,  ses  serviteurs  et  ses  servantes  par  un  soudoienient  (donue  au 
juge).  Lorsque  cet  (homme)  malhouuete  sut  que  la  saiutc  voulail  l'accuser 
et  devoiler  sou  iniquite  et  ses  paroles  de  uiensonge,  il  l'accusa  lui-meiiie 
aupres  du  juge  de  la  ville  de  Cuppadoce,  (disaut)  qu'idle  etait  chnHieuuc.  l^lle 
se  dil  eu  clle-meme  :  «  Les  biens  de  ce  monde  pas^ager  ne  sout  rieii ;  voici 
(ju'oii  a  agi  ini<[uemeiit  envers  moi,  et  qu'ou  (me)  les  a  pris  par  fi)rce.  Si 
moi-meme  j'acquiers  les  demcures  qui  sont  dans  In  ciel,  personuc  ne  pourra 
me  les  prendre.  » 


27(i  M'.  l.IVHK  DU  SVNAXAIHE.  ['>m 

Ä9"AA  :  V'ii'j  ••  fl»f:4*  ••  fl»n<-t:  •  Ä<..e.  :•] 

1.  l-h?""/^]  P,  A  —  o»>l-  (P  — «ro:^.  sie).  —  .').  ffltfA-]  P,  A  (oif-fr-.  —  'i.  (ixmr.'C  =  m-  :>i  ] 
A  .R.e.e.1'  !  m-    ■■  -h    :  mmvC'C...  —  'i-5.  >,£]  A  >,.e..ih.  —  5.  wh.ftVirf."!]  1\  A  —  rtli<f..  —  /A.  >.?«• 
^jy  ,  -jö,^^]  p^  A  "/"  =  >.'  .  —  11.  7,-F"/]  <»  >.01-  (A  =  P).  —  Ik  tim.  !  lim  ]  I'  im«"  =  m 
(0  öi»h^).  —  14.  hr'filQ  0  flh'  (A  ^=  P). 


1(1 


Lorsqu'elle  fut  arrivee  aupres  du  juge,  et  qu'fUc  se  fut  teniie  dcvaul  lui, 
(>lle  coiitessa  (sa  foi),  et  dit  :  «  .Je  suis  cliretieune.  Publiquement,  je  confesse 
mon  Seiijneur  Jesus-Christ.  Fils  ilu  Seigneur  vivaui,  createur  des  cieux,  de 
la  terre,  et  de  tout  ce  qui  est  en  eux.  »  Le  juge  se  mit  en  colere,  et  ordonna 
(de  la  brüler).  Oa  la  jeta  daus  le  feu,  et  eile  rendit  son  äme  dans  la  main  du 
Seigneur.  Le  feu  ne  touclia  point  du  tout  son  Corps,  mais  on  la  fit  sortir  du 
feu,  comme  si  eile  sortait  de  l'eau.  Elle  re(;'ut  en  echange  de  ses  l.iens  et  de 
sa  fortune  le  royaume  eternel,  qui  n'a  pas  de  fin.  Saint  Basilc  l'a  louee 
beaucoup.  (Hie  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  pricre,  et  que  sa  bene- 
diction  soit  avec  nous!  Amen. 

[Salut  a  Julictte  ä  cause  de  ses  bonnes  leuvres ! 

Lorscju'on  l'eut  fait  entrer  dans  la  fournaise,  sur  l'accusation  dun  liomme 
mechant, 

Alors  qu'il  n'y  avait  pas  sur  eile  de  tiaces  de  brülure, 
Elle  sortit  du  feu,  comme  si  eile  sortait  de  l'eau, 
A  rinstar  de  l'or  eprouve  et  de  l'argent  purifie.] 


[4Sr  (i-  NAIIASK  i|2  MWT.  277       ' 

4'S.rt  :  M  •■  A/rJ^i  •■  'r/"ni.<:.'l'  ■•  4'.p.0->  ••  •nil-:^'/-  ••  Uhtm  •■  rti^"'/  :  o-h-l--  ••  \ 

^s-ft  ••  ^^  ••  A.'rj"! :  hJtw  :  f:?if  •  muh»»  ••  rt?""/  ••  hr%v-  ••••  m^n  ■  <<.Ä»n :  j,. 

[rtAiT  :  A^n  ■  'P.9v  ■•  hChjf  ■  inC  ■■  'I«»A.A-  :•: 

K)n  ■  yA-h.m\  •■  a-p  ••  WKiifi^v-  ■■  mh.ih'il'ti"  ■•■■ 

[rtAir  :  A*^rt.  :  n,'l-h  :  flJ'i'.ArtTl-h  •  in-C  «  '  A  ISSa. 

2.  •va.p.]  P,  A.  —  (/'.  'l-sn]  P,  A.  —  4.  4'.e.o^]  >  1',  A.  —  //'.  «n-V/.]  A.  — 
7.  i»",-.(',i]  I',  A  w'Vf.  —  '■».  7-iir.]  I'  "/-(if.  (<)  =  A).  —  11.  nh.ti).p.v-  =  rn>,.i>i-v  ]  I*  nh.thv>n'- 
(0  =:  A).  —  12.  xwi/t]  P  /.««".  —  13.  oi>,»v'0  r  «nw"/.  (Ici  dans  1',  O  et  A  suit  la  com- 
memoralion  de  sainte  Marie-Madeleine;  cf.  le  mois  d'llamle,  p.  433  ['il7].)  Ces  deux 
saläm  sc  liseiit  dans  A  et  BM  (601,  f.  136  v.). 


Ell  ce  jour  aussi  moiirut  le  Pere  saint,  illustre,  devot  et  ascete  ,1/)/«/ 
Wisä,  disciple  du  L;Tand  sainl  Milxt  Slnodd.  Ce  saint  demeura  avec  saint  Ahlxi 
Siiwdä  de  nombreuses  annees,  alors  qu'il  lui  obeissait.  Saint  Ahlxi  Siiuxlii  hii 
revela  beaucoup  de  mysteres  saints,  comme  lui-meme  (les)  avait  appris  de 
Notre-Seiuneur  Ji'sits-Chrisl  —  "'loire  ä  Lui!  11  ecrivit  le  coml)at  de  saint 
Aliha  Siiiodä,  selon  (ce)  qu'il  avait  vu,  et  selou  (ce)  tpi'il  avait  appris  de 
iiii.  i.orsqu'il  eut  acheve  sa  bonne  course,  il  pliit  au  Seigneur,  et  mourut  en 
paix.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere !  Amen. 

rSalut  a  Aiilxt  U'/y/,  qui,  ressemblant  au  tvpe  du  serviteur, 
Fut  le  disciple  de  Sinodd,  lorscju'il  se  Irouva  au  desert, 
Alors  qu'il  lui  obeissait  sans  negligence  et  saus  impatience  ! 
Lorsqu'ii  Tut  inorl.  il  ecrivif  son  combat, 
Selon  qu'il  avait  ete  enseigne  par  lui,  el  avait  retenu  tout.] 

Salut  ä  la  dedicace  de  ton  cglise,  et  conjointement  ä  la  translation  (de  ton 
Corps), 


27.S  1,1',   l.l\  l!i:   Dl'   SVWWlKi:.  l''821 

hff  ■■  7;h»>>  ■  Artic:"» :  "'ih/.i:  ••• 
lfif\'r  ■•  A^i.i'-A.e  :  i/'fA«»;J-  •■  fmtp^i'  •■ 

hfi/.^.'l-  •■  V'r  ■■  Ih'ill  ••  'HIA  ■  H'JI-  " 

h'^m.h'tt.h.i:  ■  Äfl>-'J5'.  =  A.'j-  "•] 

[rtA'/"  •■  KflA  ■  tmidAf.  •■  fmrv/.  •••■ 
'.''m.h'l-  •  il^iitt'  ■■  IIP/,  ■l- 
/wrt+A"  ■•  AroA.«*.'  ••  M\  ■   lUh/.  -V- 

1.  yiiiiiy]  BM  o/;k  ii.  —  2.  ni\y.,!.'i  A  iirt  .  —  10.  Cetle  commemoration  avec  le  sa- 
U\m  sc  lit  dans  A. 


Lorsqu'elle  eut  lieu  Ic  (i  du  mois  de  la  moisson, 

Heivdd,  vaiiiqueur  avec  la  courte  epee  de  Mielit-l ! 

Les  betes  sauvages,  les  lions  et  les  tigres 

N'out  pas  pu  te  hlesser  avec  (leurs)  deuts  et  (leurs)  griffes!] 

[Salut  ä  Jiilit'ttc,  qui  suivit  daus  la  mort 
Celle  qui  jadis  avec  eile  avait  chnisi  la  vie  ! 
Elle  muurut  aujourd'hui,  eu  disaut  ces  (paroles), 
Conforniement  ä  la  priere  que  faisait  Eupraxic  : 
«  Seigneur,  appelle-nioi.  n] 

[En  ce  jour  aussi  inourut  saint  Takla-'Ijjasous  VApostoJinue,   martyr.  II  l'ul 
tue  par  la  main  des  paieus.  (^)ue  sa  benediction  soit  avec  uous!  Amen.] 

[Je  dis  salut  au  üocteur  spirituel, 
Oui  a  porle  Ic  peche  de  sou  peuple! 
Lorsqu'il  s'est  souveuu  de  la  croix  du  Fils, 


['.83]  -r  NAIIASK  (13  AOl'Ti.  27U 

•/■»JA  ■  hS{\'t\  :  n^-n"*  :  OÖfm  :  iPil-  :  M/.  :•:■ 
(OttP.'i  ••  r/il'}  •  hfltt  '  M^'lh  :  hrt/.  ::=] 

hffn  ■■  /AV/hrt.  ••  '/">nn  « 

n»i/:  ■•  öA'l-  ■■  /.MO  ■■  h-nr.Knrh.c  •■  «»aWi  •  "/n.^'  ••  inch-A  •  ri)n.vj"  ••  a 
hSh-tir  •■  «.f.-*  ••  fljji'.n.A"  •  VC-  ■  •nhrt.-lh  :  .w;  ■  'lo'jft  .-  m-'irt»A.«^.-  =  Ah  = 
fl)A.p.  ••  rnjp.hfl»-'> :  n-i--  ■  'i./'v;. :  infmyry/,v  •■  AWA-  •  "/A?"  ::  fl>fl»-hi:h.  •■  rih 
ii'  •■  hiiih'i'i  ■  ^.e.Til"  ■•  .«'.-'J-JA  :  «VL-jp'/'  •  flJA*;./-  :  hrAhv !  n/";i  -  hti 

flJA.p.  •  flie-iLA?*  •  M/:''^'i?»h  •  iwMi'  •  >n\\.Y\{\,h.i:  ••  anMx'ii  ■•  ihWi  •■  ah 

ö»-  •  All'}'!:  ■•  «.P.-*   ■•    fllAnhrt.'l:   ■   Vi'/-   :  mlV.  :  ^.^.Oi-aO'  :  fll.ftÄ.AP-  :  (Ojffl'in 

5.  mii.'/}"  :  ft]  P,  A  Xl  (O  —  A).  —  (i.  h.r^-fes'"]  P,  A  h.yU9",  0  =  A  ,et  fsic  infra). 
—  6-7.  Ati  :  (nA.P....  ni.-]  P,  0,  A  mM-  =  Ali  (0  l\'  :  w  ')...  nt.  —  8.  -hefi^-  =  .e.-WA]  >  P, 
A.  ().  —  ib.  >,'r'\»i>]  P,  A,  0  hr"\\u  —  10,  12.  <»aä]  P,  0,  A  rn.A-.p.  (ar.  t-'J^).  — 
11    fi-i-ivcro"-  :  A>iA  :  h.<oA.';.]  1*,  0,  A  .fni-V}"  :  All  :  >,.a»A.p..  —  12-13.  (Diivvr...  »•■/•]  P,  0, 

A  fl»ll>,-/ni  :  ...  in»!-/-    (O  wAniVI:   =   J'ir-). 


Tükid-' lijusuiis  a  brise  avec  uue  pierre  (iine  de)  ses  cöles, 
Et  a  ceint  aussi  ses  reins  avec  une  numelle  de  fei.] 

Au  noin  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seulDieu. 

LECTUUK    Dl      7     NMIASK     ll3    aOÜt). 

I'^ii  ce  joui'  le  Seigneur  envoya  son  grand  ange  Gahrirl.  II  auuonea  ä  Jim- 
rhiiii  le  Juste,  et  lui  dit  :  k  Voici  que  ta  femme  Ainie  concevra,  et  renl'antera 
uuenfant,  par(lequel)  survieiidroiit  la  joie  et  le  salutdu  monde  eutier.  »  C'elaM 
donc  au  sujet  de  Notre-Danie  la  Salute  Vierge  Marie,  Mere  de  notre  Dieu  seluii 
la  cliair.  Eu  i'flet,  le  juste  Joachim  et  sa  femme  Anne  etaient  avauces  daus 
leurs  jours  et  u'avaieiil  pas  engeudn''  d'i'ufant,  car  Anne  etait  sterile.  C'est 
p(iur(|U(.>i  ils  elaient  extrememeut  tristes,  car  les  enfanis  d'lsiiiel  meprisaient 
ceux  qui  n'engcudraient  pas  d'imfaut,  et  lui  disaient  :  «  O  toi,  qui  es  prive 
de  la  henediclion  du  Seigueur.  »  A  cause  de  la  tristessc  de  leur  cciuir,  ce 
juste  et  sa  femme  j(,'iiaaieut  contiuuellemeut,  priaient,  et  suppliaient  le  Sei- 


280  l.h:   I.IVUK   \)V   SYXAXAmK.  ['im] 

't-'-O'  ■■  wi  ••  h^ULhihhA:  ■■  rt.A.i-  •  riu/n'jA'/-  ■:  ann^.h.  :  '^n  =  r.rö';  •■  «»au 
A^."/^.^'n,h.(:  :•• 

IV.  ■  fl'VO-  ■  «V.?.  :  A<»A.i>-  ■■  .e.-.'''ft  •  riiTr/n  ::  oihMChV'  ••  '/"A^h  •■  hlU.h-n 
tUAl  ■■  'inC.h,i\  •■  rii|I.V}"  ■  iK/n  :  WiV  ••  'n?iA/|:  :  »M'P  •  lO'Jft  ■•  «»IrtiAÄ-  ■■  «'A 

.f.  ■■  »,e.lvC."/,1,  :  n-J:  ::  fl»h"7l)'  :  W-A-  :   "ihr  •    ^'.l-<<„/'M..   :   «».l'.'IvfiW'f-    ••  tthi 

±}\0'  •  o»,e..e."'VV-  :  P'U  •••  a)f>l\  ••  V4"/  ••  ^y"'}*?«»-  •  '/«X^  ■■  W  ••  n.|:  ■  fl»>7/..  • 
\  ;i09 1,  A-nhA/l:  •  rfiV  :  »hOT  :  (:?,f  :    (ohriv  ■  hy.h'l:  ■  i.'k^-  ■  «»fl'Jrt'l-  ■■  "hTat-^  i, 
i"  ••  7.H.  :  mmAft;!"  ••  Ah^n»?!»  ■  ^^:W\'  -■  .e.-'>1A  =  "7(:.ej»"  •  m/v/oV),/, i.  .•  ^ 
bh  ■  W-A"'>  •  K'Jrt'h  ■  "/AJl"  ::  ^.'lll.^nrh.C  •  ^.Tihih  ■  nÄA";l-  ■  o»n/.h;i-  •■  f i; 
A-  :  l»"ftA,V  ••  W%1  ■■• 

2.  in>,öi>-Tr-(:]  A  o»?.  ffl.  —  3.  iifliA'}-]  P,  <•  limft.e-}",  A  limAÄ-Vt}".  —  7.  Drt'l*]  A  »Am-V. 
—  7-iS.  fl)A,P....  n-/:]  I*,  (>,  A  fl>At...  O-t  (ar.  bjll.  —  8.  post  n-f:  P,  0,  A  add.  m.-i-ncu  (P  m.ß 
n  )  >iö.e.-V-tü-.  —  8-'.t.  nvv■f:h^^]  P,  (»  n7.>l:V/  (A  om.).  ~  9.  o-/:]  P,  <),  A  «If:.  —  10.  'hr'm- 
>.1:]  A  nfl>->.1:  ((»,  P  =  A).  —  11.  mtonlUi^]  1',  0,  A  •1-9"1)Ut  =  »f-rt-  (A  Vf-ft-)  'iftiT'  i ar. 


gneur,  nuit  et  jour.  11s  etaient  arrives  .'i  la  senilite  et  ä  la  vioillesse.  Ils  im- 
ploraient  coiitinucllement,  priaient  le  Seigneur,  et  lui  faisaient  le  voeu  qua 
Fenfant  qu'ils  engendreraient,  ils  le  mettraieiit  comme  ministrc  dans  le 
temple  du  Seigneur. 

Pendant  que  Joacliirii  Ic  Jtiste  sn  trouvait  sur  la  montagne  (du  temple), 
priait  et  suppliait  continuellement,  voici  quo  le  sonimeil  desccndit  sur  lui, 
et  qu'il  dormit.  L'ange  du  Seigneur  (.itbriel  lui  apparut,  et  lui  annonga  quo 
sa  fenime  Anin'  concevrait,  et  enfanterait  un  enfant  par  lequel  il  se  rejouirait, 
et  au  sujet  duquel  pareillement  le  monde  entier  se  rejouirait  et  exulterait, 
et  par  (lequel)  il  serait  sauve.  Lorsqu'il  se  fut  reveillc  de  son  sommeil, 
il  vint  ä  sa  niaison,  et  raeonta  ä  sa  femme  Anne  ce  qu'il  avait  vu.  Ils  crurent 
ä  cette  vision.  Elle  con^ut  des  ce  moment  et  enfanta  Notre-Dame  la  Sainte 
Vierge  Marie.  Elle  fut  glorifiee  (bien)  au-dessus  de  toutes  les  femmes  du 
monde.  Oue  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction 
soitavec  nous!  Amen. 


[Salut  ä  ta  conception,  conception  spirituelle, 


in 


[485]  7-  XAHASK  (13  AOLIT).  281 

i/.AH'  ■  A'fiP  ■•  '»'.v/n  ■•  x-.p.'^h.  ■  .er:'/;  ;:= 
flj'Wn/-  ••  /'•AP  ■  hö{\  ••  •>.<-1ii.  •  VMl  :i:] 

fl»(i»i/: :  (lA-v  •■  im\  •■  n^/A  :  rh'Pt:.e :  hn-c  =  ä/piv^  :  t.7.rt  :  */.*Pf:jPl- :  h 
e  •  i\\\im  :  j?,n.  ■•  flj'JiA  !  ^sft  «  ffljfthA"«""  ■■  'r'M-  =  i^.nA-  ••  rt-nh  ■ 

ll?t'J'/:ÄI'-  :  hi\t'"   ••  fl>-h'|:  ■■  jP^'/"t:  •■  VfA"  :  *"hA.V  •'  Ol^AOfl  ••   rtüh  «  Ä'\  •■  h 
itt'öha»'  :  M'h  ■  '^"Ji:  ■•  nrTfr/.-f-oo-  !  \\fm  :  ,e,-lh»M"<n.-  :  .ftlVK-  •  Hr/iAV-  ••  n 

Ü)-ft'f-    :    APöi-     :    nh^/;?.li.    ::    ht\0«    :     Wl'PC.eTj-     =     »O-    :    SV.*     ■■    Ol:  ■•   1111^.'," 

■iiirao'  :  flin  ■  h'ryAi'ao' ..  j,a  :  ^.ila-  ■  h»»  =  fl>-?i'i;  =  h.Ajpn  «  «»n  :  iP.ft.A-  • 
fl»-?»'|.-  ••  h(.7i-fft  :  flJA^. :  ^l^ll.^•n/h.(:  •  /ii.efl»- «  w^n  :  ^^^/d/.  .-  h"jii.?i>  =  h 

2.  Möo-]  P  .e^töo-.  —  4.  .*AP]  A  A-Ilf  (O  omet  ce  saläm).  —  (1.  n>nn>]  .  P,  0,  A.  — 
7.  <*ll]  P,  O,  A  mcn.  —  7-S.  post  -MC^  P,  0,  A  add.  ii<;.A^n.  —  8.  posl  ?«-vt  A  add.  >,A  (ar. 
liU).  —  11.  ',(t*  :  fij:]  P,  <),  A  >-4..*>.  —  12.  ;en,rt-  />/.s-]  P,  0,  A  .e-tiA-.  —  /7'.  >i«o  >]  P,  0,  A 
.  —  13.  post  V.>"V(U->  P,  (),  A  ac?c?.  +£y"^-. 


>.ri 


A  laquelle  n'a  pas  participe  le  souille,  et  ä  laquelle  u'a  pas  ete  associe  le 
debauche ! 

Au  moment  oü,  (moi)  laboiireur,  je  peiiie  pour  ta  louange,  Marie, 

Que  ta  justice  arrose  de  pluie  le  champ  de  mon  coeur, 

Et  que  ta  honte  aussi  fa.sse  niiirir  les  graiiies  de  ma  parole!] 

En  ce  jour  aussi  est  la  lete  de  Tapölre  illustre  Piene,  chef  des  apötres. 
En  effet,  c'est  cu  ce  jour  qu'il  confessa  au  milieu  des  disciples,  et  qu'il  dit 
que  le  Christ  etait  le  Pils  du  Seigueur.  Lorsque  Notre-Seigneur  les  eut 
emmenes  hors  de  la  ville  de  Cesarc'e,  comrne  dit  ri']vangile  sainl,  il  leur 
demanda  :  Que  disent  les  hommes  au  siijet  (du  Christ)'?  En  elTet,  lui-menie 
connaissait  toutes  les  pensees  el  (tous)  les  sentiments  des  hommes.  Mais 
il  les  einniena  senls  hors  de  la  ville,  afin  (ju'il  leur  (Vit  possible  d'exprimer 
ce  quils  pensaieni  dans  leur  creur  ä  son  sujet.  En  effet,  les  apötres  ötaient 
divises  cntre  eux  a  sun  sujet.  Certains  d'entre  eux  disaient  qu'il  etait  Elie. 
D'autros  disaient  qu'il  etait  un  des  proplietes.  Pierre  se  fAcha  contre  eux, 
el  leur  dit  :  «  Mais  le  Christ  est  le  Fils  du  Seigneur  vivant.  »  Lorsque  Nolre- 

1.  Mallh.,  XVI,  13. 


282  l,l'.  I.IMIK  Dl    SYN'AXAIUE.  [VS61 

'il'  ••  hoi'öyui»'  ■■  h'^m.hi  ■■  h'i'h  ■■  Uli:  :  tUxl-.fot*-  :  ri»-JftÄA"ö»-  ■•  r"H'  '  y- 

■n^'  •  finh  ■■  nhiiM  •■  «»,('.n.A-  ••  i/t«v  ■■  ot-M-  ■■  WMin'f*'  -.  n?»A  ••  ^mka-  :  h 

1  1:1;  h.  'i\'  ■•  ö»-?i'|:  :  h.i\f!l\  ■•  fl»n  ■  ^.A  •  .('.ILA-  •  bhrV  i\.9-\'  '■  "».l'.n.A-  :  Txnu.h'i  ■  AÄ. 

rhu:  ■•  ,1^S'of'  •■•■  entthilU  •■  hfll-lMif  •■  hnw.M  ••  uunu\\9'  ■  A-l--  ••  «»/.'V-/-  • 
jP  !  Ä.T('7l  •■  llhft  •■  A«>A  ■  VfA-ö'-  :  rJi«Pf:e"l-  •■  <nii>  ••  vrHuh  •■  AÄ^II.KV  ••  ri 

m/.  ••   (?"7.  "  «1A-|:  ••  "/y/n'l-  ■•  A(>A  =  If-A"«»-  :  A..'J'<I»-'J/-  :  'JA'/'  ■•  «»A.+V  :   ÄÄ 

IniJVV  ::  fllrt-nJrl-   •   A?.";il.?iV  :  Ä.frt-ft  •  \\i:Mt\  ■  h"lh"o  ■  'JA'/'  •  Ä"V.'}  :•• 
[rtA'/'  :  h'{\l\  •  AÄ.Tr;rt  ■•  ftV'/"  : 

{M\  ••  Ahcft-f-ft  ■  hr'V  •  hff« :  fliAft  :  hr^'n  ■  vr  -v- 

h^\l^"^•  ■•  Ah  ••  .f.lLA"  •  M^'P  •  my.9"  •  15 

1.  >."ni.>.>]  >  P,  O,  A.  —  il?'.  ante  ?"•>•;■,  P,  0,  A  add.  ioy.n.(vaa-.  —  2-3.  >.V-|- :  fl>->.|.]  > 
P,  A  (0  o/«.  >,vi-  —  .R-riA-).  —  'i-  iniöo]  P,  O,  A  fl>.e(i.  i  wao,  —  5.  fl>.cfi,]  P,  (),  A  «».ciua". 

—  7-8.  \\im  :  —  /iiTC^-r]       A ;  mais  ces  mots  sont  dans  l'ar.  —  y.  ft..'/>wvt]  P,  0,  A  ft.,')»V-/-. 

—  10.  (DAA'i^-]        P,  0,  A.  —  ib.  fD4-t\a)-(\\-'\  P,  <>,  A  ow.  <d.  —  13.  amOTt]  P  ow.  ro:  O 

Seigneur  eut  su  cela,  Notre-Soigneur  les  emmeiia  seuls  liors  de  la  ville,  et 
leur  ilemanda  :  Qiir  tlisfiit  les  hununcs  d  iikhi  snjct?  Ilsdirent  (la  pensee)  qui  elail 
dans  leur  äiiio  :  Ccrtniiis  disrnt  ifiir  In  es  Klir ;  d'anl res  iliscnl  (juc  tu  es  I  im  des 
prophl'trs.  Notre-Seigueur  dil  a  Pierre  :  Mais  toi,  qiie  dis-tii  '  ?  11  confessa,  conime 
il  avait  parle  aux  apötres,  alors  qu'ils  se  Irouvaiciit  seuls,  et  il  dit  :  Tu  es  Je 
Clirist  Je  Fils  du  Seif/neur  ricuiit'-.  C'est  pourquoi  Xotre-Seigneur  le  declara 
bienlieureux  et  lui  donna  le.s  clefs  du  royaume  des  cieüx,  afin  de  delier  et 
de  Her.  Üepuis  ce  jour,  Tapötre  Pierre  devint  le  rlief  de  tous  les  apötres,  el 
il  tint  la  place  de  i\otrp-Seigiieui'  dans  la  ville  de  Piouie.  II  est  constitue  sur 
tous  les  princes  du  nionde,  les  palriarches,  les  melropolites,  les  evcques,  les 
pretres,  les  diacres,  et  toute  laclericature  sacerdotale.  Gloire  ä  Notre-Seigneur 
Jesus-CJnist  pour  les  siecles  des  siecles !  Amen. 

[Je  dis  salut  ä  Pierre,  constitue  (princc) 

Des  apötres  et  di\s  pretres  du  nionde  entier ! 

I^orsquil  eut  eonfesse  aujourd'liui  que  le  Christ  etait  le  Fils  de   Dieu   : 

«  Co  ne  sont  point  la  cliair  et  le  sang  qui  te  Tont  rev-le,  lui  dil  {Jesus), 

Mais  mon  Pere  Celeste,  qui  existe  depuis  leternite.  »] 

I.  Mallli.,  XVI.  14-15.  —  2.  Maltli.,  xvi.  16. 


[487]  /■■  NAIIASK     11!  AOUT  .  283 

flinn-/:  •  dh'l'  ■  hö/.^.  ••  hn  :  **J.fi  ■■  M  •  m.T±9't\  ■■  A.+  :  ^M'\'  •■  mn 
\}'iy:i:y  •■  hn^."//.  •■  hd/.<i.  ■■  hn  ■■  ffiii;fy:fi^  ••  yiyM-i':t\  -  «hiäj.  ••  '/"}^ 

ö»?»'/\f.'V,  ■•  •/"•/•  ••  «w'(:4'.e'>  :  j '>/"h.  ••  f\tth  •■  in/.  •■  hhWiy:t:y  •■  ^ö^  ■■  a. 
10  +  :  n^M-t'  ■•  n"/.'r  •■  (»Hi^n  ••  üH'/A}"  •■  «»■'/.'/T  :  -^/.n-irfl»-  ■  Arti.r/.?'/!  •• 
nti^  : '/ -^i/H  •■  AÄ-n  :  •';.t'fi*r.7i  ••  «»An  ••  vii*-  ■•  ap--}  ••  öja.p.  =  '/»»c+jp'j  •■  i- 
{\y.»o :  A.«!'  ■•  ÄÄ«^-i-  ••  ^{l^  ■•  im.  •■  hi\Wi}f:i:y  ■■  «.i'-nAP'  =  m.'ri.?'A  ■•  mAhn 
rt  •■  A.'l'  •■  ÄÄ«^>  ■•  rt?./"-  :  '111  :  y.rt.I-  •■  /J"//:-  =  oi-til-  ••  «w»»!'}  ••  in  •  rtft.P."?'  ••  A 

•^i.V-M'l':f\  ••  «»Vn/.  :  UP   ■•   [C/tml'  ■.  ^^h  •  hao  r  r'f-  •  AP-'>  :  mWl*'  ■  l/,f.V'>  •• 

iv'ihHu  ■•  n/"  •■  ninnr: :  "/n..?. «] 

4.  post  j?.i-n*irfi  P,  0,  A  add.  vn  :  £ft.i-  =  .}"ti:  —  •">.  flj(Dn.e,-jp  —  -in  :  i\RKV'\  P,  A 

flitrt.P.  :  »n  :  «Dft.e.}»:  O  -^n  :  ft  •■  {sie.  —  6.  il),?"  i:  fl)>n<:]  P,  0,  A  a>tx9"1-K'^t)-  !  >  .  —  /Ä. 
posl  -M-rl:  P,  (»,  A  add.  Ml.  —  8.  flJ>,y".e,-l<i1l  —  )\AOV]  0  —  li.  •/•hllll]  OlMIll-  :  A 
tMIll-.  -     14.  h«»]         P.  (>. 


Ell  ce  jour  mourut  le  saiiit  Perc  Mihii  TIiikiIIk'c,  patriarche  de  la  villo 
iVMi'xdiidrii'.  II  est  du  uombre  des  Peres  les  palriarches  le  vingt-septiemc. 
Le  Seigneur  clioisil  ce  saint.  II  l'ut  institue  patriarche  de  la  ville  d'AIcxandrIc, 
apres  que  tut  mort  lo  Pere  Diosrnrc,  Tascete.  Une  grande  perseculion  vint  sur 
lui.  On  Texpulsa  ä  l'ile  de  Gdi/n),  ou  Ton  avait  expulse  saiut  I)ii)srnri\  le 
piitriarclie  qui  etait  avaut  lui.  11  demeura  dans  l'exil  pcudant  7  ans.  Puis 
le  rol  IJoii  euvoya  (uii  rescrit)  el  le  tira  de  Fexil,  dans  une  grande  gloire. 

[Ensultc,  le  roi  Mairien  institua  un  patriarche  ä  {Alrx(iiulric).  Apres  quo 
Marcicii  fut  mort,  les  gens  de  la  ville  d'Alcxdtidiic  se  soulevereut  contrc  le 
patriarche  que  Marcicn  avait  institue,  et  le  tuercul.  11s  niirenl  ä  leur  tele 
Tiniotlirr,  parce  qu'il  avait  ete  hdele  au  Pere  Diosnirc.  Lornque  IJon,  fds  de.Vrtr- 
cicn,  regua,  (un  autrc)  palriarche,  (pie  l'nn  aj)pclait  Tnindlivc.  lut  lusliliu'- 
sur  la  villo  iV Mcrmidric  Mais  le  (roi)  ex[)ulsa  le  Pere  patriar(li(>  a  l'ile  de 
Gdgid,  dans  reudroil  oü  Ton  avail  expulse  Dioscore.  II  denicura  lä  pendant 
10  ans,  jusqu'a  ce  que  Lron  füt  mort.  Znioii  rcgna.  L'inqiie  Timollu'c 
s'onfuit  AWk'xandrir.  cl  le  Pere  Timothvc  y  revint  sur  lordre  du  roi,  dans 
une  grande  gloire. j 


lll 


28'.  LK  I.IVllK  DU  SYNAXAIRK.  [488] 

'ii  ••  «»-rt/-  ••  ■/.«'."7'."1-  ■•  C'l'fiV  ■■  <"Vn/.  •  (IDÄ'M-  !  «»rtA'/'  :  WA"  ■■  f""Pffi\  •■ 
■•///n-l:  ..  <iiV(l/.  :  .'J.n  :  //"Hl/.  :  "ICA'h  '•  <«'J7.A'/i  :  ÄrtiK"/'/"!'  =  rt»>i/"''»rV  ••  A 

♦  A am  K >,"?ii.hn,h.(:  •  whb' u.  ■•  iirtA'/'  ■•=  ?,";ii.hn,h.(:  •  ivr./i/.i  =  iiäa-:'-  :  a^tii?» 

A'/"/.(:   :   flJA'J/"}^   :i: 

[onn-/:  :  AAl"  !  Jiön  :  f-roA?.  !  Prt.V  ••  tDA.P.  =  /-«liA  ■•  n/.ii-l-'  !  ■l-'n-'i  • 

9.  •nH':iv]  0  'r\a«';-^  (A  =  P).  —  lo.  nn.p.l-]  P  n/'";j'C^-.  —  ü.  «>A.e]      P.  —  14.  -v 
,.^n  0 ^'^  (A  oin.  -VT-/^  :  'i'"  !  c"  !  t.e.'^'r^i-  Le  saläm  sur  Na'od  manque  dans  0. 


Continuellement  il  instriiisait  son  peuple,  Texliortait,  et  foiiifiait  les 
fideles  dans  la  foi  droite.  11  demeura  dans  le  calme  et  la  paix,  tous  les  jours 
de  sonpatriarcat.  II  siegoa  sur  le  siege  de  Marc  l'Evaiiyrlistr  pendunt  22  ans. 
II  plut  au  Seigneur,  et  mourut  eu  paix.  ()ue  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous 
par  la  priere  de  (Notre)-Dame  la  Sainte  Vierge  Marie,  et  par  la  priere  de  ce 
Pere   et  de  tous  les  apötres  saints!  Amen. 

[Salut  il  Tiniothec,   qui  a  passe  sa  vie 

A  instruire  et  ä  exhorter, 

En  edifiant  de  noudjrinises  änies  sur  un  fondement  d'or  et  d'argent.! 

Parcc  qu'il  avait  ete  son  confrere  dans  l'exil, 

Sa  retribulion  ne  fut  pas  moindre  (pie  la  retril)utiou  du  Pere  Dioscore.'] 

[En  cejour  aussi  est  ne  Joseph,  lils  de  liaehcl.  i)üe  sa  benediction  soit 
avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles  !   Amen.] 

[En  ee  jour  aussi  est  la  mort   de  Taiiii  du  Seigneur  le  roi  yd'öd.  ortlio- 


1(1 


[489]  "r  NAIIASl-:  (13  AOIT'.  2.S.-, 

c+'ö  •  •/i'."V'ri"  :  x-/ii.K'jwh.f:  ■■  if.r.M.'i  ■■  ni-j-nAv»»-  ■  a"/A'/»  :  "/Ar  ■■  h 

"Vi  :i:] 

«^Cjp'r  •  ftnrh'/ii.  •  htm  ■  i^-iii:  ■  toj^-w.'i-  •<• 

[flxm/:  ••  rVA'i- :  »Hin  ••  i\b^.d.  •  U\n  •  m  ■■  hMm:  ■■  tt^MU  ■  jj^a-  =  rti 

\_ti'\r  ■■  A^(?'j :  M  ■■  ^A'JHt: '  n»f-<-  :•= 

tDh'W«  :  ö»rt.  ••  vn.Ji'.  •■  Hn-<h  !  ii3n<-  :•: 
All  ■•  »lu'} :  (Yh'H'  ■•  (inv- :  fl»V)n<.  :•: 
A'flrt  ■■  ävka  '.  miini"  ■•  hii/.'Kfii  ■•  i-a<-  ••:: 
n*A  •  Ä"/«*  ■■  ?»fth  ■  ,e.?.'rft  =  hi<- «] 

4.  ^-i»»-*]  A  .ttfr*.  —  «V;.  .e.tvif-v-]  A  tfVtV-  Cf.  Dillmann,  Le.r.  «e^A.,  c.  387.  —  6.  n-d 
/hin.]  A  —  ,h;»-Yn..  (s/f.)  —  ib.  .evic]  P  .ev°/r:,  A  .RTrlc.  —  8-9.  ilH-t  —  >."%■>  seulemenl 
dans  A.  Sans  Joute,  ces  mots  tires  du  saläm,  ont  ele  ajoutes  posterieurement;  on  a  du 
lire,  par  erreur,  hH  =  hA  au  lieu  de  Ml  :  hA'  =  le  pere  d'El.,  ä  savoir  :  Aaron.  Le.  saläin 
manque  dausO.  A  ajoute  ä  la  tin   A  138  bj  *  (iT-nn  (?)  [nv-nAfi?]  mniittc:  ■■  imi-f.  :  tni*i<-  « 


doxe.    Que   le    Seigneur    ait    pitie    de    uous  \mv    soii    iutercessioii    pour  les 
siecles  des  siecles!  Amen.] 

,Je  dis  salut  ü  sa  (main)  droite  etendue, 

Afin  de  soutenir  tous  ceux  qui  chancellont! 

La  lan^-ue  de  Nd'dd.  '  ton  serviteur,  se  rejouit  dans  ta  saintete,  »  a  laa  a. 

(0)  Marie,  pour  dire  et  annoncer  ta  gloire, 

La  oü  se  tieunent  les  chantres.] 

[En  ce  jour  aussi  mouruf  Ir  pretre  Ahha  Elrazar.  Que  sa  benediction  soit 
avec  nous!  Amen.] 

(Salut  k  ,\an)ii.  pere  d'i^leazar,  son  premier-ne, 
Etfrere  du  propliete  Muisc,   dont  la  memoire  est  beule! 
A  ce  pretre,  a  cause  de  sa  grandeur  et  de  sa  glolre, 

Les  saa-es  dlsrael  firent  nn  vrlcmont  (borde  de)  clocheltes, 

o 

Au  point  que  son  pieil  fit  du  Imiil,  icnnime)  le  son  du  tonnerre.) 

PATll.   UH.   —  T.    l.t.   —  I'.  'l.  20 


28(i  l.K  I.IVIJK  DU  SYNAXAIRE.  I'>901 

htfn :  xM.hfu  ■■  9"'inn  ••■ 

(IM/:  ••  ^Al-  ■•  iiV-  •■  ')'yiA'i  •  üfi"'lö:H'  ■■  Ihti-  •■  ha^-iU  •■  ÄA^/Mt:  ••  h/.P 

«e  ■  iitM""%  ■■  '\Xht\.\'  '■  \\i\'\c'V'iM-  ••  ''"hnv-  •■  «»«»-a-^«"»-  ■■  7;fl»'ii^Vi"7'/;ir 
ö»- « Y\V\r  •■•■  wh'/jnv.fti  •■■■  *»>.niy  ••••  (iih/\'im:  ••■  (uMvw  ••■•  «»«^ö'-'r  -  «»"» 

>.^-l-  ••.  rij^n  ••  •t'^w  :  hy?vvt\  ■  rhir  -.  (vy.  ■•  a^a  ■  m/.  •■  Acy  •  <"'/'.f.v.  •• 

e-'nAtf-  ■•  ?ii»v  •■  ."».<•«»  ••  IIA."/ !  ri.iiT  =  M-\'  •  mt-M-  ■  rp  ••  h^uo-  ■  «»hä 
rfxh^O'  ••■■  lU'im-yi  ••  ka  =  /"/y.«»-  =  <iii  •■  h/.'i-  ■■  atihmi'  •  a-i--  ••:  «»äjo-  . 

V  llll•>(::i'^.^]  A  -  -^V  (P,  0  =  A).  -  5.  >,-VV.r-]  P  hVS.r:  0,  A  Wf\T>..  — 
/Ä.  mhi.i"-/AH'\  P  «nhiJ.v.Fft,  O  a»,-Vni.*fi,  A  flJh'Vmi*«.  —  iV<.  ^I>^^l^]  P,  0  an,".  —  H'-  «». 
(OfT]  P  fflhn^V;  0,  A  a>ht\  .  —  //'.  fflOö-s]  P  mn«-fiV,  <»,  A  ©ft  .  —  ü-7.  Ä>,öoy»u<!-y  — 
>,ni>  >  A.  —  8.  «Diurö»-]  A  (oo  .  —  U.  (f-i]  O  AC'ir,  A  iTiT.  —  10.  t\At-\\\\1  A  Art-Uh; 
0,  P:=  A).  —  12.  ;h<.«o  :  IIA.",]  P,  0  ;»,<.«"  !  AiiA.*  ;  A  AHM  !  1<.ö».  —  1.3.  oixvo-]  A  oi+Tr  . 


Au  noin  lIu  Pere,  du  Fils  et  du  Saiiit-Espiit,  un  seiil  Dieu. 


LECTl'RE    DU    8    NAH.VSE    (14    aOÜt^. 

Ell  ce  jour  sont  les  9  saints  Martyrs.  Ge  sont  le  Vieillard  t7c'fl3rtr  ('Al- 
'äzär),  Salome,  sa  femme,  cc  qui  signifie  Macchahce,  et  ses  sept  lils.  Voici 
leurs  nonis  :  '.tn';»*,  'Anitonitos,  'Ozyä,  '  \rdzdr,  'Asäyonä,  Schiioiiml  Marklu.s. 
Le  vieillard  Eh-azar  etait  l'uu  des  docteurs  de  la  Un  nu)sah|iie,  ä  son  epoque. 
II  tut  le  clief  des  72  iuterpretes  qui  out  traduit  la  lui  mosaique  et  les 
prophetes  pour  Ptolemer,  roi  cVEgtjph'.  Ge  juste  enseigiia  ä  (ses)  eufants  la 
loi  mosaique.  Lorsque  Antiorhus,  roi  de  Romr,  regna  sur  le  pays  de  Si/ric  el 
la  terre  de  Jitda,  il  assiegea  Jerusalem,  regua  sur  eile,  persecula  le  peuple 
Mi2b.  des  Juifs,  *leur  inftigea  beaucoup  de  supplices,  et  les  contraiguit  a  trans- 
gresser  la  loi  mosaique,  et  ä  raanger  ce  qu'il  etail  döfendu  de  mauger  dans 
la  loi  mosaique,  c'est-ä-dire  de  la  chair  de  porc  et  (d'animaux)  senihlables. 
11  y  en  eut  beaucoup  qui  trausgresserent  la  loi    mosaique,   et   lui  obeirent. 


1'    UKi   I). 


r40l]  8"  NAriASI-;  114  AOUTl.  287 

i*^,  •■  aih,0'i,h>  •■  Ill/Jf.ri)"//..  :  (O-M'  •■  ?i«^ii-  «  rö>/"h.  :  ^JiA.A  ••  fil^-i^  =  II 

10  «ii'j :  ^<{-v  ■■  ö»-ft/- :  H.e,'V..('.ft  •  «».t'.ii.p.'i-p.-  =  wrvi  ■■••  an.Vi  •■  i'iiohw.a»'  •■  a 
ft  ■  hA  ■  •»•n<- :  <i..«'.'i*'. :  hr\i  •  'jn<. :  htf^'j-P  « ^.•'?ll.^•n«ll.r: :  ^.y'Vh^iv  -  ri 

1.  J<.e-+>]  A  •l'.S-'i'V  (P,  0  =  A).  —  4.  «.e.*1-  :  ftA»-^]  P,  (),  A  n '  =  Jt  .  —  ib.  post 
^<^0v.  P,  A  <idd.  rtrt"7ö.-*-1-,  0  rtrff/.  Art^Völ-.  —  '•  .ft?.-!:]  >  P,  0,  A.  —  8.  A>4.e;*'/] 
A,  0,  A  —  •».  —  8-9.  ,-h7  :  >.^>]  P,  (►,  A  •flft.l-  (0  -(ITirt-l-!)  et  ow.  -hHao  —  •riA.V,  1.  9-11.  — 
10-11.  A«.(^.-;-V]  ms.  (A)  —  ■>.  —  12.  •>,<.»•■>■»:]  P,  0  >,A"-V-|:.  —  Dans  l;i  margv  superieure 
de  A  se  trouvent  les  mots  suivants,  qu  on  dislingue  ä  peine  sur  la  Photographie,  et  dont 
quelques-uns  sont  illisibles  :  (iH-t  ■  bM-  (0  ••  f-^  '  ""i'"'!«^  =  -s;'  '  «A-l: :  v,hA-  =  i"HM  ■■  h-"l.-/. 


Mais  ces  justes  furent  fermes  c\  observer  la  loi  mosaique,  qiii  leur  avait  ctö 
donnee  pur  le  Seigiieur.  Aiillocints  leur  infligea  de  graiids  supplices,  les  cru- 
ciiia,  les  llagella,  et  sein  leur  eorps  avec  une  scie  de  fer.  Ou  leur  coupa 
les  membres. 

Sainte  .Salonu',  leur  mere,  les  encourageait ;  eile  les  lit  perseverer,  jus- 
qu'ä  ce  qu'ils  eussent  aclieve  leur  martyre.  Apres  eux  tous,  eile  se  jeta  elle- 
meme  dans  le  feu,  de  son  gre,  et  sans  attendre  qu'on  la  jetat  dans  le  feu. 
Ils  recurent  la  couronne  du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  II  faut  que 
tu  saches,  o  toi  qui  entetids  cette  (lecture),  que  nos  Peres,  les  Ducteurs  de 
l'Eglise,  nous  ont  prescrit  de  faire  la  fete  des  justes  de  la  loi  mosaique.  Eu 
efl'et,  nous  n'avons  pas  abandonne  Toeuvrc  de  la  loi  mosaique,  pour  la  repu- 
dier,  mais  nous  sommes  passes  de  la  loi  mosaique  dans  une  (loi)  qui  lui  est 
preferablc  et  superieure.  Pour  nous,  nous  admettons  les  justes  de  l'ancienne 
(loi),  cliacun  ;'i  leur  rang,  et  nous  ne  les  lionorons  pas  davantage  qne  les 
Peres  de  la  (loii  nuuvelle,  ([ui  ont  fait  plus  que  ceux-lä  n'onl  fait.  (^)ue  le 
Scigneur  ait  pifie  de  nous  par  leur  priere  !   .\men. 

['Salut,    saUil    aux   martyrs  du    Seigneur,  '  l' i''*  Li- 


288  1.1".  I.IVllK  nr  SYNAXATRR.  [W2] 


A^/i'  !  "/Ai»"  •••:] 

?.n/:  ••  A.n'rfi  •  atm-hu  ■  fi?:t\  ■■  ^»'/•^n•>  =  ihA  ■•  ■/^.'rr'i"  ■•=  aiij-i:  :  j^.?.*  = 

?ii'"'mi:^  ■•  Ä'.P.-*  -"  af-l';t?:ti»-U  ■•  A"-!--  •■  i"»/.,?-?*  •  (D"i,9"9*  ■•  AAA  =  t^'ifK-  •■  AK 
n  -•   IhA  :  ■/^.'^S"'V  "  ö'l-nUA  =  {XhiLhü-  ■  ViVV  ■■  t^-MCM-  ■  hlllM"!  ■  '^ 

Cjfr  •■  fl)iÄ.AA  :  Yiu.v  ■•  fiöü.it' :  i\h'rfit\  ■  cna  ••••  m'hmrw.  ■  hra«v:  •  a 

>  •■  HA'JAJ'"  ••  {UM\'  ■■  ^Oti-  •■  9"ilM  •■  A^/A^w  :  ",Al»"  •  h"Vi  « 

1.   an-n-utq  P  —  .e  (0  «n-nnp).  —  2.  .ß^-wm-]  0  f.^hn-wip.  —  5.  ante  >,i»-V  0  rtrf^;?.  rt"V 
ö-V  I  A*.S.fi,  A  rtc?(/.  n"?öt.  La  commemoratiou  d'Abbä  Yolianiies  ne  sc  lit  que  dans  A. 


A  Eleazar,  ä  Macchahee,   et  ä  ses  sept  fils! 

Plutot  que  d'obeir  a  l'impur  Antioclius, 

Ils  sont  morts,  en  concourant  et  on  se  depassant, 

Daus  la  chaudiere  d'airain,  donl  le  bouillonnement  etait  ardnit. 


[En  ce  jour  aussi  est  Aiiioii.  Que  sa  sainte  benediction  soit  avec  nous  pour 
las  siecles  des  siecles !] 

[En  ce  jour  aussi  mourut  le  devot  Pere  Ahha  .Iran,  superieur  du  couvent 
de  Dahra-Libdnos.  11  iul  le  sixieme  dcpuis  notre  Pere  Takla-Hdj/nidiint  On 
elut  ce  juste  ä  cause  de  la  grandeur  de  sa  saintete  et  de  son  ascese,  et  on 
le  mit  sur  le  siege  d'.4/*/;fl  Talda-Hdijindnot.  II  est  dit  de  lui  que  Notre-Dame 
Marie  lui  apparaissait,  et  qu'elle  etendait  ses  ailes  sur  lui,  ä  l'image  d  une  co- 
lombe.  Apres  qu'il  cut  plu  au  Seigneur  par  (ses)  nombreuses  austerites, 
il  mourut  le  8  Nahase,  et  s'en  alla  vers  le  bonheur  eternel.  Que  sa  bi'ni'die- 
tion  soll  avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles!   Amen.] 


A  |:!ü  li. 


['^031  9'  NAllASF.  (15  AOTlTi.  289 

Yxf^  ••  üMthfi.  •■  '/"Hin  « 

nn-/:  ••  «»Ali-  =  iiv  =  +'Jri  ■■  m-  h/.  ■  {\'nö'\-  ■■•■  inu  ••  ^^iti  ■■  tiv  •■  •i'rt./i ' 

K'rrtn^  !  1/1/.  ■•  fim-iV'  •■•■  rn»iv  :  nih:^  •■  '/Ml/.'!-  •■  ©«»/DA  •■  rnJÄrli  :  nv^rt-  •• 

M  •■  A-|: !  hiu.M  ■■  \\i:Mt\  •■  f..\\  ■  r^'*?ö  ■  fl»hj»'+  :  A"'|.-  •■  r/"my.'-i'  •■  h 
y.^.¥?:  •■■  ro/rtr"/  •  H.VI»-  ■  A4'S.fi  !  hn  :  m  •■  -^n  •  /".y,..»  :  im.  ■•  v^p-n  ■••• 

rtih-nKM'  :  A^-S-rt  ■■  fl»,P.n.A"  •■  Oi'IC.  •  A^V  ■■  AÄ^VAil-l-  !  fliA^/':i-'|-  ■■  fl'Ä.'l- 
hmi  ■■  A-'|:  ■•  «»ÄVCir  ■■  w-Hi-Vb  ••  AAA.I»-  ■•  mh.dA:'/  •■  hT^'-'V/U'  •■■  mh"Vr  ■ 
,0  W-Vfc  =  "/fl.?  :  fl»?iiril  •■  <«.>?'  •■  'in  :  UU  :  hi\Wi?:C.?  ■■  atttüV  ■■  h-VJ?'  =  »^^3i  •• 
^n.f  :  öJi^-V?'  ••  lo-tii'  •■  ft.-»'  ■•  'j"4'rTii  •  öJJiV  :  .e.inc  ••  'JM»"/. 'J- '  flj'w'jh/.. 
'I"  ••  -nH-;*»'!'  :  (ni.m(\an-  -.  h^.un-^-i  ■.:  m-\'i\9^-i  •■  H.Vi*-  ••  m'w.j^-h.  •■  -TrO.!)-  ••  -n 
H-:^'> :  rt-n?.':  ?i'/"WA-  :  hmv.  ■■■  »»An  =  rt'/'«/  ■•  '/»h"'»'»  •■  ini-  ••  >i/.  ••  hii»  ■• 
(Dtm-t-^  :  chfi  ■■  h^%t\  •■  nA,i'.v  :  m-tr'h  ■  h'n^A  ■  tirö  ■  n/w^i/"!-  ■■  A«? 

'\.  ftniV-'i:]  ()  rtT  A  rt->rti->.  —  (i.  post  HCfl-Fn  P,  O,  A  add.  DrI:  :  fl-fl/h^.  —  7.  ><>fft]  P 
A  —  Rfi  (()  iiir;«:'/  !  v^n!).  —  n.  mhvr.ir]  A  mhicw;  P,  <n>i..e<{:cir  0  fl>h.(Cr.u"  ar.  brev.). 
—  12.  -nH-ji-V]  O,  A  —  t.  —  /i.  A.e.fl>-.e>]  A  ft-dH-.-i-/  (0  «n/.mpö»-  :  -iin.ü-  :  •nii-;w  :  ft-n>i :  a.p.- 
ri)-.o  sie)  P  =:  A).  —  13.  V?.:]  :;  P,  (»,  A.  —  14.  mo»!«.]  P,  (),  A  ,fty"1<.  (P,  A  .R  .  C 
>ir*  :  (ift,p.<i:  :  rortot*.).  — //'.  <ff-nt]  I*,  o,  A  vn. 


Au  nom  du  Pero,  du  Fils  ot  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

LKCTL'KK     in      i)    N.^H.VSK     (15    aOÜt). 

F.n  ce  jour  est  saint  .1/'/'"  '(tri,  niartyr.  Ce  saiiit  etait  pretre  des  gens  de  la 
ville  de  Sat(ui<iiij'.  II  ('■tait  dune  gründe  misericorde  et  (d'une  grande)  clemence. 
II  etait  pur  dans  son  änic  et  (dans)  sou  corps.  De  nombreuses  fois,  lui  apparu- 
rent  des  visions  divhies.  Notre-Seigneur  le  Christ  lui  apparut  sur  l'autel, 
et  lui  revela  les  mysteres,  qu'il  desirait.  La  reuommee  de  saint  Ahha  'Ori 
l'nt  entendue  du  juge  de  la  ville  de  Naijijds.  II  fit  venir  le  saint,  et  lui  dit  : 
«  OfTre  de  Teucens  aux  dieux  et  aux  idolcs.  »  II  ne  lui  obeil  pas.  (Le  juge) 
le  terrorisa,  et  s'emporta  contre  lui.  Mais  il  n'eut  pas  j)eur  de  si>n  einpor- 
tement.  (Le  juge)  lui  inlligca  un  grand  supplice,  puis  ii  renvoya  ä  la  ville 
AWlexandrip.  La,  on  lui  inlligea  un  grand  *  supplice,  et  on  le  jeta  en  pri- '  .\  \-w  b. 
son.  II  faisail  de  nombreux  miracles  et  prodiges,  et  guerissait  les  malades. 
Sa  reuommee  fnt  entendue,  et  beaucoup  de  gens  vinrcnl  vers  lui  de  tous 
les  pays.  Lorsque  le  juge  eut  appris  ce  fait,  ii  ordonna  de  coupcr  la 
tete  du  saint  avec  Icpee.   II  rcciit  la  couronne  du  martyre  dans  le  royaiime 


21)0  i.r.  ijviii',  Dl   sY\.\\Aii{i':.  ['lO'.i 

flU/D'jV)/,.->  :   'jn.C.l-  ::   rl»/»^1|^   :  ?,rth    ■  .P'?»»!.    :    y.'l'M'.    ■    IHM'    :    KiW    ■    jf-inC.   '■ 

[rtAl»"  ••  A>.<i  ■•  A4'.«'.fi'."i>-  ■•  -1<-'r-  :•: 

->l<f„"/rTli  ••  P-r  •■  htm  :  V)AA,II-  :  nÜ^.V-  ■■[■■ 

[mOH/:  ••  (VA-1-  :  Ju>n  :  •/ "ilh-J.  ••  AÄ,'\mft  •  A.+  •  AÄ^'>  ■■  h1tt.h-ttth,C  ■■ 

f-rth^."!  ••  nÄA-'|:  •■  A'JA'W  :  «iAi»"  :•:] 


2.  1-Wi-Vä]  P,  0,  A  W.VX..  —  7.  A*.e-flV»-]  (»,  A  114'  .  —  0.  ■liC.C'V;!.]  <>  IV."/.!..  —  //'■  Wt^ 
U-]  0  '»ört.ch  (!).  —  10  irfiA  :  ftT]  >  0.  —  11.  f,V.i']  P  Ä<s.'e.  —  VI.  AM«"?!]  ainsi  P  et  peut- 
etre  A  (M"?);  O  omct  le  nom. 


10 


des  cieux.  Saint  Julrs  vint,  prit  son  corps,  rensevelit,  et  l'envoya  ä  la  ville 
A  i.!'.i  ii.  de  SattiiKiuf.  Apres  rarhevement  des  jours  de  la  persecution,  iine  belle  *  cglise 
lui  fut  bätie.  On  y  deposa  son  corps.  U  s'y  prodnisit  de  grands  miracles 
et  prodiges.  Son  corps  denieure  lä  jusqu'a  present,  en  operant  de  grandes 
guerisons  pour  Ions  les  malades  qui  viennent  vers  -lui  avec  l'oi.  Oue  Ic 
Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous 
pour  les  siecles  des  siecles !  Amen. 

[Salut  ä  'Ori,  ä  sa  saintetö  remarquable, 

A  qui  le  Christ  est  apparu,  et  a  parle  bouclie  a  bouchc! 

Satanoiif,   reiifermant  la  perle  de  (ses)  os, 

Se  rejouit  aujourd'liui  de  son  couronnemeni  par  Tcpee, 

(Comme  l'indique)  le   recit  de  (son)  combat,  ecrit  sur  la  chässe.] 

[En  ce  jour  aussi  est  la  iiK'moirc  de  Vhilollu'c,  patriarclir.  (^)ue  Ic  Seigneur 
alt  pitie  de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles  !1 


[495]  10"  XAIIASR    IC.  AOUTi.  291 

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•nrh-c  ■  M"Uh  •  (ohat-bh  '•  Tö-e  •■  »?i '^nA  ••  a^w  •••  mhrii  ■■  at>i<. .-  ^.^-^ 

rn/.,e.  .•  /w>Ahh  •  h"Jll,h'n*h.(:  =  ltx*9"fn^'  •■  lo^A'th  ■.  A^Sft  =  »»t/..  •  h'^rt  ' '" '  > 

3.  ffoT^]  O  "7  .  —  //(.  Ahn]  P,  0,  A  A.  —  7.  mftncr]  A  —  <:.  —  //'  post  AW.O  I*, 
<),  A  add.  a»A?"nii.T-V.  —  8.  posl  Viku-P,  A  «rW.  v>ii>-^,  (O  =  A).  —  9-10.  mthi»"»  ;  *Ä-"lih] 
P,  0,  A  —  «"V  :  n*  .  —  11.  oxDD-flYii»']  P,  0  —  JPö»'.  —  //'.  <nh->V]  P,  (>,  A  fl». 
—  14-15.  öjw^ä]  P,  *',  A  hfiii  :  fl>«c' .  —  15.  ■hr'hi-t}-  ■■  m]        P,  A,  (0  >,y"V4.). 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  el  du  Saiiit-Esprit,  un  seul  Dieu. 

LECTIKK     Dl       10    NMIASE      16    aOÜt'. 


En  ce  jour  est  saint  Mdtrd,  uiartvr,  daiis  li>s  jours  ilWbba  Demctrius,  pa- 
Iriarchc  de  la  ville  dWIrxaiuIric.  et  daus  les  jnurs  deDecp,*  le  roi  impie.  Lors- 
que  ce  Saint  eut  entendu  la  lecture  de  la  lettre  dans  laquelle  {Dl'cr)  ordon- 
uait  de  renier  le  Clirist  et  d'adorer  les  idoles,  ce  saint  s'en  alla,  vola  le  bras 
de  ridole  Apollon,  (qui)  etait  en  or,  et  le  mit  en  morceaux,  qu'il  donna  aux 
pauvres.  Edtsqu'on  cliercha  le  bras  de  Fidole,  et  qu'on  nc  le  trouva  pas, 
on  arreta  beaucoup  de  gens  a  ce  propos.  A  ce  moment-la,  le  saint  vint  vers 
le  juge,  avoua  devant  lui,  et  dit  :  «  Cest  moi  qui  ai  vole  le  bras  de  Tidolc 
impure,  et  Tai  donne  aux  pauvres.  n  Lorsque  le  juge  eut  entendu  cela,  il  lui 
inlligca  un  supplice  extrcmement  grand  et  penible.  Puis  on  lo  jeta  dans  une 
fournaise  de  feu.  Le  Seigneur  Ten  delivra,  et  le  lit  sortir  sain  et  sauf,  saus 
lesion.  Alors,  on  lui  coupa  les  mains  et  les  pieds,  on  lit  rötir  sa  chair  au  feu, 
et  on  le  crucifia  la  tele  en  bas,  sur  le  bois.  Beaucoup  de  sang  descendit  de  sa 
bouclie  et  de  son  nez  sur  la  lerre.  .\  ce  momcut-li\,  Tange  du  Seigneur  des- 
cendit du  ciel,  delivra  saint   Mtilrd  du  cruciliement,  touclia  son  corps  de  sa 


P  l'.Cc  a. 


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I.|-,  I.IVUK  1)1'  SWAWllil'.  I'<0fil 


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[rtA'/'  ■•  A'W'T/..  ■  en>']\/..M'  '  h^h"!  •  '»'^J*  •:= 

A^A  :  v>i.e'J  =  H/."»  =  «»A  ^^A  ■•  rtxwn  •■  (DCA  •\- 

[fl»nMI:  :    iiAl-  =  »II«!    :  »O    ■•    4»-'jn  :  W.f:AT^-4ft  =  A'?/Al-    ••  n^n'PAA  :   '/"Vi 
ftr^Tft  :  Öl\(0'  '•   fl»An    :  'J'M'"?'   ■■  A4"jri   :    rl*,?.'^!)-    :    J?'I1.A"  =  l*-^  ••   A^'^A 

1.  luvrtft]  r,  A  —  C.  -  il>-  wÄfl'ft]  P,  <',  A  —  i*.  —  /V'.  <l-rt'>-tih]  P,  O  +-ftA.u-.  — 
•2.  post  Aq-.in  P,  <>,  A  rtfW.  aiyvi:  —  3,  >,i>"tr^>ii»-]  A  —  i.  —  ''•  ma«V<.-\  P,  (>,  A  n«"  = 
(()  om.)    f.r'=K..  —  ib.   post  r.7,(*,  P,  O,  A  <»W.  w«..-!-*.  =  CM.  —   ''    wOn]  0  >  m.  — 

11.  ^^ao  :  fliu-Afli]  A  u.    :  «da'.  —  12.  w.f.nT4-f-n]  P  ^•f-'T-f.<.n,  o  ^.r.'r4.<-ft,  '«/'«  <'  e^P 
w.(:n'r4.<.n,  A  w.f.Tt-ifn.  —  13.  ft*.s.n  =  n*  ]  A  ■hi^'^ih  =  a-I-    =  ii4-    (s/c). 


main,  et  guerit  ses  blessures.  Uu  lioiiiiiie  aveiigle  viiit,  prit  du  sang  qui  avait 
coule  de  la  houche  et  du  nez  du  saint,  en  oignitsesyeux,  et  vit  aussitöt.  I.ors- 
(jue  le  juge  lut  las  de  le  supplicier,  il  ordonmi  de  lui  couper  la  tele  avec  le 
cT-laive.  II  re(;ut  la  couronnc  du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  Par  son 
Corps  il  se  produisit  de  grandes  guerisoiis  de  malailes.  Que  le  Seigneur  ait 
pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous!  Amen. 

[Salut  ä  Mdlni.  qui  vola  le  hras  dWpdlhin, 
Et  en  distribua  Tor  aux  pauvrcs  et  *  aux  indigents! 
Lorsqu'il  eut  avnue  qu'il  avait  fait  cela  par  derision, 
Apres  quo  le  juge  l'eut  torture  par  de  nombreux  supplices, 
II    acheva    et    consomma   son   desir  (d'etre    martyr)  par  le  trancliant  du 
glaive.] 

[En  ce  jour  aussi  est  saint   Clirislnpliorr,  maityr,  dans  les  jours  de  Fimpie 
Ma.riniirn.    Lorsqu'on    eut   fait  comparailrc    le   saint   devant  lui,  il   Im   dit  : 


10 


[4971  10-  NAHASK  Ki  AOl'T  .  293 

hnIC  ■■  hhh  ■•  y.oiff:^  ••  /"Po-  •  tn-M-  •■  Ty.i:  ■••  a)to/,ai'9'  •  to-M'  ■  (l./-  : 

n  :  .('.u.A"'>  ■■  ?ifc":  •  7nf:iT}  -  <n,t',n,Ai>-  •  j.iii  j  rh^^'n  •■  wniiMh  ■  ^'/'Ah  : 

y.H.  :  m-HirU  -.  hf\\'  ■  wm/.m-r  •  MM  ■  hn-C  ■  hy^'liu-  ■  mhlöU'  •  fl)A.Ah 
£.^  •  M^-  ■  ioC*{\  •■  Cht'-  :  rThlJ-n  ■•  Mil  •  h9"*i-  •  W-A-oB-  :  (D\.\^:\'i^  -.  ff.n?i 
rt.  "  flJJj(>n  •  ÄrKh.  :  rtA.e.<n  =  i/rhl'>  •  Crt-Vl-  =  fflh+9"?'  •  A^STl  :  ^,.n.U' 

«^di-   a   flJ^n  :   CM  ■■  'WhAjr(PS"A   :    \\a«  •  ^rV.  :  WA-  ■  ;ih'H'fl   :  -/•{T'd'J  '      AÖ  •  A  lin  a 

1.   A>i"/Il.>if]  0,  A  —  >.V.  — 3.   aJOK^jB-}'']   A  fl><n.P..K}''.   —  4.  BhV  ]  A  |)Ost  '^UP-'V.   — 
—    i/'.    (HllV-V]    I'  IHK}"'*.  —  5.   fl>h«nMrv]  ita   P  et  <);  A  m>i>i«D^°V-  —  ''■  >>t"]  l*.   — 

M.  5»">,«oV/]  A  hhi»"V  sie).  —  10.  fl»,ftt;j-n>..]  0  —  >,.  —  11-12.  —  akiä-P]  O,  A  —  fc°.  — 
14.  «•"%]  (),  A  ir?". 


«  Sacrillc  aux  idoles.  »  CJnistoiiliorr  lui  dit  :  "  Poiir  iiioi,  j'adoie  iiiuii  Seigneur 
Jr.sits-CJirist  —  gloire  ä  Lui!  —  et  <;'est  ä  lui  que  je  sacritle.  »  Ma.rimicn  se 
uiit  en  colere,  et  ordonna  qu'ou  le  f'rappät  avec  des  vergas,  ju.squ'ä  ce  ([ue  son 
Corps  tombjit  ä  terre.  On  le  jeta  en  prison.  Alors,  il  envoya  vers  lui  deux 
femmes,  aiin  de  le  seduire  par  leur  heaule.  Le  saiut  leur  enseigna  et  leur 
expliqua  la  foi  au  Christ.  Lorsque  Muximicn  les  regut,  il  leur  dit  :  «  Comment 
avez-vous  fait?  »  Rlles  lui  direut  :  «  Nous  sommes  des  croyantes  au  Christ, 
Dieu  de  saini  {'.lu-isltijihdrc.  »  Ayant  entondu  (cela),  le  juge  ordonna  qu'on  rru- 
citi;U  lune  sur  le  Ixiis,  et  qu'on  la  fit  brüler  dans  le  feu;  et  qu'on  attachAt  utie 
pierre  au  eou  de  l'autre,  et  qu'on'  la  erucifläl  la  tete  en  bas.  C'est  ainsi  quelles  *  i'  nr,  ii. 
i'onsomnierent  leur  martvre. 

Puis  il  appela  saint  ('Jifisti)jili(irc.  On  aniassa  du  iiois  de  vigrie,  ou  v  mit 
le  feu,  rt  011  le  jeta  (dans  le  brasien,  mains  et  pieds  lies.  Mais  le  feu  ue  le 
loucha  pas.  Lorstjue  les  gens  virent  cela,  ils  crureiit  Ions.  Dix  mille  hommes 
furent  tues.  En  outre,  on  apporta  des  lanies  de  Ter  ardentes,  et  on  maiiitint 
Ic  Saint  sur  elles.  Rien  ne  le  toucha.  Les  gens  de /{o/m%  vovant  (eela),  erurent 
a  Notrc-Seigneur  Jesus-Christ    —    gloire  ä  Lui!    —    (au    noiubre)    d'environ 


( I  (■>:!  b. 


2i)',  I.K  I  IVi;|-,   Dl'  SYNAXAIHR.  ['•ÖSl 

•h  •  A'}A'/n  :  'JA'/'  :  Ä"X'}   :•] 

*[rtA'/'  :  ?i'nA  •■  h'7/lP  ••  hil.  :  '' 

Arht:ft'Pfc"c;ft  •■  nhrfi  ••  uh.d.i:'/  ■•  ftff-^.  =•:= 

[rtA?"  •  >i'nA  ••  A^^'\'i".  ■  i^'Mx  :  "' 

I.  vi^i^.]  A  <:>.o.  —  /i.  nfl.p.'i:]  ,-  A.  —  (i.  A/hr.n-vfc-rirfi]  (>  rt>i<:nT4-<-i  I*,  A  A/hcr  .  — 
12.  Wir.nT4.<.n]  A  /hr.Tfc°cn   O  omet  ce  saläm). 


20.200  hommes  et  40  enfants.  Ils  devinrent  martyrs.  Lorsque  Ma.vimien  vit  que 
Ai40a.  tout  le  peiiple  croyait,  il  sc  mit  en  colere*  contre  saint  Christophorr.  et 
ordonna  de  lui  couper  le  cou  avec  le  glaivc.  {Christophore),  en  sorlaut  d'aupres 
du  roi,  fit  une  priere,  et  signa  sa  face  du  sigiie  de  la  croix.  Puis  on  lui 
coupa  la  tete  avec  l'epee,  et  il  cousomiiia  son  martyre.  Que  le  Seigneur  ait 
pitie  de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen.] 

*  0  (53  1).         *  [Je  dis  salut,  en  ouvrant  la  bouclie, 

A  Chrislophürc,  qui  dans  (son)  martyre  n'a  pas  craint  le  glaive! 
(L'endroit)  oii  Ton  fit  un  Heu  de  repos  pour  le  cadavre  de  son  corps  saint. 
Le  torrpul,  qui  devastait  toujours  les  semences  de  la  contrce, 
Ne  la  plus  IVanclii,  ni  depasse.] 

[Je  dis  salut  aux  '.i.2W  (hommes), 

Avec  les  deux  femmes, 

Que  Christophorr  a  faits  captifs  par  son  combat ! 

L'Espri(  (divin)  les  a  recus  au  pays  de  la  liherte, 

Et  les  a  ornes  d'une  gloire  nouvrile.] 


j7,90]  10"  NAIIASK  (Ui  AOFT  .  2or, 

mani:  :  fiM-  ■■  hött  ■■  JiV  :  4";.ft  ■•  M  •■  n.hnft  :  A'^fi-I-  •••  ii'il'  •  ^>ii\  •■ 
\^•^  :  hnm,  ••  hhaf>'im'ii'h  ■■  mViV  ■  Wi/-  :  ViCfi/.jPV'/J  ••  m-hU  ■  nwi-h  •• 
afiiiy^  :  ^Kyvvht\  ■■  oi>'n..yi  -.  {Yhilihit-  •  mn^JJ-  •■  K%.t\  •  Jf-^h  •  M  ■  h^n 

y.,t'.?'o«»- :  'Wi  ■■  i">\\-''yi  •■  t\fm  :  ?»ö»-'j'(:  ••  if-A"ö»" :  VK:ft'/:.e'J  •••  fl»Ä'nÄ"#hoi>- : 

r/DhoTJ  ••  ro.t'.d.A-ö»"  :  ?iö»'»-  ••  ^J'lö»-  :  WMlJ'i  ■  m-Vhao"!-  •  ^?:''^0-  • 

r/oVj..'rJ  :  'V.e.-).  :  ?,'/"jihö'>-  .•  H'>'/-  ■•  Vi/.  ■•  rt»l»••r^  :  A^''7A3ni!-  ••••  r;i?,fl»-/"?i?'  = 
4..S.«^>  :  öi,iMl,A}"  •  JrliVrt  ■■  K'U^'iO'd  ■■  A"l/';i-|-  ••  (:Vi-«^'J  ••  athJU^'O^-ö  •■  \\}x 
'>nA  ■  Mx1\\>i'i  ■  Ä.Prtft  ■■  "nCM'tx  ■■  i.'m»  •■  rt«?,?-"!-  =  mr?:i:  ■■  am\  •  {\r 

P-    :    ta-M'    •■    aB-'i'(X''/.''ti'/.A'    •    flJrt+A"   :    'J>'-A«l»'-A.'l"    •  attnt-i'l^  :  »nA^A^'/:ü-  « 

1.  hü]  ,     1\  O,  A.  —  ih.  et  ;Vi//fl,  ll.niin]  |P,  O,  n.>infi;  A  a^Xin  (infra   nunn)  L'ar. 
~-^^_^!,  quon  a   lii  prohablement      ---^  ^_^-. Jrr:?:' .  (C.f.  le  1"  Päguemen).  —  ib.  post 

iiLiiiin,  P,  0,  A  rtfW.  «nfMi-vfi.  —  «i.  *.sn]  P,  <),  A  n"7fli-.  —  2.  >,n<n'--vmvA]  P,  o,  A 

^fiao-TTA  '/«/>V7  —  <n-V<li ;  cf.  Amelineau,  (^eogr.  de  l'Eg.  ä  l'ep.  copte,  88).  —  3-4.  hKirt-il] 
ita  A;  P  >,tirt-V,  (>,  A  —  A-"l    ar.  ,  J£').  —  4.  >,vi»r:w-]  P  TACo»-,  0  T;hC,  A  hf-^cm-. 

//>.  -i-nt]  P  tcft,  0  tftc,  A  <{.f:n.  —  4-.").  fl»>,ni-(',p..p.}Pfl"-]  A  —  ?>.  —  <;.  >iö»-'V/-  :  hv><">-  = 

1ir.fl-l:.fV]  P,  0,  A  A>.a<»-->1:  !  11cn-t.PV/-  !  >i-V^o»-.  —  //;.  •>.p/"Aih]  P,  (),  (l*  (A  ')/«.  <n1-  :  *  ). 
—  7.    ©.P-itA}"]  P,   O,  A  fl>.P.n.A-  (O  —  IV).  —  ih.  m-h-r^^-il  >  P,  <>,  A.  —  10.  post  r.MTr 

1%  0,  A  (/rf^.  tn-r-i-'i-i.  —  12.  >7i]  >  P,  ü,  A.  —  i.i.  rt)'r'>A]  P,  (»,  A  —  Ajp.  —  13-14. 
inm^v]  I*,  <),  A  —  y.f.  —  14.  öi.-vh"<!.tf-<{.^]  P,  0,  A  —  /stf-c. 


En  CO  joiir  aussi  est  saint  Xhha  Bikahi-s,  martyr.  Ce  saint  etait  de  la  ville 
d'Esmonntanäh.  C'etait  un  soldat.  II  etait  chretien  en  caehette.  On  racoiita 
au  jiigc  'Aiiti/äli-(is  k  son  sujot,  au  sujet  de  l'eveque  Abba  'Akloz-,  et  au  sujct 
AWbba  'Aiidhanr,  qui  etait  de  la  ville  de  Tar.sd,  et  d'Abba  Philippe,  et  on  les 
*accusa  aupres  du  juge  d'etre  tous  des  chretiens.  Le  juge  les  fit  vonir,  et  leur  »  a  m\  a, 
dit  :  «  Est-il  vrai  que  vous  etes  chretiens?  »  Ils  confesserent  devant  lui,  et 
lui  dircnt  :  «  Nous  sommes  chretiens,  en  verite.  Publiquement,  nous  con- 
fessons  Notrc-Seigneur,  .Xotre-Dieu  et  Notre-Sauveur  Jpsu.s-Chri.sf,  Fils  du 
Scigncur  vivanl.  »  Le  juge  leur  dit  :  «  Uetircz  eette  parole,  et  sacrifiez  aux 
dicux.  n  Les  saints  lui  repondircnt,  et  lui  dircnt  :  «  Pour  nous,  nous  ne 
sacrilions  pas  aux  idolcs  impures;  nous  ne  sacrifions  qu'ä  Notre-Seigneur 
Je.sus-Clirisl,  createur  des  cieux  et  de  la  terre.  »  Lorsquc  le  juge  eut  entendu 
cette  parole,  il  se  mit  en  colere  extremement,  et  leur  infligea  un  grand  sup- 
plicc.  II  inlligeaun  supplicc  grand  et  viohmt  ä  saint  .l/;/w  liilcabt-.s.  11  Fenchaina 
avec  du  Ter,  Ic  mit  dans  des  roues,  le  crucifia  latele  en  bas,  et  lui  coupa  les 


•2m  I.V.  I.IVUI'.  in    SYN.WAIRE.  [500| 

<niiv  ••  ?i"/ii7rnj».(:  ■•  A'Ä'J/'  ••  r"yrt'/'V.-/y'  ■•  rnyi/";.  •  'p«f  ••  i/?i'jriA  •■  »"ti 
\'  ■•■■  am\  ■■  iiKvii-  ••  vn  :  m/,  ■■  tw.o^i.  ■  'n-'ivp  ■  ^^'^^t\  •  ^n  : n.hn/j :  w-vi  = 

A.A  :  rlit'.fliil-  ■  n«»'}"//*'/'  :   rt"?«?'!-  :■■   «»«»KÄ  '  -nÄA,  ■■  i\{i/\  ■  Wrr'K'"!'!  •■ 

1/7/.  •■  n/.tfnJ:  ■  fljv/"h  ••  r':H)'  •  t\.^>\t\  ■■  m-nv  ■■  nh/\t\fi'i-  ■  i*'V.el-  ••  «»««.v 
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C  •  ^9"»h/.V  •  nÄA«"fo»-  :  Alf-A-o»-  ••  ?iA  =  JiV-  =  rt«?«*-!'  :  jr*rtA.()-  ••  h"Vi  "  «) 

[rtAr  ••  Ahn  :  ttMfi  ••  ttWa^-  •■  'in,eÄ.  :•: 

2-3.  n/.ao-'/J  V  ncao-'f  (infra  n/.    et  — o»->.)  0  ac<i—-i  {infra  —  X):  A  \\i\a^"i.  C'.f.  Amelineau, 
IJeogv.  de  l'Eg.  ä   Fcp.  copte,  88.  —  5.  n°7r"h*]  P  ttM%"i.  —  8.   «om>]  >  P,  0.  A    ar. 
^M  JiLji.     \Jb  J,).  —  10.  hO]  >  P,  (),  A.  —  11.  HH-:!^]  P  -(IH-^,  A  ffl-nH-V  [sie].  —  14. 
*^ 
n.»inn]  P  fi."7r>fi  —  15.  A5[fl»g']  <>  om.  t\.  —  w.  "}p%\  A  .o;»*. 


membres.  I^e  Seigneur  le  fortifia,  le  iit  perseverer,  et  le  lit  se  lever  sain  et  sauf, 
P  ui.i  a.  Sans  lesioii.  Eusuite,  il  envoya  le  saint  avec'  beaucoup  de  martyrs  a  la  ville 
de  BaraiiKiiini.  Ils  demeurerent  dans  un  navire,  pendaiit  27  jours,  sans  man- 
ger de  pain,  ni  boire  d'eau.  Lorsqu'ils  furent  parvenus  a  la  ville  de  Bara- 
inouiii,  Oll  inlligea  ä  saint  Ahba  Bikabes  un  grand  supplice.  Puis  on  coupa 
son  Corps  avec  une  scie.  11  consomma  son  martyre,  et  rei^ut  la  couronne  de 
vie  dans  le  royaume  des  cieux.  Un  liomme  riebe  d'enlre  les  nobles  de  la 
ville  de  Barantoniii  vint,  prit  le  corps  du  saint,  l'ensevelil  dans  de  beaux 
vetements,  et  l'envoya  ä  'Esinountanäh,  sa  ville.  Dans  les  jours  de  la  duree  du 
supplice  de  {Bikabes)  il  y  rul  de  nombreux  martyrs;  (ils  sont)  innombrables.  Le 
jour  oM  il  consomma  son  martyre,  il  y  eut  95  martyrs.  On  constrnisit  une  belle 
eglise  a  saint  Abba  llikabh,  et  on  y  deposa  son  corps.  11  apparut  par  lui 
de  nombreux  miracles.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  la  priere  de 
tous  ceux  qui  ont  ete  martyrs  avec  lui!  Amen.  Amen. 

[Salut  ä  .46/^«  Bikabes,  qui  futle  compagnon 

Des  quatre-vingt-quinze  martyrs  du  Christ  sans  peur, 


iii 


15 


[r,oii 


11''  NAHASß  (17  AOIJT).  297 


All  :  '?[\'ö  •■  K'"'^'>-  •  ^-'i.'^l.  ■'■■ 

hilf  •■  ^.'/»X-  :  /".'^IJ-  :  II'^'IV.    i] 

10  Kr/»  !  ifliÄAW/irt,  •  y"'jnn  :■ 

■\-  •■  ^A'  •■  ih/.'  ••  um/.  ■■  hi%\\,s  "  "hnw.hnAx.c  •■  y.'rih/.'i  •■  (ixA-fö»-  •  anw. 

Jlföo.  :  vu/i-  •  9"{\M  •■  h"i.'i  '•• 

m\ni:  -•  öh'v  •  Ubi\  •  höu.  ■  hn  ••  4»'}ft  •■  M  •■  T^Ah  •  h.Kt\  •  4-^fi  ■• 

'2-  .f^v.-Jt]  A  "j;n.  —  7.  wv-w]  A  AV-'t   sie;  O  omet  ce  salämj.  —  11.  »);]  P,  (>,  A  rv. 
—  1^1.  rjctn]  P,  0,  A  —  rtfi. 


Pour  confondre  les  idoles  des  Gentils  et  leur  roi  inique! 
L'epouvante  iie  vint  pas  sur  cet  (apötre)  iiitrepide, 
Lorsqu'ou  coupa  son  corps  avec  la  hache.] 

[Je  dis  salut  ä  vous,  societe  (des  saints) 

De  (l'Ancienne)  Loi  d'abord,  et  de  TKvangile  ensuite, 

Qui,  avecjoie,  (et)  par  milliers,  avez  ete  les  compagnous  du  Premier-Ne ! 

Arrives  ä  la  ville  de  la  Sioii  (celeste), 

Dans  votre  priere,  souvenez-vous  continuellenient  de  nioi.J 


■  Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  uu  seul  Dieu.  » o  fi:i  u. 

LECTIRK     DU     1  l     ISAIIASK    (17    aOÜti. 

Vai  ce  jour,  sont  les  2.000  martyrs  avec  saiiit  h'dsilddds^  rnarlyr,  eher 
des  troupes  de  la  ville  dWiiliorln'.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  uous  par  leur 
priere,  et  que  leur  beaediction  soit  avec  nous!  Auieu. 

Ell  ee  jour  aussi,  uiuurut    le  saint  Pere   MiIki   Mot/sa.s,  eve(|uc  de  la  ville 


A:ill  U 
A  r.n  1 


298  I.K  I.IVHF,  DU   SYNAXAlllI',.  [502] 

*'V.r-  ••  }x''m.h'tt'h.i:  •■  lu/« :  .i'.vi-}  =  hXti  ■■  «r-J'.rt  =  aj>a  •  j;;/.  :  Äü^rt.!»"  =  *>i 

fly.  !  x-.p.'*  ■  dX'^y.  '■  h9"n  ••  .e.inc  ••  ivriiiti'iu-  •■  (»•j+n«»-  ••  a«»(:i.'|:  • 
I    "1  aih,W  ■■  9(\\^.  ••  ?ii''">*Pf  ■■  HJI-  ••  "/  A'/'  !  :"'A«f.  •  (oi^X'i■lX  •  IIH-A-  ••  <'»'P^ 


1.  hm-rt.?"]  [et  infrü)  0  —  rt.?".  —  ib.  ^-.sfi  =  <d-/x./1i  •■  «).e.'V"/A]  P,  O,  A  —  n  :  —  A  =  —  A. 
2.  ^iruct]  A  aoy,h^v■■\•  (P,  0  A).  —  U.  «o-nt]  P,  0,  A  -  tn.  —  /V'.  vn]  0.  A  —  •(•  A  v- 
y^?).  — /Ä.  >Mi-n]A  xn-n^.  —  5.  wooiiao-]  P,  <)n«»»  ;  A«»  ;  —  8.  -iiöi>-A]P,  <),  ti»a:  A  It'a 

(dA5LlOX!s).    —   ib.  Hl>>  —   >.)r'*.^"%ü-  :  ffl]  >   P,   <»,  A.  —   12.   fl»h.5»"-,|>.]   P,    <>,  A     -    1->.   — 

14.  UV*]  P,  0,  A  «>}•>  iar.  -  ::^').  —  15.  !■>]  P,  O,  A  a)i>>. 


de  Wwsiin.  Ce  Pere  fut  saiiit,  pur  et  vierge  des  son  enfance.  II  apprit 
tout  Fenseignement  de  TEglise,  et  fut  ordonne  diacre.  Puis  il  inonta  au 
desert  de  Scetv,  et  se  fit  nioine  aupres  d'un  homme  juste.  11  continua  ä  le 
servir  pendant  18  ans,  et  ä  pratiquer  la  devotion  et  Tascetisme,  dans  la 
voie  etroite,  (dans)  sa  nourriture,  sa  buisson  et  son  sommeil.  Gontinuel- 
lement  il  jeünait,  priait  et  veillait.  Son  humilite  et  sa  eharite  etaient  grandes. 
Lorsque  sa  renommee,  ses  vertus  et  sa  saintete  furent  connues,  le  Seigneur 
le  choisit,  pour  devenir  eveque  de*la  ville  de  Wicsim^  'apres  le  saint  Pere  .\bba 
Gfinoiil,  qni  Tut  eveque  avant  lui.  Lorsque  ce  Pere  fut  institue  eveque,  il 
pratiqua  un  bei  ascetisme,  et  il  pratiqua  davantage  la  saintete,  bien  au  delä  de 
ce  qu'il  avait  fait  dans  son  nionasticat.  II  defendit  son  troupeau  de  chretiens 
contre  les  loups  du  diable.  11  veillait,  en  priant  pour  eux.  II  ne  posseda  aucun 
i>.  i'x,  1j.  des  biens  de  ce  *  monde  passager,  pendant  tous  les  jours  de  sa  vie. 

Lors(|ue  Abha  Michel  fut  institue  palriarclie  de  la  ville  d'Alexaiulrie,  lui  qui 
l'ul  niarlyr  sans  efl'usion  de  sang,  ce  Pere  fut  avec  lui  en  prison,  et  endura  de 


A  Till  b 


[5031  11"  NAHAS1>   (17  AOUT).  299 

^,1x  '■  fliflÄM»  :  9"'if\(l.  ■  *jn.,f.  ■  'rrtrt.1)-  •■■■  in^'i^"i'9*  •■  f/o^n-V-l-  ■■   flll":''  :  "7*Yi 

i>'V/D  :  (l)'r'>,1xr  •■  lU/iX/>    ••   <l»-ftJ-    :  h'l/.lh  :  •flll':'»  :  7.11.  :  'l'll:''  :  «"«P^A  ::  UV] 

5  rt-i: :  ä;j  ■  ■i'Mi.-ii-  ••  «»'/vi^  ■•  n-nii-i  ••  r''nu-'['  ••  "hr^y:»-  ••  ^'Wj  =  «».f-h 
im  :  -hviip  :=  <«iwu'  ■•  WKi'i-  •  '»Awi'i  ■  im.  ■  Tfii:  ■•  iMiii-'i :  r-in/.-'i"  :  «» 

•h*?.«»»  ■•  'l"'>n.'|.-  •"  0Ujn{ni»-  •■  A-nil-:"''*  ••  .«'."fli-jp'}  :  «Ml«»-"'/'*  :  JlÄA"'!.-  :■ 

10        i»An  :  ««.Ä'/D  :  •j.f.A"  •  (U.v"(»v  •  wv.f.-lf-  ••  r»h/"''»r;  =  ^hin.hnth.i:  •■ 
-"h'Vflo- :  üirthA"«»-  ■  h'w  •■  .f.ÄAt'  •  n?t'}-/:^i'-  ••  an\M'  -■  \i-ti'-ao-  ■.  «ia^a}''  : 

)nao  :   ^.ÄA,   !  fli-?i'l-"  •■  AdA.I/'öo-  «  fl»ÄAP  •■  AAA.irö«»-  :  ö)^.n.A"ö»-  :  ■/•'J+n-  • 

ö»X-'>0-    ••    n'/^-Tr-l-h«'»'    ••    C-l-A-l-    ::    rt'AJl    ■•    JP.II.    ■■  l/'>l'    :    ÄA/.<f.    :    öMlhV-    ••  A 

2.  •flH';%  —  «""Port]  P  -nil-'  :  0»>i::i  !  «n>  ;  0  -d"  =  Vi;;!  =  »"  :  A  -n"  ■.  ao"  ■.  ><(;->.  —  3.  .s. 
n]  P,  0,  n  (A  =  A).  —  /Z-.  ante  •|lll-;i|-  P,  <»,  A  rtrft/.  my"-/Vi-{  t.  —  5.  (1-nil"^  :  '^""/iU.1] 
P,  0,  A  -flll-:!  ••  —  t.  (P  /M^'^t ! )  —  li.  >.n""  !  fl>-VP  !  .en.rt-]  P,  <>,  A  «»ixif.  —  7.  iiin«'.] 
P,  0 n.  —  //'.  "iiiK  •■  •■/•iiw]  P,  <>,  A  ■>?■/".      7-s.  >,..c^«i>vT  —  ■(•■/(ir]  1',  (»,  A'  h..ftT(i>»  =  «>-ni- 

(A  ttay-    0  fl)  :  irvi:  :  7.1'.P1:  :  m/<C««"  :  Wdl:.  —  «S.  riWI]  P  A    '  ,  A  OW.  (0  —  A).  —  //'. 

o^^.  ■■  9"i\i:2  P,  <),  A  "/-nw.  —  /A.  fi-ini"t  :  »"•■jn-!.'»-]  P,  O,  A  riir.enfl>-v.  —  11.  ^<n>]  P,  (),  A 
(DHiö».  —  12,13.  .e.nAf;  y.fitQ  A.  P  .rä.    (<>  .ft«.«.).  —  1^'  nv.t'."7?'^viö»-]  P,  0,  A  —  '"■■*-. 

grands  tourments  aveclui.  On  lui  fit  subir  de  nombreuses  (et)  de  douloureuses 
ilagellations;  on  renchaina  avec  des  fers  aux  pieds,  de  nombreuses  fois, 
j)endant  de  longs  jours.  Le  Seigneur  opera  par  Tintermediaire  de  ce  Pere 
beaucoup  de  miracles.  A  cause  de  ses  miracles,  ceux  qui  ne  le  connais- 
saient  pas,  remarquerent  sa  saintete  et  ses  vertus.  La  gnice  de  la  prophetie 
lui  i'ut  accordee  :  il  annon^a  beaucoup  d'evenements  avant  qu'ils  se  pro- 
duisissent,  et  ils  se  produisirent  comme  il  avait  prophetise.  C'est  lui  (jui 
dit  ä  Ahha  Theodore,  eveque  de  la  ville  du  Cairc.  que  le  roi  (VEt/yptr  ne 
reviendrait  pas  de  son  voyage,  et  cela  arriva,  comme  il  avait  prophetise. 
II  prophetisa  de  nombreuses  choses  sur  le  prefet  de  la  ville  du  Caire;  ses 
propliefies  sc  realiserent.  11  guerit  par  sa  priere  beaucoup  de  malades  et 
(rinfirmes. 

Lorsqu'il  eut  acheve  son  combat,  dans  une  belle  vieillesse,  et  qu'ileut  plu 
au  Seigneur,  il  fut  peu  de  temps  malade,  et  sutle  moment  de  samort.  II  appela 
ses  ouailles,  les  benit,  leur  donna  Tabsolution,  et  lenr  demanda  de  prier  pour 
lui.  Tous  (les  gcns)  pleurerent,  et  luidemanderent  de  prier  lui-meme  sur  eux.  II 
pria  sur  eux  et  leur  dit :  «  Maintenez-vous,  et  fortifiez-vous  dans  votre  foi  ortho- 
doxe. »  Lorsqu'il  eut  dit  cela,  il  iiMiuinl.  Oii  versa  sur  lui  bcaucoupdi'  larines. 


300  r,F.  I.IYHE  DU  SYNAXAII^K.  [504] 

[rtA9"  :  h-nA  •  AT.e.ftfi  ■•  vj^-r  :  5 

riÄA- 1- :  wi'"]'/  •  tD-i;jRA  ••  nit?"  :•: 

?,r«'^  :  «/Ar  :  Atfi^:,«.  :  I'IT'  :•:] 

fliriH-/:  ■  «iA-1-  :  Ufin  :  iiv  :  ^'S-ft  •'  ?»n  •  ÄnTA'^}"ft  ■  A'^«»'!-  ■•  i/?.9"(;7  i 
-u  ■■  ini:t\i'jf;v.  •■  mh-ttK^ih  :  ■'itt.o-  :  ö>-/'h<w>> :  nh"/ii.?iV  ■■  hcA-f-A  !  fliv»"V'r  = 
rt"7.e-1- ::  }xi\i.h'n'h.i:  ■■  if-rAW."!  ••  iiäa-Ii  ■  h"7.> « 

1.  ".a.ß]  A  —  f.  —  2.  ^AO-V]  A  —  n.  —  10.  .>.s.n  =  >,n]  O,  A  Ml  :  -l'    (P  ■!•    !  MI).  —  ib. 

>.-nTA'^>«'fl]    P,    <»    hTA   .    —    11.   »"y-V]    P,  O,  A    OB  .   —    12.    pOSt    t>i<n.>  P,   0,   A   rtrfc?. 

n*je^"»o-.  —ib.  post  iir.ft-Ffi,  P,  0,  A  «(W.  fr-J.-  =  n-n/ii>.  —  13.  ^oao^■^.^]  P,  0  —  <.  (A  —  A). 


Ün  fit  ses  iunerailles  dans  une  grande  pompe,  au  niilieu  des  psalmodies 
et  des  chants,  comme  il  convient  poiir  les  eveques.  Beaucoup  de  miracles  et 
de  grandes  guörisons  apparurent  par  son  corps.  Tons  les  jours  de  son 
episcopat  furent  de  20  aus  et  plus.  Que  le  Seigueur  ail  pitie  de  uous  par  sa 
priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec  uous!  Ameu. 

[Je  dis  salut  ä  Moysas,  le  parl'ait, 
Eveque  du  pays  de  'Airsim, 

Qui  a  veille,  en  faisant  des  prieres,  et  (qui)  a  pratique  l'ascetisme  par  le 
jeüne! 

Lors  de  sa  vieillesse,  dans  une  petite  iiialadie, 

(S'eloignant)  des  tribulations  du  inoude,  il  mourut  aujourd'hui.j 

Eu  ce  jour  aussi  est  saint  Abha  ' Abtclmihro.s  [Ptolemee],  martyr  de  la  ville  de 
MeiKiuf  Suprrieiire.  On  accusa  ce  saint  aupres  du  juge,  (cn  disant)  qu'il  etait 
chretien.  (Le  juge)  le  üt  venir  aupres  de  lui.  (Abba  'Abtclmdirns)  confessa 
Notre-Seigneur  le  Christ.  (Le  juge)  lui  iuiligea  un  grand  supplice,  et  lui 
traucha  la  tete  par  le  glaive.  II  regut  la  couronne  <lu  martyre  dans  le 
rovauiue  des  cieux.  (^)ue  le  Seigueur  ait  pitie  de  uüus  par  sa  priere  !   Auieu. 


I 


[505]  12"  NAHASE  (18  AOUT).  301 

*nH'i:  •■  öt\'i' ■■  ■i']ih<'  •■  A»nAWi  ••  hn-c  •■  «7.»)^,^  ■  aw  ■•  »»A^hV ••  H^./vn ♦  >  ^  a 
10    hV'  ■  A'feftm'Jm.'i'ft  •■  J^Ä*  ■■  ^ö^  •  Uld  :  t?*^  ■  flicDiin  •  -^^.a  ■■  Ai^A  ■•  w- 

A-   •■   äA?»'|:    :    Oin^^ha«-   '.   (DA'}"/'!-  -•   OT-J«!/*'-!:   :  (D^^fM  !  Ä-njP'J'   :   mP-f-O^'   • 
hn-C  s  *^LJl^bA  •■  A.+  :  'w/ihlriil"  ■  hao  :  YflJgAAöJC'V-  :]  'l'TfttM'U'  •-  f ÜA-  '  J»" 

15     tlM  ■  Ä^Ä-J  •••: 

2.  ftTM:]  0  «ov-ii:.  —  3.  öA-p-v]  A  öAfl>-  (0  =  P).  —  8.  1  im*.  —  "V.ti>i.A]  P,  0,  A  no 

A-  !  A"*/.     :  ciuA      (0   A«i>A      :  lin-C    :   rt.      =  »■>      :    "V.    ).   —    8-9.    tl.e,|>1lA    —    J.ll.]  P,    0,    A.   — 

9-10.  hftlc  hf  :  A]  A  i.YP  ■■  >,'71l.>,-ll<l..(:  :  Vll.  —  12.  \icft-ti"r^]  0  om.,  A  —  K'i. 

[Salut  k  'AhtchndiiüS,  martyr  du  Seigneur, 

Originaire  de  la  ville  de  Salnoiif! 

Lorsque  dcvant  les  impies  il  eut  confesse  qu'il  etuit  ehret ien, 

(Et)  apres  qu'ou*  lui  eut  inilige  de  nombreux  supplices,  ■>  p  ihg  ;i. 

Sa  niort    se  consomma  aujnuid'iiui  par  le  Iraiichant  du  glaive.] 

.\u  uoiü  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  scul  Dieu. 

I.KCTIRE    DT     12    N\1IASK     (18   aOÜt). 

*  En  ce  jour  est  la  memoire  du  glorieux  ange  Mirlicl,  Tarcliange,  qui  iuter-  »  o  o'i  a. 
cede  pour  nous  aupres  du  Seigneur,  ä  tont  moment.  [C'cst  en  ce  jour  qu'il  appa- 
rut  ä  (j)nst(intin  Ic  Justc,  (roi)  de  la  ville  de  Rome,  et  lui  donna  la  force  conl  re  tous 
scs  onnemis.  [Conslaiüin)  les  vainquit,  et  sa  royaut(5  i'ut  ail'ermie.  11  dctruisit 
les  temples  des  idoles,  et  il  bätit  des  eglises,  (qu'il)  embellit  par  toutes  (sortes) 
d'ornements.  C'est  pourquoi  uos  Peres,  les  Docteurs  de  ri']glise,  nous  onl 
ordonne  de  celebrer  la  fete  de  Fange  glorieux,  l'archange  Michel,  \c  12  de 
chaque  mois.]  Que  son  intercession  seit  avec  nous!  Amen. 

I'ATIl.   0«.   —  T.    IX.   —  F.    'l.  21 


302  I,F,  1,1  M{E  nn  SYNAXAIRE.  [506] 

[rtAi»"  :  Ah  ■  ^/"AMi  ••  hj'ii'  ■•  riii>"Jri<.  :•: 
•MUi.  ■  or:p  :  '"/.hh-A  :   IK-  :•] 

i"/!*'  !  mA  ■•  hn-jj-  :  4r''>ft'n  •  wca-wv  ■  i/7/.  ■  ncvpjp :  nii:!«  ■■  'j«»;!../- ::  m 

/"-l:  :   m-Vhr"!    ■•   «i'-l/h.   :   flIÄÄ"|!   :   fl>-ft'|-  :  WA«   :  hÄSV.  ••  '/"ÄC  "  (0/1.^(0-  : 

■'iiUh  •  Ay.*>  •  ui/.  ■  (?"?L  •  hin  •■  .e.n>iA}"  •  h««.  .•  j?.nA»hö»»-  :  ^'r'J'w^ij.  .- 
A'whrt.y"(ps"ft  :  -}?-/»' !  hji-s.  •  oijp.e.'is"«"»-  ■  ^'rincT'f- !  \i.hv  ••■■ 

2.  in<.ir]  r  m-i  .  —  v>.  >»?ui]  P  ji>,  0,  JiV  :  >"?■>'  (A  —  A).  —  7.  nAo>-r:i-]  P,  0,  A  — 
C*.  —  8.  fl)o»-V'7i'"t]  P,  0,  A  <n>"  (ar.  Ij^Mji^]^  l.^.^').  — 8-9.  ),fi<n>  i  —  >";u>]  P  no"  :  <»• 
>i1: :  Tr?/" :  0  ^ft«"  =  fl»-"  :  'V?*^' :  A  'M"7.  :  fl»-'  :  ilw.  —  9.  nOT^]  P,  0,  A  n<i-'V'r.e  et  SU 
i/if'ra;  =  B  ßuCoivTiov).  —  9-10.  •ilH-i  — "»"t]  P,  O,  A  «ntf-rt"  (A  —  If)  .?.(o'\  :  iVdk  :  ",ao]-  -.  wi"l- 
(ar.  J.y  ^f^).  —  10.  nin<^]  P,  0,  A  n.  —  10-11.  mW-rt-  !  .e«»'»]  P,  (>.  A  tohR-y-vi.  — 
11.  >iii-  y.  —  >,ii-jp>]  P,  »),  A  >,n,ß.  —  12.  }»".^f:]  P,  l»,  A  "iAji". 


[Salut  ä  toi,  ange  du  testament  et  du  conseil 
Du  Seigneur  Tres-Haut,  dont  l'oeuvre  est  augusle  ! 

Par  ton   secours,   (6  messager)  rapide,  (toi)  dont  les   sentiers    sont  les 
sentiers  du  vent, 

Lorsqu'ils  auront  medite  le  mal  contre  moi, 
Disperse,  (6)  Michel,   rassemblee  de  mes  ennemis.] 


A  -.n-i  -.1 

A  l'il  li 


*En  ce  jour  aussi  regna  Constaiitii),  le  roi  juste,  sur  la  ville  de  Hoitw,  sur 
tous  les  *  royaumes  des  pays  et  contrees  de  la  Syric,  (sur)  Jerusalem,  (sur)  le 
pays  de  VEr/ypte,  et  (sur)  les  royaumes  chretiens.  C'est  lui  (qui)  regna  avec 
son  pere  Constance,  dans  la  ville  de  Byzance.  pendant  de  nombreuses 
annees.  Lorsque  son  pere  fut  niort,  il  rögna  scul  sur  lu  ville  de  Byzance  et 
(sur)  tout  son  territoire.  II  fit  disparaitre  de  son  royaume  l'iniquite,  les  fauteurs 
de  mal,  les  pervers,  (et)  les  mechants.  Sa  justice  et  sa  saintete  f'urent  con- 
nues  ä  toutos  les  extremiles  de  la  terre.  Les  nobles  de  la  ville  de  Romc  en- 
voyerent  vers  lui  (des  messagers),  lui  demandant  de  les  delivrer  de  l'ini- 
ipiilr  de  Mii.riiiu'cn,   Ir  roi  impie,  et  de  les  delivrer  de  son  esclavage. 


1(1 


[•"^07]  12'^  NAHASft  (1.8  AOUT).  303 

A  :  hn-C  :  ml'i.!f:h  -.  ni:  :  w,h/.  :  -irn  •  Otth\'  ■  A'/»lrirt.y"jP',"ft  :  ö'rtriC.'  • 

flJTV.  •  «IT"?  :  hn.V'  •  flJ'fnlJl  :  0'|:  •  '/•'Jh/-9"  :  (IflI-ft'/'  :  ^M'.  :  rO'P'l-  : 
flhVl-.e.  •  Tl-  :  Ol'/rtTöO-  •■  W'A't"»-  ■  rt/'C'l:  :  m-hV  •■  n^YiC  ■•  ölfll-?,-|:Jl.  :  (1*^ 
•nd  :  ^«"-/-  :  «n'J'T/»'./:   .-   mi^ll,'/    :     f'MlAJ"   ■■   A..'»' «»•'}'»'    :  1/7/.  :  (?"y.  :  fflWA" 

ö»- :  rtnh  •  H.h'/ :  rihfu:  •  «jn^e.  •  j^vv/i  .•  ih\,w%-v  ■•■•  rm-n-j.  •  (r/A  ■  "/ 
•PA,  '  m^'i'ö  ■  n:5'^A  ■  »nft«|.A  !  «?rl»e'/;  h 

Tt?ft  ■  A.+  •  AÄ«^V  •  Ht;7/.  !  (r'^Ä  !  ffl'l"Hh<:  J  ha»-  •■  J?.n  ■■  «w»*/*''P(>T|-  :  4».?.^  '  1   in  b 
■l-   ■   nh«»   :   IH:   •    ÖAI-  "   r»?,«Drt  :   »h«»   ■  At^   :   hfl't'Ch?   '   A»*  :  <wft+A  ' 

1.  post  win>  P,  O,  A  rtf^«?.  "in.f  —  2.  post  .e^A,  (A  fw.A.)  P,  (»,  A  (/A^.  nn««.  —  3.  e-nh 
*]  P,  0,  A  oa '.  —  5.  ll^A-ö»•]  P,  0,  A.  —  6.  rt.^a».-V1-]  P,  0,  A  rt.;J.V1-  (P  A.v;-  s;e). 
—  7.  H.V/]  P,  0,  A  ll.ho-  (ar.  L^t).  —  ib.  fl»7-fl<.]  P,  0,  A  —  <:  (ar.  Ij-Vj).  —8.  «i-ej. 
»O  A  —  -Fo»-  ar.  i>j^^\.  —  10.  «»^"Bje-ftSP]  —  A  a>f,a>".  —  10-11.  ob'PJ,.  :  ai»V-ö]  P  «»  :  ©»■/• 
"/  A  —  h. :  —  h :  ü  «t>fl:°,  !  ai;v^o-  (s/c).  —  11.  "VAifi;]  P,  0  «n.<ph.  (0  «o'Ch.) ;  >  A.  —  12.  ri>. 
.i'..ii-]  P,  A  >,?»>,"  (0  =  A).  —  12-13.  AnAÄ.TCft]  P,  0,  A  Af*A  =  ((>  Ol».  i\)  Ä. '.  —  13.  ■(• 
.tiftl-3       P,  0,  A  (ar.    z:  A).  —  14.  Whoonl  >  1>,  0,  A  (ar.  U'_5). 


Lorsqu'il  eut  lu  leur  lettre,  il  s'attrista  de  ce  qui  leur  survenait  par  suite 
de  riniquite  de  cet  inipie.  II  soageait  comment  il  les  delivrerait.  La  croix 
glorieuse  lui  apparut.  II  s'appuya  sur  eile,  et  partit  combattre  Maximieii.  II 
le  defit,  et  le  vainquit.  [Ma.ciDtien)  s'enfuit  (loin)  de  lui.  Un  pont  se  rom- 
pit  sous  lui;  (il  tomba)  dans  le  ileuve,  et  mourut  dune  mort  affreuse.  Toutes 
ses  troupes  furent  englouties  dans  le  ileuve.  G'etait  la  septieme  aiinee  de 
son  regne.  Aussitöt,  les  nobles  de  la  ville  de  Roine  et  tous  les  gens  (de  la 
ville)  allerent  au-devant  de  lui,  dans  une  grande  pompe,  dans  la  joie  et 
dans  l'allcgresse.  On  fit  une  grande  lete  ä  l'occasion  de  sa  victoire,  pendant 
sept  jours.  Les  savants  de  la  ville  de  Rome  et  ses  sages,  dont  les  discours  et 
l(>s  chaiits  furent  harmonieux,  louerent  la  croix  glorieuse,  et  Tappelerent  la 
iiberatrice  de  leur  ville.  Ils  celcbrerent  (aussi)  Coiustantiu,  et  l'appelerent  le 
vainqueur  et  le  fort  par  la  puissance  de  la  croix  vivificatricc. 

La  quatorzieme  annce  de  son  regne,  il  regut  le  bapteme  chretien  di;  la 
main  de  Sylvestre,  pape  de  la  ville  de  Rome,  et  son  nom  fut  mentionne 
au  Saint  *  Sacrificc,  en  ce  jour.  Conimcut  la  croix  glorieuse  lui  est  apparue,  '  l'  i'"'  i). 


304  LR  LIVRK  DU  SYNAXAIl^E.  [5081 

h-i.'i  •••■ 

'ktim'imSti  •  P-r  :  v^jP  :  ni?"*  •: 


1.  post  auwdr'f'rn  (P,  0,  A  oomh'  )  P,  0  «ffc?.  mvt,  (A  oJim    :  «p'h  >  ao\t  ).  —  2.  x,iiv 
fo-2  P,  0,  A  Ä/h*>  :  v■>1^0'.  —  3.  post  \u:n-Fn  P,  0,  A  «rfc?.  DfU  •■  fi-nwi-v.  —  «•.«p«^]  o  ao<p 

7.  .eft-flVi]  0  .p.'VIHI  (A  =  P).  —  U.  Jci  A  ajoute  le  saläm  suivant  :  fl'^y"  =  t\-\n\i  :  ny"li.  s  il 


comment  il  a  corabattu  Maxiinien,  et  comment  cet  impie  a  ete  englouli  (dans 
le  fleuve),  voici  que  nous  Tavoiis  ecrit  le  28  du  mois  de  Magjibit,  le  jour  de  la 
mort  de  ce  roi  juste.  Gloire  a  Notre-Seigneur  et  ä  Notre-Sauveur  Jesiis-Clnist 
pour  les  sit'cles  des  siecles  !  Amen. 

[Je  dis  salut  au  vainqueur,  (cause)  de  la  joie  et  (l(^  la  coucorde, 

Qui  a  amen^  la  flu  de  rafiliction,  et  (qui),  apres  de  uombreuses  calamites, 

A  prech6  la  foi  du  Christ,  et  le  symbole  de  la  croix, 

(A)  CoiisUuiti)!.   (qui)  aujourd'hui  a  regue  ä  Rdinc. 

Lorsque  l'impie  Ma.cunicn  eut  perü] 

En  cc  jour  aussi  sout  les  2.000  martvrs  avec  saiut  rdsiladas.  Oun  le 
Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  leur  priere  (et)  par  relTusiou  de  leur  saug,  et 
que  leur  benedictiou  soit  avec  nous!  Aiiicu. 


[509]  13'  NAHASE  (19  AOUT).  305 

tut:  ■  f>i\t'  ■  H'JA  :  hnw.'M  •  A.efrft  ••  hnft-f fi :  a-|: :  ft-fir/rl- :  mnXxoD  s ^ 

h^  ••  .f,'l'fl>-ö«'-  :  HP  •  ?iA  ■  ^.^.Tjir*P  '  A*/»'!-  •  hfth  !  ^.<J.?iJ?.?'  '  AflJA^.  :  ?i 
■iA  •■  hao*!h^a*'  •  hitt  •  ^.«n^h  :  nft-nrh'J:!»'  «  H'J'h  ■  fl-nrh'l-  !  H(:?iJ?.P  :  fl»-fl-fe  ♦  A  :n2  b 
\-  ••  rh*P(:.eV  :  ?lft'/»  :  hAnA.U-  •  »l>-  :  ?x°li\  ■  \\ao  ■  flilÄ-  ■'  Wi-fflArll  ■  hC/^.P 
|^  :  roVlV  •■  h»»  ••  an-m.^  ■•  HjP.nCII  !  fflVÜ-  ••  ö»-A.  !  fl>^,Aj?ft  :  <W»Ä*h.  s  '^n.lh  •' 
iH  hJ»  :  )?.'l-'i'7<.  :  5r'ftA.(l-  •'  hon  •  .e?ii»"<-  ••  W-A"<n>'  :  rt-nh  •  >ift'w  ••  Oi-h-^  '  hl 
\l.h'  •■  Ao»"rt.  ••  mtlh'i/^"h  •■  ?itn»-;i">  «  ffl^rAh-  '  f{h.fii^ti  •  flJHhfl»-/./*.  s  ?»?" 

n[f  •  m-j-^ru:  ••  r'Ti^./. :  äaii  :  mb/^ao-fi.  -.  coAA^A^fi  ■  n'H'j-i--  •■  ,*Art  '  ä- 

3.  .s.n]  1'  II,  o  n-s.n.  —  ib.  hCAKit-^  l',  <»,  A  >,y°h  .  —  /6.  >,a]  F,  (>,  A  >•/>•.  — 
.").  -HF]  A.  —  H.  H,encu]  P,  <),  A  HA'n  .  —  lO.  <DiivVi»»'h]  P,  O,  A  >  m  (ar.  i*^j). 
—  /6.  ffliiy,«»-,^^.]  P,  0,  A>(B  (ar.  jJ^^'j).  —  12.  fl)n>.-Vtil]  P,  0,  A  mnwtil.  —  13.  Tif] 
P,  0  post  m^inc;  A  ow.  —  1.3-14.  +Aft  —  «nn*]  P,  0,  A  .-»"A  >.f^n-y"  :  n*  (A+A>ift  !)ar. 

...   i^  ...  •^^iiL^  .J.J. 

All  nom  du  Pore,  du  Fils  ot  du  Saint-Esprit,  uu  scul  Dieu. 

J.ECTIRK     Dl      1;5    NAHASK    (19    aOÜtj. 

En  ce  jour,  est  la  fete  (de  la  Trausfiguration)  de  Notre-Seigneur  Jesus- 
(Uirixt  —  gloire  äLui!  — (oü  Ton  commemore)  comment  sonaspects'est  change 
sur  le  mont  Tliabor.  Avec  lui  etaient  ses  Irois  disciples,  c'est-ä-dire  Pierre, 
Jarqups  et  Jran,  au  siijet  desquels  Notre-Seigneur  a  dit  :  Crii.c  (jui  se  tiendront 
1(1,  Hi:  (/ontrnmt  pas  la  inurt,  j(is(jH'ä  ce  qu'ils  aient  vn  le  Fils  de  "  l'homme  venir  *  \  312  b. 
ddiis  .w  ylfiirc'.  C'cst  la  gloire  dans  laquelle  les  apötres  virent  (Notre-Sei- 
gneur). En  eilet,  ses  vetements  etaient  devenus  blancs  comme  la  neige;  son 
aspect  s'etait  trausforme,  et  etait  devenu  comme  l'eclair  qui  brille.  Voici 
que  Molse  et  Elie  vinrent  vers  lui,  (et  resterent)  ä  s'entretenir  avec  lui,  afin 
que  tous  les  hommes  connussent  qu'il  ötait  le  Seigneur  de  Mo'ise,  qu'il  avait 
ressuscite  des  morts,  et  le  Dieu  d'Elie,  qu'il  avait  fait  descendre  des  cieux. 

Parce  que  Pierre  a  dit  ä  Notre-Seigneur  :  Veux-lu,  6  Seif/neur,  que  nousdemeu- 

rioiis  ici,  et  que  naus  fassion.s  irois  Inthitations  ;  une  pour  toi,  une  pour  Mo'ise,  et 

une pour  E/Zr- .' pur  cetle  parole  (il  a  fail  prcuvo)  de  faiblesse,  et  (il  a  donne)une 

le^on  d'liuniilite.  (11  a  fail  preuve)  de  faiblesse.  (La  parole)  que  Pierre  a  dite, 

1.  Malth.,  XVI,  28.  —  2.  Mattli.,  xvii,  4. 


:m  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [510] 

hMH'-  ••  AV^i-rt- !  fliA^nex.i»-  :  J.i'f:.e'i-  :  nirw  =  &A'y.  -■  A?»-]ii.?iV  =  oiaö»- 
A.  •  mAh.A.eft  •■  ^A  :  /.rtP  ••  >vi^  :  mA^'njPXjj-  :  r/i'Pc.el-  ••  nh«n  •  hl-ttC 

f/o  :  oj-hi-  ••  hj.^,^^-  ■  '^'S?u,  ■  i/'i"7'n/.  ■•  Whf.  ■■  rtnK  -•  aumfch  ••  *a  •  wr 

y^aoq  ,  «(PÄ-JA  !  «wAVi'f-  •  Ah'III.JiV  !  öi-ni-  :  WA-\\\Ya^'  -.  A»/i*P(:.e'|-  :  hlti  ■ 
^'.•nA  ••  ni^'J:   !  fl»'?»'|:    :  fl»AÄ-e  :  nhi.^C  •  Hh..eu-  ••  u'<wCVh  :  fliA-'l-"  •■  ft9" 

'I: :  ?,ft/7i> :  0'/: :  '/viif«!'  •■  i'jn.'j^öo-  ••  M(\.,v^  ■  arx^h'i^  •  hhnw.Jxi  ■■■■  maö 

1.  ffl.R'i,^"»]  A  iDf-y  —  3.  u.e.'^afe']  A  «.ri»'  .  —  /i.  fl>^-?"i)f:^ft  s  fl»^-."h^T]  0  ^9"»c.V  ■■ 
m^vli^T,  P  A  oin.  —  ib.  Ä-TCfift]  P,  0,  A  oin.  it.  —  5.  WC^  A  Chi-  (P  om.  mao  —  WiT 
i:^^-,  0  —  A).  —  0.  ft>,A°vl:]  P,  0,  A  wi\  .  —  ib.  >,ir,-hÄ.x]  P,  0,  A  —  ää.  —  13.  a»'V.<. 
•|:]  A  m,ß-V."  (!).  —  14.  ivnP*]  P,  /"P*,  0  /nM>  (A  =  A). 


111 


(il  Ta  dite)  parce  qu'il  avait  regarde  Notre-Seigneur.  II  pensait  quo  {.Jesus) 
u  (i'i  h.  demeurerait  au-dessus  de  la  montagne,  et  abandonnerait  la  *  cause  poiir 
laquelle  il  etait  descendu  du  ciel.  II  voulait  qu'ou  lui  fit  (une  babitation), 
pour  l'abriter  du  soleil.  (11  a  donne)  une  legon  d'liumilite.  En  eilet,  Pierre 
ne  voulait  pas  pour  ses  compagiions,  les  apölres,  et  pour  lui-meme, 
comme  il  voulait  pour  Notre-Seigneur,  pour  Moi.se  et  pour  Elie,  niais  il 
regardait  ses  compagnons,  les  apötres,  et  lui-meme,  comme  les  serviteurs 
de  ces  Seigneurs.  Ne  t'ötonne  pas  du  peu  de  science  des  apötres,  car  ils 
n'etaient  pas  parfaits  cn  science,  ä  cette  epoque-Iä. 

Lorsque  [Pierre)  eut  dit  cela,  voici  qu'un  nuage  les  onibragea,  afin  de 
montrer  ä  Pierre  que  (Notre-Seigneur)  ne  voulait  pas  de  demeure  faite  par 
la  main  de  Thomme.  Une  voix  vint  du  nuage,  qui  affermit  (la  foi  ä)  la  divi- 
nite  de  Notre-Seigneur  dans  Täme  des  apötres,  en  disant  :  Celui-ci  est  moii 
Fih,  que  j'aime,  (et)  en  qui  je  me  plais ;  ecoittez-le' . 
'  p  ly;  a.  Moise  *  elElie  s'entretenaient  avec  (Notre-Seigneur),  et  confessaient  sa  gräce 
cl,  sa  bonte.  En  effet,  les  propheties  des  prophetes  se  veriiiai(Mit  par  la  venue 

1.  Mattli.,  xvii,  5. 


[•■>J1]  13"  NAHASK  >li)  AOUT).  :507 

'i'  •  ^lf.  «  fl>n*A  ■  Kn  •  me«!:  ••  'iftnhf-  •  awa.p.-  =  niiv  =  -^n-A»  •  hri.ir 

Ji'PL'jPl-  :  h«n  :  h'lU.h'l  :  K.PA-n  ■■  hC/l-fft  :  (O-M-  :  HÄ'>/*'h  :  W-fi  •  A<n- 
rt.  :  ai'Tx-U  ■■  Hhd/.-)  :  A?i.A,eft  :  hf!«n  •  flÄ'^^  :  KJlV  :  otV-'/.  :  eK9"C  :  «»,«)• 
n^i;-   ••   Afl»M^  :    llh'ittA    :    H+nC?   ■•  ÖJAJiV  :  «dW.   :   Ph'^C  :  ■'itt  s  l/A"  ••  K-AJ? 

fl  !  HK'HIA  ••  UhfH'.^  ••■  mh.y.Ylfii  •  tm'i'l.  ■  h«w  :   (P,Tl,J?,?»öi».  :  ?»öo.;h7  .•  H?,^n 
I"     A  ••  hlll.h  ••  W-A-  :  -Way-h-X'  •■  ftA-T  •■  AÖA  •■  rt'^.P.  ••  fli'/".e.-i:  :; 

fli»iV  :  ^.-fl/.  :  :i-flr:  :  h9"fiA  ■■  0,1'  :  YiCM-t:.?-}  :  mhtii'P-tth  ■  hlW.M  ! 

at'tllrl:  •■   Üi'WI  •■  ■tlA.I'  ••  fl'r/l'JA   ::  fflr^rl  :  rtl>"»-   :       *A  ■•  htt  •  «».?."*  ••   fl>»lV-  :  h  *  A  313  ;, 

1.  >n..pl- :  mw,  ]  p,  A  Wi-pc^i-  !  ai>':  0  fflw.'P '  •  >"  (s/c).  —  2.  rnn),?]  P,  0,  A  n-ifin)./:. 
—  ib.  Hh.J>V-]  A,  ()—>.—  3.  n?"ö?']  P,  0,  A  .ßft  ".  —  5.  VfinM.]  P,  O,  A^ao-j-j/»--!:.  — 
6.  posi  vicn-Ffi  P,  (>,  A  rtc?^.  ft"*  :  niirh^  et  ?7rt  /«/m.  —lib.  ii>,-/r'>i]  A  ll>/»■^.  —  7.  m- 
>.*]  P,  0,  A  ww' .  —  <S.  fflh.j.j']  A  »!>,.'.  —  9.  >,öo-;>-v]  P,  (),  A  rtoi.-  .  —  10.  n-^je]  P,  0, 
A  {\-if^:  —  12.  A"/]  P,  0  ,-h7,  A  ,-h.i.->i-.  —  /^.  A^n]  P,  0,  A  w..s.n  (A  —  n).  —  14.  * 
A]>A. 


de  Notre-Seigneur.  Les  prophetcs  et  les  apötres  se  rejouirent  de  sa  inoiitec 

sur  le  mont  {Thabor).  Les  prophetes  se  rejouirent  de*  voir  sou  Iiicarnation,  •  a  im  ]>. 

qu'ils  ne  connaissaient  pas.   Les  apötres  aussi  se  rejouirent  d'entendre  la 

parole  du  Pere,  qu'ils  n'avaient  janiais  entendue,  et  (qu'ils)  entendaient  cette 

fois.  Par  la  parole  du  Pere  ils  devinront  certains  de  rinttarnation   du   Fils, 

qui  leur  etait  cachee.  Au  moment  ou   ils  entendirent  la  parole  du  Pere,  la 

gloire  de  l'Incarnation  (du  Fils  leur)  apparut.  Les  apötres  surent  que  c'etait 

Notre-Seigneur  Jesus-CJiri.st  qui  avait  ressuscite  l'äme  de  Mo'ise,  et  qui  avait 

fait  nionter  Klif  (aux  cieux).  En  elFet,  personne  veritablement  ne  conuaissait 

le    tombeau   de  Mo'ise,   liormis  (l'ange)  qui  l'avait   inhume ;    personne,   (non 

plus),  ne  connaissait  (l'endroit)  oü   EUe  se  trouvail,  hormis  Celui  qui  l'avait 

l'ail    monier   (aux    cieux);    personne   (enfin)  ne    pouvait   les    ressusciter  des 

morts,  hormis  le  Seigneur  de  toutes  (choses),  c'est-ä-dirc  Celui  (jui  a  pou- 

voir  sur  le  ciol  et  la  tcrrc. 

Le  mont  Thahur  est  le  symbole  de  l'Fglise.  Notre-Seigneur  y  reunit  les 
deux  Lois  ;  L'Ancienne  et  la  Nouvelle.  Lorsque  (les  apötres)  entendirent  *  la  '  a  313  a. 
parole    du    Pere,  ils   tomberent   (ä  terre),  et  devinrent   comme   morls.  Moisc 


308  l.K  MVUI«:  DU  SYNAXAIHK.  ^512] 

»i>  :  (l?i'}'/;^i;-  •  «»vn.,el-  ■  y.'iiO'  •  UhMHiyl'  ■■  r».e.-.|:  .-  m>l«»- ::  htim»  •■  htl  ■■ 

hn'l  :  {\tn>  •  WAS.  :  htm  :  fl».?,.|:  :  H|JAO>-  :  HA''/Al'"  :  '^A  :  Än-|>-  -  flinh 
J'J-  !    WH-   •■    *A  :  rtflVh  :  r/l'l»(:,el-  :    h«»   :   Oi'h\i    '■    h9''f\lR    :  UnA«?'»    :  tlHh 

ö'A'.n.  ■  Ah^/»  •  h,\i-/  ■  /"/J  :  tirtt'  :  ^.ll.'^  :    inC^A   :  /{"lllfr  :  hlW.httth, 

c  •  rtl^,\^,  ■■•.  r»A?,«»  ■  h.i^-i  •  /»'.•j  .-  «»v-  .-  »rthn  •  fl»-ft-i-  .•  -va  «  mA?!'«'  •■ 
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^n.y  •  ffl^-j/'T,.  :  höy.-i-iAfao.  :  fljA,c?iP  •  Hh'jnA  ■  hiw.h'i  ■■  ricM-fti  ••  n 

2.  HUAfl>-]  P,  0,  A  v' .  —  3.  ii-V-i:]  P,  (),  A  a--hl:.  —  3-4.  (D-lhTi-tih  —  nn>."7-V]  > 
P,  0,  A.  —  5.  moiTriA]  P,  0,  A  wnin".  Les  mots  de  l'liv.  apres  «).e.n,  paraissent  ;ivoir 
ete  omis.  —  tt.  >,.!.>]  A,  A  om.  >,..  —  7.  imnn]  P,  0,  A  lihnnn.  —  10.  «n.>-]  P,  0,  A  Ao"»-. 


retourna  ä  son  tombeau,  et  £7(6  remonta  au  ciel.  Notre-Seigneur  Jesus-Christ 
resta  seul.  Eii  effet,  la  parole  (du  Perej  se  fit  (entendre)  ä  cause  de  lui.  Les 
prophetes  furent  epouvantcs,  et  les  apötres  tomberent  sur  leur  face,  car  le 
Pere  avait  revele  le  nom  de  son  Fils,  (et  avait  dit)  que  (le  Fils)  se  trouvait 
eternellemeut  avec  son  Pere.  A  cause  de  cette  parole,  les  apötres  ont  preche 
que  (le  Fils)  etait  vrai  Dieu,  et  que  ses  miracles  etaient  la  preuve  qu'il  etait  vrai 
Dieu.  (II  est  aussi  vrai  homme,  par  la  chair)  dont  il  s'est  revetu,  (la  prenant)  ä  la 
i'amille  des  hummes.  L'Evangile  preche  Notre-Sauveur,  et  dit :  S'il  nes'cstpas  fait 
chair,  pourquoi  Gabriel  a-l-il  dit  ä  Marie  :  Le  Seigneur  est  avec  toi?  S'il  ne  s'est 
pas  fall  chair,  qui  (donc)  a  cotirhc  daiis  mir  crhhe?  S'il  n'estpas  Dieu,  qui  les  ani/es 
ont-ils  gloriße,  tnrsqu'ils  smit  descendus  du  ciel,  lejourde  sa  iiaissance,  en  disant  : 
Gloire  au  Seiyncur  au  plus  haut  (descieux)  et  paixsur  la  terrcau.r  hummes  de  banne 
volonte?  S'il  ne  s'est  pas  fait  chair,  qui  Jean  a-t-il  haptise  dans  le  .hnirdain?  S'il 
n'est  pas  Dieu,  qui  a  ressuscite  Lazare  du  tombeau?  11  est  le  Christ,  le  Fils 
unique,  le  Verbe  du  Seigneur.  Nous  confessons  qu'il  est  Dieu  parfait  et 
homme  parfait,  unc  seule  personne,  saus  cliangement,  et  sans  Separation. 

Lorsque  les  apOtres  etaient  tombes  ;\  terre,  et  etaient  comme  morts,  Notre- 
Seigneur  les   touclia  de  sa   main  vivilicatrice,  et   leur  dit   :  Lerez-rous  et  ne 


Hl 


[513]  13-  NAHASI';  (19  AOUT  .  309 

^.-n/.  •  TA-A  ■  (n^AU.  :     C'?-^  -i:  *  i  u:  h. 

nC*  •  "Ph  ■■  HUP  ••  fl>:^,«'.A  !  rt.«^/5-  •■  ■l"rh  -i- 

hr-MV-yi  ■  V"/.Wi  •  ?iA  ••  iV^Ph  =  «ifto»  : 
rtJ(:?.rth  !  äAA  •■  tm'id.fi  ■■  ^fift.  ■i- 

13.  och]  (»,  A  n*»?".       14.  fl>r.>,rt>i]  <),  A  »nnr.>,nn  (A  fl>n>i'!). 


crai(jnez  pas ' .  IIs  se  Icverent  aussitöt,  eleverent  le.s  yeux,  et  iie  vireiit  que  Notre- 
Seiffneur  le  Christ  seul.  A  Lui  la  doire,  Thonneur,  et  radoration  avec  soii  Pere 
boii  et  TEsprit-Saint  vivificateur!  Que  sa  clemence  et  sa  misericordc  soieut 
sur  iiouspour  les  siecles  des  siecles!  Amen. 

[Salut  au  (mont)   Thabor,  qui  a  ete  nomine  et  appele 

Uno  montagiie  fertilc  et  unc  montagne*  grasse!  *  i'  i'J'  b. 

C'est  \ä  quo  Banir  a  triomphe  et  que  les  troupes  de  Sisdni  ont  ete  vaincues. 

En  montant  sur  le  Thabor,  alors  qu'il  s'etait  fait  homme,  Jesus 

A  manifeste  le  mysterc  caclie  de  sa  seconde  venue.] 

[Salut  k  ta  montee  sur  la  pente  du  mont  Thabor,  (dans)  le  calme ! 

Lorsque    tu  cus  pris  les  hommes  que  tu  avais  choisis  parmi  beaucoup, 

Jf'sits,  toi  qui  t'es   incarne  de  la  maison  de  .liula, 

l/aspect  de  ton  visage  a  brille  comme  Teclair, 

Et  tes  vetements  sont  devenus  blaues  comme  la  neige.] 

[Le  Pere  t'a  acclame  par  des  (paroles)  de  louange, 
Et  l'Esprit  de  sanctiticaliou  a  völlige  sur  la  tele, 

1.  Matlli.,  Nvii,  7. 


.SlO  [,K  r.lVnK  DU  SYNAXAlRFv  [514] 

lUmMvIh  :  föAÄ-  :  hlA'l-h   :  /"Art.  «] 
,1'.  «  n/.h-fo»-  ••  -TlYh'J  •  '/'ftA.*  :  A-JA'/n  •  "/Ar  :   ^«7.'J  ::] 

[oinH-/:  ••  rtA'l-  ••  »irtll  •■  ?irt/.<{.  :  ^n  =  ;>AP-'>  •■  '/»ril'.'JP.A  ••  -Wi-X-  •■  ^Hti  : 
jiV  :  (n>ti-l'P^-f\  ••  flJ^.Ji'.-Ivfih^.  ••  ÄA"'/-  ••  tmO^-i-  ■■  flJA.A.'|-  !  fl>ViV  ■"  rt.A.i:  !  9" 

6h  •  hr^i!^ '  ^Ä-c  =  hM\  ■•  t«v  :  h^.p'P.  •  (ohxM'  ■'  b'/.  ■  hrh-^ot- :  Uh 
mfi  '■  'l\U  •■  äA->  "  mAn  :  exe  :  rtj?."l'>  ••  'l-.'».e.'A"-f-  •  1*n>rtA  ■  l\hrf\h  •■ 

/TOVtlA'Tl-   :   mnh.   :  ■\[\Ah   :    'Z.H.   :   an'i^'l'    ■•  A-A/V   :   ffl^.lLA?'   ••    J/hV  s  lP,1(D'^ 

h  s  fl»A'"|:rt  '  »»AA"  ••  h»»  s  hö»'"}  •■  ^tira»-  :  fflrh^  ••  J^AA-lfö»"  :  KAh  ■•  h-ii 

3.  HOTAli-Vri]  P  —  t.  —  8.   nn-A-]  0  m' .  —  ib.  mhr'hoo^  P  om.  m.  —  it.  (Dh.C>if]  0, 
A  fl»h,.ei ".  —  11.  «nph.]  P  fflph. 


5 


Kl 


Lorsque,  (ö)Fils,  tuas  faitsurle  T/i«.6or  une  reunion  (sainte)avec  Icsapötrcs. 
La  oü  se  tenait  Elie,  et  lä  oü  se  trouvait  Mo'ise, 
Tu  as  montre  la  Trinile  de  ta  divinite.] 

[En  cc  jour  aussi  esl  le  martyre  (de)  sainte  '.l/V«,  et  la  iiaissance  du  pro- 
phete  Mohr.  Que  leur  b6nediction  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles  ! 
Amen.] 

[En  ce  jour  aussi  inourut  Abba  Cdh/oii,  Tascete.  Co  saint  etaitun  ascete.  II 
ne  cessait  pas  de  prier,  jour  et  nuil.  II  (prenait)  de  la  nourriture  une  seule 
fois,  chaque  semaine.  Depuis  qu'il  s'elait  fait  meine,  alors  qu'il  etait  jeune 
liomme,  il  ne  franchit  pas  la  porte  de  l'enclos  (du  couvent),  jusqu'ä  ce  qu'il  füt 
devenu  vieillard.  Aucun  des  l'reres  ne  le  vit,  sauf  au  temps  de  lapriere.  Lorsque 
Satan  eut  vu  son  ascetisme,  il  prit  l'aspcct  de  moines.  (Ceux-'ci)  vinrent  vers 
lui,  au  milieu  de  la  nuit,  et  lui  direnl  :  «  Nous  sommes  dos  solitaires  retires. 
Commo  1  'un  de  nous  est  mort ,  nous  voulons  te  prendre  avec  nous,  et  nous  sommes 
venus  vors  toi  (pour  celai.  »  II  lui  senibla  que  leur  parolo  etait  vraio.  II  alla 


15 


[515]  13''  NAIIASI';    19  AOUT).  311 

f*-  •■  tt'lhTH'i'    •■   tmfl'l'fis,    :  (U'l'UCUh    :    h9"Uh  :■    Olfttt    ••   ■|'«',(',ni    =   A^„   ••   Ö»A 

<C  =  -"ifh  ■•  vTi'  ••  -vn  •  ewiflj-c  ••  fflÄAP  :  äa-/-  :  yp.:'>  ••  (ßhr'^^  ■  htiic. 
h?'9*  •■  "«'i\ifi-['  ■  ^fiA'i  ■  uhn.1'  =  h(\  ■•  rt/r^  •■  ^A  ■■  ,e.<<.Art-  ■  hrhff:n 
c  ■  in-tii'  '•  ^Ä■n(:  •  mha^-Hi :  .ev-nn-  •  «nuoo./.  :  f^vjv  .••  «ii-ft^A?*  ••  nhi 

,|.  .  }P'»/n<-  •■  ffl^n  :  V'/trö"-  -•  1-ttt^  ••  flirt.e.'JP  :  9"rtA.l/'ö»'  :  ÖlVd/.  -'  •}<«"»•  =  V- 
KrV  •■  ?i'Wf  ■  .e.rt.rt.l'.  :  'mrt.irfl»-  :  "/"/  :  IllIrtA  •  nO,/l,C.  :  mhi\  ••  f-ftr/l*  • 
»ni>»|)4.  :  II^OT'J'n«^   :  ^11   ■   ^Vh  •■   H.VU-   •'  i\hh  ■  hTW  ■  'hlW.hnAx.C  ■  \\ 

im  :  .echP-  ■•  i>t  «  aihh"i.(^  •■  hn  •■  pM'i  •  fi'Wj/f.n  ■■  ri»/.  '  •vn.ij-  •■  «»^n  ■ 
c?iP- !  '/vf-^'r/i  :  fl>.e.n.A"  ■  hjRi:  :  vnch  =  wv?!?  •  w-a-  ■■  ^'/"t'}'|.-  •  ?ifth  ■ 

c:?'  ••••  K^ii.hnrh.c  •■  if.rihCi  ■  nÄA»-!:  =  A'Ja«»  ■  «/A'/'  =  ä"ä7  ••::] 
i{\^r  ■■  Ahn  :  pap-j  =  h-i-.-jaa  ■  äV"/  :•:= 

1-2.  n>iV-fln-]  P  f:>,.c,jp.  —  3.  mtlicm.]  0  —  m.  P  —  i.af.  —  4.  -jn]  P  JiT-H.  —  7.  j»""/n<.] 

A  ^•n<..  —  s.  m>,n]  P  h>,n.  —  9.  >,!rvn]  0  >,j»",  A  in.  —  16.  <n»x.h]  0,  A  >■•*.>.. 

avec  eux,  jusqu'ä  ce  qu'ils  l'eussent  fait  parvenir*  aii-dessus  d'uiie  montagne  *  o  fis  a. 
deserte,  oü  il  n'y  uvait  pas  de  vivres,  ni  d'eau.  Lorsqu'il  les  vit  en  train  de 
se  moquer  de  lui,  il  s'apergut  que  c'etaient  des  demons.  II  lit  sur  son  visage 
le  signe  de  la  croix,  et  ils  se  disperseren!  (loin)  de  lui.  Lorsqu'il  s'en  retournait, 
(en  allant)  d'uu  cöte  et  d'autre,  il  ne  trouva  plus  de  cliemin  par  oü  aller. 
II  fit  une  longue  priere.  Alors,  lui  apparurent  de  saints  moines  du  oouvent 
AWhba  Sinodd,  qui  voyageaient  de  monasteres  en  monasteres.  Ils  recitaient  les 
psaumes  de  Ukv'kL  11s  Finterrogerent  sur  son  histoire.  Lorsqu'il  leur  eut 
raconte  son  histoire,  ils  renimenerent  avec  eux.  II  demeura  une  annee  entiere 
ä  vivre  avec  eux  de  poisson  cuitau  soleil.  Ahba  Isaac,  son  maitre,  qui  Tavaitfait 
moine,  lorsqu'il  n'eut  plus  de  ses  nouvelles,  demanda  au  Seigneur  de  lui 
monfrer  le  visage  de  {Gähjon).  Ahba  Gälijon,  l'ayant  su  en  esprit,  alla  vers  lui. 
Lorsqui'  (.1/)/;«  Isaac)  le  vit,  il  se  rt''jouit,  el  lui  dit  :  «  Oü  es-tu  demeure  ?  » 
II  lui  raconlatout  depuis  le  commencement  jusqu'ä  la  fin.  Puis,  au  niomenl  de 
son  depart  (de  ce  monde),  les  freres  vinrent  vers  lui,  l'eusevelirent,  et  l'en- 
terrerent.  Que  le  Seigneur  alt  pilie  de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecli^s 
des  siecles !  Aiuen.J 

[Salut  ä  Abba  Gdli/oii,  qui  a  pratiquc  un  ascctismc  rigoureux, 

En  ne  sortant  pas  du  tout  liors  de  I'enclos  du  nionastere ! 

Lorsque  les  troupes  de  Satan  *  out  voulu  le  faire  sortir  de  ce  i  lieuj,  ♦  a  ii^  a. 


312  LK  I.IVUK  DU  SYNAXAIRE.  [516] 

(ntttnci'  ■■  huil-  ••  lü-V-  ■l- 

ix'iin'.i  ■•  An-  :  X"<-.i'.  ••  flJ.l.A/,'ii-  ■  Im-V  •■■■  5 

hriJA'ßl)-  ••  1//".'^  ••  ^.H"»rtT  ■■  AHAV  :•:] 

ntian  •  h-n  -•  fl»roA.e.-  ■  riir/D'>^.rt  .•  ^'S-ft  =  ^/hS«  ••  h9"All  : 

[nn-f:  ••  rtAl-  •■  hö^J.  •  M  •■  ti'TF'i  •■  "/A-rt.  :  mpvh-Jft  :  <»■*<.  :  fflhA-  =  *  m 
Ah  ■  flihnv.J  •■  fl>rK<.  :  AnoA  •■  «»ft+A  ■•  Ä.e<-AA.'r  ••  h»"  =  ^.ms-  :  at'M'  •• 

3-7.  P  lini»"'\  —  HA'.:]  >  <).  —  II».  h(ie.i.1  A  —  •».  (0  =  P).  —  ib.  v*«.]  0  v**.,  A  >iA>,.. 
—  12.  post  wfit  0,  A  add.  Wn-. 


En  faisant  (le  signe)  de  la  croix  sur  eux  et  (sur)  sa  propre  personne, 
II  vainquit  par  la  croix  leur  attaque.] 

■>  p  198  a."       [Salut  ä  Beiijamii),  *  revetu  de  (ses)  habits  litiirgiques, 
Et  cisele  dans  l'or  de  (.ses  veteraents)  sacerdotaux! 
A  cause  de  son  coeur  pur  et  de  son  intelligence  iiiimaculee, 
Lorsqu'il  vit  les  Vertus  du  ciel  par  milliers, 
II  fui  ravi  pour  toujours  de  son  existence  corporelle.] 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  un  (^eul  Üieu. 

I.IiCTURE    DU     14    N.^^II.VSK    (20    aOÜt). 

[En  ce  jour  moururcul  Abba  Suiiron  Sdloiisi  et  Jain,  sou  bien-aime.  Ces 
saints  (vecurent)  sous  le  regne  de  Jiistiis,  le  roi  lldele.  Leurs  parents  etaicnt 
riches  et  nobles.  11s  partirent  ä  Jrni.salcm,  })our  la  fete  de  la  croix,  aiin  de 
Tadorer   aux    Lieux    Saints.    Ayant    acheve    la    fcte,  tandis   qu'ils  retour- 


[517]  Kl-  NAHASft  (20  AOUT).  313 

y:(\/.'i'  •■  ewi.p.<-  •■  "oMxnv  ■  "hiw.ivüiUA:  ■■  mi'.n.A-  ■•  hm  ■■  oi-  ••  jifiA  •■  h 

tm  :  "iChfa»'  ■■   «»,tMl.A"  ■•  Vih'itl  ■  hf'"fl  ■  t»V  ••  Thti-Vo»-  •  hat  :   i^hV-a»-  : 
.    a)}x9"li  ■•  flJ/.S.  ••  h9'''\öt\  •■  hV/.'fi.ira»-  :  mmutt9'oo-  -.  hm'^l\^X\ra«'  -.  iDjf.ll. 

?.h'ih  ■■  ^ao  :  /V(>A  •  T.'r'>  :  h'H'  ■  0'/;  •  *h<.  .-  rt'n^o^»•  !  ro^n  •  •h'Jefli.  :  rofli 

n«PT•^  '  p-(:^s"ft  ■■  hw  •  ?.-i-<f„/*Mi.  ■•  fl)Ä,e,2/*'Ä-  ■  hA>.  •  m^i-nir  •  aiia  ••  i 

3.    V^iA]  P  •>1iA.  —  11-12.  mp-Wi-vn  :  *<"•]  0,  A  m<Fö»  •■  f •"  —  12.  1-"i«in.]  P  ".".  —  13.  m 
l-rt-^fl».]  (>  rDin'/"y<D-,  A  <01-ftVfl»',  —  l'i.  »iA>.]  P,  <o>iA>i  (!i.  —  1.").  ax.]  P  (W. 


naieiit  ä  leur  pays,  en  etant  montes  sur  leurs  chevaux,  ils  approchörent  de 
Jrricliii.  Jean,  ayant  apergu  des  couvcnts  de  moines  au  desert  du  JounJdin,  dit 
ä  Siineon  :  «  O  nion  frere,  c'est  dans  ces  cüuvents  que  les  anges  du  Soigneur 
liahitent.  »  Simeon  lui  dit  :  «  Est-ce  que  nous  pourrons  les  voir?  »  Jean  lui 
dit  :  «  Si  nous  fresti>ns)  avec  cux,  ccrtes,  nous  les  verrons.  »  Alors,  ils  des- 
cendirent  de  leurs  chevaux.  Ils  les  remirent  ä  leurs  valets,  et  leur  dirent  : 
«  AUez  doucement,  jiisqu'ä  ce  que  nous  vous  rejoignions.  »  Ils  feignirent 
eux-mömes  de  satisfaire  un  hesoin  naturel. 

Lorsqu'ils  furent  pres  de  la  route  du  Jounlain,  tous  deux  se  dirent  :  «  AI- 
Ions  faire  une  priere.  Que  Tun  d'enlre  nous  se  tienne  sur  le  cliemin  de  notre 
pays,  et  que  Tautrc  d'entre  nous  se  tienne  sur  le  cheniin  qui  möne  au  cuuvent* 
des  moines!  .lelons  les  sorts  et  alluns  oii  voudra  le  Seigneur.  »  Alors, 
Simeon  se  tint  sur  le  chemin  du  Jourdain,  et  Jean  se  tint  sur  le  chemin 
par  lequel  allaient  leurs  hommes.  Lorsqu'ils  eurent  jete  les  sorts,  le  sort  tomba 
sur  le  chemin  de  Simeon.  Ils  s'embrasserent,  et  se  baisereut  Tun  lautre.  Ils 
s'en  allcrent  sur  le  chemin  du  Jounlain,  en  se  rejouissant.  L'un  reprenait 
l'autre,  etTexcilait  ä  raccomplissementde  la  bonne  (resolution);  (run)craignait 
([ue  sou  compagnon  ne  revint  en  arrierc.  Jeaji  craignait,  au  sujetde  Simeon,  ([uc 
Tamunr  de  ses  pareiils  ne   le  lil  rcvenir  en  arriere;  S(//ir'o/(,  de  son  cötö,  crai- 


314  I.K  LIVUK  ini  SYNAXAIRK.  [518] 

'!•  ■•  mhrw  ■•  ÄAf-  :  «».e.d.A-  •■  >.?i"iii.?i>  •  inhrWi  ••  htxtm  :  y.m:  ■■  niihcv-  • 

htm  :  "iaD'i-ii'tl  :  fl»"ft|;;l-  •  t',h(l»-VV  :  'IhTlll-  ■■  ^11  :    iÖi-tt  •  hi'l'f,  ■  ftnC  : 
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(."CO-  :  "liui'  •  h<w  :  rt-nh  ■■  hA  !  •/•<<.>«.  •  hrw  ■•  hiH.hniiui:  ■■  ai{\hi\r  ■ 
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hao'i'U  ■■  Oxif^T  ■  AÄ«w>tift  •  KiW  ■  ^i.{\  '  CKrt-  =  KhA.A  ••    nC'/'J  ••  mffo/{h\l 
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7.   ll,KnA»]  P  —  rtA».  —  8.  flJ.ftfUAoa»-]  0,  A  >  <o.  —  «i!'.  ?"»NFo>"  :  Ahn  ]  A l-Wao.  : 

hM".  —  13.  yncu]  0,  A  .ß'. 


gnait  au  sujet  de  Jean,  car  {Jean)  avait  epoiise,  ces  jours-ci,  une  femme  jolie 
et  riebe.  Alors,  ils  prierent,  et  dirent  :  «  0  Notre-Seigiieur  et  Notre-Dieu,  le 
couvent  que  tu  as  clioisi  pour  que  iious  nous  y  fassions  moiues,  que  uous  le 
(reconnaissions)  par  le  sigue  (suivant)  :  le  couvent  dont  nous  trouverons  la 
porte  ouverte.  » 

Le  superieur  de  ce  couvent,  que  Ton  appelait  iViV/o/(,  elait  vertueux;  il  fai- 
sait  beaucoup  de  miracles,  et  le  don  de  prophetie  lui  etait  accorde.  11  vit, 
cette  nuit-lä,  un  liomme  qui  lui  disait  :  «  Ouvre  la  porte  du  couvent,  afin 
que  mes  brebis  entrent.  »  Lorsque  (Suiiroii  et  Jean)  arriverent  aupres  de  lui, 
il  leur  dit  :  «  Bienvenue  aux  brebis  du  Christ!  »  Puis  il  les  re§ut  aupres  de 
lui,  comme  des  gens  qui  etaient  envoyes  de  la  part  du  Seigneur.  Ils  demau- 
derent  au  superieur  du  couvent  de  leur  raser  la  tete  et  de  les  revetir  des  ha- 

I'  i'if<  !>•  bits  munastiques.  En  efTet,  *  ils  avaient  vu  un  nioine  qui  avait  sur  la  tete  uno 
eouronne  de  lumiere,  et  (que)  les  anges  entouraient.  G'est  pourquoi  ils  desi- 
raient  se  faire  moines  rapidement.  Le  lendemain,  lorsque  le  superieur  du  cou- 

i>  (i:.  b.  vent  les  eut  revetus  du  scapulairc  {G-/r,[j.y.)  saint,  leur  visage  brillait  par*  la 
gräce  de  l'Esprit-Saint,  au  point  qu'ils  virent,  la  nuil,  leurs  visages  mutucl- 
lement,  comme  s'ils  les  voyaient  de  jour,  et  qu'ils  virent  une  couronne  de 
himirre  sur  leurs  teles,  comme  ils  cn  avaient  vu  (une)  sur  la  tete  d'un  moinc. 


(519]  1',"  NAHASli  (20  AOUT).  315 

"v  '■  ffl^.fh. :  fO'M'  ■  v',9"  •  (on}f.hi:  •■  A.A.-1- :  htii'i'.hv-  ••  nhfi.  •  nc/vß  =  a 
A.+  •■  p.nc  -•  fli.t'.n,A"  ••  hi:"!'  ■■  ^j+ä  =  h»"  ■■  t'.?h.  =  ^m'}  ••  lni:{i-fi\  •■■  myii 
ir :  01/.^. :  n-/.!!.'/  •  ta^Mn  •■  hJ+Ä  =  «'.nc  •  cuo  ■.  mh-in  ••  ?,hin  ■  ajji^ -/.-iFni : 
viJ- :  /wÄh.  ••  Ä-i'nC'/-  :  TncMfi  •  hin  •  y.ti.^fi-  ■  y-lh-  ■■  loch?  =  n*.?."*/.!»' 

w»AP  •  nAn«"»-  •  «»rt^A}"  •  .c-ziic  •  a-«"-  ■  j^a»!-  :  (»hr'j/  ••  rihf  =  rt^/f"  ••  > 

*?>  •  fl»"Ärn  ■  7>i  :  //»'}?A  :  '/'/*V.-4'  ••  mh^T  ••  At\9"F'i  •■  llfW-  :  ioM';li'i 

ö»-  •■  'Wl  j  h"?ii.?i'nr/i.(:  •■  \\ao  :  ,e.(i«i»n«»-  •  hj^VA-  :  Ka-y.  ••  ©«i.v?'«"»-  •■  nrt 

Ar  : 

V.  ■  mM  •■  hr%ih  •■■•  oi'jvf./*vh. :  T+  :  a}xiu.hn.h,c  -•  Hhfti-'jAöi  .■  a-öo.  . 

1  KTr+X  am]  P  m'.  —  8.  (DfthAjp]  p  >  ffl.  _  11.  ai(f.>}P«n^]  P  —  }P.  —  13.  ,h<.]  P,  0 


Puis,  uno  pensee  spirituelle  leiir  vint  :  se  separer  du  milieu  des  moines, 
et  pariir  au  desert.  Cette  nuit-lä,  un  homme  lumineux  apparut  au  superieur 
du  couvent,  et  lui  dit  :  «  Ouvre  la  porte,  afin  que  Ics  brebis  du  Christ 
sortent.  »  S'etant  reveille,  il  descendit  aussitöt,  et  il  trouva  la  porte  du 
couvent  ouverte.  Tandis  qu'il  s'attristait  et  s'afiligeait,  voici  que  les  serviteurs 
du  Christ  vinreut,  voulant  partir.  II  vit  devant  eux  comme  des  euiiuques  en 
train  de  porter  des  torches;  Tun  d'entre  eux  portait  le  sceptre  royal.  Lors- 
qu'il  vit  [Sinu'Dn  et  Jean),  il  se  rejouit  fort;  il  alla  ä  leur  rencontre.  Ils  lui  ra- 
conterent  ce  ([u'ils  avaient  resolu  dans  leur  cceur,  et  ils  lui  demanderent  de 
f;iire  poui'  eux  uuc,  priere.  Alors,  il  pleura  de  longues  heures,  tourna  suii 
visage  vers  FOrieut,  playa  Simeon  ä  sa  droite  et  Jean  ä  sa  gauche,  leva  les 
uiains  au  ciel,  et  fit  une  priere.  II  les  mit  sous  la  protection  du  Seigneur, 
aiin  qu'il  les  protegc;\t  de  tout  mal,  et  il  les  envoya  en  paix. 

Alors,  ils  allercnt  du  cöte  de  la  Mer  Mortc,  et  parvinrent  au  lleuve  qui 
s'appelle  VAviioti.  ils  trouverent  une  grotte  dans  laquelle  avait  habite  uu 
vieux  solitaire,  (qui)  etait  mort  ces  jours-lä,  et  dans  laquelle  il  y  avait  des 
provisions  de  legumes,  dont  ils  avaient  besoin,  (legumes)  dont  se  nourrissait  Ic 
vicillaril.  Ils  se  rf^jouirenl  fort  dans  Ic  Stügneur,  (|ui  leur  avait  preparö  cette 


316  I.K  MVUK  DU  SYNAXAIRK.  [520] 

ln/5-Ti- :  fl»vn<-  ■  (D'M'  ■■  ?.M:  •  nfir'  •■  Ktnii'^tm]-  .•  ?,'>»/ :  y.t'^.'iif  •  «i»"-/. :  a. 

A.1-  :  öi-PöP  ••  «wflA'l-  ••  ixtül  •  '/"?»}"  •■  Art^.«l'>  :  fU'-^.A  •  hCft-f-ft  ■■  A-f:  '  ftn 

»lA^i'J  !  flJ^.n.A"  ■  Pvh'^n  :  >.?iie  ■  \i\fn>  :  irM-'  ■  J;AP-  •  ^.«w>ftA>.  :  ?,'/'*'>'} 
-1-  ••  lTlJ?.«17  !  fl>^.n.A-  •  hTF'i  ••  htxao  :  h'lil.h'nr/j.C  ••  YxMM'i.  ■  h»»  '  hOA*  = 
A^Ar  :   VJ  :  -JäA.   :   ÄA-I'    «    fl>hir"H   :   AAP-   :    m|v/,+f    :    mrlhF-   •  hfth  :  hC 

*  p  um i,  *rfifr  5  ?»Anrt.ir<n»'  :  fl),iv.  •  hm  ■  h.?<fiiyr  ■  o'vn/.  =  vom-  •  ^'Jh  •■  ^.ä. 
(Dh9"ii  ■  rh<: '  (D-M'  '  unc  '•  ai^.M  •  Chi*  •  Ä-n^  •  n  •■  xm  •  hao  •.  ^d„ 

3.  X-btt»"]  (>,  A  5^4-  .  —  13.  mtA+4.]  P,  A  —  **..  —  15.  ,R'in>.]  P  .<'.<l>..  --  lii.  iDC]  P 
—  <:• 


(grotte).  Ils  (y)  demeurerent,  en  (pratiquant)  Tascetisme,  pendant  de  nombreux 
jours.  L'un  habitait  loin  de  l'autre,  la  distance  d'un  jet  de  pierre.  Salon  com- 
battait  beaucoup  contre  eux.  Saint  Nüjyos,  leur  pere,  vint  vers  eux,  dans  une 
vision ;  il  pria  pour  eux,  et  il  leur  enseigna  les  psaumes,  tandis  qu'ils  etaient 
endormis.  Lorsqu'ils  sc  röveillerent,  ils  reciterent  tout  ce  qu'il  leur  avait  ap- 

♦  A  ivj  II.  pris,  et  ils  se*  rejouirent  fort.  (La  grAce)  des  visions  divines  et  de  raccomplis- 

sement  des  miracles  leur  fut  accordee.  Ils  demeurerent  dans  ce  dcsert,  pen- 
dant vingt-neuf  ans,  supportant  le  froid  de  la  nuit  et  lachaleur  du  jour,  jusqu'ä 
ce  qu'ils  eussent  vaiucu  Satan,  par  la  puissance  du  Christ  —  gloire  ä  Lui! 

Puis,  Simeon  dit  ä  sou  frere  Jean  :  «  Que  gagnons-nous,  pendant  notre 
sejour  dans  le  desert?  Viens  :  allons  dans  le  monde,  afin  d'etre  utiles  aux 
autres,  et  de  les  sauver.  «  Jean  lui  dit  :  «  O  mon  l'rere,  voici  que  cette  pensee 
nie  parait  (venir)  de  la  Jalousie  de  Satan.  »  Simeon  lui  dit  :  «  C'est  que  le 
Seigneur  m'a  ordonne  de  me  nioquer  du  monde.  Viens  :  faisons  une  priere.  » 

•  p  iw)  11.  Alors,  ils  priörent,  s'embrasserent,  et  pleurerent,  au  point  de*  mouiller  leurs 

vetements.  Simeon  s'en  alla  ä  Jerusalem.  II  demeura,  pendant  trois  jours,  ä 
demander  au  Seigneur  de  cacher  son  liistoire,  jusqu'ä  ce  qu'il  füt  mort. 

Puis  il  alla  dans  la  ville,  et  fit  le  l'ou.  Tantöt,  il  guerissail  les  fous;  tantöt, 


10 


l.-l 


[5211  1^'"  NAIIASK  (20  AüUTl.  ^\7 

öM-  •■  mn-hU  ■  öM'  •■  >»'Tf-.P.'  ■■  V/"^  ■■  «iVo  ■  lfl>"H  •  mph  .-  n.-j-  .•  5rK:ft-/:(p'>  .■ 

lni:fii:,v'i  •  tn(\  •  h/w  •  y.Mui  ■■  f\h'iM-  •■  \\im  -.  Hf.rthn  ••  rt\t\,\ri  •■  hMx  •■ 
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fl»APwr>ft  !  'i'.*4.  •  rriA  ■  l/'/Oir.P.  :•: 

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MrjA.A  ■    nCn  :  Vä<.  ••  T/R  :•:] 

4.  H<B->,1:]  P  All»-".  —  5.  (DiKUn]  (►,  A  —  m-i.  —  7.  IH.]  >  P.  —  13.  »"-VW-ftT]  P       Ti»-. 


il  portait  du  l'eu  dans  ses  mains.  II  trouva  ;i  la  porte  (de  la  ville)  un  chieii 
mort;  il  le  traina  par  sa  ceinture,  comme  s'il  jouait  (avec  lui),  cn  sorte  qu'oii 
l'outrageait,  en  disant  :  «  (Ce)  raoine  est  fou  »,  qu'on  courait  derriere  lui, 
et  qu'on  le  gitlait.  Le  preniier  jour  (de  la  semaine),  c'est-ä-dire  le  jour 
du  dimauclic,  il  prit  des  iioix,  eutra  ii  l'eglise  au  moment  du  Sacrifice,  brisa 
les  lampcs,  el  frappa  les  femmos,  en  sorte  qu'on  l'expulsa  de  l'eglise.  Parfois, 
il  preuait  des  f'emmes,  conimc  s'il  eoucliait  avec  alles,  en  sorte  que  les  niaris 
de  (celles-ci)  le  battaient.  Puis,  loisque  le  moment  de  sa  mort  futproche,  le 
Seigneur  ordonna  ä  son  ange  de  lui  annoncer  le  jour  de  sa  imirt,  ainsi  que  (ce- 
lui  de)  la  mort  de  Joan,  son  frerc.  11  se  mit  au  pied  d'une  vigne,  et  remit  son 
Arne  dans  la  main  du  Seigneur,  ainsi  que  Jean,  son  frerc;.  One  leur  benedic- 
tion  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen.] 

'  [Salut  k  Simeon,  qui  sinuila  le  fou,  ♦  o  üg  v. 

El  ä  Jcdii.  son  bien-aime,  avec  qui  il  pratiqua  la  devotion ! 
Lorsqu'ils    furent    entres    dans    la   vie    monastique,    comme    le    desirait 
leur  coeur, 

Ils  virent  clairement  une  couronne  de  lumiere, 

Qui,  gräce  ä  l'Esprit-Saint,  ctait  autour  de  leur  tete.] 

PATK.    OK.    —  T.    IX.   —   F.    'l.  22 


A  :!l:i  I 


318  l.i:  I.IVHK  \W  SYNANAIRR.  [522] 

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mn/. :  ?».p.'/.M»'«>»- "  «»h'/'Ä'^i :  fi^.fni  ■■  ut-tii'  ••  An  :  Äh'/'jvir«»-  =  .IiA/;  •  ?,• 
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'  i  ^^  ••  WiTcel- :  iohin.h'i  ■  ,(Mi.  •  v^,j?'> :    h:>'iiv  •■  ha^-ii-.  - 

ö»Ai.-y^.->  •■  rt,e.«i'j ."  äa;..  ■•  u'V.e'l-  ■•  Afl»-?i'|:  :  ah{\.  ••  h^/"  ■  .e.'irtJii'i'-  ■■  fl>  i 

2.  fl>ii>iVt>iV]  P,  <),  A  —  Ml-.  //'.  —  (.jprf.fr-fi]  l*.  ü,  A  ■hf'V-    •■  hie  et  infia.  —  5.  on-ft.]  1*, 
0,  A  Wie.  —  !l.  Ji.l'O-'!'!.'  :  <{.rt1ll1.'/'ft]  P,  <>,  A  <f.Af1Jl.yn    et  /V«  infrn;  =  !ptXd;£VOi;    y,'  .  —  II.  n> 

M]  P,  (»,  A  >iy"in.  —  11-12.  )!>  —  >i°/ii.v(Kh.r.]  P;  0  <i»rt>,ö»  =  hv.a  :  ni.-:  A  rnrt>io'>  : 
nj:  :  iiAVLA  ;s/V).  —  12.  >..mi)n]  P,  A  ^  n«"-;  0  —  inio»-.  —  13.  M.rv  :  (or-v-s-uv]  P,  o, 
A  —  >  =  —  >. 


Ell  ce  jüiir  le  Seigneur  lit  im  graiid  miracle  dan.s  la  ville  d'Alr.randrir. 
Aussi,  beaucoup  de  Juifs  crureiit  par  Tintermediaire  de  Saint  Abha  Thrnpliile. 
patriarcliu  de  la  ville  dWIci-diidrir,  (et)  frere  de  la  ini're  de  saiiil  ('.i/rlllc 
Voici  (le  fait)  :  il  y  avait  dans  la  ville  d'Mcrdiulric  uii  Jaif,  extreinement 
riclie,  appele  Pliilcmtc.  II  craignait  le  Seigiiciii-,  et  pratiqiiait  la  Loi  de  Mo't'sc, 
Selon  ses  moyens.  11  y  avait  (aussi)  dans  la  ville  d\\I('.raiidn'c  deux  chretiens 
pauvies,  qui  etaient  salaries  poiir  le  travail  de  leurs  mains.  Satan  fit  venir 
iiiie  peusee  de  blaspheme  dans  le  coeur  de  Tun  d'entre  eiix,  (ijui)  dit  ä 
son  compagnon  :  «  O  mon  frere,  pourquoi  nous-menics,  (qui)  adorons 
le  Christ,  sommes-nous  pauvres,  alors  que  le  Juif  Phlloxcnr  est  extre- 
niement  riche  ?  »  Le  compagnon  de  (ee  dernier)  repondit,  en  lui  disant  :  «  O 
nion  frere,  Sache  quo  les  biens  de  ce  nionde  ne  sont  rien  aupres  du  Seigneur. 
Si  les  biens  de  ce  monde  etaient  en  estime  aupres  du  Seigneur,  il  ne  les  don- 
nerait  pas  a  ceux  qui  adorenl  les  iiloles,  aux  debauches,  aux  brigands  et 
A  .!i:i  I).  aux  assassins.  l-es  prophetes,  eux,  onl  ete  pauvres  et  persecutes,  *  ainsi  que 
IC  n.  les  apötres.  Notre-Seigneur   a  dit  :  *  Mcs  p-cn-s.  ce  sont  Ins  pauvres.  » 

Satan,  rennemi  du  bien,  ne  perniil  pns  a  cel  lioinme  d'agreer  aueune  des 


( )  I 


i 


[523]  l'!"  NAHASli  (20  A()U  T).  HIO 

h9"At\h  ■  WM'  ••■  uf/ihon  :  -i-^A'^:  •■  rX'T/"  ■  M  ■■  hotth  •  m:  •■■  mhot-/'' 
h  •■  a)-hl:  ■  rt\\\:i  '■  roj?.ILA"  !  i/'h'/.  ■  -^ll.h  ••  mM  ■  "hiW-h  ■  oi-til'  ■  '/.t'."'/ 
Tlh  ■  mhini:  '■  WA"  ■•  uhinih'/,  ■••■  «»hti»-/*7.  •  ö>-?»|:  ■■  hy.u-fi'i:  •■  ^.AhA.*i"n  •• 

fm^v<-  •  A>i^/»  ■•  hu.P.  ■■  '/.e.TJ'-f-  ••  ffllriiliP.  ■•  ^/"A.ri»  ••  imhu"  ■  «»TH(?  -•  wi- 
fto^.tw  ■  r»-?il: :  h.e.i>JT/,'  •■  «'Vir?  !  Afl>-?i'|.-  :  hCft'/r.evK  ■•  hIk/"  ■  ji'.tt.A-  •  »» 
5r'u<.  ■  rti'IrnVj^  •  oi-M'.  ■■  rt\\\."i  ■  WiV  •  VJ/.  =  fl»>/*'^  ■•  mm{\F.  ■   Tin  •  '/"if- 

/..no»-  ::   «»'in?iA"   ■  A.*öu-   :   Aö»'?i'|:   ■■   'mil/J   •   hCft'f.'.eV'/i   ••    (l4'Ä"'W>  :  WA" 

<">•  :  h,e.i)-.e.-  :  hni"!'  ■■  -iJiAA'-  ■•  A'wrt.^i^h  =  m-Ihto-J  •  Ä.i'.ri'i'ß  ■  flJj2,n.A-  : 

VjV    :    n'>ÄV/D    :    hi'.U-Ä-   :    tiJflJrttl    :    AÖA    :    '>R.-|:   =    h'/'J*?^.    •   '}?„t    ■■  hrV!^."') 

1.  mh.yv/i:]  P  —  *>..  — //'.  rrr']  A  i)<ni'.  —  //'.     <{.A1i  ]  A  <CAVi '  (ceteri  iiiss.  «CAfili.' ). 

—  2.  >,lA>,liVl]  iVrt  .1  et  A  (pro.  —  hVi);  O  •>A>iVl,  P  >.VA>,^i.  —  !.  .elAJiVr/.]    P,  (),  A  •>'i-  . 

—  ib.  ii>,9">]  P,  o,  A  ]ifhr'-f.  —  3-^1.  fl»,i»"rt-n>,]  P,  (»,  A  miifi  .  —  'i    ,i.r.]  P,  0,  A  Wi-r. 

(A  fflWv  ).  —  5.  mh>]  P:  A  fl>  (()  -^  A).  —  iL  <n\i,'|,,e.]  P,  (>,  A  (nA?.«»  =  ^l  .  —  ib.  ao{[,,h] 
A  öoft.^.-,  P,  0,  A  A^icrt-Pfi  :  «»rt.,i>.  ar.  .v^s^r"-^').  —  1  >.  post  >,.p.(^^•  P,  0  «fi^rf.  «».en.A"  (A  = 
\).  _  14  m(n-V(:n]P,  0>  ft:  A  «o.  —  i'Ä.  A>i"/ll.>.V  OlCA  Ffi]  P  A>.  :  Kfiff  '  ^i  ' :  <>,  A  A 
m'  .  —  !.">.  W„|:  :  >.1'"»1'.R]  P,  O,  A         •/■  :V'/'f..  "  ib.  >.y"'/.i'."VV""f]  P,  O,  A  V.l'.  . 

paroles  (de  son  compagnon),  mais  il  Tagita.  (Cet  liomme)  alla  vers  Ic 
.liiiC  Pliild.iriir,  lui  (lemanda,  et  lui  dit  :  «  Permets-moi  de  te  servir.  »  Ce- 
lui-ci  reponilil,  et  lui  dit  :  «  (Personnc)  nc  *  doit  nie  servir,  sauf  celui  ([ui  pro- 
i'esse  ma  religiou,  et  (qui)  est  (Tun)  de  mes  cougeneres.  Si  tu  voux  raumöno. 
je  le  ladoniierai;  (puis),  va-l'cii.  »  Le  pauvre  repondit,  el  lui  dil  :  «  Preuds- 
moi  cliez  toi,  (car)  moi-meme  j'euirerai  dans  ta  religiou,  et  je  iV-rai  tout  ce  que 
In  ni'ordoiiiieras.  »  Le  Juif  l'liild.ri-nr  lui  repondit,  et  lui  dit  :  «  Patiente  envers 
iiioi  jusqu'ä  ce  que  j'aie  i)ris  couseil  avec  mou  maitre.  »  Le  .luif  s'en  alla,  et 
roconta  ä  son  maitre  Tliistoire  de  ce  chretien.  Le  mailre  lui  dit  :  «  S'il  a 
apostasie  sa  religiou,  et  (s'il)  a  apostasie  son  Messie,  rcgois-le,  et  circon- 
cis-le.  ))  Le  Juif  s'en  revint,  et  raconta  ä  ce  chretien  ce  que  lui  avait  dit  son 
maitre.  Le  pauvre  agrca  celte  parole.  (Le  Juif)  le  prit,  et  le  couduisit  ä  la 
synagogue  (des  Juifs).  Le  clicf  (des  Juifs)  demanda  ä  ce  chretien  pauvre 
devaut  Iniis  Ics  Juifs  :  «  Est-ce  (jue  vraiment  tu  renies  ton  .Messie,  et  devicns 
Juif?  »  II  lui  dit  :  «  Oui.  »  Ce  malheureux  et  ce  miserahle  apostasia  Nolre- 
Seigneur  le  Christ,  notrc  Dieu,  devaut  les  Juifs,  el  ajouta  a  son  indigcnce 
des  biens  (de  ce  monde)  1" indigcnce  de  la  Ibi. 


I'  i;i!i  h. 


320  1.1':   LIVUI';  DU  SYNAXAIUK.  [5241 

r"^l/ll  ••  A.*«»-  •■  A^JL'.D-.f.'  ■  \\f»>  ••  Jl'.-/fK-  ■•  A-|:  ■  '/"ft'l'A  -•  IHK/"  :  Uftö  ■ 
<"'MK-  •■  A"-|:  :  niK/n  ■•  h\l\\  •■  mavn'P  :  ,TliA'J-  :  «i«;.!!.'/  :  h^i/i"}  •  h'J-J-  ••  9"t\ 
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A  i.i ,. 4'(:n  :  A"|: :  WH'  •■  -n*!».?!  ■  wc-n^  ••  mi/;  •■  ii-'i-i-  ••  «kia"  ■  vn-  ■■  /:r\\\v\\  ■■ 
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rij(^(i :  /.'?ii :  n?i?„i*-  •■  i:''i'ri-  •■  a^w^+a  :  Vin-r:  ■•  «>vii»  ■■  ih'r>A)-  •■  y.T  •■  o»«? 
.1'.  •  MVi  ■•  ?irth  ■•  m/.y.  :  yi.[\  ••  'J"y:i:  ■  amw.  ■  YP:>  ■■  7.11.  :  hiu  •■  y.an.y:  ••• 

tO'h'U  •  h'/'AVio»'  ••  Ayicn/.-e'}  •  fl)'hTi>  •  "ihri  ■  oi-- «  mhrw  ••  '//"^  ••  a.* 

•I"  •  aniMI-  ■•  r^if/ ::  flj^'/'V  !  fl»-?i-|.-  ••  fliWA-flo-  =  fitth  •  n.'|:  •■  m-MV-yi  •  ?i 
j»"!  :  h,e.u-.e.- :  fl)?»i>"ni  :  w»<-  ■■  'Wl  •■  *S.rt  ■•  ^n  :  '/;?V.A"ft  •■  A.-l'  ••  ÄÄ«^'l-  ■  m 

tDl'i^^'h  •  M  ■■  •l;}»'<f.A"ft  :  mjrfiA.D-  •  V7.  •  A*Sri  ■■  M  ■  'kCti^ti  ■  w 

1.  f»ti«»]  >  P,  A  (0  o/«.  «»fi'l'A  —  rt-l:).  —  2.  fl>.S.(l.V]  P,  A  «»-fifc.J-  (0  =  A).  —  .'{.  mlii-- 
V1]  >  A.  —  'V).  flJ.Rn.AP]  P,  A  ft».  -  i7>.  ante  ^-f.>,  P  add.  >,vii  s  .e.^-.«.V,  A  at^c^.  WH  : 
.e<tih-vy.  —  4.  vih  >  P,  0,  A.  —  5  fll>r•^«■'•]  P,  <►,  A  —  >.  (ar.  .>J-^U).  —  7.  v-firi]  P, 
0,  A  Vf.-i.  —  10-11.  <<.rtnn.¥"fi  ante  ft.*«»-  add.  P.  —  11.  hö.c.Trt]  P,  <),  A  —  tv  ■•  A.  —  il>. 
wAl.-]  A  wA-s..  —  11-12.  ii)''/-'i-  !  bO-c-t-2  P,  A  iiöfl>-t:v-  :  ■i-fl'A.p.  (O  =  A).  —  12.  u»c>.fit-]  A  m: 
>iP  (ar.   vOk^U).  —  12-13.  ante  -hr'i  P,  0  «(W.  >,y"V-  (A  —  A).  —  l.">.  A<1'.S.n]  P,  (>,  A  A. 


Le  chef  des  Juifs  ordonna  qu'on  hü  l'it  une  croix,  comme  (la  croix)  de  bois 
(du  Christ).  Oii  fit  romnie  il  avail  ordonne.  On  donna  (ä  ce  malheureii.x)  un 
roseau,  au  bout  (duquel)  etait  uiie  (''ponge  pleine  de  vinaigre,  et  uuc  laiice, 
et  oü  lui  dil  :  «  Crache  sur  cette  croix,  ofTre-lui  le  vinaigre,  perce-la 
A  i'i.sa.  avec  cette  lance,  *  et  dis-lui  :  «  Voici  que  je  t'ai  perce,  ö  Christ.  »  Ce  mise- 
rable prit  ces  (objets),  et  üt  comme  on  lui  avait  ordonne.  Lorsqu'il  eut  perce 
de  sa  main  maudite  la  croix  glorieuse,  il  en  coula  du  sang  et  de  l'eau  (en) 
abondance,  au  point  de  se  repandre  sur  la  terre,  et  de  continuer,  un  long 
miimenl,  ä  se  repandre.  Aussitöt,  cet  apostat  tomba,  mourut,  et  dcvint 
aride  comme  une  pierre.  Une  grande  peur  vint  sur  tous  les  Juifs.  11s  s'ecrie- 
rent  tous,  en  disant  :  «  Un  est  le  Dien  des  chretiens.  Nous-mömes,  nous 
croyons  en  lui.  »  Puis  le  chef  (des  Juifs)  prit  de  ce  sang,  et  en  signa  les  yeux 
de  sa  fdle,  qui  etait  aveugle;  eile  vit  aussitöt.  II  crut,  ainsi  que  tous  les  gens 
de  sa  maison  et  beaucoup  d'entr(!  les  Juifs.  Puis  ils  allerent  vers  saint  Mdxt 
Theophile,  patriarche,   et  ils  raconterent  ce  qui  etait  arrive. 

Ahbii  Theophile  sc  leva,  et  prit  avec  lui  saint  Ahba  CijriUe  et  beaucoup  de 


[525]  14'   NAIIASE  (20  AOUT).  321 

■nU'-yi  •■  »lUV'ih  •'  ffl/li'H-n  •  aiM'  •  -W  •■  'j^-d-Z-Pa»'  :  Ahy-o-!f:  ••  atr.M  ■■  A. 
+  .'  f,Mt'  ■  Ar»-?i'|:  :  «"ft+A  ■•  iny.T  ■  «'"V.e.  ••  hiU  ■  y.aftlvW  ■  h9">.ih  ■  fliV 
/»'K  !  ^i»");!»-  ••  'T'^-rt  •■  •/;}'V.A"n  ■•  flJ/'O/.h  ■  0-1:  :  fli"//ll  :  •IJ.'/'C-I-  •  /w^-l« 

(n^c  9'  ■■  Mi'h'U  ■■  ^'"ft'i'A  ■  nhnc  :  "/n^p.  •  m'-wA.!- : hfih  •  Ä-nÄvTh?» •■  -vn : 

{P'.P.r:  !  fl»h'Hl(V  ■  iiffil-  ■  nr%  •■  l\hy\'  ■■  tUM-  ••  ai^.ai-ti  ••  tyy:in\?'i  •.•■  mh 
'/'.e.-'i/.'ii  ••  /A?'  :  ^.Ahrt/rfi  ■•  AA.+  •  ^M'l'  •■  flii/A-ö"-  ••  ftnh  •  (1.1: :  '/'ftA. 
iJ-  ••  -nu-yi  ■■  M''thy:  ■■  mlh'r'i-  •  ^y:"'f.ih  :  [XhlWXi  •■  tW.Mtx  ■  »rt+A?*  ■ 

[rtA9"  •  hnA  ■■  nÄ'/*;'»  =  ©rt'/x  •:: 

1.  »lUV^-  =  H  A  (ar.  ^^^}.  —  2.  w.niT]  P,  (»,  A  .p.i^'.  —  '!.  1>,1>"CI-]  P,  O,  A  n 
^' .  __  4.  atv/cro«-  :  Atf-rt»<">-]  P,  O,  A  mvfcao  -.  W-"  (()  <D<j:x.<n»).  —  0.  -nH-rW]  P,  0,  A  fli 
•n".  —  i'^.  n>."/il.'>iV]  A  Kh  .  —  15.  Co  saläm  manque  dans  O. 


A  M'i  a. 
1'  Jiio  a. 


♦  A  Ul'i  a. 


pretres  et  de  laics.  Ils  alleren!  ä  la  synagogue  des  Juifs.  Le  patriarclie  vil  la 
croix  :  le  sang  et  l'eau  etaient  en  train  de  couler  de  (la  croix).  Saint  Theophile 
prit  de  ce  sang,  avec  (lequel)  il  se  benit  (lui-meme),  et  fit  le  signe  de  la  croix 
sur  son  fron!  el  (sur)  le  front  de  tous  les  gens.  '  11  ordonna  qu'on*  portal  cette  ^  ^^  _^^^  ^ 
croix  dans  luie  grande  pompe  et  (au  milieu)  des  chants,  jusqu'ä  ce  qu'on  l'eüt 
aiuenee  ä  l'eglise,  et  qu'on  l'y  eüt  (^eposee.  II  epongea  le  sang  sur  la  terre, 
et  le  mit  dans  une  ainpoule  pour  la  benediction  et  la  guerison  des  malades. 
Ensuite,  PhiJoxene  suivit  le  palriarclie,  (lui)  ainsi  que  tous  les  gens  de  sa 
maisonavec  lui  (et)  beaucoup  de  Juifs.  Ils  confesserent  devant  (le  patriarche) 
Xotre-Seigneur  le  Clirist,  que  leurs  anciens  peres  avaient  crucifie.  Puis  il  les 
baptisa  du  bapteme  cbretien  au  nom  du  Pere,  du  P''ils  et  du  Saint-Esprit, 
les  fit  participer  avec  lui  ä  ToHice  et  leur  douna  les  Mysteres  saints.  Ils  s'en 
allerem  ä  leurs  niaisons,  en  se  rejouissant,  en  rendant  gräces  ä  Notre-Sei- 
gneur  Ic  Christ,  et  en  le  glorifiant,  Lui  a  qui  appartieniicnt  la  gloirc  el 
l'honneur  jusqu'aux  siecles  des  siecles.  Amen. 

[Je  dis  salut  avec  veneraliun  et  adoration 


322  l.K   l.lMii;   Dl     S\.\.\\A1RK.  L526] 

hhh  ■■  hr'i-  •■  O'U  •■  'H\"i.  ■■  hy-u-y:  ■.■.• 
hrw  •■  /.7ii :  tihö.  ••  riuM'/'v  ••  (»Uvy:  ■:■ 

[flinuf:  •■  rtAl- :  Uön  •■  hii/.^.  •■  y.ry?  ■■  rt«?!»!-  ■  in«:.  ••  ihn:  ■•  «irm 
^.  :  i\hih(\i  ■■  rt\h  ■■  hi:y:hi:ih  ••  n/.M--  ■•  iVhJ  •■  rtiM  •■  A"/Aff»  ■  "/Ar  :  h 

A.e.'9"jPT  :  rtA'r  •■  '/'AA  ■  'Tf./:-'»  •■  hCy.'h'l-  •■■  10 

[flJHH'/:  :  ^A-1-  :  Ji^n  ••  ft'/"}  ••  Ji>  :  ^S-ft  ••  OftA.'T'ft  •  m-H-JI:  :  *S.rt  ••  K 


All  grand  miracle  (de  la  croix), 

Ell  sorte  quo  Ijeaucoup  de  Juifs  ont  eru  pur  lui! 

La  croix  du  Fils  fit  coulcr  Ic  sang, 

De  (rendroit)  oü  un  scelerat  et  un  aposlat  Favait  percee.] 

[En  ce  jour  anssi  mourut  Dciinjat,  inartyr  (et)  thaumaturge,  qui  fut  lapide 
avec  ses  disciples.  Que  sa  benediction  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des 
siecles !  Amen.| 

[Je  dis  salut  aux  grands  miiaclcs  (de  Dcnii/iit), 

Lui  ([ui  etait  le  guerisseur  des  aveugles,  et  qui  faisait  lever  de  leur  lil 
ceux  dont  (uu  niembre)  etail  lirise! 

Salut  ä  Denn/dt  avec  ses  bons  disciples ! 

Sa  maison  devint  pour  lui  un  tombcau  a  Jamals, 

Gar  on  l'y  lapida.] 

[En  CO  jour  aussi  est  le  martyre  de  saint  lidslüjos.  Pendant  que  ce  saint 
etait   en   prison,  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  —  gloire   ä  Lui!  —  lui  appa- 


[Ö27J  14'   NAIIASF,  liO  AOUT).  323 

7.11.  ■•  flTöh  •■  (»h'ru  ■•  flh(\"0»'  :  AWi/..  ••  h^'"  •  V.M'  ••  '/'nA.if-  ■  in.MlC:  ••  9" 

Ali  :  hhA  ■■  hOT  :  h,-\'o«"\'  ••  «».f.iLA-öw  •■    'nor>  •  (\MA'f\  ••  ^'Jrt  •  ynn  •  h 

«oh..'}'J  :  rD,e.n.A-  ■  n"ö  •  t{h"'lfi^)[}'l'  "•   ffl.e,n.A-  •   i]{\M'i\  ■■  h'if\  ■  hu'Oi'fi  ■• 

oD/"tpf,'i'  :  ti'ttfh-'l-  •■  AÄ-n  :  «»flJA.e:-  ••  (ntm-}^,t\  •■  4'S.ft  "  mhT'U  ■■  hlUI  ••  ffn 

\o    h«'n  •■  ynh?'  ■■  at-fi'l  •  n.'l-  =  h''7AlT/;(>-  :  ro+'/."/"  •■  äAP  :  ^«ift  •■  -1(1  ••  h"! 


■  y.    fM-4."liPao-'\    A    y.(\'hl\"ao-    ((>   will-    ■■    n.t:    ■■   <i>-fl|-    :    (l.|-    :    hi\1-\   sir).    —    8-il.    ROffi   : 

■flH-;iTr]  (»,  A  -n    :  .e;  .  —   10.  «pcrt.vn]  0  TC>ift.vfi ;  A  <iu:nm.  —   12.  a»i>u'\  I*         i:. 


I  I   lii;   J). 


L'iiii  b. 


rut,  Ol  lui  (lil   :  'I  \'a  iure  adieu  ä  tes  parents,  car  voici  qu'esl  arrive  le  iiio- 

meiit  ilc  ton  martyre.  »  Alors,  il  tlemanda  aux  soldats  d'alliT  avec  lui.  Parti 

avec  eux,  il  cnira  dans  sa  maison,  *  et  il  passa  la  nuit  ä  dire  adieu  ä  sa  mere  *  o  w,  i,. 

et  ä  ses  parents.  Le  lendemain,  (ies  soldats)  emmenercnt  saint  Bfislü/os,   et 

Fattacherent  ä  deux  colonnes,  en  le  frappant.  Ils  firent  pour  lui  de.s  clous  d'ai- 

rain,  et  lui  clou^renl   (la  plante  des  pieds),   en   sorte  quo   Ies    clous  traver- 

saient  ses  pieds,  et  que  son  sang  coulait  ä  terrc.  Tous  ceux  qui  lo  virent  plcu- 

rerent  sur  lui.  Puis  on  Tattaclia   ä  un  arbre   sec.  Les  gens  se   Itousculaicnt 

pour    touclier  la  l'range  de   son   vetement,  lorscpi'ils  eurcnl   vu  les  iniracles 

qu'il  faisait  sur  de  nonibreux  malades. 

Knsuite,  on  Tamena  dans  un  navire  r\  la  ville  de  Wdrsiiias.  I^es  soldals  lui 
dirent  :  «  .Mange  dr  la  nouiTilure,  alin  di'  iv  pas  niourir.  »  '  Le  liienheureux  »  p  -m)  h. 
l{d.sli(]i>s  leur  dit  :  «  Pour  ruoi,  je  me  rassasie  de  la  nourriture  Celeste,  et  je  nc 
(luii  prötererai  pas  la  nourriture  mortelle.  »  Le  lendemain,  ils  ramenercnt  au 
jugc.  (Lc  juge)  lui  dit  :  «  Sacriiic  aux  dieux.  »  Bdsliqus  lui  dil  :  «  Pour  moi, 
j'ofTre  le  sacrificc  de  gloire  au  Pcre,  au  Fils  et  au  Saint-Esprit.  ;>  Alors,  le 
juge  ordonna  qu'on  le  fit  entrer  dans  le  teraple  de  ses  dieux.  Se  tenant  (dans  It; 


321  l.l':  l.IVUK  1)1     SYXAXAIHK.  1528| 

ll.^fKh.(:  ■■  hl\h  ••  «V.y.  :  M'\-  ■■  M"fl"'n'-  ■■  (ifh(n'''Ä'  ■  "1/';J-|-  '■  «»«•'h"'rj  ■■  /.. 

AAP-  ■•  «»^Äii'-f-  •  >.'Vii.^n<h.t:y  =  '/"■/•<•  •  t:?.^  =  A«Ti";.n  ••  nftA.+n  :  m'J^, 
',"/ :  AV^r-rt-  •■  hin  ••  ,e'J(:"?'P  ••  '«»/^Tih-i-  :  im-yi .-  ri»?,''/ii,?,v :  hsti-t\  •  iniiM- 
t\  ■■  A"|:  :  ftn/hl-  :  .e.Ä.fl>-/'  ■  h'rff'n'-  ■  "».f.n.A"  =  v"/ :  i^c-/  ■  nfiA.*ft  ■  hi\ 

im  :  ^.VrjYl.  :  ,h<^'ß  •  fll?i<i„ÄJ'"   •'   All   =   WA"  :  Hhll,  ••  mXxtm'W  :  ^.?l^/n  :  ft?"/»  :: 

^.'•/ll.^■nWl.^:  •  /?.rwi<'.v  ■  nRA-i:  =  a'ja^/«  =  "ihr  •.  h"'i.'i  ••:] 
nhhcp  •  öi>  ■■  y-a-ti  ■•  kh-  ••  n-s,n.ii- :  /""//"<:  i 
n-fcA  •  An,*/  ••  ffl«fy.e  ••  /*'öov.  ••::] 


1.  Ml-]  O  >ift^  (X<^  A  o/u.  —  3.  mh>,lri-.*]  P,  A  fl>>,>,Ji-P:  0  mh>,Ji-t.  --  ib.  r.lH.N'Orfi.ny] 

ita  0;  P  A>i"?ii.>.-nrh.r.v  !)  A  A7."/ii.h-n/h.r..  —  12.  ^rtv],  iia  A;  P  et  O  —  n.. 


temple),  le  h;aint  pria  le  Seigneur  (si  ardemment)  quo  le  feu  descendit  du  ciel, 
et  consuma  les  idoles.  Le  juge,  effraye,  s'enfuit,  et  sortit  dehors.  II  fut  rempli 
de  colere,  et  ordonna  de  le  tuer.  Saint  Bäsliiios  iit  de  nombreuses  prierrs 
et  actions  de  gräces  au  Seigneur.  On  lui  coupa  la  tete.  Nous  avons  vu  son 
äme,  alors  que  de  nombreux  anges  la  faisaient  moiiter  (aux  cieux).  Notre- 
Seigneur  .Irsiis-Chri.st  —  gloire  a  Lui!  —  l'appela  (du  baut)  du  ciel,  et  lui  dit: 
«  Viens,  monte  (vers  raoi),  BäsIi(ios,  car  je  ne  suis  pas  un  menteur;  j'accom- 
plirai  pour  loi  tout  ce  que  j'ai  dit.  »  C'est  ainsi  qu'il  acheva  son  martyre. 
Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nöus  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles! 
Amen.] 

[Salut  ä  lid-sliqos,  qui  fit  voir  un  predige, 

En  faisant  pousser  Farbre  seo  sur  lequel  il  etait  attache! 

De  nouveau  aussi,  apres  qu'il  eut  (la  tete)  tranchee  parle  glaive, 

Un  jour  qu'on  semait  des  feves  ä  son  tombeau, 

Elles  pousserent  iramediatement,  el  produisireut  (des  fruits)  abondants.] 


|529]  15-  NAHASli  (21  AOUT).  .S25 

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n.A  ••  hfc°  :  l/A"il.  •■  fl»A-l-f  :  fli'liLA"  •■  lM"Vl-  :  Jlrlijl'.«''!-  ••  hCft-f'fl  ••  A-"|:  !  ft-n 
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o.  cn¥"n]  0  (f  .  —  0.  mfthA^]  V  um.  m.  —  1).  mhm]  A  Hfl»    —  10.  >iin*h'/"'>^i  :  ft-^r-] 

Au  iioui  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 
LKCTURK   UL    iÖ  >\H.vsi';   (21  aoüt). 

[Ell  ce  jour  est  lo  martyre  de  sainte  Christine,  fille  du  juge  Rebdnos. 
Son  pere  adorait  les  idoles;  elle-meme  *  leur  olfrit  Fencens,  comme  son  perc  *  a  ivs  i 
Uli  avait  appris.  Un  jour,  la  craiute  du  Seigneur  entra  dans  son  cceur.  Elle  se 
tourna  du  cöte  de  l'Orient,  et  demanda  ä  (Dieu)  de  la  eonduire  dans  la  voie  du 
royaume  des  cieux.  L'Esprit-Saint  lui  enseigna  la  foi  a  la  Trinite.  Lorsquo 
son  pere  vint,  il  lui  dit  :  «  Gomment  te  trouves-tu,  ma  fille  ?  »  Elle  lui  dit  : 
a  Je  me  trouve  dans  la  vie  du  Christ  —  gloire  a  Lui!  »  Son  pere  Tut  epou- 
vante.  II  lui  dit  :  «  Ou'est-ce  qui  a  change  ton  coeur  ?  »  Elle  lui  dit  :  «  G'est 
qTir  j'ai  ete  enseignee  par  le  Dien  du  ciel.  » 

.Vlors,  son  pere  s'en  alla,  an  etant  triste.  Sainte  CJiristiiif,  s'etant  levee,  pria 
le  Seigneur.  Aussitöt,  Tange  du  Seigneur  vint  vers  eile,  ei  lui  dit  :  «  Sois 
forte,  car  tu  devras  etre  torturee  par  trois  juges.  »  Puis  lange  du  Seigneur 
la  signa  dit  signe  de  la  croix  de  Jesus-Christ  —  gloire  ä  Lui !  —  et  lui  donna 
le  Mystere  saint  :  le  Pain  de  Vie.  Elle  entra  dans  le  temple  des  (faux)  dieux,  et 
les  brisa.  Son  pere,  ayant  vu  (cela),  ordonna  qu'on  llagellut  safdle.  (üii  le  fit), 


326  1,1,  I.IVUI',  Dr  SYXWAIHi:.  [530| 

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'  67  a    HAh4.  ::  rDJn>n  :  ?tHH  •'      y.iy:'i^V   :  fyh/.'V.I'    :  ry:C.  ■•  tOha^'Hifl  :  t\.hth  '  Ä 
(lA    :   ?|7<J'/   ■   mjrth?'    •  A/wiP^/,  :  h,e.rt.   ■   rOT"/-  •-   «»JH^n  :  rt-J-CP  •  fflr/n.f-<.  : 

2-3.  W]  O,  A  MT.  —  5.  mvnt]  I',  (»,  A  —  -V  (sed  A  oiii.  seq.  Ji'»^-).  —  //'.  m.e,Tj 
P,  0  ,e<ii>-.  —  J2.  i;yy]  A  M-  —  i<'-  MCP]  A  hftt '. 


au  poinl  qii'il  sortit  de  sa  chair  du  miel  a  la  place  di'  sang.  De  plus,  on  la  fit 
couchcr  sur  un  lit  d(^  fer,  et  on  alluma  du  feu  sous  eile ;  rieu  ne  la  toucha. 
1'  2ui  a.  Mais  le  feu  consuma  ^W.OOÜ  paiens.  *  Alors,  son  pere  ordonna  qu'on  la  jetät  ä 
la  mer,  sur  un  radeau.  Lorsque  (la  sainte)  eut  prie  la,  Xotre-Seigneur  Jrsus- 
Chrisl  —  gloire  i^  Lui !  —  vini  avec  ses  anges,  (et)  la  baptisa.  Michel  hii  donna, 


avec  des  pincettes  de  feu,  le  corps  et  le  sang  du  Christ  —  gloire  ä 


A\\ 


ii 


et  la  purifia  de  la  souillure  des  (faux)  dieux. 

Cette  nuit-la,  son  pere  Rebdiios  mourut.  Un  autre  juge,  appele  Dryos, 
vint ;  il  ordonna  qu'on  amenät  sainte  (Uiiistiiw,  qu'on  la  crucifiät,  qu'on  la 
flagellät,  et  qu'on  allumät  du  feu  sous  eile.  Lorsque  des  fenimes  la  virenl 
nue,  alles  maudirent  le  juge  ;  il  Icur  trauclia  la  tete  avec  le  glaive.  Quant 
ä  la  (sainte),  on  la  jeta  cn  prison.  L'ayant  vue,  les  gens  erurent  au  Christ 
—  gloire  ä  Lui!  —  (au  nombre)  d'environ  iJO.OOO  (personnes).  Dei/os.  l'impie. 
lui,  mourut.  Un  troisieme  juge,  appele  Yolijds,  vint  ;  il  prit  sainte  (Uiristiiic.  et 
la  (lontraignit  de  sacrifier  aux  (faux)  dieux.  Lorsqu'elle  l'eut  maudit,  il  la  jeta 
dans  une  fournaise  de  feu,  (pleine)  de  plonili  et  de  cire  bouillants  ;  rien  ne  la 
*  o  67  n.  toucha.  De  plus,  il  ordonna*  qu'on  la  jetät  aux  serpents.  Mais  ceux-ci  leclie- 
rent  la  poussiere  de  ses   pieds,   et  mordirent  renchanleur  de   serpents,  qui 


Im 


15 


f331i  15»  NAIIASI'.  (21  AUUT  .  327 

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"7  .  —   10.  ^i»'«!:]  A  *.e.n^.  —  11-15.   Mr"  —  Ji>]  O.  —   12.   ft'\rt]  A  wAflt. 


mourut.  Kii  niitro,  oii  l'ecorclia  et  oii  liii  coupa  le.s  seins  et  la  langue.  Rllc  |iril 
le  morceau  de  sa  langue,  et  lo  jeta  aux  youx  du  juge,  (quelle  rendit)  aveugie. 
Rompli  de  colere,  il  ordonna  de  la  jeter  aux  serpents.  Un  (serpent)  la 
lUüi'dil  au  coeur;  un  (autre)  au  cöte.  G'est  ainsi  qu'elle  mourut,  sur  la  volonte 
du  Seigneur.  Des  miracles  et  des  prodiges  innoinbrables  se  manifesterent  a 
son  tombeau.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere  pour  Ics 
siecles  dos  siecles!] 

[Salut  ä  Christine,  que  le  Seigneur  a  baptisee. 

Et  dont  Miclicl,  son  ange  glorieux,  a  (Me  le  parraiu  ! 

Qui'  le  miel,  qui  a  coule  du  corps  flagelle 

De  cette  (martyre),  sainle  et  pure  de  (loute)  lache, 

Adoucisse  ma  gorgc  cnntrc  le  biouvagc  anior  du  peche!] 

[Je  dis  Salut  aux  cüuipagnons  de  l'.lirisliiic, 

Les  30.()()0  coujbattants, 

Ainsi  qu'aux  douze  fenimes  qui  ont  suivi  le  Sauveur! 

Uu'ils  m'cxaucent  rapidemeut,  au  jour  de  mon  alllietion, 

Lorsque  moi-menie  j'invoquerai  en  leur  nom!] 


,T28  LK   I.IMIK  Dl"   SYN.WAHiK.  [532] 

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h  ■  -^n  ••  ÄftnC  :  fll'^^Y.    •■   m-ft/-    :    rl"/'!-    :  '/'ftA  •  flJA'l-  :  "«aVl  •    i°;ao^'  ■  hll 

1.  nn-t]  P.  o,  A  wn' .       /A.  post  örtli-  I*,  o  ^f/f/.  »i*n.  —  /V>.  hb^.i.H■1  <>  r>'/l-;  A  n 

y....,   :   ),^;j..  _  2.    post   Vlcnt^T-C  P,  0,  A  (idil.  ■Ur'WO-Vi  ■■  ft-n>i.   —  '1-5.   mjaon-vw^n    P,  (►, 

A  Yiö»  ••  .e.     (A  axm).  —  8.   post  *£«»-   P  add.  <i)>,|Amti.  —  j7>.  m-l-V/*"?!^.-.   m'^ÄP-V]  A 

j,  .  .,  _  f  (ar.   wJd^_5  w-:^)-  —  10.   wfflDn]  P,  A  wo'.  —  iÄ-  m!;"nii.V'/]   P,  <»,  A 

,nrt?"'.  —  II.  •nc.^r''\  ü,  A  ''7<5V  (A  ecrit  toujours  ?"<j.T;  A  ecrit  plus  souvent  <n><fc«r).  — 

12.  hfii-Tfi]  A  —  T.  —  13.  vn]  o,  A  «B-nt.  —  ;7).  n'v>]  P  —  -j:  (0,  A  =  A).  —  ib.  a»«!»]  > 
P,  0,  A. 


Ell  ce  joiir  mourut  sainte  Marine  Getto  sainte  etait  iille  d'iiii  riebe  chre- 
tien.  Elle  s'appelait  Marie  Sa  mere  mourut,  alors  que  (la  sainte)  etait 
jeune.  Son  pere  Televa  dans  toutes  (sortes  de)  Ijonnes  doctrines,  jusqu'ä  ce 
qu'elle  iiit  devenue  graiide  comme  une  femme.  Son  pere  voulait  la  marier. 
Quant  ä  lui,  (il  voulait)  s'en  aller,  et  se  faire  moine  dans  Tun  des  eouvents 
du  desert  de  Scete.  Elle  lui  dit  :  «  O  mon  pere,  oli  (pioi!  tu  sauveras  ton 
äme,  et  tu  feras  perir  mon  äme!  »  Il  repondit,  et  lui  dil  :  «  Que  ferai-je  de 
toi?  Tu  es  une  femme.  »  Elle  lui  dii  :  «  O  mon  pere,  moi-meme  j'öterai  de  moi 
*  ]■  joi  b.  les  habits  de  femme,  el  je  revetirai  des  habits*  d'homme.  »  Aussitöt,  eile  se 
leva,  rasa  les  clieveux  de  sa  töte,  et  se  revetit  dliabits  d'homme.  Lorsqu'il 
eut  Yu  le  courage  de  son  coeur,  alors  qu'elle  pratiquait  l'ascetisme,  afin 
d'accomplir  sa  volonte  (de  le  suivre),  il  donna  tous  ses  biens  aux  pauvres  ei 
aux  mallieureux;  il  emporta'une  petite  (part  de  ses  biens);  et,  au  licu  de  (con- 
server)  le  nom  de  sa  fille  Marie,  il  changea  son  nom,  et  l'appela  Marine. 
Ensuite,  il  la  prit  avec  lui,  et  la  mcmi  au  desert  de  Scetr.  II  entra  dans  un 
couvent,  et  il  liabita  dans  une  grotte  avec  sa  ilUe,  pendant  dix  ans,  alors 
que  (tous  deux)  pratiquaient  l'ascetisme. 


[533]  ly  NAIIASE  (21  AOIIT).  329 

rao^M'i'  :  -in  :  im:  ••  ahH-  •■  inc  ••  i/.f.nc  ••■  hiif^  •■  m-hi-  ■  ^,r»v  :  yh 
9°i:  •  htm  :  i',?,'/: :  aJxfi.'l'  ■•  M  •  ffofifi" :  hf"  :  Ä'**  •■  .'»'A- '  n?.'Jl- :  nii:'» : 

./•X'/'^.'l:  ::  rt)(^n  ••  iW.'1'  ■  rt\h  ■■  t">',\^fl:\'   :   ■•,}fy..   :   ai'ilf  ■  IL'I'  :  V?.?."  :  «»(Uf. 

A.A/J-  ■•  m:}x\'  •■  mM-  ■■  MWA  ••  n.'/-  •■  n.e/  ■•  tnh'^A'i  :  ff:'i1M"/  •'•  (ojf.iM  • 

fttt  '■  .e.iLAti.  ■  Mi-ru  '  {'•"}-i"  ■  t''>h.  =  nAV"  ••  ^^ft'"'  =  xwi  =  ««»/oV  ••  «»vjiri  •• 

fl)<{.H  !  fl»-?i'l'  :  h'niiY/.  ■■  (nf>n  •■  fl'Jrt'l"  ■•  ayhhfm/,  -.  n-J:  :  >\(\'V  •■  '/'fthA  ••  toy. 

AV  «  flJAfl  ••    inah  ■  ni:  ••  ^n  •■  r^-\-  •■  ähti-  ■■  ©.ftltA-  ■  A'/"}1-  ■  ■IV.'^T 

OB. :  A<n>>tiA-'i-  •■  (DK.^-^.ciri'  ■■  fihi\\,hn,h.i:  ■•••  to'tia  ■  »h»»  :  ji>  ••  aöa  •  fl»A 

1.  ante  "7<?V;  O,  A  «rW.  wo  <)  wn  et  /7(/  /«//v/).  —  2.  jt-"/  —  (»V/V;'-]  P,  0,  A  —  a»  = 
_.(.:_  V.  _  ;!.  _  i-]  >  A  (ar.  id>).  —  zT-.  m-VJ--]  P,  A  (O  =r  A).  —  4.  n<n>]  i/^o.s- 
/e/7«s)  I»,  (),  A  ro/ou  :  >,na».  —  5.  •»£<.]  P,  0,  A  (0;i '.  (0  —  <:)  -  7.  flir:>,f]  P,  O,  A  :>  «n. 
—  8.  >,-vn]  :     P  (A  WH  =  n'  ).  —  9.  et  infr<i  :  >,"yft>'/.]  P,  O,  A  >,"-/nv  !  (P  »h  )  Ä-V-ZATl".  — 

11.  >i'Vn]  P  omet  ici  et  daiis  la  suite  ce  titre  avaiit  le  nom;  A  et  A  l'ecrivent  en  un  seul 
inol  :  V/'lo»'.   —  ib.  llh"7rtV/.]  P,  <»   h-llx"/  ■■  .p.--V7A'iT    (A   oin.    (0(>n   —  WWIti'i'i.  9-11).  — 

12.  0(1,7]      P,  o,  A.  —  13.  ■;-;)-ii>i]  P  rt-rö  (0      i»(>n  —  A<n>>i>ni-  13-14).  —  13.  n^A»]  P, 
A  •/■n>iA».  —  14.  öih.-V<{.cir>-]  P,  0  om.  V-. 


Puis  lo  jx'tc  (de  la  sainte,  Jcveiui)  vieillard,  iiiourut.  Sainte  Marinr 
rcsta  seule.  Elle  redoubla  ses  jeiines,  ses  prieres  et  ses  veilles.  Lc  superieur 
du  moiiastcrc  envoya  la  sainte  avec  trois  moines,  ä  la  ville,  pour  les  atlaires 
du  couveiit.  II  ne  savait  pas  que  c'etait  uiie  femme,  niais  il  lui  semblaif  quc 
sa  voix  etail  faible  ä  cause  de  l'intensite  de  son  ascetisme.  Lorsqu'elle  alla 
avec  les  moines,  ils  sejournerent  dans  une  liötellerie.  Ce  jour-lä,  *  un  des^AiVia 
soldats  du  roi  vint,  et  demeura  dans  l'hütellerie,  cette  nuil-lä.  11  vit  la  llUe  de 
riiütclier,  souilla  sa  virginile,  et  lui  dit  :  «  Lorsque  ton  pere  te  dira  : 
«  Qu'es-tu  devenuc?  »  dis-lui  :  «  C'est  abä  Marine,  le  jeune  moine,  qui 
«  m'a  souillec.  n  Lorsqu'elle  fut  enceinte,  et  que  son  pere  le  sut,  il  lui  demanda, 
cL  lui  dit  :  ■<  (hi'cs-tu  dcvenue,  6  ma  fdle,  et  qu'est-ce  *  qui  a  souille  tavirg'i- 
nite?  »  Rlle  lui  repoudil,  et  lui  dit  :  «  C'est  ahn  Marine,  le  moine,  qui  m'a 
souillec.  » 

Son  pere  se  leva  aussitöt,  alla  au  couvent,  et  sc  mit  ä  maudire  les  moines. 
Lorsque  le  superieur  du  monastcre  se  fut  rendu  aupres  de  lui,  il  lui  demanda, 
et  lui  dit  :  «  Pourquoi  maudis-tu  les  moines?  Ne  crains-tu  pus  le  Seigneur  ?  » 


A  31'i  l>. 


.wo  l.i:  I.IVUK  DU  SYNAXMRR.  [534] 

1:  ••  rt'ji'.n.A"  •■  }xt\ff"  ■■  Kin  ••  ffo/.';  .■  //»Vii/l  :  m-h-l--  ■•  i;^"7rtV  ••  ^:i"]l\U"/  ■  Ar" 

t\-\K'  ■■•■  atfin  •■  fi9'"i  ■  hi\  ■  'r>.'i'  ■■  u'i'i' :  r/i»>  •  ^.yyi.y.  •■  «u/ortA-  •  htm  ■.  j*,««. 

•}  :  at'M'.  ■■■  milhti"  ■  h{\  ■■  9"i.'l-  ■  All"/A  ■  ll./-  •  '/"/p-  •  «»('.ILA-  ■•  mh  •  H'i 
aiWA-  •■  iXh'iV  ■  ri'l'  ■■  H/.T'V  "  aiftn  ••  inV'l'-'l-  ■■  ]\\\t">  •  »iV  •  (Ihi'-l"  :  «»rt'jy. 

1-  :  :i'.'[v\'    :   >,Mj).    :   AMI    :  l»"?.'/-  :  Wt\hM-   •  KiM  ■    l-nA  :  M  ■■  <"/«»l  :  «»All 

t\\V  •■  h/.y.  ■■  A./-  ■■  -.''(n.h'l?  •■'  öJJ'fcT"/  ■  Ai>A.«)-  :  hi\  :  T^'l-  '.  ini\y.F-  ■  hT 

y.-tti:  ■  fl»vn/.i-  •  -wi  •■  Mh  ■•  "i"'V'/-  :  .f.-nc  ••  ?irtii  ■  «»Aft-i-  ■•  mhv  ■  ri'JA  =  n. 

'I-  ••  >"/.f.'  :  rliVV  "  öi>l<.  •  hd'/r/  ■•  mhn?x,U'  ■  -lin  •  hm  ■•  tm^y,  ■.  oxd'K-  ■•  A-/;  • 

fl)V/"Ä-f-  ::    flUlV-l-    ■    •/•Ofl»-.e."   :     Wl   =    '"(i-'l'  :   'J  +  n..eV  ••  hlM)9"1-  •■  inh(\"lÖ  ■  0» 
l'tlhfii  ••  h'nV'an-   :    my.0.nV  ■■   */iA.n   :   flJ;J-rt"|p-   :   AmhU  :  .liV'J  =  rH^^tf  : 

1  j.j  ,  fl»rihl-  ••  ^"1  ■•  flJÄA";i-  ■  fli-|;j.e.A";i-  «    riivn/.'l-  •  4'.P.Yi'/-  ■  1/.','  ■■  hVh  •■  T'^ 
-I-  :  y,ttC  •■  r^/tml'  ■•• 

mrxryrw.it  •  -j-.^nh.  •■  tm-iM-'i-  •■  «»rthAj''  ■•  hhw  •■  Ti.!'  •■  h»»  •  y.9",ii 

5.  pOSt  öo^Jf  P,  (),  A  add.  öon'n.  —  ().  iT-V^]  >  P,  (),  A.  —  ib.  lHia»  :  >'>]  I*  '/"»rv 
^t  :  »C^•;^:  A  '/"V^.ei-  =  KiU.:i-  (O  =:  A).  —  7-8.  fl»>,nfin]  \\  <>,  A  om.  m.  —  8.  -^fift-ih]  P,  (), 
A  V.  ~  //>.    »nftfi/.]   P,  (),  A  —  .S.   —   10.   (0>t<.  :  hfl'l.'y]  P,  A  m>t<C  :  (A  —   C)  Ml-V  : 

fl>>i-fl»/li  (0  <0;i'   I  —  «fiv).  —  1.3.  >t"7  ■■  <»«A°;J-  :  rn-(-;iÄA";»-]  P,  0,  A  —  «"'  :  —  t  :  —   /•.  —  ib. 
l-.^n-l-]  0  ^i-vn  (A  (»n.).  —  J5.  ffl>.ir.e,-><cni]  ",  A  m>.ii"ni. 

(L'hötelier)  lui  raconta  ce  qui  etait  arrive  ä  sa  fille,  et  lui  dit  :  «  (Test  abä 
Marine,  le  moiiie,  qui  a  souille  la  virginite  de  ma  fille.  »  Loisqiic  lo  supericur 
du  monastere  eut  entendu  cela,  il  l'ut  extrememeut  triste.  II  lui  sembla  que 
c'etait  vrai.  Le  superieur  du  monastere  pria  l'hötelier,  el  lui  dit  :  «  Cache 
cette  afTairc,  et  ne  deshonore  pas  les  moines  devant  Ics  la'ics.  »  Puis  le  supe- 
rieur du  monastere  appela  abä  Marinr,  le  reprimanda,  et  le  maudit.  Mais 
sainte  Marine  ne  savait  pas  ä  cause  de  quoi  il  Favait  maudile.  Lorsqu'elle 
connut  ce  (jui  s'etait  passe,  eile  pleura,  se  prosterna  aux  pieds  du  supericur 
du  monastere,  et  le  pria,  en  disant  :  «  Je  suis  un  jeune  homme  ;  j'ai  peche  ; 
pardonne-moi  mon  peche.  »  Le  superieur  du  monastere  s'emporta  contre 
eile,  et  la  chassa  du  couvcnt.  I'^lle  demeura  ä  l'exterieur  de  la  porte  du 
couvent,  jusqu'ä  ce  quo  la  fille  de  l'hötelier  eüt  mis  au  monde  (son)  enl'ant. 
Les  parents  (de  cette  fille)  apporlerent  (l'enfant),  l'amenerent  ä  abä  Marine, 
et  le  lui  jetercnt.  (Sainte  Marine)  le  prit.  Elle  se  reudait  aupres  des  bergers 
qui  gardaient  les  vaches  et  les  brebis,  et  leur  demandait  (du  lait).  11s  lui 
donnaient  du  lait,  et  eile  (en)  faisait  boire  ä  Tenfant.  Alors,  eile  augmenta 
1'  :;(!:.'  .1.  ses  jeünes,  ses  prieres  et  son  ascetisme.  Sainte  Marine"  demeura  a  Textcrieur 
de  la  porte  du  couvent  pendant  trois  ans. 

Ensuite,  les  moines  se  reunircnt,  et  dcuianderent  au  superieur  du  monas- 


[5351  l.V  NAHASK    21  ACUT).  ;5:?1 

öoni'  ■■  *ö;'-nrtA  ••  Ä-nWi  •■  in'lln..fi1'C  •■  fl»ilÄö>-c:  '■  aoi..]' :  rn'l-flilj?  ■  Mh  •  ?. 

•ni:  ■•  (n'l"l'?:"l  :  «7?  ::  (OAlM*  :  <»-h'l-"  ••  *li7'>  :  (»»"'ih-fi  ■  m^d  ••  'Vi.?yaB  :  f\^ 

1.  ffl.e-ilh]  P,  0  —  ii).!^  ( A  A).  —  //;.  mh-tth]  P,  <>,  A  -  >.}"  (A  —  -P).  —  2.  posl 
Ä-nC  P,  <»,  A  r'^/'/.  <n>,y".P.'i<'/1l  :  (A  um.  II)  «>IM1  :  'l'VVI-  :  liri-SI-.  —  5.  rtO'll-]  A  flfllll-.  — 
//'.  xrUi]  I'  »<Mi.  --  ;/-.  m>m"j(r]  \\  <>,  A  —  C.  —  'i.  post  "VP  P,  0,  A  rtc/d  m.irtC  (<» 
<u-/ni:)  ar.  .U'  ^i^Jj).  —  /*.  mAU•^]  P,  A  m>,V"ni  :  A  '  (0  =  A).  —  ib.  post  t-CÄ«»,  P, 
(),  A  «rfc/.  '»■t.  —5.  oi]  P,  (»,  A  f-j.  —  «6.  post  M^.i.^■  \\  <>,  A  «fW.  ttMT'.  —  «.  >.6<iÄ 
P,  <),  A  post  no».  —  7.  ^Ti>"'1'}'']  ä/c  A;  P,  0,  A  .t'r'>0-  =  anT^-"/  (ar.  ms.  de  Paris,...  uii 
peil  different  :  sJ^"  =^--  -"  J^'^'«  v^-^i  ,  ;«Jj-i  l^-'Lj  r,uj  ,'  yl).  On  nc  voit  pas 
([uel  mot  arabe,  mal  lu  probablement,  a  pu  donner  origine  au  texte  de  A  (intingeri' 
abluendi  causa)  qu'on  a  essaye  de  corriger  dans  les  autres  mss. ;  peut-etre  doit-on  lire 
^-ki.  —  7.  >,Anrt.v]  P,  0  —  i>  (A      A).  —  ib.  ^Yi-nr]  P  —  s».  —  ii.  post  <f.Vffl  P,  o.  A 

(/c^t^.  '»,»i>.  —  12.  ath-nh  —  ^oK•|^^^.'\  0  mh    s  (B(:>,V  :  >•'  :  I',  A  «on  :  CV  '  "'ft'l'  =  lIHVlIi  :  '\oA.V. 


lere  d'iivoii-  pilii'  d'aba  Murine,  et  de  le  faire  reiitrer  au  couveut.  II  agrea 
leur  demaiide,  le  fit  rcntrer  an  couvent,  et  I'associa  aux  moines.  La  sainte 
laisait  des  ouvrages  penibles  :  eile  faisait  la  cuisine  ;  eile  balayait ;  eile  en- 
levait  la  poussiere  et  la  jetait  iiors  du  couvent;  eile  pnisail  l'eau.  L'eiifant 
grandil,  et  devint  moine.  Lorsque  trente  annees  (de  vie  monastiquc)  se  fureut 
ecoulees  pour  sainte  Marine  dans  ce  couvent,  eile  fut  malade  Irois  jours,  et 
raourut.  *  Lorsque  le  superieur  du  monastere  sut  qu'abä  Murine  etait  inort,  »  o  c:  1j. 
il  ordonna  qu'on  le  lavät,  avant  de  l'enterrer.  Lorsqu'on  eut  enleve  ses  liabils, 
on  s'api'rrul  quo  c'iHait  nnc  Icnime.  Tous  les  moines  s'ecriiTeiit,  cn  disant  : 
«  O  Seigneur,  aic  pitie  de  nous.  »  lis  l'urent  extremement  ctonnes,  et  ils  glori- 
lierent  le  Seigneur.  11s  racontercul  au  superieur  du  monastere  ce  qui  etait 
arrivi'.  Le  superieur  du  monastere  vint ;  voyant  (la  sainte),  i!  fut  etonne,  el 
pleura  a  cause  de  ce  qu'il  lui  avait  lait.  Puis  il  envoya  (cherclier),  et  iit 
Ycnir  rhütelier.  II  lui  raconta  qu'abä  Marine  etait  une  femme ;  il  TiiiLro- 
duisit  (aupres  de  la  sainte;  l'liötelier)  la  vil,   rt  Tut  etoniie. 


332  l-K  MVllF.  nU  SYN.WAIHR.  [S.'?«] 

fl'?i'/"ll  :  ÄAf-  ■•  ^ÖM  •  riijV'ii'l'  •  IllUi.l'.  •  tlH'V  ■•  n'll''7<{.  ■•  «»«7'VA.I'  :  fl» 

'i)n/.-i-  ■■  tm-yi'  ■  »A.,t'.'i>A«i--  "  hrm.h'iuu:  ■  yrdn'.'i  •■  riÄA",-)-  ••  iiuw\ 
;j- :  ei/A-  •  rt\M  •■  h"Vi  ■■•• 

fl>AJit:ftm,v  :  ^'i/*'-!- :  Ji-mi:'»  =  /*'+^  •:: 

tii'(\"i.  •■  hi:ff:}i1' '  hrt.'n.7i  ••  hin  ■  h-nA  ••  '/A.  ■•  A-,e  « 

flJA<»<:'jftf'>  •  H^/»rt?'  ■•  A?i<^l'  ■  *Pdjp ::] 

1.  ö>>.?"nr  ••  Äfte]  >  P,  A  (0  aap).  —  zTi.  post  o>7>ni}P  P,  A  <idd.  lohR-yi-  •■  hc'ht\tva»-  ••  at 
•l-mit-  ■■  tir'r'Pt  •■  fl».Söi>Vl>n  (A  add.  ■ixVilfao-)  ,  ii)i>  :  {,a>-i  ■■  nr.v'i-  (P  IW-Ci^-)  ■■  "i.e.-i-  :  (> 
(1.V  •■  (D>iy".e.-'^Ol  (-A  afhV'il)  'pncf  (P  om.).  Ce  miracle  du  moine  aveugle,  qui  manque  aussi 
dans  O.  sc  trouve  dans  l'ar.,  mais  sous  une  forme  iin  peu  dilTerenle  :  ,j;i'  v'-*''  ^  ■ 
y^\j  L^'j>  j^s/;LxJ  '^.U  j^j  '^r'j!  ce  miracle  n'a  probablement  pas  fait  partie  de  la  re- 
daction  primitive.  —  2.  ante  «ovo-  A  <:j(fd.  cW  (A  om.  «ns'ü-).  —  5.  If-ft»«»»-]  P,  0,  A  »i^A-. 
—  8-12.  i\'\9"  —  «pd.e]  ^;  (».  —  'i.  <n«VJin]  A  -ri^rt..  —  'V'.  >.->ii]  A  >,ft>i.  —  10.  *<7/"^]  A 
■Vi'.  —  /ö.  n-(ni:i]  A  non-vvic  =  -n '.  —  ii.  Avny.  :  >,(:.e.>,i]  I*  mvi.  :  >i(:>.if  «r.  — /Zi.  >,-v 
ii]      P.  —  12.  iDA<D<c-vni'-"V]  A  —  Vf-T-.  —  //>.  iia'»njp]  A  ii«">AAy.  —  //'.  fö.e]  A  ri'Pö.f. 


Alors,  (les  moines)  prierent  sur  eile,  et  reiisevelirent  avec  de  nombreuses 
larmes,  au  (milieu)  des  psalmodies  et  des  chaiits.  Lorsqu'ils  eurenl  deraande 
A  .sir,  a.  ä  (la  sainte)  sa  benediction,  *  ils  IViiterrerent.  Mais  voici  que  le  Seigneur  or- 
donna  ä  im  demon  de  s'empaier  de  la  liUe  de  riiötelier,  et  du  soldat  qui  avait 
süuille  sa  virgiuite,  de  les  trainer,  et  de  les  torturer,  jüsqu'ä  ce  qu'il  les  cüt 
amenes  au  tombeau  (de  la  sainte),  et  qu'ils  eussent  confesse  leur  peelie  devant 
tous  les  gens.  De  frequents  (et)  iunombrablcs  luiracles  et  prodiges  apparu- 
rent  ä  son  tombeau.  Oue  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que 
sa  benediction  soit  avec  nuusi  Amen. 

[Salut  ä  Marine,  alors  qu'elle  etait  une  femme  par  sa  nature, 
Elle  qui  se  fit  semblable  ä  un  moine,  tandis  que  le  pere  de  la  lille  (de 
riiütelier)  Toutragea! 

(Salut)  ä  Clirisllnr,  patiente  dans  ses  nombreuses  tortures! 
Je  glorifie  la  societe  des  disciples,  en  disant  :  a  AUeluia  », 
Ainsi  que  iMiireiit,   que  l'ardeur  du  feu  a  dissous.] 


lll 


[537]  15"  NAIIASK  (21  ACUT).  333 

h'jH  ■•  -i-lv/c  ••  .f.?i-f: :  ^(1  ••  ^t\rti*v  •  WA-  •■■:• 
,e,i['P/"h.  •  ö»,i'.'inj;A-  ••  'v.u-v  •■  /''A-  ■• 

[AA'/'  •  AA'/'  •  A?iiii.^'n*h.f: :  ^c^ih-  •••: 

flAH  ••  '/"h'/nV'}  ••  V^A•  ■•  .'»'A  ••  rTh^^flill-  :  HHCh.  ^:- 
t\r\"i\\V  ■■  ?:'i1fii  ■■  VT  •■  h"}»  '  P.-lVJ-nh.  ••: 

[fl>n»l/:  :  rtAl-  ■  Ju>n  ■  JiV  ■•  A  >"}  :  *«JA  ••  AflJCiAPA  :  n«»'pdA  s  ^ViP-A  ■•  *  p  >„o  b 

•&AC  ■  (oinu  :  *«}.A  ■  »i>  :  noA  ■•  •/.ft'^s"'!-  •■  "/n.jt  =  ai/a^.»«  .■  a.+  ■  ^,,jp*v 

•Tl-  :  Ölf/^'-n   :    iV?  ■■   A.+  :   ÄÄA'|-   ■■    ÖJAfl    ■  '/"JA"  :  '>7-/*'  ••  AA.'I»  :  ÄÄA>  :  fl?! 


2.  jn]  0  n :  A  fl»-ni-.  —  (/-.  litA]  V  (ibhA-.  —  3.  .ertJ^ö-P]  0  ft  .  —  6-10.  rt'k?"  —  -IV^'h] 
>  0.  —  G.  MiShO  A  h.  (I).  —  V.  *rt]  P  A.+A.  —  .H.  vy]  A  >,A-.  —  10.  Ce  saläm  sc  rap- 
porte  veritableiuent  au  1(1"  Naliasc.  —  11.  aüj^-VAP-A]  F  AwOf-fi  et  s;c  infra  (vel  Aa»<c'), 
O  A<n<i'Vvn  sed  infia  ^lo^:'lt\t•t^. 


[Salut  ä  Marine,  ressemblant  k  uu  jeime  liomme, 

Qiii  prit  la  sage  resolution  Je  demeurer  ä  uii  eouvent  defreres! 

Lorsque  (les  moines)  l'eiitendirent  parier,   tous 

Ils  discuterent,  et  dirciit  entre  eux  :   «  Sa  voi.K  est  hasse 

Par  suite   de   ses  nombreuscs  austi''rites  et  de  son   ascetisme  intense.  »] 

[Salut,  salut  aux  disciples  du  Seigneur, 

Ooi  Olli   seine  daiis  le  coeur  de  tous  les  lideles  des  paroles  de  vie! 
Alors  que  des  disciples)  se  soni  reiiiiis  aiijuurd'Iiui  pour  reusevelissement 
de  la  Vicrg-c, 

Les  vivants  (d'entre)  eux  sonI  venus  des  euvirons, 
Va  les  inorts  sont  ressuscites  du  tombeau.] 

^En  ce  jour  aussi  est  le  *  martyre  de  saint  Lniirrnt,  dans  los  jours  de  Fem-  ♦  p  inj  h. 
pereur  D'cce.  Ce  saint  possedait  une  foi  vive.  II  fut  institue  archidiacre.  II  gar- 
dait  les  biens  du  patriarcbe.  Lorsque  le  roi  eut  tue  le  patriarclie  ä  cause  de 

l'ATl;.    011.   —  T.    IX.    —    F.    'l.  23 


334  I.K  LIVllK  DU  SYNA\AI1{R.  [538] 

'}.[• :  '/('."VT-i- :  \}i:Mti  •■  ^i/ii :  yn\h9'  ■■  A')";.n  ■  Mn/ihv-ti  •■•■  wm\  ■■  hn 
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ftnr/.'l-  ■•  \\Y\'MVi  ■■  höy.'i-H'  ■■  IIäA-'I-  :  J'fK-  :  Ari)/.'}ftt'ft  ■■ 

Hirt'"/./' :  JT/"  ■•  M/H  ••  h'^w  :  jPi»"K7i}"  ■•  A^S-rt  :  i\(n/.'itiVt\  ■■  (nh'UW:  •  h 
m>  •■  y-tinff:  -•  A^n/"'!'  ::  «»rtJl  :  oni''  :  rtlUV  :  hh':7jt'  •■  llhnj  •  rnrtriulv  =  hA 
nrt.i>-  -•  rt'hrthn}"  ■•  'J.d  :  "li'l-  •■  .hVi  ••  «»h'J.P.'J-  =  ;'vl.J;i>-  •  hAf-  ••  hMi  ■ 

AI,,  1      /v/nrtril  :  /".in-  :  «)«»■?,  l-rt  =  >•>   ■■    ,t'.Ä.A.   :     Wl  •■      ^'/'AVl-    :  ?.rth  =  «»nU»  ••  VV 

A  :  oi'M-  ■  ?iP.  :  ?i"/ll.?»'n<h.C  •  to\"\'i\i\9'  ■■  f'»'\hWl'  ■■  KiU  ■•  .t'.nA-  :  '/A.  • 
A-.P  ■■  «»?in?i{''  •  Oi'h'l'  •■  Ä.P<-AA.5»"  :  rt^Vy/M-  •-••  tWMU  ■  -IVI-'J  =  '/'AA.V  •■  A'J 

[rtA'r  ••  ?inA  !  ?inAJ;h  ■•  v-i:» •••: 

Ik/n'J'Vn  :  ?iA'|-  ■•  CA-'}  •■  ?l'}'/'  •■  yAi.\"i  •■  r/i'J.V    i: 


la  icli^iou  du  Clirist,  il  ordomia  de  (lui)  amener  saiat  l.diii-nil.  Lorsqu'on  le 
(lui)  eilt  ameiic,  on  le  conduisit  ä  la  prisoii.  (Saint  Ijiurent)  trouva  lä  un 
litimnie  avenyle.  II  Ini  dit  :  «  (Venx-tu)  croire  au  Fils  du  Seigneur  vivant, 
et  elre  baptise  en  son  nom,  afiii  que  tes  ycux  s'ouvrent?  »  (Celui-ci)  lui  dit  : 
«  Oni,  mon  .seigneur.  »  Alors,  (saint  Laurent)  pria  sur  l'eau,  et  le  baplisa 
an  noni  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit.  Les  yeux  (de  cet  liommc)  s'ou- 
vrircnt.  II  cria  ä  haute  voix,  el  dit  :  «  Beni  soit  Notre-Seigneur  Jrsiis-Chrisl  — 
gloire  ä  Lui!  —  qni  a  illuinine  mcs  yenx  par  la  priere  de  son  serviteur 
Ijiurciit!  I) 

Ayant  appris  (cela),  le  rui  urdonna  qu'on  (lui)  amcnaf  saint  Laurent.  II  le 
contraignit  d'adorer  les  idoles.  Lorsque  (saint  Laurciil)  lui  eut  refuse  (de  le 
faire,  le  roi)  lui  brisa  les  dents  aver  une  pierre.  On  dechira  ses  habits;  on  le 
coucha  sur  un  lit  de  fer;  et  on  alhuna  sous  lui  du  feu,  en  sorte  (jue  son  corps 
A  IV,  b  fut  dissous.  Pour  lui,  il  priait  '  son  Dieu,  jusqu'ä  ce  qu'il  remit  son  äme  dans 
la  maiu  du  Seigneur.  Les  anges  allerent  a  sa  rencontre,  en  disant  :  «  Alle- 
luia  )i,  el  rintroduisirent  dans  la  Jerusalem  Celeste.  Que  sa  benediction  soit 
avec  uous  pour  les  siecles  des  sieclesl  Amen.] 

[.le  dis  saint  ä  tes  menibres  ('-prouves 

(Comnie)  le  fer,  qui  est  eprouve  parla  fournaise  du  fru  ardent! 


[539]  W  NAFIASK  rl'i  AOÜT). 


l\tlfm  :  hn  •■  «»fl'A.f.-  :  aum'ii,l\  :  ^..«f.fl  :  h.M-  ■  hr\\l  •■ 


<■  :  ri.ey  •■  n/";^  :••  m^H/  •■  j/a-  :  pv/r>ft  •  «»riA'ß  ■  .crt-nh  :  oj-rt/-  ■■  i;i/.  = 
c?!!*-  •■  Ah-zii.hv  ■•  h.?{bti  ■  Yii'M^ti  •■  KiM  ■■  y.'iüi:  •■  ■'in  :  00  •  .7i,e.fl>'i-  ■  -id  : 

1.  ö»n>]  A  r'ei'ifr.  —  2.  onv.]  P  —  v.  —  <>  'l'.cifil-  =  .e.-'V"?A]      P,  o,  A.  —  7.  öjcv.i-]  A 
:?;i-  (ar.   L^;:äU).  —  9.  hti.i-l-']  P  .P.^i;'«n>  ;  mit   ■  A  ,eM:i<ii'.  —  ///.  >,fi«»]        O;  A  >.fHi.  — 

).  nr'.'l  0  r':>'/  (A  o/».  9-io.  jin«»  —  ii/"';';  ar.  UL'  »^j^j    .,!  .v;  ^    .,1  J--JI  «>-\c^' 

~^\    J.  .  11,    Nöu]     whan.   —   //*.    /OD/",!!]    P    Ivf-Afii.  12.   post   »Hin-Fft   P,   O,    A 

add.  tv-y.  ■■  ft-ri/li-l-  i'l  ila  infra. 


10. 


.Min  (juc  je  voio  lu  place  (|ui  t'a  ele  doiui(''e,  Ijiiircnt, 
Donne-iiioi  jiar  ta  piirre  im  (eil  daiis  riiiliTiriir  de  mon  cceur, 
Comine  tu  as  accordi'  la  liiiiiiere  ä  l'aveugle.] 


All  iiom  du  Pero,  du  Fils  el  du  Saiut-I']spril ,  uu  seul  Dien. 

LKCTi  HK   Dl    l()  N\H\SK    22  aoüt). 

Eiice  Jour  est  rAssoiuplioii  au  liel  du  eoi'p.sde  .Notrc-Daiuc  la.Saiule  N'ierge 
Marie,  Mhvo.  de  Dieu.  Apres  sa  mort,  les  apötres  demeurerent  tristes  et  adli- 
ges a  eause  de  sa  Separation  d'avec  eiix.  I']ii  ell'el,  ils  etaieiitdi'veiuis  orplieliiis 
de  {Marie).  .Xoti'e-Seigiieur  (pourtaul)  leur  avait  prouiis  (ju'ils  devaieut  la  oou- 
ti'mpler  daus  (son)  corps.  Tandis  (pie  Jean  f  Eni iifjeliste  ^rcchiüi  dans  nur  villc 
de  r.lv/ß,  le  Kl  Xahase,  il  fut  ravi  par  TP^sprit-Saint  au  paradis  du  bonheur,  el 
vit  Notre-Scigncur  Jcsus-CJirisl  assis  pres  de  Tarbrc  de  vie,  oü  se  trouvail  le 


330  \M  \A\]\]',  DU  SYNAXAIHR.  [540] 

UMn  :  /"/J-/  :  AhTUM-i  ■■  "'H:S"r  ••••  mhmui»-  ■■  Ai/f"f\hWl-  •■  (n'Äin-ti'P  ••  M" 

y:i:  •■  «i.tMi.A'r  •  t',h.i/uii.  .•  -h^mx/  ■  hs{\-t\  •■  iMiM-tx  ■■  Ik/"  ••  .'J-ai-aAi.  ••  /»• 
■i' :  «Dd'-nc  ■  ?ii>":iv7./-  •  60  :  M'("'i-  ■■■■  "ivi/M  ••  }xi]i.M  ■  yi.fti-fi  •■  \M:Mt\  • 

«ViP-l-  ■•  fl»-A'/-  ■  "/•^:/» Mrl"  :  ilA'JA'r  ■•••  wC*[\:/  •■  h^:Yi-  •  WA-m»-  .•  f,Om  .•  JV-I-  : 

X'^H  •  jp.nA  ::  ri)-i«i'(f»-'r  •■  r//"-!-  =  ru"'7'j}i  -  ohAOA  =  «h:4'  ••  o-kva-  ■  m 

at'M'  •  rt«?.?"»-  •  h'JH  :  -/v-nr: :  \([  ■■  rt/.7A  =  h.<.n'/M-  «  i  > 

ö»'l-0/.h  -•  ?!'/'>.*/  :  t'v/rjft  •■  fl»'>lA'/.'  •■  <«rtiP.  -•  A-/:  ■■  niiv/nt'.^n  =  «Jfl»/.ft  •• 
Ji-rrt"?«?.  -•  «v.hnö»- :  AJi'Pcel-  •  la-hi  •  hj»  =  .('./.hii-  ■  iXh'ii-  ■  r?'i  ■  A 

h«w  :  hf,/.i-  ■■  /*';jy  •■  A?iTHh'r#  •  "•/{:.?'/"  .•  fD-n-/-  •  rt«?,?-!-  •  (i''/n..e. :  ftn#/rTi- : 
nV'/^:h  •  <Bn,/i-7.->  -  mftn  ■■  firo-  •■  .hvcjf'i-  =  ivii-  ■  ihii- :  mtUWi-  ■  ^s:4-  15 

1.  <0Äfl).ft<p]  P,  0,  A  .e.Ä  .  —  '2.  fl>.p.fi,A'r']  P,  A  m.p.-d ".  —  if>.  ,i'.h.-iiini.]  P  —  ■».  — 
ih.  post  .e.h.-\n[\\.  V.  (».  A  rtc/^/.  >,"»l.>.-lWi.(:.  —  4.  >,i>".-»vVi|-]  P,  0,  A  h*'.  —  6.  ^•'i:/"A->] 
P  «li.p.öJ-r.  —  7.  post  |»n«Ä-.-(>ir  P,  0.  A  rti^W.  mrt7.s.  :  <»■/:  (1*  o/;/.  m).  —  ///,  m«;'/.'-"!]  P,  ()  ~  -VV.. 

—  12.  ?.n-vv]  A,  P  —  >.  —  13.  .>.e.ftV-  !  .0"/A]  >  P,  O.  A.  —  14.  ft"V.p->]  I'.  0.  A  ft-'V.e. 

—  14-15.   n-n^h>   —  mfM."/.>]  P,  (>.  A  m:"  (0  n"Kl..P.  =  'i"  )  =  mn  '  :  (A  <nn-ll,i')  ■  fl'll"7,liA.V 
(A  m-n). 

Corps  de  Notrc-Dame  Mayie.  (Notre-Seigncur)  ilonna  des  ordres  ä  sept  anges. 
(Ceux-ci)  appelereul  la  tcrre,  et  lui  dirent  :  «  Notre-Seigneur  Jf'.si«-CArw/ t'or- 
donne  de  faire  sortir  Ic  corps  de  sa  Mere  pure.  »  Aussitöt,  le  corps  de  Nolre- 
Dame  Marie  sortit  du  tombcau,  au-dessous  de  Tarbre  devie.  Noire-Seigneur 
Jrsiis-Cliri.sl  l;i  consola,  et  lui  dit  :  «  Vieus  vers  moi,  6  ma  Mere  clierie,  afin 
que  *  je  te  fasse  nionter  au  royaume  des  eieux,  dans  le  bonlieur  etei'uel.  »  Aus- 
sitöt, tous  les  arbres  du  paradis  s'inclinerent.  Les  anges,  les  arcbauges  et  les 
justes  liront  UKuiter  (Marie).  Le  propbete /)</('/(/ glorifiait,  en  disant  :  La  reine 
;s  :,.  se  lieiil  a  la  droile,  rerelue  de  vetements  d'or  bigarres' .  (Marie)  *  ctait  assise  t\  la 
droite  de  sou  Fils  et  de  son  Dieu,  dans  uue  grande  gloire.  Elle  Tnonta  aux 
eieux,  en  etant  assise  sur  le  cliar  des  Cherubins. 

Jean  rErani/eliste  retjut  sa  benediction.  II  se  prosterna  devant  eile.  (Puis) 
il  rcvint,  et  redescendit  du  ciel.  11  trouva  les  apötres  reunis  (et)  tristes  au  sujet 
du  curps  de  Notre-Danie  la  Sainte  \'i(;rge  Marie.  .lean  leur  raconta  corament  il 
avait  vu  (Marie),  et  comment  (les  anges)  avaient  fait  monter  aux  eieux  le  corps  de 
Notre-Dame  ßlarie  dans  une  grande  gloire,  dans  la  joie  et  daus  Fallegresse. 
Lorsque  les  apötres  eurent  appris  cela,  ils  di-viiirent  e.xtremement  tristes  et 

1.  Ps.   .\LIV.  10. 


I>  -Jn:!   ;i 


[541]  IC."  XAIIASF.    22  AOUT).  :m 

P.  :  tth'il-  ■■  llh.CM-  ■■  (nifh.firO'  ■■  l/tu/"  •  CKV  :  K'.Wih  •■  wK'ill  •■  y.\:\m'  : 
.h'Pliy'l-  ■•  f"V^^  :  hillllhVo"-  •■  h"Ul.M  ••  )l(:M'fi  ■■  A"'|:  ■•  ftflr/i-l-  :  «),IM1.A" 
öo.  :  rtA'/"  ■  Ahö»-  ••  ^.w-A-y.  •  rtA'/'  ■■  AI»"'»-!-  ■■  -l"!.-!!!!-  :  n?i'J/-  ••  /".'J'/  ••  Ah 

l>"e  :  VM:-1'  :  '"JCV'J"  ••■•  Vi»-    :    M    :    l/AflJ'Td'    :    U»"    :    h(.Vi.h«"-    ■■    il.JP'/  :  r»(['.'|- 

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^ll.^iV  ••  mVftJ-n«l'"-A  ■■  '"liUh  •  \\im  :  y./,M"i  :  .e.A'P>  ■  fl>yt:?ie'#  ■■  /»',-»■/ :  Ahl 

lü   'H?, iv  •  '>y:f\'t-  ■  y:'ii/\  ■■  icyr  •■  ayi'i-^.^ti'h  ■■•■  m^m*-  :  (iJir/D  :  f,n.A""»-  •■ 

V',h'il\  '■•  mWrhtm  :  ViV  •  ißVLMihii,  •■  /«»rtruö»-  •■  ?t"/ir.?»'/  ■■  ViCA-f-n  ••  A^^A•• 

ö"- :  Wi*P(:,e"i- 1  '^n  •  rt«?.?-!-  ••  mc^.c'P  ■■  n/"/^y  :  AhTii?i'i> ;  4'ä7i1-  ••  yyii 
A  ••  "7^»?'/'  ■■  Kin  •  -ivnt:  ■  nfv*  ••  wa^i  ••  v-iu: :  aihrM\  •■  (innrhii-  •  "/n. 
,e.  ■  fl)rtq".r/iV  •  he.'/j'/  •  flin/.h-fön-  .•  Ahc.f.-h'i-  •■  aaää  :  ri)i«<,/»'w,i-  .■  ^sA- 

1.  Hh.r.>»R  =  <Diih.fty"0-]  P,  <».  A  —  Hh.n  ' :  —  <niih.r. '.  —  i-3.  .etmi...  •'H.-^iH']  A  .et  ...  V 
1-". —  '■'>.  AVö"']  P  Alf-AVifl»-.  —  4.  'i:'>c>]>P,  0,  A.  —  il>.  hch.mö»-]  A  >.f,>iP '.  —  7.  Afl>r;;4](), 
A  A.  —  8.  Jioi.]    >  P.  (),  A.  —  ib.  >,A-]  P.  (>.  A  >.A"'/|-.  —  10.    mV-V-rf."/,!.]  P,  O,  A  >,-Vll  : 

^v-nc  !  nf"7>  :  iDA-s  :  «iwu: :  fl>Tr^-<. ' :  n-f:.  —  11.  wTiyji"»]  l'.  <».  A  «>on.  —  /A.  post  }>>  (),  A 

rtdf(^^.  ha»  ((►  Yl«"»)  «Ä.  —  post  AWirt.  P,  (),  A  add.  miö"  :  Hl:  ■■  ÖAV.  —  12.  II/'V)V]  A.  — 
i:i-14.  (D>,y"'\>i  —  A>if..e.->,-1-]  s  >  A    (ar.    Ji'  ^  ^^^'■-j  '■*-^^   C^---':;    v-!^-  -■^■•'^'  '■ip^'j 


ainiges  do  ce  qu'ils  n'avaient  pas  vu  ni  entendii  ce  que  .Icitii  avait  vu  (el,  cn- 
tendu).  Tandis  que  les  apötres  etaient  tristes,  voici  que  Notre-Seigneur  le 
Christ  —  gloire  ä  Lui!  —  leur  apparut,  et  leur  dit  :  «  Paix  ä  vous,  6  iils  tle  la 
paix!  Pourquoi  etes-vous  tristes  touchant  le  corps  de  ma  Mere  cherie  Muric? 
Voici  que  moi-mcme  je  vais  vous  la  faire  voir,  et  vos  coeurs  *  sc  rejouiront.  o  »  .v  -.n')  b. 
Avant  dit  cela,  il  rcmonta  aux  cieux,  dans  une  graude  gloire. 

Les  apötres  demeurerent  une  annee  euticre  (a  attendre  cettc  vision).  Lors- 
que  ce  fiit  le  premicr  (jour)  du  mois  de  Naliasc,  Joiii  dit  aux  apötres  :  «  Vciiez, 
aiiu  de  jeüner  pendaut  deux  semaines,  de  prier  Notrc-Seiguour,  e(  d(!  le 
supplicr,  pour  qu'il  nous  rende  dignes,  et  qu'il  nous  fasse  voir  le  cor|)s  de 
JNotre-Dame  la  Sainte  Vierge  Marie,  et  pour  que  iiousnous  rejouissions.  »  Ils  jeii- 
nerent,  comme  leur  avait  dit  .Iran.  Des  que  fut  arrive  le  16  Naliase,  Notre-Sei- 
gneur Ic  Christ  ravit  tous  les  apötres  aux  cieux.  11s  virent  le  corps  de  Notre- 
Damc  la  Sainte  Vierge  ilfarte,  alors  qu'elle  etait  assise  ä  la  (lroil(!  de  son  Fils 
cheri  et  de  son  Dien,  dans  une  graude  gloire.  Elle  etcndit  ses  mains,  et  benit 
les  disciples,  un  parun.  L'Ame  desdisciplcs  se  rejouit  euormöment.  Notrc-Sei- 


,t;,s  1  i:  i.iM'.i':  in   svNAXAiiiiv  [.Viai 

ft  :  wfi-i'jni»- :  A^r:.f.•>,■|•  =  «»v.v :  h"U\.M  ■■  hu.Mtx  ■■  »lUV  ••  Mth  ■■  r'.hh  ••  4« 
•J-ft  "  (n^tim/i'i'h  ■■  A.'l'  ■•  'J.y-IT'V'I-  •   JAWl  ■•  rt\{\.ih  ■  «u'jrjft  =  .i'-ii.  ■•  «l: 

«"•   :   iWCJl'l-  •••■   r»Vf-A"0»-  ••   r/l'Pf:,i''|-  ■•   y.H»-tl»-   :  "/«l-y.   :    '/V'"'Pr>   :   «'V»'/   :   'iV" 
r/i  :  "/IH'.  ••  fUl»-?i'l'  •  7.11.    =    rl^i.VtJ    :   "lao/.,   :   tl"'/!»'  -  «»r^O    :    <{.Ä"»  '  ^^H.?!'/  ■• 

rti?,'/"ii  ••  'JC'j-l- :  >i';"'ii'.f.-"7.iro«»- :  ?i'Mi  ••  'i-vnr: :  A(>a  ^  »»-/.lA  •  h.<-n.A  :• 
'i'cy'i-  ■•  Jk/"  ••  .i'.nnYi-  ■•  ity-M-  ■■  v^A•  =  "/Ai»"  •■  niiiu^.  •■  itci'vK  •■  i\^'"'  •  'i 

P  .0!  I,   '/:  :  ^A'l-  ::  txtXfm   :  \i^'   ■   Wif-IM'.   ■    'l'    'lUl/.Jl.   ••   h"!   ■   ^.»"1)11    ■  WA"  :  l'-^Hö»- 

hjh  ■  afhS-/..K  ■■  hfll'  ■  "la»/..  :  htlff«  ••  r,WA-  '  IV.lnO  ■  AV/A-  :  Vi'.ft  :  » 
i'AV  •■  /"/^Ji.  •"  a*'WV  ••  rt"?.«*.  ::  ml-n-A-  ••  KTil?»»  ••  '^CjPl'"  '  VC-  =  ^r^)A.^'.• 

p  •  v*p  ■■  t:h\'  ••  nh^i'/>/:ir<n»'  •  mM^o-  •■  ttMy.iro»-  -.  oiv/^'h.  •  nhy^'Pjfav-  .- 

-ii-j-|:  :  rönoff»-  ••  rtA<w  !  AWi'Pr:.e->  •■  a»-l-'«'ji'.fn-  ••  'Wl  :  .P.-n/.  •■  ii.i'.-l"  •-  '"'>/ii 
Vrt  •  ji'..*'.Afl»V  •  >.h:^'/?>  •■  V*/. '^  ••  h/w  •    J^JU:  :  f ')iJi/.  •■  ^Ci;'-  =  Ah-/ilh 

2.  post  rm-Mi-Vfi  I'.  O.  A  rtöff/.  5>"ftrt.u-.  —  G.  (o>,y"ii  ~  ii.<.ii.A]  >  A  (ar.  ^j^  ^.J*.^  ^J 
i^.j^  Ui  Ifj'  J.^  iJU  ^.jj  .V^^^).  —8.  ni-ii»i/.]  I'.  o.  A  •/■  .  11.  v^nrny-t]  1'. 
A  -rn'  (O  A).  —  12.  n"7.t'.]  1%  <►.  A  fi"?.?^.  -  13.  vp]  >  l\  <».  A.  —  i4-i:..  mm:] 
1*.  »>.  A  iiii-  (Ortf^rf.  -m.).  —  16.  >.h:vi:-/]  1'.  0  —  m-1  (A       A). 


^■4'neur  le  Clirist  celebra  le  Sacrilici'  de  son  corps  saiiit;  Etieitiit\  Ic  ehef 
des  diacres,  le  servit;  Jean  dit  (aux  apotrcs)  :  «  Tenez-vous  dans  la  crainte.  » 
Tous  les  apötres  se  tinrent  aiitour  de  Tautel.  II  y  i'ut  ä  ce  moment-lä  mic 
grande  joii-,  comme  il  n'y  eii  avait  jamais  eu.  Lorsfjue  Notre-Seigneur  eut 
achevc  le  Sacriüce,  il  leur  donna  les  Mysteres  saints. 

Alors,  {Marie)  mouta  devant  eux,  en  etant  assise  sur  le  cliar  des  Cherubins. 
Notre-Seigneur  le  Christ  dit  ä  Notre-Daine  Marie :  «  Reconimande  ä  tes  Als,  les 
apötres,  de  preclier  dans  le  monde  cntier  la  memoire  de  ton  Assomption,  en 
.  ce  jour.  En  eilet,  tout  etre  qui  fera  *  ta  memoire,  (sera  sauve);  j(^  lui  cH'acerai 
nioi-iiieme  tous  ses  peciies;  il  ne  verra  jamais  Ic  feu  (eternel),  car  (ma)  mise- 
ricordc  atleindra  tonte  Arne  ipii  se  gardera  (du  peche)  et  recevra  les  Mysteres 
saints  en  ce  jour,  c'csl-ä-dire  (au  jour)  de  TAssomption  de  ton  corps  dans  le 
ciel.  »  Notre-Damc  Marie  lui  dit  :  »  V^oici,  ö  mon  Fils,  qu'ils  ont  vu  de  leurs 
yeux,  ont  entendu  de  leurs  oreilles,  et  ont  pris  de  leurs  mains.  Ils  verront 
d'autres  prodiges  plus  grands  que  celui-ci.  «  Pendant  qne  la  Vierge  s'expri- 
mait  ainsi,  (Notre-Seigneur)  donna  la  paix  au.v  ap(Hres,  (qui)  s'en  allerent  au 
Mont  des  Oliviers.  Onant  ä  nous,  ü  nos  cliers  IVeres,  II  faul  (jue  nous  fassions 


I54;!i  ](1'   NAIIASK    22  AOUT  .  :539 

.p/r/A  :  "iiiif'r  •  ^o^' :  rtiM  ■■  h"'i:i  •  ioh"ri  ••• 

[rtA'/'  ••  All.  ■•  ftO  •■   IhTC  •■  tnUS  •'.■ 

Uhflll'M'.h.  ■■  nrt.V  :•: 

i\f/oo,n  :  fliAPii.  •  4'.p.fl»-  •■  fflO'/'^ncri. :  t»'w  •  'AV  ;:= 
•Ttn  ••  /^..t'.hA  •■  nx.Wi  ■  riiA.v  :•  ] 

[rtA'/'  :      A/"/Jil.  :  h'lll.hnrh.C  :  ttaown\  :•::  ♦   O  r,8  b 

1.  •^r:^'/"]       P.  —  6.  flift"7.e|]  A  mn«"/?    <»  om.  (\'\t'       :i-i\  1.  5-;»  —  S.  ^».p.A]  A  «.p.n. 

—    12.   «tV]    P   II.V.    —    l'i.  KZ-llA  :  llX.Wi]    0  (IX>/:    :  h.,«>lA    :    >i°U.  :  All    (A   =  P).    —  1">-  rt 

/".ni.]  I'  iwic.r'yy.. 

la  memoire  de  l'Assomption  au  ciel  de  Notre-Daine  Murir  daiis  la  joic  et  dans 
Tallegresse.  En  efTet,  eile  intereede  pour  nous,  ä  tout  moment,  aiipres  de  son 
Fils  clieri  Notre-Seigneur  Jrsus-Christ  —  a  qiii  gloire  ä  jamais!  —  Que  Tinter- 
cession,  la  priere  et  la  benediction  de  Notre-Damo  la  Sainte  Vierge  Marie 
soieut  avec  iious!  Amen.  Amen. 

*  [Je  dis  salut  ä  celle  dans  le  sein  de  laquollo  s'est  forme  ♦  a  lis  a. 

Celui  qui  a  fonde  la  terre  et  suspendu  les  cieux ! 

Lorsque  Marie  est  montee  de  la  terre  la-haut, 

L'eclat  de  l'eclair  a  brille  devant  eile, 

(Et)  Ic  tonnerre  a  donne  (sa)  voix  deriiere  eile.] 

[Salut  a  toi,  ar'brc  de  miracles  et  de  la  (boune)  nouvellc, 

'Poi  (pii  es  apparue  sur  le  Sinai ! 

Par  le  partum  de  ton  Fils  pni-  e|  par  ton  (i'uni'c  a  l'odeur  suavc, 

Tu  as  übli'uu,  Marie,  et  tu  as  ete  gratifice  de  la  liuuleur  (du  eiel), 

Oü  la  pensee  ne  peut  pas  parvenir.l 

[Salut  '  ii  ton  Corps,  que  le  Seigneur  a  ravi,  .  0  y«  i. 


,{',0  \M  IJVliK  DT  SVNAXAIHE.  \W,' 


•vn/.  ■•  vArtf-  •■  /".'Ji>- '  jp-ftA  ■  V'/\M'  •■  rp'i  ••  A?.Tii?i'iv :  "li'.^r  ■■  rnnhi 
■in  •■  >iA  !  f ^r-i-  ••  ii.jpy  •■  K'i'-4'i?-f-  ••  ,e.ft/>A-  •■  /"ÄA"  :  mA  :  /"^A  •■  h/w  •• 

.l'.Vl-'J  :  onCC*   :  im^ryiJV  :  A?iA  :   ^.VrWh'  ■  Jlfto»-   "   \\f.\\\'   ■   .l'Yh'}  ■•  ThM  ■ 
A'JA'TO   :  «/A9"   •   h^n   :•:]  In 

[rtA'/'  •■  MS'C.lM  ••   l-rn-Arn  =  9'^i»-  =  öJ^li'^o»'  •:: 

Jl'i'.Art '^  •  .f.">"?A  ■  VT  ••  '/ -fftr/i  •  VArt'l-  !  'JAö»-  •••: 
?»'}H  •  .fc-nA  •  h«»  :  ÄAf  :  '^n,'/  ■  +-^fl«>-  ::: 

1.     .ftonfKn]     <>.    A    y.lKOhlfi.    —    <i     IIA-S]    J'    01)1.    —    S.    n..("/    !    hV^'C'-F]  A  (O    =    P). 

—  11.  tflj-Am]  P  /rortrti.  —  l'i.  Yioo]  A  r»n.  —  //'.  vn.-/]  A  w.v. 

Alors  qu'il  ravissaif  ton  äme  avoc  lui ! 

Fill(5  de  pretres,  Marie,  accomplissaiit  les  dix  paroles  (le  Decalogue)  ', 

Oue  les  mains  de  ton  amour  preparent  pour  nioi 

Un  parfum  odoriferant,  (fait)  avec  une  liuile  de  ^rand  prix!] 


[En  ce  jour  aussi  est  la  translation  avec  gloire  dn  corps  de  saint  Geor(/es, 
clief  des  mariyrs,  du  pays  de  Pe/ic  dans  l'eglise  de  Lydcfa.  En  eilet,  la  trans- 
lation de  son  corps  est  associee  ä  l'Assomption  du  corps  de  Notre-Dame  Mfl/'/e. 
C'est  pourquoi  ceux  (pü  out  connu  son  amour  pour  (Marie)  ont  peint  son 
image  avec  rimage  (de  Marie],  afin  qu'il  füt  le  port  du  salut  pour  ceux  qui 
intercedent  en  son  nom.  (^)ue  sa  bcnediction  soit  avec  nous  pour  les  siecles 
des  siecles!  Amen.] 

[Salut  ädrori/es!  En  recompense  de  ses  travaux  cl  de  ses  soulTrances, 
La  grfice  de  son  nom  est  elevee. 

La  translation  de  ses  os  est  melee  ä  l'Assomption  de  la  Vierge  aujourd'hui, 
Car  il  disait,  lorsqu'il  priaitjadis  (Marie)     : 

1.  Cf.  Dillmann,  Lex.  aeth.,  col.  1076. 


[5/,5]  If."  NAIIASft  (22  AOUT).  341 

rnti  ■■  hiu  •  i;a"  •  ?i"/ii.?iV  ••  '^"^a  ••  Jk"»-  ••  '•ic^r  ■■  m-M-  ■  h9:iu.  ■  A.n'," 

n  ■•  ^n  •  rt'/'"/  ■■  \\tm  •■  ^.iA'^:  :  'U:y:t\  •■  y-öl-f-a«-  •.  (oyA'-l-ti'-tm-  :  AMi  •■  -irn. 

.     ll'in-  :  ftnh  •■  M/.'t\  ■•  hon  :  y.'l'TM"  :  hTV?  =  (ntth'il-  ■  IVH-  •■  h'>V  ■■  '/.(•; 

Ä.ö»-(>  ■  rtT'  !  tny.im:  ■■  inhc:  •■  «»AHjt^Äv7i'i'-  ■  /.p/a-  =  h«»  =  y.iac  ■■  a-o»-  •• 

'/Mh/.'/"  :  mhT'W  ••  r/n'J-<.  :  Cht*  :  [\{\yA''  •  fli'l'hAA  •■  HrWnA.A'l"  "•  n/.h'|:  : 

,„   -m;a-  ■  '/'ftA,v  ••  ^"l^fm  -.  -iM"  •■  h"ri  •■■■'] 

[rtAi»"  '  Ah  :  (ftlfi:',  :  filiy  :  7„1C  :•: 

KH'  ■■  hri'/.h  •  'l.v:y:{\  ■  a "KI  =  -nH-i  •■  9^;^c:  •••: 
?ifth  ■•  \'U^m  ■  Ah  •■  K^iLh-n-h-C  :•: 
ho»  !  .f.Ä"n  :  nhrt.  ••  nöA'»' :  '/"'j^n.  ••  mibe  :•: 
I,        '/-nih/.  ••  ll,^h  •  Hin/.  •■  {\rif:a  •::] 

3.  >..e.n<'.]  A  f.-m.  (O  =  P).  —  'i.  m"",  —  .«•.<f.'1-.p.]  A  /.-i-.p..  —  8.  mAii.ßw.'h'i:]  0  «du    A 
m.e".  —  11-15.  (\'\r'  —  ny".e.(:]    -  <>. 


«  Associe-moi,  Mere,  ä  ton  Assomption.  »] 

[Ell  CO  jour  aussi  est  le  matryre  de  Giiiar,  prefet  de  S(///r.  La  cause  de  son 
martyre,  (la  voici).  Taudis  que  Notre-Seigneur  sc  trouvait  avec  sa  Mere  Marie 
dans  Ics  moiitagnes  du  IJbau,  lorsque  {Cii/dr)  eut  appris  qu  Hemde  voulait  los 
cerner  et  las  tuer,  il  eiivoya  vers  eux  des  cavaliers,  (pour  les  avertir)  de 
s'eloigner  de  la.  C'est  pourquoi  Hemde  Tarreta,  lui  infligea  divers  supplices, 
et  lui  Irancha  tous  les  membres.  Alors,  Notre-Seigneur  Jesits-Clirist  —  gloireä 
Lui !  —  apparut  ä  {Gi(/dr),  et  lui  donna  *  la  promesse  [kiddn]  que  (lui-meme)  ferait  *  p 
miscricorde  ä  celuiqui  invoquerait  son  nom,  ferait  sa  memoire,  (ou)ecrirait  son 
combat.  Puis  on  lui  coupa  la  tete  avec  le  gluivc.  II  fut  couronne  de  trois  cou- 
rounes.  Que  sa  benediction  soit  avec  nous  pour  les  sieclesdes  siecles  !  Amen.] 

[Salut  ä  toi,  prefet  de  Si/rie,  ('.'ufdr, 

Quilerode  a  fait  couper  en  de  nombreux  morc-eaux, 

En  Sorte  que  le  Scigueur  t'a  promis 

Que  (tont)  liomme  qui  ferait  la  memoire  sur  lerre, 

Serait  sauvc,  au  jour  de  radliclion  et  du  tourment!] 


;i'i2  LK  l.l\  UK  DU  SYN.WAIIIK.  [S^iöJ 

Kr/n  :    («lÄAVr/irt.  ••  IT-JOn  " 

[n»i'/: :  (^Al- :  t\r"i  •  r»  ••  ?i'j"i}"rt  ••  h'r/.-'ii  ••  onvH-  ■  ^*in  ■■  v»v  =  'Vy: 
uHVA.A^  ■•  im.  ■■  ^."7^+  ■■  (\h  •■  iif'hi-  •■  a.i'  •■  ini:ti'i:s"i  •■  u'py.-vih  ■■  '/vv./'' 

'P,  •  h'itl  •■  rMrn.  .•  ,lni-n  =  'J-fl-^'J  ■•  inW\-  ■■  öM-  ■■  (lOA-«»-  •  anVP.h  ■  Kfl»-"/ 
f  :  7'Pe  ■  «!.'/•  •  yi(.7l/;e>  :  wMW.  ■  /wft'l-A  •  r»i^Il  •  "/CT  •  friArt  :  Chf  ••  (1 
?ii>t'.'J-/:i»-  ••  ?.'>«  ••  .e.tt'C.«'/  ••  Ä/liV  •  hfi^'  ■  ?i'rrt''7,i'.  ••  m.cv.Pt"«»-  :  AVf-A-ö»-  • 
Wi/:.!*-  •  rtiA-'l.-J'.  •  VP.<f.'f-  :  hihi:  •■  ihd  •■  fVV  •■  noih  •■  htih  ••  l-öö/,  •■  whiM-^ 
i.  ■■  iM'  •■  aiMith  ••  h'röf""i'  •  An-  ••  hm  ■•  ,e.nh.  •  m.f.nA  :  K'/»'jyi-  •  -nh  ••  h, 
en-rt  •■  lucM-ff]  •■  mAJ?.  !  h^il.Knrh.i:  ■•  K'/'Ah  ■  ^sn  :  ■\;*py:v:t\  •■  fl)n/"Art.h  •■ 
4'.e/ft1-  ::  cnfhPA^-  ■  JlJ'i'rt-  ••  h^/o  ••  K.P'/'A»)  =  Or^P.  :  K'/"Ah  =  Ä'/'ll  :  f^fm  : 
*n»j(:ft'/:jp>rt  :  Ohm.  ■■  (O-hV  ■■  *J^rt.  ••  h.yhfm^-  •■  ijyiV  :  m{\'%pat*'  -.  h-}Ji<.  ■■ 

5.    nh]    P  ron   .    ~   //'.    MCiltyr^    I*  —    '>•      -    •'    Ml-hV]   '/(/    P   el  A:     0  V.  — '••  > 

.P.<{.-P]  A  "  K:  (»  —  .f.Fo»-.  —  10.  V-T-öfm-h]  (>.  A  >i''7öl'"+.  —  11.  <Dn/"'\ft.n]  A  —  rt.  (O 
=  P).   —  14.  h^V.V-F«"-]  A  V.R"Vr  '. 


Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  uu  seul  Dieu. 

I.ECTIHK    DU     17    NAHASli    (23    aOÜt). 

[Eu  fo  jour  est  le  inarlvre  de  'Entäiros  JWinon-lieen .  C<'  Saint  tut  d'abord  uu 
impie.  11  ne  conuaissait  pas  le  Christ.  11  s'occupait  au  contraire  d'amasser  des 
ricliesses.  Etaut  arrive  ä  la  ville  de  Daiitds,  il  entra  dans  l'eglise  de  Theodarc 
l'Oripntiil.  alors  que  le  pcuple  etait  reuui,  et  que  c'etait  uu  jour  de  fete.  Lors- 
qu'il  fut  eutre,  il  iuceadia  le  mobilier  de  l'eglise,  et  brisa  la  cioix.  Quand  il  lul 
nioute  ä  un  etagc,  il  vit  de  ses  yeux  des  lleches  de  feu  ea  train  de  desceudre 
du  ciel  ei  de  percer  tous  ses  soldats.  Uiie  lleclic  lui  per^a  aussi  le  ccMe  druit, 
eu  Sorte  qu'il  etait  torture  (par  la  douleur)  et  quo  la  sueur  lui  degouttait. 
II  s'ecria  du  foud  de  son  coeur,  eu  pleurant,  et  eu  disant  :  «  Je  crois  en  toi, 
Jcsus-CJirist,  Fils  du  Seigueur,  Dieu  de  saint  Theodore,  et  en  ta  Trinite  Sainte.  » 
II  promil  ä  {.Irsus-CJirist)  dans  son  änie  qu'il  n'adorerait  plus  desorraais  d'autre 
Dieu.  Les  chretiens,  eux,  sc  trouvaieut  au  Sacrifice;  ils  ne  savaieut  pas  ce 
(pii  s'etail  passe.  L'avant  appris,  ils  liuent  extremement  etonues,  et  ieur  foi 
s'accrut.  S'en  etant  alle  vers  le  patriarche,  appele  Ahha  Klic    saint  'Knläiros 


[o/.7]  17"  NAHASK    21!  AOUT).  3W 

mr^n  •■  ÄAf  ••  ÄAri  ••  m-tii'  ■  "iv  •  rT«?*  :  m/s,  ■  "/'rs.  ■■  ncn  ••  hfn>  ■. 

tny.'r  ■■  ^'t\l:M•h  ■■  a-|:  •■  fituiri-  ■•■  my.a,  •  ^sn  =  äj'hp'A  ••  wii-  •  hiw  ••  h 
>ini: :  (,v,,vj-  :  nj'p'/"  ••  nhA.i-  =  neu/-  ••  mh-iui-/.  ■■  ?ift.f  =  roflirt^.-ij'. :  -irn  • 

mött  ■■  th/,F'  •■  Uin  ••  nöCd.  '•  'wfi+A  ■■  (n-l-u'iP'in  ■  .p.o"-  ■■  «»-ft'J"  •■  Ä"'Pi>  :•  o» 
V  :  'K-P  "  «i?,'/"'H  •■  ?»'MJ  ••  K'ihOH:  ••  y."lM  •■  h'Vll}"  !  ft*!:'!'  •■  ^r^.^'ft  :  min 

rt.**.?' :  -^n  ■■  ihr  :  roj^ri  .■  h'h»«/.  •  nr  •■  irw  •  j^j"/  ■•  ri'/,e.Tr'/- :  hcft-f- 

||.  :  .^rw  :: 

5.  post  y"firt.it-  A  a(fd.  titi  —  imK]  0  iimx.  —  (i.  ai.p.r']  P.  O  —  «■>•  (A  >i!r,'""  :  m,eoo-). 
—  /i!'.  ir»t  !  >.'/ii]  ().  A  >.   !  n  .  —  7.  r.h.vi]       I*.  --  (/'.  mhi)ili.  •■  7..0']  A  >,ni  =  ihiiiVi  = 

n>,  "  (0  =  P).    -  !).  <n,p.'r']  P   fl)^.ö>»-.  —  li-12.  m,p.V  :  -><.f]  A  »•f.f  !  «n     (0  =  P).   —  l'i.   tu 

r«'.]  P  —  /.rt»-.  A       cti-  (!). 


Uli  racoiitu  liiul  er  qiii  s'oliiit  passe,  vi  lui  demauda  de  le  Iniptiser  du  bapteme 
chretieii. 

Lorsque  le  patriarclie  cul  prie  sur  Teau  du  liaplistero,  uue  coloune  de  lu- 
miere,  comme  rarc-eii-L-iel,  descendit,  alors  quo  lout  le  pcuple  la  vit.  Saint 
'Kiitdiros  i'ul  baptise,  ainsi  que  ceux  qui  etaient  avec  lui  :  Juifs  et  paieiis,  au 
iioinbre  de  10.798.  11s  re(,'urent  le  corps  et  le  sang  du  Christ  —  gloirc  k  Lui! 
Saint  'Entäwos  dit  les  (paroles  suivantes)  :  «  Alors  que  j'efais  etonne,  j'ai  vu 
dans  (mon)  sommeil  unc  ronime  lumineuse.  Elle  iiii'  prit(par)  lamain,  me  ton- 
duisit  a  l'aiitcl,  et  me  fit  approcherde  sa  main.  Ensuili',  j'aliai  a  Ji-nisulon,  et 
je  recus  la  chair  et  le  sang  du  Christ.  De  plus,  je  vis  sur  Tautel  une  brebis 
blanche.  Lorsque  le  pretrc  l'cut  immolee  avecla  cuillcr  de  la  communion,  son 
sang  se  rcpandit  dans  le  calice.  Lorsque  je  reous  la  chair  du  Christ,  c'etait 
un  pain  pur;  son  sang  aussi  i'tait  um  vin  de  choix.  »  Puis,  tandis  qu'il  allail 
a  l)(tiniis.  h's  Aiiinrylirftis  Ic  prirent,  cl  h'  conduisironl  vci's  le  roi.  Lorsque 
le  roi  siil  (pi'il  rtait  lernic  dans  !a  fni  du  Clirist,  il  ordonua  qu'on  Ic  IVappät 
(sur)  la  bouche  avec  le  talon  (d'une  chaussure),  en  sorte  que  ses  dents  furent 
brisees,  et  sa  bouche  remplie  de  sang. 

Ensuite,  on  rallacha  dans  le  crcu.x  dun  '    Ironc  (d'arbrcj,   pcndant  sepl  '  i'  ^<'''  l>- 


34'.  I.l'.  IJVlil'.   Dil   SYN.WAIlii:.  [548] 

<»hVlA  •:  (nhoi-{ihV*  ••  M"VV  •■  OHny\y.'P  ■■  at-hl'  ■■  M'l'  •  \\'l^^','\^  •■  TA  ■  «»-/" 
.e.  :  fl»'ii'r.-l-  :  int\iM\\  ■  mintth  •  h'r>.ii'  ■  '//,"  =  ''""/»l  •  i*"i',t'.  "  m(t{\  ■  l'M'V*  ■• 
.\W.'  •■  /.hfl}"  ••  MW  •■  y^?^.(\.  ■  '1"/."/"  •  "7?»IjA  •  ?i«^l-  ■■  mn{\y:r  ■  'iW  ■  il-r'  •■ 
my.ilti"  •■  J'?/"  =  "Ihn.  •  V'mm'M  •■  :^.i'.A  :  f^'i?.  «  imimla-  •  «Tf-'J-ft  :  tx/.y- 
1.  rt  ••  ^.f ?!'/'(:  ■■    -s^ö«-  ••  /ift/:^VY.h  ••  niVt'.A  :  ?i''/ii.?i  =  hs{\'t\  •■  \h:m{\  ■■  a- 

'|:  ■•  finihl'  •••■  (nf^fi.h  •■  fn'Ol'  ■■    ihr'  •  hW»  •  ,t'.'/''l<-  =  Chi*  •  llrt.t'.'l'  "  ""1"/! 
T  ••  ^fitX  ■■  h'i"]'/'tl  ■■  ffn'i'lfy  •  •/•/"/.=]'  ••  iWtU  ••  hy.'lllh  •'  "»^''7'WIV  ••  W-ft  ••  '"l 

i\ :  h-iw.hn.hAi  ■  loh'iu  ■  .t'.Ä.A.  ■•  f^i{h  ■■  .«i'A  =  hrü"iy.  ■■  uy.nfi^  ••  v"/  =  j-n 
«n/v.  ■  ,h/.-  •■  c?!^  ••  rirt^'.*!'. :  ioi.?..r  •  firy  ■  htiicM  •  h'pvpu-  ■■  ihr 

/..->  :  mfm'iTn/.'1-  •  Mhi\i^  ••    V^At"-  •'•  'h'nW.hn.h.V.  •■  y.r,h^.'i  ■  HäA-I:  :  A''/A 
tn>  :  «JA'/'  •■  h''Ä'>  ••:=] 

[rtAir  :  Ah'J'HJ"/! :  My.'^'ii'-  •  nhiKyA  ■•■ 

1.  <D>,fl>-ö>,y']  (»  fi»,ri)-f.>.on-.  —  //'.  Cl]  ita  P  et  (►:  A  UTA.  —  "i.  V/H.>.]  O  >."/II.V(l*h.f.. 
A  >i°JH.>i>.  —  6.  mtn.ft.j,  —  ■'/?•/"]  0  (n<i>>A>i  :  "t"  ■■  o>''\  A  mt'n'Ah  =  <"»  .  —  i!>-  hllll]  0. 
A  mh  '.  — '1.  fl)<{.V("]  A  <i»r*n  !  ÄXo".  —  l'i.  wh-'IH]  0,  A  «»>,'  Gl'.  Dillmann,  Le.r.  «eM.,  c.  744. 


jours,  Sans  (lui  donner)  d'eaii,  (ni)  de  nourriture.  Oii  le  tira  de  lä,  et  on  le 
jeta  dans  iine  (Iburnaise)  de  feu,  (remplie)  de  poix,  de  soulVe,  de  resine  et 
de  n'iaisse  bouillants.  II  en  sortit  uiie  odeur  (et)  im  parlum  siiaves.  Lors- 
quc  les  soldats  le  virent,  ils  le  trouverent  en  train  de  prier,  cn  se  tenant 
debout  au  milieu  du  feu.  Ils  le  menerent  vers  le  roi.  Le  roi  lui  dit  :  «  Quand 
as-tu  appris  Fart  de  la  magie?  »  Le  saint  lui  ilit  :  «  Je  ne  connais  pas  la 
A  ri.->  1).  magie,  '  mais  je  te  confonds  parla  puissance  du  'Seig^nam-  Jrsiis-Chvist  —  gloire 
a  Lui!  »  Rempli  de  colere,  le  roi  ordouna  qu'on  lui  coupät  latete  avec  le  glaive. 
Saint  'Entäwos,  se  tenant  debout  du  cöto  de  l'Orient,  etendit  ses  mains,  et 
reniit  son  Arne  au  Seigneur.  Tandis  qu'il  priait,  une  voix  vint  du  ciel,  qui 
disait  :  «  Viens,  mon  serviteur,  en  paix,  alin  de  te  reposer  avec  Ccnri/c.s  et 
Etionie.  n  Lorsque  (le  saint)  eut  acheve  sa  priere,  le  soldat  lui  coupa  la  tete 
avec  le  glaive.  Lorsqii'il  eut  consomme  son  niartyre,  des  miracles  et  des 
prodiges  innombrables  apparurent  par  son  corps.  (hie  le  Seigneur  ait  pitie 
de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles !  Amen.J 

[Salut  ä  'Entdiros,  qui  a  fait  briller  sa  foi 

Plus  quo  VOnjiires  [le  solcil]  et  VEbId  [la  lune] ! 


[549]  17-  NAHASft  (23  AOL!T\  345 

«»iiniA  •  'rv'Vö  ■■  höi\  ■■  AA.I)-  ■  h^v^t\  :•::] 


1.  cn"]  V  Olli. 


Lorsque  le  Seigneur  cut  pitie  Je  sou  äiiie,  afin  qu'elle  ne  se  perdit  pas, 

II  Ic  hlessa  d'abord  par  uiie  fleclie  de  feu, 

(Piiisi  il  riiuiiiecta  aiissi  lui-meme  par  la  rosee  de  Taiilel.] 


[Ell  ce  jüur  aussi  est  le  martyre  de  'Aknites,  frere  de  'Enldiros.  (Jue  le  Sei- 
;neiir  ail  pitie  de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles !] 

[Salut  ä  'Akrdics,  qui  a  aceumpli  (sa)  coursc 

Derriere  'Enläwos, 

Lorsque   (ce   dernier)    hii  a    dit  liii-iiiemc,   lorsqii'il    Tut    decapite  par   le 

ive  : 

«  Ma  bouche  ne  peutpas  oxprimer 

La  liloire  que  reooiveut  les  martyrs  du  Fils!  »J 


:V,(i  l.l'.  I.IVI'.K  DU  SYNAXAlliK.  [550] 

htm  ■  i-xMiUd,  •  rii\i\  ■■■ 

^ifiiM'i'.n  '■  /'./-iiyi  ■■  hnw.hn.h.i:  ■■  «»«»a';-  ••  hr^'y:"'i.ih  -.  i:hi»A^.  -  inf>tt  •■ 
AU.'»' :  itiiii-  ■■  awn9"i  •■  M\  •■  y^'ti/.  ■•  y/i'^A  ■•  lu/n :  y.rmyn  •  lH'.;\^bW 
i  ■  n^./.'/  •■  h"i\\.hn,h.i:  •■  uH-'m/.-  ■  «w>\/ii'r'J"  =  nii-:^}"  •  ?i'/»«,Tii'i-/'  =  fl-i-  = 
hcfj/.yj  =  I/IIA.-I- :  in.uy,i\  •■•■  mm  ■•  iA'>)-  ■■  htt'iun  ■■  ii«»  •  y."vm  ■■  hr 

iMo-9'  •■  w  ••  i;i/.  ■  Knrt' !  h«w  :  .civ/niu:  ■  'rnn  ■•  minu  •  vfA-  •■  'i-s'mu: 

P-  :  OTri-f  ••  m"h'ii\f\\)'  ••  «»hm"*.«»'  ••• 

WJM"  ■   ll'Wl    ••   MlMl-    •■   6h/.;J'Ji   ••   TA«    :    hn-irt   :    WVt  •  .f-inC  :   'V^^AA'  ' 

1.  nni: :  öA>]  1',  (>,  A  mii  :ö'  :  10(1.  —  lOiVinc]  A  —  f..  —  'i.  «»■/•"/]  P  "?'.  — //'  h-nft-] 
P.  O  >,n-n.  AMl-n  ar.^^-jl ;  cf.  Amelincau,  La  iii'ogr.  de  L'EgijpW  ä  icp.  cople,  p.  2:i8).  — 
ih.  >.y".(iii-n]  V.  o.  A  ii>i'.  —  5.  —  \n:fitr/]  <>.  A  —  >.  —  8.  fli,h^n]  P,  <>.  A  fl»w.^.fi.  — 
10.  «,:Arn.Fo»-]  P.  O  -  ^s-,  (sr).  —  ;7-.  mvilHö-]  A  —  UV.  —  11.  post  (i/:  W  (>.  A  </(/(/  «nmA 
(..y..  _  ]2  .von]  I'.  (>.  A  >.in-ft-  IV.  supr.l.  —  ih.  y'.i.:'if'\  A  .e./.  . 

Au  nom  du  Pere.  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  un  seul  Dieu. 

LECTi  RE   m     IS    NMiASK    24  aoüt). 

Eu  ce  jour  est  Saint  .laciini's.  uiailyr,  d'uuc  pelite  ville  appelec  Mainnijj. 
du  district  de  'AhsoK,  au  uord  de  VE(/yptc.  i.es  pareuts  de  ce  saiul  elaieat 
cliretiens  (el)  craignaient  le  Seigneur.  11s  engcudrerent  trois  fdles  avaut  lui. 
Lorsqu'elles  eurent  grandi  un  peu,  ils  les  dounercut  ä  uu  couvent  de  vierges, 
afiu  (ju'ou  les  instruisit,  et  qu'on  les  elevät  daus  la  craiute  du  Seigneur.  Elles 
etudierent  la  plupart  des  livres  de  TEglise,  et  (les  EcriUires)  de  rAncieu 
et  du  Nouveau  (Testament).  Lorsque  leurs  parents  voulurent  les  ramener  de 

♦  A  ::ir,  -a  '  cliez  Ics  vieiges,   elles  ne  voulurent   pas  rovenir,    mais  olles  se   donnerent 

comme  epouses  au  Christ.  (Les  parents)  s'attristi'rcnt  de  leur  Separation 
d'avec  elles.  Le  Seigneur  les  consola,  (en  leur  donnant)  saint  Jorr/H^.v,  (dont) 

*  I)  m  a.  ils  se  rejouirent.  Lorsipi'il  fut  *  äge  de  six  ans,  ils  l'envoyerent  a  la  vdlc  de 

'Mison,  alin  qu'il  fit  ses  etudes.  11  eludia  huile  doctrinc,  et  deviut  parlail  eu 
limte  scienee.  (Ensuite),  son  pere  ri'uvoya  voir  ses  biens,  ses  ricliesses,  ses 
animaux,  et  ses  moutons. 

11  y   avail    cliez   son  pere   un  vieux    pälre.    11   pralitpiait    de    nombreuses 


lo 


[5,-,n  18"  NAFIASK  '24  AOUTl.  347 

fl>-ni;:i-  •  ?»'>i/ :  ,t'Ä.A. :  WA  :  A.A.'j-  "  miiv  ••  'ir}|:  :  +sri  ••  .eö-r-n  =  .iM-nt:  = 
n  ■  ^i'-j'.Ti  •■  rtt'.^nj :  i>"'j>;n.  =  '\«^a  :  ',w\\{\  •■  hLTi/.ej  ■•  <»»•'/•  ••  MV-yi  •  WM 

■l-J'i  •■  f\"'}M'  ••  /'"niJ"'  •■  at-lh-U  ■•  h/.:i*ll  •■  hnT't  ■■  AMl-J)-  :  A4»Sft  :  !ffi4-(\  ■ 

,K(:  ■  '/'rtA  ■  fl»-?|-|-   :   ^/.;^'/J   :   r/I^Vlv/BPT   ::   (D{i[\  :  ,h/.  :   '/'ftA.1'-  ■•  /.hnj"  ••  A 

r/D'j''//"^'. :  fl)jiv .-  rt"7«»'j-  ••••  <»,e.n.A"  •  Ä/.;^'/.'  =  Aeji-r-n  =  i.K  ■•  >«fl'A.e.f  ■■  A?i 


1    -nil-:'/!-]  P  —  :4.  —  -^  ii^A  ■■  rt.A.|-  I'.  <».  A  ante  >,-vii  ((►  ti^    =  <»-fil;.'-  •■  rt.  ).  —  !•  fiinr. 

—  v^'i;]  '*  .f.^nc  (sie)  föf-n  [sie)  nwu»  •.  y.i  -.  m-  :  hc  •■  '•"'w.  ■■  hv)b.  A  nuö"  ••  y.i  •■  o>-  ■■ 
W  =  •!•'  ■■  >ii\  ■■  .i'.v-flC  (P  -"  A  sed  habet  r'W.  ■■  hl  ).  —  'i.  a>n-  -—  Vicn-W-V]  P.  A  (<) 
.  A).  —  5.  ft"7rt7]  P.  O.  A  —  .+•»■.  —  <i.  <nrt>,A"]  P.  A  m|-fl>,rt»  (O  =  A).  —  S-  Af-n<nn] 
A  A.e.n(lin.  —  10  (n(nA.e.  :  VI/"]  P.  (),  A.—  U  fl»>i'i:A'r}»]  P,  O,  A  (Dii  .  —  ih.  <n>i 
9"mA.'!.]  P.  (),  A  —  «n-A-'i-.  —  12.  <i:Arti-l-Kl]  P.  0,  A  -J/CAfn^l-ti  (O  —  <n-j:!).  —  1.!.  mlhy" 
V-!  Il>i']  P.  0,  A  —  «">>•  :  llAi"'  ■  >.  .  — /i   post  iicfusfi  P,  <>,  A  ^aW.  rt-;.- :  A-(IWi^-   et  /V;7  /«/>y/j. 

—  ih.  ^^n.\h\  P.  (>.  A  M-V  . 


vertus.  *  II  descemlail  daiis  uiie  citerne.  (remplie)  d'eau,  ä  IV'poquc  de  Tliiver,  *  P  -x^  -.< 
et  il  sy  tenait  del)Oiil,  en  priant  toute  lu  nuit.  Saint  Janiucs  lit  comme  ce 
vieiix  patrc  l'aisait.  11  coiitiaua  (ä  faire)  aiusi,  pendant  de  nonibreux  jours. 
Lors(iuc  Sdtdii  fit  vfiiir  la  persecution  contre  le  pcuple  des  cdiretiens,  et  que 
beaucoup  de  clireliens  devinrciit  martyrs,  le  vieillard  remit  las  moutons  au 
pere  de  saint  Jurquca,  et  s'en  alla,  poiir  deveiiir  martyr.  Jaciiucs  demanda  ä 
son  pere  de  lui  perniellre  de  s'en  aller  avec  le  vieillard;  (il  Tassura)  qn'il 
roviendrait.  I.(irs(|iril  fut  parti  avec  lui,  ils  trouverent  (tous  deux)  un  juge  dans 
la  ll(iulc-l-j/i/jili\  eil  tiain  de  siipplicier  .liishis.  le  llls  d'mi  roi,  qui  avait  aban- 
donnc  sa  royaute  et  devenait  martyr.  l>e  vieillard  dit  ä  .hicijuvs  :  u  \  ois,  ö  iiioii 
lils.  parce  que  ce  roi  et  (ce)  fils  de  roi  a  abandonne  (loiu)  de  lui  la  royaute  de  ce 
moude,  et  a  suivi  le  Christ,  on  l'a  separc  de  sa  femme  el  de  soii  iils.  A  plus 
forte  raison  (fera-l-oaj  pour  uous  (([ui  sommcs)  pauvres.  Consolc-toi,  o  mon 
fds,  et  ne  t'attriste  pas  au  sujet  ile  ta  Separation  d'avec  tes  parents.  » 
Puis    ils  s'approclierenf    du  jui;e,   confesserent  devaiit  lui  Xotre-Seigneur  le 


348  LE  LIVRR  DU  SVNAXAIKK.  [552] 

y.yilih  :  ^•'JYi  ■•   'Kl  !  J«:ft-f-rt  ■■  «»XAV  ••  «».(Ml.  •  ^Jt-'/lL^V  ■•  r/ihi;"'\h.V  ■•  A..P 

ä7h:  :  rt»«)'?{? :  tO'M'  ■•  iifTiic  •  ath^^^^  •■  '/»AMi  ••  ?.'7ii.hn<h.f:  ••  hrn,ixC  • 
fnP.Huh  •  r:vi-«^-i- «  mi-'r"/  •■  aiva.«)-  :  otv,..-}'>  :  «)<?.>}"  :  -vn  •■  '/»h-'jv  •  <<y.  i 

ft'Vl'  •■  M'li-  ■■  hOA-  :  mJlV  ■•  P.Ö"-  •  y.Ö>v1inf  :  ^#,n  :  '/'.P/t:  ■•  htm  :  t^^.  ::  rilfl)/.?.  : 

A  3ir  I,  «waWi  :  ^»^ll.^l'nrh.f:  ■■  rtcjPA  •  mhy.-'i'V  •  m^jitfi  •  'f-fi^-hu-  ■•••  mfia  :  fth 
OD  :  aB'n.,'y\  :  hrif'/JiJ)-  •■  h\\n  •  amo-H.  -.  chö  •  ttfl^'V-  ■■  m'ir'h  •■  ÄhA.A  •  ft  i 

1-2.  ante  v-m-"!  P,  0  rtifof.  m.e.v  {A  om.  meme  «P/n-»).  -  3-4.  )ihAi))>">]  P,  0,  iiWi-HA, 
A  AllA.  —  5.  post  *.s.ft  0,  P  add.  ,fft4i-(i.  —  ih.  mxAf]  "  A;  P,  0  ,>^  a».  —  //'.  my,r' 
'^n.p]  >  P,  0  et  post  \icfi-Pn  add.  t\W  ■■  ft-n/iiV ;  A  >  >.>iT'  —  Vir."  (5-6).  —  6.  oj-fit]  P. 
O.  A  (!<»•.  —  9-10.  loi.vf'  —  mP:t"bO-']  P,  0  (O^?«»  :  "i?';  A  m«:/'»''  =  Aw>.|:  :  «nrth"7A1i-ti'". 
—  10.  cnot]  P,  0,  A  (:iit>.  —  lO-ll.  ,?.<;'"/]  P,  O.  A  /.C'^  (et  s/r  in/ra).  —  11.  mh»V!r}"] 
P,  0,  A  —  r.  —  /6.  post  >,fl,e.-V-tü-  P.  <),  A  rtöff/.  m.|.^.vni:u-.  —  12.  oDT,h»<!-»f-/!->]  P,  O, 
A  —  <!-ff-c.  —  15.  flJODi-f.]  P,  0,  A  .ei^><.. 

Christ,  ('[  maudirent  sos  (faux)  dieiix.  (Le  jugo)  supplicia  Ic  vioillard,  et  lui 
coupa  la  tele  vivcment.  (Le  vieillard)  dcvinl  niartyr. 

(^)uant  ä  Saint  .hu-ijucs,  (le  juge)  lui  inilio-ea  un  grand  supplice  :  il  le  (la- 
gella  avec  des  lanieres  de  boeuf;  puis  il  lit  rougii-  mie  pierre  au  feu,  et  la 
plara  sur  son  venire.  Le  saint  leva  ses  yeux  vers  le  Christ,  pria,  et  dit  :  «  0 
mou  Seignenr  et  mon  Dieu  Jpsits-Clirist ,  secours-moi  dans  ce  supplice.  » 
Notre-Seigneur  le  dölivra  de  ce  supplice,  et  le  fit  se  lever  sain  et  sauf,  saus 
lesion.  Ensuite,  (le  juge)  le  mit  dans  un  sac  de  poil,  et  le  jeta  dans  la  mer. 
L'ange  du  Seigneur  le  fit  monier  de  la  mer  sain  et  sauf,  saus  lesion.  Le  saint 
se  tint  debout  devant  le  juge,  le  maudit,  et  maudit  ses  idoles  impures.  Le  juge 
so  mit  en  colere  contre  lui,  et  l'envoya  au  juge  de  Faiiiniä.  La  on  lui  infligea  un 
grand  supplice  :  on  lui  coujja  la  langue ;  ou  lui  arracha  les  yeux ;  on  le  sup- 
plicia dans  les  roues;  i>n  lui  scia  tout  le  corps  avec  des  scies,  au'pointque 
tont  son  Corps  etait  en  morceaux,  et  que  son  sang  coulait  sur  hi  terre,  comme 
deheau.  L'ange  du  Seigneur  Sowry^// descendit,  le  delivra,  et  guerit  ses  hles- 
A  :ii(i  b.  sures.  *  Lorsque  le  juge  fut  las  de  le  supplicier.  il  ordonna  qu'on  lui  coupät  la 
tele  avec  le  glaive.  (Le  saint)  regut  la  couronne  du  martyre  dans  le  royaume 


10 


[553]  18''  NAHASfi  (24  AOUT).  349 

?inv  •  crt-  >  •  ffÄ'Hi/. :  n-s.n  :  hcu-  :•:  * p 205 1, 

?iA  •  irftA.ji- :  'vnv.  •  ?i'/"}A9"  ■  <f.Art- ::] 

/IiA.*,'  :  öD/\?,hl-  :  A'l'Hfl>->  ::= 

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fflAÄP  •  Ch.  ■■  htm  :  %^.  :  Aft*?  ■  tl9"d  •■  M  ':• 
7.  n9°.e:«C]  A  >,y"Ä-n<;    —  9.  «o-pcfr]  0,  A  «PCft-.  —  12.  AiA,-?  —  AtHm-l]  0,  A  ntrtffl  ■ 


des  cieux.  11  y  cut  avec;  lui  ileux  aulres  inartyrs,  pendant  qu'il  se  trouvait  ä 
la  ville  de  Faramd  :  ce  furent  Ahraliam  et  Jean,  qui  (faisaient  parlie)  des  geiis 
de  la  ville  de  Gamnondi.  Que  le  Seigin'ur  ait  pitie  de  nous  par  la  prirre  de  saint 
Jacques  et  par  la  priere  des  saints  martyrs  Abraham  et  Jean,  et  que  leur  beiie- 
diction  soit  avec  nous !  Amen. 

[Salut  ä  Jacques,  possedant  la  sagesse  des  sa  jeunesse, 

Selon  qu'il  fut  instruit  dans  la  terre  de 'Ahsou! 

(Le  juge)  lui  mit  uuc;  pierre  *  ardente  sur  le  venire.  *  i'  205  ij. 

Salut  ä  Jean  et  ä  Abraham,  ses  coheritiers, 

Qui  conjointemeul  avec  lui  out  emigre  de  (ce)  monde!] 

[Salut  au  vieillard  qui  a  eleve  ses  pensees 
Pour  s'associer  aux  pensees  des  anges, 

En  Sorte  qu'il  ravit  Jacques  *  avec  lui,  en  disant  (cette)  parole  :  •  a  \wu. 

«  (0)  niou   fds,  vois  comment  Justus  a  supporte  la  cruautö  des  tortures 
du  martyre, 

«  Aprös  avoir  abaudonne  uue  aussi  grande  royaute!  »] 

PAIR.    OK.    —   T.   IX.   —    F.    4.  i4 


350  l.l'.  I.IVRK  DU  SYNAXAIRR.  [5541 

htm  :  rüAW/irt.  ••   'J"'it\  tt  ■•• 

an-t:  ■■  ö^^'  ••  hbu.  ■•  ^n  ••  4";.ft  ••  äo  ••  hA/ih-j.e.-!?/!  :  a.«/*  ■  A^^l-  ••  h 
im.  ■  «f'-ftT^'P'jjp "  'i/'>'i:  '■  ^n  •  >iv  :  ^>^{\  ■■  «ihjiv.  ••  rjinxr«'  •■  'r'iy,i\.  •■  n 
ii-i :  hri\m  ■■  ht:vt\  •■•■  aHUm'pf,a,ih  -.  ,hy.A  ■  ^n  =  hl";h\'{i  •■  lu-f-  •■  Ahc  , 
vti  ■■  (iffty.F-  ■•  «»rt.f.^-«»-  ■•  Arli'i/n-  •  hTfo-tii'  •  ^nei-  ■■  hcfi'/.jpvl-  •■  uim.  •■ 
hf\Tn'i?:i:!f  •■  m,W.  ■.  hCVti  •■  W  ■  Ol/,  ••  'P'-tiTi'V'ijf  ••  atph  ■  'Wl  :  J'//"  ■ 
•\'..t\i\\'i(nj\'t\  ■  WAP.  :  'kti(n'i(n.'rti  •  }\!f:^'  ■  tohMV^.?'  •  A^S-ft  •■  Ä-l'Vrtf- 

ft  ••  ii-vn  ••  n/"  :•■  mtn\ :  /.y.hn  ■•  (i'^n,ii-  ••  ö/a'I'  •■  fihti-  ■■  hi:?-ti  •■  hur'  • 
hö»  :  fhim  •  fiini:  ■■  ha  ■•  }ifiifiTn'i?:c:ti  ■■  It^  :  .e-l-fliht."  ■  ';"fiA  •  hi/vl- - <»    ' 

<«.VflJ  :  >•»•/»'  •■  Ani'J'J.'  ••  h-tt  ••  flJhnXV»'  ••  tD^.ILA-  •  }itlfm  ■•  Vi'-  *  }\1'^tl?-t\  •'  •!• 

nr*;\\  •  ä/I-Io^ö»-  •■  ihHiu  ••  ka  •  ?.i*'}: :  A-ne  =  öj^-T"?' :  A?iCP-ft  ■•  a*ha>- 

3.  >,AfiVi'V.e-C"n]  P,  O  >,A  :  >,n  '  A  >ifi  [in/ra  etiam  =  P,  O)  et  ita  infra.  —  4.  *.s.ft  s 
m]  >  P,  0,  A.  —  4-5.  -niC^]  >  F,  A  (0  =  A).  —  5.  h-Vs-fiffi]  P.  0,  A  —  V-lSPft  et  sie 
infra;    lariiis  —  ^-f-fi.  —  ib.  -vii-F]  A  —  *.   —  0.   «ortÄ/,«»-]  P,  mWUV^ao-;  O.  A  fl»i>i 

t-F.  —  s.  «.e.*]  P.  —  ih.  A^-'r-n]  A  Ahn,  P  A* '  =  hn.  —  '•.  nni]  P.  (>,  A  vn.  —  lO.  a 
niv*]  P.  O,  A  '\>.ii>  :  -vn  :  ii '.  —  11.  vu-]  >  P,  0,  A.  —  12.  ^>,iiii>]  P,  A  —  niv.  — 
ib.  fl»>,'VJft]  P.  0,  A  h-Vt.  —  12-13.  H"ti'°V1i]  P.  O.  A  ",'  II.  —  13.  K^^-Og.io-  -.  1>i>lll"/]  P 
0,  A  —  n.at'i.  —  ib.  M]  >  P,  0,  A.  —  ^T-.  hu»!-]  A  h"t' . 


Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-lilsprit,  un  seul  Dieu. 

LECTIRE     Kl      19    N.\U\SK    (25    aOÜt). 

En  ce  jour  niourut  le  saint  Pere  .16/«/  Alexandre,  patriarclie  de  la  ville  de 
(j)n.stantinople.  Ce  Pere  fut  saint  et  illustre.  Une  grande  persecution  vint  sur 
lui  de  la  part  des  partisans  d'Ar«««.  Dans  les  jours  (d'Ahba  Alexandre),  Abba 
Alli(in((si'  rcnouvola  Texcommunication  d'Arias.  II  l'expulsa,  et  il  expulsa  ses 
partisans  des  eglises  de  la  ville  d'Alexandrie.  Arius  s'eu  alla  ä  la  ville  de 
Constantinople .  11  entra  aupres  du  roi  Constanfin,  fds  de  Constantin  le  Juste,  et 
il  ai'cusa  saint  Aihaiiasc  aupres  du  roi.  Comme  il  ne  trouvait  pas  de  treve  au- 
pres de  (saint  Athanase),  Arius  demanda  au  roi  d'ordonner  au  Pere  Alexandre 
de  l'admettre  avec  les  pretres.  Le  roi  envoya  (chercher)  ce  P^re,  et  le  fit 
venir.  II  lui  dit  :  «  Voici  (\\iAlhanase  a  transgresse  notre  ordre,  et  n'a  pas  recju 
Arias.  Pour  toi,  tu  sauras  que  c'est  nous-meme  qui  t'avons  institue  (pa- 
triarclie);   nc  transgresse  (donc)  pas   uutre  ordre,    mais   fais   plaisir    ä    niou 


[5551  19"  NAIIASK  (25  AOl'T).  351. 

hl\M\'iü:Ct\  •■  rDe,n,A"  ••  hh'"*  •  l>i  •■   Ihr"!  ■■  ri/^A-rt  ■■  'h'iti  ■■  in^h9"'i  ■  h 

i. :  tthi^..O'  •  y^."?'!"'!-  ••  cMrt-/-  ••  fl»Ä.Äi»">  ••  ny,e.''7'i"-l-  ••  cA-öl-  ••  nAn-  :•■  mh 
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A  •  l'i?/*'  •  AdA-e  :  6{b(\h.  •  (oMyOo  ••  AunÄrh  •  AöA  •  hCf-ft  •  (Oh^ril'i.  • 

l.'>.S.n]>A  (P,0=A).  —ib.  h>^a.Yifc:]().  A— 'Bnfc-(P  =  A).  — 2./"A-ft!*.S.ft]P,0, 
A  nn'  :  'l-  (P  h..ßöo '.  A  —  .%{[).  —  .i.  iD->,i:ft]  P.  (•,  A  >  ft.  —  i^-.  t>i?">]  P,  0,  A  in'^öi»'/ 
(A  post  4'.^n).  —  'V'.  •l'.S.fi]  >  P,  A  (0  =  A).  —  ib.  •l>.y">]  P,  O.  A  fhiC-v.  —5.  .RÄvh'i:]  A, 

ü  -  .-hi:.  —6.  V.«"?*"-!-^]  P,  0.  —  •!•  :  r.^-ft-I-  (A  —  A).  —  8.  Il-V*  :  (D.>,|:]  P,  O,  A  «t  :  .R>.t. 

—  10.  V.e''7'i"C]  P,  0  —  *  (A  =  A).  —  11.  Ml  posler.  >  P,  0,  A.  —  12.  A^n-n]  A  — 
(Hh  (y).  —  1.3.  Wii-(v  :  Ailin]  P,  O,  A  AiB-M:  !  «DAVf-A-  s  /hiin-.  —  14.  <iiK.y"VI->.]  P  -IV:.  — 
15.    fl)>,ai.),Ji]  0,   A  <DA>iöi'".  —  /6.  »Ä*],   Ox-.S-'l«,  A  «•».^■•l!. 


coeur,  et  absoiis  ArufS.  »  Saint /IWm  .4/ej"rt;/(/;r  repondit,  et  lui  dU  :  «  *  L'Eglisc  ♦  o  ra  b. 
ne  regoit  pas  .4;'t»4',  parce  qu'il  n'adore  pas  la  Trinite  sainti'.  »  Le  roi  lui 
dil  :  «  Mais  lui-meme  a  confesse  la  Trinite  sainte  devant  moi.  »  Saint  Abha 
Alexandre  repondit,  et  lui  dit  :  «  S'il  a  confesse  la  Trinite  sainte,  et  (s'il) 
croit  que  le  Fils  est  egal  au  Pere  pai-  sa  divinite,  qu'il  ecrive  cela  de  sa 
main !  » 

Le  roi  fit  vcnir  Arius,  et  lui  dit  :  «  Ecris  de  ta  main  ta  foi.  »  [Ariiis) 
ecrivit  de  sa  inain  la  foi  orlliodoxe,  mais  ilne  croyait  pas  ä  la  foi  orthodoxe  dans 
son  coeur.  Puis  il  jura  par  ri']vangile  saint  quo  cettc  (profcssion)  etait  lafoi  ortho- 
doxe, mais  il  parjura.  L(!  roi  dit  au  Pore  Abba  Alexandre  :  «  II  ne  reste  plus  de 
grief  contre  lui,  apres  qu'il  a  ecrit  la  foi  orthodoxe  de  sa  main,  et  qu'il  ajure  par 
l'Evangile.  n  Abba  Alexandre  lui  dit  :  «  Abba  Atlianase  a  renouvcile  la  procla- 
mation  de  Fexcomniunication  d'.lrua,  qui  a  ete  ecrite  par  la  main  de  ton  pere 
Consta)itin,  et  a  ete  ecrite  par  la  main  des  318  Peres.  {Athanase)  l'a  expulse,  (lui) 
ainsi  que  tous  ses  parlisans,  de  la  ville  diAlexandrie.  Mais,  paticnte  envers  moi 
une  semaine.  Si  rien  n'arrive  ä  Arius  cette  semainc,  et  si  *  sa  l'oi  est  sincere  *  i'  200  a. 


352  LE  LIVRK  DU  SYNAXAIHE.  [556] 

Wi  •■  MA^'h  ■■  ÄOrli-/-  ■  ■n\i-:'>  ••  hnii'  •■  IniMiiyi  ■■■■ 

n.'|:  ••  amu  '  hin  ■  .e-Äcu-r  ■  oihV  •  i\'f\h.  ••  V^A'>;^^^  •  my.tih^"  •  tih'iw.h 
■n*h.C  ■•  \\tm  :  JP.^'V,"  •  h'r:''m.hU  ■•  AhCVii  ■•■  (nf>a  •  »iV  :  h9''?:'W.  ■  at'h'l'  •■ 

ii-nh.  ■  A-nrt  •  hcvtx  •  A-nrt  ■•  i*"rf  :  irn^h  ■  m-M-  -•  iti-  =  hLTi/.-jpj :  cuin/.  ■ 

OD  i  y.afT'i  :  ^-Srt.  •  fli'|j;fl>-h  :  hCi»-  •  AM:t'ft  •  ro,i./.  ••  -Wl  :  »»»iJ  =  «"»-^h  ' 
W-ftrlh  •  hOT  :  J?.W-^fTh  •••■  mwöh  •■  h'Hd'P'liih  ••  fliWA-  ■  Ha>-ft'|-  ■  hCi*»-  ■  }x9":f- 

Atiih  :  Ahcft-f-ft  •  nh,i^d.  ■•  n.'i-  •  3ncft'/:.eT  •  ^Ä-nV  « 


A  liiT  a.  et  son  serment'  loyal,  je  le  recevrai  müi-meiue,  et  je  l'associeral  aux  pretres. 
II  prenclra  part  avec  eux  au  ministere  du  temple.  »  Le  roi  repoudit,  et  lui 
dit  :  «  Sache  que  moi-meme  je  patienterai  envers  toi  huit  jours.  Mais,  si  tu 
ne  re^ois  pas  Arius,  certes  je  preleverai  un  iuipöt  considerahle  sur  Feglise.  » 
Puis  Abba  Alexandre  partit  d'aupres  du  roi  et  alla  ä  sa  maison.  II  de- 
meura  ä  jeüner  cette  semaiue-lä  tout  entiere,  et  ä  deraander  au  Seigneur  de 
le  delivrer  du  peche  d\irms.  Lorsque  la  semaiue  tut  ecoulee,  Arius  sc 
revetit  de  beaux  habits,  entra  daus  Teglise,  et  s'assit  devaut  Tautcl  avec 
les  pretres.  Alors,  le  Pere  Abba  Alexandre  entra,  en  etaut  triste  et  afllige; 
il  ne  savait  pas  ce  qu'il  (allait)  faire.  II  se  tint  debout,  avant  de  commencer 
le  Sacriiice.  Les  intestins  d'Ariu.s  s'agiterent.  II  alla  aux  lieux  d'aisances, 
afin  de  faire  ses  besoins.  Ses  entrailles  et  tout  ce  qui  etait  dans  ses  intestins 
sortirent  sous  lui;  il  resta  vide  (d'entrailles).  Comme  il  tardait,  on  le  chercha, 
et  on  se  mit  en  quete  apres  lui;  on  le  trouva  mort  dans  les  lieux  d'aisances. 
On  raconta  au  Pere  (Alexandre)  ce  qui  etait  arrivc.  II  glorifia  le  Christ,  qui 
n'avait  pas  rejete  son  Eglise  sainte. 


[557]  !!»■■  XAHASK  (25  AOUT).  353 

(OCA'"!  •■  '/^''^'i-f'  ■  aihhan/.  •■  i\af  ■■  hC.V'il  ••  hr/i'i,  :  Oi-h-U  ••  mfl-ttil^  '•  AÄ-n  J 

'^n  :  h"?ii.^nrh.(:  •  häv+ct  •  *n>/»'K  =  ^Via.a  ■•  rt'^.ei;  ■•  aa^-ii^"!-  •■  rt'^.e 
>  ■■•  h'';ii.hnrh.c  •■  y.rth^i'i  ■■  iiäa»!.-  ■•  anuM-  ■■  f j^a-  •  i'"fiA.v  =  a'Ja»"  .•  «ja 

[rtA'r  :  Ah  ■  ?,A  :  Kfty]'>j?-(?ft  •  M-r  •■•■■ 

htiM  ••  K\^.i.  ■  A-'f."  •  ^-jriA  :  Kif^  •  m'^br  ■••■■ 

hIO't  ■■  hCl*"  ■•  ilOtD  :  htm  :  Jf^Ö  •'  HAUJ»"  :•:] 

[AAir  !  Ap-ftm/rft  :  oDiKb^v  '  .«'.nc  •■  H>n/.  :•= 

1-2.  mx,l./l  —  ri/hn^-]  >  P.  (),  A  lar.  i;_oj  Ai.  J,  ^j/j  —  3.  fflc-fc-^]  P,  <►,  A  mc^öt. 
ib.  ante  Ah-n,  P,  0,  A  flfi^flf.  V?-/".  4.  <ii-|>.9"V]  P,  0,  A  —  «»>.  —  (i.  ft'^.p'B]  P,  0, 
A  fiiTö.  —  10.  ffl«]  0  «)<{/>..  —  11.  llJiCVfi]  0,  A  Ah".  --  12.  (B"i!.e,]  0  ao-ti^h.  —  il>. 
h.t<C<<.]  <>,  A  —  C<{..  —  14.  ft'^?"]  (►  omel  ce  saläm  et  le  suivant. 


Le  roi  fut  etoiine  de  cela.  II  comprit  (qu'ArÜM)  avait  parjure,  et  avait 
ecrit  de  sa  main  un  mensong-e.  Le  roi  reconnut  la  saintete  du  Pere  {Alc.van- 
(Ire),  sa  justice,  et  son  Orthodoxie.  II  comprit  (ju'.4rü(.s  etait  un  hcretique. 
II  glorifia  le  Pere,  le  Fils  et  le  Saint-Esprit,  et  confessa  que  leur  divinite 
etait  une.  Lorsque  le  Pere  {Alexandre)  eut  suivi  un  cliemin  gloricux  et  fut 
parvenu  ä  une  belle  vieillesse,  il  emigra  vers  le  Seigneur,  qu'il  avait  aime, 
et  il  regut  la  couronne  Celeste  dans  le  royaume  de  cieux.  Que  le  Seigneur 
ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  seit  avec  nous  pour  les 
siecles  des  siecles!  Amenl 

[Salut  a  toi,  Alexandre,  institue  (patriarclie) ! 

Sous  ta  charüje  est  desccndue  la  forcc  d'en-haut, 

Pour  ([u".l//».'{  füt  retranche  par  le  glaive  de  ranatheme. 

Son  venire  a  rejetc  ses  entrailles,  comme  des  excrements  de  biouf, 

En  Sorte  qu'il  ue  lui  est  plus  rcsle  que  la  peau  et  les  os.] 

[Salut  k. Justin,  qui  s'est  assis  sur  uni'  niontagne, 

Alin  d'inculfiuerrinstructionaux  enfants,  en  (leur)  cnseignant  les  psaumes! 


354  LI'    MM!!',  DU  SYNAXAIRR.  [558] 

h'r-'iiuri'»-  •  fmf^-thd.  '■  iTii/.  :•:=] 
niiOT  :  /.7ii  •■  An?irt.-7- :  w'iF'i  ■<■■ 

5.  7VJC  —  ©<'..(;]  A  a>'  :  >,    i  7 '.  —  9.  AhTr,e;-<{i'Fn]  P  —  ^-i-". 


Lorsqu'il  eut  expurge  les  taches  de  son  intelligencc  et  de  soii  coeur, 
II  vit  les  apotres  ainsi  que  les  prophetes, 
Et  appritd'eux  les  Livres  (Saints).] 

[Salut  ä  Phincas,  (dont)  une  flamme  ardente  a  touche  Ic  corps! 
Une  lumiere  descendit  manifestemeiit  poiir  la  memoire  de  sou  nom. 
(Salut  ä)  l'ancien  Phiiieas,  fils  du  pretre  Eleazar! 
De  meme  qu'il  a  transperce  la  femme  de  Medim, 
p  206  b         (l^e  meme)  sa  main  *  droite  a  ete  forte,  pour  transpercer  les  Juifs  (iulideles) 


[En  ce  jour  aussi  est  la  memoire  de  'Andräniqos,  diacre.  Que  le  Seigneur 
ait  pitie  de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles  !  Amen.] 


[55'Jl  20-  NAHASK  '2G  AOUT!.  T^Ty 

htm  :  ÄAW/iA. :  'rinn  :■ 

im  :  htl'k'rtl  •••■  htltm  ■  hT^"^/.    '   ft/.V-\-    •■    fmj{h.   :    rt-n^   :  h^WK'  :  titlTM  = 
fOfl/.^:  :  r'.Hh  '  fi^fitl  •  a),/iV?..  :  A(iA.l)"  :  0,1'  -  hCft'/.JPV  :  fl>-A'J-  :  l/ICVö»-  := 

flj>n/.  !  hfth  ••  h»»  ••  »^w  ••  ■\■}n^:H'  ••  '\j*a  ■•  im.  ■•  fiti'iic  •■  »km-  •  o-n/; 

;»•  •  /»';»Ü-  ■•  A4'«J.ft    ::    ÖJ^VArt?'    !    -Wl    :    »|A?»1"   :    WIC  =  Ö)Vn^  :  Ö»-ftl.:i'  =  "htX 
h  :  (/Dtpfifi^a-  •■   Ahn  •■   V-fh'itl    :   A.*    !    ÄA/i'l"    :    »»niV    !    Sgöl^'Jwn'l'  ::  fllhV  ••  >! 

n  :  ''?.J)/i.A  !  '/■iv.ftffD  :  tmpd  :  AöA  ••  itf'  =  ht.7i-i:j?v-  •■  A4"i-rt  !  hn  •■  »».«j-c 

10      tl  ■■•  (Ofin  ■  "/t:-?  :  A.*  ■■  ^M1'  ■  htm  :  J?,X.r   ■   ^tm   :   «jn.f   •  Ot-ht  '  ^.-(l/.  •  h 

15    ->  •  öJjT'ftA.i;-  •  h/.PV.,n  :  otvIk^I-  !  n?i'> '^  :  l-n/,  ••  ^nc  «  m-tuat-h  •.  at-ti 

4.  7i5^ü7<.]  P,.ü,  A  —  d..  —  ib.  nfi'L'c]  A  h(\  (et  sie  infra.  CJ'.  Amelineau,  Geogr.  de 
l'Eg.  ä  l'ep.  c,  p.  1871.  —  ü.  fflvn*-.]  P.  0.  A  —  <..  —  ib.  fVn'\+^-]  P,  O.  A  —  '\H:  — 
7.  »iA>i>]  P,  A  *iA>i  (0  —  A).  —  ib.  post  inc,  P,  0,  A  '/(/</.  mWiVö-  '  S-flt»-  =  fl./-  .•  V 
CfH:^>  :  (A  —  Tr)  <D-ni-  :  •flA.cfö»-.  —  '.».  ^jcficev]  O,  A  —  •>.  —  11.  post  ncfiFfi  —  P,  0, 
A  ai/d.  tv-u  :  n-ruiV.  —  12.  ai>.cn-n]  P  »i«»  :  >.cni-n.  —  12-13.  n"7>inA.v]  P,  0  »v '.  — 

13.  ©-ftt]  P,  0,  An.  —  14.  ante  hn,  P,  A  «fW.   vn.  —  15.  ta-iom-n']  P,  0,  A  —  n->. 

Au  nom  du  Peri%  du  Fils  et  du  Saint-Espril,  un  seul  Dieu. 

i.KCTinE  Dv   20  NAH.^SK   (26  aoüt). 

Eu  cc  jour  est  la  trauslatiou  du  corps  de  saiut  *  .1/;^»«  Macaire  Ic  Crand  au  *  A  i'iu  ii. 
desert  de  Sccte.  Eu  elTet,  apres  sa  luort,  des  gens  de  la  vllle  de  Saseirir 
vinrent,  volerent  le  corps  du  saint,  et  lui  bätirent  une  eglise  dans  leur 
villc.  II  (y)  demeura  jusqu';\  ce  que  reguassent  les  Califes  sur  la  viile  de 
Saseirir,  dans  laquelle  se  trouvait  le  corps  du  saint.  (Alors),  on  le  transporta 
ä  une  autre  ville.  II  y  demeura  jusqu'aux  jours  dWhba  Jean,  patriarche,  peu- 
daut  440  ans.  Ahba  Michrl  fut  institue  procureur  de  Feglise  de  saint  Abba 
Macaire.  Lorsque  le  patriarche  fut  monte,  pour  accomplir  un  grand  jeüne,  au 
couvent  dWbba  Macaire,  il  s'ecria,  et  dit  :  a  Pour  moi,  je  desire  par  Notre-Sei- 
gneur  le  Christ  que  (saiut  Macaire)  m'aide  ä*  trouver  des  jours  prospöres,  et '  a  ü:  h. 
que  le  coi'ps  de  saint  .\hba  Macaire  soil  au  milicu  de  nous,  dans  ce  couvent.  » 

Peu  de  jours  apres,  Abba  Michel,  procureur  de  Täglise,  s'eu  alla  avec  des 
vieillards-moines  pour  les  afl'aires  du  couvent.  Une  pensee  spirituelle  s'agita 


O    70    ;i 


*    () 


356  \.E  IJVRE  DU  SYNAXAIRE.  [560] 

i:  •■  rrtA  •  ff)h.'yi :  «iir'ftA.ir<n»-  ■  ^-n-lcl"  •  töKrti'/rl- :  ri)hA?i}""»- :  h/w.  .- 
(nVihVi-  ■■  riAOrt"-  ::  ainy.h'i:  ■  A.A.'|-  =  >.ftj(.7,p-  ••  ^"'/•ft  :  ^,n  ■  w+crt  :  A 

«w.h"'>'>    :    fl»,l'.n,A"   :    A'/*71"   :   '7hA>i}'.    :    h«"  :  h^.  *  C  :  ^''^A  :  fl>-A-.P.P  :    V.P."? 

n^n.jp.  •  4:/"Wi «  flj/x'öv-  ■•  fl>-ft'i- :  /h«»f:  •  mriKvi..  •  -in  •  w?^  •  -hcvT  :  m 

9"ftA.ir<n>-  :  'Ml-'^i-i  :  h.7,l|.n  :  hr'ti'l^  :  ^UT-C  •  ^i-}«  :  ^hH-ltD'  :  r'PV'  : 
/i^y/.fl  :  Ö),/iR<.  :  (?.?,-»•  :  A.A/1'  :  OTKAf-  ••  A'+eLfr  :  rD'/-OTnifl»-  :  9"/»'rtiy-.i-  : 
^Ä-^l-  :••  OhiP-H  •  ^C9'  :  -Wl  ■  7^1>"  •  mh'itt  •  Prhfl»"?-  '  flÄVh-  :  'W>'J^.4.  :  «j; 
S"'"h  ■  H7>5i»"    :    ffliC+S.    ■■  hOD  :  ^t,c4.   :    i^'-ly]'  :  h9"ff:UTao-  :  fl»JL'.n.A"Öi>.  :  h 

3.  MI^C^]  P,  A  Ml^c.  —  4.  A*.S-ft]  A  Ahn  :  P  et  A  «r/*/.  o".*cn  (0  ow.  tio»  —  ft^.^ 
n).  —  /6.  ;e-tlnH-]  A  fit  (0,  P  f^"  i  a>fi-i  ).  —  G.  jF-fiA]  P,  0  vn.  —  7.  .ftfl>-n.S.>.]  P.  0,  A 
.Rft   .  —  10.  manmiD  1  A»öo.]  0  afon/n?'  •■  A"*  :  A»»»-;  A  maomroo'.  —  /J.  A^'.sn]  P,  O.  A  A. 

—  11.  n-idy.  :  ivw.]  P,  O,  A  n-i:  :  -,' .  —  12.  >,Aii-ri]  P,  0.  A  Ani-n.  ~  i.'i.  ?"Am.^i] 
P,  0  >,v»ftm.i^  (A  ?°n '  sed  o/«.  wtonmai.).  —  14.  PAw-f.]  A  PA«n-c.  —  14-15.  n»Ht.  —  ht 
■sy"]  P,  0.  A  n '  (P  ©n  )  in  :  «o-vi*  :  7 ". 


dans  leur  cwiir.  Ils  vinrent  au  sanctuaire  dans  lequel  se  trouvait  le  corps 
de  Saint  Abba  Macaire,  afin  de  l'enlever.  Tous  les  gens  de  la  ville  se  reu- 
nirent  avec  le  juge.  Ils  avaionl  des  bätuns  et  des  epees.  Ils  les  empecherent 
d'enlever  le  corps  du  saint.  Les  vieillards-moines  s'endormirent,  an  etant 
tristes  et  affliges  dans  leur  coeur.  Getto  nuit-lä,  saint  Abba  Macaire  apparut 
70  a.  au  juge,  et  lui  dit  :  «  Pourquoi  m'as-tu  empeche  de  *  m'en  aller  avec  mes  fds? 
Laisse-moi  m'en  aller  avec  eux  ä  mon  sanctuaire,  et  nc  les  empeche  pas  de 
m'emporter  avec  eux.  » 

Au  matin,  le  juge  se  leva,  en  ayant  peur,  et  en  tremblant.  II  appela  les 
vieillards  saints,  et  leur  donna  le  corps  de  saint  Abba  Macaire.  Ils  l'empor- 
terent  dans  une  grande  joie.  Ils  monterent  dans  un  navire,  et  parvinrent  ä 
la  ville  de  Tarnouf.  Avec  eux  il  y  avait  beaucoup  de  gens  de  toutes  les 
contrees,  qui  accompagnaient  le  corps  du  saint.  Ils  passerent  cette  nuit-lä 
(en  actions  de  gräces)  :  ils  prierent,  ils  celebrerent  le  Sacrifice,  et  regurent 
les  Mysteres  saints.  Puis  ils  porterent  (le  corps  du  saint)  au  desert.  Tandis 


10 


i.-> 


^öfil]  20'-  NAHASF;  (26  AOUTj.  357 

n  ■■  "7.»l^.A  :  /ii^fl»-  :  hiu.h'ttiiui:  ■  hsöcv-  ■■  Jxhh  ■■  ,e,h/"'1'  •■  AV :  ?»'7H.^n 
■>    /.h  ■  ^•n<'.il.^^  ■•  ath,'l'iA"h  •■  (nh:'>n  •■  ?Oat-!f:  •  ^Ch{\-  •  A<C  '  wA/C  •'  mj^Arl. 

-f: :  «nJr» !  öm-^  ■•  hfth  ••  j&?«H. "  ffl^n  ■  ^rin-  •  -^n  :  R-nc  =  ©dh.  •  w-a-ö»-  : 

i:  ••  n,e.?i/:  ■•  ^a-1-  =  'Vhr/.-\'  •  MX-yv  ■••  ixin^h-nduc  ■•  ^.^rh^i  •  nÄA"-!-- : 
ain<:h'|:  •■  pj;a-  -■  rtiM  •  a'JA»«'  ■  '^i^r  •■  h'^i  ■•■ 

lfif[9"  •  hnA  •  TArt-i-  ■•  r'po-  •  hnv.  :•:= 

1.  pos(  A^ffl-  P,  0,  A  add.  fl»->,|:  (0        /h^«»-).  —  H'.  ante  K.VÖC*  P,  0,  A  ndd.  Wo« 
(0  »,c^)  —  2.  x^.ih  :  n.<.n,A]  P,  0.  A  n."  >  >. ".  —  il).  rt>.n->]  P  a.  —  ib.  post  «i»*cn  P.  0, 

A  add.  mVhCV.  —  4.  ante  -vn,  P,  0,  A  add.  >,(|  ;  oo*cn.  —  9.  V/»"rfi]  P,  <>,  A  Ki-nc.  - 
ib.  post  ffln"?-^«.^  P.  0.  A  add.  nrnriA  =  wnonn+A.  —  ll.  >>ftli]  A  WH  (ar.  j!  J!).  — 
12.  post  •ihr'i-V  l\  <>,  A  (;c?(i?.  a)«l••'/Vl^t. 


qu'ils  allaient,  ils  arriverent  ä  mi-chemin  du  desert,  et  voulurenl  se  reposer 
un  peu  de  leur  fatiguo.   .\bba  Michel  leur  dit  :  a  Vive  le  Seigneur!  Ne  nous 
reposons  pas,  jusqu'ä  ce  que  le  Seigneur  nous  montre  et  (nous)  fasse  voir 
l'endroit  oü  un  Cherubin  a  pris*  la  main  de  iiotre  Pero  saiiit  .\hba  Macairc.  » 
Lorsque  le   chameau  qui   portait  le  corps  du  saint  tut  parvenu  ä  cet  en- 
droit,  il  se  posa  sur  ses  genoux,  ne  se  releva  pas,    et  sc   mit  ä  se  tourner 
avec  sa  tete  de  oöte  et  d'autre,  et  ä  leciier  la  chässe  dans  laquelle  etait  le 
Corps  du   Saint.  Les  vieillards-moines  reconnurent  que  c'etait  l'endroit  (en 
question).  Ils  furent  extremement  etonnes,  et  ils  glorifierent  beaucoup  le  Sei- 
gneur.   Cet  endroit  est   celebre  jusqu'ä  prese'nt.    Lorsqu'ils  furent  pres  du 
couveat,  tous   les    moines  sortirent,  et  allerent  ä   la  rencontre  (du  corps  du 
Saint),  dans  une  grande  joie,  au  (milieu)  des  psalmodies  et  des  chants.  Avec 
eux  ils  avaient  des  torches  allumees.  Ils  porterent  (le  corps  du  saint)  sur  leurs 
tetes.   Ils  psalmodierent  jusqu'ä  ce  qu'ils  l'eussent  fait  entrer  dans  Teglise, 
dans  une  grande  pompe.  Le  Seigneur  fit  ce  jour-lä  de  nombreux  miracles. 
Que  le  Seigneur  ait  pitie   de  nous  par  sa  prierc,  et  que  sa  benediction  soit 
avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen. 

[Je  dis  salut  u  la  translatiou  du  corps  glurieux 


;?r)8  I.F,  LIVRF.  nr  SYNAXAIRE.  [502] 

^hA.^  •  n.^v-  •  '>,e.-ft-i-  =  a?iA  =  ^'J/*•h.  ■  n->/.  •.•: 
A9"'}!-  ■  .e.n.A"ö»- :  IhAh.}:  •  .fiiy.  ••: 
'/'AA  ■  ^'ft^'f  !  h(/A-  •  'vnv.  :•:] 

.l'.nA   •  1-nA'|:  :  An   ••  tl'ny.   •  ?»ArTliArh  :•: 
VX.(r  ■  JlAh.  :  h"}»  !  J?.'flA  :  hAr/l  :•: 
C^f-  •  Ä.AjPAy  : 


3.  jeft.A"<n>-]  P  —  rt"  lO  omet  ce  salam).  —  fi.  .p.nn]  ita  0;  P  f-nft.  A  y.n-it  Cf.  Dillinann, 
Z,e.r.  (7(7/;.,  c.  1072).  —  ib.  i>n]  >  P.  —  i/>.  n-^.R]  >  A.  —  //'.  h'^/TsA/li]  P  M,l,'\,b,  0 
hAWiAWt  (Cf.  Dillmann,  Le.r.  aeth.,  c.  30).  —  7.  >X.(f]  P  VXC.  —  <S.  Jifi.fnv]  A  ow.  >,n.pnv. 
—  ib.  Ä-tiWi]  P  »0^. 


De  Macalre  Je  Grand,  lä  oü  il  bätit  im  couvent! 

A  ceux   qui   leverent    le  bäton    pour    empecher   la   (translation)  de    son 
Corps  Saint  : 

«  Pourquoi,  leur  dit-il,  m'empecliez-vous  de  m'en  aller 
Demeurer  coiijoiiitement  avec  mes  enfants?  »] 

[(Lorsque)  Tun  des  enfants  de  Macalre,  qui  etait  accable  par  l'ardeur  du 
soleil, 

Eut  trempe  son  pain  sec  dans  l'eau, 

Son  compagnon,  le  voyant,  s'ecria  en  disant  : 

«  Voyez  comment  Elie 

A  mange  (son)  ragoüt  dan.s  le  desert.  »] 


[5(53]  21'   NAIIASE  (27  AOUT).  359 

riH-J:  •  ÖA1-  ••  h{^^.^.  •  M  •  rt^"?  =  an-vv.'Y-r  •■  <m -hJi/-  =  h^?:Wv  •  '>,h 

5  [rt'\ir* :  Ah  •  A^.'TO  :  y,<',«7S''-l-  •■  ftC'P  ••: 

rt^'v/ :  nihch  •■  h«n :  n'ifn.v  ••  i'p  :••• 

nhvv<{h  ■■  *rihn'['  -.  ^ifm^in  •    ht:n.  ■  m()A*p  :;= 

?.9»V  :  «JZ-n.  :  AIrVll  ■  «n^AT'l-  ••  '»''/A'P  •••0 
1"  (IH-f:  !  (VA>  ••  >i^/.^-  !  •iA'ft*  ••  ?.A  !  Xnn/.  •  Ki^t^i  ••    hA-  •  ^fjA"}  '{tA  3 IS  a. 

n  :  yi'i  ■•  n^/n<p*A.i»-  =  A^jh.f-n  •  "ji"/"  •  'JA'c  •■  »iv-  •  ?iA-  •  %h9"th/.'V'  -.  a-jt- 

/»•  :  flJ"iT'o»-  ••  AliA   ■■  «rofn-n-tti-  "•  (Dfifl  ■■  Mao   :   hJT'Atl  •■  "l/'/H*   :  hrt'J''P 

3.  fl>tni>i<5-]  P  <Dft'\"7  (s/fi  (0  omet  ce  salam).  —  ih.  •V.H'C]  0,  A  -t.»!*.  —  6.  ^-^hh-I-] 
A  —  Uli.  —  7.  iivicii]  A  —  e.V.  —  ib.  n-iM-\  P  —  nvi.  —  9.  ■^«'.n.]  A  —  c^.  —  lo.  post 
öA-t-  P.  0  add.  tiön.  —  ib.  i>n\  P,  0,  A  m<<n  —  H.  rt^Sliffi]  A  —  W-rti  et  sicfere  infra;  O 
modo  —  Kif-n.  modo  —  \\.rt\,  P  —  \)f-n.  —  ib.  vr  >ift-  0  0  >i'  !  V  .  A  >."  •■  ?..P."  ä  l"  ;  P 
oni.  }!■/■. 


All  iiom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  un  scul  Dieu. 

LECTLRE    Kl     21     NAIIASK     (27    aOÜt  . 

En  ce  jour  mourut  Ahha  Saldmä,  le  Iraducteur  (des  Ecritures).  (C'est  aussi) 
la  memoire  de  sainte  Hizairi.  Que  leur  lienedictiou  soit  avec  nous  pour  les 
siecles  des  siecles! 

[Salut  ä  toi,  raciue  de  l'arbre  de  lafoi, 

Sur  laquelle  les  commandcmeuts  de  la  Loi  et  de  TEvangile  se  sont  deve- 
loppcs, 

SaMmr't,  comme  ta  renommce  (le  porte)  cliez  nous! 

Par  Les  levrcs  plus  suaves  que  le  parfum  de  la  myrrhc  et  de  l'aloes 

Les  Ecritures  ont  ete  traduites  de  l'arabe  en  ge'ez.] 

En  CO  jour  moururent  les   sept  jeunes  gens  de  la  villc  d'Eplicsc'   Ces  ♦  a  sis  a. 
saints,  qui  vecurent  daiis  les  jours  de   Dece,  Tempereur  impie,  lirent  partie, 
CHX  sepf ,  des  soldats  de  rcnipereur.  11  les  prcposa  ä  (la  garde  de)  ses  trcsors. 
Lorsquil  eut  prescrit  le  culte  des  idoles,  on  accusa  ces  saints  aupres  de  lui; 


1-  L'(i:  ii 


3(>n  LR  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  [564] 

^.jL'.rtT».  =  A«]/';'- II"  ■  c\\'f\i  '••  mh'ri]  '■  M'  ••  wi  ••  n'j'i-  ■  ot-i\i'  ■  y.nc  ••  m 
v  ••  ^.n.11-  -•  Aö»-  !  A>iii.t'ri  •  HA"  ■  fl'tiv  ■•  AA  :  bhrw  \yov' ,  ^^i^.r  -.  w- 

A"  ■  ^"7y.  ••  fl»^.nfl>-?i  :  <i>-A-/'  :  mV.  ••  ri)J?."fPT  ••  A"«"»-  :  A.AP-o»-  •■  fl»<'.rt9"*  : 

l/.Vli-  :  An/"  «  fflAn  •■  M"0'  •■   h«»    •■   ^iU'A  :   '>7/"  ••  (IXVh  :  '111  ••  »n/.   :  h. 
4„f>'i  '  i.?xaO'  '  ^Öt{,\raO'  -.  hri'Vf,  :   (?.>,-/:  :   fl"/'!-   :  (U'Jö»-  :••  10 

h.  :  lO'M'  ■  mc.  ••  h«;-.?.'!/. :  rxÄ'i"  ■  An/*'  ••  mhßh-  ■•  © '^'}/»'^  ••  ö>-?, 

^Ä  !  fl'Jif-  ••  h9"fl»-AT  ••  ö)«»rtA"  :  hff»  ••  hao-'y^  -■  T'-l-'  ■•  roV/»'?»  :  Ä'A-I"  ••  H-nC 

'I-   :   fl»Ärh<{.  ■•   fl»-rt'l;'|."   •■   n^BTOr'h'l-   ■■   IfrA"«"'  •■  Onlh»»  :  »l^  :  JtiT'iirfl«»-  :  flifl)    1  ' 

1.  ntn.1»-]  P.  0,  A  ■>  .  —  2.  .e^.t:]  0.  A  .ftA-c.  —  3-4.  >,?"inirö»-]  I*  >iy"^i-(i«ffl"'.  —  4.  post 
möh  P,  O,  A  ndd.  ",ir'-  —  <>    »"nA-iTö»-]  P,  0,  A  «B-fi-fc-Ffl"-.  —  7.  AA  :  s]  P,  0,  A  ss. 

n.  A-VT-r']  0,  P.  A  Asvp-ft  (A  -  n-spfi).  —  i'^.  rtiTo-]  P,  0.  A  nxM-«-  :  n-v.  —  ih.  vn]  > 
().  A.  —  11.  post  ooiiVöi.-  P.  (),  A  (/öfr/.  A>iA-.  —  12.  'hf"K-^/.'\  \\  0,  A  mV  .  —  /ä.  mh.nh.] 
P,  0,  A  >  ffl.  —  13.  a>^c'\  >  P,  A  (0  =  A).  —  ib.  >,-vii]  P,  0,  A  n.  —  /^'.  «CXö»-]  P, 
0,  —  r'v  •■  A.  —  14.  post  »'»t,  P.  0,  A  rtöfc?.  nfti'V.>. 


il  les  arreta,  et  les  mit  cn  piison.  Lorsque  rempercur  voulut  partir  pour 
Ai'iTii.un  autre  endroit,  il  les  delivra  *  de  leiirs  chaines,  et  les  cxila,  jusqii'ä  ce 
qLril  revint.  II  pensait  dans  son  ca3ur  qu'ils  reviendraient  de  leur  bon  dessein. 
Lorsqu'il  fut  parti  de  la  ville,  les  saints  repudierent  le  metier  de  soldat,  afin 
de  ne  pas  adorer  les  idoles  impures.  Puis  ils  s'en  allerent  ä  une  grotte,  dans 
une  montagne;  ils  boucherent  Fcntrce  de  la  grotte,  et  ils  s'endormirent  la. 
11s  avaient  avec  eux  de  Targenl,  sur  leqiiel  etait  inscrit  le  num  de  Tempereur 
Dbce.  L'un  d'entre  eux,  cliacun  (ä  son  tuur),  partait  au  malin,  tous  les  jours, 
entrait  dans  la  ville,  achetait  des  vivres  pour  eux  (tous),  et  ecoutait  les 
nouvelles  de  l'empereur.  Lorsqu'ils  apprirent  que  Tcmpereur  üece  etait  arrive 
ä  la  ville  d'Ephese,  ils  boucherent  sur  eux-memes  la  porle  de  la  grotte,  et 
s'endormirent. 

Uu  des  soldats.  uü  croyaiil,  coniiaissait  leur  relraile.  II  s'attendait  (ä 
les  voir)  cntrer  daus  la  ville,  apros  la  veuuc  de  reiupcreur;  mais  ils  n'en- 
trärent  pas.  Co  soldat  se  leva  et  partit;  il  |)arvint  ä  la  grotio,  et  s'aper^ut  qu'ils 
avaient  bouclie  la  porte  de  la  grotle,  a  rinterieur.  11  lui  sembla  qu'ils  elaient 
morts.   II  prit  une  tablelte  d'airain,  y   ecrivit  avec  (son)  couteau   leur  com- 


[565]  21«  NAHASft  (27  AOUT).  301 

^ifth  :  htm  :  (/D^pfiA.ih  •■  M:9'F'M-tl  ■  'Jf-/"  =  htm  -.  «jai^;^«D.j.  :  ot'JI/»'-!:  :•. 

:.   '/ni/A- :  rtn?i  •■  rirLi'-v-/:!/'«»-  ■  ?»'>h  •  ji'.nA-  ■  hAn  ■  ^ho»-}  •  -i 'j"/h.  ■  'r<ii- 

;J-'>  :  Ö)|AO>-?'öi>-   :   '011-:'''*   :   rtnh  :  (DdA'^   ■   li^W.hnihA:   •   Inao   :   ^',h/"'l-  : 
ao-  :  A?lA-   :    %9Al^   ■•   4'4.«^'}    :   «»rDJ/n*   •   hbhn.\rao-   :    ?,ir'/  :  -([^.C  :  ?,A  :  </' 

t\t{.\rav-  :  to^H'ii?»  :  h»"  •■  y''M\  •  fl),e."/e'r  ■•  A"ö»-  •■  H,e.nA»-  ■-  my.tfiö  ••  h. 

n    Vi»-  •■  An/"  '  ^lil.t'Tl  :  "/A'C  •••  tDf>l\  •■  Oh  '•  Oftll-  -  ÜIC.  ■■  /fflA/ii  ••  A(i   A.IJ-  • 

<n>- !  Artnh  :  ?i'>H  :  .c/rrTiA-  =  riA«»'  ■  Ah-ni.hv  •  Ä,ert-A  =  hcft-f-fi  •  mihh 

A   :    ?il>">    •  Äfl)J?.(l.A"    ■   ^JlV-   =    Hl:  :  im.   :   h.^ft'i  ••  (Dhaf^'h  :  (D-hii  :  fl».?.!!. 

A-  •  hm  •••■  mhat-öh  •  (O-hl'  ■  nW.  ■  H9"AA.i)-  •■  m(Dü(\  •  AÄ-nhrt.  =  riöA  :  Tt\ 


3.  Trr/*"]  >  P,  0,  A.  —  4.  Xiro]  P,  A  mfn  •■  n,  0  mvi  ■■  vi  [sie).  —  5.  jbTub-'V]  P,  0, 
A  ny.'.  —  7.  .ßti-ir]  A  .ßlnin-Tr.  —  8.  ^jn-y]  P.  0,  A  'hr'.  —  9.  jüac]  0,  A  .«»h-c.  —  ib-  posl 
.«•.n-'Vö  P.  (),  A  add.  A-öo..  —  11.  >,<:'i:;i-i:v]  Ita  A;  P,  0,  A  —  <f.tv.  —  12.  post  «cn-pn 

P.  0,  A   «fW.  A-J:  :   n-ihh-v. 


bat  et  leur  histoire,  et  jeta  cette  tablette  dans  la  grotte.  Quant  aux  saints, 
la  tristesse  les  prit,  et  il;^  dormirent,  sur  l'ordre  du  Seigiieur,  peadant 
372  ans. 

Dece,  l'empereur  impie,  mourut.  Beaucoup  d'empereurs  regnerent  apres 
lui,  jusqu'aux  jours  de  Tempereur  Theodose.  A  la  38'"^  annee  de  son  regne, 
des  honimes  etaient  en  train  de  discuter  enlre  eux,  en  disant  :  <(  II  n'y  aura 
pas  de  resurrection  des  raorts  »,  et  beaucoup  de  gens  adhöraient  ä  (leur 
opinion).  Lc  Seigneur  voulut  manifester  la  verite  et  prouver  h  (ces)  Iiommrs 
quo  la  resurrection  des  morts  aurait  lieu.  II  reveilia  ces  sept  jeunes  gens 
saints.  (Ces  derniers)  donnörent  ä  Tun  d'cntre  eux  de  l'argent,  qu'ils  avaient 
avec  eux,  et  le  chargerent  d'aller  acheter  pour  eux  de  quoi  inanger,  et  d'ecouter 
les  nouvelles  de  Dece,  l'empereur  impie.  Lorsqu'il  fut  entre  dans  la  ville,  son 
aspect  etait  changö  *  pour  lui  :  il  vit  des  croix  sur  les  portes  de  la  ville  et  sur 
ses  murailles;  il  entendit  les  gens  jurer  par  le  nom  de  Notre-Seigneur  ./e's(«- 
Christ.  II  interrogea  quelqu'nn,  et  lui  dit  :  «  N'est-ce  pas  la  ville  i.VEplirse?  » 
Ce  dernier  lui  repondit,  et  lui  dit  :  «  Oui.  »  II  tira  l'argent,  (pi'il  avait  avec 
lui,  et  le  duniia  a  un  marchand,  alin  de  lui  acheter  de  (pioi  nuinger. 


362  LF,  I.IVItF.  DU  SYNANMRI'..  [5601 

tnfitt  :  ChV  •  noA  •  '/V'jPT  ••  m-M'  ■   n^Y.  =  hy.W  ■  \\tm  :  MC  ■  Uöi- 

^1"/*'  :  'ivn  •■  h'iu  ■•  a)hfu':  •■  rt»«',n.A"  :  ^ji-  •  v>rr  ••  r/oii«';.n-/" .-  h-|.>;. 
oi>-  :  flivi»-  ••  -Vh'/'c/"  ■  \\.hih  ■■  '/'ftA.ii  ■•  (i'j/'>|: :  -n<-r: «  fl»?i'>i/  =  y.'it\h(\-  ■ 

l»"^.e.'l;   ••  h'il'  "  Oihto-r'ha«'  :  fli.e.lLA-oo-  :  Wi  ••  h'/'M'J:  .■  IZ-JC  :  flIJ?.(LA?*  : 
«w»V  :  'JÄ9"(:  :  ?il>"rtnh   :   »11;   ••   ÜIC.  "  fl»Ji'.ll.A"ö»-  :  MA.  :  t«?.lA.  •■  fl)?,fl»»'}'|: 

rnrtJrfl}'»  :  m]'9"ih  ■  AAA.ii"  :'■ 
1'  208 .         a)'J'A9"o  :  H.VII-  •  -Wl  ••  /b   Ä.ft  :  «P^ft  !  hn  :  'l;?'.P.(?ft  :  «»'^0  :  77/^  =  1; 
'PF'M't\  "  m?i.flXV1i}"  ••  Afl»-?i'|.-  ••  -nhA.  ••  Hh'/'y:^**  •■  to-ltihM'  ■•  UV"  ■  iDK 
Ä.ft  !  -f'i^ft  ■  fl),e.ft.A?'  :  n/.*  !  HJiV  ••  ?i'/'ih  :  tohrhy.  •  im:  ■•  hil-  ••  mhai- 

/►•  :   'JA'/J  !  töAll   :    /h/.    :    'WI    =    »lAh  :  »»»l'J  ■  Ü»fl»Vh>  ••    JrllV  :  ?.rin/.  ■•  h.<f„A 


1-2.  Ha»->,1:]  A  om.  n.  —  4.  mnr*]  P,  0,  A  7l' .  —  5.  -VfltPfl»-]  P  ifUiK.  —  C  m.ßfl.A}"] 
P  —  rt»,  —  7-8.  fl>>,flo-'>-|:ft]  P.  A  >  n  (0  =  A).  —  8.  >,.+<:<{.]  P,  <),  A  mh.VCX.  —  il>.  Vr'kir 
fli>.Ä]  P,  0,  A  §>,".  —  13.  ■v^T.vft]  P,  0,  A  >  ft.  —  /Z-.  iö.?«»]  A  >,y";<:  .  —  l'i.  mm'h.'i']  P,  (>,  A 

>  ID   (A   flHDÄ>,>). 


Lorsque  Ic  marchand  vit  cet  argent,  il  ne  le  prit  pas  poiir  l'argent  de 

•  A  :U8  b.  repoque,  avec  *  lequel  ou  negociait,  mais  il  s'aper^ut  que  le  nom  de  Dccc. 

Tempeieur  impie,  etait  iiiscrit  sur  lui.  II  l'arreta,  et  rencliaiiia.  II  lui  dit  : 
«  Tu  as  foiiille  les  tresors  anciens;  voici  que  la  preuve  de  cela  est  avec  toi 
par  cet  argent.  »  Tandis  qu'ils  se  battaient  luii  l'autre;  beauLoup  de  gens 
se  rassemblerent  aupres  d'eux.  Ils  iuterrogerent  (le  saint),  et  lui  dirent  : 
«  D'oü  es-tu?  »  II  leur  repondit,  et  leur  dit  :  «  Je  suis  de  cette  ville.  »  Ils  lui 
dirent  :  «  Oui  connais-tu  des  mnis  de  cette  ville?  »  II  leur  dil  ;  «  Un  tel  el 
un  tel.  »  Mais  des  gens  qu'il  disait  connaitre,  aucun  d'eux  n'existait  plus. 
Ils  le  trainerent,  et  se  mirent  en  colere  contre  lui. 

♦  P  208  ,'i.         Son   histoire   l'ut  entendue  de  *   l'eveque  Ähha  Theodore  et   de  I'enipercur 

Theodose.  Ils  firent  venir  cet  homme,  qui  (faisait  partie)  des  sept  jeunes  gens. 
L'empereur  et  l'eveque  Tinterrogerent,  et  lui  dirent  :  «  Raconte-nous  ce  qui 
t'est  arrive,  et  de  quelle  ville  tu  es.  »  II  leur  repondit,  et  leur  dit  :  «  Pour 
uous,  uous  sommes  sept  liommes,  (qui  laisions  partie)  de  Tarniee  de  Deco, 
I'cimpereur  impie.  Lorsqu'il  est  parti  pour  un  autre  endroit,   uous  sommes 


[567]  21»  NAlIASft  /27  AOUT).  363 

öh. :  '}-?•/"  ••  «>^.Ä.ri  •  -f'Jift  ••  rlli^A•  •■  rinin  :  mA.(röo-  .■  öifiÄvh.  •  m-tx-v  ■• 
y.Ti'l:  ■•  Jlo-1-  :  fl>/.hn?'ö»-  ••  A*«i.O'J  !  ?.'>H  •  ,P.vn<.  =  toat-hu  •  ^^^'  •  äv/i. 

4.P.  •  flirtn.i.}"  •  Ah-ni.^n.h.c  •  MX'-y  •  fl>?%A  •  /i.^i>"V-  ••  ni '}"/h.  ••  ir*öi-;j-j  .• 


1.  W+x]  P,  0,  A  hi,.  —  2.  7.]  sie  mss.  —  2-3.  atmb'it.']  A  —  h.  —  5.  a>->,l:  .•  »-^-V] 

P,  O,  A  ftA..<i.  —  ib.  flj/.hn-]  A  —  n.  —  6.-  «!©•>,•/:]  P,  A    >  m  (O  rz^  A).  —  8.  -nil-ri] 

P.  —  !).  a>hf..V:b9'a»-'\  (»,  P  >  cd.  —  11.  A-ö»-]  >  P,  0,  A.  —  12.  ^^^V]  0,  A  W.^C  (P  um. 

loiin-  —  nfflC*).  —  ib.  >,oi»--VI:]  0,  A  cw.  —  14.  «Diirt.''7rri]  0  —  y^Vrt.  —  /6.  ;i-ao-}i."/cr 

n]  A  .»■«»•'■/(i'fi.  —  //'.  —  tn»r..'j.i'"fi]  P,  0,  A  —  'cn. 


sortis  nous-memes  de  ia  ville  d'Eplikse.  Nous  sommes  entres  dans  une  grotte; 
noiis  avons  b(mche  lu  porte  de  la  grotte  sur  nous;  nous  nous  sommes  cou- 
rhes,  et  nous  avons  dornii  jusqu'ä  present.  ^"oici  que  nies  compagnuns  sont 
couches  dans  la  grotte.  «  L'empereur,  l'eveque  et  tous  les  gens  (qui  etaient) 
avec  eux,  partirent,  et  vinrent  ä  la  grotte.  Ils  trouverent  les  saints  assis, 
et  la  tablette  ecrite,  jctee  dans  la  grotte.  Ils  lurent  ce  qui  etait  ecrit  sur 
cetto  tablette;  ils  trouverent  sa  dato  sous  les  jours  de  Dpir,  l'empereur 
impie;  cela  faisait  'M2  ans. 

Lorsque  l'empereur,  l'eveque  et  tous  les  gens  euront  vu  cela,  ils  furent 
i'xlrrmcment  etonnes,  et  ils  glorifierent  beaucoup  le  Seignour.  Geux  ([ui  ne 
croyaient  pas  ä  la  resurrection  des  morts,  y  crurent  sur-le-champ,  lors([u'ils 
eurent  vu  ce  miracle.  Lorsqu'on  eut  interroge  les  sept  jeunes  gens,  et 
(lorsqu  ils)  eurent  racontc  tout  qui  leur  etait  arrive,  ils  s'en  retournercnt  se 
coucher,  et  ils  remirent  leur  ünie  dans  la  main  du  Scigneur.  L'empereur  fit 
pour  eux  des  chässes  d'or,  et  les  ensevelit  dans  de  beaux  vetements  de  soie. 
On  les  deposa  dans  ces  ciiüsses  d'or.  Beaucoup  (\q  miracles  et  de  prodiges 
se  produisiront  par  leur  corps.   \'oici  Icurs  nonis  :  .Maksl/iuhiD.'i.    T('unfii(hi(jriis, 


304  LF,  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  [50^1 

m/rft  ■•••  h'UniVtl  ••■■  «J.PVftP-ft  ••■■  h1\l.htt,h.i:  ■  JL'.'/'rh/.V  :  nÄA"-f<n»'  :  mlUil 

[rtA9"  •  Jl-nA  :  7;^e.fll  :•: 

^'H'^V  •  ^Arü;i-l'  ••  JP-VA^-  :  ÄA  •  ^.e.'9"0-  :  n^rn  :•: 

^O.P.  :  ÄH'-W  ••  .«'.«lax-  :  htm  :  -n?»/!.  =  <(.-|riJ  :i:  ' 

/.hn  •  ?i«^-f-  ■•  ^-JOA  :  Tv-M'  ■■  nd'U  ■■•■■ 

3.  öÄffl]  <>,  A  >.;la».  —  4  .MA4-]  P  ^;1A4-  —  Ö.  —  n<"h7]  :^  P  (0  omet  ce  saläm).  — 
11.  M-F]  A  —  t. 


Mardinies,  Jean,  Constantiii,  Antoine,  Dcnys.  Que  le  Seignour  ait  pitie  de  uous 
par  leur  priere,  et  que  leur  benediction  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des 
siecles!  Amen. 

[Je  dis  salut  aux  sept  hommes 

Qui  ont  trouve  le  sommeil  pour  laisser  passer  les  epoques  de  rimpiete! 

Lorsqu'un  liomme  desira  bAtir  un  borcail, 

La  porte  de  leur  grotte  s'ouvrit  sur  la  volonte  de  Dieu, 

Afin  que,  s'etant  reveilles,  ils  fissent  route  par  lä.] 

A  i'iT  b.        [Salut  ä  *  Jacques,  integre  (dans  ses)  Oeuvres  pendant  sa  charge, 
Et  droit  aussi  selon  la  loi  canoniquc  de  son  sacerdoce! 
Lorsqu'il  arriva  au  pays  d'Ethiopie,  ä  son  retour  du  pays  dl'j/yple, 
II  trouva  son  feu  sans  etre  eteint  dans  sa  maison, 
Alors  (pril  avait  ete  couvert  j)eQdant  sept  ans.] 


5 


[5G9]  1"  NAHASR  (28  AOUT).  365 

htm  :  ■Kbh'ltUh,  :  9m\'tt  « 

A-  •  ^H.  •  fljn?i'}'i- !  l[^A-ö»'•  ••  >iA  =  ^.in<-  ■■  v-whi-  ■••  l-i-aMV  ■  ©äa»;!-  ■  & 

n*<:h;i-  •  eUA-  •  9°t\M  ■-  WLi  ■•■  '  A  319  a 


[rtA9"  •  Ah.  ••  Ml-  ■•  ?i9"ih.  :  (Dbh  :•: 

10  KA-ne  •  «^Cyr  :  Äft  :  (\<^°l  :•: 

fljnH-i:  •  *A'i- :  hjin  !  Ä(i^<<.-v  •  *Äfti-  •  '».A  !  nn^c^*"*'/  =  rtAr  r.  h  *  p  208  b 
±  ■  4»Ä'ft1h  ■  »iVT-  •  fflA'l-  :  A'JT-/^  •  A.li..e'rft  ■  flirhVÄ  ••  A'l:  ■  «Tiii.^. !  fl»/.rt 

4.  (iH-t]  1\  A  H-tn;  0  nt.  —  12.  -wv.]  P,  0,  A  H.M.  vel  v:«{.'.  —  13.  mA/:]  A  —  -F  (P,  0 
=  A).  —  ib.  rt.n..f9'nn  P,  0,  A  A-h"  (ar.  j^^j^LCJ). 


Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 


LECTURK    DU    21     N.\H\SK     (28    BOÜt). 

En  ce  jour  est  la  memoire  de  la  fete  de  Notre-Dame  la  Sainte  Vierge  Mark, 
Mere  de  Dieu,  par  laquelle  eile  est  le  salut  du  raonde  entier,  et  inter- 
cede  pour  nous,  ä  tout  moment,  et  pour  tous  ceux  qui  foiit  sa  memoire.  Que 
son  intercession,  sa  priere  et*  sa benedictiou  soient  avec  nous  !  Amen.  *  a  3I9  a. 

[Salut  ä  toi,  de  qui  est  sorti 

Le  Seigneur,  qui  sauve  lesanimaux  et  les  hommes! 

Puisquc  par  la  plaie  du  peche  mon  corps  se  pourrit  et  pue, 

Je  n'aurais,  (ö)  Marie,  aucune  utilite, 

Si  tu  iie  me  faisais  pas  une  nouvelle  figure.] 

En  ce  jour  aussi  mourut  sainte  Irhie,  (mot)   qui  dans  son   interpretation 
(signifie)  :  paix.  Cette  sainte  etait  la  fiUe  du  roi  Licmius.  II  bätit  pour  eile 

PATR.    Uli.    —   T.    IX.    —    I'.    'l.  2."> 


306  LR  [JVRF.  Y)V  SYNAXAIRE.  [570] 

p  :  at'M'  •  h^A':H:i)-  ■•  'x^^'fihl-  ■  (nhai-y,.  •■  Vme  :  ^'7'8/-'>  ••  on-n/.  =  A-J:  : 
"Idy.  ■  ilttH'A'  ■■  <i»X'l"J'/'  :  Urtica«  :  «ifK-C  •  inhmi  •  A-/;  =  n^irt.  :  h^..'*'?.  ■  h 
A/n  .■  .e,'/',/,/,.  ::  Hl?,'/"»  •'  ^Xl/.-  ••  lO'M'  •  r»'?»'!:  ■■  «l-iiX'  ■  IVtW,'/  ■■  rhix"'! 
'/■  ••  nihil'  •■  f'"/\}xln:i-  :••  (»h9"']l  ■■  hiktn  •  A<tA.'/  :   'rvi-  =  "Vi««..?.-  ••  roJi>  •  «»• 

>»  :  iliC  ■  flJ'/'ftrt.«)-  •■  ^hA.A  ••  mh'ittl"  ■■  ^iß  :  "7rV.e."  «  mr/ox7»  ••  *i>  ■  mrtl 
ihn-  '  hji'.rt.  :  mhini':  ■  -^/.n  =  "Vf^.P.-  ■•  w^J-JOI-  ••  ^i^H-I:  :  /.-hy.  ■  mhy-y.-'i 

fflj?,n.A  !  OTi»"»;/..  :  hillfl    '■  »Mfllil.   :   h«n    :   -HP^A,   -    WMl'    ■■    fia»-   :   AhCft 
(Dha-'/A   ••  •>?•/"  :   «TOÄ-Ä  !   hö»   !  eWiOI-H   ■   fll^n.A   :   >.fl>A'Vf   :  h'irt  !  h<f. 

1.  >l«CV;^•tV]  ita  A:  P,  O,  A  —  -f-tv.  —  ?6.  oofiiit]  P,  O,  A  av>fi\tm.  —  2.  wiK-c]  P, 
0,  A  mii-n  .  —  3.  ffl-Vt]  P,  0,  A  fiht.  —  ib.  ll>fl.V]  P,  0.  A  wn  .  —  4-5.  «»•>,*  — 
fl»r'>]    :,   A  (ar.  -.  ,U  j_^-    L^Jjo   «.-Cs-M      Jü^),   —  (i.  «]  P.  O,  A  7.  ar.  i—i.  —  7.  WH] 

>  A.  —  //'.  .'i.n]  P.  0,  A  '\IH\.  —  S.  min-nt]  P  (im-  .  O  «»•'  (A  =  A).  —  11.  Mflrt.AJj  P, 
0  Wh  ".  A  o/w.  MiA.A'/..  —  12.  (!»•  VI: /)'""•]  '  i*5  Ol  A.  —  14-iri.  post  tir.fi-ffi  hie  et,  infra, 
P,  0,  A  rtc?rf.  A-):  :  i\-n^^    ante  ^if;n-Fn  P  et  A  add.  plcrumqiic  h.VdO- 

uiie  toiir,  et,  fit  dan?  ses  murs  soixante  fenetres;  autour  d'elle  (il  y  avait) 
douze  enceintes.  II  fit  pour  {Irene)  iine  table  d'or  et  des  coupes  d'or  etd'argent. 
II  ordonna  qu'uii  vieillard  rinstruistt.  Ensuite,  il  plaga  dans  la  tour  aupres 
d'elle  trois  servantes  pour  son  scrvice;  puis  il  ferma  siir  eile  la  porte  de  la 
tour.  Le  vieillard,  (son)  niaitre,  rinstruisait  du  dehors.  L'age  (d7;e/je)  ä  cette 
epoque  etait  de  six  ans. 

Puis,  un  joiir  qu'elle  clait  assise  sur  la  tour.  olle  vit  une  colonilie ;  dans 
son  bec  etait  un  raineau  d'ollvier;  eile  le  deposa  sur  la  table.  Puis,  vint 
un  aigle,  portant  une  couronno;  il  la  deposa  sur  la  table.  Vint  un  eor- 
beau,  portant  un  serpent;  il  le  deposa  sur  la  table.  Elle  fut  epouvantee 
par  cette  vision,  et  eile  la  raconta  ä  son  maitre.  II  repondit  et  lui  dit  :  «  La 
colombe,  c'est  la  doctrinc  de  la  Loi;  le  rameau  d'olivier,  c'est  le  bapteme  du 
christianisme;  l'aigle,  c'est  la  victoire;  la  couronne,  c'est  la  gloire  desjustes: 
le  corbeau,  c'est  Ic  roi;  le  serpent,  c'est  le  tourment.  »  Son  maitre  lui  dit  : 
«  Pour  loi,  tu  devras  pratiquer  l'ascetisme  pour  le  nom  du  Christ.  » 

Son  pere,  le  roi,  vint  pour  la  visiter.  11  lui  dit  :  «  ü  ma  fille,  pour  moi,  je 


10 


15 


[571]  21'-  NAIIASK  ,28  AOUTj.  367 

4'.e.'  :  htm  :  ht\l"Pt\ttK   ■■   AÄ^r/nV,.-)-}.-».   :   /\'/J"i  ::  OiflhM-   •   m-lil.A"  ■  hhW 

f  ••  low  ••  AAA.V  •  iv/n'JAJ-  :  ht\\\  ■■  h'if  ■  M""l\\i:  ■■  rtxh  •■  WM  ••■  (nfH\  • 

^/-  •■  hn-y  •  hr-htt,'/  ■■  akp'i-  ••  /"Ac/-  ••  cm  •  tnjf'fm'i- :  n+Äv/"  ••  'n/*;'-'!- : 
th.c  ■  fl>^.n.A  :  ';ii-  '.  {\f\-,,:i'  ■■  y-f^Ä'h  ■•  6hrhi:f.h.O'  •■  A^oj-A-n  ■■  »hvi:,?  •  -^ 

n  ■•  n-t:  ■  Uli:  •  «».emir'-Mi.  :  T'/*«!-»-  :  hC/l-lV  «  ronA}:;)-  ••  «i.Vrii  :  hlW.h'ttih. 

fl»?,r.P."V.  :  i:<TOUAl-  ■•  fm^h'  ■■  •'lO,'/  •■  htt'7  :  mWl  •  nlrw  :  ■Vh<iyAa«'  • 
fl»l(l.A"ö»-  :  h'ii\  •■  IncM-liy'.'il'l-  ■  hhr'i  ■  tth1\\.h?  •  hSfiti  ■  "nCMtx  ••  o» 
Ay.  •  ^"m.httihd:  •  ,7i,e<w-  ■  <<."]<{.  .•  A'^e-V  •  my.e.c  .-  m-vr"!  •■  aöa.-/  •■  hn- 

•/  :  (Dhat'tih  ••  W  :  "Ihhf^  ••  im:  ■■  mhUU  ■■  h»»  ■•  y.htiCV  •■  tnj.'.'n^VH'  •■  a*- 
ti'i'  ■  vri- :  fl»^.ii..e.«i' :  (\hV'/.t\  •■•■  iDitt<-  •  A'/:  •  ini'  ■'  rih«»  •■  ^hh  :  athj\ 

X-rh  :  (Dh.r'i'n  :  h'/'hh-^'-  :  "/«»vi.  ■•  fflAIl  :  ChP-  ■  hlVP.'/  '  iHl-  :  Ä'rV"  :  (1 

2.   hon]  >  P,    0,  A.  —  3.    anle  »nP.i-V  P.   0,  A  add.  r'A"H"'i   (A   —  VO  ■  ll").  — 

(>■  rt°7.ß  :  ior\e:c.2  P.  0.  A  mcnirrv  (0  —  vi  :  im).  —  //'.  r'c.^-/.']  I*  o»,ho.,  <>  0»  .  (A  = 
A)  — 14.  iD,e,tu.e;'c]  P  ffl^tuÄi',  0  <nh.ii.,^'P  (sie),  A  m^ti. '. 


veux  te  donner  en  mariage  ä  Tun  des  princes  nobles.  »  Elle  lui  demanda  et 
Uli  dit  :  «  O  mon  pere,  patiente  envers  moi  trois  jours,  jusqu'ä  ce  que  j'aie 
pris  couseil  avec  moi-meme.  »  Lorsque  son  pere  s'en  fut  alle  d'aupres  d'elle, 
eile  rasa  la  clievelure  de  sa  tetc.  Elle  se  tint  debout  devaiit  les  idoles  qui  se 
trouvaient  daus  la  tour,  et  Icur  demanda  de  lui  douner  conseil  au  sujet  du 
mariage;  ils  ne  lui  parlerent  pas  du  tout.  Elle  leva  ses  yeux  vers  le  ciel,  et 
dit  :  «  O  Dieu  du  ciel  et  de  la  terre,  conduis-moi  vers  ton  bon  plaisir.  »  Un 
ange  du  Seigneur  vint  vers  eile,  et  lui  dit  :  «  Voici  que  demain  un  des  dis- 
ciples  de  l'Apötre  Paul  viendra  ä  cette  ville,  et  te  baptisera  du  bapteme  du 
eliristianisme.  »  Le  lendemain ,  le  Seigneur  lui  envoya  Fun  des  disciples  de 
l'Apötre  Paul,  (qui)  la  baptisa  du  bapteme  du  eliristianisme. 

Trois  jours  apres,  vinrent  vers  eile  son  pere  et  sa  mere,  comme  eile  avait 
convenu  avec  eux.  Elle  leur  dit  :  «  Je  suis  cliretienne.  Je  crois  en  mon  Seigneur 
Jesus-Clirist,  Fils  du  Seigneur  vivant,  createur  des  cieux  et  de  la  terre.  »  Son 
pere  se  fAclia  contre  eile,  la  fit  sortir  au  milieu  de  la  ville,  et  ordonna  qu'oii 
l'enchainät,  qu'on  la  jetAt  sur  le  chemin,  et  qu'on  la  foulät  avec  des  chevaux. 
Un  lui  fit  cela,  comme  11  avait  ordonne.  II  ne  lui  survint  rien  du  tout  de  mal. 
Lorsque   ses    parents   vireiit    cela,  ils  crurent  ä  Notre-Seigneur  le   Christ, 


368  LR  [JV|{R  Dil  SYNAXAIRK.  [572] 

Ufa»'   :   (mj\}^    :    -1,(1    :    (',?,./;   :   mC   :   «l.l'.n.A'ö'»-    :     l/fVin-   ■    '"Hl    :  «»'J"//"'!- 

Vf-VJi  •  nh'inti  ■■  «n-ftv  :••  whn'fiVrt  •  Mt-d?'  •  f^ay-hU  ■■  inii  ■•  »AT«/"*  :  «»Ä 
<n?i9"ll  :  rt9"0  :  1//,"/  :  V'^C,PS"ft  !  "JT-/"  ••  WÄ-nÄVh  :  'VH.!)-  ••  rnflirt^  • 

3.  IMl«»»]  r,  (),  A  fl>H  '.  —  'i.  an-Ah']  A  —  >„.  —  5.  fl)>"/i»>]  A  —  /f".  —  (i.  inh.'/"'/ 
=H.']  P  >"-/1->.,  0  om.,  A  r'iYi..  —  S.  >,'/»m-ni]  P,  (>,  A  (!«»•"  {A  TiTrArt  :  «"• '  =  nfl>-  :  Yr^A-  ■■ 
tf-").  —  10.  r..?]  A  nyp.  —  12.  ■/■'"/c^Vfi]  A  hie  V-srcv-fi  sed  infra  =  A;  0  hie  =  A,  infra 
•fnc<t-X\).  —  LS.  -dö^]  P,  0,  A  —  <{..ß.  —  15.  OKK]  P,  0,  A  onc  (P,  0  infra  occ). 


furent  etonnes  extremement,  abandonnferent  leur  royaume,  s'eii  allerent  ä  la 
tour  et  y  demeurerent. 

Lorsque  le  roi,  qui  etait  proche  de  leur  pays,  eut  appris  leur  histoire,  (et 
eut  su)  ce  qui  leur  etait  arrivä,  il  vint  ä  la  ville,  et  11  leur  dit  :  «  Retournez  ä 
votre  royaume.  »  (Mais)  ils  ue  le  voulurent  pas.  II  regna  sur  la  ville.  II  sup- 
plicia  sainte  Irene,  chassa  contre  eile  des  lions  et  des  serpents;  (mais)  il  iie 
lui  survint  rieu  du  tout  de  mal.  Puis,  il  la  scia  avec  une  scie,  et  il  mit  ä  sou 
cou  une  grande  pierre.  Notre-Seigueur  le  Christ  la  sauvait  et  la  faisait  surgir 
saine  et  sauve  de  tous  les  supplices,  saus  lesiou.  Ses  parents  appelerent  le 
pretre  qui  Tavait  baptisee,  et  il  les  baptisa  du  bapteme  du  cliristianisme; 
avec  eux  (il  baptisa)  trois  cents  de  leurs  serviteurs  et  beaueoup  de  leurs  pa- 
rents et  des  gens  de  la  ville. 

Puis,  le  roi  Nnmrrirn  apprit  son  histoire.  II  la  lil  vcuir  vers  lui,  et  la  ron- 
duisit  a  la  ville  de  Qdläiiikä  [Callinicus].  II  la  supplicia  lä  d'un  grand  supplice  : 
il  l'enchaiua  dans  un  boeuf  d'airain.  (Mais)  le  Seigneur  brisa  ce  boeuf  d'airain, 
et  Ten   fit   sortir    Le  roi   Niintcricn  inourut.  .\  sa  place  regna  le    roi  Sapor.  II 


[573]  21«  NAHASfi  (28  AOUT).  369 

9"t\A.ih  :  nn-yi  ■■  ri.'iin  ■•  hrtxnh  •■  im:  ■••  in'fM'a»-  •■  a?»a ■■  h'r'i- •■  ahii.Yx 

A  =  J^/.'1' '  'VA'A  ■•  w.At«;Mj'1-  ••  '"in  :  in/.  :  h.d„ö'i  ■■  flnn/.-i-  •  nup  ••  nii-:^  = 
i-^'r/.'!"  •  fflJ»  •  -iÄi'"'r;^  =  nh^ii.?i>  •■  WM-ffi  •  n*.?.»»  ••  vi/"!-  =  -Jcft  ' 

i- :  nvjfu:  -•  "/!!.('. "  <nwi'/}\.  ■•  t\i:  ■■  n.r'  ••  Vir.Ti-fijpv :  iva'-f-  •■  fl»^'>n<-  ••  f^p 

5.  f.m.o>\\Wl  P  SV?:'"»!,  0  nfl»:.!;??,  A  r?m  —  '^-  w-VI:]  P.  0,  A  .t'.>.l:.  —  7.  post  tM'"<!t 
P.  0,  A  arf</.  a>m>-i\>i.^.  —  10.  riir-w]  P,  0  —  kv;  A  ■h-rr'p'/.  —  ih-  t>.9%>]  A  —  It-n. 


apprit  riiistoiro  de  saintc  /rr;/p,  la  fit  vcnir  vers  lui,  et  la  transperga  d'une 
lance  de  sa  main;  eile  rendil  son  äme;  (mais)  Notre-Seigneur  Ic  Christ  la 
ressiiscita  de  la  niort.  Lorsque  le  roi  Sajxir  eut  vii  ee  miracle,  il  lut  etonne 
extremoment,  se  prosteriia  dcvant  {Irhic),  et  cnü  k  Notre-Seigneur  le  Christ. 
Avec  lui  (crurenl)  beaucoup  de  gens  des  huinincs  de  la  vill(3;  le  uombre  de 
ceux  qui  crureat  ii  cause  de  (sainte  Irene)  hü  de  11:}. 000.  Son  pere  et  sa  mere 
raoururent  dans  la  tour.  (^)uant  ä  sainte  Irhie,  la  puissance  divine  (la)  porta 
ä  la  ville  d '/•:/;/( psc;  eile  üt  \ä  beaucoup  de  miracles;  eile  confessa  Notre- 
Seigneur  le  Christ  devant  les  rois  de  Perse,  les  rois  de  Macedoine,  et  les  rois  de 
Qiildnikä  Callinicus]  et  de  Constanlinople .  Ensuite,  ellemourut  dans  une  grande 
gloire.  ()a  inj  bätit  une  belle  eglise,  et  on  y  deposa  son  corps.  11  apparut  par 
(son  corps)  des  miracles  et  des  prodiges  nombreux  et  de  grandes  guerisons  de 
malades.  Que  le  Seigneür  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benedic- 
tion  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles !  Amen. 

[Salut  ä  Irene  Ipaix,  comme  signifie  son  uom, 

Qui  vit  dans  son  songe  le  mystere  du  bapteme,  sous  la  forme  d'un  arbre 
d'olivier! 

Au  moment  oü  ils  la  regarderent,  ulors  quelle  ctait  intrepide  dans  la 
Force  de  la  foi, 


370  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [574] 

.f.n.  •  ayh'il'X  ■■  (U\-  •■  Arh.'/'  :  (!.'/•  ••  Ä-^iV.;)-  ■  hjMuh'W  ■■  hr^i  ■■  il/»'-!*  ••  ^-U- 

'\i   :   Wr^^ao  :  VT/.'!-    :   "/Al»"    s-   (D'IVnP   :    IIK'}'!'   ■   ^ft-l"!-"   =   Ai»"WV.n   :  h^- 

5.  post  h.r.h.A  P,  <),  A  «rf(/.  Vhfi.  —  0.  'w.'/"]  P,  0,  A  1^.1■i■r'  (ar.  ^^i,').  —  7.  mwA 
.S.]  P,  0,  A  mAÄ.  —  /V-.  mhvniy]  P  —  II ;  A  —  ^fi  (0  =  A).  —  ih.  mv.iA^]  P,  0.  A  m 
)^.  _  ,7;.  ■>-//'-.i.]  A  >7  .  —  8.  (ly— ;  :  "/n.e.-v  P,  0,  A  ri>.'/i- :  y"  :  t^Hü^  (A  °/n..ß^).  — 
10.  post  (Ox-m.-M  P,  o.  A  add.  h.pft-n  :  Yicn-Ffi  =  tv-u  •■  ft'iuil-  (0  o/«.  h.fft-fi).  —  /*.  nwfit] 
P.  O,  A  11.  —  11.  I1.1-]  posier.  P,  O,  A  r'Ri.  —  /*•  h-v*:.»-]  P,  O,  A  —  ^.-J-.  —  12.  ateh 
*]  Am()",F:  <»  <nn>,Fo-   ar.  Jo>^r^^j).  —  13.   -'/fi-HO  P,  0,  A  tW-Ft. 

Quaiid  reiichaincmoiil  nc  put  pas  (rabattre),  et  (qiiand)  les  pieds  des  clie- 
vaux  ne  la  firent  pas  souffrir, 

Son  pere  et  sa  mere  suivirciit  sa  propro  trace.] 

Au  nom  du  Pt-re,  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  uu  seul  Dieu. 

LECTVRp;   iiv  22  N.VHASK  i29  aoüt). 

Eu  ce  jour  mourut  le  grand  prophete  Micliee,  üls  de  Joi-I.  Sou  pere  s'ap- 
pelle  aussi  An'int.  Ge  ju^te  prophetisa  daus  les  jours  de  Jnsaphaf.  roi  de  Juda, 
de  son  fils  Jonnii,  iYOcItozias,  et  de  la  reiue  AtliaUc.  Le  Seigneur  jirofera 
par  sa  houclie  de  ^raudos  clioses.  11  prophetisa  au  sujet  de  riucarnation  de 
Nolre-Seio-neur,  et  il  dit  :  Vairi  (jue  !<■  Scii/neur  sortim  dr  son  lini,  descendra 
rl  iiKtrclirni  sur  In  tnir  ' .  11  |.rnplietisa  au  sujel  de  la  uaissance  de  Notre- 
Seio-ueur  ä  Bctlili'-m,  de  .huhi.  i-[  il  dil  :  I'mir  Ini.  Ikthlh-m,  mnisoii  d'Ephratn, 
/(/  n'cs  [Kis  1(1  inoiinlre  (des  Irrvcs)  des  princes  de  Jtuht,  cor  de  Ini  sorfira  le  Roi,  qui 
pailrii  iiinn  jieiiple  d'hrael,  {lui  dont)  VorUjine  est  avant  In  rreation  du  moiide-. 

1.  .Mich..  I.  :i.  —  2.  Mich..  v,2. 


[575]  22'=  NAHASE  (29  AOUTV  371 

mjvne  •■  nh'i'i'  •■  ohv  ■  arn^  ■  «ip-n.  •  if-mb^x  ■  .1^n  ■■  K'/'xp-j  ••  «».'»•a  =  k 

5      flir^ri  :  ■f^f.Ä""  •  A-M  •  A'ii'j'i--  ■•  "itts-  ■•  •nii-:'»  =  "/«".-j-i-  •  mni^\h  :  m  ■■  i: 
/inh'i:  ■  ATx'^ni.M  ■■  hst\'{\  ■■  Tncti-fti  ••  xff^'i'  •■  ci -f-n/. '  m-fii-  •■  "/ää-  = 

10        [rtAr  ■  A"7.ii..efi :  vnn.  •■  1  "jn.-i-  •  haav-  •••: 
hiu  •■  .f-nA  ■•  htm-}]  •  ■>/.'/• !  ^'/'Ah  :  .e.H.v-  :•:= 

l.  >iAh  =  y"tr-<i.n]  //«  A ;  P,  0,  A  —  >,  =  —  -n.  —  ib.  —  jr^c]  P,  0,  A  •^(\r'.  —  3.  a>.»iii] 
A  A>,>ni   ar.  ^,^''^1.  —  5.  -nii-.-,  =  •',ö»+/]  P.  A  —  -l  =  —  V  (0  =  A).  -  (i.  <tAn]  P,  0, 

A  toi.   .  —  7.  pOSt  1lf:n-Pfl  P.  (».  A  add.  rt-(:  :   nilWi^-.  —  ib.  "><n.t]  P,  (),  A  —  -l!-.  —  10.  flA 

0'/-]  O.  A  A  .  ~  l.i.  M'V-]  O.  A  )'■/•  Miclifc,  VII,  18). 


II  proplietisa  au  siijet  de  la  destruction  du  temple  des  Juifs  et  de  Tedification 
d'un  autre  temple  ä  sa  place  dans  touti^s  Ich  extremites  de  la  lerre.  II  pro- 
plietisa au  sujet  de  la  dilTusion  de  TEvangile,  et  il  dit  :  La  Loi  sortira  de  Sion 
t  la  parole  du  Scif/neur  de  Jerusalem'.  II  proplietisa  ä  Acliah,  ro\  (V Israel,  et 
il  lui  dit  :  Toi-meme  tu  mourras  dans  la  (juerrc  roiitre  Edoiii,  rinde  Galaad. 

Lorsque  de  nombreuses  annees  se  fureut  ecoulees  pour  ce  prophete,  et 
qu'il  Tut  parveuu  a  unc  belle  vicillesse,  il  eniigra  vors  le  Seigneur,  qu'il  avait 
aiiiie.  11  prophetisa  800  aus  avaut  rincarualion  de  Notrc-Seigueur  Jesus- 
Christ.  II  l'ut  enterre  dans  uu  bourg  appele  Merdtd.  Que  le  Seigneur  ait  pitie 
de  nous  par  sa  priere!  Gloire  au  Seigneur  pour  les  siecles  des  siecles! 
Amen. 


p 


[Salut  ä  Mirhrr,  (|ui  a  profere  des  propheties  par  sa  langue, 
(Sur)  chaque  (evenement)  qui  arrivcrait  en  son  temps! 
II  annonga  la  bonte  de  Dieu,  en  disant  ainsi  : 
Qui ijurmi  les  dieu.v  est  coinme  loi,  u  Sei(/iirur,   ii'est-cr  pas? 
Quel  est  relui  qui  remet  les  peches  de  so»  heritacje-?] 

1.  ^Hctl.,  IV,  2.  —2.  Mich.,  VII,  IS. 


372  LE  LI  VRE  DU  SYNAXAIRE.  [576] 


htm  ••  ÄüAWhrt.  ••  {»""jn-n  K 

/. :  ?»ft*i>p.j:e "  «»fl»-?i-i:ii. :  ^11  ••  M.?-  ■  nr'  ■•  tmnify'i't]  ■■  "/A'r  :  Ahn-v  = 
>i.V'M'V:t\  •■  M\  ••  ftA.!'  ■•  .''"J/.-  ••  »»>  ••  "»-rti-  =  '"^.  =  ?iAh'>Är:.e  =  »-hl-  •  fl»,-»   ,, 
Jiii  ••  'Jn.y-  ••  •nii*:'»  ■■  'ifm;hi'  ::  <M^fi  •  */"'/•  •  'wt:*jPS"ft  =  (n^io*  ■■  av-j  ■•  «f. 
<n>-  •  ,iiii(i !  crr  •  Ar*A,ir«-  :  nhrt.  :  hrtinh  ■  im.  •  ?ifth'>Ä(:.e  •  iirt'"»-  = 
h'n<;i-(.Tft  :  A.+  •■  ÄÄO'I-  ■•:  fl)fl>-?»-|:  •  \Vi  ■  -l'rt.rt  :  (\aft\V  ••  1/1/.  '  ?ifih'j,e.(: 

r:,e  :  h^-joa  ■  fl»-.i..^.'>  =  rtn?«  «  fl'>iA  ■■  wA-  •■  wr{\f\h  ••  inc  =  »iv-  =  ^-1'^  " 
tnat'  i  rr'a\./.'\-  •  4'e.«^-1-  :  'hr'i  ■  +^ö»-ftil-  ■■  ?.A  ••  "/.r^'o»-  =  hn-i  :  «ftCA- 

fflr^n  ■•  ■vwi!.tn> :  h-M':H:vti  ••  im.  •  "vm/.  •  9"tii\  ■  ^•n,exJ^  •■  ?.a  ••  f ^ 
f^t'  ■  a^tf  ••  (Dhat-w  ■■  tihat-J'K  •  +A.ft  ••  H^-O.  =  h«»  ■-  fictx-^tx  •  -V-f-hih  • 

6.  aj>-ju.]  O,  A  o/«.  10  (P  ■VT.u'  sie).  —  fi-7.  "Acn.-]  0  ©"A';»,  A  «"tö»-  (P  =  A).  — 
8.  >,•n<.;^^^-n]  P  h-nc- "  (sed  infra  —  <.].  -  0.  UA'ü^.V]  P,  0,  A  li.A«l;/.Tr.  —  10.  ^-^-rt-dh] 
P,  O.  om.  ■hr':  A  om.  sr'd-ntt.  —  H-  "tf"}"«!»-]  A  "/.r*«»-.  —  ii.  ho]  "^  P,  0  (A  o/«.  «», 
n->  .  hn  !  fi.").  —  i:^.  irftA]  P,  0,  A  A.  —  14.  Ahw.JVu]  P,  (»,   A  Ahoi-m  '  (et  sie  infra). 


Au  nom  du  Perc,  du  Fils  et  du  Saint-Espril,  un  seul  Dieu. 
LECTiTRE  DU  23  sxuxsK  i30  aoüt) . 

En  ce  jour  sont  les  treiite  mille  martvrs  de  nos  freresles  chretiens  de  la 
ville  d'Alexandrie.  Lorsque  le  roi  Marrirn  Tiiiipie  eut  exile  notre  pere  Dioscore 
ä  l'ile  de  Gä(jrd  [Gangra],  il  y  eut  dans  la  ville  iVAIe.randrir  du  troubli-  c(  uue 
o-rande  fjuerelle,  peudant  de  uombreuses  annees.  Lorsque  Marcien  fut  niort  et 
(jue  Leon  regna,  les  gens  de  Rome  [Rom]  etablirent  sur  cux  comme  patriarche 
un  homme  d'entre  les  gens  de  la  ville  dWlexandrie.  appele  'Abroitldnjos 
[ProteriusJ.  C'etait  un  pretre  dans  la  ville  d'Alexamlrie;  il  croyait  au  concile  de 
Chalcedoine.  (La  plupart)  des  gens  de  la  ville  dWlexandrie  ne  le  reeurent  pas, 
horniis  peu  de  gens.  Le  reste  des  gens  de  la  ville  recevaient  les  mysteres  saints 
des  pretres  que  notre  pere  Cyrille  et  notre  pere -46/^«  Dioscore  avaient  ordonnes. 

Lorsque  ' Abroutänjos  fut  institue  (patriarche).  il  tinl  un  concile  avec  ses 
collegues,  qui  croyaient  ä  sa  parole.  II  excommunia  le  pretre  Eitlyclm,  qui 


*  A  liSb. 


[577]  23«  NAHASft  i30  AOUTV  373 

»iV  ••  haf-n\i  :  A>ifl»-:>h.  =  rt^^<»•^l^o•»•  =  AW-A-"»-  :  hA  -•  M-fi'h-  '■  AhCrt-f-ft  : 

rStl  '  «"ftCrt-ft  =  ?»A    :    i'hr'l'   :    ll^W1-/:   =    nWU'.'Jl-   :    HJllll.^'drh.C   :  .*A  :  H 

Irtnh  «  hti  ■■  '/»AJi'1-  •    IfnArn  •■  flJr»V  •  /"."»  =  rDÄ./*',-»  .■  imAm  :  mViV  :  /w 
Ati'f"  '  ^A  ••  AA6>irJiirö»"  =  'IV.<J.  •  nnrliCi".!)-  •  fl)Ä.?.^.A-  •  \\ao  :  ^,nA-  !  h 

in    -I:  ■  h^/n  !  ^„e.ipoc  •  '/•'Prli^-'l:  ::  fl)?iü>-:Mi.rt  =  VO  •  fM^'J  =  n'|:ri.1r>  :  mn.e. 
«/'■h  «  ronh^/n  :  ^fl>•^l^  ••  hn'fii  ■■  ah  ••  Ji'.<<.Arnoi»-  :  Amn^.*}-!-  ■•  ?»'/'.*^'V<:  s  hV-  ' 

1 ,  bhrhCiKi^'  ■■  Ahn->  !  ^n  ••  fiS'Mctx  -•  h+i-a-  «  fljj&n.A-  =  h-w.'i  ■  "jav  •• 

1.  .p,-V.mö"-]  A  y.-n.moo-  far.  brev.)-  —  ^-i-  >   >»f"ö"  —  <n>,a»-7ii«n-]  P  mfhi»"'/-  •  ll+A-  :  >.n«n  : 
,hftf  •■  ti«n>  !  hn->  =  s.v-n   !  hfl>-  !  AhcB-iK  :  «ohtD-  (P  210  a),  0  mh'T'i"  >  n.*A-  >  >.fi»»  >  hft-v  > 

T).  >,n]  >  P.  O,  A.  —  9.  Kmi|.e."i>]  A  ähi  .  —  il>.  <d)..ü.'711(:]  A  i:"j'   (?)  -  10.  ante  (l+ftAI- 
P,  0  add.  P-/:,  A  arft^.  post  m(\.e.",H-.  —  15.  hV'O]  P,  0  —  'CU-  (A  =:  A). 

disait  que  la  divinite  du  Christ,  etait  melangee  avec  sou  humanitj^,  et  il  voulut 
par  lä  seduire  les  geus  de  la  ville,  en  sorte  qu'ils  entrassent  daiis  sa  foi 
maiivaise.  Puisque  notre  pere  M)ba  Dioscorc  avait  excommunie  Ktttijchhs,  et 
avait  excomiiiuuie  tous  ceux  qui  melangent  la  divinite  du  Christ  avec  sou 
humanite,  coiument  se  couvertirait-il  et  croirait-il  ä  sa  parole?  Mais  la  foi 
de  notre  pere  Abba  Dioscorc  est  commc  la  foi  des  saints  Basilc,  Grcfjoin-  et 
Ci/rillp,  qui  croient  ä  une  ualurc  du  Seigneur,  le  Verbe,  (jui  s'etaitfait  liomnie. 
La  divinite  n'a  pas  ele  changee,  et  (par  ce  changement)  n'est  pas  devenue 
chair;  la  chair  n'a  pas  ete  changee,  et  (par  ce  changement)  n'est  pas  devenue 
divinite,  mais  chacune  des  (deux)  est  restce  dans  son  essence,  et  il  nefautpas 
(|u'on  dise  que  (dans)  Ic  Chiist  il  y  a  deux  natures,  ni  deux  personnes,  ni 
deux  Operations  apres  son  union,  afin  ([ue  son  union  ne  soit  pas  aneantie. 
Eutyches,  lui,  croyait  ä  une  nature  melangee.  De  meme  que  nos  peres  ont 
excommunie  celiii  qui  separe  les  natures,  apres  qu'elles  soiit  devenues  une, 
de  meme  ils  ont  excommunie  celui  qui  les  melange. 

Le  leudeniain,  apres  que  se  fut  separe  le  concile  que  'Abronldrijus  avait 
reuni,  on  trouva  'Abroutärijo-s  tue  dans  sa  maison.  Ses  parlisans  imaginercnt 
que  c'etait  Tun  des  disriplcs  de  notre  pere  Abba  Dioscorr  qui  Tavait  lue.  Nos 


374  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [578] 

^•n.px.r»-  :  hy,.\'M'C:i\  ■■  y.^/,-  ■■  a^a  ••  (m-i-i^'-i-  ■■  tnhM:h'i'iy'  ■■  aji/"  .-   ^ 

■I"]l  ■  tnVfi-  '  ä:^'/.'V  •■  'l:H\h'  •■  in'Vr9^  ■  AKO  •  m.T\;9^t\  ••  hA'  ••  ÄÄAI-  •  ^ 

•^n  :  nv*' !  *?i'>H  ■  ,e.nA- :  vn-  ■•  ?iA  :  +/A?*  ••  A^n<-;i-(:pft  •  "/.«n»-  =  A^A.ir 

<">•  •  A.^  :  ÄÄ<^-|-  :  HJt'jnA  ••   1  "^HH  :    J'?/*'  "  10 

rtjf.TJ  :  md^m  •  rt^j.'ß'J-  ■  nil*:''  ■  m+IA-  •  ?.?"h:'"fJV  =  WMlijfi  ■  CI-'JV  ■•  '/f. 
Tri-  :  rffWft  ■  'Jn.e^  ••  mlh^fil  •■  hlfWA-  ■  mhlhiin  •■•  mrtft^.  :  A^O  : 
m.'T'f.JPft  ■■  'W  •  ^.A.h  !  /J^/..  ••  wvn/.  ■  0-/:  :  v;"/««/- :  rnA?i'/»f)  ••  h»»  =  ä>i9"ä 
C.e.?»'!.-  !  AÄO  :  •S.Pft*(?ft  ••  +'IA-  :  hh-M'tt'VSh  •  llh»»  '  tmUCaf  -.  rtjL'.fl]   15 

">  •  öJ-f-VK-  •  rbhrtV  ••  nv- !  j&^A-  ■  ho»  .-  j&i  +  ia-  =  rt-nh  :  ufj-J-  =  Ä-nJirt.  ■■•• 

3.  ?"nA.l^]      P,  0,  A.  —  8.  h-nc;)-«?]  0  —  i:p-n,  A  >,-nc;»v!-fl>-.eTr  (P  =;  A).  —  11-12.  m-n 
-t*  >  «.ß^-r»]  P,  <),  A  n '  :  w '.  —  13.  '^n.A-'v  •■  «'■»..ov  =  >i"/-nr.->  :  mhnh-vnl  P,  <^>,  A 

—  >  :  —  >  1  —  t  !  —  >.  —  l'i  mft>i<n>n]  P,  A  —  oft,.  —  ib.  Yion]  ita  codd.  (I[l<n>?).  — 
1(1.  uf/t]  P.  O.  A  —  ■}:»■  ■■  l\. 


freres  dirent  :  »  C'est  peut-etre  run  des  partisans  d'Eutychcs  qui  l'a  tue,  ou 
bieix  les  voleurs  qui  Tont  tue,  pour  prendre  son  argent  »,  et  c'etail  vrai.  En 
efTet,  le  concile  n'eut  pas  Heu  coutre  nous,  iii  au  sujet  de  uous,  mais  nous- 
memes  nous  etions  d'accord  avec  {'Abroutdrijos)  pour  rexcommunication 
d'Eiitychh.  Les  partisans  de  'Abroutdryos  envoyerent  une  lettre  au  roi,  en 
disant  :  «  Voici  que  les  partisans  de  Dioscore  ont  ete  irrespectueux  envers  la 
royaute,  ont  meprise  le  roi,  et  ont  tue  le  patriarche  que  le  roi  avait  institue. 
Tandis  qu'ils  elaient  convoques  ä  ce  sujet,  voici  que  nos  freres  se  sont  reunis 
et  ont  institue  Ahba  Timotliee  comme  patriarche  sur  eux.  »  Les  impies  parti- 
sans de  'AhniKtdyros  envoyerent  une  seconde  lettre  au  roi,  en  disant  :  «  Voici 
ijui-  ceux  qui  ont  tue  'Abroutdryos  ont  institue  sur  eux  un  patriarche  saus 
Tordre  du  roi.  « 

Le  roi  se  fächa  par  suite  de  ces  deux  lettres  d'une  grande  colere.  Salun 
entra  en  lui.  II  envoya  des  troupes  nombreuses,  (qui)  tuerent  de  nos  freres 
les  chretiens  orthodoxes  trente  millc  Arnes  :  grands  et  petits,  esclaves  et 
libres.  II  exila  Abba  Timotliee  ä  l'ile  de  Gdgrd,  (oü)  il  demeura  pendant  sept 
ans.  Meme  si  Tun  des  disciples  cVAbba  Dioscore  avait  tue  'Abroutdryos,  comme 
Satan  leur  a  enseigne,  et  (comme)  ils  Tont  exprime  avec  mensonge,  fallait-il 


[579]  23'-  NAHASfi    30  AOUT).  375 

-}•?•/'■  •  \\tm  :   h^'PA  ••  l/^.'l-fA}"  !  A^n<;l'r:i'-rt   =  mh.Vhtm^-  ••  AH  ••  +'/A"  :: 

flJ<<.Vrn  :  '}•?■/»•  :  (»"Arn  ■•  AM  ■•  m.r-/.J"A  :  hriiy^'f  ■  fl'^hric;  =  h-fl/.  •  «Jn.*  '  1'  :;io  1. 
A^A-  :  ysyi\<nö:i''\'  ■  mu\\\'  •  P»M-  ■  rt\M  •  h''Vi  « 

[rtA9"  ■  ?i'nA :  A?iA  !  r-i- :  mvi*  •••:: 

10  (\.P,  :  hC.f-fl'll  •■   'n?«A.  •  h'i'l'  •■  +'IA"  :  hAK  :•: 

?,»D :  nn^'-r.  ■  nh'M-  ■■  fi/.A.^  •.•: 
hon  :  e.lh+JA-  !  Ml  ••  C'Uö  ••■• 
/*'AA  ■•  ff9"h'wv'>  •  rt-nh  ••: 

1.  \.Ä.n  :  *^'i>]  A  rt.*> :  i^At^.  —  /Ä.  n-nh  :>,cv-n]  A  <\nAf-ia>-y^.  —  4.  n>i.+tA}p]  P,  0, 

A  Olli.  II  (A  Olli.   h.).  —  ili.  ffl>,.^>,oi><:]  0  —  4,  A  —  «n>C?'  (P  =  A).  —  7-8.  nviömt  — 

rt»7rt;j..>]   A    nXft"J:.    —    8.    flJ)l<:ir|-J:   —  iTflA.»]      >   P,   0,    A.   —    11.    l-ttf-X   A   li\<-    '    »"it.   — 

12.  .p>+tA-]  P  .e'>^A-. 


que  des  gens  fusseul  tu6s  pour  un  seul  homme?  Combieny  ena-t-il  d'entreles 
eveques  et  les  prelres,  (jue  los  partisans  iiiipies  d\4?-n/s  ont  tues,  (alors  que  les 
orthodoxes)  n'ont  jamais  tue  pour  eux  un  seul  (Arienj?  Mais  c'est  pour  que 
uous  sachions  que  cela  eut  lieu  par  l'ceuvre  de  Satan.  Apres  ce  massacre 
liorrible,  Ic  red  Tut  ccrtain  ([ue  ce  u'etaieut  pas  nos  Irrres  ([ui  avaient  tue 
Whroittdri/o.s,  et  (pi'ils  ne  coimaissaieut  pas  celui  i[ui  Tavait  tue.  Le  roi  euvoya 
(cherclier)  et  ramena  Abha  Tiniothcc  de  l'exil,  Fhonora  d'uue  grande  gloire,  le 
mit  sur  le  siege  de  sa  charge  (patriarcale)  dans  la  ville  tVAle.raniJiic.  (.M>ba 
Tiiiiothce]  siegca  dans  les  jours  de  Leon,  pendant  22  ans.  Que  le  Seigneur  alt 
pitie  de  nous  par  l'effusion  du  sang  de  ces  trente  mille  martyrs,  et  que  sa 
hcnediction  soil  avec  nous  !  Amen. 

[.le  dis  salut  i.\  ceux  ([ui  sont  morfs  injustcmcnt, 
(Commej  rain^-on  dun  Arien  qu'un  autre  avait  tue! 
Ouand  memi'  ils  Tfusseiit  l'ait, 
11  n'est  pas  juste  que  fussent  tues  pour  un  impic 
Trente  mille  fidöles.] 

[Salut  ä  vous,  trente  mille  iideles, 


376  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [580] 

ir+iA-ho"-  •  nivö  •  hcv'fi'Rjf'i  ••■ 
"T-if-U  ■■  hj'-'V'ih  •■  r/l-ni)A  :  'iy.'i  •••:] 
-}?*  ■  {\im.  ■  hm\^  •■  M-n  ■  "/n.e  :  hi/h  =  ii.hij-  ••  w-ix  «  wcii\  •  ?m»«  ■.  m» 

flA,V  ■  A'}A»n  :  "/Ar  !  h'%"i  ■  (Oh"%'i  " 

2-3.  fcMV  —  r';JP]  >  A.  —  4.  KfiT^-'h]  P  h..ertis:>..  —  5.  ^."TL^rn]  P,  0,  A.^!r  ".  —  ib. 
^/i,l\']  posier.  P,  <),  A  (f^ö^.  —  7.  oxroff.  =  C>.(*]  0  >iir^<.  =  c;  P  f.r'H<.  ■■  C.  ■■  wao-l-cr, 
A  .ft?"  !  C  :;:  atao  :  C^ii.  —  12.  l\A^-plh  :  VVll]  A  >i"  :  A' .  —  13.  Ofl]  P,  0  C  '  >  ihi-m- 
ßl  P  ihvo-y  (deinde,  v  expunct.  i.  —  14.  ATiO^S-]  0  ac>i<^. 


Vous  que  les  Ariens  ont  tues  injustoment ! 

O  etoiles  (brillantes),  eclatantes  de  beaute, 

Mette z  dans  mon  corps  de  votre  huile  de  bäume, 

Afin  que  ne  s'eteigne  pas  sa  lampe,  qu'on  appelle  l'oeil.] 

En  ce  jour  aussi  est  saint  Dainicn,  martyr.  On  iutligea  ä  ce  sainf  ä  la 
ville  dWiitioche  de  grands  supplices  (et)  des  supplices  varies.  Lorsque  le  juge 
tut  las  de  le  supplicier,  il  ordonna  qu'on  lui  coupät  la  tete  avec  le  glaive,  et 
il  reijut  la  couronne  du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  Oue  le  Seigneur 
ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  bencdiction  soit  avec  nous  pour  les 
siecles  des  siecles!  Amen.  Amen. 

[Salut  ä  Üiiniicn,  martyr  de  Jesus  l'Artisan, 

Qui  a  ete  supplicie  ä  Antioclw! 

Lorsque,  en  torturant  sa  chair  de  tortures  nombreuses, 

Le  juge,  Legal  d'un  porc  cnrage,  fut  las  (de  le  supplicier), 

11  lui  coupa  le  cou  par  le  tranchant  du  glaive.] 


in 


[581]  24^  NAHAST>  (31  AOUT).  377 

Mf-A  ■■  hll^T  •  »nAi>A-  ■•  h'iU  ••  -lAnrt.  ■<■■ 

[rt^r  •  Ah  :  ATTI-  ••  %P?-  ■  HA.'IAfl>'l«  •■ 

*nft«»  ••  h-ü  ••  (omfii?:  •■  lOftn'i^ti  •  4'S-ft  ••  ÄWiS-  ••  Ki'"Ah  «  *  a  321  a. 

hfl«  :  -ÄöiöAWhrt.  •■  rJO-n  « 

[n»ii:  •  öA'i- :  Jid^:*«.  ••  «»ru^  :  '^hr  ■  ^n-v  =  i-ViA  ■  ■/^.'^'r>  =  fflA-wni  •• 

1.  n'\9"  :  AK  —  O  omet  ce  saläm  et  le  suivant.  —  2.  hcyr^  A  h-llCViT.  —  3.  waoc 
jl]  a.  —  ib.  .-»•-/'^"t]  P  f^;»"/..  —  nH.el-+AA-]  A  nir^.+AA.  —  ü.  awi-]  A  nv  .  —  9.  hödfrt] 
P  hön.ef .  —  13.  Dans  ce  recit  A  s'eloigne  quelquefois  considerablement  du  texte  ordinaire 
suivi  par  O,  P  [Dillmann,  Chrest.  aelh.,  p.  36]:  nous  en  donnerons  toutes  las  varianles 
de  quelque  importance.  —  ib.  ante  a»'/"\)C  A  add.  c.^>^(\  •■  ao^vt^-. 

[Salut  ä  toi,  fiUe  dWbniluuii, 

Alors  que  tu  etais  revetuo  de  la  puissance  des  cieux  en  haut ! 
De  meme  que  tu  voulus  transporter  ta  maison  [ton  eglise]  sur  le  bord  du 
'lydriko  [lUyricum?], 

(De  meme),  afin  que  (moi),  pecheur,  je  sois  allege  de  la  lourdeur  de  (mon) 

fardeau , 

(G'est-ä-dire  de)  lamoutague  de mescrimes,  Marie.  transporte-(moi au  ciel).] 

[Salut  a  toi  qui  n'as  pas  suivi  le  cliemin  de  l'erreur, 
Par  l'abandon  de  (tou)  pere  avec  (ses  idoles)  de  fönte, 
Abraham,  parfait  en  vertu  et  en  piete! 
Le  Seigneur  t"a  exalte,  et  t'a  beni  fort, 
Au  point  qu'il  t'a  appele  sur  lerre  son  ami.] 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 

LECTUKK     Dl     24    NAHASK    (31    aOÜt). 

[En  ce  jour  mourut  le  docteur  du  monde,  notre  pere  Talcla-tläymunut.  Le 


P  :;il  a. 


37S  l.R  LI  VRE  DU  SYNAXAIRR.  [5821 

nhM'X  ■  h''tu.}x  ■  .''/.y  :  »i>V  •■  otJiv  :  rnwK-  ■  ivuiU  ■  ?,'>»  :  p:^'l/v• :  aty. 
yn:  ■■  hirh  •■  fiy-^ni  •  at/a-"?.  •  ftt'.^/»  ■•  ^wi-  ••  ou/daii  .■  wa-  ••  hy-y^o  -. 

AA.e '^  ■  y.^»t\v■i  •■  a+o-jin-  •.: 

fl»(lö>-h/:   :    r/D'p^A  :  (IK'rh  :  Ol/,  :  XAATl    :    fl»+-|A  :  WA"  •  hC/l'/ljPV  :••  tl) 

fflfljwo  :  i>'C7" :  -m">  ■■  (ohM-fiAm  ••  /"cj-j-  :  h-nJi-n  •  «^.vm  .■  -vn  =  «"V«. 
'j'>/:i»-  ■  mrtp'^5ii>-  ■•  h«»  :  y.t-ptth.  ■■  Ah-nJin  =:  roAH  •  ti'r'il-  •■  ml-  •■  }x'n 
lU  :  :^/..e  :  in/A-  ■•  äa-j-  =  -vn  •■  hii\.h'tt.h.i:  ■•  h«»  ■  yy-i';  •  ?i'/'l-.e.{»"(: 

-^  •  h/.'%  ::  rD/^n.y  •  «wj^^  .■  »7.}ih.A  :  A.«!'  :  »»/\?iJrj-|-  !  fll>(/i.  :  njT>^-  •  -ttC 

1.  posl  *.s.fi  A  iidd.  Vi  :  r'.v:^.  •■  «»•'».s-  •■  ii/y»  <  ^hr'Jl:^.  ■■  dv.  —  3.  posl  f:i-H>-,  D  et  A 
add.  fl>j&-fetiit-  (A  a>.Kt  ).  —  ib.  waä]  D  «b-a-.^.  —  5.  hTVtv^]  V  Aoo^-n»  (sed  infra  ut  rec.) 

D  —  '»"l,  A   A«>Wft°"%.  —  (>.  Tf^]   A  at?f/.    <CAT  !  "i*\f.  •■  >iVt  :  ■>ft<n».ft  :  ■W.'^  :  <Oio>t  :  ),-n^1-  : 

mnn-t^VV  :  fflrtVÄ  :  t\•'^9^•  (D  Tl ').  —  10.  post  ^•^A  A  add.  mPh  :  m-M-  •■  -M^e  :  «'»>¥'  i  Vi«»  :  ,h 
fiaoH-.  —  ih.  mt\-i\'h(l.-l!Xl  A,  n  —  -fcfl.  —   12-13.  aiflion  —  AYlllH-fl]  A  m}xivc.lV  •  n^AOA  >  •!' 

nrvi-  !  mtaofim  -.  •o.h.cr  :  fljj.nt;!'!!^  '  ao\  i  wo»  -.  .fni-SAw  :  h'U  •■  n-njiri  =  Afiivii  =  y"nA.v.  — 
13.  AYi-nn-n]  ^    P.  —  15.  ante  ■T.n/bA  P  add.^:^l].  —  ib.  nii-V*.]  P,  A  nWtl.ih. 


pere  de  ce  saint  s'appelait  Tsa(jd-za-'Ab  [la  Gräce  du  Pere],  et  sa  mere  s'ap- 
pelait  'Egzi'e-Härayd  [le  Seigneur  l'a  choisie].  Tsa(jd-za-'Ab  etait  de  la  famille 
des  pretres  qui  out  eclaire  VEtluojiie  de  leur  foi.  Sa  femme  'Egzi'e-Härayä 
etait  sterile.  Ils  continuaient  pour  cela  ä  etre  tristes,  et  ä  prier  le  Seigneur 
de  leur  donner  un  fils.  Tandis  qu'ils  se  trouvaient  dans  cet  etat,  Sata))  sus- 
cita  MotaloDie,  prefet  de  Däinot,  (qui)  occupa  toute  la  proviiice  de  Sclioa  jus- 
qu'au  fleuve  du  Djenuna.  Tous  les  priuces  du  pays  continuaient  ä  lui  donner 
leur  femme,  cliacun  ä  leur  tour.  De  oelles  qu'il  emmenait  captives,  lors- 
qu'il  trouvait  des  femmes  jolies,  il  iaisait  ses  coneubines. 

En  ces  jours-lä,  il  vint  a  la  ville  de  Tseldlescli,  et  tua  tous  les  chretiens. 
Tsa(/d-za-'Ab  s'enfuit  par  crainte  du  massacre.  (^)uant  ä  sa  femme  'Egzi'e- 
Hdrayd,  les  soldats  (de  Mutalontc)  la  firent  captive,  et  la  lui  anienerent.  Lors- 
qu'il  la  vit,  il  fut  etonne  de  sa  beaute;  son  coeur  se  rejouit;  il  lui  donna  des 
ornements  nombreux,  regia  les  dispositions  des  noces,  et  envoya  (des  mes- 
sagers)  ä  ses  gouverneurs  et  (ä)  ses  prel'ets,  afin  qu'ils  se  r^unissent  pour  les 
noces.  Lorsque  'Etjzi'e-Hdrayd  eut  appris  cela,  eile  fit  iine  priere  au  Seigneur, 
(^lui  demandant)  de  la  delivrer  dune  union  avec  uu  paien.  Aussitöt,  Micliel. 


lü 


In 


[583]  2'."  NAHASft  (Hl  AOUT).  370 

y'7'E  ■•  h9°f!:^.  ■■  fi'f^l'  ••  117.11.  :  i-rt"/'!-  ■■  mh-tt^th  ■  9"ÄV.  ■•  ii/y«  ■•  ivin.  •■  Vti 
Uh-tt  ■  hl^n./'  ••  ^/n*?.rt  :  l'-'^A  ■•  '^rtrn'J-l-  •  Vä/-  =  +'6«^  ■•  Kitt  ••  /"Cl-I"  •■  ^. 

M:  •■  h'ih/.  ■  (lAn-  ••  ajy.a.  •.  rili-  •■  h/;  •■  nKrt.-!- :  rowov. :  i\rf{'h  ■•  tp  « 
Mi'i.  ••  "n^-f-  •  w-A"  •  ttim.  •■  A'f;  ■•  ^l'^ll.^»•nJl.(:  =  ?»r'P'>'i:  :  Äfth  •  -vv-vi. 

ao  :  ^(üAS.  ••  flJA^-  •  H.e.riÄVl»  :  ftfli»"/'!-  :  Xfr*  :  «»-ni'  =  WA'  ••  ÄÄSV.  ■•  *J 
flJ'Wl  ■■  vrA"ö»-  ••  hli'n^ih  '.:  rnttöAl-  •■  htlTh?*  ■■  hCft-K  ••  rt'W.CJP  :  ^TlT*  s  «P 

/»•rh  :  Ät''>  •■  tOAÜ+    :    (\»o'i^M    ■   ^Sfl  =   fflll^^^.A  ■  Tun   :  mWl/.  :  K'JI/  =  J?.7 

•ni:  ■•  •ihi'"/.  '  atoD-iTn/.  •■  uhi\P  ••  I'-A'J"-  ■■  hi\h  ••  ^VVK-  =  hTiu-  ••  w-a-ö»-  =  K 

1.  \wy»2  A  ■}&./.■■  —  ;;.  /"'C7-^]  D  —  .•!•.  —  8-9.  post  "^rtir*  A  add.  (nh.,('.iifl>-v-  =  n"?.»-'»-  > 
fljy.^C  :  ai.,ir/  :  h^hl:  :  >i'/"^<.'{.t  !  7.P.-A'.  —  10-11.  siflJö]  D  Kaie.  —  13.  post  »f-V  A  «(i'/. 

—  l'i.  >-A'i'-]  1)  —  *.  —  ib.  post  ao■^|^^^.  A  (idd.  (mm-  •.  fl)->,i:  :  nn  s  t.-VTN  =  ii>-fii-  :  n.i-  > 


O  "2  b. 


l'archange,  viat,  la  porta  sur  son  alle  lumineuse  de  la  terre  de  Dumot,  au 
moment  de  trois  heures,  la  fit  parveuir  ä  la  terre  de  Zordre,  au  moment  de 
neuf  heures,  et  rintroduisit  dansl'eglise.  Lorsque  son  mari  Tsa<jd-:a-' Ab  sor- 
tit  du  teiuple  avec  rencensoir,  il  la  regarda,  tandis  qu'elle  se  tenait  debout, 
alors  qu'elle  etait  paree;  il  fut  etonne  dans  sou  cceur,  et  dit  :  «  Qu'est-ce  que 
cette  femme,  et  qui  l'a  amenee  ici?  »  Apres  la  fin  de  rollice,  lorsqu'il  l'eut 
examinee,  il  recounut  que  c'etait  sa  femme.  Quant  ä  eile,  eile  lui  racouta 
tout  cc  qu'avait  fail  pour  eile  le  Seigneur,  depuis  le  cominenceraent  jusqu'ii 
la  fin.  La  meme  nuit,  un  ange  du  Seigneur  leur  apparul  et  leur  annonga 
ipi'ils  cugendreraienl  un  fils,  dont  la  renommco  de  justice  parviendrait  dans 
toutes  les  extremites  du  mondc. 

Pen  de  jours  apres,  ce  saint  fut  congu.  11  naquit  le  l'i  du  mois  de  Tah- 
schäscli.  Ge  iui  une  grande  joio  dans  la  maison  de  son  pere  et  de  sa  mere, 
et  aupres  de  tous  scs  parcnts.  Le  juur  oü  ils  le  firent  cntrer  dans  le  cliristia- 
nisme,  ils  l'appelerent  du  nom  dii Fescliha-Tseijon  [Joie  de  Sionj.  11  graadit  dans 
l'Esprit-Saint  et  dans  la  puissanoe  de  la  sagesse,  et  il  continua  ä  operer  des 
rairacles  et  des  prodiges  innombrables,  au  poiut  qu'en  etaient  etonnes  tous 


380  I.E  LIVRR  DU  SYNAXAIRE.  [584] 

A  •  CM'  ■•  (oftro-  :■  toh'rii  ■  wrt.e.-?'  •  -vn  •  Ä^n  ■  ^n  ••  •btiA-ti  ■  ho»  •  ^."/. 

H>iA  ••   ?iflh'>.e.(:j?   :   Är/n   :  ,iD'i«l/"'l-  :   ||;A  .-  (I?,l>"V|-  ::  «1(^11   •  ^nXM«?'  ••    W  ■■ 

ÄArt  !  '/Wie  ■■  A-i:  :  >i'ni  ■■  .e.nA  :  ?.ft^/»  ■•  inu  •■  mAj?.- » ji'.hto-j  ■  '>'Pp  •  ,i« 

H. :  +'>c  •  htiichv-  ■  ^inw.h'i  ■■  >n.(?  •  nh'jf  ••  A"7.hh.A  :  whTfih  :  m^n  -. 
Ho-sT  •■  '41'V  •  1Ä.  ■•  fl>j?.il,A"  ••  ^.'>T.<{-u  :  A.v*ce  ■  ?ii»".e.?,».rt  :  Ä.'hho-'j  • 
J'J'ß  •■  Ä/iiM- :  h\  •■  :)'a"ic  '■  Wfi-\'  •  nihr^'j  :  -^fhl  ■■  öJ.c.hfl»-'^  •  t\9"\\  ■■ 
•ihA  ■■  vy.'^'i'-l-  •■  hi\»o  ■■  M  •  '>^i!'Wn  •■  hru:l^'  •  hr^  ••  oi+.e.ftVi-h  •  h«» : 

h.C9''^tl  ■  Vn.^.  ••  flJh'w  :  Pvh'Jft  •  aofj''^'  ■••  fflVU"  !  Ä-JVhh  :  /*'A"1V  • 
H^lffl  •  W-A"  ■  '»«PP-  :  A>^.e'J  •■  roA'/'fth.V'J  •  OV/^'^»  :  rCT-H  =  fl»:i^.T  •  It-P  ■ 

OOOG  •■    hn-0-    ■■    ao■\\aO'^.  :  fi'Zh-    ■    ID\t-lf   :  <m«,1>'i:|-  =  fl.!-   :  Klf.n-t.eV. 

.!.  H>iA.  >in  ]  ila  A;  cel.  codd.  ha  —  il>.  n>iir>^-]  A  niVi-^ao^.  —  7.  nii-V4-  ••  A'^."]  D  — 
<{.  !  "?.'.  —  <S.  i|u>v.r]  i)  01)7.  II.  —  9.  -nH-;!-»  :  ;i"]  D:i" :  —  :it.  —  13.  post  "W^'f-  A  at^</. 
mt,9"l1  ("»  expunct.V;  R-^/.  ■■  l-V  s  fioaVÖA  ••  T'l'"  hn-ih. 


ceux  qui  (les)  voyaient  et  (les)  entendaient.  Puis  on  le  conduisit  ä  Feveque 
Abba  Cyrille,  afin  qu'il  lui  conferät  l'ordre  du  diacoiiat,  alors  que  dans  ces 
jours-lä  Abba  Benjamin  etait  patriarche  dWlexandrie,  sous  le  regne  des  Zägiie, 
dans  la  foi.  Lorsqu'on  l'eut  amene  ä  l'eveque,  (celui-ci)  lui  prophetisa,  an 
disant  :  «  Ce  fds  deviendra  un  vase  choisi.  »  Aj-ant  regu  l'ordre  du  diaconat, 
il  s'en  retourna  dans  son  pays. 

Lorsqu'il  eut  grandi  et  qu'il  fut  devenu  un  jeune  homme,  il  alla  dans  les 
champs,  afin  de  cliasser  les  animaux.  Au  momeut  de  midi  Notre-Seigneur  lui 
apparut,  en  etaut  assis  sur  l'aile  de  Michel,  sous  la  forme  d'un  jeune  homme, 
dont  la  beaute  du  visago  etait  jolie,  et  lui  dit  :  «  Ne  crains  pas,  o  mon  bien- 
aime;  desormais  tu  ne  seras  plus  cliasscur  danimaux,  mais  tu  attraperas 
les  ämes  de  beaucoup  de  peclieurs,  et  ton  nom  sera  Takla-Hdyinänot  [Plante 
de  la  Foi].  En  effet,  moi-meme  je  t'ai  elu  des  le  sein  de  ta  mere,  et  je  t'ai 
sanctifiö  comme  le  prophete  Jcremie  et  comme  Jean-Baptiste.  Voici  que  je  t'ai 
accorde  le  pouvoir  de  guerir  les  malades,  et  de  cliasser  les  esprits  impurs  de 
tout  lieu.  »  Ayant  dit  cela,  il  disparut  de  lui.  Alors,  {Takla-Hdymänot)  retourna. 
ä  sa  demeure,  distribua  tout  son  urgent  aux  pauvres  et  aux  misereux,  prit  un 


lü 


[585]  24"  NAIIASF-:    31  AOUT).  381 

Cifli  :  aunöh  ■•  riA-A.'!"  ■■  h'iU  •■  ,e.nA  :  Til'  ■  ,P.n+--/'  :  hi\iO\  •  Mxfo  •■  \i' 

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'Vn  •  Alf!  •■  ruA-'f-  •■  "V.}i/..A  :  ^/"rt'j;^y.A  •  ^/ovtift  •■  «»wi/.  .•  -vn.«»-  -■  nii-:^  ■ 

'W"P,>A   :    hiU    •■    .l'.'l •+V,f.    :   A"|:    :   \\ao   :   iml   '■   Oi^.^aoü:  :  f^^'J"  :  (0A»A»1'  :'• 


'1.  W^A]  I)  —  J-A.  —  4.  moÄf  I  fDj;f]  D  ir  (cf.  n.  i).  —  8.  >,>i<n>V]  P  —  "/.  —  1».  (i»>,..i'fl 
■IChP]  L)  mhti '.  —  10.  A8ir  :  wAX  ]  I)  a'  :  fflA'  h-y^Paa-']  P  >,•>*.  —  «»";■»!]  1)  (et  infra)  miy,. 
—  V.i.  l\nr'  ■■  <nAXA»1-]  D  AXA"):.  —  (i-(.3Sll  1.  mnr'Ri  —  ffl"»-S  ä  la  place  de  cos  lignes  A. 
renferme  le  long  texte  :  tn^hr'.e:'^^.  ■■  i:"i"»-'i'  etc.,  reproduit  en  appendice,  p.  473  [ß77j. 


häton,  abandonna  sa  maisou  ouverte,  c1  partit  la  nuit,  en  disanl  :  (Juc  scrt-iJ 
(1  riinmuic,  s'il  (/(u/iip  !<•  moiulc  rntier,  et  {s'U)  penl  soii  cnne'} 

Puls,  il  rccut  l'ordre  de  la  pretrise,  et  il  commenfa  a  pn'clier  la  i'oi  d(> 
TEvangilc  daiis  loute  la  tcrrc  de  SrliDU.  II  l)a])tisa  im  jotir  enviroii  12. :UJO  Arnes. 
II  detruisit  tous  les  temples  des  idoli'S,  et  abatlit  leurs  forets,  en  sorte  ([ue 
s'enfuirrnl  U)a  demons  i|ui  liabifaient  en  ellcs.  Dans  la  tcrrc  de  Dämol  il 
convertit  beaui'oup  de  pretres  (paiens)  et  de  magiciens.  Pendant  de  nornbreux 
jours,  il  s'opposa  ä  l'inipie  Molalonit'  au  snjel  de  la  foi  droile,  au  point  qn'il 
le  convertit  au  (Christ,  et  (|u'il  convertit  bcaucoup  (de  gens)  qui  etaient  avee 
Ini.  Le  v(Heincnl  du  nionasliciil  n'i'tait  pas  apparu  alors  dans  la  terre  de 
Sciniii.  II  coutinua  a  praticpier  la  devotion  du  jeiine  et  de  la  priere,  sans 
nombre,  en  surle  qn'il  stininia  les  autres  moines.  Puis,  il  s'en  alla  ä  la  terre 
de  Winhiträ.  en  iHanl  portc  snr  le  char  d'EHr.  II  parvint  vers  Ahba  Batsalold- 
Mikfi'rl  V.W  la  |>ricre  de  Michel],  le  moine  ascete,  et  deineura  aupres  de  Ini 
pendani  de  nondireux  jours,  en  le  servant  comme  un  esclave,  et  en  prati([nant 
la  (levolidu  dn  ji'nue  et  de  la  priere.  I']nsuile,  il  rctonrna  a  la  terre  de  Sclioa; 
il  rcncontra  Marc,  le  fds  iln  frere  de  son  |iere,  ei   ils  demeurerent  easemble 

I.  Matlli.,  wi,  2fi. 

I'.\Ti:.  (ili.  —  T.   IX.  —  r.  'i.  26 


I'  Jll   b. 


382  I.F.  I.IVHK  DU  SYNAXAIRE.  [r,Hiy] 

in}x9"VV  '■  rh/.  ••  9"RV.  ••  l/^Cjf  •  ain-tt/.  ••  ^'^fi-1-  ■  '"lö^^^  ■  T-Mt^-  ■•  mh. 
y.möJx  ■■  JiiP'Ue  •■  rt.A.'/-  ••  mooiHKl  :  inh,y-'Vö9"  ••  'P'i'l't.  '■  H?i'WlA  :  'l'-ÄA  : 

tf'iiii'ti»'  •  n^irt.  :  9"t\i\  ■■  -tthM'  ••  mm.H.  :  ÄA"1-  :  flit"-t:n'>  •■  y.'fat'an-  -. 
'|:  :  nM'"AA  :  'r?:'iPö  ■  m-lhA  ••  fl»-rtL"|:  :  //i;\fl>-'}'/-  :  JJA.r/i'f-  •  ?i'J'/'  =  .e."'V<J. 

!)■   ■■   nf^V-   :   «nnÄ."»»»-   '   hon   :   A,jPft9"Jri   :    {\-\i   v.   mJ^ao   ,  m-MrU  •■  f/fm-l-  : 

m/,.«feÄ-A  :  flJ^.'^f  •  «»rn>  ••  ««J/w^-  ::  ath9"ll  •  »nX'h  :  'Trn.1*-  =  ?i1ll.?i>  :  /i. 

ffrfi  •  incMti  '■  A-'|:  ■•  ft-nwil"  ■  mrftA.(*-  ••  Ji'ia/Ji'l-i  •  «^c.e'r  .■  VflierhTCj? 
A  1.1.  Ü- :  miMf.ff'i :  mft'nö:i"'l'  ••  "7.»i/i.A  :  rmnC^bA  ••  fli^.Jl.  A-  •■  y^V^^iC?  ■■  h'il'/.  •■ 

A- :  .e.Jirh  :  n-ii  •  «JA'/' :  fl»tiv  •■  fl>-Vh<<.  •■  n-mf  ■  h9"y.hu.A  •■  i'j  ■  h/W  •  -i- 

1.  Vfl)?;]  I)  —  %.  —  :\.  "7fl*irt]  l'  n"VöVi/\.  —  5.  nA-i:/:]  l)  —  t>-.  —  8.  nö••'(•ört.t^]  A  nxA-i.-. 
—  10-11.  h^t\r'W  —  >!"/<.]  A  .p.+w'/"  :  Po»-  •■  /"■.•;^^  "  m(>fi  isic)  >iTr:i  :  «D-n-fc-f.- :  .M:«n  :  in-nii^-  : 

hth-t  •■  Ji?*;  !  >»"/<•  :  (lfhr"V  •■  4-an  :  tth^t  ■■  >i"/<.  :  f,«!«"-)-.   —    II.  irTr1>.]    1'  —  Tl'/..  —    13.    YflJe] 

D,  A  tniaie.  —  \/i.  "7.»i>i,A]  I>m"7.  . 

au  dcserf  de  Wcu/dd.  l']iiviroii  dix-sept  disriples  se  rcsunirent  aupres  de   saint 
{Takln-Hdi/mduol),  et  il  les  revctit  des  liahits  du  monasticat. 

De  la  il  s'en  alla  ä  la  tcrre  de  (Utrdnjd.  II  fit  uiie  ccllulc  au  niilieu  du  ro- 
cher, et  il  ne  sortit  pas  de  lä,  iiuit  et  jour.  II  ue  goiita  rieu,  liormis  des  feuilles 
seulement;  sa  boisson  etait  de  l'eau.  Beaueoup  d'hommes  et  de  femmes  viu- 
rent  vers  lui,  et  se  firent  meines  et  moniales.  Ils  habiterent  dans  la  meme 
maison,  (mais)  ils  n'eurent  pas  de  commerce  entre  eux,  homme  avec  femme; 
au  temps  de  l'office  et  du  sacrifice  ils  se  tenaiciit  ensemble.  En  effet,  Satan 
etait  enehaine  dans  les  jours  (de  Takla-Häynu'mol).  Puis  il  construisit  dans 
son  rocher  une  sorte  de  cage,  et  y  planta  des  fers  pointus,  derriere  lesquels 
(il  etait  entoure)  ä  sa  droite  et  ä  sa  gauche,  afin  qu'il  ne  (put)  pas  s'appuyer 
sur  eux.  11  se  tint  debout  dans  (cette  cage),  pendant  sept  ans,  au  point  que 
la  Jambe  de  son  pied  se  brisa.  II  continua  ä  ne  rien  goüter,  ni  fruits,  ni 
feuilles,  ni  eau,  durant  ([uatrc  ans.  Alors,  Notre-Seigneur  Jesus-Christ  ■ — 
gloire  ä  Lui!  —  vint  vers  lui;  avec  lui  etaient  Notre-Damc  Marie,  les  douze 
Apötres,  les  justes,  les  martyrs,  Miehel  et  Caliriel.  II  lui  dit  :  «  O  mon  bieii- 
aime,  toi-meme  tu  m'as  ressemble  dans  ma  Passion;  moi  aussi,  je  le  rendrai 
semblable  (ä  moi)  dans  mon  royaume  Voici  quo  toutes  tes  peines  sont 
achevees  en  ce  monde,  et  m'ont  ete   agreables;  des  raaintenant  viens,   atin 


[r)S7J  24"  NAHASE  {:51  AOUT).  383 

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n+".  —  10.  "?.('.]  A  a>,e,-i.  Sur  la  marge  superieure  de  A  (148  bi  sont  ajoutes,  d'une  main 
plus  recent(\  Ics  vcrs  suivants  sur  T.  Häym.  :  wr-i-  ■■  ^ih.yM  ■•  r,9"A-nn  ■■  hi?'t  •■  JbA.T'fi  -•:  <n>, 
9"Aiirt  :  ^luv-v  ■■  iiOiP- !  hn-'hrtyn.n  :=  Mim  ■■  'ly.'^i-H-  ■■  «.p.-7'  :  dcv/-  •  >,«.•;«• :  irvrtn  «  rtvi-tic  ••  m 

Art-/-/,   :     /m-Ud-P   :    A-(IA   ::   X'/Il    :    -V-(IA    :    'I'-Sfl   :   <>   :   'l-    :  /-A-ft   =    «DJ-^-  :     VI/"  ::   —    II.     tl"/-!.-]    P,   0, 

A  All '.  —  12.  -^Ä.«-*]  P,  A  —  ;t^-  (A  Aö9^  0       A).  /ä.  —  ^.T'-f'i'nG']  P,  O,  A  At  . 


d'heriter  de  la  vie  eternelle.  »  Puis  il  hii  donna  la  promesse  [kiddn\  (d'exaucerj 
reliii  (|ui  invo([ucrait,  son  nom  et  coliii  qui  fcrait  sa  memoire.  Alors,  {Takla- 
llih/iiuiiiot)  fut  atteiiit  peu  (detemps)  d'uncmaladie  pernicieuse,  et  il  mounil  en 
paix  dans  iinc  vertc  vieillessc,  alors  quo  ses  jours  furent  de  99  ans,  iü  mois 
et  10  jours.  On  reusevelit  dans  l'honneur  et  dans  la  gloire,  et  on  l'enterra 
dans  son  roelier.  Oue  son  intercession  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des 
siecles!  Amen.] 

[Je  dis  Salut,  sans  me  taire  dans  (mon)  invocation, 
A  toi  Pere,  ä  loi  Auxiliateur, 

Takla-HdijUKiniit,  Vainqueur!  Tandis  que  tu  songeais  ä  Tesperance  de 
la  resurrection, 

Pdur  te  tenir  dcbout,  tu  as  rendu  solides  ((es)  dcux  piefls, 
F>t  tu  as  interdit  ä  (ta)  gorge  la  boissou  de  l'eau.] 

En  ce  jour  mourut  le  saint  Perc,  l'ascete,  le  Soldat  vainqueur  du  Christ, 
l'apötre  Thomas,  ('vecjue  de  la  ville  de  Mar'cis,  confesscur.  Los  langues  des 
liouimes  sont  trop  faihles  pour  raconter  ses  vertus  et  sa  justice,  et  le  cceur 


v  -n-i  a. 


384  LF,  LIVRF.  DU  SYNAXAIRE.  [588] 

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«wh-l'}  ••  hJi^.  ••  AhCft-f-rt  :  ruft«/.?."  =  AÄ^VAlnV  -  fl»Äri'V"K  =  4'S  ft  •  rn,i',n. 

A"  •  h'>rt  :  ^..e.rt^.e.• :  A^^n-}  :  cM-fii  ■•  uhum  •■  t^riiuM  ■  ^.ffrft  :  inr.Ti    ' 

-f-ft    !   fllAft    ■   h^ll.^nrh.C   ■•   rT(iJPÖ>-   ::    ?,ft^/n  :  hil'  :  CI'/'  "  fl»'n/':i-/:h  :  CO- 

fl-l-  •  rntn-"?!-  :  öi?,A  •■  jp/wAh?»«»-  ■  Cl«?'}  «  mfiP"",  :  «nh..'rj  ■•  A«»A  :  ^-S. 

ft    :    ^'"Itl    ■    «iVl-VT   :    M-n   •■    "/fl.e    ■■    /{..P.'f.P.    •    flH'l»>f:   :    «irt+A»   :    «»hVA.,1.    : 

'HT.-i- :  mhof»-  :  oi'M-  •  M'ih  •■  mh'i^'  ••  rm-n/.  :  n-j: :  »'H'  ••  n-nii-'V  -•  aotp 

Ö/\  ■•••   hft»»   :   ha^'i'l-    ■   hWi",,.?-}    ■    ^Ann.irtf».   .•   htm   :   h}^t]'i    :   ^.^.^..S.   :  ^    l  • 

1  -l'-S"?.]  I\  0  "/•:.:  A  •l-^.ao-.  —  1-2.  »«»-.e-  :  »nö"fl/-;>.eA]  0.  A  —  .e.  —  a;  P  =  A 
(sed  seq.  ,e.xfl>-i»"  sine  w).  —  3.  «».fmil]  A  wd:!  (?)  —  7.  post  ^-vh  P,  0,  A  «r/t^.  .rii-iit}"  = 
flj  (A  .e"  :  vru»-  :  m).  —  8.  fl)h.n?ivh....  >ifHi]  P,  0,  A  mn "....  VVil  (ar.  j'  ^)l  ...  J-^j  Uj. 
—  /6.  w^iii]  P,  (►,  A  .e.mvlni.  —  11-12.  rn»0^-  =  <o(:j."V>]  P.  (►  —  ov  —  -TV,  A  ow.  — 
13.  Ä.W.Ä]  iK  A  Olli.:   P  =  A.  —  ib.  flih<i:A.<i-]   I*.  (».  A  mhVi\Ai.  —  14.  iivt  :  (l-DH-l] 

P,  0  >,ftt»v  :  -d '  (A  -n   tv  ow.  mi-n/.  :  n'  •■  ii  ).  —  15.  >,>,n'/]  A  >,>."7V. 


ilc  chair  ne  pent  pas  connaitrc  scs  vcrtiis.  D'ahord,  cc  saint  fut  im  devot  cl 
un  ascete  :  il  jeimait  ot  priait  conlinuellement;  il  veillail  nuit  et  jonr;  il 
miiltipliait  (sa)  miscricorde  envers  l(is  pauvres  et  Ics  niisereux.  Lc  SeiLfueur 
Felut  et  il  fiit  institiiö  cvöque  .siir  Ui  ville  de  Mar'äs.  II  ganla  son  troiipeaii 
commc  los  Apötrcs.  Lorsque  regna  l'impic  Dinclrtirn,  un  de  se.s  jiig(!s  arriva 
a  la  ville  Mar'ds,  afin  de  supplicier  Ics  chretiens.  II  envoya  des  soldats  me- 
rlianls  vers  cc  Pere  saint;  ils  l'aiTeterent  et  Famenerent  aiipres  (du  jug-e),  cu 
le  trainant  sur  la  tcrre;  il  nc  parvini  pas  vers  le  jugc,  saus  ([ue  son 
sang  eilt  coule  sur  la  terre.  IjC  jngc  lui  dit  :  «  Rcnie  le  (llirist  et  adore  les 
dicux.  »  Le  saint  rcpondit  et  lui  dit  :  «  l'our  moi,  je  n'adorc  pas  l(^s  picrrcs 
impnrcs,  mais  (jadon^)  nion  Scigncur  JrsK.s-l'Jirist.  Fils  du  Seigneur  vivant. 
En  ciri'l,  tu  rs  niandit,  ainsi  <pi('  tes  idolcs  iinpurrs  et  maudiles,  et  ceux  qul 
les  adorcnl  sorit  maudits.  »  Le  juge  sc  fäclia  contre  saini  'Ihaiiuis.  et  lui  in- 
fligea  des  suppliccs  extrcmement  grands ;  il  le  flagclla ;  il  lc  eruciiia ;  il  fit  bouillir 
pour  lui  de  la  poix,  et  on  (la)  lui  versa  dans  la  bouchc  et  le  nez.  II  lui  fit  cela 
pcndant  de    nombrcux   jours,    car  les   coeurs   des   impies    sont   commc    des 


[.-,89]  24"  NAIIASK  131  AOUT).  385 

?,-|:  :  tmU'i  :  •ÄrtlK''/^/"-f-  :  «»>•'#•  :  M'llV'i  ■  .iMltM"?».  :  •VÜ.II-  ••  AA"/'/»"!-  •  «»('.V|. 
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>.«•  ■■  ü'^'Jfc"  ■■  *"liVO"-<ii>-  :  wh^.'l'Ah  •■  athl/Ah  •■  iniini\,u.  -.  'p/.rt.D-  •  rMft'i'/.iJ"  •••• 
mv, :  /";iii. :  ho»  :  rTiö»!-  -•  ÄA.1»"  •  lo^.tih'P  ■  oi'tiv  '  y.hi:  ■■  0.1-  ••  T^Jii  ■• 

öijiv- :  i!.\M'  •■  i-mUc:  •■  AA"/""!- ::  «»(^H  :  T**!«}"  !  j:?if'f-  ••  ^r/r/:  ••  'n>irt.'i-  •• 

f/i.'/.('.i>"'J-|-   •■   «>t«V>   ••   ■^lt\}^\1^    ■■  '10.11-  :  I1A.A.-1-  :  IVliVTi  :  r»'(Ö)"/(:  :  A-|:  •  M 

V-  •  h'">fl\il-  ••    ihii-l'  ■■  fl'Vn/.  ■•      hoo'll  :  hrth  ■  hon  :   >«;„.  :   4«,^.^  :   H'.DdVim.  ■  I      ij  I, 

'i"ft  •  n/"  ••  Hfr*  ■•  «»hi*"f-  :  hn/.  ■•  ■/.e/'V'!"/-  ^  hcrt-f-A  ••  c'iö'i-  ••  tohun  ■ 
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-Ti-  ••  n^^A•  •  iir/itD-cl-  -  fl>,h/.-i-  ■  a'M:  ••  nhhA'  •  </o'/a'.'/"J'|-  ••  wnc-^a«-  -.  a 

3.  «Jiii.vi:ft  —  A7»ir *«"»•]  >  A  (ar.  ^^~fjj  J^  ^-^'-^  j-^j;)-  —  tl  fl>.e,«Dl-<.]  P.  A  —  1-f:j"  j 
(()  =  A).  —  //>.  öB/irv]  F.  0  ö>»J|-v  (A  '»/«.  mi"/-;:  :  «» ').  —  «6.  >,ii5rü-]  P,  <),  A  >,rtu".  — 
7.  fflWK]  A  —  *..  —  /i.  «nVc'/io  :  mVMO-]  P.  <>.  m^M  :  <n>iö;> '.  —  8.  ,lioi»>]  P,  0  IIA  ; 
A  OOT.  (ar.  X_'  .^j.  —  0.  fl»,rt]  P,  0,  >  fl».  A  rt>.  =  .f  •■  t\aoc.  iar.  i-^o  '>'^'-»^')-  10.  i» 
li>-]  P.  0.  A  <B>il<.  !  >.'/il.  —  i/i.  ■/■•Htiir]  A  ■(•"?nc  (ar.  ,lS'JO).  —  12.  >,</unti|-]  ita  A:  P,  (), 
A  —  1-.  —   i'i.   rtü""!:/!!'/  :  •|>i"7'/.l''/]  P.  O  fth"/»"«"'  ■  •!■     :  «»•  '.   A  A|-  '. 


pierres.  Ils  ne  voulaient  pas  sa  mort  rapideincut,  mais  ils  proloageaieiit 
ses  siipplices,  afin  d'effrayer  beaucoup  de  gens,  oA.  (atiu)  quo  ceiix-ci  reuiasseut 
le  Christ. 

Lorsqu'ils  Curcnt  vaiiicus  et  qu'ils  fureut  las  de  le  supplicier,  (laiidis  que)  lui- 
meme  etait  fort  pour  lesgourmander,  ils  le  jetereiitdans  uii  endroit  noir,  et  ils 
rouLlierent.  11  demeura  dans  cet  endroit  pendant  22  ans.  Les  impies  en- 
traienl  aupres  de  lui  cha(jue  aniiee,  le  suppliciaientet  lui  coupaient  un  membre 
de  ses  merabres.  De  cette  maniere  ils  lui  couperent  les  orcilles,  le  ne/,  les 
levres,  les  mains  et  les  pieds,  et  ils  lui  arrachercnt  les  niolaires  et  les  dents. 
Sa  cliair  etait  noire  comme  de  la  suie.  Ils  Toubliereut  dans  cette  prison  noire, 
en  Sorte  qu'il  sembla  ä  son  troupeau  et  (ä)  ceux  qui  le  connaissaient  qu'il 
etait  mort,  et  on  faisait  sa  memoire  chaque  annec.  Lorsqu'on  l'emprisonna, 
une  femme  fidele  le  vit.  Elle  parvenait  vcrs  lui  la  nuit,  en  cachette,  et  eile  lui 
jetait  sa  iiourriturc  par  une  potiti>  i'cnctre.  II  demeura  ainsi,  jusqu'ä  ce  que 
regnät  Saint  Constantin,  le  roi  justc,  qu'il  manifestät  la  gloire  de  la  foi  droite 
du  Clirisl,  et  qu'il  ordonniU  qu'on  delivrät  les  confesseurs  prisonniers,  qui  se 
Irouvaient  dans  les  prisons  dans  tous  les  pays.  Cette  femme  iidele  s'en  alla 


386  l.l'.  1.1  VHK  DU  SYNAXAIRR.  [590] 

fcu'fl».  :■.  fliAn  ••  i\y.y:ö9'  ••  iäa-  ■■  a-hj-i-  :  ^.n  ••  +i:(i  ••  ■'iiut-  •  atfyiy.  -.  a»*  • 
nh«/» :  f/oifc:au. .  0Di^,ti  '■  4"f.ft  •■  mvnn-  ••  nAAv/:!/''"»-  =  ivt^."!*?^-  •■  ciAl-  = 

oo'in^   :   "/^»D^:   :   (OhM'.'^-ny^ao-   :   AJlÜV'tll-   =  ö'AVf'A"«»-  :  onr:",.-|:  :  fl)>nn  ! 

5.  W-rt-]  P,  0,  A  W-A-o»-.  —  G.  Hö»t<^]  P.  0  Nt««>><-  (A  =  A).  —  8.  !■>  :  iiv/:  =  ^-S-ft]  P, 
0,  A  DA»  :  1\'  •■  +  :  •iW.'r.  —  10.  post  ftllTrl:  P,  0,  A  «c?(/.  ^-H-A  (A  "/".  VII).  —  ib.  iDrt?Ä] 
A,  A  —  .S-.  ~  11.  ante  fli««ilö«il  P.  O.  A  ndJ.  nao]<..  —  14.  ,i.<:]  P,  0.  A  at.h  .  — 
ib.  post  h-n  P,  0,  A  flc?£/.  ^.S-fi. 


1(1 


et  raconta  aux  pretres  ce  qui  etait  arrive  ii  saint  Thotnas.  (leur  disant)  coniment 
onTavait  emprisonne  pendant  22  ans;  eile  Ics  conduisil  ä  rcndroit  dans  lequel 
il  se  trouvait.  ILs  parviurcnt  vers  lui,  le  firent  sortir  de  la  prison,  le  porterent 
sur  leurs  tetes,  au  (milieii)  dos  psalmodies  et  des  cliaiits,  jusqu'ä  ce  qu'ils 
Teussent  amene  dans  l'eglise;  ils  le  placerent  sur  le  tiünc  dcvant  le  sauc- 
tuaire.  Tous  Ics  clireticns  vinrent  vors  lui,  implorerent  sa  benädiction,  et  bai- 
serent  ses  membres,  qu'on  avait  coupos. 

Lorsque  le  roi  Cüii.stuntin  reunit  rasseniblee  du  concile  des  saints  eveques, 
les  318,  ä  la  ville  de  Nicpe,  ce  saint  fut  Tun  d'entre  eux.  Le  roi  Constantiii 
entra  aupres  d'eux,  les  salua,  se  prosterna  devant  eux,  et  imploraleur  bene- 
diction.  Lorsqu'ils  lui  eurent  raconte  le  combat  de  ce  Pere,  il  s'approdui  do 
lui,  so  prosterna  devant  lui,  baisa  tous  ses  membres,  et  essuya  sou  visage 
et  ses  yeux  avec  eux.  Apres  qu'ils  eurent  refute  et  vaincu  Arius,  Tliöretique, 
qu'ils  l'eurent  excoiunuinie,  maudit  et  cliasse ,  comme  l'Esprit-Saint  leur 
avait  ensoigne,  et  qu'ils  eurent  proiere  de  leurs  langues  la  Ibi  dmile,  et 
etabli  les  lois,  les  sentences  du  droit  et  les  canons,  ce  Pere  .4W«(  Tlmnia.s  <.\m 
alla  vors   le  siege   do  sa  charge  (episcopale),  reunit   ses  pretres  et  toul   sou 


()   7:! 


;ö91]  24--  NAIIASK  (.Sl  AOUTi.  387 

flJiiv  •■  w-A-  •■  ««"j>(>A  ••  "///n-f: :  f-jO/tf»-!«  :  umy.d.y.v-f^:  ■  «MV.  ••  'M\  ••  K^ii.h-n 

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10  tif{'r  ■•  A?iA  ••  mA.ll-  •■  a«'luh'i  ••  h^'  ■l- 

^••öi»-  :  fl)n/.Jl-fö»-  •  ^y-M'  ■■  'iVh'}  ••  l»"ftA.V  ■  A'JA»»  ■•  "/Ar  :  h''ri  ••■'\ 

•  1.  Cl-öl-]  P.  O,  A  —  t.  —  «    hntOiP]  A  J>>.  —  il'-  (lh?°tA]  A  h'  .  —  10.  M9"  :  A>.rt] 
0.  A  flJrt    ■•  >i  . 


troupeau,  lern-  exprima  la  foi  droite  [le  symbole  do  JV/m-l,  leur  expliqua  cc  qui 
(Halt  dillicile  pour  eux,  et  le  leur  fit  comprendre.  II  leur  ordonna  de  la  garder 
et  d'ötre  fermes  eu  eile.  Ensuite,  il  siegea  peu  de  jours;  il  plut  au  Seigneur, 
et  il  mourut  en  paix.  Tous  les  jours  de  sa  charge  (episcopale)  furent  de  40  ans 
et  plus.  II  s'en  alla  vers  le  Seigneur,  en  portant  la  couronne  de  la  victoire, 
Ol  il  herita  de  la  vio  eternelle.  Que  Ic  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa 
prierc,  (!t  quo  sa  benediction  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen. 

[Salul  a  Thomas,  dont  les  niembres  furent  sectionnes, 
En  Sorte    (juc  la  coulcur  de  cc  vainqueur,  quand  on  rcgarde  son  combat 
remarquablc, 

Apparut  sous  la  forme  (l'un  tronc  brüle! 

Salut  aux  liommes  (jui  furent  prisonniers  avec  lui, 

Au  noinliri'  de  ncuf  myriades  de  (soldats)  du  CJirist!] 

[En  ce  jour  aussi  sout  les  dix  mille  martyrs,  compaguoiis  de  saint  'l'lioinus. 
(^)ue  leur  priere  et  leur  sainte  benediction  soieiit  avec  nous  pour  les  siöcles 
des  siecles!  .\iuen.] 

[Salut  ä  lsum\  qui  na  pas  raidi  son  cou. 


388  LR  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [502 1 

tH\  ■■  JXWi  ••  All-  :  Vä/.  •  tn'if,-th  •■  fiF-  :•=] 


ti,v-  ■  flj'ii'Ji:  ••  4"JA  =  ?i'>.<'.(:.e'rn  =  ä«»-?.'!:  •  ?.<w.ir..'j'}./'  .•  rhr  ■  a.*  •  »»r/. 
Hl-  ■  flJh'JH  ■  ,e.vj/>',"fln-  •  <wVift9"A"i"n  ••  Ayit:ft'/:.e'>  -•  n?»'M-  =  «"/flP  :  rtz.^.  = 
hmP^-  ••  f:?iP  ••  4'S-rt  :  ^'JÄ-njPTft  =  T-n*}'!"  -•  Anfl»-  •  ai-i-öi/^'-f-o»'  •■  ^öf\  ■■  /ii 

iP.  :  mi'.n.A?»  ■  4''J.<^'J  :  rt^Vd'l-  •  M'ii.  ■  hS-'n^  ■  YU.  •  VM-  ••  "ÄV'li  :  AV  ■ 

'i.  Cc  saläm  sur  Isaac  so  lit  seulemeiil  Jans  P.  —7.  CL  plus  bas,  p.  44Ü  (ßöO]:  Ics 
(Igux  recits  sont  trop  difTerents  pour  qu'on  puisse  les  reunir  dans  un  seul  texte.  —  ih.  »i'/] 
>  P  (A  r>>  !  'l-  ■■  -h'/K"  •■  rt-^ö-J-).  —  i/'-  ri-VÄC^Vft]  P  -h-^RCfH  (sed  inira  =  0  et  A).  — 
«ö.  tiv-]  >  A  (<)  ow.  <D>iA>.-/  —  Ä-m).  —  11-  verba  Höorti>ir  :  ,li  =  ^^- '  in  A  ante  5>"Trt.  — 
12.  ft"Vö->]  A  hie  et  inl'ra  —  :)-H\ 


Pour  s'iiicliner  et  pour  ("-tre  egorge! 

Aliii  d'accomplir  lä  sa  voloute  avec  Abraham, 

Le  Seigneur  l'a  conduit  ä  la  moiitagiie  de  la  visiou, 

Lorsqu'il  eut  regarde  la  purete  de  soii  coeur  et  (ses)  maiiis  pures.] 


A  iiom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Sainl-Esprit,  un  seul  Dieu. 

LECTURE  iiu  25  NAH.vsK  (1"  septembrej. 

[Eu  ce  jour  est  le  martyre  de  saint  Adrien  et  des  vingt-quatre  autres  (jui 
lurcut  avec  lui.  Saint  Adrien  etait  Tun  dos  juges  du  roi;  c'etait  un  jeuno 
liomnie.  Tandis  que  Maxiinicn  suppliciait  les  chretieus  parce  qu'ils  refusaient 
d'adorer  les  idoles,  saint  Adrien  vit  la  perseverance  de  leur  coeur  et  leur  cons- 
tauce  envers  les  souffrances.  II  dit  au\  saials  :  «  Ou'esperez-vous,  (vous)  qui 
supportez  de  si  grandes  souffrances?  »  Les  saints  martyrs  lui  dirent  :  «  Notro 
liuiK'he  ue  peut  pas  exposer  Fesperance  qui  nous  est  reservee.  »  Ils  lui  expo- 


fö93!  25"  NAIIASK  (1"   SKI'lIvMI'.llR.  389 

uthihH.  •■  h'rhi'ttlll'.ih  ■■  "ili-  •  A-nhA.'!-'  ■  ?»'J^>A,e  :  «»rt"?,"/  ••  .u/a-  ■■  a»- 
imiaif\hfi-f-ti>*-  •  ^?x'iO-  ■■  AO  ••  Ai»";l-  ••  h«»  :  ,C.-1''J1/"  •■  '\AA  ■■  W"A-  :  «»h/C-  : 

r/iA-|:>. :  •in.A"  ••  y*h''ii\M'  ••  K9t\iiv\A\  •  ft'jii  •■  ln^\)y^^  •■  rtu:'>h  ••  flin<.f:h  : 

WA-  •■  irj'l-  •  rii-?»|:  •  y{ho»-  ■  -lAJ"  =  AhCA-f-ft  =  h«»  ••  IClin  •  (l-VILlI-  ■■  «o'> 

}iiff:i:.^'i'i\  •■  \^'m  :  jP4'r:n}'»  •■  ArfVi  ••  JV.  •  -MV/  ■  h'w  ••  y.'HY?  •■■  fo{>i\  •■  i\ 

9""/'l'  •■  Tyii'h-f'  •■  »oflf\  :  117"?  :  lOh0(O-'l-  ■  Oi."  :  'VI'/'  -'  O'HAif.'f-  •■  hl»"fl»-"/rll.  : 

IL.i-  :  KiM  ••  '/-nA  ■•  '1"'"/A9"  ■•  "l-floDyM  :  ^"101'  ••  (Of-T  •■  h,/i,f.»i  ••  AhCrt-f- 
7.  W("A..i']  lue  et  iiifra  P  et,  raio.  A  V/<n  ".  —  Fi.  «wn*»]   P  au,U'\.  —  I").  ■|-rtö".Rri]  A 


sürent  (uiic  partie)  des  paroles  do  la  Loi  et  des  prophetes,  qui  avaieiit  trait,  au 
Christ.  Ayant  entendu  (cela),  Adrien  s'eii  alla  vers  los  sages  scribes,  et  leur 
dit  :  «  Moi  aussi,  je  suis  eliretien;  inscrivez  uion  nom  avcc  les  ascetes.  « 
Lorsqu'ou  eut  raconte  (cela)  au  roi  Maximim.  il  l'appela  et  lui  dit  :  «  Es-tu 
l'ou,  .\ilririi.  et  veux-tu  Icperdreen  vain?  »  Adrien  lui  dit  :  «  l'our  tiioi.  jr  nesuis 
pas  lou,  inais  je  me  suis  coiiverti  de  ma  folie  d'aulrelbis.  »  Avant  entendu 
(cela),  le  roi  ordonna  qu'on  le  mit  en  prisun  avec  les  sainfs  martyrs. 

Un  de  ses  serviteurs  raconta  (cela)  ä  sa  kmme  Nat hat ic  Ayant  entfudu 
(cela),  eile  idia  dans  la  prison,  en  se  rejouissant.  Elle  baisa  les  chatnes  des 
vingt-quatrc  sainis,  et  leur  dciuanda  de  fortifier  le  coeur  de  sou  niari,  alin  qu'il 
supportat  toules  les  cpreuvi^s.  h^Ue  lui  dit  :  «  O  mon  Seigneur,  que  ta  beaute, 
la  aräcc.  ton  or  et  lou  arücnt  ne  te  seduiscnt  pas,  car  tont  (cela)  est  vanite, 
mais  suis  le  Cbrisl,  alin  de  trouver  aupres  de  lui  le  royaunie,  qui  ne  passera 
pas.  »  Avant  dit  cela,  eile  retourna  ä  sa  maison.  Ensuite,  lorsque  Adrien  suf 
(pi'on  (allail)  le  faire  approclicr  du  supplice,  il  alla  vers  eile,  alin  de  lui  dire 
adii'u.  L(iisi|u"cllc  appril  sa  vcuiue,  il  lui  sem])la  (pi'il  s'etait  eul'ui;  eile  lui 
IVrnia  la  porle,  le  reprimanda  di'  Tintericurde  sa  maison,  en  disaut  :  «  liier  tu 
(■■lais  appcle  martvr,  el  aujourd'hni  tu  as  renie  le  Cdirist.  »  Ayant  entendu  sa 
(b'claralion,  Adrien  fut  fort  etonne;  il  lui  dit  :  «  üuvre-moi,  ö  ma  sceur,  car  je 


3i)0  LK  IJVR1-:  DU  SYNAXMRE.  f59'.| 

.P/L'jP'rrt  ••  ^^:"t.xh  •■  w^'.ILA"  :  i*-rt  ■  A^''7Alnl-  ::  «»1^(1  =  U.&,  ■  AAA.ii-  ■■  h\\ 

r/l  ■•  >«n.  :  ÖJ^.ftfK-  •  'l>--jP}4.ll'o'>-  :  A*S.<^'J  :  öl+^r/D-l-  :  ?,'>rilA.e  :  Ä'J'fK?  ■  ?l 
.e.'Cli-  ••  fl»?.7<ill-  •  Ah7.P.f;,e',"ft  :  ^n  •  aDt\qi,-h  .•  rOHnm-  :  rh/-  ••  aum-l-^,  :  Yiy.v. 
Ih    ••   fl)h7<ilJ-   :   ffl+T+rn-  ■•   hÖil9"±lh   :   ?»fth   •■   «wniflJ  .•  Wf>  •■  ÖJh"?!»-  ••  AW-A"    I  ■ 

1.  >i*<f.>ffl^i.]  Ainsi  li's  3  inss.  —  10.  niaB»h>  :  Wc'A^]  A  ioi\r"h^  ■■  >i    :  wo»    •■  Viuo-. 
—  13.  aj,efi-ii<.]  A  iB.K>,ft<..        13-14.  V^hju-  j  «uV/«?«-]  P  —  7  >  —  V. 


suis  venu  pour  te  dire  adieu.  »  Avant  entendu  cela,  eile  lui  ouvrit.  Puis  il 
Temmena  jusqu'ä  la  prison,  en  lui  racontant  tout.  Parvenue  dans  la  prison, 
sainte  Nathalie  salua  les  saints,  et  lava  leurs  plaies.  Lv  tyran  ordonna  qu'on 
amenät  les  saints  de  la  prison. 

Lorsqu'il  vit  qu'ils  etaient  allaiblis  par  suite  do  la  grandeur  des  supplices, 
il  fit  setenir  dchout  Adricn  devantlui.  II  lui  dit :  «  Saorilie  aux  dieux.  »  Lorsquo 
{Adrien)  l'cut  mandit,  (le  tyran)  ordunna  qu'on  le  frappät  avec  des  bätons.  Ayant 
entendu  (cela),  Nathalie  supplia  les  saints  de  prier  pour  lui.  De  uouveau,  il 
ordonna  qu'on  le  frappAt  au  venire,  jusqu'ä  ce  que  ses  intestins  se  repandis- 
sent.  Ailricii.  lui,  etait  äge  de  28  ans.  Puis  on  le  (re)conduisit  dans  la  prison 
avec  les  saints  martyrs.  Nathalie  vint  et  essuya  le  sang  tXWdrien.  Les  saints 
le  baiserent,  en  disant  :  «  Bejouis-toi,  car  ton  nom  est  inscrit  dans  les  cieux.  » 
Ensuite,  le  tyran  ordonna  qu'on  apportät  une  enclume  de  for^eron,  et  qu'on 
brisäl  les  jambes  des  Saints.  Nathalie  s'empressa  de  placer  les  mains  et  les 
pieds  dWdrien  sur  renclunie;  les  soldats  frapperent,  couperent  ses  mains  et 
ses  pieds,  et  briserent  ses  os,  en  sortc  qu'il  rendit  son  äme.  Pareillement  on 
brisa  les  janibcs  de  tous  les  saints,  ot  on  les  jela  dans  le   feu,  mais  le  feu 


595j  25'  NAHASK  (1"  SEPTEMBRR).  391 

i/'h:  •  rn'Vnh.  ■•  /".''irö'»-  :  ?,nh  ••  ^>i\h-  ■■  ^/»'Pi>a  ■•  ftft'i-  •••  «ihWAyrt  ■■  v/" 
\\"'Yi  ••  »rjc  :  (P<i»ftn  •  AJi'WnA.e  =  wrt"?.",  .•  7-f-i-  •  nwi^^nc  •■  v-f.h  ■■  r;iv.  ■• 

iA-  ••  h'i»  ■■  'iai'9"'l'  ■■  y.h'i:  •  ö)'i«i-n/.'i'  :  rhh  ■■  ^>^A'i  •■•  n/.h-f«»-  ••  IVi- 

J  ■  rtXM  ■  A''/A'/n  •  "ihr  ■  h''Vi  :•:] 

rtAi»"  ••  Ah'Wi>A,e  ••  rrtA  :  hA  •  V?  :  ipAm-  :•:= 

[rtA?"  !  A  ^'\,*ho»- :  v-A+o :  JiuV'l"  ••  i/n  ::= 
?iA  :  «wvnc'i-  •  n«""  •  h""'H^^.  ■  hr^\\  ■  4'<.o  ••: 

'!   I-C'VO]  A  «■•WA  !  i:>.0.  —  l'i    nu'i-'»-]       P;  ü  umet  ce  saläm.  —  lö.  «»TIIC^]  P  >><"»". 
—  ib.  (lo»-]  A  Hfl' . 


HC  Ics  loiu-lia  pas  du  toul.  Puis  l<-s  fideles  les  prirent,  les  emmenerent  ilaiis 
une  untre  villo,  rl  cachcront  leiirs  corps,  jusciu'ä  ce  que  fussent  passes  les 
jours  de  la  persecution.  (hiant  ä  Satlialie,  eile  prit  im  morceau  des  mains 
dWdricii,  et  le  plaga  ä  soii  chevet.  baisuite,  le  juge  de  la  ville  voulut  epouser 
\atluilir.  Avant  appris  (cela),  eile  s'enliiit  sur  un  navire,  apres  avoir  pris  le 
inoreeau  de  la  niaiu  d'Adrien.  Elle  parvint  la  oii  se  trouvaient  les  corps  des 
saints,  et  eile  leur  deinanda  de  la  recevoir  aupres  deux.  Le  Seigneur  agrea 
sa  deuiaiide.  Elle  moiinil,  tandis  (prelle  doriiiait,  et  die  fiil  euterree  avec 
les  saints.  One  Icnr  benediclion  soit  avec  nuus  pour  les  siecles  des  siecles  ! 
Amen.] 


t 


[Salut  äAtlrirn,  qn'on  a  frappe 

Avec  d'cpais  bätons,  jus(pi'ä  ce  qne  ses  intestins  apparussent! 

Sur  rcnclume  de  Ter  on  brisa  aussi  les  os  de  ses  pieds. 

Salut  ä  i\'athaliü  avec  ceux  qui  ont  cndure  (jusqu'an  bout)  le  tourment, 

I'^lle  qui  a  prelere  rendre  son  ame  au  Christ  (que  d'epouser  un  paien) !] 

[Salut  ä  votre  nonibre,  qui  (reproduit)  le  nonibre  des  (vingt-quatre)  pretres 
[les  vieillards  de  l'Apocalypsei, 

Hui  ont  des  (rones  proclies  du  Iröae  de  Uieu, 


A   l.M   :i. 


392  I.K  MVHK  DU  SYNAXAIRK.  [590 

^n  :  AiH*  ■■  ii'ji-  •  Ä-n  ••  d.'i'fo  •■  \\ti«  ■  v.i\\\t\  •■  hi\i\i\  •  r"i\i'W  ••  iia»-?» 
1: :  ^Anrt  ••  «»a?i5t1-  ■•  <»,e,}\'/»Ä- :  Ah-iiLh-n^h-r:  -  w«)  ft?» :  ?ii»"ir>'|:  =  "/Ar  : 

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I*'*  !  häT-c  •  ö),c.i-4'V-i-  !  n-|.-  •  in  ■  »h/Uu-  •••  ©»•>  =  ?««>•.?.■  ■  m-M-  ••  htt^l: 
ij'flo- :  r0n''/:i"/:i/'«'»-  =  a^/dWiAI-  •  u'.e.inc  •  -Trn  ■■  '/"VI-  :  httSf-liifo»'  •.  hin  •■ 

2.  ntm^i»q::fH']  P  —  (t'^,.1.  —  'i.  höiij  O  fi»""/  :  r>>.  —  /i.  »«»'.ei:]  0;  P,  A  l+VP-.  — 
i;.  tiöo]  P.  U.  A.  —  8-9.  wi-rthj.]  W  O.  A  —  A-hV.  —  9.  wi-Ahti]  P.  0.  A  (ar.  .^o^j 
^'1    ^-^^"l-   —  12.  flih.oi>Ä-WiA]  P.  <).  (0>,.öi>VÄ<{.,  A  fflö»VXV   (ar.    ^.'-^j.    —  1  i    fl>-flt]  P,  O, 

A  .s.(i.  —  i'i.  vn]  P.  <X  A  (D-fi-i-. 


Grands  coinpugnoiis  de  croix  d'Adricn! 

En  ecliange  de  ce  qu'il  a  ete  blesse  et  de  ce  qu'il  a  souffert,  eii  etant  tor- 
tiire  par  \e»  coups, 

(Son)  cote  s'est  chaiige  en  la  verdeur  de  Tor.] 

En  ce  jour  mouriit  le  Pere  saint  (et)  devot  Abba  HcsMirian  le  Grand.  Les 
parents  de  ce  saint  etaient  des  chretiens  fideles  (et)  craignant  le  Seigneur. 
Lorsf[ue  ce  Pere  eut  grandi,  il  desira  revetir  les  liabits  du  monasticat,  c'esl- 
ä-dire  les  liabits  des  anges,  et  servir  le  Seigneur.  11  sortit  de  ce  monde,  le  re- 
pudia,  s'en  alla  aupres  du  saint  Pere  .\hb<i  Aiitnitic,  devint  son  disciide, 
ei  le  servit  pendant  de  nombreuses  annees.  Ensnite,  il  s'en  alla  aupres 
dWbba  Macaire,  le  servit  et  servit  les  saints  vieillards-moines.  Puis  il  circula 
dans  le  desert  de  Scetc:  il  n'habilait  pas  sous  le  toit  d'une  maison;  il  ne  pos- 
sedait  pas  d'oljjet  du  toul,  en  sorte  qu'il  n'avait  pas  d(^  vetement,  ni  de  livre, 
mais  avait  des  lanibeaux  de  cilice  en  poil,  (dont)  il  se  ceignail  autour  de 
ses  reins.  11  parcourait  les  maisons  et  les  grottes  des  nioincs,  et  il  s  asseyait 


öf)7  25°  NAIIASft  11"  SEPTRISIBRR).  303 

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tn'ilU  •  ?,J»  :  ,l'.'|/i.i'.A  •  'itor'itm'i'  :  üihMChV  ■■  h9"i.o-  ■  ItxV'V.-'l'  ■  "/(l 
.t'.ll-  :  l/'/V?<-  ••  n/;  :  h/.:i*l'.yi  •■  ^/n>»iA'l-  «  «ihrfl»-ft'l;-f'"»-  ■•  hftw  ■  ^'i-n  •• 

2.   fli.p.ft>,rt»]  \\   (>,  A.    —  2-3.   Ajc-'/V  -     h>,(lf]  P,  <>.  A  >."  :  ?"•'/•>  !  (P  i>"V-l)  .«•flUf 

ii.  —  3.  jii<i:>,]  I',  (),  A  —  M..  —  4.  ii«n.e;]  I',  (».  A  —  Kt.  —  ü.  -^-rini]  l'.  (».  A  >,y""> 
■iin;.-  lar.  ^i.  .  —  7-8.  >,i»">,:irt  =  >,  =  ■l-f.'f.'»-]  F,  O  ^•<.<f.|-  =  >,i;" '  =  >,  ,  A  >.y"-7<.4.|-  =  >.:irt  = 
>•  .  —   lU.    MUn-  :  (IVV•;:>,^^]  I'.  (».  A  n'   :  h'.  —  11.  «»"/AI]  A  "i<"-(-  lar.  U^j.  —/Vi.  Hh. 

'/•<"•]  P.  (),  A  fflh.  .  —  /^.  <i>-n;.;j- :  .s.n]  P,  ü,  A  <i>-ni-.  —  12.  >,y"'/trnvu>]  P,  0  0x19"  A  m 

■r  ar.  ^-;*:\'  J-'-  ^C^  J.  -'-^j  .  ~  14.  ii-I-V/<.]  P.  A  H.ttl-V  (O  —  A).  —il>.  O-fc]  P,  O. 
A  f'-fc.  —  //».  ante  a»^\>t\H-  I'.  0,  A  «(^rf.  'l-.s-'f/. 

ä  laporte  de  leurs  maison.s,  en  pleurant.  Lors(jue  quel([u'un,  nui  Ic  coiiiiaissait. 
sortait  vers  liii,  ils  se  benissaient  entre  eux  et  .s'en  allaient.  Lorsque 
qiiehiu'un,  (|ui  ne  lo  connaissait  pas,  sortait  vers  lui,  il  lui  demandait  et  hii 
(lisait  :  «  Pounpioi  ploures-tu,  ö  moii  Perc?  »  II  lui  disait  :  «  Touti's  mes  ri- 
(•li(!SS('s  ont  disparu;  j'ai  öcliappö  ä  la  mort,  et  je  suis  tomb('  de  la  gloire  de 
(ma)  lamille  daiis  rii^iiomiiiic  »  (^olui  (|ui  ik;  comprcuait  pas  le  sens  de  scs 
paroles,  le  coiisolait  i'l  lui  disail  :  «  (hie  Ic  Seigneur rasseniblc  pour  toi  cc  rpii 
csf  disparu  de  tcs  richcssi's,  »et  il  liii  douuail  du  pain;  le  saint  Ic  prcnail, 
sVu  nllail  rl  ile)  douuail  a  d'autres.  .Mais  cclui  qui  coiuprenait  le  seus  de  scs 
pai'oics,  savail  i\\\v  lui-memc  voulait  füre  ce  que  Satan  a  ravi  aux  fds  de 
riiomuie  :  la  vertu,  la  purete,  la  virginiti'  et  la  douceur,  par  Icsquelles  (les 
liomuics)  etaient  semblabhis  aux  anges. 

Les  Peres  out  r.icoute  a  sou  sujct  (les  actes)  dilliciles  d'ascetisme,  qn'il 
accouqdit.  (\'oici(pii'l(|urs-uus)  d'cntre  eux.  Lui-uienie  (lrru(U]r:i  ipiarante  jours. 
daus  lesquels  il  ue  dorniil  pas  du  touf,  ä  terre;  il  lit  des  jruncs  dans  les  jours 
de  sou  ascetisme,  depuis  sou  mouasticat,  cliaeun  de  (piarautc  jours,  de  nom- 
breuses  Ibis.  II  continua  a  pratiquer  rascetisme  peudaui  .')7  ans.  De  grauds 
niiracles  apparureut   par  lui,  (|ue   les  vieillards-moiues  out  racontes.  (Voici 


A  -Vl-l  a. 


39'.  I.F.  I.IVRE  DU  SYXAXAIRK.  |5'JS, 

'H--  •■  Ä{>"h.  :  xAt'  ■■  -Tffi  ••  ?i"/ii,Än.ii.r:  ■•  «v.rti'-  ■•  a«»-?»'|:  =  "?,(;'. :  ^/»^it:  .■  tw- 
•I:  ■  ö/i-l-  ■■  WrKh'  ■•  Hl  •  ht\'k'?i\  ■■  An?irt.  ■  mv-  ■■  :>>^  •  hr/»  .•  i'./..in-i\9^  -.  h 

n.A-  •   iMfl  '  Mmi«  ■  M'fiä':ih  :  A*«J.rt  ••  ^^C.J'C  •  M  •  n.ÜCV -J  :  H.'.'ii-  : 

A'i/'>i-- :  n^irt. :  imu  •■  jii.'i  ••  hj.d.oi'{t  :  ?,ft/w  :  oi'h'X-  ■  y.'1-y'.y.  •■  h'Dnn/.  • 

h'i-l-  ■■  Hrt-n?»  •••■  rn-J'/rojriVV'  ■■  httm-  ■  iohf\\\-n9*  '•  Aö>-?i'|:  ■■  -nJiA.  ■■  »n-J:  :  /^M  ••    i' 

fl>-rt'h  :  n.'/-  :  hC/J'/.jPT^  •  'Till  :  f^W^  :  W^.Aj'Oi'T  ■  Ö»-ft'l;'(:  :  h^  ■  n.^CP-'J  ■ 
\\fm  :  ,e.ÄA.  ::  «(^(1  ■•  Oh  :  ^Sri  :  O^hV  •  d.'/"  =  W.tltJ'i  '  Oi/M]  ■■  Aö»-?i'|:  : 
'n?iA.  :  h'>H  :  y.-iat'r  :  ruhJ*!/'  •  0)^,-^1  :  n?.R.U-  :  fl',e.(l,A"  :  l'ir'h  :  ffl'/'} 
/"Ä  :  ^n.y   •    TO-P    :    A-n   •  fl»rl>.eö»-   .•   h'/'.e.'ßU.   ::  ?,A  :  trhi?.?»  :  ?.'}h<.  :  dSAh 

y.  :  rtirt.n;ih?'  ■  Ah-nLK-nji-c  :  n?.'*-»-  •  x,*»  •■  Hojwn  ■  aäa  ■•  y-^Aiup'  ■•■■  tm-n  i 

(>.  .-ny]  ita  A  hie  et  infra  (semel  .ijiTr)  :  I\  O  A  —  "/.  12.  .e.xft.]  A.  P  .ftx.rt..  —  14.  m 
;»1.efl^]  (>,  A  fl»  (P  =  A).  —  i/>.  >,a3  r,  (»,  A  mM.  —  15.  Hmiin]  P,  O,  A  iHrwun  (P 
—  P).  —  16.  post  •1-hr'ii-  P.  0.  A  «rfrf.  ann>->vi/-1-. 


qiielques-uns)  d'entre  eiix.  Saint  Ihuhis  et  saint  .Imn  ont  raconte  ä  soii  sujet 
qu'eux-memes  allaient  avec  lui  sur  Ic  bortl  de  la  Mcr  Eri/Ihrer,  et  qu'ils 
avaient  extremement  soif.  Lorsqu'il  .sut  queux-memes  avaient  soif,  il  pria  Ic 
Seigneur,  et  changea  Feau  amere  eii  (eau)  douce,  et  ils  burent.  Une  autre  fois, 
il  parvint  au  fleuve  du  Tnkkazr,  afin  de  lo  traverser,  (mais)  il  nc  trouva  pas 
le  gue;  il  pria  et  il  traver.sa,  eu  marciiant  sur  le  fleuve  avec  ses  pieds.  Un 
jour,  on  amena  a  Scete  un  homme  qui  avait  un  demon,  aiiii  que  les  Peres,  les 
saints  vieillards,  le  guerissent  par  leur  priere.  Les  Peres  parlerent  entre  eux 
et  direut  :  «  Pour  nous,  si  nous  racontions  au  saint  vieillard  ,1/*/;«  Bc.ssariaii 
l'histoire  de  cet  homme,  qui  a  le  demon,  (nul  doute)  qu'il  ne  (le)  guerirait, 
car  lui-meme  fuit  la  gloire  vaine  des  hommes.  »  Les  Peres  resolurent  de 
faire  coucher  cet  homme,  qui  avait  le  demon,  dans  l'eglise,  ä  Tendroit 
dans  lequel  se  tenait  Ahha  Bessarion  pour  prier.  Lorsque  le  saint  entra  dans 
l'eglise,  il  trouva  cet  homme  en  Irain  de  dormir;  il  rcvcilla,  le  prit  par  la 
main,  et  lui  dit  :  «  Levc-toi.  »  II  se  leva  aussitöt  sain  de  coeur  et  gueri  de  sa 
maladie.  Geux  qui  le  virent  lürent  extremement  etonnes  et  ils  gloriiierent  Ic 
Seigneur  ä  cause  de  la  grAce  qu'il  a  dounee  ä  ccux  ({ui  le  craiguent.  Ce  Pere 
fit  des  miracles   nombreux  en  dehors  de  ceux-lä.  II  plut  au   Seigneur,  et  il 


Il< 


590  25-^  NAIIASK    1"  SKI'TKMUHF;).  .S95 

[rtAl»"  :  AttMlV'i  ■•  hr-'iom  •  "/M"  •■  Ul"nn'  :■■■ 

[rtA9"  :  AjPr^'f-n  ■  Ki'\'  ■■  rtiAJf.  ••  V7/"'/-  ::= 

fl»A?.'n '/•/.•  :  ft'/'j*  ••  hwi  ■i- 

n-W  ••  rt*Pftfl^  ■  i:h?  ■■  ?i'>H  ■  y.^a)'9"  ■■  A.A.'f-    •: 
'/•>ne  :  tlhiW-n  •  /^w'^A  •  h""!."}  •■  "7.rn'l-  :•:= 
AWi«»-A'/' :  hni  ••  Y\""  •  +n"/  ■•  i/,e./-  :•:] 

[rnriM-J:  :  {ih-\-  •■  >i(>n  ••  li>  :  llUif?«»"-  ••  t\h,i\V'{'t\  ■■  fi'^dl-  ■  rnji-^j;  :  hat- 

F')n{\if  ••••  n/M-fao'  ■■  'i\\-'i  •■  rtxM  •■  A''/A«w  .■  o,a'/'  =  h'i/i  ■■■■1 

().  ir'Tl"Pö"-]  P  r'-fl'a»-.   —  7.  ti.,p.  —  f-(lrt]  A  «l/hr:  =  lHi..P.  =  vi«»  :  öH  ■■  f  .  —  S.  Le  saläm 
siir  Jaciil)  se  lil  seulcment  dans  1*.  —  10.  rtTfifl»-]  sie  ms. 


mourut  en  paix.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa    priere,  et  qne  sa 
l)enerlIction  soit  avec  nous  a  jamais  !  Amen. 

[Salut  ä  Bessaridii,  qui  s'cst  üloigne  des  plai.sirs  du  mondc, 

Eu  ne  possedant  pas  pour  lui  de  couverture,  (ni)  de  vetemeut! 

De  la  pari  de  Dieu  il  obtint  et  il  regut  la  gräce, 

En  Sorte  qu'il  guerit  le  malade  qui  etait  couclic  sur  la  terre  de  sa  place. 

Et  en  Sorte  qu'il  foula  l'eau,  commc  il  foulait  le  sec.] 

[Salut  ä  Jaciih.  f[ui  a  engeudre  des  rois 
Et  des  pretres  pour  le  Tabernacle  du  temoignage ! 
La  oü  il  vit  rechcllc,  tandis  qu'il  dormait  la  uuit, 
11  prnplictisa  la  conversion  des  peuples  ä  la  (oi, 
Lors(pril  oignit  d'iiuile  la  colonne  de  pierre.l 

[En  ce  jour  aussi  est  la  memoire  de  'Efydnos.  martyr,  et  de  sa  soeur  Eiido.rir. 
(hie  leur  bene^diction  seil  avec  nous  pour  les  siöcles  des  siccles!  Amen.] 


;i9(i  LF,  LIVRE  DU  SYNAXAIHR.  liiOOi 

l:  •  ri)l(l.A-  •  hhfi"  •  ^fl»-rtnh  •  +^"7.  ■  h"7.'/  :  .•i'ft/'Pftn}'.  :  Ä'M'  :  Ju>n  ■■:  in 
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h-f'  ■■  fl»>n.A-  •  innch  =  AV'i:Ah  !  ^vy.  =  hinc  :  h"?»-  -  ?iA»n :  iM  ■■  JjAh. 
V  •  hrhAvl:  ■■  nin."/!-  •  mh'r^WvS.  ••  hfl  =  toh'/'h,/,/:  .•  hr  ■• 

.).  l".ROfi]  P.  <).  —  fifi  (ar.  J™:»---  .  —  (i.  m.ttönvrr-n]  P,  0.  A  »ein  I  .('.  .  —  7.  ■(•.•;"V.] 
P,  0.  A  K'rl-  :  (O  r)«/.)  "hi^m..  —  ili.  >,"7.V  —  löfl]  P,  <».  A  hni-PflM*.  =  rt.lV.  (O  —  V..  A 
oin.  1.)  >i  .  —  8.  :.»unh  •-  •llii-;i]  l*.  <>.  All  :  :l  .  —  /A.  Ifi«»]  P,  0,  A.  -  '.'.  I0.y":'./ii.>.>] 
Ainsi  A,  pour  liaduire  1  ar.  L;.:^    L-c->--i;  l«.  (>,  A  V-iid-^p.  —  «7;.  nn-no-ll]  P.  <»,  A  rtfion. 

—  10.  tt^K-^-rt]  P,  (>.  Anvri-  =  h  .  —  11-12.  AnAt^n]  P.  <>  n    (A  ^  A).  —  i'i  mii/vv] 
sie  A;  P,  0  fnn.p,"i^-.  A  /nn,ert.        «V'.  mMr'hA.S-]  P,  0.  A  >iV"  . 

Au  nom  du  Pore,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dien. 

LECTLUE  Dl    2()  NAiiASK   (2  septeinbre). 

En  ce  jour  est  saint  Mo'isc ,  martvr,  et  sa  soeuf  Sant.  liOS  parents  de  ces 
saints  etaient  justes  et  cxtremenieut  rielies.  Apres  la  niort  de  leurs  parents, 
Saint  Moisr  voulut  donner  sa  sceur  eu  mariage,  lui  livrer'tous  les  biens  qu'a- 
vaient  laisses  ses  parents,  s'eu  aller  liii-meme  et  se  faire  nioiiie.  Sa  sceur 
lui  n'pondil  i'l  lui  dit  .  «  Si  tu  te  maries  Ic  premier,  alors  tu  me  donneras  en 
mariage  toi-memc  aussi.  »  II  lui  dil  :  u  Pour  moi,  j"ai  fait  des  peehes  nom- 
breux,  et  je  veux  moi-menic  me  l'aiic  moine,  afin  rpie  soient  (^ifaees  certains 
de  (mes)  peehes.  II  ne  m'est  pas  possilde  de  souger  aux  noces,  niais  au  salut  de 
mon  äme.  «  Elle  lui  repondit  et  lui  dil  :  «  Commenl  l'esl-il  possible,  ö  mou 
IVere,  de  me  jeter  dans  les  filets  de  ce  monde  passager,  et  de  sauver  ton  äme 
seule?  »  11  lui  dil  :  (I  Si  lu  veux  Ic  monastical,  tu  te  connais  toi-meme.  » 
Elle  lui  repondit  et  hü  dit  :  «  Ce  que  tu  fais  pour  toi-meme,  moi  aussi,  je 
ferai  de  meme,  car  nous  sommes  tous  deux  de  la  meme  nature,  du  meme 
pere  et  de  la  meme  mere.  » 


[601 1  26"  NAHASE  (2  SKPTF.MBREj.  397 

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ai'l'hT:'':}- '  (D:'>y.n:f-  •  iof\/..{\  -.  f-hT.'-f'i  •■  A.eLV  ^A  :  io,h^.1'  ■  -"in  :  h-'i-V  ■■ 
flj/.hn-f-  •  ai'M'  ••  vs"-!"  ■•  h'jH  :  y.^^y: :  h»»  ■■  jfciih  :  oi'ii'i'  ■  ui^  ■  htiin'iy:i: 

1.  V'l'Vfli-]  P.  Ö.  A  —  V  [-Ar.  l^'  Ui').  —  2.  roy-ntuW]  P.  O.  A  ini\r'  .  —  26.  rt>.VJ:  = 
0<i-]  P.  0  At  !  >i  .  A  M  .  —  •>.  on>jiO^]  P  atao":  A  flxni-vh"«.  —  4.  fflli'^u-]  A  fl>>n<.  : 
Kirao-  :  »lönni  :  (D.  —  7.  ^.«"iTCf-fi]  P.  0.  A  .^"TLTC-n  (ar.  ^j.j^oil.  —  i).  ■i-v/"^]  P,  ().  A 
wt  .  —  12    -l-'i:!-^!]  A  —  :i;b. 


Lorsqu'il  mit  vu  la  constaiice  de  son  coeur,  il  se  leva  aussitüt  et  donna  tous 
leiirs  biens  aux  pauvres  et  (aiix)  misereux.  Puis  il  lil  ciitrer  sa  soeur  Sara 
dans  un  ccmvent  de  vierges,  qiii  etait  au  deliors  de  la  villc  dWIcvundric  II 
entra  lui-meme  dans  im  couvent  d'hoinmes  moines,  pratiqua  la  devolioii  et 
pratiqua  im  grand  ascetisiij(\  Pareillement  sa  soeur  Sor«  pratiqua  la  devotiou 
et  praliqua  uu  grand  ascetismc.  11s  demeurerent  tous  deux  pendant  dix  aus, 
saus  sc  rcucdutrer  mutuellemenf .  Lorsque  ce  furent  les  jours  du  regne  de  l'impie 
S('V)'ri(uii(s.  au  (tcinps)  de  la  eliarge  (patriarcale)  d'Abha  DeniPlvius,  patriarche 
dl'  la  ville  dWlexaiidrii-,  ce  roi  irnpie  persöcuta  le  peuple  des  chretieus,  et  il  y 
i'Ut  de  nombreux  marlyrs  dans  ses  jours,  (surtout)  de  nombreux  superieurs 
de  couvents  de  moiues.  Saint  Mo'i'se  se  leva,  nianda  sa  sceur  Sani,  afiu  de  la 
saluer  et  de  lui  racouter  que  lui-meme  voulait  devcnir  martyr.  Lorsqu'elli' 
eut  eutendu  (cela),  eile  se  leva  aussitöt  et  demanda  ä  la  superieure  du  monas- 
tere  de  la  congedier  et  (de  lui  ddiiuor  la  permission)  de  s'en  aller  el  de  devenir 
marlyrr.  La  superieure  du  nionastere  pria  sur  eile,  la  baisa  et  la  laissa  (libre). 
(^uaut  ä  Sant,  eile  salua  les  vierges,  et  eile  s'eu  alla  vers  son  frere;  eile  le 
trouva  sur  la  route,  alors  qu'il  voulait  entrer  dans  la  ville   d\\lr.r(iii(lilc.  11s 


1'  215  a 


l'ATH.    OH.   —   T.    IX.  —   F.    4. 


■.m  I.I-;  1,IVRK  DU  SVNAXAIRE.  [602] 

"i'i  ■■•■ 


[rnnm:  •■  (VA->  •  Jidii  ••  »iv  ■  i'iiJuVö-  •  Ahn  ••  hin  •■  wh.6^yt\  ••  rt"?«*!"  ■ 

A'JA«/'»  ■  »JAr  :  h'^'J  «] 

öKlH-/:  •  <>A1-  ■  Uöl\  •■  M'  •■  ^SOJ  ■■  ft'nö:f'1'  •■  hPPti  ■■  ihi-  •  ^0'\Y\^  .■  »» 
Vti«^^.l-  •■  ?iA-  •  4'«}A'>  •■    IPy^ti-  ■■  n«ro<PdA.i)-  ■  Ah-AyS-ft  ••  fl»h»VS"o''-  •  Äh«/» 

[rtA9"  ••  Ahoo-  •■  t\i.  :  «or^flft  :•: 

1.  ante  iicn-Ffi   P.  A  add.  h.frt-fi  et  post  idem  verb.   P,  0,  A  flrft^.  rt»*  =  fi-tlrfi^.  — 
7.  >,a»-;!Hin^]  A  >b;'.l'fi^.  —  '>    ffl-H)/»]  P.  0.  A  w-fe  .  —  10.  AJi-A^rn]  P.  (>  rtrt-A  .  A  AA 

(ar.  ,  _,jU<.i!. 


entrerent  tous  les  deux  dans  la  ville  dWIexandrie,  et  confesserent  Notre- 
Seigueur  le  Christ  devantle  juge,  (qui)  leur  iiifligea  de  graiids  supplices.  Eii- 
suite,  il  coupa  leurs  tetes  avec  le  glaive,  iM  ilsre^urent  la  couroiiiit'  du  martvre 
dans  le  royaiime  des  cieux.  Que  le  Seigiieur  ait  pitie  de  nous  par  leur  priere, 
et  que  leur  benedictioii  soit  avec  nous  pour  les  siecles  des  siecles !  Amen. 

[En  ce  jour  aussi  esl,  la  memoire  d'Abba  Ammi,  d'Elie.  martyr,  de  sa  soHir 
Etulo.vie.  et  de  notre  pere  Jaajues.  (Jue  le  Seigiieur  ait  pitie  de  nous  par  leur 
priere  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen.] 

En  ce  jour  aussi  sont  les  saints  martyrs  Ac/apiiis,  le  soldal,  et  Thhlr,  la 
launialc.  Ges  saints  pratiquerent  Tascetisine  dans  les  jours  de  Jidicii.  Uii  de 
ses  juges  leur  infligea  de  grauds  supplices;  puis  il  les  jeta  aux  lions.  Ils  re- 
gureiit  la  eouronne  du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  Que  le  Seigiieur 
ait  pitie  de  nous  par  leur  priere,  et  que  leur  benedictiou  seil  avec  nous  ! 
Amen. 

rSaInt  ä  vous,  Sara  et  Moi.se! 


ii> 


603j  'Mi'  iNAHASK  i2  SKPTEMBREi.  399 


■l-  ■  htm  :  ^.«j.^  :     JT-u-  :   2/i.<i.   :    ^,y.>{  :  Ahnf."'/';"  •  nh,yh9"l"U  '■    llA-il  :  ?%"/ 

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y.hii  ■•  h.Yi.  ■■  /:fiM\-  :  mh^Mi,  •■  AU*  :•■  «».e.iLA-  •  h''m.h-tt,h.i:  -  Ahacv 
r  ■•  rv\'  ■  hti.h.'f  ■■  hfii-  ■■  ny-  :  v/t:  ■  ity.fih'V  •  hhiMh-nduc  ••  (ohm  ■• 
i^n  ■■  '/oiAP.  •  ^ftr/i*  •  LTif-p  •■  h'i»  •■  y^'i'Viy.  •■  rt\h  •■  hi\i%f\  •■  to^y.  •  k 
PC  ■  hM  ■  +'}'J-T['  •■  öihiju-^  !  Ahnt:'/?"  :  h<w  :  ^ft.e.-^  •  9°t\h  ■•  ha«-  .•  at 

4.  fflnÄTröVifl»-]  P  a»»".  —  iö.  x-il-ft]  P  »vn.  —  9.  .BH-VJ"]  O  h,»}»  ••  A  ttva»  et  ow.  Ah-tl  . 
—  11.  >i°/ii.>,-fl»h.c]      P.  —  13.  nn]  ,   P  —  14.  mhim.^^  P.  ü  iDKitt  . 


Salut  a  Thecli'  avec  Ayapiiis, 

Qui  avez  ete  associes  daus  la  mort  pour  le  Christ! 
Je  souhaite  pai-  votre  sang  la  purificatioa  de  l'impur 
Et  par  votre  puissance  la  sante  du  faible.] 

[Ell  ce  jour  aussi  nos  Peros  nous  ont  ordonne  de  laire  la  memoire  de  la 
bienheureuse  Sara,  l'emme  dWliralunn.  au  sein  ylorieux  et  aux  mamelles 
benies.  Lorsque  le  roi  de  Geidrd  voulut  ravir  cette  sainte  ä  Abraham,  sans  le 
savoir,  le  Seigneur  le  chätia,  afin  qu'il  ne  s'approeliAt  pas  d'elle;  il  la  lui 
rendit  avec  beaucoup  d'argent.  De  plus,  lorsque  le  Seigneur  elait  l'höte  daus 
sa  maisou,  quand  il  annouQaä  Abraham  la  naissanee  d'haac.  eile  ril  i\  Tinterieur 
de  la  tente,  an  disant  :  Suis-jr  nirore  (capablc  d'rnfantcr)  jasijuä  pri-si-nl'.'  Moi- 
mi^mi-.  i'ai  nnlli  rl  ntoii  scigm'ur  aiissi  rsl  (Icrcim  n'cu.r'.  l>o  Seii^'ueur  dil  ä 
Abraham  :  Qu'e.sl-cc  qui  a  fail  rirc  Sara'.'  Y  a-l-il  uiic  rhosc  (jiii  .soll  impus.sible 
au  Seigneur- .^  Ensuite.  lnrs(|uc  isaar  (ul  ne,  elb'  le  vit  en  traiu  di'  jouer  avec 
Ismaol.  le   fds  (YA(;ar.  La  Jalousie  la  saisit  et  eile  eoutraigiiit  Abraham  ä  le 

1.  Gen.,  xviji.  12.  —  2.  Gen.,  \\  rii,  13-14. 


400  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  '604 

II :  T-hv  .-  m:n(>  =  j^-v.e. :  +n^-  ■•  Micvy"  •■  a^h-p  •■  ^/n.^-nc  =  H'^•^e'^  ■•  Ky*' 

1.  »••]  P.  —  ib.  .«.»?"]  P  '  U  .Pw£,  .  —  2.  ^ntCK,]  A  .£<»»>,.  —  3-4.  r»n]  >  P.  — 
10.  —>]  A  >.-n  :  H.  —  14.  ♦J?.n]  P.  0.  A  ^vi-^.  —  ib.  hn]  >  P.  0.  A.  —  .^i.  -ns-*^]  P.  0. 
A  •nTf.fi^.  —  ib.  »hflH^iifif]  A  fl»i/.  . 

chasäer  avec  sa  mere.  Comme  icelai  etait  penible  pour  Abraham,  le  Seigneur 
lui  ordonna  d'accomplir  le  desir  (de  Sara),  sachant  que  de  laposterite  [dWbra- 
ham<  apparaitrait  le  Christ,  le  Sauveur  du  monde.  Paul  l'appela  la  Itbre.  et  la 
compara  ä  1  Eglise.  Puls,  lorsqu  eUe  fut  morte  dans  uoe  belle  vieillesse,  Abra- 
ham lenterra  dans  le  tombeau  qu'il  avait  achete  aux  fils  de  Emor  le  Hetheen. 
Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles ! 
Amen.' 

Salut  au  sein  de  Sara,  qui  a  ete  louee  davoir  obtenu  une  posterite. 
Apres  quelle  eut  laisse  tout  ä  fait  la  coutume  de  la  jeunesse  des  femmes! 
Avant  pense  il'annonce  de  sa  raaternitei  extremement  surprenante,  eile 
s'exprima.  en  disant  : 

«  Oui  est  venu  annoncer  ä  Abraham 
Que  la  vieille  Sarä  eleverait  un  fils.'  »' 

Au  nom  du  Pere.  du  Fils  et  du  Saint-Esprit.  un  seul  Dieu. 
LECTiRE  ni    27  >.iHASE    3  septenibre  . 

En  ee  jour  sont  les  saints  Abba  Benjamin,  martyr.  et  Eudoxie,  sa  soeur. 


605  27'  NAHASE    3  SEPTEMBRE  .  401 

AU*  :  ^.'f'ffl  '  'Vn-V'  •■  ^^'t\  •■  \\o^  ■■  f'WG^  •■  .f.T  ■■  n?^'>'^  :  TifT"-  :  A'nCfi-f  ■  A 

th  •■  htt'Zi*'  ■■  (D'h-^-P  ■■  '^ffh-  =  "^ttu-  •■  flJi^n  •■  Oi.p.?'  •■  ö^ri-f  ■■  'd-n  ■■  nhp  • 
'^hi^'i■>  :  nhin^h"!  ■■  inch-f-ti  ■■  n^'.^^  »  m'ho'>'>  •■  c^'^h  ■■  fl)'fh.>v  •■  mKHH 

1.  ««'Vj&9°'r->]  P.  <>.  A  —  >.  —  /*.  ftfirt-c]  A  unnc.  >  »»^^t]  P.  0.  A  «"Tf. 
;Ä.  nYioo]  A  mn  .  —  4.  no«»-  :  nucn-f  n]  A  na"  :  n  :  P.  0  et  A  a<frf.  />-*  :  n-n**.  —  ■  finv 
M:]  P.  O.  rt-v  A  <\^>^.  —  ih.  poit  ncn+n  P.  0.  add.  trt  ■■  fUlA*.  —  9  -^^T  —  io-i'\ 
rf.^]  P.  O.  A  a>h.tioD  !  ?"■>+  :  ö>"PöA,l^  :  ■>'^^  !  *m->.  —  ib.  fflA^a>+]  P.  <>.  A  ^fl.  — 
12.  post  >,f".e>,H.  P.  0.  A  add.  m>,nn  =  rt-^ft?".  —  13.  n*]  prins)  >  P.  <».  A.  —  /5.  x*» 
»^]    ^    A.  —    14.   +h?°>^]  P.    A    —    a^-i^    'P  thoo*  .   —  ib.  ■ftCfi-Ffi]    P.  0.   A   KPft-n 


Les  parent?  de  ce?  saintä  etaient  des  fideles  de  la  ville  de  Sabsir;  ils  ai- 
maient  les  etrangers :  ils  gardaient  la  purete,  et  ils  pratiquaient  beaucoup  la 
devotion  et  l'ascetisme.  Ils  eleverent  leurs  deux  enfants  dans  une  bonne  edu- 
cation.  comme  il  com-ient  ä  des  chretiens.  Lorsqu'ils  eurent  grandi.  ce  saint 
desira  repandre  son  sangpour  le  nom  du  Christ.  Ilsen  alla  vers  le  juge  ä  la  ville 
de  Satounouf'V.  0.  Sainouf:  A  Sattiout]  et  il  coufessa  ^otre-Seigneur  le  Christ 
devant  lui.  Celui-ci  lui  infligea  de  grands  supplices  et  remprisonna.  Lorsque 
ses  parents  et  sa  soeur  eurent  appris  icela»  ä  son  sujet.  ils  vinrent  vers  lui. 
Lorsquils  le  virent  dans  les  supplices,  ils  pleurerent  et  ils  sattristerent 
extremement  sur  lui:  imais'  lui-meme  les  consola  et  leur  dit  :  La  vie  de  ce 
monde  est  peu  de  jours  et  passasrerp:  la  vie  eternelle  na  pas  de  fin.  ni 
d  achevement.  » 

Lorsque  sa  sceur  Eudoxie  eut  entendu  ce  bon  enseignement  de  lai.  eile 
lui  dit  :  ff  O  mon  frere,  le  Seigneur  est  vivaut.  je  ne  me  separerai  pas  de  toi 
desormais.  et  de  la  mort  dont  tu  mourras  toi-meme,  moi  aussi  je  mourrai 
de  cette  (morti  avec  toi.  «  Aussitöt.  eile  confessa  Notre-Seigneur  le  Christ  Je- 


',02  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [6061 

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mim-v^.  '.  chfia»-  ■  rirt^.^.  •  mrU'  ■  ^liA.A  •  t\rö  ■■  (\in>'inr'\'  ■  rt''V,e'i-  -. 
ii\f\r  ■  Ah  •  n^"?/} :  rt'^/J"»-  :•:= 

1  II.I-  ■■  «A.9"]  P.  A  wA«"^  (O  (I.I-  :  »' ).  —  ib.  n««»-]    >  P.  A  (0  ow.  TU*.  —  Ärt.!r).  — 
2    >ift.y"]  P.  A  «Aöo^-.  —  <i    .P.d-ni:]  A  n«n>  :  ,e,ö    (sie).  —  7.  °iX.e:]  P  -^cB-j?:.  —  ib.  ni" 

^]  O  tm-fi:  A  Pi-Vi-.  —  10.  möo-l*.]  O  liöo    !  ,ß9°><.   P.  A  .e?"^*..  —  ^'ö.  C.>\<'ao<'\  A  —  0.  — 

li.  u"i".e^]  P,  0  *.e::fi1-;  A  om.        12.  o?«^]  P.  ().  A  —  Cö»-.  —  ib.  n-nnc]  0  n  .  P  0  ,  A 
0-nn,C.  —  13.  post  l-h9"<!^-  P  et  A  add.  mtm-^'ai^^.  —  15.  nh'^.»]  ita  P  et  0;  A  ■tlTr.e"*'», 


vant  le  juge.  II  TarrtMa,  la  suppliria  et  ordonna  qu'on  la  mit  avec  son  frere 
dans  un  cachot  noir.  On  Icur  fit  comme  il  ordonna.  Ils  demeurerent  dans  ce 
cachot  noir,  pendant  vingt  jours,  sans  nourriture  (ni)  boisson. 

Ensuite,  on  les  fit  sortir;  on  leur  suspendit  au  cou  de  lourdes  pierres,  et 
on  les  jeta  dans  la  mer.  (Mais)  un  ange  du  Srigneur  descendit  et  defit  ces 
pierres  de  leur  cou.  Ils  surnagerent  dans  la  mer,  jusqu'ä  re  qu'ils  parvinssent 
au  port  d'une  anse  appelee  Ratrn.  Une  vierge  les  trouva  et  les  fit  monter 
(chez  eile).  Ils  s'en  allerent,  se  tinrent  debout  devant  le  juge.  le  maudirent  et 
maudirent  ses  idoles.  11  leur  infligea  de  grands  supplices,  pendant  de  nom- 
breux  jours.  Lorsqu'il  fut  las  de  les  supplicier,  il  ordonna  de  leur  couper  la 
tete  avec  le  glaive.  Ils  re^urent  la  couronnc  du  martyre  dans  le  royaume  des 
cieux,  et  ils  heriterent  de  la  vie  eternelle.  Une  belle  eglise  leur  fut  bätie  dans 
la  ville  de  Sabsir.  et  on  y  deposa  leurs  (;orps.  II  apparul  d'eux  de  nombreux 
miracles  et  de  grandes  guerisons  de  malades.  (,)iie  le  Seigneur  ait  pitie  de 
nous  par  leur  priere,  et  que  leur  benediction  soit  avec  nous !  Amen. 

I Salut  a  toi,  martvr  de  la  foi, 


ij 


in 


6071  27^  NAHASE  (3  SEPTRMBRE  .  403 

iitm  :  Ä*'\A"'|-  ••  :''A«^.  ■■  'i-n/.'l'  :•:] 


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\)11l  ■•  h.A.  •■  hm  ■  A'W'AÄh'/-  ••  IV|:  :  JP4"/"  :=.: 

[rtAiT  !  Aft^AÜh     fl>-ft|-  ■'  «Jöi-R  •■  ft+A^  :  fl»HA4>  « 

I     „^^.]      .  p.  _  10.  y"0-H  —  +Ä.«n.>  :  n>]         P;  <>  "/«.   ?"0-ll  :  Tijr".    -  (A.  aJ+TVI"]  A 
mhtl'?".  —   14.  n'^?"  —  378,  4.  a»-/'n"i..  Ce  saläm  se  lit  dans  A  seulement. 


(Dont)  le  cou  a  ote  tranche  par  le  glaive! 

Salut  ä  ta  sceur  Eitdo.ric.  IVlup, 

Oue  tu  as  rendue  forte  ponr  la  mort  par  ton  enseignement,  en  disant 

Oui'  la  vie  est  oomme  l'nmbre  passagere !  | 


En  ce  jour  aussi  est  la  memoire  du  prophete  Sanntpl,  (oü  Ton  commemore) 
(omment  le  Seigneur  l'a  appele  dans  les  jours  du  pretre  Meli,  et  comment  le 
Seigneur  l'a  institue  prophete  pour  les  enfants  dlsrad.  <  Hie  le  Seigneur  ait 
pitie  de  nnus  par  sa  priere.  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous !  Amen. 

[Salut  a  Sainticl,  qui  consacra  Dariil 

Avec  riiuile  de  la  royaute,  plus  suave  que  la  fleur  de  canne  et  de  cinnamome ! 

Afin  de  Tetahlir  a  la  place  du  prßtre  HÖH  pour  le  Service  de  sa  maison, 

En  ce  jour,  alors  qu'il  etail  en  train  de  dormir, 

Le  Seigneur  l'appela  et  rinslituii  ]iniplirlc.] 

rSalut  a   ton  cruciiiemenl   dans  lonclos  du  crucifiement  et  du  chAtimenf, 


404  LR  LIVRE  DU  SYNAWIRK,  [608] 

Wfi  •  hin-F')n{i}f  ■■  'Jv/".l'.rirl-  •  nh"'i:i  •  nHti'i-  "•] 

/.. ::  txiw.hWiM:  •■  y-rAW."!  •■  (lÄA-f-ff«-  ••  a'Ja«"  ••  »/Ar  •  ^"7.'> :;:] 

mni|-f:  ■•  öh'v  •■  Uött  •■  ■/ lUi/.  •  n^/A-  :  AöBAhli  .■  inn-C  ••  rt-C^A    Hfl)-?i 

'  A  323  b  i:  ■•  /..'(\ö  •■  h*rhj"i  ■■  '/"AhlTl-  "  l-'J-nAVll-  ••  Ä    A"'|:  •  mn/.h'|:  ■■  f/A-  •■  9"t\ 

nn-t  •  öA^  ••  >"/hv  •  rrft'i-  •  hn'ßv  •  't-y.r^  ■■  mrxii'i    n.'h  •  hc^-ftn  = 

5.  rf,4'mc]  P  <f.+A(:.  —  8.  post  öi>'\>,in^]  P,  0,  A  ««iüf.  m^.^Wcya»-  -.  vaig  (0  ftTwg)  ä**  = 

(Siibi)  afin  ([ue  tu  meures  en  redemption  de  Täme  de  nous  tous,  selon  la 
prophetie  du  pretre  Cai'phe, 

Jesus-Christ,  huile  de  la  corne  de  Samuel  de  Macephu! 

Tandis  qu'elle  sentait  (l'odeur)  de  ta  croix  et  le  parfum  de  ton  nom  ; 
Alpha , 

L'äme  d'Eudo.vie  s'est  convertie  ä  la  foi  et  ä  Fesperance.] 

[En  ce  jour  aussi  est  la  memoire  de  Virtor  dWJexandrie  et  de  sa  mere  Sara. 
Qua  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  leur  priere  pour  les  siecles  des  siecles ! 
Amen.] 

En  ce  jour  aussi  (est)  la  memoire  de  la  fete  de  Tange  glorieux  SourydI. 
qui  est  le  quatrieme  des  nrchanges.  Que  son  intercession,  sa  priere  et  sa 
benediction  soient  avec  qous !  Amen . 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprif ,  uii  seul  Dieu. 

LECTiKK   in    28  NAHAsi':   (4  septembre  . 
En  ce  jour  nous  avons  rei;,u  l'heritage  de  nos  anciens  Peres,  les  Üoctcurs 


16091  28'  NAHASft  (',  SRPTEMBRE).  '.05 

X'.e^*  "  n'J'i-    Hhv    Ml  =  Anii':'''>  •  hri.nn  :  «»h'/'V  •  n?»";ii.^n*h.(:    «»f  ^ 

/..he  •  A.A/1-  •  hin  ■  IM" :  fl»-ft+  •■  Rrt.'>  ••  flj^.n.A-  -•  ih  •■  hryx.  ■■  «»'h'/'ii, 
-1-  ••  hn-h  •■  mV"/  ■•  -'in  ■•  ry:c.  ■■  \\hcM\\  ■■  KSfv •■  h-tt-  ■  y-M:  •■  rif:/.  ■  h/.'i ■■■■ 

mm  ■  Tl.-  •  hiVPjh  ■■  hVi\f>  ■■  hnw.h'ihhAl  :  W  '■  r?:/.  '■  Vl\t\'Yh.r  ■■  m\- 
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ö/.S.  •■  mh.'\'ihn'\\  :  All-  •  inh.'.V.'P  ■  ^A  ■•  mV-i'  ■  mh9"'i  •■  h«w  ■•  hlW.hn.h, 
c  •  WA"  •  hao  ■  ff.ihd  •  A,t'.?i-»:  ir.tc  =  Annh-  =  ?.i'".f."V«i>-  -  mhrffr'n'.'M  ■• 
Kft'hCKP-  ••  h-Jii.hnrh.c  •  A"'|.-  •■  ft-flr/i  -l-  ••  n^'^AA  ••  ftnh  •■  rih'/»  =  vhri:  ■■  •  i-  21«  h 

fl»-?,'{:  :  (n9"tli\,lh  •  (i«M\'^^'  •■  maotlti»  :  h«n  :  OÖ^il  =  Ailh  ••  (Ih«»  •  W"A-ö»-  : 

2.  iiiiHO^]  ita  A  (itaTpioipxr.«)  1".  A  >,MrB-;  0  <>ni.  !.  V/"V]  P,  <>.  A  >,y".  '•  lir-V]  P.  O. 
f>  (A  ^  A).  —  4-5.  ffll-him]  l\  (>.  A  —  II-  (A  —  ii)  ft-fc  ar.  'JÜj  .  —  5.  a)>,i»">]  P. 
O.  A  mth«»"V.  —  «6-  nirvi>.]  1',  (>,  <nh.iP-Vl-/.  (P  —  ^Vj.  A  ir-VtX.  -  6-  ante  >,»/ii.h-il,h.r. 
P.  0.  A  rtfl'ti.  «wA^n  lar.  _^fJ').  —  7.  >,ir.e.-(:]  ita  A  (ä  corriger  j)eut-iHre  en  >,i»".p;rni 
d'apres  ar.  ^^,'  ^y')  V.  <>.  A  ^nnCYi.  -  -S.  posl  >i/!.Tr  P,  0,  A  rtc?(/.  iit.-iÄC  =  «>• 
fi-fe;»-  ::  mnf^A'  ■■  «n-fit  :  *iA"/  =  'VH  (A  Ol)  hChf  ( ces  iiiols  manqu(>nt  dans  Tar.).  —  9.  ante 
•>n  P.  0.  A  afi?f^.  viön.  —  10.  n««.]  P,  o.  A.  -  /ä.  mhirv]  P.  0.  A  fl>i->,«">.  ii  a 
n-  :  flJh.Tff.'i-]  P.  0.  A  ffl  :  A  .  -  12.  rt.e>,t  !  v"  ]  A  .p.>,-t  !—/..—  13.  ante  n>.iriA  P, 
0.  A  a6?ii.  ii'l-1/.  =  'n»"(A>    ar.  =  Aj.  —  14.  Vf-rt"«»-]  A  -—  ft°. 

de  l>]glise,  qui  sont  forts  dans  la  gräce  de  TEsprit-Saint,  de  faire  la  fete  de 
nos  Peres  les  saints  Patriarches,  de  aos  Peres  Abraham,  Isaac  et  Jacob. 
Notre  Pere  Abraham  est  le  chef  des  Patriarches.  Quel  est  celui  d'entre  les  üls 
de  I'homme  qui  pourra  raconter  ses  vertiis  et  sa  justice?  (Test  hü  qui  fut 
le  pere  de  nombreux  peuples.  ll  crut  au  Seigneur;  il  lui  obeil;  il  crut  ä  la 
prornesse  du  Seigneur,  jusqu'ä  ce  qu'il  mourüt,  et  il  ne  douta  en  rien  des 
proraesses  du  Seigneur.  1)  abord,  le  Seigneur  lui  apparut  dans  une  visioii 
de  nuit,  alors  qu'il  setrouvait  dans  \'i\e[Mesopolamie];  il  lui  dit :  Sors  de  (ta)  tarn- 
et  de  la  maisoii  de  ton  pere,  et  viens  ä  la  terre  queje  te  ferai  voir  ',  c'est-ä-dire  la 
terre  de  Kärän  [llarran].  Lorsque  ses  parents  furent  morts,  le  Seigneur  le  fit 
passer  ä  la  terre  de  Palestine,  et  lui  promit  (ju'il  la  lui  ferait  heriter.  II  crut  ä 
la  promesse  du  Seigneur,  jusqu'ä  ce  qu'il  mourüt;  son  cceur  ne  fut  pas 
trouhle;  il  nc  douta  pas,  mais  il  Tut  certain  et  il  crut  que  le  Seigneur  dcvrait 
donner  cettc  terre  ä  sa  poslerite  apres  lui.  Rnsuite,  le  Seigneur  —  gloire 
ä  [^ui!  —  lui  apparut  sous  la  forme  d'un  homme,  comme  il  (en)  connaissaif 
lui-meme;  avcc  lui  etaienl  des  anges;  il  sembla  (ä  .\braliaiii)  que  c'etaient 
1.  Gen..  XII,  1. 


'.Ob  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRK.  6IO1 

fn"pfii\ji-  •■  AMIV     Ä-nC'/y"  :  (Iö>-?i'|.-  =  7.H.  •■  y"iff»:i-  -.  in-n'hM-  ■  ^/-  ■  Al)+ 
A  152  b  ^  :  n«"'Pr>A.'/  ■  r/i^   «/"/■  ■  ri/'-A  •  ^i^lLh-flr/i-t:  =  whSiA'.  ■•■ 

tntin  •■  tni\F-  •■  f\y.t\ih^  ■  hiW  ■  >n\\.h'{\A\A\  ■  h«»  •  .f-IIK?  ■  iWri  ■  ^Al'  t     , 
0  7ö  b  j^j,.,,,  .  ,„^^.  .  ,„.„„..  ..  ,„^(,  ,  ^j,..j  .  ^,„  ,  p,,.  .  (*.j,rw   '>  '  A"-|:  •  HC?«  •  H'J- 

i}?F'  •  Ä'iii.Ä'nji.j:  ■•  e.n.A"  •  hiiL^fuiLC  -  i»"rv  ■  a/I-  •  «»Afth  •  y.t\ih^  ■■  m- 
■^n  ••  i'-^m,  ■  r'no'  ■■  Ahn-v :  Mr  ■■••  mhsiA'  ■  nh'j/-  =  .«^'A  •  h'^w.h-n.M:  ■ 

rh^  •  flJ^.hfl»-'»  •  n-l:  •  A"'|:  •  weh  ■■•■  mftn  ■■  i.^fm  •  W'»iJt-  :  n.7.A.V  !  Wh\\  • 
nr-'/nC  •  hl*-/-  :  h^lLÄfl/h-C  •  Ä-,P.-*  !  rn1<.«i.-;;ii.  :  Alrf-A"<n>-  ■■  IflJ-Afr  •■  h 

A  !  j&ffnÄ'h.  ■  'i^r?:"\^»\^'  '-■  h"Vf  ■■  Äfl»-/'  •  'wAhh  ■  ?.-/ii.Än<h.(:  ■  lahmi  ■■  h 

2.  n.p.nw.*]  P.  o.  A  nv>t  :  .p.' .       '1.  fl»h?"v.]  p.  o.  a  mhr"r    ar.  L-^U).  —5.  no 

?"■'/]  P.  (>.  A  fino»-'V.  —  (i.  n-f:  :  .ß^l<»--V]  P.  (>,  A  >."?.V-|:  :  y.\tm-'r .  —  7.  .Rfkrt"]  P,  0,  A 
CD.e    .    7-8.    m-fll-    :   elo^'-TÖ^    :     n»-ni-    :    Ö">|"/]    P.    <).    A  aof^Vbl-    ■     "itt    ■■   ÄIIC.    8.    lU^l»-]  P. 

0.  A  —  7.  -—  it.  post  fl)h.v<{.+  P.  (>.  A  «</(/.  <o}v./x-Y<:.  —  11.  nt]  P.  0,  A.  —  /6.  u" 
•^•P]  P.  A  •»■•eJ'-F.  0  «TO'E*  (sie).  —  ib.  n,"hrt.¥]  P,  0,  A  —  Ti>  (ar.  äjJIj).  —  l:i.  Vn^t]  P. 
<).  A  ran  .        ;7>.  ftW-ft»<ji»-]  P.  O.  A  Mi-tv. 


d'autres  honimes,  comme  tous  ceux  qui  passaient  sur  la  roiite  chaque  jour. 
II  les  regut  et  il  (leur)  fit  uii  festiii.  Le  Seigneur  liii  promit  hnnr,  son  fils, 
un  an  avant  qii'il  Tengendrat.  L'äge  de  notre  pere  Abraham  k  cettp  cpoque- 
lä  etait  de  cent  ans.  Sa  femme  Sara  etait  avancee  en  äge.  Ils  erurent  ä  la 
parole  du  Seigneur,  et  ils  ne  dnuterent  pas. 

Lorsqu'il  eut  engendre  haue  le  Seigneur  lui  ordonna  de  le  cirroncire  le 
huitieme  jour,  apres  qu'il  Faurait  engendre,  et  il  le  circoncit.  Lorsquil  ent 
cru  qu'il  aurait  par  lui  la  posterite  que  le  Seigneur  lui  avait  promise,  le 
Seigneur  lui  dit  :  O/fre-nnil  hm  /ils  haar  ni  sarrißcr,  da7is  rrndroit  que  je  te 
ferai  i^oir'.  C'est  Tendroit  du  ('.oh/otliu,  nVi  f'ut  enterre  le  corps  de  notre  pere 
Adam.  II  ne  douta  pas  au  sujet  de  la  parole  du  Seigneur,  mais  il  loffrit  sur 
l'autel,  et  il  fut  certain  que  le  Seigneur  pourrait  le  ressuseiter,  et  qu'il 
aurait  par  lui  une  posterite.  Lorsqu'il  eut  eonsomme  son  sacrifice  en  pen- 
see,  (mais)  non  en  acte,  le  Seigneur  manifesta  sa  justice  et  ses  vertus  ä 
toutes  les  generations  qui  viendront  apres  lui.  Alors,  un  ange  du  Seigneur 
l'appela  et  lui  ordonna  de  ne  pas  etendre  sa  inain  sur  le  jeune  homme, 
et  de  ne   lui  faire   rien  du   tout  de  mal.   Le  Seigneur  lui   dit   :  Vnici  ijnil  u 

1.  Gm.,  xxii,  2. 


m 


reil]  28'^  NAIIASl-     '(  SEPTEMBRE).  407 

Thti-y.  ••■■  «»ji'.n,A"  ■  hiu.hniiui:  ■  vi»-  -  ih/"-/-  •■  ht^  •■  h"}!-  ■■  :f'd.^/.>.  ■  Ah 
ffo  ■  A.'/njiVi  •  A*'»AP.h  •  v*(:  •  ah'HM  ■■•■  (nnKHii  •■  M  •■  nn/.h-i-  •■  mc 
hh  :  mh-nifi"  ■  hnn-Vh  •  mh^fi.  •  HCÄh  •  h««  ■  h^Phn/-  =  ffiy.  •  «Jh^/» 
"i"?  :  ny:'i:n  ■■  OrliC  •  «>h"7ii-  ■  iiv  -•  «»hiff-    Ä-Jii.^fKh.c  •  iih(?  ■  h'/'o»-?. 
'|:  :  7.H.  '  tnhhi)  ■  MhT    «i'/rtVWi     /»«"•  =  «»».Vi>-  ■  a^-til  ■  V/A-  •  ÄÄ'iV.  ' 

on.f.A-rt  :  t\r\\"i'\-  ■•  h-n  =  rDi-{.4.-j:i>.  ;  flix.e.*  ■  mTl{\^A'  ■  ö»fl>-Y,n'|.'  =  n 

ti  =  p.A?'  ■  h'w. :  y.cA'^  ■  {»"fiA  •  hi\i.hi\ih.i:  •■  (Ofmf{ht}i:ih  •  h'r^y:an  ■.  e 

eo^.A  ■  at'M'  •■  ry:c  ■■•  mm  ■  nh  •  '/'äv.  ■•  ^nj^-  ■  <«.(:»»  =  hr'i  ■■  i\,hfi.n  •■ 


1.  v/iLMi^r.]  -  P.  A  (0  rrr:  A).  —  1-2.  A>,«»]  P,  0,  A  >.n<n'.  —  4.  irvic]  P.  A  "j-n 
rr  ( <»  ow.,  ar.  ? j-Oj l  —  5.  mtftV/h  —  mil.S'U-]  P.  0.  A  ffltniT'^  =  II.  ■■  mfioo-  (0  mhao  -.  of 
^^,  5/e),  _  (i,  >,;rHf:h-]  P.  <>.  A  —  Ch  !  H.Mh.  —  7.  ante  Yif.fH'n  P,  0,  A  flc^rf.  h.fft-n. 
—  9.  a>.>,1:]    ^  P,  ü,  A. 


fV  manifeste  ijiie  tu  mnimes,  puisque  tu  n'as  pas  epargnc  ti>n  ßls  clieri  a  eause 
rJf  moi.  C.'esl  jKiurquol,  moi-nieuie  je  te  benirai  de  benedictious ;  je  te  inultipiierai 
heaucoup  rl  je  reiulmi  tu  posterite  comme  les  etinles  du  eiel  et  romme  Je  snble 
du  bord  de  hi  iner':  et  il  fut  ainsi.  Lp  Seigneur  manifesta  sa  memoire  des  cette 
epoque-la  jusqu'ä  jamais;  son  nom  et  sa  renommee  furenf  repandus  dans 
toiites  les  extremites  du  nionde.  II  lui  convienl  d'etre  appele  le  pere  du 
(>hrist  dans  la  cliair,  c;ir  r'i'.äi  de  sa  posterite  qu'est  apparu  Notre-Seigneur 
le  Christ  dans  la  chair. 

Le  combat  de  ce  Pere,  ses  vertus.  sa  justice,  sa  misericorde  et  sa  gene- 
rosite  furent  extremement  grands.  En  eilet,  lui-meme  ne  mangeait  pas  chaque 
jour,  avant  que  vinssptit  vers  lui  des  etrangers  et  qu'ils  se  missent  avec  lui  ä 
sa  table.  C'est  pourquoi  il  merita  de  se  mettre  ä  table  avcc  \f  Seigneur  et 
ses  anges,  avant  de  les  reconnaitre,  (car)  il  les  reconnut  seulemenl  a  la 
tin.  Un  grand  tourment  et  une  (grande)  ailliction  lui  survinrent  dans  ses 
jours.  En  eilet,  lui-meme  etait  etranger  (lein)  de  son  pere  et  de  ses  parents, 
et   il   circulait  dans  la  terre.    Lorsqu'il    fut  entre  dans  la  (frro  d^Ki/i/pte,   il 

I .  Gen..  XMi,  I(i-17. 


'408  [,E  LI  VRE  DV  SYNAXAIRE.  [6121 

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hhlchV'  ■■  t\iA:F'i  ■■  ff^fi^hln  •  f'n^:y\{,  ■.  m^.-i'y.  ■.  tu/«  ■  .('.«l'lA-  •  <»MJ»  ■• 
hon  •  ,f."7/n  ••  A<^/..  •  A9";'-  •  fl»?iffn>,ii  :  PriiV^  ::  mi\hff«  ■  »iV  •  ÄOrli     Äfl»- 

/•  ■  /{.(:/"}  •  Ah-nc'/'/'  ■  fl)t'.n.A"  •  Ay'j'i-  •  -Viiaj:  •■  Ji^/»  ■•  »i/:  ■•  ?»'i'i-^'  =  lay.h 
■tti  ••  'nhrt.-lh  •  ai<^tn  -.  A-f:  ■  w/'nA.*/  ••  M":''  ■■  of'i'pv  ■  -nii-:!'  •  *»^;»(:  ■  ^ 

y.1  ••  A-|:  •  'i'-Hh^:  ••  i/'ve  ■■  ?ifth  ■•  ■ivi\''i'i'  ••  'Jaj>"  ■•:  ^^iL^-nrii-c  =  y-rih/. 

mm-i:  •■  i>A'>  ■•  Ji(>n  ;  Äim-v  ■•  ^n*??»  ■  '".'/"»/..v  •  n.-»-  •  h(.7i-/:.e'>  •  htm  ■. 
-yinc  •■  n*}A  :  ATArt-i--  •  A^n  •■  .e-ftWi^»  •  war  ■  ^j-nfryj»"  ■  i:hi\    ^.nö^  ■•:  -h 


2.  >ifni]  1',  (>,  A  |irobablement  Iraduclion  inexacte  de  UjJ^'  !-!  -^  ^~=-  -- 
[il;li^].  —  ib.  fli>,..(v>^-A}"]  A  my.'.  —  5.  H-t :  l-Yim-vii]  P,  0,  A  =1- '  ■■  h"  (P  '\-t).  —  li-  ante 
n^CP-i  P,  ö.  A  add.  tf-l:.  —ib.  ioä4..P.].  A  ä"  (P  =  A).  —  7.  Ai^•.•^]  P,  0.  A  m  :  5^  .  — 
«T».  yatv-h']  A  .PT  .  —  ;/'.  mrtV">]  ita  A  (Uls);  P,  O.A  mpn.  —  !•.  m-VPP  =  -nii-:!]  P.  0.  A 
—  ^.  !  —  •>  (P— ;4)  !  —  15.  ftVAft*]  P,  0.  A  's:  . 


craignit  les  impies  dans  les  jours  de  Pharaon,  roi  d'Efjypte,  et  il  leur  dit 
au  sujet  de  Sara,  sa  femnie,  qua  c'etait  sa  sa?ur,  en  sorte  que,  lorsqu'ils  vou- 
draient  la  lui  prendre,  ils  ue  le  tuassent  pas  ä  cause  d'elle;  en  efTet,  eile 
etait  d'un  aspect  extremement  beau.  Lorsque  Pharaon,  roid'Egypte,  eut  appris 
la  renommee  de  .S«/t(,  il  appela  .ibraliam,  l'interrogea  et  lui  dit  :  Qu'cst-ce 
que  cette  (femmc,  qui)  est  avec  toi?  II  lui  dit  :  ('.'est  nia  serur.  11  la  lui  prit. 
Gelte  nuit-lä,  un  ange  eirrayant  apparut  ä  Pharaon;  il  voulut  le  tuer  etil 
flui)  ordonna  de  rendre  Sara  ä  son  mari;  sinon,  il  le  detruirait.  Lorsque  le 
matin  fut  arrive,  Pharaon  appela  Ahrahani  et  lui  dit  :  Poiirquoi  m'as-lu  lUt  : 
Cest  ma  sceiir  ipuisqu')elle  est  ta  /emme '?  II  la  lui  rendit  et  avec  eile  (il 
lui  donna)  beaucoup  de  presents  et  d'argent,  et  Agar,  sa  servante.  Lorsque 
ce  Pere  Abraham  fut  parvenu  ä  (l'äge)  de  145  ans,  il  emigra  vers  le  Seigneur, 
qu'il  avail  aime,  herita  du  paradis  du  bonheur  et  de  la  vie  eternelle,  et 
laissa  aux  (hommes)  une  bonne  memoire  jusqu'ä  la  fin  du  monde.  Que  le 
Seigneur  ait  pitie  de  nnus  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec 
nous !  Amen. 

En  cejour  aussi  nos  Peres,  les  Docteurs  de  l'Eglise,   nous  out  ordonne 
de  faire  la  fete  de  la  mort  du  Pere  Isaac,  fils  dWhrahain,  clief  des  Patriarches. 

1.  Gen.,  XU,  18-19. 


[613|  28'  NAHASK  (4  SKPTKMBRE).  409 

'i'U  ■•  HÄ-*  :  l-fflA?.  ■•  l\l\'ttM-  •■  AÄ'/'^h  ■  riir/"A?ih/:i>-  •  hh-MVir  •■  hWo-  •• 

A  ■■  m'AÄn-ii-  •  hnc'/r  ■■  ht\\\  ■■  i*'i»'V.  ■•  h«"  ••  ^.wf  •■  hivo-  •■  ffor'H'fii-  •  a?»  •  v  (2.  b 
in.hthb.c  ■■  imui9'  •■  h''m,h'iuu(:  •■  n(ni>  ••••  hshn:  •■  »vwic  ■•  ?.'/•>  ■■  Mi- 

c  ••  hT^rW.  ■■  AiH*  ■■  «J.f.iLA-  ••  hffn  ■■  0'|."  ••  e.hfl'-Vli  :  i/(.7»  ■■  «»^y/or/ih  ••  «i".* 
/.  ••  rnn^."/-i-  ••  n?i'M-  ■  '^i'.*/.  ••  ?i"?ii.hn*Ji.r:  ■■  aö-a  ••■  öi''7,«o  .■  vvvic  ••  ?i'/"K 
.e/jT-li :  A'H'Jl--  ••  h-n  ••  Mittih  ■■  aihir  ■  nv.A-l:  ■■  hhh  ••  -/,».  ■•  i/ji'.nvnri'  •■  <« 
(Ptu-ör-  ■  nh«^'i-  "  «niv :  ih-fi  ■■  htia«  ■.  im^iUi.  •■  h/A-  ■  .i'-it  ■•  ii«»  =  Mi-ii-  • 

inö>7;''/ffo'i-  ::  an/j.  ■  iviU  •■  hn  ■•  tiha-o-  •■  cortvrh  •■  MF'  •■  A'wrnV'i'  •■  ?ift 

h  :  «W.Ä7,  :  .«»-A  :  ^/«AWl  =  h"/II.K'n<h.(:  :  «»^.ItA"  ■■  ^,'lft«i/7i  •  ?iR,h  •■  AjiA. 

1.  AMICVi'"]  1\  <),  A  >ii>">%'.  —  3.  u»j»"<:  —  .i'.iK-j']  A  .tti»'fli->'  (ar.  .^^•-j  ^;-^,).  — 
(i.  fli.-]  P,  0.  A  co-VC.  —  ib.  «Oh. «..,(,»!]  F.  A  —  »>  (<)  —  A).  —  G-7.  v-^d.^  PT^Kn'i-'; 
A  AV  '.  TS.   >,9">,.(i-VV1:]    l'.   O.  A    h.V>iJ»"i:  I    \e.  •■  (i>->,i:    (A   ,R>ifc)   öo-WlC    :  <n>ii'";->i1l 

H*.  —   8.  WhW  ■■  IIV^A-I:]         A   (ar.  üUrsr^lj):    P,  (>.  A  add.   All'/*  ■  MI  :  .ftfl/h*.  —  ih.   II.R 

rti-ll/»-]  P,  O,  A  ^ '.  —  S-ii.  öjyjD-öv]  A  —  69'.  —  r>.  ffltiv  i]  ainsi  lous  les  mss.  pour 
wh.l'V    ar.   ..fXJ   J").  —  ib.  tio»]  P,  0.  A  hAoo.         Kl.  aorti-V]  ita  A  (—  ar.  üL.^);  P,  0, 

A  «nmv.  —  ib.  flJo»Ä-w.(j.]  A  —  V..  —  12.  h-fl]  P  roA.e-,  A  o;?i.  (O  =  A).  —  13.  ^a]  A, 

A  ^A  (ar.   _;_^l  öTH»   O^). 


Ce  juste  i'ut  engendre  selon  l'annonce  de  Dieu  et  de  ses  anges  ii  Ahrnliain, 
son  pere,  et  (ä)  Sara,  sa  mere.  II  accomplit  toute  oeuvre  de  justice,  et 
il  obeit  au  Seigneur  Tres-Ilaut  et  ä  son  pere  Abraham,  ä  tel  point  qiie  sou 
pere  consentit  ä  l'ofTrir  en  sacrifice  au  Seigneur;  (niais)  le  Seigneur  ie 
racheta  par  un  agneau.  Ne  savons-nous  pas  de  quoi  nous  etonner  (davantage)  : 
de  son  pere,  qui  a  consenti  ä  l'egorger,  parce  que  c'etait  le  Ids  de  la 
promesse,  que  le  Seigneur  lui  avait  donne,  apres  qu'il  avait  vieilli,  en 
lui  disant  :  Par  lui  tu  aiira.s  unc  poateriii' ;  —  (aussi),  n'epargna-t-il  pasl'aniour 
de  la  nature  ä  cause  de  l'amour  du  Seigneur  Tres-Haut,  —  ou  bien  de  la  sou- 
mission  de  ce  Pere  ä  son  pere  et  de  son  acquiescement  jusqu'au  moment 
oü  il  (allait)  Tegorger  et  le  consumer  par  le  feu?  11  etait  jeune,  car  le  livre 
de  la  Loi  dit  que  son  pere  lui  fit  porter  le  bois  ä  uns  distance  eloignee, 
jusqu'ä  ce  qu'il  fi'it  moiite  uu-dessus  de  la  montagne.  Le  livre  du  Cal- 
cul  des  Jours '  dit  (\\\i'  läge  'Vhaac  a  cetle  epoque-la  elait  de  37  ans. 
Ce  Pere  se  soumit  a  son  pere  et  etendil  son  cou  sous  le  glaive,  jusqu'ä  ce 
quf  vint  la   parole  de  l'ange  du    Seigneur,   (qui)  dit  ä  {Abraham)    :   .W'tends 

1.  (;f.  I'l.  .los.,  An/.  /.,  I.  XIII,  2. 


'.lu  I,K  \A\l\K  DU  SYNAXAlliK.  1614| 

A  i.ia  I». :  r»A,."i-7iu: ••  n-i:  •  *»^.i'">'j>.  •  hr'MH'-  •■•  "uni«"  •  ihtv  •  mmi-  ■  ip'p 

..  :c  ;.  «y  •  OiA*J.  ••  n    *liA.V  ••  h"7i»-  ••  'lf\9"V  •■  Vi'l'-  ■■  hH  ■■  «"/»'•Pj^l'  ••  IK1iA.V  "■ 

tniM^'ih  •■  rU/nl'rtA.!»-  •  "fttS-  •■  9"'itU\.  ■■  af.hin  ■■  •nil"l  •  «itiV  :  ^Afi.  ••  ^l»''-!! 

H  ii:  b  rh.4.  ::  «»V/*7i  •  M]hM-  =  ^(L"V.A,ln  ■■  ^J'"^.!»-  ■  hfth  '   /'^'J  ••     >i"iii.^n*h.(:  •■ 

A^A.U-  •  n?»'J/;Ä'/  :  rwy.'H  ■  A"|:  -■  *i»'/'ftA.'/  ••  '>*P,l'.  ••   flll-'V  •  athT:''  •■  uiWi  • 

niU  •  Ä-n  •  t"i'»>    <i..p.'i.ft  ■•  ?.ft«»  ••  «»Xr/i<{.  ■•  ^<iTi'  •  ,ftiL  :  htf» :  'rA-1-  ■•  <^ 

»hui-C  •  tny.hd  •  hAh>  ''/H4';i-/-  -  «'«lAR  •  eö»'A-ft  '  "a^ö^  ••  at^vd^-n  ■■  fl'ti 
V  •  y^M"  •  t\%fiai'  •■  ilhiV  ■■  X'JO-  ■•  (o.>y.A-  •  tofitt  ■  AiH«  ••  (I'/n'POA.u-  •  fl» 
y.h«»-  •  höy.'i-\:\t-  ••  Äö»-/*  ••  AroA^.  :  %f\at'  ■■  «U'-tLA-  ■•  Vi)-  ■•  AD*  •  ^WA^.' 

e  ■  *ht:  ■  «»V/Öl- !  A.'j-  •  i'"'}h>.  ■•  hr'h/.'P.i-  ■■  iJ^i'/"  •  h»"  •  hnf\ö  .•  oi-i-nch  j 
WM  •■  io'ir'h  •  t^fl»-  •  '}•??  •■  Wi4'A-  •■  atmith  •  W  •■  'l^t9"  •■  <«Äfl»-''/'f-  •■  C-n 
.*  .•  AjPd^n  ■•  fl»^'n.A"  ■  ^fl»A.e.f  :  -h'J/*'^  •  Tn^li  •  r'i-li.  ■•  h9"M''l'hJln  ■  ui 
^4't^n  :  A^n-Jl  :  htm  .-  ^-nAd     Oi^nCh  •  hr^^ao  ■.  y.ao:\'  .•  ro^^ltA  •M-'h 

1.  (duyiod]  P,  U  «»noo.  Ami^n.  —  3.  jr-V-Sll.]  A  om.  (ar.  j[)=^'^  Jj'jsi).  —  6.  \\ 
0d]  >  P,  0,  A.  —  ib.  VA-^-]  P,  O,  A  —  1-  !  (O  —  ^)  >,n»/ö.  —  7.  fW.Äl]  P,  O,  A  —  ) 
ö»-.  —   8.  •^Ofl»-  !  ai^ö*-n]  P.  0,  A  —  «wv  :  —  -dv.  —  11.  rhc]  P.  A  a-c.  —  '^   «»"i 

<D-]  P,  0,  A  ow.  flJ  (A  flJT'  )  —  /V-.  ai>(icti]  A  —  Kin  (0  —  Cti).  —  13.  TOA]  P.  0.  A 
«DT  .  —  i6.  9"-V1-i]  >  P.  0.  A  (ar.  J^).  —  14.  a»;&ncii]  A  —  nVi  ar.  ^i-CTjUi).  — ib.  .ß 
öi>-if]  A  .K^-önfT  ile  ■>   aj.  ensuite;  ar.  o^'^.)- 


pos  ta  mahl  snr  Uli.  et  nc  lui  fais  rien  de  mal'.  De  meme  que  son  pere  fut 
appele  le  .sacrißcateur  ilf  son  fils  pur  lu  pensee,  de  meme  ce  Pere  fut  appele 
sacrißce  par  lapensee. 

II  survint  dans  ses  jours  un  grund  tourment  et  une  affliction  conside- 
rable.  II  etait  etranger  (loin)  de  son  pays.  Abinielcc  lui  pril  sa  l'emme,  en  sorte 
que  le  Seigneur  se  fAclia  contre  ce  dernier  ä  cause  d'clle;  (mais)  il  la  lui  leiidit  et 
il  (lui  donna)  avec  eile  beaucoup  d'argent  et  depresents.  Ce  Pere  etait  extre- 
mement  doux.  En  elTet,  le  livre  de  la  Loi  dit  que,  lorsque  des  bergers  com- 
battaient  pour  des  puits  d'eau,  ce  Pere  les  abandoiuia,  s'en  alla  et  creusa 
d'autres  puits.  II  engeudra  deux  llls  :  Esaii  et  Jacali.  II  aimait  Esaii  a  cause 
de  son  courage  et  (de)  sa  vaillance.Lorsqu'il  fut  avance  en  äge  et  que  ses 
veux  furent  alfaiblis,  il  appela  son  llls  E.mii  et  lui  dil  :  Voiri  (fuc  j'ai  vieilli, 
il  tiiiiti  fils;  va  ft  rlnissi'  pour  iiuii  l'uu  iVeiityc  les  (uitmau.v  des  cluinips.  (ifin  que 
je  iiiunge  et  que  inon  ume  te  benisse'-.  Esaü  prit  ses  armes  et  partit  aux  cliamps. 
Rebecca  appela  Jacob  et  lui  dit  :  0  moii  fils,  leve-toi,  ecjorge  l'un  d'eiitre  tes 
aqneau.c    et    i>ffre-\le)    a    ton    pt>re,   a/in   qu'il   mange   et    te  benisse.    uvunt  (ju  il 

1.  Gen.,  -v-\ii,  12.  —  2.  Gen.,  .\x\n,  2-4. 


[615|  28'  NAIIASE  i^  SEI'TEMBKEj.  'ill 

h«B  •  hi^ih  •■  nv.»L  •  rii^.riKv/iJ:  ••  »»i:i9"  ■  m"H-  ••  nv-Vi.  -  «»^m-z^'^-f-  •  «» 
In  •••  an-m.  ••  rih«»  :  huH-f-  ■■  ha»-  ■■  inh^/A\  •■  A^n•I^  ■•  «»iia'}  •  fl»n<:ti  -  «»ii 

-I:  .■  *^<i. ::  h''m.hi[,\u:  ■•  ,f.';"r/i/.>  •  (Iäa-i:  ••  öiruhi--  =  pwa-  ■  rtiM •  ^''ä'j  -• 

htm  :  -J-HU:  :  n"/A  ••  AVArt'l-  '  AAR  ••  JPA*n  •  t:hrt  ••  hJlfl»-  •■  Hrt</»P-  •  hiw. 

h-ttihAi  ■•  hft/.h.^  •••■  ii'Ji:  ••  Äü  ••  t>v  ••  .f.'iA-  ••  Art!?««"  ■•  Ahn«»-  ■•  hncvr  = 

jf.ti,h^  ■■  hlWjf-  •■  n9"i1\d.'l-  ■■  ano't-tt  •  atVüi''/'\-  ■■  öJ'Ivlr'IV  -  <«ti>  ••  hV-U-  •■  ^-J^ 

fl»-?i'ii  •  nw-^  :  flln^.'}^■  •■  lo-hi-.  ••  j-tfohw  •  '\(>a.u-  •  wv/»'?,  .■  n-/5irt  •  hrhiv 

0-  ■■  .ftrt/h*  ■  ll<w  :  .e-rhC  ••  'in    ••   An    ■■    MtO   :   KöB-   ::   fl),h<l    :    'Ifl    :    UP    :  fl»<«.Ü 

1.  fl»i<{.*.e-]  P,  0.  A  fflVvn  (A  >i  )  !  Jx  .  —  2.  wj^.hk^X]  P.  0.  A  ow.  ib.  —  3.  ante 
'»flA.P  P.  (».  A  at/t;;.   .efr-V.  —  9.  rtVArt*]  P,  0.  A  V    (A  —  t).  —  12.  tifm]  P.  O,  Ht 
(A  >inö"  ■■  l-^vm  ■■  +^"1).  —  15.  ti'^to']  A  >,-va».  —  iö.  vn  postei.'\       P,  0.  A. 

meitre'.  II  lui  dit  :  Moi-meme.  je  crains  que,  s'il  sait  que  c'est  moi  Jacob,  il  ne 
se  fache  contre  moi;  je  veux  recevoir  la  benediction,  et  la  maledictiou  survien- 
dra  siw  nioi  d  la  place  de  la  benedictioii '.  Elle  lui  lepondit  et  lui  dit  ;  Que  ta 
maledictiou  i^retomhe)  sur  moi.  ö  mon  fils^l  Gela  eut  Heu  par  eile  sur  Tordre 
de  Dieu.  I!  fit  comme  lui  avait  ordonue  sa  mere;  il  offrit  (lo  mets)  a  son  pere, 
(qui)  mangea  et  le  benit.  Ce  Pere  Isaac  parviiit  ä  (l'äge)  de  18Ü  ans;  il 
mourut  en  paix  et  il  fut  enterre  dans  le  tombeau  de  sou  pero,  que  (ce  der- 
nier)  avait  achete  aux  enfants  de  'fJmor,  (et)  dans  lequel  etait  enterree 
Sara.  Oue  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction 
soit  avec  nous  !  Amen. 

En  ce  jour  aussi  nos  Peres,  les  saints  Docteurs  de  l'Eglise,  nous  ont 
ordonue  de  faire  la  tete  de  la  mort  du  patriarclie  Jacob,  chef  des  Patriarcbes, 
que  le  Seigneur  a  appele  Israel.  Ce  Pere  suivait  la  trace  des  patriarcbes 
Abraham  (et)  hitac,  ses  peres,  dans  la  niisericorde,  la  generosite,  la  dou- 
ceur  et  lliumilite.  Son  livie  le  liaissait,  parce  que  jadis  il  lui  avait  acliete 
son  (droit)  d'ainesse  pour  uu  plat  de  lentilles,  et  etait  devenu  l'aine,  et 
parce  que  lui-meme  avait  iiiacliine  contre  lui  et  avait  regu  la  benediction 
de  son  pere  Isaac.  Lorsque  Esaü  voulut  tuer  Jacob,  son  pere  Isaac  lui 
conseilla  de  sen  aller  vers  Lalxiii,  le   l'rere  de  sa  mere.    11  s'en  alla  lä.  Le 

1.  den.,  \\\ii,  y-lO.  —  2.  Gen.,  .\.\vii,  12.  —  3.  Gen.,  .\xvii,  13. 


/il2  I.K  LIVRK  DU  SY\AX.\mK.  [610| 

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if-fl  ■  «i.i'.<i»AJ"i  ••  \i't\"i  •■  M^lö  ••  \\"i-SU.  ■■  V)"Al/n  -  «»^ö'-An  •  ii}\>\'  ••  ««»«V  : 
m:M  ■•  /.M  -•  Hh«»  :  Al'Aö»-  ■•  h'/'ÄC  ••  »/^'.flÄ Ml  :  ?iAll  ■  ff'iy.  ■•  r»«»A?i 

h'j"  ••  }t";ii.hnwi.r:  ■■  p'Jfn-  ••  «i.f.mt:«}.  ■■  at-tii::!-  •■■  «»An  ••  "tH  ■■  h'rvpw-  •  .e, 

n.  ■■  WH'  ■  tn-h'l'.  •■  l\.U  •  Ah1\l.h'tt(h.i:  ■•  ann-l:  .■  u»-?»'!:  .•  ".'"V-l-  ■•  rt"?,«*.  ::  flJ 

fl>.?,-|:  :  f/oU^  :  i\,l-  :  fm^yM  :  flW?/.  •  ^.P^AA.'/'  •■  IIWA«  •  h»»  :  y.-\'H\i:  •  Oh 

t\\A'  ■■  hi\\.M  ■•  incti-f-h  •■  A-|.-  :  finih'i'  "  tohrii  ••  i:h?  •  /..?.f  •■  'JT'^ '^  •• 

2.  <B|ft>,»i]   P,  ffl'/AM'.   A  lo-H'Vf   {()   ow.    <o(-A    —   •ST'V.t).  —  3.   tt^v]   P.   O,  A  — 

Vi.  —  4.  no»]   >  P,  ().  A.  —  4-5.  ii-i-rii]       P,  (>.  A.  —  11-12.  n.).-  —  ii.t]  P  -v^/-  = 

itt;  A  V-^l-  :  ft'"/.ß  :  ffl-VI:  ■■  -S"-»-  =  ffct  :  OTii>  !ar.  brev.).  —  13.  VVH>.V]  P,  O.  A  /";>»•  : 
aV  :  >».pft-n.  —  14.  xji]  P,  A  ;i  :  (),  «  . 


frere  de  sa  mere  (lui)  fianga  (sa)  fille  (ainee).  (Jacob)  lui  garda  ses  brebis 
pendant  sept  ans,  et  (Lahan)  la  lui  doniia  en  mariage.  Ensuite,  de  iiouveau, 
il  (Uli)  lianga  sa  fdle  eadette;  {Jacob)  le  servit  pendant  sept  annees  nouvelles, 
et  (Laban)  la  lui  donna  en  mariage.  II  lui  donna  une  partie  de  ses  brebis. 
Lorsqu'il  lui  eut  dit  :  Que  ta  rccompensc  sott  [le  lot)  des  brebis  dont  la  couleitr 
est  taclietee',  toutes  Ics  brebis  engeudrerent  (des  petits)  de  couleur  taclietee. 
Lorsqu'il  lui  eut  dit  :  Que  ta  rccompense  soit  {le  lot)  des'brebis  dont  la  couleur 
est  cariee,  Loutes  les  brebis  engeudrerent  (des  petits)  de  couleur  variee.  II 
epousa  les  deux  soeurs.  II  posseda  des  ricliesses  extreinement  nombreuses. 
II  retourna  ä  la  terre  de  son  pere,  et  il  engendra  douze  fds. 

11  eut  une  vision  :  (c'etait)  comme  une  echelle,  qui  parvenait  de  la  terre 
jusqu'au  ciel;  les  anges  du  Seigneur  montaient  et  descendaient  en  eile. 
Lorsqu'il  se  fut  reveille  de  son  sommeil,  il  dit  :  C'est  la  maison  du  Seigneur; 
c'est  la  portr  du  cid'-.  Ce  tut  le  Heu  du  temple,  dans  la  ville  de  Jerusalem, 
dans  lequel  Notre-Seigneur  le  Christ  —  gloire  ä  Lui!  —  devait  etre  inhume. 
Puis,  il  eut  une  seconde  vision;  Li  voici  :  le  Seigneur  luttait  contre  lui; 
il   lui  engourdit   la   lianclic  el   l'appfla    Israel.    C'est  pourquoi   los   .luil's   ne 

1.  Gen.,  XXX,  34.  —  2.  Gen.,  xxviii,  17. 


10 


[617]  27-^  NAHASft    4  SF.PTEMBRE).  413 

n.,e.  ••  lOthU'i  •■  nii-'i  ■•  •i'^i'^.  ••  'V.T}"  ••  A«»A4- :  j'-rt/r-  ■•  h«»  •■  i-nc  ■  a^hh'/; 

«»i'.n.A}"  ■■  h/.'/j'i"  ••  fiArt?»  ••  f"?ii'"'n'u:''  ■  ühy.  ■■  /»<■  •■  y^ö^.ii.o-  ■•■■  mhry: 
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,S.  :  tm'i«}^'f-  :  r«hl*"|-  :  h«"»    :   InCMtl  •       hf'JilJ-  •■   ^MCh,  ••  fl»n/.ll  :    n.'''A  •  A  15:i  b. 

I-  ■•  'Mi">^'  •  hin  :  ^.fiA  :  ^.f:''A+  ■■  n-iv:  ■■  »i.}"?/»'-!-  .•  ?,'r,e,(i-A',  •  ^o^y^-c 

1.  /^'CPt]  A  z»';»-}-.  —  5.  iiiiv]  ,.  P,  O,  A.  —  ili.  iijcx-jn-]  P,  0,  A  H^&nAO-  (ar.  U^). 
—  6.  Affl-rt-.«;.]  P  wa;^  (sie) ;  0  AfflA*  (A  =  A).  —  ib.  -jn]  O  fl,  A  o/zz.  (P  =  A).  —  7-8. M-ir 
ao.  !  v-rt.«!:]  P,  (),  A  v"  ■■  >.".  —  9.  Ä-^*:  =  "hti-a  •■  /!•<.]  P,  0,  A  fl».en.A"ö<>-  >  /h-<.  i  (0  ^')  >,Tr»i 
(A  oni.  ^-Yn)  Äöi-ft}P  :  AMh\i<n»-  (P  htb' )  =  ^ö*1l  (ar.  brev.  .  —  10.  uf]  >  A  (ar.  l^).  — 
14.  >iÄ'EO']  P,  0,  A  >i.e„o-. 

mangent  pas  les  nerfs  de  la  hanche.  II  survint  contre  lui  dans  ses  jours  un 
grand  tourment  et  une  forte  afflictiou.  D'abord,  on  vendit  son  füs  Joseph 
comme  esclave  aux  Egyptiens.  La  pere  (des  freres  de  Joseph)  les  iuterrogea 
el  leur  dit  :  Oii  est  votre  frere  Joseph?  Ils  lui  dirent  :  Les  betes  l'ont  mange. 
Par  suite  du  uombrc  de  (ses)  pleurs  ses  yeux  devinrent  aveugles.  Ensuite^, 
il  y  eut  uue  grande  laruiue,  qui  survint  dans  ces  jours-lä,  et  ils  ue  Irou- 
verent  pas  de  quoi  se  rassasier,  en  sorte  qu'il  envoya  ses  fds  au  pays 
iVEf/ypte,  afin  d'acheter  du  ble.  Ils  arriverent  aupres  de  leur  fröre  Joseph, 
alors  qu'il  etait  l'intendant  du  roi  iVEf/ypte;  il  reconnut  que  c'etaieut  ses 
fröres,  mais  eux  ne  reconnurent  pas  que  c'ctait  leur  frere  Joseph.  Joseph 
machina  (quelque  chosc)  sur  cmx,  apres  qu'ils  lurent  partis.  Ils  appelerent 
leur  pere  Jacob;  il  arriva  au  pays  d'Egypte,  et  il  demeura  lä  pendant  dix- 
sept  ans.  Lorsque  sa  niort  fut  proche,  il  appela  ses  douze  enfanls,  et  il 
les  hciüt.  II  donna  ä  Juda,  son  fds,  la  royaute;  il  (lui)  revela  que  le  Christ 
apparailrait  de  lui,  et  il  le  henit  par  des  paroles  nombreuses,  en  disant  : 
Le  sceptre  de  la  royaute  ne  disparaitra  pas  de  Juda,  ni  le  testament  de  devaitl 
ses  niuiiis,  jiisiiu'ä  ce  que  vienne  eelui  ä  qui  [appartient)  la  royaute,  (et)  que 
les  peuples  attendenl'.  Apres  qu'il  les  eut   benis,   Joseph  fil   approcher  de  lui 

1.  Gen.,  .\Li.\,  10. 

PATK.   Oll.    —  T.    IX.   —   1-.   4.  2S 


'il4  l.h:  LIVUI'',  Dl'  SYNAXAIRR.  [618] 

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11  •■  >l(?  !   'fj!  ••  rt/.T\-/:i»-  :  A<(,i:/"}  ■•  (n'rM.ih  ■■  «n^'J'J'l-  :  "HWnS'i  ■  "/fl. 

.v'>  ■  tnhny^\i- :  -VII  •  r.p.v.  •■  Wihi  ■  rM+nr:  ••  mA  •■  mi'/jh-  -  ?,''/ii.^nj..f:  ■ 

h-üC'/r  •■  y.t\,h^  ■  ü».l'lV«ir-ll  ■■  AAÖ-A  ••  "z+'n-l-  ■•  IhMII-  :•: 

KA-  :  Vin-/: '>  •  fljiA'l-  ••   WIV.  ■■  "WH-  : 

3.  ante  f-K-TC  P,  0,  A  add.  >,-VH.  —  zT».  ojf-/!.^]  A  —  c.  —  4.  >,fiti]  P.  O.  A  n  (ar. 
o'j  •••  o' ^f:.-^ !  1^  second  J,l,  qui  depend  de  j-Ju),  a  ete  pris  dans  le  sens  dejiisqu'a). 
—  5.  >i.^o-]  P,  0,  A  \v.HHh.  —  9.  f,M=t2  er.  plus  haut,  p.  405,  2.  (A  omet  ici  la  formule 
finale  des  autres  mss.,  teile  quc  f.r'the  •■  n>iA°*  etc.,  et  ne  repete  pas  les  noms  des 
patriarches ;  l'ar.  aussi  a  seulement    .f-."''  Lkbc--    »^(i^j). 


ses  deux  enfants  Ephraim  et  Manassc,  afin  qu'il  les  benit.  II  posa  scs  mains 
en  forme  de  croix  siir  leurs  tetes,  et  il  mit  sa  main  droite  sur  la  tete  du 
cadet  et  sa  main  gauclie  sur  la  tete  de  Taine.  II  mit  ses  mains  en  forme 
de  croix,  pour  signifier  que  les  premiers-nes  seraient  ecartes  jusqu'ä  [P,  O, 
A  :  par]  l'apparitiou  de  la  croix.  II  parvint  ä  (l'äg-e)  de  146  ans  et  il  mourut, 
alors  que  la  main  de  Joseph  etait  sur  ses  yeux.  II  ordoiina  qu'on  l'enterrät 
dans  le  tombeau  de  ses  peres.  Joseph  fit  un  grand  deuil ;  avec  lui  (se  lamen- 
terent)  les  Egyptiens.  Puis,  il  le  frans})orta  sur  les  cliars  de  Pharaon ;  avec 
lui  etaient  les  grands  princes  egyptiens;  il  l'amena  ä  la  terre  de  Canaan,  et 
il  l'enterra  avec  ses  peres.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  la  priere 
de  ces  Peres,  les  Patriarches  Ahruham,  Isaac  et  Jacob,  et  que  leur  benedic- 
tion  seit  avec  nous !  Amen . 

[Je  dis  salut  ä  eux  qui  n'ont  pas  ete  pris  par  les  liens  du  peche, 
Abraham, Isaac  et  Jacob,  observateurs  des  commandements  du  Tres-IIaut! 
Au  jour,  oü  ces  glorieux  (Peres)  ont  emigre  conjointement 
Des  soiicis  du  monde  amer  et  de  tous  ses  tracas, 


10 


[619]  29"'  NAHASß  (5  SEPTEMBRE).  415 

lUh-fö«»-  :  ^-P-fll-  ••  -VWi  ■•  9"flM  •  A'}A«"  ••  "ihr  ■■  h''Vi  :•:] 

5       [rtAr  :  AÄO  •  actio  •■  HÄ.''/Aöi :  ■/.e,«'/',"'»-  :•:= 
Ki^'iWh  ■  toKUVf  ■  r'H'  ••■■ 

hf^  ■■  ÄÜAWhrt.  ••  jr'JOn  a 
ani:  •  ÖA'V  !    h-W»!/.  ■•  fP/A  ■•  A.^i:  ••  A?.-/ll,?iV  ••  O^iTAVlV  ■•  maof'ryf',  ! 

1.  — >iHH-]  O  omet  ce  saläm.  —  2.  ny"i]  >  P.  —  «6.  ncfiP]  0  —  n.  —  3.  Sj?]  A  ??v.  — 
ih.  -T^\u.-i\  0  —  ^.,  A  i-1-.  —  S.  hj^TrVöN]  sic  P,  A  (O  oniel  ce  saläm). 

Nos  Doctciirs  (nous)  ont  ordonne  (de  cclebrcr  Icur)  fete.] 

[Ell  ce  jour  aussi  est  le  martyre  dWbba  Barsebo,  des  dix  moines,  ses 
disciples,  du  general  de  cavalerie  du  roi,  (martyrises)  par  le  roi  de  Perse,  et 
des  huit  cents  compagnons  d'Isklore.  Que  leur  benedictiou  sainte  soit  avec 
uuus  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen.] 

[Salut  ä  Abba  Barsebo,  qui  n'apostasia  pas  la  foi, 
Lorsque  le  roi  lui  promit  et  lui  fit  esperer  des  dons! 
Apres  qu'il  eut  offert  sos  enfants  au  Seigueur  eu  sacrifice, 
11  ne  fut  pas  cpouvantc  et  il  ne  craignit  rien, 
Taudis  qu'on  mit  Ic  glaive  sur  sou  cou.J 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  uu  seul  Dieu. 

LECTURE  DU  29  N AHASE  (5  septembre) . 
En  ce  jour  est  la  memoire  de  la  fete  de  la  Nativite  de  Notre-Seigueur, 


410  LE  I.IVRl';  DU  SYXAXAlUi;.  [620] 

[rtA'/' :  AA.f.-ih  •  »■JA"/A  ■  "A'ii«-  :•:= 

(ip-nrt  ••  z:*y-  ■  hnw.h  •  htif^  -.  M^'\•^  ■  iim»-  -i- 

tatth'r'l'il?  •■  Ainll  ■■  y,a»'  :•::] 


fl  •  A.«!'  ■•  ,hi'  •■■  mh-M^  •■  hACe^ft  ■  il-r  •  to-Vhr'i  ■■  ^?:"lo-  ■■  h«»  •  fl»-?i 

1.  *.c^n^  !  .e-v°»A]  :  P.  0;  {A  =  A,  et  add.  ne).  —  4.  .e:ic>  :  «äv»'"/]  0  l-.e.-K.  =  « '; 
A  «'  ■■  ii.c-^c.  —  r..  nf-nn]  A  n.e.'  0  n^n-ft.  —8.  fü^-v]  >  A  (ar.  j^a.— !).  —  ib.  h^-vtr-n] 
P,  A  —  -fcjpfi,  0  —  vnvfi  (et  sie  infra ;  A  infra  =0).  —  9.  .icrt.T'n]  A  hie  et  inl'ra  .vr.'/"fi 
(ar.  ,  ^^»~.,U).  —  10-11.  >,-/<n'/.'Pn]  0  -  -Pfi.  A  h-V-ljcd  (vel  hTr-ft")  (ar.  j^^^^kt).  — 
11.  hACPVfi]  P  hl\r:\  A  >.C.fV'fi    (vel  hc"?  ar.  ^^^.jIj^^I).  —  iY-.  (o-ih-n'i  P.  O.  A  —  »»>. 


notre  Dieu  et  notre  Sauveur  Jesus-Christ  dans  la  chair  de  Notre-Dame  la 
Saiute  Vierge  Marie  pour  le  salut  du  moiide.  A  Lui  gloire  pour  les  siecles 
des  siecles!  Amen. 

[Salut  ä  ta  naissance,  dont  le  mode  est  eleve 

Plus  que  la  naissance  des  justes  ulterieurs  et  de  ceu.K  qui  ont  precede! 
O  Seigneur,  puisque   nies  membres  sont  malades  par   la  secheresse  du 
peclie, 

Que  la  pluie  de  ta  misericorde  se  repande  dans  mes  muscles, 
Et  le  sang  de  ton  c6te  dans  mes  nerfs !] 


En  cejouraussiestlemartyre  desaint  Athanase,  eveque  (et)martyr;  aveclui 
(furent  martyrs  ses)  deux  serviteurs,  appelös  Gerasiine  et  Theodote.  On  accusa 
Saint  Athanase  aupr^s  du  roi  d'avoir  baptise  la  iille  du  general  'Antoniqos. 
Le  roi   Valerien  Varreia.;  {Athanase)  confessa  devaut   lui  qu'il  etait    chretien; 


f621]  29'   NAIIASl'.  T.  SF.PTKISIBRK).  417 

'|:  •  fmfi,,h*ii :  mvinv,"  ■•  v^w.  •■  nii-:^  -•  ofött  ••  h.^il^F-  ■  tCncMtx  ■  >^^  ••  im 
rth  ••  h''V\'\'  •■  ni:  :  fl»M/H  ••  mr/D-iv.  ■•  Chi*  •■  (Irt.f.'i"-  «  fl»h"7ii-  •  A?iA-  ■•  e^int: 

5    ii-i:irao'  :  ^V)A.A  :  fii'"r>  •  (U/n}"//"-»-  .■  rt«?y>  :  uimm-  ■■  ao'/y.r'n  ••  i'P?  ■■ 
•nii-:"'  -•  MW.-  ■■  wt\{\')A-v  ••  ?iA  ••  v''/«>n}"<»-  :  fl>>/"h.  ••  /".-»uv»-»-  .•  a^s-^j  : 

f  :  jirjii»'«»-  •■  •/•M»'V.-l"  ■•  loan'i'n/.A'  ■  •nir-:!«'!-  =■•  ^^ii.^-nrh-t:  ■■  .p.irvh/.v  •■  n 

10  [rtA9"  ■  AM".'/;?'fl  ••  Ä'P<I.  ••  fh^f.ft  •■  «"ft*^.  ■:■■ 

h^  ••   l/J^'.A"  :  -J-P-A  :  ?i'jnA  ■•  r"7h.  :•= 

AhA  :  Tö»-  :  (WicMh  ■■  htn*  •  .e.'iinc  •  ^•'j"/h.  :•:: 

2.  fflooiv.]  P.  0.  A  —  «..   —  3.  °/n..e.]  P.  O.  A  —  f.  —  ib.  ■jcrt.f-fi]  <»  A.Krt  ,  A  .iCft  '. 
—  iö.  iiyr.v"]  A  im  . 


(le  roi)  lui  intligea  des  supplices  nombreux.  Lorsqu'il  n'eiit  pas  reiiie  le  Clirist, 
mais  que  sa  foi  eii  lui  eut  augmente,  (le  roi)  ordonna  de  lui  couper  la  tete  par 
le  glaive.  Pareillement,  il  infligea  de  grands  supplices  ä  (ses)  deux  serviteurs 
Gerasimf  et  Thcodote;  il  les  flagella  et  il  les  crucifia.  Ensuite,  on  coupa  leurs 
tetes  avec  (celle)  de  saint  Atlianase.  Ils  regurent  (tous)  les  trois  la  couroune  du 
martyre  dans  le  royaume  des  cieux.  Les  fideles  donnerent  beaucoup  d'argent 
aux  soldats  et  aux  licteurs,  qui  les  gardaieut,  prireiit  les  corps  des  saints,  les 
ensevelirent  daus  de  beaux  vetements,  et  les  deposerent  dans  des  chässes. 
II  apparut  d'eux  des  miracles  et  des  prodiges  nombreux.  Que  1(^  Seigneur  ait 
pitie  de  nous  par  leur  priere,  et  que  leur  benediction  seit  avec  nous!  Amen. 


[Salut  ä  Alhnnasc.  porteur  du  nouveauvan, 

A  Gerasiine  et  ä  Thcodole,  (tous)  deux  serviteurs  de  Jesus, 

Qui  ont  pratiquc  l'ascetisme  sans  peur! 

Lorsque  la  resurrection  se  fera  pour  eux  qui  sont  endormis  dans  le  Christ, 

Qu'ils  nie  fassent  reposcr  par  (leur)  invocation  dans  la  nouvellc  assemblee!] 

[En  ce  jour  aussi  est  le  martyrc  de  saint  Ireiiee,  eveque  de  Sirniium.  On 


'.IS  LE  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [622] 

r  •■  mA'll'J'l:  •  •)"i-rt  ■•  ^•V)/}"  •■  fM'J^"?.  •  {\'VV  ■■  A.A/1-  ■■  »»h-nÄVl«?'  ••  in-til-  ■■ 
p  J1.1  a  jT'h^S"*  «  fl'.i'.n.A"  ••  '/»Vl-TJ  :  i»'-<>  ••  A^"7Alr)-l"  ••  «».l'.n.  ••  "/.^Ji^'fl  ••     hlrfl  '  h.y- 

fm  :  .i','|-ri»li^".  ••  t">'i^.fi  •■  an:fi'\-n  ■  /Iriin  ■■  Wio-M'  ••  't'V.T  ■  flK'W-n  :  rt'\'w  ••  A 
hny/-  •  >H:A/:yv1-  -  m?,«;"'»  :  .cn.  ••  ^h'/'-j  ■■  nh  •  ?.in.?if  ■■  ^..VA-A  ••  ht:A 

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*[«»nH'/;  •■  JVA'1-  ••  hö{\  ■  tiV  ••  «PAA'I-  •■  /".-»U-  ••  A^n  ••  Pv/i-JA  •■     WilH  :  '«1  = 

4.  fl>nx..i-.  —  A-iir»]  A  «Dfiww.  :  "•/  .  —  5.  fli.-/<f.o]  A  iVC  —  ib.  yr.9"]  A  hCfjr  (!)  — 
6-7.  j^rft-n.  —  <i».ntfH-"iti]  >  P.  —  11.  .fm«?"}»]  o  —  «r». 


arreta  ce  saint  ä  la  premiere  lieure  de  la  nuit,  et  on  Tamena  au  tribunal.  Le 
jiigc  lui  dit  :  «  Sacrifie  aux  dieux.  »  Irpuec  dit  :  «  Pour  moi,  je  ne  sacrilierai 
pas,  car  moi-meme  je  crainsle  Seigneur.  »  Lejuge  ordoiina  qu'on  le  submergeät 
dans  1<'  lleuve.  Etant  parvenu  sur  la  rive  opposee,  il  6ta  son  vetement  et  pria 
le  Seigneur  de  recevoir  son  esprit,  de  garder  son  peuple  qui  (habitait)  dans 
Sirmium.  et  de  donner  la  paix  aux  eglises.  Puis  il  dit  :  «  Je  crois  en  toi,  mon 
Seigneur  .Ihus-Chrlst,  et  je  t'implore,  alors  que  je  souffre.  »  Aussitöt,  on  le  jeta 
dans  le  fleuve,  el  il  fut  couronne.  Que  sa  benediction  seit  avec  nous  pour  les 
sieeles  des  siecles !  Amen.] 

[.le  dis  salut  ä  h  •iie.e,  eveque, 

Pere  de  nombreux  milliers ! 

Lorsqu'on  l'eut  subnierge  dans  le  fleuve  sans  rame, 

11  s'ecria,  en  disant  au  juge  incirconcis  : 

«  Je  te  supplie,  que  ma  mort  soit  par  le  glaive!  »] 

[En  ce  jour  aussi  est  la  translation  du  corps  AWhba  Jean  Jp  Petit  au  desert 
de  ScPtp.  Ce  (saint)  etait  apres  sa  mort  au  couvent  de  Quphriu,  c'est-.i-diro 


r623]  29^  NAHAS^.  (5  SEPTEMBRE).  419 

iPttm  :  4».«}.ft  •  hn  ■•  h'i(n'iV'fl  •  (nfitt  •  ViV  '  (l^'PrtA.l»-  ■•  A^H  .-  ?',h"ih  ■■  A. 
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ii-V]  ita  P  el  O ;  A  —  t  :  —  >.  —  11.  7,a]        P.  —  14.  M:n-]  ita  P  et  O ;  A  —  »■. 


au  desert  de  saint  Abha  Antoine.  Lorsque  ce  fut  dans  les  joiirs  d'.l/)/w  Jean, 
patriarche  de  la  ville  d'Alexandrie,  ee  (patriarche),  du  nombre  des  Peres  les 
[latriarches  le  quarante-huitieme,  alla  au  desert  de  Scete.  Les  saints  raoines 
lui  dirent  :  «  Nous  voulons  que  le  corps  de  saint  .46^«  Jean  le  Petit  soit  dans 
Teglise  diAbba  Macaire,  afin  de  nous  prosterner  devant  lui.  »  Aussitot,  la 
gräce  du  Seigneur  le  remua ;  il  ecrivit  une  lettre  de  ses  niains  ä  un  superieur 
do  monastere,  appele  C.osme,  et  (il  envoya)  avec  lui  un  vieillard  du  pays  de 
Queheni.  Lorsqu'ils  furcnt  arrives,  il  ne  leur  fut  pas  possible  ä  ce  moment-lä 
(de  s'acquitter  de  leur  mission),  car  le  corps  du  saint  etait  garde  par  les  Mcl- 
cliites  chalcedoniens,  qui  demeufaient  dans  le  sanctuaire.  Le  superieur  du 
monastöre  et  ceux  qui  etaient  avec  lui  reconnurent  le  sanctuaire,  (le)  remar- 
querent,  s'en  retournerent,  rencontrerent  des  hommes  lideles  (et)  orthodoxes, 
qui  denieuraient  dans  la  ville,  et  leur  raconterent  la  raison  pour  laquelle  ils 
etaient  venus. 

Peu  de  jours  apres,  un  juge  d'entre  les  princes  des  Arabes  fut  prepose  au 
pays  de  Quebeni.  C'etait  l'ami  d'Ahba  Michel,  eveque  de  la  ville  de  Quelzem. 
Le  patriarche  ecrivit  une  lettre  ä  l'eveque  au  sujet  du  corps  de  saint  Abbii  Jean, 
et  (lui)  ordonna  de  machiner  ((juehjue  cliosej  et  de  pretcr  aide  ä  ses  servitcurs 


420  LK  LIVRI'    UV  SYNAXAIRE.  [624] 

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ii'i  ■  hio-öy^ao-  :  M-n-a«'  •  rt-n^  ■•  il.^h  ••  M"tt,l'  •■  Inctii'.yi  ■•  (nh.'l"iy:'l  • 
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?ilr.p.f:  ••  n-/:  ■  mi:  ••  A-a,!-  :  mi-n/.  ••  a*lh\'  ■  "/A'ß  ■  i\\\t">  ••  ?iHH  ■  »n>)„'}'j  :■. 

flJV/*'h.  •■  r'Pit-  •■  hM  ■•  V'.Wih  •■  loM'  ■•  rtHlKVIi.  '  'Wl  ••  TM:  '■  (Oh'ri)?  •■  -h 

1.    cn>>li'>1-]  P    ö»h»'W.   —   fl.    fl>.('.y"»>H]    P   m.ß-nW/h-  (V).   —    16.    flJin»Wi^'P^]  Q  maoVh-V^. 


les  vieillards-moines,  en  sorte  qu'ils  transferassent  le  Corps  du  saint  (loin)  des 
mains  des  heretiques.  L'eveque  se  rejouit  dune  grande  joie.  II  raconta  cela 
au  secretaire  du  juge,  son  ami;  le  secretaire  le  raconta  au  juge,  et  voici  quo 
la  deputation  des  vieillards-moines  alla  (vers  le  juge).  Le  secretaire  dit  : 
«  Comment  trouverons-nous  un  pretextc,  alin  ((ue  les  nioines  entrent  dans  le 
sanctuaire?  »  Le  jugP  dit  :  «  (Ju'on  revete  les  moines  sur  leurs  habits  des 
vetements  des  Arabes,  et  qu'ils  viennent  avec  nous  au  sanctuaire!  «  On  fit 
ainsi.  Le  juge  partit;  avec  lui  etaient  de  nombreux  cavaliers  et  Arabes,  (et) 
avec  lui  (aussi)  etaient  les  vieillards  saints  du  desert  de  Seele;  ils  arriverent  ä 
Quehem. 

Le  juge  dil  a  Fevequc  melchite,  qui  siegeait  dans  le  sanctuaire  :  «  Fais 
sortir  tous  tes  hommes  de  Teglise,  et  nc  laisse  aucun  d'entre  eux,  car  moi- 
meme  je  veux  entrer  dans  l'eglise  et  y  demeurer  cette  nuit.  »  Cet  impie  fit 
comme  avait  ordonne  le  juge.  Les  vieillards-moines  prcparerent  leurs  ani- 
maux  au  dehors  de  la  ville,  entrerent  de  nuit  et  prirent  le  corps  d'.4/;/w 
Jean.  11s  s'en  allerent  et  parvinrent  au  (Utire,  et  de  \k  au  desert  de  Scete. 
Les  nioines  du  couvent  dWhha  Macaire  sortirent  et  allerent  ä  la  i'encontre 
(du  corps  du  saint)  avec  les  croix,  les  evangiles,  les  torches,  Tencens,  (et 
au  milieu)  dos  psalmodies  et  des  chants.   Ils  Fapprocherenl   aupres  du  corps 


iii 


[625]  .   29''  NAHASl^.  (5  SRPTRMBRE).  421 

«^Ü-  ■■  wW/fi'  ■•  '\»>rt.i»-  ■  {i'iW.:M'  •■  MVM-  ■•  «i'l'P.rt-  •  0)7.1/.  •  ('.'l-vn-fl  •  m'n 

A  ■•  ht\H:h\'  •■  i'h'ri:  ■•  wm-mi:  ■.  O/n.ji'.  •  mh-nc/'i'  ••  n.f-  ••  WMhn  •■  "lity 
n.e  ■•  v/"./!  ■■  fl'vn/.  ••  «»-fii"  ••  .f.n/.  ••  ^n  •■  ^'".-J'trft  ••  löm-  ■■■■  ofh'ry:"i/,Ah  • 

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II-  ••  'j-h'/v-'i-  ••  iofm"i\\/.-'v  •■  -nu-yi'  •• 

mh'ryrw.  •■  fi/.v-v  •■  Ahn  ■■  v-fh'iti  ••  }u:i  •■  m  ■■  "vc-r-n  ■•  a.'I-  ■•  aäo'i-  •• 

fi  •  hn  ••  i'-wrjfi  ■•  flJrti.f.  ■•  ^'.p."?.!»-  •■  flimA.!!-  ■■  h,Kt\  ••  «r-JiOl'  •  fli.nn-:"'^  •■  ?i 
'rAy.*v  ■  (;i/.  =  ?»rtiT>.f.t:,e  =  fl»?i'riff-A-  ■•  -nrh./.  ■•  ^-nx-  •  r»Jii»"i-  ••  r'^o-  •■  a 
*s.fi  ••  fl»/.hn  ■•  'P-fiA-A  ■  nmv.  ••  n+A-i-  ■  ri)'jn/.h  ■  hrM-  •■  ronhe  :  nJi 

P    :   <ro^/.    ::  in{l{\  :   \\W'\'  :  /".Jll-    •  JlV  •  V'^.P.^ifr  :  OttS'  •■   (OM'  :  n.'f"   •  hCft 
4.  fl»tVfl>]  P  am.  a».  —  «6.  Hh.ri'/  =  —  miiV]  P,  O;   Hin»  i   Vi    :  VV.  —  12.  fl>-nH-:i'V]  P,  0, 


de  Saint  .!/'/«(  Mdcairr.  et  tous  les  moines  implorerent  sa  benediction.  Ils  repan- 
direnl  sur  liii  des  parfums  nombreux,  et  ils  celebrereiit  (le  saint  sacrifice). 
Au  moment  nü  fut  chaiitr  r^vanoile,  il  ajjpanit  un  (graiid)  miracle  et  un 
grand  prodigo  :  Teglise  tont  ciitiere  brilla  d  une  himiere  Celeste,  et  exhala 
nne  odcur  de  parfum  siiave,  comme  il  n'y  eii  a  pas  de  pareillc.  II  y  eut  iiiie 
graudf  joie.  II  demeura  au  couvent  d'Abba  Macairc  pendant  sepl  jours.  Ensuite, 
on  le  transporta  et  on  l'amena  ä  l'eglise.  Les  moines,  ses  fils,  allerent  ä  sa 
reneontre,  comuie  les  Hebreux  allerent  ä  la  rencontre  de  notre  Sauveur, 
criercnl  dcvanl  hü,  en  disant  :  Beni  est  reltii  (iiii  ricnt  au  noiit  du  Srii/neur.  et  le 
dcposereiit  daiis  son  sanctuairi'.  II  y  eut  par  hü  de  nombreux  nüracles  et 
prodiges. 

Apres  la  mort  dWhIm  Jean,  Miha  Murr,  le  patriarehe  qui  etait  apres  lui, 
nionla  au  desert  de  Seele,  cnli'a  dans  Teglise  de  saint  Abha  Jean,  et  so,  pros- 
terna  devant  hü.  Avec  hü  il  y  avait  des  eveqnes  et  beaucoup  de  nobles 
de  hl  villi'  A' Me.randvie  et  de  toul  1(>  pays  d'Egypte.  II  decouvrit  le  Corps  du 
saint  et  il  le  tniuva  enveloppi'  dans  des  fibres  depalmier ;  il  implora  sa  i)enc- 
diction  et  il  versa  des  larmes  aineres.  Lorsqu'il  decouvrit  le  corps  (du  saint), 
i!  V  out  un  grand  (coup)  de  tonnerre  dans  rcgiise,  et  Ions  les  gens  tombcrent 


15 


422  LR  LIVRE  DU  SYNAXAIRE.  [6261 

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8.  n<:»i^]  P  —  ^ti.  —  //'.  Aflo-v"//"-!-]  P  —  /'"-Y-n.  —  11-  wi>»ifi]  A  U/h  .  —  15.  h.^>i^*] 

A  >i..P.^MIH-. 


d'epouvante  et  de  peur.  Le  patriarche  remit  sur  (le  saint)  le  cilice  de  fibres, 
et  rensevelit  dans  de  (fines)  etofTes,  tandis  qu'on  glorifiait  le  saint  dans  des 
chants  spirituels,  et  qu'on  le  celebrait,  en  disant  :  «  O  (toi)  qui  as  ete  la  nuee 
legere,  et  (qui)  as  porte  la  pluie  (de  la  grftce)  de  TEsprit-Saint,  tu  es  alle  au 
pays  de  Bahylunc,  oii  furent  les  trois  enfants;  tu  es  retourne  ä  la  ville  d'AIexmi- 
(Iric  par  la  puissance  de  l'Esprit,  qui  se  trouvait  avec  toi;  en  outre,  tu  es 
all6  ä  Quelzem  ;  tu  as  detruit  les  temples  des  idoles  ;  tu  as  pröche  la  foi  droite ; 
tu  as  "-ueri  les  malades ;  tu  as  fait  sortir  les  demons ;  tu  es  retourne  ä  ton 
herilaa-e,  car  tu  es  la  demeure  des  benedictions,  et  tu  as  ete  pelerin 
pour  le  royaume  des  cieux.  «  La  translation  du  oorps  de  saint  Ahim  Jean 
le  Petit  eut  lieu  en  l'an  520  des  martyrs  purs.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de 
nous  par  sa  priere  pour  les  siecles  des  siecles !  Amen.] 

[Salut  ä  la  translation  de  ton  corps  vers  l'edifiee  (que)  tu  avais  construit, 

Jean  le  Petit,  grand  par  tes  ffiuvres ! 

Lorsque  (tes)  iilsont  songe  ä  t'ensevelir  dans  de  beaux  (babits), 

L'eclair  les  a  empechcs  d'enlever 

Le  vetement  de  lapauvrete,  le  cilice,  qui  se  trouvait  sur  toi.] 


[627]  SO"  NAHASft  (6  SEPTEMBRE).  423 

atiffo  :  ha  ■■  ("tnfi^y:  .•  aumitiM  .•  4'S.fi  •■  h/h-^.  •■  Ä'/''\h  ••• 

han    :  rljAVr/lrt.  •■  Tintt   :• 

"Ä-fö»-  ••  AA«»üvn.y'}  ::  rt)ö»-?i'i:  •■  hy^riß}\iyA'A'  •■  ^n..e-i-  -  fwip  ••  m.H.  ••  •/• 
.   /wt'.ni-fö'"  •■  Arinz-n  ■  h'r^vp.  ••  1/^/.  •■  nn.A"'>  :  w  •■  ^.e<-«^A.'/'  :••  miiPit 

«»•  ■  A.P.*'I'  ■  ?»rt/.  ^.A  ••  ll?»'J'J-  ■■  '/■(i.e.-?'-f«"-  ••  hh1\\.}\'ttih.i:  ••  öiArlil-  "  rnJi 
(in  ■•  Iwjlö"-  :  tthi-i'  •■  ff-r'^Pd-l-  •■  M'.<-/.-'l-  ••  ll\ti'  •■  y.i^'ai'ü-  •■  mlhav-'i-Ufi  -. 

h.oiutt'  •  •}/"/.'/•  •■  ivv"»-  :  rii/,.nifv.  •■  v-^,V'i:ira«-  :  nh'/n  ■■  ^hhö»-  •■  hiu. 
h-n,h.i:  '■•  mvm.  •■  h^mMhu-i:  ••  riA«^'/-  ••  auh--  ■  vn.jf.  ••  •i-T'/ä  ■■  A^i^iA  •■ 

1 .  hfmAx,?at'  :  rne.il.A"  •  irK-  ■■  9'\W,I'  ■■  aioa-  ■  '/'K■<P^•  •■  fl"i"-IV>.  ■■  nfl»-y,n  : 
"/^•/.-l-  ••  flUUfC  ••  flJhV  ■■  hC'V-  •■  Aho«"  ••  ■'i"'i'l-  •■  rt"?,?.  ■■  «»hmcp-  ••  Ah«»-  ■  II 
/.h;J"f-  •■  ht\t\  ■•  •l-nA-  ■■  K'KnM  •■  (oh\\/\h  ■■  >4'H  •  mit  ■  (M'-'i'p-'i.  ■■  möH.  ■  h 

r/n  ■  h.y.-n/\0'  ••  vd.yi-  ■■  '/'.f.chö"-  -  flj-ivru'  :  hä'J'I"  ■■  r^chv-  •■  APv/rjft  ■ 

3.  Xl..«]  P.  0.  --  4.  -/fmö]  P  rmK.  —  /ä.  •,n.nl  P.  0,  A  —  yh-.  —  ib.  i->nf]  P, 
(>.  A  m\-  .  —  7.  n'l!<.<!-^-]  P,  ().  A  <M'-<!-1-  (0  —  /S-'V).  —  «6.  iir-V]  P.  0,  A  —  >  (sie). 
—  8.  flJh.ntr'y.  :  'i:<{,.fi:iro»-]  P,  0,  A  fl>h.'i:^^1-  :  nW-ir«"»'(A  Vi").  —  12.  fhYiA»]  A  r"  ■■  f'  (bis ; 
arab.  seniel). 

All  nom  du  Pt-re,  du  Fil.s  et  du  Saint-Espril,  uu  seul  Dieu. 

I.ECTURE   nu   ;50  NAHASK   (6    septembre). 

Eu  ce  jour  mourut  le  grand  prophete  Malaclilc.  Ce  juste  fut  le  dernier  des 
2^i  prophetes;  il  ful  Tun  des  douze  petits  prophetes.  II  prophetisa  ä  Tepocjue 
du  retour  du  peuple  de  la  captivite  de  la  ville  de  BabijJonr  ä  Jerusalem.  II 
reprimanda  los  enfants  dlsrael  au  sujet  de  leurs  transgressions  envers  le 
Seigneur  et  envers  sa  loi.  En  outre,  il  les  reprimanda  au  sujet  des  sacrifices 
d6testal)les  qu'ils  offraient.  EWx-memes  nc  donnaieut  pas  la  dime  de  leurs 
biens,  ni  les  premices  de  leurs  fruits,  comnie  leur  avait  ordonue  le  Seigneur. 
Le  Seigneur  profera  par  la  langue  de  ce  prophete  des  admonitions  aux  fils 
de  rhomme.  II  leur  dit  :  Faites  la  misericorde ;  donnez  Vaumöne  et  eprouve:- 
nioi  par  le  dun  de  la  dtnte  et  des  premiees,  et  moi-meme  j'ouvrirai  pour  voits  la 
jiorle  du  riel;  je  ferai  descendrc  pour  vovs  les  beru'dietions,  jusqu'd  ce  que  votis 
disiez  :  Cela  nous  sußit ;  et  j'empecherai  le  tarel,  la  inile.  la  Icif/nc  cl  le  rcr  de 
manijer  les  fruits  de  votre  terre'.  Il  prophetisa  au  sujet  de  la  mmiuc  de  ,lean- 
Baptiste  devant  notre  Sauveur,  et  au  sujet  de  la  veuue  iVElie  devant  (le  Clnist), 

1.  Mal.  111,  10-11. 


'i2'.  I,F.  MVRE  DU  SYNAXAIRF,.  •  [628] 

II  •  ii'fT.Ji"v.'/-  ••  "iM"  •■■■  «»'iviiv  ■•  nh'H-  ■  fi-tt/.i'  •■  l'/'in^-h-f.ö'»-  =  a^a'i'ä-  : 


lflf[9"  •■  Ah  •■  ö»A.  ■  '/"4"P"7  I 

Air?/.  •■  <i.(:"7  :•:  1" 

1.  n-ri<:t]  P,  (>  r'tii:-!-;  A  r'C-il-  (ar.  ^^C).  —  2.  posi  -vx^h-v  P,  0,  A  /nid.  nu¥¥ 
(ar.  =  A).  —  3.  fOC-t}  A,  0,  f".  —  ib.  mfl^fUnKao.^  A  —  min'.  —  4.  ni.^fr]  >  A  (ar.  4j^-*~j). 
—  ib.  mt!.t\i\2  P,  O.  A  om.  m.  —  7.  A*.S-n  •■  ho]  P.  0.  A  rthM.  —  S.  <f.<C"V]  P,  0,  A  «f.C^. 


de  nouveau,  ä  la  fin  du  monde.  II  jirophetisa  au  sujet  du  brisement  de  l'orgueil 
des  Juifs,  et  il  leur  revela  qu'il  y  aurait  sur  terre  des  peuples  purs  et  justes, 
qui  oflViraient  au  Seigneur  l'encens  et  le  sacrifice,  et  qu'il  les  agreerait. 
Lorsqu'il  eut  plu  au  Seigneur  dans  son  ascetisme,  et  qu'il  eut  acheve  les 
jours  de  son  prophetisme,  il  ömigra  vers  le  Seigneur,  quil  avait  aime.  Que 
Ic  Seigneur  ait  pitie  de  nou?  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec 
nous!  Amen. 


En  ce  jour  aussi  est  la  memoire  de  saint  Miha  Moise,  eveque  de  la  ville 
de  Faramd.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  quo  sa  bene- 
diction soit  avee  nous!  Amen. 

[Salut  ä  toi,  Moi.sr,  candelabre 

De  la  ville  de  Fdruniä! 

Orne  nion  cou  d'une  gräce  de  ta  gräce  ei  d'un  eclat  de  ton  eclat, 

Comme  dun  collier  et  d'une  chaine, 

Afin  quelenncmi  de  mon  salut,  le  Persccuteur,  soit  cpouvante.l 


10 


[6291  30'^  NAHASfi  (6  SEPTEMBRE).  425 

[rt»n»i'/;  •■  AAi-  •■  hön  •■  in/.  •■  hi^-c^ti  ■■  ihr/.  •■  h""  ■  hh-vchv-  •■  ä"/)!. 

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c:e  •••  mO/Ch  :  ,iun>/. :  Ki^x.^tx  ■  (nhc^ih.ih  :  (O'M'  •■  ihf"'i:  ••■•  i"hu\i  •■  wm.h 
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1.  Tili]  !•  i>-/ :  ■\^\-m..  —  //>.  ■ihj'"^:]  P  —  ^^■  (sie).  —  2.  A,«^]  P.  —  «6.  <B>.r:hi-. 
P  mhjuc  .  —  -1  'nK.-n<-<c]  P;  A  rt'-n  .  f^  >,"/ii.>i-/]  P  \"\\\>i  ■■  >..pft-n  :  iicn-Pfi.  —  ii.  >i 
>.flA]>  A.  —  12.  h.frt-ft]  A  v;ii.>,  =  \:  ■■  iir.fipn.  —  //'  Ahr.-'ih.ri]  iia  A.  I'.  <»  —  h.i»-. 


[Ell  ce  jour  aussi  Aradre  fit  uii  miracle,  lorsque  Notre-Seigneur  lui  apparut 
sous  la  forme  d'un  pilote,  et  lui  fit  voir  le  plan  du  vaisseau  spirituel.  Andre 
dit  ä  Notrc-Seigaeur  :  «  Fais-nous  monter  dans  ton  vaisseau,  mais  nous 
n'avons  pas  le  prix  du  passage,  car  Notre-Seigneur  nous  a  ordonne  de  ne 
pas  porter  d'or  ni  d'argent  dans  nos  bourses.  j)  Notre-Seigneur  dit  ä  Andre  : 
«  Puisqu'il  en  est  ainsi,  montez  dans  mon  vaisseau.  »  J nrfre  et  ses  disciples 
monterent  dans  le  vaisseau.  Notre-Seigneur  ordonna  ä  Tun  des  anges  d'ap- 
porter  trois  pains;  (ränge)  fit  ainsi.  Notre-Seigneur  dit  ä  Andre  (el  a  ses 
disciples)  :  «  Levez-vous  (et)  mangcz  du  pain,  afin  que  vous  puissiez  sup- 
porter les  flots  de  la  mer.  »  Andre  fut  ctonne.  II  lui  dit  :  «  Que  le  Seigneur 
te  donne  le  pain  de  vie  dans  le  royaume  des  cieux!  »  Les  disciples  d' Andre 
ne  pouvaient  pas  parier,  (ni)  manger  de  la  nourriture  par  suite  de  la  peur 
des  flots  de  la  mer,  car  ils  n'avaienl  pas  l'habilude  de  naviguer.  Jesus  dit 
ä  Andre  :  «  Dis  ä  tes  disciples  de  descendre  ä  terre,  car  je  vois  qu'ils  ont  peur, 
ou  bien  instruis-les  par  unc  parolc  doucc;,  afin  qu'ils  n'aiont  pas  peur,  puis- 
que  lu  es  le  disciple  du  Seigneur;  cn  eflel,  voici  ({ue  le  vaisseau  s'eloigne 
de  la  terre.  » 

Le  Seigneur  Jesus  s'en  alla  et  se  mit  ä  gouverner  le  vaisseau.  Quant 


426  LR  LIVHE  DU  SYNAXAIRE.  [630] 

(ro»»-  :  (n^yi^ipav  :  f{hi:y,hjh  '.  r»j?.Ä.A.  :  iiAn-  ■"  «i^n  ••  äaf  ■•  Tö»-  ■  hn- 

•vn  ■  h-zii»  :  <»i'.n.rt"  ••  h"'n  ■  vi.>jp  =  kh-  ■■  'irv.  ■•  anitt",  ■■  vjy.vi- :  n.ii 

jrTivy,  ■•  hin  ■•  '»-/fr  :  to'tii'  •  n*7ir:  ••  '>'iv/">»'.n •■  ö»'IV.  ■■  «»nrii-i: ••  hh"«  •  /.   5 
frh.  :  hi'V  ■  t\hr]\\,Ki  -•  hst\t\  ■■  sw.Mtx  ■•  ^^«n/.'fti  ••  (\m:  ••  loKnrh 

*  A  155  a       «i^ö»-/»'h  ■  ■hnw.ix  •■  hsti-h  •  Ah'KfrCjPft  •■  <D^.n.A"  ■  ri/.!:  ■  /.frh.  ■•  A?i 

*  0  78  a.  «IH,?»  ••  n?i'}'l'  :  i»"'>'l"  ■•   hji'.U-.fr  !   hSh9°    "l-  •  {\i\Sii-t\  ••  h^/n  :  fl»A^  !  ?»"?ll.K    lu 

•nJi.t: :  fl>->il:  =  «'('.n.A-  ••  a^-M'  ■■  anh  ••  hha«  ■•  ix-iti"!  ■  \vm  :  in/.  •  nii-:''  •■ 
•i-Ä^'Y  ■•  fl».f.ii.A"  ••  ?i'KP.(:.ert  ••  hto  :  h-i'f  •  hi*''i- :  Av  •  h«»  ■•  hin.h-nth'i:  •• 
ö>-h'|: :  flj?n/.  •  ■nil-;'»  =  'Jhi''V.-h  ■•  uKI''i"M:.  =  A^ö>-<i'>  ■•  hi*-l-  ••  ^d^.'>-i.- 

1-2.  tir)-.e  '  -vpöo]  A  -v'  :  ti ",  0  iiflÄ  '  "ivr.  —  3.  v-^]  0  0  .  —  -'i.  mh.cK.in] 
A  <Bhy.vi(ni].  —  5.  <Dn,-hf:]  P  oA-t*.  —  10.  h.v>,i^>]  P  •h.wr-i-.  —  12.  a).ßft.H  P  mjt.w 
A'.  —  «Ä.  Vif]  P  T.-!-"-.  A  >iV>.  —  l'i-  fflAWi'/Ji'i"/]  P  ortz.  ft;  0  oin.  a>.  —  ii.  ©»ö»-»?',] 
«m  P,  0;  A  —  >.  —  14-15.  A?°Ä-]  P.  A  —  Ä. 


ä  i?idrp,  il  instruisit  et  encouragea  sos  disciples;  il  pria  daas  son  coeur. 
Lorsqu'il  eut  prie,  (ses  disciples)  s'endormirent  d'un  pesant  sommeil.  Andre 
se  rejouit  au  sujet  de  cela.  Puis  Andre  revint  vers  Notre-Seigneur  et  lui 
dit  :  a-  Vraiment  tu  es  un  maitrc;  j'ai  navigue  quatorze  (fois)  sur  la  mer,  (mais) 
je  u'ai  pas  vu  (quelqu'un)  de  pareil  ä  toi  pour  gouverner.  »  Notre-Seigneur 
Jesus  repondit  et  lui  dit  :  «  Pour  nous,  tandis  que  nous  naviguons  sur  la 
Hier,  nous  sommes  tourmentes  coutinuellement,  mais  parce  que  tu  es  le  disci- 
ple  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ,  la  mer  te  connait  et  eile  n'eleve  pas  ses 
ilots  contrc  toi.  »  Andre  s'ecria  d'une  forte  voix  et  dit  :  «  Je  te  benis,  ö  mon 
Seigneur  Jesus-Christ,   car  je  me  suis   entretenu  avec  un  homme  qui  te  glo- 

rifie.  » 

Le  Seigneur  Jesus  repondit  ä  Andre  et  lui  dit  :  «  Expose-moi,  (ö)  disciple 
du  Seigneur,  pourquoi  les  Juifs  ne  croient  pas  que  Jesus  est  le  Fils  du  Sei- 
gneur, et  disent  qu'il  est  un  homme,  car  nous  avons  appris  qu'il  a  fait  d(! 
nombreux  miracles.  »  Andre  lui  dit  :  «  Oui,  mon  fröre,  {Jesus)  nous  a  revele 
qu'il  etait  le  Seigneur,  et  il  a  fait  de  nombreux  (et)  d'innombrables  miracles  :  il  a 
ouvert  les  yeux  des  aveugles;  il  a  iait  marcher  les  boiteux;  il  a  fait  entendre 
les  sourds;  il  a  ressuscite  les  morLs;  il  a  puriüe  les  leproux;  il  a  change  Tteau 


[631]  30«  NAHASft  (6  SEPTEMBRE).  427 

Ärl.Mn  ••  hllU  •■  WA-'b  ••  (n-M'  •■  "Ifii:  ■•  hflh  •■  "iftWi.  ••   Vnni-  ••  Wao-  s  flj^H- 

hinjh  ■•  hy{\'ti  •■  riT/ÄV-  ••  1/7(1/.  ••  hj/-  ••  r»"?.«"  =  Ji-wi-^i  •■  («.e-iLA" :  hJ.«*.- 
i:jprt  ■  0117'/.«'."  ■•  inn/.  •  «»n  •  mn-?i  ■■  ö»n.iii:  ••  '[«»ftA'/.  ••  i/'i"7.5n/'/.  «  cij^mi, 

ILA-  ••  h'iü:v.yt\  •■  >.mAP.t'  •  ?i"/ii.hnrh.(:  ■  y.d.?:r  ••  Ah  ■■  v^A"  •  «r^n/.  •  u- 

ath'i»  •■  'rift{\'  •■  'rtH\.ü-  •■  nH,h*?i:9±o-  ••  m   '/TiA.V  ■•  -nH-l  ■  rt-nh  ■•?.»?  221  a 

10  eh'P'jy'i-  ■•  h.u\:  ■■  K\^n'i  •■  n.'i-  ■  (ohihi:  •■  no;^^/"  ■■  n.!-  =  «».f.iL  ■  ^xImm  ■■  ^ 
d.W'h  s  hiihy  ■  Vi.<.n.A  ••  rt»rV/.<?„A  =  m-hl-  ■■  ihd-m-  ■■  rt"?,?'!"  ••  toint^  ••  rt 
•fih  •  nj?.n  ••  ir'.e.-(:  :•■  iu\"i>uv\  ••  'Wi  ••  \\*?'ij\'  •  J'''ü>a  ■■  Ali.  •  xnAii.  •  M»"«^ 

A  :  hi:h9  ■■  Ilrt"?^.  •■  l\'l'\h'iV*  ■•  ^h"},?  •    l-V'l'A.  :  «>/.■?.  •  ?.«»J|'>ll.  :  orW^i.V' 
ao-  :  AA..'''V   :   hUV'l-  ••   rt»'ri<i   *  ^i««»  ••  'i\''\\\.h'(i(h.C  :   lOihfm   :  fy-nlh  :  M  «  UHX 

1.  -i-nftl-  !  Y"!°«»>-]  P  ai''VA"7ft  !  »•>.  —  4.  (1  —  mn]  A  mii.e;  ••  <o>.An.  —  ib.  il>'"A 
Vi«:».]  P  ».e-'A  .  A  o/«.  II.  —  8.  «oy-firt.l']  0  —  A,ih;  A  m.  ^  .S-9.  —  «..<;•'/]  I*  —  V-I-.  —  «V>.  m 
^^.Irii-d]  P  o/n.  m.  A  <D,"h  .  —  10.  n«;»«»''  =  ri.^]  P  n();J!^"  (cf.  Dillmann,  Lex.  aeth.,  col. 
865J.  —  13.  ttix-t^.l  0  rt  ,  A  lin'"/.i'^-. 


en  vin;  il  a  pris  cinq  pains  et  deux  poissons,  et  il  a  ordonne  ä  beaucoup  de 
gens  de  se  coucher  sur  l'herbe,  en  sorle  que  l'herbe  meme  etait  pour  eux 
(comme)  du  pain,  et  qu'on  a  mis  de  cöte  de  nomljreuses  corbeilles  de  ce 
qui  restait;  avec  (tout)  cela  (les  Juifs)  n'ont  pas  cru.  »  Le  Seigneur  Jesus  lui 
dit  :  «  Est-ce  en  public  qu'il  a  fait  cela,  ou  bien  en  cacliette?  »  Andre  lui 
dit  :  «  II  a  fait  certains  (miracles)  en  public  et  certains  (autres)  en  cachette. 
Mais  tu  me  sembles  me  tenter.  »  Le  Seigneur  Jesus  lui  dit  :  «  Loin  (de  moi)! 
Raconte-raoi,  mon  frere,  car  mon  esprit  se  rejouit.  »  Andre  lui  dit  :  «  0  mon 
fils,  que  le  Seigneur  accomplisse  pour  toi  tonte  oeuvre  bonne.  Maintenant  donc 
ecoute  les  miracles  qu'a  l'aits  Notre-Seigneur. 

«  Tandis  que  nous  marcliions  avec  lui,  (nous)  ses  douze  apötres,  et  qu'avec 
nous  il  y  avait  beaucoup  d'horames  parmi  les  princes  des  pretres  et  parmi  le 
peuple,  nous  parvinmes  au  temple.  Notre-Seigneur  vit  deux  etres,  Tun  ä  la 
droite  du  temple,  l'autre  a  la  gauche  du  temple.  Notre-Seigneur  dit  : 
«  Voyez-vous  que  c'est  l'image  des  Cherubins  et  des  Seraphins,  qui  sont  dans 
«  les  cieux,  (image  qu')ont  faite  les  liommes  sur  la  tcrre?  »  II  se  tourna  vers 
un  etre,  et  lui  dit  :  «  A  toi  je  te  dis,  type  de  Timage  (qui  represente  ce  qui) 
«  est  au  ciel  par  le  travail  de  Partisan,  detache-toi,  descends  de  ton  endroit, 
«  reprimande  les  princes  des  pretres  et  expo3C-(leur)  si  je  suis  le  Seigneur,  ou 


/,2S  M:  1,1  VUK  du  SYNAXAIHK.  |6321 

KU.'/  ■■  'I'-Jä-I-  •■  WP'/.n-  •■  r»WlUl'  ■•  iK/"  •  A-tth  ■■  «»lll.  ••  t^hnf.'i  '•  hff.üü:  ■  H 
<»i;(i  :  h{\=\"H{\  •■  W.hü-  •   HM-  :  in-h\i  •■  UIWIC:  ■■  Ah'lU.'/'r  ■  (nU"'/.(n  ■  AJP 

ö^-i\  •■  {\,h.i"  •■■■  »Vi.  ••  afh'V.  ■  i/,e.iJ-n  ■•  il/.li/-  •■  A?»A  •■  t'.Ä.ö»-«>}"  ■■  wytil'^  '■> 

-1-3FHJÄ}"  ■•  Ah"?n.h'fKfi.(:  ••  «»l-'ßArn-  •  «li-V  ••  nh'J/'ll  ■■  '.'«)•  ■•  t'.u'OC  ••  '/V 
/-n;:hö»-  :  «»,(Mi«»-'}  •  h'ttyi-  ■  hr.Ti/.jPV'i-  ••  (ift«-  ■•  A'PiJ.f.-  ■■  «»a.p.  •  h-zii. 
hnrJ».(: ::  «in'/.A  •■  WH'  •  mi/,e,r/i>ftA"  ■•  h(.v/»ffD||-  .•  h-pj-.'!-  • 

Vi/.h<^-  :  fl»'|ilA<«.3n«»-  "  «».iMLA-V  ■■  A.,''"/  !  JiiJ'.''l'  •■  riih,i',ii-.e.-  :  iirt  :  iii) 
/"/. „el-  =  (nat'hu  •  t'.-'iv«:  ••  n^,f.'i;  ■  /.hn  ■•  A^'fif.'/'/'  ••  hft«"  •■  'nii-'V  ^  »»v 
<>A.JJ-  ■■  Ji!»"«  •  ri'  •  ^ncv"/'  "  fl»'|v'»Ji'.ni  •■  h1\\.h  •■  /i.Prt-ft  ••  'Vfl  •■  hTJ:'!-  ! 
üj,e.ii.A  ■•  htitm  :  hshr'i-  •■  \\tm  ■■  i'.icin'/'  ■•  Mi-niivr  •  Ji.<{  ■•  im.«'-  •■  A^•n 
C'/r*  ••  hwn  ■  j?.iJ.Ah  ••  »Ar/ih"  •■  Artnh  ■  hrvT/A-  ■■■  «»H/.rtfh  ■■  hi:i\  •■  Vi  15 

2.  fl)ftriö.<iv]  P  >i-(Pi-v.  0  rthiisv.  —  3.  rtnn>i]  A  Ahsy".  —  6.  >,.,e.-»i.mi-]  P,  o,  .e".  — 
.s.  Hfl«-»-]  P  Afi  .  —  10.  ftrt,*-/]  P  Art.+.  —  ih.  (»viuA-«»-]  ().  A<D.eft.  (P,  0—  a-).  — 10-11.  -> 
^««Cliö»-] P H> '.  —  11.  A..'n]PrtA.  .  —  12.  «DiD-vi;]  iVrtPetO;  Ao/«.  m  '.  — 15.  .p.il.Ari]P,eil,. 


«  si  je  suis  un  homme.  »  Aussitot,  l'etre  bondit,  parla  comme  un  homme  et 
dit  :  «  0  Juifs,  insenses,  ä  qui  votre  propre  aveuglement  ne  sufTit  pas, 
«  (puisque)  voiis  voulez  aveugler  les  autres,  comment  diles-vous  que  le  Sei- 
et gneur  est  un  homme?  C'est  lui  qui  a  fagouiie  l'homme  des  Torigine  et  lui 
«  a  donne  son  propre  souffle;  c'est  lui  qui  s'est  entretenu  avec  Ahruliam  et 
«  qui  a  ramene  Jacob  ä  son  pays;  c'est  lui  qui  donne  la  benediction  ä  ceux 
«  qui  l'invoquent,  et  prepare  le  supplice  pour  ceux  qui  ne  lui  obeissent  pas. 
«  En  verite,  je  vous  (le)  dis,  puisque  vous-memes  vous  avez  renie  le  Seigneur 
II  et  avez  change  sa  loi,  pour  ce  (motif),  voici  que  vos  synagogues  seront  de- 
«  truites  et  deviendront  des  eglises  au  nom  de  l'Unique,  Ic  Fils  du  Seigneur.  » 
Ayant  dit  cela  et  des  choses  semblabics,  Tetre  sc  tut. 

«  Nous  repondimes  aux  princes  des  pretres  et  nous  leur  dimes  :  «  Croyez; 
«  voici  que  l'etre  vous  a  parle  et  vous  a  repris.  »  Les  princes  des  pretres  et 
les  Juifs  nous  dirent  :  «  Ce  sont  des  incantations;  c'est  lui-meme  (qui)  parle. 
«  Oü  a-t-il  renconträ  Abraham?  En  eilet,  nombreux  sont  les  jours,  depuis 
«  qu  Abraham  est  mort.  »  Le  Seigneur  Jesus  se  tourna  vers  l'etre  et  lui  dit  : 
«  «  Puisqu'ils  ne  croicnt  pas  que  j'ai  parle  ä  Abraham,  va  (et)  dis  ä  Abraham  : 
«  Ainsi  te  dit  celui  qui  a  fayonne  Ihoninie  depuis  la  creation  et  celui  qui  t'a  fait 
«  (sonj  ami  :  Leve-toi;  sors  Loi-meme  ainsi  qu' /saac  et  que  Jf/co/',  lesenfants; 


in;«  .'.0'   NAIlASh;    c,  SKI'lIvMlil'.K  .  'i29 

/"?.  ■  («Ih  •■  h'i'l'  •■  aiff.l\,h^  ••  «».e(i*n      VA'.^\\  •■  mio-  •  onJA'i.J'''"-  :  AA 

•l'J/"h'l-  •■  Mn  ■  ')/»K  •  •d'M  •■  w,Wj\'  :  ay-M'  ■•  9".p.V.  ••  W/i  •■   Wl  ••  «».«i« 

•n<i(i-  ••  A^nc'/i»"  •■  </»Kfl»-"/'i-  ••  'i"/.'"7 :  nh'hh  ••  "».•'••nc  •■  nh^/" :  amla  «  «ui 

^H.^^  ■■  ("öh-  •  iVne^dö»-  :  hTtn-til-  •■  »"fi'tti:  ■■  «'.f.ltA'P  ■•  'VH  •■  '/»V-  =  M»" 
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n:  •■  ?hlnti"  ■■  «»AÄ-n.e.rt  ■  A?i'/»  :  v«:}"  ••  /..eM»"'>  •■  ^/"J/^.rt-  ■  ?»ftli  ••  h««»  • 


A 


1.    <»llA'i:>"rt'-]   A    11     (O   '>w^  <(»•■/(»•).  tl.  ll.Vlin]  P,  0  cw    II.  —  S     rt..-»-"/]    1*  rt.'l-. 

II.  iii]       P,  A.  —  i'i.  Mcftpfiio  in.i'.ii.rt".      //'  >,"ir'c:r']  l'  >i>,y"  .  —  il>.  posi  h.v<\-n  I*. 
'/(/</.  )i(-.n-r-n.  —  i4-ir».  »."/yc/t]  P  >,>,y"  (O  >,«a  =  h>  =  »ca»).  —  Ki.  vmmvI  A  y-iv^-v  ■■  m 

«  vcnez  et  n'priinaiidez  les  princes  des  pretres,  afui  qu'ils  saclu'nt  que  voiis 
n  in'avi'z  coiinii.  »  xVyant  entendu  cette  parolo,  Tetre  se  leva,  alors  que  nous  (le) 
Yimestous,  s'eii  all.i  dans  la  terra  AeCanaaii.  au  timilieau  dWliralKiiii,  et  appela, 
i'u  se  tenant  debout,  au  deliors  du  tomhcau,  cnrame  (Xotre-Seigueur)  lui  avait 
(lit.  Aussitöt  les  douzc  Peres  sortireut  du  iumlie.iu  et  lui  dirent  :'  «  ^Vrs  Icqucl 
«  d'entre  nous  as-tu  eti'"  cnvoye?  »  II  repoudit  et  leur  dit  :  »  .l'ai  ete  envoyevers 
B  les  Iriiis  Prri's  du  peuplr.  (  hiaiit  a  vous,  retouriiez  (ä  volrc  lieu)  jusqu'au  mo- 
»  mcnt  de  la  resuiTediou.  »  Lorsiprils  eureut  entendu  cela,  ils  eiitrerenl  dans 
leur  tombeau.  Les  trois  Peres  s'en  allercnt  avee  l'etre  vcrs  les  princes  des 
pnUres  cl  les  .luifs.  Ils  les  rcprirent  et  ils  leur  exposerent  que  (Jesus)  etait 
le  Fils  du  Seii;neur.  Puls  le  Seigneur  Jesus  dit  aux  Peres  :  o  AUez  dans 
«  votre  lieu  rt  diirmez.  »  II  se  tourna  aussi  vers  l'etre  el  lui  dit  :  «  Helourue 
"  dans  ton  lieu.  »  Aussitöt,  il  (y)  retourna  et  son  etat  redevinl  coinme  an[i,i- 
ravant.  Ayaut  vu  cela,  les  princes  des  pretres  iie  crurent  pas.  II  y  a  beau- 
coup  d'autri's  (iiiiraeles),  qu'a  l'ails  Notre-Seigneur,  que  (ceiix  que)  je  t'ai 
racontes,  ö  mou  frerc;  lu  nc  pcux  pas  les  saisir.  »  .Xolre-Seigiieur  Jrsiis- 
i<  (^.lii-isl  repcindit  :  «  .le  piiis  saisir  tont  expose  cache  (;t  loul  cxpose  de  fol. 
«  Cependant  au   sage   peu  di'   paroles  sulliscnf ;   mais  ä  rinscnse,   si  on   lui 

«expose  (beauonip  de  faits),  son  esprit  ne  croira  pas,  jusqu'a  ce  quil  iiicure.  » 

i'ATii.  du.  —  r.  i.\.  —  F.  'i.  2ii 


/,;!0  LK.  I.IMIK  1)11  SYNAXAIKK.  |ß3'.l 

i/'öi»- :  hhi'Mxji-  ■•  «».cii-A-«"-  :  fTi-]'  ■■  'i-n/.  ■■  Artrt.v  •  ?i''/ii.?.v  ■■  {\üt'{\\-  ■■  n 
iiAi  ••  r";i„i'h«»r:'.»- :  htif^»  ■■  '"Um  ■  /..?ii'-  ■■  h//»  ■  rtn?i  •  (nht\H:h\"i  •■  hm  ■ 
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C  ä  ^.11  ••  tfo'>n/.  •  ft-n./r/;!»-  ■•  ri»V^A"«»-  ■■  «»A?i]n1-  ■  ^."VL-Z-n}"  !  UH'JuWU'o«-  ■■ 

A^-nt.yi'"  •  .e-ftWi*  ■  atyöJf-n  ■■  «»av/a-«'»-  ••  ^saj  ■•  «i^jf;-!-  •  ^'.n.!»"!:  ■•  th^fi 
•>*  •  riMi*'7'VA.'i-  ■•  oH'.h.^  ■■  ii.yji""-  •  i.u}KMH>i:yi-  :  hat  •■  -i'+m-fl»-  •  4'.p."'y. 
n-  :  /{h''l\t.M  :  .(«»««"Ahh'l-  ••  n4'Ä"y.iJ-  ••  (niifi^h'i  •■  nil-iV'j  :  ^/i>A>iy)->  ••  .e."l 
<i.yjöo-  :  mtfWUh  ■■  Ah-ziLÄ-nji-t:  =  ?»'>«  •  y.-n/\  •  Ar/nAhh-i-  ■  fti»"Oj"ö«»-  >  a 
Wi'Pcy^'  •■  nwA- :  i/.e.il.A-h'"-  •  "»rt"!/*  :  h'iff:i:yi\  •■  /•<{./",/.  •  t*  ••  hn»»  •■ 


2.  post  >,n<iioi  A  iet   o.  0^  lu/d.   c-hO.  —  ^ä.  aooa^^i-Ii-]  A  —    ti»-  <>  A«»ni'/-  is/V). 
5.  <i>>,i'"ll  :  (>(l]  A  onnOH.         I  1     .Rft.h+  :  («^ö*-n]  A  fflA.e.  '  I  <nA/'.  —  IS-l't.  .(^'VAlKn»-]  P 

«iu-,  —  14.  A>."/ii.Mi<h.i;]  A  a>i";h,>.v. 


Ensuite,  lorsque  le  vaisseau  tut  pres  de  parvenir  au  rivage,  Notre-Sei- 
ffiieur  cessa  de  parliT  a  Ainlrr;  il  lit  coiiihic  sil  dormait;  il  se  coucha  et  il 
s'rudoruul.  .\ii(lir  aussi,  Ic  vnvaiit,  sc  lourlia  et  s'ciidoiiiiil.  Notre-Seigneur 
c)rdonna  aux- auges  d'eniportor  Aiidrr  et  ses  disciples;  ils  s'en  allerent  et 
ils  las  deposerent  en  deliors  de  la  ville,  lä  oü  ils  voulai(Mit.  Puis,  lorsque 
Amin''  se  Tut  reveille,  eut  ouvert  ses  yeux,  eut  regarde  la  porte  de  la  ville  et 
eut  reconnu  (ju'il  se  trouvait  sur  terre.  il  fut  fort  epouvante ;  il  reveilla  ses 
disciples  et  il  leur  dit  :  <i  Qu'a  fait  euvers  nous  iXotre-Seigneur  sur  la  mer? 
iXous  ue  l'avons  pas  reconnu,  car  il  a  transrorme  sou  aspect  comrae  (celuij 
d'un  homme,  et  il  nous  est  apparu,  alors  qu  il  nous  tentait.  "  Ils  lui  dirent  : 
«  Pour  nous,  au  moment  oü  nous  dormions,  nous  avons  vu  Notre-Seigueur, 
eu  traiu  de  sieger  sur  le  tröne  de  sa  gloire;  tous  les  anges  l'entouraieut .  Nous 
avons  \u  Abraham,  haa<\  Jacob  et  tous  les  saints;  David  psalmodiail  avec  la 
cithare  et  avec  le  psalterion.  Xous  vous  avous  vus,  (vous)  les  douze  apötres, 
eu  traiu  de  vous  teuir  dcbout  dcvaut  Notre-Seigueur;  douze  anges  etaieut 
devantlui;  beaucoup  d'autres  auges  etaieut  derricre  vous.  Nous  avons  entendu 
le  Seigueur,  en  train  de  dire  aux  anges  :  «  Ecoute/  les  apötres  en  tout  ce  qu'ils 
tt  vousdiront.  »  Ayant  entendu  (cela),  Andre  se  rejouit  l'ort,  car  il  conveuait  k 


Il> 


[635T  .iO'    XAIIASI':  fr.  SKI'ThlMBRR^.  ',:\] 

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^(1  !  ^?.«»/.  :  h.^ll-   •  fl»nii'+  :    ^J'"OA"  ::= 

H'/VlCTn-  ■•  nl'^n.-!'  ••  i»"ftA.h  ••  W-A"  :•: 
tl^y-  ■■  A.'|-  •    i/JJ^.e  =  rt'V.P.'^  :  .f-ILA"  :•:] 

2.  «^n,.!!  „■  P,  0,  —  /6.  [just  ^fft-fl  A  (7<^rf.  iicn*n.       12.  «hönc]  F  y.^c.  —  vi.  (Dmf+] 

A  lotrit'  . 


ses  disciples  d'avoir  vu  ce  prodige.  Alors,  il  pleva  ses  yeux  au  ciel  et  il 
s'ecria  k  haute  voix,  en  disaiit  :  «  O  mon  Seigiieur  Jesus,  je  sais  que  tu  n'es 
pas  eloiguf'  de  tes  serviteurs ;  pardoiine-inoi,  niou  Seigiieur,  de  t'avoir  parle 
sur  le  vaisseau,  alors  que  tu  nous  scinhlais  un  liomiiie,  quo  moi-meme  j'ins- 
truisais.  »  De  nouveau,  Notre-Seigneur  Ji-siis-Christ  —  gloire  ä  Lui!  —  appa- 
rut  ä  Aiulrr  el  lui  dit  :  «  C'est  moi  qui  t'ai  apparu  dans  le  vaisseau  sous  ia 
Inrinr  du  pilote;  j'ai  gouverne  pour  toi  la  nier,  afiu  que  tu  u'cusses  pas  peur 
et  que  tu  iic  fusses  pas  epouvante;  moi-meme,  jeme  trouverai  avec  toi  dans 
tout  Heu  oü  tu  iras;  que  ma  paix  soit  avec  toi!  »  Ayant  dit  cela,  il  (re)monta 
au  ciel,  daus  une  grande  gloire.  Andre,  lui,  poursuivit  soncliemin.  Quelabe- 
uediction  de  cet  Apötre  illustre  soit  avec  nuus  pour  Ics  siecles  des  sie^les! 
Amen.] 

[Salut  ;i  Andre,  k  qui  le  Seigneur  a  accordr 

De  setrouvcr  avec  lui,  en  etant  monte  dans  le  vaisseau! 

Lorsqu'il  l'eul  reconnu,  el  eul  reniarque  son  aspect, 

«  Tonte  raa  laute,  qui  est  d'avoir  parle  avec  toi  avec  orgueil, 

Pardonne-la-moi  et  remets-(la),  "  lui  dif-il.l 


432  M'.  IIVKI".  1)1'  SVNAXAir.K.  H>.H>] 

V !  y.'tt'i  •  "/im-  ■•  «»'/Ml/.'!:  ••  '".i'.Ji'r.AV  ■  'rnn^o-  ■  ru/nj"//"!:  ••  '^"ftA  ■  «p- 

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H  :  IM" :  ,f.-iA^Vj  ••  «".f.'i^uH'ii  •  Afvh'jfi  ••  iiiHT.y  ■  «»<<.'/•«»  ••  Ju/"  ■•  .e.,hr:  ••  i'^'n 

A  •  ihVr.y  ••  Äü»-A"rt  "  fl'^HI«  ••  h«"  •  y.Ml  ■•  '/'rtA.!»-  ■■  «»r«V.  ■■  9"i\{i>ih  •■  Oi't\ 

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A^/i.  ■■  lUM-fu"- :  rttf-A-ö»-  :  j"..?.-.''-'!  =  n>{\"'Hi:>-^-  ■■  yticr-  ■■  r'nt\  •■  v-iuvu»-  ■.  M-'i-urn  ■■  a-va«»  ■■ 

",M"  ■■■.:  A  ■(•  :  S»"'/«!-!!  :  ll>Jlrt.  =  IK-ll  :  ll/"  =  >."/ll.  :  MI  •■  mlU.  ■■  O  !  >>.f  :  ^IC  =  <!»»<"»  ! 
■I-      :   Hi-      ■■   A'^AW   :.",Ain'   :   VA'/.     —    7.    <:.l'.).]   <>,    A       ~    >l..    —    l/'-    >ii'"X.j]     I*.    <>.    A    O/Il.    M". 

—  ib.  post  ^-.S-fi  P.  (t,  A  '/(/(/.  n^hV'P^-  (A  'O.  -S.  «B.tti-A.ini]  A  hini.  -  /6.  «»({.t«»] 
A  toi.-ir  jar.  >^JlLj).  —  K).  post  ticn-Ffi  P.  <),  A  ^hW.  A-(:  =  A-ll/hV  et  sie  inl'ra.  —  12.  m 
V-VVC.e'V]  A  ()»/.  rn  (P  oni .  >,.P.l^Ä•  =  <n  :  ur.        A). 


Est  terminec  la  lecture  du  mois  de  Xidiasr.  Gloiio  au  Soigunur  Prrc! 
Que  sa  clcnieure  et  .sa  misericorde  soii-ut  sur  nous,  et  qu'il  nous  doune  pari 
avec  lui  dans  son  royaume  avec  les  justes  et  ses  martyrs,  lors  de  sa  seconde 
vcuue!  Amen.  Amen. 

Auuomdu  Pere,  du  Füsel  du  Saint-Ksprit,  unseul  Dieu. 

LKCTLiuK   Uli    l""'    pvoiEMKN   (7  septembre  I . 

Eu  ce  jour  est  k:  saiul  Apötrc  Eah/clnis,  marlvr.  Co  .saiiil  cHail  le  disciplc 
de  Saint  Jean  rEvancjHisIc.  11  etait  rempli  de  la  grüce  de  TEsprit-Sainl.  Tandis 
qu'il  servait  TApötro  .Imn  et  (lui)  obeissait,  il  dösira  s'en  aller  avec  rApötrc 
Paul.  {Jean)  lui  ordouna  de  s'en  aller'  avec  lui.  11  s'en  alla  avec  lui  ä  la 
predicatinn;  il  preclia  le  iiom  de  Notre-Seigneur  Jesus-<:linst ;  il  convertit 
beaucüup  de  Juifs  et  de  Grecs,  les  lit  entrer  dans  la  connaissance  de  Notre- 


(i,;:  1"   l'AGÜEMEN  i7  SKI'TKMBRE  .  433 

ini:t\-f{\  •■  rt)^'r^/»*ö»-  •■  Ttr'^-i'  •■  WM-i-w  ••  «'^'w/iA-o"-  ••  hTif-z-nv  •■  'f\P:^' 
•l-  •  (DWiVJlo»-  ■■  AKny-l-  ■  lFM.7l-/;yV'|-  ■•  H?i"/ll.?i>  •■  \M:Mi\  ■•  mVniy  ••  at-fi 

VHH-  ■■  9"tit^i)-  •■  Uao  :  ^o•^^  •  Thfi  •■  '"/i'nirof  :■.  mh'rii  •  ^^^.  ••  om.  •  t'-ft 

^,^tm  :    i/J.e.-A-'f-  •  ffiAiH'  •  mriÄVh  ■•  '^n  •  (:/"?iV  ■■  i*'V,t'.'l'  =  ^.Art  :   w  ■■  h 
"m.hn.h.c  ■■  wMA'v:  ■■•■  h^m.h'nihÄ:  ■  jf.rrh/.v  ••  HäA"-!.-  ■  nMi/.h-i--  ••  f ma-  ••  r 

1.  ftyW/ini]  P.  o.  A  —  II.  —  2.  ante  •ni:t\r(t  P.  <).  A  add.  h.r(ht\.  —  3.  n»-!!*] 
P.  O.  A  -hV-nU"^.  -  4.  ai]  A.  —  5-6.  mhAMtS.*^  P,  O,  A  (C:  P.  0  add.  S/t^.  — 
7.  post  ,1./.  P.  O  (?^M.  vn.  —  '•   <f.Art]  P.  (>.  A  m^.  .  —  12.  iii-ny"p]  A  in»>.  —  13.  avW/I.] 

P  OW.   A.    —  ib.  flu'»,^!^]  0  ooAli^.  —  14.  (!>.-/•/■    —  ha»']  A  {>n  ■■  A>iVnft>. 


Seigneur  le  Christ  et  les  liaptisa  du  baptemc  du  chrisliai)isnic.  II  detruisil 
les  temples  des  idoles  et  il  bätit  des  cglises  de  Notre-Seigiienr  le  C.hrisl. 
II  supporta  (avee  patiencc)  ime  graiide  perseuution  :  les  cliaines  et  les  tla- 
^'cUations,  pendant  de  longs  jours,  de  la  part  des  infidelcs.  Uu  ange  du  Sei- 
gneur venait  vers  lui  dans  la  prison  et  (apportait)  avec  lui  la  uourriture 
dont  il  se  nourrissait.  Ensuite,  ou  le  jeta  daus  le  feu;  (le  feu)  ne  le  toucha  pas 
du  tout;  on  le  jeta  aux  lions:  ils  n'approcherent  pas  du  tout  d(!  lui,  mais 
ils  lui  ürcnt  des  tiaresses,  comme  des  biebis  ä  Icur  pasteur.  Puis  il 
alla  ä  la  ville  de  Coitstnntinople;  un  ange  du  Seigneur  allaft  devant  lui  et  le 
ffirtifiail.  Lorsqu'il  eut  acheve  son  enmbat  (spirituel),  f|u'il  l'ut  devenu  ägc  et 
((u  il  fut  parvenu  a  uuc  belle  vieillessc,  il  emigra  vers  le  Seigneur,  qu'il  avait 
ainie.  Oue  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa  benedietion 
soit  avec  nous!  Amen. 

I  Salut  ä  Eiitt/clius,  qui  a  ete  appele  le  conipagnon 

De  VEraN(/rli.<ite  .Icftii,  qui  s'etait  revetu  de  la  puretc  des  anges ! 

Lorsque  Ic  juge  impie  l'eut  jete  (au  supplice)  ä  cause  de  la  i'oi, 


I.K  LIVRI'.  Dl'  SYNAXAIHK.  fb3«l 


riM-/:  ■•  ^Al-  •■  Viv  •  4"f.ft  ■  nr^.i'.  ■■  fi"ifi'i-  •  ?i'V-i)-  ••  A+sn  ••  irr: «  in-i-  = 

II"  •  Ml  :  m:  •■  tnh""-  :  ft,y./..  ■  -w  :  (/"j/.  •  hrtVi'j.e.cy  .•  «»»iv-  •  rt"?^/-  ■•  h 
im :  ä«».ua«h::^  :  rtJi ••  'i'>/"h  ••  H'M:  •  *4.ft  •■  «M./.  ••  Wl : »;?/.  ■■  ^nh'J.f.ce  • 
\\im  :  ^.(:^,c,  :  r':ni'o»-  -.  rti.t',-i-n/.h  =  Ä'/'^nr«"»-  ••  uuiwn  •  v^a-  :  iH^v-  ••  A'i>; 
jt"}  •  mhrtiUS'i  •■  (oh,ir'h  :  rftA.i>-  •  wh'iWh  •■  ii'V-n  Ti-'i-  •  niÄri'ic  •  hü+a^  j 

/*•;'  ■•  ?i'i-i''  ••  mho»-  ■■  ffl'/niMi}»'  ••  a>h-üK^9*  •  ■\^\rao-  ••  (ofin  ■  l'.M-av-  -.  n 

1.  Vi-llfi^-]  A  (l>i'/l-  !  ■/.•'."V  M)  —  P).  —  3.  ante  jiV  P,  0  «rfrf.  nöd.  —  /ä.  post  *«.ft. 
F,  0.  A  iidd.  +ft.n.  —  ib.  .inte  in:  P.  0,  A  add.  hO  (A  ow?.  ^^.fi).  —  4  >,y°n-n>i]  P- 
ü.  A  V-r.  —  5.  /!.<:]  P.  A  »»•<..  —  (i.  yji.i-']  P,  <>  .p..p..p;'!-  A  y.y\/.<-  (inlVa  .c.v/.)  (II'.  Mois 
de  Sane,  p.  [l/öj.  —  7.  -I-Vh]  P.  <>.  A  mV  .  —  12.  -^ILV]  A  «»<{/.  (A  "W.  -nvif).  — 
ih.  VArti*]  P,  0.  A  -IV-AfO*   (A  *<"••    •    >i'/"5il>).   —    1  i.    <n1->iy"V]   P,   (>.  A  —  «"»>.   — 

ih.  Ymo]     -  A. 


Les  lions  ne  purent  pas  le  toucher,  et  le  feu  (ne  pulpas)  le  toucher, 
Car  Tange,  son gardien,  le  gouverna,  (enleprotegeant)  detout.l 


En  ce  jour  est  saint  HrsDi/.  martyr,  fn'TC  de  saint  Hnr.  Cc  Saint  (faisait 
partie)  desgens  dela  villc  dWntiocIic,  des  gens  illustres.  A  cause  de  la  noblesse 
de  sa  i'amille,  de  sa  seieuee  et  de  sa  foi  orthodoxe,  il  l'ut  ordonne  pretre.  Lors- 
que  son  frere  Ahha  Ifor  et  sa  mere  DMnrä  furent  alles  a  la  ville  i\\{1exandric 
et  furent  devenus  martyrs  le  29  du  mois  de  Sam'',  ee  saint  sc  leva  et  sCn  alla 
ä  la  ville  d\\lri<ni(lilc,  aliu  de  voir  leurs  corps  et  d'implorer  Icur  benedictiou. 
II  donna  tous  ses  bieus  aux  pauvres  et  aux  misercux,  et  il  ne  prit  avec  lui  que 
que  trois  pains  et  un  bAton  de  palmier,  sur  lequel  s'appuyer.  Lorsqu'il 
fut  parvenu  ä  la  ville  A' Ahwandric,  il  s'enquit  au  sujet  des  corps  de  son  frere 
et  de  sa  mere;  on  le  conduisit  et  on  l'amena  aupres  d'enx.  Lorsqu'il  les  eut 
vus,  il  versa  de  grosses  larmes  ä  cause  de  sa  Separation  d'avec  eux.  Puis  il 
s'en  alla  vcrs  le  juge  et  il  confessa  Notre-Seii>neur  le  Christ  devant  lui.  On 


(i30  I  '  I'A(;[IEMI>N  (7  SEPTKMBRK).  ',:!.-. 

h.  ■■  rt-nh  •  »o'/y.r"n  •■  /".-»ii-  ••  A4"i.ft  ••  ^^  =  irc  ■  (l>^h^Uh  •■  M  ■  nr^.c  ■ 
A4»s.ft  :  Äo  :  n.'^jift  ••  »h'ruu.  ■  ii/.o'»'>  •"  fljfl>-(:rt->'i.  ••  wh'rou.  ••  mA,?  •- 
r:  !  "/n.j?.  ■  «»Ä'wu:}»''"»-  ••  fl»-ri'/-  -■  "«wi  -.  i*.r,-^,  .■  \tx\\  •■  'Iva"'i.i-  ■■  «"*P(»a  • 

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i  ■■•  h-'/ii.Ä'nrh.c  •  ^.jpv/i/.v  :  riÄA-pö»-  :  cBn/.h-f«'»-  •  vuA'  ■•  rtiM  ■•  h 

[rtAr  •  A^O  •■  -nity'  '■  h'il  ■•  I+IA  •  nhJis. ! 

1  s.n]  P.  (>.  A  m-nt.  —  'i.  M^]  A.  —  (i.  ^iir-v]  I'.  <>,  A  ^r"v.  7.  a"Vffi]  P  H"?.  • 
A  niuTfi  Kpimachosj.  —  2^.  fliloo-'V]  P,  O,  A  —  T"'/  (A  nc  ")■  — /&.  imn-crt-X.]  P,  0.  A  mui 
r:rt¥'4.  (P  —  M-  —  A  ma»-").  —  ih.  <nA.e]  P  ni-  .  A  «n-rt'.f,  0  rti'A.P  Cf.  pour  tous  ces  noms 
propres,  Synaxarimii  A/crandr.,  i'd.  l^^drf'et,  II,  298  [Corp.  Scr.  (llir.  or.j).  —  10.  ^-fl,«* 
t  —  /"niron-']  A  n.|-  :  lirn-ft.l-V  •■  inh    :  r'    =  m-fil;.)-. 


raconta  au  juge  qu'il  etait  le  frere  dWhha  Hör.  (Le  juge)  ordonna  qu'on  piarät  sur 
son  veutre  une  graiide  colonni';  aussitöt,  il  remit  soii  änie  dans  la  main  du  Sei- 
gncur.  Knsuilü,  le  juge  ordonna  qu'on  lirüläi  son  corps  dans  le  feu,  ainsi  qne 
las  corps  de  son  frere  et  de  sa  mere  avec  des  corps)  duulres  martyrs,  an 
nombre  de  88  ämes;  mais  le  feu  ne  les  toucha  pas  du  tont.  ])c6  hommes 
fideles  prircnt  les  corps  de  saint  Abha  llar.  de  son  IW-rc  Ahhn  llrsai/.  de  sa 
merc  Di'ilurd.  \r  cor|is  de  sainte  DäJmmon.  de  la  ville  de  DilKn/d.  le  corps  de 
saint  Abha  Biinnkos.  de  la  ville  de  Baramoaii,  et  (le  corps)  de  Wcr.soiiiionfd, 
de  la  ville  de  T<ili/(i.  et  les  transportereni  dans  un  vaisseau,  jusqu'a  ci'  qu'ils 
les  eussent  amenes  ä  la  ville  de  Whsdhdsi.  dans  une  grande  pompe,  et  qu'ils 
les  eussenl  dcposes  dans  nn  lieau  sanctuaire,  jusqu  a  la  fin  des  jours  de  la 
persecution.  Une  eglise  leur  fut  bätie;  on  (y)  deposa  Icurs  corps,  et  il  appa- 
rut  par  eux  de  nombreux  miracles  ei  prodiges  et  de  grandes  gu^risons  de 
malades.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  leur  priere,  et  que  leur  be- 
nedicfioii  soit  avec  nous!  Amen. 


Salut  il  Alihd  Hc.sdij.  qui  a  cte  tue  par  la  pesanteur 


«ü  M'.  LIVUE  DV  SYNAXAllii:,  (0401 

'jni'/.    '»A^  ••  KWh  ■  nr;"!-  •::] 


lAf\'r  ■■  Ah«"- :  n+A  ••  hfi'ih  •■  uK'iy,  •■■• 
ü/.-ttV'i  ■■  *»Ä»f"7.rt  ■■  A'rnd  ■■  A"?,e.  •■  ö»-a->'i  :•: 

lO'li'f'  •■  H^i'VJ  ••  "»CA  •■  h'JH  ■•  .l'M'im-  •  '}"/^i  ::= 

:\e/^-  ••  Wi^nr.T  ■•  h^'A.Alrjo"-  :  mf,  :■:■  lo 

[AAi»"  ■  A«»+,h.h  :  (lAA'l-  •  Mil:  •■•■■ 

1.  Mty,-^  A  litt'',-.        'i.  irw-S-]  A  IIX-S..  —  7.  Ce  saläm  rt  le  suivanl  manquent  daiis 
().  —  '•  HSV'/]  1*  II  [sic).  —  «Ä.  ;inMn'/]  P  .eni-.-viiv-. 


D  une  epaisse  colonne  qu  on  a  niise  siir  son  cou  ! 

Alors  qu'il  etait  riebe  et  qne  la  noblesse  de  sa  famille  etail  grande, 

Sauf  trois  pains  et  iin  bäton  de  palmier 

II  ne  prit  ricn  d'autrc  dans  soii  voyage.] 


En  ce  jour  aussi  est  la  memoirr,  des  saiuts'  Pacomr  et  Sernpion.  Oiie  le 
Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  leur  priere,  et  que  Icur  benediction  soit  avee 
iious !  Amen. 

iSaiul  II  vous,  lavant  faiti  par  la  parole  le  don  et  le  present  (de  vom8- 
memes), 

Spiapioi)  et  l^acöntr,  iils  de  la  sagesse  du  cli'i  I 
Alors  que  vous  rt'udez  son  voyage  trauquille  au  |i(irl  du  salul, 
Gouvernez  nion  vaisseau,  en  allegeant  sa  chargr, 
Si  la  tempete  souleve  les  flots.] 

I  Salut  ä  ton  emprisonnement  en  ce  jour, 


i 


M\  r  PACIF-MKN    S  SKI>TKMIil{Lv.  437 

htm  :  HAV»»  •■  Vih'ih  •■  tnhf»'  ■■  "J«»'Ä»«  ••  114».?.^/"  '■  "/fl^.'!--  :=: 
•/.rV.P.7l  :  fil\  •■  hm-fltt  •■  h'i'i-  ■•  h,l'n'i:"i  •■  A-(:    i: 

h^^.'?t\  •■  '»iiv !  '»Ay. :  ?«'V/"  ••  «»'n-'J'/ :  oh:  ■■  in-'h-v-  ■  imum>^-  •■  V'*;'i*p.  ••  o»«?» 

A.y:4y.  ■■  (»v*i*v  •■  iV'ifiu-  •■  uur;y.  :  {vr''nv,-  •■  wy^iM:  ■■  '/Ky'i  ■■  (if'rM\s'i  •■■ 
m\hihi:  ■■  A.A/1' :  chv  ■■  \\"»  ■■  iiy.i\,(\-  •■  >./;-f-  ••  -//'^.A  :  lUx'ii'  •■  ffoy-y/.i 

Wtlh  ■■  hfl""  •■  »iU  •  "/M"  ■■  /i.t'.IW"''/»!  "  oit\i\  :  'i^U  ;  h'r'i'P'i"-  ■■  ii>  :  y:'i 

1.  :»;]  A  I..   -  ''  Mv.Tfi]  o.  A  •i'Cdi.ft.  I'  'i-crn.  —  //'•  <»i'"/]       A.       <^.  (bii«i>.s.]  \\ 

(>  —  .'!.7..  A   .'■>■'/..  —  «Ä    V-'iV'i:]  1*.  0.  A  <o-.rV.    —  /V'.   <n->,):]  (».    A   >,<ii>-V-|:  (P     -  A).   — 

10.  ^•/"\h::H'\  1*.  <>.  A  —  nt.  —  11     «i'ViMi]    I'.   O.  A  —  i>.  —  12.  imn  !  ii.c.n.rt-]  I'.  o.  A 

HVl<n»  :  y,   . 


Pendant  sept  jours, 

Lorsqiic  Ui  cus  icprimande  Herode.  [ö]  .Iran.    ('\   lorsque   tu    l'eiis    lopris 
(levaiit  ses  grauds, 

Quand  il  eut  ('pousc  cclIi'  qui  ne  lui  ctaii  pas  destinee  (par  la  loiK 
l-a  femmr  df  sou  IVerr  l'liilijiiic  puii^qu'elle  cfait  sa  (helle )-soenr.  | 

Au  noni  du  Pimt.  du  Fils  et  du  Saint-FiSpril .  un  soul  Dieu. 

hKCTiitK   1)1    1  i'MirKMKN    8  septembre). 

Kn  re  jour  mourul  le  saiul  Apoirc  Tilc.  a  ({iii  I  .\))(iti('  l^'diil  ecrivit  une 
epilre,  parmi  ses  epitres.  L"orii;ine  du  ce  saini  i'l;iit  du  pays  de  Crrfc.  II  etait 
le  fils  de  la  soeur  du  juge  de  la  ville;  sa  famille  etait  greaquc.  Des  son  enfanre 
il  apprit  les  enseignements  des  Grecs  et  (leur)  philosophie.  II  etait  extremc- 
menl  savaut,  doux  de  temperament  et  hon  dans  ses  a-uvres:  il  aimait  les 
pauvres  el  les  niiseroux.  Uuc  nuil,  il  vil,  comnie  si  quciqu'iiii  lui  disait  : 
«  ()  Titp  rombats  ponr  le  salut  de  ton  ame,  car  ce  unuule  ne  te  sera  pas 
utile.   »   Lorsquil  sc  l'ut  leveille  de  son   sommeil,    il    Int  epouvantc  et  il  ne 


v  -i-s.:  a 


438  i.K  i.ivur.  DI   s^^.\.\.\ll{l•;.  f642, 

T-fi  :  (»s.yh'n:  ■■  rii-  •■  »yn-in:  ■••  "»r^ii  •■  iftT"/  •■  ti-nM-  ■•  ».vd-  :  i\}\"h\.h 

ij-  •■  nn»*.'/'!:!/''"»-  •■  «•rti'""/  •■  \\"i-\-  ■■  '/»yi-'j-v  •■  um.  ■■  M/.'vtx  ■■  wh"i\\^.  •■  iS:^- 
y.  '■•■  (n/i.-t'y.  ■■  hfff  •■  yh9"i:  •■  tv-i«  ••  tiftr",  •■  M"\i.';ih  ■■  a?i-/ii.?iV  •■  tnh'rih'r 
/.•■i:ih  ■■  «»:Vi»'i»' :  njirt.  ■■  rnn.d  ••  mnhr^.  ••  h«"  ••  y.i.'i-  •■  -sw  ■■  in/.  •■  hs<'fi 
M"  •■  iK/n  ■•  y-iny-^  ■  ii.s'i»-  •  h'h''m.Wi  •■  inyA'A'i  ••  vhn-tif-  •  hff/.  •■  r-i- 

,h-1'  •■  W}\tn>'l.  •■  rw.-y-  ••  hat'  :  ht»*-'i  ■■  fl>•^li:  ■■■■  tn-W.V-  ■■  M:-f-  ■■  h«»  =  y.^.'i?^  •■ 
ht\'"'  ■■  at-hu  •■  hy.hn  •■  uy.'i.y.ti  ■■  h9">.u-  ■■  m^.w'  •■  «'?»m«  ■•  h^w  .•  y.^vv^v  • 

atfitt  ■  nXr/i  •■  lA-  ■■  Vll  •■  '/\e.V.  '•  y-if-^\  •■  an.hv  ■Ihr/.-lio-  •■  A?»"?ii.>»>  •• 
au/n'i\}/..-i:it-  :  mfiT"/  •■  /»'A'/:«»-  ••  "?r1if '/J-l-  ••  miUM'  ■  "7?itiA  •■  .•*''\'l;i»"  •■  hh"} 
W.M  •■  (ol'M"/.'l:ii-  •  m'Hhhti  •■  .•i'/\-/;iro'>-  :  APVV'/Jji"»  ■•  mv^nn/.-lM'ao-  -.  ai 
/M\  ■■  IViriUt^Vo»-  :  ci,^".'  ••  "/(l.f  «  mh'h»«/.  ••  h»"  :  •/|'.T,"-fö»-  !  AP-VV'/! 

2.  post  >icn*n  l',  <».  A  «(^(Z.  />•■■(:  ■  n-ii/iii-.  -  //'.  (ii)7<: .  oy]  A  fai'.  >U..'l  >-oj^l  j,\. 
—  3.  fflft?"'^  >  n-vt]  P,  0,  A  fl>(>n  :  ft  :  II'  :  thiTi.  —  ib.  >,*<5Tn]  P  ji^icTfi:  <).  A 
hYi^Tfi  ( A  h*  )  cf.  plus  haut.  —  ib.  <i)h-vn«c]  P.  <>.  A  >•  .  —  11.  post  .^•'»•tu-  P  «rf^.  A>.°/H.).>  = 

11-12.   <Brty""i  —   (n"V>,rirt]   IjI'S  tcxtes  de  ()  et  de  A  soiit  corroinpus  et  eu  desordre 

(()  aftWati  '  /J-A-hirfl»-  ■■  ftV-'i'im-y'r   I  m9""ini--t:i>'a'>-  s  «>öi>"/iii<!.-/:i).   !  m(\'/"0'  '  :i-'\-hi}-  '  rt>>"* 

ll.>."/  ■■  ttm'/"0'  ■■  "•/«'hf'l.'l-  '  <nA.AC  ■  •"/>itlA  =  :l''\l:th  1  rt>,°/ll.>iV  :  m•|•h)»•V.-l:l^  ■  <n"V>,»iA  ;  A  A>.'7II. 
>,V  :  «io>,AI-   :    <nA.A.|-  -■  "1'h)it\   '   .■)•'\•l:l^  !  A7.-7II.V/  '  m-l-hr'i-i-.O-   '  in-fhTnh) .    -    13.  ])OSt  V;B"V 

<r*cn».  F.  A  '«'/'/   .!'.>.*  (0  -  A). 


sut  pas  ce  qu'il  (allaitl  faire.  Lorsque  la  predication  de  lEvangile  de  Notre- 
Seig-neiir  Jrsiis-CluLsl  fut  eiiteudue  dans  Ic  pays  de  Si/ric,  et  que  les  gens 
eurent  parle  eutre  eiix  de  la  doctrine  et  des  miracles  (dii  Christ),  le  jiige 
du  pays  de  Cr'ctc  apprit  eela,  fiit  ('tonne  extrememenl  et  voiilut  con- 
naitre  avec  crrtitiide  er  cpiil  avait  appris  (eu  fait)  de  nouvelles  sur  Notre- 
Seigneur  et  ses  miracles.  U  chercha  im  homme  sage  et  savant,  afin 
de  (r)envoyer  a  la  ville  de  Jrrusnicm  poiir  qu'il  s'enquit  (en  prenant)  des 
nouvelles  sur  Nolre-Seigneiir  et  qu'il  scrutät  ses  miracles,  (rceherchant)  s'ils 
etaieiit  (le  resultat)  de  fantasmagories  oii  de  la  niagie,  ou  bien  (s'ils  etaient) 
veritables.  11  clioisit  Titc,  afin  de  l'envoyer,  car  lui-menie  nc  trouva  (personne) 
qui  füt  superieur  ä  lui;  il  l'envoya  et  lui  oidonua  de  faire  iine  graude 
investigation. 

Lorsque  Tite  fut  parvenu  ä  la  terre  de  Jnda,  qu'il  eut  vu  les  miracles  de 
Notre-Seigneur  et  ses  prodiges,  et  qu'il  eut  entenduses  paroles  vivificatrices, 
il  distingua  entre  les  paroles  de  Notre-Seigneur  et  ses  miracles  et  les  paroles 
des  Grecs  et  Icurs  oeuvres,  et  il  trouva  entre  eux  une  grande  difference.  II 
reconnut  (jue  la  religion  des  Grecs  n'ötait  rien.  11  crut  ä  Notre-Seigneur  le 


itt43i  :i    l'AC.UKMKN    8  SEPTEMBRE'.  «d 

/.p.ffo.  :  rx1\\.M  ■■  f{t?(oe}xi:ff:M'  •   W.V'  •  AHM-  •■  ^'J-ft  •■    /.-f-  ••  hr'i"^^ 
'/•  •  rt-nhl-  "  inf>t\  ■■  'W.V-  ■■  hllKM  ■  AÄ«»-A-n  •■  ,h'PCy  ••  JA}''  ■■  UM-  •■  4"}. 

ft :  i'A-  ■■  iD^^/.  ■  5>"fiA.u-  ••  int\'\-  ■■  hmi:  ■■  -nn-v  -  (»h'ry.'W.  •  viv  ••  rh'pcy  •■ 
Art  ■  'Kl  :  h'-iu.h-nAa:  •  i/hv+rv  •■•■  ^^ir.^nwi.c  =  ,f,'r,h/.v  =  riÄA-i-  ••  aw-a 

[rtAr   :   Ah   :    ll-f-   ■■  «»ftl-rtAr   : 

1  •  A?ih  ••  Äfl>-A"fl  •■  Hii-Jh  -■  ?i'>nA  ■•  ?:iir  ■■•• 

Y\ti"  •  jwKh  :  n^A  -•  r»,t'.n.Ah  ••  ririjAy"  •: 

I.  »icft-pn  1'.  A  >..frt-n  =  VI    :  n-i:  =  fi-dJii-.  (Hi    =  n-    =  n  .  —  /^.  mA>in]  I',  o,  A  -    j" 
ar.  ;-.).  —  0.  im.  =  v>/Tfi]  P,  (>.  A  -  /.  ■■  Mi/.-rn  d'  M-rn).  -    li.  <tom-i>^)  P  —  ä-p.  <>. 

A  -    ,e;SP.  —  16.  hm.  :  7«u»tl]  P,  A  ri«>"  =  (V'll 


Christ  et  il  le  suivil.  II  uiivoyn  (un  messager)  vers  le  juge,  le  frere  de  sa  mere, 
et  il  lui  exposa  ce  qu'il  avait  vu  et  enteudu  en  (fait)  de  miracles  et  de  prodiges  de 
i\otre-Seigiieiir./«''.s-»s-/;/'r/.s7  —  gloire  ä  Lui!  Lorsque  Notre-Seiguenr  choisit 
les  72  disciples,  il  choisit  saiiit  TV/r  parmi  leiir  iiombre.  Apres  rAsceiision  de 
Notre-Seigneur,  la  gräce  de  TEspril-Saint  Paraclet  descendit  siir  liri  (comme) 
sur  les  Apötres,  dans  le  cenacle  de  S\i)i\.  11  s'eii  alla  avec  les  Apotres  a  la  predi- 
eation.  Lorsque  Xotre-Seigneur  eut  choisi  TApötre  Vaul,  Saint  liU'  le  suivit 
et  s'en  alla  avec  lui  daus  de  uombreuses  villes.  Apres  ([uc  TApolrc  Vaul  l'ul 
devenu  martyr  dans  la  ville  de  l{imt\  ce  saiul  retourna  ä  son  pays  de  CcJ-Zc, 
y  hatit  une  eglise  et  ordonna  des  pretres  et  des  diacres  pour  (sa  ville)  et 
pour  les  villes  environnantes.  Apres  qu'il  eut  consomme  son  combat  aposto- 
lique,  il  emigra  vers  le  Seigneur,  qu'il  avail  aime.  Oue  le  Seigneur  ait  pitie 
de  nous  tous  par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous  pour  les 
siecles  des  siecles ! 

rSaliitäloi,  7'(7(',  paciiicaleur, 

Serviteur  de  faul,  toi  qui  fus  sans  latigue, 

Lorsqu'(un  ange)  te  reprit  par  (sa)  parole  et  tc  <lit  eu  songc  : 


V,n  l.K   LIVKK   \)V  SYNAXAIKK.  '(i44| 

;..i'.n'i"-'jii  •  Mi'U  ■■  '>M.  ■■  "ihr  -O 

'  A  l.-.ti  h. 

^OT  :  i:AÄ'/'-"V.'j :  rinn  ••• 
n'/:yv- :  ?!'>'[•  •■  iv/rjÄi- :  a-i:  ••  "/.n  ■  »'.rt.'i-  ••  ru,'i'^  ••  vw.  ■  hMiiy.r.y  •■  n»n> 

1MA.I»-  ■•  A'l'Sfi  •  hn  •  ■l:9V.i\'ti  •  A.+  •  ^M-V  ■  m-VhrvA'  ■  WhMCh^'V  ■ 
i»'t\\::i'  ■■•■  aun-h'l:\h  ■  hii»»  ■  4»^-^  •  •I.J'V.A-ft  ■■  A.*  ••  ^M-V  ■  M\  •  riKv/i'l"  = 
■ULI»-  ■•  .e.?!'»:  ••  nhiiA'  ■•  nit{\'v  ■■  hrvu.  ■■  (?"y.  ■•  tnrtxM  ••  ^Ai^'  •■  tnrtxh. 
■/  ■  /"/>A-  ••  A«»A^h  •■  »m-J:  :  <'i/uA  :  A.«l'  ■  «'>A?i]n"|-  ■•  inrt\M  •■  i^y-  •■  -n 
]\-')  ■■  WOWM'  •■  ?«i'";''  "  "»"fl-rt'IV.'l"  :  ö»-?.'/'  ••  um.  ■•  l/»iV  •■  h'ii^i'.  •■  IL-I:  ••  AA. 

»»•i-AT*!»"'!-  •"  to.MT.  ■■  4";ft  ••  ^n  ••  'i;}'V,A"ft  ••  •n»i':''>  ■•  h-nyi"  ■■  incft-L-yv-t- : 

(i.  A,.-)'V1]  \\  (►  ^,  "  '/.  —  il'-  rt^-et]  P,  <).  A  -I-7V-/  =  m<1'.<i.n'/.  s.  >,i|]  P,  (>.  A.  — 
//).  -|:>p/.A"fi]  W  (>,  A  •kJP'i:  (et  sie  infra).  —  //'.  iihftl-C>iP^-]  I'.  A  r  ((»  om.  mH-\r'c.^ 
—  >,Mh-  s-1)).'  —  11.  (DirnA,v]  I*.  0.  Am.  —  l'i.  iiH-:i>]  A  —  :v  (I'.  <>  =  A). 


«  Combat^;  poiirton  äme  selon  le  combat  parfait  de  la  foi, 
(Car)  ce  monde  passayer  iic  te  sera  pas  utile !  »] 

Au  iiunidu  Pere,  du  Fils  el  ilu  Saiii1-I*";spril,  un  ,seul  Dien. 

LKcrniK   m    ;>   i'\r.i  kmicn   (9  septembre). 

Eu  ce  jour  s(.iit  la  Mieiiioire  ile  Tauge  gluiieux  Huplmrl.  archange,  qui  est 
le  troisieme  des  archangcs  des  arniees  Celestes;  la  dedicace  de  son  eglise 
qui  lui  liil  l>Atie  sur  unc  ile,  au  deliors  de  la  ville  iVMc.riindrif,  daus  les  jours 
de  Saint  .\hl>ii  Thcophilr.  patriarclie;  cl  le  prodigc  ipii  apparuf  cu  eile. 
Voici  (le  i'ait,  qui  eut  lieu  sous)  saint  TlK-DpInk,  patriarclie.  Lorsqu'une 
femme  riebe  de  la  villc  de  Rume  fut  parveiiue  vers  lui,  (eile  amena)  avec  eile 
ses  iils;  (die  avait  avec  eile  une  image  de  l'ange  glorieux  RaphaeJ,  ar- 
change,  et  eile  avait  (aussi)avec  eile  beaucoup  d'argent,  dont  eile  avait  berite 
de  son  mari.  Elle  nettoya  la  colline  qui  etait  en  face  de  la  maison  du  pa- 
triarche,  et  il  apparut  sous  eile  uu  Iresor  d  or,  comme  uoiis  (r)avons  ecrit 
au  IH  'reqemt.  Saint    1/''"'  Tlirnphilr  bäfil  beaueoup  d'eglis(!s;  parmi  elles  (sc 


r(;/,5i  :',    IVVC.UKMKN    9  SKI'TEMBUK).  MI 

?.i'"fl»-ftl.-frt"-  •  hih'l:  ■■  ll.'f'  :  WM'liyi  •■  oi'tll-  ■■  ^{u'\-  •■  WhVh  ■■  Dl/.  ■  hMVi 

s':i:y  ••  ii/i""-  •  ^f"'f^h.1\  ■■  inni:  •  <•'{ -^.a  •  a.-/'  •  ^/»A?»lfrr  =  «»<*.«'"»  ••  /iiJÄ/i* • 

m«!'.^.«^  ••  An  ■•   l.-fV.A-rt  :  A.'l'  -  ÄÄ*^'!"  ■•  nh«"  ■■  M'/:  =  AA-l*  k 

rnh'JH  •■  i^fl»-  ••  tw/y.TW'i  •  Ji'.Ä.A\'-  •■  lo-fif  •■  ll./-  :  lF».7i/.Jt">  •■  wVü-  '  n. 
•    -l-  •■  \]i:M'S'i  •■  CM.'V  ■■  rti-l'rt'P'l"'l-  :  m-l-Oin-M-  ■■  m/.h-n'l'  •■  ,Vii\--l-  •■  -S.n  ••  ri 

Jiv-  ••  y.'iö  •■■■  fiifin  •■  httF'  •■  T'nyy.  ••  hi/Aro"-  ■■  Art-n?,  ■  "/.n.»»-  ■■  m*  ■■  rt.c."i'j  ■■ 

ilf/n  :  y},Ti,A  ■  All.'!-  •■  InCMilS'i  ■■  ("Ml'i-  ■■  f»>VS'9";"i  •  "'A.'l'  :  J>.Ä«^'|-  :  'U\-/.  ■■ 
(»fthM*  ••  A?i*'/ll.?iV  •  5l(.7l-ffl  •  ml'in^-  ■■    "itt  •■  «"AMfj  :  VKl-L'  ■•  <.4 -^A  •  A. 

10       +   :   «»A?t»]'|-  :•■   rt»^.V}"   ••  ?»''/ll.^'njl.f:   ■   A/;A   :  A«»AWr]   :  JfJII'C   :  <•«{ -^.A  ■•  (««» 

A"  ■■  n'i'?iHH  -•  hi\\.h'ttih.i:  •■  '^.r  ■■  «»^i.-i •■|in»h  •  ri»ou\i:\} :-. iujI"«»  ■■  fl»-h'i-  •• 

•J'HM  ■■  lO'ii  'l-  '■  ffn'ilH'  ■■  (»h.-l'Uat-h  ■■•■  rtUO  ••  yti-Hlh.  ■  Wat-M'  ■■  y-Wl:  •*  It  •  v  !2s  m. 
ir.   rtii;A(/»'i-  •  y.M:  ■■  IL-/-  ••  Tnctiiiyi  ■■  i\f"'M  •■  hiih  ••  h»"  •  v/«"-  •■  ■\^n\^:i'■\•  ••  •/• 

.").  ,1.vwt]  P.  (►  .1.'/HI-  (A  ^  A).  —  7.  *•/•*]  P,  0  ~  "i  (A        A).        /i.  UM']  A  ii.»).. 
—  8.  iiirt.-C]  A  —  .•)•>.        il.  ante  ■\h:(\*I\.  P.  A   r/(/r/.  h.Vi\t\.  —  II     rt>i:iA  =   >io»  :  .>i.fii»-] 
A  (ar.  ►i.J!  .  —  12.  >,oi>V(lc.ti]  P.  <».  A  >,<"'iivii.         I'..  «»»fK.]  P.  A  «"n"/-.  <»  «loiv.  — 
/Ä.  iiw-nt]  P.  0  <»•  -  A  (»)/. 


ti'ouvc)  IHK' cglise,  dans  unc  ilu,  qui  osl  an  ddiors  ih'  la  ville  d'.l/r'.rr(//(/;/V.  au 
iKini  de  raiii^e  glorii'ux  U((]tli(i('l.  areliaiigo.  Milxi  Tliroplu'lc,  palriarclie,  eii 
acheva  la  constructioii  etla  consacni  en  ce  jour. 

Tandis  que  les  fideles  etaiciil  i'n  iiain  de  |iriei'  dans  reiilise,  voici  que 
Teglise  trembla,  sc  l'endit  cl  s'ebranla;  im  la  tronva  liätic  snr  le  dos  d'un 
monstre  marin  paiini  les  mcmstres  dela  mer,  surlcquel  le  sahle  s'etait  accumnle 
et  clait  demenre  fcrme  dans  son  lien.  I.orsqne  le  pas  des  pieds  des  homnn's 
fut  pesant  sur  (ce  monstre),  Satan  Tagita,  a(in  qu'il  detruisit  Teg-liso.  l.es 
lideles  et  le  patriarclie  s'ecrierent  conjointi'mcul,  prierent  Notre-Seignciir  Ir 
Christ  et  inlerecderent  aupres  de  Fange  glorieux  Raphacl.  arciiange.  Le  Sci- 
guenr  Tres-Ilaut  envova  1  angc  glorieux  RapliaH  (>tentpitie  des  lils  deriiomme. 
(BnjilKii'l)  Iransperra  de  sa  lance  ce  monslre  marin,  en  Ini  disant  :  «  Sur  l'ordre 
du  Scigncur.liens-toi  (trauquille)  et  uc  bouge  pas  de  la  place.  »  Le  monstre 
marin  se  tini  dans  sa  place  et  nc  bougea  pas.  II  apparni  dans  cette  eglise  de 
nombreux  miracles  et  prodiges  et  de  grandes  gnerisons  de  malades.  Celle 
eglise  demeiir.i  ainsi.  jusqn'ä  ce    que   regnasseut   Ics   (Kaufes.    (Alors),    cette 


V,2  l,K   l.l\l!l';  DU  SVNAXAIIIK.  \MC>\ 

'/•VI/.  :  »>•/■  •  II.V  =  ^n  ■•  i'vh'>rt  ••  A.'i- :  ÄÄ«^>  ••  mn/.  •  'i--ft'r'>'r'>y  ■■  a 

•h  :  n.•^  :  ViCA/.yj  •■  ot-M-  •■  y-A/l-  ••  1\öM-  ■•  «f'^,"?,!-  •  rt'HM'  •  r»fW.liV  ••   'Kl  •• 
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conlJiHH  ••  ?,-ni>'lhl..(;  ••  A-I--  =  t\{\,\v\'  ■■  IIH/IiV  ••   TrlUl/-««»-  ••  «»Ji-nA-ö«-  ■•  Ah^^ 
uh  t  Mxuo  :  i;A"  •  n'-HLVi«"-  :  '«»XvJi'»:  ••   nA-^  ••  ?»''»*PAA,irö'-  •  A+^9"^"  •  0 

A«  !  //o«;hvl-  •■  ■rill:'»'*  ■  ö'-AJ-  =  cvi-  •■  '/»^RA  •■  «»'>*li>rt  =  hshrc  -  ^c^i^Ä 

l/'Oi»-  ::  (ii?,ll,A""'»-  '■  M''9C)\'  •■  ti"ti^-  ■■  A.I'  ••  ItV  •■  htf»  :  hCM'«»"  «  <nM>»Ä">i 
{•»O»-  :    VILF  :  <"/h'/-'l'5fJ}'''"'-   ••  rtV.h'nhJ''öi»-   :  (1?,'J-|-  :  :'»^.A'l-  ••  «»^/»>'>h/.'I'  ••  II 

1.  ante  O/hC  P,  A  add.   lo-hU  (O  «»•>,*  =  h'/lM).  —  H.  tv?«;  —  VvhVfi]  P  mllHt  »  *A>  > 

)■■/  •■  tiAII   :  f-    :  0  lOdll-t  :  O'    •■  IltV"  ■  II.     =  >."  •■  V-.  A  III-     :  H.'   =  h     =  f.  —  ")-(..  h^t]  A  —  t.  "  9.  II 

«AV  ■■  VibiCöi»-]       A  (Le  Synaxaire  arabe  oniot  ce  recil).  —  ib.  m>,-nA"«»'»']  P,  O.  A  mm.  . 
—  10-11.  DnvJP.  A—  >(0=  A).       11.  >,-lVini]P,  A  V^-  .  (t      A.  —ib.  iohafA'-M...in.e. 

il.A->]()       >.. !■.  (les  aulres  inss.     r  A).  —  12.  •ilil';i-V]  <».  A  .vV.  P  'iw     -  l^i-   <'»>iH.fr' 

a»-...  >,C>.f«"»-]  P  «o-viu'  ...    »C  ,  (O,  A=  A).   -  (7>.  >,5»"»>,.  =  A-m-  =  ft.1-]  P  mhy"X>.}PV :  U.  A 
«B>.y"»>i>^<n»-  (A"o»'  tiaduitprobablement  un  U^'). 


eolise  i'ul  (l.'lniilo,  ol  Ic  monstre   marin  s'agita.   De  nouveau,   la  mer  s'a^ila 
et  engloiitit  beaiicoup  de  gcns  qui  demeuraiont  sur  cot  cndroit. 

Abha  Jean,  patriarche  de  la  ville  de  Constantinople,  raconta  cette  histoire 
ä  Honorius,  le  roi  juste,  et  lui  dit  :  «  Sache,  ö  roi,  que  nous-meme  nous  nous 
etions  embarque  dans  un  vaisseau,  afin  de  venir  vers  toi.  Tandis  que  nous 
voyagions,  nous  avous  vu  une  eglise  dans  uiie  ile,  le  jour  du  samedi,  et  nous 
sommes  arrive  au  port,  alin  de  recovoir  les  mysteres  saints,  le  jour  du 
dimanche.  Nous  avous  trouve  un  petit  couvent  sur  le  cote  de  cette  eglise, 
dans  (lequel)  il  _v  uvait  dos  fiores  moines.  Sur  Tordre  du  Seigneur  —  gloire 
jiLiii!  —  nous  sommes  parvenu  vors  eux  et  j'ai  dit  aux  freres  :  «  S'il  y  a 
«  chez  vous  un  livre  antique  du  teraps  dos  Auciens,  donnez-le-moi,  afiu  que  je 
«  nie  reconforte  avec  lui.  »  11s  nous  repondiront  et  nousdirent  :  «  Voici  qu'ily  a 
.<  beaucoup  de  livres  dans  L'eglise,  uiais  nous-memes  nous  ne  connaissons  pas 
«  leur  interpretation.  »  Je  leur  dis  :  «  Apportez-lcs-moi  ici,  alin  que  je  les 
«  voie.  »  Us  les  apporterent  vers  moi.  .le  los  ai  oxaminös  et  j'ai  trouve  (qu'ils 
traitaient)  des  vertus  et  des  prodiges  cju'a  faits  Notre-Seigneur  Jesus-Clirisl 


io 


i 0-^71  -r  PAGUEMKN  (0  SRPTIiMIJUE).  W.i 

H  ••  j^.-nA  :  c*i\  ••  IM-  ■■  h"/!!.?.*  •■  ^.Prt-ft  ■  iM'.Mtx  ■■  y-'i-ni:  ■■  ai-M-  •  ,p.-n/.  ••  H.f. 
AWn  •■  hn-r:  ■•  ^•'{./uA  •■  mwhy.  •■  j^aI-  ••  "/.i^'V«  ••  «Mihy,  :  nuM  .•  ojov-  :  fl>-?i 

t\l'  •  "iM"  •■  «»«'.-nK-  ■  A-|:  ■  (l'JA  ■■  nh^/»  ••  A.+V  =  »"A?»»!'!'  :  h-njl'Ä.ü-  "  fl>y. 

nhAj'»  •  rt-ii?»  •  I17.H.  •■  thiKtio-  ■  (ii«;"}>{(i.i/'«'-  ••  \uf  ■■  .f.t:hn-  •■  x.^  •  fl»"/uA  • 

11'Vrt.li  •'  II'V'J-IIAVU-  «  fl»r^(l.y  :  MJH  ■•  h^UKM  •■  Ini'.Mti  •  «"/"Kh.  •■  rA.**  • 
^/»AAVl'I'  -•  h9"A'"iy.  ■  "/Art.'l"  ••  "7.Jl/i.A  ••  «iJ-nC^A  ••  öK-'fh.A  •■  tt'idjf.  ••  ft-n 
JiV  !  wrtTJ.  •■  AJi-'/n.hV  ■  W.Mtl  ••■  rny.ltA"  =  ^^H.JiV  •  A<.'{./bA  •  «wAÄh  •• 

iiaa»- :  i\t">\\  ■  A*/i<P(:jp'i"  :  \\""  •■  yh9"<-  ■•  di\?  ••  h-nt.h  -  «»a.*  ••  «»A?,hl- 


1.  jju.sl  iicn-y-n,  et  sie  inIVa,  P.  <>,  A  'u/;/.  rt-/.-  =  filLl.l-.  ">  >."/  =  h.lil-V]  P  if/h>^-  (O  i» 
A-  :  >,*').  —  5.  .MiA]  P.  <).  A  -  A-.  ^  7  ^).";lO.■/]  P.  A  .'///.  >.  (<>  A)  12.  £].  P  :4, 
A  t'W.  (O  (im.  (Oflnxs.  —  iu:n*n  12-14).  —  l3-i'i.  nii/h'»-]  P.  A  <i:/-,i.. 


Jevant  sps  disciples,  et  de  rnrigiiip  des  cieux  et  de  la  teiie  jusqu'a  la  fiu  de 
ce  monde. 

«  Taiidis   (jiic   laui-iiiriiii'  je  sci'utais  tiaiis  C(^s  livi'es,  j'ai   lit>ii\(''  uii  livre 

qu'avaieiit  eerit   nos  Peres    les   Apötres    |)ur.s  au   sujet    de  rinstitution  des 

sept   archanges,  (livre)  qui  disait   :   «   Lorsque   Notre-Seigneur  Jesus-Cliri.st 

elait  assis  sur  le  Mont  des  Oliviers  avec  ses  disciples,  et  qu'il  leur  revelait  le 

iiivstere  de  sa  divinite,  les  Ap()tres  lui  demanderent  et  hii  dirent  :  «  0  Notre- 

>.(  Seigiieiir  et  uotre-Dieu,  iious  te  demaudons  de  nous  exposer  la  gloire  de 

«  Tange  glorieux  Raphai'l.  Vai  quel  jour  l'as-tu  iiistitiie,  et  en  ([uel  mois?  Est-il 

«  egal  a  ses  compagnons,  les  archanges.'  G'est  alin  que  nous  j)rüchions  k  sou 

II  sujet  dans  le  monde,  qu'on  lui  fasse  une  fete  conime  aux  archanges,  ses  com- 

«  pagnons,  et  que  les  hommes  lui  demandent,  k  Tepoque  de  leur  adlictiou  et 

«  de  leur  tourment,  de  trouver  gräce  et  cleincnce  aupres  de  toi  par  son  inter- 

«  cession.  »  Aussitöt,  Nolre-Seigncur  le  Christ  ordonna,  et  lestrois  archanges 

vinrenl  du  truisienie  ciel  :  Michel,  (lahvid  el  lid/jlKicI.  dans  uuc  grande  gloire, 

et  se  prosternerent  devant  Noire-Seigneur  le   Christ.  Notre-Seigneur  dit  k 

i'ange  lUiphaül  :  «   Dis  ton  nom  aux  Apötres,  ahn  qu'ils  connaissent  la  grau- 


O   8(1   ;i. 


Wi  II'.   I  IM!I'.   Ol'   S^N.WAIHK.  tV.S 

"»•  ■•  fH*\'hW\'  •■  mt\»"-  •■  tntt\-\"i\)f\  ::  <li"J-(H.7..A>.  •■  >l(*fl  ••  «»-Ä'l--  ■■  A.'l"  ••  »»/\>, 
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w^..i'rt'/*i\p.t''"»-  ■  '^n  ■  h-zii.hnrii.c  •■  (lÄ'j'i-  •■  ;'"nrii-;i.ir«»-  :=  ^a  ■•  iXhyi-  •■ 

■nrh.L"  •■  A^A  :  'iiioritv.'iii  •■  «"A'hh'i-  •■  'ifi.-nti^  ■■  Ah-iii.^-nr/i.c  ••  K-n  •■  «'A«i 

AÄ-  ■•  «w»rtl"/lJA  :  tnf\ff"i^M  •■  ^*itl  ■■  VHII.  "  M  •■  a*-lhl-  '■  <.4.;uA  •■  UhlWi.  •' 

iti''m.h'ttih.i:  ••  hf«  ••  huflti»-  •■  n",y'i' :  A+*J.A>.i'-  •  nhnJi-n  •■  «vt:''/«"'!'  ••  n.f. 
•n/.  •■  xf 'J  •  ^11 :  .ert-ii'«"-  ••  ^•'/ii.^v  =  ^.frt-ft  ■•  hcft-fn  ■  ?i{»"X*P/> :  \\r^'^h  ■■ 
h-n/.  ■•  mxh'T'i  ■■  h»"  •  .cY/i-'i!  ■  TM^u-  ■  hin  •■  ^'im:  ■  ^iM  ■  tmiw^-  ■■  >?..  i 

o.  «»V-IIOi-A"/.]  r.  <>.  A  (>/».  >..  —  4.  <o.e.ft«».e.]  I'  Hfl«"-.  O  n»»-,  A  Wfloo'.  —  //'.  aiitc 
(IVVt  P.  O.  A  add.  1IU.V«>.  -  •'  auto  (do»/|i/.  P.  O.  A  add.  ve»  ■■  wl.C.  —  S.  «»AJiVi-J] 
P,  ü  <n.'\>,vil-  {<)  —  M^-):  A  Olli.  —  !t.  '/Vft  :  rvrV/],  O  ./«'»y.iii-  =  >tÄ.*"/,  A  -ivw-  ■■  «.t^+Tr; 
P  =  A  —  11-12.  .«rt.nA.e.]  P.  <►.  A  -  ••;..        1 '..  ■'.«.->]        P.  (t  (A       A). 


<(  deur  de  ta  gloire.  »  L'archauge  Raplnii'l  leiir  dit  :  «  l'oiir  moi,  je  m'appelle 
«  Raphai'l,  l'ange  doux,  le  ti-oisieme  des  arcliaiiges.  L'archaiige  Michel  est  le 
«  prämier  clief  de  tous  les  anges;  il  s'appelle  Ir  rlihiirnt.  Cahricl,  eii  outre, 
«  est  le  second  archange;  il  s'appelle  Dini  et  humntc,  a  cause  du  message  ä 
«  Notre-Dame  la  Saintc  Vierge  Marie  au  sujet  de  la  iiaissance  de  Notre-Sei- 
«  gneur  le  Christ,  (qui  naquit)  d'ellc. 

«  Pour  moi,  je  m'app(3lli'  liiijilidel.  !<■  cDiisuhileiir  des  crurs.  Je  suis  iiuseri- 
«  cordieux  euvers  les  pecheurs  et  je  ne  les  accuse  pas  aupres  du  Seigneur  ä  cause 
«  de  leurs  peclies.  Mais  ä  cause  du  salut  (cpie  je  donnc  aux  liommes),  de  ma 
n  douceur  et  de  mon  amour  pour  les  lils  de  l'liomme,  j'envoie  une  uiission  aux 
«  ämes  des  pecheurs  et  je  prolonge  (la  demeure)  de  iiioii  esprit  sur  eux,  jusqu'ä 
«  et'  qu'ils  se  repentent  de  leurs  jR'ciies  et  qu'oii  Iriir  renictte  leurs  lautes. 
«  C'est  moi  Haphael,  que  le  Seigneur  a  prepose  sur  vingt-trois  armees  d'anges. 
«  Nous  glorillonsle  Seigneur  Pere,  le  Fils  dement  et  le  Saint-Esprit,  consola- 
«  teur.  C'esI  moi  RapJiael,  ä  qui  le  Seigneur  a  ordonne  de  donner  de  bonnes 
«  choses  ä  ses  saints  dans  le  bauquct  de  mille  ans  sur  le  nioni  Sion,  lorsque 
«  Notre-Seigueiir  Jesus-Christ  leur  donnera  ä  boirc  du  calice,  [dein  tle  gloire 
«  veritable,  quam!  ils  sitomI  assis  (a  table)  aveclui.  alors  qu'il  sera  assis  sur  soii 


^Ü49i  3'   PACURMt'N  (9  SEPTEMBRE).  445 

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Ol»-  :  tnh.!^./^hV-  :  W>i  !  löov-  "•  ami'l'  •  -nV.A-  ■•  <.4.h.A  •  «»rtV.P.  :  Ah^ll.hV  •• 

1.  >.öX.,*t]  F,  A  -  +  (0  oni.  nhWWt  —  <.'f.^l.rt)  1-3.  —  2.  ai>,w.(iao.]  >  A.  —  /i.  anle 
'iV/l.  P.  A  rtc^ö?.  /h.Roit  :  fD.  —  3.  ö*n-V]  P,  (),  A  —  (H-.  —  5.  nfl>-ftl-]  P,  0,  A  um- '.  — 
(i.  a]  P,  0,  A.  —  ib.  .>.'',-0V]  P.  ().  A  wy-/.  7  .t'.i»"H]  P.  O,  A  11. e.  —  //'  -VAfi]  P.  O. 
A  —  rt,1^.  —  8.  A"/.ön;]  1'.  (».  A  11"/.'.  —  10.  >,.p.'eiröo-]  0^  A.  •iVA-bU'o"-  (V  '/'^rt- 
corr.y).  —  ib.  >,ö}t.*t]  P,  ().  A  +.  —  12.  M,'Pcr>]  P,  ö,  A  ,h  .  -  13.  rtii^A-]  P,  O, 
A  —  /i"oo'.  —  i'Ä.  ante  °;rty"  P,  (>.  A  add.  \i•^•.  ~  15.  flift7.e]  P,  0.  A  o;«.  <u. 

«  tröne  pur.  C'est  moi  liaphrjel.  ä  qui  Ic  Seigneur  a  ordonne  de  prendre  des 
«  rameaux  de  TArbre  de  vie  daus  nia  main,  et  je  donne  aux  cliretiens  en  ce 
ü  jour  la  joie.  C'est  moi  Raphael,  qui  (ai)  les  tresors  des  cieux  en  garde  sous 
«  ma  maiu;  je  les  ouvre  et  je  les  feriiie,  selonque  ra'ordoniie  le  Seigneur.  Si  un 
"  liomme  fait  le  bien  avec  un  autre  iiomrne  (qui  est)  daus  rafiliotion  sur  terre  ä 
V  cause  de  mon  nom,  ou  bien  ecrit  le  livre  de  mon  institution,  ou  bien  (si) quel- 
lt (|u'un  parmiles  saints  fait  memoire  de  mon  nom,  oubien  donne  (a  l'Eglise)  le 
«  sacrifice  ou  Tencens  le  jour  de  ma  memoire,  c'est-ä-dire  le  troisieme  jour  de 
«  Päguemen,  daus  lequel  le  Seigneur  m'a  institue  et  dans  lequel  il  m\i  cou- 
«  rönne  pour  Tinstitution  de  (mon)  ministere,  moi-meme  je  porteraiet  je  trans- 
«  porterai  (ces  lideles)  sur  des  chars  de  luniiert>,  jusqu'ä  ce  qu'ils  entrenl  dans 
«  la  Jrnisalfin  Celeste,  et  je  mettrai  dans  leurs  mains  des  rameaux  d'un  parl'uni 
"  dont  l'odeur  sera  extremement  suave,  conimc  il  ne  s'en  rencontre  pas  de 
«  pareils  du  lout  sur  la  terre.  Demandez-moi,  ö  Apotres  elus,  ä  tont  moment 
.«  de  vous garder,  jusqu'ä  ce  que  vous  vous  teniez  devant  le  Seigneur;  ])recbez 
«  ä  tous  les  hommes  dans  le  monde  de  faire  ma  memoire,  et  moi-meme  j'inter- 
«  cederai  aupres  du  Seigneur  pour  eux  ;  je  les  delivrerai  de  Icur  tourmenl,  et 
M  ils  ne  verront  pas  du  tout  le  supplice.  »  Avant  dit  cela,  liiijihaelse  prosterna 

i'Aiit.  Uli.  —  r.  IX.  —  F.  4.  30 


440  T.r.  I.IVlil',  DU  SYNAX AIHK.  [650] 

f»"\M]'l-  •■■  r»Jl'.i'.Ar»>  ••  h'f"  •■  i^UUl  •■   lllht':  ■■  \t-t\"  •■  'KU.  •■  hfl»"  •  m-M:  -.  .(',•»• 

j'fiA  •  vn  ■  }x"iuM\iUA:  :  tt'h'ii.h'i  ■••  'n-nM'O'  -•  wäa-j:  ■•  wtw.hu  ■.  vua-  • 

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-1:  "■  nrj'l:  ■  ^^-rt  •■  »i>  •■  h'^w'i'.'j'J/:!'-  ••  An/"  ••  rt>»0  •■  r^n  ■  ,e.<i.?it'ö-  .■  ah  ■ 
.e.hro-V-  :  {i-U:i'V  •  hiw  ■■  y.\j.Ti9'av  -.  ,c,n,A"<n-  !  Ai»"'>'l-  :  l-j-n^.  !  i/'>/-  : 

<i.  .1i"V«»]  A  .Ikio-ö»  1(3  ometce  salam).  ■ —  10.  Le  recit  de  Saint  Adrien  et  de  sainte  Natha- 
lie,tel  qu'il  esl  racoiite  ici  danslems.  A,  est  bien  differentdeceluiquiprecede,au25Nahase 
(v.  plus  haut,  p.  388  [592],  selon  les  3  mss.  P,  0,  A),  et,  en  outre,  il  est  brusquement 
inteiTompu,  apres  quel(|ues  lignes,  par  deux  autres  recils  (saints  Tälos  et  Kollos  et  saint 
Jules).  Le  recit  d'Adrien  et  de  Nathalie  ou  Natalie  n'est  repris  qu'ä  la  lin.  N'ayant  pour 
ce  luorceau  qu'un  seul  ms.,  j'en  reproduis  fidelement  le  texte,  sauf  pour  les  faules  qu'on 
peut  atlrihuer  au  copiste. 


devant  Notre-Seigneur  h-  Christ.  «  Xombreux  sont  les  miracles  de  cet  ange 
glorieux  Raphael,  archaiige.  II  convient  que  noiis  fassions  sa  memoire  tout 
le  temps,  car  il  intercede  aupres  du  Seigneur  pour  nous.  Que  son  interces- 
sion,  sa  priere  el  sa  henediction  soient  avec  nous!  Amen-. 

[Salut  a  Raplinrl,  qui  est  appele  Ir  consnlafeur  di's  rwiirs, 

Car  il  guerit  les  maladies  et  rend  saiues  les  plaies! 

II  fit  enlcndre  (cette)  parole  ä  Tohic,  ou  disant  : 

Ceiix  (jin  pralüjtieNt  la  justice  ohticndroiil  In  clcntc/irc. 

Mais  ci'U.T  (jui  pt'clii'iii  conlrc  leiiv  dinr  feroiit   venir  [sar  cux)  la  perdiliaii  '.] 

En  ce  jüur  aussi  sont  saint  Adrieii,  martyr,  et  'Aiitolyu  [Nathalie],  sa  femme. 
Ce  saint  (faisait  partie)  des  juges  du  roi.  Lorsqu'il  vit  ceux  qui  devenaient 
martyrs,  alors  qu'on  les  suppliciait,  il  leur   dit  :  «  Pourquoi  faites-vous  cela 

1.  Tob.,  XU,  9-lÜ. 


10 


[6511  :i«  PAGUEMfiN  (9  SRPTEMBHK).  f,M 

^»ü'jvi-  ■  njrw.Tifft  •■  hi'ttc'i'  •■  h«»ii  :••  öJ.f.n.A"  ■  «imft  ■■  hol :  "i-i-nc  •  h«"» 
II  ■  mn'.iy.V'?:  •■  hru)-  •■  'i-i-ni:  ■■  inöiv/  •■  Y^r'i  ■■  bTA-n  •■  nhiiOxi  •  w.ti 

:•    -f-ft  !  öJK'j,e..«J.  :  h-fl  ••  Jt«^'!'  ••  (0"rH\  ■  {VlhTTA-  ■  r/"A«l'A  •■  ^öM  ■  lolony. 

flM.V*P  ••  -Till  ••  f\(^.C.  ■  '>7/*'  •■  itth^.?:F  •  ai'l\l::f'  •■  flH  :  h»»  ■  »iV  ;  h9"i  ••  «Ir" 

rt  :  ^n^nA  •  //«'|<.  :  L'?i^  :  flrtA'.V  ••  ffl"//»'h  :  hy)A.A  ■•  Al'"!*  ■  \\tn^"i1^'V  ••  rt"? 

(«AüiA'J.rt  ■•  yiTA-ft  •  h-VS"  ••  non..e.  •■  W-Vii  :  flXromJP  ■  AhAh  ■  aD'na'Yi  : 

hrt-  ■■  ?i'V|.-  ■•  tO'ti'l-  ••  0.1'  ••  'r^-^Tli  ••  hn«»  •■  Jl-/*'  ■  d.'i'P  ■  -Irn.ii-  :  h^w  .-  l-jr  rn  : 

ii.?i'/  ■•  \}i:M't\  ■  A"'|:  :  tittih'i'  •■  (Dhni  '.  d.'iv  ■■  ?rV'/  •  »iTA-rt  ••  -iiJi  ■•  ö-nh 

4.  liTA-n]  sie  ms. ;  cf.  mois  de  Sant-,  p.  [itl].  —  5.  >i45V]  ms.  —  •>. 


envers  vous-memes?  »  Ils  lui  elireiit  :  «  C'est  ä  cause  de  l'esperance  de  la  vie 
eternelle  et  du  royaume  ([ul  ue  finira  pas.  »  Lorsqu'il  eut  eiitendu  cela,  il 
s'approclia  de  Tdtos  et  lui  dit  :  «  Est-ce  que  uioi  aussi,  si  je  crois  au  Christ, 
je  ferai  une  teile  chose?  »  7«<o.v  lui  dit  :  k  Oui,  tu  feras  une  teile  cliose 
et  tu  feras  (une  chose)  superieure  ä  celle-lä.  »  Aussitöt,  Kotlos  crut  eii  Notre- 
Seigneur  le  Christ.  Oii  alluma  une  fournaise  de  feu.  II  fit  le  signe  de  la  croix 
sur  eile,  et  le  l'eu  se  retira  m  ariirre  de  (piiuzc  coudees.  Le  juge  ecrivit  une 
lettre,  l'envoya  au  roi  Sapor  et  lui  raconta  en  eile  ce  qui  etait  arrive  au  sujet 
de  l'älos  et  de  Kotlos,  (ils  du  roi.  Le  roi  (les)  envoya  (chercher)  et  les  fit  par- 
venir  vers  lui.  Quant  ä  saint  Tälos,  on  lui  coupa  la  tete  avec  le  glaive,  et  il 
recut  la  couronnc  du  martyre  dans  le  royaume  des  cieux. 

Pour  saint  Kotlos,  son  lils,  on  lui  iniligea  de  grands  supplice.s.  ün  le  reniit  ä 
uu  autrejnge,  afin  de  le  supplicicr;  il  lui  infiigea  de  grands  suppiiccs  (st  il  Teni- 
prisonna.  'Aksoii,  sa  so^ur,  viut  vers  lui  dans  la  prisoii,  car  le  roi  l'avait 
envoyec  vers  lui,  afin  qu'elle  le  scduisit  et  tournät  son  coeui'  conime  anpa- 
ravant.  Saint  Kollos  reprit  sa  sa^ur  'Aksoii  et  lui  enseigna  la  foi  droite.  Aus- 
siliM,  eile  se  convertit  de  son  errcur  et  crut  en  Notre-Seigneur  le  Christ  — 
gloire  ä  Lui!  Alors,  son  frere  Kollos  l'envoya  vers  un  pretre,  (qui)  la  baplisa 


A   ■■i-2S\  a. 


4'.8  1,1',  |,IV1{F.  DU  SYNAXAIUK.  [652] 

rt.  •■  'l'fl.i\  ■•  rti^'iv/".'»'  ;  'rT'H-  ■■  WM-'l":  ••  n"il\'}i  ••  «»-/vAii.Cnv'l-  :  'Till  :  h\V'/  • 
ihr'  •■  «»"lil.A"  ■•  t'.V.t'.rth  •  Mh»"  •■  Wi  ■■  Ah  ■  »hV  :  A./-  :  inAh"iV  ■  ViTA-ft  - 
?irt«"  •  hAO  •  ?irA3ri :  j/?,'>jiA  ■  ;,.\'rt-ft  •  yjr.Tii'ft  =  mAjf. :  ?t'Vii.^'n<h.(:  =  .ii 
JP«>-  :  i/'/ri/.  •  rt"'A'  •  ri»i;".p.v.  .•  rtui,l,/.  .■  «ivf-A-  •  i/iii-n/;»"-«'»-  :  iim\  ■  iiT'i  •• 

iir'  •  u'i'i'  •  •ii'"rt"/  •  d.yyi-y.  ■  A(iA.y  ■  r»Ä»»  •  he»  •  ,f.ji..j'>'i'  •  af)\.>yiv  • 
j»» :  (iiir.i-c  •  mnny  •  «nA(>A/-  ■  y.'M:  ■■  ii«»  =  .e.'nA(ij"  =  höH'd.  ■  rt"7^.  - 

«»4'^Ylrt  ••  iiTA-Tl  ■  ^.'Äfm  ••  'f/».C.A"'i'-  ••  i*",T  ■■  rt>>/"h  :  hhA.A  •  tlTö  •  lU/"'» 

A  i-i  1,  ir'-l'  ■■  rt"7,e'l"  ::  (ltt>l\  :  rl»<.  •■  .U-lh  •■  hiir  '  hUUa»-  :  h-ZlI.^.nji.C  !  A+«^ 
flI-rt-Tl'  :  .>.«J./i'>  :  r»AA'/..e4'''>  ••  h/W  ■  .('.'}/"h.  ••  r'.'HVoo-  :  A«>«;.<^'}  ::  «!?,«»•'} 
'|:rt  •■  M-  ■■  riA.A/1-  ■•  IVilVh  •■  (»"ir'h'  •■  /'■/^i;'«»"  •  fi^^A'i  ••  (i>/M-n9*ao-  :  h'i 

H  •■  ^.nt.Vi-  ••  h«n    n/.Ä" :  roj'/i/j»'«"-  ■  m'}i/;i"i' :  w'Vjp'}  ■•  «Jh'jdcj"«"*-  •■  ö»- 

'/•  •■  //»«PiiA  ■  ft.P.'I-  •  ,MÄ.  •  A-ö'»-  ■  IL/-  :  Jlt-7l'/;.e>  ■  i*'V,f.'/-  ■•  toh'iiV,-  ■•  /".J 


du  hapteme  du  cliristianisme,  en  cuchette.  Elle  retoiirna  vers  son  pere,  le 
roi,  et  liii  dit  :  «  (Ccda)  vaiidrait  mieiix  pour  toi,  s'il  t'arrivait  ce  qui  m'öst 
■  aiTive  ainsl  (pi'ä  iiioii  fi'ere  Kotlos.  En  i'H'el,  il  nv  a  pas  d'autre  Dieu  qiie 
.](\sus-('Jii'i.\t.  Eils  du  Seigiieiir  vivaiit,  qui  a  l'ait  le  eiel,  la  teiTe,  la  mer  et  tont 
ce  qiii  est  en  eux.  »  Lorsqiie  le  roi  eiit  entendn  cela,  il  se  fächa  cxtreniement 
contre  eile  et  il  ordonna  qn'on  la  suppliciät.  Ün  hii  inlligea  de  grands  sup- 
plices,  en  sortfe  qn'elle  rendit  sou  äme  dans  la  niain  de  Notre-Seignenr  le 
Christ,  et  qu'elle  regut  la  coiironne  du  martyrc  dans  le  royannie  des  cieux. 
Qnant  ä  saint  Kotlos,  son  frere,  on  Tattacha  ä  la  qiiene  de  clievaux  (qn'on) 
cliassa  snr  les  montagnes,  en  sorte  qu'il  rendil  son  anie  ä  son  Greatenr. 
Ensuite,  on  le  coupa  en  niorccanx  (<ju'on)  jeta  sur  la  nionlague,  aliu  (|ue  les 
oiseaux  du  i'iel  le  uiangeassent.  Saint  Kollos  consonmia  donc  son  beau  com- 
bat et  regut  la  couionne  du  inartyre  dans  le  rovaunie  des  cieux.  Lorsque 
les  soldals  du  roi  s'e«  furent  alles,  le  Seigneur  ordonna  a  de  saints  pretres  et  ä 
un  diacre  de  prendre  les  corps  des  saints.  11s  s'en  allerent  pendant  la  nnit  en 
cachette,  et  ils  prirent  les  corps  des  sainis;  ils  lestrouverent,  en  Irain  de  briller 
comnii'  le  cristal;  ils  les  ensevelirenl  dans  de  beaux  linceuls  et  ils  les  depo- 
serent  dans  nu  lud  endroit  jusqu'ä  la  lin  des  jours  de  la  persecution.  Apres 
la  fiii  des  jdiiis  de  la  persecution  on  hniv  batit  une  belle  eglise  et  on  v  deposa 


053  :r  PAGUKMKN    i)  SKI'TliMBKK .  4'.() 

(/•flo.  :  at-hU:!'  "  fnjiv  :  h'rM'o»-  -.   l'hT/.-'l'  •  «»'/»^h/. -'I-  •■  "/riji'.l"  ••  ÄA-f- 

AA/i  ••  VJi  !  in-r-  "  «»^'/'K h  :  h''hi.h'n,h.r.  ■■  o/.v  ■  m-wv  •■  au  ••  r/DV,.-j-}i- .• 

r/i/i.'/VlC}»'  ■■  A^S.ft  :  ^M'tx  ■  ("h.'r'i'l''/.  ■■  "lo«-/..  ••  «o^.jPinC}"  ••  AM^'-AJi  •■ 
"]F:i''l-  ■•  ?inr/n  :  ?»"?ii,>,.nrh.(:  ■•  "t'l'P  ■  Whi'l'  •  hTMCtih  ••  i\'nö:i"\'  ■■■•  (»>'V  •• 
^H{\  ■  y.'\hh\^oo- :  Art"Vrt;J"i" "  flj.e.'j-nc  ■•  '/".p.:"»'//!"  ■  "/.ri  •■  f-ftA'/iiro»- :  fl?i 

^||.  ::  mhV-  ••  rt"7(>;i-'|-  ••  .enC^lP'  :  Öll'.-IJim'-  :  A-|:  :  «».CtlA?»  =  hi\'(\  •  WA«» 
h  :  h'W  .-  ,(','|h()Ö>-  ••   V,r\\  :  n?,'M-  :  ftö»-  :  A?."/ll.?i>  :  hCfl-fft  :  rtl'|'l"'/°A+'-  : 

at'M'  ••  hM'Ov  :  Art"7rt;i-'l-  :•  fl'i^ll  ••  ■i^A'^  •■  <«"P<*A  =  ffo'yir'-l'  •  A-S.f-* 
A'rjPTrt  :  hr/i"i.  ••  mni*'  ••  •I?.ftrn'>m.S"ft  =  «.p.^»  ■  «><<.'l'ft  •■  hlW.Ki  ■  W.Mtx  •■ 
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'1.  l'^ftj  sie  ms.  10.  .cl-'/ilB]  sie  ms.  —  l'j.  .('.-«'»V.]  ms.     -  c.  —  Ki.  .e.il-n]  ms.  —  -n. 

li'urs  Corps.  11  se  pruduisil  pur  eux  tlo  grands  miracles  et  prudiges.  Que  Iciir 
priere  et  leiir  benediction  soient  avec  iious!  Amen. 

En  ce  jour  anssi  est  saint  Jules,  inartyr.  Ce  saliit  etait  de  la  ville  de 
Wqfähcs.  Notre-Seigiieur  le  Christ  l'etablit,  poiir  (pTil  songeät  aiix  corps  des 
saints  martyrs  et  qu'il  ecrivit  leurs  coinljals.  11  les  eiisevelissait  et  il  envoyait 
(leiirs  Corps),  chacun  ä  son  pays.  Le  Seigneur  fit  venir  raveugleineat  daiis 
le  coiur  des  juges;  ils  ne  direnl  rien  du  tont  ä  saint  Jidcs  et  ils  ne  le  forcerent 
pas  d'adorer  les  idoles,  car  le  Seigneur  le  gardait  ä  cause  de  ses  servifeurs, 
les  martyrs.  (Ce)  saint  servait  l(>s  martyrs  et  appliquait  des  remedes  snr 
li'urs  plaies  de  sa  main.  I.es  martyrs  le  benissaient,  lui  prophetisaient  et 
lui  disaient  :  «  II  faudra  que  ton  sang  soit  n'^pandu  pour  le  nom  de  Notre- 
Seignenr  le  Christ,  et  que  tu  sois  conq)te  au  nonibre  des  martyrs.  »  Lorsque 
les  jonrs  du  regne  de  l'impie  Diorlelieii  furent  ecoulcs  et  que  Consfnntin  le 
.Inste  regna,  Notre-Seignoni'  le  (>hrist  voulut  rcndrc  salnl  Jnli-s  niii  au  uom- 
bre  des  martvrs,  counne  lui  avaient  prophetise  les  saints  martyrs.  Xotre- 
Seignenr  le  Christ  ordonna  ä  saint  Jules  de  s'cn  aller  ä  la  vilh,'  de  (kinnioudi. 
au  nord  du  pavs  d'Iu/i/iilc,  vcrs  'Arnuinijos,  le  juge,  et  de  confesser  devant  lui 
le  nom  de  \otre-Scigneur  le  Christ.  Saint  Jules  s'en  alla,  comme  lui  avait 
ordonne  Notre-Seigneur,  vcrs  \\nii(inijns,  le  juge,  confessa  devant  lui  le  nom 


4Ö0  IK  l,l\l!l-;  1)11  SYNAXAllli:.  [ÖB'il 

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1ö:H'  •■  fl»<<,xö»-  :  tiTPao.  :  ayh9"y:')/.'\i  ■  hmi  •■  '>i-/*'  •■  iifm  -.  ^,a>-i^,.  .-  /" 
AAA.iröo-  ••  IIT«»  ••  "/fl.?  :  (Dh'VVh  •■  ?iA/'  "  mM'  ••  /".Jiro«»-  •■  Art"VA;i-'l'  •  ■'i 


6.  >,«"■>•)'■>]  //rt  ms.  (^  pour  >i'\'V1:5i.  —  (1.  «».ftfi-IK-]  ms.  fo.ftrt 


de  Notre-Seigneur  et  coiifessa  Notre-Seigneur  le  Christ.  (Le  juge)  lui  intli- 
gea  de  grands  snpplices;  puis  il  remprisonna  avec  de  nombreux  martyrs.  On 
cmpechait  ceux  qiii  leiir  apportaient  de  la  iiomriture  de  parvenir  vers  eiix. 
Nafhalic,  la  feinnip  de  saint  Adrim,  parlit,  rasa  les  elieveiix  de  sa  tete  et 
se  revetit  d'haliits  iriiomme;  eile  allail  ä  la  prison,  sei'vait  les  martyrs,  en- 
courageait  son  mari,  le  consolait  et  l'exhorUiit  ä  la  palience.  Lorsque  d'autres 
femmes  eiirent  appris  ce  qu'avait  fait  Sathalie,  elles  ilrent  comme  eile.  En- 
suite,  le  roi  ordonna  ä  ses  soldats  d'apporter  une  enclume  de  fer  de  forgeron 
dans  la  prison  et  im  martean,  et  de  briser  les  jambes  des  saints,  afiu  qu'ils 
inoiiriisseiit.  Saiiite  Natlialir  s'attrista,  (craigaant)  qiie  son  mari  n'eiit  peur  et 
nc  revint  derriere  lui.  Elle  dcmanda  aiix  soldats  de  faire  approcher  son  mari 
avant  tous  (les  aulres);  eile  bii  l(Miail  les  jambes,  jusqn'ä  ce  qu'on  les  (lui) 
eüt  brisees.  II  rendit  son  äme  et  il  regut  la  couronne  du  martyre  dans  le 
royaume  des  cieux.  Pareillement  on  brisa  les  jambes  de  tous  (les  autres) 
martyrs,  (qui)  consommerent  leur  marlyre.  Ensuite,  le  roi  ordonna  (pTon  jetät 
les  Corps  des  martvrs  dans  le  feu,  mais  lorsqu'on  les  ent  jetes,  le  Seigneur 
fit  tomber  sur  eux   une  grande  pluie  et  eteignif   le  feii.  On  porta  les  corps 


[655]  3-  PAGÜEMEX  (9  SRFTKIMBRF/.  ',51 


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Mi-i;-  •■  Hin?»  •  flinÄvii.  •  vv  •■  hm  •  .ft^wcrio»- :  <w.AÄh  ■  h-ziLh-nwu:  ••  tn 


in 


7.  «iTAn-;:]  P,  (),  A  1»*.  —  7.-8.  tiu>  —  AO-A]  .  P,  ü,  A.  —  .S.;(".f.  Dillmann,  Chresi. 
Aei/i.,  p.  16.  üan.s  ()  apres  la  comm.  de  Zar 'a-Yäqob'.  — fl.  <v«ot]  l)  —  1-.  —  l.>.  u 
f]  P  nw'.  —  14.  .s.n.ir<ii>]  P-vn.  .  A  —  i»-.  —  15.  ^^h.]  <>.  I»  .rc 


des  marfyi's  ä  la  ville  de  liisdyd  [Pisulie?];  iine  belle  eglise  leur  Tut  hatie,  dans 
(laquelle)  on  les  deposa.  II  apparut  par  eux  de  nom])reiix  miracli's  et  prodiges. 
Quant  ä  sainte  Nathalie,  uii  des  juges  la  cherclia,  aliu  del'epouser,  maisNotre- 
Seigneur  le  Christ  la  protegea  coutre  ce  (juge);  eile  s'eii  alla  ä  [Bisdyä),  Tut 
coniptce  avec  les  iuarl\  rs  et  moiinit  eii  paix.  Que  le  Seigiieur  ait  pitic  de 
nous  par  la  priere  d'cux  tous,  et  ([ue  leur  bcnediction  soit  avec  nous!  Amen. 

En  ce  jour  aussi  est  la  nicmoire  de  la  luort  de  Mcirhisi'dec.  |ir(''lrc  du  Sei- 
gneur  Tres-Haut.  [Melchisedec  etait  llls  de  Qäi/iidn.  iils  du  l'ds  de»//;.  Lors- 
qu'il  Tut  äge  de  quinzc  ans,  apres  qii'il  fut  ne,  le  Seigneur  ordonua  ä  Nor 
d'envujer  Sem,  sou  iils,  avec  Ic  corps  de  notre  pere  Adam,  et  de  le  placer 
au  centre  de  la  terre,  c'est-<\-dire  au  Calvaire.  II  lui  montra  que  le  Sauvcur 
du  mondc  viendrait,  (lu'il  serait  sacriiie  lä  et  qn'il  railielerait  Adam  de 
son  saug.  Sem  prit  Melchisedec  ä  la  inaisou  de  son  pere  eucacliettc;  ils  par- 
vinrent  (au  Calvaire),  alors  qu'un  äuge  ilu  Seigneur  l(>s  conduisait.  Melchi- 
sedec fut  institue  pretre.  II  prit  douze  pierres  et  oirrit  sur  elles  le  sacrifice 
avec  le  pain  et  le  vin,  qui  dcsccndirent  pour  kii  du  ciel,  alors  (pi'il  montrait  le 


I  I    Sd     Ii 


^52  L|-,  LIVRK  DU  SYNAX AlHi: .  [65G] 

f\h,'r  "]  ■( -j-nAV«»-  ••  flin/.ii-i:  ■•  pj/a-  ■•  '/tia.'/  =  Whi  ■■•■ 
•wy\-  ■  hw)  ■  .f.vnt:  •  aua-^-  ■] 


10 


h. 


'i.  ml-ft'/"f]  P  --  «.tton.  —  7.  Ä-T-IA]  0  A'^.R.  —  i).    in]  0  otv.  —  11.  ii  /,-;.';■■/]  A  linv 
—  13.  .s.vr.]  P  iK-c. 


m^'stere  de  la  Loi  noiivelle.  Des  anges  lui  apportaieiit  (sa)  nourrilure;  soii 
vetemeni  ctait  de  peaii  et  sa  ceintiire  de  eiiir.  II  demeura  ii  servir  devant  le 
Corps  de  notre  pere  Adam.  Lorsque  Mindnnn  revint  de  la  ^uerre,  apres  avoir 
vaincu  les  rois,  il  ofTrit  pour  lui  le  pain  el  le  vin,  (Abraliam),  de  son  cöle,  lui 
donna  la  dime  de  tous  ses  hiens.  II  fut  appele  pretre  el  roi  de  Sdleni.] 
Oiie  S(Tn  intercession  et  sa  lienediction  soieut  avec  nous!  Aiihmi. 

[Salut  ä  Mrlvhisrdcr,  ly[ie  et  eoiupagnou 

Du  Verbe,  qui  est  venu,  en  se  revetant  du  corps  de  la  Vierge! 

Comme  (nit  ccril  les  sages  (dans)  les  anivres, 

La  oü  tul  edifie  le  Heu  de  repos  pour  le  corps  (VAdani. 

Ce  pretre  demeurcra  a  jauiais.] 


[Eu  ce  jour  aussi  mourul  Senipiun  de  Ijindoun.  Ce  saiat  fut  instruit  des 
livres  de  l'Eglise  et  df  leur  iuti^rpri'tatiou ;  il  repiidia  tous  les  biens  de  ce 
monde.  Puis  il  s'en  alla  au  pays  des  pai'ens,  se  vendit  pour  vingt  deniers 
et  garda  ses  deniers.  II  ni'  mangeaif  cpic  du  pain  (et  ne  huvail  que)  de  l'eau. 


[057J  3«  PAGUEMKN  (0  SP.PTRMBRE).  45.5 

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'i.  fon-]  r  fi»A-  (A  A   :  M   ■■  rtin-).  —  ö.  a»;i\.yi'.yr2  '>  —  J?"'  ^  "■•aii"»-.»''/.      "''  a-«»-».] 
(),  A  anv  .  —  10.  Art/..  ]  P  m".  —  12.  n-Vt]  0,  A  nm.  —  13.  moil]  O,  A  ow.  <». 


11  priiiil  h'  Sfig-ncur  de  les  convertir  de  leur  erreur.  Ensuite,  il  les  convertit 
tous  ä  In  foi  de  .Irsiis-Cliri.st  —  gloire  ä  Lui!  —  ei  il  leur  enseigiia  loiite  la 
loi.  Alois,  il  leur  raconta  qu'il  etait  un  egypiieu  libri'  (it  que  c'etait  par 
aniour  pour  eux  qu'il  s'etuit  veiidu  et  leur  avait  donue  l'argent  de  son  prix,  alin 
qu'on  (le)  donnät  aux  pauvres.  II  s'eu  alla  a  uu  autre  pays,  (an  pays)  de  ceux  qui 
s'appellent  les  Manicheens;  il  se  veuditpoiir  eux  e)  illes  servil,  jusqu'ä  cc  qu'il 
les  eilt  convertis  ä  la  foi  du  Clirist  —  gloire  ä  Lui !  De  la  il  s'eu  alla  ä  lioinc 
et  il  contiiiua  ä  servir  (le  Seigncur)  parle  jeiiue  el  par  la  priere,  jusqu'ä  cc  qu'il 
mourüt  eu  paix.  11  apparul  de  sou  corps  des  uiiracles  et  des  prodiges.  Oue 
le  Seigneur  ait  pitie  de  uous  pour  les  siecles  des  siecles!  Amen.] 


Je  dis  salul  a  Snapinn.  rilluslre, 

Qui  s'est  veudu  poui'  vingt  deniers, 

Alors  quil  donua  ce  (prix)  pour  le  hesoiu  de  tnut  clrauger! 

Lorsqu'il  lui  mort  (et  srpare)  du  nionde  de  la  duuleur  et  ilu  lourmcnt, 

Par  sou  Corps  saiul  un  iuyst(^rc  ful  revele.] 

[En  ce  jour  aussi  mourut  le  roi  A' Ellnnjnr,  Tillustre  Za\-'a-yn(iob,  l'orllio- 


454  LF.  I.IVIII':  \)V  SY.NAXAIKK.  [658] 

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rh'Jft  ••••  (nh,?"tt  •••  tof'ftA'  '■•  mOftAP-ft  ••  mtt^.T'i  •■  «>.e(>*n  "•  ro^-nC'/?"  «  m 

♦  p  225  ii.  2.  Yf-A>]  P.  —  //'.  n<;rii:  :  foA-]  P  >i'7H.>i-rM..c;  =  .Rö+n««-  =  n * ^-v-fiAViroo-  :  p^a-  («(V).  — 
«.  :irti.>,-1-]  ü  njaoi-v.  —  8.  Hf/hfiy»]  0  n.e  .  —  11.  '>■{.«]  0  vin-c:  >  A.  —  11-1:2.  n^RT-v]  0  — 
ÖO--V   et  sie  infrai.  —  12.  ■hVhxm.']  F.  <».  A  'hr'im..  —  ib.  ?"fir]  A  r'r'm.C  !)■ 


doxe  (et)  Tapostolique,  apres  qu'il  eut  etabli  de  bonnes  lois  de  conduite  dans 
loutes  les  provinces  de  son  royaume.  Que  sa  benediction  soit  avec  nous  pour 
les  siecles  des  siecles!  Amen.] 

[Salut  ä  toi,  Zar'd-Ydiidl),  predicateur, 
N'ötant  rien  du  tout  ä  la  foi  de  l'Evangile! 

(De)  ceux  que  tu  as  gouvernes  toi-meme,  (les  ecartaiit)  des  flots  du  peche, 
qui  agite, 

Car  ils  ont  ete  devots  envers  le  Seigneur,  Dominateur, 
Aucuu  n'est  mauvais  et  aucun  n'est  mechant.] 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  un  seul  Dieu. 
LECTURE  Dv  4  PAGUEMKN  (10  septembre). 

Eu  ce  jour  mourul  le  Pere  saint,  devot,  ascete  (et)  solitaire  \hba  Baijmoii 
[Poemen].  Ce  saint  etait  du  [iiiysd'Egijjilc  II  avait  se'pt  IVercs;  voiei  (leurs  uoms)  : 
Jrnii.   Job.    Joseph,    litisilc.    Boi/mon.   Juaiiics   et   Ahnihaiii ;    ils    sc   lircnt    tous 


659'  V    I-AGIEMKN  ^10  SKI'TEMBRE).  VVt 

tfh'  •■  h'r''/M"  ■•  (o'iyA'  ■  itt'iii'  •■  ffoWri'  •  i:,h'.'f'-'i'  ■•  h'rfinh  •■■■  a^yy,-  -•  "tch- 

""  :  'ThrhC  «  fnhon-'}|:rt  ■  <{.iö»-   ■•  'Vll."/  ■•  MM  ■  .t'.-nA'  :   AJi'W  :  «i.'l'.P.il.  -•  h»"  : 

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rt'prn'ft'o-  :  r»,h/.'|-  «  aiW  ••   irj-l."  =  ^-n  ••  tmcfi  •  «»VUH,  :  Ah/..'^'/je'}  ■  rt'Am 

/..ii"/-  ■•  v]t/D :  ^ri'ß'Prt  :•■  flM/rt  •  uayx.h  .■  y-^'t  ■■  ivhii- :  •/('/'7'r'V  •■  hfl»-  ■■  »^ 
\u.-  ■■  Txr-A^K  •■  <".f.(ix\Tfi  :  -wuh  •  fl).i',vnjii  •■  fl»n7.H.'/  •■  i'A'/,„mi\  :  h'ry. 
'P.ll-  ••■• 

«»py.rt  •■  'ir}'i:  •  hn  ■  -vrinj-]'  •  nii-i^f-  •  «»•jt'/h-i-  •  {W'%=v  ■•  nhi 
■i-  •  h'/'Ayi  •  rt)'i;j.e.A-'f' :  nvs"'/'  -•  '/"Hf-ftv  «  «».e-ii. :  nat-tii-  ■•  -I'/m/li:  ■  a 

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o.  c.,h:4-=i-2  i\  A  ~  •»••'/.  —  'i.  post  ^icft-r-n,  1',  ü.  A  mld.  rt-;.-  :  n-rui-v.       //'.  «i:'!-/.]  A 
w-xw..  —  7.  vfuv]       P.  —  8.  ,».<5]  P.  0,  A  ih-i.  —  10.  ii(i«/i>]  P  n»»!'  :  y-vsn. :  m.  (►  9"v^ 

(1.  :  H  •■  m.  A  <Klin>^Wi  :  r'  ■  —  11.  >iy"Ä'\>i.]  P,  ().  A  om.  M".  —  //>.  mnj.l(.V]  P.  O.  A  om. 
m.  —  Vö.  anle  -riH-;'.;-  P.  O.  A  add.  a>,e,c.fi'fV  (av.  =  A).  —  //;.  fM»-"i.-7-]  A  —  ■/•.  —  l'i.  h 
'/"A»!]  A  —  »••'»•.  —  l.j.  >iV<n]  A  >,',"    .'i  el  sie  inlra.  —  17.  A>i<"']  A  A>iy".        P. 

iiioines.  ./(^f//(  (Halt  l'aiiie  d'eiilre  eux  pour  läge,  luuis  Milxi  liai/iiion  iHait  le  plus 
grand  dCnlrc  eux  pour  la  science  et  pour  la  sagesse.  Il.'S  s'accorderent  tous, 
soi'tirent  du  monde,  habiterent  dans  des  endroits  eloignes  deshommes,  porte- 
rent  le  joug  de  Notre-Seigneur  le  Christ,  allcrent  dans  la  voie  etroite  et  reje- 
lerent  l'auiour  de  la  famille.  Leur  mere  desira  les  voir;  eile  parviut  ä  leur 
maison,  sc  lint  dehors  et  les  envoya  appeler,  afin  qu'ils  parvinssent  verseile  et 
(]u"ellc  les  Vit,  avant  de  s'cn  aller.  Mais  eux  envoyerent  (un  messager)  vers 
eile,  en  disaut  :  «  Si  tu  veux  nous  voir  dans  la  generation  eternelle,  va-t'en 
d'ici.  »  Elle'  comprit.  leur  obeit  et  s'en  alla.  Co  Pere  ctait  le  port  et  le 
consolateur  des  vieillards  et  des  jeunes  gens  du  desert  de  Sretr.  Celui  en  qui 
survenait  un  doute  au  sujet  de  la  foi,  ou  bien  une  tentation  de  la  part  de 
l'ennemi,  venait  vers  lui ;  il  le  oonsolait,  et  aussitöt  il  etait  gueri  de  sa  maladie. 
Ce  Pere  romposa  de  nombreuses  inaximes  et  des  exhortations  utiles  au 
sujet  du  culfe  el  de  rascetisyne  dans  la  voie  du  inonasticat.  II  a  dit  dans  ses 
inaximes:  «  Si  tu  as  vu  un  frere  qui  a  peehe,  ne  lui  retranclie  pas  lesperance, 
mais  eveille  son  äme,  consolelc  et  allege  son  fardeau,  alin  (lu'il  se  releve 
de  sa  chute.  »  De  nouveau,  il  a  dit  :  «  Enseigno  ä  ton  cceur  de  faire  ce  que 


456  l.i:  LIVIU'.  DU  SYWXAllii:.  [(i60J 

/»".'?  ••  MuiJ'^i1^  ■■  ni:  •  mhlUn-y^  =  tn-tii  •  ll.'lf  ■•  whM- /...r .\^  ■■  «»Aä«"  ••  C 
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1.  mh(iro->,]  I'  h■(l^.  —  (7-.  fl>A>.o»]  P,  0,  A  «onön  :  aTh»".  —  2.  <»),..&/.•>/•.]  P,  ü.  A  —  .p.-. 
—  3.  n-^-f]  P  ffc-l-;  O  11.1-  ■■  hilf.  (A  =  A).  —  ib.  ante  n.P.f»T'  P,  0,  A  </rfr/.  >,<i.  —  4.  H;h 
„.-iT']  A  —  ao-9"  iX)  \\  ().  A  ii>.w-.  —  5.  All]  P,  0,  A  II.  ~  7.  Ort"]  P,  O,  A  J"*.—  /*.  /i] 

P,  ().  ~  8.  ^>,°nl>]  P.  0,  A  -h  .  —  10.  on  ••  >,->i-]  P.  A,  >, '  =  o  .  o  o/».  vvt.  —  ii.  -/ 
'■i«>-h.irö">-  :  a]  <>  —  in-h  (P  ow.  •>'nfl»-h.i/"öo.  —  .p.li.e.-i'.  A  —  h.>  :  hS  sie).  —  12.  ante  4- 
.",.(1   P.  (>.  A  '/c^r/.  >,-n.  —  1.;.  ni;>.P.A">]  P.  0,  A        A"  (in  A  sequitui-  m-i-«?"/.). 


In 


dit  ta  langue.  »  Un  frere  lui  dit  :  «  Poiir  mui,  si  je  vois  un  hon  Irere,  je  me 
rejouis  de  lui,  je  le  lais  entrer  dans  nia  maison  et  je  le  rejouis.  Mais  si  je 
Yois  un  frere  dont  les  oeuvres  sont  mauvaises,  je  ne  Faime  pas  et  je  ne  veux 
pas  le  faire  entrer  dans  ma  maison.  »  Baijmon  repondit  et  lui  dit  :  «  Si  tu 
fais  le  bien  a  un  frere  hon,  fais  pareillement  le  hiea  deux  fois  plus  ä  un 
frere  dont  les  ueuvres  sont  mauvaises,  car  celui  qui  est  malade  a  davantaL-c 
besoin  de  remede.  » 

Alors,  il  raconta  ä  ce  frere,  qui  s'entretenait  avec  lui,  et  il  lui  dit  :  «  Voici 
qu'il  y  avait  un  moine  dans  un  couvent;  il  s'appelait  Tiinatln-c :\\  tomba  dans 
le  peche;  continuellement  il  pleurait,  gemissait  et  priait,  en  disant  :  «  0 
«  Seigneur,  j'ai  peche  contretoi;  pardonne-moi.  »  Vint  vers  lui  une  vuix  du 
ciel,  en  lui  disant  :  «  Pour  moi,  je  ne  t'ai  pas  rejete,  sauf  lorsque  toi-menie 
«  tu  as  meprise  ton  frere  au  moment  de  son  epreuve.  »  De  plus,  ce  Pere  Abba 
Baymon  dit  :  «  Si  nous-memes  nous  pardonnons  les  peches  de  nos  freres, 
certes  le  Seigneur  pardonnera  nos  peches.  »  Ce  saint  aceomplit  tous  ses 
jours  dans  Tascetisme  et  ladevotion;  il  parvint  ä  une  belle  vieillesse;  il  plut 
au  Seigneur  et  mourut  en  paix.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa 
priere,  et  que  sa  benediclion  soit  avec  nous!  Amen. 


[661].  4-  PAGUEMEN  (lü  SEPTEMBRE.. 


/.  ■•  (vy.  •••■  n'j'i:  ••  ^^h  ■■  '/-«'.i'.»»  ••  ^^>h  •  du.  .•  (?"?.  .•  n'/»i'<iA.i)-  •  A-Pj^^n  • 

^•'}rt"J  •  m^r'h  ■■  A-ü»-  ■  hy"}iii-  ■  «wjivh^;.  :  »DA?iln'|-  ■  -Wl  •  h•i■^^  •■  «fcftm'J 

m.S-ft  ••  flJ^HH  ■■  t?<w  :  .e-l-fllht"«"»-   «   fl>Är/i^.   ••   A"öi>-   !   m-A'/'   :   aDK;h^.   :  f/ofii 

15   hlR^-  ■  Ah'Vii-  •■  Jf'iflfn  ■  rtJ'wA^Jl'f-  :  A'irj'f:  •  hfl  •■    A.OCPft  :  'i'(nt}U:o»-  .•  ro  .  v  m  ., 

1.  O  omot  ce  saläm.  nAtV]  A  rt'.T  (f).  —  '2.  hv©-]  P  6g.ah.  —  ,").  r:h.'/  :  hJil:]  A  cvi'/  : 
>,J:  (sie  .  —  7.  '\flft  :  in/.  ■■  cv.]  (»  (P  o>n.  niv/:  —  c?"?.).  —  //'.  A<PVfi«i]  P,  <).  A  rt*. 
njnVrto"ft  (O  "w.  <BA.p.  ■■  'fcfi  ).       s.  >,>vnv-n]  P.  o.  a  —  v-tj^n.  —  it.  A+s-n]  ().  Art.  — 

JO.  Ml]  P  ht\.  0  om.  —  i;>.  (D-n;]  sie  A;  P,  0  «i->,/:  (A  u/n.  mhilil        onA>il[i>.  13-14i.  — 
15.  rtViii-  —  monA>.1i-F]        A    ar.  luev.).  —  ib.  post  h-ll  1*.  A.  O  «(W.  •l-.'Jfi. 


Je  dis  salut  ilaus  ina  langue  raortoUe 
.Vux  sept  l'reres  qui  <>nt  habite  une  grotlo! 
Lorsque  leiir  iiiere  voulut  les  voir,  ils  lui  dirciil  : 
«  Tu  ni'  pourras  pas  nous  voir  dans  le  monde  du  cirl, 
Si  ici-(ljas)  nuus  (te)  voyons  uue  ffois).  »] 

Vai  ce  jour  aussi  uiourul  li'  saiul  Pere  Lib'cre,  palriarche  du  lavülcde  llonic. 
Ce  saiul  fiit  prepose  sur  la  villi;  de  Home  dans  les  jours  de  ('.onstunrc,  lils  de 
('.oiishuiliii .  Lorsque  ('.(insUntlin,  sou  frere,  eui  eliasse  saini,  Athanasr  TApos- 
tolique  de  sou  siege  de  la  ville  d' .[Icrdiidru',  il  eliassa  eucorc  saiut  l'diil, 
patriandie  de  la  ville  de  ConstantiiKiplc.  Tous  deux  viureut  vers  le  Pere  Libhre 
et  lui  demandereul  de  les  aider.  11  les  reeut,  les  iutroduisit  aupres  du  roi 
Constniicc,  obtint  pour  eux  de  sa  pari  une  lettre  pour  sou  frere  Coii.staiitin,  et 
(lui)  ordonua  de  les  recevoir.  II  (•crivit  pour  eux  dans  la  lettre,  en  les  aidant 
jiar  ia.  l^orsi[ue  le  loi  Cmisldnliii  cut  lu  la  lettre  de  sou  frere  Constance  et  la 
lettre  du   Pere  Lilil-re,  il  les  re(;ut  et  les  remit  sui-  leurs  sieges  comuie  aupa- 


458  LK  l.l\  I5K  DL!   SYN'AXAlllK.  [G62] 

0    80   ii.  *  *  ■■  ... 

irj/.  ■■  (V"7.  :  ^Mtt  •■  •l.'.fim'Kn.'.'Tl  ••  'Vll  ■•   HM:  ••  A.iU;t'n  ••  io(\h(V'  ■  lu/»  ••  U: 

iixiitt  ■  hi:v't\  •  «»'/•JH'>'-  :  tu^iV'i-  :  IUI-:'"}-  ••  <"A.'/«»yi<^.  =  ?»'/'>.ii-  ••  irj-i-  •■  t\ 
hA  •■  tnh.lfi','hitt  •■  rtM^O'  ••  tutie,p.  -.  w  .-  (.vi,4'>  •  flrJi.i:  -  lohru  ••  <{.W«  ■• 
«»'l'/A-  ••  All  •  'l"IA  ■■  riUt-  •  *'Jft"J  «  <«?il'"Ä"V/.'ll  ■•  W>/.  :  ö>-?i'|:  :  'VJl  =  «T 
/.  :  1^"%  :  «Jl>"ftA.l)-  ■  A.*«»-'»'!-  ••  h.e.n/.'l'  ■  ö'A.*V'J-  ••  »IDVI-  :  «JrthAJ"  ••  il 
an  :  (',"7,rn  ••  A'irjl-  =  hl\  •  tiMCVti  ■  hrhy^V  •■   W  •  »"'HU  •  "///»'l--  ••  n»/'/ 

/.  ■•  1"."%  •■•'  (o\ai\\i. :  rthA-J""»-  ■  (ohm\  •■  h«n  ••  ,e.'iv/nf'r  .•  -^n  ■•  "//«"i: «  «»i^ 
n  •  '\aDi!.txy  :  -H-j-ii  :  ^•n  ■  ?ii»"ri.^.-i- '  «»vri^:  ■•  ^#,n  =  '"'HI^:  =  "/.«n-i: :  miiv •• 
«»><: :  f!.''%\)C.ao' :  A«w>f:'v.'i:  •■  ti«"  :  .e.x'j«-  ••  ü»-ft'f- :  y^'.«'/'."-!-  ■•  c:l-<^'l- '  o'f. 

^Irt  ••  A-ö»-  ••  yi'.W'i-  •■  aH"l"t^'l'  ••  •nil-:'"/-  "  ©VO  ••  ^.>*<'.S"ö»-  =  ArlrUJl  ••  Ih 
Cf-ft  :  (oywnio»'  ■•  ajy.f\!f:F'a^-  ■  ht\\\  ■  hö^.i.  •  h9"y"W.  ■  ilU  ■  ^.H  :  «»Hl 

1.  +«;.'">•]  P.  0.  A  •l-J?'^..  —  2.  post  in*  P  ac?^.  MI  :  '»Jn,  (>,  ^  *  :  M.  —  2-3.  .e.c 
.^-h]  P.  0,  A  .(•.•V/.-.P.N.  —  3.  ,h<pr:.t"i.']  A  —  .f.  —  3-4.  ffl.ftlmn'i:  =  «■»nin]  P.  O,  A  —  mnc:«»- 
(P_  ^ti,;:,,i..]  a;ii  .  —  7.  fl»rt..')>'r/]  P,  A  lo/ij-;,  ()  <nrt..*<n-'/i-.  —  7-n.  no»  —  A,ncffi]  P, 

(J,  A  AIIV*  =  h    (0  Mi)  •■  ft.     =  Yl""  =  .f.    (A  .e."?.-»-).  —  10.  iDytii  :  S.!!]  P,  0,  A  Vll.  —  12.  fflj. 

■/]  P.  o.  A  «Dvn^c.  —  13.  post  >,fni  P,  A  rt(/(^  ho»  (0      A). 


ravant.  Lorsqiie  Constanri'  fiit  tue  clans  la  ville  de  Raine,  Cunstantin  euvoya 
demander  ä  Libere  de  l'aider,  de  chasser  Athanasc  TApostolique  de  la  ville 
dWlexandrie  et  de  recevoir  les  partisans  d'AHus.  11  lui  lit  beaiicoup  de  pro- 
messes.  [Libl-re)  n'agrea  pas  de  lui  cette  deraande  et  ue  s'accorda  pas  avec 
lui.  {Constaiitin)  le  chassa  dans  un  pays  lointain.  Puis  tl  envoya  tiier  celui 
qui  avait  tue  sou  frere  Onisldiirr.  Eiiriuite,  il  alla  ä  la  ville  de  Uomc;  avec  lui 
il  y  avait  les  superieurs  des  couvents  et  Ics  archiprelres;  ils  lui  demauderent 
de  ramener  le  Pere  Llbhre  de  l'exil  au  siege  de  sa  cliarge  dans  la  ville  de 
nome.  11  agrea  leur  deniaudc  et  il  ordonna  qu'il  renlmt  (en  possession)  de 
sa  Charge.  Lorsque  ce  Pere  fut  revenu  de  l'exil,  il  siegea  sur  le  siege  de  sa 
charo-e;  continuellement  il  instruisait  soii  troupeau,  aliii  ([u'ils  iussent  fermes 
dans  la  foi  orthodoxe.  11  composa  pour  eux  de  nombreuses  honielies  et  exhor- 
tations.  11  hitta  contre  les  partisans  d'Arius,  les  anatheniatisa  et  les  excom- 
munia,  jusqu'ä  ce  qu'il  mourüt,  apres  avoir  siege  sur  le  siege  de  sa  charge 
pendant  septans.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  priere,  et  que  sa 
benediction  seit  avec  nousi  Amen. 


In 


[663]  '^^  PAGUEMKN  (11  SRPTEMBRRi.  459 

r.  hh^d.  ■■  V-9"  •■  n«^n(>  •  "ifo"]-  :•:] 

lf\f\9°  •■  Aji'.'P'/.ii-  :  Hh'W'rtA  ••  ein  ••.•• 

m  :  ,e.H.h(:  ■•  \t-n  •■  mrt'Ji-  ■  vfi  •■  öo-n  -i- 

hr"/  :  Hin-  :  UhUnümn  :•: 

1.  rt'\ir  (?//.]  A  l\1i.  —  iV/.  flulU-  :  ro]  A-  .").  '^ao^]  P  til\^-.  —  (i,  rt.ü'P'/.O-  :  ll/öDfiA]  A 
.f.  !  ii.tt-1-"'AnA.  Le  saläm  de  'Amclu-.Maryäm  manquc  dans  0.  —  7.  "VC^i""]  A  WV  (sici  =  k 
Vi).  —  S.  dJfi'vl-]  P  >  ö».  —  13.  MI  —  'Mfi]  P,  <».  A  "i    .  ffl*  '  (U  4»    !  ffl-V  )  (i>Ä-r/A. 


[Salut,  salut  au  Pere  Liht're,  patriarclie, 
Patient  ilaiis  Tepreuve  et  Texil, 
^  Alors  qu'il  delivra  son  troupeau  de  la  gueule  des  loups  ! 

Apres  qu'il  eut  siege  dans  (sa)  charge, 
11  mourut  aujourd'liui,  la  scptieme  annee. 

[Salut  ä  la  douceur  de  'Amda-Mdrijdm,  qui  resseuiblait  ä  (celle)  de  la  colombe, 

Alors  qu'il  devint  prudent  comme  le  serpent! 

Lorsqu'il  se  souvenait  du  jugement  (et)  de  l'heure  terrible  de  la  retribution, 

Le  sang  de  sa  plaie,  qui  degouttail  de  sun  dos, 

Mouillait  (soni  coussin.J 

Au  nom  du  Pere,  du  Fils  et  du  Saiut-Esprit,  un  seul  Dien. 
LECTURE   m    ')   i'AGUKMEN    11  septewibre  . 

En  ce  jour  mourut  le  pur.  vierge  (et)  saint  Pere  Abha  Jikujucs,  eveque  de  la 


*  P  iüii  b. 


wo  1.1'.  1.1  VIU',  DU  SYNAXAlllK.  [ßG'.] 

Jf'i^ti  •  mm.  ■  rhi'.  ■■  A'M'i'i-  ■■  '/"ni-.^p.A  ■  /i.'iio'i-  ■■  wfi-  •■  hTi^xCi-  •  iw"  • 

rn-'iyY.  ••  oi'hV  •  Jl'M-  ■■  ?ii»"n'}:i"/'  •■  ^S/l  ••  M  •  VAx'm  ••  ,WA.C  ••  wlÄ'/'»'.  •• 
lo■]\■i^,^  :  "it/o-h-]' :  .(111-:''  ••  r«'i-i*',e.o»  .•  a.«!«  ••  •'/.jp*v'i-  ;  f\fi/i  ••  n.'i- :  htift-J: 
yv-  :  A4"»-n  •  ha  •  V'.Witx  ••  10  IM""/  ■  II.'."  ■•  'HA-l'.xh  •  mYx^rCA'  ■  iO'>ff:l\': 
0-  :••  m-WA'-  ■■  }\1\\M\d^i''  •■  «»Iw'j?.«»  ■•  hXf\  •  *?rt  •■  Ar>A  :  i/'l/.  ■•  '/'ftC  •■  tn 

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9"F.'l:  :  rH-j;j.e.A-|.-  ■•  «)^.'M;hf  ■  (lü»-ft/-  ••  "/.«n-J:  •  ?i';""?.f.A-  •  IH'J^.'"/.  «  öjy« 

>  ■  w'iv.  ■  ,t'.''y.uj?ö»-  •  Arii'im-  •■  (Djpinn  =  a-a"-  =  tm^iiyV-i-  ■■  aiM-^:}--'r  •■  a- 

fl»-  ••  il'Wl-?!  !  JiiP'fci/'o'»'  ••  lo^-l^'^oo'  :  A?iA  ■■  JiV-n^.  !  ö'-ft'l"  !  Ifl.^i  '  '>tn.h 
-V  :  öjjpriiiiioo-  :  fl)(?(;;h*ö»-  !  ?ii>"'f-ff»'r}"  ••  S^'V^'m./.-'l-  ••  4'.«'.-A'l-  ••  ?ifiVi  ■•  h 
ao  :  \!.^.i\.h-  ••••  wAH  •■  i.^f">  ■■  1.^-A"  ■  ivVP  ••  RflJf  :  e.'E  :  '}ft-/;l'  ■  m^ai-Fao'  -• 
A'/Dfl'V.-l:  ••  anmuC'a»-  :  \\af>  .-  ,e.X"JO-  ■•  tD'M'  '  •/.P.''7'."'|-  ■•  C'IA'I-  "•  «)Ä«>-/' 
o»-  :  AJJUV'I-  •  fOhllllö»-  ■■  üi|'.n.A"ö»-  :   -l'H'iV  ••  i\tn>  ■  h,'\''\'0\\^'  ■  n'Z.11.  :  4''i 

A  :):!1  b. 

1.  AnrviO  P.  o,  A  ni  .  —  li.  >,n]  >P.  o,  A.  —  u.  w-ni-]  P.  «».  A  n.  —  12.  y"nrti,-!-t] 

ita  A  hie  (et  inlrai  et  0;  P  el  A  —  ^■.  -  10.  -MU'-]  f>.  A  —  f. 


ville  <lu  l'.iiirr.  Cet  ascete  di'-sirait  (daiis)  sou  äme,  depuis  sa  jeunesse,  revetir 
les  habits  du  saiiit  monasticat,  qui  sont  les  liabits  des  anges.  II  partit  de  sa 
ville,  alla  au  desert  de  Scete,  c'est-ä-dire  au  couvenl  de  saiut  Abba  MacaiiT, 
et  habita  dans  une  grölte,  (qui  faisait  partie)  des  grottes  de  saint  Ahha  Jean 
le  Petit.  11  pratiqua  la  devotion  et  Tascetisme  pendant  des  annees  nombreuses. 
II  fut  etabli  archidiacre  de  l'eglise  de  saint  Ahha  Jean.  La  renommee  de  ses 
vertus,  de  sa  science  et  de  sa  saintete  se  repandit.  Le  Seigneur  le  choisit,  ot 
il  Tut  elabli  eveque  de  la  ville  du  Caire.  Lorsqu'il  siegea  sur  le  siege  de  sa 
Charge,  il  augmeuta  ses  jeCines,  ses  prieres,  sa  devotion,  son  ascctisme,  et 
il  ne  se  reläclia  pas,  dans  sa  cliarge,  de  son  ascese  d'aulrefois.  Continuellement 
il  instruisait  son  peuple:  il  leur  lisait  les  Ecritures  et  leur  interpretait  ce 
qui  leur  elait  caclie  il  rcprenait  ccux  qui  demeuraient  dans  raccom})lis- 
sement  du  peclie,  les  excommuniail  et  les  eloignaii  de  la  reception  des 
Mysteres  Sainis,  jusqu'ä  ec  qu'ils  eussent  fail  penitenee.  Lorsqu'il  eut  aclieve 
son  bon  combat,  il  tomba  malade  dune  courte  maladie.  II  appela  son  trou- 
peau  et  leur  reconimanda  d'etre  l'ermes  dans  la  foi  orthodoxe.  U  appela  les 
pretres  et  leur  donna  des  ordres.  II  leur  dit  :  «  Prenez  garde  de  ne  pas  etre 
neglitrents  au  moment  du  sacrifice  des  Mysteres  üivins.  »  II  h'ur  certilia  (|u  uu 
grand   cliAlimi'iil    leur  eonviemlrait,   s'ils   etaient  negligents  au   monieiil   du 


[665]  5'^^  PAGURMfiN  (11  SKPTRMBREi.  401 

M  •■  h9":''(n.Mlnu"-  -.•■  athTV  •■  °rH\  •  'IhTCl'  ■  tmt\'Vt\  ■  'J.d  :  lÄ-  =  fl»?i'J 

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li  vn„fc  :  Hh'rvfoee.*'!'  =  vn.jp'i- "  u'i-u  •■  JiÄ*  :  vn..e.  ••  /wie  •  n  »n«P(iA.i/'<n>- .- * p  227 

1.  fl»rtri;i'fi>]  P,  0,  A  '>äO>.  —  2.  m>,?».e:'V<cil]  P,  0,  A  ffl>,i>"ii.  —  4.  >,7^(»-  —  >,Ä'f;u-] 
P  Ke'fii»-  :  iDMi\:  0,  A  V.  :  wh-iöl-tt  {A  lo-i  )  (ar.  jo-'j  ^^1^^  o^-U,  -Vj).  —  10.  ii07<:] 
0,  A  iii'-/ii  :  II.  —  11.  fl/.'i:vvi]  A  'i:An-1-n  —  /6.  rli"?!»"]  A  «■a»'.>-. 


sacrifice  des  Mysteres  divins  (et)  s'ils  ne  servaient  pas  ä  (l'autel)  dans  la 
purete  et  dans  la  crainte  du  Seigneur.  Ensuite,  il  leur  dit  :  «  Je  suis  pur  de 
vos  peches.  »  Puis,  il  fit  le  signe  de  la  croix  sur  son  visage  et  sur  sa  poitrine; 
il  etendit  ses  pieds,  mit  ses  mains  eu  croix,  se  ferma  les  yeux  ä  lui  seul 
et  mourut  en  paix.  Ou  l'ensevelit  dans  de  beaux  vetements,  comme  il  convient 
aux  eveques ;  on  fit  sur  lui  de  grandes  laraentations  et  ou  l'enterra  dans  le 
tombeau  des  Peres  les  eveques.  Que  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa 
priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous!  Amen. 

[Salut  H  toi  Jacques,  rillustre 
Evequc  de  la  ville  du  Cairc! 

Au  jour  de  ta  mort,  aujourd'Iiui,  (de  ton  repos)  du  monde  de  la  souffrance 
et  du  t<jurnient, 

Benis  le  cours  de  l'annee  et  les  fruits  de  la  terre, 
Gar  un  Docteur  accorde  la  benediction.] 

Eu  ce  jour  aussi  est  mort  le  grand  propliele  Ainns,  perc  du  propliete  Isah', 
qui  (fait  partie)  des  douze  petits  prophetes.  Ge  juste  prophele  proplietisa  dans 

P.\Tn.    Uli.   —   T.    IX.   —   F.   4.  •  ;j| 


462  T.F  i.ivnr:  nr  synaxairk.  um] 

Mir'i'  •■  }x{\/.h.fi^  ••  h,\'hf\  •■  inhT?x^  ■■  (nmy  •■  "'J«v  ■■  vr-A-  ■■  »«'Pöh  ••  i-j 

viz-föi»-  -•  <iiA>7/"/-  •  y.ii-y, :  fli^nu'-r-«"»-  •  htfn .•  ?,"/ii.?,.nj..i:  •  A,.('.ii-'eJi'i:  .• 
«"/"'!'(>■/• :  'udv/.'/-  ••  (nh.uv'O'  •■  A ••[.•  ••  (k/o'pi^A.i)-  :  aö"»a.  :  vn.i'. :  ivifvr  ■■■ 

(»■{'•/ttV  ••  (!>.'>•/■  ■■  /1i'"/"7/:j>-  ••  A?,-Jil,?»V  ••  tnahil'  ■  ?^l\'"'\-  ••  »Wi.i'.  •  Wy.M:  ■■     > 
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fl>?it"  •  'l'l'IJAT  •  n^/A-/:!!'«»-  ••  m-M'  •■  ihW'i  ••  mV-r',U\yax>-  :  to-ft/-  .-  -nJi.e.  • 

■|-  -■  (nhhrr:  •■•■  «».im//.«»-  ■  m-M-  ■■  vf-A-  ••  nrfiö»-i:-i- ;  "?Mia  ■  ^^ii^-n  •  tny.-l.h 

y.'l'M'  •■  Oi-t\\:\:  •■  ht\\\  ••  Vr  ■  fll'I -ntJA  •  \\fn>  .■  ?,0n'>-|:  :  •|-/A}"  ••  All  •  hiXi, 

y. !  i'T'/j^ö''-  :  h.'f'vh'i  •■■•  rnj-vne  •■  h'r^yjfm  ••  yx ^-i-  ■•  Ahnw.h'i  ■■  ticM- 
{] :  t\xy",»o'i' ::  hi\\.hnih.c  ■■  y.rAw.'i  ••  jiäA"-!--  ••  r»n/.h'i:  •  fi;a-  ••  rt\M  • 

[{^^r  ■  Ahrx-  •■  von.  ••  .«'•a-  •■  a^-a-v.  =::  15 

1.  WhVKf^  P,  0,  A         K.         ih.  <nni,f]  (),  A  —  rV.  —  2-3.  W/V/"-!'«»-]  P,  0,  A  M  .  — 

3.  h^K^-iniv]  A       miKi:.  —  4,  iin-^it]  P,  0,  A  ~  /)..  —  /ä.  fl)h.nyo-]  P,  0,  A  —  <nHh.v^'v(ar. 

j^.jji  l-  '^.].  —  V>.  örtV]  P,  0,  A.ft.->  (ar.  pJI).  —  ib  .iin»^-ö»-]  P,  (>,  A  h.p.M  .  7.  ^■^■i.'rtT]  P, 
A  — «oAT.  —  ;//.  ^hirv  :  fl>]  A  et  0.  (ar.  j;  ^j^)-  —  9-10.  fljjc>/i.>xx.]  A  —  'Vx«. ;  P —  wx. 
(<)  (D,('..>,i,>o.  :  iiö"  :  llftfi,  A  (n-/-Wi>B-  :  -/>inA  •■  Vi  '  ■•  tl")  Cf.  Dillmaiiii,  Lex.  aeth.,  col.  605.  — 

12.  ^icfi-y-n]  P, o  >,.fnfi  >  •»  ■■  tv-u  ■■  t\tt,hh-.  A  v;ii.Mi.h.r. :  tv  ■■  n  .  —  i.').  *rt-]      o,  A  =  P. 

Ifs  jiiui's  des  ru'.s  iV Israel  :  Joas,  Aiuasius  et  Osias.  Tous  les  jours  do  S(in  pro- 
phetisiiic  fiiroiit  de  50  ans  et  plus.  II  reprenait  coiitiiiuellement  les  enfants 
d! Israel,  leurs  rois  et  les  rois  deJiida;  il  leiir  assura  que  le  Seigiieur  n'agree- 
rait  poinl  (leurs)  saci-ifices  immoles,  pas  (plus  que)  ceux  qu'oiilui  avaitofferts 
dans  les  jout'ä  du  prophete  Mo'ise,  au  desert.  11  prophetisa  toucliant  la  Passion 
de  Notre-Seigneur;  louchant  robscurcissenieut  du  soleil-en  ce  jour-lä;  tou- 
cliant ci'  qui  arriverait  ensuite  aux  enfants  d'Israel.  en  fait  de  lamentations 
et  d'alllietiuiis  :  (ä  savoir)  comment  leurs  letes  seraient  changees  en  tristesse 
et  leurs  joies  en  plcurs;  (comment)  ils  manqueraient  du  secours  du  Seigneur, 
auraient  i'aiin  et  soif  par  suite  du  manque  d'enseignement  et  de  science, 
seraient  disperses  dans  tous  les  pays  parmi  les  nations  et  seraient  ecorces 
comme  l'ejjeautre.  Tout  ce  qu'il  prophetisa  sur  eux  s'acconiplit,  et  eux-memes 
demeurcnt  dans  cet  (etat)  jusqu'aujourd'Iiui.  Oii  dil  (pfils  le  tuerent,  lors- 
qnil  augmenta  (ses)  reprimandes  aux  pecheurs.  11  prophetisa  avant  la  venue 
de  iXotre-Seigneur  le  Christ,  en  Tan  800.  Que  le  Seigneur  ail  pitie  de  nous 
par  sa  priere,  et  que  sa  benediction  soit  avec  nous!  Amen.  - 

[Salut  ä  AiiKis.  predicaleur  de  la  parole  d'Elohiin, 


[6671  ''"  l'A^'l^l^'^l''^'  11'   SKI'TEMBRE).  463 

n'/".p.v.  ••  h.'iv.T  •■  «»'i-i'"-'/.  •■• 


5       öinH'/; :  öM-  ■■  Jiivn  :  ^(i/.<f. :  hfl  ■•  '>'}.ri '  lo-ned  ••  Kn  •  nn^'^  ••■•  ^'\n 
*  :  ^sri  ■■  Jiv-  ••  Mi'/,'i'-  ••  h'nn/.  •  rtii:  •■  <fy-i).ev  =  ^i'iii.h-nwi.t:  •  flj.e<{.4'f:}" 

fflL-'>  ■■  «»fK-c  ■•  imyvy-  •■  ■m-'i  •■•■  mc*{\  •■  tnf\y:9*  ■■  ahm.-  ■■  «»a.?.-  ■■  IK-h  ••  rt 
ffn,e.}»' :  ncr^"?  ■■  h»Wiä'>j"  •■  n<iy.y  ■•  ?»";ii.Ä'nf/i.i:  ••  manoop  •■  v/a*-  ••  l-s^"!«:-»"  •• 

^c/"^»v  •■  i*'V.f.'i'  ■■  taM//i-  ••  nrtAi»"  :••  öj^-'Hi  ■•  ?»'1öj  •■  h""-  ••  aiij-i:  ••  *s./i  •- 
vf-A-  ■  "^Tp  ■•  \\'>y.i-  ■■  hiviiO'  ■•  fl'An  ••  ti^e  :  ii"}'!:  ■•  ^sft  ■■  ^n  :  ncA'^  •■  i/h 

A<?.«  tnc'.n,  •■  htxao  :  *tf«'.e.-:'.jrV  •  .e.lL  •■  rirD'JlA  ■  ^-SA  ■■  U^.'l'y.  ••  yy:iW  ■•  AW  »A  332  a 

1.  ffiff^'A]  0,  A  >i'V-l-  -■  t' .  —  :i-  onOC]  P  —  «C.  —  5.  ante  >,n  P,  0,  A  «rfc^.  fl»TrX.A 
( A  .-  m).  —  ih.  post  nc<»'^  P,  0,  A  rt(/c?.  ö<.4'  =  (DA.e.  :  tO-V.  —  0.  ©^A'I'CSPö»-]  P,  0  —  (fa»-, 
A  =  A.  —  8.  (D-n<.r.]  P,  0.  A  mil-ll  .  —  10.  (Dao«,li'i:|]  P.  0,  A  >  <n.  -  11.  tDhJii]  P,  O, 
A  ©>/">,. —  12.  ■■/■»•?]  O.A—  f.  —  13.  "V-^rt'H]  P.O,  A  1A.f.t.    -  14.  iiÄ4'.e]  0,  A  H.aA-l'.ii-. 

Dans  la  terre  de  'Aqurim  et  de  Taquphe  [Accaron  et  Thecue] ! 
II  niontra  les  jours  du  Christ  consolateur,  en  disant  : 
Le  micl  degoiittcra  des  montagnes  de  tous  cötes. 
Et  des  collines  le  lait  sans  iiielange  '.] 

En  ce  jour  aussi  mourut  le  Pere  saint  et  bienheureux  Ahha  Bdrsomä.  Les 
parents  de  ce  saint  etaient  de  la  ville  du  Caire.  Ils  craignaieut  le  Seigneur, 
aimaient  les  pelerins  et  allaient  dans  la  voie  du  Seigneur.  11s  etaient  extre- 
mement  riclies  eu  or,  en  argent  et  en  nombreux  biens.  Lorsqu'ils  engendre- 
rent  ce  fils  beul,  ils  Tappelerent  lidrsdind,  l'eleverent  dans  la  crainte  du 
Seigneur  et  lui  enseignerent  tonte  la  doctrine  et  les  Ecritures  de  l'Eglise 
sainte.  Lorsque  ses  parents  eurent  acheve.  leurs  jours  dans  une  bonne  vieil- 
lesse  et  furenl  morts  en  paix,  le  l'rere  de  la  mere  de  ce  saint  s'empara  de 
tous  les  biens  qu'avaient  laisses  les  parents  (de  Bdrsomä).  Lorscpie  saint  Ahha 
Bdrsomä  vit  que  (son  oncle)  s'etait  empare  des  biens  de  ses  parents,  il  medita 
en  soll  cienr  sur  la  llii  de  ce  monde  passager  et  il  dit  :  «  Voici  que  Notrc- 
Sauvi'ur  dil   dans    ri-lvangile   saint  :   Celni  ifiii   veut  suaver  son  äme,   ijh'H  la 

1.  Joel,  III,  IS. 


/,,;4  1,K  MVHI'.  DU  SYNAXAIRK.  [C>C>8] 

rt-  •  AI'.-;.«'.'}.  ••  (imnvi.  •■  Avo-rt-  ••  \\uy\:M  •■  ^'./.hn  ••  rw  -•  .tMM"-/'  =  Artn?« : 

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(IrttlWil-  •  MM»-  ■•  rt\h  ■■  «"A?i»l/;ii-  ■■  ^'iA'i  ■•  «».t'.^.f.f-  ■•  AVfA-  •  AAAAflh«"  • 

awitih  ■■  M'h  ■■  im:  ••  «nn/.  ■  Jk/»  ■  hs-w  ■  H.e.^-  =  «»vn/.  •  ^/.n  =  01-/C  • 

tfio^'V  •■  oi'WV  ••  ihw.  ■■  fh.iy.  ••  fl'+v.  •  h/.r-i-  •■  HA.A'nrt  ■  A-nrt  •  -^/.n  =  /*• 

'  p  227  b  pii-  •   ^lA  ■•  Jiv  ••  ö^-'V  ■•  <»*■/■  "i-  ••  Wi*j)-  ■  ttM'A'  ■■  n"i'  ■•  ä'?h:  «  m.e.n.A  :  AW 

h-nji-c  •••  «»viv :  .f.Ä^/D.«'.'  •■  iiji'/'  ••  mnxA-'i-  ••  «Mirt/..?.-  •■  «xM/ju  -  aa.-/-  •■  01 

//-"/AI-  ■•  Hh'jnA  :  Äf:"/"!-  •■  ?ifth  ■•  p-nrt  •■  /"/^i»-  ••  fl'ÄAÄ+  •■  äv^jd-  ■  -^i.n  :  ä 

"Aiy.s  öK-r/:«»-  •"  ö»?i'/"'H  ■  .f-n-A  ••  avj-.a-  •   hlw/?.  •■  (ohMi  ■  hrw'y\-  ■  «»»r>  •■  h 

-u  :  iiDin  •  öuix-,/.  ••  -'in  ■  iti-  •  WMun  •■  H^s-rt  ■  ^/»c^cpa  ■■  urtic  ■•■ 
mm«  •■  h.crt.  •■  "AW-  ••  lo-til-  ■•  n"/'!-  ••  Hü>-ri'l-  ■  y^h-i:  '  n.'/-  ••  hCft-L-y»  ■■  H 

1.  «>I17.P.^.]  P.  O.  A  «)|in  :  7  .  —  3.  >,'"iV]  P.  0  h-Ti  ■■  >.TV,  A  >,"?■>.  —  li.  iiö»]  P,  0,  A 
im«".  -7.  II »..All ft]  P,()«'>..  .  -  /i.  Aiift]  A.  -  .S.  ö<.+]  A  -•>  (^).  -  '.».  ö^4.Yi]  P.O.  A 
— +1I.  -  10.  ante  nur'  P,  0,  A  add.  m^i.  —  11.  ante  iiVVllA  P,  <»,  A  </«?«?.  nnÄoo-VA^. 
—  /i.  püsi  »cv^-  P.  <*■  A  flrfi/.  wi^niL  :  .i'.vü'f"  ■■  .e.MAö  =  •^•iint  =  .p.n-rt  :  iioi^n  :  11«^.^.  — 
///.  ü»>,AÄ'/']  P.  0.  A  <D,n-/",.  —  12.  w'h.i'i:^  P,  (),  A  mh^,<i>-i:.  14.  posl  H'mc  P.  O.  A 
(7(/c/.  (iJ>n4  '  at-M:;)-  ■■  >.'/ll  :  .i'.Xi»-!»"  :  yv<D>j",aut  (A  uim.Ä). 

rcjt'llf!  V.chii  tjni  (iiini  irjrti'  son  diiir  a  raiise  (!<■  iimi  In  Iroiircru.  Qiie  si-rl  « 
riioiniiir.  s'il  i/iu/nc  h'  iiionde  nilier  et  pcrd  smi  <iinc?  (Jne  doiinrni  I'hoiiiiiir  jxnir 
Ir  rurlidt  ,1c  soll  dnic?  Ell  rrrili-,  je  raus  Ic  dis  :  Voiri  ij'ie  vk-mlra  le  Fih  de 
riiiiiiiiiic  ddiislii  i/hiiir  dr  son  Pi'ir  (U'cc  scs  aiii/is  saiiils.  cl  il  rrtn'lnuTU  vhiiriui 
seldii  scs  ii'iivrcs  ' .   » 

11  sorlit  hors  de  la  ville  et  lil  comme  Ji>h  Ic  juslc  II  (Irmeura  siir  un 
tas  pcndant  ciiKi  ans,  sous  la  chaleur  de  l'ete  c)  le  froid  de  l'hiver,  lui 
qui  ne  portait  pas  d'liabit  sur  son  corps,  mais  ötait  lui  et  avait  les  reins  coints 
A\m  morceaii  de  cilice  eii  poil.  II  lül  ä  lui-iiieme  :  «  0  Bärsoniä.  saclie  quo  tu 
dois  te  teiiir  nu  dcvant  le  Seii^ueiir.  »  II  praliqua  la  devotiou  par  le  jeüiie, 
par  la  priere,  par  radoralion,  par  les  veilles,  imit  et  joiir,  sans  interruplion, 
au  point  quo  son  corps  devint  secet  quo  sa  peau  adhera  ä  ses  os.  Ensuite, 
il  dit  ä  lui-iiuMue  :  «  Que  je  me  leve  et  que  je  lu'en  aille  de  cc  lieu,  afin  que 
les  hommes  ne  me  connaissent  pas  et  ([ue  les  louanges  vaines  de  ce  luonde 
lu!  me  soient  j.as  (decernees)!  »  11  partit  de  ee  lieu  c(  il  parvint  ä  Teglise  de 
saiul  Mcrciirius  du  (liiirc. 

11  y  avail  uu  graud  serpenl  daus  une  grolle  qui  (etail)  dans  ceLte  eglise,  en 

1.  Mallli..  \vi.  2Ö-27. 


10 


15 


[6691  ,-)•■  PAC^UEMKX  (11  SF.PTRMBRF).  '.65 

/i.P.hA  ■•  ftnh  ■■  Ju/n  ■  y-ilin-  :  ai'fiu.f'  ••  "VV-f-f-  •■  nh'H-  •■  O-CjM--  ■  htn-M-  ■• 

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lö  tD\'Pf,h    :    'H'}'|:    :    ^'S-A  :    l'.l.f.A"  •■  »jn.?  ••  [U.>-ü  :  Wi\?:rh  ■  mViV  :  .P-Ä 

I .  .e-^^m-]  0,  A    ~  -J:.  —  2.  «l'-sn]  P,  0.  A  «.(^<>.  —  3.  post  t>i9"/!-t  P,  O.  A  add.  man-y 
W/.-1-  (P  -  ^).  —  'i-5.  fli>,?"'\Kv]      (►.  A.    -  s.  «DYi-nc]   >  P,  0,  A.  —  10.  iiircr-F]  o.  A 
(f.  —  10-lJ.  n-hfj}-']  P,  (),  A  n^Ä'Cü-.  ~|11-  An]    ,-  A.  ~/6.  mur^fiti]  P,  0,  A  m;!  \  — 
12.  '\OA.I)-]  P.  O.  A  '\flA   :  an",--/..  —  1.1.  tl>,n.At7]  P.  <>,  A  — nftti. 


Sorte  que  !es  gens  ne  pouvaient  pas  y  alliimer  de  lampe,  ä  cause  de  la  peur 
de  ce  serpent.  Lorsque  le  Seigneur  voiUut  manifester  la  saintete  de  saint 
Ahba     ndrsoind    et    montrer  des  miracles   par    son    intermediaire,    (Bdrsoinä) 
entra   daiis    la   grotte,    so     tiiit    debout    et    pria    le    Seigneur,   en    disant  : 
«  0  mon  Seigneur  et  mon  Dipu  Jpsiis-Clirist,  Fils  du  Seigneur  vivant,  toi  qui 
nous  as  donne  ie  pouvoir  de  fouler  aux  pieds  les  serpents,  les  scorpions  et 
toutes  les  puissances  de  l'ennemi,  maintenant  done  je  te  demande  de  me 
rendre    fort    contre   le  serpent  qui  est   dans  cette  grotte,  car  a  toi  (appar- 
tienuent)    la    gloire   et  l'lionneur   pour    les   sie3cl('s   des    siecles!   Amen.    » 
Alors,  il  se  signa  du  sigue  de  la  croix  glorieuse  et  psalmodia,  en  disant  : 
Tu  chevnurhrras  sur  le  hup  rt  [siir)  le  serpent  et   tu  foulems  aux  pieds  le  Hon 
ef  le  serpent'.  J.,orsqu'il  eut  aclieve  sa  psalmodii',  il  saisit  le  serpent  avec  sa 
niain  iH   lui  dil  :  «  Desormais  deviens  böni ;  qu'il  n'y  ait  plus  en  toi  de  puis- 
sance  et  de  pouvoir  contre  aucun  d'entre  les  hommes ;  ne  fais  plus  jaiuais  li> 
mal   contre  (personiie).  mais  deviens  obeissant  et  ecoufe  cc  quo  je  Ic  dirai.  » 
Aussit()t,  le  serpent  se  jeta  aux  pieds  du  saint,  comme  les  lions  sc  jclerenl 
(aux  pieds)  du  prophete  Daniel,  dans  les  jours  (de  ce  dernier). 

Ce  saint  pratiqua  un  grand  ascelisme  par  la  laiiu  et  par  la  soif.  11  jeuuait 

1.  Ps.  xc,  13. 


O   8-_> 


t,m  f.F>  IJVRF,  DU  SYNAXAIRF..  [ß^O] 

iD'9"  •  niie^'n''/A'i'  ••  K'/n'^Al"    <i)jiiy/''''/AV  •■  i:«"'}A"i'  •■:  ioh'ry.'W.'M  ■•  tiv  •• 

•Mvn  •■■■  «n»'/  ••  i^n  ■  .c+oi-'/'  •  a-aa-i-  :  y.c:ix^  ••  ?»'/'>ii)-  ■■  «»«^'i"  ■•  vu'A.  ■■  «»a 
I)  •  .e.vnc  ■•  «i.f.j^w/'  :  fli.c.nÄMii  •  '1iil.i'-  «  öu/achV  •  "iw^l-  •  "ly-  •■  oy-M-  ■•  f- 
M:  •■  ll./-  ••  )ii:t\l:n  ••  <"*•>  ••  ^f^C.v:  •  <i»-A/;:'-  =  i/?»'>llA  =  äC'/'I'  =  n/.H.  =  h 
/.9"'Ti"  ■  rw«-ni"  ••  tn: :  «»,('.•/'«»•'/'  ••  «»,i'.ä.a.  •■  ?t';"rt."i-  ■•  ?»ftii  •■  Ä-n.ii  ••  «»-iv.  :■■ 

(DW  :  fiM-  ■■  'VnrtV  ■  y.tt-h  •■  aumnfiiö'l-  ■■  WlM-  •■  rt»jf,Ä,e.h.  ^  mV^X-V-  •■  an'- 

M:  •■  "7?  ••  xvÄ  "  <nnö)-h'i:  ■  ^H. :  ti>  •■  nfti-  ■•  "/n..?.  =  ai>a  =  .iiiiri  •  incMin  •• 
tt-tt,iu.  '■  •i-nx-  •  (DJf'fm  :  nnu  ■•  ^Sfi  =  o'äap  ■■  aihni-n^--''/  •  w  ••  hin.h-n 

/..-]' :  atoo-^tiiA'  ■  'nt^:"'-^  ■••• 

l.  B<n>"iA>]  P  roilflB    (sicV  —  /T-.  mne]  0  ronrij;.  —  2.  ft-n-^.        P,  0.  —  /^.  »CV^]       A. 
—  7.  fflöDHAö^-  -   <nf"/»v-]  I',  <1  A  maniiAft  :  ll,P.''7nv  :  m.p.Ä.ftrt,  mv",^.  —  0.  ante  m*«n>  P,  0 

rttfff .  fln>> :  anM-.  ■■  hv-nn-i- :  on«,-h'i:i- :  n,i-  =  iu:fn:yv  =  mi.KA.^(\  ■■  <»■'»/»■&  =  «"iionv. :  ^'i:>  =  ffl^ivT. 

(.^^.^.  .  (^p  fl)c«o";  0,  A  ü>-f«li   )  hflrn-  :  (D.e^-YiTVi»-  ::  mnW-l-Tl  (P  228  a)  :  >,¥4><:  :  /I../.-I-  (P  —  f ) 

t^cT  =  m->»,i,v  :  fl>.ft>»?rf<n»-  !  Aft-n>.  =  -m.  (P  A  -  <!--i-)  n-c-ibl-  :  >.vii  (P  (i>.viia)  =  ^-(Ia  =  >. 
no»  :ii>.->nA  :  vw.liv  =  >.o'':  (0  >,/ifln)  f>  =  gf^üiAV-  =  lum  (0  Ofi)  .ß>»r.  (P  ,e.5i  ;  A  .er.M'.) 

ao->-//-f.  :  A>.-/ll.h1l,h.C  :    fflW^A-    =     V/n.h^l  :   .ßn^.f.   =  >.'/"Äl<:  =  VW..  ~  iL   "J-Il  =  ^Äf.'!!-]  P  A,  fl 

>,' .  —  12.  Apres  -(IH-:!^,  0  et  A  ajoutent  le  morceau  suivant :  «oiiu't  :  (()  add.  •>,"JH.>i-nrli.f:) 
7Äft°  !  m-YR  •■  Art-riTi  !  -nH-.-!  :  1.11.  :•:  «»'^  =  >.r.h.ei»-  =  ■»'Vf  (O  arff/.  ,-h.e<D  =  o^A^lA)  mvi»"^  :  IK  :•: 
mliV  !  ,e^:l>v.p.  =  ri.-vm.h  =  t<{^  =  mu.fv/.v  ■■  mh.srv/l;  =  >,irn<'.Yi;M-  =  !<>  —  «Ctun.+t)  =  "ii^-T  ■■  <Dh.A 
■IIA  ((>  (nh.l'>  '  .t'.A-llA  !  Alin)  mi\Mi  •■  f»  =  ö*.+  =  flJlii»'-^  :  (0  —  ■i-)c.-h(\-  ■■  mlxil-i:  ■■  ÜA.ft  ■■  Wao -.  \<-, -. 
{0  iiliö"  :  mtih)  •■  -l-S"?.  :  nhXC'V^-  :  .«'.H.?:*  =  /".'<»■  =  '".p.W.l/"  =  VbV !  ,h;>.e  =  <d+-«C  =  V^?»^  :••  «>?.. 

^M  •■  "7>.VlA  :  /";JIH  •■  m'"l'h'i\l\  ■■  r'f:C.  ■■  an-^U.  ■■  )|Ah  :!:  m-l-,1R(\  :  7.P.A  :  »»Kih  :  (<)  H.?!!»/»")  =  -tfl  = 
7>t  :  ftoy^l-  (0  —  .ei;)  ::=  "><:Vin  :  :MI>  •■  >>!'*'>  =  Ail>i  :  >.ll-.PV  :  rOh.TVV^- :  <l"ro>  !  .ßllA  !  .P./{.\1<!!  fl>->il:  = 

(0  <oah")  irnA  I  nni:  =  .e^t-^  ■•  A^"/ll.>.v  =  A.frtn  =  ncn-pn  =  a»^  =  n-nw.>  ;  »/..(^j.  =  mi-vi.-  =  -vnr  = 

tous  les  deux  jours  pendant  deux  jours,  et  tous  les  trois  jours  pendant  trois 
jours.  Eiisuite,  iljeünait  toutes  les  (deux)  semaines  pendant  une  semaine,  sans 
Interruption  ni  nonclialance.  Une  lumiere  luisait  sur  lui.  Lorsqu'd  se 
tenait  debout  pour  la  priere,  le  serpent  s'eloignait  de  lui;  niais,  lorsqu'il 
etait  assis,  il  l'appelait,  et  (le  serpent)  venait  aupres  de  lui.  11  y  avait  une 
citerne  d'eau  dans  cette  eglise.  11  y  deseendait  sans  Interruption,  ä  l'epoque 
de  riiiver,  dans  le  froid;  il  s'(y)  lenail  debout  et  priait  depuis  le  soir  jusqu'au 
matin  continuellement.  Sa  nourriture  ctait  du  pain  sec  et  des  alinients,  qui 
etaient  corrompus,  puaient  et  etaient  remplis  de  vers ;  il  buvait  de  l'eau 
fetide.  A  cette  epoque-lä,  eut  lieu  une  grande  persecution  contre  le  peuplc 
des  chretiens  dans  le  pays  d'Egijptc  Ce  saint  sc  tint  debout,  pria  et  supplia 
le  Seigneur  jour  et  nuit,  pendant  sopt  jours.  Le  Seigneur  agrea  sa  demande 
et  eut  pitie  du  peuple  des  chretiens.  Le  Seigneur  lil  par  son  intermediaire  de 
nombreux  miracles  et  prodiges. 


[671]  .V  PAGUEMKX  (11  SEPTRMBRR).  Wl 

nw.h'nib.i:  •  (»hf>/.d.  •■  M^t  •■  hc"  •■  A-Ar»(::v  ••  Ä'?^"y.'j  ■  nvt'mfl»!:''/'/""!-  ••  Mn 

.('.'IIA  ■•  i\MV'  ■■  '»«riA  •■  hh'j"r.  •■  >.pv/i'jfi  ••  h^/n  •  h"!  ■  Ä.,t'.r:«7i4'  ••  hr'i  •■  v/a- 
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rto-n  :  (»pii  :  ,1'/.  •  iiv;-  :  ((»  ii'/;.)  <iiY.i-  •  <nnv"(i'  ■■  n-n>.  =  ii.vi)-  :  vi-rir.i-  :  <f.irn-j»> :  >,«  :  m-ni-  ■ 

Vf-rt-  ■  "iM"  ■■  <ooi»)V  ■■  ((>  fl>-  :  irv;:  :  (>'•')  )>■/  :  VMII.  :  rt>i>.<.'7  :  (nA/V.VV'l-  "  ml\)tlh-V/.  ■■  >!•/">.»• 
iin-  1   rlÄ'/V   •   hm-    !    /.Vl(l.p   I    <.r>Vr<;.    =    >,'/"■/  :    «'\>,.   !   >,«>•   :   >,i»"'/    :     (0   >,'/")    :    ft-(l>,  :  >,tl-.CV  :  t'V   :  P;'./" 

?•  :  <n,(v.ii-(i  :  nvn.i)-  :  ^.("-n  :|:  1.  iim-fii]  r,  (>,  A  m-  .  —  2.  ",<»i'i-  :  Art  ](>.  A  —  •(■ :  n  . 
'i.  >.i'".P.'>/.]  P,  0,  A  —  ^l^  :  rt.  —  5.  ihtif]  0,  A  .Cd..  ~  0.  hVvhvn]  P,  <).  A  /.Vi  T  :  f- ". 
—  7.  n.(vnAir.]  P,  <>.  A  ii.p.n.  .  —  ib.  >.>,n]  P,  0,  A  >■".  —  H.  >!«>]  P.  <).  A  irf .  —  ih.  -ri-iv  |)ost 
ft"i5,  P.  0,  A  (irf(/.  —  /6.  hnn.'M  ■■  ncn-Ffi]  I*.  A  >i"j  s  /..frt-n  (A  ')/».)  :  w  •■  A"/.-  :  n-iui^-;  o 
>.";ii.hn»fbr:.  —  9.  post  h-n  I*,  <),  A  udd.  '>.';.rt  (A  h-n).  —  12.  aöo-it.»]  P,  ü,  A  »»•I'.cä.  — 
/6.  n*3       P,  0,  A  n-Jr.  —  /6.  .eitirc]  sie  A;  P,  0.  A  .ftii ". 


Lorsque  ce  saint  eut  acheve  trente  ans  dans  (un  lel)  ascetisine  vt  eut  plu 
au  Seigneur,  il  mourut  en  paix  le  .')  du  mois  de  Päguemeii,  en  Tau  1().'53  des 
martyrs.  Avant  qua  [Hiiisiiniii)  mourül,  le  pretre  Jean,  son  disciple,  sonyea 
cn  lui-meme  et  dit  :  «  Ouel  est  celui  qui  consolera  Ics  hommes  apres  nolrc 
pere  Abha  Bdrsumd?  »  Abha  BärsoDiä  sut  par  l'Esprit-Saint  ce  que  son  disciple 
pensait.  II  lui  repondit,  en  disant  par  sa  bouclie  pure  :  «  Sache,  ö  Jean,  quo 
moi-menie  je  ne  m'eloignerai  pas  de  tous  ceux  qui  invoqueront  raon  nom. 
A  tout  etre  qui  rae  dira  :  O  .1/^/)«  Bärsomd,  fils  de  Tahän,  moi-meme  je  dirai  : 
«  Oui,  »  et  j'accomplirai  pour  lui  oe  qu'il  vouilra  aupres  de  Notre-Seigneur  Ic 
Christ.  »  Ensuite,  ce  Pere  regarda  du  ci'ite  de  sa  gauche  el  dit  :  «  Voiciqu'on 
nous  a  examines  et  qu'on  n'a  trouve  contre  nous  aucune  oeuvre  mauvaise.  » 
Puis,  il  dit  a  son  disciple  Abraham  :  «  Donne-moi  le  couteau  ou  les  ciseaux, 
afin  que  je  me  coupe  la  langue  avec  (Fun  ou  Fautre  de  ces  instruments).  »  11 
prit  les  ciseaux,  se  eoupa  la  langue  avec  (cet  Instrument)  etlajeta.  II  sc  mit 
a  psalmodier,  en  disant   :  I.r  Sei(jnciir  m'eclairera  et  nie  saavera.  Quelle  ehose 


WS  LE  LIVRK  Dr  SYXAXAIRl'..  [672] 

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JTKP-CJ?  !  l/?»'/'V"A*o'-  •  A^flfl»-  •  A.+V  :  i^M^-  ■■  -ir  «  fl»'/'rtA.JJ-  •  'l'«^(n-ft'1-  .- 
}"  •■  llh-nc  •  "/n.p.  ••  m]H«ld.  ••  mn''7'lA.-|-  ■  m+riLT  ■•  mArhr»-  ■  ArtA.«»-  ■•  A 

[rtAlP'  ■  Ahn  :  ncA"?  ■  l'Cfi.-i'  ■■  «JAr  :  ui^ii.  •l- 

1.  fl>>iir.^'^iih  —  fp«-^-!:]  P,  0,  A.  —  2.  r.>iO]  P,  0,  A  1%.  —  4.  ncfi-pn]  P,  0,  A  ^-v 
\\.1^^n^>.c..  —  5.  Ä-^^!  :  TrK.,h^-]  P,  O  A  »öÄ'P'i-  =  mvx.WiV  (O  — w.-!-;  A  o«z.  «n-v  ).  —  (i.  h-n]  > 
P,  A;  0  in.  —  s.  >.ir,>.nrfi]  0,  A  >.ir.  —  12.  Ahn]  0,  A  rt.  —  l'i.  h.^(n<5]  0,  A  —  -v^'.v'- 
—  15.  nnnn]  0,  A  nynnn. 


m'effrayera  '  ?  jiisqu'ä  la  fin,  et  ensuite  :  Voki  qrt'il  est  hon,  voiri  quil  est  ngrcahle  '-, 
jiisqu'ä  la  iln.  11  se  signa  du  signe  de  la  croix  glorieuse  et  rendit  son  ame 
dans  la  main  du  Seigneur.  Les  anges  de  lumiere  la  firent  moiiter  au  paradis  du 
bonheur.  U  cmigra  vers  le  Christ,  qu'il  avait  aime,  et  il  liahita  avec  les  justes 
dans  Ic  rovaunn^  des  cieux.  Les  moines  rensevelireiit  dans  des  habits  de 
laine  blancs  (et)  purs,  le  porterent  et  le  deposerent  dans  l'eglise.  Arriva  le 
Pere  Abba  Jean,  patriarche  de  la  ville  d'Alexandrie,  du  nombre  des  Peres  les 
patriarches  le  80'°°.  Avec  lui  etaient  des  pretres,  des  diacres,  des  notables  de 
la  ville  du  Caire  et  beaucoup  (de  gens)  du  peuple  des  chretiens.  On  fit  ses 
funerailles  avec  une  grande  pompe,  avec  dos  psalmodies  et  avec  des  cliants ;  on 
l'enterra;  on  lit  sur  lui  de  grandes  lamentations  pendant  de  nomhreux  jours. 
Oiie  le  Seigneur  ait  pitie  de  nous  par  sa  pricre,  et  que  sa  benedirtion  soit 
avoc  nous!  Amen. 

[Salut  ä  ,4/)/)«  Barsoma,  qui  repudia  la  pompe  du  monde, 

Au  point  de  ne  pas  posseder  un  manteau ! 

A  ceci  aussi  il  ajouta  l'austerite  d'un  ascetisme  remarquable. 

Pour  atteindre  le  Heu  du  repos,  ä  la  fin  (de  savie),  au  banquet  des  justes, 

1.  Ps.  XXVI,  1.  --  2.  Ps.  cxxxii,  1. 


10 


[673j  V  et  ß"  PAGUEMKX    11  et  12  SEI'TEMBRE,.  A69 

[rtA'r  :  Mx(\  '■  «n'ij'.c:  ••  n'>?.v/i  ••  r'^^ic.  •■  hrhM  ■■■■■ 
r»A,h4'A  •■  'iy,r  ■■  iiri.cf  :  iic"/  •••• 
T-mc.  •■  '»y.rt  :  mhM"tt{i"/  ••  h'infi  ••■■ 

(:'i-"/V  •■  '/y'-"'i'i''i-  •■  i/i"/frnhö>»-  ••  ^-/ii.^v  ■•  Ä,Prt-ft  ••  lnt:ft-fft  =  np.«»»-  ^  hn- 
t:  ::  h«n  ■■  »rt-fwi'  ■■  f\h''m.h'tt,h.t:  •■  ao-a  •■  mv-niiv  ■•  h-t\iivi:n-  •■  mioiMi  •■ 
fi^fiM'ih  ■■  d.yyi'^.  ■  i\hii'  ■  unum  ■.  hr^p  •  i^-uyiw-  =  "»^ne  ••  "/ua-  "  »^ 

•nÄW.>  •■  hhh  •  »1/;  •■  öM-  ■■  h'H'  •  ,e.h'/:  ■•  '/"V}\"Ä'f-  '  "/«»-A  =  'J«"!-  '  rtW. 

2.  M/.^]  r  »'■/.  —  ib.  «i."j^.r.]  A  —  äc.  -^  A-  """WC]  A  —  .e^r:.  —  'f'.  nVÄM.]  O,  A -vx.^.  — 

7  •vji>y..1]  P  —  /,.  —  •).  (i)rt>,fln  —  irrl]  P  nn<n»  •■  Vn  =  «nmA.e.-  !  fl>öi.-Vrf.fl  !  •l'.S.n  :  h<n>  !  X  :  AA?- 
-T^-v;  Ohao  :  7;aä7--"%'>.  (Lesmotsfl>A>in"  —  H'Vt  se  lisent  dans  P  apres  mnftA?",  p.  ^i70,  1.  14; 
ils  commencent  au  f.  2"2<)  a,  et  sont  precedes  par  las  mots  A'^A«»  :  "iM"  ■■  h"l.-r.  A  ioa"  :  t>"  = 
f,  :  ;xe-/-nn-  =  ii  :  mh»"!;  ■■  n-na-  ■■  n"  --h' ■■  ?M'  ■•  n«").  —9-10.  mA>i«n  ■nun']  P,  <).  — 
10.  n<.\)]  P  0,  A  —  r:vi>.  —  13.  >,y°«;>]  0,  A      >.9°.  -    14.  öa^-]  P,  0  ft°iV. 


Entre  son  corps  ei  la  terre  il  ne  mil  pas  de  couche.] 

[Ell  cp  jour  aussi  mounit  Milxi  Ma<i(liir.  Qu«.'  le  Seigiieur  ait  pitie  de  nous 
par  sa  piiere  pour  les  siecles  des  siecles!] 

[Salut  k  Abba  MiKjdur  pour  (ses)  oeuvres  pures  de  peohe, 
(Lui),  pii'rri'  precieuse  de  l'interieur  des  terres  du  deseri! 
Um  linii  loua  et  declara  son  n>uvre  bienheureuse. 
Ell  eilet,  la  sagesse  d'elite,  qui  se  loue  elle-meme, 
Demeura  sur  lui,  apres  avoir  emigrc  d'eu-haut.] 

Si  PAguemen  a  six  jours,  (pioii  lise  ceci!  S'il  en  a  ciiiq,  rpion  le  lise 
aussi  eu  ce  jour  beni!  11  faul,  ö  freres  fidcles,  bien-aimes,  orlhodoxes,  vous 
que  Notre-Scigneur  Jesus-Christ  a  rachetes  par  son  sang  glorieux,  que  nous 
glorifiions  h  Seigneur  Tres-llaut,  que  nous  augmeutions  sa  glorification,  et 
que  nous  accroissions  son  elevation  extremement,  pour  la  grAce  do  ses  bien- 
faits,  qu'il  nous  a  donnee,  et  (pour)  la  grandeur  do  sa  clemence,  parce  qu'il 


470  i,i-:  i.ivin-,  nii  synaxaihk.  [674] 

v*}'*  ■■  i»'t\\'  ■■  '/.('."vri-v  ■■  vA'ö^'  ••  hm  ••  j-z-a}"«'-  ••  hhivivi  ••  ^%f\'i  ••■  tnh 

h\\f\'i  ■■  mhThhV  ■■  rntU-l:'!  ■■  mh.y^Vh't  ■■  Vm-'i  ••  tth'H'  •■  ilu^'cn  .•  ?,h.t'. 

V  •  niu/n  ••  h'P'i";."'»-  ••  A'nii-:''>  ■■  ÄriiH-n  •  ?.'/"']'.f."'Av  -  ^a  ■  '/•'}7i»>  •  f\öM  ■   5 

i>-  ■•  tth'ii-  ■■  \i:''A^.  •■  h9",iM^''r  •  ^riAV  ••  m-nii-'V  •  ■:tfnin-h,'i  •■  «jj^äA"  ■•  h 
ffn*Pr»A  ■■  ,1^y'.fD^'l'^  ■■  my.ö'l'n^  ■■  hf""l1/.-l:if-  •  Art.e.^TJ  •  XA^.*  ■•  htm  .■  j-n^  1  > 
ö'l-  •  mV-n"Ax"i  ■•  amn/.'l:'!  ■■  n^uyA-  •■  m-w-n  ■•  n/^'/^V  -■  ayitih/\"  •■  htm  : 

nein  •  v^  ■  '/'.f/o .  my-i-n/.^  ■.  ai'i\i'  •■  h-nyi^  •  nv/'V/i  ■•  mnrtA'/' « aty.M'fl  •■ 

'.i.  tum]  0  >,nYl         A    —  'i.  5'""/n<!.-t>]  P,  (),  A  —  <{>.    —  //'.  'i:m->]        O.  A.  --  //'.  A 

iny"      :     >,^I.P.>]     l\     0     >,11P     :     '/""/H/.^     (A     n»l«»    :    9"").     5.      •;-"l7l»']     l\    <),     A    .('.1"»7/".   — 

(3.  aiflV/(t]  P,  (),  A  m.cwv.l..  —  7.  ante  V-lIK  P,  ü  aif?.  »i«n».  —  ().  ",oi>-V]  0,  A  •hdr^  ~  ib.  H.ß 
«<•»>,]  P,  0,  A  mnii  .  —  ib.  afittvl  ^,  -A  wnW-A-.  —  10.  >,«o"/-//!.-f:o]  P  —  °jr.-i:i»- ;  (),  A  —  l<5i>-. 
—  12.  ms:i»-/ti»]  P,  0  —  AI".  —  ib.  iKV.eV  =  mTO".»"»]  P.  <>,  A  .(••>  ~  .e^-.  ~ib.  nr'/'V]  A  o/». 
n.  —  13.  ffl.R<{,n.]  ila  mss.  —  14.  m^Tr-n<',>  —  <i>-nt]  P,  O,  A  fl>.e°J1lh>  ■•  (B-fit  i  "'/-^.^tS^  !  m. 
(A>"7'>" :  in).  —  14.  fl>.ßö'l'f  —  A.ßn-'»;  ces  lignes  manquent  daiis  P,  0  et  A  (p.  47i.  J.  10). 


nous  a  fait parvenir  jnsqu'ä  re  jour,  c'est-ä-dire  (jusqirä)  !a  finde  la  periode  de 
l'annee  de  misericorde  d'Efjijpte,  iVElhiopic  et  de  ISiihic,  nous-memos 
etant  sains  (en  ce  qui  concerne)  nos  corps  et  nos  Arnes,  et  forts  dans  notre 
Orthodoxie,  en  suivant  nos  Peres  saints.  Que  le  Seigneur  soit  patienf  envers 
nous,  qu'il  ait  ])itie  de  nous,  qu'il  nous  attende,  afin  tjue  nous  nous  ron- 
vertissions  de  nos  peehes  et  dela  malice  de  nos  ceuvres,  et  (ju'il  ne  nous  fasse 
pas  disparaitre  aussitöt  ä  cause  de  la  turpitudc  de  notre  malice,  comme 
il  a  fait  disparaitre  beaucoup  de  gens  avant  nous!  Mais  qu'il  soit  patient 
envers  nous,  qu'il  attende  notre  conversion  de  nos  peehes,  de  nos  fautes 
et  de  notre  folie,  afin  que  nous  nous  reveillions  de  notre  torpeur  et  que 
nous  nous  relcvions  de  nos  chutes!  II  faut  que  nous  pleurions  devanl  lui 
et  que  nous  gemissions  vers  lui,  parce  qu'il  est  passe  loin  de  nos  hon- 
teuses  fautes  et  de  nos  noml)reux  peehes.  Demandons-lui  de  nous  fortifier 
dans  l'orlhodoxie  pour  l'annee  qui  viendra,  et  (pour)  tous  les  jours  de  notre  vie, 
et  de  nous  proteger  contre  les  pieges  de  Satan,  notre  ennemi,  afin  que  nous 
parvenionsjusqu'äla  finde  cette  annee,  en  etant  forts  dans  notre  Orthodoxie,  en 
ötant  joyeux  par  nos  bonnes  oeuvres  et  en  etant  bien  portants  dans  nos  corps. 
Demandons-lui  de  donner  le  repos  aux  ftmes  de  ceux  qui  sont  morts  (et  sont 


[6751  .-,"  ei  fv   F'AGliRMEN    11  H  12  SKPTRMBRF.V  471 

A'>T./"v  :  «"«,:+<:.  •  h''mMhh'i:  ■■  hi{\>  ■■  "im'  ■■  hM''?:y  ■■  "»fi»"  =  «^'^ 

"?/"'|:  ••  ?i7A.  :  atVDd  :  ;'.,t',A  •  rn/..«'./,./-  .  «\(>A  =  ÄAhl"  =  «'^'.'l"<"li^r.  •  J^T  =  o» 
,  ^.  :  «»h'l'A-«/.»»-  •  rnynn'rfl'»-  :  h»"  •  h^'h-n/-  =  rt"?,!'.  •■•  an'.ö't'Oo*'-  ■  AVf-A- 

ö»-   :   rt/.'/M"   :   ?»A   :   V-VM'  :   d.^'F-  :   W^V-'V   :   ff^'PÖA.lh  ■■   «»yj-nt?  :    T-'i^i-^  =   "/ 

Hh'i-  ■•  vfAV !  4'.f.rt'i" :  Ä-rJA  •'  "icyr  ■■  «»a-^i//-  ••  ^'/"a»j  -•  »a-i-  ••  ,t'.y.A-  •■ 

*[Al|-/:   :    ^/nÄVh<{.   .    tlilnfH:    .    11/.-   :   '/"AhVll'   .    "ll'/'i   ••  fl»ll/>l/.   :  Vn.yl'   : 

'>4.A'J  •  (ttil'tWvl-  :  Wi'PCjP'l-  J  VJ^.«?'}  :  fln.f/A  :  rt"?^;)-'!-  •.  tmtpi,n  ••  »'/"'»'• 

r-'iW  ■■  h"iu.h-n.hA:  ■.  n»«(hf\  .  a-o»-  =  mm  ■.  ,i'.'nA  =  A»Ärh<{.  =  M""/  ■.  n^:i\" 

:i.  (D.e.<J.rt.]  J7a  ms.  —  11.  >,»ri.'i:Mi']  U  XrhVIiT  (et  au  liou  d'Atnatewos  le  nom  n^-«^  =  "V.ti 
h.A):  A  ÄWi^ifr  :  h    ■•  ■^'r^h  isans  aucun  nom).  —  12.  ii<m^A]  P  Xim,!,/.. 


separes)de  nous;  de  mettre  l'abondance  daiis  notre  pays;  de  benir  las  fruits  de 
notre  terre;  de  nous  etablir  en  nos  maisons  dans  la  joie  et  dans  la  paix;  de 
proteger  notre  roi,  ami  du  Seigneur,  —  un  tel,  —  roi  tVEthiopie,  dont  le  nom 
roval  est —  uu  tri:  —  de  lui  donuer  puissance  et  aide  contre  (ses)  ennemis; 
d'agreer  ses  jeünes,  ses  priores,  ses  aumönes  et  ses  sacriiices;  de  mettre  sa 
demeure  avec  (celles  des)  reis  justes  Coiistantin,  Hoiwrius  el  Araulins  dans  le 
rovaume  des  cieux;  de  benir  ses  fds  et  ses  fdles;  de  les  rendre  nombreux 
comme  les  etoiles  du  ciel;  de  proteger  toutes  ses  troupes,  qui  accomplissent 
sa  volonte;  de  rendre  longs  ses  jours;  d'etablir  pour  lui  de  longues  annees 
et  de  nombreux  ans  dans  la  justice,  dans  l'equite  et  dans  la  droiture,  par 
lintercession  de  Xotre-Dame  la  Sainte  Vierge  Mark,  Mere  du  Dieu  ä  qui 
appartienncnt  la  gloire,  Thonneur  et  l'adoration  ainsi  qu'ä  son  Pere  bon  et 
ä  l'Esprit-Saint  vivificateur,  maintenant,  .'i  Jamals  et  pour  les  siecles  des 
siecles!  Amen.  Amen.  Amen.  Ainsi  soit-il.  Ainsi  soit-ii. 

[Ce  livre  du  Synaxaire  (renfermej  Fliistoire  des  anges  vigilants,  la  memoire 
des  prophetes  saints,  la  predication  des  apötres  parfaits,  le  combat  des  martyrs 
vainqueurs  el  la  memoire  de  tous  les  justes.  Moi,  Atbaiiasr  [()  :  Batra-Mikaöl ; 
A  :  saus  nom  ,  je  Tai  fait  öcrire,  alors  que  j'ai  compte  sur  le  secours  de  la  pari 
du  Seigneur  qui  a  jure  aux  (saints),  en  disant  :  «  Celui  qui  ecrira  le  marlyre  de 


A    IfiO  ;i. 


472  l.l".  I.1V15F.  nU  SYNAXAIHF..  [676] 

tn>  :   "/Ar   :   h"'f.'i  "] 

[H^4•/.'nV1• :  n^v-^A.-"!' :  ^i/ti.f:e  =  ^ka^  :•: 

hA   :   '/•f)l>"fh   :   HA<{.   :•:  5 

A?iA   :   ^.»n-n   :    'JmhV   :   H'Jft.K   :   «"ÄV/k«.  : 

hrhA  :  hi-üh'  :  -nO-Ai  :  'l'Ci,  :•:] 

2.    YiöD   —  flfTV]  0.  —   //'.    nPT>]  A  m".   —  o.   post  >i"lTr  0,  A  add.   mh-n."^  ■■•■ 

A.p.n--/  ■■  ft.Rh-'V::  —  4.  fl'^/hA.^]  0,  A  «T^rt-t.  —  5.  >,ft]  A  >i}'">irt  :  —  6.  AM  :  je^>nii]  AAA>i> 
fi-n.  —  9.  wi-pc^^]  0,  A  ffl/h  .  —  10.  fln-K-n]  0,  A  ^.i^-v '. 


votre  [leur]  combat  et  celui  qui  fera  votre[Ieur]  memoire,  moi-meme  jefTacerai 
ä  (celui'lä)  ses  peches  et  je  rinstiluerai  heritier  de  mon  royaume  avec  eux  «, 
(et  alors  que  j'ai  eu  pour  but)  en  ce  monde  d'avoir  (ma)  memoire  (celebree) 
et  dans  le  monde  ä  venir  de  trouver  la  gräce,  le  salut  et  la  place  avec  ceux 
qui  sernnt  a  droite  pour  les  siecles  des  siecles.  Amen.] 

[Alors  que,  par  les  chants  que  j  ollVe,  je  rappelle  (la  memoire)  de  milliers 
(de  saints) 

Qui  ont  toujours  ete  devots  envers  toi, 

Pour  les  (saints)  qui  sont  celebres,  agree  le  livre  de  ma  pauvrete, 
Toi,  ö  Seigneur,  (qui)  as  tenu  pour  agreable  Tobole  de  la  veuve 
Plus  que  Celle  des  richcs  qui  ofTraient  (leur)  superflu.] 

[Prophetes  saints,  apötres  purs, 

Martyrs,  justes,  anges  vigilants, 

Vierges  aussi,  moines  bons, 

Benissez  l'assemblee  de  ce  sanctuaire 

Jusqu'au  grand  vieillard  et  (jusqu'an'i  petit  enfant.l 


[677]  5''  et  6"  PAGUEMKN  ill  el  12  SRPTEMBRE).  473 

[AH  :  ÄWifc" :  im::i-ti  ■■■■■       (HMhi^ihi". :  h'iu  :  y^AM  ■■■■       Mhn\a  ■. 

r,U.'i  :  KVibh  :  Tnl'M-fti  i  ] 

2.  fflrtlltCM"]  0  fflt".  —  3.  >,Tll>i»]  >  P. 


[(Benis)  celui  qui  ecrira  (ce  livre)  dans  un  volume,  celui  qui  le   fera 

ecrire,  cn  (l')expli(iuaiit,  celui  qui  le  lira,  celui  qui  le  traduira  dans 
une  langue  uouvellc,  celui  qui  ecoutera  ses  paroles  avec  Foreille  de 
l'esprit.  Par  la  priere  de  sa  Mere   Notre-Dame  Marie,   reconciliatrice  de 

tous  (les  etres,  les  delivrant  du)  conflit,  que  Jesus-Clirist  ait  pitie  de  nous 
(tous)  conjointement!] 


APPENmci: 

[Supnt,   p.   ;{8I    [585])' 
TEXTE 

<:  :  .S'/">  =  II""  •■  'i-i"t'h  ■■  A,l-  =  rill-;'.  •■  9"M:n  ■■:■■  <i»>iVii  ■■  y.inc.v:  •■  iwri-  ■■  MCM-  >  OU]  ■■  rtllh  !  «"•■»> 

CO  :  <n<ll.ni*n"7>  !  V°nA  :  V/yo»-  s  >.'/H  :  .t'.>"7.<'.f.  :|:  lOCtl  :  inhCo«-  :  l\Ä'/\  :  llrlT}"  !  (I>|-Il1- 
<C  !  Wil.V  :  7ll.<{.->  :  >.nYl  ■  ICM'  ■■  "><io«-  ■■  lOT'V  ■■:■■  »»''/  =  >i'7ll.>i-|l,l..r:  =  .VlK'/h  ■  (nsTi"i."l<'  •■  my/r' 
h  :  'rO-V  :  >.-/(lrt  !  «■»•nV  ::  HfrtW.  =  M""-»  :  «iW'M.  :••  «O.'r.f.'V.'.nl  :  Oll  =  1M\V  :  in-VrllpO"-  :  '/".('.C  =  .1l^' 
•J-XlCii-  :   rttl'rt-»'-  ::   iO^r'VV    =    (lrt.(."  :   ttKih   :  -ll/llY.  :  -S-CV    :   <n>,T'i:>.  :   "VCeV  :=:  Wl\-"l,l>  :  ontA""*  : 

r-v-o«  :  n.h'i  ■■  Miti  ■■  yr'yvhv  ■■  ii<>'-.-»-,ti.  =  »>■>.  =  <(».f.ii.A-  =  Ar-vt- : :>r'<\-i  ■■  sie)  ujcv  =  «>nvt : -nt 

IV-  I  hHII  :  .f.n+A}"  :  (i>.ftfl>r.<i>-}"  :  ri>fl|-  :  »Ä'i: :  •llll-.-"/  =  l.ll.^l-  •"  ">1'>  =  ^i'VH.^IMi.C  =  .fXVS  =  myt\l"i. 
-IV  :  <B.l'V/">.  :  'VO-V  ■■  'h-ll\(\  ■■  «"-nV  :|:  «nr^ll  =  l'IU  =  (l'1'.e.'"/.ll-  :  ■i'h9"i-\-  ■■  mwoVIU  •)■  :  Wiu1,M-o»-  :  t\<"} 

c^-v  «  «|>>.>.«"'V  :  AVir"  •■  (nicfipn  :  fl>hv/"h >  n*Ä"ii'-  =  •nii-;i>  =  <"••.■'•■/  :  ">>.An  :  tm-r*.  ■■  'f"(\i\.o-  ■■ 

n.ft>i-C  ■•  (sie)  mifM  ■■  .io>uW.I\  :■:.  to{<l\  ■■  :lTh  :  n.e.thPao-  -.  yv"rti./.t  =  •I-.p.O'I-  :  h^^>•^..?.  ■■  A-1:  ■■  "V.tl>..A  : 

^yo^tf^P, .  «^^v  !  fl>.p.n.A"  :  'l'-sfi  !  mrvi:  ■■  ;>n>  =  moomirao-  •.  a/hihi  :  i'"/"'n./!.i-  :  ^'.t^'i'i-  :■:•  <mii 

*  IVt  b  <C  :  lUlo»  :  '  .«•.II.A-:<n>nil<'.  =  (sic)  >,n-V  !  WH  :  .«."%» C.'o».  !  A-V?-/"  !  ooH^-hV-l-  :  >ll.^->  =  <D,h<Pi:^->  :;:  fli 
y\9"H  :  >l5'"Ä"l<^  :  '/m  '  n'Ji»">  !  i.mK"lOl>h-  :  Itt^afS'  :  .-l'A  :  TiVA"?.!'  :  IIAAI"  :  <{rt.>l  '  IBWIIH  :  ll,^>  '  tl 
ö"  :  Atf-A-  :  \t.e.lH.IO-{,  :  fl'f"  =  ">.t'.TII(V  !  ItniCr  =  .f.lMl  =  «■'■/"//'"t  :  A"V.1'V  =  «'.»'^  =  sic  W.f.er'^y  : 
>,y°ll^A-  :  y"-/Slb  !  «n-lH'/  ■■  fl>".'i.  =  .l'.IUA"  !  «I-C  !  V.ey.  !  >,y"/l.<!-  :  1(1  =  h'l  :  IWA-  :  ■|-?"tl?uA  :  (sic) 
(n||}\.,i.  :  -/(l^.  :  '/"AA.Ü-  !  Tirol»-!-  :  WH  !  .&H-t--iy.  •■  ll»"";A^-  :  l'-AA  :  h(:£->i-1-  :=:  Wll  =  (sie)  A.A.-V  :  .e.A 
°/(^-  :  HhAli :  -V-A'!-  •■  atl-iU  ■■  «f^CK  ■■  %  ■■  «•+'!./l.  !  "Ty.  =  iDAtm.n  ■■  önm-  -.  >...e()Ch  :  <oWTm.i\  ■■  -fl 

H"i  :  -|->ii'"-i-|-  •■   IIW/»'^  !  00-,-J-V  :   m^fl>-r>  :  .S-^-V   =  HJiAO   =  "V'-A'!^-  :=:  i»'hi"^\   ■■  .e.ll.A»  :  >i"»H.MIrh,r.  : 

hV-kiy  •■  -CVA  :  V.e."7r^-  :  .!.■<:  =  "»»iV  ■■  ■hi\m.4.',"l\  •■  •l-S'-i  :  «"7*^-  :  >.V-|-  !  •I-Aöo.ß  ;  M.e.¥  ■■  mavv  ■■ 
t^Yill  =  (sie)  -dort.  !  *^ft  'Hfiöo-  i  >..Vrt-n  =  l">i  =  min-hl:  ■■  y.iH\-n  :  hc.0-1- :  (sie)  y-'^tf-nv  !  tDtV"t>.  ! 
A/.  .-  <»nx.ri.  :  -xi  =  /h.c^-  =  n,i.r.  =  "..p.«»  =  ti«"  =  >-vt  =  v""  =  ^'^»  ■■  >«..»'r.'>n  =  >.^«?l^  =  «DiiiJh  = 
■111,  !  (sic)  -i-i-ilA"  :  mwiin  :  A-iin  :  '^-'/H^v  =  (sic|  +>i"7.rt  :  to">6<{.  =  n.1vl:Y-  -V.  «>n  :  un  ■■  VM*:  ■■  .i.",ao 

1-    :    >,'/H    :   .IV/IIC    :     Vh-fi-V    -f    (»«»V^U'/-    =    <H.t'.rt";.e.-    :    rinv;«<D>,il"-H    :     P.lbA-    :    >."/H.h-(l«ll.C    =    ^v* 

CP  :  -l-VlA  ■■  T-IV^-  ■■  (sie  .hC,  :  r-y/.  ■■  ^Id.  -  mOC.-l  ■■  (n-n-i-  :  .p.iic  !  H.P.A«».P.  •-  ^T"  =  m^OHl  ■■ 
(IUP  !  -Il>.rt.   :  '>'-a  :  HAö-  !  f-/).>fl  =  <»■>■'/>>  ::••  ><i'"5n'-  =  *ll<>  =  fl'>«nV'-"7  =  «Vllf.  =  W«"  =  >•'''•  =  >•""  = 

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>1.0>  ::   inm/,;'.  :  -hr'tn-hl:   ■■  .P.nc  =  VII")  :  >.'HIA  !  i)-llA  ■■  >.VH  !  .pn-/-'nv,1,  !  M-/<lAh  ■■  iny.e.  !  Vf-A"  !  /, 

^yVI-    :    -1-"»^    :    <nrf.K.'P'    :    «»/'..P.    '    h.V<.1A.y"    :    >.-/ll    ■    .P.""«-.!»'  :    rOlll    •   H>l\y,.,l'  :    l|,1l<'.    :     Jb^-I-/-    =    D.P. 

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ö.^/'.  :  W/ll  =  lM.fl>-C  =  «"WA  :  n-C  :  «'.Vlll  =  Aoo.e-.'liV  '  WH.>.  =  ll"»^rV  =  HA'"/  =  ;-T7-T  =  fl»«ni»(1  ■• 
A-IIA  !  {»"-/t^nV  :  <iJ-|->nV  :  A-|:  =  -IUI«  :  (B-?.'!:  :  P.Vl«»-',  =  MI  :  Ali^A"«"-  !  «»Vli"A-/-  :  ^-1^  :=•  mm-h-f:  , 
IDUR  :  Ah'l    =   A.i"-h.A    =    H'l'AR'l   :    «"A  =  ll^A-o"-  =    «"y"l)/..V    =  >.A    :  »Am-   :   IIV-"//»  :|:  a>hl|->A  :  -MlA    : 

iy-lV^  :  «D>\>  :  -hr'l-l^  ■■  (IW^  =  .'»»iV  =  /h.P.4'  :  mmiiH  =  Ah.?  AA  :  '/">.  i  (sie  I  *-llO  =  rohnib""/ :;:  «».?" 

UV  :  «>•«>  =  >.VII  =  *•""»•£•  =  >'•'>••  =  ■'•"'""•    =   '"^■'''   =  ""''^'^  '  t^'*^)  '"*"'^  '  ''■'^''"  '  '""'•''  '  ■"""•■^  '  "'"^"'^  ''■' 

1.  I.e  present  Appendue  sur  Takla-lläymänot  n'est  autre  qua  la  partie  strictement 
propre  ä  A.  Le  texte  eonlient  de  nombreuses  fautcs;  eomme  il  cstiinique,  nous  le  repru- 
duisons  tel  qu'il  se  trouve  dans  le  manuseril.  —  2.  Le  ms.  porte  :  ■\t\0\- 


[679]  APPENDICK.  475 

TRADUCTION 

Trois   aus   apres,   ime  voix   du   ciel   l'appela  et  lui  dil  :  «  O   Talda-Häy- 
iitdiiot,  leve-toi  et  va  ä  la  terre  de  Dämol,  afiu  de  prendre  pour  moi  un  grand 
Imtin.  »  Taiidis  qu'il  descendait  par  le  chemin  de  'Anäre'et,  il  rencontra  des 
luao-iciens  et    des  devins  avec  leur  i-oi,  en  train  de   deviner.  Lorsqu'il  eut 
lutte  contre  eux  avec  force,  ils  le  iVapperent  avec  des  vergas  de  fer  epaisses, 
au   point  (|ue  ses  os    apparuront  et  qu'il   mourut.  Le  Seigneur  le  fortifiait, 
le   rendait  palient  et  le  faisait  se  lever   sain  et  sauf,  sans  lesion.  II  demeura 
ainsi  trente  jours.  Kiisuite,  lorsqu'il  eut  prie,  la  terra  les  devora  lous  vivants. 
Etant   parti  de  lä,  il  parviut  au  pays  de  Dänwt  et  il  fit  disparaitre  les  pretres 
(paiens).  Ayaut  appris  (cela),  MatalomO,  le  prefet  de  cette  (province),  ordonna 
de  l'anieuer  dans    des  cliaiues   solides;  il  lui  dit  :   «   Pourquoi  corromps-tu 
luon  pays?  »  Avant  dit  cela,  il  ordonna  de  le  suspendre  et  de  le  jeter  dans 
un  precipice  de  nouibreuses  fois.  Le  Seigneur  le  fortifiait,  le  rendait  patient 
et  le  faisait  sc  lever  sain  et   sauf,   sans  lesion.  Lorsqu'il  eut  fait  devant  lui 
lies  miracles  et  des  prodiges  et  qu'il  eut  fait  disparaitre  les  pretres  (paiens), 
il  convertit  le  roi   au  Christ  et  il  ressuscita  devant  lui  de  nombreux  raorts. 
(^)uant  ä   ceux  qui    furent  baptises   avec   (le   roi)   ce   (jour-lä,   ils   furent  au 
nouibre  de)   1Ü2.Ü99  ämes.   Comme  il   manquait    (des  ministres)    pour  leur 
(lonuer  les  mysteres  saints,  Mielirl  fit  descendre  pour  lui  du  ciel  le  chreme 
et  lui  dit  :  u   Le  Saint...'  est  dans  ce  tabernacle.  »  II  donna  au  peuple  les 
mysteres  saints  et  il  fit  comrae  {Mlcliel)  lui   avait  dit.  Notre  Pere  continua  ä 
enseigner    au  roi   les  Ecritures   des  prophetes    et   des   apötres.   Puis,    apres 
qu'il  eul  demeure  ä  Ddinoi  peudaut  douze  ans,  une  voix  du  ciel  l'appela  le  jour 
de  Päques  et  lui  donna  la  promesse  [kidän]  que  tont  (individu),  qui  invoquerait 
son  nom   et  ferait  sa   memoire,  (le   Seigneur)   lui    donnerait  le  royaume  des 
cieux  et  le  delivrerait  de    tont  tourment   et  (de  toute)  aflliction.  En  outre, 
(le   Seigneur)  lui  dit   :   a   Va  ä  la   teri'e    de    'Ainhaid    vers    Abba   Batsalota- 
Mikd'vl.   »  Parvenü  (aupres  de  ce  religieux),  il  demeura  avec  lui  pendant  dix 
ans,  en  (le)  servant  pendant  le  jour  avec  (ses)  disciples  et  pendant  la  nuit 
(en)  i'aisant    des   proslernations   sans   nonibre.  11   ne  cessait   pas   de  moudi'e 
//(.  d  IN.  :  louvrage  de  la  meulc],  de  puiser  de  l'eau,  de  fendre  du  bois  et  de 
faire  de  grands  miracles,  en  ressuscitant  des  morts  et  en  guerissant  d'in- 
iiombrables  malades.  Ensuitc,  le  Seigneur  lui  dit  :  «  0  mon  bien-aime  Taila- 
lldt/iiidiiiit.  va  ä  Mdkdiia-'E.slifdnos  [Sanctuaire  d'Ktleniie],  premier  maiiyr,  qui 
s'appelle  Ilayij;  la  tu  trouveras  un  liomme   saint,   appele    li/a.sou.s-Mo'a ,-  lui- 
meme  te  donnera  le  joug  du  monaslicat.  »  S'elanl  leve,  il  s'cn  alla.  Parvenü 
au  bord  du   lac,   il  (lej   traversa,   conune  s'il   etait  sec,   sans  se  mouiller  les 
pieds.   Ouaiul    il  eiilra    aupres   idu   idigieux,    celui-ci)  alla   au-devant  de  lui 

l.  Des  mols  sollt  umis  dans  le  ms. 


47(5  AITEN'DICK.  [680] 

et  lui  (lonna  los  vötcmonts  du  nioniislical,  Ics  seuls  ((|iril)  rcvutil  d'ahord. 
La  aussi  il  demeiira  pendaiil  dix  ans,  en  faisaut  des  iiiiraclcs  et  des  proditios 
et  (en)  se  prosternant  70.000  (fois)  (?).  Puis,  Ic  Seigncur  lui  dit  :  «  0  nion 
bien-aime  Takld-Hdi/ind/tol,  va  a  la  terre  de  7"///;7'  et  niuulc  au  couvoni  ([ui 
s'appellc  DdiiKi.  Tu  trouveras  la  nn  liomnic  saint,  appelc  .Irtm;  rcrols  de 
lui  le  capuce  et  Ic  scapulaire  ['^X'^jj-«]  et  demeure  lä,  jusqu'ä  ce  que  je  te 
(le)  dise.  »  Lorsque  lä  aussi  il  eui  demeure,  apres  avoir  reyu  le  capuce  et 
le  scapulaire,  en  pratiquant  l'ascetisme  pendant  quatorze  (?)  ans,  le  Sei- 
gneur  lui  apparut  et  lui  dit  :  «  Sors  de  ce  couvent;  parcours  les  provinces 
de  Tigre  et  visite  tous  les  rouvenls  de  moines.  »  Lorsqu'il  fut  descendu  de 
ce  couvent  eleve  sans  corde,  en  battant  des  alles  [=  en  volant],  il  parcourut 
toutes  les  provinces  de  Tigre.  Ayant  termine  (sa  course),  il  descendit  ä 
Jerusalem,  alors  qu'une  etoile  le  conduisait.  Parvenü  k  la  Mcr  Erj/three,  il 
(la)  traversa  selon  sa  coutuine,  sans  se  mouiller  les  pieds.  Apres  avoir 
traverse  la  mer,  il  parvint  ä  Jerusalem  et  il  parcourut  tous  les  Lieux  Saints. 
De  nouveau  il  retourna  ä  la  terre  de  Tigre  et  il  se  joignit  aux  saints  (moines). 
Une  deuxieme  et  une  troisieme  fois  il  descendit  ä  Jenisalctn  et  il  voulut  y 
demeurer.  L'Esprit-Saint  (lui)  dit  :  «  Retourne  ä  la  terre  de  ta  patrie,  car 
ta  part  c'est  celle-lä.  »  Lorsqu'il  (y)  fut  retourne,  il  se  rencontra  avec  Abba 
Jean  au  couvent  de  Dumo.  Etant  descendu  de  lä,  tandis  qu'il  s'en  allait  vers 
Bour,  il  rencontra  Notre-Sauveur  (et)  (Notre-)Seigneur  dans  un  sanctuaire, 
appele  V.iicnägiimd ;  (Notre-Seigneur)  lui  donna  le  vetement  du  monasticat 
et  lui  prophetisa  que  lui-meme  serait  le  pere  de  tous  les  moines  de.  Tigre. 
Lui-meme  engendra  Ahha  Samuel  de  Wäldebä  et  tous  les  docteurs  qui  se 
trouvent  dans  Tigre.  Notre  pere  Takla-Häyim'niot,  lui,  ötant  parti  de  Tigre, 
parvint  au  sanctuaire  de  Hagi]  et  donna  ä  'lyasous-Mo'a  le  capuce  et  le  sca- 
pulaire. Lorsqu'il  fut  parti  de  lä,  en  parcourant  tous  les  couvents  (?)  [=  de- 
serts],  il  parvint  ä  Mesclwwd  '  et  il  demeura  au  couvent  (?)  de  Wagdä  pendant 
de  nombreux  jours. 

1.  ?"?£'*'  Meschewd  paiait  se  Irouver  jxiur  f"^i,  ■■  ?i,f  hi  terre  äe  Schua. 


TABLE  ALPHAHETIQUE  DES  NOMS  PROPRES 

par  Sylvain  Grebaiit 


(Los  chilTres  renvoient  aux  pages;  les  oliifTi-es  on  caracteres  gras,  siiivis  des  leltres  S,  H,  N,  P, 
iiiiliqucul  les  joiirs  de  föte  des  saiiits  pour  les  mois  de  Sanr,  Ilaiuli'',  Nahasö  et  Pagueineii.} 


A 

AbakerziiiifKiTaz]   mar- 
hjr,  25   H,    :iii8,   :i'.i<i, 
400.  401,  402. 
Abäkon[.\yalon].  plaiiir. 

160. 
Abbäs,  ncrcii    de   (Irui'i, 

31,3. 
'Abd-al-'.\ziz.     goiircr- 

iiciir  il'EirypIe.  383. 
.Mieroli,    iiKirlijr,    8    H, 

2Ü3,  2r,'i. 
.\bgol  .\bba,  (inclc  dWIi- 

ha  Sinodn,  248,   3411. 
.Vbimclec.  rci,  (Jl'i. 
.\b   Lag     .\l)ulag|.  Hill/-- 

tijr.  '.Kl. 
-Vblarvos,  iinirhjr.  'lO. 
.\blawig,  marlijr.  4il. 
.Vbleyä,   rille,  -l^i- 
Abraham   .\bba.    le   se- 

crind,   5    N,   473.    474. 

47.T,  471;.  477. 
.Vbrahain.  disciple  d'Ali- 

lia  ßiirsnmd,  tili. 
Abraliam,  /'/(•(■(•  de  Ilin/- 

inoii,  6.i8. 
Abraham,  de  (IiiiiukiuiH, 

marlijr.  :"i."i3. 
Abrali.iiii.        jHilriiirelie 

jllif.    29    N,    240,   2.53, 

422,   448,  .'«81,  .■.!)2,  «03, 

(iOil,  lilü,  G12,  (U3,  «1.1, 

«18.  «32,   «33,  G34.  «50. 
Abreha,   roi   dElhiopie. 

413. 
.Vbroqlä    Vtoc\ii.).femme 

de  ['Utile,   le  prociira- 

leiir.  157. 
Wbroutärjos       fProte- 

rius],  piilrinrelie,  57«. 

577.  578.  57a. 
'Absäbäsi,   rille.  «3'.i. 
Absädi    Abba    |\Valda- 

P.VIH.    Uli.    —    T. 


Absädi]   (Yohaniies  Ab- 
ba), 298. 
.Vbseha.'  rni,  413. 
'Absou.  di.'tlrirl,  5.50,  553. 
.\btelma,  marh/r,  91,  92. 
'.Vblelmawos  Abba[Plo- 
lemee],  murlijr,  11  N, 
504,  505. 
'.Vhtelmäwos    [.Vbtehä- 
nos,    Abtelwos],  pere 
de.  sdinl  (laliiwdyos.  «1 . 
Abyssinic,  237,  353. 
Acco  [Akä],  rille,  230. 
Achab,  rni,  575. 
Achaz,  roi,  4«7. 
.\dam,  127,  131,  2'i2,  41«, 

«10.  «55,  «5«. 

Adrien,    empereiir.    4«G. 

.Vdiiei),  mnrlijr,  26  N, 

3  P,  592,  593,  .594,  595. 

596,  650,  654. 

.\edesius[.\desyos],/)-('7r 

de  Fnimence,  412. 
Afläg,  marlijr,  40. 
'.\frä,  marlyre.  514. 
.Vfrique,  283. 
.Vgapiiis,  innrlijr,  27  N, 

144,  602,  «03,  «04. 
Agar,  603,  «12. 
.Agsiton,   iiiiiiiliii^iie,   33«. 
Agaton  Abba,  381. 
Agrippas  [.\karpos|, /<;■(■ 

fei,  223,  239. 
.Vhiiäs,  ville.  l'i'i. 
.Vhrägänos,  iniirli/r.    2« 
Akaz   [Achaz],   rni,    12« 
,\käzyäs  [Ochoziasl.  rni 

126. 
Akßlles,  marlyr.  18. 
'Akla'obalrä       [(ilöopa- 

Ire],  69. 
'Akloz  Abba,  e.ri-i/ue.  499. 
.\khmini,/)oi/.s.  23.36,241'., 

427. 
.\kr;"i  .\bba.   niiirlyr.  14 

S,  91.  92. 
:.  —  F.  4. 


'.\kriUe>,  miirh/r.  fri're 
de  'luiti'iivns.  549. 

.Vkrosya.  feinme  de  l'aiis- 
/».■i,  218,  238. 

.Vkselnä  [Xantippe], 
xiiiiile  femme,  238,  239. 

-\ksüuiii  [.\xoum],  rille. 

335. 
.\l-.\iiirilA,  rni   d'Elliin- 

pie.  I119. 
.Vlamiil,  liiiys.   123. 
Aläryos  [Ilaryo.s],  evei/iie 
el  marlyr.  3  S,  20,  21. 
Aläskeiidros      [Ella-Es- 

kondros],  sorrier.  45. 
'Wiiznr.  fils  da  rieillard 

Elea-ar.  490. 
Ale.xaiidre,    le     Maeetln- 

iiien,  215. 
.VIcxandre  .\bl)a.  palri- 
iirelie,  19  N,  «0.  «9,70. 
5.54,  .555. 
Alexandrie,  14.  15,1«,  37, 
.39,  41,  44,  59,  60,  65, 
69,  70,  79,  80,  81,  111, 
112,  134,  154,  155,  156, 
163,  167,  168,  169,  170, 
171,  174,  175,  207,  212, 
213,  214,  261,  271,  282, 
293,  294.  298,  299,  309,- 
310,  357,  364,  365,  378, 
381,  383,  385,  39",  399, 
'lOl,  410,  412,  414,  416. 
420,  421,  429,  444,  487. 
494,  495,  502,  522,  554, 
555,  576,  579,  584,  001, 
608,  623,  625,  626,  638, 
644,  645,  661,  662,  672. 
Aliinpyäs.  Cf.  Olympe. 
Allabyos    [Albinus],    de 

linme,  224,  239. 
.\mAnyos.      palriarclie, 

44. 
.Vniasias.  roi,  6««. 
'.\nida-Maryarii.  6«3. 
'Aiiida-MikaV-l.    29     S, 


179,  ISO. 

'Amiiarä,  IHiys,  585. 

Amon,  492. 

Amon  Abba  [Ammo- 
niiis],  marlyr  de  Tar- 
iiiil.  2  7  H,  41'i,  415, 
4 11;. 

.Vnion.   eriiiile.    274,  279. 

,\Mion  cl  Mdryüm,  387. 

Amoni,  marlyr.   27,    28. 

.\monyos  [.\mon],  mar- 
lyr, 13  H,  28.  32.  307. 
308,  313,  338,  «02. 

'Amor,  le  llellieen.  161. 
60 '1,  «15. 

Amoryä,  pi're  de  (iuiln- 
iyü,  214. 

.\iiios,  pere  de  .Jnsin:;. 
214. 

.VmüS.  prnpiiele.  5  P, 
665,  666. 

.Vmsäl,  317. 

'-Vnäharvv  Abba,  de  la 
rille  de  Tarsä,  499. 

.'\.naiiias  [Hanänyä],  le 
disciple.  226. 

-Viiastasis,  eglise  d  Jeru- 
salem, 296. 

Anatoth,  palrie  de  .lere- 
mie,  360. 

Andßnäw  [.Vntiriooii], 
rille.  23,  24.  35,  37,  44, 
45,  63,64,119,  132,  143, 
145,  165.  258,  259,  264, 
303.  307.  36«.  392.  414, 
'1  '1 5 . 

-Xiideniiiä.  [Anderänä. 
.Vndoräna],  .saiiil  per- 
soniiage,  235. 

.Xodise'a  [Adise  'a], 
saiiil  personnage,  330. 

.\ndräniqos,  dinere,  558. 

Andre,    apotrc.   30    H, 

30    N.    216,   431.    432. 

433,  'i34.   435,  436,  437, 

«29.  6.30,  «31.  634,  635. 

32 


/.TS 


1  AHI.l'.  AM'IIAI'.l'.TlolT.  DF.S  NOMS  PHOIMII'S. 


[082] 


Andi'oniqos        lAiiliAiii- 

qos],  iiiiii(i.tlriil.  :i3J, 
Amli'iiiiic|iu'      \  Aiuli'aiii- 
qo?l.(/'.l////"i7/c,28H. 

'ilil,  'i-JI.   VJ-J^ 
'Aniiii.  iiinrh/r.  l'nn  (/es 

si'iil  /ils  (Vlileitzdi;  V.IO. 
"Aiiilonilii«.  iniirli/r.  iiiii 

des  S('/)l /ih  flKleazar, 

'lUO. 
Annfi,  ;»/■;■(■  <lr  hi  Saiiilc 

I7('ci,'c  .)/";■(>,  7  N/iV.i, 

'i8;!,  'iS'i. 
Anne,  iiirri'  ilr  Siiiniicl. 

52. 
.\nne,/«///'(i/'//''7c.s.s(','i4',i. 
.Xnligone      [AiitigonosJ, 

/iw'c    '/('    Siiiiilf     lüi- 

prajir.  'i.'i.s. 
Anlikj'os,  miirti/r,  338. 
Antiocho,  10,  (il,  63,  ü'i. 

113,  l.Vi.  15.5,  210,  221, 

222,  223,  229,  292,  309, 

3.35,  344,  3'i8,  389,  391, 

40r>,  419,  443,  405.  501, 

580,  6.38. 
Anüücluis.  ;■"/  r/c  Si/ric. 

490.  491,  492. 
Anloine  Abba,  130,  137. 

298.  299,  596,  623. 
Anloiiio,  des  7  dni-inciirs. 

21  N,  567. 
'Anlolyä  ['Entolyä,  Na- 

thallel.      femme    d'A- 

drieii.  iiiiiiiijr.  OÖO.O.'ii. 

655. 
Anloiiin       [  .\  n  doii  i  iia 

Abbal.  iiiiiiii/r.   de   t(i 

rille  de  Bniui.  25  H, 

392,  393. 
Antoniqos.  ineiienit.  Ojo. 
Anlorsen        [.\ntai'äC'n|. 

rille.  24. 
Anlyäkos,  jiige.  499. 
Aiiyanä,  eoiirenl,    155. 
Anyänos  Abba,  80. 
Anyänos.    morhjr.    201, 

262,  263.  264. 
.Xpolliiiairc,       lieresiiir- 

ijlie.   'ilo. 
Apulluu    ,\ljba.    Iitiir/ijr. 

1  N,  443,  444,  445.4'i6. 

447.  4'iS,  449. 
Apollun.  id(de.  25.30.:!1. 

143,  174,   283,  495,  490. 
Apollono  [Belang  Abba], 

iiKirti/r.  de  1(1    rille  de 

linn'i,  8  H,  264. 
Aqi1(iyäiiiis      [('.aiaiiiis], 

„reliidiiiere.    168.    109. 
'Aqfirini[Accai-(in]./«/i/'^. 

607. 
Aqfas    lAilWhasJ.    rille. 

Ti'l.  273.  379,  653. 


.\i|Iiuuis,  iii<(rli/r.  59, 
.\qniaba.  stiiiih'  /'eiiiiiie. 

238.  239. 

.Vcp'äbAnya   | Agrippiiic). 

sdiiile  j'emme.  238,  239. 

\(\Viin\'o^.  iiinrli/r.  27.28. 

'Ai'Ani,  pere  de  Mieliee. 

574. 
.\ral,  rille.    I5j. 
.\i'ra(lius,  em/jeieiir.  675. 
Ardrtmä  Abba,  iiuirli/r. 

29  S,  173,  175. 
.\rilamis[.Artt'mis],irfo/('. 

25.  Cf.  Arti'mida. 
.\reslal.     sdiiil    persnii- 

nnge.  127. 
Arcslos,g'o(/r(;;/c(//'.2:io, 
'Ar'eyana-Sagäliu  Abba, 

aseele.  21   H,  362. 
Argirii'S  [Argi-ne.s],  mrir- 

lyr.  198,120,  121,122, 

123. 
Arimatliie,  rille.  453. 
Arius,    heresinr(/iie,   41. 

314,  409,  410,  554.  555. 

556,  557,  579,  590,  662. 
Arkeläwos,&nHr;-(>o».312. 
Arkiyäs  [Armiyos].   sid- 

lllll.   45. 
,\rK(ilä    [Arkalal,  tiielni- 

p(dile,  50. 
.Vrniäii     |.\nnt'nle],    Ol. 

353. 
Armänos,  siiiiil  per.saii- 

II  (Ige,  51. 
'Armanyos.  jiige,  653. 
Armäsyos     [Armanyos]. 

Soldat,  45. 
Ai-m6nios     [Armanyos]. 

honrrenn,  48,  49. 
.\rmoganos  [Krmogene], 

mugislrnl.  389. 
Arnon,  jleure,  519. 
.Vi'sanofis.    inarlyr.    19 

S.  120.  123. 
Arsima.  .jiisle,  111. 
Arlöniida.  idole,  283. 
-VrliMnis,  iilole.    283.  Cf. 

Ardamis. 
,\ryAn;\,    al/hesse.    laiile 

desoinle  l'ehroiiie.  191. 

192. 
.\ryaiios  (Trajan).  eiiipe- 

reiir.  281. 
.Vryänos,  goiireriieiir.  20. 

40,  43,  44.   O:),  i;'i.   1 19. 

132,  143,  105.  :i:i6,  :!:i'.i, 

366,  414. 
'.VsA.  eoiireiit.  237. 
.\saria.   eiifuiil    dans    hi 

l'iiiiriiuise.  28. 
.\sriyoiiÄ.     iiKirlijr.    lim 

ilex  sejd  /ils  d  Eleir.iir. 

490. 


.\sbasyänos  [Asbesya- 
nos]  (Vespasicn).  eiii- 
pereiir.  15,  153. 

AsiR,  539. 

Askinm,  Imiiniie  rielie, 
440.  Vi  7. 

.\skiryoii  |  Ask6r6\von  1 
(Iscdiyrion),  marlyr,  19 
S,  120,  121.  122,  123. 

.\snijl,  l'emme  de  Joseph, 
le  pulriarrlie.  13. 

.\sq6tes  (Scel6),  deserl. 
81,  111,  112,  148,  151, 
155.  194,  195,  254,  259, 
279.  294,  296,  298,  398, 
'.16.  420,  422,  429,  455, 
5112.  532,  5,59,  596,  .598, 
622.  623.  624,  025,  0,59. 
664. 

.Vsrt'lyor.  lange  Snriel. 
430. 

.\ssuan  [.\s\vaii].  (•///(■. 
337. 

Assyrio  [ferse].  302. 

Asiäl'en  [Elienne],  suiiil 
personnage.  135. 

Aslukiyos  [Rustochius], 
/)(•;•(•  de  Sninl  Pantu- 
teeinoii  le  i^ige,  339. 

Aswäliet,  inonastere,  100. 

Asynt,  rille,  45,  64. 

Att'na  [AÜienes],  ville, 
232. 

.\llialie  [(.iotulya],  reine, 
574. 

Athanase  [Atnabhvus], 
de  ( d  ysmii  .mar  I  !i  r  ,X\ii , 
335. 

Allianase.  i-rei/iieel  mar- 
lyr, 30  N,  020,  621. 

.\thanase  Abba,  palri- 
arelie,  16,  41.212,  297, 
.300,  413,  554,  555,  661, 
602.  er.   Walda-Aklil. 

.Vthanase,  serihe.  675. 

.\lhanasie  [Alnäsyä], 
femme  dAiidronii/uf, 
d'Anlioehe.  28  H,  419, 
420,  421.  422. 

.Mbariasic.  de  la  ville  de 
Miilioiif,    'i5'i.  455.  457. 

Alkaron.  sninl  /lersiin- 
niige.  51. 

Aliini,  marlyr,  de  la  rille 
de  diimniillili,  8  H,  260, 
20'i. 
\lvih  [Alrt^b.  AlhribisJ, 
rille,  119,  378.  387, 
388. 

Alninsa-llar\ani,  /mys, 
180. 

.\nr61ien  [Urlvanos],  cm- 
pereiir.  54. 

,\usiUyüs,  marlyr,  43. 


.\wa,  sninl    /lersminiig.'. 

330. 
.VwMniyä  |  .Xloniyä], 

sainlefenime,  66,  68, 69. 
Avvgftlyos  I  lOiigenC'l./j/'c- 

/;•('  perse,  402. 
-Awgäryos    [Abgar],    rai 

d'Edessc.  152. 
Awkilos,  rille.   347,   348. 
.\\vläkis,  erei/iie.  344. 
.iVwlonyä,   sninl    /lersmi- 

nage,  33o. 
Awlogi,  lieleiir.  58. 
Awlogis   [Enlogpj.  sninl 

personnage,  51. 
.\\\sMyos. of/ieierel  ninr- 

tyr,  330. 
,\\vsim,  '(.'(//(',  502,  504. 
Axüum,    rille,    412.    Cf. 

Aksouni. 
.\yalon.  Gl'.  Abäkon. 
Ayna-Sahäy[Heliopolis]. 

119.  120. 
Aznehas,  marlyr.  32. 

B 

Babnudä  [Paphnuce],  rfc 

la    ville    de  Bendarü, 

98,  165. 
Babylone,    rille,    55.  88. 

347,  626,  027. 
Badarä.  pays.  109. 
Badros  [Badronä],  mere 

de   Timolliee,    diseiple 

de  sninl  I'aul.   229, 
Bafnotyos     [Paplmuce], 

95,    96,    89.    Cf.     Balj- 

niidä. 
Bahirä    [Bnhayrä].    dis- 

triet pri'sd  Ale.randrie. 

397. 
Bährän,    en/ani     Irinire 

dans  an   eoffre  siir  la 

mer,  74,  75,  76,  77. 
Bakos    [Bacchus],    rom- 

pagnon  de  'Endreyäs, 

de  nalirn-hiOnniis.i'M^. 

330. 
Bäkos,  marlyr.  43.    . 
Bälä'os,  rille,  144. 
liala\v.p<'»/)/((f/(',115.3lo. 
Ualbal,  rille.  57. 
Balkim,  ville,   22,  105. 
Bämon    Abba.    marlyr. 

32. 
Bänioy   Abba.  siijierieiir 

de  monnslere.  254. 
Bana.  rille,  elief-Uen  de 

disiriel,  57,  392,  393. 
Banawan  [Banwan,  Ban- 

wan].   rille,    398.    400, 

402. 
Baidiur.  rille.  107. 


6831 


TABI.K  ALl'UAliKIKiliE  DKS  XOMS  iniOl'Ul.S. 


479 


Banikläs   Ablia  |  I!ihik:i- 
nos].m«;7//;-.  29S,  17:!. 
175. 
Bankalawos       iTiUikala- 

wor],  rille,  '27 1. 
Hanos,  rillt\  1 19. 
Barä,  (•///(■,  du  dislrivl  de 
Saliü,  au  nnrd  de  l  E- 
gi/ple,  2(;'i. 
Baracy«,?«  d'hniel,  min- 
queur  de  Sisuni,    51:!. 
Baramon  [Biirmiin,  Ba- 

rämun],  rille,  2(>2. 
Baramouiii.    rille,    5(i(i. 

fi39.  C.f.  Baramon. 
Bardesane  [Fils  ile  L)i- 
san,       Walda-Disaii  I. 
317. 
Barmoj,   rnureiil,  iö'.. 
Barnahi.rijmire,  1-27. 12.S. 

2-28,  22't. 
Bai'sebo  .Miha.  nuirhjr. 

619. 
Barsil'os.  l'un  des  magis- 
Irals     de     Dioelelien. 
328. 
Bärsomä   .\liba.    le  .Xu. 
du  C.nire.  5  P,  i;il7.  (Wis, 
669,671,  672. 
Barth61emy  [Barlälninr- 

wos],  apölre.  I9.i. 
Barthelemy,    xuiiil  per- 

sonnuge,  111. 
Barthölemy,  de  Hudusd, 

245. 
Basalä,  rille,  14.">. 
Basal(ita-.Mik.-iVI./e//(«H- 
mulurge,   21    H,  361, 
5SÖ. 
Bäselyos,   sninl  persuii- 

nage.  172. 
Bäsidi    .\bba    [Basadi], 
marhjr.  29  S,  173,  174. 
175. 
Basile,  ereque  deCesuree 
et    docleur,    129,    l:{(), 
131.  315,  316,  317,  480. 
577. 
Basile.  freie  d'A  hlm  lliiij- 

miin,  658. 

liasilides  [l''asiladas],  s''- 

iieral.  pere  de  Saint  Mo- 

raire.  marhjr,  364.  367. 

Bäsliqos.  marhjr.  14  N , 

526,  527.  .528. 
Bastä,  i77/<>,  445. 
Basyiila,  /V'm/Hc  de  (iitjor- 

gis-Mazulieiii,  1  IS. 
Batali'iii    t  I'aiilaleciiioii!, 
leSdge.  19  H,  339,. 340. 
341,  342.  3'i3. 
lialäron.  maiiiislere,  III. 
Ballenios  [  I'toleiiide]  ,;o(, 
69. 


Baira,  rille.  60t;. 
natnibü  Abba  [Hatribol. 
Saint  persfinnage,  343. 
Baymun  .\bba  [Pipiiien]. 
erat  ile.i  P,  658 ,659,660. 
livi\v\  .\.hbä.  marti/r.Xii). 
Bebiiä    [Bona],    ville    d 
elief-lieu     de    distriil, 
295,  307. 
Hrlinosa.      rille     de     tu 
Ihnite-Egijpte,  100.  27o, 
271. 
Belanr  .\bba.  Cf.  .Vpul- 

lone. 
BcMfyos.   niarirr.    19   S. 

120,  122,   123. 
Beiidara,  rille.  165. 
Benjamin      [Benyämin). 
/ils    de    .lacol).   palri- 
arelie,  225,  58'i. 
Benjamin,  frcre  de  liaij- 

mnn,  658. 
Benjamin,       frere        de 
Beyokd,  pretre  de  ir- 
glise   de    la     ville    de 
Tund,  danslaregionile 
(Jidu  ( Tidd)  de  l  'Egijpte 
septentrionule.     1    H, 
194,  195,    196,  516. 
Benjamin  Abba,  inurtijr, 
fri-re      d'Eudi>.rie,    28 
N,  i;04. 
Beayäs,  /ils  de   )'(iitühr, 

139. 
Bei'bayä,  puys.  116. 
Berimyu        [Barimyn, 
liarmyu]  (Primus). /»<- 
triarelie,  80. 
Bersabee,  nii're  de  Suta- 

mon,  138. 

Besoy    .\bba,    frere    de 

Saint  Abba  Hvr,  niar- 

tijr,  Soldat  des  trnupes 

d'AntiocIie.    puis     «;■- 

donne    pretre,    niis    li 

ninrt  ä  Alexundrie,  29 

S,1P,  175,177, 638,  63!l. 

er.  F.bsoy. 

Besoy-Annb  [\ob- Besoy 

.\bba].  marhjr,  soldul 

de  l'urmee  de  Qupriji'i- 

nos,  goaverneur   d',\- 

treb,   originnire  de  tu 

rille  de  lianos  ilaim  le 

canlon     de     Demijüt. 

supplicie   d    Andenäir 

par  Ari]tini>s.  derupile 

II     llelinpidis.    19    S, 

119,  120. 

Bessariun       .\blia,       le 

liraiid.    nsride.  26  N, 

.596,  59S.  599. 

Bestamirn,    luurtijre.  56. 

I      .59. 


lirla-lliifs,  suucluaire, 
(lii  ful  iiihume  Abtii 
Amanyas.  ereipie,  338. 

B(H-Uibril  [Kleiilhero- 
pulis],  162. 

Bcllisayda.  pulrie  des 
(ipi'dres  l'ierre  et  Aii- 
itre.  216. 

Beyahu,  ville,  47,  48. 

lieyiika.  fri're  de  Hcn- 
jdniin.pn'lre  de  t'rgtise 
de  In  rille  de  Tund 
(laus  la  region  de 
nidd  [Tidd)  de  l'P.- 
gyple  septeuii'ioniitr. 
IH,  193,  194,  195.   196. 

Bitämon,  marhjr.  5  S. 
14,  26.  27.  39. 

Bifanes  [Bifanlyos],.so//(; 
personnage,  172. 

Bikabes  Abba.  murliji-, 
10  N,  499,  500. 

Bima  .\bba.  de  la  rille 
de  lielinesu  (laus  tu 
lluute-Egypte.  8  H, 
270,  273. 

Bimakos  Abba.f/c  la  ville 
de  Baramoun,  639. 

Bisdya,  ville.  655. 

Bisoes  Abba  [Besoy 
.Vbba].  de  la  ville  de 
Sitnusu.  aseele.  8  H, 
25'(,  255,  256.  257,  258. 
259,  260,  280,  308. 

Bison  [Scythopolis].  310. 

Bizan,  eauvent.  478. 

Bolia,  ville.  39. 

Bnia  .4bba,  de  tu  ville 
de  Tdmäiv,  asrete.  2.59. 

Busir  [Busär],  canlon, 
91,  127. 

Byzance  [Ronie],335. 

c 

l~;airian  [Qaynän],  /ils 
il'llrnoeli.  90,  655. 

Caiphe.  graitil  pretre. 
608. 

C.aire  [Misr],  105,  106, 
155,  448,  503,  624,  66'i, 
665,  667,  668,  672. 

Ciiirc-Vienx  [Misr],  132. 
290,  387,  429. 

Caiiaan,  618,  633. 

Cappadoce,  374,375.  479. 

Carissimc  [('lerasimr]. 
servileur  de  saint 
Atlianase,  ereipie  et 
niarh/r,  620,  621. 

Cöleslin  -  [Kaloslinos], 
palriarelie,  diseiple 
dlnuoeenee.3  H,  2o9. 
210.  211,  212. 


('.(■•sareo  IQaysaryä]. 

uneien  temple  de  Sa- 
turne, ronstruil  a 
AIejandrie  pur  C.len- 
piilrr  et  cnnrerti  en 
rglisr  jiur  le  palri- 
arelie   Alexandre,    70. 

I  IcsarOe,  de  Cappadoce, 
129,  315,  479. 

Ces;nre.  ite  l'utesline. 
485. 

Clialci'doini',  576. 

('.hrisUne,  uiurlyrc,  15 
N,   529,    530,   531,  536. 

Clirisiciphore,  murtyr, 
10  N,  496.  497,  498. 

Christophore.  pere  de 
Procope,  309,   313. 

Cbypre[Qopros],85,  286. 

(]laude,  fils  de  Lebna- 
Dengel,  363. 

Glandien,  palriarelie, 
9  H,  245,  282. 

Clement  [Qalemenlos], 
disciple  de  l'apötre 
IHerre.  219. 

(.'.leiipälre.  CT.  ,\kla'olia- 
trä. 

C16ophas,  le  disciple, 
451.  452. 

( :iysma  [Quelzem],/)»y.s. 
334,  335,  622,  623,  624. 
626. 

Conslance,  euipereur. 
506,  661,  662. 

Constantin  I.  le  lirund, 
le  Juste,  12  N.33.  11. 
59.  CO,  69.  144,  146,256, 
26(1,  366,  406,  425.  505, 
506.  507,  508,  554,  555, 
589.  590,  653,   661,  675. 

Conslanlin  II,  empereur, 
33,41,427,554,661,662. 

Constantin,  des  1  dor- 
nienrs,  21  N,  567. 

Conslantinople  [Qnes- 
l.onlenyä],  (Borne,  By- 
zance), 33,  34,  170,  208, 
410,  411,  425,  431,  554, 
573.  637,  646,  661. 

Corintlie,  282,  2.S4,  285, 
2.S6 . 

Cosme  IQozmosI  et  l)u- 

mien,  135,  136.  170. 
CiismelQaznia.Qozmos], 
uiurtyr.   de  tu  ville  de 
Taliu     de    tu     lluute- 
Kgijlde.   I'i. 
(^osnic,  superieur  de  mo- 
naslere, 623. 
Crele,  641,643. 
Cyr   [.VbiKiir].    marhjr, 

4  H,  213,  21'i. 
Cyriacpie,    marhjr,   318. 


'.so 


TABLE  ALPIIABKTIQUK  DES  NOMS  PliOPRES. 


I  üS'i  I 


Cyi'iaque  |  Kirak()s;,s«/;// 

persuiiiiage,  '215. 
Cyrille,  cref/iie.  öS'i. 
Cyrille    Abba,   yV   pa- 

Iriarrli  e  d  A  lexaii  dric , 

3  H,  207,208,  20y,  21:!. 

21'i,  2'i9,  2.M,  2'.I7,  .'i.'i7, 

.")22.  .")7f'..  .577. 
Cyrille    Ahlia,     6'7»    /in- 

Iriairli  e  d  A  lex  an  drie. 

12  S,  81,  82. 

]) 

l)iU);inion.   iiiurli/rc,  .">(!. 

57,  58,  .5(1. 
Vabra-'ßag'i-i,iiivii  IIS  Irre. 

;588. 
Dabra-Bäst,  iiKninslere, 

•2m. 
Dabra-Libänos,    inuiios- 

lil-e.  329,  330,  380,  388, 

423,  4".)2. 
Dubsan,  paijs,  353. 
Dägi'i,  loiivenl  el   saiir- 

liiaire,  313,  454. 
üagA,  luinOeaii,  153. 
Dakewos  [Däkes,  Dece], 

pi'i-e  de  sainle  Marina. 

370. 
DaliKM.  er.   Deh'iz. 
Daniaiibur,  rille.  !il,  '.i2. 
Damas,  1112,  21'i,  220,  227, 

546,  547. 
Damien.  miirhjr,  24  N, 

580. 
Damiiia,  inarh/re. 'i.^l. 
DaniKos  [Damal.Mis,  Üal- 

niyus,  Damase],  pape. 

410. 
Dämot,    proriiice,    582, 

583,  585. 
Daniel,  prupliele.  28,  88, 

347,  009. 
Daniel   Abba,  siiperieiir 

du   couvenl   de  Seele. 

195,  420,  421. 
David,  murti/r,  471. 
David,  ruid'Elliiopie.ll'. 
David,  roi-propliele,  53, 

08,  lOü,    138,    139,   140, 

142,  240,  278,  279,  280, 

305,  407,   468,  470,  515, 

540,  007,  G34. 
DawHVo,  prorince,  90. 
Daydarä[D6darü,Y(_'dra]. 

mere    de    Ilor    el    de 

liesoti,  murhjre.  29  S, 

175,   177,  038,  639. 
Dece   [Däkewos],  empe- 

reur,  495,  537,  563,56'i, 

565,  566,   567. 
Dedara.  Cf.  Daydara. 
Dognänyos,  maf>i»lrul  el 

marlijr,  285.  580. 


Dohni.  ville.  I'i4. 

Deläz    [Dalaz,     Daligal, 
murhjre.  336. 

Denielyanä.  rille  jires  de 
Demerö,  .395. 

Demerä.  ville.  115.  lio, 
118,  395. 

DenuHi'in*.  jidlriiirrlie 
d'Ale.ranilrie,  495,  (KU. 

Deioelrins,  pulrinrehe 
d'Aiiliuelie.  2io,  ül  1. 

Derairä.  Cf.  Deniria. 

Demulu,  rille,  398. 

Deniyal,  mitrhir,  526. 

Demyat.  [DamicUel.  rille. 
110. 

Denl'a,    rille.  58.  59. 

Dollys,  des  7  diirnieiirs. 
21  N,  567. 

Derbe,  rille.  228. 

Dewres,  sainle  fem  nie. 
238,  239. 

Deyos,  jage,  530. 

Deyospelyds  [Diospolisl, 
120. 

Dimäs,    niagislrat.   389. 

Dimunäsyä,  iniuiiire.  27. 
28. 

Diinyänos  [Damien], mor- 
lyr,  frire  de  siiinl 
C.osme.  135,  170. 

DiniN.'iiios  Abba,  palri- 
arrhe,  18  S,  111.  112. 
U3.   ll'i,  15.5. 

DiocliMieii  [Dioqelha- 
nüs],  empereiir.  lo,  11. 
12,  13,  2'i,  25,  27,  28, 
30,  31,  38,  44,  61,  62, 
63,  132,  143,  144,  146, 
191,  193,  283,  293,  310, 
328,  334,  345,  348,  349, 
350,  364,  443,    588,  053. 

Dioseore,  jialriarc/ie. 
487,  488,   570.  577,  578. 

Diyosqorüs,  murlyr.  20. 
Djeiiinia,  flenre.  582. 

Doulas,    suinl     person- 
nage, 597. 
Dukes,  goiirerneiir.  120, 

121,  122. 
Duniadyiis      [Don  iliiis], 
le  .Syrien,  murlyr.  25 
H,   402,    403,   404.  405. 
400,  407. 

E 

Ebla.  /(( liine.  548. 

Ebsoy  Abba,  niarlijr.  /ils 
de  Tiigestos  gonrer- 
iieur  el  de  Kersii.  5  S, 
27,   35,  36,   37.   39.    C.l'. 

Besoy. 
Edesse.  CT.  Roha. 
Edoni,  ;■(!(' (/('  (lalaad,j'i>. 


lOKMite.    IS,    22.    25,    47. 

50,   60,    63,    69,    70,  80, 

81,    88,    89,  91,  92,  105, 

106,   115,  140,  157,  167, 

168,  171,    194,  254,  26'i. 

266,  298,  307,  318,  334, 

376,  383,  408,   444,  471. 

'|90,  503,  506,  550,  568, 

011.  612,  617,  025,  653, 

070,  674. 

Egyple-ÖHSSc,   155,  391. 

F.gyple-Ilaiile.  14,  26,  36, 

47,  48.  95,143,  155,169, 

170,  171,  246,  270,  272, 

270,  308,  344.  348,  351, 

414,  420,    427,  551. 

'Egzi'e-Härayä,  mere  de 

Talila-Iiäymänot,  592. 

'Khwa-Krestos,    herger, 

sninl  personnage,  21 

H,  358, 

'Eksou  [Aksou],  siriir  de 

sninl  I\olli>s.  051. 
Eleazar  Ablia./j/r/;v',489. 
Eleazar,     /ils     d'Aaron. 

489. 
Elöazar.  preli-e  jnif,  pi-re 

de  Pliineas.  558. 
Eleazar, ic  rieillaril.  SN, 

490,  492. 
Elciillieropolis.  Cf.   Het- 

Cibril. 
Eli  [I161i]./)/r7;r./H(7:  52, 

53. 
Elie   Abba.    palrianiie. 

546. 

Elie,  marlyr.  0(i2, 

Elle,   prophele,    15,    49, 

123,  124,  126,  216,  248, 

251,  485,  480,  509,  510, 

511,  514,   .562,  585.  627. 

Elisabeth,  mere  de  Jean- 

BupUsle.  180,  398. 
ElisöeAbba  [Elsa  Abba], 
sneeessear  de    Tulila- 
lläymänol.  423. 
Elisee,  prophele.  20  S, 
15,  16,  17,  18,  123,  12'i, 
125,  126. 
EUa-Akoreii,  sninl  prr- 

sonnage,  111. 
VAl-d- \ladii,/-oid'Axonm. 

412. 
lOlla-.Vzgii  aguc ,       rois 

d\A.ionm.  412. 
Elmas  [Elymas],  soreier 

.jnif  de  Paphos.  228. 
'ElsabtH  [ElLsalielh]. 
femme  de  /.akdryiis. 
prcfel  des  rilles  de 
Anlorsen  et  de  Alileyd. 
mere  de  .lean  marlyr, 
de  In  rille  d'Heraelee, 


lOhvah  [Oasis],  pays.  437. 
'Elyanos,   marlyr,  f'rere 

d'iiado.rie,  599. 
Eminaiis,  linnrg.  220,452. 
'Emor,   le  Ilellieen.    CT. 

Amor. 
Eiidoii,  rni.  319. 
Endrawos.  ereijnede  Qn- 

fnld,  289, 
Eiidrcyas    Abba,    siipi'- 
rienr  dn  niiiniislii'e  de 

Dalira-Liliiinos,  17  H, 

329,  330. 
Enoch  [IIeiiorh].90,  301. 

387. 
Ensena,     rille,    26.     Cf. 

Andenaw. 
Enlafib,    [Etalih],    rille, 

299.. 
'EntäwüS,    l'Amnrrliren. 

marlyr,    17     N.    5'i6, 

547.  548,  549. 
'Enl.cilya  [Nalhalie], 

feninie    d'Adrien  mar- 
lyr. 593,    594,    595.  Cf. 

Anlolya. 
Epliese,     208,     249,    357, 

563,  50'i,   565,  560,  573, 
E]ihraiiii,  /(7s  de  .Insipli. 

618. 
Ephrala,  pays.  574. 
Ephreni.  marlyr, it'll.'iix. 
Ephrcm  [Ephreni  ,\bbal, 

/('   Syrien,  de    Xisibe. 

15  H,  314,  315,  316. 
Epll'aiiyos     Abba    [Epi- 

phaiie],  ivefjnc  del'Jiy- 

pre,  85,  86,  87. 
Epimache  Abba  [Bima- 

kos],  marlyr,  392. 
Erythr6c.  137,  598. 
Esaii,   //7.S-    d'Isaac,  6I'i, 

615. 
Esderos   [Isidore],  mar- 
lyr, 115. 
Esdras       [Öntu'el],      le 

scribe,  6  H,  240.  241, 

242,361. 
Escy    Abba    [Ese,    Esi]. 

29  S,   173,  175,  290. 
Eskender,  roi  d'tllliiopie. 

179. 
Eskendorus   [Eskendro^. 

Alexandre],      marlyr, 

26,  111. 
Eskeiiderya[Ale.Kandral, 

marlyre,  111. 
Eskirun       [Abaski  rmi 

-\blia.Ischyriun],  mar- 

/i/;-,7S,44,,'i5.46,47.'i8. 
Esmountanah,  rille,  499, 

500. 
Esnä  [Esneh],  rille,  43, 

336.  337,   338.  339.  393. 


I 


|685 


TAI}I,K  AUMIABKIK^UK  DKS  NOMS  l'ROI'RES. 


/..Sl 


l';^i^enke^f  [Hoiikotcs,  Sc- 

konlros,      Kskendros, 

Kskenlös,      Aksentes, 

Secundus],  disciple  de 

VapiHre  Paul.  TM.  232. 
Esl.il'ano«  [Etionne],  mar- 

li/r.  2fi. 
Ktlliopie.    25.   81,  »2,  8!!. 

109,  l.">5.   177,  178,  215. 

3(12,  MM,  411,  V12,  413, 

5(i8.  582,   657,  074,  ()75. 
Elieiine.     Cf.     .Vslafcn, 

Eslifänos. 
Elieniie,    premier    iniir- 

li/r.  451,  542,  548. 
Ijidoxie,       imph-iilricr. 

(i08. 
Eudo.xie.    xiriir  de   licn- 

Jamiii,  marliji:  28  N, 

(;o4.  fi05,  (iOG.  110". 
Eudoxic,     .so?«;'     ä'Elii' 

['Ely(hi(>s].m(irl>ir.'.i'i'.\. 

(i02. 
i'^iigenc.    er.    AwgAlyos. 
Euloge.  maglxtral  clirr- 

lien.  36«,  367. 
iMiplu'iiiie        [Awlini\:i. 

Efomyä],  marhjre.  17 

H,  328,  321). 
Kupraxie,     /Ulf    d'Aiili- 

f-vne,  2  N,    'i5",    'i5S, 

450,  460,  482. 
Entropium       [.\1i'mI)\iis], 

/)(■/•(;  (k  Saint  Jean-C.a- 

bjlntc,  32'i. 
iMilyche?.     Iii'rrsiari/iii'. 

576,  577,  578. 
Eulychus.  marlijr.  1  P, 

636.  637. 
EwoslulOwos  .\liiina,  fils 

dl'  Krestos-Mu'a  et  ilr 

Senna-ljcijwat,  21  H, 

353,  359,  360. 
Ezöchias,  /-Ol,  4  N,  302. 

467,  468,  46U,  470. 
Ezi'cliiel.   prnpliric.   416. 

'.17. 


Eakif,'a-Ilalili  ('.').  /mi/s. 
3'i3. 

E'aratnä  [Eanuäj  (■(//(', 
260,  261,  303,  392,  552, 
553,  628. 

Färes  [Assyrie],  215. 

Fasiladas,  martijr,  <;i'ni''- 
ral  des  Iroupes  d.'An- 
lioclie,  501.  508.  Cf, 
Basilides. 

Fauslus  [Faosliiiiaiiiis, 
Qawsto^^^  /»■;•('  de  Cle- 
ment, disciple  de  ia- 
pötre  Piene.  218,  219, 
238. 


I'ayiim.  deserl,  157. 
Febronie       [Qal'ronyi'i]. 

vievge.eJ nuirtijre.X  H, 

191,  192,  193. 
Fesä,  paijs,  99. 
Fcschha-Tseyoii,  nom  de 

baptemedeTaldd-lldij- 

mdnul.  5S3. 
Feyüni  [Fay youml,  eitle, 

144. 
Filpa|Filpüs](Pliilippo), 

nio/7;/r, 148,91.92. 147. 
Filpä'i's         (Philippes). 

ritte,  128. 
Fiqtör  [  Victor],  rf'.l /(•.;(//)- 

(/;•/('.  608. 
l'ii|irir.    lils    de    llcrmi'i- 

iiiis.     (Ulli    dl'     (liddW- 

dl/OS,    ntiirliir,    62,  63, 

64. 
Fiqlöi'. ///.s'  '/"  r(n  Miiids. 

14  H,  313. 
Foslat        [X'ieu.x-Caire], 

384.    CC.  Vieux-Calre. 
Frumence  [FrOmeiiAlos], 

//■(■re    ilAedesiiis.    412. 

413. 
Frumeiitius      [Fieiiieiia- 

los],    nioiiie    et    t/iuii- 

mitliirae.  317. 

G 

Ga'argi  |GeorgosJ,  nom 
d'Atitm  Ciirilte.  liT  pu- 
trid re  he  ilAlejiuidrie. 
81. 

Gaba'on,  //"(/■''  ''''  P"les- 
line.  l'iü,  143,  159,  160. 
161. 

(iahra-Iyasus  .\  Ihiiki,  <Iii 
paijs  de Dalisdii. 2.0^1. 
353. 

Gabra-Iyasus.  mniiie.  81. 

Gabra-Ki'cstos.  ninine. 
43,  183. 

Gabra-Ki'e»tos,  /mlridr- 
clie.  81. 

Gabra-Madl.ieii,  nioinc. 
193. 

Gabriel  .\liba,  7.S"  //"- 
triarclie  d'Alexandrie. 
11  H,  29'(,  297,  298. 
299,  300,   301. 

Gabiiol,  arelidiige.  13  S, 
26  S,  27,  28,  36,  37, 
38,  88,  89,  109,  157, 
158,  182,  266,  424,  483. 
484,  512,  586,  6'i7,  6f8. 

Gagia  IGangres],  487, 
576,  578. 

Gaianiis.  Cf.  Aqaqyaiios. 

Galaad,  paijs,  575. 

Galalie,  pai/s.  229. 


Gali'iwilyiis,   nuirti/r.  11 

S,  60,  61,62,63,  64,65. 
Galsala,  pai/s.  123. 
Galilee,  118. 
Gallas,  peaptade.  388. 
Gälyon     .\bba.     useete, 

13  N,  51'i,  515. 
(jamnoudi,      rille.     26n, 

262,  263,  293,  377,  3,S0, 

399,  400,  401,  553,  653. 
Ganirya,  paijs,  586. 
Gargeyos  [Georges ].  pn- 

Iriarrlie.  41. 
GariiiiA  Abli;i  Isaar.  /(7.s 

de    Mdsfei/diws    et    ite 

Sfrngi/d.    17    S.    los, 

1119,   1 1". 
Giiseca,    putrie     il  Atdiii 

(liyorifis,    anteur     de 

VArgdnon,  253. 
Gayü  [Gafi],   paijs,    362. 
Gaza,  rille.    237. 
Gcmoul     .\bba,    eeeqiie 

d'Awsim.  502. 
Georges  .Vbba  fGiyorgisJ 
de  (jdseid.  pretre.  an- 

teiirde  l'Argdnon.  253. 
Georges,  martijr.  16  N, 

116,       5Vr.       5'i8.      Gl'. 

Ga'argi, 
Gera,  pere   de    'lijadti   et 

de  Samt,   l'ii', 
Gerän  Abba,  useete.  30 

S,  183,  185. 
Gerärä,  pays.  603. 
Gerasime.  Cf.  Carissioie. 
Germänos,  168. 
Geyon[Gibon],/,if///.s,  139. 
Gido,  saiiil  persnmidge. 

3311. 
Gigar,  prefel.  16  N,  545. 
Giyaz    [Giezi].     diseiple 

(lElisee.   125, 
Giyorgis-MazalieiM,       le 

Jeane,  nuirti/r.  19  S, 

115,  116.  117.   IIS. 
Godülyä,  /ils  d'Amiiryti. 

214. 
Golgolha,  61(1, 
Goniorrhe,  rille.  21'i, 
Gololyä,  reine.    126.   Cf. 

Alhalie, 
Graö,      conr/iierdnl      ite 

iElhiopie,  911. 
Grece,  412. 
Gregoire,  doctear  de  l'K- 

glise.  577. 

II 

Üabla-Egzi',    -tignildire 

ithiopien.  353. 
Halab  [Ilalib],  r/«p.  229. 
Ilananva    f.Vnaniasj.    le 


diseiple. 21  S,  162,  163. 

üaridaq.  eoarent  linrs 
da  Caire,  448. 

I.laraqll  [lieraclie].  rille, 
24,  25,  27,  39. 

Ilarayiiii  Ahha.sainl  /ler- 
sonnage,  317. 

Ilarsesvds  .Vbba  [Kcr- 
sesyos.  Tlorsisiiis],  as- 
eide,  246,  247. 

llai'wag.  marlyr,  43,  336. 

\\>'\i.  pretre  juif.  6o7.  Cf. 
Eli, 

lleliop.ilis,  287,  330.  Cf. 
Ayna-Saliay. 

Ilelqana.  pi're  de  .s'«- 
lllllel.    52. 

Ib'lwan.  ritte.  38'i, 

llelyaii  ,\b])a,  ita  ilistrivt 
d.  lleli'ij)olis./ils  de  Y'es- 
tus  et  de  Keimend,  as- 
(v'7r'.10H,287,288.289. 

Ilerman,  marlyr,  fils  de 
Deldz,  336. 

IlermAnos,  magistrnt. 
62,  63,  365. 

Ilerraenevvos,  ./'age,  'i'ii, 

lleroda,  saint  jiersdn- 
nage.  'i82, 

WkveiAe-Antipus.  6'il. 

llerode, /(■'.';•»(•/,  5(i.  181, 
545. 

HeriaTi-Mawä'l.  ite  l)a- 
tira-llag'u,  388. 

Hilaria  [Liyäryä],  mar- 
tyre,  de  tu  rille  de  De- 
nielydna.  /iris  de  De- 
mi rii.  25    H,  395,  .397. 

llizawi,  sdiiile  fenimr. 
5i;3. 

llonurios.  empereiir.  2n',l, 
646,  675. 

Hör  -Abba.  marlyr,  Sol- 
dat des  tronpes  d'Aii- 
tioelie.  fils  de  Day- 
dara.  martyre,  frere 
it'.itdid  liesoy.  marlyr, 
29  S,  175.  176,  177,638, 
639, 

llor  .\lilia,  muri yr.  de  tu 
rille  de  Sei'ydi/ns,i2H, 
303,  304. 

I 

Iconiuoi.  ritte.    229,  3,S9. 

391. 
Ignace   [Agnahos],  pa- 

triarclie.  7  H,  196.  210, 

252,  385. 
Ilarya,   title    de    l  empe- 

renr  Xenon,  274. 
Iläryon  Abba.  le  Crand, 

84. 


'.82 


TABLi-;  .\i,i'iia!5i:ti()i:k  1)i;s  iN'oMs  i'i!(»i'm;s. 


[ß86l 


Iiide,  IS:!. 

Innoceiice     [Vuiu'ikciuli- 

nos].  i>a/)e,  iOi),  210,-J  1  -2. 
Trono.  /illc  du  rni  Liri- 

iiiiis.    22  N,  5WI.  57(1. 

ü71,  ;")7-J,  .")7.!. 
Irenoe,    err(iiic    de   Sir- 

niiiim.  30  N,  (i:;l,  iii!J. 
Isfiac,    Aliliii     |Veshai|l. 

miiilrc  (IWlihii  (idh/iin. 

m;.. 

Isaac,    iniirhir    iihiisaiii, 

■IT/. 
Isaac,  midii/r,  drla  rillr 

de  SaiiKimd.  25  H,  -i>. 

40,  ;{'.»;!,  395. 
Isaac,    palrianite  jiüf. 

29  N,()S.  171.412,  4'[8, 

.MM,  lii«,  BO'.l.  (HO,  Iil2, 

Hl:i,  Ül5,  618,  634. 
Isaac  [Yesak],  siiiiil  pi'i- 

snnnoge,  5y. 
Isaac,  le  .Solil.etire,  337. 
Isaf,  pire  de  David.  5.3. 
Isaie     x\blja     [Isäyj'äs], 

nnachorcli',  du   desei-l 

de  Seele.  2!l'i. 
Isaie,  propliide.  4<i!(,  47(i, 

665, 
Ischjrioii.  elf.  Askirsoii. 
Isderos  Ablui   [Isidore], 

prelre,  148. 
Isderos  Al)ba,  siipciieiir 

de  moiittslere,  loo. 
Isidore    [Esdms],     mur- 

lijr,  335,  619. 
Isidore    [Esdros],   sninl 

personnage,  (J'llcliopi)- 

li.%.  330. 
Ismael,  fils  d'Agar,  603. 
Israel,  52,  53.  54,  88,  99. 

123,  124.   138.  139,  142. 

159.    160,  161,  171,  214. 

216,  227,  422,  468,  483, 

489,  575,  607,  615,  616, 

627,  666. 
Haue,  'i66. 

lyoab,  ///.s  <le  (ierd.   I4(). 
I\oram,  roi,  126. 
I\u  |.Iehii],  roi.   I2i;. 

,1 

.lacdli.    /i/ilriarelie  jui/'. 

29  N,   1.!,  61,   68,  409. 

411,  422,  599,   609,  614, 

615,  616,  617.   618,  632, 

r,3'i. 
.lacob,  //7.S    (/(■  .losepli  le 

ehurpeulier.  'lOS. 
.lacques  Aliba  |Ya'(|iib\ 

evei/iic  ilii  C.fiire.  5  P, 

663,  6(;5. 
.Iaci|ii('s  Ablia,  ci'cfjiie  de 

.\itsilie,  3l'i. 


.Iaci|iii's    Aliba,    l'Orieii- 

Itil.  5  S,  33,  3',,  3.-,. 
.lacques,  npiUre.   18  H, 

281,  331,  332,  333.  33'i, 

509. 
.lacinii's-/jo;-nr/c(,',  1 7  i . 
.lacques,  />•('■/■('   de    limi- 

innn,  658. 
.lacques,     ile     Miiiiiuiii. 

mar/i/r.iSN.  55ii.  551. 

552.  55.3. 
.Ia<-(|ucs,  prelle  iihi/ssiii. 

568, 
.Ia((|ucs,    sninl    peraoii- 

nuge,  662,  CS.  Ya'qoi). 
.Jean   .\bba   [Yohaunesj. 

er.  .Vlisädi  Abba. 
Jean    Abba.    moine    du 

coueciil  de  xaini  Abha 

lldnjiin   le   (Irand,   el 

eretiiie   de   .lenisnleni , 

13    S,    84.     85.     86,    87. 

88. 
.Jeau    Ablia,  palriarelie. 

559. 
Jean  Abba. o7'/jrt/;7V;/i7/(' 

dWle.iiindrie,  625. 
Jean  Abba.  HO'  palriar- 
elie d'Alej:aiidric . 

672. 
Jean    Ablia,   s/iini   jier- 

sniinage.   III. 
Jean      Abba.     .tiipeiieiir 

da  inoiiaali-rr    de  l)ii- 

lira-LibäiKis.  8  N.  V.i2. 
Jeau-üa/j//.s?c,2S,30S, 

15,  16,  17,  18,   180,  ISI. 

182,  2'i8,  290,    360,  416. 

512,  58'i,  627,  641. 
ieSin-CuUlhile.     16     H. 

324,  325,  326,  327. 
.1ean-Clirijsostome.    168. 
Jean,     diseifile     d'Ahliii 

Barsoiiia.  r.71. 
Jean,  de.s  1  durmeurs.  21 

N,  567. 
Jean,   ierangilisle,  127, 

221,  222,  S23,  509,  539, 

540,  541,  .'■)'i2,  636.  637. 
Jean,  ei^eqne.  56. 
Ji'iiu.   //7.S  ilWadronii/iie. 

',19. 
Jean,  frere  di-  llai/iiinii, 

658,  659. 
Jean,    frere    ile    .Siineaii 
.Salou.'ii.  516,   517,  518. 
519,  520,  521. 
Jean,rfe  (iaiiiiiiaidi.iiiui^ 

lyr,  553,- 
Jean-A(7Hi",  81.  329. 
,lcMU.  marh/r  el  Ci/r  iiinr- 

Ij/r.  4  H,  213,21',. 
Jean,  iiitirli/r.  de  la  rilh 
d  Ihiraiili,  /ils  ile  /.a- 


Itiiri/ii.-i.  prejel.  el  d'lil- 
saliel,  4  S.  2',.  25.  26, 
27,  3'.l. 

J(Niii,  inarlijr,  el  Simenn, 
marli/r,  de  Ui  ville  de 
Seriiiiild.  11  H,  290, 
291,  292.    293.  294,  298. 

.Ii',,,i,  ladine,  597. 

.Ii-ai,.  pi're  d'Alieridi  el 
d'Alom.  260. 

Jean,  pi're  de  Tlieiidare. 
.!'i',. 

Jeau,  le  l'elil,  30  N. 
255,  455,  457,  622,  623, 
624,  625,  626,  664. 

Jean,  soldiil.   5   N,   ',72, 

Jei'cuiie.    proplirle,    210, 

360,  584. 
JeriiJio,    124,     159,     179, 

517,  581. 
.lenisalfi,,.   15,  25,  51.  85, 

86,  87,  88,  138,  141,  178, 

216,  221,  226,  243,  281, 

302,  309,  310,  324,  331, 

'i20,  452,  468,   490,  506, 

516,  520,   547,  575.  616. 

627.  642. 
Jiiacbim,     pi-re     de     la 

.'Filiale    Vierge   Marie, 

7  N.  483,  484. 
Jiias,  reii.  6(16. 
Job.  fri're   de    liaijinun, 

658. 
Job.  le  .laste.    668. 
.loci,  ap}iele  aiissi'  .\rt'nii. 

57',. 
.loci,  propliele,  418. 
.Iiiiias,  priiphele.  15   H, 

323,  330. 
Joiipö,  rille,  220. 
Jiiraiii,  roi,  hlh. 
Josapbal,  roi,  574. 
Joseph     [Yusef],    dAri- 

malliie,  2  N,  163,  375. 

450,  451,  452,  453. 
Joseph,    /('    ehnrpenlier. 

26  H,  50,  99.  152,  331, 

408,  '(09. 
Joseph,  fri-re    de    llai/- 

moa,  658. 

Joseph,  palriarelie  jiiif. 

13.  Ol,    171,     ',11,    ■i',8, 

',88,  'il7,  418. 

Josias  [lyosya],  roi,  21',. 

Joslos,  //7s  de  Joseph  le 

eharpeiilier,  ',08. 
Josue,  jage.   26   S,   6o. 

158,  159,  160,   101. 
■loni-dain,     /leiire.      123. 
124,  159,    181,  451,  512, 
517. 
Juda,    138,    178.  21',.  302. 
468,  513,  57',,  617,  OCC. 


Judas,  /il.t  de  .losepli    /c 

eliarprnlier.   ',08. 
.Iiiil,',  api'ilre,  25  S,  152. 

153. 
Jodee   [Juda],   215,   37'i, 

490,  M'l. 
Jules  |Yolyos,V(il\aiuis], 

de   la   ville  d'Aiifdhes. 

marli/r.  3  P,  272,  273, 

308,  379,  493,  653, 
Julie,    rierge,  mailresse 

d'Eiipra.rie,  459. 
.lidieu     ILulyaniis,    \o- 

länkyos),  l'Apusliil.  15, 

16,  20,  33,  209.  210,  'i72, 

602. 
Jiilielle,  marhjre,  de  C.e- 

snree    de    Cappadoee, 

6  N,  352,  479,  480,  482. 
.Uilielle   [lyÄlulä],    mar- 

tijre.  inerede  .Sainl  Cij- 

riaque    [Quirice.    <^)ir- 

(jos],    maiiijr.    21  H, 

354,  355. 
Jusle  [YostosJ,  inarhir. 

331. 
Jusle,  palriarelie.  12  S. 

79,  SO. 
Justin.      saiiil     jiersoii- 

iiage.  557. 
Justus,/)(';r  d'Alibu  Apol- 

Inu.  443,  444,  445. 
Juslus,  roi,  516. 


Kalyos  [Celeslin],  pape, 

193, 
Karan    [IlarrauJ,    pai/s. 

609. 
Kardyäuos  .\liba.  palri- 

arelie.  21   S,   134,  135. 
Kaliui.  er.  Agatou. 
Köfäz,  pays,  268. 
Kefl  [Coiitos],  (77/c.  3(1',. 

305. 
Kelineua,  mere  de  saiiil 

Abba  llehidii.  287. 
IvtMqödeyäu,    paijs,    267. 
Kersa,  mere  d'Abba  Eb- 

soy,  marli/r,  35. 
K'ersesyos.    C.i.    llarses- 

yos. 
Kirou  [Kiraqosj,  »(r/r/i//', 

26.  Cf.  Cyriaque. 
Kiros     Abba,     fi-i-re   de 

reiiipi'eeiir       Tli  einlöse 

le    lirand.    8   H,   273, 

275,  276,  277,   278,.  279, 

280. 
Kiros  Abba,  i/ui  a  ense- 

reli  Abba    Misd'el.    le 

piiiiere,   265,    26(5,   267, 

268,  269,  270, 


[687 


TABLE  AI.IMIABKTIQUE  DES  NOMS  IM'.OPRRS. 


483 


Kiiiiliy.'iiiii.     /nilrinrclic. 

Ü5. 
Kis,  /liTr  (Ir  SiuV,  :t'i. 
KosU'is,  tnnrh/r.  1T.">. 
Kollo.-i.     inarlyr.     frcrf 

(VKlisoii,  (mI,  fiöa. 
Kreslüs-Mo";i,(//g'n/7""" 

ahyxsin,  359,  360. 
Kiis,  prre  de  Saplionic. 

21.'i. 
Kululos    [Kollos],   ninr- 

lyr.  pri'tre.   moüic  flu 

coiirenUle  Tiiriii. 29  S, 

173,  174,  175. 

L 

I.aban.  Iicdii-prre  de  Ja- 
cob, (il.^i,  (ilO. 

La'eka-Mäi\;'im,  soini 
ix-monnagc.  fils  de 
Si'ino-Wnld,  loi  <lf 
(layn  vi  de  Knmdnu- 
M'tiiq.  21  H,  3G2,  363. 

LälibaU'i,  roi  d'Elhiopir. 
12  S,  83,  ff'i. 

I.andoiiii,  /luln'e  de  Sr- 
rapion.  0.56. 

Laodic6e,  223. 

Lalson  Abba,  de  la  rille 
de  BehnesO,  17  S,  !l'.l, 
100,  101.  102,  103,  104, 
10.i,  lOG,  107,    108. 

Laurent,  urehidificre, 
iimrlyr,  15  N,  .53(),  537, 
538,  53y. 

Laweiik^Wüs  [Lconcp; , 
marlyr,  de  In.  rille  de 
Tripoli  {Syrie;..  1  S,22 
H. 'J,  10.  11,12,  1.3.367. 
370. 

Lazaie,  le  paiirre.  166, 
167. 

I.azaiv,  /('  ressuscile.  512. 

Lebna-Dengel,  roi  dE- 
thiopie.   179,    362,    363. 

Leon  l.piipe.  487,576,570. 

Levi.  ]iiitri(irihe jiiif.  52, 
240. 

Liban,  545. 

Lib6rc,  pupe.  4  P,  om. 
662,  6G3. 

Licinius,  rui.  56'J. 

Lithoslj'otos,  132. 

Longin  [r,angiiios],  iiiar- 
lyr.  de  Capptvlaee. 
23  H,  37'i,  375,  376. 

Lov,  fille  de  l'iirognwx, 
322. 

LukilyaiH».  intirlyr.  9S, 
54,  56. 

Liikyos.  iiKi^isIrfil.  iitiir- 
hjr.  285,  286. 

Luiiyäiiü:;  [Liicirnl.  ititn- 
reriieiir,  162,  27  L 


l,U(|vas.   errf/iie  de  San, 

212. 
Lyraonie,  228. 
Lydda  (Ledyai,  (■(7/r',220, 

544. 
I.y.-Ii'e.  rille.  22S. 

.M 

Ma'alqa        I  Mii'uHaija] , 

egiise  cople  du  \'ieiij- 

Caire.  296,  298. 
Macaire.\bba[Maf|äi'i;s]. 

iiarele,    du    deserl    de 

IJiii-.  251. 
Marairc  .\bba,  ereqiie  el 

marlyr,  17,  4o. 
Maoairo  .\bba,<c  Grand. 

anailinrete,     avec   le- 

gUse  et  le  euurenl  tpii 

snnl  .soiix  son  rocolile. 

20  N,  81,112,  1-48,150, 

207,   254,  294,  296,  298, 

313,  416,  429,  559,  560, 

561,  .562,  596,  623,  624, 

625,  664. 
Macaire,  de  Fulaga-lla- 

lib.  343. 
Macaire,  marlyr,  ßls  de 

llaxiliiles,  gvneral.  22 

H,  364,  365,  366.  367. 
Macchabees.  les  xepl  ßls 

ilii   rieillard   Eleazar, 

marlyrs    s»».s    Anlin- 

elias     Epipliane.     490, 

492. 
Jlacedoine,  229,  573. 
Maccdonius ,      heresiar- 

qm,  409,  41 II,  411. 
Mac^plia.  Jiays.  608. 
Magdalawit ,       marlyre. 

13  S,  90. 
Jlagdar  Ablm.  iieiiiteiil . 

672,  673. 
Maliarqä.  rille.  5ii. 
Makana-Si'llaäe.      snnr- 

lunire  bali  par  le  rui 

.\<i'od.  362. 
Maksiinänos,  des  7  dor- 

meiirs.  21  N.  567. 
Mak>iinos   [Ma.\iiiic|,  ile 

In  rille  {le  Ery ü in,  144. 
.MidiicliiLs   priipliele,    30 

N.  182,  627. 
M.-ihHes  fM6l61iusl,  here- 

siarijiie,  112. 
Marnäs,     sniiil     persan- 

nage,  166. 
Manasso,  jils  de  .hisepli, 

le  j)ntriarelte  jiiif,  61*(. 

Manoiif,   rille,    40l,   454. 

^{■.monl-Superieure.  504. 

Ma'qaba-l'^gzi ',   jiremier 

nom  d'Abnna  Ewiisld- 

leiriis.  fils  de  Erislos- 


Mo'a  el  de  Seiina-Iley- 

ival.   360. 
Maral,  erei/ne.  330. 
Marc    .\bba      [JL4rqosJ, 

C8°     palriarche     d'.l- 

lexandrie,  625. 
Marc,  Cousin   de  Tnhln- 

Ilnymnnot.  585. 
Marc,    erangelisle.     80, 

134,  135,   154,  170,  213, 

214,  217,  245,   282,  297, 

385,  405,  411,  488. 
Marc,  roi  de  lionie,  29  S, 

178,  179.    Ct.    Mi\rqos. 
Marcol  [MarklosJ,'  disci- 

ple  de  Pierre,  239,  370. 
Marcirn,   einprreni;  487, 

576. 
Mardinii's,    des    7    dor- 

menrs,  21  N,  567. 
Marie,      /illc       d'Abba 

Abi'nlinni.  475,  467,  477. 
Marie, /itled'.'\ndronii/ne. 

419. 
Mavie-Madeleine.  28  H, 

417,  418. 
Marie,  niere  il'Aberoh  et 

d  Atom.  260. 
Marie,  la  Sainle  Vierge. 

21  S,  16  N,  13,49,50, 

51,  r,(;,  81).  los,  118,127, 

128,  129,   130,  131,  132, 

179,  206,  219,  234,  253, 
265,  297,  301,  318,  334, 
353,  354,  364.  398,  408, 
4ü9.  417.  450,  453,  483, 
484,  485,  488,  489,  492, 
539,  .540,  541,  542,  543, 
544,  .545,  569,  581,  586, 
620,  648,  675,  677. 

Marina,  marlyre,  fille  de 
/Inl.rivos.  23  H.  370, 
371.  372,  373. 

Mai'ine,  doni  le  premi<'r 
nom  eluil  Marie,  15  N, 
532,  533,  534,  535,  536, 
537. 

Mai'klos,  nn  des  fils  du 
rieillard  Eleazar.  490. 
er.  Mareel. 

Mar  M;'ihä,  .s(i(>(/  /lerson- 
linge,  289. 

Marinelinam,  (/ni  fnt 
gneri  de  In  le/ire  pnr 
Ahhn  .Mnllliieu,  471, 
472. 

Märniüs  [Iiai'rMC).i,  Hara- 
nins|,  eoneenl  de  ee 
nom,  296. 

Jlarniiida,  colline.  401. 

Mar(|()re\vi)s.  CA'.  Mei'- 
cure. 

Mai'qos  .Vblia,  saini per- 
sonnage. 178. 


Maria,  marlyre,  !9:{. 
Maria,    [Marlho).    peni- 

tente.  3  S,  18,  19,  2ii. 
Märya,  marlyre,  183. 
Maryä  fMäryäni].  <le  So- 

brn.  sninte  feninte,  22, 

23. 
Märyäni-Kebra ,      reine. 

eponse  du   roi  .\n  'od. 

437. 
Maryänos,  roi.  292. 
Maryul.   rille.  43.  93.  94, 

95. 
Masfeyanos,  jiere  d'Aliba 

(larimä.  108. 
Masliadre.    marlyr.  33S. 
■Masqal-Kebri'i,        sainle 

femme.  239,  424. 
Mataryä  [Mala rieh],  rille 

pri's  du  Caire.  50. 
MMrii,  marlyr  sons  /)eee. 

10   N,  495,  496. 
;\l;illliias.     a/ii'itre.     431, 

432,  433,  434,  435,  437. 
Maltbieu    Abba    [Mälö- 

\vo?l,  anaclinrele.  4  N. 

471,  472. 
Mallliieu,       erangelisle. 

179. 
Mi'ilyan    Abuna    [Malyas 

Abuna],  90. 
Maxiniien,cm/jp;-<>i/;-,334, 

399,  496,  497,  50C.   507, 

508,  592,  593. 
Mßdiin,  donI  la  femme  a 

('le     Iranspereee     par 

P/iineas,  558. 
Moll.sab,   pglise    snns     le 

rocable     de     .\otre- 

Dame.  5i>. 
Melcliisödec,  le pretre  du. 

Tres-Ilanl.  fils  de  Qdy- 

min.  3  P,  655.  656. 
Melig,  rille,  lr,8. 
Monnas  [Minas],  compa- 

gnon  de prison  rfe.S'o/«/ 

Abba    .Anloiiin.     ninr- 

lyr,  392. 
Mer'äs    [Mar'ä.s],    rille. 

587,  588. 
Meralä,  boiirg.  575. 
Mcrrui'ius,  wii-ete.  467. 
M(MCMrius.|  Marqori^wos, 

M  arqoryos  ]  .egiise  siias 

le  roeable  de  ee  snini, 

301,  387,  668. 
.Mercurius  [Mai'i|oiv\V()s. 

Manjüryos.  Marqoräj, 

mnrtyr.       d'AUimim. 

/'rere  d'Ephrem.   mnr- 

lyr.    moine     dans    la 

llaute-tigypte,  30  H, 

16.  40,  147.  427,   428. 
Mer  Morle,  519. 


484 


TAHLK  AI.I'IIAHl'.TKU'F.  OKS  \()MS  INiOPRF.S. 


[C88| 


Meiopius      [lli'-rop\  OS. 

M6iübopyos.    Möiobä- 

pyos],  sage  grec,    qiii 

vini  i'ii  £lhiopi('  iivec 

Friimcnre  cl  Acilcaiiis. 

411,  Jl'.t. 
Mesopülaiiiic,  UH. 
Mk-Il(5c,  jiroiilii'lc.  23  N, 

574,  57:.. 
Michel  Ablia    |Mik;ViM), 

eveque  de  la   rille  de 

Qiielzem,  (>2.i. 
Michel  Abhii,pitliiiinlic. 

296,  502. 
Michel  Abba.  jiniriin-iii- 

de    l'ei,'lis<-     de    saint 

Ablitt  Mfiniire.  559. 5()1. 
Michel      [MiKa't-n.     or- 

(7«/«ge.l2S.12H.12 
N,  UG,  (i7,  68,  69,   70, 

71,  72',  75,  70,77,78,  79, 

102,   118,  163,  203,  266, 

278,  .302,  303,    307,  349, 

3.59,  360,  371,  372,  42'i, 

446,  469,  482,  505,  506, 

530,   531,  583,  584,  586. 

647,  648. 
Milyos,  patriarelie,    131. 
Minä,  sninl  persoiiii(ii>e. 

127. 
MinAs,    muriijr,    15   S. 

27,  28,  93.  94,  95. 
MiiuU,   jirelre.   3S'i,  .385, 

.386. 
Minas,     i-iil     d  Elhi<ipie. 

1.53,  313. 
Misä'el  Abba,  le  jimiere. 

eitsereli  par  Ahlia  l\i- 

ros.  8  H,  265.266,  267, 

269,  270. 
Misael,   ciifuni   diiiis    In 

foiirnaise.  28. 
Misr,  ville.   49,   .50,  296, 

300.  Cf.  Gaiiv,  Vieiix- 

Caiie. 
Muab,  214. 
Moise       .Vbba       [Muse], 

ivvqiie    de  la    rille  de 

Farnmä,  628. 
Moise.  niiirij/r  ä  Ale.ion- 

drie.  27  N,  6(iii,  601, 

602. 
Muise,/jn)/j//(V(.  15S,  KU, 

489,  509,  51(1,  511,  51'i, 

522,  60(i. 
Moise,  de  SoUu.  .343. 
Molaloine      [Matalooie], 

prefel  de  Diimol,  582, 

585. 
Moysas  .\bba,  ereiiue  de 

hl   rille   d'Awsiiii.    11 

N,  501,  504. 
Miigi,       inarli/re.      eiim- 

pagne  de  'l'lieele,  de  Ifi 


rille  de  (JnriK/iis,  du 
district  de  lldliirt'i  {liii- 
haijrn),  pres  d'Aleinn- 
drie,  397,  398. 

Musr  .\bl)a  I  Moisel,  iiiiir- 
li/r.  niiiiiie  ilii  emireiil 
de  Tiinii.  29  S,  173. 
175. 

Miisr.  /(■  .\(i/;',  iiinrli/r. 
24  S,  l'i7,  l'iK.  149,  1511. 

Muse,  saini  i)ersoniinge, 

352. 
Muse,  (/('  la  rille  de  liid- 

liim'Wö. 

N 

Naauiau.  le  .Syrien,  125. 
Na 'au  ,Vbba,  sninl  per- 

sonnnge.  .59. 
Näblos  [Naplouse],i'(7/c, 

161. 
Nabucliodonosoi',       i-oi. 

215. 
Nafr   Abba    [Oiiuphre]. 

nnaeiiurele.  du   deserl 

de    la    llaule-Egijple. 

16  S.  95,  96.  98. 
IS'a'oil,    roi    tl  Elhinpie. 

362,  'i37,  488,  489. 
Naqlon.  cowen/,  157, 158. 
NaqxüS  [N'eqyos,  Niqyos, 

Niqivos],      rille.     365. 

399,  493. 
N'ätäu      |Nalhau],    iini- 

pliele,  139. 
Xatlialie.    CT.    '.Vntolya. 
Nalna'61,  de  Qdnä,  281. 
Nawc,  iiere  de  Jnsue.  66. 

159. 
Nazarelh,  226. 
Nehisä,    rille.    376,    379, 

380. 
N6ron,    einpereuy.     22'i, 

235,  244. 
Neros,  morlijr,  330. 
Nesloriiis,    Iieresiun/ue, 

208,  209,  211,  249,  357. 
Nicee,  rille,  314,  590. 
Nicodeme,  iiohle  jiliaii- 

.•<ieii.    diseiph-     de    .le- 

siifi,  2  N, 'i5o,  'j5l,  'i;.2. 

453. 
Nicouiödie.  rille,  339,3'i3, 

389. 
NiuJVe,  rille,  215.  323. 
Niqoii    (Nii|yüs|.    siipe- 

rieur  de   l'uii  des  enu- 

reiils     du     (/esc//     du 

.Itiurduiit.  518,  520. 
Nisibe,  rille,  314,  403. 
Nob    .\bba.    cmifesxeur. 

moiiie  d  tili  riiureiil  de 


1(1  Ildule-Egiiiile.  23 
S.  I'c3,    14'i.  I'i5.   I'i6. 

Niib  Abba,  tiiiirliir,  de 
1(1  rille  de  Aeliisä,  du 
dixiriel  de  la  Terre 
Inßrieiire  du  iiard  de 
lEgiiple.  24  H,  376, 
377,  378,   379,  380,  381. 

Noe,    le  J liste,   240,  655. 

Nubie,  155,  674. 

Nuiiierien[Numäi'yanos], 
empereiir.  2'i,   61,  572. 

o 

Ocliüzias,  roi.  574. 

Olympe  [Aliuipyäs],/«";-- 
tyi\  lim  des  7i?  disei- 
ples  6  H,  243,  245. 

'Ori  .\|jba,  >ii(iiii/r.9N. 
493. 

Orsänos,  gnarerneiir.  22. 

'Oryäi-gs,   le  soleil.   548. 

Osias,  roi.  606. 

'Ozya,  fils d'Eleazar.  'tW>. 


Pacöme,  anaelioride.  640. 
I'alamou  Abba,  sidiliiire. 

17S,  10'i.l05,  100,107, 

108,  110. 
PalesUne,  609. 
Pambo    Abba    [B.-imu], 

prelre    du     deserl    de 

.Sce7c.  274,  275,270,278, 

279,  280. 
Panlaleeuioii.  tj(.   liala- 

lan. 
Pantalewon  Abba,  supe- 

riciir    de     monastere. 

108,  109,  110. 
Paphnuce,    niuiiie.    207. 

Cf.  Babnuda. 
Paphos     [Yafus],     rille. 

228. 
Pai'a.s^mou    [Parägmos]', 

roi.    318.  319,  320,  321, 

322. 
Paul    [Pawlos],    apölre, 

5  H,  127,  128,  156,163, 

210,  222,  223,  224,  225, 

228,  229,  2.30,   231,  232, 

3.34,  235,  236,  318,   319, 

320,  321,  32  i.  352.  389. 

390,  392,  571.   6il'i,  636, 

641.  6.'i3. 
Paul,     erniile.      diseiple 

d'Aliliu  Aiihdiie.  22  S, 

136,  137. 
Paul  [Olvuipo],  iiiarlyr, 

diseiple      aposlolique. 

2'i3,  245. 
Paul,  palriurelie.  60!. 


Pawlos  Abba,  miuiie,  30 
H,  'i29.  430. 

Pawlos.  nomine'  palri- 
arelie  d'Ale.rnndrie  eii 
ii/i/Kisilidii  (111  .';.■)'"  pa- 
Iriarelie  :  aaiiil  Aldxi 
Theod.ose.   170,  171. 

I'eulapolo,  14'i,  145,  21ii, 
283. 

Perse  [Assyrie],  345, 468, 
469,  471,  544,  573,  619. 

Ppsynthius  Abba  [B.a- 
sandyos  Aliba],  evei/iie 
de  Kefl.  13  H,  304, 
306.  Cf.  Pisentios. 

Priros  Abba  [Pierre]. 
fri're  d'Ahba  Elisoy. 
marti/r,  36,   39. 

Pclros  Abba,  3't'  palri- 
iireli  e  d  'A  le.xa.n  drie . 
25  8,111,112,  1.53.  154, 
155.  l,-,6. 

Priros.  maiii/r.  siddiil 
deiiieuruiil  dails  le 
elii'ileau  de  Diospolis, 
19  S,  45,  120,  121,  123. 

Phauuel,  /ils  de  Magda- 
Uiiril.  90. 

Phauuel,  pi're  d'Aiiiie. 
la  proplielesse,  449. 

Pharaon,  roi  d'tigiiple. 
611,  612,  618. 

I'haros,  pays,  383. 

Philippe  Abba,  lliuii- 
malurge.  supeiieur  de 
Dabra-LihüiKia.  28  H, 
423,  424. 

Philippe,  apölre,  232. 

Philippe,  da  coiivenl  de 
Bizan,  478. 

Philippe,  frere  d  llerade. 
641. 

Philippe,  iiirirtj/r  a  In 
rille  de  BaruiiKHiiii, 
eoiiipagnon  d'Aldta  Ui- 
Idibes.  iiiartyr,  499. 

Philippes  [Filpos,  Fil- 
posyosj,  rille.  319.  321, 
323. 

Philüthöe.  piilriarelie. 
'i94. 

Philoxiine,  rielie  juif 
il'Alejcandrie,  eonrerU 
par  an  mirarle.  14  N, 
522.  523,  525. 

PliiuiSas.  fils  du  pn'tre 
Eleaiiir,  558. 

Phiueas,  sainl  person- 
nage, 558. 

Phrygie,  229. 

Pierre  Abba  [Pelros], 
■.?i°  patriarelie  d'A- 
le.rnndrie, fri're  de 
sainl   Abba  Timotliee 


[689] 


TABI.E  AIJMIABKTIQUR  DRS  NOMS  PROPRES. 


485 


'JQ'Ixid-ianiif.W.K^iW. 
Pierre,  upötn'-.  5  H,  7 
N,  127,  128,  15(i,  201, 
21(J,  218,  219,  220,  221, 
222.  223,  224,  225,  2115, 
236,  239,  240,  243,  244, 
24.i,  2.i2,  318,  319,  320. 
321,  322,  323,  357,  375, 
370,  485,  486,   509,  510. 

Pierre,  qui  ful  evf.qiw  de 
la  rille  de  ßchnä,  et 
oiiele  de  Saint  AOIxi 
Gdlnicl.  78°  patriarclie 
dAlcxtiildrie,  295,  296, 
334. 

Pllate  [Felätos],  jm-fel 
du  puijs  d'Afriqiii:  soiis 
Dioeletieii.  283. 

Pilale,  /('  prociiruleiirde 
In  Jiidee,  156,  374,  375. 
450,  452,  453. 

Pisenlios  Abba  [Beseii- 
dä],  i/tii  reciit  au  fand 
dun  puits,  9  H,  282. 

Poemen  [Baymoii,  Bi- 
rnen] et  Cyriaqne  [A7- 
;v(/i"OS],    215. 

Ponlos  [Pont],p/'oi';/(ft', 
24. 

Primus.  Cf.  Beriniyii. 

Procia.  er.  AbruqUi. 

Procope  [Abrolionxo.s], 
de  Jerusalem,  murtijr, 
fils  de  CJiristdjiliore  et 
de  sainte  ThemUisie. 
marlyre,  14  H,  245, 
246,  309,  310,  311,  313. 

Ptoleniäe  [Ballemos], 
roi  d'ßgypte.  490. 

Ptoleniee  [Abtelinäwos), 
ile  Sokri.  suiut  /ii'rsdii- 
iiose.  370. 


Qal'alä  [QafahaläJ,  (■///(■. 

289. 
Qalänikä,       rille.      572, 

573. 
Qalin.  rille.  44. 
g;ina.  rille.  281. 
Qaraqus,  rille,  397. 
Qaro>,    pays,    383.    Cf. 

Pharos. 
Qarlesä,  ville,  91. 
Qäi'vä,  sainte  femnie .  238, 

239. 
Qäw.  rille.  35,  36. 
Qawstos,  mnine.  18.   Cf. 

l"'austu.s. 
Qelqelyänos,        jiou  rer  ■ 

neur.  37. 
(^rrolliis.  luiirtyr.   18. 
Qelur,  rille.  116. 
Qidä  (pour  Tidä).  regiim 
PATR.  CR.  —  T.  i.\. 


'/(■  I  ICgyiite  seplcutrii}- 

nule.  194. 
Qiränyon  [Qaränyo.  Qa- 

ränvosl.  ndlihil  et  iixir- 

tyr.  45. 
Qisäros,  /teure.  223. 
Qopryänos       [Cyprien], 

gourerneur.  119. 
Quesquäm,  courent.   50. 
Qnez,  jiays,  61. 
Qniricn   [Qirqosj,    mar- 

tyr.  fils  de  .lulielle.  21 

H.    352,   354,   355,    3.56. 

Cf.  (lyriaque. 

R 

Racliel,  fcuiuic  dclticah. 

488. 
Radasä,  /«(J/v.  245. 
Rahab,  Inpruatituee.  159. 
Bahrah,  pay«.  267. 
Rapbaiil,  arrlitingc.  3'P, 

210,  212,  26(!.  395,  644, 

645.  647,  648,  649,  650. 
Rebänos,  .jage.  529,  530. 
Riibecca,  frnime  d  Isiiur. 

614. 
Rohä  [Ede.ssi'],(';7/c.  15-.'. 
Rom,  108. 
RomaiKL-Warq,  litte    de 

Xn'iid.  rui  d'Etliiopiv. 

et    mere    de    Ln'eUa- 

Märyäm.  362. 
Rome   [ByzanceJ.  61,  94, 

179,  209,  210,   211,  217. 

223    224.  225    239,   244, 

252,  268,   318,  327,  345. 

403,  410,  443,    466,  486. 

490,  497,   505,  506,  507. 

508,  576,  6'i3,  644,  657, 

661,  662. 
Roys   Abl)a,    fiaiiit    per 

sonnage,  413. 
Rum,  pays,  3.54. 


Sä  [Sais],    rille.   57.  58, 

92    426    4'i5. 
Sabellius,     lieresiitniue. 

409,  410. 
Sabra.  rille,  22. 
Sabsir,  rille.  605,  606. 
Sadaliyäl,  arrliange.  266. 
Sadoq,  pretre  juif.  139. 
Sadrikos         [Sidräko-s] , 

heau-frere  de  Galäw- 

ityas.  63. 
Safl-Abnln'ili.  rille  1  Hi- 
Sakä,    disiriil    au    nard 

de  l  Hgy/dc.  264. 
Saläioä  Abb:i.  nielr(i]>ii- 

lile  ddtliinpie.  26  H, 

411.  413.   563. 
—  1-.  4. 


Sälrni.  /lays.  656. 
Saloinii.   eousine    de    la 
Saiiile   Vierge    Marie, 

50. 
SaloMlo.  feuiuir  du  reil- 
lard     lüeat-ar.    8    N, 
490,  491. 
Salomon.  roi.  23  S.  138, 
139,  140,   l'rl,  142.  143, 
240. 
Samamä,     rille,     putrie 
d'Ahliu  haue,  uiartyr. 
393.  394. 
Sämi,  /(7s  de  (lerd.  140. 
Samounä,  /  (//(    des  sept 
fils  du  rieilltird  Eleu- 
zur.  490. 
Samuel   Abba.   de  ll'dl- 
dchlid.    saiul    persou- 
iiage.  413. 
Samuel,  propliele.  9  S, 

52,  53.  54,  607.  608. 
San,  ville.  212. 
Sanasä,  rille,  pnirie  de 
Saint  Aliha  Bisoes.  254. 
Sandalät,   rille.  163. 
Sangär,  rille  au  iiaril  de 

ikgypie,  471. 
Sanliil.  rille  du  lerriloire 
d'Aklimiui     ilaus       la 
Haute-Egyiile.    patrie 
d'AI'tia  Sinntid.  arrlii- 
uiandrite.  2'i6. 
Saiiusi,    luartyr.    de    la 
rille   de   Ilall.im.  4  S, 
22;  23. 
Sapor.  roi.  572,  573,651. 
Säqu'öl,  arehunge.  pre- 

pose  au.r  renis.  238. 
Sara,  fenitne  d  Abraham. 
27    N,   603,    604.   610, 
612,  613,  615. 
Sara,    femme   de    Mar- 
melinäm.  guerie  de  la 
lepre  par   Abha    Mal- 
Ihieu.  471,  472. 
Sara,    nuTe    de     Victor 

d'.ile.raudrie.  608. 
Sara,    sa'ur    de    Moise. 
martyr.  60ü,   601,  602. 
Sarapa  mein        [Saraba- 
mon),    Saint     person- 
nage. 262.  263. 
Sasewir,  rille,  5.59. 
Salaii,  le  denion,  24,  46, 
62,    67,    68,   79,   85,  88, 
105,  106,   107,  108,  137, 
148,  149,  166,  183,  184, 
185,  202,  288,  289,   297, 
368,  369,  372,  399,  427, 
458,   464,  475,  476,  477, 
514,  515,  520,   522,  551, 
578.  579.  .582.   586,  597. 
645,  674. 


SataiKiiif  [SatnoulJ.  rille. 
366,  493,   494,  505,  605. 
Salurne.  Cf.  Zohal. 
Sainrniiie  [Satronin].  de 
.lerusatem.  sainte  as- 
eide.  6  H,  243. 
Saul,  Premier    natu    de 
l'apt'itre  Paul.  225,  226. 
227,  228. 
Saül,  roi.  53,  54. 
Säwiros  Abba  [S6vore^, 
metropolile  diHliiopie. 
81,  82. 
Sawiros  Alilm.    patriar- 
etic     d  A)ili(ielie.      154. 
168. 
Sayfa-Ar'ad,;-«/  d'tlthid- 

pie.  90. 
Scel(5.  Cf.  Asqeles. 
Schäm  [Syrie].642. 
Sclioa,  prorince  d'Etfiio- 

pie.  582,  585. 
ScNtliopolis.    Cf.   Bi^oo. 
Sedeq\ä,  pi-re  d  Amoryd, 

214. 
Sem,  /(7s  de  .\oe.  655. 
Semo-^Vald,  co/ f/t;  f/'wi/ii. 
/)/■;■('    de    Lä'eka-Mdr- 
yi'ini.  362. 
Sengär,  rille  de  la  Dasse- 

ligypte,  391. 
Senluir,   (■(7/(',  57,  426. 
Senkotes.  Cf.  Estenkes. 
Sennachörib,     roi,     302. 

468,  469,  471. 
Sonna-Heywat ,       mere 
d  A  liun a  Eirosld lewos , 
359,  360. 
Senna-Kreslos,        S(((7/; 

personnage.  362. 
Soqeyl-Karim,  ritte.  337. 
Sörapion,       auarliarete, 

179,  207,  640. 
Sörapion,   de    Landoun. 
(/ui  sc   rcnitil  pnur  les 
paiens  et  pour  les  Mo- 
nieheens.  3  P,  656,  657. 
Serge     [Sargis],     iglise 
d'Egypte  sous  le  rora- 
hie  de  ce  sainl.  288. 
Serglos,  eourent  sous  le 
roeatile  de  re Saint.  403. 
Sermaläs.    rille,    patrie 
des     Saint  s     marhjrs 
Jean    et  Sintron.    29o. 
292. 
Sers     [Sarns.     Sures], 
martyr.  ßls  de  Oeldz. 
marlyre.  336. 
Sersebäii,  roi.  183. 
Sersenä,  rille.  .395. 
Seryäqos,      gourerneur. 

25,  26. 
Seryäqos,  ri7/c,  patrie  de 
33 


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TABLE  .\XPlLtßEn«^CE  DES  5»>MS  P 


,..:.-7air.    SS. 


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P-BU-  iS 


TniiutBwas'_ 
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«»-  r"-*.  T^». 

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1      I  tut  -r^ 


'öiiilr.  2T  S 

*»ii_    l»w^    L*in. 

Tomas.   pat7~ja~-'ie 


DOCIJMENTS 

POUR  SERVm  A  L'HISTOIRE  DE  L'EGLISE  NESTORIENNE 


LA   SEGONDE  PARTIE 


II K 


L'HISTOIRE  DE  BARHADBESABBA  'ARBAIA 


ET 


COMROVERSE  DE  THEODORE  DE  MOPSUESTE 

AVEC  LES  MACEDONIENS 

TEXTE   SYRIAQUE   EDITE    ET   TRADUIT 

l'Ali 

F.    NAU 

PROKESSEt  11    \    I, 'INSTITUT   CATHOLlyrE    IIE    l'ARIS 


l'ATU.    OK.    —    T.    1\.    —    V.    .").  33 


NUiil  obslal. 
R.  GRAFFIN 


PERM  IS    D'IMPRIMER 
Paris,  le  9  niai  1913 


P.  FAGES,  V.  g. 


Tous  droits  reserves. 


SEGONDE  PARTIE 


DK 


LIllSTOIKE  m  ilARHADBESABHA  'AKIUIA 


I 


INTRODLCTION 


I.  |j\iiTKUR.  —  II  etait  «  pretre  et  chef  des  surveillants  (1.00^^)'  de  la  sainte 
ecole  de  la  ville  de  Nisibe  »  d'apres  le  titre  de  l'ouvrage,  et  «  oiiginaire  du 
Beit-Arbaie,  pretre  et  interprete  »  d'apres  la  finale.   II  semble  donc  iden- 
tique  ä  Barhadbesabba"  'Arbaia   (ou  origiiiaire  du  Beit-Arbaie)  mentionne- 
par  Ebedjesu,  cf.  Assemani,  liiliL  Gr.,  111,  1.  169. 

Barl.iadbesabba  'Arbaia  a  ecrit  le  livredes  tresors  en  Irois  tonies:  et  des  controverses 
contre  toutcs  les  sectes  et  leur  refutation ;  et  uiie  (histoire)  ecclesiastique ;  el  (sur)  la 
cause  des  sectateurs  de  Mar  Diodore ;  et  un  commentaire  sur  Marc  l'Evangeliste  et  David. 

Le  litre  «  Histoire  eccdesiastique  »  que  uous  avons  conserve,  correspond 
bien  au  conteiiu  de  l'ouvrage,  mais  n'est  pas  son  titre  exact  qui  porte  seule- 
ment  «  Histoire  des  saints  Peres  persecute;*  ä  cause  de  la  verite  ».  II  n'y  a 
donc  plus  de  motif  pour  placer  aotre  auteur,  avec  Assemani,  vers  la  fui  du 
vii*^  siecle,  puisque  la  scule  raison  donnee  par  le  celebre  aufeur  de  la  Bihlio- 
theca  Orientalis,  etait  que  «  1' Histoire  ecclesiastique  »,  d'apres  Amrou,  u'avait 
pas  ete  ecrite  par  les  Nestoriens  avant  l'epoque  de  Jesuyahb  [-\-  660).  Cette 
histoiri'  des  saints  Peres,  qui  se  termine  avec  Abraham  (',-  .-)69),  a  donc  toute 
chance  d'avoir  ete  ecrite  k  la  Ihi  du  vi"  siecle. 

Nous  trouvons  ä  cette  epoque  un  certain  Bar  Hadbesabba  Arbaia,  qui 
etait  eveque  de  Halwan  en  605,  puisqu'il  souscrivait  ä  cette  epoque  le  synode 
de  Gregoire  I"',  cf.  Si/ii(i(lic<in  Orientale,  Paris,  1902,  p.  479.  On  dit  encore 
de  lui,  entrc  les  annees  (>09  el  (>2H  : 

Bar  Ha<lbesabba  de  Hahvan  etait  celebre  dans  la  litterature  et  brillait  dans  les  oeuvres 
de  la  pcrfection  cf.  I.  Guidi,  Un  niiovo  testo  siriaco,  dans.4c'<e.s  du  8"'  congres  des  orien- 
lalistes,  Stockholm,  1889,  et  A.  Scher,  Revue  de  ['Orient  Chrelien,  t.  Xi  (1906),  p.  15). 

1.  Ori  a  Iraduit  m»^  par  «  prol'esseur  ■,  Joiivn.  As.,  IX"  scrie,  I.  \  lil  (1896),  p.  6.t  : 
et  par  «  professeur  de  philosophie  »,  P»  O.,  t.  IV,  p.  398. 

2.  Ce  nom  signifie  «  le  fils  du  dimanclie  ».  II  est  analogue  ä  Cyriaque  et  ä  Dominique. 


'm  INTRODUCTION.  [6] 

Le  möme  ev('(nii'  Ar  \\:\\\\an  a  ecril  I;i  Cdusi'  de  hi  jnntldlldii  des  cciiles.  ('(litüc 
.■I  Ir.uliiitc  j.ar  M"'  Srlu-r.  /'.  ()..  \\\  ;i  l'.l-'iO'i. 

11  ii'est  pas  impossibic  quc  iiolre  iiuleur  de  "  l'llisloii'e  des  sainis  Peres  », 
identi(]iic  ä  rauteur  eite  par  Kl)edjesu,  soit  oiuorc  ideuliquc  ä  Teveque  de 
llaKvau.  11  sullit  de  supposer  qu'il  a  eciil  «  rilistoire  des  saints  Pöres  »  dans 
sa  jeunesse,  l(>rs([u'il  ehiil  allaclic'  i\  Tecole,  et  qu'il  a  pronoiice  mi  i'ci'it  le 
diseours  sui'  l;i  Cdiisi'  de  In  Innilulinn  des  rfolcs  dans  sa  vieiUesse,  a  riiii  de 
ses  passages  ä  Nisibe.  Gela  expliquerait  que  le  dernier  ouvrage  est  plus  coiu- 
plet  que  le  premier  ef  en  difrere  en  quelques  details  comnuius. 

li.  Le  mamschit.  —  L'unique  manuscrit  conserve  a  ete  acquis  recemment 
par  le  British  Museum,  oü  il  est  cote  Ov.  i'<l\'\.  C'est  un  volumc  in-S",  du 
ix°  au  x"  sieele,  ecrit  avec  soin  sur  pareliemiu,  en  ecriture  estraughelo.  11 
portc  tres  souvent  des  points-voyelles  nestorieus  —  que  nous  avons  ouiis  ou 
remplaees  par  des  voyelles  jacobites  —  et  des  signes  de  lectun-. 

Les  Premiers  et  les  derniers  feuillets  ont  <lisparu.  II  en  reste  201,  cou- 
sacres  a  Soubhalmarau  '  (i'ol.  i-7;V);  Abraiiam  de  Xathi'ar  (7:^-101');  Barhad- 
besabba(10P-i78);  Theodore  de  Mopsueste  {17<S-187);  Gregoire,  et  un  rxtrait 
(tronque)  sur  le  Saint-Esprit  (187-201). 

Les  Oeuvres  de  Soubhalmarau  eomprennent  Irois  traites.  Le  premier  est 
divise  en  15  chapitres  (les  deux  premiers  manquent)  sur  c  riiumilite  nouvelle 
que  Notre-Seigneur  a  enseignee  ä  ses  disciples  » ;  l'obeissance,  Ibl.  4';  la 
patienee,  fol.  6~ ;  la  doueeur,  IVd.  '.);  le  jeüi\e,  fol.  9',  etc. 

Le  seeond  est  intitule  : 

Chapitres  de  sages  averlistiements,  el  sur  les  iiiaiiieres  dont  la  gräce  appelle  cliacun 
de  nous. 

II  y  a  22  ciiapitres,  fol.  30-5-i. 

EnSuite,    fol.    5-l    :    UJ-i:i"1.=    ot..vio^    l'V-^     ^.qm^ao;     |^;J    -o;]     pii^/!     ov^;     f>    oii.,;     Mv-I     l-«^'    -=ol 

Autres  chapitres  du  meme  (Soubhalmaran):  quels  doiveiit  etre  les  rapports  des 
freres  lorsqu'ils  demeurenl  avec  charite  ä  retrangei-,  soit  dans  une  eellule,  soit  dans  un 
monastere,  soit  n'importe  comment;  regles  et  ordonnances  pour  leur  conduite  du 
dedans  et  du  dehors. 

Ces  trois  traites  ne  forment  d'ailleurs  qu'un  tont,  ear  on  lit  a  la  lin,  au 
fol.  7;{^  : 

.^;.^o^   {..«-^o^   ...V^o^    , ,  TN*    llHiy*   U^ISj   y^^^ 

Fin  du  livre  des  parcelles'^,  compose  par  Mar  Soubhalmaran. 

1.  Ce  nom  signiiie  «  gloire  ä  Notre-Seigneur  ».  L'auteur  vivait.  d'apres  Assemani, 
vers  661;  d.  B.  O.,  III,  1,  p.  18!). 

2.  C'etait  aussi  la  legen  du  manusci-il  d'Assemani.  loa.  eil.,  note  3,  qui  a  iru.  a  torl, 


[7]  IMKOOrCTIOX.  495 

Vii'llt  CllSllile,  fo!.   7S'-101'  :  Iv^io..    |^•i^     t-vscvj    ^^oi;^!   -t»;   Pf^i— '   !■"/   la^!   ILoj-L^io  ooL 

.  oii'm    [^^l    >Ju(    l.o^    (»^    i,  ■  Tt;    |Lex.^<^^.Mi 

t'.onseils  aux  freres  solitaircs  de  Mar  Abraham  cleNathfar'.  Cause  de  la  coniluite 
monacale,  ecriti'  par  lui  a  iiii  lioninie  qui  In  liii  demandait. 

üesillil      :     .Ufi^-^    o-^-otA    |ja\s.i.     11.;.     odi.    qj.-.^     .^t|     vi     .|Lai.^iocv>o.     n;^^     Itvi.»^    |J/    ^^^-^    .:> 

...  Knfonce  que  je  suis  dans  le  lüur<l  somiucil  de  la  negli^enee.  Mais  je  tiouverai 
misericorde  par  la  gräco  de  eelui  qui  est  venu  au  monde  pour  vivifier  las  pecheurs  et 
pour  accorder  la  remission  de  leurs  peches.  A  lui  gloire  et  exaltation,  et  ä  nous  ses 
niisericordes  et  sa  gräce  pour  loujours.  Amen. 

Fini  d'ecrire  lout  le  discours  d'Abraham  de  Natlifar. 

Apres  Barhadbe.sabba  et  'Plieodore  de  Mopsueste  que  uoiis  allous  editer, 
011  trouve.  au  fol.   187  : 

E/isiii/c  conrl  e.vtrait  du  livre  de  Gregoi/e.  Necoutons  pas  les  saints  (mysleres) 
d'une  maniere  qui  ne  soit  pas  pure,  mes  freres,  ni  ces  choses  sul)limes  (sans)  humilite, 
ni  ces  choses  precieuses  sans  respect,  j'ajouterai  et  je  dirai  encore.  ni  les  choses  de 
l'esprit  avec  des  senliments  terrestres.  Le  juif  celebre  aussi  des  l'etes,  mais  selon  le 
Livre;  le  paien  en  celeljre  aussi,  mais  selon  que  cela  plail  aux  demons'-. 

111.    Le  contknu.  —   Nous   allons   reprorluire    ici   snn  iiilroduction   et  le 
sommaire  des  chapitres  pour  eu  l'aire  connaitre  le  but  et  le  plau  : 


j-i>j   rsfcraJirsf    *}aijnc\  T^nivA^il    rS^^XxJ^a    rclxiA^j^    r^\\x* 

l-lnsuile  hisloire  des  saints  Peres  qui  oiit  etc  persecutes  pour  la  verite,  compilee 
et  co/nposee  par  l'excell.ent  et  le  pieux  Mar  Barhadbesabba ,  prelrc  et  ehef  des  sun>eil- 
lants  de  la  sainte  ecole  de  la  ville  de  Nisibe. 

devoir  la  corriger  en  ]\.o\Sh,  »  livre  des  centuries  ».  11  s'agit  bien  d'un  ouvragc  compose  de 
>'  parlies  »  dillerentes,  sans  aucun  lien  entre  elles. 

1.  Auteur  anterieur  ä  630,  et'.  Assemani,  loe.  eil.,  p.  101.  Le  R.  P.  Bedjan  en  a  edite 
quelques  pagfs  ä  la  fin  du  t.  VII  desMc;«  marlt/rnin  et  sanetoruni. 

2.  Cf.  Gregoire  de  Nazianze,  Discours  sur  la  Penteeote,  Migne,  P.  C,  XXXVl, 
428-429. 


VW  TNTRODnCTION.  |8j 

K_3V..ä1/    jioüS^loo  .yOOilo»K-j^io;   JLijo  .Jlöt-s/;   yOCH-'^OM    )K.ia-.»o  )^a^ 

K^^a-*!/    );ot  ^i.  ..)jLiVo*    voou— »J    '««^Kio    ^oUio;     :|l)jL,^o    )Ka-V/ 

öt^aa-.^^/;  )j/  .^sA-w.froo  jjioi  ..jiöt^/;  ^001^*03  >«.^K.io  ögLboj  :|j^— /; 
yOOllo;)^J.:ao..5  yo't-icuo  voia-wwJ  vOOio»  .\jy^}i  v000i.J  jfc^)--.^  );oi  ^;  ^/ 
lQ»aof  .^^K~3L.io  )-*jiV   juXiöiCLCOo  )^»/   ^-io;   LaSlio;   ).iä^,o  ).^ul.V;/   ^/o 


AVERTISSEMENT 

J'etais  empcchö  par  hien  des  choses  de  Iravailler  a  reuiiir  les  histoires  des  s'aints  Peres 
et  ä  montrer  leurs  divers  genres  de  calomiiiateurs,  d'abord  ä  cause  de  mon  ignorance. 
ensuite  ä  cause  de  ma  jeunesse,  enfin  ä  cause  de  mon  manque  de  rhetorique  et,  ce  qui  est 
pis  que  toul  cela.  ä  cause  des  temps  mauvais  qui  troublent  constamment  l'esprit  et 
l'obligent  k  s'elolgner  de  la  science:  mais  l'amour  et  l'alTcction  pour  les  actions  des 
Peres  et  le  genre  de  leur  perlection,  ma  l'ait  vaincre  toul  cela  et  je  me  suis  donc 
i(il.  102  approche  *  de  cet  ('crit.  Peu  nombreux  en  effel  sont  ceux  qui  s'adresseiit  aux  histoires 
'  ■  longues  et  detaillees  qui  nous  fönt  connaitre  les  belles  actions  des  saints;  c'est 
pourquoije  me  suis  appliqueämettre  nou  seulemcnt  des  sections,  mais,  s'il  y  a  une  parole 
(jui  se  trouve  dansles  ecrits  des  autres  et  qui  fait  connaitre  le  courage  des  Peres,  j'ai  soin  id 
dela  mettre  ici,  atin  que  par  la  ils  servent  de  miroir  aux  autres  qui  pourront  les  regarder 
etimiter  leurs  perfections.  (lomme  les  statues  et  les  Images  des  rois  sont  formees  avec 
des  matieres  et  des  couleurs  precieuses,  nuus  aussi,  de  meme,  nous  peignons  l'image  de 
leurs  actions  pour  faire  connaitre  par  lä  relligie  de  leurs  perfections.  —  Comme  les 
voyageurs  commencent  par  s'informer  des  signes  et  des  denominations  des  chemins,  i,-, 
apres  quoi  ils  commencent  ä  se  mettre  en  route,  il  nous  faut  nous  aussi  ecrire  d'abord  en 


1(1 


[9]  INTRODUCTIOX.  497 

0|_i0     ^-»5tSJ-     yOOUiO      .^Vlo;      ^-^/      VOOI-S     ^-b^^      ySii      .yts^iO      j^Öi; 

ö    "^^^     )K_.^>i    v-o»    jJLioo  .|i^i>    ^_io    vis^iö;    Nim .  tmVoi    ^^/    ^^-^■•/!    -«^ 

,jj   ^..i^-./o  ).üKa^  ^^:--  ^^<C^-/o  .^joul^  It—  )♦— 

.)_fcJoJ^«_-3;   )■ .  n  .  i"^    vjcoojojJQJQ^   |l).iOLix   )^3;   )-a^^^»    ^^♦'^^   "^ 

^io    )J^sJL_^    Qt^wJxÄ   ^^«^/o   .Jkjütai/    ^3    vÄJO;O|JQ.C0   1-^jOO   ,^^.^-/;    .O 
:>   .)™»^^i>   oiio^--    jK-s  ^io  Jl^i.  ia\   iosmi;   vfioo-.»/    |i^;   jjia^  ^'^o.  .\ 


abrege   las   (titres  des)  chapitres  autour   desquels   roule  nolre  discours.    afin    que  les 
lecteurs,  en  les  rencontrant,  apprennent  par  lä  tout  le  bat  de  l'histoire. 

Chapitre  l.  Dans  leqiiel  il   nous  faul  montrer  comment  Satan  a   pu   s'elever  contre 
l'eglise  des  le  commencemcnt  et  quelles  sont  les  ruses  (|u'il    a   enseignees    aux  iils  de 
5   l'erreur. 

II.  —  Quelles  sont  les  hercsies  qui  sc  sont  separees  de  TEglise.  Quels  sont  les  ensei- 
gnements  de  chacune  d'elles.  Quelles  sont  celles  qui  ont  corrompu  les  Livres  (saints)  et 
quelles  sont  Celles  qui  ne  les  ont  pas  corrompus. 

III.  —  Sur  Arius  l'heretifiue  (aipetixo?).  Par  quelle  idee  il  ful  aim^ne  ä  cette  erreur. 
10    Sur  la  grande  liberte  iTrapiriaia)  que  niontrerent,  ä  son  cgard,  Alexandre  el  ses  compa- 

gnons  et  quelle  fut  la  cause  du  concile  cuvooo?). 

IV.  —  Lettre  de  lempereur  qui  ordonne  de  venir  au  concile  a  Nicee  de  Bithynie. 

V.  —  Reponse  de  Simeon  bar  Sabba'e,  combien  d'eveques  se  reunirent  et  de  la 
confiance  qu'eurent  les  fideles. 

15  VI,  _  De  ce  que  fit  le  concile  quand  il  fut  reuni.  Quels  sont  ccux  qui  eurent  a  souffrir 

de  la  part  des  Ariens  et  quels  sont  fteux  qui  ne  souß'rireiil  pas. 

VII.  —  Sur  rartifioe  (ts/vy))  quArius  cherclia  a  machiner  contre  l'Eglise,  apres  sa 
premiere  condamnalion.  el  sur  la  punition  (piil  recut  de  Dieu  ä  la  priere  d'Alexandre  de 
Constantinople. 


498  INTRODUCTION.  [10| 

V".  ■  •  '  ' 

. )^f,JLaQ.aL^|^;    U^-«oocL^    U-»/    ''*°"*->nJ'*^  "*^!i^jwÄ/  jKüL^^   ^.^J^/;    .j 

.Ot.X*^»     IoJLa.^  ^^iwO    .Jl^'^A^     sCQ.^)/    ^b»    .«^*  In 

.|.^^ix>-Di    ).3q.a.c&.3/  ^m  .\  .  m  '>  |.Ju>^£;   jK^^jil  .cOn» 

OSl^I     ^^;C>    .)LJL*.^JL^.CDaA;     I  oir.  r.  ffft  CS ^     ^CQ,..wj)a^;      s*0|0'^OM     JKa^JiI    .OJj 


VIII.  —  llistoire  des  actions  des  saints  Eustathe  et  Melece,  eveqiies  d'Anlioehe:  quels 
sont  les  niaux  qu'ils  eurent  ä  souffrir  de  la  part  d'Kusebe  et    de  ses  partisans,   ariens 
impies. 
lol.  iü2         l\-  —  'llistoire  du  pieux  AHianase,  eveque  d'AIexandrie;  coniliien  de  maux  il  nidiira 
^°-        de  la  part  des  ariens.  .", 

X.  —  Sur  les  maux  qiie  Georges  l'arien  fit  subir  aux  fideles  d'AIexandrie  et  sur  le 
genre  de  sa  mort. 

XI.  —  Sur  le  meeliaiit   F.iidoxius  l'arien   el    siir  les  maux  qu'il   a  l'ait  endurer  aux 
fideles. 

XII.  —  llistoire  des  actions  de  Gregoire  le  lliaumaturge,  eveque  de  Neoeesaree.  lo 

XIII.  —  Sur  l'impie  Aetius  et  sa  perversite. 

XI N'.  —  Sur  Eunomins  l'arien  et  sur  son  enseignement. 

XV.  —  llistoire  de  saint  Basile,  eveque  de  Cesaree. 

XVI.  —  Histoire  des  actions  de  Flavien,  eveque  d'Antioche. 

X\  II.  —  Histiiire  desacticuisde  1 'illustre  Diodore,  eveque  de  Tarse,  et  de  sa  constance    \:> 
dans  la  verite. 

XVIII.  —  Histoire  des  actions  de  .lean,  eveque  de  Constantinople,  d  oü  il  venait,  et  de 
sa  constance  dans  la  piele. 


[llj  lA'TRODUCTlON.  499 

)^--:i.*jLii    ^*j|    ^-Ji^-Zo   .\Sh<si    losL^o-  ^^!:sk„=lx>  «ULio  ^io;o    .aa-./    ^io;o 
5  .oilri°>r>  n  tyi°i}-a  ).JUL^   t^r'^! 

oMuio»    .)_i*-*.Ji»    ^qA»cl»dj    w.Oiai>v;cii.    ^^i^^ßo^;    l—oV^    .ä2l>c    .T^Ä 

•s^oto^^o»;    )lojK.-.ioo  .^ßQ-.ia^>xoj   JJl-.^;   ^otäi->j.J   ^-.i-f-ts-io 
.^  .'jr\h  '^'^   ^cDO^ioiS    1^*.^   IJL-t-—   ^-jU/    )N^CS:.i.  ^-I^/   ^io;   .dÄ 

>asa.\;Q_D;   ojla— V^  "^jLua'i».   ^-JL--q-.;    oiK_Uäa.i  Vi-Kj»/   ^^l-^"^-/!   -^^ 
.)ooi   ijk*/   )jlSjx5  ^io  )jl*aS>;   oö«  oi!^-.l).ia^  VJ^-JO  ^--^-/i   .COÄ 
i;,  .«-oiaio^;   l^cLo-cas/  "^^^joa^  3/0 


XIX.  —  Ilistoire  des  adions  de  saint  Theodore,  eveque  de  Mopsueste.  Quelles 
sont  les  helles  aetions  qii'il  fit  diirant  son  episcopat. 

XX.  —  Ilistoire  du  pieux  .Mar  Xestorius,  eveque  de  Coustantinuple :  d'oü  il  etait ;  de 
qui  il  recut  renseignement  des  l.ivres  et  quelles  sont  les  helles  aclious  que  (it  cet  honime 

r,    zele  durant  son  episcopat. 

XXt.  —  Reponse  aux  accusations  de  Fimpie  Cyrille.  Oii  connaitra  par  la  les  helles 
actions  de  saint  Xestorius  et  Texcellence  de  ses  ceuvrcs. 

XXll.  ^  Quelles  furent  les  causes  de  la  lutle  enlre  Cyrille  et  Xestorius. 

XXdl.  —  üe  ce  qui  lut  fait  ä  Ephese  par  Cyrille  et  les  siens  avant  l'arrivee  de 
i'i    il'eveque)  d'Autioche. 

XXIV.  —  De  ce  qui  fut  fait  ä  l'arrivee  de  .lean  contre  l'audace  de  Cyrille  et  de  Memnon 
d'Kphcse. 

XXV.  —  De  ce  que  lit,  ai)res  son  arrivee,  celui  que  l'empereur  avait  envoye  pour  la 
paix. 

1:,  -XXVi.    -   Que  le  siege  d'AlexAidrie  n'a  pas  comhattu  seulenienl  contre  Xestorius, 

niais  encore  contre  les  eveques  ses  predecesseurs. 

XXVII.  —  De  ce  qui  fut  fait  ensuite  par  celui  d'Anlioche  et  quelle  fut  la  cause  de  son 
relächement  au  sujet  de  la  verile. 


500  INTRODUCTION.  [12] 

oiw^Äa*^  ""^»«"^^^  j-ai^iCL^  ^^^)^ol/J  ^cooicHJQ-flO;  Uv^/  ^^  JK-iio  .OAÄ 

..rrt  An  \.  ffr»  i. 

sjCDoJ^io^;    oilo^a3  '^.sl oqX  ).<^^^;   sXDo«o(J<xi»  frs.^o^   Jjjl^   )->-•/;   '*V^ 

.)jl^!^clS.o  jLoo4.s\   a^^o  ^.«^S^/io  .«xootojjlo   vj»090f_>j     ;> 

, )  I  o>N-  Nrtr.    )LiL^iL£)    v,A.fiD^     <^'fM4     ^OIO^^OM     |l^>.A>«Jll    .T^l 


XXVIII.  —  Portion  de  la  lettre  du  concile,  (|ui  l'ut  ecrite   ä  rempereur  au  sujet  de 
i'oppressioii  de  Xestorius. 

XXIX.  —  Du  zele  qua  monira  le  concile  d'Orient  contre  la  rage  de  Cyrille,  lorsqu'il 
fül.  in:j   envoya  ceux  de  chez   '  Maximinus  poiir  los  obliger  ä  anathematiser  las  partisans  de 

Diodore  et  Theodore.  De  cc  qu'ils  ecrivirent  iä  Proclus  et  ä  remperüiir. 

XXX.  —  De  ce  que  reg'vptien  chercha  ä  l'aire  contre  Neslorius.  menie  dans  soii  exil. 
Des  belies  actions  que  ce  sainl  opera  cn  exil, 

XXXI.  —  Ilistoire  des  actions  de  Mar  Narses,  pretre  et  docteur. 

XXXII.  —  Histoira  das  actions  de  Mar  Abraham,  pretre  et  doctaur. 
Tels  sont  les  chapitres  reunis  (par  nous),  «[ui  embrassent  toute  l'histoire. 


10 


Nous  allons  editer  les  chapitres  XIX  a  XXXIl  que  nous  avons  transcrits 
ä  Londres  en  juillet-aoül  191 1  et  doiit  M"'  GralTin  nous  a  procure  depuis  uue 
reproduction.  Nous  editerons  plus  tard  les  chapitres  I  a  XVIII. 

IV.  Les  soiRCEs.  —  Barhadbesabija,  dans  sa  seconde  partie,  a  connu 
Socrate,  le  livrc  d'Heraclide,  dont  il  cite  textuellement  une  page,  un  autre 
ecrit  de  Nestorius,  peut-etre  celui  que  le  comte  Irenee  designe  sous  le  nom 
d'i'  histoirc»',  Lupus,  Vavioniin  l'dtnnii  EpistnUa'.  Louvain,  1682,  eh.  vi,  n°  80, 
p.  2'2-',  et  au  moinsun  recueil  de  docuinents  relatil's  au  concile  d'Ephese,  peut- 

1.  (l'est  Sans  doute  lautre  ouvrage  lu  par  Evagrius,  Hist.  eccl.,  1,  7,  oü  Ion  Irouvait 
l'histoire  du  concile  d'Ephesa  et  des  evenements  jusqu  ä  la  fin  de  la  vie  de  Nestorius.  Le 
traducteur  Syrien  du  Livre  d'Heraclide  [\\\  aussi  par  Evagrius i  appelle  cet  ouvrage 
«  tragedic  ». 

2.  Nous  renverrons  souvent  a  ce  recueil  doni  voici  l'histoire  :  La  liibliotheque  du 
Mont  Cassiu  renferma  un  ms.  latin  du  xii=  siecle  qui  porte  le  titre  exterieur  Acta  concilii 


[13]  TNTRODUCTION.  501 

etre  rouvrane  du  comto  Ireiieo  iiititule  «  tragedie  ».  Poui'  les  Peres  orientaux, 
JXarses  et  Abraham,  il  pouvait  disposer  de  sources  orales.  II  y  a  eiicore  de 
nombreux  points  de  contaet  entre  notre  aiiteur  et  la  preiniere  partie  de  la  lettre 
ä  Cosnie,  /.  I>.  M.  C.  I.  I.IV(  l'.»()0),  p.  :J7.S,  Iraduitedans  Lr  l.lirc  (l'lh'nirlld,; 
trad.  frangaise,  Paris,  lUlO,  p.  'Mil;  iioiis  la  reediterons  plus  loin. 

Parconire,  la  presente  histoire  parait  elre  la  plus  ancicnne  histoire  eccle- 
siastiqne  neslorieune  et  eile  a  ete  utilisee  par  tous  les  auteurs  posterieurs.  (3ii 
trouveia  des  renvois  ä  la  Chronique  de  Seert  et  ä  Theodore  bar  Khouiii;  eile 
est  encore  la  source  de  la  legende  syriaque  de  Nestorius  editee  par  M.  l'abbe 
Briere  dans  la  Rente  de  VOrient  (Uiirtieii.  IU09,  p.  l,  et  de  la  piece  de  vers 
ecrile  par  le  pretre  Saliba,  lils  du  pretre  David  du  village  de  Mansouriah,  (|ue 
nous  avons  aussi  transcrite  pour  l'editer  dans  la  presente  collection.  ü'apres 
tm  manuscrit  de  Berlin,  Saliba  aurait  pnise  directement  dans  Jean  (bar 
Penkaye)  qui  aurait  doiic  lui  aussi  utilise  notre  auteur'. 

V.  Partu:il,\ritks.  —  Les  quelques  citations  de  l'Ecriture  sont  conformes 
ä  la  Peschitto.  Le  =»  est  souvent  supprinie  :  on  trouve  losoiis.«  pour  lo»,  io,N.jo.  p.  [30] ; 
lajL^si  pour  loo,  JL^;(,  p.  [331;  lo^^ja»  pour  loo,  ^^.^m,  p.  [26]. 

VI.  Mode  d'editiu.n.  —  Nous  editerons  sous  le  titre  general  deDoeuinents 
pour  servil-  u  I'liistoire  de  l'Eglise  Neslorieune  un  certain  norabre  de  pieces 
relatives  a  Nestorius  ou  du  moins  d'origine  ou  de  tendance  nestorienne. 
Chaque  piece  sera  precedee  de   soii  introdaetinii.   Les  tables   alpliabetiques 


Ephesini  latina,  qu'on  a  nonime  aussi  Si/nodicon  Casiiiense  ei  Si/iiodicon  aJversiis  Ira- 
goediain  Irenaei.  Ccsl  an  recueil  de  piec(^s  traduites  en  latin  par  nii  adversaire  des  Trois 
Chapitres,  mais  pnisees  surtotit  dans  >•  la  tragi'die  »  du  comte  Irenee  qui  les  avait 
inserees  dans  son  plaidoyer  en  faveur  de  Nestorius  et  des  Trois  Chapitres.  Christianus 
Lupus  a  transorit  les  pieces  nouvelles  contenues  dans  ce  manuscrit,  qui  avait  ete  envoye 
ä  Rome  par  ordre  du  cardinal  Carpi.  Apres  la  mort  de  Lupus,  survenue  en  1(581.  les 
ermites  cle  saint  Augustin  ont  edite  sa  copie,  Louvain,  1682,  et  ont  eu  le  niauvais  goüt 
d'ecrire  de  cos  Icttres  :  (June  in  Casxinensis  Bihlinlhecae  angulo  toi  saeciilis  ciiin  liltitlis 
Inctatae  fuerant;  aussi  il  a  ete  inipossible  <lepuis  lors  d'obtenir  communicatiim  du 
manuscrit.  et  les  editeurs  s(!  sont  bornes  ä  re(!'dit(n-  Lupus  (eC.  (Luvres  de  Lupus,  t.  VIL 
N'enise,  1720;  Baluze,  Nova  colleelio  concilioruin,  l'aris,  1707,  p.  Gß.')-i)40.  Mansi, 
Concilia,  t.  V;  Migne,  P.  G.,  t.  LXXXIV,  549-864).  Nous  indiquons  toiijours  l«' chapitre 
et  le  n°  pour  qu'on  puisse  recourir  k  lune  quelconque  de  ces  coUections.  Enfin  le  manus- 
crit vient  d'ctre  decrit  et  analyse  avec  grand  soin  dans  Bibl.  Casinensis,  iii-l'ol.,  1873, 
ms.  n°  2. 

1.  Sur  .lean  bar  i'enkaye  (ne  a  Penk  sur  le  rigie,  an  nord  de  Mossoul),  auteur  du  \ii'' 
au  vm"  siecle,  voir  Raliniani,  Studin  si/riacn,  Mont  Liban,  1904,  p.  65  (le  place  au 
i.v  sii'cle) :  A.  Seher,  lleeue  de  i Orient  Chrelien,  t.  XI  (1906),  p.  2,3  (.lean  ecrivait  apres 
6861 ;  Journal  Asiatiqne,  \-  scrie.  t.  .\  1907),  p.  161-168  :  Oriens  Christianns,  l.  1  (1911), 
p.  322:  Mingana,  Sonrces  si/riaques,  Leipzig,  1908. 


502  INTRODUCTION.  [14] 

et  aii;ilvti([U('s  dos  matiercis,  des  luuus  |jnii)rcs  el  dos  mots  syriii(|iics  peu 
usites  fiii'ureroiil  a  la  lin  de  rluKiuc  lasciculi'.  Nous  rcpruduiroiis  les 
manuscrits  avec  lout  le  suiii  dout  nuus  soiiinies  ciipal)le,  iious  anuuterons 
la  traduction  par  des  iudicalious  do  datcs  pour  guider  le  lecteur  el  par  de? 
reiivois  au\  sources  paralleles.  Le  dcuxiomo  fascieulc  sera  encore  consacrc''  ä 
Nestorius.  Le  troisiemc  comprendra  la  premiere  ])ailic  de  riiisloiic  de  liai- 
hadhesaidia  tpii  prcsenic  inoins  iriiilrret  ipn'  c;cl!e-ci.  .M.  Tahlx''  liriorc,  (pii 
a  bien  vouhi  lire  iios  epretivcs.  uous  a  adrossö  d'interessantes  suggeslioiis. 

Noti'c  but  est  de  reiiinr  des  documeiits  pour  les  historicns,  car  s'il  est 
cerlain.  au  point  de  vue  dogmati(jue,  que  Nestorius  avait  des  tlieories  rpii 
meritaient  eoudamnatioii,  il  u'en  est  pas  moins  importaut,  au  point  de  vue 
historiipie,  de  faire  connaitre  les  mobiles  et  les  seutiments  des  auteurs  de  cette 
longue  tragedie,  aux  uombreux  acles,  qui  devail  fiuir  par  separer  de  l'Eglise 
Romaine  une  grande  parlie  de  la  Perse  et  de  l'Orient  au  uom  des  deux 
hvpostases,  aussi  bien  que  de  rArnirnie,  de  la  Mesopotamie,  de  la  Syrie, 
de  lEgvpte   et  de    l'Etliiopie    au  noin  du  Monopliysisme. 

Dans  le  present  fascicule  nous  renverrons  surtoiit  aux  actes  du  Concile 
d'liphese,  dans  ALansi,  t.  IV  et  V,  et  Labbe  (Pli.  Labbe  e(  G.  Cossart,  t.  III, 
Paris,  l(j71)  et  aussi  ä  I^upus  (v.  sitpra,  p.  i^'l],  notc  2),  a  Lool's  {Si'storidna. 
Malle  a.  S.,  l'.K)."),  recucil  des  Fragments  conscrves  de  Nestorius),  ä  lleracl. 
(Le  Lirrr  d'llrniclldr  de  Damas,  Version  syria({ue  editee  par  P.  Bedjan, 
Paris,  19  lU.  Nous  renverrons  quelqiiefois  a  la  traduction  frangaise  de  cet 
ouvrage,  Paris,  1910).  Pour  nos  renvois  aux  tomes  de  la  Patrologie  latine  de 
>]igne  qui  contiennent  les  oiuvres  de  iMarius  .Mercator  (l.  NLVIII),  de  saint. 
Celestin  (t.  L),  de  Facundus  d'Hermiane  (t.  LXVII)  et  aux  tomes  de  la  Patrolo- 
gie greeque  qui  contiennent  les  nuuvres  de  l'liistorien  Socrate  ou  de  saint 
Cyrille,  nous  em[)loierons  les  lettres  P.  L.  ou  P.  G.  suivies  des  numeros  du 
tome  et  de  la  colonne,  et  quelquefois  de  la  lettre  qui  partage  la  colonne. 

Nous  utilisons  pour  lestitres  les  caracteres  estranglielos  dessines  etgraves 
sous  la  direction  de  .M'^'  Ürallin  pour  cet  usage;  nous  employons  un  corps 
plus  petit  pour  les  citations. 

F.  Nau. 


1.^0; ;  )JLa.^*_^j»  IjL-äL^Ii^io  vOoCiJO  ^io  cot  ^scx  .,^iäiw^  "^a!^  V-^i.»  ^- 
«^3«ai-^  V*-^«»^  JJ-S^^  )jLiä-ooo  yoy^o  ).-öCSx  IJ:^K.s»  U^i^»  «^^  .-^mjj 
V-.^  QJLio  .'icdl   siLLisjis  ^otcLsKa^   otloiajso  )J/   ..)i.iaX^2^    ;ö«l/    »aJi^ 

1.  -^^  ^.,  M<,.  L  add.  supra  lin.  —  2.  In  mnrg.  I^''"^  sec.  man. 


XIX.  —  Histoiir  des  iicliaiis  du  definit  illiislrc  Mar  'l'lirndiivc,  ('■n'-iiiir  de  Mop- 
sHPstr.  Qucdles  out  <'lr  Ics  hidlr.s  [aclions]  de  er  saiiit  durani  smi  rpisrojinl . 

Si  le  rccit  de  tous  les  (evencm^nls)  depiisse  certes  notrc  force,  il  eu  est  de 
meme  ii  plus  forte  raison  (de  riiistuire)  du  Inenheureux  Tlirodorc,  eveque  de 

:,  Mopsucste.  Gel  homrae,  comme  le  sage  Salomon,  a  ete  doue  de  sagesse  et  de 
piete  plus  qua  personac ;  il  s'est  appii([U(S  plus  que  les  autres  Peres,  au  seus 
et  il  rinirlligeucc  di's  Livres  (saints)  et,  de  meme  que  labciUe,  ä  l'aide  de 
loutcs  les  plautes,  compose  un  produit  qui  surpasse  toutes  les  saveurs,  lul 
aussi,  ä  l'aide  de  tous  les  docteurs,  par  la  gräce  du  (Saint)-Esprit  qu'il  avait 

i„  reQue,  a  eoudense  le  sens  des  Livres  divins  et  l'a  revele  aux  tideles.  Co  n'est 
pas  sculement  duraiit  sa  vie  qu'jl  a  ötonue  le  monde,  uiais,  apres  sa  mort  encore, 
il  a  IVappe  chacuu  par  scsecrits;  qui  pourra  doue  racouti'r  les  Lelies  actions 
de  cet  abime  d'intelligcnce  et  qui  pourra  raconler  les  prodiges  qu'ua  signe 
Cache  a  operes  en  lui'.'  Ouaiid  les  eveques  arrivaicul  ici  la  Mopsuesle?),  ils  s(^ 


50'.  BARHADBESABBA  'AHBAIA.  —  IIISTOIRI',.  [16] 

)j>.:s  v^o«aiOt.ü  jlSoCsoi   «.xJL^^o  ).3a.mSL..^o  .0001  ^.«■ixx^^  yOoiJLSü   |,_X.ia^lj 
Oilo^  J-io^äw  JK-^aiCLiwo  )Ka^ao.N   i-<^^  )Ki^^  ^^io  .0001  yoou)^/   )^qlSJ1*; 

vfn  « \  .  m.5  jA-i'  oul2lj    JIM    iLo^a^XL^.!.^;   jjia^a^^   -.^aJÜIsl  V'CQ-^'^^-»-io--.j 
oifcsjs^;  /   .^.jcL.;  jtooa-.  öiii^aLS  )^^)-Q.aÄ»   -jil/   V'n.i.ifcsa.;    |Kj.».a  ,.30  .j-s» 

.0.^  ,J.2l^  ^'^^^^  ^^^A^boo  oipo;   ).^jLa<JS.  vö*'^)    ■\-^\   \^\^iO    ^o<Q-.»_aL^sJ   jJ  / 

JV-^jboo  .^cmojla^::^  Löi^   j.:i3K3;    jI^aiSL^  oi.^a^;/  \--"=^-*;   <^)v^  x-^   t-*'^<=> 

loi.  i'iS  oi\  .  JJaa-flo/     0001  )y.^  mLs;  ^^».^-io  .^^01  ^'^si»  oul^^   »m .  ijo-.  »s/j  ^*; 

1.  Moiiax«.;  Ms. 


mettaient  au  rang  des  disciples  et  les  philosophes  aux  ivponses  subtiles 
etaient  devant  lui  comaie  des  ecoliers;  toute  (juestion  profonde  et  obscuro 
n'etait  poitee  que  dcvaut  lui  et  il  Teclaircissait  et  Texposait  aux  questiouueurs 
(aussi  brillante)  que  la  lumiere  du  soloil  Test  aux  yeux. 

Cet  homme  prodigieux  etait  d'AntiocIir,  fils  d'hommes  connus  par  Ifur  5 
race  et  leur  hnnneur'.  Des  son  enfance,  jusqu'ä  Tage  de  quinze  ans", 
il  s'instruisit,  avec  Basile  le  grand'',  dans  la  scioncc  de  la  philosophie.  A  Tage 
de  seizc  ans  ',  lorsqu'il  lut  assez  inslrnit  dans  toute  science  des  Grecs,  la 
gräce  divine  Ic  poussa  ä  s'approclicr  des  J^ivrcs  divins.  "Le  Seigneur,  qui 
connait  les  siens,  ne  vonlut  donc  pas  en  l'aire  un  instrument  de  l'crreur  et  de  lu 
la  sagesse  apparentc  des  paiens,  mais  il  en  lil  un  vase  pur,  propre  au 
Service  de  son  niaitre  et  pnH  a  toute  bonne  action.  Au  riciii  de  Jonas  ' 
il  preferait  (scrutei)  le  sens  des  Livres  divins;  on  raconte  que  Jeciii  (Clirvso- 
stome)  aussi,  parce  qu'ils  frequentaient  la  nirme  *  ecole,  le  poussa  dans  oetfe 

1.  II  ost  ne  vers  35ii.  —  -i.  S50-:iG5.  —  :i.  Gelle  öpilliele  d^signe  d'ordinaire  Basile  de  Cösaröe.  On 
nc  dit  pas  que  relui-ci  ait  jaiiiais  habil6  Anliorhe.  II  etait  ä  Constanlinople  on  :i59,  ä  Xazianze  en  360. 
a  Gösaree  en  362.  II  anrail  qnitle  Cesaröe  a  la  lin  Ar  3(l'i  cm  au  commencemonl  de  Sfia,  Vita  Sancli 
liasilii,  eil.  vii  et  ix,  Openi  omnia,  l.  III,  ed.  alteia,  Paris,  1X39.  p.  lxxi  et  lxxix.I1  faudi-ait  enlendi-e 
que  Theodore  a  ete  ä  Gesaree  jusqu'au  döparl  de  Basile  (364-365).  Noier  que  saini,  .lean  Clirysostome 
ecrit  aussi  «  pour  Basile  »  son  dialogue  De  siiccrdolio.  II  n'est  pas  cerlain  que  c'esl  Basile  de  Gesaree. 
—  4.  En  36(1.  —  ."i.  Gf.  Jonas,  iv,  6  :  L'li6breu  piirle  :  .lonas  eprouva  nne  g^rande  joie  a  r-ansc  de  .'O  riein. 


[171  XI^'-  —  TIIKODORI':  DK  MOl'SUESTE.  505 

.^Oiöot-^l  lo^  J-o'O't-^  %n°>v>  vOoCS>  joow;  ^lUjo  •^— -^  j  »-»^  1')—  >« '  '^"'» 
ww^^vw^Kio  |i_M  )^U  "''b^iw  06»^  ))^JJl  ^;  ^^  .|1  o/  v«*^  vj  )^i>Kj;  K^ljo 
o(i_sov.^  o'r^'i/  V-*-^  '*->^"*  -^-s^-io-^  Ir— /  o»^  'q-sou  ^iK^  Jooj 
^oioJ^s-^'  yo^-o  ^  .^^a.  X  ^öt  )v->t— 2  )t— «o  ^-«V^^Q-^  Luüfco  .oUiiQ^Ma^^o 
,,    t-^o   .|lo',->..:)0-s^!!^    v^^jtoKjLio  ou.»o^:»o   .jooi   .--^i.,^l!s.io   )Vo^-;;o    Jjl:>'Ql^«3; 


1.  >30v»  Ms. 


voie  ainsi  que  Ma.cünin  Je  Sricucic'.  Peu  apres'- il  s'adressa  a  uii  aionasti'ri', 
dont  les  habitants  l'emportaient  siir  les  autres,  afin  d'appreiidre  la  voie  de  la 
perfectiou  en  meme  temps  que  la  doctrine  des  (saints)  Livres.  Corame  il  priail 
iustainment  (les  moines)  de  le  recevoir,  ils  commeiicerent  par  refuser  et  ils  lui 

:.  rcpondirent  qu'ils  ne  pouvaient  pas  aiigmenter  leur  nombre.  Leur  intention 
(Tailleurs  etait  autre  :  ils  craignaient  d'abord  d'etre  accuses  de  preferer  les 
nobles,  et  d'avoir  ä  se  defendre  devant  ses  pareuts,  enfui  ils  voulaieut  voir 
s'il  convenait  ou  non  \  Quaiid  il  se  fut  luimilie  durant  une  annee  entiere  ' 
devant  la  porte  de  ce  monastere,  ils  lui  dounerent  la  main   pour  entrer,  car 

iii   ils  etaient  remplis  d'admiration  pour  sa  conduite  et  sa  constance. 

II  demeura  vingt  et  un  ans  dans  ce  monastere  ',  assis*  aux  pieds  des  Fla- 
vien  et  des  Diodore,  et  il  s'cleva,  par  sa  science,  jusqu'ä  la  perfection,  il 
composa  aussi  en  cet  endroit  des  Instructions  et  un  commentaire  des  Livres 

1.  CA.  öocrate,  llist.  eccL,  VI,  3-  Cette  pöriode  inloniißdiiure  a  pu  durcr  jusqu'oii  :WJ.  CVst  a  cetle 
dato  II  lorsqu'il  n'avail  pas  encorc  sa  vingtiemo  aniKM;  «  (pie  l'on  i'apporte  les  deux  leltros  que  saiiit 
Jean  Chrysostonie  lui  aurait  adresscies,  P.  0..  I.  \l,Vir.  r.iA.  277-31'.):  cf.  Maus!,  Conrilcs.  IX,  2'i8.  — 
•i.  En  370.  — 3.  Si  Ton  admel  que  les  dcux  IpUi-cs  de  (Ihrysoslunie  «  ä  Thöodore  n  elaieul  ailressees 
au  nölro,  uous  aui'iuns  unenouvellc  cxpliratiiiu  de  la  dörianco  des  moines.  Theodore  des  l'dgc  de  seizc 
ans  (3(;i>)  oü  «  il  s'approcliail  des  livres  divius  »  auraiLiHe  en  relaüon  avee  les  moines  et  aurait  oLe  regardc 
i-onimc  l'un  d'eux.  Plus  tard,  a  dix-neuf  aus,  il  aurait  voulu  öpouser  Hermione,  et  Jean  Chrysostonie 
lui  aurail  ecrit  deux  lettres  pour  lo  dötournor  de  ce  mariage  et  le  ramener  che/,  les  moines.  Theodore 
a  obei  a  son  ami,  mais  on  eomprend  quo  les  moines  lui  aient  imposö  uno  annöe  de  «  probation  » 
qui  serait  eu  möme  lenips  une  annee  «^ic  p6nilenee  «.  —  'i.  370-371.  —  5.  371  ;\  392  ou  3'J3.  — 6.  Litt.  : 
prostralns. 

rATit.  OK.  —  r.  IX.  —  F.  5.  34 


I(.l.  u.-. 


Idl.  l'lj 

V". 


50(i  ARI.IADBliSAliBA  'ARBAIA.  -  HISTOIRE  [18] 

yCtJCH  y/  Jl/   Jv-^^?   ^-?   -oio,Lso,   ^^O.  .);o«  ^^  [sCL^  °^  oo«  ^^-^V^Iio 

.oot  »3/   ^001  .)jsi/   ^^iwj   ).iüL,;'  I  'i   vOoC^  ^io   :, 

o/,   o^,    "^!5>--Jis.-D   ;^-:5  .)V-3  i--^-s  oo»  )i--=^^  iJ|    :)i^o  U/   )°-^   J-»--^ 

•      •  o  •  •  , 

)_w-o»  V-*..io/    |_at--/   ^  OQ— ;   .^^  ooot  ^^.i^lo   .|.m3o;i.VJJ    vO,-aJ   )a;^^ 


(saints);  car  on  s'apercut  bientöt  qiu'  la  gräce,  au  sujet  de  Tiaterpretation 
des  Livres,  lui  avait  ete  donnee  plus  abondante  qu'aux  autres,  et  beaucoup, 
cn  consequence,  lui  conseillaient  de  s'y  (adonner).  Quant  a  sa  conduite  daus 
le  monastere,  ceux-lä  seuls  qui  l'ont  vu  et  cn  faveur  desquels  il  a  agi,  sont 
capables  de  la  raconter  :  il  s'etait  fait,  pour  chacun,  comnie  uu  scuil  (de 
maison)  que  (tous)  foulent  aux  pieds  et,  de  memo  qu'il  a  ete  dit  du  bien- 
lieureux  Moise  7«'//  s'humiliaii  plus  (juc  Ums  Ics  hoiinnrs  ijui  ctaieiit  sur  la 
terre',  il  en  etait  de  meme  de  lui. 

Voici  la  cause  de  sa  sortie  du  monaslere  :  Les  partisans  de  Macrdoniits 
s'elevaient  contre  la  notion  du  Saiut-Esprit,  en  disanE  qu'il  n'etait  pas 
cternel  ni  de  meme  nature  que  le  Pere  et  le  Fils,  mais  qu'il  avait  ete  fait 
par  le  Fils;  ils  en  vinrent  bientöt  a  vouloir  convotiuer  les  orthodoxes  ä 
une  dispute,  et  ils  leur  demandaient  :  «  JMontrez-uous  oii  il  est  dit  que  le 
Saint-Esprit  est  eternel,  ou  de  meme  essence,  ou  createur.  ou  Dien.  Si 
vous  pouvez  montrer  cela,  votre  l'oi  est  veritable.  »  Ils  pensaient,  les 
insenses!  que  personue  ne  pouvait  repondre  ä  cela.  Le  concile  du  Seigneur 
de  la  ville  d'A7iazarbe  courut  ä  ce  second  Moise  et  ä  ce  second  Paul,  et  il 
assuma  la  täche  de  sauver  *  le  peuple  du  Seigneur-.  Quand  les  Macedoniens 
apprirent  qu'il  devait  discuter  avec  eux,  cette  reunion  de  renegats  commen^a 


10 


1.  Xumbr.,  XII,  3.  —  2.  Gf.  IIl'Iji-.,  XI,  25,  211 


III 


[19]  XIX.  —  TIIEODORK  DE  MüPSUESTK.  507 

I»  «»o  °>  o  V  n  o  v>t  rt  • . yopt  ao,  \  vA^ySo^  ^ISs^  ocji;  .ojLuot-ä^  ox.^;/» 
Ifo«"!-»  );oi  ^^s^s-ioo  .vQ-Ai^  j^^oiöffis/  ^oa.  jjuJLo;  »  '  -  »  ^'«  |Jj  jVaaLa» 
jljji,^  I^OLsj  o^  ^3  .oC^  ajsou  jlojow  loj»;»  JV-^»-/©  1-^»;  .oiiai).;  j-iVo» 
^  .UiJ^ois^  ji^X^;  ^_/  )oö«  )-.Ji>J^;  U^>^  ».-^  Uo«  -l'OI  ^io  ^|Ka/ 
)j_ojL3iio    jjusa^  oK_.;   ^io  JjyjQ-.;    «•»■^»j^  It-i^o  l-^-^!   ©i/o    o;Ki.i/  ^; 

^  001  .A2LJO  .o  ton  ^/   )__ots..jL_s  yooC^  jj/   .o-o.*/   JJ   yopoj  .-oia^loji 

)•>  »»  mo  .öt,.  nä»,.3  ).Xjioi  ^ou;  o  ..->»/  »-^^  j!0^^  .|.^>^  «)om°>  vi'^  )li-i-» 
V-^t-i?    ^«.  >^-sl/    ^j    ^;^— 3  ^io  .)-3i.Ji    ^_io    V— •^•»  )la-aL-jL-^;    ),_JL.iwi> 

JJ/  .jK.a_^\  6ia_ax*,j  »^o/  ).^äa\o  j^^^"^  ;ciL^..^^wd  q.\  :oi.ul^;  )^1^;so 


par  crier  :  «  Nous  ne  permettons  pas  que  les  pretres  discntent  avec  des 
eveques.  »  Aussi,  apres  de  longues  soUicitatioiis,  ils  lui  donnerent  le  degre 
et  l'honneur  du  souverain  pontificat  '  ,  apres  qu'il  Teut  refus^  de  nombreuses 
fois,  mais  aiors,  durant  la  nuit,   il  le  requi  coiiime  pour  regliso  catholique. 

5  Lorsque  les  menteurs  et  les  veridiques  se  furent  prepar^s  et  reunis  au  inatin 
du  jour,  avec  le  bienheureux  Inlerprete  comme  clief  des  troupes  du  Seigneur, 
tous  les  enuemis  courberent  leurs  tetes  ä  tcrre,  et  ne  purent  pas  resister  ä 
ses  deniandes,  mais  durent  tous  se  refugier  dans  le  silence  -.  (Thöüdore)  sorlit 
eil  portant  les  couronnes  de  la  victoire,  exalte  par  tous  les  saints  Peres  qui 

lü  renvoyerent  ä  un  ciiamp  sterile,  ä  Mopsueste  {Mafsoustlä)  —  car  ils  trou- 
verent  que  Tiniquitc  grondait  dans  les  places  de  cette  (ville)  et  qu'elle  se  per- 
dait,  plus  quo  foute  autre,  dans  les  pratiques  du  paganisme ;  —  ou  lui 
demanda  ensuili'  de  dirigcr  le  siege  inetropolitain  de  Tarsc,  mais  il  ne 
voulut  [)as  et   il  se  rendit  a   la  vigiie  pieine   de  ronces  et  d'öpincs ';  par  la 

lo  clialeur  d(!  son  zcle,  non  si'ulemcut  il  l)ri'ila  les  ronees  et  les  epines  qui  etouf- 
faient  la  vigne,  mais  il  la  cultivait  avec  une  cat^chese  etendue,  pour  y  recol- 

1.  Ell  :)'J:i  ou  3'J3.  —  2.  Nous  (-ilitons  plus  loin  le  r6suui6  de  celtc  Conference,  fait  par  Theodore  lui- 
lueuie.  —  3.  Tliöodore  seinble  avoir  616  CT66  6v6que  saus  siege  dctorminö,  uniquement  pour  lui  per- 
niettre  de  prendre  la  parole  devaiit  les  Mac6doniens;  on  a  songo  cnsuitc  a  lui  doimer  Tarse,  ce  cpii 
a  fait  dire  a  Ilesychius  qu'il  avail  616  d'Autioclie  a  Tarse,  Mansi,  t.  IX,  2'i8;  et  <\  I,6once  de  Hjzance 
que  Tlicupliile  tl'Alexaiulrie  l'avait  eiiip(>cli6  d'aller  a  Tarse;  cf.  ü.  !•'.  I''rilzscli,  /)e  Tlieodori  cita  cl 
scriplis,  Halle:  lS3(i.  p.  11. 


fol.  i'ii; 


508  BAHHADBESABBA   'ARBAIA.  —  IIISTolHi:.  [20| 

|-:mJS«  :oooi  ^■«■^1^^  jcu.;   ^a>om'^v>\;   ^-^-/   ^io   ^^j   l-sä^  JK^^olio 
A  «I  *>!/   ot-ieuA.  ^'^^Ji.  jKx-^io  ^oi  ^/o  -.wiol  OCH  |a.-».'i>^  aia*ü/   \^i  ♦■■•-^ 

..OCH  ).^>.^^^:)0  yo^£>   Jj^ojs    ^ä)o  ..)1».>C^   lloü^^«   l-i-:d>-2  )-Joi  {.^..o   '^iw  ^^j 
6(.-25   )ou^;   oilS^A^^;   )Ia-3^   :)ISv_l_.^^   ^^-=>o  yooü^o  ).äjL>J^  K^^^l/   y^o 

Jl^o.^  K.».^'^   )~.;oö(.^;  ).^a^.  ^^  vS/   .-jooi  oi^Kj^^  ).i3oi  ^>Xoi-2  ^^;   ^ 
m6i  jKjL.pa^  ..°>  mn  .  jooi  oi^oji;   ^-«<   ^^«   jKjtojLS   a_>i   .oooi  ^^oii   oü^; 


ter  des  raisins  de  gloire  ot  de  confessioii.  Certaiiis  paiens,  de  ceux  qui 
adoraient  le  deraoii  Mop.siis',  —  ils  avaient  elcve  cii  cet  eudroit  une  grande 
Statue  k  ce  demon,  et  la  ville  elle-meme  avait  pris  sou  iioni,  —  s'eleverent 
avec  audace  contre  le  saint  en  disant  :  «  Arraageons-iious  pour  adorer  notre 
idole,  lorsqu'il  voudra  iious  faire  adorer  la  croix.  »  Et  ils  prirent  en  secret  5 
leur  dieu,  et  ils  le  fixereut  dans  le  mui*  derriere  Taiitel,  aiiii  de  l'adorer  au 
Heu  de  l'autel.  Lorsque  l'illustre  (Theodore)  eutra  ii  l'eglise.  au  temps  de  la 
priere,  et  se  mit  ä  genoux  devant  l'auli'!,  par  la  vertu  diviue,  la  niuraille 
se  brisa  et  Moj)sus  fut  rejete  loiu  irelle.  Lorscpie  tous  les  paieus  i't  les 
haldtants  de  la  ville  apprirent  la  graudeur  du  prodige  divin  par  lequel  ki 
cette  fraude  avait  ete  decouverte,  ils  courbercnt  aussitöt  la  tete  et  crierent 
que  c'etait  1;\  le  doigt  de  Dieu,  et  tous  I'urent  gratifies  du  don  du  bapteme 
lui.  Uli  par  la  main  *  de  leur  pasteur. 

Tandis  que    ces   (evenements)    le   rcndaient    illustre,   certaius   du   peuple 
lies  juifs  recoururent  eiicore   ä  lui  :  Un  ehcf  de  syuagoguc,  nomme  JuscijIi.    15 

I.  Le  devin  Mopsus.  (jiii  avait  vaincn  (ialdias,  passait  pmir  iHre  fils  d'Apulliin ,  cl'.  Xalalis 
Coniiüs  Mijllinlogiae,  I.  I\'.  Francl'ort,  1581,  p.  557.  MöiJjou  'Eitia  est  trailiiil  par  l''abriciiis  Mapsi 
focus  sive  larcs,  Bibl.  gr.,  p.  3'i7.  U'apivs  l'omponiiis  Mela,  I.  17.  Mopsus  a  bäli  Coloplion  dans 
rionie;  il  ölail  lils  de  Manto.  pic^lresse  d'Apollon  Clarieii,  et  peül-fils  de  Tiresias.  II  aiirail  encore 
hau  Phaselis  eii  I'aiiipli>lio.  Ibiil..  I,  l'i.  i-l,  cellr  province  aiirait  d'abord  porlö  suii  iioiii,  Map- 
siipiu,  Fabi'icius,  loc.  eil.  Cf.  Giccioii,  De  ital .  Ihoiuiii,  II,  3;  De  divinat.,  I,  'lü. 


r" 


[21]  XIX.  —  TFIKODOI'.F,  DK  MOI'SUKS  Th:.  500 

|_x_sj   ^3o  ...^i/o  )o*-^   )-3j  toilo  iT>,   r\  -.  ^isaia->   )v^   po  .|ooi  v^i. 

^^'^r.i   ^o  ..J-ÄJatsJ    K^-^io^^j   )-5,  -Ut^»  ).JQ-i-D  ^/  ^;   lintqLV»  .otpo^u; 
.w-jU/    oito^,_3  .oC^    K^bo»   ^;    >«oaJi    ^    .^*'^oi  ^j^    |-.;oo»-.  ooi    oC^ 

|o».-^iolo    j-SM     OtlVK^iO    ^/     ^--XcH    .^y^ll    |ISoL.t.iO    ÖCSj^     ^-li».©«     .OVSloA 

-■f  iN/N  1(^;  otjsa-«  "'^Jb^o  ^-;   otlaT«"»^   ''''SO.  .yVotl^io    sJUL^^v^l^;   .)iN.-.ioo 
yoouio  -l-ö^  )~.,Lso  .o»^  ^CHOuis^  qJ^;   J-ii^Jj  v^j/   ^■*^-/   .yo.^2ill   jjuioc 

^-..^015     );Öi_flOO    .J^itoj     )_JL_,^-L.i.O    l-^ioi     ^iO     vOO|._XiOO     Jio^jO     ^iOOj    ^ 


demeurait  daiis  cette  ville,  et  apres  etrc  demeure  1111  certaiii  tomp^^  dans 
son  endurcissement,  Dieu  permit  qii'il  s'amollit,  et  lorsqu'il  sc  Cut  appli- 
quc  longtemps  a  reaseignement  de  1  elu  de  Dieu,  il  en  arriva  ä  lui  dcmaii- 
der  de  le  baptiser.  L'Interprete,  d'apres  la  regle  de  rKglise,  voulut  qu'il 
füt  d'abord  eprouve,  avant  de  recevoir  le  sigue  du  bapteme;  (Joseph),  dans 
sou  affection,  etait  toujours  assis  ä  ses  pieds  et  se  delectait  aux  Hots 
aboudants  de  sa  doctrine ;  Theodore  avait  coutume  eu  effet  de  faire  trois 
iustructious  par  jour  ä  son  troupeau.  II  arriva  que  ce  juif  mourut  sur  ces 
eutrefaites  et  (Theodore),  lorsqu'il  apprit  cette  mort,  se  mit  aussitöt  ä 
geinir  cn  pensaut  qu'il  eucourait  une  punition  pour  nc  l'avoir  pas  baplise; 
il  se  rendit  eu  häte  pres  du  tombeau,  puis  —  coufiant  dans  h;  secours 
diviu  —  il  ressuscita  (h)  mort)  par  sa  priere  et  l'associa  (ä  l'Eglise)  par  le 
dou  du  bapteme;  cela  fut  eonnu  de  toute  la  ville.  Teiles  sout  les  perfec- 
tious  de  (cet  homme)  grand,  admirable  et  excellenl,  (|ui  etouuent  chacuu. 
I'ar  sou  iuimilite  et  sa  charile  envers  tous,  il  tut  uouime  sccoud  Mois(!; 
par  sou  zele  contre  les  heretiques,  il  fut  compare  ä  Jesus  fds  de  Nouu  et 
au  roi  David,  (hiellcs  soulfrauees  ue  lomberent  pas  sur  lui,  et  du  dehors  et 
du  dcdans,  causecs  les  unes  par  le  jeüue  et  la  priere,  et  les  autres  par  la 
meditatiou  et  le  commerce   des  l^ivres   (saiuts)!   Les  temoius   u'eii   sout  pas 


-,10  IIARI.IADBKSABBA  'ABBAIA.  -  lllSTOIRE.  [22] 

:)joi   )jLQJLaLioi   s^oia2^i»  V-^/    ^T^   )'♦-*?   ^^-'-^ 

:'^^/  oolo         5 

l-^.^--.    ^    .1^^;    ,m,.jajo|;    ovJ->i    Ldju^    ^^OLJ^Qi..    |yi.m^    .^oio.lU^    o,^    vr^"     ri'-poho     U^a-o    .^V^^! 
^.   t-^oi^o    l;^P  ;^   1-=L.    .oitv-^U  lli^-io.    od,   ^1    p/    .^^p-ioi,    Ij^   Q-L^    ^^^^;  Pi|JO    llio^o    .Ä^   l^r-;°    I^^I^r 

V". 

)  ^\>N    y^l   .•vai_;a_^^_au    \.aSyJi  K-^;   ooi   la^;    otljjLco  ^^s^  jl^-^o    '" 

1,  |IS»aß  Ms;  nii  a  iijoul/'  iin  vav  eii  tiessoiis.  ifoi'i  |l.a»ao. 


seulement  ses  amis,  qiie  Ton  traiterait  peut-etre  de  mcnteurs,  mais  encore 
ses  enncmis  :  Cyrillc  l'Egyptien  —  qui  moatra  une  graade  inimitie  eontre 
lui  longtemps  apres  sa  mort  —  pousse  par  la  (force  de  la)  verite,  a  dit  de 
cet  Interprete  : 

Par  son  enseignement  il  a  stupefie  les  (hommesj  illustres   et  veneres  de  la  torre.    5 

II  a  dit  encore  : 

Theodore  a  fall  vingl-cinq  discours  dans  son  traite  eontre  le  mauvais  sentiment 
d'Eunomius  l'impie',  avec  des  interpretations  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  (Testament) 
entier.  Qui  pourrait  trouver  quelque  chose  a  reprendre  dans  ses  travaux  et  dans  les 
souiTrances  qu'il  a  endureos.  si  ce  n'est  celui  dont  l'esprit  est  corrompu.  Lc  zele  de  lo 
cet  liomme  est  certainement  digne  de  l'honneur  et  de  la  gloire  de"la  droite  (de  Dieu), 
lol.  i'Ki   aussi  bien  que  *  son  enseignement   plein  de  verite-. 

V". 

Voilii  ce  qu'ecrivait  d'abord  Ci/rille  au  sujet  de  l'orthodoxie  de  la  doctriiie 
de  rinterprete;  a  la  ün  —  ä  cause  de   sou    inimitie  eontre  le  deCunt  Nrsto- 

1.  Esl-ce  le  trait6  sur  rincarnation  donl  Thoüdore  disait  :  ^  II  y  a  lieiite  ans  (vers  385)  iKius 
avons  öcrit,  sur  l'incarnation  du  Seigneiir.  uii  üvre  qiii  coiilenait  ,jiist|u'i'i  qninzc  mille'yeTs  (lignes?) 
dans  lequel  nous  avons  examine'les  fautfis  d'Arius  et  d'Eiinomius  sur  ce  sujet.  ainsi  que  la  vaine 
presompliou  d'Apollinaire  ..  ?  Gite  par  Fabricius,  Bihl.  gr..  X,  :).iS.  et  Facundus,  Inc.  eil..  ,ol. 
7fic|.  _  er.  iiifni.  p.  [i'i].  —  2,  Cet  ex-lrait  figure  sous  la  forme  suivante  dans  Facundus,  VIII.  fi.  P. 
L  l  LXVII  inl.  729  :  Scripli  sunt  a  magno  Tlieodoro  advcisiis  Ariiinornm  et  Eiinomianovum  hae- 
reses  20  forte  et  nmplius  liltri:  et  alia  praeter  hucc  evangelicn  et  apostolicn  scripta  Interpret ntnx 
est.  Et  hos  iiuiilcm  Intwres  niillus  oiisns  est  increpnrc.  sed  dejtro  decrcto  honorare  Studium  reclo- 
ruiii  dognuituni  quod  in  eis  est. 


[23]  XIX.  —  TIIKODORR  DE  MOPSUESTE.  511 

•"'      .ova  — 3^»(    P   li^on'o   IfswNi   ^r^     -VdL;  j^qj^sI-s;  oöi   |  .inn  ;,o^  u»o>o>|L;   «io-^a»;      |Lnlvi.Oi;    I-Vi.m   ^o\    ,3; 

l^ji^  loo-   -w  ^.s,^  oSv   .  v.^  ^;iO!  ou-.Ao  p:-  v^oi  ^io  ..oj;  "«»^^m  .^^i-l  V  -moio.llsXo   .  .^iiov-./  I  vi  ■  m\  o,^  v<i.^e° 
\^,    it^    ^„o,    looi    ^i-^iiiio    .^■\l  at    |oO|    p>|   II    vjo   4-°;-'"'''i"    r^^    cwoQJ-i>    .9:^0   .  |  .ini-^N    |Lp;    |oO|    -J-O.    ooi   .00, 

.ovio^-A   ^dStot^xj;    o;    •.  ^o^p;    |iL(    ^iu|    ^oop^ij.   ^\>nyi    ^^ia^«;   )-la     ■  1— >rM   ovVu    oA 


1.  ixa^ii;. 


;-,-((.y  —  il  icvint,  comme  un  einen  qui  reviiMit  sur  son  vomissement ',  et  il 
rejeta  scs  louanges  (precedentes) ;  lui  qui  avait  ete  d'abord  comme  le  dis- 
ciple  de  ses  ecrits,  il  les  tint  ä  la  fiu  pour  des  blasphemes.  Cepondant,  apres 
avoir  dit  beaucoup  d'insanites,  il  ne  put  pas  le  faire  anathematiser.  Cijrilh' 
■<   lui-meme  cn  temoigne  dans  sa  lettre  ä  Proclus,  oü  il  dit"  : 

Eorsque  la  profession  de  foi  (tiree)  du  traite  de  Theodore  eut  ete  lue  devant  le 
concile  d'Ephese^,  on  n'y  trouva  rien  d'exacl  et  de  clair'',  aussi  nous  avons  anallie- 
matise  cette  profession  de  foi.  Nous  n'avons  pas  analhematise  Theodore,  parce  qu'il  a 
quitte   cette  vie  et  qu'il  est  reserve  au  jugenaent  de  Notre-Seigneur.  Si  cet  homme  vivail 

"'  encore,  il  serait  condamne  ä  venir  au  concile  et  ä  repondre  pour  lui ;  s'il  n'elait  pas 
victorieux  et  ne  sc  rcpentait  pas,  il  recevrait  alors  une  punition  proportionnee  ä  sa 
laute.  Maintenant  nous  ne  l'avons  pas  anathematise,  pour  ne  pas  nous  elever  au-dessus 
du  jugement  de  Dieu:  et  surloul  parce  que  cette  personne  a  un  grand  renom  par  tout 
l'Orient  *  et  que  les  hommes  de  (ce)  pays,  ä  ce  que  nous  avons  appris,  iirefercnl  ctre 

'■'    brüles  plutöt  que  de  s'associer  ä  son  anatheme. 

Mais  il  tc  fallait  montrcr  tun  zelo,  6  defensour  de  la  verite!  lorsque  Theo- 
dore vivait  oncore,  et  le  röprimander  comme  s'il  n'obeissait  pas  aux  canous 
divins  de  la  foi  de  l'Evangilc  ■.  Voilä,  cn  i'ITet,  (juo  ce  saint  a  vccu  Tcspace  de 

1.  CS.  II  Pion-r>,  il.  21.  —  2.  /'.  (i..  I.-LXXVII,  cul.  :i4.">,  ou  Maiisi,  IX,  'i(i',N'il2.  On  tiouv(!  le  seiis, 
niais  pas  le  iiiol  a  iiiot  du  syriaque.  Ccl»i-ci  nVst  sans  cloute  ((u'un  lesumö.  —  H.  I.o  grec  ne  ilit  pas 
de  quel  concile  II  s'agil.  II  ne  scmblc  pas  avoir  (-le  qnosüon  d'anatlii'maliser  Theodore  ix  Ephese.  — 
4.  o'JSsv  sy.oJsTi;  iifiii.  —  ■>■  Facundus  lienl  le  meine  raisonneinent  a  Pmlnis,  ^'III,  2,  P.  L..  l.  LXVII. 
col.  -l'i-.-.. 


rd.  i'iT 


.1.   Vi- 


•'•'2  r.AI{I.IAl)liKSAI5UA     AHliAIA.  —  IIISTollii;.  [2/,] 

yoy^  |Ki^  ^  ^*jo«  ^»^oi  J^^ojSs  |Ki.,_^o  oiKvii...^  o»;^  ^_^w-^ioo     . 

.K-1,  1    .".O    K^.i_D    •.^;)»    0^_Di/     Oi-X-iOj    ^.jJ^OlO    .OlloA    K_iKa    .^JLiO     III 

«^■^^i    Ijoi    ^'s/    '"''ü^i«    jljj:,^  )K.3ÖiQ.iajso  .yi>.   ol^J  >^Vio;   0»lQJLJJ,Js^.iO 
.jJoi  ^  I  1...^^  otlQ_.a-*ia^  y^  jooi  vßi;    ^^5&.w^oi  ^-»-.ot  .-oulv^i^  yjLx.,^ 


ciiKjuantc  ans  eu  tcnant  les  rames  de  la  doctrine  et  en  iiaviguaiit  avec  rccli- 
tude  dans  le  navire  de  TEglise  sans  etre  ebranle  par  auciin  tlot  II  etait 
celebre,  au  point  qiie  iiou  seulemcnt  ceux  de  l'Orient  mais  cncore  ceux  qui 
liabitaient  l'Occident  admiraient  et  louangeaient  sa  sagesse  et  sa  science 
divine.  A  l'epoque,  en  cffet,  oii  la  question  se  posa  cliez  eux,  de  savoir  si  le  ■■ 
peche  dependait  de  notre  volonte  ou  s'il  etait  determine  '  par  notre  natuic, 
ils  envoyerent  vers  lui,  comme  vers  l'inventeur  de  la  verite,  pour  qu'il  l'eta- 
blit  *  ä  ce  sujet.  Et  lui,  brülant  du  zele  de  la  piete,  fit  deux  livres  qui  sont 
connus  par  tonte  l'Eglise,  et  il  etablit  la  verite  de  lorthodoxie -.  Et  toi  aussi, 
(yyrille,  tu  lui  as  ecrit  jadis  au  sujet  de  cette  question  que  tu  as  soulevee  main-  lo 
tenant,  et  tu  as  regu  et  embrasse  la  reponse  qu'il  t'a  adressee.  Tu  Fas  admire 
dans  les  lettres  que  tu  lui  as  recrites;  tu  Tas  magnifiö  par  tes  louanges  dans 
ce  qu'il  t'a  ecrit  sur  l'incarnation  de  Notre-Seigneur''  et,  ä  cause  de  cela, 
tu  l'as  honore  souvent  de  nombreux  dous.  C'est  alors  qu'il  te  fallait  montrer 
ton  zele,  rcvetir  la  confiance  (77«ppr,(7ia)  qui  convient  aux  princes  des  pretres  et   li 

1.  Litt.  :  0  caplive  n .  —  -2.  Kbedjesu  lui  aUi'ibue  «  uii  loiiie  sur  rincarnalion  (supra,  p.  [22])  el  deux 
tomes)  conli'e  Eunoinius  ».  liest  sans  doute  question  ici  de  ces  deux  derniers,  cf.  Fabricius.  Bibl.  gr  , 
t.  X,  p.  .'iSS.  L'ouvrage  sur  rinc-arnation  est  conserve  dans  une  Iraduction  syriaque  et  M«'  A.  Selier  se 
propose  d'en  donner  une  ödilion  dans  la  Palrologie  Orienlale.  —  :!.  Cf.  supra,  p.  [22|. 


[25]  XIX.  —  Tllli;(JDUHK  DK  MOl'Sl  KSTK.  r.l3 

^_Jii^JS.  loo«  )_-.V-3a-Ji  OCH  yl  :,-3oi  ^~./i  ^►-io  ooK_auJ  )J;  -CHa-.CQ.*,2»l; 
IS^j/  .jts...  ,\a  )K-;o1j  )i\'.;.>o:^;  _y.-/  -oio^^malj  y^l  o/  ..oitaiia-oi 
UA?   r-/   ^'  •^°°'  ^"?    )->-fioo«V3  ^-.^   .lv>^  ^--Xo)  ^    )^--   ')Jo  ^1 

■  w.oi>N_ia_»  ..otla_JL.aJis_ioi  jLioJk  ^  .-w^^U/o  ^oiö-.^  aia^Aj  ^i  U«« 
^o♦_.^—Cl— o  ^-^^:>^^  sjLJL^So  ^_,^^:^o  .^.ia_»Q_^  ;N-flQ_s  Uq— !  ).SOjfS^ 
|;N.  .y>\    y  i«\r.  .o(K-:;:>op>>.    y.ioa3   bs_«^^o  .oiia^;    llajx^t^s^^;    ÖU-«J^ 

jjLoQ„^vjs  ^-v^'o-N^  JJj  ^^^  at>o  .)i..o>o,Lo  )j...»J1d;   oJ^D  Iv^^o?  ^^^^o   jlo^-Iis^o; 


1.  Uo  siipra  lin. 


faire  de  dcux  choses  Tunc  :  ou  lui  persuader  de  ne  rien  ecrire  de  ce  gonre, 
si  sa  foi  tc  paraissait  etrangere  (a  celle  de  rEylise),  ou  le  reprimander  conimc 
s'il  eoiTompait  la  profession  de  foi  apostolique.  Tu  n'as  fall  ni  l'un  ui  l'autre 
a  Taidi-  de  la  confiance  (-app-/icia)  quo  tu  avais,  mais  tu  l'as  hoiiore  comme  un 

.-.  maitre  et  un  docteur  illustre  par  des  louanges,  des  hommages  et  des  dons  de 
grand  prix.  Maintenant  qu'il  est  mort  et  qu'il  s'est  repose  de  la  fatigue  de 
son  enseignement,  tu  as  rejote  derriere  toi '  (ta)  face  amicale  et  tu  as  revele  et 
luontre  devant  tout  le  monde  le  mode  de  ton  inimitie  ä  son  egard,  tu  as  ouvert 
tabouchepour  crier  contre  lui  et  (aiguise)  ta  langue  pour  detruire  sa  foi  et  son 

10  enseignement.  Tu  n'as  pas  prete  attention  aux  lois  seculieres,  ä  celles  qui 
se  sont  appuyees  sur  les  habitudes  du  paganisme,  car  nous  trouvons  non 
seuk'inent  qu'elles  ne  portent  pas  de  bläme  contre  ceux  qui  ont  quitte  cette 
vie,  mais  encore  qu'elles  les  jugent  dignes  d'une  grande  indulgence  apres 
Icur  mort.   Mais  toi,  tu  as  encore  foule  aux  pieds  tout  l'ordre  (zxl:c)  de  la 

i;,  raison  et  toulc  la  pralique  des  premiers  saints  :  Qui  en  eilet  u'adhercrait  pas 
au  bieniimicux  Ifarid  le([uel,  apres  avoii'  subi  taut  de  nuiux  de  la  pari  de  Saiil. 
ii'a  pas  iuarclie  dans  tes  voies,  mais,  selon  l'ordre  de  la  piete,  lui  a  riMidu 
des  biens  ef   non   des  maux?  nous  apprenous,  eu  efVet,  du  Livre,  qu'au  ino- 

I.  Mtl.  :  i<  deriit'ie  ton  Corps  ». 


fdi.  1'.; 

V". 


Inl.    I'i 


U< 


514  HAHHAOnKSABBA   'ARBAIA.  -   IIISTOIRI-:.  [20] 

)l)-i_^Ä     ).iJJ>0^     -.Olla-iO     ^^b.    ,— .OJ      )    1    ■>0l    ^     OCX     \~Sihs..£0l     ^3j     .J_iK_3 

jj  ^o)-ji  )_)oi  ooi  o^  y^  .ot-iÄ^Ji/  )laiCL\  o'mi;  )ovSm>o;  It-Q-./  «alS.-» 
^.J^^,.^  >.  ^tP;  yOJÖt  ^^  jJ/  .^■.  ,mXx>)^^;  ^^\oi  ^io  jooi  ^.otoK-,/ 
^io  v-^U/  )i)-ii^^  Jl^^-L^i?  .)^to;  )K.>^isJil  ^io  ^*äS^;  y^l  .)j:^to.i 
.^o(  |-i_2oi  )»oi;o  .ot  \  VI  »v>\  sm...y3L^i/  jlo  ), mci  VI  I  ^jJi.  ^-/  JjLaJo  )j«h3 
.|Kju_s  )—o;  oCS.  Ioch  I  n  m  v>o  .JoCSs;  )— o»  oU-io  l,-=Li.;  V^/;  j^KjJ  jou» 
-'^  -  '»l^l  jJ  ^-o;  li-^o  ^  )J/  -.o^^^  jocH  vJL-^  ot^s  )joi  vj»^  p  ^-j  ^,-s 
Kj/  .06.  )oo»  )LaL=O)0   )_ia_iw  oiis^o  ^^»^.^  )K„^iJL«    JN-.Iixö)-3  jJ/  .v-oia..^»J; 

oi^;    ,^^ou»;  ^;    )1  /   .si-.^^iw  )oo»   *°i  <   i  •>  .^I^o«  ^Jiio  jooi  ^a^^^ 

1.  otpDJ  Ms.  —  '2.  Pour  low  ;aaaioi.  —  3.  '  su|ini  liu.  —  '1.  Lire  ^^-=j  U. 


ment  011  le  bienlieiireux  David  re?ut  rannonce  de  sa  mort,  il  marqua  Ic  jour 
de  la  mort  de  son  ennemi  par  de  nombreuses  larmes  et  des  gemissements 
lamentables.  II  poussa  Faffection  pour  liii  au  poiut  de  livrer  ä  la  mort  celui 
qui  Uli  annon9ait  son  meurtre  *  et  disait  qu'il  avait  ete  acconipli  de  sesmains, 
loin  de  lui  donner  Thonneur  tpi'il  esperait  rocevoir'.  Et  cependant  Saül  .1 
n'etait  pas  de  ceux  qui  sont  loues,  mais  de  ceux  qui  sont  souvent  blames 
dans  les  Ecritures.  Nous  apprenons,  en  effet,  par  Thistoire  du  Livre  (saint)  qu'il 
fut  bli\me  de  nombreuses  fois  par  les  prelres  et  les  prophetes,  comme  un  trans- 
gresseur  de  la  loi  qui  u'obeissait  pas  ä  ce  qu'il  entendait  Commander.  ( hi'il  en 
soit  ainsi,  le  Livre  (saint)  en  temoigne  lorsqu'il  dit  que  l'Esprit  de  Dien  l'avait  i" 
quitte  et  que  l'esprit  mauvais  le  tourmentait".  Et  cependant  lorsqu'il  etait  tout 
entier  mauvais  et  enrage,  le  bienheureux  David  ne  se  laissa  pas  amener  ä 
le  vifuperer,  mais  il  le  pleurait  avec  des  gemissements  lamentables  devanl 
tout  le  peuple.  Et  toi,  non  seulement  tu  (n'as  pas)  voulu  honorer  celui  qui 
brille  parmi  les  saints,  mais,  comme  un  aiiimal  sauvage,  tu  as  jete  sur  lui  i"- 
les  opprobres  et  les  outrages;  car,  meme  si  'riirndorc  elait  seul  a  avoir  eudure 

1.  II  Ruis,  I,  II   17.  —  -2.  er.  I  Hois,  .\vi,  -l-i. 


[27i  XIX.  —  TIir<:ODORE  DR  MOPSUESTE.  515 

jjoi  .^Äi-ia^vjXLJ    ^.i-oa^j    )l).im  ^^b^io  ^^oi  i  vio  .j»t-*j    oi-JUio   "-»J-^^' 

Ji-aL^.oii.  joo«  1^/   ^—  i--/   »£/o  .^.   i'*   Njio  ^..KJl^l  )laaonm°»/  ^j 
)ooi     '^«^  .  i^- -v^X  .o>  oi_>iajLO  .oa-i/j   )  ntci'^^  oi^   jöii.;    oöt  .)Ai,.ioo  Jt-Ä-^io 
JliCi^io;    )K-i,   y^l   ^;    jooi   JJLÄ  .U^sclsU  )^Q-Q-cQ^/    )-<o«   ^-; 
sO;'j    )v—  ^j    )jot  .v£Oo;o;)l  )-i-.3a^   .)■■*,  '.>   o   K-.lJ>;    oöij    OM— -j-J   aJO« 

I.  ^1^i.,.  Ms.  —  2.  Le  preiiiier  vav  a  i-tö  ajoule  vn  dessous  de  la  ligne. 


de  telles  cliosos  de  ta  part,  il  serait  dejä  facile  de  te  bläiuer,  iiiais  saclie  quo, 
sous  soll  nom,  tu  as  bläme  tous  les  Peres,  parce  qu'il  avait  la  meine  foi  qu'eux 
et  qu'il  adherait  ä  lexirs  ecrits,  tandis  que  toi,  eii  le  bläinaiit,  tu  t'es  separe  de 
toute  l'orthodoxie  et  tu  as  ete  rennemi  de  toute  la  verite.  L'impie  a  ecrit  ces 

i  choses  contre  lejuste,  les  unes  lorsqu'il  etait  presse  park  verite  et  d'autres 
ä  cause  de  sa  haine  contre  Ncstoriiis.  Nons  allons  raconter  ensuite  son  mau- 
vais  esprit  et  son  zele  contre  le  veritable  (orthodoxe). 

La   vie    de    I'Interprete   dura    jusqu'au   tenips    de    revequc    Thcndolr,    il 
mourut,    au   temps   de   celui-ci',   dans  la  cominuniou   de  l'Eglise,    et   il  fut 

i<»  place  ä  cötö  des  ossements  de  la  bienheureuse  Tlieclc  qui  avait  voyage 
avcc  les  apötres,  par  nn  effet  do  la  Providence,  afin  que  les  mechants  dussent 
adorer  ses  ossements,  malgre  eux,  avec  ceux  de  Thticle".  II  fut  eveque 
durant  trente-six  ans  ^  il  cut  aussi  un  fröre,  liiunme  venerable  et  inslruil, 
dont  il  fait  mention  dans  son  commentairc  de  Job;  il  se  nomuiait  l^oh/clini- 

ir.    niiis.  devint  evequc  iVApamik'  et  avait  aussi  regu  le  doii  de  la  parole  '. 

Teile  est  la  lielle  conduitc  ^lu  bienheureux  defuni   Thniddir.  il   uous  cou- 

1.  TlKMjd.ilo,  (■v(l-quc  d'AiUioi-lic  de  'iir.  a  'i28  (?).  Sic  Tlieodorot.  Hist.  errl..  V,  M,  /'.  C...  I.  I.XXXII. 
1277.  Tlii-odrtro  scrail  muri  vers  la  lin  do  '.'iS  ou  le  comnicnceiricnt  de  'i29.  —2.  /'.  O..  IV,:!7'J,  place  aussi 
ic  lombcau  do  Thocie  ä  Mopsueste.  —  :!.  f^io  Tlicodoiot.  loc.  eil.  II  avait  ele  övÄqiie  dr  .'!92  ou  VXi  jus- 
qu'en  '.28  uu  a\i  commencement  de  429.  —  4.  Cf.  Tlieodoiet,  loc.  eil.,  et  llisl.  rcl.,  di.  xxiv. 


lol.     l'lS 


Inl.    I'l8 


:,1G  BARI.IADBESAIJHA  'ARBAIA.  —  IIISTOIUK.  [28] 

^-Ji>.oi   '"^^Jä^;   ^V-/    J^/    V*-^  )oo«   J^^-*-^   .oilaio  ^oJi».   j^^i.  locx  ^oio 
.  r,  »  >    •^„^^  ^■«■a>o..   .otlaj/   )»V*    jo—Jo  )»JJo  )Lia-<u3  ^Kjj   joot   s^-.A*.io 


vieut  seulement  d'ajouter  uii  sciil  trait  :  Lorsque  l'empereur  Tluknlosc  le 
Grand  '  eut  eprouve  son  iutelligence  et  sa  science,  il  ordonna  *  que  toutes 
(les  fois  qu'une)  question  au  sujet  des  Livres  (saints)  s'eleverait  parmi  los  Peres, 
il  ne  leur  serait  pas  permis  d'adopler  leur  Solution,  jusqu'ä  ce  qu'ellc  eüt  ete 
proposee  au  llambeau  (Aajj-TCzg)  mondial,  Mar  Theodore,  et  il  eu  fut  ainsi  jus- 
qu'au  jour  de  sa  niort.  II  n  y  avait  persoune  ä  pouvoir,  comme  lui,  sur  ces 
Sujets,  convaincre,  resoudre  et  demontrei-  la  vcritc,  car  il  avait  travaille 
durant  cinquante   ans-  ä  enseigner  et  ä  argumenter  contre  les  heretiques. 

1.  Tlii-^odore  a  assiste  au  Concile  de  Gonstantinople  ile  394,  cl'.  Hai-Lluin,  Coiicilcs,  I,  '.löli;  Jlansi, 
III,  852.  Tliöodose  le  ürand  (379-395)  a  donc  pu  le  coiinaitre.  Tlieodoras...  ah  impcrtUure  Thcoilosio 
majore....  singnltiris  habilus.   Facundus,  VIII,  3,  loc.  eil.,  col.  716.  —  2.  .Sa-  P.  0.,  IV,  379. 


m 


cn^cvBcvjaj^iBrds  ~iajdo  ^_LLrsfa  .r£lj_3_lcu'n  r^dv-xo.*  AnJja 

V-K-.   ^-;    )oo!  ,,-*^o/   .jJioL.».io  |_.Jt-^j»3  vXDO»oj)io   vÄJoio».-;  U^Q^j   o».ioa3 
■o».  I  V)  c*_a— »   »-^»a-^.^  )~>^oj;  oik^Ji-o  .)io,».).JLso  l^oj-=  )Oy^it^^^  ^io 


XX.  —  llistdirc  du  picii.i-  Mar  Nc.stnriu.s,  ih-rquc  de  Cniisldiitinnjdr  :  ]>'<iu  il 
rlnil :  [jrrs  de  ijui  il  s'rst  iii.slndt;  et.  de  ce  qite  le  saiiit  a  fait  ditnint  sdii  episcupat. 

Puisque  nous  en  sonimes  arrive  ä  ecriiv  Tliistoire  de  la  calomnie  portee 
contre  le  defunt  martyr  du  Christ,  le  bienheureux  Nestorius,  eveque  de  Cons- 

■■'  laiitinoplc,  et  des  embüches  iiisidieuses  qui  lui  furciit  tenducs  par  l'impie 
Ci/rille.  il  nous  laut  montrer,  avant  tout,  1('  mode  de  sa  conduite,  son  acccs- 
siou  a  l'episcopat  et  la  verite  de  sa  doctriue.  Ce  courageux  chef  d'armee 
elait  dWiitinehe  de  Sijrie,  concitoyen  de  Mar  Theodore,  illustre  dans  les 
(euvres  de  perfectiou.  Cet  athlete  (ifJAr-viV)  spirituel   suya  le  lait  intellectuel 

1"  de  la  houche  des  bicuheureux  DIodore  et  Tlie'idore,  dans  la  ville  d'Anliorhe. 
II  etait  attache  par-dessus  tont  au  jciine  et  ä  la  eontinenc(!,  et  il  ecarta 
coinplrteini'iil  de  lui  tonte  idcc  '  de  mariage;  il  s'eloigna  des  son  enfanee 
des  jeux  profanes,  landis  (|u'il  ('tait  assis  -  anx  pieds  de  ces  saints.  II  avait 

1.  LiU.  :  «  usage  ».  —  2.  LiU.  ;  «  prustruUis  ». 


lol.   IVS 


.1.   TiS 


518  BVRl.IADBrSAIiBA  'AURAIA.  —  IIISTOIHF-:.  [30 

^^  sa_^  .j'^oiJo  |.  a.  »y.«  )^öj  »s/  ool  )ooi  ).jlo  .)ju>V'0  ^-«-^oij  yCWH..^^" 
^io  sS/  ^j  oibs»ia.i^  .' )oioilSv_io  juilb^-a^  .ottC^^-bo;  ^*»  jl^j-s  •))-*'^^ 
;a.^2^.^   aX  .)„.i_aLA^j/;   ]^r^^  jjLxiojLio  )ooi;  ^-j  ^io  .looi  |-^^  J^jls 

^ji  )J  .Pilo  I  °>Nv>  yg  \..,so.  %  I;  ^-/  ooot  ^^IS^jn^  yOO».iJ'^o.flD  Jlt.^«-^ 
^;  j-ilLua  .|frs„.^-~o<_:>  w  V-^^^/;  o/  JlQ-^.tin  vi  ,?»  >.«<>iL^.l/;  vJu/  ^oi.>)_m 
^*j  cxy,,,«".^^  •>  .ou^  0001  ^cx^M-JL.^  ya:ia.<J^«ji  o|^oaa^  ^io  |..>.a^^j)^» 
jjjiw  ^^\oi-a  oot  ,J  jJ/  .jooi  v.„.UL3  jfcvm^ioi  |K^o)^s_s  ^^  wa^  ou-ii^o 
N-  r  ^  oiN.v..i^l  K-)^.K.>o  .jjL^wiCL^  •^l  otts-wx  ..;o  ^oio'^ao;»  U^  l"^^-^^  -looi 
T^i  V  lo^  yin._..^)a^  ^■.  1  >;  ^^;  ^^  .looi  |.aj1.I^O>o  K^j.L.  vi/  j-^oxo^k.«^ 
oiiK^  .  v^  ^.joo  .ou^  ,jl^  )oC^  yoL^i  vJDO  n  «^/o  :ot»Ki  ^^  >m  .  n  enj/o 
"*^iwO_io  jK-^—a.^  .^^.iö/j  ^/  ^aIa  ^IVl  «.2S.io  jj;  jLjoi  : ^coo  i  .  m  .  fp 
».A^/  ^..^  ooi  Jia^;    vm._*_flOj)l  ^-;    >«oclii    ^  .jooili   loo)   j»^/    j-Sojaxus/j 

I.  i'oiii  low  iw^M;  DU  \crra  (juc  celte  cuiilracUun  esl  asscz  IVOciueiite  diiiis  le  pivscnl  nianiiscril. 


aussi  des  facultes  iritellectuelles  vives  et  nettes,  plus  que  beaucoup;  il 
faisail  Tetonnement  de  tout  le  moiidc  par  la  culture  de  son  esprit;  Ic  son 
de  sa  voix  etait  plus  doux  que  celui  de  la  eilliare.  Apres  qu'il  f'ut  diacre 
dans  Teglise  d'.\!itiocln\  au  moment  oü  il  faisail  Tiustruetion  dans  Feglise, 
non  seuleiuent  les  lideles  mais  aussi  la  foule  (rz^t?)  des  philosophes  et  des  5 
sophistes  quittaient  leurs  afl'aires  pour  eutendre  son  enseignement.  Personue 
ne  II'  vit  user  de  bain  ni  etre  accuse  de  maniere  injurieuse;  le  peuple  dWn- 
IIdcIic,  vu  sa  sagesse,  le  nommait  StilniiiDii.  Dans  ses  regards  *  et  dans  sa 
eonversation,  il  avait  plus  de  rctenue  qu'une  vierge  prudente. 

Tandis  qu'il  se  conduisait  ainsi,  la  reuommee  de  ses  actions  et  de  sa 
sagesse  parvint  jusqu'ä  Tempereur;  c'est  surtout  chez  les  philosopiies  que 
son  liisloire  etait  racontee  constainuient.  Lorsque  Jean  (Ghrysostome)  fut 
retourne  pres  de  son  Maitre  '  et  Arsacius  apres  lui",  lorsque  le  pieux  Atlica.s 
fut  niort  '  et  (pic  Sisinnus  lui  eut  succede,  celui-ci  ne  termina  pas  deux 
ans,  comme  on  le  raconle  ',  et  il  fallut  donc  clioisir  uu  eveque.  Quand  Thrn- 
(losc  le  Jeune  —  c'est  lui  qui   tenait   alors  le   sceptre  imperial  —  entendit 

I.  .k'aii,  ijalriaii'lic  du  Jil  Icvi'.  :i'.i8  au  2o  juiii  (?)  'lO'i.  —  2.  Du  Sfi  juin  'lOi  au  11  liov.  405.  —  3.  At- 
licus,  lie  'iOj  liuii?)  au  lu  od.  'ri:>  —  'i.  Du  -2'  f(''vr.  .'i2(l  ä  .jauv.  ('')  'r27.  Nous  prenons  ees  dales  dans 
Krumbaclier,  IhjMnl.  LUUTutiii-i;rs(inclilr,  ■■t'  ed.,  Muuicli,   IS'.n,  p.  Il'i8. 


10 


Ilt 


[31]  XX.  —  L'EPISCOPAT  DE  NESTORIUS.  519 

joo«»  ^^oo  .^~i^-^J  ^^-oio  .)  °>on  m  .'=^/  |ooi  v^oiofcs-»!  t---^  \^^  .^£Doioj)l. 
K_^:i.^  )-^»^  I i  n«  => >o  (X..o^  •^;)-'?  oisjo  jtoöo^  ^il  ot-io-b.;  Jjuul^j» 
vrl"  ■  I  l  \-^\\^    vi.JL.aaJ   ^..^.qa;   .oi\  po^J;  -vio  .jLol  )K..ULsa^i    l'öu» 

Jj/  .J_w^-^^Ji    |j,»Da3    ^l   JL-ä^o   )L.V-=>^    V^?o  -«>*.>»    j^Oj'^So  )jLi»;   loÄ^ 

^3    )j/    ,_30l    .ÖjA    JOOW    )ts.Iiia5oi    ^^:i«.iw    CX^SOA     l-^O^Ü     <^?    -^^-^^    :Cii',Li— » 

*  -.  :■'     * 

^^\c)V.3  .^...^^j).  ^)a_;U  pLos;  jl^i  l-io-'^;?   \-^-^^  ^*.?>';  öi-V^Q-iLj»  )j»)— 


la  rcnommee  des  heiles  actions  du  saint,  il  lui  commaiida  de  veiiir  promp- 
tenient.  Apres  que  le  messager  fiit  arrive  et  l'eut  fait  partir  eii  liäte  sur 
l'ordre  de  rempereur,  quand  il  arriva  ä  Mopsunstc,  il  demanda  ä  celiii  qui 
raccompagnait  de  s'ecarter  uii  peii  poiir  vimi-  son  iiiaitre  Tlicodove  —  car  il  etait 

■'  eveque  eii  cet  endroit  —  et  de  se  remettre  ensuite  en  route'.  Quaiid  il  eut 
converse  avec  lui  duraut  deux  jours  et  qu'il  sortit  pour  s'eu  aller,  l'Inter- 
prete  Taccompagiia  juscpi'au  maytijvium  de  la  bienlieureuse  Tliecle  et  il 
cummeuga  ä  lui  dire  :  «  Tu  as  dejä  fait  l'experieuce  que  ton  zele  en  a  vaincu 
bcaucoup  et  que  la  confiance  (xappr.'riy.)  <[ue  tu  as  en  toi  surpasse  ta  reserve; 

10  tont  cela  est  him,  inais  niesure  el  couduis  ceux  du  dedans  et  ceux  du 
(hdiors  Selon  les  temps  et  les  personnes,  d'apres  le  precepte  apostolique. 
Pour  moi,  je  crains  que  les  beautes  de  ta  jcunesse  ne  soient  perdues  par 
la  rebellion  de  celui  qui  dcvra  etre  repris.  L'liommc  qui  a  une  lille  plus 
belle  que  le  reste  de  ses  conipagnes  craint  que   sa  beaute  ne  lui  soit  une 

1^'  cause  d'achoppement;  moi  de  meme,  lorsque  je  considcre  les  boaiiti's  de  ton 
äme,  je  crains  quo  le  pied  des-  mechants  ne  s'eleve  contre  (oi.  Prends  cela 
(Ml  consideration  et  agis  selon  ta  sagesse.  »  Alors  le  bieidicui-eux  ^cstnvins 

1.  Kvagrius.  lUal.  ccrl.,  I,  i,  sciiililc  din-  aii?si  ((uo  Neslorius  (el  Ic  prAti-c^  AiiaslasiM  ont  iMu  voir 
'l'liOodore,  lurscprils  se  rendaient  a  Conslaiiliuoplr. 


520  BARIJADBRSABBA    ARBAIA.  —  mSTOlRF,.  [32] 

vJl-L.'Kjs  yoy^  ^-;  ).j/  .V^t-Jo  ]~^\J  It-o/  iJlsIt^o  )-s",:bJ^  .)_ia_A-.  )~»^m 
.^;)_ia2i>.  »oK_j/  ^■^■-=?  v©)^/  ^l  )-^^o-^??  -i-j/  ^)L^  vH'**'?  oitOi^io 
.K_30|_.   llV-'-ia-^v    )KJS.a3).io  )t-flQ-=>    >•■•/    >JlJL.\  a.V   |^>*.»>o;    ^;   o»l^l).io 

M.  l'i'.J  J;«^    ^CL>w       OlS^^..^    ^wCb^Oi^    ^.»Z^ejIO      5 

,,A^  .ogooi;    )lQ-.J^i>  jjL^iö  ^ojL^o  :Jjl..^  i  ^  fro  n  \   sslio»  ^;  ^bo 

.oooi  ^.^-iL.^K.^    Jl-fc^^-)    .')l■^^  ^^   r>  n»  «>  yOOMLSü    ^j    j,^;   ^«;  vOJÖi 
.«Xi.1/   Ijl^C^kojl   oC^o  Jjo«;^;  W.ÖI  ^äo   jLstl   ^;    ooi  •)— ^j-»?   otlojüi^  ^^^^io    i  ' 
.)ii.ioo  Jooi  v^l^^o  a.j^ai\  K_).^^jtÄ  JJ  /   . otJLO.^j»  j>a_.;U/  .jj^—/;   j-si-*  ^/ 
oila..L  a  N  Vi;    J^^    '■'^i-'^'**-^    )-^..« °> ««    )-«^i    ^/    .Jju^.^OL^«a»a^j    )l^.\o 
Kao^ji  .oilajJL^o  oiK.iaa.-*  ^.^s^o  jlnnN  V)   ^miasL^  oii>>  vs/o  .joo»  ^  tm  ^v> 


lui  dit  :  «  II  liest  pas  possible  qu'un  sage  pasteur  paisse  et  conduise  enseaible 
les  brebis  et  les  loups.  Pour  moi,  je  placerai  devant  chacun  la  parole  de 
Nofre-Scigneur  :  Est-cc  que  raus  (uissi  roiis  vDulez  raus  cn  allci' '  '.'  cav  la  venue 
du  Clirist  a  donne  ä  chacun  unc  nourriture  part'aite  comme  la  cliair,  l'estomac 
{mrjij.oLyoi;)  qui  la  regoit  est  uourri  et  celui  qui  ue  la  regoit  pas  et  qui  veut  la 
feil,  iv.i  rejeter  en  est  gonfle.  »  ^'^oilä  ce  qu'ils  *  sc  direut  avec  d'autres  choses  sem- 
'"■       blables. 

Apres  qu'il  Tut  arrive  ä  Gonstantinople  et  quo  l'empereur  eut  g-oüte  la 
suavite  de  son  esprit,  celui-ci  ordonna  (ju'il  fiit  fait  eveque  en  häte-;  et  lorsque 
ce  fut  fait,  chacun  se  rejouissait  en  lui,  d'abord  ä  cause  de  sa  doctrine  et 
ensuite  ä  cause  de  sa  conduite;  on  s'ctonnait  aussi  de  Texcellence  de  son 
esprit.  Ceux  qui  s'etaient  retranches  une  fois  de  TEglise,  se  cachaient  dans 
les  cavernes,  ä  cause  du  zele  de  Tillustre  (eveque);  pour  lui,  son  esprit  ne 
s'enorgueillissait  pas,  comme  (le  fönt)  les  autres,  de  ce  qu'il  etait  arrive  ä  unc 
ti'llr  puissanco,  niais  c'cst  avcc  simplicite  t[u'il  instruisait  et  reprimandait  tout 
le  monde.  Comme  un  pasteur  soigncux,  il  recreait  l'eglise  de  C.oiistautinoplr 
dans  les  prairics  bien  arrosees  de  son  enseignement.  A  cause  de  sa  sagesse  et 
de  son  zele,  il  tenait  Heu  d'un  pere  (et)  docteur  ä  la  cour  (yopoc)  imp(''riale  elle- 

1.  Jean,  vi,  liS.  —  -'.  D'apres  Socralc,  Nestorius  a  cte  oidüiiin-  le  In  aviil  V28. 


In 


[331  XX.  -  I,  KPISCOPAT  DF.  NESTORIUS.  521 

jk.OwVl.  :öilaii  ^^'i'-^^^  -öl  |Kjl.,.:i&^  ^  ,ä>  .jooi  ya-„Jolll  )iyia..>ft  ).i/ 

• .  )jL^^sjL^.a>a.Q.\  ;a.J^w^  a^  jL^o^^jio  jj^o  .^^/  «J»V3  yo^  otlo  i.°i\  v> 
).iOQ_^:5  Joo)  ^''i»^^^  ^ouio  ^JUa^  ^^!ioo  Joci  »jkjj  )l.p.j  l^a».*^  vs/  |1/ 
""^J^w^^-io  :yOi_3L-J;  )-a.I^^  ^-io  )ooi  ^_a.3l/  ^a  :oila-3a  ntas/;  ^*-io^ß  ^-» 
ox^^  ^  .yo^acu;   oooi  y*N'->  )oiSsi   oil,.^  (Xi>;  .jlo-ajw^ioii  jioJLs  joju^»/» 

^;  ^O  .)..^iP,:-3;  |la_^^  ^2^  t-3i^J^/  jj/o  Jjopö  ^^!  U<^i  '^Z  --'^ 
^..^jLijJo  .OOOI  .  «»'f>  oi^  |.^.<.^2^.^o  ooot  ^(.I^x  ^■•-üi-'/  -.^..J^ot  j..iai..  sn^q^ 
o»l.a.3CL_o~flQ_3/j    I-Jl^o-o;   ^;    {..^a^.:»    .ooo«  ^«V-if*  ou^  )f.>K.^o  .vA.a^(    ^-; 

.).Joi  J.jl^\qji  ooi~.  ^_^jLi|Io   :)..aX:>o  >ö^Kjl/   ^-«J^ot-^  ^;   yS>  .|po^oK.\ 

jKSo    jiO-J    Ka-SuJO    .yOOtl^-i.     0^_Öo/o    .|-JOI     l^^fOS    O^-Üw    ).^*.JLiQ-V/    vQJOI 


nicmo.  Certee  divers  sentiments  des  heresiarques  etaieiit  caclies  daiis  cette 
villr,  a  cause  de  sa  grandeur,  comiiK^  dans  des  repaircs,  mais  lui  commeiKja 
|iar  les  mettre  eii  evidcnce,  grace  aux  rayons  de  sa  doctriiie,  et  il  donnait 
la  paix  et  la  Iranqiiillite,  uoii  seidenienl  ä  (jiii.sIdiiliiKiiilr,  mais  encorc  aux 
aiitres   egliscs,  el  il  eii  i-eartail  tous  les  troubles. 

F^e  preinier  jour  de  sou  episcopat',  lorsque  l'^-mpereur  lui  eut  ordomie 
de  celebrer  (la  messe),  comme  il  pcrcevait  le  fcu  de  Theresic,  par  lequel  ils 
vnulaienl  brüler  l'eglise  de  Dieu,  quand  il  monta  pour  faire  rinstruction 
di'vant  \f  peuple,  il  commeiiea  ainsi  sou  discoiirs -'  :  x  Donne-moi,  ö  empereur, 
tdü  royaiime  purilie  des  licretiques,  etmoi  je  tc  (loniietai  Ic  royaume  du  cid; 
donne-moi  la  victoire  sur  les  rebelies,  et  moi  je  tc  soumettrai  la  barbarie  des 
l'iTsrs.  ))  Lorsque  le  peuple  entendil  ces  paroles,  certains  se  rejouissaicnt  et 
le  nommaient  ua  ((.  ap(')tro  »,  mais  il  en  blessa  d'autres,  qui  le  nommaienl 
un  <i  orgueilleux  ».  Le  ciucjuieme  jour  de  son  episcopat,  il  persuada  ä  l'em- 
piiciir  d'obliger  les  arieus  {Arintaiiil<'>)  ä  sc  preter  deja  ä  la  discipline,  et 
quand  rempennir  cut  accepte-et  eut  doune  pouvoir  ä  certains  pour  cela,  les 
ariens  [.\riiii(iiiili'\  imagiuereiit  de  mettre  le  l'eu  ä  leur  eglise,  et  le  feu  sc 
propagea  et  bnila  lirauc^iup  de   inaisons,  et  ils  direiil  qu'il  eu  etait  cause'. 


1.  10  avril  'i28.  —  2.  Cf.  Sorralc,  Vll.  2'J.  /'.  (1.,  I.  I.WII,  .ul.  Ho'i.  -     3,  C(.  Sucnile,  ihid. 


p.vrn.  Ol!.  —  T.  IX.  —  I'. 


:!5 


522  BARHADBKSABBA    ARBAIA.  —  IIISTOIRK.  [3'.] 

lol,    IVi    JJ      )jO«-3     ^J      OO)  .w.Olol^/;        O^/     oi^     V?"'?'     i?®"?     JI^^^O     •^♦•■O®/     ))Ä^fO 

^  •  ^   •  •  •  •  •         •  .  ^^ 

.a,l>o   |1^   .« I  S  ■>    yOOM>-aLi    |frs2S^w>.;    ^^^io    y00t.xio    |)j:^^aDo  .^_olJi  yOOt.JLio 
);0(_d;    :ou^-.;    ein  .yXiS    ^^   «a^^j»    ^aJlj)_2>   qJ^    |ioi  ^^   )),«.^flO   jb^io 

JKJÜJ     VLiwi    :|mV>>V);    )^X-.J^j  vOV^I'^'^o   :)fcv.^3pcu3;    )..■ULi.^sA/    .-oioK-/; 
>Q-Ni    |_l^o^^_^l  ^oiolS«/j   ^^^-.^^JLO  ^3/o   : ^a>lk  m >e>   jjuo   yoy~a  ^,. Na.  ^D 

ooi  :)t..*>M;    }^><.Ji  v>  vOot.^aA.0.^   . ..  ■   »  vio  ^.»„^».^^  ^■..■., « Ib>jL  ^^  ).1a^d'^o 


u<\.  iv.)  *  Pour  lui,  il  nr  se  laissa  pas  abattrc,  mais  il  les  combatiit  avcc  coiiragc;  il 
rendit  vaines  (toutes)  leurs  riises,  leiir  enleva  leur  pouvoir,  et  beaucoup  d'entrc 
eiix,  par  crainte,  se  joignirent  aux  llls  de  l'Eglise.  A  cause  de  cela,  iine 
grande  crainte  s'empara  iion  seidement  de  quelques-uns  de  sos  clercs  qiii 
soufTraieiit  de  cette  erreur,  mais  encore  des  grands  de  Tempire.  11  ne  (li{ 
pas)  seiileuienl  cela,  mais  encore,  a  cause  de  sa  grande  science  et  son  zele 
pour  la  piete,  il  supprima  entieremeut  aussi  a  Constantiiioplr  les  divcrtisse- 
mcnts  profanes,  en  particulier  le  <nrque  (/.tpno;),  qui  est  le  divertissemcut  avec 
les  char.s,  et  le  tlicAtre  (9£'aTpov)impiir  des  mimes  {\jJ.\im)  luis,  qni  a  licu  avec  des 
courtisanes  devanl  l;i  loule,  et  aussi  la  cliassc  (x.uvv)'y'.ov),  qui  est  le  combat  avec 
drs  aniiaaux  dangereux,  et  le  stade  (TTotSiov),  qui  est  le  combat  (des  liommes) 
cntre  cux,  et  les  Bleus  (fievjToi)  et  les  Verts  (xpicivot)  qui  ctaicnt  nus  ef  rases 
avec  le  corps  oint  de  graisse  de  porc.  II  mit  lin  ä  tout  cela  et,  en  uu  mot,  il 
supprima  tout  jeu  dout  Finvention  etait  due  aux  soins  des  demons.  II  ordouna 
quc  les  dauseurs  (^■/■r,n-'-M)  —  ce  sont  ceux  qui  luttent  entre  eux  sans  v(''te-  i.-, 
ments  —  sortiraieut  de  la,  avec  ieurs  chcfs,  en  dehors  de  la  ville.  Tandis 


10 


35j  XX.  —  LKPISCOPAT  DR  NKSTORIUS.  •  523 

'"^jlsj  Q.2LJU-1/  .vÄSLiot^  ).j»-oaa.2.  ).^>iäaijJ  ycu/  lo""  >>=o«'f«  l«^?  owu.»-d; 
yOOi-3  ^ij  -.©-.pol/  JJo  OAtol./  K-.)  .^ft>  ,j>o  .vOAoajj  )-»pö  vi  ^-.xoVaS 
Q_V-Ao  .|.-*.  *.  ->  i^ij  .001  )ju/  ^^ü  K.*A^  ^J  o«3|  ryoovjsi  J-A^^-flO 
).Äia3    )joj~i    V-2^!   .|_io_Jl_3   ),JtioJ^o   |KjL_.».io;   )-DQJi  ^^  j-«^^  sSL^-^iaS. 

^^iw  yooti',--./  tJ  Q_a_aLjo  .vOOi..uaDVa2L^  olots  vOJOi  ^/  Jjldo«  .vooiJL^sol 
^^)^..»  v>  ^j   yn  .a^^oU/;    ^»-icus  oici:io  .^*JÜso   ^^«^^„».V^o  .yOO».*JL-V 

)^N.ju3   yJLL^  .0001  ^aX^cljl  aa-.ia^m.J;   j-^eui.  ^so  .<ja^iQ.^^.£CU   ).3r>  nm°>/< 

'^j/     JJL3Q^1     0|ts.-^ilA     jloS;.-^^^    ^-^-•=>;     l-^XS^?     .OtloJLJL^O    0|K^^    ^'^-^»^^ 

jooi  oKJ^  .-oiQLij.^"  >0t-o  .jooi  ^*-»~.^  jj  oot  »J  v.-^*  ^-::»oo  .K^).«  fc\'\  )oot 
VA-io  oiXo»qN.v>^o  Jooi  ^«uaa-st^io  K_)  .^«>  oiJL*JLi^.so  .j^^J^äll^l;  )m'>^ 


que  li'  Saint  de  Dieu  poussait  les  danseurs  (ös/riTTy.fj,  par  ordre  (imperial),  a 
sortir.  ils  chcrcherent  de  toute  maiiiere,  si  c'etait  possible,  a  rester  et,  apres 
avoir  longtemps  lutte  et  n'avoir  pas  renssi,  Satan  leiir  mailrc  —  i/id  rsf  lioini- 
ridr  (Icpiiis  Ic  (■ommeitcciiiriit ' .  —  sema  en  eux  une  mauvaise  senience,  et  ils 
:>  coiiimencercat  ä  eiilever  les  enfants  sur  les  places  pulirKpies  et  ä  les  jetcr  ä 
la  mer,  dans  l'espoir  que,  de  cette  maiiiere,  ils  affligeraient  le  familier  de 
Dien,  mais,  de  meme  qne  les  enfants  d' Israel  curent  ä  nia(/lr  dcvant  Rctlicl, 
]rar  cspoir'-,  de  meme  cenx-ci  enrent  ä  rongir  de  leurs  expedients  et  sortirent 
avec  lenrs  mains  sur  leurs  l(^tes  dans  les  gemissements  et  les  larmes,  et  ils 
rougirent  de  ce  en  quoi  ils  avaient  mis  leur  conüance;  (juand  on  leur  deman- 
lait  (pielle  etait  la  cause  de  leurs  ennuis  et  de  leur  depart  de  la  villc,  ils 
(lisaient  :  «  C'cst  l'evequc  Ncstarius,  »  et  ([uand  on  entendait  le  nom  de  Ncslu- 
n'iis,  chaeun  gardait  le  silence.  L'empereur  'riiradosr  le  Jeune  le  tenait  en 
nn  t'l  Imnnenr,  ä  cause  de  sa  science  i't  de  son  zele,  (pi'il  allait  souvent 
dniant  la  nnit  '  en  secret  a  la  cellule  du  hienheureux  et  subitement,  saus 
(MIC  celui-ci  s'en  apercüt,  se  _tenait  ä  ses  pieds  dans  la  [losturc  (Ta^t;)  des 
disciples,  se  plaisait  beaucoup  dans  sa  convcrsation  et  r(''V(''rait  son  ensci- 
gnement.   Durant  tout   ce  temps,  //  n'ij  avait  pas  de  satan    ni  de   mauvaise 

1.  .Iciiii.  viii.  Vi.  —2.  Jcr.,  .xt.viii.  I :;. 


( 


lul.    I.M) 


524  RAKHADHESABRA     AURAIA.  -   IIISTOinF,.  [SO] 

)jAi.  060   j]/    .)jL^  )^^"   }L2>1    U^s^    jooi   KJ^    -.Ijlsj    oCio    )jc*^o  .)ooi 

^  Ol^  ■-->-r   »■.v>  »\   ^-^IS;^  ,_.Jk-,;   Jooi  )CL^;fco.o;    |jL3)-s  ooot  ,^--^x1d 

.«^iwiol/  jKii   jio^-.  jjiot  ^io  ).iai.  oCi>w3o  .|.ioaa\  ).*-sj 


orriirrpnrr',  mais  tont  le  peuple  criait,  an  moment  ou  il  faisait  l'iustriictioii  : 
7'r.v  juiralrs  sollt  plus  doiicrs  d  nion  jinlais  qiie  Ip  mirl  nc  I'esI,  a  hi  biiui-he'\  et 
tont  le  peuple  depuis  lors  etait  rcmpli  d'uiic  graude  joie. 

1.  III  Rois,  v,4.  —i.  Ps.cviii,  103. 


.)jL..^sjL^a£;   ).-^;aa^   -^^-iJ-/?  ^^^?  )-^/    7"-/   •)°°'  ^'-°  «^^"^  )-Q--i'°«! 


XXI.  —  lirpiiiisr  Kti.r  rcproclws  de  Cijrillr.  on  nmuaUm  pav  Id  Irs  hellrs 
uctions  de  saiiit  Nestor ius  cl  VexceUeiicc  de  sa  rrindvtjunhlr  condiulc. 

Tandis  que  ces  clioses  faisaieat  radmiratioii  de  cliacuu,  -uii  iiuiuvais 
.l.-.mon,  —  c'est-ä-diie  Ciiiille,  —  appreuant  riionneur  et  la  renommöe  que 
Fatlilete  (äfilr,T-/i;)  avait  acquis  pres  des  lideles  aussi  bien  que  devaut  l'enipe- 
reur  et  (voyaut)  que  sa  propre  consideratiou  en  etait  diuiiuuee,  son  cu-ur  ' 
dr-iaillil,  ses  genoux  sc  clioquerent  l'uu  l'autre  et  —  cumme  s'il  soufTrait 
l.'s  (louleurs  des  meres  —  il  commen(;a  ä  s'agiter  et  ä  accuser  le  saint.  Ccr- 
taiucs  fois  il  Fappelait  violent  et  orgueilleux,  d'autres  fois  il  Tappelait  Im-- 
iiHi.iue,  comme  s'il  etait  tombe  dans  ces  opinions  (heretiqu.'s)  parce  qu'il 
elait  monte  sur  le  siege  de  Conslnnliiu^idr.  A  eette  occasiou,  b'  .ourageux 
(Nestorius)  lui  t'crivit  ainsi  daus  sa  röpcuisc-  : 

.ruluis  luiii,  j'elais  a  AntUwIw,  el  je  ne  m  apercevuis  pas  do  ce  (lui  .■lait  dit  contre 
„loi    ä    CotiHtanlinople ;    peul-ütre    y    a-(-il    (luelque    U-ümperio     en    cetlo    chose     fl 

I.  I.ill.  :  ..  Sfs  VfTtöbi-fs  ...  —  2.  Celle  röponse  scmble  avoir  iU-  ecrite  apres  (lur  Neslurius  :i  vU- 
e.vpulse   dAuliuclie  rt  ciivuvo  a  l'oasis.  Est-ce  Uli  IVagineiil  de  la  .<  Iragiidie  »'t 


|.i    IN 


lol.   IMI 

V". 


n.l.  i:,o 

v°. 


52G  HAliUADMKSAnHA    'AKI'.AIA.    -  IIISTOIIU-..  [38] 

/-/•    ^j-^**   w-^^   »-^o/»    :^^Vo;i^   l-iOt^o    IVoi.)  ^  ^*j/    wO    ts^l    •.  1-aQ.V.a^i    wt.aSöO)    ^ooiXd    ^-^^ov^o     [ir.»  .  *  f«   U^.'»-'^    C<o^äL(o 

|lV-*Äi-3  p/o  .--A  -ooi  ^VjNj^c  IN—Ä«  ^io  ^^.iJi.»  ^V-l  tv-ooi  ^^wüa„io  p»  Nio.  .  NjiA-r  /  [.jv^-'^o  ^:^j/  ^  v!  P-^c»-^» 
N-üjajo  -Aj^  jji  v*^  ^)J.  .|  .T.^/»  ^«;a^  ooj  ^  '  «X^  oooi  ^;n-.^o  p  p/  .Njä-UI/  |Lj.i.  ^  ;^i^»  l";-*^  UdVo^^jo  ;, 
l-j-;.*^  p'/o  :  N-aX-C^/  p_3Q.Qi.p\  |-3qqco.5/  K-ooi»  ^io  IS^j-  «^  v'^'-='  • -^  ^°'^  ).**j.aao»  ^io  ^/  oi^o  -.  ).xiJjf  ,^  ;-^ 
Pf  ^\i.  .N^uiJ-l;  Jjl*jjo  IUco  ^/;  ^/  -.^^ul-l;  ^oio»  ^  P.^i-.UI  ov^^  poi  ^t  p-3on\t  .jjLäoitoo»  IS-J-.  V*ACi^\o 
PI  P/  vQJ/  ^Axa/  »ULajC^*  :  IS^ooi  »^«wk^i*;  ^^|  ^jlj/  o/  IS.^^  lLoJi*^s^o  f  i  -.'«>■  n  ->  p"/o  .  poi  ;»-/;  y)»"^  N-.oo|  '.^  "^ 
,-V./  .  |j.^i  ICLio^i»»  o»^  vj^"/  v^ö)  .^io.NjL^  ^^ot^t  oo)t  ;-fc^  IV-ooi  >s.^  ,  U ^ij'^!  P^-^»/  v-Lo»|-A  ^\0]  ,^  |j— i  Po 
^ioo  .  N^o-il/  o/  L;l„  Ij.-,^  p.9/  .  |-*iöt  -"^£0  ^.^x^^Qjiv;  ^oi  ^:io  .  Nj/  >äj1.  pioii  Nj /  ^/o  .  ooi»  ^-/  »Jo-j  oCi.  ^^nstoö»  j, 
Pvjöv-o  IN-Uj;  ---3  IS^v  J-»»a-o  v^p«  p/o  ...j.Xaj3a^»  |IS^^,^  ^LQ.j3_3;i.i^  ;.*^  Looi  l;oi  .);-*ia^  psus^Vi^  -*\  \-.oO)  );oi 
■.^U>Q-cL^A  '-,'^'^fco  |>;ji  ^  Co^.iCL£D  IIJ:^^»  ^::a\  ,_*ikOv^t  r^laa/  ,j*i>.oi  ^/i  ItOiJb^iii^  |j3.**io  .^  yooovj;  :  MoVq_o 
|ISv.fcj-^/     )fs>j^V-^CLj    •.%^oov^    IS— ooi    NxI^OA    p?    "^^-^o    :^^^o    ,..a^.^iCLS.    oooj    ,-^>^^A.ao»    ^*^/    ^    |P:^oq\    N.-ooi    |  ->  ^,\^  ^    a^o 

I.   Lire  "ij"-?. 


n'etais-je  ä  Antioche  qu'une  cause  de  guerre  et  de  sedilion,  peut-etre  suis-je  un 
seditieux  et  un  calomniateur  comme  toi.  (^est  lä  que  je  suis  ik;  ',  que  j'ai  grandi  et 
([ue  j'ai  ele  fait  pretre  et,  durant  toute  ma  vie  dans  le  monde,  y  a-t-il  un  homme, 
depuis  les  petits  jusqu'aux  plus  grands,  qui  puisse  dirc  une  teile  cliose  contre  moi? 
^le  suis-je  adonne,  ä  Constantinople,  aux  delices  et  aux  plaisirs  corporels  dont  tu  .". 
parles?  J'ai  honte  de  le  dire,  mais  j'etais,  au  contraire,  regarde  par  certains  comme 
un  homme  dedaigneux,  parce  que  je  n'acceptais  pas  ce  qui  m'etait  envoye  au  delä 
du  necessaire.  j\le  suis-je  enorgueilli  dans  les  palais  et  les  helles  maisons  de  cam- 
pagne  («ypoi;)  qui  etaient  cn  dehors  de  l'eglise?  Mais  ils  ne  l'cmportaienl  pas  ä  mes 
yeux  *  sur  ma  cellule  d'Anlioche;  lorsqu'il  arriva  jadis  que  j'en  sortis,  cc  fut  par  neces-  lo 
site  (äväYxr,!  et  non  comme  si  cela  me  rejouissait.  A  quoi  donc  as-tu  connu  que  j'ai 
ete  entierement  change  lorsque  j'ai  ele  evequcV  M'as-tu  vu  m'adonner  ä  la  dispute 
et  ä  la  sedition  ?  Lorsque  au  contraire  j'etais  tellement  eloigne  de  l'usage  de  ces 
(expedients)  que  j'ai  passe  pour  ennemi  et  pour  mauvais  parce  que  je  ne  faisais  rien 
de  ce  genre.  As-tu  connu,  toi  ou  un  autre  homme.  que  je  me  preoccupais  des  presents  \:> 
et  des  eulogies,  alin  de  les  accaparer  pour  moi?  lorsque  je  n'ai  jamais  laisse  ma 
fantaisie  s'egarcr  vers  aucune  de  ces  clioses  :  je  savais  en  effet  que  si  quelqu'un  est 
subjugue  par  elles,  elles  l'obligent  ä  marcher  comme  un  esclave  pour  faire  tout  ce  qui 
lui  est  ordonne,  quoi  que  ce  soit.  Toi  aussi,  Ci/rille,  tu  le  sais.  depuis  que  je  n'ai 
ni  regarde  ni  estime  en  aucune  maniere  ton  riebe  pouvoir:  c'est  pour  cela  que  tu  as  211 
ete  mon  ennemi  acharne,  5'a  ete  la  ta  premiere  inimitie  contre  moi.  As-tu  appris  que 
j'aie  vendu  les  ornements  sacres  et  que  j'aie  donne  des  presents,  pour  me  faire  des  amis 
par  des  procedes  de  ce  genre  que  tu  as  employes,  toi  qui,  de  cette  maniere,  as  aveu- 
gh'  les  yeux  de  beaucoup  et  as  subjugue  (ton)  adversaire'/  Ou  n'ai-je  pas  ete  l'ennemi 
de  beaucoup  de  ceux  (jui  pouvaient  faire  quelque  chose,  parce  que  je  ne  les  ecoutais  25 
pas!  Dans  les  autres  villes,  les  eveques  l'emportent  sur  les  princes  eux-memes,  mais, 

l.<)ii  place  ilOrdinaiio  lo  lieu  de  sa  naissance  a  Germanieie  ou  a  lielu'din.    ine.-;   de   Geniianicio. 
Cl.  /'.  O  .  l.   Vlll.  p.  1(!2. 


39]  \XI.  —  HKPOXSK  AUX  liKI'KOCIlES  DE  CYRIELP:.  527 

.^\-.f<a^  loo,  |iOi  ^o  .  |N-.b»S,  |tä-5j-=  |LoN  ■'»f  r.:xxj  )J;  .  ^y^o01  .co^^^^  |i\vi\  oC^o  P(  ■..ci_:i_3  pJi';-^  o^  Ut  v!  ^'^ 
p     Nj/t    ;io|L    ;_^3o     .  lilaxjo     1 1  ..i-n  •>    K^ooj     )V-^^     ^3rinmg>/      K-oor;    ^io     \i'lo    .  pL^tü   ^i^^t     sOOl^3   ^    |LQ_x3ji>.i-3 

)i3/o  .  JLJ/  .io  |.3.jx^a\  Po  1^  - 1  f^  N^\  jjo  -.«Oif  \^l  '  \Kj^'^^a^  Po  p-^a£ci^  o^LoNjl^o^  P  ..-a^j-»*Jo  wLo^  |lpf  ^oto^^).^ 
Po  .l^a^i£tt£>(  )ooi/j  ^^  ^io  ;-.N-  — >— L/  )N  -  ^  ^  JoO)  wOiot^/  ^  Po  Vaioi  Po  .  |  vim..»  o/  .IIN-üi»  |Es^-^  vjow  -xjp 
^^  '  s>,,j^.  ,jlj|  N^;  -^^  p|o  .  |o»  .^Oiotv-;  Uv^j-i  |Lai-ij.  [►-o-i  PI  .w.^  -SLiL^L/  ^oN-io  ^  l^"<^  ^"^  °^  1°*/;  ^^^-^ 
yOOjPOL,^    ^o     .IS.^1^^   a\ik£o    ^JL-    yOovVi    ■.  «».üj/    ^ES-V^io  p^oüV»    .  |ooi  viNjo    -ls:i>^oo;    o(    :  ov^   K-ooi    vi^*i»-io»  »-01 

I.  <i^.  Ms. 


k  Constanlinople,  lous  les  princes  coinmandent  plus  quils  iic  sont  commandes,  a  cause 
de  (leur  I  grand  pouvoir,  et  cependaiit  moi,  ce  n'est  pas  seulement  aux  princes,  mais  c'esl 
k  l'empereur  lui-meme  qiie  je  persuadais  de  ne  pas  faire  commerce  des  choses  divines 
et,  ä  cause  de  cela,  je  m'attirais  l'inimitie  de  tous  les  puissants.  Est-ce  cpe,  depuis 
■"'  i[uc  j'ai  ete  evöque,  j'ai  acquis  des  biens  et  des  richesses?  Tu  diras  peut-etre  :  «  Tu 
ii'(>n  avais  pas  besoin,  mais  tu  en  as  acquis  pour  ta  famille  » :  mais  voila  que  mon 
frire  est  opprimö  ä  cause  de  moi,  dans  la  vieillesse,  dans  la  pauvrele,  dans  la  faiblesse, 
11  iTa  trouve  aucune  pitie.  mais,  ä  cause  de  moi,  on  l'a  expulse  de  la  cellule  com- 
mune,   liomme  qui  avait  pris  sur    lui  de  venir    pres  de   moi  me  voir  ä    cause  de  son 

In  iiumilite.  de  sa  fermete,  de  sa  philanthropie,  et  non  pour  prcndre  part  a  des  richesses,  ni 
avec  une  arriere-pcnsee  *  quclconque.  ni  pour  acquerir,  iii  pour  demander  ä  quelqu'un; 
il  nc  causa  de  motu' d'afiliction  uu  de  Jalousie  ä  personnc;  ni  ici,  ni  quand  il  etait  ä  la 
maison,  il  ne  parut  plus  qu'il  n'etait  avant  mon  episcopat ;  il  nc  me  demanda  jamais  non 
plus  de  lui  servir  de  lieu  de  refuge,  mais  il  avait  l'habitude  d'une  moindre  indigence. 

15  Bien  loin  qu'un  liomme  soit  devenu  celebre  parce  que  j'en  prenais  soin  ou  parce  qu'on 
l'aidait  k  cause  de  moi,  certains,  au  contraire.  ont  Supporte  douloureusement,  ä  cause  de 
moi,  toutes  les  souffrances,  et  c'est  par  les  niaux  qu'ils  ont  Supportes,  et  non  par  les 
bons  joiirs.  qu'ils  ont  ete  reconnus  pour  mes  parents'. 

\'()ilä    cc  que   Tathlete  (äOA-/iT-/ic)    a  Jit   dans  sa  reponse.  Je  vais  vous  ra- 
nn   coiiter  aulrr  cliose  que  ('.i/rillc  n  dil  rlrc  une  Innovation  :  Lorsquc!  Ics  prrtres 
arrivai(,'nl  devant    lautel   pour   prli'i'  !■[,  (|ue   le   pcuplc   se    laisait,    Nesloriiis 
vil   les  prelres  qui   piiaicnl   i'u    silcnce  dcvanl  i'autel,  tandis  que  le  pcuplc 

1.  Celle  page  nous  appreiid  (piü  Nestoriiis  esl  lu-  a  Anliuclic  ul  null  :i\ait  iin  IVei'e  iimh-  lui.  1,'ul- 
luie  est  analogue  ä  celle  du  Line,  dlleruclidc. 


528  r.AIUJAOnKSABBA   'AiniAlA.         inST(llUR.  [/.O] 

.jÜL.-^UL^{10nf>;    )»JLiw   j-^j    JJL./    N^/o  .\.^i   jjO^ji^  Oll,-^^    ^^bw.^^    i.>»^    jjot 

.)U^  w^ajuio  ^oiojv^o  .jooi  u  •»^■''^^"■^   yo»  ^a.i 
)-iK,  >  Nn  ■>  )K2li>ö)^_3   v^öoi  ^ji._^_x.   ^^^D;   ""^""^-^  :)Vont^   ^oöi  ^Sl  j  /   ^s 

^«Kljt    U'^l     ^CL^O    .OOOI    ^^<J^aj     JIÖJL«     K^pCL^O    .^.-«.^pOO    ^j^XXLA.    «s/o 


ne  s'associait  pus  ä  la  priere  en  disaut  «  Amen  » ;  il  lui  parut  bon  de  signa- 
ler elairement  cette  priere  par  la  voix  du  diacre  priant  avec  le  pretre  ä 
la  iin  de  sa  priere;  cela  le  mit  presquc  dans  lui  i^iand  danger  (äytov); 
comme  s'il  renvcrsait  las  coutumes  tic  C.iui.'iliintinojjlr,  il  (Hait  accuse  en 
tüut  Heu  i't  ils  Tappclerent  iiinovateur '.  '< 

Aiitri'  liistoiri'  :  Les  vierges  qui  etaient  chargees  parfois  de  faire  uu 
Service  dans  l'eglise,  quand  elles  allaient  aux  veilles  (repas  pour  les 
dei'unts),  il  arrivait  que  ees  vierges  pechaient  beaucoup  dans  le  repas 
et  la  promiscuite  avec  les  hommes;  il  lui  parut  qu'il  etait  prudent  et  utile 
de  leur  defendre  leur  veille  (le  repas  mortuaire)  et  il  ordonna  de  leur  lo 
donner  un  secours  (des  biens)  de  l'eglise,  pour  leur  enlever  leurs  pretextes 
et  pour  qu'elles  n'allassent  pas  aux  veilles;  cela  l'exposa  presque  ä  etre 
lapide  par  elles  et  par  ceux  qui  se  complaisent  dans  leur  compagnie. 

Autre  cliiisc  :  11    voyait  des   nioines  qui  erraient    sans    prudence   par  les 
places  publiques,  qui  parlaient,  ecoutaient  et  etaient  injuries,  tombaient  au    i,-, 

1.  (li'orijcs  d'Arljelc,  aulriir  ni'sliii'icii  du  \''  ^i(■c■|^•,  ulli'ibiie  encorc  ;'i  Ni^sloiiiis  uiic  iiiihivaluiii 
(l;iiis  la  disposilioii  materielle  des  eglises  :  f  l.uisi|iir  le  bienheureux  Neslorius  li]!  rliuisi  |>iiiji' 
le  siege  de  Byzaiice,  dans  soii  wie  divin,  il  rellcchil  aux  iiiysteres  que  celöbre  l'Egiise  el.  axanl  vu 
ce  qu'ils  sonl,  II  disposa  l'eglise  d'apres  les  niysieies  (iii'elle  celebre...  Neslorius  disposa  l'öglise  ainsi  : 
il  posa  le  saneluaire  a  la  place  du  clel  el  \e  i»o;^-ÄO  (iioudslase ;  lectoriuni,  ambcui)  a  ii-lle  du  paia- 
dis...  Toul  eu  iHant  aussi  liaul  que  le  chtEur,  il  i'sl  pourtaul  allache  a  la  ncf,  <■!  une  porte  esl  lermee 
eiili'e  lui  et  le  olKrui-....  les  lecteurs  monlent  jusqu'a  ee  l-»o;6^ioo...  Quanl  a  la  ui'f  (Ua^m).  e'esl  la  lerre 
entiere,  le  ßrjij.a  ipu  esl  au  milieu  de  la  nef  reniplaec  ,rerusaleiM,  et  le  siege  de  l'eveque  qui  esl  au 
luilieu   du  ßrjixa  remplace  le  Golgotlia.  »  II.  I'oi^uou.  Jnscriptions  s^miliques.  Paris,  1907,  p.  97. 


'ill  \\l.  —  RKPONSI-:  AUX  RRPROCIIKS  DK  CYltll.LK.  r,20 

tCio.  oooi  ^o'oto  .^-.^^J^^-io-ioo  oooi  >  «i\oi^  )Jü  >aiwo  .l^jjiova  jJ  oooi 
■  J«oi   jooii  ^;   jJ;   .JL^fL»;  OOOI  J^j'^v^t   ^..I^w/   ^^^  . ) K  t .» v>  ->  |3«a^  jLx^ 

o/  |_JO(  j-jp^a^D  ^-^  vO^oKj  o/  ^;  j-^V^;  -V-^!  )jp>n  fyi  ^  yO  n°i.t  yOJ.oi; 
sbI    voo<.^    »  n  q    tJ   .yOPtlo.  m  •>  ^»-^;    ^)-^;    l-i-*/    •)-<V-^«^^    K.«.^!.    ^^ooiJ 

ÖiSj    r^N.  ^f>  rtX      K_2V^/      |;0|    ^^O    .vOO(1S.„^Jl.«^    >    Ö°>.C0;      jK-nJfl^/o    )^v..^i-CDiL 

.ot^    OOOI    ^V^    JL,Ti-^o-,a;   jj^-Sy^oo   jli.«^   >6>I^  Vo  -l-*'«^;;    )?^^ 

•rnn  I  .  ffft  .  ffn.     OliaSL^SL::^      ^^     \l^    ^^     O.A^;l/l     ^.iC^/    JJUV/    .)lv-"/<^ 

vOJL3lJ  JL-*j  JJ;;  y^l  q-^O^Kj./  .jlaak^^;  Jjljlo.^  oi^  ^k->  n\  ^ä;  ^^^>ioo 
<xs,  -.oi^;  oilSN.ioö_fcO  kS/  .  <.\oi  .l-JS;.!?);  |;ci.^Kj^  ^coo*^£  y0^.2Li»Jo  -Jlt.^ 
>fn<t  I  .^-JQ-o-o;  j).^  f^o  Jj^x^f.^  K_^oo  ).A»  n>n  K__3;  ]y.^  jlSoo;  yol,-^; 
^^  :^oia^Ow  )ooi  ).v.jiQ.,^  >ooü^  ^a^M  ^;  >/o  iv^K&o  )_^oi^o  y/  ^oi 
^^  ol^    f.3o    :vOO|l^>.^i^^   ^A-:>aJbvJio   jof-oj^    ^aJüLS^o;    )^V^^;    j;^-^ 


In 


Inl.     IM 


niilicu  des  taviM-nos,  huvaieiit  saus  Jiscrötioii  avco  Ics  autres,  allaifiit  et 
parlaienl  avec  Ics  rcmiuos  et  etaient  uuc  caiisf!  de  scandale  daiis  la  villc  et 
de  blasplienie  coiitrc  cciix  qui  etaient  vraimenl  moines.  Pour  (|ue  cola  ii'ciit 
pkis  licu,  il  coiaiuanda  '  aux  chefs  des  monastcres  et  ä  Icurs  procureurs  '  de  ♦  loi.  101 
soi'tir  eux-memcs  pour  les  allaires  du  dehors;  pour  Ics  autres,  ou  bien  011  Ic 
Iciir  defendrait  (de  sortir)  ou  Itieu  ils  auraicnt  1111  cliel'  qui  veillcrail  ä  leur 
lioiHie  tenui';  il  leur  Hl  donuer  aussi  la  uoui'ritiirc  et  ce  qui  ctait  uecessaire 
a  leur  enlretieu.  A  cause  de  cela  tout«;  la  troupe  des  uioines  combattait 
contre  lui,  et  ils  rapp(!laiciit  iiiuovateur  et  l'auleur  de  troubles  ■. 

Aiitic  chiisc  :  Lcs  ariens  qui  avaieut  ete  cliasses  de  l'eglise  —  a  cause  de 
la  douceur  de  Sisiiiiiiis,  et  parce  que  la  (oi-ce  de  leuipirc  s'etait  (Hevee  coutre 
lui  —  s'etaieut  forlilies  au  pciiut  de  hälir  saus  craiute  des  egiiscs  et  de  faire 
uu  clerge  daus  lcs  lioupcs  des  S(ddals'..A  s(mi  cpoipie  cncorc,  ils  voulureat 
dedi(M- uu  eudroit  pour  sauctuaire  au  niilicu  de  la  ville  et,  ((uaiid  il  vit  (piil 
y  avait  danger  (/.tvtuvo:),  s'il  dctouruail  li's  yeux  et  sc  laisait,  et  que,  s'il  les 
cnipeciiait,  il  y  aurait  une  s^'-dilion  coutre  lui  de  la  part  des  troupes  bar- 
bares reunies  pdur  la  guerre  et  (|ui  etaient  partisans  (des  ariens),   (malgre 

1.  LiU.  :  '(  reux  (|iii  i'laionl  cliai'gys  des  nöeessilcs  dos  iiiDiiasleres  «.  —  :!.  Ibas  ccrit  aussi  a  Mari 
quo  Nesloi'ius  iic  put  i'rhmrncr  a  Conslantinopli',  panr  (piil  dait  odieux  a  la  cik'  il  aux  nicilli'urs 
(.•itoyeiis;  cite  par   l'aruiidu-.  \'I,  •!:  /'.   /,..  I.  I.WII.  ml.  lii;'!.  —  .i.  l.es   suldals    giillis  üluieul  ariiMis. 


I..I.  I.-, 


Kl 


lol.   l.-,2 


S'^O  BARHADBKSABBA    AKBAIA.  —  lIlSTülBi;.  [A2] 

JV-*.».  a   )joi   l^jLj^i   Ki.j.ia^   o\.x£u   «J>o»/   .yOOiA  vmm<=>i/   ljuaioVo   )jiX>} 

.^*I>   i-i|-^  o/    vaKj.  JL:3ClX    :|11^  >ö^^io    )jo«   >&.^aA   ^;   »^  .^o».*JQJi>^^>AJO 

«6(  »s/   yooi_L,.io   ^a_.-,..io   f3o  .^oöi    >,«.■•.>    )-X-Sot;    Jlt-it^  )-*.flooiV.3   ^l^o 

P  :).»>«iv>o  jjL.?n  V|' ■^  .  ,\ oK^o;  yojöi  ^/  .).xciso«lV/  ^^^.^  \-^yJ  <  'i  >  co 
o/  \^  n  m°>/  vOodoJL^cuoi  «.«juä  ,_..  ^^  yOOMl^/o  Jl«.^«^  vOOtAau  o^C^^^ 
joouJ;  ^/  :)jLJiboJt^o  o/  )  t  V  >  n  ooot  yoou^^/  ^;  ji-t-^^-s  '-Uy-^l  \-^^'^'^ 
ool  ooo(  .  >  \  ^ ..  v>o  :yOO|.-iLSLj  oy^  iv>\  jL..aDoiV^o  ).xDa^  K^^  vOoCS> 
U/j   oiKxii,J»  o^K  -.l-.öt!:^   JLlI^Ksj  )Va^j   vOOi-K-./   )»,Jt^   ^Q^  a\;    :|:iCLi.^ 

I.     O    (pl'.l    illllM    lill. 


cela)  et  l)ien  que  Tempereur  et  les  grands  le  leur  eussent  permis,  le  courageux 
se  jeta  au  milieu  de  cette  mecliancete  ot  empeclia  (la  realisatioii  de)  leur 
entreprise. 

Autre  chose   :    ('eux  qui    lilasphemeut   contre   le    Saint-Esprit ',    s'enhar- 
dirent  dans   le  pays  de  rilcllespont,  au  point  de  frapper   notri'  eveque,  de     •"> 
lui   crever  les  yeux  et   de  le  tuer.  Quand  «   riuuovateur  »  apprit  cela,  est- 
ce  ([u'il  se   tut   ou  se    raleutil  ?  Au   contraire,  il   püussa  l'emptn'eur   malgre 
lui  ä  tii'er  vengeance  de  ce  meurtre,  et,  pour  faire  rougir   ceux-ci  et  pour 
donuer  eonfiance    aux    eglises   qui   etaienl   ainsi  opprimees,    il    leur  enleva 
aussi   (la  faculte)  d'avoir  une  eglise   ä  (Uinstaiitinoplc,  et  Tillustre  (Nestorius)    "' 
endura,  en  faveur  des  orthodoxes,  leur  iuimitie  et  leurs  calomnies.  —  Ceux 
encorc   que    Ton    nomine    Horboriens   et  Manicheens,  lorsqu'ils    s'unirent   ä 
l'Eglise,  etaient  eveques  ou  avaient  d'autres  ordres  (Ta^t?)  parmi  leurs  core-: 
ligionuaires,  et  ils   etaient  pretres   et  diacres   dans  Teglise   afin  d'avoir   un 
retuge  et  assurance  (irappr.six)  pour  se  proteger,  et  ils  corrompaient  le  peuplc,    i". 
parco   qu'ils   n'etaient  pas  en  verite  les  gardiens  des   Livres  divins.   Est-ce 
que  —  aussitöt  que  ee  bruit  arriva  ä  ses  oreilles  et  qu'il  voulut  chercher  s  il 
etait  l'onde  — -  il  ne  s'eleva  pas  une  grande  sedition  '  contre  lui,  de  la  part  du 


1.  er.  Soi-i-utc,  VII,  :)1;/'.  (i..  I.  I.WIl.  oul.  SdS, 


lo 


■«]  NM.  —  HKI'ONSK  AU\  RF-:i'ROCllRS  DK  CYlilLLK.  r,31 

ooi   JJ/    -.^aoi  ^a^  ^3o   .);oi  ^^^Ssi.  o-oXJ    JJi    -.'j-L^ioVo    ).aS«^  ^^o  ^cdo^^^ä 

) lo  I .  m  ■>  v> ;  ly^o  .l\ja.^o  OOO)  ^^^cu^ll^^  »•'■^  yOOUiO  .j_v^'^^;  ^?°"^ 
,  ■•>  \  v>\   jo.ot  ^»"j   ^;   ^1-^;   .y.icl   p  .)-^o_:>ä^4    ),.^CL^ol    ''*^-^;   v°-'°'? 

vol'S     ^^     s£0OfJ^.O     yCLi-^l     .wi^fi./     ^^»..A^OI     j.1^0       i"',    S-  fffi«      yCl_lÖ|^     ^~«-^' / 

»^  ).3o  n  lin  ■=»/   »s/o  .y00ila~3L^viCL.\  oooi  >  ■«u^.ajL^;   ..yooujJixo   yOPtmi  ^ 

^^  »-«  ,_»*  ^^J;  -.j-ij-^o  )-oj"i  );o«;  >-.i»il/o  .^^ooi  )jl.«-^ul^  mo  p;  |3oncQ°>/ 
»)»»^vt  >  00;  oif..^  |oo(-i  OOI  -.j^i  yOOi.<Jb^-^  joöi;  ^.«■IS^JJ  j-SaLo-ca-s/ 
V-<^^  Q-'^   .|1qjo«.3;o    öi^s  )l^^»    )oo«    j.« « iN.    ..looi   p»^;    ^'^^J   jK-QJLcaaL^o 

oü.y^.qi.t  ^oC^wS   .-.  ivn  V-^-.^  v?^"^  '^°*  V^)-'?  ^  )...2£ui.^  o<ly.^aj  ^oi^s 


clerge  (-/.A?,po;),  de  rempereur  et  des  graiids,  pour  qu'il  uel'it  aucuiie  recherclic 
k  ce  sujet.  Et,  daus  ces  conjonctures,  il  poussait  cliacun,  de  toute  maniere, 
ä  rejoter  la  boue  d(>  rF]glise  du  Christ. 

Voulez-vous  apprendre  une  autre  trouvaille?  II  voyait  le  groupe  des 
ariens  s'accroitre  du  groupe  des  barbares,  car  beaucoup  etaient  endoctrines 
par  eux,  et  il  vit  que  ce  serait  de  notre  part  negligence  et  grave  responsa- 
bilite  si  nous  n'imitions  pas  le  zäle  de  ceux-ci  pour  instruire  les  natious.  II 
disail  :  «  Ce  qu'il  nous  fallait  faire,  nous  avons  laisse  ä  ceux-Iä  le  soin  de 
I'accomplir.  »  Ou'imagina-t-il  ?  —  II  constitua,  de  leur  race  et  de  leur  langue, 
Uli  clerge  qui  püt  les  instruire.  II  envoya  aussi  des  evßques  aux  nations  et  il  les 
aida  autanl  qu'il  le  l'allail.  Mais  il  revcndiqua  aussi  que  l'ordination  des  eve- 
qucs  et  des  metropolitains  de  Icurs  villes  et  de  leurs  provinces  d('pendrait 
de  I'eveque  de  Constantinople,  car  il  jugea  convenable  et  juste  que  cliaquc 
eveque  füt  maitre  des  ordinatjons  pour  ceux  dont  il  etait  le  clief.  En  un  niot, 
tout  ce  (ju'il  faisait.  c'etail  pour  la  tranquillite  de  toule  TEglise  et  du  sacer- 
doce.  —  Nous  n'avons  pas  projet  de  raconter  niaintonant  toutes  ses  belies 
actions;  car  c'est  au-dessus  de  nous,  de  raconter  toutes  les  belles  actions 
du  Saint.  Le   plus   important  est  ceci   :  Un  esprit  de  niensonge  avait  souflle 


v. 


532  HAKIJADr.l'SAünA     AI'.HAIA.  -   IIIS  TOll!!:.  ['.'.j 

vOoiJ^  joou;    jooi  l-i.!»»   ^^o   M^^^    )oo«  -oioK^/o  .)la2L^io    NjL.po;   j-ioi. 
yV^j   oi,_^I   ^'^^^o  .0001  ^,*.,^K^3  ^_.Jst^  ^j   ^V)^«~^  .jlai»»K.r^  )_^po 

^^'^■N.V)  oiK^.^j  j^^b^.^  lk.i._wKIS,  yooti,  .'^   ..  NO  .0001  ^A^oii  ^m_>^o~^s-au 

•  Jooi    j_iö;    jjoi    )_ja..^)._3  ^    )»V-A;  w»  o«V^)-L-flo  .^K->>t-»   ioV-»oUiO   ^/ 
\f^  .^oi  •jsxx.i  ^^n  ,.  f)  jj;   o^j   .-^^/   ^  yoj/   ,.^   j-^)^^?   )-JLw>.jl^  )j).^aS^ 

I.  .«o^i^^aS/,  \i^.  (In  line  lineae). 


sur  tont  le  pciiple  Ji'  la  ville  imperiale,  et  quiconque  avait  voulu  servir 
d'intermediaire  pour  uiie  recoiiciliation,  avait  eclioue.  Ils  etaient  partages 
eil  deux  partis  et  ils  se  querellaient  au  sujet  de  la  naissauce  de  Notre-Sei- 
gneur,  de  la  Vierge;  les  uns  nommaient  la  Vierge  «  Mere  de  Dieu  »  et 
les  autres  la  uomraaieut  «  Mere  de  riiomme  ».  Comaie  ils  etaient  troubles  a  '•> 
ve  sujet,  ils  coururent  pres  de  saint  Ncslorins  et  lui  soumirenl '  leur  querelle  : 
8  Notre  querelle  n'est  pas  un  petit  sujet  de  reclierche,  ö  notre  pere;  niontre- 
nous  les  droits  de  la  verite  d'apres  les  clartes  de  ton  esprit.  »  Quand  Tavo- 
cat  de  la  verite  se  trouva  jete  dans  cette  lutte  (äywv),  il  les  conduisit  au 
porl  trauquille  des  Livres  (saints),  en  disant  :  «  II  n'est  pas  saus  danger  10 
(kivSuvc/;)  de  ne  songer  qua  l'une  de  ces  (deux  appellations)  seulement  : 
''  '■-'  Si  nous  disons  seulement  Mtrc  de  riiinniiif,  la  inaladic  grossiere  '  de  Paul  dr 
Suino.sdic  nait  dans  notre  esprit ;  si  nous  disons  seulement  Mrrc  de  lUrii.  la 
lepre  du  blasplieme  d' Apollinaire  et  d'Eutyches"  s'attaclie  ä  Tesprit  de  celui 
([ui  proclame  cela.  Puisque  nous  Inyons  ehacun  de  ces  deux  (exces),  entre-  1:. 
tenons-nous  dans  la  verite   des   Ecritures  et  donnons  ä  la  sainte  Vierge  le 

1.  Lill.  :  «  ils  suiiiijireiil  a  l'in(.|iiisiliiiii  de  sa  paiule  n.  —  2.  Auarlii uuisiiie. 


[^,5,  XXI.  —  KKPOXSE  AUX  REPROCIIRS  DR  CYRIRLR.  533 

^_fc^  ^    .|^>^.«..liV)    )~«t.^O    >^0»oK_./;     -.J—OOi-a     jjLlbOO-.     V-.^^  yQjL^    ,J^l/o    .)o6| 

>jLx2^.ao  .oK<wJ    )io,_— .„3   ^iol   ^^  .v-iK*./    )•,.«>'>  j-LsN^   ^io  )joi   )juv— 
)^auQ-^/o  |t-«^3o  I-^^^Sl-*  l-ia^S^io  ^  jjoi  )JL.V—   )»V*!   )laJLioo}j»  ^-.^  P 

1'    It-^^J    ooi   vaL-ÄQ™.   t-sj    vO».io)_J;    )-.;oö(._.^^   j-O-^-jOD    ,.IjLi./    yV^J    oml-,   ^t-O 
)oC!^   ^^;    .^oiq.^^a1IS.1.)wC>   fy^l    y^ot  ).JLOto  .)ä^«    ^O-Sl^   oo-Sf^ä^-SL^o  .;a^JS^ 


nom  de  .U'';7'  </(/  CJirist.  Car  /r/  (/riirrntidii  dr  Ji'siis-Chrisl  ('toll  Ifllc  '  ei  im 
s(ttirf;iir  ext  iir  nujoürd'lmi  paiir  i-dii.s  i/iiI  est  Ic  Sfi(/nrii,r  CJirist'.  «  Qnaiul  cctte 
quereile  eut  ete  resolue  par  Ic  docteiir  diligent,  ils  descendirent  de  lä  avec 
joic  et  chacun  louait  la  grandeur  de  la  science  du  saint.   Voilä  quclles  furent 

ä  ses  perfections  et  le  mode  de  sa  cnnduite.  Ouand  cette  dispute  eut  ete  resolue 
a  l'aide  de  la  logique  de  la  verite,  par  le  docteur  liabile  et  diligent,  par  le 
courageux  cnmbattant  (iYwvwT-/)'?) ,  Ics  deux  partis  s'en  allercnt  de  lä  sans 
vaiuqueur  (ui  vaiucu);  ils  prirent  le  uom  de  «  Mere  du  Christ  »  comme  le 
veritable  taberriacle  de  paix,  et  ils  le  proclamerent  avec  unauimite  pcndaut 

10   longtemj)s. 

Lorsque  Satan  vil  quo  saint  Nrstnrius  uvait  obtemi  de  cette  manierc  la 
paix  pour  l'l'lglise,  il  mil  en  uKiuvement  certains  do  ses  chefs  d'armee, 
pour  (lire  de.  lui  par  la  ville  qiie  l'illustre  (iXestorius)  avait  fait  tout  cela 
par  un  artilice  ccrtes  trompeur.  (]e  qui   est  (Hounant,  c'est  qu'avant  la  pas- 

1.)  sion  de  Notro-Seigneur,  Satan  lit  dire  aux  juifs  qu'il  etait  seulement  fils  de 
Jnsrpli  li'  ciiarpeiitier  (!t  qu'il  chassait  les  demons  ä  l'aide  de  Beelzebub, 
landis  (]ue  maintenaut  il  fait  Tiiiverse  et  il  preche  par  le  uioyen  de  s(!S 
allilelcs  qu  il  est  seulement  Dieu  et  qu'il  n'est  pas  lionime  alin  que,  de  tonte 
maniere,  il   introduise    le  trouble   et    la   dispute    parnii   les  lils  de   l'Kglise, 

1.  MaUli.,  1,  IS.  —  '2.  l.iR',  n.  11.  Cos  deu.x  le.xtcs  .sont  cile.s  aus.-ii  ilans  le  piissugo  corros[)()iul;uil 
(In  Lirre  flUrriitlidc,  p.  1.52.  dont  iioli'n  autcur  s'c?!  sans  duutc  inspirö.  —  Ni'storius  no  montionni' 
paS  EutyclK's  ijui  constitue  ici  un  ariafliionisinc. 


•  lol.  i: 


53'.  HAUlJADBKSAliBA     AUUAIA.  —   IIIS'|(  )1RK.  [1,6] 

.)ä.JS.-.3o      vm  .  -x^x.,;    JLx».y,:2^wX>  ^ioo  .vai*^<ia^»o  )jl^o/   )-,:-;»   j-io^i-  ^io 
.^■asi^  Jjiot!^  ).^t^  ^w.^01  .vaJL:>o).^o  ^£Da^i<xo  |^cLa.£Q.a/   ^ioo 


parcc  qu'il  est  toujours  mciitcur  et  ([iril  11c  rcste  pas  dans  la  verite,  ä  savoir 
(|ui'  saiut  Xeslariiis  pciisa  ä  etablir  '  que  Ic  Clirist  ii'est  pas  Dien.  Nestoriiis 
HC  pciisa  pas  ctla,  cc  l'iit  tlit  seiilcment  par  lui  pour  corriger  ceux  d'iin  parti  -'. 
Satan  les  poiissail  constaiiimont  au  trouble  et  ä  la  dispute,  pour  introduire 
la  lutte  de  la  diseordc  ä  rinleriiuir  de  l'h^glise  :  A  la  uianiere  d'uui-  trompelt(^  r, 
qui  cxcite  ;i  la  guiTii',  ils  troublerent  laville,  en  ayitant  les  places  publiques, 
en  lormant  eu  hüte  des  reuuions,  cn  re'iuplissant  les  maisons  de  disputes  au 
sujct  de  la  foi,  i't  les  eglises  de  murmures  au  sujet  de  cette  question.  Les 
principaiix  dans  cette  lutte  contre  la  verite  lurent  :  parmi  l'ordre  (Tay[/.y.) 
fiil.  15:!  des  moines  :  Eiiti/rhbs  et  Dahnacc ;  parmi  les  elercs  :  Zthiobius  *  et  Philippe,  m 
et,  parmi  les  eveques  :  Cijrillc  et  Mciitiioii.  En  voilä  assez  maintenant. 


i 


1.  IJIt.  :  "  a  iliHruirc   «.  —  -J.   N'i'sloriiis   disail,  contre    les   apollinaiislcs,  iiuo   le  CIiii>t   n'esl  pa;^ 
seuleinent  Itini. 


.o^^^»«^i^.'^  «-oöt  >  vi\"ii    ))  ^^oi;  "^^is.^s^o  :)jot^;  oii_s  ^-j   >xdq^»<xd  .looi 
)  ^»"  --'■■  Jto^  «^)-io  jJoiw  ^-^.aj   >  ..^flDVaa    ^^O-s»   .)ooi   ).iö»   jl,^^;   Jl"i  ...a 

.    r  \'^;   •'^|/    ^£Q->io^ix^    )jL^^ixI^    )K.r>",.to   ol^s.^v,_3    -.oCS».«   vm .  m^ot^ 


XXII.  —  (Jiifllrs  [urcnl  h's  i-iiiisfs  il  inniiillc  ilc  i'.ijnllc  i-anln'  siiini  Scstorliis. 

N'nila  Ics  bdlrs  actions  que  fit  li'  lils  du  rovaunic  (Celeste),  par  Ics- 
qiu'llcs  roi'tlioduxic  etail  loiier.  Mais  ilipiUc,  lils  de  la  gehenno,  parcc  que 
ci'la   nc    convi'nail    pas  ä  son  csprit,    etait  plonge  dans  Ics   soutlVances  des 

•"'  ineros  poiir  arrivcf  de  manierc  qiu'lconqiu'  ä  conccvoir  l'impiete  et  ä  pro- 
duire  riiiii|iiit(''.  La  pensce  jiiive  poiissa  daiis  son  esprit  :  N/  mi  !<■  Iiiissc 
iilnsl,  liiiit  Ic  jicitjilr  ciiiirrd  iijirrs  liil';  et  il  coinmenf'a  ä  montrer  son  inimitie 
sons  prclexte  de  vcrite.  i'ar  des  ouvrages  (TÖaoM  (pi'il  ecrivait  en  tont  iieii. 
par  des  eci-ifs  qiTil  envoyait  en  grand  nombri'    a  cliacnn    ponr    soiifcnir    \:\ 

I"  (pierelle,  avee  le  secouTs  de  ceux  qni  etaient  coninu-  Ini,  ils  hriscn'iil  le 
joiig  et  ils  coiiperent  les  lieiis  de  l'oftliodoxie  et,  quand  il  se  l'nt  clioisi  une 
lidiqie  de  volciifs  i|iii  adhiTait  a  son  luTi'sie,  il  adressa  anssitiit  a  saint 
iSesiDriits  des  lettres  pleines  d'ocgiiell,  |es(|iie|les,  a  la  inanicre  d'iine  cour- 
tisane ,   etaieiil    d  im    exterieur    spi'cienx    lorscpTelles    conseillaient     de     ne 

ij    scandalisor  ancnii    liomme.    Voici    le    romniencement    de   sa  lettre-; 

1.  er.  .loan,  xi,  '18.  —  :;.  /'.  (J..  I.  LNXVII,  .(.1.  Vi;  Maii>i.  Conrilia.  IV.  SHC  ;  LmIiIip.  III.  :U.5. 


fdl.  i:.;- 

V". 


53()  IJAHIjADHKSAÜÜA     AllUAIA.  —  HISTOIHK.  [48] 

^^^^  O  .N-.U-i.io/  ^,'-^v  lioio  .  >-:>;  loCüs  is;^-*»  yiy^  N-.|  >  « i  w..\  ^V^/  .  y_ooiLo|-.j^  PI  ^«i\l-;  ^/  ^joii.  y«!  i/; 
^^io  ,J  ■  v*-^-^  ^-;'>n*^  ^-Aoj  ^/*  ^-X*/  il::x»  ISXs  .  j.Nvvlt  VIN  ^-Luöi*  ^V^^axio»  ^^.^v^;  ;a30  .;.lö^J  \jSii  U.A<xoo  '  Mo) 
W*^l  .000/  ^^  ^Iacd  ^ytt;  p;.-/o  .'v-o/  I  ■  Sn m\o  1 1 S m vi\  ^ootxio  ^-J  .  'N-.|  vi  .m^  ^-t  nmm->L/  ■  o.-\jL/  |J  ^J-io 
-o;j  .loovJi  ^L>\j^o  ^»is^i-ij  ^io  ju()  US/;  .  '  oii.  t^(  poi  ^/t  l-ioao  .-J.i,^  '  oii.-;  ));  IjO)"  Ubviol  j.*oi  ^^^^^io  .-aoL 
vOJÖi  PI  .  ..^X..;  |N....n»  VI  lh.(  ILöul  ,io  ;-.tv-  Po  .''-VMO  .  .  ['»N^  ^  ^-N-  P;  .  ^j>i>Oi  ^\>;  INliJo  .-.i,  |  ■>■»..  ^..-^to  a^  ^.i  .1 
UP;  y..l  ^loi^lo  .'  Its  i.N..;  001  Loi.  ..^i,  (jaL/  y-;  p/  .  1— ot  ^nn^i  (jl.;  oÄ^o  .  Ij-.;  vai,Nj  ^ajoi  |L;:.o  lljo  <oovioa£>; 
yl;   .|;oi  ^l    ^.»j-./    ^3    .Uoi   Iti^  <J.'.J>.-   v°="    |l-0^-W|0  (.u-^^^^jui  «i-io  |LajJcoOt;  '^  U^iio  |lnl^\^;  ^~^   .01);   .  l..^»iai>; 

«.A.^  joi  . )Io ■.■>■..,?>  I    ^.itTS.^;   •^■Ä-'/    ^^01  )-~>i«.-:M;   oil.',.^/   ^tax;    ^^i^oi 

1.  im  TTj;  oi)?  ÖedoEgEtai;.  —  2.  xaipo9ii).axo-jvT£;.  —  3.  YiSixet.  —  ^i.  aXXötp'.ov.  —  j.  TOiauiTiV  £(5y/r<i(u;  ir-,-/ 
•J7toV.T)i]/iv.  —  (i.  Tbv  6:(j7tötT)v  y.ai  oi6a<;y.«>ov.  —  7.  Ttpo;  to  OTt  |j.i>,iaTa  TtpETiov.  —  S.  9pov»i|*a.  —  ii.  a^i^o  M-. 
[in  fine  lineae). 


Certains,  comme  je  l'apprends,  dans  leur  depit,  parlent  mal  de  moi  devant  ta  Piete. 
Jls  le  fönt  de  maniere  continue,  en  profitanl  de  l'occasion  et  de  la  i-eunion  des  grand.s 
chez  toi,  et  c'est  surlout  parce  qirils  pensent  rejouir  ton  entendement  qu'ils  repandent 
de.s  paroles  de  ce  genre  contrc  iiuiis;  nous  in'  leur  avons  nui  en  rien,  mais  ils  ont  ete 
reprimandes  avec  nioderation ',  parce  que  Fun  a  cause  du  tort  aux  pauvres  et  aux  aveu-  j 
gles,  UM  autre  a  leve  le  glaive  conlre  sa  mere,  iin  aiitre  entin,  au  moyen  de  servantes,  a 
voll  r()r(|ui  nt!  lui  apparlenait  pas  cl  s'cst  atlin''  uu  renom  tel  (pi''  je  n'en  souhaite  a 
aucun  de  nos  eniiemis.  Cependant  je  n'attaelic  i)as  grande  iniportance  ä  ce  qui  les 
concerne,  de  crainte  de  (paraitrei  estimer  ma  vie-  plus  (que  ne  Font  fait  de  la  leur)  mon 
Maitre  et  mon  Seigneur  ainsi  que  les  Peres;  mais  ceux  dont  la  bouche  est  pleine  m 
d'amertume'*  en  rendront  raison,  et  devront  repondre  au  juge  '.  Pour  moi,  je  m'occu- 
perai  seulemenl  de  ce  qui  est  plus  beau  et  je  tc  rappellerai,  comme  a  un  frere  dans  Ic 
Clirist.  quil  nous  faut  donner  au  peuple  Fenseignemenl  et  le  sens  de  la  foi  avec  grand 
Inl.  i.iii    f^oin  et  grande  prudence,  en   remarquant  encore  que  cc/iii  qiii  .scdiidnhsc  l'nn  *  de  res 

petils  miiriu;  ii/ic  fremde  colere'.  !■"> 

Voila  le  coinmencciuciil  de  la  Icdrc  de  rKgyptien,  qui  est  plciii  irorgucil. 
Lorsquc  les  clercs  de  Cijrillc.  en  elfet,  viiireiit  trouver  Xcslurlus  et  voulii- 
rcnl  diseulcr  leur  anathöme  devaiil  im  jiisle  triltunal,  le  saint  ne  preta 
roreilje  a  ancnnc  de  Icurs  acciisation.s,  mais   il  eliercha,  par  iinc  persnasinn 

1.  Li'  gi'ci'  |iiiiMc  ;  «  iililiiiH'iil,  ■..  —  i.  l.ill.  :  .1  ;uiioiipr  la  incsure  de  iiia  vir  u.  l.o  i^roo  porli'  :  x»;; 
EvoüöT);  lioi  ßpa/-JTTiToq  EXT£tvoi]j.i  (lETpov.  ßl  ajuulr  :  oii  yap  evoe'/etou  xa;  twv  yaOXwv  SiaSpivai  oxaioxrita;,  w; 
ctv  eXoito  Ti;  oi«6ioüv.  C'est  peut-elre  ce  ileniiri'  inol  qiü  a  suggere  «  iiia  vio  »  au  traduclour.  —  :i.  I.e 
gi-or  ajoulc  ;  u  cl  de  nial^dicünii  ».  —  '1.  Lc  gi'cc  purlc  :  «  au  jage  de  tous  ».  —  .">.  C(.  Mallli.,  wiii.  li. 


[49]  XXII.  —  CAUSES  DE  L'INIMitlE  DE  CYRILLE.  537 

.  N«    .ffft  .;«^  WM  V--^^   >3lS>.»   .yooil^oa^b«^    ',  -^vv»    );oi^   V-^id?  -opo^  vCl^..xj 

öt^o^o    .o(J^    y >n  «  n  v>    |   ^  ;•  »;   )   i^^    .oi^;    y«^oi    ^"1/    )  i  »n  ^"^i    ooi 

.''^.    |o%S\    CCi— ;;    Uü  ^/   ^o,   .^oJJO    .^1    (-«J(;;   ,^(   J-Lo  .'1^.59    >i.ai.o  -twü;   -.[j;    j^^  \>o    Oi^^Jj;   o<>i   -.lioloj 

1.  |Mtxpo6u(ita;.  —  ^.  xati  v.aipov.  —  -i.  Trpo;  (iaxpoXoyiav.  ^  4.  xati  9U11V.    -  .">.  oapxuörivai.  Le  greo  ajouto 
evav6po)7riioai.  —  l>.  Trjc  ori;  OcoosSeCa;.  —  7.  dtätX^pixriv  Ttapaivcutv. 


admirablo,  ä  les  faire  rentrer  en  gräces  aupres  de  leiir  eveque.  II  (les)  fit 
aussi  entrcr  ä  la  cour  (Ta^i?)  avec  liii,  afin,  dejä  par  co  moyen,  d'apaiser 
leurcolere',  car  Nestorius  avait  appris  d'hommfs  dignes  de  foi  que  c'etaient 
des  calomnies.  A  cette  nouvelle,  Cyrille  pensa  quo  si  ses  affaires  venaient  ä 
5  etre  examinees,  elles  le  placeraient  au  rang  des  coupables,  et  il  luontra  son 
inimitie  dans  la  lettre  qn'il  lui  ecrivit  des  le  conimem^ement.  Voici  quelle 
fut  la  reponse  de  Nestorius  -  : 

Quant  aux  injures  de  les  adinirables  lettres  ä  notre  egard,  je  les  abandonne  ä  la 

guerison  dune  longue  palieiice  el  ä  la  reponse  quo  les  evenenients  leur  donneren l  en 

lü    son  temps;  quant  ä   ce  qu'il  ne  convient  pus   de  taire, 'de  crainte  que  le  silence  n'en- 

trafne  un  danger  (xivöuvo;),  je  repondrai  en  peu  de  mots,  autant  que  je  le  pourrai,  ä  tes 

longues  paroles. 

Et,  un  peu  plus  loin,  il  dit  : 

Quel  est  donc  l'enseignement  contenu  dans  tes  ecritsV  «  Le  saint  et  grand  concile 

15    (5ÜV0801;)  de  (Nicee  a  dit)  que  celui  qui  est  ne  du  Pere  selon  la  nature.  f.umiere  de  Lumiere. 

celui   par  qui  le  Pere   a  tout  fait,  (le  meme)  est  descendu  et  a   revetu   un  corps  et  a 

souffert  toutes  les  choses  propres  aux  hommes^  et  a   ressuscite.  »  Voilä  les  paroles  de 

1.  Comparer  ce  cuiidil  :i  celui  de  S.  Jean  (Ilii-ysoslomc  et  de  Tlieophile,  liirsi(uc  Ir  pieiiiic-r  a  voulu 
intervenir  en  faveur  des  luoines  chasses  d'Egypte  et  refugiös  ä  Constantinoplc,  Palladii  Diatogus. 
P.  G.,  t.  XLVII,  p.  1  sq.  —  2.  P.  G..  l.LXXVII,  W;  Mansi,  IV,  892;  Lal)l>e,  III,  322.  —  3.  Le  grec  ne 
porte  pas  «  toutes  les  choses  propres  aux  hommes  ». 

PATU.  ou.   —   f.   I.V..      -  1'.  a-  •  36 


538  ßARHADBF.SAHl^A  'ARBAIA.  —  lllSTOIRE.  [50] 

I  ..^.^\.^    .t^lN^ISJ.   ^oop..Viaj   i-aJilt    to/    '' Pij   ,^(   PI    .  "  IS- M-^io  I    -oioC^/   -o,ai|^<i>i  otn\  o;»;    )jq^_>    Lj^^äJo    .t^.^ 
*  l'ol.   154  . '' -»L»/»  oci  lliJL.ovi'  >a-«-o/»    oöi^  ^^oAf        Po  .  ■' oi^    Uw( 

);V*  3Üi^— ;o  :|oo«  ^iu^j:^  )loivi.ot;  U^^,  0010  .oiKiaaiJ!i>.  Jajij  °^*t->?!s, 
]l;  w.;o/o  )_i^  o)K_i:;toj  )-*<-s  .OU5  )ooi  l-io-.  vJllSjl^o  :)ooi  JlfcoKjiO 
)   ,  »^  ^*^"    )«"N    i-^i.U/    Jjl,/    ^^^?o    .o«i^^-<^Uj    jKi)^-;    ^io    ou-^j-s 


.0    10 


1.  itapa8o<rtv.  —  2.  Tov  xiö  llaTpi  TyvaiStov  Aöyev.  —  :t.  el  SoxsT.  —  '>.  tov  ÖsTov  ■/''P°''-  —  ^-  '^''l''  "^'l'  faxpi 
ffUvaiStov.  —  6.  Trjv  >e),unEvov  vadv. 


ta  Piete  '.  Ecoule  donc  aussi  de  nolre  pari,  pour  Notre-Seigneur,  ladmoniliun  Irater- 
nelle  et  ce  que  Paula  conseillö  a  son  disciple^  :  Appliqite-toi  aiix  Livres  [saints)  et 
ä  la  tnidition;  ce  faisant,  tu  sauvcras  ton  dine  et  celle  de  tes  auditeurs'^.  Que  signifient 
ces  mots  que  nous  (venons  d'ecrire]  :  Applique-toiP  Puisque,  pendant  longtemps,  tu  as 
lu  la  tradition  ''  de  nos  Peres '"  et  que  tu  as  cru  quils  le  disaient  passible,  Celui  qui  est  5 
constamment  avec  son  Pere;  mais,  si  tu  le  veux,  examine  attentivement  leurs  paroles  et 
tu  trouveras  que  le  concile  excellenl  des  Peres  na  pas  dit  que  le  Verbe  Dieu  etait  passi- 
ble "  et  qu'ils  n'ont  pas  attribiie  la  naissance  temporelle  ä  Celui  qui  a  une  essence  eternelle 
fol.  154   avec  son  Pere,  ni  la  resurrection  *  ä  Celui  qui  a  ressuscite  le  temple  qui  etait  diHruit. 

Teile  est  la  verite  de  l'ami  du  Christ  contre  rEgyptien.  Oiiant  ä  Cy rille,  lo 
il  lui  arriva  ce  qui  convenait  ä  sa  sagesse  :  Celui  qui  revetait  le  zele  de  la 
foi,  qui  combattait  pour  la  verite  et  qui  adjurait  tout  le  monde  en  son  nom. 
s'oublie  des  le  commencement  de  sa  lettre  et  moutre  que  ce  n'est  pas  de 
sa  volonte,  ä  cause  de  la  piete  de  son  esprit,  mais  pour  uu  autre  motif 
(l'accusation  de  ses  clercs)  qu'il  a  ete  conduit  ä  blesser  et  ä  troublc^r  la  foi,  is 
et  de  quelle  maniere  il  a  mis  en  pieces  les  homelies  de  (son)  adversaire, 
comme  un  animal  sauvage,  et  aii  lieu  du  nom  de  Thomme,  il  a  mis  le  nom 
de  Dieu",  il  l'a  meme  attribue  ä  Thumanite    de   Notre-Seigneur.  Dans  un 

1.  Le  grec  ajoute  :  «  tu  recönnais  certainement  les  tiennes  n.  —  2.  Grec  :  «  ä  Timotliee  qu'il  ai- 
mait  ».  —  3.  I  Tim.,  iv,  13  et  16.  La  fin  du  te.xle  est  conlorme  a  la  Peschilto;  le  conimencemenl  a 
pu  6tre  influenc6  par  I  Tim.,  vi,  20  :  rf\y  napaö/ixriv  tpuXa^ov.  Nestorius  combinait  les  versets  13  et  16  : 
«pöüE/e  T^  ivavviioei,  Tri  7capax),ria£t,  Tri  8i8axri'  toOto  yäp  tcoImv...  —  4.  Conlresens.  Le  grec  iE  Imnolrn, 
(tu  as  lu)  «  superncioUement  »,  a  etö  traduit  par  «  pendant  longtemps  ».  —5.  Le  grec  porle  :  «  de  ces 
saints  (de  Nicäe)  ».  —  6.  Le  grec  porte  :  «  Que  la  diviultö  cunsubstantielle  etait  passible  ».  Par  le  mot 
«  Verbe  »,  Nestorius  cntond  donc  la  »  nature  •>  divine. 


[511  >^>^n.  —  CAUSES  DE  L'INIMITIE  DE  CYRILLK.  539 

Oi^V^^^      .,Q^„^^     )jtJt-=>J      Uc^     sAJlAO    Jotas»     l-iCLA  ^O-.»/      jl»— /     j^OO^O 

^Jbo    oöio    .»,_i    l-^oooiV;    )-ii    j-s,-.^^^    jji^  fn\  n\o    jJioÄ  ^^^aa    jLSa-* 

.|.^aaiotU/;    |L^    oi\-i\   ^N-.;    l-poJ!     z-»^-"    /^    l^-r-    ^ooi    .  m.'>(,Ll    |l    ^oilx 

.po/    )N.^bJ'^/    «K.30 


antre  cndroit  il  a  enleve  le  noni  de  Dien  et  il  a  laisse  seulement  le  nom  de 
riiomme,  et  il  a  accuse  (Nestorius)  d'etre  tonibe  dans  rerreur  grossiere 
des  Partisans  de  Paul  de  Samosate'.  Cyrille  reprit  toutes  les  erreurs  perni- 
cieuses  que  le  saint  avait  refutees  auparavant  et  il  les  envoya  ä  Celestiii, 
5  grand  patriarche  des  Romains.  Gelui-ci  fut  seduit  et  admit  cela,  comine  un 
liomme  de  peu  d'intelligence,  etil  eerivit  de  la  maniere  siiivante  ä Nestorius'- : 

Nous  avons  reyu  les  lettres  do  l'Egyptien,  nous  avons  exainine  et  approuve  sa  loi 
et  nous  demandons  que  toi  aussi  tu  en  penses  autant...  si  tu  n'y  adheres  pas  d'ici  dix 
jours,  Sache  que  tu  es  etranger  ä  toute  l'eglise  orthodoxe. 


iii 


Et,  apres  d'autres  choses,  il  dit''  : 

Notre  ordre  ä  ton  egard,  voici  que  nous  l'avons  envoye  ä  Cyrille,  atin  qu'il  s'en 
occupe  ä  notre  place  et  qu'il  te  fasse  connaitre  le  jugement  porte  contre  toi. 

1.  Nous  nc  savuns  pas  ce  que  conlenaienl  les  extiails  faits  par  S.  Cyrille,  mais  sa  lettre  ä  S.  Gölestin, 
qui  düit  leur  correspoudre,  roule  sur  ceci  :  «  le  Christ  est  Dien;  la  Vierge  est  Mere  de  DIeu  ».  C'est 
aussi  le  terrain  clioisi  par  Cassien  qui  r6futait  Nestorius  ä  l'aide  des  extraits  que  saint  L6on  lui  avait 
euvoyös.  —  Personne,  ä  notre  connaissance,  ne  niait,  en  430,  que  le  Christ  soit  Dieu.  Nestorius,  pröoc- 
cupe  de  combaltrc  les  monophjsites  (Eutyches  6tait  archiinaiuliite  pres  de  lui,  ä  Constanlinople), 
rcconiinaiidait  de  iic  dire  ni  mere  de  riiomme  seul  (naluro  liuniaine),  ni  mere  de  Dieu  soul  (nature 
divine),  mais  mere  de  Dieu  et  mere  de  Tliomme  ou,  en  un  mot,  mere  du  Christ,  Loofs,  A'esloriana,  16G- 
168,  171,  181-182,  185;  llcract.,  p.  151-15S.  —  S.  Cyrille  ccrit  ä  S.  Gelestin  :  «  Pour  faire  connaitre  claire- 
ment  a  Ta  Saintel6  ce  qu'il  dit  et  pense,  et  ce  que  fdisent)  nos  bienheureux  et  grands  Peres,  än£<rtEtXa 
TÖ|iov);,  x£9a).oitüv  Ttepixoitai;  E)r.ovca;,  IpiiiiveuBrivai  8e  napidxsüaoa,  Mi  eveSs^^TO  toT;  Iv  'AXeSavSpeCqL.  i>  Ces 
«  coupures  »  avaient  ete  traduites  en  latin  a  Alexandrie.  et  Poseidonios,  qui  a  porte  cetle  traduction 
«  Alexandrine  »  ä  Rome,  en  a  rapporte  des  lettres  a  Cyrille,  ä  Jean,  ä  Rut'us,  ä  Juvenal,  ä  Flavien  qui 
condamnaient  Nestorius.  Cyrille  a  ecrit  ä  Jean  que  les  lettres  de  Celestin  emanaienl  «  d'un  concile 
rouiain  »  et  qu'il  fallait  y  ob6ir  sous  peine  «  de  se  s6parer  de  la  communion  de  tout  l'occidenl  ».  La 
seulc  trace  d'un  concile  romain  est  un  fragment  de  discours  qui  peut  avoir  ete  prononc6  par  saint 
Celestin  lors  de  la  röceptioii  solenuelle  des  .\lexandrins.  —  2.  Cf.  Mansi,  IV,  1036  a;  P.  L.,  t.  L.  481  b 
et  483  c;  Labbe,  III,  36:!-374.  Gelte  lettre  est  dalec  du  11  aoul  'i3o.  —  tiaint  Gelestin  avait,  contre 
Nestorius,  de  nombreux  et  justes  motil's  de  meconlentement.  —  3.  Ibid. 


540  BARHADBESABBA  'ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [52] 

wo    ooD  .pO)»    0)10...^  IQ  oiLo;-D^-t    \^o'^    o/    .^SIC)    y^:.'/    ^    ^/  1vxj»o   pojj  ojtOi-to    \>^  ^  :..^an_\  ^OOi  ^j— ./ 


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I 


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jL_io    ^a.:aü    jj)^    )a^M    .).JU.aji    io-^^;    f.b.    jooiJ    )löt,z>/;    ).Ajiai3;    )jl^:)Ol^ 


O  esprit  rebelle !  ö  pouvoir  barbare  montre  par  le  Romain  coiitre  le  siege 
de  Tempereur!  11  n'y  a  pas  de  loi,  6  (homme)  sage,  doiit  la  volonte  est  que 
Ton  porte  le  jugement  sans  avoir  fait  d'examen;  non  seulement  dans  les 
Evangiles,  mais  pas  non  plus  dans  l'Ancien  (Testament);  Nicodeme  en  te- 
moigne'.  Que  dis-je  de  ceux-lä!  mais  il  n'y  a  pas  meme  (une  teile  loi)  chez  r, 
les  paiens  ou  les  barbares.  Festus  en  temoigne  dans  sa  reponse  aux  juifs  au 
sujet  de  Paul^.  Mais  toutes  ces  choses  d'une  nouvelle  sagesse  ont  ete  re- 
primandees  ouvertement  par  la  parole  de  Nestorius  qui  a  dit  ainsi "  : 

Püuvions-nous  nous  empecher  de   rire  des  lettres  de  cclui-lä  et  de  les  dechirer  de 
nos  mainsi*  O  esprit  d'orgueil  et  de  süperbe  de  celui-la !  Qui  donc  jamais  (a  vu),  ou  pres  de    lo 
qui  a-t-il  vu  que  le  jugement  des  accuses  soit  confie  ä  leurs  accusateurs? 

Lorsque  le  saint  apprit  quo  Vinipie,  lorstfit'il  agil  mal,  tomhc  dans  un  yraml 
iiii.  IM  iiombri'  dp  maux,  *  seien  la  parole  du  sage'',  et  lorsque  celui-lä  (Celestin), 
pendant  longtemps,  ne  fut  pas  revenu  de  son  erreur,  il  (Nestorius)  persuada  ä 
l'empereur  qu'il  y  ei'it,  tant  que  le  mal  etait  petit,  un  concile  des  Peres,  pour  i". 
porter  et  promulguer  un  jugement  juste  entre  le  coupable  et  Tinnoccnt. 
Gomme  l'empereur  diüerait  le  concile'^  en  disant  :  «  Un  concile  ne  nous  con- 


v° 


1.  Uf.  Jean,  vii,  50-53.  —  2.  Actes,  xxv,  ll>  ;  A'ora  est,  Ronianis  consiieludo  damnare.  aliquem  liumi- 
nem,  priiisqunin  is  i/ui  accasatur  praesenles  haheat  accnsatores,  locumque  defendendi  accipiat  ad 
ablaenda  crimi.nn.  —  3.  Le  lexle  n'est  pas  uonserve.  —  't.  Gf.  Prov.,  xviii,  3.  —5.  On  peul  se  demander 
si  le  concile  n'avait  pas  öle  njclamö  par  Nesloi'ius  avanl  juillel  't3l,  non  seulement  pour  fixer  les  for- 


[53]  XXll.  —  CAUSES  DK  I/IMMITIK  DB  C.YRILl.E.  '         541 

jj.iN.^  )K^Vo^>.2  ool  1 1,« ^■flo^.t^o  :)o6<  l^t-soJ  oilojoi^;  )t..a_.jJo  :vnm'=^ts,.^ 
JJm  .-jjoi  Iv^io  oo(  l^>p;  v^  *  ..1/  ^j»  .vxq.aSl^I/  jj  vni^^a^uxu  jj/  .joöi 
)la-^n  .X.^^-s    ),  .n^Nm   .yQ-iö«   voaAJ   ou^o;    JJL.;    ^)-^Nf   .^cooiot-JO-CD«    )  i  ..o  -> 

^^..^k.^    ^lil)0    .JKSOM     Ötlo.~^0)0    Otlo  1  »0>.3    ^^.^.^     If-M    .vOljjl     ^aQ-.^Q.^V.£QJ 


vient  pas  maintenant.  On  excommnniera  de  loiii  C.i/rillc  s'il  demeure  dans  son 
sentiment  et  il  sera  etranger  ä  l'hoimeur  du  sacerdoce  et,  de  plus,  il  servira 
d'oxemple,  ä  peu  (de  frais),  a  Cekstiii  »,  i\Wior/».v  n'accepta  pas.  II  pensa  que 
ce  serait  plaisanterie  et  derision  de  laisser  ceux-ci '  sans  examen  d'uu  concile 

5  et.  Sans  la  condamnatiou  (|u  il  porterait;  il  craignait  aussi  que  l'empereur 
et  lui  ne  fussent  accuses  de  violeace.  Lorsque  l'empereur  entendit,  il  ecrivit 
une  lettre  {sacra)  aux  patriarches",  pour  reunir  les  eveques  qui  dependaient 
d'eux  et  les  faire  venir  aussitöt  ä  Ephese.  Nestorius  proposa  de  se  reunir  dans 
cette  ville,  d'abord  ä  cause  de  la  fertilite  et  de  l'etendue  du   lieu,   ensuite 

10  parce  qu'elle  etait  situee  ä  egale  distance  pour  ceux  qui  devaient  se  reunir 
et,  en  troisieme  lieu,  par  devotion  pour  Jean  l'evangeliste. 

Cyrille,  bien  qu'il  eiit  tout  TOccident  pour  auxiliaire  avec  l'eveque  de 
Rome,  n'eut  pas  confiance,  des"  sa  premiere  convocation,  de  venir  pour 
examiner  ces  choses,  car  sa  conscience  le  condamnait  en  tout.  Tandis  qu'il 

15   etait  dans  ces  difficultes,   il  envoya  des  hommes  ä  la  ville   imperiale  avec 
beaucoup  d'or,  afin  de  s'attirer  par  lä  grande  afTection  de  la  part  de  l'em- 

mules  dogiiiatiques  mais  propter  inqtiisitionem  aliarum  reruni  ecclesiasticnrum,  3°  lettre  de  Nestorius 
ä  S.  Celestin,  Loofs,  loc.  eil.,  182;  P.  L.,  l.  L,  501.  II  avail  ilonc  cliaiice  d'en  etre  le  clief,  si  saint  Cyi'ille, 
cotnnie  il  l'öcrit  ä  ses  clercs,  «  n'avait  6vil6  son  jugenient,  en  conlianl  la  cause  ä  d'autres  chefs  »,  c'est- 
ä-dire  au  papc;  cf.  Cyr.  opera,  öd.  Aubert,  t.  V,  pais  2,  page  Zii'. 

1.  S.  Cyrille  et  ses  partisaus.  —  2.  Lu  19  novembre  430;  Labbc,  III,  435. 


542  BARHADBESABBA   'ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [54] 

oJ^«  .ou^  V-^/  f^  -'t^  cxiK^  l-^>-^^  |K.:a^  )..<^:)Ot  )lv^/  Iv-o-fio  )-^:^oo 

>  I »  ..\tl^  :^juKia-*Kio  yjj  yS.    )-«^^  ^^  )l  .\Jicl   oolo  .«^b^   »x>oV.flDlj 

^f  )ju;  '^^ItI  1^*^0-3  )-«>.so.ii;   jlonN  vi\o  jVtJL^o  -.looM   )^o  .'^ •> m\  )K_>a\ 

1.  Le  second  \od  est  en  dessous  de  la  ligne.  Item  plus  bas. 


pereurV  Et  l'empereur  liii  adressa  une  autre  lettre  [sacra)  pleinn  de  colere 
et  de  menaces,  dans  laquelle  il  lui  disait^  :  «  Non  seulement  tu  as  altere  la 
l'oi,  mais  encore,  par  l'astuce  qiii  est  dans  tes  ecrits,  tu  clierclies  ä  detacher 
mon  royaume  de  moi.  »  11  disait  encore^  :  «  Tu  n'ignores  pas  que  si  nous 
sommes  fache,  nous  te  poursuivrons.  »  Lorsque  le  mechant  entendit  cela,  5 
par  crainte  de  la  menace  il  courut  ä  Epliese  et  commenQa  par  s'associer 
Memnon  d'Ephese,  ä  l'aide  de  beaucoup  d'or,  car  il  lui  parut  devoir  etre  un 
compagnon  d'Iscariote  capable  de  vendre  la  verite  et  le  royaume  du  ciel 
pour  des  deniers.  L'empereur  ordonna  que  Jean  d'AntiocIte  füt  le  juge  du 
concile''  et  que  Tillustre  couite  (comes)  Caiididianus  veillät  au  bon  ordre.  10 

1,  Du  uioius,  au  commentemenl  de  d^cembre  430,  S.  Cyrille  a  envoye  ä  Coustantinople  la  lettre  de 
S.  Celcstin  qui  donnail  dix  jours  ä  Ni^stoiius  pour  souscrirc  aux  formules  du  concile  d'Alexandrie  sous 
peine  de  deposition;  c'est  alors  sans  deute  qu'il  a  öcril  a  Eudocie  et  ä  Pulcherie  en  ni^nie  tcmps 
qu'ä  rompereur  et  qu'il  a  pu  cherctier  des  appuis  Interesses.  Le  13  deeembre  (six  jours  apres  avoir 
regu  les  leltres  de  S.  Cyrille),  Nestorius  lui  disait  dans  une  homelie  publique  :  Quid  me  latenter  sagittis 
aureis  jaculdrisf  Loofs,  loc.  cit.,  299;  P.  L.,  t.  XLVIII,  850.  —  2.  Ct.  Mansi,  IV,  1109  c-d.,  1112  b; 
Labbe,  III,  434-435.  Cette  citalion  n'est  pas  lextuelle.  —  3.  Cf.  Mansi,  IV,  1112  c-d;  Labbe,  III,  435. 
Cette  phrase  n'est  pas  texluelle.  L'empereur  ordonne  aS.  Cyrille  de  ne  pas  agir  d'autorileet  de  disculer 
en  concile.  —  4.  Nestorius  parail  en  dire  autant,  Heracl.,  p.  195,  lorsqu'il  dit  de  S.  Cyrille  :  «  il  faisait 
tout  avec  autoritö,  apres  avoir  exclu  de  cette  autoritö  celui  (Jean?)  qui  en  avait  el6  chargö  par  l'em- 
pereur ».  Si  les  deux  ^veques  qui  avaient  pris  l'avance  pour  annoncer  l'arrivee  prochaine  de  Jean  ont 
6nonc6  cette  prelention,  on  comprend  mieux  encore  que  Cyrille  ait  eu  bäte  d'ouvrir  le  concile  et  de 
condamner  Neslciriiis  avant  soii  arrivee. 


•  .a^^^    «.foo  iT>°ijJ    ^3    •Uy-''l    j-^Q. r>  (in  .  °> /o    )ju^^jlo    vl^   ^«    vfo^^a^sjsu 

JV^a^i  ^i^^5  ♦■■"■"^  JV—aa  .I^äl^^o/  ^i^o^  )-*"•«•■<);  l'öj.^  1^«  -vS  |Jo 
II  .0001  v°oi-^KwJ^  ^'*-^  ^^i-^?  •I-^^''*-^  )3Ö  f>m3/;o  |-«^Vq^;o  |-»^;;  ajuiai/ 
).a3K£Q.^  K>).^-V-o  I-*^«»"^^-'/!  ^?  oiK-.l).io  .)LX^.fiCLS.;  jjO"^  ;a-^j>  yjj'/ 
Si30(V..cQ.^o  ^0-..^^  ta..J^^^  ^AJci.*.£Q.^  )K!^i;  -voot^  s...2^vJl  ooi  v^/«  ^/  .looi 
o,.3    ^^    vJPQlS.jo  n\o    :looi    j^^i     K_)jloI    )-.-»ai3;     oila^i    y^    jj/    .jL^.^aj; 


XXIII.  —  Dp  re  qui  fut  fait  ä  Ephl'se,  avant  rarrivee  de  Jean  d'Antioche 
et  des  eceques  '  qui  l'acconipai/naient,  par  l'audace  de  Cyrille  et  de  ses  collegues.   *  loi.  155 

r". 

Mais  Jean,  parcc  rpic  sa  villo  etait  situee  tres  loin  d'Ephese,  ä  cause 
encore  de  la  longueur  de  riiiver  et  des  nombreuses  pluies,  tarda  im  peu'. 

5  Lorsque  Nestorius,  Candidianus  avec  d'autres  eveques  arriverent  ä  Ephese'", 
ils  trouverent  ia  ville  liostile  ä  leur  arrivee,  ä  cause  du  tumulte  cause  par 
l'Egyptien  d'accord  avec  celui  d'Ephese,  au  point  qu'on  ne  les  laissait  entrer 
dans  aucune  eglise,  ni  dans  le  martyrium  de  saint  Jean  l'evangeliste;  car 
il  s'etait  forme  des  troapes  d'hommes  avec  des  bätons,  (formees)  de  moiaes, 

10  de  paysans  et  d'eveques  anathematises  qui  n'etaient  rien  autre  qu'une 
bände  de  volcurs^  L'arrivee  de  celui  d'Antioche  etait  attendue  comme  pro- 
ciiaine,  ainsi  qu'il  le  leur  avait  fait  dire '  :  il  n'etait  eloigne  que  de  trois 
etapes  et  il  sc  hätait  d'arriver.  Comme  les  affaires  du  concile  allaient  regu- 

1.  er.  IleracL,  372;  I.ubbe,  Concilea,  III,  liol  d,  '»4Ga.  —  2.  Nestorius  ariiva  le  prämier  ä  Ephfese,  peu 
apres  les  föles  de  Päques  (19  avril  'i31).  S.  Cyrille  arriva  vers  la  Penlecöte  (7  jiiin),  et  Juvönal  cinq  jours 
apres  la  Pontccdte.  —  3.  Cf.  Relation  de  Nestorius,  Mansi,  IV,  1233  d,  et  lliracl.,  367-368;  Labb«,  III, 
565  d,  601  a,  604  d  et  608  a.  —  i.  Labbe,  III,  443-446. 


544  BAUlJAnHKSAlUlA     ARBAIA.         IIISTOIRE.  [56] 

jlo^;   jjujo    Q-«V^/o  .jla^js^äwjso   )Ko/    io^  o-I^J   •JloJLiCL.oi;    jK^j^ 
)la.-L.^;    yoot.1^    a.SL.^>^o    .JIqjlS^^o    JSjl.,.^«    )..<>.^..^va    {-...oDfas   "^O^    o  n°>/ 

po/   ..v^mviN    ^^iKJ>^;    )la^wCS^i  ^iw    l^^yJi   001  >2^Mi    Ir-^^    o^    ^o 

■  .yOO|^>^M)  ^;   ^^  y^l   .om  .°i^l/    jJ    ^t   jjl^A^w^  •I'Va;   oiKjicd  yO-JL^nJo 
JL^o^^so   •JJ.OaJla;   vOf^jK^i    ^/   ajLisl/    jJ/    .0001    ^^^jt^jL^    );oi;    övJLbo 

yOOt  1.W\   .0001    ^t^-)     vJLL^^JL^     )t->/     Uk^V^O    .yOO<.JL2Ll    OlS.:«^     Ut^^    ^^    It-M? 


fol. 

V 


1.  |Jr.,iAX  Ms.  —  2.  vaa;<u  Ms.  —  :!.  (jf^i^luii^  Ms. 


10 


lierement  et  que  de  coiicilej  avait  deja  cite  Cyrille  an  jugement,  celui-ci,  appre- 
nant  que  les  adversaires  se  preparaient,  que  le  juge  etait  proche  et  que 
(son)  sentiment  Iieretique  allait  etre  mis  en  evidence,  se  jeta  en  travers, 
avec  l'eveque  d'lßphese,  et,  avant  que  Ton  arrivät  a  l'etude  de  la  f'oi,  ils  se 
jeterent  du  cöte  de  la  colere  et  de  Tinimitie,  ils  oserent  porter  un  jugement  :> 
inique  contre  le  siege  apostolique  de  la  ville  imperiale,  ils  s'attribuerent  le 
jugement  de  Jezra'el',  sous  pretexte  qu'ils  avaient  convoque  souvent  Nes- 
torius  et  qu'il  avait  refuse  de  venir'.  Lorsque  le  saiut  apprit  ce  qu'ils  se 
preparaient  ä  faire  contre  les  regles,  il  dit  ä  Candidianus  de  les  disperser  s'ils 
n'attendaient  pas  l'arrivee  de  Jean  pour  se  reunir  et  pour  etudier  la  question  in 
de  foi,  mais  ces  brutes  ne  lui  obeirent  pas,  ils  en  etaient  empeches  par  leur 
crainte  d'avoir  ä  etudier  la  foi'',  mais  ils  se  reunirent  comme  en  un  thetitre 
(Öe'aTpov)  de  folie,  ils  s'assemblerent  dans  un  coin  (ywvia)  d'une  eglise,  et  ils 
menaient  tout  le  monde  signer,  les  uns  ä  Faide  de  l'or  et  les  autres  par 
des  coups.  Lorsque  Candidianus  apprit  cela,  il  sc  rendit  en  cet  endroit  15 
loi.  155  avec  sept  eveques\  envoyespar  le  veritable  concile,  *  et  une  troupe  de  soldats 

v°. 

1.  III  Hriis,  XXI,  histoire  de  Nabotli.  —  2.  Le  22,iiiiii  k'-il.  —  3.  La  (jueslion  di's  deux  natures  n'a  pas 
ele  U'ailee,  inalgre  les  elforts  de  Xestoriiis  et  des  orieidaiix,  et  eile  o.sl  restee  objet  de  controverses 
jusqu'ä  Ghalcedoine.  —  4.  Soixante-hiiit  övöques  avaient  sigtie  une  protestalion  pour  demander  d'atten- 
dre  l'arrivöe  de  Jean,  voir  leurs  noms  dans  Lupus,  eh.  vii,  p.  27-29.  Si  Jean  avait  amene  ä  temps  une 
quarantaine  d'övcquos  du  patriarcal  d'Antioche,  le  rimcile  avait  i'hanoe  d'etre  partagö  on  deux  factions 
presque  egales. 


[57]  Will.  —  ROLF,  DR  CYRII.LE  AU  CONCILE.  545 

jJl^^ooj  )Va.^»  Iv-»-^  ^^  .yocxia^  ^^!&J>.  l-si  jjiofcotv.^  ^-y^ia\ö  .)^io 
jKjui'ISoo  tj^ä^Äis/o  OCH  yootla^  jooi  yo\.'.£>  ».ao  .oooi  ^'^'^  )^Vi  "^b.» 
o — o — 2l_jl,    jJo    CL-2L^il    vO-ioi   -.l»  fi  vi\    jLdi    ^cDo;o(ja~ao    ^^    mNji/;    )-a^^; 

ä    '^jKjLioo  .J_V>.ioj   vOO|i.a^'^t.:d  ^^>^   )jl^>3^   >4.;o/o  oKj   ^^exo  .yOOtK.l^^^ 

;  -  ^  ■•■  ^    .o^^uLL/)    ^^k^/   ^^    ^>    |p^^  .  yojsv^j    yOoiF^.«^    wö-sto     U~>j;    pMo^^^a    )p^£Dt    I  !*>./    .  ooO)    ^<^tN^o    l.*3o  f^..-> 


((TTp«Ti(OTai) ,  mais  il  put  ä  peine  arriver  aupres  d'eux  avec  grands  efForts,  ä 
cause  de  la  resistance  des  gardes  qui  veillaient  sur  les  portes.  Lorsqu'il 
parvint  aupres  d'eux  avec  les  eveques  et  qu'il  voulut  lire  les  lettres  de  l'em- 
pereur  qui  etaient  envoyees  par  le  coneile,  ceux-ci  exciterent  du  tumulte 
5  et  ne  le  laisserent  pas  les  lire,  c'est  ä  peine  s'il  put  sauver  les  eveques  qui 
etaient  avec  lui;  il  les  fit  sortir  du  niilieu  d'eux'.  Alors  il  ecrivit  ä  Teni- 
pereur  et  lui  signala  la  sauvagerie  des  Egyplieiis'-.  .I'omets  encore  de  dire 
qu'ils  commirent  un  meurtre  en  evidence  et  cherclierent  ä  faire  perir  le 
Saint,   —  si  les    soldats  de  l'empereur  ne  l'avaient  pas  garde  \ 

1"         (^e  que  Ci/rillc  lit  a  Ephese,  apprenons-le  de  Nestoriiis  lui-meme  '  : 

Aussitöt  qu'ils  eiireiil  l'ait  une  ruunion  sous  le  nom  de  coneile,  en  proclamant  que 
j'avaisete  appele  souvent  au  jugement  et  que  j'avais  fui,  ceux  qui  etaient  tenus  par  eux 
au  moyen  de  l'or  s'attacherent  ä  eux;  quant  ä  ceux  qui  leur  etaient  hostiles  et  qui  ne 
leur  adheraient  pas,  ils  etaient  conduits  de  force  en  häte,  au  point  que  beaucoup  senCui- 
15  rent  avec  le  secoiirs  du  glaive  et  de  leurs  familiers.  Beaucoup  de  ceux  qui  furent  pris, 
signerent  de  i'orce  contre  leur  volonte,  au  point  de  s'en  retourner  en  gemissant.  Ils  se 

I.  Mansi,  IV,  1261  c;  Ucrocl..  p.  164.  —  2.  Lupus,  eh.  i.\.  p.  34  :  o  vobis  injiiriose  ac  violenter  ex- 
pulsus  sum.  Cf.  Labbe,  III,  592  a.  b.  Les  orientau.x  pretcndenl  que  leurs  principau.K  adversaires  6laient 
cinquante  6vequcs  ögyptien:',  quaranta  asiates  et  douze  messaliens  de  Pamphylie;  Labbe,  III,  708  d.  — 
3.  Nestorius  en  dit  autant,  Iliracl.,  11)9,  —  4.  Nous  n'avoiis  pas  retrouv(5  ce  passage.  II  peut  appartenir 
aussi  ä  la  «  Tragödie  ». 


fc.l.  156 
1". 


546  BARHADBR^ABBA   'ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [58] 

c^^^o^    ^^    |L^i    Ij^    IlSooAo   .)Laju-i»    ^o;^lU^»  ^/   ^»  axijiL/    .  y* ..  ilCoo    ^    ^a^Sovi;    l-ix.(    .^oovJu^f^  P;    l»-./   yCi^o'^ 

^■'*\     |l»^;    Ol    :  ^Qjiop    )^/    oj;    ^j    oooi    ^- A|too    .yOoA    )ooi    |oc^    p    |»oi    ^   ^i    piLo^    .^^^Im*   ,^v>->  ^_.m?i'v>    Pt    ^lio 

.  Loo)    l_«Xäo    llofc  «,^^    )tu.4po    .wöot    ^oö|f    ^ov^    ^*    ^övJ>    .  jootLf    |_.|^    Ih^^d/ 

■  ^'^'-    waj6o    ^*   ocri    .  o;x£x>i   yot-^    o'y^-jS)    -.|JL.^   ^bv^/f    [Lo  i'^VyiNo    | .. v\  ito    |^Cx^o/t    Miä\   Qy>V»    »^    ;^^  ^a^oi 

.  I  ^fn'^/     '  ^cix^c^    .m .  m^;sjo/i    )^{    yOcn^    |ooi    ^otoN^/o    .  '  |  -  "^  ■■■\    ^qjl^jji    ^a^Is    ^    .0001    ^y>..\IS.^o    ^^C^    IN^l^*oio 

.'y^ol   ^;   ^CDO^ia^  .'^^v.,fiD/    ^cDo.cQ.s)^   )-'Vv^    If^MOd    ^^«   V^^   ^^01 

I.  T')  uijiTEpov  xpotToc  —  'l.  aTaoiwTa;.  Le  grec  jiorlc  :  f7TpaT-.wTa:.  —  'A.  ei«  Tr,v  ä-|Opav.  —  k.  ovy/uoi;.  — 
.").  6ri|xoaia.  —  6.  Tuvc'opiov.  —  7.  M£[j.v(ov.  —  ».  to  otyiov  dtTtouToXiov  (l'ögli.se  de  Saint  Jean?).  —  'J.  la  äyca 
pLapTÜpta. 


reunirent  comme  en  un  theätrc  (Oeaipov)  de  i'olie,  se  rassemblerent  en  un  endroit  de 
l'eglise  et  ils  conduisaienl  tout  le  monde  ä  signer.  II  y  avait  uns  grande  clameur  de  la 
part  de  ceux  qui  ne  voulaient  pas  signer,  parce  qu'ils  n'admettaient  pas  ce  qu'on  signait, 
mais  ils  n'en  avaient  pas  la  faculte,  ils  etaient  contraints  ou  de  signer  ou  de  voir  l'eglise 
changee  en  une  specieuse  prison.  Par  toutes  ces  choses  qui  avaient  lieu,  la  ville  etait 
remplie  de  troubles. 

Encore  daiis  la  lettre  qu'il  a  ecrite  ä  l'empereur  ä  ce  sujet,  il  a  dit'  : 

[Vos  lettres]  etaienl,  en  effet,  conformes  aux  paroles  de  l'Evangile  et  des  apotres  et  ä 
Tenseignement  de  nos  saints  Peres,  [mais  eux,  sans  aucun  souci  de  tout  cela.l  ont  fait  ce 
qu'ils  ont  fait-,  comme  votre  Puissance  peut  l'apprendre  de  cliacun.  Ils  ont  seme  leurs 
perturbateurs  par  les  places  publiques,  ils  ont  rempli  la  ville  de  trouble,  ils  couraient 
ouvertement  vers  nos  maisons,  et  proferaient  de  grandes  menaces  cöntre  nous,  cherchant 
(ainsi)  ä  effrayer  [nolre]  concile.  Le  chcf  de  (leur)  sedition  '  etait  Meinnon  d'Ephese;  ils 
lol.  156  avaient  ferme  '  devant  nous  ''  toutes  les  eglises.  Celles  des  apotres  et  les  niartijria,  aQn 

que  si  nous  chercliions  ä  fuir  lorsque  nous  serions  poursuivis  par  eux,  nous  ne  puis-    '^ 
sions  pas  nous  y  rel'ugier.  Ils  se  sont  ouvert'  la  grande  eglise  et  ont  pris  soin  de  s'y 
reunir,  tandis  qu'ils  nous  menagaient  tous  de  mort. 


V^oilä  ce  qui  a  ete  i'ait  ;\  Ephhc  par  les  bandes  egyptiennes.  Gy rille  de 
son  cöte  a  dit ''  : 

I.  Mansi,  IV,  1233  d;  Lupus,  eh.  viii,  p.  31;  Labbe,  III,  565  d,  —  2.  La  phi'ase  n'a  pas  ete  traduite 
entiere.  Le  grec  porte  qu'il  fallait  döcreter,  avec  l'aceord  de  tous,  une  foi  unique  conforme  aux  paroles 
de  l'Evangile...  —  3.  e?apxo?  tij!;  oTdtoeti);.  —  i.  Le  grec  porte  le  singulier;  item  Labbe,  III,  596  a.  On 
trouve  le  pluriel.  Ibid.,  601  b,  604  e.  —  5.  Le  grec  porte  :  u  il  (Meninon)  leur  a  ouvert  >'.  —  6.  Gl'.  Mansi, 
IV,  1236-1237;  Labbe,  III,  568  e. 


10 


[59]  XXIII.  —  ROLE  DE  CYRII.LE  AU  CONCILE.  547 

U->.^/;      I^anm^f    ^^«a     ^^»      (.j;^io/      ."^-.Jj^     a*-ßoo     ^  [Ji     ^.Ji-f     ^^^^oo     ^^^^     P»      ^J-;^:»/      »^     •  ^-V^L/     ^oiCO>^io; 
^;    oo)    .|oo)    ovsoC    v-^   ^p.)SxQ^o»  ^*^/»    )-i^a-t    oi^    .  [.ioooiV»    l^Qnm9>f*  ^^^^oo    .  o;J-Na/j    v*»^  ooo?  v^^   .  I-ioooiVjo 

2.. 


.    V^/    ^ca-*iQ-^^-^Q-l 


.O^OiVB    «^OOI^    )OOi     '^'ri    ..^O^    PlO    .  000|    ^V^/      f«^  /     vOOl^     •  t-lOf     '   V^/f     1-^^    ^^O     •  M-^t     N-i^^    O)^^     |ooi    ^oioN^/     ;^k^ 

1.  Ml  siipra  liii.  —  2.  G'e^^t  une  citation  du  Livrc  (illiracUilc,  ed.  Bfidjan.  Pari?,  Kiln.  p,  ins  (=  II). 
_  :;.  U^jilS»  ^^1  \>l  11.  —  -f.  >^-M  II.  —  5.  II  om.  ■■•  l^aa^a-  —  «.  II  add.  I^^m  loai^r.  \>l  ■^:al  U_»o 
-  :.  II  M(ld.  low-  —  s.  ^.»»li  ;*vi5>'^  \^'^  t^\  o)S<i.-fi  H.  —  i).  »aot  II.  —  lo.  II  ndd.  ^oCV).  _ 
1 1     \^v\ots^l  ooi    H. 


Parce  que  iious  avions  attendu  la  durant  plus  de  vingt  jour's  '  toul  en  etant  fatigues, 
que,  durant  l'ete,  nous  etions  suffoques  par  la  chaleur,  et  que  cerlains  d'entre  eux 
etaient  accables  par  la  pauvrete,  d'autres  par  la  vieillesse,  d'autrcs  par  les  maladies  et 
d'antres  par  tout  cela,  nous  avons  ete  portes  en  meme  tenips  ä  recherclier  et  ä  etudier 
les  choses  pour  lesquelles  nous  avions  i'tc  convoques,  en  disant  qu'il  iie  fallait  pas 
nous  preoccuper  de  ceux  qui  ii'etaient  pas  encore  arrives  —  je  veux  dire  des  eveques 
d' AnliDc/ic  et  de  Home,  car  ce  sont  eu.x  qui  etaient  en  retard  —  car  l'öveque  de  Roine 
ni'avait  donne  tout  piiuvuir  pour  ce  (|ui  serait  l'ait  et  l'eveque  d'Antioche  nous  avait  l'ait 
dire  par  des  evrques  qu'il  nous  laissait  a  nous  tous  Tinvestigation  ide  la  l'oi)  s'il  lui 
arrivait  d'etre  en  retard  -. 

A'estorius  dit  ^  : 

Ainsi  Cyrille  etait  le  persecuteur  et  l'accusateur,  et  moi  j'etais  ä  la  fois  laccuse  et 
le  persi'cute.  Celui  qui  devait  enlendre  nos  paroles  et  nous  juger  etait  le  concile  et 
lenipereur  qui  l'avait  reuni.  Si  Cyrille  avait  le  röle  [■:il<.<,]  d'accusaleur,  il  ne  devait  pas 
avoir  celui  de  juge;  tandis  qu'il  constituait  a  lui  seul  tout  le  tribunal;  tout  ce  qu'il 
disait.  les  aulres,  tous  ensenible,  le  disaient  aussi.  ses  pretextes  etaient  tenus  par  eux 
])0ur  vrais  sans  hesitalion.  (^ependant  si  tous  les  juges  avaient  ete  reunis  en  un  tribunal, 
si  les  accusateurs  s'etaient  tenus  en  leur  place  {■^iw),  et  les  accuses  aussi  en  la  leur, 
tous  auraient  eu  egalement  confiance  iirap^visia).  Mais,  au  contraire,  celui-ci  est  tout : 

I.  I,('  grcc  porte  :  «  seizc  jours  »,  I.ahbo,  III,."iij8  e,  el  k  viiitct  el  unjiuirs  i\  Ihiil..  748  c.  Nou?  n'avons; 
trouvö  que  le  sen?  de  cctte  cilation,  Labbe,  III,  568-569,  660  e;  /'.  L.,  t.  L,  5Hi.  —  2.  Cjrille  a  6crit 
cette  phra.se  a  oertains  du  cleige  de  Consl.autiuople,  Labbe,  III,  561  d,  et  a  Celeslin,  Ibid.,  660-661, 
mais  ne  l'a  plus  i-epötee  depuis,  lar  Jean,  au  couliaire,  lui  demandait  del'attendre,  [hid.,  'i'i3-4'j[6  602  c. 
—  3.  Heracl.,  195.  —  Le  Lirre  d  lUrnctidc  avait  ele  Iradull  en  svriaque  vers  540,  cf.  trad.  frangalse, 
Paris,  1910,  p.  xi.\-x.\. 


548  BARHADBESABBA    ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [60] 

N/.     ^»LE^»    ^ot^    ^^ei^öoo    '^  iN^    |i|    .«£OQ\*a-£)    JJ/    ^o,_^o^     oi'loo    ,  ^^sci^iaA    .  ^jwoojVjo    pji^^^t!     ^annmg^f     axioo 

V°. 

1.    II   ;i(l(l.   ovi>-  ■-.   Icw   W-^y    ^-»U  H.  —  3.  iM^iao  .  l^-i  ai»    .tni^.'i  low  umoliv.N   II. 


l'accusateur,  rempcreur  et  le  juge ;  il  faisait  toul  avec  pouvoir  cn  chassanl  de  ce  pouvoir 
celui  (Jean  d'Antioche?)  qui  avait  regu  pouvoir  de  rempereur;  il  s'est  eleve  lui-meme, 
il  a  choisi  ceux  qui  lui  plaisaient  parmi  les  eloignes  et  les  proches  et  il  s'est  etabli 
lui-meme  tribunal.  El  j'ai  ete  convoque  par  Cyrille  qui  avait  reuni  le  concile,  et  par 
Cyrille  qui  etait  le  juge.  Qui  etait  l'accusateur?  C?//-///e.  —  Qui  clait  eveque  d'Antioche 
et  de  RonieP  Cyrille.—  Qui  etait  tout,  sinon  Cyrille P  Qui  croira  jamais  aux  jngements 
portes  par  les  accusateurs?  C'est  cependant  ce  qu'a  fail  Cyrille  ä  Ephese,  afin  que  la 
♦  fol.  156  noirceur  *  de  la  mechancete  de  son  esprit  en  seil  connue. 


''^_^;    jlo    1»  m  ^V)o    :)jL^^;    oUf-ooS  ^'^^^J    )1q,i...,V)oi.^o    )jÖjlo;     |K.Jl^;o 
:>   \-ul^    )jL.«    y^l    )  .  ty>o  VI  I    )  I,  n  tmn  <=>>o   )  «toi^S    )  ^il    )jl.(-3    j«-'^^   .otloJL»; 

kS/   ^.«^oC^o  .    ooot  ^ottoo»    ooi   y/   .-yooi^    'o-iot-.    LiotCS.   )U/   yOOOCL^; 
, ..  \    <=^1/;     IJo.^     Oi^i^O     jjlS.:^     \\:>IM[     ^;     ^    .o^^o/     j^J^Oli»     ).3l^^o\ 

I    lS,JB^^o  jir.  in.  (lüB  siipia  liii.i.  —  2.  Ms.  add.  oo^i«.-     -  :i.  oov*  Ms.  —  4.  ^ooio  Ms. 


KXIV.  —  De  ce  qiii  fut  fait  ä  l'arrivee  de  Jean,  contre  Vaudace  des  iinpies 
Cyrille  et  Memnon. 

Or  Jean,  Ic  juge  du  concile,  des  soii  arrivee',  vit  la  mechancete  de  leiir 
rebellion,  la  raaniere  dout  ils  avaient  foule  les  canons  aux  pieds  et  doiit  ils 

5  s'etaient  ecartes  du  coramandement  de  rempereur,  ainsi  que  le  peu  de  cas 
qu'on  avait  fait  de  sa  charge  de  juge.  Aussitöt,  dans  un  jugement  juste,  dans 
uu  concile  legal  et  par  une  sentence  reguliere,  comme  juge  ecclesiastique, 
ils  deposerent  Cyrille  et  Memnon  et  ceux  qui  etaicnt  av(!C  eux;  ils  chassörcnt 
de  l'Kglise  les  cliefs  des  troupes  (Cyrille  et  Memnon)  et  les  depouillerent  de 

10  riionneur  de  leur  sacerdocc.  Quant  ä  ceux  qui  etaient  avec  eux,  ils  leur 
laisserent  place  ä  la  penitence  s'ils  se  repentaient -.  Ils  annoncerent  aussi 
ct'la  par  ecrit  ä  lempereur''. 

Lorsque  l'empereur  l'apprit  et  qu'il  connut  Tiniquife  commisc  par  eux,  11 
ordonna  par  lettre  (sacra)  de  ne  pas  tenir  coniple  de  tout  ce  qui  avait  ete 

1.  Jean  semble  6tre  arriv6  le  mercredi  2'i  oii  Ic  vcndredi  26  juin.  Les  lögats  du  pape  ne  prirent 
söance  que  le  10  juillet.  —2.  Mansl,  IV,  1208.  —3.  Mansi,  IV,  1272,  1372,  1385-1389.  Labbe,  III.  601,  697- 
700;  712-710. 


550  BARHADBESARRA   'ARRAIA.  —  IITSTOTRF,. 


10 


jio  i\  V)    Kj..,.^    ÖÜS.3L3    .|Jio-o    Kj>-3«    v(ti  .  <T)^K^  '^  .Ti>oo    .S..0Ö1    oi.:äQ^; 
o|^s.^l^o^    ^  >  1  ..o .    jooi    OWM^;   .^.^    yju/   f_>_3   ^;   ojoi   .sJiOfJ    )^i)^   JJOÜLA^ 

^oi»   o^^^;    l^oobuo  .)1^^-Ä^<\   V-äao    )K»  «  ^\   jooi    ^eu^^«   |joi  -Jj-^  fc^-.^js 
•  .jooi  jLaLfio  peu^  |V^l;  ^<;   {.x^a^  .)ju.3  oC^o;   jooi  Jv^'i   v^oiäa/;   )o>^ 


fait  avec  rage  par  Cyrille  et,  de  mainteiiir  ce  qui  avait  ete  fait  sous  la  direc- 
tion  de  Jean  par  le  concile  qui  etait  avec  lui'.  Ainsi  la  deposition  de  ceux 
de  CijrUk  fut  annoncee  et  proclamee  par  toute  la  ville  imperiale.  Tandis 
que  cela  avait  lieu,  Cyrille  gisait  dans  les  douleurs  des  meres,  jusqu'ä  ce 
qu'il  eut  troiive  le  moyen  de  fouler  aux  pieds,  ä  terre,  tout  l'ordre  (tkCi;)  5 
des  canons,  par  le  moyen  de  certains  de  ses  amis,  ti  savoir  par  un  certaiii 
Jean,  soii  syncelle,  qui  etait  medecin".  Par  la  grande  quantite  d'or  et  les 
presents  divers  qu'il  donua  liberalement  aux  grands,  il  les  changea,  et  il 
s'empara  de  l'esprit  de  Tempereur  et  il  se  le  soumit,  et  l'empereur  cherchait 
alors  ä  doniier  d'autres  ordres  differents  du  premier  qu'il  avait  donne  contre  10 
Cyrille  et  Memnon.  (II  usa  d'un)  autre  moyen  encore,  ä  savoir  d'un  lils  de  la 
gehenne,  uomme  le  comte  {comes)  Jean,  qui  etait  prepose  au  tresor^;  celui-ci 
etait  sage  pour  le  mal  et  jeune  pour  le  bien;  le  son  de  sa  voix  comme  la  vue 
de  son  visage  etait  l'opprobre  de  toute  la  nature ;  il  etait  tout  ä  fait  impropre 
a  la  reclierclie  de  la  verite.  Celui-ci,  pour  une  grande  somme  d'argent',  lors-  15 
qu'il  apprit  que  l'empereur  voulait  envoyer  ä  Ephese  un  homme  sage  ßt  un 

1.  Lupus,  eh.  XXIX,  n°  117,  p.  77.  La  lellre  imperiale,  envoyee  par  Pallade  le  29  juillet,  defendait 
aux  6v6ques  de  quitter  Ephese  ou  d'aller  ä  la  cour  et  leur  ordonnait  «  de  discuter  d'abord  tous 
ensemble  la  doclrine  de  la  pi6te  »,  Labbe,  III,  7ü4-705;S.  Cyrille  a  röpondu  le  1"  juillet.  Ibid.,  745.  — 
2.  Mansi,  IV,  1393  b-c;  Labbe,  Conciles,  III,  720  b;  Lupus,  eh.  xxi,  n°  109,  p.  62.  —  3.  Comes  largitio- 
num,  Lupus,  eh.  xxi,  n"  109,  p.  60.  —  4.  Möine  Imputation,  lleracL,  385,  478  ä  481.  On  aurait  appris, 
apres  la  mort  de  Jeaii,  que  S.  Cyrille  lui  avait  proiuis  deux  mille  livres  d'or  et  l'empereur  les  aurait 
röclaraees;  et.  infra  p.  [67]. 


ful.  ir.7 


[631  XXIV.  —  ARRIVEE  DE  JEAN  D'AXTIOCHE.  551 

^;    ^io    .).■•' po»    o(,_*4Qji    ^_io    o^    ^ "  «'^    |.JL^*^;    V^K.ia.io    ^    .)j,.iOQ-^ 


soutien  de  la  piete,  pour  donuer,  par  son  entremise,  la  paix  au  concile, 
avanga,  devant  reinpereur,  qu'il  etait  seul  ä  pouvoir  les  amener  ä  riinaiiiiuite 
de  la  paix,  parco  ({u'il  brülait  d'en  etre  cliarge  :  il  connaissait  cn  effet  les 
Egyptiens  et  savait  qu'ils  etaient  vaincus  par  la  verite  mais  qu'ils  voulaieut 

5   vaincre  ä  l'aide  de  l'or.  *  11  demanda  ä  Tempereur,  s'il  voulait  les  pacifier,  ♦  lui.  15 
d'envoyer  une  lettre  (sacm)  daiis  laquelle  il  deposerait  Nestoniis,  Cyrille  et 
Meninoii  ' ,  afin,  lorsqu'ils  Tapprendraient,  qu'ils  s'occupassent  chacun  d'eux- 
memes,  et  que  le  concile  et  l'empire  se  trouvassent  en  paix.  L'audacieux  par- 
lait  ainsi,  sous  pretexte  de  paix,  pour  laisser  croire  que  la  paix  lui  etait  plus 

10   chere  que  la  somme  d'argent  de  l'Egyptien;  des  qu'il  vit  que  tout  pouvoir  lui 
etail  donne,  il  prit  soin  de  courir  a  Ephhse  avec  une  troupe  de  soldats". 

1.  Celle   ettre  est  cuiiservee,   Laljhe,  III.   7-21.  —  -1.  Jhm.-i.  1\\  l:i'.i(;-1398;  Labbo,  III,  7Jl-7:;i. 


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)  '  -  » ^    looi    I « '^  m ^t-^  ^<3o*    )  T»;    i^VMi»    .  i>\oi  fS  ^«)    ^cDojowo.^ 

^.iJ^oi  .  V«   .jJ^QuO  K-*^;   K^jf^K^o  .yOL^  im    jjjb   |JL*M    |.^^t~«    jooi    )a<..i.^ 
w.ota  :iO,  n\;   -.jooi  «uija  ^;    )t-^^  .oiojo  \^o^i    ^<^^   •l-'^po  ^^^.jlK^o   ^ 

N-  -)  ^^«    .oiloJL^ojJ    ö|.<yi~2LJi  o(^  ^Kj   \^<3\\    ).^as;    ouS.   ^Oa^/«   ^^  ^i 


OOI 


XXV.  —  De  cc  qui  fiit  fnit  d  Ephese,  apres  l'arrivee  de  cehii  que  Veinpereur, 
(hins  son  erreiir,  aimit  eiivoye  pour  {procurer)  In  paix. 

Lorsque  le  concile  apprit  cela,  il  fut  dans  la  joie,  parco  iju'il  atteudait  la 
paix;  il  pensait  en  effet  que  celui  qui  avait  ete  envoye  recevrait  de  Dieu  une 
bonne  recompense  et  qu'il  tirerait  profit,  pniir  iiiie  fiii  excellente,  de  toute  la     j 
peine  qu'avaient  prise    les   eveques  reunis.   Ce  Jean   Tillustre    semblait  leur 
(imposer)  d'accepter  un  juste  jugenient,  surtout  ä  l'egard  de  eeux  de  CyriUe, 
afin  que  l'Eg^'ptien,  effraye,  augmentät  l'or   et  le  mullipliät;  il  ordonuait 
eu  effet  aussitöt  qu'ils  se  reunisseut  dcvant  lui  pour  qu'il  les  entendit,  mais 
eux,  qui  avaient  conscience  de  leur  iüi(|uite,  coururent  ä  la  sainte  eglise  et   lo 
s'y   refugierent,  et  fireiit  a  Jean  de  magaifiques  promesses;  c'est  ä  grand- 
peine  qu'il  put  les  faire  comparaitre,  tandis  qu'ils  portaient  le  livre  de  TEvan- 
gile.  Jean  et  l'Egyptien  s'ecarterent  d'un  autre  cöte  et  parlerent  ensemble, 
et  eliacun  estimait  qu'il   s'occupait  de   la  paix;  mais  quaud  il   eut  convenu 
combien  d'or  il   (Cyrille)  lui  donnerait,   il  loua  son  artüice  oi  (lui  dit)  qu'il    15 
avait  bien  fait  de  porter  l'Evaugile;   ils  eunvinrent  entre   eux  que  des  quOii 


10 


Ibl.  157 

V". 


[65]  XXV.  —  LE  CONCILE  APRES  L'ARRIVER  DU  COMTE  JEAN.  553 

)■- ^^-^   )t  n  fr>    jL'^J^oo;    ),-.>.boi    .yOoi-tU   n-ti  ..I/o   .^cuil^^o/      ^^^    >o\ 

^^01    ^^    y)jL,^D;0    .j^^..     |jO«„3     ^0(0^)-../;    jj/    )po    jJ     0|1o)NJ1^   ''^.^OiOO 

ooi;    sk^/    -'v^/  ^^wM^   V'^;    l-^i   fd   ^;   ooi  .yo^-^u    }i    t~*^;    yooi^.o 

^    OOOI    >    .\a'j    ^OIQ^O^    yOOi.X^/   ^^0>.    l^y^lo    .|louULJi;    yOt^jK^f     Nk../    OOOI 

•  .^-«^ot^  )ooi  ,_L^Kjl^  Krf)  n  m\;   oöi  ^/   ^;   ooi  .)t-°U  jJ   m^^;  .^-A^!i> 

1.  Ms.  a<lil.  ^l  in  lino  lin. 


aurait  lu  la  lettre  {sacra)  jiisqu'au  nom  de  Nestor üis,  toi  (Cy rille)  tu  te  refu- 
gierais  ä  course  pres  de  l'evangile,  pendant  que  les  autres  se  disputeraient 
de  toutes  leurs  Forces  en  criant  pour  qu'on  ne  put  lire  plus  loin.  D'apres  ce 
pacte,  Jean  ordouna  de  separer  d'eux  le  bienheureux  Nestorius  tout  en  disant  : 

5  «  Cela  me  fait  de  la  peine  pour  lui  et  je  ne  puls  le  voir,  ä  cause  de  son 
excellence,  dans  un  tel  opprobre.  »  II  fit  encore  pis  que  cela,  avec  ruse,  et  il 
ne  nous  est  pas  facile  de  le  raconter  en  entier  maintenant. 

Le  jour  suivant,  d'apres  le  pacte,  Jean,  (pröpose)  au  tresor,  ordonna  de 
lire  la  lettre  {sarra)  et,  quaiid  ils  arriverent  au  noiu  de  l'excellent  (Nestorius) 

10  et  qu'il  eut  ete  lu,  *  les  egyptiens  commencerent  a  elcver  la  voix  pour  qu'on  *  loi.  107 
ne  lüt  pas  davantage  et,  comme  il  voulait  les  efTrayer  encore  plus,  comnie  pour 
les  faire  taire,  ils  montrerent  leur  liabilete  :  il  s'en  trouva  d'entre  eux  qui 
porterent  l'evangile,  et  Cyrille  courut   se   refugicr   pres   de   lui  et  pres  de 
l'autel,  tandis  que  d'autres  criaient  comme  dans  un  theätre  (ös'aTpcjv)  de  folie 

I"»  et  que  d'autres  se  prosternaient  devant  lui,  en  criant  pour  qu'on  nc  lüt  pas 
davantage,  et  lui,  faisant  semblant  de  leur  obeir  ä  rcgret;  ils  mircnt  ainsi 
un  terme  a  leur  iniquitö  ' . 

1.  Jean  C'crit  ;i  l'cmpereur  qu'il  avail  du  entremfiler  des  soldats  aux  (jvßqucs  pour  les  enipßcher  de 
se  baUre  pru/j/er  rabicm,  quae  inier  eos  nescio  unde  provenit.  Lupus,  eh.  xvi,  p.  47;  cf.  Labbe,  III, 
P.\TIl.  ou.  —  T.   IX.  —  I'.  5.  37 


10 


554  BARI.IADBESABBA    ARBAIA.  -  niSTOlRE.  [06] 

)-s^  N^jo    ^io   )^-^«    j-i^V-   Uö^   ^    jjii.^    jOAajj    .looi    )t » m ..;    «« 
»_a3   Ij,:-/    ^-^oi  ;»«^   'j-ij-^^o   ^fltt-ia-^^öJ   v;-!   U^    l-^-^   W^-=^J? 

ip^    .)_JlJ»^    y^l     U-i<^    oi^^I/o    .KxiOA    vOO<^^J-^°    vflJO^N^JUOÄ 

twwjs^    )1q_3j    ,jjo  .J^jo^;    odojs»   ^^*Ss.^oo    ^Ä-»/    ©«»^.ÄjL^o    .-oioja^"/ 

1.  t>V|»oo  Ms. 


Jean,  se  glorifiant  d'avoir  eu  les  honneurs  du  vainqueur,  retourna  ä  Coiis- 
tantinople  et,  avec  sa  ruse  habituelle,  il  persuada  ä  Tempereur  qu'il  etait 
encore  necessaire  de  faire  venir  en  sa  presence  sept  pretres  connus  de  chaque 
parti'.  Jp(i)i  (d'xVntioche)  monta  dono  avec  six  autres"  des  orthodoxes  et  sept 
des  egyptiens.  (L'empereur)  ordonna  que  le  bienlieureux  Nestorius et  l'Egyptien  5 
demeurassent  avec  les  autres  (ä  Ephese).  Lorsque  les  eveques  furent  arrives 
ä  Chalcedoine,  le  sönat  (ctu-j-jcVato?)  sortit  pres  d'cux  et  les  entendit  eiitre 
eux,  les  egyptiens  furent  repris  comme  blasphemateurs ;  il  fallait  encore  que 
l'empereur  s'assit  et  jugeät  entre  eux  comme  pour  apaiser  leur  quereile; 
lorsqu'il  entendit  les  orientaux,  il  les  loua;  mais,  pour  les  egyptiens,  il  secoua  lo 
souvent  ses  hahits  de  pourpre  et  se  retira  en  arriere  ä  cause  de  la  grandeur 
du  blaspheme'.  Quand  il  eut  attribue  la  victoire  k  ceux  de  Jean\  il  envoya 

723.  Les  Egyptiens  n'ont  rien  l'ail  non  plus  pour  favoriser  la  reuiüon  des  Oiieiitaux.  car  ceux-ci  vou- 
laient  un  examen  du  doguie  et  les  aulies,  dit  Nestorius,  le  fuyaienl  de  toule  nianiere,  comme  s'ils 
n'avaienl  ele  röunis  que  pour  uns  condamnation. 

1.  Voir  les  documcnls  relatifs  ä  cette  di?legatiuii  daus  Mau.^i.  IV,  l'iOl-li-2-2;  Lupus,  eh.  xxiii,  n»  111, 
p.  «5  sqq.;  Labbe,  IIL  72'i-7'i(i.  —  2.  C'ötaient  Jean  de  Damas;  lliinörius  de  Niiomedie;  Paul  d'Emese 
(en  place  de  Cyrus  et  d'Aeace  de  BtTee);  Macalre  de  Laodieöe  (en  place  de  Cyrns  de  T\i);  Apringius 
de  Ghalcis  (en  place  d'Alexandre  d'Apaniee);  Theodoret  de  Cyi'  (en  place  d'Alexandre  de  Mabboug). 
II  y  avait  en  plus  Helladius  de  Ptolemais,  Labbe,  III.  725  a,  743  a.  —  3.  Lupus,  eh.  xxvii,  p.  70  :  Eisqiie 
adeo  motus  esl  pusximiis  Imperator  nosler,  iit  blauleam  clilamijdem,  quam  iiidiicbatiir,  cxcuteret, 
seqiie  reim  suliduccrel  prue  mogtiiliidinr  btasphemiiie.  Cf.  Herticl.,  p.  392;  Labbe.  III,  736  c.  —  4.  II 
semblc  n'y  avoir  eu  aucune  Conference  contradicloire.  Les  Orientaux  avaient  demande  de  reunir  les 
raetropolitains,  avec  denx  suffragants  seulement  pour  cliacun.  «  car  la  niultilude  est  superflue  pour 
scruter  lo  dogme,  et  nc  sail  qu'exciter  des  tumultes  ».  Labbe,  III,  700,  mais  les  diphysites  n'eurent  Ja- 
mals occasion  de  discuter  avec  ceux  qu'ils  qualifiaienl  de  monophysites.  Les  Orientaux  demandaienl 
aussi,  mais  en  valn,  que  les  queslions  fussent  posees  par  ccrit,  Labbe,  III,  727  e. 


[«7]  XXV.  —  LE  CONCILR  APRES  L'ARRIVEE  DU  COMTE  JEAN.  555 

•  )  ^\n/<    I4f^    H»J;    w-o»  ^^nJlS>j    ^£Ci-.;a^<jaj    JV-Jta    )>— ;    ^;    ^^ 

PI     (;  "^   Ul    ■i'NJ'to    y  -"11    ]i"'^  -^   ^i    .  ^IQ...  .,i  «\    p(    .mj^io   ^Vjjkioo    .  (ii^Cooi.   vj-^°    ^!-"'!    v^"^    '.°^l'. 


fol.  15S 


une  grande  lettre  {sarra)  au  concilc  pour  que  chacuii  rctournät  cliez  lui  et 
ä  son  eglise,  mais  Cyrille  et  Memnon  ne  devaient  pas  etre  comptes  avec  eux, 
et  ils  devaient  etre  regarde^^  comme  etrangers  ä  tous  les  eveques,  car  il 
plaisait  ä  l'empereur  de  les  envoyer  eu  exil.   Ouand  Cyrille  apprit    cela,  i\ 

5  l'aide  de  beaucoup  d'or  —  non  seulemeiit  pour  les  grands  et  pour  certains 
des  eveques,  mais  il  envoya  pres  de  deux  niille  livres  d'or  ä  Tempereur  lui- 
merne',  sans  parier  des  autres  promesses  —  il  amena  aussitöt  Fempereur 
ä  l'erreur. 

Lorsque  le  vaillant  Nestorius  vit  que  Tempereur  pliait    ä  tout  vent   qui 

10  soufFlait,  que  les  grands  etaient  vendus  pour  les  presents,  et  que  les  Alexan- 
drins  mouraient  d'envie  ä  cause  de  l'opprobre  de  leur  siege,  il  ecrivit'  au 
gouverneur  (uTrapj^^o;)  et  lui  fit  savoir  : 

Je  ne  combats  pas  pour  raon  lionneur  personnel,  mais  pour  la  verite  de  la  foi.  Le 
maitre  de  l'univers  ne  *  me  demande  rien  autre  que  de  le  rappeler  ä  ceux  qui  detien-   » fol.  1.5.S 
1.1    nent  le  pouvoir  et  qui  peuvent  mettre  le  bon  ordre.  Je  fais  donc  savoir  ä  ta  personne 
illustre  ijue  je  dedaignerai  volontiers  tout  l'honneur  de  lepiscopat,  pourvu  que  la  foi 

1.  L;i  livn-  romaiiio  pcsait  :J27  grammes ;  la  livre  d'or  valail  liciiu-,  eiivii-oii  mille  fiam-s.  Deux 
mille  livres  feraienl  deux  millions.  L'hisloire  do  ces  deux  mille  livres  promises  a  .Jean  et  de  la 
maniere  dont  lempercur  les  fit  payer  est  raconlec  dan.s  le  Livre  dlleraclulc,  478-481.  On  a  coiiserve 
le  detail  d'aulres  sommes  d'argent  et  de  dons  en  nature  donnös  ä  reiitourage  de  l'empereur  et  des 
reines,  IHM.  Cnsinrnsis,  I,  1873  (Flnril.  Casinense.  p.  46-47)  reproduil  a  la  sulle  de  la  traduction  du 
Livre  dlli-rncliile,  p.  :i<;8-36'J,  reproduil  encore  et  commeulc  par  V.  llatifful,  HuUelin  d'ancicnne 
Htterulure.  Paris,  l.">  octobre  1911,  p.  247  sqq.  Ces  dcrnieres  sommes  d'argent  forniaicnt  iin  lol.il  de 
1.081.542  francs,  lOid.,  256.  Cf.  Lupus,  eh.  Xi.l  et  ccill,  n"'  129  et  292. 


i  . 


10 


556  BAHHADBESABBA    AKBAIA.  —  IIISTOIRE.  [68] 

•  J.aSviN  j^h^kl  )-.»po;  jLa^o^;  ji'^^/o  loKol/  jbv^ooüS.  ^^oi  ^;  ^ 

.V_^)j  >Ju/  ^/  .Od  JL>.^^^  f.'O;;  oU>'^Jo  .s^oi  )l,^.Kl  >  .,.V>  jio  ^ .  m  lo  )«/ 
y^l  v^/  ^;  yj  .jla.bo  \^^i  \j^^  oKa^o  .).3cuuw.  u>Of.XJ;  jioiaj  ^;f 
)^f_^    f.»    ^;    yOouU    ^^o    :)la^|.MX    ol/;     ).XJL3    vcu/    >   » »j^v:»:);    :v^«^l/i 

1. ;-»/  Ms. 


l'emporte  et  soit  elablie.  Je  vous  apprends  par  lettre,  que  je  retourne  en  hate  ä  ma 
premiere  vie  monacale,  car  il  n'est  rien  qui  me  soit  plus  eher '. 

Lorsque  cela  eut  ete  ecrit  au  gouverneur"  (''Jirap^j^o;),  et  que  des  lettres 
seditieuses  de  TEgyptien  eurent  ete  envoyees  ä  l'empereur;  on  tiichait  «  qu'il 
fit  certes  sa  volonte  pourqu'on  ne  pensät  pas  qu'il  est  opprime  par  vous  »,  et  & 
Tempereur,  parce  qu'on  l'ennuyait  et  qu'il  craignait  la  peine,  se  desinteressa 
de  toute  raffaire  et  ordonna  qu'il  IVit  envoye  ä  son  monastere  avec  grand 
honneur  et  avec  des  revenus  suflisants.  Oh !  quel  aveuglement  a  saisi  les  grecs 
pour  un  lemps!  Car  ils  ont  dit  que  tout  ce  qui  concerne  l'incarnation  doit 
etre  attribue  ä  Dieu  le  Verbe,  non  seulement  la  naissancc  et  la  croissance  i" 
avec  le  sommeil,  niais  cncore  la  souffrance  et  la  mort.  La  prise  (du  corps) 
est  donc  (i'pa)  superflue  et  la  race  de  David  est  vaine^  on  peut  dire  que 
la  lumiere  s'est  eteinte  pour  mettre  les  tenöbres  en  fuite  et  que  la  vie  est 
morte  pour  vivifier  la  mort.  S'il  (Cyrille)  dit,  conime  il  y  a  etö  pousse,  que 
«   diverses  sont  les  natures    qui   sont  venues   ä   l'union    et   que    des  denx   '^ 

1.  Cotte  lellre  n'est  pas  conservöe,  mais  Neslorius  [fleraclide,  p.  .387)  dit  qu'il  a  ecrit  plusieurs  fois 
en  ce  sens;  cf.  Lellre  a  Scolasilijiie,  Lupus,  eh.  xv,  p.  45-40;  Luofs.  Xesloriana,  Halle,  1905,  p.  194  : 
...  a  me,  teste  Deo,  episcopalis  honor  facillime  respuelnr...,  et  HeracL,  p.  387-388.  —  2.  On  a  conservö  la 
lettre  du  prüfet  du  pretoire  qui  lui  permet  de  retourner  ä  sou  monaslere  «  comnie  il  l'a  ddsir6  »  et 
la  riSponse  de  Neslorius,  Mansi,  V,  792-3;  Lool's,  p.  19.5;  Lupus,  eli.  xxiv-xxv,  n°'  115-llfi,  p.  G7-G8. 
—  3.  Pour  notre  auteur,  Ephese  est  le  liiomplie  de^  munoiiliysilcs  siricis  ou  niitigös  —  loute  Teglisc 
jacobile  et  Eulyches  ont  6te  de  son  avis. 


[69]  XXV.  —  RETRAITE  DK  NESTORIUS.  557 

yOOi_J5   vojot»  '^'^^^    .)-.;oöu    ^»    l^-H.  ^°'^-    ^*=^'=*^?    o«ts::i^    ^äS^ 


resulte  nii  Seigneur,  Christ  et  Fils  '  »,  pourquoi  Nestorias  a-t-il  ete  chasse*? 
Qu'a-t-il  enseigne  qui  diflere  de  cela,  puisqu'il  confesse  las  iiatures  et  qu'il 
proclarae  l'union  et  qu'il  ne  nie  pas  que  le  Christ  soit  Seigneur?  Mais  en 
verite,  la  parole  de  PaiiJ  aux    circoncis   d'entre   les  juifs    s'accomplit    ici   : 

^   Parce  quiU  sc  comparent  eux-meines  ä  riix-7neines,  ils  ne  rontprei)nent  pas'. 

Saint  .y'cstomts  loua  üieu  de  tout  cela;  il  avait  pour  consolateurs  en  cela 
tous  les  eveques  de  Constantinople,  ses  predecesseurs,  qui  avaient  ete  exiles 
par  le  siege  d'Alexandrie.  Car  ce  n'etait  pas  nouveau  pour  ce  siege,  ä  cause 
de  l'envie  des  egyptiens,   et  il  est  maintenant  facile  de  l'apprendre  d'apres 

^*^'ces  autres  choses. 

1.  Deuxiimc  lellrc  a  ,\esloruis.  Labbo,  III,  318  e,  Cc  lexle  dit :  «  de  »  deux  luilures.  mai^  il  ne  dit  pas 
qu'apres  l'union  il  i^ubsisle  «  doux  nalures  ».  —  i.  Les  Orientaux  disaienl.  apres  l'union,  «  deux  nalii- 
res  i>,  et  S.  Cyrille  disait  «  une  nalure  incarnee  »;  par  voie  de  corollaires  les  monopli.vsites  accusaienl 
leurs  adversaires  de  dire  deux  Christs,  deux  Fils,  deux  personnes,  ce  qu'ils  niaienl,  tandis  que  les 
diphysites  reprochaient  ä  leurs  adversaires  d'attribuer  la  naissance  et  los  souffrances  ä  la  nature  di- 
ne,  ce  que  la  plupart  niaienl  et  ce  que  d'autres  (comme  Eutyches)  adniettaient.  —  3.  II  Cur.,  x.  12. 


VI 


jj/   :)^9t»L.m-2L^9    j..*.^90^  ^V-^l/    ;q^JS.^  l->^t-^  |joi  "^.suoa^  ^^9   o^; 

.^oiäjuw.;    )jioots-30    oiK^äoa^o    <-o«0|Lso^;    jt-a^  '°h^y^h.    oöi    tXDO^V^V^ 

lol.  l.-,8    )jO|    .JOO«     ^*XX^     OtJL3>-3;     ^-«^^/    ^|iO   "*^-^wÄ    V*>^    •.)..,.  »  >  Vt    wkS  /         ^^^^? 


10 


ful. 


XXVI.  —  Qiie  le  sihje  d'AIcxaiidrie  nu  pas  comhattu  seulement  coiiire  le 
bienheiireux  Nestorius,  mais  encore  contre  Ics  eveques  ses  predecesseurs . 

Qiie  le  siege  dWlexandrie  n'ait  pas  ete  seulement  en  lutte  avec  ce  saint, 
mais  encore  avec  les  Peres  ses  predecesseurs,  tu  peux  Tapprendre  des  choses 
qui  sont  sous  tos  yeux  :  Greyuire  de  Nazianze  avait  regu  ä  Constantinople  la  :. 
primaute  öprouvee  dans  les  guerres  et  les  persöcutions ' .  C'etait  un  homme  qui 
etait  presque  au-dessus  de  ses  contemporains  par  sa  conduite,  son  eloquence 
1^*  et  l'assurance  que  (lui  donnaient)  ses  souffrances  *  pour  la  cause  du  Christ. 
Est-ce  que  celui-lä  a  ete  une  cause  de  trouble  pour  l'eglise  de  Coiistanti- 
iiople?  Car  un  concile  egyptien  s'est  elevö  contre  lui,  et  a  trouble  les  lo 
eglises,  les  monasleres,  le  peuple  et  l'empereur  lui-meme,  au  point  qu'il 
le  chassa  de  Constantinople-.  Jusqu'alors  en  effet,  Teveque  de  Constantinople 
portait  devant  lui  la    mort   qui  etait    sur   sa    personne,  il  ne   pouvait    pas 

1.  Cf.  Socrate,  V,  7-8;  P.  G..  I.  LXVII,  .573-580.  —  :i.  II  a  cle  övötiue  do  Conslaiilinoplc  de  .'!7i»  a  :t.si. 


10 


[71]  XXVI.  -  ALEXANDRIE  CONTRE  COXSTANTINOPLE.  559 

)lp.j    )ju.V3  ynv^nni!  .JU^^Jl^    v^'^f^    )'»*''?  <;:''^'"'?   x:;-^^/  '^^^  V— «?^ 

jjoi  ^/^^  )jo«  ;;-/?o  ]J/  .ÖC^  jtV^Ai:^  )jLa:i^  )ooi;    )v^^  '^L^^so^^joa^; 


1.  In  iii.u-g.  :  l->«>^.  —  2.  U»^5o|t. 


demeurer  dans  sa  primaule  et  gouverner  son  troupeau  eii  paix  lorsqu  on 
s'elevait  contre  lui  et  qu'on  lui  l'aisait  violence.  II  est  diilicile,  ä  ceux  qui 
veulent  gouverner  tout  le  monde  en  paix,  de  se  trouver  ä  la  tete  de  l'eglise 
de  Constantinople,  aussi,  parmi  ceux  qui    furent   eveques    de    Constantinople 

5  apres  ('.]■{■  (joi VC  \  il  n'y  en  eut  pas  qui  furent  humilies  jusqu'ä  ce  que  Jean 
fut  eveque  de  Constantinople  - ,  homme  qui  fut  docteur  pour  toute  la  terro 
habitee,  mais,  tel  qu'il  etait,  il  y  eut  contre  un  tel  (liomme)  une  teile  per- 
secution  et  sedition  que  la  cause  n'en  fut  pas  seulement  ä  Constantinople, 
mais  encore  par  toute   la  terre,  car  un  concile    egyptien    se   reunit  ä   son 

10  occasion  qui  deohira  Tunanimite  de  l'Eglise  et  les  divisa  toutes  .'.  Ce  n'etait 
pas  alors  Nestorius  qui  troublait  l'eglise  de  Constantinople,  mais  c'elaient 
Gregoire  et  Jean,  qui  furent  expulscs,  durant  leur  vie,  par  Tlieophile  ton 
oncle  ■',  et  qui  furent  retablis,  apres  leur  mort,  dans  leur  dignite.  Apres  lui 
(Jean),  Atticus'  regut  l'eglise  et  il  la  re?ut  excellemment,  puisqu'il  n'endura 

15  rien  de  ce  genre,  mais  ce  n'est  pas  gräce  ä  vous  (Egyptiens),  car  vous 
etiez  prets  k  faire  la  meme   chose  de   nombreuses  fois,  surtout  lorsque  Jean 

1 .  Maxime  en  :tHl ;  Necliiire,  381-397.  -  2.  Du  26  fevr.  398  au  20  juiii  (?)  40'i.  —  II  y  avait  ici  une  lacune 
dans  le  texte.  Les  huit  mots  pr^cödents  traduisent  une  addition  faite  en  niacge.  On  voudrait  lire  : 
«  il  n'y  en  eut  pas  qui  furent  liuniiliös  aulant  quo  Jean  ».  —  3.  Cf.  Socrate.  VI,  9  et  15;  P.  G.,  t.  LXVII, 
col.  G92,  708.  —  '..  Theophile,  385-412,  netait  pas  encore  6v6que  d'Alexandrie  lorsque  Grögoire  a  ele 
ohass6.  C'est  Pierre  qui  8  envoyß  des  6v6ques  egyptiens  pour  le  reniplacer  par  Maxime.  P.  G.,  l.  XXXV, 
220    281-284.  —  5.  II  y  eut  ArsaciüS,  20  juin  404  au   11  nov.  405,  puls  AUicus,   405  (406?)  au    10  oct.  425. 


560  IJARHADBESABBA   'ARBAIA.  —  IIISTOIRE.  [72] 

ooi  ^^^-^».io    jJ/    .)iöi^/o    |.M>^^iL^  '"^«^s^o    Q^    ^;    v?^^^    'J'P^/    IJ'-V^ö^? 

JJ/    .'voKj/    ^^^.^wLsi.    )iö|»3/;o    )  .....».^i    jKi^Jil    ooi    )lo    .'voJ^/    |x:L3;po 
|.3c>r>  m'=>/  ^m  « i)a<^o  .yoKj/  >  in'..V)  yojlo^  > i  ^  yoto /  >  ..  ..•>tv>;  Ivti'^ 

'^f^li.;      ■  -'^  -  i-^N-N.  ^  n     j_LAO|0      ^«N«  .  -.♦  ->     |J)      _jj     «^ot-ootsX  ^  n     .yoK\  •>  f> 

^^.^^ie  Q^  ^0^  jJ/  .yo»  'tNJ;  yoN-.oo»  ^^jKnbo  jl  rvOXJtl  jJ  yO-M^C^oji 
^^^Jio  ss/»  .-JLnoi  V^^-^  jLi/  )^V^  •^•~^?  K^  °°*  '^j'^^  )iQJLia-.o«;  jK.^^^ 
)oi\j  •>;  \-i—»l  ^l  ^coof^  "^9  ^^  ooi;  .  .\ .)  •>  jJ/  .wtKji/  )ioi>n.oi 
.yo£0b>..2uO  yoKj/  )jO(  y^l^ö  .^;Ka./  ^OlÖjf.£ad  ^^^  V-^L^<3  "««A^/ 
Jooi  I— au^  ))k-^.  jy.^).iS;  Iv-^'-'^  ■  '^'•' « -  "^  -  <■"  yci  n  *^>^/  )i^  ^;  )ooi 
JJ/   .Jj^^JI    oV!n;    V^Kjaoj    ^/;    ^/    .^^oi    y-^lr^   It^o  .) .  tm'^/   ^cum^o 


iii 


otait  pröne  parmi  les  eveques  et  parmi  les  martyrs,  par  toutes  les  eglises 
de  la  terra.  Voiis  ne  vous  fäcliicz  pas  au  nom  du  Christ  et  des  Peres, 
mais  contre  eelui  qui  avait  atteint  votre  audace,  vous  avait  reprimandes, 
etait  devenu  plus  redoutable  et  avait  montre  que  vous  n'eticz  pas  iuvin- 
cibles.  Vous  ue  cherchez  pas  non  plus  ä  prendre  la  defense  du  Christ  et  5 
des  Peres,  mais,  autant  que  vous  le  pouvez,  vous  montrez  votre  force.  Vous 
avez  regu  l'eveque  Jean,  mais  vous  l'avez  regu  contre  votre  volonte ;  vous 
l'avez  reQu  de  mauiere  ä  faire  connaitre  k  chacun  que,  bicn  que  vous  ayez 
regu  l'ordre  de  faire  une  chose  difTerente,  vous  ne  refusiez  pas  de  la  faire, 
pourvu  seulement  que  vous  ne  perdiez  pas  votre  pouvoir.  Mais  n'est-ce  lo 
pas  pour  la  question  de  la  foi  qu'il  (Jean)  avait  ete  chassö  de  sa  fonction? 
car  j'ajoute  maintenant  que  c'est  encore  pour  la  foi  qu'il  avait  ete  chasse, 
mais  bien  qu'il  eüt  ete  chasse  tout  ä  fait  comme  s'il  avait  commis  l'iniquitö 
contre  Dieu  et  s'il  avait  transgresse  ses  commandements,  c'est  dans  ces 
conditions  que  vous  l'avez  regu.  i"> 

A  Attiais  succeda  Sisinnus  \  liomme  bon  par  ailleurs  et  ami  des  etran- 
gers,  et  il  sc  complaisait  en  de  telles  (bonnes  oeuvres)  au  point  de  passer 

1.  «  Lii-e  Sisiiinius  ».  Du  '2'  fovr.  420  (?)  ä  janv.  (?)  427. 


lul.  ir,i) 
1". 


[731  XXVI.  —  ALEXANDRIE  CONTRE  CONSTANTINOPLR.  561 

oila3Q-o.m.3/  ^io  j;Kjü   jJ»   v-cn  ^-io  ^Vt^^o  .K-^^ioo  Uxsl^  ►-Xot  ^/»-s  ^»^io 
K^iL^f  .jlio^  Kj/   -.oi-t^  ^-^i^U  ^o)!Sj  ^-^oi  po  .«Viii;   )ia:>o  ^.^^ 

^^  '7^^?   »  «No<   |>-*iOL^  |j-sj   vOoC^  jootJo  y0.a3K,mj   |J;   ^/   .yooi.^^ 

.mm  .  ffft  .  Oft      (^-^.^Jitsj       )  I  y  -  "^  »      ^.<i^O(      ^oC^aO;      •.)  ..  0*=^;     ^ä301      ^w^OO^ 


pour  l'emporter  sur  Ics  autres'.  Mais  celui-lä  aussi  fut  accus^,  au  point  d'etre 
opprime  sous  les  accusations  et  les  calomnies,  et,  parce  qu'il  n'etait  pas 
liabile  en  cela,  il  tornba  en  langueur  et  moiirut.  La  mort  qui  l'emporta, 
lui  evita  aiissi  d'etre  chasse  de  son  episcopat.  *  Et  tandis  que  tout  etait  pre-  *  u,\.  i.v.i 

5  pare  ainsi  pour  Ic  deposcr,  toi,  Cijrülr,  qui  te  faisais  passer  pour  l'aide 
de  TEglise,  tu  as  fait  soniblant  de  ne  pas  cntendre.  Tu  n'avais  pas 
d'oreilles  pour  aider,  ni  encore  de  grandeur  d'ame,  lorsqu'il  t'aurait  fallu 
aider  les  eveques  de  Constantinople.  Tu  voulais  en  effet  qu'ils  fussent  humi- 
lies  sous  toi  et  qu'ils  fussent  accables  sous  les  calomnies  qui  tombaient  sur 

In  eux,  alin  (pi'ils  n'eussent  ni  la  Force  ni  le  temps  de  s'occuper  de  tes  afl'aires. 
Tu  savais  qu'il  etait  utilr  ([ui'  Sisiitnus  tut  accuse  de  toutes  cos  turpitudes 
pour  que  tu  fusses  l'ami  de  ses  accusateurs  ■  et  que  tu  pusses  elever  [ä 
l'episcopat)  celui  dont  tu  aurais  besoin,  car  {Sisiiinus)  ne  t'etait  pas  soumis, 
parce  qu'il  n'avait  pas  ete  nomme   eveque  par  fcs   soins''.  Voilä  donc  (apo.) 

li  tous  ceux  qui  causerent  des  lüttes  et  des  troubles  dans  l'Eglisc  dr  Cons- 
tantinople.  Par-dessus    tout,    c'est  Nolre-Seigneur   Jesus-Clirist   qui    a    ete 

1.  Ceslftii  summe  lo  jiigenienl  de  Socrat('.//i.s<.  eccl..  VII,  eh.  26  01  28;  l'.C.  LXVII,  8ü0,  801.  —  2.  Le 
principal  6tiut  IMiilippc,  prötrc  de  Side,  qui  avail  convoite,  aussi  bieii  qxw  Troclus,  la  succossion  d'At- 
tieus.  Cf.  Socrale,  loc.  cit.  Socrale  !e  bläme  (eh.  2G)  de  ce  qu'il  a  os6  6crire  conlre  Sisinnius  et  eontro 
ceux  qui  l'avaienl  ordonnt;.  Uu  cerlain  Cu^lestius  semblc  aussi  avoir  cH6  l'une  de  ses  victimes  et  pen- 
dant  que  Neslorius  tonsolait  t:cElestius  (Loofs,  p.  172),  S.  Cyrille  döfendait  Philippe,  Commonitoriiim, 
P.  L.,  t.  L,  'iSG-'jöS.  —  3.  Sisinnius  avail  iHe  elioisi  pai-  les  laiques  de  Con>taiiliiiople.  :'i  ciiuso  de  sori 
inepuisable  charite;  Socrale,  loc.  eil. 


v 


562  BARI.TADBESABBA   'AHBAIA.  —  IIISTOIRE.  [74] 

K.^1/   ^q\    jj     Jl^iCLiw    ChS-SL^     ^^*^^     '^^^^'^    ^'^    ).^.Oi.^    '«.OulL-.    yPO    y006o 

).^uia^;    )KS^  )ooi  voouio  ^  »—  ^^!iJ>j  ^/o  .|^V—  11/   )^»)^  |j^**  )^'/? 

^^>_a_oa^  .  "^-Z  K-,>-«  .)lnii\v)   Nju,JM;   )_J0»a3  ""^01.00^  .-j-Vpo  op«JO     5 
v>^  -T-^  ^   ■^i    ic^;    );oi    ^t-^    •i->'>-^    y.t'ni    |^'t-°    ).JU,^i^>^oax>;    jjois 

.'jlioA;   ou^wy/    'jL^^ojli   oi.>^a^o   oi^V^OA  ^^ 


1.  U.:3o|l.»  Ms.  —  2.  HVoo»  Ms. 


cause  de  troubles  par  toute  la  terre  :  Je  ne  suis  pas  reim  pniir  apporter  la 
paix  sur  la  terre,  mais  le  glaive'. 

De  meme  que  chacun  de  ses  (predecesseurs)  avait  ete  cause  de  Iroubles 
et  de  guerre  pour  les  calomniateurs,  de  meme  Nestorhis  aussi  eii  fut  cause  -, 
de  la  meme  raaniere  que  Notre-Seigneur,  et  ses  disciples  avec  leurs  suc-  s 
cesseurs,  avaient  tout  endure  et  l'endurent  (encore).  Les  egyptiens  firent  tout 
cela  contre  le  siege  de  la  ville  imperiale.  Tu  vois  comment  les  egyptiens 
menaicnt  la  guerre  contre  le  pretre  de  Constantinople,  par  suite  ce  qu'ils 
ont  fait  contre  Nestorhis  n'etait  pas  nouvcau,  surtout  parce  qu'il  etait  cause 
du  retour  des  os  de  Jean  ■^  qui  avait  ete  chassö  sur  l'accusation  et  la  sedition  10 
de  Theophile,  parent  de  Cyrillv'. 

Lorsque  le  bienheureux  Neslorius,  sur  l'ordre  de  l'empereur,  fut  retournö 
ä  Antioche  sa  ville,  toute  la  ville  se  precipita  ä  sa  rencontre  et  on  le  fit  entrer 
avec  graud  honneur\  Quant  aux  sept  eveques  du  parti  de  Jean  d'Antioehe'', 
quand  ils  apprirent  Tiniquite  et  la  trahison  accomplies,  gräce  ä  la  laiblesse   15 

1.  Mattli.,  X,  34.  —  2.  Ev6quc  du  lo  aviil  'i2S  au  22  juin  431.  —  3.  Atticiis  avait  retabli  le  nom  de 
Jean  dans  les  diptyques,  mais  S.  Cyrille,  qui  coinpaiait  alors  S.  Jean  Chrysoslome  ä  Judas,  ä  Jtichonias 
el  ä  l'arien  Eudoxe,  lui  a  öcrit  de  l'elTacer,  P.  G.,  LXXVII,  352-3fiO;  cf.  Facundus  d'IIermiane,  P.  L., 
LXVII,  607-610.  Nestorius  a  fait  c61cbrer  au  26  septembre,  des  l'an  428.  la  föle  de  Jean  Chnsostonie. 
II  a  pu  songer  ä  raniener  ses  reliques,  mais  ceci  n'a  6t6  fait,  sous  la  pression  de  l'opinion  publique, 
que  le  27  janvier  438,  sous  Proclus.  —  4.  S.  Cyrille  otait  le  Als  de  sa  Sffiur  el  avait  conlribue  ä  la  deposi- 
tion  de  Jean.  —  5.  ^^aint  Celestin  cn  tönioigiie  dans  sa  lettre  a  Jean  d'Anlioche,  eerito  le  15  mars  432  : 
«  l'auleur  de  la  peiversitö  fait  (d'Anlioche)  une  place  forte  oü  l'exjle  est  lionore  par  lous  >>,  P.  L..  t.  L. 
.541  a.  —  6.  Gf.  supra,  p.  [66]. 


[751  XXVI.  —  ALEXANDRIE  CONTRK  CONSTANTINOPLE.  563 

K^l    ).i\.^OL^o    .JSw)-:»«oi    Of>«\U/    .jjxS^o;    oiLQ..>^i    ^-^    )•,.»•>     l-^^^i/; 


ilo  l'empereur,  contre  le  vaillant  athlete  (äOX7)T-fl<;),  ils  en  furent  gran- 
dement  aflliges '  et  ils  ecrivirent  trois  et  quatie  fois  des  representations  ä 
Fempereur  en  lui  exposant  tout  et  en  le  eonjurant  devant  Dieu  et  devant  ses 
anges  elus".  Quand  ils  virent  que  rempereur  avait  endurci  son  ouTe,  ils  don- 
'•>  nerent  l'ordre  et  le  conseil  ä  tout  le  peuple  de  Constantinople,  qiii  etait  accouru 
pr6s  d'eux  k  Chalcedoiiic,  de  conserver  la  vraie  foi  et  de  fuir  les  blasphemes 
de  rEg3rptien\ 

1.  ct.  Lupus,  eh.  XXVI,  n°  114,  p.  6i)  :  «  en  ariivant  ä  Clialcödoine,  nous  avons  appris  par  le  biuil 
public  quo,  hiiit  joiirs  avant  nolre  arrivie,  il  avait  plu  au  trös  pieux  empeieur  d'envoyer  Neslorius 
(l'Ephese  oü  il  lui  plairait  d'aller  et  notre  äme  a  ete  dans  une  grande  affliction,  car  si  cela  est  vrai, 
toutes  les  choses  qui  ont  6te  faites  sans  jugement  et  de  raaniere  illicite,  en  paraitronl  fortifi^es  ».  — 
Notons  que  le  titre  donnö  par  Lupus  ä  cette  pi^ce  est  im-xact:  c'est  une  lettre  non  [las  d'EpIiese,  inais 
envoyöe  ä  Ephese  par  Jean  d'.-Vnlioche  et  ses  six  compagnons.  Le  titre  exact  a  ete  donn6  dans  la  lii- 
bliotheca  Casinensis,  in-fol.,  187S.  La  möme  piece  se  trouve  Labbc,  III,  731  c.  —  2.  Blies  sont  consor- 
v6cs,  ci'.  Lupus,  eh.  xxxir.  xxxiv,  xxxv,  n"  120,  122,  123,  ContesUitio  prima...  secanila  ...lerlia; 
Labbe,  III,  727-731.  —  3.  Voir  les  discours  prononces  a  Chalcödoine  par  Thöodoret  et  .Jean  dans 
Lupus,  eh.  x.'cxvi,  xxxvii,  n'"  r2'i-125  et  la  lettre  de  Theodorel  au  peuplo  de  Constanliuuple,  Lupus, 
eh.  XL,  n"  128.  p.  Iü2;  Labbe,  III,  732-740. 


^niva    ^_!73    T_i.iuoor^"n    ^r^   ^aljr5^T\    .nfxnx^o   ^'\floix:\ 

f Ol.  159    \0'y^\    i;^«    )lV^'^    VL^V^O    .Ot-Sudf^S^^    joOl    't^^    \xQ\  -.loOl   y)J^    ji'tJL    .ft^»«.        10 


XXVIl.  —  De  ce  qui  fut  fait  eiisuite  par  {Vev^que)  d'Antiochc,  et  c/nelle  fiit 
la  cause  de  sa  moUesse  d  l'egard  de  Ja  verite. 

Jean  avait  d'abord  preche  la  verite  et  tenu  l'orthodoxie,  mais,  ä  la  fin, 
par  crainte  des  menaces  de  l'empereur,  k  cause  des  flatteries  de  TEgyptien, 
et  surtout  parce  que  toute  la  ville  courait  pres  de  Tenvie  Nestorius,  —  car  j 
tout  cela  a  coutume  d'ecarter  de  la  verite  et  de  faire  tomber  dans  lamer- 
tume  et  l'envie,  —  pour  echapper  aussi  ä  la  descente  redoutable  du  general 
(ffTpaTTiT^ÄTTi?) '  et  ä  ses  instances,  pour  ne  pas  perdre  son  siege  et  l'honneur  de 
son  sacerdoce,  il  commenga  ä  avoir  la  pensöe  des  juifs  envers  Notre-Sei- 
foi.  is'.i  gneur^  et  il  devintjaloux  de  son  ami\  Lui  qui  avait  ete  autrefois  zele*  pour  la  lo 


V 


1.  Sans  doiite  Dcnys,  magister  mililiae  orienlis,  cf.  Synodkon.  eh.  17fi,  179,  181:  P.  G.,  t.  LXXXIV, 
col.  793,  796,  797.  —  2.  Cf.  Jean,  XI,  48.  —  3.  Jean  a  pu  croire  iiu'il  6tait  impossible  de  rehabiliter  la 
personne  de  Nestorius,  ä  laquelle  se  rallachaienl  Irop  de  haines  et  de  legendes.  II  a  pu  croire  que  le 
dogme  6tait  intöresse  ä  ce  sacrifice,  puisque  saint  Cyrille  devait  permeltre  de  dire  «  deux  nalures 
apres  l'union  »,  ce  qui  ölait  alors  en  sonimc  le  fond  du  döbat.  Voici  ce  que  Cyrille  a  conc^dö  aux 
Orientaux  qui  adheraient  ä  la  döposilion  et  ä  la  condamnation  de  Nestorius  : 

Tot;  0^  eüaYY£>''xä«,  xai  änoffToXixä!  Ttepi  toü  Kupiou  ftovii;,  l(j|ii£v  toü?  ito'>.6yo\)i  (ou  OEiqYdpov;)  ävSpa?,  T(i{ 
jjev  xoivoTtoioOvTa;,  (b;  ^cp'  Jvö;  npooMHOu,  la;  Se  oiaipoüvtat,  w;  iiti  6üo  90ottdV  xai  xi;  [itv  beoTipenEic  xata 
TYlv  ÖEÖTTiTa  TOÜ  XpisToC,  Ti?  8^  Taitcivä;  xatö  t^^v  äv6pwnötr)ta  oOtoO  itapo5i56vTa; ,  P.  C,  l.  LXXVII,  173. 
«  Quant  aux  paroles  övangöliques  et  aposloliques  relatives  au  Seigneur,  nous  connaissons  des 
lioMMMes  thtSulogiens  qui  fönt  los  unes  coinmuues  (aux  deui  natures)  comme  lopporlies  ä   une  per- 


[77]  XXVII.  —  JEAN  D'ANTIOCHE  APRES  LE  CONCILE.  565 

\    "^  \.  V);    oil^<.<ub^    t-"^^  t-^^/    •t-:^^^'^    )^t-*</    '^Z    ^?    ^'x>aL^'0-o    .otlo^    ^^ 
^oi  :)_ipo;    otK  ».„^oX^   |_3p^   ÖiS.JlS>   )».^3    looi    ^oi«    .)^V^<^    )-.V.olLbd4 

^%S^  oi^aS..  >»oloKjj    'ouio    ts-Xi  .looi  )joi  ö(i)jLCO;   ^j   jtCi^   .)w-.*jLio; 

^m  .<s^i  l     jj      jjOi^    ^;     OO|-.|.<w^^p0L^    )K>./>\I    JOOU     ÖmO  l\o    .)......5t.Vl    ^^ 

)«o(   ^Jboo  .\l^  ^)0  01*0  T>\   oöC^   oM^/o  .öi.^o\J!^  OlV^wJl  -.JN  ^iii  \    K^iw>.b>^ 


I.  ova»  Jls. 


verite,  se  conduisait  maintenaut  comme  sou  ennenii,  et  il  voulut  chasser  de 
pres  de  lui  l'ami  des  verites.  Cyrille  agit  encore  dautre  raaniere  :  il  agit  sur 
la  sceur  de  Tempereur,  nommee  Pulcherie,  qui  servait  ä  captiver  tout  l'Occident 
dans  los   flatteries  de  TEgyptien'.    Celle-ci   voj-ait   en  efl'et  Nestorius   d'iin 

5  mauvais  cell,  parce  qu'il  avait  bläme  sa  corruption;  car  eile  s  etait  vouee  ä 
la  virginite  et  eile  appelait  ä  eile  encore  d'autres  vierges  du  Christ.  Voici  la 
cause  de  sa  haine :  Klle  demauda  ä  {Nestorius)  que  son  image  iüt  fixee  au-dessus 
de  Taute!  et  que  son  veteraeut  servit  de  voile  ä  l'autel,  et  il  nc  le  voulut 
pas,  mais  il  ordonna  que  son  image  füt  peinte  en  un  autre  endroit,  et  quand 

10   il  apprit  que  la  vierge  du  Christ  etait  mariee  ä  sept -,  il  noircit  son  image  et 

sohlte  el  i{ui  parlagent  Ics  tiulres  ü  deux  natures,  en  ultribuanl  oelles  ijui  soiil  (Jigiies  de  Dien  ä 
la  divinitö  (naturo  divine)  du  Christ,  el  les  huinbles  a  son  humanile  (naiurc  hiimaine).  »  La  joie  de 
Theodoret  et  des  Orienfaux  (cf.  Lupus,  rh.  lxxxvi,  xcv,  xovi.  n"'  17'i,  183,  184).  et  la  consternation  des 
iHonophy.sites,  comnie  Acace  de  M61ilene,  munlrent  que  la  conlroverse  portait  principaleemnt  sur 
«  deux  natures  uniliöes  (evwoic)  en  runi(|ue  nature  du  Verbe  »  —  soll  ccnifondues  (Eutychiens),  soit 
non  confondues  (Cyrilliens)  —  ou  «  deux  natures  joinles  ((juva^cia)  en  l'unitö  de  la  personne  »  (les 
Orientaux).  Cette  personne  iiniquo,  prunee  par  tous  les  nesloriens,  (■lait  d'ailleurs  assoz  mal  döfinie  el 
l'hypostase  encore  plus  mal. 

I.  Epiphane.  archidiacre  el  syncelle  de  Cyrille,  ecrivail  vers  lellc  epO(|uc  a  rev(^(|ue  de  Constanli- 
nople  :  Festinii  igiliir  el  tu  ipse,  snnc/issimc.  sii/iplicare  Domiiuic  (iniiHae  Dei,  l'iilclieriae  Aiignslac. 
iit  Herum  ponat  animam  suain  pro  Domino  C.lirislo  —  piilo  ciiim  (/iiod  nunc  non  satis  curet  pro 
sanctissimo  restro  fralre  Cyrillo  — ...  ul  sirihnt  increpnlire  Joiinni  (/iki  nee  memoria  illiiis  impii 
(Xcslorü)  fial,  Lupus,  cli.  i:(;iii,  n"  2!)2,  p.  'il'J.  —  2.  Nestorius  liest  (las  si  ctair,  lleriicl.,  I'j8  :  «  Vous 
aviez  encore  avec  vous  contre  moi  une  femrne  belliqueuse,  une  reine,  jeune  lllle  vierge,  laquelle  com- 
batlait  cimtre  moi  paree  ijue  je  ne  voulais  pas  accueillir  sa  demande,  de  comjiarer  a  l'i'pouse  du  Christ 
une  personne  corrompue  par  les  liorames.  Je  Tai  fait,  parce  que  j'avais  piliö  de  son  Arne  et  pour 
ne  pas  faire  des  victiraes  de  ceux  qu'elle  choisissait  criminellemenl.  »  Suidas,  par  contre,  precise  da- 
vantage  (au  mot  Pulcherie)  :  «  Pulcherie  haissait  tant  Nosloiius,  parce  que  les  amis  de  celui-ci  röpan- 
direnl  le  bruit  que  Nestorius  laccusait  d'impurete  avec  son  frere  Theodose.  C'est  pour  cela  qu'il  ftail 
si  liai  irellc,  car  i!  la  blAmait  a  roccasion  du  [/.«yiaTpo!;  l'aiilin.  «  II  est  ecrtain  ([u'i'lle  a  agi  contre 
Nestorius.  Cf.  la  note  precedente. 


ll) 


566  "    BARHADBRSABBA    ARBAIA.  -  IIISTOIBK.  [78] 

.  vaL-*«aiosuL^  Ksu-ioo    ^coo^iaaj    oi^yJiOf^    li^fs.  '^ä-*  ^^^a^    «-oi    Jts^s^ 

),_«  .)K:So.  )jlSj>o  «*iA/  It-^ioo  .),_3Li.tsjLio  jJ  ^■.'=ySnm°>/  ^»K^  jl^i^o 
.oits— j  jloi^  ^^s^oo  ^lUjo  ..).iO(^o^Kji/j  vOoC^a  (o-aioV;  lloJ-Ii^jio 
.-ot-JL-O.»;  -  -^»  l  '^s..^^^  >ö^;/io  .)_oa*^/j  oivion..  '^^^io  N^Uo 
*s/j  y-,/  ..ojN_sötaio  «oöi  w-V^  V*^  looCH  -l-'r^?  oi^»«^  oito.;  -oio';^o 
.o.fcOi..^^JiO    |-;,JLiajSs;    )1a    l-i-^    )iU^    )K.;>a-.i    U^oo-N.    J.io^ 

^-'  ^^  N^  )laJL*,^us  ^ooil-s^ai»;  .•^V^s^  ))^N:ib.l  ^/  ojpoai.i  06^  )ooi 
N^^    .  vxa-;a^^JöJ    ^    vmmol/    yU.^lflo  ^^-Jlüj    );ot  '"^«JO.;   ^^^^Ooo   .0001 


il  fit  empörter  son  vetement  hors  de  l'eglise ;  pour  ce  motif  celle-ci  aidait,  par 
tout  moyen,  la  mechancete  de  CijriUo  et  opprimait  Nestorins;  ainsi  eile  circon- 
venait  l'empereur  constamment  pour  qua,  de  tonte  maniere,  il  füt  jete  en  exil. 
Jean  eerivit  et  fit  savoir  ä  l'empereur  qu'une  femme  ne  peut  pas  appartenir  ä 
deux  hommes,  et  qu'une  eglise  ne  peut  pas  etre  soumise  ä  deux  eveques,  et    r, 
aussitöt  l'empereur  trouva   Ic  motif  (qu'il  cherchait)  :    l"  (ä  cause)  de  l'in- 
clination  de  tous  les  grands  qui  avaient  ete  eombles  d'or,  2°  ä  cause  de  la 
demande  de  sa  so3ur,  3°  ä  cause  de  la  Jalousie  de  (l'eveque)  d'Antioche,  4°  ä 
cause  deTerreur  de  son  esprit  et  des  fleclies  enrichies  de  Tor  de  rEgyptien  — 
ses  dons  out  ete  si  considerahles,  que  l'Eglise  dWJexamlrie  jusqu'aujourd'hui   i" 
est  chargee  d  une  lourde  dette  ä  cause  de  lui,  —  5°  ä  cause  de  Dalmace '  ; 
Ge  serviteur  de  l'erreur  demeura  durant  plus  de   trente   ans  dans  son 
monastere  ä  Tinterieur  de  Constantinopk,  saus  aller  pres  d'aucun  des  fideles; 
il  avait  dans  son  monastrre  pres  de  trois  cents  hommes,  dont   la  plupart 
s'occupaient  de  mouvements  seditieux,  et  comme  Dalmace  avait  ete  reprimandö   is 
de  nombreuses  fois  ä  cause  de  cela  par  Nestorius,  il  en  avait  con^u  de  l'ini- 

1.  Cf.  Mansi,  IV,  1258;  Laßbe,  III,  560,  752.  On  y  raconte  que  les  aiiiis  de  Ncstorius  feniiaienl 
loutes  les  voies  et  (lu'on  6tait  »ans  nouvelles  des  orthodoxes  d'Ephese  jusqu'au  jour  oü  un  mendianl 
appoita,  dans  son  biton,  la  leUie  aux  6v6ques  et  aux  moines  qui  dochaina  le  mouvemenl  monacal  a 
Conslantinople.  La  premiere  partie  est  inexacto.  car  Ic  comte  Iränee  Iui-m6me  avait  v\6  devance  de  trois 
jours  par  les  Egypticns  (|ui  avaient  deja  «  accapar^  les  oreilles  de  lous  ».  Labbe,  III,  717  a,  b.  La 
lettre  porlee  aux  moines  par  le  iiieniliant  pouvait  conlcnir  des  instructions  tpron  jugcail  bon  de  cacher 
au  iiubÜL.  lleracL,  :t73-375,  3;i7. 


10 


lul.  10(1 


[79]  XXVn.  —  JEAN  D'ANTIOCIIE  APRES  LE  CONCILE.  567 

Ki^jU/»    jl^Xi.   w.«   ),-/»    oi^    po/o  .',—11/    JKv^   v-oi-.)—  ^3  ^-;   Jj^^io 
..lloJi^euoi)  Ijül^     ^^*>^^^?  ^-^»fi^j  ot^^  rf»-«  ■^*JL>.i/  ]/o  ^ULio  y^^K.Jj  )l)l 

.)J»Kj);  )K.»^;ts^  v^poj;  yoy^io  .y-^y^r^io  y,-^.£s.^  o^v^J« 
J,  ^N-"^    oibs—    )^V^<3^!    ji<a^o\o    -JiN^ö    >&>^eLJi   ^oüS^    ^;     ^^^oi^ 

1.  Les  plirases  suivantes  sont  iiispirOes  par  Le  Livrc  dllrraclUle,  Od.  Dedjan.  p.  .J7r>-:i70. 


mitie  coutre  lui.  Lorsqu'il  s'apergut  que  Cy rille  faisait  du  zele  ä  l'occasioa  de 
la  foi,  Dalmare  so  fit  porter  dans  une  litiere  pres  de  Tempereur'.  Lorsque 
romperi'ur  lo  vit,  il  fut  saisi  de  trcmblemont  etil  lui  dit  :  «  Quelle  est  donc 
la  cause   qui   t'a  porte    ä    venir,    lorsque  auparavant,  dans    notre    besoin, 

5  nous  t'avons  prie  souvent  de  venir  pres  de  nous  pour  que  nous  soyons  beni 
par  toi,  et  nous  n'avons  pas  ete  exauce?  »  Alors    Ic   jeüni'iu'  lui  repondit  : 
«  C'est  par '  zele  pour  la  foi,  afin  qu'elle  ne  soit  pas  corrompue  par  Nestorius.  »   ♦  fni.  ic« 
Et  aussitöt  l'empereur  secoua  ses  habits  de  pourpre "  comme  s'il  n'y  prenait 
paspart.  Alors  le  fils  de  perditioa  parcourut  les  places  publiques  de  la  ville 

10   et  il  dit  dans  un  repons  que  «  Dieu  etait  mort^  »,  et  cette  erreur  subsiste  jus- 

qu'aujourd'hui  dans  Tcnipire  des  romains  et  ils  proclament  «  le  saint  immortel 

qui  a  ete  crucifie  pour  nous  »,  ce  qui  est  etranger  ä  l'esprit  des  Ecritures. 

L'empereur  entendit  donc  tout  cela  et,  a  la  prierc  de  Pulcherie  sa  soäur ', 

il  se  mit  k  l'oeuvre  et  il  envoya  saint  Nestorius  en  exil,  d'apres  les  conseils  df 

15   FEgyptien,  au  pays  d'Oasis.  Nestorius  cn  temoig'ne  lorsqu'il  dit  en  leur  nom"  : 

1.  Ceci  a  eu  licu  en  i:U.  — 2.  CT.  Lupus,  eh.  .\xvii,  p.  7i)  cl  Lirrc  iriUracUäc,  Od.  IScdjan.  p.  3'J2. 
—  3.  «  Ils  avaii'nl  pris  l'audace  de  fiappcr  de.s  iiiains,  sans  rien  dire  autre  que  ;  Dieu  le  Veibe  est 
moTi»,  lleracUilp,  p.  383.  —  'i.  II  l'autajouler  encoie  i(ue  saini  G61eslin,  dan.*  sos  IcUres  du  l.'i  mars  432 
adressces  a  Jnan  d'Antioche  et  ä  l'empoiour,  deiuandait,  d'exiler  Ne.storiu.s  au  d6serl.  P.  L.,  1.  I., 
541  1),  et  <lc  le  scparer  de  loute  soci6t6,  Ibid.,  ö'ii;  b.  —  5.  C'esl  peul-ölre  un  e.xlrait  de  la  «  Tragedie  », 
ou  hisloire  du  concile  d'Ephese. 


I". 


568  BARHADBESABBA    ARBAIA.  —  HISTOIRR.  [80] 

IV. ^  vr>    ""^aDOi     ^^     .  [La3ta.Q.£ci£>t     ^»    |N_a£Lio    o|    •.  ^0]Lq^»     )La3LQ_»    o/     ■■|i-ä£)»     Looj    pjstoo;    ^aVac*     ys^    |toL-IS.3 

]i'tJ>'l    INjuNa»    p;— f    pLßoL    yO^^o    .|L»Oj»    I^wU.V^    ^/    q.V>.   yOOvO^^u.*    ^QJcf|»    yOO)N.Viob   sOoi\    loOjL»   ^/    .  a^x*    )L»-i>j; 
•.OOO)    .  n-^m  v    |N, ■  fVV  ^     yxm^\     |LQ_.o/t    ]b^^t    ^ofA^*     .  ).^^^^^    o-o-^jt    ^«X^P    ..fajVafajsp*    ^O)    .  ^ooA    toO|    l-^V^* 
^Lo^i.    ^^^-»:ia>    "^  A  t^  "*    .■l..»ciCD.o/;    )lSXi.    wOj    IjO)    .  LoO)    ti*.U^    |l-|..äaii.    ILoäLoa»    )LoL    Loli.»    .  Qo9Lit    ^-X-/»    M-"^!    Ot  .:!>.*■  aaio         iJ 
.|alo/    l-iioaia/     P;    y/    ^-|   yOOiLo»IS.i.io    .^)/    [-.»amap    ^/     ■.  LVJ^vCD/    ^^IS^o;    ^ojöjt    ^oO]Lca^a*jiio»    V*^    UV*    •  Looi    J^lji» 

.  ^^    ^tsJ    ^*\oi    ILofut 


La  lettre  de  lempcreur  ordoiinait,  comme  point  principal,  ou  de  s'associer  a  eux  ou  de 
quiUer  l'episcopat.  Lorsque  cette  lettre  arriva  et  qu'il  (Nestorius)'  fut  parti  plutiH  que 
d'obtiir,  les  habitants  des  villes  et  les  clercs  etaient  dans  l'agitation  par  affeclion  pour 
celui  qui  etait  parti  et  ils  s'abstinrent  de  participer  aux  saints  mysteres  dans  l'eglise, 
afin  que  l'entree  de  ceux  qui  etaient  entres  en  place  d'eux  leur  füt  comme  une  ombre  au  5 
tableau.  Aussi  ils  avaient  une  autre  machine  de  guerre  tiree  d'un  autre  ecrit  de 
rempereur  qui  pronon^ait  l'exil  (s;opia)  contre  ceux  qui  etaient  sortis ;  certains  comptaient 
lä-dessus  pour  etablir  un  culte  uniforme  dans  les  villes  et  pour  dompter  la  volonte  de 
ceux  qui  etaient  sortis,  en  les  amenant  ä  regretter  l'union.  Voilä  quelle  fut  la  cause  de 
l'exil  (i?opia)  qui  s'etendait  peu  ä  peu  jusqu'ä  nous.  On  le  regarda-  comme  une  maniere  lo 
de  mettre  fin  ä  ropposition  de  ceux  qui  se  combattaienl,  si  (Nestorius)  allait  en  exil,  et 
comme  un  encouragement  pour  eux,  s'il  n'allait  pas  en  exil. 

Ensuite,  apres  d'autres  clioses,  il  dit  : 

Ceux  qui  reclamaient  notre  exil,  tandis  qu'ils  Ic  machinaient,  nous  preparaient  un  Heu 
d'exil  distingue  par  la  düTiculte  de  la  privation  d'eau,  par  les  cmbiiches  cachees,  par  le  15 
manque  de  routes  qui  y  sont  inconnues,  par  la  privation  complete  des  choses  les  plus 
necessaires  et,  de  plus,  par  un  Service  d'espions  qu'ils  nous  ont  places  de  lous  cötes,  de 
crainte  que  Ton  no  nous  apportät  le  salut  que  Ion  s'envoie  par  lettre  et  —  ce  qui  est  le 
pire  des  maux  —  pour  qu'on  ne  put  pas  nous  donner  ä  manger  et  ä  boire. 

Voilä  ce  que  le  saint  nous  a  raconte  au  sujel  de  sa  persecution.  Qui  ne   20 
sera  emu  de  cette  audace  et  de  cette  cruautö  mauvaise  et  brutale  ? 

1.  II  pi'\il  s'agii'  ou  de  Nestorius  el  do  Constantinople  ou  d'un  Ov^que  orienlal  chasse  a  son   occa- 
siüii.  —  2.  L'exil  de  Nestorius? 


ttc\:\eaJCLj^:\   r^^"v\^r^   '  ^    r^ivj_^   .t^u^Taiia   ^■Hjiai.7\ 

5  ;.>^  ^oi  ^O)  .oj^ii  ILooA^^  o^j>o  .0001  Qi.j^  l-'j-^!  l-°^'Oi  \V-^^i  -^^  r?°  .^a^H;  tsoj^s  ^*^^oo  ,J-A|-» 
r,,  -.V  |j»vj  |J>>  1^1  .ax^^miN^xsö  t^ocaJoSoaw  v°*>^  oifni  vOOiL^io  .|l.övj/!  l'-aJ'J'»-»!  a-A>o  :  |  n . f^ioi  |)läo  oi^l; 
Q-^.L(  t>-^-\^^  .vä'ji  aa*-.l!oo^>  ^A./  ^aJÄ;  .-m^^ioic^  r°-^^;  l;oi  Pt^'  •Ij-''-  v^^^^-A  l-i-'K»  P;  .^  l;-.Uo 
O.N-.    Ip^jiD    ^    |N-ß    ^oO|l!0x.l!>JO    .  pLiljj.    |mS{,    Nso^oi.    .  ü.ISjd/    yOOvJ.»    ^^.^i^    ^\^iaut     ,j^^/     .  n n . {.Voi    ^oopü-/; 

.0001    ,^>\»j  I  n .  (,101    .^ojci   l^laa;    ^ojoi   r*^    .|mif,   P;>  .m.miN^m;    -öu    .Ijä^qjb 


lul.   IHO 


XXVIII.  —  Partie  de    '  In  lettre  du  eoiirilr  des  Orientaux  qui  fut  ecrite  d  *  m,  m, 
l'einpercur    an     sujet    de    la    mlomnie    portee   eontre    Mar    Nestorias    Je    Inev- 
hcnreu.v ' . 

C'est  pourquoi  nous  implorons  ä  vos  pieds  et  nous  demandons  que  vous  nous  ocoutiez 
5  avec  patience,  nous  qui  implorons  votre  Empire,  parce  que  nous  reclamons  avec  justice 
pour  une  personne  qui  a  ete  opprimee.  Quelques-uns  de  ceux  qui  avaient  recu  les  clia- 
pitres  heretiques  de  l'Eg'yptien  et  qui  ontpeche  eontre  la  divinite  clle-meme  — car  ce  sont 
les  memes  qui  soutiennent  les  chapitres  heretiques  et  qui  troublent  la  foi  des  Peres  — 
ont  verse  leur  amertume  dans  les  Actes ^  eux-memes  et  dans  la  deposition  qu'ils  ont  faite 
10  eontre  le  bon  droit.  Nous  tenons  pour  certain  qu'il  ne  paraitra  pas  juste  ä  votre 
jugement  droit  d'accepler  la  deposition  portee  par  ceux  qui  devraient  etre  punis, 
parce  qu'ils  ont  montre  clairenient  qu'ils  sont  heretiques  par  ce  qui  a  ete  f'ait  peu  a  peu 
par  eux  contra  les  canons  (t(x$i?)  de  l'Eglise;  votre  Puissance  apprendra  que  leurs  ecrits 
sont  reprouves  debeaucoup.  Quant  ä  celui  eontre  quiils  ont  commis  l'iniquite  Nestorius), 
i.>  Jamals  on  ne  l'a  vu  s'elever  en  rien  eontre  votre  commandement  et  il  a  preche  souvent 
la  l'üi  de  TEfi-lise  dans  l'orlhodoxie,  bien  plus  il  s'est  öloigne  souvent  des  seditions  et  il 
demande  de  se  retirer.  II  est  ä  craindre  de  causer  du  dtjtriment  a  la  foi,  par  une  depo- 
sition qui  n'est  pas  selon  la  regle  fia;ic;\  portee  par  ceux  qui  pronaicnt  ces  chapitres 
heretiques. 

1.  Les  dölegues  des  Orientaux  eciivaient   do  Ghalcödoino  :  De   inissimo  i'l   sanctissimo  episco/xi 
\estorio  sciat  vestra  pietas,  (jiiodsluducrimiis  quidem  sermonem  de  illo  iiiferre ;  sed  nunc  nonpolnimiis. 
CO  quod  omncs  vel  ad  ipsum  nomen  hoslUitcr  nfficiuntur.  Labbc,  III,  T'iS-'W.  —  2.  Oitotivr,|iaTa. 
PATR.  Oll.  —  T.  IX.  —  V.  ;>.  'i*^ 


570  IJAUnADBKSAnBA    ARRAIA.  —  HISTOIHR.  [82] 

'^     ^     Nrt      .jK^i^o^J^.^      ^CDOfOPO-CD      6ÜS>^0     ^JLmO^      K*.iO^I>      w.JS.Jl      ^^a^OI 

^^oi  )^>o^  V-^^tJ  •U'-y^^^h.   \^'-^U>  <-^ra>no  jKiw«^  -.y/'^aio  '"^^iX 
f.^^   >£>lo   .w^Aiwa^    vOf— Ij    sQJlSop;     .C^/     ).Ä-wJ^io    )^änm<>/    vOOiisj\o 

odLo^g..^^  x^!<=^!  v"""^»  ^;^oio  •j'-'oJ^^  «oiNt.  ch^   t-^jo  .  jJ^o^  \-=><^-^l 

.\.)S».  |.a^Voi;   i±*.\i   Iojla^  ''^s^o  .j^V^; 

I.  HVao  Ms. 


10 


Voila  ce  qu'envoya  d'abord  .Iran  avec  tout  le  coucilc  orieiital  au  sujet  du 
bienheureux  Ncstoriits,  etceschoses  indiquent  manifestement  une  volonte  libre, 
tandisqiie  Celles  quiprecedent'  prociament  lacrainte  etrhypocrisiede  (I'eveqiie) 
dWiitidchc,  car  apres  avoir  d'abord  ecrit  cela  contre  Cyrille,  il  craignit  ä  la  fin 
de  tomber  de  son  siege,  (fut  efl'raye)  par  les  menaces  de  Cijrilk',  lui  adhera,  .. 
et  leva  ranatheme  porte  contre  Cyrille,  condamna  le  bienhenreux  Nestorius. 
et  opprima  tons  les  eveques  orientaux  pour  qu'ils  revinssent  partager  son 
erreiir.  11  alla  jusqu'ä  envoyer  en  exil  les  douze  qui  n'adbererentpas  ä  Cyrille'', 
il  ne  tint  pas  conipte  de  la  resurrection  et  du  jugement,  oü,  bon  gre  mal 
gre,  il  viendra  donuer  raison  de  sa  mechancete,  car  il  a  servi  de  tronipette  ä  lo 
Cyrille  qui  s'en  est  servi  pour  sonner  par  tout  l'orient.  —  Cela  sufiit  pour 
montrer  l'oppression  de  la  verite  et  le  mauvais  esprit  des  heretiques  insenses. 

1.  er.  siipra,  p.  [76]  a  |78].  —  2.  On  truiivr  ((uinze  noms  (Uiiis  Lupus,  eh.  i;xi.:,  n"  iTJ.  p.  ;<77-3"8, 
iloiil  les  plus  connus  sonl  Alexandre  de  Mabboug,  Durothue  de  Marcianopolis,  Melece  de  Mopsueste. 
Eulherius  de  Thyane,  Maxiiiiinus  de  Deiiietriado  en  Tliessalie.  Gitons  encore  Abbib  de  Dolichiuni 
(jtiem  nobis  e/ecerunt  semivivum,  nee  vitae  ßnem  in  lectulo  enni  suseipere  permittentcs,  ibid., 
eh.  cxxxin,  n"  221,  p.  27'i. 


Qoa-ncD-icv-Äo    Äuojj    rslj_x_L    rd_s_.r^-a    .t<'\  t.^q    ^^n.i^i.'n 


III 


lol.  ii;i 


•.).iJ^  jJ     y/o     |j>Jb    yj    yo\l£i    jJ/     .06.    ^iOJLflO    U*^]    Jfts.-OKÖJI    Kj>0^i    t-Ki«; 

<^y-^l  ^Uo  •.J.-a:!^  vip(ajL>vi(n'>v>  K.^i^;  i-^^  «^^/  t^-^o  .^;*Xot  jlötJ»/; 


XXIX.   —  Ze/e  montre  par    le  concile  d'Orktil    conin'  l<i    ragr  de  Cij rille, 
lorsquil  envoya  vers  (eux)  ceux  de  chez  Ma.vimiiios  '   jimir   Ics  obliger  «  ana- 
thematiser  *  Diodore  et  Theodore;  de  ce  (ju'ils  eerivirent  ä  Proclus  et  ä  l'enqjereur  *  foi.  loi 
en  cette  affaire. 

5  .Mais  le  mauvais  demon  Cijrille  ne  fut  pas  content  de  ce  qu'il  avait  ose  faire 

contre  saint  Nestor  ins,  il  ouvrit  encore  la  bouche  pour  calomnier  ces  Pöres  — 
je  veux  dire  Mar  Diodore  et  Mar  Theodore  —  qui  etaient  docteurs  et  eveques. 
Les  paroles  au  sujet  de  la  resurrection  ot  du  jugement  ä  venir  etaient 
regardees  par  lui  comme  des  fables  enfantines,  mais  il  y  viendra,  qu'il  le 

III  veuille  ou  non,  et  il  repondra  de  tout  cela.  Cot  homme  habile  fit  un  clioix  de 
paroles  et  de  phrases  parmi  les  eerits  de  ces  Peres  -  et,  par  le  moyen  d'hommes 

1.  Lii'P  «  Maxime  «.  Maximien,  üveque  de  Constantinoiilc,  etait  niort  le  12  avril  434.  —  2.  II  ne  resto 
quedes  fiagments  de cet  ouvrage  de  Gyrille;  011  a  conservö  en  particulior  en  syriaque  loutou  particdes 
coupures  qu'il  a  faites  dans  les  Berits  de  Theodore  et  Diodore.  cf.  /'.  C,  l.  LX.WI,  col.  1453  sqq.,  et 
Sachau,  Tlieodori  Mops,  fragmenla  syriaca,  Leipzig,  1869.  Le  concile  de  Constantinople  de  550  a 
insärä  une  autre  s6rie  de  coupures  des  6crits  de  Thöodore,  Mansi,  IX,  203-229  el  de  l'ouvrage  de 
Cyrille  contre  Theodore,  Ibid..  231-240. 


r. 


572  BARHADBESABBA    ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [841 

yOoi-X-SjQ-^  jooi    ^»o-io    ^ot_3    toojoj    y,^l    .)-«.auw^/    jj^OU^^tOu^    »,jiio 


-flo 


.«£L.^>_^  ^J^öi^    CX51   ^1;  ^''^-^^  •«!'^/   ^)-»)^  Q^;    ))— too  vm^io-^^XQü 
..v^ici   )ooi   ^*io/   vxooiojjlj   ^-«Xoi^   «axaL^iOÄ   ooi  ^s/  ^bl,^  ^^  ol^  t^o     • 
«J-.A..,^/;  ^J-»a.>  vOj^  ^^oi^i  ^;   ^^  .jooi   ^oi^KjLbo  ^oi^  U'f-^l  ^t-<^ 
|_3i    Ux^    )lö(^/    ^-.^oi    .^L^^^    jll    -.j^-    sCQ-ja^vauj    ^^o«^    sa^    p 

.)lö|^/    ^^oi  ^'^=^^9    )~*'r-^!    oiK..^U    K£Do;ouaxD     K^^ok.   fS    ^t^oio    .)ooi 
).A^^  |J.ö|^/;o  yooi^;   .v£Doio^;    K^^^;  ).^V^o  ..^oto  '>*./.  )jl3^,^^o    yOOi^   u 
'  JLaoy  °i  \    )»_«o   IjlS^ol^  ),-«  .^^oi  ^^^;   J^^W    V*^'^  a^too  .^okxsl»  ». 

1.  Uoo;äi.Ms. 


trompcs  de  chez  Maj-inunas  et  de  deux  antrcs,  il  les  envoya  ä  la  ville 
tVAntioche,  comme  pour  montrer  par  lä  les  blasphc'mes  dos  llambeaux  (de 
l'eglise)  ot  (faire  voir)  qu'ils  devaieiit  etre  anathematises'.  II  avait  fait  cela  par 
crainte  :  il  pensa  en  cffet  que  si  toute  l'eglise  d'Orient  se  developpait  d'apres 
Fenseignement  de  ees  saints,  le  bienlieureux  Nestoi'ius  paraitrait  avoir  ete  : 
chasse  injustement,  parce  qu'il  enseignait  les  memes  choses.  Auparavant 
d'ailleurs  Cyrille  lui-memc  meditait  constamment  les  ecrits  de  Theodore 
et  s'en  glorifiait  devant  les  autros.  Lorsque  Jeff»  d'Antioche  l'apprit,  bien  qu'il 
eüt  peche  (faibli)  ä  l'egard  de  yesiorius.  du  moins  il  montra  grand  zele  pour 
ces  Peres  etreunit  aussitötenleur  faveur  un  concile-  dequatre-vingtseveques '.  n 
Lorsque  le  concile  connut  la  pensee  de  rEgyptioii  contra  ces  Peres,  tous  le 
regarderent  comrae  un  blasphemateur,  et  ils  regarderent  l'anatheme  de 
Diodore  comme  le  leur  propre  et  celui  des  premiers  P^res.  Ils  ecrivirent  deux 

1.  D'apres  Irdnöe,  S.  Cyrille  voulait  revenir  sur  ce  qu'il  iivait  concMe  aux  Oriontaux  et  les  obliger 
II  ä  dire  clairement  une  seulc  nature  »  apres  l'uniun.  II  s'assura  du  concours  de  ceux  de  Constanlinople 
i|ui  ra\aienl  aidt^  conire  Neslorius  et  ceux-ci  :  Maximum  quemdam,  monachi  hnhitu  circiimposilam,  cl 
fcrventer  ApoUiniirii  errore  langncnlem,  cum  li/lcria  imperialibus  cl  praeccp/is  prncfcctoriis  et  virtute 

mnximc  plurimn,  ad  orientcm  lUrigunt pracparcnt  rero  anathcmnlizari  (jui  orlhndoi iac  egregioriim 

praedicatorum  luminaria  fuere  clnrissimn.  el  Apollinarii  deliramenta  et  praecipue  novae  hujus  veneria 
liacreseos  (monophysilao)  detexerunt.  Maxime  et  les  sieiis  durent  s'enfuir,  salutem  suam  fuga  lucrati 
sunt,  et  les  Orientaux  prolesterent  prös  de  Proclus  et  de  l'enipereur,  cl'.  Lupus,  cli.  cxcv  (n°  284), 
p.  :58'J-3'JO.  —  2.  436-437;  car  dans  la  lettre  conservöe,  chez  Lupus,  eh.  cxcvii  (ii»  286),  p.  394,  Jean  dit 
qu'il  s'est  (icoulö  quatre  ans  dopuis  le  retour  d'Egypte  de  l'eveque  Paul,  qui  avait  conclu  l'acrord  des 
Orientaux  avec  S.  Cyrille  vers  la  fin  de  432ou  le  commencement  de  433.  — 3.  .IcandWntiocho.  rf.  Lupus. 
loc.  CiL,  ^nuniere  les  provinces  donl  les  evi^ques  ont  souscrit  ä  ce  concile. 


I 


in 


10 


[85J  XXIX.  —  DEFENSE  DE  DIODORE  ET  DE  THEODORE.  573 

^    vijj";    ^-oi-JL-io    1^-.  ^^Si^;    jJioLio    V-^  ^/    -U-^-^^^^^oji^^    \°>nnm'=>l 


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•Uao) 


^-^ 


,_i-s,'.    )J;   iJLg.Saji   ^   ]l^<    la^  "Vauooi.    -/'llnAf,;    lU^Sv'.o    |_,^Q^^    l-noi;    "^W    N-|^iJ    t-ioi.   ooO|   ,-Jjj    aiv 

yojöi!    |N^.:>i3jL>9  ^ooM^<i^>jxis(    "^>   |  .ni^tvio    :  ^'j/    |l.m\y>   Nx.jja2>.o    ^-n-ii    ^oO)i.oVt)Jo  :  ^.  ■■ « I.Coe   oo)    hvi.|    ^ 

.3/    C^-i.    ^  .  IH^io^    |..i.^|    |...«yiN    too-i    *    |^J-.,>5^e    .oiN^Vio    -ca^xj    viaV>.    J.ioi   LoO|    ^..o.l3^0o    )l  -r-lj-io    v»4     *fol.  101 

v°. 
IVoi./   |Jij(    ,*ji   |aa-(  :|ooi    |a-o    l...»  vi;  oit^i.   ^^jiÄQi»   Pt-NJo;   ^/    )j^.d   ^^/    (UJ.   poi  ;"(;>   ^j   ^^^oo   .  |^ii   \r~  P 

.  ,J-,    ^^.i^L/     .^M^;j    (-..Ur^    cn^.3 
■■  ,^.,».i;    ,;.o-/    ^    o^i   .  y»^l-)  ,-1^-    l^|-3>o>    .^Iv^  ^»-ov3    ^!   .^l.o.>a>3  ;»J>    loiiK    ISi—i    ^    o>;Nj(;    l-^^Ä^  "^^»M 

1.  llaoVSj  Ms.  —  -2.  ^l  Ibis)  Ms.  —  3.  IL&^i,-,  11.^=-^  Ms. 

lettres  ä  ce  sujet,  l'une  ä  Tempereur  et  l'autre  ä  Proclus  ^veque  de  Conüanii- 
nople' .  11  convient  de  reproduire  une  partie  de  chacune  d'elles,  pour  faire 
connaitre  la  pensee  du  concil«'.  Et  d'abord  celle  de  Proclus.  Ils  (lui)  ecrivaient 
ainsi  : 

S'ils  voulaient  vivre  dans  la  purete  ceux  qui  maintonant,  a  l'aide  d'un  pouvoir  venant 
je  ne  sais  d'oü,  se  complaisent  dans  la  rebellion  et  dans  des  ceuvres  juveniles  contre  le 
Corps  de  l'Eglise,  lorsqu'ils  abandonnent  leur  pays  pour  aller  ä  la  ville  imperiale  et 
souillent  les  oreilles  de  ceux  qui  y  liabitent  par  leurs  calomnies  contre  leurs  eveques,  *  il  ♦  fdi.  ii;i 
n'aurait  pas  ^te  necessaire  maintenant  que  chacun  abandonnät  son  troupeau  pour  venir 
Sans  aucun  motif  ä  la  ville  d'Antioc/ie  qui  aime  le  Christ.  Mais  parce  que  le  calomnia- 
teur  a  obtenu  une  teile  puissance,  ä  ce  qu'il  parait,  contre  TEglise  du  Christ,  au  point 
de  troubler  tout  l'Orient  ä  l'aide  de  quelques  homnies,  nous  nous  sommes  reunis. 

Et,  aprös  autres  choses: 

Au  sujet  des  extraits  qui  ont  ete  envoyes  par  la  Piete,  nous  to  faisons  savoir  que* 

1.  II  reste  des  fragnieiits  de  ces  deux  lettres;  ki  i'epuiiso  de  l'empereur  est  aussi  conservöe,  Lupus, 
chap.  (:cxix;Mansi,V,  1009;  P.  G.,  t.  LXXXIV,  col.  849  ;  Facundus,  VIII,  3,  «oc.  cit.,  eol.  717-8.  On  trouve 
les  premieres  lignes  dans  Lupus,  eh.  cxcvi,  n"  285,  p.  391  :  Si  qiiidem  sohrie  agere  velüit,  qui  turhis 
etjuvenilibus  levitatibus  contra  commune  corpus  Ecclesiae  nunc  nescio  unde  poteslale  sumpta  ulnnlur, 
et  suas  quiilem  Patrias  relinquenles,  renicntes  rero  ad  Imperii  urbem,  et  calumniä  adreisum  proprios 
episcopos  eurum,  qui  illic  sunt,  surdidantes  auditus,  non  nüque  nunc  necessarium  fnerat.  «  Aprös  cela 
(Iränöo)  pla(;ait  deux  Ictires  de  .lean,  (''VÄque  d'Antioche,  et  de  tout  le  concile  d'Orient  avec  lui.  en 
faveur  des  ßveques  de  picuse  incSiiioiie,  Theodore  et  Diodore,  et,  au  milieu,  une  lettre  du  scul  Jean 
(ä  Proclus)  qui  portait...  »  Les  deux  lettres  otnises  dans  le  synodicon,  inais  qui  avalent  6t6  conserväes 
par  Iren6e,  sont  celles  dont  nous  avons  ici  de  longs  extraits.  Liberatus  mcntionne  ces  trois  lettres, 
qu'il  dit  6tre  adressöes  ä  Thöodose,  a  S.  Cyrille,  ä  Proclus,  Mansi,  IX,  673;  P.  L..  t.  LXVIII,  991-992. 
Item  Facundus,  A"III,  'i,  loc.  cit.,  col.  718,  rapporto  une  lettre  de  Jean  et  du  concile  ä  S.  Cyrille. 
Est-ce  une  quatrienie  lettre?  Car  la  seconde,  d'aprfes  IriMiöe.  ötait  adressße  «  ä  Proclus  par  .lean 
seul  »  et  non  ä  Cyrille.  La  1"  et  la  3«  ont  6tö  lou(5es  ä  Chalc6doine,  cf.  Mansi,  IX,  674  a  et  VII,  465  a. 
—  2.  Ici  commence  la  troisiönie  citation  faite  par  Facundus,  VIII,  I;  P.  L.,  LXVII,  710. 


V 


574  BARI.IADBRSAnßA    ARBAIA.  -   IIISTOIRK.  [86] 

^^*'i»  ULy\..o  ^ooV/o  ;  |yi\\  ■>  o%^  |m  ;  ..g\>i  oö]  |to*|L  pLso^  v£>/  p/  •■^;  i  .rn'm  V-^J^  vp-)Cn  ^  v^^  ^^l  1  *  Da » \ 
v^O)»  ^Ojaio^j  diiDJOjlV/  ^  >ooI!Oo  ^  |JiJ:^^^ao  v-  fi^/o  ■.^ia-..cDVoi  ^oibo  ^\.xdcA  waIJoL/o  :^;3/  |Lni<=^\.Vi-) 
pöo  ^^^^V^Of^*    ILo..^  ^o   .-wkjo^o^  ^\3-oo^t    ^<:ijoISJi:>o  o^Vo   :  )pL,^cD   wO)äja^/o    pilM*    Ir'^^^   ov^oa    iß^    ^    :  ottN^ 

.  t..,.,«yi\    s-i^ja^V    taeon-K\o    p/    *o..\  -)    ^    ^i  a\    .^        'i 

^ou/    ^»..»j»   pu^j.j;   v*^/   7"!    ••V~i^/   ^»^    %"   oöiio    .  |i.niiNyi->    ,^i>j3;   .  l;oi    -3|    /-=;   |oi^    t^>— !    v!    '^l'- 
^Too;^^    »Nj  ^    ^»L;    ooi    :  wm .  fe^^f    pj»    Ijov^D    Lq^    ^/    .^  aj;^o   wrooiojlL»  ojLajJiN^oo»    ).^a^a^  ^    qjNjo    .  o->-i\ 

>"  -^  -  .^ '   iQ^o    ^>   ^oi    ya^  •;■•■"  ^Q..i:v^o/;   p^^o^   ,3ii_    ^ö^/    tuVi   oöi    :.m.mjl.|  )-^r°    "-o^o   '•''r^   pjnaou!/;     !(} 

1.  I'ojil.  Ms. 


nous  avons  beaucoup  souffert  en  noire  ame,  lorsqiie  nousles  avons  rencontres',  dece  que 
ce  n'est  pas  seulement  au  sujel  de  ceux  qui  sont  en  vie  que  nous  avons  ä  soufFrir  de  telles 
calomnies  de  la  pari  de  ceux  qui  veulent  (troubler  l'Eglise)^,  mais  au  sujet  du  bien- 
heureux  Theodore  qui  a  bien  marche  dans  lemonde^,  qui  abrille,  durant  quarante-cinq  ans, 
dans  Tenseignement,  qui  a  combat  tu  contre  toutes  les  Leresies,  qui  na  jamais  ete  5 
poursuivi  par  aucun  accusaleur  (du  parli)  des  orthodoxes  en  sa  presence;  voilä  que, 
longtemps  apres  son  depart  de  ce  monde,  apres  de  nombreux  combats,  apres  des  myriades 
d'ecrits  contre  Terreui'  et  apres  avoir  brille  devant  les  princes  des  pretres,  les  empereurs 
et  les  peuplps,  il  est  sur  le  point  d'etre  condamne  de  la  pari  des  heretiques  et  d'utre 
traite  ä  leur  exemple^  Ces  choses  nous  remplissent  de  confusion  et  de  trouble,  et  non  10 
seulement  nous,  mais  encore  les  peuples  qui  aiinent  le  Christ''. 

Et,  apres  autres  choses  : 

Ta  Piete  saura  encore  que  nous  avons  trouve  des  enseignements  et  que  nous  avons 
decouvert  qu'ils  avaient  la  force  (le  sens)'>de  ceux  que  certains  hommes  onl  pris  avec 
une  volonte  mauvaise,  qu'ils  ont  decoupes  du  corpsdes  ecrits  de  Theodore  et  qu'ils  t'ont  l."> 
presentes.  Aussi  chez  le  grand  martyr  Ignace,  le  second,  apres  Pierre,  qui  a  ornel'^glise 
du  siege  dWntioche;  et  chez  le  bienheureux  Eustalhc  qui  a  fortifie  la  ibi  orthodoxe 
lorsqu'il  etait  chef '  des  Peres  reunis  ä  Nicee;  et  chez  saint  Athanase,  qui  a  supporte  des 
myriades  de  combats  pour  la  doctrine  de  l'Evangile;  avec  ceux-lä  encore  chez  Basile  le 

1.  Ici  comnience  la  1"  cilalioii  laite  par  Facundus,  II,  i:  P.  L..  LXVII,  562.  —  2.  Ab  liis  qui  contiir- 
barc  volunt  ecclesias.  Fac.  —  :i.  Qui  bene  de  vita  profectus  est.  F.  —  4.  Ici  s'arr6lc  la  1"  citalion  falle 
par  Facundus.  —  Cyrille  a  cumpos6  lui  (Scril  pour  juslifier  ses  poursuites  .«  contre  ceux  qui  sont 
iiiorts  dans  la  loi  de  l'Eglise  »,  Ttpö;  xou;  ToXiitovia;  ),E-yEiv,  |ir)  Sslv  OuJp  tüv  ^v  izlutti  x£xoi|ni(i£i/etfv  Ttpoo^e- 
pEiv,  P.  G.,  t.  LXXVI,  col.  1424.  —  5.  La  3«  eilation  de  Facundus,  VIII,  J;  P.  L..  LXVII,  col.  710,  nous 
permet  de  combler  la  presenle  lacune  :  ...  [sed  et  chrisliarws  popiilus).  fjiii  haec  cognoscentes  nulln- 
tcniix  siiif  liirba  ecclesiasticas  celebrafiones  impleri  permittiint,  sed  adversiim  nos  seditiones  fuciiint, 
nee  iisqiie  ad  aiuUtum  passi  suseipere  quod  adversus  dormientes  patres  meditabanlur  anathema,  et 
deeem  millia  adversus  nos  mala  minantur,  si  quid  ab  uliquo  fuerit  late  praesumptum.  —  6.  ^cripturas 
antiquorum  duetorum  Eeclesioe  requirentes,  devcm  initlia  tnlin  et  his  similin  inreinmus.  F.  —  7.  Primus 
exislens.  F. 


[87|  XXIX.  -  DEFENSE  DE  DIODORE  ET  DE  TUl^.ODORE.  575 

:!c,v,(  t^;^  <to^;  oc;,  ...i^o;^;  M--ua^  V-i  l=>^=>  ^!  ^^  :  ^-^r^  «^!  '^  ^J^  IV-ov^!  r-^<>i  :  ' -^«^l<^ 
.PCO  ^oovoo  ^  j-  ^  P,  ^V-l  "V  Ld^o  -.j-^l  -««i^l  UH  -"^^  ^=^°  ■IV—  1^^^  -cca:l.^a«(  U^  Lo\o 
^..^    ^  .^^   ^    i^lM!  v<^<i.   *    H<«l!  v^»-  -^l!   M^l    •v'^^-^^   s'!   rr^o-    -^  ^^-^1   ^-^^    ^°^   '*^^'  *  ^'°\J'''' 

^^i.  ^00,10:«.  ic^  ^  .^....v.o  V— j^  ^"»'r  ^'x  ^^'   f    v^«-^^^«-  '«-^r  ^^-^'^  «^^     ^°°^^  ,^^-^« 

lo:^  m^^-a/  )j^"^  ll««^/  "^^  jK-.-j^io  vÄojouoi»  ^io;  ^:ü|  ,-*^o« 

I.  «Äuol'O  Ms.  —  'J.  iMtt"^-ooVS  Ms. 

celebre  et  chez  les  deux  Gregoire  qui  etaient  ses  compagnons  ' ;  et  chez  le  bienheureux 
Flai>ien  et  Diodore  et  /e«n,  qui  furent  les  astres  illustres  de  tout  l'Orient;  encore  chez 
le  suave»  Ambroise  qui  a  eclaire  tout  l'Occident;  etle  bienheureux  Amphiloque,  docteur 
eprouve;  et  chez  le  trois  fois  bienheureux  Alticus,  ton  pere;  et  chez   des   myriades 

5    d'autres   que   nous   ne  menlionnons   pas  tous,  nous  avons  trouve  (des   passages)  qui 
concordent  avec  ces  extraits :  si  donc  nous  anathematisons  ceux-ci,  forcement  nous  ana- 
thematisons  avec  eux,  de  toute  necessite  [hi-i^A),  ceux  des  Peres  *  mentionnes  plus  moI.  ig-: 
haut.  Qui  prötera  attention  a  notre  enseignement  si  Ton  voit  que  des  hommes,  qui  ont 
ele  si  illustres  et  si  celebres,  sont  anathematises?  Ce  n'est  pas  ä  nous  de  blamer  los 

IM   belies  actions  de  ceux  qui  sont  morts  avant  nous  ni  de  jugcr  ceux  qui  sont  morls 
glorieusement,  car  cela  n'appartient  qu'au  tribunal  des  morts  et  des  vivants'. 

Et,  apres  autres  choses  : 

Ta  IMete  saura  que  par  cette  inquisition  et  par  l'activite  de  ceux  qui  se  plaisent  ä  nous 
calomnier,  les  peuples  sont  partout  dans  le  trouble,  les  eglises  dans  la  confusion,  les 
li  clercs  dans  Tangoisse  et  nous  dans  la  douleur,  lorsque  nous  voyons  que  tout  ce  concile 
est  conduit  par  la  violence,  lorsqu'un  grand  nombre  de  pretres  resistent  ä  la  correction  : 
hommes  qui  ne  savent  pas  ce  qu'ils  disent  ni  les  matieres  sur  les(iuelles  ils  disputent,  et 
qui  ne  sont  aucunement  attaches  au  sentiment  de  l'Eglise. 

Voilä  ce  qui  l'ut  eiivoye,  au  sujel  des  saints  Peres,  par  le  concile  d'Onent 
20  ä  Proclus,  et  il  futpar  lä,  lui  aussi,  amene  ä  cette  opinioii  '• ;  il  en  ecrivit  cncorc 
autant  ä  Tempereur  en  disant  : 

1.  Qui  i-jiisdem  sciUcntiae  fiicniiil.  1'.  -  2.  Ik'atissimiis.  V.  —  3.  Ici  s'arrtMe  la  IroisifeiiR'  dlaliou  .!.■ 
Facundus,  YIII,  1,  loc.  HL,  col.  711.  Les  deux  dernifires  phrases  sont  ciicore  cilöes,  Ibid..  col.  727. 
—  4.  Proclus  a  rtipondu  qu'il  n  avait  Jamals  songe  ä  anathömatisor  ni  Thöodore  ni  aucun  defuiil,  rnais 
seuleiuenl  certaiiies  oircuis;  Facundus,  VIII,  2,  Inc.  cit.,  col.  7l:i. 


*  fol.  1U2 


I'ül 
v 


576  BARHADBESABBA   'ARBAIA.  —  IllSTOIRE.  [88] 

.yOOilS^aüo    ^»^w     1)0     ■.^.  imviL:io  ]i    |l»,in\ö    .^^,     MtXj    p><xm    too— ^j;    V-V!    r-'-'l'.    ■  \^°)    l-ioJ'oV    >Nj    ^o 
/-(    1°^!    |NJi-o   ^   Hai.^j-0    ■.  cuoNji;    ^L    ^)    Ipopi;    ^^jo   . ,_.  ..-li    IL^»    pöu    ^*o.   ll-i    P;    •.  |Ni.L    o|    ^U    ^oot-t^/; 
^^^-/o   .^3Öv    »Ä^(-3   (ij    [IfinroN     IN^k^äwioL  ^^DojovJOuo^f  ^«I^/   ^*\lal   ^   .  |lrt\  n » .v^  ^   Ijxi.   oL/    ■_^<^^«c^i\    oas^SL/    ov^ro/j 

1(!^!    oxsojoiJaoD     ^o:    ^  .  v\.^am    o|    ^pjt    qj»ö    ^oov^    »^-*!    ^»-^    oö)    h^J    :  ^»V'  ij     ^-Xcojo»    «^ojcfi    "^j^    P^^^ 

I  ■••»■'■'>»   1-13^»  ^ooiij;  .  ^Jol-ioi.!  y^l  v-^  ^ovtv.;   .  '  |Jot|L  l-uaj,  ^4o.  ^[  .\oc«\  ^. -.{oä  ^;  ^>lji.  \M^  .  yOOpC-(  |nii; 

)a^>^u^^iDajVi    ^(    ^O)    _jai.o    .(-^poj;    )l.oVl./    v^ooiSKis;    ILf^ot    pio^VoNj    , .  m . m»    ^ovio    ^».jj>a^    jiNal)    N<)^jjl^ 
1.  IVo^lt  Ms. 


C'est  apres  des  indices  de  ce  genre  qua  certains  moines  qui  vivaient  dans  Tainour  des 
mauvaises  actions,  qui  ne  pouvaient  resler  en  repos  et  ne  connaissaient  pas  leur  mesure, 
au  nombre  de  deux  ou  trois',  commencerent  ä  aboyer  sans  pudeur  conlre  les  pretres  de 
TEglise,  et,  parce  qu'ils  re^urent  un  encouragement  de  lä-bas  (Alexandrie)  et  une 
certaine  parente,  ä  ce  qu'ils  penserent,  provenant  de  leur  malice  commune,  ils  se  dis- 
perserent  et  vinrent  ici  avec  grand  orgueil,  demandant  ce  qui  aurait  cause  gründe 
difficulte  meme  ä  un  concile  a'cumenique,  et  eux,  qui  auraient  eu  besoin  de  Tenseigne- 
ment  des  docteurs,  s'efforQaient  d'instruire,  d'autorite,  ceux  qui  avaient  vieilli  en 
enseignanl,  et  ils  tentaient  encore  de  troubler  les  Eglises. 

Et,  apres  autros  choses  : 


10 


Ces  extrails,  que  certains  maudissent  comme  si  ce  qui  leur  plait  et  ce  qu'ils  pensent 
juste  ou  mauvais  devait  etre  necessairement  (avaYxv))  adopte  par  ce  grand  concile,  ont  6te 
apportes  par  la  renommee  jusqu'ä  nous,  avec  ce  qui  concerne  le  bienheureux  Theodore. 
Ces  clioses  (extraits)  proviennent,  pour  ainsi  dire,  de  tous  les  docteurs  illustres  de 
'''-  l'Eglise"-.  Car  lorsque  nous  disons  Theodore,  nous  disons  un  homme  *  qui  a  eu  une  fin  l^ 
illustre  dans  son  episcopat,  qui  a  combattu  durant  cinquante  ans,  pour  ainsi  dire^,contre 
toutes  les  heresies  par  les  homelies  qu'il  Ht  ä  l'eglise,  qui  sont  par  tous  les  pays  de 

1.  Sic  Liberalus,  Mansi,  lX,ü73,  c-d  et  P.  L.,  t.  LXVIII,  col.  ".i'Jl  c.  Ces  «  deux  ou  trois  »,  dont  Tun 
est  cerlainement  Maxime,  sont  peut-fetre  Maxime,  Jean  et  Thalassius,  auxquels  S.  Cyrille  adresse  une 
lettre,  Lupus,  cli.  ccviii,  n°  297,  p.  429.  II  leur  apprend  qu'il  a  ecrit  au  Iribun  Aristolaüs  (celte  lettre 
suil  dans  Lupus,  chap.  ccix,  n°  298,  p.  431)  «  et  ä  quelques  aulres  ».  II  leur  adresse  un  court  traite 
sur  l'incarnation  oü  il  ramfene  ä  trois  points  tout  ce  qui  concerne  la  foi  (est-ce  le  trailö  conserv6, 
Labbe,  Conciles,  III,  974-8  ?).  C'est  peul-6tre  aprös  avoir  et6  chassö  par  les  Orientaux  que  Maxime  a  616 
trouver  S.  Cyrille,  comme  celui-ci  röcril  ä  ses  clercs  de  Conslantinople  cta  Lampon,  Lupus,  eh.  ccvi, 
n"  295.  p.  427 ;  Mansi,  IX,  244,  et  leur  envoie  un  commentaire  du  syinbolc  de  Nic(?e.  peut-etre  pour  rö- 
pondre  a  la  lettre  pcrsonnelle  de  Jean  a  Proclus,  Lupus,  cli.  cxcvri,  n»  286.  p.  392,  dans  laquelle  Jeao 
s'ötait  r6clame  de  Nicöe  et  avait  ins6r6  le  Symbole.  —  D'apres  Facundus,  VIII,  2,  loc.  eil.,  col.  713,  c'est 
par  (le  diacre?)  Maxime  et  un  autre  que  Proclus  adresse  sa  lettre  aux  Orientaux,  et  Proclus  s'etonne 
que  Maxime  veuille  faire  analh6matiser  Theodore  lorsque  lui-m6me  ne  l'avait  pas  nommö  dans  sa  lettre. 
—  II  est  bien  clair  que  Maxime  avait  recu  d'Alcxandrie  des  insiructions  compltSmenlaires.  —  2.  Ici 
conimenco  la  seeondo  citation  de  Facundus,  II.  2.  P.  L.,  LXVII,  503.  —  3.  Qtiinqnaginta  pene  annis.  Fac. 


[89]  XXIX.  -  DEFENSE  DE  DIODORE  ET  DE  THEODORE.  577 

loo,;    ooo,   ^oov-IS-;    oila^/i    ,-Ci-(    ^    M    U>'o'    .r»    V    -^J/    v^xJ    r:-Ml    V    ^    .— ^ü^f    r,-ia^;     l^-^-»    ILaixio    ü^^io 

^.io^   )— jQjio   l^^/o    .— j-j'U    ,j)ioj   ovi.   loo,    tv./.   -cPi  ILaxa^K^;    ILQ.3-4  "^io   pbp;   |ti^   .^io   v!   I^'^^i    .  I-'W.'»' 

..  ~>.    loiSK    ^!    00,    :tJ>iJo      ■v'-'";|i     ^aij,    ^N^L    .  ^mj    ^o^"^^!    |yi-"n^    1— i    r^o    P/    •  !0-i>-s    P<«     r^    <^°     ■  ^^ 

;^(!  ^;.(   jjU  »Ls;;    ;^l»  pjo,  -.J^i   ^i»-^  00,   |oö,   po,  |^^i^.   l^-s»,^'   o,t^_i    ^.    00,    .  LioJ    ^.a^o    ll-a^i^-io!    M^a^ 

.">     |lj^;    od,   ;"/    .o<^     ^^^'-i^    yjü(    lao,.     oovi    •■vr°'    ''^'■°    •  "»l'^^-'-'^    -^l    — "«    ■  oO-i  1  ■^\  vi -.    VJo.tlo     .v>^    pOi 

.o,ISi.^oo   ^00,   .^po(     p/o   .ti^otocCi.    Uoi   001    ^"1  <»^    PI    -a-^ii«    v<uo,    yxsisM   ^    o^i^io^  ^(o   P^ioi.    ^.^^    N*vK= 

p  ^-^N   ^    outoicu.   p.   oö,  .m.ila.    1^^^!    »M^l    i-=o    -U^^J/!    Hr»;  M»^   -»-'    »»i    ■■ '  M-°^r  ov»-^  o'«    «^ooi! 

)N-o.Vl.o    IN-övSs     ilio.    t^ci^VoL    ^4.^1:0    001    ^o    . -lio^;    (j-^.    0,,-ooM    ajo,  .yOts^;s>ll    ^aalQJi^ia^    |_jqj    .vOl;i>.( 

CLaiSMico    w_it>jLio    |1^   (J.    -jo^.     ^1    ^to    V-;     \l    .«^o^    ;io|rv:>o    ^oCoajo   P;    .-ILoa.-^    ^jX^t^    ^ovL».    .  |NJ> 

in     ^oA    .o-tß    R^-^ai    IlSj^^iil    yOOiVio;    INjLiOA^jo   llOJOvioi    ^*si,   v<"ö)^    -(-«Ol     ^'■V'Vi'.    \j^i    Ijo,    113/    -.P';-/     ■<^Olr'   °' 

pÄ3!     p^    ;-^    P    .^=^/     a^poio    ^,^J«Ji.    ^j    IS-IV^N-    ^,Ju|.     v^o,     .^     oi.o    .^00,^    ^i^L^    k-io^    1"^°''' 

1.  U^Äi.3»  Ms.  —  -2.  l?o^.^  Ms. 


rOrienl.  II  paraitaussi  qu'il  fut  trouve  parfait'  dans  la  ville  imperiale  de  Constantinople, 
Sans  etre  accuse  par  personne  —  ni  par  las  grands,  ni  par  ccux  qui  etaient  comme  lui  — 
d'etrc  heretique;  au  contraire,  il  brillait  parmi  les  pretres  ä  cause  de  la  gräce  de  la 
doctrine  qu'il  avait  toujours.  11  obtint  des  honneurs  et  une  gloire  sublime,  non  seulement 

j  de  la  part  des  pretres,  mais  encore  de  ton  suave  pere,  le  vieillard,  le  trois  fois  bien- 
heureux  empereur  Theodose,  qui  a  re?u  de  Dieu  le  pouvoir  imperial  et  te  l'a  transmis. 
Lorsque  ce  grand  empereur  eut  vu  l'aspect  remarquablo  de  cet  homme^  il  pensa  qu'il 
n' avait  jamais  rencontre  aucun  autre  homme^  semblable  ä  celui-lä;  il  admira  son 
enseignement,  il  loua  sa  conversation  et  il  fut  ravi  alors  par  celui  que  certains  mau- 

10  dissent  maintenant,  comme  s'ils  avaient  la  charge  de  choisir  et  de  maudire  parmi  les 
docteurs  qui  sont  morts.  Mais  ce  n'est  pas  le  momcnt  de  le  raconter.  Du  raoins  nous 
dirons  de  lui'  qu'il  etait  l'ami^  de  Flavicn,  le  chef  de  l'eglise  d'Äntioche  et  le  contem- 
porain«  du  bienheureux  Jean  ilont  vous  n'avez  pas  elTace  le  souvenirde  votre  cwur',  pour 
la  gloire  de  votre  empire  * ;  il  est  le  disciple  de  saiiit  Diodore,  il  regut  de  lui  les  inter- 

1.-,  pretations  des  paroles  divines  et  des  pensees  justes  qui  constituent  la  penelration  qu'ou 
ne  lui  a  jamais  refusee'.  Si  Ton  concede  que  Ton  trouve  dans  ses  ecrits  ou  dans  ceux 
d'autres  (peres)  certaine  chose  qui  n'est  pas  evidente,  cela  ne  nous  oblige  pas  ä  y  preter 
attention '"  maintenant.  Car  nous  honorons  avec  leur  premier  lionneur  ceux  qui  ont  obtenu 
une  fin  excellente"  dans  le  sacerdoce  et  dans  le  service  de  leur  maitre,  et  (nous)  ne  (les 

■20  jugeons)  pas  d'apres  ce  dont  certains  veulent  avec  orgucil  les  bk\mer  et  les  accuser'^.  II 
n'est  pas  possible  en  elTet  —  tant  que  ceux  qui  enseigneront  dans  l'Eglise  seront  des 

1.  Valdc  esse  coiiiproliolus.  V.  —2.  Oiii  in  dcsiderio  visionis  riri  factus,  in  eecksia  ejus  ductrinue 
fuit  audilor  magnus  ille  imperalor.  V.  —  3.  Dndorem.  F.  —  'i.  Au  Heu  do  o  Mais  cc  n'est  pas  le  mo- 
ment...  »,  Facundus  purle  :  jam  vei-o  el  u  reslru  imprrio.  pro  sui  rcverenlia,  et  spiritnti  sapientia.  et 
saepius  altestatum  est,  el  vestris  littnris  honoratiis  est.  Itemque  de  illo  inferius.  Le  syriaque  a  donc 
omis  quelque  chose  sans  le  signaler.  —  5.  Amantissimus  discipittiis.  V.  —  G.  Condiscipiitiis.  F.  —  7.  Cu- 
jus memoriam  redivirani  fecistis.  F.  —  8.  Ici  se  termine  la  sccondc  citalion  de  Facundus.  —  'J.  Ici 
cummence  la  quatriemc  citation  de  Facundus,  VIII.  3.  toc.  eil.,  Cül.  "15  et  716-717;  cf.  727-728.  — 
10.  lloc  retractori.  F.  —  11.  Sic  F.  Lilt.  :  <  uii  bun  olTice  ».  —  12.  Celle  phrase  csl  conservee  dans  Lu- 
pus, eh.  CG  (n-  289),  p.  'i02. 


578  BARTIADBESABBA  "ARBAIA.  —  IIISTOIRE.  [90] 

)_j^ai»t    j;-^  iaa\o  .)juiV-o    jlö»^/   ""^^   )L:L»j^^  a^l^f  V^^   ^-->^o( 


fol.  ir,3  hommes  —  d'ecliapper  aux  calomnies  *  de  ceux  qui  aiment  ä  faire  des  reproches.  Que 
'  ■        dire  des  docteurs  de  lEglise!  lorsque  beaucoup  d'heretiques  ont  recu  les  saints  evan- 
giles  eux-memes  selon  leur  propre  volonte,  en  cliangeanl  les  paroles  divines,  et  ils  ont 
retranche  beaucoup  de  gens  du  corps  de  l'Eglise'. 

Voilä  ce  que  les  Orientaux  ont  ccrit  au  sujet  des  saints  Peres,  ils  les  ont 
exaltes  et  loues  comme  la  vörite  des  evenements  (le  demandait).  Lorsquo  le 
maudit  Ci/rilk  apprit  cela,  il  ne  pouvait  pas  les  anathematiser  dans  un 
concile,  car  il  eraignait  de  voir  la  chose  tourner  autrement. 

1.  Facuiiilus  ajoule  :  Haec  in  brevi  pielafem  oestram  nos  omnes  episcopi  qui  in  Anliocliiom  Dei 
siimiis  gralia  congregati  docuimiis.  Et  post  haec,  cum  muttos  et  antiquos  doctores  ecciosiae  iiominatim 
commemorarent,  sicul  etiam  Proclo  scribentes  episcopo  feccrant,  perhibentes  eos  similia  docuisse 
Tlieodoro,  ad  ullimuni  diciiiif  :  Arbilrumur  unlem  elinm  i/isi  piu  imperio  esse  iniitile,  dum  homines  liiir 
alqiie  illue  jaclori  roguntur,  nee  (juiescere  ab  h/ir  impoiiinia  lioniimun  inqiiieliuline.  Stent  ergo  causiie 
deposcimiis  lenipeslotis,  el  /rcaujuillifaleiii  Dei  Ecciesiis  disponi  praeripile.  Inr.  eil.,  col.  715-711). 


ivli^n 


T\   .^dumn 


lü 


r^  -f^-npr\   calnojil  TAiMLlnJ   rdn^^Ts  vdjLn  ^^r^- 

^-.\oi^o  .).iooo«i  öiXa:^  ^^^J^°  \^\-=>  o^^>-a^  *^-*^^   )-"^^  .^ai^io-^^JOJ 

)  —  N/^\  )j/  v.=t-^j  ^^  )-j/  >3/o  .UpaJL^  Ulioo  oi^io  o.-^ic  )joi 
yji  Jjöio  .J._i/  -  '^'  jK-V-^xa-J  oiNx^U  y-uJLao  )n  «^^oi  vaxaAjo  n.:»  -.«-po 
V*^  jo«  '^•>'      .otia  .%  .  ^  ^  vJlS  jJ   |N.i>ji;  ji»Q..o  -.v^V^  oiioos  p' m  ■■> 


XXX.   —  JJe   fß  (/»e  rEfjyptien  cherclia  ä   faire  coiitre  saint  Nestorius  cii 
exil  (scosia).  Pourquoi  et  rommoit  il  fut  cunduit  dans  le  dcscrt. 

Lorsque  Cyrille  entendit  raconter  qiie  saint  Nestorius  etait  parti  d'Antioche 
sur  Fordre  de  l'cmpereur  pour  aller  au  desert  d'Oasis'.  il  envoya  de  ses  amis 

5  pour  iiijurior  Tathlete  fidV/ir/i;).  Lorsque  Fun  d'eux  le  vit,  il  lui  dit  :  k  Tu  es  le 
chieii  Sestorius;  pourquoi  as-tu  jappe  par  toutc  la  creation  et  as-tu  mis  tout 
Tiomc  eu  mouvement?  »  Le  persecute  repoudil  ä  cela  :  «  Tu  as  raison  de 
m'appeler  chien,  car  il  n'v  a  pas  d'animal  ni  de  bete  de  somme  pour  aimer  sou 
maitre  et  liair  les  etrangers  plus  que  celui-ci.  Moi  aussi,  parce  que  j'aime  le 

i<i  Christ,  mon  Seigneur,  je  jappe  contre  Cijrille  l'heretique  et  contre  les  parti- 
sans  de  son  opinion  etrangere  (ä  la  foi)  » ;  et  l'autre  s'en  alla  la  bouclie  close. 
Cyritle  ne  quitta  pas  aussitöt  sa  mechanccte;  il  songeait  en  efTet,  de  meme  qu  il 
avait  ete  vainqueur  dans  sa  rebellion,  ä  y  ajouter  encore  un  meurtre  patent. 
Que  lit-il  donc:'  11  nicua  au  desert  (piatre  cents  nioines  avec  leur  supt^rii.'ur  et 

1.  En  Egypte,  a  lulalilude  de  Tbebes,  et'.  /'.  i).,  VIII,  82-8.-). 


*  lol.  16:i 

V". 


580  BARHADBESABBA  'ARBAIA.  -  IllSTOIRE.  [92] 

.^CQ— .>Q-^    ff)    I       )  \    «,  <i      j-^->/;      ©V-^/       yOJ.OtO      .yOOiJLl^      )>ioo     |joi      OJL^;       5 

ot,.3-\.I;   ^^ioo    .o),   )^.-^^o  J_«»aa^  vcxx^  oAo^t  .,ooi^   V^/    ^,-.o«o 
.jtoaJLicu.  jtoö»,^  yooi-iCLiw    ,a:m.a^o  po  .llo^jl^  yOj/   J^cu^ä/  ..ypott.«  t\ 

)K..^^x>^J^iL  jlojop  y^l  .jLiu»  ^io  sfi «  „i;   oila-fciooK.ioj   JJUJ  ^'^Owo  tvj-ioj 
^0(m^  K^I—i^oio  :oooi   ^«6i1  ^^oi-a  v^oi  ^!   P  -looi  vn  .N\-«.v>  vOoC^    io 
vooi.^  )ooi    ^^%>.oK.^o  .oooi  ^^<JS.)LiL^  \m^;a.^u33J  ^'^^  ool  •.oooi  ^^».^^n 
.•odaxgC^^;   )l.fcft  t  •>  Q. Vieri  ^1/  ^.UL-äj    tsXlo  ^Ul  jjisoi  ^so  .)1/  K^j^Sb^*^; 
fi^  .^oio^^'  ye^^  n\  qi-j  oiK  \  >',  '>   -.sCQ-jja-^  m  i  o_ooi;   yooi^  i^N° 

1.  l-»:»a^;/  Ms. 


il  les  poussa,  comme  Jezabel  l'avait  fait  pour  Naboth',  ä  s'occiiper  du  meurtre 
du  juste  plus  que  du  joüne  et  de  la  priere ;  c'est  ainsi  qu'il  les  enflamma  et  les 
envo3'a  contre  lui.  Ils  se  dirigerent  aussitot  vers  le  desert  du  juste  et, 
lorsque  le  bieuheureux  vit  leur  troupe  qui  venait  impetueusemeut  comme  un 
nuage,  il  se  demanda  ce  que  cela  pouvait  etre  et  quel  etait  leur  but.  Ils  dirent :  n 
«  Oü  est  le  mechant  Nestorius?  »  II  leur  dit  :  «  Entrez  dans  la  hutte  et  il  va 
venir.  »  Quand  il  connut  leur  dessein,  il  les  mit  en  priores  et  il  fit  roffice  avec 
lol.  163  eux,  avec  de  ferventes  inclinations  (geuuflexious) ;  *  il  les  conduisait  vers  ce 
qui  est  juste  et,  au  railieu  de  rofficc,  il  leur  fit  enteudre  la  doctrine  sur 
l'incarnatiou  de  Notre-Seigueur  et  sur  sa  nature  eternelle  qui  n'est  pas  io 
accessible  ä  la  soufTrance,  selonlapredication  apostolique.  Tandis  que  ceux-ci 
^taient  dans  l'admiration  ä  ce  sujet  et  entendaient  volontiers  ces  choses,  ils 
l'interrogeaient  encore  au  sujet  de  Nestorius  et  il  leur  confirma  qu'il  allait 
venir.  Quand  ils  se  furent  ainsi  recrees  deux  ou  trois  fois  ä  la  source  de  son 
enseignement  et  qu'il  leur  revela  qu'il  etait  Nestorius,  ils  tomberent  aussitot  ä  u> 
ses  pieds  et  le  supplierent  de  demauder  ä  Notre-Seigneur  d'avoir  piti^  d'eux ; 

I.  III  Ruis,  XXI. 


lu 


[93]  XXX.  —  EXIL  RT  MORT  DE  NESTORIUS.  581 

'voou^o  o-sIoI^jl/   ^^|^oJlo  |ji;aiA  y.\^  ,\n\  «°>^1/   t^   ^;    ooi  .|JL.f_o  )jV|^ 

jJio  .)->i./o  )-2l^  o6i  ^:^  |.-a2^^   )_ .^J^^ju.^  )oi«  .^ca^ia^.flQ.j   ou^  po/  ^so 
^^X^/  ^'^is-i»  o(.:ia^  ^^&^^   ^o  .vJ^  l-^cu^tf)  )i-3t^  oöts  |K-.jlj/   )la_i,_a^io 

)-au^  00(-30    .U/o    I  "vN  •>    K^)K^/     -J^op     ^'^ISlCO^    )-^t-^    Ol^oJ^O    -.^'w^; 

loJS.    ^CL_0    ^j/     ..j-SL^jl     6u^     ^^«_LD^siO    ^    ^^1    OOI    )-^V^iO0    ^O    .vASlJ 

1.  In  iiKUg.  >Äaa.;^3. 


ils  confesserent  qiie  c'etait  bien  la  vraie  foi  et  ils  lui  demanderent  ä  participcr 
avoc  lui  aux  saints  mysteres,  do  meme  qu'ils  avaient  regu  de  lui  la  veritn  de  la 
doctrine.  II  accepta,  benit  TEucharistie,  et  tous  communierent  egalement.  II 
les  salua  et  les  renvoya.  Ils  etaient  portes  ä  mettre  Cyrille  ä  mort,  mais  le 
ä  Saint  ne  les  laissa  pas  dans  cette  pcnsee,  mais  il  leur  rappela  qu'il  serait  rcndu 
ä  cliacun  devant  le  tribunal  du  Christ.  Lorsqu'ils  s'en  allerent,  il  garda  leur 
superieur  pour  parier  avec  lui  et,  comme  il  s'attardait  dans  sa  conversation, 
il  lui  dil  :  «  Laisse-moi,  afin  quo  je  n'arrive  pas  trop  tard  pour  prendre  le 
radeau  qui  passe  mes  compagnons.  »  Et  Nestorius  lui  dit  :  «  Voici  que  le 

Vi  radeau  se  detache  de  ce  cöte  et  vieut,  et,  sans  le  concours  des  hommes,  il 

se  place  pour  toi  de  ce  cdtö.  »  Et,  tont  cn  parlant  avec  lui  des  choses  neces- 

saires,  il  raccompagna  jusqu'ä  la  rive  du  fleuve ;  le  radeau  se  detacha,  vint 

et  le  mit  de  l'autre  cöte;  et  tous  etaient  dans  l'admiration  ä  cette  occasion. 

II  arriva  encore  qu'un  patrice  {Patnqts)  —  ce  qui  signifie  k  pere  des  empe- 

15  reurs'  »  —  vint,  comme  courrier,  pour  les  affaires  de  l'empire.  Comme  il 
naviguait  sur  un  navire,  il  fut  saisi  par  une  tempete  et  il  descendit  lä.  Tandis 
qu'il  se  plaisait  en  cet  endroit  pendant  (|ue  les  autres  rcparaient  le  navire,  il 

1.  Cietlü  liaduclion  correspoiid  plutnl  ;i  «  pMlri;ii'rlK'  ».  —  Oii  li(  on  margo  l'nlrih'is  ipii  >c  fappi-ochc 
en  efTet  de  l'arabo  0^/=-.'"  palriarcliP,  v. 


582  BARI.IADBESABBA    ARBAIA.  -  IIISTOIBE.  [9/.] 

[^1    ).>o;   )~»-.^Ä   o«-^|jio  .Jj^-ÜL^  oiouiKJio   ^ou>— ;   ^ioo  .jiKi^j  ot—ios 
oi^   V.-UL3  ^   -J   o/   U^iL»  ^*oi-J^t_ioo  jlp.  ^ouK-/   y/o  ;jlaT\v>'> 

^.U,  joiSs   oo«  _y-V^;  -Vio/o  joCi^jJ   ■  ..-^tvio  .<H*iol  p  (-^  lo^  y^>o^> 

f>tN.  \  »•,   -s    .>ö._ia-*    )jO(   ,.30  .v£Ci^ia-^_cQ-J    o^ooi»    '*>iaji  -.^Z   >o  .\IK^  >J 
wOiaio^  ^=!^,.aJO  .'"%>i    ).>o^n->  OMiio  .JJLS    )ju,hO;    oiioA    j^o«,-^  .«--^J/ 


10      In 
.0 


1.  ^s; 


Inl.    1 


alla  pres  de  la  hutte  de  l'cxcellent  (Sestorius).  Ouand  il  l'eut,  vu  et  qu'ils  se 
l'urent  salues,  le  saiut  lui  demanda  :  «  Quelles  nouvelles  y  a-t-il  dans  l'empire? 
Les  Eglises  et  leurs  eveques  sont-ils  enpaix  ou  non?  »  Le  patriae  lui  repondit : 
«  Depuis  quele  perturbateur  Neslorms  a  quitte  l'Eglise,  tout  l'empire  et  l'Eglise 
sont  en  repos.  «  L'illustre  repondit  :  «  Le  Seigneur  soit  beni  de  ce  que  par  la  5 
fi4  pertc  de  celui-ci,  l'Eglise  a  trouve  la  paix  » ;  puis  il  le  iit  asseoir  *  pres  de  lui 
et  commenc^a  ä  l'instruire  sur  rincarnation  de  Notre-Seigneur  depuis  sa 
conception  et  sa  naissance,  jusqu'ä  sa  resurrection  et  son  ascension;  quel  est 
celui  qui  a  souffert,  quel  est  celui  qui  a  ressuscite  par  sa  puissance  celui  qui 
a  souffert;  comment  la  nature  de  la  divinitä  est  au-dessus  de  la  souffrance;  il  10 
l'instruisit  aussi  sur  la  cause  du  üouble  des  Eglises.  Lorsque  cet  homme 
entendit  ces  (paroles),  il  fut  renipli  d'admiration  pour  renseignement  de  ce 
solitaire  et  il  demeura  uu  certain  teuips  pres  de  lui;  puis  il  retourna  pres  de 
(ses)  serviteurs  plein  d'admiration,  louant  Dien  et  disant  :  «  Beni  soit  üieu 
qui  m'a  dirige  et  conduit  vers  co  dou  sublime;  cet  orage  et  cette  tempete  u 
n'auront  pas  ete  sans  profit  pour  nous.  »  Et  il  leur  raconta  les  instructions  de 
celui  qu'il  avait  vu.  Ceux-ci  dirent :  «  Si  cela  ne  te  fait  pas  de  peine,  apprends 
que  c'est  Nestorius.  » 

Lorsqu'il  entendit  cela,  il  fut  aussitöt  saisi  de  stupeur,  il  retourna  ä  course 


|95]  XXX.  —  EXIL  ET  MORT  DE  NESTORIUS.  583 

.061  )  I.  VI  .oi-^  cx^   p6/   '^-^    v^o  'tt  I   001  )   S  iK-B  l^l^t   oöi   )oC^;   .ou^ 

)    cur,    n    m    0,1      v£Qo)l.f01     lo^     ^^^~W      ^^      Ool^     .uh^     ^-     '•''>« «      iV-'V^    N /' 

.)L.ia-CQ_3jJ    o(K^f_A.   l—ili   ^^w^..^   .whX  ^pg  1  %  1   001  >3/;    .vm .  Na°>i<.o',,^» 

s   tsj/   .^a.a.>CT  V^^  ]J   -Ui-^/   7^  I ■■■■■«.'»  JJj  .oj^  ^.io/  )»<^jlJ   ^/  ^m-.ia^^jcuo 

)fOi  oiJ>   jo  Nfni;   o^  )ooi  «SLJL3]^.:bo     sm .  n  .y^^   ^;   001  .^^ot  jJLw^^  o(!^ 

)_io  oi^  h^l   >..•>»>»   joij   -.Ol»  n  '^  )^»-W    ^••-^   o^s_^  ^>f_oio  .jla-ai-^ 

V^/o    .s^    kOOJXH    Kj/     ^/f     y  ff)  .°>/o  -.v^    sn\%     vXQ_.jo.^k.£QJ     y  '^  -  •>  --;    .Oi^ 

10   ..owpwQ-flD  oöt  )t-3L^  >n  -MO  .|.xii  1^-.   |N-X^o  K_»..a^  y^  )j/   ^».Lo  )j/;  .oi\ 
f-XCDo  .o(A  va-jl^JL/i    wk.*/   ww^ji/   jjLSOio  .y^öi  )VfA^^.si   jla^^a  t^)Lsu.v^o 

1.  In  marg.  i-ooaa>;^. 


auprcR  du  saiiit,  jcta  sa  töte  dans  la  poussiere  et  se  prosterna  devant  lui  eu 
le  suppliaiit  de  lui  pardonner,  si  c'etait  possible.  Alors  le  glorieux  IScxforins 
lui  dit  :  «  Quo  Dieu —  lui  qui  aime  ceux  qui  se  repeutent  — te  pardonne.  » 
Ce  fidel(^  lui  dit  :  «  S'il  est  vrai  que  tu  me  pardonnes,  ecris-moi  une  lettre 

5  pour  Dorothee,  eveque  de  Mairianopoli.s,  afin  qu'il  mo  pardonne  aussi,  parce 
que  c'est  moi  qui  Tai  jete  en  exil'.  »  Et  Nestorius,  commc  un  proplietc,  lui 
dit  :  «  Tu  n'as  pas  besoin  de  lettre,  car  tu  ne  le  trouveras  plus  en  vie.  »  3Iais 
le  patrice  le  priait  de  lui  faire  cette  gräce;  il  lui  fit  donc  une  lettre  et  lui 
donna  (cet)  ordre  :  «  Lorsque  tu  arriveras,  tu  trouveras  quo  toute  la  ville  le 

1"  conduit  au  eimetiöre,  place  la  lettre  sur  son  cöte  et  dis-lui  :  Ton  ami  Nestorius 
m'a  pardonne  et  t'a  demande  de  me  pardonner  aussi.  Dis-lui  que  je  le  precede 
d'uue  lieure  chez  les  morts.  »  Cet  hoinme  quitta  ses  afTaires  et  partit  en  bäte 
sur  un  cheval  de  courrier,  il  trouva  tout  commc  cela  lui  avait  ete  explique, 
il  fit  tout  comme  (Npstorim)  le  lui  avait  dit  et,  lorsqu'il  s'infornia,   il  trouva 

'ö  que  Saint  Nestorius  aussi  etait  mort  -. 

1.  Doiotliöc  a  (ite  exile  ä  Cesarce  de  Cappadoce.  Lupus,  eh.  cxc,  n»  279,  p.  ;i77.  Tiiiiothec  ^Elure 
a  L'cril  que  Dorothee  avait  accompagne  Nestorius  ä  l'Oasis,  «  de  sa  propre  volonte  «,  P.  0.,  VIII,  83. 
Nous  avons  d6ja  dit  quo  les  recits  de  Timolliee  meriteiit  peu  de  credit,  Ibid.,  p.  77,  notc  2.  —  2.  Euty- 
chius,  P.  (i.,  CXI,  lü33,  dit  que  Nestorius  est  rnort  «  en  un  endroit  nomme  Saklan,  ou  11  fait  telleraent 
chaud  que  personne  ne  peut  traverser  durant  V61&  la  vallee  oü  il  a  etö  enseveli  ».  C'est  sans  deute  ce 
Saklan  (Saklaq?)  qui  est  devenu  Taskliqa  ou  Korn  esch-Schaqaf  dans  l'hisloire  (legendaire)  de  Sche- 
noudi,  cf.  O.  de  Lemni,  dans  les  Mimoirea  de  l'Ar.  imp.  de  S.-PHersbourg,  niai  1899,  p.  408-412. 


♦  roi.  i6'i 

V 


584  RARHADBRSARBA   'ARBAIA.  —  TIISTOIRR.  [96] 

ou:a    jooi    -J.  -n.  ^;    t—«    0.-1/    .  .»..oio   .0001    .  »  *'f>  1    jla.^;    ^oia_^Vl^s>do 

jJn  fjaid  j'^'^^  ^XLA  );oi  t^o  .)lo^o  ^^  1^^  yN'^No  .-oiou^jJ  vfr>.°>M 
V-iö/o  .^^^\  ya^'^o  jJLStsJ;  otoik^JJ  .äjloKj;  .01m  .°>/  )!/  po  .|i-oKj  ^oiol 
).x^-...VV»  Kj/  ^/  -001  -.j-icu-V  ^-^^  yoooijj  Kj/  )-s'j  yj;    j-^unjo^/  oCS. 

y 

•  V^/o    ^IsK^    p   OUlSuI    a.Vd    0010    |J^    sJUL^wS;    .jjL^t^    V-^/    ^'t^OlO    .jio^oi^. 

^^  ''7-^  VI"*-  V^®'  j^JLaju^  )»^    JlQ-ioo  JJU.  yo-i/   oi-^^!?  I-V^ 

yOO(J^  oot-^l  ..0110  \'.'«  «iO  I  li\v>  )  .  n  *  -»  nvim-»i/;  ^^o  .yootv  miNo 
s*6i  JISwOlA^  6(V-d;  l-^w^tJ  ^;  001  .oioC^;   %»Jj.jx>  I-o^;;;  oilaSj;  I^i^^doiV^j» 


Icil.    lü'l 

v°. 


1(1 


Axitre  pro(li(/c  :  Un  roi  barbare  amcna  son  armcc  et  reduisit  en  captivite 
les  habitants  du  pays  oü  demeurait  Nestorius,  celui-ci  fut  l'ait  prisonnier  avec 
les  autres'.  Comnie  ils  marchaient  dans  ce  pays  *  aride,  les  prisonniers  et 
toute  Tarmee  qui  suivait  (le  roi)  fiirent  accables  de  soif  et  ils  frappaient  aux 
portes  de  la  mort.  Alors  im  homme  qui  connaissait  Nestorius  le  signala  au 
roi  :  «  II  V  a  ici  un  saint  qui  peut  prior  son  Dieu  et  nous  sauver  tous  de  la 
mort.  »  Lorsque  le  roi  entendit  cela,  il  le  fit  appeler  saus  delai  et,  lorsqu'il 
vint,  il  Uli  demanda  de  prier  son  Dieu  pour  qu'il  les  regardät  et  les  prit  en 
pitie.  L'athlete  (äywvKjr/!?)  lui  dit :  «  Si  tu  veux  obtenir  ses  misöricordes,  prends 
aussi  pitie  de  tes  prisonniers.  »  Le  roi  lui  dit  :  «  .Je  te  les  donne  tous,  si  tu 
nie  delivres  de  la  soif.  »  Alors  le  saint  dit  :  «  Que  chacun  prie  »,  et  lui-meme 
se  mit  ä  l'ecart,  priant  et  disant  :  «  Seigneur,  ä  qui  appartiennent  la  vie  et 
la  mort,  arrache  ces  Ames  qui  t'invoquent  ä  la  perdition  qui  les  etreint.  » 
Alors  un  fleuve  jaillit  et  sortit  de  lä  et  abreuva  les  captifs  et  les  voleurs 
Lorsque  le  roi  et  ses  troupcs  eurent  pris  plaisir  ä  boire,  ils  admirerent  la 
vertu  (Tuapä-floiüc)  de  la  priere  du  juste  et  la  puissance  de  son  Dien.  L'illustre, 

1.  Neslorius  a  racoute  cd  iucideiit,  el  Evaf<^'iu^^  l'a  ivsiiin.',  //(,s7.  crcl..  1,  7,  d'apre?  la  relalion  de 
Nestorius.  La  prösente  rtSdaction  est  legendaire. 


10 


[97]  XX\.  —  EXIL  ET  MORT  DE  NESTORIUS.  585 

ocHj   .0061  ^^-ii.^  ).-^iooo»V;    )  tmö  VI  I   ^^o  .o^^oo^  «»iN'^  \a2)o  .)-.rl~  P 

N.  r  >«   jtoji  )?«»-»?  -vj«*^  i-^/o    .^»>^;«>  ^a-^U/»   )tOS^  «ot  )»-./;  o£^  0001 

«itjsj  ^io/  ...-010^)^0  ^->  j;^^'^*^  V-^^  1^°  JkbJi^o  J^Q-  ooC^  s-oia-sNi» 
o«  :)»a^j  vxa-^Ä>»)l;  ^;  o»ia_io  iK^  .oJl«.  ^cQ-ia^^-flOJ  ,-io/;  j^.^^  -ows 
111  1-0^)  >xao  -.ji^^  "^i-  JLä—  ov^j  )_ioi  ^-iL^o  )— jJ  -;J^/  oi1cl*.3V-»? 
ofcol/o  m  -^'^^'VM  )jl3ü  )t-~^ioj  ,.ä3  vä)qjlj..^Oi^o  •.^coqjl.-ov^o  )jLia-.o»:ioo 
,\  .!<-,  ),  r>-^  01^  i^Ao  .)j,°ii>n\  omlSJ  ^Kjj  )jls»oVo  s^oioxiL»^  ^  oCb^ 
^j  001  .|»o«  )oo(l»   )a\.^oo  l,-a3       ))^*.X^^1  «xdojouq-co»  wOtaikjo/o  -o;^^^; 


»  l'ol.  llw 

r. 


emmena  les  captifs  pleins  de  joie,  et  cliacuii  retounia  cliez  liü.  Les  lois  des 

Komains  ordonnaieiit  qiie  l'exile  fait  prisonnier,  s'il  pouvait  s'echapper,  pou- 

vait  eusuite  aller  oü  il  voulait ;  cependant  Nestorius  ne  se  laissa  pas  persuader 

d'aller  en  im  autre  endroit. 

5         On  raconte  encore  qu'aii  nioment  oü  il  faisait  la  priere  habituelle  et  roffice 

avec  joie;  son  visage  s'assombrit  tout  ä  eoup  et  il  se  mit  ä  pleurer;  quaud  il 

out  fini,  il  g-emissait.  Alors  ceux  qui  etaieiii  avec  lui  lui  demanderent  :  <(  Pour 

quelle  cause  es-tu  dans  ralUiclion  et  pleures-tu?  »  II  leur  dit  :  «  A  cette  heure, 

l'äme  du  malheureux  Cyrille  est  partie,  sans  qu'il  se  soit  repcnti  de  sa  mechan- 

Hi   cete  contre  Dieu.  »  Les  autres  ecrivirent  aussitöt  le  jour  et  l'heure  et  lorsqu'il 

passa  un  couirier  et  qu'ils  rinterrogerent,  il  dit  qu'il  etait  mort  ä  Theure 

meine  que  Nestorius  avait  indiquee '.  Apres  la  mort  de  Theodose  le  Jeune  ',  par 

la  faihlesse  de  qui  Tlllustre  avait  ete  deposc  el  tant  de  maux  avaieut  fondu 

sur  TEfflise,  le  victorieux  et  fidele  Marcieii  lui  succeda  et  ordonua  ^  de  ramencr 

1.-.   aussitöt  Nestorius  * .  Ses  amis  et  les  grands  lui  ecrivirent  d'accepter  de  reveuir ; 

ils  lui  envoyereat  une  bete  de  somme  et  tout  le  necessaire  et  ils  lui  apprirent 

que  le  concile  cecumeniquo   *  avait  ordonne,  ainsi  quo  rempereur,  que  cela 

1.  S.  Cyrille  est  iiiorl  le  '.1  juiii  V'i^i.  —2.  29juillet  45U.  —  :i.  Le  texte  sembie  purter  un  noiii  propre  en 
plus.  Peut-etre  :  «  lui  succeda  (avec)  Valontinien  iVulitiiinos)  (et)  ordonna  ».  —  '*.  La  Iradilion  jaco- 
bile  est  d'accord  ici  avec  la  tradition  neslorienne,  cf.  /'.  0.,  VIII,  76  et  83-85. 

l'.\TR.  OR.  —  T.   IX.  —  F.  j.  39 


10 


586  BAUI.IADRRSABBA    ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [981 

.jjLOot  V^/o  .)t. '=^vi\;  ^  '^jfcsjLio  ^3  ..JLiCL^I^  «ua3  0,^0  ^fla-io^aiJ 
Viiw;  jjUJL^o  .oi^X  vim  iv>  >^oto  H  iot-3  JV-^c^  .w^  )t"»^  °*^-J^  }-s»a-*; 
^jNjLio  )jo«  U:s)-3j   )JLc5  )JLj/;   llosiono  ^;   jjujiä.  ^io  .«Ib.  wuoj  )l.ai-. 

;N.ai_s  N-i-,,Jo  jL^o  .)-.»oj  K-.ij  )KJL-ai>^  Q-o)!/;  .)-^ci-^/  ^_j_«a-o 
"■«Si^   )  «nXsAX   oiä.;o/o   vm  .  n  .-,  ^^-3  o«  )_JL-3;    ^  ,;^?    JJ  /   .oX^  U^il 

I  f.  t">   ^-otXa   ^-;   ^-oS)    .^-.Jli    |v.jo-N  i.^i.  J.-ia-flQ.jJ-s    j-floo/»   J»i)-so 


eüt  Heu'.    Mais  Nestor  ins   repondit  en  refusant  de  revenir  et  il  dit  ainsi  : 

«  La  solitude,  dans  sa  desolation,  me  rejouit;  le  desert,  avec  ses  fleurs,  me 

plait,  et  Tentretien  avec  las  animaux  m'est  agreable,  raais  je  refuse  d'entrer 

en  rapports  et  relations  avec  les   hommes    mauvais  du  temps  present'.    » 

L'empereur  ordonna  de  ranieuer  de  force,  mais,  quand  ils  l'eurent  mis  sur 

une  litiere  (A£)cti)ciov),  il  alla  vers  le  Christ  son  ami,  cliarge  de  iatigue  et  en 

häte.  Cyrillc  et  Jean  il'  Intioclie  etaient  morts  avant  lui,  parce  qu'ils  s'etaient 

associes  aux  embüches  des  (fds)  de  Servia,  et  avaicnt  commis  uudacieusement 

le  meurtre  derriere   la  porte '.   Lorsque  le  patrice  iut  de  retour  et  qu'il  eut 

raconte  ä  l'empereur  les  prodiges  et  les  manifestations  que  faisait  Nesloriiis, 

Fempereur  fit  revenir  aussitöt  tous  les  eveques  qui  avaient  ete  chasses  en  exil 

(s^opia)  avec  Nestorius.  Nestorius  demeura  trois  ans  ä  Constantinople''  et  quatre 

ans  ä  Aiitioche  lorsqu'il  revint  d'Ephese'\  il  fut  en  exil  (e^opfa),  au  pays  d'Oasis, 

durant  dix-huit  ans''.  Toutes  les  annees  de  son  episcopat  sont  (au  nombre  de) 

vingt-einq  ans. 

I.  II  laul  eiitendre  que  rempereur  reunit  un  concile  et  pul  avoir  l'idee  d'y  convoquer  Nestorius 
pour  lenler  une  r^concilialion  de  tous  les  evßques  sur  une  formule  qui  eondamnerait  toutes  les  erreurs 
denuncees  par  les  uns  et  par  les  autres.  —  2.  Cf.  lieracl.,  5'20-521.  -  3.  Cf.  II  Rois,  III,  27.  —  4.  Avril 
428  a  aoüt  431.  —  5.  Aoüt  431  u  434  ou  435,  car  l'accord  de  Jean  d'Antioehe  et  de  S.  Cyrille  est  du  23  avril 
433  et  les  eveques  partisans  de  Nestorius  onl  (5t(5  exilös  avant  435;  cependant  le  decret  de  Theodose  est 
de  juillet-aoi"it  435,  Labbe,  III,  1210-1215.  —  G.  435-453  (ou  452  en  comptant  une  annee  commencee  pour 
un  an).  II  est  plus  probable,  d'apres  les  röcits  suivani  lesquels  il  est  mort  en  se  mettant  en  roule  pour 
venira  Ghalcödoine,  qu'il  est  mort  entre  la  convocation  et  la  reunion  du  concile.  soll  vers  juin  451.  II 
serait  donc  conimode   de  compler  de  434  a  451. 


10 


[991  •'^^-^-  —  ''^^^•^  ^^^  MORT  DE  NESTORIUS.  587 

jKjQJi£tia_s  ^/o   .p^,»»   l-iJloo  vja-.?a-^  m  i    ),.i   .»o;   |^SÄi>Ai   v-oi  );oi 

ooi  ^-J^;   ly.i CO  ^Jso  yoo«.«  Hto..  o\  ..v>/    |Jo  ..|ja,^|»5  )j..ynX  w«jJ»   061 


Teile  est  l'hisloire  de  saint  Neslorius  et  des  helles  actions  qu'il  fit.  Bien  qua 
uous  ne  l'ayoiis  rucontee  qu'ea  abrege,  tont  le  monde  peut  se  rendre  compte 
de  l'oppression  qu'il  subit  de  la  part  des  rebelles  et  des  impudents  du  parti 
de  Cyrille,  pour  la  veritö  et  rattaclu-ment  a  ia  foi  au  Christ.  Dieu,  qui  fait 
briller  les  saints  dans  le  combat  (äytöv)  et  (grftce  k  qui)  leurs  peusees  n'oublient 
pas  Tesperance  ä  venir,  nous  gardera  aussi  par  leurs  prieres  daus  les  siecles. 
Amen. 


«V^j   ^^;   )j/    t^/    .j-.^^"^  ^^T^!    )iöt-s/    V;-^o«?   vOO«loilS.J-io;    )K.-J>^JiK^ 
K.*^>   oöi;   ^oto'^o;;   )K.*iwAl  ^pö/  K-.^io,-oo  .j-oöi-aLio   vo'o«-.il3aA;   ).ioauk^ 


I.  Puur  |e>^*P-  —  i.  l—V'  Ms. 


XXXI.  —  Histoire  du  bienheureux  clefiint  Mar  Narses' ;  d'ok  il  etoit  et  quel 
etait  le  mode  de  son  enseif/nemeut'. 

Puisque  nous  en  sommes  arrives  ici,  par  le  secours  de  Dien,  uous  n'omet- 
trons  pas  maintenant  l'histoire  de  l'excellence  de  nos  saints  Peres  perses,  je 
veux  dire  les  bienheureux  Mar  Narses  et  Mar  Abraham.  Bien  que  nous  ne  ; 
soyons  pas  capables  de  tresser  les  couronnes  de  leurs  actions  et  de  tisser 
le  manteau  süperbe  de  leurs  perfections.  nous  i'erons  cependant  memoire 
—  bien  (jue  dans  un  style  simple  —  de  leurs  belies  actions  parmi  leurs 
compagnons,  pour  ne  pas  ötre  ingrats  envers  leurs  eclatanles  perfections. 
ini-  165  Racontons  d'abord  l'histoire  des  actions  du  detunt  Mar  Narses,  ensuite  '  nous  m 
rapportorons  celles  de  Mar  Abraham,  son  disciple.  Les  hommes  ont  coutume, 
lorsque  meurent  leurs  amis  et  ceux  qui  les  ont  eleves,  selon  le  vreu  de  leur 
amitie  et  en  souvenir  de  leurs  helles  actions,  de  peindre  Timage  de  leurs 

I.  Le  syriaque  6crit  Nar^ai.  raremeiit  NarstV  —  2.  Ce  chapitre  est   itSsunie  dans  VHisloire  iieslo- 
rU-nnv.  /'.  0..  VII,  114-115. 


v° 


[lOlj  XXXI.  —  HISTOIRE  DF,  MAR  NARSES.  589 

IflL  °>.\    .IV  »V^^    Ho.^;    yOj/    yOiXOJO    .yOOtj>.l^^>>0<     )..^eL^i    yoio«J     .-JVSOA 

jK-o^    )..,^^3Kio  •.yOO«ta_«..iOM   jlo(H-.^.m.-^    »   «   -»;   .yOoilVo.;   )  vi  «^  fo/ 
«pö  ySi  .wtoio'^iao-jii  JL^t2^3  ^o,.,^  Ji-so^  K^^f.^  H^^o;    ^'/o  •)-'><^>-i; 

^po«   .•|i,viv\m  -1  ^oC^  K^po   ^^oio  .).y>.;L^.ji   )>^Vo m  ^   ^.A^f^  ^oC^ 


ami?  avec  de  riches  couleurs  sous  des  aspects  de  resplendissante  heaute ;  et 
ils  gardent  ces  imagps  qui  ont  une  oertaine  afTmite  avec  la  forme  (cy^u-a)  de 
leurs  figures,  afin,  par  la  ressemblance  de  leur  portrait,  de  diminuer  la  doii- 
leur  de  leurs  amis  et  de  refrnidir  Tardeur  de   leurs  esprits  par  les  pensees 

5  qu'ils  eil  ont.  Nous  de  meme,  au  lieu  ile  portraits  morts  et  de  figures 
muettes,  ornons  notre  langue  et  sanctifions  uos  levres,  afin  de  peindre,  ä 
Taide  de  notre  parole,  l'image  louable  des  actions  de  rillustre  dans  les  esprits 
des  amis  de  la  vcrite.  Comme  une  figure  de  pure  beaute,  nous  tresserons 
la  couronne  de  ses  belles  actions,  afin  que,  saisie  par  la  puissance  intellec- 

10  tive  de  Tentendement  et  liarmonisee  ä  sa  grandeur  par  son  esprit,  (cette 
couronne)  lui  devienne  Ic  port  pacificateur  desire  par  son  affection.  Si  nous 
avions  a  peindre  une  image  fixe,  ce  nous  serait  plus  facile  ä  faire,  parce 
que  les  rayons  visuels  nous  eclairent  snr  la  maniere  d'etre  de  l'image  et  la 
convenance  de  ses  traits.  II  est  facilc  ä  un   homme  de  l'art  de  retenir  dans 

15  son  esprit  ses  diverses  particularites  et  de  les  fixer  d'abord  avec  de  simples 
traits,  puis  de  les  garnir  de  couleurs  qui  puissent  moiitrer  les  diverses  appa- 
rences  de  son  aspect.  Mais  nous,  nous  ne  peignons  pas  une  image  visible, 
nous  ne  dessinons  pas  une  forme  fixe,  mais  une  simple  image  qu'on  ne  voit 
pas  et  une  forme  qui  surpasse  les  sens  du  corps.  Ce  Stratege  intellectuel  est 


♦  fol.  166 


590  BARHADBKSABBA    ARBAIA.  -  MISTOIRE.  [102] 

.Jt^J     Ot,„DQ-.    ''^iSw^JiO    ^     "^^Ib.»     jJ     IjOi    ^^!%s^O     .y.iyKjM     )^pO;     )I*,i^iO 

•.^Oi^  ^X   '«vms/    ).Jui^;    CH..3a-«  ^t    yOf^  .jflxJLS;   yO0llo»K.*.iCL3  o;j.io\ 

«.iCLAO    Joch   s-oioK_/    |K^i^.^_NO;    \'dl   ^     JouSi^;     i.JuJ^=>   ^V*30t    |joi 
).«.^A^    )-^iK-j*   oi=2>.Jia->*   ^6«~»j/    oilo^iJ^^t   juoj   ,^^o  .jL^\o;   ^*^  oi!^-^«j 

^^o|.:io  )t-xiio  .JL»0{  )K^^-  |lo  IIoaV.^;  :V^/?  |^^X>.;  oiK^oo  ^/ 
i.i  )ju,».Ä  )joi  jJ/  .öi^jaioj  )l<iia*iCL-Lo  )t^  K^»  '""'»-^^io  :jbo  '"'5&jl\ 
l^fJ  ^/o  .oil^ieoÄ;  jJ.'^agjLj»  .-ouio  )oouiaA  ^K.i.  jjiio  ^jo/  oits^jt 
|;ou^  ^  :)i^?oi  )--=>V<a._j  ^».•^3lJ  |^oijK.ca^o  öjN-»^aio  ^*iaj.  ^^;  j-io  f^  -  •>« 
)jo«  vs/  )jL3oi  .)K.^wio^  öiIqx.oid  ».-^  |JV— /  )LSuS.-.aji  ^^^Ji.  o(.A<JSJi^  )pö; 
)-s)-Jl   ,-».Js   U-Ä.^^^;   )t«_w^U  |_i^jlK_io  ous;   JJU5)_»»   «öu>  -t-a^  )jl.^ 

1.  Ms.  om.  |tö^vo.^■ 


touche  par  la  connaissance  de  l'äme,  il  est  atteint  par  les  (seiiles)  considera- 
tions  de  Tesprit.  aussi  il  ne  nous  est  pas  facile,  ä  cause  de  la  pesanteur  du 
rorps,  de  saisir  la  porfection  des  vaillants.  Mais  la  charite  du  saint  s'eten- 
dra  ä  tout,  et  enflamraera  notre  esprit  pour  que  nous  racontions,  si  peu  que 
ce  soit,  de  ses  belies  actions.  5 

Cet  homme  de  Dieu  etait  du  pays  de  Ma  altä,  son  villag'e  se  nommait 

'Ain  Doulhd.  Des  le  temps  de  sa  jeunesse,  sa  pensee  le  .poussa,  en  grandis- 

sant,  ä  s'abreuver  aux  saints  Livres.    Rien  qu'au  temps  de  la  jeunesse,  les 

•  fol.  166  voies  (Tä^K)  de  la  raison  soient  troublees,  selon  la  parole  '  du  sage,  qui  dit  : 

La  jeunesse  et  I'if/norance  sont  vaines,  et  :  L'enfant  croit  ä  tonte  parole  a  cause  lo 
du  desir  du  corps  et  de  la  chaleur  de  sa  Constitution  ' ,  ce  Saint  cependant  montra 
aussitöt  ce  qu'il  en  adviendrait  de  lui  lorsqu'il  serait  ä  l'äge  mür  -.  de  meme 
qu'un  plant  se  signale  lorsque,  des  le  commencement  de  sa  croissance,  il  se 
bäte  de  fournir  de  beaux  bourgeons,  parce  que  sa  premiere  fertilite  est  de  bon 
augure  ä  ceux  qui  le  cultivent  pour  sa  croissance"  future.  Ce  saint  en  fit  15 
autant,  car  ä  l'epoque  ou  Tesprit  de  beaucoup  est  mis  en  mouveraent  par  les 
passions  de  la  jeunesse  pour  errer  a  la  suite  des  vanites  dans  lesquelles  se 

1.  Piov.,  XIV,  15.  —  2.  Litt.  :  (1  son  changement  ». 


[103]  XXXI.  —  HISTOIRE  DE  MAR  NARSES.  591 

l-^V^',:.^^    t-s)-^  yoot-^j  ^_io   mUla    o»K.na  t»s   oot    jj/    -.l-iop    «.^..JaLA.  ^^o. 

y  tr^^t    bocu»)     i^f   .,^Ot    JJ-SO^    ^^^    joOl    pÖ/    jlÖlf   o6(    ^/o  .K^|jLA.bo/    |oO| 

.wwkJf    OrfOOl    )i^Q->     0(.^^>.30 

^;  )la.2L.aLJ  .|-^0i;  |_a.Jl-o  ölt  o  i  •>  ot  >  qi  I  y^p  l-«^^''^;  ou^o  ^  •)t-*V*- 
^«^/   p  .jooi   )jLO  o^  ^^  jK^^^S   |l<x^^^jL  ^^^   :)ln'^>'<Vio   )lf>vi «  m  ^o 

Iv^ol^;  |K.OwU;  ^Ö(.j>  :^..,.i  ,»■  v>  )J  joi^jl  vax.>a.\  ycu/  ,  m  •>  •>;  ^^^«/^ 
^^Ow  •.j.söu  ).aA\jo  )jLm  )..mOm  ^«  )K..^U  :)oC^  lo^  '^oi  )la.a..B,^>^^ 
oi,.iL  3-1;    l^iU^   U--^i   fO-^cu^«   >Sw.o   .jt^x  «  i^'   ^oi2^3   ^^  u.^>ooi/    );oi 


complait  la  jeunesse  pour  marcher  dans  les  sentiers  de  la  vigne,  lui,  aussitöt, 
s'eloigna  de  tous  les  mouvements  sauvages  d'iine  jeunesse  fragile,  il  s'öcarta 
des  ornements  elegants,  des  voluptes  et  de  toute  distraction  terrestre.  II 
marchait  constamment  dans  le  cercle  de  la  perfection,  comme  le  bienheureux 

s  Timnthrc.  Avec  la  possession  de  la  perfection,  il  etait  encore  plein  de  zele 
pour  la  doctriiie  divine,  selon  la  parole  du  psalmistc  :  //  meditait  conslcumnent 
In  loi  du  Sptgneiir' ,  et  il  scmblait  dire,  avec  le  bienheureux  David  :  J'ai  aiim  ta 
!ni  pI,  durnnt  tont  In  jour.  rlJp  faif  liibjel  de  mrs  uirditatinns' . 

Apres  cela,  la  modestie  venait  c'ommi>  une  illustre  image  (six.Mv)  qui  rend 

10  semblable  au  veritable  prototype,  lorsque,  des  le  commencement,  il  subjugua 
son  Ame  sous  le  dur  joug  du  jeiine.  II  possedait  dejä  In  purete,  la  douceur 
et  rhumilite,  gräce  au  mepris  des  voluptes,  tandis  qu'il  travaillait  constam- 
ment dans  le  champ  spirituel.  11  savait  parfaitement  et  il  avait  appris  de  ses 
maitres  que  ceux  qui  sont  dans  la  chair  ne  peuvent  pas  plaire  ä  Dieu,  pnrce 

lä  que  la  pensee  de  la  chair  est  Fennemie  de  Dieu  tandis  que  la  pensee  de 
Fesprit  donne  la  vie  et  la  paix,  aussi  il  s'eloigna  de  toutes  les  voluptes  et  il 
s'appliqua  k  rendre  parfaite  la  volonte  librede  son  äme  intellectuelle,  et  comme 

l.  Ps.  I,  2.  —  2.  Cf.  Ps.  cxvm,  70,  77,  112, 


Il 


592  BARHADBESABBA  'ARBAIA.  -   IllSlOlRE.  [104] 

^U  ^^oi  :)KjiojL^  l^^-L^;  X-'^^''-?  v:^;  )?^  t-^^-^  -.l-'ioU;  |^»^m  ^Ol^uOdI; 
lo-Su^i  s^frs,.:äo/  h^lo  .)»\o>o  K^Ijlqjl^  a-^jl^^:>o\  >  .  i  -^  v>;  )j^/  JLLm 
jlo-^^sjL^   Io-Sl^   )i^  ^^  i-^t-"^;    '^h^^i'ol    K^/o   :vOOi.3    | .. » ».h<i>o  Uo^ 

jL^SÜ    .)^^V^V^    lio-ß^    y^l     vOOiJS    ).^>.A^^.^    J^jKjiwO    ^K_jL«^^;    ^^^^o/ 

'^olS^lt  JLmL.K^  N^)_jiot^o  K_.)j|jt   ^«  ^^^s.^/  .-öuLA^t  Im*)^  oi^o  ^:)e 

jjüfiD;    )]S>Aj^  jj/   .|j/    f^b.   |j/    |o>    ^f>^   jooi   jJo   .)K.^L^^;    ILfiOa^oJ;   ),.Jl:s 

!.  Itv^M  Ms.  _  -1.  Cv.!*;»»  Ms. 


notre  äme,  dans  cette  vie  temporelle,  est  formee  de  deux  puissances,  ä  savoir 
la  pensee  intellectuelle  et  la  partie  passionnelle,  par  cette  premiere  partie 
•  foi.  166  '  la  science  de  la  theorie  (Öecopi'a)  court  accomplir  ce  qu'elle  peut  naturelle- 
ment  recevoir  dans  son  excellence;  par  cette  seconde  partie  passionnelle, 
(Fäme)  engendre  ces  deux  autres  puissancep  qui  ont  coutume  de  se  moxivoir  5 
avec  passion,  parfois  eile  s'en  sert  selon  Tordre  (Tot^ti;)  requis,  et  d'autres 
fois  en  dehors  de  la  verite,  d'apres  son  libre  arbitre.  II  s'appliquait  ä  diriger 
ses  pas  d'apres  le  premier  motif,  car  toiites  les  fois  quc  (Fäme)  s'en  sert  de 
maniere  impure  et  mauvaise,  comme  un  animal  sauvage,  eile  tombe  (en 
dessous)  de  tout  l'ordre  (tä^k)  de  sa  nature;  mais  quand  eile  a  la  force  de  m 
travailler  avee  leur  aide  selon  la  justice  et  la  prudence,  d'apres  son  vrai 
libre  arbitre,  eile  echappe  ä  toute  Opposition  du  temperament  et  aux  passions 
charnelles,  eile  refroidit,  par  sa  purete  vigilante,  tout  foyer  de  brülante  pas- 
sion, eile  vainc,  par  la  puissance  intellectuelle,  toutes  les  mauvaises  troupes 
de  Torgueil,  de  la  colere  et  d'une  cyniquc  audace,  comme  l'a  note  le  divin  15 
/V/«/  ;  Maiiitemnü  (hnic  je  suis,  par  ni«ii  rsprit.  Je  servilen r  ilc  la  loi  de  Dien.  mais. 
ihiiis  ina  elifiir.  je  suis  Je  serviteitr  ile  la  !oi  du  peehe,  je  ne  fdis  pas  ee  (jue  je  veux. 


15 


[105]  XXXI.  —  MISTOIRE  DE  MAR  NARSES.  593 

JiQ^..^jL3o  jl'y  -  ^n  ^_^  ^,   |,oi  ..2L.K.J   JJ..:>a  f>  \^\   ^~.)JL^:^/   •.öUÄJo.flO» 
.)jL^^<i>  öwo«.^  ^^'°'  U*^/o    It^^?  ')-'*-'-'/   l!®"  ^7*  ^^i  )'^-*^  .cH.iociXOj 

.ö<Knnr>vi  \    joöi;    J^    oöi   toJS    .-^-«^oi;   ^©»J^i^oj    \j,\.^o  .K-.)_.aA.   ).,^a^o 
|^sJlaLJu^   jKj.-^    ■ . |-j,_J3cLd;    jloio  \  co»    \SmO  oC^O   JV-^o«;    U^^  );oi   ^^^oo 

-'^  •^'«;    s>(oo/    ''^J»   .-)i^öf_-.o   )t^t-Ji   vd/    jJ/    .)VQ^>~flDo    ;Q..,».>va   )_i>.a^k3      ol^ 

I.  \a:^l  Ms.  —  1'.  i-ii^  Ms. 


mais  je  fais  le  mal  que  je  hals '.  II  montrc  par  lä  qu'uutres  sont  les  choses  du 
Corps  et  autres  celles  de  l'äme  :  celui-lä,  ä  cause  de  l'opposition  de  sa  cons- 
fitution,  de  l'indigence  et  de  la  cupidite  de  son  6tre,  est  constamment  attire 
vers  les  choses  contraires;  celle-ci,  au  contraire,  par  la  subtilite  et  la  simpli- 
■i  cite  de  sa  substance,  est  delivree  de  cette  necessite  (ivdcyif/))  du  corps;  eile 
medite  constamment,  dans  son  intelligence  subtile,  pour  faire  les  choses  dans 
lesquelles  se  complait  cette  essence  raaitresse  des  beatitudes,  qui  dispense 
egalement  la  justice  et  la  convenance,  et  qui  dirige  leurs  raouvements  vers 
ce  qui  lui  sert  ä  monier.  11  est  evident  par  lä  que  toute  la  conduite  et  la  vie 

10  (passees)  dans  l'observance  des  commandements  purifient  la  partie  passion- 
nelle  de  l'Ame,  c'est-ä-dire  les  mouvements  et  les  puissances  secondaires  de 
la  colere  et  de  la  concupiscence  eu  les  empechant  de  se  laisser  empörter 
jusqu'ä  depasser  les  bornes  qui  nous  ont  ete  posees  pour  user  de  la  vie  du 
monde. 

\s         La  conduite  de  la  theorie  (Osojpia)  *  divine  est  cette  autre  partie  de  l'ftme,   *  foi.  i67 
qui  a  pour  charge  de  purifier  la  partie  principale  et  elevee,  je  veux  dire  la 
pensee  intcllectuelle  et  Tintelligence  critique;  il  arrive  souvent  aussi  qu'il  y 
a  des  mouvements  ä  l'encontre  de  la  nature,  uon  seulement  mecaniques  et 

1.  Rom.,  vii,  \.<. 


r' 


'^94  BARHADBESABBA    ARBAIA.  -  IIISTOIRE.  [106] 

'i^jltoo   )jfcs-j|_ia3    )^J.-u_so  .),;  J.iaA5^io  jLw^jus   ooi  ^/    :lKjs'^  Ho-^! 

)J0I   )   nwa,^    ^^    -.w^oi;    11^.-«^^   )_)o)l;    •.}  *   «y-fl   ).JOt    >».►.-;    ^"^s^ioo 
«-.Ol   »j   :);va;    |.ioo»    Iq.\  <x^   j^Ätio   j.^^   U<l^|J;    )fcs«-.3  ^-ioo   .jla^X^;    5 
^*iooi/    );oi   ^^.^  •JIq.X^m   jlo),  0(^0  ^io  s*oia«0;l;    U»v_äo    öujQ.-*Xj5 
.Oixaj;   )^   jLu,  o^^v^  -Wio  .)la-:^^j   JK-J^:^  1^^-^'  ^o«^  1^ 
jtOioo  \  w  '\  .;,:>o;   y^l  ,)L.;o)l;    \s.^  laa^  jotSs   Ki>wj;    )--Ju.oi  j^'b^-Ls 

^— M^U  |_i^l;  )xsj_3  -.oixaj;  jLJS;.^  I^öj  ^o  U>Q^i  \^li  ^o  -U^; 

|;vA  "^^^x^x^:^  |ia.ÄjL-:.  to^jU/  ^;  ^^i.*:;^.!»  ;n^  .©»j:^  »-©a  «oi^ji 


l).sm»ll  Ms. 


irreflechis,  mais  veritables  et  reflechis;  toutes  les  fois  que  la  connaissance  (des 
hommes)  abandonne  les  principes  constitutifs  des  natures  et  qu'oa  est  conduit 
de  fbrce  comme  avec  impetuosite  vers  la  concupiscenoe  dune  erreur  men- 
songere,  (la  conduite)  aiissi  marche  dans  iiiie  voie  tortiieuse,  et  eile  est  poussee 
ä  devier,  avec  ime  impetuosite  dangereuse,  vers  ce  qui  est  contraire  ä  la  5 
prudence. 

Parce  que  ce  saint  savait  que  la  veritable  theorie  (Öetüpix)  de  Tesprit  Tar- 
rache  ä  cette  profondeur  de  l'erreur  et  au  piege  du  mensonge  et  le  fait  monter 
vers  les  hauteurs  de  la  verite  qui  seule  peut  le  purifier  de  toute  l'impurete  du 
mensonge,  il  s'eloigna  en  consequonce  de  toutes  les  voluptes  corporelies  de  10 
la  jeunesse  et  il  commenfa  ä  faire  croitre  les  pures  puissances  de  son  äme  par 
le  lait  spirituel  de  la  piete  selon  la  vie  de  la  theorie  (Öetop^a),  parce  qu'il  avait 
compris  la  parole  du  Seigneur  :  Clierrhez  d'abonl  le  roymrme  de  Dieu  et  sa  justice, 
et  loiites  ces  choses  vnns  seront  ajoiitres  {par  surcroU)' .  Parce  que  le  conimence- 
ment  de  la  sagesse  est  la  crainte  de  Dieu  ",  selon  la  parole  du  propheto.  ce  saint,  15 
lorsqu'il  avait  sept  ans,  alla  aussi  ä  l'ecole  (t/o'Xvi)  des  enfants  et,  d'apres 
le  zele  de  son  amour  et  les  facultes  subtiles  (la  lacilite)  de  son  äme,  il 
recita  tout  David  (le  psautier)  dans  l'espace  de  nouf  mois.  Peu  apres,  le  paga- 
1.  Maltli.,  VI,  ;J3.  —2.  Ps.  ex.  lo. 


in 


in 


fnl.  167 


[107]  XXXI.  -  HISTOIRE  DE  MAR  NARSES  595 

);oi;    ö|K2^^.^^    sfiDV^    vfc^aXOws.   )_k.ä,^^o  Q-X.^cuJkO  .jK^JL^^-äD   jlaj,.^>«.:saL3 

|.»°>Nfi  ,.  \    jooi   u  tn^-^   ouX-A   yA„A,.i>    ))-;L-^m\    ')  (y>V  i    >^t^o  -.i-ioäcuo 

y>„^SL>.  ^>-do  JKJL^    \^\-ä    ^^   vA-^o    )...30|;   ^^  ol^   y^£OQ~iaj    ^oa^t; 
^:^  vQ^wMjI  jl  ^«  v^^*^  .)v)o  °>\,  )jl^;  ^^  o^  >.«.a^..  s»u^iJ!^   y^2^!!:^ 

I.  Uara»?  Ms.  _  2.  llft-ltoH  Ms.  —  3.  1«>V'. 


nisme  se  souleva  contre  la  verite  par  l'operation  de  Satan,  et  les  Mages,  les 
sages  de  laPersc,  entendirent  parier  de  cette  ecole  et  vinrent  pour  faire  renier 
la  verite  aux  enfants,  si  c'etait  possible,  ou  pour  les  arracher  ä  leurs  senti- 
ments  primitifs.  I.e  maitre  d'alors,  fortifie  par  la  gräce  de  TEsprit,  emmena 
Tecole  et  alla  se  cacher  dans  uiie  montagne,  comme  les  saints  du  temps  d'Elie, 
et  ces  vrais  (chretiens)  ne  craignirent  pas  le  glaive,  ils  ne  furent  ni  arretes 
ni  detournes  par  les  supplices,  mais  ils  resterent  en  cet  endroit  jusqu'ä  la  ün 

de  la  noirceur  des  persecuteurs,  Durant  toute  cette  tempefe  (j^stfiwvi,  Mar  *  foi.  le: 
Nars'es  exhortait  de  nombreux  eufants  de  son  äge  ä  s'instruire  et  ä  ne  pas 
negliger  la  piete,  comme  le  bienheureux  Daniel  Tavait  fait  pour  ses  compa- 
gnons  :  tantöt  il  disait  :  L'ainour  de  ta  loi  lemporte  sur  Vor  et  siir  les  pierres 
precieuses',  et  tantöt  :  Tes  paroles  sont  plvs  douces  ä  mon  palais  qw-  le  iniel 
ne  Fest  ä  ma  hourhe'\  et  tantöt  :  Ne  craignez  pas  renx  qui  tiient  le  corps,  mais 
ne  peurenl  pas  tuer  Väme ;  erair/nez  pJu.töt  celui  qui  peut  perdre  l'äme  et  le  rorps 
15  dans  la  (jehennc,  selon  la  parole  du  Seigneur '. 

Le  Saint  demeura  dans  cette  ecole  pendant  neuf  ans,  et,  cn  discipline,  il 
surpassa  son  maitre.  Qui  n'adrairera  pas  cet  athlete  (ccöXvityi?)  vaillant  et  ce 

1.  Ps.  xviii,  11.  —  2.  Ps.  cxviii,  103.  —  3.  Matth.,  x,  28. 


1<) 


596  BARHADBESABBA    ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [108] 

vsol  jjo  .>^oto;i»aD|  i-^'!?    l-iö^Q-^  »"^-^  ^   •^^^*^^"^'    ^-ou^a  '^i.   •,.m..5; 
»Kj»   ^Jbo  ^j   ,^3»)^   ^-io   .^aJL*j    Ol  -»o.,..  ^^  ^otoy^l   i^UL^CL^:!^  )^'q^ 

b^^.51     {.^a^l^     It-'fA^^     ^Otol^/»    -.^^^^JCIIVIN     )oO|    OiiO*;     >-0|Q_3/l    )-«/     ^^Ow 

II  .  ^flf>  I  -  fnn^  )t>.^oa^  oöi^  oi^IV^o  JKso;  v»öi^  11/  .s*oiio/;  Jläiiro|^ 
^^^4  oiLai3-.«Jio  w.oiOfLdOM  |loxolo  oiAfo;  ^^..^s^oo  .  jJaaLflo/  ^L  «.^l^o  .j-X./; 
.,.io/}  )l»^  t^^Jj  ^Ä3l/  |1^— .\6  Jiao  och  oCSj);  1-^0»-.^^  |ooi  ^)o-.wä>U/  .|»',ji 
ooi;  ouaXLJ  »s/o  .-Oi^.;o^s-ft./o  ""^.^lo  l,  vi  n  o),^a >  / ;  ^^o  .oilo^  |1/  Vloo 
jo.^  oiS^  vi:^.  ooi  otfD  «■=>/  '^^1;  )>^/o  |a°>\"v>  ^  t^fr^  1 1 °>\n .  -<  '^oi.j 
^^^^  ■<s-aa.,.iio  :joK-fiD  ,_»  yooilalb»  jooio  >m..>£>,^l/;  ^^o  .J.^...^«  yoj/  |v-QJ; 
ot,MaLA./o  ^j/;  ^^>oo  .  n^N^X  otJS,  >«  i  »o  >f>  '>  >  .s^oiio|-^  1^/;  )  ««f>»'> 
■  -Y»  ^joo^  V^''  ^°°^  ■.).!^1^;  |ji)o,.:3o  ),...JU«o»  |x>..A\.5  o-söi.^;  |^iLaJi3\ 
|oou«  ^/  oi£ß>*ia/o  .ou«l^/o  U>o'^.^  oiih^^  iyA  ,o(,«.9o;  ""^^  Ol;;  >$<.äaji  ^Jio 
1.  Ba::^«;  M;. 


second  Daniel,  qui  meprisa  toufes  les  voluptes;  les  menaces  du  juge  ne  l'ef- 
frayerent  pas  et  les  attractions  du  monde  ne  le  detournerent  pas  de  l'amour 
de  Jpsits.  Plus  tard,  lorsqu'il  fut  prive  de  riustruction  parce  qua  ses  parents 
avaient  quitte  ce  monde.  il  entendit  parier  d'un  frere  de  son  pere,  nomme  Em- 
maiiupJ.  qui  etait,  superieur  sur  les  confins  dn  Beit-Zahdcii,  dans  un  monastere     5 
nomme  de  Kefar-Mari.  Celui-ci,  ä  ce  qu'on  racontait,  avait  ete  instruit  dans 
les  ecoles  d'Edesse  et  etait  ensuite  venu  en  cet  endroit,  oi'i  il  avait  enriohi  le 
monastere  d'une  grande  affluence  de  freres.  II  y  avait  fonde  une  ecole  et,  ä 
cause  de  son  Instruction,  de  In  rectitude  de  ses  mo?urs  et  de  son  zele  pour  la 
verite,  il  avait  ete  nomme  peiiodeute  de  toute  cette  region  (70)pa)  et,  ä  la  fin,    lo 
il  rcQUt  la  charge  de  diriger  l'eglise  dWmid.  (Narses)  se  leva  et  vint  pres  de 
lui  et,  lorsquc  Emmanuel  l'eut  trouve  et  connu,  et  qu'il  eut  vu  par  experience 
qu'il  brillait  dans  la  science  plus  que  les  docteurs  et  les  freres  de  cet  endroit, 
il  lui  demanda,  ainsi  que  toute  la  comraunaute,  de  leur  faire  lire  le  manus- 
crit.  Lorsqu'il  eut  accepte  et  qu'il  eut  passe  un  hiver  pres  d'eux,  il  entendit   i' 
parier  d'une  communaute  qui  etait  ä  Edessr,  il  les  quitt a  et  s'on  alla  en  cet 
endroit.  Quand  il  arriva  et  qu'il  trouva  cette  communaute  brillante  d'entre- 
tien  spirituel  et  de  connaissance  des  (saints)  Livres,  il  y  demeura  dix  ans. 
Lorsque  son   oncle   i'ntendit  parier  de  .sa  science,  il   lui   fit  savoir,  sous 


[109]  XXXI.  —  HISTOIRF.  DR  MAR  NARSKS.  597 

1 1  CS  \^   .    K  ^  ..^j    ^^  .,|_>c-s   f^   JJLSJ    iK«30   .\2^l    IJ-^K^l    ^/   >^oio;)i 

>   oi^h^lo  .)_^^oV  )  m  .°>  )o^   ),.,>{>  )  >n\..,  ^1>«1;   jl^vj-a;    oi^N-s   iyj^  .oiJfJO^.; 
)»ot  ^^oo  .olSlA  ^.^^j   iK-so  .jt-.»!  oC^a  j-i^oJis  oi\  ^i^^/o  .^oiio/  ^io 

Iti^vN   o^ioSji/  •.)♦—  jKjLA  ^^1  jooij  ^;  ^^  .j-ä^  )^ü^  ''^^Oii  )K,.^^.,i^>Ji 
o(^^^    ^oi^oi   )la.a^  oibo^j/   ^iKj:»o  .U'i-^h.   I^V^  ^^  t^K_   yoouuj^i-so 


peine  d'anatheme,  de  venir  le  retruuvcr,  et  il  lui  demanda  de  demeurer 
pres  de  lui  et  d'instruire  les  freres  de  cet  eiidroit.  Lorsqii'il  *  eut  accepte, 
trois  Cents  freres  se  reunirent  bientöt  pres  de  lui  et,  apres  un  certaiii  temps, 
ä   cause  de  son   amour  de  l'etude  et  peut-etre  pour   une   raison  inconnue, 

.-.  il  partit  et  se  rendit  de  nouveau  en  secret  ä  Edesse.  II  y  demeura  dix 
autres  annees.  Lorsque  ce  saint  (Emmanuel)  cunnut  que  lepoque  de  sa 
mort  etait  proche,  il  lui  adressa  une  seconde  fois  un  redoutable  anatheme 
avec  de  grandes  supplications,  il  le  iit  venir  d'i,'(/e.s\se,  illui  coniia  tonte  l'assem- 
hlee  du  monastere  et,  peu  apres,  il    mourut.  (Narses)  demeura  ensuite   une 

\i>  annee  en  eet  endroit,  donnant  la  iiourriture  corporelle  et  spirituelle  ä  tous 
les  freres,  en  pla^ant  devant  leurs  yeux  une  belle  image  en  sa  personne, 
Selon  la  parole  apostolique,  en  toutes  bonnes  actions'.  Lorsqu'il  eut  passe  un 
an  en  cet  endroit,  il  transmit  la  cliarge  de  l'enseignement  ä  un  frere  de.lä, 
nomme    Gabriel,  et    il    retourna   de   nouveau    aux    ecoles    d'Ede.sse.  A    cette 

li  epoque.  Mar  Barsauma,  eveque  de  Nisibr,  etait  alle  ä  Edesse,  et  ils  se 
trouverent  lä  en  meme  temps  tous  deux  en  rapport  Tun  avec  Tautre. 
Comme  Mar  Bamiiimu  etait  un  liommc  (ä  l'esprit)  penetrant,  il  lui  suflit 
de  peu  de  teuq:)s  pour  apprendre  et  expliquer  les  (saints)  Livres  avec  leur 
sens,  mieux  que  tous  les  autres;  la  gräce  le  poussa  ensuite  ä  tourner  ses 

1.  er.  Tilf,  il,  7. 


lul.   lÜS 

1"'. 


lul.   Ili8 


598  BARFIADBKSABBA  'AHBAIA.  -  IIISTOIRK. 


fllO] 


.i-.*,„^xio  joaüj^o-,  _y-,/  j^jl^  Ijqjlö  saij^io;  ,5^-^/  ^oiS.3  ^.ia»  .)io-,j»aa 
^  i-D^  jLä^io  |ljj-.j  ^^-^/o  ;oiJ.Q.3onm°>)^  )— .v»  JLioi  v.i,.Ä  ^»  )jLioj 
».«-3    •|^-«-^-i»-^  jN— _L.a-^  >5»»jj  )--^  )-^»i  a-L_boo  .JJS^^.ol:^  Ivaa/ 

.001  Uv-^l 

.jooi  K_sj»io  ^ot\  •>  '>  ^;   pot  .|ja_3;   oiiaAo  .j^oioj    «.,^  jooi  )t-i^v  ♦ 

lol.  u;s  001    jJÖAÄ)/,   JLioi.  oiJ^^JSo  J^L^M   )l»--ia^  JloiKXio^o  J»-iJi  '  Uaixa^i 

^l  ^j   oti».  Jooi  K-./  .J  n  >r>  °>o  )_l^^.^oio  J».-^/  Ijl^V-ö  .oiA  jooi  ,_^ 

ou^oii  j_*--»_D  jjoj  ^>a:^:A  )oC^j  Ijl-^j  ^/j  ^,   ^  .jKJ^^,  jlolb^-^l 


lü 


pieds  vers  la  ville  de  Nisibe ;  lorsqu'il  y  fut  venu  et  que  sa  seience  eut  ete 
eprouvee.  Tev^que  et  tout  le  clerge  de  cette  ville  lui  imposerent  de  faire 
rexplicatiou  dans  l'eglise,  et  l'elegance  de  sa  paroIe  le  fit  aimer  de  toute 
la  ville.  Apres  la  mort  de  l'eveque  d'alors,  il  fut  juge  digne,  par  toute  la 
communaute,  de  la  charge  de  Tepiscopat'.  Lorsqu'il  eut  re?u  l'ordinatiou  5 
(XEipoTovi'oc)  du  souverain  sacerdoce,  il  fit  tout  ce  qu'ordonne  la  regle  de 
l'Eglise  aussi  bien  que  renseiguement  du  Christ.  Ce  que  fit  cet  homme 
illustre  durant  son  episcopat,  quelles  pernicieuses  ivraies  il  arraclia  du 
champ  du  Christ,  et  quelles  bonnes  semences  il  sema  dans  les  regions  orien- 
tales,  gräce  ä  ses  beaux  enseignements^  et  ä  ses  canons  ecclesiastiques,  ce  10 
n'est  pas  le  moment  de  le  raconter,  parce  que  notre  but  est  different. 

Quant  ä  l'iuterpnMe  qui  etait  ä  Edessr  ä  cette  epoque,  on  dit  que  c'etait 

un  homme  de  grande  clarte  et  il  se  uommait  RabbuiilaK  II  etait  bieu  dote  en 

foi.  ics  tout,  par  un  enseignement  "  veridique   et  par  une  excellence  parfaite  dans 

les  actions;  il  remplissait  toutes  les  charges  de  l'ecole,  la  lecturc  aussi  bien   10 
que   Tepellation  et    l'explication,    il   avait    eucore    la  charge    de  la   parole. 
Lorsque  ce  saint,  selon  la  volonte  de  Dieu,  eut  termine  sa  course  et  se  fut 

I.  En  435  CO,  cf.  P.O..  1\,  :i8'i.  -  -2.  Litt.  «  tradiliüiis  <>.  —  3.  II  e^l  uoiuiiil-  (Jyore,  P.  ()..  IV,  :)83. 


[111]  XXXI.  —  HISTOIRE  DE  MAR  NARSKS.  599 

''^..^k^o    <Q^J\^   a^  •vOO'    )■*■«,*  o     j-^i-J   ^'f^;  o^'-o  jln  »o  *    |^«<■•^  yOoC^ao 

JJLSJ     )  -  «'^'^^    oÖ<^     0(f_3«0     .)->ÖC^      lILa^O«    jl.3a.CQ~3     "^^ClX^OlS»     oj^     .fi«e>N.  i 

K^^    )jL3j     oöi    0^0.30  .yVLo:^;    ^^I^/    ^ot\'>'>  .|*>«    ^■»t  m\y   \..„^h>.^ 

1.  ^«»v-'  Ms. 


repose  de  son  travail  ',  on  se  demanda  qui  etait  capable  de  reprendre  Foeuvre 
de  renseignement  apres  lui.  Et  tous  d'une  seule  voix  crierent  que  Mar 
Narses  le  pretre  en  etait  capable,  non  seulement  ä  cause  de  son  äge,  de  sa 
diligence,  de  son  travail  et  de  la  purete  de  sa  parole,  mais  aussi  ä  cause 

5  de  ses  ceuvres  parfaites  et  divines  et  de  sa  eondesccndance  ä  l'egard  de 
chacun.  Lorsqu'ils  l'eurent  presse  de  beancoup  de  manieres,  il  accepta 
seulement  la  charge  de  l'enseignement,  il  s'adjoignit  un  luaitre  de  lecture  et 
d'epellation  pour  qu'il  lui  füt  plus  facile  de  travailler  au  sens  des  divines 
Ecritures.  II  dirigea  cette  assemblee  durant  vinst  lonsjues  annees"  danstoutes 

10  les  clioses  utiles  et,  durant  tout  ce  temps,  il  n'i/  avait  pas  de  Satan  ni  de 
mauvaisr  rcncontre'.  Nous  n'avons  pas  le  projet  de  raconter  toutes  ses  belles 
actions,  de  crainte  que  le  recit  ne  fatigue  les  auditeurs. 

Lorsque  Satan  vit  que  son  royaume  etait  ravage,  que  son  parti  faiblis- 
sait  et  que  sa  pnissance   diminuait,  il  commenij'a   alors   ä   semer   le  trouble 

lä  et  la  discorde  ä  l'aide  d'hommes  mechants.  Il  trouva,  comme  protagoniste 
de  son  erreur,  l'eveque  de  ce  Heu  (Edesse),  nomme  Qourä,  homme  heretique 

1.  Rabboula  a  616  evfique  d'Edesse  de  'il2  au  8  aoül  '»35,  iiiais.  s'il  s'agil  ici  de  l'evgque,  il  esl 
etrange  que  l'auleur  ne  lui  donne  pas  son  litre.  On  sait  d'ailleurs  que  l'evöque  Rabl)oula  etail  peu 
aiiiie  des  partisans  de  Neslorius.  —  On  truuve,  P.  0..  IV.  383,  que  Xars(>s  a  succöde  innnedialomcnl  a 
Cvor6.  II  faul  sans  duale  reniplaccr  Rabbuula  par  Cyore.  —  2.  'j36-'i.J6  oii  407  en  ne  complanl  pas  la 
premiere  i-t  la  derniere,  «i  l'on  adiuel  qu'il  s'agissail  de  l'i'Vfique  Rabbiuila.  ee  qui  est  peu  probable. 
-  3.  III  Ruis.  V.  ',. 


lu 


GOO  BARHADBRSABBA    AKBAIA.  —  HISTOIBR.  [112 1 

)-iw^a_^ji    ^*>-'j  /  .oj^;   I  n  .y\.o  ^j    )-)pö/   :)jL^m\;    h°^  ^--so  .|jl^i^^ 

,.jxxIa  )..i^.cdv3  )v-2l-^  )  I  ->  ./»  •V-'^^  a.».^il/  .jocx  )vifn  ..  jicxf  ^«   6|KS^ 

V\  N  y>-^  oiJS^^^U;  ^V->ö/  yJS  .öi-JL-io  looj  j  J... .2»;  |lv--./  ^/  )K-.io^  -öl 
.)-3\  jlcLaJS.^  «Jin  ^«  iio  )v)a,„J.  K.«^  \-^\Jl  1^-^  J-^-i^o^o  '^'^  )-»-^^^! 
)joi    )juit-°   )ooi   >«OiCL&   p   ^t->oi  •^oi'o/    jKjupcL^   6u.:)0L^iLJ;    vS/    ^;   V-aLS 


et  de  mauvais  esprit  ' .  A  l'aide  d'une  bände  de  voleurs  —  je  voux  dire  de 
ses  clercs  —  il  excita  des  troubles  contre  (Narses).  11s  disaient  :  «  Cet  inter- 
prete  est  lieretique  parce  qu'il  adhere  ä  la  pensee  di-  Theodore  et  de  Nesto- 
rius,  disciples  de  Paul  (de  Samosate),  il  medite  leurs  Berits  et  il  rapporte  leurs 
traditions.  »  Gomme  les  eiifants  du  Mechant  avaient  forme  le  projet,  si  r. 
c'etait  possijjle,  de  l'arracher  ä  ses  premieres  opinions  poiir  l'amener  ä 
leur  parti,  ou  de  le  faire  mourir  saus  remission  comme  les  Juifs  l'avaient  fait 
pour  Notre-Seigneur  et  pour  les  Apötres,  des  hommes  vinrent  alors  pres  de 
lui,  sous  les  deliors  de  Tamitie,  et  ils  lui  r6velerent  le  complot  trame  contre  lui 
par  toute  la  communaute ;  ils  lui  conseillerent,  si  c'etait  .possible,  de  quitter  u> 
füi.  iG'j  son  opinion  '  premiere.  La  cause  de  tout  cela  etait  l'envie.  Ils  s'etaient  dit  : 
Comment  un  bomme  perse  a-t-il  subjugue  les  Romains,  lui  qui  est  etranger 
meme  ä  l'ordre  (tz^-.;)  de  la  logique?  A  cette  premiere  cause  ils  en  joignirent 
une  autre  qui  etait  plus  dangereuse  :  ils  dirent  que  sa  pensee  etait  avec  les 
Perses,  qu'il  cherchait  a  jeter  du  trouble  aux  frontieres  et  ä  troubler  les  is 
empires  et  meme  qu'il  voulait  livrer  la  ville  d'Edesse.  Lorsque  le  saint  enten- 

1.  Evfique  de  471-498.  C'est  sous  son  öpiscopat  que  I'ecole  des  Perses  a  et6  supprim6e  par  Zönou 
en  489.  Mais  il  ne  s'agit  ici  que  des  troubles  qui  onl  suivi  la  niort  dibas,  ('v-öque  de  435  au  28  oct.  457 
et  l'avorable  en  somme  ä  Nestorius.  Au  lieu  de  Quurä,  il  faudrait  donc  lire  Nonuus,  ev(>que  de  457  ä  471 ; 
cf.  P.O..  IV,  384.  —  Si  Ton  mainlient  la  lecture  de  notre  auleur,  Narsös  n'a  pas  qiiittö  Edesse  avant 
472;  e'est  apres  452  qu'il  aurail  suectkle  a  Rabboula.  dilTerent  de  l'övfeque  du  m^nie  noni.  II  ne  serail 
pas  morl  avanl  512. 


fll3|  XXXI.  —  HISTOIRF,  DK  MAR  NARSKS.  001 

:\^il   ^  jiV-*  t-s/o  .yoot  vv>  °>  '^^  ^i-^sf  U^'^'O*  ^i-^/?   >-°«~=  .|l.ai.ia.-ot 

^-^-,     s-01Q_-)J     V^^L^     .^.INi"»     l-jJ-iÄa    i-"^     yOOiSj     .JJÜLJÜLÜ    ^jl^     K-»^0 

.K^ooi  |Ii^    yk.*J'^a2L^  )j/o  .uk»3  oooi    ^.<uio  jlä^  oooi  ^.«.^KJ^i 

|.aaj;  )K.icuJ!i^--   jtOi^^   y^  jooti  ^lr>.t.'=vV:>Q-5;  -Vio/  i^^  ^joi  .)--.-C^jij 
ww^a-liLi  |J   ^  .lot.jxJ  ,Ji>^^aiJ^   ^jI-o?  I-"^/?  -ö^^    t^«*-^  ^^j/  JJo  ■Jl-'X'V)  JJo 

I^OCL-^—    jKJiOO     «-0!    U-iO    -.l-li.JsJÄ)    );0»    y/o    .)JLCD;     ^t-^     ^^Ji^i>    po)-J? 

1.  ^  (Ins).  —  -2.  Itaiis*.»  M.. 


dit  les  accusations  i>t  qu'ils  lui  firent  coimaitre  leur  mode  et  leur  pernicieux 
artitice  (Ti](yf\),  il  pi'ia  et  dit  :  «  Scigneur,  tes  yeux  sont  sur  la  loi,  car  la  foi 
a  peri  et  a  quitte  leur  I)oucIh',  la  verite  a  peri  de  la  terre,  il  n'est  personnc 
[larMii  les  hommes  qui  lasse  bieu',  car  lous  tendent  des  cmbüches  et  riiomme 

■>  circoiivient  sou  semhlahle  pour  le  perdre.  »  Apres  qu'ils  Teureiit  tantüt  tlattt5 
de  grandes  llatteries  et  taiitut  effraye  avec  de  terrildes  meuaees,  le  pied 
de  sa  pensee  ne  glissa  pas  de  la  voie  droite  de  la  Ibi,  mais  il  disait  :  Les 
iik'cIkuiIs  rtaicnl  iissis  cl  ninipldidirut  voiitrc  inoi,  li  iiioi  je  mddildis  ilaiis  les 
i-(itiiiii((nileiiienls  ". 

10  Lorsquc  les  liommes  de  scandale  apprirenl  que  son  esprit  n'abandonnait 
pas  ses  prcmieres  pensecs,  ils  lui  deiuauderenl  de  le  faire  du  moins  en  appa- 
rence  exterieure  et  de  conlesser,  par  la  parole  de  la  bouclie  seulemcMit,  qu'il 
adlierait  ä  leur  seatimeut.  II  leur  repoudit  alors  :  «  Ccci  est  oppose  ä  la  parob" 
de  TApötre,  car  il  a  dit  :  Dans  tun  enscif/iionciit  In  (luras  uiie  [MTdle  snine  qui 

ir.  iiiiri/ie  et  (iiii  ne  pcrd  pas  el  personiie  ne  la  inejiriseiii,  d/iii  i/ue  celiii  (jiii  se  lere 
eaiilre  iiuks  itil  honte,  saus  jjuiiroir  rien  ilire  de  luiissdltle  contre  noas  ''.  Si  je  l'ais 
cela,  quelle  parole  sera  saine  et  oriiee  de  la  dociriue  et  de  la  purete  de  la 

1.  er.  P:>.  xiu,  1,  :i.  —  2.  Ps.  üxviii, '(-.  —  3.  Tit.',  ii,  7-8. 

PATll.    OH.   —  T.    IX.    —   K.   .J.  'lO 


im  KAUIJADHRSABBA    ARBAIA.  —  IIISTOIUK.  [ll'i| 

jjLi.^::^^    vOJÖi    s-oiai.^ai    ^so  .Jl  ^ion\;;   y^öi    ^t-o   )t-»VJ^  ^-11.).— t^io  oi^? 

.)i^;    )i-oo-  QJLjL^o  .';!/    siLLS^a^;    fcs-oo»  ^^^o  ''^o  ^i>;    :V^/?   ^coQ^aÄj 

yoy^  1-1  /  ^l    <x_a   );o/    )*»«>>  ^t-o  «.-3   |;aj;  ^^»   -V^/?  vP°-^  f^-=^/ 
^^/    )0i-O  Ij/    >s/    ou>    ioais/  .•JJLlj^li  ^t-o   »--s    »oSLaj;  ^iöo  .),«^^Ji.3;    o_i/ 

"^i^^iw    \-tl    ^«iiol^-io    ooi    ).JiL-)Jo     JiV-JL-s   )._>/    VÄJ    )-j/;    )jUq^    ^-^  jjiio 


piete  et  quelle  incorruptibilite  aiiia-t-elle  pour  quo  uous  paraissions  sin- 
ceres  devaut  los  advcrsaires?  »  Loisque  ces  trompeurs  enlcndirent  cetto  saiue 
repoiise,  ils  lui  repliquerent  que  Paul  aussi,  et  Notrc-Seii^ueur  et  les  apötres 
iiiodererrnt  leur  science  avec  les  laibles  :  «  N'as-tu  pas  nitendu  la  parole 
de  l*(tiil  qui  dil  :  ./'■  nie  suis  [alt  lotit  a  laus  paur  les  i/af/iier  taiis',  et  :  Portez  :, 
les  fanh'dii.r  les  uns  des  ((uircs'-?  Toi  doiic,  qui  as  la  Ibi,  garde-la  daiis  tou 
'  lui.  Hill  äui,.  '  devaut  Dien  et  laisse  |)lace  ä  la  colere''.  »  Lorsquc  le  saint  entendit 
cette  repoiise  artilicieusc,  il  leur  dil  :  «  (^ue  ferai-je  ä  Notre-Seigneur  qui  a 
dil  :  Cclui  ifui  ni'uuru  cnuft'ssi'  drruiil  les  liiuiuues,  je  Ic  cimfcsserui  uiissi  dcraul 
lunu  l'i-rc  ijiil  est  (luiis  Ic  ciel,  ct.  cclui  ijui  nie  renieru  ilcvant  les  luminu-s.  je  Ic  u> 
rcnienii  aussi  devuni  iikiii  l'crc  ijui  est  daiis  Ic  ciel  '' ;  et  ä  VunI  (|in  a  dit  :  S/ 
/i(s(i(i'ü  niuintciKUit  je  jiluisais  (iii.r  Innnincs,  je  ne  sevitis  pus  Ic  serr/lciir  du 
Chrisl-'.  Micu.c  ruiil  nn  (jui  [uil  la  volonte  (de  Dien),  qac  ntillc  ipii  sont  ap/joses'' } 
(^)uel  avantaiie  y  a-l-il  ä  ce  que  je  reiiie  la  verite  et  que  je  coulirme  les  autres 
daiis  l'erreur!  »  (Humd  ils  virent  qu'ils  ne  pouvaient  le  tromper  en  eela,  ils  i.. 
allcT.'Ul  Taccuser  devaut  la  l'üule  (ox'ao;)  et  ils  le  coudamnerenl  ä  etre  briile. 

1.  1  Cur.,  IX,  'li  :  nävTa;  /.sfo^oto.  La  Peschitio  poi'le  «dvTa;  uiaaio  el  le  texlo  ;iJopte  pai'  Tisoliendorf 
(ed.  8"  inajoi')  poi'le  :  i'va  hovtio;  rivi;  ouxtiü.  —  2.  Ca!.,  vi,  2.  —  :!.  C(.  Ruin..  Vli.  19.  —  'i.  Malth.,  X.  T2. 
—  Tl.  Oal.,  I,   1(1.        f..  V.ccW..  \M.  :i. 


[115]  XXXI.  —  IIISTOIRE  DK  MAR  NARSKS.  (iOü 

)jp.cxÄ)»   jKJS.^  oSL^i.-  ^3  V-.^  vQJoi  .oi)^  otJ^o  v-^  Jo«   ^ö<  -vooi-io^ 
)Jj   vOJÖt  JUä)  ^äoo  ,— .d/   U-au^^  ^io  -.^o«;©)^  oiKb^   loo)  loöi  J^oo-.»   ^; 

.);oj\   )!/    UxuXL^  h^^  ^o   :)jp.Qj»;   oitCS^  )ocH   ooi»  ja-.)J;   _)^-/    )U^ 
p  .^i  ^oto^uÄ^^;   )^i  )KV^  l'OtJso  oiK.-^;K-3  ^W»  ^^io  U.t^  Vr^^ 


1.  a-i»|  M<. 


L'uu  (Je  ses  uiiiis,  qui  ciitentlil  leui-  complot,  oourut  aussitöt  annoncer  an 
Saint  que  s'il  iie  s'enfuyait  pas  ci-tte  nuit  memr,  de  maniere  quelconque,  ou 
\p  jetteiait  au  fen.  Lorsque  cei  athlet.'  (äÖVr.Tvig)  spiritud  appril  que  Inus 
etaient  suLjiii;ues  par  FiM-rcnr  sataniqne  et   avaient  l'csprit  de  Jhak-J,  il   se 

.  leva  en  hftte,  des  qn'il  lit  nuit,  plein  de  eoidiance  dans  le  secours  divin,  et 
il  partit  ^>■  la.  Ouand  il  airiva  ä  Teglise  de  ia  ville,  il  y  Irouva  des  Perses, 
et  il  Irui-  dciiianda,  si  ("etail  possildr,  d'emporter  ses  livres  avec  eux,  car 
c'etail  lä  tnut  son  tresur.  Lorsque  ceiix-ci  apprirent  la  cause  tie  cette  atlairc, 
ils  se  rejouin'iil    beaucou|)  i't  prireiil  sein  de  porler  ses  livres  jusqu'ä  \isdii'. 

I"  Des  Ic  matin,  im  Ig  clierclia  ä  Edessc,  ses  atnis  aussi  bieu  que  ses  ciuiemis 
donl  Ic  desir  ii'avail  pas  ete  realise  jusqn'au  boiit,  el  lorsque  (ses  aiuis)  eu- 
ri'iit  lait  conuailrc  a  Qourd  '  Ic  modr  di'  sa  conduilc,  la  i'cdiludc  di-  sa  |ii'usüe 
fl  son  zrle  dans  ri'nseigneinenl,  ils  i'xcilerent  une  grande  sedition  contre  lui, 
couunc  s'il  etail  cause  de  revenement  et  si  c'elait  arrive  pour  cause  d'envir. 

ir-  et  si  une  cerlaine  Icpre  s'etait  glissei"  dans  Tesprit  (de  Tevetjue)  el  s  il 
chercliait  ä  la  rcpandre  parnii  (les  habitanls). 

Lorsque  ce  mauvais  avorloii  ap|)ril  qu'il  avail    iiiarelie  iiilempestivement 

1.  Lire  •>  Noiinu-  »:  >■(.  \iiiini.  \k     112]. 


604  BARHADBESABRA  'ARBAIA.  -  IIISTOIRE.  [11(5] 

C^ooi  jV^"  .jo.ot  oi-V^  «iii  V^^.^._ol/;  -öl  ^io  looi  )v-a-x-io;  )K.*A»K-s  y/ 
.vx-»;  ^  culo-.!^  .  v>\  Ij^;  Ju/  K-/  y/;  -Vio/  |;0(  vs/o  .)j>io«  ^  oCi. 
a_tJi  -.Ijo)  '^*--  a-pol/  jJo  ))-;U^  a^.ÄJ;  ^o  .oi\  )j/  jaxio'  )°»..°>N  )t-«^ii 

^;    ^   Ar)    rf^v^   v-JLJio   .»Ml;    "^i^   .•).Si.3..ai.50   Ji-iK-Jso   jj^vAo-.   i-s; 

^Jio  ^>-:»  ^AA  U^i-/!  1-^^»-'  y^'^l°  'Vt— ^  U/?  oa.n\.;o  -^-'j^  ^  --'-* 
oi^-..ia\l  ^QÜ^aSo  y^^^  oot  JjLSoi  .^^i>i/  JJo  ;>ooN  >  '■/  ^io  ^>.^  .-^o^* 
)U/  dJxii;  0>-.Kj  i-.^  JjL30f  .voj/  ^fi.^  w-V^aio  .*s  QJLiOO  .)»ot  o,^<Ä 
Jjl^1/o  .^^llsl-s  ^-.i^Vl  ;a-/o  ^iJoK\  ^ai.o  «^iCLi>  ^;  oolo  .)>.^i^ 
^<!&>i.  .-Ujxj   Uio»)^  -»V-ij/o  T-'^Nss,  '^^  '^^^  — >^'   i^^  r^  '"^J    ^-i>^ 


lul.   170 
r". 


contre  la  verite,  il  leur  jura  avec  serments  *  que  rien  Je  tout  cela  n'etait 
vrai,  qu'il  ne  s'etait  pas  occupe  de  cette  alTaire,  qu'il  n'eii  etait  pas  cause, 
mais  que  d'autres  Favaient  trompe  :  «  Si  j'avais  su,  (dit-il),  qu'il  en  etait 
comme  vous  l'avez  dit,  quand  meme  il  aurait  ete  aillige  d'un  esprit  plus 
mauvais  que  celui  denonce  par  vous,  je  nc  l'aurais  pas  chasse  d'ici.  »  11  dit  :, 
eucuie  ceci  :  «  Si  quelciu'un  peul  ramener  de  nouveau,  je  lui  donuerai  uu 
honueur  doulde.  »  Lorsque  beaueoup  Feureut  ossaye  saus  reussir,  leseunemis 
commencerent  a  regarder  de  leurs  Irous  et  ä  se  moquer  de  lui  devant  ses 
amis  comme  d'un  homme  changeant,  orgueilleux  et  iuseuse,  parce  qu'il  etait 
parti  en  secret.  Lors([ue  le  saint  apprit  leurs  moqueries  et  la  tristosse  de  ses  i. 
amis,  il  leur  ecrivit  :  «  Je  pense  que  vous  avez  oublie  riiistoire  de  Mo'isr  (el) 
pourquoi  il  a  quitte  VE(jypte,  et  celle  de  Jrtroi  pourquoi  il  est  venu  ä  IJarniii.  et 
Celle  du  prophete  Darid  (et)  commrnl  il  s'eloigna  tantöt  dcvaul  Sniil  et  tanlol 
devant  Misaloni.  et  il  ne  fut  pas  l.läine.  Notre-Seigueur  et  Paul,  son  disciple,  en 
t.nt  iait  autant,  el.  qui  oserait  les  l)l;\mer?  car  il  est  ecrit  :  htis.sez  la  place  a  la  i. 
(■olerc\  et  encore  :  Va,  iiion  priiplc,  et  cnlrc  dans  trs  chiinihirs  et  [ernte  les  poiies 
siir  loi-   et  {■(tc/ie-liii  IUI  peil  jusipi^l  ee  (pie  iiia  enl'ere  passe'.    Qui  s  esl  nioque 

1.  Rom..  MI  li).  -   L'.  er.  MiiUli..  M.  i;.  —  .1.  Is..  xxvi,  20. 


I" 


117  xxxi.  -   msToiRt:  dk  m.vh  narses.  ros 

■)^<.J^.^o.,\;    t-o-^  ot-^    '■001    ).V>..  m   .jK-upo;    öi.fc<w>.J^^    ^^o   )aft.«.a>;    .j_ik.flD^« 

)L-ia\Q-»    >&0^).J0    .|,.^0l^o1    ^^^    f  :^.NI;     y^l    .lo^wJ     v£DV^;     ÖtK^  >.^a\    ^9    OJOI 


<lu  propiietc  Jrremie  ou  l'a  blame,  lorsqu'il  s'est  enful  et  cache  du  mauvais  roi 
son  contemporain ',  si  cc  n'est  ceux  qui  vous  ressemblenl?  N'avez-vous  pas 
non  plus  entendu  parier  de  ces  six  villes  de  refuge,  que  Mo'ise  iit  faire  au 
peuple  pour  le  Service  des  opprimes  '■  ? »  Lorsque  ces  hommes  pleins  de  noirceur 
entendirent  cela,  ils  furent  saisis  de  honte  et  do  vergog-ne  ä  cause  de  leur 
impudence. 

Lors(|ue  le  saini  arriva  ä  Xisib>'\  il  n'entra  pas  dans  la  ville,  car  il  pensa 
qu'il  etait  ecarte  du  but  qu'il  s'etait  fixe,  ce  qui  etait  vrai;  mais  il  alla  au 
iiKinastere  des  Per.ses,  qui  est  situp  ä  Test  de  la  ville;  car  il  avait  forme  le 
projet  d'aller  ä  Test,  c'est-ä-dire  au  milieu  de  la  Peise,  pour  y  instruire  et  y 
semer  renseignement  de  la  piete,  au  moins  chez  quelques-uns  de  ce  pays. 
Tandis  '  quil  etait  dans  ces  idees,  trois  clercs  arriverent  au  monastere  el 
virent  cet  Immme  au  visage  venerablc,  ä  l'aspect  grave  et  resplendissant,  el 
ils  dcmandcrent  k  son  sujet  qui  il  etait  et  quelle  etait  son  histoire.  Ouaud  ils 
eureut  recii  reponse,  ils  allerent  ranaoncer  cn  bäte  ä  Mar  Barsauma,  et 
celui-ci,  ä  cette  nouvelle,  lui  envoya  vite  quelques  clercs  pour  (lui  demander) 
s'il  voulail  cnLrer  dans  la  ville.  II  ne  voulut  pas  entrer  avec  eux  et  il  leur  en 
donna    pour   cause   tant()t  rallliction,    tantöt   la    maladie,    tantcU  sa  qualite 

1.  J6i-.,  xxxvi,  19-2«j.  —  i.  Nombres,  xxxv,  14.  —3.  Fin  'i57. 


fiil.   1711 


lül.   1711 

V". 


60(S  ÜAlÜJADIiESAUHA     AIÜ5AIA.         IIIS'I'OIRK.  I118| 

^1    X'^>— ^    :)l3oi^;    otln  \ .»-.   \i    ^ysio    ).«.JLm.3 1    ^^>oo    -.iLjot^as   ^).^o 

Skotom  .'=^/o    o  fi<^j    ^o     .o(S.^i    01't.a.^jJ;    ^/     . * |-a.V^'S,.i>     ^:bo    jt-xo^o    oü^i 

oü^  )-^  y/;  o>m  «°>/  .^ioi  ^io»  ou-JOJt  KS^  sa!^  ^3o  .jJLij  ^^J^is  );^ 
■  •».a^m>n\  )«Q.^09  ^^  Oi^  looi  |.^Q...oap;  <^ö|o  .)..<i.^^  ot.7i>o<,  oöi  ^^  a.).l3 
Kwh-s«  ). .  »Q,in\  o<!^  ^w>.^'o  yoo(.>iJl«  ).i.>.iLN.5o  .)lo  •>  .^  n  •<  j^^oi  j'^^euXK^ 
\.  .  fny  °>  \o  )_«.^oooiy^  '^"^^^  vOO(^«N^  ))..«.,^aD  )jUa^  ).^£Q.Jt  ^/  .^^otJ 
y^  V-^>-^^   i^!   .|.San  «><=>/    o^   ^/    )ooi   |  >.^«^;   ^^    ^/    )->~*t-o  oo«o  .^-^^o/ 


d  etrangpr,  tantöt  quil  y  etail  inconiiu,  lantot  eiiliii  qu  il  n  etait  pas  neces- 
saire  quil  entn'it.  L'eveque  insista  et  envoya  son  archidiacre  avec  dix  clercs 
pour  lui  faire  honneur.  J^orsqu'ils  sortirenl  ei  lui  persuadereiit,  par  beaucoup 
(de  paroles),  d'aller  voir  son  ami,  il  pensa  que  ce  serait  allront  et  mepris  de  ne 
pas  entrer;  il  se  leva  donc  et  entra  avec  eux.  Des  quil  entra  dans  la  ville,  .. 
Mar  liarsauma  sortit  au-devant  de  lui  avec  grande  pompc ;  il  le  fit  eutrer 
dans  Feglise  avec  honneur  magnifique  et  ils  s'entretinrent  ensemble  durant 
un  petit  instant.  Ouaiid  il  apprit  la  cause  de  son  depart  de  la,  il  lui  demanda 
s'il  ne  voudrait  pas  abandonner  son  premier  projet,  et  faire  iei  toul  pres 
er  (|u'il  aviiil  projete  d'accomplir  au  loin  :  d(>  profiter  de  leur  rencontre  pour  i" 
fondei'  la  cornmunaute  (lecole)  de  Mesojiotamif.  pour  procurer  un  grand  avan- 
tage  aux  deux  partis,  aux  Romains  et  aux  Perses  en  meme  temps.  Commc 
le  Saint  resistait,  Teveque  lui  dit '  :  «  Nc  pense  pas  que  ce  soit  iine  oeuvre 
humaine,  ö  notre  pere;  quand  meme  eeux-ei  auraient  pense  mal  de  toi  et 
auraient  aceompli  (leur)  pensee  satanique,  la  Providence  caeljee  qui  voll  loni  i.. 
ne  s'esi  pas  ecartee  de  toi,  inais  a  fait  ce  qui  correspondait  au  but  de  la 
Providence.  comme  au  lemps  de  Joscji/i  et  des  Apötres.  De  möme  que  Tassem- 

1.  er,  /'.  (I..  IV,  |i,  :iS'i-:iS6. 


1191  N.Wl.  —  IIISTOIÜK  DK  MAI{  \ARSF,S.  «07 

>«  ^m    oooi    ^.<^^k^L^K^    ).^.i3lji    sS/    t~«»^   )oi    .ooo(    >  .o»    )J    oooi    >  >va; 
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oi^o  -.j-^^Loo  K«  >\o  jK^VojJ  n  f>°iiio  .j^ao^  Kajx^  a..uui  jl^O^b^  jtot^o 
.loo(;  ^^  |^)S>.mv>  jjiot  vd/  )jL3oi  .)L.^..  «>>o  jjoi^^^  K...j:l\  ).^CL^eb.  yOi^^^ 
o v>  m  itooS.  Jis/o  .-);v->I^  ottcL^jaaxio^  oooi  ^a'ji  |J  )...i.:>ooot'')S  '^^io 
|i<  )L-jL.i  ^  VI  m  Vi  |.2L^oa^  ^^^Owo  Jl'^^  jK^iol;  j^oiai  w>J>ot~2>^o  |  n  »  \ >.a 
^ol!^  y^l  ojotsjii  Kj/;  y.^/  •U^'t-JD  yS>^o  n\  ai^;  /  |;ot  ^i.  .yoovioi^— » 
^/  Kj/  s£/  ^;  ^t-^  .jJ.iLw>^o  |_ooöf.i3D  Nk^/  vO«^).J  vQJoio  -.llojV^  ^^o 
.y  1  \L  )jo<  i-0-^  y/  -l  «  rmoiJ.»/;  jtCS^o  )j»oi  «Ä^oijo  >^^^1/  j.^..^k.iL 
J-sioC^   lUiaj.   vOoC^  ol-^  ^^.oä^l;   ^öi^  •^■^*^  vOouU  ^»K!-  K*]L*^» 

I.  iKiiis  li>  li'xtc  :  li  Icilälna  »:  (;n  iiiarao  :  ,.  Icduliiii  ». 


Iii 


r.ii.  17  1 


blee  (l'ecole)  n  passe  aulrel'ois  d'AutiocIif  a  Dafnä  '  et,  de  lä,  ä  Edes.sr ;  de  la 
meme  maniere,  ä  moii  avis,  eile  passe  maiutenaiit  tV Edesse  ici,  parce  que 
ceux  qui  apprenaienl  neu  etaient  pas  dignes.  Les  Apötres  aussi  avaient  grarid 
souci  de  somer  rEvangile  eu  Judee,  mais  parce  que  cc  peuple  iiiseiise  netait 
pas  digne  *  de  ce  bien  durablc,  il  croyait  causer  du  tort  aux  Apötres  en  les  '  loi.  iti 
chassant  di-  chez  lui,  mais  ccla  tourna  ä  leur  profit,  car  ils  ne  tomberenl  pas 
sous  la  repression  que  'rilus  leur  inlligca.  Pour  ce  motif,  ils  allereut  chez  les 
gentils,  sortirent  par  les  chemins  et  les  enclos,  et  obligerent  las  geutils  ä 
entrer  au  l'estin  du  Ciu-ist.  II  nie  semble  (|u'il  eu  est  de  meine  maintenant  : 
l'arci'  ([HC  les  l^omaius  n'etaient  pas  dignes  de  reccvoir  la  verite  ni  de  se 
delecter  dans  les  rayoiis  brillauts  di'  la  vraie  fni  cl  qu'ils  voiit  recevoir  la 
puuition  de  leurs  peches.  c'esi  pour  cela  qu'ils  oiit  l'ait  la  guerre  contrc  toi, 
afin  que  toi,  comme  Loth,  tu  f'uies  la  punitiou,  tandis  qu'eux-memes  periroiit, 
comme  les  impurs  Sodomites.  Toi  donc  aussi,  comme  les  Apötres,  sois  rempli 
de  zele  et  seine  ici  la  parole  de  Torthodoxii'.  Si  tu  lais  cela,  les  deux  partis 
en  prolileroiit   bientöt,  parce  que  les  disciples  ne   larderont  pas   ä  venir  ici 

I.  II  ii'(>sl  pas  qucrilloii  ilc  letli'  villi',  /'.  0..  IV,  .i/'J-aSI.  Cesl  pciil-elrc  lni|iliiic.  lUcs  (rAnliuilic. 


*  fol.  1:1 


«OS  RARHADBKSARBA     ARRAIA.     -   IIISTOIRE.  [120] 

yOi_j_3fcs_Jo    va--J;    \^\i    yoot^    u^^jlS    .^^^^.^k^   ^aus    jU/    wl^-kio»    ^oi.;5o 

|;0i  -Ol  |i/  .^_^K-  l^o^v-o  )J^o?  *>:^J^  '^^  ji/  :|-a-.oi^  ^^ULio  )j, 
C)|la.3L.aLj>-5  Kj/  o'K-  JJ»;«  y/  Kil  vs/  )jL3ot  .voowlSlJj  Jloio-.^i.^jo  .yooilasj; 
^■*.-\oi  )-A.-.,.-o  N\:>o.A  ^j  ^  .^^j»-a,^S;^*jsj  Ji)o.3o  ^io^J?  «Ol  ji-/  .-otio/j 
^;  ooi  .j;«\  ö)^  ^Ä  )-j^  y/;  .06.  -joKji/o  otiao^,  '"'^.J^^  ^»i/  .jLiö 
jJaa-flDJI   oi\  ^jo  .)K_3»    jio,-«  «^     J'oi;^  oiiOiai;  oiI^a    V^    ).ioo,  ,.■=> 

jl    .jiKi.^    |»s»    ^♦"^*^   :vQiO>a*.    jooi    01.^0*5    j-V^i^a    ,^    ).i  n,t°^>oo    .-^iol 
>sOOt-*-3-'    Q--.xi»/       U^t-o    )  .Nönrno/    vOJÖt     )!/    .)iaj>p    öts    Uoai.    jooi 

OlKiS^^JiO     ^^Jl3    ^«%0     ^     )ji/      ^*.JlJO     Q^V*     \-^)     ^-.Vo„SO     ..)LJL2L\a.*J» 

I.  Wft"lni»H  Ms.  —  :;.  (Ia::a«>?  Ms. 


pres  de  toi,  les  Perses  aussi,  ä  cause  du  climat,  viendront  en  häto  ici  et,  comme 
le  pays  abonde  cn  tous  fruits,  il  sera  facile  aux  freres  de  vivrc  et  de  sc  fortifier 
dans  la  doctrinc  des  Livres;  surtout  parce  que  je  t'aiderai  eu  cette  afl'aire. 
II  peul  arriver  que  de  courageux  combattants  soient  vaincus  et  fuient  devant 
leui's  adversaires,  mais  s'ils  ne  s'eloignent  pas  loin  et  s'arreteiit  pres  d'un  . 
endroit  proche,  c'est  un  signe  de  leur  victoire  et  de  la  Force  de  leur  ämc. 
Toi  de  meme,  si  tu  demeures  ici  dans  le  voisinage  d'Edesse,  c'est  un  signe 
de  la  victoire  et  une  cause  de  honte  pour  tes  adversaires.  «  Lorsque  la 
Saint  entendit  ces  paroles,  sa  pensee  llechit  un  peu  et  il  lui  promit  de  faire 
cela  si  cVtait  possible.  Des  que  Barsauma  eut  entendu  cela,  il  se  rejouit  ii 
d'une  grande  joie,  et  il  lui  acheta.  pour  l'ecole,  une  ecurie  de  chaineaux 
incif-f/anihi)  qui  etail  pres  de  Teglisc.  Comme  auparavant  il  y  avait  cu  des 
ecoles  en  cet  endroit  avec  un  interprete  de  Caxrar,  nomme  Simeon  {Sein'ouii}, 
liomme  grand  et  excellent,  il  n'y  eut  pas  d'obstacle  ä  cette  entreprise,  mais 
loi.  1:1  les  anciens  eleves  *  s'occuperent  d'etude  et,  en  peu  de  temps,  dos  freres  i'"' 
commencerent  k  se  reunir  de  tous  cötes  ä  cause  du  saint.  Cela  suflit  ä  mon- 
trer    son   excellence ;   mettons  en    relief  maintenant,   cu   quelques  mols,  le 


121'  XXXI.  —  IIISTOIRK  DF,  MAH  XARSES.  609 

)K-.Ji^^  ).a...».fi\   oilb.    IS>.io«_l/;   i..,^^  "■'sss.^oo  .jL^x:)aS.  ).i^3  I-l^^ä  ^.oji/ 

:o«  >o  "voo/;  )lo'^«  >•>  "^.„^io  ^lUto  :)la^t;  otlol^*.  ""^^io  j^-„  :oi.^a^iu^ 
Iq-^;  otlo-jISs  ..  jNj>o  ''^!&.„^<io  >ö^»/;o  -I-So,^»  otJLo»KJ.io  ""^ib^io  N^l«o 
•  oilai?i\ >o;  ).>^aL>  ^^bo  Ka.;o  •.ot.sa-»;  )laX..k2LiL  "^.^s.^  vJl:)0_m;o  :>jljlS.3 
jooi  öi-baji.;  ).3o  nm°i/i  oillSu/  looi  )^1/  «^  jKiiocLt  ^^  «.^^  )tO(  ^^^ 
"   ts.ä^jU/   -.JjLsioVo    jjtsVo  ^^1  J>o)Jä»   ^^^"^^  ^-^-^^  ^^•^'^  --l^f^  ^■^    '  «.iciio 

|KJ^^    s^oi    It— •/;    «aJ^^o    .-|^Oi^    v^V^o    öi>^;    ^^o    .\io^s>    ^\-o    y-t\ 
'   .|-j^_«/;    I  'i  "  -  ^    jJ/    |ji..aJl^oo    jJo    .|»  i\>V)    )lil    .y^i^l    l^a.am.3/    o^ 

I.  Ecrit  ailleuis  ua.iojo  „   Maiiioui  »;  i-f.  ms.  Sachau  3.36,  fol,  S-_>. 


mode  de  sa  conduiie  et  le  geiire  de  son  enseigncmont,  et  comment  Safnn  ne 
cessa  pas  df  combattre  avec  lui,  mais  combattait  tanlcM  ä  decouvert  (^t  tantöt 
eil  dessous  pour  arriver  ä  le  vaiiicre.  C'esl  ce  que  nous  allons  moulrer  main- 
tenant  an  indiquant  d'abord  les  causes  qui  l'ournirent  ä  Sutuii  un  pri'textc 

.1  pour  exciter  des  troubles.  On  avait  donne  au  saiut  une  collule  ä  cöte  de  la 
maisou  de  Mar  Barsauina  et  cliacun  courait  pour  le  voir  et  pour  le  saluer, 
1"  ä  cause  de  la  uouveaule  de  la  chose,  2"  a  cause  de  la  dignite  de  sa  per- 
sonne, ;?"  ä  cause  de  rexcoUence  de  son  visage  (TTpöi^MTrov),  4"  ä  cause  de  sa 
condescendance  envers  cliacun,  5"  ä  cause  de  sa  graude  cliarlte,  (5"  a  cause 

In  du  regal  de  son  enseignenient.  A  cause  de  cela,  certain  jour  que  la  ferame 
de  l'evequi',  uommee  Maiiiai,  sortait  de  l'eglise  et  qii'elle  vil  une  grande  foule 
en  ci'l  ciidroit,  et  des  cliars  et  des  grands,  eile  fut  saisie  d'une  grande  envie 
a  cause  de  cela;  eile  commenga  ä  etre  enllaminee  de  colerc,  comnie  Tiinpure 
Jczabrl.  et  eile  entra  ä  sa  maison  en  grande  colere,  pleine  de  doiileur  »it  le 

I-"'  visage  di'-fail,  coniine  Cavi  l'homicide.  Lorsque  Mar  Barsaaina  la  vit  et  s'iii- 
forma  de  la  cause  de  son  chagrin,  eile  conimenga  a  le  couvrir  d'insultes  el 
ä  parier  contre  le  saint  en  disani  :  «  'Vu  ii'es  pas  un  eveque,  iiiais  un  sujel ; 


fnl. 


lul.  i:-j  f 


'^^'^  HAHIIADBFSABBA     AHBAIA.  -     IIISTOIRE.  [1221 

U'U  ^^^  ^^  j)0Q^   .^^jl-jJLs   )3Q.aiiQ.3/    jooil,    '  v^aI   Kj/,   .Ivio/    ..jliä 

oi_i_io    ^i^l/    ),oi   N;^    .oi-,_^    ^    j^^^,    oiUL^,    v-io/,    ^/    :jLi^ 
^i)^ici^;   y^l    oS.©    -.oi^       ^/    ^^   ooi    ^oia^>-.j,   NSs^j/    ^ao    .)Lil-^j 

vnajo    .^jIo    ^^   ..UoCi.    I^^o    UiojL    ^io    IIKjI    ioot    JKjlJL^,    jk-^i. 

♦^  .)po|^  ^^U  ^1  o6v  t^^o  .^^f   tv..^   IS^/,  ^-j^   ^,   j^;^  o^ 

I.  In  iiiarL;.  ;»3i.  —  :;.  ►^  Scher. 


tu  n'es  pas  un  objei  de  veneration,  mais  tu  veneres  les  autres.  L'evequr,  c'est 
le  voisin  qur  tu  t'es  donne.  »  Lorsqu'il  lui  domanda  li'  motif  de  ces  paroles, 
eile  dit  :  «  Tu  es  (trop)  avi-ugle  pour  etre  eveque  de  M.sihr;  sors  ei  legarde 
h  la  porte  de  la  cellule  de  tun  interprete,  combien  il  y  a  de  chars  des  grands, 
et  tu  sauras  aussitüt  quel  est  le  motif.  ..  Comme  la  nature  humaine  a  eou- 
lume  d'('fre  conduite  par  de  viles  passions  et  de  vains  eoiiseils,  eomme  il 
est  dit  que  la  Jalousie  de  VliDnune  Vernix, ric  sur  son  luni,  il  fut  excite  ä  cause 
de  <-ela  (-ontre  le  sainl.  Lorsque  le  saint  alla  le  voir  selon  sa  coutume,  *  et 
qu'il  n'etait  pas  aussi  allable  qu'auparavant,  il  lui  an  demanda  bieut(M  la 
cause,  et  coinine  il  savait  quels  maux  la  femme  a  iutroduits  depuis  le  com-  in 
mencemenl  jusqu'ä  maintenaiil,  il  le  laissa  et  s'oii  alla,  il  sc  retira  au 
monastere  dr  Kr/ar-Mari  qni  est  au  Iln'l-Xalxlai  ' .  et  il  y  fit  deux  miniir. 
Fun  sur  lui-meme  dont  le  commencemeut  est  :  «  Vil  est  le  temps  qui 
mVst  dnune  daus  mou  habitation  et  courle  y  est  raccpiisition  de  la  vie  spi- 
rituelle »,  et  un  autre  :  «  Ere,  source  d'oü  la  vie  a  coule  pour  les  liommes,  i'^ 
a  porte  ä  la  maitresse  de  la  mort  le  cours  de  son  (eau)  delectable  »,  sur  la 
temme  de  .Mar  Barsaiiitid .  (^)uaud  on  lut  ce  iniimv  a  Msihr  devant  les  fideles 


1.    \ii  |i:ix>  de  Qi(]-il.iu,  /'.  0.,  VII,   l;!(i:  c\.  siiiuii.   p.  [I08J 


|123|  XWT  IIISTOIIJK   DK  MAR   WRSRS.  (rll 

^-^j    jl/f     oil^o^A.'^   .jl^l^wt-^CL^    )jLV,.^\    o|^s^^J/    )K.J^£;     )la.^^^A1     :)->>-•^■o 

o/    -.ot^    )of-2Liw    |jt^)0^;    )-i-3)~3    ooi    Ijoto  .jJ.*Q.;3    »_«;    )^..)ju^::>o/    jocx  "^'^'n* 

oiioun  ^io    >a_JLia\    joot    j^^poo  v«.^^  y /o   .jooi   ;V^  >^otä» «  'i  ^  ^-^  jKjj^ 

JN...k.aJLS  jooi  1^^  o/  .)..rkJü6i  o/   ).aa-;iaQ.^  o/  .-),a:!iä^o   i^ut^^   y.^1  .)j^LO«^oo 

.    -  ■  ^j    It-ioa    oiioV-.k^    fcs^äwo    Jooi    y^»    oülaio  '^i.    josoio    ^oiös/   ^^>^ 

JVAOS  oiS.s  ).JOi  .looi      i^^^J   '^öioa/   ^_bo   v^oiö^^jJ;   ^öijs  .looi  )-.ooi   )N  «  n  13 

.)j)Jl^;    )y.^o^^   It-^^J    )i-Q~»-^oo   \jy  m  -^  ^oioK^/    t^«   .jjL^o^   )joi  ^.0^ 

I.  U-t^  >U- 


et  devant  toutc  rßg-lisc,  l'eveque  se  rcpentit  et  il  le  fit  revenir'.  Comme  le 
Saint  savait  quo  o'etait  la  proximite  de  sa  cellulo  qui  avaii  excite  cettp  que- 
relle,  des  son  retour  il  a(-hefa  iine  cellule  dans  un  autre  eudroit  un  peu  plus 
eloione;  il  eut  un  peu  de  reläche  et  de  repos,  et  (tous  deux)eurenl  de  rafl'ec- 
■  tion  Tun  puur  lautre  jusqu'ä  la  lin.  11  se  nourrissait  toujours  dun  seul  plat 
cuit  qu'il  se  faisail  lui-aieme  vers  le  soir  ou  nieme  une  l'ois  pour  deux  jours; 
sou  Hl  etait  une  nutlc  de  Jone  et  de  palmier,  il  se  couvraif  d'une  couver- 
ture  (?)  rapiecee;  il  travaillail  constanimeut  ä  mediter  rollice  et  les  (saints) 
Livres,  au   point   ([u'il   ne   laissait   pas  place   au    somnieil   pour   tomber   sur 

ici  ses  yeux",  mais,  sur  un  siege  simple,  il  cliassait  le  sommeil  de  ses  veux '. 
S'il  arrivait  qu'il  elait  vaincu  pour  dormir  a  cause  de  ses  nonibreuses  veilles, 
ou  iiicn  il  se  levait  et  marchail,  ou  liien  il  placait  dans  ses  narines  des 
produits  qui  excitaicut  il  eveillaient,  cn  taut  que  piquants  ei  acides,  ou 
i^hauds  ou  agreables,  ou  bicn  il  se  mettait  un  livre  sur  le  visage  et  il  dormail 

1,,  aiusi  sur  son  siege;  combiiui  de  fois  ce  livre  ctail  causi^  de  son  reveil  parce 
qu'il  echappail  ä  ses  mains  de  devant  son  visage.  Ce  bienheureux  montra  tant 
de  courage,  (|u'il  iniita  —  bien  qu'il  tul  cbarnel  et  niortel  —  b's  oeuvres 
des  anges. 

I.  Ce  pässage  a  (ite  insiire  duiis  la  chroriiiiue  tlc  Seert,  /'.  0..  Vll.  I:i(i-l:i7.  Les  ileux  disuour.s  vises 
iii  onl  p\c  publies  par  M.  Mingana.  Narxn)  lldinilinc.  MossduI.  I'.joö,  l.  I,  •.'lii-:!-j:J:  1.  II,  :!2:i-:i(ift.  — 
J.  Litt.  :  «  cotes  •'.  —  3.  Litt.  :  "  froril  ». 


(V12  HAniJADBKSARBA     AURAIA.         IIISTOlRK,  [124] 

t_>>_39      .«.2L9M      JV^OJL^I     |jj-3     Olia^^>.^^0     0|lo.O-^iO|L\      K^).jK.M„>^.Op/      0(~:0f0 

jjpopo;    oi^ioo    y^l    |J/    .v-.iooi/    );oi    ^^   jLs/    .joiSxj    °'-'^-=^  1-=^  ^'''^^-wSOi 

Ijlso^    loio^    )N...^JLiCi    )toi3oi   ^^!&>.iw   •.)-Ä...^x>    jick^s/;    jüL^i^i    IqäS    ).-ä!^3; 

\.Ji>,^ilo   .  »yrnv   yooi^s^  ^°<^?   U'^^^   V*'^  j-'oöl  ^ou^   )«-«•  ^^O;   . ) IS.J.'  n  i <=> 
^..^.00   -j-ii^/    )*  H'    ^-»U    |->oöi;  Ji^-OLiL    ),JL^  ^^.^j    )^t^/    )t^  )0.fiDo   .j-X-raJ 

V-*_^  ^  •..  1./  ....oiaS^   ...JSf.:M^o  sJL^tvi'^  U'y-^l   Uf^  '^V^  'l'^«' 

1.  -aßo  Ms. 


Et  parce  que  les  heretiques,  fils  de  rerreur,  virent  qu'ils  ne  pouvaient 
toi.  172  p^g  '  vaincre  ainsi  le  saint  et  exciter  TEglise  contre  lui,  comme  auparavant, 
V\\\i  creux,  nomine  Jacques  de  Sarou(/,  qui  elait  eloquent  pour  le  mal  et  qui 
adlierait  ä  Tlieresie,  se  mit  ä  i-xposer,  avec  liypocrisie,  son  heresie  et  son 
erreur  sous  forme  de  inimre  qu'il  eomposa,  afin  que,  par  une  composition 
agrcable  de  paroles  sonores,  il  arrachät  le  peuple  ä  rHlustre  (Narses).  Oue  fit 
l'elu  de  Dieu  ?  II  ne  recula  meme  pas  devant  cela,  mais  il  fit  selon  la  parolc  du 
psalmiste  qui  dit  :  Tu  scras  eiu  avec  l'elu  et  tu  seras  pervers  avec  le  perrer.s  ',  il 
plana  la  pensee  veritahle  de  rortbodoxic  sous  la  forme  appropriee  de  miinre 
sur  des  tons  melodieux,  et  il  arrangca  le  sens  des  Livres,  selon  la  pensee  des 
snints  Peres,  dans  d'agreables  versets  avec  repons,  a  Timitatiun  du  hienheu- 
reux  David;  il  lit  un  nilinrii  pour  chaquc  jour  de  l'anuee  et  il  Irs  parlagea 
i'u  douze  volumes  doni  chacun  etail  deux  prophetes,  soit,  on  tout,  vingt- 
qualre  prophetes".  II  fit  un  antra  volume  sur  les  mauvaises  habitudes',  (jui 
l'ormait  deux  autres  prophetes,  sans  parier  des  autres  traites  qu'il  eomposa 
Selon  les  causes  qui  le  demandaient  alors.   Satan  etait  vaincu  par  tout  cela, 


10 


1.  l's.  XVII.  27.  —  2.  Lo  ms.  du  liril.  Mus.  Or.  .">'r6:!  reiil'cnar  71  iiünirc  de  Nai'ses.  Li'S  Vi  |iix'iiiiers 
soid  iiiiiiniics  |tai;3_.-»»  «  de  ['(iconomie  (de  rincariKdioii)  » :  les  suivants  sont  nommes  |N£ulSi.i  .  de 
i'Ancien  i,Testament) ».  Le  inol  «  prophüto  »  se  raiiporle  saus  doute  u  l'elendue  des  voluinos.  —  o.  Uu  : 
«  sur  la  cüiiuplioii  des  ukkuis  u. 


I  ■. 


fl25!  WXT.  —  HlSTOfRK  DP.  MAJt  NARSKS.  ni3 

«  «■'«  1/    ^)CLMi    .'Ijoi    ou^oj.    ^oioK^/«    .^.m    )V^>oj.:y3    )»  .,.r>    joot  ycLCO  .oiK_.^ili 
'"'SS.^O.oo    .)JL«     Ki(^io;    1 1°> No^    ^,     oUL.^^\   JJLS/    .oiK^^    io^    ^jjj      'toll 

)     l  ^Oy..-     jJu/     .    )>>V^eL^     V-3     ^-JL,»CL.     )jt~~/o    -.m/     ^^^     ^^     l-^^-^t^     t-^L^     t~~ 

)^..J>JKIl^^s.,....'ao  JJjyj  ov^  >-oo)  K-,/j  ^''!&,.^>^o  ..jji^io  yo^o  -t-oi/   i-so  .)-^i»t^ 

I.  In  iiiarg.   UV-m-^- 


il  clierclia  doiic,  crune  aiitre  maniere,  u  exciter  des  troubles  et  des  seditions 

coiitic   Uli.  Comniiml  uela.'  —  Lorsquc   Pirouz  alla  au  Bcit-Kafira'ie  ot   qu'il 

lui  arrivu  le   contraire   de    ce  qu'il  attendail,  ä   cause   de  Torgueil  de  soii 

esprit,  le  saint  lit  un  nilnird  qui  commengait  par  :   «  Ami  des  hommes,  qui 

as  ameni-  les  hommes  ä  ta   connaissance,  amene    encore   mon   esprit   u  la 

doctrine  de  la  parole  de  vic  »,   et,  parce  qu'il  y  mit  des  paroles  dures  qui 

Hvaient  trait  ä  l'orgueil  de  sa  pensee,   des  freres  seditleux  de  ses  disciples 

allerent  pres  de  Qaicad,  lorsqu'il  assiegeail  Anild'  —  ils  se  nommaieut  l'uu 

IJafr-ladelmö,   de    'Ain-Adad,    et  l'autre  Jean  bar    'Amrd'ie,    hommes    maudits 

—  et  ils  le  denoncerent  lä  et  ils  dirent   (au  roi)  :  «  Celui  qui  a  ecrit  ccla 

est  votre  enneiiii  et  halt  votrc  empire.   »  Lorsque  des  hommes  fideles  qui 

etaient  (du  Beil)  Houzdie  l'apprirent,  ils  firent  conuaitre  cette  accusation  au 

saint  qui   lit  aussitüt  un  autre  mimrd  *  doni  le  comniencement  est  :  n  L'o-   *  f^i-  ''* 

rient"  a  repoudu  a  l'ordre  (-ry4'-;)  du  pouvoir  d,  et  les  liatizuh'  le  traduisirent 

(•II  langue  pcrsc,   et,  quand  on  le  lut  devant  le  roi  —  parce  qu'il  contenail 

des  paroles   iiarmonieuses  qui  sc   rapportaienl  au   royaume   de    Pcrsc  —    le 

roi  abandonna  son  id(5c  (j)romiörei  et  les  aecusateurs  cesserent  et  s'enfuirenl 

de  lä  en  signe  de  culpabilitc. 

1.  Kii  "iü:!.  Oll  lu'  iliiil  (liinc  |i;is  inrllii'  l;i  iiKirl  ilo  Nars^s  ;i\;inl  irlte  dalP.  —  :!.  I.ill.  :  «  le  rlipf  ilc-; 
(xiiiils  (canlinaux)  ». 


Oli  liARIjADUl'.SABUA     AKHAIA.         IIISI'OIIJK.  [1201 

ou^^-ai_«o  )-i.»|_s  j-x^^C^  );JLa  -ou^Jl  -.jjL-.^js  lovlsuiw  ^o  .öi't-so  ^o{  J-oaJus 
)."»'|J    ^■a■^    ^^^^^o   .yO.^^1    vQJ.aa...otJ.o    jlo^w»    ya^jlkl«   ^'^o«    .'^Z    oöi« 


.4((?/r  (7/o.sr.  Unp  fois  qu'il  passait  mi  messager  (du  loi),  certaiiis  des  lils 
de  la  ville  accuserenl  {.\iirses)  ile  liair  le  royaiime  (de  Perse)  el  de  faire  de 
l'espiounage  poiir  les  Romains.  Lorsque  le  messager  entendil  cela,  il  promit 
de  le  crucifier  lorsqu'il  reviendrait  du  pays  des  Romains.  (Juand  Tatlilete 
(ä6>,yiT-fl;)  apprit  (pi'on  le  coudamnait  sans  examen,  il  dil  :  »  Si  tti  reviens  en  • 
paix,  c'est  (pic  le  Seigneur  ne  m'a  pas  parle,  »  et  quand  il  fut  parti,  eul 
termine  son  all'aire  el  fut  parvenu  a  Aiitiarhe,  il  \  niourut  selou  la  parole  du 
saiut.  ses  menaces  cesserent  et  les  accusateurs  en  rouairent. 

\'ous  avez  entendu  ce  que  Salon  a  fall  conire  lui,  venez  dune  voir  ce 
que  le  signe  caclie  a  l'ait  <mi  lui  :  Un  joui-  qu'il  vcnail  au  comineatairt",  unc  i< 
feramc  etait  assise  avec  sou  fds  sur  la  place  |)ublique  et,  comme  le  saiut  pas- 
sait, le  demou  jeta  ri'nfanl  ä  (erre  el  le  IVappa  dnremenl.  Aussitöt  sa  mere  se 
leva  tout  en  pleurs,  eile  etreignit  les  pieds  de  rillustre  el  eile  dit  :  u  Sei- 
gneur, aide-moi.  »  Alors  l'alhlete  (-/.Hl-nT-^c)  dil  aux  l'reres  (|ui  laocompa- 
gnaienl  :  k  N'liesitez  pas;  si  uous  prions  Notre-Soigneur  ä  cetlc  occasion  i.. 
pour  uu  bon  but,  il  fera  par  nos  mains  des  choses  encore  plus  grandes 
que  celles-lä;  selon  qu'il  l'a  dil  :  'roiit  er  (jiic  nia.'i  (leiitaiulcrez  ihiiis  la 
prieri',    i-l  ifnr  tous  cniircz,    raus  {lr\   rcfrrri'z'.   »  Knsuite,   il    cummauda  au\ 

1,   Mallli.,    \\i,  -JJ. 


lui.  i: 

V". 


[127J  NXXI.  -    IIISTOIRK  OK  MAR  NARSKS.  liir. 

^o   .^-*    );aio>io    ^.oia^iw    ajuioio    .|-dqa    ^.^j.bo    Uo^j    aia— o/o    oC>ai>i 

''^.^jj.    ^/    ^    joioU»    t-a.a.ix>    ^1    jioi    —ou^a    )i     oolo    Jo-.»    ouio    ^^2» 
^*iA  IS^  )t-.;;o  .^V-Ätiw  -otio/;o  .|-Xjlji  ^->i^V/  ^:;-^-j-'?  i-^Q-ta^  X:^?  o«»-^? 


freres  qui  raccumpagnaionl  :  ils  se  inirenL  eu  priores  au  milieu  de  la 
place  publique  fl  ils  reciterent  uu  psaunie  sur  lui.  El,  apres  qu'il  eut  prie. 
il  plara  la  niain  sur  lui  et  il  lui  iil  le  sigiie  de  la  croix  sur  le  front  el  aus- 
sitöt  le  demou  s'echappa  de  lui  el  il  ne  le  jeta  plus  desormais  (k  terra). 
—  Cela  sulfil  pour  nous  indiquer  encore  les  autres  elioses  qui  oiit  eu  Heu 
et  qui  u'ont  pas  ete  i'crites  ici.  Teiles  sont  les  heiles  aetions  du  saini,  lel 
est  le  geni'B  de  sa  doctrine  et  l'ortlre  (xa^m  de  sa  coiidulte,  depuis  *  sa  jeu-  •  lui  1 
uesse  jusqu'ä  sa  vieillesse.  11  dirigea  la  communaule  de  Msihc  durant  quaraiile 
aus,  Celle  d'Edessc  durant  vingt,  et  le  monastere  durant  six  ans',  et  il 
lui  enseveli  dans  uue  bonne  vieillesse  avec  tous  les  saints  ses  coreligiun- 
uaires.  Des  maintenant  la  rouronnr  di'  justice  lui  est.  reservee,  (celle)  <iae  Notrr- 
Seiniiriir  lui  (Idiinciri  en  ce  joiir'-.  \  Lui  et  ä  son  Pere  et  au  Saiut-Esprit,  gloire 
el  Inmneur  dans  les  siecles  des  sieeles.  Amen '. 

1.  S'il  s'agit  dii  monaslert!  de  Kefar-Mari,  <-i.  siipra,  p.  1122],  er  teiiips  s'ajoulu  uu\  quaraute  annees 
pour  iiüus  dünner  la  durec  de  son  sojour  a  Nisibe.  soll  de  'i.^iT  a  ."i03,  et  l'üii  trouve  quaianle-cinq  ans, 
oumme  on  le  lit  /'.  O.,  \\ .  :W(i.  II  penl  eiicoi-e  s'agir  de  son  preiiiier  sejüur,  p.  [108]  a  |1091.  —  •>.  Cf. 
II  Tim.,  IV.  8;  .laeques,  i,  12.  —  3.  h'apres  iiolre  auloiir,  Narses  a  veen  plus  de  cenl  li'ois  ans  :  ä 
rage  de  sept  ans  il  a  ete  a  l'eeole  d"AMi-I)(iiillia  (liiranl  iieuf  ans;  puis  si.\  riiois  a  Kcfar-Mari;  dix 
ans  a  Edesse;  un  certain  temps  (?)  a  Kofar-Mai  i:  dix  ans  a  Kdesse;  uii  an  a  Kefai-Mari,  viiigl  ans 
a  Kdesse,  quarante  ans  a  Nisibe.  dnrant  les(pii'l>  il  diil.  se  lelirer  quilquc  lenips  piiidaid  six  ans)  an 
nniiiaslere  de  Ivelar-Mari.  On  a  donc  pu  (■crire  qn'il  a  ele  a  Nisibe  iluninl  (|uaranle-cini|  ans,  el  une 
nonvelle  addilion  a  l'ail  eciire  a  Hai-  llebraeus.  C.lirnn.  ccci..  \.  111,  l'aris,  1877,  cul.  77.  (pi'il  a  ete  a 
Nisibe  durant  cinquanle  ans.  ce  qui  a  conduit  a  placer  sa  muil  en  ."i07.  II  a  vecu  de  Wo  ?)  a  503  ou 
50'i,  s'il  a  quilti'  Edesse  sous  Nonnus,  conniie  eela   nous  paiait  le  plus   probable:  cf.  supru.  p.  1112], 


V". 


lo 


ojJL««— /    .)ooi   w.oioK-./    )^.^sic>o;    |U/  ^io    ..J-1-.o;    )^^1/   ^^s-.SO|    jLlO)   »s/ 

V-^    ^OIQ-s/;     ).^aJiO    .0|K_.^0    ^30     fiM^/     <^OIo]^/     Ot-CQJL^v  t<20    ^j,.£ß\J     «^V^Ol     V-'>~>v^ 

vtOtOLsjJ   oiiTi  .°i/   .oi^_3l^  qjl^;o   v^oioK../   j-^-»/«      l-^'t-)   ^t-^!   oilSC^^.:»  "^^aA. 
^oio^l     "'y-iclo    .o<.^CLk.  ^^o;   ^jJio    v^oioK^/    ou.«»«./;     )-fiDV'>   v'f^  oi.^«oKa/o 

i.   U«V>  Ms.  —  2.  ;-io/o  in  inarg. 


XXXII.   —  Histoirc  des  artions  de  Mar  Ahnüiam,    pretrc  et  interprefe 

des   Lirrrs  diviiis. 

Cd  athlete  (äeV/iT-4?)  spirituel  etait  aussi  du  pays  de  Mn'tilU't;  il  etait 
pareut  de  Mai'  Sarses,  il  etait  aussi  de  sa  famillc  et  meine  de  soii  village. 
Son  pere  se  iiommail  Par-Salidc.  A  Tage  de  (juinze  ans',  il  Tut  pousse,  :, 
par  Foperatioii  diviiie,  u  abaiidoniier  toutes  les  delices  de  ce  uioude  et  ä 
s'occuper  du  travail  spirituel.  Lorsqu'il  apprit  oü  etait  Mar  Narses  et  ce 
qu'il  l'aisait,  il  demanda  ä  son  pere  de  le  conduire  pres  de  lui.  Quand  son 
pere  eut  acceple,  qu'il  l'eut  conduit  ä  .Msihe  et  que  Mar  Xarses  eut  appris 
que  c'etait  son  parent,  il  [Narsi-s)  demanda  son  nom.  Son  pere  repondil  :  i. 
((  II  s'appelle  iSarses  comme  toi.  «  Aussitöl  il  changea  son  nom  et  Fappida 
Abruliaiii,  et  il  dit  :  «  II  n'v  aura  pas  deux  .\«;.st'.v  dans  une  cellule  )> ;  mais, 
a  ce  (ju'il  me  seiniile,  ceci  avait  lieu  par  proplietie  :  de  meme  quAbruluun, 
par  le  cliangement  de  son  nom,  etait  deveiiu  «  le  pere  de  iiombreuses  na- 
lions  »,  eelui-ci,  de  meine,  fut  cliarge  de  Tetre  poiir  toute  la  Perse.  par  la  nais-    u 

1.  En  'id'i.  i'iir  Ahralium  e-l  in*  en  '»V.>.  d'.  iufm.  p.  [l'fj;. 


5 


r". 


[129]  XXXII.  —  IIISTOIRE  DE  MAR  ABRAHAM.  617 

oiV-so^  .oiJi»o,_=)  V^a-N  QUA  wJLs  ))v\^m\  U-=>)  ^^'i'-^^-o^o  .^oio;),  >-Q—  )lv-^ 
U^h^    )ju(l   |jiaio  ■.o<lrt'>.'>V'   ^^oo;    y^l     Joot  -oiot^/    oi^   )jo(   ^; 

.^a-.j  otioV*  ^-io  v-1^  -oiciS^  )^J^;  ^Jjo^^o  ) '  m  "^   otia-^i/o  .s^o«-^.a^ 

10   .JiojLs  ooC^Jbo;  UU^  y-'l   .)-*jia-^  P^    vooi^s^       ,_*ji^^K.ioo  -.l.^)—      101.174 
p    ),oi   "^^-i.  ..)— _a_^  )iol;    jL»Q„oii.;   ^»    )jl3ü   -.ojX-»   ^^io  ^):»   )'ts^ 


sance  spirituelle.  Apres  qu'il  eut  ete  lä  un  pcu  de  temps  et  qu'il  cut  tente 
d'avancer  de  jour  en  jour  dans  renseignement  de  la  piete  et  l'ardeur  de 
sa  charite,  il  montra  un  grand  zele  pour  la  scieiice.  Son  maitre  aussi 
montra  un  soin  plus  grand    ä  son  egard  et,  en  peu  de   temps,  il  surpassa, 

5  par  son  instruction,  la  plupart  de  ceux  de  son  äge.  II  avait  aussi  une  teile 
conduite  que  toute  la  communaute  l'appelait,  k  cause  de  son  humilite,  un 
second  Moise.  Parce  que  le  Seigneur  connait  ceux  qui  sont  ä  lui,  il  le  choisit 
donc  d'avance  et  l'aiina,  pour  la  lecture  et  la  meditation  des  Livres,  plus 
que  la  plante  (le  ricin)  de  Jonas'. 

10  Quand  il  arriva  ä  la  taille  de  la  jeunesse  oü  la  nature  est  surtout  forte, 
oü  son  impetuosite  est  graude  et  oii  toutes  *  les  passions  des  jeunes  gens 
sont  enflammees  comme  un  objet  qui  brüle  au  feu  —  le  corps  reclame  ce  qui 
lui  appartient  et  l'äme  choisit  ce  qui  est  oppose  —  fortifie  par  la  gräce  contre 
cela,  il  foula  aux  pieds  toutes  les  choses  corporelies  et  il  choisit  les  choses 

15  divines.  Cependant,  meme  de  cette  mauiere,  il  ne  renon^a  pas  complete- 
rnent  aux  Operations  du  corps,  car  un  hommc  ne  peut  ricn  percevoir  sans 
lui.  Car  bien  qu'il  ne  soit  possible  de  connaitre  cette  splcndeur  divine 
autreraent  que  par   les  choses  qui  lui  appartiennent,  quand  eile  les  frappe 


l'ol.  174 
r*. 


1.  Jon.,  IV,  6.  er.  .SK//;«.  p.  tlGj- 

PATR.  oii.  —  T.  l.\.  —  F.  5.  41 


10 


618  BARUADBKSABBA    ARHAIA.  —  IIISTOIRE.  [130] 

.N-U-^^s-D  Itiii^  ^oCib.  )-3^^>^  )-^^^  *^  töi^;  ^_-^ot^  y/  jj/  )N-,oC:Ss 

.|,oi    N-..^,J5o  .Jj,l-/i    )-.»^    ^l    vOoC^    ^'>^^    ötlaioi    K_)^lajL>>o   a^    jJ/ 

yCL^yJ»    v«X=«to.^-.^    »3/     jJ/     .yOOtiol^jJ    vOOt.-00|0    .-yOOlKi.,-^     ^.«■:)a-.t-0     yOJOl 
Ool     )  I,    Vr>    ffn\r.     JoOU;      O)^     o'ij      )  I  f>  IQ  tP     V-"^    )jL.-CQJ      .•Ö^-IS^J      |  I  .»  ff" 

|_iOO_— 1      J-JCH,.^     X'-o-'^t^     vOoCSj     )jL«oV      vjo     .QUO^ls      ^-5)0     oC^I      ^oC^O-3 

^flo^XDö/   ^io  JjXio  .!>-.  JJ   yooiJ.a..^*'^   ^oK.io  ^ioj   s-öiJs   jJ'/   JK  » n  .^po 
JioVl/    v'^-JÖ«    o   mV>;    jloi.    Iai0t.i)   .J-^icui    ^    ouio    J^a—    oi.^a^    Kxoo 


et  les  sciilpte  en  oeuvre  subtilemcnt,  cependant  son  Image  ne  leur  est 
pas  donnee  en  participatlon,  selon  l'ineptie  de  certains,  d'abord  parce  qua  la 
science  de  quiconque  (possederait)  ce  caractere,  precederait  son  accomplis- 
sement  dans  les  oeuvres,  puisque,  sans  experience  et  sans  intermediaire, 
eile  connaitrait  tout  parfaitement  sans  avoir  besoin  d'etre  instruite  ;  mais,  chez  5 
les  etres  crees,  non  seulement  ces  choses  precedent  leur  connaissance  et 
leur  existence  leur  essence,  mais  encorc  leur  science  est  precedee  par 
l'experience  ä  son  sujet,  car  c'est  l'experience  qui  l'amene  necessairement 
ä  etre.  La  puissance  appellative,  (jui  est  instruite  par  ces  choses,  precede 
encore  raction.  Pour  le  dire  en  un  raot,  le  cree  est  distinct  du  createur  par  10 
toutes  ses  proprietes.  Et  si  tous  les  etres  spirituels  sont  soumis  au  terme  de 
la  necessite,  il  en  est  surtout  ainsi  de  l'äme  dont  toutes  les  Operations  sont 
plus  grossieres  et  plus  materielles  que  celles  (des  anges),  eile  ne  peut  rien 
faire  ä  eile  seule,  car  bien  que  sa  nature  soit  elevee  au-dessus  de  tout  contact 
sensible,  cependant,  comme  eile  n'a  jamais  vu  leur  purete,  le  poids'  des  15 
essences  (oüsfa?)  contracte  affinite  avec  sa  forme;  et  parce  que,  des  le  com- 
mencement  de  son  etre,  eile  est  enfermee  et  melee  dans  une  maison  de  chair, 

1.  Lo  raot  est  ponctuö  «  Mäkä'  ..,  avec  les  deux  poinls  (.■),  sur  »  et  sur=,  c'est  pourquoi   nous  le 
rapproclions  du  mönie  mot  conserv6  en  n6o-syriaque,  cf.  Payne  Smith,  Tliesaiinis  syr.,  col.  2034. 


[131]  XXXII.  —  HISTOIRE  DE  MAR  ABRAHAM.  619 

Jl^VK-s  .)jV->^o  ooi  )vi'.',ii^  ^'^^  y/o  :)-.öiSso  ) » .i..»oV  JLlXj  ^'^<_i.  y^f 
o^\  ^..oiSi^i  ^Kio/  ts^l  jiot  '"'iss.^s.ioo  .)jL3^Q-.  ofloS.  ^jLli.  )-»->nV;  jjym  ^ 
^io  o/   •.)N_.Uf.£Q_:s  ^^^"•^'J   )^)-**  v^  °^   V?°'-^J"^^?    lio— "o^;  ^-^  o/   -l-*^ 


i^,    ^«^Xjijw 


foi.  i: 

V". 


5  •^-* 

)ly,  1 .  eo  y.»^  °*^'^  """"^"^^^^  ^^^   *^^°  V?»^''?   ^*^'^/   )5°i  ^'^"^       •.l-.ia*.» 
yO-i-jL-X-i    jl;    ^/    •.).^a.:»i../40    )..<^\;   lioiiio    jLbCL:^o    )KSl..^lo    )ljöCb^j.:äo 

in  oi^w^^  ^  .s^  jits^iol  > fcVirt  >  o  )j/  .ij^s/  J-tt^jJ?  )-</  l-^^"^;!  •.)-'t  ?>\»^o  )j/ 
f_s  .ou't-a;  jlo^o^  lf.««^^^o;  )1^  vX-a^o  .^oickü^ocx  ^^  JLa^fr^:»^  )  1 1;  i\ 
«oto^™^';  )L».ia3  yoy^  -.joCSs  ts^^-«^  »tsJil^ooo  )^»Kio  ^oQ_.  ^io  ^0Q_. 
.■)V)^   V^k^    ).^^A.2i:»w  JJL^../    sk«/   .>  «Y.t    >  .»m^;    l'^^i-'  U-^)      U^'y-^    ^V^! 

1.  U»Vi  Ms. 


eile  a  un  certain  amour  pour  cette  (maison)  des  le  commencement,  comme 
l'enfant  qui  aime  Ics  pays  sombres  et  desoles  oü  il  a  ete  forme ;  aussi  lorsque 
Täme  regoit  un  enseignement  sur  quelque  chose,  quo  ce  soit  sur  les  natures 
spirituelles  et  divines  ou  sur  les  natures  materielles  et  curporelles,  la  science 

5  entre  ä  Tarne  par  les  portos  cliarnelles  des  sens,  et,  ä  cause  de  cela,  il  arrive 
que  les  sens  l'induisent  en  erreur,  ou  bien  ä  cause  d'un  trouble  dans  leur 
Constitution,  ou  ä  cause  de  l'impetuosite  du  desir  charnel,  ou  par  erreur  et 
tromperie,  et  ils  conduisent  l'äme  ä  tout  ce  qu'ils  veulent  comme  un  chameau 
ä  l'aide  d'un  anneau  i't  un  cliien  ä  Taidc  d'un  lien, 

10         Parce  que  cet  homme  de  Dieu  savait  par  experience  et  connaissait  tout 

cola  des  le  commencement,  *  il  songea  donc  i\  subjuguer  et  ä  enchainer  les  ♦  foi.  174 
sens  du  corps  ä  l'aide  d'aliments  peu  abondants  et  peses,  par  le  travail  et  la 
veille  de  nuit  et  de  jour,  pour  qu'ils  ne  pussent  pas  se  fortifier  et  se  rebeller 
contre  lui,  comme  l'avait  fait  le  divin  Paul  :  Je  soumcts  innii    rorps  et  je  le 

15  reduis  en  serritude,  de  rrainte  qu  apres  avoir  preche  aux  antres,  je  ne  dcvienne 
moi-meme  reprouve  ' .  //  depouilla  le  vieil  homme  avec  ses  hahitudes  et  revetit 
le  nouvaau  ijui  est  renonvele  d  l'image  de  son  createur',  il  grandissait  et  se 
perfectionnait  de  jour  en  jour  dans  la  pietc  devaat  l'escabeau  de  Mar  Narses, 

1. 1  Cor.,  i.\,  27.  —  2.  C.ol.,  m,  9-10. 


620  BARHADBESABBA  'ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [132] 

Y-*^l  \^\  ^^Q^H^  gj!.^»  ^t-*oi  -.1 » »'»  >  »tfnvi  )jL3j  I  »«fti*)  |joi^  otV-d;o 
jf-SL^  .jJLdjoA    ^    j..<^^'p>    '^kjL^'!^   |i°>\.ao  ^oia^L^^M  o^.^^o  .|K»  n  v>  > .  Y -^o 

JJJL^^D        ).aQ-;LJO     kS/      f-=L^O    ■>    «Yll     >iC3^/     )-..An  I  n\      0|'^;0    .jLjli^O    y->jJä\     \^'l 

^^^oo   .^^.ao  f>\   ^;   OJÖi  .|jt.cL,^o  o^^j/j   i^^ö^jj   JV^o  .j  n>o<»>;o  )i.oi°iiS;v)» 

^'^»^  j>iu>^  )joi  oK^;  ^^oo  .jioJia^^«  l«-3>^  JJ.VI  J>  IQ  0(^);  )K.3o^  ViO-OJ; 
)ioiK_I^oo  o«N^OOi  )J,o*^oiJo  ouiioi  ^'^>>^^^  lOuJb^^  o^  .-jlgiaX^;  j-^r^^oias 
"^.ja  ^^  ..HILk^o  odoa-JLioo  o»^;  jotSs  fcs^^^j  ^'^s^^^o  «s/  jJ/  •.»-oto'^ojj 
^M  yovvi»  IQ  •.yovi  m  ■^Kj  aiy^^  ^h.  'ji-j-^^  oooi  .  « » » ''>K.^  >  <>Y°> 
^2lSs.  ^o  V-»J^  JJ-SJ  ''^>^  n->;  ^'^s.^s.ioo  .jlaxa^io;  jK-.^  jtCS^o  otioaS 
^^.^clX  •.iJLdJ^OL^  K..^;    jK.^^^^  jfroo)   iooi  )^\/o  :v^oio;)^  qjülsI/   ,— i^/ 

Ms. 


10 


le  temps  notable  de  vingt  aiinees,  comino  nn  arhre  aux  nombreuses  branches, 
aux  beaux  fruits,  (jui.  est  plante  pres  de  la  conduite  d'eau'.  Lorsque  ce  bien- 
heureux  (Narses)  mourut,  rillustre  lui  succeda  et  il  dirigea  cette  commu- 
naute  durant  vingt  ans ".  Alors  les  freres,  d'accord  avec  les  habitants  de 
la  ville,  se  souleverent,  et  firent  docteur  ä  sa  place  Elisee  'Arhaiä  bar  Qöz-  5 
haM^,  homme  illustre  et  instruit,  qui  dirigea  la  communaute  durant  quatre 
ans*.  II  fit  aussi  beaucoup  d'ouvrages  didactiques  et  de  commentaires,  et 
il  repondit  aux  questions  (^-oV/iixa)  que  les  mages  poserent,  elles  etaient 
dirigees  contre  nous.  Lorsque  ce  saint  eut  ete  rejoindre  son  peuple  (fut 
mort)  dans  une  bonne  vieillesse,  Mar  Abraham  regut  de  nouveau  Tordre  de  10 
prendre  la  place  de  son  maitre  et  de  remplir  la  charge  de  l'enseignement^ 
Des  que  ce  saint  se  fut  assis  sur  le  siege  de  l'enseignement  —  non  seulement 
ä  cause  de  son  Instruction,  de  la  clarte  de  sa  parole  et  de  Texcellence  de 
ses  Oeuvres,  mais  aussi  ä  cause  de  sa  piete  et  de  sa  grande  humilite  — 
on  se  reunissait  de  partout  pour  venir  (pres  de  lui),  afin  de  se  delecter  du  is 
moins  ä  le  regarder,  et  d'entendre  de  sa  bouche  la  parole  vivante  de  la 
doctrine.  Comme  plus  de  mille  freres  se  reunirent  en  peu  de  temps  aupres 

1.  Ps.  I,  3.  —  2.  503-523.  —3.  Ou  Qözbayß.  Aillours,  P.  O..  IV,  387,  on  en  fail  le  successeur  imiiiecliat 
de  Nars6s  (503-09).  —  4.  523-527.  —  5.  527-509. 


1(1 


[133]  XXXII.  —  IIISTOIRE  DE  MAR  ABRAHAM.  621 

•  .oi^j;    IV^Ot-^    y^\^o    oi^o    )jo<o   .vOOt,S\   o-^^q.ji.^\o  0(^   oKtvN   yOO<\ 
^    .jlj— iK^jo    )io'^>JLbo    )lo  »o.iv  •>    3/    jj/   .llaSvt^o    ).^o«^    io,.....\  ^    a^« 

)N_3«^;    .y~ly   loOl   |t0CU....0l    ^4    O(..00t^  .|oO(  s  ..  *  »N.:»   jJ    J^jf^^LäO^  |»  m  1  ^ 

^  UC^Loo  jN^J-,,  ooi  %N  .Ir^t  )t-jV-  )-^V^o  .|v^,  l^vai 
)  ■  -  j>  ^^  yOOUL^  .0001  >  » I  oK.^  X'^^?/  )J^i<  ^-^;  ...<.. am.., •^»;  ^.K^l 
Iv^^CL^  »  N^  oiK  „  m '^io  ^;  oiK  >  ->\1  Jl'^  ^^  yOotJDoo  j  m  V  f>  ^^  yoou-^o 
)  -»NrNn    K.,^^    ,^/    )t...3V;    ^^«^Sw^/f    ^"'^-^  ^°°*    ^*^ill    •looi    \\--^)    ).:>a.«^^* 

JLLm;  -.o  .  mU/;  wO(^  '^^-^  oj^a^  oooi  >  .  i .  »  ..    ^o,.^  jJ^io^  ^L./   -.oooi 

..    «  I  t  VtO    OOOi    y^-  "  "'*     ;Q.^.N.^    OiXLlf    )^f-0    ^^    -^l     •^■"-J^j 


I'ül.  175 
r". 


r  . 


de  lui  et  que  l'ancien  endroit  reserve  aux  ecrivains  etait  etroit,  il  travailla  a 
construire  une  aufre  maison  grande  et  spacieuse  ä  cöte  de  sa  eellule,  pour 
qu'il  leiir  füt  facile  d'y  ecrire  et  d'v  terminer  leur  travail.  11  imita  entie- 
rement  les  actions  de  son  maitre,  non  seulement  pour  le  jeüne  et  la  priere, 

5   mais  encore  pour  Tascetisme   et  les  grandes  privations    :   il    ne    raangeait 

jamais  *   de  chair;  son  lit  etait  tres  simple,  orne  d'une  couverture  de  poil,   '  foi.  175 
et,  par-dessus,  une  vieille  couverture  de  laine.  Les  ustensiles  usuels  etaient 
des  plus  vulgaires,  de  trois  genres,  les  uns  en  terre,  d'autres  en  bois  et  d'autres 
des  calebasses.  Son  vetement  et  son  manteau  etaient  tisses  en  simple  laine,  car 

iii  il  pensait  que  rrux  qiti  sont  i'ptus  de  soie  sont  chez  les  rois,  selon  la  parole  du 
Seigneur '.  En  im  mot,  les  habitants  de  la  ville  furent  saisis  d'un  tel  amour 
pour  cet  homme  que  non  seulement  les  fideles,  mais  encore  les  paiens  et  les 
Juifs  attestaient  la  sincerite  d'un  serment  par  rinvocation  de  son  nom  et 
toute  la   communaute  regardait  comme    «   une  benediction   »  les  vötements 

15  qui  avaient  touche  son  Corps,  car  ils  avaient  eprouve  que  de  nombreux 
prodiges,  comme  ceux  des  Apötres,  etaient  operes  par  leur  moyen.  Souvent 
les  demons  s'en  allaient  et  partaient  ä  la  seule  invocation  de  son  nom. 

1.  Matth.,  .\i,8. 


fui.  i: 


622  BARHADBESABBA  'ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [134] 

;a^.N a  Q^j  .JloJLÄ^'iai  "^iaä.  oCliwa  )jo«o  .)JL-.j  )»h*^  |1<i.a^j  juciS  ^ 
)-i»j    «s/    jj/    ..)ji/  ye^   ^-^'^    )-~»Iji;    ^t-^?    ^°«"^   ..|.v^m3o;l;/j    ji^jj» 

y*ou3  :)in*°>:bo;  oiK^üjlS;  Jjl.',^  ^^  -.J-äJ^;  vOOiJ-»^i  o..->tv\\  )!-./; 
)  I  n  i>  °>v>  ^ioo   :Jv.2u^;   oCS^S^io^o  loioj    ^io  ^^a^äi.o  )-<ja.,^   ^j',:x:>o; 

•.)^ä^   "^^^    )»oK3    K_3j    I^-Jus    \^l    y^lo   .o»j»;    ^io    oj^    ioot    JI-in>oi 

Q~L.io;  Joch  V-iö/  );oi;  ooi  y^}  ^  .yO^^fJo  yCLflOV^J^o  )KjL.,J>aJ>  vOO|.aü 
vOOtJ^  >-Ci>vioo  -x^-liA;/  ^'^io  oto  ^CLCOo  ^^/o  .)j/  oti-stoo  jLi/  jJo  oipKio 
^^/   .«Hij  jot-Vai^   vfoC^    joot  vi^'-flo  ).iea*js  ^*Äi;   KAlo  Ji^lSs  ^^oü^ 

1,  ^ajojÄs;  U>. 


Voilä  les  belies  actions  de  ce  saint;  il  est  le  pere  spirituel  qui  a  engendre 
ä  la  verite  de  la  vie  de  nombreux  enfants  (enleves)  ä  la  seduction  de  l'erreur. 
II  s'appliqua  tellement  ä  renseignemont  que  non  seulement  il  fit  le  necessaire 
ä  Tecole  comme  le  demaude  la  regle  (tzcic)  —  et  par  sa  parole  embellie  et 
fortifiee  dans  la  verite  de  Torthodoxie,  parce  qii'il  cxpliqua  devant  les  freres  r, 
pendant  de  longues  annees  —  inais  il  voulut  aussi  l'aire  cet  (enseignement) 
par  ses  ecrits.  11  vit  eu  eilet  qu'il  etait  tres  difficile  ä  beaucoup  de  freres  de 
trouver  le  seus  des  EcriLures  dans  la  lecture  des  volumes  de  fliiterprete 
parce  qu'ils  etaient  herisses  de  grec  ei  obscurs  ä  cause  de  la  maguiloquence 
de  cet  liomme  et  des  interpretes  qui  Tavaient  suivi.  Aussi  il  en  ecrivit  le  lo 
plus  grand  nombre  et  il  les  cxpliqua  clairement  d'apres  la  tradition  qu'il  avait 
regue  de  son  maitre.  Comme  un  pere  soigneux,  il  prepara  uiie  table  bien 
servie  et  la  mit  devant  eux.  Lorsqu'il  vit  qu'ils  avaient  d'autres  besoins,  il 
ne  s'en  detourna  pas  encore,  mais  s'en  occupa  aussi  avec  zele  :  il  commenga 
par  leur  bätir  un  hospice  ( ^evoSo)- elov i ,  pour  qu'ils  u'errassent  pas  par  la  ville  ir. 
♦  loi.  175  et  qu'ils  u'y  fussent  pas  disperses  *  et  moques;  il  semblait  dire  aussi  : 
(Jui  a  ('fv  malade,  sans  quc  j'aie  ete  malade'?  II  le  bAtit,  y  mit  toutes  sortes 
d'objets  et  tout  ce  qui   etait  necessaire  (aux  freres);  trois  fois  par  jour  il 

1.  II  Cor.,  \i,  2ii. 


[135]  XXXII.  —  HISTOIRE  DE  MAR  ABRAHAM.  623 

•  .f-.2Lj^   ^■^■\oi  ^;    ^   .wuüolt  \mo   K_.ooi   oi^pt    -Iv^/;  j^-iu^^   j^s^^^oo 

•  .vOOi^aJLO;     ).A.fiDioK\t     y^l    OOOI  ^jwJSJS;   yO^bOO    .yOoC^    joOt   K..^    )JSs„.2SL09 

OOOI  .  -  r>  ..N.  «N/%  ..  ^fffl  t^oi  ^oiV^]S^^  «.so  .|Jk.«!SLo  i-^)-^  oi^  °°^  ^■■k.söu 
.^^«^^V^^v^^o  OOOI  ^.CD'^l^^J^  ^^^i  ^!  |-:>eL.3  .jjL^a^oi^  K^^  ^J^jl^v^^o 
)^-/j  -oi-s  .^j|.ia^o  |i).^Q^  vooi^  )ooi  ^^5is^5  jj  JJonmJJo  ooJ.  jlpAo 
)..^Vl  ^'^^.^s~:>o;  ool  JSw/o  .)K_>^iLo  OOOI  ^«^^  /  ).a„»o'f-3V  yoogi^  )ooi 
^oo|M^  )ooi  '"'^^..Jli.;  ]i  -.^o^io  y.^\j  jJ;  lycot^'^  ^io  oooi  ^«  n  ,il\  jL«V-3 
.OOOI  ^«  1  '».^K-^  )^jl^;  )mii^^  ^■'^J~^J  ^!  J-^><=>^  .^;).^o\o  |l|^a^ 
^^i»^  .JIJJL^^D  jtCbCSc^  '^^ioo  .'JIoaJj;  jj^L^a^fiO^  vS/  ool  oooi  ^j^-^poo 
If^   jKso«   otJS.  ^).A.   .^oilas/jo    ^..oü^o  ^ji^ot^a   j..»«.^;   otx>V^   ^  ^   j^oi 

^)a^l    )jL30    v^.2u;.l/     -.oC^    ÖL^Oi^«     ^O    .)l>\>0;     l-i»-^/    )-OCL<O0O     ..«CLlLiS    ^:bO 

^^s^o  1«^  jjLla  ^l   JJLSO  JlV;  As^K.s   ö^^^o  .oC^;  jKüaj  ^_bo   |)Ss™.CSLo 

1.  In  marg.  ^.t*^'?- 


visitait  les  malades  qui  s'y  trouvaient,  selon  la  parole  du  Seigneur  qui  dit  : 
J'ni  etc  malade  et  vuiis  in'ucez  visitc'.  II  pensait  joiiir  desormais  de  la  joie 
des  freres  quand  il  s'apergut  qu'ils  souffraienl  eiicore  beaiicoiip  de  ii'avoir  pas 
de  celliiles  :  ils  donnaient  pour  la  locatioii  des  cellules  ce  qu'ils  gagnaieut 

5  pour  leur  propre  nourriture  et,  lorsqu'ils  etaient  malades,  ils  etaient  dans  la 
souflVance  et  le  deuüment  chez  les  fideles;  comhieu  de  fois  ils  etaient  de- 
pouilles  et  mis  ii  nu !  II  ne  leur-etait  pas  facile  non  plus  de  venir  et  d'aller  ä 
l'eglise  et  ä  Tecole,  parce  cpi'il  y  eu  avait  parmi  eux  qui  avaieut  leurs  cellules 
tres  loiu ;  il  y  en  avait  encore  auxquels  il  n'etait  pas  facile  de  sortir  et  de  venir, 

10  a  cause  des  portes  exterieures  qui  etaient  fermees  par  leurs  maitres  pour  que 
rien  ne  se  perdit;  combien  de  fois  aussi  il  leur  arrivait  d'etre  arretes  comme 
des  voleurs,  ou  d'etre  repris  pour  des  affaires  d'impurete  et  pour  de  nom- 
breuses  causes !  Lorsque  le  beni  du  Seigneur  reinarqua  toutes  ces  choses 
et  d'autres  semblables,  il  demanda  une  place  au  fidele  Qahvi,  medecin  du  roi, 

li  et.  quaud  il  la  lui  eut  donnee,  il  prit  soin  de  bätir  quatre-vingts  cellules  de 
ses  propres  ressources,  et  il  partagea  ce  (bätiment)  en  trois  cours,  et  il  bätit 
des  bains,  Tun  pour  servir  de  rapport  aux  freres  et  un  second  pour  donner  des 

I.  M:iltli.,  XXV,  36. 


*  fol.  1711 


624  BARHADBESABBA  'ARBAIA.  —  lUSTOIRE.  [136] 

3.^|_=)    ),—    )K-.t^    ^^j    .|jLw..,^oiioo    \x.\  n:>o    öiJLio    joot    )-coUI^Oo;    |too» 

jjMOJ^o  .-of!^«    oiX2U;    jlaao..«^.«^;    |la.^«_^..*^;    y.^1    .\j.:^\leo   ^^lUo  ^f 

p  l-iO-Aj  JJL./  ^iO  )>•.•')  l-Ä-j/  s-0(Q-^V-^J>  ^«  t."->j  ^^  ^;  ,-w^ 
jooi  fs^l  1 1  .^  n\  Oi^;  ^;  '^^.^  .wuh^f.^  )fL>cx.j\o  wJS^  j^Ka^;  .^'p6/ 
jooi  kJL^aj.^  ^s„..^f^  ^-^Ü^^  ^°'^  y°^  ^^°  :jL.a^«^i;  )ju>Jo  yV-^t  cH.JLoa^  oü^ 
vOJÖi  .|  1 .  \»^o  oi\  joot  vi^JjLio  ^^oio  :)jLoa^  oöi  y>^  jl^io*^  JS^l 
v^ua.>«'J./  ^;  yS>  .ooi  j'pi^;  OÖI  >■•/;  •)-^t»<>  )jL.oa^  oöi;  ^oioi^«^  oooi  o-2l^/ 
a^o.^/   ^■•t-'O«  -.JJOI    ooi   )„^v^a^j   Ki.^-1/o   :)Kjl.^^    «j-ü    ^io   jj^^o-co 


10 


ressources  ä  l'hospice  (cevoSoj^^etov).  Comme  il  ii'y  avaii  pas  noii  plus  d'enclroit 
d\ni  le  maitre  de  lecture  et  d'epellation  piit  tirer  sa  nourriture,  il  acheta  uu 
village  pour  niille  stateres  ((TTaTvIp)  et  il  commanda  de  doiiner  ses  revemis  aux 
docteurs  et,  s'il  y  en  avait  trop,  de  donner  le  surplus  ä  l'hospice  (^svo^o/eTov) 
des  freres.  Tels  sont  les  fruifs  utiles  et  delectables  de  cet  athlete  {i%lr,x-nc;)  5 
spirituel.  (^)uant  aux  guerres  qui  lui  fureut  suscitees,  tantöt  par  l'eveque  de  la 
ville,  tantöt  par  la  communaute  des  fideles,  tantöt  par  les  etrangers,  ce  n'est 
pas  le  momcnt  de  le  raconter.  Je  rapporte  seulement  uirou  deux  faits,  pour 
montrer  la  fermete  de  son  äiiie  et  le  secours  que  Notre-Seigneur  lui  donna. 
fol.  iTfi  Certaine  fois,  des  hommes  *  mauvais,  freres  de  nom,  l'accuserent  et  m 
dirent  :  «  II  adore  les  idoles  et  il  sacrifie  aux  astres.  »  Car  le  saint  avait  une 
image  de  Notre-Seigneur  et  Ic  signe  de  la  Croix  et,  quand  il  se  levait  pour 
roffice',  il  commengait  par  reciter  trois  antiennesdevant  cette  image,  puis  il 
saluait  aussi  la  Croix.  On  fit  courir  le  bruit  que  cette  sainte  image  etait  une 
idole.  Lorsque  les  habitants  de  la  ville  etudierent  cette  affaire  et  quand  on  15 
sut  que  c'etait  une  calomnie,  alors  (ces  freres)  prirent  la  fuite  et  imaginerent 
plus  tard  une  autre  histoire  :  Le  saint  avait  mis  une  barriere^  devant  la  porte 

1.  LiU.  :  'I  pdiir  l;i  laiiipe  n.  —  2.  Litt.  :  «  une  fille  de  la  porle  »;  Vestibüle? 


[137]  XXXII.  —  HISTOIRE  DE  MAR  ABRAHAM.  625 

)  >  «1  n  \   i»'>~^  oi-^  jooi   »,«  IN  .jjtxx/    l-^DiaS  o-^^i   ^^K^o  .)..iuAoV^  v^-*?* 

.yopol-Ji  )_C,:^^.^s_Q_i>  j_JL_^i»  vO<H.s  ^'^»^iwl/  )jc*\  U>o^  :)^il;  |jü>.i>io 
.^cn  jiCbw^jj  jjoi  vS/  K-wjKa/j  ^-;  ^_io  .JV^i^  jKjÄio  |.3l^^  iKäo; 
vn  >  »^o   f_3;    ^.*/  '^^'   ^^~•..^;   jy   i  •>  ot  *  °>  i   )t  «  i;  v<  *   ..i./   yOOi-L^   t-~ 

'•j  ^  "  ^  jj  OOI  ^o  .JJMO^^C^  oi\  "-o^;;  a^OOl)  ^^  yt^l  .)K,I  .,  Vi;  jjLSjpo 
ÖiX^oiJl  ^^;    ^3  .^mJ)   oUf^jl    |'>\n^    loJS,    jlo,.^>.<|-3   01*^    ifJi  |jp^ajaQ.\ 


oxterieuro  de  sa  maison,  [lour  que  les  animaiix  ne  pussent  pas  entrer,  parce 
que  sa  porte  etait  constamment  oiiverte  devant  cliacun.  II  avait  ete  le  premier 
ä  faire  cela  ä  Nisibe,  ä  rimitation  des  Romains.  Les  mechants  repandirent 
le  bruit  dans  la  viile  que  cette  machination  avait  pour  hut  de  faire  adorer  son 

■^  idole  ä  quiconque  entrait  dans  sa  maison ;  ils  disaient  qu'elle  etait  cachee  en 
face  de  la  porte,  dans  les  murailles.  Lorsque  les  fideles  vinrent  et  trouverent 
que  la  Croix  etait  pcinte  en  face  de  l'entree  de  la  porte,  Satan  entra  dans  les 
calomniateurs  au  point  de  leur  faire  dire  :  «  L'idole  est  cachee  derriere  la 
croix  »  ;  et  lorsqu'on  eut  trouve  que  c'etait  encore  un  mensonge,  Tun  d'eux 

1"  eut  Fidee  de  se  jeter  dans  le  puits  de  la  maison  de  Rahban  (Abraham)  afin, 
lorsqu'il  serait  noye,  que  Ton  emprisonnät  le  vieillard,  mais  cela  encore  ne 
reussit  pas.  Une  autre  fois  ils  l'accuserent  devant  le  marzban'  de  la  ville, 
comme  ei  c'etait  lui  qui  troublait  la  frontiere.  Celui-ci  n'etudia  pas  Faflaire, 
et  il  envoya  son  fds  en  message  aupres  du  roi  pour  perdre  l'illustre.  Lorsque 

i"i  l'athlete  (äO>.-/iir/fs)  divin  apprit  encore  cela,  il  dit  :  Ju(/e,  Seigneur,  man  jugement, 
et  combats  aver  ceux  (jui  cDinbatteut  contre  inoi,  cur  des  temoins  iniques  se  sont 
eleves  contre  moi  et  ils  ont  parle  V iniquite'- .  Comme  beaucoup  de  fideles  etaient 

I.  Gouverneur  perse  des  l'rontiöres.  —  2.  Ps.  xxvi,  12. 


^  fol.  ITC. 
v°. 


626  BARHADBE^ABBA  'ARBAIA.  -  HISTOIRE.  [138] 

:..o»^/;    U-^j  ViCL^   :U^io  la^    )^^>-/   oo«    "^J /?   r:=»°°  .yOOi^jJLo^ 

.yoot.**»   Q-i^Su-o  vooi^j  ^oiaiLs,^s.i^-s  oooi  oioi^o  .oo»  vs/o    K*^« 
o^  yso  -l-sä^j  j-.;öo»-;    )jl-^  j-iCL^'i».  U-^  -.oio^iO.   '  vX^  ^;   ^»K^ 

..o.r.l|    JJ/   .Jooi   w^^Oo   jlaiois.    ):»^iw  )jot;aD»    otionnriN    ^^^v^o    -.t-m«« 

^^oo  .occLi.?  I  ^  "  -  -  "^i^^o  ')j  n  tPQ°>  ^V3  o^^^^^^IIa  «oioS^  a^>^o  .jlo-s^xs 
- »  .-tV     -/^^  ."-.  -■  V-..    )>.<-©    ..owotia-s  ^    ;>a:^._«l/    )c*2^;    >J»j«^i^? 


tristes  ä  cause  de  cette  affaire,  il  les  reconfortait  :  Le  Sei(jnntr  n'abandonne  pas 
ceu.v  qui  Je  rvainnent,  inais  il  les  vemje  de  eeiix  qiii  les  (ipjiriment' .  Lorsque  ce 
messager  tut  arrive  pres  du  roi  et  qu'il  eut  accompli  la  volonte  de  son 
pere,  en  parole  et  non  en  acte,  quand  il  arriva  au  Tigre,  il  se  noya  el  il  perit 
avec  tous  ceux  qui  Taccompagnaient.  Quand  son  pere  l'apprit,  il  en  con?ut 
fol.  i7ß  tant  de  peino  qu'il  mourut,  lui  aussi,  *  le  troisieme  jour.  Tous  ses  ennemis 
rougirent  et  se  cacherent  la  tete. 

Plus  tard,  Satan  souleva  contre  lui  le  peuple  mauvais  des  .luifs  ipii  out 
crucifie  (le  Christ).  Toutela  ville  etait  soulevee  contre  eux,  et  eux,  parce  qu'ils 
craignirent  la  ville,  s'en  remirent  ä  l'eveque  d'alors  et  le  prierent  de 
condamner  le  vieillard,  comme  si  lui  et  ses  disciples  etaient  cause  de  la 
discorde.  Le  saint  etait  alors  tres  malade  et  la  force  de  la  maladie  le  mena 
jusque  pres  de  la  mort,  mais  les  yeux  de  tous  furent  obscurcis,  aucun  des 
fideles  ne  lui  vint  en  aide,  ils  changerent  la  verite  en  mensonge,  et  les  gou- 
verneurs  perses  le  condaninerent  avec  ceux  qui  etaient  denonces  comme  lui.  1,5 
Lorsque  —  gräce  au  secours  divin  —  il  fut  gueri  de  sa  maladie,  il  vit  que  ses 


10 


1.  Cf.  Ps.  .xx.wi,  -IS. 


177 


[139]  XXXII.  —  HISTOIRE  DE  MAR  ABRAHAM.  627 

)jü/  ^  ^otaiULOJ«  ^/  .w.oiaa!S.M  )ooi  ^'^.Isl.cd  ^.«JL.  ^^o  ^  .v.«.«»\o^;  l^oO 
oiv>;  .)ooi  t-iö/  j;o«j  ocx  ^/o  .»a)QJi.a_3  Jjlsol^;  cxK^^-io  -^l  )^-«.aft^ 
oi^^^-srinX      v«»-'^^»-'  .jJ^'   )i)-"0  )»oi  ^^io»    ^*/    «JJ»-^^-  l-W    JJ«   "^^^^taKio  ♦  ibi. 

I.  IbaHae/o  Ms.  —  j.  U»*>iö3  Ms.  Le  mol  est  ponclut-  Poursäsnä',  a  I'aide  de  deux  poiiils  (.•)  sur«» 
el  sur  i. 


amis  avaient  fui  et  s'etaient  caclies,  que  tous  les  freres  etaient  disperses,  qiie 
l'ecole  chömait,  et  il  apprit  la  cause  de  cette  affaire;  albrs  il  dit  :  «  Tous 
m'ont  abandonne,  que  cela  ne  leur  soit  pas  impute.  Notre-Seigneur  se  levera 
et  m'aidera  comme  toujours.  »  Oue  fit  alors  le  Pere  des  benedictions? 
5  Aussitöt  qu'il  eut  implore  Dieu  en  priere,  comme  Jacob  le  vicillard,  il 
trouva  misericorde  devant  Ic  roi  et  devant  toute  sa  cour  (Tro^'.Tiix) ;  uon 
seulement  il  cassa  Farret,  mais  encore  lui  et  ses  grands  Taccablerent  de 
grauds  honneurs,  ses  ennemis  Caches  et  ceux  qui  le  haissaient  ouvertement 
rougirent  et  il  retourna  retablir l'ecole  comme  auparavant.  Satan  excita  toutes 

10  ces  choses  et  encore  de  plus  nombreuses  que  celles-lä  contre  lui,  mais  aucune 
d'elles  nefit  devier  le  pied  de  sa  pensee  de  laconfession  orthodoxe  delavraiefoi. 
Sil  y  avait  un  frere  dont  la  pensee  defaillait,  pour  une  cause  quelconque,  du 
but  de  lorthodoxie,  il  conibattait  courageusement  jusqu'äce  qu'il  eüt  detourne 
sa  pensee  de  ce  penchant  errone  ;  il  supportait  toutes  les  souffrauces  pour  lui, 

15   pour  en  faire  un  hoinine  par/äit',  selon  la   parole  du  bienheureux  Paul,   et  il 

semblait  dire  :  Qui  est.  inßnne  saus  quej'aie  la  ßevre'  ?  A  cause  de  cela,  *  le peuple   *  foi.  177 

1.  Epb.,  IV,  13.  —  2.  II  (Jül-.,  .\1,  29. 


Hl 


628  BARHADBESABBA  'ARBAIA.  —  HISTOIRE.  [140] 

.ffr.  'in  ^  m  in     ^GDoiotjio     \£DoiOf_;      )  I  ')0  ^     ^;     )j  /      \^l      .j-!^     ^  °>  Pfl  ^     yOOOOJl 
jLiCLi>J3  OIOJJLDO  .•).:%.Lao\Si>  JV^-«/    yOOiSj  "^^s^  ©•».flQ-s/j  ^^«\oi    .-J^I-JlS    ).^sJ;^1/ 

jU  r.  .^;r.j\    U^;   1-3.)  jio    :t-2L^   v^<^?    l"=>-3fISc.^^^   a^^   ^.so   .vOOi;:v)oi  oi 
jN-  \  v^  -s  oiK_.«ol  ^I^/   ''^>^;   )-^ov^    yA.2L^  ^CHa^^^-sfesj;   .',  m  n  \    f>m  .°>/ 

""^.^Oo  )lt— /o   :)i)-'■^^o  odQ.a-._flO  ^^s^io  j,^   ; ^.N m Vi\  );0)  jooi  -..•\*>o  jJ 
)  I  o.\r> .  ;^o  .)K..2k:;Ka^  looi  )^|^i  >^6i  v^-cd  -Joot  t-'^^/;  odQ.i.°>\  ^;  li-^^ 

•  .);ot.s  voojii.   a^^;    ^^o  ."^jKji/;    )^^)j   ^^   1—°'    ">=oJ'-  ^a.JO   ..oiK-;oi; 


des  Romains,  tant  les  partisans  du  concile  (de  Chalcedoine)  que  les  Syriens, 
eiirent  une  grande  haine  contre  lui,  et  enleverent  ä  l'Eglise  de  Nisibe  et  au 
Saint  lui-meme  tous  les  honneurs  que  lui  rendait  alors  l'Eglise  d'Antioche  ',pour 
la  cause  suivante  :  lorsque  certes  (xa^x)  il  avait  ete  soUicite  d'abandonner  sa 
doctrine  et  de  prendre  la  leur,  que  iit  alors  l'elu  de  Dieu?  —  Non  seulcment  s 
il  eut  soin  de  conserver  sans  tache  la  vraie  foi,  mais  encore  il  ordonna 
de  lire  dans  le  Livre  de  vie  (les  noins  de)  ceux  qui  l'avaient  prechee  en  evidence, 
je  veux  dire  le  bienheureux  Diodore,  et  Theodore,  et  Nestoriua,  athletes  (iÖXvi-r/]?) 
vaillants  qui  mepriserent  tous  les  honnmirs  du  monde  et  obtinrent  (la  foi) 
par  leur  propre  travail.  Lorsque  les  adversaires  apprirent  qu'il  avait  fait  cela  lo 
et  qu'il  ne  voulait  pas  se  tourner  vers  leur  heresie,  ils  persuaderent  ä  Cesar' 
de  lui  demander  une  apologie,  avec  parole  claire,  au  sujet  de  sa  foi,  et  une 
reponse  aux  questions  qu'ilslui  adressaient.  Lorsque  Cm(r  lui  eut  demande  de 
venir  pres  de  lui  et  de  repondre  lä-dessus,  il  ne  put  pas  le  faire,  d'abord  ä 
cause  de  sa  grande  vieillesse  et  ensuite  ä  cause  de  la  charge  de  l'ensei-  is 
gnement  qu'il  avait.  II  mit  par  öcrit  ce  qui  etait  beau  et  envoya  la  doctrine 
de  sa  confession,  il   repondit  aussi  aux  questions  ((^•/i'Trij.a)  qu'on   lui    avait 

1.  II  senible  donc  que  Nisibe  6tail  resl6e  en  coinmiinion  avec  Anliochc.  —  2.  L'empereur  grec;  sans 
dcjnte  Justinien. 


I 


[141]  XXXII.  —  MISTOIRE  DE  MAR  ABRAHAM.  629 

.y\    .  I « vi\'to    ji.^    ^^   vA^/    ^ca^^a^k-QQJo    ^cooiotjlt    .oC^    °\-^l    ^y-»^ 

yooud  ,,  ■«■  °il.l/  -.looi  s\.^Qji  |ioi  po  .yooil^foio  f.^'O/  yOOi-.ot.^äii  .^oi^m« 
5  >  .^V>  ..)»  »^  t  );0(  y/  :^^^  ^^  ..«,>. .'S;  |t  «■>  );/;  .yOoC^  t-^./o  f-^^t-O 
.sf>  > °>^...^  )o(.^;  )K_30ia:^  *-*-^  ^coo^o;)!  .^o^j/  >  ■«i,a..«_>.;  \if^  o^o  ^^ 
yolSsj/  .  »o  ..'V)  .yga^JS.-^  «  « I  eo  JJ^JOA  ^^cx  v/o  -l-^Oi  f-s  vxo^ia^^jnjo 
)..^0O^  JJo  -.yoN—j/  ^A^CL^V  joiJSSvj  jK^oio^o  )l  yolSo/j  .yOajLSü  ""^^ 
);0(;    ^.iJ^/     >o^   .  >  q   I    ^^Xm   v^oX  ..  I    )   1  "^   ./o  .soNj/    ,    -  ■*  -n^    joC^f 

f-ik^  yOJOi  .^o^o/  .  «  I  v>  »ot.^  >  i.>o;  JKaJi.«  )1oi  >  .  mi  ^  jJo  •.yoKj/  ^;a^ 
yooi^  )oo(  jJ)  ^^o  -I^V^  oC^a^  ).*'^.dOJ  yoK^ooio  .^jo^o  >.»«../  ^^oi 
)-i;OIQu^  ^^  K^/  JjUcl^  ^-^;  .oC^  Ot— ^/  ^^oi  '^ -a  f)oi\  JJML^J^  wOoS 
)p>«  ^1  ILdO^OiS«;  .^JLa.^«^   )i   vOO|,j>   K3L.'^iX>  ^0(;    .-)Ju/  ^^oi;    yOOuöi:>eLjL; 


♦  fül.  177 

V". 


adressees.  Comme  ils  furentbattus  en  cela,  ils  lui  dirent :  «  Chasse  de  l'Eglise 
Theodore  et  Diodore  et  nous  serons  d'accord  avec  toi,  et  toute  l'Eglise  sera  une 
avec  un  seul  pasteur.  »  II  leur  dit  alors  :  «  Est-ce  que  ce  sont  les  noms  de 
ces  saints  qui  vous  chagrinent,   6  excellents,  ou  bien  leur  doctrine  ?  »   Ils 

5  repondirent  promptement  :  «  Ce  sont  les  deux,  les  noms  et  en  möme  temps 
leur  confession.  »  Lorsqu'il  entendit  cela,  le  saint  s'emporta  contre  eux 
et  leur  dit  :  «  Vous  etes  donc  mauvais,  plus  mauvais  que  tout!  Si  cela  est 
vrai,  vous  etes  loin  de  toute  vörite,  car  Ic  nom  Theodore  signifie  «  don  de  Dieu  » 
et  le  nom  Nestorius  signifie  «  fils  du  jeüne  ».  Si  vous  haissez  ces  noms,  vous 

10   vous  designez  vous-memes  comme  les  ennemis  du  «  don  de  Dieu  »  *  et  du  ♦  foi.  177 
«  jeüne  de   Dieu  » ;   comment  pourrions-nous  nous  associer  avec  ceux  qui       ^  " 
pensent  de  telles  choses?  Si  c'est  leur  doctrine  qui  vous  chagrine,  il  est  evident 
que  vous  nc  confessez  pas  la  Trinite  et  que  vous  ne  croyez  pas  que  l'homme 
a  etö  pris  completement  (ä  Tincarnation),  car  ceux-lä  tiennent  et  confessent 

15  ainsi,  et  vous  6tes  etrangers  a  toute  verite.  »  Comme  ils  n'avaient  pas  de 
r^ponse  ä  cela,  ils  lui  dirent  :  «  Quel  avantage  y  a-t-il  ä  faire  memoire  des 
noms  de  ces  hommes  pour  que  vous  y  teniez  lant,  nous  n'en  savons  rien ; 


630  BARHADBRSABBA  'ARBAIA.  —  IIISTOIRR.  [142] 

i-cQ-o  yoy.SL^  Q^j/o  -.ocjcLi.j   l-iV— /  )Q^  j-Soomg»/  i>coa\aa\  ;^  ^^\oi  iK^ 

^KjL)   )jL5j   JLioi   )Lr..i>.oi  I •> \    ^j  oiv^j  .öt  .  °>\^  '^o  1  m  IQ  'o  «  m  I   >  ./i'> 

jj      K^|v*:bCL^    )iQJL2LXi0j     jtC^iCLiO    .).iCLiQ_/;0     j-JisJ^;     ^'-■^^     jiCHJuS    .)JÜLA 

vOOiK-,QjLio   1q_3l^  ■>  ."to  V»   ''^^_ao   ,_-.iä^  '''^o    >o„\   ^   .K-.|,  ^,  .  °>... 
^^Ol^I/    jJo   .^OtÖSL^   q.^^jmloII   )Jo  ^oiai,S.\    ^ou.  JJo  .|  >  i  >    ^V-^o^o  JJJM;    )jl3j 


iii 


au  contraire  (uous  ne  voyons  lä)  que  mepris  et  iiijures,-  et  tu  t'es  separe  de 
tout  Tensemble.  »  Le  saint  Icur  repondit  encore  ä  ce  sujet  :  «  Le  refus 
(de  lire)  leurs  noms  est  un  veritable  reniement  de  leurs  doctrines;  et  si 
nous  renions  leur  doctrine,  nuus  nous  mettons,  conime  vous,  en  dehors  de 
toute  verite.  »  Apres  cela,  il  envoya  l'eveque  Paul  et  d'autres  avec  lui,  ils  s 
allärent  devant  Cesar  et  ils  defendirent  la  foi  qu'ils  professaient  et  les  Peres 
qu'ils  prechaient',  et  ils  rcvinrent  de  la  avec  graud  Iriomphe. 

Ce  bienheureux  etait  possede  de  Tamour  de  l'ortliodoxie  et  de  ses 
amis,  au  point  de  supporter  et  d'endurer  toutes  les  souffrauces  pour  eile. 
II  dirigea  cette  commuuaute  durant  soixante  ans,  dans  de  graiules  veilles  de  lo 
nuit  et  de  jour;  il  ne  se  fatiguapas,  si  peu  que  ce  soit,  deporter  parfaitement 
la  parole  de  la  doctrine,  mais  il  disposa  avec  sein  lous  les  instants  de  Tecole 
en  leur  place  {ta.i,ic,);  il  se  conduisit  avec  tous  les  groupes  et  toutes  les  tailles 
Selon  leur  mesure,  d'apres  le  but  de  reconomie  du  Christ.  La  duree  de 
sa  vie  fut  de  cent  vingt  a^s^  ses  yeux  ne  s'appesantirent  pas,  ses  dents  ne  is 
furent  pas  usees,  la  composition  elegante  de  sa  parole  ne  fut  pas  detruite; 
il  fut  enfin  reuni  ä  ses  peres  en  paix,  comme  une  assomption  qui  arrive  en 

I.  Kbeiljesu  allribiui  a  Paul,  cvtSque  de  Nisibe  vers  55'i,  une  controverse  avec  l'empoi'cur,  Biöl.  Ur., 
t.  111,  1,  p.  87.  —  2.  II  serait  mort  en  569,  of.  P.  0..  IV,  389.  Sa  naissauce  se  placerail  donc  en  449. 


fl43]  XXXII.  -  IIISTOIRE  DE  MAU  ABRAHAM.  631 

viL.»   yocuy^l  jjjsa^C^t  y-»/o    .«..X^jo  t-^io-^   joC^»   l-L-o-^t   y-»/  y°r^  ^%Jio 
.^A^OL^O»    vi\n!S.   |'f_a->/o    )  «■  IQ«   -.ILiita^;    J^mO^J^o  ^oio^jJo  oi^;  ■) .«-..,■« J^ 

rCt  1  ja.  T  *l  Vag  t<*  t^th  "^cnTrircr  jnin-ix  rcfiuAJL^  iCnli. 

.^«.^/  .^^«.äCL^^^    ^OL^oC^    jjtiOA;    )L.o'^o  jf-^\o  j^jj    ).< 


♦  lul.  178 


I  . 


son  temps.  Teile  est  l'liistoire'  des  belles  actions  du  saint ;  sa  doctrino  vola 
rapidement,  comme  les  rayons  du  soleil,  aiix  rpiatre  points  cardiiiaiix,  toute 
la  Perse  fiit  enlairee  par  son  enseignement;  il  fit  et  accomplit  tout  selon  la 
volonte  de  Dieu  et  —  comme  au  bienheureux  patriarche  Abraham  —  (Dieu)  lui 
5  revela  et  lui  decouvrit  toutes  les  choses  cachees  et  les  mysteres  secrets  de  sa 

providence  *  adorable  et  il  la  precha  ä  visage  decouvert  et  ä  haute  voix  par  ♦  loi.  I78 
toute  la  terre  habitee  avec  le  secours  du  Christ.   A  lui,  ä  son  Pere  et  au 
Saint-Esprit  gloire  et  honneur  dans  les  siecles  des  siecles.  Amen. 

h'iii  (li'J'liisti>ire  de  Mar  Abraham,  priUrr  et  iiiterprhte  des  Livres  divins.  —  Fini 
^<'   d'ecrire  les  liistoircs  des  saintx  Peres,  reciieillies  par  Mar  Barhadbesabba  'Arbaiä, 
prStre  et  iiiterprete. 

Gloire  au  Pere,  au  Fils  et  ä  l'E.spril-Saint  dans   les  siecles  des   siecles. 
Amen. 

1.  Lill.  :  «  la  cause  ». 


THEODORE  DE  MOPSUESTE 

CONTROVERSE 
AVEC  LES  MACEDONIEiVS 


PATR.   OK.  —  T.    iX.  —  F.   5.  42 


I 


INTRODUCTION 


I.  Le  MANusciuT.  —  La  Version  syriaque  de  cette  controverse  est  coii- 
servee  aussi  dans  le  seul  manuscrit  du  British  Museum,  Or.  6714,  fol. 
178-187.  Cf.  siipra,  p.  [6]. 

II.  HisToiRE  LITTERAIHE.  —  Cette  coiiference  a  eu  Heu  ä  Anazarbe,  qui 
etait  alors  la  mötropole  de  la  Cilicie  seconde,  vers  lau  392'.  Les  6veques 
macedoniens  ne  voulant  pas  discutor  avec  un  simple  pretre,  les  orthodoxes 
commcncerent  par  creer  Theodore  eveque.  Plus  tard,  Theodore  a  redige 
cette  Conference  en  grec,  ä  la  demande  de  Patrophile',  et  ce  texte  grec  a 
ete  traduit  en  syriaque.  La  traduction  est  sans  doute  fidele,  car  son  auteur 
a  et6  jusqu'ä  laisser  1-.0!  «  esprit  »  au  masculin,  bien  que  ce  mot  soit  feminin 
en  syriaque.  Rarhadbesabba  a  mentionne  cette  coutroverse  dans  son  histoirc, 
et  il  est  assez  naturel  qu'on  l'ait  transcrite  ä  la  fin.  Nous  ne  croyons  pas  qu'on 
en  trouvc  mention  ailleurs. 

III.  CoNTENU.  —  Apres  une  courte  introduclion  (1),  Theodore  rappeile  la  defaile  des 
Macedoniens  (2);  il  raconte  qu'il  a  leint  ne  pas  savoir  quel  esprit,  selon  eux,  n'etait  pas 
Dieu  (3);  lorsqu'ils  lui  ont  repondu  que  c'est  l'Esprit  qui  esl  saint  par  nature,  il  en 
conclut  qu'il  est  Dieu  (4,  5) ;  il  le  montre  encore  par  les  formules  du  bapteme  et  des 
benedictions  (6).  II  provient  du  Pere,  car  il  ne  peut  provenir  d'un  autre  principe  et, 
comnie  il  n'est  pas  une  creature,  il  doit  appartenir  ä  sa  nature  (7) ;  s'il  provenait  de  Dieu 
a  la  maniere  des  creatures,  il  serait  associe  ä  celles-ci  (8),  mais  Paul  l'oppose  ä  Fesprit 
du  monde  et  le  separe  donc  de  toutes  les  creatures  (9);  en  disant  :  «  II  est  l'Esprit  de 
Dieu  ",  Paul  a  du  vouloir  l'individuer  (iO). 

Les  Macedoniens  demandent  quelle  est  la  maniere  dont  l'Esprit  procede  de  Dieu.  — 

1.  Cf.  supra,  p.  il8J. 

2.  La  plupart  des  ouvrages  de  Thöodore  etaient  dediös  a  certains  de  ses  contcraporaius.  C'cst  ainsi 
que  soM  commentairc  sur  Job  6tail  dodie  a  S.  Cyrillc  d'Alexandrie.  —  Nous  n'avons  pas  trouvö  ailleurs 
raenliou  de  ce  Paliophile.  C'etait  peut-etro  un  öveque,  puisque  Thöodore  ölait  Intervenu  dans  la  dis- 
cussion  entre  les  övi'^ques  macödoninns  el  Icurs  adversaires.  Nous  trouvons  un  Palrophile,  eveque 
d'Egee  (6  AiyiSv),  ville  maritime  de  Cilicie  seconde,  a  qui  saint  Basile  a  eerit  deux  lettres  en  376,  P.  G., 
l.  X.KXII,  ;!l-2,  929;  vivait-il  encore  vingt  ans  plus  tard?  Cf.  Le  Quicn,  Oriens  Chrislianus,  t.  II,  895. 
Au  Premier  concile  de  Constanlinople  souscril  Patropliile,  evilque  de  Larisse,  de  la  province  de 
Syrie  seconde,  pres  de  l'Oronle,  entre  Apamee  et  lipiphanie.  Cf.  Le  Quien,  Ibid.,  11,  918. 


036  THEODORE  DE  MOl'SUKSTE.  [148J 

C'est  nn  mystere,  coinnie  l'existence  et  la  manicre  d'6tre  de  Dieu  (11,  12),  le  modo  de 
la  creatioii  (13),  cclui  de  la  resurrection  (14)  et  las  miraclcs  du  Christ  (15).  Nous  ne 
pouvons  dire  noii  plus  de  quelle  maniere  le  Saint-Esprit  procede  de  Dieu.  L'Ecriture 
nous  dit  qu'il  en  procede,  mais  eile  ne  nous  dit  pas  comment;  c'est  ainsi  qu'elle  nous 
apprend  que  le  bapteme  est  une  seconde  naissance,  mais  sans  nous  dire  comment,  et  que 
le  serpent  d'airain  guerissait,  sans  nous  apprendre  comment  (16);  on  ne  peut  decrire 
non  plus  le  mode  selon  lequel  l'Esprit  est  de  Dieu  (17). 

Les  Macedoniens  disent  que  s'il  procede  de  la  nature  divine  il  est  aussi  Fils  de  Dieu, 
Theodore  leur  cite  des  exemples  contraires  (18);  Dieu  ne  nous  a  möme  pas  dit  de  quelle 
maniere  Eve  est  tiree  d'Adam  (19).  L'homme  n'est  que  l'image  de  Dieu,  il  en  est  bien 
eloigne  en  tout;  il  ne  doit  pas  s'etonner  s'il  y  a  quelque  chose  en  Dieu  qui  provienne 
d'une  nature  et  qui  ait  la  meme  nature  sans  elre  Fils  (20).  Ne  cherchons  pas  comment 
il  est  de  Dieu;  mais,  puisqu'il  n'en  provient  pas  comme  les  creatures,  comprenons  qu'il 
en  procede  en  nature  (21).  Ressemblances  etdifferences  avec  le  Fils  (22).  Nouvelle  discus- 
sion  de  I  Cor.,  ii,  10-12  (23);  le  texte  oppose  l'Esprit  de  Dieu  ä  tout  ce  qui  est  cree  (24). 
Ne  pas  confondre  la  substance  de  l'Esprit  avec  sa  gräce  (25).  C'est  de  la  gräce  qu'il  est 
question  en  plusieurs  endroits  de  l'Ecriture  (26),  que  Ion  peut  aussi  rapporter  au 
Pere  (27). 

IV.  Les  citations  du  Nouyeau  Testament.  —  Ces  citations  soiit  assez 
nombreuses.  C'est  d'elles  que  depeiidait  alors  la  valeur  d'un  controversiste. 
A  cette  epoque  oü  il  u'y  avait  pas  de  tables  de  concordances  bibliques,  il 
fallait  trouver  dans  sa  memoire,  reciter  el  commenter  ä  propos  les  passages 
probants.  Le  texte,  bien  que  traduit  diroctement  sur  le  grec,  est  en  general 
conforme  ä  la  Peschitto  dont  le  traducteur  employait  les  mots.  A  noter  seu- 
lement  qu'en  deux  endroits,  p.  [164]  et  [167],  Hebr.,  xi,  3  et  Jean,  in,  4,  il  est 
d'accord  avec  les  anciennes  versions  latines  contre  le  grec  conserve  et  la 
Peschitto;  cf.  n"  23,  1  Cor.,  ii,  il.  Ici,  comme  partout,  lorsqu'il  traduit  Esprit 
par  i-oi,  il  regarde  ce  dernier  mot  comme  un  masculin,  conformement  au  grec, 
tandis  que  la  Peschitto  en  fait  un  feminin,  cf.  p.  [168],  Jean,  in,  8.  II  ne 
cite  pas  les  epitres  catholiques ',  mais  il  cite  Job,  p.  [151]  et  la  Sagesse, 
p.  [152]  ^ 

-     F.  Nau. 

1.  Saint  Gr6goire  de  Nazianze,  au  contraire,  cite  I  Jean,  v,  8;  /'.  (!.,  I.  XXXVl,  Or.  31  (Iheol.  5), 
col.  153.  —  2.  C'est  d'accord  avec  ce  que  nous  apprend  le  nestorien  Iscilo'dad  de  Merv  qui  6crit : 
n  Pour  ces  trois  leltros  (Jacques,  I  Pieire  et  I  Jean),  Eusebe  de  Cesaree  et  d'autres  disent  qu'elles 
sont  en  v6nte  des  apölres,  mais  d'autres  disent  qu'elles  n'en  sont  pas  du  tout,  parce  que  leurs 
paroles  ne  concordent  pas  avec  celles  des  apötres.  Aussi  Tlitiodore  l'interprete  n'en  fait  niention  en 
aucun  endroit  et  n'en  apporte  de  temoignage  dans  aucun  des  Berits  qu'il  a  faits;  bien  que  nous  le 
voyions  apporter  des  tämoignages  non  seulement  des  Livres  öcrits  par  le  Saint-Esprit,  mais  encore  du 
Livre  de  Job,  el  de  la  grande  Sagesse,  et  de  Bar-Sirä  qui  sont  6crits  par  la  science  humaine 
(|t^»j;  )Loj^.vi3).  „  Cf.  Hornc  Semiticae,  n'  X,  Cambridge,  1013,  p.  49  (texte)  et  36  (trad.).  Les  ennemis 
de  Tli6uduie  en  ont  conclu  qu'il  «  rejelait  »  ccj^  Icllies,  puisqu'il  ne  les  citait  pas;  cf.  P.  0.,  VIII.  p.  i)/. 


.rsfiu^TOa  rs^nurs!n  rdujaaü^a 

)   ■  cx\r>.    ^«is,.^,    vOOtiQ^^>^^'^-=>    "^^^^o   JJ^-V^    )lo;t.io    ^^^^J    ^-^^/ 


Dispute  que  le  bienheureux  Mar  Theodore  eut.  contre  les  Macedoniem  dans  la 
ville  d'Anazarbe. 

Je  demande  ä  ta  sagesse  et  ä  tous  ceux  qui  trouveront  ce  livre,  que  per- 
sonne ne  nie  bläme,  si  je  venx,  par  une  addilion  historique,  eclaircir  le  sens 

5   du  sujet  dont  nous  allons  parier'. 

I.  J'ai  eu  une  dispute  dans  la  ville  d'Anazarbe-,  cömme  toi  aussi,  6  notre 
ami,  illustre  Patrophile,  tu  l'as  appris  par  oui-dire,  voilä  beaucoup  d'annees, 
avec  les  prcmiers  de  cette  secte.  A  cause  de  leur  science  profane,  ä  cause 
aussi  de  leur  application  au  sujet  de  Tenseignement  de  la  foi  et  de  la  grande 

10  etude  qu'ils  avaient  faite  des  Ecritures,  ils  avaient  une  grande  opinion  d'eux- 
memes.  Comme  ils  se  croyaient  les  docteurs  de  tont  l'univers,  ils  circulaient 
chez  tous  ceux  qui  sc  plaisaient  dans  leur  religioa,  et  ils  s'elTor?aient  —  par 
leur  vomie  et  par  les  exhortations  de  leurs  histoires  —  de  fortifier  leur  ensei- 

1.  Ce?  Irois  ligiies  sont  im  pfu  enigmaliques.  Theodore  voiil  pcut-elre  dire  qu'il  rattache  ä  l'inci- 
dent  lii>lorique  d'Anazarbe,  l'elude  suivanto  sur  le  Sainl-Espril.  —  2.  Aujourd'hui  Anzarba  ou 
Ainzarba,  entrc  Adana  et  Sis:  c'iStait,  au  V  siöcle,  la  mt'-tiopole  de  la  Cilicie  seconde;  cf.  Gforgii 
(Ujprii  descriptio  orbis  romani,  Leipzig,  1890. 


I'ol.   I7.S 


63S  THKODORF,  DF,  MOPSTJESTR.  [150] 

ooo(  .  ,» m  .■aL:>o  vootKJ^^;  loJ^  }— ''^^JJ   '^h.  I-l^->/  .vooilni°'V^  a^o.... n  v>\, 

|_^_JS;i/j  )-'<^-^/  1^  "^ii.^jot  ^t-.oi  .^JLJSt-oi./  |;^^  la^  l-*'t-^  -.QJ^asI-/ 
).iaaiÄ)-s  l-k»;;  l-^iciA  laJS.  j-^^-äi*  «-^JL«/©  jJQ-^x/;  .-otQJij»»  -.loot  ^oioK-/ 
K^l^i/    •.jb^J^OJi   io^i    vOOlK^    ''^s^io    yootlii^a^;    >jö«.i   .OJOol/    vO«HAQ..=l^; 

y_./    vOj/     ojV^    .ooo)       ^.»V-^ , \  vOOi»._fc.bi-^  ^'*^■•o|  yooda,.';^   o/;    ^..»N  »( 

jjuic    ^'s^.^^io   .y iNViN    a^otiK^o/    |;ot   v-oi  .v£DQ-i/;    ottC^^-j   ^Jio  .oout^l; 

.jü/   p6/   '.jjiot  ^^oi  Ijoi^l/    ^; 


10 


1.  o  inira  lin. 


gnement,  au  point  qu'ils  ameiiaient  aussi  les  autres  ä  s'approcher  de  leiir 
secte.  Quand  ils  furent  veiuis  a  la  ville  susmentionnee  et  que  beaucoup  sc 
furent  reunis,  nous  iious  approchämes  poiir  discuter  entre  noiis.  Alors  donc. 
lorsque  le  combat  (äyiiv)  etait  entre  les  atliletes  [ccHl-fiT-rti;) ,  les  chefs  du  combat 
(äyüv)  et  ceux  ([ui  portaient  la  crosse  se  reunirent  pour  eutendre  la  dispute  5 
avec  l'apparat  (sjr,i/M)  de  Icurs  habits,  parce  qu'il  parut  ä  tous,  ;\  cause  de  leur 
desir  d'entendre,  qu'il  fallait  supprimer  la  vuc  du  combat  (äycö-/)  '. 

2.  Quant  aux  autres  paroles  qui  furent  dites  alors,  parce  qu'elles  furent 
trop  nombreuses,  j'omets  maintenant  de  les  rapporter.  Voici  cependant  uu 
important  indice  de  la  defaite  qu'ils  eprouverent  par  la  grace  de  Dien  :  Ceux  lo 
qui  avaient  coutume  de  les  recevoir,  ceux  chez  lesquels  ils  demeuraieut  alors 
foi.  178  d'apres  leur  habitude,  *  les  ont  expulses  de  leurs  maisons  comme  des  trom- 
^  ■  peurs  et  des  gens  qui  perdent  les  ämes,  et  tous  se  sont  hätes  de  venir,  avec 
(grand)  zele,  ä  l'Eglise;  et,  lorsqu'ils  furent  ainsi  sortis  de  la  ville,  beaucoup 
et  encore  d  autres  —  nou  seulement  de  leurs  partisans,  mais  encore  de  ceux  u 
qui  etaient  de  Fopinion  dAriiis  —  se  hAterent  d'en  faire  autant.  Je  vais  dire 
pourquoij'ai  f'ait  inention  maintenant  de  ces  cboses. 

1.  On  a  vu  pUiis  haul.  que  les  i.H-c"i(iues  niacödoiiiens  n'avaienl  pas  acce.pt6  (le  discuter  avec  les  pi'ölres. 
Tliöodorc  semble  dire  (lu'ils  ßlaient  loiis  veniis,  en  grand  costume,  y  assisler. 


Kl 


[151]  COXTROVERSE  AVEC  LES  MACEDONIENS.  639 

vOJOi  .jlj .  ^tv)  yOOiLot»<lSv.^_:>   :^^   jooi;   \^^V.   I~*'^^  P   ^^»»«^oi    y—y-»ot 

«    »».  >Ö/;     ^Q-^     ^^     Vf^/     ^-»-^^t-^»    '^-JOI    OOOI    ..»><•>/     .0001     .    «    »    «   ,!'>; 

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)_Moi  ''^o.  o^io/  ^1  ^  -Po)-)  ^o«Ql^>^  ^-..\otj  ooy/  .-^-s  voKj/  ^^^Kio 
>^^  |).«^oc)  ^^;  ^••r-'Oi  ).nm\  -juL.^  )_moV  vOj/  jj^C^^co;  .1'^^/  )>.;oj3; 
l\~^  ^)Q-iwO  )_i/  ^CLAj  oci  ^''^«^j  v?-*?  °\-^l  ^?  t^  -^-t-^/  )-t— /  ^^'*>^? 
^)aNo  )^/  ^)ai.j  .'^i^/  )ju/  ^^!5>^  )-^^^  l?®*  "-°'  "^°^  i^/?  -^P*/  ^"^^.^l 
•  V-^,/;  ^ö(  )j,  VI  \  Vi  >  I  ..o  .;  otlo»oi  m  -1  K^oot  .■.<i.«-.)^Ooo  .  vu^.K.^/  j,^ 
^^^  \i  vot^j/;  oöt  .^JlIo  yoaKju^o  .jooi  w^io^;  oöi  Jt-=^  )  J^-/  —»1^; 
^^.^j   ioot  j^'f~*  ])    •.^f^oi  0001  ^^jlaJLS   l\  •;  ^m  )^-a^  »""^  ^  '^^  \^^l 

^oi.   .-oQ-./  oiiojio  oai.1  |^i)~=i;  3.000/   jJo^   •'jjo«   ^-^  ^»-^  OL^sKmviN 

1.  H  (bis)  .A[s. 


."5.  Alors  donc,  au  commencement  de  la  discussion  quo  nous  eiimes, 
ceux-lä  —  des  betes  de  soiiinic  plutöt  que  des  honimes'  —  pensaient,  dans  leur 
grand  orgueil,  que  tous  ceux  qui  etaient  reunis  partageaient  leur  opinion. 
11s  disaient  douc  :  «  Nous  vous  blämons  parce  que  vous  dites  que  le  Saint- 

•>  Esprit  est  Dieu.  »  Je  leur  dis  :  «  Quel  est  l'esprit  pour  lequel  vous  nous 
reproclu'Z  de  dire  de  lui  de  telles  choses?  »  Comme  ils  repondirent  :  «  Le 
Saint- Esprit  »,  je  leur  dis  :  «  11  y  a  beaucoup  d'esprits  saints,  il  est  donc 
difficile  que,  sur  leur  nombre,  nous  sachions  duquel  on  parle.  »  Lorsque  ceux- 
ci  dirent  :  «  De  celui  qui  est  compte  avec  le  Pere  et  le  Fils  »,  je  (leur)  dis  : 

1"  «  Meme  ainsi,  il  n'est  pas  clair  duquel  on  dit  qu'il  est  mentionne  avec  le  Pere 
et  le  Fils  »,  et  je  me  servais  du  temoignage  de  Jean-Baptiste  qui  dit  :  Apres 
moi  vient  un  hoinme  qui  ctait  avant  moi  et  qui  est  parmi  vous,  et  vous  ne  le  con- 
naisses  pas  - ;  comme  il  y  avait  beaucoup  d'hommes  qui  etaient  alors  reunis, 
on  ne  voyait  pas  clairement  de  quel  homme  il  parlait,  s'il  ne  l'avait  pas 

li  separe  d'eux  tous  et  ne  l'avait  pas  montre  ä  la  fin.  De  möme  lorsque  l'Ecri- 
ture  dit  :  //  y  avait  un  knmme  juste^,  nous  ne  pourrions  rien  y  comprendre 

1.  Cf.  Fs.  xxi,  7.  —  2.  Of.  Jean,  i,  26-27.  —  3.  Cf.  Job,  1,  1. 


640  THEODORE  DE  MOPSUESTE.  [152] 

).^o  .<H^4o/o  Ur^l  \0.j6«  ^  ouiV^  ^oi^s^^f  ^-«^••/  -'J-dVA.«  ^^oi  ^o^^o 

yoyJic  J^_>J^j   oo(_j/   .j-^v.-aL-aa-'S.  ^  |ni  i/   .)— oV   yOj/   ))  X.^.J0».a  .«JLiol/ 

'  f"l   '■"  ^/      j.^^^^^  )L,o;   ^'^^;  vQJoj  o^io/   ^;   p  -J-aVA?  ^-^oi  ^io  oj!^  Jij.2Lioj 

jjCH  ^oj    jKa-flOolj   .)j/   Iv-io/   .^^i^/   )_«o»    jju/    '"^»i'j   ).S>;oo>N   jJoOwj   ,  nA 

jJ    |.^C^^vs  )i-otooo  -.IjJioKio  )^   ^>aXo  ).i>/   ^)aiw  lyoci-K.-/    jL«oV   )|-:^>^ 


io 


si  eile  n'ajoiitait  :  Daus  le  paijs  de  'Ous,  et  so»  nom  etait  Joh\  avec  la  suite 
qui  le  distinguo  entierement  de  toiis  les  autres  et  le  designe.  Lors  donc  que 
le  Livre  dit  :  Lluiutme  est  sendilabli'  a  unc  vapeur'~,  noiis  comprenons  qu'il  ne 
parle  pas  dun  tel  ou  un  tel,  mais  nous  comprenons  qu'il  etend  son  discours  ä 
la  nature  qui  est,  commune  ä  tous.  Quel  est  donc  cet  Esprit-Saint  qui  est  r, 
compte  avec  le  Pere  et  avec  le  Fils,  puis([u'il  y  a  beaucoup  d'esprits?  II  nous 
taut  chercher  s'il  n'y  a  rien  qui  le  distingue  des  autres.  Lorsqu'ils  (me) 
fol.  i7'j  dirent  que  c'ctait  l'esprit  Paraclet  (xapa/.'XyiTo;)  *  qui  repondait  ;\  la  question 
«  de  quel  esprit  on  parlait  »,  je  (leur)  dis  :  «  Co  n'est  Ift  qu'une  accumula- 
tion  de  nonis,  qui  ne  me  l'ait  rien  coniiaitrc  de  plus;  quel  est  l'esprit  —  lors-  H' 
qu'il  y  a  beaucoup  d'esprits  — ■  qui  est  compte  avec  le  Pere  et  avec  le  Fils, 
et  qui  est  appele  Paraclet  (Tvapz-/t)//)Toc),  je  n'ai  pas  encore  pu  le  ciunprendre  >. , 
et  j'ajoutai  la  parole  de  A'otro-Seigneur  qui  dit  :  Je  prierai  inoii  Pere  et  il  cous 
donnera  itn  antre  Paraelet'\  et  je  dis  que  cela  sulFisait  ä  montrer  que  ce  n'etait 
pas  un  seul  qui  etait  gratifie  de  cette  appellation,  puisqu'il  apparaissait  qu'il  i5 
y  avait  encore  un  autre  Paraclet. 

4.  Par  cette  question  donc  ils  furent  obliges  ä  dire  expressement :  «  (Nous 
parlons)de  celui  qui  est  esprit  saint  par  nature,  car  Tesprit  saint  par  sa  nature 

1.  IbUt.  —  2.  Cf.  Sag.,  II,  2.  —  ;i.  Jean.  xiv.  Id. 


[153J  CONTROVERSE  AVEC  LES  MACEDONIENS.  641 

yOJÖn     ^_^_iO}    .)— It„^/    ».3    K_OÖ|    vSLCOaäO    ^"'^Is.^^SO«    ^-«Xöl    ^*^&^    .yOCH-.)^/ 
^OIoK-./     OU-oJl^O   .-j.-.©»     ^-OJoK-./     ^^4|f_•V•A;    j-l't-x/    ^t-^    ♦■■'^^    K-^i.  .OOI    )oi^ 

..j^oV  voou.^-./  )'»-«^  jJ  •.)-o<^   ) .1 « n a  ^^slajtio  jj»   ^-X../   J-.^s  yOoC^S; 

10     ,     .  r.  ■  I  rr.     .yOOi:LjLAa.i     j-LSu^K-ÄliO    yOO»-.K-«/     |1  /      •).Ä.*fA    yOOt.^>~»/     K>)jL*3    jjo 

jov^S^  ^o«oN.-^/;   K.-)— *i/    ;Q-yJ^.3  oi^ja^   ^io;   q_jl^/    -.vooil^^;    jK^jol 

^l  o_\   ^oiolS^^/f   ^oiqJ^s^    ^;o^o    :)ji«aA;   I-^om   Oi^oji;   ^^^soi  )la_>^^.M^j 

i">    )->■<,   no    ^^».xsl^-io    )^il.:s   :)— *oV  yOO«--.K_./;  ^'^&^_^^_bo;   ^a^^/    :|^oV;    j^t-n 


est  un,  celiii  qui  est  mentionne  avec  le  Pere  et  avec  le  Fils,  taadis  que  les 
autres  ne  sont  pas  ainsi.  »  J'insistai  encore  sur  cela  en  disant  :  «  Puisque 
les  autres  ne  sont  pas  esprits  saints  par  leiir  uature,  et  que  celui-ci  seul 
est  tel,  ei  qu'ainsi,  d'apres  sa  seule  appellation,  nous  comprenons  qu'il  est 

5   Saint,  parce  que  seul  il  est  par  nature  ce  qu'il  est  appele,  il  est  clair  que  celui 
qui  est  ainsi  est  Dieu,  car  il  n'y  a  rien  autrc  qui  soit  en  verite  esprit  et  qui 
soit  Saint  par  sa  nature,  ä  Texcoption  de  cette  nature  seule  qui  est  appelee^^ 
Dieu  en  verite;  parce  que  toutes  les  creatures  qui  ne  participent  pas  ä  la 
nature    divine    ne    sont    pas    esprits   en  verite    et   ne    sont    pas    saints   par 

i'i  naliire,  mais  ils  sont  limites  dans  leurs  natures,  car  ils  ont  besoin  de  recevoir 
la  sainleti'  en  la  prenant  de  pres  de  Dieu.  » 

5.  Lorsque  nous  eümes  dit  cela,  ils  ne  purent  meme  pas  nous  repondre  un«; 
parole,  car,  par  notre  question  et  par  leur  confession,  ils  senlirent  que,  par  sa 
seule  appellation,  on  voyait  qu'il  ctait  Dieu;  en  cfTet  la  possession  propre  (ä 

15    lui)  du  iiom  de  Saint-Esprit  moiilri'  ([u'il  u'esl  pas  comme  les  autres  esprits, 
lesquels,  parce  qu'ils  sont  esprits,  sont  appeles  creatures  et  nous  croyons 


in 


642  THEODORE  DE  MOPSUESTE.  [154] 

|_ov:^  ooj  jjuo  ^j   IS^jL^^  i^cuuö  .^oiaS^  K>.)^V*?   -o«-s  :>!s.,-.K^  jjoj 
jlciXiOLi^iO    ,_,^   ^l    |;01    ^J    y*OJ    .^    .Stioö   K^l^ow    l^iot    ^iO   •.>&.^K.iO 

poji/»  ^-^^/  ^oi^  ^''^**^?  \:^?   ^?j  -Ij^jq-o;  )— o»  ^.otoK^/   )^oi!^    Ji  r*^ 

•^^-^?    ji     ^»^^"O-^    )?i^— ^?     ^-^^^Z    .«j).iO    K.*^;     yOJÖl    y.^1    .v^oölj    ,--J^JJ 


*  foL  170  qu'ils  sont  saints.  Mais  parce  que  e'est  proprement  qu'il  est  esprit  *  et  parce 
que  c'est  par  natura  qu'il  est  saint,  par  ccla  seul  il  est  compte  avec  le  Pere 
et  avec  le  Fils;  c'est  par  cette  appellation  qu'il  est  connu,  parce  qu'elle  lui 
est  attribuee  avec  verite,  et  eile  nous  apprend  clairenient  par  lä  qu'il  appar- 
tient  avec  evidence  ä  la  nature  divine.  5 

6.  Nous  apprenons  encore  la  meine  choso  de  la  tradition  que  Notre-Sei- 
gneur  a  transmise  aux  apotres  par  l'enseignement  et  le  bapteme  et  aussi  par 
une  etude  portant  sur  les  paroles  determiuees  pour  toutes  choses  (rituels?), 
fparoles)  qui '  furent  dites  par  moi  avec  grand  soin.  Je  pense  avoir  assez 
montre  par  tout  cela  que  le  Saint-Esprit  est  de  la  nature  divine.  10 

7.  11  convient  d'ajouter  encore  ceci  ä  tout  ce  qui  a  ete  dit  :  «  Est-ce  que, 
puisqu'il  parait  elre  de  la  nature  divine,  il  est  permis  de  supposer  qu'il  vient 
d'ailleurs,  et  que  le  Saint-Esprit  n'est  pas  de  la  nature  de  Dieu  le  Pere? »  — 
Mais  on  ne  peut  pas  dire  cela,  ä  moins  de  croire  qu'il  y  a  pour  les  etres 
deux  principes,  qui  ne  sont  semblables  en  rien,  comme  (le  disent)  ceux  de  15 
chez    Manes.  II  nous   reste  donc  ä  dire  qu'il  provient  de  Dieu  le  Pere,  ou 

1.  Saint  Basile  dit  que  le  Saint-Esprit  est  Joint  pai'tout  ä  la  divinit6  :  dans  la  prol'ession  de  foi, 
dans  le  baptöme  de  rödemption,  ev  tri  EvspyeCa  TtSv  ouväfiEuv,  ev  ttj  evoixriffEi  tüv  äyitov,  ev  rat?  £1;  to 
Cminxoov  /ipiaiv.  He  Spiriln  snnrio,  cli.  xxiv.  /'.  (,'.,  t.  XXXII.  I6!>. 


fol.  18(1 
r". 


[155]  CONTROVERSF  AVEC  LRS  MACEDONIENS.  643 

U>^  1^— V-^  )o~^   JJ?   J^- >— 1/  .r-^)i/?   x^*"^/  ^otXa  ^^io  ^j  ^/ 

.V-io)..iCL:i).  ^:i>.  )Jo  Is^jjJlS^  ^;  );oi  .j-not  v^)-i>a-^!  ^^  U^-^  o«^? 
CH-Xioj  ^  ^-Z  i-ojots-./  joCSx  ^io;  ^JU,  ^-V^/  )^^-V^  loio^j  oou/; 
«Ol  Iju-q-^j   .'Ijoi  ^'^.^^io  ^/   |-OoKji   vßj'j    oiioi.  '.l^o'oi^  )!/  -öl  ioio^ 

|ootia\  ^£ioA  jjLAioS  y.^  |Jo  )-oiS^  l^l^s;  ).:i-./  .jooiiob.  '^^^1  Ir-'l  y^ 
.•^;o/  x^po/  '^i.^Js.  ^io;  1^--^^/  ^lU^-^  »--^!  U^l  — i-=U?  ^-^^J-=> 
jjL^a^;  o|tO>>..io  ^io  tow^l/  |;oi  ^-;  K-)-w^V^  .v^L^I-ia^  ^*^ J  ?  V^^ 
)jLi>— Kio  }i   )i.t\    jJ    .ov-oi/   o»is<3  *    )K-t-s;    'jjjoiai.   la\  ^3;    )jl./  .m®? 

,  »°>     OOIO     ..OOOIO     V^/     OCü;     V-io/j     — Ö|-S     .vflOt^     vOOt.,i^_3     ^'^'i>^     V-C51     ^J      «OIO 

1.  Le  ms.  aj,  li^V^i  ^^oi  ^^^-  —  2.  w  iiilia  liu. 


bien  exactement  comme  les  creatures  qui  sont  venues  ä  Tetre  lorsqu'ellcs 
u'etaient  pas,  ou  bien  qu'il  est  de  sa  nature.  Pour  moi,  ä  cause  de  tout  ce 
qui  a  ete  dit,  il  me  semble  qu'on  ne  peut  pas  le  compter  avec  la  creation  et 
qu'il  est  evidemment  de  la  nature  divine.  II  s'eiisuit  quc,  parce  qu'on  croit 

ö  qu'il  est  de  Dieu  le  Pere,  il  convient  que  noiis  confessions  qu'il  est  ^le  sa 
nature,  mais  j'oinels  d'en  parier  maintenant. 

8.  Du  moins  il  nous  laut  necessairement  dire  :  Si  nous  disons  qu'il  provieat 
de  Dieu  ä  la  maniere  d'une  creaturc,  comme  s'il  etait  venu  ä  l'etre  de  la  part 
de  Dieu  ä  la  maniere  de  celle-ci,  il  devrail,  pour  ce  motif  encore  ',  etre  compte 

10  avec  eile.  II  serait  absurde  en  elTel  que  celui  qui  provicnt  de  Dieu  ä  la 
maniere  d'une  creature,  ne  soit  pas  compte  avec  celle  avec  laquelle  il  est 
venu  ä  l'etre,  vu  que  le  Livre  divin  ne  met  aucune  distinction  entre  les  choses 
qui  out  ete  creees.  Nous  l'avons  dejä  montre,  ä  ceux  qui  veulent  l'apprendre, 
par  beaucoup  de  choses  que  nous  avons  dites  plus  haut,  mais  c'est  connu 

15  clairemeiit  par  la  parole  du  bienheureux  David,  lequel,  arrivaut  ä  faire  men- 

tioii  de  toute  la  cröation,  *  n'a  pas  laisse  les  natures  invisibles  et  u'a  supprime   ♦  fui.  iso 
aucune  de  celles  qui  sont  visibles,  si  meprisables  soient-elles,  mais  il  n'a 

1.  Le  rn>.  uj.  :  «  pour  ces  dernieres  choses  »  (diltographic?). 


644  THEODORE  DE  MOPSUESTE.  [156] 

J-J^^  }i  |jLa-./  •.jj't-*!  ^-»^o«  ^oCSj  ^o  ooi  vJu.v3j  )>— ^«J  j;<H^  o»^  »s/j 
.«c5^o)^^/  )oC^  ^_ioj  ^(Xi  .jK-^s  ^oi.  oiA  K-./  jlasloA  ),-«  J1ä/j  .-^o« 
•  Jot-^   ^-io  ^oioNw./;   ^^:>eL_.oiK_^  )^^-^   ^bl-^  qJS.»   )jl.|J   ^^w*3ot  jv- 


-CO. 


|jO|^;  QJL^o  o/  -.v^po  JJLSOI;  cUL^o  .K_|jLjkJ  ^oioK^/;  ^^cucxKj  |o(I^  ^^; 
)N_'»— 3  )ai.  joCSs.  ^ioj  j-ooi^;  .-polLiCL^  t-^^^?  .'ouVa  |la..UL.»;  )jot»as 
IjOiJs  CH.i    vS/    K-,)LIi(^^   ^£00^0.3   1-mi.^a;   JJLA^/    .-j^tOA«    )_«05    jj-boKj;   ^j'j 

^^;  )>Moi  jJ/  ■>  im.i  jbtcil^ä.«  j^oi  )ooi  )J  ^Ju.;  .v^c/  |oo(  )j'Jl  ^oioJS.>>.; 
)oiJ^   ^io;   ^io   ^/;    :s^oia^^^    oV-aLiSLicuM  ^io  oa.*-».;    ou^    ')jo»o  JojSs 

1.   o  sujira  lin. 


10 


ecrit  qu'une  parole,  la  meme  pour  toutes,  lorsqu'il  a  dit  :  II  a  dit  et  (les  choses) 
ont  ete,  il  a  ordonne  et  elles  ont  ete  creees  '.  Si  donc  celui-lä  est  tellement  eloigne 
d'etre  compte  avec  les  creatures,  qu'il  apparaisse,  meme  par  lä,  commo 
separe  de  tout  le  reste,  comment  ne  serait-il  pas  evident  qu'il  n'a  aiicune 
partieipation  avec  la  creature,  en  ce  qu'il  est  de  Dieu?  II  reste  donc,  ä  celui  5 
qni  est  reconnu  ne  pas  etre  de  Dien  ä  la  maniere  d'une  creature,  ä  etre 
reconmi  comme  provenant  de  Dieu  par  nature. 

9.  Qui  sera  assez  rebelle,  ou  qui  sera  malade  de  cette  maladie  insensee 
pour  oser  dire  que,  par  la  maniere  dont  il  provient  de  Dieu,  il  convient 
de  compter  le  Saint-Esprit  avec  la  creature,  puisque  l'apötre  Paul,  en  lo 
cela  aussi,  l'a  separe  evidemment  de  toute  la  creation?  Lorsqu'il  voulait  en 
effet  montrer  ensuite  la  grandeur  de  ce  qui  nous  avait  ete  donne  par  le 
Saint-Esprit,  en  parlant  de  sa  grandeur,  apres  beaucoup  de  choses  qu'il 
avait  racontees  sur  lui,  il  disait  :  Pour  nous,  nous  n'uvons  pas  rrru  I'esprit  du 
nionde,  inais  VEspril  de  Uieu'-.  II  est  bien  eloigne  de  penser  de  lui  que,  puisqu'il  i5 
vient  de  Dieu,  il  est  en  consequence  du  genre  de  la  creature,  au  point  qu'il  a 
fait  la  distinction  a  ce  sujet  :  car  //  n'esl  pas  du  monde,  mais  (7  est  de  Dieu.  Par 

1.  Ps.  cxLViii,  Ä.  —■>.  I  Gor.,  II,  12. 


In 


fol.   ISO 

V". 


[157]  CONTROVERSE  AVRC  LES  MACEDONIENS.  645 

»3/;  I  I  n  ./  Jv-ot^-io  jt^-i-s  j-iCL^Ji.    oilioj    ^öu»   .OCX   JojSn   ^io  jj^o^^^  «3/ 

3.000/  .-).^aL^>^i  ).^oi  .  i.mj  jJ;  tJbo/;  ^^  >xoQu^a3  )jl^  ^^00  .yOouK-./ 
jls/  ..001  joCS^  ^^  q\  {..^Nn;  ^^  ^l  JouSs  ^^j  \^oi  yl  |1/  —61 
).:>aLS^  ^^  ol^;  .\^l  K^l.^^is.^'i  v>oi.^  .»'>m>0;  j^K^  ^«j  |j>ol^s^C^;  ^^'"■^ 
:oo(  )o(,2^  ^^9  s^öi  V^o/;    ^^o  .)K^'^   ^^  oi^l^^  K^|-^>^a   ^i   );öi^   .001 

1.  vP»^!'-  <o«j  Pescliitlo.  —  ■!.  o«  j-  Pi,escliitlu). 


cela  meme  qu'il  iie  peut  pas  etre  du  raonde,  il  s'ensuit  qu'il  est  de  Dieu  — 
bien  qua  le  monde  soit  aussi  de  Dieu  —  parce  quo  «  tout  le  monde  »  designe 
la  creation,  comme  Ic  bieiiheureux  Paul  l'a  encore  dit  :  Nous  somines  en  spectacle 
(Öjaxpov)  au  monde  :  aux  anges  et   aux  kommest  II  regarde  donc  aussi  les 

5  natures  iuvisibles  comme  etant  des  parties  du  monde  au  meme  titre  que  les 
(naturesj  visibles.  On  sait  que  toutes  vieniient  de  Dieu,  car  le  bienheureux 
Paul  a  dit  :  Tout  vient  de  Dieu,  et  :  Un  est  Dieu  le  Pere  dont  tout  pi-ovient'.  Si 
donc  le  monde  aussi  vieut  de  Dieu,  c'est-ä-dire  toute  la  creation,  parce  qu'elle 
est  venue  ä  l'etre  par  lui,  lorsqu'elle  n'etait  pas,  tous  les  '  esprits  que  nous  'fol.  iso 

lü  croyons  crees,  sont  appeles  avec  exactitude  «  esprits  du  monde  »  dont  ils 
Ibnt  partie.  C'est  pour  cela  que  Paul,  apres  avoir  dit  :  Nous  n'avons  pas  rem 
l'esprit  du  monde,  a  ajoute  :  inais  VEsprit  de  Dieu'\  comme  si  (l'esprit)  du 
monde  n'etait  pas  de  Dieu.  II  n'est  pas  possible  de  pretendre  qu'il  est  attri- 
bue  au  monde,  parce  qu'il  a  dil  clairement  :  II  n'est  pas  du  monde,  car  il  l'a 

15  separe  manifestement  par  \ä  de  la  creation,  et,  lorsqu'il  a  dit  :  //  est  de  Dieu, 
pour  temoigner  qu'il  etait  separe  du  monde,  il  a  montre  clairement  qu'il  ne 

1.  I  Cor.,  IV,  9.  —  2.  I  Gor.,  viu,  ü.  —  3.  I  Gor.,  11,  12. 


V" 


fi46  THEODORE  DE  MOPSUESTE.  [158] 

Joi!^  ^^9   ^o<oK^/   ^oii  'pe/  ^;    |joi  ^^^  .yoouK^/   )oi,^   ^-^;  » innVt 

^;  ^V-^>^  t^  <>/  .a-*v^  K_.jj|^  jl^V^   ^^  );oi  ^^^^k^eo   -.^oioK-t/  o(Jlo 

j^^<   >^6i^  jJ';   .\£0Q^a3   )ji-3a-^    )>^K.>o   •.öu'^-«/    |.isoi;    ^;   oou/   .^oioK../ 
K^)^)j   -'v^/    )o(.^   ^^o»-=>   ).:^^^^-b.^    j^o'^X   jio  -.{.riCL^bJ^   |1«  wö^  .ooi 


10 


prone  pas  que  le  monde  et  les  esprits  qui  sont  en  lui,  sont  de  Dien  (au  meme 
titre).  II  a  dit  de  celui-ci  qii'il  est  VEsprit  qui  vieitt  de  Dien,  parce  qu'il  ne 
convient  en  rien  avec  la  creature  et  que,  meme  en  cela,  il  n'a  pas  de  points 
de  contact  avec  les  choses  qui  sont.  Toutes  ces  choses  (creatures)  sont  dites 
etre  de  Dieu,  parce  qu'elles  ont  regu  de  lui  de  venir  ä  I'existence  lorsqu'elles 
n'etaient  pas,  mais  lui,  parce  qu'il  est  de  Dieu,  il  est  de  sa  nature. 

10.  De  deux  choses  l'une  en  effet,  ou  bien  on  dira  qu'il  est  de  Dieu,  parce 
qu'il  est  de  sa  nature,  et  qu'il  est  ainsi  separe,  avec  raison,  de  la  creation; 
ou  bien  on  pensera  qu'il  est  de  Dieu,  parce  que,  lorsqu'il  n'etait  pas,  il  a  ete 
amene  par  lui  ä  la  vie,  comme  toutes  les  choses  qui  ont  ete,  et  on  lui  attriluiera 
cela  avec  evidence  «  qu'il  est  de  Dieu  »  en  commun  avec  les  creatures.  Mais, 
s'il  en  est  ainsi,  le  bienheureux  Paul  ne  semble  pas  avoir  cherchc  oü  il  le 
fallait  ce  qui  devait  le  rendre  dtranger  au  monde  et  Ten  separer.  II  a  dit  : 
//  est  de  Dieu,  parce  qu'il  lui  attribue  ce  qui  ne  convient  pas  au  monde,  ni 
aux  esprits  du  monde  —  bien  qu'ils  soient  de  Dieu  —  comme  cela  convient  15 
au  Saiat-Esprit.  Ce  serait  une  plaisanterie  en  effet,  lorsque  tout  vient  de  Dieu, 
s'il  indiquait,  comme  preuve  de  la  grandeur  du  Saint-Esprit,  ce  qui  est  com- 
mun ä  toutes  (les  creatures),  et  chacun  aurait  pu  facilement  repondre  ä  cela  : 


10 


[159]  CONTROVKRSE  AVEC  LES  MACEDONIENS.  647 

)yi\v  oCSj>j  Ui^l  .001  )oi:S^  ^  Q.\  Uo»  U*l  0/  '0°t  \:ie^\]  o^  U'Oi 
.1.....:^^  W»/j  y^l  UoV  v°«^^^  vooufc^/  iiai-i«;  ^;  )laJbo  .00,  joC^  ^ 
■"^i^,  .•>ö>^  vJLiI  }i^  .)jjl;a-au_3  vÄ)Q^a3  )-Ls<a^!  ottO^io  oC^  ^.w^o^^/o 
«3/;   -6»   .jjoC^   J-^;   iooi   )-oo«o  -1«^^   rr*  s-o^o^-/;    j^ioi  ,J)ö/   U©»   )-«-*/ 

..o^joici^  oooi  ,_oJj»  K»-' '  •>?   ^><J^  J^«»-^  o*^    ^^   jJULiaS;   oow/  jJ  /   .001 

NOt_iö;   ^_iö    y-./    :ooc5«   ^..^ou^K-A.  V>   o)la2b>.j    |i.aJL*-«).J>   «3|k2is_^s_io;   j»-/o 

i'i   -oto;a-J^^  ojis;  oö»  .-vpV^lj  ^V-/   >>t^»   |a^?J  -U^  )U^  r^  w^i-^O»©; 

^*0*,     )  t  r--  '  -^     yOCH^iO     ^r^     •■^°°'     ^^?     ^V-=^£Q.iO     JJLJJÜLS     yOoC^S    ^     t-S^ 

.•^iö/   Uo»   )-JL-./   ''''^-^?  a>.;Q_iaA  joot  Uj?  ^''''^■^  «^  .^a.\Q°.  jj-so^ 
1^   K-/   jlaslaji  )^-  jLs/;   .jocn  vm°>'>o  JIq.::^   .-ooi  jouSs  ^;  s-öj  Jod   pö/ 


«  Quel  esprit  u'est  pas  du  monde  ou  quel  esprit  u'est  pas  de  Dieul'  puisque 
tout  le  monde  est  de  Dieu  et  que  tous  les  esprits  sont  des  parties  du  monde  », 
comme  l'a  dit  l'apötre.  *  La  parole  du  bienheureux  Paul  deviendrait  ainsi  un 
objet  de  doute,  parce  que  personne  ne  saurait  quel  est  Tesprit  qu'il  dit  ici  etre 

r.  de  Dieu.  Voici  un  exemple  semblablc  :  si  les  Juifs,  lorsqu'ils  se  glorifient  de 
leur  parente  avec  Abraham,  disaient  que  leur  pere  est,  non  pas  un  tel  des 
nombreux  hommes,  mais  celui  qui  est  de  Dieu,  chacun  aurait  pu  dire  aussi 
ä  ce  sujet,  en  se  moquant  :  «  Quel  homme  n'est  pas  de  Dieu?  »  S'ils  voulaient 
indiquer  ce  qui  le  distingue  du  reste  des  hommes  et  ce  pourquoi  ils  se  glori- 

10  fiaient  de  leur  parente  avec  lui,  comme  s'il  possedait  quelque  chose  au-dessus 
de  beaucoup,  il  leur  fallait  dire  autre  chose  qui,  Selon  eux,  lui  apparliiit  on 
particulier  ä  l'exception  de  tous  les  hommes,  puisqu'ils  voulaient  le  separer 
de  tous  les  hommes  et  montrer  quelle  difference  le  caracterisait  a  l'encontre 
du  reste  des  hommes.  De  möme  aussi  pour  le  bienheureux  Paul  :  parce  qu'd 

15  voulait  indiquer  de  quel  esprit  il  parlait  ou  quelle  etait  sa  grandeur,  supe- 
rieure  de  beaucoup  au-dessus  des  esprits  du  monde,  il  n'aurait  pas  dit  :  Jl  est 
de  Dieu,  s'il  n'avait  pas  et6  porsuade  qu'il  n'avait  aucun  poiut  de  eontact  avec 
la  creatiou  et  (pi'ä  cause  dv  cela  il  Ic  separait  aiusi  du  monde.  Aprös  avoir 


fol.  ISl 
r. 


fül.  IHl 
r". 


10 


6'.8  THEODORE  DE  MOPSUESTE.  [160] 

.OU'.J  ^^  ^;   QJÖi 

ÜKjü     jj       VipOf     :Ö|^K^/     )jL30|      |;0|«     com/     )..<i2S.^     JJL^O     .^OIQl^v^.     O-^vK-Jl^CL^ 

Jülsl»/  .^ooi  ^a^^  ^o|o^^/1  jls/  .v^oiqJ^«^  ^;<^/  JJ  c>oi  <ä-^;  )~u/  •joi^ 
^^>2iK-./  ^oüSo  ^^^;  l-^  .->.«oia^«^9  )-^V&  v*oioK->/  )j_<w,^cD  j^l^oa^  o^  *^-^ 
^oioK^/   >^oio;a...  N  ■>  ^;   OOI   .-jopt  v>\  jw^io-Jt  ^ot.2^  Jooi;    ».  i»VV^/   ^oöit 

1.  Supra  Uli. 


parle  de  son  excellence  et  dit,  ä  son  egard,  iju'il  ii'etait  pas  ilu  monde,  il  dit 
alors  quil  Halt  de  Dien,  parce  que  tous  les  autres  ensemblo  etaient  de  Dieu, 
en  ce  qu'ils  etaient  veiius  ä  l'etre  lorsqu'ils  n'etaient  pas,  et  lui,  parce  qu'il 
est  de  Dieu,  il  est  ^ternellement,  c'est-ä-dire  (il  est)  de  sa  nature. 

11.  Mais  ces  sages  abandonnerent  la  recherche  du  sens  du  Livre  divin;     » 
ils  nous  demandaieut  :  «  Comment  est-il  de  Dieu?  »  comme  s'il  nous  fallait 
ou  bien  comprendre  la  nature  divine,  ou  bienle  diminuer  de  l'opinion  qu'on  en 
avait,  lorsqu'il  apparaitrait  que  nous  ne  pouvions  pas  le  decrire.  Pourquoi  n'en 
serait-il  pas  ainsi  :  (ä  savoir)  qu'une  chose  ne  soit  pas  certaine,  parmi  Celles 
foi.  181  qui  sont  dites  de  Dieu,  mais  que  mcme  l'existence  *  de  Dieu  reste  un  objet   lo 
de  discussion  pour  nous  tous?  Quelle  parole  en  efFet  serait  süffisante  pour 
demontrer  que  Dieu  existe?  S'il  ne  nous  l'avait  pas  indique  lui-meme,  nous  ne 
saurions  nierae  pas  qu'il  existe.  Comment  donc  ce  qui  le  concerne  ne  serait-il 
pas  un  objet  de  grandes  discussions '  ?  Lorsque  nous  disons  que  toutes  les 
choses  qui  ont  ete  ont  eu  un  commencement  pour  etre,  lui  seul  est  eternel-   i» 
lemeut,  car  il  est  avant  des  generations  innombrables,  avant  les  choses  qui 

1.  Litl.  :  K  de  grande  dubitation  ». 


[161]  CONTROVERSR  AVRC  LES  MACEDONIENS.  649 

Jooi  K^ 

"     ..^01    ),XJl09)f    ^^.iO    )?OJ    ^-iO    ^_t->    ^^)1S«.Jl^    0/     -.jooi    yL^£Q.:M    OUS    OOI    O 

•  .|.1X>/^  ^)_jlj  >jl.j/;  oo{j/o  .J^^jjL^m.^  jl  jooi  ^oioN.«/;  ^;  ^jlw  ^-tV^/ 
)-4uDoio  .-otJb.  ^^^^  )  -v .  fn  v>;  )>— 1^  |J;  .^—  ^-w.^«.!«  ]J;  ^JL«  ^t-iö/ 
.•jooj  ^oioN.^/;  \js  jooi  ^0(0^.^/  iiA-/;  jLs/j  jl /  .^oiQ^^^i.»  ).^v*  ^a^»  j.3ti.aa_3 
J-po  yoot-»  -otol^/  Uat-/?  Uoi  jJ^/;  .■^io).ia■'i^  »^i^-JüLio  |oo)  K-^\  ^t-^  v» 
1  ■  V-^uoaj  ^;    jl;  .oü^  w.ojolS>.>/j   ^JL«  ^-».iö/  viO^a.:»;   j.io  l^j».^ISv^o  .v:)o).:ia\ 


out  coinmence.  Mais  s'il  lui  a  paru  qu'il  etait  brau  quo  ces  choses  fussent 
aussi,  puisqu'il  a  crec  ä  la  fin,  ellcs  n'etaient  pas  auparavant  pres  de  lui 
quand  ellcs  oul  ete  creees,  mais  il  ctait  constanimout  par  lui-meme.  11  n'a 
pas  voulu  donner  l'elre   ä  d'autres  choses  et  il  n'y  avait   rien   de  Celles  qui 

:.  sdiil  viinics  a  rexisicnce  plus  tard,  afiu  —  puisqup  ti)utcs  choses  ont  eu  un 
commcncemeut  pour  etre  —  quo  nous  admettions  que  lui  seul  etait  constam- 
ment,  lorsqu'il   n'y  avaii  ricu  autrc.  sX 

12.  Et  oü  etait-il,  lorsque  toutes  cos  choses  n'etaient  pas  encore  jusque- 
la.'  Etait-il  dans  cet  endroit  oü  sc   trouvent  (maintenant)  le  ciel  et   la  terre 

i'>  et  toutes  les  choses  que  nous  disons  se  trouver  en  eux,  comme  s'il  etait 
liniilo  i)iir  lui,  ou  liien  le  rejetons-nt>us,  comme  une  impiete?  Nous  disons 
(pi  il  etait  saus  liuiile;  el,  si  un  lionime  nous  demandc  ('omnient,  nous 
disons  que  nous  neu  savons  rien,  pour  (|ue  nous  ne  paraissions  pas  lui 
donner  des  liniites.  Ainsi  tont  c(!  qui  le  concerne  devient  un  objet  de  discus- 

1.)  sion.  Nous  ne  pouvons  memo  pas  dire  comment  il  etait  oü  il  ötait,  quand 
n'v  avait  rion,  et  nous  ne  pouvons  pas  dire  non  plus  maintenant  comment  il 
est  dans  les  (creatures).   Eorscpie    nous  disons   (pi'il   est  tont  enlier  en  tont 

TATR.    ÜR.   —  T.    IX.   —    r.   ö.  'l3 


650  TriEODOHF,  DE  IMOPSTRSTK.  [162J 

U>i<yt   |IS>JLicusj  001  y/    :o»!i).  ^i..^.^^   )jLaL^ISvÄi..ioo   :o»-^  yX.«..a.r>',.^>o   jlö.iVi  ^ioj 

«^oiolS.^«  f.^|j  ^;  |jl3u/  -hou}  v^oioK^/;   ^.^sKju^  |jLaL.N.xa>>o  -.^oioK.^/  ^-»V-»/ 

«•^il/i     ji^^l   ^  )».-«  ^^D  ^  ot.\  ^oL-lKio  jj  )jLaij/o  -.looii   )j)0  och   )t-:>J 
OI.1M  V~^   t^;    -'jooi  v^J^po  a^^^sNooL^  looi  j^^towi    )^^/   ^^  oC^  ooi;   ooi.j/ 

^^jC^v^/i  .sJLxbo;  )K...^U  J-^ULD  jto^M?  t--^^  ) l^Q-*.:io  .'^laj  ))  -  ^  «^  )->»«q  ^ 

.0001  y^^^^^l  ya.^^^  Kr^^-  v*^"*^  "^^ 


1.  oCi.  Jl;. 


lii'U,  c'est  surtout  poiir  qm>  nnus  ne  paraissioiis  pas  le  composer  de  parties 
et  le  limiter,  si  nous  disions  qu'il  est  eii  partie  dans  un  lieu  et  en  partie  dans 
Uli  autre  lieu;  iclui  qiii  ne  serait  pas  iei  et  qui  serait  dans  uu  untre  endroit, 
se  trouverait  limite  par  la  meme.  Quidiradelui  (pi'ilacree  les  choses  qui  ont 
iiii-  i"*-  ete,  en  *  les  ereant  en  lui ;  car  il  se  trouvera  qu'il  se  creait  lui-nieme  en  partie?  :, 
l)ira-t-on  qu'il  etait  eloigne  des  (crealurc^s),  comme  sil  ereait  en  dehors  de 
lui  ei'  qui  a  ete;  niais  coniment  alors  nc  se  limitera-t-il  jias  j»ar  chacune  des 
choses  qui  ont  ete  cieees,  s'il  s'eloignait  de  cliaque  c-liose  (|ni  allait  etre 
creee,  de  inanierc  ä  ne  pas  s'eu  approclier  lursqu  il  la  creait  en  dehors  de 
Uli?  L'honune  qui  considere  lout  cela  tombe  dans  un  grand  doute,  car  l'esprit  i" 
de  chacun  comporte  une  certaiue  mesure  de  science  pour  les  choses  qui 
ont  ete  revelees  par  Üieu;  mais  s'il  veut  scruter  au  delä  de  cc  qui  convient, 
il  perd  hientöt  meme  ee  ([ui  lui  appartenait  en  propre;  il  lui  survient  ce  cpii 
arrive  ä  ceux  (pii  onf  pris  lout  cc  qne  leui'  niain  jieut  contenir  :  lorsqu'ils 
s'elForcent  de  preudre  eucore  plus,  ils  perdenl  meme  ce  qn'ils  tenaient  aupa-  '"i 
V    ravant'. 

1 .  \r,icc  ilr  I',ci('e  Icii.iil  le  iiiriiir  hiiigiigc  ;i  S.  Cx  rille  nu  dcbul  des  lull  i>s  ehrislnlogiquos.l.abbe,  III, 
:>s,i  li,  el  Iciiiiiiiiill  |iiir  hi  seiileiiee  :  Lei  rlitisrs  i/in'  son/  itii-tiessiix  rlc  Int.  iir  Irs  rhcrrhr  pnx:  el  Celles 
qui  stml  iiii-dessus  de  les  fnrees,  ne  les  senile  jkis.  Eccli..  111.    22. 


[i63j  COXTROVRRSE  AVKC  LRS  MACRDONIRNS.  051 

yS  .oifc^.5.,.-^  ^W^  )^-.U  It-l-s  •J?««  vLa^^^^--^=»  )o»^  »"^^  i®«*  ^^»^»^t^ 

Jod  v-iö/   •.-oiQ.:ii--i.;   )tt--ia^  )l^is^>  ^   ^^55^-j>^  )ooi  \^.uca.^o  ..^^qAoS 

|„io  ^-/   >*..»/  — ;  ^:^t— o«  -^^V"   ^:^  ^--.^i^-o   Ul   ^t-^-  V*s^  >»-^  )^öi 

■    JJo  v^jNoJ^i.  .v-aio   _yI)o>^-   liV^t/     V^/   i-o;   JjLiO^  *^^    V''   '^°'  .K.>^t-.l/? 

^«^.i.,   ^o\  jlai^i  )ooi  jJ   ^^»-.sot  Ua-/   .jlaoj»;   )lotv.-k-  ^  ^i:^  l'-^?^ 

u   ^.^ioix  vÄ>a^a3  \j-^o4)  t-^/?   1""^^-/    ^?J^■=»    .^^oi-«^i>^;   )tv>.Q.^K^o  )ts.-^A.K^ 
|J;   .Mt-V«^   v--i^V-  \:;O0io   •l'H^    -oioKw./»   ^ia-oi.-J;   -Jo»:^    i-Q^   ov^stoo» 


13.  Parce  que  Dieu  coiiiiaissait  cette  faiblesse  de  (notre  esprit),  il  nous  a 
approches  peu  ä  peu  de  sa  coiinaissaiice.  Lorsque  le  bieiiheureux  Paul  out 
ajoufe  bcaucoup  aux  nonilireuses  clioses  qu'il  connaissait  dejä  auparavant,  et 
qu'il  inaiiquait  cependant  encore  d'uni»  connaissance  complete  de  (Dieu),  il 

■>  disail  :  Mainicnant  je  .sais  peu  de  beaucoup,  inais  alars  je  (le)  connailmi  eoinme  j  ai 
ete  ciiiiiiii'.  Le.  Iiienheureux  Dtirid  disait  de  meme  :  Ta  science  s'est  rebellee 
eiintre  iinii.  die  l'a  eiitpnrle  siir  inni  et  je  ii'al  jtas  eii  la  [(lyee'-.  II  a  coufesse  avec 
evidiMMc  qu'il  n'etait  pas  eapable  de  compreudre  la  science  de  Dieu.  mais  qu'd 
mauquait  beaucoup  (pour  ;)rriver)  li  son  exacle  iutelligence.  Gumment  donc  j 

III  üc  serait-ce  pas  une  sottise  de  scruter  la  nature  diviue  et  comment  pour- 
rions-unus,  au  sujet  de  chacune  des  choses  que  nous  confessons  etre  d'une 
certaiue  maniere,  nous  elever  jusqu'ä  Tintelligence  des  choses  que  nous 
disous,  si  la  parole  ne  sulfit  pas  ä  exposer  et  ä  demontr(!r  ce  qui  les  conccrne.' 
Cai-  //  eonrieiil,  comme  Ta  dit  b^  l)ieulieureux  Paul,   d  eelui  (jui  s'appniehe  de 

\o   Dirii,  de  eniire  (jiie  Dien  est'-,  cl  il  uous  faul   savoii'  cii  verite  qu'il  n'est  pas 
possible,  ni  aux  pensees  huuiaiucs,  ni  a  noire  parole,  de  mcsurer  ce  qu'il  a 
dit  (pie  uous  devions  saisir  par  la  Ibi    seulement.   La  mesure   vöritablc   et| 
sullisautc  '  de  notre  foi  est  renseignemeut  des  Ecritures  divines  et  uous  ne  ♦  foi.  isa 


v°. 


1,  I  Cur.,  xiu,   12.  —  2.  P;-.  cxxwiii,  0.   —  ;i.  Ilcbr.,  xi,  li. 


052  TIIKonoUl'    OK  MOPSUKSTE.  fl64] 

,^/  '^^t>i  ]i  Uschi  oou/   .-^.ä^j;  l-^auLio  ooot  J-oC^   )j-o  ^;  l^b.-'i». 

"^}jü  ^j    ju/    y/   .^-  ^pö/  )c*:^  l^.jt-^  ^01   V-<^  -oöt,   .'^).:L.bs.io, 
^oiot^^'b.    y-»;    yoy^  001  ^  :)oo»  ^o)oK-^;    JLio  ocn  )jl3-./;  .a..,.  "^  t  v<V    ^*aj/ 

1.  Lc  griT  porle  :  e'c;  tö  [ir)  h.  9aivoiJ.£vwv.  Lr  >\\\:tqur  Iruduil  mul  ii  iiinl  ;ivr-c  iiiie  ii(-i;;itioM  de 
plus  ;  öi;  To  m  £/.  i;.^  oatvoixEvwv;  il  csl  d-accord  avoc  les  ancieniic>-  vei^i.m-  l.iliiirs  :  -■>■  n«»  (qipan-n- 
tibus.  -  -L  ta  ßUitöiJ.£va.  La  Peschillo  rcnverse  la  phrasc  :  <^::-^-«  U^  ^^<»  ,?=  ^o»  ^p>.^«,  ^wc 


nouvoiis  p;is  coinuiitrL'  los  ceuvres  qui  ont  el.e  faites  parla  natur(3divine  si  noiis 
110  les  conuaissoiis  pas  par  la.  Le  bicnhcunMix  /'<<»/ iious  rciiseigiielnrsqu'ildit : 
A'o?(.s  nimprriinns  p/ir  la  fnl  tjnr  Ic.s  ntondcs  ,>iil.  rie  nnisliliirs  jxir  In  pamIr  de 
Dien,  cl  (iura'  ii'cst  pas  des  rho.scs  iiirisihles  cpic  soiit.  vcniic.s  rrllr.s  tpii  smil  nies'. 
Nous  disons  donc  que  ces  clioses  onl  (-te,  parce  que  Dieu  l'a  voulu ;  et  si  qucl-  ., 
qu'iin  dcmande,  au  sujct  de,  rc  (|ui  a  otc,  de  quelle  mauierc  il  a  ete,  uous  ue 
pouvoiis  pas  lc  dire,  ear  la  pensee  liumaiiie  ne  peui  pas  Irouver  commenl 
ce  qui  ii'etail  pas  est  venu  a  l'etre,  de  ce  (jui  n'etail  absolumeiit  pas.  Aiusi 
ees  clioses  ne  peuveut  pas  elre  diles  par  la  parole. 

14.  De  meine  pour  notre  resurrection  ipii  doit  avuir  lieu,  nous  y  croyons  n. 
et  eile  est  cciiaine  pour  nous,  en  tant  que  uous  nous  attachons  aux  paroles 
des  Livres;  mais  commeniaura-t-i'lle  lieu,  uous  u'eii  savous  absolumeut  rieii. 
C'est  aiusi  ([ue  le  liieuheureux  l'atil.  apres  avoir  rapporle  la  question  de  eeu.x 
rpii  nous  demandeut  :  «  Commeut  les  morts  ressusciteut-ils?  »  n'a  pas  prc- 
sume  de  toucher  ä  la  maniere  dont  ils  rcssuscitent ;  mais,  cn  rappclaut  ce  1.. 
qui  sc  passe  che/  nous,  et  dont  la  maniere  d'etre  ne  peut  pas  non  plus  ctre 

1.  llel.r.,  M,  :i.  l-i'S  niuiuiscrils  grccs  conserves  [loi-leiit  :  «  Cp  n'esl  pas  des  clioses  apparenlcs  i\\u- 
vienueiil  cullcs  ([ui  sont  vucs.  » 


In 


lol.  is;i 


[165]  CONTROYERSR  AVRC  LKS  MACKD0NIP:NS.                           653 

)ooi:^.\  ^-N.iw»  J»-^  °°'  ^°°*  ^    -.^l   '^•'J!   JJOt^bo  ooto  .)LJ--  )J  i)^  |J   yj 

.   ).....JXJL^;  )^/j  ;a.u>V3  ooi  Itc^a  jJ/  .)^;aio   ^^^^^;   ))^oct.»_o»    \j)    ^^^>^  o^ 

^boi    o/  .;a.».JS>^  f-*^^  ^^Oi.iJ^^  >^^^    j^^^ai»«   ^0(ÖJL«^>.    .^1^1/;   .'^..aJ^ 


saisie,  il  a  coufirmi' ce  qui  etaih  niis  en  Joufo  :  Insnisr,  In  scnii-iirc  ijui'  In  seines 
ne  vil  jHis,  si  eile  iie  eiiininence  jkiv  iiinnrir;  et  ee  (jue  tu  seines,  ee  ii'est  jids  le  vorps 
(jui  iloil  eire  ijiie  tu  seines,  inais  uiie  siinpli'  senieitee  de  hie,  oii  d'orne,  im  (r<nitres 
plantes;  et  Dien  lui  doiiiie  le  airps  (ju'il  reut,  {il  dünne)  ü  cliactine  des  planles  le 
Corps  de  su  nutnre'.  Cela  ne  inontre  pasleraode  de  la  resurrection  de  nos  corps, 
mais  porsuade  seuleinent  ce  qui  peut  avoir  Heu,  d'apres  ce  qui  se  passe 
pour  les  plantes,  au  sujet  desquelles  personne  ne  peut  dire  comment,  d'une 
graine  qui  se  corn mqjl ,  peuvent  provenir  d'aul  res  (plantes)  avec  raccroissenient 
que  Ion  vciit  dans  les  i'euilles  et  les  tiges,  et  c'est  cependant  la  uuc  cliosc 
qui  a  licu  tous  les  jours  devant  nos  yeux. 

15.  Que  sera-eo  de  ce  qui  s'est  passe  dans  rincarnatiou"  de  Notre-Sei- 
gneur!  Nous  l'admetlons  et  nous  confessons  que  les  choses  ont  cte  ainsi, 
et  si  (|U('l(ju'un  nous  iiilerroge  *  sur  chacune  des  choses  qui  ont  eu  Heu,  nous  •  loi.  is:! 
ne  pouvonspas  dire  comment  cela  s'est  l'ail,  par  exeinplc,  comment  le  lepreux 
a  ete  gueri,  lorsqu'il  lui  a  dit  sculement  :  ,/'•  le  roi.r.  sois  (/neri^;  ou  comment 
a  ressuscite  Luzare,  lorsqu'il  a  dit  :  Lazare.  riens  delxirs'  :  (ou)  comment  s'ou- 
vrirenl  les  yeux  de  l'aveugle,   lorsqu'il    les   oignit  de  boue  seulement  ' ;  ou 


r. 


1.  I  Cor.,  XV,  :f5-38.  —  2.  IJtt.  :  «  l'i'coiiuiiiie  ilaiis  la  i-liair  ».   —  :i.  Mattli..    viii,  :i.   —  'i.  Jean,  xi 
'i:i.  —  5.  Jean,  ix,  6-7. 


654  TIlKODOllK  DK  :\IOI'SrKSTF..  |1(1G| 

la^  ""^O.  \^'il  oooi  ^^.0.^1  ^;  o/  .^är^  jjL^a^  oi-xidU  ^«.^tä^^J^  )jL:yi^ 
y«  ..-\%yf  ^^i^?  °''-^  JÄ^Ü^-^oA  oC^  oöi  ^jiLo  Jjlä^/j  V-^^  JJ  .j^JL^aü.! 
io.^  ool  .ij-iJ^;  °***^  ^la— I/o  ^»Kji/;  ^io  j-ia-/»  jlo  ..^j.ia\  ^-« 
)J/  .oV3  ),^yooCS.3  vQJÖi  ^OwJ^wo  ^iä^'S«  )Lil:xi^  ^  U^-'h.  jJo  -U^  )-^— 
Uau/   .)^-*-iä.M  ^-j  a^^  yollo   ^   «->.-»l/  .J_i.Vi  ^♦.-.-/  ^a   ).xa-/i  Jls/j 

^;  l-s^^Äi  w.oiQ!b^^«  ).:>CLwan  K^|-.2^^^j  «61  '^x-^i,^o  »j  ,)ot!Sx  ^io  s-o)oK-/ 
^-äo  >.«^\^o  Jjiaoij  061  .^ojoK-/  joCSs   ^  Uat-»/;  •'»■^JJ;  -JL.p3  jJ   ..001  joiSs 

l-o^i;  JJL./  sJL-.ij  .ioj  ^*Joj  It^Q^o  .^V^Kjaio  K.-)j-..io/»  ^x^lfloaiio  o.^ 
lo-^    V*""^    °°'?    /■■•^  .-otQ_.Vio|jj   ^UL.«.^   jJ    ^-i-x;   oow/    ."-ot   jlioio;!»    jooc 

1.  In  liiar:^.  ^^J»». 


comment,  avec  cinq  pains,  il  nourrit  cinq  mille  personnes ' ;  011  comment 
il  enlra  pres  de  (ses)  disciplcs-;  noiis  nc  pouvoiis  pas  dire,  eii  effet,  comment 
le  Corps  du  lepreiix  a  suhi  loul  cc  cliani;cmi'iil  ;  011  comment  le  Corps  de 
Lazarc,  apres  avoir  ete  dissons  et  corrompu,  est  revemi  k  la  vie  ;  on  comment, 
avec  ces  cinq  pains  seulement,  ont  ete  produits  tous  ces  morceaux  ;  ou  comment, 
lorsque  les  portes  etaient  fermees,  il  osl  apparu  se  tenant  a  Tinterieur  pres 
de  (ses)  disciples. 

IG.  Comment  donc  ne  serait-ce  pas  une  iolie,  de  cliercher,  pour  le  Saiut- 
Esprit  seulement,  comment  il  est  de  Dieu?  Lorsque  nousavancons  qu'il  est 
dit  clairement  de  lui  dans  le  Livre  (pTil  est  de  Dieu,  nous  ne  pouvous  pas 
dire  comment  il  est  de  Dieu,  parce  que  le  mode  de  son  essence  surpasse  telle- 
ment  le  recit  que  nous  ne  pouvous  mrme  pas  diro  le  mode  de  ses  ceuvres, 
bien  quo  nous  soyons  persuades  qn'clles  ont  Heu  constamment''.  Nous 
prechons  tous  la  seconde  naissance  qui  est  operec  par  les  eaux  chez  ceux 
qui  sont  baptises,  mais,  jusqu'aujourd'luü,  uous  ne  pouvons  pas  dire  de 
quelle  maniere  eile  nous  engendre  et  nous  change'.  Cela  n'a  rien  d'i'tonnant, 

1.  MmIIIi.,  \i\,  17.  -Jl.  —  -J.  .Icaii,  xx,  'H'k  —  :!.  Sniiil  ( Jreijiiiio  dil  :iiissi  i|ii'il  miIüI  de  savoir  (|iii'  l(> 
Saint-Esprit  pi-nci-ili'  du  P('iv  el  (|iril  110  laid  pas  (■lii'fchi'r  loiiimonl,  :  'AxoÜei;  8ti  to  llvjwjjia  jipo'iöv  ek  toO 
IlaTpö;;  Tö  oTtMc  p-ri  7to).'jnpaY(i'Jv£i.  (Ir.  'JH.  /'.  (i..  I,  XXW.  KiTT.  —  'i.  I.ill.  :  ..  iious  l'ail  anln's  pour 
aufres  ». 


Ill 


181! 


4(17]  CONTROVERSI'.  AVI'.C  FJ'.S  MACltDONlKXS.  055 

V-iö/   )  .v>»  f>  j^Q.^   loio^;    V-=>-^/i-^    :   ^-V    ^^   o,J^)i^-ia^o   ''^'!Si..i>^>otS. 

X      •  •  •  V". 

•^T^  jocH  ^j';   ^A^oi   ^/j;   Q_\)_jL.ia^  jls/i   '"'J&^io  .C5U^  t-^/   ji   )-.'ooi» 
^.<JS>^;    yo^:^  -.oC^  V^/  ^;   )jL^  .,_^\oi;   ).i^a^  «  IV)  ooi  oi^\^o;  ^"^t^^s^^ 

^-/;   ^^Ooo    Jioj    ^io   ^ö>;o/    \jo(  ^0)oK.*/;    ""^oK-xtu»    v^'jj    .-|_<u^ixi^    Q.\o 

I.  ,^^Jo  ^.\.vi^  ^"3|  ^^U1  cn»l»  1'.  —  2.  L;l  l'e^cliitld  mct  au  IV-iiiiiiiii  loiit  i;i'  i|ui  se  i;i|i|iorli^  k 
U-oi.  1,0  U'aduiieui'  swieii  ciiiiiloie  les  meines  iiiols,  mais  les  laisse  au  niasi^ulin  counin-  ilaiii  Ic  grec. 
—  3-  Supi'a  lin. 


quo  uous  111'  [iiiissidiis  pas  Ic  diii',  |mis(jiic  .N'otrc-Scüj^'iieur  lui-nuMiie,  iiilerroöö 
chez  MiriHli'iiic,  na  pas  voiilu  Ic  liii  dirc,  inais  il  a  seuleniciil  aliirme,  par  sa 
parole,  la  cliose  qiii  avail  lii'ii  par  la  vorlii  de  celui  qui  la  iaisail.  Kn  elFet, 
lorsquc  ISimdenic  dit  :  Ksl-cr  ijii'uri  liomme  peut  entrcr  duiis  Ic  venire  de  saniere 
■>  el  iiaitre  de  rioureau'?  pai'cc  qu'il  pcnsait  qiie  (N.-S.jdisail  que  celto  iiaissancc 
rcsü^einblait  aussi  ä  la  premicre,  il  lui  dit  que  la  naissanee  iiouvelle  aeuil   Heu 

de  VEspril.  pitr  J'eair,  cl  parcc  (|iie,  encore  apres  cela,  il  demaudait  :  CDmiuenl  •  n.i.  in:! 
(■es  cliiises  peuveiit-eUrs  itroir  Heu'}  il  uc  lui  cn  dit  pas  la  uianiere  d'ctre,  parce 
ipril   ne  nous  convenait  menie  pas  de  demandcr  de  telles  clioses,  ear  leur' 

1"  euscignemeut  est  au-dessus  de  nous.  Q)ue  lui  dit-il  ?  —  Ce  qui  est  ne  de  la  clmir 
est  elidir,  et  ce  (jui  est  ne  de  VKsjyrit  est  esprit'.  11  a  niontre  par  lä  qu'il  l'allait 
comprciidre  de  cefto  iiaissancc  quVdlc  <''tail  spirituelle  et  non  cliarndlc,  et 
que,  [)uisqn'elle  elait  aiusi,  il  ne  fallait  menie  pas  nous  informcr  ä  son  sujet, 
parcc  <pii'  Ic  yeure  des  clioscs  ([ui  sunt  telles,  ne  pcut  pas  ctrc;  saisi  par  les 

].-,    Iiommi's.    II  ajdulc  c'ucore  cl  dit  :   Le  reut  (esprit)  Sini/JIe  oii   il  reut  i'l  tu  enlends 


V". 


I.  Jean,  ni,  4.  La  Pescliiltu  cL  les  nianuscrils  i;recs  coiiservcs  puilcul  :  Ki;  xy.v  y.oi>;av  t/;;  (i/iTfi; 
a-iioü  &£-JTcf.ov  eItc/.Oeiv  zai  YS'/vviOvivai.  L'aucienne  Version  latiiie  Iranspose  äEUTSfov  coiuiiie  iiolre  Icxle  el 
liaUuil  aussi  ilcnui)  rcnasri.  —  2.  Ib.,  5.  —  ü.  .lean,  iii,  9.  —  'i.  Ih..  G. 


056  TIIKonoKI.:  DI',  MOPSllKSTK.  [108] 

7—/  oo«  ^/?   )♦-/    "^^^  .JJLQ^    )eu-^l  0001  ^K.a.jtooj   ^-Ji>^-./j   )1q.-^ä>)J; 

•^    ^M*^    ÖU»;    .jjot    ^/j    )K.,^il    ^io  ^xcD;    J^/   '"^».^ooi    |jLiö 

'-^"**^?  •'^J^*^  N^  ^-w-JiJLio  jJ   .^CHoK^l   joCSs.  ^io  Uaui/;   jjj^j   00p/ 
_)p;;Kio  jJ;   «c*^  :o|-,^  jjj^jLJS  ^^^  otlo;aXÄ>»    \j^y   )jl.JJ;   oow/    ^-^^  y*oi 
.po|^Q.\  ^jOie  ^*iJil  joi!^  ^  oot  -oioK-i/  JLxaL./j  ).i>.\  yojoi  .jjüLii^  ^io 
^io  -.l-oi::^  001   |jL*3  ^io;  oow/j  .^t^/  «buio   jJLaijoo;    )^/    jlv—/  oolo 
^-^^/    yoojü^a   sOoifcsC^io   ^  y^l   ''^^■^-Joi    ^-t-^  .jojISsj   ooi   JV-s  ^/   ^äjoVä^o 

1.  s!   Ms.  IiilV:i  liii.  pr.  ni.  fl. 


S(t  rißi.r,  »Ulis  hl  ne  suis  /iiis  d'iin  il  i'icut  iii  uii  il  i-a  '  \  co  n'ost  que  par  co 
seiis  du  mül  k  i'sprit  »  qu'il  coulirma  ce  qui  sepussait;  et,  apres  Tavoir  Immilir 
comme  docteur  ä  cause  de  son  incredulite,  il  rappela  riiistoire  du  serpent 
d'airain-  que  Mo'isc  a  eleve  pour  guerir  ceux  (jui  etaieut  piques;  ä  ce  sujet 
lui  aussi  rcuseignait  aux  juifs  tel  qu'il  etait,  sans  pouvoir  dire  de  quelle  5 
maniere  la  vuc  du  serpent  d'airain  sauvait  de  la  morl  ceux  qui  etaient 
piques. 

17.  Qui  donc  a  la  folie  d'une  teile  peusee,  eu  vertu  de  laquelle  ils  nous 
demandent  «  comment  l'Esprit  est  de  Dieu  »,  tandis  qu'ils  cherchent  ä 
supprimer  la  verite  de  la  chose,  si  nous  ne  pouvons  pas  dire  la  maniere  i" 
suivant  laquelle  il  est  de  Dieu?  G'est  une  plaisanterie  en  eilet  ^  lorsque  Notre- 
Seigneur  a  passe  sous  silence  le  modo  de  son  Operation,  parce  qu'il  n'est  pas 
saisi  par  les  hommes  —  que  ceux-L^  nous  demandent  de  dire  le  mode  selon 
lequel  il  est  de  Dieu. 

18.  Ils  ont  dit  encore  une  autre  ciiose  qui  est  plus  insensee  que  cellc-U\  :    i". 
«  S'il  est  de  la  nature  divine,  il  est  aussi  necessairement  le  Fils  de  Dieu''.  » 
Ainsi  donc,  d'apres   leur  parole,   tous  ceux  *  qui  sont  de  la  nature  d'autres 
choses  doivent  ctre  appeles  leurs  lils.   Dans  ce  eas,  ce  ciel  que  nous  voyons 


lul.    1S'( 


1.  .Jean,  iii,  s.  —  2.  fli.,  \'i.  — :!.  SaiiiL  Gi-ogoiie  de  Nazianze  se  pose  la  mt^iiic  (ibjectiim,  /'.  11. , 
t.  XXXVI.  l'iti.  Gi-egoire  rf^poiid  aussi  ([ue  la  naiuro  divino  surpasse  ncis  raisomiements,  novis  (|iii  no 
pouvons  iii^niü  pas  comptei-  le  sable  de  la  inoi%  les  goultes  de  pluic,  iii  Ics  juurs  du  mondo,  //;/(/.,  l'il. 


[1G9]  CONTROVRllSK  AVF.C  \.KS  MAC.I<:i)()MKNS.  057 

|V|.  '=v\»  wKio/  K-./  •.JjlSL./j  |.-JL>  sS/  ^»  jl/  .)Lb>i/j  ®«°^^  ,;^LiL-KjLio 
,_io  t--.^  yOOI-»'i  .vOO(tC^X^>o  ^^/  )•,  n  vi"^  ^^  >s>'i)  )3'^\;  ^K.io/  K_/o 
jt^JUi;    )-><H2u3    jiilÄl')    w^;    )ju/    l^ij    ^^^01  ^«.1)0    .^aIoSJ    ).xSw^/;    ou^S 

.^XwM    ^f^S..^tO0     ^Öl-s/    ^^    ^^^).l.<0    0(J3«    )jL>/     ^^    -'j-JOI 

001;  oi— L-.«^3  ^JiM;  ^^^  .'ÖMOJLiiJ;  \--*-^ }  \-^  -.^'y-^^  l-'Laoi  o!^  )?oi 
jJ/  .j;ot   ^../j    jiax-^— /   ''^'^».iw    >&«o^ot    ImiUos  .).^fro  ^äJS5v   i-«>.^   JJ    .U^f^l 


snra  le  fils  des  eaux,  piiisquo  c'est  d'cllcs  (ju'il  a  6tc  sulldilir,  si'lou  lordro  do 
Dieu.  Car  Dien  certes  a  dit  :  Lc  ßrinumcnt  etaitau  milicti  ilc.s  caii.r' ,  parce  que, 
seloii  la  locution  de  riiebreti,  il  csl  appele  :  «  celui  qui  (vieiit)  des  eaux"  ».  Les 
semences  et  les  plantos  scront  aussi  les  enfauls  de  la  terre,  parce  que  leurs 

•"•  fruits  servent  ä  notre  nourriture  et  que  les  plaiites  sont  changees  eii  arbres 
ä  l'interieur  de  la  terre.  üe  plus,  il  nous  faudrait,  d'apres  leur  parole,  donuer 
le  110m  de  «  lils  des  arbres  »  soit  aux  fruits,  soit  aux  feuilles,  car  tous  deux 
proviennent  de  la  nature  de  l'arbre.  Par-dessus  tout  cela,  la  semence  qui  sort 
souvent  des  hununes  dans  Tegarement  du  soiumeil,  devrait  aussi  etre  appelec 

in  lils,  car  chacun  sait  qu'elle  est  la  cause  de  la  Constitution  de  notre  nature  et  on 
ne  peut  pas  dire  qu'elle  n'est  pas  une  nature,  celle  par  laquelle  nous  somnics 
u6s,  en  nature,  de  nos  pcrcs. 

19.  Mais,  laissant  cela,  je  veux  leur  deniander  s'ils  pensent  que  lirc  est 

dans  Adani'\  parce  qu'elle  a  ete  creee  de  lui  et  (ju'elle  lui  est  evideinment 

i.">   consubstantielle.  S'ils  pensent  qu'il  n'en  est  pas  ainsi,  quel  noni  lui  ddiiueront- 

ils,  puisqu'elle  est  de  sa  nature:' Car  le  Livre  (saint)  ne  nous  a  jias  enseigne 

de  diMinniiiialinn  ipii    designe  une   teile  parente,  niais   nous  Tavons    cntcndu 

1.  Gen.,  1,  (j.  —  2.  Ü1QU?  =  sa-niuiin,  Gen.,  i,  S.  —  3.  Le  seiis  deinamleiait  n  est  lillc  d' \Uarii  ». — 

Saint  Gregoire  (luniie  Ic  mtinio  excmplf.  Inr.  lil.,  l'i'i-l'ij.  Eve  et  Seih  viennent  luus  doux  d'Adaiu.  iiiais 
pas  de  inOiue  njaniere. 


lol.   18 


1158  TIIKODOI!!''.    HF.  MOIVSdl'STF',.  \170] 

•f.- iö/    )-JLJS01    .•j.JLjui>>    ^*Äwi.ja.Jj    ^-^-/     )jULXXi;    }ji\.X  ^^iO.    vS/;    jjLau./    .);0( 
1— .,Ä.--J     qA    .\.^l      jj     .tsJL-oU/      OU^     K^jjL^a»     v^Öu»      'öi-'S.    i_OC)|     ^>;     UiOj 

|_JuJL*JLs   ^<5io.    jl».-^    ).^ooi;    jjjj   "^^oo    \il    Jjoi    ^\    joi^JJ    joiioaji    joo» 
'   <H  n   •\  %.J    ).^ja3    JJ;j    ..J.^,    |jc*\   -.^a-.    |ia.Ji^    ^^oi.2Sj    ^io    wJ^ä^iio» 

JI-so.-«^;    •.J.jQDOiaj     vOOU-Ji^   )o'Uo    ^    -y^l    »■a..\    )K.3l1qjo     )p»    )^--^/ 


fiil.  IS'l 
V". 


1.    OV^  M:^. 


Jire  qu'elle  est  / "o.s  r/c  .ws  o.v  r/  In  rliair  de  sn  c/iair  ',  ce  qui  nioiitre  ([irelle  est  de 
sa  nature.  Quanl  au  iKim  qui  temoigne  du  caracti-re  propre  de  son  etie.  il  ue 
paiail,  le  placcr  eu  aucun  cndroit  landis  qu'il  dcsigne  par  le  nom  de  «  lils  »  ou 
de  «  fdle  »  ceux  qui  procedent  de  nous  en  nature,  mais  il  dit  qu'elle  est  sa 
femme.  Voilä  le  nom  de  cette  dependance,  il  Ta  dit  comme  (on  le  dit  aussi) 
pour  le  rosic  des  honimes  qui  preiinent  des  femmes ;  mais  il  n'a  pas  dit  ce 
qui  lui  arrivait  par  le  lait  qu'elle  etail  formee  de  lui  eu  nature,  non  que  Dieu 
n'et'it  pas  de  denoraination  pour  cela ;  mais  parce  qu'il  a  montre,  au  sujet  dos 
hommes,  un  mode  nouveau  d'existence  *  qui  surpassait  tous  les  etres  vivants, 
il  lui  a  plu  de  !(■  laisser  sans  denomination  a  cause  de  sa  nouveaute.  On  sait 
en  eilet  que  lorsqu'il  creait  tous  les  animaux,  il  les  faisait,  dans  chaque 
genrc,  male  et  femelle  en  memo  temps,  et  il  inqjosait  ä  leur  nature  la  Idi  de 
transmettre  leur  raee  par  Icur  generation'-.  Ce  n'csl  (pic  eluv.  les  liomnies  (ju'il 
donna  au  male  ce  qui  appartenait  ä  la  remelle\  en  muntrant  eliez  eux  «c  mode 
exeelliMit,  dilTerrnt  du  mode  naturel  selon  lequel  les  autres  sont  enl'antös. 

1.  i;eii..  II,  -23.  —  2.  ('.(.  Clou.,  I.  2'2.  —  :!.  C'rsI  iinc  Mlliisicjii  a  la  c-ule  rp|irlsc  :\  Adam  |ioiir  uMver 
Kvo,  cl  IUI  coiiiinciilaii'e  du  miiscnliim  cl  feminam  rrcfiril  eos.  Cicn..  i.  27.  Cidd^  ideo  est  duvelüppi''e 
daiis  U;  fi'asmeiil  du  comnieidiMre  de  Thi'OiUm- sin-  la  flciirse  i-oiiservi'  cii  suiiique.  Cf.  Ed.  Saeliaii, 
r/ii'iiil(iii  Md/isiirslciii  fKi^iiifiilii  syridcti.  I,ci|izi«,  l.sß'.l,  ]i.   IC. 


111 


:i71]  CONTROVRRSE  AVEC  LRS  >[A(;KD0NIKNS.  059 

vOot.-K^/   yOOi^^M   ^-.J^^/    ^io   >  .y »  m  >,  jj-^vO^D  -.jjoi  ^/;   ^■•♦— /  ^t-^o-^ 
.^>-wK^   I >o .« .. ., >   jL^aa.flD)^  ^^;   )-^ä_^.  .yoo(»>^^/    )_<k^^   f"*"^  vQ-'öl  .j^.^« 

jloJUl^    )|.^vQ„fiD    joC^    ^:>0  Joi^jJ     ).XL^|    toOf^    ^J_.OOI;     ^Öt^    ^^    s2>l     JJLSOI 

I.    \ai--.is  Ms. 


20.  La  cause  de  cela  n'est  pas  tlifiicile  a  trouver  poiir  celui  ([tii  \r.  veut, 
car  l'liomiue  seiil,  panni  loules  les  clioses  qui  ont  ete,  est  dit  r/cV  ä  riiiiaf/c 
de  Dien'.  Paroe  qiie  la  uature  diviiie  est  invisible  eii  soi,  (l'liommc)  —  ä  la 
maniere  d'uiie  iraage  —  a  re^u  beaucoup  de  choses  qui  la  fönt  connaitre  : 

5  nous  avons  la  puissance  legale;  nous  avons  le  pouvoir  qui  s'exerce  pur  les 
paroles  et  par  les  lois;  nous  avons  un  jugc;  nous  avons  le  souci  des  clioscs  ä 
venir;  nous  avons  rintelligence  qui  renfernie  beaucoup  de  choses  ensenible; 
nous  avons  le  pouvoir  d'engendrer  et  de  creer.  Nous  possedons  cela,  bien 
que  nous  sovons  loin  en  cela  de  pouvoir  etre  compares  ä  Dien.  Les  Images 
aussi,  qu'elles  soient  en  airain  ou  (peintes)  sur  des  planches  ou  autre  chose  de 
ce  genre,  sont  bien  inferieures  aux  choses  dont  elh's  sont  Tiniage,  car 
celles-ci  soiil  viv;inlrs,  taiidis  ([ue  les  iniagcs  (nous)  prcsentenl  une  sinqih' 
apparence:  de  la  nicnie  nianierc  nous  aussi,  parce  que  nous  sommes  coinme 
une  iinage  par  rapport  i\  Dien,  nous   soinnies  bien    (iloignes   de  Ini   pour  la 

1.'.  puissance,  l'operatiun,  le  pouvoir  et  le  jugemenl  ;  nous  en  sommes  bien  loin 
aussi  pour  le  souci  au  sujet  des  choses  ä  venir;  et  l(irs((ue  nous  semblons, 
par  notre  es[)rit,  iMre  proches  de  beaucoup  de  choses,  il  n'est  pas  possible  de 

1.  Cl'.  Gen.,  I,  -27. 


In 


lul.    LS 


lol.    IS.-, 

1". 


Il) 


fiOO  TIIKODORI':  DE  MOI^SUF.STK.  [172] 

^•^J»^.I!Clio  jjilb^am^  voot-s  o^  y^  -l-^l  ^^;    )i-^;   oi^^  1q\   .-^»^^^j» 

K_/j  l-iaa  ^-/  ..)o6.jJo  ^  k.,^  K.-/j  ^_jL«  ^-_iw;Kj>e  ^-ouio  j^-.  )^^ 
:|-*.Ji-2^  ot^jaii.  )^^*'=^J  '^OfS»!  ^^^i-ooi  "^^C»  .j-oöi!!  l-^t-«^  <H^o  ^  l^-^-s 
|_Jo«   \j)    ioJ^ii^^  oiioA  -.J.-JLO   Jt-'^aio   ^   V-=^   i-y^h.    )t-/    )tCS.i.  ^ioo 

}ii  ^iö   ^-/    v^2l^«J    jJ   ..K^jjLv^a    oot    )ouS^    ^;    ool  l^oi  '^^i.^o  :|ouS^ 


ilirecombien  iious  sommes  eloigues  de  celiii  qui  est  egalcniout  proelie  de  tout ; 
lorsque  nous  creons,  nous  sommes  bien  loiii  de  cclui  qui  a  cree  les  natures 
qui  u'etaient  pas ;  et  lorsque  uous  cugeudroHs,  nous  montrons  qu'il  v  a  uue 
grande  differeuce  entre  les  choses  qui  uaissent  de  nous,  et  la  naissance  du 
Fils  (provenant)  du  Pere.  Meme  lorsque  nous  croyons  *  participer  aux  choses  r 
cUes-memes  —  lorsque  nous  ne  participons  pas  aux  t'antömes  (des  choses), 
mais  aux  choses  elles-memes  en  chaeune  d'elles  —  nous  ne  pensons  pas 
qu'elles  appartiennent  de  la  meme  maniere  ä  Dien  et  ä  nous,  mais  de  maniere 
differente.  Lorsque  nous  portons  notre  attention  sur  la  maniere  de  parier  de 
ces  choses,  nous  voyons  (jue  pour  chaeune  d'elles  il  y  a  autant  de  diilerence  n 
entre  nous  et  Dieu,  qu'il  y  en  a  entre  nous  et  lui  sous  le  rapport  de  l'etre. 
Puisque  donc  il  a  fait  l'homme  en  guised'image  et  que,  pour  la  cause  susdite, 
—  en  dehors  de  la  naissance  naturelle  —  il  a  change  pour  l'liomme  seul  la 
maniere  d'etre  de  par  la  naissance,  lorsque  nous  eatendons  du  Fils  que  le  Fils 
est  de  Dieu,  et  de  l'Esprit  qu'il  est  de  Dieu  en  nature,  n'iiesitons  pas,  comine  i:. 
s'il  n'etait  pas  possilile  (|u'il  y  ait  quclque  chosc  qui  provienne  d'une  autre 
nature  el  (jui  ne  soit  pas  (un)  lils,  bien  (ju'il  ait  la  memo  nature.  Ne  nous 
troublons  pas  en  nous-memcs  u  cause  de  cela. 

2{.  C'est  pour  ceci  encorc  {|u'il  a  laisse  saus  denumination  ce  modo  (de 


in 


[173]  r.ONTROVF.RSR  AVF.C  F.F.S  :MACEDO\ir-:XS.  661 

..OiA  yeu0..£olil    joC^S.   ^Jyj   |.ia.Ji    jls/    :)-.oo»;    )jj;   otlol^-.  ^^O>oi    .•).«.i«jl5 

^ju-^aji/    otloiaxiö»    Ijüj    '^i^    Jia/j    jÜL./   .-joCSs   ^io   |.^o;    -oioK-./   )!•>«/» 

'^iw  .ql^sK  m  V)\  ^^  vö'j;  .-jtswj.i  0^3  ^^  sO  »  ..i  ))L,vQ„flo  ota;  .|^,^.w^ 
''^>^-^o>o  .K_)jLO  «oioK-./  ouio;  -Joi,^  ^io  ^oioK-./  ji^V-s  >-•/  Q^;  ).JL./ 
vOOt.-K_/    )o».2^;    ^:»^   ^o  .|— oi   -oioK_./;   ^iö/    jou^;  o<.2^^;   ^/   t--^    Ijöt 

-.oo)  ou^;;  ^^Oo   jJ/    :)oi!^t   )L.oj   ^oioK_,/;    ).iO(  '"'^^  ^^a^ö«.^  yOJot    y-./ 

,_io     )^^\     ^/?     t-*-.X      -0»-=.    .K_.)ju.io/     OOI     Ot-iONO    •.)^_|jL«J    ^OloK-i/     OU^ 

i..io)Koy3  t-*"ix  >-oto;a-J^  :ooi  joü!^  ^io;  >is,-.l^  )^»»)..«^^J  :ooi  ji-i;  v»6i 
•OCX  )oi_^  ^io»  ^öt  yo-eo  ).^oi;  |v>fii  n  ^i.  -.ooi  joj!:^  ,  ^^«  ^^«.^^io  -.Ji-i 
)cH.J:^    ^^j    OOI   >  > « m 'qi  v>    )oC^   ^~»o;o   })->\a    |v-s   »— ^^;    )~J_a-/;  ^^^io 


(1 


l.il.  Is;, 


iiaissance),  afui  qiie,  voyaiit,  chez  les  liommes,  (|iif  Dieu  ii'a  pas  (loniu'-  de 
iiom  a  ccltc  maiiirrc  d'etrc,  ä  cause  du  sa  iiouvcaiite,  nous  iic  iioiis  ctonnioiis 
[las  nun  |iIüs,  a  liieii  plus  i'ortc  raison,  si  luius  uc  pouvons  pas  cxposer 
coninicnt  rEsprit  pidvioiit  de  Dicu,  lorsrjue  uous  uc  pnuvous  pas  allciudre  les 
divrrs  luodes  de  soii  (ip('ration.  I'lvitons  douc  de  cliercdicr  commeut  il  est  de 
Dieu;  mais,  lorsque  nous  apprenonsdu  Livrc  (saint)  y"  '/  <'■'</  ili'  Di''",  nonconanic 
unc  crcalure,  mais  dune  manicro  unique  par  laquclle  il  scMoigiU'  beaueoup 
dr  loutc  crealure,  il  nous  faul  comprcudrc  — de  cclui  (|ui  n'est  pas  de  Dieu 
(■(iiiiiue  um-  ereaturc  —  quil  eu  provienl  eu  nature.  C'cst  pour  cela  aussi  qui' 
(Ic  l^ivrei  dit  (|u'il  rsl  VEsjiril  de  Dim  inr'nie'.  Tous  les  c^prits  (pii  (uil  cxisti' 
soni  de  Dien,  parce  (pi'ils  sont  ses  serviteurs  et  ses  ceuvres ;  mais  ce  ii'esi  pas 
a  li'ur  manierc  ([U(!  Ton  croil  de  celui-lä  (pi'il  csl  l'Ksprit  de  Dicu,  mais  — 
parce  ([u'il  est  de  Uli  —  il  est  de  lui  eu  nature  (;t  il  est  couslamnumt  avec  lui. 
22.  Puisquf"  le  Fils,  par  cela  meme  qu'il  est  Fils,  est  cvidemment  reconiui 
I.'.  coinme  ('lanl  di"  '  Diiu,  car  il  est  dit  tout  paiiiculiercinent  lils  parc(!  cpiil  est  •  ini  is:. 
Ic  Dieu,  dl'  la  nieme  maniere  (le  Livro)  dit  di'  la  substarnu;  do  l'l'^sprit  ([u'ellc 
est  de  Dien,  alin  —  de  nir-mc  quenous  croyons  (pie  le  scul  Fils  vrai  et  qui  est  de 

1.  I  Cor.,  II,  12. 


V 


«02  TFIROnORF.  DR  MOPSUESTR.  [174j 

.001    )o}:^    ^J    Jj.*/     .•^t.'(Tn°l^    joC^J     j-^VJ^    )^0i    ».-^i    ^/     jjLDOi    ..«-.oioN«./ 

|oiS>s;  |j^  ^-/  JJ/  ..001  jojSs  ^;  ^3/  ^^,  jj/  ,)-^  ^/  ogujLj»  ^oioK-/ 
UAiosi^o  ..|3oji.3j   <H:x;oax\   oi^JlXJ   |^o»j   oi^M   ).>J^  ^j    |^^/  JoCSx    ^; 

U*a;  |t<x.Qj_5j  ^^io  jJ/  .j^Jub.  ^-/  a^  .^c5»oK^/j  v^/  chS.,»  j^oi  )j6i  ^^i« 
.^-floaio  I-.0;  jjoi  ^oioK-*/;  ^iö/  jojS^;  )jl3l./;  ja.-w.io  ^a  oolo  -.ov^  ä^äj 
>&>»^-;    |.*j^s   -f.*^      OJL./    JoC^;    ^oiäiiioai.    <£>l    .)Jj>    ^pcxi^s  )a\    \.^oi 


Dieu,  provieut  de  Dien  —  nous  croyions  de  la  meme  maniere  que  le  seul  vrai 
Esprit  de  Dieu  provieut  de  Dieu.  C'est  pourrjuni,  lorsqu'il  {Paul)  Va  separe  des 
creatures,  il  la  iudique  par  l'additiou  //'  est  de  Dien',  afin  de  uiontrer,  par 
cela  seul,  que  l'Esprit  est  divin  et  qu'il  est  de  Dieu;  sacliaut  que  le  Fils 
aussi  est  espril  par  sa  naturc,  raais  —  bleu  qu'il  soit  de  Dieu  —  croyant  :. 
qu'il  est  comme  Fils  de  Dieu  et  comnie  «  de  Dieu  »,  el,  uou  eonime  a  esprit  de 
Dieu  »,  ni  couimc  «  esprit  qui  (procede)  de  Dieu  ».  (^uaud  il  veut  faire  la 
determinatiou  de  la  personue  (^poGtoirov)  de  l'Esprit  et  (sa)  distiuction  d'avec  le 
Fils,  il  dit  d'abord  qu'//  ist  J'Ksprit  de  Dien-,  puis  il  ajoute  :  Noiis  ii'arnns  pas 
rcni  l'csprit  du  iiiomli:  inuis  lEsjnit  (jui  rsl  de  Dlru'.  (^)u'a-t-il  dit  eii  etVet?  Diru  u< 
nous  (i  rcn'dr  pur  soit  rspril  '  ;  et,  comme  tous  les  esprits  sont  sipus  sous  le 
rapport  de  la  [luissauce,  il  a  di(  (pie  eet  Esprit  est  sieu,  uon  comme  sou 
Oeuvre,  mais  parce  qu'il  lui  est  uni  par  une  meme  nature. 

2.S.   De   nouveau,  montrant    comment  il  dit   que   cet  esprit   est   de   Dieu. 
il  ajoute  :   L' Esprit  srnitc.  taut,   nirnic  les  profondeurs  de  Dieu.  Quel  est   l'hdunue    i.-, 
(jui  surlie  ce  ipii  est  duns  l'/uunnie,  si  ee  ii'esi  l'esprit  de  l'/uirnnir  (/ui  est  eii  lui'.'  De 
luerne  uussl    persninie    iie  riuinint  ce  ipii  tconrenie)    Dieu.'.    sl    ee    ii'esi   l'F.sprit  de 

1.  I   Cor..  11.   II.    -  -2.  I  r.ow.  11.  11.  —  :i.   I  Cir.,    n,  ij.  —  ■,.  I  Cor..  11.    In.  —  :,.  Ti  lo-j  ÖsoO.  La  l'o- 
scliilto,  avei;  (|uel(]iii'.-  iiiitiiiisi-rils  grocs.  poiMe  Tct  sv  tm  Oehi. 


[1751  r.ONTl^nVRRSR  AVF.C  I,RS  IMACKOOXfRXS.  663 

I    I    •>  ./    .joCS^    l«x^   Oi\   K-/    );Oi   ^-/»    \Iqj^^I%   >4^jo/;   ^o   .|oi^;    o»-«oi 

I-jl-i/    ^_2«    |_:>a3   .'ou*o^    «jULS^aij»   w.oioK^/    )-Uiia3    jJ;    )  >  r;  i.  -.    K^^   s^/t 

^io  »Ni  v>;  j.ia9  ^-/    :^p^.:l^   oii:»o  oi^J  jjöto  :ou:o  ^oC^o  -.llopoio 
)■  1  «  m  >o;   ^»-^  )-  n>m>o  jJ   ^o  -.loot-iaV  j^ioA   s.')  mi;   ).io   oö)       )-*^«~>/ 

).-.oV  ^^   t.*^\   jls/  ^)aL^   K_J^»  )^/   -.ou^   ^.-/    cxloS.   )joi    vi_,/;    jlaj^^/o 


hiru' .  S  il  a  muntre  que  (lEsprit)  a  uiie  teile  alliiiite  avec  Dieu,  c'est  pourquon 
comprenne  qu'il  est  son  Esprit,  pnisqu'il  liii  adliere  et  ([uil  ii'est  pas  separe 
de  hü.  —  de  ineme  que  cliez  les  liommes  l'esprit  se  liouvc  saus  division  eii 
oliaciiii  en  taiil  quil  est  homine  —  car  les  autres  esprits  ue  pourroiil  pas  liii 

T)  etre  associes  eu  cida,  parce  quetous  eii  coinimui  provi(;iiiientdelui  et  depcndeiit 
de  Uli  au  luenie  tilrc  sous  Ic  rapport  de  la  crealiou  et  de  la  dominatioii,  et  tous 
sollt  de  lui,  et  ils  en  sont  eloignes  aulaiit  ipie  ce  (jui  a  eu  nn  coniineneemenl 
pour  etre,  est  eloigne  de  l'essence  (eternelle)  *  el  ipie  Ic  liinite  lest  de  lillimite. 
Apres  avoir  douc  t('nioigne  (jn'il  est  ainsi,  il  ajoule  alurs  :  Noas  ii'dvdns pa.s  irni 

|||  l'f'spiil  (In  munde,  nidi.s  1' Ksiiril  ijiii  r,s7  de  lUcii".  II  dit  ^vidennni'nt  (iiril  esl  VEs- 
prit  de  Dieu,  celni  qui  ne  convient  en  rien  an  monde,  parce  quil  na  pas  eu 
de  commencement;  niais  on  croit  qu'il  provient  de  Dieu  d'une  maniere  supe- 
ricurc  ä  ceux-ci,  parce  qu'il  provient  de  la  nature  de  Dieu  et  ä  cause  de  ccia  il 
est  seul  nommc   «    son  esprit  »  ;  il  a  avec  hü    une  aÜinite  lelle  quc  n'en  a 

i">  aucun  des  esprits  du  monde,  car  tous  ont  eu  nn  coiinnenceniont  d'exislcnce, 
lorsqu'ils  n'i'laicnl  pas,  ils  sont  vcnus  a  l'etre,  e|  pur  la  nieme  ils  sont  rcputes 


fnl.    IS(i 


Itll.    I8(i 


1.   I  Cor.,  II,    10-11.  —  2.  I  Cüi'.,  II.    [■'. 


()ß'i  TIIKODOIIE  DR  MOPSURSTE.  [170] 

)J  /    .-^-JL-tj»  ">  V>    w_il-2lj     Vi^    jooi    ]J    oolo    :|1qjl>1,V^;o    1-30^90    JLJ^;    ]1  / 
Kj)a.*.a»«   v>6i   )lo,»2u^;   ^;    ojöi    :).joi   ^/;    J-^V»*^  ö|i^.2L^;   Jl  ^o  ^N   jt-^ojl^^ 

)»-^     j— L.30I     •.^OoCS.^;      ^Ö(     )wwi..Ol:M;      0|1o^^«0     •.jLJ-^J     ^Ö|     )l^s^ww.MO     .-JJLLS 

jla/   sii.2uji  jJ    .-)oi!^    ^1   l^oi    JJ/   .-^cfi  I    ).:>aLS^4   \^oi    jooi   jJ   ^w».;   V^/; 


etre  une  partie  du  monde.  Aussi  on  ne  dit  pas  qu'ancun  d'eux  convienne  ä 
Dien,  de  prefercnce  aux  autrcs,  d'une  mauiero  iinique  cl  excellcnte  par  laquelle 
011  diraif  qu'ils  sunt  en  lui.  Tous  les  esprits,  cn  cffcl,  convicnncnt  au  memeiitre 
ä  (Dieu)  et  lui  appartiennent  soiis  Ic  rapportde  la  filiation  et  de  la  domination. 

24.   De  la  nieme  maniere  doiic,  K)rsqu  il  dil   :   Vuns  ii'((rez  pas  rrni  rc.sjiril     ., 
de    sryviliidr    cnrarc    jioiii'    hi    cntnitc,     itiius     roii.s    arrz    i'crii    I  i'Sjinl     tl  iiddjil nni 
des  ciifdnt.s' ;  et  eiicorc  :  Uicii  iic  ixnis  a  jxis  ihmiir  I  rsprit  de  craiiitc.   iikiis  ICsjint 
de  [(irre  et  d'amoiir  rl  de  .s{t(/fssi-' ;  et  eiicorc  :  C.c  ii'csl  pas  juius  ijur  iiiins  j)recli(iNs, 
iiiais  Ir  ('Jirisl-,l(''sus  yotiv-Seif/ncur,  car  paar  innis,  iious  iie  soniines  c/ue  tH)S  servi- 
trars  d  cause  de  Jesus';  il  est  evident  qu'il  n'v  a  pas  de  rappört  cntre  l'adoption    lo 
des  enl'aiits  et  la  scrvitude,   ni  entre  la  force  et  la   crainle,  iii  eiitre  ceux-lä 
(les    apötres)   et  Notre-Seigiicur,  au  poiiit   dr  vue   de   reiiseipnenient ;   mais 
eliacunc  de  ces  choses  ctait  dile  pour  detruire  celles  qui  raceonipaj^naieul  en  ee 
qui  la  concernait,  ä  savoir  Tadoption  des  enfants  eontre  la  servitude,  la  puis- 
sance  contre  la  crainte  et  leur  domination  contre  celle  du  (Ihrisf.  De  la  meine    i:, 
maniere,  lorsqu'il  a  dit  :  Sous  idarons  pas  rcru  l'csjn'if  du  maialc.  mais  IKsprif  (/ai 
prorienl  de  Dieu'.  il  na  pas  nienie  laisse  suhsisler  iiii  poiiit  de  contaet  entre  la 
creation  et  rh]sprit  :  celui-ci  en  effet  est  separe  de  tonte  (la  ereation),  parce 
qu'nn  reconnait  qu'il  est  de  Dieu  en  nature. 


1.  Huiii.,  viii.  Kl.  — -J.  11  Tiiii.,  1,  7.  —  3.  11  Cor..  IV,  ,").  — 'i.  I  Ccr.,  ii,  12. 


[177]  CONTROVERSR  AVEC  LES  MACEDONIENS.  ßfiS 

o^/    laA   ^;    OCX    jii-k!    l—o»   :^*^/    i«^    r:^   voa!^   Ul    »t-«^^    Uh.    oö» 
^^5i_i.    jJ/   .•^-iö/    J-fcjOÄ;    j— OM    )  >oo  i  f>  '"^«i^   a2^»   ,-<^^   «ot   j^Iü^^ -.vAaJ 

5    jo«  )K2S^   •.)--*o»;    jio-a.*^  o..mj    ^^oA  oo);   ^  ^/;  ^^io  -j-^l   -^ 
V.m.2L2t   j.^^».^   ^  )ooi   )K.^iM  %*ö|.a;    »-^>x^  ^"^   ^■■^'^  .oi-iia..ia.^  ^  >s/ 

oi-:>a.-^  3/    -.oüCLi.  ^^-JLA.iü^t  ^CL^  oo«   y/o  .).'^-*->-^   ^a*.-j    cstlolv-  ^-xso 
vs/  )!/  .'y.2:i^iaj  cH.iav  ^/  <x5>a\  v^-m.)  y/j  -V^/;  wN-io/   K-/o  .^«.sN.»j 

1.  wl.a:^f  bis  in  ms.  —  i.  '»-'  J'  P-  —  •'■  '»^''^^  ^^^  "^'  •^'*"  ■^'°  ''    ^   '    ''■'^r'  '°*"?  '' 


25.  *  Notre-Seigneiir  montre  encore  cela  par  sa  parole  lorsqu'il  dit :  Qaand  ♦  foi.  iso 
viendra  le  Paraclet  (TCapaitVnTo;)  fßie  je  vous  enverrai.  de  prh  de  inon  Pere.  1' Esprit 
de  verite  qui  prockle  de prh  de  mon  Pere' ;  il  est  evident  qu'il  ne  parle  pas  de  la 
substance  du  Saint-Esprit,  mais  de  la  gräce  que  uous  recevons  de  lui.  II  a 

.5  encore  tres  bien  dit  que  c'est  lui  qui  l'envoie  apres  l'avoir  reQU  de  (son)  Pere, 
en  effet,  c'est  parce  qu'il  avait  d'abord  regu  la  gräce  de  l'Esprit  qu'il  a  ete 
cause  aussi  que  nous  la  recevions.  11  est  evident  en  effet  que,  puisque  le 
Christ  dans  la  chair  a  ete  nos  premices",  nous  esperons  participer  avec  lui 
aux  biens  futurs  et,  de  meme  qu'il  a  ete  eleve  k  toute  gloire  au  point  de  tenir 

10  lieu  de  maitre  ä  tout  (l'univers),  parce  qu'il  avait  regu  toute  la  gräce  de  l'Es- 
prit, nous  aussi,  de  la  meme  maniere,  apres  avoir  participe  d  l'E.sprit\  nous 
esperons  recevoir  aussi  la  participation  avec  lui ;  comme  le  bienheureux 
Paul  l'a  dit  aussi  en  quelque  endroit  :  Heritiers  de  Dieu  et  coherüiers  de  Jesus- 
Christ '^ ;  et    :  Si  nous  souffrons  avec  lui,  nous  sernns  aussi  glorifies  avec  lui'';  et 

15  il  y  a  un  endroit  oü  il  dit  :  Si  nous  endurons  avec  lui,  nous  regnerons  aussi  avec 
lui''.  II  a  dit  aussi  que  notre  corps  devait  ctre  semhlahle  au  corps  de  sa  gloire'. 
Mais  voici  en  quelle  grande  mesure  nous  sorames  inferieurs  a  l'honneur  (qu'il 

1.  Jean,  xv,  26.  —  2.  Cf.  I  Cor.,  xv,  20,  23.  —  3.  Cf.  H6br.,  vi,  k.  —  i.  Rom.,  viii,  17.  —  5.  fhid.  — 
G.  11  Tim..  II,  12.  —  7.  Philip.,  in,  21. 

I'ATU.    011.    —  T.    IX.   —    !■•.    .").  '  ' 


666  TH^.ODORR  DE  MOPSUESTE.  [178] 

).!/,  )j»;  .Vio/  jt^Vo^  ^V»  \^l  ^  -.l—oi;  )la^-w^^*3oi  );0(  ^=^0. 
.•)i)j;  «öl  )ooi  v^/  )--o»j  ).^aJLD  "^i.  V*^  oi.  .voau^  ')j;^a^  Uh.  «öi 
..jjLJLio;  ,^)-iaiK  JLj/  w,.-)»V>  )jo>:^  )^o»  ^  o^;  jj-./  .).j/  »t^io  ).j/;  -ö«  o| 
^;  -iU)  :)t^  I— o»  )— o»!  x^?  jlojL*^'^;  .ycLJ^Lio  )too^j>  oiii.»  ^^s^-^ 
.yQ_a^;l  jj  j^OM  .vioa\ai3  U-^a^  t-^/;  **«  r^  -9«  )~^-»M  -.ö»-'^'/  l—O' 
oJ^;  ja-./  .yQ-aLi.;!  jJ;  )ooi  v^/  )— oi;  ).ioQ.JLD  ^b.  a.'^  .vClVooI  )I  jlaJLaj 
.o«JLaJi.i.t_ieLi.  ^ofc^ia^  io.oi  U^  ]^^ol  )K.-.,-s  ov-^^o  ji^l  ]H  -.J^t-^ 
fol.  187  ^oioK,/  ^^.^^  )J,  .vio/  ).^aiV^o/  ^!  ^o-  vS/  .).ia^aA  ));  *  «-otol^/^^ 
^,  Lioailß  "^i.  .>s.aiL-  )ooi  .^^K%1  ^^s^i.  jJ;  "^^io  .U!*^?  I-'O»  l«»"?« 
'^-ooi  jiöi.:^  .jo.oi  «oiolS«.*/  ))  ^*^-ol;  )oai  V^/  ^oN.io  jJ  -.Ujaö;  U©'» 
jLsi».,     |)..aa;    ^^^     .«..'^     U-aio     I-^'^OVS     ^/     -.Uo'     ^^?     1^«-^ 


10 


1.     Ij/    i,MM    P 


a  reQu),  c'est  que  lui  a  regu  toute  la  gräce  de  TEsprit',  taudis  que    nous 
n'en  avons  regu  qu'une  partie  ". 

26.  C'est  donc  de  celte  gräce  de  l'Esprit  que  Notre-Seigneur  a  dit  avec 
raison  :  Quand  sera  venu  celui  que  je  vous  envoie^;  car  ce  n'est  pas  de  la 
substance  de  l'Esprit  qu'il  disait  :  //  viendra,  ou  :  Je  {lYenvoie,  puisque  per-  5 
sonne  ne  peut  dire  qu'elle  passe  d'un  lieu  dans  un  autre,  atteiidu  qu'elle  n'est 
pas  limitee  en  un  endroit.  Ou'il  donne  le  nora  d'Esprit  ä  la  gräce  de  l'Esprit 
parce  qu'elle  appartient  ä  l'Esprit,  c'est  evident  d'apres  ce  qu'a  dit  le  bien- 
heureux  Pau/  :  N'eteignez  pas  l'Esprit,  ne  nieprisez  pas  les-propheties'.  Ce  n'est 
pas  de  la  substance  de  l'Esprit  qu'il  disait  :  N'eteignez-  pas,  car  aucun  liomme  ni   lo 

fol.  IST  meme  toute  la  creation  ensemble  ne  peut  pas  l'eteindre,  puisqu'il  est  *  sans 
flu.  Jean  l'evangeliste  a  dit  aussi  :  L'Esprit  Saint  n'etait  pas  encore,  parce  que 
Jesus  n'avait  pas  ete  glori/ie  jusque-ld^ ;  mais  ce  n'est  pas  de  la  substance  du 
Saint-Esprit  qu'il  aurait  jamais  dit  :  //  n'etait  pas  alors. 

27.  Gette  gräce  de  l'Esprit  est  encore  appelee  Paraclet  (irapxx,>.Y)To;),  parce    is 

1.  Gf.  Col.,  I,  19;  II,  9.  —  -2.  On  a  ici  un  couri  apei'i;u  de  la  partie  la  plus  personnelle  de  la  Chrislo- 
logie  de  Theodore.  Le  Sauveur,  eu  l«nt  qu'homme  —  ou  «  le  Glirist  dans  la  chair  »  —  s'est  d6veIoppe 
comme  les  autres  enl'ants  en  sagesse,  eti  discerneraent;  il  ötail  impecoable  par  sa  naissance  virginale 
et,  par  son  Union  avec  le  Verbe;  il  ölail  favorise  d'une  gräce  singuliere.  Gl'.  .1.  Tixeront,  Histoire  des 
dogmcs  dans  iantiqiüti  chrelieime.  Paris,  1912.  1.  III.  p.  l.i-lß.  —  3.  .Tean,  xv,  26.  —  'i.  I  Thess., 
V,  l'.)-20.  —  5.  Jean,    vil,  39. 


[179]  CONTROVERSE  AVEC  LES  MACEDONIENS.  667 

)l)_X-«^.tt    ,.ao   .vg>a\n  °>    I^Ji.^   ^/    .^o-laj    |— oi;    ouio   -.j—o;;    llo-a-^; 
5  .v_iö/  ^-.oi^isj^  f.^v'jo    j—o»   001  ,J  001  ^-     JKJiotaio  ^oi-fc^/  jNoKäioo 

^)JiOki  «otots_/  oUia>.o  0«  (X^^;;  ^t-^so-'^  )— o»  oo»»  |J  <=^  -lo«  t-»^* 
jj  ouuio  JiVJ^ii  "^^  J^fll^io  Oi-V-.;  Uo»  )?öi  '^^ioo  Jooi  ^^öiio 
^;    :).ÄaLj    )-«o»    ^io;    )^-/    )1.Q.ä*4    '^')V-V*    ?a-^-=    ♦^>^   U^oi   .«Ai^fcoo 

K-U,Äio   jJ;   oo«;   .•>*.^-U  l-a'ÄJ   U/   ^  «sl;    Mj^  -.l-Q-^    Uo'   x^  -o«? 

..-oioK_>/    oC^<~*;    )-MOi 


qu'elle  donne  de  la  consolation  ä  ceux  qui  la  reQoiveut.  Oii  l'appelle  encorc 
Esprit  de  verite',  parcc  qu'elle  peut  conduire  ä  la  verite  ceux  qui  la  regoivent, 
puisqu'elle  est  le  docteur  de  la  verite,  attendu  qu'elle  possede  Texacte  science 
de  toute  chose.  C'est  pour  cela  aussi  que  Notre-Seigneur  a  dit  :  11  prucede 
du  Pere-,  parce  qu'il  est  bleu  evident  que  la  gräce  de  l'Esprit  procede  de 
l'Esprit  lui-meme,  selon  la  parole  de  Paul  :  Bien  que  les  dons  soient  miuhreux 
et  varies\  il  y  a,  dit-il,  uii  seid  Esprit  qui  les  opere  tous,  les  repartissant  ä  chacnn 
Selon  qu'il  le  veut''.  Comment  donc  aurait-il  affirme  que  la  gräce  de  l'Esprit 
procedait  du  Pere,  s'il  ne  croyait  pas  d'abord  que  l'Esprit  etait  sien  et  qu'il 
etait'avec  lui  ou  tout  temps?  11  est  appele  son  Esprit,  parce  qu'en  verite  il 
n'est  pas  separe  de  lui.  Car  c'est  en  ceci  seulement  que  la  gräce  qui  procede 
de  l'Esprit  peut  etre  dite  aussi  proceder  du  Pere,  s'il  est  appele  son  Esprit 
absolument  saus  distinction,  afin  que  ce  qui  procede  de  l'Esprit,  soit  aussi 
reconnu  necessairement  proceder  du  Pere  dont  il  est  l'Esprit  saus  distinction. 


10 


t5  Ein  de  ce  qui  concerne  le  SaiiH-Esprit. 

1.  Cf.  Jean,  XIV,  17;  xv,  26;  .\vi,  13.  —  2.  Jean,  XV,  20.  —  3.  Cf.  I  Cor.,  XII,  4-10.  —  4.  I  Cur.,  xii,  11. 


TABLE  DES  CITATIONS 


ANCIEN  TESTAMENT 


Genese 

I,  6 169 

I,  22,  27 170 

I,  27 171 

II,  23 170 

NOMBRES 

XXXV,  14 117 

I  Rois 

XVI,  23 26 

IT  Rois 

I,  11-17 26 

III,  27 98 

III  Rois 

V,  4 36 

XXI 56,  92 

Job 

1,  1 151,  152 

Matth. 

I,  18 45 

VI,  6 116 

—  33 106 

VIII,  3 165 

X,  28 107 

—  34 74 

XI,  8 133 

XIV,  17,  21 166 

XVIII,  6 48 

XXI,  22 126 

XXV,  36 135 


PsAUMES 

I,  2 103 

I,  3 132 

XIII,  1,3 113 

xvii,  27 124 

xviii,  H 107 

XXI,  7 151 

XXVI,  12 137 

XXXVI,  28 138 

cviii,  103 36 

cx,  10 106 

cxviii,  47 113 

—  70,  77,  112  .       .  103 

—  103 107 

cxxxviii,  6 163 

cxLviii,  5 156 

Proverbes 

XIV,  15 102 

NOUVEAU  TESTAMENT 

Luc 

II,  11 45 

Jean 

I,  26,  27 151 

III,  4,  5,  6,  9 167 

—   8,  14 168 

VI,  68 32 

VII,  39 178 

—  50-53 52 

VIII,  44 35 


Ixviii,  3 52 

Sagesse 

II,  2 152 

EcCLESlASTIQUE 

III,  22 162 

XVI,  3 114 

ISAIE 

XXVI,  20 116 

Jeremie 

XXXVI,  19-26 117 

xLviii,  13 35 

Jonas 

IV,  6 16,  129 


IX,  6-7 165 

XI,  43 165 

—  48 47,  76 

XIV,  7 179 

—  16 152 

XV,  26 177-179 

XVI,  13 179 

XX,  26 166 


Actes 


XXV,  10  , 


52 


[181] 


VII,  15  . 
—  19 

VIII,  15 
-    17 


Rom. 


105 
U'p 
170 
177 


TABLE  DES  CITATIONS. 

X,  12  .  . 69 

XI,  29 134,  139 

CiM.. 


669 


(^111. 


II,  10,  11 17'.,  175 

—  12  .  .  .  150,  157,  173-176 
IV,  9 157 

VIII,  6 157 

IX.  22 114 

—  27 131 

XM,  4-11 179 

—  19 116 

XIII,  12 163 

XV,  20,  23 177 

—  36-38 165 


II  Cor. 


176 


I    10.  . 

.   .     114 

VI    2 

.   .     114 

IV,  13.    . 

Eph. 

.   .     139 

IM,  21.    . 

Phil. 

.  .     177 

COL. 

I,  19 178 

II,  9 178 

111,9-10 131 

I  Thessal. 

V,  19-20 178 


I  Tim. 


IV,  13,  10 50 

VI,  20 50 

II  TiM. 

1,7 176 

II,  J2 177 

IV,  8 127 

TiTF, 

II,  7,  8 113 

Hebh. 

V,  44 177 

XI,  3 164 

XI,  6 163 

Jacques 

I,  12 127 

II  PlEliRE 

II,  21 23 


AUTRES  CITATIONS 


Saint  Celestin 51 

Saint  Cyrille 22 

—  Lettre  a  Proclus 23 

—  Lettre  ä  Nestorius  ....     48,  68-69 

—  Lettre  ä  I'empereur 59 

Lettres  des  Obientaux. 

—  ä  Fempereur 81,  87-90 

—  ä  Proclus 85  ä  87 

Nestorius. 

—  La  tragedie  (?).  37  ä  .39,  52,   57  58, 

79,  80 


—  Lettre  ä  saint  Cyrille.   ...     49  ä  50 

—  Lettre  ä  I'empereur 58 

—  Lettre  au  gouverneur  (prefet  du 

pretoire) 67  ä  68 

—  Livre  d'lleraclide.  Citation  tex- 

tuelle 59-60 

—  Passages  paralleles  .  45,  54,  55,  77, 

78,  79 


Facu.vdus  d'Hermiane. 
Passages  paralleles  .   .     22,  23,  41,  85  ä  90 


TABLE  ALPIIABETIQUE 

DES  ISOMS  PROPRES  SYRIAQUES  KT  DES  MOTS 
ETRANGERS  OU  REMAROUABLES 


/ 


-^11  W,o 

^Ol'r^l   -po  10O._j| 

_>oc«v^;  l.n.^v.  128,.,^  129,  132,,  143^ 

^OiVj(    (p-äi-ico   I»  .tr>)   12,, 
^oi^^l    11U„ 

^.nua^l  45„  96^, 
>>•!  169,, 

^4ä;  44,, 
—  ni), 

0/  ln„ 


ja-^^vcool  10,  86„ 


-Ciol    108,.,,    109,.,,.,,    110,,  112,3    "'^ 

119,  120,  127,, 
IJO*.  Ml(  136g 
^^Ji»  -f«i)  150^ 
llOi^f  169,, 
^oi>^tl  71„  72,3 
aoQji-^,1  ai„  87^ 
.:3a- 1  27„ 

—    '51,4 
Nbov-I  92,  121,, 

)N-Cb^il.|  56. 
\Lot^l  5O3 
1-"^'    1*7-10   "^ 

Ui<^^l   12,.,  67369,  78,  79„   80,.,.3  82. 

91,  95,  97,  98^,, 
.ja-Vnm'^/  80, 
^^OjJLcaa;  128,  l:W„  138,., 
I  .irrn;  118, 
llsioo  lovSX  68, 
P>Sv    107. 

pLSjao  V-^  V-*"^*^   N^  ■  ■'^v  132., 
■.000*1  tfm'is  %-ii; 
pi,xmiS^  lOj  ,,  1l„  09j.  78j, 
[..Y ,  1  m  -^^  67y 

■  rnn  ^'r,  ■=!  fn'Sx    12, 

■  fTf  mo;-a3o/   H7, 

r»l  i"8s 

^^t^^  .\av^J  87, 
om^-mI  70, 

—   «82-6 
...00^1.^1  140, 
l^o.^/  55,,  7H„  82,  86„ 


P^^^^f  1"2.>3  l'o-w  I65  -'99-.,  3O3.,  38,., 
54,  55,  593.,  6O3  743.,,  76,  84,  85,  89, 

9'5  98,0 
—  119,  126« 
Mijjl  .38,  105, 
Piij(  87388,  1.52^ 
^a.^»(  34,,, 
)jiioQ.J.a>)  32, 
,m«nnf;>ffn[  58, 
^^oet-v .  m  {).  m|  58, 
l4,a^V*^(  56„ 
.m.fc.\t,;.feux»|  70, 
U-^l  Ö2, 

iiaaaj(  ecrit  d'ordinaire  va^^i  7. 

106,,  107,^.,3  108,.,  109,,  110,, 
—    120,.,„   1343    '35o  '39-7  l«.o 
).X.Smrr>|  120,, 
{Naa:us(  18, 
I^pN.vi.-not  124, 
p,a:ii»;  101,  150,  171,,, 
PVi  |-<i-<fr>;  113, 
ILa^o^M  l.aaTfo/  112. 
r>Ni»|  136., 
.gpa..;  1  «Ngaf  44„ 
U-^^l  27„ 
■  rrnm^/  11(,  2;i. 

98,„ 
|.m°i[  11,  54j.  .55,  56,  58^ 
^.^önmg^f  78, 
l'l  '«.,  '•'„   '«.-, 


wOioja^Vf  69,,,  79„ 
.Too.;;  9,.„  150,3 

^'t   10,V8-1. 

l^''l  9„  UV,  4I„  433 


[183] 


TABLE  ALPIIABETIQUE  DES  NOMS  PROPRES  SYllIAQUES. 


671 


l-»i|  116,4 

l-fr  ■■•w|  33,2.„ 

posao.Lil   '24^  27^  473  51„  76,  80,„  119,3 

124,  134,  139,,  142, 
Pwiii^l  34g.8 
I^^M  29,,,  37^  39„  91„  IIa, 

120,.,^  136,  137,3  140,  150., 

1^.^  l^^M  7.^,  107,, 

p_oi  ^fc..:^!  1283 

jLJ   10,  »■.,„ 


|V,^\«,n  95,,  97g 
llofH'i-^  93„ 
|t.i     .«in  >«'■•'  93, 
H-Ai.  19,j 
IL'ovsl  N->J  28^ 
^^  I   IS-^  35, 


'3-11 


■^'"•■^^  NjkA  111,,^ 
iAfOM  C^^  4I„ 

l^---"  t^-^  U9, 
we,?Si  »■>  ^««-^  127,_j 


^ioj  N^o  98,j 

y^-^  N^  15,  22,„  26,2  27,3  -"-»b  '<«i-8 

picuj  15w»j  62^  64g 

k£DQ\TO-0    IS_a-3    99„ 


|_3i    tS— i   137y 

l^ci^L  l^w^^  112,2 
puolS.it^  9„, 
pi  135,3 

>^^xa^  •! » 1  '•>  35g 
ovui  ~^~^^  129^ 

r^  -^  -  ■•"  "^  10,2 

^s»    "  -^  -  ""  '  16-  86„j 

pym-t  13I2 

p.ii\  ls^.^0^  77g 

IV»v->  151q 

pL-^-OJ     56g 

|!A^  5O5, 
^aj);i-i-3  45,, 
]-^  pOUr  Iv^j  137,, 
|oPä!v  VJ  45„ 
l-L.tojiV'S  42g 

ILa^V^V^  3Bg 

|_Vj.io;  y^ooiLo-V^vi  57, 

ILo^J  176^  —  |tv-V3  175- 

pajjj-Vj  5  ;  7  ;  143,1, 

p-^  153,. 

pö^  Pvi  81g 

Laio^  w  V^  93.) 

IN^oi.  ^.  54. 

|Lm\lo'  Vi  473 

yxj-ys,  45^  etc. 

|,-w»  JJ  128, 

^^OJ  V.  109„.,3  117,2  >'»«  '^»»  '-'r.  '22 

^jooj  iJ  (jn..>a^«mj)  141, 

0]^,^^  n  V^  62j.^ 

oti  ■>•>  L;-.a  169,2 
p.iL  i.-,i  1372 


—  «73  8a„ 

l-V^-^!  I'^ss.  ■''1,3  Cf-  41,  433., 
W~^*»^!  l!<^  "9  ®u  "2, 
I  ..\q;  )>a^  63,j 
^3!=^  69,„ 
l-ä^   U-^--  31a 
^01  M'po^-«,  11^3 

-■°''^'°-«>  '".1 
(..lobv  tr^I    Ir-J^  692 
ILoiNiio;  U^5>^  1083 

^'°^  ''•';, 

.rcci^ia^'^  7. 

.jn^io^-^  (|f^.t  ^K«)   IO3 

•J»a-r>^V^5j  8b,, 

OlO^Pf;   OÖ1    vCDQ-W^t^   '*^7    'Iß 


r-^«5>  ■'"11 
l-^'».^  131, 
|Lai<UK5^  130,,, 


^ 


piäuopof  |ä^  136„ 
|a^  'oi^]   112, 


p,»,,  Bß„  57,^ 
—   62„  63,  G4,.,2  78^., 

lUss.»   I^Oi;  ■■»13  6''4-8 

J.O!  5 ;  21,2  20,3  262., 

124,0  155,,  163, 
l-=^0!  102« 
vA30Jl-»o)  95., 
|oiS\  CCi-.!  113,3  117,j 

—  1293  131,2 
ovj;  lovSs  ISi—I  132g 
^,  |o<Ss  isi.-!  48,  49„ 

—  85,„  86,  87g 

ILo-o/.  |lSi-.  80, 
IVov-r  17,0  89g 

^oioj..  5  I0„  12j,  29„  83,.„  86,,  140,, 
^cDOtwJaÄO;  pj»  6I3 
pjLvi.  M-!   61- 

^jL^a^t  oiLo.L'f  62, 
pjovs;  Ih!  ii'ö 

.m.ti>ln\;  46g  78g  79,.2 
^^Pu;  in7g 

(.L.;i  "^pui  107,, 

P3.   119, 

isi^ui  138, 

Ui.  149,.„  1503.,  151, 


072 


TABLE  ALPHABKTIQUE  DES  NOMS  PROPRES  SYRIAQUES. 


riB'O 


C1 


Ol   (.1.    |ooi 
M-^o,  III.,,, 

loo,  Joint  souvent  au  parlicipe 
pn'codont  avec  supprcssion 

du    Ol    :    |o-,  imV)    '.'ll-,    loioitoo    ;!ll^ 

lojL^!;  ;«,,  l<^M=  iai„  etc. 

l-)ÖOl    liVl(. 
t^ooiiosooi  81|, 

■  m*tv3ooi  43j„ 
.jjaioO)  —  ^xoa^oO]/  8^ 
MW,'«"  fl,  3^9  8V.1  82,,,  «ß,  «%  f",o  "'1. 
II-', 

Qji^'.o,  81  j,  90, 

|i,Q^.^;i,  x\.  i'iii„ 
—    :b, 

d!o,  9,  47,,, 


^roaXA^^^iAo  97,, 


l^ill   l:fi-,  Ml),, 
I  viyj  i:il. 


|LtUj„  69, 
|a-  IL» ,  169,, 

(j.— >!  ^a-  108, 
i-aaa^  In,', 
l— AQ—  in 
|^sb^:.  12:,, 


|Nmov£d  ilox^  :vi„, 

(U-  104. 

w£oVd  •  «V1V1I.  107, 

yo:^.-  .') 

ILöx-  40,, 

^al-  20, 

I  .pn->o»li/i  I  n  1 ..  47„ 

Vlio-^  125„ 

vv-  iie,„ 


•i 


179, 


.mo|N.itu4,  lOM^ 
^IL^  li^    llö, 

—    62,  104„  1343 

.-OfOV^o»»  I  m-,^  127, 

övA^o»  I  '^-' j,   Ili4 

llQioCioo;  Im-ij,  112,,-, 

jtSv^kX^vXO   ■  ■  ■^'^l^    11.',, 

m,  |N-Vo(;  lloj^o-^^:»:  80, 

USdTD^    11,         l',l 


»OOV-     ll'.l. 

^«oov*  2U 

^..öot.  211,.,  'ir,„   ,i2.  112,.  1Ö9. 

)N..»oov  7(\, 

-^l<^  l"„i  "■■,:,  ■"'i,,   'l,.9  '2.^i  'S 

«9, 

l^^miK^o;  ^o-  .-i;i,|  5hg  178,,, 
,^1-0.^  (l.w..^j;j  11,1 

|_,^£Df  ^^o^  82. 
|-.V^ci^  ;.o  ^.UfO«  I2ög 
|>T,>^j|;    ,j-a^   5^,  ööj.,  56,  Rl^.j 
ö'\  6',  7^,1  'fi.-',  '«3  8 

p»anv^o  ^i*<ei^  1,ÖI,, 


lopi^oL 


l^a.  134, 


,66« 


^a.  16„  129„ 
.°usaL  118,,, 

(JDOICLU   ^J,..*)    ■'^PPQ.«    20,. 

If.^  00,  .£uoa^  4.'i,„ 

U^  t^-i  113,„ 
)o,S.  1^  44,^_„ 

1^^-  ^-^  '"■'4-,,, 

^aco  ^^(ui^  139, 
l-fc^oVcD  v^Qnxj  I24„ 

IJQJJ    pj^    114j.j 

>a.a*.-  im.,  178,, 
Its  l-ü-  48„ 


^ 


62. 


Ilovioaa  110- 
ILcubw^a  ..£010^1  32,- 

I .;,  if^^-cv  .  ^^».coiaj  09.      70., , 
pa^o^  94,2 
^L^  18,  62,,  69,  105,., 
—    '5:=1,.,.,.8.,„    154,,    m,    157,    1.58.^,. 

16<XlG8,,l69,^„_,3l70,.3.,„.,3l72,.,2l74, 
PovS^  M-3I53,,  lö43_g_,,  lööj  160,  163j,  164, 

1B8,„  171, 
— *  Icn^j  l-L-^  175,^ 

|-<kj^oV  U^^  131, 
"^U^  49,,,  15;.,_,^,„ 

173,„  176,., 
jLooC^i  6\x*^  Ol, 
V^oQ^;^o  110, 
-^^  2ii,„ 
lo^^oviJ  108,,, 

t^  98,^7-0 

Mt^j^ioa  llKi, 
wiio  V3J  108.    I22j, 
Ui^^  1211 


lö't,    156.   169,.,    1T2„ 


[185]         TABLE  AI.PHABRTIQUE  DES  NOMS  PROPRES  SYRIAQUES. 


^ 


4<^  119,, 
I ,  ■  °|  ln\  2«3 

ip:^  iri."Y,  166^ 


>0 


|Ni.xJo  1025  1283 
M>-^  53,„  77,  87, 

I  .-^^°.^/^    110,„    Hl, 


19„  31., 


iLo^iimauvaisecorrection  pour 


lioiSn,  (3  n.  2. 

—   ^^^*  9\, 
UJ,io  K2,,  Sl^  85^  8',  8R,j 

—    81,,,  90, 
INjut^Mf  &i>..l,v>  117.^ 

lü^.^ i^io  h2|  H7|| 

^.o^s  l^ji  10r)|, 
M.-^ovio  111-,  13», 

Uq-^  II'',,  il\. 


67, 


_       120„  1223  128,  134„.,  143,, 

t.ijio  12,  22,  .'.8,  50,  51,  55,  58„ 

66,683765  77,78,79,,  81,  84j  91, 

II^'j^  ™i«  "7 
I^Lcoo  l^j^  92g 
piAjoy  n  VI  149., 
aj.Ajo,Ä^o  19, 

l.j-Vnjo  111,  136, 
k.-^  32„ 

ILoVio  174,,  17ri,j  176.J 
ljj|;i  137,, 
|IS^-fi  3',^ 
"4opo  07,, I 

>joo  I  *  f>;^o  '.t7,, 
m  ^'^'^  ■  •  "'i^  9.3., 
1;^)-.;  I  ..Ly  3'i„ 
V_^Jo  4f.,  68„  98, 
^^io  )....«  VI  H9, 
|ln  I  vi\  I  vn  131^ 

^^tsoolS-io  IHIl, 
p.i<i^ilS.io    II", 


64, 


pEs^oji-  l^xv  104, 


r! 


L<i^  92, 
M^  '24,,-,, 

|l;^oo!  ]ia-^  57, 

^j  —  t»äa^.  |I.V^oo  80^ 

|jj,  ^Vi~J  48, 

52.,  167, 


i-ia^au  II3.,.,.,,  la,^  27,  29,^ 
—         31,3  3Ö^  37,  39,3  «,  45, 
«'2.,n  -W,,,  "9.  5'..  52„  533.,  55„  56- 


74 


.9,  63„  65,., 
'3-a-9 


65  ^'7  6812 


673 


70.  71„ 


—         '69  "3 '«1-12  ■'Vu-U  «3  822.5 
83„    84,.,    9'2-,-7    92,.u.,3    9;j,  043.13 

»■-5-9-,2    9«2-5     9Vu     9«.-8-9   99.    "^3 

140„  141,., 
lüoo^j  62,„ 

vo^Li  —  Lq^  I-»ov^  ■  n^ v^  17g 
^.^jj  7  109,2  110,  llög   117,   1222.,3  127„ 

128,  1373  140, 
^^o^J  100,.^  111,  )2a,.9.,o.u  131,3 
.^jDrJ  12,  100,  128, 


12,.,  49,„Ö2„53,  57. 


ILV-^üD  16,„ 

llä^oo  20, 

Ujoö^  119,2 

ijÄ^aa.  81  „ 

v£00*ovJacD  9g 

59g  6O2  &2,  6:3,.,  643  67,  70,, 
82,  83j  84g  85^  87„  88.,^,. 

IT''*  ^^  i->  irt  fft   6t >,^ 

M-*^  93  353  45,.,„  46.  111„  ,„ 

121,., 

)LnViO*fn  5 
lJa*ib  83,  „ 


1B2,.3 

^.>^Q^.XO    17, 

oiV^Vaxd  44g 


v^ 


^i^ 


160„ 


üi  ,r^  125„ 
1^0.  ,^  102„ 


674 


TABLE  AI.l'HAnKTIQUF.  DES  NOMS  PROPRES  SYRIAQUES.  [186] 


U^i^b;  7;  143,0 
|.nö«%  87^  90, 
1"^  ■".. 


Ld 


(las  112^ 

p.^.»^«u>  Das  44„  öl^ 

.mo^oS   ia,3   52, 
139,3  '«^T  I5V7-,o 


116. 


.  pnoN  no\^  2:1    H7 

t^Uovs  ''l>|,  ■11, 

^oy-ta  108g 

a»j3  107,  125,^  129^  l:«,3  WS^ 

—  117„ 
MojS  31,, 

—  "V,. 

J-ux>V9  38„  lüü,  llöj,  117,  .118,,,  12U,  125,1 
M-J*>vä  34,, 

^^»J^^  ^'s  ^«  3l8  ß":.  8'ö  "8.  121,.,, 
o^oj^s  59.,  117,„ 
^QJÖl  ^OjvS  79,2 
|1^-^)  ,30j^3  47„ 

|iti  -Soj^s  47, 
kft^VS  152^^„.,3  177,  17H,3 
■  ntq   —  lin«"^-«   19jj  2I3  223  g  27,.  Cf. 
I  I  o»*^ln 


,  IB'V.o  "'.ü  ''«: 


|^axLca£(  ^£oo\aä  142. 


l-ojäa  103^ 
^ios  113, 
o^  VmiaB  ;a„  Cf.  34^  35,.o 


,;»i»ia9  302  7^2 


43,  47,  115„ 


I,  Cf.   48,2 


|La.o,^  96,0 


LA 


ILCL.00  p  lJL.fi>  79„ 

tao  12.\ 
t^^föia  132, 
.  pnvtga  54„  62 


—  K>J^  6";,-4 

—  lA5,t^i>l>oo  69, 

—  K^.^*^  S9„.„,^„ 
oij-  w-;^  37,, 

.mm  .jja.^  41,,  44,,  49, 
INjn^n  82, 
UOf.S^  ß6,j  75,, 
\l.^m\s,  51 3  .582 
^ot^  41,„  43,_,  IIO2 

y^-^  112,  in,„.,3 1183 

=^-A^  34,  1«,ü  »Uli  87,„ 
-l-^l-^  34g 

. mviaxi  |JL.^,j^  64^  55^  56,.,, 
(.ioQjuj  23,  27^ 

—  1'3,3  1773  178,_,.„ 

OVMQJJJ   70,2  ^'^^4 

yooi  vn  I  n  135„ 
^cuBV^ftio  140g 
|jäxo  61, 

pÜL^  wOlQJÖJ.^  110g 
^>oo-^mn  4ü,   nOte. 
Vxm>  14(V„  142, 

PVCfta   10,2 

|ln\.An  392 

I-^A  Vaa  125g 
11-^  133„ 
^a.;  o,|VJ>  16,2 
)L[  l^y^yo  92,2 
M-;j>  110,3 

llOCD',^    21, 

.re\-e>'f£>  :M, 

^OXA    K-(.^j2 

I  n  .VoCj  19, 

■"^  61,  622  63,  8V,.„ 


I 


Pu^^^x^mo^    9„.    W„,    II3   29„  32^ 


33. 


;«,  37,.,2  :«3  39,  4O3  42g  43„  662  69, 


70 


Vd-u  '13-5-5-6-0  'Vii  '''e  ■'^4  ™i( 
—  a5,  88,3  98,,, 

.o  «^^  I «  ^  I  ^  fT>n  n  292 
lioij  108g  111,2  "^0 
|.q[N  v.  «an  M^ofV  62„ 
P'"  38,„  5I3  53,„  622  733   74g   ffi,.,.,.„ 

--o^i"  lle-8-,o-u  1^3  22,.,  233  24,  29, 
37,-5  39.1  "69  "2-4 ''810 ''92  5O3  5l8  K*! 

652-13  ^'s  58u  59,.g  6O2.3.,  612.8-40 

—      623_8  636  65u'"2-4",  7«,  79,  8:t, 
»''s  9O5  91,_„,  933  97,  98,  993 


|DM^-,jai  |K^i  13I3 
v3ji  iJLSjiKio  59, 

^^oo,V  5I3  .W,„  593  6O3  91, 

PLseooii  52, 

P^o,V  79g  97,  112,,,  118,„  119,  1262.3  l:J7, 

140, 
l-oi  172,,  1733.,,  etc. 
ItnS..  V-o!  173,,,  etc.  174,.,.,„  175,„  HOg.,, 
lovSv  ^r  l-oi  172,,  173,3  ^'^\-s  'T^o  «ö,,.,, 
pieüo..  l_oi  174g  17,5,  176,2 
,  Vi.dj).  l-oi    18        423   151,..    152,    1,53,,, 


[187] 


TABLE  ALPHABRTIQUR  DES  NOMS  PROPRES  SYRIAQUES. 


|lo\'.'.,  JL^i    lOg 

Ifoiaij  jj!  20,3 
Itoja  ^!  125,,, 


^OU  25,3  26,  116,, 
^»op  ,  A.Ti  103, 

Ua>ot-=  |ai  18  „ 


loi  18, 

[■-■';   ILo^oa  174  „ 

a»V9  .  ■{■  .\"«  138,3 

^g^.st  15g 

y>\ji  —  \ln  I  vi\  I  VI  49,.,  50, 


120,, 


^o-j  oiio;^  129g 
1^-^  49^  107g  114, 


L 


|io.|l  86, 


«75 
,88,  1123  140g 


,,|1.  28,  .■»,3  ffi,„ 
)}a^)  >fn  *«>t|l  97„ 
1.^^  .m.m;|L  8U3 
]l^o\l  71,„  74, 
^io|L  104^  ll»,^_g 
IC^ovSv  l-iolL  105,1, 

llQ^j.^!  yo;^|L  56,j  58,  65,^ 
|N-N>jL  8K,| 

^-^l  '«„ 
^^a^Vo^  88„  893 
|[Siwio.  )lcik-jl  140,, 
M^L  8,3  103g 

Ml         27g.„       31g 

_5a^!l  30,  33,  36,  134, 
IC^^x^oj  lUiiL  118,3 


TABLE  ANALYTIOUE  DES  MAXIERES 


I 

SeCONDE    PARTIE   DE    l'hISTOIRE   DE   BAnUADBESABBA    'Ardaia 1  a  143 

Introduction 5  ä  14 

I.  —  L'auteur .       5 

II.  —  Le  manuscrit 6 

III.  —  Le  contenu  (avertisscment  et  table  des  chapitres) 7 

IV.  —  Las  sources 12 

V.  —  Particularites 13 

VI.  —Mode  d'edition 13 

Texte  et  traduction 15  ä  143 

XIX.  —  Hisloire  des  actions  du  del'unt  illustre  Mar  Theodore,  eveque  de  Mopsueste. 

Quelles  ont  ete  les  belies  (actions)  de  ce  Saint  durant  son  episcopat 15 

XX.  —  Ilistoire  du  pieux  Mar  Nestorius,  evöque  de  Constantinople  :  d'oü  il   etait; 

pres  de  qui  il  s'est  instruit;  et  de  ce  que  le  saint  a  fait  durant  son  episcopat.     29 

XXI.  —  Reponse  aux  reproches  de  Cyrille,  on  connaitra  par  lä  les  belles  actions  de 

Saint  Nestorius  et  Texcellence  de  sa  renianjuable  conduite 37 

XXII.  —  Quelles  furent  les  causes  d'inimitie  de  Cyrille  contre  saint  Nestorius/'.  .   .     47 

XXIII.  —  De  ce  qui  l'ut  fait  ä  Epliöse,  avant  l'arrivee  de  Jean  d'Antioche  et  des  eve- 

ques  qui  raccompagnaient,  par  l'audace  de  Cyrille  et  de  ses  collegues.   .     55 

XXIV.  —  De  ce  qui  fut  fait  ä  l'arrivee  de  Jean  contre  l'audace  des  eveques  Cyrille 

et  Memnon 61 

XXV.  —  De  ce  qui  fut  fait  ä  Ephese.  apres  l'arrivee  de  celui  que  l'empereur,  dans 

son  erreur,  avait  envoye  pour  (procurer)  la  paix  . 64 

XXVI.  —  Que  le  siege  d'Alexandrie  n'a  pas  combattu  seulement  contre  le  bienheu- 

reux  Nestorius,  mais  encore  contre  les  eveques  ses  predecesseurs 70 

XXVII.  —  De  ce  qui  fut  fait  ensuite  par  (l'eveque)  d'Antioche,  et  quelle  fut  la  cause 

de  sa  mollesse  ä  l'egard  de  la  verite 76 

XXVIII.  —  Partie  de  la  lettre  du  concile  des  Orientaux  qui  fut  ecrite  ä  lempereur 

au  sujet  de  la  persecution  dirigee  contre  Mar  Nestorius  le  bienheureux.   .   .     81 

XXIX.  —  Zele  montre  par  le  concile  d'Orient  contre  la  rage  de  Cyrille,  lorsqu'il 

envoya  vers  (eux)  ceux  de  chez  Maximinos  pour  les  obliger  ä  anathematiser 


\ 


[189]  TABLE  ANAI.YTIQUE  DES  MAXIERES.  677 

Diodorc  et  Theodore;  de  ce  qu'ils  ecrivirenl  ä  Proclus  et  ä  Tempereur  en 
cette  affaire ^3 

XXX.  —  De  ce  que  Tegyptien  chercha  ä  faire  contre  saint  Nestorius  en  exil.  Com- 

ment  et  oü  il  fut  conduit  dans  le  desert 91 

XXXI.  —  Ilistoire  du  bienheureux  del'unt  Mar  Narses;  d'oii  il  etait  et  qiiel  etait  le 

mode  de  son  enseignement 100 

XXXII.  —  Ilistoire  des  actions  de  Mar  Abraham,  pretre  et  interprete  des  Livres 

divins 128 

IT 

Dispute  .QUE  le   BiENHEunEux  Theodore  eut  avec   les  Macedoniens  daxs  la 

viLLE  d'Anazarbe 145  ä  179 


INTRODUCTI 


oN 147  ä  148 


I.  —  Le  Manuscrit 147 

II.  —  Ilistoire  litteraire / 147 

III.  —  Contenu  (analyse  de  l'ouvrage) 147 

IV.  —  Les  citations  du  Xouveau  Testament 148 

Texte  et  traduction 149  ä  179 

Occasion  de  cet  ecrit 149  k  150 

Le  Saint-Esprit  appartient  a  la  nalure  de  Dieu 151  ä  160 

La  maniere  dont  il  procede  de  Dieu  est  un  mystere 160  ä  168 

Reponses  ä  diverses  objections 168  ä  179 

Table  des  citations 180 

Table  alphabetique  des   noms    propres   syriaques  et   des  mots  etrangers   ou 
remarquables 182 


TABLE  DU  TOME  IX 


Fasc.  1.  —  Le  Livre  d'Esther,  version  ethiopienne  editee  et  traduite  par  Francisco 
Maria  Esteves  Pereira. 

Introduction 5 

Texte  etliiopien  et  traduction  frangaise 15 

Fasc.  11.  —  Les  Apocryphes  Coptes,  publies  et  traduits  par  le  D'  E.  Revillout.  — 
II.  Les  Acta  Pilati. 

Avertissement 59 

Preface 61 

Texte  copte  et  traduction  frangaise  des  Acta  Pilati 66 

Supplement  ä  l'Evangile  des  douze  apotres 133 

Faso.  111.  —  Le  Testament  en  Galilee  de  Notre-Seigneur  iJesus-Christ,  texte 
etliiopien  edite  et  traduit  en  frangais  par  L.  Guerrier,  avec  le  concours  de 
S.  Grebaut. 

Avant-propos 143 

Introduction 163 

Texte  Äthiopien  et  traduction  frangaise 177 

Faso.  IV.  —  Le  synaxaire  etliiopien.  —  III.  Les  mois  de  Nahase  et  de  Päguemen, 
texte  ethiopien  edite  par  I.  Guidi,  traduit  par  S.  Grebaut. 

Texte  et  traduction 239 

Table  des  matieres 477 

Fasc.  V.  —  La  seconde  partie  de  I'histoire  de  Barhadbesabba  'Arba'ia  et  une  con- 
troverse  de  Theodore  de  Mopsueste  avec  les  Macedoniens,  texte  syriaque  edite 
et  traduit  par  F.  Nau. 

I.  Seconde  partie  de  l'hisloire  de  Barhadbesabba. 

Introduction 493 

Texte  syriaque  et  traduction  frnngaise 503 

II.  Controverse  de  Theodore  de  Mopsueste  avec  les  Macedoniens. 

Introduction ,  635 

Texte  syriaque  et  traduction  frangaise 637 

Table  des  citations 668 

Table  des  noms  propres  syriaques 670 

Table  analytique  des  matieres 676 


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