PATßOLOGIA ORIENTALIS
TOMUS NONUS
«^
R. GR AFFIN — F. NAU
PATROLOGIA ORIENTALIS
TOMUS NONUS
I. — FRANCISCO MARIA ESTEVES PEREIRA.
Le liyre d'Esther.
II. — D«- E. REVILLOUT.
Les Acta Pilati.
III. — L. GUERRIER et S. GREBAUT.
Le Testament en Galilee de Notre-Seigneur
Jesus-Christ.
IV. — I. GUIDI ET S. GREBAUT.
Le Syxaxaire ethiopii:.n. — HI. Mois de Nahase
ET DE PaGUEMEN.
V. — F. NAU.
La seconde. Partie de l'histoire ecceesiastique de
Barhadbesabba 'Arbaia et une controverse de
Theodore de Mopsueste avec les Macedoniens.
PARIS
FIRMIN-DIDOT ET C", IMPRIMEURS-EDITEURS
LIBRAIRIE DE PARIS, 56, RUE JACOB
ALLEMAGNE ET AUT RICIIE -IIONGRIE
D. HERDER, A FRIBOURG-EN BRISGAU
1013
60
t.9
LE LIVRE D'ESTHER
VERSION ETHIOPIENNE
P\in. ÜR. — T. IX. — F. 1.
LE LIVRE D'ESTHER
VERSION ETHIOPIENNE
PUBLIEE ET TRADUITE
PAR
FRANCISCO MARIA ESTEVES PEREIRA
s=i^im^Q)i3i3i^!s^
PERMIS D'IMPRIMER.
Paris, le 7 avril 1911.
G. LEFEBVRE,
Vic. gen.
Tous droits reserves.
INTRODUCTION
Les m.vnuscrits en üenkral. — On connait seize copies de la Version
ethiopienne du Livre d'Esther dans les manuscrits provenant d'Abyssiiiie,
ä savoir :
a. CoUection de A. d'Abbadie : u" 55, du xv' ou xvi" siecle; n" 35, du
\\\f siecle '.
/*. Bibliotheque Bodleienne d'Oxford : Cod. aeth. Vi, du xvm" siecle-.
c. Musee Britanniquu de Londres : Add. 24.991 (Cat. XIV), du xvii" siecle;
Orient. 484 (Cat. VII), du xviii" siecle; Orient. 487 (Cat. X), du xviii" siecle;
Orient. 489 (Cat. XI), de 1730; Orient. 491 (Cat. XV), du xyiu" siecle;
Orient. 492 (Cat. XVI), du xviii'^ siecle; Orient. 502 (Cat. XXVI), du xviii" siecle;
Orient. 504 (Cat. XXVIIl), de 1755; Orient. 505 (Cat. XXXI), de 1721-1730 \
d. Bibliotheque municipale de Fraucfort : Cod. eth. 2, du xviii" siecle; CmJ.
etil. 7, de 1755 ^
e. Bibliotheque du monastere des Abyssins ä Jerusalem : Cod. eth. 1, de
1775-1776 \
f. Mission catholique de Cheren : Cod. eth. n" 5, du xviii" (?) siecle".
Manuscrits employes pour etarlir le texte. — Les manuscrits qui ont
servi pour etablir le texte de la Version ethiopienne du Livre d'Esther, sont :
n°' 55 et 35 de la coUection de A. d'Abbadie, et Add. 24.991 et Orient. 489 du
Musee Britannique.
1. Catalogue raisonne de manuscrits ethiopiens apparlenanl ci A. d'Abbadie, Paris,
1859, p. G5 et 42.
2. Calalogus codicum manuscriptoriun Bibliothecae Bodleianac O.voniensis, Pars
VII, Codices aethiopici, digessit A. Dillmann, O.xonii, 1848, p. 8 et !).
:^. Cataloirae of ihe Ethiopic manuscripts in the British Museum, by \\'. Wriglil,
London, 1877, p. 12, 8, 9, 10, 14, 15, 20, 2 t et 22.
4. Lazarus GoldschmiJt, Die Abessinischen Handschriften der Stadtbibliotheli zu
Frankfurt am Main, Berlin, 1897, p. 3 et 20.
5. Enno Littmann, Aus dem abessinischen Klöstern in Jerusale/ii, dans la Zeilschri/t
für Assyriologie, Bd. XVI (1902), p. :5()5.
6. Carlo Conti Rossini. / mannscriti eliopici della Missione cuttolica di Cheren,
Roma, 1904, p. 7.
(; 1XT1{()DUCTI0N. [liid]
Mani'scrit n" 55 de A. d'Abhadie. — Le inanuscrit n° 55 d« la coUectiou
de A. d'Abbadic, mahitenant deposee ä la Biblioihöque Nationale de Paris,
est un codex de veliii, de 191 fcuillets, qui ont ü"',510 de liauteur et 0"',390 de
largeur. La copie du Livre d'Esther occiipe les feiiillets cotös 157 ä KM. Dans
celte partie du manuscrit, les pages ont trois colonnes de 40-43 lignes, et
chaque ligne a, en moyenne, 13 lettres.
Cette copie n'a pas de titre; le texte commence ä la 13" ligne de la
deuxieme colonne de la page verso du fol. 157, et finit ä la 39^^ (derniöre)
ligne de la troisieme colonne de la page verso du fol. 161. Au commencement
du livre les 1", 3' et 5" lignes sont ecrites ä l'encre rouge. L'ecriture est en
grandes lettres, et semble etre du xv" ou xvi' siecle '.
La copie semble avoir ete transcrite, avec soin, d'un livre tres ancien;
mais eile n'est pas exempte de fautes; il y a des passages corrorapus; souvent
il manque des lettres, et meme des mots ; les voycUes ii et ä sont changees
par meprise; les noms propres nieme sont ecrits de diverses manieres ".
Cette copie n'est pas divisee en sections ou chapitres.
Manuscrit n° 35 de A. d'Abbadie. — Le manuscrit n" 35 de la collection
de A. d'Abbadie est un codex de parchemin, de 280 feuillets, qui ont 0'°,400
de hauteur et 0"',350 de largeur. La copie du Livre d'Esther est contenue
dans les feuillets cotes 275 h 279. Dans cette partie du manuscrit, les pages
out trois colonnes de 38 ä 40 lignes, et chaque ligne a, en moyenne, 16 lettres.
Cette copie n'a pas de titre ; le texte commence ä la 29^ ligne de la
deuxieme colonne de la page verso du fol. 275, et finit ä la 18^ ligne de la
deuxieme colonne de la page verso du fol. 279. Au commencement, les 1" et
2° lignes sont ecrites ä l'encre rouge. L'ecriture est en lettres de grandeur
moyenne, et du temps du roi lyasu le Grand (1687-1706).
La copie est ecrite avec soin et d'apres un manuscrit tres semblable ä
celui d'oü est transcrite la copie du manuscrit n" 55; mais eile a ete revisee
par un lettre abyssin, qui a efface des lettres, des mots et des phrases, et a
donne un autre texte. Ces corrections, d'une main differente de celle qui a
ecrit le manuscrit, sont generalement d'une ecriture plus petite que celle
4u manuscrit, plus pressee et cursive. Les corrections consistent en ceci :
1. Modification des signes des voyelles;
2. Addition de lettres ou de mots dans l'interligne, parfois dans la
ligne meme, l'ecriture primitive ayant ete grattee, parfois aussi dans l'inter-
valle des colonnes;
3. Suppression de lettres ou de mots, en les enveloppant dans deux traits,
ou dans un cercle, en grattant les lettres ou les mots, et en remplissant l'in-
tervalle avec deux traits paralleles aux lignes de l'ecriture;
\. A. Oillmaiiii, Uiblia Veteris Teslnmenti aethiopica, t. V, Berolini, ISfl'i. p. 6.
2. A. Uillmunn, Biblia Veteris Testamcnti aethiopica, t. V, Berolini, 1894, p. 151.
[137] IXTIIODUCTION. 7
4. Substitution Ji^ parties du texte, recrituri> primilivc ayant ete grattee;
5. Gloses marginales oxplicatives.
Les substitutions de texte de quelque etendue se trouvent aux endroils
suivants :
«. Fol. 276, r, 2 : Irs quatre dernieres lignes onl cte-grattees et reni-
placees par six lignes;
b. Fol. 277, r : ä partir de la 9' ligne de la deuxiemc colonne, et toute la
troisieme colonne;
c. Fol. 277, V : toutes les trois colonnes;
(/. Fol. 278, V : la premiere colonne et les einq premieres lignes de la
deuxieme colonne.
Dans toutes ces parties du texte, l'ecriture primitive a ete grattde; mais
en quelques points on peut en observer encore les traces. Getto Substitution
coinprend le texle, depuis les mots f.hl'^ö • Tf-'f* •' (i^% <i) jusqu'aux mots
Itl'ttd ■■ li'"P '• f'CF-'lhlPh '• (y^-, •|)- L'ecriture de cette Substitution est plus in-
clinee et plus cursive quo celle du manuscrit. A la lin du 1exte corrige, il est
reste une ligne presque entiere, une ligne entiere, et une autre ligne presque
entiere, qui .sont remplies par deux trails paralleles. La Substitution n'est
pas exempte de corrections dans les iaterlignes et sur les mots grattes ; mais
les corrections se reduisent ä l'addition de lettres ou de mots, qui man-
quaient par laute d'atteution du copiste. 11 semble ([ue cette Substitution est
due au desir de donner un texte suivi, plus facilement lisible, ä la place d'un
texte qui eiit ete tres corrige.
Cette copie est divisee en neuf sections, Ic commencemeut de chacune
est indique ä la marge gauche des colonnes.
Mam'scrit Add. 24.991 du.Musee Brita?<:nique. — Le manuscrit. l(W. 24.991
du Musee Britannique est un codex de parchemin, de 86 fHuillets, qui ont
0"',375 de hauteur et 0'",225 de largeur. La copie du Livre d'Esllier est con-
tenue dans les feuillets 83 ti 86. Dans cette partie du manuscrit, les pages
oüt deux colonnes de 43 ä 45 lignes, et chaque ligne a, cn moyennc, 26 lettres.
Le manuscrit est en mauvais etat; par l'elTet de Fhuraidite, au iiaut de
chaque colonne, deux ou trois lignes completes ont disparu, ainsi que le com-
mencement et la fm d'une dizaine de lignes. Cette copie commcngait ä
la l'" ligne de la premiere colonne de la page recto du l'ol. 83 ; le commence-
meut manque, et les premiers mots lisibles sont: 'i\'J"'i']^^ : 'fl'JjPi'" ' (-^^ ');
eile Unit ä la löMigne de la deuxiemc colonne de la pago reclo du lol. 86.
L'ecriture est de grandeur moyenne, du xvii'' siecle.
Dans cette copie, le texte est trouble non seulemcnt par rellet de l'inver-
sion des fol. 84 et 85, mais encore parce que quelques portions du texte,
ayant ete omises par le copiste, ont etü inlerpolees diqiuis. \'i)ici l'ordro ilu
texte du iiiauusciit :
8 INTRODUCTION. [138]
Fol. S;?, r. i A, 1 ä I, 6;
r, 2 l,GaII,4;
V, 1 II, 4 älll, 1;
V, 2 III, I äB, 5;
Fol. 84, r, 1 VI, 5 ä YII, 10;
r, 2 VIII, I ii E, 4;
V, 1 E, 4äE, 24;
V, 2 E, 24; VIII, 13-17; IX, 1-19;
Fol. 85, r, l B, 5 ä IV, 7; C, 10-21;
r, 2 IV, 7 ä C, 5;
V, 1 C, 5-10; D, 3äV, 3;
V, 2 V, 3 ä VI, 2 ; C, 21 ä D, 3 ; VI, 2-5 ;
Fol. 86, r, 1 IX, 19 ä X, 1 ;
r, 2 X, läX, 11.
La copie semble avoir et6 transcrite d'un livre tres ancien, mais avec
peu de soin;ily manque des lettres et meme des mots ; mais eile a etä
corrigee par iin lettre abyssin, qui a modifie les signes des voj'^elles, a gratte
des lettres et des mots, y en a ecrit d'autres, et a ajoute dans les interlignes
et dans les marges les mots qui manquaient. L'ecriture des corrections, dune
main diü'erente de celle qui a ecrit le manuscrit, est plus petite, plus cur-
sive et moins soignee que celle du manuscrit.
Cette copie n'est pas divisee en sections ou chapitres.
Manuscrit Orient. 489 du Musee Britanmque. — Le manuscrit Orient. 489
du Musee Britannique est un codex de parchemin, de 142 feuillets, qui out
0'",35ß de hauteur et 0"',3I8 de largeur. La copie du Livre d'Esther est con-
tenue dans les feuillets cotes 115 ä 119. Dans cette partie du manuscrit, les
pages ont trois colonnes de 37 ä 40 lignes, et chaque ligne a, en moyenne,
15 lettres.
La copie n'a pas de titre ; le texte commence ä la 1" ligne de la
deuxieme colonne de la page verso du fol. 115, et finit ä la 12" ligne de
la premiere colonne de la page verso du fol. 119. Ce manuscrit a ete ecrit
dans la derniere annee du regne de Asma Giyorgis ou Bakafa, et la premiere
annee du regne de son successeur lyasu II (7223 M --^ 1730-1731 J.-C), par
un certain Kirqos (Cyriaque), pour un certain Isaiyah (Isaie).
La copie semble avoir ete transcrite d'un livre tres ancien, mais olle a
ete corrigee, et l'orthographe a ete modifiee.
Titre du livre. — Le Livre d'Esther estdesigne dans les manuscrits ethio-
piens quelquefois par <n>;Vrh<{. •• hil'bC '• ', d'autres fois par aofi^^i, : >7C ■• H
1. Lazarus rioldscluiiidt, Die Abessinischen HaiKhcIniftcn der Stadtbibliothek zu
Franlifurl am Main, Berlin, J897, p. 21.
[139] INTRODUCTION. 9
htl-Ui: ••'■ Nous avons lait pröceder le texte du seul titre nhtl'bC '- analoguc
ä ceux qui soiit en usage pour les autres livres d^ la Bible dej;\ imprimös.
Division du livue. — La version iMhiopieniie du Livre d'EslIier est divis6(!
(■u ueuf sections, chacuue appelee 9"di'V' '; l«?s commencemeuts des sections,
d'apres le manuscrit n" 35 de la coUectioii de A. d'Abbadie et Orient. 489 du
Musee Britanniquo, sont les suivants :
rö/.v- '■ b •
A, 1
i'
I, 5
c =
11, l
ö •'
111, 1
i-
IV, 1
%••
Ü, 1
%'
VII, 1
S«
VllI, 1
B:
E, 20 YiOO :
'■ ifor
■ AipC«!'
: MC ■■
Les indications sout donnees ä Teuere rouge et eu marge, dans le manus-
cril n" 35 de A. d'Abbadie, et en parli(^ ä Teuere noire dans le texte, dans le
maiiuscril Orient. 489 du Musee Brilanuique -.
Texte ethiopie.n. — Le texle de la versioii ethiopieune du Livre d'Esther,
qui est publie mainfenanl pour la premiere fois, devrait etre, d'apr^s nofre
desir, oe que Tinfcrprefe primitif a donne et en toute sou integrite; mais cela
ne peut efre obteuu que partiellement. En effet, tant de siecles se sont ecoules
depuis Tepoque ä laquelle la version ethiopieune a ete faite, jusqu'ä celle
ä laquelle out efe ecrits les divers manuscrits existants, qui contiennent des
copies de la meme version, qu'il a dii par Tineurie des copistes s'introduire
des erreurs dans les copies successives, sous forme d omissions, d'addi-
lions et d'inversions, dans les consonnes, dans les signes des voyelles, dans
les mots et dans les plirases. En outre, on sait que les lettres abyssins, du
moins depuis le xvi" siecle, ont fait deux revisious de la version ethiopieune
de la Bible, Tune en la comparant de nouveau avec le texte grec des LXX,
Tauire avec le texte hebreu, ou avec un texte probablement ecrit en arabe,
mais derive directement du texte hebreu.
Pour (itablir le texte de la version ethiopieune du Livre d'Esther, M''''' Graf-
fin a mis ä nolre disposition des copies photographiques du texte de ce livre
contenu dans les manuscrits suivants :
1. Rnno Lillmann, Ans dem ahessinischen Klöstern in Jerusalem, daus la Zcilschrifl
für Assijriohii^io, 13 J. X\'l, p. Sü").
2. Cf. A. Dillmann, Catalogus codicnm munuscriptornm llibltothecae Bodleianae
O.runicnsis, P,irs VII, Codices nctliiopici, Oxonii. 1848, p. 9.
10 INTRODUCTION. [140]
M -^ CoUection de A. (rAbbadie, n° 55;
N = — — — n" ;{5;
P = Musee Britanniquc, .IrW. 24.991 ;
Q -_= — — Orient. 489.
Le manuscrit M, du xv' ou du xvi" sieclc, est Ic j)lus aucicii do lous ceux
qui contiennent la version ethiopienne du Livre d'Eglher; ce manuscrit con-
tient, nou pas assuremeut la version primitive, mais du moins la version la
plus ancicnne qui soit connue, et sans alteration, c'est-ä-diro sans les cor-
rcctions faites dans les siecles posterieurs. Lc manuscrit N, de la fin du
xvii' siecle, contient la meme version ancienne que le manuscrit M, mais
corrigee ; cependant on peut souvent lire encore le texte priniitif. Le manus-
crit P, du xvii" siecle, contient aussi la meme version ancienne que le ma-
nuscrit M ; eile a ete corrigee d'apres le meme exemplaire que le manuscril
N, mais le texte primitif a disparu dans les corrections. Enfin le manuscrit
Q, de 1730, contient la version corrigee qui resulte des manuscrits N et P.
Le correcteur a fait la revision dia Fancienne version ethiopienne, en la com-
parant au texte gree des LXX, et il l'a modifiee en tächant de la conformer
le plus possible au texte grec; il resulte de la que le texte corrige constitue
une recension du texte ancien.
Pour la version ethiopienne de la Bible, le but de la critique textuelle
est, autant que faire se peut, de retrouver dans les copies de plus en
plus anciennes le texte de la version primitive, aussi exempte d'elements
etrangers que possible. Seul ee texte primitif, c'est-ä-dire anterieur aux
recensions et revisions qui ont ete faites, pur, sans corrections, sans faire
attention ä sa legibilite ni ä son adaptation ä un usage quelconque, a de la
valeur pour la Classification des divers types de texte des LXX et pour la
reconslitution de ce texte '. Pour atteindre ce but, autant que les materiaux
disponibles le permettent, nous publions le texte du Livre d'Esther d'apres
le manuscrit M, en y faisant seulement les modifications suivantes : 1° cor-
riger les fautes grammaticales evidentes ; 2" supprimer les additions ; 3" rem-
plir les lacunes : tont cela d'apres les parties des textes des manuscrits N et
P, qui n'ont pas ete corrigees; cependant nous donnerons en notes les le-
cons du manuscrit M.
La revision de Fancienne version ethiopienne du Livre (FLslher, faite d'a-
pres le texte grec des LXX, d'oü resulte la recension qui constitue le texte
moderne ou vulgaire, a aussi une grande importance pour la critique; eile
peut indiquer le type de texte grec dont s'est servi l'auteur de la revision, les
procedes employes, les tendances de Fautcur de la revision, son öpoque et
1. Oscar Boyd. 77ie lexl of the Ethiopic veinion of tlie Oclaieiic/i, Leyden, 1905,
p. 19.
[141] IMRODUCTION. U
son pays. Pour toules ces raisons, nous avons ajoutö en iiot(!S les lectures
corrigöes des manuscrits N et P, et les variantes de Q.
Texte ghec duquel derive la Version ethiopienne. — On siippose que la
Iraduction originale dos LXX du Livre d'Esther ne conteiiait que peu d'addi-
tions et d'omissions, par rapport au texte hebreu conserve, et tres peu ini-
porlantes, comme Celles qu'ou trouve dans la traduction des autres livres de
TAncien Testament. Dans la suite un prcinier interpolateur aurait ajoute les
additions suivantes : A, songe de Mardochee ; C, priores de Mardochee et
d'Esther; E, explication du songe de Mardochee. Plus tard, un deuxieme
interpolateur aurait ajoute les additions B et D, lettres qu'on a suppose avoir
ete adressees par Haman et Mardochee, au nom du roi Artaxerxes, et qui
sont ecrites en un grec plus pur que le reste de la version'. A la fin du
Livre d'Esther on a ajoute un appendice, addition F, sans doute pour donner
autorite aux additions du texte grec, en pretendant que le Livre d'Esther a
ete traduit, de la langue hebrai'que, ä Jerusalem. D'apres la meme addition
le texte grec aurait ete ecrit en l'annee 114 avant J.-C. ; il est certain qu'il
ne peut etre anterieur ä l'an löO avant J.-C, ni postcrieur ä l'an 90 apres
J.-C.^
II existe plusieurs recensions du texte grec du Livre d'Esther, dont les
principales sont : la recension vulgaire, et les recensions d'Origene, d'He-
sychius, et de Lucien.
La recension vulgaire est reprcsentee par le texte des manuscrits en oncia-
les : Codex Vaticanus, du iv° siecle; Codex Sinaiticiis, du iv^siecle; Codex Alexan-
drinus, du v" siecle; Codex BasiUano-Vaticainis. du viii" siecle, et quelques
manuscrits cursifs. Le texte du Codex Vaticanus represente la forme vulgaire
(rcQue), xoivvi l/Mm;, du texte grec, dans l'eglise chretienne au iii° siecle.
11 est imprime dans los principales öditions du texte grec des LXX '.
La recension d'Origene a etö preparee vers l'annee 240 de J.-C. ; eile a ete
placee dans les Ilexaples, et a ete fort en usage en Palestine. Cette recension
a ete conservee dans le codex que Holmes et Parsons ' ont designe par 93
1. The Old Testament in greek according to the Septuaginta, edilcd by Swete, Cam-
bridge, 1891, vol. II, p. 755-780; H. Sayce, An introduction to the books of Ezra, Nehe-
miah, and Esther, London, 1893, p. 119; Paten, The book of Esther, Edinburgh, 1908,
p. 33; Swete, An introduction to the Old Testament in greek, Cambridge, 1900,
p. 257.
2. Paton, The book of Esther, Edinburgh, 1908 p. 30, 31; Swete, .4/; introduction to
the Old Testament in greek, Cambridge, 1900, p. 258.
3. Paton, The book of Esther, Edinburgh, 1908, p. 31, 32.
'i. Vetits Testamentiim Graecum cum variis lectionibus, ediderunt Robertus llulmes
et James Parsons, Vol. V, O.Konii, 1827. Cf. Swete, An introduction to the Old Testa-
ment in Greek, Cambridge, 1900, p. 148-168.
12 INTRODUCTION. il4.ij
(British Museum, Reg. i. I). 2) rccension b; eile fut publice par Ussher', et
les legons difTöreutcs de la rccension vulgaire sont donnees par Lagarde
et Swete '.
La rccension d'Hesychius a ete preparee dans la deuxieme moitie du
iv" siecle, et eile etait en grande estime en Egypte. Elle est conservee
dans les manuscrits que Holmes et Parsons ont designes : 44 (Zittau, A. 1. l),
68 (Venice, S. Marc, Gr. 5), 71 (Paris, Nat. Reg. Gr. 1), 74 (Florence, Laiir. Acq.
700), 76 (Paris, Nat. Reg. Gr. 4), 106 (Ferrara, Bib. Comin. Gr. 187), 107
(Ferrara, EM. Connn. Gr. 188), 120 (Venice, 5. Marc., Gr. 4), 236 (Roma,
Vat. Gr. 331). Les variantes du texte de ces manuscrits par rapport au
Codex Vaticamis sont donnees par Holmes et Parsons \
La recension de Lucien n ctc preparee avant I'annee 311 de J.-C, et a
ete en usage dans la region de Constantinople jusiju'a Antioche. Elle a ete
conservee dans les manuscrits que Holmes et Parsons ont designes par 19
(Roma, Chigi, R. VI. 38), 1)3 (British Museum, Reg. i. D. 2) recension a, 108
(Roma, Vat. Gr. 330) recension b. Le texte du manuscrit 93 (recension a] a
ete publie par Ussher ' et par Fritzsche '^ avec les variantes des manuscrits 19
et 108 (recension b). Paul de Lagarde a tonte la reconstruction du texte de la
recension de Lucien, d'apres les manuscrits 19, 93 (recension a) et 108 (re-
cension b) ''.
L'ancienne version ethiopienne du Livre d'Esther conlenue dans les ma-
nuscrits n° 55 et 35 de la collection de A. d'Abbadie, et Acld. 24.991 et Orient.
489 du Musee Britannique, contient toutes les additions A, B, C, D, E et l'ap-
pendice P; il resulte de lä que la version ethiopienne et sa revision ont ete
faites, non sur le texte hebreu, mais sur le texte des LXX. La meme version
ethiopienne suit de tres pres le texte grec des LXX ; l'interprete a traduit tres
litteralement le texte grec, de maniere qu'il est presque toujours possible de
deviner les mots grecs que l'interprete avait sous les ycux; cependant dans
quelques passages, surtout dans les additions B et D, l'interprete u'a pas
bien compris le sens, et s'est borne ä transferer les mots en la langue
ethiopienne saus se preoccuper s'ils donnaient ou non un sens acceptable'.
Dans la transcription de plusieurs noms propres et de quelques noms
1. J. Ussher, De Graeca Septuaginta interprclnin wisioiie sijnUigma cum libri Es-
therae editionc Origenica et vetere Graeca altera, 1655.1695.
2. Palon, The book of Esther, Edinburgh, l'JOS, p. 34.
3. Paton, The book af Esther, Edinburgh, 1908, p. 36.
4. J. Ussher, De Graeca Septuaginta interpretuin versione syntagma cum libri Es-
therae edilione Origenica et cetere Graeca altera, 1655.
5. Fritzsche, Esther; duplicem libri textuni ad optiinos Codices, Zürich, 1848.
6. Librorum Vcteris Testamcnti canonicoriun pars prior, graece, Pauli de Lagarde
edita; GoUingac, 1883, p. 504-540; Paton, T/u- book of Eslliev, IMinburgh, 1908, p, 37.
7. Voir surtout E, 5-9.
[143] INTKODLICTION. 13
communs d'un usage rare, la versioa ethiopieniie a conserve la terminaison
dos cas des noms grecs. De tout cela resulte evidemment que la version
ethiopieniie du Livre d'Esther a ete faite directement sur le texte greo
des LXX, et non pas sur une autre version gyriaque, copte ou arabe.
D'apres Heider', la version ethiopienne de l'Ancien Testament aurait etr-
faite sur la recension de Lucien ; cependant la version ethiopienne du Livre
d'Esther contenue dans les manuscrits designes ci-dessus, n'est pas conforme
ä la recension de Lucien, teile qu'elle a ete etablie par Paul de Lagarde '.
D'apres Paton\ il est ä presunier que la version ethiopienne du Livre
d'Esther a ete faite sur la recension d'Hesychius; quelques-unes des va-
riantes qui caracterisent cette recension, ont en effet leurs correspondantes
dans la version ethiopienne, mais d'autres y manquent.
L'examen de la version ethiopienne du Livre d'Esther nous a donne l'im-
pression qu'elle a eu pour base la recension vulgaire du texte grec, mais
qu'elle a subi l'inlluence des recensions d'Origene et d'Hesychius.
Imkgrite de l\ VERSION' ETHIOPIENNE. — Lc tcxte de la Version ethio-
pienne du livre d'Esther est egal ä celui de la recension vulgaire du texte
grec des LXX, complet en toutes ses parties, sans plus d'additions ou
d'omissions qu'on n'en trouve generalement dans tous les livres de la version
ethiopienne de la Bible. Les omissions de quelque importance sont :
IV, 6. Ce verset manque, comme dans le texte grec.
V, 14. Dans ce verset le traducteur abyssin a omis de traduire, peut-etre
par homoeoteleuton, les mots : -/.vX xp£u.a(j6r,Tw Map^oyxio; stcI toO ?,61w ou hl
üczli)t £1? Tr,v Soyr.v t'jv tö ßacOei'. Le texte complet du meme verset serait :
!h • iia : A'J7/*' ■ [«Dja-ft^A}" : AOTC^JffcJPft s fi.tt' öd • ath'i'l-A '- i^C »
11 est possible cependant que l'omission soit due ä quelque copiste abyssin,
qui, par homoeoteleuton aussi, a omis les mots qui suivent •}'^C •• AlT-/** '
jusqu'ä ^fifi s 'it/^ :, et qui a corrige tD-l'd.^t'h •• en (B-\'i,f*',U :. Ce copiste
doit etre tres aiicien, parce que l'omission existe dans toutes les copies
employees pour la presente edition.
D, 10, 11. Dans ces versets manquent les mots qui repondent ä Oapcei
et updcraGe; peut-etre le traducteur les a juges un simple developpement.
IX, ."). Ce verset manque, comme dans le texte grec.
1. Holder. Die äthiopische Bibelübersetzung, Leipzig, 1902, p. 3 et ss.
2. Lagarde, Librorunt Vcleris Testtiniciili canonicoruni pars prior, graece, Gottingae,
1883, p. r.04-510.
3. Paton, Book of Esther, Kdiiiljur<^li, 1908, p. 'M.
M = Abbadie, n° 55.
N = Abbadie, n° 35.
P = British Museum, Add. 24.991.
Q — British Museum, Orient. 489.
a, ajoute; o, omis: r, raye; c, corrige; r», marge; /, interligne.
nhtibc «
*nhAh •• 'iao'l' : >,{PH •■ "iliP ■ hCTChftChrt.ft ■• Ott.?. • Äo» ■ +>J'T. a, i
hfi-tc > -nufA) c -ncw : n = »^atK ■■ oAxf. > m Q.
A, 1. n*iA>i {c ^) ! »^ — >,cm.inrt.r.J>airt.ft : M, >,cm.>in.c>tV)rt.n ■ N, hcvnivatx > Q —°,n..e. ■■
Q — HT-ft.« : M. iis^fi : (1)1 'v^r'h- 0 N, »lifi : Q — «»c.e„in}»n s M, «»c^vijpfi = N, «mc^vif-n •■
Q — ii>i.i'>.j'"c" ! ntioo- j otOcB- 1 M, VKf{c h,<. I H"t"iP- :) n-kic (\,)ah i N, iih,^>b-f. : iirt.«^,« •
ii*rt.<D- 1 Q — fl»>is»°>7j? 1 M. — 2. ftft. 1 P — '\n..p. ! n — at-yx-t-. 0 o Q — «»^«cto-n 0 fl».ev-nc >
m (CtD-n ' Q — n'VOÄ > Q- — 3. ^i»"* ■] <d>i9"> i N P — \\^a>(c ?•) i N, nn.anD{i y) i P, h^öjjp i
Q — vfHiÄVJ^c ' N, •tO-WAiPc > Q — fn-\M!:'t'nc >] « «i>.>,i: 1 mmm . P — >,}»°> ■ w.?*./»/».?" ■ Q
— f-MTre 1 Q. — 4. (D'M: 1 iDTITrl: i ;hAfl»- i P — <dä:A4»A4' > ©»Ä^Ä • Q — a»?*7^>i I N
P, m-hi-", I Q. — 5. g •] viAh.* < Q — >ifl;s¥ • N P. '^ttfi.'i- • Q — OIU ■] « ' +^A . N, on.^ •
P, -,(1? . Q.
LE LIVRE D'ESTHER
La deuxienie annee depuis que Arterksorkses le Grand regiiait, le pre- a, i
mier jour du mois de nisan, Mardokewos, (fils) ilc lyairu, ((ils) de Seniyu,
(fils) de (,)esyu, (]p la trihu de Beiiynm, im Iiomme .luif, vif im smige; * et il -j
demeurait dans la ville de SusA; et il etait im homnie graiid; (;( il gueris-
sait dans la eonr du palais du roi. * il ('taif im des captifs, rpic Näbuked- :i
näsor, roi de IJähilon, amona de lyarnsält-m avec VAkoiiyii, roi de Yehuda.
Et son songe etait ceci : V'oiei dju'il}' eut) une voix, et un lumultc, et des (,
tonnerres, et des tremhlements de terre, et un Irouble sur la terre; ' et 5
10
11
12
16 l.F, LIVHK Dl'Srill'.lt. — A, (l-I.S. ilMi]
,lriin : AÄn?i •• h^'" ■• .i'.x-nhj"«'- •• Arl.'H-n ■• 3t.e,-+'} -• fl)',i>- •• ^Al- : äa^/b
jrfii^A- :■■ flJÄf:-*- • '^n -• hiiKhiua: •■ o^hr"/ ■■ p,v.-s"o»- •• h* • ?irii > h
V •■ mi' ■■ riiA'/» •• hilf«» -• hi\\.h'nth.i: ■ iA'9^ ■ ^.^ni: = mo+n = a>'t\v • a
O'Af^ • ^"/lA • •Jll;*- •• fl»'lV.- = e = 'VÄ'P>.ii- = A'JT-/*' = ?»A = PO^'n- •■ im. " m
6. t£A(c «1. =) N 1' — .l.ni-11 :] ( >„-i,iiii = N, {i >.)AH-fl P Q — AO•l^^ = N P Q — .ttö-(i>,}"
ao. , N P, fii-ao- ' Q — A,vni-ii =] ;>.iin = (i. — 7. »a«»^ 0 « •^tl.e. ■■ Q — «»i^*^ . N P Q.
— 8. attRI\to. s] c N. fBA/h<n. s (w; tRI\m. =) P — At;!/-«" = Q. — '••. mXC/h. = N P Q — in =]
n^n 1 Q — lo-hr-r ■■ »<{.^a»- = N P, m»/../!.»». i q — >,jr"ni .] «».yni : N P Q, wct«v£t — v+a ■
AAT 0 >*0 • (CA"/ ! M, V^-O ! «■Ji.e.m* : m-,^"- > <tA°J = N P, »^-V = «f-AI = Q — "itt..?. > Q. -
10. w-ttci-y : woA,fi ' M — tA-^A- : N 1' Q. — 11. (Dtv^h ' c N, Q — aoc.v^'n.rn ■■ M, «»
c-s.vi}p(/ n) : X, «n.c.s.Ti(/- p) n ('« f-n) : P, «"r.^nvn = (^ — o>"/+n : N P Q — t^A- ■ M. —
12. <n.c.PJi}Pft : X P, <n.C/-.>lfft ■ Q — •^>\.(i- ' X P, •^0.^ = Q — Id;»- = N P - ^D;^^ .
]V} p Q _ g :] , P, v,Ah.1: : Q — AÄ-PiÜ- = X P, MVXV- = Q — V^^ftt- : N P Q — 07«C .
M X, in«: ! {i'i OOR •■) P- "lOR ■■ Q. — 13. H.P.'V.AR = r^llf«"" = M. i»"VlC-ö»- ' II.P.«h.AB ■ X P, 9"
veao- 1 ii.el.AP ' Q — («■ m)mf4' = X P — A}iC<ii.iirt.<:>>C^irt.n : M. A>iC(n.iirt.f.rt.n ■ X P. Ahcrc
J'ftCVlrt. > Q — (' A)TrT-/^ > P — n>|-V*Wö>»- I P.
voici que deux grands dragons vinreut, preis tous les deux pour combattre
' Tun contre l'autre; et leurs voix etaient grandes. * Et ä leurs voix, les na-
tions se preparerent pour la guerre, afiii de faire la guerre contre les nations
■ justes. ' Et voici (que ce fut) un jour de tenebres, et de brouillard, et d'afflic-
* tioa, et d'angoisse, et de douleur, et de grand trouble sur la terre. * Et
les justes se troublerent; et toutes les nations craignirent (ä la vue) de leurs
^ maux, et se preparerent pour leur pcrdition. * Et ils crierent vers Dieu; et a
cause de leurs cris il arriva, apres cela, que d'une petite source sortit un grand
'" fleuve, dont les eaux (etaient) abondantes; * et la lumiero du soleil parul ;
" et les humbles furent exaltes, et ils devorerent les glorieux. * Et lorsque
Mardokewos se leva, il vit, (par) ce songe, ce que Dieu voulait faire, et il le
garda dans son coeur; et il voulut savoir toutes les choscs (qu'il avait vues)
12 dans la nuit. * Et Mardokewos demeura dans la cnur (du palais) avec Ga-
" batä et Tara, les deux eunuques du roi, qui gardaieni le palais; * et il
entendit leurs desseins, qu'ils meditaient ; et il apprit, et fut certain qu'ils
preparaiont uno oonspiration pour tiier le roi Arterkserkses; et il raconta
l'l-l.".
[l/,7] LE LIVRE DESTHER. - A, K. - f, 4. 17
* flJrh'h-fo»' •• JT-/*" •• AhA^iro»- ! 'iÄ-'PJ^U- ' flJ^9"l- s ffl-fh»»- « *fl»Ärh6° ••
JJ/»' : Air>|: •■ JJC •■ lO-M- •■ l-llh^. •• >n.^V : aitmCFAL9>t\'!l. ' Ärhfc" ■ A-H'J
nri,f.v ■■ ii'J'i- " *to'M{\ ■• nhiif>y,\' • •mjP'K •■ inn-c: ■• öj-ü-i: • öi^.+üi-ij" • 4',«'.' '
ttaihu '. tm^fif\ •■ h'«' •■ v"/i*' = nrt-<^ s Ü1C " * n^/Aft ■■ ^j»" • ^i»"« : niA- ■■ *
'in/: ■ n'jA ■• AKöch-tih : fl>n>i-j'/- • hA : -ic*- • Ä/hH-n : mMcfi • ffl"*^
j • fl»Ahn'^5:irfl<»- ■ ajaotakitj- ■ rt^'e-l- s- *fl»?,rÄ"^<: •• -mt-p ■• hr^"^^. •
hi:h?'fi^- •• 'flöA •• »n^^/»''!: : rDh-n/: ' -l-^'-Z^Mh-k : cD-n^A- •• nv = tn-if ! rtA
14. (o-ii-J^ao- 1 Q — -iö-Pio- : N P, Aö'Pio- ■ Q. — 15. -nif^i- • c N, Q — ffl<n.cj^ii,}Pfi5; .
M, loaocfjtf'tix > N P, iDfl»c/lnffi>. ' Q. — 10. •WY" ' f N, •>(« >/") ' I' — i\ooa!jn9'n ■
N P, i\<n>cf.w-i\ i Q — f.oaBK i Q — -^x.e: i N P, "io,^- : Q. — 17. ffl^i-^rt : Q — h>io».s
1: i] »ha» I C£J: ' M, ( N, H>.<n>^1: " (/>l HtHiT^* = /i;l;J'l.') ■■ I', »ha« > >i1.- : Q — 'fn.P'e ■]
•iiA°j.f'e ' c N, Q — «Dja+oHSF" 0 ö Q — o"rxi^}^i = N Pi "»c^vif-n > Q — n>,A\ii: : n 0 n>i
•Vt = >iAVl+ : TIAM: ■■ Q — /»iW-PV.»" ■ N P, ."hbVXO- < O.
I, 1. AhCTct'tr'n : M, AJ.crcj'ficn.n > N P, ATcvfimft > Q — ».CTCMci'fi ■ M, hctn.a>c
nn I N P, hcTciift^ic : Q — S'awj^ N P — Urh.*: 0 o Q — v-^fnty i N P. — 2. tiü-i i] nnts >
(II) (1 : nfrl :) N, nnP > P. — 3. -^5^ ■] >,y . N P — nOA : P — MxbCa-tO- <] (/ AK>,CVl-tl> I
ffl) Ahinn-tü- ! N, A>i(/- "»•flc-ti> ' /« "hcatO" >) P — <i»A<f.cn >] ©xa ■ <f.cn = P — of^yri •
M «DAiifb-iXi/'ö»- ■] afnn-i-xwao- . Q — in^'eif i P Q. — 4. ^v/^/hl- • M — nj;«» (' 'K') ■
P, fiy"*»^ > «»rtTV.f ■ Q.
au roi (ce qu'il y avait) ii leur sujet. * Et le roi interrogea ses deux eunuques; i'<
et ils avouerent, et ils furent chäties. * Et le roi ecrivit ce recit dans les me- is
10
moires historiques; ' et Mardokewos ecrivit aussi ce recit; et le roi ordonna
ä Mardokewos de demeurer dans la cour (du palais) ; et il lui doniia des pre-
sents ä cause de ce (qu'il avait fait). * Mais Hamä, (fils) de Amadätu, (de la i;
tribu) de Begyä, qui etait noble, et se tenait devant le roi, voulait faire le
mal contre Mardokewos et contre son peuple i\ cause de ces deux eunuques
du roi.
Et apres ces choses, aux jours d'Arterkserkses, et cet Arterkserkses re- i, i
gna sur cent vingt-sept provinces depuis le pays de Hendake ; * et aux 2
memes jours, lorsqu'il ■^egna dans la ville de Susä, * la troisieme annee :t
depuis qu'il r(''gnait, il lit uu festin ä ses amis, et ä toutes les autres nations
qui restaient, et aux Färs et aux Medon, et a leurs nobles et aux chcfs de
Tarmöe. * Et apres cela, apres qu'il leur eul inontre la richesse de son royaume ''
FATR. OR. — T. IX. — F. 1.
18 LE LIVRE DESTFIER. - I, 5-8. [148)
-> " *flJ^n : 'l«{,ÄOT : fmVf,/\ : ^/nC«} : -J-n/. : 11'/" ■ O'JA •• A?|A : \TA- ■ Ih
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T •• attth-n^ ■■ ^/.i- : fliTt ■■ lA'VJ?. ! äVä^- •■ Uli ■ \\.hih ■ rTlin<. •■ 'ir'<- ■■ mhi
'^ ■• h(D--^' ■• X "i • M ■■ /"<-rt " * mx'P'Jl-J: : Hflin* • wh-ik-c j ©ha^'I"^ ■• ?i
7'J- • <5*T'} : fl)*A*,e^ ! .«lAfl>- • flrh^n • r • ff ! «»hA.'T|- :: fl)fl)^/J : .n^^'V :
Hi*"?p. '■ aoOHu. : ^fi± : (D-hU '• "JT-/** •'• *fl'n'JA-rt • h\\ ' ^^\1 '• +^'T. ' til
n/. ■ M '■ nhoo : <{.+^ : at-Ti-t: : ^T-/** s WhllU ■ A^Dl-fl* : f.lfK- ' d,^^^ ■
5. a»co i N — A>,rt : tc*. ! ;>iii-n 0 («' fth/hn-n =) a>iA > tc*. > N, (/ ^AH■fl 0 a>iA i tc4- =
P, AhAH-fi 1 Q — >iA : iv.vin- >] o N P — o«.e. ••] i "^xä > P — oxj? • rioj-nt > M —
nfl»-nt ■ n.t •■ "^oä > ■vt-/»*' ■ Q — rtfl-fi = ««"pöa ■ N, i»^« i «otöa : P. — 6. mticnm- >]
(/ /»"V-jß ') a>Ar.°/fl)- ■ (i atc If •■) N, (/ fljnv-.e :) fflAcVa»- = P, rDfi>-.e = a>CT-^ ■ Q — a>a'h% :]
«•VI I Q — fi'^'^^ ' (2°)] a ffln'^% > Trx.A I (Döm-K i n"*^^ > M — ri.rt.Trr» i N P, tir^TrO >
Q — n-VA+l- ! Q — '\ÖA :] fl>'\ÖA : N P — «DIK-C >] rt '»öA •■ hö-^fi: •■ M. — 4-flTr I Q — HÄ
cT-r» ■] hcf > M, ii>icr» ! {i HÄor» >) N, Hhcr» = (ä ««/• h, e? -v «?//■ c) P, hä-vco : Q — fl»o^
.+t " M, fflh<!..+^ = N P, afii.;}-^ I Q — H-^-n«: I N P Q — ffln>.Tr-fe 1 X, nöTr-»^ ■ Q — k.i.r
•V I Q — afh-d'i ' iNI, mnö-n» > N Q — a<{V- > N, ä<{V- : Q — (/ ii)nti.>.u- : \ — -i-n*. > M N. ->
■fl<C 1 Q — >,rt<. : Q — -iflj-.«^ : N Q — »i<c.s : M . — 7. fli»<p'\i s M, toKVO-i. ' N, ©»'P'V
^ 1 Q — ID1K.C ' Q — fflHyi'V'l»^ 1 N — <!.t¥"V >] ^^^(c / ?•)■> I N — «»(/ HltA^.P'V ' N, mii
•feA*^ I Q — KAm 1 N — Eft* I M P, iwAA* 1 >iA¥ 1 Q — o»*lA.^ i N, «n.iiA> i P — fflffl
fi-i OiDje-v 1 N P — •nH*;! > Q — HiwTjb :] a)Hu"?.e > Q — oo'^Hih > Q. — 8. «d(« n)iiA'rt ■
N P — •J'.S.fli»- 1 Q — iBMW(i o»-) 1 N, (D},IIH<>»< 1 P, hHHfl»- 1 Q — <t+Ä ■ M.
et 1a splcndeur des rejouissances et ses richesses, pendant ceiit quatre-vingts
jours; * et lorsque les jours des noces furent finis, le roi fit uu festin aux na-
tions qui restaient et etaient rassemblees dans la ville, dans la cour du
palais du roi, pendant six jours. * Et (la cour du palais etait) ornee avec des
(tentures) de pourpre et de lin lin, et cntouree (de tentures) de pourpre,
(soutenues par) des cordons de coton, (passes) par des anneaux d'or et d'ar-
gent sur des colonnes de pierre de parenso; et les lits (etaient) d'or et d'ar-
gent; et le pave (etait) de pierre de couleur d'emeraude, et de pierre precieuse
de 2}inino, et de pierre de parinu; et ses tapis etaient tres beaux, chacun de
dix Couleurs; et dans leur contour etaient disposees des fleurs de rose. * Et
les coupes aussi (etaient) d'or et d'argent, et de pierre precieuse de entaraqi-
noti ; et les qelqyan pesaient ä peu pres trente mille talents. ' Et le vin (etait)
abondant, son parfum etait bon; et le roi meme en buvait. Mais ce festin
n'etait pas selon la loi, comme il faisait auparavant; mais ainsi que le roi lui-
meme l'avait voulu ; il avait ordonne ä ses economes qu'ils fissent sa propre
lü
16
[149] LK IJVRK D'RSTHRR. ~ I, l»-lß. 19
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(»•A;»- ■• mMM"\ ■ mMid ■ (Oh% ■• 'IJt'PS'.U- : A'>7/*' : ?iA • yrlAh^n?* -•
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AV^A• ' r/D/\j,h'J' ■• /h-H-fl • /*'T : ^ft*"» ■■ u"i'^.> ■ ^M: ■■•■ 'ro^nPl- = fi'^.P-f- ■ vi
htim.'i ■ il/^'l' ■ fflÄ,<i.+R-1- = -I^^S^h : 9"tlfi •■ 'iÄ'PJ'.U- ■• öJ-lhH •■ >•?■/*• ••
aHJPO :: ^m^nCoo- : AhdC*l'tl> = Hho» ! "Ml. •• ^iftm."* ■■ fl»^.n.A"Ö»- : in 13
A.'jc : (DaD/iM]±ih : 4.c.t\ • fli"Ä/^-'j '■ JiA ! *<-n'j • -^n • "JT-/^ : hA ' ^-Vn
Am.'J ■ 'J'9/*''V ' htioo • Aul-n^:^ • nhoo : KHIItfo- : 'JT./*' : A'^Ä"?'» « *Ö1J?.
9. mht\rtuMit) • N P, mhfim.-vi'. . Q — noA ■ N P — hc<nc s iicr>ftr.tinrt. 1 M, ^coicunc^i
rt.n ! \ P, }^c.<n(?•n(tc.'a(^. > Q. 10. ront-dJ.^ > N, fl>(/ nj^lHT.^ ! P — A/h-^ i M N P Q — m
Ann-» > N, mAmrv = P — an\.-f-i. . N P Q — fl>An-'>it ■ N P Q — fflAMtmAt > P — wAH^n
(n . N P, mAil-VfUn I Q — flJA.■^(/ <!-)a i N, mA.+l ■ P — Aft-Piü- > M N P Q — ^aV-^Wn}" .
M. — 11. y9"fi,öf ! N — mf"i"if^v ■] atf^lf^h- •■ M — rnfwciahv i N 1' Q — ota^Ki^ •■
M — A-M-n .] >. s"/- A N P, h/hH-n . Q — fiT . N P Q — ;e>.-fc .] o N, « P. — 12. moa
p(< » : N, iBhM{i *) ! P, m-vnf^ ■ Q — /hd^iu- ■ N P Q — mtiro =] ©rtiro > M, w-f?"
•^ I P Q. — 14. >,r.*nfn .] hc*fn ■ M, ».cfenf-n : Q — fflncn-cp-n ■] a>(i '»jcn-tn = N, m
f.n-tn I fl»A>,A' > P — at-it^iiric ■] fl>"V^ft.^•c « N, flj"-/A.rt.fc = P — «s-cn >] im-ca = Q — ö*!- ■
P Q. — 15. -»/^ i] «■ N, o P — aAät-v ■ M, A/hÄ'P'V I N P Q. — 16. «».ftiuA» 0 «>.en.A»(« <n»-) t
X. atf.n.ffoo' 1 Q — 9"n.}Pft I N Q, aoM^m 1 P — i A"VT-/" > aiAön'\>.\)-ti> ■ >•»• = '^ÖA : Q — '\fl
A I fi-fvo^ •] c '\bt\ ■ »y^A"<»<»- > N, Atf-A°<n>' • P — ffl'^öA ' «"»l-llt •] aiA*A ■ (i M-tVa<f i) öoTflt i
N, OJAiA 1 W-A°<n»- ■ o»Tllt I Q.
volonte et la volonte des gens. * Et la reine Astin fit un festia aux l'einmes,
qui (ötaient) dans son palais, aupres du roi Arterkserkses. * Et le septieme
jour, lorsque le roi fut gai, il dit ä Hamä, et k BäzAn, et ä TarA, et k Bu-
laze, et ä Zatweltä, et ä Zaabätä, et ä Taräbä, et ils etaient les sept eu-
nuques du roi, qui le servaient, * qu'ils amcnassent la reine; et qu'ils la ii
montrassent comme reine; et qu'ils l'ornassent avec la couronne; et qu'ils
montrassent sa beaute ä tous les princes du peuple, car eile etait belle.
* Et la reine Astin refusa de lui obeir; et eile ne voulut pas venir avec les eu- 12
nuques. Et le roi s'attrista et s'irrita; * et il raconta k ses amis ce qu'Astin 13
avait dit; et il leur dit: Faites donc son droit et son jugement. * Et vinrent i-.
vers lui Arqesyos, et Serestiyos, et Mälesiär, et ceux-ci etaient les princes de
Färs et de Medon, qui etaient proches du roi, qui demeuraient k part avec
le roi; * et ils declarerent au roi leurs lois, ce qu'ils feraient k la reine Astin, i^
parce qu'elle n'avait pas fait ce que le roi avait ordonne aux ounuqucs. * Et
IM
ir,
10
20
20 I.E LIVUK D'RSTIIEIl. — I. 17-22. [150]
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tlTrl: I .-»-A ■ n<n> i p^CVIfö»- : OtD-At > h-n^-tü*«^ i / P.
Mekewos dit au roi et ä ses princes: La reine Astiii a mal agi non seulemeut
contre le roi, mais aussi contra tous les princes et contre les gouverneurs
17 du roi. * Et il leur raconta les paroles de la reine; (et il ajouta): Ainsi qu'elle
IS a refuse (d'obeir) au roi Arterkserkses, * de meme aujourd'hui les femmes des
princes de Färs et de Medon, lorsqu'elles entendront comment la reine
i!i a desobei au roi, elles oseront de meme mepriser leurs maris. * Mais si
le roi le veut, qu'il ordonne, dans son palais, qu'on ecrive cette loi de Färs
et de Medon, et comment on a fait ä celle-ci; et que la reine n'entre plus
aupres du roi; et que le roi donne sa dignite royale ä une autre femme,
20 qui soit meilleure qu'elle. * Et lorsqu'elles auront entendu cette loi, que le
roi a faite dans (tout) son royaume; apres cela donc, toutes les femmes hono-
21 reront leurs maris, soit riebe soit pauvre. * Et cette chose plut au roi et ä ses
22 princes; et le roi fit ainsi que Mekewos avait dit; * et le roi envoya (des messa-
gers) dans tout son royaume, dans chacune des provinces, selon cette parole,
afin que les femmes craignissent leurs maris dans leurs maisons.
[151] LE LIVRP: D'ESTllEH. ~ II, 1-7. 21
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jßH.nc > Q — iiHffo ■] n-nao I Q. — 2. m-hr'R-^iii %) > P — n-VT-/** ■ j?** ■ Q — .e.'^r'o^ 0
ß / ft°-|: > N P, ft»1: I Q — jeV'VA = M. — i-öfy i N P. ^ 3. «DPhini i] m^'^'V ■ Q — 'V7-
/" ■] a / .e"tir ■ N — n^a^ct 0 (' w-fr ■) ri'hfl»-r.t : P, w-a- > n-».«»-«- ■ Q — A«oA>itit =]
«n"\>>^)1- ■■ N Q. rt«<"\>i>l^ : P — antW-"i >] (DöBOWt > C N, {i flJA)<n>0*'V (/ ^) i P, fl>tfo*^<f:Vt '
(^ — iwv^i' 1 !\1 — i-öf-"! I N P — nfl>-nt ! rt-t i] fun-nt ■ nfr : P, ©nfri < Q — <d^<d^.p,j»'v ■]
iDfmv.e.f 1 M, i N, o P — a-^»«» : "/?•/'" 0 (\^ö(o i vr/" i M Q — A^v?-/^' ■ / N, o P — ao
,*n. 1 hTrA^ . o N P Q — fl».fii-n}p-v ■ P — +-ny> > Q. — 4. ■n>irt.l- > Q — l-"/"?/" • N Q —
OOt i] /« N — hnm.m- 1 N. — 5. Hfio»- •] mfiöo. i Q — ai>c;?.li>j»'ft : M N — h,^>b<. • N, h.
/■v.<: I Q — Hft."%p I N. — 6. Ht*fl>m- : N — 'rn-VR'mc ■■ N, vn-m^vj^c ■ P, 'tn-ytx.ypc > Q- —
7. flJA^- : Q — MMp- : N — Ahn-V : M — fl»>i?"jE:r-><: :] Whr'Ai- ■■ M, ffl>i?".^(/ ■^)i I N, fl»,
»"Ä (' v)d. > P — 'Sr'i ' Nii-^S-V :] fl»>iy> I >,ii"7^.v > M, >i9°(/> >) >iii"7v/ ■ N, (/• fl»)>i
?"(«■ > ■) hTI"7^V ■ P — -n^irt.* .] (/ A»* ■) fl»A-F I P, A-1: : fl»A-F ■ Q — i-öf > N P.
* Et apres ces choses, le roi l'oublia, et il ne se souvint plus d'Astin, car ii, i
il se souvenait de quelle maniere eile l'avait contredit. " Et apres qu'il 2
l'eut condamnee, les serviteurs du roi lui dirent : Qu'on cherche pour le roi
des lilles vierges, dont le visage soit beau ; * et que le roi ordonne, dans les pro- 3
vinces de son royaume, auxlieutenants des gouverneurs, de lui choisir des fdles
vierges, doatle visage soit beau, (qu'on les amene) ä la ville de Susä, dans les
maisons des femnies, et qu'on les confie ä l'eunuque du roi, qui est le gardien
des femmes; et qu'on leur donne de Thuile parfumee, et toutes les choses
((ui leur sont necessaires ; ' et celle d'entre elles qui plaira au roi, sera sa *
lemme, afin qu'elle regne avec lui, ä la place d'Astin. Et cette chose plut au
roi, et il fit ainsi. * Et il y avait dans la ville de Susä un homnie Juif, dont 5
le nom etait Mardokcwos, fils de lyäiru, (fds) de Semyu, (fils) de Qöseyu, (de
la tribu) de Benyäm, * qui avait ete amene captif de lyarusälem, que Näbuked- 6
näsor, roi de Babylon, avait röduit en captivite. * Et il avait une fille, qu'il 7
avait nourrie, lille d'Anünaddb, frere de son perc, et son nom etait Aster;
11
■22 I.K I.IVHE D'ESTHER. — II, 8-13. [152]
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K-J'i!.!!:ö •••■ *flii^A- ■ Ä*^./. : f-oD^'h : iioCFAl,9't\ ■ -'in • Oä^ • n.!- = h-ih
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P — o^tt. 0 o.*n.c> . M P, -^^n. > N Q. — <i. (i^ä-^o- .] t^-iih . Q — ^n-v = Q — mniio- .
h-PAÄ ■] «nn-flo- ! hvßiS!: > M, fl>nn{( h.) . t^vAx. . N, ©ft-nj^ i hvAA > P, ©rtn-i ■ hVAg. > Q
— fi^i\>iV'/ 1 M — "v+nv < N P Q — >,rt : wiovv ■] ?°ftft I >,A . ■^4.nw> i f N, m>,A i ,f,fl«rv ■
P, / Q. — 10. oocpjbjpfi = N P, oDc^nf-n ■ Q — >,hh ■ P Q. — ll. aoc.xjtyn > N, öoc.p>
Ffi . P, ««c^iif fi : Q — «ve^e ' N, hx^e : P, hOÄ ' Q — n.t I / Q — jen-^ö .] i P — »tw .]
ifcV • ir.hV 1 6- N P. — 12. A>iATi* s] a c }xVAf: = N, a i hV.'h.e: ■■ P, a hVAR > Q — .ßn>i ■
M — a>(>a 0 nn I Q — ttl.^ao. , c N — TwB ■] «^mci: : fflUlAh.-!: i Q — tiOfi.-^ I M —
a"in{i >)ii . P — fii-Ui. ,] /« Q _ fi,:t-%/,/, , , N, .e-^co , P _ (Djß"t>^ , N Q _ g ,] n^.
nt : Q — >,fl»-a.'> . (1°)] ha^'i.■^ , N P Q — >,-»H i] (m m) >,-vn ■ N, ©>,•>« ■ Q — .ß^+u-v =
Q — ^-n-^ . Q— mg .] fi.c-nt . Q -- hm-i,-^ , (2°)] hofi.-, . M, >,«D.^:i i O — nt,i.m^ . M
— fl>n4"n't > Q.
et depuis qu'clle etait sortie de sa famille, Mardokewos l'avait nourrie afin
8 qu'clle IVit safemme; et cette fiUe etait belle de visage. * Et lorsque l'or-
dre du roi fut donne, ils reunirent pour lui plusieurs filles ä la ville de SusA
aupres de Gay; et ils amenörent Aster aupres de Gay, gardien des femmes;
9 *et cette fiUe lui plut, et eile trouva gräce devant lui; et il s'enipressa de lui
donner de Thuile parfumee, et sa part, et sept filles du palais pour la servir;
et Celles qui la nourrissaient dans la maison des femmes la garderent bien.
10 *Et Aster ne declara point sa famille ni sa patrie, car MardokOwos lui avait
11 ordonne de ne pas (les) decouvrir. * Et Mardokewos venait tous les jours ä la
cour de la maison des femmes pour entendre des nouvelles d'Aster, (et sa-
12 voir) comment eile se portait. * Et le tour de Celles qui entraient aupres du roi,
arrivait lorsque douze mois s'etaient öcoules, parce que pendant ces jours
elles demeuraient, en se nourrissant bien, et en s'embellissant, six mois,
se parlumant avec des parfums de myrrhe, et six mois, avec des odeurs
13 et parfums des femmes. * Et apres cela donc le meme jour, elles entraient vers
15
[153] LE LIVRE DESTHER. — 11, 14-19. 23
A : y^X-h. • A-f: : h9"tt.'t •• h'itl^ " *fl>y.«,' : ftCTfl •■ 'ttt(D'}x : fflÄfl.^ ' l'T
-tth • tt-f- ■• h'iM- • '^n ■ Pf. ■■ lÄ-ffl : -i-hA^ : 0*11. : h-^ftl' : rDÄ.l'ftT/' :
?l'}h : a*Rh •'■ (Dl^.Yy : 'W : 77/" : A?l»o ' AA.^^ ! Ä,Ä<»-"/ ■" *fl>^on : flÄVh =
^A'l' ! ^l•n<:.;^ ■• A^ft-LC : flJAI- •• K'^.T^-fl : h'iflJ : hn-|)- : Aff»C^,]n.}Pft : h
tn> : 1'(\h • -in ' ^l/*' : in/.'!' ' W-A- : (llKW : hllH : llVh : 'lÄfl>- : 0*11, : h
^fti;c : '"in •• hC'Yc'Mic.\\i\.t\ ■■ JT-/»' • (\iiDH -. htO'/.A • Offlc^ = MC. ■■ n«^n
"JA : AW-A- •■ hÖdnllU- : fflArt<{.*R'|: • rtfl'O : aofpöh ■ mhöd?' ■ hand : htl
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14. u«cii = Q — ^öm : ISI N P Q — -^^n. • P Q — «»h.(i ^)R'n9" > Q — <D7n.>i ■] o Q
— Ari*»» •] Tino» 1 Q — (i h.)!^ot-'^ I Q. — 15. n»wi i] um-«, . (/w n»<ji .■) Q — ö-n<j.;»- s N
P Q — "h-^io ■ Mhu- >] "h-^v 1 hn-ü- I M, ti-ihü' I Ahn-o- 1 Q — aöuc^^ijpv = N, f\aoc..vjn.9'"i >
P, ftönc^vif-n I Q — ^n>i : c N, ^nm-'s > P — imt > nn«» ■ hnn i w-a° > M, 7-n«j^ ■ {i v-
A° ■) ntioi» 1 (t MIH 0 N, Tttih- > nhöo I Mlll 1 (/■ W-A- 1) 1 P, 7n<'.^ 1 tf-A" •■ HTlon i MIH i Q —
11h- 1 ■^öfl»' > M, (f nim+) ! Aiöf»' I N, nrn- : Aöm- ■ P, tnii; ■ Aöo»- > Q — N^^n, = P, «^^n. i Q
— f°7n : Q — fi&\e.v >] c.r,fiv ä Q. — lii. hCTCfncunn > M, hcvcnncxinn > N P, >,tc:
inA-A I Q — nTmB 0 a>,wc-t: ■ a^TlA^l.1: I Q — na»c:i : N P Q — >,.sr. ■] -v-sr. = M P mc. ■.
(i -> ««/• h) N — "^sr 1] hjF" . N P. — 17. A-V7-/" s >ift-fcc < M Q — a>i (/ ti)n^ •• N P — tf-
A-m»- 1 N, ff-A»(/ -V) I P, tf-A- 1 Q — il»ia'C7'P ■ Q. — 18. (\0t\ i N P — flJAu'/S.'ei: ! N P Q —
AR-'V • N P Q — AooCO I N — ^fip-tl 1 N, AÄ:?-fcV ■ P, '^•»i.S-tV • Q. — 10. tBaoc.fJ\.?>(\ 1 N
P, «"C/'.Ti.f-n < Q — f.nao^ I I\I P, .ftXöojE:: i N, ^e<n»Ä- : Q — mn-nt : ouji: 0 o M, no»-ni- >
OB^ I t N, m nat-nt > "i^fi- 1 P, nat'Ot < "^fl^ « Q.
le roi; et celle qu'il desirait, il la lui conduisait de la maison des femmes.
Et sur le soir eile entrait; et sur le matin eile retournait dans la maison i'i
des femmes aupres de Gay, eunuque du roi et gardien des femmes; et eile
n'entrait pas iine autre fois et ne retournait pas vers le roi, si lui-meme ne l'ap-
pelait. * Et quand arriva le jour du tour d'Aster, fdle d'Aminädäb, frere du 's
pere de Mardokewos, d'entrer vers le roi, eile fit tout comme le meme
eunuque, gardien des femmes, lui avait ordonne; car Aster trouvait gräce
aupres de tous ceux qui la voyaient. * Et Aster entra vers le roi Arter-
kserkses au douzieme mois, au mois de adär, dans la septieme annee de son
regne. * Et Aster plut au roi; et eile Irouva gräce plus que toutcs les autres n
vierges; et il la para avec la couronne des femmes. * Et Ic roi fit un festin is
ä tous ses arais et ä ses ofTiciers, pendant sept jours; et il fit les noces solen-
nelles d'Aster, et il accorda une exemption (de tribut) dans tout le territoire
de son royaume. * Et Mardokewos demeurait dans la cour (du palais).
16
19
20
21
23
III. 1
24 LI-: I.IV1U-: DKSTIIKR. — II, 20 — III, 2. [1,54]
F'\h9'i\ ■■ htm •■ iv/.i) : 'Kiw.h-n.h.c •• öiii^iu: •■ i-^mii • nh«» : iMmi- = rriA.
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V ' Mtyao- :: Oi'hT'M ■ hWW ' '>"?"/" ■ .l'-ÄVhV?' = All"»'!: •• fl»-ft'l" •• «»ÄV/Ki. =
*ffl?i9"Ä-i<i ! 117-1: : hijnp- ! n-/»' • ^CTClr^ftchA,ft = av^ ■■ nhoBP^
2 + : ■mjP'e • toKi^c ' f^öh • hr"! •■ vf-A- •■ höcYi-iiu- ■•• *tof.fii.^. •. A"-|: • w-
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20. Ohnic .] '' ^ — »^,fJß.e:*v"li- OJi^f-ßJ?:*^'- ' ^1' / P — >.H« ■ ^' — oocfJhiTtt I N P, o»
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P. — 21. g .] o M N P Q — Aö-Piu- « N P, -^dno- . Q — A-VT-/»" 0 o M P, t iS — a,
.*> .] A.+ ■ M — -h^-ttt I ^' P Q — c>ifr 0 « / A-v-JY" > P — otif > IM, onf : P, "t-ar ■ Q
— «»c^ti.f-n 1 M, <n>CÄ.ii.}^n ■ N P, floc^nf-n ■ Q — AhcrcnncYift.n >] AscTcufiA > M, a
hcnhcxtM > N. A^cTcnnifin ■ Q — <oä4»^ ■ .r^^aj» ■ Ahc<n,virt.n ■ -vr/^ > c 'S, m P. —
22. fl>n?"'^ 1 c N, Q — «n>c^vif n ■ N Q — mni^'^ : «oc^nf-n = w P. — 23. a>t>n,'i i] fl)(*n ■
O _ g ,] YjAh.* I Q — /hö-p-i ■ N P, Aöf» I Q — <o\9"-\\ > hm ■] fl».nii > Q — Ani-v* ■]
o O — ytift 0 >a^^ ■ M, f -n^ei- i c N P, T-nfi- ■■ Q -- >7/"^ ■] « ' aii-v* > N, w AniTr* >
P _ At-N^lC '] i N, m A1I-V1: ! tllViC s P, ATlTr* ■ tll*lC = Q — A<n>CJ?.ll.}»'n : N P, l\aoc^\tf
fl. Q.
III, 1. m'hr'R'^i •■ in+ ■] ai-hr"» •■ >i5^ä-'><; > •>!■>* ■• N P — >iCTcnion.n ■ M, (/-Mhr.
Tcnvirt.n ■ N, j.cTOTin.n . Q — aa"? ■ N Q — nho»/.* : M N, iihcn. .■ .s* • Q — -aifv. 0
n-i?"> ■ M. ft-ft,}p-> • (/ n•^.p'E >) N. n-xfz > Q — mh-vnc ■] fD>,T'nc'n>- = M. — 2. m^eftT
■S. ■] f.<\1fi- ' Q — W-A-a»- 1 A-1: s M N — •hl^/i- : N, hfl^ > Q — ;E7-n*. > HhHH >] (< .ß^lK.) :
(r h) hHH I J\, (m fiTfii. ■ h) ?,HH 1 Q - fflöoC^P»^}^^^ = N' P, AxwC^Vif fl > Q — KfilflR ']
^fli^ . M, (i K)fii*-nR ■ N P.
20 * Et Aster ne declara point sa patrie, parce que Mardokewos lui avaitainsi or-
donne, qu'elle craignit Dieu, et qu'elle accomplit ses commandements, comme
21 lorsqu'elle etait avec lui. Mais Aster n'abandonna pas sa loi. * Et les deux
eunuques du roi, chefs des gardiens de son corps, s'attristerent, parce que
Mardokewos (etait plus) grand (en dignitö); et ils voulurent tuer le roi Ar-
22 terkserkses. * Et Mardokewos (Dentendit; et il (le) raconta ä Aster; et eile
23 declara leur dessein au roi. * Et alors le roi interrogea ces deux eunuques;
et apres cela il les fit pendre. Et ensuite, le roi ordonna d'ecrire ces choses
dans le livre des histoires des rois, pour souvenir, en reconnaissance de Mar-
dokewos.
ni, 1 * Et apres ces choses le roi Arterkserkses eleva Hamä, (fds) de Amadfttu,
2 (dela tribu) de Begyä; et il le mit au-dessus de tous ses amis. ' Et tous ceux
qui (etaienl) dans la cour du palais, l'adoraient. rar le roi avait ordonne qu'ils
[155] LE LIVRE D'ESTIIER. — III, 3-8. 25
^n • hTlOO/. : ■/«V ■■ h»B : hS-ii'^?: •■ A«"|: • oni:p.)n,f*{i : flJ-JJP'O : T* " (Di.
+ft ! (PTV^ö»- ■■ AW-A"«"»' ! ÄJ?.y-.^ •• hA ■• AfflA ! OT^'I/»''!: : AÄCTCVlftCh
A,ft K flii-n/. • nvffle •• 'j'WJ-1- ! hrM • v^i*» • ?iCTcyiftchA.ri ■• lohM'iÄa} •.
i\ ■ nhthi: • j>A-i- " ö)öv.^. : fio- • f[öA •• "/!*'•<• ■■ fl»/.n-o- • Ai»'c:+ : (dc'i ■■ h
f\c ••■• ^afiid ' ^hl:'?c\1hc^nflt\ •■ fli.e.(i,A" • im- ■ rini-n ■■ oa'C •• hi^'m-ft
'^ : h^n ' WA- • «w-J^/»' ifh : rD,7,')fli»-5', : »lAh • h9"> •■ l/W-A- •• hiM-n :
.oi.P'V ' N P, lmcf^^v•^\ > Q — h.*>hnni ■ M, (c ix.!f)t-h.]rv •■ N, h.*-»i.mi : Q. — 4. .p.-nAP 0
.e-fiA ! M. .e-MA (/ }») . X P — wf,n. = N P Q — a^"7 i N P Q — pon. > N P. v^a. ■. Q —
Y)ön I ooc^luf- 1 M, <D<n>(z C/'.IIV-fl ■ ll"" >) N, 0 P. (D>7C}^ > "HO» i Q — (/ h.e»').^'^ i N. — 5.
iihooi > M — A"7 : N P Q — öoc.ejiP'fi • N P, tn>c^.\}VI\ = Q — ('' fl»)1i'""i ■ N P, tv"", ■■
Q. — G. Atf-A-oo- :] Aff-rt- j M Q — AKcmr.viftrt. ■ M, AhcmcflArt. s N P, Ahr.T^icrt.ft = Q. —
7. fflV-ri*: :] «nv-fli I ;>i? > ("?), xal etioiTjCEV ij/r/^idj/ot. — n.Tml :] n"ii*'C1: •• iDHAh.* > Q — hCjn
ctinciir.iirt.n : M, hcmcunciift.fi = N P, >,cTCJ'nii.ftn = Q — «nhnf^ow > Q — ■>,r'«i\^-^ ■ M
— a)iDC:i ' N P, flunc^ = Q — >>?"fflc> •■ N, ^i'^mc:! i P — fTV-ha^ > Q — «mctlts^fl • N
P. öBC^Kif n I Q — •hif<. 0 "i/^i- : \ P — ai<:(i-o> ■] ©rt-n-o- : M — «>c:i > N P, ©cv = Q
— hfic >] 'V-sc > M, (f >,).sc 1 N P. — 8. «D>i(c c") ! P — i\hc.inc.r>c.M(i.n > M, AhcmcncAA. ■
N P, nhc.Tc.wit.t\ ■■ Q — °,'\'K N P Q — >,y"fl>-nt >] (m "hr") m-ni- > Q — h^m 0 hAH-ii M
P, ((■ Ann) . X — tf-A» I M P — iitf-A- .] tf-fr 1 X P Q — a>h.f.=th.»-n > P — cw^ ■ X Q —
fissent aiiisi; mais Martlokewos seul ne ladorait pas. * Et ceux qui etaient 3
dans la cour du palais du roi, lui dirent : Et toi, Mardokewos, pourquoi
n'obeis-tu pas ä la parole du roi? * Et chaque jour ils lui parlaient aiusi; i
et il refusait de les ecouter. Et ils raconterent ä Ham;\ qua Mardokewos
refusait d'obeir au commandement du roi ; et ils lui raßonteront que Mardo-
kewos etait Juif. * Et lorsque Mamft sut que Mardokewos ne l'adorait pas, il s
s'irrita bcaucoup; * et il voulut exterminer tous les Juifs du territoire du fi
royaume d'Arterkserkses. ' Et la douzieme aunee, depuis que Arterkserkses '
regnait, Ham;\ fit et jeta le sort (pour clioisirj le jour des jours, etle niois des
mois, pour exterminer la famille de Mardokewos dans un meme jour; et le
sort tomba sur le quatorzieme jour du mois de addr. ' Et Hamä parla au roi »
Arterkserkses, et lui dit : II y a un peuple rebelle parmi les nations dans tout .
ton royaume, et ses lois sont differentes de Celles de toutes les autrcs
nations; et il n'obeit pas ä la loi du roi; et il n'est pas jusle que le roi le
26 LE LIVRE D'ESTHER. - III, 9 - B, 1. [156]
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9. fMm 0 ^Nnm i M P, >,ini • Q — at^mv-hao- ■] (/• fl>)^T^:>,}P(ji>. i N, mh-Vf-i^inf 1 Q —
M >] o N, / P — a».n(D->i 0 afhnm-ri 1 ?»I, >,na>->i ! P Q — » 0 >iA<C : Q. — 10. wtxOhbh >]
fflfflöh : M, (DhcD-Jt-h : P — t'hA'f'-f' ä Q — «DOTrtijp i] maomv -. M, (« m)aoin9' > i\ — A/h"? :
N P Q — .e-^1?" ! Q. — 11. AWir? . N P Q — .RUm-vn . M — mh^-wm .] m;»,ii-n>. . M,
<D;hiin (<■ i) > N, ©A-H-n (/ v.) i P. — 12. asf,at"^ , N p Q _ n4>.s"7, i ©c-^ .] n^'.^'^u- .
(Ifflc-i I M P — Tflji'. ■] Tfflg 1 M P, jfljg e« E s«/- g N — Aiwc* i M — Wi"^ : >,' P Q —
A«o<)vTr^ . oKKoofChW^ 1 Q — Htf-A» > M — n-hiD-c^ ■• >•?"> i wv^n. 0 n.iifl»-c^ > u->Äit. > M,
nwifl>-ct : uväh. > N. fi/htD-ct = w^h. 1 P, n^fl>-ct > ^r"i > u-väh. • Q — av»% ■] Av:a)»ffl% i N
P Q — ri/hflj-c^ I N P Q — ?"Aii> : M — h/htiawö»- •] aa i Anafö»- = M — nn . >7i i n
-tiay-c-tirao. i] o M, « N, / an : 'm. > nva^ctiTö»- i P, nn : >?«'. ■ n^tahc.±va>>- < Q — hcmc.
ncDA-fi 1 M, hcnmcinrt.fl : N P, hcvc.xicwMi > Q. — 13. ^vcft 0 (/" 5^fiA ■) Wi-pc/^ • N,
iTAA : fji'pc.p^ •• Q — AhCTcnfic>irt.n 0 ©hcncnc •• j-curt-n : M, fl>hc<''cncvirt.n : N, A(y)>,c<n
cvicrirt.n ' P, AhCTCJ>cnrt.n : Q — ^T'i:>i?'«o- 0 ffhipao- ■. N, fTv.>-ao. , Q — awc:i •■ N P,
fflfljo = Q — hJ?c 0 "i^c s M N P, n'^i»'c+ = wiiAh.* = nn«»- : hJ?c • Q — janc-ncs^o»- 0
atfi.ac-nc.yim' i Q.
B, 1. .e-flA- > Q — -^aje > Q — hCvci'Cliirt.fi . M P Q, hCTcncnft-fi : N — afhr'i •■] (f h)
'•' laisse. ' Mais si le roi le veut, qu'il ordonne qu'ou rexter'mine; et voici que,
nioi-meme, j'ecrirai (rairet), et je ferai entrer dix mille talents d'argent dans
le tresor du roi. * Et le roi öta son anneau, et le donna dans la main de
Hamä, afm qu'il scellät lorsqu'il ecrirait au sujet des Juifs. * Et le roi dit ä
Hamü : Oue l'or seit pour toi-meme; et du pcuple, fais ce que tu voudras. * Et
il appela les secretaires du roi au prämier mois, le treizieme jour; et ils ecri-
virent, ainsi que Hamä leur ordonna, aux princes et gouverneurs de toutes
les provinces, depuis Hendake jusqu'ä ItyopyA, des cent vingt-sept provinces,
'•' ä chaque gouvernement des iiations, par Fordre du roi Arterkserkses; * et
il envoya des messagers dans (tout) le territoire du royaume d'Arterkserkses,
afin qu'ils exterminassent la race des Juifs en un meme jour, dans le mois
ü' 1 de adär, le treizieme jour, et qu'ils pillassent leurs biens. * Et sa lettre
lü
11
12
[157] LE LIVRE D'ESTHER. — B, 2-4. 27
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fflnpro-»M- : A'HA-^ ■ ^ft'i'vn.i:f • wa- : ha.»- : ^.ivi.n '. \(h'mh ■ ffnpi -•
hfth i hfcii. ■• nwifl>-c^ « aththf^ii •• rtA»«> : Hh'/'-^n : w-A- ' rtnh = ?-i'f-+
n-JÄ-rTi • '/o«>iTi> •• ^rtJ: : nA-ne ■ hk-joa • ja^ = mhii • i-aäIi : n-}?^
>if"V 1 N, (rat)-uao-, ■ F, ii7,j>"> ■ Q — fD>,fi)i :] >,ftYi i Q — A;i!»y; >] Mf'/iio% . N P Q —
flAOl-C^ : N P Q — WAonOW-'h i] «ianO'n->^ : N, m{i A)<n.OS:Tr^ i P — <DA/*'e'T> i Q. —
2. -nH"* i M, HH-:! N P Q — h:hm =] / N P — jh.(e >.->)? ■ N — n/fun-ct . M N P Q —
nx-vv i] n»A > M — <n.-v"?/»'^p :] ao-^nt^f > M — iifon. 0 ii^on. ■ M, nv^a. » (>. sur •^)
P. ii-^-^n. I Q — nuAtf" 0 n^A?" . (/« ii*c > /ihnc ■) N. nxvhy» ■ (/« nr*: ■ '>nc ■) P, nwira»- i
(M Ä^?° ■) Q — a>nf(c (D- i 1») ^ I N P, mR?a>-M- > Q — A1IA-4- '] AHA^f i {m IIA-*, i) Q
— hAtvac ' ('• v) > N, ^ntT•flr: > (w (i.f) Q — ,ft^vi.w i] .ft^n.»-* > M, .e.^Mni i N P —
YioD i] i ^ao I (m "7flnA) N — tf^ö? ■] i»'<{ö : M, (\<ili{i P) i N P, u>ti(i. ?)öf i Q — nnao >]
0 M — /^«.ö :] ö<.* ■ M — ;j,.<^>, : ffl(w /"^.ö 0 Q — ffl^n»A i N P, 'm^.'h > Q —
ttihiD-c'i- 1 N P Q — a»hA.e;:n •] fl»>iai..?:fi ■ N P Q — ii>.?"-in ■] (< H>.?°->ri.f ■ ©) H>i?"-vn :
N, H>i?"-in.F ! ffl>,j»"vn : Q — .eX.+c :] .e(/ * ' -i.)*c. -. N, .f<c*c ■ P, ,e=hi+c s Q. —
3. «DMP t] ^«' 1 Q — A1IA4- >] A1IA-4. •• N — hwx > N P, -^uix 1 Q — H>i"/nA 0 m N, i P
— -»fl/h I P Q — aihaD-V . M — n-VX./h ■] O Q — '»'"7 > N P Q. — 4. önC<h> 0 o»C/hi :
M, (/• m)aoc,M < N, «nonc/h» ' P, (i fl')<n>C/h> ■ Q — fl»>i.R.^O> 0 «Bh.ß.^Oi. ! M, «»>.,e.er>i> •
N P, (Dhflji:°iX ' Q — fl>>,.e,e:0> ■] a Yi«n i nff-A- > (iwun-c^- ■ N P — no^ftt i] ti<»-nt ■ Q
— rf-A- i] O N P — HiD-ftt ■ °if\9" i] HtO-nt : tr-A- : -^AS^ i N P — n-hTn-f, :] n(f H)>i»l-.ß : N,
n>ih-;& : P — HK.^e^h.HTi '] H.eit->i.ii-M > M — mfhn > M, atf^a, ■• Q — n/^cvt > tiM ■] n*-
hfl'e* > Q — (o:h1-r .] ('• flj)A(r 7)> . N. ai(« n);hi> > P, a>nA^> : Q
disait ainsi : Le grand roi Arteikserkses, aux princes, et aux gouverneurs,
et aux chefs des cent vingt-sept provinces, depuis Hendake jusqu'ä Ityopyä,
a ecrit ainsi : * Comme je domiiie de nombreuses nations, et comme j'ai
soumis toutes les provinces, (ce) n'est pas par la puissance de mon regne, qui
m'exalte moi-meme, mais par la tranquillite et par la douceur (que) j'ai
voulu toiijours gouverncr; disposer (bien) tous ceux qui me sont soumis,
sans perturbatioii comme les flots: et que tout mon royaume ordonne et
tranquille arrive jusqu'aux extremites des provinces; et que je retablisse
la paix, qui est aimee de tous les hommes. * Et comme je suis informe
aupres de mes conseillers de quelle maniere je pourrai accomplir cela pour
toujours en (toutc) integrite, j'ai tenu a faire mieux dans mon coeur. L'uu
d'eux qui est sans tache, et fidele, qui a servi en toute integrite, qui est im-
raediatement au-dessous de moi, Ham;\, * m'a niontre et m'a declare qu'entre
28 LE MVRE DESTIIKR. - B, :. — III, l',. [158]
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A'JK.^ö»- : mhott.V^' •• h«» : ;J-fl>-CÄ'?*ö»- ■• fl»-A'j- .- rt.hA •• tthth-l: •• ÖA-'I" ■•
III I. '^-ttCao' : AllA-^- •■•• (DhChV'Of- •■ nArl».^ft : irD^i1^V'■l:0^ '■ ai{\,ao t iD'tl-l' •• n
5. mot-ny 0 a»«c>i-riTi>- > N Q — »iA>i s AI- i] >iAh. " /iiT ■ M, (< h)a(c" >,) . a(c j) •
N — wat'O-'h > N, a»fli-(hfl .• Q — -hMßi- 0 >,n.-l- > N Q — «».eifi.ß}»' : M. — G. A/h"7 = N 1*
Q — ntrt.ean : P — ^TV^a»• 1 Q — (c i'"n)A I Q — mjg_4i^ao-{i i) ! P, a».e.'l:-F<n>.v. i Q —
llöo-rn-^t : P — Ti-VH ■]>«■*+ ' (•' S"' ■'■) ^' VV((^' H) : P — K^-r'ii :h)W9'ao- I M — fl»h.
^?"/liC?'ö«^ : M. (Dh.^r'VC.iPtn>' ■■ Q — ho« : Twö ! AIHC+ : h-SC ä IlTwe ■■ «»O 0 h«" ! i"fl»s '
rt«»'<:'/' ä '»O > "i-SC 1 nVmj! = mc^ : M, h«" : i»»<c+ ! j;«".«! > A«>C;1 I 'V-SC ' (ITaiö s mc.:', I N,
hon : i.ir:4» : YflJ.ö : AmC;! : '^■'iC ■• n.Tfflfl s tOC.-^ i P, h<n» : TflliJ : Aa>C;4 = h-SC ' H/iö» : Tmg :
Afflo;! : Q- — /• A-vh-r^öo- 0 iiA'VO'r»«!»' : Q — ©A'^ac-o»- : 1', mon.i'-ö»- > Q — no» > 2"]
o Q — ^m-CKrii aty) > Q — »;»•(; t)c4- i N P — >,?"o>-ftI;(t *<«>• :) N, >,(/« 5'")a>-nt > rt.>.A :
P, yiT'i.U'a^ ■ Q — ^(c ^)C* > N, (/■ H c ;^ « ö)cS5 : P, ;>-6CV < Q — n/fifl>-C-t> : N P Q
— «JlUfö». :] ^-JlTöO- I M — All*»*. : Q.
III. J4. mhChf-ao- =] hChV ■■ M, (>,C>.^? avTivpatpov) — ni\(c ^ii)t\ > N, nA-T'^rt : Q —
((■ ip /ö»-) I N, fl>-n+ : n^wc-tO" ■ P. fl»-fit ! tf"/»" ■■ n^a^c-tiTo»- : Q — A<n->ii: i] A.e>i-t i Q.
toutes les nations qui sont dans le monde, s'est nielee une nation dont
la loi est mauvaise, qui beaucoup plus souvent que toutes les nations, n'obeit
pas aux commandements du roi, et meprise nos institutions et nos lois.
* Et nous avons trouve cette nation separee eile seule; dont la loi est dif-
ferente de celle de tous les hommes; et (qui est) etrangere, et diverse, et
eloignee de nos lois; et qu'ils faisaient le mal par nature, et estimaient notrc
G royaume comme rien. * Et voici que nous avons ordonne ä leur sujct (ce que)
nous vous ecrivons par les Icttres de Hamft, qui a ete prepose ä toutes. les
affaires, qui est immediatenient au-dessous de notre pere, (savoir) qu'on
les extermine tous avec leurs femmes et leurs fils par Tepee de leur ennemi,
Sans que vous les epargniez, et sans que vous ayez pitie d'eux, le quatorzieme
7 jour du mois de adär, qui est le douzieme mois, de cette annee ; * afin que
vous fassiez descendre au Siol leurs petits et leurs grauds en un jour, et
ne laissiez aucun d'entre eux; afin que nos provinces soient en repos (de-
in, r. livrecsj de leurs oeuvres pour toujours. ' Et Hamä a montre en secret ses let-
15
I\'. I
[159] I.K LIVRR DF.STFIRR. - III, 15 — IV, V 29
.hat-C^' : (Dhmi •• AVf-A- ■• }\l1^H^n •• \\tm •• JP-Vl-V- : Afl»-?i'l-- ■■ öM' ■'• * fflj&l»?'-
't- •• w-A- • im: •••
'1 • ridn.^. ■ .•»•A ■■ ö),e,n. ■■ -i-'H-m- •■ rii-Hii • r/h'HiA ■ hwfi ■• *a»nÄvh : -in s
•J» ! !*•+ : ^.A'flft ! fl>/h'/»Ä- ! A(>A.U- « *fl»rhf-A- •• II-hAJ-C-l" : '^n ■■ •J'<<.V(B I ö»
HAT'll- ■ XY/l. •• fl»n»l,e. : On.i?. •• A<lh ■ M\?.liy: • rürt+ : tOiUaoy, -. Vä^- ! A"
firo-l- •■ nii- • r/h^/n : yiv « öM.Vfl»'l- • hAOrt : A»of:>'.lrL{Pft ■• H.e.A-nft : athtt
15. mf.-h-T-h- > N 1'. w.e.7"V-0- : Q — M'i. ■■] ftfiv. • M P, rt-(f ^)5i i N — .e^n*. ■] (r firn<. ■.)
YiöD 1 ^ini. ■■ N, ^"/n<. •■ riö» > ?) "?nc(<-'?) ' P — m-^-h^iv > M — mai"? : N Q — ^x}f»o- <
P 0 — H^A- : mr. :] w(c- A) I U7C ä N, inc = Q.
lY, l. <n>r..p„vi-?'fi ' N P, ««"C^vif-n > Q^ — Vi 0 / Q — •»»+ > Q — >.-vi- 0 «n-fn- ■ Q —
f.HO'h > o — n*A : Od.ß ! Q — ^+l-A>- 0 (c t+)^A- : N, l-^^A-»- 1 P, t-P^tf 1 Q —
;>inin ■] <iiii(' -11) : X, /hiin i P, «"hni-n : Q — H^-ynA 0 iihAn ■■ (m hJi-viia i) Q. — 2. >,nin' .•]
>i'/ii : (i >.n<n> ■) N, >.TrH ! P — "^HR •■ N P, "^e^ 1 Q — fli^ao,^ . ;\1 _ 3 n^(B-c^ > M N
P Q — ti>(D. I Q — aon;i,vt ! P — »^'1 : Q — odfi. ! '»<"h ■] 0(U. : AU ! X, on.f > AU > P,
«DAu > on..ß ■ Q — '»'»'+ ■ X P Q — iD>oo^ : M — vxä > M, >x(c 4.) : N P. — 4. Ax-'PiiV ■
JNl, /hö'PiV > X P — J.I'A'J.V ■ tD.tibW/ ' Q — A-V?/"* i] (7 VfUV I Q — <»>i.P.Ä>i'P 1 N P —
An i] rt on 1 N, (a r on >) P — nr"^^- ■ N P Q — ii-vt >] o Q — naocfjn.y^ ■■ N P, A<n>c
/>.Mf-ti > Q — «o'^nf ■ Q — «h^(c 7) 1 N P — i»»4> 1 N Q, iw* I P — n* 1] rt rnhav ■ M.
y
tres (au roi); et il etablit des gouverneurs dans les provinces, et il ordonna ä
toutes les nations d'etre (pretes) pour ce jour-lä. * Et on se hätait aussi dans ],.,
Susä, afin qu'on fit de mcme. Mais le roi et Hamä etaient älteres (?); et
toute la ville etait troublee.
Et lorsque Mardokewos eut appris ce qui etait arrive, il dechira ses vete- iv, 1
ments, et iL se revetit d'un sac, et il repandit des cendres sur sa tete; et il
courut par les places de la ville en criant ä haute voix, et dit : Feras-tu mourir
une nation sans crime? * Et il arriva ä la porte (du palais) du roi, et il y 2
resta; car il n'etait pas (perrais) d'entrer dans la cour (du palais) du roi, quand
on s'etait revetu d'un sac et (qu'on avait repandu) des cendres sur soi. * Et 3
dans toutes les provinces, oü les lettres avaient ele envoyees, (il y eut) des
clameurs, et des pleurs, et grand deuil parmi les Juifs; et ils se vetirent de
sacs et repandirent des cendres sur eux. * Et les eunuques et les fdles de la /,
reine entrerent vers eile, et lui raconterent (cela); et eile trembla, quand eile
entendit ces choses, comment elles s'etaient passees ; et eile envoya des vö-
'.l-lll
II
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•W LE FJVRK D'ESTHRR. ^^ IV. :.-Il. [160]
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th :•■ mph : }xin/.'U9*ti ■ mm. •■ Ahft/;r: • w-rt- • ini' : »/. « fli-in.A- = Äft
5. fl.Äfli-'^* , N P Q — i\>,\)^uri\ =] rth»i-!.-tR-v : M P, Ahin<{.^p-v . x\, Ahho^^hp-v . Q _
Ajvp : M, /höv . N Q, Ada»- . P — m .] nin ■ N Q, iu . (< n-jn 0 P — «»c^.vifn i N Q,
«"C^n-pfi . P. — 6. o !M N P Q. — 7. ai(c >)7c < N — oDc^.n.}pn .] a«c.^\,f{, , N, «tocä.
i\.fn > P, o Q — iirum i] nniö» > N — jen./»» 0 jRn.ft"(/- ««>•) i N, .en. : P — wi<^ . p q _
r? =] >.AÄ . N Q — öoha^ , M — ynat-y, ■] httm-r, > N Q, .ftnii>->, : (>. sur n) P — «ronnn- .•
ATrVv^' .] «mnn = TrT-^' . N Q. — 8. fl..*A =] .*A» : :\I P — H>,-Vn<. . N P Q — fflfflon^. :
N, «Dfliün(r flo.) . o — <D;^ntn■^■■J' = N — ;hiio > M — t-n-nch ■• M, tiin«{>, = N P — o»-pö
Ah . P — !rT.^n.(/H iL) ■ Q — tvoTrii.?, .] •/■■»»n. . M, tw.(/- »Ä(/ ■v)ruN > P, +Ao-»n.h . (^
— w."7>. ! P (j — HJiir^Ath :] iiJ.y.-JvJ.i- = M — flift>,A-h : M — ->n 0 vnj, . M N — a.vv
^f >, : Q — n>,Tr-t>,f>, . Q — fflh^-i-»}, ■] wh^-^-vJ. = P, >.Ä:i-v>, = (/« ->v» Q — (/ >.)?»^>, .■
N. — 9. >,ii<5.fe}pn :] ».in^-ti-n . N. —9-10. Üf-A- : H-Vt . >74 « ffl^lUA- ! hfi-tc .] m P. —
10. Avii > (c AC ■■) P. ^C Q — aocy.\}fn I N O, aocXJn.SPI\ I P — ffldA- ■] fl>(r .e)n.A- ■ P,
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«D-nth . N P Q — MR>, > N, <^XÄ>, ■ P, ^fl.t>, , Q _ fl,.u/rti.>, , p Q _ Xot,^^, , ^,>,rt.>, ,
tements ä Mardokewos, alin qu'il les revetit; mais il refusa de laisser son
sac. * Et Aster appela Akrätewos, son eunuque, qui se teuait devant eile, et
l'envoya pour savoir avec exactitude les choses de Mardokewos. * Et Mar-
dokewos lui raconta ce qui etait arrive; et comment Hamä avait dit au roi
qu'il ferait entrer dix mille talents dans le tresor du roi, afin de tuer les Juifs.
* Et (il lui fit coniiaitre) les paroles, la teneur de la lettre meme que (HamA)
avait placee ä Susä, afin qu'on les tue; et il lui donna une copie (de la lettre),
afin qu'il la monträt ä Aster; et lui dit : Dis-lui qu'elle entre vers le roi, et
qu'elle le prie et lui demande gräce pour le peuplo. « Souviens-toi des jours
de ton affliction, comment tu etais nourrie par mes mains; car Hamä, qui
est au-dessous du roi, a ordonne de nous tuer; et prie Dien le Seigneur; et
parle au roi pour nous, et sauve-nous de la mort ». * Et Akrätewos entra et
rapporta ä Aster toutes ces choses. * Et Aster dit ä Akrätewos : Va vers Mar-
dokewos, et dis-lui : * « Tout le peuple de ce royaume sait que (pour qui-
[161] LE LIVRE D'ESTHER. - IV, 12-16. 31
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i\ P, H^»*iBh I Q — fl)n.,ff'/.h ä] totlffh 1 O — h.JtflI-0-5^>, : N Q, h.Äffl.'^iJ, : P >,n>iJi :
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"»vöAh 0 «»"PftA : iM, « v^?">i ! N Q, rt i f9" •• P. — 12. mhfiKP •] a»>..e,^ö}" •■ ^I, mh
f.lt:{r öy •■ i >.) N, <o>i('' A?:ö}» :) P — hiL/J-tjofi > 1' — Aooc^nf-n i N Q, A<n.r:je„n,j»»n :
P — Jintc > ii^n. : P. — 13. öDc/,iiv-fi : N Q, öocpjij^n « P — Aj^vi^tjpfi ■] A/iri.<!--t?»n ■
P, Avi^tyn ! Q — ^c >] (t /ip)c •• N, /h-c ' Q — ©n'» 0 n*» = i^I P — h.^nA. : >,fifec ■] «
M, / l> — n,lit^-f>i ■ M — ön-v?/^^ (/»h s Q. — 14. fflA>..e«'.^(/ rij/, ■ Q — >,-vi- .] ^-vth ■
P — Ort^i 1 .M, Vi\KXt\ > N, OöÄi/ 5i)>i i P — .ert-öJ-Cöo-h ■] .ert.c}^ö»»->i ■ M, .e"tö»-C"ö»->i ■
Q — (Df.e:-^'rao->i 0 oj>u.i'.e,'>?"ö»->i I ^I P — (D^Tr-trth >] fl>^^r■trt : M — wni.>, ■] ^n-n. . M
— p>i5rch > \ P Q — f-th :] vj. ■ M — ATiTr*»! i M P — ■viivn.h i N Q, ■v-zr'ii.h I P. —
15. «DN-ztih-F i] fflj.'flh* I X — AniTr* ■] Anin- • N Q — ah i «»»h .] no«»»>i i N Q — ->n.v i]
o N Q — >,jr-»n ■] -tn I N Q — öoc^tuf-n ■ X Q, öocÄ.iiPfi ■ P. — 16. A^ch • Q — hnt
;>"n^<^^->, i] (oMtp-tthao' 1 N Q — «D-nt >] fl»-nt>i • N P Q — {hl\h • M, Aft.>, i P — myx^tlM-
R:i 1 M — >inin I iwA-flN I ao'PöAh t «nx^Ath ' fflA.ft,t^ ■] ^^VYl^ ■ A,th • M, >,nh i (c AA-ft >
/ ÖA/- I ni öDhAI- , (DA.ft.t i) P tDM-t,y, i] fli>,>i I M — a>it<PARfi.h 0 fOhVARVh I P Q
conqup) entre vers le roi, dans la cour interieure, que ce soit un homme ou
une femme, sans qu'on I'ait appele, il n y a pas de salut, si le roi ne le touche
avec sa verge d'or; (car) c'est eile seule qui fait vivre. Et qiiant ä moi, on
ne m'a pas appelee, pour entrer vers le roi, depuis trente jours ». * Et Akra- 12
tewos rapporta ä Mardokewos ce qu'Aster lui avait dit. * Et Mardokewos v.i
dit ä Akrätöwos : Va et dis-lui : « Ne dis pas, Aster : je vivrai, moi seule,
d'entre tous les Juifs, ä cause de ma dignite royale. * Si tu te tais aujourd'hui, r,
d'une autre maniere on protegera les Juifs et les sauvera ; mais toi et la
maison de ton perc serez eteintes; et qui sait, (c'est) peut-etre pour ces jours
que tu es reine? » * Et Aster renvoya celui qui etait venu vers lui de la part 1.-.
de Mardokewos, en disant : « " Va, assemble les Juifs, qui sont dans Susft, ic
32 LE I.IVÜK DKSTIIKU. - IV, 17. - C, 7. [162]
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C, 1. mfthrt 0 rt •>(! : ^1H.>.-nrfi.C 1 N Q — .RH-YlC : \ P Q — iin<n> : 7-ni i] w-if ■■ "1-m. ■■
N Q. — 2. >,-?n.>. : 1"] 7,";ii.vii/h.c > P — >i"/ii> : 2'] >,-;h.>, : 1* — -iir' 0 o P — (c fi)
«n»Aii ! P — >in<n> 1 nnAfn-vYi :] "htian -. n/"Amvn ! I'. im/^Artivn : X Q — w-A- :] aw-ti- >
vncni > M P — ]ifi{i ^),4-a>afn ■. P — (c a)*^!!! = JN — .-i-.e-^C' V) ! JV, ,+ e-ii" I Q. ~
3. aoe^aoao i N — n.-i-At 0 ii«»>^-,i,t : N Q. — 4. fl»,An :] >iAn : N. — 5. {m thr'c >) N,
■i-hv"c ! Q — i^A° ' JiiiL?- •■] w-A- : >.";h.7. 1 M, >l^ll.>. : aw^a- > N Q — n«" . >,ti i] (/ >,ri >)
N — n^nt/h*ir : N P Q — «»m» : n^ön.^ :] o N Q - n>,>iiiv^ : N — »um i] m ■ via» ■ N
Q — /fi'^ I N, n"7 ! (^h siii- II) Q. — 6. ^i\a» i] o i\ (^ — >,jF">,-n.er:ji i M, >,?°(/ >,)-ii£f.j|. t
N — 'hn-ir' 1 N Q — >,Mid- ■ ( K — 7. K.,ß.cn. = X (^ — ii-n<: ■ i"] .*a = M — vi-ii^: : 2 ] >,
y» I M, j P — mii„e.t\l.e: > M — ayi ■ >,°/ii.>.f 0 a>.-/ii.>iP > N Q — ffiMncYi?» ■] «»vnciisp > M,
a>{i K)lttCX>?' ■ P — hV >] o N P Q.
et qu'ils jeüiieiit poiu- moi, et qu'ils iie mangent pas, et qu'ils iie boivent
donc pas, pendant trois jours, jour et nuit, et moi aussi; et mes filles aussi,
17 jeünerons; et apres cela, j'entrerai vers le roi; sinon que je meure ». * Et
Mardokevvos s'en alla, et fit tout ce que Aster lui avait ordonne.
c.i-2 Et (Mardokewos) pria en rappelant tout ce que Dieu avait fait; * et il dit :
0 Seigneur, ö Seigneur, Roi, qui domines tout, parce que tout est en ton pou-
3 voir, et personne ne te resistera, si tu veux sauver Israel. * Gar tu as fait
'. le ciel, et la terre, et toutes (les choses) admirables qui sont sous le ciel. * Et
5 tu es le Seigneur de tout, et il n'y a (rien) qui te resiste, ö Seigneur. * Et toi,
tu sais tout, Seigneur; (tu sais) que ce ne fut pas par mepris, ni par orgueil,
ni par fierte de moi-meine, que je fis cela : que je n'ai pas adore l'insense
Hamä; * car j'aimerais mieux baiser ses pieds afin qu'lsrael füt sauf. * Mais
j'ai fait cela afin de ne pas mettre l'honneur des hommes au-dessus de l'hon-.
(1-7
II
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[163] IE LIVRE D'ESTIIER, — C, 8-1.1. 33
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M - lUiVi : P — rtOifiii 0 mcn-VVi : M, l\CM'n > N, a>(r COrti 0 P. — 10. mH-Vii > X — «•
t"/VA : X, mi-w'/A ' n ~ MM ' M, A'\U5' : N Q — / w-{\V ■■ ^Vr'M- ' P — .Rrt.<Cfli.
11 =] .Rrt-n/h-vi : N Q. — 11. fl>70<c ! M, n-ii •■ N, 7(c «k.) : P, <m";<. ! Q — m^cAf ■■ Q — n^
.eft»öD. : N P Q — vi- >] •("■f-<"" : N Q. — 12. >,T^8>* 0 fVlie»* : N Q — w» :] o N Q —
fl>-ni- : van ■■ '/»^ =] m-fti- = vrv = v-cah- ■■ M, vcvi- ■ v^ ■■ 'S, m-M- > (/• 'p> 0 vciH- = (i t"
li- :) P — (/ <D)it»<i.v ! P. — i:i. «DhftftAit- ■] w>.nürtV : P — >.Anrt : .M — Hif-A-nfi .] o N Q
— ll-1-A-lin i] a r lIAO: : V P — ni'^U : N Q — o»"/!! : P Q — «»OU :] rt ■Y'i:/*'^^- ! N Q — ao
M- :] {r W)avi,\- : .\' ~ WiOO.P. : <D«n>/„-/- : (^ - (n-At .] '^AA : X O — ICV s IIHIK» s «n.P.flC •■ /"
ÖC.»- : M, Wm-ni- : (/ <n.>l> :) ACic 1)7 : IMVlK^ s /"ÖC.J- = (/ «»IW.^f^- ! N, {i (D)fll-nt : ( «n»»!» =)
ftC/"» ! lllldf' ! (( AjÖC;»- = («' »O^f-I- :) (/« <m<tt :) P. fl»rD-ft|- : «n>Vi> : WCl'l ■■ inillA : /'"ÖC,'- ■■ 0>
.p.V-V : ,ii<<'>.p. •■ <,), cf. Dillni.inn, Le.r. aelh. c. S47 s. v. ^vnO-
neur de Dieu; et je n'adorerai aucun (autre) quo toi, mon Seigneur; et je n'ai
pas fait cola par lierte. * Et maintenant aussi, ö Seigneur, ö Seigneur, Dieu, «
Uoi, Dieu d'Abraham, epargne ton peuple, parco qu'ils se sont leves contre
nous pour nous detruire; et ils onl voulu nous exterminer, (nous) ton pre-
mier heritage; * et ne meprise pas ta portiou, que tu as rachetee de la '■'
terre de I'Egypfe })our ton heritage. ' Mais entends ma priere, et sois pro- ii*
pico a ton peuple; et cliange notre deuil en joie, alin que pendant notre vie
nous louions ton nom, Seigneur; no detruis pas l'espoir de ceux qui cspe-
rent en toi. * Et tont Israel cria, et poussa des cris, ä grande voix, de (toutes) scs ii
l'orces, parce que la raort arrivait dovant ses yeux. * Et Aster aussi remit i-
son äme ä Dieu. parce que la crainte de la mort lui arriva. * Et eile 6ta ses v.i
hahils (Thonneur, donl eile etait revetue; et eile revetit les habits de douleur
cl de deuil; et au lieu de parfum, eile se eouvrit la tele de pous-
siere et de cendrc ; et eile alUigea boaucoup sou corps ; et au lieu de
PATn. Ol!. — r. I.V. — 1-. 1. ••
u;
17
IS-l!)
V, \.\-. I.IVllK D'KSTIIKR. C. 1'.-'21. [164]
I. ann-M' •■ rtcr/ = »Vin^ •■ onw-l- •■ /"^f:;l- ■••• 'mrt^A'l- •• W • ?»"/ll.^-n,h.f: :
hrt\\\ ■ >it\/.)x.i\ ■• «»'in. '■ hnw.h ■■ h'/'ASFlV : Uh'H' •• r'»-?i'|- •• n,7.'/:'lli = i:ff:h
15 X : A.'/- : An,li;J-'/M' •• hii •■ hi\ni: •■ /.>'i^. : llh'il\tiM " hilf"» • iWM'/. =
r-K ■■ tO'M' : h^h " (nh'iil ■■ ft''lö\v '• hrihlW • WhW ■ rlilHl ■ hiVPS '•
htm : hll' • tx'^XU^ ■ >"//»ilö"- : t<hi\/.h.l\ : h'/"l : V^A• = h.liMn : (OhhlW.
VI. •■ K'/'Vf-A- : All"?'/.!/'"«- : h'/» : ^.Vl-V- = Cftlil ■• A'JAi'" ! rn^.>,H.>, : Idf:
h • A-öu- ■ WA" • »h»» : in. « oMlAV •■ lMf'.«'."'/.h ■• (»h'in^hv : m-M- ■■ h
h'J:iroB- :: h^w .- jpAfiA- ■■ /"CO/- • h^h = fl'jP'^ftV- = Cftl-h -• riij^',<CÄ"fl«>- ••
h^-iro»- : A?iA : f-futtihh ■ ffl.emq-.h. •■ nn,h'/" • n.lh •■ oir^'V'iM •■ a»!^
\\r\- •■ hd. •■ hi^\^H'n ■■ AhfrA?» : Ah'H: •■ ö)i'.rt.n,ii. ■ An/»" = na/^'p • a'JA
1'.. ^"/ii./. =] vvj- : >.'7ii> •■ N Q, (? vvt =) >."/ii> = P — n^-vt 0 >.vi- = N Q. ii(< >.)"vt »
p _ fl,.>,.|. .] , |> ._ ft.t :] O l> — hAni: :] hAllf : N Q — ^^h. = P — HriT-nA-f < M. —
IC). 7.9">önf = »^ — ,l.iin : M — Jin-ßv = M. hrim-f i N Q — >.Tri- 0 m P — >."/n> =] o M —
>"/öjifln. = X — h/hiin :] rinm > M — >.9"W-A- 0 ^-rv = w-a- = P — mAhn-RW. = ■hr'M-iv = hni-v-iu-
^. :] o M — .efr-v ! M. .GM- = N Q, .eMc >■) = P — cn>Yi = P — a-ö»- =] o M. — 17. n*
Ä-'T.ri i] ^Ä-^n > M — <D>."/nöYi> : N. — 18. mm ■■ IM — A^-^AHitu'«"»- 0 ha»/\-n±»-or>- > t\h
;),„^ , N Q. _ 19. h.-V£7> : M, h./hÄ7> = N — .h>RV :] t+V-'/ ! (/« B) Q — VV/">.. 0 >>'V
/">,.> : M — ■hf.iroo- :] >,jf^iroo- , N, ■hjt.v.wa«- . () — .s.n 0 '»•a i N, aöa > Q — >.Äfl' 0 o
Q. — 20. ^AAA- ! Q — rcoi- = >.4-n 0 o ]\1 — rr.>,i- = X, rr.",!- . Q — (« «> ^'''Vfiv- = <,>
— <D.ß<t»<«- = M (l — ffl^TVh. ! Q. — 21. fl>.Rn/'-> ! IM — Aiivi.- 0 nv* = Q — w.ßn-na- ■■ Q
— A->7/" 0 Ano»- ! A-VTv^ ! P — Jinr-;! •] nur':> ■■ >, nr";' = Q-
14 sa parure, qui est le ruban, eile laissa dölies ses ciieveux. * Et eile pria le
Seigneur, üieii d'Israel, et dit : 0 Seigneur, toi qui es seul notre Dien, aide-
1,-, moi, moi (qui suis) seule, (et) qui n'ai d'aulre aide que toi ;-* parce qua ma mort
u: est arrivee pour moi dansta main. * Mais j'ai entendu depuis ma jeunesse dans
le peuple de mes peres, que toi, ö Seigneur, tu as pris Israel d'entre toutes
les nations et nos peres parmi leurs parents pour etre ton heritage eternel;
17 et mainteuant tu as fall tout pour cux comme tu as dit. " Mais nous avons
18 peche devaiit toi; et tu nous as livres dans la main de notre ennemi, * paree
ly que nous avons loue leurs dieux. Tu es juste, 6 Seigneur. ' Et mainlenant
aussi ils nous ont laisses dans ramertume; ils nous ont reduits a la servi-
20 tude, eux qui ont lev('' leurs mains sur les mains de leurs dieux, " aiin
d'ecarter l'ordre de ta bouche, de detruire ton heritage, de fermer la bouelie
21 de ceux qui te louent, de detruire la gloire de ta maison et de tes autels ; * et
afin qu'ils fassent ouvrir la bouche des nations pour honor(M- la vanite, et, pour
[1(551 1.1', I.IVRF. IVKSTHKIl. — C. 22-2S. 35
'}» •■■■ <ii^,.-|v/n'r}''"'»- ■• A>»A ■• ^.iMrti. : UM'Th ■■ (nyx.y-fiih'l'.'i ■ n.e."l-'l'V : h ii
f\ : '"Ijn : M"\u"t>'" •■ A/>A ■• Chfto»- •• «»h,Tl»rt(? • Alf •■ *'"' •■ Ai*A.V « -Mlh -i?,
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il' ■■ hf^'.'öh ■■ •li'fi" ■• ChCt •••• ' tny.y. •• ^'^ •■ i»'Vf : at'M- •■ MV ■ W^?:"!. -r.
D- ■ hKiM •■ tn"i.(n : ot-tii' •■ All- : ll»" = l'.Ä'AA. : MO-nM ' hM^^• '■ (OA
Jxt\ •■ 'Vn<. ■• rhi\,ih ■■■■ «»ii.evrt ■ h.e.'i» = n?»?„ii • tiH:?:h'/. ■■ a,j- = An;ii;J-'fi •:.
?iÄA?i •• hnt"«»- : A:'»'P/rj • (a)^M'CS. •• 'riiUfla»- •■ A-feA«}'* = ajhwa" • Vh.
■i' ■■ chtiv ■ mu ■■ ÄnicA. ■ rU'»'Pr>A •■ hnt:? = öihn^CfV •• h»» = flc«!' = -Vh
22. tnh.l<"\e.iU ■■ M. >,.-|«i>T}^ö'>- : .\ Q, fl>>v>'n'('' .ß TJPöO- = P — h.»l\lO- :] »Arn. : M
— Il^'l-yil :] ll'-i+ytl : P, nil>.<('i'"Vl ! '.> — fl>h..ftfl/h'l!> :] ffl>...ßflW.*> = M — nÄ'+tV = P —
«im : M, "V.T : P — mh,1,t\c:iio- : ^I , (Oh,-hnc(r 00-) : P, mh-vr'tr = Q — 2.5. tta^Vli
i\ :] n«"Trtrt.> : P — ?"■'/,'. ri.'/ .] mny-v-'wi.^ = 1^ — fl>vu.pfv. 0 fl>ii.ff>. : M, <dii.^>v. : N — hw
•■/".>. : N 1* O — ■',?■/" : ^i>"A*l : X, VV/" = hi'"'^^! = Q — h»VÖVl :] hWVÖll : M, .+ÄVÖ ■• X <,)
— C.-hil :] O ?»I. — 24. «"i-P : .■^A : P — O-tlt = Afl- =] ftAft- : N P Q — ho» : ^.WA>. :] / 1'
— AtiÄtiw : X, A)f(in°i> : Q — Ain*. : N P Q — ri-n-f. = P — »"Aa. (c «• /• o»-) : N. —
— 2.5. r\.f/ii •■ N — hA-ny ■■ M — An,i.;»-i:^ : M — «»v-'Z = N Q, ioo-i-t : P — ah : w--^ : ^1.
— 20. -t-hr^c : S n — AriTJi'V : ^I N P Q — «nnitr-A- = yiLC s N Q. — 27. hvt 0 «»iTrt ■■
\ P — t>,?"(<:- C) ! N, t>.9"C ! Q — ('■ A)5^-V>in.(/ P) = N, A'/"Tr-Sn.P : Q — h..R f K. i a)
••»•i. ■■ P, hs-"i.R<^'/. ' Q — '^c.'h 1 N Q, AC7- ■■ P — iifl»-ni- 0 fl>-ni- : M — >.ni(:h. =] yn-i-ch. ■■ M
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N Q, 7»(j ?"> !i 'r«#'>i-po«»- ! I*.
toujours, le roi qui est dans la chair. * Et ne livre pas, ä ceux qui ne sont rien, co oo
que tu as etahli ; alin qu'ils ne se rieut pas de notre ruiiie ; iiiais retourne leurs
(lesseiiis sur leur tete ; et abaisse celuiqui s'est ölcve contre iious. * Soiiviens- 2»
loi de nous. o Seigneur, dans les jours de notre aflliction; et moi aussi, affer-
iiiis-nioi, \\o\ des dieiix, toi qui as alFermi toute personne. * Verse dans ma j',
boiK'lie de bonnes paroles devant le Hon; et change-le (lui-meine) dans sou
coeur, afin qu'il haisse celui qui nous a toujours fait la guerre, et ceux
qui se sont joints ä lui. * Mais pour nous, sauve-nous par ta main; et aide- 2»
inoi, moi (qui suis) seulc, et qui ii'ai personne que toi, Seigneur. Le coeur de
tous (est ä toii. * Tu sais que je liais la gloire des pecheurs, et que je dö- 26
teste le lit des imirconcis et tout ce (qui est) ctranger. ' Tu sais mon affliction, i'
qu'clle ne nie [)hiit pas nia parure d'honneur sur ma tete, avec laquelle je mc
niontre dans les jours de ma gloire, et je la deteste comme un linge mens-
truel ; et je ne ni'rn paro pas au\ jours de mon repos. * Et ta scrvantc n'a 28
36 I.E I.IVUK D'HSTIIF.H. — C, 29 — D, C^. [166]
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»[i Vn) : t/lia>'C : 4».e-«" ! Nö.e'V-hV = (/« hC.M;)- ■■] P, livn ■■ höC^»;'- = l/htD-f: : O — fflAOrt !
/hll-V :] mA-nn : WiH-V : ^I, <DA(f IJA : (f Al|-)V : P, fflAlA : m'-V : <^ — ^^-O-ClM- ■ M, >iy"V =
'lurvl- ! X Q, >!?"(/ >) : VCV^ : P. 0. vn 0 -I-Ktm ■. X (^ — mm-'h-U :] ü>->,/.n ■ M. m«».),
■(: : P Q — /i,tt i] vn : N, (D-M- •■ P — oo-V'7r'> s N — ÖJ-^,* i] o M — hTA» :] mii^A- ! 1^ —
ffltf-A(/ -V);!-!)- i N - - fll(l6■V•^•■ : P — l|-ntl"l 0 IIÖB-II : <,l rt.<H- : M
pas mange de la table de Hamä ; et eile ne m'a pas plii la boissou du roi ; et
!9 je n'ai pas bu de leurs coupes. * Et ta servante ne s'est pas rejouie avec eux,
depuis que je suis entree jusqu'aujourd'hui, mais seulement en toi, ü Sei-
gneur, Dieu d'Abrahani. * O Seigneur, toi qui peux tout, ecoute la priero des
desesperes ; et sauve-nous de la maiu de ceux qui Ibnt le mal contra nous ; et
sauve-moi de la main (de celui) que je crains.
* Et apres cela, le troisieme jour, lorsque (Aster) eut termine sapriere, eile
öta ses habits de deuil, et se revetit de ses habits d'honneur; * et eile etait
majestueuse; et eile invoqua Dieu le Sauveur, qui est celui qui voit tout, et
eile prit (avec eile) ses deux llUes ; * et eile s'appuya sur l'une , car eile l'ai-
4-5 mait; * et l'aulre la suivait, et portait ses habits. * Et eile etait belle en tout;
et eile s'etait paree ; et soii visage etait joyeux, comme (le visage) de celle
qui va au-devant de ses aimes ; mais son cosur etait triste ä cause de la
6 orainte. * Et eile passa toutes les portes, et eile arriva pres du roi. Quant
ä celui-ci, il etait assis sur sou tröne royal, et il etait revetu de tous ses
30
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[167] LE LIVRE D'ESTHER. — I), 7-10. 37
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— ffliCVif ! X <,> - fl>hn«oj|.> i] hDcoVl)- : M, m>,f|<n>nU' ^) : P — •/■Wn-C : X. — <S. m"%<n i 1»
— AT-?-/»" :] o M, rtWi-i^ ! N, /;; P — fm-iiV = N P, ftn-Wi^- : (^ — wio"i(i :] m-vntK >
\ a>-t-,"lf : 1' Q — öo-vn«. i] «n»-Vn(c <.) : P — «»«^10 : N P Q — -^ÖV- : N, ,1.fiV- s P ( j — fli
h.lll : N, fflhWllI : P, fl)>,il| : (J. — 9. hflLK : y"-/-!' : JlVIl. ■■ N Q — V>--»l. : N. — 12. (IVC 0
(ifil-f. ■ M P - mK•l^\^. i] <n>.vn/{. > N — >,vi- : 2 ] <i>-nj- ■■ N Q, (c «D-nt o 1' — vii^ : (-s s;</-
.«}.) N — m.e.n,'^ 0 a>.en. : N. — 13. >,°/iUf 0 >i"»ll.^ ' N Q — '\>,n :] A>,ll : M, «n>AKtl : N Q, (/
<"' ^uw ■■ P — r:yim. •■ Q — >,'/■•> :] m>,?"v s N — «pcvt : N Q — imcn :] A-n? : M. — 14. t*
n<n> :] >,(/« fl)on i P — onKM :] ffl/J^H / i) : P, tOlKMX •■ Q — "»"Vn ' P. — 1"). ^-1-V7C •■] ^VV
7C ! M, (c ^j^-TVC : P — arno^ 0 o N Q, ä-V7ä> : P — atooKUm^ i] ai»Ä-rtfl>V : \ Q — mm
K*^- 0 O INI. (/ Ol C .(i+->) : P — in« :] 7»f : M, O N, (i ttTl) : P, (w (17)4) : Q. — IG. ID^
•V71 ■] (n,P.V7ön- ! M, flJ.e.T-7Ä : N, m.eTr70- : P — "/?■/'" :] O M P WH^A- :] W-fr : M P
A-ll>i 0 n-llO- : X , n-dh. : Q — «Dhiii ! AI, mhiW- > P — .ßpaj-u}» : M, .effo-A-P = Q.
habits de maje.ste ; il etait tout couvert d'or et de pierreries, donl le prix
etait grand; et il etait tres iiiujestueux. ' Et son visage s'etait transforrae 7
avec sa meme gloire; et il la regarda avec colere; et la reine craigiiit, et
s'cvaiiouit; et eile cliancela, et s'inclina sur la tete de la fiUe qui nllait devant
eile. * Et Dieu changea l'esprit du roi en tendresse et en patience; et il se s
leva de son tröne, et il Tamena, et il la plaga sur son sein; et il commenga
de la caresser, avec de bonnes paroles ; * et il lui dit : Qu'as-tu, Aster? Je d
suis ton fröre; ' tu ne mourras pas, parce que la loi du pays est mauvaise. :o
* Et il leva son sceptre d'or, et le posa sur son cou ; il l'embrassa, et lui dit : i^i
Parle-moi. * Et eile lui dit : Quand je t'ai vu, mon seigneur, comme un envoye v.\
de Dieu, mon coeur a etc trouble par la crainte de ta gloire ; * car toi. seigneur, \\
tu es majestueux, et ton visage est plein de grilce. * El comme eile parlait, i.-i
eile trembla et s'evanouit; et eile tomba sur son visage. * Et le roi fut trouble m
ainsi que tous ses gens; et ils commencerent ä la calmer.
•■i« 1.1': IJVKh; DKSTIIKK. - V, .'J-ll. [I(i8|
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Alt. ! .P.n-Vtl. :] fl»,ejl-V»l. : Atl. : N Q. — 4. .D-Xl.rt- : hflkC :] O M, W P — .>'/"«>, :] ./■■«>, ,
(j _ m^n = l> g. -- :,. -yv./- .-] o M — z^-öj" O hv/- = M — av»? =] o M, A.h"V = P — ',:
m.-, = AV"7 = X, v,n--, : Aw.»"/ : g ~ noA = P — m-m.^- ■. /.ntr: =] o M. — (i. noA = P — ..«.
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M, n>,fii-;c -n)**»!-)!! = N, H>,fi/(i'i-",ti = P ( ). — s. -/»vrt .•] o (^ — n-htö« 0 ^•.e.a» ■. X g — n
"» = ^•!r«>, = hT-1- = -vr/" =] o P «,^"7 : P g — ma» : P — a».»». =] ,„rt„„„. , ^r_ ,„
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^."V : P g — ^o..^ .] ^.y,^. , jv ^.»„^ , () _ e^^^R , X 1>, .e:>.;i,„.p. : g ^ >,v,i .. P..7.,,,
....P. : >,5»->n : -,7/" : N (j — WOfl =] ffl /• hWI = //l ftt =) 1^ — ,l."7 : P g — A^'C/llIVfl = N U,
A<n'f:.eji.}pn : l> — «,of: : X (^, <^Ä.e; •• P - vr-ö", ■■ X. tr-, ■. P (^. — lo. nh-hcM-tu- ■. X —
n)AIIO<!. :] IDAO^ ! U X. — 11. fDHYlo» :] IHl«n» : X — (Ifl^fll- :] at-M- : X g.
^-3 Et le roi lui dil : Oiie veiix-(u, Aster? Et qu'est-co que hi nie demaii-
des:* .lusqu'ä la moitie de mon royaume prends(-la) poiir toi. et qu'elle soit
4 poiir (Ol. * Et Asier lui dil : Puisque c'est jour de festin pour moi, si In le
.5 veux, 6 roi, vions ä mon festiu, que je l'ais anjonrd'hui. loi el Hamä. * El
le roi dit : Appelez bien vile Mama, afin que je fasse ce que Aster m'a dit.
fi Et tous deux allerent an feslin qu'Astcr faisait. * ICl dans le festin le roi dit
a Aster : Ou'est-ce que tu veux, Aster? Ce que lu nie demanderas, je le
7 ferai pour toi. * Et (Aster) lui dil : Ma demande, (pie je l'adresse, la voici :
.s * Si j'ai trouve grAce devani tes _yeux, n roi. ([ue In viennes, toi, u roi, et
'.I Hamä, demain au festin que je fais pour vous; et deniain je 1(^ ferais. * El
Hamä sorlit d'anpres du roi, joyeux et en se rejouissant. El lorscjue Hamä
10 Vit le .luif Mardokewos dans la conr (du palais), il s'irrita beauconp. * Et il
11 sen alla vers sa niaison ; el 11 appela ses amis et Zasärä, sa femme; * et il
|169] I,K LIVRI-: D'ESTllEH. — V, 12 — VI, ;5 39
?irt.* ! fl)>i(>r:h'/:fi>, : A.e.'nk'»- = i^A•■ = /lO • i/v •■ h«»!- •• öUlxnA : nt? ■
'(Dh'id.7. • 'h''m.hü,hA: '• j'P^/n : h'ri.0- ■• ajj/»' •• ny.hi: • a.a.-i- « oijp. vi i
1Ji1- •• «'yjnn- • a-i-- " at}^9"l\ • /.hn- = i/fl>-ft'f- = »n^^^x^A' •■ -Till •■ ?^,hi' -■ ^
Fo4"n?' • A'jj/" : «»<i.+'i. •■ .e.^lA?' : AÄf:'P(:hftc:ir)rt.n •- ffl^.n, ■ jt/»' -• '
12. /fi-V : <J — h.X<I»->i^- : N, h.Xfl»-"i-> : Q — fflK.aoV.'i ; M — (l)tl..ef s] fl»1l.^fJL : Q — Ä
fl»()^- :] «W'^f/. ! X, f,m-%C -i- ix] : P, Xfll-";t> = Q. — 13. mrf..^vf..p.n : n<1l1: :] fflO;»!* : N
(l >...('.'l.(I>-llir. : \ — (>n :] a>nn i \ — HaoC.^.Wt-H •■ N (J, A«i>f:.P,1I.J''fl ■ P — °|«.IV : X, ",0
R •• Q- — 1'* HO<i- : M, \t"li- ! X, i\i- ■• 1', iro<!- : Q — (ohbC.Wl-Ayi. :] mhörnn:i>- : I' — Vf-A° <]
/ Q — ll.'i 0 ll.v ! i WihVti :| X — >,oi>1- i] n c >, / <n>^) i X, n>i<n>^- : Q — <n"i.P.'(" ■ X rt,h
"7 : P Q — fllhn/-'irt / m) : P.
VI, 1. mK'ii.f, :] whv;^^. : M — i\f„hi.u- ■■ .\ Q — a»-»: .] o X Q — •(•nivi<'. i iivri.^^ : M
P, tllUr. : H(c ir a.e* = X, /nMu: : ll?-n.y> : Q — lin<n"l'rtA :] IIOTTÖA : X P, (m \\]nao
"PöA i Q — (/" m)^'Tr-nn- : O. — 2. ffl>,y"ni : 4^11- j] o iNl P — iim-n;- 0 m-ni- : X Q —
aof,;hv^- :] »o}>f,h*. : X (J — «»n^.vn'A •■ X Q, oi>f;jeji,}pn : P — m'/v 0 ii.'/m •■ IM iiiA>h 0
lIlllAJu : X. ;• l|)1lAh. : Q — ,"hö«P» : X O, ,T,Ö'P / V. !>■ s P — IWI"/.«' :] rt A'/VY" = X O,
{i iTi-hr') •■ P — .fd'l-iij" : M. Vi't-nr = X P (^ — nu-.'nwncwnn ■■ M, A>.(:(Ki:viA.n > iirt.n ■■
N, A>iCTf:}>r:fi = P. Ahc:Trnifni.n = (j. — 3. atfio. •• v?-/" 0 m'n-f^' ■■ M, v?/^' : X P, my.n- ■■
Q — h,i'. : iiiic. :] mwm. ■■ M P, «^^R : Tn-flc : Q — iniirv =] whu. ■ M X — haoc.y.-n.r(\ ■]
<n>n^ii.jpft ■■ M, Aoon/infA : X P Q ~ .e* 0 je.** 1 N P — flj>,An 0 >iAn : Q — mncti >]
HTII«; : M, H71l(c C ? tl : X, ni-m.li n) i P — A°-|: : 2°] <l i AOTC.PJl.Pft : P.
leur montra sa riclie?se et riioiiiieur que le roi lui avait i'ait, et comment
il Tavait eleve dans son royaume. * Et Hamä leur dit : l.a reine na invite 12
niil autre pourie festin avec le roi, sinon le roi, et moi-meme, qu'(elle) ainvile;
' mais malgre loul, eela ne me plait pas, parce que jai vn le .liiif Mardokewos i!
dans la cour du (palais). * Et ZasärA, sa femme, et ses amis lui direnl : i'i
yu'ou coupe un arbre entier de cinquante coudees ; et des le matin parle au
roi. Et il se rejouit; el cettc chose plut ä Hamä; et il prepara l'arbre.
I']l Dien öla le sommeil au roi dans cette nuit; el il dit ä ses secre- ^i
taires de lui apporter les livres des memoires historiques des jours du temps
passe; et qu'on (les) lui lise. * Alors ils trouverent dans les livres ce qu'on y -
avait ecrit au sujct de Mardokewos, de cpielle maniere il avait denonce au
roi ses deux eunuques, qui gardaieul le roi, et qui avaient voulu tuer Arter-
kserkses. * Et le roi dit : Ouel est Flionneur el la gräcc que nous avons fall :i
^•0 I.K LIVllE D'KSTIIER. — VI, /,-i). [170]
<"^A^ ! j/'/nch = a-i-- ■ ^l•'/ll.^ - n»?»'}» .- .civk: : j//" • ^yi"'i;-f- • a^/»
c.TiT.?'ft : nxw» : yv • o-n/- ■ «Ä.f.- - «».e.n. •• j-?/" • ^/»v- •• irM-- ■ ww-hv ••
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«i.<:ft- ! ffl^ft-nh : A-'|: : ^i'P-S. : Oi'hl' ■■ tmClytt : Ulli : ?i'>H = ^.nA : lun"]] :
,h"l . X 1' Q — «^Ä,^- : N 1», «lOfi: : Q — niVI: : llmn»- : OH.?: :] nl(< II y-flt : ",R.P.- : X P,
llfl>-flt ! -VOJC- i Q — V"V : 2 ■] ,h-^ : X P C2 — V-^ ! .!"] .h"? : X 1' Q — .P,V"J(:' 0 .tt'/"IC :
M P, fi-^l{c e) N, .e^-T7C : Q — Aoi>t:^.1f)(c t-n) = N, l\anc.^.{c ii. ; JPfl !) P — fl|.flt :] rimfll- .
n — nMtsnii to) .• X. — 5. ^4. i] .e..iw! = N P — ,i,<^ = X (^ — ",ä£- = X, •^bä- = 0 — my.
n. :] tofln.n- -. (^. — ß. av«-/ :] a^,«? = \ (^ ^ rt-n>,rt. 0 i\-nr' = M. A-nrt. .- X — ii>,A'1'.p.- =]
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iX n — '^.p.s. : o — oD,:-in : X P Q.
ä Mardokewos ? Et les serviteurs du roi lui direiil : Tu ne lui as rieii fall,
4 seigneur. * Et tandis que le roi disait les louanges de Mardokewos, Hama
arriva ä la cour du (palais) ; et le roi dit : Qui est-ce qui' est dans la cour?
Et ils lui direut : Hamä. Et apres cela Hamä enira pour parier au roi aliu de
5 faire pendre Mardokewos a l'arbrc qu'il avait prepare. * Et les serviteurs du
roi lui dirent : Voici Hamä, qui est present dans la cour du (palais). Et le
6 roi dit : Appelez-le. * Et le roi dit ä HamA : Qu'est-ce que je ferai ä celui
que je veux honorer? Et Hamä dit en son coeur : Qui (done le roi vou-
■ drait-il) honorer sinon moi? * Et il dit au roi : Pour Fiiomme que le roi
s veut honorer, * que les serviteurs du roi lui apportent (les habits) de pourpre
9 dont le roi se revet, et le cheval sur lequel le roi monte ; * et qu'ils lo donnent
h quelques-uns des amis du roi, qui sont nobles; et qu'on revete cet
homme, que le roi aime; et qu'on le fasse monter sur son cheval: et que
le crieui' proclame par les places de la ville, en disant : Ainsi est-il fait ä
[171J LE r.IVRE D'ESTHER. — VI. 10 — VII, 2. ',1
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r'Wanf. , {) — l-lArVl :] .•»■<1r/;Vl : X, •(•(/ if),li^^l : P — <Om.P.+ l] «O.e.4. : X Q, (DflJje+ l
P — ao'llii ?).f. : X ~ >,flon :] ^ P — >,fioi. i >,"/||.h(l«h.c: > r'{\/\.lh i] r X. — 14. Wfy.T-'hr •■
N P, ro.rj.vfl?' ! 'J — Aa.-/ .- X P (2 — aoA •• N P.
Yl(. 1 . (nii(c h.) : X P, mph. ■■ (} — m/fi"7 : X P () — (/ n>).e.j>"ft^ : P. — 2. »?./" i] n
l'homme que le lui a liouore. ' Et Ic roi dit ä llamä : Tu as hien dit ; fais i"
ainsi. Et le loi dil ä Hamä : Fais cela ä Mardokewos, qui demeure dans la
cour (du palais); et n'omets aucune parole de Celles que tu as dites. * El n
Hamä prit les habits ei le cheval, et il revetit Mardokewos, et le fit monier
sur le cheval, ei le mena par les places de la ville, et il proclania en disani :
Ainsi le roi fait ä toui hemme (}u'il veut honorer. * Et apres cela, Mardokewos 12
revint ä la cour du palais; et Hamä aussi retourna vers sa maison en baissant
hl tele. ' El Hamä raconta (toui cela) ä Zasärä, sa i'emme, ei ä ses amis ; et i:i
ses amis et sa I'emme lui direut : Puisque ä (l'occasion de) Mardokewos, qui
est de la race des .luifs, tu as ete humilie devant lui. tu es iombe, ei tu ne
pourras Ic vaincre, car üieu est avec lui. * El iis fireul hätcr Hamä pour le i'i
festin que faisait Aster.
Ei le roi et Hamä entrerent pour assister au fesiin avec la reine. * Et vii.i
'i2 l.K 1.IV15K D'KsrilKU. -~ VIL ;i-,s. [172]
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(/ >7/'"^ :) ( V?/" : X I' — •>^'P()'n :] m-Irwun s X, {c jR^)en'U-(l : I'. .(■.^■roiMl : O — mti
.■l'AfX 0 <nA*Af : n — hhi-IH-P^V ■■ X. hA•Ml■^■•J'^•l' : I' <,'■ — 'i. l-iwflc t)> : X I*. ti»'«"r> i
n — (Dji> :] ,, () — rDA/nc-mr 0 mAtf:(-n c^ (i.)ir : M — ra>,c»n»<"'ri- •• P — A»nn/-'ps..ft =
X P — »,y,g. : X P, (iii .Rn>i :) "iOÄ = Q- — "). 11-v/.- : "iic. : iii-viiA : .("."/fir. :] irv/: : TTlr !
iHvhfiA ■ .e-nnc. : X. {c h) »(r t) : -i-nic /.) ■■ HivhnA : .e"/nr. •• P, ih-hiia : .e.'vnr. = nvi- : "/
•fl«: > Q. -- (). XAh. ! ^I — ,h"7 I X P (| — A?«"', ! X P (^ — '1-1 ■■ 2°] W.-^ : X P Q — ÄC
V : Q — flnr"//""^- i] fl» / >, ;« '/">) : •V7/*'> : P. (»>,'/"■/ : V"//"^ : <^. — 7. (B-At ä 7>=>- :] (/ ffl»
i>h >] ahi\i- ■■ taV ! <^ — «»^•"/A : X P n — >,ni-rn--". : X, •hM-wv», ■■ P Q — >iii.^- = X P
(). — 8. mWi-VA •■ X P (^ — >,/...> : X P () — my.n. 0 m.e.r ^.ny.) ■• X. mjR « •> f ;)>. 2 .e) .•
1', a)f.^,-)y,e. -. () — AI: : Avvr'ii- =] A°* = ATr7/" : M, ^t /»-ti ' A»(c "/j^>) : X, [c '\-t) >
ATr(c -1/" / ^-j I' — {in <D).e(UA» : X — •OTiA.I-V; : M, ■fl>ift.^(< f >• > X, UTiA.*!« f t >•) : P,
•n>irt. ■>(■>■ : <^ - ^^-tVA'/. > X P Q nn.^P : iNI — Air», : ,h"V : X P Q.
Ic roi dif ä Aster, ce second jour : Ouas-tu, reine Aster, et quelle est ta
demande, et qu'est-ce que tu demandes? Quand tu voiulniis la moitie de mon
royaume, je 1e la donnerais. * Et eile lui dil : Si jai trouve gräce devant le
roi, qu'ä mon äme soit accordce ma demande, el ä ma pai'ole ma priere;
car nous avons ete vendus, moi et mon peuple, et ce fut pour (nous
livrer a) la mort, et pour nous depouiller, et pour (nous reduire) en servitude,
nous et nos fils. El je suis restee muelte, parce (pie la cour du roi ne convienl
pas au calomniateur. * Et le roi dit : (^)ui est celiii (jui a ose faire cetle chose!'
* Et Aster dit : L'homme (qui csl notre) ennemi, est llamA. I*]t lorsque llama
entendit, il craignit le roi et la reine. * Et le roi se Icva d'oü il buvait, et
(il s'en alla) au jardin; mais Hamä pria la reine, car il avait reconnu que
le mal lui arrivait. * Et le roi revint du jardin; mais Ilamä s'etait prosterne
dans le lit, et s'etait humilie devant la reine; et le roi lui dil : Ferais-lu
[17.5] LK LlVHl': DES'l'llKIl. — Vll. '.i — Vlll. .i. 43
ev- : ■Ii-'IÄ.JAJ'. : nibif ••■ mfin ■■ {\'ro ■ y? • }\a«w ■ ?ä. - rD,e.n. : n."»;)- >
"i ■ 6: >i'/"VX'P>.J'- ■• A'>'?/" : J/Aö» • (>/i •• »>ift/>'iA«» : A'/nC^-Vl.?'?! ••• 0»^^'.
*fl»JU'.?i'/; • /JA-'/" • ÄTP • '>-?■/" •■ hi:'?lMi\CM{\.t\ ■■ ^hM;l: • V/-A" •■ iV? •■ M'i I
«7 : öirnj;n : A'wf.T-h.F'ft ■• rort-'/n-f- • ^ftl.r: ■ hf'H:FAh9^t\ ■ A^A • WA- •■ \l'/
liilh : h»o •■ /^.rluP."; ■■ WA" .■ ?,ll.JL'.'l' : h'H' • liV. : VI : t\Öh ■ h^)'^' ■'■
ii. n.>.<-v 0 {(■ «■:):>•/ ■■ X. n-.).)*/ •• <! — a ■•] ^as. : Q — >.i^A»'P'/.ih : .M, >iir<"hö'Pio- : N.
i\yhr' : irvi- 0 (r n\e.,e:[( W] ■■ [i tt'h'iV ■■) -"irr' ■■ (' iivt :) I', iih.p..e.". •• n>i-vi- •■ -ii-r' ' '^ —
(Otltt<\ ■■ l-Jl-A :] flJÖWrt : 'ItlA ! M, -llVlA : X, «H-lhA : ftO- : (J — /li"'/ : X 1* O — (/ »jHtt'ha^'t =
Q — V--V- :] O)-).* : (K — Kl- mn+A?' ■■ P — SJ! ■■ lO-^-l: :] flm-),/: : (^ — rtoor.^h.f-V • X I',
haoC^MVn : <2 — ;iÄ' = N l' — tmO-f- :] ö""iF = l\a»C.yj\.'/'l\ : X, «n»,4t : (r A<n>r....l 1*. «n»'^* :
VIII, 1. y,i:inr.vnvi:<i.i\ ■■ M, w:«ict>fni.rt.n : X, hi:ini:\>cA\A.{\ > Q — yi'v 0 /« Q ~ 7"V •■]
'..P.";-F : <,) - hlikC 0 o M —
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CCJi.}"« : I'. Aoi>(:^.llV-A : <^) — IIWi«"/ : X 1' O. — ^i. AV?/" 0 o <^ — mhAtn-l^*^* : X\ a>h
Atill'-^-P ! i' <i — >|7<?I^ ! <^ — .i'.'V.e.l ■ X I' Q — >i1i.t I X P Q — ^"V : X I' O.
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VIII, 1. hi:ini:r>tir>i:M ■■ M, w:«ict>fni.rt.n : X, hi:m:n:wA-i\ •■ Q — '/rv 0 /«
/h*"/ : X, Hfl : AJi"7 : < ,» — l\at>r.^MV{\ : (^ — fl>>i.e.?,-h-P : X, (Dh,C,.P.",-F : (,) — >,ni;(
AV7/" .] O Q — llöl. :] 0 ( K — 2. flJVh : •>■/■/»• :] fl>V7/"V'. : M — lA+l- ! X,
— H>/^>. :] >.V|- ! l'/'^h : N ü — ■h'f'SR .-] 7.y"'\ÖA : < ,» — /h"7 l X' P Q — A.
X, Ao»f:^.iiii'-n : o — «i"t«i>.p : X (j — fia»c.^.\hipt\ : 2°] Aanc-Sti-I^fi : M A«"»(:;e„ri.s
fPlJ.lPA : P. rtoKCP^lV-A : () — ll-hoV : \ P (). .'i. A-V1./" sl n () /n>./l + n.l^"l
violence a iiia feinme claiis ma niaison? Et lorsque Hamti entendit, son visage
s'obscurcit. * Et Hagätän. im des eimuques du roi, dit : II y a uii arbre qui '.i
a ete preparc pour Mardokewo.s. Et on ie montra au roi; <ir l'arbre etait
plante dans la uiaison de liamä, et sa liauteur elait de ciuquante coudees.
Et Ic roi dil qu'ou ly peudit. * Et ils le pcndircnt au menie arbre qu'il i"
avait prcpan'' pour Mardokewos. Et apres cela Ic roi laissa sa colere.
Et ce memo jour le roi Arleriisericscs doniui ä .Vsler loiis les biens de \ in. i
llamä, Taccusateur; et le roi appela jMardokewos; cl Aster declara au roi
qu'elle avail ele elevee dans sa maison. * E( le roi prit l'anncau qu'il avail -i
repris de la uiaiu de Hämo, etille douua a Mardokewos. Et Aster ctablit Mar-
dokewos sur tous des biens) de Hauia. ' Et apres cola eile park de nouveau s
au roi, et le pria, et se proslerna .'i ses pieds, afin qu'il fit cesser tous les
'•'' I.K I.IVRE D'KSTHKR. - VIII, /,-!). [I74]
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y- ' fl»Xr/i^- : tih^'U-y- : l/h»» = ^H|lö«»- : A'^Jl-f]'!: : rUA'^V,,'}'}.!- : mf^tmfiq:
il' •• hr-i • vi^Ah ■ hfth : Auli'Ä-.e : AA ■ {\A^ai'i:\:ü- ■■ an • vi/. .• nr/i-c?
o. — 6. >,e: 0 [i m)-hG: , P, a.>,fc^ . O — CKV =] c.-hvi- . N P, f.>,p : (^ — ■h-a.f.-i- : rt/hiin«"- =
M, >,»i.*tf»- = i\,i,-»-nr = N P (^ — ö»,k = >,k •• N P — w.^.«. .• N I' (^. — 7. ah.»? : N P Q —
fl>X7fl>-rth. :] O () — flUU^lM: :] mli.X'lh : N P — ft<J.AVl(/ ?")?• : N, rt+AV)?»5» = P — -»ort. :
■M _ ,o.v.> : Q _ ;i.^[/ 4. ,. ., ) , iV ^^(^ ^^ ) , [> .^^^^ ^ (^ _ g ^^_^^^ . ^.^^ ^ ^|^^„^ ^ ^^
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Xiao. : O — hAn ! tU"^n. :] o M a -Ulla« -. if-A- = »tWAA = n^MlII I W" ! M. — !». mÄw-V =
N P, fflxffl.0. : () — a,c.[c •>) : y.'< n) = N, mc.-^ = i;(f n) = 1*, aic;i : V.O = Q — wniao. =] „ i
•v?n = 1\ rt -»7/" : (j — fflA»»o'i:vi- = N (^ — ^r-i =] m Q — >.fth =] >,noD : (j^ _ n^a-c
•i:o- : N P Q — nn : >7<: 0 n>7^ = Q.
maux que Hama avait laits contre les Juifs. * Et le roi leva son sceptre d'or
et le posa sur la töte d'Astör. Et eile se leva, et se tint deboiit devant le roi.
Et Astri- lüi dil : Si tu le veux, et si j'ai troiive gi-Ace devant toi, envoie des
messagers, afin qu'ils rapportent les lettres que Hamä a ecrites atlu qu'on
tue les Juifs dans ton royaume. * Comment pourrais-je voir les maux de mon
peuple, et comment pourrais-je vivre apres la mort de ceux de mon peuple?
Et le roi dit a Aster ; Voici que je t'ai donne tous les biens de Hamä, et
je te les ai octroyes; et lui-mc^me on l'a pendu ä un arbre, parce qu'il a leve
sa main contre les .luifs. Ou'cst-ce donc que tu veux? * Qu on ecrive donc cn
mon nom, ainsi que tu le veux, et qu'on scelie (les lettres) avec mon soeau;
car tout ce qui est ecrit par l'ordre du roi, et qu'on a scelie avec mon sceau,
il n'y aura rien qui le contredise. * Et le roi appela les secretaires le premier
mois, (qui est) nisan, la treizieme annee (de son regne); et ils ecrivirent ce qu'il
ordonna (au sujet) des Juifs, k ses gouverneurs, et a ses princes, et h ses
juges, depuis Hendake jusqu'ä Ityopyä, ä chaque province suivant la langue
[175] LE I.IVRE D'ESTIIER. — VIII, 10 — E, 3. 45
y-ftA • rh'Pc:y'j' •" flihff»ni : ^rmo»- ■■ ^.im- - WMao- ■. awa- •• hü-hc ■ m ,,
h ■■ hi:'?cin{]i:\}f\,t\ •■ hf^ •■ .(«»r •■ Awc* • K^jc : n.ime -. hat-/..) - -^n = i- i i
mhhJ\V^-y : AVWflJv; : rl'hCII-tM- : hmfi^Vi^- : ö)A«öVi,'>-J.l- : AhA ■• «»AhlFI
lü. (D,h(<n>- I N P Q — (D<f.Wn. s] (DIL^fD. : I\I, m{c (C)>ffl. > N P — 11. «Hlöoll :] lUiöl. i Q —
n.li ■)<"•• 0 m/' /li t fiflo- 1 P. nfio»- ! Q — MJ7C =] fUi«»-r.t = wjT-r: i N — my.c..e:hao. , N, <D.ec
.e.(w >. f }»')oi>- : P — (o,e.ö4'Pao' ! N. my.ö-t-nii fjao- ■. P — >,y">,.e =] >iy"> : <2 — «»•^"V = >•
A :] rD>,A : N P. — 12. {/a>j(i.evt : Q ^ hc.f^c.)>t\c.vi\{i. ■■ M, hc<ncj'n ■■ i:\tM ■■ \, hctKCfn >
cj'fift. = P — ft{i}xW '] hci«c.wc(t.i} < Q — 1-sc •■] MNP.
I-., 1. t».'>.4. I 1' Q — öi.jt<-|,f,:)- : M, aolc n^tr. il- i) N, «n.'PöA : / >\,"hV|- : SU/- «PÖA i)
I' - hc.inc.viM:v(\,{\ I M, ^cmcnnciifirt. •■ N P, hc<nf.ticrt.n : Q — mMt,^r-f:f 0 fl»A(w -n^h.*; i)
K^V'fcV- : 1', a>M\<h.£. ■■ K^V-^,f ■■ Q — AjPXm?. :] AVfflÄffl?, : N P — n^tD-r.^ i M N 1^ Q —
l\ao/it,:-,^ :] fl>A<n'^'i:V-> = (nAfl/liffl-Cl- : <> — fl>Aö«>lh.Tr-/l- : I\I — A7.A : «nA^Mt :] '\ÖI\ > «"»A
>,1l|- ! M, (c A>i)A : öoir A!>i1H- ! N, AÖA : «oA>.Y)1- s I', A>iA : o»/\>,lit : Q ~ .ft7fl<. i] .e-HK. :
w "/m : Q — •>q:rMiil- 0 >n Q. — 2. •tiii-:i-i' :] -tui-Mr 'V) = N, -nii-^ .- ^'i:/"<'>.^- ■ (/« -nH-riV 0
Q — A>.A ■] A>.A- : im A Q — fitt'l"-ö9'a^ :] .ßn<)»--f<n>. s N P — tthM-r'i'hlV 0 n>i-V|- ■ f.'h
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A- :] 0 M, i II (c h..e\iuA') ä N, (ni >,..eviuA-) : P, h..R\iA- : n — j^ijjj s] < X P, o<i:<^ s Q — a>,a i]
(«i A . >i)A : N. ji'» .■ A>iA ! (j — .en'!"-*}"»»- :] .Kn•^■■}'ö»• : ©.ftn+'ö}''«!»' > N P, (/« .ein^j"«»' :)
.Rn•^-•Ö}»»ö»•iL ! '^ — .ßV-AB : -X P, .ttV-At! : C2 .ß^«^»/.?*»«- =] .ß>"%(/' "l^fii "i^rao- : iX,
.ß^"lt">}P<<»' : P Q.
raeme de la provhice. * Et ils ecrivirent par I'ordre du roi, et ils scellerenl m
des lettres) avcc son .sceau; et ils envoyerent ses lettres uvec des messagers.
Et ainsi il leur ordoiinti de (laisser les Juii's.) faire d'apres leurs lois dans ii
toutes les villes; et de les aider, et de les garder de la main de leurs enneiiüs
et de ceux qui leur resistent, ainsi qu'ils (le) voulaient. * Et le nieme jüur, n
dans tout son royaume, Arterkserkses envoya des messagers, le treizieme
joiir du mois de adär, qui est le douzieme mois, * pendant lequel ces lettres E,
du roi furent ecrites : Le graud (roi) Arterkserkses, ä ceux du pays de Hen-
dake et de Ityopyä, des cent vingt-sept provinces, aux gouverneurs, et aux
juges, ä ceux qui s'occupeut de nos affaires, ä vous (tous) joie (salut). * Plu- 2
sieurs, qui de bonne heure (ont) une charge, par la grande clenience de ceux
([ui les ont gratifiös, ont accru (leur) arrogaace ; ' ils veulent faire le mal, :i
iion seulement contre ceux qui nous sont soumis, luais iie pouvant supporter
'•6 I.K l.lVliR irKSTIIRI!. - K. f,.<). pi7q
(1«"- : h.y.hvn- : t^'iy. ■■ a?iA •• y.ivv-W'»- ■ y.th.M'- ■■ i/Jk/" ■ y.-i"riy.'j'o»- ■.:
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'. ii.p.in).s. = Q - .lA* 0 n;».!/ i:)i: ■. N P. n,>.t-F = Q - v-s.ft =] ,h.^^> = N, (^ 7,0» :) ,i,.s.o> :
I', VI«" : W.S.OV = (] — .PA.ÖA- ••] ^A(w A.)öA- = ^ — fflAJ,-/«.?.-/. :] mrt>,ii|.>,>. : [i .n,h.t: : Sil?- X]
P, mt\■hn\lM\:\^C.^l. = (^ — .P,>,-^1l :] .e^h. : {,n .RJ.'VII :) Q — ,|Arf. :] « ;« ,e>,u.<;. : U — A>,-J
ii.>,fi,i..<: :] >,"/ii.vnA.c ! X P, {in fli>,-7ii.>,) : (^ — >,n_e:i. :] >,^^ . X |> o — ii^öD/."«,- ! N
U — >,5»"> : h^^iü- :] >,ir> : Jf->JK / |^ : N, >,irlfVil). : Q. — 5. fllöo-inn-Fö»- : \ (j — \{-,%
l}- =] It-n : N, O Q — A>,rt : I ] ;/« rt)>,rt : Q — «./"'f-'^V = N (^ — A>,rt = 2 ] ( /« A)>,ft .• <) —
rt>.rt : 3°] O M (^ - .et.,-». : M, .(.»KW = (J — (\\Mr •■ y^ O _ h«i. :] mliöl. : (^ .,.OJ.J. :]
■;-n4. : M — fliu-co = :\I ^ n,hAV : N l\ n>Av = (^. — ü. m,h(\m. ■. X P, cDw.fijp i (m tim. •■) (^)
i»1- = N, {i-h-it >) (IPffl-ü^ : P, Mt •■ tlfm-rh^- ! Q. — 7. mn^AV : X P, roriVAt- = (/« -^ä^V =)
Q — 0,1.* 0 <],-hi:i: ! n — VÄjp/i:.(i- = :\I, t^LR^ii s:) = N P — ;hl(/« o».) = Q. _ s. v^hnn =]
>;4/"/- : X P n _ xvnA .] ii>.-vnA .• N P - (r .ej^nn- = Q - c+'V : N P Q. - i». m,hi\.e.i ■.
N P — nfflM)-> : X P, mfflJv/.l- : ().
l'abondance, ils peuseat de quelle maiiiere ils teiulroiit des pieges coutre ceux
(\\\i les ont gratifies; * et aoii seuleiaent ils desavouent la reconnaissancc
des liomnu'S, iiiais encore s'elevaiit eu (■iix-nicmes avec orgiieil, ä eause do
li'ur richesse nouvelle, il leur si-mldr qu'ils echapperoiil tiuijoius au cliäti-
ment du Seigneur qui domine tout, et de Dieu qui liait le mal. " .Mais le plus
souvent plusieurs de ceux ([ui sont soumis, et de ceux qui sont etablis eu fra-
ternite par celui qui a cüulie en eux, afui de nous (?) servir, ils leur fönt par-
tager le sang innocenl, et apportent lourdes peines sur eux. * Et ils ont, par
leur perfidie, fausse (notre) dessein, ((jui est) que le royaume demeure en
tranquillite. * Mais il est ä penser, et cela n'est pas que nous ayons surpasse
ceux qui ont ete avant nous, de meme que nous avons regu leur loi, nous
serons ainsi. * Et apres cela nous clierchons ce qui a ete fait en dehoi's de la
loi, car ceux qui ne peuvent dominur avec rectitude, ont obtenu un honneur
qui ne leur convient pas. * Kl apres cela nous avons pris soinque le royaume
demeure saus perturbation, el que la condition des peuples soit celle qui con-
[177] l,F. I.IVRR D'RSTIIRR. — R. lO-i',. 47
-I: : flu : 'lim: •■ fm'i'^/"'l' : X^HA : 110*-)} '■ iMWl : y./.1d •■ 'in/.!' : h.lxHa '
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10. (nri''7n I .M — ^h""/ ■■ X I* (^ — haofH: :] >,,mj: : M, hao{i ^.)-t: t N I', >,«n> = .P.J: : <2
— a»IC 4 /".vi; : X, ci«<|«;>S''(.' : I' Q — rD-xj, i j\I, <!»•(».((>,) : N, «»-O-h > I', fl>(»-ö : Q —
m'hr'je.a» 0 fliT.iriJl'Äon .• X Q, afhr' i 4- c .e.]»» -. P — iicWi-* :] iic;>i«l! : M. K"»* : Q — HH-
-i : N P, -nii-:! : <i — hr'-i.<.=t 0 >.'r',h.(r <.») I X, >,y" c 'Ä^-^vi I P, ■hr'-i,<'=i> ■■ Q. — ii. a
•irn :] >i,'»iiHl : iNI — ffliiA'l'.e: 0 fl»({..^<f.Ä s (/« il<0.e ■) Q — "/.»dj- i 2°] a / <{.£■<{.£ 'X — mti
"?(<■ !/") : N P. öi>,^°;a» ! Q — ao-y-i^ti ■■ N — myfirt 0 irfiA ■ X, maor'lifi = '^. — 12. [i
h. .K<n.ai>,V : M, Ky-r'h'/ : N P, >,£<n.> : [in ^) Q — t"lDf- ■■ X P Q — «DVftf :] ffl^iAf ■ N P
— f(D6M •■ 1* — yv-n ■■ X P Q. — 13. maocjf.1\.yil :] «)(/ l\)in>C)Oi.ytl ■■ N, «naDt:.^li,}pn(z ft) .
I', a>l\imc.y.-i\Vll ! n — .ftn+'-iV : X P (l — m.Pi»>AT > Q — Arti'" : mll^A- :] ,1,{)9" •■ V-t\- •■ !\1
P, ■'i.n •■ ,in -^M" •■) 9"ni\ ■■ \t-t\- •■ n — (inii"> 0 nmi^h : M — iDn>ifii-mö'i" •■ M, m^fifnöi" :
<) — c fiM : N, Hfl» I Q. — 14. {.•II ffljnn.iv/ : (^ — >•(« ft)o» : N P — nrat-u^-i > X P, rif«»-
,b=f • Q — Tr>-flC >] -»"JC > X, Tr{c >»|)C ä P, •■/»■llt: : {m "/) Q — <Bfl>->i-J:rt 0 Wm-VJ: : Q —
<C+.e '] i^n •■ M — <n>«6^. : M. flD<I;^.Tr : X P, aixb^.-lf : Q.
Kl
l:!
10
11
vient, arm (ju'il iiaraissc toiijouis ijue iiou.s domiiious avec douceur. ' Et (c'est
ainsi) que Hamä, lils (rAmadätu, Macedonien, detourne de la justice et du
sang des Färs, tres eloigne de la vertu, qui etait etranger, quoiqu'il demeurät
parmi uous, * a trouve aussi unc cliarge et la clemeuce, qui est pour tous
los pi'uples; et il truuva la cliargc qu'il desirait, de maniere que nous l'appe-
lions noire pere et le second de iiotro rovaume, et en trouvaul (place) pres
de notre tröne. ' Et encore cela ne l'a pas satisfait, mais il n'a pas vaincu 12
son orgueil; et il a pense nous chasser de notre royaunie et nous öter la vie.
Et quaut ä .Mardokewos, qui en toutcs clioses nous est utile, et nous a gueri, 13
et nous est un (serviteur) actil'; et quant ä Aster, associee ä notre royaume,
qui est sans lache; et quant ä tont leiir peuple, nialgre heaucoup d'astuce et
de douceur de paroli', il ii"a pu les exterminer. ' Et ä cause de cela, parce i'.
{[uo uous demeurons dans la sincörite, nous avons obtenu le royaume des
'.s [j: i.ivre D'rsther. — f.. 1.-.-20. rnsi
«•>• : ^hy.^hy: ■ «»/.hnvi/'ö»- ■• h«» ■ hh • (i?i»u'.vi/'«'»- = h^i •• m^'y.'V •■ hw.
ll.^nrh.(: • A?iA : .eftlÄ.Aril. : AV : fl»A>iA : ?i'r'>.e."7.> ■ »ni'-1/"l' : «IAV>. :
1' iirtv •■ A-nv « 0)1»' vp •■ n;ii»'|: ■ l7-n<. • Ah^/» ■• ^..rt"7(>Ji«"- • -i?»iii; ■• ■/"? ■• «»
IS A.P. : hOT^JI: : flI.'l'A : '/np.r/i^- r ll<<,Vril :: ?,ftr/D : AA.D- : '^AP- ■• Air}'!" : "1
■tu: '• n*.f.v/D : h'j+}\. : nrt-0 = mc •• /-oAn • '^a : tf-A- •• rt-nh. : ?.ft«w • «p
y-> (DhChy.V ■■ AH/; : »nXV/iV ■■ rt^r/ihfl»- : ÜWA- : '/»»»'} : r/.P. : /IkP."??'«»- :
^" A^JP-OÄ- ■ Jl/Yi-Jö»- : .P.'HK- « * (ncy:h9*ti«- -. lU'D*pf^^ •■ '/"'J^itLi/'fl«»- ■ Mhm^
}»»Oi>- : .|>^,OD. : ^fn> : itDi; : ^Wl:^ : Ml'. ■ HYfl»e : Y\(0'/.'"l ■ i\y.l\'\: • ÖlVV ■
15. ffl^nnviPöo. :] fli<:ri-nT(c o-) ■ 1', fl»,;ti-nvif<n»- > (/« w>) Q — n>i>i.e¥U"«o- ■] n^ti.c.ir«"»- =
A', n>ilip.ir«in- : |>. (iMi-.p.'i'iröD- I (m yiv) Q — m :] f NP — n».e-+ = P, n».^-!» ■ [m -)•) Q.
— 10. >i"/iLVii/h.(: :] >.'Vii.>. ! <2 — (ooii.e. :] fl>.fon. : M — (/ m);h.etD- -. Q — ,enj:,e..(c A-) : N,
.ent.e„A- : Q — flJA>iA 0 (/ffl)A>iA ! N, A>iA : 1', rDAII = Q — ao-^-}f"h- > M — nn{r an i V) :
N, nftö» : {i n) P, (lfl> : (/« Vnni ; O. — 17. IDiKS'f i] (DWV^, : N P, tDlt^ff : Im fi) () — A
>,OD :] rt^A ! ;M — >^A'^öVlö»- 0 rt"7ÖVlfl«»- ■■ N — ,h"7 : N I' Q — JiOoJ?* :] hOD-f: : M, °nm{i
Rj-U : N P, >,on ! .S* : Q. — IS. Art.l^ :] AA.O- •• (B-TiJ: : N P, Ofhi: ' Art,Ü- : O — ^l\f : N
P — hTl-l'H : Q — (IM :] AM : <^ ^ I^Afl : N P — rtnh. =] (\{c H),.) : N, tlU : Q — II
If-A- :] (/ A)Hh^A» : N, (/• A'llh^A- : Q — ,ttlri.->V 0 y.a»M} : (i OJ.ftVi.VV =) N, .ftönAII = P — >."?
II.Ml.h.C : 2°] O Q. — 19. fflhCh.R'P : M, fl»>,c(t >.).R'P = N P, YxChf •■ ävTtypa^ov ?i — i»»(i <{.)
/iniöo. i \. A'i:/'Mi^lö'>' : [m o>i.^Wao- :) P — lOR : N — ^li.^'VJPö»- :] (( fl))->.^1}PöO. : O —
ll(/« •nao i) Mo"' •■ Q. • — 20. tacjc .^>>)}»»ö'>' : N, mc.hy'.f'a^ ■■ P, m /■ h)c.e'>i}''<»i>- : Q — ll>iT
fll^'JPöO- : Q — 4'fi.ao- :] ■V^fi/P'a»- : Q — Twj- s] '^i*>'<. i (Du>A-rt- ! (^ — AuT.^ :] iwC'l" •■ N, (/'
A)«'C4' ! P — h-SC s] -^-SC : M N P — lljrWR .] IIYflii/ : N, W"iwC.-t: ■■ fflVlAJbJ: s Q — nja>i
•I: 0 fl>.ßV(: : N I*, n.RVi: ■■ (/>/ >,y") (| noi- =] öaI- = N, ft'vl- : P Q.
i:, Färs ; mais lui, il a voulu le faire passer sous la loi de MakedonvA. ' Poiir
les Juif's, qu'il a voulu extermiucr, nous avons trouve qu'ils ne sont pas daus
IG la mechancete, mais vraiment daus la condition de leurs lois; * et qu'ils sont
eil verite fils du Dieu tres haut et grand, et du Dieu vivant, qui nous a
prepare, ä nous et ä ceux qui iurent avant nous, le royaume; et pour nous
17 aussi dans la bonte de notre cojur. * Mais vous ferez bien de ne pas obeir
ä l'ordre de llamä, fils d'Amadätu, et aux paroles de la lettre qu'il a envoyee;
js ' car pour avoir niedite cette action, il a ete pendu avec tous ses gens, devant
les portes de la ville de Susä; parce que Dieu, ([ui domine tout, lui a paye en
i'.i peu de temps son prix, le jugement de Dieu. * Et quand vous anrez ouvert
la copie de cette lettre, etalez-(la) publiquement dans tous lieux; permettez
■M que les Juifs demeurent dans leurs lois ; * et aidez-les dans les jours de leurs
atllictions, qui les oppriment, dans le treizieme jour du mois de ((dtir, qui est
[1791 IE I^IVRE D'ESTHER. — E, 21 — VIII, 15. 49
>iAh • n-i: ■ rtti'l- " rn^,lnf^A- •• if.fy'iö ■ h^ii.Ä-nrh.c ■■ up'>i- ■■ oo-ftviro'»" • -n
ArHiH-n : M'V. : J-n/. •• rt"tn" ! ^•¥/»'<lli-|' « athli'Vao^'/. ■ Jt»» = fl«"»-^. '• Jl'JA 22
-J:hfl»- ■ nhö»-C .. ,>AT|- • 1(K- : h'^U- :: *Ö>^.?i».5'. : ?i9".e."'i<: » ll'M: ■ rThf.fl» 23
]' ■ .e.hro-Vho»- = A?iA • y.d.^f^. > a-VP • MCM ■■ fl»A?iArt •■ il.jPV : .f.<<.4'?. : 1*.
ö^UK •■ Jllh/. : öD-rtVl/'ö»' •••■ fl^lr^A• : Hrh-f: : hat' : jrjC : nWAVi ■ UKia 2.
hfi •• A^/..'eTl>. •■ tnl\hf>VV'>. •■ Anfi4- • ^Moi-'i ••. * aihCM9^ ■ All • »»ÄVhT- = viii n
(\-ft : im: •••■ ataiöh ■ aDC.¥.\\,9^t\ • Kin ■ An-rt • hAOrt • «w»'}'!/»'^- -.m-'h '•'
21. «)>,9"tf-rt- :] fliJi^A- i N P, H>i?"W-A- : (m wW-ft» i) Q — .PÄ-Vö ä N P, .RXVÖ = ('H ,f») Q
- ;h<..tt :] -«.F ■■ \, '^<.(C f) I P. 'Si.f, I (/« ^V) n — THi, e] O N. — 22. /,oi> :] Mo» : (in h)
(l — n>«n>-r. :] n>iö>»-c > {i vte-r ■) P, n^A-T s (m ©) Q — ^n*. :] wn-c. : N P — n»?«. =
-?n<. : (^. — 23. iwTf : .V.g.^.%. : (in ^) Q — (DA>iAn : Xi.gi i] WAV.fUl'V.^C.P > .O = M , fl»>,(/ A r
fi '• W'iRC.y) I »!.(/ ,p)> : N, (( ffl>,An > »i.^v s) P, )iiA>iAfl : •a.ii'i > Q — h.jp.<{.+ '!. 0 m Q — f"iA
III. : {in .RftAiii. !) Q. — 24. mV-tV > P — «IC i htn- : -ürfbC 1 Q — (Iff-fih : N — PrhA* = i\, f
.iA* : n — nöo-^l- : Q — Ml :] fl»>,f > Q — nA-h-F«»»- :] n,lit-F I N, a n;&n«>-v = «•»-fiv i Q —
M :] O M t\MVM. :] AhiJ-'C^- : N MWl- :] (KAnl'k*. l \, A1l'\4. ■ Q.
VIII, 13. mhCK^.r :] fl».C>i.ß}P 1 N, mhC'hf.V ■■ Q, (<n>,r.h,fV : avTi'Ypafa ?) — aii .]
i\-nyu •■ N, AH-t ! Q — «»»^iä i M — fittv^hf >] o M, fi.nv-.'hv •■ n — fli.ec>,;B}«' 1 M, mfc
\e,!P I N. flj.ec*^JP ! P, m.fCh.e'P > Q — jtAi-V i N — öa-I- :] o M — ny.ytU ■. (f öa^ ■
' A) h.RU'.e: ■■ X, n,e>,-t : (/ öA^ =) Hhfi-o-K •■ P — .ß^^A?'«»- i] .g*^-A" : Q — aoc"o»- 0 oe
OB- : M Q, (i n)o(?<n'- ! N. — 14. >,A i] 0 M — jB^t'vv- : X P, .et-^v- : Q — >.-/ii : ,e.p.v-
>,. i] <D^.;l.?^h, I X, m(i >,Tril :) fiß.-hK. •■ P, ^-Hl : f.y.l'-O- •■ Q — a»-f-n,R<n» : P — iD-nt ■ rt-O ■]
il>-n/- > ft-flP I ^I, «n-n-l- : tli-l: : flft- i X P, flft-t i Q. — 15. tombh >] IBdXi i M — anciL'n-9'
n : N P — hAlin ■ .M. A-IIA j Q — <D»(r A /Tr)llA i N P — rt.^P 0 fl»rt.<{..P i X, a>(uiv > (m
le (louzieiiie mois, le lueme jour jusqu'a cette lieure ; ' car Dieu, qui est plus 21
fort que tous, au Heu de la perdition de (son) ,peuple choisi, a fait pour lui
ia joie. * Et vous aussi, dans vos fetes renommt5es, au jour etabli, faites de 2-.'
ineme. ' Et maintenant aussi, apres cela, (ce jour) sera la vie (le salut) pour -n
vous, et pour ceux qui veulent le bleu de Färs; mais, pour ceu.\ qui voulaient
se revolter contre nous, sera le souveuir de leur perdition. * Et (pour) toute 2'i
province ou ville, partout, qui ne fera pas ainsi, on detruira par la lance et
|iar le feu, dans la colere, non seulement les hommes, mais aussi les betes
et les oiseaux, et cela sera pour toujours.
Et la copie de cette lettre on ouvrait et on montrait publiquement; et vin. i.(
tous les .luifs etaient prepares, le meme jour, pour tuer leurs ennemis. * Et i'
ceux qui montaient des chevaux, sortirent en se pressant, pour accomplir le
coramandement du roi; et cet ^dit fut pose dans la ville de Susä. * El .Mar- u
PAin. OK. — T. l.\. — F. 1. 4
l\-
50 I.K l,IVI{|-; DKSTIIF.H. — VUI, Ki — IX, 3. [180]
3r)A.A : an:^ ■■ r»X'>nA •• fiy.V ■■ "y.Al- ••■ (dc7xV- •■ ?iA •• at-hl' •■ im. • {\'fi :
16 17 m\-i,f*\h. V. *mhhy.O'y:i\ ■ hV • MVn ■■ mil'^iV'Mi-il" • ([mc : (nn-n<(i.(: :
'h ! aH\f{'P(l ■ fihy.ihff: : (Kr-^C •• rn-V"/,"!- :: rn-niMl''} ■ ?iA ■• ä9"V- ■ ^r^ll•I
n • ?iA : Micö). : mi'.hoi»- ■ {\i\'y\' •■ vi:v-^ai>- .■ hh^.n-^ «
IX, 1 *7iftff» : l/imtl : ixin-/.."! : fllK«/» : IIUJ- : hMl'. '• flÄV/l ■• »«fCiM' '• W
?.il\i. ■■ iir' ■■•■ rim.e.?!'/: : dti-'l- •• I-V/'A- : ?lA : y.'t'Ot'OO' : /\|>A.ir0»- : A
i ^.C.lJ'.f.' : «»^Afl • Mh ■ ]i-l'.'f"l'(i"fn>- : AÄ.e.i;-.!'.- •■ htlf^o ■■ <f.f:iJ?'öi»" :: * attm
Ahh'/- : >»rli»i'n>. ■• maomli, ■■ fliKWiVfJ'. : ofl,«'./- •■ '}'?•/" ■ .eVinfiF'öD. : ^^
rt.<i..l' :) I', (/ ai)A.£V ! (^ — >iA : ffl-flt : V)/. : M :] >,ft : IU-HI- ' HU. : {HiC ■■ M. >,ft : (/ DA
(D. i) in-ft-l- : inC. : rt-0 : N, >irt : m-fll- : tnC. •■ frO : (« :iAai. : ) P, >,A : W-nt ' »?<'. : ftO > IIAlH. ■
( K — lii. •n<:v> : fl»><i:/",iw- : M — {i n)nin<: = mir n)tuh.i: ■■ \\ nami: ■■ m-n^c •■ (,) —
tn.K<n. , N 1' — oh-hl: :] fl>.nt I M P, <!)•(( >,|.) : N — mnin :] flJ-Jll : N P ~ m--h1: i]
«»•(t >,■»:) I i\ P - Ohlh-U I atK^V :] m-fl-/- = «"«A^ i M, W-(c >,•):) : ao(c ft;);hV(r h-} : N P
— n^v"'»« ! mn^.Td :] (/ iDno:/"^ : »(/ lOn».-»-!! > N, iki:/".!! : fljii».->-n : Q — av^c. :] ©a
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<n»C^ll1f-n ■ <2 — .P.^'hHft- 1 X P Q.
IC.
17
dokewos sortit, s'ctant revetu des habits royaux, et il avait une couronne
d'or et Uli fronteau de soie ecarlate; et ceux (qui etaient) dans la ville de Susa,
le virent et se rejouirent. * Et pour les Juifs se fit la lumiöre et la rejouis-
sance * dans la ville et dans la province, oü l'edit du roi avait ete public; et
(partout) oü cette lettre se trouva, il y eut pour les Juifs rejouissance et abon-
dance dans l'ainour et dans la joie; et plusieurs des gens qui etaient dis-
perses, se convertirent, et suivirent la religion, par crainte des Juifs.
i.\. I * Au douzieme mois de adär, le treizicme jour, arriva la lettre que
■> le roi avait ecrite ; * dans le meme jour perirent ceux qui resistaient aux
•i Juifs; et nul ne combattit contre les Juifs, car ils les craignaient. * Et aussi
les princes des nations, et les gouverneurs, et les grands secretaires du roi,
honoraient les Juifs, (et) ils etaient soucieux par rraiute di' Mardokewos;
(J-7
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V I flJ.^'^KV : in({.n.J ! N P, aJ<{.«;ft1r'i : mTrn'n.R-V : n>.p.AKV = ö"{.n;i s Q. — 8. (däC-S.-J- = mflC.t' =
wnnc»! > N P. mvr.!f.:t- ■■ mncy ■• <oft<'.fHi : Q. — 9. mooCfV = mhevf-i s fl»hCft.j»»Tr : miint^-> :
N I*, maoc^ifi I fflhtf'ii.e-f'V ! athCA-y-'i •■ «>linfc;i-Tr i Q. — 10. A"? : N P Q — fflA.e ■] (n-A-
.P. ' Q — >.*^.?* ' M, h«n>(c ^)-|: : N, hao+l; s (/ ^) P, ha«fi-U i Q — -in.P'e :] m.P'C s ^ 1',
IVT-.pi: ' Q — Äft>«.lP<n»' ■ ^I — Oiwr.-tlfö"' 0 ni hu'CfclJ'O»- : N, /« "lOfC-tlfan' : P, "(iwCtW
«n- : n — mnr.fi'f. :] ((■ mnc.tti <•) ■■ N, (/ <n)ncn(;' <•) = I'. — ii. -^'A-fe 0 v^-a* ■• Q — ii«p
•I- :] / Q - nrt..i :] a>nft-!\c : M, nnrt-o = N, n(/- ft)fri* : (( oic =) P, nfr'i = uir. = Q. — 12. n
(\'\ 0 nftdP > M, nnrt-(» : N P — Ö.^©- : X P — Wl7 :] >iTrYl : {in >,-V.-| l) P, >,Tr.9 : Q — fl».
.P.-.P9" :] nh.fr* > M, ahii i!:)fr' ■■ N, i\h(i K)yr' ■• (/• nh.pf" =) P — JiT^ti = 2"] ((' r-i'i- ■■) Ti-v
n ■ P, ?"-/•> 1 >i->n ■ Q — tfi/-rH"".. > M, .i-ntn-j'-'VL i N P Q — n>."/-thf 0 n-K^-^p : N P Q
— >i*7nc >] (i ?"•>* ') M-flC = ^^ M-nc ! P, v"/^ : Q. — 13. vt»ao- :] o-iijpoo- : M Q, (/• urv
•(• :) UPao- I N P — >l"70- 0 noo ■ M, IflO- I )löo : N P — %i\ao , M N P, -liMy : {) — fi
n^-A- 1] fl).p.r''>A- : Q — »iivc.-tn'ao' I N P Q — ^h"'/ ! ^' i' Q. — 11. hö» 0 n"7«- » Q — w^
lIMö"- :] aihlUtOO- : N P — A^•^l : N P Q. — 15. hy.V-f.U-J!: : P — frO 0 rt-fl<* : M, rtfl'V : N P
— ftl»«C+ >] AWC:i : N P — >i^f. :] t-SC : M ^' I' — MC. =] « ho» : »'C'l' : N, /' P — Ö.^«»- : N I\
* parcc que la lettre du roi avait ete puhliee dans tout son royaiime. ' Et daiis 4-6
la ville de Susii Ics Juii's tuerent 570 (liommes) : * Varsan, et Netoy, et Dalafon, "
et Fasgäs, * et Fardäs, et Bäryä, et Sarljaka, * et Marson, et Arofewon, o(
llesewon, et Zabotetan; * les fils de llamä, fils d'Aiuadätu, (de la tribu) de
Begyä, ennemi des Juifs, etaient dix; et ils les depouillerent eu ce jour.
Et ils annoncerent au roi le nombre des hommes qui etaient morts ä Susä.
' Et le roi dit ä Aster : Les .Tuii's ont tue dans la ville de Susä 570 hommes ; '^
et comment donc ont-ils fait dans les environs ? Demande-moi (quelquc
chose) ; je le ferai pour toi. * Et Aster dit au roi : Permets que les Juifs '■'
fassent pendre demain les di.\ fils de llamA; * et ordonne (meme) qu'ils i''
lasscnt ainsi. Et le roi ordonna aux Juifs qui etaient dans la ville, qu'ils
[)eudissent les corps des lils de Hainä. ' El les Juifs s'assemblerent dans la '•"'
8-'.l
10
11
52 F.E I.IVHK D'RSTIIKR. — I\. 10-19. [182]
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^l-fK- ■ ^TV^/lfii- ! i*"re • ^'JH • "ho^'l-ii •• y.^'HD. : InT-A : An,Jiö»- : fl»A->
16. fl»,A 1 1°] >iA > !\ P, mA>,A . Q — ai>,n : 2»] >,rt > Q — .k^+vb :] .e+'VB : N, ,e(«
•>)•}•■>? ! P — i\>iA^=f '] fl>>?/^"-'i- : M N P Q — t;>-iih. ! >.<n»--v+v!. >] Jiö»--»* > ■»•;)'nh. ■ N P,
■t-p-tth- ■• "ha^-i-ut > Q — whAn :] rt nAt : N P Q — ©H+tA-n ■] «>«(<? t+^-frft) ■ N, mn(i -i-)
4-{i 1-)A-ft : P, fflHt+^A-fl 1 Q — AiwC* i >i-SC 0 rtiwC* • A-^^C = M, l\tt>C4- < -^RC. : N P — «
«n.?.? 0 fratra»^ = Q — 17. (i>hA<:4. =] o Q — >,vri >] >ift>i : N P Q — Ymö :] .imR : M X 1* —
ÖA^ :] a i nOA : Q — ^>.C4- = N, fhC*- ' P — ^VrM- 0 ^^r** : M — mKp-n ■] (D«;jn :
M, 0 N, / P. — 18. M 0 rt-fio : M N P — ha» i] höu : hoo ! M — jfliB i] j I (D^fl•^>. I N, Tffl^n-
0- : P — fflh..eö^4. 0 (' K)^(<' >if:)4- = N- fl».p(' >•(:)//• ■ P — >i"7.i 0 / N P — TöjX :] ifllH :
MNP— n"/A : m^^yM'/ht :] (l-^A : WT^Vr'/ht •• '^l, nOA : ^^:/»"A^- : X, (lOA i n^*/"A^- : P.
^•'ür'M- > fl>n";A ! Q. — 19. >,A : -i-iir.fB. :] i\bti : c>ift- : X, c P — fianD-c^- ■ M N P Q — -»»n
V :] H4'ft'i: 1 X, (r ^)4'n'i: : P, +/*"<$: : Q — .e?-ll(/ C) -P •■ X — u>T^:^ i N — ttKp-n =] <d«-.-J
•n ! MX, A»;>n : Q — wft\ 0 v+ > Q — id>,a 0 fl)A>.A : M Q — afht\ > .e>-n<. ■ «B-nt : ^-n
4 i MIT-C = IDhoo ' TiDg I fil-n<. : ^•V-r'^t : o",V .] «nx^hf: ! (w ö»C/.Vl?'n ••) w-M- > R-tM : hVh
6\rao. 1 TiDg 1 i»>TP ! X — >iTrll : 2"] O X — IffHA : AflMö»- ■] T)«A : 5»"flA ■ (l.J««»' : X, An.Möo- :
n^A : Q.
ville de Susä, le quatorzieme jour du mois de adär, et ils tu.erent 300 hommes;
16 et ils n'en depouillerent aucun. * Et les Juifs qui restaieat, et qui etaient
soumis aux rois, ceux-lä aussi s'assembicrent les uns avec les autres, et ils
s'aiderent, et ils cesserent de les tuer ; mais ceux qu'ils avaient tues le trei-
i: zieme jour de adär, etaient 15.000; et ils n'en depouillerent aucun. * Et ils
cesserent donc le quatorzieme (jour) du memeraois; et ils instituerent ce jour-
lä pour se reposer, avec joie et abondance. * Mais les Juifs qui etaient dans
la ville de Susft s'etaient assembles au quatorzieme (jour), et ils ne se repo-
serent pas en ce jour; mais au quinzieme (jour), ils firent une fete et des
19 rejouissances. * Et ä cause de cela les Juifs qui etaient disperses par toutes
les provinces, au dehors, faisaient fete le meme jour, le quatorzieme, avec
abondance, et ils envoyaient des porlions ä lours proches et k leurs voisins;
et ceux (|ui demeuraient dans la metropolc faisaient de grandes rejouissances
IS
[1831 LE LIVRE D'ESTHER. — IX, 20-25. 53
J^.l^.^ : AhA •• JMöi. : ID-M' •■ ao-i-i^'l' •■ hcvciihcJn/hH ■■ ^^<'(l'} ■■ flJAC-V
4"i :s h<w •■ y.'ilCf'ti«- •• ?»A"'J-|- ■• fmVöfy •• fl'JA • h»» : TöJö : fl>h<ro •• Völ 21
i; : Ai»'f:+ ■■ MC. ••■• ?ift»n •• nh'T>|: ■ '/»'Pi>A ' hö/.^- : ÄJt'.ll-.e." ■ KrV : ÄA 22
Aijrfl"- : nmCV ■• HM • O'l: •■ inh. ■• "hT"! ■ A.l. ■ at'txV • Vr''h •• fl»M»"V •• A
"79" • tO-ft'f- : ÖA II- : w'V.e. •■ HU»-h'|: : ^J^C : OT.P.l'flC?' • fltf-A« ■■ «wPjiA.I/'
<n.. : h'fl^in • fl'Ä/Jn ■• öij?.Ä,ifl>-?' : A'i^ftii.s"«»»- •• fl»A:i-?i:i'ii'ö»- « *flj'l-fl)h^- • 23
^^.(^.e." •• {\\\ao : Är/l«f. : A'ö»' ■■ 'W>C^.»b}"ft "• Hh»» •■ -J-^-J-A-O»- : V^ : fl)A 2'.
fl»lrf-A" : HÜA" : .e.'inc •• ?iVhe ■ AAA : h^Ah^ : l-nh •• AÖA ! ehrt- •• ffl'hrt*A ■■
20. wx,!,!.- :] m!^,ud. > iNI — aucß.twti • Q — >iC»nciinc»'ft.fi > M ht:<nntnt:»'fi = N P,
}^(■.(na^C^\(^.(\ ■■ <i — fl>AC/»>.;»>Tr : N P. — 21. VlOO t] ^«»D i N — ;e■V^r.}>•lJ■>• >] .«■.{f •>)"?£}»»<«>• :
N, .e.yncfa«- > P. .e-v'jcp'V > (/« "ffl) Q — >iA°-vi- ■] A>i'\Tri: ! Q — n°iA 0 n°/(c a) = N, n-vA :
(1 — iwö i] .i:(D<:n-o- ! N 1' — fflhöt. ,] >,,n> : M .\, (/ >,)öu : P — h-sc :] ,'y,.s(: : M, i.<;f: : N
P. — 22. rl^o••■'/■|: 1 Q — MKVao- i] ÄAh.U'fl'" ! M, MKira»- : {i OCa»- ■■} P, OCa»- t mMh.
ira^ > (l — fw : N Q — vr>it . M N P Q — wffi, =] u.'j-.e(/ =f) = P. iwv.p.I- : Q — h^c :]
;ii^c 1 M, -isf: : N P — H<B-vi: I >,.sc ■] mc : ©-ri* = Q — «j^ei-ncy» ■] on-ncy = .«•.i-nc}»' =
N P. .e.i-ncir ■■ Q — n-nvi-n = w».?-« : N P — mßn.'nio. : Q — A5'"(i nn.)?*«"»- = >.' ~ mAth.-v
rroo- I N P < K — 2.i. fli-i-mYi^- ! X P Q — «roc^mf-fi : Q. — 24. t^-j-i-A"«»- 0 <i>i-a»ö»- ! Q
— Wi'^ > X P O — höD^I: I M, >,"7./'I: ! N, ».«^^-l: = P — ao>^f!.^- : X P — nHo» >] Hlnoo
Q — rinn : M. /hrtn ■ X P Q — whiM-t-doo , X, mjiM-.^fto" ■ P — a»oo- ■] o Q — A>i(i '^)
nr-Fo"- : X. - 25. tonmao ■] amna» s Q — mrthA : in : •vv/" :] jn = vt-/^ > öjasa» i N P, -^
II 1 ■>?■/" : to(ih/\ ■■ <j — »Kn» 0 o (J — Aooc/.ii,}»>n 0 Aöocn.jpfi ! X, A«"f:^.v)fn > Q — ii»
A" :] iincTO : VAP : Q — .ßioc =] («' »lö» '] .ß'vnc ! P — '\of\ ■■ r.Jift- 0 '^öa.o- : Q.
20
au quinzieme jour, eii envoyaiit des portious ä leurs proclies et h leurs
voisins. * Et Mardokewos ecrivit ces choses dans uu livre; et il l'envoya aux
•luifs qui ^taient dans le royaume de Arterkserkses, ä ceiix qui etaient pres
comme ä ceux qui etaient loin ; * aiin qu'ils fissent les mömes jours de föte, le 21
quatorzieme et le quinzieme (jour) du mois ciddr; ' parce qu'en ces jours les 22
.(uifs avaient 6te delivres de leurs ennemis, et pour que dans le mois qui est
iiddr, pendant lequel ils etaient passes du deuil ä la joie, et de la doulcur ä un
jour de bonhcur, ils fissent dans tous ces jours des noces et abondance ; et
qu'ils donnassent aux pauvres et ä leurs freres. * Et les Juifs donnerent leur 2:t
assentiment, sclon ce que Mardokewos leur avait ecrit : * comment Hama, fils r,
d'Amadätu, qui etait de Maqedonyä, les avait combattus, comment il avait
calcule et jete le sort pour les exterminer ; * et comment il etait entre et avait 2.'i
prie le roi, afin de pendre Mardokewos; et (ainsi) toul le mal qu'il devait
^^ l-K MVRK DESTHKli. - IX, 2(5-31.
[184]
-' nh'il' ■ V^A- : UlV.m •■ at-t\l::h : OJt^A- ■ im •■ f\öti.\rao. :: *fllÄ/.^- : flJOflI.
hVh I h^.o-y: • /\(iA,irö- .• roAi/c^oD- .- mM -. f^.f^rc. •■ 9"ftA.i/'oD. : hOT : /,.
^'.VArt- : hr> • ni'M: : «v-nt: « fl)h/\'>-|.- .• .ad«p,>a .■ ^.i^ri/j. : /'»»i/. .■ a^/A
*«.•> • hM:i: : oiA-f- : Ä'T.v'Jn : ffl//»f:A'.»i.?'ft : hf.ii.^«e .■ w-A- : mn^ •• m
■l:C>, : n.*A • A'JAr : ail'f{\-hd. ■■ AlfhC «
26. ■mr'f .] +njrf : M, i-(i(ir')f ■. X - hi-^wo. : N I', iithwp = <^ - n>7c-<n.- =] n>7c-
■y = N P, >,n«o , n>7c<m- . Q - u-t : *« ..] ,*ft = h* , o - ,n.^„n ,] f,^.^^^ , ^ p^ „^^,^ '.
Q - wnfc.i- :] (D-nui: = X P. >,y"iv = () - />öa,u. : Q. - 27. a.>i<4. =] ffltix«^«- = N, «nxic
W.)«. = J\ ffliiÄM- = n — a.Ofl>.hv,. .] fli>,fli.>,(, m.) (i 4. s,„- h.) : N, fflMi>.n(.> 4.) . P, m-hm-M',. =
*- ~ ,e^"»r. I N P — wM\c.hao. I fflrtii : .e.e_5F"c ■■ r^nt^wa^ :] o Q — >,?»> = ^yyi: q >,5r.^|
•V* . N P O _ >,rtT,.,: , I\l _ ^,pö^ ,] „j^^ : M N P - tniVl^ :] O M N P - A",rt<n. ■] >,f,r, :
A'VA«» : n - >,uT.c :] >,U7- : >L >,<i.7r. : P - oinn = nAa>-c.=,- =] flinn = n^m-ci- = M x, «nn :
rUm-cV = (/m-,7.(^ =) P, mn^mcA- = a.-,7..i- = Q. — 28. r«n>,'TV1: .•] iDnM',1: = .\, «.Mv* =
Q — y.^vu. . o - rtH'>4- =] rtiiA-4- ' N I*. nm. : () ~ pii-i :] nt : Q. _ 20. h-^s^i-n ■]
>,-7.Vn : M, h-^H'i) ^f) : N _ Wanc.ß.Tn.iPl, , M, fflaoC^VU-fl : Q — fll>,Ä-VO =] fl»,»>«V . N
l^ >.»-V°, = Q - a«KMU) : X - H«o.^;ii^. : N P Q. - 30. ««DC^HJPft =] fl.«nc.e.>JP-Vrt :
X P, ffl«Dc^vn-n : O - whiiui: =] mhiii.^ = M, fli>,n(f -tc) •■ N, m>,n(/ i)^(r -t / c) ■ P - hA
/.?"}>"> =] (Dh^h^^r-fi : M X P Q - fl,«»„A- = X \\ fflo^vA- 1 Q - war-wca^ :] fflsr-vtc»»- ■ N
I' Q. — 31. n.+A 1 Q - m-;»,l,rf. =] ai(c ^■)?c,-h{c V) . P, ■■»•»,1,^: -. ().
faire aux Juifs, s'etait relourne siir sa tete, et. il fut pendu lui et se.s
^6 fils. * Et ä cause de cela, ces jours sont appeles salut, parce que le jour avait
ete tire au sort; et dans leur langue, ils Ics appelleut salut, ä cause de i-e
mot de la lettre, et ä cause de tout ce qui se trouvait en eile, et de tout ce
■^' qui arriva contre eux. * Et les Juifs jugerent (ainsi) et s'engagerent, eux tous
et leur descendance, et quiconque se joindrait ä eux, ä ne pas omettre ce fait;
et ä ce que ces choses soient accomplies dans les siecles des siecles, eu
chaque ville et en chaque province ; * et que dans les memes jours elles soient
accomplies pour toujours, parce qu'ils avaient ete sauves en ces jours, et
afin que le Souvenir n'en soit jamais eteint. * Et Aster, fdle d'Aminädäb,
et le Juif Mardokewos ecrivirent tout ce qu'ils avaient fait, et ils confirme-
3" rent le livre du salut. * Et Mardokewos et la reine Aster le consacrerent
eux-memes alors, et ils jurerent par leur vie et par leur conseil. * Et Aster
aussi (jura) par la parole, pour toujours; et (tout cela) fut öcrit en souvenir.
JS
■29
.■si
[1851 [,E LI VRE D'ESTHRR. _ X. l — F, (i. 55
«"ÄV/i<i. ■• 4'CM •■ (OW^F-'i • A'J 'Hht: :■• fmcF'\l.9'h ■ n,7i'/:l: • jP(i4-n ! «w.^«7 i
A :•■ h'>;i-h'/; ■• V4»Ü : 'ny. •• ?l'J'|- : JlVl" ■• <<.AT : fllVlV ! -nf:'/V : 0,h^, ■ Ö)"? >
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llCh.ri- ! nn.e'/ : irv/.- < vir. : I* au fond de. In page — JwVAiC .-] afihi. ■■ IM, Ji.;lA<C s X P (^
— ^(f A) 1 P, .*A : Q. — 3. >*o >] >*"i : X, (i-sti-th- ■■) >*"i ■ P, -Vfi-tl- ! »^-t I Q — >,ai.
nd : M — fl>«:n^ = -V^/^t 0 « ^«. '« P. — 4. aJ>,A»l-|: :] m>iA>IJ.rt : N P — >,«;Efl^ :] Yl.en. :
<i — ^ir i] >,(<;• » ■ X P — fl)^"v > X P Q. — (i. <D,'hnin = nhc ••] «DAni-n > hh.>.p > Q — >.
A i] >>'* ' M' o N — ha)-»"«!!, i] f"/fl).ßffl. I Q — «.e-^V- >] (OK-^Tic >•) : M — lOYxKI't'o^ ■]
hon I >,£-;i¥'<n>- ■ X. a»>,^:i9°oi>- > Q — <D>i.e::i>l; > X, mhÄriVV • Q — ir-v* 0 >i?°ir , M —
* Et le roi l'a prescril daus son royaume de la terre et de la mer; ' (tout x, i-
ce qui concerne) sa puissance et ses combats, sa richesse et la gloire de son
royaume, voici qiie (tout cela) est iiiscrit dans le livre de Färs et de Medoii
i'ii Souvenir. * Mais Mardokewos, seul, gardait le royaume du roi Arter- :?
kserksös, et il etait grand dans son royaume, et noble parmi les Juifs ; et il
etait aime; et il faisait le bien pour tout le peuple.
* Et Mardokewos dit : Ces choses sont arrivees de par Dieu. ' Je me sou- f, i-
viens du songe que j'ai vu au sujet de ces choses. Car nulle parole de ce
songe n'est passee. " Cette source d'eau qui devint un fleuve, et la lumiere 3
du soleil qui se fit, et l'eau abondante : le fleuve etait Aster, que le roi a
epousee, et qu'il a faite reine; * et ces deux dragons, c'est nous, moi-meme et 4
Hamä; * et les nations, (sont) ceux qui s'assemblerent pour exterminer le ■'•
iiom des .luifs. ' Et ma natiou est Israel ; inais ils crierent vers Dieu, et ils t;
50 LE LIVRE DESTIIRR. — K, 7-11. [186]
Yiiz : hA '■ hm-VOi. : -Wl ■ ^•'/il.^nJi.C • «I.e. "V/- : rHh.e."Vr«»- •■ hlilh-ttth.
i: : A.inni- •■ m^.e.-^vj- .• ^-/ii.h-njLC ■• hr"/ •■ uii- •■ w-a- •■ Mx-y. ••■ ann/. .•
■tt ■'■ Oiimy.'i : UiU : -J-n/. : llA^. : hVA •• ^r/l S- : ArliUrl : A^ll.^n./i.C :
' n-/.». • nöM- •• y.y.'i ■■ 4'.«iv/i. : hiuMhUÄi •• «»aiia •■ v^A■ = hriiH-n « m-ii/
;j-flh. ■• fii'ivvii-f- •• ^y.»" : hmi.h-ttih.i: ■ niiö»-AA^-o»- • A'JAr .• m-tii- •• ?.
ft •■ hlll.Ä'fl.h.f: • uy.iU : Ch.ft : hm = a}H.VV. -. mkmti'"nv. • <öAS. : a»^.-!-
fll^J?, : <wXVh<f. : ^-J'l- ■ n/: ■ .e."'>.V : ?i'>'h : .ftO-A" : iMfl»!- ■■ fll'l'O'^ : AA.
«^Vlft : ÄmA-'^'ß • tihr"l ■• ^.P<-AA.9" ::
On.C " at>f;9«aB : m-|->i9"<: 0 On.P s fliöB,e-?"öD j m-f-hr'd. ■■ X, ■/•>.5'"<: ■■ a>aofi_-9"an -. "ill,ft|- : (^
— nto-M- :] oHfii- ! (> — hAii-n 0 /hn-n : N. — 7. wAh. 0 via>i.i- = <^ — h^is. ••] * = N P,
>>'h.t : n — mhihJi- :] fl>.S : N P, fl>h^.? : Q. — S. ffln»/fl : Q ^ >iA1irJ: :] O O — llAh.-J: :] K :
('« M 0 Q — nvA : X P, \tvA ■■ (j — nft°i> : X P Q — fiöAi- :] n-^M- •■ INI, n"it\^- ' X, n
((■ fl)At ! I', mnöAt ! Q. — 0. mtimcfl»- •• >i"/iL>i-(iri..f: : A,lriin- 0 o M, / X, m P. —
10. ffl»i> I Q — Mv-j: :] ^-TVi! : N P, AMV* = n ~ iimr.;! : X P, atc-j. •■ Q — mc :]
1.SC : M N P — >,-vH :] >,->ti : M — ;>,irn- :] ,ini-(i : X, ;hni-n : (C «•) : P. ~ ll. «»>,»» :]
>,oD I Q — <D;*.A.fÄ.'r<!. : Q — ji-n^n > P — r.h.n 0 c>.rt : Q — mHi^ii^-iHi •. Q — tofi^-m
i.R .] fl»je>'BYi¥ 1 Q — n-t 0 o X P — .^-i.» .] .e^-t> = X I'. .e-v.> : Q (/ Alit-^yn > Q —
^rtlA-TK ' Q — Hh.P<.OA.y" ! <J.
lu
Olli ete sauves ; et Dieu a saiive sa nation, et Dieu aussi m'a sauve de tout ee
mal; et Dieu a fait des grands miracles et prodiges, qui n'ont pas etö faits
7 ainsi parmi les (autres) natioiis. * Et ä cause de cela, il-a fait deux sorts,
8 Tun pour le peuple de Dieu, et l'autre pour les autres nations; * et ces deux
sorts sont arrives ä l'heure et au temps marque, au jour du jugement, de-
w vant Dieu pour toutes les nations. * Et Dieu s'est souvenu de son peuple;
et il a purifie son lieritage. * Et ces jours furent dans le mois de adär, le
quatorzieme et le quinzieme jour de ce mois, quand ils se rassemblent en
joie devant Dieu, durant les generations des siecles, dans Israel son peuple.
* Et la quatrieme annee du regne de Patalomevvos et de Qalewopeträ,
Abdos Egziabelier, qui se disait grand pretre et levite, et Patalomäwi, son
fds, ont regu le livre, dans lequel est le salut, ils ont dit que c'etait ceci ;
et Lasimäkos Patalomftwi. qui (etait) de lyarusälem, l'a traduit.
LES APOCRYPHES COPTES
PUBLIES ET TRADUITS
PAR
Le D*^ E. REVILLOUT
II
ACTA PILATI
l'ATR. On. — T. IX. — F. i-'.
Tous dro/'ls reserves.
AVEMISSEMENT
La publication denos apocryphes coptes du Nouveau Testament s'est
trouvee assez longtemps interronipue. La cause en est due a la necessite
de se procurer un nouveau caractere copte, plus en rapport avec les
besoins de La Patroloqie Orientale. M='' Graffin a bien voulu se chare-er
de faire faire cette nouvelle fönte, dont il a dessine les types sous notre
direction, d'apres un manuscrit de l'Institut catliolique de Paris '. Nous
pouvons donc nous remettre ä l'oeuvre.
Nous ferons paraitre nos textes soit avec les accents, quand nous
pourrons les verilier sur les originaux ou sur les photographies, soit
Sans accents, comme ceux du fascicule precedent, dans le cas con-
traire, ou quand, bien entendu, les originaux n'en portent pas. Pour
hater l'apparition des fascicules, nous n'attendrons pas, pour donner
les pages qui sont dans notre main, l'arrivee (lautres pages que nous
comptons recevoir et qui sont d'autres provenances. On ne s'etonnera
donc pas si certains docurnents, parvenus en fragments detaches, ne
sont pas aussi complets qu'ils pourraient l'etre. Les fascicules suivants
permettront, sous les memes lettres, de combler certaines lacunes et de
comparer les lepons divergentes. A la fin de l'ouvrage, un index general
viendra, du reste, tout remettre en place pour le savant el l'etudiant.
Generalement nous nous abstenons en ce moment des prefaces ou
introductions critiques un peu detaillees. Tout cela se trouvera ailleurs,
c'est-ä-dire dans un ouvrage special que nous preparons et oii nous tien-
drons compte des observations faites dejä, soit pour les admettre, soit
1. Voy. la descriplion de cc manuscrit dans G. IIornkii, The coptic i'ersion of the
New Testament in the northern dialect, Oxford, 1898, p. xcvi. et un specimen dans
II. IIyvthxat. Albiini de l'dli'ograpliic copte, Ildnie. 18SS. IMaiicIie I.
CO AVKRTISSKMF.M, [80]
pour l(>s refuter. Sauf quelques exce[)tious indispensables, nous nous
bornerons douc \v\ ä ilos indicalions sur los iiiaruiscrits et sur les publi-
calions aiilri'ioures dos docuinents, ([uandily aura liou. Poiir les textes
coptes, lour traduction et les renvois des marges, nous procederons
conimc pour le fascicule precedent dont le nuinerotage sera continuo
(Tun dos cötos de la pag-o. Nous ferons seulomont une innovation en ceci
quo, toutos les fois quo la chose est possible d'apres los copies exis-
tantes, nous indiquerons non seulement les pages recto et verso, niais
les colonnes de chaque page, et meme les lignes de ces colonnes, a
l'aide de traits perpendiculaires.
Selon la regle que nous avons suivie dans nos apocryphes publiös
en 187(), nous suivrons les manuscrits dans lour accentuation et leur
ponctuation, sans y rien changer. Nous les suivrons meme pour l'indica-
tion de la TrafaypaV/i grecque souvent negligee par les editeurs du copto
qui no la reconnaissaient pas pout-etre parce qu'elle se fait de plu-
sieurs fagons differentes ' .
E. Revillout.
1. Dans les Ada PilatiXn Trapayact-^iT, prend la forme "T" et, selon la regle grecque, eile
se met en face soit de la ligne oi'i est la coupc quand celle-ci est en tele, soit, dans le cas
contraire, de la ligne qui la suit. Si nous coupons le texte nous la pla^ons donc toujours
k la place qu'elle occupe, c'est-a-dire vis-ä-vis le mot devant lequel eile se trouve dans
le manuscrit, mais lorsque nous editons en scriptio continua nous la mettons en tele du
paragraphe.
Au moment oii ce fascicule allait j)ai-aitre, une niort inopinee frappait notre eher
maitre, M. Revillout, le 10 janvier 101,! : nous tenons a lui rendre ici un derniei- et bien
sincere hommage.
R'. GnAFFIN.
PREFACE
La publication des Acta Pilati est surtout executee ici d'apres la copie
qua j'en avais faite ä Turin eii 1872. Le papyrus etait encore chez M. Bernar-
dino Peyron qui l'avait regii dans Theritage d'Amedee Peyron. Ce savant
l'avait Sans doute omprunte lors de la traduction de cet apocryphe copte qu'il
fit pour Tiscliendorf et que celui-ci a depuis piiblieje dans les notes de la Ver-
sion grecque {Eraiujelia Apocryp/ia, p. 210 et suivantes). Je n'eus pas de peinc
a montrer ä Bernardino Peyron, d'apres la prefacc du dictionnaire copte
de son oncle, qu'il s'agissait du « papyrus secundus » appartenant au Musee
de Turin. J'avais l'intention de publier cet apocryphe immediatement et j'au-
rais ainsi devance Tiscliendorf lui-merae dont l'edition est de 1876, c'est-ä-
dire de l'annee ineme oü parut le premier fascicule de la premiere edition
de mes apocryphes coptes'. Des circonstances independantes de ma vo-
lonte retarderent la suite de cette edition, que je remplace aujourd'hui par
une autrc, et dans Fintervalle, en 1884, Frangois Rossi fit paraitre, dans les
^Memoires de l'Academic des scicurcs dr Turin -, le texte copte dont Peyron
avait donne ä Tischendorf la traduction. A la Bibliothetpic Nationale,
j'avais copie, il y a quelques annees, deux autres fragments attribuables au
meme document. J'en ai parle, pp. 14 et 80 du premier fascicule de mes Apo-
cryphes du Nouveau Testament, cn annonc^^ant la publication actuelle des
Acta. Depuis, M. Lacau les a donnes cn tete de ses fragments d'apocryphes
coptes, edition qu'il a gracieusement interrompue a cause de la mienue.
II est temps d'accomplir ma promesse.
1. Tischendorf donne deja la traduction ou la collalion d'une partie du papyrus dans
sa prämiere edition qui est de 1853 (Leipzig); cf. p. L.\.\ii, 312 et suiv. Oii vienl de pu-
hlier une nouvelle version syriaque. Cf. L E. Rah.mani, Hypoinnemala Doinini noslri
seil Acta Pilati, in seminario Scharfensi in monte Libano, 1908. Deux recensions de
la Version armenienne lvi° siecle?) ont ete traduites par M. F. C. Conybeare dans
Stildia bibl. et eccL, Oxford, 1896, t. IV, p. 59-132. Phisieurs chapitres d'un ms. grec de
l'Athos ont ete edites par Kirsopp Lake, Ibid., Oxford, 1900, t. V, p. 152-163. La
Version g-eorgienne a ete editee par A. XaxanofT, EBaiiroiiie IIIIKü;^IIiMa, sans indica-
tion de lieu ni de date (Moscou?), folio, 20 pages. — • 2. Trascrizione di itn codice cup/o
del Museo egizio di Torino, dans les Memoria della reale Accadeinia delle scienze di
Torino, 2" Serie, l. XXXV, p. 163 et suiv. Ce papyrus est actucllement cote au musec
des Antiquites de Turin Pap. IL Vang. di Nicodento.
(32 PREFACE. [88]
Mais avoiit de commeiicer rödition du documcnl cople de Turin, il m'est
impossible de ne pas dire quelques mots de la version des Acta qu'il rcaferme.
Dcpuis la publicalion de Tischendorf, ou ne pout iguorer que Ic documcat
de Turin est, avec un })alimpsestc ties fragnicnlairc de N^ieuiio, la base fonda-
montale sur laqnclle s'est appiiveo la criti(]ue pour etablir (juc ce qu'on est
couvcuu dappi'Icr ll'^vannilc de Nicodeme comprend deux documents dis-
iincts : 1" les Acta Pilali citcs par S. Justin au deuxieme siede et par Ter-
tullien au troisieme, etc.; 2" iin autre livre surajoute que Tischendorf appelle
seconde partie de Tcvangile de Nicodeme ou descente du Christ aux enf'ers.
La prcmiere ]>artie, la plus antique, s'arretait ä la fin du chapitre xvi des edi-
tions grecques et latines.
Une autre question se pose maintenant. La premiere partie est-elle aussi
toute de l'aulcur primitif? Oui, si Ton se refere itn ppii ra/jidenifiit k rapolo-
getiquc de TcrtuUien qui semble poursuivre son analyse tres sonunaire du
livre a pcu pirs jusqu'a la ün, avec renvois tres formeis. Non, si Ton eom-
pare ' Tesprit, le style et la composition des Acta, taut qu'ils restent tels,
c'est-ä-dire jusqu'au temoignage relatif ä la resurrection du Christ, avec ceux
du roman oriental qui a ete surajoute dans les deux derniers chapitres.
Dans le nouveau texte grec du dernier qui a ete edite par Tischendorf
comme dans le texte copte de Turin, assez parallele et en cela different en
certaines parties des textes latins, on sent d'ailleurs tres nettement une in-
fluence gnostique.
Je citerai cette phrase du copte : » Les pretres et les levites se dirent
mutuellement : « Jusqu'a Soum et celui qu'on nomnie Jobel, son noni durera;
« si cela (ce qui a ete raconte) est, vous saurez que son nom durera jusqu'a
" jamais et qu'il iaissera pour lui uu j)euph' nouveau n. cf. iiifra, p. 12.").
Les noms de Sun et de Jobel n'apparliennent pas ä une tradition biblique,
mais ä l'ensemble de ces noms et phrases bizarres adoptes par les gnostiques.
ün ne tniuve rien d'analogue dans le reste du Livre, — du nioins dans la
1. C'esl ce qu'a tres bien nolü Ti.scliendorf, /oc. cit., p. i.xii : « Is (Terlullianus,
Apolog. 21) scribit lesum ex invidia niagistrorum ludaeorum Pilalo traditum, ab hoc
violentia suffrygiorum victo cruci esse dedilum; de cruce pendentcm spiritum cum
Ycrbo sponte emisisse, praevento carnilicis olficio; eodem momento mediam diem sohs
dehquio subduclam ; sepidcro, ne, quia se i-esurrecturum praedixisset, amoHrentur
discipuü cadaver, cuslodiam militarem addilam, sed die tertia concussa repente terra et
mole revoluta quae obstruxerat sepulcrum pavore disjectam; in sepidcro nihil repertum
praeter exuvias; a primoribus corpus surreptum a discipuhs falso jaclitatum ; ipsum vero
lesum cum discipulis apud Galilacam ludaeae regioncm ad quadraginta dies egissc, do-
centcni eos (juae docerenl; dcliinc ordinalis eis ad olVicium praedicandi per orbem, cir-
cumfusa nube in coelum esse ereplum. Quibus expositis ila pergil : Ea omnia super
Christo Pilatus, et ipsc jam pro siia conscientia Christianiis, Caesari tii/ic Tiberio
nufitiafil. »
[89] PREFACE. 03
versiuii, mallieurousement tres rctouchöe, de Turin; — mais seulemcnt dans
le recit, peut-etre grossi apres coup, du clia[iitre de la pas?;i(iu qui nous a cte
transmis par un manuscrit de la F)ibliotheque Nationale '. J'avais cru devuir
rapprocher d'abord ce fragnaent de l'övangile de S. Haillielemi, t<iul en
voyant nettement son origine dans les Acta, mais le probleme se complique
])ar la comparaison indiquee plus haut qui fait sup[)oscr une edition gnustique
superposee ä l'anciennc.
Ce qui parait bien certain, e'est que la seconde partie de l'evangile de
Nicodeme, dont la redaction est certainement bien posterieure encore ä celle
des deux derniers chapitres de la premiere, appartient pleinement par la serie
des idees au möme courant que Tevangile de S. Barthelemi, cite pour la pre-
miere fois par S. Jerome, c'est-ä-dire posterieurement au papyrus de Turin,
et dont nous avons public une portion.
Pour en revenir ä nos deux derniers chapitres des Acta, leur redaction
copte merite une etude attentive. Elle differe entierement, corame tendance,
de la Version latine publice par Tischendorf. Celle-ci convertit tous les Juifs
ä la fin. Dans le copte, au contraire, apres l'instruction faite par Anne,
Caiphe, les pretres-, etc., on constate en secret la verite de la resurrection
du Christ, mais on resout de cacher la chose, autant que possible, au peuple.
()n renouvelle la malediction contre celui qui a etc suspendu au I)ois, en
s'appuyant aussi sur ce passage : « les dieux qui n'oni pas cree le cid et la
terre mourront ». Pour eviter la formation prevue d'un peuple nouveau, sui-
vant Jesus, on anathematise celui qui adore une creature de preference au
Crealeur. Le peuple dit « Amen «, en proclamant que Dieu ne peut se dtitour-
ner de son peuple d'lsrael et qu'il faut en rester ä ce qu'a dit Moise.
Le texte grec de Tischendorf est ä peu pres dans le meme sens\
Nous revieiidrons, d'ailleurs, avec plus de details sur toutes ces questions
dans une etude critique speciale sur les Acta Pilati. Nous en avons dit
assez pour le nioment et nous nous bornerons ä ajoutcr en finissant que, dans
cette publication. nous donnerons d'aiiord separement, pp. 65-127, le papy-
rus de Turin, puis, pp. 127-132, les fragments de la Bibliotheque Nationale
qui soulevent d'ailleurs, nous Favons dit, un point de vue critique special.
Au papyrus de Turin nous donnerons la lettre C'. Au manuscrit 129/17,
l'ul. .-)0. la ietlre C -. Au manuscrit 129/lH, iol. 140, la lettre C \
1. Le luüt coTii sy retrouve, prononce par le Christ sur la croix, et ioi&ht» est.
par fausse lecture, transl'onne en ca&h?\ infra, p. 131. — 2. Mahomet a recueilli ceUo
Iradition et fait prosque des saints de ces meurtriers du Christ. — .3. Le roman conlenu
dans les deux derniers chapitres et relatif au.x politcsses que so lirent Anne, Caiphe,
Nicodeme, Joseph d"Arimatliie, etc., et aux nomlireux hanquets des deux partis, amene,
du reste, tout naturellement ä cette conclusion bien juive (pidut repoussce les auteurs
de la Version hilinc, etc.
^rt' itr^A^H tionr'AA&k' aituj aV-^ ü'ttaotoV Efo<-j ^
t^oTAA^' aV|^^ti' KUJit ficA rt^T'y\our\HUA' tiiat'
y\?%ACCt uuoot' ^rt UEOirott|J9 t'iuuAT* tvjtrt''X:oE?c <c
I . Nous indiquons la fin des lignes parle signe I . — 2. not^ est ccrit comine n6i^
])ar suite d'un trail oblique qui surplombe la lettre o. — 'i. Pour conrn n. — -4. Lc
papyrus porle avec un seul e : n5cneTEfO»-j.
* (;i, fnl. 1
r".
.(.1. 1.
C, lul. 1
I'".
lul. -J.
* LES MYSTERES DES ACTA D[U SAUVEUR]. müJoI. i
I"'.
, . 'Ol. I.
LES ACTA DU SAUVEUR QUI ONT ETE FAITS SOUS PONCE-PILATE LE PRAESES.
Preface d'Aeneas'. — ■ Moi, Aeneas, le garde du corps {protector), yetais
hebreu d'abord et parmi ceux qui connaissaient la loi. La grdce du Sauveur
nie saisit ainsi quo son don abondant. Je couuus le Christ Jesus dans l'Ecri-
ture sainle et je pris moa elan vers lui pour *croire en lui afin de devenir ♦ c. lui. i
digne du saint bapteme. J'ai tout d'abord cherche los Acta qui ont ete faits
dans ces temps-la sur Notre-Seigncur Jesus-Christ, (Acta) que les Juifs oiil
1. rS'Ous ajoutons des titres, dans la traduclion, pour guider le lecleiu-.
r"
col.
60 ACTA I'ILATI. [92]
» (.1, II 1 ^^ AsßiO^soV ^u' ^tfic^AV ri^t?s|?^H| 'Simon' ^n lurrit^o
(-Ol. 1. -^-^i__ I
ISA' un' nut^'Y^ «onrA^iETn^rtsAHod un nut^vY^nt'
finEK^nsort' onrort' (je ritu' eivia^juuj' ^u' y\Es*2S:'jjiujiuE' Aioua
rtCETVO'onO'T Ey:E5S:Uj|uauE ^| Y\A'[f AKA?sEt VI |^Elfi ' ^?\H?\'
"c , fni. 1 [t |'2S:uiV' AvioK A"msAC fintVE?%A;X?c^oc'^' fiiE wrto'nE' ■ ^
coi. 2. Q^^^ viuluaV' n'^K'JJ rtAV e'E^o?% ftnArtoPiE' fiiAVAAnn
E^Ot^' '^^HTIH VITIE^'VIAOJJ^OX UU' TlEnPHV ^V^\><^' J^A ErtE^
^AUHVI* ^'
*^ ^r\ 1UE^>\fS1E' fifOUYTE filE'^E?^SOC KA\CA^' Yl^fO
flTIE^^Uj'UAVOC AX'-u' ^H^UJ-i^HC H^^o' n^ErA?sV?%AVA'' ^Vl
1A^;XH ^"'^^''^^ö''^^'^^''^^ V1^0U'y\E' E^E COX'XLO'r'lH
*''r/"""^t ÜTiA^'u^onH n^nr'rvAnsA ft^^AV^oc uvi ^^ono
col. 1.
1. Lire asiok ou Anr. — 2. La 2" pers. du pluriel suit ici la 3' el le collertif « qui-
conque lira ». — 3. Peut-etre poiir vin5E?\... — 4. Le signe ■ — remplace au bout des
lignes, et au bout des lig-nes seulement, la letlre n. Dans uii tcxle conlinu typogra-
phique, il laut lui subslituer la lettre. C'est ce que nous avons l'ail partout.
publies sous Poncc-Pilate et qucj'ai tiouves dans des eciits qu'ils ont laisscs
eu hebreu par la volonte de leur Seigueur Jesus-Clirist. Moi donc je les ai
• c, ini. 1 traduits dans la langue * des Grecs sous le regne de iios Seigneurs Thco-
' Ol. 1. dose, Tan 17 de soii consulat, et l'aii 5 de Valentinien, en la 9'' indiction.
Que quiconque lira ce livre et le transcrira sur un autre livre prie pour moi,
♦ (;i. iiii. I moi Aeneas le tout petit, afni que Dien* nie fasse misericorde pour nies
col. 2. peches que j'ai commis euvers kii. La paix soit ä ceux qui liront ces choses
et ä leur maison tout entiere ä jainais. Amen.
D.\TE UE L.\ Passion. — Dans la neuvieme annee ' de Tibere {Tebclios)
Cesar, Tempereur des Romains, et tandis qu'Herode etait roi de Galilee, au
* CK loi. 2 commencement de sa dix-)ieuvieme annee, le 25 de Paremhot - * du Consulat
r".
col. I.
1. Las mss. grecs portent 15'^ ou 18". Quelques mss. la'ins portent 19". — 2. Grec et
laiin : « 8 avant les calendes d'avril, qui est Ic 25 mars ».
93i DATIi DK LA I'ASSIÜX. 67
«junt' ^H^oV TIvi'ncA rttc^oc. un' rttmAnr^ua'rtt' ütieti
ntVKO'i^HUOC dt yiA^';x^" fiftVonr'K'AV ^^cJ^'^^"^
T
t^t viaV Vit' rttnr^An* ArtviAc'' urt ka\V^ac' urt' conru
uvc Anruji' 2^<Ju^Atvu urt' rAUA^^m^s' urt' Voiot^ac uvt
?%\&i»c' yxn nE^^A?%vu' uvt a?\e?.a«':^^oc'' un ^vt^voc
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e'a UA^VA' •25:110?^ Anrm «L^'iS.'xi ü'uoc E^Of-j' "i^E AVir
1. Toul le conlenu de ces deiix nApArpA^^Ai est une sorte de parenlhese entrc la
data et le recit des evenements. — 2. C'est ici qu'on fait commencer d'ordinaire le
eliapitre premier dans les versions greccpics et latines. — 3. 11 faudrait : EcjpnExutt'rE
« en en g'ardant Ic Souvenir », mols se rapportant a ISicodeme eomnie daiis les versions
grecques et latines.
r".
rnl. -2.
C. lul.
V".
.■i.l. 1.
de lUiphus {Rauphi)s) et tle Rubellion, Fan IV^ de la 202" des (pei'iodes) ([ii'on
nomme olympiades, sous Joseph qui est aussi Caiplie, le graiid pretre des
•liiifs, toutes les choses qui se passereiit apres la crucilixiou et celles qiii
arrivLTcnt ä Notre-Seigiieur Jesus-Clirist,
I. — Nicodeme ' le priiice des Juifs les reeliercha, les clioses que le graiid
pr(Hre et le restc des Juifs firent coiitre le Sauveur. Nicodeme les ecrivit
toutes, telles (ju'oii en gardait le souvenir, dans des ecrits hebraiques.
Acci s.vTio.N Di: Jksi s UEVANT PiL\Ti:. — Gsux dout voici les uoius : Aunc,
Caiphe, Sunirnis, Dotliaini, Gamaliel, Judas, Levi (Libis), Nephtalim, Alexan-
dre et Jaire (Hierios), et le reste des Juifs, *ceux-ci tous allerent vers Pilate * ^■'' '"'■ -
V".
accusant Notre-Seigneur Jesus-Christ, disaiit : « Nous couuaissons Jesus, (.oi. i.
(;i. ini. :;
r".
i-ol. 2.
V*.
col. 2.
<^« ACTA l'II,AII. [9.',|
CA^ßiAion ü'nrtouoc virttritmie'. tcjjOTtjii' fe^ mv\
tnu^vjA^ft'' ^ vtCÄ^ieiA^ou' E?^AAV fi^o<^' -i^t Tc
'^Ttf2S;E rvt'?sAnoc riAir 'X:t' a^j nt' ntc^'TipAEtc t^oo-r'
nft-ZvA^uVuJnVorf EC^E^^E r\\\A:< A-VJU e^e' ftKA n^U ^V
Y\oi3.ccE rtA«^-' nE'X:E nV^^Aioc ' vtAT -^SE ü[tve' o-r |ttvia
[fi3.K3.Jij 3. ^^ort' [rtE-x: o]T'K3.Vu'Ju'[rnon] EßiO?^'' [a-^t^j.]'
TTE'ÄE nVonr-Zb.j.V ÜTiE^T^Anoc' [«iS^El euaEso-t ü'rvEKrtod
♦ C, IVil. 3
fOl. 1.
♦ r.i, füi. 3
coI. u>
nrC»^TU EfO<^ •i^HUOCSA
fils de Joseph, le charpentier, qiie Marie a eiifante, et il dit sur lui-memc :
Je suis Fils de Dieu et je suis roi. De plus il souille les sabbats de la loi de
*ci, i(ii. 2 iios Peres et il veut detruire notre loi*. »
col. 2. I-'fs Juifs kii dirent (eiicore) : « Notre loi ordonnc de ne guerir personne Ic
jour du sabbat. Or lui, Jesus, les boiteux, les lepreux, quiconque est malade
et est demoniaque et les sourds et les muets, il les guerit pendant le sabbat'
par Beelzebub {Brclzeboiil) le prince des demons. »
' c, loi. 3 Pilate leur dit : « Mais quelles sont donc * ses oeuvres mauvaises":' »
col. 1. Les Juifs direnl : a G'est par Beelzebub, le prince des demons, qu'il fait
cela", et toutes choses lui sont soumises. «
Pilate leur dit : « Jamals un esprit impur acjette dehors un demon niais
on chasse le demon au nom de Dieu. »
• c. loi. 3 Les Juifs dirent ä Pilate : « Nous prions * ta Grandeur de le faire com-
,.0, .^ paraitre a ton tribunal pour que tu l'ecoutes publiqucment. »
1. Cf. Malth.. XII. 10. — 2. Matth.. xu. 24.
:>l. 1.
('.1, fol.
V".
col. i.
[051 '■ — ('onvocation de .iksus. 09
y\e'
T T1E^?%A10C (3E A<^'uOnnE' ETKOnr^'c^J^U T\E*2S:J<Cj' V\3<^
T A TiKonr^CJun :h.E' eV e&iO?s' Anrua ftiE^tt^conr u^c At^' **. .f,.i t
OTUJujT viA<^' Anr<ju A<^^< ürtE'^<;^Ay:A2sT0U "' [ A]«^r\o^jii
E&kO?s"' ^T^Äl rtEt-^dt'i^-' Af^OTA^t^ ETIKA^' ^A VIO^T^HIE ^'
n\C TIE'iSlAtJJ rtA«^' "XlE n^S^OE^C JJLOO'^e' ^T-ZLU TIEV'ua' A'T'J^
vtrEV E^oiru TSiE rt^WrEuuan' uo^tie' e^ok' riiE^E «'Vo
T'KAV ÖE rtA'T ErtETATA TIKOT^'c^rt' AA<^' aVajJJKAK
E&iO'^' e' * r\ET?%A10C' ET''2S^ua ÜUOC "äe' ET&vE Ono ÜYVEK'
1^E<^e{ E^O'm' ^« OT^v^EKOn' A?\2\A AKIAEVO^' ^iH«
1. Le papyrus porte : OTcdA^T. — 2. (fiax£o)viou, (paxEwXi'ou, cpaxioXiou, to irj^ xsifaXTii;
;iopr|U.a, voir Suidas ä »axeXXoi; etc. La Version latine de Thilo porte fasciale (sie) invo-
liUoriiirn i'ce que Thilo propose de corriger en faciale ou en fasciolian tire de fascia
« bände "1. II s'ag-it peut-etre d'une sorte de turban oriental que Ton deroulait pour
l'etendre. Notons que trois manuscrils lalins consultes par Tisohendori' donnent sim-
plenient faciale. — 3. Pour noTEpHne. — 4. Lire akhae^o«^.
Pilate leur dit : « Dites-moi commeut? — II iiest pas coriveaable u un
[imeses de coiivoquer en justice un roi. »
Ils lui diieat : a Nous ne disons pas que c'est un roi. »
CONVOCATION DE JeSUS. InCIDENT DU CuRSOH ET DES AlGLES.
Pilate donc appela un rinsnr. II lui dit : « Amene-raoi ä l'interieur Jesus
pacifiquemeul. »
' ' Le Cursor sortit et lorstju'il eut reconau Jesus, il l'adora. II öta son * c. foi..!
vetement de tete (cpa/.soXiov) , l'etendit sur ses mains, le pla^a t\ terre sous les col. i.
pieds de Jesus et lui dit : « Seigneur, marclie sur ce lieu et eutre, car le
pracxcs t'appelle. » Lorsque les Juifs virent donc ce qu'avait fait ce nirsor, ils
pousserenl de grands cris * vers Pilate en disant : « Pourquoi nc l'as-lu pas * c, foi. ;i
l'ait ciilr(M' par riiitorniediairc d'un prarca. mais au conti'aire Tas-Iu honore ,oi. 2.
1. Le syriacpie i'st trouqui^ au lonmicncemeiil et deliute ici.
* C r
70 ACTA i'II.ATl. [%]
i"i ' •X;uac^\ A'nt^^A^OC dt UOnnt tTIKO'r^'cuji^ T\E'X;At^
rtAf-j'' T^E ET^E Onr AVlEtfE- ^mAV*'
*^ HE'ÄE nKonr^c<JJ^' "^^e ütie'^oo't viiAv:''2SOü'n
E^S?^HU' |E]A^EEAn'["i^^OC| AsVlA-T e'| ^O^ Ef^|^UOOC ^V
[äti] oT^^ortoc' |e^e] fiujH^E nn'^E^^Aioc'' aj^^jkaIk
E&lOW EIT'aUA^^E ft^En'K?%A^OC ^rt' HE'rd^'Ä' E'T'Y
M.'.ioi . Eoonr vtA«^ ^eyi'kooxe' EnrTiuji'^u^ ftriET^otiE' ^a nEM
rol - O'TOE^HHe' E'T'XlUJ ÜUOd 'X:E «A^ULVl' TTET ^H V^t^''ÄOCE'
t^cuAUAAn' n6\ rvE^riHnr ^u h^ata' ün'2S:0Esc'
Y\KOir^'cu^^' "JS^E «^H^e' ftn^Eßi^A^OC E'r'ujlUi E&vO?\ ^IV
MACTtE Y1^EßifA^'K»JJn VIA^ ^'^t' fllOK AVLeVuE ETIEHOT
•suj-' üuot^ ^n iacyie' nvioioESEVim'
J . OT na jamais rxiste dans lo papyrus apres V; il y a au bout de la ligne um blanc. .
d'uii Cursor? Gar lorsque le cursur I'a vu, [il l'a adorej : il a enleve son vete-
ment de tete, il l'a saisi dans ses maiiis, il l'a etendu, il l'a depose sur la
terre. 11 liii a dit (ä Jesus) : Marche dessus. »
* C, foi. 4 * Pilate donc appela le nirsor. II liii dit : « Pourquoi as-tu agi aiusi? »
coi. I. Le Cursor dit : « Le juur oü tu m'as envoye ä Jerusalem pres d'Alexandre,
je Tai vu assis sur un tröue'. Les fds des Ilebreux criaient et, tenaiit des
rameaux dans leurs mains, lui reudaient gloire. D'autrcs etendaient leurs
* ci, ini. 'i vetements * sous ses pieds, disant : Sauve-nous , 6 toi qui es dans les
coi. 2. hauteurs ! beni soit celui qui vient au nom du Seigneur-. »
Les Juifs regarderent et crierent contre le cursar : « Les enfants des
Hebreux parlaient eu langue hebraique. Comment as-tu su, toi, ee qu'ils
disaient dans la langue des Grecs? »
1. Clrec et laliii : <■ sur uu une >■, cf. Matth., xxi, 7. — '?.. .Mattii., xxi. 9.
[071 >• — INCIDENT DU CURSOR. " 71
T nfisiE r\tV?\Aioc ^lAnr ^st' a^ he ^e e^o^aj^kak
E&iO?%'' f^^E&k^A^c^EV'
TIET^At^ rtA«^ "Xe' EIO'X'JU ÜUOC' •2S:E ujcAVIVIA'' Y1E'X;E
T1E^?^A^oc' viAnr ^SE oiT fve' Ti&v'ju^^' uCü'cAnnA r\E'X:A'r'
*V1AC^ •ä:E uli'CAUVIA' V\E TIA^'un, MMol.'.
V".
TnE'ÄE r\Es'?\Anoc yiat "x^e' eij^äe uTJu'^r^ ^E^^o ''' "
ü'um^E ^A u'^l^ujnoonrE ft'rtEirt^[ uuo | viaV fii| a'tä I'
oonr onr ti| e Tirtoj'&iE' vtiAJ | fskoip^cuji^ [Aj'Af-j' nioo'r
AnnKA^uJo['Trj
Anruj ^vi' Trnoc rnu eie^viak' An[^j''viE nsc e^ot«' m:', rui .-.
T Anrua rt^E^Ef^E? E&kO?^' nds' tikot^cjj^'' a^^e^^e ort ' 'i '
KA'tA ^E vilE ^O'ir'E^nE' AnruJ T^e'^S^A«^ Visc "äe' TtA^XlOEiC
AuoV E^onort' Tv^WrEU'Juvt uot'he' e^ok' aiouji h'^e^e
^c Ei E^onrrt' vietv^o^ouh' fivicsrviovt' ato^^koit e&iO?\'
UATAAir Anronr'uaLyn n^c.
Lc Cursor lour dit : « J'ai intciTOge m\ des Juifs ä savoir : (^)u'est-ce * c, loi. t
(jiie ilisent ceux-ci daus cette langue en hebreu? Et celui-lä me l'expliqua. » coi. i.
Pilate leur dit : « Oue criaient-ils en hebreu? »
11s lui repnudiront : <( 11s disaicnt Osanna. »
Pilalc leur dit : « Oucl est rexplicatiou d'Osanna? »
lls lui dircnt : v Üsaniia, e'est : sauve-nous. » *(:',iol. 'i
l'ilate leur dit : « Si vous-meuics vous temoignez pour les niols des cui. 2.
ölranoers qu'ils ont dits, cjuel est ie peche qu'a commis le citrsur? «
Eux, ils se tureul.
Ee Praeses dit au nirsnr : « Sors, el ile la maniere quo tu voudras * amene ♦ ci. fol, :.
i"'.
.It'sus ;'i I'interieur. » ^„l ,
l'^t lorsque le Cursor fut sorti, il fit encorc comme au commencemenl,
et il dit ä Jesus : « Mun Scigneur, viens a I'interieur; le Praeses l'appelle. »
Et lorsque Jesus entra, les faces anterieures des siyita s'inclinerent d'elles-
niemes et adorerent Jesus.
7-2 ACTA PII.ATI. [98]
*C^ ful 5 j^'^OXUaVy-l «sc A?\?sA' E1E1VtA;^'KJ^K E^oW E"[lt1 |T1KA1H
Tt\e2S:e fiV'o'r'^AV üt\es?sa''ioc "äe nvtco'onrn [o]n äe
[cHij j±)Artionr'[onrujiju^T fi^c.
T a' Tv^HrEUuJVi'' TvE uotie' Eri'c^rrto^o^oc tie''2SA<^
* c. M , riAT 'X:e e'he "iaV IE ^E vi'"iAiEnTiAAC.' * yiE2S:A'r ü
V".
col - T\E^'?^A10C •2S:E
T Auou' AV\ou ^Erif »jjue' ft^Eri^vHn' '^noui euo fi^EU
1. Le papynis porte [}y'A[n]noTi"}i)n.
♦ ci, foj. 5 Lorsque les Juifs virent la maniere dont les * sif/na avaient agi et com-
cJi«. ment leurs faces anterieures ' avaient adore Jesus, ils pousserent des cris
au sujet des hommes qui les tenaient en disant qu'ils les avaient inclines.
Le Praeses dit : « Vous n'admirez pas la maniere dont les faces anterieures
des signa se sont inclinees d'elles-memes et ont adore Jesus et vous poussez
* (;i, lui. :. des cris en accusant * les porteurs en disant que ce sont eux qui les ont
inclinees jusqu'ä les faire adorer Jesus. »
Les Juifs dirent ä Pilate : « Nous savons de quelle maniere les signo-
phores ont incline les siyna jusqu'ä leur faire adorer Jesus. »
Le Praeses appela les signophores; il leur dit : « C'est lä la maniere dont
c, lui. :. vous avez agi? » * Ils dirent ä Pilate :
« Nous, nous sommes des Gentils illrllciies) el les serviteurs destemples.
V".
col. 1.
V
col. 2.
1. A'i TipoToaoei. Les dictionnaires traduisentce mot par les bustes, ou les hures, ou les
mufles isuivant ce que rcprt'sentaient les sigiia qui etaient les enseignes des centuries).
[99] 1. — IXCIDRNT DF.S AIGT.KS SIC.XA). 73
t^ A rtfi'ctrvton' a'y^'j^j»' KtcooT ÜTiKt' * ono a vificsruow' ' ^ ' j*^' '■
T T\t'X:t Tlt??%AnOC' UT^KOT^C»JJ^'' "Xlt "Ä^ ftSC tßiOTs''
jüLVAvic«Juc' rtr'emt üuocjj t'^onovt viot t^t'^vtAK aitua
csr^iüu t^e'-äa«^ rtA'T 2S:e' ^a T\oir'2S;AV ütiVa^ca^
1. E«A pOUr EV^HA.
C fol.d
r".
Comment raclorerions-nous! En effet, tundis que nous teiiions les s////;«,
lours faces uiitcrieurcs se sont d'elles-memes penchees pour l'adorer. »
Pilate dit aux chefs de la synagogue et aux anciens du peuple : « Vous,
choisissez-vous' des horames sortis du peuple, forts et robustes : qu'üs sai-
sissent les si<jna afiu que nous voyions si les i'aces anterieures s'inclineront ,„] i.
d'elles-memes afin de radorer. »
Les anciens des Juil's prireut douze hommes robustes. Ils firont que six
saisirent uu des H'uina et six ' aussi Tautre des slijna devanl le tribunal du ♦ cj. u,\. •
r.
Praeses. coi. 2.
Pilate dit au Cursor : « Couduis .Irsus dehors, ensuite ramenc-le a l'in-
terieur de la maniere cjue tu voudras. »
Jesus sortit dti pretoire avec le Cursor.
Le Praeses appela ceux ([iii d'abord avaieut teuu los sif/na et leur dit
PATR. on.
ACTA PI[,AT[. [100]
C-ul
('.', ful. 7
1".
Clll. 1.
*^ A-r»^' At^KtT^E-rt fids' TI^HTEUUJirt' EI^E ic^ Et E^O-TtV
ünuE^cort crtAT' Anruj a HKonrf'cuji^' t^^t on n'^E fi^jo^
Airuji Af-jnA^AKA?%EV fliC E^f Et^UOOvyE' ^^07^ ^S^U HE
«-\'<^AK»A?N»ort' a<^'e? E^onrn vidi td h^e^ec^es t^e e'^o^^vi
m: ,i„i ,; AT^AKHOV E^OTs' OU \\6s ft'ctrnOVI A'TOT'uji^n fltC.
*^ H^E^Et^r^Ano' r{6\ r\Et?^Aioc' ac^^^o^e' axuj' A^^^mE
ficA^uaonrrt' ^u' fs^hua'
"5" EnEi' 'h.i EC^UEE'Te' e'tIAV A ^EC^C^t'UE 'ÄOO-r V1A<^'
ECStiA ÜUOC' CA^UJX: E^iOT^'' UTlEV^UiUE' fl'!K»KAmC aV^FS
^Ertrvod' ta^ fi^scE ft'nEVoT^H' ^7i ' o-r^AcfojoV eh^ih'
*|TVEt'^AnOC "KE AtJj'uOinE ErtVo'r''i^AV IHfO-r TIE
•ÄA«^ riAT äe' lEHVicoonrn' "äe ^AC^^UE' o-Y^UAVrto-rnE' ie'
1. [iP papynis pnrte OTpACCOT .
• (;i. lol. c. i'i savoir : « J'en jure par le saliit de Gesar! * Si, ci'tte fois, les .si(/n(i iie
,.„1.!. s inclinent pas qiiand Jesus ciitrera et s'ils ne l'adoreiit pas , je preiidrai
votrc tele. »
Et le Pracsrs ordoniia de faire cntrer Jesus uuc seconde fois.
Le Cursor fit eonime la premiere fois et il pria Jesus de marcher sur sou
vetement de tete.
Jesus entra.
* <■', lol. II (^)uaud il eutra, * les si(/ii(i s'inclinereut et adorerent Jesus.
V.
(ül. 2. II. InCIDE.NT de LA I'EMME DE PlI.ATE. JkSUS EST-IL L'N SORCIER?
EsT-IL U.\ BATA.HD?
Eorsque Pilate vit cela, il eut peur et il chercha a se lever de son tri-
bunal.
Tandis qu'il y songeait, sa femme envoya lui dire : « Eloigne-toi de cet
Iiomme juste; j'ai beaucoup souffert cette nuit eu songe ä cause de lui'. )■>
<:i.ini. 7 Pilate appela ' donc tous les Juil's, il lour dil : « Vous savez que ma
1. Matlli., xxMi, IH.
I'".
(ül. 1.
[101] ri. IXCIDENT DK I.A FF.MMK DK l'ILATE.
Anruj tccHK ' t'ncA uhVot'kj^V' uuuh^u' TifiS^Air riA^^
Cl. lol.
r.
col. ■>.
'X:t' et Tucoonrn' v\t'*2S:E yie^t^aioc' nj^nr -Ät t^c ^«'mt ac
üntt^ua'uE vt'KiKA^oc' Asjjjn ^tnrvod' rAf v\^?ct n'itV
T Aironr' ujj^f^ \\(S\ viVo'r''i^AV Tif^s^Aio ü'y\ES?\A"ioc "äe
UVi ÜrVETI'i^OOC^' E^OK "ÄE OTJÜLArOC HE'. ESC ^h'h^E «-J'2S:0
ox' ^Acoir' vtiEK:'c^suE'
T A V\e{'?%A10C (3E UOnr'nE esc YVE'ÄAC^' VIA^JJ "X^E EI&iE oit
T1A'\ »/CAIHro'^E (sie) ÜUOK SiriAnrE TsAA'IT rij^A'^SlE AU
YVE'ÄE sc "X^E nCA&vWiw AnT'Y' 1E?.OirCtA UAlo' T1EX«A^
^a'^ÄE A« T\e' nOITA' ■ nOIO a' O JüLTTX:OESC'' ft^E^^IATI^O m. , fol
. , V".
Ü'uVu ÜUO«^' E^'^Ef-^IAITO y\El'nAV10T<^' SIC^'lATO VtEIOoVs c"' '
T Anronrujjij^ uds' nET\^Ecßi'riE^oc'' nftVonr'KAV tve'
1. Le papyrus purte cechk. — i. Lire cj2S.oox OTfACOT. — 3. Lire nengOoT oii
n^iJOOT. — 4. piuujE dispicere, bene videre, vient de fo « '"eo: » et signifie « avoir »
dans la plupart des exemples; le sens priniitif convient aussi bien que le sens seeon-
dairo.
femme est une personne aimant Dieu et qu'elle incline du cote des Juil's
avec vous. »
11s dirent : « Üiii, nous savons. )>
Pilate dit : « Voici que ma femme a eiivo}'^ vers nioi, en disant :
« Eloigne-toi de est honime juste. J'ai beaucoup soufTert k cause de hii
cette nuit, * en reve. » "ci, ini. :
Les Juifs röpondirent, ils dirent a Pilate : u Est-ce que nuus ne t'avons coi. 2.
pas dit que c'est un magicieu : voici qu'il a envoye un reve ä ta femme. »
Pilate appela donc Jesus et lui dit : c< Pourquoi ceux-ci t'accusent-ils
sans que tu dises une parole? »
Jäsus dit : « Si la puissance ne leur en avait ete donnee, ils ne pour-
raient parier. Chacun * est le maitre de sa propre bouclie pour proferer le ♦ <;'. foi. 7
iiien ou proferer le mal. Ceux-ci savent ce qu'ils fönt. » ,oi. 1.
Les pretres des Juifs repondirent; ils dirent ä Jesus : « Que savons-
' CK UA.
V".
col. ■.>.
7G ACTA IMI.ATI. [102]
C\a' Ü'uAIO viviA^\>u'Tt?%AOC
TTVt'X:t' ^omt fint^A'^t^Aio-r t^trt'-i^^KAsoc «t ^vt
nVo-r-i^AV -XLe Artort' fiTvT'iSiuj jül'uloc Art t^o«^' * 'X;t Hiaio
loo-ic' üuA^^^AU A-rvu' uvtonruACT^' ^n OTVtO^nSA
Tr5fX:t Tit^T^Aiod vimonr'KAV viaV tTXuj uuoc -i^t
ut An nt kaia' öt' t^t ritiri'^eitt^' ^t^rtod •xl'aa üuoc'
C lul 8 It'v^O'T •2S:t A-r^Tt'iooic ÜT^tC ' ^aV
* C, l'ul, 8
r".
Cdl. 1.
eol. 2
V"
(■ol.
nous hien? D'abord nous savons que tu as ete enfante dans le libertiiiage.
Secondement, nous savons que ta naissance a eu Heu ä Bethleem et qua
♦ c.ijoi. - ton occasion on a * tue cette grande multitude d'enfants. Troisiemement,
nous savons que ton pere est Joseph et Marie ta mere. Vous etes alles en
Egyptp parce que vous n'aviez pas d'assurance (ou de confiance) devant le
peuple. »
Ouelques-uns de ceux qui etaient presents et qui etaient des Justes parmi
*c.i, r„i. 8les Juifs dircnt : « Nous, nous ne disons pas cela sur lui;* car il n'a pas
ete engendrc dans le lihcrtinage, mais nous savons que Joseph a epouse (a
recu la main de) Marie. Ils ne Tont donc pas engendre dans le liberti-
1'
col. 1.
nage. »
Pilate dit aux Juifs qui avaient pretendu qu'il etait sorti du liiierti-
nao-e : « Vous, cette parole est vötre. Mais eile n'est pas la verite, ainsi que
vos compatriotes le disent maintenant, (cn attestanH qu'elle a ete epousee
• ci.fui. 8 par son * uiari. "
Anne dit : « U Pilate! notre mullitude entiere crie qu'il vient de riiiipu-
cul. 2.
[103] II. — JESUS EST-IL UN BATARDr' 77
T^ r\t^2%Aioc dt OTuajAjg^i n^nr "Xt onr v\t' ^uuo'
AC^h'^SOC. UVl AvVTXirimc' Un VAK'-i^&k'oC UV\' AUßiSA^C.
a'y^ua' ce^AC uri cAuonr'H:^' un scaak' ^mttc jülu'
au' a2s?^a Anou' ^Euj^H^t u'Vott^aV. A'TW^ ri'u^A'2S:t 'l ^
ua^^a'.
TAt^'uo'nt "Kt udV iit^?%Aioc' Eu'fujuE f^^A1^'•2^ooc'
1. Ue texte grec porte upoaviXuTo^ ; la vorsion cople Iraduit ce mot par jyuuo qui signi-
lio lilleralement « etranger »; je conserve proselyte, d'apres les textes grecs. latiiis, elc.
(lirite et tu ne nous crois pas. Ceux-lä söiit des proselytes et ses disciples. »
Pilate leur repondit : « Qu'est-ce qu'un proselyte? »
Les Juifs dirent : « C'est celui qui a ete eufaute parmi les Grecs et ({ui
est devenu juif dans cesjours. »
* Et ils repondirent, ceux-la qui avaicnt dit qu'il u'a pas ete enfante dans " c. ini. .s
le libertinage, c'est-ä-dire Rezar', Asterios, Antonios, Jacob, Ambiais-, et i.,,i. i.
Seras'', Samuel, Isaac, Phinees, Pkispos', Agrippas, Aniys ' et Judas; tous
ceux-la repondirent d'une seule voix en disant : « Nous ne * sommes pas * O'. lui. s
des Grecs, niais nous sommes des enfants des Juifs et nous disons la verite. coi. .;.
En effet, nous sommes alles, nous aussi, au mariago de Joseph et de Marie. »
Pilate appela les homincs qui avaient di( : « Ce n'est poiut quclqu'un (ne)
l. Grec, syriaque et latiii : « Lazare ». — 2. 'Ai^vr,; et 'Awa;; syriaque : Ilamsai. —
3. Z-/)p5q.. — 'i. Kpi's-o;. — .5. 'AueuE (mis pour A.av/i; dans quelques mss. grecs. Le copte
a regarde 'Auvr^; et 'Auenffi' comine deux noins differents. liicn qu'il disc aussi, ä la pagc
suivantc, qu'il faut sculeinenl douze iioms).
7<S ACTA P]I,ATI. [104]
•Ät fionr' i^oTs" a« rvt ^ onrno^n^A . At^it^Koo-r ü'
'"' ' nonr t^oT^ An' rst' ^ ottio^'vha'
■^vifÄE u'Vonr'ivAV ütteV-^aioc' "Xt o'rfi'nAn o'rnouoc'
üuat' -^se trttuj^K Ev\nH^cjj •x:e o^noßiE tte'
■^UAfOnrua^K UIOO-TP' UTAOnr'XlAV' ütikaica^' tse' iue
An ^En TArt^ÄOOc Anru^' Anort TrtdHvt' et\ijioV
*^ YIE-äe' T\E»^,A^0C HArtVlAC Un VLAS\\7AC TS^E fllE^'
■r Mul 1. riAIAITE ' 1UE*' TsAAlT AU Onp-Z^E' rt^EHTlAOTUJil ' iygi '' ^ri
Ol 2 r\^oc fi^A'ÄE e^e^e' viaV ^ato üuooV
'^nE'X;A'Tr ünE^TsA^oc •x:e otvl oirrt' rtE^umcrioo'rc'
fl^vXiUE n^OlJ HAV ETÄua Ü'UOC T^E niAt^E^ E^iO^v'
AU ^rt' onrno^rtiA'' Airua auou Y\Ert'uHH«J9E ih'^ «x:^
üuoc' "ÄE onr e&io?^' ^u o'imo^njA y\e'' atuj o-ruAroc'
T1E* Airu-« cj'2S:ual ÜUOC" "ÄE AUr' OT^^O UCETUC'^E'Te'
UAVt au'
C ,iol 0 **J' Af-JKE^ETE fids' rVEtT^AHOC ET^e' rVUHHJ^E' ^H^«^ Bi^JJ^
i-ol. 1.
1. «TEnnAnATE pour rJnETnvtATATE. ■ — '2. finET«AOTi"jy& ]inur v(nETTinAO'rujjy&.
* t-Moi. 9 flu libertiiiage » ; il les adjiira par le salut de Gesar, eii disant : ' « C'est bien
(ni. 1 la verite que voiis avez dite, a savoir qu'il n'est pas ne du libertiiiage? »
Les Jiiifs dirent ä Pilate : « Nous avons uiie loi qui iioiis iuterdif de
jurer, parce que c'est uu peclie. Qu'ils jureut, ceux-lä, par le salut de Ccsar,
que ce n'est pas la verite que nous avons dite, et nous nous soumettons ä la
mort. »
Pilate dit a Anne et a Caiphe : « Vous ne dites la verite cn rien et
c.i, 10I.9 vous ne repondez * pas aux paroles que ceux-ci proferent. »
c(ii. 2. Ils dirent ä Pilate : « Ce sont donc ees douze honunes qui sont dignes
de foi, coux qui disent «[u'il n'est pas sorti du lijiertinage, et nous — toute
notre multitude — qui disuns qu'il en est sorti, (jue c'esi un magicien et qu'il
dit : Je suis un roi ', on ne nous croit pas. »
' ''^.j" ■' * Pilate ordonna de faire s'en aller toute la multitude, exoepte ccs douze
Col. 1.
1. Cf. Mallli.. wMi, 11.
ilO,V| 111. — I'ILATE HKFUSE DK CONDAM\K|{ .IKSL'S. 79
Ät' fionr e&kO?s ati yit' ^n onoTio^n^j^''
T^Et?sA10c' "äe' ET&vE O^T ft^UJi^'' CEOnpuau^ EJÜLOO'T^C^.
T ATOTua^^ UTlES?%AnOC ' "ÄE EITKUjI^' ' E^O«^' "X^E t^TA
*^VtE'2S:E 11ES7%AnOC' "ÄE EI^E TIeV'^vju^' ()£ EUA'viOt^«^'
Enro'iruji|jy' Euoonnt^
iLu^sort' TAE'iS^A«^ rtAT •2S:e' Ti^H i^uvit^e' "äe '^^Hnp ' A« eit'
?\OsdE ftonruj-i' ^ri' E^crn' e'ties^ujiue.
"^ Air'onruauj^ ftdt' nVonr!2^AV tiet^ait' üri^HrEU^aW
* "XE rACA&iH?%*Ä^E' Onr^Et^^TlE^OOX' TAe' nETITIATVA'^A'KS'i^O'r
c. r.ii. '.I
v.
ri,l. ■_'.
r.l.fol. lll
r".
UUOt^' HAK AVt T1E ,ol. i.
Ttve''X;e vtEtT^Aioc' riAnr «äe •x;si<^' rtiuiirt ftiEirtK^sr^E
UUOCJJ KATA TIE'^TIVtOUOC'
1. "f ^HT est pnur -^^e. ^ht veul dire « hierum » el j>e « itwenire ». Au passü'seiilr-
iiicnt j>E devieiit j>ht " lapsiis ... Mais iiotre papyrus iiiel partout ^ht pour j>e dans le
sens actir.
qni avaient rendu temoignage cn disant : « 11 n'cst pas sorti du libertinage. »
II ordomia de faire ecarter Jesus et il leur dil (ä ces douze) : « Pour quelle
cause veulent-ils le faire mourir ? »
Ils repondireut a Pilate : « Ils lui eii veulent * parce qu'il guerit lo jour * (;i.I(p1.;i
du sahbat. » ,.q] .,
Pilate dit : « C'esl donc pour cetle chose bonne ([u'ils veulent le faire
mourir ! »
111. — Pilate s'iudigua. II sortit du pretoire. II leur dit: « Le soleil m'cst
temoinque je ne trouve pas un seul niotif d'accusation contre cet homme '. »
Les Juifs repondireut el dirent au Pmcses : * « Si ce n'etait pas un mal- *< '.i"in'
faiteur, uous ne le livrerions pas". « ,.,,'i ',
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-memcs et jugez-le suivaut votre loi \ o
1. Luc, will, 22. — 2. .lean, wiii, .iO. — ;>. Jean. .wni. .il.
so ACTA IMKATI. [I0(;]
Anort'' tK^mt ftfuaut'
(.',ioi i(. t^uaiu ose' ürt^uooin'' ' at^t^a auok a yieVtsaioc ^uak
E^onrn' EYiETi^Asnua^to^V Anruj Af-\uox'iE' eTc ncAO'rcA '
T1E2^AC^ nA<^ "äe' finOK T\E Tl^^o' ftuVoT-Z^AV
'^Ac^onr'^«^^ vi(3^ \z ömE^?%Aioc t^e'^s^a^jj via<^ -i^E' tiaV
EK^AnOO* Ü'UOC^' ^'^fO^ UaVaAK T^E ^EMKO'o-TE «EVI
^aV'ÄOOC E^OK EI^h'h^' TIE-ÄE HEtT^A^OC visc. '^^ UVi'^E?
I ' lol 10 AnOK Anr' OirV^OirlT^AV' TtEK'*^E^V10C ufl Vt'Af^^E^ETC
' "1 1 rtErnAnrTiA^ATb.t'z^o'To' üuok tiaV.
"[ At^'oT'xiu^ei n6\ Ig' -äe ^autTie^o' a^ok o-t^ eBvo?.''
An IE ^u tieVkocuoc EriE onr' ^^o^^ ie' ^u nE'Kocuoc
^EpE nA'^nnVVE^VnHC' «AU^^e' -ZUEKAC EVIE-nAAT EHOO
^oV fiTiVonr!^AV lE'nonr' dE TAurt^Efo o^ i^07^ An' ie'
c'foi 10 ^n ' T^ESKoduoc riE'ÄE tteVtsaioc r{\z *äe' ' otk o-rn
v°.
coi. 2. fi-j^' onr^f o.
1. Le papyrus porle otV2^a'<. — 2, j>n pour j>ü qii'exige le n suivant.
Los Juifs dirent ä Pilate : « 11 iie iious est pas permis a nous de jiigcr
les hommes. »
»C'jni.io Pilate dit aux Juifs : « Dien vous a dit : Ne tiiez paa. * Mais moi '... »
coi 2 Pilate entra dans le pretoiic. 11 appela Jesus ä part, il lui dit : « Tu es le
roi des Juifs? »
Jesus repoudit ä Pilate : « Dis-tu eela de toi-meaie ou si d'autres Font
dit sur moi ? »
-•(•.".roi.io Pilate dit a Jesus : « Est-ce que je suis Juif? Ta ' nation et les grands
V'j pretres t'ont livre ä moi. »
Jesus repoudit : « Men royauuie ä moi u'est pas de ce monde; s'il etait
de ce moude, lues serviteurs auraieut comljattu pour qu'on ne me livrAt pas
aux Juifs; maintenant douc mon royaume n'est pas de ce monde. »
•c.i.fiii.io Pilate dit ä Jesus : * « Tu es donc roi? »
v°.
col. 2. 1. Le grec A ])ortp aussi «XX' eaoi. 1^6 grec B porte : iroaov [jiäXXov Eyw.
[107] IV. — ACCUSATIOX DE BLASIMlKMIi. 81
■Ät ' niATUJ^CT ET1ES^«Jjßi'' AnTUJ ft-lAVES' ET^E W3<< 'X^EKAC
oiron nsu! eio e^ot^' tve' ^rt' iue' E<^EC"-tiü ehacum'
Ttie'Se' Y\E»riA10C "äe' oir IE ^UE.'
T nE'X:E sc "ÄE iue' ono E^iO^s ^rt iwe'' ie'
TnE'2S:E T^Ei^^A^0C'2S^E Uri' UE'^U TAKA^'J VtE'J^E tC UY\E\'
* ?sAnoc' "XE viriA'r' «j^e riEonrviTAir' ^ue jüIuait eioScpsvie' *' I"' h
üuoono' ftA^ rt^E ^vin riE^E oirn'TAnr eI:otcsa' uuat
r"
.1. 1.
: ' . r.ji . 1 1
1"
T unncA viaV a t\es2\a^oc ka sc ft'^onrrt ürsEY^^As'TJa
^SOTX A<^eV' eI^O?\' ^A VtVoV'Z^AV aVuJ TSE''2S:A<^ HAT TSie'
AHOK '^^H'T Art' ETT^OS^E UOlOU-inl ^suauac^'
TnE'JSA'r riAc^ ftds nVono'KAV ^srE ysaV Y\ErtnAc^'2S^o'ot^''
•ÄE OnOVtdou' UUOV E&L*JJ?^l E^O?\' ÜTIES'fYSE' AIPUJ '' ^
T^iE^ÄE nE\V.Aioc' riA'r äe a^ (^rtJ^^rvE''
. 1. ÄE est ecrit au-dessus de la ligne. — 2. vt est ecril au-dessiis de la lione.
Jesus rcpondit ä IMlato : « Tu las dit : Car j'ai ete eiigeudre pour cettc
cliose et je suis venu ä cause de cela, afui ([ue quiconque est de la verlte
ecoute ma voix ! »
Pilate dit : « Ou'est la verite ' ? »
Jesus dit : « La verite vient du ciel. »
Pilate dit : « 11 n'y a pas de verite sur la terre ? »
Jesus dit ä Pilate* : « Tu vois comment ceux qui possedent la verite ''''.ini- "
sollt juyes par ceux qui possedent la puissance sur la terre. » coi. i.
n'. ACCUSATION DE liLASPHEME ET DE LESE-MAJESTE.
Apres ces choscs, Pilate laissa Jesus ä l'interieur du pretoirc. II sortit
avec les Juifs et il leur dit : « Moi je ne Irouvc aucun nintif d'accusation
contre lui -. »
Les Juifs lui dinuit : « Ceci qu'il a ' dit : Jai puissance de detruire ce*C',i'()i.ii
lemple et de le faire sc relever le troisieme jour '. » co]. ■>.
Pilate leur dit : « Quel temple ? »
1. Cf. ,Ican, XXIII, .i'i-.iT. — 2. i'.L Luc, xxiii, 22. — .). Matth., xxvi, 61.
S2 ACT\ IMF. ATI. [108]
•CM II ÜTIEt^UJiUE U "TJUirt TETn'pujJUjt'.
coi. I. "^w^'^i nVoT-i^AV n^t^' -XE TiEt^cvio«^' ^t-^^ujin' un riEn
^h^e'.
"5'nE?'?^Anoc «i^E At^uo-r'iE EnETT^EcfinnE^oc un fio-r
MH&v' Urt n?\ETEVlV5C nE''2S^A«-J «AT ^fl OT^<JUy\' «X^t UTI^
Ei^E ^m^V Un ?^AÄT TA^ fi'KAIHrOfW E'y\»JUTri tie
ET^iE' ^VtA^fE* H E*X:UJ^U UTITIOUOC''
'C'foi II "^nE-ÄE n^sE-rEVnHc' ünEi^,^ioc •jse'^^ati ota ^?^äc^
hueV etika^ca^' ^uti^a'' ünuo'T ÄYi üuort'
'j'nE'JSE' T1E\?%A^OC •X:E ^ÜTV^a' ÜTIUoV
"^T1E'2S;E^ rtVOT2:^AV ÜV^EV'^»A^OC *ÄE E^TSlE rVE^A«^'5k?\AC
^TJÜLeV E'y^KAtCA^' t^ÜTl^A' UnUoV YiAS 'Ki A<^'Pi?^AC
^IOUeV' ETinOXTE. A^-^KETsEITe' n6\ Tl^HrEUUJVt ET^E flVOT
V".
coi. 2.
Les Jiiifs dirent : « Celui que Salomon a h.iti eii quarante-six ans, celui-ci
a flit : Je le detruirai et je le reconstruirai eii tmis jours '. »
"Cfol.ii Pilate leur dit : « Je suis innocent du sang de cet bomme. ' A vous de
V.
Loi. 1. voir. »
Les Juifs lui dirent : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants". »
Pilate appela les anciens, les pretres et les levites. II leur dit en Be-
eret : « N'agissez pas ainsi; car il n"y a pas d'accusation capitale qui soit
vütre au sujet des guerisons et des violations de la loi. »
•Cfrii. II Les levites dirent ä Pilate : * « Quand quelqu'un l)lasplieme contre Cesar,
est-il digne de niort ou nnn? »
Pilate dit : « 11 est diyiie di' niort. »
Les juifs dirent ä Pilate : « Si celui qui blaspheme contre Cesar est digne
de niort, celui-ci a blaspheme contre Dieu. »
1. Cf. JeaiK II, 19-20. — 2. Maltli.. xwii. 24-25.
V".
coi. 2.
[100] IV. — ACCUSATION DE BLASPIIEMK. 8.S
TTit'X:Ano' uue^TsA^oc "X:e' ekotejjj oV n'^oxo- h Ytrtod-
EC*JL^TU E^OtJj'' ET&iE ^Ei&l?^AC'^'rU^A•
r.
rol. ■>.
&k?%Ac^^iru\A'' he' 'X:^i<^ n'"TJu^n EiE'nrtcrrvAr'^'rH' rt^t
Tt\E'2S:E' mO'Y^Tb.J^V 3LiT\Es'?^A^OC' •X;E Y\Ert'T10U0C "ÄUJ üuoc
"X^E ^J^AVX OnO^UJUE' ^rtO&iE' ET^ujue' t^UTl^A HTS^V ^UE
* jAjj^nr^s^xiriE e'^o^^' y\E'X:E t\e?'^>aioc uj^V •2S:e' 'x:»itjj m.jui i-
■ ■ ^ ^ col, 1.
TIE-ÄE mOX'Z^AV JüL'T\Et^.A10C' "iS^E' AV^OU irtOITUJ^
Lc Pnu'srs ordoiiua aus juif's de surtir du pretoirL', * et il uppela Jesus. «cfViii^
lui dil : « ()ii"as-tu fait? »
cu:
1. I.
Jesus dit : « Moise et les prophetes sont les premiers qui onl auiionce
rna mort et uia resurrection. » Les Juifs preterent attention. Ils recouterent
proferer ces clioses.
11s dirent ä F^ilate : « Oue desires-tu davantage ou de plus eiKirnie a
cntendre au snjet de ce blasphemc. »
Pilate dit " aux Juifs : « Si cette parole est un blasphemc, preuez-le vous- 'CMuI. \-i
niemes ä votre synagogue et jugez-le suivant votre loi '. » coi. 2,
Les Juifs dirent ä Pilate : « Notre loi dil : Si un Iiomme peche cöntre un
liomine il est digne de reeevoir 40 coups nioiiis un-. Celui qui blaspheme
contre Dien ' on le lapide. » Pilate dit : « Prenez-Ie vous-raemes, et l'aites- 'Cjoi. 12
lui ce que vous voudrez. » coi. 1.
Les Juifs dirent ä Pilate : « Nous voulons lc crncifier '. »
J. Jean, xviii. .'U. — 2. (.r. II (lor., .\i, 2'i. — .'!. Mallli., xwii, 2:>.
84 ACTA PILATI. [1101
V . ,
coi 2 fY^ij^Y^Q fifUJUt'' tnr^^ut' ^tua'onp
T TTfX;E ntTi^tcßinnt^oc ÜYStV?\Aioc 2S^t VAiAsiti
iH^vt'' UT1 ntrtUHvi'^t' ET^t«-juoV
*c ,f"i i! UT\viono'*iE. A10UA AVir' onr^^o.
Cül. 1.
O'TA "i^E' E^O^.' ^n fiVoir''2^AV ET\E<^^AVl' TIE «^KO'Z^h'uOC
Af^A^E^A'l«^ ^^^H Jül'yIE^T^AIOC T^E'XlA«^ "iS^E '^Ac.^Oir
ÜUOK TTETCE&iHC VI^MrE'uuart' KETsEITe'' TIAV ^A^An^O
fi'^ETiKonr^ fi'^A'ÄE'
1. Le papyrus a porte d'abord notre leQon. Puis enlre les lignes on a ecrit utt^ (f/'c) au-
dessus de nxxHHiyE. Rossi a reslitut§ inutilemonl xe (ü)n(E"'i)uHHjaE. Au fond, la le^on
primitive est la bonne.
Tandis que Pilate parlait avec les .luifs et leur disait : « ii n'est pas digne
d'etre crucifie », il regarda ceux qui sc tenaient debout dans la multitude des
'ci.foi. 12 Juifs ' et il Vit un certaiii nombre d'hommes qui pleuraient.
coL^. II dit : « Tollte la tiuiltitude ne veut pas qu'il meure. »
Les ancieiis dirent a Pilate : « Noiis somnies tous veiuis, ainsi que noire
multitude, pour qu'il meure. »
Pilate dit aux juifs : « Pour quelle chose mourra-t-il ? »
•c'.foi.i:! Les Juil's direut : a II a dit lui-meme : Je suis le fils de Dieu ' et je suis
coi. 1. i'oi'- »
V. InTEHVENTION et DEl'OSlTION DE NlCODi':ME.
Or un des Juifs dout le uom etait Nicüdeme se tint debout devant Pilate.
II dit : « Je te prie, ^tieux praeses, onlonno-moi de dire quelques mots. »
l. er. .lean. xix, 7. 12.
[lli:| V. — IXTI'.RVFATION DE XTCOD^ME. 85
2^viuoc y\t''2S:Af^ -Ät Anov:' aV''X;ooc vtuETi^tc' fetint^oc' '
Ci.fol. 13
r".
^t' ^tnnod' fi^TiH^t' riAV eie üyie t^aait' aat- eue^'
J^a'hEVIoV OnO'ii.E' ort' U^^ TsAAIT VlA^'ÖudoU EAAT uu'
ncA viaV kaa«^'' at'ju un^onr'uaiy ee^^e tia«^' fionr^*« 'jni ü
I. I.
UJi&i' JüLTlo'rtH^OVt' EJJJ«JJinE' ^En E&iOTn^^'IU' TtvtonnE' «E "'
vieVuae^vi' CErtAUünrn'' e&vO?s' E^<x»v\ti ^tri E&kO^v vie ^u
^PU-IUe' CE^A'BvU-^?^ E&vO?^'
T u'JU'Y^cHC TA^ vita' twoitie' •2S^oonrt^' e^^aV ek:hue'
At^ES^E ft^EVt'vtod ÜUAESrA' a' TVVtOnnE 2S:OOC' E\>OC^' EI^E
t^AAir' ÜYIEUIO' E&kO?s'' Ü^^A^A'JU VaTi'uHC UTI VaU&v^HC'
AnOUJi I AITES^E ^uj'OT. ftJülUAEm' H^A UU^-TpIcHC AAV *« ' '"l"
JAJa'aT VÄ^oVuE Ü'uA^e' ÜTtOir'E^AA'r' ATtxxl E^E ft^UVt '' '
kh'ue' EnTviiAnrconr jülua-t VArt'nwc uu VAu^k'^HC vt^E
n^Ert'nonoiE' Anrua' ErvE^'ii.w' üua'euV finA tietu'uaio
1. ATtJU est on Irop.
Pilate dit : « Prononce-les. » Nicodeme repondit en disaiit : « Moi, j'ai
dit, aiix anciens, aux prötres et * aux levites et aussi ä toute la multitudo dos *ci,foi,i:5
Juifs et ä leur synagogue : Qu'avez-vous avec cet liomme ? II a fait des mi- cui. *.
racles et des prodiges — de grands prodiges ijue personne n'a faits jusqu'ä
CO jonr et ([iie personne ne pourra faire plus tard. Laissez-Ie et ne cherchez
pas ä liii faire iiue ehose meclianto. Si ces miraclcs sont de Dieu, ils sub- *ci,foi. i:!
sisteront; s'ils sont des Iiommes, ils se dissiporont ' ; car Moise quo Dien a coi. i.
envoye en Egvpte a accompli de grands miracles, Üieu lui avait dit de les
faire devant Pliaraon. Jannes et Jambres firent aussi * les miracles de Moise ■, ^Cfoi. i3
except6 quelques-uns seulement qu'ils ne purent faire. Et les Egyptiens ,:o\. ■>.
consideräient Jannes et Jambres comme des dieux : ensuite les miracles que
1. Ack'S, V, 38-39. — 2. Cf. 11 Tim., iii, S.
86 ACTA PILATI. fl 121
♦ci.fMi.r.
r".
AAT' vi^Evi' t&iOTs w\ Ht ^u vt\ionnt' AnriA'^o vinoo^T usT
'^' ' Yit^ünj^j^ TAf An' ürtuo-r.
"^ TlfÄt' V^Vo'T'i^AV nVtElKOT^HUOC "Ät VÄ'hAK' AK^ UAöW
IMG UACj' Anruj! tK^A-XLt' ^A^Ot^' ' UH fllA ^IKA^CAf
KAÖ^CIA Ü'UO«^ An ^AT\^uac ' fSSU ETIttAl^j'ujiUA'
Anodua'm -Kt EUAHt' Vidi flVonr"h.AV' A'r^fOÄ^fJS^ '
"^Anruj fiiEfEc^'uAir t^oo-r' nd»' ntV-^A^oc TTt'*'ÄAt^
CUJIU' E^Ut. TVf2S^E riV'O'T'KAV ftnttKO'Z^HUOC' •2S:t ev:e'"2S^\
flTUE^lC n'tC T1E'X:E «ES'KO'ivWUOC "ä^e' ^AUHVI' eVe'X;?' KA
♦ci.fui.r.
1'".
col. 2.
HA ^E mA'iEnvt'X:ooc'
Tkeota' ou E&kO^»' ^n monr'2i.AV At^'^Y T^Ec^onroV et\e{
1. 11 y a iei une Omission causee par la repetition des memes inots ä la fin de deux
phrases consecutives. J'ai retabli dans la Iraduction la phrase qui manque, ä l'aide des
versions grecques et latines. — 2. ^Angine est la transcription de ö'ttw;. — 3. Le papyrus
met au-dessus de la ligne le prämier ä de cu mot.
ceux-ci ont faits et qui n'etaient pas de Dien perlreiit, ainsi que ceux qui
♦C'joi.i'iy croyaient. Maintenant donc qu'avez-vous * avec cet homme; car il n'est pas
(Ol 1 digne de mort. »
Les Juifs dirent ä Nicodeme : « Toi, tu es deveuu son disciple; c'est pour-
quoi tu parles pour lui. »
[Nicodeme dit : « Est-ce que le prarscs est devenu sou disciple puisqu'il
parle pour lui ? Est-ce dans ce but] que Cesar Ta etabli dans ce rang ? »
Les Juifs se mirenl tres en colere. Ils grincerent des dents contre Nico-
deme.
C'.fui.i'i Et lorsque Pilate les vit, il leur dit : * « Pourquoi grincez-vous des
co'i. 2 dents? Est-ce parce que vous avez entendu la verite? » Les Juifs dirent ä Ni-
codeme : « Tu recevras la part de Jesus. » Nicodeme dit : « Amen. Je rece-
vrai comme vous l'avez dit . »
VI. — Secomi tkm(mi;n\cf. kn faveur de Jesus. — Le Paralytioie. — L^u
[113] VI. — TEMOIGNACxF.S. 87
i'ol. 1.
ti'HHTS^' ^^•x;« oir'uA fifiKO^K' ATua E?iyoor\'' ^n ^tn nod
fi'lKAC. ^\ ^SCt'' vilE^E sc T^E eV AIt'aTIC ETO UT^AtUO
rt^on' Airuji eV^u ^En^^jiJiUE' EnovyoßiE' Air«JJi ^j^t ?\0 e&iO?s'
^?ioo^<^' Ax^ju ^omE ftfi'^H^EjijHU Anr'viA ^A^oV Anriui
fl'lE^E TTX:OESC' VtAnr E^oV A^^J^ Vl'^IVlt.^ ^A^oV' T\E'X:A«^ rt^V
2S:e' r\EjJj&iH^' ^\ ü'nEK(3?%o(3 nr'£i<J"K' A'TUJi fi^EnrnoT'
aV"ia?\'(3o' aV«-jV ü'tia()?\0()' aVuo'oj^e'
Tr\E'X:E u'Vovii.AV 3üLr\E»?NA^oc "is^E "X^rtonrc^' 5^e a^
n^ooV Y\EmA<^^ ' t^a'^^e e^ok
TrvEi'?%Aioc 'i^i r\E'X:At^' ür\EmAtjj'?\0 "X^e a'X:\c ^u'
OnrUE «XlE A^' * fi^OOnr' r\E Y\Ert'lACJ1A?s()OK' y\E'2S^AC^ ^£*r,,loiir,
^U' y\CA&k^A"10«''
1. Le f est ecrit au-dessus de la ligne.
autre des Juil's prit son elan vers Pilatf, il dit : « Je te prie de nie per-
mettre un mot. »
Le P raeses dii : * o Ce que tu voudras, prononce-le. » »cjoi. u*
Lui, il parla en ces termes : « Moi, j'ai passe quarante-six ans' couclie ,01.1.
siir iin lit etant dans de grandes douleurs et soiifTrances : Lorsque .lesus
vint, il y avait bon nombre de denioniaques et de gens afTectes de diverses
maladies et ils furent gneris (mot ä mot : ils cesserent) par lui. Et quel-
i|ues-uns des jeunes gens eurcnt pitie de moi. Ils me souleverent alors que
jY'tais sur mon lit et m'emporterent * vers lui. Lorsque le Seigneur me vit, ♦ci,foi.i'4
il eut pitie de moi, il nie dit : Ami, prends ton lit et va-t'en. Et ä l'instant coi. -i.
je fus gueri. Je pris mon lit et je marchai. »
Los Juifs dirent ä Pilatc : « Demande-lui quel jour il Ta gueri. «
Pilate dit ä celui qui etait delivre de sa maladie : « Dis en verite quel
est le jour * oü il t'a gueri. » M-.i,foi.i5
col. 1.
1. Grec, latin, syr. : « trenle-hiiit ». Cf. .lean, v, 5.
8S ACTA l'll,ATI. [UM
TTifX:t mo-TT^AV ü'YAts'^Anoc 'X:t' UM viiaV A^^ nt' «t
ÜmCt' AUOK' liJAVcujiTJüL t'ltCUM' A?s?sA' UtmAT tW^o''
co'i > u'cuw «xit vtA uaV nj^M^t ft'i^A'Tr'E^'K' VIA riA^r' AT^aa' At^
o'Y^E^ ntt^ds'X:'' E^rT nA^A?^' aV^iat EeiO?^' vi^Eir'rtoV.
Tkeo-ta' ort' At^-^WEcjot^oV e'^oc^ vtE'2S;A'^ '2S:e' Avtr onr
K'T^ioc' Atjjco'ri'juirti' ^Ti ti^a'^se fi'nEc^iATt^o' e^c keo
-TA ort A<^''\YtEt^oToV E^onort' yAE'2S:AtJi 'X;e a^^ok' rtEtcoßi^
T\E* AnOUJi' A«-J1^&iOV
O-r'c^tUE ' -KE ort EVtEC^Art'vtE ßiE^UJrttKH' ACA^E^A^C
CMVil.ir.
V".
Cül. 1.
JüL'ilO-rE' TtE-XlAC -äe' rtE^E T^ECrtOt^'' ^OOTt ^^?0^ Alpu^
1. Lire w^'i. — 2. \\n face du chifTre ?. de la paginatiini, au-dessus de l'hisloire de
Veronique, on voit le chiffre -^ indiquant peut-efre iine nouvelle division dos temoignages
comnie le chiffre ^ devant Ihistoire de Verüiiiqne.
II (lit : « Le jour du sabbat '. »
Les Juifs dirent ä Pilate : « N'est-ce pas ce quo nous t'avons dit :
II ffuerit pcudaiit le sabbat et il chasse aussi les demous. »
'TT
NOUVEAUX TEMOIGNAGES. L'aVEUGLE, LE BOSSU , LE LEPREUX. UU
autre parmi les Juifs dit : « J'etais aveugle de naissance. J'entendais la
Ol. 15 voix et je ne voyais pas la iigure des gens et, lorsque Jesus passa, * j'ai crie
d'une grande voix : Aie pitie de moi, Fils de David, aie pitie de inoi'. II
etendit ses mains sur mes yeux, je vis ä l'instant.
Uli autre prit son elan vers lui, il s'exprima ainsi : « J'etais bossu, il m'a
rcndu droit par une parole de sa bouche. »
Voici (pi'iin autre prit son elan. II dit : « J'etais lepreux et il m'a purific. »
VIl. — Dernier temoignage. — Gelui d'une femme. — Protestation
,i„i.i5 des Jiifs. — Une femme dont le nom * etait Veronique se tint debout au loin.
Ji Elle dit : « Je perdais du sang et je touchai son vetement. La source de
'GM
cul. 2
mon sause s'arreta \ »
'ö
1. ,Iean, v. i». — 2. Luc. xvin, 38. ~ 3. Luc, viri, 'i4.
ci.lul.ir
v.
rol. 2.
C.i.fcil.lC
I'".
.nl. 1.
[lir. VII-IX. — TKMOKINAGES. 8<)
T A^^^o^E vids' n^wrEJüL'xin'' r\E'2S:A«-j JüLWUHVi^jyE ih^C|
TnATsm ort a tie^'t^aioc uctie' eueiko^^huoc J axuj
1. Lire nTE<^^o'<nE. — 2. Une bände de papyrus a ete coUee ici sur les anciennes
le^ons. — 3. Les mots EgtttgooxT ^t cg^iie ax ont ete ecrits suv une bände coUee sur
l'ancien texte. — 4. La ligne uija eniu^n (excepte la premiere lettre) a ete ecrite sur
l)ande collee apres coup. L'ecriture est autre.
Les Juifs dirent : o Nous avoiis une loi, qiruiie i'eiume ne peut eiitrer poiir
rendre temoignagc ou proferer une parole. »
VIII. — Cius i'oun ACCLAMER Je.sis pruphete OU DiEi . — D'autres tres
uomljreux, soit liommes, soit femnies, criörent disant : * « Cet homiiie est im ♦c.ijui.i.-)
prophete ou c'est un Dien. Les demous meme lui obeissent. » _.^,^i '.,
Pilate dit ä ceux qui disaient : « les demons meme lui obeissent » :
« Pourquoi vos docteurs ne lui obeissent-ils pas? »
Ils dirent u Pilate : « Lazare mort, il le ressuscita * des morts dans sou miiJuI. n;
lombeau ' . » cui. i.
Le Praeses eut pcur. II dit ä toute la multitude des Juil's : « Pourquoi vou-
lez-vous repandrc un sang innocent? »
IX. — Pilate oifhe le choix entke .Iesus et B.vu.vbh.vs. — Pilate se lave
LES MAINS ET coNDAMNE Jiisus. — Enfin Pilatc appclä de nouveau Xieo-
1. er. Jean, xi.
l'ATR. OR. — T. IX. — F. 2. 7
00 ACTA 1^11, ATI
i'it'l
TiKtumc^iooiTC viiA'r''Äooc "äe v^^A'r'uAC^^ ^^w ^^1
V",
C.I. 1
•c Mol u. o'r'rto^vt^A' v^fXA«^' vtAx' 'T^i oir nt ^' riAA«^' •2S:t onru'
•2S^E ^Eirtcirrtx'^iA it' ka^aj^a' tKA ota' rtW^u t^oW
C>,fol K. ^^OrtfrC V\t' t'vttt^^AVl T1E &iA^'a&v&iAC ATua Sc' V\aV tIA
^E^ATc^ vi'^^vi'r t?%AA'r' ftT^osdt' t^onrrt' EfOt-J. n^u dt''
T^t t^t^VlO'r'ujiuj' EI^AKA'a«^ rtVJMTl E&vOTn'' A-TAJiJKAV:
t&k07%'' ^vt OTnod ftcuW n6\ vtVoT'i^AV TS^t' ^a^a^lÖiac
Ttt'ÄAf^ 'Ä;t tatno'" de' fisc TitiOTUoioTE' t^ot^ "Xt t»e;xc*
nt'i^A't^ rtA<^ fi'dt rtVoir'Zb.AV "Xit^c^OT uuot-j' ^tviKOOTt
1. Ici se place le fragmcnl du feuillet 50 du codex 129/17 de la Bibliotlieque Nationale
que nous reproduirons plus loin. — 2. Enire les lignes nn a ajoule ici apres coup ox
qui etait inutile (voir le ot precedent avec Icquel fi?,HcnHC est en conjonction). Rossi a
edite «(ot »»hchhc. — •>. On pourrait hesilor ici eiitre l'imperatif du verbe hav^o " faites
comparaitre » et la 1" pers. du tein])S de relatjon en ha du verbe ?^o. Mais l'autre Ver-
sion copte porte nApoT, le grec ti oüv irot/iato et le latiu « quid faciam », ce qui nie fait
adopter definitivoment le premier sens.
deine et les ilouze hommes qui avalenl dit que .lesus u'avait pas ete engendre
♦c'.ioi. IG dans Fimpudicite. II leur dit : « (hie ferai-je? * II y a soditiou dans le
cüi.'i. pcuple. »
lis lui direiit : « Nüus iie savons pas, ä eux de voir. »
11 ainciia encore toute la multitude des Juifs, et leur dit : « Vous savez
que c'est une coutume pour vous qu'ä chaque lete, on vous renvoie un prison-
•CMui. u; nier. J'ai un brigaud en prison lequel est un meurtrier * dont le nom est
cüi" 1. Barabbas et Jesus celui qui est ici debout. Je ne trouve aucun motif de eoii-
dainnalion en lui : cpiel est celui que vous voulez que je vous renvoie. »
Les Juil's crierent d'une grande voix : « Barabbas ! »
II (lil : « Que ferai-je de Jesus qu'on uomme le Christ? »
Les Juifs dirent : « Cruciliez-le ' ! «
1. er. Mallli., xxvii, 13. 17. 21-23; Jean, .\i.\. 12.
[117] 1\. — PILATE CONDAMNK JKSUS. 91
col. 1.
Tnt'X^E rstt?%Aioc' 'X;t kaia^e u'ij<Vc"^iu5S^e' ATtuonnE
nKA^' ukhue' a ^a?%acca 'j^»^v\e uH^vt n^sH \\a^ ü'rvTiEi
ujot^ujoV. Axuj fi4Eivionr*Juu' ÜTAUiAvirtA' ^n ie^huoc
uri o'-r^HÜ'rwifE'^ 3.^^ A<^EmE ü'T\uoonr riH^rv' * E&kO?\M.i,ioi n
>u OTrtET^A ET^E lE^incjJ AiT'i^ ^M'Y ^ouoc n>nn ' '' -
A'TUJi' A^ÄÄ siaV ^v^^oV AiE^vt'Y ()"-»^t u'rtrtonriE'. a'
Tino'Y^^E oT'Juuj' ia'ke ivinnn' a' U'JU'ircHC cotic E'X:ujin'
ÜTVETTIUOV lErtO-Y^ ()E ^EIVlTA'irE HE ÖOOIT E^OS''
1. X.E n est sur une bände collee api-es coup. — 2. La papyrus porle «a^^t^acca. —
.'i. ov parait fautif. II laudrait qe«. — 4. Une parlie de la ligne nenpA enfEiE a
subi une correction. On a culle un nouveau morceau de papyrus apres et et on y a ecrit
ptnE. — 5. Lire eäh. — 0. La ligne precedente a ete ici recüuverte en entier par un
nouveau morceau de papyrus sur lequel une main, toute differente de l'ancienne, a ecrit
«ooT EfoV. C'est lä que se termine le passage parallele du codex 129/17, fol. 50, de la
Bibliotheque Nationale.
D'autres, parmi les * Juifs. dirent : « Toi, tu es raiiii de Cesar. Or II ii nj.ioi. la
dit : Je suis Fiis de Dieu et je suis roi'. » ^.Ji'o.
Pilate se mit en colere. II dit aux Juifs : « Votre nation en tout temps s'est
revoltee. Et celui qui vous fait du l)ion, vous luttez contre lui. »
Les Juifs dirent ä Pilate : « (Uli nous a fait * du liien? » 'c'.r.ii. i:
Pilate dit : « A ce que j'ai entendu, Dien vous a tires d'un esclavagc tres roi. i.
dur liors de la tcrre d'Egypte. La mcr est dcvenue pour vous un chemin
comme Ic sec, et vous avez mange la manne dans le descrt, ainsi que des
caillcs. 11 tira pour vous de Feau * d'un roclier pour vous faire boire. II vous »cijoii:
a donue la loi : et malgre cela vous avez irritc Dieu. Dieu a voulu vous de- ^^\'.j
truire. Moise a prie pour vous, vous n'etes pas morts, et niaintenaut vous
proferez le mal contre nioi. »
col.
02 ACTA l'll.A Tl. [118]
t.ifol.i: ' V1CA tV t&iO?\'
Ol. 1. T A'T'Ju' A-Y^AJ^KAK t&iO?^'' n6\ monO-i^AV TIE't^AIO )l\\iS
ic T^t viiricoo'r^i' üuot^ a^V kaV ta^ üuAroc Airtme
^-ruai vi^t^t ^H^ua'KHC c«juiu ^sHn uuAroc' 1^1 Anr
Ac-juoo-rT fivi'uiHfE rin^tßi'^A^oc T1EU^A'^^'uAC^0'1^' ^vi
' C'.ful. 17
col. 2.
T tie^2\a'ioc "Kt vtntf t<^'cvu^u trtEV*^A'X:t' mooionr
CMol. 18 * ^0<^' ETA^KAK' EßiOT^' TAE-XlA«^' VIAnr !2S:E TIAV VtE'lE^E
<ui 1 ^H^ua-z^HC ^mE vtc^J^«^ ' TtE'JSAir «ÄE e^e' v\aV tie'
uTtEu'io EeiO?\' rio-r'on u^u Et^'X:'Jj' üuoc "J^e -^onr'AAÖi
1. pt est ('Ci-it au-dessus de la lignc. - 2. Le dernier e est au-dessus de la ligiie.
'C'.ful. i: Pilale sc leva de son Irilniiial. 11 clierclia * ä s'eii aller.
cüV'i. Etles Juils criercnt. 11s dirent ä l'ilale : « Nous, Ic roi, nous le coiiuais-
sons, aiasi quo Ic Gesar: mais Jesus, nous iic le connaissous pas. En eilet,
des Maines lui ont apporte des dons de TOrieat comme roi et lorsque Herode a
•c.i.iui 17 su par les Mages qu'uu roi etait enfante, il chercha ä le faire mourir. * Or
c,y o son pere .loseph Tayant appris se saisit de lui et de sa mere. II s'enfuit en
r^o-ypte. Quant ä Ilerode, en vertu de ce qu'il avait appris, il tua les enfants
des Hebreux qui etaient nes ä Betlileem. »
Pilate ayant entendu ces paroles prouoncees par les Juifs eut peur. 11 im-
•C',fül. 18 posa * silence ä la inultilude qui poussait des eris et il leur dit : « C'est
col. 1. celui-ci que chercliait Herode? »
Ils dirent : « Oui, e'est celui-lä. «
Pilate prit donc de l'eau. II se lava les mains devant tous en disaiit :
[119] X. — LK C.IIL'CIFIKMKN T. 9:5
Tno^t A<^Kt?\tnrt' vi6\ ' ntsTsAioc' ti^frcuay:' ü't^oth ,.,.'1 j.
«od rt'JJK AcjK^AiHro^EV üuot^' ' ^ujc' E^^o' ET&iE yvAV^-Y]
ATio^Art] E... j' ^o^rt UEn '^IkeI'tsE'te ET^Enr'^^p^ArE^v^.onr'
üuoK EißiE vt'nviouoc vivtE^'^'Juonp' et2S:oce'
"^UTAHCA TIAV VICE A^lt^ ' EnOC-^OC' ^U T^UA UHAlodoY^K'
UV1 TvHUAC UVA KnrC^AC riE'crtAT VIT^HCIHC' VAiAiodoTAonr'
t;'.foi.i8
V".
rn\. 1.
nUUAK
"^unncA WAS A \o eV E'BiO?^' ^u Tiy\f aviuj^^otV uu
"^Anoua n^E^Et^ES EWUA' A'TKAAt^' KA^HT flSIEf^'^O^^E'
Anpua A^TUO^t^ ftoir?%Eu''Hort' Airuj at*^' e'Svi ^ECJJAT^E''
cul. 2.
J. 05 nE»?\Anoc a ele ecrit d'uneautre ecriture sur une bände de papyrus collee apres
coiip. — 2. nE5?\Anoc a ete aussl ecrit sur une bände collee apres coup. — 3. Lire JüvioK.
— 4. Lire itCEAjynK.
« Je suis iiiiioceiit de cc sang juste. A vous de vuir (du den connaitre). »
Las Juifs crierent encore : « Son sang-* est sur nous et sur nos enfants'. » ♦,;i,iui.is
Alors Pikte ordouna de tirer le voile du trijjunul dans leuuel il etait f-
1 cül. 2.
assis. 11 rendit la sentence de eette fagon : « Sentence de Pilate sur Jesus.
Ta natiou t'accuse comme roi. C'est pourquoi je te condamne. D'abord, j'or-
doniie qu'uii te Ilagelle ä cause des lois des empereurs et * ensuite (ju'on te t.MoI. is
crurifie dans le Heu oü Ton t'a saisi, avec Demas et Cystas, les deux voleurs V',
■^ cell. 1.
qu'on a saisis avec toi. »
X. — Lk CuuciiiEMf.NT. — Aprf!S ces ciioscs, Jesus sortit du priHoirc
avec les deux voleurs. Lorsqu'il aniva au lieu designe, ou le depouilla de
ses vetements et on le ceiguit d'nu lintriun et on mit sur sa tele ' un(> cou- 'CJoi. 18
1. M.itlh.. .wii. 2'i-25.
v°.
toi. 2.
V".
ful. 1.
M ACTA l>II,ATI. [120]
TAf" AU •2S:E Exf OXJ
■^Anrua A-mEjA^' rtEt-j^o?nE e'ts'juoV n6\ ü'ua^oV atuji'
''^M'*^^^?^''^ ^'^^ n^^AOC Et^fJE'ua^ti. UA^'^X^^^^'^C; -^E UVt'
fiA^;X'^"' A-TTsKj^A ficu^«^' un tv^^a'oc e-y^-js^uj üuoc' -xe
TlEmAt^nE^U ^EHKOOnrE^ UAfEC^riA^'UEt^' UUm Ü'ULOt^'
ej^!2S;e' rv^HpE üttuoio'ie' v\e tiaV E^'co'in a-tcju^e' -ke
ÜUO«^' udi' ÜUAIOV Enr'Y' UYlEnoOToV E^0<^' UU O'T^U'X:
^^ c\^i Enr'XL'iAi üuoc '2S:e e^'X:e' ftiOK TiE vtffo' umo-r
•ivAS UA^'UEK UAITAAK'
EHfE-rc^AV ^^E'r^i^?^oc^^u'^E<^As^^A ^rT^Enc^AV uo-teese
nm' Anouj fi'^^uauAVKon aituj vi^Eß^f aVkou ka^a
^E n'iA moiT'ivAV sso'ot^ 'X:E fi^ot^' TVE rtf^o' unVo-r'-i^AV
1. u est ecrit au-dessus de la ligne. — 2. En cet endroit commence le passage parallele
du codex 129/18, feuillet 140, de la Bibliotheque Nationale, qua nous reproduirons plus
loin. — .'ij Le n si' trouve dans la marge Interieure; il parait ajout»» apres cou]).
Enn^T?\oc = EOTTiTT^oc. Avec n il faudrait no'n5n?\oc.
roniie crepiues. Semblablemeiit les deux voleurs furent crucilies : Demas ä sa
tlroite et Cestas (sie) ä sa gaiiche.
Jesus dit : « Mon Perc, pardonnez-leur. Ils iie savent cc qifils fönt'. »
Les soldats se diviserent ses vetements entre eux et le peuplc se tiiit
♦C'.rol. Kl del)out ä regarder. Les grands pretres et les archontes * se riaient de liii
ci'i. avec le peiiple en disant : « Celui qui a sauve les autres, qu'il se sauve
liii-meme, s'il est le Fils de Dieu choisi par lui". »
Les soldats se moquaienfc aussi et prenaient leiir elan vers liii avec du
vinaigre et du fiel en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-möme. »
*ci,foi. i'.i ' Apres sa condainnafion, Pilate avait ordonne d'ecrii'e un titiiliis de sa
coi. 2. cause en lettres grecques, romaines et hebraiques, selon la maniere qu'avaient
diie les Juifs, ä savoir : « C'est lui le roi des Juifs-'. »
1. Luc, xxiii, 34. — 2. Cf. Matlh., x.wii, 40, 42. — 3. Cf. Luc, xxiii. .38.
121 XI. — LA MORT DU CHRIST. 95
KECnAC
bl. V.i
■r: <•'■!. I.
T A^onr'»Jj;^S 'h.i ftdV y^KtonoA' ev\ecjjY^^ ^^ "Z^huac '<mo
fi'onruji rtu'uA«^ A-rua Auort' ue« "i^^KASu^d kaia t\eu'
Tt^A riurvE'^oonr fi^Art aa^t. t\aV •Zi.E' üt\e«-j^ ?\AA'ir ü'v\e
^OOT. filE'^EC^OnrvIi «KE Vt'd^ •i^HUAC E<^E'r\EVlSUA'
fJKEC'lAC AM^«^ e'^oW v{6\ "i^HUAC' "XlE API T^AUEEITE' ' < ' fol.lj
TT2S^OE^C EK;^AS1'e{ ^V\ HEKUVn'E^o' *""' "
Tr\E'X:E \d riA«^ 5Se ^Aunrt' 'Y'^'^ uuoc' viak ts^e
ÜTVOOnO KnA^U-ty\E' nUUAV ^U Y\y»A'\>A'2v^C0C
VIe' rsriAnr Vt^iSiTICO ' Y^e' Airua A'TKAKE '' ujuant ^S'2S:U'
TIKA^ 1H^«-j' UTlE^OOnr EnÜUAnr ^A TirtA-r' ««iS^Tt^^^^E
1. it est entre les lignes. — 2. atkake a suhi iine correction ; on avait d'abord repete
Uli tlo ceiix qiii parmi les voleurs etait crncille et doiit le nom clait Ces-
tas lui dit : « Si tu es le Christ, sauve-toi ainsi que (avec) iious. »
L'autre, dout le nom etait Demas, lui repondit * en lui faisant des reprochcs • cj. foi. id
avec colere et il lui dit : « Ne crains-tu pas, toi, devaiit Dieu? Nous avons la ^.,,''| ■,
meme condamnation que lui, niais nous justement, ä cause de ce qui nous
est du pour le mal que nous avons fait, mais lui n'a fait aucun mal. » Lors-
que Demas eut termine ses reproches * ä Cestas, il cria, ledit Demas, et dit : »ci.foi. i«
« Souvenez-vous de moi, mon Seigneur, quand vous arriverez dans votrc ^.,^| „
i'oyaume ' . «
Jesus lui dil : « En verite je te le dis, aujourd hui tu seras avec moi
dans le paradis. »
XI. — L\ MOHT DU CnmsT. — C'etail le nionuMil de la sixieme heure,
les tönebrcs furent sur la terre cntiere cc jour-la jus(|u'a la neuvieme heure,
1. Lur, xxui, .■)9''i3.
96 ACTA IMI.ATI. [122J
•Cfol.jn ri'lA n^H "^KAKE' Anoua t nKAlAYltTACUA' u'TA^T^t'
"^ Axua A«^<JJ»jj E'&kO?\' fionrviod' ficuH vid^ sd ntÄAcj
"^fiit^E^Ec^nAnoE' haV ac^-^ ÜT\t'n«A' ft^t'^tt-jrtA-Tr -z^t
fidV Ti^HKAiortiA^;)(^oc tntmAt^'^uant ''^^"V' too'r
♦Ci.fol.2o KAS[OC ntj Anrua Tlt^VlAnotV' IH^OT t' HA'Tr t TttrtTAC^
coi. -1. jjyuaTTt' a'tviat' trtEvnAnrjJ^ua'yit Aio^mnrE t'^oirn' ^u
ntnr'^Hi' AnrKio'o'r tY\A^onr'
*| y^^t'KA^o^^^A^;)(;oc "z^t AcjiAUt' T^^Hrtuujiri' imn
♦c füi 20 ^oonr tiü'uAT ^A ^vto(3' n?sxy\H''
cuVi. T r\A?^m ort a t^eV2\a^oc '2S:oo'r' vica rttVoTT^AV
Tit^SAf-j taat' QSit Aitnrt'rtAno' tntvtiAnr'jijujiTtt' n^o'onr
1. Celle ligne est ecrile sur im inorceau de papyrus colle apres coiip. — 2. Au-dessus
de la ligne on a ajoule fautivenient e ä la suile de ei. — 3. Le papyrus porte ünu'ruuu,.
»C'.foi.2o moment oii le soleil .sObscurcit, oü Ic volle* du teinple se l'enJit du haut
^.,,l'l cu bas en deux.
Et Jesus cria d'uue grande voix : « Mou Pere, je rcmets mon änie entrc
vos mains. »
Lorsqu'il eut profere ' ces mots, il rendit son esprit.
Quand le decuiion vit ce qui s'etait passe, il reudit gloire ä Dieu et dit :
« Vraiment cet homme etait un juste. »
♦ci.foi.2o Et tous ceux * qui etaient veuus pour voir ce qui arriverait virent ces
py'i'., choses. Ils se frapperent la poitrine et s'eii retournereut".
Le decurion avertit le Pracses des evenements. Lorsque le Pracses aiusi
que sa fenime apprirent cela ils s'affligerent boaucoup. Ils ne mangerent pas
♦Cfoi. 20 ce jour-lä ' ä cause de leur grand chagrin.
pj, ', Enfm Pilate envoya chercher les Juifs. 11 leur dil : « Vous avcz vu ce
qui s'est passe. »
1. Traduil finEf ecjtaxe ; fE est redouble ä tort. — 2. Luc. .wiii, -Vi-AS.
[123] Xl. — KNSEVELISSEMEiM DK JESUS. 97
•z^E ATKu-i^u^oV ' rtticoonrrt' T^t üuot^' ih^ot ata^e'
^rt' nrA?^^2%A^A' AnrnAT tviAs'
T ' AiruiEsc OT^uu'ut ETTtt^^An' r\t VuJCH^' * Enr^^t'rt^^Hc' '<;'.rüi,2o
^e'^k^sou" uvt n^^oTSiriE vx^a viVonr'i^AV' aa't* eit e&io^»'' tie
^n a^^ua'öasa tiaV E^^'dvjujiii E5yo?\'' ^mc ri^uu^'Efo'
ünrtonr'iE'.
TAt-\EV -ivE' J^A T\ES?sA10C'' At^A^IE? Ü'^CUJUA' •"' «iC.
ECf A^e' AC^KA'a«^ ^U y\E<^JüL'^AAir E^KE^K«^^' TIAV
ü'y^A^j oirJoiTE^ ' Tsa'ait n^vnt^'
T fi^E^E nVoT-i^AV' "KE c^JLnu "äe' a Vujch^ 'X;V ütic
uauA vi^d Anrj^mE fic'JJ«^' uu TtKEUvn'cnoonoc H'^uj'ue
haV niA s'"x:ooc "Xe n^AT'uAC^«^ Art ^v\ onrno^n^A''
1. Au-dessus du premier oi, Ic papyrus poite a en interligne. — 2. Le cople a ici
iine grande majuscule en tele en ati". D'ailleuis le siijet cliange. — 3. Le papjrus
porle cuuTWiA. — 'i. Le papyrus porte ÜÄnAHOTEji.
Eux, ils se turenl.
Quant ä tous ceux qui le connaissaieiit (Jesus), ils sc linrent au loiii et
Ics femmes qui Favaient suivi de Galilee virent cela.
Lensevelissement de Jesus par les soins de Joseph dAiumathie. —
^'oici (ju'uu iiomnie dont le uoiii etait Joseph* — lequel elait uu levite *<".'. ly!- -'"
bou et juste qui ii'avait pas siege daus le Sanhedriu ui aux cüiiseils teuus par ,oi. ■-'.
les Juifs, aar il etait a Arimathie, altendant le royaume de Dieu — viut
trouver Pilate; il lui demauda le corps de Jesus. Et lorsqu'il l'eut regu,
il reuveloppa* d"un linceul bien blanc. II le deposa dans son lonibeau taillc *C',ri>i.-M
dans lequel personne n'avait ete depose '. cui. i.
XII. Affvires intentees pah les Juifs contbe Xicodeme et Joseph. —
Aruestation et delivrance de Josp:pit. — Lorsque les Juifs entendirent que
Joseph avait pris le corps de Jesus, ils le chercherent ainsi que les douze
1. Matlh., \xvi[, 57-60.
98
ACTA IMI.ATI. ri2/,i
'(rtEtKO'Z^VlUOC' -ivE UA-TAAt^' Ü'rjEC^^Uin' eyte{'2^h
TIA^^X*^^' "t TimO'rT^AV'
"5" rtE'X:A«:-j hat' 5^e' H^A^ETvi'eiUJiK E^o-rn' E'ncr
'"' ' x^ nuuAcj' ^EcjuE^^c nu'uAK iüLnAi«Jun' eh^^hV wt-^i
VHKO-ivHUOC äe' ^AUHH ^AUHTa'
"[^ouo^uAc ort' vikeVujch^J?'' x^^ rtEc^o-roV e^oo-t
EC^-X:^ul ÜUOC «ÄE EißiE' Crr AHE^Tld^Julm E^oV. "T^i
aVaVie? urvcu^UA' y\\z eic ^hh^e aVo-va^ ^u! tveu
-1 ^AA-r fißT^'^E' EAVcoir?%o'r''ua7^ ' fjo^ctn'-i^ujn^on
EC'f A^e' ATUJ Ai'CKOpK^ VIOnrluariE' E^Vt^o' " ÜTTECVtH
?sAV'ort' ÜYIEinf^UAe^' ECjl^l^jA-r ÜTTZ^^KaVoC A-rcJU UTit
1. Ä de Anc est ecrit au-dessus de la ligne. Rossi, avani oTAnc, reini.lit la laeune
par ke; mais ke s'intercale toujours apres l'arlicle et non avant, bien qiie le papyrus
semble poiler ces deux letties. — 2. Le texte porle eaV coT?^OTlu2^q. — 'A. Efil =
Ö'P" = gjfn dont la forme avec aflixe est g»f uu.
M_;i.iiii
v°.
col. 2. r „1
'Cijol. 21
I».
i-ol. 2.
hommes qiii avaieiit dit que Jesus n'avait pas ete con^u dans le libertinage,
et Nicodeme et un* certain nombre d'autres, voulant las tüer.
Ceux-ci se presenterent ä Pilate. Ils lui revelerent les miracles de Jesus,
et tous ceux-lä que les Juil's rechercliaient se caclierent.
Nicodeme seul ne se cacha pas, parce qu'il etalt prinee (archonte) des Juifs.
II leur dit : « Comment etes-vous entres ä la synagogue? »
c'.roi.ii Ils lui* dirent : « Parce que tu participes avec lui, ta part sera avec lui
^•01 ■] dans le sieclc futur. »
Nicodeme dit : « Amen, Amen. «
Semblablement Josepii alla les trouver en disaut : « Pourquoi etes-vous
en colere contre moi? (C'est) parce que j'ai demande le corps de Jesus :
c'.fni.ii Voici que je l'ni mis dans un tombeau neuf, que je Tai enveloppe * d'un
col. 2. linceul bien blanc, que j'ai roule une pierrc devant la poiic de la caverue.
[125] Ml. - JUiFS COXTRE MCüDKMIi KT JOSKl'Il. 99
'Ci.foI.:!2
!■■'.
■ ul. 1.
TviE'^siA'r rtA«^''X:E e^ue' viak tse ürtrtAT' ati y\E' ei^e«^'
^UJ&t E^OK '2S:e' TACA^&kAnO^I ^AC'^e' E^UE (3E TIAK' "ÄE
nnrtAKAAK' ah et^ek^ü'ti|^a' hkasce' atuj lurtA'^' ft
TAEKCA^F. ftfi'^ATsATE filT\E' UH HEiJ'T^mTl Ü'v\KA^' V\E"2S:E
V'uJCHC^' HAnr '2S;e' riESJ^ATSlE Oiru^A''ÄE hviaj^uak^' ' v\e'
^ouujc «'^'■^^oiE AH onrn^AV nnonriE' üuA'r eioh^' *cmui 22
ATUJ A TITAOnnE' 2S:OOC •X:E HE'X:' r\^Ar\ E^oV Anotiu' AV10K "I -
'^HATJjIlu&vE' VtE'2S:E' TTX^OE^c' TE^HHAnr (3E ^EHOIt' "i^E WE1E
Ht^'c&i&kVJT AH ^h' HEC^CA^E A?s?%a' ^U TVEtJJ^Vn'' A«^'X:t
HOTUO'O'T ÜVIEUIO e'^0?%. UTl^H A«^'e?vju HHEtJjdt'iS^' r\E'X:A^
ÄE '^OIo'a^ AHOfK uItAe'cHOC^ ' Ur\E^^<J^UE' H'K^KA^OC '< ' i "' 22
TTAV EIE'nrtHAir E^O?^' A^rua' AlE^HOnruaty^i' Ü11E^?^A^0C '
LOl. 1.
1. JS.WL pour 2S.O0T millere; mot ä mol : vous avez envoye une lance sur lui. — 2. Le
papyrus porte ote^cah [.]. — 3. Lire nA^ynwAKg. C'est la le^on que Peyron enre-
gistra ijour ce passage dans son dictionnaire, biea quo le t manque.
Vous n'avez pas fait uiie chose conveiiable pour ce juste, et vous ne vous
etes pas repentis de Tavoir crucifie et de l'avoir perce d'uno lance. »
Les Juifs se mirent en colere. 11s se saisirent de Joseph. IIs ordonuerent
de* le garder jusqu'au lendemain. Ils lui dirent : « Sache que ce n'est pas '(;i,ioi.22
le moment de rien te faire, parce que c'est le sabbat dernain; mais sache bien ,.,,'1',
que nous ne te laisserons pas etre digne de sepulture et que uous doune-
rons tes chairs aiix oiseaux du ciel et aux betes sauvages de la terre. »
Joseph lenr dil : « Cette parole est une parole d'acharaemeut. ' Toutefois "C.foi.-.'i
je ne crains pas : j'ai Dieu vivant avec moi. Dieu a dit : Gonfiez-nioi \p. .01. 2.
jugement et je vous le rcndrai, a dit le Seigneur'.
« Vous avez vu tjue maiiiteuant cclui qui est circoucis, uoii daus ses
chairs mais dans son cceur, a pris de l'eau devant le soleil, s'est lave Ics
maius en disant : Je suis pur, moi, du * sang de ce juste. Vous l'avez vu 'ci,foi.22
et vous avez repondu ä Pilate en disant : Son sang est sur nous et sur nos toi. 1.
1. Cf. Deut., xxxM. 35.
100 ACTA IMI.ATI. [126]
Airuj ^t'nonr '\^^oit uh'tio^e ftit no^'r« ürt^^oinE' i\
tnrcj^^u i^i n6s rtVoT''2^AV tutf^A'Ät' Air()UJiy\E mWcYi^^?'
Lüi. ■>. yt^Micji onr'Z^E vyonr^n' AnrK»JiJi vt^En'^ujiuE eio^oe^c' e^o^^-
'ci,rui.23 ticTviAr»J^rvi' ATu^oTS^UE 6t sse' EirrtAuoonn«-^' ' [ü]uo«^
CA^rtE^' e' EmE üuot^ ^vt' o'rrtod ricuj»j^' atua ftnE^onr'
|onr]ujn ' ÜYi^o' ü'nono^E' eVujchc^' Er\^AOC ^ ih'^<^ •äs^^
KAK E&kO?%'' ATUJ A'Tr^JJJT\[H]'^E '2^t AX^E EYA^O E^^O
[iu] A'IOUA Et^^O| 0]&vE' ^T1 IETI^&ie' AXua T\u^0^l' VinOOl^^
♦c ,foi 23 ftKAVk^AC Anotu ÜTionoKoioio EEmE'nriEnrd^'iS^" [^s'Än]' ntw
col. 2. ■r|j^'Y^iyj^2S^El KA?sUJC ^A ^C- UTAEDnO E&kO^,' ÜT\E»^,A^0C*
1. Le papyrus porte ^^Äiutj. — 2. Le papyrus poile at OTEgCÄHnt, — 3. Le
papyrus porte ^i^Epo'r u»«. — 4. e remplace ici etailleurs encore daus ce manuscril le tf e
classique. La syllal)e pe est paragogique.
enfants. Et maiiitenant je crains que la rolere de Dien iie vicnnc sur vous
et vos fils comme vous l'avez dit ».
Ell entendaiit cette parole, les Juifs se saisirent de Joseph. Ils le jeterent
♦G'.ioi.22 daiis * un Heu tenebreux, sans lumiere ni fenetre. Ils laisserent des hommes
,Y'., de garde. Ils scellereiit la porte de leur sceau.
Le niatiii du lendeniain, les cliel's de la synagogue, les pretres et les
levites se häterent. Ils se reunirent tous ä la synagogue. Ils tinrent conseil
♦(■,1,^11.23 pour savoir * comment ils le feraient mourir. Lorsque le sanlicdriu tiut seance
col. 1. i^^^^ assis), ils ordonnerent de rameuer avec mepris. Mais quand oii ouvrit
la polte, ou ne trouva pas Joseph. Le peuple entier poussa des cris et oii
s'etonua; car on avait trouve la porte fermee et scellee de leur sceau et les
•C',foi.23 clefs etaient dans la main de Caiplic. Ils cesscrent doiic de mcttre * la maiu
col. 2. sur ceux qui avaient bicn parle de Jesus devant Pilalc.
[127] Xm. - IIAI'PORT DKS GAUDES. iOl
ETO vi«JY1HfE' EI&iE VuJCH^'' "ÄE ÜnOIT^E E^O<^' A ^oVriE
aVie{ JJLUOO'T VtlOOl«^ ÜT\ES'2nA^OC EH^EIOf o'eSC ETn^S^^OC
n\c uhtvo^e' ' (fijiE rtEc^u^'^HiMC eV ffcEf-j^^c^ n'Ä^to'rE *< ' foi 2?
E'nEmAio|^ui'Y\E' ETßiEy\K:u'io fi^A^«^uji'nE ünvi^'r' vi^oE^c
Anru^' ATiriAnr E^ArrE^NOC hte' ttäioe^c hiac^'e^ lElrvEcm'
iL I.
23
Cul. 2.
r"'.
ul. 1.
A^T^ Anc^^^yx e'iecuh UT^Ar'rETsOC Ef^j^A''x^E urt
riE^^ouLE' haV ei(3e'et ^a^iu' t\ia^oc ft'sc Anrua t^e'^äa«^
rtAT 'X:e' ÜTl^^^o^E' ni«jj-ivt "^'cooirvt •x;e EiEiu^^mE
ucA v\\)Jl E^E'*^v^;^mE uca' ^c nEmA'rc^o'r' üuo<^' *« ' '"i -*
At^iui'ono^A rAf viuE viiac-^'X^ooc AuwE^^rt n^EiuriA'r '
1. Le papyrus porle J1^A^E^^ECH^.
XIII. Le ItAPPOItT F\[T I'.VH LES G\RDES \UX JuiFS SCR LA UESUIiHECTION DU
Christ. — Taudis que loiit le peuple siegeait encore Jans la Synagogue , etant
dans la stupefaction au sujel de Joseph parce qii'ils ne Favaient pas trouve,
quelques-uiis de ceux de la garde vinrent u cux, de ceux (dis-je) que les Juifs
avaient denuindes a Pilate pour veiller sur le tombeau de Jesus, de peur que
* ses disciples ue vinssent et ne le prissent subrepticement. Ils avertireut les T.i,foi.2:i
grauds pretres, les pretres et les levitcs de ce qui s'etait passe au sujet j. Y',
du treniblement de terrc, qui eut lieu pendant ([u'ils veillaient. « Et iious
vimes, poursuiviront-ils, uu ange du Seigncur qui desceiidit du ciel, roula
la picrrc qui etait devant la porte de la caverne, * s'assit dessus avec dos ''(;i,f,,i.23
vetements blancs comme la neige. Par sa crainte nous devinmes comme des ,.,^12
morts et nous entcndimes la voix de ränge qui pai'lait avec les femmes
restees dovaut le tombeau de Jesus. II leur dit : Ne craignez pas, vous.
Je sais qui vous cInTcliez, vous " cherchez Jesus qu'on a crucilic. 11 est * '''',„°'''*
col. 1.
102 ACTA 1*11, ATI. ^128]
"^tie-xe' nVono-ivAV -xiE rttu' vie «e^^oue' e'-k^^a^^e
vtu'uAir n6\ T\ArrE'?%oc'
*|yiE'X:E nA'nK»^c*2^uaisA' -ÄE fiTricooxn' AH ÄE ntu ue'
"^he-^se nVonr-z^AV' "äe aj^^ rinA-r he'
n; I I ., tae'X;e uVono-z^AV «x^E ei^e' (rr ütie^via'ua^^e'I ft'nE^muE
*="'• '■ EHu'uAnr'
*^rtE!X;E VIAl'KUJC'i^ua'HA' 2^E A«^ ^E ftnEl'uOO-rn' ^A
^o'^e' ATUJ ÜWETl'ULEE'rE' ErtAX' ETTO-TOEm Ü'tIE^OoV
TTUJc' (3E «HAJJJA'uA^IE ÜUOoV
'5^T\E5S:E riVonr-KAV' ^r^A^KUJ^|c]•2^'J"'^^A' -ÄE iriTUc'^EXE'
AU SIHIVA'
1. Le Premier n est au-dessus de la li^ne. — 2. Le papyrus a mA^E au lieu de
nnAjae. — 2. Le papyrus paiait avoir eu wa^teh.
rossuscite coiumc II Ta dit. Venez, vous verrez le Heu ou etait le Seig-neiir
Allez et dites a ses disciples qu'Il est ressuscite des raorts et voilä qu'II
•(:!,ff,i.24 vous precedera eu Galilee, vous le verrez eu ce * lieu-la. A'oici (|ue uous
cul. L'. vous avous rapporte ce quc uous avons vu'. »
Les Juifs direut : » Ouietaient les femmes avec lesqüelles parlait lange? »
Los gardes direut : « Nous ue savons qui elles etaient. »
Les Juifs direut : « Ouel moment etait-ce? »
Les gens de garde dirent : « Le milieu de la uuit. »
*(:i,i„i.24 Les Juifs dirent : « Pourquoi ne vous etes-vous pas saisisde * ces femmes? »
cüi. 1. Les gardes dirent : « Nous etions devenus comme des morts ä cause de
la craiute. Nous n'avous pas pense ä voir la lumiere du jour. Comment
nous serions-nous saisis d'elles? »
Les Juifs dirent aux gardes : « Nous ne vous crovons pas. »
1. er. MaUli., xxvm. 2-7.
[129] XIII. — RAPPORT DES CÄRDES. 103
»1«^ lIl"^c ji n«^«!
C'Jol.-J.-)
r°.
. 1.
Taucujitjül "i^t' ort' ty:t^«JiJi&i' njJjrsH^t' 'X;e rttTiiAt^'AHts
E-rUA V^KAKJtl' A^E1U^1A[u]' t^uac^' Un^j...]'' Alpm
AitrTriH'JLJnju&kt[ I' * lAnftc^c AiE'inonruavt' u'y\^o'
TnfXiE ftVoT-KAV 55:6'' UA rtAvi ft^c' fi^o^rt uvi'vic«J^c
HAU mWcH^^ uj^o^Tt' urtvicu^c vi'ivt^ riHivi' n\c" Tit'X:t
Vt'Vo'Y^'ii.AV •X:e \W'|cH^ T\UJT tßiO?% t j'^ef-JTtO?%^C. T1t''X:t »i; ,fni 25
«A1K»J-»C'2^'JI^'i^a' «Xt ^C ^ua'ujic^' ^m irA7^\'?%A^A KA^A "^' -
^t' ftHAucJii^u' ETiArrtT^od t^cKo^K^ ü'wu^rtt' ^^^u'
1. Le A de Anort est ecrit, au-dessus de la ligne. — 2. Le papyrus a ^E^^A^^c^ETE
pour nenstuAnJCTEXE. — 3. Lire EfO«-j' Uinf'o'. — 'i. Le papyrus porte nnit n-^. — 'j- Le
papyrus porttt ää.
Les gardes dirent aux Jnifs : « Tous ces signes miraculcnx, vous les
avez * vus dans cet homme et vous n'avez pas cm eii lui. Et itoiis, vuus »c>,rui.-24
noiis croiriez? Noiis avons enteiidu aiissi une autre chosc prodigieuse. ^.J .,.
Celui qui a demande le corps do Jesus, c'est-ä-dire Joseph, vous l'avez
renferme daus un lieu tenebreux, vous avez ferme sur lui la porte. Vous
l'avez scellee... et ' apres cela vous avez ouvert la porte et vous nc l'avez »cir,,!. -2.-.
pas trouve. Donnez-nous donc Joseph et nous vous donneroiis Jesus. » ,„i. i.
Les Juifs diri'ut : « Duuucz-uous Jesus d'abord et cusiiite uous vous
donuerons Jdsoph. »
Les gardes dircul : « Douuez-nous Joseph d'abord; eusuite nous vuus
donuerons Jesus. »
Les Juifs dircut : « Joseph ' s'eu est alle a sa ville. » ♦O',i'ol.25
Les gardes direul ; « Jesus aussi est alle cii Galilee, couiiiic nous avons ,„\. i.
ItVi ACTA IM I, ATI. [130]
TnA^A*
^C.'.ful >.. UH^O^E vi^E T^l Etl'jyA'2S;E eV E&vO'^ Vt '^E O'TOn VWU}
V"
col. 1.
TtiCiEnoE i\G Anr^JJ A rtVonr'KAV cuuie uonrj^o'X^^iE un
tie'ioe^ht' Anr'Y vt'^EVtvtod n^o'urtT vaüua'^oV "äe A'X;tc
äe' vahküiv^ V1'^E1ruJw' a ^lEf-^'uA^wnHc' eV aiocjsic^
H'^xm^TE Anruji ^'ujAH rt^uj&ii tV nyiA^^u' T\^MrEU«JLivt''
cijoi r, 1V^r^A^^Et^'v^^c^EnrE nirt'[^^lHnnTi ^[•••f a^^ootjjjI... 1' *
col 2 ^Q^^ AT'Ä^ ft [fij'^oum A'rEt^[E]' KA1A ^E rtnAir'icA^E
EiA^on^ e^^o^n''
Ta'T'jlji vveVjj^a'^^e' A^'YcoEiT ^vi' viVoio'kaV j^a^^aV
Ta O'TA' 'i^E ^Vl vi'oXHH&i' ET\E«-j'^AVt' Tit <^mEEC' AT'JU
A^I^'KAd TTC[A^ U|fi [ujjlrtj AC| ' rS^^ETE^jIMC]' TIAV filATE^
^rt' ^»?%HU AnrE?;E'rE^ fiftA^^^i'cxviAr'J^roc' uvi y\?sAoc
1. E^ est öcrit au-dessus de la ligne. — 2. Voir plus loin. p. lOG. mr^AC.
entendu le dire Tange qui roulait la piorre devant le sepulcro. II disait :
II vous precedera en Galilee. »
Lorsque les Juifs ou'i'rent ces paroles, ils eiirent pcur qu^dles ne se
'('.I f(ji ".-, divulsruassent * et criie tous ne crussent en Jesus. Ils linrent donc conseil en-
,.()i'i semble. Ils donnerent beaucoup d'argent aux soldats , a savoir : « Dites :
Nous düiinions la nuit et ses disciples vinrent. Ils le prirent fiirtivement.
Si la chose vient devant le praescs, nous liii ferons croire cela et nous vous
'('.|,foi.2r, öterons tout souci de cette afTaire. » * Alors ils re^urent l'argent et ils firent
„y'o comme nii Imr avait appris.
Et cette parole se divulgua parmi les Juifs jusqu'a ce jour '.
XIV. — Temoignage rendu aux Juifs par Phij<ees et ses compagnons
suR LA resurrectiox DU Christ. — L'uu des pretres dont le nom etait Phinees,
Addas le docteur et Ogias le levite viiu'ent ä Jerusalem, reeherciierent los
cliefs de la Synagogue et le peuple des Juifs, en disant : « Nous avons vu
1. er. Matlli., xxviii, 13-1.5.
[131] XIV. — TEMOIGNAGE DE PHINEES. 105
• ♦(:m\)1.2g
wA^An' ri'z^A^uovnovt' it^riArto'XioV E&kO?%' ^e^'v^aij^atse
fi'KtAcvtt nf^f^t' itnriAf-^V ' vi'fi'X;A^<^t' t^'ut'XiuAio'ir.
^vi vtEi^id^'x^' ficE^u^ 2\AAnr' TiHivf cevaa'^ rtH151
■ un ?^aaV rtAjjj£i?%AmEV" üuuj^vi.
T Airuj '^E^r^Av:A'' r^E^v^'d^'2S:' e*äu ntn'^ujint' ficE^o''
^Lußi' risu E^E^'nAAV'^EV uuooV ÜTiA^An cErtA'jJjujiy\t'
■c'jiil.'jr,
V".
(dl. 1.
Artovt "ZvE Artc^J^TU ESC Ec^HAnoo vtrtAV. uufi'c»J"c
T
J^c^^ujk' t^^AS EHT^e' ^«' OXUOd ftEOoV Tt A^JAJAÄe' E^O«^'
1. Le mi>l mevcTic^c a ete en parlie convert par une bände de papyrus. — 2. tehuauV
püui' TEniiUA^-jV. — 3. ATu» est repete au debut du veiso suivant. — 'i. Le papyrus pui-
lait MAjy&T^Amt^. On a ajouto entre las lignes, apres siA>y, uii e ([iii liest pas
indispensable. — 5. ^E^^AKA poiir tethmaka.
' Jesus et ses onze disciples. II etuit assis sur la iiumtagne qu'oii iiomme Ma-
liri'cli et (lisail a ses disciples : Allez daus le monde entier et evangelisez '"i- i-
toute creature. Gelui qui croira et recevra le bapteme sera sauve. Celiii qiii ne
croira pas S(n"a cnndamiie " au Juwoment.
« \'ous, nies disciples, voiei les cliuses qui vous arriveroiit en niuii nuni : ,u\
« Vous chasserez les denions, vous parleroz de nouvellcs autres langues ;
vous preudrez dans vos mains des scrpents venimeux saus qu'ils vous
lassent rien. On vous donncra des buissons niortelles pour vous tuer, sans
<[uc rien ' puissc vous nuire. Vous placerez vos mains sur les malades et ils ''•'•'"i '-'
seront gueris. Toutes les choses que vous dcmanderez en mon nom vous
arriveront'. — Nous avons entendu Jesus dire ces choses. Apres cela il
nionta au ciol daus une grande gloire indiciblc. »
1. er. Marc, \\i, 15-18.
P.llli. OH, — T. l.X. — F. 2. 8
' Cl.l'ol.-Jfi
r.
(:i.iul.-2i;
1"'.
V".
A. I.
106 ACTA IMLATI. [132]
r\A^ «o'TEEouo^o'rHCSC "i^t viaV Ait^rtvtAno t'^oonr'
Trvt'2S:A'r viat "X^e t^'ort^ fid^ rv'X^o'E^c r\Tio'iriE''T\rto'TnE'
•<;,ini 2: Ar^c«JJ'^u e^|oo]V Anruji * A^ivtAnr' e^o?^' EnrAYiATsAu&kAvtE'
"II ÜUO«^ t^^AS' EUTAH-TE' TVE''X^E VlVo'r'i^AV VAA'r' "ÄE
ftlAIETVIEV dE EilESUA EEnr'ArrE?N»"2,E firtAS VtAVt KA^'^'irt
EjJj^s^E ft^A'^E^riEV E'^' fio'TE'Tr;^» ü'nvio'TnE' eVe jy?NH?s'
EißiE ^Ei^T^TA^^A. V^^A•^E^U'AAC JÜriEU^o' E'&kO?s
ÜTl-^AOC'
'(:i,f(ii.27
]■".
TviE'XlE ^mEEC' TtO'i^HH^i' Un' [AJ'iv'KAc' T\CA^'' * XXW
ujr^Ac' y\?%E'rE\^HC vi'rtA^^vt ftA^;^^^?^'^^ '^^ ftonrHHßi'
uft rt?\ETEViHc •2^E e«jj'2S:e' vieVj^at^e' et^e' rtErtiAncon'
UO'T' Un rtETA'lAUVIAir E^OoV EnOMTl' finO&iE E^C ^HH^E
TVt'JüLTlEIVtÜ^o' E&kO?^' VtElf AUHiri A^^t^' TIAU'
1. Ou mcAAK. Le second a a ete ajoute au-dessus de la ligne.
•c:i.fui.2c Les .iiiifs, les chei's do la Synagogiie, les ' pivtres et les levites leiir
cüi. 2. dirent : ( Hendez gloire au Dien d'lsracl cl doiniez-hü attcslalidii ijue ces
c-lioses voiis les avez vues et eiitendues. » Ils leiir dirent : » Par la vie du
Seigneur Dien, le Dieu d'Abraliam, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob, ces
•c'.iui. 27 clioses, nous les avons entenducs, et * nous l'avons vu (lui) ravi au ciel. »
i.,,V 1. Les Juifs leur dirent : « Vous etes donc venus en ce Heu pour nous
evangeliser ces clioses! Taisez-vous, et si vous ctes venus pour faire une
priere ä Dieu, alors priez pour demander pardon au sujet de ce liavardage
que vous avez l'ait devant le peuple. »
*('.', loi, 2: ]^e pretre Phinees, Addas, le scribe, * et Ogias, le levite, dirent :
c.ii. 2. « Si ces paroles au sujet des choses que nous avons entendues et vues sont
reputees peche, voici que nous sonimes devant vous. Ce qui vous plaira,
faites-nous-le. »
[133] XIV. - TfiMOIGNAGR DR PIIINERS. 107
Ta rtV'oip'ivAV [«i^t cut|'nt no'rjAjo'X:rvE ' uu rttt^t^Mnr
fi'^E^t VI^'JLAUe' &kUJiK rtAT t'irA7s^?\A^A AT"-»' ATlOtST
0'ro?^C t^UjI'lTA fi^tt^t'' HA^TUC^fTt' AV10T1 VIÖlUAHOV
CMiil.i.s
Tsou' u^A uttjjiiA'^H^vic '^ fi'^tvirtod ri^o'jüLvtT ftüuA'ioV
A'Y^t^f ü'rvc^J^UA' fite" Airuj fi^ooT ntniAincA^oonr"
Ät A*2S^\C •2S:E ft'^A OnTArrtTsOC' ftit TTSS^OtiC tPtntCHT A<^'
1. II l;iu(lrail EnrA7>»?^A^A. < )n poiirrait traduire, avec n. « liors de la Galilee ». —
1:!. l,e^s mots o'Ci^A\ 2^E cuntE Hoxiyo"X.nE sont ecrits sur une bände collee apres
iDup. — 3. [>e papyrus porte ne ^c. — 'i. Le papyrus portc netnATncARooT.
i;i, iiii. -j:
Los .luifs priiiMil la Ijoi ; ils Inir lireut jurer Je no repeter cos parolos
iibsolunii'iit ■ i'i pt^rsonne. Ils iiiangoreul. Ils Inircnt. On los jota liors
do la Synagogue apros leur avoir doniK- de rargeiit ot trois lioinines pour .«i. i
los couduire dehors eii Galilöo. Ils allereiit oii paix.
Los Juifs linront cousoil onsemble quand oes lioiiimos riironi alles eii
Galilee. Ils s'allligerent d'une graiide alfliction, * disaut : « (^)ircst-ce que
c'est quo celte cliose etonuaiite qiii ost arriveo eii Israel? i>
Anne el Ca'iplio dirent : « l'uni-quoi vntre äiiie est-elle aliattue en vous
de Celle iiiauiere .' ils ue sdul pas dignes d'etrc crus ; m los soldats ([iii
ont dit qii'uu augc du Scigueur est descendu et a roule la pierre devani
la porte de la grotte. ' Bieu plutut ce sont ses disciples qui ont donne
ijeaucoup d'argent aux soldats et ont pris le eorps de Jesus. (]e sont eu\' .mI. i
qui leur oul l'ail la le(,'üu, ii savoir : Dites ipiuu ange du Scigneur ost
CIJnl.L'T
V".
n.l. ■.'.
(:i,ioi.i>x
r".
10« ACTA PII.ATI. (1S41
1'°
coi. 2 ["X^eI rtonr^J^i' auetse? aV'X^^ fi^ooivi' ^ujujti ftonrA'j^H
vtrtonr&v'' AT«^ uöE ftnAH'Xiooc e^oo-v ataac'
TEFtEt'KH ElOTAir'o VI^IeV'^A'äe'' A UESKO-i^ttUOc' "l^JiJiO'r«
^n' lUHHE ü'yvcirvt^ir'i^^ion' |v\e'ä:a<^ 5Se E|'^E^ ka?\»jjic
HEirt'JJA'X^E' UH' vilE^VtCOOTVl' AVI ftft^uJiUE' EUnATEf
•c ,1,1 28 ET\t'CM1 E^rAT^i'TsAlA «ÄE CE^^OIE' ^H1^ ÜnTAüV^E' Ano^JU
'"' ' ^EVt'fUJUE' E'TUOC'^E' «^UmE'jAj«JJT ATua' lUVtlUAV'lo'
ft^oTo' Anooj ^eu'^»juiue' txe m'^Hnmoc' Anrua' fi^oono
riErtiAnnATo' e^om' fi'viEtj±)A!X:E' ^^irt' ^Ertriod fiArtAji)''
"^i ATiOTi ArtrtAV E^c Ec-^^uooc ^i'is^u Tiioonr Ü'UAV\&i '
'(. Mol 28 ^h;)(;' un' TiEt-juvnonrE' * üua^hihc atuj Et-jncA&kO
'I - üuooV ErtEn'nAiEific<JiJi'iu e^ooV at'ju' "iSiE AnrrtAnr'
E^Ot^'' ATAV1A?\AlJL&iA'nE' ÜUO«^ ^'^^aV E^T^E^
TtIKe' E?sSCASOC A«-j'uauj E&iO?^' AT^' AC^TIOIT^SlE ft'lE«^
1. Le papyrus porte ^H oiriyA fioxiuT. — 2. Le papyrus poi'te iiuÄ&.
descendu et qu'il a roule la pierre qui est devaat le tombeau. Est-ce que
* ci,rui.28 vous ignorez qu'il ne faut croire eii rieu quiconqiie est incirconuis? * Cer-
coi. 2. tainement ils out aussi regu de nous beaucoup d'or et de la fa^'on que nous
leur avons dit, ils ont agi. »
XV. — NicoDKME ET JosEPH DEVANT LE Sanheiirin. -^- Api'es qu'ils cureut
profere ces paroles, Nicodeme se leva au niilieu du Sanhedriu. II s'exprima
ainsi : « Vous parlez encore bleu. Est-ce que vous ne counaissez pas les
' (:i,ioi.28 hommes qui sout descendus en Galilee, * comment ils craiguent Dieu ; (ce sont)
,„i I. des liomnies qui liaissent le uiarcliandage et lamour dune part de biens trop
grande. Ce sout des pacifiques et ce sont eux qui nous ont dit avec de
grands serments, ä savoir ces paroles : Nous avons vu Jesus assis sur la
,ioi.28 niontagne de Maiihicch avec ses disciples et il leur enseignait les clioses que
vous avez entendues. Et ils le virent ravi au ciel. [Les Ecritures nous
apprennent qu'Elie l'ut aussi ravi au ciel'], Elisee aussi cria et[Elie]jeta son
nianleau [sur Elisee; et Elisöe jeta aussi ce manteau] sur le Jourdain, il le
1. Les mots entri' crocliels luanqueiU Jans le copte.
I.'. Illl.-Jil
1".
■nl, I.
[1351 XV. — MC.ODKMR DKVANT LK SAA'IIKDRIN. loo
ATUji A-^iS E^O?\' ^W1^' ^<3t ft^H^I 1 1' * Hutn^O^HIHcJ
TtIE'J^AT n^^ TSt' E?^^CASOC t«-\'iuan' VtEK'2S:o'E^C
^H?nSAC A'T'JJi' nfXlAf^' 1^1 AlTA'TIA^vAU&kArtE Ü'uOfY
e^^aV ehvie' A'iruji ort' TiE^XAnr tie^nVca^oc 'X:e uh' a^ a'
«1A O'TTlVtA lO^n«^ A«^SSt1«^' t^^AI ET^Vt O^Ta'' fiftlOOlT
A?s'?.A ua^&i<juk' fii«<^s ftriErtKonr^ rtu'uAvi v1^r^'J^mE
ficujit^' Anruji A^TTIE^^e' * «E^^lCA^OC A«-\'&iUJy: rtUUAT'*«'.
Anr«ju AirjAjmE' rtcuac^' nj^o'um ft^oüV ünonr^E'' e^o^-^' "' "
^o^E' a'te^ue'' "äe AnrAnA?sAu'&kArtE öluo«^''
T lErionr (je ^uaiiiwrin cujinu' «cuaV fiiE'nvi!2S^oono
E^o'ox rnu ^u' nm?s- fiiEirt'riA'r -äe uhtio'ie fiiA
OTYinA' ^V «sc At^VIo'TS:?^ E^ft OTa'' ftVtlOoV ATU^' * A' 'i"l-''
tieV^a'X^e a'^scke UAno ^h'^oV '' '
TAir"x^oonr' e^ooio nMS ü'T\m?s E^^E'^^'vy^nE ficA sc
üwoio^e' e^o«^''
lii|.:;;i
Ij A?^?^A AT^e' eVua'ch^^P ^VA A^SUa'^ASA' AnpuJ
ütieoioa' üuooV ^ot^ua' eaua^'te üuot^ Anr'JSOü'r
1. Lire A«-j2S.ioop". — 2. Lire ünox^E'.
traversa et alla ii Jericho. Les fils des prophetes vinrent au-devani de liii.
* Ils dirent ä Elisee : Oü est ton maitre Elie? II dit : II a ete empörte '(.Mniaw
au ciel. De nouveau ils dirent a Elisee : Est-ce que peut-etre un esprit ,,,i. i.
ne Fa pas ravi et ne l'a-t-il pas transporte sur une des montagnes? Aliens,
prenons nos serviteurs avec nous punr le chercher. Ils persiiaderent * ä *<''.i"i-''
Elisäe de les accompagner; il alla avec eux. Us le chercherent trois jours coi. 2.
Sans le trouver. Alors ils surent qu'il avait ete ravi'.
« Maintenant donc vous aussi ecoutez-moi et envoyez vers toute monta-
gne, dans Israel, atin que vous voyiez si par hasard un esprit n'a pas pris
Jesus et ne l'a pas jete sur l'une des montagnes. » * Cette parole leur plul a 'cmuI.j'.i
tous. Ils envoyerent vers toutes les montagnes d'Israel pour chercher Jesus. ,.,),',
Ils ne le trouverent pas.
Mais ils trouverent Joseph a Arimathie. Aucun d'eux n'osa se saisir de
lui. Ils envoyerent avertir les anciens et les pretres et les levites en ces
1. Cf. IV Hois, 11.
HO ACTA ni.ATI. [136]
v°. . . , .
*^ flTEfOnrCuaTU TvE ET^E V'JUCH^' A'T^e'oO'T
ÜY^nonnE' ünm?^' Anrui a'tcuVvie TioTj^o''X;nE y{6\
?\3<\^y^sQ.^r\j<}r^j^roc' urt' nEnruHH^E ^h^c^ ts^e ^' ajjj
ftinrnOC' EnortAAVVAVl'lA ' eV<JUCH^^' AC^AVIJA'r El' *T^ET<^?
1 1 ftonr'iouoc' hce'c^aV m<JucH^' viie^^e' «ä^e '^'^hvih'
rtAK' urt onron vt^u' eiyiuuak' Tncoonrn t^e ati'^vio^e
Ervnonr'TE' aviei^e e^ok' ja)2^h?% öe' ETinonr'nE nrcKT?J?\Ei
üuok' e^'^ek'e^ jaja rtEK'E^oiE uvt rtEK;iiH^E' "x^E au'
'[aaIcc nAv' «iccl ! A v^ lr\'wi i ir< Pil *
' C.i.ldl.lid
( ,1.1 :fo?%nrTTEt iH^u E'ÄU riEm An'l AA 1«^ UAK '2^t | ATIJO'V'JLJITI u'
"' - y\^o' ütieu^e' e^ok' Tucoonru' Anort' ts^e o'r«^o''2S^viE'
Eq[^OOT' TAEmArtAA«^' E^OC-j' ' AT^JU ETWIOnPIE VVUJi'^'X
E&iO^»'' UT\ EU'JJOTSiTIE TlETnArtAA«-j'' E^OK TIEUEruJiV
E^^AE^H'r•^ \Vucvi^' ^u' n?sAoc ^M^t^' Anruj Aioc^J^in'
E^OT^' ^U T1?%A0C' ^Hff-\ ÜTim?^' flCEJiJ«^ U^ualuE' EIOUe'
1. Le papynis porte ETnAAnAme: lire ctriAAnAmA.' — 2. Lire epoK. — 3. Le
papyrus porte ehaeiht.
' ('.ijui.-:'.! termes : « Nous avoiis parcouru touies les mcmtagnes * d'Israi'l, iioiis iiavoiis
c(ii. 2. P'^^ troiive Jesus; raais nous avons trouve Joseph ä Arimatliie. »
Lorsqu'ils eureut euteuflu cela au sujet <le Joseph, ils- rcudirent gloire au
Dieu d'Israel et tiurent conseil, les chefs de la Synagogue aiusi (jue loute
]a multitude, ä savoir : « De quelle maniere uous presenteinns-nons a Joseph
'C.Mni.:!!! (agirnns-nous ä son egard)? » II leur plut * d'apporter du papier (une l'euille
,,,i I de papier) et d'ecrire ä Joseph de cette raaiiiere : « Paix ä toi, et a tous ceux
qui sont avee toi. Nous savons que uous avons peche coutre Dieu et que
nous l'avons fail eoulre toi. Prie (hmc Dieu et fatigue-t(ii ä venir pres de
tes peres et de tes lils, nous sommes tous aflliges lie ce que nous t'avons
cMniiii) fait, ear nous avons ouvert * la porte et nous ne t'avons pas trouve. Nous,
,.,,|\, nous avons su que (''ctait un dessein mauvais cpie nous avions accompli.
Dieu a dissipe uotrc dessein ([ue nous avions fait coutre toi, 6 nofre pere
Joseph venere dans tout le peuple. » 11s choisirent dans le peuple entier
r.'. r(ii.:i()
ci.l. I.
1371 >^V. — JOSEPH DF^VAXT l.K SANIII-DRIX. )ll
^^^KE^'^Hnnu ort'' uyA^ovi' j^no'^Tioonr Tve' e&kO^.''
r-nl.
' C.Mul.:!!
r,,l. 1.
C'.fiil.:!!
y.
cnl. L'.
uaaV vidi' TTÄOt^c nnonr'it' tvaV ftiAt^'^ono^u üv\m?%
uaaV ft'd^ YV^OEsc ttaV * vinAf^"X;oonr u'T\Ec^ArrE2\oc' x^ '
ckewa"^e' üuoV ^a rtEt-j'iri^ at«^ A<^'AcvtAr,E üuo'oir
1. 'J' 2^E est sur une bände de papyrus collee apres coup.
d'Israel, sept hommes aimaiit * Joseph et <[ug Joseph lui-meme aimait. '•'■'■ i"i-^'i
Les chefs de la synagogue, les pretres et les levites leur dirent : « Faites coi. i.
attention ä cette parole. Quand Joseph recevra Li lettre de vos mains ponr
la liro, Sache/ s'il viendra a noiis.
« S'il regoit la lettre sans la lire et s'il s'atlligc heaiicoiip *qnaii(l cela * '''f"' so
arrivcra, embrassc/.-le et reveiiez vers nous. » lls les rccoudnisirent dehors. cdi. 2.
Les lidinines qiü venaienl de hnir part allcrent a Arimathie pres de
Joseph, lls le virent. lls l'adorerent et lui dirent : « La paix soit ä toi. » U leur
dit lui aussi : « La paix * soit ä vous et ä tout le peuple d'Israel. » ''.',"' '^'
lls lui dounerent la lellre. 11 la serra contre lui et benit Dieu. II dit: "'i i-
« Beni soit le Seigueur (pii a sauve Israel et nc lui a pas permis de verser ''■'"'■•"
un sang inuocent. Beni soit le Seigueur qui ' a eiivoye son ange. II ni'a niis cni. j
)l. 1.
112 ACTA l'ILATl. [138]
Ac^'^nt t'^'^o'ir' Af^K«^^' ^A^'^onn no'r'TfAritt;^' A't'ox
a' Y5m?s IH^t^ Ei' ^^07^ ^H^^ Vl'VuiCH^' E-T-ÄSU^KAK E^iOTs'
"J^TlE-i^E V^AACH^' JüLn?sAOC IH^Cj' «^^E ^^Hrtw'' riHTTl'
Anpua' ETt?sAoc ^H^<^' Acr\Ac,E mWcH^' e-t^u^wW^e' E5S:Vl
^E ft'TA'TVIA'r E^O«-^'' Anpuj A VtE^KO'TxHUOC JJ^OTlt^' E^OC^'
At^TSint^' " E^onrrt ettec^'hV ac^e^^e ft'onrrioc) ft*^o'nc Efo?^''
AC^'onrE^CA^TIE e' EmE fi^Ei^E'' ArtrtAC UTi' kaV^ac at<ju'
TIETA^EC&k'inE'fOC' ET^EITE^ e'^E^^hV AIPUJi' AnnPiUJiK' ATE
nnk^^AviE' ATonr'uJu' Anrc^ju urt' V^jich^' urtncujic ^ a
('.'.I(il.:n
V".
1-nl 'J.
*^ Ü'vtEt^^AC^E "i^E' Anr^u^^TV Tl'dt ftA^;^^^?^'^^ ' '^^ ^^
nOHH&k'' Urt ftT^EITEi'nWC A^TeV e't^hV ftVtEiKO''ivHUOC * ac^eT
1. IjC papyrus poile üfin'nciuc.
a Tabri sous ses ailes. » II les embrassa, b:'S baisa. 11 mit pour eiix la table,
lls mangerent, ils burent et ils dormirent chez lui.
A la premiere heure du lendemain, Joseph harnaclia son anesse, il
*''•'"' ■^' alla avec les hommes. Ils arriverent ä la ville sainte * de Jerusalem et tout
rni. I. Israel vint au-devant de Joseph, poussant des cris et disant : « Paix ä ton
entree ! »
Joseph dit au peuple entier : « Paix ä vous! » Et le peuple entier em-
brassa Joseph, s'etonnant de le voir. Nicodcme raccneillit chez lui. II le
m;i,I(.i.31 regut * dans sa maison. II fit un grand banquet pour lui. II ordonna d'ame-
ini. j. ner de cette maniere Anne et Caiphe et les anciens pour qu'ils vinssent dans
sa maison. Et ils vinrent. Ils se rejouirent. Ils mangerent; ils burent avec
*c.i,ioi. 32 Joseph. Ensuite chacun s'en retourna ä sa maison. Joseph resta * dans la
coi, 1. maison de Nicodeme.
Le lendemain, les grands pretres, les pretres et les levites se häterent
ll391 XV. — JOSF.PH DKV.WT LK SANIIF.DFUN. ll.i
*^ aVuJCH^' "3^E ^UOOC «TUHTE ft'AnnAC UVl' KA'Ü^pAC.
*^ tve^xla«^ «aV ft'dt VuJCH^' äe' onr nE r\^uj^i ' hia '' ' '"i '^
Pl. I.
T At^VyATS^E udV VIEKO'ii.HUOC' UTI VuacVi<^^' t«-^'X:'JU
ÜUOC' 'X:E T\E«EtuJi' V<JUCH^' TlE^'^AESH'r ^u' y\?%AOC
iw^c^' Kcoo-rrt -js^e' riEiiAEm'r " ^rt ficA^'' uvt fto-vHH^i''
UU fi?sEXErnHG CE^^'rtE UCA Oirv±JA''X:E fiCOl'UE«^ E&kO?%' *" ' i"l *^
Ty\e''X:E VujcH^'' «Zit '2SrtO'rV E'r\ETE^nHTU' Anrua AVI
1. Ia' e est ecril au-dessiis de la ligne. — 2. Le papyrus porte nnAnnnftx.ooT.
— 3. Le papyrus porte MEnmAtiHx.
d'aller ä la maisoii de Nicodeme. Celui-ci viiit au-devanl d'eux. II leur dit :
« Paix ä vous. »
11s lui direnf : « Paix ä toi, a Joseph, ä tonte ta maisoii * et ä cellc de ''^'.'"i-f-i
Joseph. )) Ils allerent dans sa maison. Le sanhedrin tout entier s'assit. mi. :;.
Joseph s'assit au inilieu.
Joseph s'assit au milieu ' d'Anne et de Caiphe. Personne u'osa lui dire
une parole.
Joseph leur dit : « Quelle est l'afi'aire au* sujet de laquelle vous avez " <~''f<ii *2
envoye vers luoi ? » Ils firent signc ä Micodeme de parier avec Joseph. (,>i. i.
Nicodeme parla avec Joseph, il dit : « Notre pere Joseph venere dans
le peuple entier, tu sais que les plus venerables parmi les scribes, les pr6-
tres et les levites * cherchent ä entendre une parole de toi. » ♦c'.ini.ni
Joseph dit : « Iiiterrogez sur ce que vous desirez. » Anne et Caipho <"i- -•
1. Ces quatre derniers mots soiit sans doute une repetitiuii inutile.
r".
cdl. 2
114 ACTA l'II.AII. [1/,01
nxd uw y:A\V|?Ac' Anrt-js uv^vto'uoc' a-tte^ko muacH«^^''
•(.Mol :« rtA«^ fionrE'l:ouo?^orVc»c ka^ ta^' atia^ko' vi'a;x^?
fiiut' üntf-j^ujTii nonr^A'XiE ft'o'iruji^' h^ok' ^uaumv: on
*^ Ttt-^^E VvuCH^'' •25E -^^A^UiTl' An t^OT^ ' Tlt-ÄA-T
M. Mol !; vtA«^ 25:6' ftiArt^.'rntV' ^n onr?NHTtE " -^^e akaVies ü'ticju
UA viic 'AKd^^uTs'^ut^' ^w o'Tcm'i^uji'rt^ort ec^a^e' a't
KAA<^' ^U' rVEKÜ^AA-v' TI^^^e' ET&iE' TIAV AVIfOEtc' E^OK
^rt ot'hV tiaV ete' un tyonrjA^i' üuof-j' a'^^j' An^u^ojiJTi
ETi^o uvt' ^ErtKET^PiE'' Anpua ^Ert^E<^'^OE^c Eno^OE^c' etihV
^c .ini i tiKO^Ti E^onrn e'^o^^' A-ruj ü ^ * t\e<^^acie' Ano-Y^uin'
• I ÜVt^o'' JüLTlEn^E' EfOK' AnOUi AT1?%nrVVEr EUAIE' ATiJUl
AIOEKCTACSC '' ^e' e'-ÄU y^2\AOC ^Hf?^ UYTX:OESC' ^A^f aV
EIErtoV TErtO-V dE TATO E^OVt UTlEn'^At^JAjUJinE'
1. Lire fioTtun. — 2. Lire tpiunj». — 3. Lire ?^irnH. — 4. Le xx est deux fois repele
dans le papyrus, ä la fln de la 2' colonne, foL 33 r°, et au commencement du verso sui-
vant. — 5. EK est ecrit entre les lignes, au-dessus de c^Ac^c.
prirent la Loi. Ils firent jurer Joseph on lui disant : a i^ends gloire au Dieu
*(;i,ro!.33 d'lsrael et fais-lui la confession de la verile. » En eilet on a adjure * Achar'
,.,,1 ' ]. lui-meme et il n'a pas jure des mensonges, mais il a dit la verite sans eacher
une seule parole. Toi aussi, ne nous caclie rien jusqu'ä un seul mot. »
Joseph dit : « Je ne vous caclie rien. « ils lui dirent : « Nous avons ete
•cMi.i.;!:! tres aflliges, parce que tu as demande * le corps de Jesus; tu l'as enveloppe
,.,,!. j. d'un suaire bien blanc; on l'a depose dans ton tombeau neuf et ä cause de
cela nous avons veille sur toi, dans une maison qni n'avait pas de fene-
tre, nous avons mis sur la porte une clef ainsi que des sceaux, ainsi que
*(;M(i1.3:j des gardiens pour veiller sur la maison dans laquelle tu etais renferine. * Le
,,,i. 1. lendemain nous avons ouvert la porte et nous ne t'avons pas vu. Xous nous
sommes alüiges beaucoup, et une stupeur est tondiee sur tont le peuph'
du Seigneur jusqu'ä maintenant. Mainlonaiit donc expli(pie-nous ce qui est
arrive. »
,1. er. ,Iqsu(', \ II. i'.i.
l'.l, XY — .lOSKIMI DKVAM LH SANIIKDI^IX. 115
T ^vt iwAj^t "ke' f^^ETJ:yv^ e^a'^e^ai e?^?\h?%' at^\\
ütihV fi'iAiEirtonrsT " E^onrn e^oc-\' AnrA^i«-\ E'v\E?-^^oonr'
HKOO^ ATUJ»' Arm^Ano EnTOESVt' H«E vionr'E^^H()E ^n
nA'ßiA?s' Airua f^^E'^EV^^o'^E aV'^e e^^aV e'2S:ü' iika^'
Anruj' At-j'YlooT-' ^u tiua' rvnAV'^E' ^^ujuat^' " Airua at
UOOV EV'ETIECVn' E'2S:rt'nAAr\E' «JATlECHl' ErtAOlT^Vi^E'
CMul.
.-.ll. 1,
A-rua OnrCloV' ft^Onr^HVIE'' A«^eV E'2S:V1 riA'd&vJJJA' Anoua'
TTETATA«^Tn' E^O?\' A<^<^"^1e' ÜTIA^O A^ACTVAi^E' ÜUOV
TIE'ÄAC^ TIAV^ "iS^E V^JUCH^'' ÜTT^i^^OIe' A'onT^UTl' ftriEK'ßiAW
rtrESUE' "X^E rHU V\E1«JA'X^e' rtUUAK' VtlE^EVtJjV "KE' viua
lol. 2.
^A?%' 6^^^V' ■ aV()«JUUJ1 AV'rtAIT ESC aV^^o'te' ESUEETE' TSlE ''';.'"'''
o-r^AvnACUA' vie' Anruj aViaito' -^ ftuE'm^oc'TAruA' '
vt^of-^' •ii.E ^^juuut^' At^TAnronr viuuaV te^vio «'a^cootvi'
()E AVt' "^SE ^^Art onr'r^AvnACUA' a'tiata eohta'
1. Le papypLis porte ftnAnitOTm- — 2. I.e texte laiin porle qiiid<im et le gree ti?. —
;!. I.e papyrus porte simplement \\ haVo saus aucune correclion. — 4. Le texte pdi-le ici
npocnoruA et plus loin npocHArixA eoinme le grec. 11 laut reniarqui r qiie le proiiom
demonstratir : ««e; est de trop. II faudrait rin.
i;i.lnl.:H
V".
c(il. :;.
Joseph dit : « Le sixieme jour (sjcrr,) a la dixieme hetire voiis m'avez
cmprisonne. Jai encore passe tout lo sahbat * rcnferme.
« Au Tiiilieu de la niiit j'etais debout a prier; la inaison dans laquelle vous
m'aviez rcnferme fut suspendue en Fair par les quotre coins, et je vis une
lumiere comme iin eclair dans mes yeux. A cet instant je fns saisi de
crainle. Je tornbai snr la terre. (^)neliprun nie donna la niain an lieu oü
jelais tnnibe ' et de l'eaii tonnha snr ma tele et descendit en bas jns(|n'ä
mes picds. nne bonne odeur vint jnsqn'a nies narines. (]elni cjui m'avaii
snrti de la, essiiya ma face, m'enibrassa et nie dit : Josepli, iie crains
poini, ouvre tes yeux et saclio qni te parle. Je bnai les yeux, " je regardai,
et je vis Jesus : j <'ns penr, je pensai ([iie cetail im ianlöme et je reeitai '"i- '-!
les coniniandcnients. Ilt ini anssi, il les recita avec iiioi. A'ons nliiiiorcz
CMdl.ii'i
I'".
i:i,r,>i.:i'i
1".
I(i ACTA l'll.A'll. Il'.21
nc^'0iru.i^ ftCUJCjj' JJ9Af-J\1UJi VICj't^ü ^A^O^Y tT&kt' TAtTl^OC
TAruA''
'C'.fiil.:!^
V".
Cul. I.
T nit^tmAir dt' t^o«^' tc^i^nro' u'uoo'r vtuuj^V
rttTS^As n^^ TS^t' ^^A&k&ktV ^w?^^Ac' tiets^a^jj ^aaV «Ät' aviov:
^H?sSAC' ATI rVfSAV «At^ 'Ät rt^K VIIU TT2S^OtTC' Ylt*ÄAC^
EC^A^t' AK'Y n'onrCOVl'KA^mrt '' Ur\A^O AKKA'AT ^U
(. .1,1 i. y\ECT^H?^A^or^ ft'*5r^^E' Anru^ ak'cvio^k^»' fto'r'riod «"-»vie''
v°. ,
'"' - E^U Y^^O Ü'r\ECTtH?\A^'OTl' AK)iJTAU' ÜUOCj'
T A'TUjI TVE'JS^aV UnEl'^A!2S^E' Vtu'UAT "^^E ICA&iOV
ETTUE (sie) TÄ'taVkAAK fl'^H^tjj- Ano»^' At^'ÄST AC^ICA&kOV
Eicm'i^ujj'vno« un ncovn a'^ \ou ' ftnAV'uo^«-j e'äu' nE^^^o
M:,foi.35 AiT'Ju' aVe^ue 2S:e ^c tae' a^jjaua^he' üuoV At^EmE' ' uuoV
'^^'' ' EÖiOT^' ^u tihV e^e vx'fo ^OTU a<^'t^[et] atiataeite' uuoV
E^JJl' WAUA flfi'KOIV: TtE'2S:At^' VtAV "Xle ^Y?"'^" v\ak
ATUJil AC^ACrVA^E Ü'uoV TAE-XlA«^' «aV T^E ÜTJ^eV E&iO?\'
1. Le texte a ele deforme et corrige ensuite fautivement cnlii' m et ni^. — 2. Lire
co'r2i.Af?on.
pas que quaud uu faiitome vieut tromper quelqu uii, il le poursuit, il s'en
va et le qiiitte ä cause des commandements.
cMoi.ii'i « Quand je vis donc qu'il les recitait * avec moi, je dis : Rabbi Elie.
,.,)i'i 11 nie dit : Je ne suis pas Elie. Je lui dis : Qui donc es-tu, Seigneur?
11 me dit : Je suis Jesus dout tu as re(,^u le corps de la main de Pilate, tu
l'as enveloppe d'uu linceul bieu blanc, tu as mis un suaire sur ma face, tu
;i,ioi.3'i m'as place dans la caverne ' neuve, tu as roule une grande pierre devant la
toi. 2. porte de la caverne, tu las fermee.
« Et je dis ä celui qui parlait avec moi : Montre-moi le lieu oi'i je t'ai
place. Et il me prit, il ine montra le linceul et le suaire que j'avais attache
:mv,i.x-, sur sa face et je sus que c'etait Jesus. II me saisit. II me condiiisit * dehors
,.„'i I dans ma maison, les portes closes. 11 me iit deposer sur mon lieu de repos.
V"
I .
il. -2.
[143] Wl. — F.NQUftTE DES JUIFS. 117
KAs^^c uvt ftonrHH&i' un V^?\E1^E^^y^c' EnrTSlUJ uuoc
'X;E j^^Ef ATiHinvi E'iSivt TAE^viO'r^vnE niEinonruau
ftonooESK ftHETrt'^iu-iv: v^r^E^s^^y'r^H'' •x;e ncA^^Aiort«
JÜT\'Ä:OE\c ^ac^e' atuj A-inujonrrt' Anruj2sH?s' ErtnonnE'
Anronouju' AnrcjLi etiohoa' tioita' &i<Jj»K EvtE<^HV
u« ftonrviH^' un fi>.EnrE\iHc' etts^uji üuoc 2S^e onr ^e
C.Mnl.:!.-.
Clll. I.
^EW^rM rtiACiA^ort* ^o^E^ ' ueu ' rtEf-jE^u^T uu iec^c jni c,
.1. L'.
Ttie^s^e tseiteV t\ca^' '2S:e -Ycoonrn' firiEf-^ESOiE e-t^^oie
^Mlt^ ÜTirtOnnE UCEX'JLi ftCUJOT Art VtriEJ^T^W^i' AIT^aa
I. Une eorreclion l'aitr eiitre les lignes a remplace e par a ou 7\-
II me (lil : Paix a loi. II m'embrassa. II me dit : Ne sors pas Je ta maisou
pendant quaraiite jours, vnu-i que j'irai vers mes freres en Galilee. »
XW. — Enquete des Juii's. — Les chefs de la synagogue et les pretres
et les ■ levites, lorsqu'ils eutendirent ces paroles, fureiit c-oinme des momies, 'cmoI,.!.-.
ils toraberent sur la terre et ils jeünercüit jusqu'a la ueuvieme lieure. .,,1. j.
Nioodeme et Joseph dirent de douces paroles a Anne el ä (^aiplie, aux
pretres et aux levites, en ajoutant : « Teuez-voiis debniit sur vos pieds et
mange/ du pain. Fortiüez * vütre coeur, ear c'est le sabbat du Seigiieur • cMuI.:!.-,
demain. » 11s se leverent. 11s prierent Dien. 11s luangerent. 11s burent. (lluuini ,,,i i.
s'en alla dans sa maison.
Le leudeniain, jour de sabbat, siegerent les scribes, les prelres et les
levites, disaut : « Quelle est cette colere qui nous a atteiuts? Cependant * son »c.i.IuI.üj
pere et sa mere, nous les ct)nnaissons. »
Le scribe Levi dil : « Je couuais ses pareals qui craiguaieiil Diini, ii'a-
v.
cul. :!.
118 ACTA l'II.AIi. [144]
r
col. 1
^nrui r\f2S:At^ "äe lEnonr k^j e&iOT^' ütiek^u^aTs
TTX^OE^C ^V\ OTES^HHH "X:E A UA&iA?\ TAA'ir E YlEKOnr'XlAV
TIAV H^A<^C&iTJ-»1<^ ' ^A rt^O V1Vt?sAOC ^H^OV E^O^TOEm'
•c'.fol.iG Ert&kA?s nfl^E^TAOC ■ ATtu OTEOünr ÜYVEKTsAOC ^im?s
tüi.2. Anruj At-^cuoir e^oot \\6\ CTUEUivi' tae'X:a<^ vinEc^UAAnr
UA^s^Au' "XiE '\i'^Arr^'i\\'z:,i et&^e TiEiKonoV *2S:e «^^a^
»JJinE nO'TTlod' A'TT'JU Ef-JKH t^^AS" HOT^E UV1 Oin»JLiOTn'
Mi'.rol :i6 onrCMC^E VIAE^ riAC •2S:EKAC E^E ^EH^'UEEITE OITua^^
^^'i 1 EßiO?\' rÄ^vii EEnrouj'
T vtE^iS^E AHviAc' uTi kaVc^ac 'X;e yiaV moK [akJc
T YiE'XiE ?%EnrEV y^cA^' "äe finE^ncooirn ah' "Xe hiast
CA^o' ETivtouoc ftio^c^' nciruE«x»^V
1. Lire inAKcfinuuT^.
bandomiiiiftiit pa?; les priores, donimient los ilirues trois Ibis par an. Lorsquils
•CM'ul.sü eurent eiigeiidre Jesus, ses pareuts rapportoreut en co lieu et ils ' doiuiorcnt
,,,1. 1. leurs sacrifices et leurs liolocaustos ä Diou. Et le graud- docteur Siniöoii le
prit daiis ses bras et il dit : Uonvoie en paix ton serviteur, ü Seigneur, parco
(jue nies veux ont vu ton salut que tu as prepare devant la face de tous les
• i:Mni.:iii peuples pour ilkuniner les yeux * des nations et etre la gloire do ton peuple
,,,'i. j. Israel. Et Simeon les benit. II dit ä sa niere Mariliam : Je predis au sujet
de ce petit quil sera grand et qu'il sera place pour la chute et la resurrection
de beaucoup en Israel, et toi-nienie, ton ünie, 11 y a un glaive qui viendra (sie)
' r.i,u.\.:\i\ ä eile afin qu'apparaisscnt des * pensees de coiur tres nombreuses '. »
,,,i. 1. Anne et Ca'iphe dirent : « Ces choses, comment les as-tu cntcndues? »
Levi, le scribe (ou le docteuri, dit : » Vous ne savez pas ([[n' jai ete ensci-
gnö (laus la loi par Sinioon? »
1. U. Luc, II, 29-35.
[145] XVI. — EXQUftTE DES JUIFS. 119
TlEmAt^-lCA^O«^ ET^VtOUOC yiE*X;E TlCTn^E'^^SOTl" 'j^i
o-ruE y\E TiEVL^A'iSiE ri^j.K'XLOO«^- Airua Anr'X;^|^o'2^v\E
UVA V12sEnrES1HC
Cl.l. 1.
e;'.roi.:r
r.
col. 2.
TÄ^^JLiUE' rt^V ftlATES fiKECOrt A^'2^'^ E^Or\ EtB^E TEC&l'JJ
uTc" UVl ^E TÄ1A'r'X:^1t-^ t^^AS EIV^e' nCE'XLOOC £^OV\ «SE
riiAt^rtA'T E^o<^ ftA^ fi^E EirAr\A?%AußiAnE " üuot^
EÜnViTE'
1. Le papyrus porte nwAKA kaj>soc. La syllabe ka est deux fuis repetee. — 2. Lc
papyrus porte «AfcrriAriuroc- — 3. njöAÄE pAMA-r- Comme dans beaucoup d'autres
passages de nolre maimscrit la forme de la :V personne intercalaire dont le sujet est uu
substanlifi est e et non eje; voir plus haut.
Ils lui (lirent : << Nous sommes le sauheJriii do tes peres, nous voulons
savoir nous aussi. » II envoya " cherclier son pere. ♦c.i.foi.^ic
Lorsque sou pi-re tut venu, il leur dit : « Pourquoi ne erovez-vous pas ^.^Y".,
mou lils LeviPC'est le bienheureux et juste Sinieou (jui la instruit dans la
loi. »
Lo sanliedriu dit : « \'erite est ta parole que tu as dite. » Ils tinront con-
seil ■ ensemble, les chefs de la synagogue, les pretres et los levites. • ci.fol..):
Ils dirent : « Envoyons en Galilee cherclier les trois homnies qui soul i-.,i. i.
venus une autre Ibis et qui nous ont entretenus au sujet de renseignenient
de Jesus et de la maniere dont il avait etö enleve au ciel, ;Lliii qu'ils nous di-
sent comment ils Tont vu empörte ' dans les cieux. » Cette parole leur phit ä ♦i:i.roi.:{:
tuus. Ils envoyerent pour aniener ces trois honinies de Galilee. ^.„i ;.
120 ACTA l'II.ATI. [1^01
•c:Moi.:i:
A'V&kUaK \\6\ Vi^UJUt' EirA?s\?\ASA' AT^t' EVIAV eV^
uooc Enruju^' ^u ymouoc' aitacma^e üuoot ^u
T TiE'iS^E rtvj' y^rtEVt'iAirE» ja^a^ooV "X:e -^^hvah uy\?saoc
'^' ';'"''■ IM ^c^ JÜy\\H?\' AnruJi' ft^ATETUES ETIeVjüIA ' ET^iE oV.
TA'roT'jj^Bi v{6s nEmAir'2S:ooTConr' tie'x^a'T' "js^e'
nCrrt^ET^^iOTA UOnnE E^UJ^rt E1T\0?siC ElOTAA^v'
T ftiE^onrcJUTu "ke fid^ ft^ujiUE' "JS^e CEj^mE nc«J^onr
^u yicnrn^E'z^^wn' Anr^jTsHW EnvionnE Anrrto'ÄOT
E&kO?%' urt' vifujiuE' rtnAiTEV ^A^ooV Anro'TUJU Anrc^i^
M;i,t„i 3s ^-P-jujonrTi' Anruooj^E viuuA'TT E^^?\HU ^rt onrE^^Hrtw'
col. 1.
1. .Vintercale ici, dans un texte certainement lacuneux, lo mot iiApoTtJSooc.
« Et au temps de leur veiiue, dirent-ils, — qu'ils tliseiit — : C'est toi
Aldas le Rabbi et c'est vous Phinees et Ogias. La paix- soit avec vous et ä
tous ceux (jui soat avec vous. Une grande recherche a eu Heu daus le saube-
♦ci,r.il.:t7 drin, ils oiit envove des * iiomiues vers vous atin que vous veniez au Heu saiiit
.(,11. d'Israel. » l^es bouimes aHerent an GaHlee. Ils trouverent ceux-ci assis lisant
dans la loi. Ils les embrassereut en paix.
Ils dirent ä ceux qui iHaient venus vers eux : « La paix soit au peuple
m:'. i(ii.:i7 J'Ig,.J:^ll Vous etes venus en ce Heu ; * pourquoi? »
ii'i, -2. Ceux (jui avaient ete envoyes repondirent : « Le sanbedrin vous appelle ä
la ville sainte de Jerusalem. » Lorsque ces bommes entendirent qu'on cher-
cbait apres eux dans le sanbedrin, ils se luirent ä table avec les bommes qui
•c'.iui.its ctaient venus les cbercber, ils mangerent, ils burent, ils se leverent, " ils niar-
,Ji. I. cberent avec eux vers Jerusalem en paix.
[147] XVI. — K.NQLKTE DES .ICIKS. 121
r
i-ol. -1.
Ci.l'ol. ;i8
V".
col. I.
UAT t^O<^' fr AT1^?%AU&kÄnt ÜULOt^ ' t^^AV tTTVt' Y\t'2S:E "tii.ful.is
ATWiJ^c 5S:t t^i'ioir TiA^'X^oir^ tntnrt^Hnr. viTti^irtAnr '^^
A'TKA rtoiTA' r^onrA* v{z3< onrcj^'.
^"25:^0 t^OU "X^t filAKTIAT [e^O<^]''. UA^ U^t t'rAV1A?\AU
BiAUt UUOf^ tlYVt.
tnrK?\00?st fioii^otuV acY^^V&iEC e^^aV E'X;uacj" uu rttcjj
t^^AV E^y^t t^t rttf-^UAövnvic nvi'X:' tnKA^ ^s^s^u'
1. Le papjTus portait plus haut. p. 108. iiAst&fH^. — 2. Le papyrus poile at Ene-
— .3. Le papyrus portc uo^* — 4. Lire nopXOT. — 5. Le papyrus porle ha^' au
lieu de jiat EfO«.j]. — 0. a^te» = ehs.
Le saiihedrin siegeait le lendemain dans la synagogue. Ils interrog^rent
ceux qui etaient venus en disant : « Eii verite, avez-vous vu Jesus sur la
montagiie de iMabrech, eiiseignaiit ses onze disciples, et l'avez-vous vu aussi
empörte au ' ciel? » Anne dit : « Prenez-les, separez-les les uns des autres, 'C.i.fui.as
pour que vous voyiez si leur parole concordera. » Ils les separerent; ils les ,-tii. 2.
placerent chacun separement.
Ils appelerent Aldas d'abord et lui demanderent : « Dis-nous eonunent tu
l'as vu, alors qu'il etait ravi au ciel? »
Aldas parla en ces termes : « II etait encore * assis sur la niüntagnc de «cimoI.hs
Mabrech, enseignant ses disciples; nous vimcs unc nuec lumineuse qui Toni- i^^JI.'i.
brageait ainsi que ses disciples. Quand Jesus se leva, Ic nuage Teniporta au
ciel; ses disciples etaient etendus ä terre sur Icurs faces et priaicnt. »
PATIi. ÜR. — T. IX. — K. 2. y
J22 ACTA PTI.Ari. [148]
♦cMoi.38 T ATUonnt ort t^mttc ^lonr'viH&i' ^'Y^'^nonr«^' •äe
col. 2, niAK^^^nr tfO«-^ VtA|^ ^ö'c EnOA^1A?^AU&lAUt' üuo«^
EITIt'
T ATUJ Vl^Of-^ ort YtEV*^A'X:t V\E ^AnA<^'X;OOt^'
T A"r<JiJi fiTtponr'^s^vio'r «ijir»AC ort viitt^t' ntV^A'XE
fio'vuji'i' yit rtiAf^'Xioo^ rtAir.
T rtAyicrrt'^fi^^mn -i^t TifÄ:Anr t^oirrt' ^rt rttTt
•c'.r,,!!'! ^Vi-r "XlE E^E T1T10U0C * ÜU^J-irCHC TS:«^ ÜUOC ^^E ^tlH
'"' ' TIATV^O' ÜUVtTl^E' CSIAT H vjjou^n' E^E ^'J-»&x' USU
CTVt^^C^A'
T A^-^O'Y^uJIUJ&k' 2i.E rid\ OXA' fivtCA^' TlE'ÄAf^ "^^E
EC^CH^' !X^E AnoVtEErtE' EVIua^^ E&iOTs' ATUa Ürtonr^E E^O<^
!X:E ATTtOOnEC^ E&iO^'
T ^lE^VoC "ivE ^UiUJC^ rtCA^ WE'ÄA«^ 5^E Y^UOlo'
.c,'l.2. ^UJUE E^Ue' ETE<^KAVce' JiJA^fAV EVtOoV fl^OoV
1. 11 manque une phrase apres xioitchc a cause de la repetititm dans dnix phrases
consecutives. D'apres les aulres versions il faul ajouter : AMConui Epo^ A7^■^^^. üntit
HAT Epo'^ M'^^Ö ^^? ö" nnoiioc TintsoEic xe uoitchc
, ,., ,.^| ,,j^ Ils appelcrcüt cncoie Phinecs le prctru. ' 11s rintcrrogvreut eii ces termes :
^"- « Commeiit Tas-tii vu, alors qu'il etait ravi au ciel:' »
,■1,1 ■)
Et lui aiissi, ce fut cette parole (pi'il dit.
Lorsqu'ils interrogLTont Ogias do cette faron, ce fut encore cette meme
parole (ju'il leur dit.
Les membres du Saiihedrin sc direul les uns aux autres : « La loi * de
I . Moise porte que par la bouche de deux ou trois temoius toute chose sera
etablie . »
L'un des sci'ibes (ou docteurs) prit la parole et dit : « 11 est ecrit qu'Enoch
a ete trausporte et (ju'on uo le trouva pas parce qu'il avait ete transporte. »
lüerios lui-iueme, le scribe (ou docteur), dit : « La mort (de Moise uous
l'avous cnteudue et nous ne Tavons pas vue ; car il est ecrit dans la loi du Sei-
ffueur) : Moise est mort devant * le Seigneur et personne n'a connu son
r. tombeau jusqu ä ce jour. »
C-..I. 2.
1. Deut., XIX, 15.
[1491 XVI. — KNQUftTE DKS .lUIFS. irj
E^^aV ET^E UU Onnuaoirrt' fiOTUHH^E ^u v»m?s'
*^ KEOITA' ^»AAUiCj ort -XlE VCAAK rVE-ÄAr^ "^t <^^CH^'
^u nnouoc ' «xie e^c ^hhte aviok -^^^^'^^^'^ üti a Ar ' < i "' «
TE^OC ^WH ' ÜUOK •X;EKAC tc^E^OE^C EfOK ^vV VIEK '"' '
^iOOTE iH^onr' "X^E riA^Au' tiei^i'Xiujik'
"^AVIHAC TvE ^tuuit^ Un KAV^^^AC WE-XlA-r 'X:E A1ETV1
lAlOo' nnEMCH^' ^U TAVtOULOC ^n OVCOO'riu' !2S:E ÜTIE
TsAAlO VIAir ETlUOnr UESIUJ^' OVKE JÜLTVE ^uaut' lA'X^E ♦(. .i„i 30
TTUOnO TÄ^H'^iAC col. 2.
"^^C T^E ATinA-ir' ^^^^ Et-JU^A-XE UVt nES?sAnOc' A-ruji
AriTiAir' t^of^ Eip'Y^'^^c* E^onrn t^fA«^' A'T'ju e'tvie'X:'
T^ou n^ov^^E vÄd» uuaio^ Anrua' Anr^^ArE^^^^o-r üuo«^. •( m„i .
ATC^onr' JüLUOt^' ühua' ÜTiEKfArtVou'
1. Le papyrus porte gjH. ~ 2. Lire nAdcE.
Levi, le ralilii, lui aussi s'oxprima : « (^)uand Simeon vil Jesus, il dit :
Voici que cclui-ci est place pour la chuto et la resurrectioa d'uiie multitude
dans Israel '. »
Un autre, nomme Isaac, dit: « II est ecrit dans la loi : * Voici que j'en- *i:m''iI-3'.i
verrai un ange devant toi afin qu'il veillc sur toi dans tous tes chemins, car ,,,i. 1.
mon nom est sur toi'. »
Anne lui aussi et Cai'plie prirent la parole eu ces termes : « Vous avez rap-
pele d'une fa^on exacte les choses ecrites dans la loi, ä savoir : Personne
u'a vu la mort * d'Enoch et aucun lionime n'a rapporte la mort d'l']lie. »cijui.:!!)
« Mais Jesus, nous l'avons vu parlant avec Pilate, nous ravons vu tandis .ui. 2.
qu'on le souflletait sur la face, tandis qu'on jctait du crachat sur sa figure,
tandis qu'on placait sur sa tete une couronne d'cpines et qu'on le * ilagellail. ♦c.ioi.'io
« Et Pilate a commande qu'oii le crucifiüt au lieu du Cräne. col. 1.
1. I.iu-, II, .S4. —2. Kx.. will, 20.
Vi
1. I.
12.'. ACTA PII.ATI. [150]
Ij Anr
uj •ii.HUAC yxn KtciAC v\tccuAV ' A'TT Ajjj^onr
t^^A\ 51UUA<^ AlOUa 5S:t AinCO^JJ nO'T^U'Ä ^\ CSJJJt '
col. 2. ^Y^^Y üyiE(L^c«JLJiUA' Anruj «J^t At^T^JOnm' t&kOT^' ^rt
rttlUOOnn. KAHA ^t t^t^'Äua ÜUOC AITUJ OU KA1A üt
fr'AUATNAU&kAVlt" ÜUO«^ ^ö?^^ tITVt'
♦Cfol.'.o T A'TUJl ort^'?^tnrES Vtt^^A&i^EC -Ät a<^*2^ooc ttjj^uvn'^E
(Ol. 1 ^A C'TUt'JUVt finEVA1A<^"X:OOT' tf^TS^ua ÜUOC TS^t i\Q.
fol. 2.
T TAfXit vicA^' E^onrrt ^u ti^aoc ih^<^ uttx:oesc
2S:E tJ^^S^t T^aV VIA^u^nt' ETU^YlVi^E UHtU^o' E&kO^»' HVlEn
c Mol /iO*^A?^' tsut dt UM^« tihV VxVAK'Jjßi'
T •X:E «^CH^ •X:E <^c^onro^T \i6\^ onrovt ^i^u t^Aj^t'
tnjijE.
1. nt est ecril enlre les ligiies. — 2. äot-j est pour Äonj^^- Je n'ai pas corrige
daiis le texte parce que dialectalement oii pouvait supprinier le ^, h tres doux. — 3. Le
papyrus porte ETEEf E. . — 4. Le texte p(jrte at oh.
« Demas et Cestus, les deux, lureiit siispendus avec lui et oii Talireiiva
de vinaigre et de fiel, st^m cöte l'ut transperce d'une lance par le soldal
*(:>,foi. 40 Longin et * notre pere venere Joseph demanda son corps et il est ressus-
coi. 2. cite des morts comnie il l'a dit et aussi comme Font dit les trois docteurs,
ä savoir : Xous Tavons vn tandis qu'il etait ravi au ciel.
'cijoi.'io « Kt de plus Ic rabbi Levi a fait temoiguage ' sur Simeon des clioses ({u'il
,.j,i'i. a dites, ä savoir : (>elui-ci est place pour la chute et la resurrectioii dune
niultitude dans Israel et eoinme un sigue coirtre lequel on luttera '. »
Les docteurs dirent, au niilieu du peuple du Seigneur tout entier : » Si
♦ci.foi.'id celui-ci devait etre comme unc chose etonnantc devant nos * yeux ", sacliez
col. 2. donc, 6 maisoii de Jacob, qu'il est ccrit : Maudit soit quiconque est sus-
pendu au bois ^
1. Luc, II, U. — 2. Cf. Ps cxvu, 2.3; Maltli., xxi, 42; ^Kirc, xii, 11. —3. Deut., x\i,
23; GaL, iii, 13.
.)!. 1.
ci.roi.ii
J ,-nl. -1.
[1511 XVI. - KXQUKTK DES .lUlKS. 125
T A-r^ KA^ TA^ itrf A^\7M 1AUO uuou -Ät rtrtonnt
•ÄE VujieiH?^ E^E YlEt^fv^UEE-Y-E 6^ t^J^uayiE' c^^OOTt" lETVtA 'l
ESUE' -SSie' TVECJ^AVt rvAUonrvt e^ot^ ^a eue^' Anrua c^V\A^
T j^-ruji A-vTtA^ArrETsE? Hd^ rtA^^^^c-iTviA'r^roc' uu
ftO-THHßi' Url * UTnETES^HC EVt^AOC IHf«^ UYimT^ Enr'X:'^
UUOC -i^E «^C^O•rOf^ ftd^ Y^^ujue' ElO-roajAjT ÜUOno
rtrrid^'Ä; u^ujue a'T'ju c^c^o-tto^t ^6s tie^taao-v'J^^t
Ho-TKISCUA TIAfA T\EmA<^Cuam A^Tua E^E ' TT^^AOC
^v^^ o-rujijA^ei E'r'2S:»Ju» üuoc 'X:e ^auhu ^auh«
^AUHU ATUJl * En?^AOC ^H ^ ^t-UUETE EVVT^OESC '';!;' '
tX'S'JU ÜUOC -XlE c^CUAUAAT V\(3S TT2SOE^C T1Er\1A<^'\ "' '
TloVuonVlEC JüLtlTsAOC JüLTTiHTs KAHA J^A'X;t USU U^At^
•XIOOV. A'Y-'J^ ÜYIE OT^A-äe' flOnru^T ^E Ef\0?%' ^V\
HEtJjufi'iArA^oc' AT'Ju ujA-xiE vim' ri^Ac^'2^oo'r. ^n
1. ATI" EfE est siii- une bände colleo apres coup et d'unc aulre ecritiire.
« Et TEcriture nous eiiseigne aussi : Les dieux qui iidiit pas crec le
eiel et la teirc inoiirront'. »
Les pretrcs et les levites so dirent * rautuellement : « Jusqu'ä Soum et *<-'.i'"i- '■!
celui qu'on nomme lobel, soii souveiiir diirera'; si cela est, vous saurez quo ,-,,1. i.
son nom durera jusqu'ä jamais et qu'il laissera pour lui un peuple nouveau. »
Et les chefs de la Synagogue, les pretres et * les levites annoncereut •'■'■i"i- 'i
au peuple d'Israel eu disant : « Maudit soit rhommc qui aiiore l'oeuvre de la .,,1. -2.
main des liommes et maudit soit celui qui adore une creatiir(> de preferencc
au Createur. » Et le peuple culier repoudil : « Amen, ameu, amen''. » * Lc *f'i"i'''
peuple entier clianta des hymnes au Seigncur en disant : <<. Bern soit le Sei-
gneur qui a donne paix au peuple dlsratil selou toutcs les parolcs qu'il a
ditcs. Xc tombera pas une scule parolc de sa honte ainsi que toutes les pa-
1. Ps. xcv, 5. — 2. Cf. Ps. Lxxi, 5. — 3. Le syriaque sc terminc ici.
v".
1-1)1. 1.
126 ACTA IMLAII. [152]
riEriEtoTE
ÜUOK EI^Enal^&v^E TlEVl^HI «AK VÄ'inUOO|i)E' ^ riEK.
^wonoE' nrifOEtc ErtEKfiio?NH ün^^VysriE «au kaa« tiak
*C>,rol.42 *T TTÄOESC' rtEK^AVt UTlEVtUlO E^O?^ml riEKUTI'lUE
1". '
'"^- 1 «aV vi^ak-^^io^' Efori Eiß^HmoV uvV vieueVoie'' a-x-uji
ETIT^OESC lA^O«^ E^AI«^' flffO E'X:U' TIKA^ IH^t^ A-^UJ
^U nE^OOir ETUUAT ETTX;OE?C A^E^AT^t^ EOXA Y\e'
"J^TTEC^^AU n-ÄOE^C YTEVl^^O Alpua VtlOf^' TTE^riArtA^UU
n >,f,i ,. * ^irtu' un TTETEiTIE' JülUOK TTÄOEtC flTK O-r'nod ft^OK
01.2. A'T'x» oionod r\E tiek^au*
'^ A^mA^^E Efort Ti'X;OEic' A-Y^tu nrno-r'-^ou -i^E AVAon
T^E ^KUE^^C A-rua AVIOn TEKK?%H^OT10U^a' *2S;E ttäoe^c
riAKUJ ÜTlEt^T^AOC AU ftCJ^c^ E^ßiE TlE<^nod fl^AU !X;E A
»C'.fni.'ii i'cles qiril a ditcs par riiitermodiaire de Moise sou serviteur * aiusi quo toutes
cni. 2. Celles que le Seigueur a dites et de la fayou dont il les a dites u iios peres.
« Ne noiis abandoiuiez pas, Seigueur, ne nous laissez pas'nous eloigner
de vous, mais faites que uous humilious notre coeur devant vous, que nous
marchions dans vos voies, que nous veillions sur vos commandements ; ne
nous faites pas honte.
«C'.roi.'i2 « * Seigueur, gardez-nous pour vous. Vos jugements sont toujours devant
col. 1. nous ainsi quo vos verites au sujet desquelles vous nous avoz fait Obligation
ainsi qu'ä nos peres. Le Seigueur s'est etabli roi sur toute la terre, et dans
ce jour le Seigueur quL s'est tenu debout est unique.
♦ci,foi.'i2 (( Sou nom est : Le Seigneur notre roi; et c'est lui (lui nous sauvera. * 11
(Ol. 2. ny a personne qui te ressemble, ö Seigneur, tu es grand, toi! et graud est
ton nom.
« Gueris-nqus, Seigneur, et sauvc-nous, car nous sommes ta part, nous
sommes ton heritage. Le Seigneur n'abandonuera pas sou peuple ä cause
I. I.
' c.-. r
-mI. I.
153j XVI. - EIS'QUKTE DES JLIFS. 127
FRAGMENT I
(Bil)liotlH''(iue Nationale, ms. 12'.)'% fol. 5Üj '.
•X:EKAC Ei^EKA UTA- UHIVl E ^02\ KA^A J±)A- 0'rf^'^H^u'
TA^ ÜUAIT «O'TÄ Et^UM^ ET'^^OTIE'rC HE- EJJJATUOnnE
EPiEC^fAU OSE flA^ABißiAC- UTA ^C TTA\ Ha^E^AT«^
1. Dans cette prriiüere coloiine du folio 42 v" cummence oxeShthc^c »lEn^Ar^oc
«EO<^s»^oc nAf^jEn^cKonoc EAt-jnATO'roc et&e nECi-oc um nT^HciHc- 11 est donc
bien certain que les Acta Pilati s'arrelaicnt alors la. — 2. Ce fragmeiit ut le sui-
vant ont ete piiblies en 1904 par P. Lacau, Fragments t/'apotr//p/ies coptes, dans Ic
tome IX des iW('wo//-es publies par les membres de F Institut du Caire, n" .3. — 3. La
nAPArfÄ'^H ipii. dans le papyrus de Turin, etail representee par ^. et etait placee
suivant les regles des manuscrits grecs, a dans ce manuscrit la forme • • dans la pre-
mierc colonnc de chaque page et la forme grecque -^ dans la seconde colonne. Dans le
prcmier cas,elle est placee devant la majuscule, car chaque paragraphe a une majuscule,
tantöt au commencement et tantot au debut de la premiere lignc completc: dans le
second cas olle est ecrite au-dessus de la-majuscule initiale.
de son uoiii grand. Le Seig?T^WEs^3BKJ^^'^'^'' ''° {rnvc de nous uu peuplc
pour lui. 0
Lorstju'ils rurent fait cot livimie, ' cliacun s'ea rctouriia ä sa maison cn »c.i.ini.'ii
paix. Amru. coi. i.
PREMIKU Fr.AGMENT(cf. .sw^j/r/, p. '.)(M)2l.
car 11 _v a seiiilinn. ^^i' i '
Ils dircnt : « Nous savons que c'est un justc, cet lioinnie: a cii\ de volr. »
Pilate appela la mullitude enliere des .liiifs. II Icurdil : « Vous avez une
loi pour ipic je Vdus reuvoie qudqiruu a rhafpic feto: vous avez ici un hoinmc
C-, V
col. 1.
128 ACTA PILAT[. Cl54|
üntinu^o E^o^w- 11 aV tiuiii^t' et^aait viTsoVdt üuoo-r
E&iO?% üriEscnA'r •:— '
-^ AirUAtAj E^iOT^ -äe' KA ^A^ABi&»AC- nA51 EEiO?% V— '
i- nE*2^A<^ viA^ ou' •x:e ^a^ onr dE rtic tae^üxuotte'
Efo«^ -i^E rvE;)(;^- ^t'^SAno nAt^ ^se cta-t^ot uuo«^ •: •_
■V- ^ErtKÖonoE dE e'Bio?^ ^ti rtfonr-KAi vie't'ä'ju üuoc
•2^E EKJ^ATIKA TIA? E ^O?^ rnEKTTEJ^^iH^ AW li'r^^rol-
•x:E Ac^'xooc 'X:E Anr onrVyH^E rirtoTiE atuji orx «xie
Anr' OTE^^o- ^a;X''^?'^ ekoiteuj was ET^EC^E^E^O 6^fA»
^ At^d'xin'i udV' * nV?^A^oc- nE2S:A<^ rtniOT^ZvAs- -äe'
Ä?sW^uac TTETYi^E^noc t^AcsA^^^ rtonrÖE\^y rtVu- a'T'ju
lETriAmE^T^EsrE- rtriETEf TiETnAito'r«^ rtrnn •: —
-r nE"Ä:AT rid's nfo'v'KA'i' «x^e a^ rtErtrsEnnArtOTOT ^
^fi o-rum^u^A?. EcrtAj^i- E&iO?^ ^u taka^ ükhue-
Anruj At^'xmoEfiJT ^vmHinTi ^u ^a?%acca hüe rtot^
nEijjyonrujiono •:•
lie qui est uu meurtrier, oii Tappelle de son nom Harabbas, et Jesus qui est
C-, r, debout devant vous et dans lequel * je ne trouve aueun inotif de iiuirt. Qui
des deux voulez-vous que je vous livre? »
Ils crierent : « Laissez-uous Barabbas. »
II leur dit encore : « Que ferai-je douc de Jesus qu'on nommc le Christ? »
llsluidirenl : « Crucifiez-le. «
D'autres paruii Ics Juifs disaieut : « Si tu laisses aller celui-lä, tu n'es pas
Tanii du roi, car il a dit : Je suis Fils de Dieu, et : Je suis roi. Peut-etre
veux-tu que celui-lä soit roi sur nous pliitöt que le roi Cesar. »
C-, v% *Pilate se mit en colere. II dit aux Juifs : « En verife votre pouple est en
sedition ou toul teinps et vous vous opposez ä ceux qui vous fönt du bien. »
Les Juifs dircut : « Quels sont uos bienfaiteurs ? »
II leur dit : c Votre Üieu vous a tircs d'un esclavage tres dur, liors de la
terre d'EgypIe. II a etc votre guido dans la mcr comuio sur le scc. II vous a
col
col. 2.
^155] FRAGMENTS. 129
A'v^JLi A«^'^' nviirt «onrvio'uoc-
E'js^n rt^V 'XE ^Hfono Ä^Ein'^rtoTdc üv\E^^^uonr^E•'
A^EimAuiÖ' no'ru[AjcE ^u f^'-xiAiE- ÄiETu'oxua^'i
Ue'iAUOV E^^A^ E''X:EmHX1TA' rnEIT^JÜLUOir V— '
^ MEUO'T dE ^uauac^ 1ETETA''2S:«JU ÜUOC E^0\'*' "ÄE EXlUOC
Te' UT^^fO KASCA^ v- —
^ Af-^'HJ^OTrt -KE r^lE^TUOir Vt()\'' T1S?%A10C E&iO^» ^U
TV^HUA- AC^^mE ViCA a'tAA^X^?^^' '^^'^'^^ EBiO?\
FHACrMEiNT II
(Bibliotheque Nationale, ms. 12«)'\ fol. IW).
...■EV...'[A'r'JU JÜLUAJIOV Air[T1E^ «Et^j^OS^E e( 'iSL^^OI'r •:'
ATua |rt]E[^E| fv?%AOC ^Hf«^ A^e'^AT^^ ET^E'^^'^'^Et
üuo<^ ■: — ■
AT<jLi e^eve^sk'^a ncjiJit^ r\^6\ n3<^y}i^^'vc- urt
noarris de nianiie daus le desert et il vous a amene des cailles. 11 vous a
abreuvcs * d'une eau tiree du roeher et il vous a donne une loi. Et malgrc fout
CtM.
cela, vous avez irrite votre Dieu. Vous avez fait un veau dans le desert et
vous l'avez adore. Et il a cherehe a vous faire perir jusqu'ä ce que Moise
eilt fait penitence pour vous afiu que vous ne mouriez pas. Et maintenant
aussi vous dites sur nioi : Tu hais le roi Cesar. »
A cet instant Pilate se leva du tribunal. II cliercha ä s'cn aller. Tis crie-
rent...
SECOND FRAGMENT (cf. supm. p. 94-%).
* Les soldats sc partagerent entre eux ses vetemenls et le pouple eutier ♦ C-=.
etait debout a le regardcr. Les grands pretres et les princes sc riaicul de lui
'C^ r,
rol. !.
C-, v%
♦ CK r
col. 2.
col. 1.
i:!0 ACTA l'II.ATI. [156]
UTE iiuonnE •:•
^A-Y^UJ» UE^E ÜUAIOH C^ßiE uCj^«^- EAT^^ ÜilEITO'TOOV
E^Ot^' UU O-r^U^iS: E-Y^'-ÄlUi ÜU|OC| "X^E
-^ e^'2S:e moK t\e ti^m^ e üii uonnj e u JA^cr •äok«
ACjKE?%E'rE «ds TVSTsA'iOC UTtrtCA ^A^VO^\7AC^C• EC^A^
UEoc- üuftio'rE'EVnm- kata ^je v^iattsooc' v\dV rt^o-ir
•2^aV •: — '
^ OT A -i^E nETACOOriE E^A^E VtUUA«^- WAS ETIE^^^AU
T1E KEC^AC- TTE-^^AC-^ T\A^ ^XE E^TSie' V\^0K TAE Vt^H^^
ÜTirto-TTE UA^onr'ÄOK uuuAVt ^UAUA« •:—
4- A<^0"r^JiJi^^ rtdi T^KEÜIPA Y\3<\ EVtEf^^AVt tie -z^yiuac-
Af^ETlElV'UA nA<^ EC^TSlUJ ÜUOC- "iSlE EUKE^^O^E'
^ v\ioK Av\ rt^HT^ uf^noinE- 'X:e EU^oon ^u tteVx:
^mA VIO-TTUAT nUUAC^ V—
-^ Arton ta^ •^^ike'juc En'X:\' kaia' tieuh^a- ftrtErtTA
en disant : « II eu a sauve crautres ; est-ce qu'il n'a pas la.force de se sauver
lui-meme, s'il est le Fils elu de Dieu? »
Et les soldats se inoquaient; s'etant approches de lui avec du vinaigrc, ils
disaient : « Si tu es le Fils de DIeu, sauvc-tui. »
c.-\ 1", Pilate ordonna, * apres la coiidaiiination, d'en ecrire la cause sur un (■cri-
"'■ '■ teau redige en hebreu, en latin et en grec, selon la maniere dont avaient
parle les Juiis.
Un des voleurs qui e'taient (crucifies) avec lui, dont le nom etait Cestas,
lui (lil : (' Si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi avec nous aussi. »
Lautre dont le nom etait Demas lui repondit; il lui fit des reproclies en
disant : « Est-ce que toi tu ne crains pas Dieu? Nous sommes dans unc
CK v°, meme condamnatiou avec lui, * mais nous justeuient nous recevons ce que
nous meritons pour ce que nous avons fait; lui, au conlraire, n'a rien fait de
col. 1.
col. 2.
[15/1 FIIAC.MKXTS. 131
^x^JLJi Ec^EUT^^A UY\uonr- AnoErtit^ ET\EmA •: —
^ At^KOn«^ T^E ort n6\ T^HUAC WE'X:AtJJ Ü^C- -XlE TVA'X:OE?C
Ä^{ TVAUEEVE EK^ATIE? ^Tl lEKUVAT^^O ElOnrAA^L-
^-puji ETiAE'ivinr •: —
^ TIE-XAC^ «ACJ i\6\ ^ "ÄE ^AUWU '^'J^UJ ÜUOC VIAk'
-^ EHE T^rtA-r ta^ ü'X:Ertco riE- a-itkake ^^utte ^{^isu
TAKA^- ^H^tJj u^A TVTlA'r r\'2S;nvYHE v
*r\EPE InpH pIKAIkE- *C', v%
• 1 » »I 1- ,.,,1 0
AT«JLi a| VtKA[lAVtE1ACj UA [UTI^YAE] Vt'^f^ 'XlJsrV'i'llE
ETAEcm At-^E^c^AAnr •:•—
4- Af^^^ E5i02\ rvdV sc ^-u onrnod üc uh- «xle
TIAeJ'JUI- ÄßiV A!^^Ä5C' F'C^^'Z^^OT- A'Z^'^nAi'- A^OA-
CÄKm^- WYn«^ E?s<JUEi '. E2sEUAC- A^iAK'i^AVIES'- O^^ua^.
V- nEyj^ocE'r;X" üt^cj^ih^ ^\'X:ü tiec^oc et&iE
Ä^h.AU.
1. Le g-rec porlc : FlaTlip p«oäi/_ l^x.iS pous'),, et renvdie a l*s. xxx, (1 ; ^nn lipDK "jT-i
Luc. xxiH, 'i(i. — 2. Certains manuscrils lalins portcnt : Hell/, hell/ lama sabactiiani,
Cf. Matlli., xxvii, 46. La suitc semble paiticuliL're au copte. Gl'. sii/)rii, p. 62-Ü.3.
(Icplace et qui soit digne ile inoii, cl cependant ou l'u aiiicnc en cc lieii. «
Demas se retouriia et dit ä Jesus : a Mon Seigiieur, souvenez-voiis de inoi
quand vous vicndrez en votre royaume saint et venerable. «
Jesus lui dit : « En verite, je te le dis, tu seras avec moi aujourd'liiil daiis
iiiou paradis. ■>
üu etail ä la sixienio licurc, uiic obscurite sc lit sur la tcrre entierc jus-
qu'a la neuvieme heure. * Le solcil s'etait obscurci : h; Vdilc du teuiple se
IVndit ilu liaul m bas et se coupa nu deux. Jesus ci'ia d'uiic grandc voix :
(( Mon Pore, .1/^/, .[diir/i, Kjihkidnin. AiIoikii. Anm, Sahel, Lmirl. Eloi'i. Kleiims,
Ahakdanei, Oriolli, iMin/li, Onaiifli, Sonn, Perincth, Jolhat. »
C'est la prierc ilu Sauveur sur la croix, fi cause d'Adam .
rill. -1.
i;?2 ACTA r II, ATI. [158]
Au monient oii le Sauveur dit ces choses, Tair changea, le licu s'obscurcit,
rabinie se feiidit, le llrmament se troubla.
SUPPLEMENT
A L'E\ A\(;iLE DES XII APOTKES
Dans IUI travail qui a tHe publie en 1905, par le Journal Asiatique, nous
avons dit qiie rEvangile des douze Apötros paraissait avoir renferme un
protoevangile et un evangile, comme le livre de Jacques. Si la chose, incontes-
table ä notre avis pour le livre de Jacques, peut ä ([uelques-uns sembler
duuteuse pour rKvangile des douze Apötres, il est du moins tres probable
qu'un des niorceaux que nous avons cites dans ce travail et qui concerne le
temps de la vie publique du ('Jirist doit etre rattache ä cet evangile, car il
s'en rapproche visiblement par le style et le ton general.
II se trouve aux feuillets 10, 9 et U du manuscrit 129/17 de la Biblio-
theque Nationale de Paris. Nous lui donnons donc la lettre A "25, mais en
classant les deux pages dn feuillet 10 imniediatement avant notre premier
fragraent, Patr. Or., t. II, p. 131. Le texte se refere, en efTet, ä la periodc
decrite par S. Luc dans le cbapitre iii, par S. Mattiiieu dans le cliapitre in,
par S. Marc dans le cbapitre i, et ce qu'il dit du voyage apocryphe de Tibere
Cesar en Palestine et de la visite que Ini fit Herode prepare admiralilement,
ou plutot precede immediatement, tout ce qui, dans le premier fraginent,
est relatifä l'accusation l'aite dcvant Tibere par Ilerode, tetrarque de Galilee,
contre son frere Philippe ' .
1. Ce fragment specific, comme S. Marc, vi, i7, que le frere d'Ilerode (Antipas) dont
Herodiade etait d'aliord fcmme, etait Pliilippe. S.Matthieu, xiv, 6 el S. Luc, m, 19 disent
seulement qu'iferodiade etail femme de son frere. .loseplie, dans le cliapitre oü il raconte
la mortde Jean-Baptiste (Andquitcs Judaiqnes, liv. XVIII, eh. vii), en fall la femme dun
autre Herode habitant Romc. En ce qui touclie Philippe, qui, d'apres lui, comme d'aj.res
Tevangile, etait tetrarque en meme temps (lu'llerode Antipas Me hello jiidaico, liv. II,
eh. viii), il aurait garde son royaume, alors qu'Archelaüs, son frere, voyait sa tetrarchie
reduile eu proviiice romaine. Cet Archelaüs [ibid., liv. 1, eh. xx) aurait et6 accuse pres de
lempereur par son frere Anlipalcr, ainsi d'ailleurs que Philippe. Plus lard, devenu roi, il
aurait ete accuse par les grands des Juifs el des Samaritains, appele a Uome et depouille
de sa dignite ; et ce seraitlui dont lous lesbiens auraient ete vendus par les soins de Qui-
rinus iAntiq. Jtid., liv. XVII, eh. xvii; cf. XVllI, eh. in). Philippe, au eonlraire, sentit
mort trampiillement l'an 20 de Tibere, apres avoir gouverne 37 ans la Traconile Hv. XVlll,
13'. liVANGlLK DKS MI AI'OTHKS. [KiO]
Viennent ensuile les ticux Iragincnls des l'euillets '.) d I I iiu.\(nicls nous
avons doniu" le n" I his parce (pril csl a placer /'a/r. Or.. t. II, |i. I)}:^, a la
suite ilu IVai^ininl I; ils se r6fereiit : I" an iiiarlyrc de S. .lean-Fiaptiste;
2" ä r^logc (Uli eil est fait par li^ Chris l.
Ainsi quo nous Tavons dil dejä, ces trois morceaux onl ele tous, d'ailleurs,
copies dans uiie sortc de leclionnairc pour les f'etes des saiiils; car apres la
dorniere page se trouve un autre morceau sur le martyre de Zacharie, pere
de Jean-Baptiste. C'est sans doute pour la fete de la Deeollalion de S. Jeau-
Bapliste qu'avaient ete reunis ces fragments'.
II y a aussi deux autres fragments grecs importants qni ont ete decou-
verts par les Anglais ä Oxyrynque, publies par MM. Grenf(!ll et Hunt, et qui
pourraient peut-etre etre attribues a TEvangile des douze Apotres. L'un est
relatif ä l'une d(>s visites du Christ au leniplc de Jerusalem. M. Charles
Taylor Ta rcpris et commente. Depuis, M. Reinach en a parle dans uue coni-
munication faite ä TAcademie des Inscriptions, le 18 mai 1906. L'autre, paral-
lele k S. Matthieu, chapitre vi, 25 ä 28, a ete public par notre ami Wessely
p. 179 du tomc IV de cette Patrologie Orientale sous ce titre : Aneieris
inoiiuuieiUs du Christixmisme ecrits sur papyrus. II l'a etudie en meme temps
que les 7.6'(iy. 'lyiaoOi; desquels il le rapproche. Le premier de ces frag-
ments, surtout, offre avec le genre de I'Evangile des douze Apotres une
frappante analogie et on pourrait l'intercaler ä sa place parmi nos frag-
ments. Nous avons hesite pourtant ä le faire. Quant au second, nous l'ecar-
tons absolument.
eh. vil. II est probable, d'ailleurs, que Philippe etait le premier mari d'Herodiade, car
l'Herode roinain dont parle Josephe parail bien problematique, meme d'apres l'ensemble
de ses recits sur la famille du grand Herode.
1. Cf. Palr. Gr., t. IV, p. 521-541, Hisloire de saint Jean-Baptisle atlribiiee n sai/U
Marc re^angidisle. — Les texles coptes qui suivent ont ete dejä edites et traduits
pai' M. Revillout, Joiirn. As., X"' serie, t. V, 1905, p. 44G-453. Nous avons utüise les
correclions et les reslitutions proposees par M. O. de Lemm, dans Kleine Koptische
Studien, w" xlix, Saint-Petersbourg, 1907, p. 175-184 (Rxtrait du Bulletin de l'Acad.
imperiale des sciences de Saint-Peiersbourg, t. XXV, n» 5; dec. 1906). — Ajoulons
<|ue le fragment Palr. Gr., t. II, p. 197-198 a ele rapproche ä bon droit des Acta
Thomae; » un marchand Tekontophore » doit elre lu « un marchand de Gondophar »,
Ibid., p. p. 197; le fragment Patr. Gr., t. II, 174-183, a ete rappioche des Transilus
Mariae;^ Lia bartisle « doit elre lu « Lia la veuve <>, Ibid., p. 188; Cf. A. Baumstark,
dans RcA'ue Biblique, l. III, 1906, p. 245-265. Nous avons signale, Revue de l'Orient
Chrelien, I. IX, 1904, p. 613-614, que le fiagmcnl, Patr. Gr., l. II, \>. 157-158, est
loriginal du livre (Hhiopien « du coq », edile depuis par le U. P. Chaine. liei'ue scmi-
tique, 1905 (F. Nau).
FRAGMENT I' (ef. Palr. (h.. I. II, p. IUI)
(Bibliotiiöquc Naiionale, ms. 12*)'', fol. 10).
lul. 1, r°
oul. 1.
vi^o^y\ vidi' Vua^ArtrtHC ^u' TAiio'z^HUiA fticj^'^E ^t«vi
UY\t3^c.' rtcoonr riE&kOT-
uuo«-^ ^u A
'^Afilcl urtA^^u' nvionnt urt vt'^ujut- 'A25,
. . f(]|, 1. r",
vnt'^tt^^A {sie) urtncno'onrc "i^t vifouT\t' AtJjA^;^^^ "' "
«■xinsö' nficA^ E^T^?^Ar\A uht^aoc-'
IOC O Vl^HrtUuavi ^U • • • ^^>S • • • •X:tV- • • T^HC • • •
■ nds iua^AUVtHc' A«-JEi J^AfOC^ U()s' Tlt^y^C. E&kO?^^n UA' ^ a i.,,
. . I'ul. 1, V",
:^A^E^ tnrATsS^A^A' A<^'X? SlATn^CUA' t&iOT^^i^OOT^-' ^"1 1
FRAGMENT I'.
(Ceci se passait l'an 15 de) ' riiegemonie de Tibere Cesar. ♦ a 2:..
Jean etait le premicr dans le voyage charnel de la vie oü il preceda lo "oi '/ '
Christ de six mois.
Ce Jean, quand il fut sevre par scs parenls, sc retira dans la solitude,
menant une vie angelique, se retenant de...
[11 grandissait en] * gräce devant Dien et devaul les hommes.
Lorsqu'il eut douze ans, il commenya ä repondie aux scribes qu'ils trom-
paient Ic peuple.
Apres ce lemps, lorsque Tibere Cesar passa ^cn Palestinc], llerode le Te-
Irarque alla le Irouver alors que Pilate etait le prefel de Judee...
* Lorsque [prechait] Jean, b' Christ vinl a bii de Nazaretii pour recevoir * a 20,
1 1 . , I , • l'ol . 1 . V",
le baptcnir ur lui. poi. 1.
" A 2.-.,
fol. 1. 1",
(1,1. 2.
130 l'VAXCIl.l'. ni'.S \ll AI'OTUKS. [1G2]
♦ A 2.-.,
fol. 1, V",
col. 2.
roc t 'onr^ .... -i^ ....
AC^Ivjuyit I .... '^t .... I
nü'r\H'rE-
-^ Airuji rtiEf E üuHHjiiE' rtAno Ertdou eviec^'e^^e uuoo't
AirUE'ETE "ÄE «lOf-^ t\e' v\e;)(^c-
moc^ "i^E' rtEf^'X:ua UUOC ^S^e' VtAVIOK Art TIE.' rtE
AXUHHJJJE TA^ T\U ....
FRAGMENT l'"' (cf. /V///-. O/., t. II, p. l;}2)
(Bibliotheciiie Nationale, ms. 129", lol. V) et 1 T
A25, *5j.uAip ^ujivjuc' ovi vidV ^vi^"-t''2^iAC un iec'j^ee^e •: • • •
♦ A 2,
fol. 2, r
col
Lui, Jean, rendit temoignage snr lui, en disant : « C'est le Fils de Dieu
approuve par lui. )>
Ainsi, Jean etait un envoye ((AtTaTwp) (et un precurseur du Fils de Dieu).
♦ A 25, * II marchait dans tonte la Judee en disant : <i Faites penitence, Ic
° öl. 2^ royanme de Dieu approche. »
Lorsque la multitude vit les prodiges qu'il faisait, eile pensait : « C'est le
Christ. »
Mais lui repondait : « Je ne le suis jias. »
Les multitudes
FRAGMENT P'\
♦ A 25, ... * etaient la Herodiade elle-nienie et sa lille (Salome).
"col?!. ' Lorsque eut Heu un grand jour de fete, ils se rejouirent tous. Elle (Hero-
]-lG3] JKA\-BAPT1STK KT IIKKODIADK. 137
ACUO-nt' EWtTA^OöATlVc-' ACt^HT UA«^' VtOTOVirV'A VJ^AI-
A^'2^\ nntC^tt'^t tY1A1fVK'^V«071 tl^tCA^'^lCtV- tCQ^ua
ÜUOC Ät tCTIA'ÄnAlA ÜYlf fO-' Vt^UOITOnr^' m^^^AVAUHC:.-
■fiEC^EEft "i^t' TiE^t ^rtKonc' vi^oo^c vi^t^A'v\AnA:..
■i- Txit^tt^viA-x^ "i^t' E^oc fid^" r»f ^o' ecc&^tj^i ea^'3(;eV-
^c^^uJirtE Et^ET^J-rUEV' E^OC EU| A^E A |<^'KE?sEirj 1 1
rftUE^^-TTIM^E^HCj ■ ET^E'T'XlVlc' ETUH1E u'rVE^^VviTs'mOT^'
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nonr't^E e| &k02s| ;. •
^ac^!o^eV| nox^'ßiooc evia^e' co-rm«^- ac^ e'X:»^c
no'ro^';^"^'^''^" tf^iEK ^'^vi^E i^oT^' e^e' onrnE^VcKE?^'
" A 25,
fol. 2, V
col. 2.
diade) appela le prj'tane. Elle lui promit une ouoe d'argciit. 11 prit sa fille ä
la salle des banquets pour qu'elle y fit ses debuts'. Elle ae disait : « Elle
sediiira le roi en sorte qu'il tuera Jeaii. »
Or sa iiUe possedait tous les moyeiis de seduction.
Lorsquc le roi la vit toute prete a commencer, il fut pris d'iin violcnt de
sir d'elle et il ordonna aux serviteurs * de l'araener au milieu du trlcliiüo)!. » a 25,
eu face de la table oü Ton buvait. II elait deux lieures de la nuit, c'est-ä-dire '..of^. '
au matin du sceond jour d'l'Uoul, repoudant au niois de Tliot, selon l'inter-
prctatiou des gens d'Egyplc".
La jeiiiie llUc prit dans ses mains une rose icoloquinte) delicate et uue ileur
de lys rouge repandant une boune odi-ur.
Elle porlait uu vetemeat de grand prix. Elle etait revetue d'une liiie
tuniquc de danse scmce de flcurs pcndaul qu'un cale(;ou de pourpre etait
autour de ses hanches (pipo;).
1. M. Ü. de I.cmm proposu de lire Eiftcof^e^ ■' pmiru q'elii' y düiisat. -> — 2. II
laut lirc : >< ;vu sceond jour de Tliot •>, cf. l'aCr. Or., t. 1, p. 227-22.S.
l'.vTH. Oll. — T. IX. — F. 2. '*'
138 KVANGILK DKS MI AI'OTliKS. [164]
^iVöo?^En^E t^ hac ^xoir. • • • • ua Vi^ffuj .. _
jjyA e^^aV eiv\|a^e| ri^AUVIjl'^^O-J ^yt 'rVEK^AlOC'
finE^^«j^uAV'oC' un luvn'Air^EUiMc' viiAus^nf^o-'
•A2.., TTElf rtAASIES '' UUO«^ CJVIA Ji)U->r\E ' «Vi I —
"coi''^' ' ^ EriE Ä iecuaaV c'rmA:^E tiac-' "J^e aVieV u^a'^e
' A is.
fol. 2. V
eol. 1.
* A i.-),
fol. 2, v°.
col. 2.
uVujj^AvirtHC f\&iATnVciHC ^Vts:^ OTTiVrtAE : ... —
^n^^O -KE TTE'XlAt^' «AC "JSlE lAUoV ETIOTEIHUA' ^^X^
CT^^AVtH : • • • —
-i- mOC •X:E TIE'i^AC' OSE UA «A^ ^e'uOIP ÜTIEVua' ^A^^H
mAY\E' nVuJi^ArirVHC' f\&vATnVc^V5C' ^f'X:« onoTiVriAlv
1. Le manuscrit porlc : jtEnpitAA'VnEi. — 2. M. de l.eiiiin lit : jivioox stAjyiunt.
■ Elle prit son elan avec les tous artifices de seduction et eile chanta
d'harmonieuses hymnes. Le roi etait de plus en plus epris d'elle on la
voyant danser et sanier de mille manieres frivoles. Ceux qui etaient cou-
ches avec lui le suppliaicnt ' de lui donner [uae recoiupense] de reine '■'.
Le roi lui dit : « üemande-iiioi ce que 1u voudras, jusqu'ä la moitie de
moii royaume. Par la puissance des Romains, ainsi que par lu souveraine
autorite de mon royaume! tout ce que tu me demanderas * sera ä toi. «
Sa merc lui avail prescrit de demander la t(Me de .leau-Baptiste sur un
plat.
Lo roi lui dit : » ludique-moi donc ta demande en recompense de ta
danse''. »
FAle, eile dit : « Doniie-moi mainteiiani, iei vite, la UMe de .lean-Baptiste
sur un plal. »
i. M. <>. de Lemm propose de lire Rotv^ets- — 2. M. O. de Lemm proposo de lirc
[c'/H WA ou fcTEUJUÄ et de traduire « de lui donnei un vetemenl {oii un diademe
royal. — 3. Ou : " indique-moi donc ta demande, toi la danseuse (op//,<TTpiavr;i.
[IG.-,] ,IKAN-BAPTISTE ET llliUOÜIADE. 139
ut<^<^'^oit r^f B"^M '^"'^""jyt' 'X:E r^^EfE Vuj'[^AVtrt]Hc
mOO • • • OCTA^O. . . .
* •2S:e uri rttio uTiod' tVujs>AVxnMC T^ßiAT^'^^c^Hc' >n tie » a 2..,
•Kiio nriE^^ouE' Anr«ju e^c ^hm^e Anrt^s u^ec^atie' ^vi 'i 1
^^ET^WU-
^ ^^ETVHU ^^E2^>^U lEI^^W^^ V\V1E'r\^O^H^HC AITUA
tn^^uartE EVtEn'iAinrtrioo'vconr j^a^oc-
^ O'TU OT^OO'r TA^ V1A'|j^»J^J|y\E fiCEUA'l KA O'TUajrtE
An ^Vl *2S^U OITualrtE ri^H|iE|
[tteI *^o nnod eviaV iW^onr ^attc et^eVc^o-t üwnonnE » a 20,
rt^HIE- mEf Et^'X^E V\aV At^KA UUHHJ^E E^O?^- col. -i.'
4- üuAttHnHC -^^e' rti'Ju^AnnviC A'r'AnA;^"^?^^ Emonr
EW J±)[A T^eJ^OOIT m|AnACjTACiC |fisc| r\E| 2^c]
Le roi s'afüigea Ijeaucoup lursqu'il cnteiidit cette parole. II ciaignait la mul-
titiide, lorsque Jean...
* « 11 II y a personne qui soit plus grand quc Jean-Baptiste parmi las gene- ' a 2:.,
rations des hommes et voilä qu'ou a pris sa tele dans .Jerusalem. O Jerusalem ! ,01.' 1.
Jerusalem, qui tues les prophetes et qui lapides ceux qui ont ete envoyes
vers toi ! uii jour arrivera oü aucune pierre ne sera laissee en toi sur uiie
autre.
* ^( Celui (lui est plus ffrand que tous. 11 faul, cn effet, qu'on cruciiic Dicu en • a 2:,,
, , • fol- 3. r,
toi. Jerusalem ! » col. 2.
Lorsqu'il cut dit ces choses, il renvoya la multitude. Les disciples de
Jean se retirercnt dans les montagnes jusqu'au jour de la resurrection de
Jesus-Christ.
TABLE ANALVTIOI K
l'Rih'ACE d'Aeneas 91
Dale de la Passion 92
Accusation de Jesus devant I'ilale 93
Convocalion de Jesus. — Incident du Cursor et des aigles 9.")
Incident de la femriic de Pilate 100
Accusation de blaspheme et de lese-majeste 107
Intervention et deposition de Nicodeme 110
Autres temoignagcs 114
Acelamalions. — Jesus ou Barabbas. — Pilate condamne Jesus 115
Le crucifiement 119
La mort du Christ 121
Arrestation et dclivrance de Joseph 123
Rapport l'ait par les gardes sur la resurreclion du Christ 127
Temoignage rendu par Phinees et ses compagnons 130
Nicodeme et Joseph devant le sanhedrin 134
Enfpiete des Juil's 143
Premier fragment 153
Second fragment 155
Supplement ä IRvangilc des XII apötres 159
Fragment 1 ' . . . 101
Fragment i bis 102
LE TESTAMENT EN (.ALILEE
DK
NOTRE-SEK.NEUR JESUS-CHRIST
TEXTE ETHIOPIEN
EDITE ET TRADUIT EN FRANCAIS
PAR
L. GUERRIER
AVEC LE CONCOURS DE S. GREBAUT
PATn. on. — T. XI. — 1-. 3. It
PERMIS D'IMPRIMER
Paris, le 13 Septenibre 1912.
P. FACrES,
Vic. gen.
A\ A.M-PHOPOS
Xous ii'avons pas lapretention de presenter daiis les rPinarques qui suivont,
une ctiule approfondie du Testament m Galilec. La litterafure apocryphc, qiie
de nouvelles decouvertes eiirichissent chaque jour, ofTre dejä un champ d'e-
tude assez etendu, et assurement plein d'interct. Mais la solulion des qiies-
tions si impoilantes de r(irii;iiie, de la fdialioii, de la date de ces dilTerents
documents ne saurait avoir encore une ferinete incontestable, carelle ne s'ap-
pule pas sur un nombrc assez considerable de textes de meme nature, dont
seule Tetude c^mparee pourra fournir une base solide. C'est pourquoi nous
nous bornons ä faire un simple expose de quelques-unes des donnees de ces
differents problemcs qui d'ailleurs ne peuvent etre disjoinls.
I. Hklvtions vvec i.v Saintk EcRiTiHK. — Les relations du Tcslnnifnl
avec la Saiiiti' Eeriture sont assez nombreuses. Ge sont surtout des remi-
niscences, des allusions. Les citations textuelles sont assez rares et sont de
pret'erence empruntees ä l'Ancien Testament.
La plus importante de ces citations est celle du Ps. in qui est donne en
entier. Nous avons dans le Tcstanicnt. une Variante assez interessante par
rapport a la version ethiopienne des Psaumes donnee par la Societc Biblique
de Londres ' .
Ge dernier texti- porte : ^i.jp.P/'^Vh. •■ h9"^'M\,
Le Tcstanicnt . ^aH •• ^".^".''i.'t' ' K'/'ATo
Or le texte des LXX est le suivant : oü/. 'inzvi TwTsp^z jv tw Ojü aÜToD.
Le Testament se rapproelie la du texte des LXX.
Le n" 'iG contient aussi une citation de l'Ancien Testament; eile nous est
donnee sous le nom de David, nous dcvons donc la chercher dans les Psau-
mes. Or le texte est cite assez librement, ce sont des remiuiscences de deux
psaumes.
« Rapides soni Icurs picds, (pour aller) repandre le sang «, et « le venin
1. Comme cotte cdilion il902i ri'a pas de preface, nous nous sonimes informes des
textes qu'elle representait. Elle est la reproduction pholograpliiquo de ledition de Bäle.
Le texte est celui de f^udolf et de Michaelis (1701) qui outre les deu.K editions do 1513 et
d(^ 1.")IS onl utilise les nuiniiscrits suivauts : Pocockianum, Berolinense de la Biblio-
llieque royale de Brandenburg', et Amstelodamonse edito par 1'. van Dam. — Gelte
ediiiüii peul donc servir de base a une comparaison.
I/,4 AVANT-PHOPOS. [4]
du serpcnt est soiis leiirs l^vres », uppartiennent au Ps. xiii (Vulgate). « Leur
langiiP imrdit la lusc » et la siiilc « je Ir vois, lors([M(' tu cours... » sont du
Ps. XLix (\'ulg.), L (^liebreu). Ou sait que le Ps. xin i\'ulgate) dillcrc du
meine psaume liebreu (xiv') eu ccla que la Vulgate el (Tailleurs aussi les
lAX Inserent apres ie \ . )}, trois autres versets empruntes a dilTerents livres
de la Sainte Eeriture que saint Paul (Uoni., iii, l.'{-18) rap[)Oi'te ä la suite de
ce V. 3. Le Ps. xni de l'edition de la version etliiopienue diflerc lui aussi
de notre texte. II semble que lä eneore, le Testament se rapproche des LXX.
Ce sont les seules citations de quelque inqinrtance (jue nous ayons de
lA. T.
Quant au N. T., les allusions, les reminiscences sont fort nombreuses;
nous les avons signalees en note, il sera faeile de se rendre compte du de-
gre d'exactitude qu'cUes comportent et des variantes qu'elles presentent.
L'iniluence de S. Jean se reconnait ä certaines expressions frequemment
employees : le Pere qui ni'a envoye... le Verbe devenu chair... II sendile que
(laus les details des faits (3vangeliques I'auteur suit de preference le texte de
S. Luc. II est une citation qui revient ä plusieurs reprises. Jesus dit de lui-
meme : « Je suis tout cnflcr dans le Pere et le Pere est en raoi. » C'est la
parole rapportt;'e par saint Jean, xiv, 10. Mais le Testament presque chaque
fois qu'il fait allusion ä cette parole de Jesus-Christ [v. g. 28. 30] ajoute le
mot « tout entier ». Ainsi que l'a remarqu(3 M. Schmidt-, cette expression
se retrouve dans les Actes apocryphes de Jean : « yivcocxs yap [z.e o>ov irapa tw
waTpl y.(xl Tov TTaTspa -ivap' spiot » \ En raisonnant sur l'introduction du mot
6'>.ov dans ces deux textes il n'est pas impossible d'admettre une influence
en un sens ou en Tautre. Toutefois ce n'est pas lä un de ces mots carac-
teristiques dune doctrine et dont la pr(2sence dans les t'crits de dates dif-
f(jrentes fait eonclure avec assez de proliabilitc; ä une d(3pendance. Ce mot
ne fait qu'introduire dans la pensee de saint Jean une iusistance plus grande
sur l'union de Jesus avec son Pere, il pouvait venir assez facilement ä I'esprit
de deux auteurs differents, pour que nous n(> puissions .pas eonclure, avec
fermet(3, que Fun des deux d(3pend de lautre.
II. Rel.-^tions .weg hEs Peres .\PosTOLiQrKS, — .weg les ecrits snii-
L.MMEs. — Soit dans les termes, soit plus encore dans les idees, notre Tes-
tament otfre d'assez nombreuses relations avec les Peres apostoliques '.
1. Le Ps. hebr. xiv est, ä quelques variantes pres, le m(>me que le Ps. li(Bbr. liii, dans
lequel ces verseis ne se trouvent pas davantage.
2. Eine Epistola Apostoloruni in koptischer und lateinischer U eherlief er ung dans
Sitzungsheriehic der hitnig. preus. Akad. der Wissenschaften, iOOS, XUII, p. tO,")(),
3. P. 201. 11, c'd. Büiinet. Cit(J par Schmidl.
4. Nos relerenccs sont d'apres : Patriun apostolicorum opera... recensuerunt 0. de
Gebhardt, A. Har.nack, T. Zahn. Editio lerlia minor.
[5] AVANT-I'nnpos. 145
l.c Tcstamrnt nous dit (ju'apres la n'surrectioii les hommes serout juges
sur leiirs u-uvres et qnc Icur sort liiial depend de celles-ci [:i7]. C'est egale-
mciit, renscignement de Baniube : Dien rend i cliacuii seloii cc qu'il a fait
(Ep., IV, 12).
L'idee que les Justes seront persöcutes par les niecliants est longuement
developpee dans I Clem. ad Cor., xlv, v. g. 4. Elle est aussi tres familiere
au Testament [49. 60]. La meme 1 Clem. ad Cor., xxx, 6 dit que Dieu halt
ceux qui se louent eux-niemes. Dans le Testament Jesus menace (?) ceux
qui pour leur propre gloire auronl falsifie sa doctriue [4Ü]. Et il menace ceux
qui auront enseigne une autre doctrine; c'est au feu eternel qu'Ignace
{Epli., XVI, 2) envoie ceux ([ui auront corronipu la föi par de fausses doc-
trines.
Suivant Hermas (Sim. IV), les justes et les mecliants seront manifestes
dans le siecle futur. 11 en va de meme pour le Testament [passimj.
Nous trouvons certaines analogies entre les Vierges d'Hermas et celles
du Testament. L'homme (Siin., IX, xiii, I, 2) iie peut entrcr dans le royaume
de Dieu si les Vierges ne le revetcnt de leur vetement, et sans ce vetement
recevoir le nom (du Fils de Dieu) est inutile. Pour le Testament ces Vierges
sont des vertus qui doivenf habiter en Thomme pour lui servir de guides [54].
Nous trouvons aussi dans Hermas (Vis. III, viii, 3 sq.) des femmes qui sont
des vertus et dont quelques-unes se retrouvent dans le Testament : HicxK,
'Ayäir-/|, 'Ey/tpotTEta [54].
Dans Hermas (Sim., IX, xvi, 5 sq.) ce sont les apötres et les didascales qui
ont baptise les justes dans les enfers, tandis que dans le Testament c'est Jesus
lui-meme qui est descendu aux enfers vers Abraham, Isaac, Jacob et les pro-
phetes, et de sa main leur a donne le bapteme et la remission des peches
[38].
Ignace (Magn., vii, I) nous dit encore que Jesus-Christ n'a rien fait
sans son Pere. Dans le Testament Jesus dit qu'il agit de concert avec lui
[56].
L'expression « fils de lumiere » que nous avonsdans le Testament (v. g. 2...)
se trouve aussi dans Ignace (Philad., ii, 1).
D'apres le texte copte qu'il a etudie, M. Schmidt ', dans cette parole de
Jesus ressuscite pour convaincre ses apötres de la realite de sa resurrection :
« il est ecrit dans le prophfete que les fantömes et les demons ne laissent pas
de trace (de pas)' sur la terra », veut voir une preuve que le Testament con-
nait les Epitrcs de saint Ignace. Nous lisons en elTet : 'Eyio yap xxi y.eTa t-^v
ävzTTaiiv Iv Txpx.t aÜTOv olSa y.y.i -i'^Tvko ovra. Ky.l ote -repo; to'j; tcsoI HsTpov r./.Oiv,
tfn aÜTOi;- Aa€£Te, i|/-/i).a<p-4c7aT£ ae, kxI i(5£T£ qti o-'j/. ilj.l (^aiy.oviov äc(J,ay-Tcv. Ry.l £ÜO'j;
aÜTO'j •/i<}/xvTo y.yX iizicTVjGo^v /pxOs'vTf; xr, cxf/.l avTO'j /.zl t(o 7rv£'j[;.7.Ti. Saint Jeröme
1. L. c, p. lüjö.
14G AVANT-I'ÜOI'OS. [6]
lait iiUusiüii ü CO texte dl^'nacc, qiii a rciil aiix IMiiladcIjiliieiis, aux Sinvr-
niotes et ä Polycai'])i'... de cr<tn<icH(i (jimd inijuT <i nie I rdiis/dhnii csl. sujicr
jicrsdud Christi pmul Icslininiiiuiii (llcrn.s : Ki/a rem cl jio.st ri'surrcclinnriii in niriic
cum ridi et creilo (juin sil, li iiiunido venil <i<l l'clnini et ad eos qui eum Petro
emiit, dixil eis : Evre jinljuite nie et videte ijuiii iinii sunt d;cnionium ineorpornle;
et statim teiiijeriinl eiini cl eredideriinl ' . Ij'evangile dont parle saint Jeröiiu'
ici est TEvangilo des llebreux. Ou croit assez communenicnl (|u'il y avaii
(•(iiuiiic deuxeditions de Flivangile des llebreux", riuio ebionite, Faiitrc iiaza-
reenne, accusant toutes deux des tendances judeo-chretieniies. A'ous no
Yoyons pas, ä pari la reserve qui suit, ce qui pourrait s'opposer ä ce quo Ic
Testament ait coniui Tune ou l'autre de ces editions, Tedition ebionite par
exemple, car nous avons cru reconnaitre dans notre texte quelques legeres
inllueuces esseniennes ebionites. De plus, les pensees judeo-chretiennes nc
sont pas etrangercs au Testament, ou lo vcria pour TAngelologie. Cepen-
daut, ä cette Interpretation des paroles de notre Testament peut-etre y a-t-il
un inconvenient. L'auteur fait appel dans cette parole de Jesus ä un pro-
phete, et nous n'avons pas constate que lorsque l'auteur donnait des refe-
rences elles fussent inexactes. Mais nous n'avons trouve cette parole dans
aucun prophete ; c'est pourquoi nous avons essaye de proposer l'explication,
par une allusion au fait rapporte par Daniel ^ ; l'auteur aurait de lui-meme
tire cette conclusion de Tepisode, que ni les fantömes ni les demons ne lais-
sent de traces (de pas) sur terre, mais seulement les homnies vivants.
Plus etroites que les relations avec les Peres apostoliqucs, sont les
relations du Testament avec deux ouvrages appartenant ä la litterature pseudo-
clementine : Le nujsti^re ilii jiii/ement des perlieurs, et La seeunde renne dti Christ
et la resurrectiiin des morts. M. S. Grebaut a donne dans la Rerue de VOrient
chretien (ROC.) le texte etliiopien et la traduction de ces deuxtraites. Pour plus
de simplicite nous indiquerons le numero de la liOC. et la page oü com-
mencent nos citations, nous renverrons par un chiffre entre crocliets au
paragraplie correspondant du Testament saus citer celui-ci.
Le nujstere ilu jui/enient des perlieui's.
HOC. 1907, n"3, p. 294.
Jesus-Christ est« le consolateur.. . le liberateur... il fait passer Fäme ac-
cablee des tenebres dans la lumiere, de la corruption du peche dans la foi
droite... il est le Seigneur des Seigneurs [1^]... l'auxiliateur des abattus... le
niedecin des pauvres... l'espoir de ceux qui ont perdu Tespoir dans le
repentir » [32].
1. Cf. Igii. ad Siuyni., in, 12. et Ilicroii.. 17/-. ///., xvi. Cf. (■galoment KusiiBE, //. E.,
IIL XXXVI, 11.
2. er. Batifkoi., Anciennes liiteraturüs chrrlienncs. ]^<i litlcratiirc grecijiie, \). 35, ;>().
3. Cf. p. 5(j, note.
[7] AVAM-FROPOS. 147
Lui-meme limite Ics ondcs de la mer... II conimaudc aux (ulres) supe-
rieiirs et infcrieurs et ä la gehenne [14]. II l'ait entendre les orcilles du sourd...
il ouvre la bouclie du muet [161... U exauce la priere de celui qui pric [51]. (La
gloire et la joie eternelles) ellcs ii'ont pas ete vues par les yeux, les oreilles
ue les ont pas entenducs [11].
HOC. 1907,11" 4, p. :{88.
a (Les justes) u'auront pas faiiu, ils n'auront pas soif [30]... Rassemble nos
tbrces alin que nous passions avec lui et que nous entrions a Tiiiterieur du
volle oü est eutre nolre Seigueur Jesus-Christ l'Apötre. » Ce passage est ana-
logue ä la demande des Auges lors de l'Ascension [61]. « (Les lideles) m-.
trouveront la oü je nie Irouverai moi-meiue avec mon Pen^ » [40. 47]. Les
expressions suivanles : « ont vaincu ce monde... sont sortis des liens perni-
cieux » sont analogues k Testament [47]. II est question aussi « des peclies
envcrs le procliaiii » [58. 59]. Pour les mechants « nombreux serout les tour-
ments, le feu qui ne s'eteindra pas, le ver qui ue dormira pas » [11].
HOC. 1908, 11" 2,p. 175.
« II manqua des gens pour les enlerrer et pour les secourir [4]. Ceux
qui se montrent constants (envers moi .).-C.) dans les embai-ras et les difRcul-
tes, nioi aussi je les aime... je ferai ma demeure avec eux » [47].
HOC. 1908, n" 3, p. ;U8. C'est la lin de ce Iraite et les ressemblances
avec le Testament sont trop vagues pour meriter d'etre signalees.
La seconde venue du Christ et la resurreetion des niorts.
HOC. 1910, u" 2, p. 208.
Sur le mont des Oliviers les disciples deinandent ä Jesus ä connaitre les
signes de son avenemenl et de la fiu du monde [4]. « Veillez ä ce qu'on ne
vous egare pas, ä ce que vous ue deveniez pas sujets au doute [12]... II
V aura de faux Christs [6]. Quand Jesus viendra, sa croix ira dcvantlui, il
sera sept fois plus resplendissant que le soleil, il viendra dans la gloire, et
jugera les vivants et les morts et retribuera chacun selon ses ceuvres » [27] .
« On pechera enormement » [passim]; ce menteur, lui, u'est pas le Christ,
llenocli et Elic appreiidront aux liommes « qu'il est le seducteur qui doit venir
dans le monde et faire des miracles et des prodiges » [6].
La gehenne ouvre ses barrieres pour ramener ceux qui sont en eile. Dans
le Testament eile ouvre sa bouclie et veut remplir son sein [2]. « Tout apparai-
tra au jour de la condamnation, au jour du jugement » i2]. II y a aussi quel-
ques analogies dans les signes de lafin. Les eaux serout changees en charbous
de feu, le Testament nous parle de grelons de feu [45]. Jesus au dernier jour
jugera chacun selon ses ceuvres, ses paroles [37. 40]; il y aura la retribution.
II est eucore question du ver (jui nc doct pas [11]. « Les justes verront ceux
ipii les aurout liais [4. 'i5] ; alors Jösus donnera ä ses justes le bapteme et le
salut » [53].
148 AVANT-PROPOS. [8]
ROC. 1910. u-:}, p. :u.s.
« Poiir (ciix iiiii HC l'entonident pas (la parolc du Seigneur), leur cliiUimcnL
sera le supplice, niais pour ceux qiii l'enLciKlcnt et la praliquent, leur reconi-
pensescra la joio et ic plaisir daus lo royaurne des cieux » [^lO. 53]. Les justes
briileront sept fois plus que le soleil [7]. Le jugemenl esl remis au Fiis « aliu
qua tous ceux qui croieut en lui, le Fils leur donue la vie eternellc dans le
royaume des cieux ([ui est l;i rccompense des justes ([ui out fui le munde, out
ete forts dans Tascese » [39. 49].
ROC. 1910, n" \, p. 434.
Jesus dit : « Je suis uii avec mou Pere dans la divinite, car moi-meme je
suis sorti de sou essence et de son amour '... » [24]. 11 est question aussi du
peche contre le prochain, il est dit que tous les morts ressusciteront, il est
parle quelque peu des signes de la iin — toutes clioses qui ont leur pendant
dans le Testniiirnt. On peut remarquer aussi la liaison assez frequente etablic
dans les deux ecrits entre l'idee de l'avenement et l'idee de misericorde. Mais
tandis que dans le Tpstament. les apötres regoivent la recummandation d'annon-
cer et de preclier ce qui leur est enseigne et devoile, c'est la defense de le
faire qui est enjointe ä Pierre dans le Pseudo-Clement.
On sait que M. M. R. James a reconnu dans le second de ces ecrits des
Fragments tres importauts de VApocalypse de Pierre, et qu'il a releve les
relations de ces deux apocryphes avec la litterature cliretionne et profane
autlientique et apocryphe -.
La ROC. nous fait encore connaitrc une DIdascalle de N.-S. J.-C. dont
M. Nau a edite ettraduit le texte grec (1907, n" 3) : nous avons releve lä aussi
quelques legeres relations avec le Testantnit. 11 est question du chätiment
du feu et du ver qui ne s'endort pas (IV). Jesus est apparu sous la figure d'un
ange ä ses serviteurs (V). Malheur aux pretres qui fönt acception des person-
nes quand ils jugent (XI 11). L'acception des personnes est une des choses
contre lesquelles le Testament met en garde et qu'il fletrit tres souvent [48.
.■)G. .")7. 59]. 11 est recommande aux disciples d'ecrire les mystöres qu'ils ont
entendus et de les donner ä ceux qui suivront cette generation « a(in qu'eux
aussi (dit Jesus) connaissent les commandements de mon Pi-re » (XIII).
Idee ({ui se trouve plusieurs fois daus le Testament.
Toutes ces relations ne nous permettent pas, croyons-nous, de conclure ä
des emprunts directs; elles ne sont pas assez fermes et surtout elles sont rela-
tives ä des idees trop commuues. Ces simililudes n'inipliquent pas toujours
une dependance. A toutes les epoques, notamment en matiere religieuse,
il circule dans un cercle plus ou moins etendu des idees, des formules qui,
1. On voil que la theologie du Pseudo-Clemenl esl plus lerme sur ce point que celle
du Testament.
2. The Journal of Ihcologiral Studies, oclober 1910 ivol. XII, n" 4.5. p. 3ü ä 55).
[9] AVANT-I'IU)|H)S. 149
exactes ou inexactcs, sont employees uii peu par tous, et il ii'est pas tou-
jours aise d'en dötormincr roriginc. Parlant de inemes sujets ou de sujcts tres
voisins, il n'est pas etonuaut ([ue, sans enipruut, des auteurs se rencuiitrenl
dans les meines idees ou les memes expressions.
III. Tend.vncks Dl Testvmknt. — Ces tendances sont assez diverses. Nous
u'avons pas affaire t\ un document de docirine une et determinee. Les traits
gnostiques apparaissent gä et lä. Nous avons signalö en note, au cours de la
traduction, l'cmprunt fait par le Testament ä TEvangile du Pseudo-Maltliieu,
de Tepisode de I'explicatiun des lettres a et ß lors de reducation de Jesus [15].
On sait Timportance qu'avaient ces dissertations dans la doctrine gnostique.
Les apötres reoommandent ä leurs disciples d'etre fermes dans la scionce
(yvwGti;) et dans la counaissance (aloön«?) de J.-C. [17]. Quand il vient de vers
son Pere, Jesus est revötu de la Sagesse («rotpia), de la Force (i^ilvafAi;) et de la
propre Puissance du Perc [i4]. 11 possede la mesure de la Sagesse (co<pia) du
Pere ; il agit selon la Sagesse du Pere [24]. II envoie sa Force (^övap-n;) sous la
forme d'un ange delivrer son apötre de la prison [2()].
Ceux-lä seront couronnes qui auront ete fils de la Sagesse (TOfp'a) et de la
Foi (m«jTt?). Gelui qui n'est pas Fils de la Sagesse n'est pas cliaritable, le Sei-
gneur le rejeltera. Ceux qui auront marche dans la Justice (i^i/.atoGjv/i), dans la
Science {fjSxji^), dans la Foi (uti^ttk) en Jesus, qui auront eu la Science (yvici;),
la Sagesse (cocpio.) et la Temperance (ou la Continence) (sy^p^Teta) ä cause de la
Justice (^tica.'.oTuvr,), tous ceux-lä auront une grande recompense [49].
On reconnait lä le vocabulaire gnostique et on voit raflirmation que ce qui
sauve c'est bien la yvcoTi; et la tt'tti;. A cela s'ajoutent des traits nettement
encratites. On a remarcjue sans doute ä la lecture que le Testament tient fre-
quemment pour une morale severe. II promet le royaume ä ceux qui auront
vt'eu dans le denüment, la continence [49]. On ne saurait dire qu'il y a Opposi-
tion entre le arnosticisme et l'encratisme. On considere actuellement les en-
cratites non pas commc une secte iiidependante, mais on appelle ainsi tous
ceux, chretiens ou lieretiques, qui embrassaient, pour un motif ou pour un
autre, une vie d'une austeritc plus complete.
Toutefois la pensee du Testament sur la Foi est tantöt d'apparence gnos-
li(jue, tantöt eile est cliretienne. Jesus-Christ parle plusieurs fois de sa mort,
mais sans lui attribuer nettement une vertu redemptrice ; c'est plutOt la
Science et la Foi ([ui sauvent. Tantöt il semble que c'est la Foi seule qui
sauve [4, passim], c'est eile qui donne d'etre enfant de lumiere [39]. II faut
croire en la lumiere, et faire des oeuvres de lumiere pour vivre [50], et Jesus
donne la promesse du royaume a ceux qui ont foi en lui [43]. Tantöt la foi
sans les oeuvres est presentee comme inutile [38. 47].
D'apres le gnosticisme basilidien, au temps de Jesus une commotion part
du nremier monde, illumine les deux autres, les inst mit de ce qui est au-
150 AVANT-I'ÜOI'OS. [10]
dessus. Daus Ic 'leslniucnt Jesus dit a ses <lisci[)les (iiTil leur enseigiiera ce
qui ii»i au-dessus du ciel [23] et il est erivoye \unw cminciier ses apotres et
ses iulelcs (laus le royauuie [23].
Le cüuimculaire de la parahole des vicrgcs sages et des vierges folles nous
offrc aussi des Iraits guostiques. La faron du commcnlaire ue nous est pas
ini'onuuc, cn ce scns que cette sorte de prosopopee qui faii des vertus, soit des
fenimes soll des jeunes lilles, uous la tiouvous dans le Pastcur d'Hermas, daiis
les Epitres de saint Ignace, daus les Livres llermetiques, dans h; Tabicau
de Cebes.
Dans le Testament les vierges sages soni la Fui (TCwTt;), la Charite (ayx7u-/i),
la Joie (s'jippoGOvr,), la Paix (£ipflV/i) et rF.sperance {H-k'k;). Les vierges folles sont
rintelligence (auve^m, la Science (yvcicrK), Tübeissance ('jTTy./.ou-/i), la Gontinencc
(EyxpzTeiy.), ^^ Misericorde (imüy.uoi).
Un voil que le Testament place la Foi parnii les vierges sages. Mais
d'autre part il place rintelligence, la Science et la Continence parmi les
vierges folles. On pourrait croire de prime abord que, par lä meme, Tlntelli-
gence, la Science, la Continence sont eondamnees, et que nous avons lä un
trait antignostique. Cest le contraire qui nous parait etre la verite. Hemar-
quons, en passant, que nous n'avons pas la division de vierges sages en vertus
et de viero-es folles en vices. Toutes sont des vertus, et le Testament ne les
reprouve pas plus les unes que les autres. Pour les vierges sages, ceux qui
croient en Jesus les possedent, elles servent de guide ä ceux qui croient en lui
et en celui qui Ta envoye. — (Juant aux vierges folles, elles ont dormi en ceux
qui croient en Jesus et qui ont coniiance en lui, mais qui n'ont pas accoinpli
son comniandenient. Cest donc parce que les homnies ont laisse ces vertus
s'endormir en eux, qu'ils n'ont pas accompli le comniandenient de Jesus. Dans
l'esprit de l'auteur, ces vierges fönt accomplir le commandement, et elles ne
sont folles que parce que les liommes les ont laissees s'endormir en eux. Sans
doute les vierges folles sont exclues de la cliambre nuptiale, le Testament le dit
tres energiquement; il ne pouvait guere les y admettre, -au inepris du texte
evangelique. Mais elles sont aussi bicii que lenrs sceurs, les vierges sages,
Alles du Seigneur. Celles-ci sont contristees et s'aOligent. Elles intercedent,
mais en vain, aupres de l'epoux pour les soeurs infortunees. Le Testament leur
temoigne tout autant de compassion et lorsque les apötres, ailliges eux aussi,
disent ä leur maitre qu'il est de sa majeste de leur faire gräce, ils obtiennent
en reponse une (in de non-recevoir, nun pas une condamnation. Nous ver-
rions dune dans tout cela plutüt un trait gnostique qu'antignostique, car, en
somme, l'auteur exprime assez visiblement le regret que la Gnose, rintelli-
gence, la Continence dornient au ca3ur des liommes. Elles sont folles nun pas
parce qu'elles fönt faire le mal, mais parce que, ayant dormi, tout le bien
qu'elles fönt accomplir a fait defaut.
[111 AVAN'r-l'ROPOS. 151
A cöte de ces traits qui nous ont paru bien proclies des doctrines o'iios-
tiques, nous (rouvons d'aulres traits ([ui s'eii (''loignciit ncUcmciit. il est
reeommaiide par les apotres de sc melier de Siiitan et de Cerinllw, faux
apötres; qii'on ne lasse pas sociale avec eux [12], car ils sunt vrainieul les
adversaires du Seigncur Jösus-Christ [18].
Notre Testament a aussi un caraetere antidocete tres accentue. Jesus dit h
ses apötres : J'ai revötii voti'e propre eliair daiis laqiielle j'ai ete engendre,
j'ai ete tue... [;J0]. II allirmc (ju'il est desccndu du eiel; Verbe, il est devenu
chair [50]. Les apötres dans leur profession de foi [14], allirment aussi la röa-
lite de sou corps, ils Tont touche apres meme sa n'-surrectioa [2;5] et lemoi-
gneiit qu'il est ressuscit(> corporellement.
La resurrection de la ehair est enseignee aussi avec beaucoup d'insis-
tance; la resurrection de Jesus racontee avec details ['21. 22] est donuee
comme la cause de la resurrection des apötres [32]. Le corps de tout homme
ressuscitera avec son äme et son esprit [3.5]. De plus, Jesus n'est pas rernunte
vers son Pere pour n'cn pas revenir, niais au contraire il viendra pour juger
b's vivants et les morts [27].
La descente de Jesus aux enfers est presentee avec un sens nettement
oppose au Marcionisnie ' ; dans le Testament ce sont les justes de l'Ancienne
Loi, Abraham, Isaac, Jacob, les prophetes qui beneficient du bienfait que Je-
sus leur apporte [381.
Le Testament ne connait pas non plus la doctrine gnostique de l'opposi-
tion entre l'Ancien Testament et le Nouveau ; il cite volontiers les Prophetes,
en parle toujours avec grand resjtect et fait dire ä Jesus qu'en lui les proplie-
ties se sont realisees [30. 42]; lui-meme a parle par les prophetes [30], et les
apötres enseignent qu'il s'est entretenu avec les patriarches et les prophetes
en paraboles et en verite [141.
Le Testament presente-t-il des traces de millenarisnie? La chose est assez
difllcile ä dire. La doctrine sur la venue de Jesus-Christ, et sur son röle ä son
second avenement, est un peu hesitante. ün ne sait guere si le Christ doit
venir avant ou apres la fin de ce monde. II semble que Jesus doit venir
d'abord pour les Justes seuls; car eux seuls doivent connaitre sonsigne [2. 7],
tandis que les mechants ne le connaitront pas. De plus, il apparaitra ä ceux
qui se sont confies eu lui... II les recevra lui-meme, et leur exposera la volonte
du Pere et le jugement de ce monde... leur visage brillera sept fois plus que
le soleil, mais Tauteiu- ajoute qu'ils se rejouiront pour des milliers d'annees
saus nombre. II n'est pourtant pas'question ici d'etcrnite ni de vie eternelle
que le Testament connait pourtant [v. g. 39]. D'autres fois la venue de Jesus
paiail bien liee au jugement. II viendra sur les nuees, dans la gloire, sa croix
devani lui, alin de juger les vivants et les morts [27]. — II nous a semble que
1. Cf. Irtinöe, Adf. Heer., I, xxvii, 3.
1.".2 AVANT-I'UOI'OS. [I2|
lo Testdinciil avail I'air (l(> ciDirn cncorc ;\ rimniiuence de la parousie. Jösus
a ordoniu' a ses apotrcs do faire la PA([iie ja.S(|ii'i\ ce ([uil rcvicuui! (Fanpri;«
du Pi're, avec ses plaies; il decrit sous quelle l'orme et avec ipHillc puissance
il vieudra, et ;\ ses apötres qui lui demaudent : Dans eombien d'anuees vien-
dras-tu? il repoud : Lorsipie Tan l.")U sera ecoule, dans les jours de la Pentc-
cötc et de Pi\(pie — entre la Pentecote et Päque suivant d'autres textes —
auia Heu l'avenement de mou Pere ['HS. 27. 28]. Malgre ces niots « Tavene-
nu'iil de mou Pere » que Jesus explique d'ailleurs, toul ce qui precede moulre
bien qu'il s'agit \ä du second avenemeut du Clirist. La Testament en donue
une date precise, Tan 150 dans les jours de la Pentecote et de PAque. Cette
date, qui se trouve la meme exactemeut dans les quatre textes, est assez sin-
guliere; eile nous reporte pour la composition du texte ä la premiöre moitie
du 11'' siecle. II ue nous a pas senible d'ailleurs ipu' cette dale iut contredite
par l'ensemble de la doctrine. INous avons eucore une autre phrase qui nous
parait indiquer la parousie comme prochaine, uiais nous avouons qu'il est
assez düTicile de saisir la pensee exacte de l'auteur. Le Sauveur parle des
souflVances des justes en ce nionde; c'est, dit-il, une epreuve. « 11s ressusci-
teront, et peu nomhrcu.r scront les jours dr leur atteute, afin que seit glorifie celui
qui ui'a envoye, et moi aussi avec lui, car il m'a envoye vers vous » [47]. Que
signifient ces mots « peu nombreux seront les jours de leur attente » ? On ne
peut affirmer qu'ils s'appliquent reellement, dans l'esprit de l'auteur, ä la
parousie procbaine ; mais enfin on peut les entendre de la sorte, surtout peul-
etre k cause de la difliculte de les entendre d'une autre facjon. 11 parait
impossible d'y voir la doctrine du Purgatoire, car il n'y est en rien question
de la purification de l'änie, le Testament ne nous renseigne pas sur ce que
feront les Justes pendant leur attente si courte soit-elle'.
Jesus dit encore ä ses apötres qu'en devenant chair, il est devenu lui-
meme ministre ä lui-meme [25]. Cette expression rappeile quelque peu ie
nionarcbianisme et la formule que nous donne TertuUien : « Ipse se sibi fi-
lium fecit » {Adv. /';■«./■., 10). Mais la distinction du Pereet du F'ils est etablie
assez fermement par ailleurs dans le Testament, et on ne peut guere d'apres
cette expression accuser ce document de monarchianisme ; en tout cas il n'est
pas patripassien : c'est bien le Pere qui a envoye Jesus; c'est bien Jesus qui
a soulfert, qui est mort et a ete ressuscite par le Pere, vers lequel il retourne
apres sa resurrection ; la distinction entre eux est nette. En etudiant la
christologie du Testament nous verrons les expressions qui sont douteuses
et araphibologiques.
C'est dans ce meme enlretien avec ses disciples que Jesus leur dit que
1. Ne serait-ee pas dans Origene et dans TertuUien que so trouvent les traces les plus
ancicnne.s dune croyance dans un lieu de purificatior., avant l'introdui'tion des Justes
dans la feliciley — Cf. Tixerünt, l. e., p. 303, 351.
[13] AVANT-PHOPOS. 153
c'cst lui-memc qui, sous la forme de l'angn Cabricl, est apparu ä Marie pour
Uli demauder soii consentemeiit ; et la raison (lu'il donuc de ce fait est que
pour les augcs, il est comme un ange. D'oü est vcmue ä notre autcur l'idee
de cette sorLe d'identificatioii cntre Fange Gabriel et Jesus? Nous avions
pense ä nnc inllucnce d'Hermas qui parait confondre Ic Fils de Dieu, le
Saint-l-]sprit, lange tres venerable et glorieiix'. II uous semble plus sinaple
d'adnicttrc que Ic Testament donnant ä Jesus, aux yeux des Auges, l'appa-
rence d'un ange, a ete anicne ä transposer d'un ange ä Jesus la mission de
TAnnonciation, mission qu'il pouvait considerer comme la plus elevee de
Celles qui avaient jamais ete confiöes ä un ange. En touf cas cette doctrine
est ä rapitroclicr anssi de la doctrine du gnosticisme juif, teile qu'cUe a con-
tinue d'exister chez les Ebionites esseniens, qui voyaient en Jesus un ange
fjoii etait dejä apparu en Adam.
Puisque nous parlous des Auges, notons que l'angelologie de l'auteur a
des attaches judeo-palestiniennes; les Anges sont preposes aux etres, car lors-
que le Seigneur viendra, les anges s'eloigneront des fruits, des fleuves, des
arbres et des abimes [4]. — Les Anges que le TpstamerH connait par leurs noms
sont ceux de la lifterature judf'o-palestinienne, Michel, Gabriel, Uriel et Ra-
phael [24]. A remarquer aussi cette idee assez singuliere que les anges de-
sirent voir et contempler la joie promise aux apötres ', mais qu'il ne leur est
pas permis de voir la majeste du Pere [30].
IV. Theologie du Testament. — Sous ce litre — en somme ici peu exact
— nous avons simplement voulu indiquer quelle nous a paru etre la foi de
Tauteur sur certains points doctrinaux. De theologie propremcnt dite, il n y
en a pas, ou presque pas, dans le Testament. Pour la plupart des idees dog-
matiques qui sont en cause, il ne se trouvc guere que des donnees tirees de
TEcriture ou de la tradition, mais l'auteur n'a pas reflechi, raisonne sur ces
donnees; parfois meme il semble que certains de ces termes ne contiennent
pas d'idee, tout au moins pas d'idee precise.
Le Testament connait-il la Trinite ? C'est probable, car s'il est vrai qu'il
V est question surtout de Jesus-Christ et de son Pere, que le Saint-Esprit
n'y a qu'une place fort restreinte, on trouve la reunion, dans la meme foi,
des trois personnes divines. Apres la mulliplieation des pains, les apötres
sedemandenl (pudle signification ils pourraient bien donner ä ce miraclc, et
ils y voicnt le Symbole de leur foi au grand christianisme. « c'est-ä-dire foi
au Pere tout-puissant, a Jesus-Christ notre Sauveur, a l'Esprit-Saint le
Paraclet, ä la Sainte Eglise, h la remission des peches » TK)]. II y avait
cinq pains; il y a aussi, pour les apötres, cinq objets de la foi. II est dit
la « foi en Jesus-Christ notre Sauveur », ce qui n'impliquerait pas la filiatiou
1. Cf. Tixi;ii().\T, loc. ca., p. 127, 12',).
2. Cf. 1 Pet.. I, 12, qui peut-etre a inspire l'auleiir.
154 AVANT-PROPOS. [14]
divinc; mais ailleurs, Jesus dil qu'il est le Fils |50] et il parle souveiit du
Pere, ou de sou Pere, qui Vn cnvoye. Mais qucls sonl piiur le 'rfshnticnl les
rapports de Jesus avec la diviuile, avec son Pere; quclles relations unisseut
le Saint-Espril au Pere et au Fils? Disons lout de suitc que pour ce qui
conccrnc le Saiut-Esprit, il est impossihle de savoir ce (pril est et ses rela-
tions avec le Pere et le Fils, le TcsUuiicnt. est muet sur ce point-lä. Quant
au Fils, Jesus dit de lui-meme qu'il est le V^erbe ilu Pere [42] et cette
alTirmation, qu'il est le Verbe, revient plusieurs fois sur ses levres ou dans
la bouche des apötres [14. 18. 25. 50]. II est aussi tout eutier dans le Pere
et le Pere est eu lui; il est aussi en mßme temps et vers son Pere et vers
ses apötres [28]. II est l'image du Pere, (il est issu) de sa ressenililance, de sa
puissance, de sa perl'ection, de sa lumiere, il est son Verbe parfait [28]. II
agit de concert avec le Pere [56], et il est assis ä la <lr()ite du Pere et tout
entier en lui, qui rcnd parfait [14. 30j. C.ar le Pere occupe dans la theologie
du Testaiiienl une place a part, il domine et parait dominer seul. Sans doute
les apötres professent que Notre-Seigneur et Sauveur Jesus- Christ est le
Seigneur, fds du Seigneur... qu'il a par sa parole commande aux cieu.x,
bäti la terre... qu'il est au-dessus des Clierubins [14], mais le Test'imeiit
parait confondre Jesus-Christ avec les anges et peut-etrc — la chose n'est
pas claire — en faire Tun dentre eux. Car Jesus dit que lorsqu'il vient de
vers le Pere tout-puissant... qu'il est revetu de la Puissance et de la Sagesse
du Pere', il est semblable aux etres Celestes, aux anges, aux archanges, il
traverse (le ciel) sous leur aspect, (il est) comme Tun d'entre eux... il res-
semblait ä Tun d'entre eux [24]. Assurement il n'est parle lä cpie d'une res-
semblance avec les anges, mais Jesus en prend les fonctions puisque c'est lui
qui annonc^a ä Marie Flncarnation [25] Quoi qu'il en soit de la pensee cxacte
de l'auteur sur la nature de Jesus, du Fils, ou du Verbe, pensee fort düTicile
ä saisir, ce qui parait ressortir de la, c'est qu'il n'y a pas pour le Trstanient,
et sous aucun rapport, egalite entre le Pere et le Fils. D'ailleurs le Parfait
c'est le Pere. le Fils est rendu parl'ait par le Pere [30]. .
Ce qui rend malaisee l'exposition de la doctrine de ce document, et fort
delicate ä saisir la pensee reelle de l'auteur, ce sont les variantes des textes,
sur des matieres importantes. Nous n'avons fait etat jusqu'ä prescnt que du
texte edite. Pour ce (jui concerne la doctrine relative ä Jesus-Christ, nous
avons des variantes, quo nous ne pouvons passer sous silence sans
fausser peut-etre la pensee, assurement sans la presenter d'une faij'on in-
complete. Le texte [28] « je suis son Image (du Pere), (je suis issu) de sa
ressemblance, de sa puissance, de sa perfection, de sa lumiere, je suis sou
Verbe parfait » presente la Variante importante « (je suis issu) de son Verbe
1. Nous nous soiiiineis occupes plus haut de ces cxpressions. nous n'y reviendrons
pas ici.
[15] AVANT-PROPOS. 155
parfait ». Ges iiiemes textes A, C, B' oiit egalcmcnl : Nous savons quo (c'cst
lui) qui de Vorbc est devenu chair [l'iL II y a un lieri logique entre cos
deux expressioiis : In lermc de rincarnatioii est .lesus-Ghrist « qui de Verbc;
est devenu cliair » et .lesus-Christ parlant de lui-memc, en laut (pic terme de
rincarnatioii, dit qu'il est issu « du Verhe parl'ait » du Pere. Mais cela nous
eloigne de la dot-trine de saini Jean, ä laquelle visiblement sc rapporlc Ic
Testament, /m 6 Wyo; cotiE sye'vefo. Et d'autre part ces meme textes nous par-
lent ailleurs du Verbe, comme le texte edite. Le texte B nous donne encorc
[42] la Variante interessante « (ditos-leur) que Verbe je (suis) dans le Pere »,
Variante qui nous parait confirmer l'interpretation que nous venons de pro-
poser pour Ics deux autres textes : Jesus-Christ apres rincarnation est
issu du Verbe, niais en tant que Verbe, il est dans le Pere. La conrlusion
de tout cela est que le Testament est dun milieu et d'une epoque oü la doc-
trine de la Trinite etait encore ä preciser. II ignore tout es les controverses
trinitaires de la fin du ii"^ siccle et du conimencement du iii'^; ä moins toutefois
([u'il nc l'aille voir dans le v Verbe qui est dans le Pere » le Xoyoc ev^izöeto;;
niais dans Jesus-Christ « qui de Verbe est devenu chair " on ne pourrait
voir le VJyo; Trpotpoptxor, celui-ci etant profere pour la creation et avant eile.
Et si, dans le Testament, quelques traits, v. g. la preponderance donnee au
Pere, la Creation attribuee, semble-t-il, au Seigneur fds du Seigneur, iine
sorte de Subordination dans lacjuelle est place Jesus-Ciirist et meme le
Verbe, le Fils, par rapport au Pere, si ces traits fönt penser k la doctrine
trinitaire des apologistes du ii'' siecle, ce sont la des indices trop tcnus et
trop incertains, pour qu'on soit fonde ä y voir un echo de rcnseigncment
de Saint Justin ou de Theophile d'Antioche. Unc chose est certaine, c'est
que le Testament ne connait pas röiy-GouTio? ; parlant des relations qui exis-
tent entre le Fils et le Pere, il se borne a la i'ormule, quelque peu modi-
liee, de saint Jean, alors que le terme consacre plus tard par le Concile de
JNicee eüt du, s'il avait ete connu, etre, comme tout naturellement, em-
ploye; de meme aussi, lorsque Jesus dit ä ses disciples qu'il est en meme
temps ici, sur terre avec eux, et lä. aux cieux avec son Pere; et encore
lorsque, apres avoir dit aux apötres qu'il viendrait juger les vivants et les
morts, il repond ä ceux-ci qui s'informaient de l'epoquo de son avenement :
« dans 150 ans aura lieu ravruement de mon Pere », l'explication que
donne Jesus de ces paroles est encore la seule t'ormule de saint Jean.
Pas plus qu'au sujet de la Trinite, le Testament n'exprime des räflexions
ou des raisonnements au sujel de l'Incarnation. Les apötres confesseut que
Jesus-Christ est le « Verbe cpii est devenu chair de la Vierge Marie... concu
du Saiul-Ksprit » [14]. Ils previennent leurs lideles qu'ils doivent sc ienir
soigneusement en garde coutre Simon et C(''riutli(', parce qu'ils « sont Ics
adversaires de Jesus-Christ, eux qui detounieront ceux qui croyaient au
156 AVANT-Pn()P(^S, [Ki]
\'orbe veritable et ä (ses) oeuvres, c'est-ä-dirc ä Jesiis-(,hrist » [18]. Lors-
iiuil oxpose le fait de rAniioiiciation ä Marie, .I6sus dit : « Moi, le V'erbe, jo
suis eniri' eii eile, el je suis dcveuu chair » [25]. El encorc : « .J'ai revotu
votre propre chair, dans laquclle j'ai ete engendrö » [30], dit Jösus, et « bicii
([Uf je ii'aic pas de corps, j'ai rcvetu uu corps... » [32]. II y a donc pour
le 'l'cshtiiinii (juelqu(! chose en Jesus-Christ, de preexistant, c'est le Verbe.
Sa uaissance est virginale. Quant ä la questiou de l'unite personnellc e( de
la dualite dos nalures, de leur mode d'union, le Teslamenl neu parle pas;
cerlaines expressions fönt nierae supposer que l'autcur croit plutöt ä une
transformation qu'ä une union, et celle-ci, en tout cas, ne serait qu'acci-
dentelle.
La soteriologie du Tcstammt est plus pauvre et plus vague encore que
sa doctrine trinitaire et eliristologique. Sans doute pour lui Jesus-Christ est
le Sauveur, il raiVirme des le titre meme et les apötres appellent plusieurs
fois Jesus Sauveur [21. 23]. Mais cela parait etre un mot vide de sens. II est
question plusieurs fois de la mort du Christ, soit que les apötres en parlent
[20], soit que Jesus lui-nieme rappelle qu'il est ne, qu'il a ete tue [29. 30]; mais
jamais une vertu redemptrice n'est attribuee ä cette mort, car on ne peut
voir dans le rapprochement de la crucifixion et du salut tel qu'il est donne [29]
memo une allusion ä la vertu redemptrice de la mort de Jesus. Les apötres
disent bien a leur Maitre qu'il les a sauves [^^0. 31. 51], mais qu'est le salut
qu'il leur a donne et comment a-t-il ete opere ? c'est ce qu'ils ne disent pas.
Jesus lui-meme ne parait pas donner comme but ä sa venue en ce monde
autre chose que la realisation des propheties [29. 30] ou le jugement [50].
II a rei;^u de son Pere, il est vrai, la mission de faire monter aux cieux les
apötres et les croyants [23], il a revetu la chair afin que les apötres et les
croyants ressuscitent [32], il a re^u toute puissance de son Pere alin d'ame-
ner ä la lumiere ceux qui sont dans les tenebres... il est l'esperance des de-
sesperes... la resurrection des morts [32]. Mais comment est-il Sauveur? Le
Testament Tignore. — Le salut parait etre la vie eternello, le royaume des
Cieux, dans la joie, dans le repos, dans la relation avec los creatures incor-
ruptiblcs [30].
Le Testament nous parle encore de la Päque. Elle est la commemoraison
de la mort de Jesus-Christ et les ap()tres doivent la faire jusqu'ä ce que leur
Maitre revienne d'aupres de son Pore [26]. 11 s'agit evidemment de la Päque
chretienne, de l'Eucharistie, mais notre document ne connalt pas ce dernier
torme. Nous trouvons aussi — mais sans aucun detail — la foi en la sainto
Eglise et en la remission des peches [16]. Co pardon des peches est apporte par
Jesus aux prophetes dans les enfers [38].
II se pourrait que la profession de foi des apötres au grand christianisme,
c'est-a-dire foi au Pere, au Fils au Saint-Esprit, ä la sainte Eglise, ä la
[17] AVANT-PIiOPOS. 157
remissiou ilcs pecliös [1(5], iiit une fornmlc ilc IV)i (•(Miianlc dan^i Ic iniliou oü
vivait rautour, mie sorte de Symbole aljrei^e.
Dans sa doctriiio sur la resurrection des morls iju'il (li'vcloppc avec coni-
plaisance, le TcsUiincnL taiilöt parait ctre dichotoiiüsle [;{7], laiitnt au contraire
il admet neltement trois elcments daiis riioiiiiiic : Ic corps, Täiiie et l'esprit
(({'ux'fl' et -vsü(xa) ' [3;5. ;55]. Cette tlieorie aiitliropologique, ([ii'nii troiive daiis
Philoii, avait, plus ou inoins modifiee, cours encore dans la secoude moitie
du n'^^ siecle; oa a eru la retrouver dans la pensee de Saint .lustin-. — Apies
la resurrection aura lieu le jugement, tous les liomnies doivent ressusciter
pour etre juges sur leurs actions honnes et mauvaises, et ce jugement sora
ecpütable. C'est .Jesus qui doit vcnir juger les vivants et les morts. Tel est
en resume l'enseignement du Teslamcul.
L'eschatoloürie de notre document n'oil're rien de bieu uriyinal. C'est uu
melange de traits empruntes ä FEcriture, quelquefois deformes, et d'inven-
tions plus ou moins personuelles. Les signes precurseurs de la lin des temps,
les persecutions des justes par les mechants, les prodiges qui doivent surve-
nir dans le ciel et sur la terre, les troubles, les guerres, la venue de l'An-
techrist, son portrait meme : tont eela nous est connu d'auiro part, c'est
reschatologie commune aux ecrits de ce geure. Nous ne nous attarderons
pas ä la considerer, car nous avons dejä signale — et c'est la question qui
nous a paru la plus importante — ce qui pouvait se rapproclier du millenarisnie.
11 est dans le Testament un trait, entre aiitres, qui est assez curieux. Jesus
vient de predire que les mechants seront livres au supplice de la flamme, et
il ajoute : « Nombreux (senml) ceux ([ui liendroat ma volonte (comme) exi-
geant des sacrifices et des immolations d'animaux, et qui repandront le
sang en mon propre nom, comme s'ils l'oirraient en oblation pour leurs pe-
clies » [8j. Nous ne connaissons, en Oi'ient, que Teglise d'Armenie dans
laquelle ait persiste l'usage des sacrifices sanglants, et precisement oil'erts en
vue de la remission des peches. Voici ce iprecrit le P. Tournebize : « Pour
que la remission des peclies ait lieu, l'eglise armenicnne veut ([ue, con-
Ibrmement ä la loi de Mo'i'se, on immole des animaux purs (brebis, clievres,
bceufs) ; ces sacrifices out lieu surtout les jours de tete et aussi pour les
funerailles. » Et en note : « Le synnde in 'Fritlli) de (192 reprocliait deja
aux Armeniens (can. 99) de faire bouillir de la viande ä l'autel, et d'en
donner une part aux pretres '. »
1. Cliacun des deux lennes ethiopiens designenl tantöt la i^y/i, laiitöl le miZiici.
2. Cf. TlXEKONT, /. c, p. 2'l3.
3. Revue de l'OrieiU cliretien, l'JOO, p. 280. Le 1'. T. parle iei des eciil di\-sept aecusa-
tions presenlees ä Benoit XII conlre les Armeniens. Nous sommesdonc a une epoque
Ires lardive, et ne pouvons par les te.xles reinontcr au dela du coneilo in 'rriillo. — • C.l'.
aussi p. 297.
l'ATlt. Uli. — T. IX. — F. :i. 12
15S AVANT-PROPOS. [IS]
'\' a-t-il (los öi^'lises untres (|iie roylisc arnKMiieiiiic ' oi'i sc; sdit prodiiilc la
|)('i'sistaiicc (lu l'addjilmii des sacrifices inosaüjues? Nous avoiioiis lit^iKiriT.
Et CL'peiulaiil iioiis avdiis (|uclque pcine a croiri' qiic raiilciir ait i'u ici eii viu;
IV'gliso (rAniK'iiio. Lc Irait, il est vrai, s'y ra|i|iort(' avcr asscz d'cxacliluclc,
de part et J'aulre il s'agit de sacriliccs sanglaiits oH'crts ä l)i<Mi pour la rcniis-
sioii des pcclies. De plus, le 'ri-staincnt, croyons-nous, coiniait, de iiotii tüut
au moins, l'Armeuic, liien ipic le iiom luenie eii soit fort deligure [."> d luite].
Mais uous ne voytms rii'ii ilaiis iiotre document (|ui uous rapproche de cctte
regioii, cur reniuueration des pays d'Asie Mineure qui se trouve en tete et
dans laquelle, il faut lc remarquer, il ue s'agit que de menaces contre ces
pays, uous parait avoir moins d'importance (jue la doctrine, et eette doctrine
ne parait pas nous rapproclier de eette region. Nous preferons ne rien con-
clure relativenient ä ce trait et attendre que la publieation eoniplete nous
apporte quelque luiniere, en nous faisant pcut-etre connaitre quelque autre
dounee.
Nous arretons lä eette etude sommaire et bien inconiplete eneore du Tes-
Innirnt. Nous Tavons hornee ä ce qui pouvait fournir les donnees les plus
süres pour resoudre les questions dont nous parlions au comniencenient'. II y
a saus deute bien des traits d'importance moindre qu'il serait interessant ee-
pendant de noter. Nous avons essaye de faire connaitre quelques caracteristi-
ques de ce document, mais pour une etude complete on ne saurait se passer
des autres textes qu'on en possede ; c'est pourquoi nous avons cru preferable
de ne pas pousser plus avant notre enquete, et d'attendre la publieation que
M. G. Scliniidt doit faire du texte copte.
V. CoNCLUsio.N. — Notre preniiere pensee avait ete de ne pas presenter
de eonclusions, et peut-efre sommes-nous temeraire de le faire. Nous von-
tlrions cependant faire connaitre les reflexions qui nous out (He suggerees par
la Iraduction et TiHude du Testainritt. Ces eonclusions, simples liypotheses,
nous les presentons avec toute la reserve qui s'impose a nous.
()n a Sans doute remarque combien mancjuait d'unit(3 la doctrine du Tcs-
1. L'Armenie, plus exaclement la Grande-Armenie, posstjdait des colonies juives, mais
elait reslee paienne. Lors de sa conversion au Christianisme (cf. Duchesne, Hisloire a/i-
cienne de l'EgUse, t. III, p. .522 et sq.) il se peut que les paiens coiiverlis aient accepU^ des
.luil's ces sacrifices mosaiques, pour lesquels d'ailleurs les sacrifices du paganisnie leur
avaient enlev(3 toute repugnance. Mais on na aucune certitude sur l'dpoque oii se serait
j>roduit ce m(iIango.
2. Les preceptes moraux, par exemple, indiquijs dans le Testament a pari ce qui en a
(^tti Signale, ne nous ont pas paru de naturc ä apporter des donnees assez specifiques
pour la delermination de I'epoque, ou celle du lieii (rorigino. c Vst pour(|uoi nous ne nous
en soinmes pas occup(3s davanlage.
[19] AV.\\T-IM{()I'()S. 159
tiiniriil. (anh'il ofl IkkIoxc taiil('>t li('lorodoxe, loiiia loiir i;ii(isli([ue, par cxoniple,
et autignosti([iic. Do plus, si nous cxceptons la preiiiierc partic [I ä 121 qiii
olTrc assoz diniilö, on scnl ä cliaquc instaiil quo la trame du recit et des idees
est frequcmnieut rümpue, inais — choso iuiporlautc — pour etre roprise plus
loin. A partir du paragraphc 12 Ic texte uc se suil plus. (Test un criclievetre-
uient de fragmeuts de naractere tout difl'erent. Nous avons une partie qu'on
pourrait appeler historique, et une partie apocalyplique et eschatologique (pii
correspoiid au commencenient. Un coup d'ineil sur la table des chapitres
reud ce fait assez evident', et la lecture l'ait sentir de plus une difference
d'allure entrc tous ces Fragments. Reniarquons aussi que la premiere partie
[l ä 12] no se presente pas sous forme de dialogue, une seule fois [4| les
apotros l'ont une question au Soigncur, qucstion d'ailleurs passablement insi-
gnifiante; eile est sous forme de recit, tandis ([ue de 12 a la lin, la forme dia-
loguee domine, ou du moins est bien plus frcqurnte, et eela ne parait pas prove-
nir seulement de ce que cette sccondc partie est plus elendue que Fautrc. Xoter
aussi que les paragraplies 40 et 'i() rej)roduisent d'assez pres le commencenient.
Nous avons deux liifipit : celui qui ouvrc le 'r<:st(unenl, puis, apres le pas-
sage sur le sort des justes et des mechants, un nouvcl incipll que rien nc recla-
mait et que rien ne justifie. C'est ä partir de lä que le texte parait bouleverse,
et dans lequel nous avons tonte une partie qui ne repond plus ä la promesse
de Jesus : « Je vous revelerai ce qui arrivera dans le monde alin que,
l'apprenant, ceux qui croient en moi craignent » [2], alors que Fautre partie
röalise encore cette promesse.
Le fragmcnt latin du palimpseste de ViiMine - conlicnl la presque totalite
de notre paragraplie 2^i ' (pii est dune doctrine assez etrange, et peut-etre
la premiere moitie, ä peu pres, du paragraplie 2(S''. Ce texte latin aurait-il
une existence independante ailleurs que dans le Codex de Viennc:' Nous
n'oserions pas le dire, ä cause de sa brievetc qni indiquerait plutöt un extrait
— dont le clioix est intentionnel — d'iin ouvi'age plus considerable. Qnoi
qu'il en soit, comme nous n'avons pas de raison de croirc que nous avons la
deux fragments soudes et non un seul texte suivi, nous pouvons constater
le procede — sensible d'ailleurs ä la lecture seule — ([u'emploie Fauteur on
du moins le compilateur du Testament. Apres avoir divise ses documents en
fragments, il les soude les uns aux autres en les entremelant au petit bonheur.
1. Si trop souvent les litrcs que nous avons donnes ne resunient que d'une fagon approxi-
mative le contenu, la cause en est la. II eüt lallu pour eviler cet inconvenient, au moins
dans certains cas, les miiltiplier encore, ce qui aurait fail vin morcellenieul inlolerable.
2. Fol. 67'' et 67' de deux colonnes chacun.
•'5. Fol. 68', 2^ coloniie, ligne .3. jusqu'ä fol. 67\ 2=col., I. 'i. II nous a de inipossiblo
d'idoutifier le conimcncemenl du texte qui est en trrs ninuvais dat.
4. [-'ol. 07' liu de la 2" colonne, et du texte.
100 AVANT-PROPOS. [20]
L'apocalypsc (lui (nivrc le 'l'fshiiiiciiliiin ilc .\P' Hahinani, ollVc luu! aiialo-
iiie trös yiaiulc avoc Ic commcncemciil de iiolrc 'l'csUiiucnl . La lonj^-iic cnuiiir'-
ialii)ii asso/ lyi)i(|iio des pays d'Asic IMiiiciiii', avcc (lurNpius varianles pt'u
iiiipoilaiilcs, se trouvc daiis les dctix docuinciils. 11 cn esl de metnc do ce qui
coiR'onic rAutcclirist, sou porlrail est prcscpio scniblabli! des deux coles. Cette
partic tont au inoins du Tcshinicnt pourrail avoir une existeuce independante.
Devant ces faits assoz apparents, noiis uous sommes demande si imus
avions affaire reellement a uii document unique, et nou pas ä uu document
forme de deux textes joints ensenible. Gelte derniere hypotliese nous a paru
soutenable. Le Testament prcsonterail un texte escbatologique (E) dans le-
quel aurait ete iusere, par Fragments divisiis, un texte liistoriquc et moral (II)
sous forme de Lettre des apötres, texte s'ouvrant apres le second iiieipit, par
la recommandation de sc tenir en garde contre Simon et Ceriutlie, ou par la
liste des apötres [131; nous lui croirlons une tendance antignostique et
antidocete. Les traits gnostiques ne pourraient-ils pas etre attribues au com-
pilateur lui-meme de ces deux documeuts ?
Nous disons que la partie bistorique S(; presenterait sous forme de lettre
des apötres, voici pourquoi : Le texte copte decouvert par M. Scbmidt ' se
presente sous forme de lettre, il en est de meme du petit fragment latin etudiö
par MM. Bick et Manier, c'est une Epistnla". Nous croyons avoir retrouve,
dans le paragraphe 12 de notre texte ', le titre correspondant au latin et
1. Nous ne connaissons du texte copte que les extraits — en relations avec le latin —
qu'en donneM. S. dans la notice dont nous avons parle, p. 4, et qu'il a eu l'obligeance de
nous envoyer. Ces extraits correspondant ä quelques phrases seulement de nos para-
gTaphes24et28, etil n'y a pas idenlile entre le copte otFethiopien. I.anote quo nous devons
au R. P. Dom Bildnieyer nous a fall connailrc aussi quelques fragments correspondant ä
nos paragraphes 20, 21, 22, 26. Lv copte et l'cthiopica dilferent un pcu. Nous ignorons si le
texte de M. S. contient le commencement 1 a ti et les parties qui, dans le resle, s'y rat-
tachent; possede-t-il nussi loulc notre partie hislorique? — II va de soi que nos conclusions
visent le seul texte (Hliio})icn. La piiblication de M. S. nous monlrera si elles peuvent, et
en quelle mesure. s'appliquer au copte.
2. Dans le manuscrit palimpseste de Vienne (Palalinus 16, olim Bobbiensisl les folios
ü0''-60\ 67''-67' sont marques Epistula a la marge superieure. M. Bick d'apres cela avait
cru qu'ils conlenaient tous le meme ouvrage. On a reconnu depuis que seuls les Ibl. 67'-
67' se rapportaient au Testamcnl. Les folios ü0''-60' contiennent, en bien mauvais etat, un
fragment de l'Apocalypse de Tliomas. Dom P. Bihlmeycr {Rci'iie Benedictine : Un texte
non interpole de fApocnli/pse de Thomas, pp. 270-28.'!) vient de publier un texte de celte
apocalypse (|u'il a decouvert dans un manuscrit de Municli.
3. II y a ä cet endroit entre 11 et 12 une coupure marquee dans le texte L : dans A un j)etit
Intervalle, comme il y en a d'aulres d'ailleurs; de meme dans C oii les intervalles cepen-
danl sont moins frequents: dans B il n'y a aucune Interruption, la premiere lettre de ce
nouvel incipit est la derniere lettre d'une ligne. A premiere vue, ou iuclinerait peut-etre ä
penser qu'un document nouveau commence, mais il est dillicile de le croire : il n'y a pas
de titre reel a cet endroit, et le fragment 1-12 ne peut elre isole du reste. car les memes
[21] AVANT-PROPOS. Kil
au copte. Lo texte cthiopien cii est fort einbrouille, ce serail lä qu'aurail
ete faitc la soudiire cntre los deux textes, liist()rii|uc et escliatologique. Dans
les mots fmf^\hA. • M-i- ■ "TmCla«- • h,h'?C9^- ' hC^iKih ■ AÄ.efrft •
hCfl'f'ft : KH' • h\i't^ '• qu'oii pourrait traduire : a Lettre du College des
Apötresiet des) disciples de Jesus-Christ, qui (est adressee) ätous(lesfideles) »,
ne pourrait-on pas voir le litrc du document 11, quelque peu modifie par la
iiecessite de le faire entrer, de la faeoii la moins visible possible, dans uue
phrase construite pour le recevoir, ou dans une plirase existant dejä, mais
eile aussi reniauiee pour le uieuic inniif ? De plus, les Apötres disent [\'.V\ qu'ils
ont ecrit aux Eglises.
Tout eela, on le compreud, u'est presente qu'ä titr(i de simi»le hypothese.
(^)uant ä essayer le depart eutre H et E — a part le commencement de E re-
presente par 1 ä 12 — uous u'y songeons pas. 11 ne nous parait meme pas
utile de le tenter, on sait combieu sont arbitraires les tentatives de ce genre.
Sans doute le texte copte olVrirait pour cela une aide precicuse, mais on peut
espercr que, si notre bypotliese est juste, tot ou tard, dans uue langue ou
dans une autre, soit la parlie liistoriquc, seit Tapocalypse sera decouverte ä
l'etat isole.
D'apres ce (pie nous avons expose sur les tendances du Tr.stainriit. le
gnoslicisme qu'on y releve nous parait representer plutöt le guosticisme
alexandriu; il seuible v avoir aussi des influences ebionites, esscniennes ou
encratites. Serait-il impossible de voir dans le Testament tcl que Tethiopien
nous le livrc, d'une part un ecrit ehret ien represeutant quelque chose eomme
une catechese postapostolique, d'autre part un document apocalyplique et es-
chatologi([ue, ees documents soudes par quelque compilateur gnostique ayant
des attaches esseniennes ou encratites et de culture alexaudriue, qui aurait
ajoute certains traits et accentue d'autres?
Comme pays d'origine de celte compilaliou lolale, nous indiquerions
l'Egypte de preference, peut-etre la Palestine. Quant ä l'epoque, il semble
qu'on ne peut gucre reporter bien avant, dans le in'' siech', la doctriue gene-
rale du Trstdiiiciit; nous penserions ä la flu du ii'' ou au commencement du
idties sonl reprises, la lornie, Tailure de ce conuiiencemcnl se continue par endroit jusqu'a
lafin qui maintient le titre et donne Ve.vplicit du Testament. 11 semble que 1-12 ainsi que
Tapocalypse du T. R. derivenl d'une source commune Iraitee libremenl par chacuii, mais
ce texte commtm a du elrc utilise par le compilateur lui-meme de notre texte cthiopien. 11
aura pu introduire la Lettre dos apotres au milieu de Lautre, afin de moins attirer Latten-
tion et d'essayer de donnei- plus d'apparence d'uniti'. — Dans nos conclusions nous avons
eu en vuc evideniment le texte elliioiiicn dans son cntier. Mais on s'apercoil vile qu'en fait,
c'esl la seconde ]iartie qui l'oui-nit la base de nos conclusions dans une mesure bcaucoup
plus large quo la premiere; cela tient ä ce que cette preniicrc partie. ainsi d'ailleuis <|nc
les Tragments de la seconde qui s'y rallaclient, n'ont prcsque quo des Iraits eschatoloui-
ques et fort peu de doctrine.
152 AVANI-I'KOI'OS. 122]
iii" sirclc. Mais iioiis crüyons egalemenl (in'il v a dans le 'l'csldiufiil iiiic
nailic (iiii imiiirail n-inontcr aiix premiörcs aiiiiöcs du ii" siecle, d'autres qui
nous it'piirlcraieiil a uiic ('ihujuc seiisililciuciil plus lardivc.
Apres avoir presoiite ces conclusious, iious ue iious disslimildiis pas tont
ce ([irclles Dill, de provisoirc sans doiile. Cesl a M. Schmidt, cpii pourra dcsur-
laais cümpar(M- le texte cople, qu'il a decoiivert, avec le lextc ethiopien, qii'il
appartiendra de donuer des conclusions plus fcrmos, en conformite ou eii
Opposition avec Ics iiötres.
L. (il ElUUElt.
LMHODUCTION
1. Les manusciiits i:tilisks. — Les textes qiii ont servi ä Tedition de ce
Tcslaineiit de ^otre-Seif/neul•, soiit tircs des manuscrils suivants : Fonds
d'Abbadie ' (Bihliothcque nationale de Paris) :
N° 51. « 35 sur 27... belle eciiture ancienne... deux colonnes, parchemin beau, mais
ayant des troiis et des raccommodages... 157 feuillets. »
Le Testament commence au folio 113 v" a, au milieu de la colonne, et se
termine au folio \'M) v" h.
N" 90. « 22 sur 18... ecriture yuilb ancienne, en deux colonnes, mais de l'epoque ou
le A" elait tantöt sans petiole, lantöt avcc cet appendice, 114 feuillets doni im blanc ä la
lin.
Le Testaiiieiit commence au folio 81 r" «, et se termine au folio ll'i r" a.
X° 19!). >< 2o sur 19... ecriture mediocre, sur deux colonnes, parchemin commun sou-
vent troue et recousu, 57 feuillets. Une note du Pere .luste d'Urbin dit qu'il acheta ce
volume a Tadhada Manjnm, Tan 1850 de notre i-re. »
Le Testament commence au folio :?'.! v" a, au bas de la colonne, et se
(ei'minc au folio '.~i v" /».
Le texte edile est celui du manuscril Or. 7U;{ du Ikitish Museum de
l^ondres. Wright le decrit ainsi ■ :
« Parchemin l.'i Jf sur 10 f inches. l'io feuillets avec deux feuilles blanchcs non numc-
rotees au commencement et deux ä la fin; trois colonnes: 38 lignes. Ecrit, d'une ecriture
pclite et reguliiTe, vers le milieu du xvin'" siecle. »
Lc Testament commence au folio 14 r" a, i't sc termine au folio 19 v" c,
les trois colonnes de ce dernier folio n'ont ([u'une dizaine de lignes chacuue.
1. Antoim. i>'.\iiii villi;, Cahitni^Ke raisonne de n/iiniiscri/s elhiapiens.., Paris. IS59,
p. (10. 100. 199.
2. WiiKiiii, Cdtahigiie <if llie vlliiojiic nuintiscripls in the Ihilish Museum, Londres.
1877, p. -270.
lü'i l.\TI{()l»l CTIOX. [2'i]
(](' texte est Ic |iliis t'oiM|il('l rl ('11 sdiiiiiu; \r plus corrcet, au poiiit de vue
L;raiinii;ilieal et iiioridiologiquc.
Nous desiiiiiüiis les le\les ainsi :
Texte du maiuiscrit öl == A
— — «)ü = B
— — 199 = C
— — ür. 793 = L
II. Leius cahactehks. — Nous avous laisse suhsisler, soil dans le texte
soil dans les variantes, rorthograplie des maiiuscrits, pour les fornies <|ui
sollt admises commuiieiueiit. comme ?}i9"C. pour ^}\9"C-. ?d.'l'C9^ p^ur
.e«f.4'(:?', ?»A pour ^A, /wj\7, pour tm^'h
a. Lc texte A. — A se caracterise par la uegligence du copiste dans la
quanlite de la vocalisation; c'est ainsi qu'il ecril -1"?iiniP pour ■^JiH'Hf, hrt'T'
pour tx/vV, AWi pour i\,h, y^9"^\\ pour h9"^\\, n-4-ll^ pour O'^-h'^ etc. Les
l'aules de ee genre sont Ires nombreuscs. Un reiici nitre parfois le sujet ä
l'accusatif.
I). Lc texte /.'. — B porte des corrcctions extremement iiombreuses et
diverses. II a 1(53 colonnes et le calcnl que nous avons fait sur 40 colonnes
prises ek et lä nous a donne 109 corrcctions, d'oü comme moyenne des cor-
rcctions par colonne, le nonibre 2,72. Ce qui caracterise ce manuscrit, cc
sont les omissions tres nonijireuses de leltres ou de syliabes, dans le texte
primilif. Nous lisons cncovQ (Dh.'Vi^o«- au Heu de öi^i.'l'^fl»"«!''''»' ; rihA.!/'""-
au Heu de rliA/i'ir««»- ; VCh?*«»»- au Heu de VlCh}*'«"'' etc.. liien qu'un grand
nombre de ces fautes aient ete corrigees en surcliarge, v. g. ^ini''7-S.I/'[|''''"],
4''>^['1•]' X-[a]?i, rD?»ö»- ['>•!:] rt, ^['n]Ahfl»-, et( ... Le corieeleur parait bicn
etre autre que le copiste du manuscrit : l'ecriture de ce dernier est plus carrec,
Celle du correcteur plus ronde; il y a aussi une dili'erence assez sensible et
constante dans la forme de certaines lellrcs.
Les corrections n'ont pas eu pour but seulemcnt de remedier ä i'iucurie
du scribe ; elles sont parl'ois de eourtes additions utiles, v. g. additioiis de
pronoms, du fl) copulatil", ile preposilions, etc. Souvent aussi elles soni de
longues additions faites au texte primitif, pour le rendre plus eonforme a un
autre texte, que le correcteur avait sous les yeux. Nous donnons plus loin
une liste assez longue de ces corrections diverses. Lors(pie l'addition est peu
importante, eile est placee dans rinlerHgne, au milieu tln texte; quand eile
esl plus importaiile, eile est reuvdxi'e cn lele ile la colonne. I'arfois a Icn-
didit Oll doit s'inlercaler raddilion on tiome le pi^lit signe H' (un r/i bas et
largo, renverse), d'autres lois, il ny a aucune indication; il n"y a jamais de
signe de reiivoi a raddilinii elle-menic. de quo le correcteur veut faire dis-
P. :J9 1.
9
P. 'il 1.
7
P. GS 1.
,)
P. (i.S 1.
.)
[2,M IXTRODUCTION. 10r>
paraiti-e, mol, Irttre, signc de vocalisatioii, est hmtöt place eiilro ilcux tralls
liorizontaux, tantot entoure completement par Ic trait.
c. l.e texte priniitif de li. — Avant de rnoiitrer cc quo les correclioiis ont
fait du foxtc priinitif, nous devous l'aire ooniiaitre ce dernier. Alin de simplüicr
uuus designcroiis par B' le texte primitil' et par ß- le texte tcl qu'il sc trouve
actucllemeiit, considere au pouit de vue des corrections.
Le texte IV se rapproche davantage de C que de A, et parfois lorsqu'il
donne la memo legon que L, les deux autrcs tcxtes A et C, se separant de
B' = L, s'unissent dansune le^on dillerente. Nous donnons quelques exemples
de ces deux l'aits doiit iious tirons plus loin la conclusion cn l'appuyant de
plus sur la comniunaute des variantes.
L = -l-rt-ftA; B' = (:=^.rtA-l-
i> - .e/i'fCÄ.; B' =c = ;^ft'^f:^,
I. hft/w : n^fl»-'/^' •• l-'i'l/.V; om. B' C
1. -^ hö^. "/"• B' c
P. 7S 1. II L ^ O'i^a«''!' : hr'iM"; B' = C = Xht ' hTll
1> ,S2 1 .» I. liat-M' ■• ha-?\ B' = C = Hfl»-?il: ■■ htt •■ -tt?
\\ .s;j 111 I. ^ ^n ! n^.n • r?:(:; b' = c -- hnm •. nr.e.(:
P. 8^1 1. T) Apres maa^^x)/..', \V et C njouleiil 'hi.-'i
P. H'. 1. (■) IV = B- = C om. (Dhaf-^'h
p. N'i 1 '1 L -- höüai-)n'^- ; iv = C = MAc'-hr?''"'-
\\ S'i 1. 10 L -^ flHHAVhJn'jPö«.. ; B' = C = nHHAVhöo-
p. 8:) 1. '. L =^ mcrv; b' =c<>m.
P. S(. I. 2 B' = C = M •• ?i1lU •• ÄV ■• fn^c: ; L om. M 1 .
P 87 I. 'i 1. = f.^>H>tl; B' =C = ^.'hWni
Ces references sufiisent saus doute pour montrer la parente qui existe
eutrc B' et C, ou pourra la constater encore d'ailleurs par les variantes.
Voici quelques-uns des rapports qui existent entre B' et L :
P. 42 1. 1 B' = L =^ iO'tl'f • J.^.; ?»^. "'/'• A et C
P. 4() 1. 4 B' =L = m^o»; 0/«. A et C
P. .Vi 1. 7 B' = L = -JO-; A ^ C = «?«•
!'. ."i7 1. l-W W = L om. fl>;i^.A- • ?i'>''/OV avant tWU.^m't,, qu dut
A et C.
L'ordre dans lequel sont cites les Archanges, page .>7 ligne ;{, est Ib meme
dans B' et dans I>, difTerent dans A et C.
P .V.» IC) B' = L = 9"rt-n'V.-f-; A ^ C ^ '|-rt'n"/.-f-
P. ()(i 1. 8 B' = L =^h\a\'>xi\ A = C = AWJP'J.
1'. (;'.» 1
•> /
\v
^ L
IV 11 1
i
IV
= L
\\ 7:. 1
i
IV
- L
106 INTRODUCTION. [26]
fl» ?<«.')•<•>. ; "»' (^ A
m>r\\\.Wf, A = C - rBr/n,e.;SJr>
Mfilgn' SOS rclaliiiiis lautol avoc C taiit()t avcc L, lotexte B' posseJe (luol-
(jues lec^oiis «iiii liii smil propres. Cepciidaut collcs-ci soiil asscz pcu iioin-
breuses, commc il v a licu de s'y attondic Voici cellos qui nous ont pani
los plus importantes :
p. 42 1. 4 IV i(iuuiv hhe avant {nnfrti.
P. 44 1. 4 IV = AH : "/Arpoiii A»H: -■ r.f.'c:
W 48 I. U IV = ''7?ihA.h««'- ; A C L =- AiiA.3r)o"-
P. 50 1. I I IV -=fli^ö)-)|; coirioe on n.m ' mV/'H -■
P. r)3 1. 1-2 IV ^ AniA"{. •• Ah:^H. ■ "/Ar; coirigo en A'JA'w .-
«JA?"
i>. .")4 1. I H seiil a la forme +/;.'}P'ft plus voisiiie du grec.
P (13 1. (; IV aj. H'Mn/. •• WKYV avant ^^"/^Hf
P. 711. :{ IV «y. rtAraprosflnntTjPV.
P. 7S I. 7 IV nj. ,e.'fj'|- avaiil >n..e..
Nous croyous que le texte B' existe daus le manuscrit Or. 795 du British
Museum. M"' Grafiln uous avait proposö de pliotograpliier pour uous
i'C toxto Or. 795, et cu meme temps, il nous donnait quclqucs-unos de ses
variantes par rapport a L. La comparaisou de cos variantes avec les textes
A, B, C, nous fit ooustator uuo parentc etroitc entro ee texte 7i)5 et B'. .Vfin
do pouvoir mioux oii juger, nous avons drossö unc listo des variantes do IV
])ar rapport a L, et M. Nau a hien voulu les coUationner avec les variantes
que donno Wriglit'. Voici les variantes qu'on releve entre ces textes. Aux
variantes de IV uous ajoutons IV quaud il y a Heu. De plus, nous iiuli(pions
la le^on de A et do (] lorsqu'elle so rencontre avec Or. 795 ou avec IV.
Lorsque la locon A ol (] ii'est pas notee, c'ost quo, ou-bien eile est cello de
L, ou une lec^on propre; dans ce cas on pourra la trouver aux variantes.
P. :J7
P. M 1
. 4 L.
H>"JC?ö»-
B'.
WV^ICf^-
Or. 795.
H+V?t?<^- =
1. 4 L.
KiS^i*
B'.
A.Vffle
795-
Aiflig = AC.
A
1. Le maniisfril Or. 79.'i (L) a ete ecrit vers \c milieu du xviii' siocle; le manuscrit
Or. 70.") est (Ir la meme epoque. ("J. Wricui-, lac. r/7., pnge 27.3-274. oii sont signalee.s
les variantes enlre ces deux textes. Elli's |i(H'tenl seiileiiieiit sur les liiiil pri'niicres
eolonnes de 1,,
[27j
INTKODrc.TIOX. Iß7
1'. ;}7 1. 5 I.. firo-
IV. tirm
Ov. ~\K^. M'^O-i, = A C
p. :;s 1. I I,. y.vi'Ah
iv ff.ti.i:i)-
7^.). .C.^i.CU- -- AC
P. :j.s 1. 1 L Ä.fKir'<- ■• n-l •hi»"*'.
795. ^.f^'/'V- : 1 ^i»'V.
Ac. h.vhr'i-,
\\ :;,S I. 2 ].. M
B' ?,A
7%. hA — A
P. :?S 1. -2 L. ?,A"'>'f.-
B'. ho^'i'U
7U."). hoB-'}'|:
p. ;}8 1. 2-;} L. fli,e,i-fliiMv : A^^'r- •■ j?.hav
B'. ,e,'i'flji;n- = mM^- • ^.HAV
7i).). ,lVl-flJnn- •• fl»?.«^'V •• ^.HAV = A C
B-. (/. oi)p\'mi}{\' : (/. ro) (//< Ah^l* •• 5*- '•
P. 4:5 1. 1 J. fli?ii'"'H •■ f.'ili: ■ WKH' • oDtith-l..
B'. a)h'rw\h ■ ^.'l'Mc: ! h'il' ■• oo{\.h± « ^.<w.}^->,
P. 4)5 1. 1-2 L. »'i-A-'kV ■■ n.1x''l'"l'IUh.
B'. HTA*' ■• h'/n •■ Ihli"?"?'/:!)-
79 j. Il'i'/\'P-- ■• htm : HrW^V-LD--
B-. H'.'A'fe ('. V) • (' h»n •• n^ •
P. 48 1. 1 L. fliilh«»'/..
B'. fl)h<wY.
795. rDh»»>y..
P. 48 1. 2 L. hCfihjf'
B'. hhCfiKo-^ B (/. A^'-
795. /{hi:y,h,lh = A
P. 48 1. :{ L. "/.T"> •■ flJ^A.'J-fft : rhrtfl>-J?^.
1. l'oiii- inJi(iU( T les ciirruclioiis luiles u B'. nous iiit-llons la IcLlre qui subit la cor-
rection, entre parenllieses, avec /•. qiiami la lettre est rayee, i. qiiand eile est intenalee.
III. ([uand eile est eii marge. — 2. La deuxieme lettre de ce mot. f/iii es/ la iiiemc duns
TJ.'i !■! dans R\ esl im -V aveiio-l»' e' vocalise un o eommc •).
KiS INTHODrc/noN. [28]
Ol. 7'.):) nKH' AC) "/.'['"J • rii'l.'C'J'fft • rfi«^'/,',e'>
15' et 795 seiils onl la rönne adoucie Ji/i'/,'JPV, — '>.
P. 'iS 1. 'i Apn-s dh'i'l'.hll'o"' , Ov. 7i>:> cl IV sculs ajoulciit
p. 'iS 1. .") I.. nr/.f.'F-i'A?'«»-
IV. nH^.+l-A}"
79.). flHjl'.+'l-A?' .\C
P. 'iS 1. (i L. aih.1'^Uait\-
IV. flJÄ.'/'r/imVi- : H (Dh. (i. V Irhn'h-
795. mh.'ium'n'
P. iS 1. 7 !.. fliHhCV
B' fl)'M/ht:V
795. rn-l-HhO = AC
P 'i.S I. 7 I.. ^iTie'JVhlntn»-
IV. h''7'V'>h*n»- ; B^ : hl'^ [i- 0 t (' Tlh Ifl««»-
795. ÄöViVJflo»- = A
P. W 1. 7-8 L. IDÄ'PA^.V
B'. 0)h'PAÄ">
795. fli^'PAÄ->
p. 'i8 1. 8 L. h}xi\\.htt.h.i: ■■ ht\ : h:''\i. •• 'if\r •• mn^.prt-ft
B'. n?i'iii.^'nrh.f: ■ Ä:^n. ■ if-A- •■ «JAi»" •.-. mhsfhti
795. n?»7II.Ä'nrh.C •• h:^H. • W-A- • «JA'/' :: fl)/,,efrft
B . nW ■ / h-tt) : h ■■■■•
AC omettent hfl, i't ajoutent W"A", ainsi (|ue 0 devant
P. 'i8 1. 9 I.. /\^A.llo»-
IV. «7hhA.ho»'
795. <^?»hA.hfl»'
P. 'i8 1. 10 L. m-f-«7n ■■ r/iA.'rc?ft
B.' fl»Ä.'r(?ft •flj'f-'^ft
795. <nÄ.T(r/l • m*'^ft
P. 'pH I. 10- II L. flifl(:-|-A""Ä?'ft : = B = A = C.
795. awi:-l'n""'f.9*tl, k'con propre.
P. 49 I. I L. inj:n-f:.ev"i'
IV. miM'.n
795. lr](:rt'/;.e'> A C.
P. 'i9 1.1 l. mi\"fd'n ■■ A(>A
|;2C)| INTRODUCTION. 109
IV. in",/.'n •• AKA
Ol 7'.l.) «»"//.-n • A?iA = A C
1'. V.) 1. 2 L. unh'illhih •• AhllUi
IV. IIKIU.M ; IV : H ' nhil' • Ä"i
7U5. H?i-;il.?iV
p. 'i9 1. 5 L hst^'i\ •■ IncMii •■ lhl\\.hnih.c
IV. (////. — IV' retablit i'e Icxto en tiHe d'uiic colonne.
7*).). hsii-fi ■■ "nc.M'h = c.
P. 4i) I. ü L. K'/'-^n
IV. hr-Wl - A
795. 0//I. — C = h9"h1 .
P. 49 1. G-7 L. in<J
79.K tnin/l = A
P. 49 I. -S L. ;S^.A
IV :\eA
79.) :N(PA
Le conipto de ees variantes se repartit aiiisi : Relatious de Or. 79.') avec
AB'C U
A B' :>
A seul 1
B' seul 14
Ell comptaut toutos les relatious de Or. 795 avec A, B, G separemoiit
uous avon>s : Helatioiis i'iitrc Or. 795 et
A 17
B' ;jo
c II
On peut douc penser qiu' le texte Or. 795 se rapproche probablemeiit
beaucoup du texte B'. — C'est pounjuoi uous u'avons pas cru qu'il lYit bleu
nöcessaire de faire photographicr ce uouveau texte pour uotre ('■ditiuu du
Testament.
Nous avous dit que B' se rapprociiait plus de G que de A. Cela parait
contredit par le tableau ci-dessus. Nous croyons devoir maiutenir uotre juge-
meut, car il est base sur la comparaison des deux textes entiers, alors que
uotre tableau ne porte que sur la comparaisou de quelques colonnes.
(/. Les corrertions dans le texte B. — Nous avons dit eucore quo B' avail
öte corrige, dans rinteution de le rapproclier d'un texte que le correcteur
avait sous les yeux. On vient de voir, par les quebpies citations di' IV ([ui-
iious avons failcs, (pie ces corrections ameuciil IV a un poini Ires voisiu de
170 IXTRODVCTIOX. [30]
L, ce (Uli fail (in'i'lli^s iroiil ])m liunvcr iilace an\ variantos. — C'csl poiir(iiU)i
nous donnoiis unc longuc lislc de ces corri'clions; olle scra, croyons-iious,
suflisantc iionr l'airo rossoilii la i)aren1e iiouvcUc (|u'a crecc cntrc !}'■ et li le
corrcctcur de !>' .
B- ^-ip^fl»; iv MndflJ
IV l-rt./iA; IV .e.rtA-l-
IV-' titi»-tl'; •■ 9"K'h'l']', «'t' ■'•"//'■ apres hfttfu los inots
U- iYt//( apres A"'|: les iiiots : K^n*!» •• Ö'^ft-l-SuA*
B- iP/..«/ : h"/« : P-r) — raijc rtCB ■ hdü-V.
B- ajoiitr oy;i-
B- corriyc ttat^tl'l- eii llffl'n'J'l-
ÖJ^ow-rt en fl>>i<WJ'|:
y.-n/i- en .ftnvnWi.
hn
Uh''1U.M ■■ en Utthil' •• ^l1 '
Ar «le hr^i^
■veat-/.
J?.'l-+'f'A et «y. m-l-'iai-^
n,"] •• fl)?,irH et vdijr öJ^fl^tl.
IV portait AÄ:"»!!. •■ 'JA?" B- devioiit h['^aa : «JA
9» : «JAr ■• IIÄ.f/hA* :)
fl»A».h»»> •• htm : 9"-1',/i'l- -• «n^AV-
^.;J-Äi^'Tr- •• ^V ' en h.:t'h9"<''i- • [\\t"* ■
Hrt''7jP'"J- en mT?:C.
hanfC'h en YxiUOi'C.
1. F.es mots ou lettres enlre parcnlheses sonfc des additions. Nous n'indiquons ovidem-
mentpas cela quand nous dminons en nu^mi' lenips B'.
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B
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[311
INTIIODUCTION.
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B^
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80 1.
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15'
cor.
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Km
Ahö»- apres JP.irK-
rti?iA I II rt>n?»A ( t <ij. ■i['i^f^»•
fl>^.ll.AV
hhao : nVU>-'/'l' •• '|-'r?<'.V ! avant et \\{i{\
apres ro'HLA" ••
^.ItAi
Ä, (laus H^.^.n«!"-/'
h«» : el «/. fli devaul IHC^V
^.hfll-'rfl»»' < II hh
aum,M. : nh'i'l' ■■ 9"I^'M•^ •■ oi.
A-'i: ■ nh^/» ■ jncvh •• ?i-> •• A
fl)-|-Ä»» avaul JT'VO-VI.
fl»?»nÄri» 11 ro^.nxvh
•nhrt.
H^hfl>-'> ■■ M •■ A?iA •• h'>'l'o»' avaut
KA ••n?iA ■- Ä'Jlo»- apres (Ujfhri-
Ä.I'j^.'1'w.jf.T (svV) en Ä.^.</"J?.T
n?i'>/.^f 1 11 n?i'}'/.Mn«»-
flj,e.hfl>-v- •• -nf entrc -ne ci aty.hat-'i,
äK'/" ■• eu ÄÄ-f-ö»-V-
h'JH apres ^l»ö.
foA'VC'w^'.fli»-. eu «iA'Vl'l'"'rirfl«»-|, pai
erreur raijc C
172 INTRODrc.TION. [:\2]
p. si 1. II B- itj. t\Mr
p. s-2 1. ;j \i' <ij- fih\'-
1». 82 I 'i 15' rnr. VhT'i m h,h'r'i
P. 82 1 (. W (ij- Uh.'i'lhh il Kl ij, '^dllM
P 82 1. S W <ij. aty.htfoT/.
P. 8:{ 1. ö iJ nn/r Whn apx s fll.ftrtJiAJ''
1>. ,s;{ I. (*.-7 B= (IJ. antt,ti"
V. 8:{ 1. Kl ü- (IJ. Kil
P. 8'i 1. l H' cor. hn ei) hn-hö»'
P. H\ 1. 9 10 B' m/. ^dAö>-h'/Tö'" tii ^(>Afl>-h«"»'
1». 8', 1. 10 B- (7)/. llA<<.ht"»- I 11 HAVh'/T'"*-
P. H.") 1. ;5 B' cor. n-l-" en fl*"»-
l>. 8:) 1. 4 B- ror y.in^. en -l'T'
p. 85 I. 4 B' ",/. mcvi-
P. 85 1. (; B' cor. ao'U^'tpj). eu <w>:S-Vqjir'J'
P. 85 1. 10 B' cor. nh'il-.hira^- < n ttKillhm
P. 86 1. (') B' (IJ. (DM' •■ n."|-
i>. 8G I. 1 1 B' cor. n-s.n.iro»' 111 nfi,iun
P. 86 1. II B' cor. hri' en e^i»"V-
P. 87 1. II B' c(ir. h'>'Zlf"i en hl^'J.'lfJ, de mrino plus
l»as, p. 88, 1. 1.
P. 88 1. 5 B- aj. -l-ltAV
l\ 88 1. 7-8 B' ((;/. 'lÄ. ■■ A ilevaiit n.Ä. et apres ee mot /7(//r
m.M' ■• rn-n^-.. :< motsplus loin nujc
P. 89 !. :}-4 B- (Ij. hti. ■ A-o»'
P. 91 1. 5 B- II j. .f.llfl)-'}'
Ce sont la les plus importantes parini les tres nombreuscs corrcctions
que montre le manuscrit B. Eiles arrivent k nous donner un texte plus
proche de L que ne l'etait le texte B'.
Quel texte le correcteur avait-ii sous les yeux?Nous ne voulons pas dire
que son texte füt grec et non ethiopion. Cependant une tres legere distrac-
lion, que nouscroyous pouvoir lui attribuer, nous inclinerait ä le penser. On a
rcmarque sans doute la legon inCTn- ' ?i->, ^'e dernicr mot n'est pas ethiopicn,
il est la transcription de iyw, non la tradnetion, et les autres textes ont bien
M. Le correcteur, peut-etre un nioine abyssin apprenant le grec, corrigeaut
le texte B' d'apres un texte plus complet, inais grec, et ayant a ajouler
[3,?] INTRODUCTION. 173
par exemple jcaOw; syw sTüoir.o«, aura par distraction transcrit M au lieu de tra-
duire par M.
e. Li- fc.vlr (]. — On a pii, par ce que noiis avons dit du texte C par eom-
paraison avec les doux aulres, se rendre quelque pou compte do ee qu'il est.
Ce qui le oaraclerise, c'est qu'il evite les fautes de (piantite de A et les omis-
sions de B.
/'. Lr texte L. — (^uant au texte L, le plus complet, il est aussi, ä toul
eonsiderer, le plus correct des quatre. La morphologie y est assez reguliere.
On constate parfois cependant quelque iiidecisit)n dans la vocalisation, la
lerminaison plurielle an est quelquefois breve. La voyelle de liaison manque
quelquel'uis dans la suffixatiou des pronoms. L'auteur alTectionne la mise eu
relief des mots. On peut dire aussi que la syntaxe est classique. Ou trouve
plusieurs (bis hJ'"h'w avec le sens conditionnel szv.
111. Fii,i\TioN DES TEXTES. — II est dillicile d'etablir riyoureusement la
fdiation des textes. D'apres ce que nous avons dit des relations de nostextes
entre eux, et si de plus nous remarquons que dans les variantes signalees,
par rapport au texte L, nous avons 106 legons communes ä A et ä C, 37
communes ä B et ä C, 16 communes ä A et ä B, nous pouvons, semble-t-il,
considerer AG comme venant d'un meme original ; d'api-es ce que nous avons
dit sur les relations de B' avec Or. 7V)5, nous pouvons admettre que ces
deux lexlcs viennent d'une meme source, (pii senible differente de Celle de
AG; enfin B' eorrige d'apres uu texte, peut-etre grec (T.g.), nous donne B"
tres proche de L. Ge deruier peut tout aussi bien venir de B" que de T.g.
Nous croyons donc pouvoir dresser le tableau suivant.
X y
I III
A C 7^.-) B'- — T.g.
\/ II
B^=L
11 va de soi {[uc les deux egalites B" = L et T.g. = L ne sont pas ä
prendre rigoureusement.
IV. Le mot « iwsTopiioRE 1). — II est un mot du Testament que nous
devons Studier, alin d'essayer de justifier la traduction quo nous en avons
proposee. Ce mot, etranger ä la langue ethiopienne, se prescntc sous les
formes suivuntes : Ä'H6°/-.0"|- dl, Ä')l6°/-«^'il' (A), Ä/.-'l/^lT'^'l' (B), U']\9-
i'fvX' (C). ()u voil ([ur A et L oiü la meme leron et que les l'ormes de B et
de G sont vitisiucs. Le mot a la meme forme plurielle que h.^jti ■■ «P^'^'l' qui
le precede.
Si nous transcrivous en grec la Iceoii de A L sans tenir compte de la
forme plurielle, nous pouvons avoir :
I'ATIt. ÜR. — T. IX. — 1'. :!. • 13
174 TNTHODUCTION. [3^
nac(po^:o? nous ;t l'ail pcnsor ä Tzy.czo'^öpoi;, pustopliore ' .
Dans la plirasc oü sc trouve cc mot, il s'agit. des menaces ([iic Jesus fall
entendre a l'adresse dos evöques et des Kll("./.-fl'l' i|ui luiil crrer \v peuple.
La phrasc peut s'admcttrc en traduisant par pastophores. (Icux-ci avaieiit,
iioiis a dit M. F. Cuiuont ä qui nous avons demande cc detail, le promier rang
ilans le elergi' inferieur; et leur Situation dans le clerge paien pouvail sug-
gerer ä Fauteur ou au traducteur etliiopien du Tc.slaiiiciii un rapproclienieiil
avec les eveques. II ne serait pas impossible que Fauteur ou le traducteur
ait coiinu quelques menees des pastophores, et ait eu Fidee de les joindre
aux mauvais eveques, et de leur appliqucr, ä eux aussi, cette inenace de Jesus.
Cependant il ne se trouve dans tont le cours du Testament rien qui, de pres
ou de loiu, se rapporte au paganisme; il y aurait donc ici une allusion uni([ue,
assez inattendue et que rien d'ailleurs ne reclame.
La Ibrme B transcrite en grec donnerait :
Dillmann cite dans son Lexicon, comme transcription de itpecSuTspo;, les
niots suivants : n\C(l.\UC^ (nCd.lim.C, (nCMOlC
Si nous transcrivons en etliiopien -peT^^Tspo; nous pouvons avoir :
que des eopisles auraient pu transl'ormer en
puis la cliute du T aurait amene la forme
au pluriel ^/.-'M^i^fl'l' forme de B. Cette forme nous parait moins öloignee
de wpecSüTspo? que ne le sont les forme« citees par Dillmann.
Nous n'avons pas d'autre explication pour la leycn de C, qui ne differe
de Celle de B que par la vocalisation difTerente de la premiere syllabe iL au
Heu de Ä? et de Favant-derniere syllabe <J. au Heu de (V-
11 serail donc question des eveques et des pretres, ce ([ui correspond
mieux au sens general du texte. Comm(> les deux formes AL et BC sonl
trop eloignees Fune de Fautre pour pouvoir etre reduites Fune ä Fautre, et
puisque nous avons laisse subsistcr la le^on de ]j, qui se renconlre aussi
en A, deux textes independants, nous avons prefere, sous le beneiice de cette
note, donuer dans la traduction meme les deux mots, Fun repondant mieux au
texte 6dite, Fautre plus conforme de sens avec le reste du 'restdineitt'-.
i. On sait que les paslopliorcs elaient des pretres egyptiens qui dans les cerenionies,
dans les processions, portaient devant eux une sorte de pclite nichc contcnant l'image
de quelque dieu.
2. Nous avions demande a M. F. M. R. I'ereira ce (ju'il ppnsail de la traduction de
A L, par pastoplioros; 11 l'avait approuvee. 11 nous indiqua lui-nu'me la filialinn possible
de BC. par rapport a TtpsjSuTEpo;.
[35] INTRODUCTION. 175
Ces explicatlons ne sont evidemment que des Iiypotheses, iioiis les prä-
sentons d'ailleiirs eomme telles; cependant olles ne iious ont pas semble trop
invraiseiuhlables.
^^ L\ I.\N(iLE UUKII.N.VLE ET I.ES LANGUES INTEUMKIIIAI HES. La lUlera-
liirc elliiopienne, o\\ le sait, surtout pour les textes religieux, n'est presque
jainais originale. L'iinmense niajorite des doeuments que cetle litterature
nous a livres jusqu'ä present, ne sont guere que des Iraductions.
De ce que nous venons de dire de la transcription de Ttps^S'JTspo;, ainsi
que de la transcription litterale de eyu eu Mi ne peut-on pas inferer que
probablement la langue originale est le grec? La transcription M = £y<^ ne
se trouve, il est vrai, ({ue dans ß, et de plus dans les corrections, mais cela
tont au moius uous fait soup^onner Texistence d'uu texte grec, et e.v citinmii-
nitcr continneiililiiis. nuus iiivite ä considerer comnie etant grec le texte
original. Dans le texte etliiopien, certaines constructions unpeu embrouillees,
quelques plirases meine peu comprehensibles, montrent que röthiopien n'est
qu'une Iraductiou. Le copte aurait-il servi de langue intermediaire? G'est
possibie. Pour nous en tenir aux deux remarques que nous avons faites, ce
qui a ete dit de la transcription probable de rpeiiS'JTepo; pourrait se dire aussi
du copte, qui a eniprunte ce mot au grec, mais le pronom absolu amok a'aurait
guere pu donner M, il aurait suggere plutöt M.
On peut vraisemblahlemcnt supposer a priori que pour le TeslaiiiPiii,
comme pour presque tous les doeuments etliiopiens, nous avous l'arabe
comme langue intermediaire. Or les textes cthiopiens ([uc nous avons utilises
nous ont paru, d'apres les variantes qu'ils presentent, pouvoir former les
deux groupes que nous avons signales ; nous sommes ainsi amene ä nous
demander s'i! n'existerait pas deux textes arabes, plutöt qu'un seul, et s'ils
ne seraient pas les deux sources inconnues x et ij de nos deux groupes
AC et IV Or. 79.'). C'est ä pcine ä titre d'hypothese que nous presentons cette
supposition, etant donnees les libertes que prennent les Orientaux avec les
textes, deux textes qui nous apparaissent differents pouvant etre parfois la
copie d'uu meine original.
Ainsi ipi'on a vu dejä, on connait du Testament cn (lalilrr un texte copte
moins complet, croyons-nous, quti le texte etliiopien. La decouverte en est
(lue ä M. K. Schmidt qui l'a fait connaitre des 189."). M. .L Bicic adecouvert,
dans un manuscrit palimpseste de Viennc, un fragment latin tres court. Ce
texte a ele retabli, en parlie, (Tune ra(,"Ou plus couqil^te par M. E. llauler '.
Nous avons le devoii' de lain* roniiaitre la part importaule (jui rcvicnt ä
1. K. SciiMinr, Sitzungsberichte der /c^l. A/cad. der Wissenscluiften, 189,'). F.ine
bisher iinbel;annte altvhrist. Schrift in Ixoplischer Spracht'. — J. BrcK, Sitzungsberichte
176 INTRODUCTION. [36]
M. S. Grebaut, ilans cetlc edition du Trslamciü. Apres nous avoir iuvik'; ä lui
soumetlre nos dinicultes, il a l)ieii vovilu roviser entiörement, sur le mamiscrit,
noire traduction, cl de plus revoir eucore les öpreuves en pagcs. Nous le
prioiis d'agreer nos plus sinceres remerciements.
Dans l'indication, aux variautes, des addilioiis ou des omissions, et seu-
lemcnt quand il \\\ avait pas de confusion possil)le, le niol eutrc pareutlieses
(jui sei't ä determiner la place de l'addition ou Tomission, a ^te, pour eviter
une autre note, transcrit tel qu'il se irouve daiis le ms. qui fournit la variaule.
L'abreviation T. R., qu'oii trouvera parfois dans les notes de la traduc-
tion, renvoie au Testantcntuin Doiiiiiil nastri Jesu Christi edite par M'"' Raumani,
Mayence, 1H99.
Les abreviations (;.) (/.) [m.) ont, aux variautes, la memo sig-nification
que plus baut, p. [27], note.
1^. Glehuii:!!.
der philos. histor. Klasse der Kaiseil. Akad. der Wissenschaften z. Wien, Bd. 159,
19Q8. Wiener Palimpseste. — Ed. Hauleh, Wiener Studien, iQOii, 3{), ]>. 308-340. Z«
den lateinischen Bruckstiicken der Thomasapokalypse und eines apostolischen Send-
schreibens im Codex Vind. n" il). — (Nous devons ä une note du R. P. Dom Bildnieyer
la connai'^sance de ces travaux.)
)n,f,'i ■■ nhltUM •■ mtmffry,', .- A.ert-rt • "ncM-tx • ' i ' i'
a.
i. A commcnce par ««•.t;i5i> : IJ oiuct le tilro et, le prologue, il commence par "iic. —
2. rt>öfl-(i] flJöol- A. möö-ii^ C. — 3. v^/h : nn] »ir^/h- : n5r"/n(r«n»- A. — 'i. >?(:] sg >ic C.
— HCfi-fn (/'. h.Vrtn) '/(/(/. ABC: hr.«!?..«-] w». A. — AVflJK ABC.
* TESTAMENT DE ISOTRE-SEIGNEUR
ET DE NOTHE SAÜYEUR JESUS-CHRIST
1. — Prologue'. — ■ Pour rnoi, j'ai vu, du dehors au dedans, l'apparence et
la realite doublement inouies et merveilleuses : la justice (rendue ä chacun)
seien ses 03uvres.
1. PrkDICTIO.NS relatives V L.V IIN DV MONDE.
2. RXHORTATION. SORT KUTIR DES PECIIEURS. ExpOSO que fit Notrc-
Seigneur Jesus ä ses onze ' disciples en Galilec. apres cju'il fut ressuscite
(los morts, en disant : Ecoutez, fils de lumiero, faites attention ä la parole de
votrc Pere. .le vous rcvelcrai cc (jui arrivera dans le monde, alin ({u'en Fap-
prcuaut, ceux qui croiront en inoi, craigncnt. Quanf aux pecheurs qui nc
croiront pas en moi, ils ne coiuiaitroiit pas mrs propres signes, niais mes amis
1. Ce prologue n'ollre qu'uii seiis Ires obscur, que n'eclaire en rien le cotitexte, au-
(|uel il ne se soude pas d'une faQon naturelle.
2. Var. « (louzc » ABC.
lol. I'l
r a.
17S I.K, IRSTAMKNT K\ CALII.KK. 1381
f?ir>- ■ ne : y.vcih ■■ <n>,Art •• >iA = Kvhr'i- ■■ nv ■■ .'••rhi • hshT^,- ■■ n
■thTV. •■ UM ■ ^A : V-liZ-iV -l- l'.rtP.';. • ?iA"'J|: • AV^. = WVh ■• HH'.lmutt' •
Ahoi- ■• .t'.MA'r- : rliA.Viro'»- : ?ift«n : T/V/' = hn'l'«l"|- : MV ■• Oi^A'y.l- • l'/'
Ad » .liAV ::= ?ift«" : '/-rt/.rii : ftCI' • mVi.'n. • a»t\t;{rav -. AP.-ft'l' = ^i'iA • ?i
fn'i'iy^at' •■ htlfm = »IrliP.-f«"" ■• Atf»ftV :!: t'.ll:'»nÄ = MlAirf"»- : ni/WI'j^A : ("
n,e.;''<irt : y.l'im^ ■. hft«». = ■/•rti»««j : .-J-a- : rn^'.h'/: • iHAfc-ö"- = Äft'/» : 0/; :
h-nftl- ■■ ^A'r • ,1^oo ■■ «»«p^a : aap : ^I^Ä. : ^ij'.u-n :
1. -IIP] Ott,? C: jß-ncu-] ^ÄCu- ABC. - 1. -(if : ;i : h.f ] om. A. h.r' ] >^vhy"v- C.
M : <i: n .e. ] >iA : .ft ' " 's: AB; rtV,?. ■■ »^ ] rttf- : >.e: ABC. — o. rt>,0^] <">, At'. —
4. tfi/.«>] t^ift«!» A, om. C. — ">. 11,'h.e.P«'"] ABC, ii/li.f-P«"' L. — 7. AAf = /.' ] flAP •■ eA
AC; >».,RiMl] ow. AC. — 9. .P.Ä>"/d] ^-.P.* A. — 10. >.«■• : + t »f- : m] om. xVC. —
10. m^öo (rt. hA04>) a<^4. B, fl>>nn> i MMf A. — 11. mm>.es'"y"3 «ooKTrii/. A.
(les connaitrout). Lcs (pecheurs) seront chasses ä la flamme du supplice, et
seront livres au feu (qui) chätiera leur iutelligeuce '. En efi"et la geheime a
ouvert sa bouche, el a voulu que sou sein lutpleiu. En ellei, ses racines seront
extirpees, ses fruits (seront cueillis), ce sont la perdition des enfants des liom-
mes; car leur impiete (les a menes) ä la perdition. Leur laute est cacliee dans
les jours (de la vie), mais au dernier (jour) eile sera devoilee, car leur parole
(impie) sera entendue et elle-meme les reprimandera, le monde sera pesant
(pour eux, par suite) du petit nomlire des jours, (et) moi-menie je ne (leur)
donnerai pas d'aide".
;5. — CoNTRE LES N.\TioNs, — Lc royaumc d'Oriciit sera detruit et sera re-
vetu de deuil, et VOccidrnt se preparera lui-meme (ä la ruine), !e Midi sera
epouvante et le Nord se tiendra aüx ecoutes, et sera desagregc. Les autres
(pavs) qui resteront, seront (detruits) lorsque sera approclie le jugement ', lors-
que les Ecritures s'accompliront et lorsque les jours approclieront.
4. — SiGNES D.\Ns.LE ciKL ET suii L.\ TEHiiE '. — Notre-Scigueur nous a dit :
1. Var. « Mais ceux qui nc croironl pas en mi)n propre signe, qui cliasseront nies
amis, on les livrera au supplice de la ilamme, et le l'eu chätiera leur intelligence » A. —
2. Var. au Heu de « moi-mSme je nc leur donnerai pas d'aide » AC ont « la rose vieil-
lira ». — 3. Var. AC omettent ■' lorsque sera proche le jugement ». — 'i. Plusieurs des
signes indiques ont pu etre empruntes a Matlh., xxiv, 29; Marc., xiii, 24 ä 28; Luc, xxi,
25 ä 27; Ap., vi, 13; viii, 10.
b.
i39J CONTRK I,KS NATIONS. — STGNF.S DR l/AVF.NKMRNT. 17!»
ÄWIA : ,e.Vi-7 ■ iliM'-'l- •■ arn\.(i" ■■ ^hn^\.h'^ ■■ n/.V : athr/,"! •:•■ fl»j?,(l,AV : A
AJiA •• ^'M'"»- : "fiH'Muo- • hi\ ■■ p^'/•v• •■ ne : h"V/ ■• Thffo'nv/. ■■ m^A •
h'Phnl- ■■ Hh^/n • M'i- ■ m"i\\yA- •■ h'Phn'j- = Wii ■• yMCh^- ■■ '/""/A/- :•= w
iih'fl • nyM'V.K • ^'/'xn^Yi •• r/h/w» ■ ^«^■|' • y.fn't\i\ :■.■■ o.hy. •■ mm:"i •• hy
.e.-A4'A4' •• «>^'V7-j: ■• y.iny:'}^. •■ «»nvnA- -• iTi-n?! •• y.fmio-1: ■. my.e.-A'l'A'f! • m-l-
/. ■ n»iKA+i' : ly. •:■■ +A.e-1" •• ^.enrt- •■ mhVA"! ■■ fr^A* :•= m(\iU: •• •1-rt.ftA •
r/»,c,hö»-'> : ny:-ny: •■ "/tt.y. ■ mri- •■ i\h'ii ■■ nu-yi ■ hM\ •■ r^n ■ yA'.''"\{i •-
1 l^yct (/'. m>,v'V.» nrff^. C. - 2. mh"lV/Mof'\ oni. A. — 4. .e<{.7,p] h..ß (' — 5. >,
•71] >iVll AlU': jt-ntO.«] .Rfl HC. — 7. <n^<^ (a. Ml'K^f:) add. AC. — 8. ainvUA- : fl ]
(n(i(D-ni- ! S' : ft A, mwfi-i- : V ' : Aft l>. I>a foriiie VUA n'a pas ete recueillie par Dillmann
[Lexicon): le i-adital en esl j)robablenienl '»WA, par analogie aux formes semblables S'>ift de
•».ft. iii)A de -iniA. — ''. 1-rt.nA] ■i-nAi- A. .«aav (". — lo. (\n\ (p. -nii-ri-/) «aW. B. —
10. ^ri] ha» V.
Des signt'S et des prodiges survientlroiit duiis le ciel et sur la terre, avant
qu'ait lieii la fiii (du mondc).
Nous avoiis dit k Notre-Seigneur : Expose-noiis-(les) et iiidi([ui'-noiis-(les).
I'.l i! nous a dil : A vous cerles, je vous exposerai et je vous enseignerai
(ces sigues). Ce u'cst pas vous ([ui (vcrrez) ce qui * arrivera, mais cc sont ' fd- i*
ceux que vous-meraes aurcz enseignes. ceux qui croirout imi inoi. Alors mcs
fideles, ainsi quo ceux qui no croiront pas, entendroni ' le soufllc de la
trompctte, qui du ciel arrivera sur la terre, et (ils verront) la cliule d'ötoiles
semblables au fcu, et de grandes etoiles qui apparaitroiit pendant le jour;
une etoile qui apparaitra lV Orient, ressemblera ä du feu; le solcil et la lune
seront en train de lutter; toujours la terreur et l'epouvante du tounerrc,
des eclairs et de Teclat du tonnerre, toujours des tremblements de terre; les
villes tomberout. et sous leur ruine les hommes inourrout. II \' aura des
trernblfmeuls de Iimti' continuellemenl, par suite de la disparitiou de Teau;
les abunes seront desseches, les lleuves disparaitront et la raer sc retirera;
surviendrout une grandc peste et la mort pour beaucoup, jusqu'ii ce que
les funerailles de ceux qui inourroat fassent dcfaut, i't ([ur siin'ieiinc la
r/iirrn' des riifanis (irec Iriirs parents'- daus le meme lit. Le parent nieprisera
son parent, rbomme ne sc tournera pas vers Tbomnie. Ceux ([ui auronl
ete abandonnes ressusciteronl ; ils verront ceux ([ui les auront abandon-
r- b.
1. .M. ä m. « ils verront ». — 2. Cf. Maltli., .\, 21; .Mure. .\iii, 12.
♦ ful. l'l
1'° c.
ISO 1,K rKSTAMRNT EN CAMI.KK. 140]
T>H-Tl- •• A?iA •• y.fmn-l: ■■•.■■ ai^.hat-'i .- O'tt'H' •■ fl'-A-Ä' •• 9"tif\ • ti'W'l-^Vo»- .-
nhih'l: ■• h/.-1' ••■■ mutfn^: .- UfoF- •■ y'.-1-ih,?y. • w{\-[\h ■ rt-tl^ : ;i.,i'.-Tlv/nV"»' ■■:■
(»hti ■ ■l'l"(\o- • ,i'.»/"h. .- my-&M'-*P"'*' •■ A>iA ■• 'H\{t9'tt«' ■ KiW • hjwy<:h
}>'oi»- : ^hii« ■ lO'h-^ ■■ -n.f.-'nfr :•: !l^^m"'^. : W^'i^rV : hTW • A'.V/'7v : fllAl/Jl',
IMI- ■■ (1K-A«> •• Al)<l»-?'o«»- : AhA : h,{\'rih : -l-?,»!!! :i: Ö»K"V.'/ : ('.i|v/»'}(* : h{\'
f •• rt'^e'/.' •■ n?i'}'/- • hXw-o»' ■■ Artn?i ■ "htum -. ha^ti',' ■■ aifum- -. mi:s .• h\\
f\\ra«' : »WiAf. • \\fm : yAi.'A'F - YmA' • «.e-'nA ■ c^.Vi-h : Kiw ■ mA ■■ •*'
?iy"h • flJAO-Jh ! jP-ÄTwi. : A«}^/»? : roArtiA^. ■• ?,l»"h • ÄHlCh • "Vrt'l'*;. • "/n.f :;:
y'j'l- •• -/v/iH-nh ■ hfi-io- • h^vh • flift'/' «/ : h'n-'i • Ai'^'ioch • fl)AWA'>;i-h .•:
fn"ii- : rov^. ■ M-t- ■■•■■ ti9"0' •• rfv. ■• fl)-A-^. ■ mvn •• wnii. •• h/?.<wiä?, •
1. 0-tt",\'\ OM- AC. — 2. h, (rt. .e^,h.V.R) «r/(/. A. — :!. •i-.mib-] — ■»<. A. —3-4. >,'/
H : Kf 1 om. A, W' : ym" BC. — 4. ^of,eo^ (a. ffl*V"i1-) rt(W. C; (DAll.Kihtl-] roA-n : .« A
H, fl>A.R C. — 5. h.fty"0-] h..Rrt ' AB; ^-r,!!)!] — llf ABC'. — (i. >iön-fi¥] om. A, «"-nv
BC; mi;V] h-iniv- A. — (i-V. n {a. hnnxra«-) udd. AC. —7-8. iw^.* : l- : m' : jr] o/«. A. —
8. ii"V<i.'] fto'/.f«!.' A; .-i-v-nr. {a. oniiÄAtn) r«/rf. B; ^V-nc] .->•" AC. — '.). AA-nA = m (rt.
A-von?) rtt^t^. A. — .-i-i-nc {a. >,Trncu) add. C. — 10. »"vii] >i"vu-h. A. — Ay'inr.ji] — n
/. : nvf-nn ABC. — 12. ti«» 2"] ow. ABC. — 13. n («. .?,<«•»>,) ow. AC.
nes, Sans les tirer (de leur mal); car la niinc meme, la soufFrance. l"en-
vie, apres qu'ellos se seront emparees (de Thomme), le meftront dans la
haine. On se lamentera sur ceux qui ii'auront pas ecoutV' le commande-
ment (du Seigneur), Alors mon Pere Celeste se mettra en colcrc', ä cause de
la malice des hommes ; car par la corruption de leur impurete, ont ete nom-
breuses les fautes qu'ils ont machinees, afin que soit accomplie la proplietic
qui dit : Je t'ai vu, alors que tu cournis avec le vuleur, <il<irs (jue ijuc tu fuisais
Session avec k fornirateur''. que tu oufrageais Vei\faut de ta mere, que tu hnußie
tissait riiiiquite'' et que tu causais un ijvuiui seandale d Venfant de ta tu'ere ;
lol. l'l quas-tu pvesseuti? que je devienne comnw toi, quejcsois le temoin' de tau wuvre
et de ta (faate) tout eutiere''.
Voici ce que je vous dis. Vous, de votre cote, dites ä Israel ' et aux na-
tions d'ecouter et de croiic, afin qu'ils soient sauves, et qu'ils fuient loin de
la eolere''' et de la flamme du ffu qui vionnent. Ecoutez aussi ceci, /ils de
1. [.a coli're de Dieu est frequemmenl allirmee dans TEcriture, v. g. Ps. cv, 40; Is..
Lxiv, (i; Tlircn., v, 22. — 2. Var. « alors que tu courais avec le fornicateur, que tu
outrageais » A. — 3. Var. « la ruse et riniquite » A. — 4. Ps. l (Vulg., xlix), 18 ss. —
5. Cf. Matth., X, G. xxiii, 33. — 6. Cf. Matth.. iii, 7; Luc, in, 7.
|.M ^.
[^1] COXTRE T,ES NATIONS D'ASIF MIXErRR. IRl
htm : y.'H'.n •• h.n\\.hü,hA: • y.{\.t\^^ ■ »«^hWv ■■ hrat-M- ■■ hv..!f1' • mhrh
,/D«}')|> : 'JA'/' i:
Ä"7.'/ : '7'llfl»-'} •• r^C.e : %at-Ui"l' ■■ ÖJ;l-rt'|j,'|; : fl»-A->i :•: Ifl.A'H'.e : ;I-Vfl>-1 = h
^i-j'j- • nhnc •• •/•'JLV. •• flJA'f- ■ nn.A"'> •• n-ip. • H'j'.e.vh. : Ah. • ä"?// •• +ä^-*jp •
mvc'/jp : A+'je •■ 4'Ä"/ •• HnV'/:Vi'> •■ o-rt/- : 'r^:i:ti'i •• htif^" •■ nw-^Ti •• hii^
H-n •• .e.7»if «J-hJ ••=: h''V/ ' y.w,:'>at' ■■ ■i'iy.'i ■. my.m^h ■. w/..*i\^' -. H,f.?A'n
•n •• WA- : i>"ÄV. « h''V/ •• y.wi- •• hnyi' ■■ »«^yM ■■ h^^^iat-y-i •••■ Äjrnft :
1. Tiirwfit : V- 2 "'"■ <"■ — 2. iont4<f. : >i'/" ] miv.<c ! rö.R C; .eriAP] — aö ABC. —
C. — 3. >.<n»] ()/». C. — 'i. n>.(',Wi.rt.] m.ft^fbWi, (fl> "/«. A) AC. — '>. ri.A4\e] 4'A A.'wl.-A B, 'liA
■ft^C. — (i. On ■■ .f ] Jiöo : jp' A, Ofl : .-'-n BC. — 7. .|'Ä/.'>.P] — '("^ A ; <n'i:t:"/.e] u>i.C"iy A. i.c.i.
y B: />•.•)■■>.?] A".'i'" A, tf.4-K-iy B, wA',*>.».p C. — 10. »f-rt»] o/». A — 10. iy^'nat-yi'] M.'^j"i
AC. h^.^^•Kyi B. — 10. A»(nft] ÄV ' B.
hiiniere* : des que Ig Seigueur vicndra, lorsqii'il approchcra, les anges s'eloi-
gneront des friiits, des fleuves, des abimes et des arbres, et unc chaleur
ardente surviendra sur les fruits. Ce qui subsistera apres la chaleur, les
f/randes sduliTclIcs d h'S pi'ülcs sdutcn'llc.s Ic iiKiiH/iTiiiit ; [vc q<t ditroitl htlssr Irs
petites .sfiiilcrcllcs), les inni/ciincs sauterclles Ic tiidin/cnint'.
Alors eil outre, lorsque le Percrrs aura approclie, Satan parlera et chaii-
Icra aiix qiiatre coiiis du monde.
.'). — CoNTRK LES N.\TioN's ii'A.siE Mi.NEUUK. — Alors la Sijric devieudra
captive, et sc lamentera sur scs fils; la Ci7««elevera le cou, jusqu'a ce qu'ap-
paraissc cilui qui la jugora. Leve-toi, toi qui sieges sur uii tröne, toi qui
te reposes dans la gloire, fille de Bahijlonc, bois ce qu'on a puise pour toi.
Alors, ('appaditcc, Phnjijtp, Lycaniiie, courhez votre dos dans votre terre, car
beaucdup de peuplcs vous fouleront aux pieds; alors les caiiips s'ouvri-
1. Cf. I Thess., V, ,"). — 2. VJ. Joel, i, 5. Ces trois mots KUhn, M)t-ö, .p.lii.e designent
Irois especcs de sauterelles qui aljondenl en F'llhiopio : >,"/nfii corruspimd au grec axpi'?,
(\ui Im-meme lvii.dmiVhehreu geb, gnb, giibai/ (lii., x.\xiii,4: .Vm., \ii. l; Nah., m, 17)
et hagab, sauterelle comestible (I..ov., .\i, 22; .\um., xiii: 33; Is., xi., 22); WiV't»
(Orre.spond au grec ßpoii/.o? et ä Tliebreu liasil (Is., x.\xiii, 'w Jo., i, 4, etc.) et ijeleq (Jo.,
r, -i); ü.'i-ny corre.spond au grec otTTsXaSoi;. D'apres Dillmann, qui s'appuiu aussi sur
Ludolf, ces noms designent aussi ces sauterelles d'apres leurs lailles; c'esl pourquoi
nous avons traduit grandes, moycnnes, petites sauterelles. Cf. Vicouuoix, Dictionnaire
de la Bihle, article Sauterellex.
v a
t.S2 I.K TKSTAMKXT K\ CALILI' K. (421
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A. «Bfni-Vrti.v-n : .<'.nn..c : i^ l>. (niiiiv-ri'-fi = .('.init". : m:i\:}1:'i C. — .5. A.n'V.e.-.p] Ä.n.e.-.f AC.
A.fi.s..f IJ. — o. ihk:^-] "/fi,R^ A. — 'i. ^.tif (rt. y"";iu:ti.) ^^-^W. H. — 5. ^•^ifn-v].c.>i H; f,,ve\
.f] ÄV^:A.f JiC. — - S. /.•'/i^.^'] /„V B. — 8. .e.nm-rt] .i'.n>. A, .e.(B->, H. — 'J. .•'..CA (a. '»/h)
(idd.C. — 11. i0/-.^rt'i.'] hn/-'iA'i; AC. — 11. n. (/j. «»-nv) ««/li. J>.
rollt, et les armees sorlirout, qui eiivelopperoal toute la terre, alors elles
detruiroiit les tem^Aes d' Armeiiie' ; Pont ot Bitliijnic vos adolesccnts tomberont
sous le tranchant du glaive, vos fils et vos filles seroiit captifs et les murs du
Pont serout eplores. Les fleuves de Li/caonie serout meles de sang. (Toi) Pisidir
orgueilleuse, qui te confies dans ta richesse, (tu disparaitras) dans la terre et
tu seras foulee aux pieds, ä cause de tes oeuvres. C'est pourquoi je ferai surgir
contre toi des rois pour la perditioii, et ils repandront "ton sang. Ouant ä ton
foi. 14 t\me, eile sera avec (räme de) ceux qui "descendront dans la gehenne. Paniphi/-
^ "■ lic et tout le littoral, ceins-toi les reins d'airain et de fer, et caclie les etran-
gers, prepare des navires pour la fuite; la mer deviendra un sepulcre pour
ceux qui resteront en toi. (Quant ä la) Plienicie, le glaive enlrera en eile, parcc
qu'elle (a engendre) des fils de perdition; Judec, revets-toi de gemissements,
eleve tes inurailles, ouvre tes portes, elargis ton enceinte, pare-toi des orne-
menfs de ta jeunesse, embellis-loi pour tes hien-aimes, prepare Ion tröne
pour ton roi, prepare-toi pour le jiiur de la corrupiion : ton allliction s'iendra.
1. M.-'lm-y; et la loinie approchaiile h/."7'i:.t'"/ dr B düiiiieraieiit pliilol les paiens;
(|uant ä lautre forme ^^^.^^.y■'| de .VC, eile semble se rappi-oclier de la lorme de LB. \ous
croyons cependant que ce sont lä des transcriptions fautives, pour >.K°W, et nous tra-
duisons par Annenie, ce qui s'harmonise mieux avec le contexte. De plus, cette partie
du Testament en Galilee se retrouve ä Ires peu pres dans l'apocalypse qui est en tote du
TestainenlHin de Ralimani (X) et oii VArmenie se trouve citee ä peu pres au meme
endroit. — 2. M. ä m. « melangeront ».
[A3] L'ANTECFIRIST. — SON I'OHTUAIT. 18?{
/7l''7'^•/:^^ ■• mrih"» • vch. ■ "/■•/. •• O^.f.J'. = iVl»" ■■\- hti»" •■ Aö'-ftV = rfcM- •
■l- • h^„lh ■• ff^'i-U •■ Ö»'f"-T''/l)- •■ ?i«^1" ::= 'll<»-?i'l" •• Ö)A;i- = Vf-^X •• Ao^rtV ' Hl"
' flJAA •• n-/.."!. •■ h'J'B • ftr ■• hhf" •■ '.'•y-ti- ■■ tltlvH' •■ fl»?.R.ii- : n^AVrn ■ ?"!
-> •••: •}jc.v- ■■ f"7Vf- ■■ '|:rt-/7. • n.p.'/' •• (oop'^'i] ■■ 'rai"i' .•■■ hA/i.i/'7 •• nii- ■■ ^
r/i : 7.H,iJ- •• in"mA- •• hAÄ+ •• rof/ö^-o»- : A?iA = *w^:Vfl»- .- AVfVi •■ mA-nil'
„, yi '. .e./„A. : Che* •• hoo : hrv •• hcft-f-ft •■ m,f,'B.f.-fi : chft • flj'r'inc? •• «».e • iv'^n
+fl>-9" • <liA.V : An- !
1-3. 11 serait ici bien dillicile de lire les legons de ABC, d'apres l'indication ordiiiairc
des variantes. Noiis donnons donc Ic texte de C avcc, enlre parentheses, les varianles de
A par rapport ä C; puis je texte de B. — (", ^n>,^r^\ •■ "i-S. = y.-i°n: ■■ n>iTr-|- = (c'est par ce
inot que conimence A) «ufirh-l: : n«» = II (no<«ii) = w'ivU •■ iicfipn = riii';-rt<F (ii-ifA*) = nih-l-ltn-
{}h-l") ' amiia» : ych. ■■ ••i^i. ■■ nny,'/. Clö-SVi) ! /li°7"" ■■ >ifl«" ChliM) ■■ <i»KM: (V"' ) = ><fl«"'
(ow.l : on {ini:h.)\) ■■ <">-ftV ■■ hAX'l- ■■ m.p.", (— h) : lny.^■^.■^tn• (— ^w) : A»|: ■ wn<"h ! <D.eni-.P.A"
(^ fjy.) . fl,.-!: : f,:v-4l {— 1) : — 15. m>,y"nini. : .I'.V'/M: : >.Vt = «"»fl/h-l: =! : := y.a»K'h ■■ ■»<•"» •
in-hi: : ^ir.fi-Fn i iiVA-fev > nA"7"7i:i»- " «Dilti«» : .ech. ■■ "><i. ■■ ntiyi. ■■ <"i."7"Vi- = >ifni : Aö"-ns- : -r
KM- ■■ ©r.iifi : >.AX+ ! «>.e::>i « <ny.W.:'>m- •■ ft"* = 'i:v'|:. — 'i (da;'] '»A.p. C. — 'i-5. iiimA.P. :
<»• : Yl : .P. ] 1'" = Oi-T. ■■ Vi : .P."" A, tmA-S : (l/.'(.' = Vi : .(^T* 0. — 8. llfl)-ft|-] AC, m-llTTt
L IJ. — !). »>.";<.] om. A. — 11. r:>,0 2"] <ini. A.
(i. — SuR l'Anteciiiust, SON portkait'. — II parle ensuite sur lo SrdKiirur.
ill iious dit) ([ue ce (Seducteur) est VAnIrrhrisl ([iii nous eomptcra par les
inaux (qu'il nous iiilligera), et qirii uous inontrera encore d'autres afllictions,
car c'est pour la perditiou qu'est sa veniie ; Vlmpnr est prochc, il vieiit, et Ic
chemin s'ouvro pour lui. Un glaive incandescent est dans sa main : sa colcre
el sou indignalion sont du feu, c'est l'arme du supplice. 11 est rorganisatcur
(du mal, celui) qui est ne pour la corruplion, celui qui repand le sang,
car sa force est la seduction, sa main est (employee) ä la tromperie, sa main
droite est la torture, sa main gauche les tenebres. Voici sa caracteristiquc :
sa tele est comme la flamme du feu, son a^il droit est mele de sang, son (cell)
gauche est mort, les deux pupilles de ses yeux sont blanches dans ses pau-
pii'-res, sa levre iiiferieure grande, ses pieds larges. ses doigts et les joiutures
de ses pieds tordus. C'est la faux de la perditiou; le temps est arrive, la
moisson estproche, il moissonnera ceux qu'il laut, pour le supplice, et aupres
de beaucoup il se doiinora comme le Clirisl, il se louera lul ' et ses oeuvrcs • fni. r,
. ,,. V"l).
et confirmora la pensee de son intelligence.
1. Cf. T. 15., .\I. et la lin de X.
18^1 F.R TESTAMENT KN G.\LH;EE. [44]
xTi •■ ffMCh, ■• i'h'n: ■ "iWS'. •• \\'"* ■■ jfh'r^' •• V'\'./.'iv • An/ii/:-»"»»- •• a?iA :
«JA'/' : fliiA'Vjp '• MI: •■ 'ry.'i: ■■ f^M-iU ■ Wi ■■ M'Uhfc':«'»- •• ru'?»/: : j^ai- :•=
^nh^h^' •• hrncn ■■ Otuy. •■ 'rt\a%\' ■■ yncv •■ ij^»"- ■<■ a^a- : M ■■ hhat-'i'
an- : >,i»"Ah ■ (nha^'il-y. ■ l'-hfli-V-J: •" «li'Unf :=: AhA- : hV •• ?«hfl»-'rö»- = ^H '
rn?,tf«>-'j'|:>. ■ ('.ii(i>-V'/. ■• fl>-A-y. •■ fl»^'PA,P. ::= A?»A- • h"/ •• ?thfl»''ro"- ■ '/V"'P"/ •
fll?,<n>'>'|: : (l',h«»-V-5'. : O.'/- = CDhVn?»»- •• ^f..* S- •■ AhJl-f = «)Vf>}lll- ■• All^/A'/' •
hAO •■ KA«!"- • htiff '. jv.hn- : r{\i\ •■ hA •• .e«;.4'<- = tir? •■ hrvt-fi ■ chft
an- :•:: hft«» ' ?iA- • r/l«'»' ' '/'ftA ■ "/A'/' = HjPfirlrl" ■ fl'ÄAh. : WA" : ö/.*!'-'!" •• Tr
m-ntf-i'-'j ■• ?iA •■ jf/'y.'»- ■• m.e.ÄAh. : "ikhii •• A>.'';ii.Kn<h.r: •• fl»,e.rt.P/.p.J"
ö»- •• Aä-^.-*"* •• my,-Th»»v?.n- : ?i9"'lrn : uyd.^a ■ Ainf: : "/All" :•: mAhA« : y.
1. m-hr"M •■ y] "/" A. — imiiA- : n*] ■I-Jk»»»- : n* A. — 2. «p*-!-*»'] — •/.«• (conise
de — -Vf) et plus bas fthn-u- (conige de — n-f) C. — 3. .exAh. (fl. <nr:+) add. ABC; .r"!
•».] oin. ABC. — 4. AH-ft : y ] AH ! «^A?" B. — G. hr"\\}^ htt C — 7. fl>A-Ä = «>"] —
(KP : _ g,f B. — f). A>,ö<»--V1: : M (a. -hofiyao-) A. — •r{ll\1 Olli. ABC. — 14. >,iF">n i
»i.p' ] nvn : >iA : f/.*f:}p A.
7. — Sir.NEs nE l'wenement pour les seui-s elus, lecr snitT. — • Ensuite Ic
Seigncur apparaitra ä ceux qui se seront coiifies eii lui ' . Quand il viendra, un
o-rand signe apparaitra, afin que le sachent mes amis seiils, qui aiiront garde
les commandemcnts de mon Pere, et (pii auront repudie Tor et rargcnt, Ics
richesses de ce moiide, et les biens de cette tcrre. Ceux-lä, moi-meme
je les recevrai eii ce jour ; leur visage brillera sept fois plus quo la liimiere du
soleil, moi-meme ,/V deviendvui {leur) Dicu et cud--ine>ne.s deviendwnt »wit petiplc- ;
mn-memc je demendrai (leur) Pere, eu.v-memes aussi deviendront pour inoi ßh ''
et nUes: pour eux je deviendrai l'autel, ils deviendront pour moi le temple,
et je leur exposerai la volonte de nion Pere, et le jugement de ee monde ;
je les placerai avec mes anges, et ils se rejouiront, pour des milliers d'an-
nees, saus nombre; car ils se sont trouves avec ceux qui aiment mon n^m
plus que leur propre personne; car ils onl sonllert au milieu du monde qui
seduit, ils ont hai tont etat de repos.
8. _ Les meciiants, leih sort. — Nombreux (sont) ceux qui rejettent et
haissent les eommandements du Seigneur, persecutent les justes, (les
1. Cf. T. K., VHl, page 11, avaiit-derniere ligne. — 2. Cf. Ex., vi, 7. —3. Cf. Heb.,
10
V" c.
[45] SIGNRS POUR LKS ELUS. - SORT DES MECIFANTS. - MENACES. 185
t^fOhtPao- : ai-ti'l- •■ Vf-VX • ^vn • V?. ■• ?i<^'ll' '• mj?«»-"/. •• T.-l-fli-f- • Ano«»- •• fl»
f.ao : Art«» •• u.^v = Ji''" ■• »'"•n^ ■• (Piim-h. •• n?i'>'/' ■ :"»m.h-fö»- : mny.'H =
Vfl.^ ■ Vieh?'"»- ! <o?in. •■ M/'ilVv : nJif ■ mM'^'w • ffl+J:'!' = w* ■•:■ fl»hoo'}'|:
justes qui) soiit tourmentes par ceux qui aiment ce monde ' . On les livrera au
supplice d'ardeutes flamim^s de l'fiu (qui) consumoront les desirs de leur cirur.
Nombreux (aussi sont) ceux qui tiendront lua volonte (comme) exigeant des
sacrifices et des immolations- d'animaux, et qui repandronl le sang, en nion
propre num, comme s'ils rollraient en oblation pour leurs peches; en agis-
sant ainsi, ils nie traiteront comme uui^ idole. ()r, par les propliötes, j'ai recom-
mande ä leurs peres de nr pas nuiDfjrr (!'■ hi chair de nidavrc, d dr dc pcis
hoire Ic saun '^'"" cadavr(''\ *Eu eilet eux, parce qu'ils sont charnels, ils me * ''^'- •''
considerent comme un etre charnel.
9. — Menvces contrk les eveques et les prktres. — Cependant mon ju-
goment viendra sur les eveques et les pastophores [ou les pretres ''j, car ils ont
lail crrer mon peuple, ä cause du desir de leur propre plaisir. Par le propliete
haie aussi, je leur avais expose et (leur) avais dit : J'ai ovdoime des plcuvs, des
lamentatlons, rl de sc rciiidir du rilicr. inais cu.r out fait des rrjaiiissaiires
eil ('[/(nujcdiil des hwiifs rl en imiu(d(tiit des hrehis. et en disiuil : « Maii(/eons
et liiivons, edv demain nons nunn-rnns » ,• rein ii ete manifeste aii.r oreiUes du
Seiffneu)- Tmit-Pidssant. Leur peehe ne leur sera pas remis jusifii'u ee ipf ils
1. Cf. T. 11., Vill, p. II. lig. 20. — 2. M. ä ni. « lihalions ». il saylt ici de reilusioii
du sang consideree comme une sorte de libation. — .'5. Cf. Lev., xvii, cn parliculier 14. —
Act., XV, 29. — Gen., IX, 4. — 4.(',f. Intnid., p. [.33]. — 5. Var. « du SeigneurZabaotliToul-
l*uissant » A. — >.:iil. i tvft • 5'"'^A signilie litteralement >• dominateur de tout l'univers «.
186 LR TESTAMENT EN GAF.ILKE. [Ml]
htm : ^.anu}.'lz ■ )^{i,m : ^/n/»'<|>,>'|: : AJi'VlI.ÄnWi.C : ""i^M ■■ \"lMi = Ad • V'P
i1\ : ö)'>Ä.rli : h,y-'l>luV^. ■■ }x''U\.hnih.i: ■•••■ -Jv/of riv»l. • Tx'iU ■ -VIIA' • if-AhflO" :
«»ÄW. : M''t»\"v •■ '^n.iiö'- : ^'11. •• h''iu.hnih.i: ■■ h-Mi. •• i^A• : 'JAi'" ::= h.'f
VhV- ■ h«w ■ htt'iiiiion- : ?,A ! HC}"«»- : vn.ei' ■• »»A^A*/. • ««v ■• fiAw- : m^i'r ■
rt»^.jP>i«"<- •• rnA..-/-'}«>-«|'-f-fl'>- : ä.'^i»- : A^i^lL^-nr/i-C -• ?iA : i.-\-at- •• /"/^ •• «i
X-Zn- •• «i'.-l-riil- : AO«»- ■• Ml.-I- :;: «»llhw» • A'.'flA : (lAö- = /Iril-flP : /".'^ : flirt
•l-f- •■ ö'.t'.v •• «>'j'H^- •• lown.h : flj/.'?ö}" •• AV+c •■ ^ft'/» : »nrj : wvn.^. ■• H'J";
^AP ■• l/hl'">\?.ho»- •■ (0'l\\-\\ • "iM" •■ fl»V"/.hy. : hAn ■• Ill-yjA- :!= i»/.+inö»- ■
J. v"C/"h : mv ] f : mAH-v AH, »• : m-, -. ufin-'i C. — 2. V/>i] "W. 15. - 'i. rn^»"]
(>/«. AC. — r>. a}h.-}-"ia>-4'fao-^ — di-^flo. AC, — '^^ao. B. — 5-(). wn/SO- {'i- «oft"/!!-) "(/(/.
AC. — 7. fort-ll/Ji] ABC, fflrtv»).- E — >in<n>] >.firi ABC. — 8. Nous avons cm devoir modi-
lier quelque peu le texte des ms. qui est le suivant : toy.t -. h.vv-S-11 :•: wA.e. = (l'<.>r» (,— > C)
ABCL. — 10. «öl»] — 01)1. A. — ■>(!<. (rt. n»Ä*) add. A.
jitfinriil' . Ea cWel le sdiri/ivi' du Seii/iwiir {c'esl) im cspril (Imi.r. im in'tir dmi.r cl
pur, (rc sacrißce) 1p Sii'ij/nciir ni' Je mi-prisc pas-. Taiirncz-roiis dmir vci's iiioi, nnis
toiis, et inni aiissi, je nie loiirncrai ccrs roiis, ilit Ir Scii/neiir Jout-Piiissant ' .
Ne deveiiez pas comine vos peres ilont pai-lent les prophetes, i/iii mil
man(/e la manne dan.s le deserl' et n'ont pas coiinu la gi'i\ce du Seigneur. Elle
n'a pas ete conniie pour eux, qui ont desire de la chair, et qui ont ete rassa-
sies (selon) le desir niauvais de leur ca?ur. Comme (r)a dit (le Seigneur) :
Mon peuple a raange de la chair eta bu du vin ; ils sontdi-venus gras (stobeses;
ils ont donne des coups de pied ä (mon) bicu-aime, le prelre et lepropliete meine
ont delire'' u ccnisedu ein. (Mais les fds) de Jonadab, fds de Rc'chab''', n'ont pas
bu de vin. jamais, uiais ils nnl i/nrde Irs ciinininnilenients de leiirs peri:s.
II. E\I1(1I(T\TI<)NS. PrkKICTIO.NS. h^OI DES Al'ÖTIlKS EN JksI S-t]nRIS T .
1(J. — ExnniiTATiONS ALX ApÖTitES. — C'esl pounjuoi je vous dis : Demeurez
dans la rrainle du Seigneur et dans la justice, car vous n'avez rien apporte
JNous avuns cni pouvoir traduire neaninoiiis par Toul-Puissant, car la lorinule >,;iii. > ti^
tf est la fonnule usiteo pour traduire -iravroxpaTwp dans le .Symbole par exomple. Cf. ega-
leinent P. 0,. SiivknE ihn ai.-Moqiaffa' Histoire des Conriles, p. [156].
1. Cf. Is., XXII, 12 ssq. — 2. Cf. Ps. i.. 19. —3. Cf. Zach., i, :! et Ag., ii, 23. —
'i, er. Lev., VIII, 3, 1(1; Joan., vi, 31, 50. — 5. Cf. Is., xxviii, 7. — ß. M. ä m. des ms.
« fils des benis pour toujours ». C'est tri-s probablemcnt uik; traiisiription lautive de
<. tils de Rt'chab. » Cf. .ler., xxw. in.
lü
[47] EXIIORTATIONS. — JUSTF.S l'ERSECUTKS. -- SOUT DES MECHAA'TS. 187
*nAhö'»- •• uf-M-U •• "/M" •■ mö/.A'tiov- : of\inY}ti»- •■ 'l'lh- ■■ h9"a>'M"U • «JA
.f.}»'fli>- : M./.VV'i : >i1\\.Y\i\A\,C. ■■ ml\9,y:^'i •. hh»» ■ ('.MAfc"«"- : Jl'i-'l"«»-!'-
»»• •■ hfl»» ■■ /•/. : .7iA.Vi/'o'>- : wV.nöwPo»- : ^vKi ■ A^P^'J : rii,f,ft.e.\e.j"
O»- : «»,f,}4Ah'/"ö»- ::= lO^.'i\^' ■ MthAVao- -. •,{•({'• : 'n/. : ?,Vl-f :•: rt)nh'>'J'll : ^
tn!f:f-ai>' : h''n\.h(\ih.(: ■• to-tii' • MI' ■ wyx.UxWh •• fl»'lin : öHM- •• Mhj.^(0'
9» :•: h"V/ •■ ||V/DX?» : Vf-A' •• «i'.T/.l- ■■ iWÖ? • M'l' •■ htl^o : OWlJf. : ÖlfllC'l ••
r/ii>".e.t: ■• -'i-iv/or/iK- •:= fl^,^'.'l•V"/^l •• ^.^ll.^'nrh.f: = .e.yi-j'} = rinin : flifi/'T-
ö»- : AAt,tihri.irao. : nh</n •■ ritK- •■ mrih»» = *a- = i/>nn •• s.n •• vri- ••
J. fiAii (('. (»Afl» ) add. C. — ;5. JiA+] om. A, 'i-irfi ('. — 4. .e.iirtf:«»'] — rtV}»«^ ABC.
— ">. J*«:] l'>l'. ?<• A. PC L. — 6. «>.ftXA>i}»ö»'] ffl.(iO>.Ajp<»»- A. — Vf-rt" {a. >j<c) ow. A.
— 7. «Hin : rt ! n' ] o/». A. ii>i..ß<n.«B-Y. B. C «^rf. in>,<i|: > lih.<n'i:>.. — 8. M^] A, n-ii>i
BC'I,. — 11. s.!)] oni. ('. — i:!. rt);',.e.A-] 0/«. A. — 14. n«n>"»*7/"^i'] — r'-\- ■■ rt"7f^ B.
i'ol. i:
r' a.
(/«//.v ce inondc. i'oiis iic poiirrcz ricii jircndrc nmi plus' ; * cous eies riiln's iius iluiis * u<\. i.'
cc moinir, i-t il cnits fiiudra soi'lir inis di- cc mondc' \ c'est pourquoi (/fY/»('/v'; /«
si-nlf justice rl runujiir du Sci<jncur '.
1 1. — Lesjlstes PERSECiTEs. SoRT DEN MKCii ANTS. — Car lors([iie (le moiitle)
sera a sa fin et (que) los (deriiiers) jours approclieront^ les iiiechants se leve-
ronl, ils persecuteront ceux ([iii craii^uent 1p Soigneur, et lesjustes. Gar ils les
clialioroiit solon leur desir, car leur intelligeiice (sera) aveugle. Les pecheurs
(juerelleront les justes, les persecuteront, les hairont, et diront oontre eux
toutes paroles mauvaises \ C'est pourquoi le Scigneur les jettera dans Ic fru
(jui ne s'etcint pas, et au vci- (pii nc dort pas '. Alors toute crüature parvieiidra
ä l'ardeur du l'oii, car le snlcil et hi lunc nc doniicront plus leur lumiere^, les eaux
lariroiit, et les fleuves se dossc'cheront, le ciel se roulera, et la terre sera l'rap-
pee. Le Seigiicur se levera pour juger son peuplc, pour retrihucr vhacuu dCux
Selon ses ceurres', et seloii li-s purulrs iju'ih uunmt pivferees", sur la voie de la jus-
tice. Puur les justes, (jui aurout uiuvche duns la roie de la justire''. ils heriteroiil
de la f/liiiredu Seiyneur et de sa puissance, (et) il leur sera doiuie er (pie l'ipil ii'a
pas ru. ve ipir l'oveillena pas enteiulu'", el ils seröjouiront dans mon royauiui'".
i.cr. iTim., VI, 7.— 2. er. j.iii, I, 21.— ;i. cf. ii rim., h, 22. — 4. Cf. t. k..
\ III. — 5. Marc, i\, 43. Var. « et .ui ver qui ne nieurt pas » B. — (j. Mattli.. .\.xi\ , 29. —
7. Mallh., .\vr, 27: Eccli.. xvi, 14. —8. Gl'. -Matlli.. xii, 3ß. — 1>. Cf. I'rov., viii, 20. —
10. Cf. I Cor.. II, U. — 11. N'ar. >< dans le royaumo des cieux » B.
r.il, l:.
r U.
ImI. ir.
188 LR TESTAMENT EN GALILKE. [48]
hs{\'t\ ■ hcrt-f-ft •■ h'yv •• Av^A- :=: 'v.rj •• wkh^iiix •■ .ufioi-n •■ »/i'Pt.'yi- •
(>A.irön. : ,7,.nA : nH,e.+l-A}"ö«»- = Artn?» : h«w •• IVi-'/- ■• J^V/V = «»^..i-j-i'A
+A- ■ aihJ\-\iuiAv ■ rn^i.-1'i-AA- ■• "hrw ■ {\''lfi\\a»- • ^'^ ■ m-\hi\ •-■■ Miu'» •
A'"iö'i ■■ <»»l«:> •• föÄr/i'i'.V : AVfA- •■ "/Ar •• h"?X)Vhö'" : ui-A-.e.i •• rti^i'PA';.
t\ •■ "/UA ■■ y.'Wl"i •■ AAA.V10»- «
1. lUliWt : A"' : h.'] om. A. — onJWh/.] O«'- C — 2. >,Trt] n>iV|- AC. — 3. Wt]
IIV-I. A. — (IWt («. "/.T'V) add.ATHJ; rt.«/""/ ABC; fl>'feA»^"-Ffi HC. — 'i. V/I-] >iA A. —
•/•w;h<tV] ow/. A. — (i. fl)>,.ii'i:Afr] ffll- ' C. — 7. roHYiO] mtll" ABC. — ^-V^OVIH««-] AC,
>,"V-V»VYHi«»- BL. — S. nfifl»-] nVV-l- > n ' AC; vn] "»' AC; WA- («. -/") ndd. ABC. — fi. '\ö
A.lli>»*] "7>i1lA.11«o. B.
12. — SuH Simon et Ckrintiii:, faux apötues. — Livre {(li( Kidan) (jur
Jesus-Christ a revele ä ses disciples. (II y est dit) comment Jesus-Clirist a revelr
ce livre, c'est (le livre) du College des apotres (et) des disciples de .lesus-Christ ;
c'est (le livre destine) ätous; c'est au sujet de Siniou et de Gerinthe faux apo-
tres qu'il a ete ecrit, ailn que personne ne fasse societe avec eux, car il y a en
eux de la ruse, avec laquelle ils tueront les hommes. (Je vous recommande)
d'etre fernies, de ne pas clianceler, de ue pas vous troubler; de ne pas vous
ecarter de la parole de TEvangile, ([ue vous avez entendue. El teile (jue nous
(r)avons entendue, et nous en sommes souvenus, (teile) nous Tavons ecrite,
pour le monde entier. Nous vous avons conlie nos fils et nos filles dans la
joie, au nom du Seigneur, le Pere, Maitre du monde, et au nom de Jesus-
Clirist. — (^)ue (sa) clemence soit grande sur vous !
13. ThWAUX KT TliMOIOAGE DES ApÖTRES. — (NoUS) Jcail Ct TlinDDIS.
et Pirrreel Andre, ei Jacques, et Philippe, et Davtltvlcmji, et Mattliini. et .\«/r/-
//((('/. ei Judas Zrlotc, et Ccpims', nous avons ecrit aux eglises d'Orirnt et
1. er. Matlh., X, 2. A remarquer la place qu'occupe Jean dans celte liste des Apotres:
/elole est dit de Judas et non de Simon, qui ainsi que Jacques, fils d'Alpliöe, manque
dans cette enumeration, si tant est, d'ailleurs, rpie Jacques cite apres Jean soit le frere de
celui-ci. Par contre Pierre est nomme deux fois, sous ce dcrnier nom ot sous le nom de
Cephas. Nous avons lä aussi Natanael qui elait un disciple et sc trouvait present lors de
l'apparition de Jesus en Galilee, pres du lac. Rien n'indique que Ic T. ait voulu donner
unr liste des Apntrcs strictoment dits.
10
'.9 SIMON, Ci:i!IXTIIi;. — TIlAVArX, I'ÜOPKSSIOX 1)1'. l'ol DF.S .\1'( )ll!i;s, 1,S<)
ini:t\iiy'.-i- •• i/K'n,ii : «»A'V.n • a^a •• y.n-n : «Jrt"y.'j ::= hm •■ jii/hdJi«!»- .-
A.i'. • Wh\Mhh.v. ■ uiv..'iin : jx'r-'ii} • h''m.}in,h.(: ■■ hMi. ■• vf-A- •• "/Ar • i
iU •■ r"<f/')<i • I/dn'A- •• t\'r •■ My.{\imv. •■ ]\o"i\{ti\\- •■ li'A- ■ /"A'nvl- •• ?%'7ll.
h ■■ h:yhw'\' •■ flj'jjw • V7/"-l- •• :''A' A : :'',eA'> ■ rt"7jp'/f • i/'J.n • ii.<.ii.A ■■ 01
ffl^'J'l'ril- ■• ('.^.A'i-A- • mi'.ai")]l' ■■ m-fil- ■ T'y.i: • öM- ■• <nA.A./- • O.hV ■■ m
'nr ■■ hu» •• fl»('.h.'jn/ ■■ i\^'öt\i •■ "iv.-i -. w;»" ■■ f\\i/.r'i- ■■ wv'i. •■ whix.h ' '
1 ii(:ft(.yv-i] - •t.f'/ ABC. — 2. «u:>,.> (</. x<ii'i:>) «</(/. C. ~ .">. >,'7ii.mi«ii.(: (/'• 'iwrc.)
ndd. A: «•«".e.;^///] o/«. AC. — .">. VJII.MIW1.C (<?■ ©A.?) oni. V. — S. ton-i.g^e^l oin. A. —
10. n«ro] Olli. AC. — 11. <i>-ni- : y" ] om. ('. — 12. ii'7<'.<'.] odi. C. — 13. mj.n/ii'i-.e] A>i AC.
LVOccidcnl. ä ccIlcs du lYyyv/ et du Midi, cn vous annoneant et cn vous expo-
saut (•(■ (|ui a trait ä Notrc-Scigneur Jesus-Christ, nous ecrivons ce que
uüus avuns eatendu. Nous Tavons touche apres (ju'il tut rcssuscite des
morts, (nous avons ecrit) comnie il nuus a revele (des (dioses) grandes,
admirablcs et vraies.
I'i. — Profession de roi dks Ai-ötkes — Nous savons ccci, (juc Xolrc-
Scigncur et Sauveur Jesus-Clirist (est) le Seigneur, ßlsilu Sri^/ncur, ipn a rle en-
ro]/f'- jMtr Ic Scif/neur toitt-puissant, raulnircl Ic cnhiteiir [de loiih's rlidse.s) doiil Ic
iioin' csl jiniiioiicc pur toiis Ics iHrcs, (jtii est au-dessus de louti's les Puis-
sauces, /(' S<'i(/iicur des scignciD's, Ic llni des niis'-, Ir l'iiissdiil des iiuissitiils,
rfl'^lre) C(5lest(! ([ui esl au-dessus des CIk'tuImiis rl des S('rapliius, (<iui) rsl
assis a 1(1 dniilc du Irniir du /V'/v'', jiar la paroli' di' qui (le S(Mgueur) a coni-
maude aux cieux, a liäli la terre, el ce ([ul est imi eile, n honu' la mrr a/iii
ijK'rllc HC dcpiissc pds scs limilcs'', flui ([ui a foudei les alu'uies et les sourees
(qui) jaillissenl et ('ouleul sur la terre. le jour el la iniil, le soleil et la
luue. * les etoilcs daus le cicl. qni a scjidrc la hniiicrc cl Ics Iciichrcs', qui coiu-
maude a la gelienuc, qui d'uii diu d d'il coiuuiaudc la pluie de TIuNcr, la
neige el la gelee. la grele, les jours eliacuu ru soii lemps, cpii l'ail lieni-
ibl.
i- c.
I. Cf. Ex., i\. IG. — 2. Deal., x, 17: Ct. I lim.. \i. 15: Ap., xix, IC). — .i. CT. l's. cix,
1; Mattli.,xxii, 44; Marc, xii. .ili: l.uc, xx, 'i2: Ad.. 11. :!'i: .Mallli., xwi. ,")4. —4. Cf.
l's. vm, 2'.). — 5. Cf. Gen., i, 4.
i-Aiit. oi\. — T. IX. — F. :!. l'i
100 l.l'. I'KSTAMENT l<:\ CAMI.KI-;. [501
-IjP : aHUff: ■■■:■ uu»^'Vöt\ ■ iWlMo- ■ iiy.f.A'l'A* : wV'A'iö -V- WHW: ■ Artn?. :
hh'^wMUui: •• •/•fl'A.f. ■• mjvivnAA •• rm./" = i\,u.t •■ «»j"/«»-!' r fl»H/r/i/>v •
>i«7(:j?r •• Tiöo- •• 'Vri ■ y.'i-imuc • ^/"Kv/i^. •• amy.'nw: • .imla- = hm • .«'."v.
t«V • (lA •• ?.A«f. ■ ?triJ-/'7t : «i,l',n.A" ■ il/.'f. •■ h'il' : ^Ä«' •■ '/">1" •• «>•?»
2. to^nj^- : •(■ ] mm AC, f-yu. C. — .?. >,"JH>.] n/ti. A. — h. .*A] >,'/"*A AC. —
4. "7C^?"] A laisse loujours iin blanc ä l'endroil oii on lit ce inot dans les autres manus-
crits, meine quand il s'agit de Marie Madeleine. — 5. d'-VIflS'] fl>nt : "7' A, >,"7A0V C. —
5. lKi:-'hfl>i] >,y"'i: (" — 0. loV», ©•+] o/H. AC: .P.-l+tA («. ll-/vh*y) «(^(i- AC. — 8. niöJ-ri-J: .•
>."/iO.> (/' >i";il.V/) add. A. —'.I. fl»\vli<{. : ro] ow. A. — 9. WH : .ft ] o/«. C. — 11. <»>,>"»]
mjjf»- ! "ll C.
bler la terre et la reiul fmiic, ijtii a j'ail riioniinc a san iniaye et ä sa resscnibiditcc ' ,
(jui avec les anciens patriarclies el les prophetes, s'est entretenu eii paraltoles
et en verite, lui qiic les Apotres ont preche, que les disciples ont touche.
(Liü) le Seigni'ur fils du Seigneur, iioiis croyons {qii'il est) le Vcriir, (pii
est dcvcmi cliair'', de In Saiiite Vierye Marie, {qui) a ete parte dans sdii sein,
Conen dn Saint-Esprit ; {'/hc) ei- n'cst pas par la eoneupisceiice de la ehair, mais
par la nihmle (In Seij/nenr ((pi)'!! u ete engendre. {<piyil a ete enreloppe (de Imup's)
d Jietlileeni, s'est inanifi-ste'K (qu)'il a ete clev6 et a grandi, alors que uous
voyions ces clioses.
15. Enf.^nck de .Iesus-Christ. — Yoilä ce qu'a fait Noire-Seigueur
.lesus-Clirist, qui a ete rais (ä Fecole) par Joseph et Marie sa mere, oü il appre-
nail le livre (de leeture); celuiqiii l'instruisait lui dit, tandis qu'il l'instruisait :
iih alpha: et lui, repoudil et dit : Expose-moi, toi-uieme, auparavaiit, ce que
c'est (pie heta'\ Ce l'ait (jui fut accompli est vrai el reel.
IG. — ViE i'uiiMQLE iiE .Iesus-Chhist. — Eusuite eurent lieu des noces ä
1. (;i'. Gen., I, 2(i. — 2. Joan., i, li. — Yar. « Nous savons (que c'est lui) qui de
Verbe e.sl devenu cliair >> AC; B corrjoe en I.. — 3. Cf. Luc, Evangile de l'Rnfance. —
4. Ce trait se Irouve avec plus ou nioins de developpements dans plusieurs Apocrv-
plies : I'A'angile du Pseiido-Malthien, xxxi, 1, 2 oii il.est qucstion de Talphabcl hebreu ;
XXXVIII, 1,011 il s'agil de Talpliabcl grec el oü on lit presque inot ä mot nolre texte.
VEmngile de Thomas, vi, 3, a aussi un trait analogue. Cf. egalement S. Greb.\ut,
Apercu sur les Mirneles de N.-S., HOC. 1911, n" 3, p. 26'i.
Ill
v° a.
[51] ENFAXCR. VIR PUBI-IOUK DK .IKSUS-CIIRIST. 101
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ViV ■■ h9"ll ■ nhi\. •• T'y\'\ •■ hill •• ^Afl : lll^tlf' • <«nh ■ at'M' : h/hCfl»- •
1. (»«'71' ! C ■■ m] <"'7V : hm Vi V. — 2. rDrt(|>.rt."C : W/- = .p.<ij-<7i1I : £'/" (fl. >,V1-) "(W. A.
— >. »■•//.] ii<C<C ABC. — 5. Tii»"};?] >i!r'\*A.t' AO, AöA.f H. — 0. ffl>,<B./">,.p] om. XV. —
7. >.y"ii] 01)1. C. — '). A.-j.j>'V] A.'VfV B. — 10. «Dy,>,ri] n« ' B; ->nfi-.e.>] ;i'r'i:>.'/ C. —
ii. V/Il ! h ] nWllft ('. — axoKh •■ CW.'i •■ m-h-t: ■ .'Jk"/ (". fl>|l>,) add. A et 0 qui a mbh.
et fl»n>.-. — 12. r»itv (fl. rn>,fi|'/»in»-) add. A.
^V///rt (/(' (',uUlrc\ Oll r(ij) iiiritu (ircc .«;« Mirc cl se.s freri's et U coiivertit
l'cdit eil rill. II rcssusciUi des nuiiis ; Ics pamlijtiqiics, i! liw ßt iiiarchey'' ; d
ci-liii (Idiit In iiiiiin ('tili! (Ic.'iscriirr. il ri'leinHl\ IJiic fciiuiir (jid soiiffrait
(liiii /lii.r de Silin/ {di'puis) dmizc uns, tourliii In frain/c de stiii ciHi'iiiciit, et
l'iil !/iicric sur-li'-cliiiiiii). Pciiilniit (jiir iioiis ciinsidtTions et ijiie noiis udini-
riiins Vaetimi i/lorieiise ijii'll jnisait. il iioits dit : (Jiii iii'n tmiehe? Mnls noiis
liii dliiies : 0 Seiijiieiii', In foule des hoiiiines td litiielie. II repaiidit et iiaiis
dit : .l'iii sriili iiii'tuie rertil est sortie * de liioi. .{iissitiJt eette feiiiiiie viiit * lol. 1."
deriiiit hii, tili repinidil et liii dit : () Seii/iieiir. e'est iiuii [ijni] tili loiie/ie.
II repoiidil et liii dit : Va, t<i fni t ii i/iierie ' ! Eiisuilc, // /// enteiiilre les
sourds, voir les aveiii/les, il jil sortir [les demoiis) des deiiioniiiqiies, il piifi/ia les
lepreux'. Lc demon Leyion {Lcijcicon), qui elait daiis uii lioinme, i'eeoiiiiul'' Jesus,
il cria et [lui) dit : Avant que soit arrive le leinps de untre perilition, tu
es reiiu iious ehasscr'. Lc Scigneur Jesus le reprimuiidn el lui dit .- Surs de ect
liDinine, suiis rieii lui fuirc (de mal), et (ee demon) entrn dnns des poureeaiLv,
les enijloutit daiis In iiier toin ils fiirent etoufjes".
I']nsuit(' // nlln siir In iner el les rents .soiifPcrent, il les reprininndn, et les
fliits de In incr s'npuiscrent'' . Kl pniir le deuier, cnniine nous ii'eii nvinns jins, nmis
1. .loaii.. II. I, - 2. Cf. Miittli., IV, 24. - ;j. Cf. Matth., xii, Li. —4. Mallh.. i\,
20 ssq. — 5. Matth., xi, 5; Luc, vii, 22. — ß. M. a m. « rencontra ». — T. \'ai-.
« nous pordre » C. — 8. Marc, v, 9 ssq. etröcits paralleles. — 9. .Marc, iv, 35; MatUi.,
VIII. Luc, \iii.
J92 1 K Tl'STAMKXT KX GA1JIJ>K. [521
yt-fi-i- •■ win'Po»' '■ «»Tjy. ■• i\^xi:'/. •■ >hi\h •■■.■ «»•';. '.v, : hm •■ ^A•flv : iM ■■
bh'riO'txvA-'ihi«- •■ y.uHUit- ■■ //»/i"p> • ffnr'-u:-i- •■ h'i.'f'c •• uf-M- •■ /\i-'i- ■■ «»
fliAyio»- .;: <n?,'/")i • hm ■ >»An> : 'Vn^'i- ■• \\h'H\h ■ yrt] •■ -i-nM- ■■ ",'TI. • -
e ••: fl»?»mi««- • Artn?» : y.VA'-'b ■■ «»/V.hn : V'-A*«»- •• .vy.il?i'HIA : .P.4' • mhi
t\'\' -V- hhh • M'/.M •• V-V:M' ■■ "i'ttti'l- ■■ roÄ"«!- ■ «»Jt.V. • «»h^:''/"> •■ .üwe
{»"A-hV •■ t/n'iy.'ri • H'i'./'.'M- : hin '■ i{i.hi\ • «»'J-dA = '/'"M" ■• ö»-?i'|: : ?.A ■
:%j;"n : 'vnrtV : woi-hv. ■ M»"«^A : h"V?'\'i •• wh'iv ■ "/n.t'. : ificn-iv •• mu
lui 1, oi'hV- ■■ ilK-n : h'Mi ■■ vfA- : 'JA'r ::= (n(\h,\'(i-ti •• hr.Ti-fri ■■ ^/" .«'.•:'•>.> = ö»'/»} i"
htm : 1 -Viv- •• A-I-4.V : Hä/Jj»' •■ A?i-/Il.h ■■ fl»A»»A?ilFJ-l"V •• «Mlrtflr/r/ri : h'iU •■
■lvh.A\'. : /ii.e.toj- : HA'JA?" ••:: vi'V- : KV-^/V ■■ h'JH = ^..'i-'j'/'A^'A- ■ nhhn^ •
1. rtört.i»- (}i. •lAAh) ndd. A. — W.flh] h<"l. IK'. — 2. A.-> (p. -/«.ft») «c^cf. ABC. —
S. fli-/-(IA] om. A. — 9. -ilfli-VI:] ow. A. — \if.n>V] — ■ft.P'V ABC. — 10. njill] II "///. A.
— «■•.e-:'»V.V] "/«• AC. — 10-11. mon-'iti.W] miioi» ABC; f,iA'^.|n{\'] om. ABC. — 12. mh»»o'\
mo»AW:i B. — l.i. (\'\\oo- {n. Vi«") (h^ci?. ABC. — rt-/:<{."/] rt<.<!V B. ft-.'-<f„V C.
xos (lisn'j)lcs. UHUS lui dhurs : Qm' j'cyi)nü-u(ius au sujct du vulh'vlcur d'hnpdls? U
rcpondit ei luius <lll : (Ju'uu (ri-nti-c raus jctti' Je lutuirrtin' dans Ic fmul de la iitcr.
et fju'il [eil) lirc u u iiiilsson. il tniurcra cii lui Icdciticr, et an h- d<innci(i uu collecleur
de rinipöl jKiui' iiKii et pour nius'. El eusuite comnie imus n'/ivions pas de ptiiii,
si ee ii'esl eiiui pdiii.s el aussi deu.r paissdiis, il (irdoniui (lu.v honinies de sdsscoir,
el leur noiuhre .sc Iriuini elre de einij niille, saus les eiifants el les feinine.s. !\<ius
leur iiroiis disirihue di's niori'eau.r de jiiiiti, ils fureiil rassasies et iiaas mimesälecart
ilnuz-e eorbeillcs pleiiies de iiiDreeau.r \ (iious) demanJant et disaiit : Qii'est-ce
doiic que ces cinq pains.' Ils soiit le symbole de notrc foi au graud cliristia-
nisme, c'est-ä-diro (foi) au Peru Tout-Puissaiit, ä Jesus-Christ notre Sauveur,
ivii. I.-. * ä rEsprit-Saiut \f Paracld, ä la sainte l*]glise, ä la remission des peclies.
17. — BuT DE L.\ i'iiiiiPic.^Tio.N DES Ai'üTHEs. — C'esl cela (que) nous a revele
Notre-Seigueur et notre Sauveur, et (qu)'il nous a montre ; nous aussi (nous
faisuns) de meine (pour vous) afiii quo nous deveniez (uns) eompagnons, par
la grace du Seigiieur, (dans) noire ministere et dans notre gloire, eu vous
occupant de la vie eterucllc. Soyez fcrmes, sans chanceler, dans la science
v-l
1. I^a viu'sion regue elhiopienne portesimplemeiit </i>;)"r> («yxüdrpov), les mots «»/'■•Vf:-/- :
ix'^.-l'C düivenl etre une glose: >,'V*C correspondrait peut-Olrea ayxupa, croc.
2. ]\Iallli., wii, 2:i ss(|. — 3. Joan.. vi, 1 ssq.
[53] CEliVRi', DKS AI'OTI'J'S, DK SIMON.— PASSION ET RESriüSI'.CIloN. 193
mttmM- •• hnn.h'i ■ h.?C\'t\ ■■ VlCn-f-ft : wy.w'/i\ : inyffrn ■ AIIA-?- ■ «'A"/A
fin : 'JA'/' : UhS^fi^^' ■l-
Ah"/ii.^'nwi.(: ■• Kvti'ti •■ hCM'h •• hf\ ■■ .('.«...ctj''«'»- : (U/aö»- • a?.a ■ hT'i- •
10 M'iV ■■ >^'/'f: • »l-rt^'A • n^n'PöA.o- : AÄ.'\rnft = Ä'hn.V'/,» • rtihf^iA^A ••
/will..'}'} ! IfVhhA ■• V,Ay'\- • J-rt'^A :: W'/'nA.!/'»"»- : hfl»V..P,}" • h'/'jiO : Ci^M'
I- >i"ni.>iir] ('/". C. — fl>.i'.y"i>i: AC. (».iviin: 15 add. (<;. mj.:"l'll\). — <Brt"irt"»]
ft.p.;v<? : ";rty" AC. — 4. A>.";ii.Mi/(i.(:] i^ni . 1>. ~ (i. non- (/>. >ino") »aW. AC 7-s. ft>,"/ii.>,>
— i»nrt»->] tO\ ■■ inoi>.e.;i'/.> ! IUI"" = v = "/^>.f = (odaw"*/ A, a>i ' = <noi>.p.:V/.'/ : ).vii : ><!.>.. =
r'fiA.d- (', A(»>.(';'."/.'/ (" (n>,";ii. ) I!; ■//{.>..] '/«{.rt. I-. i». .c.iim-v] VYi ' ('. — 10. (nhcii'^j.n]
mMriiAhA .\. (»MniA.f'A l>. >i(niAfA ('. - 11. /-V-A'k (/». H>i>"AA.ini»') rtc^c/. C. — 11. >kT'M) ■■
•>" ] >.y".*i(i • ""A-i-A- AC
ot la connaissance de Notre-Scigneiir Jesus-Christ — qu'il (voiis) soit clemenf
et qu'il (vous) sauve, poiir toujours, dans les siecles des sieeles, sans fm.
l(S. Gm VRE AMICHUETIENNK DE SlMON ET DE CeUI>TI[E . Car quaill ä ('.('-
rinihc et Simon, ils iront afin de parcourir Ic inonde; ceux-ci sont vraimciit
les adversaires du Seigneur Jesus-Christ, eux qui dutourncroiit reellement
ceux qui croyaieut au N'erlto veritablc et ä ses oeuvres, c'est-a-dirc a Jesus-
Christ. Faites doiic atleiition, et gardez-vous d'eux, car (par eux) survieii-
dront rallliction, l'impurete, la mort, la liu de la perdition et la damnatioii.
19. • — ■ Veh.vcite du TEMoir;N.\GE DES ApÖTREs. — Et voici doiic, nous n'avous
pas ete negligents, pour ce qui est du veiilablc tenioigiiage euvers Notre-
Seigneur Jesus-Ciirist. (Nous avons teiauigae) selon que Xotrc-Seigneur a
l'ait, jiuisijne nous ravoiis i-ii ' (et) nous sommes trouves (pres de lui), selou
(pi'il a corrige uns iutelligeuccs, qu'il nous a expliquc (sa doctriue) et a l'ail
pour ceux qui ilnircnt iHre {sesj Icmoins-.
III. Pas>I(>.\ Kl' iuisl IIIIECIMI.N U K JksIs'.
'20. — Nous savons (que c'cstilui (jui a ele crucilie. daus les jours de l'<iiicc-
l'ildlc et du priiice ArclieJaiis' . c'csl cnlrc dcii.r Uirrmis ifnil a i'le rruci/u', vi
1. Cf. Juan.. 111. 11 : 1 Joaii., i, 1. — 2. Cf. I.uc, \.\iv, VS; Act., i. S: ii, :V1: v. 32. —
3. Cf. Malth., XVII. 9, et le.s recils ("vangeliques de la Passion. — \. II sagit peut-itre la
d'Arclielaiis, fils d'lIiToJo le Grand, qui .succeda a son pere, et dont il csl fait lucnlioii
194 LE TESTAMENT EN GAI,lLi:i':. [5'.]
lül. 1.)
(LA"«"- •■ uh ■■ i'irh •■ A/M • }xriO':i-"i ■ w"«?ch-\- ■ "iiiy • niiu •• «»vi/.
•JV : «i'Ml.A ■ 'h"hV ■■ "7.Ai : röAh. ■ -tthfl.-f- •■ wri' ■ «»l-l-n/. •■ .l'-VlAV- •• #/i.l'.
-1- .- ''in.j>- : hh^w.M •■ fl»"in.A- • AAP ■ »h'rvj: = h-rxiro"»- : wwiv ■ -i-y^K i"
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1. mi'i-n/. ! "»'] mi-fi'l'A : naonv A. — +<c.-/»'-] — v-n B; Hin] :>n A. — 3. m/.rin : a :
-1 ! h ] <»/. ■■ :'.n : h-VlKh-CT : AVn> A. — A. m^c-VT] mtr. A. — (l. m^n.A-.io-] — ft"Tr ('.
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■hr"i.»'oo-'\ Olli. ABC. — 11. »n.ßn,'\ = -> ] mvn, : -iMi-r. C. — n««» («. >rvn) f/«. AC: um. IJ.
avec cii.r Oll }<■ fit desvnidvr de l'arhre dr In cnii.r, il n rlr cnscrrli' daiis Ir Jini
appele Qardiijo (Ivpavioc) oii ollcrent les tmis fcinDies Sara, Maiihe et Marie de
Magdala, et elles apporterent des aroinates, aßn de les repamlre sur son rorjis; en
pleiirant et en ctant attristees ä cause de ee qui etait arrire, elles approchereiit du
sepulcre, elles trouverent la pierre Id oü l'ün rarait roulee, hors du sepulcre, elles
" fol. 13 ouvrireiit la jiorte (du sepulere), mais * elles ne trouverent jias son rorps.
V" c. 21. AlTAHITloN 1>E JlisiS RESSUSCITE AUX FEMMES". ■ Tuilllis qil'elles
etaieiit aljliijees et pleuruienl. le Seii/neiir loiir apparut et (leur) dit : Ne pleurcz
pas, c'est moi, celui que vous chercliez. Mais quc runc d'entre vous aillc
vers vos freres, et eile leur dira : Venez, notre Maitre est ressiiscite dos
morts. Marie vint vers nous et nous raconta (cc qui etait arrive).
Mais nous lui ditnes : Qu y a-t-il ontre nous et toi, 6 femme; est-ce que
colui qui est mort, et a ete inhume, peul revivre? Et nous ne erümes pas
ä sa (parole), que notre Sauveur elait ressuscite des morts. Alors eile rc-
tourna vers Notre-Seigneur et lui dit : Personne iTcntre eux ne m'a crue,
au sujet de ta resurrection.
dans l'cvangile, ä propos du retour de la sainte famille en Galilee (Matth., ii, 22). Mais il
y a Ik un anaclironisme. Archelaüs, fils d'Herode le Grand, mourut, croit-on, vers l'an 6.
La forme hCliAf-n de C pourrait dnnner Horaclius ; la ditTicuUe de determiner qui est cet
Heraclius n'esl pas moindrc.
1. Var. « crucifie » A. — 2. Cf. Luc, .\.\iv, 3 ssq.
[55] AI^PARITION AUX FRMMES. — AUX Al'OTliRS. 195
. rtA> • (»h.hff^'i •■ htm : m-M' •■':■ min-h-l-Ci ■• ai-h-\' •■■.■ mh'W'ii .■ ^.n,AV = 'iO- •
a)/,,-H".f:j>- ■• M ■■ oi-h'l'. ■ tmrxH'Mo»' • »h'i'V ■• Ä.Tr.7i : IrjiJ.P.hJi •• /*'Art = h
nh -yM'. •■ F'Cir ■ m,i'.?.n.j»- •■ "z-^/. ■ ivjiJ.f.'/. :i: w,hi:i •• -vilij- ■• ^-j» •• kilA. •
Ä-CJPft •• (.7i, •• h'«»«»- • .t'-h,!'..«*." ■• h^CV' : '/'.t'.V. •■ Ö»fl •■ ^irtC :i= htlff • Ä Mi-
3. fl»Ah:itv] mrthri'cv A, wa'"/!:.*- B. — 4. v-lvAn-fl] riAn AC. — n«" o/«. A et add.
Ol (a. jrivli^). — 5. w-v/; (/J. mm-VCrt) om. C. —6. «•>•!• («. jrV/t) add. ('. — 7. ^i-VU.P.'i]
hy A. - 8. >,«■.] um. ('. — (l>,-/|- (r7. •/"■>->) ()/«. ABC. - S-«.). «d?"W = - ><'/] "'■/"■/•ilrtV"
0) I llh.thy-/ ! h> AC. — iO. >,.0] «'«• t'; i»ÄV-n"/,li (uW. BC. — 12. <n|i] mV"H A.
Et il Uli ilil : (^)ii'uiie autre d'entre vous aillu leur dire (encorej ccla. Sara
villi et nous raconta la meme cliosc, mais nous l'avons contredite; eile
retourna vers Xotre-Seigneur et lui dit comme Marie
22. — Api'MiiTKiN \Lx Ai'oTREs. — Alofs \c Seiyiicur dit ä Marie el a ses
soeurs' : AUons iious-meines vers oux. II vint et nous trouva eii train de iious
aveuglci-'-, nous doutions et nous ne croyions pas. II noas jiarut (■(niiira- an
fantönie^ et nous ne crümes pas que cetait lui, c'etait pourtant lui. 11 nous dil :
Venez, ne craigncz pas, c'cstmoi'', volre Maitrc, i/ac toi, Pierre, la as rcnie trois
fuisjn.s<ju'ä ce (jar le roq ait ehante^ \ mais mainlcnant, (!st-ce ([ue tu (me) renicras
encore? Nous alläines vers lui, cu vansideranl et dnatanl'' encore si c'etait bicn
lui. Mais il imus dit : Paarijani dma- daatez-viias'.' (|u'allez-vous dire? I']st-ce
f[ue vous ne reconnaissez pas que e'esl moi", iu(>i qiii vous ai expose ce
qui avait trait ä mon corps, k raa mort, et ä ma resurrcctioii. Alin ipn' vous
sacliiez que c'est inoi, Pierre, mets ta maia dans le trou de ine.s naiiiis; toi,
Tliamas, (mets ta aiain) daus atoii eöte^. Toi, .\adre. vois si nies pieds l'oulent
la terrc et s'il y ' a des Iraces (de pas); car il est öcril dans le proplieti' que
1. Var. « le Seigneur dit a Marie et a Martlie » H. — 2. M. a m. « nous couvrir
dun volle ». Var. « de prclicr >> AC. — ;i. CT. Luc, xxiv, .'37. — 4. Luc, xxiv, 3H, 39.
— 5. Luc, XXII, 34. — (1. Luc, .\xi\-, 41. — 7. Nur. « l'ourquoi iloiic doulez-vous?
Qu'est-ce donc que vous ne croyez pas i|ue c'est moi, moi qui... " .\i.. — S. CT. .loaii.,
XX, 27.
Inl. Ui
l'nl. II',
196 i.i'. Ti;sr.\Mi;NT i;\ c.aijij;!:. [öö]
n/KV • (M'.iv'"/.!»- •■ <»j;'V('// •• «»^rti"n*rt'.ii- = ahii- ■ uh.h'">':ih •\- fl»?i'r
1/ : iMl.A'i • ^-/ll.hJ •• tifffy::'»'/.'! '• 'l''i/"h' '■ «!?,»)/"•'/• ■• AVlö- •■ llO'/'.i'.t: •• öl
01'/. ■ ^nn' •■ ^»(^c"/«»"- •■ '"A?»A •■ vh'/"/- •• np :
OV- ■■ h'J":''y.A •■ U.hü- <■ «»J«'JVl- •• affiy-'l- •■ fl»A'w/\?,Vl'|- •• rBAA..'''> : »"Ah
o. II {a. h.>,«i»V») o/». ]{. - 'i. liny".e.(:] ('/". AC, lin"7^'> AC. — 5. iiiioi.',"//»--!-].
Ilöo' A. — .">. lliniV/.>i7] — M\ao- A. — 7. >,VII ■■ >in»»7. : >iy"-KI : hll] AC. >,VII : h<li(I>-r. :
•in •■ Ml L et B ((irrige.
les faiitoincs, (c'est-ä-dire) les de-moiis, no laisscnl pns de Iraccs (de pas) sur
la terre '.
2;!. 'l'l'MOIGNAGE DES ApÖTIlES üVW I.A liKSUURICCTKIN . J^EUU ItEPENTI II . Polll'
nousdonc, iiuus l'tivous touclM-, (constataul) ([uil etail vraimeiit rcssuscite cor-
porellenient. Alors noiis somiucs tomlM'S sur nolrc face devaiit lui, uous avons
demande pardon, et implore gräce de ee que nous ii'avious pas cm cii lui.
Alors Notre-Seigneur et Sauveur nous dit : Levez-vous, je vous revelerai
ce qui (sepassera) sur la terrc, ce qui (so passera) au-dessus des cieux, votre
resurrection et ce qui coiiccrne le roi/diinn- ih's ricii.r. Mou P('.'re m'a euvoye,
afin que je vous fasse monier laux cieux, aiiisi que) ceux qui croieut en moi.
■2\. JlisüS AU CIEL. Ses RELATIONS AVKC LES AXCES. Voici CO qUC
(Notre-Seigneur) nous a revele, tel qu'il uous l'a dil. Lorsque je viens de
vers- le Pere tout-Puissanl ■', alors que je traverse les cieux, alors que
1. Peut-ililre y a-t-il lä uiie allusion ä Dan., xiv, 18 ssq. Daniel fail remarcjuer au roi
les Iraces (ic pas laiss(3es dans le temple, sur la cendre, par les prtMres de Bei, leurs
femmes el leurs cnl'anls, (|ui vcnaient manger les mels offerts ä Bei, et preleudaient que
leur i^lieu lui-m(äme s'en nourrissait; le roi constate qu'il y a « des traces de pas d'liom-
nies, de femmes et d'enfants » seulemenl. f.e T. a pu conclurc qu'il n'y avail pas de tra-
ces de pas du faux dieu, ell'Ecriture appolle les dieux des nations des demo/is (v. g. Ps.
xcv, 5). — 2. Var. " .Mors que je vais vers le Pere tout-puissant » L et B corrig(3. —
3. La traduetion lilttjrale est « l'(M-e de toules (choses) ». C'est eelle qui correspond au
texte copte. CA. Schmidt, Eine epislohi apuslolorum in koptischer und lateinischer
Uebcrliefernn^, dans Sitzungsberichte der Königlich preiissischen Ahademie der ]Vis-
senschaften, 1908, .\L11I, p. 1050. — La reslitution qu'a proposec M. IIauleh du frngment
latin decouvert par M. Bick donne « omni, po ^lenteni> ». Ce qui correspondrait
d'ailleurs ä la l'ormule si frequente inf-A° : .e.m>/\w. Mais ici l'cjthiopien ne nous donne
qu"une formule incomplete.
[57] reslirhkc:ti()\. — .iKsrs i:t les anc.ks. — l'Annonci.V'I'iox. 107
Ain-v. ■■ >it\\\ • ■.'"}"h ■■ r:^"y'r\' •■ rt"7,i'. • hi» ■ h'">fit\"o»' : fih'riAro«- -. iih
0 f,n']l : hi'.fi^ : •/«»-Ulli'. : h'r'W : htt ■l- lOhTM •■ /. rt. f. h }"«'»• : ('.P/rW- : A
n •• mnc;«"»- ■• ?»rth : fta ■■ 'hinh ■ 'Vild- :•:= hffU ■. niUAv • {\h'rf^^ •■ tu
n : \\.hO' ■ htitn» •• ^v •• nl^A• ■• vz-a- • jrjvi- ■• i>"rtA.ir«>- • ik/» : dJ'y. ■■ r
!\WA' •• Ahn •■ wt\-i\,\v\'M- ■ Ai/<<.'/fl»>. • ^^.x.rv • hinh ■ -vn.j>- ■•
'»ILA" •• hat •■ h"mj^ • mhat-r'h • fli.e.fl.A'/ ■• hJin.M-'h • h*/" ■ 4^^,"^. ■■ hilA
1. ('/. ^r'Xir«"-) /; add. AI', j,Ji.<;. ^/rW. ]J. — 2. mj^cA- (— ft" (') : ).-("i(i'i: ('(. ftll<f.'/(i>>.)
(idd. M' . — 'i. y"w'/"rr] Olli. ('. — >,«i'nft"«<»-] AC. y.an" lUv; Ji«" («. a) add. ('. —
7. rt/wi : II (". ■7-ilirt"'-) Olli. AüC: pii] »in. ('. — irvt (" ii<m-ii) «(W. A. — 8. ii"rt"] <>iii.
AC — >s. '/"firt.ir«"] — rt.li«'>' A.
je suis revetu de la Sagesse du Perc, et de sa Force, (alors que) je suis
vetu de sa jiropre Puissancc, je suis (scinblable) aux etrcs Celestes, aux
aiigcs, aux arcliauges, alors (jue je traverse (les cieux) sous leur aspect,
(alors je suis) commc Tun d'ciilrL' cux, (alors quo) je traverse les h'unclidii.s' ,
les Pnis.'sdncc.s, les Doinlniüion.s, alors que je possede la-mesure de la Sagesse
du Per*'" qui m'a euvoye; los archauges Michel, Gnbn'rl, Ui-irl et HiiiiIkicI
m'ont suivi jusqu'au ciiHpiiemc firuuiment, puisquc je rcsseiiiblais a Tun
d'eutro eux, (car) uue teile puissance m'avait cte donuee par le Pere. ^lais
ensuite jai epouvante les arclianges par (uia) parole, (en leur disaut) quils
aillent vcrs l'auti 1 du Pere et qu'ils servent le Pere ä leur luaniere, jusqu'a
ce que je rcvieaue (vers luii. .I'ai fait aiiisi, selon sa propre Sagesse, car
moi-menie je scrai toujours avec eux'' selou le desir de la misericorde du
F*ere et la gloire de celui ([ui m'a euvoye. (Car) lorsipie jai cii liui. je suis
revenu vers lui.
2.5. .llisrs SOl S LAl'P.VHENCE LIK LAXIHO (1m;I!II:I.. Ij'Anxoxc.i.vtio.n.
Savicz-vous qnc Fange fwv/^r/r/ (_'st venu, ' qu'il a aiuiouce a Marie?
Xous liil dinies : ()iii, ö Seigneur.
II ii'qiondit et noiis dil : i\c vous souveuez-vous pas que jadis, jo vous
ai dit que pour los auges, j'rlais coiuiuo un äuge?
Inl. Ili
!■■■ b.
i. M. :i m. « les Ordres ». — 2. \'ar. « el je suis revetu (de) la forcc de cclui i|ui m'a
envoyc » add. AC. — .'?. Var. « avec vous » A.
198 LK TKSTAMRNT EN GALILEE. [58]
?i";ii> : fl)ji'.n.AV •• h"'fAh ■• ^\h'rfl^ •■ i\\c.h,i\ ■ a/I' ■• ^/n'\?ihn- • htxHMM
M •■ .•»'A ■• at't\l::i' ■ OhVi- • (o/^'P ■ »«'>Vi- •■ «»AAP ■ Ahh : »i'Hi- : hChM ■
roh'} i!"tn-ll. : '/ 'lUl/. : 'Plf : IIK- • "WOt-M' '• Ärt.h : h^Vl ■ hhr Oi'tlVA'n
hf : (lifywi : AS:^.y, : flj.e.j.h'H • "hix»" •■ Kiw •• hi-l-oo- : .i-7n<- ■ i'irt.h ■• u
A : /wAhii.P ■• rn.e.'lv.:''«»- = ^iJ+Ä : n.!" •■ 'J"4'/Ji •■ ö»,e,»»K?i •• 'Tin.htf"- ■ h^w. :
jt'.'l-.'^i; ■■ rniPi^t:'!". •• '/'ftA.hö»- ■ fliVfcJ" ! F'Cir •■ rtA.mho"- : r,:^./. : n.hP : fli'l-
2. .e^-V-ZA] oin. ABC. — 2-3. h!r>^] ABC, >,5r»>l- L. — a»,» •■ .■^A] id.*a AC —
3. '».n] — fr C. — 4. >,r.>i.e («■ «"Ahm) (/c?^. BC. — ü. •>+a>-0i>-] .e*" AC. — 6. ftt (a.
«P^A) rtfi?«?. ABC. — 7. ^71K.] o//'. C. — Apres Än.»i A et C ont un long doublet sans
influence sur le sens. — 8. («. >,n<»») .ß-tvni add. A, .ß-|;\ni : m<f-j,-\\-, add. C; >,.ort» (/?.
r't\i\,Woo-) add. C; Art.ri (/J. h.V-n/.) rt(W. AC. — 1). cmAhK)'] «"AMI ABC. — iL mjf.m-ti'h (a .
my.aoK"h) add. AB. — 11. «n.P.m.^-.R}^] (D.i'.mn.li}» AiJ.
Nous lui dimes : Oui, ö Seigneur.
II nous dit : Alors sous l'apparence de rarchange Gabriel, j'apparus (moi-
meme) a la vierge Marie, je m'entretins avec eile, son coeur a consenti, eile a
cru et eile a ri. Moi le Verbe, je suis entre en eile et je suis deveiiu chair ;
et (c'est ainsi que)je suis moi- meme devenu ministre a moi-meme, c'est sous
Tapparence d'uu ange (que) je faisais ainsi. Ensuite je suis alle vers m<in
Pere.
26. — Jesus ohdon>'e a ses ApOtres de iaihe la Paque. L'ua d'entue evx
SEKA peksecute. — PouF vous, faites Li fonimemoraison ^de ma propre mort,
c'est-ä-dire la IVkiuc'. (C'est) alors ([ui' Tun d'cntre vous, de ceux qui se
tiennent aupres de uioi, on le mettra en prison a cause de mon propre nom;
il s'attristera extremement, et s'allligera, car landis que vous, vous ferez la
Päque, il se trouvera en prison, (il sera attriste) de cc qu'ii n'aura pas
fait (la Päquc) avec vous. Mais j'enverrai ma Force sous Faspect de mon
ange- et les portes dela prison s'ouvriront, et il vieudra vers vous, afin de
veiller et de se rcposer avec vous. Puis le coq ayant chante, et vous ayant
acheve mon agape et ma commemoraison, on le prendra ä nouveau, ou le
jettera pour temoignage en prison, jusqu'ä ce qu'il sorte pour preclicr,
comme je vous Tai commande.
1. Cf. Luc, xxii, li). — 2. Var. « Sous Taspect d'un ange » AB C.
Kl
10
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[59] LA PAQUE. - PERSECUTION. - L'AVENEMENT. 109
mx?! ■ .i'.ftnh ■• nii'/n ■• M/'UVhlriö»" : (0H\.{\" •■ 'h1\\.y^ ■■ hhih -. KiV ■• rtAT
h : rt-l-t' • «frt.»i •■ htiiw- •• nv : "/n.ti'-f- •• '>*iiV ••:= <o,f.ii.A'i • ?.<» = hfth = h"« ■
m'jrt,A" ■ hiiV •• ?i-/ii.^. ■• y''h\i. •• -in.AV : ^v ■ h'^i{-h •■ aiy.irh ■ nv.A-iv :
{'.(mf!:h ■■ i/<i.vm>. :;: fl'.e.ii.AV ! WA'j.^e •• M •■ (iKn • ö'h-fi •■ ne :•:= öim>"ii ••
2. 4.n.ti] ji; ' ABf. hfl"] Olli. 1>. 4. ii>,i: : ii'i'/'7<'.'/] iino" : ■>)'nf: A, iin««» ; ■» B,
ll1-7-ll(: ('. — 'i-5. (ofih.c] flifi";!!..!'. <'. — 5. wn?..«'. (''. hChy) add. H; -fV"«),] •»•«n)^>i ABC. —
3-ü. >iöow>,] (im. I!. — li. '/"fi-nVF] ^-1 AC. — 7. öl>ft'^Al' : 4- ] '/"firt.v •• '"«fi A. 1<». h
IIB : ai.'(> ] "V>,HA AC. — 12. .('.«'•»>i] Olli. AC
Nous lui dimes : ü Seigneur, n'as-tu pas (oi-meme Im dofinilivenient la
Päque ' ; quant ä uous, aurons-nous ä le faire de iiouveau.'
Et il nous dit : Oui, (vous devez le faire) juscjii'ä ce que je (re)vieniie
d'aupres du Pere avec mes plaies.
27. — Jiisus \u sEco>D A.YKNEMENT. — Xous lui dinies : O Seigneur, grand
est (le mystere) que tu nous exposes et que tu nous reveles; mais avec quelle
puissance et (sous quelle) forme dois-tu venir?
Et il nous dit : En verite, je vous le dis, je viendrai comme * le solcil ♦ loi. ig
qui se leve, je serai sept fois plus (resplendissant)que lui, en lu'illant daus la
gloire, en ('taut porte -sur Ics aiics des mii'cs daii.K In i/lolrc'- landis que dcvant
moi' ira ma croix. Je viendrai sur la terrc afin de jn.f/cr Irs viviuils et Ics inorls'.
28. — Ei>onuE DE l'avememe.nt. — Nous lui dimes : O Seigneur, dans
combien d'annees (viendras-tu) ?
Et il nous dit : Lorsque l'an 150 sera ('Coule, dans Ics jours de la l'i'ii-
tccötf et de Pdtmc\ aura liea l'avenement de nion Pere.
Mais nous lui dfmes : O Seigneur, tu viens de nous dirc ; .le viendrai,
moi-meme, puis tu le» renu.'ts a nous dire : Viendra celui (|ui iii'a envoye.
11 iious dil : Je (suis) tont cnlicr dans In Pere, et k Pere iesi) en inoi''.
i. Cest peut-ötre une allusion a Mattli., xwi, 29. — 2. Cf. Luc, xxi, 27. — 3. \ ar.
« avec moi » A. — 'i. Cf. I Pet., iv, ,5. — 5. Var. « entre la Pentecöte et Päque » AC.
— (). .loan., XIV, 10.
[■ I-,
200 LH TESTAMENT F.N GAITLEE. (60]
oi-r'h ■■ flijc-n-Ai • h,iM"<''i- ■• han-M^'/, : i;a-vi- : ?»nh ■■ y.hu. • fl)in'>. ■ -iin :
rf#f.W'»>. : rt»'>n.A" ■ iM ■• ?i"/il.;. •■ ,i'.'lhJ/A>- ■ h'n> : ii^'j- : rniJV>. : -Jim- •• fl>,e.
(i.A> ■• vfA'};)-v •• ^> •• nhn • «»hn : -nf ■ ^ft*/" = ^roA- : a}h'rhi:h!fih .•
liat-hU • hf"* ■ '/•rt4'A : mTl' ■• (ol'i^'h • KiM ■• WH' • .f-flA : min
/. •• iohrf\i\" : mvfA- : VÄ.'/» ■ 'l-^h\'. •• nf •■ tthii' •■ fn>^r>'i:V •• \y\' ■ l-
hfl»-'> : -Wi : mh'iU ■ hihat'i: : -W : hfl : lO'tll' • rt"7j?'|- <■ tn'.lh : t]i1i'l'. '
1. h«» (p. >ifHi) "(/f/. ABC. — 4. hr'fifi- ■■ m\i"hi:'\ hi: ■■ flJhy"OA.th A, >,jf"' -.athc'
C. — ."). (nv/"ii(:v>] o/". B; mwi •■ V- •■ * ] mr^r'v.or' ■■ .-i-a AC. — o. hm»] >uro A. —
VVIl] O/n. AC. — 0-7. ffl"/-!!/. ! H ' ! M ] "Hli: : Htl«» = ■(-; i n ' : ABC. — 7. n ((/. Vä«^)
om. ABC. — 8. fl»hy"OA"] — i\"-i C. — 9. n,1.|.] o/«. A.
Alors iious lui dimes : Est-cc quc vraiment tu noiis al)aiiiloiiiieras jus-
qu'ä ton avenemenl; oi'i donc trouverons-nous un Maiire?
]1 rcpondit et nous dit : Ne comprenez-vous donc pas? De memo que
je me suis trouve ici jusqu'ti present, de meme je nie suis trouve aussi la,
aupres de celui qui m'a envoye.
El udii? lui dimes : Ü Seigneur, est-il (donc) possible que tu tc trouves
(en meme teraps) et ici et
ar"
0
11 nous dit : Je {suis) tout entier dans k Pcrr. et }c P'i'i-r est cd niai ; rar
[je suis) San iinutjr', (je suis issu) de sa ressemblance, de sa puissance, de sa
perreclion, d(^ sa lumiere, je suis son Verhe parfait".
29. — Li:s PaopnKTiEs Rii,\L[st:i:s :;.\ J.-C. — Lorsqu'il fut crucifie, fut
morl, l'ul ressuscite, (lorsqne fut consommee) Tteuvre quj Tut acconqdie dans
(son) Corps pendant qu'il ctait crncilie, (lorsque) son Ascension (eut lieu), c'est-
ä-dire ä la fiii de peu (de jours), voici ce qu'il nous dit : Les miracles, les
symboles et loule pcrfection, voiis voyez (tout ccla) en moi, t\ cause du
salut qui s'opere par moi.
Alors quc je m'eii vais vcrs le Pcre dans les cieux, voici quc jr i-ous
1. II Cor., IV, 'i. — 2. Var. « Car (je suis) sa ressemblance, (je suis issu^ de son image,
de sa puissance, de sa pcrfection, de sa lumierc, et du Verbe parfait » A. — B = L
mais omct « de sa lumiere », il corrige « et du Verbe parl'ail " en « son ^'erbe parfait ».
— « Car fjo suis) son image et sa ressemblance, (je suis issu) de sa puissance, de sa
pcrfection, de sa lumiere,' et du Verbe parfait » C. — Ces trois textes A C, et B avant
la correction, nous avaient dejä donne « Nous savons (que c'est lui) qui de Verbe est
dcvenu cbair >>. Cf. ii. VS.
V" a.
[Gl] I.F.S PHOIMIF.TIKS ÜKALISKKS KN J.-C. — MISSION DKS MM )rilKS. 201
rh^rt : 'Ihm •■ hlHVna»- : h»" ■ '>'H.'I'<- : Hll e.V/lVjö»- •• <»-|'l ^IMI" : 11(1
«»ftnvv ■• «»«njK- •• A?»A : vhi'"*/- ■• n? •• «»finrj- = nhJi- = ff-nr-i- -. rt"7jpv =
^Cfl- ■• h'i'l'O"- ■■ {\-n'(V '■•■ tuhao-'i-l- • y-J\f^'i- ■■ h'i-'l'O^' • ^A = l/Aro-hö»- •• ;i-
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lü. -i-ji-yiL] ■'iiif-v-5'. ('.
(/o////e (/;/ ciiniiiKimh'iiii-tit iKutvcaii, (äsavoir) 7//'' ü'^^.v rons aiiiiii':. Ics uns Ics aiilrcs ',
([ue voiis soyez soiimis Ics uns oiix autres-, que toujours la paix soll au
milieu de vous. Aiiiic: ras cnncinis', et cc i/iic rnus nc i'iiiih'Z pas ' iiu'dn
i-oiis fasse, cous-immcs nun plus iic le [ailrs pas n un iiutn- ', et cc que vous
(voulez qu'on vous fasse, faites-le aux aulres).
30. — Mission des Apötres. Ils sont aimes du Pere qui les iiecompen-
SERA. — Prechez et enseignez cela ä ceux qui croirunt en lUdi. Precliez ce qui
a trait au rovaume des cieux\ au royaumc de uiuu Pere. /> meine (/ue nuni Pere
ni'a donne hi puissaiice'', (ainsi je vous la donne), pour que vous (soyez) les iils
de inou Pere celesle. Prechez pour que vous (lui) ameniez (des fideles) et
ipie eux croient fen lui). C'est vous qui devez amener ses fds dans les cieux.
Et nous lui diiues : O Seigneur, pour toi, ce que tu uous as dil ilr
l'aire est possible, mais coiinin'iil pourrons-nous, uous, (Ic faire) ?
II nous dit : En verite, je vous le dis, precliez et exposez ce que (je
vous ai (lit) comnie (je vous Tai diti. Moi-ineme je nie tninvenii aree roiis'.
car je ine plais a ine trouver avec vous, alin quo vous deveniez pour
nioi les eoheriiiers" du roijaunte iles eieu.r, (du royaume) de ('(dui qui in'a
envove; en verite je vous le ilis, vous d(>vi(!ndrez poui- nioi l'rercs et
couipagnons. car nioii Pere sc complait cn vous. II y en a qui, pai'
1. .lo;in.. XIII, ;5'i. —2. Var. « ijut' vous soyez souinis les uns au.x aulres » om. A. —
:i. Mallli.. V, 4'i; Luc, vi, 27. — '1. U. Mallli., vii. 12: Luc, vi, :U. — .'>. Var. « au
royaumc des cieux »om. ABC. —6. Gl'. Mattli., .\\\iii. 18. — >< Ainsi) je vous lajdoiine»
add. C. — 7. Cf. Mallli., xxviii, 20. — 8. Cf. Born., viii. 17.
Pol. n;
V" ;i.
■ fol. 1(1
V" b.
202 LE TESTAMENT EN C.ALILEE. [C>2]
•I- : i.lm- ■ lov.iAm- ■• r'"^?ih-l- • «»/"A'nv'l- •■ fr/un-Ä. ■ «»t'J.T»*- = fl»Ä.y(l
•HHl-n/.> ■ oi,f,n.AV : 'IHM- •■ ncw = ^rnc*/} ■ i/.i'-ncu ■• «»'i-.ä.''" = hrv 5
A'J;i-f ■ M •■ Ol: ! l/ö>-?i'|: : ,l',<i„Xi»" :■ rB'J.liV •• \ißm{\,t{'' - hlllj^ ' mtA- ■
L. mn •• >. : P ! -n ] ow. (', fl>n>.A A. — 2. >,(! p] 'hin.Mi'h.C. H, ow. ('. — 3. /!.lto- : my. ]
i.'im'i. ■■ m.R-><C.ViD. C, <{.1-m. A fjui oiii. tofi . — 3-4. (oh.fnio^'blPao- ■■ ö ■■ rt •• .ft ] o/«. ('. mit.
fn'i'M"oo- A. (:>,K P». — 5. >,;»" (rt. <i:x.y") om. T.. — 9-10. ffl-r-dO-] mhT-llh. A. — 11. mhjl
VT^^-] miKi: A, (Uh.'i: C.
vous, croiront en moi ' ; eii verite je vous le dis, combien grande est la
joie que mon Pere (vous) a preparee, (Joie) que les Anges et les Puis-
sances ont desire et desirent (encore) contempler et voir, mais ou iie
Iciir permet pas de voir la majeste de mon Pere^.
Et nous lui diines : O Seigneur, quelle chose est-ce que tu nous exposes ?
Et il nous dit : Voyez la Lumiere (venant) de la Lumiere^ qui
brille, le Parfait (venant) du Parfait, (car) le Fils est rendu parfait par le Pere
(qui est) la lumiere, car le Parfait, c'est le Pere, qui rend parl'ait', qui de la
mort (fait passer) ä la resurrection, et (dont) la perfection surpasse toute
perfection. Je suis la droite du Pere, je suis tout entier en lui qui rend parfait.
Nous, les douze, nous lui dimes : 0 Seigneur, en toutes choses tu es
devenu pour nous le salut et la vie, en nous exposant une teile esperance.
Et il nous dit : Aycz conliance et avez foi ; en verite je vous le
dis, il y aura pour vous un tel repos, dans lequel il n'y aura plus (la
• fol. IG necessite de) manger ni de boire, ni de trislesse,* plus de soudoiement,
\° 1).
1. \ar. C omel « il y en ii qui par vous croironl cn moi », et A donne « car mon Pere
se complait en vous et en ceux qui, par vous, croiront cn moi ». — 2. \av. C porte
« joie que (vous) a preparee (celui qui) m'a envoye ; les Anges et les Puissances sont
envoyes pour la contempler et la voir ». — 3. Gelte cxpression rappelle le Symbole de
Nicee, !f(o; Ix cfojTo?. Le T. aurait-il connu ce Symbole? On ne saurait l'affirmer sur une
indication aussi sommaire. — 4. On pourrail Iraduire aussi : « Yoycz la Lumiere qui
brille plus que (loutei lumiere, et le Parfail qui est plus parfait que itout) parfait; Fils
par le l'ere, Lumiere parce qu'il est Parfait, Pere parce qu'il est Parfait. » Nous avons
prefere la premiere fagon de traduire parce quelle nous semble s'accorder mieux avec la
fin de la plirase : qui de la mort...
[63] MISSION DF'S Al'oTRRS. - I.K PKRR LKS AIMK. 203
'P /.-'(• : ?i'/';Ivli|- : h'i\\ ■ 'l-fl'H- •• h^ ■ Ah'i'l- ■■ h,'l'"lfl'i •■ Ml' '■ hi\'\' • Itl
n,A" : hitW ■ IIÄ^. •• hrf\i\ •■ H'/»Ahh"rV- = WVio .• h/"/^ = oihtoV^V : (Ih'J
'1-11 •■ «>t'.n.A> •• M ■ /"/' •■ II.^Vl«"- •■ AriflVl- : ?l'}'/" •• n-/; : •/•<»A.f.-Vh : 0»'/' +
h"«!,;. •• "7.(1)1 •!• : ^lA ■• Ji'.'V4'\'>. ::=
1. V/Ii] >.fHi A, Olli. C. — 1. (I (n. hd-P) rt(W. A. -- 1-2. -»ii»-'/-] o'"- A. — 0. »iiiU <
plus Je vetemeiits terrestres cl plus de corruption. Ge n'est pas avoc las
creatures d'en bas, que vous serez alors eu relalions, mais avec celles qui
s(inl incorruptibles, (les creatures) de mon Pere; vous aussi vous deviiMi-
drez incorruptibles. De iiiihnc ifitc je (suis) toujunrs (hins Ic I'rrc. aliisi raus
(iiissi, vuiis {srrc:-) cii moi ' .
Nous lui dimes encore : Sous quelle i'orme (serons-nous), celle des anges
ou bieii Celle de la chair?
II repondit ä cette question et il uous dit : Pour moi, j'ai revetu
votre propre chair, daus laquelle j'ai ete engendre, j'ai ete tue, j'ai ete
ciiseveli, et je suis ressuscite par nion Pere Celeste, allu que soit acconi-
pli ce qui a clc dit par Ic propliete Ddrid. au sujet de ma mort, et au
sujet de ma resurrectiou :
0 Sciyiwur, (iu\ih soul) iKiiiihirii.r cciix ijui nie pi-rst'cutcnl,
hraucoup sesotit dressps conlre moi;
liciuintuji (llsi'itl ä iiidii dnic :
II Uli pas dl' sulnt {en) soii Dini.
}[iiis tili, ö Seicjneur, tu es mon rcfiuje,
ma (jloivc, cclui quireleve ma tSte.
{Ai'cc) ma parole, j'ai crie vers Ic Sciijnciir
et il m'a exauce, de la montagne de soii lemph'.
1. Cf. Juan., VI, 57.
20', LK TF.STAMI'.NT KN ('.AIJI.KK. [C./,]
h.y'./:A:v • hrhhM. •■ hiiiH-n :■.■■
inMMM •■ rtVJ'J/'ö'»- : h'yvh'i ■■■.■■
'\iifi ■ iliil-nh •• auuMh ■■■.■
i/i-nuA ■■ hih • mn.y'i' ■ if-A- : ii'ü/. -• mw .■ o)j<i.}\»» •• ne : ?»n«» •
h'i •■ -JV7f:Vb : Oö«»- : hl." ■ «f..e.'i.5'. •• wh'i •• AAP • ?».(',^(tvi-hö"- • h'ni • da lo
e ■ fl»?»i>"» ■• irj-/- •• .t'.n.Av •• mla- •■ j/hv •• hiw.h • nvi'A- = V'r/iKWi • mh^:
' '1 1' >i\\'l '• »V^A•■ : hiv-/h • A'/ tiö)«/.",, : h,/i'/- : M : H'}ft?,Ah : Ah«» : ;i-nö»-,/i
\" I-.
Tl. .)m»"i:ii<">.] nirt.f.)i<n>. ('. — 9. vm. -. m (u. Vrm.) add. A el oni. mV,, — 10. >,(•..<;
m-Mao-'] AC, K.y</^:••,^^oo' LT). — 11. >,if->(uc] — iVtto»- BC, nrlftVi»»- A. — 12. m>,5F"tr] «»>,v
II C. — 12-13. (ohK-yiW] <nh,1iF<o.(D.ti A.
Pdur iiKii, je mc suis cnuclir <'l jdi diiniil,
cl je nie suis IfiY, cur Ic Scij/ni'iir iii'd /ail Irrer.
Je iir rraiiis pas Irs Diillirrs (l'hinninrs
ijin ni'ii/it rnrininnr cl sc sniil (lrrss(''s ranlrr niiii.
IJ'rr-loi, ö Seifjiiriir, mon Diru, rl siiiii-r-iti(ii,
rar toi-ineiiir tu as cliätir rru.r (jui s'diditirni'iii rinitrr moi saus iiKdif.
cl In <is brise les dents des peclieiii's.
Saurer apjiarlleiit im. Seir/iieiir;
(ine l(t lieiieihet ton sait siir Ion jieiijile\
Or, loul ce qui a etö (pre)ilil par les i)rn]ili(''tes a ete fealise, a cu Heu et
a ete accoiniili ca iiioi, car nioi-iiienie j'ai parle par eux. A coniliicMi plus
forte raison ce que moi-menie 'y vous ai (>xpose doll-il vrainieul arri-
ver, afin que eclui cpii m'a envoye seit glorifie, par moi" et par ceux qui
croiront eu moi.
31. Les Al'ÖTHKS IIKMA.Nmc.NT A JlisUS MK l'iNTKUUOGKH ICNCOlli:. —
Apres qu'il udus eut dil (cela), uous lui diines : 0 Seiii(iieur. eu toutes dieses
tu as ete eleuient pour uous, cl tu uous as sauves, loi qui nous as reveli'
fol. Kl toutes (ces clioses); mais eucore * nous avons une cliose ä te demander, si tu
V" c.
nous le permets.
II nous repdudil el nous dit : .le sais que vous i'ailes atlention (a nia
1. Ps. 111. — 2. \ ar. (. par vous >> A H ('..
[05] RRSURRF.CTIOX KT ROYAUME PROMIS AUX APOTRKS. 205
h'il' •■ Hl<«.4'S. ■• =\'{\hfi-'i, •■ Vi)" •• ^•}■|•«- ■ ■lrt?iA-5'. •• ro|Hh<. ■ ftl»"(h ■ mf.
„„.j, . -I-IJ/»'?». : (l/";i :•:: (»y/Clhfli- : «nAjiAl' : rt«??"!' • hW : ^^ft^Vl- ••
M ■ A.,C.1«»AP- : hTiinh •■ '/•Ö'A.P.h- :•: fll?i'}l/ : /*'.'' ■ ÄAnP : /»'.'J : Anfth« =
r»Arll* • h'/n : tl.JPhö»- : ?iA s 0/»'.^ : -»fflA*?. ! ÖJI'}"/;,. : Th'IV/*'h. : (1/"/^
hoB- : {\p,'^r • A.e.i- ::: A-nft : HÄ,«',''7ri'> •• 'r/iA : w-A"»«»- ! ?iA • ^.rt.<{.fl>- : ffl
f Äy^'V- : iWii.'im'/, ■■':■ >xt\ao : h^/»'ii • i*-i»'V. : Äfl-p = nhö»' • fl»A?iA •• <f.+.e:Vi- :
2. nyo-] oni. AC. ni'"J' R. — 'i. >iV>.'/.] .*■> C. — ti-vo-] o/«. A. Wo» V. — 5. >«»••
m-.l-'i {p. •>-')-'/r'>i-) ''C?(^- R. — >lö(l ("• «"'AöAI) rt<W. ('. — (;. Jf-A"] O/M. A. — 8. fl»^-
Wh. ■■ "h^- ] •>■* . I-Vi^h. AC. — 9. .p.rt.^«»] ARC, h..tt K. 11. -l,.!«.«)-!- (/>. -ho-Poo-)
add. ARC. — iihö"] ARC, nVi L.
parole), et quo voiis voiis appliquez ä ecouter (lu chose) au sujet de laquelle
vous voulez m'interi'oger; voici, vous-memes, iiiterrogez-nioi et souvenez-
vous (de raes paroles) et ecoutez-(les) et il m'est agreable de m'entretenir
avec vous.
IV. — Lv nEsrnRECTioN rtEs codps. — .Jugement. — San'Cttons.
•52. .IksLS PltOMKT L\ UesI liRECTION ET LE HoVWME AI X ApÖTIIKS. Kll
verittJ je vous le dis : de meme qiie Je V'cre «/"« n-ssiiscili' moi-meme il'cnlre Ics
inorts', dp meine vous aits.si rous re.ssiisciterez'- corporellenieut, et (le Pere) vous
Un-a monier au haut des Cieux, (au royauiue) que, (comme) je vous l'ai expose
jadis, a preparP celui qui m'a envoye. C'est pourquoi j'ai accompli toute
misericorde, (car) Lieu que jo ne sois pas engendre par im homme. je suis ne,
et liien ([Uf je u'aie pas de corps, j'ai revetu uu corps et j'ai grandi, aliii
de vous (sauver), vous ({ui ötes nes selou la chair, et afni que vous res-
susciticz recllement dans votrc chair, dans une secoiide generation, (reve-
lusi (/ »// vetetneiit itictiirnjitihle ', avec tous ceux (jui csperent et eroient eu
cehii qui m'a onvoye. Car ainsi desire mon Pere, qu'ä vous, et qu'ä
ecux (jue je veux, je donne ' la proraesse du royaume.
Alors uous lui dimes : C'esI uue grande chose que lu nous l'ais espe-
riT, et quo lu uous dis.
1. er. Act., XIII. .30. — 2. er. I Cor.. .\v, 51. — :',. CA. I Cor., ii, 0. — '». Cf. I Cor..
XV. 5.'5. — 5. Var. « la vie et In piomesse » A RC.
20ß 1,K ll'.STAMKNT KN CALILKK. [CCJ
whm-'itiu'O' •■ «•'>n.A" ■• Äo» •• hrm.h -v- fli^.n.AV •■ h-n •■ Ji-nAhö»- : \\tm •. m-
A" : /"A'HV ■ Y'iKlV • "hTW ■■ hn-V • h«n • A?.A •■ io-t\\' ■ XA'w»-|- .- ?,"yjii
öi>- : fl»-rt-f- : -nC'/'J : Wh'hh ■ m-M' ■ ao-l}',' : lO'M' • h."'li\'" ■ ÖlAhA : 0»-^
.i'.'Hh^a ■ M '■ lO'M: : i'Mn'on- . A4'n-9'> = ^o^.y,h^ra»' -. a?iA •• ^An«»- •
*ioi i: /.fih. •■ i*PVao' : A'i*rnh'> : "J^JL : /'V.P-ö'»' ■ A.P.ö>-y'> = "l'J"/;!.!/'«'- ■ A
-1- : (Otm'i^,4i : y.'1%Yi • A'JAi'" •• hm ■■ i'hif'P'i ■■ a}y.i\.M ■■ hh\)' ■■ ^il' ■ il-
'i. h."'//!?"] ^..fV ' A, Hh.' R. h.ji'^' . r. — Tl. m-fii] (>/». H. — afhr'-ia •■ h-n] (on:in •■
yx'in.MUt.i: A. — 8. A-^m-^v] a»-;^» At'. /'"i^v•o■>•] /'v...e. ('. — lu. >i"/ii>] «///. ('. —
12. >,nri- : y ] (ivvt j i'"v> A. >.nii : y"v^v- C.
r !i.
11 rt-puiiJit et noiis dit : Crovcz que tont eo quo je voiis dis arrivera.
Nous lui repondimcs et lui dimes : Oui, ö Scigneur.
11 noiis dit : En verite je vous dis, que j'ai rcrii tonte jinissoncr de In
part de moii Perr', afin que ceux qui amit (Jans Ifs triivl)i-rs, je Ics raiidiiisr
iloiis hl lidnihr'-, (afm que) oeux (|ui sunt ditiis la rufnijitiini, (je les con-
duise) duiis riiirnniiptidii'', (alin que) ceux qui (sunt) dans Tcrreur, (je les
conduise) dans la verite, (afin que) ceux (|ui (sont) daus la niort, (je los con-
duise) dans la vie, (afin que) ceux qui sont cu piison soiont dolivres.
(Cela pour prouvor) que cc (jiii est liiipassible d riioiitine est passilile au
l'ere''. C'est moi qui (suis) resperauce dos desesperes, Täuxiliateur do ceux
i,ii. 17 qui n'ont pas d'auxilialour, la ricliesse * des indigouts, le medecin des
malades, la resurrection des moils.
'.Vi. Li;s Al'UTHKS DEMA.MIE.NT UNK i:Xl'MC\TION SL H L.V UkSVRHECTION .
Lorsqu'il nous eut dit cida, nous lui dinies : () Soigneur, est-ce que vraiment
lo corps devra etro jage avoc rämc et Tcsprit, est-co que la moitie (des
liommos) reposera dans le royaume des cieux et (Fautre) sera condamnee
pour toujours, alors qu'ils seront vivauts?
II nous dit : Do gräce, sur quoi (nr)inlerrogez-vous, et vous iidbrmez-
vous ?
1. er. Mallli., Nxviii. l.H. - 2. er. I IVl., II, ',).— 3. t.f. 1 Cor., -vv, 53/ — 4. CA. Marc,
x, 27.
I" ;i
[67] SIR r.A I'.KSUP.PJ-.CTIOX. — IIUMHJTK DKS AI'OTRES. 207
A -• Wfl' •• ,1\yat : aum-i^^fi ■. «rj(i,A" •• ?,"/ll.>. : .f.Ü-hl/AV- -• H"7rtV • öi-M/CH
<: : Wi.f.rl» : nihil : \\an : HJln;.«'.- : /-ft^AV • ÄA : h^Ti : h^/»V : i\fm : |; Id. :
ilJY. •■ fll.f.hö>-7 : «»('.11.AV : Oi'hl: •■ '1-9""kP •■ rl.tfV> : '/.e."?',"!- : h/lil •• "VMl.
'/• •■ h./h'/"'/- • 'lfl.h/\''/. •• ffl-J:'./"!*.. : Hh'WIA ■ «l.«?!»" ■ l'/f.*«}. • 'l-fl'J"0' ■
M'IV •■ ■IhililP • «»"/(K. : r/MLAyio«»- • MM •• h.-1-lv/i.fp. : fliA.;i-ft'/-:^«i".<- •
aih,:l'y./\af • A7X" • '/AhVh • Vfl" = äOO • anildl- ■ mao^",^ .:■. f«mi : y.l-
<f„"/*ii • hn •■ nirf-A- : nyjö»- • oiMtA- : »uin • hiw.h • vu- : ri.,eh • rihnii
1. >ifi«i> : \a.) et > (/?. Mriiri) add. ABC. — 2. jia« (^7. tB")-) a^W. B. — 3. .ß>,«i>>.] «.p.
öoV- B. a»-V>.oi»-V C. — ,"). W«^©] om. A. — d. IIV^IU.P; : •;■ ] lIV/.ThÄ- : ll/'J"'/>.> C. — ö. >,«uv]
>,> A. om. V. — S. MW"/] 0/«. AB. — 9. wa» {p. ö+n-) ar/rf. AC. — 9-10. ),.>l-^fu :
«nh.;jft : «.h..i-.(i ] h.>->vtif- AP>C, m>,.'li-Y-/l.<{.<- A, m^tVii = ?..;J-.e. ' (h.;J-ÄA- B) BC. — 10. >,»|-
((/. vr\) iidd. B. — 10. cV-öl- ! «Döo ] — ö> ! <D *"/•*/ B.
■54. PoURQUOI I.ES ApÖTRES INTKRROGENT I.EIH MviTRE. NoUS Uli
(liines de nouveau : () Seigiifur, inais il faul bicu (que nous t'interrogions,
car) tu (uous) as oidoune de preclier, d'anuoucer, et d'euseigner uvec
suin, apres avoir appris de toi, d'etre de bons messag'ers, d'enseigner (les
liommes) afiii qu'ils croient en toi, c'est pour cela que uous t'iuterrogeons.
.'!.'). - Si it LA Rksuriiection. — II repoudit et uous dit : En verite j(> vous le
dis. Ir iiirps de toul iiomme ressuscitcra, avec sou äuie vivante et son esprit.
Kt uous Uli diiues : () Seigueur, est-il possible que ce qui a öte
lOiTompu et di.sperse revive!' Ce n'est pas parcc que uous uions (la
ii'surrecliou) que uous t'aV(Mis iutrfroge, uiais (Mi verite, uous croyoiis
qiii' ce que tu uous as dit est et scra.
Mais lui uous dit, eu etaüt irrite : (liommes) dr pcii de foi! jiis(jii\]
ijiKind HC iTiiircz-roiis j)(is ' , et m'iulerrogerez-vous, et scruteroz-vous? Saus
ill'ort vous voulez compreudre, //^//v/r: iikiii coininandeiiiciit'- et i'aites ce que
je vous dis, saus mepriser, saus outrager (persouue), saus faire acceptiou
dl' persouue (ii-roinplissrz- vidvc iiiiiusterc'' (dans) la rnir vtinilf, dniitc et
ri'.sscnri- '. I']u cela, b- Pi're sc rejouira i'utierement en vous.
3G. ■ — • lli Mii.iTK DES Ai'ÖTREs. — Nous bii (biues eucorc : O Seigueur, voici
qu'ou multipliaut uns intcrrogatious aupres di' toi, nous deürous, pour toi.
1. Cf. Maüli.. \i\ , ;U ; \vi, 8. — 2. Joaii.. xi\ , l.j. — 3. II Tim., iv, .j. — 4. Cf. Matlii.,
VII, 14.
lul. 17
I' li.
208 r.E TESTAMENT EN C.AI.H.El':. [08]
•'," ■■ •iftTiA- • mnö '■ Ah i: r"iMi.AV : hhrc ■■ ii«» : ny.e."7'r-i- : rt»nt^A- ■ a
•nVjö'»- •• lH.hfi''/. ■• rii?,l<f„"/.lli •• nhö»'- •■ Ä"?'» = ?inAlnö«>- : hhl.hin-M •■ an'.
-1«C"/'ii = Mi-P : ne : Mf»* •■ h^/n-w : 'l:"'/^'i'- ■• oi'i'fi.h/i- ■ A.:^<f.(V"iho»- ••
^•>r'K"i. •■ «»Ahö'-J: ■• .f.höJ-VJi«»- •• «lie-fl»!" =:= «»^'/'ii •■ » 'M- ' ^'.n,AJ ■• »«i = 'i-
n'uh'i • ^ft^'" : nvat'ih^' ■ 'i';wi •■ fl»->n.rt- •• »livn = ^-ni.^iV •• jiv/a- = 'Ii*'"/a
hv • aH',hy.("'i •■ ^ft«" •■ 'J'i«> •• vfA" • iiift?.AVh ■ •1J-//.V ::= ö»?,'/"h • y.a^M ■•
,e.fl),e.-4»V. : /»'/J • rD"V.r/D : r/i>'><i.n = m'XLA" : /"/J "• fl»,<'.ll.AV ■■ HrtJ.e.+lfi. ■• 1».
>V"/?i : cnH^.fljf •• Pr/if- •••: h«« = 011 = .p-rtO/Tii ■ h(\'? •■ hfn> : nf V. •• in^c • fl»
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4. frvn] .ew,..e.fi A. — 5. >,fi«» = riv = tv ] ow. ('. — >idn] oni. C. — ö-i;. •(•■»'VAli>]
AC, — VAV EH. — <> y"-/!- (/?■ y-n.M) «M- AHC. — 7. w»-/.""] '""• B<'. — <n.c.ii.A>] oni.
A. — 0. «iAVl^A°ö»- •■ >. ! V ] (OAti^All«"- : >i ! >.ö»-VMo»- (1>.o»Vlla"- 1^) AB, l),«''*- C —
11. iiii»Ä-4- = r- : f" : II 3 »I» A, nii» P.. i'-AA <'/«. ABC. r-nu. RC vik. ABC. —
12. .ttii-v ! > ] .ftiiv- ! "hi-i A. — f>.i'"V-] hr"i- AC.
Mais il nous dit : Je .suis que vous nriiiterrogez avec fui et de tout
volre ccBur, et je me rejouis en vous ; eii verite, je vous le dis, mou
Pere so delecte et se rejouit en moi, parcc que vous (nie) scrutez et
(m')interrogez ainsi ; votre alisence de honte me rejouit et deviendra pour
vous aussi le salnt.
1 '" Lorsqu'il nons * eut dit eela, nous devinmes joyeux, car il nous avait
entretenus avec douceur, et nous lui dimes encore : 0 notre Seigneur,
tu as ete tout k fall dement pour nous, Lu nous asvivifies; en efTet, tu
nous as expose tout ce sur quoi nous t'avons interroge.
II nous dil alors : (hi'cst-ce qui devient caduc, est-ce le corps ou
bien l'esprit?
Nous lui dimes : (G'esI) le eorps.
Et il nous dit : Mais ce qui sera devcnu cadue lessuscitera, et ee
qui aura et('' malade revivra, afin qu'cn cela mon Pfere soit glorifie.
Comme il a agi pour moi, nmi aussi (j'agirai ile möme) poui- vous el
pour lous ceux qui croironl en moi'.
:J7. ApRKS L.V lUsUHUECTIUN AL li \ l.lKl LE .KdEMENT. Eu VCrite, je
vous le dis, le corps ressuscitera, en vie, avec l'Ame, afin que (les liommes)
conl'essent (lenis peclies), et qu'ils soient juges avec justice, avec les
1. Var. " pourvous, pour vous lous <(ui avez ci'u en moi ■ A.
Ill
[W] \.K .lUGFMKNT. — JESUS AUX KNFi:i{S. 209
n-P : rn,e.n.A5'. • '"Ae.f = n<iA/' •• y^y-i ■ «WA • hJ\-id.C • «"V^Jf >. ■• K'\rif^ ■
I- • rTi.e.rnii- : car'i'XV • ro'^.e.i-f- ■■ WA* = ?th.t'. : h«» : Ahö^jr : «j?,'/",<'.?.H.5'. •
2. h.^-yiMi] t'M: B — y"i>r. C. — H. «n-rjp] AC, m»»na) LB. — 3-'i. (B/,f.'><.x] o»;.
AC. — 'i. iirt"iAy (/A ,i..ft«'^) «öföf. C; nfl»» : ft"7.e> ('; n-'V.fi:] iinn-'V.eif AB. - .">-6. mii
H«" (/>. >./.'>.e;) itdd. ABC. — 7. >,fitn<{.fl»-n-] hrt^. AB. — 7. ro-l-VVCh-] o/«. AC. — .S. wn.
■/WH}"«»'] möiH-nmjPoi»- A. — 11. Ilf 2°] oni. ABC.
Oeuvres qu'ils auroiit laiti^s, soit bonnes, soit mauvaises, afin quail lieu
relcction et la inaiiifestalioii de oeux qui auroiit cru, cl qui auroiit ac-
compli le commaiidemeut de nioii Pere, qui ni'a envoye. Alors aura lieu
le jugcment juste, car ainsi veut mon Pere. II m'a dit (en effel) : Mou
Fils, au jour du jugement (dernier), ne coufonds pas le riclie, u'epargno
pas le pauvre, mais livrc cliacun selou ses peches au supplice eternel.
— Ouaiit ä ceux qui m'auroat aime, et qui auront accompli mou commaii-
demeut, je les ferai rcposer dans la vie (eteruelle) dans le royaumc de
mon Pere Celeste'. Voici, ils verront quelle graude puissance mun Pere
m'a concedee et m'a donnee, afin que (j'accomplisse) ce que je veux.
;},S. — L.v i.EscEME DE Jesus vux Enfehs. — J'ai voulu (la recompeuse) puur
ceux ä qui je l'avais fait esperer, c'est pounpoi je suis descendu et me suis
entretenu avec Abraham, haar et Jacob, avec vos peres les prophetes, et
je Icur ai annonce, aux Hufers, le repos dans les cieux (oü) ils viendronl.
De ma maindroite, je leur ai donue le hapteme de vie, le pardon et la remis-
sion de toul mal, commc je i'ai fall jioiir vous, et (comme je le ferai)
dorenavanl pour ceux ([ui rroiront cn mui. A celui qui croit cu moi,
1. Var. « dans la vie etcrncllc, dans le royaume des cieux » C; « dans le royaume de
mon Pere qui est dans les cieu\ » A B.
210 LE TESTAMENT EN CAMEEE. [70]
ini 1 (ift'/'f : AAP ■ »y.iH-r ■■ h'>-f- •• n^./. ■ i/yn.p.r: •• y.i'-i'.i' ■■ a:^;^a •• «»awv
y. ■ 7<»j: • «jn..!'. ■• rxfi»" ■■ hwtx ■■ a'i?i»i'i»' :•:
f"Ayiö"rt ■■ ow-wn-tiof '• ivi-v- • oi-ti-y. : mvn ■■ \\hn\\.hi\,hA: •■ «»i-jx-
'^1'- •• Ji-j-nc ■• rt-ö»- :•: rönh»" : h-nAhrt»- ■ «»hrtfc"ii-Vj""- •• h»i> ■■ y.iö •■ hT
(U'i' ■■ 'r«>/1i •■ a}y.'l-d.:f;1x •■ hrmtp^.iyl- ■. rn^'/'VfVl- •• (nh'rM'l- • "V,r ■■ a*
'>n.A" • J^liV • Ixnw.h ■■ nW'A- •• ^ft-l"'i:"/,Tlih> : mhö^/iM'i ■ hti»" •■ tV/y.''ri'1- '■
(otlh'^.'i ■■ U.•|a^')l^ao' -. AMl*CJ ■ fliAVn.jP'l- :!= mh"?!)- : AVJ: • fliAifA- = flJJl'.n.A
> ! h'^'J •• hntiYian- '. li.ehöo- : mAWA"on- •' ?iA • fh'/"/- ■ ioi\}\M. •• VA
A'i<-e'> : fliA'i<.^> : -i^-yi ■ H.e.ii -n • fi/s-i- •• H^rt<i.fli • mrii^-m/- s ha''/A';" :•::
mAÄArt : y.K-nfh : h'/'lhmiP • my."!.»^- •■ hfi\h •■ rn.ev-l -j- : ayy.'^tx
1. Tifioi» (fl. m-p) add. C. — 1. A:i7^A] l\MC. A; mAVt^>k] ow. C. — i. w-a-ä : -n : n>i ']
<»•' ! >i"Jll. AH. at-' : -n ' : aim-tfg, -. WH. C. — '<. .c.Vft] ,fty"8>i A. — 0. fl»V/"»).S'*] ow.
C. — 7. nh^A-] nno>» B. — >.ft<n>] ow. A. — .S. mli-ltt- : A : fliA ] om. A. — JO. rn-n-j]
«DAÖA1- BC. — 11. fl>A'><..f> : -^ ] f'w. AC. — 12. jR>b-(ifr : >,y"^- ] hfirt- : M- ABC.
r" c
foi. 1; mais n'accomplit pas mon commandement, la foi en mon nom 'ue lul servlra
pas. En vain il preferc un j^eiire de vie, dont lafm est destiiiee a la perdition,
au supplice, ä im grand lourment, caril a peche coiitre mou comraaudement.
'Ad. — PiiOMEssEs Aux ApöTHEs ET .M'x cnoiANTS. — Qiiant ä vous, je VOllS
ai donne (la faculte) de devenir enfanls de hiniiere, dans Ic Seigneur N
d'etre piirifies de tont mal, d'etre delivies de tonte pnissance de condani-
nation; et puur ceux qui, par vons, auront eru en moi, je ferai pareil-
lement. Selon (pie je vous Tai dit, je vous promets (jue (eelui qui eroit)
sortira de prison et sera delivre des cliaines, du glaive et du l'eu redontablc.
Quant i'i nous, nous lui dimes : O Seigneur, tn nous as tont ä fait
donne la joie et le repos, car, ä eanse de lenr foi et de lenr confiance,
tn as annonce ä nos peres et aux proplicles; (tn as faitl ainsi pour nons
et pour tous (ceux qui (-roient en toi).
Et il nous dit : En veritc, je vous le dis, vons-memes, tous reux (|ui
croient, ceux anssi qui devront croire en celui (jui m'a envoye, je vons ferai
(tous) monter dans Ics cienx (ä Tendroit) qua le Pere a prepare pour Ics
eins, pour les ('Ins des eins-, lui qni (lenr) donne le repos qn'il (lenr) avait
promis, ainsi qnc la vie eternelle.
40. — Menage de ciiatiments conthe les i\vx docteiks. — Pour ceux qni
1. Var. « enlants du Seigneur » AB; <• enfanls de lumiere et enfanls du Seigneur » ('..
— 2. Celle expression « les eins des elus « indiquc la calegorie la plus elevee des elus.
Elle s'inspire probablcmenl de Joan., mv. 2.
[71] PKOMKSSKS I:T MKNACKS. 211
Vi- : mAVjfi/, •• i:}xf>o»- • y.d'M' ■■ .c/'V-T}^««- : hh •■ nfM:i> ■ hr"!- • ne ::= m
A> : h^'" •• 'l./.'i ■• «»MU.ej •• l"V.t'. : KlVVi : .e.-'l"/«!'!! :!: lUhTW •■ i'MOi-i : Vf"
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0-^'> •• J/lii •• \l"ii.M\\ ■■ fn'iürö •• Uh^m .- -1>";/.> .- fli/wniVll • -.'»yAI' ■ HC?»
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). il>ll\r.yr ! i»' I >i"] Vl«>» (oill. V) : 71 ' : ■" ' ! fl>>>tl-P. Af. (/ . \}an) : (f. m) 70" ' {\l\9" •■
ini»> ■ : inxri'.c. 1>. — .'J-'i. >f-A' {d. »i^>i) («W, 1>. — 'i. in.p.'TLT}"«'''] AH, — Tm-foo- (", (o>,'"AT '
I.. — 4-5. >,"/il.>. (/7. (nvn.ft") ^(rfrf. BC (p. -i^-i) iidd. A. — 7. h.^,<fc>iBV.] ;p,A>,(5 C. —
— mvhr"!--!^ mh'r> A. — onvir"'»-] — •/• ! rt°7.f1- 1>. ■». IIJ,-/-/- : t ] icvt I ^.p. " A ; >i
■7H> (''. W.V) ai/d. B.
aiiront peclie contrc mon comniaudement, qui auront enseigne vine autre
(doctriiio), qui auront diminuö ou ajoute a (lua doctrino) pour leur propre
gloire, (jui auront influencc et dctourni' ceux qui, dans Tortliodoxin, oat
cru en moi', (ils serout punis etcrnellement).
Nous lui dimes : O Seigneur, y aura-t-il d'autres enseignements et
(d'autres) calamites ?
Et il nous dif : Commo les bons, et ceux qui auront fait le bien, les
meehants ■ seront manifestes, et ensuite surviendra le jugement justo, (les
liommes seront juges) sur leurs ceuvrcs ; selon qu'iis auront agi, ou livrera
(les pccheurs) ä la perdition.
Et nous lui dimes : Ucurcu.v {soniincs-noii.sj, nous (jiii le riiijuns li ijtii
i'iiIi'ikIiiiis VC (jitc In iKius exposes'. Combien grandcs sont (les nnivrcs) de
puissance qu'ont vues nos yeux, i't qu(! toi-nii'-me tu as faites.
II repondit et nous dit : (Oiii), inais iKutucdup plus heiireux sont ceii.v (jui nr
nt'nuroiil jkis ru, mais {iini) (iiinnit cni ni itioi \ car eux (seront) enfants 'du ' foi. i7
royaumc ', ils seront appeb'S parfails par le Parfait et je d(!viendrai pour
eux la vic etiTUcUi' dans le royaumc de mon Pere.
Nous lui dinu-s encon« : 0 Scignrur, commcnt (nous) i'st-il possible
de croire (|ue toi-meme nous laisseras commc toi-memc (le) dis, et (|u'ar-
rivcronl le tcmps et llwiirc oh In ilrrros nJIrr riTs Ion /'r/y''?
;i.
I . La plirase est incomplete. — 2. Var. •< ceux qui l'eront la paix, le bicn (ou) le mal »
13. — o. er. Matlli., XIII, 1(). — 'i. CA. Joan., xx, 20. — ."). Var. « du Royaume dos ciciix »
B. — C. (^f. .loau., XIII, 1.
212 I.K TKSTAMKNT l'.N T.AI.ILKK. [72]
mf\h{\/.h.fii •• «»A'/'.fV. •• ^hi\/.•h./\ : AÄ-n^lli -• tnH'W.tt ■■ Aftn-n •• fl»Art"7.> ••
ainn-'h-i ' fh9"^' ■■ -ne •■ iuha.p. : h^m.h-n.h.c ■• «»jn-A- ■ h-m.h • »»v- = e^
«/'v> : ri»/w>v. : (L'.rt'r''/V ! oin^.f.'/: •■ jhA = iiiy. •• fl»'i»"Yy. •■ fv/y. = Hh«« : K
"iV •■ nach •■ ff^ilm. -• m/h^'V. •■ «»i'-.i'.A : mhoi-r'Yx • mji'.n.AV ■• Wi<- •• fl'ft-n .
Yv : r/ir/njK. : n?i'M- = J>"X-Ä'|: ■• mr^WA' • Ahn-P ■■ Hh'w = in/. ■• hn-p : n
P : flJh^'flC •• -nhö». : h'JH : »M-'Vl- • '/'ftA.hö<»- : >l> : tOhü'Wno»- ■ {\^tm : |1.
,p.?i-/: •• :'''J?'A : 'l-l-öiW'n • (o^^(o^.i\ -. htm -. fu-nv ■■ AhHxn-n •■•.■
V. ■■ (O'h-u •• i»'C. ■ n;hT • ^<{■1■ ■ m^-iirö • *a •• ii.hp •■ 'hrix'm^. ■ oä-'j.''* ■
2. mhr'Kil AC, roAsr»« Co'>- LB. — 3. -nf] o/h, C. — 5. Apres mfi-nti- H poite le signc
de renvoi, et les mots entre ( ; sunt en tele de la colonne = (<oon,h<. .• fi>, ■*/•/• : '/"» =
m) nwi- : r'^h \ r'Khi: ■■ m] om. AC. — 6-7. -rif] oni. A; tl•^l^ = hYl. (a. >,7-(u:) «f/rf. C.
— 8. tov-^/. : \\.M (" m.-i.P.A) ö^(/. 0; ll.>.f : .Rii-TrYiö"-] o/«. B. — 9. fO-lH"] ;B^mü-ll C. —
10-11. >i,p.i>>!'R] >iVH>..ei>Ä'C B, ii,ßo-.s C.
41. — Mission des Apötres. — II repondit et nous dit : Allez et prcchez
aux douze tribus A'hraeU aiix nations, aux provinces d'lsrael, ä YOrient et
a VOccident, au JVw/y/ et au Midi, et beamvup croiront en moi', dans le fils
du Seigneur.
Mais nous lui dimes : ijni nuus croird'-. (\u\ nous ecoutera et com-
ment pourrons-nous operer, enseigner et exposer les merveilles, les
miracles et les prodiges quc toi-meme as faits?
II repondit et nous dit : Allez, j)recliez, et enseifjiiez' cc i|ui a trait ä
Tavenement'' et ä la misericorde de mon Pere, (car) comme mon Pore a
i'ait en moi, (ainsi) je fais en vous, en me trouvant (toujours) moi-meme
avec vous. Jr raus doiine nia propre pni.v' et mon propre esprif' et ma propre
force, pour qu'ils soient en vous, afin (|ue (les liommes) croient. .\ cux
aussi, cette force sera donnee , eile sera leur heritagc, alin (prils la
donnent (ä leur tour) aux nations.
42. PrEDICTIONS REL.VTIVES A SAINT PaLL. Ge QUE LES ApÖTRES DOIVENT FAIRE
POUR Lvi'. — Et voici que vous trouverez un liommc appele Said, ce qui
signifie Paul; il est .Juif, circoncis selon les preceptes de la Loi ; il entendra
ma propre parole (venaiit) du ciel, dans Tepouvante, la crainte, la terreur:
1. Cf. Joan., XI, 45. — 2. Cf. Is., liii, 1; .luan., xii, HS. — 3. Cf. Mallh., xxviii, 19. —
4. Var. A et C ne parlent pas de l'avenement. — ^. Joan., xiv, 27. — (i. Var. « mon pro-
pre esprit, mon propre amonr el ma propre force » C. — 7. CA. le recit des Actes, ix.
[73] MISSION HKS APOTIlllS. — SAINT PAUL. 213
(nnvi'.'/'i- •■ (iHW.'Üf: -l- <n,i'.Ä.AA •■ höy-ilith ■ mp.l'}! -n •• (IJif. •■ U.^Viff"- : h
öy.'i'Uti- ■■■■ (""li-fi" •• "MK- •■ A-|: • nh'/n ■■ Ah<^- : 'HlCYl- • ^V •• AhAÄ'> : hfi
f\ai'9' • iinn-M- • nhrt. ■ J17.H.'/ •• ,e.-lhi/-l- = ^0,f/>'/;i*- • «>^'.rt.nr«> •■ A?i-?il.Ä
fl)¥H"Vli)- : AJ -^rT-l-f = .ehfo-"} •• '\jVA.u- : h'w • Wf'J'l- • Hrtf.^.}'. •:= m^.rtn
.fthro'-j : .e.:s<ij>- : Ay.:H:jP'> : rtnh. •• A^/i»»in = vä.'/' = Ol: : n<<.*S- = Ahn-
vn.jpi- •• h'w : ah'i'UM •• ji'.n.A- = ffl-ne • ■i-^i.?.»'' ■ »'ii •• v^m ■.•■■ fli^.n,AV • h
1. höjßVKth] O/M. HC; <o.e.i-",("ii] ABC. <D.e.1-'^+-n L; n^<.>. (f^'. n>iÄ) (/<^W. ABC. — 2. >,>]
^•) B. — ."). .ftÄAr.?»] .KÄ'\>. B. — 6. >,.^ (n. Ä'\h.) om. B, >,.^ : ft-riT. = :iT>,-/ A. äA>i-I: C. —
m.P.^JiOOV] — öo». B. — «»«P-VV] A, 0/«. BC, «n»'P*.fTr L, flJWiAV.PTr ««^f?. A. »V/»""!- :
:iArf..e-V B. n^.P.«"» : .-irt'n.O C. — 7. mxMi ("•) «l .eJ.i'"*!; (/»• nrt.P..(^>.) n(fd. A. et BC add.
tl«A>i>. ! fl>->il: : .fh?"»; : — S. f (/). -X-JP-V) rt^'/. ABC. — 11. nVVfthf] — >.Vl<n^ A. —
WA«)] UAfl>- ! .RO-A- 1 0>1-<C«'"' A (]ui o/?l. .en.A>. — 12. HXfh^Ho»-] B, ^AVW- ■■ (Wiao- ACL.
ses yeux s obscurcirout et seront signes (du signe de la iToix') par vos pro-
pres mains. Failes toiil pour liii, corame j'ai fait moi-meme pour vniis, con-
vertissez-le pour les autres, mais au temps conve'nable, las yeux de cel
liomme s'ouvriront, et il glorifiera le Seigneur, mon Pere Celeste; il de-
viendra puissant dans les nations, il prOchera, * il euseignera, et beaucoup ♦ ini i7
se rejouiront en (r)ecoutant et seront sauves. Ensuite on le haira, ou le
livrera aux mains de ses ennemis", (7 confessera {la foi) dcvant les rois luortris'
et il me confessera parfaitemeut, en echange de ce qu'il ni"a persecute
(jadis). 11 prechera, il enseignera, // dcvicndva parmi les rliis ' un rasr d't'drr-
tinii-, un nuir qui ne s ecroulera pas; (lui), le dernier des derniers'', deviendra
le predicatenr des nations, et il sera parfait dans (Taccomplissement de) la
volonte de mon Pere. Et de memc que vous, vous avez su, par les Ecritures,
que vos peres les prophetes ont parle de moi, et qu'en moi (leurs pro-
pheties) ont ete accomplics reellement, aiiisi donc vous-memes, nous dit-il,
soyez pour les iliommes) des guides, (rapportez-leur) lout expose que je vous
V b.
1. Var. « avec de la salivc » add. .\ B C, ee trait est empruntü probalilcmenl a
Joan., IX, 0. — 2. Var. « aux mains des hommcs pecheurs » A. — 3. Var. « mortels et
ephemeres » A; L au lieu de « mortels » avait « vainqueurs ». — 4. Var. « mes elus »
ABC— 5. Act., IX, 15. — (). Cf. I Cor., xv, 9.
214 LI-: TESTAMI \r KN GALILEE. [74]
yi"»- • l\h'H:h\' ■■ iK/n •• .'«'A- ■• Wi •• tihW •• mhn : n^' •• f»h"7l>" : hita»'/. ■■
VW- ■■ nm-M- •■ -{Xhtl. ■■ JUk/" •• ,f,y.Ar»yio"- : OTj;<. : r/M/h<. .- wm-M' • tmfx
m'>n.A" : ^A> • All- : i'M. : CM' • Tflti^irf»- ■ hYl. '■ hOt-^'h : Öl
iiy./(y. ■ i><.pv- •■ .f.ji-n • v-/.Ah • hhi- ■ rin^hA- = v./..a •<■■ fl)'>n.A" : '>,i.v = h"/
11.^ •• höWü' ■■ nrAA. •• ■H'i'l/.'i "■ rojciUA'/ • A..'l-flnll- : ^"7} •• hnAli«"- ■• h:''
1. //•A- : W : rt ] .'l'A : >i"/ : MMI 15, .•/•AV : ll>WI C — 2. (HlhK.] O/». A. — (i. m-V/-] OW.
€. — 7. nn>i>iA'] IUI : hfiiirt- I'.. — VriiV (a. "h-in.h) om. A. i\ri (p. >•"/ ) add. A. — II. n«»
■•/"//»W : n : n : >, ] n<"'VV/"|: : rthn-f : Al><'. '110. >,noi> : tl : ■»' ] f)/». V. — 10. A>iA'i]
ABC. AT.«".'/. L. — <n>.-|] fl>-fi-|- AC ~ ii. >.l^^<'"•] hnir<m- A.
ai fait, et aussi co quc vous avez ecril ' a mon siijel. (Diles-lcur) (|ue je suis
le Verbe du Perc', et (que) le Perc lesl) en moi. F*areillement, vous aussi,
sovez poui rct homme tels que vous dcvez etre, insiruisez-le, rappelez-lui
ce qui dans les Ecritures a ete dil d accompli a iiioii sujet, et alors il de-
viendra le salut des naiions.
43. SoRTS DIFFEHENTS DU .IlSTK KT Dl PECHKIR. RnCOT RAGEMENT AIX .\pÖ-
TRKS. — Rt uous lui diines : () Maitrc, y a-t-il, pour eux et pour nous, une
seule promesse d'heritage!'
II repondit et nous dit : Est-ce que les doigts de la niaiii sont (tous)
egaux', et les cpls dans un champ (sont-ils lous egaux), les arbres qui
donuent du IViiit dounent-ils (tous) le meme fruit, inais.ne donnent-ils pas
du fruit cliacun seien sa nature .'
Et nous lui dinics : 0 Sciunciir. ras-lii rcnlrclmir cnnirc (ircv nous cn
paraholfs '' i'
II nous dit : Ne soyez pas tristes; en verile je vous le dis, vous serez
mes freres et raes compagnons dans le royaume des cieux, aupres de mnn
Pere-^; car il (V)i\ vouhi ainsi. En veritc je vous le dis. a ci'ux que vous
aurez enseignes, et (pii auront rru cn moi, je leur donnerai l'espcrance
(du royaume).
1. « Vous avez ecril » est la legoii de B: A C L ont " j'ai ecrit pour vous ». — 2. Var.
<c Verbe je ^suis) dans le l'ere » B; « ma parole (est) dans le Pcre » C. — 3. <> Tous les
doigls ne sonl pas egaux » esl un proverbe arabc encore en usage. — 4. Ct. Mallh.. xiii,
10. — 5. Var. « dans le royaume de mon Perc » A B C.
Il>
[75] S(M!T DI- .irSTF, RT DV PKCIIFUH. - SAINT P\V\. 215
C ■■ '"in • Ml-h •■ "'AVrt •• hri\\Vi ■■ «»?i"iil.?iV ;: fl»^fl»-/"A •• <"tMl.A'# : ,e,rt»Ä' • ini n
>, : fli->,i: : (\ht\. •■ hrff.v. '■ «ftA'^y •• ^y.'"^M^ ■■ hrv ■■ f>t:y •■ h''» •■ yrtxm •
An.'i" •• yH:ft'/:y'> •• ?»>•/" = >i'>'I'ö"- = i;A«»-h«"- = l-ifu. = i;«»-?»'i: = ^v • -nVi
o^ : uM'rn: •■ «»(miämi. ■• 'r-m-v := n.f.?,-/: = '/('."vri- • yMm-i •■ lu/» •• y.'iti.^
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,h^,i\ '■ fl»}\r •>•/ •• hH'.C •• A.I- ■ fl>'lh«»-'> : Vn-o*"V ■• aufnU'i • h'H' ■ ^An
'/; : fl>'A-P' ■• i'.?i/: : ■■|li<»-'> : "»A?. = fluoA'/- •■ MVf •• •lrt'"'Jt'. •• A.'l'rt : «"C»/-!-
/. • .ucM' •■ mth'W- •■ '/'fiA : hn-p • hv ' hrfi'"iy- •■ ^'i'.ir: : r».e.hfl»-'j = »/■
A- •■ Hh'/n ■• ^*p.'/"^l^ •• v/.(?'/'»)o<'- = nh'i-i'.hif' •■•.•■
I. VVH> ('/. "VMI.) ""''^ Al$0. — 2. <n>,";il.>.>] in.n..p.:i>.> AC. — 2-.i. .('.(n«>,] .(■.-•Ä>, A.
— :i. -nA-hp] -l! A. -- Wt : ^ ] rtO <': .p.'/"?!''!] C, ;afl»T'P A, .p."V.ti' H. .p.«".p.'r/' L. —
5. fl..P.n»,'h] m>,fl' AC. - :.. K-r'Up. .ft^un-V) <'rW. C. — (1. >.!r'.«] r* A. >.irÄ-i«'. B. —
S. wAä] fl"\.e <'■ — «-■^- ^»i"'-"' (/'■ «»OK) «tW. A. — 9-10. h..e,'h-r. ■■ m] o/«. A. - 10. ruh.
.p.°/nr.] fl»...p.";<i>, <'. 10-11. >.?!<'<• (<;. >.y".e.-><'.) add. AHC. — 12. nvvi:J.ü-] — Mao- A. -
i:i. mu.'/<n-)\^ (i-i. mlin'^ti) »aW. AHC.
44. — Ck Ol k .Iksis im\ki)it vi si.ikt ve smn r l'u i, si-; RKM.isKitA. — Xnus Im
dimes encore : <,)uanil iious joindrons-noiis c«! Iiomme, ot quand iras-tu vcrs
'Ion Pere, (qui est) aiissi, pour iious, iiotre Dieu et notre Scigueur?
II repoiulit et noiis dit : Cet liomiae sortira de la terre de CHicic, pour
(allen ä Danui.s de Syric, alin de meltre cn pieces l'Eglisc quc vous venez
d'v foudcr. C'est moi qui, par vous, lui parlcrai; il parviendra rapidemcnt
a la Ibi. Ccla aura lieu, afin que .soll accomplie la parolc du iirophetc, rpu
dit ; Voici (pie de la terre de Si/ric je eommencerai ä appeler la .Irmsdlcni
iniiirrlli'. cl je soumeltrai Sioii. u moi, (eile qui) etait captive, sterile, saus
lils, eile dcvieudra (feconde) en fils, et sera appelec lille de mon Pere, et
pf)ur nidi, (eile sera) mon epouse, car ainsi Ta voulu celui qui m'a envoye.
Pour oel Iiiimme, jele eliaugcrai, alin qu'il ii'aillc pas accomplir sou mauvais
desseiu, et par lui arrivera la glorification de mon Pere. Apres que je serai
parti et nw Irouverai avee mon Pere, nioi-nienie, du ciel, je lui parlerai,
et tout (•(' (jur je vous ai pi-('dit a S(in sujel arrivera.
4"). — Si(;.NKs iiK i.\ iiN Dl MOM.i;. — VA nous lui dimes encoi-c : O
Seigneur, ([ucUes graudes clioscs, ineditcs pour nous, tu nous, as cxposees et
lol. 17
V" c.
21K LK TKSTAMKNT EN CxAr.ILEK. [76]
rc. ■ (»OT'jhc : nrt''7t'. • «»ni'".f.f: ■ »ähia = «Iia-/-/- • '}A'/' ■ .e.n-j ::= mh
,7i'|: • nhö»- : H.e.hö»-'> : ht\ •■ AhA •• hyl-a«- ■. ■1"7AH- •■ OiVh'n- ■■ tnOhh
4. >iöo [a. \\.,v\to»-) om. ABC. — 5 6. «on>./ni : (1 : fi ■■ «dp ] oin. A. — 6. (Hn-V/: : "j :
m] O/H. B. — 0. oD-pflA] O/H. C. — 7-8. hao -. »"ftoi»T"V] AC, h9"öo»S"V L et B corrige. —
S. >,A] om. ABC; 1-vWit i 'hCV (/>. .e^>,p) A. — nn"7.R] >i!rn" ABC. — 9. ^-vt] WH
AC; (B->i-|: (/>. an"iM-] add. ABC. — mthi^/.] m-\in>-, A. <nt>i»"V C. — 10. >,A : Vj : >, ]
om. AC. — 11. ho» (/>. >iA) rtfW. AC, 'hl\ om. B.
revelees; tu nous as toiil a fait dounc le rcpos, tu as ete dement pour nous,
car apres ta resurrection. tu nous as revele toutes ees choses, afin que nous
soyons vraiment sauves. (Jr tu nous as dit qu'il surviendrait des prodiges et
des merveilles dans le ciel et sur la terre avant que survienne la fin du monde.
Sachons-le donc, et enseigne-nous-le.
Et il nous dit : Je vous enseignerai ce qui surviendra, non pas pourlant
dans votre (generation) mais dans (celle) de ceux que vous-memes enseignerez
et qui croii'ont. II y a des homnies qui vous ecouteront et qui croiront en nioi.
Dans les annees et dans Ics jours (dont jr vous parle) ces (clioses) survien-
droiit.
Xous lui dimes encure : O Seigneur, (ju'cst-ce donc qui surviendra?
loi. IS Hit il nous dit : Alors les fideles et ' ceux aussi qui ne croiront pas,
entendront' la trompette dans le Ciel, ils verroni Tapparition de grandes
etoiles, qui apparaitront pendant le jour, des astres (descendront) du
ciel en touchant la terre'-, alors que les etoiles tomberont, etant conime
du feu, de gros grölons de feu ardent, le soleil et la lune combatlant
entre cux, (il y aura) toujours la IVaycur du tonnerre, les eclairs, le
fracas du tonnerre ; et des tremblemeuts de terre suivront, les villes
1. M. ä m. « verroal ». — 2. Var. « IJn dra'jon, du ciel louchanl la terre » A.
r" A
Kl
[77] C()F;KRK DIVINF. COXTRK IJ'.S l'F.CTIF.IKS. 217
vuA- ■• rtn?i ■■ y.f^Hii'U •• «'^nc • o»-!/. = tt:'>(n.h •■ -»vi'" •• rDnÄ-n.?.- ■ "/ilj*. •
llfl>-'} •• 0*}'/- ■ ÖJ-A-.P.- : fl>H'/n,f.- • Whth'h •■ ü/'--'l' •■ tnUfmy: : ixJ.im^.'Y : «Uli-
A-.P.' •• iitmp. : (»rtn^ : rtnA. • ^..e.z/n^-T ■- rii4'fi-9'j ■ hfi • l'l-no- • ^.1V"
?i. • <»ji',/«^,f.{''ö"- ■ A?»A : «l-nd?'fl»- • ^J» •• jP<«Ä?»}»'o'»- ■ ?»ft'/" ■• '{\y:(\y: ■■ \i-
. irort- 1 aifi'i:././. ■■ cM-ftao- : ix-^.y. -. ^ö^>\ra»^ .• iiav-h*: •■ :\^y.m^>i•ao. -. orKtA- •■
r'i=\- •■ h'ih •■ Mxh ■ y.ü,d.at' • -nh = ö)Äfl>-/"Ä = rn^.(i,AV ■■ "/^i. ■ ff.'iwn't ■ A-n •
1. (n()";A : «!£• ] om. A, -I-Afl». (rt. fl>fl") add. A (/>. wä-a") «</</. HC. — 2. «ohne] «nh
MUi: C. — :?. wnilii"^] <n(iii-l ABC. — 'i. >,a : •(■•(••nu- (yo. O^l-) ««^W. A; ib-A-/'. («. K..f.o».e.T)
(/t/<jf. AC; h..('.-7-«"i'T AHC, et de meine plus bas. — 4-5. «mB-A-.e.- s ii' : «>rt" > i\ ■■ K.'] o/w.
A. — (■). .ffl»«).}"«»-] .e«»w' A. — <)-7. tf-A"/.'!»'] — :Hrao- A. — 7. <n.(-iA (p. a>^'i"iH) add.
AC. — 7. «»iVil! .P. ] «n^J»"!! AHC, .^^if^'h. C: .f.iMI- : nxA>i : m.ßX.?- C. — 8 mvhW-l oni. C.
— A-ii : «• (''. >iy".e.'Voi ) C. — 11 v/tL>' (" v"'/>) iidd. \V>V. 12. n^'V-tMi«»-] —
M AHC.
tomberont, Ics liomiues inourrout sous los ruines ; il y auru contiiuiello-
niont la seclieresse, par snito du manquo de pluie, il y aura une pesto,
grande et etendue, et la mort frequente et rapide, au point que les fune-
raillos de ccux ([ui mourront feronl ih'faul. I']| surviendra la Separation
des enfants et des parents dans lo möme lil, les parents ne se fourneront
pas vers leurs enfants, ni les enfants vers Icurs parents, riioninie ne se
tournera pas vers riiomme. Les delaisses, qui auront ete al)andonnes,
ressusciteront ; ils verront ceux qui les auronl rejetes en les repoussant. En
eifet, il y aura un cataclysme general : liaine, ealamite, cnvie; on prendra
a celui-ci, du donnera ä celui-lä. de qui viendra ensuite sera pire que cela.
4G. — CoLERE DE Diel conthe les peciielhs. — Alors nion Pere se niettra
en colere ä cause de la inalice des lionimes; ear nombreuses (sont) leurs
lautes; Taboniination de leur souillure (pesera) enorinemcnt sur eux,
(car c'est) dans la corruption (qu'est) leur vie.
Nous lui dimes : (jiriarrivera-t-il) ä ceux qui auront espi'Ti'- en loi ?
11 repoiidil el nous ilil : .liisfju'a ifUdiid [sercz-rous] ciirorf leiils de (■(/^»/•'.'
en verite, je vous dis que (ce que) le propliete Ducid a dil, ä volre" sujel
1. er. Luc. .\..\iv, 23. — 2. Var. « ä niüii sujet » A H C.
218 I,K Ti:SI'AMi:XT F.X GAI.H.I'.K. [78]
-nf •• tny.htn-'i- •• tn-tlf = "/M" • WiHAJl'V ■• «»(»"/AyV ■■ J'/.f."')' = «»«'.(IJ'.Mi : l'Hl.
lui IS -1- : j/>i'/.'-i- •• «M^Air«»- : i/t'.a. •• riA./Tii : 7xi<:u'oo- ■. aji"/.«» ■■ y.'j" ■■■.■■ «ia«^';*«»-
Vh •■ h'iU • '^''rtA : l^'/.•'k ■ 1V.at-ö •■ «''/'AA : 1/"?'/,' ■• ^/»h<f.A'/h :■: «»"/•';. •• ?l'J
if • -iv-nj: ■• -ij».'"/, •■ ?."Vh • o»?i'}i/ ■• .-i-V'fu: •• -u^'^. •■ Mnt\y. ■ hrh ■• riv ••
•jWii/nii ■• ?»vi-ji>- : h"?»! :i: «»'iD- = i:?i\'- •• Hh'/» = 'lU. ■ 'iWs •• ?."ni.hn.ii.(: •■
11 •■ 'lao'i^.dao' : y.lU. ■• iniO.ti" • (f/^av',, -. ?»1>»",A'/' : ttUhf'o'iy.Porf : -nfr
1 nV/iiMi«"-] — wr«»- ABC. — 2. <i>(i",A.i'V] xrtV/ 1^^'- — '' »aJi-i] Völll- A. —
'i. .•»•,1rl] ai-t\f V>V. — 5. yfiA] Mao H. ^<'.mfl] Iviuo-r: ABC; — ffl>.-Vll (</. yrtA 2°) add. A.
— r.-(i. <n",.s. I >, ] (///i. W. — 7. r.JiS] OiP A. vv*:] o/». ('; .e.'(.'-ii- (</. vri..»*-) "'/<^- H:
>i"/ll.Ml<li.(:] ('/». ABC. — S. \lh-'l'.ea«'\ Uli«» : h-> V. — lU. f {p. 't<.yV) rt^C?. A. — 11. (Ci-f-
«•>•■/■ : >.i'""/ ] XM- : ^y'-HV-J: (^mO- C) : "j AC. — (111 («• hö«»V,^no»-) 0/)l. 0.
et au sujet des luieiis, uiiisi veul (mon l'rrc) puur vous (^ot) pour ceux
qui eroiront cn iiioi.
(Mais pour ceux qui) Jans ce monde aurout ete ruses, enneuüs de
la justice, se realisera contre eux la proplietie de Diirid, qui dit : PKipiilcs
icil. 18 (s(iiil) Iriiis plnls ' paiir [aller) rcpandrc le suii</. et Iciir hdii/uc niinlit hi
rusr; If veiiin du xcrpciil est sous Icurs Irvi'cs'. Je le rois. I(trs(iue In etiitrs
avee Je rolenr el (jiic [In phiees) lim suii aver le delxiiielie, el diissi Idvsijue
In. ednllniics d' iiisuller Ion freie, el ijiie In iiiijidses le seaiidnlr <m fils de
In m'ere. Qn'iis-Iii pense, ipie je derieiine eonune Int'. VA \oici : Voyez que
ce qu'a dit le prophete du Seigueur au sujet tli' toutos (ces choses) a
ete acconipli, ainsi que tout ce qui a ete predit.
'l7. Lks Sdl I lliANCKS HKS .USTES SONT l NK Kl'RICl VK. LeUU SOHT. NoUS
lui dimes eucorc : Ü Seigueur, le.s iiatioiis ne ponrrniit-elle.s pas dire : Ou e.st
lern- Dien''?
II rcpondit et nous dil : Les elus ' seront uianilestes eu cela qu'ayaut ete
aflliffes de si urauds touriueuls, ils sortcnt isauves).
Nous lui dimes : Est-cc que leur sortie de ce uioude sera la ruiue de ceux
qui les out persöcutes'.'
Et il nous elit : Non, iiinis Inrsipi'ils [nrenl Imirmenles d nne \i i/rnmle
1. I's. XIII. .'i. — 2. I's. XMX, 18 ss(|. — 3. Ps. lxxmii. Kl. — '». \'ar. .< mes
eins » A.
179] SOUl'l-l!AX(;i:S DES .lUSTKS. I.I'.rR SORT. 219
-n.e.' ■• «».t'.il.AV : hAfl ■■ M •■ h'f" •■ .t'.'iv/w'/.f.n- •• Uf/nmyn -. ,ti,"?j»" : i-^.i'i' • y.
»jfl>-S"ü«»- : ?»«»n : ■/«'."V'r-/- •• A<iA.I/'ö»- •• wht'« ■■ ,t'.ll.3Fl<- ■■ U'i'l- •• .'f'M' •■ inff.'l
av : wh'i'l-a»'/. ■■ /\hl\/.h.fi\ '■ 'i1<- •■ «»Arlri/n ■• i^'.ti'ro- ■l- ho^'iUV. ■ .e.P.:''
'/■ •• an'.hf"''!- •■ nv •■ tny.ih- •• h'rifAU)- ■ A'n.<'.-n.e.' : «M/e.r»x7i •■ 'hr"iy,[\, ■
'/"•l- : riiAi/tu/"'ll •• ^.V"?i}" •■ m"'i^{\'P ■■ at'fil' • 0,1' ■ T'^rli •• (IWVJi = h«" •
?!'>'»■ • i*'/5'J.' ::= ffl-HLA" : ^-ilf.^ • rt<.PV- •■ Ji'.hfl»-V- • i^'-ftA • ?tA • h.Vh9"i- ■■ ö»
Irt/y. •■ 1V).'}'> : A?iA •• fl'Xh. •• ?i?"n.f.-ne- = iny.a,M ■■ Mn •■ Phrv- •■ fiftr
f ■■ H:''T^v : "jn<- ■ h^'" •• ?iA : hshr'i- ■■ 7n<- -i- «»xla- ■• Jir>ii • ^-/ii.^ • n
•will •• «"iFI/f.Al- •• ?iA : WÄh. • .lij&Ö'-l- : hAOö»- : (DhOt-^'h : Ü)^,(1.A> : HJn ' lul is
l.,.
J . >."■•] >.A : >i-/ii A >,«■• : >,vti ('. >.«■• 15. ~ 1 ■I<(.-7V] ■Vi.h-ro'»- A. — 3. .eV^/^A-] .e.> A.
— T). jiöu ((/. .ftfiyo-) rt<W. Al'.C. — 6. -ilf] om. ABC. — <Dii.t'.(»»>,] «mkbwJi ABC. —
s. ö<.('V] "/". ('. — 9. i-vw] yMyr'i A. — >iy"-ii.e.-n.Q,] ^r-v-iin. = -(i.e.- ('. — >."/ii.>.
(p. my.WM) add. AC. — 10. n-.'.'VM'] ••H\^. ■■ yvWi A, ll;l/n.>.> ('. -- h.OiV"'/-] KhT'i-
A: 71K.] «^rtK ABC. ^- IDK|,A" = 11: >i ] ».CILA'/ ■ >r : V71l.>, C. — 11. rt ((?. >iA) iidd.
B: ,')).t'.(i>t] ri»|- AC. — <n>,mv">,] o/». A.
(hiiilcar. (■(' l'iil rrjircnrc jioiir rii.r' . Si la foi l'ul en ou\, s'ils sc sunt sou-
vi'uus de nia parole, et onl acrompli iiia volonte, ils ressusciteront et
pi'U nombrcux seront les joiirs »le leur atteiile, afin ([uc soit i;-lorilie cdui
(jui lu'a envoye, et moi aussi , avec lui, car il in a cnvoye vers vous.
.Ic vous dis cela, et vous, tie votre cöte, dites-le ;\ /.s;y(/'7 et aux natioiis,
aliu fprils (^eoutenl, eiix aussi, et qu'ils soieiit sauves, qu'ils croient cii
iiioi, rt ({u'ils sorteut du |ieril de la perditioa. Et celui ipii surtira ilu
j)eril de la morl, on le prendia, et ou le gardera daiis la prisou, au milieu
des supplices, cnmmi' (s'il elait) un voleur.
Et nnus lui dimes : 0 Seigni'ur, (les fideles) seront-ils egaiix avec ceux
qui u'auiimt pas cru, condainnoras-tu ceux qui aui'Düt echappe ä la
ruine.*
11 nnus dil : ülou (pi'ils aii-ut cru ru mon nom, ce ({u'oni l'ait l(^s
peclicurs rcssendjlc ä ce qu'out l'ait ceux ([ui nc croient pas.
Nous lui diines encure : 0 Seigncur, y eu a-t-il - qui n'auront pas la vic
(eternelle) dans la partie de ceux ipii auront echappe (ä la ruine)? - UA. m
11 lepiindil et nous dil : (Iclui qui aura l'ail la glorificalion di' mon
Pere (habitera dans) la donieuic de uion Pere '.
1. Ca. Sap.. MI, :> ssq. — 2. Liiiterrogation est dans le sens, non pas dans la IViran'.
— 3. ün pourrail lire aussi « sera la demeure de mon Pere ». Cf. Joaii., .\iv. 23.
|,..
220 I.V. TKSTAMKNT EN C.ALILKK. [801
h9"y:"i^.ll •■ 9"'i-1' •• V.hm-'i ■■ rn.f.n.AV •• (l«>-?i'l-- •■ "/'/».•l-l- : «»'/"'P^A : 0-nh •• -S,
n ■ fl-nr^ : loaiHinoi ■■ »«"iW/y • a'JAi'" = yj+A^A ■• iH'i*\t> • nJU'.v-i:i>- ::=
h'J-f- •• <nhA-'J'/" ■• ,e.'fAü)-?'ö«»- • fl)(l',-J?„mi' • AfliiA-ö'- •• <»A'TfC"l"l'"Virö»- !
AftJ|(Vo"' •• röArThA.e'rö»' • «i^.hm-'J : h.e/A?' ' A7X- •■ tUn-tlU-f-ov- :
fl»>%Art ! ^.ii.+s. •• yi:M- • 1^ ■• AhiMh-ttth^c : ?iA : iÄ ! A.^.i/*'>i- ' A^n
ÖA-I- : :^'Ph'J ■ fl)Ä.f :•"!"<. : Artn?i = hA : !fhi1vl9'o»' •■ hA ■ ^'UA'i'?'«'»' = ?.A- '
,e,hfl>-v- : «{"-^AV •• n-'in • ^n ::= \\rm;, ■■ ht\ •■ ^.hav}"««»- = An.J^»«- = .i'-ä-vv- = »
1. vri (/). "7'V.e^) "'W A("; V7H>] ow. HC. — r'v^.•/'] !'•. ""ii<:'/ AC, a»/i.o 1^. —
2. y"-vi- . .p. ] ow. A. — 3. A"irty"] Ai^'Ä-r: A; — .ev-l-rt+A] ^'äa-i-A'I- A. — 4. *n4] fl><C"»Ä- A,
fflCÄ^H ' "i'i.tt C. — 4-5. <oA-><.vv] <oAöA = -^ H. — -iv C. — :>. y-V'ic] "lö-n ABC. — 7. «.»•,
A>.°/ ] 7X0O- : -711. ('. — 10. flxMV'f»-^ .e.n,lil: ABC; M] >,A BC. — 11. •C-x.AV] +-ft-'»'/
ABCL. — AiUö»-] <"" t'- — i-- <»Vje''7r-V] wnv A.
48. SiGNEs i.E L\ FiN. — Quaiit ä nous, nous lui dimes : O Seigneur,
fnseigne-iiDiis ce qui arrivera ensuite.
Et il nous dit : Dans ces aiinees et dans ces jours, (il y aiira) guerre
sur guerre, les quatre coins du nionde Iremhleront, et (seront) en guerre
les uns contre les autres', et ensuite la porturbation dans les nuages.
lobscuriti', la sterilite, la persecution pour ceux qui croiront en nioi et
pour les elus. Puis la dissension, les querelles, la malice dos ceuvres
(seront) parnii (les hommes); parmi cux il y en aura (jui croiront en mon
noni; les aulres suivront le mal et enseigneront une doctriuo vaine", ces
derniers, on les suivra, on sc soumeltra ä leurs riclifsses, ä leur impiete,
ä leur ivrcsso, ä leurs soudoiements, d la llattcric sera au milieu d'eux.
4t)_ — Ceux qui sehont couikinnks. Ckux qui seront cond\mnks. — ■ Mais
pour ceux qui aurout voulu voir la face du Seigneur, qui n'auront pas
fait acception des riclies' pecheurs'', qui n'auront pas revere los hommes
qui voulaient les seduire, mais les auront reprimandes, ceux-ci seront
couronnes aupres du Pore, comine cenx aussi qui auront ropris lour
prochain soront sauves, car ils sont lils de la Sagesse et de la Foi.
1. er. T. 11., 111. —2. Cf. 'I'. K., Ylll. — .!. CL lücli., .\,22 (?).
[81] SIGNES DK I,A l'IN. — r,K .lUGKMRNT. 221
A^ • «».f.rt.e/.f.- • (nh,y.'i-fwv'r : h'Wii' ■ (ny.-ih.uH: •■ oiy.'"n'i' ■ (nhti- ■■ h/\ ■■
/"■|- i iiÄ'j'J- ■• Ä-.«*.')' : ?i'Mi ■• y."vyi'Po»' : h^ •■ y.y.,ii^ -. ajä.-!- : my.-\",.
ii»- •• nii-'i •• hrtHö»- ■• hh ■■ .e.HVJ^^}"'"»- ■ fliy//nv.f.-n}"«"- : my.{\y:y:9^ao- -.
• h'>H • f^C* : <»?»'>l/ ■• .t'.-l-'V.rU'- •■ A"0»- : fl»?.'Jll : .f-CWI' : iny.M"0- ■ (»* Oh * f„l 18
'*•/• : iH"tin'- • no'jv ■■ y-htn-'i- : nfi'"iy'i- •■ <n,t'.,h.A<i»- • ha^. ■• i»"ftA.f = h
A, r A-ö»- ■• A?iA : l'.}\A?i}"ö»- •■ <»,f."V.'r>}"öO' ■• tlfy.:'>/..fa»- : fionti',' ■■■.■
I" -1' •• h'}"/.'"l\^ •■ ?xy:'\' •• ar^iw.M' -. oi^f.ATh -• ?x(K'">-V •■ m-WV.'h • «»hVhf ■ <«
V" a-
Mais celui qui u'est pas Llevenu üls do la Sagesse, a liaT et repoussr
soll freri', et ue s'est pas touriie (vers lui), celui-lä (le Seigneur) le
repudiera et le rcjeltera; mais pour eciix qui aurout luarche dans la Jus-
tice, dans la Science, (dans) la Foi en moi, qui auront eu la Science, la
Sagesse, la Contineuce, ä cause de la Justice, tandis qu'on les repoussait,
cux qui se soul attaches ä la pauvrete, qui oiit ete contineiits, leur recom-
peiise (sera) grande, (car), tandis qu'on les raillait, (ju'du les aflligeait,
(pinn los chassait, alors qu'ils etaient uns, alors qu'on etait arrogaut
cnvei's eux, alors qu'ils avaient l'aini et soil', ' a cmisc r/(//7.s oni suppoiir
('II iJuticNcc (tiiiit cclii). ils srnml bioilwuvcn.r (hms les cicii.r ' el (y) demeu-
reront toujours avec moi. Mais niallieur ä ceux (pii les auront liais et
i(ui les aiiiiiiil repudies, leur lin sera pour (leur) perdition.
50. — Le Jr(;EME.\T sera. .iuste, car chacin a le poivoir de croire. —
Nous lui dimes : Kst-ce quo cela arrivera pour Ions?
Et il nous dit : Coinment le (^meme) jugeincnl pour les peclieurs et
pour les justes serail-il juste?
El nous iui (liines : Xe le diront-ils pas en cc jour (du jugeniciil) :
Tu (nous) as fail montrer la juslice i't le peclie, tu as distingue les tenebres et
la luiiiiere, le mal et le Lieu'.
1. Cf. Rom., II. 7. — Var. « il.s seronl, commc s'fils a\Mionl et/') martyrs. dniis les
cicux » C. — 2. Cette phrase sc trouve en reference dans Dillmann, Le.cicon, col. lO'i , avec
PATU. OR. — T. IX. — F. 3. Ki
IS
222 \M TKSTAlNlENr RN C.ALII.KF.. [82]
y. : r»:^/.p : tic'/v •• r/irt^r.,/, .• hy.'i'jh ■■ w'ir'iy ■■ «>:''y.'J ■■ xa^/"!- : «»cv-f« •• ?.
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tmty ■ hM""! •■ h'fiv = nc/'j : ais^.^ni: ■• »nxA''"!" = «»^ao •• ii.cyjA •■ '/"jj-
j- : «Hirt •• «»/.„flriA ■• hi^'h ■■ JA- ■■ «iW(V-|.- •■ AöiAÄ- •• UM ■ at-hU ■ w^x-n
A- •• i*»!*'/"»! ■■ rtV.linii : ri»rt?.Ati -• Wi'Hhln ■■ TH- •■ H^,>"f?»ii = Ay"'»'!- •• C'VI« ••
?,//i>'n/*'"lP •• ^'/"'Jh>. ! int}uy:i\'/. -l- Vi»tb ■• Cht' •■ hf" • WA- = fiA-T ■• i'.rliP
fli-y. : iny.i\f'«'yi. • mn'.-vni: •• rt»ijt"}'>'n ■• '\-hn-\\\' • y.\\in-i ■ m-ti-y. ■■ -ncn •
'»<»-Ki: : hivv • ö)AhA ! fj^'n- ■■ ruy/j-n^- :•:= flidh'jj"» •• «»/..e.h- : hi^-rt"'/
1. ffl>/"/i] "/«. A. — 1. fl»0«h] «om.p;./- A. — 2. to-'hli {tt- .c^«"»"/) «e^c?. ABC. — 2. ,■)>.(',
rot] o/«. A. 3. n.li-J: (V/. h-n) iidd. A. - ^i. )..>,'/•'>] s'h9"'i AV ru.p.V-dr. •■ Jin» ] my.i-nc •■ II»
ABC. — 6. ii>,.V'7>iYi] 'VTiniiiV AC. — 7. >.oi>-/'7/">l'] >.y"5'.V : (n>,«D-v" A. — S. my.^any/,']
<D.eo»wii'i A. a>y.ao-H'/. ('. — 8. <Diit"';'>n] li oin. BC. — fon>.Trtni («. .<'.>i<i»"/) cffrt'. AC;
— 9. il(»->iJ: ! hilf] tlm'hU ■■ Wl ! -nv BC. — ».ililP (p. t"'i+n) add. AC. (yo. «».ei-n*.)
fl«?c^. B; «D.ft?-!!*.] o/«. AC.
II nous dit : A A(/«Hi a ete donne le pouvoir de choisir de ces choses
ce qu'il voudrait, il a clioisi la lumiere, il a tendu les maiiis, il l'a saisie,
mais il a laisse les tenebres et s'est eloigne d'clles. De meme toul liomme
a le pouvoir de croire cn la hiniierc, c'esl-ä-dire la vic du Pere qui ni'a
eiivoye. Celui qui aura cru en moi vivra, s'il a l'ail des reuvres de lumiere,
mais s'il u'a pas cru en la lumiere, et s'il est demeure dans les tenebres,
il ne pourra rien repondre pour dei'cndre sa cause, il ne pourra ])as sup-
porter le visage et le regard du Fils, qui est moi-meme. Et je lui dirai : Tu
as chcrcitr et tu (is tromr, tu ns druHindc et tu as rcrti'; (en elTet) que n'as-
tu pas rcfu, pourquoi (alors) t'es-tu eloignc" de inon royaume. In as cru
en moi, (puis) tu m'as renie.
Voici donc qu'on verra que tont (honune) avait le pouvoir d'otre sauve
et de croire, et celui qui aura accoinpli et aura observe mon commande-
ment sera tils de lumiere'', c'est-ä-dire de mon Pere, et (ainsi en sera-t-il)
pour (^tous) ceux qui auroul observe et qui auronl accoinpli (mon coiumand(>-
celte remarque : si giii'drm lectio snna es/. I >a le(,'on quc doiini' nillniann osl celle de A B C.
qiie nous avons adopti'O.' La leyon de L esl im pcii dilleriMite, i^llo donne : « In as crer les
tenebres et la lumiere, le mal et le bien ». 11 se peut que cette derniere leeon vienne d'une
reminisconce de ri'.pilre aux llomains, \ii, 7 et suivants, oü sainl Paul expliqur qui' la loi.
le coMimandemeMl. quoique bons, provoqueut la transgression, le mal. — hy'Cli einploye
dans cel eudroil so reneontre tres raremenl, Dillmann ne cite que celte refercnei'.
1. er. Mallli.. \iii. iS; Luc.. XI. 10. — 2. \'ar. u de moi et de mon ley.uime » A. —
.'J. \ ar. « liis de la luiniei'e. (pii esl le Pere (residant) en moi >> B C.
[83] r,RS AI'OTRF.S RT LRS PKCIIEURS. — SOliT DF.S AI'OTURS 223
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n«!"-«» •• fl)('.n.A> •• hfl) • rn^rtn^ ■• \\{\M']:h\rti»- ■ rthA-J"««»- ■• A^^Ä-.-*"» ::= «»>
(LA- ■• hnw.y* ■• i/l^A" ■ ^/»i«;liV ■• «»hrliPfl»-hV : fl»'l"/'/AhV =!= ar^xV/, -. A?iA !
.f-ftA}"«!«'- ■■ jrtnyi • fl»"/rtn ■ ('.h«'-vvv- • Ji-vn.h =::
rt»,i'.n.AV •• Wi.<. ■■ fl»nnVi- ■■ fl»Vj-'#- : U'i ■ ^hh'i ■• fl'Mnc-/- -v- aj^la- = h
IM "/ll.^ •• h'J'J- ■• hW'i •• WV.[\,M : WAmi- • ^WU»■ ■• fl»l/AM»- -• Mvn ■ \i'h-th •• ("*
rMC : fl»'jn,A" : wiw.y^ •■ ^jiv- = aj/- ■■ in. = A/Iha- •■ hw •■ a^i.n ■■ rff:i: ■■ «»
2. fl».p..V;vj"rt] <n>,rt : .c-l-" AI]C. — 2. >,A] >,-/ii ABC. — .'!. >,";ii>] o/». A. ~ 'i. .ci.iirii
(/9. :iT>i-V) «f/(/. A. — 5. h-n ip. >i'7H.h-n»l..r:) add. AV. — 5. >,"/ll>] om. \i. — <S. «.cnW/».]
iV- om. C) BC. .«ÄAflJ> A. .cvim'/ L. — 0. (b>,"j-(u:i-] (o<9 A, fl)7-(i«c C.— 9-10. VVll.?.] - ll.>>'/
C. — 10. >,»iv] om. A; — 1 1. hn ! n ■■ ?" ] Ml : ■»■/ ■■ n" •■ -r' A. hiun (hnm- B) : niTÄ-C BC.
meiit). G'est pourquoi je suis dcsceiidu du ciel, Verbe, je suis dcvcuu chair.
je suis mort, (j'ai passe ma vie) eu enseignant, et eu repreiiaut, eii sorte
que (les uns) seront sauves et que (Ics autres) periront eternellement, eux
qui seront supplicies dans le feu. en Corps et en esprit.
iVI . — Les Apötkes et les .iustes .\ttristes au su.iet des pecueuhs. — Et
nous lui dimes : O Seigncur, vrainicnt nous sommes contristes ä leur sujet.
II nous dit : Vous faites bieu. * G'est ainsi que les justes seront attristes, * lui. is
au sujet des pecheurs; ils prioront, ils supplieront le Seigneur, ils iiiterce-
deront.
Et nous lui dtmes : Mais toi-memo, 6 Seigneur, personne ne to supplie
(au sujet des pecheurs)'.'
II nous dit : Oui, et j'entends la priero des justes en faveui- des
(pecheurs).
Nous lui dinies : O Seigneur, toi qui nous a^ enseign('' loules (choses), qui
nous as sauves, et as ete dement envers nous! (^)uanl a nous, ti i|iii il ap-
})ar(i(>nl de preclior, n'v aura-t-il pas pour nous unc reeonipense auprcs de toi :'
')!. - - Lks Ai'ötiucs seho.nt Pkhes, Mimstres et Maitres. — El il nous
dil : AUez, et precliez, soyez de bons ministrcs et de bons serviteurs.
Et nous lui dimes : () Seigneur, c'cst toi qui es notri" Pere.
II nous dil : Est-ce cpie Ions (vous n'etes pas) Pei'es, csl-ce que lous
(vous n'etes pas) Ministrcs, est-ce que lous (vous uV'Ics pas) Mailres?
(Alors) nous lui dimes : O Seigneur, n'est-ce pas (oi-meme (qui) nous
22'. LR TESTAMENT RN CALIRRR. [8/.1
A.'i« ■• htifn* •• MO'hu ■• htt-TfU'»- -■ mfo'rurAian- : mW'ijf'i' \- .t'.?»ll. : -IHM ■■
Hhw : h'i-l- •• A-rill-:'»'* : tn-A-ff: ■■ htttn •■ 'JVi-'> ■■ wim'r\)^x ■ «»A?i»i'/ = riih<»-
r'h •■ tin'iiM ■■ Mi.'^rth"»- •• iv/A •■ h'"n •• hnAVi«"- ■• vf-rt-«»- ■• ?iA : rti^'viifi
/.-l- ■ hi>'-Ti-yi«i>- • A-ö»- ■■ nn«»'}^/»''i- ■ rt''7jpi' • h'M- •■ n?«ft •■ ir.hp = ,f.v/"h. ••
foi IS OD. : h,:''^.i:Tnav .• fl)^..e.e.'A" hö»- •• aiä' • M •■ Ahn = "/'i-nh«»- j -i?»'!!! :•::
v° c.
1. Vnili"»- : mow] M\ : im' V. — 'i. -nf] o/». A. — 5. ■V.^> (/>. (n«i.r'U<!>] rt<W. RC. —
G. fl»>,fl»-/'">i] o/«. 15C. — 8. iifl«i>',"//'"l] II«" A. im-'i' C. — 0-10. höhm-\\o«-'\ höA-li- A. höAoH
lnj»»}Pöo. C. — 10. /höi'i»"] l^'/i A. — tnnwiiMoo-'] — KW-rra»- V. (Illllrt'i:»il»">"<n>'] —■
Wart- C. — 10-11. <iJ>,ll,A"öO'] o>-llört"«»' ABC. — 11. M] ()/«. A:
as dit : Av' (///r.v /'r/v ii iii'rsoiiiic sur hi Iotc', iii Mailrc, rar im sciil est
rolrc l'crc cl nitiT Mailrc. cV.v/ cchil ijul rsl (l<uis Ics rinn--. Maiiitenaiit tu
nous dis que nous devons devenir peres jioiir heautoup d'eufants, et
maitres aussi et ministres.
II repoudit et nous dit : Vous avez raison de parier (ainsi, niais) en
verite, je vous le dis : tous ceux qui vous ecouteront, qui croiront en moi, re-
eevront la luniiere du sigue qui (est) dans ma maiu, et par inoi vous devien-
drez peres et maitres.
r)3. — CoMMENT LEs Apötres seront I^ehes KT M.^iTREs. — Nous Uli diiues :
ü Seigueur, eomment est-il possihle (que) ces trois (titres) soienl en uu seul
(de nous)?
II repondit et nous dit : Vax verile, rn vi'rile, je vous le dis, vous serez
appeles Peres, parce ipic vous revelerez laux lionuncs) les elioses de Fainour,
de la misrricorde, du loyaume des cieux, (vous revelerez) (pie e'est par
ma propre inain (qu')ils recevroni le liapteme de vie. cl la remission des
peclies; (vous serez appeles) Maitres, paree que vous aurez cxprime ma pa-
role saus peine, et quo vous les aurez corrigös, (et qui'ils se seront cou-
vertis en (toutes choses oii) vous les aviez re[)ris. Et je leur dirai : Ydus
i"i. IS n'iircz iKis iiiin/i {de intii)'\ ni fail aeecption ' des perscinnes, inais vous avez
obsrrve el fail le loniinandemeiil du Pere, (vous aurez) une r(''coinpcnsc
1. \nv. II ne ditcs pas : Nous avons im \H-i-e siir la terrc » A. — 2. Mattli., x\iii. !L Id.
— :i. er. lau-.. i.\. 20.
V" c
[85] SnitT DF.S APOTllES. - LKS DIX VIKKGKS. 225
nnacTnii»- ■• "/fi-tt ■ iVW •• hn-P ■ rt'^y/J •• rt)A"ö'»->. • 'V.p.-?/- : i'-m.hl- : AM.
f.ml' ■■ \\h"ihr ■ int\':i'^„ ■■ f-'iir'l- • yhat-i ■<■ rn'KLA- ■■ ^^il.^ •• M\ ■ h
h ■ flJi'.n.AV ■• UMLAVio'- : htm : -1 «IIK. • nh'f ■■ M •■ 7JU:Vl- : AhöB- ■
^ : /tov- : h'Ti-i- •■ ninn-i- : <"«"'/• •• h-fi^iif- ■ fl»ji'.n.Ai : riinn'i' •• m ■■ -yrtx •
h"ri'i' ■■ yy"'n ■ »t'-ii. ■ "itt.y. ■■ hv/\%ih ■■ Mynu.hn.h.i: • h/i •■ ^"11:11") ■•
in s!.t\rih ■<■■ (inMfi ■■ ihifv : (»ihu'i •• flinh,i'.v : tthiiihm ■■ AhA ■ i'iö'P ■ w
e.n,AV : :''rti ■■ ninn-V = hA •■ h"Ti'i: ■ h"Vi • v-^i: ■■ 'iV"rh = rtAr = i-rt-i. ■•
1. flJ-ll^öO' ((/. 'Vft-n) add. V. — 2-.). >,A'i: : ('«"• : h«!:] >iA<<. = PU M. A, >• : O/: : h (". —
'i. vnr.n] "/«• C. — ti-7. <nn>> = 9" ■■ m- ■■ K •■ «■• ] o/ii. A. — 7. >.rt : .c. ] VVii : .(Vilrt-V l>.
— h\\ 7.rt ('. — s- >i''V-/-i:] >.<""■'/•;• ('. — >.'\] >iAii- ('; — n. ■h-nu'i >.<"•• A. — h-Av] "/«.
ABC. — lü. <n,hil>] 0/». (,'. — 11. >,rt : ri-V ] >.rt- = T."»-' A.
aupri-s ile mon l'ere relcste; et, pour oux aussi, seru la rcmi^sioa des
peches, la vic eternel.le, el la participalion au royaume.
Noiis Uli dimes : 6 Seigneiir, (meme) s'ils avaiout des milliers de
bouchcs, ils iie pourraient pas le celebrer comuie il convient.
11 röpondit ci nous dit : Je vous ai dit ccla, a/in quc raus fassirz ninimc
iNdi-niriitf jdi piit jitiur raus'.
54. PvitADOLE UKS ViKRGES SAGES ET DES ViEUGES FOLLES. CoMMENTAlRE '.
Soyez comme les Viergcs sages 7»/ ont (lUumc (leins lampes), qui n ont pas
sommeille, mais qui, nrcc Jcuys lamjws. si,nl allrcs d la rciicontrc du Srlunrnr, dr
IKliou.v, et sollt rnlrees uvrr hii diois hi rluiiiilirc niiiiliiilr. Mais nc soye/ pas
comme (les Vierges) foUcs qui, dit-oii, u'^nl [)as pu veillci-, mais onl daraii.
Nous liii diines : O Scigneur, Icsquelles sont sages, et lesquelles
sont f(dlcs?
II nous dil : Les sages sont ces (;in(| que le prophete appellc lilles du
Seigiieur, et dont les noms sont celclires. Ouant ä nous, nous avons ete
tristes et allliges, et nous avons pleure sur cellcs ([ui (ml (He exclues.
II nous dit : Les einq sages ce sont la Fol, la Charilr, la .Inii', la Paix,
VKsperaiirc. Ceux qui eroienl cn moi les possedent'; dies servenl de giiidcs
I . .l(pan.. NIM, 15. — 2. Cf. Maltli. xxv, i-i:{. Dans le T. scules les vierges folles onl
(lornii. — :i. La phrase est incomplele et parail contenir des dittologies. Nous avons
laisse siihsister Ic tf'xle tel quil esl, mais nous n'avons pas tenu comple des dittologies
dans la traduclion.
r a.
226 LE TESTAMENT EN GAE) LEE. [86]
hi\"'i'V ■ h'rhtfn : n«i>- : A?iA ■• fh'r'i- ■■ nV ■■ fmco ■. vAun-iiTti»- -. a?.a • ?h
r'h ■ iw ■■ rt»Ai/<{.'/H»>. • h'')\\^^ ■■ M ■■ t'H'3'\\ •■ Ji.jpv' : i'i'W^ •■ mah : rt\M ■■
ai-fii' ■• n.'i- •■ «"(:"/'/.' •• (»/.dj' • Ttiü ■• ffi:"/'!'. •• o*\i.A",u ••= Än>il- •
;Sj/"rt ■■ T«'/ =: rt»>«fti;-> ■ ^/"KÄ ■ n./- ! «"(:"/•/.' ■• io]"y:]"}\ •• •'.•"v/- : ?»n^/" ••
"/Om-v^i ::: riMihP • hn«" : '/•'}ö*p • fi»'>n.rt" ■■ hiuj^ • h't : h'ih ■• Ä:'''/:i/"J :
riUinl- • ?iA • tn-M- ■• ll.'|- ■ hSC-YVirVi- • «»/..f:'»'»',''/- ■• \\ixi\:i\\)") ■■■:■ my.
Mol II n.A> •• Jim : f:i.iiv ! fli,e/*./;iFji| .■ nMiihm ■■ flj.efi'in-i"-"/»»- •• A'^'C"/'/» • m^
fi',' •• hy:rP\' ■ Wh'rV.hxY'i ■■[■ m'iilfi" • hlU.h • "IhU. ■■ y.iVn-h •• hi^'/rir
i •■ «».1MI.A> •• »/""/rt'/' : -/"/rtfl» : m'}||.A" •• h"/M> • '/''luiV- : WViC •■ '«»V- = h
Jh ■ h-TJ* : ?iA ■• htt^A' -i- ioy,a.M • t\ro- : An?' : hwri" •■ fi"i.ö • ihi
/»"^ : J»"A/.^ : hA •■ ',""7 : n-S.n,l/"J • A?.A • fM>">- : rD,e,-|-hr/DV-J'. : «»h'JH :
1. >irt°-/lO >iA' ABC. — ■flf] nfliTf C. — 2. fllAII<t>©>.] mnH : A' A: >,"?H.>, : h' : oo' ]
fl»>i> ! >i";ii.>% : lohi •• tm' AC. — 3. jn ('7. n,-;) «(W. 0. — .5. "H)w}»v] ^xjp-v AC. —
"h^j om. A; h;!*!/"»] >i;Vl.'irir A. — 7. »n.i'fi,A> : >,' : p : m -. n ] ow. A. — ».pfitfH-"»
in] mWifiMl ('. — 8. ",.s. («. K^irpt) add. B. — >,"/H.S] ^-Jil.MMi.c W. — >,n>i (*'. "V>.ii.)
add. A. wn (/>. -^ ) adtl. XV; ^ 8. nJiTrt (a. >,:i-l:irv) (/(W. A, nV/l:hi/"V C. — 'i. >,"/ii.>.]
o/H. AB; -r'-tf//] ?"V1-"/- A. — 10. >,'»] oin. A. — 11. Phs^V] hl»""/- AC; ö>jb^->,«d'/'/.] ©th
?°V'/. C.
in
ä ccux qui croient en moi, et (croient) aussi au Seigneur qui m'a envoye.
Je suis moi-meme Tepoux. Elles soni allees au-devanf (ile moi), et cIIps
sunt entircs avec moi dans la tnaiso» nuptialc, elles sc sont coucliees ä
table, avec l'epoux, et sc sont rcjouies. Mais Ics cinq Tolles out ilormi; ä
leur reveil, elles !>oid rciiues ä la maison uuptiale, elles ont frappc a la
porte, car on les avait exclucs, et elles ont pleure parce qu'elles etaient
exclues.
El nous lui dimes : O Seigneur, leurs siieurs sag-es, qui sont dans la
maison, ne leur ouvrironl-elles pas, et ne seront-ellcs pas attristces ä cause
d' elles ?
' lol. i'.i 11 nous dil : (Jui, elles seronl contristees et " alUigces ä leur sujet,
elles su[iplierout l'epoux, mais ne pourront rien obtenir pour elles.
Nous Uli dimes : 0 Seigneur, quand donc leurs soeurs entreront-elles ?
11 nous dit : Celles (|ui ont ete exclues, ont ete exclues.
Et nous lui dimes : () Seigneur. Celle parole esl-elle definitive '? Et
qui donc sont celles qui sont folles?
Et il nous dit : Ecoutez, Y lutcUnjcncc, la Science, VOhcis.sancc, ia C.un-
lincnce. la Misericorde ce sont (les vertus) qui ont dormi en ceux qui
1. Var. « Qu'est-ce quc cette parole? « A.
r a.
[87] LK SALUT. — LES VIRUGES SACKS. 227
TA'j; ■■ htrifi ■ atuhvh ■ J("i^ ■■ h'P^'iOy: ■■ /wa •■ t'-nA/* ::= utKni ■■ y.firfi ■
y. • hiw •■ yA'WYw : flih'jH : .i'.'iv/'i'- ■■ «».t'.-iviic : iivi'i •• if>ii •• (»n^vi-ji'. ■
rt»/,,i'.JlA : 'i'rnV ■• ^/»'/M- ••:
AM«»- • l/.'''A'/- ::= «»MLA- ■ ?»-Jll.^. : hA = r'-'/'ft •• ^''V'M-" ■ hA ■• »;A}"'> : ('.n?v :
ni: ■• «»-n/- • «'•'j";/""ih ■ m-yrix ■■ hA •• '»""/AT ■■ hAJi-- ■■ ,t'.hö»"V = M-h ■ ?»
r/i.'»"//»'-!-»! ::: in(\,'\v\' ■■ h^ ■ VW ■ imh ■■ i»"AA ■• h'n\\,ii ■ ""C/'n ■• yy.y.'i'/.„r'
,h ■■ iih'ji- ■• ?iA •■ ',""7 ::: «'.e,n.A> = yA'i„r'Ay ■■ hti'f» • ah ■■ 'rt\f\ ■ h'-m.h := <«
'pA-?.i>- •• tih''i\i.htt,h.i: ■■ 'h''ri'U ■■ VI: :•:= fl)'jn.A- • h-iii.^. = Aiine • u.h\\ ■■ (o-
1. >>a] 0>it\ AO. — 1. >,«<"'/"//''''i- = ">] o"'- A. — 2-.>. tny.'iw : .cn-yo : .r«i><ii..>] m^x-r"» ••
.e.(ii>(n-1- A, fl>>.Vlt : fi •■ .P.'iVj.vv •• m.(',<io(D.-> C. — 3. m1>>'7i'"1] <n>i.V A: — '\ftrt.irö'>-] 'iö
A,»- Ai;C. — 'i. .p>vii>-)r] ,('.ii"/inr C. — 7. >,TV|:] hn»-/!- A. .('.<!>,.] .e.nh A(". S. >,'»■•/
•|: : .1'. : h ] >iA : O/: : h : .('.>!«)•'/• ABC. — '.I-IO. >...f.-1-.f„/"M.] .f.l' ' A. — rf»"/,")! C. — 11. m>,
"7V»: : >iA] O/n. A. — 12. >,n {p. n>."7ii. ) rtcW. ABC; >i''7'/|.] o/ßi. ABC.
croient, et qui oiit conliancc en moi, mais qui n'onl pas accompli inou
commanclement.
55. — E>' np:ii()iis du behcail, ii, n'est p.\.s de s.^lut. — (U y en a) qui ont
dormi et se sont lemis eu dehors du royaume, et. en dehors de Tenclos
du pasteur des brebis. Or colui qui se sera tenu en dehors du beroail,
le loup le mangera, et bien ([u'il ait entendu ' (la predication comnie les
autres), il mourra; i't de grandcs douleurs et le tourment et le support
(des adversites) seront eu kii, et tout en etant torture, dechire, niordu,
dans un long et cruel supplicc, il uc pourra pas mourir rapidoment.
5(). JoilO DES ViERGES S\GES. LeI It .\1' FLICTIf )N XV SU.IET DE LEI HS SCEIItS.
— Pour nous, nous lui dimcs : O Seigueur, tu nous as bien revele loutes
(choses).
Et il nous dil : Sache/, et comprenez ces paroles.
Nous lui dimcs : () Seigueur, il y en a oincj qui doivcnt cntrcr dans
ton royaume et cin([ (pii en sont exclues. I^llcs seront en dehors de ton
rovaume; mais celles qui ont veille et qui sont entrees avec \o Seigueur,
rr^poux, elles ne sc; rejouiroiil pas au sujct de celles (jul oul dormi.
El il nous dit : Elles se rc.jouirnnt de cc iprelles soul enlrccs avec
1. Var. .V üiuet « bien (luil ail entendu » ; C « bien qu'il ait entendu (la predication),
il sera condamne et mourra ».
228 LE TESTAMENT EN GALILEE. [88]
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fn-f-r/DC^ii : y.frY'i : fl)»'/, : |/Afc" : .l'./.Vl-n : rÜi,?.«»-/' : l/A'^A'/' •;: m?i'/'h»n : Q
rTh* ! TjVh • HJl'.inf: • A-'|: = KiU ' y.Ktttl ■ fl».ey.A- ! A"'|.- ■ Hh«wij : fl»-rt'/' :
1. ■Vä"/}^^] IJ^"/?' ('. — 2. mhii, {a. >,->H) fl^of. ABC, >,-Vll om. A. — 2. tim. (yj. ,h'R<'.Vi
«!>•) ndfL ('. c-trt : (OUAm- C. — 3. >,Trn («. hAH) om. A€, mhAO AC. — 'i. .p,7-n<.] A. h..p.
Bl'L. — 4. rf.'70-] .ft1<{. A. ,ttA " C. — 5. >n,A>] o/«. AC. — (i. afhr'liaf/J (nl\ha« A. —
6. AHHonni] rt ow. ABC. — S. jsc"] ;?<; C; iivil/.] — HC" C — 8. -s.n = vx. : rtil.x.] om. AC.
(«?. 7X. : A) l{. Iri I) a Uli doublet f(ui comprend les sept derniers mots avant ^.n. —
'.». iion {p. i\-^., I") add. AC. - 7JI. : A ((/. 11.8. 2") rtfi?rf. A. — 10. <nt«n,P.<n] ow. A. —
11. (/). A»-):) ii.p.a.>.P (H om. B) : a)AH.e7-ni: (m om. BC) = A-* : AH {om. BC) «tW. ABC;
w. (rt. .Ob-nn) rtt^e?. A.
le Seigneur, mais elles s'aflligeront au sujet de Celles qiii ont dormi,
car leurs soeurs et elles sont iilles du Seigneur, toutes les dix.
Nous liii dimes : O Seigneur, il appartient a ta majeste, quo tu i'asses
gräce ä leurs soeurs.
Et il nous dit : Cette parole n'cst pas de votre röle, nuüs de eelui
foi. i'.i ' qui m'a envoye, puisque j'agis de concert avec lui.
57. — CoNSEiLS Aix Apötres. — Quant ä vous, allant, prechez et ensei-
gnez ce qui est vrai et droit, saus faire acceplion, ni avoir peur de personne,
particulierement des riches qui se trouvent rtrr cmitre ceux qui aceomplis-
sent mon coinmandement, et qui fetent avec leurs richesses.
Mais nous lui dimes : O Seigneur, est-ce seulement pour les riches
(jue tu nous parles (ainsi);'
Et il nous dit : (Je vous parle) aussi pour celui qui n'est pas riche.
Si (le riebe) donne et s'enorgueülit sur celui qui ne possede pas (et) qui n'est
pas tel que (lui, en vain) sera-t-il appele bienfaiteur par les liommes '.
58. — SuK LES PECHES A e'egahd IUI pnocMAiN. — Si quelqu'un tombe
en portant sou fardeau, c'est-ä-dirc les peches qu'il a commis contre la per-
sonne de sou proeliain, son procliain le reprimandera pour ce qu'il a
fait contre lui. Si le prochain le reprimande et si (le pecheur) se con-
vertit, ce dernier sera sauve et celui aussi qui l'aura repris, obtiendra
1. 7<l<{. : »'VV-V signifierait « bienfaiteur ». Nous avous li-aduil ainsi, car il senible que
le sens le dcrnandc. o",\f^• a pu etre omis par le copiste.
!■■> b
10
[891 CONSKILS AUX APOTRES. — PKCHRS CONTRE \A CITARITE. 220
VZ-VJ', •■ 'Jn.('. : y.-l%Yi •■ "htlff" •■ öut-i: •• fun-/. ■■ »y.ffCA) •■ hA^..!/'»»- : y.mif:
ii : in{\'l' •• in ■■\- il'^ll-Vl. •■ ''"frAfl»-}'. : 7Ä • H,e,>/*'h ■• whM. ■■ JP^.A- ■■ A"|: ••
flllÄ : n/"h : InMuO'an- : ^,/,e. : IfVJl : y.)-\\..',i- :;: (U)//» •• .t'-O. : Vn.Jl'. : h
rt. : Av/i»- : Arfny./\'P'i : ?,A : .eÄ.f.+}" : All-T?. : (l?.'»'/- •■ TVIÖ • hA : hC'/'
Ol.. : hi>"«\vuii>- : ■\'^u.'hu^• •■ uhfm •• m-h-u •• w->x ■• }\"7.'i ■■ ^'nAh«"- ■ ny.'h-i: ■■
hff^o ■ ih:k\\ ■■ whöy-'yiM • Kui ■ yh-nn •■ nnA-frlh ■ i/"}i • ?iw ■ rt
•/"}h ■• /.n.iiJi : mhwi : h,ü'r"ih ■• "n-i •■ yiA^.-j- ■ (»hfih •• lA-Afti- •• i/"X : A
2. «n.p.Afl»'!'.] m.P.A A. nn.P.rti:"/. (V. o/». B) BC — 2. <n>,rt'/.] 0/«. f'. mniiv. C/.om. A)
AC; r»M : .c'-^h. = >>'Vli •■ .e.vnn "'W. <'. — 3-4. >,A. : A-o»-] iD.ßft.A»<n>- ABC, >,A. : ft»«»- («.) B.
— 5. •><S.>,Bi»-] f"w. C. — "i. .ft1-vi.'/'/- (/>. )f-'/i.) t'dd. ('. — 6. h.>.iruc] K oni. AC, >i..p.»""
B. — 7. WH : .i'.h.nfi] >ift : .('.?i.(lrt- AC. — 7. nilrlilr^Yi] — ^Vioo- ! A; — 7-8. >,<"• : rt : z. ]
o/H. AC. — S. lortfil] "/Art ABC. — 10. vj/. (/). (^fln) add. B.
* fol. 19
r° c.
la vie eteriielle, mais ^i {\v procliain) at^il contre (le pi'cheur) en pecliuiit
et eil Ic maltraitaiii, il scra coudamiiö a uu grand supplice, cai- r'est
IUI iirciK/lc (jiti i/iiidc Uli iircu)/l<': tniis drii.r tiiiiihi'r<nil ddiis In /nssc'. De
meme (en sera-t-il) pour Ic jugc inique, (|iii fail acception des personnes, et
pour celui qui le Hatte et (|ui fait aussi acception des personnes, tous deux
seront condamnes au meme supplice, selon ce que dit le propiiete : Malheur
au.r jiKjrs iniqucs'- qui al)S()lveut le pccheur par soudoiemeut, et pour
qui Iciir dini r'e.st Iciir i-ciilrc''. Vous vcrrez commeul scra le jugement
(pour eux). Rn verite je vous le dis , eu ce jour, je n'avilirai pas celui
qui n'est pas riche, et je ue serai pas misericordieux pour eelui qui n'est
pas pauvrc
59. Lk SCAND.4LE. CoiUlKCTlO FR.VTERNELLIi . Si tU Vois, de teS JGUX,
quelqu'un en train de peclier, foi seiil reprcnds-le ; s'il t'croiiW. tu l'auras
(/üf/rK'; riiais s'il ne t'ecoulc pas, ndjoliis-lni ilrii.r rt niihiic trois {pcrxdiines)
t't ycprciiil.s tun [irre, s il iic I rcaiilc pas, ijii'il suil ulurs i-nimiic im piin-n et im
piildicain '.
(iO. Xk I'.\S MEDIUE, NE 1>\S .\.)Ol TEIl I Ol \ EV MEI)1S.\NCE. LoPSqUC lU
entcndras uue parole contre ton frere, nc la crois pas; * ne medis pas,
n'aime pas ä ecouter la medisance, car il est ainsi ecrit : Ne prete pas
1. Mallli.. XV. l'i: Luc, vi, .'59. — 2. Is.. x, 1. — 3. Phil., iii, 19. — 'i. Matth., .wiii,
15 sq.
* fül. 18
r° c.
230 1,1', TESTAMENT EN C.ALILKK. [90]
hti»« •■ liLti. : .t'HA^- ■• rin,i'.v-/:irtf«»- = h»iä : Ä.v/"h. = ?iA- : vi^Th-v- •■ ?»A =
hü •• tu/»ni • t'.ÄAh- •■ öiini.,ev : .e<{.*(: • «»h.imiav = a?.a = y.iM- •■ 'i?»h
HP ! ?iA-1ri, •• .e.ÄAh. ■ «»,i'.rt<?.S- ■• ajj!,»Vi'i' •■ (oy.uyhr • «>»'/. • hjf(\" ■■ y'-^n "
n- : l'^ll.ti'ö»- ■■ m"i'ti/.-l- : yMat-'Y : A^A-iro»' : A?iA • .?«<.'><•■/. ::= «»?|00'J'|:
rt ■ jRHAVJPoo- ! hfo : JP-fr:!«'!- :•:= flJAhA ■■ .e.HAV?'«»- ■• ö>il'.V"Ä{''o»- ' (oy-
5r'^jp_.jPff». : ?,ö»-'>'|: : ,f,ÄAh. •■ fl>,e.<J.Am- : «»,e.-lvh.PP- = fl».P.->hAh- •• KA • i»'
5. m"1>'/'^V3 — »1 A. — '<■ vn-Z-ih ■■ .tt ] i>A(ii. : .i'-iiV- A. »Ami». : y. V,V. — ü. K'/r'h-l
h..e.'i/*'h. ABC. — (i-7. "sn- : f : >i = .R ' = ii ] a>.a • y.wrh- ■■ tny.mAh. ■. »y/hryo»- A. A),A
F;-,T>i. : A>iA : .e.XAh. : ll.ftVJto»- 0, II.CJY" J>. — 7. Ti'/ll (/;. >iK«") "(/"'. ABC —
Yi«>»] -hiiao A. — S y.yv. 1 et 2] 1 .e^e, i' .ft^"».?,R A, 1' y.^-a>y,y.. 2 .«.?.?. C. — >iO^]
tW/. B. — 10. fl>.Rrt.P..S] O'«- B. — 12. Mao I ^" j OIA' : .RH ' :] Om. C; fflAJiA : ,eH" : W^Sl ]
OW. ß. — 13. 7-|l<. (yD. u"rf) flc/c^. B.
roreille contrc loa l'rere', mais si tu le vois (mal ['aire), repronds-le, eor-
rige-le, convertis-le.
Nous lui ilimes : O Seigneiir, tu nous as enseigne, tu nous as avertis
en tout, mais, ö Seigneur, pour les iideles, pour ccux ' qui doivent croire
en la predication de ton nom, (est-ce que) la division, la coiiteniion, la
Jalousie, le trouble, la hainc, la douleur devront exister parmi eux? Car tu dis
qu'ils se reprendront les uns les autres, et ne feront acception de persoune.
N'auront-ils pas (pour ennemis) les gens qui haissent celui qui les reprend ?
II repondit et nous dit : Comment donc serait le jugement, oii Ion
(doit) mettre le froment dans le grenier (du Pere), et la paillc, la jeter
dans le feii?
(vi. — Lks MKCn.\>-Tft coNTRE LES .lusTEs. — Ccux qui liairout (le mal),
celui qui m'aimera moi-mßme, celui qui reprendra (son procliaiu), ccux qui
accomplironl mon commandement, (tous) ceux-lä on (los) liaira, on (les)
chassera, on (les) repudiera, on se inoquera d'cux, on dira (contre eux)
CO qui n'existc pas, de propos delibere, il y aura ligue contre ceux qui
m'aimeront. Mais ces derniers les reprendront, alin qu'ils soienl sauves.
1. Cf. peut-etre Eccli., vii. 12. — 2. M. a in. « parmi ccux <>.
[91] r,KS MRCIIANTS C.ONTRK l.liS .inSTF:S. — ASCKNSION. 231
V- •• I1W1 ■• h'tt •■ hti»" ■■ AXP^' •■ y.'l'ith •l- <"Mi : A^'J"/'/- : :'' J^A ■ U'l'Uh ■•■
fl»'>n.A" • n(*- : h"/!!.;. •■ h'j;' ■• lu/")/ = ».tMuu-j • nm-titrir/. ■■ (in'4\,M •■ K-l-
itix"! •■ hu" ■• «».e.iLAV ■ y-hm-'i • iuy: •■ '1";"ih:'i- : aun'nx) ■. tniniw. • chfi"»- ••
-I- •• at-tilrU ■ flJ.e/'V.jK- : mtOxh'L ■ VWr'i- ■ fif •■ ,e.«/oe,T?'ö»- • Ji-rlKilH •
ii^t' ■• .'»•Af ■ M'iv ■■ w-i'hnm' : <o?»Ay. • .e.rt'/'A}"«»- = «iaJiA = n'-c/h* •• ?i'/Mi
1. >iA (/>. >,A-) add. ABC; VVt (/;. 7i«n>) add. MW. — 2. jß+-VO-] 4»' ABC. — :5. >,'7n.>.]
ow. Alte. — "i. .Riim-Tr] o/;/. A. — (i. rnnKf-M'-ül mhMfl C — >>■>« (« .ft«"»»»!.) «</^^.
B. — (;-7. iiT'-V] iioo-^- C. — 7. fhy'V-] h ' ABC. — 8. m,e.ml^•h.^] myrn B, <D.f«ifl>,}P(io. C. —
8-0. .c-lniMr/C] .c.^'"): ?'/■ A(". — 10. ^■5ruc>] tn^-" A, fM-/"ucr-Pö"' C; les qualre mots
suivanls sunl omis ])ar ABC.
Quant (aux mechants), ils liairont ceux rjui les auront rcpris, corriges,
avertis, ils mettront ä Fecart, mepriseront et dedaigneront ceux qui leur
veulent du bien. Cependant ceux qui auront supporle de telles clioses
seront (consideres) coinme des martyrs, aupres du Pere, parce que c'est
pour la justice (pi'ils ont ete zeles; ce n'est pas du zele de la pcrdition
qu'ils ont ete enilirases.
Nous lui dimes : Est-cc douc, 6 Seigncur, qu'il y en aura de tels parnii nous?
Et il nous dit : Ne craignez pas, il n'y en aura pas parnii (vous) beau-
coup qui seionl (ainsi) mais peu.
Et nous Uli dimes : Expose-nous comment cela se fera.
El il nous dit : (II survicndra) une doctrine etrangere et des polemi-
qucs. * Desirant leur propre gloire, (certains) apporteront une doctrine ♦ foi. 19
vaine ; ce sera par lä un scandale mortel ; ils Tenseigueront, et ceux
([ui croiront en moi, ils (les) detourneront de mon propre commandement,
et ils s'eloigneront de la vie eternelle'. Mais malheur a ceux qui auront
falsilii' ma parole et mon commandement; (malheur) ä ceux qui les ccoute-
ront, el a ceux qui s'eloigneront de la doctrine de vie", ä ceux qui
s'eloigneront ' du (•ommandomi'ut de vie, car ccs dei'uiers, avec les aulres, ' foi. 19
seront etcrnellenient punis.
1. « Ils les feronl s'eloignor de la vie eternelle » (!. — 2. M. ä m. « de la vie de la
doclrine ». Var. « qui sN'loigneront de la vie, dans leurs doctrines » C.
232 T.F, TRSTAMENT liN GAI.II,l>F,. [92]
«»?»'}» : WH- ■■ JtMl. •■ (nA.^tf« : iwmi'i ■ t'.n,A'/ = f.l»" • ','0- ■■ ?iflh ••
i*'A-rt • f""Pö/\ •■ inn'M\ •■ rt"/-l' •• y.ff?:h •• Ud.'iUtV. ■• hw ■ hMi •■ 'rhi\,v- ■■•■
ainhf/n : (Ml, •• yi> •■ yi-yy^y: •■ «»^/"-n/.^« : «».p/a^'A^« • r»'j-i*"r'i! = rt"?jp-i- :•:
foi ij OfmÄh •■ y.f"": ■■ -fKlJ : rtiV/'7. :i: «».•»' A : tWl-yi • t">M\ W\' • KiW •■ yA/,..
' ' /*'Wi. ■• wyAi'M- •■ «».e.nA- : hM'PnM ■■ hin ■ nncv* •■ ftthfil- :;= «»r^fi ^ 'Vi:
n : '/'äV/J- ■ fi'ny. ■■ {i'^ö^nt- •■ ?i'jh = ^'.nA ■• ä-iö»- = {\{{^r •• nfio»- • akt
rt.A"'/' : A'JA^/n : «JAl»" : h"X^ :•:
I. m>i-VH] rD>,irni BC; — . tV"J(r-/>] mViio A. — 2. mii>i\t\ ■. rt ] mu'rt-n : ört=h A. —
4. n°7ftV (n. VVll) '/c?(^. C: — 5. m y.nv.'n'] mm.w- A. — filUh^-] /h»:(t' IM': — +r.n] ^'CO-
AC. (D-n;- rt(W. ABC.
A donne Vexplicit suivani : ■vg.^ao -. n.-*','/ = li>i"ni.>i"/ : h.rrtfi •• Vicfi-Pfi = ilrtA«»- : rt"irt«» =
>i'7ii.hri/h.(: : myin-cay : im-^"ir'\- •• n"7.p> = '/"fiA : ti^rt-i"" : '>.'i ov : rt"/rt<n' : "iM" ■■•■ h'"i.'i ■■■■ ii>h-i.-i •■■■
B termine ainsi : •^iiCi/. ■■ ■1-vä'^-I: ■■ V-'1t. :•: mfi"? ' A^-^fi^ = n.t : 1ir:ni:.e> ■• m».e.-1' =
ID-T,* : iD.en.ft»«'»- ■ (\'\9" •■ AVlö»- : .P.'l:+ : lll\9" :•:
C termine par h"%-v : fl»>,<T.'V.
62. — AscENsioN. — Tandis qu'il disaitcela, ilachevade s'entretenir avec
noiis, et nous dit encore : Voici que daiis trois jours et trois lieures viendra
celui qui m'a envoye, alin quc j'aille avec lui. Et comme il parlait, survinrent
le tonnerre, des eclairs, uii tremblement de terre; les cieux sc dechirerent et
vint uiie inire Imtiinciise (ful le prit'. (Alors se fit entendre) la voix de
foi. ly beaiicoup d'anges, * se rejouissant, bönissant et disaut : Groupe-iioiis (vers toi),
Pretrc, dans la lumiere de la <;loire. \'A lorsqu'ils approclierent du firmament
du ciel, uous l'euteudimes cpii disait : l5clournez en paix.
Au nora de Notre-Seigueur Jesus-Christ, est termiue le Um- du Tes-
tament dans la paix du Seigneur; (|u'il protego son serviteur 'Aljeselom,
pour les siecles des siecles. Amen*.
V° f.
1. Act.. 1, i). — 2. Voici la fin de A : « Au nom de Notre-Seigneur .Ie.sus-Chrisl est
termine le Testament [Kidnn] de Notre-Seigneur Jesus-Christ, dans la pai.K (du Sei-
gneur) pour les siecles des siecles. Amen, (^elui qui l'a ecrit. celui qui l'a fail ecrire,
celui qui le lira. et celui qui en ecoutera les paroles, que le Seigneur ait pitie de nous
tous ! quil nous fasse heriter du royaume des Cieux. avec tous les saintspour les siecles
des siecles. Amen. Amen. » — B termine par ces mots : " La charitö est le lien de la
perfection. Le nom de la sainte Kglise est sainlele. II leur dit : Paix ä vous, enfants de la
paix. »
TABLE DES NOMS PROPHES COMENUS
DANS LE TESTAMEM
Abeselom, 92.
Abraham. (59.
Adam, 82.
Andre, 48, 5.j.
Antüclirist. 43.
Archelaüs, 53.
Armenie, 42.
Babylone, 41.
Bartlielemy, 48.
Bethleem, 50.
Bithynie, 42.
Cana de Galileo, öl.
(!appadoce, 41.
Ceplias, 48.
Cerinthe, 48. 53.
Charite, 85.
Clierubins, 49.
Cilicie, 41, 75.
Cloiitinence, 81. 8G.
Damas de Syi'ie. 75.
David. (')3. 77. 78.
Dien, 44, (14, 75, 78.
dicu, 89.
Doniinalions, 57.
I'^criliiro Oll l!oritures, 38, 73, 7'i.
l']olise ila saiiite), 52, 75.
Kpou.v (N.-S.), 85, 86, 87.
lisperance, 85.
ImIs, (i2, (i9, 82.
Foi, 80, 81, 85.
Konctions, 57.
Gabriel, 57, 58.
Galileo, 37,48,51.
Gehenne, 38, 42, 49.
Impur (l'i, 43.
Intelligence, 80.
Isaac, 69.
Isa'ie, 45.
Israöl, 40, 72, 79.
Jacob, 09.
Jacques, 48.
Joan, 48.
Jerusalem, 75.
Jesus, 37, 51.
Jesus-Christ, 37, 48, 49, ,52, 53, 92.
Joie, 85.
Jonadab. 46.
Joseph, 50.
Judas Zelote, 48.
Judee, 42,
Justice, 81.
Kidän, 48.
Logion (Legewoni, 51.
l.oi, 72.
Lycaonio, 41. 42,
Matti-e(N,-S,i, 55, 00, 74.
Mailres (les Apötres), 83, 84,
Marie (Mere de Jesus), 50, 57, 58,
Mario de Magdala, 54, 55.
Marlho, 54,
MatUiieu, 48. "
Miohel, 57.
Midi, 38, 'i9, 72.
.Misuriuorde, 80.
Nalanael, 48.
Nord, 38, 49, 72.
Obeissance, 86,
Occident, 38. 49, 72.
23/, TABLE DES NOMS PROPRES CONTENUS DANS I.E TESTAMENT. ff)4]
Orient, ;?.S, ;{<). 4S, 72.
Paix, .S.-..
Pamphylic!, 42.
Päquo, 5.S, 59.
Paraclet, 52.
Parfait, (12, 71.
Pastophores, 45.
Paul. 72.
Pentecote, 59.
Pere (Dieu le), 37, 40, 44, 4«, 49, 52, 5(1,
57, 58, 59, (50, 61, 62, 63, 65, 66, 67, 68,
69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 77, 78, 79,
80, 82, 83, 84, 85, 90, 91.
Pere ou Peres, 83, 84.
Pervers (le), 41.
Phenicie, 42.
Philippe, 48.
Phrygie, 41.
Pierre, 48, 55.
Pisidie, 42.
Ponce-Pilate, 53.
Pont, 42.
Pretre (.I.-C), 92.
Pretres, 45.
Puissances, 57, 62.
Qaränjo (Kpavi'o;) 54.
Raphaöl, 57.
Recliab, 46.
Sagesse, 80, 81.
Saint-Esprit, 50, 52.
Sara, 54, 55.
Satan, 41.
Saul, 72.
Sauveur, 49, 52, .56.
Science, 81, 86.
Seducteur (le), 43.
Serapliins, 40.
Simon (apötre), 48.
Simon (heretiquc), 48, 53.
Sion, 75.
Syrie, 41, 73.
Thomas, 48, 55.
Uriel, 57.
Verbe, 50, 53, ,58, 60, 74, 83.
Vierge (Marie), 50.
Vierges (sages, folles), 85.
Zabaoth (le Seigneur), 45.
Zelote, 48.
TABLE DES MATII-RES
AVANT -PRO POS
Pages.
I. — Relations avec la Sainte Kcriture 3
II. — Relations avec les Peres apostoliques et les ecrits similaires 4
III. — Tendaiues du Testament 9
IV. — Tlieolof^ie du Testament 13
V. — ('onclusion IS
INTRODUCTION
I. — Les manuscrits utilises 23
II. — Leurs caracteres 24
a. Le texte A 24
b. Le texte B 24
c. Le texte primitif de B 25
d. Les corrections dans le texte B 29
e. Le texte C 32
f. Le texte L 33
III. — Filiation des textes 33
IV. — Le mot « pastophore » 33
V. — La langue originale et les langues intermedia! res 34
LR TESTAMENT EN C-ALILEE
i. Prologue 37
I. — Predictions relatives ä la fin du monde " 37
2. Exliortation. Sort futurdes pecheurs 37
3. Contre les nations 38
'i. Signes dans le ciel et surla terre 38
5. Contre les nations d'Asie Mineure 41
(i. Sur TAntechrist. Son portrait 43
7. Signes de l'avenemcnl pour les seuls eins. Leur sort 44
8. F.,es mechants. Leur sorl 44
'.). Menaces contre les evequcs et les pretres 45
II. — Exhortations. Predictions. Foi des Apötres en .lesus-CIirist 40
10. Exhortations aux Apotres 'tG
11. Les justes persecutes. Sort des mechants 47
12. Sur Simon et Cerinthe, faux apötres 48
13. Travaux et teMioignag(! des Apötres 48
l'i. Profession de l'oi des y\pötr(!s 49
1."). lüii'ance de Jesus-Clirist 50
1(). Vie publique de .lesus-Christ 50
17. But de la predication des Apötres 52
18. CEuvre antichretienne de Simon et de Cerinthe 53
19. Veracitö du tf'moignage des Ai^ötres 53
236 TABI.K DKS MATIKRES. [96]
Pages.
III. — Passion et Resiirrection de .losus 53
20. Passion de Jesus 53
21. Apparition de Jesus ressiiscile aux fernines 54
22. Apparition aux Apolres 55
23. Temoignage des Apotres sur la Resurroction. Leur rcpcntir 56
24. Jesus au ciel: ses rolations avec les anges 56
25. J^sus sous Tapparence de l'Ange Gabriel. 1/Annoncialion 57
2(i. J('sus ordonne ä ses Apötres de l'aire la Pä([uc. L'un d'eulre eux
sera persecute 58
27. Jesus au second avenemenl 59
28. h;poque de l'avenement 59
29. Les Propheties realisees en Jesus-Christ 60
.30. Mission des Apötres. IIs sont aimes du Pore qui les recoinpensera. ... Gl
31. Les Apotres demandent ä Jesus de rinterrogerencore 64
lY. — La resurrection des Corps. — ^ Jugemenl. — Sanctions 65
32. Jesus promet la Resurrection et le Royaume aux Apötres 65
33. Les Apötres demandent une explication sur la Resurrection . 66
34. Pourquoi les Apötres inlerrogent leur Maitre 67
35. Sur la Resurrection 67
.36. Humilite des Apötres 67
37. Apres la Resurrection aura licu le .lugement 68
38. La descente de Jesus aux Enfers 69
39. Proniesses aux Apotres et aux croyants 70
40. Menaces de cluitiments contre les l'auxdocteurs 70
41. Mission des Apötres '2
42. Predictions relatives ä saint Paul. — Ce que les .Vpötres doiveiit faire
pour lui
o
43. Sort different du juste et du pecheur. Encouragement aux Apötres. . . 74
44. Ce que Jesus predit au sujet de saint Paul se realisera 75
45. Signes de la fin du monde 75
46. Colere de Dieu contre les pecheurs 77
47. Les souffrances des Justes sont une epreuve. Leur sort 78
48. Signes de la fin 80
49. Ceux qui seront couroinies. Ceux qui seront condamnes 80
50. Le jugement scra jusle, car cliaiun a le pouvoir de croire 81
51. Les Apotres et les justes attristes au sujet des peclieurs 83
52. Les Apötres seront Peres, Ministres et Maitres 83
53. Coniment les Apötres seront Peres et Maitres 84
54. Parabole des Viergcs sages et des Vierges foUes. Conimentaire 85
55. En deliors du bercail, il n'est pas de salut 87
56. Joie des Vierges sages. Leur aflliction au sujet de leurs sann-s 87
57. Conseils aux Apötres 88
58. Surles peches ä l'egard du prochain 88
59. Le scandale. — Correction fratcrnelle 89
60. Ne pas medire. — Ne pas ajouter foi ä la medisance 89
61. Les mechants contre les justes 90
02. Ascension 92
IE SYNAXAIRE ETIIIOPIEN
LES MOIS DE SANE, HAMLE, NAHASE
ET PAGUEMEN
PUBLIi:S ET TRADUITS
PAR
IGNAZIO GUIDI
AVEC LE CONCOURS DE L. DESNOYERS, A. SINGLAS ET S. GREBAUT
111
MOIS DE NAIIASE ET DE PAGÜEMErV
(TRADUCTIOn' DE S. GREBAIT)
PAUS. ort. — T. IX. — F. 'i. 17
A = d'Abbadie 06
A = — 103
0 = Oxford, Bibl. Bodl., 25
P = Paris, Bibl. Nat , 128
«
• P 184 a.
• ( A 305 ii)
?.m ■■ tD'M' ■• im. : h'i?>h..v ■■ flj^:vin : a-^lP-^at^ta ■ hin ■ Tn^uF- •• a^cia
■f'ti -■ mh*«" •■ ^-/'Ali • «]/';J-l- :•• (dM : ,('.3nA = h»« ■ ,eTV^ = A'J.P-4'AT.es"
Cn ■■ -t-ao' (0 ^ A praeter verlja, fli>,vii •• i» : w- ■■ x ' : mcn -. fa» ). — U. posl t\\iC.t\^t\'\
P, 0, A add. A»* : t\-nM-. — 7. w>,45<n.] P, 0 (Oh4>(ii> ; A whT'hW ■■ ffl>,+oi» i "1 .
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, uu seul Dieu.
Mois belli de Nahase. Le (premier) jour a dix lieures. Puls (les jours)
döcroissent.
LECTIRK la I'HKMIEK NAIIASK (7 aOÜt) .
En cc jour est Saint (et) illustre .166« Apollon, martyr, fils de Jtistiis.
Ce Saint possedait le royaume de Romc. Lorsqu'il etait en guerre, et revenaif
k la ville d'Antiorhe, il trouva Dioclrtien ayant (dejä) apostasie le Christ et
retabli le culle des idoles. II pouvait aneantir Dioclrtirn et lui enlever (son)
royaume. Mais il songea au royaume Celeste, qui ii'a point de fin.
A 3(1.". I
o'.o I.K I.IVHK DU SVNAXAIHK. [444]
/.'ll ! M(1(V : t'-nrnfl •■ A';.t''l'ATjP'i"ft = ?»nh •■ Ärh<{. ■ »«HOxM- ■ wi.'i9' ■ At'-
t\int\ • «»Ari^rt/I- •■ :^<l»•J>Ay ■• ßiAMl ■■ ^lOA. • rwA*». = »l-llJK- • (iHJ; = <>A
.P/Ce :: «IJL'.n.A- : \\Oi't\\' • «»A?iV)'|- • {*W • .«'llÄMi- •• Vll-Jl •• Vl\(\^l\ ■ «»'flJlrt.
-J: : «KHA*?. •• hn : ^PA. : %l\^oy>h : h«" = ^.u'O- = A^"7A»1-1- • fl»A?%'"» = K
1. "V^A'l-i] P. <», A -lAA^-. " 2. hine — AS.v+AT^vn] I*, A iiäm. « n-i.- < ii.v = ii>.vt =
V74 ! ^s-fi ! vn<nn : na» ■■ fwnr> (A .p^. ) = ii>.vi- = >.i»"Ar' = "»'■l- (0 = A. sed o/». A^f' ).
— 3. tnl\M :] P, <>, A «DAWAS.. — 6. *l«» : .fti'-O- = Ah-^AVll] P, A A = Yl = .e (0 ow.
Ylö» - T.Anu."-). — ß-7. fflA>.fl«. AJi-^AM^] , P, A. — S. post fl>-fH- 0, A add. H-t P
//fW. AA>,W.-»:. — 10. mhffifo«- : mVHHo»-) P, <», A «»¥' = ©>,". — /A. lD>?C<n- = H.P.KKD-T- = >.
jf-kiffl»-] P A; 0 = A. — 11. A-T^.e.t: = i»"i'.r> = A'^.fi:-1] P, A m«" : hfUSAm : a-«- •
«i.y°//"t I tf^fV. •• »ih.l'.-iA't: ; 0 ^- A.
Dinrk'ticii (cliorcha)fortä le gagner, mais il ne l'ecouta pas. Ensuite, .hishis mit
ä bout Diocic'tien, en sorte que (ce dernier) ecrivil une lettre, et renvoya Justus,
sa femme Thedc et Ahba Apollon, son fils, doat la memoire est en ce jour.
II les envoya au pays iVErjijptP, vers Hermeneiros, juge de la ville d'Ale.raiidne.
II lui disait dans la lettre : « Lorsque Justus, sa feniine et son lils Ahlm
Apnllou vicndront vers toi, (clierclie) k les gagner, aOn qn'ils sacrifient aux
dieux. S'ils necoulent pas, n'obeissent pas, et ne sacrilient pas aux dienx,
alors separe-les les uns des autres, et envoie chacun d'cnx dans une vill(^
(dilTerente). »
Cette nuit-lä, Notre-Seigneur le Christ apparut ä Justus, ä sa femme et ä
son fds, les encouragea, les consola, leur exposace qui leur arriverait, et leur
promit une belle demeure celest(>. Lorsqu'ils furent arrives ä la ville
A' Alexami, ■')(•, et que Hermcuewos, le juge, les eul vus, il fnt ctonne enormement
ä leur sujet, car ils avaient abandonnc leur royaume. Le juge n'osa pas leur
adresser des paroles infames, mais il leur park dans un langage doux, et
(cliercba) fort ä les gagner, afin qu'ils revinssent de leur dessein. .Mais ils no
1<>
[445j 1" NAIIASE (7 AOUT). 241
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rD.e,e."Vr •■ at^'iA^'h ■. hTat-M- • 'ti'ii. • 'VO-I ■ i/h'HlA • <"»/iV "• aj-ttit-'yi :
Ct\-f-t\ ' «niV- : i\''lö\' ••' anmin«Tifi •. IT"/ •■ ^ö^ •• 4"}.rt ■■ (»hUH •■ rorivfl^h. ••
r/D||- : n-fj •■ W-A" ■ «f»^^^'/:!»- ■ (oh^-Ci^ •■ Mf]ii- •• lo-hi' •• «".'Mfi*!"-'/:«'- •■ m^^Ä*
1. mh.rtyo-] F, <», A - TöV. — (1^- '^ÖA.«-] 1', O. A '^ftrt ar. ^--^ ■i^-^i '-^~ • —
1-2. hVrtf"«»-] ita A; P. O, A <f.A . — o. mhhn ■■ hOA. = «das] 1', <». A rnfto» : >,n . —
ib. nn<n] P -ndi" ■ A, et P infia, -rifi"!. — 3-4. mnii/n«»'] A, 0 — -d}»«»-. — 'i. .ß->AMi}Pon-] A
— >in- (ar. J.---i:'). — 3. fflth?"»] P, 0, A — ö»*. — 7. man-U^J V mnan . A m<m-\c (0
= A). — ib. floA^A^I-] A «»A ; 0, P — A;R, A — .p-tu-. — 8. vrfl»-ni- = tif-'/k in P, <►,
A, BM or. 657) post ai>-fiv. — 9. >,n] > P, 0, A, BM. — 10. mö>-VI; — o-fiS"] > P, 0, A,
BM. — 11. <D,ivtMv] P, <). A, H.M .('.T-iM... — 1 !. ■l-rt'\i:i»-] A ffi , P, <>. B.M .f-nA.i)'.
Tecouterent pas. Aussitöt, Jii.shts s'indigna coutre le (juge), au point qu'il
les separa les uns des autrcs. II envoya Jusln.s ä la ville de Wndihuhr, sa l'emme
Theclr ä la ville de ,S«, et .1/;/«/ Ajxillnn, sou liis, a la ville de Ikistd. II leur
donua ä ciiacun un serviteur. (pris) parini leurs serviteurs, afiu que (ceu.x-ci)
les servissetit.
Lorsque .\.bbu Apollon l'ul arrive a la ville de liastd, il coul'essa Nolre-
Seigneur le Christ devaiit le juge. (Celui-ci) le coudamna i\ de grands sup-
plices : a la brülure par le feu, aux roues, au sectionüeiiieut des memliri's,
ä etre jele aux lions. Mais le Seigneur le linliliait ; il le delivra, i't larraclia
aux supplices, sain et sauf, saus lesion. Beaucoup de geus, qui demeuraicul la,
lorsqu'ils cureut vu les supplices infliges ä saiut .166« Apollun. et (qu'ils eurcut
constatö) qu'il etait sain i't sauf, sans lesion, fureni elonnes enorniemeat,
crurent ä Notrc-Seigninu' le (llii-ist, el deviment niarlvrs. Mais le juge sc
fächa coutre le saint. II ordonna qudn lui scalpät la peau, cpi'on lreinp;\t *[<'<■
haillons de sacs de poil dans du vinaigre et du sei, qu'on en froltat toules
scs plaies, qu'nn lui fit pnrler sa peau sur ses cpaulcs, et (|u'(iii liil (il fain- le
242 I.F. 1,1V RR DU SYNAXAIRE. [44(5]
h •■ -in.!»- ■• 'T.Jl^i.A •■ «nAÄlfJ : On{\{\ : /»'.l«. : m,<.fllrt : «^■•rtA7;^^ := fflhl/H :
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Ah : mfin : ,l',|l.A" : hlW.h'l • »"> ^ • Ö)"/C1 •■ fl>-ft ■^ : rt'^JP'J" : Ü'^Jl.^. : ft-Ofh
mj/A" •• Ä'n?irt. : Ol>A : Hrto»- •■ ^fthj?"* : fflA-'l: •• efl>-A-Ä' : 'l'nö't- J ©K
3. 7nft... fl)rf.mft] P, A, BM — (•... —(>. — ih. ^-ft/».):!».] I>, B^I .fs^ft^y. (o - A). —
ib. post mhdii P, (), A, B.M «(W. »»h"-v>. — 5. hfl-j-chv] P, (». A, BM — hf-. —6. ante ncfi
-pn P, A, BM rtfW. h.prt.n. — 8. Mn.>,> = iivt .• m-vc?] A h ' : >,' .• »,' . 0, P « : -^r.? :
>.'; BM >.' = 11 " : ^' (A fflo<^7). - 9. hn] ; P, 0. A, BM. - 11. >,nh.ifv] P >.nfiti.irn, 0,
A, BM hnnti,n"V (et sie infra). — 11. w-ft-.^ = t'lö^] P, 0, BM — ,^ _ t. — 12. 7n<!.t] A
7^Ut. ^ 13. tshivy,.'] P, 0 ^.
tour de toute la ville. (Le saint) pria, et dit : « O mon Seigneur Jesus-Christ,
Fils du Seigneur, aide-moi, et delivrc-moi de cetourment. » Aussitöt, Tana-e
Michel vint vers lui, toucha son corps, et guerit ses plaies. (Le juge) ordonna
qu'on Ic conduisit ä la prison, jusqu'ä cc qu'il eüt reflechi ;i ce qu'il ferait de
lui.
Le Saint sc tint debout, et pria dans la prison. Pendaul qu'il priait, Notre-
Seigucur le ClirLst — gloire a Lui ! — lui apparut, et lui dit : « Salut ä toi, ö
mon elu Apollon, sois fort, et ne crains pas, car moi-meme je serai avec toi,
jusqu'a ce que tu acheves ton combat! » Lorsque Notre-Seigneur lui cut dit
cela, il remonta aux cieux dans une grande gloire. Saint Abba Apollon se
rejouil d'une grande joie, lorsqu'il eut vu Xotre-Seigneur le Christ.
II y avait un homme riebe, appele Askiron. II avait deux gargons. 11 lit
venir des ouvriers, afin d'abattre les murs de sa maison et d'en construire une
nouvelle. 11 ordonna a ses deux fils de se tenir pres d'eux, jusqu'ä ce que
(les ouvriers) eussent acbeve leur ouvrage. Lorsqu'ils furent montes sur un
mur, (celui-ci) s'ecroula, et tua dix-sept bommes parmi (les ouvriers), et les
\<>
[447] - 1" NAHASE (7 AOUT). 243
Afl»-?t-|: : HliA :: (OJICJP ' Afl»-?i'|: : OÖA : Hh»" : »iV ' fflrtmni •• hAHrt.»- • ÖJ
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A'}A^/n : »ihr •■ h''Vi •••• fl»V/"h : Mf,lh '■ miWih •■ A(iA • hö».'J-/: : dP.fl»- • ?i
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flo- • rlitl'fl : f,JiÄ-<- :•• «»All.'/ •• hAJi- ! If/A*0»- • h'itt • .C.nA- ! MD'}x'U ■ hT^
llö». : hflCMin •■ hSfl'tl • \M:Mt\ : hrf\'n- '• h^f^tX •■ M '• ^OA. :: fflAft.
■/ : A'J.t'. ■• hh\\.iri •■ A^S-ft • ?i'JH ■ .e.nA •• Jf.MJ.}', : ^^«nCVl- : \\€m : ^9"Ah
h • °Ä\s. ■• fl»-?i'|.- ■• ^,f A-A • hcA-f-A • ^'/n'jVi- • ni: " fl>^'/"/• : w-A"öB- : rtn
?i ! n.'|.- •• i»"AA.(i- • fl)-J:V'tY. : «who'j'J ■•••
1. myic.y ■• Aw>i1: : löA] P, 0. BM OII (<) mp ) ! {\o"0 ■■ Oh n (A mm- i 0 = u>nvn),
— 3. mirfirt.u'öO'] BM, 0, P om. m; A »"fiA. — 5. mÄrtf] BM, (0, A - A) P o/n. m. —
7. tf-A-öo.] > p. — S. post m.f>,?"<. P, (), BM add. V-(va>>.. — 11. ^■^^r'h-'] P, A I-Vr'?!- =
(0, BM = A). — 11. ante ,\vv-, A, ü, BM add. V/!i.
deux fils de ce riche. On raconta au riche commentcela etait arrive. U dechira
ses habits, cria, pleura, alla vers Saint .466« Apollon, se prosterna ä ses pieds,
et lui dit : « Aie pitie de moi, car mes deux fds sont morts, et avec eux dix-
sept hommes. Si tu los ressuscites de la niort, moi-meme je croirai en ton
Dieu. »
Lorsqu'il lui eut dil cela, le saint se leva, pria, et dit : « 0 mon Seigneur
Jhns-Christ, toi qui ni'as choisi, afin que je peine ä cause de ton nom saint,
manifeste ta force sur (res) hommes, qui sont morts, et ressuscite-les de la
morf . afiu que tous ces gens croient, et sachent qu'il n y a point (d'autre) Dieu
que toi, car ä toi la gloirc pour Ics' siecles des siecles. Amen! » Uprit sa peau
et Tetendit sur ces hommes, en disant : « Au nom de mon Seigneur Jhus-
Clirist, Fils du Seigneur vivant, ressuscitez t(jus vivants. » II prit leur main,
et les fit se lever. Tous les gens regardaienl. Aussitöt, lous crierent, en
disant : « l'ni([ue est le iJicu des cliretiens, Jesiia-<Uirisl, Dieu de saint Mihii
Apollüii. » Aussitöt, AsAiV'j// sc prosterna devant \o saint, en disant : « Mainte-
nant jo sais que ton Dieu grand est Jesus-Christ; je crois en lui. » Tous les
gens de sa maison crurent avec lui, et le juge fut confondn.
2'i'. 1,K I.IVRE DU SYNAXAllilv " \/,',h]
(nhfi'l'l'.M •■ A"'|." •■ Ä*Vll.?,> • \n:Mt\ •■ mliiVF- • my.ilft« -. ^'K-.t'.f • M •
^iPA. ■■ Vf-A- • '(l^lrt. ! m/A" : lO'M- '• 9""iyA\, • (»y.tlhfii ■■ /.y.hrl' : flrt'/'h :
'if\' •■ n.j- : hcn/rjPi • {\t\r\\ ■• ^v = h^y^v: ■■ lUn-M- •• *w'j«//".Tip •.: amti- -.
uy.i{\'l^v■ ■■ iy:fi •■ tiröh •• hm- ■ »/.ev-nn = äöj- • uy.üvp •• ^> : XKrTh'i: : n -.
myM'-n •■ mha^P •■ h'rn-'iyi- •. ?>■/• • -l'i-./^Mi-I- « m/\h»" ■ im. •■ :>fnoy'h :
(n(>n •■ y.Yif^ •• h9"U'i>Ah : hm •■ '/»ho-j^ : (otm-i-^. ■. chf> ■ 4'y:ti'i' •■ afi
j?.T. : fl)>/"h ■■ ÄhA.A ■■ nrri '••• mrpih •■ hfth : y.hw. • y.^M\ : iiy.m. .■ Wi7
*'.4' ! nhVh •• ui/. ■■ 9"hi: •■•' mti> • hjrjid- .- hh?"/- -Tl- •• flJ^n^h/. -1- • 'nH-:*"!- ■
1. mhHic.M2 I\ A, BiNI — V (0 = A). — 3. n>,rt-p] (>, A, BM «a-is. — /*. ante -»"«.y
•f- 1', 0, A adJ. n>,A-F : fl». — t. nwfH-] A, BM n ; P. 0 a>(\l: — (i. ii><{,(roo.] P, 0, A, BM,
J.TiT.t . — 7. :i«jfl>->,] P, A, 0, BM :im.M-. — 9. >./°*<^.^^] P, A, 0, BM — ^a. (A —
iri-). — 12. ©ooff.] P, 0, A, BM .RiT^-f.. — 13. post nr-b P, 0, A, B:\I «r/ö'. n<n.-V7/''t I
(\-lyi-. — 1.3-l'i. W.-VÄ*] P, 0, A, ;>, ' (BM A). — 14. post •riM: l\ A add. nii^ ! vm. ■■
:)'\u. (ü, BM =^ A).
Notre-Seignenr Ic Clirisi hü appainl, lui (loniiii le kiddn. et lui dit :
« ü moii t''lu Ahha Aj)i)lli)ii, (de) toul lioinme qui sera dans le tourment el
demandera du secours eu Ion iioin, moi-meme j'ecouterai la priere et
i'exaucerai loutes les demandes. Tout liomme qui bätira une eglise en ton
nom, moi-meinc je le fcrai liabiter dans mon rovaume..(De) tout (individu)
qui ecriia riiistoire de ton martyre, ou la lira, ou l'entendra, moi-meme
j'ecrirai le nom sur les ailes des Quatre Animaux; je le ferai reposer dans le
sein dWbra/iaiii, d'haac et do Jacob; et je Ic nourrirai des (l'ruits) excellents du
paradis de delices. S'il a fait de nombreux peches, s'est repenti, et m'a pric
en ton nom, moi-meme je lui remellrai ses peches. A celui qui aura nourri
Faüame en ton nom, je lui remettrai ses faules, et je le nourrirai des fruits
du paradis. Que ma paix soit avec loi! Amen. « En disant cela, Notre-
Sauveur lui donna la paix. et remonta aux cieux dans une crande aloire.
Lorsque Ic juge fut las de le supplicier, il ordonna qu'on lui coupät sa
tele sainte avec le glaive. II regut la couronne du martyre. Son corps jusqu'ä
present repose dans le couvent de Handaq. en dehors de la ville du Cnire.
Par lui eurent Heu beaucoup de miracles et de prodiges et de cfrandes
[449j 1" NAIIASI', 7 AOUT . 245
[rtA'r ■• Ah«»- : A^HA. : l-ilV,. ■■■■■
whjy.'iio ■■ Anvjfl»- • iö<- ■■■■']
10. hTnöKi«»-] P h'r<.7iTioT>- ; O omet ce saläm. — ib. nnjß's:] P Art ". — 12. Aiino»-] A A
•tni .
guerisoiis. Ouc Ic Seigncur ait pitie de nous par sa priore et (\n^' sa lioiie-
dictioii et son intercessioii soient avec iioiis! Amen.
[Salut ä Ajwlloii, qui u'a pas ete rempli d'liesitation,
En repudiant son argent et en rejetaiit son or!
Pour ,/e's».v, (veritahle) Perc, qui l'eleva des le sein (de sa nierei,
11 ne dementit pas sa foi,
A tel point que devant le juge pecheur ou scalpa sa pcau avec le couteau.l
[Salul ä vous, eonipagnons d'AjiolhiN,
Dcux cent quaranta (hommes) et vingt fenimes I
(('ourageux) au point de supporter qu'on vous coupat le cou avec le glaive,
Lorsqu'on eut scalpe la jieau (d\Aji(illuii), et (pfou eut brise ses cötes,
Siipplice qui ifepoüvaula pas votre coeur. |
En ce jour aussi est la memoire d'Aiuic. mere de SoIrc-lJainc Murir. rl
la memoire (VAniie, la prophetesse, lillc d.' I>linniirl. (^)ii(^ lo Seigncur ait pilic
de nous par leui' pricre ! .\men.
246 LK LIVRE DU SYNAXAIRK. [A50]
Ä.ft •• m.ti • ^AÄ.ft : (»hP^M ••••■
V. ■•'• mha^'H: : h(0'/.H. : /»',->»;. .- ÄfwAiiAh -• 'wft<^A ■• A?»in.?»V • A,efrft •
AhA- ■• *S.^'> ■• h.jfVCAI'a«' : 'l'ICri' ■ ^.e.ii-.e." : ?,fth : fihA- •■ ^Pih •
I. ÄfVA] 0, A f\R . — i. hiro] A >,a(0 om. h. versum). — 6. >,hh-] P r>V-. — 12. >,-iia
<"^] P ^n-iföo- (!).
[Salut, salut aiix trois vierges
Pistis, 'Aldpis et 'Agdpis!
Lorsqu'elles furent martyres ä cause de Jesus-Chri.st,
La flamme du feu ardent ne brüla pasleur corps,
Et la fumee n'obscurcit pas leur beaute.]
[Ell ce jour aussi las Peres ont ordonne de faire la memoire des hommes
illustres Joseph et Nicodeme, qui furent (juges) dignes de devenir les ministres
du mystere divin. Eux-memes ont descendu du haut de la croix \f corps de
Notre-Seigneur Jesus-Christ, Fils du Seigneur vivant, lorsqu'il se fut conforme
ä la loi de la nature humaine, hormis le peche scul, et eut accepte la souf-
france et la mort ä cause de notre salut.
L'epouvanlail des Juifs n'effraya pas ces ?aints, en sortc qu'ils dcmandc-
reut le corps de (Jesus) ä Pilate, (le priant) de leur donner son cadavre. Lorsque
Pilate leur out permis de le descendre de la croix, apres avoir arrache les
clous de ses mains et de ses pieds, ils le porterenf sur leurs epaules. Ils en-
tendirent la voix des angcs, sc tenant pres du cadavre de son corps, en train
10
[451] 1" NAMASE 7 AOUTj. 2'.7
A- •■ ^fitl ■' ix'nU.hnih.C ■■ '>^f\ • '>^l\ ■ ^S-ft : iTh.efl»- • Uh.Sf.tmaH- •■ Ulm
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ft'flf/iii- : ^.h"'r> : ;h.e*pv • flJo»-;i-> = /••^wav •■ ?^^ll.^ :■• ft-fir/i-i- • A^n • rt
•nWrl- •• AtnA.f,- : ftn#hl- ■ AtmidM • 4'S.ft • jf.h\i.'i. ■ mu^iX •• fl'A''/A»» ■■ "/
rt,V •• hr?:h ' fl'iHWl' • afi,4'^,Tt\ ■ J-^frn • Ä<«.1»'f- : m']',-u9* •• A^^ll.JiV .-
ffl+nc?* •• Oi'M' •■ OT^-nC •■ fM.h ■ inv-fiA' ■• JI'J'I: •■ at'M: -. i/^.«}. : A5'.*-^/.T'
u "ncM'h • A"'|: • Aflr/il- ■• mWr'i •• 9"?:M' • hrix-iy. •■ mvif? •■ hnu.Ki ■ h
oo : hj.'ni\ •■ aV.h : (O-tll- ■■ tmiir'l' •• rt''7.e-l- .• H^./rDA^. ■ ?i"?^. ■ mhtm
7. ^,h"-V ] P fi^ ■ — 11. Ji^-Pt] A — m (0 = P). ~ 12. ii-vt] , A (0 = P). — ib. m-
>,t : n.m^'] A, 0 H m-". — iri. >,°Jll.>,>] A >,°/n>, (O = P). — 15. >,!m"7.e.] > A.
de dire : « Saint est le Seigneur; saint est le F'ort; saint est le Vivant, qui ne
meurt pas, qui est ne de Marie, de la Sainte Vierge; aie pitie de nous, ö Sei-
gneur. Saint est le Seigneur; saint est le Fort; saiiit est le Vivant, qui ne
meurt pas, qui a ete baptise dans le Jourdaiii, et a ete crucilie sur le bois de la
croix; aie pitie de nous, ö Seigneur. Saint est le Seigneur; saint est le Fort;
saint est le Vivant, qui ne meurt pas, qui est ressuscite des morts le troi-
sieme jour, est monte dans la gloire aux cieux, est assis ä la droite de son
Pere, viendra de nouveau dans la gloire, alin de juger les vivants et les morts ;
aie pitie de nous, ö Seigneur. Gloire au Pere, gloire au Fils, gloire ä l'Esprit-
Saint, maintenant, a jamais et pour les siecles dessiecles! Amen. Ainsi soit-il.
Ainsi soit-il. »
Lorsqu'ils eurent entendu cela, leur foi au Cbrist — gloire ä Lui! — fut
alFermie. Jospph apporta des linges, et jY/raf/t-z/ie acliela des parfums. Ils ense-
velirent Xotre-Seigneur, et rinliuniercnt dans un tombeau nouveau. Joseph
etait parent de Nicodeme, frero de Clpoplias, parent d'Ktlcinn', premicr niartyr.
Nicodhne ötait pharisien, priiice des .luil's. C'esI lui qui elail aili' jadis la
null vers Notre-Seigneur Jesus-Christ — gloire k Lui! — et avait cru a sa ve-
nue du ciel. Xotre-Seigneur lui avait expose que celui qui ne naitrait pas de
l'cau et de TEsprit-Saint ne ponrrait point entrer dans le royaume des cicux.
2/iS IJ-, I.IVHK 1)11 SYNAXAIRE. [452|
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Äfl>-/' •• >i"/ll.?iV ■ APA.'t: •• fl>J?.n.A" : hM'-^-M • hrl^ny-f-ao- : Ah^.U'.«'.- = I .
1. l.lfc^l] A 7.H, (O = P). — o. s:vr] A n«;: : 0 m-lM- ■■ v' . — 13. n>i'/t : .-'iThTr]
A (0 = P). — 15. ffl;anA-] > P.
fiieii des f'ois il repreiiail les Juifs, lorsqu'ils meprisaieut la parole rle Xotre-
Seigiieur.
Apres sa resurrectioii, tandis'qu'ils allaient sur le cliemiii d'Ennitdüa, ceux
que rencontra JNotre-Seigneur furent ces memes Cleophas et Nicodhne. lls lui
parlerent de tout ce qui avait eu Heu ä Jerusalem, sans le recounaitre.
lAii-meme leur exposa que les prophetes avaient proplietise au sujet de sa
mort et de sa resurrection. Puis, lorsqu'ils le reconnureut, il se deroba ä eux.
Etant retournes (ä Jerusalem}, ils racoutereut (cela) a ses disciples. Les Juils
enchainerent Joseph dans la prisou, eii voulant le tuer, parce qu'il avait iu-
luime Nolre-Seigneur. Alors que la porte de la prisou etait ferniee avec le
sceau de l'ihite et avec le seeau des princes des pretres, Notre-Seigneur Jesus
entra la oü se trouvait Joseph, en etant porte sur le char des Cherubius. Avec
lui etaieut des milliers et des myriades d'auges. Les Seraphins se tenaieut
autour de lui, et encensaieut devant lui. Le larrou de droite se teuait ä sa
droite, en etant revetu d'liabits lumineux. 11 intercedait pour les pt^cheurs,
car il avait trouve gräce devant (Dieu). Voyant (cela), les gardiens de la pri-
sou l'urent epouvautes, et la terreur les prit. Alors, Notre-Seigneur appela
Joseph, et lui dit : « Ne rraius pas les menaces des Juifs; voici que je suis
[453] l''- NAHASh^. i7 AOUT.. 2'.0
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[rtAiP' • M.J^^rh •■ AfliA^. • "11:^9" ■ nhr'i •<■■
2. oiciHt] P <>w. m. — 3. aonm : Ay'3 P — rti ! f- ". — 5. W-ft-] ^^ A. ~ ' . ööm] P — .
(p._ — ,s -nii"^] P — ;i. — 11-250, 4. Ces deux saläm manquent dans 0.
venu, afin de defaire tes liens. Je suis Jeaiix de Nazarcth . 0 toi, qui as ete as-
socie a ma Passion, vois les trous de mes mains et de mes pieds et la Per-
foration de mon c6te, afin que tu reconnaisses manifestement que c'est moi. »
Puis, il enleva Joseph de lä, el il le conduisit dans la ville LVAriinatliie. Etant
alles vers Pilalc et les princes des pretres, les gardiens de la prison leur racon-
terent tout ce qu'ils avaient vu et entendu de la bouche de Notre-Seigneur :
comment il avait delivre Joseph, et l'avait emmene avec lui. S'en etant alles,
les princes des pretres trouverent la porte de la prison fermee. Le sceau
meme n'etait pas brise. Ces saints continuerent ä precher TEvangile avec les
disciples. Line grande persecution les atteignit. Puis ils moururent en paix.
Que le Seigneur ait pitie de nous i»ar leur priere ä jamais! Amen.]
^^.le dis salut au riebe Joseph,
Qui n'a pas participe au conseil avec le peuple des .luifs !
Au nioment oü le solcil se couclie,
Afin que le corps de Jesus ne passät point la nuil sur la croix,
II (le) demanda a l'ilitle avec cmpressement.J
[Salut ä \ic(i(li-iiii\ i|ui (Till que le Fils de .)/
'//■('•
250 I.F. l.IVRE DU SYNAXAim'.. [45^.]
h»» ! y^r'-w • ha •■ '/»XT» = M'\1x/.1' •• mhhf^yyi' •••■
in/. • tn»,,(,\ : riitiV- • hlVnV ■■ no-A'J ■••• ruAll : ^l^^:^- •■ hlWj/ • rhAfl- : rliA. 10
2. tft4'A5L] A — A'A. — ''-0. Gelte conimemoralioii qui, se rapportaiit au couvent de
Dägä Estifänos, se lit seulenient dans A, manque egalement dans l'arabe (ms. Par.).
10. -rio-nv] P, A, 0 — V,. — il. iwv.ft] P, 0, A. — V. — ib. Krt.] A -f&d.
Etait venu du Pere pour la misericorde et pour le salut !
Le jour oü (Jesus) fut crucifie, pendant qu'il couvrait sa imdite,
Etant devenu le compagnon et l'associe de Joseph,
Avec des parfums il ensevelit, et inhuma son cadavre.]
En ce jour aussi est la memoire de notre Pere Simeo», du couvent de Däyu,
qui lava les pieds de son Seigneur. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa
priere! Amen.
Au nom du Pere, du Pils et du Saint-Esprit, un seul Dien.
«
"' LECTLRE DV 2 N'AHASE (8 aOÜt'.
En ce jour mourut sainte Atltanusie. Cette sainte etait des gens de la ville
de Manouf. Ses parents etaient riohes. Lorsque ses parents moururent, eile
eut la bonne pensee de faire de sa niaison la demeure des moines et des pe-
lerius. Elle fit ainsi. Elle recevait tous ceux qui venaient vers eile, et leur
[4551 2" NAI1AS1> (S AOUT-. 251
^.<i.'>s. : htih •■ //iA+ • v^A- •• 7«?,? « m-f'/^nh. ■ ni: ■- finh • ?.Vi-,e^ • *u;h • a io« b
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10 ^SA •■ M •■ V'ihiti •■ ohh/. •■ «»riÄV/i : -Ifl •• Oi'M' •■ »"hJ •• iJi/Aro il- ■ fl»-A'l;'|: :
öi,e.ii.A ■• A'j+n.J" •• "i"'V'J- ■• a.:i" : Ä,e.Ä"/. ■■ A?iTn?i>h. : nrx-h-if « öjAH ■•
7n./. • ii-m.M- •■ ro+rtciml- .- ©vn/.!- : "iM •• "lA-J- • atf.af",^- :•. atph • -VIl.
■/ : (Om-hU • i!.\irC. ■ MM ■ .CflA : ?iöDjr : .hcVh ' «^^ihA : fCMvV • T'/- •
1 > Ki^'WM' •■ A?»Vl-.e. • ?,Aw. : h'i'V ■• {»"AA-e ::
1. ^^■'KWe.o^l A ¥^<d". — ib. yAXKth-l P, (), A aofch.. — 1-2. Hjßi*.?.] P, 0, A Hi+S.. —
2. nt] P, A, 0. — 2-3. iirlii»'-!»"] P, A, 0 >,A : Ai»-jr. — 3. y""jncö»-] P, A r'wc;
OD.. — //v. A7ru : :ini.>,^] P. A Wl : ,h^^.:^■ (P — t) ctf-fH- (P cji-n) (0 — A). — 3-4. mti
>^ — iKVf] P, A (D<:rtp^ : n..'- •■ o.t : •ii«'»"V : .^-i«; : »>■/ ! rt-;- = «»'\>im- : m>n<:^ s >••>» : •>^-i.'
WV ■■ W-rt» : H,ft7-n<{. : A;im.hi!- i >,l>".e.1<: : )i>^ : ■>7-rU: ! i» (A — S'.RC) (<» — A). — 5. an»!
'l^] > P, ^, A. — ih- m-s«"] P, A in (0 = A) ö». — 7. y-fiA-v] P, A, 0. — S. ^jü-v
■»] A .e.e;". — 0. n><A"-v] P, (), A ^ -fo»-. — 11. wr'KM-v'} F», (», A r'f,-'. — 12. ny ]
A r'f.-'h*. — 13. 7fu] A ^•n^ (P, 0 = A).
donnait ce qu'ils voulaient, en sorte que toutes ses richesses s'epiiiseroiil.
Des liommes pervers, dont les actions etaient abomiiiables, se reunirent vers
olle, et Üechirent sa pensee, pour conimettre le peclie. Elle commit continuel-
lement le peclie, bieii plus qirdle n'avait aecompli le biea.
Son histoire l'ut apprise par de saints vieillards, moin^s au desert de Seele.
Ils furent tristes d'une grandc tristesse ä son sujet. 11s appelerent Ahha Jean
le Petit, lui racouterent ce qui etait arrive ä (Athanasie), et lui dcraanderent
d'aller vers eile et d'accomplir avec eile la charite, en retour du bien qu'elle
avait fait avec eux, afiu de sauver son Arne. II leur obeit ä ce propos, et
leur diMiianda de l'aider par la priere. SainI Ablni Jean se leva, partit, et
arriva ä lendroit dans lequel eile se trouvait. II dit ä la portiere de sa maison :
« Annonce ä ta maitresse ma venue. » Lorsqu'elle lui eut annonce la venuo
du Saint, il lui senabla que lui-meme venait vers eile, pour commettre le
pechö. Elle se para, s'assit sursonlit, etl'appola. 11 entra vers eile; il psalmo- -
diait, en disant : Bien rpip j<' marche (ui milieu des onihres de In mort, je ite
eraindrai jins le niah rar tu es <irec nuii '.
1. I>s. .V.Ml. 4.
2r>2 IJ' I.IVI!!', DU SYNAXAllii;. [/,5()|
in\-"H"v\\, : iH-hi' ■• wiV. ■■ 'r"mi: ■■ K\vy- ••■■ «»»^n •• üT^ri- ■■ v«v = cdy.l- ■■
•o i.,.s b «»■lIl.A" : M"'i'l' •• ■Mlli. •: (nha)-r'h ■ m^Ml.A : hft»" ■• ?i<J.?it'o»- ■• Artf."J ' V
' 1 i8(, I, riiT!(l,*A" ■• dV- ■• f/Df,\'i-af -. A/f- • \]fn> • h-H"/?! •• «»^MLA • 4'4ft •• hfl» " folil.
A" • i/^hJ: • auo'tiy,'/^ -. -wi : Hllvf.*.*'.- • my-iM ■• V'i. ■• ml'i/^'ht- •■ minat
mfta ■■ »»> ■ 7.H. ■ 9"ti.'i- ' ^.tLA •' 'i'n. •■ nrir/:'iii. : flirthn ■ lo-M- ■ i:,u-
+ •• hrv/ •■ hry."^/. •■ i.'ka^ ■■ xA-f- •.: ojah • i-i/^'h ■• »»'}<{.+ : a.a.-1' ■• h
oo : ^.äa. ■• chf : /.^p : "/^".^ : ■min ' Mu ■ y.ttcv ■■ AAA.'/ • hry-i: •■
iht\\\ ■• {{"ly, '. fljchp-ö»- • haDt\\\i'\- : h-viL^nr/hC • MM • y.^oi-'.' ■■ vv
A • Ö)/'}/"^ : {D^/, : -^LV : ffl^lhO • (11/ : hÖ^.dA' •■ ID(liy. : ^ß ■ ry^'. ■ ö'
2. posl iicfi-pn P, A. 0 add. rt-/: : n-iMi>. 'i. 'Mfi : v.>iC'\ P, A r. ' : * ; (O =: A). —
H. fl»flj-ft£i] 0 mrt . P a»-n ', A ow. — /Z». iHA*.^] P, A lli+Äli (0 — A). — JO. «nftun : m-
>>*] P, O, A ©ffl- (P, A — fcrt) : ft . — 12. .ßXA.] A .e«.A. — //'. .edcu] P, A .emce;- . (A
,f.<D : '»öA.v) ffl^n : (() ~ A).
Lorsque le saiiit fut entre vers eile, eile le fit s'asseoir avec eile sur son
lit. 11 la regarda, et lui tlit : « Pourquoi as-tu ravale Notre-Seigneur le Christ,
as-tii abaiidonne les boniies oeuvros, et t'es-fu tournee vers oes ceuvres maii-
vaises? » Lorsqu'elle eut entendu ses paroles, eile trembla, et s'aper(;ut que
son canir defaillait. Le saint pencha la tete, et pleura. Elle lui dcmanda, et
lui (lit : « Pourquoi pleures-tu ? » II repondit, et lui dit : c C'est que je vois
les demons en train de jouer sur ta face. C'est pourquoi, je pleure sur toi. »
Elle lui repondit, et lui dit : « Faut-il que je nie leve? » Le saint lui dit :
« Oui. » Elle lui dit : « Prends-moi, et conduis-moi oii tu voudras. » 11 lui
(lit : « Viens. » Elle sc leva, et le suivit. Ils s'en allerent, et entrerent au
desert.
Lorsque le momönt du soir fut arrive, il lui dit : « Dors seulc. )' 11 se
coucha loin d'elle, apres qu'il eut aclieve sa pri(''re. Lorsqu'il se leva au
milieu de la nuit, pour prior, il eut une vision : une colonne de lumiere
brillait sur eile depuis la tcrre jusqu'au clel. 11 vit les anges du Seigneur
eu train de porter son Anie. II se leva, el alla vers eile. 11 !a Irouva morte. II
[4571 2" NAIlASr. 8 AOUT). 2.-):?
flhA ■■ hTM] •■ Ix'nw.hn.h.C. '• »u/n : ernP.* = WhlV.h'l ••■' (w«n?.7t •• -Ird«)- ■ .'»'
A •• ?.'>» : Jl'.'flA • KA«" : itlfh'/ •• imln^. •■ m.U. ■■ HVftrfl-l- • «H: : ««..e.«! ,P. : ?l
'rhA : VfK- •• fl^ft•^ -• itlih •• nil-:'' ■ '}«'>;J'|- : a}h^t\A^^ ■ nllff» : AUH • 'Jftrfi
Jft/hV •■ ahtm : 'Jfl)h«<. : illihV • </l^.'/"r/l/.V : IIäA";)- : h"'/.'i ■•
[rtA9" : A^l-'7A.e : A-/A.(/i ■ hcft-f-ft ■ <f„"7 :•:=
11 iVA • WAS. •■ «wiAhh-l- : hin ■ PrhA^'- • nil."7 :•:
[fflOH-J: : öA'l- : hö{\ ' hö/.iA' ■ ^9:M' ■• Ä.l'-Ä/J-4'Ay • mm: • 'H'.e.Al' ■■
1. 7.ir;in] P, 0, A vn. — 3. <D),.>fi,h] P «»>', A m,ß> (0 = A). — ih. iwn] P, O, A
-^^h (A '^M). — 5-ü. ^^a»li«i: — vnjiV] : P, O, A. — 7. A(-A,m] 0, A llt". — 11. llöAI- =
.e."7/i] P (lö'c ! .P.""V sie). — 12. pusl ft"7d-7- A «(/(/. «oVY-t- (0, AÄ"7.r:ö-7- (vcl — M-) «»>.;'/
'»:«•) P Olli, «nnui: — >i'T;.Tr 1. 12- 1:^.
se prosterna ä terre, et demanda au Seigneur de rinformer ä son sujet. Vinl
vers liii une parole, en disant : « Voici que le (Seigneur) a agröe soujepcntir,
au raoment oü eile se repeiitait beaucoup plus que ceux qui demeureut daus
la penitence peudant de nombreuses annees, et ne sc repeutent point dans
la niesure de la ferveur de son repentir. » Saint Jcaii s'en alla, et raconta aux
saints vieillards tout ce qui etait arrive ä [Allmnasie). Les saints vinrent,
Tensevelirent, et Finliumerent. Que le Seigneur agree notre repentir, (•onime
il a agree son repentir, et qu'il ait pitie de nous par sa priere! Amen.
[Salut ä Athanasie, lorsquc;, pmir suivrc le Christ (sage) Artisan,
Sur le conseil de Jean le Petit,
Elle eut repudie le monde, et rejete ses ornements de courlisane !
Les anges euimenerent son Arne, en chantant des melodies.
Le jonr (de la fete) de Ddiiiind, martyr, olle moiirut saus soull'rance.]
Ln rcjoiir aussi est la memoire de Dainind, uiarLyr. Que le Seigneur all
pitie de nous parsa priere! Amen.
En ce jour aussi niourul sainte l'Uipra.cie. Gelte sainte ötait de la fanulle
i'.irn. oii. — T. IX. — V. 4. 18
25'. r,l- I.IVHK nil SYNAXAIRR. [/,581
hruff"!^. • vi/"'i' •• y-M: ■■•■ (»t\o»- : Aha-/ •• hm.'i'i'ti •■ }xtif"> ■■ imr^u. ■■ vt
>i"?il.^flJi.(; ■• \\tf : vifOti»- • in/\y. ■•■■ inftty ■■ mAS'.T •■ Ml: ■ 'Yy.'M- ■■ rt«"Ji'.
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(A >."7 : «»>..). — l.">- 10. "V.r] P rt"7.<'- !*>■ Vi"'">] A .ftliO- (P, 0, BM — A).
royale. Le nom de son pere iMait Atif/onns, car il etait le conseiller des rois.
Le nom de sa mere etail Eupra.rie. (Ses parents) faisaient des jeünes
et des pi'ieres au Seigneur, aliii qif il leur donnAt iin enfaiit. Lor.squ'ils eurent
engendre cette sainte, ils l'appelerent du nom de sa mere : Eupraxie. Peu
de jours apres, son pere mourut. Le roi et la reine le pleurerent. Sa mere
conduisit sainte Eupiru'ir a nn couvent de vierges, alors qu'elle avait sept
ans.
Lorsqu'elle eut vu la lieaute de la piete des vierges, eile leur dit : « Pour-
qnol piatiquez-vons ainsi (la piete) ? » Elles lui dirent : « C'est pour le Clirisl
— gloire ä Iaiü » Elle leur dit : « Oü est le Christ? » Elles lui llrenl voir
rimage de Notre-Seigneur Jesus-Christ. Etant venue (pres d'elle), eile l'adora,
et lui baisa les pieds. Elle alla vers la diaconesse, et lui demanda de l'initier
au monasticat. Un raconta (cela) ä sa mere, et sa mere la donna ä la
diaconesse. Sa mere la confia ä toutes les vierges, la laissa, et s'en alla.
Peu de jours aprös, eile mourut. Ettpra.ric revetit les liabits du monasticat,
et persevöra a pratiquer Tascetisme, et ä jeüner chaque semaine.
Mais Satan la jaloiisa, et la tenta. Tantöt, il la jetait dans l'eau ; tantöt,
il la jili'ssail a\ee (sa) liaclie. pendanl (lu'olh^ fiMitlait. du Ixiis; taiilöt, il r(''pau-
[4501 2- \.\ll.\Si; s AoLITi. 2ü5
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2. ante A;i(l.ii A, BIM add. ' m-nt : 9°V^.e,- :mn > h"» = ,ßh.niiiv. — 3. <n>nin-n] 0 (Dh.h)i-n * a 1 1:. a.
(sie) A, B:m m>,.-7n>i-n. — 3. n-^firt], <> '^flrt, A n (B:\1 = P). - 7. h.f-Ay], BM h..fA.f. —
<). f^",«D^ posl »iV in 0, A. — iü. .'j.^'4'.V'(.'-1] r .'i.yv.ß'l-.
dait sur eile de l'cau bouillante. Mais rieu iie la louchail, cL eile coiitinua a
servir les viertes et les soeurs. Tantot, cUcs lui ordonnaient de faire le pain;
tantöt, de puiser de Teau. Elle n'etait poinl nonchalante dans ces besognes.
Elle coueliail loujours sur la terre. Elle passail cliaque caiönic, en sn tenant
debout, en sorte que les vierges adrairaient la forcc de son asccsc.
Le . Seiü,neur montra par son intermcdiaire des miracles et des pro-
diges, (coüsistant) dans la guerison des malades. Les denions partaient; les
boiteux marchaient; les aveugles voyaient, lorsqu'elle priait sur eux. II y
avait une vierge, appelee ,/»//>. C'est eile qui enseigna ä Eupnt.rii- les Ecri-
lures et les pratiques du monaslieaf. Elle etait associee a toutes ses (Euvres;
elles se clierissaient beaucoup. Lorsque sainte Eiipraxie eut atteint Tüge de
quarante ans, la diaconcsse eul une vision, dans laquelle (les anges) l'ai-
saient nionter Euimixic dmi^ rapparlenicnl de la iveiiie, oü se tronvait l'I'^ponx
Celeste, et (on etait) uue joie sans lin. S'elanI eveillee, eile comprit que la
inoit d'Eupmxic approchail Li; lend(iniain, eile le raconta anx vierges. Lors-
i[u'clli's fuiciit all('cs vers eile, elles la Irouvercnt soulTrant fori de la
lievre. Elles pleurerent sur eile, et elles lui demanderent de prier sur elles-
mcmes. Lorsqu'elle eut prie sur elles, eile les benit. Elle mourut, et ful
inluunce dans le tonibeau de sa mere. Lorsque Jh//c eut prie a son toinboan,
* ü 59 a
A 3(17
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4. ;i.ßA] P :i^A. — 7. one^-] P on,ft-l-.
10. -M-n] P, A, 0. — ib. roöun;-.->.eA] P, A, 0 om. m.
1o
olle mourut lo troisiöme jour, et fiit inhumec avec eile. Quo In Seignour ait
jiitie dl' uoiis |>oiir les siecles des siecles! Amen.]
[Salut ä Eupraxie, qui est allee droit (son) cliemin,
Afm de confondre par (son) ascese, (eile femme), les lioraraes forts par
l'energie !
Lorsque rEnnemil'eut blessee, au point que beaucoup de son sang etait
n'paudu,
Eile ne voulut pas revenir, lorsque les soeurs l'eurent priee,
Avant d'avoir reuni de (leur) disporsion (les morceaux de) bois qu'elle
l'endait.]
Au nora du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
LECTURE DL )} NAU.^SE (9 aOÜt*.
En CO jour mmiiut le Pore sainl, illustre, devot, ascetc Ahha Siinron Ic
Stiilih'. Ce Saint ötait de Tilf de Si/ric. Lorsqu'il i'laii age de sept ans, son
[461^ 3" NAIlASft i!i AOUT). 257
<"" • 'V(l •• MI •■ '/'}!•■/• : ro.f.n.AJ" ■ Ahr/o : h..?ai'1h)i •• ?»i»"'m'/ • Ani'Mi • A
lll-ttt'. ■■ flijP.dA}" : Äö»-/' ■ mcJx, •■ Hin/. ■ flIÄÖ»-/' ! ^JI ■ '/'iV : A4"J.A •
/i.U' : mChV' ■■ Aö>-?i'(: : r/i-riA •■ nÄ ■ öJ-rt'»- ■ /";J|l" ■■ fl»'l"feT*} • ArtA.iI- : h
1. Jiö"] I*, A, 0, BM. — 2. :['y,A-i-\ \\ A, O, BM — •/•. — 5. post nf.^" P, A, <t,
BM add. miixrt..:,. (arab. = A]. — 7. m«.Vü-] > P, A, 0. — 8. fflli-cuj^] P, 0, A, BM mh(\
•kiCV. — .S-9. posi WA»öo- P, 0, A, B:\I ndd. «■•»■*1V. — !). >,.pfli-9>,»i] A Kym-öM'. — ih. posl
rtiivi: P, 0, A BM <idd. m.>jin. — 10. '/:i.p.-)] P, A, 0 — vn (ar. brev.). — iL iiTn<:]
(prius) P, 0, A oni. II. — 12. ä-ob-k] P, 0, A — /.. - 14. ii>,] P n-e^; 0, A (li;?..
pere le mit ä garder les moutons. II allail contiuuellement ä l'eglise, e( foul
le temps il ecoutail les Saintes Ecritures. La gräce du Seigneur le secoiia. II
alla ä un couvent, et se fit moine. II continua ä etrc devot, et ä pratiquer l'asce-
tisme, pendant de nombreuses annees. II portait de la terra et de la cendre
sur sa tete. II se mortifiait par un jeiine considerable et par une soif repetec.
Puis il attacha k ses reins uue corde, (si fort) (pi'elle entra dans sa chair,
et qu'il en sortail des vers ol iiiic odcur cxtrömeiiu'uL letido. Tous les l'reres
moiues etaient Irisles ä sou sujet, ä cause de sou odeur fetide, et se d(Hour-
naient de lui. Ils se retinirent tous aupres du supericur du couvent, et lui
diront : a Si tu n'oxpulses pas d'aupres de nous Simeun, uous rabandon-
nerons, et nous partirons tous. » Le sup^rieur du couvent leur dit : « Qu'a-
t-il fait.' » Us lui dircnt : « Appelle-Ie, et vois cc qu'il a t'ait. » Le supericur
du couvent appela saiul Milm Sinteon. Lorsqu'il sc linl debout devant lui, il
vit du sang, mclange avec du pus, en train de couler sur ses pieds. Cela i'ut
extremcnient penible pour le superieur du couvent. II onvrit ses vctements, el
il vit la corde, (([uij etail eutree dans sa cliair. Le supericur du couvent s'in-
258 F.l', l.lVni-, nii SYNAXAlllF,. ^4621
(1 : i»"Jil- • r».(Ml.A" •• M"'i'l' •• tU.Cll •• «»'/llCJl : U'il : "/fl/. •• tUJ'y.h •• rtUl
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htiy-M' •■ «»"/.'»•rinl- ■■ i/kjoa : tm-wiMi -. «></oni,- •.: mhai-/.^' •■ A"'|: •• ^;)in
1-2. miix"'/ ! "/(I.,«] P, 0, A mm" ■■ « . — 3. <j>--fi'\ti)-] P, 0. A -l-nA-. — 7. rt/ncv] A —
V.W. A AmA.e.p. — 12. öi»iiv^-] P, 0, A aniv'i. — ib. iDA>,y" : u.^.^^v^\■\^r"^•'] P, <», A. —
15. iiV/flrt — «)<n.fil.] A (ar. w^^:.; J-^' ^"^ ij-')- — 1^- ^^>1A] P, <•, A Wi-dA.
iligna contre lui, et lui dit : « Poiirquoi as-tu ose faire cette choso de ton
gre? » Avec grande peiiie on retira la corde de sa chair. (Los moines) cou-
tinuerent ä lui donner dos soins, pendaut cinqiiante joiirs, jusqu'a ce qu'il fi'it
gueri de sos Ijlessures. (Puis) le supcrieur du couvent lui dit : a O mon fils
Simeon, va-t'en oü tuvoudras. »
II partit de cliez eux, s'eu alla, et entra dans un puits ä sec. 11 y demcura
avec les serpeuts et les scorpions. Le superieur du couvent out une vision la
nuit, commo si quelqu'uu lui disait : « Pourquoi as-tu chasse mon serviteur
Simeon ? Cliorcho-le, et ramene-le, car il vaudra mieux qiie toi au jour du jugc-
ment », r\ radnionestait, par une grande reniontranco, ä propos de la sortic
dWbba Siiuroii du couvent. Lo matin, le superieur du couvent raconta ä tous
les freres cornment il avait eu une vision, et comment il avait ete admoneste
au sujel de saint .Miha Siint'üii. Les IVeros furent epouvantes, et furent tristes
enormement. J^o superieur du couvent leur dit : « Allez, et scrutez dans tous
les lieux, jusqu'ä co quo vdus lo trnuvioz. Si vous ne le trouvoz pas, ne
revenoz pas vers moi. »
11s s'eu allferent, scrutorout dans hoauooup de li(Mix, et ne le trouvöronl
pas. Enfin, ils allori'nt veis un piiits. allunierent uno lampe, et le viront assis
avec los serpeuts et les scorpimis, saus nonrriliirc, ni lioisson. Ils fironl
['.63] S" NAHASE (0 AOl'T^ 259
A ■ aJhm-tiM' ■■ hrv? ■ äirtlS. • A-(: • ö)^.n.A?' : ft^^'. : M •■ llKriftV : Ah "
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'i'h9"/.'-i- •■ 'nn">i' ■■ a)d.ahfi : "/n.? « («.('."Äutrö»- = A»f-A"tf»' • ?iA • .t'.»»«-
15 üA- : ^+ö»"r : •j.n : 'im.' '• flJHhf 'i- : nJiP •• •nii':'^ • mhrw ■• 'r»»Ti- .■ ;Jvti,
2. >,>] ^ A. — 5. post -flH-:! P, ()■ A udd. ■/•;JÄ-A-. — ti. hlKlC}»'] P, O, A »."VIIC}» (ar.
j^jj^s-'). — ib. posl "VA?" P, (), A add. ■ji'xi.. — 8. S] P, A S (Vi 0 — A (ar. ^y."~:\. —
11. fl>ii> ! .ttv-lic] P, 0, A (D.e.7-nK. — 12. posl ^-hl^i-V P, <), A a<i(f. fljoo-vii/i.t (BM =
Aj. — ib. tD.(i''%uc"öo-] A o>5»"u (ar. iao). — /ä. >,a] A a>iA. — 15. -nnf] ^ P, 0, A.
descendre vers lui des nordes, et ils le tirerent de lä. Ils se prostcrnercnt de-
vant lui, et lui direiit : « Pardonne-nous d'avoir peclie contre toi. « Saiut
Abba Siitieoii leur dit : « Pardonnez-moi mon peulie, car moi-meme je vous ai
attristes tous, et j'ai transgresse l'ordre de mon maitre, le superieur du cou-
vent. » Pendant qu'il demeiira dans ee puits, jusqu'ä ce qu'ils l'feMi
eussent tire, il ue mangea pas, et n(^ but pas du tout. Ils le conduisirent au
couvent, et il (y) denieura, en faisant des devotions, et en pratiquant beau-
coup l'ascetisme. Coumic ils l'hunoraient dans le oouvenl, il iie recherclia
pas les lionueurs de ce nionde. II les abaudouna, et il s'enfuit (loin) d'cux.
II s"(;ü alla cu cacliette. II parviiil a uu rociier, et se tiut dessus, })('ndan1
()0 jnurs, Sans dorniir. Puis, Tange du Seigneur vint vers lui, le consola, et
lui annon^a que le Seigneur l'avait appele pour le salut des Arnes de beau-
eoup (de gens). Alors, il se tint, pendant lö ans, sur une eolonne. La hau-
teur (de cette coloniic) ctail de ;{0 coudees. II faisait beaucciup de miracles et
de grandes guörisons. 11 instruisait tous ccux (pii venaient vers lui. Son pere
le chercha, niais il ne le trouva pas, et niourut avant de le voir. Sa mere,
beaucoup d'annees a])res, apprit sa renoninu'e. Elle vini vers lui. alors cpTil
se tenail sur la colunne; eile versa beaucuup de larmes, puis eile s'endurniit
2üO I.F. IJVRK Dil SYNAXAll'.i:. [464]
• O ... I, l- •■ "/y*"». : t\')"it\ ■■■• (»f^y^^ ■■ •V'J.fl • *?l'/''Wl : ?."/M.?i> : YM'.M'tl : h»" : .1'.
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Ä- •• n^'jj- ■• htixtia •■ hA •■ J»v- ■ y.aoÄh' ■ 'm^^ •■ ^n = 'Jäoo»- : Mis • "v^. -
hthhAl : WhVA'V: • hry-U. •■ "Arno»- = h'Ml-yi : i\,h*i.,?'i ■• i»h^.''VP,n '•
1. "h-inM : McftFn] P, o, A >,'iii.>iri/ii.f:. — 2. Trfl>-9"->] l', A, BM ^ •>«>•!;" les deux leuil-
lels de 0 qui suivent ici sonl illisibles sur la iiliolographie). — 4. {\y.m"/ -. '\*rt.l^] P, A,
BM fi" : fi . — Hk rt»-n-l] P, rtO-n ; A, BM, ",n.f. — 7-8. fl)ju>a> — Ai^^.n] > P, A. — S. m-s
*] > P, A. — /i. fflhft«;/. : n■vnw.l^] P, A m-Pt. — 9. mUM'] P, A <n;ii»'u'. — /Zi. y."»»!.' :
Yic] P, A h.frt-n : Ku:' (A «rW. ft-/- = niui-'i-).
an pied de la colonne du saint. Le saint dcraanda ä Notro-Seigncur lo Christ
de la rendre heureuse. Elle mourut, en dormant. Oii Finlmma au pied de la
colonne du saint.
Satan Ic jalousa, et Ic frappa ä un pied d'une plaie pemicieuse. (Son
pied) fut malade. II tontinua i^ se tenir sur un seul pied, pendant de nom-
breuses annees, jusqu'ä ce que les vers s'y raissent, et que les vers en tom-
bassent au pied dr la colonne. Un chef de brigands vint vers lui, et se re-
pentit pres de lui. (Le saint) interccda aupres de Notre-Seigneur le Christ ä
son sujet. (Notre-Seigneur) agrea la demande du saint. (Le brigand) demeura
(lä)peu de jours, et mourut danssa penitence. (Le saint) demandaä Notre-Sei-
gneur le Chiist de faire jaillir une source deau an pied d(^ la colonne pour
les gens qui venaient vers lui, piiisqvi'il Icur ötail dillicile (de trouver) de
l'eau ä boire.
Ensuite, il passa sur une aulre colonne elcvee, et sy tint pendant
30 ans. Lorsque 48 ans furent ecoules, pendaul lesquels il avait pratique
Tascetisme, etfait des devotions, il cmigra vers le Seigneur, qu'il avait aime.
Apres qu'il eut converti beaucoup dimpies et de paiens, qu'il les i-ul l'ait
entrer dans la i'oi de Notre-Seigneur le Chrisl, (juil eul iastruit beaucoup
de gcns, et les oul rcvclus des haliits du laonasticat, il devint comme un
In
|V,ö5] -.r \AHASK 0 AOUT). 261
»n/. •• Ä'J}tJi..e : h'w • 'li"}ft •■ M •■ fi'm • ^.ri/.«f. • Wh •• '/•firt.lJ- : JiDV'J- :
mfm-n:yy]' -. im^.h ■■ -Vri •• /".^li- = A^»*}/! • mJ^CJ'' = Mh-nf: ■• "/(l.^. ■• «»hflÄ-
A?' : -in ■ m/. : hiMhjf ■■ mi"7<:. •• rii(l"7'iA.l' ■• (nhnuy ■■ m-M' •■ \\,\' •■ yi
VMl:^'} •'• rnJiV ■■ h'^VPO- • Ihr/.-V • (Hfm'iYi/..'1' .- nihr^l- ■ flM.o»-ft : «jn.
.e. « }xi]\.h'n,hA: -■ y.'r,h^.'i ■■ nÄA-i: = aauhu •■ ö)-/->.nAvu- •■ eoA- ■• i»"ftA.v •
A'JAj'" : h"ri "
[rtA'r : i\t\rP'i ■ h'H- ■• AWi.'bii- ■ Yx'A-iP -V-
nwi-nA ■ fH'A'1- ! H,i'.n-ft • H^-TrA*- ■■ on'.i\i\p •.
n*A ■ i-TiÄ" •■ hiuM-tttM: '. hto'^'y^ ■■■.■■
äiai:? ■ M"p'i '■ MM ■ ji'.nA • Ä-zn^ :•]
[öiriH-J: : ^A'i- : höw •■ hö/.^.'i- ■ ^y:ti'i- •• ftv-,? ■•■■ n-i: ■ ^äti-'i- ■ »»vi- : M"
1. >u:n-Fn] P, A «rfc?. a-j.- : n-nw>v. — o-'i. mnn : i\9"", — >,-'/;^n..t'] I*, A, I5M, mo«»?, : a.
<!• : !^Ä0-1- ! iii)7<; : h"tHTn.y ■■ i>i\ ■■ ny" . — 4. post >ii)',-/-, P A, B.M r^W. rn^.e*¥t. — 5. i)ost
A-l'-sn P, A, BM rtfW. ),n : niTP-i. — 11. ii/h-riA] P Ain. — lö. hw-r'h] A i^m-p (EM = P).
angc du Seigncvir, et mounit eu paix. 11 lierita du royaunie des cieux.
Lorsque le patriarclic de la ville dWnlinclic cut appris que saiiit Ahlm
Sinu'on etait mort, il prit avec lui des pretres et dos diguitaires, et viut
vers le corps du saint. Ils le porterent avec de grands honneurs, ramone-
rent ä la ville dWntiorhc avec des psalmodies ,et avec des chants, et le
deposerent dans l'Eglise. II se pi'oduisit par son corps de uombreux nü-
racles et prodiges et de grandes guerisons. (hie le Seigneur ait pitie de
nous par sa priere, et que sa beuodictioii et soii iulentessiou soient avec
nous ä jamais ! Amen.
[Salut ä Simroii, qui avait forlifie ses reius
Par une corde de palmier sec, qui l'avail coupe et l'avait nnige!
Aussi, lorsque le superieur du couvent Fout chasse du monaslere,
Le Seigneur lui parla avec des paroics de riMiionIranc*;,
En disant : « Fais revriiir nion srrviteur Siinnui. »1
^En CO jour aussi luourut saiutr Supliic. Ccllf s;iinle etait de la raiiiillc
262 l.l'. l.IVÜK DT SYXANAIKK. [',m]
H/Wj». : VJ/-1- : «Hl/: : ■i\ÖA = lO'W.'l- ■ WYn'JV ■ flWl./. : (V"V. : rt\l\ • h*Vi\
jy/cyrn •• '>/•/" ■■ h^/n ■■ Tnctiinfiii- •■ y.hi: • «»^ft/nÄvii'i* •■ 'ri\^ ■■ h*p/\
■S.y •■ tiH'fiM •■ i\KH' •• m/.' •• rt»ft"7 ■• r"'Iil.rt • = ili'.-l'.P.';" = ft'/'f : InCMlS','
'll-l- ■• M '• amfiffnV'i. •• hW'iy.V ■■ ftvy ■•• afbCl- ■ »f^y: ■• h"! •• i\h"\i\^ •• fl» ,
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oo ' = .!..■ (BM - P). — ib. Am-A-J?] > P (BM =: A). — 9. «DnnA-r»v] A — (1 (BM = P). —
iO. ^--/nc] > P, (BM = A).
des empereurs. Elic avait des ricliesses et des biens. Elle partit an pays
de Rome avec ses trois fiUes, afm de recevoir le signe du Christ — gloire
ä Liii! L'empereur Adrien, sachant qu'elle etait cliretienne, la fit venir avec
ses iUles, et l'interrogea siir sa ville et son nom. Elle hii dii : « Mou pre-
mier nom est : Je suis chretieinir. Mos parents iii'ont nonimee Sophie. Je
suis d'uue excellente famille dltalir. Dans sa misericorde, Notre-Seigneur
Jesus-Christ — gloire a Lui ! — lui-meme m'a fait venir dans ta ville, afin que
j'olTrisse mes onl'ants en oblalion. » Elle eneouragea ses enfants, aiin qu'ils ne
craignissent pas les supplices du lyran. Apres que ses trois filles eurenl
acheve leur martyre, eile les ensevelit, et les inliuma hors de la ville de Rome.
Le surlendemaiii, eile s'en alla faire leur memoire avec beaucoup de femmes
de la ville. ihaiit arrivee ä leur lombeau, eile se prosterna, en priant et cn
disant : « O mes filles, (vous qui etes) parfaites et couronnees d'une cou-
ronnii qui ne se corrompra pas, prenez-moi avce vous. » Apres qu'elle eut dit
cela, eile mourut en paix. Elle Ful iuliumee avec ses enfants. Que le Sei-
gnour ait pitie de iious par sa priere pour les siecles des siecles ! Amen.j
[Salut a Sophie, qui se fil pauvrc,
10
[467] '." \AFIASK 10 AOU T . 263
Yitih ■■ M ■• A^'.'Uh : hrfxh • ttti ■■ .t'.n-ft :i:
•vn •■ y.^A-yp •• a-I: : \\(m • hM\9^ ■• ^/"j^^.fi ::=
3. Tfl/>] > A (RM = P). — ib. tiö»] > A (BM = P). — 6. !•>] A (BM := P).
— ib. posL /".-JU- A add. hm-'W (BM = P). — 0. n'^n] A u'Afi (BM = P).
A :iüs ii.
Avaiil prcfere le royanmi' des ciciix ä la royaiitö tcrrwstr
c!
Apres qu'elle eut fait memoire aujourd'lmi de ses trois enfants, et iioii
pas de trenle,
Alin qii'il accomplit son desir,
Le Seigneur rec.\i\, son äme.l
[Je dis saliif a lasciMc M((r(i<)i'(''inis.
(Se mortifiant) tellenienl ([ue sou corps dcviiil comme im hois sec !
Commc^ l'Esprit indiqua oü rinlunner,
Oll tfansporta son corps dans un sepnlcre nouvean,
Snr le dos de Irois haltules.l
Au noiii du l'eri', du Fils et du Saint-Esprit, un scul DIiu.
r.KCTl HE DU ''l NAIIASK (10 aOÜt^.
En ce jour niourut le roi Kzi'chia^, iils AWrluiz. de la poslerite de Uarid,
•264 [.l', lIVliK 1)11 SVX.WAIÜK. [4681
h'ryn\ ■ y.ii-y, ■.■. uh-. •■ y^y,')' •■ »h.in'yMo .- ut-hi- ■ yAv\' ■ ht\/.)i.A ■ n-
im : oi'h-v- '■ ön •■ v^i*' • rt(i(?o»- : ^^P:H' • toh'iihh •■ '/v"'r"/'/;ir<n>- .• r»n
'/•h : hj&rt. : Hnr:'i" : hhf^ ■■ y-tyi' •■ ^,n/-.^..A ■• h'rMi'i* •■•. «»^ia-»»- .- ?,«/ii.Än
Jl> : (U/i><p,)A.I>- : XV(> : «rVjPA : ?fh"7l>- ■• Uy.ll.CV?' ■ WA"0»- : Vj/"!' : tUl"
K* ! yixW'h • m,emT.h : wijv • (09,^.i. : jiAAv- ■• aiti •■ AAA • ?i";ii,Än»h.(: ••
AO-A ■ (0t\(\'i1^ •■• rö.ftn. ■• Ä..e.hA • hlll.^-nrlhC • htm : (P.e."V'Jhm>- : hT'Tl
1. llh./i»'.eoi.] P ruh.!- (A rtni-VI:... h.t"). — i/>. a»-fH] P, A nio- . — 3. J»'V"1"'/|] P n»
/"•Pöt A r'r'fO. — 3-4. >,n<n> : m->,-J:] P, A fn^n.' . — 6. >,5p"i»'V.i'.] P, A — v.e^-. n. ii.p./.
CO?»] P, A wACU}^.
de k tribii de ./»r/«. II n'y eilt pas de roi semblable ü ce justc, qui fut etabli
siir les cnfants (Tlsrael, apres le prophrte David. l<]n effet, tous les rois
iVlsrael adorerent les idoles et leur bätircnt des antels, ä l'exception de ce
roi. Gar lui-meme, lorsqii'il regna, l^risa les idoles, demolit leurs autels,
et detruisit Ic serpent d'airain (que) les enl'ants cVlsrael adoraient. Le Sei-
gneur le recompensa, peiidant les jours (de sou regne), au delä du bien
qu'il avait accompli lui-meme.
La quatorzieme aunce de son regne, Saiiäkn-m (Sennaelierib), roi de
Perse {Assijrir), vint, et assiegea Jurnaulcm. G'etait un roi extremement grand,
puissant et fort. (Ancun roi) ä son epoquc n'etail fort et puissant comme lui.
Tons les rois le craignaieut, et lui obeissaienl. Ezrcliias le craignit, et lui
envoya de largent et heaucoup de presents. Mais il ne les agrea pas, et
n'accepta rieu de lui. ScniKichcrih envoya (des messagers) ä Ezechins, en
(lui disant) qu'il etait indigue contrc lui. II lui fit des menaccs d'hostilitc,
(lui disant) que lui-meme l'aneantirait, et aueantirait sa ville. II blasphema
(laus sa langue impure conlre le Seigneur Tres-Haut et glorieux. II dit :
« Le Seigneur ue pourra pas vous sauver de ma main. » Puis, il (Mivoya a
Kzrcliias deux lettres. dans Icsqucllcs il ccrivit (des paroles) de blasplieme
10
[409] V NAIIASK 10 AOUT\ 2ß.-.
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'ili.f : fl»-A-|- • ft.'/- : Ä'^Ah'/.-U- •■ \\a» •• .t'ÄA. ■ W\'"j,^h' • AAA,!)- ■ fl>-A-S. '
ffl«|"|-A{P •■ fl».f."V> •■ rli'H^.eft : h'rhÄ.N- •• mrtnrh : Ah^H.^-n rfbC «
3. ^.'iii.j. : ih.r'cl P thjn'n : ^>,"/ii.>.-(l^r. : A >i°/ii.>,ii/h.r. : th ". — 4. hT'nhö'»-] P. A M"
rttiao- ar. O-'üa' JJ . — :>. VV|-n] P. A o/ii. rt. — ü. hiiU ■■ ti^A- : <l,li-fc"|-li] P, A 'l ■■ >,;■.
II. : W-A-. — 10. .tvHlc] P, A .e'7(U:. — 13-14. <>|.'\v : 7"f.] P, A — ■/ ! "»J-f..
et d'indignation. Ezechias pleura, dcchira ses vetements, sc revetit d'uu
cilice en poil, entra dans la muison du Seigneur, et pria devant lui, ea
disant : « Toi, ö Seigneur', tu sais ce qu'ont dit Seitiiacherib, roi de Perse
lAssijrif), et ses ministres. Puisque ce roi est (impie), aneantis toutes les
diviuites de la terre, car ce soat du bois et des pierres, mais toi seul, ö
Seiüiieur, tu es le Seiarneur Dieu Tout-Puissant. »
Mors, Ezpchuis euvoya uiic lettre au prophete Isaic II lui raconta ce
fiu'avait dit Sriuiachrrih, roi de Pcrse (Ass.), et lui demaiida de pricr pour lui.
Lc proplu'-tc Isaic lui repoiidit par la parole du Seigneur, et (lui) dit : « Fortifio
ton coeur, et ne crains pas, car le Seigneur doit faire contre Seniuivherib
une cliose merveilleuse, dout une semblable est inouie dans toute la terre. »
Cette nuif-lä, Tanu-e du Seicrneur Michel descendit du ciel, et tua de Tarmee
de Sennacherib 180.500 (hommes) en une lieure. Lorscpu; ceux qui restaient
ilu massacre se furent reveilles, (et) eurent trouve Tarniec massacree, ils
s'enfuirent vcrs le pays de Ferse {Ass.) avec le roi. Sennacherib entra dans
lc temple de ses dieux, aün de prier. Ses fds se souleverent contre lui, et lc
tuöreut. Ezechias iul sauve de sa niain, et gluriüa le Seigneur.
I' W^ :i.
206 II'. LIVUK Dl' SYNAXAIRE. [/,70]
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«n'iiöPV. • >i'/M- ••• jt^iUrnji-c : .e'.'/v/i/.v ■ n^a-foo- ■. a^s-aj:!»- •• h"'n •-
[rtA9" • Arlh'll^jPn ■ fitt ■ AAP • nu«!: :•:
1-2. m(<\\ —- .tt.e/l.'] P, A «».flt.J-nji. : ll>\\: : in{\/..'llt. : V'/M' : l\;\)/..r' ■■ m^ll : .e.(OV ■■ IBhA
M' ■■ .«öo-i- (A rt«"'/:!!) nh (A tnph) : vn.!)- : h.o.tt.pn = >n.,R = «»<'.tin : >ivii = .i'..e.'(.'; (A "hRv.^).
— 2. ante fl}t.n 1", A ndd. ",n.f : fli. - 3-'i. >i.0.i'..t'fi = V ] P, A — (\'l ■■ i . — 5. »iA>it] P, A
HA>i. — ih. 1I\1-J:] > P, A — 6. ""trtl : A" ' : ÖJ.V] I', A "l ' : A° ' : 0 ( A l-OB.ß«!! : A" ! 0/h,P.) Vll :
.P.-X: : >!)»•• (A mJifil-CWf) : «i.n. — ib. oi>",i:7] P, A "VöC.-»1- (A — ^). — ib. V7/"l] P, A —
■/• ! f"Ki'. (ar. — Aj. — 8. ab] P kö. ~ ib. »»i'ftA : /li.p.wl.] P, A «"'Cört.ii-. — 1). <i>A"-|.- •■ X
A-1-] P, A, BM xA°*ft. — 10. r>n] A mi^il. — ib. «»»j. <f.] ^ P, A, (BM = A). — i;^. Jit
<i»nti] P o»i- ' (BM = A).
l.ois(|iie le moment de la raort dlizf'chias approcha, le prophete Isair
entra aupres de liii. (Le roi) soiifTrait d'une maladie grave. {I.sa'ie ) lui dit :
« Prescris (tes dernieres volontes) ä tes fils, car voici que toi-meme tu vas
inourir. » Ezechia.s pria devant le Seigneur. Le prophete Isci'ie lui envoya a
nouveau (uu messager), et lui apprit que le Seigueur äjouterait ä ses jouis
If) autrcs annees. Lorsqu'il eut doniandc le sigue de cctte (elio.'^(^) ä huif,
il recula pour lui de cadran) solaii'c de lÜ degres. Tous les lois craigiiaicül
Ezrcliias, et lui oll'raieul des presents, car ils savaienl que le Seigueur
etait avec lui. 11 dcmeura daiis sa royaule pendant 29 aus. Tous les jours de
sa vie furent de 54 ans. II plut au Seigueur, et mourut. (II est l'auteur) de
la priere qu'il profera par lEspril-Saint, lorsqu'il fut gueri de sa maladie.
Elle est ecrite daus le Livre des Psaumes de David. Q)ue le Seigneur ait pitie
de uous par la priere de ses sainls! Amen.
(Salut ä Ez6chia.s! Lorsqu'il eut prie avec devotiou,
Unc periode (d'anuees) lui fuf ajouti'-e, depassaiil le uoudjre (fixe).
l' IS'J |J.
[471^ '.^ NAIIASft (m AOUTl. 267
5 rt'j.-n: • ri.f.n-n ■■ in?'.- - j.-iii^vfKh.c : v.r,lx^:l ■■ iiJ^A-f"»- = K"*'} «
[rtA'/' : A'i'/M- : (onh-yiuh ■■ "imc •■■.■■
?.A •• »!'/• •• rt'/'"/ •• (l'/'.P.V. •■ rtJ/n: :i:
"/DA : hcft-fft : i'.h'jfl»- ■■ ttto'ti'i' •• M'/: •• (;«: -i:
rnA •• "/UA-rt = A^'/'Ah •• V-C =;:
KiVl •■ .ftA-n/i ■• !*•+ : O'hC •• \\oD '. mrt .■ mo^-Mi •■ hhoo't '• iVnCM-tx ■ A"'|; ■•
/.i : riÄA-l: • A'JA«» ■ "/Ar = ^''^-J i]
4. post aj>,:4i:ü- P, A, BM a<^</. m^AÄft. — '••. ,nft] A <o (BM = P). — 12. annSi:'] P
Olli. <n. — 13. tnMi.-/.'] A mrtO<.V. (>') (BM - P). — il'. h'iK.U ■■ >.9"rty"«] A — ,i> ■■ A-rx..
Lorsqu'elles eurent oulrage la saintete (du Seigneur),
Les armees de Pcr.se (Ass.) tombereiil sous la maiii de Tango,
Et les ills (de Srinnirhn-ih) tuerent leur prince.]
En ce jour aussi sont les saints inartyrs David et ses freres, dans la
ville de Sain/är, au nord de VEf/ypte. (^ue le Seigneur ait pili(' de uous par
liMir prirre ! Amen.
|Salul a Ihivid et a scs l'reres, (ses) compagnons,
Qui ont ('-te niartyrs dans la torrc de Siut(/iii\'
(^u'ils repandenl la cli'-mence du Christ sur cette ville,
(Gar) oü la rosee de la clenience du liou Dieu
Ne toinlio pas, la contrec est aride!;
;Eu ce jdur aussi mourut Abbd Mdlllncn. Ce saint denieura au desert, en
etant revetu d'un ciliee en poil comme un monton. Lui-nienie lit croire au
Cl-irigt — gloire k Iaiü — Munurlindm el Saiu, i\\\\\ purilia de sa lepre. (^)ne le
Seigneur ait [)itie de muis pai' sa priere ponr les siecles des sieeles! Anien.J
2G8 I.F. IJVHK DU SYN.WAIRK. f'i72]
lfy/\r : A"'M;}"ri • wiy. = iy,r - \\h'y> ■<■■
Wion : n"7V' : T'/'«!-'/' •• ÄUA •• ^'»ci»"!»'.''/' •■ CA-*/. •:
<C. : ril^HH : Uf/o : jP/w'Jf.nö»- : Ar/nHl : hCA'/lJP'J : nWA* • «»»!'} : Hf»/i«l-
3. ftfr^] BM -tiH-ri. — 5. ^iTA?"»] A — y"«.
8. posl 6t\h- P, Ä add. HÖH car dans ces ms. la commemor. est placee apres Celle
d'Abraham). — 9. wv.nr.n'] P, A — yi. — ih. ftA-A^'t"n] P, A Art-y (P AAA- '). — 10. »i-
/*■] (prius) P, A. — (■/'. <i)->,1:] > P, A. — 11. iiivii(i»-i:] P, A — «»•<.. — 12. post au. P,
A (/(W. !•>.
[Salut ä Matthieii, qui demeura longlemps au desert,
Au point d'etre revetu de poil, comme uu mouton !
Aiin de faire voir sa saintete et ses miracles glorieux,
II lava par Teau du bapteme le Corps sordide de Marnicluiihn,
VA pai- la il purifia de la Irpro le corps de S(u-<i.\.
Au noni du Pi'to, du Fils et du Saint- I']sprit, uu soul Dieu.
LECTURE nV 5 NAIIASK (dd aOÜt " .
Eu ce jour iiiourut le saint ascetc .h'an, le soldat. Les pareuts de ce
Saint etaient chretiens. Lui-meme etait soldat dans l'armee de Loiilyänos (.lu-
lien), le roiimpie. Ce roi impie Tenvoja (en service) ainsi qued'autres soldats,
et lui ordunna de persecuter les chretiens dans tont lieu oü il irait. Lui-
nieme devant ses compagnons, les soldats, declara qu'il liaissait les ehre-
[473] 5" NAHASft (11 AOUT). :^69
'IV. • y.Mt'9" •■ rn('.Ä.A. •■ my.ih-n • ';"X''P'(" •■■ rt»*/il''ö' ■ \\f"* •■ /lijf-fl'-f-ö»- = AK
5 i»'v..-i- : nii-:!»!- •" h-'/ii.^'fKh.r: •• .i'.'rw./// : (Ij^a-i-- : öin/.hi: = v»m- • 'rriA.v ■■
[nii/: •• (iAl- ! ^ii<:/;. = Kn ■• hnc.vr ■■ Jia?i « -h-ji.- • ^«Jft = »iv- : M'p.
AU* ! hhlin. : A-f: • nhrt/l- ■■ h'ittH ■■ d.ff'^i' " afttfl-tth'1' ■■ MH ■ "itt'C. •■ Of
3-4. A«,e.-.-;-'/] P, A rt*.wv. — 4. post «»hö-C-C P, A (/rfc?. ilft'^?". — 4-.".. pnst ■ih9"£-1-\ P,
A fl^c?. «»«■»vii/i-'l-. — '•>. f^t] A ^o-i. — /i^. ffl^PA'C] P «o.e>i.'i;. --11. virmn] P »•nn.
liens, et qn'il leur ferait la L,niorro. Mais, eii cachette, il combatlait pour eux,
leiir faisait du Inen, et leur donnait tout co qu'ils voulaieut. Continuellement,
il jeünait, priait, et faisait raumone. II niena !a vle des justcs. II plut au
Seigneur, et mourut. Beaucoup de miracles apparurent ;i son tombeau.
Que le Seigneur ait pilie de nous par sa priere, et que sa benediction soit
avec nous! Amen.
[Je dis salut a Jccdi, le soldat,
Qui caelia ä ses compagnons (ses) pratiques cliretiennos!
II fit du bien aux fideles, en (ayant l'air) de les tuer et de les faire st)ulTrir.
C'est ])Ourqnoi le Seigneur vivificalenr Tappela :
Qiii' k's iKiccs des cieu.r snicnt iircc cot ('poiix!]
[En ce jour monrut Milxi Abraliain le second. Les parents de ce saint
etaient fort riciies. Ils Televerent dans la discipline et dans la craintc du
Seigneur. Lorsqu'il fnl grand, ils lui amenerent une femme, malgre sa
Pv'lll. OU. — T. IX. — F. 'J. li*
270 I.K I.lVIiR ])U SYNAXAIHi;. [474]
til' '■ h/.'\'' '■ i/'l» •• 'An •■ 'h'lW.hnAW. ■ aunöh •■ h'ril'l- ■■ ""Cnt- •■ h'iW •■ v.fin
i:,u : MVn •• /.IUI • \\,V • UA\ ••• m>U. •• ö»-i1'l:l: : "»'/i'.'l' ■■ '."'lif- = «»Ä./'.f.
'J : »K'HIA : tWVjV ■■ tmi\\v\- : H,t'.'l"7.rn •■ n|: : rt.Ot'- •■ «»?.l'"y."V/. ■• \"iw'V ■
J,J»"|/ : ;'kl'/j : 'JA«" •■ 'P''|: : Kn-I>- : rtl?,ö"- : fl»:'»l'.'I- : A-|: : 'V/.V ■ 'IUI':"' ■• «»
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ll,^«)- :: flihWi'l" •■ AA'I- • nh ! a*'WV ■• i\,-l- •■ my-f-ao' ! mhaf-y.jf'oo- -. h<wvil
l'A.\rav V. mChV-a»- ■ i\i\h ■ Olli • ''»Ah- •' ^z»"/'/- •• «M/llTJ^ •" HlH: ■• «»A.^..«'.'
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2. n.|-] ßM fU-P. ~ ih. ö/W:] A T,*:'!:-)! (BM = P). — iV^ -y-^-p] P, A -Til-. — 0. <nA-n
rt] ita 15:\1 : P, A mM\(\. — //'. ■»"V] A «»-.f. (BM Ofci.... '*>*). — 7. — v^.O«»-] Ua BiM : P, A
— ■v>if>ö«»-. — 11-12. on-n^ : fl»-ni.;»] - fl>-n-j.-i: : «m-ni. — i'i. «»Ah.] A t»» (BM = P).
Hl
volonte. La septicmc (nuil), tandis qu'il etait assis sur son lit, la gräce du
Seigneur le secoiia. II partil de la maison nuptialo. Alors qu'uiie lumiere le
conduisait, 11 trouva uue maison vide. 11 y liabita, nuira la porte, el ne laissa
qu'une petite fenetrc, par laquclle 11 recevait la nourriture.
Dix ans apres qn'il out quilte le nionde, son pere et sa mere moninrent,
et Uli laisserent une foiiuno eonsiderable. 11 la dislriliua avix pauvrcs et aux
indigents. Pour lui, il persevera dans la priere et dans Ic jeüne frequent. II
ne posseda rien, sauf un manteau, un cilice, une ecuelle et une natle. 11 pra-
tiqua ainsi i'ascetisme pendant 50 ans. Des paiens, petits et grands, se trou-
vaient dans une ville, et personne ne pouvait les convertir ä la foi droitc.
Un jour, Teveque, s'etant souvenu de la foi cl de la sagesse i\' Ahha Ahntluttn,
lui iniposa de deveuir pretre, et le fit convertir ces paiens. DiHicileniLiit il
Tordonna prelre. II l'envoya lä. Etant arrive a la ville (des paiens), il cons-
truisit une eslise, et v fit l'olTice. II demanda au Seisrneur de les convertir ä
sa propre coniiaissance. Un jour, il eutra dans le temple de leurs idoles, et
les fit tomber de leur place. Les gens de la ville, voyant (cola), furent reni-
plis de cülere; ils le frapperent beaueoup, et l'expulserent de la ville. La nuit
etaut arrivee, ils le Irouvercnl dans Teglise, en Iraiu de prier. De nouveau,
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[475] 5» NAIIASK IJ AOUT). 271
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ils raltacherent avec des corcles, et le Iraiuerenl liors de la ville. Ils lui je-
terent des pierrcs, le laisserent ä demi mort, et partirent. Apres qu'il se fut
leve par la force du Seigiicur, ils le trouverent cn train do prier pour Iciii'
couversioii. II dciiicura ainsi pciulaut 10 ans, alurs qu'ils l'attachaieiit cl
le trainaieiit. Lorsque le SeigiiGur eul vu sa perseverance, il coaverfit Ic
coeur (des pai'ens) ä sa propre l'oi. ils fureiit bapiises au iioni du Pere, du
Fils et du Saint-Esprit, depuis les plus polits jusqu'aux plus grands, et ils
Curcnt forls daus la foi du (Mirisl.
\l)li(i Mjidluiin, voyaut la force de Icur foi, ci-aiguil qu'ils ne lui altriljuas-
sent ä lui-uieinc uue vainc gloin'. II pria le Seigaeur, signa la ville du siguc
de la croix. parlil, saus (pie persouno le sül, el alla daiis uu(^ autre ville. Satini,
renneuildu bleu, condiatlll cnutre lui avec de uouibreux fanh'mies cirrayauls,
mais le saint le vainquit par la force de sa priere. II coutinua h praliquer
Tascetisme pendant de uonüjreuses annees, avec uue graude devotion. üu
jour ne se passait pas pour lui saus larmes. II uc riait pas avec ses dents; il
ue souiiail pas avec ses levres; il n'oiguait |ias son corps il'liuile; il ne se
lavait pas Ic visage cl les pieds avec de Teau; il meditait, comme s'il allait
nidurii- II' jour lueuie.
l-orsque sou fi'ere selun la cliair iiKiurul. il laissa une fille de 7 ans. Klle
272 l.l'. I.IVUF, \)V SYNAXAIRR. \/u(\]
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«■>. — I.J. >iy"iV] P WH (sic>
'nun. I'.llc lui
le
s'appelait Marie. Ses parents la conduisirent aupres dWbbd Ahml.
tut confiee. (II se mit) ä lui enseigner la cruinto du Seigneur avec la priere, 1
jeüue, leslarmes, riiumilite, jusqu'ä ce qu'elle füt ägee de 20 ans. Alors, Satan
exerea (son) zelc conlre eile. 11 rcnßamma d'amour avec un moine, eu sorte
qu'elle perdit sa virginite, changea ses liabits (monastiques) et son volle, et
s'enalladans une autre ville. Celle nuil-lä, le saint eut une vision. Un grand
serpent etait en train de devorer une colombe, etpeu de temps apres il la vomis-
saitäsespieds. Lelendemain, comme Mortemanquait k sa place, .1/'/'« Abraham
hü epouvanle. 11 demaiula avec larmes au Seigneur de la lui faire retrouver.
Pen de jours apres, lorsqu'il eut appris oü eile se trouvail, il changea son
habit (de moine), couvrit son visage, afin qu'on ne le reconnül pas, monta
sur son cheval, et se revetit d'un habit de soldal.
11 alla a la ville (en qucstion). Elanf |)arvenu lä, il entra oü se trouvait
Marie. Lorsqu'il Teut vue, (alfublee) d'liabils de cabareticre, il s'altrista fort
de ce ([u'elle avail abandonne sa devotiou. Cependant, il ne la salua pas, aiin
qu'elle ne s'enfuit pas (loin) de lui. Puis il donna au maitre de la maison un
denier, qu'il av^it empörte avec lui, aOn qu'il lui preparät ä nuinger et ä
bolre, pour sc rcjouir avec Marie, alors (pi'il semblait ä (ccUc-ci) quo ce qu'il
VDulait d'elle c'etait une ceuvre de peche. Apres le souper, cllc Fintroduisit
[477] ;V NAHASK II AOlTi. 273
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'\4A] An. — 10. (DhiD-ö?.] A o>, . — 12. ii)f:!>"i] A v-rwci-. — 1 '■ «»imi- : fiiiait] A nn
dans rinterieur de la maison. 11 ferma la porte, la prit par la main, el se
montra ä eile. Lorsqu'elle l'out reconiui, eile devint comme un cadavre. 11 lui
dit : « Ne crains pas, ö ma fille, car ton pcche sera sur moi. Aucun homme
n'est Sans peche, sauf le Seigneiir seul. Viens; retourne ä ta premiere maniere
de vivre. » Elle lui dit : » Öui. » Le Icndeniain, il la prit avec lui, et la fit
nioiilrr sur son cheval. Lui-meme la conduisait,, II alla, en se rejouissant de
ce qu'il avait arraclie sa lille ä la main de Salaii. Ktant arrive ä Tendroit (oü
eile demeurait), il Tenferma dans (sa) maison. Elle persevrra ä faire penilence
par le port du cilice, la devotion et Thumilitc, au poinl (jue tous reux qui
entendaient ses o-emissements s'etonnaient. Le Seigneur fit v(Kr par son
intermediaire des miracles et des prodiges : l'expulsion des demons et la
guerison des malades. Dix ans apres qu'il eut vu la penitence (de Marie),
Abba Abraham mourut, (äge) de 70 ans, en glorifiant le Seigneur. Marie per-
severa cinq autres annees ä augmenter (sa) devotion avec larmes, jour et nuit.
Puis, eile mourut. Ceux qui la virent donnrrent gloire au Seigneur a cause
de rintensitc de la lumiere ([ui etait sur son visage. Que le Seigneur ait pitie
de nous par la prierc (iVAhba Abraham) pour les siecles des siecles !]
[Salut ä Abraham, t[ii[ fiil cliasse, el qui l'iil baLlu,
27', I.l'. I IVni', Dl SY.N.WAIUK. [MS]
o^Wti ■ tnM- ■■ 'lof'tn-'l' •• M"h^. ■ hi'-rt. •• tmfun :•:
tytxtm ■■ Ä.md • h'j"'». ■■ uth'rtjfy.'n- ■• tiAun •■:•■
[rtA'/' •■ A^A^ft • ^'J'/" •• huA ■ eivs. :::
AHÄfl»-/' ■ n^rt. ■■ Ari»->.l/ •• 'm.r-l- •• ?i'/'V •■ '»"•?•?. :•:
?iA ■• "z+n- ■• /"CJ-f- • fl»?»A ■ 'i'.S"-f- : VIS- ::= 10
\_i\^r ■■ AihA • "7.»i^.A : ^jp"*?!/^- •• Hvn/. -•
i. >.y"i)(:>?"v] 1' -h-rvcs. — :>. h.ii"/n] A h..eo-/-n. — 7. ^ö«;-] P ,e>iS-. — lO. «i:?-*] r
Jusqu'ä ce qu'il eiit coiiverti les paieiis de la perdition et de Fiiifidelite !
11 arracha l'äme de sa fille captive ä la gueule du serpent.
Eu effet, il ne se rassasia pas du Service (divin) et d'un ascetisme parfait;
Cinquante annees furent pour lui peu de jours.]
[En ce jour aussi inourut Ablni Philippe du couvent de Bizan. Que le Sei-
gneui- aitpilie de nous par sa priere pour les siecles des siecles! Amen.]
[Salut a Philippe, qui put i'aire traverser
A rhomme qui Tavait appele les tlotsdu tdrrent (de la saison) despluies!
Alorsqiie oeux qui observenl sa regle, et qui marclient dans sa voie,
Racontent sa puissance et louent son n-uvre,
(.le dis) salut, salul ä ses bons fils.]
[Salut a Tül;ln-}lilx(\'el, qui des sajeunesse est demeure
A ehauter des cantiques et a psalmodier des psaumes!
« Apres que j'eus vu dans le ciel uue ville lumineuse,
[479] (V NAIIASI'; 12 Aol T. 275
?i'rjn/. ■■ 'ft«^f:j? ■ h+ä^-^jp • flinv.rt'i- • Ji'z-hn'/r/ • 'J*pp • ■t\U".'> ■■•• m-iaoq .•
4.e : h«n : y.M: ■■ \i(:f\l:!f',''P.'l- ■■• öJ-lft. • nwA • hrt«» ■• 'i*P? ■• ii 'M-- ■■ "/A • i m ^
7. "^"Vl.] i\ A >.5»"t'^;JA^'V. — i'lf. anle iw'hArv 1*, A (idd. h-k-r ■■ l\-ltil- ■■ /hrt-c. —
8. ante *.(^n->, P, A <idd. .i'.>i-fc. — '■)■ m-M: i', A — ih. iru. ■■ -l-Ä/. ] P, A 'IjOct'. —
11. h.)i>] A hJiV-. — iV'. post fDh.r'V'lV. I* 'a/(/. m',■^^ : JiAIIV : «nh/yv-V/.. //'• mVh.]
P, A — h.>.. - 12. M ■■ hT/.y.-n'\ 1% A h-v' ■■ h . — il>. >.rt»'/l] A >,aD.-,-/: (P ante 'hhr •■
add. •vre : möoinn.
Au momeiitoii Tun me rcmit sur lu li'rre, rcmplie de leuebres,
Du l'ond de nion coeur, dil-il, j'ai pleure aoiereuient. »]
Au 1)1 Uli du Prre, du Fils et du Saint-Esprit, uii seul Dieu.
LKCTURK DU () NAHASK (12 aOÜt).
En ee jour est saiiile Jidicdr, martvre. Cctic ascete ('lait de la ville de
Cesaree de Cappadocc. Elle herita de ses parents de nombreuses richesses. Uu
homme malhonuete agit iuiqucment euvers eile, et lui prittoutes ses richesses,
sa fortune, ses serviteurs et ses servantes par un soudoienient (donue au
juge). Lorsque cet (homme) malhouuete sut que la saiutc voulail l'accuser
et devoiler sou iniquite et ses paroles de uiensonge, il l'accusa lui-meiiie
aupres du juge de la ville de Cuppadoce, (disaut) qu'idle etait chnHieuuc. l^lle
se dil eu clle-meme : « Les biens de ce monde pas^ager ne sout rieii ; voici
(ju'oii a agi ini<[uemeiit envers moi, et qu'ou (me) les a pris par fi)rce. Si
moi-meme j'acquiers les demcures qui sont dans In ciel, personuc ne pourra
me les prendre. »
27(i M'. l.IVHK DU SVNAXAIHE. ['>m
Ä9"AA : V'ii'j •• fl»f:4* •• fl»n<-t: • Ä<..e. :•]
1. l-h?""/^] P, A — o»>l- (P — «ro:^. sie). — .'). ffltfA-] P, A (oif-fr-. — 'i. (ixmr.'C = m- :>i ]
A .R.e.e.1' ! m- ■■ -h : mmvC'C... — 'i-5. >,£] A >,.e..ih. — 5. wh.ftVirf."!] 1\ A — rtli<f.. — /A. >.?«•
^jy , -jö,^^] p^ A "/" = >.' . — 11. 7,-F"/] <» >.01- (A = P). — Ik tim. ! lim ] I' im«" = m
(0 öi»h^). — 14. hr'filQ 0 flh' (A ^= P).
1(1
Lorsqu'elle fut arrivee aupres du juge, et qu'fUc se fut teniie dcvaul lui,
(>lle coiitessa (sa foi), et dit : « .Je suis cliretieune. Publiquement, je confesse
mon Seiijneur Jesus-Christ. Fils ilu Seigneur vivaui, createur des cieux, de
la terre, et de tout ce qui est en eux. » Le juge se mit en colere, et ordonna
(de la brüler). Oa la jeta daus le feu, et eile rendit son äme dans la main du
Seigneur. Le feu ne touclia point du tout son Corps, mais on la fit sortir du
feu, comme si eile sortait de l'eau. Elle re(;'ut en echange de ses l.iens et de
sa fortune le royaume eternel, qui n'a pas de fin. Saint Basilc l'a louee
beaucoup. (Hie le Seigneur ait pitie de nous par sa pricre, et que sa bene-
diction soit avec nous! Amen.
[Salut a Julictte ä cause de ses bonnes leuvres !
Lorscju'on l'eut fait entrer dans la fournaise, sur l'accusation dun liomme
mechant,
Alors qu'il n'y avait pas sur eile de tiaces de brülure,
Elle sortit du feu, comme si eile sortait de l'eau,
A rinstar de l'or eprouve et de l'argent purifie.]
[4Sr (i- NAIIASK i|2 MWT. 277 '
4'S.rt : M •■ A/rJ^i •■ 'r/"ni.<:.'l' ■• 4'.p.0-> •• •nil-:^'/- •• Uhtm •■ rti^"'/ : o-h-l-- •• \
^s-ft •• ^^ •• A.'rj"! : hJtw : f:?if • muh»» •• rt?""/ •• hr%v- •••• m^n ■ <<.Ä»n : j,.
[rtAiT : A^n ■ 'P.9v ■• hChjf ■ inC ■■ 'I«»A.A- :•:
K)n ■ yA-h.m\ •■ a-p •• WKiifi^v- ■■ mh.ih'il'ti" ■•■■
[rtAir : A*^rt. : n,'l-h : flJ'i'.ArtTl-h • in-C « ' A ISSa.
2. •va.p.] P, A. — (/'. 'l-sn] P, A. — 4. 4'.e.o^] > 1', A. — //'. «n-V/.] A. —
7. i»",-.(',i] I', A w'Vf. — '■». 7-iir.] I' "/-(if. (<) = A). — 11. nh.ti).p.v- = rn>,.i>i-v ] I* nh.thv>n'-
(0 =: A). — 12. xwi/t] P /.««". — 13. oi>,»v'0 r «nw"/. (Ici dans 1', O et A suit la com-
memoralion de sainte Marie-Madeleine; cf. le mois d'llamle, p. 433 ['il7].) Ces deux
saläm sc liseiit dans A et BM (601, f. 136 v.).
Ell ce jour aussi moiirut le Pere saint, illustre, devot et ascete ,1/)/«/
Wisä, disciple du L;Tand sainl Milxt Slnodd. Ce saint demeura avec saint Ahlxi
Siiwdä de nombreuses annees, alors qu'il lui obeissait. Saint Ahlxi Siiuxlii hii
revela beaucoup de mysteres saints, comme lui-meme (les) avait appris de
Notre-Seiuneur Ji'sits-Chrisl — "'loire ä Lui! 11 ecrivit le coml)at de saint
Aliha Siiiodä, selon (ce) qu'il avait vu, et selou (ce) tpi'il avait appris de
iiii. i.orsqu'il eut acheve sa bonne course, il pliit au Seigneur, et mourut en
paix. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa priere ! Amen.
rSalut a Aiilxt U'/y/, qui, ressemblant au tvpe du serviteur,
Fut le disciple de Sinodd, lorscju'il se Irouva au desert,
Alors qu'il lui obeissait sans negligence et saus impatience !
Lorsqu'ii Tut inorl. il ecrivif son combat,
Selon qu'il avait ete enseigne par lui, el avait retenu tout.]
Salut ä la dedicace de ton cglise, et conjointement ä la translation (de ton
Corps),
27.S 1,1', l.l\ l!i: Dl' SVWWlKi:. l''821
hff ■■ 7;h»>> ■ Artic:"» : "'ih/.i: •••
lfif\'r ■• A^i.i'-A.e : i/'fA«»;J- •■ fmtp^i' •■
hfi/.^.'l- •■ V'r ■■ Ih'ill •• 'HIA ■ H'JI- "
h'^m.h'tt.h.i: ■ Äfl>-'J5'. = A.'j- "•]
[rtA'/" •■ KflA ■ tmidAf. •■ fmrv/. •••■
'.''m.h'l- • il^iitt' ■■ IIP/, ■l-
/wrt+A" ■• AroA.«*.' •• M\ ■ lUh/. -V-
1. yiiiiiy] BM o/;k ii. — 2. ni\y.,!.'i A iirt . — 10. Cetle commemoration avec le sa-
U\m sc lit dans A.
Lorsqu'elle eut lieu Ic (i du mois de la moisson,
Heivdd, vaiiiqueur avec la courte epee de Mielit-l !
Les betes sauvages, les lions et les tigres
N'out pas pu te hlesser avec (leurs) deuts et (leurs) griffes!]
[Salut ä Jiilit'ttc, qui suivit daus la mort
Celle qui jadis avec eile avait chnisi la vie !
Elle muurut aujourd'hui, eu disaut ces (paroles),
Conforniement ä la priere que faisait Eupraxic :
« Seigneur, appelle-nioi. n]
[En ce jour aussi inourut saint Takla-'Ijjasous VApostoJinue, martyr. II l'ul
tue par la main des paieus. (^)ue sa benediction soit avec uous! Amen.]
[Je dis salut au üocteur spirituel,
Oui a porle Ic peche de sou peuple!
Lorsqu'il s'est souveuu de la croix du Fils,
['.83] -r NAIIASK (13 AOl'Ti. 27U
•/■»JA ■ hS{\'t\ : n^-n"* : OÖfm : iPil- : M/. :•:■
(OttP.'i •• r/il'} • hfltt ' M^'lh : hrt/. ::=]
hffn ■■ /AV/hrt. •• '/">nn «
n»i/: ■• öA'l- ■■ /.MO ■■ h-nr.Knrh.c •■ «»aWi • "/n.^' •• inch-A • ri)n.vj" •• a
hSh-tir •■ «.f.-* •• fljji'.n.A" • VC- ■ •nhrt.-lh : .w; ■ 'lo'jft .- m-'irt»A.«^.- = Ah =
fl)A.p. •• rnjp.hfl»-'> : n-i-- ■ 'i./'v;. : infmyry/,v •■ AWA- • "/A?" :: fl>fl»-hi:h. •■ rih
ii' •■ hiiih'i'i ■ ^.e.Til" ■• .«'.-'J-JA : «VL-jp'/' • flJA*;./- : hrAhv ! n/";i - hti
flJA.p. • flie-iLA?* • M/:''^'i?»h • iwMi' • >n\\.Y\{\,h.i: •• anMx'ii ■• ihWi •■ ah
ö»- • All'}'!: ■• «.P.-* ■• fllAnhrt.'l: ■ Vi'/- : mlV. : ^.^.Oi-aO' : fll.ftÄ.AP- : (Ojffl'in
5. mii.'/}" : ft] P, A Xl (O — A). — (i. h.r^-fes'"] P, A h.yU9", 0 = A ,et fsic infra).
— 6-7. Ati : (nA.P.... ni.-] P, 0, A mM- = Ali (0 l\' : w ')... nt. — 8. -hefi^- = .e.-WA] > P,
A. (). — ib. >,'r'\»i>] P, A, 0 hr"\\u — 10, 12. <»aä] P, 0, A rn.A-.p. (ar. t-'J^). —
11 fi-i-ivcro"- : A>iA : h.<oA.';.] 1*, 0, A .fni-V}" : All : >,.a»A.p.. — 12-13. (Diivvr... »•■/•] P, 0,
A fl»ll>,-/ni : ... in»!-/- (O wAniVI: = J'ir-).
Tükid-' lijusuiis a brise avec uue pierre (iine de) ses cöles,
Et a ceint aussi ses reins avec une numelle de fei.]
Au noin du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seulDieu.
LECTUUK Dl 7 NMIASK ll3 aOÜt).
I'^ii ce joui' le Seigneur envoya son grand ange Gahrirl. II auuonea ä Jim-
rhiiii le Juste, et lui dit : k Voici que ta femme Ainie concevra, et renl'antera
uuenfant, par(lequel) survieiidroiit la joie et le salutdu monde eutier. » C'elaM
donc au sujet de Notre-Danie la Salute Vierge Marie, Mere de notre Dieu seluii
la cliair. Eu i'flet, le juste Joachim et sa femme Anne etaient avauces daus
leurs jours et u'avaieiil pas engeudn'' d'i'ufant, car Anne etait sterile. C'est
p(iur(|U(.>i ils elaient extrememeut tristes, car les enfanis d'lsiiiel meprisaient
ceux qui n'engcudraient pas d'imfaut, et lui disaient : « O toi, qui es prive
de la henediclion du Seigueur. » A cause de la tristessc de leur cciuir, ce
juste et sa femme j(,'iiaaieut contiuuellemeut, priaient, et suppliaient le Sei-
280 l.h: I.IVUK \)V SYXAXAmK. ['im]
't-'-O' ■■ wi •• h^ULhihhA: ■■ rt.A.i- • riu/n'jA'/- ■: ann^.h. : '^n = r.rö'; •■ «»au
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A- : l»"ftA,V •• W%1 ■■•
2. in>,öi>-Tr-(:] A o»?. ffl. — 3. iifliA'}-] P, <• limft.e-}", A limAÄ-Vt}". — 7. Drt'l*] A »Am-V.
— 7-iS. fl)A,P.... n-/:] I*, (>, A fl>At... O-t (ar. bjll. — 8. post n-f: P, 0, A add. m.-i-ncu (P m.ß
n ) >iö.e.-V-tü-. — 8-'.t. nvv■f:h^^] P, (» n7.>l:V/ (A om.). ~ 9. o-/:] P, <), A «If:. — 10. 'hr'm-
>.1:] A nfl>->.1: ((», P = A). — 11. mtonlUi^] 1', 0, A •1-9"1)Ut = »f-rt- (A Vf-ft-) 'iftiT' i ar.
gneur, nuit et jour. 11s etaient arrives .'i la senilite et ä la vioillesse. Ils im-
ploraient coiitinucllement, priaient le Seigneur, et lui faisaient le voeu qua
Fenfant qu'ils engendreraient, ils le mettraieiit comme ministrc dans le
temple du Seigneur.
Pendant que Joacliirii Ic Jtiste sn trouvait sur la montagne (du temple),
priait et suppliait continuellement, voici quo le sonimeil desccndit sur lui,
et qu'il dormit. L'ange du Seigneur (.itbriel lui apparut, et lui annonga quo
sa fenime Anin' concevrait, et enfanterait un enfant par lequel il se rejouirait,
et au sujet duquel pareillement le monde entier se rejouirait et exulterait,
et par (lequel) il serait sauve. Lorsqu'il se fut reveillc de son sommeil,
il vint ä sa niaison, et raeonta ä sa femme Anne ce qu'il avait vu. Ils crurent
ä cette vision. Elle con^ut des ce moment et enfanta Notre-Dame la Sainte
Vierge Marie. Elle fut glorifiee (bien) au-dessus de toutes les femmes du
monde. Oue le Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et que sa benediction
soitavec nous! Amen.
[Salut ä ta conception, conception spirituelle,
in
[485] 7- XAHASK (13 AOLIT). 281
i/.AH' ■ A'fiP ■• '»'.v/n ■• x-.p.'^h. ■ .er:'/; ;:=
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Ü)-ft'f- : APöi- : nh^/;?.li. :: ht\0« : Wl'PC.eTj- = »O- : SV.* ■■ Ol: ■• 1111^.',"
■iiirao' : flin ■ h'ryAi'ao' .. j,a : ^.ila- ■ h»» = fl>-?i'i; = h.Ajpn « «»n : iP.ft.A- •
fl»-?»'|.- •• h(.7i-fft : flJA^. : ^l^ll.^•n/h.(: • /ii.efl»- « w^n : ^^^/d/. .- h"jii.?i> = h
2. Möo-] P .e^töo-. — 4. .*AP] A A-Ilf (O omet ce saläm). — (1. n>nn>] . P, 0, A. —
7. <*ll] P, O, A mcn. — 7-S. post -MC^ P, 0, A add. ii<;.A^n. — 8. posl ?«-vt A add. >,A (ar.
liU). — 11. ',(t* : fij:] P, <), A >-4..*>. — 12. ;en,rt- />/.s-] P, 0, A .e-tiA-. — /7'. >i«o >] P, 0, A
. — 13. post V.>"V(U-> P, (), A ac?c?. +£y"^-.
>.ri
A laquelle n'a pas participe le souille, et ä laquelle u'a pas ete associe le
debauche !
Au moment oü, (moi) laboiireur, je peiiie pour ta louange, Marie,
Que ta justice arrose de pluie le champ de mon coeur,
Et que ta honte aussi fa.sse niiirir les graiiies de ma parole!]
En ce jour aussi est la lete de Tapölre illustre Piene, chef des apötres.
En effet, c'est cu ce jour qu'il confessa au milieu des disciples, et qu'il dit
que le Christ etait le Pils du Seigueur. Lorsque Notre-Seigneur les eut
emmenes hors de la ville de Cesarc'e, comrne dit ri']vangile sainl, il leur
demanda : Que disent les hommes au siijet (du Christ)'? En elTet, lui-menie
connaissait toutes les pensees el (tous) les sentiments des hommes. Mais
il les einniena senls hors de la ville, afin (ju'il leur (Vit possible d'exprimer
ce quils pensaieni dans leur creur ä son sujet. En effet, les apötres ötaient
divises cntre eux a sun sujet. Certains d'entre eux disaient qu'il etait Elie.
D'autros disaient qu'il etait un des proplietes. Pierre se fAcha contre eux,
el leur dit : « Mais le Christ est le Fils du Seigneur vivant. » Lorsque Nolre-
1. Mallh., XVI, 13.
282 l,l'. I.IMIK Dl SYN'AXAIUE. [VS61
'il' •• hoi'öyui»' ■■ h'^m.hi ■■ h'i'h ■■ Uli: : tUxl-.fot*- : ri»-JftÄA"ö»- ■• r"H' ' y-
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[rtA'/' : h'{\l\ • AÄ.Tr;rt ■• ftV'/" :
{M\ •• Ahcft-f-ft ■ hr'V • hff« : fliAft : hr^'n ■ vr -v-
h^\l^"^• ■• Ah •• .f.lLA" • M^'P • my.9" • 15
1. >."ni.>.>] > P, O, A. — il?'. ante ?"•>•;■, P, 0, A add. ioy.n.(vaa-. — 2-3. >.V-|- : fl>->.|.] >
P, A (0 o/«. >,vi- — .R-riA-). — 'i- iniöo] P, O, A fl>.e(i. i wao, — 5. fl>.cfi,] P, (), A «».ciua".
— 7-8. \\im : — /iiTC^-r] A ; mais ces mots sont dans l'ar. — y. ft..'/>wvt] P, 0, A ft.,')»V-/-.
— 10. (DAA'i^-] P, 0, A. — ib. fD4-t\a)-(\\-'\ P, <>, A ow. <d. — 13. amOTt] P ow. ro: O
Seigneur eut su cela, Notre-Soigneur les emmeiia seuls liors de la ville, et
leur ilemanda : Qiir tlisfiit les hununcs d iikhi snjct? Ilsdirent (la pensee) qui elail
dans leur äiiio : Ccrtniiis disrnt ifiir In es Klir ; d'anl res iliscnl (juc tu es I im des
prophl'trs. Notre-Seigueur dil a Pierre : Mais toi, qiie dis-tii ' ? 11 confessa, conime
il avait parle aux apötres, alors qu'ils se Irouvaiciit seuls, et il dit : Tu es Je
Clirist Je Fils du Seif/neur ricuiit'-. C'est pourquoi Xotre-Seigneur le declara
bienlieureux et lui donna le.s clefs du royaume des cieüx, afin de delier et
de Her. Üepuis ce jour, Tapötre Pierre devint le rlief de tous les apötres, el
il tint la place de i\otrp-Seigiieui' dans la ville de Piouie. II est constitue sur
tous les princes du nionde, les palriarches, les melropolites, les evcques, les
pretres, les diacres, et toute laclericature sacerdotale. Gloire ä Notre-Seigneur
Jesus-CJnist pour les siecles des siecles ! Amen.
[Je dis salut ä Pierre, constitue (princc)
Des apötres et di\s pretres du nionde entier !
I^orsquil eut eonfesse aujourd'liui que le Christ etait le Fils de Dieu :
« Co ne sont point la cliair et le sang qui te Tont rev-le, lui dil {Jesus),
Mais mon Pere Celeste, qui existe depuis leternite. »]
I. Mallli., XVI. 14-15. — 2. Maltli., xvi. 16.
[487] /■■ NAIIASK 11! AOUT . 283
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4. post j?.i-n*irfi P, 0, A add. vn : £ft.i- = .}"ti: — •">. flj(Dn.e,-jp — -in : i\RKV'\ P, A
flitrt.P. : »n : «Dft.e.}»: O -^n : ft •■ {sie. — 6. il),?" i: fl)>n<:] P, 0, A a>tx9"1-K'^t)- ! > . — /Ä.
posl -M-rl: P, (», A add. Ml. — 8. flJ>,y".e,-l<i1l — )\AOV] 0 — li. •/•hllll] OlMIll- : A
tMIll-. - 14. h«»] P. (>.
Ell ce jour mourut le saiiit Perc Mihii TIiikiIIk'c, patriarche de la villo
iVMi'xdiidrii'. II est du uombre des Peres les palriarches le vingt-septiemc.
Le Seigneur clioisil ce saint. II l'ut institue patriarche de la ville d'AIcxandrIc,
apres que tut mort lo Pere Diosrnrc, Tascete. Une grande perseculion vint sur
lui. On Texpulsa ä l'ile de Gdi/n), ou Ton avait expulse saiut I)ii)srnri\ le
piitriarclie qui etait avaut lui. 11 demeura dans l'exil pcudant 7 ans. Puis
le rol IJoii euvoya (uii rescrit) el le tira de Fexil, dans une grande gloire.
[Ensultc, le roi Mairien institua un patriarche ä {Alrx(iiulric). Apres quo
Marcicii fut mort, les gens de la ville d'Alcxdtidiic se soulevereut contrc le
patriarche que Marcicn avait institue, et le tuercul. 11s niirenl ä leur tele
Tiniotlirr, parce qu'il avait ete hdele au Pere Diosnirc. Lornque IJon, fds de.Vrtr-
cicn, regua, (un autrc) palriarche, (pie l'nn aj)pclait Tnindlivc. lut lusliliu'-
sur la villo iV Mcrmidric Mais le (roi) ex[)ulsa le Pere patriar(li(> a l'ile de
Gdgid, dans reudroil oü Ton avail expulse Dioscore. II denicura lä pendant
10 ans, jusqu'a ce que Lron füt mort. Znioii rcgna. L'inqiie Timollu'c
s'onfuit AWk'xandrir. cl le Pere Timothvc y revint sur lordre du roi, dans
une grande gloire. j
lll
28'. LK I.IVllK DU SYNAXAIRK. [488]
'ii •• «»-rt/- •• ■/.«'."7'."1- ■• C'l'fiV ■■ <"Vn/. • (IDÄ'M- ! «»rtA'/' : WA" ■■ f""Pffi\ •■
■•///n-l: .. <iiV(l/. : .'J.n : //"Hl/. : "ICA'h '• <«'J7.A'/i : ÄrtiK"/'/"!' = rt»>i/"''»rV •• A
♦ A am K >,"?ii.hn,h.(: • whb' u. ■• iirtA'/' ■•= ?,";ii.hn,h.(: • ivr./i/.i = iiäa-:'- : a^tii?»
A'/"/.(: : flJA'J/"}^ :i:
[onn-/: : AAl" ! Jiön : f-roA?. ! Prt.V •• tDA.P. = /-«liA ■• n/.ii-l-' ! ■l-'n-'i •
9. •nH':iv] 0 'r\a«';-^ (A = P). — lo. nn.p.l-] P n/'";j'C^-. — ü. «>A.e] P. — 14. -v
,.^n 0 ^'^ (A oin. -VT-/^ : 'i'" ! c" ! t.e.'^'r^i- Le saläm sur Na'od manque dans 0.
Continuellement il instriiisait son peuple, Texliortait, et foiiifiait les
fideles dans la foi droite. 11 demeura dans le calme et la paix, tous les jours
de sonpatriarcat. II siegoa sur le siege de Marc l'Evaiiyrlistr pendunt 22 ans.
II plut au Seigneur, et mourut eu paix. ()ue le Seigneur ait pitie de nous
par la priere de (Notre)-Dame la Sainte Vierge Marie, et par la priere de ce
Pere et de tous les apötres saints! Amen.
[Salut il Tiniothec, qui a passe sa vie
A instruire et ä exhorter,
En edifiant de noudjrinises änies sur un fondement d'or et d'argent.!
Parcc qu'il avait ete son confrere dans l'exil,
Sa retribulion ne fut pas moindre (pie la retril)utiou du Pere Dioscore.']
[En cejour aussi est ne Joseph, lils de liaehcl. i)üe sa benediction soit
avec nous pour les siecles des siecles ! Amen.]
[En ee jour aussi est la mort de Taiiii du Seigneur le roi yd'öd. ortlio-
1(1
[489] "r NAIIASl-: (13 AOIT'. 2.S.-,
c+'ö • •/i'."V'ri" : x-/ii.K'jwh.f: ■■ if.r.M.'i ■■ ni-j-nAv»»- ■ a"/A'/» : "/Ar ■■ h
"Vi :i:]
«^Cjp'r • ftnrh'/ii. • htm ■ i^-iii: ■ toj^-w.'i- •<•
[flxm/: •• rVA'i- : »Hin •• i\b^.d. • U\n • m ■■ hMm: ■■ tt^MU ■ jj^a- = rti
\_ti'\r ■■ A^(?'j : M ■■ ^A'JHt: ' n»f-<- :•=
tDh'W« : ö»rt. •• vn.Ji'. •■ Hn-<h ! ii3n<- :•:
All ■• »lu'} : (Yh'H' ■• (inv- : fl»V)n<. :•:
A'flrt ■■ ävka '. miini" ■• hii/.'Kfii ■• i-a<- ••::
n*A • Ä"/«* ■■ ?»fth ■ ,e.?.'rft = hi<- «]
4. ^-i»»-*] A .ttfr*. — «V;. .e.tvif-v-] A tfVtV- Cf. Dillmann, Le.r. «e^A., c. 387. — 6. n-d
/hin.] A — ,h;»-Yn.. (s/f.) — ib. .evic] P .ev°/r:, A .RTrlc. — 8-9. ilH-t — >."%■> seulemenl
dans A. Sans Joute, ces mots tires du saläm, ont ele ajoutes posterieurement; on a du
lire, par erreur, hH = hA au lieu de Ml : hA' = le pere d'El., ä savoir : Aaron. Le. saläin
manque dausO. A ajoute ä la tin A 138 bj * (iT-nn (?) [nv-nAfi?] mniittc: ■■ imi-f. : tni*i<- «
doxe. Que le Seigneur ait pitie de uous \mv soii iutercessioii pour les
siecles des siecles! Amen.]
,Je dis salut ü sa (main) droite etendue,
Afin de soutenir tous ceux qui chancellont!
La lan^-ue de Nd'dd. ' ton serviteur, se rejouit dans ta saintete, » a laa a.
(0) Marie, pour dire et annoncer ta gloire,
La oü se tieunent les chantres.]
[En ce jour aussi mouruf Ir pretre Ahha Elrazar. Que sa benediction soit
avec nous! Amen.]
(Salut k ,\an)ii. pere d'i^leazar, son premier-ne,
Etfrere du propliete Muisc, dont la memoire est beule!
A ce pretre, a cause de sa grandeur et de sa glolre,
Les saa-es dlsrael firent nn vrlcmont (borde de) clocheltes,
o
Au point que son pieil fit du Imiil, icnnime) le son du tonnerre.)
PATll. UH. — T. l.t. — I'. 'l. 20
28(i l.K I.IVIJK DU SYNAXAIRE. I'>901
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(IM/: •• ^Al- ■• iiV- •■ ')'yiA'i • üfi"'lö:H' ■■ Ihti- •■ ha^-iU •■ ÄA^/Mt: •• h/.P
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rfxh^O' ••■■ lU'im-yi •• ka = /"/y.«»- = <iii •■ h/.'i- ■■ atihmi' • a-i-- ••: «»äjo- .
V llll•>(::i'^.^] A - -^V (P, 0 = A). - 5. >,-VV.r-] P hVS.r: 0, A Wf\T>.. —
/Ä. mhi.i"-/AH'\ P «nhiJ.v.Fft, O a»,-Vni.*fi, A flJh'Vmi*«. — iV<. ^I>^^l^] P, 0 an,". — H'- «».
(OfT] P fflhn^V; 0, A a>ht\ . — //'. fflOö-s] P mn«-fiV, <», A ©ft . — ü-7. Ä>,öoy»u<!-y —
>,ni> > A. — 8. «Diurö»-] A (oo . — U. (f-i] O AC'ir, A iTiT. — 10. t\At-\\\\1 A Art-Uh;
0, P:= A). — 12. ;h<.«o : IIA.",] P, 0 ;»,<.«" ! AiiA.* ; A AHM ! 1<.ö». — 1.3. oixvo-] A oi+Tr .
Au noin lIu Pere, du Fils et du Saiiit-Espiit, un seiil Dieu.
LECTl'RE DU 8 NAH.VSE (14 aOÜt^.
Ell ce jour sont les 9 saints Martyrs. Ge sont le Vieillard t7c'fl3rtr ('Al-
'äzär), Salome, sa femme, cc qui signifie Macchahce, et ses sept lils. Voici
leurs nonis : '.tn';»*, 'Anitonitos, 'Ozyä, ' \rdzdr, 'Asäyonä, Schiioiiml Marklu.s.
Le vieillard Eh-azar etait l'uu des docteurs de la Un nu)sah|iie, ä son epoque.
II tut le clief des 72 iuterpretes qui out traduit la lui mosaique et les
prophetes pour Ptolemer, roi cVEgtjph'. Ge juste enseigiia ä (ses) eufants la
loi mosaique. Lorsque Antiorhus, roi de Romr, regna sur le pays de Si/ric el
la terre de Jitda, il assiegea Jerusalem, regua sur eile, persecula le peuple
Mi2b. des Juifs, *leur inftigea beaucoup de supplices, et les contraiguit a trans-
gresser la loi mosaique, et ä raanger ce qu'il etail döfendu de mauger dans
la loi mosaique, c'est-ä-dire de la chair de porc et (d'animaux) senihlables.
11 y en eut beaucoup qui trausgresserent la loi mosaique, et lui obeirent.
1' UKi I).
r40l] 8" NAriASI-; 114 AOUTl. 287
i*^, •■ aih,0'i,h> •■ Ill/Jf.ri)"//.. : (O-M' •■ ?i«^ii- « rö>/"h. : ^JiA.A •• fil^-i^ = II
10 «ii'j : ^<{-v ■■ ö»-ft/- : H.e,'V..('.ft • «».t'.ii.p.'i-p.- = wrvi ■■•• an.Vi •■ i'iiohw.a»' •■ a
ft ■ hA ■ •»•n<- : <i..«'.'i*'. : hr\i • 'jn<. : htf^'j-P « ^.•'?ll.^•n«ll.r: : ^.y'Vh^iv - ri
1. J<.e-+>] A •l'.S-'i'V (P, 0 = A). — 4. «.e.*1- : ftA»-^] P, (), A n ' = Jt . — ib. post
^<^0v. P, A <idd. rtrt"7ö.-*-1-, 0 rtrff/. Art^Völ-. — '• .ft?.-!:] > P, 0, A. — 8. A>4.e;*'/]
A, 0, A — •». — 8-9. ,-h7 : >.^>] P, (►, A •flft.l- (0 -(ITirt-l-!) et ow. -hHao — •riA.V, 1. 9-11. —
10-11. A«.(^.-;-V] ms. (A) — ■>. — 12. •>,<.»•■>■»:] P, 0 >,A"-V-|:. — Dans l;i margv superieure
de A se trouvent les mots suivants, qu on dislingue ä peine sur la Photographie, et dont
quelques-uns sont illisibles : (iH-t ■ bM- (0 •• f-^ ' ""i'"'!«^ = -s;' ' «A-l: : v,hA- = i"HM ■■ h-"l.-/.
Mais ces justes furent fermes c\ observer la loi mosaique, qiii leur avait ctö
donnee pur le Seigiieur. Aiillocints leur infligea de graiids supplices, les cru-
ciiia, les llagella, et sein leur eorps avec une scie de fer. Ou leur coupa
les membres.
Sainte .Salonu', leur mere, les encourageait ; eile les lit perseverer, jus-
qu'ä ce qu'ils eussent aclieve leur martyre. Apres eux tous, eile se jeta elle-
meme dans le feu, de son gre, et sans attendre qu'on la jetat dans le feu.
Ils recurent la couronne du martyre dans le royaume des cieux. II faut que
tu saches, o toi qui entetids cette (lecture), que nos Peres, les Ducteurs de
l'Eglise, nous ont prescrit de faire la fete des justes de la loi mosaique. Eu
efl'et, nous n'avons pas abandonne Toeuvrc de la loi mosaique, pour la repu-
dier, mais nous sommes passes de la loi mosaique dans une (loi) qui lui est
preferablc et superieure. Pour nous, nous admettons les justes de l'ancienne
(loi), cliacun ;'i leur rang, et nous ne les lionorons pas davantage qne les
Peres de la (loii nuuvelle, ([ui ont fait plus que ceux-lä n'onl fait. (^)ue le
Scigneur ait pifie de nous par leur priere ! .\men.
['Salut, saUil aux martyrs du Seigneur, ' l' i''* Li-
288 1.1". I.IVllK nr SYNAXATRR. [W2]
A^/i' ! "/Ai»" •••:]
?.n/: •• A.n'rfi • atm-hu ■ fi?:t\ ■■ ^»'/•^n•> = ihA ■• ■/^.'rr'i" ■•= aiij-i: : j^.?.* =
?ii'"'mi:^ ■• Ä'.P.-* -" af-l';t?:ti»-U ■• A"-!-- •■ i"»/.,?-?* • (D"i,9"9* ■• AAA = t^'ifK- •■ AK
n -• IhA : ■/^.'^S"'V " ö'l-nUA = {XhiLhü- ■ ViVV ■■ t^-MCM- ■ hlllM"! ■ '^
Cjfr •■ fl)iÄ.AA : Yiu.v ■• fiöü.it' : i\h'rfit\ ■ cna •••• m'hmrw. ■ hra«v: • a
> •■ HA'JAJ'" •• {UM\' ■■ ^Oti- •■ 9"ilM •■ A^/A^w : ",Al»" • h"Vi «
1. an-n-utq P — .e (0 «n-nnp). — 2. .ß^-wm-] 0 f.^hn-wip. — 5. ante >,i»-V 0 rtrf^;?. rt"V
ö-V I A*.S.fi, A rtc?(/. n"?öt. La commemoratiou d'Abbä Yolianiies ne sc lit que dans A.
A Eleazar, ä Macchahee, et ä ses sept fils!
Plutot que d'obeir a l'impur Antioclius,
Ils sont morts, en concourant et on se depassant,
Daus la chaudiere d'airain, donl le bouillonnement etait ardnit.
[En ce jour aussi est Aiiioii. Que sa sainte benediction soit avec nous pour
las siecles des siecles !]
[En ce jour aussi mourut le devot Pere Ahha .Iran, superieur du couvent
de Dahra-Libdnos. 11 iul le sixieme dcpuis notre Pere Takla-Hdj/nidiint On
elut ce juste ä cause de la grandeur de sa saintete et de son ascese, et on
le mit sur le siege d'.4/*/;fl Talda-Hdijindnot. II est dit de lui que Notre-Dame
Marie lui apparaissait, et qu'elle etendait ses ailes sur lui, ä l'image d une co-
lombe. Apres qu'il cut plu au Seigneur par (ses) nombreuses austerites,
il mourut le 8 Nahase, et s'en alla vers le bonheur eternel. Que sa bi'ni'die-
tion soll avec nous pour les siecles des siecles! Amen.]
A |:!ü li.
['^031 9' NAllASF. (15 AOTlTi. 289
Yxf^ •• üMthfi. •■ '/"Hin «
nn-/: •• «»Ali- = iiv = +'Jri ■■ m- h/. ■ {\'nö'\- ■■•■ inu •• ^^iti ■■ tiv •■ •i'rt./i '
K'rrtn^ ! 1/1/. ■• fim-iV' •■•■ rn»iv : nih:^ •■ '/Ml/.'!- •■ ©«»/DA •■ rnJÄrli : nv^rt- ••
M •■ A-|: ! hiu.M ■■ \\i:Mt\ •■ f..\\ ■ r^'*?ö ■ fl»hj»'+ : A"'|.- •■ r/"my.'-i' •■ h
y.^.¥?: •■■ ro/rtr"/ • H.VI»- ■ A4'S.fi ! hn : m •■ -^n • /".y,..» : im. ■• v^p-n ■•••
rtih-nKM' : A^-S-rt ■■ fl»,P.n.A" •■ Oi'IC. • A^V ■■ AÄ^VAil-l- ! fliA^/':i-'|- ■■ fl'Ä.'l-
hmi ■■ A-'|: ■• «»ÄVCir ■■ w-Hi-Vb •• AAA.I»- ■• mh.dA:'/ •■ hT^'-'V/U' •■■ mh"Vr ■
,0 W-Vfc = "/fl.? : fl»?iiril •■ <«.>?' •■ 'in : UU : hi\Wi?:C.? ■■ atttüV ■■ h-VJ?' = »^^3i ••
^n.f : öJi^-V?' •• lo-tii' •■ ft.-»' ■• 'j"4'rTii • öJJiV : .e.inc •• 'JM»"/. 'J- ' flj'w'jh/..
'I" •• -nH-;*»'!' : (ni.m(\an- -. h^.un-^-i ■.: m-\'i\9^-i •■ H.Vi*- •• m'w.j^-h. •■ -TrO.!)- •• -n
H-:^'> : rt-n?.': ?i'/"WA- : hmv. ■■■ »»An = rt'/'«/ ■• '/»h"'»'» •■ ini- •• >i/. •• hii» ■•
(Dtm-t-^ : chfi ■■ h^%t\ •■ nA,i'.v : m-tr'h ■ h'n^A ■ tirö ■ n/w^i/"!- ■■ A«?
'\. ftniV-'i:] () rtT A rt->rti->. — (i. post HCfl-Fn P, O, A add. DrI: : fl-fl/h^. — 7. ><>fft] P
A — Rfi (() iiir;«:'/ ! v^n!). — n. mhvr.ir] A mhicw; P, <n>i..e<{:cir 0 fl>h.(Cr.u" ar. brev.).
— 12. -nH-ji-V] O, A — t. — /i. A.e.fl>-.e>] A ft-dH-.-i-/ (0 «n/.mpö»- : -iin.ü- : •nii-;w : ft-n>i : a.p.-
ri)-.o sie) P =: A). — 13. V?.:] :; P, (», A. — 14. mo»!«.] P, (), A ,fty"1<. (P, A .R . C
>ir* : (ift,p.<i: : rortot*.). — //'. <ff-nt] I*, o, A vn.
Au nom du Pero, du Fils ot du Saint-Esprit, un seul Dieu.
LKCTL'KK in i) N.^H.VSK (15 aOÜt).
F.n ce jour est saint .1/'/'" '(tri, niartyr. Ce saiiit etait pretre des gens de la
ville de Sat(ui<iiij'. II ('■tait dune gründe misericorde et (d'une grande) clemence.
II etait pur dans son änic et (dans) sou corps. De nombreuses fois, lui apparu-
rent des visions divhies. Notre-Seigneur le Christ lui apparut sur l'autel,
et lui revela les mysteres, qu'il desirait. La reuommee de saint Ahha 'Ori
l'nt entendue du juge de la ville de Naijijds. II fit venir le saint, et lui dit :
« OfTre de Teucens aux dieux et aux idolcs. » II ne lui obeil pas. (Le juge)
le terrorisa, et s'emporta contre lui. Mais il n'eut pas j)eur de si>n einpor-
tement. (Le juge) lui inlligca un grand supplice, puis ii renvoya ä la ville
AWlexandrip. La, on lui inlligea un grand * supplice, et on le jeta en pri- ' .\ \-w b.
son. II faisail de nombreux miracles et prodiges, et guerissait les malades.
Sa reuommee fnt entendue, et beaucoup de gens vinrcnl vers lui de tous
les pays. Lorsque le juge eut appris ce fait, ii ordonna de coupcr la
tete du saint avec Icpee. II rcciit la couronne du martyre dans le royaiime
21)0 i.r. ijviii', Dl sY\.\\Aii{i':. ['lO'.i
flU/D'jV)/,.-> : 'jn.C.l- :: rl»/»^1|^ : ?,rth ■ .P'?»»!. : y.'l'M'. ■ IHM' : KiW ■ jf-inC. '■
[rtAl»" •• A>.<i ■• A4'.«'.fi'."i>- ■• -1<-'r- :•:
->l<f„"/rTli •• P-r •■ htm : V)AA,II- : nÜ^.V- ■■[■■
[mOH/: •• (VA-1- : Ju>n : •/ "ilh-J. •• AÄ,'\mft • A.+ • AÄ^'> ■■ h1tt.h-ttth,C ■■
f-rth^."! •• nÄA-'|: •■ A'JA'W : «iAi»" :•:]
2. 1-Wi-Vä] P, 0, A W.VX.. — 7. A*.e-flV»-] (», A 114' . — 0. ■liC.C'V;!.] <> IV."/.!.. — //'■ Wt^
U-] 0 '»ört.ch (!). — 10 irfiA : ftT] > 0. — 11. f,V.i'] P Ä<s.'e. — VI. AM«"?!] ainsi P et peut-
etre A (M"?); O omct le nom.
10
des cieux. Saint Julrs vint, prit son corps, rensevelit, et l'envoya ä la ville
A i.!'.i ii. de SattiiKiuf. Apres rarhevement des jours de la persecution, iine belle * cglise
lui fut bätie. On y deposa son corps. U s'y prodnisit de grands miracles
et prodiges. Son corps denieure lä jusqu'a present, en operant de grandes
guerisons pour Ions les malades qui viennent vers -lui avec l'oi. Oue Ic
Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et que sa benediction soit avec nous
pour les siecles des siecles ! Amen.
[Salut ä 'Ori, ä sa saintetö remarquable,
A qui le Christ est apparu, et a parle bouclie a bouchc!
Satanoiif, reiifermant la perle de (ses) os,
Se rejouit aujourd'liui de son couronnemeni par Tcpee,
(Comme l'indique) le recit de (son) combat, ecrit sur la chässe.]
[En ce jour aussi est la iiK'moirc de Vhilollu'c, patriarclir. (^)ue Ic Seigneur
alt pitie de nous par sa priere pour les siecles des siecles !1
[495] 10" XAIIASR IC. AOUTi. 291
htm : jAV/firt. ■ '/"jnn «
(IM/: ■• jiA-l- : ii> •■ 4'S.ft •• «^wjv.. ■• fi^iö-l' '■ nffi"PöfiAh •■ Ahn ■ !f:"i'n:v-
ti •• A.«!' • AÄOl- •• Hin/. • hftyijw.e ■ mn'/»*P(VA.i>- ■• Ay,KV'ti • '>7-V" •• hWi^. « • ' i ■ >
, nr>i-- ■• *sft ■• M\ ■• rti»'"* • Ä'jnn-f- ■■ An»"?!: •• »t'-h-inj ■ hm -. .chwi.e.-jp .•
AhnA-'> ■ t^p'\- ■ fljjiv • fl»(:+ ■• fli-h'i: : mrtntv • nn ■ ^nc • mmwflö«- • AV^.e
'^ :•• rnj^n : i*.!»'!».. : tm-M/.,it^' : A'nFI' •■ öJÄy.hn?' ■• aih"ill9'oo- •■ A-ttM-yi ••
rtn?i : WhihhO' • «»nfl»-h-|: • '/.». : flÄvh ■■ U"}'!: -• 4"i.rt •• -Tin • an'n.yi : m
i„ Ihr"! ■■ ^?:"'i.u- •• «»,e.(L ■■ M ■■ (O'hU • Hl*'/,* •■ tm-wi.M' •■ A«!/»'!- = CVi-ft :
mfli/;.nhj^ • AV>iy> :: riir^n •• rtiP"} •• '/»h^n : »'>■/• ■• mh-JT : »f-Vi ■ "/Jl.f =
toöO{\ : d.yA-y. ••■■ aihni •• c/ncF» = o'-ft/- •• ?i-f> ■■ h«^!- •■ (ohyr^'i' '• hIM.h
•nrh-c ■ M"Uh • (ohat-bh '• Tö-e •■ »?i '^nA •• a^w ••• mhrii ■■ at>i<. .- ^.^-^
rn/.,e. .• /w>Ahh • h"Jll,h'n*h.(: = ltx*9"fn^' •■ lo^A'th ■. A^Sft = »»t/.. • h'^rt ' '" ' >
3. ffoT^] O "7 . — //(. Ahn] P, 0, A A. — 7. mftncr] A — <:. — //' post AW.O I*,
<), A add. a»A?"nii.T-V. — 8. posl Viku-P, A «rW. v>ii>-^, (O = A). — 9-10. mthi»"» ; *Ä-"lih]
P, 0, A — «"V : n* . — 11. oxDD-flYii»'] P, 0 — JPö»'. — //'. <nh->V] P, (>, A fl».
— 14-15. öjw^ä] P, *', A hfiii : fl>«c' . — 15. ■hr'hi-t}- ■■ m] P, A, (0 >,y"V4.).
Au nom du Pere, du Fils el du Saiiit-Esprit, un seul Dieu.
LECTIKK Dl 10 NMIASE 16 aOÜt'.
En ce jour est saint Mdtrd, uiartvr, daiis li>s jours ilWbba Demctrius, pa-
Iriarchc de la ville dWIrxaiuIric. et daus les jnurs deDecp,* le roi impie. Lors-
que ce Saint eut entendu la lecture de la lettre dans laquelle {Dl'cr) ordon-
uait de renier le Clirist et d'adorer les idoles, ce saint s'en alla, vola le bras
de ridole Apollon, (qui) etait en or, et le mit en morceaux, qu'il donna aux
pauvres. Edtsqu'on cliercha le bras de Fidole, et qu'on nc le trouva pas,
on arreta beaucoup de gens a ce propos. A ce moment-la, le saint vint vers
le juge, avoua devant lui, et dit : « Cest moi qui ai vole le bras de Tidolc
impure, et Tai donne aux pauvres. n Lorsque le juge eut entendu cela, il lui
inlligca un supplice extrcmement grand et penible. Puis on lo jeta dans une
fournaise de feu. Le Seigneur Ten delivra, et le lit sortir sain et sauf, saus
lesion. Alors, on lui coupa les mains et les pieds, on lit rötir sa chair au feu,
et on le crucifia la tele en bas, sur le bois. Beaucoup de sang descendit de sa
bouclie et de son nez sur la lerre. .\ ce momcut-li\, Tange du Seigneur des-
cendit du ciel, delivra saint Mtilrd du cruciliement, touclia son corps de sa
P l'.Cc a.
'20'>
I.|-, I.IVUK 1)1' SWAWllil'. I'<0fil
(• O 6:! li.l
U üo li
c : 10', rh ■■ hrot'h'i'. ■ y.r •■ i/«»%ii» = hrMo- ■■ <"^'H- = A'VSfi = (»'i'-nh ■
riiviv • hrrpii- ' d.af't\ ■■ "AU' • AP-rt»-.e'> " 'A^ll.^•nw..f: •• .t'.'/'r/./.v : nÄA-|: •
[rtA'/' ■• A'W'T/.. ■ en>']\/..M' ' h^h"! • '»'^J* •:=
A^A : v>i.e'J = H/."» = «»A ^^A ■• rtxwn •■ (DCA •\-
[fl»nMI: : iiAl- = »II«! : »O ■• 4»-'jn : W.f:AT^-4ft = A'?/Al- •• n^n'PAA : '/"Vi
ftr^Tft : Öl\(0' '• fl»An : 'J'M'"?' ■■ A4"jri : rl*,?.'^!)- : J?'I1.A" = l*-^ •• A^'^A
1. luvrtft] r, A — C. - il>- wÄfl'ft] P, <', A — i*. — /V'. <l-rt'>-tih] P, O +-ftA.u-. —
•2. post Aq-.in P, <>, A rtfW. aiyvi: — 3, >,i>"tr^>ii»-] A — i. — ''• ma«V<.-\ P, (>, A n«" =
(() om.) f.r'=K.. — ib. post r.7,(*, P, O, A <»W. w«..-!-*. = CM. — '' wOn] 0 > m. —
11. ^^ao : fliu-Afli] A u. : «da'. — 12. w.f.nT4-f-n] P ^•f-'T-f.<.n, o ^.r.'r4.<-ft, '«/'« <' e^P
w.(:n'r4.<.n, A w.f.Tt-ifn. — 13. ft*.s.n = n* ] A ■hi^'^ih = a-I- = ii4- (s/c).
main, et guerit ses blessures. Uu lioiiiiiie aveiigle viiit, prit du sang qui avait
coule de la houche et du nez du saint, en oignitsesyeux, et vit aussitöt. I.ors-
(jue le juge lut las de le supplicier, il ordonmi de lui couper la tele avec le
cT-laive. II re(;ut la couronnc du martyre dans le royaume des cieux. Par son
Corps il se produisit de grandes guerisoiis de malailes. Que le Seigneur ait
pitie de nous par sa priere, et que sa benediction soit avec nous! Amen.
[Salut ä Mdlni. qui vola le hras dWpdlhin,
Et en distribua Tor aux pauvrcs et * aux indigents!
Lorsqu'il eut avnue qu'il avait fait cela par derision,
Apres quo le juge l'eut torture par de nombreux supplices,
II acheva et consomma son desir (d'etre martyr) par le trancliant du
glaive.]
[En ce jour aussi est saint Clirislnpliorr, maityr, dans les jours de Fimpie
Ma.riniirn. Lorsqu'on eut fait comparailrc le saint devant lui, il Im dit :
10
[4971 10- NAHASK Ki AOl'T . 293
hnIC ■■ hhh ■• y.oiff:^ •• /"Po- • tn-M- •■ Ty.i: ■•• a)to/,ai'9' • to-M' ■ (l./- :
n : .('.u.A"'> ■■ ?ifc": • 7nf:iT} - <n,t',n,Ai>- • j.iii j rh^^'n •■ wniiMh ■ ^'/'Ah :
y.H. : m-HirU -. hf\\' ■ wm/.m-r • MM ■ hn-C ■ hy^'liu- ■ mhlöU' • fl)A.Ah
£.^ • M^- ■ ioC*{\ •■ Cht'- : rThlJ-n ■• Mil • h9"*i- • W-A-oB- : (D\.\^:\'i^ -. ff.n?i
rt. " flJJj(>n • ÄrKh. : rtA.e.<n = i/rhl'> • Crt-Vl- = fflh+9"?' • A^STl : ^,.n.U'
«^di- a flJ^n : CM ■■ 'WhAjr(PS"A : \\a« • ^rV. : WA- ■ ;ih'H'fl : -/•{T'd'J ' AÖ • A lin a
1. A>i"/Il.>if] 0, A — >.V. — 3. aJOK^jB-}''] A fl><n.P..K}''. — 4. BhV ] A |)Ost '^UP-'V. —
— i/'. (HllV-V] I' IHK}"'*. — 5. fl>h«nMrv] ita P et <); A m>i>i«D^°V- — ''■ >>t"] l*. —
M. 5»">,«oV/] A hhi»"V sie). — 10. fl»,ftt;j-n>..] 0 — >,. — 11-12. — akiä-P] O, A — fc°. —
14. «•"%] (), A ir?".
« Sacrillc aux idoles. » CJnistoiiliorr lui dit : " Poiir iiioi, j'adoie iiiuii Seigneur
Jr.sits-CJirist — gloire ä Lui! — et <;'est ä lui que je sacritle. » Ma.rimicn se
uiit en colere, et ordonna qu'ou le f'rappät avec des vergas, ju.squ'ä ce ([ue son
Corps tombjit ä terre. On le jeta en prison. Alors, il envoya vers lui deux
femmes, aiin de le seduire par leur heaule. Le saiut leur enseigna et leur
expliqua la foi au Christ. Lorsque Muximicn les regut, il leur dit : « Comment
avez-vous fait? » Rlles lui direut : « Nous sommes des croyantes au Christ,
Dieu de saini {'.lu-isltijihdrc. » Ayant entondu (cela), le juge ordonna qu'on rru-
citi;U lune sur le Ixiis, et qu'on la fit brüler dans le feu; et qu'on attachAt utie
pierre au eou de l'autre, et qu'on' la erucifläl la tete en bas. C'est ainsi quelles * i' nr, ii.
i'onsomnierent leur martvre.
Puis il appela saint ('Jifisti)jili(irc. On aniassa du iiois de vigrie, ou v mit
le feu, rt 011 le jeta (dans le brasien, mains et pieds lies. Mais le feu ue le
loucha pas. Lorstjue les gens virent cela, ils crureiit Ions. Dix mille hommes
furent tues. En outre, on apporta des lanies de Ter ardentes, et on maiiitint
Ic Saint sur elles. Rien ne le toucha. Les gens de /{o/m% vovant (eela), erurent
a Notrc-Seigneur Jesus-Christ — gloire ä Lui! — (au noiubre) d'environ
( I (■>:! b.
2i)', I.K I IVi;|-, Dl' SYNAXAIHR. ['•ÖSl
•h • A'}A'/n : 'JA'/' : Ä"X'} :•]
*[rtA'/' : ?i'nA •■ h'7/lP •• hil. : ''
Arht:ft'Pfc"c;ft •■ nhrfi •• uh.d.i:'/ ■• ftff-^. =•:=
[rtA?" • >i'nA •• A^^'\'i". ■ i^'Mx : "'
I. vi^i^.] A <:>.o. — /i. nfl.p.'i:] ,- A. — (i. A/hr.n-vfc-rirfi] (> rt>i<:nT4-<-i I*, A A/hcr . —
12. Wir.nT4.<.n] A /hr.Tfc°cn O omet ce saläm).
20.200 hommes et 40 enfants. Ils devinrent martyrs. Lorsque Ma.vimien vit que
Ai40a. tout le peiiple croyait, il sc mit en colere* contre saint Christophorr. et
ordonna de lui couper le cou avec le glaivc. {Christophore), en sorlaut d'aupres
du roi, fit une priere, et signa sa face du sigiie de la croix. Puis on lui
coupa la tete avec l'epee, et il cousomiiia son martyre. Que le Seigneur ait
pitie de nous par sa priere pour les siecles des siecles! Amen.]
* 0 (53 1). * [Je dis salut, en ouvrant la bouclie,
A Chrislophürc, qui dans (son) martyre n'a pas craint le glaive!
(L'endroit) oii Ton fit un Heu de repos pour le cadavre de son corps saint.
Le torrpul, qui devastait toujours les semences de la contrce,
Ne la plus IVanclii, ni depasse.]
[Je dis salut aux '.i.2W (hommes),
Avec les deux femmes,
Que Christophorr a faits captifs par son combat !
L'Espri( (divin) les a recus au pays de la liherte,
Et les a ornes d'une gloire nouvrile.]
j7,90] 10" NAIIASK (Ui AOFT . 2or,
mani: : fiM- ■■ hött ■■ JiV : 4";.ft ■• M •■ n.hnft : A'^fi-I- ••• ii'il' • ^>ii\ •■
\^•^ : hnm, •• hhaf>'im'ii'h ■■ mViV ■ Wi/- : ViCfi/.jPV'/J •• m-hU ■ nwi-h ••
afiiiy^ : ^Kyvvht\ ■■ oi>'n..yi -. {Yhilihit- • mn^JJ- •■ K%.t\ • Jf-^h • M ■ h^n
y.,t'.?'o«»- : 'Wi ■■ i">\\-''yi •■ t\fm : ?»ö»-'j'(: •• if-A"ö»" : VK:ft'/:.e'J ••• fl»Ä'nÄ"#hoi>- :
r/DhoTJ •• ro.t'.d.A-ö»" : ?iö»'»- •• ^J'lö»- : WMlJ'i ■ m-Vhao"!- • ^?:''^0- •
r/oVj..'rJ : 'V.e.-). : ?,'/"jihö'>- .• H'>'/- ■• Vi/. ■• rt»l»••r^ : A^''7A3ni!- •••• r;i?,fl»-/"?i?' =
4..S.«^> : öi,iMl,A}" • JrliVrt ■■ K'U^'iO'd ■■ A"l/';i-|- •• (:Vi-«^'J •• athJU^'O^-ö •■ \\}x
'>nA ■ Mx1\\>i'i ■ Ä.Prtft ■■ "nCM'tx ■■ i.'m» •■ rt«?,?-"!- = mr?:i: ■■ am\ • {\r
P- : ta-M' •■ aB-'i'(X''/.''ti'/.A' • flJrt+A" : 'J>'-A«l»'-A.'l" • attnt-i'l^ : »nA^A^'/:ü- «
1. hü] , 1\ O, A. — ih. et ;Vi//fl, ll.niin] |P, O, n.>infi; A a^Xin (infra nunn) L'ar.
~-^^_^!, quon a lii prohablement ---^ ^_^-. Jrr:?:' . (C.f. le 1" Päguemen). — ib. post
iiLiiiin, P, 0, A rtfW. «nfMi-vfi. — «i. *.sn] P, <), A n"7fli-. — 2. >,n<n'--vmvA] P, o, A
^fiao-TTA '/«/>V7 — <n-V<li ; cf. Amelineau, (^eogr. de l'Eg. ä l'ep. copte, 88). — 3-4. hKirt-il]
ita A; P >,tirt-V, (>, A — A-"l ar. , J£'). — 4. >,vi»r:w-] P TACo»-, 0 T;hC, A hf-^cm-.
//>. -i-nt] P tcft, 0 tftc, A <{.f:n. — 4-."). fl»>,ni-(',p..p.}Pfl"-] A — ?>. — <;. >iö»-'V/- : hv><">- =
1ir.fl-l:.fV] P, 0, A A>.a<»-->1: ! 11cn-t.PV/- ! >i-V^o»-. — //;. •>.p/"Aih] P, (), (l* (A ')/«. <n1- : * ).
— 7. ©.P-itA}"] P, O, A fl>.P.n.A- (O — IV). — ih. m-h-r^^-il > P, <>, A. — 10. post r.MTr
1% 0, A (/rf^. tn-r-i-'i-i. — 12. >7i] > P, ü, A. — i.i. rt)'r'>A] P, (», A — Ajp. — 13-14.
inm^v] I*, <), A — y.f. — 14. öi.-vh"<!.tf-<{.^] P, 0, A — /stf-c.
En CO joiir aussi est saint Xhha Bikahi-s, martyr. Ce saint etait de la ville
d'Esmonntanäh. C'etait un soldat. II etait chretien en caehette. On racoiita
au jiigc 'Aiiti/äli-(is k son sujot, au sujet de l'eveque Abba 'Akloz-, et au sujct
AWbba 'Aiidhanr, qui etait de la ville de Tar.sd, et d'Abba Philippe, et on les
*accusa aupres du juge d'etre tous des chretiens. Le juge les fit vonir, et leur » a m\ a,
dit : « Est-il vrai que vous etes chretiens? » Ils confesserent devant lui, et
lui dircnt : « Nous sommes chretiens, en verite. Publiquement, nous con-
fessons Notrc-Seigneur, .Xotre-Dieu et Notre-Sauveur Jpsu.s-Chri.sf, Fils du
Scigncur vivanl. » Le juge leur dit : « Uetircz eette parole, et sacrifiez aux
dicux. n Les saints lui repondircnt, et lui dircnt : « Pour nous, nous ne
sacrilions pas aux idolcs impures; nous ne sacrifions qu'ä Notre-Seigneur
Je.sus-Clirisl, createur des cieux et de la terre. » Lorsquc le juge eut entendu
cette parole, il se mit en colere extremement, et leur infligea un grand sup-
plicc. II inlligeaun supplicc grand et viohmt ä saint .l/;/w liilcabt-.s. 11 Fenchaina
avec du Ter, Ic mit dans des roues, le crucifia latele en bas, et lui coupa les
•2m I.V. I.IVUI'. in SYN.WAIRE. [500|
<niiv •• ?i"/ii7rnj».(: ■• A'Ä'J/' •• r"yrt'/'V.-/y' ■• rnyi/";. • 'p«f •• i/?i'jriA •■ »"ti
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C • ^9"»h/.V • nÄA«"fo»- : Alf-A-o»- •• ?iA = JiV- = rt«?«*-!' : jr*rtA.()- •• h"Vi " «)
[rtAr •• Ahn : ttMfi •• ttWa^- •■ 'in,eÄ. :•:
2-3. n/.ao-'/J V ncao-'f (infra n/. et — o»->.) 0 ac<i—-i {infra — X): A \\i\a^"i. C'.f. Amelineau,
IJeogv. de l'Eg. ä Fcp. copte, 88. — 5. n°7r"h*] P ttM%"i. — 8. «om>] > P, 0. A ar.
^M JiLji. \Jb J,). — 10. hO] > P, (), A. — 11. HH-:!^] P -(IH-^, A ffl-nH-V [sie]. — 14.
*^
n.»inn] P fi."7r>fi — 15. A5[fl»g'] <> om. t\. — w. "}p%\ A .o;»*.
membres. I^e Seigneur le fortifia, le iit perseverer, et le lit se lever sain et sauf,
P ui.i a. Sans lesioii. Eusuite, il envoya le saint avec' beaucoup de martyrs a la ville
de BaraiiKiiini. Ils demeurerent dans un navire, pendaiit 27 jours, sans man-
ger de pain, ni boire d'eau. Lorsqu'ils furent parvenus a la ville de Bara-
inouiii, Oll inlligea ä saint Ahba Bikabes un grand supplice. Puis on coupa
son Corps avec une scie. 11 consomma son martyre, et rei^ut la couronne de
vie dans le royaume des cieux. Un liomme riebe d'enlre les nobles de la
ville de Barantoniii vint, prit le corps du saint, l'ensevelil dans de beaux
vetements, et l'envoya ä 'Esinountanäh, sa ville. Dans les jours de la duree du
supplice de {Bikabes) il y rul de nombreux martyrs; (ils sont) innombrables. Le
jour oM il consomma son martyre, il y eut 95 martyrs. On constrnisit une belle
eglise a saint Abba llikabh, et on y deposa son corps. 11 apparut par lui
de nombreux miracles. Que le Seigneur ait pitie de nous par la priere de
tous ceux qui ont ete martyrs avec lui! Amen. Amen.
[Salut ä .46/^« Bikabes, qui futle compagnon
Des quatre-vingt-quinze martyrs du Christ sans peur,
iii
15
[r,oii
11'' NAHASß (17 AOIJT). 297
All : '?[\'ö •■ K'"'^'>- • ^-'i.'^l. ■'■■
hilf •■ ^.'/»X- : /".'^IJ- : II'^'IV. i]
10 Kr/» ! ifliÄAW/irt, • y"'jnn :■
■\- •■ ^A' •■ ih/.' •• um/. ■■ hi%\\,s " "hnw.hnAx.c •■ y.'rih/.'i •■ (ixA-fö»- • anw.
Jlföo. : vu/i- • 9"{\M •■ h"i.'i '••
m\ni: -• öh'v • Ubi\ • höu. ■ hn •• 4»'}ft •■ M •■ T^Ah • h.Kt\ • 4-^fi ■•
'2- .f^v.-Jt] A "j;n. — 7. wv-w] A AV-'t sie; O omet ce salämj. — 11. »);] P, (>, A rv.
— 1^1. rjctn] P, 0, A — rtfi.
Pour confondre les idoles des Gentils et leur roi inique!
L'epouvante iie vint pas sur cet (apötre) iiitrepide,
Lorsqu'ou coupa son corps avec la hache.]
[Je dis salut ä vous, societe (des saints)
De (l'Ancienne) Loi d'abord, et de TKvangile ensuite,
Qui, avecjoie, (et) par milliers, avez ete les compagnous du Premier-Ne !
Arrives ä la ville de la Sioii (celeste),
Dans votre priere, souvenez-vous continuellenient de nioi.J
■ Au nom du Pere, du Fils et du Saiut-Esprit, uu seul Dieu. » o fi:i u.
LECTIRK DU 1 l ISAIIASK (17 aOÜti.
Vai ce jour, sont les 2.000 martyrs avec saiiit h'dsilddds^ rnarlyr, eher
des troupes de la ville dWiiliorln'. Que le Seigneur ait pitie de uous par leur
priere, et que leur beaediction soit avec nous! Auieu.
Ell ee jour aussi, uiuurut le saint Pere MiIki Mot/sa.s, eve(|uc de la ville
A:ill U
A r.n 1
298 I.K I.IVHF, DU SYNAXAlllI',. [502]
*'V.r- •• }x''m.h'tt'h.i: •■ lu/« : .i'.vi-} = hXti ■■ «r-J'.rt = aj>a • j;;/. : Äü^rt.!»" = *>i
fly. ! x-.p.'* ■ dX'^y. '■ h9"n •• .e.inc •• ivriiiti'iu- •■ (»•j+n«»- •• a«»(:i.'|: •
I "1 aih,W ■■ 9(\\^. •• ?ii''">*Pf ■■ HJI- •• "/ A'/' ! :"'A«f. • (oi^X'i■lX • IIH-A- •• <'»'P^
1. hm-rt.?"] [et infrü) 0 — rt.?". — ib. ^-.sfi = <d-/x./1i •■ «).e.'V"/A] P, O, A — n : — A = — A.
2. ^iruct] A aoy,h^v■■\• (P, 0 A). — U. «o-nt] P, 0, A - tn. — /V'. vn] 0. A — •(• A v-
y^?). — /Ä. >Mi-n]A xn-n^. — 5. wooiiao-] P, <)n«»» ; A«» ; — 8. -iiöi>-A]P, <), ti»a: A It'a
(dA5LlOX!s). — ib. Hl>> — >.)r'*.^"%ü- : ffl] > P, <», A. — 12. fl»h.5»"-,|>.] P, <>, A - 1->. —
14. UV*] P, 0, A «>}•> iar. - ::^'). — 15. !■>] P, O, A a)i>>.
de Wwsiin. Ce Pere fut saiiit, pur et vierge des son enfance. II apprit
tout Fenseignement de TEglise, et fut ordonne diacre. Puis il inonta au
desert de Scetv, et se fit nioine aupres d'un homme juste. 11 continua ä le
servir pendant 18 ans, et ä pratiquer la devotion et Tascetisme, dans la
voie etroite, (dans) sa nourriture, sa buisson et son sommeil. Gontinuel-
lement il jeünait, priait et veillait. Son humilite et sa eharite etaient grandes.
Lorsque sa renommee, ses vertus et sa saintete furent connues, le Seigneur
le choisit, pour devenir eveque de*la ville de Wicsim^ 'apres le saint Pere .\bba
Gfinoiil, qni Tut eveque avant lui. Lorsque ce Pere fut institue eveque, il
pratiqua un bei ascetisme, et il pratiqua davantage la saintete, bien au delä de
ce qu'il avait fait dans son nionasticat. II defendit son troupeau de chretiens
contre les loups du diable. 11 veillait, en priant pour eux. II ne posseda aucun
i>. i'x, 1j. des biens de ce * monde passager, pendant tous les jours de sa vie.
Lors(|ue Abha Michel fut institue palriarclie de la ville d'Alexaiulrie, lui qui
l'ul niarlyr sans efl'usion de sang, ce Pere fut avec lui en prison, et endura de
A Till b
[5031 11" NAHAS1> (17 AOUT). 299
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2. •flH';% — «""Port] P -nil-' : 0»>i::i ! «n> ; 0 -d" = Vi;;! = »" : A -n" ■. ao" ■. ><(;->. — 3. .s.
n] P, 0, n (A = A). — /Z-. ante •|lll-;i|- P, <», A rtrft/. my"-/Vi-{ t. — 5. (1-nil"^ : '^""/iU.1]
P, 0, A -flll-:! •• — t. (P /M^'^t ! ) — li. >.n"" ! fl>-VP ! .en.rt-] P, <>, A «»ixif. — 7. iiin«'.]
P, 0 n. — //'. "iiiK •■ •■/•iiw] P, <>, A ■>?■/". 7-s. >,..c^«i>vT — ■(•■/(ir] 1', (», A' h..ftT(i>» = «>-ni-
(A ttay- 0 fl) : irvi: : 7.1'.P1: : m/<C««" : Wdl:. — «S. riWI] P A ' , A OW. (0 — A). — //'.
o^^. ■■ 9"i\i:2 P, <), A "/-nw. — /A. fi-ini"t : »"•■jn-!.'»-] P, O, A riir.enfl>-v. — 11. ^<n>] P, (), A
(DHiö». — 12,13. .e.nAf; y.fitQ A. P .rä. (<> .ft«.«.). — 1^' nv.t'."7?'^viö»-] P, 0, A — '"■■*-.
grands tourments aveclui. On lui fit subir de nombreuses (et) de douloureuses
ilagellations; on renchaina avec des fers aux pieds, de nombreuses fois,
j)endant de longs jours. Le Seigneur opera par Tintermediaire de ce Pere
beaucoup de miracles. A cause de ses miracles, ceux qui ne le connais-
saient pas, remarquerent sa saintete et ses vertus. La gnice de la prophetie
lui i'ut accordee : il annon^a beaucoup d'evenements avant qu'ils se pro-
duisissent, et ils se produisirent comme il avait prophetise. C'est lui (jui
dit ä Ahha Theodore, eveque de la ville du Cairc. que le roi (VEt/yptr ne
reviendrait pas de son voyage, et cela arriva, comme il avait prophetise.
II prophetisa de nombreuses choses sur le prefet de la ville du Caire; ses
propliefies sc realiserent. 11 guerit par sa priere beaucoup de malades et
(rinfirmes.
Lorsqu'il eut acheve son combat, dans une belle vieillesse, et qu'ileut plu
au Seigneur, il fut peu de temps malade, et sutle moment de samort. II appela
ses ouailles, les benit, leur donna Tabsolution, et lenr demanda de prier pour
lui. Tous (les gcns) pleurerent, et luidemanderent de prier lui-meme sur eux. II
pria sur eux et leur dit : « Maintenez-vous, et fortifiez-vous dans votre foi ortho-
doxe. » Lorsqu'il eut dit cela, il iiMiuinl. Oii versa sur lui bcaucoupdi' larines.
300 r,F. I.IYHE DU SYNAXAII^K. [504]
[rtA9" : h-nA • AT.e.ftfi ■• vj^-r : 5
riÄA- 1- : wi'"]'/ • tD-i;jRA •• nit?" :•:
?,r«'^ : «/Ar : Atfi^:,«. : I'IT' :•:]
fliriH-/: ■ «iA-1- : Ufin : iiv : ^'S-ft •' ?»n • ÄnTA'^}"ft ■ A'^«»'!- ■• i/?.9"(;7 i
-u ■■ ini:t\i'jf;v. •■ mh-ttK^ih : ■'itt.o- : ö>-/'h<w>> : nh"/ii.?iV ■■ hcA-f-A ! fliv»"V'r =
rt"7.e-1- :: }xi\i.h'n'h.i: ■■ if-rAW."! •• iiäa-Ii ■ h"7.> «
1. ".a.ß] A — f. — 2. ^AO-V] A — n. — 10. .>.s.n = >,n] O, A Ml : -l' (P ■!• ! MI). — ib.
>.-nTA'^>«'fl] P, <» hTA . — 11. »"y-V] P, O, A OB . — 12. pOSt t>i<n.> P, 0, A rtrfc?.
n*je^"»o-. —ib. post iir.ft-Ffi, P, 0, A «(W. fr-J.- = n-n/ii>. — 13. ^oao^■^.^] P, 0 — <. (A — A).
Ün fit ses iunerailles dans une grande pompe, au niilieu des psalmodies
et des chants, comme il convient poiir les eveques. Beaucoup de miracles et
de grandes guörisons apparurent par son corps. Tons les jours de son
episcopat furent de 20 aus et plus. Que le Seigueur ail pitie de uous par sa
priere, et que sa benediction soit avec uous! Ameu.
[Je dis salut ä Moysas, le parl'ait,
Eveque du pays de 'Airsim,
Qui a veille, en faisant des prieres, et (qui) a pratique l'ascetisme par le
jeüne!
Lors de sa vieillesse, dans une petite iiialadie,
(S'eloignant) des tribulations du inoude, il mourut aujourd'hui.j
Eu ce jour aussi est saint Abha ' Abtclmihro.s [Ptolemee], martyr de la ville de
MeiKiuf Suprrieiire. On accusa ce saint aupres du juge, (cn disant) qu'il etait
chretien. (Le juge) le üt venir aupres de lui. (Abba 'Abtclmdirns) confessa
Notre-Seigneur le Christ. (Le juge) lui iuiligea un grand supplice, et lui
traucha la tete par le glaive. II regut la couronne <lu martyre dans le
rovauiue des cieux. (^)ue le Seigueur ait pitie de uüus par sa priere ! Auieu.
I
[505] 12" NAHASE (18 AOUT). 301
*nH'i: •■ öt\'i' ■■ ■i']ih<' •■ A»nAWi •• hn-c •■ «7.»)^,^ ■ aw ■• »»A^hV •• H^./vn ♦ > ^ a
10 hV' ■ A'feftm'Jm.'i'ft •■ J^Ä* ■■ ^ö^ • Uld : t?*^ ■ flicDiin • -^^.a ■■ Ai^A ■• w-
A- •■ äA?»'|: : Oin^^ha«- '. (DA'}"/'!- -• OT-J«!/*'-!: : (D^^fM ! Ä-njP'J' : mP-f-O^' •
hn-C s *^LJl^bA •■ A.+ : 'w/ihlriil" ■ hao : YflJgAAöJC'V- :] 'l'TfttM'U' •- f ÜA- ' J»"
15 tlM ■ Ä^Ä-J •••:
2. ftTM:] 0 «ov-ii:. — 3. öA-p-v] A öAfl>- (0 = P). — 8. 1 im*. — "V.ti>i.A] P, 0, A no
A- ! A"*/. : ciuA (0 A«i>A : lin-C : rt. = »■> : "V. ). — 8-9. tl.e,|>1lA — J.ll.] P, 0, A. —
9-10. hftlc hf : A] A i.YP ■■ >,'71l.>,-ll<l..(: : Vll. — 12. \icft-ti"r^] 0 om., A — K'i.
[Salut k 'AhtchndiiüS, martyr du Seigneur,
Originaire de la ville de Salnoiif!
Lorsque dcvant les impies il eut confesse qu'il etuit ehret ien,
(Et) apres qu'ou* lui eut inilige de nombreux supplices, ■> p ihg ;i.
Sa niort se consomma aujnuid'iiui par le Iraiichant du glaive.]
.\u uoiü du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un scul Dieu.
I.KCTIRE DT 12 N\1IASK (18 aOÜt).
* En ce jour est la memoire du glorieux ange Mirlicl, Tarcliange, qui iuter- » o o'i a.
cede pour nous aupres du Seigneur, ä tont moment. [C'cst en ce jour qu'il appa-
rut ä (j)nst(intin Ic Justc, (roi) de la ville de Rome, et lui donna la force conl re tous
scs onnemis. [Conslaiüin) les vainquit, et sa royaut(5 i'ut ail'ermie. 11 dctruisit
les temples des idoles, et il bätit des eglises, (qu'il) embellit par toutes (sortes)
d'ornements. C'est pourquoi uos Peres, les Docteurs de ri']glise, nous onl
ordonne de celebrer la fete de Fange glorieux, l'archange Michel, \c 12 de
chaque mois.] Que son intercession seit avec nous! Amen.
I'ATIl. 0«. — T. IX. — F. 'l. 21
302 I,F, 1,1 M{E nn SYNAXAIRE. [506]
[rtAi»" : Ah ■ ^/"AMi •• hj'ii' ■• riii>"Jri<. :•:
•MUi. ■ or:p : '"/.hh-A : IK- :•]
i"/!*' ! mA ■• hn-jj- : 4r''>ft'n • wca-wv ■ i/7/. ■ ncvpjp : nii:!« ■■ 'j«»;!../- :: m
/"-l: : m-Vhr"! ■• «i'-l/h. : flIÄÄ"|! : fl>-ft'|- : WA« : hÄSV. •• '/"ÄC " (0/1.^(0- :
■'iiUh • Ay.*> • ui/. ■ (?"?L • hin •■ .e.n>iA}" • h««. .• j?.nA»hö»»- : ^'r'J'w^ij. .-
A'whrt.y"(ps"ft : -}?-/»' ! hji-s. • oijp.e.'is"«"»- ■ ^'rincT'f- ! \i.hv ••■■
2. in<.ir] r m-i . — v>. >»?ui] P ji>, 0, JiV : >"?■>' (A — A). — 7. nAo>-r:i-] P, 0, A —
C*. — 8. fl)o»-V'7i'"t] P, 0, A <n>" (ar. Ij^Mji^]^ l.^.^'). — 8-9. ),fi<n> i — >";u>] P no" : <»•
>i1: : Tr?/" : 0 ^ft«" = fl»-" : 'V?*^' : A 'M"7. : fl»-' : ilw. — 9. nOT^] P, 0, A n<i-'V'r.e et SU
i/if'ra; = B ßuCoivTiov). — 9-10. •ilH-i — "»"t] P, O, A «ntf-rt" (A — If) .?.(o'\ : iVdk : ",ao]- -. wi"l-
(ar. J.y ^f^). — 10. nin<^] P, 0, A n. — 10-11. mW-rt- ! .e«»'»] P, (>. A tohR-y-vi. —
11. >iii- y. — >,ii-jp>] P, »), A >,n,ß. — 12. }»".^f:] P, l», A "iAji".
[Salut ä toi, ange du testament et du conseil
Du Seigneur Tres-Haut, dont l'oeuvre est augusle !
Par ton secours, (6 messager) rapide, (toi) dont les sentiers sont les
sentiers du vent,
Lorsqu'ils auront medite le mal contre moi,
Disperse, (6) Michel, rassemblee de mes ennemis.]
A -.n-i -.1
A l'il li
*En ce jour aussi regna Constaiitii), le roi juste, sur la ville de Hoitw, sur
tous les * royaumes des pays et contrees de la Syric, (sur) Jerusalem, (sur) le
pays de VEr/ypte, et (sur) les royaumes chretiens. C'est lui (qui) regna avec
son pere Constance, dans la ville de Byzance. pendant de nombreuses
annees. Lorsque son pere fut niort, il rögna scul sur lu ville de Byzance et
(sur) tout son territoire. II fit disparaitre de son royaume l'iniquite, les fauteurs
de mal, les pervers, (et) les mechants. Sa justice et sa saintete f'urent con-
nues ä toutos les extremiles de la terre. Les nobles de la ville de Romc en-
voyerent vers lui (des messagers), lui demandant de les delivrer de l'ini-
ipiilr de Mii.riiiu'cn, Ir roi impie, et de les delivrer de son esclavage.
1(1
[•"^07] 12'^ NAHASft (1.8 AOUT). 303
A : hn-C : ml'i.!f:h -. ni: : w,h/. : -irn • Otth\' ■ A'/»lrirt.y"jP',"ft : ö'rtriC.' •
flJTV. • «IT"? : hn.V' • flJ'fnlJl : 0'|: • '/•'Jh/-9" : (IflI-ft'/' : ^M'. : rO'P'l- :
flhVl-.e. • Tl- : Ol'/rtTöO- •■ W'A't"»- ■ rt/'C'l: : m-hV •■ n^YiC ■• ölfll-?,-|:Jl. : (1*^
•nd : ^«"-/- : «n'J'T/»'./: .- mi^ll,'/ : f'MlAJ" ■■ A..'»' «»•'}'»' : 1/7/. : (?"y. : fflWA"
ö»- : rtnh • H.h'/ : rihfu: • «jn^e. • j^vv/i .• ih\,w%-v ■•■• rm-n-j. • (r/A ■ "/
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Tt?ft ■ A.+ • AÄ«^V • Ht;7/. ! (r'^Ä ! ffl'l"Hh<: J ha»- •■ J?.n ■■ «w»*/*''P(>T|- : 4».?.^ ' 1 in b
■l- ■ nh«» : IH: • ÖAI- " r»?,«Drt : »h«» ■ At^ : hfl't'Ch? ' A»* : <wft+A '
1. post win> P, O, A rtf^«?. "in.f — 2. post .e^A, (A fw.A.) P, (», A (/A^. nn««. — 3. e-nh
*] P, 0, A oa '. — 5. ll^A-ö»•] P, 0, A. — 6. rt.^a».-V1-] P, 0, A rt.;J.V1- (P A.v;- s;e).
— 7. H.V/] P, 0, A ll.ho- (ar. L^t). — ib. fl»7-fl<.] P, 0, A — <: (ar. Ij-Vj). —8. «i-ej.
»O A — -Fo»- ar. i>j^^\. — 10. «»^"Bje-ftSP] — A a>f,a>". — 10-11. ob'PJ,. : ai»V-ö] P «» : ©»■/•
"/ A — h. : — h : ü «t>fl:°, ! ai;v^o- (s/c). — 11. "VAifi;] P, 0 «n.<ph. (0 «o'Ch.) ; > A. — 12. ri>.
.i'..ii-] P, A >,?»>," (0 = A). — 12-13. AnAÄ.TCft] P, 0, A Af*A = ((> Ol». i\) Ä. '. — 13. ■(•
.tiftl-3 P, 0, A (ar. z: A). — 14. Whoonl > 1>, 0, A (ar. U'_5).
Lorsqu'il eut lu leur lettre, il s'attrista de ce qui leur survenait par suite
de riniquite de cet inipie. II soageait comment il les delivrerait. La croix
glorieuse lui apparut. II s'appuya sur eile, et partit combattre Maximieii. II
le defit, et le vainquit. [Ma.ciDtien) s'enfuit (loin) de lui. Un pont se rom-
pit sous lui; (il tomba) dans le ileuve, et mourut dune mort affreuse. Toutes
ses troupes furent englouties dans le ileuve. G'etait la septieme aiinee de
son regne. Aussitöt, les nobles de la ville de Roine et tous les gens (de la
ville) allerent au-devant de lui, dans une grande pompe, dans la joie et
dans l'allcgresse. On fit une grande lete ä l'occasion de sa victoire, pendant
sept jours. Les savants de la ville de Rome et ses sages, dont les discours et
l(>s chaiits furent harmonieux, louerent la croix glorieuse, et Tappelerent la
iiberatrice de leur ville. Ils celcbrerent (aussi) Coiustantiu, et l'appelerent le
vainqueur et le fort par la puissance de la croix vivificatricc.
La quatorzieme annce de son regne, il regut le bapteme chretien di; la
main de Sylvestre, pape de la ville de Rome, et son nom fut mentionne
au Saint * Sacrificc, en ce jour. Conimcut la croix glorieuse lui est apparue, ' l' i'"' i).
304 LR LIVRK DU SYNAXAIl^E. [5081
h-i.'i •••■
'ktim'imSti • P-r : v^jP : ni?"* •:
1. post auwdr'f'rn (P, 0, A oomh' ) P, 0 «ffc?. mvt, (A oJim : «p'h > ao\t ). — 2. x,iiv
fo-2 P, 0, A Ä/h*> : v■>1^0'. — 3. post \u:n-Fn P, 0, A «rfc?. DfU •■ fi-nwi-v. — «•.«p«^] o ao<p
7. .eft-flVi] 0 .p.'VIHI (A = P). — U. Jci A ajoute le saläm suivant : fl'^y" = t\-\n\i : ny"li. s il
comment il a corabattu Maxiinien, et comment cet impie a ete englouli (dans
le fleuve), voici que nous Tavoiis ecrit le 28 du mois de Magjibit, le jour de la
mort de ce roi juste. Gloire a Notre-Seigneur et ä Notre-Sauveur Jesiis-Clnist
pour les sit'cles des siecles ! Amen.
[Je dis salut au vainqueur, (cause) de la joie et (l(^ la coucorde,
Qui a amen^ la flu de rafiliction, et (qui), apres de uombreuses calamites,
A prech6 la foi du Christ, et le symbole de la croix,
(A) CoiisUuiti)!. (qui) aujourd'hui a regue ä Rdinc.
Lorsque l'impie Ma.cunicn eut perü]
En cc jour aussi sout les 2.000 martvrs avec saiut rdsiladas. Oun le
Seigneur ait pitie de nous par leur priere (et) par relTusiou de leur saug, et
que leur benedictiou soit avec nous! Aiiicu.
[509] 13' NAHASE (19 AOUT). 305
tut: ■ f>i\t' ■ H'JA : hnw.'M • A.efrft •• hnft-f fi : a-|: : ft-fir/rl- : mnXxoD s ^
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\- •• rh*P(:.eV : ?lft'/» : hAnA.U- • »l>- : ?x°li\ ■ \\ao ■ flilÄ- ■' Wi-fflArll ■ hC/^.P
|^ : roVlV •■ h»» •• an-m.^ ■• HjP.nCII ! fflVÜ- •• ö»-A. ! fl>^,Aj?ft : <W»Ä*h. s '^n.lh •'
iH hJ» : )?.'l-'i'7<. : 5r'ftA.(l- •' hon • .e?ii»"<- •• W-A"<n>' : rt-nh • >ift'w •• Oi-h-^ ' hl
\l.h' •■ Ao»"rt. •• mtlh'i/^"h •■ ?itn»-;i"> « ffl^rAh- ' f{h.fii^ti • flJHhfl»-/./*. s ?»?"
n[f • m-j-^ru: •• r'Ti^./. : äaii : mb/^ao-fi. -. coAA^A^fi ■ n'H'j-i-- •■ ,*Art ' ä-
3. .s.n] 1' II, o n-s.n. — ib. hCAKit-^ l', <», A >,y°h . — /6. >,a] F, (>, A >•/>•. —
."). -HF] A. — H. H,encu] P, <), A HA'n . — lO. <DiivVi»»'h] P, O, A > m (ar. i*^j).
— /6. ffliiy,«»-,^^.] P, 0, A>(B (ar. jJ^^'j). — 12. fl)n>.-Vtil] P, 0, A mnwtil. — 13. Tif]
P, 0 post m^inc; A ow. — 1.3-14. +Aft — «nn*] P, 0, A .-»"A >.f^n-y" : n* (A+A>ift !)ar.
... i^ ... •^^iiL^ .J.J.
All nom du Pore, du Fils ot du Saint-Esprit, uu scul Dieu.
J.ECTIRK Dl 1;5 NAHASK (19 aOÜtj.
En ce jour, est la fete (de la Trausfiguration) de Notre-Seigneur Jesus-
(Uirixt — gloire äLui! — (oü Ton commemore) comment sonaspects'est change
sur le mont Tliabor. Avec lui etaient ses Irois disciples, c'est-ä-dire Pierre,
Jarqups et Jran, au siijet desquels Notre-Seigneur a dit : Crii.c (jui se tiendront
1(1, Hi: (/ontrnmt pas la inurt, j(is(jH'ä ce qu'ils aient vn le Fils de " l'homme venir * \ 312 b.
ddiis .w ylfiirc'. C'cst la gloire dans laquelle les apötres virent (Notre-Sei-
gneur). En eilet, ses vetements etaient devenus blancs comme la neige; son
aspect s'etait trausforme, et etait devenu comme l'eclair qui brille. Voici
que Molse et Elie vinrent vers lui, (et resterent) ä s'entretenir avec lui, afin
que tous les hommes connussent qu'il ötait le Seigneur de Mo'ise, qu'il avait
ressuscite des morts, et le Dieu d'Elie, qu'il avait fait descendre des cieux.
Parce que Pierre a dit ä Notre-Seigneur : Veux-lu, 6 Seif/neur, que nousdemeu-
rioiis ici, et que naus fassion.s irois Inthitations ; une pour toi, une pour Mo'ise, et
une pour E/Zr- .' pur cetle parole (il a fail prcuvo) de faiblesse, et (il a donne)une
le^on d'liuniilite. (11 a fail preuve) de faiblesse. (La parole) que Pierre a dite,
1. Malth., XVI, 28. — 2. Mattli., xvii, 4.
:m LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [510]
hMH'- •• AV^i-rt- ! fliA^nex.i»- : J.i'f:.e'i- : nirw = &A'y. -■ A?»-]ii.?iV = oiaö»-
A. • mAh.A.eft •■ ^A : /.rtP •• >vi^ : mA^'njPXjj- : r/i'Pc.el- •• nh«n • hl-ttC
f/o : oj-hi- •• hj.^,^^- ■ '^'S?u, ■ i/'i"7'n/. ■• Whf. ■■ rtnK -• aumfch •• *a • wr
y^aoq , «(PÄ-JA ! «wAVi'f- • Ah'III.JiV ! öi-ni- : WA-\\\Ya^' -. A»/i*P(:.e'|- : hlti ■
^'.•nA •• ni^'J: ! fl»'?»'|: : fl»AÄ-e : nhi.^C • Hh..eu- •• u'<wCVh : fliA-'l-" •■ ft9"
'I: : ?,ft/7i> : 0'/: : '/viif«!' •■ i'jn.'j^öo- •• M(\.,v^ ■ arx^h'i^ • hhnw.Jxi ■■■■ maö
1. ffl.R'i,^"»] A iDf-y — 3. u.e.'^afe'] A «.ri»' . — /i. fl>^-?"i)f:^ft s fl»^-."h^T] 0 ^9"»c.V ■■
m^vli^T, P A oin. — ib. Ä-TCfift] P, 0, A oin. it. — 5. WC^ A Chi- (P om. mao — WiT
i:^^-, 0 — A). — 0. ft>,A°vl:] P, 0, A wi\ . — ib. >,ir,-hÄ.x] P, 0, A — ää. — 13. a»'V.<.
•|:] A m,ß-V." (!). — 14. ivnP*] P, /"P*, 0 /nM> (A = A).
111
(il Ta dite) parce qu'il avait regarde Notre-Seigneur. II pensait quo {.Jesus)
u (i'i h. demeurerait au-dessus de la montagne, et abandonnerait la * cause poiir
laquelle il etait descendu du ciel. II voulait qu'ou lui fit (une babitation),
pour l'abriter du soleil. (11 a donne) une legon d'liumilite. En eilet, Pierre
ne voulait pas pour ses compagiions, les apölres, et pour lui-meme,
comme il voulait pour Notre-Seigneur, pour Moi.se et pour Elie, niais il
regardait ses compagnons, les apötres, et lui-meme, comme les serviteurs
de ces Seigneurs. Ne t'ötonne pas du peu de science des apötres, car ils
n'etaient pas parfaits cn science, ä cette epoque-Iä.
Lorsque [Pierre) eut dit cela, voici qu'un nuage les onibragea, afin de
montrer ä Pierre que (Notre-Seigneur) ne voulait pas de demeure faite par
la main de Thomme. Une voix vint du nuage, qui affermit (la foi ä) la divi-
nite de Notre-Seigneur dans Täme des apötres, en disant : Celui-ci est moii
Fih, que j'aime, (et) en qui je me plais ; ecoittez-le' .
' p ly; a. Moise * elElie s'entretenaient avec (Notre-Seigneur), et confessaient sa gräce
cl, sa bonte. En effet, les propheties des prophetes se veriiiai(Mit par la venue
1. Mattli., xvii, 5.
[•■>J1] 13" NAHASK >li) AOUT). :507
'i' • ^lf. « fl>n*A ■ Kn • me«!: •• 'iftnhf- • awa.p.- = niiv = -^n-A» • hri.ir
Ji'PL'jPl- : h«n : h'lU.h'l : K.PA-n ■■ hC/l-fft : (O-M- : HÄ'>/*'h : W-fi • A<n-
rt. : ai'Tx-U ■■ Hhd/.-) : A?i.A,eft : hf!«n • flÄ'^^ : KJlV : otV-'/. : eK9"C : «»,«)•
n^i;- •• Afl»M^ : llh'ittA : H+nC? ■• ÖJAJiV : «dW. : Ph'^C : ■'itt s l/A" •• K-AJ?
fl ! HK'HIA •• UhfH'.^ ••■ mh.y.Ylfii • tm'i'l. ■ h«w : (P,Tl,J?,?»öi». : ?»öo.;h7 .• H?,^n
I" A •• hlll.h •• W-A- : -Way-h-X' •■ ftA-T •■ AÖA •■ rt'^.P. •• fli'/".e.-i: :;
fli»iV : ^.-fl/. : :i-flr: : h9"fiA ■■ 0,1' : YiCM-t:.?-} : mhtii'P-tth ■ hlW.M !
at'tllrl: •■ Üi'WI •■ ■tlA.I' •• fl'r/l'JA :: fflr^rl : rtl>"»- : *A ■• htt • «».?."* •• fl>»lV- : h * A 313 ;,
1. >n..pl- : mw, ] p, A Wi-pc^i- ! ai>': 0 fflw.'P ' • >" (s/c). — 2. rnn),?] P, 0, A n-ifin)./:.
— ib. Hh.J>V-] A, ()—>.— 3. n?"ö?'] P, 0, A .ßft ". — 5. VfinM.] P, O, A^ao-j-j/»--!:. —
6. posi vicn-Ffi P, (>, A rtc?^. ft"* : niirh^ et ?7rt /«/m. —lib. ii>,-/r'>i] A ll>/»■^. — 7. m-
>.*] P, 0, A ww' . — <S. fflh.j.j'] A »!>,.'. — 9. >,öo-;>-v] P, (), A rtoi.- . — 10. n-^je] P, 0,
A {\-if^: — 12. A"/] P, 0 ,-h7, A ,-h.i.->i-. — /^. A^n] P, 0, A w..s.n (A — n). — 14. *
A]>A.
de Notre-Seigneur. Les prophetcs et les apötres se rejouirent de sa inoiitec
sur le mont {Thabor). Les prophetes se rejouirent de* voir sou Iiicarnation, • a im ]>.
qu'ils ne connaissaient pas. Les apötres aussi se rejouirent d'entendre la
parole du Pere, qu'ils n'avaient janiais entendue, et (qu'ils) entendaient cette
fois. Par la parole du Pere ils devinront certains de rinttarnation du Fils,
qui leur etait cachee. Au moment ou ils entendirent la parole du Pere, la
gloire de l'Incarnation (du Fils leur) apparut. Les apötres surent que c'etait
Notre-Seigneur Jesus-CJiri.st qui avait ressuscite l'äme de Mo'ise, et qui avait
fait nionter Klif (aux cieux). En elFet, personne veritablement ne conuaissait
le tombeau de Mo'ise, liormis (l'ange) qui l'avait inhume ; personne, (non
plus), ne connaissait (l'endroit) oü EUe se trouvail, hormis Celui qui l'avait
l'ail monier (aux cieux); personne (enfin) ne pouvait les ressusciter des
morts, hormis le Seigneur de toutes (choses), c'est-ä-dirc Celui (jui a pou-
voir sur le ciol et la tcrrc.
Le mont Thahur est le symbole de l'Fglise. Notre-Seigneur y reunit les
deux Lois ; L'Ancienne et la Nouvelle. Lorsque (les apötres) entendirent * la ' a 313 a.
parole du Pere, ils tomberent (ä terre), et devinrent comme morls. Moisc
308 l.K MVUI«: DU SYNAXAIHK. ^512]
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r»Ah«» : K\\i • ^'r^h : OT>. : hK'>/"/. : A^A"/»«: • h^w+nc: ■ ir'}-|: ■• o»-?,
A : VAm-Th ::
^n.y • ffl^-j/'T,. : höy.-i-iAfao. : fljA,c?iP • Hh'jnA ■ hiw.h'i ■■ ricM-fti •• n
2. HUAfl>-] P, 0, A v' . — 3. ii-V-i:] P, (), A a--hl:. — 3-4. (D-lhTi-tih — nn>."7-V] >
P, 0, A. — 5. moiTriA] P, 0, A wnin". Les mots de l'liv. apres «).e.n, paraissent ;ivoir
ete omis. — tt. >,.!.>] A, A om. >,.. — 7. imnn] P, 0, A lihnnn. — 10. «n.>-] P, 0, A Ao"»-.
retourna ä son tombeau, et £7(6 remonta au ciel. Notre-Seigneur Jesus-Christ
resta seul. Eii effet, la parole (du Perej se fit (entendre) ä cause de lui. Les
prophetes furent epouvantcs, et les apötres tomberent sur leur face, car le
Pere avait revele le nom de son Fils, (et avait dit) que (le Fils) se trouvait
eternellemeut avec son Pere. A cause de cette parole, les apötres ont preche
que (le Fils) etait vrai Dieu, et que ses miracles etaient la preuve qu'il etait vrai
Dieu. (II est aussi vrai homme, par la chair) dont il s'est revetu, (la prenant) ä la
i'amille des hummes. L'Evangile preche Notre-Sauveur, et dit : S'il nes'cstpas fait
chair, pourquoi Gabriel a-l-il dit ä Marie : Le Seigneur est avec toi? S'il ne s'est
pas fall chair, qui (donc) a cotirhc daiis mir crhhe? S'il n'estpas Dieu, qui les ani/es
ont-ils gloriße, tnrsqu'ils smit descendus du ciel, lejourde sa iiaissance, en disant :
Gloire au Seiyncur au plus haut (descieux) et paixsur la terrcau.r hummes de banne
volonte? S'il ne s'est pas fait chair, qui Jean a-t-il haptise dans le .hnirdain? S'il
n'est pas Dieu, qui a ressuscite Lazare du tombeau? 11 est le Christ, le Fils
unique, le Verbe du Seigneur. Nous confessons qu'il est Dieu parfait et
homme parfait, unc seule personne, saus cliangement, et sans Separation.
Lorsque les apOtres etaient tombes ;\ terre, et etaient comme morts, Notre-
Seigneur les touclia de sa main vivilicatrice, et leur dit : Lerez-rous et ne
Hl
[513] 13- NAHASI'; (19 AOUT . 309
^.-n/. • TA-A ■ (n^AU. : C'?-^ -i: * i u: h.
nC* • "Ph ■■ HUP •• fl>:^,«'.A ! rt.«^/5- •■ ■l"rh -i-
hr-MV-yi ■ V"/.Wi • ?iA •• iV^Ph = «ifto» :
rtJ(:?.rth ! äAA •■ tm'id.fi ■■ ^fift. ■i-
13. och] (», A n*»?". 14. fl>r.>,rt>i] <), A »nnr.>,nn (A fl>n>i'!).
crai(jnez pas ' . IIs se Icverent aussitöt, eleverent le.s yeux, et iie vireiit que Notre-
Seiffneur le Christ seul. A Lui la doire, Thonneur, et radoration avec soii Pere
boii et TEsprit-Saint vivificateur! Que sa clemence et sa misericordc soieut
sur iiouspour les siecles des siecles! Amen.
[Salut au (mont) Thabor, qui a ete nomine et appele
Uno montagiie fertilc et unc montagne* grasse! * i' i'J' b.
C'est \ä quo Banir a triomphe et que les troupes de Sisdni ont ete vaincues.
En montant sur le Thabor, alors qu'il s'etait fait homme, Jesus
A manifeste le mysterc caclie de sa seconde venue.]
[Salut k ta montee sur la pente du mont Thabor, (dans) le calme !
Lorsque tu cus pris les hommes que tu avais choisis parmi beaucoup,
Jf'sits, toi qui t'es incarne de la maison de .liula,
l/aspect de ton visage a brille comme Teclair,
Et tes vetements sont devenus blaues comme la neige.]
[Le Pere t'a acclame par des (paroles) de louange,
Et l'Esprit de sanctiticaliou a völlige sur la tele,
1. Matlli., Nvii, 7.
.SlO [,K r.lVnK DU SYNAXAlRFv [514]
lUmMvIh : föAÄ- : hlA'l-h : /"Art. «]
,1'. « n/.h-fo»- •• -TlYh'J • '/'ftA.* : A-JA'/n • "/Ar : ^«7.'J ::]
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jiV : (n>ti-l'P^-f\ •• flJ^.Ji'.-Ivfih^. •• ÄA"'/- •• tmO^-i- ■■ flJA.A.'|- ! fl>ViV ■" rt.A.i: ! 9"
6h • hr^i!^ ' ^Ä-c = hM\ ■• t«v : h^.p'P. • (ohxM' ■' b'/. ■ hrh-^ot- : Uh
mfi '■ 'l\U •■ äA-> " mAn : exe : rtj?."l'> •• 'l-.'».e.'A"-f- • 1*n>rtA ■ l\hrf\h •■
/TOVtlA'Tl- : mnh. : ■\[\Ah : 'Z.H. : an'i^'l' ■• A-A/V : ffl^.lLA?' •• J/hV s lP,1(D'^
h s fl»A'"|:rt ' »»AA" •• h»» s hö»'"} •■ ^tira»- : fflrh^ •• J^AA-lfö»" : KAh ■• h-ii
3. HOTAli-Vri] P — t. — 8. nn-A-] 0 m' . — ib. mhr'hoo^ P om. m. — it. (Dh.C>if] 0,
A fl»h,.ei ". — 11. «nph.] P fflph.
5
Kl
Lorsque, (ö)Fils, tuas faitsurle T/i«.6or une reunion (sainte)avec Icsapötrcs.
La oü se tenait Elie, et lä oü se trouvait Mo'ise,
Tu as montre la Trinile de ta divinite.]
[En cc jour aussi esl le martyre (de) sainte '.l/V«, et la iiaissance du pro-
phete Mohr. Que leur b6nediction soit avec nous pour les siecles des siecles !
Amen.]
[En ce jour aussi inourut Abba Cdh/oii, Tascete. Co saint etaitun ascete. II
ne cessait pas de prier, jour et nuil. II (prenait) de la nourriture une seule
fois, chaque semaine. Depuis qu'il s'elait fait meine, alors qu'il etait jeune
liomme, il ne franchit pas la porte de l'enclos (du couvent), jusqu'ä ce qu'il füt
devenu vieillard. Aucun des l'reres ne le vit, sauf au temps de lapriere. Lorsque
Satan eut vu son ascetisme, il prit l'aspcct de moines. (Ceux-'ci) vinrent vers
lui, au milieu de la nuit, et lui direnl : « Nous sommes dos solitaires retires.
Commo 1 'un de nous est mort , nous voulons te prendre avec nous, et nous sommes
venus vors toi (pour celai. » II lui senibla que leur parolo etait vraio. II alla
15
[515] 13'' NAIIASI'; 19 AOUT). 311
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i{\^r ■■ Ahn : pap-j = h-i-.-jaa ■ äV"/ :•:=
1-2. n>iV-fln-] P f:>,.c,jp. — 3. mtlicm.] 0 — m. P — i.af. — 4. -jn] P JiT-H. — 7. j»""/n<.]
A ^•n<.. — s. m>,n] P h>,n. — 9. >,!rvn] 0 >,j»", A in. — 16. <n»x.h] 0, A >■•*.>..
avec eux, jusqu'ä ce qu'ils l'eussent fait parvenir* aii-dessus d'uiie montagne * o fis a.
deserte, oü il n'y uvait pas de vivres, ni d'eau. Lorsqu'il les vit en train de
se moquer de lui, il s'apergut que c'etaient des demons. II lit sur son visage
le signe de la croix, et ils se disperseren! (loin) de lui. Lorsqu'il s'en retournait,
(en allant) d'uu cöte et d'autre, il ne trouva plus de cliemin par oü aller.
II fit une longue priere. Alors, lui apparurent de saints moines du oouvent
AWhba Sinodd, qui voyageaient de monasteres en monasteres. Ils recitaient les
psaumes de Ukv'kL 11s Finterrogerent sur son histoire. Lorsqu'il leur eut
raconte son histoire, ils renimenerent avec eux. II demeura une annee entiere
ä vivre avec eux de poisson cuitau soleil. Ahba Isaac, son maitre, qui Tavaitfait
moine, lorsqu'il n'eut plus de ses nouvelles, demanda au Seigneur de lui
monfrer le visage de {Gähjon). Ahba Gälijon, l'ayant su en esprit, alla vers lui.
Lorsqui' (.1/)/;« Isaac) le vit, il se rt''jouit, el lui dit : « Oü es-tu demeure ? »
II lui raconlatout depuis le commencement jusqu'ä la fin. Puis, au niomenl de
son depart (de ce monde), les freres vinrent vers lui, l'eusevelirent, et l'en-
terrerent. Que le Seigneur alt pilie de nous par sa priere pour les siecli^s
des siecles ! Aiuen.J
[Salut ä Abba Gdli/oii, qui a pratiquc un ascctismc rigoureux,
En ne sortant pas du tout liors de I'enclos du nionastere !
Lorsque les troupes de Satan * out voulu le faire sortir de ce i lieuj, ♦ a ii^ a.
312 LK I.IVUK DU SYNAXAIRE. [516]
(ntttnci' ■■ huil- •• lü-V- ■l-
ix'iin'.i ■• An- : X"<-.i'. •• flJ.l.A/,'ii- ■ Im-V •■■■ 5
hriJA'ßl)- •• 1//".'^ •• ^.H"»rtT ■■ AHAV :•:]
ntian • h-n -• fl»roA.e.- ■ riir/D'>^.rt .• ^'S-ft = ^/hS« •• h9"All :
[nn-f: •• rtAl- •■ hö^J. • M •■ ti'TF'i •■ "/A-rt. : mpvh-Jft : <»■*<. : fflhA- = * m
Ah ■ flihnv.J •■ fl>rK<. : AnoA •■ «»ft+A ■• Ä.e<-AA.'r •• h»" = ^.ms- : at'M' ••
3-7. P lini»"'\ — HA'.:] > <). — II». h(ie.i.1 A — •». (0 = P). — ib. v*«.] 0 v**., A >iA>,..
— 12. post wfit 0, A add. Wn-.
En faisant (le signe) de la croix sur eux et (sur) sa propre personne,
II vainquit par la croix leur attaque.]
■> p 198 a." [Salut ä Beiijamii), * revetu de (ses) habits litiirgiques,
Et cisele dans l'or de (.ses veteraents) sacerdotaux!
A cause de son coeur pur et de son intelligence iiiimaculee,
Lorsqu'il vit les Vertus du ciel par milliers,
II fui ravi pour toujours de son existence corporelle.]
Au nom du Pere, du Fils et du Saiut-Esprit, un (^eul Üieu.
I.IiCTURE DU 14 N.^^II.VSK (20 aOÜt).
[En ce jour moururcul Abba Suiiron Sdloiisi et Jain, sou bien-aime. Ces
saints (vecurent) sous le regne de Jiistiis, le roi lldele. Leurs parents etaicnt
riches et nobles. 11s partirent ä Jrni.salcm, })our la fete de la croix, aiin de
Tadorer aux Lieux Saints. Ayant acheve la fcte, tandis qu'ils retour-
[517] Kl- NAHASft (20 AOUT). 313
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naieiit ä leur pays, en etant montes sur leurs chevaux, ils approchörent de
Jrricliii. Jean, ayant apergu des couvcnts de moines au desert du JounJdin, dit
ä Siineon : « O nion frere, c'est dans ces cüuvents que les anges du Soigneur
liahitent. » Simeon lui dit : « Est-ce que nous pourrons les voir? » Jean lui
dit : « Si nous fresti>ns) avec cux, ccrtes, nous les verrons. » Alors, ils des-
cendirent de leurs chevaux. Ils les remirent ä leurs valets, et leur dirent :
« AUez doucement, jiisqu'ä ce que nous vous rejoignions. » Ils feignirent
eux-mömes de satisfaire un hesoin naturel.
Lorsqu'ils furent pres de la route du Jounlain, tous deux se dirent : « AI-
Ions faire une priere. Que Tun d'enlre nous se tienne sur le cliemin de notre
pays, et que Tautrc d'entre nous se tienne sur le cheniin qui möne au cuuvent*
des moines! .lelons les sorts et alluns oii voudra le Seigneur. » Alors,
Simeon se tint sur le chemin du Jourdain, et Jean se tint sur le chemin
par lequel allaient leurs hommes. Lorsqu'ils eurent jete les sorts, le sort tomba
sur le chemin de Simeon. Ils s'embrasserent, et se baisereut Tun lautre. Ils
s'en allcrent sur le chemin du Jounlain, en se rejouissant. L'un reprenait
l'autre, etTexcilait ä raccomplissementde la bonne (resolution); (run)craignait
([ue sou compagnon ne revint en arrierc. Jeaji craignait, au sujetde Simeon, ([uc
Tamunr de ses pareiils ne le lil rcvenir en arriere; S(//ir'o/(, de son cötö, crai-
314 I.K LIVUK ini SYNAXAIRK. [518]
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hM". — 13. yncu] 0, A .ß'.
gnait au sujet de Jean, car {Jean) avait epoiise, ces jours-ci, une femme jolie
et riebe. Alors, ils prierent, et dirent : « 0 Notre-Seigiieur et Notre-Dieu, le
couvent que tu as clioisi pour que iious nous y fassions moiues, que uous le
(reconnaissions) par le sigue (suivant) : le couvent dont nous trouverons la
porte ouverte. »
Le superieur de ce couvent, que Ton appelait iViV/o/(, elait vertueux; il fai-
sait beaucoup de miracles, et le don de prophetie lui etait accorde. 11 vit,
cette nuit-lä, un liomme qui lui disait : « Ouvre la porte du couvent, afin
que mes brebis entrent. » Lorsque (Suiiroii et Jean) arriverent aupres de lui,
il leur dit : « Bienvenue aux brebis du Christ! » Puis il les re§ut aupres de
lui, comme des gens qui etaient envoyes de la part du Seigneur. Ils demau-
derent au superieur du couvent de leur raser la tete et de les revetir des ha-
I' i'if< !>• bits munastiques. En efTet, * ils avaient vu un nioine qui avait sur la tete uno
eouronne de lumiere, et (que) les anges entouraient. G'est pourquoi ils desi-
raient se faire moines rapidement. Le lendemain, lorsque le superieur du cou-
i> (i:. b. vent les eut revetus du scapulairc {G-/r,[j.y.) saint, leur visage brillait par* la
gräce de l'Esprit-Saint, au point qu'ils virent, la nuil, leurs visages mutucl-
lement, comme s'ils les voyaient de jour, et qu'ils virent une couronne de
himirre sur leurs teles, comme ils cn avaient vu (une) sur la tete d'un moinc.
(519] 1'," NAHASli (20 AOUT). 315
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1 KTr+X am] P m'. — 8. (DfthAjp] p > ffl. _ 11. ai(f.>}P«n^] P — }P. — 13. ,h<.] P, 0
Puis, uno pensee spirituelle leiir vint : se separer du milieu des moines,
et pariir au desert. Cette nuit-lä, un homme lumineux apparut au superieur
du couvent, et lui dit : « Ouvre la porte, afin que Ics brebis du Christ
sortent. » S'etant reveille, il descendit aussitöt, et il trouva la porte du
couvent ouverte. Tandis qu'il s'attristait et s'afiligeait, voici que les serviteurs
du Christ vinreut, voulant partir. II vit devant eux comme des euiiuques en
train de porter des torches; Tun d'entre eux portait le sceptre royal. Lors-
qu'il vit [Sinu'Dn et Jean), il se rejouit fort; il alla ä leur rencontre. Ils lui ra-
conterent ce ([u'ils avaient resolu dans leur cceur, et ils lui demanderent de
f;iire poui' eux uuc, priere. Alors, il pleura de longues heures, tourna suii
visage vers FOrieut, playa Simeon ä sa droite et Jean ä sa gauche, leva les
uiains au ciel, et fit une priere. II les mit sous la protection du Seigneur,
aiin qu'il les protegc;\t de tout mal, et il les envoya en paix.
Alors, ils allercnt du cöte de la Mer Mortc, et parvinrent au lleuve qui
s'appelle VAviioti. ils trouverent une grotte dans laquelle avait habite uu
vieux solitaire, (qui) etait mort ces jours-lä, et dans laquelle il y avait des
provisions de legumes, dont ils avaient besoin, (legumes) dont se nourrissait Ic
vicillaril. Ils se rf^jouirenl fort dans Ic Stügneur, (|ui leur avait preparö cette
316 I.K MVUK DU SYNAXAIRK. [520]
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* p um i, *rfifr 5 ?»Anrt.ir<n»' : fl),iv. • hm ■ h.?<fiiyr ■ o'vn/. = vom- • ^'Jh •■ ^.ä.
(Dh9"ii ■ rh<: ' (D-M' ' unc '• ai^.M • Chi* • Ä-n^ • n •■ xm • hao •. ^d„
3. X-btt»"] (>, A 5^4- . — 13. mtA+4.] P, A — **.. — 15. ,R'in>.] P .<'.<l>.. -- lii. iDC] P
— <:•
(grotte). Ils (y) demeurerent, en (pratiquant) Tascetisme, pendant de nombreux
jours. L'un habitait loin de l'autre, la distance d'un jet de pierre. Salon com-
battait beaucoup contre eux. Saint Nüjyos, leur pere, vint vers eux, dans une
vision ; il pria pour eux, et il leur enseigna les psaumes, tandis qu'ils etaient
endormis. Lorsqu'ils sc röveillerent, ils reciterent tout ce qu'il leur avait ap-
♦ A ivj II. pris, et ils se* rejouirent fort. (La grAce) des visions divines et de raccomplis-
sement des miracles leur fut accordee. Ils demeurerent dans ce dcsert, pen-
dant vingt-neuf ans, supportant le froid de la nuit et lachaleur du jour, jusqu'ä
ce qu'ils eussent vaiucu Satan, par la puissance du Christ — gloire ä Lui!
Puis, Simeon dit ä sou frere Jean : « Que gagnons-nous, pendant notre
sejour dans le desert? Viens : allons dans le monde, afin d'etre utiles aux
autres, et de les sauver. « Jean lui dit : « O mon l'rere, voici que cette pensee
nie parait (venir) de la Jalousie de Satan. » Simeon lui dit : « C'est que le
Seigneur m'a ordonne de me nioquer du monde. Viens : faisons une priere. »
• p iw) 11. Alors, ils priörent, s'embrasserent, et pleurerent, au point de* mouiller leurs
vetements. Simeon s'en alla ä Jerusalem. II demeura, pendant trois jours, ä
demander au Seigneur de cacher son liistoire, jusqu'ä ce qu'il füt mort.
Puis il alla dans la ville, et fit le l'ou. Tantöt, il guerissail les fous; tantöt,
10
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[5211 1^'" NAIIASK (20 AüUTl. ^\7
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4. H<B->,1:] P All»-". — 5. (DiKUn] (►, A — m-i. — 7. IH.] > P. — 13. »"-VW-ftT] P Ti»-.
il portait du l'eu dans ses mains. II trouva ;i la porte (de la ville) un chieii
mort; il le traina par sa ceinture, comme s'il jouait (avec lui), cn sorte qu'oii
l'outrageait, en disant : « (Ce) raoine est fou », qu'on courait derriere lui,
et qu'on le gitlait. Le preniier jour (de la semaine), c'est-ä-dire le jour
du dimauclic, il prit des iioix, eutra ii l'eglise au moment du Sacrifice, brisa
les lampcs, el frappa les femmos, en sorte qu'on l'expulsa de l'eglise. Parfois,
il preuait des f'emmes, conimc s'il eoucliait avec alles, en sorte que les niaris
de (celles-ci) le battaient. Puis, loisque le moment de sa mort futproche, le
Seigneur ordonna ä son ange de lui annoncer le jour de sa imirt, ainsi que (ce-
lui de) la mort de Joan, son frerc. 11 se mit au pied d'une vigne, et remit son
Arne dans la main du Seigneur, ainsi que Jean, son frerc;. One leur benedic-
tion soit avec nous pour les siecles des siecles! Amen.]
' [Salut k Simeon, qui sinuila le fou, ♦ o üg v.
El ä Jcdii. son bien-aime, avec qui il pratiqua la devotion !
Lorsqu'ils furent entres dans la vie monastique, comme le desirait
leur coeur,
Ils virent clairement une couronne de lumiere,
Qui, gräce ä l'Esprit-Saint, ctait autour de leur tete.]
PATK. OK. — T. IX. — F. 'l. 22
A :!l:i I
318 l.i: I.IVHK \W SYNANAIRR. [522]
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ö»Ai.-y^.-> •■ rt,e.«i'j ." äa;.. ■• u'V.e'l- ■• Afl»-?i'|: : ah{\. •• h^/" ■ .e.'irtJii'i'- ■■ fl> i
2. fl>ii>iVt>iV] P, <), A — Ml-. //'. — (.jprf.fr-fi] l*. ü, A ■hf'V- •■ hie et infia. — 5. on-ft.] 1*,
0, A Wie. — !l. Ji.l'O-'!'!.' : <{.rt1ll1.'/'ft] P, <>, A <f.Af1Jl.yn et /V« infrn; = !ptXd;£VOi; y,' . — II. n>
M] P, (», A >iy"in. — 11-12. )!> — >i°/ii.v(Kh.r.] P; 0 <i»rt>,ö» = hv.a : ni.-: A rnrt>io'> :
nj: : iiAVLA ;s/V). — 12. >..mi)n] P, A ^ n«"-; 0 — inio»-. — 13. M.rv : (or-v-s-uv] P, o,
A — > = — >.
Ell ce jüiir le Seigneur lit im graiid miracle dan.s la ville d'Alr.randrir.
Aussi, beaucoup de Juifs crureiit par Tintermediaire de Saint Abha Thrnpliile.
patriarcliu de la ville dWIci-diidrir, (et) frere de la ini're de saiiil ('.i/rlllc
Voici (le fait) : il y avait dans la ville d'Mcrdiulric uii Jaif, extreinement
riclie, appele Pliilcmtc. II craignait le Seigiiciii-, et pratiqiiait la Loi de Mo't'sc,
Selon ses moyens. 11 y avait (aussi) dans la ville d\\I('.raiidn'c deux chretiens
pauvies, qui etaient salaries poiir le travail de leurs mains. Satan fit venir
iiiie peusee de blaspheme dans le coeur de Tun d'entre eiix, (ijui) dit ä
son compagnon : « O mon frere, pourquoi nous-menics, (qui) adorons
le Christ, sommes-nous pauvres, alors que le Juif Phlloxcnr est extre-
niement riche ? » Le compagnon de (ee dernier) repondit, en lui disant : « O
nion frere, Sache quo les biens de ce nionde ne sont rien aupres du Seigneur.
Si les biens de ce monde etaient en estime aupres du Seigneur, il ne les don-
nerait pas a ceux qui adorenl les iiloles, aux debauches, aux brigands et
A .!i:i I). aux assassins. l-es prophetes, eux, onl ete pauvres et persecutes, * ainsi que
IC n. les apötres. Notre-Seigneur a dit : * Mcs p-cn-s. ce sont Ins pauvres. »
Satan, rennemi du bien, ne perniil pns a cel lioinme d'agreer aueune des
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[523] l'!" NAHASli (20 A()U T). HIO
h9"At\h ■ WM' ••■ uf/ihon : -i-^A'^: •■ rX'T/" ■ M ■■ hotth • m: •■■ mhot-/''
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fm^v<- • A>i^/» ■• hu.P. ■■ '/.e.TJ'-f- •• ffllriiliP. ■• ^/"A.ri» •• imhu" ■ «»TH(? -• wi-
fto^.tw ■ r»-?il: : h.e.i>JT/,' •■ «'Vir? ! Afl>-?i'|.- : hCft'/r.evK ■• hIk/" ■ ji'.tt.A- • »»
5r'u<. ■ rti'IrnVj^ • oi-M'. ■■ rt\\\."i ■ WiV • VJ/. = fl»>/*'^ ■• mm{\F. ■ Tin • '/"if-
/..no»- :: «»'in?iA" ■ A.*öu- : Aö»'?i'|: ■■ 'mil/J • hCft'f.'.eV'/i •• (l4'Ä"'W> : WA"
<">• : h,e.i)-.e.- : hni"!' ■■ -iJiAA'- ■• A'wrt.^i^h = m-Ihto-J • Ä.i'.ri'i'ß ■ flJj2,n.A- :
VjV : n'>ÄV/D : hi'.U-Ä- : tiJflJrttl : AÖA : '>R.-|: = h'/'J*?^. • '}?„t ■■ hrV!^."')
1. mh.yv/i:] P — *>.. — //'. rrr'] A i)<ni'. — //'. <{.A1i ] A <CAVi ' (ceteri iiiss. «CAfili.' ).
— 2. >,lA>,liVl] iVrt .1 et A (pro. — hVi); O •>A>iVl, P >.VA>,^i. — !. .elAJiVr/.] P, (), A •>'i- .
— ib. ii>,9">] P, o, A ]ifhr'-f. — 3-^1. fl»,i»"rt-n>,] P, (», A miifi . — 'i ,i.r.] P, 0, A Wi-r.
(A fflWv ). — 5. mh>] P: A fl> (() -^ A). — iL <n\i,'|,,e.] P, (>, A (nA?.«» = ^l . — ib. ao{[,,h]
A öoft.^.-, P, 0, A A^icrt-Pfi : «»rt.,i>. ar. .v^s^r"-^'). — 1 >. post >,.p.(^^• P, 0 «fi^rf. «».en.A" (A =
\). _ 14 m(n-V(:n]P, 0> ft: A «o. — i'Ä. A>i"/ll.>.V OlCA Ffi] P A>. : Kfiff ' ^i ' : <>, A A
m' . — !.">. W„|: : >.1'"»1'.R] P, O, A •/■ :V'/'f.. " ib. >.y"'/.i'."VV""f] P, O, A V.l'. .
paroles (de son compagnon), mais il Tagita. (Cet liomme) alla vers Ic
.liiiC Pliild.iriir, lui (lemanda, et lui dit : « Permets-moi de te servir. » Ce-
lui-ci reponilil, et lui dit : « (Personnc) nc * doit nie servir, sauf celui ([ui pro-
i'esse ma religiou, et (qui) est (Tun) de mes cougeneres. Si tu voux raumöno.
je le ladoniierai; (puis), va-l'cii. » Le pauvre repondit, el lui dil : « Preuds-
moi cliez toi, (car) moi-meme j'euirerai dans ta religiou, et je iV-rai tout ce que
In ni'ordoiiiieras. » Le Juif l'liild.ri-nr lui repondit, et lui dit : « Patiente envers
iiioi jusqu'ä ce que j'aie i)ris couseil avec mou maitre. » Le .luif s'en alla, et
roconta ä son maitre Tliistoire de ce chretien. Le mailre lui dit : « S'il a
apostasie sa religiou, et (s'il) a apostasie son Messie, rcgois-le, et circon-
cis-le. )) Le Juif s'en revint, et raconta ä ce chretien ce que lui avait dit son
maitre. Le pauvre agrca celte parole. (Le Juif) le prit, et le couduisit ä la
synagogue (des Juifs). Le clicf (des Juifs) demanda ä ce chretien pauvre
devaut Iniis Ics Juifs : « Est-ce (jue vraiment tu renies ton .Messie, et devicns
Juif? » II lui dit : « Oui. » Ce malheureux et ce miserahle apostasia Nolre-
Seigneur le Christ, notrc Dieu, devaut les Juifs, el ajouta a son indigcnce
des biens (de ce monde) 1" indigcnce de la Ibi.
I' i;i!i h.
320 1.1': LIVUI'; DU SYNAXAIUK. [5241
r"^l/ll •• A.*«»- •■ A^JL'.D-.f.' ■ \\f»> •• Jl'.-/fK- ■• A-|: ■ '/"ft'l'A -• IHK/" : Uftö ■
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1. f»ti«»] > P, A (0 o/«. «»fi'l'A — rt-l:). — 2. fl>.S.(l.V] P, A «»-fifc.J- (0 = A). — .'{. mlii--
V1] > A. — 'V). flJ.Rn.AP] P, A ft». - i7>. ante ^-f.>, P add. >,vii s .e.^-.«.V, A at^c^. WH :
.e<tih-vy. — 4. vih > P, 0, A. — 5 fll>r•^«■'•] P, <►, A — >. (ar. .>J-^U). — 7. v-firi] P,
0, A Vf.-i. — 10-11. <<.rtnn.¥"fi ante ft.*«»- add. P. — 11. hö.c.Trt] P, <), A — tv ■• A. — il>.
wAl.-] A wA-s.. — 11-12. ii)''/-'i- ! bO-c-t-2 P, A iiöfl>-t:v- : ■i-fl'A.p. (O = A). — 12. u»c>.fit-] A m:
>iP (ar. vOk^U). — 12-13. ante -hr'i P, 0 «(W. >,y"V- (A — A). — l.">. A<1'.S.n] P, (>, A A.
Le chef des Juifs ordonna qu'on hü l'it une croix, comme (la croix) de bois
(du Christ). Oii fit romnie il avail ordonne. On donna (ä ce malheureii.x) un
roseau, au bout (duquel) etait uiie (''ponge pleine de vinaigre, et uuc laiice,
et oü lui dil : « Crache sur cette croix, ofTre-lui le vinaigre, perce-la
A i'i.sa. avec cette lance, * et dis-lui : « Voici que je t'ai perce, ö Christ. » Ce mise-
rable prit ces (objets), et üt comme on lui avait ordonne. Lorsqu'il eut perce
de sa main maudite la croix glorieuse, il en coula du sang et de l'eau (en)
abondance, au point de se repandre sur la terre, et de continuer, un long
miimenl, ä se repandre. Aussitöt, cet apostat tomba, mourut, et dcvint
aride comme une pierre. Une grande peur vint sur tous les Juifs. 11s s'ecrie-
rent tous, en disant : « Un est le Dien des chretiens. Nous-mömes, nous
croyons en lui. » Puis le chef (des Juifs) prit de ce sang, et en signa les yeux
de sa fdle, qui etait aveugle; eile vit aussitöt. II crut, ainsi que tous les gens
de sa maison et beaucoup d'entr(! les Juifs. Puis ils allerent vers saint Mdxt
Theophile, patriarche, et ils raconterent ce qui etait arrive.
Ahbii Theophile sc leva, et prit avec lui saint Ahba CijriUe et beaucoup de
[525] 14' NAIIASE (20 AOUT). 321
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A M'i a.
1' Jiio a.
♦ A Ul'i a.
pretres et de laics. Ils alleren! ä la synagogue des Juifs. Le patriarclie vil la
croix : le sang et l'eau etaient en train de couler de (la croix). Saint Theophile
prit de ce sang, avec (lequel) il se benit (lui-meme), et fit le signe de la croix
sur son fron! el (sur) le front de tous les gens. ' 11 ordonna qu'on* portal cette ^ ^^ _^^^ ^
croix dans luie grande pompe et (au milieu) des chants, jusqu'ä ce qu'on l'eüt
aiuenee ä l'eglise, et qu'on l'y eüt (^eposee. II epongea le sang sur la terre,
et le mit dans une ainpoule pour la benediction et la guerison des malades.
Ensuite, PhiJoxene suivit le palriarclie, (lui) ainsi que tous les gens de sa
maisonavec lui (et) beaucoup de Juifs. Ils confesserent devant (le patriarche)
Xotre-Seigneur le Clirist, que leurs anciens peres avaient crucifie. Puis il les
baptisa du bapteme cbretien au nom du Pere, du P''ils et du Saint-Esprit,
les fit participer avec lui ä ToHice et leur douna les Mysteres saints. Ils s'en
allerem ä leurs niaisons, en se rejouissant, en rendant gräces ä Notre-Sei-
gneur Ic Christ, et en le glorifiant, Lui a qui appartieniicnt la gloirc el
l'honneur jusqu'aux siecles des siecles. Amen.
[Je dis salut avec veneraliun et adoration
322 l.K l.lMii; Dl S\.\.\\A1RK. L526]
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All grand miracle (de la croix),
Ell sorte quo Ijeaucoup de Juifs ont eru pur lui!
La croix du Fils fit coulcr Ic sang,
De (rendroit) oü un scelerat et un aposlat Favait percee.]
[En ce jour anssi mourut Dciinjat, inartyr (et) thaumaturge, qui fut lapide
avec ses disciples. Que sa benediction soit avec nous pour les siecles des
siecles ! Amen.|
[Je dis salut aux grands miiaclcs (de Dcnii/iit),
Lui ([ui etait le guerisseur des aveugles, et qui faisait lever de leur lil
ceux dont (uu niembre) etail lirise!
Salut ä Denn/dt avec ses bons disciples !
Sa maison devint pour lui un tombcau a Jamals,
Gar on l'y lapida.]
[En CO jour aussi est le martyre de saint lidslüjos. Pendant que ce saint
etait en prison, Notre-Seigneur Jesus-Christ — gloire ä Lui! — lui appa-
[Ö27J 14' NAIIASF, liO AOUT). 323
7.11. ■• flTöh •■ (»h'ru ■• flh(\"0»' : AWi/.. •• h^'" • V.M' •• '/'nA.if- ■ in.MlC: •• 9"
Ali : hhA ■■ hOT : h,-\'o«"\' •• «».f.iLA-öw •■ 'nor> • (\MA'f\ •• ^'Jrt • ynn • h
«oh..'}'J : rD,e.n.A- ■ n"ö • t{h"'lfi^)[}'l' "• ffl.e,n.A- • i]{\M'i\ ■■ h'if\ ■ hu'Oi'fi ■•
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■ y. fM-4."liPao-'\ A y.(\'hl\"ao- ((> will- ■■ n.t: ■■ <i>-fl|- : (l.|- : hi\1-\ sir). — 8-il. ROffi :
■flH-;iTr] (», A -n : .e; . — 10. «pcrt.vn] 0 TC>ift.vfi ; A <iu:nm. — 12. a»i>u'\ I* i:.
I I lii; J).
L'iiii b.
rut, Ol lui (lil : 'I \'a iure adieu ä tes parents, car voici qu'esl arrive le iiio-
meiit ilc ton martyre. » Alors, il tlemanda aux soldats d'alliT avec lui. Parti
avec eux, il cnira dans sa maison, * et il passa la nuit ä dire adieu ä sa mere * o w, i,.
et ä ses parents. Le lendemain, (ies soldats) emmenercnt saint Bfislü/os, et
Fattacherent ä deux colonnes, en le frappant. Ils firent pour lui de.s clous d'ai-
rain, et lui clou^renl (la plante des pieds), en sorte quo Ies clous traver-
saient ses pieds, et que son sang coulait ä terrc. Tous ceux qui lo virent plcu-
rerent sur lui. Puis on Tattaclia ä un arbre sec. Les gens se Itousculaicnt
pour touclier la l'range de son vetement, lorscpi'ils eurcnl vu les iniracles
qu'il faisait sur de nonibreux malades.
Knsuite, on Tamena dans un navire r\ la ville de Wdrsiiias. I^es soldals lui
dirent : « .Mange dr la nouiTilure, alin di' iv pas niourir. » ' Le liienheureux » p -m) h.
l{d.sli(]i>s leur dit : « Pour ruoi, je me rassasie de la nourriture Celeste, et je nc
(luii prötererai pas la nourriture mortelle. » Le lendemain, ils ramenercnt au
jugc. (Lc juge) lui dit : « Sacriiic aux dieux. » Bdsliqus lui dil : « Pour moi,
j'ofTre le sacrificc de gloire au Pcre, au Fils et au Saint-Esprit. ;> Alors, le
juge ordonna qu'on le fit entrer dans le teraple de ses dieux. Se tenant (dans It;
321 l.l': l.IVUK 1)1 SYXAXAIHK. 1528|
ll.^fKh.(: ■■ hl\h •• «V.y. : M'\- ■■ M"fl"'n'- ■■ (ifh(n'''Ä' ■ "1/';J-|- '■ «»«•'h"'rj ■■ /..
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n-fcA • An,*/ •• ffl«fy.e •• /*'öov. ••::]
1. Ml-] O >ift^ (X<^ A o/u. — 3. mh>,lri-.*] P, A fl>>,>,Ji-P: 0 mh>,Ji-t. -- ib. r.lH.N'Orfi.ny]
ita 0; P A>i"?ii.>.-nrh.r.v !) A A7."/ii.h-n/h.r.. — 12. ^rtv], iia A; P et O — n..
temple), le h;aint pria le Seigneur (si ardemment) quo le feu descendit du ciel,
et consuma les idoles. Le juge, effraye, s'enfuit, et sortit dehors. II fut rempli
de colere, et ordonna de le tuer. Saint Bäsliiios iit de nombreuses prierrs
et actions de gräces au Seigneur. On lui coupa la tete. Nous avons vu son
äme, alors que de nombreux anges la faisaient moiiter (aux cieux). Notre-
Seigneur .Irsiis-Chri.st — gloire a Lui! — l'appela (du baut) du ciel, et lui dit:
« Viens, monte (vers raoi), BäsIi(ios, car je ne suis pas un menteur; j'accom-
plirai pour loi tout ce que j'ai dit. » C'est ainsi qu'il acheva son martyre.
Que le Seigneur ait pitie de nöus par sa priere pour les siecles des siecles!
Amen.]
[Salut ä lid-sliqos, qui fit voir un predige,
En faisant pousser Farbre seo sur lequel il etait attache!
De nouveau aussi, apres qu'il eut (la tete) tranchee parle glaive,
Un jour qu'on semait des feves ä son tombeau,
Elles pousserent iramediatement, el produisireut (des fruits) abondants.]
|529] 15- NAHASli (21 AOUT). .S25
[n»l'/: •• AAl- : ftl'"'J : VlV'l- : '^Äftl' •• llflftm.V = tOhV : flOT/l •• «"ll"'}'> =
, •/ : on\hi\vl: ■ (VAU- • i\h •■ at-txV • An : VaV •• "hnw.hnAu: •• rD-/v/n.l'.rivl- •
OT-jiA : rr'i.'^ • flirt^Al- ■ ^'r-^n,!)- •• h»" : .f-TCrh ■ 'x^iv ■ mnir-i- ■
rt«7(Pl|- ! flJr/D,/,/.. : r/Dj^,rt : 4'4.n : ^"?.V ^ /"Art. ■• m{l{\ ■ fm?xh ■ h^''t ■ A'-
n.A •• hfc° : l/A"il. •■ fl»A-l-f : fli'liLA" •■ lM"Vl- : Jlrlijl'.«''!- •• hCft-f'fl •• A-"|: ! ft-n
rhi- ! rne/no •• äJI-'/ •• fl»J?.ll,A •• 'rjV = öJArn : AHh. • col-lLA- • hftffo ■ V
10 «n,hnVh : ?.'rM»"Ah : rt'^.ft «
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A •' Ä">"l. •■ htlff" •■ iMrt'll. : '|-|-h"V5', ' ?i'ri:»n>?.'>'>-> : flJ?»'/"H = rh-f«^ • «/»Ah
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Vi'l- : öJ+T+ni-fö»' "• mchp- : h(\'i •• hmi ■• P.4'/"'i''P • AöJA'l- -• hi\\\ • mit
o. cn¥"n] 0 (f . — 0. mfthA^] V um. m. — 1). mhm] A Hfl» — 10. >iin*h'/"'>^i : ft-^r-]
Au iioui du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
LKCTURK UL iÖ >\H.vsi'; (21 aoüt).
[Ell ce jour est lo martyre de sainte Christine, fille du juge Rebdnos.
Son pere adorait les idoles; elle-meme * leur olfrit Fencens, comme son perc * a ivs i
Uli avait appris. Un jour, la craiute du Seigneur entra dans son cceur. Elle se
tourna du cöte de l'Orient, et demanda ä (Dieu) de la eonduire dans la voie du
royaume des cieux. L'Esprit-Saint lui enseigna la foi a la Trinite. Lorsquo
son pere vint, il lui dit : « Gomment te trouves-tu, ma fille ? » Elle lui dit :
a Je me trouve dans la vie du Christ — gloire a Lui! » Son pere Tut epou-
vante. II lui dit : « Ou'est-ce qui a change ton coeur ? » Elle lui dit : « G'est
qTir j'ai ete enseignee par le Dien du ciel. »
.Vlors, son pere s'en alla, an etant triste. Sainte CJiristiiif, s'etant levee, pria
le Seigneur. Aussitöt, Tange du Seigneur vint vers eile, ei lui dit : « Sois
forte, car tu devras etre torturee par trois juges. » Puis lange du Seigneur
la signa dit signe de la croix de Jesus-Christ — gloire ä Lui ! — et lui donna
le Mystere saint : le Pain de Vie. Elle entra dans le temple des (faux) dieux, et
les brisa. Son pere, ayant vu (cela), ordonna qu'on llagellut safdle. (üii le fit),
326 1,1, I.IVUI', Dr SYXWAIHi:. [530|
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tnny.hl: •■ A.A.'|- : '/"•/■ ■• CO'i'Tl : Ml-'/ •■ «»'"'X-h : hi\h ■■ »"h-ii '■ Ufl
«■>• : MT-ft •• '">»l'l' • y^f^hV ■ A«]'Pr|-l- : ht:ftm/i' : Ol.f.^'lf'A'l» : «l^'.^f'rt'l'.'I» •
fljy'}.e.";. •■ hf\']' ■ ;iv1.'l;'/ :: mftn : i:h!fV •■ hih'i ■■ ö/.'ff •■ /.l«?«»- •• A«nh..'J
1 ■■ fflii..emy, • w/v. .• f:?,^'j .■ rirt.e.'i". • mt\y.hi:ft •• flje.,t','p .• ai-tii- ■• n./- =
'j''*rii • m:h?oo. : ,Ti,i|.n .■ \\.yv •• hr'i' •■ rihcft-f-rt ■• a-"|: ■ ftnrhV = 'w>mv =
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' 67 a HAh4. :: rDJn>n : ?tHH •' y.iy:'i^V : fyh/.'V.I' : ry:C. ■• tOha^'Hifl : t\.hth ' Ä
(lA : ?|7<J'/ ■ mjrth?' • A/wiP^/, : h,e.rt. ■ rOT"/- •- «»JH^n : rt-J-CP • fflr/n.f-<. :
2-3. W] O, A MT. — 5. mvnt] I', (», A — -V (sed A oiii. seq. Ji'»^-). — //'. m.e,Tj
P, 0 ,e<ii>-. — J2. i;yy] A M- — i<'- MCP] A hftt '.
au poinl qii'il sortit de sa chair du miel a la place di' sang. De plus, on la fit
couchcr sur un lit d(^ fer, et on alluma du feu sous eile ; rieu ne la toucha.
1' 2ui a. Mais le feu consuma ^W.OOÜ paiens. * Alors, son pere ordonna qu'on la jetät ä
la mer, sur un radeau. Lorsque (la sainte) eut prie la, Xotre-Seigneur Jrsus-
Chrisl — gloire i^ Lui ! — vini avec ses anges, (et) la baptisa. Michel hii donna,
avec des pincettes de feu, le corps et le sang du Christ — gloire ä
A\\
ii
et la purifia de la souillure des (faux) dieux.
Cette nuit-la, son pere Rebdiios mourut. Un autre juge, appele Dryos,
vint ; il ordonna qu'on amenät sainte (Uiiistiiw, qu'on la crucifiät, qu'on la
flagellät, et qu'on allumät du feu sous eile. Lorsque des fenimes la virenl
nue, alles maudirent le juge ; il Icur trauclia la tete avec le glaive. Quant
ä la (sainte), on la jeta cn prison. L'ayant vue, les gens erurent au Christ
— gloire ä Lui! — (au nombre) d'environ iJO.OOO (personnes). Dei/os. l'impie.
lui, mourut. Un troisieme juge, appele Yolijds, vint ; il prit sainte (Uiristiiic. et
la (lontraignit de sacrifier aux (faux) dieux. Lorsqu'elle l'eut maudit, il la jeta
dans une fournaise de feu, (pleine) de plonili et de cire bouillants ; rien ne la
* o 67 n. toucha. De plus, il ordonna* qu'on la jetät aux serpents. Mais ceux-ci leclie-
rent la poussiere de ses pieds, et mordirent renchanleur de serpents, qui
Im
15
f331i 15» NAIIASI'. (21 AUUT . 327
ih-l: • Vrth:'- •■ ai-fii- ■■ AH • mhihl: • at-til- •■ W/ •■ mJrwni ■• hö^.i.'\' • iUJ'
fB-/-»;n.e • /mA^Vb : "?,>iä.a ■• tin-c ■■■■•
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"7 . — 10. ^i»'«!:] A *.e.n^. — 11-15. Mr" — Ji>] O. — 12. ft'\rt] A wAflt.
mourut. Kii niitro, oii l'ecorclia et oii liii coupa le.s seins et la langue. Rllc |iril
le morceau de sa langue, et lo jeta aux youx du juge, (quelle rendit) aveugie.
Rompli de colere, il ordonna de la jeter aux serpents. Un (serpent) la
lUüi'dil au coeur; un (autre) au cöte. G'est ainsi qu'elle mourut, sur la volonte
du Seigneur. Des miracles et des prodiges innoinbrables se manifesterent a
son tombeau. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa priere pour Ics
siecles dos siecles!]
[Salut ä Christine, que le Seigneur a baptisee.
Et dont Miclicl, son ange glorieux, a (Me le parraiu !
Qui' le miel, qui a coule du corps flagelle
De cette (martyre), sainle et pure de (loute) lache,
Adoucisse ma gorgc cnntrc le biouvagc anior du peche!]
[Je dis Salut aux cüuipagnons de l'.lirisliiic,
Les 30.()()0 coujbattants,
Ainsi qu'aux douze fenimes qui ont suivi le Sauveur!
Uu'ils m'cxaucent rapidemeut, au jour de mon alllietion,
Lorsque moi-menie j'invoquerai en leur nom!]
,T28 LK I.IMIK Dl" SYN.WAHiK. [532]
hfL ■■ n/VA •• hcrt/rji"/'/.' ■• «»ft"7 •• Ai'.?i-/; ■• "iiiyr ■■ mTV-v •■ h"i •■ hm •■ im
(»•1- ■• ihtX^- •■ S'M: •• iOihO;' ■■ hlVV ■■ Wiffy- ■■ 'l'rvC'l- •• n"i'y- • hixXx ■■ Al/'l'
1- : Ju/" : h'i{\'1- ••■■ (n^,'Vy. ■■ hn-V •■ lu/" ■ ytii'PM ■■ rii.t'„i.(: : at-hl: ■ an'""
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1. nn-t] P. o, A wn' . /A. post örtli- I*, o ^f/f/. »i*n. — /V>. hb^.i.H■1 <> r>'/l-; A n
y...., : ),^;j.. _ 2. post Vlcnt^T-C P, 0, A (idil. ■Ur'WO-Vi ■■ ft-n>i. — '1-5. mjaon-vw^n P, (►,
A Yiö» •• .e. (A axm). — 8. post *£«»- P add. <i)>,|Amti. — j7>. m-l-V/*"?!^.-. m'^ÄP-V] A
j, . ., _ f (ar. wJd^_5 w-:^)- — 10. wfflDn] P, A wo'. — iÄ- m!;"nii.V'/] P, <», A
,nrt?"'. — II. •nc.^r''\ ü, A ''7<5V (A ecrit toujours ?"<j.T; A ecrit plus souvent <n><fc«r). —
12. hfii-Tfi] A — T. — 13. vn] o, A «B-nt. — ;7). n'v>] P — -j: (0, A = A). — ib. a»«!»] >
P, 0, A.
Ell ce joiir mourut sainte Marine Getto sainte etait iille d'iiii riebe chre-
tien. Elle s'appelait Marie Sa mere mourut, alors que (la sainte) etait
jeune. Son pere Televa dans toutes (sortes de) Ijonnes doctrines, jusqu'ä ce
qu'elle iiit devenue graiide comme une femme. Son pere voulait la marier.
Quant ä lui, (il voulait) s'en aller, et se faire moine dans Tun des eouvents
du desert de Scete. Elle lui dit : « O mon pere, oli (pioi! tu sauveras ton
äme, et tu feras perir mon äme! » Il repondit, et lui dil : « Que ferai-je de
toi? Tu es une femme. » Elle lui dii : « O mon pere, moi-meme j'öterai de moi
* ]■ joi b. les habits de femme, el je revetirai des habits* d'homme. » Aussitöt, eile se
leva, rasa les clieveux de sa töte, et se revetit dliabits d'homme. Lorsqu'il
eut Yu le courage de son coeur, alors qu'elle pratiquait l'ascetisme, afin
d'accomplir sa volonte (de le suivre), il donna tous ses biens aux pauvres ei
aux mallieureux; il emporta'une petite (part de ses biens); et, au licu de (con-
server) le nom de sa fille Marie, il changea son nom, et l'appela Marine.
Ensuite, il la prit avec lui, et la mcmi au desert de Scetr. II entra dans un
couvent, et il liabita dans une grotte avec sa ilUe, pendant dix ans, alors
que (tous deux) pratiquaient l'ascetisme.
[533] ly NAIIASE (21 AOIIT). 329
rao^M'i' : -in : im: •• ahH- •■ inc •• i/.f.nc ••■ hiif^ •■ m-hi- ■ ^,r»v : yh
9°i: • htm : i',?,'/: : aJxfi.'l' ■• M • ffofifi" : hf" : Ä'** •■ .'»'A- ' n?.'Jl- : nii:'» :
./•X'/'^.'l: :: rt)(^n •• iW.'1' ■ rt\h ■■ t">',\^fl:\' : ■•,}fy.. : ai'ilf ■ IL'I' : V?.?." : «»(Uf.
A.A/J- ■• m:}x\' •■ mM- ■■ MWA •• n.'/- •■ n.e/ ■• tnh'^A'i : ff:'i1M"/ •'• (ojf.iM •
fttt '■ .e.iLAti. ■ Mi-ru ' {'•"}-i" ■ t''>h. = nAV" •• ^^ft'"' = xwi = ««»/oV •• «»vjiri ••
fl)<{.H ! fl»-?i'l' : h'niiY/. ■■ (nf>n •■ fl'Jrt'l" ■• ayhhfm/, -. n-J: : >\(\'V •■ '/'fthA •• toy.
AV « flJAfl •• inah ■ ni: •• ^n •■ r^-\- •■ ähti- ■■ ©.ftltA- ■ A'/"}1- ■ ■IV.'^T
OB. : A<n>>tiA-'i- •■ (DK.^-^.ciri' ■■ fihi\\,hn,h.i: ■••• to'tia ■ »h»» : ji> •• aöa • fl»A
1. ante "7<?V; O, A «rW. wo <) wn et /7(/ /«//v/). — 2. jt-"/ — (»V/V;'-] P, 0, A — a» =
_.(.:_ V. _ ;!. _ i-] > A (ar. id>). — zT-. m-VJ--] P, A (O =r A). — 4. n<n>] i/^o.s-
/e/7«s) I», (), A ro/ou : >,na». — 5. •»£<.] P, 0, A (0;i '. (0 — <:) - 7. flir:>,f] P, O, A :> «n.
— 8. >,-vn] : P (A WH = n' ). — 9. et infr<i : >,"yft>'/.] P, O, A >,"-/nv ! (P »h ) Ä-V-ZATl". —
11. >i'Vn] P omet ici et daiis la suite ce titre avaiit le nom; A et A l'ecrivent en un seul
inol : V/'lo»'. — ib. llh"7rtV/.] P, <» h-llx"/ ■■ .p.--V7A'iT (A oin. (0(>n — WWIti'i'i. 9-11). —
12. 0(1,7] P, o, A. — 13. ■;-;)-ii>i] P rt-rö (0 i»(>n — A<n>>i>ni- 13-14). — 13. n^A»] P,
A •/■n>iA». — 14. öih.-V<{.cir>-] P, 0 om. V-.
Puis lo jx'tc (de la sainte, Jcveiui) vieillard, iiiourut. Sainte Marinr
rcsta seule. Elle redoubla ses jeiines, ses prieres et ses veilles. Lc superieur
du moiiastcrc envoya la sainte avec trois moines, ä la ville, pour les atlaires
du couveiit. II ne savait pas que c'etait uiie femme, niais il lui semblaif quc
sa voix etail faible ä cause de l'intensite de son ascetisme. Lorsqu'elle alla
avec les moines, ils sejournerent dans une liötellerie. Ce jour-lä, * un des^AiVia
soldats du roi vint, et demeura dans l'hütellerie, cette nuil-lä. 11 vit la llUe de
riiütclier, souilla sa virginile, et lui dit : « Lorsque ton pere te dira :
« Qu'es-tu devenuc? » dis-lui : « C'est abä Marine, le jeune moine, qui
« m'a souillec. n Lorsqu'elle fut enceinte, et que son pere le sut, il lui demanda,
cL lui dit : ■< (hi'cs-tu dcvenue, 6 ma fdle, et qu'est-ce * qui a souille tavirg'i-
nite? » Rlle lui repoudil, et lui dit : « C'est ahn Marine, le moine, qui m'a
souillec. »
Son pere se leva aussitöt, alla au couvent, et sc mit ä maudire les moines.
Lorsque le superieur du monastcre se fut rendu aupres de lui, il lui demanda,
et lui dit : « Pourquoi maudis-tu les moines? Ne crains-tu pus le Seigneur ? »
A 31'i l>.
.wo l.i: I.IVUK DU SYNAXMRR. [534]
1: •• rt'ji'.n.A" •■ }xt\ff" ■■ Kin •• ffo/.'; .■ //»Vii/l : m-h-l-- ■• i;^"7rtV •• ^:i"]l\U"/ ■ Ar"
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y.-tti: ■ fl»vn/.i- • -wi •■ Mh ■• "i"'V'/- : .f.-nc •• ?irtii ■ «»Aft-i- ■• mhv ■ ri'JA = n.
'I- •• >"/.f.' : rliVV " öi>l<. • hd'/r/ ■• mhn?x,U' ■ -lin • hm ■• tm^y, ■. oxd'K- ■• A-/; •
fl)V/"Ä-f- :: flUlV-l- ■ •/•Ofl»-.e." : Wl = '"(i-'l' : 'J + n..eV •• hlM)9"1- •■ inh(\"lÖ ■ 0»
l'tlhfii •• h'nV'an- : my.0.nV ■■ */iA.n : flJ;J-rt"|p- : AmhU : .liV'J = rH^^tf :
1 j.j , fl»rihl- •• ^"1 ■• flJÄA";i- ■ fli-|;j.e.A";i- « riivn/.'l- • 4'.P.Yi'/- ■ 1/.',' ■■ hVh •■ T'^
-I- : y,ttC •■ r^/tml' ■••
mrxryrw.it • -j-.^nh. •■ tm-iM-'i- •■ «»rthAj'' ■• hhw •■ Ti.!' •■ h»» • y.9",ii
5. pOSt öo^Jf P, (), A add. öon'n. — (). iT-V^] > P, (), A. — ib. lHia» : >'>] I* '/"»rv
^t : »C^•;^: A '/"V^.ei- = KiU.:i- (O =: A). — 7-8. fl»>,nfin] \\ <>, A om. m. — 8. -^fift-ih] P, (),
A V. ~ //>. »nftfi/.] P, (), A — .S. — 10. (0>t<. : hfl'l.'y] P, A m>t<C : (A — C) Ml-V :
fl>>i-fl»/li (0 <0;i' I — «fiv). — 1.3. >t"7 ■■ <»«A°;J- : rn-(-;iÄA";»-] P, 0, A — «"' : — t : — /•. — ib.
l-.^n-l-] 0 ^i-vn (A (»n.). — J5. ffl>.ir.e,-><cni] ", A m>.ii"ni.
(L'hötelier) lui raconta ce qui etait arrive ä sa fille, et lui dit : « (Test abä
Marine, le moiiie, qui a souille la virginite de ma fille. » Loisqiic lo supericur
du monastere eut entendu cela, il l'ut extrememeut triste. II lui sembla que
c'etait vrai. Le superieur du monastere pria l'hötelier, el lui dit : « Cache
cette afTairc, et ne deshonore pas les moines devant Ics la'ics. » Puis le supe-
rieur du monastere appela abä Marinr, le reprimanda, et le maudit. Mais
sainte Marine ne savait pas ä cause de quoi il Favait maudile. Lorsqu'elle
connut ce (jui s'etait passe, eile pleura, se prosterna aux pieds du supericur
du monastere, et le pria, en disant : « Je suis un jeune homme ; j'ai peche ;
pardonne-moi mon peche. » Le superieur du monastere s'emporta contre
eile, et la chassa du couvcnt. I'^lle demeura ä l'exterieur de la porte du
couvent, jusqu'ä ce quo la fille de l'hötelier eüt mis au monde (son) enl'ant.
Les parents (de cette fille) apporlerent (l'enfant), l'amenerent ä abä Marine,
et le lui jetercnt. (Sainte Marine) le prit. Elle se reudait aupres des bergers
qui gardaient les vaches et les brebis, et leur demandait (du lait). 11s lui
donnaient du lait, et eile (en) faisait boire ä Tenfant. Alors, eile augmenta
1' :;(!:.' .1. ses jeünes, ses prieres et son ascetisme. Sainte Marine" demeura a Textcrieur
de la porte du couvent pendant trois ans.
Ensuite, les moines se reunircnt, et dcuianderent au superieur du monas-
[5351 l.V NAHASK 21 ACUT). ;5:?1
öoni' ■■ *ö;'-nrtA •• Ä-nWi •■ in'lln..fi1'C •■ fl»ilÄö>-c: '■ aoi..]' : rn'l-flilj? ■ Mh • ?.
•ni: ■• (n'l"l'?:"l : «7? :: (OAlM* : <»-h'l-" •• *li7'> : (»»"'ih-fi ■ m^d •• 'Vi.?yaB : f\^
1. ffl.e-ilh] P, 0 — ii).!^ ( A A). — //;. mh-tth] P, <>, A - >.}" (A — -P). — 2. posl
Ä-nC P, <», A r'^/'/. <n>,y".P.'i<'/1l : (A um. II) «>IM1 : 'l'VVI- : liri-SI-. — 5. rtO'll-] A flfllll-. —
//'. xrUi] I' »<Mi. -- ;/-. m>m"j(r] \\ <>, A — C. — 'i. post "VP P, 0, A rtc/d m.irtC (<»
<u-/ni:) ar. .U' ^i^Jj). — /*. mAU•^] P, A m>,V"ni : A ' (0 = A). — ib. post t-CÄ«», P,
(), A «rfc/. '»■t. —5. oi] P, (», A f-j. — «6. post M^.i.^■ \\ <>, A «fW. ttMT'. — «. >.6<iÄ
P, <), A post no». — 7. ^Ti>"'1'}''] ä/c A; P, 0, A .t'r'>0- = anT^-"/ (ar. ms. de Paris,... uii
peil different : sJ^" =^-- -" J^'^'« v^-^i , ;«Jj-i l^-'Lj r,uj ,' yl). On nc voit pas
([uel mot arabe, mal lu probablement, a pu donner origine au texte de A (intingeri'
abluendi causa) qu'on a essaye de corriger dans les autres mss. ; peut-etre doit-on lire
^-ki. — 7. >,Anrt.v] P, 0 — i> (A A). — ib. ^Yi-nr] P — s». — ii. post <f.Vffl P, o. A
(/c^t^. '»,»i>. — 12. ath-nh — ^oK•|^^^.'\ 0 mh s (B(:>,V : >•' : I', A «on : CV ' "'ft'l' = lIHVlIi : '\oA.V.
lere d'iivoii- pilii' d'aba Murine, et de le faire reiitrer au couveut. II agrea
leur demaiide, le fit rcntrer an couvent, et I'associa aux moines. La sainte
laisait des ouvrages penibles : eile faisait la cuisine ; eile balayait ; eile en-
levait la poussiere et la jetait iiors du couvent; eile pnisail l'eau. L'eiifant
grandil, et devint moine. Lorsque trente annees (de vie monastiquc) se fureut
ecoulees pour sainte Marine dans ce couvent, eile fut malade Irois jours, et
raourut. * Lorsque le superieur du monastere sut qu'abä Murine etait inort, » o c: 1j.
il ordonna qu'on le lavät, avant de l'enterrer. Lorsqu'on eut enleve ses liabils,
on s'api'rrul quo c'iHait nnc Icnime. Tous les moines s'ecriiTeiit, cn disant :
« O Seigneur, aic pitie de nous. » lis l'urent extremement ctonnes, et ils glori-
lierent le Seigneur. 11s racontercul au superieur du monastere ce qui etait
arrivi'. Le superieur du monastere vint ; voyant (la sainte), i! fut etonne, el
pleura a cause de ce qu'il lui avait lait. Puis il envoya (cherclier), et iit
Ycnir rhütelier. II lui raconta qu'abä Marine etait une femme ; il TiiiLro-
duisit (aupres de la sainte; l'liötelier) la vil, rt Tut etoniie.
332 l-K MVllF. nU SYN.WAIHR. [S.'?«]
fl'?i'/"ll : ÄAf- ■• ^ÖM • riijV'ii'l' • IllUi.l'. • tlH'V ■• n'll''7<{. ■• «»«7'VA.I' : fl»
'i)n/.-i- ■■ tm-yi' ■ »A.,t'.'i>A«i-- " hrm.h'iuu: ■ yrdn'.'i •■ riÄA",-)- •• iiuw\
;j- : ei/A- • rt\M •■ h"Vi ■■••
fl>AJit:ftm,v : ^'i/*'-!- : Ji-mi:'» = /*'+^ •::
tii'(\"i. •■ hi:ff:}i1' ' hrt.'n.7i •• hin ■ h-nA •• '/A. ■• A-,e «
flJA<»<:'jftf'> • H^/»rt?' ■• A?i<^l' ■ *Pdjp ::]
1. ö>>.?"nr •• Äfte] > P, A (0 aap). — zTi. post o>7>ni}P P, A <idd. lohR-yi- •■ hc'ht\tva»- •• at
•l-mit- ■■ tir'r'Pt •■ fl».Söi>Vl>n (A add. ■ixVilfao-) , ii)i> : {,a>-i ■■ nr.v'i- (P IW-Ci^-) ■■ "i.e.-i- : (>
(1.V •■ (D>iy".e.-'^Ol (-A afhV'il) 'pncf (P om.). Ce miracle du moine aveugle, qui manque aussi
dans O. sc trouve dans l'ar., mais sous une forme iin peu dilTerenle : ,j;i' v'-*'' ^ ■
y^\j L^'j> j^s/;LxJ '^.U j^j '^r'j! ce miracle n'a probablement pas fait partie de la re-
daction primitive. — 2. ante «ovo- A <:j(fd. cW (A om. «ns'ü-). — 5. If-ft»«»»-] P, 0, A »i^A-.
— 8-12. i\'\9" — «pd.e] ^; (». — 'i. <n«VJin] A -ri^rt.. — 'V'. >.->ii] A >,ft>i. — 10. *<7/"^] A
■Vi'. — /ö. n-(ni:i] A non-vvic = -n '. — ii. Avny. : >,(:.e.>,i] I* mvi. : >i(:>.if «r. — /Zi. >,-v
ii] P. — 12. iDA<D<c-vni'-"V] A — Vf-T-. — //>. iia'»njp] A ii«">AAy. — //'. fö.e] A ri'Pö.f.
Alors, (les moines) prierent sur eile, et reiisevelirent avec de nombreuses
larmes, au (milieu) des psalmodies et des chaiits. Lorsqu'ils eurenl deraande
A .sir, a. ä (la sainte) sa benediction, * ils IViiterrerent. Mais voici que le Seigneur or-
donna ä im demon de s'empaier de la liUe de riiötelier, et du soldat qui avait
süuille sa virgiuite, de les trainer, et de les torturer, jüsqu'ä ce qu'il les cüt
amenes au tombeau (de la sainte), et qu'ils eussent confesse leur peelie devant
tous les gens. De frequents (et) iunombrablcs luiracles et prodiges apparu-
rent ä son tombeau. Oue le Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et que
sa benediction soit avec nuusi Amen.
[Salut ä Marine, alors qu'elle etait une femme par sa nature,
Elle qui se fit semblable ä un moine, tandis que le pere de la lille (de
riiütelier) Toutragea!
(Salut) ä Clirisllnr, patiente dans ses nombreuses tortures!
Je glorifie la societe des disciples, en disant : a AUeluia »,
Ainsi que iMiireiit, que l'ardeur du feu a dissous.]
lll
[537] 15" NAIIASK (21 ACUT). 333
h'jH ■• -i-lv/c •• .f.?i-f: : ^(1 •• ^t\rti*v • WA- •■■:•
,e,i['P/"h. • ö»,i'.'inj;A- •• 'v.u-v •■ /''A- ■•
[AA'/' • AA'/' • A?iiii.^'n*h.f: : ^c^ih- •••:
flAH •• '/"h'/nV'} •• V^A• ■• .'»'A •• rTh^^flill- : HHCh. ^:-
t\r\"i\\V ■■ ?:'i1fii ■■ VT •■ h"}» ' P.-lVJ-nh. ••:
[fl>n»l/: : rtAl- ■ Ju>n ■ JiV ■• A >"} : *«JA •• AflJCiAPA : n«»'pdA s ^ViP-A ■• * p >„o b
•&AC ■ (oinu : *«}.A ■ »i> : noA ■• •/.ft'^s"'!- •■ "/n.jt = ai/a^.»« .■ a.+ ■ ^,,jp*v
•Tl- : Ölf/^'-n : iV? ■■ A.+ : ÄÄA'|- ■■ ÖJAfl ■ '/"JA" : '>7-/*' •• AA.'I» : ÄÄA> : fl?!
2. jn] 0 n : A fl»-ni-. — (/-. litA] V (ibhA-. — 3. .ertJ^ö-P] 0 ft . — 6-10. rt'k?" — -IV^'h]
> 0. — G. MiShO A h. (I). — V. *rt] P A.+A. — .H. vy] A >,A-. — 10. Ce saläm sc rap-
porte veritableiuent au 1(1" Naliasc. — 11. aüj^-VAP-A] F AwOf-fi et s;c infra (vel Aa»<c'),
O A<n<i'Vvn sed infia ^lo^:'lt\t•t^.
[Salut ä Marine, ressemblant k uu jeime liomme,
Qiii prit la sage resolution Je demeurer ä uii eouvent defreres!
Lorsque (les moines) l'eiitendirent parier, tous
Ils discuterent, et dirciit entre eux : « Sa voi.K est hasse
Par suite de ses nombreuscs austi''rites et de son ascetisme intense. »]
[Salut, salut aux disciples du Seigneur,
Ooi Olli seine daiis le coeur de tous les lideles des paroles de vie!
Alors que des disciples) se soni reiiiiis aiijuurd'Iiui pour reusevelissement
de la Vicrg-c,
Les vivants (d'entre) eux sonI venus des euvirons,
Va les inorts sont ressuscites du tombeau.]
^En ce jour aussi est le * martyre de saint Lniirrnt, dans los jours de Fem- ♦ p inj h.
pereur D'cce. Ce saint possedait une foi vive. II fut institue archidiacre. II gar-
dait les biens du patriarcbe. Lorsque le roi eut tue le patriarclie ä cause de
l'ATl;. 011. — T. IX. — F. 'l. 23
334 I.K LIVllK DU SYNA\AI1{R. [538]
'}.[• : '/('."VT-i- : \}i:Mti •■ ^i/ii : yn\h9' ■■ A')";.n ■ Mn/ihv-ti •■•■ wm\ ■■ hn
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riiJlA,/i : nwn..e. : .'''A •■ «j.c.n. = y.-i(\/M •■ h-ULM ■■ h.Viltl •• WMftl • A-I: :
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A : oi'M- ■ ?iP. : ?i"/ll.?»'n<h.C • to\"\'i\i\9' ■■ f'»'\hWl' ■■ KiU ■• .t'.nA- : '/A. •
A-.P ■■ «»?in?i{'' • Oi'h'l' •■ Ä.P<-AA.5»" : rt^Vy/M- •-•• tWMU ■ -IVI-'J = '/'AA.V •■ A'J
[rtA'r •• ?inA ! ?inAJ;h ■• v-i:» •••:
Ik/n'J'Vn : ?iA'|- ■• CA-'} •■ ?l'}'/' •■ yAi.\"i •■ r/i'J.V i:
la icli^iou du Clirist, il ordomia de (lui) amener saiat l.diii-nil. Lorsqu'on le
(lui) eilt ameiic, on le conduisit ä la prisoii. (Saint Ijiurent) trouva lä un
litimnie avenyle. II Ini dit : « (Venx-tu) croire au Fils du Seigneur vivant,
et elre baptise en son nom, afiii que tes ycux s'ouvrent? » (Celui-ci) lui dit :
« Oni, mon .seigneur. » Alors, (saint Laurent) pria sur l'eau, et le baplisa
an noni du Pere, du Fils et du Saint-Esprit. Les yeux (de cet liommc) s'ou-
vrircnt. II cria ä haute voix, el dit : « Beni soit Notre-Seigneur Jrsiis-Chrisl —
gloire ä Lui! — qni a illuinine mcs yenx par la priere de son serviteur
Ijiurciit! I)
Ayant appris (cela), le rui urdonna qu'on (lui) amcnaf saint Laurent. II le
contraignit d'adorer les idoles. Lorsque (saint Laurciil) lui eut refuse (de le
faire, le roi) lui brisa les dents aver une pierre. On dechira ses habits; on le
coucha sur un lit de fer; et on alhuna sous lui du feu, en sorte (jue son corps
A IV, b fut dissous. Pour lui, il priait ' son Dieu, jusqu'ä ce qu'il remit son äme dans
la maiu du Seigneur. Les anges allerent a sa rencontre, en disant : « Alle-
luia )i, el rintroduisirent dans la Jerusalem Celeste. Que sa benediction soit
avec uous pour les siecles des sieclesl Amen.]
[.le dis saint ä tes menibres ('-prouves
(Comnie) le fer, qui est eprouve parla fournaise du fru ardent!
[539] W NAFIASK rl'i AOÜT).
l\tlfm : hn •■ «»fl'A.f.- : aum'ii,l\ : ^..«f.fl : h.M- ■ hr\\l •■
<■ : ri.ey •■ n/";^ :•• m^H/ •■ j/a- : pv/r>ft • «»riA'ß ■ .crt-nh : oj-rt/- ■■ i;i/. =
c?!!*- •■ Ah-zii.hv ■• h.?{bti ■ Yii'M^ti •■ KiM ■■ y.'iüi: •■ ■'in : 00 • .7i,e.fl>'i- ■ -id :
1. ö»n>] A r'ei'ifr. — 2. onv.] P — v. — <> 'l'.cifil- = .e.-'V"?A] P, o, A. — 7. öjcv.i-] A
:?;i- (ar. L^;:äU). — 9. hti.i-l-'] P .P.^i;'«n> ; mit ■ A ,eM:i<ii'. — ///. >,fi«»] O; A >.fHi. —
). nr'.'l 0 r':>'/ (A o/». 9-io. jin«» — ii/"';'; ar. UL' »^j^j .,! .v; ^ .,1 J--JI «>-\c^'
~^\ J. . 11, Nöu] whan. — //*. /OD/",!!] P Ivf-Afii. 12. post »Hin-Fft P, O, A
add. tv-y. ■■ ft-ri/li-l- i'l ila infra.
10.
.Min (juc je voio lu place (|ui t'a ele doiui(''e, Ijiiircnt,
Donne-iiioi jiar ta piirre im (eil daiis riiiliTiriir de mon cceur,
Comine tu as accordi' la liiiiiiere ä l'aveugle.]
All iiom du Pero, du Fils el du Saiut-I']spril , uu seul Dien.
LKCTi HK Dl l() N\H\SK 22 aoüt).
Eiice Jour est rAssoiuplioii au liel du eoi'p.sde .Notrc-Daiuc la.Saiule N'ierge
Marie, Mhvo. de Dieu. Apres sa mort, les apötres demeurerent tristes et adli-
ges a eause de sa Separation d'avec eiix. I']ii ell'el, ils etaieiitdi'veiuis orplieliiis
de {Marie). .Xoti'e-Seigiieur (pourtaul) leur avait prouiis (ju'ils devaieut la oou-
ti'mpler daus (son) corps. Tandis (pie Jean f Eni iifjeliste ^rcchiüi dans nur villc
de r.lv/ß, le Kl Xahase, il fut ravi par TP^sprit-Saint au paradis du bonheur, el
vit Notre-Scigncur Jcsus-CJirisl assis pres de Tarbrc de vie, oü se trouvail le
330 \M \A\]\]', DU SYNAXAIHR. [540]
UMn : /"/J-/ : AhTUM-i ■■ "'H:S"r •••• mhmui»- ■■ Ai/f"f\hWl- •■ (n'Äin-ti'P •• M"
y:i: •■ «i.tMi.A'r • t',h.i/uii. .• -h^mx/ ■ hs{\-t\ •■ iMiM-tx ■■ Ik/" •• .'J-ai-aAi. •• /»•
■i' : «Dd'-nc ■ ?ii>":iv7./- • 60 : M'("'i- ■■■■ "ivi/M •• }xi]i.M ■ yi.fti-fi •■ \M:Mt\ •
«ViP-l- ■• fl»-A'/- ■ "/•^:/» Mrl" : ilA'JA'r ■••• wC*[\:/ •■ h^:Yi- • WA-m»- .• f,Om .• JV-I- :
X'^H • jp.nA :: ri)-i«i'(f»-'r •■ r//"-!- = ru"'7'j}i - ohAOA = «h:4' •• o-kva- ■ m
at'M' • rt«?.?"»- • h'JH : -/v-nr: : \([ ■■ rt/.7A = h.<.n'/M- « i >
ö»'l-0/.h -• ?!'/'>.*/ : t'v/rjft •■ fl»'>lA'/.' •■ <«rtiP. -• A-/: ■■ niiv/nt'.^n = «Jfl»/.ft ••
Ji-rrt"?«?. -• «v.hnö»- : AJi'Pcel- • la-hi • hj» = .('./.hii- ■ iXh'ii- ■ r?'i ■ A
h«w : hf,/.i- ■■ /*';jy •■ A?iTHh'r# • "•/{:.?'/" .• fD-n-/- • rt«?,?-!- • (i''/n..e. : ftn#/rTi- :
nV'/^:h • <Bn,/i-7.-> - mftn ■■ firo- •■ .hvcjf'i- = ivii- ■ ihii- : mtUWi- ■ ^s:4- 15
1. <0Äfl).ft<p] P, 0, A .e.Ä . — '2. fl>.p.fi,A'r'] P, A m.p.-d ". — if>. ,i'.h.-iiini.] P — ■». —
ih. post .e.h.-\n[\\. V. (». A rtc/^/. >,"»l.>.-lWi.(:. — 4. >,i>".-»vVi|-] P, 0, A h*'. — 6. ^•'i:/"A->]
P «li.p.öJ-r. — 7. post |»n«Ä-.-(>ir P, 0. A rti^W. mrt7.s. : <»■/: (1* o/;/. m). — ///, m«;'/.'-"!] P, () ~ -VV..
— 12. ?.n-vv] A, P — >. — 13. .>.e.ftV- ! .0"/A] > P, O. A. — 14. ft"V.p->] I'. 0. A ft-'V.e.
— 14-15. n-n^h> — mfM."/.>] P, (>. A m:" (0 n"Kl..P. = 'i" ) = mn ' : (A <nn-ll,i') ■ fl'll"7,liA.V
(A m-n).
Corps de Notrc-Dame Mayie. (Notre-Seigncur) ilonna des ordres ä sept anges.
(Ceux-ci) appelereul la tcrre, et lui dirent : « Notre-Seigneur Jf'.si«-CArw/ t'or-
donne de faire sortir Ic corps de sa Mere pure. » Aussitöt, le corps de Nolre-
Dame Marie sortit du tombcau, au-dessous de Tarbre devie. Noire-Seigneur
Jrsiis-Cliri.sl l;i consola, et lui dit : « Vieus vers moi, 6 ma Mere clierie, afin
que * je te fasse nionter au royaume des eieux, dans le bonlieur etei'uel. » Aus-
sitöt, tous les arbres du paradis s'inclinerent. Les anges, les arcbauges et les
justes liront UKuiter (Marie). Le propbete /)</('/(/ glorifiait, en disant : La reine
;s :,. se lieiil a la droile, rerelue de vetements d'or bigarres' . (Marie) * ctait assise t\ la
droite de sou Fils et de son Dieu, dans uue grande gloire. Elle Tnonta aux
eieux, en etant assise sur le cliar des Cherubins.
Jean rErani/eliste retjut sa benediction. II se prosterna devant eile. (Puis)
il rcvint, et redescendit du ciel. 11 trouva les apötres reunis (et) tristes au sujet
du curps de Notre-Danie la Sainte \'i(;rge Marie. .lean leur raconta corament il
avait vu (Marie), et comment (les anges) avaient fait monter aux eieux le corps de
Notre-Dame ßlarie dans une grande gloire, dans la joie et daus Fallegresse.
Lorsque les apötres eurent appris cela, ils di-viiirent e.xtremement tristes et
1. Ps. .\LIV. 10.
I> -Jn:! ;i
[541] IC." XAIIASF. 22 AOUT). :m
P. : tth'il- ■■ llh.CM- ■■ (nifh.firO' ■■ l/tu/" • CKV : K'.Wih •■ wK'ill •■ y.\:\m' :
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1. Hh.r.>»R = <Diih.fty"0-] P, <». A — Hh.n ' : — <niih.r. '. — i-3. .etmi... •'H.-^iH'] A .et ... V
1-". — '■'>. AVö"'] P Alf-AVifl»-. — 4. 'i:'>c>]>P, 0, A. — il>. hch.mö»-] A >.f,>iP '. — 7. Afl>r;;4](),
A A. — 8. Jioi.] > P. (), A. — ib. >,A-] P. (>. A >.A"'/|-. — 10. mV-V-rf."/,!.] P, O, A >,-Vll :
^v-nc ! nf"7> : iDA-s : «iwu: : fl>Tr^-<. ' : n-f:. — 11. wTiyji"»] l'. <». A «>on. — /A. post }>> (), A
rtdf(^^. ha» ((► Yl«"») «Ä. — post AWirt. P, (), A add. miö" : Hl: ■■ ÖAV. — 12. II/'V)V] A. —
i:i-14. (D>,y"'\>i — A>if..e.->,-1-] s > A (ar. Ji' ^ ^^^'■-j '■*-^^ C^---':; v-!^- -■^■•'^' '■ip^'j
ainiges do ce qu'ils n'avaient pas vu ni entendii ce que .Icitii avait vu (el, cn-
tendu). Tandis que les apötres etaient tristes, voici que Notre-Seigneur le
Christ — gloire ä Lui! — leur apparut, et leur dit : « Paix ä vous, 6 iils tle la
paix! Pourquoi etes-vous tristes touchant le corps de ma Mere cherie Muric?
Voici que moi-mcme je vais vous la faire voir, et vos coeurs * sc rejouiront. o » .v -.n') b.
Avant dit cela, il rcmonta aux cieux, dans une graude gloire.
Les apötres demeurerent une annee euticre (a attendre cettc vision). Lors-
que ce fiit le premicr (jour) du mois de Naliasc, Joiii dit aux apötres : « Vciiez,
aiiu de jeüner pendaut deux semaines, de prier Notrc-Seiguour, e( d(! le
supplicr, pour qu'il nous rende dignes, et qu'il nous fasse voir le cor|)s de
JNotre-Dame la Sainte Vierge Marie, et pour que iiousnous rejouissions. » Ils jeii-
nerent, comme leur avait dit .Iran. Des que fut arrive le 16 Naliase, Notre-Sei-
gneur Ic Christ ravit tous les apötres aux cieux. 11s virent le corps de Notre-
Damc la Sainte Vierge ilfarte, alors qu'elle etait assise ä la (lroil(! de son Fils
cheri et de son Dien, dans une graude gloire. Elle etcndit ses mains, et benit
les disciples, un parun. L'Ame desdisciplcs se rejouit euormöment. Notrc-Sei-
,t;,s 1 i: i.iM'.i': in svNAXAiiiiv [.Viai
ft : wfi-i'jni»- : A^r:.f.•>,■|• = «»v.v : h"U\.M ■■ hu.Mtx ■■ »lUV •• Mth ■■ r'.hh •• 4«
•J-ft " (n^tim/i'i'h ■■ A.'l' ■• 'J.y-IT'V'I- • JAWl ■• rt\{\.ih ■ «u'jrjft = .i'-ii. ■• «l:
«"• : iWCJl'l- •••■ r»Vf-A"0»- •• r/l'Pf:,i''|- ■• y.H»-tl»- : "/«l-y. : '/V'"'Pr> : «'V»'/ : 'iV"
r/i : "/IH'. •• fUl»-?i'l' • 7.11. = rl^i.VtJ : "lao/., : tl"'/!»' - «»r^O : <{.Ä"» ' ^^H.?!'/ ■•
rti?,'/"ii •• 'JC'j-l- : >i';"'ii'.f.-"7.iro«»- : ?i'Mi •• 'i-vnr: : A(>a ^ »»-/.lA • h.<-n.A :•
'i'cy'i- ■• Jk/" •• .i'.nnYi- ■• ity-M- ■■ v^A• = "/Ai»" •■ niiiu^. •■ itci'vK •■ i\^'"' • 'i
P .0! I, '/: : ^A'l- :: txtXfm : \i^' ■ Wif-IM'. ■ 'l' 'lUl/.Jl. •• h"! ■ ^.»"1)11 ■ WA" : l'-^Hö»-
hjh ■ afhS-/..K ■■ hfll' ■ "la»/.. : htlff« •• r,WA- ' IV.lnO ■ AV/A- : Vi'.ft : »
i'AV •■ /"/^Ji. •" a*'WV •• rt"?.«*. :: ml-n-A- •• KTil?»» •• '^CjPl'" ' VC- = ^r^)A.^'.•
p • v*p ■■ t:h\' •• nh^i'/>/:ir<n»' • mM^o- •■ ttMy.iro»- -. oiv/^'h. • nhy^'Pjfav- .-
-ii-j-|: : rönoff»- •• rtA<w ! AWi'Pr:.e-> •■ a»-l-'«'ji'.fn- •• 'Wl : .P.-n/. •■ ii.i'.-l" •- '"'>/ii
Vrt • ji'..*'.Afl»V • >.h:^'/?> •■ V*/. '^ •• h/w • J^JU: : f ')iJi/. •■ ^Ci;'- = Ah-/ilh
2. post rm-Mi-Vfi I'. O. A rtöff/. 5>"ftrt.u-. — G. (o>,y"ii ~ ii.<.ii.A] > A (ar. ^j^ ^.J*.^ ^J
i^.j^ Ui Ifj' J.^ iJU ^.jj .V^^^). —8. ni-ii»i/.] I'. o. A •/■ . 11. v^nrny-t] 1'.
A -rn' (O A). — 12. n"7.t'.] 1% <►. A fi"?.?^. - 13. vp] > l\ <». A. — i4-i:.. mm:]
1*. »>. A iiii- (Ortf^rf. -m.). — 16. >.h:vi:-/] 1'. 0 — m-1 (A A).
^■4'neur le Clirist celebra le Sacrilici' de son corps saiiit; Etieitiit\ Ic ehef
des diacres, le servit; Jean dit (aux apotrcs) : « Tenez-vous dans la crainte. »
Tous les apötres se tinrent aiitour de Tautel. II y i'ut ä ce moment-lä mic
grande joii-, comme il n'y eii avait jamais eu. Lorsfjue Notre-Seigneur eut
achevc le Sacriüce, il leur donna les Mysteres saints.
Alors, {Marie) mouta devant eux, en etant assise sur le cliar des Cherubins.
Notre-Seigneur le Christ dit ä Notre-Daine Marie : « Reconimande ä tes Als, les
apötres, de preclier dans le monde cntier la memoire de ton Assomption, en
. ce jour. En eilet, tout etre qui fera * ta memoire, (sera sauve); j(^ lui cH'acerai
nioi-iiieme tous ses peciies; il ne verra jamais Ic feu (eternel), car (ma) mise-
ricordc atleindra tonte Arne ipii se gardera (du peche) et recevra les Mysteres
saints en ce jour, c'csl-ä-dire (au jour) de TAssomption de ton corps dans le
ciel. » Notre-Damc Marie lui dit : » V^oici, ö mon Fils, qu'ils ont vu de leurs
yeux, ont entendu de leurs oreilles, et ont pris de leurs mains. Ils verront
d'autres prodiges plus grands que celui-ci. « Pendant qne la Vierge s'expri-
mait ainsi, (Notre-Seigneur) donna la paix au.v ap(Hres, (qui) s'en allerent au
Mont des Oliviers. Onant ä nous, ü nos cliers IVeres, II faul (jue nous fassions
I54;!i ](1' NAIIASK 22 AOUT . :539
.p/r/A : "iiiif'r • ^o^' : rtiM ■■ h"'i:i • ioh"ri •••
[rtA'/' •• All. ■• ftO •■ IhTC •■ tnUS •'.■
Uhflll'M'.h. ■■ nrt.V :•:
i\f/oo,n : fliAPii. • 4'.p.fl»- •■ fflO'/'^ncri. : t»'w • 'AV ;:=
•Ttn •• /^..t'.hA •■ nx.Wi ■ riiA.v :• ]
[rtA'/' : A/"/Jil. : h'lll.hnrh.C : ttaown\ :•:: ♦ O r,8 b
1. •^r:^'/"] P. — 6. flift"7.e|] A mn«"/? <» om. (\'\t' :i-i\ 1. 5-;» — S. ^».p.A] A «.p.n.
— 12. «tV] P II.V. — l'i. KZ-llA : llX.Wi] 0 (IX>/: : h.,«>lA : >i°U. : All (A = P). — 1">- rt
/".ni.] I' iwic.r'yy..
la memoire de l'Assomption au ciel de Notre-Daine Murir daiis la joic et dans
Tallegresse. En efTet, eile intereede pour nous, ä tout moment, aiipres de son
Fils clieri Notre-Seigneur Jrsus-Christ — a qiii gloire ä jamais! — Que Tinter-
cession, la priere et la benediction de Notre-Damo la Sainte Vierge Marie
soieut avec iious! Amen. Amen.
* [Je dis salut ä celle dans le sein de laquollo s'est forme ♦ a lis a.
Celui qui a fonde la terre et suspendu les cieux !
Lorsque Marie est montee de la terre la-haut,
L'eclat de l'eclair a brille devant eile,
(Et) Ic tonnerre a donne (sa) voix deriiere eile.]
[Salut a toi, ar'brc de miracles et de la (boune) nouvellc,
'Poi (pii es apparue sur le Sinai !
Par le partum de ton Fils pni- e| par ton (i'uni'c a l'odeur suavc,
Tu as übli'uu, Marie, et tu as ete gratifice de la liuuleur (du eiel),
Oü la pensee ne peut pas parvenir.l
[Salut ' ii ton Corps, que le Seigneur a ravi, . 0 y« i.
,{',0 \M IJVliK DT SVNAXAIHE. \W,'
•vn/. ■• vArtf- •■ /".'Ji>- ' jp-ftA ■ V'/\M' •■ rp'i •• A?.Tii?i'iv : "li'.^r ■■ rnnhi
■in •■ >iA ! f ^r-i- •• ii.jpy •■ K'i'-4'i?-f- •• ,e.ft/>A- •■ /"ÄA" : mA : /"^A •■ h/w ••
.l'.Vl-'J : onCC* : im^ryiJV : A?iA : ^.VrWh' ■ Jlfto»- " \\f.\\\' ■ .l'Yh'} ■• ThM ■
A'JA'TO : «/A9" • h^n :•:] In
[rtA'/' •■ MS'C.lM •• l-rn-Arn = 9'^i»- = öJ^li'^o»' •::
Jl'i'.Art '^ • .f.">"?A ■ VT •• '/ -fftr/i • VArt'l- ! 'JAö»- •••:
?»'}H • .fc-nA • h«» : ÄAf : '^n,'/ ■ +-^fl«>- :::
1. .ftonfKn] <>. A y.lKOhlfi. — <i IIA-S] J' 01)1. — S. n..("/ ! hV^'C'-F] A (O = P).
— 11. tflj-Am] P /rortrti. — l'i. Yioo] A r»n. — //'. vn.-/] A w.v.
Alors qu'il ravissaif ton äme avoc lui !
Fill(5 de pretres, Marie, accomplissaiit les dix paroles (le Decalogue) ',
Oue les mains de ton amour preparent pour nioi
Un parfum odoriferant, (fait) avec une liuile de ^rand prix!]
[En ce jour aussi est la translation avec gloire dn corps de saint Geor(/es,
clief des mariyrs, du pays de Pe/ic dans l'eglise de Lydcfa. En eilet, la trans-
lation de son corps est associee ä l'Assomption du corps de Notre-Dame Mfl/'/e.
C'est pourquoi ceux (pü out connu son amour pour (Marie) ont peint son
image avec rimage (de Marie], afin qu'il füt le port du salut pour ceux qui
intercedent en son nom. (^)ue sa bcnediction soit avec nous pour les siecles
des siecles! Amen.]
[Salut ädrori/es! En recompense de ses travaux cl de ses soulTrances,
La grfice de son nom est elevee.
La translation de ses os est melee ä l'Assomption de la Vierge aujourd'hui,
Car il disait, lorsqu'il priaitjadis (Marie) :
1. Cf. Dillmann, Lex. aeth., col. 1076.
[5/,5] If." NAIIASft (22 AOUT). 341
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n ■• ^n • rt'/'"/ ■■ \\tm •■ ^.iA'^: : 'U:y:t\ •■ y-öl-f-a«- •. (oyA'-l-ti'-tm- : AMi •■ -irn.
. ll'in- : ftnh •■ M/.'t\ ■• hon : y.'l'TM" : hTV? = (ntth'il- ■ IVH- •■ h'>V ■■ '/.(•;
Ä.ö»-(> ■ rtT' ! tny.im: ■■ inhc: •■ «»AHjt^Äv7i'i'- ■ /.p/a- = h«» = y.iac ■■ a-o»- ••
'/Mh/.'/" : mhT'W •• r/n'J-<. : Cht* : [\{\yA'' • fli'l'hAA •■ HrWnA.A'l" "• n/.h'|: :
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[rtAi»" ' Ah : (ftlfi:', : filiy : 7„1C :•:
KH' ■■ hri'/.h • 'l.v:y:{\ ■ a "KI = -nH-i •■ 9^;^c: •••:
?ifth ■• \'U^m ■ Ah •■ K^iLh-n-h-C :•:
ho» ! .f.Ä"n : nhrt. •• nöA'»' : '/"'j^n. •• mibe :•:
I, '/-nih/. •• ll,^h • Hin/. •■ {\rif:a •::]
3. >..e.n<'.] A f.-m. (O = P). — 'i. m"", — .«•.<f.'1-.p.] A /.-i-.p.. — 8. mAii.ßw.'h'i:] 0 «du A
m.e". — 11-15. (\'\r' — ny".e.(:] - <>.
« Associe-moi, Mere, ä ton Assomption. »]
[Ell CO jour aussi est le matryre de Giiiar, prefet de S(///r. La cause de son
martyre, (la voici). Taudis que Notre-Seigneur sc trouvait avec sa Mere Marie
dans Ics moiitagnes du IJbau, lorsque {Cii/dr) eut appris qu Hemde voulait los
cerner et las tuer, il eiivoya vers eux des cavaliers, (pour les avertir) de
s'eloigner de la. C'est pourquoi Hemde Tarreta, lui infligea divers supplices,
et lui Irancha tous les membres. Alors, Notre-Seigneur Jesits-Clirist — gloireä
Lui ! — apparut ä {Gi(/dr), et lui donna * la promesse [kiddn] que (lui-meme) ferait * p
miscricorde ä celuiqui invoquerait son nom, ferait sa memoire, (ou)ecrirait son
combat. Puis on lui coupa la tete avec le gluivc. II fut couronne de trois cou-
rounes. Que sa benediction soit avec nous pour les sieclesdes siecles ! Amen.]
[Salut ä toi, prefet de Si/rie, ('.'ufdr,
Quilerode a fait couper en de nombreux morc-eaux,
En Sorte que le Scigueur t'a promis
Que (tont) liomme qui ferait la memoire sur lerre,
Serait sauvc, au jour de radliclion et du tourment!]
;i'i2 LK l.l\ UK DU SYN.WAIIIK. [S^iöJ
Kr/n : («lÄAVr/irt. •• IT-JOn "
[n»i'/: : (^Al- : t\r"i • r» •• ?i'j"i}"rt •• h'r/.-'ii •• onvH- ■ ^*in ■■ v»v = 'Vy:
uHVA.A^ ■• im. ■■ ^."7^+ ■■ (\h •■ iif'hi- •■ a.i' •■ ini:ti'i:s"i •■ u'py.-vih ■■ '/vv./''
'P, • h'itl •■ rMrn. .• ,lni-n = 'J-fl-^'J ■• inW\- ■■ öM- ■■ (lOA-«»- • anVP.h ■ Kfl»-"/
f : 7'Pe ■ «!.'/• • yi(.7l/;e> : wMW. ■ /wft'l-A • r»i^Il • "/CT • friArt : Chf •• (1
?ii>t'.'J-/:i»- •• ?.'>« •• .e.tt'C.«'/ •• Ä/liV • hfi^' ■ ?i'rrt''7,i'. •• m.cv.Pt"«»- : AVf-A-ö»- •
Wi/:.!*- • rtiA-'l.-J'. • VP.<f.'f- : hihi: •■ ihd •■ fVV •■ noih •■ htih •• l-öö/, •■ whiM-^
i. ■■ iM' •■ aiMith •• h'röf""i' • An- •• hm ■• ,e.nh. • m.f.nA : K'/»'jyi- • -nh •• h,
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4'.e/ft1- :: cnfhPA^- ■ JlJ'i'rt- •• h^/o •• K.P'/'A») = Or^P. : K'/"Ah = Ä'/'ll : f^fm :
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= P). — 14. h^V.V-F«"-] A V.R"Vr '.
Au nom du Pere, du Fils et du Saiut-Esprit, uu seul Dieu.
I.ECTIHK DU 17 NAHASli (23 aOÜt).
[Eu fo jour est le inarlvre de 'Entäiros JWinon-lieen . C<' Saint tut d'abord uu
impie. 11 ne conuaissait pas le Christ. 11 s'occupait au contraire d'amasser des
ricliesses. Etaut arrive ä la ville de Daiitds, il entra dans l'eglise de Theodarc
l'Oripntiil. alors que le pcuple etait reuui, et que c'etait uu jour de fete. Lors-
qu'il fut eutre, il iuceadia le mobilier de l'eglise, et brisa la cioix. Quand il lul
nioute ä un etagc, il vit de ses yeux des lleches de feu ea train de desceudre
du ciel ei de percer tous ses soldats. Uiie lleclic lui per^a aussi le ccMe druit,
eu Sorte qu'il etait torture (par la douleur) et quo la sueur lui degouttait.
II s'ecria du foud de son coeur, eu pleurant, et eu disant : « Je crois en toi,
Jcsus-CJirist, Fils du Seigueur, Dieu de saint Theodore, et en ta Trinite Sainte. »
II promil ä {.Irsus-CJirist) dans son änie qu'il n'adorerait plus desorraais d'autre
Dieu. Les chretiens, eux, sc trouvaieut au Sacrifice; ils ne savaieut pas ce
(pii s'etail passe. L'avant appris, ils liuent extremement etonues, et ieur foi
s'accrut. S'en etant alle vers le patriarche, appele Ahha Klic saint 'Knläiros
[o/.7] 17" NAHASK 21! AOUT). 3W
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rt.**.?' : -^n ■■ ihr : roj^ri .■ h'h»«/. • nr •■ irw • j^j"/ ■• ri'/,e.Tr'/- : hcft-f-
||. : .^rw ::
5. post y"firt.it- A a(fd. titi — imK] 0 iimx. — (i. ai.p.r'] P. O — «■>• (A >i!r,'"" : m,eoo-).
— /i!'. ir»t ! >.'/ii] (). A >. ! n . — 7. r.h.vi] I*. -- (/'. mhi)ili. •■ 7..0'] A >,ni = ihiiiVi =
n>, " (0 = P). - !). <n,p.'r'] P fl)^.ö>»-. — li-12. m,p.V : -><.f] A »•f.f ! «n (0 = P). — l'i. tu
r«'.] P — /.rt»-. A cti- (!).
Uli racoiitu liiul er qiii s'oliiit passe, vi lui demauda de le Iniptiser du bapteme
chretieii.
Lorsque le patriarclie cul prie sur Teau du liaplistero, uue coloune de lu-
miere, comme rarc-eii-L-iel, descendit, alors quo lout le pcuple la vit. Saint
'Kiitdiros i'ul baptise, ainsi que ceux qui etaient avec lui : Juifs et paieiis, au
iioinbre de 10.798. 11s re(,'urent le corps et le sang du Christ — gloirc k Lui!
Saint 'Entäwos dit les (paroles suivantes) : « Alors que j'efais etonne, j'ai vu
dans (mon) sommeil unc ronime lumineuse. Elle iiii' prit(par) lamain, me ton-
duisit a l'aiitcl, et me fit approcherde sa main. Ensuili', j'aliai a Ji-nisulon, et
je recus la chair et le sang du Christ. De plus, je vis sur Tautel une brebis
blanche. Lorsque le pretrc l'cut immolee avecla cuillcr de la communion, son
sang se rcpandit dans le calice. Lorsque je reous la chair du Christ, c'etait
un pain pur; son sang aussi i'tait um vin de choix. » Puis, tandis qu'il allail
a l)(tiniis. h's Aiiinrylirftis Ic prirent, cl h' conduisironl vci's le roi. Lorsque
le roi siil (pi'il rtait lernic dans !a fni du Clirist, il ordonua qu'on Ic IVappät
(sur) la bouche avec le talon (d'une chaussure), en sorte que ses dents furent
brisees, et sa bouche remplie de sang.
Ensuite, on rallacha dans le crcu.x dun ' Ironc (d'arbrcj, pcndant sepl ' i' ^<''' l>-
34'. I.l'. IJVlil'. Dil SYN.WAIlii:. [548]
<»hVlA •: (nhoi-{ihV* •• M"VV •■ OHny\y.'P ■■ at-hl' ■■ M'l' • \\'l^^','\^ •■ TA ■ «»-/"
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T •• ^fitX ■■ h'i"]'/'tl ■■ ffn'i'lfy • •/•/"/.=]' •• iWtU •• hy.'lllh •' "»^''7'WIV •• W-ft •• '"l
i\ : h-iw.hn.hAi ■ loh'iu ■ .t'.Ä.A. ■• f^i{h ■■ .«i'A = hrü"iy. ■■ uy.nfi^ •• v"/ = j-n
«n/v. ■ ,h/.- •■ c?!^ •• rirt^'.*!'. : ioi.?..r • firy ■ htiicM • h'pvpu- ■■ ihr
/..-> : mfm'iTn/.'1- • Mhi\i^ •• V^At"- •'• 'h'nW.hn.h.V. •■ y.r,h^.'i ■ HäA-I: : A''/A
tn> : «JA'/' •■ h''Ä'> ••:=]
[rtAir : Ah'J'HJ"/! : My.'^'ii'- • nhiKyA ■•■
1. <D>,fl>-ö>,y'] (» fi»,ri)-f.>.on-. — //'. Cl] ita P et (►: A UTA. — "i. V/H.>.] O >."/II.V(l*h.f..
A >i°JH.>i>. — 6. mtn.ft.j, — ■'/?•/"] 0 (n<i>>A>i : "t" ■■ o>''\ A mt'n'Ah = <"» . — i!>- hllll] 0.
A mh '. — '1. fl)<{.V("] A <i»r*n ! ÄXo". — l'i. wh-'IH] 0, A «»>,' Gl'. Dillmann, Le.r. «eM., c. 744.
jours, Sans (lui donner) d'eaii, (ni) de nourriture. Oii le tira de lä, et on le
jeta dans iine (Iburnaise) de feu, (remplie) de poix, de soulVe, de resine et
de n'iaisse bouillants. II en sortit uiie odeur (et) im parlum siiaves. Lors-
quc les soldats le virent, ils le trouverent en train de prier, cn se tenant
debout au milieu du feu. Ils le menerent vers le roi. Le roi lui dit : « Quand
as-tu appris Fart de la magie? » Le saint lui ilit : « Je ne connais pas la
A ri.-> 1). magie, ' mais je te confonds parla puissance du 'Seig^nam- Jrsiis-Chvist — gloire
a Lui! » Rempli de colere, le roi ordouna qu'on lui coupät latete avec le glaive.
Saint 'Entäwos, se tenant debout du cöto de l'Orient, etendit ses mains, et
reniit son Arne au Seigneur. Tandis qu'il priait, une voix vint du ciel, qui
disait : « Viens, mon serviteur, en paix, alin de te reposer avec Ccnri/c.s et
Etionie. n Lorsque (le saint) eut acheve sa priere, le soldat lui coupa la tete
avec le glaive. Lorsqii'il eut consomme son niartyre, des miracles et des
prodiges innombrables apparurent par son corps. (hie le Seigneur ait pitie
de nous par sa priere pour les siecles des siecles ! Amen.J
[Salut ä 'Entdiros, qui a fait briller sa foi
Plus quo VOnjiires [le solcil] et VEbId [la lune] !
[549] 17- NAHASft (23 AOL!T\ 345
«»iiniA • 'rv'Vö ■■ höi\ ■■ AA.I)- ■ h^v^t\ :•::]
1. cn"] V Olli.
Lorsque le Seigneur cut pitie Je sou äiiie, afin qu'elle ne se perdit pas,
II Ic hlessa d'abord par uiie fleclie de feu,
(Piiisi il riiuiiiecta aiissi lui-meme par la rosee de Taiilel.]
[Ell ce jüur aussi est le martyre de 'Aknites, frere de 'Enldiros. (Jue le Sei-
;neiir ail pitie de nous par sa priere pour les siecles des siecles !]
[Salut ä 'Akrdics, qui a aceumpli (sa) coursc
Derriere 'Enläwos,
Lorsque (ce dernier) hii a dit liii-iiiemc, lorsqii'il Tut decapite par le
ive :
« Ma bouche ne peutpas oxprimer
La liloire que reooiveut les martyrs du Fils! »J
:V,(i l.l'. I.IVI'.K DU SYNAXAlliK. [550]
htm ■ i-xMiUd, • rii\i\ ■■■
^ifiiM'i'.n '■ /'./-iiyi ■■ hnw.hn.h.i: ■■ «»«»a';- •• hr^'y:"'i.ih -. i:hi»A^. - inf>tt •■
AU.'»' : itiiii- ■■ awn9"i •■ M\ •■ y^'ti/. ■• y/i'^A ■• lu/n : y.rmyn • lH'.;\^bW
i ■ n^./.'/ •■ h"i\\.hn,h.i: •■ uH-'m/.- ■ «w>\/ii'r'J" = nii-:^}" • ?i'/»«,Tii'i-/' = fl-i- =
hcfj/.yj = I/IIA.-I- : in.uy,i\ •■•■ mm ■• iA'>)- ■■ htt'iun ■■ ii«» • y."vm ■■ hr
iMo-9' •■ w •• i;i/. ■ Knrt' ! h«w : .civ/niu: ■ 'rnn ■• minu • vfA- •■ 'i-s'mu:
P- : OTri-f •• m"h'ii\f\\)' •• «»hm"*.«»' •••
WJM" ■ ll'Wl •• MlMl- •■ 6h/.;J'Ji •• TA« : hn-irt : WVt • .f-inC : 'V^^AA' '
1. nni: : öA>] 1', (>, A mii :ö' : 10(1. — lOiVinc] A — f.. — 'i. «»■/•"/] P "?'. — //' h-nft-]
P. O >,n-n. AMl-n ar.^^-jl ; cf. Amelincau, La iii'ogr. de L'EgijpW ä icp. cople, p. 2:i8). —
ih. >.y".(iii-n] V. o. A ii>i'. — 5. — \n:fitr/] <>. A — >. — 8. fli,h^n] P, <>. A fl»w.^.fi. —
10. «,:Arn.Fo»-] P. O - ^s-, (sr). — ;7-. mvilHö-] A — UV. — 11. post (i/: W (>. A </(/(/ «nmA
(..y.. _ ]2 .von] I'. (>. A >.in-ft- IV. supr.l. — ih. y'.i.:'if'\ A .e./. .
Au nom du Pere. du Fils et du Saiut-Esprit, un seul Dieu.
LECTi RE m IS NMiASK 24 aoüt).
Eu ce jour est Saint .laciini's. uiailyr, d'uuc pelite ville appelec Mainnijj.
du district de 'AhsoK, au uord de VE(/yptc. i.es pareuts de ce saiul elaieat
cliretiens (el) craignaient le Seigneur. 11s engcudrerent trois fdles avaut lui.
Lorsqu'elles eurent grandi un peu, ils les dounercut ä uu couvent de vierges,
afiu (ju'ou les instruisit, et qu'on les elevät daus la craiute du Seigneur. Elles
etudierent la plupart des livres de TEglise, et (les EcriUires) de rAncieu
et du Nouveau (Testament). Lorsque leurs parents voulurent les ramener de
♦ A ::ir, -a ' cliez Ics vieiges, elles ne voulurent pas rovenir, mais olles se donnerent
comme epouses au Christ. (Les parents) s'attristi'rcnt de leur Separation
d'avec elles. Le Seigneur les consola, (en leur donnant) saint Jorr/H^.v, (dont)
* I) m a. ils se rejouirent. Lorsipi'il fut * äge de six ans, ils l'envoyerent a la vdlc de
'Mison, alin qu'il fit ses etudes. 11 eludia huile doctrinc, et deviut parlail eu
limte scienee. (Ensuite), son pere ri'uvoya voir ses biens, ses ricliesses, ses
animaux, et ses moutons.
11 y avail cliez son pere un vieux pälre. 11 pralitpiait de nombreuses
lo
[5,-,n 18" NAFIASK '24 AOUTl. 347
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r/D'j''//"^'. : fl)jiv .- rt"7«»'j- •••• <»,e.n.A" • Ä/.;^'/.' = Aeji-r-n = i.K ■• >«fl'A.e.f ■■ A?i
1 -nil-:'/!-] P — :4. — -^ ii^A ■■ rt.A.|- I'. <». A ante >,-vii ((► ti^ = <»-fil;.'- •■ rt. ). — !• fiinr.
— v^'i;] '* .f.^nc (sie) föf-n [sie) nwu» •. y.i -. m- : hc •■ '•"'w. ■■ hv)b. A nuö" •• y.i •■ o>- ■■
W = •!•' ■■ >ii\ ■■ .i'.v-flC (P -" A sed habet r'W. ■■ hl ). — 'i. a>n- -— Vicn-W-V] P. A (<)
. A). — 5. ft"7rt7] P. O. A — .+•»■. — <i. <nrt>,A"] P. A m|-fl>,rt» (O = A). — S- Af-n<nn]
A A.e.n(lin. — 10 (n(nA.e. : VI/"] P. (), A.— U fl»>i'i:A'r}»] P, O, A (Dii . — ih. <n>i
9"mA.'!.] P. (), A — «n-A-'i-. — 12. <i:Arti-l-Kl] P. 0, A -J/CAfn^l-ti (O — <n-j:!). — 1.!. mlhy"
V-! Il>i'] P. 0, A — «">>• : llAi"' ■ >. . — /i post iicfusfi P, <>, A ^aW. rt-;.- : A-(IWi^- et /V;7 /«/>y/j.
— ih. ^^n.\h\ P. (>. A M-V .
vertus. * II descemlail daiis uiie citerne. (remplie) d'eau, ä IV'poquc de Tliiver, * P -x^ -.<
et il sy tenait del)Oiil, en priant toute lu nuit. Saint Janiucs lit comme ce
vieiix patrc l'aisait. 11 coiitiaua (ä faire) aiusi, pendant de nonibreux jours.
Lors(iuc Sdtdii fit vfiiir la persecution contre le pcuple des cdiretiens, et que
beaucoup de clireliens devinrciit martyrs, le vieillard remit las moutons au
pere de saint Jurquca, et s'en alla, poiir deveiiir martyr. Jaciiucs demanda ä
son pere de lui perniellre de s'en aller avec le vieillard; (il Tassura) qn'il
roviendrait. I.(irs(|iril fut parti avec lui, ils trouverent (tous deux) un juge dans
la ll(iulc-l-j/i/jili\ eil tiain de siipplicier .liishis. le llls d'mi roi, qui avait aban-
donnc sa royaute et devenait martyr. l>e vieillard dit ä .hicijuvs : u \ ois, ö iiioii
lils. parce que ce roi et (ce) fils de roi a abandonne (loiu) de lui la royaute de ce
moude, et a suivi le Christ, on l'a separc de sa femme el de soii iils. A plus
forte raison (fera-l-oaj pour uous (([ui sommcs) pauvres. Consolc-toi, o mon
fds, et ne t'attriste pas au sujet ile ta Separation d'avec tes parents. »
Puis ils s'approclierenf du jui;e, confesserent devaiit lui Xotre-Seigneur le
348 LE LIVRR DU SVNAXAIKK. [552]
y.yilih : ^•'JYi ■• 'Kl ! J«:ft-f-rt ■■ «»XAV •• «».(Ml. • ^Jt-'/lL^V ■• r/ihi;"'\h.V ■• A..P
ä7h: : rt»«)'?{? : tO'M' ■• iifTiic • ath^^^^ •■ '/»AMi •• ?.'7ii.hn<h.f: •• hrn,ixC •
fnP.Huh • r:vi-«^-i- « mi-'r"/ •■ aiva.«)- : otv,..-}'> : «)<?.>}" : -vn •■ '/»h-'jv • <<y. i
ft'Vl' •■ M'li- ■■ hOA- : mJlV ■• P.Ö"- • y.Ö>v1inf : ^#,n : '/'.P/t: ■• htm : t^^. :: rilfl)/.?. :
A 3ir I, «waWi : ^»^ll.^l'nrh.f: ■■ rtcjPA • mhy.-'i'V • m^jitfi • 'f-fi^-hu- ■••• mfia : fth
OD : aB'n.,'y\ : hrif'/JiJ)- •■ h\\n • amo-H. -. chö • ttfl^'V- ■■ m'ir'h •■ ÄhA.A • ft i
1-2. ante v-m-"! P, 0 rtifof. m.e.v {A om. meme «P/n-»). - 3-4. )ihAi))>">] P, 0, iiWi-HA,
A AllA. — 5. post *.s.ft 0, P add. ,fft4i-(i. — ih. mxAf] " A; P, 0 ,>^ a». — //'. my,r'
'^n.p] > P, 0 et post \icfi-Pn add. t\W ■■ ft-n/iiV ; A > >.>iT' — Vir." (5-6). — 6. oj-fit] P.
O. A (!<»•. — 9-10. loi.vf' — mP:t"bO-'] P, 0 (O^?«» : "i?'; A m«:/'»'' = Aw>.|: : «nrth"7A1i-ti'".
— 10. cnot] P, 0, A (:iit>. — lO-ll. ,?.<;'"/] P, O. A /.C'^ (et s/r in/ra). — 11. mh»V!r}"]
P, 0, A — r. — /6. post >,fl,e.-V-tü- P. <), A rtöff/. m.|.^.vni:u-. — 12. oDT,h»<!-»f-/!->] P, O,
A — <!-ff-c. — 15. flJODi-f.] P, 0, A .ei^><..
Christ, ('[ maudirent sos (faux) dieiix. (Le jugo) supplicia Ic vioillard, et lui
coupa la tele vivcment. (Le vieillard) dcvinl niartyr.
(^)uant ä Saint .hu-ijucs, (le juge) lui inilio-ea un grand supplice : il le (la-
gella avec des lanieres de boeuf; puis il lit rougii- mie pierre au feu, et la
plara sur son venire. Le saint leva ses yeux vers le Christ, pria, et dit : « 0
mou Seignenr et mon Dieu Jpsits-Clirist , secours-moi dans ce supplice. »
Notre-Seigneur le dölivra de ce supplice, et le fit se lever sain et sauf, saus
lesion. Ensuite, (le juge) le mit dans un sac de poil, et le jeta dans la mer.
L'ange du Seigneur le fit monier de la mer sain et sauf, saus lesion. Le saint
se tint debout devant le juge, le maudit, et maudit ses idoles impures. Le juge
so mit en colere contre lui, et l'envoya au juge de Faiiiniä. La on lui infligea un
grand supplice : on lui coujja la langue ; ou lui arracha les yeux ; on le sup-
plicia dans les roues; i>n lui scia tout le corps avec des scies, au'pointque
tont son Corps etait en morceaux, et que son sang coulait sur hi terre, comme
deheau. L'ange du Seigneur Sowry^// descendit, le delivra, et guerit ses hles-
A :ii(i b. sures. * Lorsque le juge fut las de le supplicier. il ordonna qu'on lui coupät la
tele avec le glaive. (Le saint) regut la couronne du martyre dans le royaume
10
[553] 18'' NAHASfi (24 AOUT). 349
?inv • crt- > • ffÄ'Hi/. : n-s.n : hcu- :•: * p 205 1,
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des cieux. 11 y cut avec; lui ileux aulres inartyrs, pendant qu'il se trouvait ä
la ville de Faramd : ce furent Ahraliam et Jean, qui (faisaient parlie) des geiis
de la ville de Gamnondi. Que le Seigin'ur ait pitie de nous par la prirre de saint
Jacques et par la priere des saints martyrs Abraham et Jean, et que leur beiie-
diction soit avec nous ! Amen.
[Salut ä Jacques, possedant la sagesse des sa jeunesse,
Selon qu'il fut instruit dans la terre de 'Ahsou!
(Le juge) lui mit uuc; pierre * ardente sur le venire. * i' 205 ij.
Salut ä Jean et ä Abraham, ses coheritiers,
Qui conjointemeul avec lui out emigre de (ce) monde!]
[Salut au vieillard qui a eleve ses pensees
Pour s'associer aux pensees des anges,
En Sorte qu'il ravit Jacques * avec lui, en disant (cette) parole : • a \wu.
« (0) niou fds, vois comment Justus a supporte la cruautö des tortures
du martyre,
« Aprös avoir abaudonne uue aussi grande royaute! »]
PAIR. OK. — T. IX. — F. 4. i4
350 l.l'. I.IVRK DU SYNAXAIRR. [5541
htm : rüAW/irt. •• 'J"'it\ tt ■••
an-t: ■■ ö^^' •• hbu. ■• ^n •• 4";.ft •• äo •• hA/ih-j.e.-!?/! : a.«/* ■ A^^l- •• h
im. ■ «f'-ftT^'P'jjp " 'i/'>'i: '■ ^n • >iv : ^>^{\ ■■ «ihjiv. •• rjinxr«' •■ 'r'iy,i\. •■ n
ii-i : hri\m ■■ ht:vt\ •■•■ aHUm'pf,a,ih -. ,hy.A ■ ^n = hl";h\'{i •■ lu-f- •■ Ahc ,
vti ■■ (iffty.F- ■• «»rt.f.^-«»- ■• Arli'i/n- • hTfo-tii' • ^nei- ■■ hcfi'/.jpvl- •■ uim. •■
hf\Tn'i?:i:!f •■ m,W. ■. hCVti •■ W ■ Ol/, •• 'P'-tiTi'V'ijf •• atph ■ 'Wl : J'//" ■
•\'..t\i\\'i(nj\'t\ ■ WAP. : 'kti(n'i(n.'rti • }\!f:^' ■ tohMV^.?' • A^S-ft •■ Ä-l'Vrtf-
ft •• ii-vn •• n/" :•■ mtn\ : /.y.hn ■• (i'^n,ii- •• ö/a'I' •■ fihti- ■■ hi:?-ti •■ hur' •
hö» : fhim • fiini: ■■ ha ■• }ifiifiTn'i?:c:ti ■■ It^ : .e-l-fliht." ■ ';"fiA • hi/vl- - <» '
<«.VflJ : >•»•/»' •■ Ani'J'J.' •• h-tt •• flJhnXV»' •• tD^.ILA- • }itlfm ■• Vi'- * }\1'^tl?-t\ •' •!•
nr*;\\ • ä/I-Io^ö»- •■ ihHiu •• ka • ?.i*'}: : A-ne = öj^-T"?' : A?iCP-ft ■• a*ha>-
3. >,AfiVi'V.e-C"n] P, O >,A : >,n ' A >ifi [in/ra etiam = P, O) et ita infra. — 4. *.s.ft s
m] > P, 0, A. — 4-5. -niC^] > F, A (0 = A). — 5. h-Vs-fiffi] P. 0, A — V-lSPft et sie
infra; lariiis — ^-f-fi. — ib. -vii-F] A — *. — 0. «ortÄ/,«»-] P, mWUV^ao-; O. A fl»i>i
t-F. — s. «.e.*] P. — ih. A^-'r-n] A Ahn, P A* ' = hn. — '•. nni] P. (>, A vn. — lO. a
niv*] P. O, A '\>.ii> : -vn : ii '. — 11. vu-] > P, 0, A. — 12. ^>,iiii>] P, A — niv. —
ib. fl»>,'VJft] P. 0, A h-Vt. — 12-13. H"ti'°V1i] P. O. A ",' II. — 13. K^^-Og.io- -. 1>i>lll"/] P
0, A — n.at'i. — ib. M] > P, 0, A. — ^T-. hu»!-] A h"t' .
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-lilsprit, un seul Dieu.
LECTIRE Kl 19 N.\U\SK (25 aOÜt).
En ce jour niourut le saint Pere .16/«/ Alexandre, patriarclie de la ville de
(j)n.stantinople. Ce Pere fut saint et illustre. Une grande persecution vint sur
lui de la part des partisans d'Ar«««. Dans les jours (d'Ahba Alexandre), Abba
Alli(in((si' rcnouvola Texcommunication d'Arias. II l'expulsa, et il expulsa ses
partisans des eglises de la ville d'Alexandrie. Arius s'eu alla ä la ville de
Constantinople . 11 entra aupres du roi Constanfin, fds de Constantin le Juste, et
il ai'cusa saint Aihaiiasc aupres du roi. Comme il ne trouvait pas de treve au-
pres de (saint Athanase), Arius demanda au roi d'ordonner au Pere Alexandre
de l'admettre avec les pretres. Le roi envoya (chercher) ce P^re, et le fit
venir. II lui dit : « Voici (\\iAlhanase a transgresse notre ordre, et n'a pas recju
Arias. Pour toi, tu sauras que c'est nous-meme qui t'avons institue (pa-
triarclie); nc transgresse (donc) pas uutre ordre, mais fais plaisir ä niou
[5551 19" NAIIASK (25 AOl'T). 351.
hl\M\'iü:Ct\ •■ rDe,n,A" •• hh'"* • l>i •■ Ihr"! ■■ ri/^A-rt ■■ 'h'iti ■■ in^h9"'i ■ h
i. : tthi^..O' • y^."?'!"'!- •• cMrt-/- •• fl»Ä.Äi»"> •• ny,e.''7'i"-l- •• cA-öl- •• nAn- :•■ mh
WiA • nr/irtl- " öJ^'.n.A" : '}7/" ■ AirM: ! hn ■ Mi = ?irih'}.p.(^n •■ Ki^.d. ■
nn : "?Hi: •• hhiytx ■. r/Kvh.'i'. ■ nh^u- • AMl-h ■ toAmJm.s-ri •■ cdk Mi.'i-. ■• il
A • l'i?/*' • AdA-e : 6{b(\h. • (oMyOo •• AunÄrh • AöA • hCf-ft • (Oh^ril'i. •
l.'>.S.n]>A (P,0=A). —ib. h>^a.Yifc:](). A— 'Bnfc-(P = A). — 2./"A-ft!*.S.ft]P,0,
A nn' : 'l- (P h..ßöo '. A — .%{[). — .i. iD->,i:ft] P. (•, A > ft. — i^-. t>i?">] P, 0, A in'^öi»'/
(A post 4'.^n). — 'V'. •l'.S.fi] > P, A (0 = A). — ib. •l>.y">] P, O. A fhiC-v. —5. .RÄvh'i:] A,
ü - .-hi:. —6. V.«"?*"-!-^] P, 0. — •!• : r.^-ft-I- (A — A). — 8. Il-V* : (D.>,|:] P, O, A «t : .R>.t.
— 10. V.e''7'i"C] P, 0 — * (A = A). — 11. Ml posler. > P, 0, A. — 12. A^n-n] A —
(Hh (y). — 1.3. Wii-(v : Ailin] P, O, A AiB-M: ! «DAVf-A- s /hiin-. — 14. <iiK.y"VI->.] P -IV:. —
15. fl)>,ai.),Ji] 0, A <DA>iöi'". — /6. »Ä*], Ox-.S-'l«, A «•».^■•l!.
coeur, et absoiis ArufS. » Saint /IWm .4/ej"rt;/(/;r repondit, et lui dU : « * L'Eglisc ♦ o ra b.
ne regoit pas .4;'t»4', parce qu'il n'adore pas la Trinite sainti'. » Le roi lui
dil : « Mais lui-meme a confesse la Trinite sainte devant moi. » Saint Abha
Alexandre repondit, et lui dit : « S'il a confesse la Trinite sainte, et (s'il)
croit que le Fils est egal au Pere pai- sa divinite, qu'il ecrive cela de sa
main ! »
Le roi fit vcnir Arius, et lui dit : « Ecris de ta main ta foi. » [Ariiis)
ecrivit de sa inain la foi orlliodoxe, mais ilne croyait pas ä la foi orthodoxe dans
son coeur. Puis il jura par ri']vangile saint quo cettc (profcssion) etait lafoi ortho-
doxe, mais il parjura. L(! roi dit au Pore Abba Alexandre : « II ne reste plus de
grief contre lui, apres qu'il a ecrit la foi orthodoxe de sa main, et qu'il ajure par
l'Evangile. n Abba Alexandre lui dit : « Abba Atlianase a renouvcile la procla-
mation de Fexcomniunication d'.lrua, qui a ete ecrite par la main de ton pere
Consta)itin, et a ete ecrite par la main des 318 Peres. {Athanase) l'a expulse, (lui)
ainsi que tous ses parlisans, de la ville diAlexandrie. Mais, paticnte envers moi
une semaine. Si rien n'arrive ä Arius cette semainc, et si * sa l'oi est sincere * i' 200 a.
352 LE LIVRK DU SYNAXAIHE. [556]
Wi •■ MA^'h ■■ ÄOrli-/- ■ ■n\i-:'> •• hnii' •■ IniMiiyi ■■■■
n.'|: •• amu ' hin ■ .e-Äcu-r ■ oihV • i\'f\h. •• V^A'>;^^^ • my.tih^" • tih'iw.h
■n*h.C ■• \\tm : JP.^'V," • h'r:''m.hU ■• AhCVii ■•■ (nf>a • »iV : h9''?:'W. ■ at'h'l' •■
ii-nh. ■ A-nrt • hcvtx • A-nrt ■• i*"rf : irn^h ■ m-M- -• iti- = hLTi/.-jpj : cuin/. ■
OD i y.afT'i : ^-Srt. • fli'|j;fl>-h : hCi»- • AM:t'ft • ro,i./. •• -Wl : »»»iJ = «"»-^h '
W-ftrlh • hOT : J?.W-^fTh •••■ mwöh •■ h'Hd'P'liih •• fliWA- ■ Ha>-ft'|- ■ hCi*»- ■ }x9":f-
Atiih : Ahcft-f-ft • nh,i^d. ■• n.'i- • 3ncft'/:.eT • ^Ä-nV «
A liiT a. et son serment' loyal, je le recevrai müi-meiue, et je l'associeral aux pretres.
II prenclra part avec eux au ministere du temple. » Le roi repoudit, et lui
dit : « Sache que moi-meme je patienterai envers toi huit jours. Mais, si tu
ne re^ois pas Arius, certes je preleverai un iuipöt considerahle sur Feglise. »
Puis Abba Alexandre partit d'aupres du roi et alla ä sa maison. II de-
meura ä jeüner cette semaiue-lä tout entiere, et ä deraander au Seigneur de
le delivrer du peche d\irms. Lorsque la semaiue tut ecoulee, Arius sc
revetit de beaux habits, entra daus Teglise, et s'assit devaut Tautcl avec
les pretres. Alors, le Pere Abba Alexandre entra, en etaut triste et afllige;
il ne savait pas ce qu'il (allait) faire. II se tint debout, avant de commencer
le Sacriiice. Les intestins d'Ariu.s s'agiterent. II alla aux lieux d'aisances,
afin de faire ses besoins. Ses entrailles et tout ce qui etait dans ses intestins
sortirent sous lui; il resta vide (d'entrailles). Comme il tardait, on le chercha,
et on se mit en quete apres lui; on le trouva mort dans les lieux d'aisances.
On raconta au Pere (Alexandre) ce qui etait arrivc. II glorifia le Christ, qui
n'avait pas rejete son Eglise sainte.
[557] !!»■■ XAHASK (25 AOUT). 353
(OCA'"! •■ '/^''^'i-f' ■ aihhan/. •■ i\af ■■ hC.V'il •• hr/i'i, : Oi-h-U •• mfl-ttil^ '• AÄ-n J
'^n : h"?ii.^nrh.(: • häv+ct • *n>/»'K = ^Via.a ■• rt'^.ei; ■• aa^-ii^"!- •■ rt'^.e
> ■■• h'';ii.hnrh.c •■ y.rth^i'i ■■ iiäa»!.- ■• anuM- ■■ f j^a- • i'"fiA.v = a'Ja»" .• «ja
[rtA'r : Ah ■ ?,A : Kfty]'>j?-(?ft • M-r •■•■■
htiM •• K\^.i. ■ A-'f." • ^-jriA : Kif^ • m'^br ■••■■
hIO't ■■ hCl*" ■• ilOtD : htm : Jf^Ö •' HAUJ»" :•:]
[AAir ! Ap-ftm/rft : oDiKb^v ' .«'.nc •■ H>n/. :•=
1-2. mx,l./l — ri/hn^-] > P. (), A lar. i;_oj Ai. J, ^j/j — 3. fflc-fc-^] P, <►, A mc^öt.
ib. ante Ah-n, P, 0, A flfi^flf. V?-/". 4. <ii-|>.9"V] P, 0, A — «»>. — (i. ft'^.p'B] P, 0,
A fiiTö. — 10. ffl«] 0 «)<{/>.. — 11. llJiCVfi] 0, A Ah". -- 12. (B"i!.e,] 0 ao-ti^h. — il>.
h.t<C<<.] <>, A — C<{.. — 14. ft'^?"] (► omel ce saläm et le suivant.
Le roi fut etoiine de cela. II comprit (qu'ArÜM) avait parjure, et avait
ecrit de sa main un mensong-e. Le roi reconnut la saintete du Pere {Alc.van-
(Ire), sa justice, et son Orthodoxie. II comprit (ju'.4rü(.s etait un hcretique.
II glorifia le Pere, le Fils et le Saint-Esprit, et confessa que leur divinite
etait une. Lorsque le Pere {Alexandre) eut suivi un cliemin gloricux et fut
parvenu ä une belle vieillesse, il emigra vers le Seigneur, qu'il avait aime,
et il regut la couronne Celeste dans le royaume de cieux. Que le Seigneur
ait pitie de nous par sa priere, et que sa benediction seit avec nous pour les
siecles des siecles! Amenl
[Salut a toi, Alexandre, institue (patriarclie) !
Sous ta charüje est desccndue la forcc d'en-haut,
Pour ([u".l//».'{ füt retranche par le glaive de ranatheme.
Son venire a rejetc ses entrailles, comme des excrements de biouf,
En Sorte qu'il ue lui est plus rcsle que la peau et les os.]
[Salut k. Justin, qui s'est assis sur uni' niontagne,
Alin d'inculfiuerrinstructionaux enfants, en (leur) cnseignant les psaumes!
354 LI' MM!!', DU SYNAXAIRR. [558]
h'r-'iiuri'»- • fmf^-thd. '■ iTii/. :•:=]
niiOT : /.7ii •■ An?irt.-7- : w'iF'i ■<■■
5. 7VJC — ©<'..(;] A a>' : >, i 7 '. — 9. AhTr,e;-<{i'Fn] P — ^-i-".
Lorsqu'il eut expurge les taches de son intelligencc et de soii coeur,
II vit les apotres ainsi que les prophetes,
Et appritd'eux les Livres (Saints).]
[Salut ä Phincas, (dont) une flamme ardente a touche Ic corps!
Une lumiere descendit manifestemeiit poiir la memoire de sou nom.
(Salut ä) l'ancien Phiiieas, fils du pretre Eleazar!
De meme qu'il a transperce la femme de Medim,
p 206 b (l^e meme) sa main * droite a ete forte, pour transpercer les Juifs (iulideles)
[En ce jour aussi est la memoire de 'Andräniqos, diacre. Que le Seigneur
ait pitie de nous par sa priere pour les siecles des siecles ! Amen.]
[55'Jl 20- NAHASK '2G AOUT!. T^Ty
htm : ÄAW/iA. : 'rinn :■
im : htl'k'rtl •••■ htltm ■ hT^"^/. ' ft/.V-\- •■ fmj{h. : rt-n^ : h^WK' : titlTM =
fOfl/.^: : r'.Hh ' fi^fitl • a),/iV?.. : A(iA.l)" : 0,1' - hCft'/.JPV : fl>-A'J- : l/ICVö»- :=
flj>n/. ! hfth •• h»» •• »^w •• ■\■}n^:H' •• '\j*a ■• im. ■• fiti'iic •■ »km- • o-n/;
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h : (/Dtpfifi^a- •■ Ahn •■ V-fh'itl : A.* ! ÄA/i'l" : »»niV ! Sgöl^'Jwn'l' :: fllhV •• >!
n : ''?.J)/i.A ! '/■iv.ftffD : tmpd : AöA •• itf' = ht.7i-i:j?v- •■ A4"i-rt ! hn •■ »».«j-c
10 tl ■■• (Ofin ■ "/t:-? : A.* ■■ ^M1' ■ htm : J?,X.r ■ ^tm : «jn.f • Ot-ht ' ^.-(l/. • h
15 -> • öJjT'ftA.i;- • h/.PV.,n : otvIk^I- ! n?i'> '^ : l-n/, •• ^nc « m-tuat-h •. at-ti
4. 7i5^ü7<.] P,.ü, A — d.. — ib. nfi'L'c] A h(\ (et sie infra. CJ'. Amelineau, Geogr. de
l'Eg. ä l'ep. c, p. 1871. — ü. fflvn*-.] P. 0. A — <.. — ib. fVn'\+^-] P, O. A — '\H: —
7. »iA>i>] P, A *iA>i (0 — A). — ib. post inc, P, 0, A '/(/</. mWiVö- ' S-flt»- = fl./- .• V
CfH:^> : (A — Tr) <D-ni- : •flA.cfö»-. — '.». ^jcficev] O, A — •>. — 11. post ncfiFfi — P, 0,
A ai/d. tv-u : n-ruiV. — 12. ai>.cn-n] P »i«» : >.cni-n. — 12-13. n"7>inA.v] P, 0 »v '. —
13. ©-ftt] P, 0, An. — 14. ante hn, P, A «fW. vn. — 15. ta-iom-n'] P, 0, A — n->.
Au nom du Peri% du Fils et du Saint-Espril, un seul Dieu.
i.KCTinE Dv 20 NAH.^SK (26 aoüt).
Eu cc jour est la trauslatiou du corps de saiut * .1/;^»« Macaire Ic Crand au * A i'iu ii.
desert de Sccte. Eu elTet, apres sa luort, des gens de la vllle de Saseirir
vinrent, volerent le corps du saint, et lui bätirent une eglise dans leur
villc. II (y) demeura jusqu';\ ce que reguassent les Califes sur la viile de
Saseirir, dans laquelle se trouvait le corps du saint. (Alors), on le transporta
ä une autre ville. II y demeura jusqu'aux jours dWhba Jean, patriarche, peu-
daut 440 ans. Ahba Michrl fut institue procureur de Feglise de saint Abba
Macaire. Lorsque le patriarche fut monte, pour accomplir un grand jeüne, au
couvent dWbba Macaire, il s'ecria, et dit : a Pour moi, je desire par Notre-Sei-
gneur le Christ que (saiut Macaire) m'aide ä* trouver des jours prospöres, et ' a ü: h.
que le coi'ps de saint .\hba Macaire soil au milicu de nous, dans ce couvent. »
Peu de jours apres, Abba Michel, procureur de Täglise, s'eu alla avec des
vieillards-moines pour les afl'aires du couvent. Une pensee spirituelle s'agita
O 70 ;i
* ()
356 \.E IJVRE DU SYNAXAIRE. [560]
i: •■ rrtA • ff)h.'yi : «iir'ftA.ir<n»- ■ ^-n-lcl" • töKrti'/rl- : ri)hA?i}""»- : h/w. .-
(nVihVi- ■■ riAOrt"- :: ainy.h'i: ■ A.A.'|- = >.ftj(.7,p- •• ^"'/•ft : ^,n ■ w+crt : A
«w.h"'>'> : fl»,l'.n,A" : A'/*71" : '7hA>i}'. : h«" : h^. * C : ^''^A : fl>-A-.P.P : V.P."?
n^n.jp. • 4:/"Wi « flj/x'öv- ■• fl>-ft'i- : /h«»f: • mriKvi.. • -in • w?^ • -hcvT : m
9"ftA.ir<n>- : 'Ml-'^i-i : h.7,l|.n : hr'ti'l^ : ^UT-C • ^i-}« : ^hH-ltD' : r'PV' :
/i^y/.fl : Ö),/iR<. : (?.?,-»• : A.A/1' : OTKAf- •• A'+eLfr : rD'/-OTnifl»- : 9"/»'rtiy-.i- :
^Ä-^l- :•• OhiP-H • ^C9' : -Wl ■ 7^1>" • mh'itt • Prhfl»"?- ' flÄVh- : 'W>'J^.4. : «j;
S"'"h ■ H7>5i»" : ffliC+S. ■■ hOD : ^t,c4. : i^'-ly]' : h9"ff:UTao- : fl»JL'.n.A"Öi>. : h
3. MI^C^] P, A Ml^c. — 4. A*.S-ft] A Ahn : P et A «r/*/. o".*cn (0 ow. tio» — ft^.^
n). — /6. ;e-tlnH-] A fit (0, P f^" i a>fi-i ). — G. jF-fiA] P, 0 vn. — 7. .ftfl>-n.S.>.] P. 0, A
.Rft . — 10. manmiD 1 A»öo.] 0 afon/n?' •■ A"* : A»»»-; A maomroo'. — /J. A^'.sn] P, O. A A.
— 11. n-idy. : ivw.] P, O, A n-i: : -,' . — 12. >,Aii-ri] P, 0. A Ani-n. ~ i.'i. ?"Am.^i]
P, 0 >,v»ftm.i^ (A ?°n ' sed o/«. wtonmai.). — 14. PAw-f.] A PA«n-c. — 14-15. n»Ht. — ht
■sy"] P, 0. A n ' (P ©n ) in : «o-vi* : 7 ".
dans leur cwiir. Ils vinrent au sanctuaire dans lequel se trouvait le corps
de Saint Abba Macaire, afin de l'enlever. Tous les gens de la ville se reu-
nirent avec le juge. Ils avaionl des bätuns et des epees. Ils les empecherent
d'enlever le corps du saint. Les vieillards-moines s'endormirent, an etant
tristes et affliges dans leur coeur. Getto nuit-lä, saint Abba Macaire apparut
70 a. au juge, et lui dit : « Pourquoi m'as-tu empeche de * m'en aller avec mes fds?
Laisse-moi m'en aller avec eux ä mon sanctuaire, et nc les empeche pas de
m'emporter avec eux. »
Au matin, le juge se leva, en ayant peur, et en tremblant. II appela les
vieillards saints, et leur donna le corps de saint Abba Macaire. Ils l'empor-
terent dans une grande joie. Ils monterent dans un navire, et parvinrent ä
la ville de Tarnouf. Avec eux il y avait beaucoup de gens de toutes les
contrees, qui accompagnaient le corps du saint. Ils passerent cette nuit-lä
(en actions de gräces) : ils prierent, ils celebrerent le Sacrifice, et regurent
les Mysteres saints. Puis ils porterent (le corps du saint) au desert. Tandis
10
i.->
^öfil] 20'- NAHASF; (26 AOUTj. 357
n ■■ "7.»l^.A : /ii^fl»- : hiu.h'ttiiui: ■ hsöcv- ■■ Jxhh ■■ ,e,h/"'1' •■ AV : ?»'7H.^n
■> /.h ■ ^•n<'.il.^^ ■• ath,'l'iA"h •■ (nh:'>n •■ ?Oat-!f: • ^Ch{\- • A<C ' wA/C •' mj^Arl.
-f: : «nJr» ! öm-^ ■• hfth •• j&?«H. " ffl^n ■ ^rin- • -^n : R-nc = ©dh. • w-a-ö»- :
i: •• n,e.?i/: ■• ^a-1- = 'Vhr/.-\' • MX-yv ■•• ixin^h-nduc ■• ^.^rh^i • nÄA"-!-- :
ain<:h'|: •■ pj;a- -■ rtiM • a'JA»«' ■ '^i^r •■ h'^i ■•■
lfif[9" • hnA • TArt-i- ■• r'po- • hnv. :•:=
1. pos( A^ffl- P, 0, A add. fl»->,|: (0 /h^«»-). — H'. ante K.VÖC* P, 0, A ndd. Wo«
(0 »,c^) — 2. x^.ih : n.<.n,A] P, 0. A n." > >. ". — il). rt>.n->] P a. — ib. post «i»*cn P. 0,
A add. mVhCV. — 4. ante -vn, P, 0, A add. >,(| ; oo*cn. — 9. V/»"rfi] P, <>, A Ki-nc. -
ib. post ffln"?-^«.^ P. 0. A add. nrnriA = wnonn+A. — ll. >>ftli] A WH (ar. j! J!). —
12. post •ihr'i-V l\ <>, A (;c?(i?. a)«l••'/Vl^t.
qu'ils allaient, ils arriverent ä mi-chemin du desert, et voulurenl se reposer
un peu de leur fatiguo. .\bba Michel leur dit : a Vive le Seigneur! Ne nous
reposons pas, jusqu'ä ce que le Seigneur nous montre et (nous) fasse voir
l'endroit oü un Cherubin a pris* la main de iiotre Pero saiiit .\hba Macairc. »
Lorsque le chameau qui portait le corps du saint tut parvenu ä cet en-
droit, il se posa sur ses genoux, ne se releva pas, et sc mit ä se tourner
avec sa tete de oöte et d'autre, et ä leciier la chässe dans laquelle etait le
Corps du Saint. Les vieillards-moines reconnurent que c'etait l'endroit (en
question). Ils furent extremement etonnes, et ils glorifierent beaucoup le Sei-
gneur. Cet endroit est celebre jusqu'ä prese'nt. Lorsqu'ils furent pres du
couveat, tous les moines sortirent, et allerent ä la rencontre (du corps du
Saint), dans une grande joie, au (milieu) des psalmodies et des chants. Avec
eux ils avaient des torches allumees. Ils porterent (le corps du saint) sur leurs
tetes. Ils psalmodierent jusqu'ä ce qu'ils l'eussent fait entrer dans Teglise,
dans une grande pompe. Le Seigneur fit ce jour-lä de nombreux miracles.
Que le Seigneur ait pitie de nous par sa prierc, et que sa benediction soit
avec nous pour les siecles des siecles! Amen.
[Je dis salut u la translatiou du corps glurieux
;?r)8 I.F, LIVRF. nr SYNAXAIRE. [502]
^hA.^ • n.^v- • '>,e.-ft-i- = a?iA = ^'J/*•h. ■ n->/. •.•:
A9"'}!- ■ .e.n.A"ö»- : IhAh.}: • .fiiy. ••:
'/'AA ■ ^'ft^'f ! h(/A- • 'vnv. :•:]
.l'.nA • 1-nA'|: : An •• tl'ny. • ?»ArTliArh :•:
VX.(r ■ JlAh. : h"}» ! J?.'flA : hAr/l :•:
C^f- • Ä.AjPAy :
3. jeft.A"<n>-] P — rt" lO omet ce salam). — fi. .p.nn] ita 0; P f-nft. A y.n-it Cf. Dillinann,
Z,e.r. (7(7/;., c. 1072). — ib. i>n] > P. — i/>. n-^.R] > A. — //'. h'^/TsA/li] P M,l,'\,b, 0
hAWiAWt (Cf. Dillmann, Le.r. aeth., c. 30). — 7. >X.(f] P VXC. — <S. Jifi.fnv] A ow. >,n.pnv.
— ib. Ä-tiWi] P »0^.
De Macalre Je Grand, lä oü il bätit im couvent!
A ceux qui leverent le bäton pour empecher la (translation) de son
Corps Saint :
« Pourquoi, leur dit-il, m'empecliez-vous de m'en aller
Demeurer coiijoiiitement avec mes enfants? »]
[(Lorsque) Tun des enfants de Macalre, qui etait accable par l'ardeur du
soleil,
Eut trempe son pain sec dans l'eau,
Son compagnon, le voyant, s'ecria en disant :
« Voyez comment Elie
A mange (son) ragoüt dan.s le desert. »]
[5(53] 21' NAIIASE (27 AOUT). 359
riH-J: • ÖA1- •• h{^^.^. • M • rt^"? = an-vv.'Y-r •■ <m -hJi/- = h^?:Wv • '>,h
5 [rt'\ir* : Ah • A^.'TO : y,<',«7S''-l- •■ ftC'P ••:
rt^'v/ : nihch •■ h«n : n'ifn.v •• i'p :•••
nhvv<{h ■■ *rihn'[' -. ^ifm^in • ht:n. ■ m()A*p :;=
?.9»V : «JZ-n. : AIrVll ■ «n^AT'l- •• '»''/A'P •••0
1" (IH-f: ! (VA> •• >i^/.^- ! •iA'ft* •• ?.A ! Xnn/. • Ki^t^i •• hA- • ^fjA"} '{tA 3 IS a.
n : yi'i ■• n^/n<p*A.i»- = A^jh.f-n • "ji"/" • 'JA'c •■ »iv- • ?iA- • %h9"th/.'V' -. a-jt-
/»• : flJ"iT'o»- •• AliA ■■ «rofn-n-tti- "• (Dfifl ■■ Mao : hJT'Atl •■ "l/'/H* : hrt'J''P
3. fl>tni>i<5-] P <Dft'\"7 (s/fi (0 omet ce salam). — ih. •V.H'C] 0, A -t.»!*. — 6. ^-^hh-I-]
A — Uli. — 7. iivicii] A — e.V. — ib. n-iM-\ P — nvi. — 9. ■^«'.n.] A — c^. — lo. post
öA-t- P. 0 add. tiön. — ib. i>n\ P, 0, A m<<n — H. rt^Sliffi] A — W-rti et sicfere infra; O
modo — Kif-n. modo — \\.rt\, P — \)f-n. — ib. vr >ift- 0 0 >i' ! V . A >." •■ ?..P." ä l" ; P
oni. }!■/■.
All iiom du Pere, du Fils et du Saiut-Esprit, un scul Dieu.
LECTLRE Kl 21 NAIIASK (27 aOÜt .
En ce jour mourut Ahha Saldmä, le Iraducteur (des Ecritures). (C'est aussi)
la memoire de sainte Hizairi. Que leur lienedictiou soit avec nous pour les
siecles des siecles!
[Salut ä toi, raciue de l'arbre de lafoi,
Sur laquelle les commandcmeuts de la Loi et de TEvangile se sont deve-
loppcs,
SaMmr't, comme ta renommce (le porte) cliez nous!
Par Les levrcs plus suaves que le parfum de la myrrhc et de l'aloes
Les Ecritures ont ete traduites de l'arabe en ge'ez.]
En CO jour moururent les sept jeunes gens de la villc d'Eplicsc' Ces ♦ a sis a.
saints, qui vecurent daiis les jours de Dece, Tempereur impie, lirent partie,
CHX sepf , des soldats de rcnipereur. 11 les prcposa ä (la garde de) ses trcsors.
Lorsquil eut prescrit le culte des idoles, on accusa ces saints aupres de lui;
1- L'(i: ii
3(>n LR LIVRR DU SYNAXAIRE. [564]
^.jL'.rtT». = A«]/';'- II" ■ c\\'f\i '•• mh'ri] '■ M' •• wi •• n'j'i- ■ ot-i\i' ■ y.nc •• m
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1. ntn.1»-] P. 0, A ■> . — 2. .e^.t:] 0. A .ftA-c. — 3-4. >,?"inirö»-] I* >iy"^i-(i«ffl"'. — 4. post
möh P, O, A ndd. ",ir'- — <> »"nA-iTö»-] P, 0, A «B-fi-fc-Ffl"-. — 7. AA : s] P, 0, A ss.
n. A-VT-r'] 0, P. A Asvp-ft (A - n-spfi). — i'^. rtiTo-] P, 0. A nxM-«- : n-v. — ih. vn] >
(). A. — 11. post ooiiVöi.- P. (), A (/öfr/. A>iA-. — 12. 'hf"K-^/.'\ \\ 0, A mV . — /ä. mh.nh.]
P, 0, A > ffl. — 13. a>^c'\ > P, A (0 = A). — ib. >,-vii] P, 0, A n. — /^'. «CXö»-] P,
0, — r'v •■ A. — 14. post »'»t, P. 0, A rtöfc?. nfti'V.>.
il les arreta, et les mit cn piison. Lorsque rempercur voulut partir pour
Ai'iTii.un autre endroit, il les delivra * de leiirs chaines, et les cxila, jusqii'ä ce
qLril revint. II pensait dans son ca3ur qu'ils reviendraient de leur bon dessein.
Lorsqu'il fut parti de la ville, les saints repudierent le metier de soldat, afin
de ne pas adorer les idoles impures. Puis ils s'en allerent ä une grotte, dans
une montagne; ils boucherent Fcntrce de la grotte, et ils s'endormirent la.
11s avaient avec eux de Targenl, sur leqiiel etait inscrit le num de Tempereur
Dbce. L'un d'entre eux, cliacun (ä son tuur), partait au malin, tous les jours,
entrait dans la ville, achetait des vivres pour eux (tous), et ecoutait les
nouvelles de l'empereur. Lorsqu'ils apprirent que Tcmpereur üece etait arrive
ä la ville d'Ephese, ils boucherent sur eux-memes la porle de la grotte, et
s'endormirent.
Uu des soldats. uü croyaiil, coniiaissait leur relraile. II s'attendait (ä
les voir) cntrer daus la ville, apros la veuuc de reiupcreur; mais ils n'en-
trärent pas. Co soldat se leva et partit; il |)arvint ä la grotio, et s'aper^ut qu'ils
avaient bouclie la porte de la grotle, a rinterieur. 11 lui sembla qu'ils elaient
morts. II prit une tablelte d'airain, y ecrivit avec (son) couteau leur com-
[565] 21« NAHASft (27 AOUT). 301
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A- • hm •••■ mhat-öh • (O-hl' ■ nW. ■ H9"AA.i)- •■ m(Dü(\ • AÄ-nhrt. = riöA : Tt\
3. Trr/*"] > P, 0, A. — 4. Xiro] P, A mfn •■ n, 0 mvi ■■ vi [sie). — 5. jbTub-'V] P, 0,
A ny.'. — 7. .ßti-ir] A .ßlnin-Tr. — 8. ^jn-y] P. 0, A 'hr'. — 9. jüac] 0, A .«»h-c. — ib- posl
.«•.n-'Vö P. (), A add. A-öo.. — 11. >,<:'i:;i-i:v] Ita A; P, 0, A — <f.tv. — 12. post «cn-pn
P. 0, A «fW. A-J: : n-ihh-v.
bat et leur histoire, et jeta cette tablette dans la grotte. Quant aux saints,
la tristesse les prit, et il;^ dormirent, sur l'ordre du Seigiieur, peadant
372 ans.
Dece, l'empereur impie, mourut. Beaucoup d'empereurs regnerent apres
lui, jusqu'aux jours de Tempereur Theodose. A la 38'"^ annee de son regne,
des honimes etaient en train de discuter enlre eux, en disant : <( II n'y aura
pas de resurrection des raorts », et beaucoup de gens adhöraient ä (leur
opinion). Lc Seigneur voulut manifester la verite et prouver h (ces) Iiommrs
quo la resurrection des morts aurait lieu. II reveilia ces sept jeunes gens
saints. (Ces derniers) donnörent ä Tun d'cntre eux de l'argent, qu'ils avaient
avec eux, et le chargerent d'aller acheter pour eux de quoi inanger, et d'ecouter
les nouvelles de Dece, l'empereur impie. Lorsqu'il fut entre dans la ville, son
aspect etait changö * pour lui : il vit des croix sur les portes de la ville et sur
ses murailles; il entendit les gens jurer par le nom de Notre-Seigneur ./e's(«-
Christ. II interrogea quelqu'nn, et lui dit : « N'est-ce pas la ville i.VEplirse? »
Ce dernier lui repondit, et lui dit : « Oui. » II tira l'argent, (pi'il avait avec
lui, et le duniia a un marchand, alin de lui acheter de (pioi nuinger.
362 LF, I.IVItF. DU SYNANMRI'.. [5601
tnfitt : ChV • noA • '/V'jPT •• m-M' ■ n^Y. = hy.W ■ \\tm : MC ■ Uöi-
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/►• : 'JA'/J ! töAll : /h/. : 'WI = »lAh : »»»l'J ■ Ü»fl»Vh> •• JrllV : ?.rin/. ■• h.<f„A
1-2. Ha»->,1:] A om. n. — 4. mnr*] P, 0, A 7l' . — 5. -VfltPfl»-] P ifUiK. — C m.ßfl.A}"]
P — rt», — 7-8. fl>>,flo-'>-|:ft] P. A > n (0 = A). — 8. >,.+<:<{.] P, <), A mh.VCX. — il>. Vr'kir
fli>.Ä] P, 0, A §>,". — 13. ■v^T.vft] P, 0, A > ft. — /Z-. iö.?«»] A >,y";<: . — l'i. mm'h.'i'] P, (>, A
> ID (A flHDÄ>,>).
Lorsque Ic marchand vit cet argent, il ne le prit pas poiir l'argent de
• A :U8 b. repoque, avec * lequel ou negociait, mais il s'aper^ut que le nom de Dccc.
Tempeieur impie, etait iiiscrit sur lui. II l'arreta, et rencliaiiia. II lui dit :
« Tu as foiiille les tresors anciens; voici que la preuve de cela est avec toi
par cet argent. » Tandis qu'ils se battaient luii l'autre; beauLoup de gens
se rassemblerent aupres d'eux. Ils iuterrogerent (le saint), et lui dirent :
« D'oü es-tu? » II leur repondit, et leur dit : « Je suis de cette ville. » Ils lui
dirent : « Oui connais-tu des mnis de cette ville? » II leur dil ; « Un tel el
un tel. » Mais des gens qu'il disait connaitre, aucun d'eux n'existait plus.
Ils le trainerent, et se mirent en colere contre lui.
♦ P 208 ,'i. Son histoire l'ut entendue de * l'eveque Ähha Theodore et de I'enipercur
Theodose. Ils firent venir cet homme, qui (faisait partie) des sept jeunes gens.
L'empereur et l'eveque Tinterrogerent, et lui dirent : « Raconte-nous ce qui
t'est arrive, et de quelle ville tu es. » II leur repondit, et leur dit : « Pour
uous, uous sommes sept liommes, (qui laisions partie) de Tarniee de Deco,
I'cimpereur impie. Lorsqu'il est parti pour un autre endroit, uous sommes
[567] 21» NAlIASft /27 AOUT). 363
öh. : '}-?•/" •• «>^.Ä.ri • -f'Jift •• rlli^A• •■ rinin : mA.(röo- .■ öifiÄvh. • m-tx-v ■•
y.Ti'l: ■• Jlo-1- : fl>/.hn?'ö»- •• A*«i.O'J ! ?.'>H • ,P.vn<. = toat-hu • ^^^' • äv/i.
4.P. • flirtn.i.}" • Ah-ni.^n.h.c • MX'-y • fl>?%A • /i.^i>"V- •• ni '}"/h. •• ir*öi-;j-j .•
1. W+x] P, 0, A hi,. — 2. 7.] sie mss. — 2-3. atmb'it.'] A — h. — 5. a>->,l: .• »-^-V]
P, O, A ftA..<i. — ib. flj/.hn-] A — n. — 6.- «!©•>,•/:] P, A > m (O rz^ A). — 8. -nil-ri]
P. — !). a>hf..V:b9'a»-'\ (», P > cd. — 11. A-ö»-] > P, 0, A. — 12. ^^^V] 0, A W.^C (P um.
loiin- — nfflC*). — ib. >,oi»--VI:] 0, A cw. — 14. «Diirt.''7rri] 0 — y^Vrt. — /6. ;i-ao-}i."/cr
n] A .»■«»•'■/(i'fi. — //'. — tn»r..'j.i'"fi] P, 0, A — 'cn.
sortis nous-memes de ia ville d'Eplikse. Nous sommes entres dans une grotte;
noiis avons b(mche lu porte de la grotte sur nous; nous nous sommes cou-
rhes, et nous avons dornii jusqu'ä present. ^"oici que nies compagnuns sont
couches dans la grotte. « L'empereur, l'eveque et tous les gens (qui etaient)
avec eux, partirent, et vinrent ä la grotte. Ils trouverent les saints assis,
et la tablette ecrite, jctee dans la grotte. Ils lurent ce qui etait ecrit sur
cetto tablette; ils trouverent sa dato sous les jours de Dpir, l'empereur
impie; cela faisait 'M2 ans.
Lorsque l'empereur, l'eveque et tous les gens euront vu cela, ils furent
i'xlrrmcment etonnes, et ils glorifierent beaucoup le Seignour. Geux ([ui ne
croyaient pas ä la resurrection des morts, y crurent sur-le-champ, lors([u'ils
eurent vu ce miracle. Lorsqu'on eut interroge les sept jeunes gens, et
(lorsqu ils) eurent racontc tout qui leur etait arrive, ils s'en retournercnt se
coucher, et ils remirent leur ünie dans la main du Scigneur. L'empereur fit
pour eux des chässes d'or, et les ensevelit dans de beaux vetements de soie.
On les deposa dans ces ciiüsses d'or. Beaucoup (\q miracles et de prodiges
se produisiront par leur corps. \'oici Icurs nonis : .Maksl/iuhiD.'i. T('unfii(hi(jriis,
304 LF, LIVRR DU SYNAXAIRE. [50^1
m/rft ■••• h'UniVtl ••■■ «J.PVftP-ft ••■■ h1\l.htt,h.i: ■ JL'.'/'rh/.V : nÄA"-f<n»' : mlUil
[rtA9" • Jl-nA : 7;^e.fll :•:
^'H'^V • ^Arü;i-l' •• JP-VA^- : ÄA • ^.e.'9"0- : n^rn :•:
^O.P. : ÄH'-W •• .«'.«lax- : htm : -n?»/!. = <(.-|riJ :i: '
/.hn • ?i«^-f- ■• ^-JOA : Tv-M' ■■ nd'U ■■•■■
3. öÄffl] <>, A >.;la». — 4 .MA4-] P ^;1A4- — Ö. — n<"h7] :^ P (0 omet ce saläm). —
11. M-F] A — t.
Mardinies, Jean, Constantiii, Antoine, Dcnys. Que le Seignour ait pitie de uous
par leur priere, et que leur benediction soit avec nous pour les siecles des
siecles! Amen.
[Je dis salut aux sept hommes
Qui ont trouve le sommeil pour laisser passer les epoques de rimpiete!
Lorsqu'un liomme desira bAtir un borcail,
La porte de leur grotte s'ouvrit sur la volonte de Dieu,
Afin que, s'etant reveilles, ils fissent route par lä.]
A i'iT b. [Salut ä * Jacques, integre (dans ses) Oeuvres pendant sa charge,
Et droit aussi selon la loi canoniquc de son sacerdoce!
Lorsqu'il arriva au pays d'Ethiopie, ä son retour du pays dl'j/yple,
II trouva son feu sans etre eteint dans sa maison,
Alors (pril avait ete couvert j)eQdant sept ans.]
5
[5G9] 1" NAHASR (28 AOUT). 365
htm : ■Kbh'ltUh, : 9m\'tt «
A- • ^H. • fljn?i'}'i- ! l[^A-ö»'• •• >iA = ^.in<- ■■ v-whi- ■•• l-i-aMV ■ ©äa»;!- ■ &
n*<:h;i- • eUA- • 9°t\M ■- WLi ■•■ ' A 319 a
[rtA9" • Ah. •• Ml- ■• ?i9"ih. : (Dbh :•:
10 KA-ne • «^Cyr : Äft : (\<^°l :•:
fljnH-i: • *A'i- : hjin ! Ä(i^<<.-v • *Äfti- • '».A ! nn^c^*"*'/ = rtAr r. h * p 208 b
± ■ 4»Ä'ft1h ■ »iVT- • fflA'l- : A'JT-/^ • A.li..e'rft ■ flirhVÄ •• A'l: ■ «Tiii.^. ! fl»/.rt
4. (iH-t] 1\ A H-tn; 0 nt. — 12. -wv.] P, 0, A H.M. vel v:«{.'. — 13. mA/:] A — -F (P, 0
= A). — ib. rt.n..f9'nn P, 0, A A-h" (ar. j^^j^LCJ).
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
LECTURK DU 21 N.\H\SK (28 BOÜt).
En ce jour est la memoire de la fete de Notre-Dame la Sainte Vierge Mark,
Mere de Dieu, par laquelle eile est le salut du raonde entier, et inter-
cede pour nous, ä tout moment, et pour tous ceux qui foiit sa memoire. Que
son intercession, sa priere et* sa benedictiou soient avec nous ! Amen. * a 3I9 a.
[Salut ä toi, de qui est sorti
Le Seigneur, qui sauve lesanimaux et les hommes!
Puisquc par la plaie du peche mon corps se pourrit et pue,
Je n'aurais, (ö) Marie, aucune utilite,
Si tu iie me faisais pas une nouvelle figure.]
En ce jour aussi mourut sainte Irhie, (mot) qui dans son interpretation
(signifie) : paix. Cette sainte etait la fiUe du roi Licmius. II bätit pour eile
PATR. Uli. — T. IX. — I'. 'l. 2.">
306 LR [JVRF. Y)V SYNAXAIRE. [570]
p : at'M' • h^A':H:i)- ■• 'x^^'fihl- ■ (nhai-y,. •■ Vme : ^'7'8/-'> •• on-n/. = A-J: :
"Idy. ■ ilttH'A' ■■ <i»X'l"J'/' : Urtica« : «ifK-C • inhmi • A-/; = n^irt. : h^..'*'?. ■ h
A/n .■ .e,'/',/,/,. :: Hl?,'/"» •' ^Xl/.- •• lO'M' • r»'?»'!: ■■ «l-iiX' ■ IVtW,'/ ■■ rhix"'!
'/■ •• nihil' •■ f'"/\}xln:i- :•• (»h9"']l ■■ hiktn • A<tA.'/ : 'rvi- = "Vi««..?.- •• roJi> • «»•
>» : iliC ■ flJ'/'ftrt.«)- •■ ^hA.A •• mh'ittl" ■■ ^iß : "7rV.e." « mr/ox7» •• *i> ■ mrtl
ihn- ' hji'.rt. : mhini': ■ -^/.n = "Vf^.P.- ■• w^J-JOI- •• ^i^H-I: : /.-hy. ■ mhy-y.-'i
fflj?,n.A ! OTi»"»;/.. : hillfl '■ »Mfllil. : h«n : -HP^A, - WMl' ■■ fia»- : AhCft
(Dha-'/A •• •>?•/" : «TOÄ-Ä ! hö» ! eWiOI-H ■ fll^n.A : >.fl>A'Vf : h'irt ! h<f.
1. >l«CV;^•tV] ita A: P, O, A — -f-tv. — ?6. oofiiit] P, O, A av>fi\tm. — 2. wiK-c] P,
0, A mii-n . — 3. ffl-Vt] P, 0, A fiht. — ib. ll>fl.V] P, 0. A wn . — 4-5. «»•>,* —
fl»r'>] :, A (ar. -. ,U j_^- L^Jjo «.-Cs-M Jü^), — (i. «] P. O, A 7. ar. i—i. — 7. WH]
> A. — //'. .'i.n] P. 0, A '\IH\. — S. min-nt] P (im- . O «»•' (A = A). — 11. Mflrt.AJj P,
0 Wh ". A o/w. MiA.A'/.. — 12. (!»• VI: /)'""•] ' i*5 Ol A. — 14-iri. post tir.fi-ffi hie et, infra,
P, 0, A rtc?rf. A-): : i\-n^^ ante ^if;n-Fn P et A add. plcrumqiic h.VdO-
uiie toiir, et, fit dan? ses murs soixante fenetres; autour d'elle (il y avait)
douze enceintes. II fit pour {Irene) iine table d'or et des coupes d'or etd'argent.
II ordonna qu'uii vieillard rinstruistt. Ensuite, il plaga dans la tour aupres
d'elle trois servantes pour son scrvice; puis il ferma siir eile la porte de la
tour. Le vieillard, (son) niaitre, rinstruisait du dehors. L'age (d7;e/je) ä cette
epoque etait de six ans.
Puis, un joiir qu'elle clait assise sur la tour. olle vit une colonilie ; dans
son bec etait un raineau d'ollvier; eile le deposa sur la table. Puis, vint
un aigle, portant une couronno; il la deposa sur la table. Vint un eor-
beau, portant un serpent; il le deposa sur la table. Elle fut epouvantee
par cette vision, et eile la raconta ä son maitre. II repondit et lui dit : « La
colombe, c'est la doctrinc de la Loi; le rameau d'olivier, c'est le bapteme du
christianisme; l'aigle, c'est la victoire; la couronne, c'est la gloire desjustes:
le corbeau, c'est Ic roi; le serpent, c'est le tourment. » Son maitre lui dit :
« Pour loi, tu devras pratiquer l'ascetisme pour le nom du Christ. »
Son pere, le roi, vint pour la visiter. 11 lui dit : « ü ma fille, pour moi, je
10
15
[571] 21'- NAIIASK ,28 AOUTj. 367
4'.e.' : htm : ht\l"Pt\ttK ■■ AÄ^r/nV,.-)-}.-». : /\'/J"i :: OiflhM- • m-lil.A" ■ hhW
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n ■• n-t: ■ Uli: • «».emir'-Mi. : T'/*«!-»- : hC/l-lV « ronA}:;)- •• «i.Vrii : hlW.h'ttih.
fl»?,r.P."V. : i:<TOUAl- ■• fm^h' ■■ •'lO,'/ •■ htt'7 : mWl • nlrw : ■Vh<iyAa«' •
fl»l(l.A"ö»- : h'ii\ •■ IncM-liy'.'il'l- ■ hhr'i ■ tth1\\.h? • hSfiti ■ "nCMtx •• o»
Ay. • ^"m.httihd: • ,7i,e<w- ■ <<."]<{. .• A'^e-V • my.e.c .- m-vr"! •■ aöa.-/ •■ hn-
•/ : (Dhat'tih •• W : "Ihhf^ •• im: ■■ mhUU ■■ h»» ■• y.htiCV •■ tnj.'.'n^VH' •■ a*-
ti'i' ■ vri- : fl»^.ii..e.«i' : (\hV'/.t\ •■•■ iDitt<- • A'/: • ini' ■' rih«» •■ ^hh : athj\
X-rh : (Dh.r'i'n : h'/'hh-^'- : "/«»vi. ■• fflAIl : ChP- ■ hlVP.'/ ' iHl- : Ä'rV" : (1
2. hon] > P, 0, A. — 3. anle »nP.i-V P. 0, A add. r'A"H"'i (A — VO ■ ll"). —
(>■ rt°7.ß : ior\e:c.2 P. 0. A mcnirrv (0 — vi : im). — //'. r'c.^-/.'] I* o»,ho., <> 0» . (A =
A) — 14. iD,e,tu.e;'c] P ffl^tuÄi', 0 <nh.ii.,^'P (sie), A m^ti. '.
veux te donner en mariage ä Tun des princes nobles. » Elle lui demanda et
Uli dit : « O mon pere, patiente envers moi trois jours, jusqu'ä ce que j'aie
pris couseil avec moi-meme. » Lorsque son pere s'en fut alle d'aupres d'elle,
eile rasa la clievelure de sa tetc. Elle se tint debout devaiit les idoles qui se
trouvaient daus la tour, et Icur demanda de lui douner conseil au sujet du
mariage; ils ne lui parlerent pas du tout. Elle leva ses yeux vers le ciel, et
dit : « O Dieu du ciel et de la terre, conduis-moi vers ton bon plaisir. » Un
ange du Seigneur vint vers eile, et lui dit : « Voici que demain un des dis-
ciples de l'Apötre Paul viendra ä cette ville, et te baptisera du bapteme du
eliristianisme. » Le lendemain , le Seigneur lui envoya Fun des disciples de
l'Apötre Paul, (qui) la baptisa du bapteme du eliristianisme.
Trois jours apres, vinrent vers eile son pere et sa mere, comme eile avait
convenu avec eux. Elle leur dit : « Je suis cliretienne. Je crois en mon Seigneur
Jesus-Clirist, Fils du Seigneur vivant, createur des cieux et de la terre. » Son
pere se fAclia contre eile, la fit sortir au milieu de la ville, et ordonna qu'oii
l'enchainät, qu'on la jetAt sur le chemin, et qu'on la foulät avec des chevaux.
Un lui fit cela, comme 11 avait ordonne. II ne lui survint rien du tout de mal.
Lorsque ses parents vireiit cela, ils crurent ä Notre-Seigneur le Christ,
368 LR [JV|{R Dil SYNAXAIRK. [572]
Ufa»' : (mj\}^ : -1,(1 : (',?,./; : mC : «l.l'.n.A'ö'»- : l/fVin- ■ '"Hl : «»'J"//"'!-
Vf-VJi • nh'inti ■■ «n-ftv :•• whn'fiVrt • Mt-d?' • f^ay-hU ■■ inii ■• »AT«/"* : «»Ä
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3. IMl«»»] r, (), A fl>H '. — 'i. an-Ah'] A — >„. — 5. fl)>"/i»>] A — /f". — (i. inh.'/"'/
=H.'] P >"-/1->., 0 om., A r'iYi.. — S. >,'/»m-ni] P, (>, A (!«»•" {A TiTrArt : «"• ' = nfl>- : Yr^A- ■■
tf-"). — 10. r..?] A nyp. — 12. ■/■'"/c^Vfi] A hie V-srcv-fi sed infra = A; 0 hie = A, infra
•fnc<t-X\). — LS. -dö^] P, 0, A — <{..ß. — 15. OKK] P, 0, A onc (P, 0 infra occ).
furent etonnes extremement, abandonnferent leur royaume, s'eii allerent ä la
tour et y demeurerent.
Lorsque le roi, qui etait proche de leur pays, eut appris leur histoire, (et
eut su) ce qui leur etait arrivä, il vint ä la ville, et 11 leur dit : « Retournez ä
votre royaume. » (Mais) ils ue le voulurent pas. II regna sur la ville. II sup-
plicia sainte Irene, chassa contre eile des lions et des serpents; (mais) il iie
lui survint rieu du tout de mal. Puis, il la scia avec une scie, et il mit ä sou
cou une grande pierre. Notre-Seigueur le Christ la sauvait et la faisait surgir
saine et sauve de tous les supplices, saus lesiou. Ses parents appelerent le
pretre qui Tavait baptisee, et il les baptisa du bapteme du cliristianisme;
avec eux (il baptisa) trois cents de leurs serviteurs et beaueoup de leurs pa-
rents et des gens de la ville.
Puis, le roi Nnmrrirn apprit son histoire. II la lil vcuir vers lui, et la ron-
duisit a la ville de Qdläiiikä [Callinicus]. II la supplicia lä d'un grand supplice :
il l'enchaiua dans un boeuf d'airain. (Mais) le Seigneur brisa ce boeuf d'airain,
et Ten fit sortir Le roi Niintcricn inourut. .\ sa place regna le roi Sapor. II
[573] 21« NAHASfi (28 AOUT). 369
9"t\A.ih : nn-yi ■■ ri.'iin ■• hrtxnh •■ im: ■•• in'fM'a»- •■ a?»a ■■ h'r'i- •■ ahii.Yx
A = J^/.'1' ' 'VA'A ■• w.At«;Mj'1- •• '"in : in/. : h.d„ö'i ■■ flnn/.-i- • nup •• nii-:^ =
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i- : nvjfu: -• "/!!.('. " <nwi'/}\. ■• t\i: ■■ n.r' •• Vir.Ti-fijpv : iva'-f- •■ fl»^'>n<- •• f^p
5. f.m.o>\\Wl P SV?:'"»!, 0 nfl»:.!;??, A r?m — '^- w-VI:] P. 0, A .t'.>.l:. — 7. post tM'"<!t
P. 0, A arf</. a>m>-i\>i.^. — 10. riir-w] P, 0 — kv; A ■h-rr'p'/. — ih- t>.9%>] A — It-n.
apprit riiistoiro de saintc /rr;/p, la fit vcnir vers lui, et la transperga d'une
lance de sa main; eile rendil son äme; (mais) Notre-Seigneur Ic Christ la
ressiiscita de la niort. Lorsque le roi Sajxir eut vii ee miracle, il lut etonne
extremoment, se prosteriia dcvant {Irhic), et cnü k Notre-Seigneur le Christ.
Avec lui (crurenl) beaucoup de gens des huinincs de la vill(3; le uombre de
ceux qui crureat ii cause de (sainte Irene) hü de 11:}. 000. Son pere et sa mere
raoururent dans la tour. (^)uant ä sainte Irhie, la puissance divine (la) porta
ä la ville d '/•:/;/( psc; eile üt \ä beaucoup de miracles; eile confessa Notre-
Seigneur le Christ devant les rois de Perse, les rois de Macedoine, et les rois de
Qiildnikä Callinicus] et de Constanlinople . Ensuite, ellemourut dans une grande
gloire. ()a inj bätit une belle eglise, et on y deposa son corps. 11 apparut par
(son corps) des miracles et des prodiges nombreux et de grandes guerisons de
malades. Que le Seigneür ait pitie de nous par sa priere, et que sa benedic-
tion soit avec nous pour les siecles des siecles ! Amen.
[Salut ä Irene Ipaix, comme signifie son uom,
Qui vit dans son songe le mystere du bapteme, sous la forme d'un arbre
d'olivier!
Au moment oü ils la regarderent, ulors quelle ctait intrepide dans la
Force de la foi,
370 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [574]
.f.n. • ayh'il'X ■■ (U\- •■ Arh.'/' : (!.'/• •• Ä-^iV.;)- ■ hjMuh'W ■■ hr^i ■■ il/»'-!* •• ^-U-
'\i : Wr^^ao : VT/.'!- : "/Al»" s- (D'IVnP : IIK'}'!' ■ ^ft-l"!-" = Ai»"WV.n : h^-
5. post h.r.h.A P, <), A «rf(/. Vhfi. — 0. 'w.'/"] P, 0, A 1^.1■i■r' (ar. ^^i,'). — 7. mwA
.S.] P, 0, A mAÄ. — /V-. mhvniy] P — II ; A — ^fi (0 = A). — ih. mv.iA^] P, 0. A m
)^. _ ,7;. ■>-//'-.i.] A >7 . — 8. (ly— ; : "/n.e.-v P, 0, A ri>.'/i- : y" : t^Hü^ (A °/n..ß^). —
10. post (Ox-m.-M P, o. A add. h.pft-n : Yicn-Ffi = tv-u •■ ft'iuil- (0 o/«. h.fft-fi). — /*. nwfit]
P. O, A 11. — 11. I1.1-] posier. P, O, A r'Ri. — /*• h-v*:.»-] P, O, A — ^.-J-. — 12. ateh
*] Am()",F: <» <nn>,Fo- ar. Jo>^r^^j). — 13. -'/fi-HO P, 0, A tW-Ft.
Quaiid reiichaincmoiil nc put pas (rabattre), et (qiiand) les pieds des clie-
vaux ne la firent pas souffrir,
Son pere et sa mere suivirciit sa propro trace.]
Au nom du Pt-re, du Fils et du Saiut-Esprit, uu seul Dieu.
LECTVRp; iiv 22 N.VHASK i29 aoüt).
Eu ce jour mourut le grand prophete Micliee, üls de Joi-I. Sou pere s'ap-
pelle aussi An'int. Ge ju^te prophetisa daus les jours de Jnsaphaf. roi de Juda,
de son fils Jonnii, iYOcItozias, et de la reiue AtliaUc. Le Seigneur jirofera
par sa houclie de ^raudos clioses. 11 prophetisa au sujet de riucarnation de
Nolre-Seio-neur, et il dit : Vairi (jue !<■ Scii/neur sortim dr son lini, descendra
rl iiKtrclirni sur In tnir ' . 11 |.rnplietisa au sujel de la uaissance de Notre-
Seio-ueur ä Bctlili'-m, de .huhi. i-[ il dil : I'mir Ini. Ikthlh-m, mnisoii d'Ephratn,
/(/ n'cs [Kis 1(1 inoiinlre (des Irrvcs) des princes de Jtuht, cor de Ini sorfira le Roi, qui
pailrii iiinn jieiiple d'hrael, {lui dont) VorUjine est avant In rreation du moiide-.
1. .Mich.. I. :i. — 2. Mich.. v,2.
[575] 22'= NAHASE (29 AOUTV 371
mjvne •■ nh'i'i' •■ ohv ■ arn^ ■ «ip-n. • if-mb^x ■ .1^n ■■ K'/'xp-j •• «».'»•a = k
5 flir^ri : ■f^f.Ä"" • A-M • A'ii'j'i-- ■• "itts- ■• •nii-:'» = "/«".-j-i- • mni^\h : m ■■ i:
/inh'i: ■ ATx'^ni.M ■■ hst\'{\ ■■ Tncti-fti •• xff^'i' •■ ci -f-n/. ' m-fii- •■ "/ää- =
10 [rtAr ■ A"7.ii..efi : vnn. •■ 1 "jn.-i- • haav- •••:
hiu •■ .f-nA ■• htm-}] • ■>/.'/• ! ^'/'Ah : .e.H.v- :•:=
l. >iAh = y"tr-<i.n] //« A ; P, 0, A — >, = — -n. — ib. — jr^c] P, 0, A •^(\r'. — 3. a>.»iii]
A A>,>ni ar. ^,^''^1. — 5. -nii-.-, = •',ö»+/] P. A — -l = — V (0 = A). - (i. <tAn] P, 0,
A toi. . — 7. pOSt 1lf:n-Pfl P. (». A add. rt-(: : nilWi^-. — ib. "><n.t] P, (), A — -l!-. — 10. flA
0'/-] O. A A . ~ l.i. M'V-] O. A )'■/• Miclifc, VII, 18).
II proplietisa au siijet de la destruction du temple des Juifs et de Tedification
d'un autre temple ä sa place dans touti^s Ich extremites de la lerre. II pro-
plietisa au sujet de la dilTusion de TEvangile, et il dit : La Loi sortira de Sion
t la parole du Scif/neur de Jerusalem'. II proplietisa ä Acliah, ro\ (V Israel, et
il lui dit : Toi-meme tu mourras dans la (juerrc roiitre Edoiii, rinde Galaad.
Lorsque de nombreuses annees se fureut ecoulees pour ce prophete, et
qu'il Tut parveuu a unc belle vicillesse, il eniigra vors le Seigneur, qu'il avait
aiiiie. 11 prophetisa 800 aus avaut rincarualion de Notrc-Seigueur Jesus-
Christ. II l'ut enterre dans uu bourg appele Merdtd. Que le Seigneur ait pitie
de nous par sa priere! Gloire au Seigneur pour les siecles des siecles!
Amen.
p
[Salut ä Mirhrr, (|ui a profere des propheties par sa langue,
(Sur) chaque (evenement) qui arrivcrait en son temps!
II annonga la bonte de Dieu, en disant ainsi :
Qui ijurmi les dieu.v est coinme loi, u Sei(/iirur, ii'est-cr pas?
Quel est relui qui remet les peches de so» heritacje-?]
1. ^Hctl., IV, 2. —2. Mich., VII, IS.
372 LE LI VRE DU SYNAXAIRE. [576]
htm •• ÄüAWhrt. •• {»""jn-n K
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Jiii •• 'Jn.y- •• •nii*:'» ■■ 'ifm;hi' :: <M^fi • */"'/• • 'wt:*jPS"ft = (n^io* ■■ av-j ■• «f.
<n>- • ,iiii(i ! crr • Ar*A,ir«- : nhrt. : hrtinh ■ im. • ?ifth'>Ä(:.e • iirt'"»- =
h'n<;i-(.Tft : A.+ •■ ÄÄO'I- ■•: fl)fl>-?»-|: • \Vi ■ -l'rt.rt : (\aft\V •• 1/1/. ' ?ifih'j,e.(:
r:,e : h^-joa ■ fl»-.i..^.'> = rtn?« « fl'>iA ■■ wA- •■ wr{\f\h •• inc = »iv- = ^-1'^ "
tnat' i rr'a\./.'\- • 4'e.«^-1- : 'hr'i ■ +^ö»-ftil- ■■ ?.A •• "/.r^'o»- = hn-i : «ftCA-
fflr^n ■• ■vwi!.tn> : h-M':H:vti •• im. • "vm/. • 9"tii\ ■ ^•n,exJ^ •■ ?.a •• f ^
f^t' ■ a^tf •• (Dhat-w ■■ tihat-J'K • +A.ft •• H^-O. = h«» ■- fictx-^tx • -V-f-hih •
6. aj>-ju.] O, A o/«. 10 (P ■VT.u' sie). — fi-7. "Acn.-] 0 ©"A';», A «"tö»- (P = A). —
8. >,•n<.;^^^-n] P h-nc- " (sed infra — <.]. - 0. UA'ü^.V] P, 0, A li.A«l;/.Tr. — 10. ^-^-rt-dh]
P, O. om. ■hr': A om. sr'd-ntt. — H- "tf"}"«!»-] A "/.r*«»-. — ii. ho] "^ P, 0 (A o/«. «»,
n-> . hn ! fi."). — i:^. irftA] P, 0, A A. — 14. Ahw.JVu] P, (», A Ahoi-m ' (et sie infra).
Au nom du Perc, du Fils et du Saint-Espril, un seul Dieu.
LECTiTRE DU 23 sxuxsK i30 aoüt) .
En ce jour sont les treiite mille martvrs de nos freresles chretiens de la
ville d'Alexandrie. Lorsque le roi Marrirn Tiiiipie eut exile notre pere Dioscore
ä l'ile de Gä(jrd [Gangra], il y eut dans la ville iVAIe.randrir du troubli- c( uue
o-rande fjuerelle, peudant de uombreuses annees. Lorsque Marcien fut niort et
(jue Leon regna, les gens de Rome [Rom] etablirent sur cux comme patriarche
un homme d'entre les gens de la ville dWlexandrie. appele 'Abroitldnjos
[ProteriusJ. C'etait un pretre dans la ville d'Alexamlrie; il croyait au concile de
Chalcedoine. (La plupart) des gens de la ville dWlexandrie ne le reeurent pas,
horniis peu de gens. Le reste des gens de la ville recevaient les mysteres saints
des pretres que notre pere Cyrille et notre pere -46/^« Dioscore avaient ordonnes.
Lorsque ' Abroutänjos fut institue (patriarche). il tinl un concile avec ses
collegues, qui croyaient ä sa parole. II excommunia le pretre Eitlyclm, qui
* A liSb.
[577] 23« NAHASft i30 AOUTV 373
»iV •• haf-n\i : A>ifl»-:>h. = rt^^<»•^l^o•»• = AW-A-"»- : hA -• M-fi'h- '■ AhCrt-f-ft :
rStl ' «"ftCrt-ft = ?»A : i'hr'l' : ll^W1-/: = nWU'.'Jl- : HJllll.^'drh.C : .*A : H
Irtnh « hti ■■ '/»AJi'1- • IfnArn •■ flJr»V • /"."» = rDÄ./*',-» .■ imAm : mViV : /w
Ati'f" ' ^A •• AA6>irJiirö»" = 'IV.<J. • nnrliCi".!)- • fl)Ä.?.^.A- • \\ao : ^,nA- ! h
in -I: ■ h^/n ! ^„e.ipoc • '/•'Prli^-'l: :: fl)?iü>-:Mi.rt = VO • fM^'J = n'|:ri.1r> : mn.e.
«/'■h « ronh^/n : ^fl>•^l^ •• hn'fii ■■ ah •• Ji'.<<.Arnoi»- : Amn^.*}-!- ■• ?»'/'.*^'V<: s hV- '
1 , bhrhCiKi^' ■■ Ahn-> ! ^n •• fiS'Mctx -• h+i-a- « fljj&n.A- = h-w.'i ■ "jav ••
1. .p,-V.mö"-] A y.-n.moo- far. brev.)- — ^-i- > >»f"ö" — <n>,a»-7ii«n-] P mfhi»"'/- • ll+A- : >.n«n :
,hftf •■ ti«n> ! hn-> = s.v-n ! hfl>- ! AhcB-iK : «ohtD- (P 210 a), 0 mh'T'i" > n.*A- > >.fi»» > hft-v >
T). >,n] > P. O, A. — 9. Kmi|.e."i>] A ähi . — il>. <d)..ü.'711(:] A i:"j' (?) - 10. ante (l+ftAI-
P, 0 add. P-/:, A arft^. post m(\.e.",H-. — 15. hV'O] P, 0 — 'CU- (A =: A).
disait que la divinite du Christ, etait melangee avec sou humanitj^, et il voulut
par lä seduire les geus de la ville, en sorte qu'ils entrassent daiis sa foi
maiivaise. Puisque notre pere M)ba Dioscorc avait excommunie Ktttijchhs, et
avait excomiiiuuie tous ceux qui melangent la divinite du Christ avec sou
humanite, coiument se couvertirait-il et croirait-il ä sa parole? Mais la foi
de notre pere Abba Dioscorc est commc la foi des saints Basilc, Grcfjoin- et
Ci/rillp, qui croient ä une ualurc du Seigneur, le Verbe, (jui s'etaitfait liomnie.
La divinite n'a pas ele changee, et (par ce changement) n'est pas devenue
chair; la chair n'a pas ete changee, et (par ce changement) n'est pas devenue
divinite, mais chacune des (deux) est restce dans son essence, et il nefautpas
(|u'on dise que (dans) Ic Chiist il y a deux natures, ni deux personnes, ni
deux Operations apres son union, afin ([ue son union ne soit pas aneantie.
Eutyches, lui, croyait ä une nature melangee. De meme que nos peres ont
excommunie celiii qui separe les natures, apres qu'elles soiit devenues une,
de meme ils ont excommunie celui qui les melange.
Le leudeniain, apres que se fut separe le concile que 'Abronldrijus avait
reuni, on trouva 'Abroutärijo-s tue dans sa maison. Ses parlisans imaginercnt
que c'etait Tun des disriplcs de notre pere Abba Dioscorr qui Tavait lue. Nos
374 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [578]
^•n.px.r»- : hy,.\'M'C:i\ ■■ y.^/,- ■■ a^a •• (m-i-i^'-i- ■■ tnhM:h'i'iy' ■■ aji/" .- ^
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"> • öJ-f-VK- • rbhrtV •• nv- ! j&^A- ■ ho» .- j&i + ia- = rt-nh : ufj-J- = Ä-nJirt. ■■••
3. ?"nA.l^] P, 0, A. — 8. h-nc;)-«?] 0 — i:p-n, A >,-nc;»v!-fl>-.eTr (P =; A). — 11-12. m-n
-t* > «.ß^-r»] P, <), A n ' : w '. — 13. '^n.A-'v •■ «'■»..ov = >i"/-nr.-> : mhnh-vnl P, <^>, A
— > : — > 1 — t ! — >. — l'i mft>i<n>n] P, A — oft,. — ib. Yion] ita codd. (I[l<n>?). —
1(1. uf/t] P. O. A — ■}:»■ ■■ l\.
freres dirent : » C'est peut-etre run des partisans d'Eutychcs qui l'a tue, ou
bieix les voleurs qui Tont tue, pour prendre son argent », et c'etail vrai. En
efTet, le concile n'eut pas Heu coutre nous, iii au sujet de uous, mais nous-
memes nous etions d'accord avec {'Abroutdrijos) pour rexcommunication
d'Eiitychh. Les partisans de 'Abroutdryos envoyerent une lettre au roi, en
disant : « Voici que les partisans de Dioscore ont ete irrespectueux envers la
royaute, ont meprise le roi, et ont tue le patriarche que le roi avait institue.
Tandis qu'ils elaient convoques ä ce sujet, voici que nos freres se sont reunis
et ont institue Ahba Timotliee comme patriarche sur eux. » Les impies parti-
sans de 'AhniKtdyros envoyerent une seconde lettre au roi, en disant : « Voici
ijui- ceux qui ont tue 'Abroutdryos ont institue sur eux un patriarche saus
Tordre du roi. «
Le roi se fächa par suite de ces deux lettres d'une grande colere. Salun
entra en lui. II envoya des troupes nombreuses, (qui) tuerent de nos freres
les chretiens orthodoxes trente millc Arnes : grands et petits, esclaves et
libres. II exila Abba Timotliee ä l'ile de Gdgrd, (oü) il demeura pendant sept
ans. Meme si Tun des disciples cVAbba Dioscore avait tue 'Abroutdryos, comme
Satan leur a enseigne, et (comme) ils Tont exprime avec mensonge, fallait-il
[579] 23'- NAHASfi 30 AOUT). 375
-}•?•/'■ • \\tm : h^'PA •• l/^.'l-fA}" ! A^n<;l'r:i'-rt = mh.Vhtm^- •• AH •• +'/A" ::
flJ<<.Vrn : '}•?■/»• : (»"Arn ■• AM ■• m.r-/.J"A : hriiy^'f ■ fl'^hric; = h-fl/. • «Jn.* ' 1' :;io 1.
A^A- : ysyi\<nö:i''\' ■ mu\\\' • P»M- ■ rt\M • h''Vi «
[rtA9" ■ ?i'nA : A?iA ! r-i- : mvi* •••::
10 (\.P, : hC.f-fl'll •■ 'n?«A. • h'i'l' •■ +'IA" : hAK :•:
?,»D : nn^'-r. ■ nh'M- ■■ fi/.A.^ •.•:
hon : e.lh+JA- ! Ml •• C'Uö ••■•
/*'AA ■• ff9"h'wv'> • rt-nh ••:
1. \.Ä.n : *^'i>] A rt.*> : i^At^. — /Ä. n-nh :>,cv-n] A <\nAf-ia>-y^. — 4. n>i.+tA}p] P, 0,
A Olli. II (A Olli. h.). — ili. ffl>,.^>,oi><:] 0 — 4, A — «n>C?' (P = A). — 7-8. nviömt —
rt»7rt;j..>] A nXft"J:. — 8. flJ)l<:ir|-J: — iTflA.»] > P, 0, A. — 11. l-ttf-X A li\<- ' »"it. —
12. .p>+tA-] P .e'>^A-.
que des gens fusseul tu6s pour un seul homme? Combieny ena-t-il d'entreles
eveques et les prelres, (jue los partisans iiiipies d\4?-n/s ont tues, (alors que les
orthodoxes) n'ont jamais tue pour eux un seul (Arienj? Mais c'est pour que
uous sachions que cela eut lieu par l'ceuvre de Satan. Apres ce massacre
liorrible, Ic red Tut ccrtain ([ue ce u'etaieut pas nos Irrres ([ui avaient tue
Whroittdri/o.s, et (pi'ils ne coimaissaieut pas celui i[ui Tavait tue. Le roi euvoya
(cherclier) et ramena Abha Tiniothcc de l'exil, Fhonora d'uue grande gloire, le
mit sur le siege de sa charge (patriarcale) dans la ville tVAle.raniJiic. (.M>ba
Tiiiiothce] siegca dans les jours de Leon, pendant 22 ans. Que le Seigneur alt
pitie de nous par l'effusion du sang de ces trente mille martyrs, et que sa
hcnediction soil avec nous ! Amen.
[.le dis salut i.\ ceux ([ui sont morfs injustcmcnt,
(Commej rain^-on dun Arien qu'un autre avait tue!
Ouand memi' ils Tfusseiit l'ait,
11 n'est pas juste que fussent tues pour un impic
Trente mille fidöles.]
[Salut ä vous, trente mille iideles,
376 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [580]
ir+iA-ho"- • nivö • hcv'fi'Rjf'i ••■
"T-if-U ■■ hj'-'V'ih •■ r/l-ni)A : 'iy.'i •••:]
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2-3. fcMV — r';JP] > A. — 4. KfiT^-'h] P h..ertis:>.. — 5. ^."TL^rn] P, 0, A.^!r ". — ib.
^/i,l\'] posier. P, <), A (f^ö^. — 7. oxroff. = C>.(*] 0 >iir^<. = c; P f.r'H<. ■■ C. ■■ wao-l-cr,
A .ft?" ! C :;: atao : C^ii. — 12. l\A^-plh : VVll] A >i" : A' . — 13. Ofl] P, 0 C ' > ihi-m-
ßl P ihvo-y (deinde, v expunct. i. — 14. ATiO^S-] 0 ac>i<^.
Vous que les Ariens ont tues injustoment !
O etoiles (brillantes), eclatantes de beaute,
Mette z dans mon corps de votre huile de bäume,
Afin que ne s'eteigne pas sa lampe, qu'on appelle l'oeil.]
En ce jour aussi est saint Dainicn, martyr. On iutligea ä ce sainf ä la
ville dWiitioche de grands supplices (et) des supplices varies. Lorsque le juge
tut las de le supplicier, il ordonna qu'on lui coupät la tete avec le glaive, et
il reijut la couronne du martyre dans le royaume des cieux. Oue le Seigneur
ait pitie de nous par sa priere, et que sa bencdiction soit avec nous pour les
siecles des siecles! Amen. Amen.
[Salut ä Üiiniicn, martyr de Jesus l'Artisan,
Qui a ete supplicie ä Antioclw!
Lorsque, en torturant sa chair de tortures nombreuses,
Le juge, Legal d'un porc cnrage, fut las (de le supplicier),
11 lui coupa le cou par le tranchant du glaive.]
in
[581] 24^ NAHAST> (31 AOUT). 377
Mf-A ■■ hll^T • »nAi>A- ■• h'iU •• -lAnrt. ■<■■
[rt^r • Ah : ATTI- •• %P?- ■ HA.'IAfl>'l« •■
*nft«» •• h-ü •• (omfii?: •■ lOftn'i^ti • 4'S-ft •• ÄWiS- •• Ki'"Ah « * a 321 a.
hfl« : -ÄöiöAWhrt. •■ rJO-n «
[n»ii: • öA'i- : Jid^:*«. •• «»ru^ : '^hr ■ ^n-v = i-ViA ■ ■/^.'^'r> = fflA-wni ••
1. n'\9" : AK — O omet ce saläm et le suivant. — 2. hcyr^ A h-llCViT. — 3. waoc
jl] a. — ib. .-»•-/'^"t] P f^;»"/.. — nH.el-+AA-] A nir^.+AA. — ü. awi-] A nv . — 9. hödfrt]
P hön.ef . — 13. Dans ce recit A s'eloigne quelquefois considerablement du texte ordinaire
suivi par O, P [Dillmann, Chrest. aelh., p. 36]: nous en donnerons toutes las varianles
de quelque importance. — ib. ante a»'/"\)C A add. c.^>^(\ •■ ao^vt^-.
[Salut ä toi, fiUe dWbniluuii,
Alors que tu etais revetuo de la puissance des cieux en haut !
De meme que tu voulus transporter ta maison [ton eglise] sur le bord du
'lydriko [lUyricum?],
(De meme), afin que (moi), pecheur, je sois allege de la lourdeur de (mon)
fardeau ,
(G'est-ä-dire de) lamoutague de mescrimes, Marie. transporte-(moi au ciel).]
[Salut a toi qui n'as pas suivi le cliemin de l'erreur,
Par l'abandon de (tou) pere avec (ses idoles) de fönte,
Abraham, parfait en vertu et en piete!
Le Seigneur t"a exalte, et t'a beni fort,
Au point qu'il t'a appele sur lerre son ami.]
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
LECTUKK Dl 24 NAHASK (31 aOÜt).
[En ce jour mourut le docteur du monde, notre pere Talcla-tläymunut. Le
P :;il a.
37S l.R LI VRE DU SYNAXAIRR. [5821
nhM'X ■ h''tu.}x ■ .''/.y : »i>V •■ otJiv : rnwK- ■ ivuiU ■ ?,'>» : p:^'l/v• : aty.
yn: ■■ hirh •■ fiy-^ni • at/a-"?. • ftt'.^/» ■• ^wi- •• ou/daii .■ wa- •• hy-y^o -.
AA.e '^ ■ y.^»t\v■i •■ a+o-jin- •.:
fl»(lö>-h/: : r/D'p^A : (IK'rh : Ol/, : XAATl : fl»+-|A : WA" • hC/l'/ljPV :•• tl)
fflfljwo : i>'C7" : -m"> ■■ (ohM-fiAm •• /"cj-j- : h-nJi-n • «^.vm .■ -vn = «"V«.
'j'>/:i»- ■ mrtp'^5ii>- ■• h«» : y.t-ptth. ■■ Ah-nJin =: roAH • ti'r'il- •■ ml- •■ }x'n
lU : :^/..e : in/A- ■• äa-j- = -vn •■ hii\.h'tt.h.i: ■• h«» ■ yy-i'; • ?i'/'l-.e.{»"(:
-^ • h/.'% :: rD/^n.y • «wj^^ .■ »7.}ih.A : A.«!' : »»/\?iJrj-|- ! fll>(/i. : njT>^- • -ttC
1. posl *.s.fi A iidd. Vi : r'.v:^. •■ «»•'».s- •■ ii/y» < ^hr'Jl:^. ■■ dv. — 3. posl f:i-H>-, D et A
add. fl>j&-fetiit- (A a>.Kt ). — ib. waä] D «b-a-.^. — 5. hTVtv^] V Aoo^-n» (sed infra ut rec.)
D — '»"l, A A«>Wft°"%. — (>. Tf^] A at?f/. <CAT ! "i*\f. •■ >iVt : ■>ft<n».ft : ■W.'^ : <Oio>t : ),-n^1- :
mnn-t^VV : fflrtVÄ : t\•'^9^• (D Tl '). — 10. post ^•^A A add. mPh : m-M- •■ -M^e : «'»>¥' i Vi«» : ,h
fiaoH-. — ih. mt\-i\'h(l.-l!Xl A, n — -fcfl. — 12-13. aiflion — AYlllH-fl] A m}xivc.lV • n^AOA > •!'
nrvi- ! mtaofim -. •o.h.cr : fljj.nt;!'!!^ ' ao\ i wo» -. .fni-SAw : h'U •■ n-njiri = Afiivii = y"nA.v. —
13. AYi-nn-n] ^ P. — 15. ante ■T.n/bA P add.^:^l]. — ib. nii-V*.] P, A nWtl.ih.
pere de ce saint s'appelait Tsa(jd-za-'Ab [la Gräce du Pere], et sa mere s'ap-
pelait 'Egzi'e-Härayd [le Seigneur l'a choisie]. Tsa(jd-za-'Ab etait de la famille
des pretres qui out eclaire VEtluojiie de leur foi. Sa femme 'Egzi'e-Härayä
etait sterile. Ils continuaient pour cela ä etre tristes, et ä prier le Seigneur
de leur donner un fils. Tandis qu'ils se trouvaient dans cet etat, Sata)) sus-
cita MotaloDie, prefet de Däinot, (qui) occupa toute la proviiice de Sclioa jus-
qu'au fleuve du Djenuna. Tous les priuces du pays continuaient ä lui donner
leur femme, cliacun ä leur tour. De oelles qu'il emmenait captives, lors-
qu'il trouvait des femmes jolies, il iaisait ses coneubines.
En ces jours-lä, il vint a la ville de Tseldlescli, et tua tous les chretiens.
Tsa(/d-za-'Ab s'enfuit par crainte du massacre. (^)uant ä sa femme 'Egzi'e-
Hdrayd, les soldats (de Mutalontc) la firent captive, et la lui anienerent. Lors-
qu'il la vit, il fut etonne de sa beaute; son coeur se rejouit; il lui donna des
ornements nombreux, regia les dispositions des noces, et envoya (des mes-
sagers) ä ses gouverneurs et (ä) ses prel'ets, afin qu'ils se r^unissent pour les
noces. Lorsque 'Etjzi'e-Hdrayd eut appris cela, eile fit iine priere au Seigneur,
(^lui demandant) de la delivrer dune union avec uu paien. Aussitöt, Micliel.
lü
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[583] 2'." NAHASft (Hl AOUT). 370
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1. \wy»2 A ■}&./.■■ — ;;. /"'C7-^] D — .•!•. — 8-9. post "^rtir* A add. (nh.,('.iifl>-v- = n"?.»-'»- >
fljy.^C : ai.,ir/ : h^hl: : >i'/"^<.'{.t ! 7.P.-A'. — 10-11. siflJö] D Kaie. — 13. post »f-V A «(i'/.
— l'i. >-A'i'-] 1) — *. — ib. post ao■^|^^^. A (idd. (mm- •. fl)->,i: : nn s t.-VTN = ii>-fii- : n.i- >
O "2 b.
l'archange, viat, la porta sur son alle lumineuse de la terre de Dumot, au
moment de trois heures, la fit parveuir ä la terre de Zordre, au moment de
neuf heures, et rintroduisit dansl'eglise. Lorsque son mari Tsa<jd-:a-' Ab sor-
tit du teiuple avec rencensoir, il la regarda, tandis qu'elle se tenait debout,
alors qu'elle etait paree; il fut etonne dans sou cceur, et dit : « Qu'est-ce que
cette femme, et qui l'a amenee ici? » Apres la fin de rollice, lorsqu'il l'eut
examinee, il recounut que c'etait sa femme. Quant ä eile, eile lui racouta
tout cc qu'avait fail pour eile le Seigneur, depuis le cominenceraent jusqu'ii
la fin. La meme nuit, un ange du Seigneur leur apparul et leur annonga
ipi'ils cugendreraienl un fils, dont la renommco de justice parviendrait dans
toutes les extremites du mondc.
Pen de jours apres, ce saint fut congu. 11 naquit le l'i du mois de Tah-
schäscli. Ge iui une grande joio dans la maison de son pere et de sa mere,
et aupres de tous scs parcnts. Le juur oü ils le firent cntrer dans le cliristia-
nisme, ils l'appelerent du nom dii Fescliha-Tseijon [Joie de Sionj. 11 graadit dans
l'Esprit-Saint et dans la puissanoe de la sagesse, et il continua ä operer des
rairacles et des prodiges innombrables, au poiut qu'en etaient etonnes tous
380 I.E LIVRR DU SYNAXAIRE. [584]
A • CM' ■• (oftro- :■ toh'rii ■ wrt.e.-?' • -vn • Ä^n ■ ^n •• •btiA-ti ■ ho» • ^."/.
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h.C9''^tl ■ Vn.^. •• flJh'w : Pvh'Jft • aofj''^' ■•• fflVU" ! Ä-JVhh : /*'A"1V •
H^lffl • W-A" ■ '»«PP- : A>^.e'J •■ roA'/'fth.V'J • OV/^'^» : rCT-H = fl»:i^.T • It-P ■
OOOG •■ hn-0- ■■ ao■\\aO'^. : fi'Zh- ■ ID\t-lf : <m«,1>'i:|- = fl.!- : Klf.n-t.eV.
.!. H>iA. >in ] ila A; cel. codd. ha — il>. n>iir>^-] A niVi-^ao^. — 7. nii-V4- •• A'^."] D —
<{. ! "?.'. — <S. i|u>v.r] i) 01)7. II. — 9. -nH-;!-» : ;i"] D:i" : — :it. — 13. post "W^'f- A at^</.
mt,9"l1 ("» expunct.V; R-^/. ■■ l-V s fioaVÖA •• T'l'" hn-ih.
ceux qui (les) voyaient et (les) entendaient. Puis on le conduisit ä Feveque
Abba Cyrille, afin qu'il lui conferät l'ordre du diacoiiat, alors que dans ces
jours-lä Abba Benjamin etait patriarche dWlexandrie, sous le regne des Zägiie,
dans la foi. Lorsqu'on l'eut amene ä l'eveque, (celui-ci) lui prophetisa, an
disant : « Ce fds deviendra un vase choisi. » Aj-ant regu l'ordre du diaconat,
il s'en retourna dans son pays.
Lorsqu'il eut grandi et qu'il fut devenu un jeune homme, il alla dans les
champs, afin de cliasser les animaux. Au momeut de midi Notre-Seigneur lui
apparut, en etaut assis sur l'aile de Michel, sous la forme d'un jeune homme,
dont la beaute du visago etait jolie, et lui dit : « Ne crains pas, o mon bien-
aime; desormais tu ne seras plus cliasscur danimaux, mais tu attraperas
les ämes de beaucoup de peclieurs, et ton nom sera Takla-Hdyinänot [Plante
de la Foi]. En effet, moi-meme je t'ai elu des le sein de ta mere, et je t'ai
sanctifiö comme le prophete Jcremie et comme Jean-Baptiste. Voici que je t'ai
accorde le pouvoir de guerir les malades, et de cliasser les esprits impurs de
tout lieu. » Ayant dit cela, il disparut de lui. Alors, {Takla-Hdymänot) retourna.
ä sa demeure, distribua tout son urgent aux pauvres et aux misereux, prit un
lü
[585] 24" NAIIASF-: 31 AOUT). 381
Cifli : aunöh ■• riA-A.'!" ■■ h'iU •■ ,e.nA : Til' ■ ,P.n+--/' : hi\iO\ • Mxfo •■ \i'
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ClAV : ?ifth : Mxfi^*? •• imcrt-f-rt : (oMxfm^'iP" ■ hüW-yi ■ ?iA ■ rt\t\>ü' •■
10 ao^: : Ali'/' : <»AKA"'|- • l/^AP ■■ V'-At-- • htxtX •■ h^'iPao- -. fitm^Yiff'l' : nd^i
'Vn • Alf! •■ ruA-'f- •■ "V.}i/..A : ^/"rt'j;^y.A • ^/ovtift •■ «»wi/. .• -vn.«»- -■ nii-:^ ■
'W"P,>A : hiU •■ .l'.'l •+V,f. : A"|: : \\ao : iml '■ Oi^.^aoü: : f^^'J" : (0A»A»1' :'•
'1. W^A] I) — J-A. — 4. moÄf I fDj;f] D ir (cf. n. i). — 8. >,>i<n>V] P — "/. — 1». (i»>,..i'fl
■IChP] L) mhti '. — 10. A8ir : wAX ] I) a' : fflA' h-y^Paa-'] P >,•>*. — «»";■»!] 1) (et infra) miy,.
— V.i. l\nr' ■■ <nAXA»1-] D AXA"):. — (i-(.3Sll 1. mnr'Ri — ffl"»-S ä la place de cos lignes A.
renferme le long texte : tn^hr'.e:'^^. ■■ i:"i"»-'i' etc., reproduit en appendice, p. 473 [ß77j.
häton, abandonna sa maisou ouverte, c1 partit la nuit, en disanl : (Juc scrt-iJ
(1 riinmuic, s'il (/(u/iip !<• moiulc rntier, et {s'U) penl soii cnne'}
Puls, il rccut l'ordre de la pretrise, et il commenfa a pn'clier la i'oi d(>
TEvangilc daiis loute la tcrrc de SrliDU. II l)a])tisa im jotir enviroii 12. :UJO Arnes.
II detruisit tous les temples des idoli'S, et abatlit leurs forets, en sorte ([ue
s'enfuirrnl U)a demons i|ui liabifaient en ellcs. Dans la tcrrc de Dämol il
convertit beaui'oup de pretres (paiens) et de magiciens. Pendant de nornbreux
jours, il s'opposa ä l'inipie Molalonit' au snjel de la foi droile, au point qn'il
le convertit au (Christ, et (|u'il convertit bcaucoup (de gens) qui etaient avee
Ini. Le v(Heincnl du nionasliciil n'i'tait pas apparu alors dans la terre de
Sciniii. II coutinua a praticpier la devotion du jeiine et de la priere, sans
nombre, en surle qn'il stininia les autres moines. Puis, il s'en alla ä la terre
de Winhiträ. en iHanl portc snr le char d'EHr. II parvint vers Ahba Batsalold-
Mikfi'rl V.W la |>ricre de Michel], le moine ascete, et deineura aupres de Ini
pendani de nondireux jours, en le servant comme un esclave, et en prati([nant
la (levolidu dn ji'nue et de la priere. I']nsuile, il rctonrna a la terre de Sclioa;
il rcncontra Marc, le fds iln frere de son |iere, ei ils demeurerent easemble
I. Matlli., wi, 2fi.
I'.\Ti:. (ili. — T. IX. — r. 'i. 26
I' Jll b.
382 I.F. I.IVHK DU SYNAXAIRE. [r,Hiy]
in}x9"VV '■ rh/. •• 9"RV. •• l/^Cjf • ain-tt/. •• ^'^fi-1- ■ '"lö^^^ ■ T-Mt^- ■• mh.
y.möJx ■■ JiiP'Ue •■ rt.A.'/- •• mooiHKl : inh,y-'Vö9" •• 'P'i'l't. '■ H?i'WlA : 'l'-ÄA :
tf'iiii'ti»' • n^irt. : 9"t\i\ ■■ -tthM' •• mm.H. : ÄA"1- : flit"-t:n'> •■ y.'fat'an- -.
'|: : nM'"AA : 'r?:'iPö ■ m-lhA •• fl»-rtL"|: : //i;\fl>-'}'/- : JJA.r/i'f- • ?i'J'/' = .e."'V<J.
!)■ ■■ nf^V- : «nnÄ."»»»- ' hon : A,jPft9"Jri : {\-\i v. mJ^ao , m-MrU •■ f/fm-l- :
m/,.«feÄ-A : flJ^.'^f • «»rn> •• ««J/w^- :: ath9"ll • »nX'h : 'Trn.1*- = ?i1ll.?i> : /i.
ffrfi • incMti '■ A-'|: ■• ft-nwil" ■ mrftA.(*- •• Ji'ia/Ji'l-i • «^c.e'r .■ VflierhTCj?
A 1.1. Ü- : miMf.ff'i : mft'nö:i"'l' •• "7.»i/i.A : rmnC^bA •• fli^.Jl. A- •■ y^V^^iC? ■■ h'il'/. •■
A- : .e.Jirh : n-ii • «JA'/' : fl»tiv •■ fl>-Vh<<. •■ n-mf ■ h9"y.hu.A •■ i'j ■ h/W • -i-
1. Vfl)?;] I) — %. — :\. "7fl*irt] l' n"VöVi/\. — 5. nA-i:/:] l) — t>-. — 8. nö••'(•ört.t^] A nxA-i.-.
— 10-11. h^t\r'W — >!"/<.] A .p.+w'/" : Po»- •■ /"■.•;^^ " m(>fi isic) >iTr:i : «D-n-fc-f.- : .M:«n : in-nii^- :
hth-t •■ Ji?*; ! >»"/<• : (lfhr"V •■ 4-an : tth^t ■■ >i"/<. : f,«!«"-)-. — II. irTr1>.] 1' — Tl'/.. — 13. YflJe]
D, A tniaie. — \/i. "7.»i>i,A] I>m"7. .
au dcserf de Wcu/dd. l']iiviroii dix-sept disriples se rcsunirent aupres de saint
{Takln-Hdi/mduol), et il les revctit des liahits du monasticat.
De la il s'en alla ä la tcrre de (Utrdnjd. II fit uiie ccllulc au niilieu du ro-
cher, et il ne sortit pas de lä, iiuit et jour. II ue goiita rieu, liormis des feuilles
seulement; sa boisson etait de l'eau. Beaueoup d'hommes et de femmes viu-
rent vers lui, et se firent meines et moniales. Ils habiterent dans la meme
maison, (mais) ils n'eurent pas de commerce entre eux, homme avec femme;
au temps de l'office et du sacrifice ils se tenaiciit ensemble. En effet, Satan
etait enehaine dans les jours (de Takla-Häynu'mol). Puis il construisit dans
son rocher une sorte de cage, et y planta des fers pointus, derriere lesquels
(il etait entoure) ä sa droite et ä sa gauche, afin qu'il ne (put) pas s'appuyer
sur eux. 11 se tint debout dans (cette cage), pendant sept ans, au point que
la Jambe de son pied se brisa. II continua ä ne rien goüter, ni fruits, ni
feuilles, ni eau, durant ([uatrc ans. Alors, Notre-Seigneur Jesus-Christ ■ —
gloire ä Lui! — vint vers lui; avec lui etaient Notre-Damc Marie, les douze
Apötres, les justes, les martyrs, Miehel et Caliriel. II lui dit : « O mon bieii-
aime, toi-meme tu m'as ressemble dans ma Passion; moi aussi, je le rendrai
semblable (ä moi) dans mon royaume Voici quo toutes tes peines sont
achevees en ce monde, et m'ont ete agreables; des raaintenant viens, atin
[r)S7J 24" NAHASE {:51 AOUT). 383
ni: •■ •/ i/Jirv -■■ tnhT]] ■■ ,utm -. itiiii' • rhii"?^/» ■ •n.p-n.i'.- ■ mhh/.d. ■■ nrtA
[rtA'/" : ?inA : KiWh •■ hc9"'r • mr'v^ ••■■
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2.5. ttM-r'\ 1', I». 'i. y-fiiii!^ r ^, ü <n>..j.(u:. s. »i>'P"#.] i) — ä.. 9. a+'c/"] o
n+". — 10. "?.('.] A a>,e,-i. Sur la marge superieure de A (148 bi sont ajoutes, d'une main
plus recent(\ Ics vcrs suivants sur T. Häym. : wr-i- ■■ ^ih.yM ■• r,9"A-nn ■■ hi?'t •■ JbA.T'fi -•: <n>,
9"Aiirt : ^luv-v ■■ iiOiP- ! hn-'hrtyn.n := Mim ■■ 'ly.'^i-H- ■■ «.p.-7' : dcv/- • >,«.•;«• : irvrtn « rtvi-tic •• m
Art-/-/, : /m-Ud-P : A-(IA :: X'/Il : -V-(IA : 'I'-Sfl : <> : 'l- : /-A-ft = «DJ-^- : VI/" :: — II. tl"/-!.-] P, 0,
A All '. — 12. -^Ä.«-*] P, A — ;t^- (A Aö9^ 0 A). /ä. — ^.T'-f'i'nG'] P, O, A At .
d'heriter de la vie eternelle. » Puis il hii donna la promesse [kiddn\ (d'exaucerj
reliii (|ui invo([ucrait, son nom et coliii qui fcrait sa memoire. Alors, {Takla-
llih/iiuiiiot) fut atteiiit peu (detemps) d'uncmaladie pernicieuse, et il mounil en
paix dans iinc vertc vieillessc, alors quo ses jours furent de 99 ans, iü mois
et 10 jours. On reusevelit dans l'honneur et dans la gloire, et on l'enterra
dans son roelier. Oue son intercession soit avec nous pour les siecles des
siecles! Amen.]
[Je dis Salut, sans me taire dans (mon) invocation,
A toi Pere, ä loi Auxiliateur,
Takla-HdijUKiniit, Vainqueur! Tandis que tu songeais ä Tesperance de
la resurrection,
Pdur te tenir dcbout, tu as rendu solides ((es) dcux piefls,
F>t tu as interdit ä (ta) gorge la boissou de l'eau.]
En ce jour mourut le saint Perc, l'ascete, le Soldat vainqueur du Christ,
l'apötre Thomas, ('vecjue de la ville de Mar'cis, confesscur. Los langues des
liouimes sont trop faihles pour raconter ses vertus et sa justice, et le cceur
v -n-i a.
384 LF, LIVRF. DU SYNAXAIRE. [588]
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(sed seq. ,e.xfl>-i»" sine w). — 3. «».fmil] A wd:! (?) — 7. post ^-vh P, 0, A «r/t^. .rii-iit}" =
flj (A .e" : vru»- : m). — 8. fl)h.n?ivh.... >ifHi] P, 0, A mn ".... VVil (ar. j' ^)l ... J-^j Uj.
— /6. w^iii] P, (►, A .e.mvlni. — 11-12. rn»0^- = <o(:j."V>] P. (► — ov — -TV, A ow. —
13. Ä.W.Ä] iK A Olli.: P = A. — ib. flih<i:A.<i-] I*. (». A mhVi\Ai. — 14. iivt : (l-DH-l]
P, 0 >,ftt»v : -d ' (A -n tv ow. mi-n/. : n' •■ ii ). — 15. >,>,n'/] A >,>."7V.
ilc chair ne pent pas connaitrc scs vcrtiis. D'ahord, cc saint fut im devot cl
un ascete : il jeimait ot priait conlinuellement; il veillail nuit et jonr; il
miiltipliait (sa) miscricorde envers l(is pauvres et Ics niisereux. Lc SeiLfueur
Felut et il fiit institiiö cvöque .siir Ui ville de Mar'äs. II ganla son troiipeaii
commc los Apötrcs. Lorsque regna l'impic Dinclrtirn, un de se.s jiig(!s arriva
a la ville Mar'ds, afin de supplicier Ics chretiens. II envoya des soldats me-
rlianls vers cc Pere saint; ils l'aiTeterent et Famenerent aiipres (du jug-e), cu
le trainant sur la tcrre; il nc parvini pas vers le jugc, saus ([ue son
sang eilt coule sur la terre. IjC jngc lui dit : « Rcnie le (llirist et adore les
dicux. » Le saint rcpondit et lui dit : « l'our moi, je n'adorc pas l(^s picrrcs
impnrcs, mais (jadon^) nion Scigncur JrsK.s-l'Jirist. Fils du Seigneur vivant.
En ciri'l, tu rs niandit, ainsi <pi(' tes idolcs iinpurrs et maudiles, et ceux qul
les adorcnl sorit maudits. » Le juge sc fäclia contre saini 'Ihaiiuis. et lui in-
fligea des suppliccs extrcmement grands ; il le flagclla ; il lc eruciiia ; il fit bouillir
pour lui de la poix, et on (la) lui versa dans la bouchc et le nez. II lui fit cela
pcndant de nombrcux jours, car les coeurs des impies sont commc des
[.-,89] 24" NAIIASK 131 AOUT). 385
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.ft^'-üvii}"«»- : Aoo'i!/h'j •• '/ •^''V'jjP'j •• ?iA ■ ^^^ai' ■ «»-fti- .■ ^n.ei- •■ «'"P^rii
-Ti- •• n^^A• • iir/itD-cl- - fl>,h/.-i- ■ a'M: •• nhhA' • </o'/a'.'/"J'|- •• wnc-^a«- -. a
3. «Jiii.vi:ft — A7»ir *«"»•] > A (ar. ^^~fjj J^ ^-^'-^ j-^j;)- — tl fl>.e,«Dl-<.] P. A — 1-f:j" j
(() = A). — //>. öB/irv] F. 0 ö>»J|-v (A '»/«. mi"/-;: : «» '). — «6. >,ii5rü-] P, <), A >,rtu". —
7. fflWK] A — *.. — /i. «nVc'/io : mVMO-] P. <>. m^M : <n>iö;> '. — 8. ,lioi»>] P, 0 IIA ;
A OOT. (ar. X_' .^j. — 0. fl»,rt] P, 0, > fl». A rt>. = .f •■ t\aoc. iar. i-^o '>'^'-»^')- 10. i»
li>-] P. 0. A <B>il<. ! >.'/il. — i/i. ■/■•Htiir] A ■(•"?nc (ar. ,lS'JO). — 12. >,</unti|-] ita A: P, (),
A — 1-. — i'i. rtü""!:/!!'/ : •|>i"7'/.l''/] P. O fth"/»"«"' ■ •!■ : «»• '. A A|- '.
pierres. Ils ne voulaient pas sa mort rapideincut, mais ils proloageaieiit
ses siipplices, afin d'effrayer beaucoup de gens, oA. (atiu) quo ceiix-ci reuiasseut
le Christ.
Lorsqu'ils Curcnt vaiiicus et qu'ils fureut las de le supplicier, (laiidis que) lui-
meme etait fort pour lesgourmander, ils le jetereiitdans uii endroit noir, et ils
rouLlierent. 11 demeura dans cet endroit pendant 22 ans. Les impies en-
traienl aupres de lui cha(jue aniiee, le suppliciaientet lui coupaient un membre
de ses merabres. De cette maniere ils lui couperent les orcilles, le ne/, les
levres, les mains et les pieds, et ils lui arrachercnt les niolaires et les dents.
Sa cliair etait noire comme de la suie. Ils Toubliereut dans cette prison noire,
en Sorte qu'il sembla ä son troupeau et (ä) ceux qui le connaissaient qu'il
etait mort, et on faisait sa memoire chaque annec. Lorsqu'on l'emprisonna,
une femme fidele le vit. Elle parvenait vcrs lui la nuit, en cachette, et eile lui
jetait sa iiourriturc par une potiti> i'cnctre. II demeura ainsi, jusqu'ä ce que
regnät Saint Constantin, le roi justc, qu'il manifestät la gloire de la foi droite
du Clirisl, et qu'il ordonniU qu'on delivrät les confesseurs prisonniers, qui se
Irouvaient dans les prisons dans tous les pays. Cette femme iidele s'en alla
386 l.l'. 1.1 VHK DU SYNAXAIRR. [590]
fcu'fl». :■. fliAn •• i\y.y:ö9' •• iäa- ■■ a-hj-i- : ^.n •• +i:(i •• ■'iiut- • atfyiy. -. a»* •
nh«/» : f/oifc:au. . 0Di^,ti '■ 4"f.ft •■ mvnn- •• nAAv/:!/''"»- = ivt^."!*?^- •■ ciAl- =
oo'in^ : "/^»D^: : (OhM'.'^-ny^ao- : AJlÜV'tll- = ö'AVf'A"«»- : onr:",.-|: : fl)>nn !
5. W-rt-] P, 0, A W-A-o»-. — G. Hö»t<^] P. 0 Nt««>><- (A = A). — 8. !■> : iiv/: = ^-S-ft] P,
0, A DA» : 1\' •■ + : •iW.'r. — 10. post ftllTrl: P, 0, A «c?(/. ^-H-A (A "/". VII). — ib. iDrt?Ä]
A, A — .S-. ~ 11. ante fli««ilö«il P. O. A ndJ. nao]<.. — 14. ,i.<:] P, 0. A at.h . —
ib. post h-n P, 0, A flc?£/. ^.S-fi.
1(1
et raconta aux pretres ce qui etait arrive ii saint Thotnas. (leur disant) coniment
onTavait emprisonne pendant 22 ans; eile Ics conduisil ä rcndroit dans lequel
il se trouvait. ILs parviurcnt vers lui, le firent sortir de la prison, le porterent
sur leurs tetes, au (milieii) dos psalmodies et des cliaiits, jusqu'ä ce qu'ils
Teussent amene dans l'eglise; ils le placerent sur le tiünc dcvant le sauc-
tuaire. Tous Ics clireticns vinrent vors lui, implorerent sa benädiction, et bai-
serent ses membres, qu'on avait coupos.
Lorsque le roi Cüii.stuntin reunit rasseniblee du concile des saints eveques,
les 318, ä la ville de Nicpe, ce saint fut Tun d'entre eux. Le roi Constantiii
entra aupres d'eux, les salua, se prosterna devant eux, et imploraleur bene-
diction. Lorsqu'ils lui eurent raconte le combat de ce Pere, il s'approdui do
lui, so prosterna devant lui, baisa tous ses membres, et essuya sou visage
et ses yeux avec eux. Apres qu'ils eurent refute et vaincu Arius, Tliöretique,
qu'ils l'eurent excoiunuinie, maudit et cliasse , comme l'Esprit-Saint leur
avait ensoigne, et qu'ils eurent proiere de leurs langues la Ibi dmile, et
etabli les lois, les sentences du droit et les canons, ce Pere .4W«( Tlmnia.s <.\m
alla vors le siege do sa charge (episcopale), reunit ses pretres et toul sou
() 7:!
;ö91] 24-- NAIIASK (.Sl AOUTi. 387
flJiiv •■ w-A- •■ ««"j>(>A •• "///n-f: : f-jO/tf»-!« : umy.d.y.v-f^: ■ «MV. •• 'M\ •• K^ii.h-n
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10 tif{'r ■• A?iA •• mA.ll- •■ a«'luh'i •• h^' ■l-
^••öi»- : fl)n/.Jl-fö»- • ^y-M' ■■ 'iVh'} •• l»"ftA.V ■ A'JA»» ■• "/Ar : h''ri ••■'\
• 1. Cl-öl-] P. O, A — t. — « hntOiP] A J>>. — il'- (lh?°tA] A h' . — 10. M9" : A>.rt]
0. A flJrt ■• >i .
troupeau, lern- exprima la foi droite [le symbole do JV/m-l, leur expliqua cc qui
(Halt dillicile pour eux, et le leur fit comprendre. II leur ordonna de la garder
et d'ötre fermes eu eile. Ensuite, il siegea peu de jours; il plut au Seigneur,
et il mourut en paix. Tous les jours de sa charge (episcopale) furent de 40 ans
et plus. II s'en alla vers le Seigneur, en portant la couronne de la victoire,
Ol il herita de la vio eternelle. Que Ic Seigneur ait pitie de nous par sa
prierc, (!t quo sa benediction soit avec nous pour les siecles des siecles! Amen.
[Salul a Thomas, dont les niembres furent sectionnes,
En Sorte (juc la coulcur de cc vainqueur, quand on rcgarde son combat
remarquablc,
Apparut sous la forme (l'un tronc brüle!
Salut aux liommes (jui furent prisonniers avec lui,
Au noinliri' de ncuf myriades de (soldats) du CJirist!]
[En ce jour aussi sout les dix mille martyrs, compaguoiis de saint 'l'lioinus.
(^)ue leur priere et leur sainte benediction soieiit avec nous pour les siöcles
des siecles! .\iuen.]
[Salut ä lsum\ qui na pas raidi son cou.
388 LR LIVRE DU SYNAXAIRE. [502 1
tH\ ■■ JXWi •• All- : Vä/. • tn'if,-th •■ fiF- :•=]
ti,v- ■ flj'ii'Ji: •• 4"JA = ?i'>.<'.(:.e'rn = ä«»-?.'!: • ?.<w.ir..'j'}./' .• rhr ■ a.* • »»r/.
Hl- ■ flJh'JH ■ ,e.vj/>',"fln- • <wVift9"A"i"n •• Ayit:ft'/:.e'> -• n?»'M- = «"/flP : rtz.^. =
hmP^- •• f:?iP •• 4'S-rt : ^'JÄ-njPTft = T-n*}'!" -• Anfl»- • ai-i-öi/^'-f-o»' •■ ^öf\ ■■ /ii
iP. : mi'.n.A?» ■ 4''J.<^'J : rt^Vd'l- • M'ii. ■ hS-'n^ ■ YU. • VM- •• "ÄV'li : AV ■
'i. Cc saläm sur Isaac so lit seulemeiil Jans P. —7. CL plus bas, p. 44Ü (ßöO]: Ics
(Igux recits sont trop difTerents pour qu'on puisse les reunir dans un seul texte. — ih. »i'/]
> P (A r>> ! 'l- ■■ -h'/K" •■ rt-^ö-J-). — i/'- ri-VÄC^Vft] P -h-^RCfH (sed inira = 0 et A). —
«ö. tiv-] > A (<) ow. <D>iA>.-/ — Ä-m). — 11- verba Höorti>ir : ,li = ^^- ' in A ante 5>"Trt. —
12. ft"Vö->] A hie et inl'ra — :)-H\
Pour s'iiicliner et pour ("-tre egorge!
Aliii d'accomplir lä sa voloute avec Abraham,
Le Seigneur l'a conduit ä la moiitagiie de la visiou,
Lorsqu'il eut regarde la purete de soii coeur et (ses) maiiis pures.]
A iiom du Pere, du Fils et du Sainl-Esprit, un seul Dieu.
LECTURE iiu 25 NAH.vsK (1" septembrej.
[Eu ce jour est le martyre de saint Adrien et des vingt-quatre autres (jui
lurcut avec lui. Saint Adrien etait Tun dos juges du roi; c'etait un jeuno
liomnie. Tandis que Maxiinicn suppliciait les chretieus parce qu'ils refusaient
d'adorer les idoles, saint Adrien vit la perseverance de leur coeur et leur cons-
tauce envers les souffrances. II dit au\ saials : « Ou'esperez-vous, (vous) qui
supportez de si grandes souffrances? » Les saints martyrs lui dirent : « Notro
liuiK'he ue peut pas exposer Fesperance qui nous est reservee. » Ils lui expo-
fö93! 25" NAIIASK (1" SKI'lIvMI'.llR. 389
uthihH. •■ h'rhi'ttlll'.ih ■■ "ili- • A-nhA.'!-' ■ ?»'J^>A,e : «»rt"?,"/ •• .u/a- ■■ a»-
imiaif\hfi-f-ti>*- • ^?x'iO- ■■ AO •• Ai»";l- •• h«» : ,C.-1''J1/" •■ '\AA ■■ W"A- : «»h/C- :
r/iA-|:>. : •in.A" •• y*h''ii\M' •• K9t\iiv\A\ • ft'jii •■ ln^\)y^^ •■ rtu:'>h •• flin<.f:h :
WA- •■ irj'l- • rii-?»|: • y{ho»- ■ -lAJ" = AhCA-f-ft = h«» •• IClin • (l-VILlI- ■■ «o'>
}iiff:i:.^'i'i\ •■ \^'m : jP4'r:n}'» •■ ArfVi •• JV. • -MV/ ■ h'w •• y.'HY? •■■ fo{>i\ •■ i\
9""/'l' •■ Tyii'h-f' •■ »oflf\ : 117"? : lOh0(O-'l- ■ Oi." : 'VI'/' -' O'HAif.'f- •■ hl»"fl»-"/rll. :
IL.i- : KiM •• '/-nA ■• '1"'"/A9" ■• "l-floDyM : ^"101' •• (Of-T •■ h,/i,f.»i •• AhCrt-f-
7. W("A..i'] lue et iiifra P et, raio. A V/<n ". — Fi. «wn*»] P au,U'\. — I"). ■|-rtö".Rri] A
sürent (uiic partie) des paroles do la Loi et des prophetes, qui avaieiit trait, au
Christ. Ayant entendu (cela), Adrien s'eii alla vers los sages scribes, et leur
dit : « Moi aussi, je suis eliretien; inscrivez uion nom avcc les ascetes. «
Lorsqu'ou eut raconte (cela) au roi Maximim. il l'appela et lui dit : « Es-tu
l'ou, .\ilririi. et veux-tu Icperdreen vain? » Adrien lui dit : « l'our tiioi. jr nesuis
pas lou, inais je me suis coiiverti de ma folie d'aulrelbis. » Avant entendu
(cela), le roi ordonna qu'on le mit en prisun avec les sainfs martyrs.
Un de ses serviteurs raconta (cela) ä sa kmme Nat hat ic Ayant entfudu
(cela), eile idia dans la prison, en se rejouissant. Elle baisa les chatnes des
vingt-quatrc sainis, et leur dciuanda de fortifier le coeur de sou niari, alin qu'il
supportat toules les cpreuvi^s. h^Ue lui dit : « O mon Seigneur, que ta beaute,
la aräcc. ton or et lou arücnt ne te seduiscnt pas, car tont (cela) est vanite,
mais suis le Cbrisl, alin de trouver aupres de lui le royaunie, qui ne passera
pas. » Avant dit cela, eile retourna ä sa maison. Ensuite, lorsque Adrien suf
(pi'on (allail) le faire approclicr du supplice, il alla vers eile, alin de lui dire
adii'u. L(iisi|u"cllc appril sa vcuiue, il lui sem])la (pi'il s'etait eul'ui; eile lui
IVrnia la porle, le reprimanda di' Tintericurde sa maison, en disaut : « liier tu
(■■lais appcle martvr, el aujourd'hni tu as renie le Cdirist. » Ayant entendu sa
(b'claralion, Adrien fut fort etonne; il lui dit : « üuvre-moi, ö ma sceur, car je
3i)0 LK IJVR1-: DU SYNAXMRE. f59'.|
.P/L'jP'rrt •• ^^:"t.xh •■ w^'.ILA" : i*-rt ■ A^''7Alnl- :: «»1^(1 = U.&, ■ AAA.ii- ■■ h\\
r/l ■• >«n. : ÖJ^.ftfK- • 'l>--jP}4.ll'o'>- : A*S.<^'J : öl+^r/D-l- : ?,'>rilA.e : Ä'J'fK? ■ ?l
.e.'Cli- •• fl»?.7<ill- • Ah7.P.f;,e',"ft : ^n • aDt\qi,-h .• rOHnm- : rh/- •• aum-l-^, : Yiy.v.
Ih •• fl)h7<ilJ- : ffl+T+rn- ■• hÖil9"±lh : ?»fth •■ «wniflJ .• Wf> •■ ÖJh"?!»- •• AW-A" I ■
1. >i*<f.>ffl^i.] Ainsi li's 3 inss. — 10. niaB»h> : Wc'A^] A ioi\r"h^ ■■ >i : wo» •■ Viuo-.
— 13. aj,efi-ii<.] A iB.K>,ft<.. 13-14. V^hju- j «uV/«?«-] P — 7 > — V.
suis venu pour te dire adieu. » Avant entendu cela, eile lui ouvrit. Puis il
Temmena jusqu'ä la prison, en lui racontant tout. Parvenue dans la prison,
sainte Nathalie salua les saints, et lava leurs plaies. Lv tyran ordonna qu'on
amenät les saints de la prison.
Lorsqu'il vit qu'ils etaient allaiblis par suite do la grandeur des supplices,
il fit setenir dchout Adricn devantlui. II lui dit : « Saorilie aux dieux. » Lorsquo
{Adrien) l'cut mandit, (le tyran) ordunna qu'on le frappät avec des bätons. Ayant
entendu (cela), Nathalie supplia les saints de prier pour lui. De uouveau, il
ordonna qu'on le frappAt au venire, jusqu'ä ce que ses intestins se repandis-
sent. Ailricii. lui, etait äge de 28 ans. Puis on le (re)conduisit dans la prison
avec les saints martyrs. Nathalie vint et essuya le sang tXWdrien. Les saints
le baiserent, en disant : « Bejouis-toi, car ton nom est inscrit dans les cieux. »
Ensuite, le tyran ordonna qu'on apportät une enclume de for^eron, et qu'on
brisäl les jambes des Saints. Nathalie s'empressa de placer les mains et les
pieds dWdrien sur renclunie; les soldats frapperent, couperent ses mains et
ses pieds, et briserent ses os, en sortc qu'il rendit son äme. Pareillement on
brisa les janibcs de tous les saints, ot on les jela dans le feu, mais le feu
595j 25' NAHASK (1" SEPTEMBRR). 391
i/'h: • rn'Vnh. ■• /".''irö'»- : ?,nh •• ^>i\h- ■■ ^/»'Pi>a ■• ftft'i- ••• «ihWAyrt ■■ v/"
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[rtA?" ! A ^'\,*ho»- : v-A+o : JiuV'l" •• i/n ::=
?iA : «wvnc'i- • n«"" • h""'H^^. ■ hr^\\ ■ 4'<.o ••:
'! I-C'VO] A «■•WA ! i:>.0. — l'i nu'i-'»-] P; ü umet ce saläm. — lö. «»TIIC^] P >><"»".
— ib. (lo»-] A Hfl' .
HC Ics loiu-lia pas du toul. Puis l<-s fideles les prirent, les emmenerent ilaiis
une untre villo, rl cachcront leiirs corps, jusciu'ä ce que fussent passes les
jours de la persecution. (hiant ä Satlialie, eile prit im morceau des mains
dWdricii, et le plaga ä soii chevet. baisuite, le juge de la ville voulut epouser
\atluilir. Avant appris (cela), eile s'enliiit sur un navire, apres avoir pris le
inoreeau de la niaiu d'Adrien. Elle parvint la oii se trouvaient les corps des
saints, et eile leur deinanda de la recevoir aupres deux. Le Seigneur agrea
sa deuiaiide. Elle moiinil, tandis (prelle doriiiait, et die fiil euterree avec
les saints. One Icnr benediclion soit avec nuus pour les siecles des siecles !
Amen.]
t
[Salut äAtlrirn, qn'on a frappe
Avec d'cpais bätons, jus(pi'ä ce qne ses intestins apparussent!
Sur rcnclume de Ter on brisa aussi les os de ses pieds.
Salut ä i\'athaliü avec ceux qui ont cndure (jusqu'an bout) le tourment,
I'^lle qui a prelere rendre son ame au Christ (que d'epouser un paien) !]
[Salut ä votre nonibre, qui (reproduit) le nonibre des (vingt-quatre) pretres
[les vieillards de l'Apocalypsei,
Hui ont des (rones proclies du Iröae de Uieu,
A l.M :i.
392 I.K MVHK DU SYNAXAIRK. [590
^n : AiH* ■■ ii'ji- • Ä-n •• d.'i'fo •■ \\ti« ■ v.i\\\t\ •■ hi\i\i\ • r"i\i'W •• iia»-?»
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A .s.(i. — i'i. vn] P. <X A (D-fi-i-.
Grands coinpugnoiis de croix d'Adricn!
En ecliange de ce qu'il a ete blesse et de ce qu'il a souffert, eii etant tor-
tiire par \e» coups,
(Son) cote s'est chaiige en la verdeur de Tor.]
En ce jour mouriit le Pere saint (et) devot Abba HcsMirian le Grand. Les
parents de ce saint etaient des chretiens fideles (et) craignant le Seigneur.
Lorsf[ue ce Pere eut grandi, il desira revetir les liabits du monasticat, c'esl-
ä-dire les liabits des anges, et servir le Seigneur. 11 sortit de ce monde, le re-
pudia, s'en alla aupres du saint Pere .\hb<i Aiitnitic, devint son disciide,
ei le servit pendant de nombreuses annees. Ensnite, il s'en alla aupres
dWbba Macaire, le servit et servit les saints vieillards-moines. Puis il circula
dans le desert de Scetc: il n'habilait pas sous le toit d'une maison; il ne pos-
sedait pas d'oljjet du toul, en sorte qu'il n'avait pas d(^ vetement, ni de livre,
mais avait des lanibeaux de cilice en poil, (dont) il se ceignail autour de
ses reins. 11 parcourait les maisons et les grottes des nioincs, et il s asseyait
öf)7 25° NAIIASft 11" SEPTRISIBRR). 303
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ii. — 3. jii<i:>,] I', (), A — M.. — 4. ii«n.e;] I', (». A — Kt. — ü. -^-rini] l'. (». A >,y"">
■iin;.- lar. ^i. . — 7-8. >,i»">,:irt = >, = ■l-f.'f.'»-] F, O ^•<.<f.|- = >,i;" ' = >, , A >.y"-7<.4.|- = >.:irt =
>• . — lU. MUn- : (IVV•;:>,^^] I'. (». A n' : h'. — 11. «»"/AI] A "i<"-(- lar. U^j. —/Vi. Hh.
'/•<"•] P. (), A fflh. . — /^. <i>-n;.;j- : .s.n] P, ü, A <i>-ni-. — 12. >,y"'/trnvu>] P, 0 0x19" A m
■r ar. ^-;*:\' J-'- ^C^ J. -'-^j . ~ 14. ii-I-V/<.] P. A H.ttl-V (O — A). —il>. O-fc] P, O.
A f'-fc. — //». ante a»^\>t\H- I'. 0, A «(^rf. 'l-.s-'f/.
ä laporte de leurs maison.s, en pleurant. Lors(jue quel([u'un, nui Ic coiiiiaissait.
sortait vers liii, ils se benissaient entre eux et .s'en allaient. Lorsque
qiiehiu'un, (|ui ne lo connaissait pas, sortait vers lui, il lui demandait et hii
(lisait : « Pounpioi ploures-tu, ö moii Perc? » II lui disait : « Touti's mes ri-
(•li(!SS('s ont disparu; j'ai öcliappö ä la mort, et je suis tomb(' de la gloire de
(ma) lamille daiis rii^iiomiiiic » (^olui (|ui ik; comprcuait pas le sens de scs
paroles, le coiisolait i'l lui disail : « (hie Ic Seigneur rasseniblc pour toi cc rpii
csf disparu de tcs richcssi's, »et il liii douuail du pain; le saint Ic prcnail,
sVu nllail rl ile) douuail a d'autres. .Mais cclui qui coiuprenait le seus de scs
pai'oics, savail i\\\v lui-memc voulait füre ce que Satan a ravi aux fds de
riiomuie : la vertu, la purete, la virginiti' et la douceur, par Icsquelles (les
liomuics) etaient semblabhis aux anges.
Les Peres out r.icoute a sou sujct (les actes) dilliciles d'ascetisme, qn'il
accouqdit. (\'oici(pii'l(|urs-uus) d'cntre eux. Lui-uienie (lrru(U]r:i ipiarante jours.
daus lesquels il ue dorniil pas du touf, ä terre; il lit des jruncs dans les jours
de sou ascetisme, depuis sou mouasticat, cliaeun de (piarautc jours, de nom-
breuses Ibis. II continua a pratiquer rascetisme peudaui .')7 ans. De grauds
niiracles apparureut par lui, (|ue les vieillards-moiues out racontes. (Voici
A -Vl-l a.
39'. I.F. I.IVRE DU SYXAXAIRK. |5'JS,
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y. : rtirt.n;ih?' ■ Ah-nLK-nji-c : n?.'*-»- • x,*» •■ Hojwn ■ aäa ■• y-^Aiup' ■•■■ tm-n i
(>. .-ny] ita A hie et infra (semel .ijiTr) : I\ O A — "/. 12. .e.xft.] A. P .ftx.rt.. — 14. m
;»1.efl^] (>, A fl» (P = A). — i/>. >,a3 r, (», A mM. — 15. Hmiin] P, O, A iHrwun (P
— P). — 16. post •1-hr'ii- P. 0. A «rfrf. ann>->vi/-1-.
qiielques-uns) d'entre eiix. Saint Ihuhis et saint .Imn ont raconte ä soii sujet
qu'eux-memes allaient avec lui sur Ic bortl de la Mcr Eri/Ihrer, et qu'ils
avaient extremement soif. Lorsqu'il .sut queux-memes avaient soif, il pria Ic
Seigneur, et changea Feau amere eii (eau) douce, et ils burent. Une autre fois,
il parvint au fleuve du Tnkkazr, afin de lo traverser, (mais) il nc trouva pas
le gue; il pria et il traver.sa, eu marciiant sur le fleuve avec ses pieds. Un
jour, on amena a Scete un homme qui avait un demon, aiiii que les Peres, les
saints vieillards, le guerissent par leur priere. Les Peres parlerent entre eux
et direut : « Pour nous, si nous racontions au saint vieillard ,1/*/;« Bc.ssariaii
l'histoire de cet homme, qui a le demon, (nul doute) qu'il ne (le) guerirait,
car lui-meme fuit la gloire vaine des hommes. » Les Peres resolurent de
faire coucher cet homme, qui avait le demon, dans l'eglise, ä Tendroit
dans lequel se tenait Ahha Bessarion pour prier. Lorsque le saint entra dans
l'eglise, il trouva cet homme en Irain de dormir; il rcvcilla, le prit par la
main, et lui dit : « Levc-toi. » II se leva aussitöt sain de coeur et gueri de sa
maladie. Geux qui le virent lürent extremement etonnes et ils gloriiierent Ic
Seigneur ä cause de la grAce qu'il a dounee ä ccux ({ui le craiguent. Ce Pere
fit des miracles nombreux en dehors de ceux-lä. II plut au Seigneur, et il
Il<
590 25-^ NAIIASK 1" SKI'TKMUHF;). .S95
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(). ir'Tl"Pö"-] P r'-fl'a»-. — 7. ti.,p. — f-(lrt] A «l/hr: = lHi..P. = vi«» : öH ■■ f . — S. Le saläm
siir Jaciil) se lil seulcment dans 1*. — 10. rtTfifl»-] sie ms.
mourut en paix. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et qne sa
l)enerlIction soit avec nous a jamais ! Amen.
[Salut ä Bessaridii, qui s'cst üloigne des plai.sirs du mondc,
Eu ne possedant pas pour lui de couverture, (ni) de vetemeut!
De la pari de Dieu il obtint et il regut la gräce,
En Sorte qu'il guerit le malade qui etait couclic sur la terre de sa place.
Et en Sorte qu'il foula l'eau, commc il foulait le sec.]
[Salut ä Jaciih. f[ui a engeudre des rois
Et des pretres pour le Tabernacle du temoignage !
La oü il vit rechcllc, tandis qu'il dormait la uuit,
11 prnplictisa la conversion des peuples ä la (oi,
Lors(pril oignit d'iiuile la colonne de pierre.l
[En ce jour aussi est la memoire de 'Efydnos. martyr, et de sa soeur Eiido.rir.
(hie leur bene^diction seil avec nous pour les siöcles des siccles! Amen.]
;i9(i LF, LIVRE DU SYNAXAIHR. liiOOi
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.). l".ROfi] P. <). — fifi (ar. J™:»--- . — (i. m.ttönvrr-n] P, 0. A »ein I .('. . — 7. ■(•.•;"V.]
P, 0. A K'rl- : (O r)«/.) "hi^m.. — ili. >,"7.V — löfl] P, <». A hni-PflM*. = rt.lV. (O — V.. A
oin. 1.) >i . — 8. :.»unh •- •llii-;i] l*. <>. All : :l . — /A. Ifi«»] P, 0, A. - '.'. I0.y":'./ii.>.>]
Ainsi A, pour liaduire 1 ar. L;.:^ L-c->--i; l«. (>, A V-iid-^p. — «7;. nn-no-ll] P. <», A rtfion.
— 10. tt^K-^-rt] P, (>. Anvri- = h . — 11-12. AnAt^n] P. <> n (A ^ A). — i'i mii/vv]
sie A; P, 0 fnn.p,"i^-. A /nn,ert. «V'. mMr'hA.S-] P, 0. A >iV" .
Au nom du Pore, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dien.
LECTLUE Dl 2() NAiiASK (2 septeinbre).
En ce jour est saint Mo'isc , martvr, et sa soeuf Sant. liOS parents de ces
saints etaient justes et cxtremenieut rielies. Apres la niort de leurs parents,
Saint Moisr voulut donner sa sceur eu mariage, lui livrer'tous les biens qu'a-
vaient laisses ses parents, s'eu aller liii-meme et se faire nioiiie. Sa sceur
lui n'pondil i'l lui dit . « Si tu te maries Ic premier, alors tu me donneras en
mariage toi-memc aussi. » II lui dil : u Pour moi, j"ai fait des peehes nom-
breux, et je veux moi-menic me l'aiic moine, afin rpie soient (^ifaees certains
de (mes) peehes. II ne m'est pas possilde de souger aux noces, niais au salut de
mon äme. « Elle lui repondit et lui dil : « Commenl l'esl-il possible, ö mou
IVere, de me jeter dans les filets de ce monde passager, et de sauver ton äme
seule? » 11 lui dil : (I Si lu veux Ic monastical, tu te connais toi-meme. »
Elle lui repondit et hü dit : « Ce que tu fais pour toi-meme, moi aussi, je
ferai de meme, car nous sommes tous deux de la meme nature, du meme
pere et de la meme mere. »
[601 1 26" NAHASE (2 SKPTF.MBREj. 397
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\\(io : :\(i.:\;\\ •■ in-\-,uC ■ «»Ih-'J •• rt'^öl- " «'KAPl' • MtM ■■ X«" •• Til- •■
ai'l'hT:'':}- ' (D:'>y.n:f- • iof\/..{\ -. f-hT.'-f'i •■ A.eLV ^A : io,h^.1' ■ -"in : h-'i-V ■■
flj/.hn-f- • ai'M' •• vs"-!" ■• h'jH : y.^^y: : h»» ■■ jfciih : oi'ii'i' ■ ui^ ■ htiin'iy:i:
1. V'l'Vfli-] P. Ö. A — V [-Ar. l^' Ui'). — 2. roy-ntuW] P. O. A ini\r' . — 26. rt>.VJ: =
0<i-] P. 0 At ! >i . A M . — •>. on>jiO^] P atao": A flxni-vh"«. — 4. fflli'^u-] A fl>>n<. :
Kirao- : »lönni : (D. — 7. ^.«"iTCf-fi] P. 0. A .^"TLTC-n (ar. ^j.j^oil. — i). ■i-v/"^] P, (). A
wt . — 12 -l-'i:!-^!] A — :i;b.
Lorsqu'il mit vu la constaiice de son coeur, il se leva aussitüt et donna tous
leiirs biens aux pauvres et (aiix) misereux. Puis il lil ciitrer sa soeur Sara
dans un ccmvent de vierges, qiii etait au deliors de la villc dWIcvundric II
entra lui-meme dans im couvent d'hoinmes moines, pratiqua la devolioii et
pratiqua im grand ascetisiij(\ Pareillement sa soeur Sor« pratiqua la devotiou
et praliqua uu grand ascetismc. 11s demeurerent tous deux pendant dix aus,
saus sc rcucdutrer mutuellemenf . Lorsque ce furent les jours du regne de l'impie
S('V)'ri(uii(s. au (tcinps) de la eliarge (patriarcale) d'Abha DeniPlvius, patriarche
dl' la ville dWlexaiidrii-, ce roi irnpie persöcuta le peuple des chretieus, et il y
i'Ut de nombreux marlyrs dans ses jours, (surtout) de nombreux superieurs
de couvents de moiues. Saint Mo'i'se se leva, nianda sa sceur Sani, afiu de la
saluer et de lui racouter que lui-meme voulait devcnir martyr. Lorsqu'elli'
eut eutendu (cela), eile se leva aussitöt et demanda ä la superieure du monas-
tere de la congedier et (de lui ddiiuor la permission) de s'en aller el de devenir
marlyrr. La superieure du nionastere pria sur eile, la baisa et la laissa (libre).
(^uaut ä Sant, eile salua les vierges, et eile s'eu alla vers son frere; eile le
trouva sur la route, alors qu'il voulait entrer dans la ville d\\lr.r(iii(lilc. 11s
1' 215 a
l'ATH. OH. — T. IX. — F. 4.
■.m I.I-; 1,IVRK DU SVNAXAIRE. [602]
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[rtA9" •• Ahoo- •■ t\i. : «or^flft :•:
1. ante iicn-Ffi P. A add. h.frt-fi et post idem verb. P, 0, A flrft^. rt»* = fi-tlrfi^. —
7. >,a»-;!Hin^] A >b;'.l'fi^. — '> ffl-H)/»] P. 0. A w-fe . — 10. AJi-A^rn] P. (> rtrt-A . A AA
(ar. , _,jU<.i!.
entrerent tous les deux dans la ville dWIexandrie, et confesserent Notre-
Seigueur le Christ devantle juge, (qui) leur iiifligea de graiids supplices. Eii-
suite, il coupa leurs tetes avec le glaive, iM ilsre^urent la couroiiiit' du martvre
dans le royaiime des cieux. Que le Seigiieur ait pitie de nous par leur priere,
et que leur benedictioii soit avec nous pour les siecles des siecles ! Amen.
[En ce jour aussi esl, la memoire d'Abba Ammi, d'Elie. martyr, de sa soHir
Etulo.vie. et de notre pere Jaajues. (Jue le Seigiieur ait pitie de nous par leur
priere pour les siecles des siecles! Amen.]
En ce jour aussi sont les saints martyrs Ac/apiiis, le soldal, et Thhlr, la
launialc. Ges saints pratiquerent Tascetisine dans les jours de Jidicii. Uii de
ses juges leur infligea de grauds supplices; puis il les jeta aux lions. Ils re-
gureiit la eouronne du martyre dans le royaume des cieux. Que le Seigiieur
ait pitie de nous par leur priere, et que leur benedictiou seil avec nous !
Amen.
rSaInt ä vous, Sara et Moi.se!
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603j 'Mi' iNAHASK i2 SKPTEMBREi. 399
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PC ■ hM ■ +'}'J-T[' •■ öihiju-^ ! Ahnt:'/?" : h<w : ^ft.e.-^ • 9°t\h ■• ha«- .• at
4. fflnÄTröVifl»-] P a»»". — iö. x-il-ft] P »vn. — 9. .BH-VJ"] O h,»}» •• A ttva» et ow. Ah-tl .
— 11. >i°/ii.>,-fl»h.c] P. — 13. nn] , P — 14. mhim.^^ P. ü iDKitt .
Salut a Thecli' avec Ayapiiis,
Qui avez ete associes daus la mort pour le Christ!
Je souhaite pai- votre sang la purificatioa de l'impur
Et par votre puissance la sante du faible.]
[Ell ce jour aussi nos Peros nous ont ordonne de laire la memoire de la
bienheureuse Sara, l'emme dWliralunn. au sein ylorieux et aux mamelles
benies. Lorsque le roi de Geidrd voulut ravir cette sainte ä Abraham, sans le
savoir, le Seigneur le chätia, afin qu'il ne s'approeliAt pas d'elle; il la lui
rendit avec beaucoup d'argent. De plus, lorsque le Seigneur elait l'höte daus
sa maisou, quand il annouQaä Abraham la naissanee d'haac. eile ril i\ Tinterieur
de la tente, an disant : Suis-jr nirore (capablc d'rnfantcr) jasijuä pri-si-nl'.' Moi-
mi^mi-. i'ai nnlli rl ntoii scigm'ur aiissi rsl (Icrcim n'cu.r'. l>o Seii^'ueur dil ä
Abraham : Qu'e.sl-cc qui a fail rirc Sara'.' Y a-l-il uiic rhosc (jiii .soll impus.sible
au Seigneur- .^ Ensuite. lnrs(|uc isaar (ul ne, elb' le vit en traiu di' jouer avec
Ismaol. le fds (YA(;ar. La Jalousie la saisit et eile eoutraigiiit Abraham ä le
1. Gen., xviji. 12. — 2. Gen., \\ rii, 13-14.
400 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. '604
II : T-hv .- m:n(> = j^-v.e. : +n^- ■• Micvy" •■ a^h-p •■ ^/n.^-nc = H'^•^e'^ ■• Ky*'
1. »••] P. — ib. .«.»?"] P ' U .Pw£, . — 2. ^ntCK,] A .£<»»>,. — 3-4. r»n] > P. —
10. —>] A >.-n : H. — 14. ♦J?.n] P. 0. A ^vi-^. — ib. hn] > P. 0. A. — .^i. -ns-*^] P. 0.
A •nTf.fi^. — ib. »hflH^iifif] A fl»i/. .
chasäer avec sa mere. Comme icelai etait penible pour Abraham, le Seigneur
lui ordonna d'accomplir le desir (de Sara), sachant que de laposterite [dWbra-
ham< apparaitrait le Christ, le Sauveur du monde. Paul l'appela la Itbre. et la
compara ä 1 Eglise. Puls, lorsqu eUe fut morte dans uoe belle vieillesse, Abra-
ham lenterra dans le tombeau qu'il avait achete aux fils de Emor le Hetheen.
Que le Seigneur ait pitie de nous par sa priere pour les siecles des siecles !
Amen.'
Salut au sein de Sara, qui a ete louee davoir obtenu une posterite.
Apres quelle eut laisse tout ä fait la coutume de la jeunesse des femmes!
Avant pense il'annonce de sa raaternitei extremement surprenante, eile
s'exprima. en disant :
« Oui est venu annoncer ä Abraham
Que la vieille Sarä eleverait un fils.' »'
Au nom du Pere. du Fils et du Saint-Esprit. un seul Dieu.
LECTiRE ni 27 >.iHASE 3 septenibre .
En ee jour sont les saints Abba Benjamin, martyr. et Eudoxie, sa soeur.
605 27' NAHASE 3 SEPTEMBRE . 401
AU* : ^.'f'ffl ' 'Vn-V' •■ ^^'t\ •■ \\o^ ■■ f'WG^ •■ .f.T ■■ n?^'>'^ : TifT"- : A'nCfi-f ■ A
th •■ htt'Zi*' ■■ (D'h-^-P ■■ '^ffh- = "^ttu- •■ flJi^n •■ Oi.p.?' •■ ö^ri-f ■■ 'd-n ■■ nhp •
'^hi^'i■> : nhin^h"! ■■ inch-f-ti ■■ n^'.^^ » m'ho'>'> •■ c^'^h ■■ fl)'fh.>v •■ mKHH
1. ««'Vj&9°'r->] P. <>. A — >. — /*. ftfirt-c] A unnc. > »»^^t] P. 0. A «"Tf.
;Ä. nYioo] A mn . — 4. no«»- : nucn-f n] A na" : n : P. 0 et A a<frf. />-* : n-n**. — ■ finv
M:] P. O. rt-v A <\^>^. — ih. poit ncn+n P. 0. add. trt ■■ fUlA*. — 9 -^^T — io-i'\
rf.^] P. O. A a>h.tioD ! ?"■>+ : ö>"PöA,l^ : ■>'^^ ! *m->. — ib. fflA^a>+] P. <>. A ^fl. —
12. post >,f".e>,H. P. 0. A add. m>,nn = rt-^ft?". — 13. n*] prins) > P. <». A. — /5. x*»
»^] ^ A. — 14. +h?°>^] P. A — a^-i^ 'P thoo* . — ib. ■ftCfi-Ffi] P. 0. A KPft-n
Les parent? de ce? saintä etaient des fideles de la ville de Sabsir; ils ai-
maient les etrangers : ils gardaient la purete, et ils pratiquaient beaucoup la
devotion et l'ascetisme. Ils eleverent leurs deux enfants dans une bonne edu-
cation. comme il com-ient ä des chretiens. Lorsqu'ils eurent grandi. ce saint
desira repandre son sangpour le nom du Christ. Ilsen alla vers le juge ä la ville
de Satounouf'V. 0. Sainouf: A Sattiout] et il coufessa ^otre-Seigneur le Christ
devant lui. Celui-ci lui infligea de grands supplices et remprisonna. Lorsque
ses parents et sa soeur eurent appris icela» ä son sujet. ils vinrent vers lui.
Lorsquils le virent dans les supplices, ils pleurerent et ils sattristerent
extremement sur lui: imais' lui-meme les consola et leur dit : La vie de ce
monde est peu de jours et passasrerp: la vie eternelle na pas de fin. ni
d achevement. »
Lorsque sa sceur Eudoxie eut entendu ce bon enseignement de lai. eile
lui dit : ff O mon frere, le Seigneur est vivaut. je ne me separerai pas de toi
desormais. et de la mort dont tu mourras toi-meme, moi aussi je mourrai
de cette (morti avec toi. « Aussitöt. eile confessa Notre-Seigneur le Christ Je-
',02 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [6061
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ii\f\r ■ Ah • n^"?/} : rt'^/J"»- :•:=
1 II.I- ■■ «A.9"] P. A wA«"^ (O (I.I- : »' ). — ib. n««»-] > P. A (0 ow. TU*. — Ärt.!r). —
2 >ift.y"] P. A «Aöo^-. — <i .P.d-ni:] A n«n> : ,e,ö (sie). — 7. °iX.e:] P -^cB-j?:. — ib. ni"
^] O tm-fi: A Pi-Vi-. — 10. möo-l*.] O liöo ! ,ß9°><. P. A .e?"^*.. — ^'ö. C.>\<'ao<'\ A — 0. —
li. u"i".e^] P, 0 *.e::fi1-; A om. 12. o?«^] P. (). A — Cö»-. — ib. n-nnc] 0 n . P 0 , A
0-nn,C. — 13. post l-h9"<!^- P et A add. mtm-^'ai^^. — 15. nh'^.»] ita P et 0; A ■tlTr.e"*'»,
vant le juge. II TarrtMa, la suppliria et ordonna qu'on la mit avec son frere
dans un cachot noir. On Icur fit comme il ordonna. Ils demeurerent dans ce
cachot noir, pendant vingt jours, sans nourriture (ni) boisson.
Ensuite, on les fit sortir; on leur suspendit au cou de lourdes pierres, et
on les jeta dans la mer. (Mais) un ange du Srigneur descendit et defit ces
pierres de leur cou. Ils surnagerent dans la mer, jusqu'ä re qu'ils parvinssent
au port d'une anse appelee Ratrn. Une vierge les trouva et les fit monter
(chez eile). Ils s'en allerent, se tinrent debout devant le juge. le maudirent et
maudirent ses idoles. 11 leur infligea de grands supplices, pendant de nom-
breux jours. Lorsqu'il fut las de les supplicier, il ordonna de leur couper la
tete avec le glaive. Ils re^urent la couronnc du martyre dans le royaume des
cieux, et ils heriterent de la vie eternelle. Une belle eglise leur fut bätie dans
la ville de Sabsir. et on y deposa leurs (;orps. II apparul d'eux de nombreux
miracles et de grandes guerisons de malades. (,)iie le Seigneur ait pitie de
nous par leur priere, et que leur benediction soit avec nous ! Amen.
I Salut a toi, martvr de la foi,
ij
in
6071 27^ NAHASE (3 SEPTRMBRE . 403
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mhtl'?". — 14. n'^?" — 378, 4. a»-/'n"i.. Ce saläm se lit dans A seulement.
(Dont) le cou a ote tranche par le glaive!
Salut ä ta sceur Eitdo.ric. IVlup,
Oue tu as rendue forte ponr la mort par ton enseignement, en disant
Oui' la vie est oomme l'nmbre passagere ! |
En ce jour aussi est la memoire du prophete Sanntpl, (oü Ton commemore)
(omment le Seigneur l'a appele dans les jours du pretre Meli, et comment le
Seigneur l'a institue prophete pour les enfants dlsrad. < Hie le Seigneur ait
pitie de nnus par sa priere. et que sa benediction soit avec nous ! Amen.
[Salut a Sainticl, qui consacra Dariil
Avec riiuile de la royaute, plus suave que la fleur de canne et de cinnamome !
Afin de Tetahlir a la place du prßtre HÖH pour le Service de sa maison,
En ce jour, alors qu'il etail en train de dormir,
Le Seigneur l'appela et rinslituii ]iniplirlc.]
rSalut a ton cruciiiemenl dans lonclos du crucifiement et du chAtimenf,
404 LR LIVRE DU SYNAWIRK, [608]
Wfi • hin-F')n{i}f ■■ 'Jv/".l'.rirl- • nh"'i:i • nHti'i- "•]
/.. :: txiw.hWiM: •■ y-rAW."! •■ (lÄA-f-ff«- •• a'Ja«" •• »/Ar • ^"7.'> :;:]
mni|-f: ■• öh'v •■ Uött •■ ■/ lUi/. • n^/A- : AöBAhli .■ inn-C •• rt-C^A Hfl)-?i
' A 323 b i: ■• /..'(\ö •■ h*rhj"i ■■ '/"AhlTl- " l-'J-nAVll- •• Ä A"'|: • mn/.h'|: ■■ f/A- •■ 9"t\
nn-t • öA^ •• >"/hv • rrft'i- • hn'ßv • 't-y.r^ ■■ mrxii'i n.'h • hc^-ftn =
5. rf,4'mc] P <f.+A(:. — 8. post öi>'\>,in^] P, 0, A ««iüf. m^.^Wcya»- -. vaig (0 ftTwg) ä** =
(Siibi) afin ([ue tu meures en redemption de Täme de nous tous, selon la
prophetie du pretre Cai'phe,
Jesus-Christ, huile de la corne de Samuel de Macephu!
Tandis qu'elle sentait (l'odeur) de ta croix et le parfum de ton nom ;
Alpha ,
L'äme d'Eudo.vie s'est convertie ä la foi et ä Fesperance.]
[En ce jour aussi est la memoire de Virtor dWJexandrie et de sa mere Sara.
Qua le Seigneur ait pitie de nous par leur priere pour les siecles des siecles !
Amen.]
En ce jour aussi (est) la memoire de la fete de Tange glorieux SourydI.
qui est le quatrieme des nrchanges. Que son intercession, sa priere et sa
benediction soient avec qous ! Amen .
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprif , uii seul Dieu.
LECTiKK in 28 NAHAsi': (4 septembre .
En ce jour nous avons rei;,u l'heritage de nos anciens Peres, les Üoctcurs
16091 28' NAHASft (', SRPTEMBRE). '.05
X'.e^* " n'J'i- Hhv Ml = Anii':'''> • hri.nn : «»h'/'V • n?»";ii.^n*h.(: «»f ^
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Kft'hCKP- •• h-Jii.hnrh.c • A"'|.- •■ ft-flr/i -l- •• n^'^AA •• ftnh •■ rih'/» = vhri: ■■ • i- 21« h
fl»-?,'{: : (n9"tli\,lh • (i«M\'^^' •■ maotlti» : h«n : OÖ^il = Ailh •• (Ih«» • W"A-ö»- :
2. iiiiHO^] ita A (itaTpioipxr.«) 1". A >,MrB-; 0 <>ni. !. V/"V] P, <>. A >,y". '• lir-V] P. O.
f> (A ^ A). — 4-5. ffll-him] l\ (>. A — II- (A — ii) ft-fc ar. 'JÜj . — 5. a)>,i»">] P.
O. A mth«»"V. — «6- nirvi>.] 1', (>, <nh.iP-Vl-/. (P — ^Vj. A ir-VtX. - 6- ante >,»/ii.h-il,h.r.
P. 0. A rtfl'ti. «wA^n lar. _^fJ'). — 7. >,ir.e.-(:] ita A (ä corriger j)eut-iHre en >,i»".p;rni
d'apres ar. ^^,' ^y') V. <>. A ^nnCYi. - -S. posl >i/!.Tr P, 0, A rtc?(/. iit.-iÄC = «>•
fi-fe;»- :: mnf^A' ■■ «n-fit : *iA"/ = 'VH (A Ol) hChf ( ces iiiols manqu(>nt dans Tar.). — 9. ante
•>n P. 0. A afi?f^. viön. — 10. n««.] P, o. A. - /ä. mhirv] P. 0. A fl>i->,«">. ii a
n- : flJh.Tff.'i-] P. 0. A ffl : A . - 12. rt.e>,t ! v" ] A .p.>,-t !—/..— 13. ante n>.iriA P,
0. A a6?ii. ii'l-1/. = 'n»"(A> ar. = Aj. — 14. Vf-rt"«»-] A -— ft°.
de l>]glise, qui sont forts dans la gräce de TEsprit-Saint, de faire la fete de
nos Peres les saints Patriarches, de aos Peres Abraham, Isaac et Jacob.
Notre Pere Abraham est le chef des Patriarches. Quel est celui d'entre les üls
de I'homme qui pourra raconter ses vertiis et sa justice? (Test hü qui fut
le pere de nombreux peuples. ll crut au Seigneur; il lui obeil; il crut ä la
prornesse du Seigneur, jusqu'ä ce qu'il mourüt, et il ne douta en rien des
proraesses du Seigneur. 1) abord, le Seigneur lui apparut dans une visioii
de nuit, alors qu'il setrouvait dans \'i\e[Mesopolamie]; il lui dit : Sors de (ta) tarn-
et de la maisoii de ton pere, et viens ä la terre queje te ferai voir ', c'est-ä-dire la
terre de Kärän [llarran]. Lorsque ses parents furent morts, le Seigneur le fit
passer ä la terre de Palestine, et lui promit (ju'il la lui ferait heriter. II crut ä
la promesse du Seigneur, jusqu'ä ce qu'il mourüt; son cceur ne fut pas
trouhle; il nc douta pas, mais il Tut certain et il crut que le Seigneur dcvrait
donner cettc terre ä sa poslerite apres lui. Rnsuite, le Seigneur — gloire
ä [^ui! — lui apparut sous la forme d'un homme, comme il (en) connaissaif
lui-meme; avcc lui etaienl des anges; il sembla (ä .\braliaiii) que c'etaient
1. Gen.. XII, 1.
'.Ob LE LIVRE DU SYNAXAIRK. 6IO1
fn"pfii\ji- •■ AMIV Ä-nC'/y" : (Iö>-?i'|.- = 7.H. •■ y"iff»:i- -. in-n'hM- ■ ^/- ■ Al)+
A 152 b ^ : n«"'Pr>A.'/ ■ r/i^ «/"/■ ■ ri/'-A • ^i^lLh-flr/i-t: = whSiA'. ■•■
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rh^ • flJ^.hfl»-'» • n-l: • A"'|: • weh ■■•■ mftn ■■ i.^fm • W'»iJt- : n.7.A.V ! Wh\\ •
nr-'/nC • hl*-/- : h^lLÄfl/h-C • Ä-,P.-* ! rn1<.«i.-;;ii. : Alrf-A"<n>- ■■ IflJ-Afr •■ h
A ! j&ffnÄ'h. ■ 'i^r?:"\^»\^' '-■ h"Vf ■■ Äfl»-/' • 'wAhh ■ ?.-/ii.Än<h.(: ■ lahmi ■■ h
2. n.p.nw.*] P. o. A nv>t : .p.' . '1. fl»h?"v.] p. o. a mhr"r ar. L-^U). —5. no
?"■'/] P. (>. A fino»-'V. — (i. n-f: : .ß^l<»--V] P. (>, A >."?.V-|: : y.\tm-'r . — 7. .Rfkrt"] P, 0, A
CD.e . 7-8. m-fll- : elo^'-TÖ^ : n»-ni- : Ö">|"/] P. <). A aof^Vbl- ■ "itt ■■ ÄIIC. 8. lU^l»-] P.
0. A — 7. -— it. post fl)h.v<{.+ P. (>. A «</(/. <o}v./x-Y<:. — 11. nt] P. 0, A. — /6. u"
•^•P] P. A •»■•eJ'-F. 0 «TO'E* (sie). — ib. n,"hrt.¥] P, 0, A — Ti> (ar. äjJIj). — l:i. Vn^t] P.
<). A ran . ;7>. ftW-ft»<ji»-] P. O. A Mi-tv.
d'autres honimes, comme tous ceux qui passaient sur la roiite chaque jour.
II les regut et il (leur) fit uii festiii. Le Seigneur liii promit hnnr, son fils,
un an avant qii'il Tengendrat. L'äge de notre pere Abraham k cettp cpoque-
lä etait de cent ans. Sa femme Sara etait avancee en äge. Ils erurent ä la
parole du Seigneur, et ils ne dnuterent pas.
Lorsqu'il eut engendre haue le Seigneur lui ordonna de le cirroncire le
huitieme jour, apres qu'il Faurait engendre, et il le circoncit. Lorsquil ent
cru qu'il aurait par lui la posterite que le Seigneur lui avait promise, le
Seigneur lui dit : O/fre-nnil hm /ils haar ni sarrißcr, da7is rrndroit que je te
ferai i^oir'. C'est Tendroit du ('.oh/otliu, nVi f'ut enterre le corps de notre pere
Adam. II ne douta pas au sujet de la parole du Seigneur, mais il loffrit sur
l'autel, et il fut certain que le Seigneur pourrait le ressuseiter, et qu'il
aurait par lui une posterite. Lorsqu'il eut eonsomme son sacrifice en pen-
see, (mais) non en acte, le Seigneur manifesta sa justice et ses vertus ä
toutes les generations qui viendront apres lui. Alors, un ange du Seigneur
l'appela et lui ordonna de ne pas etendre sa inain sur le jeune homme,
et de ne lui faire rien du tout de mal. Le Seigneur lui dit : Vnici ijnil u
1. Gm., xxii, 2.
m
reil] 28'^ NAIIASl- '( SEPTEMBRE). 407
Thti-y. ••■■ «»ji'.n,A" ■ hiu.hniiui: ■ vi»- - ih/"-/- •■ ht^ •■ h"}!- ■■ :f'd.^/.>. ■ Ah
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'|: : 7.H. ' tnhhi) ■ MhT «i'/rtVWi /»«"• = «»».Vi>- ■ a^-til ■ V/A- • ÄÄ'iV. '
on.f.A-rt : t\r\\"i'\- ■• h-n = rDi-{.4.-j:i>. ; flix.e.* ■ mTl{\^A' ■ ö»fl>-Y,n'|.' = n
ti = p.A?' ■ h'w. : y.cA'^ ■ {»"fiA • hi\i.hi\ih.i: •■ (Ofmf{ht}i:ih • h'r^y:an ■. e
eo^.A ■ at'M' •■ ry:c ■■• mm ■ nh • '/'äv. ■• ^nj^- ■ <«.(:»» = hr'i ■■ i\,hfi.n •■
1. v/iLMi^r.] - P. A (0 rrr: A). — 1-2. A>,«»] P, 0, A >.n<n'. — 4. irvic] P. A "j-n
rr ( <» ow., ar. ? j-Oj l — 5. mtftV/h — mil.S'U-] P. 0. A ffltniT'^ = II. ■■ mfioo- (0 mhao -. of
^^, 5/e), _ (i, >,;rHf:h-] P. <>. A — Ch ! H.Mh. — 7. ante Yif.fH'n P, 0, A flc^rf. h.fft-n.
— 9. a>.>,1:] ^ P, ü, A.
fV manifeste ijiie tu mnimes, puisque tu n'as pas epargnc ti>n ßls clieri a eause
rJf moi. C.'esl jKiurquol, moi-nieuie je te benirai de benedictious ; je te inultipiierai
heaucoup rl je reiulmi tu posterite comme les etinles du eiel et romme Je snble
du bord de hi iner': et il fut ainsi. Lp Seigneur manifesta sa memoire des cette
epoque-la jusqu'ä jamais; son nom et sa renommee furenf repandus dans
toiites les extremites du nionde. II lui convienl d'etre appele le pere du
(>hrist dans la cliair, c;ir r'i'.äi de sa posterite qu'est apparu Notre-Seigneur
le Christ dans la chair.
Le combat de ce Pere, ses vertus. sa justice, sa misericorde et sa gene-
rosite furent extremement grands. En eilet, lui-meme ne mangeait pas chaque
jour, avant que vinssptit vers lui des etrangers et qu'ils se missent avec lui ä
sa table. C'est pourquoi il merita de se mettre ä table avcc \f Seigneur et
ses anges, avant de les reconnaitre, (car) il les reconnut seulemenl a la
tin. Un grand tourment et une (grande) ailliction lui survinrent dans ses
jours. En eilet, lui-meme etait etranger (lein) de son pere et de ses parents,
et il circulait dans la terre. Lorsqu'il fut entre dans la (frro d^Ki/i/pte, il
I . Gen.. XMi, I(i-17.
'408 [,E LI VRE DV SYNAXAIRE. [6121
r 'i: . lUmH^fiAjh A/l.Cfi iln' ■ "/nK- •■ rnP.ll.A-'/i- WhiV ' 0/.- = Wh M- ■ h
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2. >ifni] 1', (>, A |irobablement Iraduclion inexacte de UjJ^' !-! -^ ^~=- --
[il;li^]. — ib. fli>,..(v>^-A}"] A my.'. — 5. H-t : l-Yim-vii] P, 0, A =1- ' ■■ h" (P '\-t). — li- ante
n^CP-i P, ö. A add. tf-l:. —ib. ioä4..P.]. A ä" (P = A). — 7. Ai^•.•^] P, 0. A m : 5^ . —
«T». yatv-h'] A .PT . — ;/'. mrtV">] ita A (Uls); P, O.A mpn. — !•. m-VPP = -nii-:!] P. 0. A
— ^. ! — •> (P— ;4) ! — 15. ftVAft*] P, 0. A 's: .
craignit les impies dans les jours de Pharaon, roi d'Efjypte, et il leur dit
au sujet de Sara, sa femnie, qua c'etait sa sa?ur, en sorte que, lorsqu'ils vou-
draient la lui prendre, ils ue le tuassent pas ä cause d'elle; en efTet, eile
etait d'un aspect extremement beau. Lorsque Pharaon, roid'Egypte, eut appris
la renommee de .S«/t(, il appela .ibraliam, l'interrogea et lui dit : Qu'cst-ce
que cette (femmc, qui) est avec toi? II lui dit : ('.'est nia serur. 11 la lui prit.
Gelte nuit-lä, un ange eirrayant apparut ä Pharaon; il voulut le tuer etil
flui) ordonna de rendre Sara ä son mari; sinon, il le detruirait. Lorsque le
matin fut arrive, Pharaon appela Ahrahani et lui dit : Poiirquoi m'as-lu lUt :
Cest ma sceiir ipuisqu')elle est ta /emme '? II la lui rendit et avec eile (il
lui donna) beaucoup de presents et d'argent, et Agar, sa servante. Lorsque
ce Pere Abraham fut parvenu ä (l'äge) de 145 ans, il emigra vers le Seigneur,
qu'il avail aime, herita du paradis du bonheur et de la vie eternelle, et
laissa aux (hommes) une bonne memoire jusqu'ä la fin du monde. Que le
Seigneur ait pitie de nnus par sa priere, et que sa benediction soit avec
nous ! Amen.
En cejour aussi nos Peres, les Docteurs de l'Eglise, nous out ordonne
de faire la fete de la mort du Pere Isaac, fils dWhrahain, clief des Patriarches.
1. Gen., XU, 18-19.
[613| 28' NAHASK (4 SKPTKMBRE). 409
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inö>7;''/ffo'i- :: an/j. ■ iviU •■ hn ■• tiha-o- •■ cortvrh •■ MF' •■ A'wrnV'i' •■ ?ift
h : «W.Ä7, : .«»-A : ^/«AWl = h"/II.K'n<h.(: : «»^.ItA" ■■ ^,'lft«i/7i • ?iR,h •■ AjiA.
1. AMICVi'"] 1\ <), A >ii>">%'. — 3. u»j»"<: — .i'.iK-j'] A .tti»'fli->' (ar. .^^•-j ^;-^,). —
(i. fli.-] P, 0. A co-VC. — ib. «Oh. «..,(,»!] F. A — »> (<) — A). — G-7. v-^d.^ PT^Kn'i-';
A AV '. TS. >,9">,.(i-VV1:] l'. O. A h.V>iJ»"i: I \e. •■ (i>->,i: (A ,R>ifc) öo-WlC : <n>ii'";->i1l
H*. — 8. WhW ■■ IIV^A-I:] A (ar. üUrsr^lj): P, (>. A add. All'/* ■ MI : .ftfl/h*. — ih. II.R
rti-ll/»-] P, O, A ^ '. — S-ii. öjyjD-öv] A — 69'. — r>. ffltiv i] ainsi lous les mss. pour
wh.l'V ar. ..fXJ J"). — ib. tio»] P, 0. A hAoo. Kl. aorti-V] ita A (— ar. üL.^); P, 0,
A «nmv. — ib. flJo»Ä-w.(j.] A — V.. — 12. h-fl] P roA.e-, A o;?i. (O = A). — 13. ^a] A,
A ^A (ar. _;_^l öTH» O^).
Ce juste i'ut engendre selon l'annonce de Dieu et de ses anges ii Ahrnliain,
son pere, et (ä) Sara, sa mere. II accomplit toute oeuvre de justice, et
il obeit au Seigneur Tres-Ilaut et ä son pere Abraham, ä tel point qiie sou
pere consentit ä l'ofTrir en sacrifice au Seigneur; (niais) le Seigneur ie
racheta par un agneau. Ne savons-nous pas de quoi nous etonner (davantage) :
de son pere, qui a consenti ä l'egorger, parce que c'etait le Ids de la
promesse, que le Seigneur lui avait donne, apres qu'il avait vieilli, en
lui disant : Par lui tu aiira.s unc poateriii' ; — (aussi), n'epargna-t-il pasl'aniour
de la nature ä cause de l'amour du Seigneur Tres-Haut, — ou bien de la sou-
mission de ce Pere ä son pere et de son acquiescement jusqu'au moment
oü il (allait) Tegorger et le consumer par le feu? 11 etait jeune, car le livre
de la Loi dit que son pere lui fit porter le bois ä uns distance eloignee,
jusqu'ä ce qu'il fi'it moiite uu-dessus de la montagne. Le livre du Cal-
cul des Jours ' dit (\\\i' läge 'Vhaac a cetle epoque-la elait de 37 ans.
Ce Pere se soumit a son pere et etendil son cou sous le glaive, jusqu'ä ce
quf vint la parole de l'ange du Seigneur, (qui) dit ä {Abraham) : .W'tends
1. (;f. I'l. .los., An/. /., I. XIII, 2.
'.lu I,K \A\l\K DU SYNAXAlliK. 1614|
A i.ia I». : r»A,."i-7iu: •• n-i: • *»^.i'">'j>. • hr'MH'- •■• "uni«" • ihtv • mmi- ■ ip'p
.. :c ;. «y • OiA*J. •• n *liA.V •• h"7i»- •• 'lf\9"V •■ Vi'l'- ■■ hH ■■ «"/»'•Pj^l' •• IK1iA.V "■
tniM^'ih •■ rU/nl'rtA.!»- • "fttS- •■ 9"'itU\. ■■ af.hin ■■ •nil"l • «itiV : ^Afi. •• ^l»''-!!
H ii: b rh.4. :: «»V/*7i • M]hM- = ^(L"V.A,ln ■■ ^J'"^.!»- ■ hfth ' /'^'J •• >i"iii.^n*h.(: •■
A^A.U- • n?»'J/;Ä'/ : rwy.'H ■ A"|: -■ *i»'/'ftA.'/ •• '>*P,l'. •• flll-'V • athT:'' •■ uiWi •
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V • y^M" • t\%fiai' •■ ilhiV ■■ X'JO- ■• (o.>y.A- • tofitt ■ AiH« •• (I'/n'POA.u- • fl»
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e ■ *ht: ■ «»V/Öl- ! A.'j- • i'"'}h>. ■• hr'h/.'P.i- ■■ iJ^i'/" • h»" • hnf\ö .• oi-i-nch j
WM •■ io'ir'h • t^fl»- • '}•?? •■ Wi4'A- •■ atmith • W •■ 'l^t9" •■ <«Äfl»-''/'f- •■ C-n
.* .• AjPd^n ■• fl»^'n.A" ■ ^fl»A.e.f : -h'J/*'^ • Tn^li • r'i-li. ■• h9"M''l'hJln ■ ui
^4't^n : A^n-Jl : htm .- ^-nAd Oi^nCh • hr^^ao ■. y.ao:\' .• ro^^ltA •M-'h
1. (duyiod] P, U «»noo. Ami^n. — 3. jr-V-Sll.] A om. (ar. j[)=^'^ Jj'jsi). — 6. \\
0d] > P, 0, A. — ib. VA-^-] P, O, A — 1- ! (O — ^) >,n»/ö. — 7. fW.Äl] P, O, A — )
ö»-. — 8. •^Ofl»- ! ai^ö*-n] P. 0, A — «wv : — -dv. — 11. rhc] P. A a-c. — '^ «»"i
<D-] P, 0, A ow. flJ (A flJT' ) — /V-. ai>(icti] A — Kin (0 — Cti). — 13. TOA] P. 0. A
«DT . — i6. 9"-V1-i] > P. 0. A (ar. J^). — 14. a»;&ncii] A — nVi ar. ^i-CTjUi). — ib. .ß
öi>-if] A .K^-önfT ile ■> aj. ensuite; ar. o^'^.)-
pos ta mahl snr Uli. et nc lui fais rien de mal'. De meme que son pere fut
appele le .sacrißcateur ilf son fils pur lu pensee, de meme ce Pere fut appele
sacrißce par lapensee.
II survint dans ses jours un grund tourment et une affliction conside-
rable. II etait etranger (loin) de son pays. Abinielcc lui pril sa l'emme, en sorte
que le Seigneur se fAclia contre ce dernier ä cause d'clle; (mais) il la lui leiidit et
il (lui donna) avec eile beaucoup d'argent et depresents. Ce Pere etait extre-
mement doux. En elTet, le livre de la Loi dit que, lorsque des bergers com-
battaient pour des puits d'eau, ce Pere les abandoiuia, s'en alla et creusa
d'autres puits. II engeudra deux llls : Esaii et Jacali. II aimait Esaii a cause
de son courage et (de) sa vaillance.Lorsqu'il fut avance en äge et que ses
veux furent alfaiblis, il appela son llls E.mii et lui dil : Voiri (fuc j'ai vieilli,
il tiiiiti fils; va ft rlnissi' pour iiuii l'uu iVeiityc les (uitmau.v des cluinips. (ifin que
je iiiunge et que inon ume te benisse'-. Esaü prit ses armes et partit aux cliamps.
Rebecca appela Jacob et lui dit : 0 moii fils, leve-toi, ecjorge l'un d'eiitre tes
aqneau.c et i>ffre-\le) a ton pt>re, a/in qu'il mange et te benisse. uvunt (ju il
1. Gen., -v-\ii, 12. — 2. Gen., .\x\n, 2-4.
[615| 28' NAIIASE i^ SEI'TEMBKEj. 'ill
h«B • hi^ih •■ nv.»L • rii^.riKv/iJ: •• »»i:i9" ■ m"H- •• nv-Vi. - «»^m-z^'^-f- • «»
In ••• an-m. •• rih«» : huH-f- ■■ ha»- ■■ inh^/A\ •■ A^n•I^ ■• «»iia'} • fl»n<:ti - «»ii
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0- ■■ .ftrt/h* ■ ll<w : .e-rhC •• 'in •• An ■■ MtO : KöB- :: fl),h<l : 'Ifl : UP : fl»<«.Ü
1. fl»i<{.*.e-] P, 0. A fflVvn (A >i ) ! Jx . — 2. wj^.hk^X] P. 0. A ow. ib. — 3. ante
'»flA.P P. (». A at/t;;. .efr-V. — 9. rtVArt*] P, 0. A V (A — t). — 12. tifm] P. O, Ht
(A >inö" ■■ l-^vm ■■ +^"1). — 15. ti'^to'] A >,-va». — iö. vn postei.'\ P, 0. A.
meitre'. II lui dit : Moi-meme. je crains que, s'il sait que c'est moi Jacob, il ne
se fache contre moi; je veux recevoir la benediction, et la maledictiou survien-
dra siw nioi d la place de la benedictioii '. Elle lui lepondit et lui dit ; Que ta
maledictiou i^retomhe) sur moi. ö mon fils^l Gela eut Heu par eile sur Tordre
de Dieu. I! fit comme lui avait ordonue sa mere; il offrit (lo mets) a son pere,
(qui) mangea et le benit. Ce Pere Isaac parviiit ä (l'äge) de 18Ü ans; il
mourut en paix et il fut enterre dans le tombeau de sou pero, que (ce der-
nier) avait achete aux enfants de 'fJmor, (et) dans lequel etait enterree
Sara. Oue le Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et que sa benediction
soit avec nous ! Amen.
En ce jour aussi nos Peres, les saints Docteurs de l'Eglise, nous ont
ordonue de faire la tete de la mort du patriarclie Jacob, chef des Patriarcbes,
que le Seigneur a appele Israel. Ce Pere suivait la trace des patriarcbes
Abraham (et) hitac, ses peres, dans la niisericorde, la generosite, la dou-
ceur et lliumilite. Son livie le liaissait, parce que jadis il lui avait acliete
son (droit) d'ainesse pour uu plat de lentilles, et etait devenu l'aine, et
parce que lui-meme avait iiiacliine contre lui et avait regu la benediction
de son pere Isaac. Lorsque Esaü voulut tuer Jacob, son pere Isaac lui
conseilla de sen aller vers Lalxiii, le l'rere de sa mere. 11 s'en alla lä. Le
1. den., \\\ii, y-lO. — 2. Gen., .\.\vii, 12. — 3. Gen., .\xvii, 13.
/il2 I.K LIVRK DU SY\AX.\mK. [610|
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fl>.?,-|: : f/oU^ : i\,l- : fm^yM : flW?/. • ^.P^AA.'/' •■ IIWA« • h»» : y.-\'H\i: • Oh
t\\A' ■■ hi\\.M ■• incti-f-h •■ A-|.- : finih'i' " tohrii •• i:h? • /..?.f •■ 'JT'^ '^ ••
2. <B|ft>,»i] P, ffl'/AM'. A lo-H'Vf {() ow. <o(-A — •ST'V.t). — 3. tt^v] P. O, A —
Vi. — 4. no»] > P, (). A. — 4-5. ii-i-rii] P, (>. A. — 11-12. n.).- — ii.t] P -v^/- =
itt; A V-^l- : ft'"/.ß : ffl-VI: ■■ -S"-»- = ffct : OTii> !ar. brev.). — 13. VVH>.V] P, O. A /";>»• :
aV : >».pft-n. — 14. xji] P, A ;i : (), « .
frere de sa mere (lui) fianga (sa) fille (ainee). (Jacob) lui garda ses brebis
pendant sept ans, et (Lahan) la lui doniia en mariage. Ensuite, de iiouveau,
il (Uli) lianga sa fdle eadette; {Jacob) le servit pendant sept annees nouvelles,
et (Laban) la lui donna en mariage. II lui donna une partie de ses brebis.
Lorsqu'il lui eut dit : Que ta rccompensc sott [le lot) des brebis dont la couleitr
est taclietee', toutes Ics brebis engeudrerent (des petits) de couleur taclietee.
Lorsqu'il lui eut dit : Que ta rccompense soit {le lot) des'brebis dont la couleur
est cariee, Loutes les brebis engeudrerent (des petits) de couleur variee. II
epousa les deux soeurs. II posseda des ricliesses extreinement nombreuses.
II retourna ä la terre de son pere, et il engendra douze fds.
11 eut une vision : (c'etait) comme une echelle, qui parvenait de la terre
jusqu'au ciel; les anges du Seigneur montaient et descendaient en eile.
Lorsqu'il se fut reveille de son sommeil, il dit : C'est la maison du Seigneur;
c'est la portr du cid'-. Ce tut le Heu du temple, dans la ville de Jerusalem,
dans lequel Notre-Seigneur le Christ — gloire ä Lui! — devait etre inhume.
Puis, il eut une seconde vision; Li voici : le Seigneur luttait contre lui;
il lui engourdit la lianclic el l'appfla Israel. C'est pourquoi los .luil's ne
1. Gen., XXX, 34. — 2. Gen., xxviii, 17.
10
[617] 27-^ NAHASft 4 SF.PTEMBRE). 413
n.,e. •• lOthU'i •■ nii-'i ■• •i'^i'^. •• 'V.T}" •• A«»A4- : j'-rt/r- ■• h«» •■ i-nc ■ a^hh'/;
«»i'.n.A}" ■■ h/.'/j'i" •• fiArt?» •• f"?ii'"'n'u:'' ■ ühy. ■■ /»<■ •■ y^ö^.ii.o- ■•■■ mhry:
'W:m ■• »iv •• /.vn ■ "/rn'. •• i/iiv •• iui»-?»'i- •■ *^'i»<>a : (o^iy.hn- •■ i/,e.Ä"/(i- •■ htx
,h- '■ w •■ Ji-ii/'«"- ■• v-fi.v •■ h'iii •■ im- • '/»."»n.!»- •• A'n-i*' ■• inK^ •■ (ni\hf»H':
jfö». : t'-rt/,; :: in\um\\'i^ : ArtA.!»'«'»- ■• i'-rt/i*- •■ ^:'W, ■ ?irth •• *«'<• : fl»J\<i»-<i?' •■ A^
,S. : tm'i«}^'f- : r«hl*"|- : h«"» : InCMtl • hf'JilJ- •■ ^MCh, •• fl»n/.ll : n.'''A • A 15:i b.
I- ■• 'Mi">^' • hin : ^.fiA : ^.f:''A+ ■■ n-iv: ■■ »i.}"?/»'-!- .• ?,'r,e,(i-A', • ^o^y^-c
1. /^'CPt] A z»';»-}-. — 5. iiiiv] ,. P, O, A. — ili. iijcx-jn-] P, 0, A H^&nAO- (ar. U^).
— 6. Affl-rt-.«;.] P wa;^ (sie) ; 0 AfflA* (A = A). — ib. -jn] O fl, A o/zz. (P = A). — 7-8. M-ir
ao. ! v-rt.«!:] P, (), A v" ■■ >.". — 9. Ä-^*: = "hti-a •■ /!•<.] P, 0, A fl».en.A"ö<>- > /h-<. i (0 ^') >,Tr»i
(A oni. ^-Yn) Äöi-ft}P : AMh\i<n»- (P htb' ) = ^ö*1l (ar. brev. . — 10. uf] > A (ar. l^). —
14. >iÄ'EO'] P, 0, A >i.e„o-.
mangent pas les nerfs de la hanche. II survint contre lui dans ses jours un
grand tourment et une forte afflictiou. D'abord, on vendit son füs Joseph
comme esclave aux Egyptiens. La pere (des freres de Joseph) les iuterrogea
el leur dit : Oii est votre frere Joseph? Ils lui dirent : Les betes l'ont mange.
Par suite du uombrc de (ses) pleurs ses yeux devinrent aveugles. Ensuite^,
il y eut uue grande laruiue, qui survint dans ces jours-lä, et ils ue Irou-
verent pas de quoi se rassasier, en sorte qu'il envoya ses fds au pays
iVEf/ypte, afin d'acheter du ble. Ils arriverent aupres de leur fröre Joseph,
alors qu'il etait l'intendant du roi iVEf/ypte; il reconnut que c'etaieut ses
fröres, mais eux ne reconnurent pas que c'ctait leur frere Joseph. Joseph
machina (quelque chosc) sur cmx, apres qu'ils lurent partis. Ils appelerent
leur pere Jacob; il arriva au pays d'Egypte, et il demeura lä pendant dix-
sept ans. Lorsque sa niort fut proche, il appela ses douze enfanls, et il
les hciüt. II donna ä Juda, son fds, la royaute; il (lui) revela que le Christ
apparailrait de lui, et il le henit par des paroles nombreuses, en disant :
Le sceptre de la royaute ne disparaitra pas de Juda, ni le testament de devaitl
ses niuiiis, jiisiiu'ä ce que vienne eelui ä qui [appartient) la royaute, (et) que
les peuples attendenl'. Apres qu'il les eut benis, Joseph fil approcher de lui
1. Gen., .\Li.\, 10.
PATK. Oll. — T. IX. — 1-. 4. 2S
'il4 l.h: LIVUI'', Dl' SYNAXAIRR. [618]
/. • ?iy..j>- •• uv'Ti ■ «j.n •• OiA- • All ■ y.'ihti ■■ (nM..v- ■■ uo.fr ■• -';.(i •• iihti- ■■
All j VA]. •■■■ «v.rtv • ?»y.'/,'i)- -• n^u-'OA -• ^/"rt'i'A ■ y.h.'ri: •■ \u»^ •■ nvfv.-i- : y.
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3. ante f-K-TC P, 0, A add. >,-VH. — zT». ojf-/!.^] A — c. — 4. >,fiti] P. O. A n (ar.
o'j ••• o' ^f:.-^ ! 1^ second J,l, qui depend de j-Ju), a ete pris dans le sens dejiisqu'a).
— 5. >i.^o-] P, 0, A \v.HHh. — 9. f,M=t2 er. plus haut, p. 405, 2. (A omet ici la formule
finale des autres mss., teile quc f.r'the •■ n>iA°* etc., et ne repete pas les noms des
patriarches ; l'ar. aussi a seulement .f-."'' Lkbc-- »^(i^j).
ses deux enfants Ephraim et Manassc, afin qu'il les benit. II posa scs mains
en forme de croix siir leurs tetes, et il mit sa main droite sur la tete du
cadet et sa main gauclie sur la tete de Taine. II mit ses mains en forme
de croix, pour signifier que les premiers-nes seraient ecartes jusqu'ä [P, O,
A : par] l'apparitiou de la croix. II parvint ä (l'äg-e) de 146 ans et il mourut,
alors que la main de Joseph etait sur ses yeux. II ordoiina qu'on l'enterrät
dans le tombeau de ses peres. Joseph fit un grand deuil ; avec lui (se lamen-
terent) les Egyptiens. Puis, il le frans})orta sur les cliars de Pharaon ; avec
lui etaient les grands princes egyptiens; il l'amena ä la terre de Canaan, et
il l'enterra avec ses peres. Que le Seigneur ait pitie de nous par la priere
de ces Peres, les Patriarches Ahruham, Isaac et Jacob, et que leur benedic-
tion seit avec nous ! Amen .
[Je dis salut ä eux qui n'ont pas ete pris par les liens du peche,
Abraham, Isaac et Jacob, observateurs des commandements du Tres-IIaut!
Au jour, oü ces glorieux (Peres) ont emigre conjointement
Des soiicis du monde amer et de tous ses tracas,
10
[619] 29"' NAHASß (5 SEPTEMBRE). 415
lUh-fö«»- : ^-P-fll- •• -VWi ■• 9"flM • A'}A«" •• "ihr ■■ h''Vi :•:]
5 [rtAr : AÄO • actio •■ HÄ.''/Aöi : ■/.e,«'/',"'»- :•:=
Ki^'iWh ■ toKUVf ■ r'H' ••■■
hf^ ■■ ÄÜAWhrt. •• jr'JOn a
ani: • ÖA'V ! h-W»!/. ■• fP/A ■• A.^i: •• A?.-/ll,?iV •• O^iTAVlV ■• maof'ryf', !
1. — >iHH-] O omet ce saläm. — 2. ny"i] > P. — «6. ncfiP] 0 — n. — 3. Sj?] A ??v. —
ih. -T^\u.-i\ 0 — ^., A i-1-. — S. hj^TrVöN] sic P, A (O oniel ce saläm).
Nos Doctciirs (nous) ont ordonne (de cclebrcr Icur) fete.]
[Ell ce jour aussi est le martyre dWbba Barsebo, des dix moines, ses
disciples, du general de cavalerie du roi, (martyrises) par le roi de Perse, et
des huit cents compagnons d'Isklore. Que leur benedictiou sainte soit avec
uuus pour les siecles des siecles! Amen.]
[Salut ä Abba Barsebo, qui n'apostasia pas la foi,
Lorsque le roi lui promit et lui fit esperer des dons!
Apres qu'il eut offert sos enfants au Seigueur eu sacrifice,
11 ne fut pas cpouvantc et il ne craignit rien,
Taudis qu'on mit Ic glaive sur sou cou.J
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, uu seul Dieu.
LECTURE DU 29 N AHASE (5 septembre) .
En ce jour est la memoire de la fete de la Nativite de Notre-Seigueur,
410 LE I.IVRl'; DU SYXAXAlUi;. [620]
[rtA'/' : AA.f.-ih • »■JA"/A ■ "A'ii«- :•:=
(ip-nrt •• z:*y- ■ hnw.h • htif^ -. M^'\•^ ■ iim»- -i-
tatth'r'l'il? •■ Ainll ■■ y,a»' :•::]
fl • A.«!' ■• ,hi' •■■ mh-M^ •■ hACe^ft ■ il-r • to-Vhr'i ■■ ^?:"lo- ■■ h«» • fl»-?i
1. *.c^n^ ! .e-v°»A] : P. 0; {A = A, et add. ne). — 4. .e:ic> : «äv»'"/] 0 l-.e.-K. = « ';
A «' ■■ ii.c-^c. — r.. nf-nn] A n.e.' 0 n^n-ft. —8. fü^-v] > A (ar. j^a.— !). — ib. h^-vtr-n]
P, A — -fcjpfi, 0 — vnvfi (et sie infra ; A infra =0). — 9. .icrt.T'n] A hie et inl'ra .vr.'/"fi
(ar. , ^^»~.,U). — 10-11. >,-/<n'/.'Pn] 0 - -Pfi. A h-V-ljcd (vel hTr-ft") (ar. j^^^^kt). —
11. hACPVfi] P hl\r:\ A >.C.fV'fi (vel hc"? ar. ^^^.jIj^^I). — iY-. (o-ih-n'i P. O. A — »»>.
notre Dieu et notre Sauveur Jesus-Christ dans la chair de Notre-Dame la
Saiute Vierge Marie pour le salut du moiide. A Lui gloire pour les siecles
des siecles! Amen.
[Salut ä ta naissance, dont le mode est eleve
Plus que la naissance des justes ulterieurs et de ceu.K qui ont precede!
O Seigneur, puisque nies membres sont malades par la secheresse du
peclie,
Que la pluie de ta misericorde se repande dans mes muscles,
Et le sang de ton c6te dans mes nerfs !]
En cejouraussiestlemartyre desaint Athanase, eveque (et)martyr; aveclui
(furent martyrs ses) deux serviteurs, appelös Gerasiine et Theodote. On accusa
Saint Athanase aupr^s du roi d'avoir baptise la iille du general 'Antoniqos.
Le roi Valerien Varreia.; {Athanase) confessa devaut lui qu'il etait chretien;
f621] 29' NAIIASl'. T. SF.PTKISIBRK). 417
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AhA : Tö»- : (WicMh ■■ htn* • .e.'iinc • ^•'j"/h. :•::
2. fflooiv.] P. 0. A — «.. — 3. °/n..e.] P. O. A — f. — ib. ■jcrt.f-fi] <» A.Krt , A .iCft '.
— iö. iiyr.v"] A im .
(le roi) lui intligea des supplices nombreux. Lorsqu'il n'eiit pas reiiie le Clirist,
mais que sa foi eii lui eut augmente, (le roi) ordonna de lui couper la tete par
le glaive. Pareillement, il infligea de grands supplices ä (ses) deux serviteurs
Gerasimf et Thcodote; il les flagella et il les crucifia. Ensuite, on coupa leurs
tetes avec (celle) de saint Atlianase. Ils regurent (tous) les trois la couroune du
martyre dans le royaume des cieux. Les fideles donnerent beaucoup d'argent
aux soldats et aux licteurs, qui les gardaieut, prireiit les corps des saints, les
ensevelirent daus de beaux vetements, et les deposerent dans des chässes.
II apparut d'eux des miracles et des prodiges nombreux. Que 1(^ Seigneur ait
pitie de nous par leur priere, et que leur benediction seit avec nous! Amen.
[Salut ä Alhnnasc. porteur du nouveauvan,
A Gerasiine et ä Thcodole, (tous) deux serviteurs de Jesus,
Qui ont pratiquc l'ascetisme sans peur!
Lorsque la resurrection se fera pour eux qui sont endormis dans le Christ,
Qu'ils nie fassent reposcr par (leur) invocation dans la nouvellc assemblee!]
[En ce jour aussi est le martyrc de saint Ireiiee, eveque de Sirniium. On
'.IS LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [622]
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6-7. j^rft-n. — <i».ntfH-"iti] > P. — 11. .fm«?"}»] o — «r».
arreta ce saint ä la premiere lieure de la nuit, et on Tamena au tribunal. Le
jiigc lui dit : « Sacrifie aux dieux. » Irpuec dit : « Pour moi, je ne sacrilierai
pas, car moi-meme je crainsle Seigneur. » Lejuge ordoiina qu'on le submergeät
dans 1<' lleuve. Etant parvenu sur la rive opposee, il 6ta son vetement et pria
le Seigneur de recevoir son esprit, de garder son peuple qui (habitait) dans
Sirmium. et de donner la paix aux eglises. Puis il dit : « Je crois en toi, mon
Seigneur .Ihus-Chrlst, et je t'implore, alors que je souffre. » Aussitöt, on le jeta
dans le fleuve, el il fut couronne. Que sa benediction seit avec nous pour les
sieeles des siecles ! Amen.]
[.le dis salut ä h •iie.e, eveque,
Pere de nombreux milliers !
Lorsqu'on l'eut subnierge dans le fleuve sans rame,
11 s'ecria, en disant au juge incirconcis :
« Je te supplie, que ma mort soit par le glaive! »]
[En ce jour aussi est la translation du corps AWhba Jean Jp Petit au desert
de ScPtp. Ce (saint) etait apres sa mort au couvent de Quphriu, c'est-.i-diro
r623] 29^ NAHAS^. (5 SEPTEMBRE). 419
iPttm : 4».«}.ft • hn ■• h'i(n'iV'fl • (nfitt • ViV ' (l^'PrtA.l»- ■• A^H .- ?',h"ih ■■ A.
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A4"i.ft ■ M ■• Vth'iii •• oihmi •■ htm : (P,^«mifiv^. ■■ (DyA'/.^y:}^ao' s Mhhi.U' ■■
3. ,hi] > p, A m,hd.. — 5. %«7H.Mi/h.f:] o «o-v^n : 4..s.n. — 6. ^.n] A n. — 9. rt>->,i; : a»
ii-V] ita P el O ; A — t : — >. — 11. 7,a] P. — 14. M:n-] ita P et O ; A — »■.
au desert de saint Abha Antoine. Lorsque ce fut dans les joiirs d'.l/)/w Jean,
patriarche de la ville d'Alexandrie, ee (patriarche), du nombre des Peres les
[latriarches le quarante-huitieme, alla au desert de Scete. Les saints raoines
lui dirent : « Nous voulons que le corps de saint .46^« Jean le Petit soit dans
Teglise diAbba Macaire, afin de nous prosterner devant lui. » Aussitot, la
gräce du Seigneur le remua ; il ecrivit une lettre de ses niains ä un superieur
do monastere, appele C.osme, et (il envoya) avec lui un vieillard du pays de
Queheni. Lorsqu'ils furcnt arrives, il ne leur fut pas possible ä ce moment-lä
(de s'acquitter de leur mission), car le corps du saint etait garde par les Mcl-
cliites chalcedoniens, qui demeufaient dans le sanctuaire. Le superieur du
monastöre et ceux qui etaient avec lui reconnurent le sanctuaire, (le) remar-
querent, s'en retournerent, rencontrerent des hommes lideles (et) orthodoxes,
qui denieuraient dans la ville, et leur raconterent la raison pour laquelle ils
etaient venus.
Peu de jours apres, un juge d'entre les princes des Arabes fut prepose au
pays de Quebeni. C'etait l'ami d'Ahba Michel, eveque de la ville de Quelzem.
Le patriarche ecrivit une lettre ä l'eveque au sujet du corps de saint Abbii Jean,
et (lui) ordonna de machiner ((juehjue cliosej et de pretcr aide ä ses servitcurs
420 LK LIVRI' UV SYNAXAIRE. [624]
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"h^^urao- . 6iöi>v5. : Jin'/n •• ?i'/ •■ hiA'^: •■ hnh ■■ ai'ti'i' ■■ (!.'/" •■ hCft-Jryj ■■ fl»
?ilr.p.f: •• n-/: ■ mi: •• A-a,!- : mi-n/. •• a*lh\' ■ "/A'ß ■ i\\\t"> •• ?iHH ■ »n>)„'}'j :■.
flJV/*'h. •■ r'Pit- •■ hM ■• V'.Wih •■ loM' ■• rtHlKVIi. ' 'Wl •• TM: '■ (Oh'ri)? •■ -h
1. cn>>li'>1-] P ö»h»'W. — fl. fl>.('.y"»>H] P m.ß-nW/h- (V). — 16. flJin»Wi^'P^] Q maoVh-V^.
les vieillards-moines, en sorte qu'ils transferassent le Corps du saint (loin) des
mains des heretiques. L'eveque se rejouit dune grande joie. II raconta cela
au secretaire du juge, son ami; le secretaire le raconta au juge, et voici quo
la deputation des vieillards-moines alla (vers le juge). Le secretaire dit :
« Comment trouverons-nous un pretextc, alin ((ue les nioines entrent dans le
sanctuaire? » Le jugP dit : « (Ju'on revete les moines sur leurs habits des
vetements des Arabes, et qu'ils viennent avec nous au sanctuaire! « On fit
ainsi. Le juge partit; avec lui etaient de nombreux cavaliers et Arabes, (et)
avec lui (aussi) etaient les vieillards saints du desert de Seele; ils arriverent ä
Quehem.
Le juge dil a Fevequc melchite, qui siegeait dans le sanctuaire : « Fais
sortir tous tes hommes de Teglise, et nc laisse aucun d'entre eux, car moi-
meme je veux entrer dans l'eglise et y demeurer cette nuit. » Cet impie fit
comme avait ordonne le juge. Les vieillards-moines prcparerent leurs ani-
maux au dehors de la ville, entrerent de nuit et prirent le corps d'.4/;/w
Jean. 11s s'en allerent et parvinrent au (Utire, et de \k au desert de Scete.
Les nioines du couvent dWhha Macaire sortirent et allerent ä la i'encontre
(du corps du saint) avec les croix, les evangiles, les torches, Tencens, (et
au milieu) dos psalmodies et des chants. Ils Fapprocherenl aupres du corps
iii
[625] . 29'' NAHASl^. (5 SRPTRMBRE). 421
«^Ü- ■■ wW/fi' ■• '\»>rt.i»- ■ {i'iW.:M' •■ MVM- ■• «i'l'P.rt- • 0)7.1/. • ('.'l-vn-fl • m'n
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II- •• 'j-h'/v-'i- •• iofm"i\\/.-'v •■ -nu-yi' ••
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fi • hn •• i'-wrjfi ■• flJrti.f. ■• ^'.p."?.!»- •■ flimA.!!- ■■ h,Kt\ •• «r-JiOl' • fli.nn-:"'^ •■ ?i
'rAy.*v ■ (;i/. = ?»rtiT>.f.t:,e = fl»?i'riff-A- ■• -nrh./. ■• ^-nx- • r»Jii»"i- •• r'^o- •■ a
*s.fi •• fl»/.hn ■• 'P-fiA-A ■ nmv. •• n+A-i- ■ ri)'jn/.h ■ hrM- •■ ronhe : nJi
P : <ro^/. :: in{l{\ : \\W'\' : /".Jll- • JlV • V'^.P.^ifr : OttS' •■ (OM' : n.'f" • hCft
4. fl»tVfl>] P am. a». — «6. Hh.ri'/ = — miiV] P, O; Hin» i Vi : VV. — 12. fl>-nH-:i'V] P, 0,
de Saint .!/'/«( Mdcairr. et tous les moines implorerent sa benediction. Ils repan-
direnl sur liii des parfums nombreux, et ils celebrereiit (le saint sacrifice).
Au moment nü fut chaiitr r^vanoile, il ajjpanit un (graiid) miracle et un
grand prodigo : Teglise tont ciitiere brilla d une himiere Celeste, et exhala
nne odcur de parfum siiave, comme il n'y eii a pas de pareillc. II y eut iiiie
graudf joie. II demeura au couvent d'Abba Macairc pendant sepl jours. Ensuite,
on le transporta et on l'amena ä l'eglise. Les moines, ses fils, allerent ä sa
reneontre, comuie les Hebreux allerent ä la rencontre de notre Sauveur,
criercnl dcvanl hü, en disant : Beni est reltii (iiii ricnt au noiit du Srii/neur. et le
dcposereiit daiis son sanctuairi'. II y eut par hü de nombreux nüracles et
prodiges.
Apres la mort dWhIm Jean, Miha Murr, le patriarehe qui etait apres lui,
nionla au desert de Seele, cnli'a dans Teglise de saint Abha Jean, et so, pros-
terna devant hü. Avec hü il y avait des eveqnes et beaucoup de nobles
de hl villi' A' Me.randvie et de toul 1(> pays d'Egypte. II decouvrit le Corps du
saint et il le tniuva enveloppi' dans des fibres depalmier ; il implora sa i)enc-
diction et il versa des larmes aineres. Lorsqu'il decouvrit le corps (du saint),
i! V out un grand (coup) de tonnerre dans rcgiise, et Ions les gens tombcrent
15
422 LR LIVRE DU SYNAXAIRE. [6261
-iijfi ! fl)fl).e.«i! • tM'on- : rtn?i • ny.'i.n •■ mwici'v •• (»a.'I« : ääo> ■■ "'Uw •■
f">'i/..f\'ll •■ tni»yM9* ■■ A'>sn •• h'i\l ■■ i'.llA- ■• M/Vi'Jh •• y.»"*; -. «PA.A ■• afMl
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'W ■■ '/'■•A'ui'" •• rtJ^iW/iAh •• hnyi' •■ ^n/'.i-'i- ■ »»rtiih ■• •/y."Vi'i- ■■ lA-öi- ■ m
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8. n<:»i^] P — ^ti. — //'. Aflo-v"//"-!-] P — /'"-Y-n. — 11- wi>»ifi] A U/h . — 15. h.^>i^*]
A >i..P.^MIH-.
d'epouvante et de peur. Le patriarche remit sur (le saint) le cilice de fibres,
et rensevelit dans de (fines) etofTes, tandis qu'on glorifiait le saint dans des
chants spirituels, et qu'on le celebrait, en disant : « O (toi) qui as ete la nuee
legere, et (qui) as porte la pluie (de la grftce) de TEsprit-Saint, tu es alle au
pays de Bahylunc, oii furent les trois enfants; tu es retourne ä la ville d'AIexmi-
(Iric par la puissance de l'Esprit, qui se trouvait avec toi; en outre, tu es
all6 ä Quelzem ; tu as detruit les temples des idoles ; tu as pröche la foi droite ;
tu as "-ueri les malades ; tu as fait sortir les demons ; tu es retourne ä ton
herilaa-e, car tu es la demeure des benedictions, et tu as ete pelerin
pour le royaume des cieux. « La translation du oorps de saint Ahim Jean
le Petit eut lieu en l'an 520 des martyrs purs. Que le Seigneur ait pitie de
nous par sa priere pour les siecles des siecles ! Amen.]
[Salut ä la translation de ton corps vers l'edifiee (que) tu avais construit,
Jean le Petit, grand par tes ffiuvres !
Lorsque (tes) iilsont songe ä t'ensevelir dans de beaux (babits),
L'eclair les a empechcs d'enlever
Le vetement de lapauvrete, le cilice, qui se trouvait sur toi.]
[627] SO" NAHASft (6 SEPTEMBRE). 423
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r/n ■ h.y.-n/\0' •• vd.yi- ■■ '/'.f.chö"- - flj-ivru' : hä'J'I" ■■ r^chv- •■ APv/rjft ■
3. Xl..«] P. 0. -- 4. -/fmö] P rmK. — /ä. •,n.nl P. 0, A — yh-. — ib. i->nf] P,
(>. A m\- . — 7. n'l!<.<!-^-] P, (). A <M'-<!-1- (0 — /S-'V). — «6. iir-V] P. 0, A — > (sie).
— 8. flJh.ntr'y. : 'i:<{,.fi:iro»-] P, 0, A fl>h.'i:^^1- : nW-ir«"»'(A Vi"). — 12. fhYiA»] A r" ■■ f' (bis ;
arab. seniel).
All nom du Pt-re, du Fil.s et du Saint-Espril, uu seul Dieu.
I.ECTURE nu ;50 NAHASK (6 septembre).
Eu ce jour mourut le grand prophete Malaclilc. Ce juste fut le dernier des
2^i prophetes; il ful Tun des douze petits prophetes. II prophetisa ä Tepocjue
du retour du peuple de la captivite de la ville de BabijJonr ä Jerusalem. II
reprimanda los enfants dlsrael au sujet de leurs transgressions envers le
Seigneur et envers sa loi. En outre, il les reprimanda au sujet des sacrifices
d6testal)les qu'ils offraient. EWx-memes nc donnaieut pas la dime de leurs
biens, ni les premices de leurs fruits, comnie leur avait ordonue le Seigneur.
Le Seigneur profera par la langue de ce prophete des admonitions aux fils
de rhomme. II leur dit : Faites la misericorde ; donnez Vaumöne et eprouve:-
nioi par le dun de la dtnte et des premiees, et moi-meme j'ouvrirai pour voits la
jiorle du riel; je ferai descendrc pour vovs les beru'dietions, jusqu'd ce que votis
disiez : Cela nous sußit ; et j'empecherai le tarel, la inile. la Icif/nc cl le rcr de
manijer les fruits de votre terre'. Il prophetisa au sujet de la mmiuc de ,lean-
Baptiste devant notre Sauveur, et au sujet de la veuue iVElie devant (le Clnist),
1. Mal. 111, 10-11.
'i2'. I,F. MVRE DU SYNAXAIRF,. • [628]
II • ii'fT.Ji"v.'/- •• "iM" •■■■ «»'iviiv ■• nh'H- ■ fi-tt/.i' •■ l'/'in^-h-f.ö'»- = a^a'i'ä- :
lflf[9" •■ Ah •■ ö»A. ■ '/"4"P"7 I
Air?/. •■ <i.(:"7 :•: 1"
1. n-ri<:t] P, (> r'tii:-!-; A r'C-il- (ar. ^^C). — 2. posi -vx^h-v P, 0, A /nid. nu¥¥
(ar. = A). — 3. fOC-t} A, 0, f". — ib. mfl^fUnKao.^ A — min'. — 4. ni.^fr] > A (ar. 4j^-*~j).
— ib. mt!.t\i\2 P, O. A om. m. — 7. A*.S-n •■ ho] P. 0. A rthM. — S. <f.<C"V] P, 0, A «f.C^.
de nouveau, ä la fin du monde. II jirophetisa au sujet du brisement de l'orgueil
des Juifs, et il leur revela qu'il y aurait sur terre des peuples purs et justes,
qui oflViraient au Seigneur l'encens et le sacrifice, et qu'il les agreerait.
Lorsqu'il eut plu au Seigneur dans son ascetisme, et qu'il eut acheve les
jours de son prophetisme, il ömigra vers le Seigneur, quil avait aime. Que
Ic Seigneur ait pitie de nou? par sa priere, et que sa benediction soit avec
nous! Amen.
En ce jour aussi est la memoire de saint Miha Moise, eveque de la ville
de Faramd. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et quo sa bene-
diction soit avee nous! Amen.
[Salut ä toi, Moi.sr, candelabre
De la ville de Fdruniä!
Orne nion cou d'une gräce de ta gräce ei d'un eclat de ton eclat,
Comme dun collier et d'une chaine,
Afin quelenncmi de mon salut, le Persccuteur, soit cpouvante.l
10
[6291 30'^ NAHASfi (6 SEPTEMBRE). 425
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1. Tili] !• i>-/ : ■\^\-m.. — //>. ■ihj'"^:] P — ^^■ (sie). — 2. A,«^] P. — «6. <B>.r:hi-.
P mhjuc . — -1 'nK.-n<-<c] P; A rt'-n . f^ >,"/ii.>i-/] P \"\\\>i ■■ >..pft-n : iicn-Pfi. — ii. >i
>.flA]> A. — 12. h.frt-ft] A v;ii.>, = \: ■■ iir.fipn. — //' Ahr.-'ih.ri] iia A. I'. <» — h.i»-.
[Ell ce jour aussi Aradre fit uii miracle, lorsque Notre-Seigneur lui apparut
sous la forme d'un pilote, et lui fit voir le plan du vaisseau spirituel. Andre
dit ä Notrc-Seigaeur : « Fais-nous monter dans ton vaisseau, mais nous
n'avons pas le prix du passage, car Notre-Seigneur nous a ordonne de ne
pas porter d'or ni d'argent dans nos bourses. j) Notre-Seigneur dit ä Andre :
« Puisqu'il en est ainsi, montez dans mon vaisseau. » J nrfre et ses disciples
monterent dans le vaisseau. Notre-Seigneur ordonna ä Tun des anges d'ap-
porter trois pains; (ränge) fit ainsi. Notre-Seigneur dit ä Andre (el a ses
disciples) : « Levez-vous (et) mangcz du pain, afin que vous puissiez sup-
porter les flots de la mer. » Andre fut ctonne. II lui dit : « Que le Seigneur
te donne le pain de vie dans le royaume des cieux! » Les disciples d' Andre
ne pouvaient pas parier, (ni) manger de la nourriture par suite de la peur
des flots de la mer, car ils n'avaienl pas l'habilude de naviguer. Jesus dit
ä Andre : « Dis ä tes disciples de descendre ä terre, car je vois qu'ils ont peur,
ou bien instruis-les par unc parolc doucc;, afin qu'ils n'aiont pas peur, puis-
que lu es le disciple du Seigneur; cn eflel, voici ({ue le vaisseau s'eloigne
de la terre. »
Le Seigneur Jesus s'en alla et se mit ä gouverner le vaisseau. Quant
426 LR LIVHE DU SYNAXAIRE. [630]
(ro»»- : (n^yi^ipav : f{hi:y,hjh '. r»j?.Ä.A. : iiAn- ■" «i^n •• äaf ■• Tö»- ■ hn-
•vn ■ h-zii» : <»i'.n.rt" •• h"'n ■ vi.>jp = kh- ■■ 'irv. ■• anitt", ■■ vjy.vi- : n.ii
jrTivy, ■• hin ■• '»-/fr : to'tii' • n*7ir: •• '>'iv/">»'.n •■ ö»'IV. ■■ «»nrii-i: •• hh"« • /. 5
frh. : hi'V ■ t\hr]\\,Ki -• hst\t\ ■■ sw.Mtx ■• ^^«n/.'fti •• (\m: •• loKnrh
* A 155 a «i^ö»-/»'h ■ ■hnw.ix •■ hsti-h • Ah'KfrCjPft •■ <D^.n.A" ■ ri/.!: ■ /.frh. ■• A?i
* 0 78 a. «IH,?» •• n?i'}'l' : i»"'>'l" ■• hji'.U-.fr ! hSh9° "l- • {\i\Sii-t\ •• h^/n : fl»A^ ! ?»"?ll.K lu
•nJi.t: : fl>->il: = «'('.n.A- •• a^-M' ■■ anh •• hha« ■• ix-iti"! ■ \vm : in/. • nii-:'' •■
•i-Ä^'Y ■• fl».f.ii.A" •• ?i'KP.(:.ert •• hto : h-i'f • hi*''i- : Av • h«» ■• hin.h-nth'i: ••
ö>-h'|: : flj?n/. • ■nil-;'» = 'Jhi''V.-h ■• uKI''i"M:. = A^ö>-<i'> ■• hi*-l- •• ^d^.'>-i.-
1-2. tir)-.e ' -vpöo] A -v' : ti ", 0 iiflÄ ' "ivr. — 3. v-^] 0 0 . — -'i. mh.cK.in]
A <Bhy.vi(ni]. — 5. <Dn,-hf:] P oA-t*. — 10. h.v>,i^>] P •h.wr-i-. — 12. a).ßft.H P mjt.w
A'. — «Ä. Vif] P T.-!-"-. A >iV>. — l'i- fflAWi'/Ji'i"/] P ortz. ft; 0 oin. a>. — ii. ©»ö»-»?',]
«m P, 0; A — >. — 14-15. A?°Ä-] P. A — Ä.
ä i?idrp, il instruisit et encouragea sos disciples; il pria daas son coeur.
Lorsqu'il eut prie, (ses disciples) s'endormirent d'un pesant sommeil. Andre
se rejouit au sujet de cela. Puis Andre revint vers Notre-Seigneur et lui
dit : a- Vraiment tu es un maitrc; j'ai navigue quatorze (fois) sur la mer, (mais)
je u'ai pas vu (quelqu'un) de pareil ä toi pour gouverner. » Notre-Seigneur
Jesus repondit et lui dit : « Pour nous, tandis que nous naviguons sur la
Hier, nous sommes tourmentes coutinuellement, mais parce que tu es le disci-
ple de Notre-Seigneur Jesus-Christ, la mer te connait et eile n'eleve pas ses
ilots contrc toi. » Andre s'ecria d'une forte voix et dit : « Je te benis, ö mon
Seigneur Jesus-Christ, car je me suis entretenu avec un homme qui te glo-
rifie. »
Le Seigneur Jesus repondit ä Andre et lui dit : « Expose-moi, (ö) disciple
du Seigneur, pourquoi les Juifs ne croient pas que Jesus est le Fils du Sei-
gneur, et disent qu'il est un homme, car nous avons appris qu'il a fait d(!
nombreux miracles. » Andre lui dit : « Oui, mon fröre, {Jesus) nous a revele
qu'il etait le Seigneur, et il a fait de nombreux (et) d'innombrables miracles : il a
ouvert les yeux des aveugles; il a iait marcher les boiteux; il a fait entendre
les sourds; il a ressuscite les morLs; il a puriüe les leproux; il a change Tteau
[631] 30« NAHASft (6 SEPTEMBRE). 427
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1. -i-nftl- ! Y"!°«»>-] P ai''VA"7ft ! »•>. — 4. (1 — mn] A mii.e; •• <o>.An. — ib. il>'"A
Vi«:».] P ».e-'A . A o/«. II. — 8. «oy-firt.l'] 0 — A,ih; A m. ^ .S-9. — «..<;•'/] I* — V-I-. — «V>. m
^^.Irii-d] P o/n. m. A <D,"h . — 10. n«;»«»'' = ri.^] P n();J!^" (cf. Dillmann, Lex. aeth., col.
865J. — 13. ttix-t^.l 0 rt , A lin'"/.i'^-.
en vin; il a pris cinq pains et deux poissons, et il a ordonne ä beaucoup de
gens de se coucher sur l'herbe, en sorle que l'herbe meme etait pour eux
(comme) du pain, et qu'on a mis de cöte de nomljreuses corbeilles de ce
qui restait; avec (tout) cela (les Juifs) n'ont pas cru. » Le Seigneur Jesus lui
dit : « Est-ce en public qu'il a fait cela, ou bien en cacliette? » Andre lui
dit : « II a fait certains (miracles) en public et certains (autres) en cachette.
Mais tu me sembles me tenter. » Le Seigneur Jesus lui dit : « Loin (de moi)!
Raconte-raoi, mon frere, car mon esprit se rejouit. » Andre lui dit : « 0 mon
fils, que le Seigneur accomplisse pour toi tonte oeuvre bonne. Maintenant donc
ecoute les miracles qu'a l'aits Notre-Seigneur.
« Tandis que nous marcliions avec lui, (nous) ses douze apötres, et qu'avec
nous il y avait beaucoup d'horames parmi les princes des pretres et parmi le
peuple, nous parvinmes au temple. Notre-Seigneur vit deux etres, Tun ä la
droite du temple, l'autre a la gauche du temple. Notre-Seigneur dit :
« Voyez-vous que c'est l'image des Cherubins et des Seraphins, qui sont dans
« les cieux, (image qu')ont faite les liommes sur la tcrre? » II se tourna vers
un etre, et lui dit : « A toi je te dis, type de Timage (qui represente ce qui)
« est au ciel par le travail de Partisan, detache-toi, descends de ton endroit,
« reprimande les princes des pretres et expo3C-(leur) si je suis le Seigneur, ou
/,2S M: 1,1 VUK du SYNAXAIHK. |6321
KU.'/ ■■ 'I'-Jä-I- •■ WP'/.n- •■ r»WlUl' ■• iK/" • A-tth ■■ «»lll. •• t^hnf.'i '• hff.üü: ■ H
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hnrJ».(: :: «in'/.A •■ WH' • mi/,e,r/i>ftA" ■• h(.v/»ffD||- .• h-pj-.'!- •
Vi/.h<^- : fl»'|ilA<«.3n«»- " «».iMLA-V ■■ A.,''"/ ! JiiJ'.''l' •■ riih,i',ii-.e.- : iirt : iii)
/"/. „el- = (nat'hu • t'.-'iv«: •• n^,f.'i; ■ /.hn ■• A^'fif.'/'/' •• hft«" •■ 'nii-'V ^ »»v
<>A.JJ- ■■ Ji!»"« • ri' • ^ncv"/' " fl»'|v'»Ji'.ni •■ h1\\.h •■ /i.Prt-ft •• 'Vfl •■ hTJ:'!- !
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C'/r* •• hwn ■ j?.iJ.Ah •• »Ar/ih" •■ Artnh ■ hrvT/A- ■■■ «»H/.rtfh ■■ hi:i\ •■ Vi 15
2. fl)ftriö.<iv] P >i-(Pi-v. 0 rthiisv. — 3. rtnn>i] A Ahsy". — 6. >,.,e.-»i.mi-] P, o, .e". —
.s. Hfl«-»-] P Afi . — 10. ftrt,*-/] P Art.+. — ih. (»viuA-«»-] (). A<D.eft. (P, 0— a-). — 10-11. ->
^««Cliö»-] P H> '. — 11. A..'n]PrtA. . — 12. «DiD-vi;] iVrtPetO; Ao/«. m '. — 15. .p.il.Ari]P,eil,.
« si je suis un homme. » Aussitot, l'etre bondit, parla comme un homme et
dit : « 0 Juifs, insenses, ä qui votre propre aveuglement ne sufTit pas,
« (puisque) voiis voulez aveugler les autres, comment diles-vous que le Sei-
et gneur est un homme? C'est lui qui a fagouiie l'homme des Torigine et lui
« a donne son propre souffle; c'est lui qui s'est entretenu avec Ahruliam et
« qui a ramene Jacob ä son pays; c'est lui qui donne la benediction ä ceux
« qui l'invoquent, et prepare le supplice pour ceux qui ne lui obeissent pas.
« En verite, je vous (le) dis, puisque vous-memes vous avez renie le Seigneur
II et avez change sa loi, pour ce (motif), voici que vos synagogues seront de-
« truites et deviendront des eglises au nom de l'Unique, Ic Fils du Seigneur. »
Ayant dit cela et des choses semblabics, Tetre sc tut.
« Nous repondimes aux princes des pretres et nous leur dimes : « Croyez;
« voici que l'etre vous a parle et vous a repris. » Les princes des pretres et
les Juifs nous dirent : « Ce sont des incantations; c'est lui-meme (qui) parle.
« Oü a-t-il renconträ Abraham? En eilet, nombreux sont les jours, depuis
« qu Abraham est mort. » Le Seigneur Jesus se tourna vers l'etre et lui dit :
« « Puisqu'ils ne croicnt pas que j'ai parle ä Abraham, va (et) dis ä Abraham :
« Ainsi te dit celui qui a fayonne Ihoninie depuis la creation et celui qui t'a fait
« (sonj ami : Leve-toi; sors Loi-meme ainsi qu' /saac et que Jf/co/', lesenfants;
in;« .'.0' NAIlASh; c, SKI'lIvMlil'.K . 'i29
/"?. ■ («Ih •■ h'i'l' •■ aiff.l\,h^ •• «».e(i*n VA'.^\\ •■ mio- • onJA'i.J'''"- : AA
•l'J/"h'l- •■ Mn ■ ')/»K • •d'M •■ w,Wj\' : ay-M' ■• 9".p.V. •• W/i •■ Wl •• «».«i«
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^H.^^ ■■ ("öh- • iVne^dö»- : hTtn-til- •■ »"fi'tti: ■■ «'.f.ltA'P ■• 'VH •■ '/»V- = M»"
rt»-fl'l;'IV • »««.S"»!. " tnhiit-/"h'\- ■■ «»l-n.A-ö«'- ■ l-^i.S"!!- •■ W ■ r^flfl»- •• i/<1»'il
•ri •■ f"h'M«"rt • '/v/of riv ■• ?irth •• 7.». ■ ■l'^"/^. ■••• mAn •• rt'/'W- • i/'M- • Oh. •
(ii-Af- : f">.'l'-n/Aro»- : (UM- ■■ thttiO' •• i;"AA.y : f\i\*P'/.-l- •■ 'Trll •■ A.+> : »ii;v
ut'tx9"]i •■ .CILA"«»- ■ h1\\.h •■ h.Vf\'fi •■ tihttoi- : M- •• at'tii •■ oi'h'iYiti»- -. lui-
Kh')'"!' • ö»n • IIA*'.}', ■• n;n/. = nih:!« •■ ?ilii.h> •• ?i'/'H.vm-Vhh •• >.hVf •• mh,
'ilnA ■• hnrc-^' ■•■ mhai'/"h •■ hnw.Wi ■ A.eA-A ■ "ncMtx •■ hhA •• h''in':
■I- ■■ rt-A" ■ Vi/. ■ 'in-Ä •• miff-A" •• v-j/. : ■/.e.'^s''"i- • rnnriri-- •• Anifl.-n ■ 'i^i'r : v
n: •■ ?hlnti" ■■ «»AÄ-n.e.rt ■ A?i'/» : v«:}" •• /..eM»"'> •■ ^/"J/^.rt- ■ ?»ftli •• h««» •
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1. <»llA'i:>"rt'-] A 11 (O '>w^ <(»•■/(»•). tl. ll.Vlin] P, 0 cw II. — S rt..-»-"/] 1* rt.'l-.
II. iii] P, A. — i'i. Mcftpfiio in.i'.ii.rt". //' >,"ir'c:r'] l' >i>,y" . — il>. posi h.v<\-n I*.
'/(/</. )i(-.n-r-n. — i4-ir». »."/yc/t] P >,>,y" (O >,«a = h> = »ca»). — Ki. vmmvI A y-iv^-v ■■ m
« vcnez et n'priinaiidez les princes des pretres, afui qu'ils saclu'nt que voiis
n in'avi'z coiinii. » xVyant entendu cette parolo, Tetre se leva, alors que nous (le)
Yimestous, s'eii all.i dans la terra AeCanaaii. au timilieau dWliralKiiii, et appela,
i'u se tenant debout, au deliors du tomhcau, cnrame (Xotre-Seigueur) lui avait
(lit. Aussitöt les douzc Peres sortireut du iumlie.iu et lui dirent :' « ^Vrs Icqucl
« d'entre nous as-tu eti'" cnvoye? » II repoudit et leur dit : » .l'ai ete envoyevers
B les Iriiis Prri's du peuplr. ( hiaiit a vous, retouriiez (ä volrc lieu) jusqu'au mo-
» mcnt de la resuiTediou. » Lorsiprils eureut entendu cela, ils eiitrerenl dans
leur tombeau. Les trois Peres s'en allercnt avee l'etre vcrs les princes des
pnUres cl les .luifs. Ils les rcprirent et ils leur exposerent que (Jesus) etait
le Fils du Seii;neur. Puls le Seigneur Jesus dit aux Peres : o AUez dans
« votre lieu rt diirmez. » II se tourna aussi vers l'etre el lui dit : « Helourue
" dans ton lieu. » Aussitöt, il (y) retourna et son etat redevinl coinme an[i,i-
ravant. Ayaut vu cela, les princes des pretres iie crurent pas. II y a beau-
coup d'autri's (iiiiraeles), qu'a l'ails Notre-Seigneur, que (ceiix que) je t'ai
racontes, ö mou frerc; lu nc pcux pas les saisir. » .Xolre-Seigiieur Jrsiis-
i< (^.lii-isl repcindit : « .le piiis saisir tont expose cache (;t loul cxpose de fol.
« Cependant au sage peu di' paroles sulliscnf ; mais ä rinscnse, si on lui
«expose (beauonip de faits), son esprit ne croira pas, jusqu'a ce quil iiicure. »
i'ATii. du. — r. i.\. — F. 'i. 2ii
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<i.yjöo- : mtfWUh ■■ Ah-ziLÄ-nji-t: = ?»'>« • y.-n/\ • Ar/nAhh-i- ■ fti»"Oj"ö«»- > a
Wi'Pcy^' •■ nwA- : i/.e.il.A-h'"- • "»rt"!/* : h'iff:i:yi\ •■ /•<{./",/. • t* •• hn»» •■
2. post >,n<iioi A iet o. 0^ lu/d. c-hO. — ^ä. aooa^^i-Ii-] A — ti»- <> A«»ni'/- is/V).
5. <i>>,i'"ll : (>(l] A onnOH. I 1 .Rft.h+ : («^ö*-n] A fflA.e. ' I <nA/'. — IS-l't. .(^'VAlKn»-] P
«iu-, — 14. A>."/ii.Mi<h.i;] A a>i";h,>.v.
Ensuite, lorsque le vaisseau tut pres de parvenir au rivage, Notre-Sei-
ffiieur cessa de parliT a Ainlrr; il lit coiiihic sil dormait; il se coucha et il
s'rudoruul. .\ii(lir aussi, Ic vnvaiit, sc lourlia et s'ciidoiiiiil. Notre-Seigneur
c)rdonna aux- auges d'eniportor Aiidrr et ses disciples; ils s'en allerent et
ils las deposerent en deliors de la ville, lä oü ils voulai(Mit. Puis, lorsque
Amin'' se Tut reveille, eut ouvert ses yeux, eut regarde la porte de la ville et
eut reconnu (ju'il se trouvait sur terre. il fut fort epouvante ; il reveilla ses
disciples et il leur dit : <i Qu'a fait euvers nous iXotre-Seigneur sur la mer?
iXous ue l'avons pas reconnu, car il a transrorme sou aspect comrae (celuij
d'un homme, et il nous est apparu, alors qu il nous tentait. " Ils lui dirent :
« Pour nous, au moment oü nous dormions, nous avons vu Notre-Seigueur,
eu traiu de sieger sur le tröne de sa gloire; tous les anges l'entouraieut . Nous
avons \u Abraham, haa<\ Jacob et tous les saints; David psalmodiail avec la
cithare et avec le psalterion. Xous vous avous vus, (vous) les douze apötres,
eu traiu de vous teuir dcbout dcvaut Notre-Seigueur; douze anges etaieut
devantlui; beaucoup d'autres auges etaieut derricre vous. Nous avons entendu
le Seigueur, en train de dire aux anges : « Ecoute/ les apötres en tout ce qu'ils
tt vousdiront. » Ayant entendu (cela), Andre se rejouit l'ort, car il conveuait k
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2. «^n,.!! „■ P, 0, — /6. [just ^fft-fl A (7<^rf. iicn*n. 12. «hönc] F y.^c. — vi. (Dmf+]
A lotrit' .
ses disciples d'avoir vu ce prodige. Alors, il pleva ses yeux au ciel et il
s'ecria k haute voix, en disaiit : « O mon Seigiieur Jesus, je sais que tu n'es
pas eloiguf' de tes serviteurs ; pardoiine-inoi, niou Seigiieur, de t'avoir parle
sur le vaisseau, alors que tu nous scinhlais un liomiiie, quo moi-meme j'ins-
truisais. » De nouveau, Notre-Seigneur Ji-siis-Christ — gloire ä Lui! — appa-
rut ä Aiulrr el lui dit : « C'est moi qui t'ai apparu dans le vaisseau sous ia
Inrinr du pilote; j'ai gouverne pour toi la nier, afiu que tu u'cusses pas peur
et que tu iic fusses pas epouvante; moi-meme, jeme trouverai avec toi dans
tout Heu oü tu iras; que ma paix soit avec toi! » Ayant dit cela, il (re)monta
au ciel, daus une grande gloire. Andre, lui, poursuivit soncliemin. Quelabe-
uediction de cet Apötre illustre soit avec nuus pour Ics siecles des sie^les!
Amen.]
[Salut ;i Andre, k qui le Seigneur a accordr
De setrouvcr avec lui, en etant monte dans le vaisseau!
Lorsqu'il l'eul reconnu, el eul reniarque son aspect,
« Tonte raa laute, qui est d'avoir parle avec toi avec orgueil,
Pardonne-la-moi et remets-(la), " lui dif-il.l
432 M'. IIVKI". 1)1' SVNAXAir.K. H>.H>]
V ! y.'tt'i • "/im- ■• «»'/Ml/.'!: •• '".i'.Ji'r.AV ■ 'rnn^o- ■ ru/nj"//"!: •• '^"ftA ■ «p-
IIH/: • <»A'I' : tlV : 4"}n : «/i'PCy ' h-llUtl ' {l'"IÖ'l- " Wi'U ■■ 'V'i-fl • »» •
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H : IM" : ,f.-iA^Vj •• «".f.'i^uH'ii • Afvh'jfi •• iiiHT.y ■ «»<<.'/•«» •• Ju/" ■• .e.,hr: •• i'^'n
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",M" ■■■.: A ■(• : S»"'/«!-!! : ll>Jlrt. = IK-ll : ll/" = >."/ll. : MI •■ mlU. ■■ O ! >>.f : ^IC = <!»»<"» !
■I- : Hi- ■■ A'^AW :.",Ain' : VA'/. — 7. <:.l'.).] <>, A ~ >l.. — l/'- >ii'"X.j] I*. <>. A O/Il. M".
— ib. post ^-.S-fi P. (t, A '/(/(/. n^hV'P^- (A 'O. -S. «B.tti-A.ini] A hini. - /6. «»({.t«»]
A toi.-ir jar. >^JlLj). — K). post ticn-Ffi P. <), A ^hW. A-(: = A-ll/hV et sie inl'ra. — 12. m
V-VVC.e'V] A ()»/. rn (P oni . >,.P.l^Ä• = <n : ur. A).
Est terminec la lecture du mois de Xidiasr. Gloiio au Soigunur Prrc!
Que sa clcnieure et .sa misericorde soii-ut sur nous, et qu'il nous doune pari
avec lui dans son royaume avec les justes et ses martyrs, lors de sa seconde
vcuue! Amen. Amen.
Auuomdu Pere, du Füsel du Saint-Ksprit, unseul Dieu.
LKCTLiuK Uli l""' pvoiEMKN (7 septembre I .
Eu ce jour est k: saiul Apötrc Eah/clnis, marlvr. Co .saiiil cHail le disciplc
de Saint Jean rEvancjHisIc. 11 etait rempli de la grüce de TEsprit-Sainl. Tandis
qu'il servait TApötro .Imn et (lui) obeissait, il dösira s'en aller avec rApötrc
Paul. {Jean) lui ordouna de s'en aller' avec lui. 11 s'en alla avec lui ä la
predicatinn; il preclia le iiom de Notre-Seigneur Jesus-<:linst ; il convertit
beaucüup de Juifs et de Grecs, les lit entrer dans la connaissance de Notre-
(i,;: 1" l'AGÜEMEN i7 SKI'TKMBRE . 433
ini:t\-f{\ •■ rt)^'r^/»*ö»- •■ Ttr'^-i' •■ WM-i-w •• «'^'w/iA-o"- •• hTif-z-nv •■ 'f\P:^'
•l- • (DWiVJlo»- ■■ AKny-l- ■ lFM.7l-/;yV'|- ■• H?i"/ll.?i> •■ \M:Mi\ ■• mVniy •• at-fi
VHH- ■■ 9"tit^i)- •■ Uao : ^o•^^ • Thfi •■ '"/i'nirof :■. mh'rii • ^^^. •• om. • t'-ft
^,^tm : i/J.e.-A-'f- • ffiAiH' • mriÄVh ■• '^n • (:/"?iV ■■ i*'V,t'.'l' = ^.Art : w ■■ h
"m.hn.h.c ■■ wMA'v: ■■•■ h^m.h'nihÄ: ■ jf.rrh/.v •• HäA"-!.- ■ nMi/.h-i-- •• f ma- •• r
1. ftyW/ini] P. o. A — II. — 2. ante •ni:t\r(t P. <). A add. h.r(ht\. — 3. n»-!!*]
P. O. A -hV-nU"^. - 4. ai] A. — 5-6. mhAMtS.*^ P, O, A (C: P. 0 add. S/t^. —
7. post ,1./. P. O (?^M. vn. — '• <f.Art] P. (>. A m^. . — 12. iii-ny"p] A in»>. — 13. avW/I.]
P OW. A. — ib. flu'»,^!^] 0 ooAli^. — 14. (!>.-/•/■ — ha»'] A {>n ■■ A>iVnft>.
Seigneur le Christ et les liaptisa du baptemc du chrisliai)isnic. II detruisil
les temples des idoles et il bätit des cglises de Notre-Seigiienr le C.hrisl.
II supporta (avee patiencc) ime graiide perseuution : les cliaines et les tla-
^'cUations, pendant de longs jours, de la part des infidelcs. Uu ange du Sei-
gneur venait vers lui dans la prison et (apportait) avec lui la uourriture
dont il se nourrissait. Ensuite, ou le jeta daus le feu; (le feu) ne le toucha pas
du tout; on le jeta aux lions: ils n'approcherent pas du tout d(! lui, mais
ils lui ürcnt des tiaresses, comme des biebis ä Icur pasteur. Puis il
alla ä la ville de Coitstnntinople; un ange du Seigneur allaft devant lui et le
ffirtifiail. Lorsqu'il eut acheve son enmbat (spirituel), f|u'il l'ut devenu ägc et
((u il fut parvenu a uuc belle vieillessc, il emigra vers le Seigneur, qu'il avait
ainie. Oue le Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et que sa benedietion
soit avec nous! Amen.
I Salut ä Eiitt/clius, qui a ete appele le conipagnon
De VEraN(/rli.<ite .Icftii, qui s'etait revetu de la puretc des anges !
Lorsque Ic juge impie l'eut jete (au supplice) ä cause de la i'oi,
I.K LIVRI'. Dl' SYNAXAIHK. fb3«l
riM-/: ■• ^Al- •■ Viv • 4"f.ft ■ nr^.i'. ■■ fi"ifi'i- • ?i'V-i)- •• A+sn •• irr: « in-i- =
II" • Ml : m: •■ tnh""- : ft,y./.. ■ -w : (/"j/. • hrtVi'j.e.cy .• «»»iv- • rt"?^/- ■• h
im : ä«».ua«h::^ : rtJi •• 'i'>/"h •• H'M: • *4.ft •■ «M./. •• Wl : »;?/. ■■ ^nh'J.f.ce •
\\im : ^.(:^,c, : r':ni'o»- -. rti.t',-i-n/.h = Ä'/'^nr«"»- •• uuiwn • v^a- : iH^v- •• A'i>;
jt"} • mhrtiUS'i •■ (oh,ir'h : rftA.i>- • wh'iWh •■ ii'V-n Ti-'i- • niÄri'ic • hü+a^ j
/*•;' ■• ?i'i-i'' •• mho»- ■■ ffl'/niMi}»' •• a>h-üK^9* • ■\^\rao- •• (ofin ■ l'.M-av- -. n
1. Vi-llfi^-] A (l>i'/l- ! ■/.•'."V M) — P). — 3. ante jiV P, 0 «rfrf. nöd. — /ä. post *«.ft.
F, 0. A iidd. +ft.n. — ib. .inte in: P. 0, A add. hO (A ow?. ^^.fi). — 4 >,y°n-n>i] P-
ü. A V-r. — 5. /!.<:] P. A »»•<.. — (i. yji.i-'] P, <> .p..p..p;'!- A y.y\/.<- (inlVa .c.v/.) (II'. Mois
de Sane, p. [l/öj. — 7. -I-Vh] P. <>. A mV . — 12. -^ILV] A «»<{/. (A "W. -nvif). —
ih. VArti*] P, 0. A -IV-AfO* (A *<"•• • >i'/"5il>). — 1 i. <n1->iy"V] P, (>. A — «"»>. —
ih. Ymo] - A.
Les lions ne purent pas le toucher, et le feu (ne pulpas) le toucher,
Car Tange, son gardien, le gouverna, (enleprotegeant) detout.l
En ce jour est saint HrsDi/. martyr, fn'TC de saint Hnr. Cc Saint (faisait
partie) desgens dela villc dWntiocIic, des gens illustres. A cause de la noblesse
de sa i'amille, de sa seieuee et de sa foi orthodoxe, il l'ut ordonne pretre. Lors-
que son frere Ahha Ifor et sa mere DMnrä furent alles a la ville i\\{1exandric
et furent devenus martyrs le 29 du mois de Sam'', ee saint sc leva et sCn alla
ä la ville d\\lri<ni(lilc, aliu de voir leurs corps et d'implorer Icur benedictiou.
II donna tous ses bieus aux pauvres et aux misercux, et il ne prit avec lui que
que trois pains et un bAton de palmier, sur lequel s'appuyer. Lorsqu'il
fut parvenu ä la ville A' Ahwandric, il s'enquit au sujet des corps de son frere
et de sa mere; on le conduisit et on l'amena aupres d'enx. Lorsqu'il les eut
vus, il versa de grosses larmes ä cause de sa Separation d'avec eux. Puis il
s'en alla vcrs le juge et il confessa Notre-Seii>neur le Christ devant lui. On
(i30 I ' I'A(;[IEMI>N (7 SEPTKMBRK). ',:!.-.
h. ■■ rt-nh • »o'/y.r"n •■ /".-»ii- •• A4"i.ft •• ^^ = irc ■ (l>^h^Uh •■ M ■ nr^.c ■
A4»s.ft : Äo : n.'^jift •• »h'ruu. ■ ii/.o'»'> •" fljfl>-(:rt->'i. •• wh'rou. •• mA,? •-
r: ! "/n.j?. ■ «»Ä'wu:}»''"»- •• fl»-ri'/- -■ "«wi -. i*.r,-^, .■ \tx\\ •■ 'Iva"'i.i- ■■ «"*P(»a •
hf •■ }x'r%\ro»- ■lh'r/.-'\- • maoi\\/..:\- ■. nw-S^- -. mi.in-t\ ■■ "/n.('. ■• A.e.-to-.e
i ■■• h-'/ii.Ä'nrh.c • ^.jpv/i/.v : riÄA-pö»- : cBn/.h-f«'»- • vuA' ■• rtiM ■• h
[rtAr • A^O •■ -nity' '■ h'il ■• I+IA • nhJis. !
1 s.n] P. (>. A m-nt. — 'i. M^] A. — (i. ^iir-v] I'. <>, A ^r"v. 7. a"Vffi] P H"?. •
A niuTfi Kpimachosj. — 2^. fliloo-'V] P, O, A — T"'/ (A nc ")■ — /&. imn-crt-X.] P, 0. A mui
r:rt¥'4. (P — M- — A ma»-"). — ih. <nA.e] P ni- . A «n-rt'.f, 0 rti'A.P Cf. pour tous ces noms
propres, Synaxarimii A/crandr., i'd. l^^drf'et, II, 298 [Corp. Scr. (llir. or.j). — 10. ^-fl,«*
t — /"niron-'] A n.|- : lirn-ft.l-V •■ inh : r' = m-fil;.)-.
raconta au juge qu'il etait le frere dWhha Hör. (Le juge) ordonna qu'on piarät sur
son veutre une graiide colonni'; aussitöt, il remit soii änie dans la main du Sei-
gncur. Knsuilü, le juge ordonna qu'on lirüläi son corps dans le feu, ainsi qne
las corps de son frere et de sa mere avec des corps) duulres martyrs, an
nombre de 88 ämes; mais le feu ne les toucha pas du tont. ])c6 hommes
fideles prircnt les corps de saint Abha llar. de son IW-rc Ahhn llrsai/. de sa
merc Di'ilurd. \r cor|is de sainte DäJmmon. de la ville de DilKn/d. le corps de
saint Abha Biinnkos. de la ville de Baramoaii, et (le corps) de Wcr.soiiiionfd,
de la ville de T<ili/(i. et les transportereni dans un vaisseau, jusqu'a ci' qu'ils
les eussent amenes ä la ville de Whsdhdsi. dans une grande pompe, et qu'ils
les eussenl dcposes dans nn lieau sanctuaire, jusqu a la fin des jours de la
persecution. Une eglise leur fut bätie; on (y) deposa Icurs corps, et il appa-
rut par eux de nombreux miracles ei prodiges et de grandes gu^risons de
malades. Que le Seigneur ait pitie de nous par leur priere, et que leur be-
nedicfioii soit avec nous! Amen.
Salut il Alihd Hc.sdij. qui a cte tue par la pesanteur
«ü M'. LIVUE DV SYNAXAllii:, (0401
'jni'/. '»A^ •• KWh ■ nr;"!- •::]
lAf\'r ■■ Ah«"- : n+A •• hfi'ih •■ uK'iy, •■■•
ü/.-ttV'i ■■ *»Ä»f"7.rt ■■ A'rnd ■■ A"?,e. •■ ö»-a->'i :•:
lO'li'f' •■ H^i'VJ •• "»CA •■ h'JH ■• .l'M'im- • '}"/^i ::=
:\e/^- •• Wi^nr.T ■• h^'A.Alrjo"- : mf, :■:■ lo
[AAi»" ■ A«»+,h.h : (lAA'l- • Mil: •■•■■
1. Mty,-^ A litt'',-. 'i. irw-S-] A IIX-S.. — 7. Ce saläm rt le suivanl manquent daiis
(). — '• HSV'/] 1* II [sic). — «Ä. ;inMn'/] P .eni-.-viiv-.
D une epaisse colonne qu on a niise siir son cou !
Alors qu'il etait riebe et qne la noblesse de sa famille etail grande,
Sauf trois pains et iin bäton de palmier
II ne prit ricn d'autrc dans soii voyage.]
En ce jour aussi est la memoirr, des saiuts' Pacomr et Sernpion. Oiie le
Seigneur ait pitie de nous par leur priere, et que Icur benediction soit avee
iious ! Amen.
iSaiul II vous, lavant faiti par la parole le don et le present (de vom8-
memes),
Spiapioi) et l^acöntr, iils de la sagesse du cli'i I
Alors que vous rt'udez son voyage trauquille au |i(irl du salul,
Gouvernez nion vaisseau, en allegeant sa chargr,
Si la tempete souleve les flots.]
I Salut ä ton emprisonnement en ce jour,
i
M\ r PACIF-MKN S SKI>TKMIil{Lv. 437
htm : HAV»» •■ Vih'ih •■ tnhf»' ■■ "J«»'Ä»« •• 114».?.^/" '■ "/fl^.'!-- :=:
•/.rV.P.7l : fil\ •■ hm-fltt •■ h'i'i- ■• h,l'n'i:"i •■ A-(: i:
h^^.'?t\ •■ '»iiv ! '»Ay. : ?«'V/" •• «»'n-'J'/ : oh: ■■ in-'h-v- ■ imum>^- •■ V'*;'i*p. •• o»«?»
A.y:4y. ■■ (»v*i*v •■ iV'ifiu- •■ uur;y. : {vr''nv,- •■ wy^iM: ■■ '/Ky'i ■■ (if'rM\s'i •■■
m\hihi: ■■ A.A/1' : chv ■■ \\"» ■■ iiy.i\,(\- •■ >./;-f- •• -//'^.A : lUx'ii' •■ ffoy-y/.i
Wtlh ■■ hfl"" •■ »iU • "/M" ■■ /i.t'.IW"''/»! " oit\i\ : 'i^U ; h'r'i'P'i"- ■■ ii> : y:'i
1. :»;] A I.. - '' Mv.Tfi] o. A •i'Cdi.ft. I' 'i-crn. — //'• <»i'"/] A. <^. (bii«i>.s.] \\
(> — .'!.7.. A .'■>■'/.. — «Ä V-'iV'i:] 1*. 0. A <o-.rV. — /V'. <n->,):] (». A >,<ii>-V-|: (P - A). —
10. ^•/"\h::H'\ 1*. <>. A — nt. — 11 «i'ViMi] I'. O. A — i>. — 12. imn ! ii.c.n.rt-] I'. o. A
HVl<n» : y, .
Pendant sept jours,
Lorsqiic Ui cus icprimande Herode. [ö] .Iran. ('\ lorsque tu l'eiis lopris
(levaiit ses grauds,
Quand il eut ('pousc cclIi' qui ne lui ctaii pas destinee (par la loiK
l-a femmr df sou IVerr l'liilijiiic puii^qu'elle cfait sa (helle )-soenr. |
Au noni du Pimt. du Fils et du Saint-FiSpril . un soul Dieu.
hKCTiitK 1)1 1 i'MirKMKN 8 septembre).
Kn re jour mourul le saiul Apoirc Tilc. a ({iii I .\))(iti(' l^'diil ecrivit une
epilre, parmi ses epitres. L"orii;ine du ce saini i'l;iit du pays de Crrfc. II etait
le fils de la soeur du juge de la ville; sa famille etait greaquc. Des son enfanre
il apprit les enseignements des Grecs et (leur) philosophie. II etait extremc-
menl savaut, doux de temperament et hon dans ses a-uvres: il aimait les
pauvres el les niiseroux. Uuc nuil, il vil, comnie si quciqu'iiii lui disait :
« () Titp rombats ponr le salut de ton ame, car ce unuule ne te sera pas
utile. » Lorsquil sc l'ut leveille de son sommeil, il Int epouvantc et il ne
v -i-s.: a
438 i.K i.ivur. DI s^^.\.\.\ll{l•;. f642,
T-fi : (»s.yh'n: ■■ rii- •■ »yn-in: ■•• "»r^ii •■ iftT"/ •■ ti-nM- ■• ».vd- : i\}\"h\.h
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/M\ ■■ IViriUt^Vo»- : ci,^".' •• "/(l.f « mh'h»«/. •• h»" : •/|'.T,"-fö»- ! AP-VV'/!
2. post >icn*n l', <». A «(^(Z. />•■■(: ■ n-ii/iii-. - //'. (ii)7<: . oy] A fai'. >U..'l >-oj^l j,\.
— 3. fflft?"'^ > n-vt] P, 0, A fl>(>n : ft : II' : thiTi. — ib. >,*<5Tn] P ji^icTfi: <). A
hYi^Tfi ( A h* ) cf. plus haut. — ib. <i)h-vn«c] P. <>. A >• . — 11. post .^•'»•tu- P «rf^. A>.°/H.).> =
11-12. <Brty""i — (n"V>,rirt] IjI'S tcxtes de () et de A soiit corroinpus et eu desordre
(() aftWati ' /J-A-hirfl»- ■■ ftV-'i'im-y'r I m9""ini--t:i>'a'>- s «>öi>"/iii<!.-/:i). ! m(\'/"0' ' :i-'\-hi}- ' rt>>"*
ll.>."/ ■■ ttm'/"0' ■■ "•/«'hf'l.'l- ' <nA.AC ■ •"/>itlA = :l''\l:th 1 rt>,°/ll.>iV : m•|•h)»•V.-l:l^ ■ <n"V>,»iA ; A A>.'7II.
>,V : «io>,AI- : <nA.A.|- -■ "1'h)it\ ' .■)•'\•l:l^ ! A7.-7II.V/ ' m-l-hr'i-i-.O- ' in-fhTnh) . - 13. ])OSt V;B"V
<r*cn». F. A '«'/'/ .!'.>.* (0 - A).
sut pas ce qu'il (allaitl faire. Lorsque la predication de lEvangile de Notre-
Seig-neiir Jrsiis-CluLsl fut eiiteudue dans Ic pays de Si/ric, et que les gens
eurent parle eutre eiix de la doctrine et des miracles (dii Christ), le jiige
du pays de Cr'ctc apprit eela, fiit ('tonne extrememenl et voiilut con-
naitre avec crrtitiide er cpiil avait appris (eu fait) de nouvelles sur Notre-
Seigneur et ses miracles. U chercha im homme sage et savant, afin
de (r)envoyer a la ville de Jrrusnicm poiir qu'il s'enquit (en prenant) des
nouvelles sur Nolre-Seigneiir et qu'il scrutät ses miracles, (rceherchant) s'ils
etaieiit (le resultat) de fantasmagories oii de la niagie, ou bien (s'ils etaient)
veritables. 11 clioisit Titc, afin de l'envoyer, car lui-menie nc trouva (personne)
qui füt superieur ä lui; il l'envoya et lui oidonua de faire iine graude
investigation.
Lorsque Tite fut parvenu ä la terre de Jnda, qu'il eut vu les miracles de
Notre-Seigneur et ses prodiges, et qu'il eut entenduses paroles vivificatrices,
il distingua entre les paroles de Notre-Seigneur et ses miracles et les paroles
des Grecs et Icurs oeuvres, et il trouva entre eux une grande difference. II
reconnut (jue la religion des Grecs n'ötait rien. 11 crut ä Notre-Seigneur le
itt43i :i l'AC.UKMKN 8 SEPTEMBRE'. «d
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I. »icft-pn 1'. A >..frt-n = VI : n-i: = fi-dJii-. (Hi = n- = n . — /^. mA>in] I', o, A - j"
ar. ;-.). — 0. im. = v>/Tfi] P, (>. A - /. ■■ Mi/.-rn d' M-rn). - li. <tom-i>^) P — ä-p. <>.
A - ,e;SP. — 16. hm. : 7«u»tl] P, A ri«>" = (V'll
Christ et il le suivil. II uiivoyn (un messager) vers le juge, le frere de sa mere,
et il lui exposa ce qu'il avait vu et enteudu en (fait) de miracles et de prodiges de
i\otre-Seigiieiir./«''.s-»s-/;/'r/.s7 — gloire ä Lui! Lorsque Notre-Seiguenr choisit
les 72 disciples, il choisit saiiit TV/r parmi leiir iiombre. Apres rAsceiision de
Notre-Seigneur, la gräce de TEspril-Saint Paraclet descendit siir liri (comme)
sur les Apötres, dans le cenacle de S\i)i\. 11 s'eii alla avec les Apotres a la predi-
eation. Lorsque Xotre-Seigneur eut choisi TApötre Vaul, Saint liU' le suivit
et s'en alla avec lui daus de uombreuses villes. Apres ([uc TApolrc Vaul l'ul
devenu martyr dans la ville de l{imt\ ce saiul retourna ä son pays de CcJ-Zc,
y hatit une eglise et ordonna des pretres et des diacres pour (sa ville) et
pour les villes environnantes. Apres qu'il eut consomme son combat aposto-
lique, il emigra vers le Seigneur, qu'il avail aime. Oue le Seigneur ait pitie
de nous tous par sa priere, et que sa benediction soit avec nous pour les
siecles des siecles !
rSaliitäloi, 7'(7(', paciiicaleur,
Serviteur de faul, toi qui fus sans latigue,
Lorsqu'(un ange) te reprit par (sa) parole et tc <lit eu songc :
V,n l.K LIVKK \)V SYNAXAIKK. '(i44|
;..i'.n'i"-'jii • Mi'U ■■ '>M. ■■ "ihr -O
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n'/:yv- : ?!'>'[• •■ iv/rjÄi- : a-i: •• "/.n ■ »'.rt.'i- •• ru,'i'^ •• vw. ■ hMiiy.r.y •■ n»n>
1MA.I»- ■• A'l'Sfi • hn • ■l:9V.i\'ti • A.+ • ^M-V ■ m-VhrvA' ■ WhMCh^'V ■
i»'t\\::i' ■■•■ aun-h'l:\h ■ hii»» ■ 4»^-^ • •I.J'V.A-ft ■■ A.* •• ^M-V ■ M\ • riKv/i'l" =
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]\-') ■■ WOWM' •■ ?«i'";'' " "»"fl-rt'IV.'l" : ö»-?.'/' •• um. ■• l/»iV •■ h'ii^i'. •■ IL-I: •• AA.
»»•i-AT*!»"'!- •" to.MT. ■■ 4";ft •• ^n •• 'i;}'V,A"ft •• •n»i':''> ■• h-nyi" ■■ incft-L-yv-t- :
(i. A,.-)'V1] \\ (► ^, " '/. — il'- rt^-et] P, <). A -I-7V-/ = m<1'.<i.n'/. s. >,i|] P, (>. A. —
//). -|:>p/.A"fi] W (>, A •kJP'i: (et sie infra). — //'. iihftl-C>iP^-] I'. A r ((» om. mH-\r'c.^
— >,Mh- s-1)).' — 11. (DirnA,v] I*. 0. Am. — l'i. iiH-:i>] A — :v (I'. <> = A).
« Combat^; poiirton äme selon le combat parfait de la foi,
(Car) ce monde passayer iic te sera pas utile ! »]
Au iiunidu Pere, du Fils el ilu Saiii1-I*";spril, un ,seul Dien.
LKcrniK m ;> i'\r.i kmicn (9 septembre).
Eu ce jour s(.iit la Mieiiioire ile Tauge gluiieux Huplmrl. archange, qui est
le troisieme des archangcs des arniees Celestes; la dedicace de son eglise
qui lui liil l>Atie sur unc ile, au deliors de la ville iVMc.riindrif, daus les jours
de Saint .\hl>ii Thcophilr. patriarclie; cl le prodigc ipii apparuf cu eile.
Voici (le i'ait, qui eut lieu sous) saint TlK-DpInk, patriarclie. Lorsqu'une
femme riebe de la villc de Rume fut parveiiue vers lui, (eile amena) avec eile
ses iils; (die avait avec eile une image de l'ange glorieux RaphaeJ, ar-
change, et eile avait (aussi)avec eile beaucoup d'argent, dont eile avait berite
de son mari. Elle nettoya la colline qui etait en face de la maison du pa-
triarche, et il apparut sous eile uu Iresor d or, comme uoiis (r)avons ecrit
au IH 'reqemt. Saint 1/''"' Tlirnphilr bäfil beaueoup d'eglis(!s; parmi elles (sc
r(;/,5i :', IVVC.UKMKN 9 SKI'TEMBUK). MI
?.i'"fl»-ftl.-frt"- • hih'l: ■■ ll.'f' : WM'liyi •■ oi'tll- ■■ ^{u'\- •■ WhVh ■■ Dl/. ■ hMVi
s':i:y •• ii/i""- • ^f"'f^h.1\ ■■ inni: • <•'{ -^.a • a.-/' • ^/»A?»lfrr = «»<*.«'"» •• /iiJÄ/i* •
m«!'.^.«^ •• An ■• l.-fV.A-rt : A.'l' - ÄÄ*^'!" ■• nh«" ■■ M'/: = AA-l* k
rnh'JH •■ i^fl»- •• tw/y.TW'i • Ji'.Ä.A\'- •■ lo-fif •■ ll./- : lF».7i/.Jt"> •■ wVü- ' n.
• -l- •■ \]i:M'S'i •■ CM.'V ■■ rti-l'rt'P'l"'l- : m-l-Oin-M- ■■ m/.h-n'l' •■ ,Vii\--l- •■ -S.n •• ri
Jiv- •• y.'iö •■■■ fiifin •■ httF' •■ T'nyy. •• hi/Aro"- ■■ Art-n?, ■ "/.n.»»- ■■ m* ■■ rt.c."i'j ■■
ilf/n : y},Ti,A ■ All.'!- •■ InCMilS'i ■■ ("Ml'i- ■■ f»>VS'9";"i • "'A.'l' : J>.Ä«^'|- : 'U\-/. ■■
(»fthM* •• A?i*'/ll.?iV • 5l(.7l-ffl • ml'in^- ■■ "itt •■ «"AMfj : VKl-L' ■• <.4 -^A • A.
10 + : «»A?t»]'|- :•■ rt»^.V}" •• ?»''/ll.^'njl.f: ■ A/;A : A«»AWr] : JfJII'C : <•«{ -^.A ■• (««»
A" ■■ n'i'?iHH -• hi\\.h'ttih.i: •■ '^.r ■■ «»^i.-i •■|in»h • ri»ou\i:\} :-. iujI"«» ■■ fl»-h'i- ••
•J'HM ■■ lO'ii 'l- '■ ffn'ilH' ■■ (»h.-l'Uat-h ■■•■ rtUO •• yti-Hlh. ■ Wat-M' ■■ y-Wl: •* It • v !2s m.
ir. rtii;A(/»'i- • y.M: ■■ IL-/- •• Tnctiiiyi ■■ i\f"'M •■ hiih •• h»" • v/«"- •■ ■\^n\^:i'■\• •• •/•
."). ,1.vwt] P. (► .1.'/HI- (A ^ A). — 7. *•/•*] P, 0 ~ "i (A A). /i. UM'] A ii.»)..
— 8. iiirt.-C] A — .•)•>. il. ante ■\h:(\*I\. P. A r/(/r/. h.Vi\t\. — II rt>i:iA = >io» : .>i.fii»-]
A (ar. ►i.J! . — 12. >,oi>V(lc.ti] P. <». A >,<"'iivii. I'.. «»»fK.] P. A «"n"/-. <» «loiv. —
/Ä. iiw-nt] P. 0 <»• - A (»)/.
ti'ouvc) IHK' cglise, dans unc ilu, qui osl an ddiors ih' la ville d'.l/r'.rr(//(/;/V. au
iKini de raiii^e glorii'ux U((]tli(i('l. areliaiigo. Milxi Tliroplu'lc, palriarclie, eii
acheva la constructioii etla consacni en ce jour.
Tandis que les fideles etaiciil i'n iiain de |iriei' dans reiilise, voici que
Teglise trembla, sc l'endit cl s'ebranla; im la tronva liätic snr le dos d'un
monstre marin paiini les mcmstres dela mer, surlcquel le sahle s'etait accumnle
et clait demenre fcrme dans son lien. I.orsqne le pas des pieds des homnn's
fut pesant sur (ce monstre), Satan Tagita, a(in qu'il detruisit Teg-liso. l.es
lideles et le patriarclie s'ecrierent conjointi'mcul, prierent Notre-Seignciir Ir
Christ et inlerecderent aupres de Fange glorieux Raphacl. arciiange. Le Sci-
guenr Tres-Ilaut envova 1 angc glorieux RapliaH (>tentpitie des lils deriiomme.
(BnjilKii'l) Iransperra de sa lance ce monslre marin, en Ini disant : « Sur l'ordre
du Scigncur.liens-toi (trauquille) et uc bouge pas de la place. » Le monstre
marin se tini dans sa place et nc bougea pas. II apparni dans cette eglise de
nombreux miracles et prodiges et de grandes gnerisons de malades. Celle
eglise demeiir.i ainsi. jusqn'ä ce que regnasseut Ics (Kaufes. (Alors), cette
V,2 l,K l.l\l!l'; DU SVNAXAIIIK. \MC>\
'/•VI/. : »>•/■ • II.V = ^n ■• i'vh'>rt •• A.'i- : ÄÄ«^> •• mn/. • 'i--ft'r'>'r'>y ■■ a
•h : n.•^ : ViCA/.yj •■ ot-M- •■ y-A/l- •• 1\öM- ■• «f'^,"?,!- • rt'HM' • r»fW.liV •• 'Kl ••
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A« ! //o«;hvl- •■ ■rill:'»'* ■ ö'-AJ- = cvi- •■ '/»^RA •■ «»'>*li>rt = hshrc - ^c^i^Ä
l/'Oi»- :: (ii?,ll,A""'»- '■ M''9C)\' •■ ti"ti^- ■■ A.I' •• ItV •■ htf» : hCM'«»" « <nM>»Ä">i
{•»O»- : VILF : <"/h'/-'l'5fJ}'''"'- •• rtV.h'nhJ''öi»- : (1?,'J-|- : :'»^.A'l- •• «»^/»>'>h/.'I' •• II
1. ante O/hC P, A add. lo-hU (O «»•>,* = h'/lM). — H. tv?«; — VvhVfi] P mllHt » *A> >
)■■/ •■ tiAII : f- : 0 lOdll-t : O' •■ IltV" ■ II. = >." •■ V-. A III- : H.' = h = f. — ")-(.. h^t] A — t. " 9. II
«AV ■■ VibiCöi»-] A (Le Synaxaire arabe oniot ce recil). — ib. m>,-nA"«»'»'] P, O. A mm. .
— 10-11. DnvJP. A— >(0= A). 11. >,-lVini]P, A V^- . (t A. —ib. iohafA'-M...in.e.
il.A->]() >.. !■. (les aulres inss. r A). — 12. •ilil';i-V] <». A .vV. P 'iw - l^i- <'»>iH.fr'
a»-... >,C>.f«"»-] P «o-viu' ... »C , (O, A= A). - (7>. >,5»"»>,. = A-m- = ft.1-] P mhy"X>.}PV : U. A
«B>.y"»>i>^<n»- (A"o»' tiaduitprobablement un U^').
eolise i'ul (l.'lniilo, ol Ic monstre marin s'agita. De nouveau, la mer s'a^ila
et engloiitit beaiicoup de gcns qui demeuraiont sur cot cndroit.
Abha Jean, patriarche de la ville de Constantinople, raconta cette histoire
ä Honorius, le roi juste, et lui dit : « Sache, ö roi, que nous-meme nous nous
etions embarque dans un vaisseau, afin de venir vers toi. Tandis que nous
voyagions, nous avous vu une eglise dans uiie ile, le jour du samedi, et nous
sommes arrive au port, alin de recovoir les mysteres saints, le jour du
dimanche. Nous avous trouve un petit couvent sur le cote de cette eglise,
dans (lequel) il _v uvait dos fiores moines. Sur Tordre du Seigneur — gloire
jiLiii! — nous sommes parvenu vors eux et j'ai dit aux freres : « S'il y a
« chez vous un livre antique du teraps dos Auciens, donnez-le-moi, afiu que je
« nie reconforte avec lui. » 11s nous repondiront et nousdirent : « Voici qu'ily a
.< beaucoup de livres dans L'eglise, uiais nous-memes nous ne connaissons pas
« leur interpretation. » Je leur dis : « Apportez-lcs-moi ici, alin que je les
« voie. » Us les apporterent vers moi. .le los ai oxaminös et j'ai trouve (qu'ils
traitaient) des vertus et des prodiges cju'a faits Notre-Seigneur Jesus-Clirisl
io
i 0-^71 -r PAGUEMKN (0 SRPTIiMIJUE). W.i
H •• j^.-nA : c*i\ •• IM- ■■ h"/!!.?.* •■ ^.Prt-ft ■ iM'.Mtx ■■ y-'i-ni: ■■ ai-M- • ,p.-n/. •• H.f.
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^/»AAVl'I' -• h9"A'"iy. ■ "/Art.'l" •• "7.Jl/i.A •• «iJ-nC^A •• öK-'fh.A •■ tt'idjf. •• ft-n
JiV ! wrtTJ. •■ AJi-'/n.hV ■ W.Mtl ••■ rny.ltA" = ^^H.JiV • A<.'{./bA • «wAÄh ••
iiaa»- : i\t">\\ ■ A*/i<P(:jp'i" : \\"" •■ yh9"<- ■• di\? •• h-nt.h - «»a.* •• «»A?,hl-
1. jju.sl iicn-y-n, et sie inIVa, P. <>, A 'u/;/. rt-/.- = filLl.l-. "> >."/ = h.lil-V] P if/h>^- (O i»
A- : >,*'). — 5. .MiA] P. <). A - A-. ^ 7 ^).";lO.■/] P. A .'///. >. (<> A) 12. £]. P :4,
A t'W. (O (im. (Oflnxs. — iu:n*n 12-14). — l3-i'i. nii/h'»-] P. A <i:/-,i..
Jevant sps disciples, et de rnrigiiip des cieux et de la teiie jusqu'a la fiu de
ce monde.
« Taiidis (jiic laui-iiiriiii' je sci'utais tiaiis C(^s livi'es, j'ai lit>ii\('' uii livre
qu'avaieiit eerit nos Peres les Apötres |)ur.s au sujet de rinstitution des
sept archanges, (livre) qui disait : « Lorsque Notre-Seigneur Jesus-Cliri.st
elait assis sur le Mont des Oliviers avec ses disciples, et qu'il leur revelait le
iiivstere de sa divinite, les Ap()tres lui demanderent et hii dirent : « 0 Notre-
>.( Seigiieiir et uotre-Dieu, iious te demaudons de nous exposer la gloire de
« Tange glorieux Raphai'l. Vai quel jour l'as-tu iiistitiie, et en ([uel mois? Est-il
« egal a ses compagnons, les archanges.' G'est alin que nous j)rüchions k sou
II sujet dans le monde, qu'on lui fasse une fete conime aux archanges, ses com-
« pagnons, et que les hommes lui demandent, k Tepoque de leur adlictiou et
« de leur tourment, de trouver gräce et cleincnce aupres de toi par son inter-
« cession. » Aussitöt, Nolre-Seigncur le Christ ordonna, et lestrois archanges
vinrenl du truisienie ciel : Michel, (lahvid el lid/jlKicI. dans uuc grande gloire,
et se prosternerent devant Noire-Seigneur le Christ. Notre-Seigneur dit k
i'ange lUiphaül : « Dis ton nom aux Apötres, ahn qu'ils connaissent la grau-
O 8(1 ;i.
Wi II'. I IM!I'. Ol' S^N.WAIHK. tV.S
"»• ■• fH*\'hW\' •■ mt\»"- •■ tntt\-\"i\)f\ :: <li"J-(H.7..A>. •■ >l(*fl •• «»-Ä'l-- ■■ A.'l" •• »»/\>,
A ;js 1. j,'"!- : ^j"/«?.!'. • <»,i'.rt«»('. •• hT Ah ■• ri»rtn>. " i\'hi\- •■ 11.'.'/ • hltx"r\\h'\''l •■ *.«'.'
ft^ : Ä-J-/A •• "vcy/" •■ riAit'.i: • A>i-;ii.?.v •• \u:Mt\ •■ wrv/ ••■
w^..i'rt'/*i\p.t''"»- ■ '^n ■ h-zii.hnrii.c •■ (lÄ'j'i- •■ ;'"nrii-;i.ir«»- := ^a ■• iXhyi- •■
■nrh.L" •■ A^A : 'iiioritv.'iii •■ «"A'hh'i- •■ 'ifi.-nti^ ■■ Ah-iii.^-nr/i.c •• K-n •■ «'A«i
AÄ- ■• «w»rtl"/lJA : tnf\ff"i^M •■ ^*itl ■■ VHII. " M •■ a*-lhl- '■ <.4.;uA •■ UhlWi. •'
iti''m.h'ttih.i: •• hf« •• huflti»- •■ n",y'i' : A+*J.A>.i'- • nhnJi-n •■ «vt:''/«"'!' •• n.f.
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<( deur de ta gloire. » L'archauge Raplnii'l leiir dit : « l'oiir moi, je m'appelle
« Raphai'l, l'ange doux, le ti-oisieme des arcliaiiges. L'archaiige Michel est le
« prämier clief de tous les anges; il s'appelle Ir rlihiirnt. Cahricl, eii outre,
« est le second archange; il s'appelle Dini et humntc, a cause du message ä
« Notre-Dame la Saintc Vierge Marie au sujet de la iiaissance de Notre-Sei-
« gneur le Christ, (qui naquit) d'ellc.
« Pour moi, je m'app(3lli' liiijilidel. !<■ cDiisuhileiir des crurs. Je suis iiuseri-
« cordieux euvers les pecheurs et je ne les accuse pas aupres du Seigneur ä cause
« de leurs peclies. Mais ä cause du salut (cpie je donnc aux liommes), de ma
n douceur et de mon amour pour les lils de l'liomme, j'envoie une uiission aux
« ämes des pecheurs et je prolonge (la demeure) de iiioii esprit sur eux, jusqu'ä
« et' qu'ils se repentent de leurs jR'ciies et qu'oii Iriir renictte leurs lautes.
« C'est moi Haphael, que le Seigneur a prepose sur vingt-trois armees d'anges.
« Nous glorillonsle Seigneur Pere, le Fils dement et le Saint-Esprit, consola-
« teur. C'esI moi RapJiael, ä qui le Seigneur a ordonne de donner de bonnes
« choses ä ses saints dans le bauquct de mille ans sur le nioni Sion, lorsque
« Notre-Seigueiir Jesus-Christ leur donnera ä boirc du calice, [dein tle gloire
« veritable, quam! ils sitomI assis (a table) aveclui. alors qu'il sera assis sur soii
^Ü49i 3' PACURMt'N (9 SEPTEMBRE). 445
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1. >.öX.,*t] F, A - + (0 oni. nhWWt — <.'f.^l.rt) 1-3. — 2. ai>,w.(iao.] > A. — /i. anle
'iV/l. P. A rtc^ö?. /h.Roit : fD. — 3. ö*n-V] P, (), A — (H-. — 5. nfl>-ftl-] P, 0, A um- '. —
(i. a] P, 0, A. — ib. .>.'',-0V] P. (). A wy-/. 7 .t'.i»"H] P. O, A 11. e. — //' -VAfi] P. O.
A — rt,1^. — 8. A"/.ön;] 1'. (». A 11"/.'. — 10. >,.p.'eiröo-] 0^ A. •iVA-bU'o"- (V '/'^rt-
corr.y). — ib. >,ö}t.*t] P, (). A +. — 12. M,'Pcr>] P, ö, A ,h . - 13. rtii^A-] P, O,
A — /i"oo'. — i'Ä. ante °;rty" P, (>. A add. \i•^•. ~ 15. flift7.e] P, 0. A o;«. <u.
« tröne pur. C'est moi liaphrjel. ä qui Ic Seigneur a ordonne de prendre des
« rameaux de TArbre de vie daus nia main, et je donne aux cliretiens en ce
ü jour la joie. C'est moi Raphael, qui (ai) les tresors des cieux en garde sous
« ma maiu; je les ouvre et je les feriiie, selonque ra'ordoniie le Seigneur. Si un
" liomme fait le bien avec un autre iiomrne (qui est) daus rafiliotion sur terre ä
V cause de mon nom, ou bien ecrit le livre de mon institution, ou bien (si) quel-
lt (|u'un parmiles saints fait memoire de mon nom, oubien donne (a l'Eglise) le
« sacrifice ou Tencens le jour de ma memoire, c'est-ä-dire le troisieme jour de
« Päguemen, daus lequel le Seigneur m'a institue et dans lequel il m\i cou-
« rönne pour Tinstitution de (mon) ministere, moi-meme je porteraiet je trans-
« porterai (ces lideles) sur des chars de luniiert>, jusqu'ä ce qu'ils entrenl dans
« la Jrnisalfin Celeste, et je mettrai dans leurs mains des rameaux d'un parl'uni
" dont l'odeur sera extremement suave, conimc il ne s'en rencontre pas de
« pareils du lout sur la terre. Demandez-moi, ö Apotres elus, ä tont moment
.« de vous garder, jusqu'ä ce que vous vous teniez devant le Seigneur; ])recbez
« ä tous les hommes dans le monde de faire ma memoire, et moi-meme j'inter-
« cederai aupres du Seigneur pour eux ; je les delivrerai de Icur tourmenl, et
M ils ne verront pas du tout le supplice. » Avant dit cela, liiijihaelse prosterna
i'Aiit. Uli. — r. IX. — F. 4. 30
440 T.r. I.IVlil', DU SYNAX AIHK. [650]
f»"\M]'l- •■■ r»Jl'.i'.Ar»> •• h'f" •■ i^UUl •■ lllht': ■■ \t-t\" •■ 'KU. •■ hfl»" • m-M: -. .(',•»•
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.e.hro-V- : {i-U:i'V • hiw ■■ y.\j.Ti9'av -. ,c,n,A"<n- ! Ai»"'>'l- : l-j-n^. ! i/'>/- :
<i. .1i"V«»] A .Ikio-ö» 1(3 ometce salam). ■ — 10. Le recit de Saint Adrien et de sainte Natha-
lie,tel qu'il esl racoiite ici danslems. A, est bien differentdeceluiquiprecede,au25Nahase
(v. plus haut, p. 388 [592], selon les 3 mss. P, 0, A), et, en outre, il est brusquement
inteiTompu, apres quel(|ues lignes, par deux autres recils (saints Tälos et Kollos et saint
Jules). Le recit d'Adrien et de Nathalie ou Natalie n'est repris qu'ä la lin. N'ayant pour
ce luorceau qu'un seul ms., j'en reproduis fidelement le texte, sauf pour les faules qu'on
peut atlrihuer au copiste.
devant Notre-Seigneur h- Christ. « Xombreux sont les miracles de cet ange
glorieux Raphael, archaiige. II convient que noiis fassions sa memoire tout
le temps, car il intercede aupres du Seigneur pour nous. Que son interces-
sion, sa priere el sa henediction soient avec nous! Amen-.
[Salut a Raplinrl, qui est appele Ir consnlafeur di's rwiirs,
Car il guerit les maladies et rend saiues les plaies!
II fit enlcndre (cette) parole ä Tohic, ou disant :
Ceiix (jin pralüjtieNt la justice ohticndroiil In clcntc/irc.
Mais ci'U.T (jui pt'clii'iii conlrc leiiv dinr feroiit venir [sar cux) la perdiliaii '.]
En ce jüur aussi sont saint Adrieii, martyr, et 'Aiitolyu [Nathalie], sa femme.
Ce saint (faisait partie) des juges du roi. Lorsqu'il vit ceux qui devenaient
martyrs, alors qu'on les suppliciait, il leur dit : « Pourquoi faites-vous cela
1. Tob., XU, 9-lÜ.
10
[6511 :i« PAGUEMfiN (9 SRPTEMBHK). f,M
^»ü'jvi- ■ njrw.Tifft •■ hi'ttc'i' •■ h«»ii :•• öJ.f.n.A" ■ «imft ■■ hol : "i-i-nc • h«"»
II ■ mn'.iy.V'?: •■ hru)- •■ 'i-i-ni: ■■ inöiv/ •■ Y^r'i ■■ bTA-n •■ nhiiOxi • w.ti
:• -f-ft ! öJK'j,e..«J. : h-fl •• Jt«^'!' •• (0"rH\ ■ {VlhTTA- ■ r/"A«l'A •■ ^öM ■ lolony.
flM.V*P •• -Till •• f\(^.C. ■ '>7/*' •■ itth^.?:F • ai'l\l::f' •■ flH : h»» ■ »iV ; h9"i •• «Ir"
rt : ^n^nA • //«'|<. : L'?i^ : flrtA'.V •• ffl"//»'h : hy)A.A ■• Al'"!* ■ \\tn^"i1^'V •• rt"?
(«AüiA'J.rt ■• yiTA-ft • h-VS" •• non..e. •■ W-Vii : flXromJP ■ AhAh ■ aD'na'Yi :
hrt- ■■ ?i'V|.- ■• tO'ti'l- •• 0.1' •• 'r^-^Tli •• hn«» •■ Jl-/*' ■ d.'i'P ■ -Irn.ii- : h^w .- l-jr rn :
ii.?i'/ ■• \}i:M't\ ■ A"'|: : tittih'i' •■ (Dhni '. d.'iv ■■ ?rV'/ • »iTA-rt •• -iiJi ■• ö-nh
4. liTA-n] sie ms. ; cf. mois de Sant-, p. [itl]. — 5. >i45V] ms. — •>.
envers vous-memes? » Ils lui elireiit : « C'est ä cause de l'esperance de la vie
eternelle et du royaume ([ul ue finira pas. » Lorsqu'il eut eiitendu cela, il
s'approclia de Tdtos et lui dit : « Est-ce que uioi aussi, si je crois au Christ,
je ferai une teile chose? » 7«<o.v lui dit : k Oui, tu feras une teile cliose
et tu feras (une chose) superieure ä celle-lä. » Aussitöt, Kotlos crut eii Notre-
Seigneur le Christ. Oii alluma une fournaise de feu. II fit le signe de la croix
sur eile, et le l'eu se retira m ariirre de (piiuzc coudees. Le juge ecrivit une
lettre, l'envoya au roi Sapor et lui raconta en eile ce qui etait arrive au sujet
de l'älos et de Kotlos, (ils du roi. Le roi (les) envoya (chercher) et les fit par-
venir vers lui. Quant ä saint Tälos, on lui coupa la tete avec le glaive, et il
recut la couronnc du martyre dans le royaume des cieux.
Pour saint Kotlos, son lils, on lui iniligea de grands supplice.s. ün le reniit ä
uu autrejnge, afin de le supplicicr; il lui infiigea de grands suppiiccs (st il Teni-
prisonna. 'Aksoii, sa so^ur, viut vers lui dans la prisoii, car le roi l'avait
envoyec vers lui, afin qu'elle le scduisit et tournät son coeui' conime anpa-
ravant. Saint Kollos reprit sa sa^ur 'Aksoii et lui enseigna la foi droite. Aus-
siliM, eile se convertit de son errcur et crut en Notre-Seigneur le Christ —
gloire ä Lui! Alors, son frere Kollos l'envoya vers un pretre, (qui) la baplisa
A ■■i-2S\ a.
4'.8 1,1', |,IV1{F. DU SYNAXAIUK. [652]
rt. •■ 'l'fl.i\ ■• rti^'iv/".'»' ; 'rT'H- ■■ WM-'l": •• n"il\'}i •• «»-/vAii.Cnv'l- : 'Till : h\V'/ •
ihr' •■ «»"lil.A" ■• t'.V.t'.rth • Mh»" •■ Wi ■■ Ah ■ »hV : A./- : inAh"iV ■ ViTA-ft -
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H •■ ^.nt.Vi- •• h«n n/.Ä" : roj'/i/j»'«"- ■ m'}i/;i"i' : w'Vjp'} ■• «Jh'jdcj"«"*- •■ ö»-
'/• •■ //»«PiiA ■ ft.P.'I- • ,MÄ. • A-ö'»- ■ IL/- : Jlt-7l'/;.e> ■ i*'V,f.'/- ■• toh'iiV,- ■• /".J
du hapteme du cliristianisme, en cuchette. Elle retoiirna vers son pere, le
roi, et liii dit : « (Ccda) vaiidrait mieiix pour toi, s'il t'arrivait ce qui m'öst
■ aiTive ainsl (pi'ä iiioii fi'ere Kotlos. En i'H'el, il nv a pas d'autre Dieu qiie
.](\sus-('Jii'i.\t. Eils du Seigiieiir vivaiit, qui a l'ait le eiel, la teiTe, la mer et tont
ce qiii est en eux. » Lorsqiie le roi eiit entendn cela, il se fächa cxtreniement
contre eile et il ordonna qn'on la suppliciät. Ün hii inlligea de grands sup-
plices, en sortfe qn'elle rendit sou äme dans la niain de Notre-Seignenr le
Christ, et qu'elle regut la coiironne du martyrc dans le royannie des cieux.
Qnant ä saint Kotlos, son frere, on Tattacha ä la qiiene de clievaux (qn'on)
cliassa snr les montagnes, en sorte qu'il rendil son anie ä son Greatenr.
Ensuite, on le coupa en niorccanx (<ju'on) jeta sur la nionlague, aliu (|ue les
oiseaux du i'iel le uiangeassent. Saint Kollos consonmia donc son beau com-
bat et regut la couionne du inartyre dans le rovaunie des cieux. Lorsque
les soldals du roi s'e« furent alles, le Seigneur ordonna a de saints pretres et ä
un diacre de prendre les corps des saints. 11s s'en allerent pendant la nnit en
cachette, et ils prirent les corps des sainis; ils lestrouverent, en Irain de briller
comnii' le cristal; ils les ensevelirenl dans de beaux linceuls et ils les depo-
serent dans nu lud endroit jusqu'ä la lin des jours de la persecution. Apres
la fiii des jdiiis de la persecution on hniv batit une belle eglise et on v deposa
053 :r PAGUKMKN i) SKI'TliMBKK . 4'.()
(/•flo. : at-hU:!' " fnjiv : h'rM'o»- -. l'hT/.-'l' • «»'/»^h/. -'I- •■ "/riji'.l" •• ÄA-f-
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at'M' •• hM'Ov : Art"7rt;i-'l- :• fl'i^ll •• ■i^A'^ •■ <«"P<*A = ffo'yir'-l' • A-S.f-*
A'rjPTrt : hr/i"i. •• mni*' •• •I?.ftrn'>m.S"ft = «.p.^» ■ «><<.'l'ft •■ hlW.Ki ■ W.Mtx •■
hffn : y.^MV- •■ ^^^^^t\ •• ^'AP"ft : .f."»»-/. •• öi-rt'/' •• V'-A'f""»- ■• Art"?!^;'"'!- ! (Ih
ao '. «Wlf- : A"'|: : ^yiA'i ■ rt"?«*;'-'!- ■• «»^l/H ■■ T»"/!!» ■' hCM'i\ ■ A^'Sfl = \'-
Äfft •• h»B : i'.W'C : "in : iH/. = T^V-*}, = «»-ft/' •■ .f-fi-n •■ -n.hx • -/nx- = w ■•
rh/. •■ ^sft •• fAt'-n ■ nJi^/n •■ M/H •■ ^''«i.hi : Trn •• uynvix ■ »"in-n ■• mi-
'1. l'^ftj sie ms. 10. .cl-'/ilB] sie ms. — l'j. .('.-«'»V.] ms. - c. — Ki. .e.il-n] ms. — -n.
li'urs Corps. 11 se pruduisil pur eux tlo grands miracles et prudiges. Que Iciir
priere et leiir benediction soient avec iious! Amen.
En ce jour anssi est saint Jules, inartyr. Ce saliit etait de la ville de
Wqfähcs. Notre-Seigiieur le Christ l'etablit, poiir (pTil songeät aiix corps des
saints martyrs et qu'il ecrivit leurs coinljals. 11 les eiisevelissait et il envoyait
(leiirs Corps), chacun ä son pays. Le Seigneur fit venir raveugleineat daiis
le coiur des juges; ils ne direnl rien du tont ä saint Jidcs et ils ne le forcerent
pas d'adorer les idoles, car le Seigneur le gardait ä cause de ses servifeurs,
les martyrs. (Ce) saint servait l(>s martyrs et appliquait des remedes snr
li'urs plaies de sa main. I.es martyrs le benissaient, lui prophetisaient et
lui disaient : « II faudra que ton sang soit n'^pandu pour le nom de Notre-
Seignenr le Christ, et que tu sois conq)te au nonibre des martyrs. » Lorsque
les jonrs du regne de l'impie Diorlelieii furent ecoulcs et que Consfnntin le
.Inste regna, Notre-Seignoni' le (>hrist voulut rcndrc salnl Jnli-s niii au uom-
bre des martvrs, counne lui avaient prophetise les saints martyrs. Xotre-
Seignenr le Christ ordonna ä saint Jules de s'cn aller ä la vilh,' de (kinnioudi.
au nord du pavs d'Iu/i/iilc, vcrs 'Arnuinijos, le juge, et de confesser devant lui
le nom de \otre-Scigneur le Christ. Saint Jules s'en alla, comme lui avait
ordonne Notre-Seigneur, vcrs \\nii(inijns, le juge, confessa devant lui le nom
4Ö0 IK l,l\l!l-; 1)11 SYNAXAllli:. [ÖB'il
rnA-nrtl- : ^A^rt ■■ öy^tn- • oiViVl- .- -IvhwC ■■ Vn •■ n.'/- •■ 'r')'i1^ ■■ rH"|-lA?iVi
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T : 'III : .P.'V*:.!»- •■•■ wühfifa»- ■■ MW.- •• «^^l*/.'n}" •• A'/';J- •■ ?il'"4'.P'w -• VfA"
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A : fl'/'A : (k/n'}"//»'!- : rt"7.ei!- :: roh"?«!- • rtIK- : M'-y^JI'"»' ■ AVf'A-ö»- : {\
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AAA.iröo- •• IIT«» •• "/fl.? : (Dh'VVh •■ ?iA/' " mM' •• /".Jiro«»- •■ Art"VA;i-'l' • ■'i
6. >,«"■>•)'■>] //rt ms. (^ pour >i'\'V1:5i. — (1. «».ftfi-IK-] ms. fo.ftrt
de Notre-Seigneur et coiifessa Notre-Seigneur le Christ. (Le juge) lui intli-
gea de grands snpplices; puis il remprisonna avec de nombreux martyrs. On
cmpechait ceux qiii leiir apportaient de la iiomriture de parvenir vers eiix.
Nafhalic, la feinnip de saint Adrim, parlit, rasa les elieveiix de sa tete et
se revetit d'haliits iriiomme; eile allail ä la prison, sei'vait les martyrs, en-
courageait son mari, le consolait et l'exhorUiit ä la palience. Lorsque d'autres
femmes eiirent appris ce qu'avait fait Sathalie, elles ilrent comme eile. En-
suite, le roi ordonna ä ses soldats d'apporter une enclume de fer de forgeron
dans la prison et im martean, et de briser les jambes des saints, afiu qu'ils
inoiiriisseiit. Saiiite Natlialir s'attrista, (craigaant) qiie son mari n'eiit peur et
nc revint derriere lui. Elle dcmanda aiix soldats de faire approcher son mari
avant tous (les aulres); eile bii l(Miail les jambes, jusqn'ä ce qu'on les (lui)
eüt brisees. II rendit son äme et il regut la couronne du martyre dans le
royaume des cieux. Pareillement on brisa les jambes de tous (les autres)
martyrs, (qui) consommerent leur marlyre. Ensuite, le roi ordonna (pTon jetät
les Corps des martvrs dans le feu, mais lorsqu'on les ent jetes, le Seigneur
fit tomber sur eux une grande pluie et eteignif le feii. On porta les corps
[655] 3- PAGÜEMEX (9 SRFTKIMBRF/. ',51
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Aei/i., p. 16. üan.s () apres la comm. de Zar 'a-Yäqob'. — fl. <v«ot] l) — 1-. — l.>. u
f] P nw'. — 14. .s.n.ir<ii>] P-vn. . A — i»-. — 15. ^^h.] <>. I» .rc
des marfyi's ä la ville de liisdyd [Pisulie?]; iine belle eglise leur Tut hatie, dans
(laquelle) on les deposa. II apparut par eux de nom])reiix miracli's et prodiges.
Quant ä sainte Nathalie, uii des juges la cherclia, aliu del'epouser, maisNotre-
Seigneur le Christ la protegea coutre ce (juge); eile s'eii alla ä [Bisdyä), Tut
coniptce avec les iuarl\ rs et moiinit eii paix. Que le Seigiieur ait pitic de
nous par la priere d'cux tous, et ([ue leur bcnediction soit avec nous! Amen.
En ce jour aussi est la nicmoire de la luort de Mcirhisi'dec. |ir(''lrc du Sei-
gneur Tres-Haut. [Melchisedec etait llls de Qäi/iidn. iils du l'ds de»//;. Lors-
qu'il Tut äge de quinzc ans, apres qii'il fut ne, le Seigneur ordonua ä Nor
d'envujer Sem, sou iils, avec Ic corps de notre pere Adam, et de le placer
au centre de la terre, c'est-<\-dire au Calvaire. II lui montra que le Sauvcur
du mondc viendrait, (lu'il serait sacriiie lä et qn'il railielerait Adam de
son saug. Sem prit Melchisedec ä la inaisou de son pere eucacliettc; ils par-
vinrent (au Calvaire), alors qu'un äuge ilu Seigneur l(>s conduisait. Melchi-
sedec fut institue pretre. II prit douze pierres et oirrit sur elles le sacrifice
avec le pain et le vin, qui dcsccndirent pour kii du ciel, alors (pi'il montrait le
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^52 L|-, LIVRK DU SYNAX AlHi: . [65G]
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'i. ml-ft'/"f] P -- «.tton. — 7. Ä-T-IA] 0 A'^.R. — i). in] 0 otv. — 11. ii /,-;.';■■/] A linv
— 13. .s.vr.] P iK-c.
m^'stere de la Loi noiivelle. Des anges lui apportaieiit (sa) nourrilure; soii
vetemeni ctait de peaii et sa ceintiire de eiiir. II demeura ii servir devant le
Corps de notre pere Adam. Lorsque Mindnnn revint de la ^uerre, apres avoir
vaincu les rois, il ofTrit pour lui le pain el le vin, (Abraliam), de son cöle, lui
donna la dime de tous ses hiens. II fut appele pretre el roi de Sdleni.]
Oiie S(Tn intercession et sa lienediction soieut avec nous! Aiihmi.
[Salut ä Mrlvhisrdcr, ly[ie et eoiupagnou
Du Verbe, qui est venu, en se revetant du corps de la Vierge!
Comme (nit ccril les sages (dans) les anivres,
La oü tul edifie le Heu de repos pour le corps (VAdani.
Ce pretre demeurcra a jauiais.]
[Eu ce jour aussi mourul Senipiun de Ijindoun. Ce saiat fut instruit des
livres de l'Eglise et df leur iuti^rpri'tatiou ; il repiidia tous les biens de ce
monde. Puis il s'en alla au pays des pai'ens, se vendit pour vingt deniers
et garda ses deniers. II ni' mangeaif cpic du pain (et ne huvail que) de l'eau.
[057J 3« PAGUEMKN (0 SP.PTRMBRE). 45.5
■nih.i: •■ hff" : y.'"}jiui»- : hTtltlx-M-a^- ••■ fl'?!'/"'!! : hX«»'"«"'' = AW-A"«"- : n
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'i. fon-] r fi»A- (A A : M ■■ rtin-). — ö. a»;i\.yi'.yr2 '> — J?"' ^ "■•aii"»-.»''/. "'' a-«»-».]
(), A anv . — 10. Art/.. ] P m". — 12. n-Vt] 0, A nm. — 13. moil] O, A ow. <».
11 priiiil h' Sfig-ncur de les convertir de leur erreur. Ensuite, il les convertit
tous ä In foi de .Irsiis-Cliri.st — gloire ä Lui! — ei il leur enseigiia loiite la
loi. Alois, il leur raconta qu'il etait un egypiieu libri' (it que c'etait par
aniour pour eux qu'il s'etuit veiidu et leur avait donue l'argent de son prix, alin
qu'on (le) donnät aux pauvres. II s'eu alla a uu autre pays, (an pays) de ceux qui
s'appellent les Manicheens; il se veuditpoiir eux e) illes servil, jusqu'ä cc qu'il
les eilt convertis ä la foi du Clirist — gloire ä Lui ! De la il s'eu alla ä lioinc
et il contiiiua ä servir (le Seigncur) parle jeiiue el par la priere, jusqu'ä cc qu'il
mourüt eu paix. 11 apparul de sou corps des uiiracles et des prodiges. Oue
le Seigneur ait pitie de uous pour les siecles des siecles! Amen.]
Je dis salul a Snapinn. rilluslre,
Qui s'est veudu poui' vingt deniers,
Alors quil donua ce (prix) pour le hesoiu de tnut clrauger!
Lorsqu'il lui mort (et srpare) du nionde de la duuleur et ilu lourmcnt,
Par sou Corps saiul un iuyst(^rc ful revele.]
[En ce jour aussi mourut le roi A' Ellnnjnr, Tillustre Za\-'a-yn(iob, l'orllio-
454 LF. I.IVIII': \)V SY.NAXAIKK. [658]
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♦ p 225 ii. 2. Yf-A>] P. — //'. n<;rii: : foA-] P >i'7H.>i-rM..c; = .Rö+n««- = n * ^-v-fiAViroo- : p^a- («(V). —
«. :irti.>,-1-] ü njaoi-v. — 8. Hf/hfiy»] 0 n.e . — 11. '>■{.«] 0 vin-c: > A. — 11-1:2. n^RT-v] 0 —
ÖO--V et sie infrai. — 12. ■hVhxm.'] F. <». A 'hr'im.. — ib. ?"fir] A r'r'm.C !)■
doxe (et) Tapostolique, apres qu'il eut etabli de bonnes lois de conduite dans
loutes les provinces de son royaume. Que sa benediction soit avec nous pour
les siecles des siecles! Amen.]
[Salut ä toi, Zar'd-Ydiidl), predicateur,
N'ötant rien du tout ä la foi de l'Evangile!
(De) ceux que tu as gouvernes toi-meme, (les ecartaiit) des flots du peche,
qui agite,
Car ils ont ete devots envers le Seigneur, Dominateur,
Aucuu n'est mauvais et aucun n'est mechant.]
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
LECTURE Dv 4 PAGUEMKN (10 septembre).
Eu ce jour mourul le Pere saint, devot, ascete (et) solitaire \hba Baijmoii
[Poemen]. Ce saint etait du [iiiysd'Egijjilc II avait se'pt IVercs; voiei (leurs uoms) :
Jrnii. Job. Joseph, litisilc. Boi/mon. Juaiiics et Ahnihaiii ; ils sc lircnt tous
659' V I-AGIEMKN ^10 SKI'TEMBRE). VVt
tfh' •■ h'r''/M" ■• (o'iyA' ■ itt'iii' •■ ffoWri' • i:,h'.'f'-'i' ■• h'rfinh •■■■ a^yy,- -• "tch-
"" : 'ThrhC « fnhon-'}|:rt ■ <{.iö»- ■• 'Vll."/ ■• MM ■ .t'.-nA' : AJi'W : «i.'l'.P.il. -• h»" :
-IC ^.e.V ■• fl>-ft-f- ! Ö»'?»'|: : -IflJ-A.P.- : »A'irA'r : tW. ■■ M"'m' ■ fl'Allm'l- : fl)/' ♦ A 3iüb
rt'prn'ft'o- : r»,h/.'|- « aiW •• irj-l." = ^-n •• tmcfi • «»VUH, : Ah/..'^'/je'} ■ rt'Am
/..ii"/- ■• v]t/D : ^ri'ß'Prt :•■ flM/rt • uayx.h .■ y-^'t ■■ ivhii- : •/('/'7'r'V •■ hfl»- ■■ »^
\u.- ■■ Txr-A^K •■ <".f.(ix\Tfi : -wuh • fl).i',vnjii •■ fl»n7.H.'/ •■ i'A'/,„mi\ : h'ry.
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■i- • h'/'Ayi • rt)'i;j.e.A-'f' : nvs"'/' -• '/"Hf-ftv « «».e-ii. : nat-tii- ■• -I'/m/li: ■ a
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inh^^t\ •■ \M\F' ■■ Ju/n • .f."l'/"/?i ■ h9"?:'H: •■ fl'i'.ll. • »»(*(! •■ fmti: ■ Aflh = li
on : y.niu: '■ »,p.n. • Af^-jh :•• fl)i'.n.A" : bWiin- ■■ h'ifi •■ t\hfm ■ i:K\\- • h'im :
o. c.,h:4-=i-2 i\ A ~ •»••'/. — 'i. post ^icft-r-n, 1', ü. A mld. rt-;.- : n-rui-v. //'. «i:'!-/.] A
w-xw.. — 7. vfuv] P. — 8. ,».<5] P. 0, A ih-i. — 10. ii(i«/i>] P n»»!' : y-vsn. : m. (► 9"v^
(1. : H •■ m. A <Klin>^Wi : r' ■ — 11. >iy"Ä'\>i.] P, (). A om. M". — //>. mnj.l(.V] P. O. A om.
m. — Vö. anle -riH-;'.;- P. O. A add. a>,e,c.fi'fV (av. = A). — //;. fM»-"i.-7-] A — ■/•. — l'i. h
'/"A»!] A — »••'»•. — l.j. >iV<n] A >,'," .'i el sie inlra. — 17. A>i<"'] A A>iy". P.
iiioines. ./(^f//( (Halt l'aiiie d'eiilre eux pour läge, luuis Milxi liai/iiion iHait le plus
grand dCnlrc eux pour la science et pour la sagesse. Il.'S s'accorderent tous,
soi'tirent du monde, habiterent dans des endroits eloignes deshommes, porte-
rent le joug de Notre-Seigneur le Christ, allcrent dans la voie etroite et reje-
lerent l'auiour de la famille. Leur mere desira les voir; eile parviut ä leur
maison, sc lint dehors et les envoya appeler, afin qu'ils parvinssent verseile et
(]u"ellc les Vit, avant de s'cn aller. Mais eux envoyerent (un messager) vers
eile, en disaut : « Si tu veux nous voir dans la generation eternelle, va-t'en
d'ici. » Elle' comprit. leur obeit et s'en alla. Co Pere ctait le port et le
consolateur des vieillards et des jeunes gens du desert de Sretr. Celui en qui
survenait un doute au sujet de la foi, ou bien une tentation de la part de
l'ennemi, venait vers lui ; il le oonsolait, et aussitöt il etait gueri de sa maladie.
Ce Pere romposa de nombreuses inaximes et des exhortations utiles au
sujet du culfe el de rascetisyne dans la voie du inonasticat. II a dit dans ses
inaximes: « Si tu as vu un frere qui a peehe, ne lui retranclie pas lesperance,
mais eveille son äme, consolelc et allege son fardeau, alin (lu'il se releve
de sa chute. » De nouveau, il a dit : « Enseigno ä ton cceur de faire ce que
456 l.i: LIVIU'. DU SYWXAllii:. [(i60J
/»".'? •• MuiJ'^i1^ ■■ ni: • mhlUn-y^ = tn-tii • ll.'lf ■• whM- /...r .\^ ■■ «»Aä«" •• C
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mht\('«i': ■ Mxi\\.hi\,hA: •■ mhö^j. •■ M^r ■■■• ?."?ii.h'n.h.(: ■ ,t'.'>Ji/.v •■ a^n-
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1. mh(iro->,] I' h■(l^. — (7-. fl>A>.o»] P, 0, A «onön : aTh»". — 2. <»),..&/.•>/•.] P, ü. A — .p.-.
— 3. n-^-f] P ffc-l-; O 11.1- ■■ hilf. (A = A). — ib. ante n.P.f»T' P, 0, A </rfr/. >,<i. — 4. H;h
„.-iT'] A — ao-9" iX) \\ (). A ii>.w-. — 5. All] P, 0, A II. ~ 7. Ort"] P, O, A J"*.— /*. /i]
P, (). ~ 8. ^>,°nl>] P. 0, A -h . — 10. on •• >,->i-] P. A, >, ' = o . o o/». vvt. — ii. -/
'■i«>-h.irö">- : a] <> — in-h (P ow. •>'nfl»-h.i/"öo. — .p.li.e.-i'. A — h.> : hS sie). — 12. ante 4-
.",.(1 P. (>. A '/c^r/. >,-n. — 1.;. ni;>.P.A">] P. 0, A A" (in A sequitui- m-i-«?"/.).
In
dit ta langue. » Un frere lui dit : « Poiir mui, si je vois un hon Irere, je me
rejouis de lui, je le lais entrer dans nia maison et je le rejouis. Mais si je
Yois un frere dont les oeuvres sont mauvaises, je ne Faime pas et je ne veux
pas le faire entrer dans ma maison. » Baijmon repondit et lui dit : « Si tu
fais le bien a un frere hon, fais pareillement le hiea deux fois plus ä un
frere dont les ueuvres sont mauvaises, car celui qui est malade a davantaL-c
besoin de remede. »
Alors, il raconta ä ce frere, qui s'entretenait avec lui, et il lui dit : « Voici
qu'il y avait un moine dans un couvent; il s'appelait Tiinatln-c :\\ tomba dans
le peche; continuellement il pleurait, gemissait et priait, en disant : « 0
« Seigneur, j'ai peche contretoi; pardonne-moi. » Vint vers lui une vuix du
ciel, en lui disant : « Pour moi, je ne t'ai pas rejete, sauf lorsque toi-menie
« tu as meprise ton frere au moment de son epreuve. » De plus, ce Pere Abba
Baymon dit : « Si nous-memes nous pardonnons les peches de nos freres,
certes le Seigneur pardonnera nos peches. » Ce saint aceomplit tous ses
jours dans Tascetisme et ladevotion; il parvint ä une belle vieillesse; il plut
au Seigneur et mourut en paix. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa
priere, et que sa benediclion soit avec nous! Amen.
[661]. 4- PAGUEMEN (lü SEPTEMBRE..
/. ■• (vy. •••■ n'j'i: •• ^^h ■■ '/-«'.i'.»» •• ^^>h • du. .• (?"?. .• n'/»i'<iA.i)- • A-Pj^^n •
^•'}rt"J • m^r'h ■■ A-ü»- ■ hy"}iii- ■ «wjivh^;. : »DA?iln'|- ■ -Wl • h•i■^^ •■ «fcftm'J
m.S-ft •• flJ^HH ■■ t?<w : .e-l-fllht"«"»- « fl>Är/i^. •• A"öi>- ! m-A'/' : aDK;h^. : f/ofii
15 hlR^- ■ Ah'Vii- •■ Jf'iflfn ■ rtJ'wA^Jl'f- : A'irj'f: • hfl •■ A.OCPft : 'i'(nt}U:o»- .• ro . v m .,
1. O omot ce saläm. nAtV] A rt'.T (f). — '2. hv©-] P 6g.ah. — ,"). r:h.'/ : hJil:] A cvi'/ :
>,J: (sie . — 7. '\flft : in/. ■■ cv.] (» (P o>n. niv/: — c?"?.). — //'. A<PVfi«i] P, <). A rt*.
njnVrto"ft (O "w. <BA.p. ■■ 'fcfi ). s. >,>vnv-n] P. o. a — v-tj^n. — it. A+s-n] (). Art. —
JO. Ml] P ht\. 0 om. — i;>. (D-n;] sie A; P, 0 «i->,/: (A u/n. mhilil onA>il[i>. 13-14i. —
15. rtViii- — monA>.1i-F] A ar. luev.). — ib. post h-ll 1*. A. O «(W. •l-.'Jfi.
Je dis salut ilaus ina langue raortoUe
.Vux sept l'reres qui <>nt habite une grotlo!
Lorsque leiir iiiere voulut les voir, ils lui dirciil :
« Tu ni' pourras pas nous voir dans le monde du cirl,
Si ici-(ljas) nuus (te) voyons uue ffois). »]
Vai ce jour aussi uiourul li' saiul Pere Lib'cre, palriarche du lavülcde llonic.
Ce saiul fiit prepose sur la villi; de Home dans les jours de ('.onstunrc, lils de
('.oiishuiliii . Lorsque ('.(insUntlin, sou frere, eui eliasse saini, Athanasr TApos-
tolique de sou siege de la ville d' .[Icrdiidru', il eliassa eucorc saiut l'diil,
patriandie de la ville de ConstantiiKiplc. Tous deux viureut vers le Pere Libhre
et lui demandereul de les aider. 11 les reeut, les iutroduisit aupres du roi
Constniicc, obtint pour eux de sa pari une lettre pour sou frere Coii.staiitin, et
(lui) ordonua de les recevoir. II (•crivit pour eux dans la lettre, en les aidant
jiar ia. l^orsi[ue le loi Cmisldnliii cut lu la lettre de sou frere Constance et la
lettre du Pere Lilil-re, il les re(;ut et les remit sui- leurs sieges comuie aupa-
458 LK l.l\ I5K DL! SYN'AXAlllK. [G62]
0 80 ii. * * ■■ ...
irj/. ■■ (V"7. : ^Mtt •■ •l.'.fim'Kn.'.'Tl •• 'Vll ■• HM: •• A.iU;t'n •• io(\h(V' ■ lu/» •• U:
iixiitt ■ hi:v't\ • «»'/•JH'>'- : tu^iV'i- : IUI-:'"}- •• <"A.'/«»yi<^. = ?»'/'>.ii- •• irj-i- •■ t\
hA •■ tnh.lfi','hitt •■ rtM^O' •• tutie,p. -. w .- (.vi,4'> • flrJi.i: - lohru •• <{.W« ■•
«»'l'/A- •• All • 'l"IA ■■ riUt- • *'Jft"J « <«?il'"Ä"V/.'ll ■• W>/. : ö>-?i'|: : 'VJl = «T
/. : 1^"% : «Jl>"ftA.l)- ■ A.*«»-'»'!- •• h.e.n/.'l' ■ ö'A.*V'J- •• »IDVI- : «JrthAJ" •• il
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^Irt •• A-ö»- •• yi'.W'i- •■ aH"l"t^'l' •• •nil-:'"/- " ©VO •• ^.>*<'.S"ö»- = ArlrUJl •• Ih
Cf-ft : (oywnio»' ■• ajy.f\!f:F'a^- ■ ht\\\ ■ hö^.i. • h9"y"W. ■ ilU ■ ^.H : «»Hl
1. +«;.'">•] P. 0. A •l-J?'^.. — 2. post in* P ac?^. MI : '»Jn, (>, ^ * : M. — 2-3. .e.c
.^-h] P. 0, A .(•.•V/.-.P.N. — 3. ,h<pr:.t"i.'] A — .f. — 3-4. ffl.ftlmn'i: = «■»nin] P. O, A — mnc:«»-
(P_ ^ti,;:,,i..] a;ii . — 7. fl»rt..')>'r/] P, A lo/ij-;, () <nrt..*<n-'/i-. — 7-n. no» — A,ncffi] P,
(J, A AIIV* = h (0 Mi) •■ ft. = Yl"" = .f. (A .e."?.-»-). — 10. iDytii : S.!!] P, 0, A Vll. — 12. fflj.
■/] P. o. A «Dvn^c. — 13. post >,fni P, A rt(/(^ ho» (0 A).
ravant. Lorsqiie Constanri' fiit tue clans la ville de Raine, Cunstantin euvoya
demander ä Libere de l'aider, de chasser Athanasc TApostolique de la ville
dWlexandrie et de recevoir les partisans d'AHus. 11 lui lit beaiicoup de pro-
messes. [Libl-re) n'agrea pas de lui cette deraande et ue s'accorda pas avec
lui. {Constaiitin) le chassa dans un pays lointain. Puis tl envoya tiier celui
qui avait tue sou frere Onisldiirr. Eiiriuite, il alla ä la ville de Uomc; avec lui
il y avait les superieurs des couvents et Ics archiprelres; ils lui demauderent
de ramener le Pere Llbhre de l'exil au siege de sa cliarge dans la ville de
nome. 11 agrea leur deniaudc et il ordonna qu'il renlmt (en possession) de
sa Charge. Lorsque ce Pere fut revenu de l'exil, il siegea sur le siege de sa
charo-e; continuellement il instruisait soii troupeau, aliii ([u'ils iussent fermes
dans la foi orthodoxe. 11 composa pour eux de nombreuses honielies et exhor-
tations. 11 hitta contre les partisans d'Arius, les anatheniatisa et les excom-
munia, jusqu'ä ce qu'il mourüt, apres avoir siege sur le siege de sa charge
pendant septans. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa priere, et que sa
benediction seit avec nousi Amen.
In
[663] '^^ PAGUEMKN (11 SRPTEMBRRi. 459
r. hh^d. ■■ V-9" •■ n«^n(> • "ifo"]- :•:]
lf\f\9° •■ Aji'.'P'/.ii- : Hh'W'rtA •• ein ••.••
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.f. ! ii.tt-1-"'AnA. Le saläm de 'Amclu-.Maryäm manquc dans 0. — 7. "VC^i""] A WV (sici = k
Vi). — S. dJfi'vl-] P > ö». — 13. MI — 'Mfi] P, <». A "i . ffl* ' (U 4» ! ffl-V ) (i>Ä-r/A.
[Salut, salut au Pere Liht're, patriarclie,
Patient ilaiis Tepreuve et Texil,
^ Alors qu'il delivra son troupeau de la gueule des loups !
Apres qu'il eut siege dans (sa) charge,
11 mourut aujourd'liui, la scptieme annee.
[Salut ä la douceur de 'Amda-Mdrijdm, qui resseuiblait ä (celle) de la colombe,
Alors qu'il devint prudent comme le serpent!
Lorsqu'il se souvenait du jugement (et) de l'heure terrible de la retribution,
Le sang de sa plaie, qui degouttail de sun dos,
Mouillait (soni coussin.J
Au nom du Pere, du Fils et du Saiut-Esprit, un seul Dien.
LECTURE m ') i'AGUKMEN 11 septewibre .
En ce jour mourut le pur. vierge (et) saint Pere Abha Jikujucs, eveque de la
* P iüii b.
wo 1.1'. 1.1 VIU', DU SYNAXAlllK. [ßG'.]
Jf'i^ti • mm. ■ rhi'. ■■ A'M'i'i- ■■ '/"ni-.^p.A ■ /i.'iio'i- ■■ wfi- •■ hTi^xCi- • iw" •
rn-'iyY. •• oi'hV • Jl'M- ■■ ?ii»"n'}:i"/' •■ ^S/l •• M • VAx'm •• ,WA.C •• wlÄ'/'»'. ••
lo■]\■i^,^ : "it/o-h-]' : .(111-:'' •• r«'i-i*',e.o» .• a.«!« •• •'/.jp*v'i- ; f\fi/i •• n.'i- : htift-J:
yv- : A4"»-n • ha • V'.Witx •• 10 IM""/ ■ II.'." ■• 'HA-l'.xh • mYx^rCA' ■ iO'>ff:l\':
0- :•• m-WA'- ■■ }\1\\M\d^i'' •■ «»Iw'j?.«» ■• hXf\ • *?rt •■ Ar>A : i/'l/. ■• '/'ftC •■ tn
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fl»- •• il'Wl-?! ! JiiP'fci/'o'»' •• lo^-l^'^oo' : A?iA ■■ JiV-n^. ! ö'-ft'l" ! Ifl.^i ' '>tn.h
-V : öjjpriiiiioo- : fl)(?(;;h*ö»- ! ?ii>"'f-ff»'r}" •• S^'V^'m./.-'l- •• 4'.«'.-A'l- •• ?ifiVi ■• h
ao : \!.^.i\.h- •••• wAH •■ i.^f"> ■■ 1.^-A" ■ ivVP •• RflJf : e.'E : '}ft-/;l' ■ m^ai-Fao' -•
A'/Dfl'V.-l: •• anmuC'a»- : \\af> .- ,e.X"JO- ■• tD'M' ' •/.P.''7'."'|- ■• C'IA'I- "• «)Ä«>-/'
o»- : AJJUV'I- • fOhllllö»- ■■ üi|'.n.A"ö»- : -l'H'iV •• i\tn> ■ h,'\''\'0\\^' ■ n'Z.11. : 4''i
A :):!1 b.
1. AnrviO P. o, A ni . — li. >,n] >P. o, A. — u. w-ni-] P. «». A n. — 12. y"nrti,-!-t]
ita A hie (et inlrai et 0; P el A — ^■. - 10. -MU'-] f>. A — f.
ville <lu l'.iiirr. Cet ascete di'-sirait (daiis) sou äme, depuis sa jeunesse, revetir
les habits du saiiit monasticat, qui sont les liabits des anges. II partit de sa
ville, alla au desert de Scete, c'est-ä-dire au couvenl de saiut Abba MacaiiT,
et habita dans une grölte, (qui faisait partie) des grottes de saint Ahha Jean
le Petit. 11 pratiqua la devotion et Tascetisme pendant des annees nombreuses.
II fut etabli archidiacre de l'eglise de saint Ahha Jean. La renommee de ses
vertus, de sa science et de sa saintete se repandit. Le Seigneur le choisit, ot
il Tut elabli eveque de la ville du Caire. Lorsqu'il siegea sur le siege de sa
Charge, il augmeuta ses jeCines, ses prieres, sa devotion, son ascctisme, et
il ne se reläclia pas, dans sa cliarge, de son ascese d'aulrefois. Continuellement
il instruisait son peuple: il leur lisait les Ecritures et leur interpretait ce
qui leur elait caclie il rcprenait ccux qui demeuraient dans raccom})lis-
sement du peclie, les excommuniail et les eloignaii de la reception des
Mysteres Sainis, jusqu'ä ec qu'ils eussent fail penitenee. Lorsqu'il eut aclieve
son bon combat, il tomba malade dune courte maladie. II appela son trou-
peau et leur reconimanda d'etre l'ermes dans la foi orthodoxe. U appela les
pretres et leur donna des ordres. II leur dit : « Prenez garde de ne pas etre
neglitrents au moment du sacrifice des Mysteres üivins. » II h'ur certilia (|u uu
grand cliAlimi'iil leur eonviemlrait, s'ils etaient negligents au monieiil du
[665] 5'^^ PAGURMfiN (11 SKPTRMBREi. 401
M •■ h9":''(n.Mlnu"- -.•■ athTV •■ °rH\ • 'IhTCl' ■ tmt\'Vt\ ■ 'J.d : lÄ- = fl»?i'J
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li vn„fc : Hh'rvfoee.*'!' = vn.jp'i- " u'i-u •■ JiÄ* : vn..e. •• /wie • n »n«P(iA.i/'<n>- .- * p 227
1. fl»rtri;i'fi>] P, 0, A '>äO>. — 2. m>,?».e:'V<cil] P, 0, A ffl>,i>"ii. — 4. >,7^(»- — >,Ä'f;u-]
P Ke'fii»- : iDMi\: 0, A V. : wh-iöl-tt {A lo-i ) (ar. jo-'j ^^1^^ o^-U, -Vj). — 10. ii07<:]
0, A iii'-/ii : II. — 11. fl/.'i:vvi] A 'i:An-1-n — /6. rli"?!»"] A «■a»'.>-.
sacrifice des Mysteres divins (et) s'ils ne servaient pas ä (l'autel) dans la
purete et dans la crainte du Seigneur. Ensuite, il leur dit : « Je suis pur de
vos peches. » Puis, il fit le signe de la croix sur son visage et sur sa poitrine;
il etendit ses pieds, mit ses mains eu croix, se ferma les yeux ä lui seul
et mourut en paix. Ou l'ensevelit dans de beaux vetements, comme il convient
aux eveques ; on fit sur lui de grandes laraentations et ou l'enterra dans le
tombeau des Peres les eveques. Que le Seigneur ait pitie de nous par sa
priere, et que sa benediction soit avec nous! Amen.
[Salut H toi Jacques, rillustre
Evequc de la ville du Cairc!
Au jour de ta mort, aujourd'Iiui, (de ton repos) du monde de la souffrance
et du t<jurnient,
Benis le cours de l'annee et les fruits de la terre,
Gar un Docteur accorde la benediction.]
Eu ce jour aussi est mort le grand propliele Ainns, perc du propliete Isah',
qui (fait partie) des douze petits prophetes. Ge juste prophele proplietisa dans
P.\Tn. Uli. — T. IX. — F. 4. • ;j|
462 T.F i.ivnr: nr synaxairk. um]
Mir'i' •■ }x{\/.h.fi^ •• h,\'hf\ •■ inhT?x^ ■■ (nmy •■ "'J«v ■■ vr-A- ■■ »«'Pöh •• i-j
viz-föi»- -• <iiA>7/"/- • y.ii-y, : fli^nu'-r-«"»- • htfn .• ?,"/ii.?,.nj..i: • A,.('.ii-'eJi'i: .•
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[{^^r ■ Ahrx- •■ von. •• .«'•a- •■ a^-a-v. =:: 15
1. WhVKf^ P, 0, A K. ih. <nni,f] (), A — rV. — 2-3. W/V/"-!'«»-] P, 0, A M . —
3. h^K^-iniv] A miKi:. — 4, iin-^it] P, 0, A ~ /).. — /ä. fl)h.nyo-] P, 0, A — <nHh.v^'v(ar.
j^.jji l- '^.]. — V>. örtV] P, 0, A.ft.-> (ar. pJI). — ib .iin»^-ö»-] P, (>, A h.p.M . 7. ^■^■i.'rtT] P,
A — «oAT. — ;//. ^hirv : fl>] A et 0. (ar. j; ^j^)- — 9-10. fljjc>/i.>xx.] A — 'Vx«. ; P — wx.
(<) (D,('..>,i,>o. : iiö" : llftfi, A (n-/-Wi>B- : -/>inA •■ Vi ' ■• tl") Cf. Dillmaiiii, Lex. aeth., col. 605. —
12. ^icfi-y-n] P, o >,.fnfi > •» ■■ tv-u ■■ t\tt,hh-. A v;ii.Mi.h.r. : tv ■■ n . — i.'). *rt-] o, A = P.
Ifs jiiui's des ru'.s iV Israel : Joas, Aiuasius et Osias. Tous les jours do S(in pro-
phetisiiic fiiroiit de 50 ans et plus. II reprenait coiitiiiuellement les enfants
d! Israel, leurs rois et les rois deJiida; il leiir assura que le Seigiieur n'agree-
rait poinl (leurs) saci-ifices immoles, pas (plus que) ceux qu'oiilui avaitofferts
dans les jout'ä du prophete Mo'ise, au desert. 11 prophetisa toucliant la Passion
de Notre-Seigneur; louchant robscurcissenieut du soleil-en ce jour-lä; tou-
cliant ci' qui arriverait ensuite aux enfants d'Israel. en fait de lamentations
et d'alllietiuiis : (ä savoir) comment leurs letes seraient changees en tristesse
et leurs joies en plcurs; (comment) ils manqueraient du secours du Seigneur,
auraient i'aiin et soif par suite du manque d'enseignement et de science,
seraient disperses dans tous les pays parmi les nations et seraient ecorces
comme l'ejjeautre. Tout ce qu'il prophetisa sur eux s'acconiplit, et eux-memes
demeurcnt dans cet (etat) jusqu'aujourd'Iiui. Oii dil (pfils le tuerent, lors-
qnil augmenta (ses) reprimandes aux pecheurs. 11 prophetisa avant la venue
de iXotre-Seigneur le Christ, en Tan 800. Que le Seigneur ail pitie de nous
par sa priere, et que sa benediction soit avec nous! Amen. -
[Salut ä AiiKis. predicaleur de la parole d'Elohiin,
[6671 ''" l'A^'l^l^'^l''^' 11' SKI'TEMBRE). 463
n'/".p.v. •• h.'iv.T •■ «»'i-i'"-'/. •■•
5 öinH'/; : öM- ■■ Jiivn : ^(i/.<f. : hfl ■• '>'}.ri ' lo-ned •• Kn • nn^'^ ••■• ^'\n
* : ^sri ■■ Jiv- •• Mi'/,'i'- •• h'nn/. • rtii: •■ <fy-i).ev = ^i'iii.h-nwi.t: • flj.e<{.4'f:}"
fflL-'> ■■ «»fK-c ■• imyvy- •■ ■m-'i •■•■ mc*{\ •■ tnf\y:9* ■■ ahm.- ■■ «»a.?.- ■■ IK-h •• rt
ffn,e.}»' : ncr^"? ■■ h»Wiä'>j" •■ n<iy.y ■• ?»";ii.Ä'nf/i.i: •• manoop •■ v/a*- •• l-s^"!«:-»" ••
^c/"^»v •■ i*'V.f.'i' ■■ taM//i- •• nrtAi»" :•• öj^-'Hi ■• ?»'1öj •■ h""- •• aiij-i: •• *s./i •-
vf-A- ■ "^Tp ■• \\'>y.i- ■■ hiviiO' ■• fl'An •• ti^e : ii"}'!: ■• ^sft ■■ ^n : ncA'^ •■ i/h
A<?.« tnc'.n, •■ htxao : *tf«'.e.-:'.jrV • .e.lL •■ rirD'JlA ■ ^-SA ■■ U^.'l'y. •• yy:iW ■• AW »A 332 a
1. ffiff^'A] 0, A >i'V-l- -■ t' . — :i- onOC] P — «C. — 5. ante >,n P, 0, A «rfc^. fl»TrX.A
( A .- m). — ih. post nc<»'^ P, 0, A rt(/c?. ö<.4' = (DA.e. : tO-V. — 0. ©^A'I'CSPö»-] P, 0 — (fa»-,
A = A. — 8. (D-n<.r.] P, 0. A mil-ll . — 10. (Dao«,li'i:|] P. 0, A > <n. - 11. tDhJii] P, O,
A ©>/">,. — 12. ■■/■»•?] O.A— f. — 13. "V-^rt'H] P.O, A 1A.f.t. - 14. iiÄ4'.e] 0, A H.aA-l'.ii-.
Dans la terre de 'Aqurim et de Taquphe [Accaron et Thecue] !
II niontra les jours du Christ consolateur, en disant :
Le micl degoiittcra des montagnes de tous cötes.
Et des collines le lait sans iiielange '.]
En ce jour aussi mourut le Pere saint et bienheureux Ahha Bdrsomä. Les
parents de ce saint etaient de la ville du Caire. Ils craignaieut le Seigneur,
aimaient les pelerins et allaient dans la voie du Seigneur. 11s etaient extre-
mement riclies eu or, en argent et en nombreux biens. Lorsqu'ils engendre-
rent ce fils beul, ils Tappelerent lidrsdind, l'eleverent dans la crainte du
Seigneur et lui enseignerent tonte la doctrine et les Ecritures de l'Eglise
sainte. Lorsque ses parents eurent acheve. leurs jours dans une bonne vieil-
lesse et furenl morts en paix, le l'rere de la mere de ce saint s'empara de
tous les biens qu'avaient laisses les parents (de Bdrsomä). Lorscpie saint Ahha
Bdrsomä vit que (son oncle) s'etait empare des biens de ses parents, il medita
en soll cienr sur la llii de ce monde passager et il dit : « Voici que Notrc-
Sauvi'ur dil dans ri-lvangile saint : Celni ifiii veut suaver son äme, ijh'H la
1. Joel, III, IS.
/,,;4 1,K MVHI'. DU SYNAXAIRK. [C>C>8]
rt- • AI'.-;.«'.'}. •• (imnvi. •■ Avo-rt- •• \\uy\:M •■ ^'./.hn •• rw -• .tMM"-/' = Artn?« :
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1. «>I17.P.^.] P. O. A «)|in : 7 . — 3. >,'"iV] P. 0 h-Ti ■■ >.TV, A >,"?■>. — li. iiö»] P, 0, A
im«". -7. II »..All ft] P,()«'>.. . - /i. Aiift] A. - .S. ö<.+] A -•> (^). - '.». ö^4.Yi] P.O. A
— +1I. - 10. ante nur' P, 0, A add. m^i. — 11. ante iiVVllA P, <», A </«?«?. nnÄoo-VA^.
— /i. püsi »cv^- P. <*■ A flrfi/. wi^niL : .i'.vü'f" ■■ .e.MAö = •^•iint = .p.n-rt : iioi^n : 11«^.^. —
///. ü»>,AÄ'/'] P. 0. A <D,n-/",. — 12. w'h.i'i:^ P, (), A mh^,<i>-i:. 14. posl H'mc P. O. A
(7(/c/. (iJ>n4 ' at-M:;)- ■■ >.'/ll : .i'.Xi»-!»" : yv<D>j",aut (A uim.Ä).
rcjt'llf! V.chii tjni (iiini irjrti' son diiir a raiise (!<■ iimi In Iroiircru. Qiie si-rl «
riioiniiir. s'il i/iu/nc h' iiionde nilier et pcrd smi <iinc? (Jne doiinrni I'hoiiiiiir jxnir
Ir rurlidt ,1c soll dnic? Ell rrrili-, je raus Ic dis : Voiri ij'ie vk-mlra le Fih de
riiiiiiiiiic ddiislii i/hiiir dr son Pi'ir (U'cc scs aiii/is saiiils. cl il rrtn'lnuTU vhiiriui
seldii scs ii'iivrcs ' . »
11 sorlit hors de la ville et lil comme Ji>h Ic juslc II (Irmeura siir un
tas pcndant ciiKi ans, sous la chaleur de l'ete c) le froid de l'hiver, lui
qui ne portait pas d'liabit sur son corps, mais ötait lui et avait les reins coints
A\m morceaii de cilice eii poil. II lül ä lui-iiieme : « 0 Bärsoniä. saclie quo tu
dois te teiiir nu dcvant le Seii^ueiir. » II praliqua la devotiou par le jeüiie,
par la priere, par radoralion, par les veilles, imit et joiir, sans interruplion,
au point quo son corps devint secet quo sa peau adhera ä ses os. Ensuite,
il dit ä lui-iiuMue : « Que je me leve et que je lu'en aille de cc lieu, afin que
les hommes ne me connaissent pas et ([ue les louanges vaines de ce luonde
lu! me soient j.as (decernees)! » 11 partit de ee lieu c( il parvint ä Teglise de
saiul Mcrciirius du (liiirc.
11 y avail uu graud serpenl daus une grolle qui (etail) dans ceLte eglise, en
1. Mallli.. \vi. 2Ö-27.
10
15
[6691 ,-)•■ PAC^UEMKX (11 SF.PTRMBRF). '.65
/i.P.hA ■• ftnh ■■ Ju/n ■ y-ilin- : ai'fiu.f' •• "VV-f-f- •■ nh'H- •■ O-CjM-- ■ htn-M- ■•
M ■■ tti:f>''i •■ (nQM'iiK •■ Ihr/.-!- •• ';.n •• ?».«'.'/.•«>• •• fl^n^ •• i»-t\\- •■ y-hi: •• n
V ■• h.^fhh •■ liHM-ffi ■■ rt'A.i'. • itx"}\\.h'n,hA: ■ /hpfl)- • umunh'/ • rtA^nv • h
fw : -}ii..p.- .. h.c.rt. ■• «»"/.''• fini- •■ fl'Vf-A" • :N('.A • j^a^. - oh'.mi.'/, ■■ ?irt?uAh • h
/w : .'J-ii'j'',}'. : A«^A •• UM: : h.f.A. •• Utn-M' •• M'/; • n"/'|- ■ Jirt'«' ^ Ah • h-Hih
'1- •■ mh-nc • A"/A'/n •• "/AI»" ■• h"'n •■■■ (ohTM •• "rin ■■ Che» • tt'i'hri:-!' •■ '/»fi
+A •■ m-C •• (niiff/, : ?,'}» .- i'.-nA ■■ AriA •• -/-lYA • fl»h,('.rt. • ■|Ä.''/'> •■ m'lh,(',
" y: • ^i'^n«^ : mhy.fi. ■■■ mr^n : <f.Ä'/n ■• H '/'(r-f- : h:''ii • Afl»-?»'I: •■ h.c.rt. : n?»?« '
II- • rujiMLA" : h'ry-hu. •■ Vi-'} ■• n-<-h ■ (»hj'.'n-'i ■ Ah • riA^iv •• m^.:'.,(',A •
AAA : a7.i/"> ■■ rt-n?» ■ (oh.-i'nn: •■ aaa.i>- : ?ih-e •• na«-/.- •■•■ M • 'n-i •• -ihm. •■
mix'lit • »MLAh ■ flJAO.'/ : l^,^. ■ o^h\' •• hji'.A. ■ ;ivlr/- • hiriJi- = Air}!: ■■ 4»
lö tD\'Pf,h : 'H'}'|: : ^'S-A : l'.l.f.A" •■ »jn.? •• [U.>-ü : Wi\?:rh ■ mViV : .P-Ä
I . .e-^^m-] 0, A ~ -J:. — 2. «l'-sn] P, 0. A «.(^<>. — 3. post t>i9"/!-t P, O. A add. man-y
W/.-1- (P - ^). — 'i-5. fli>,?"'\Kv] (►. A. - s. «DYi-nc] > P, 0, A. — 10. iiircr-F] o. A
(f. — 10-lJ. n-hfj}-'] P, (), A n^Ä'Cü-. ~|11- An] ,- A. ~/6. mur^fiti] P, 0, A m;! \ —
12. '\OA.I)-] P. O. A '\flA : an",--/.. — 1.1. tl>,n.At7] P. <>, A — nftti.
Sorte que !es gens ne pouvaient pas y alliimer de lampe, ä cause de la peur
de ce serpent. Lorsque le Seigneur voiUut manifester la saintete de saint
Ahba ndrsoind et montrer des miracles par son intermediaire, (Bdrsoinä)
entra daiis la grotte, so tiiit debout et pria le Seigneur, en disant :
« 0 mon Seigneur et mon Dipu Jpsiis-Clirist, Fils du Seigneur vivant, toi qui
nous as donne ie pouvoir de fouler aux pieds les serpents, les scorpions et
toutes les puissances de l'ennemi, maintenant done je te demande de me
rendre fort contre le serpent qui est dans cette grotte, car a toi (appar-
tienuent) la gloire et l'lionneur pour les sie3cl('s des siecles! Amen. »
Alors, il se signa du sigue de la croix glorieuse et psalmodia, en disant :
Tu chevnurhrras sur le hup rt [siir) le serpent et tu foulems aux pieds le Hon
ef le serpent'. J.,orsqu'il eut aclieve sa psalmodii', il saisit le serpent avec sa
niain iH lui dil : « Desormais deviens böni ; qu'il n'y ait plus en toi de puis-
sance et de pouvoir contre aucun d'entre les hommes ; ne fais plus jaiuais li>
mal contre (personiie). mais deviens obeissant et ecoufe cc quo je Ic dirai. »
Aussit()t, le serpent se jeta aux pieds du saint, comme les lions sc jclerenl
(aux pieds) du prophete Daniel, dans les jours (de ce dernier).
Ce saint pratiqua un grand ascelisme par la laiiu et par la soif. 11 jeuuait
1. Ps. xc, 13.
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t,m f.F> IJVRF, DU SYNAXAIRF.. [ß^O]
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(.^^.^. . (^p fl)c«o"; 0, A ü>-f«li ) hflrn- : (D.e^-YiTVi»- :: mnW-l-Tl (P 228 a) : >,¥4><: : /I../.-I- (P — f )
t^cT = m->»,i,v : fl>.ft>»?rf<n»- ! Aft-n>. = -m. (P A - <!--i-) n-c-ibl- : >.vii (P (i>.viia) = ^-(Ia = >.
no» :ii>.->nA : vw.liv = >.o'': (0 >,/ifln) f> = gf^üiAV- = lum (0 Ofi) .ß>»r. (P ,e.5i ; A .er.M'.)
ao->-//-f. : A>.-/ll.h1l,h.C : fflW^A- = V/n.h^l : .ßn^.f. = >.'/"Äl<: = VW.. ~ iL "J-Il = ^Äf.'!!-] P A, fl
>,' . — 12. Apres -(IH-:!^, 0 et A ajoutent le morceau suivant : «oiiu't : (() add. •>,"JH.>i-nrli.f:)
7Äft° ! m-YR •■ Art-riTi ! -nH-.-! : 1.11. :•: «»'^ = >.r.h.ei»- = ■»'Vf (O arff/. ,-h.e<D = o^A^lA) mvi»"^ : IK :•:
mliV ! ,e^:l>v.p. = ri.-vm.h = t<{^ = mu.fv/.v ■■ mh.srv/l; = >,irn<'.Yi;M- = !<> — «Ctun.+t) = "ii^-T ■■ <Dh.A
■IIA ((> (nh.l'> ' .t'.A-llA ! Alin) mi\Mi •■ f» = ö*.+ = flJlii»'-^ : (0 — ■i-)c.-h(\- ■■ mlxil-i: ■■ ÜA.ft ■■ Wao -. \<-, -.
{0 iiliö" : mtih) •■ -l-S"?. : nhXC'V^- : .«'.H.?:* = /".'<»■ = '".p.W.l/" = VbV ! ,h;>.e = <d+-«C = V^?»^ :•• «>?..
^M •■ "7>.VlA : /";JIH •■ m'"l'h'i\l\ ■■ r'f:C. ■■ an-^U. ■■ )|Ah :!: m-l-,1R(\ : 7.P.A : »»Kih : (<) H.?!!»/»") = -tfl =
7>t : ftoy^l- (0 — .ei;) ::= "><:Vin : :MI> •■ >>!'*'> = Ail>i : >.ll-.PV : rOh.TVV^- : <l"ro> ! .ßllA ! .P./{.\1<!! fl>->il: =
(0 <oah") irnA I nni: = .e^t-^ ■• A^"/ll.>.v = A.frtn = ncn-pn = a»^ = n-nw.> ; »/..(^j. = mi-vi.- = -vnr =
tous les deux jours pendant deux jours, et tous les trois jours pendant trois
jours. Eiisuite, iljeünait toutes les (deux) semaines pendant une semaine, sans
Interruption ni nonclialance. Une lumiere luisait sur lui. Lorsqu'd se
tenait debout pour la priere, le serpent s'eloignait de lui; niais, lorsqu'il
etait assis, il l'appelait, et (le serpent) venait aupres de lui. 11 y avait une
citerne d'eau dans cette eglise. 11 y deseendait sans Interruption, ä l'epoque
de riiiver, dans le froid; il s'(y) lenail debout et priait depuis le soir jusqu'au
matin continuellement. Sa nourriture ctait du pain sec et des alinients, qui
etaient corrompus, puaient et etaient remplis de vers ; il buvait de l'eau
fetide. A cette epoque-lä, eut lieu une grande persecution contre le peuplc
des chretiens dans le pays d'Egijptc Ce saint sc tint debout, pria et supplia
le Seigneur jour et nuit, pendant sopt jours. Le Seigneur agrea sa demande
et eut pitie du peuple des chretiens. Le Seigneur lil par son intermediaire de
nombreux miracles et prodiges.
[671] .V PAGUEMKX (11 SEPTRMBRR). Wl
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Vf-rt- ■ "iM" ■■ <ooi»)V ■■ ((> fl>- : irv;: : (>'•') )>■/ : VMII. : rt>i>.<.'7 : (nA/V.VV'l- " ml\)tlh-V/. ■■ >!•/">.»•
iin- 1 rlÄ'/V • hm- ! /.Vl(l.p I <.r>Vr<;. = >,'/"■/ : «'\>,. ! >,«>• : >,i»"'/ : (0 >,'/") : ft-(l>, : >,tl-.CV : t'V : P;'./"
?• : <n,(v.ii-(i : nvn.i)- : ^.("-n :|: 1. iim-fii] r, (>, A m- . — 2. ",<»i'i- : Art ](>. A — •(■ : n .
'i. >.i'".P.'>/.] P, 0, A — ^l^ : rt. — 5. ihtif] 0, A .Cd.. ~ 0. hVvhvn] P, <). A /.Vi T : f- ".
— 7. n.(vnAir.] P, <>. A ii.p.n. . — ib. >.>,n] P, 0, A >■". — H. >!«>] P. <). A irf . — ih. -ri-iv |)ost
ft"i5, P. 0, A (irf(/. — /6. hnn.'M ■■ ncn-Ffi] I*. A >i"j s /..frt-n (A ')/».) : w •■ A"/.- : n-iui^-; o
>.";ii.hn»fbr:. — 9. post h-n I*, <), A udd. '>.';.rt (A h-n). — 12. aöo-it.»] P, ü, A »»•I'.cä. —
/6. n*3 P, 0, A n-Jr. — /6. .eitirc] sie A; P, 0. A .ftii ".
Lorsque ce saint eut acheve trente ans dans (un lel) ascetisine vt eut plu
au Seigneur, il mourut en paix le .') du mois de Päguemeii, en Tau 1().'53 des
martyrs. Avant qua [Hiiisiiniii) mourül, le pretre Jean, son disciple, sonyea
cn lui-meme et dit : « Ouel est celui qui consolera Ics hommes apres nolrc
pere Abha Bdrsumd? » Abha BärsoDiä sut par l'Esprit-Saint ce que son disciple
pensait. II lui repondit, en disant par sa bouclie pure : « Sache, ö Jean, quo
moi-menie je ne m'eloignerai pas de tous ceux qui invoqueront raon nom.
A tout etre qui rae dira : O .1/^/)« Bärsomd, fils de Tahän, moi-meme je dirai :
« Oui, » et j'accomplirai pour lui oe qu'il vouilra aupres de Notre-Seigneur Ic
Christ. » Ensuite, ce Pere regarda du ci'ite de sa gauche el dit : « Voiciqu'on
nous a examines et qu'on n'a trouve contre nous aucune oeuvre mauvaise. »
Puis, il dit a son disciple Abraham : « Donne-moi le couteau ou les ciseaux,
afin que je me coupe la langue avec (Fun ou Fautre de ces instruments). » 11
prit les ciseaux, se eoupa la langue avec (cet Instrument) etlajeta. II sc mit
a psalmodier, en disant : I.r Sei(jnciir m'eclairera et nie saavera. Quelle ehose
WS LE LIVRK Dr SYXAXAIRl'.. [672]
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[rtAlP' ■ Ahn : ncA"? ■ l'Cfi.-i' ■■ «JAr : ui^ii. •l-
1. fl>>iir.^'^iih — fp«-^-!:] P, 0, A. — 2. r.>iO] P, 0, A 1%. — 4. ncfi-pn] P, 0, A ^-v
\\.1^^n^>.c.. — 5. Ä-^^! : TrK.,h^-] P, O A »öÄ'P'i- = mvx.WiV (O — w.-!-; A o«z. «n-v ). — (i. h-n] >
P, A; 0 in. — s. >.ir,>.nrfi] 0, A >.ir. — 12. Ahn] 0, A rt. — l'i. h.^(n<5] 0, A — -v^'.v'-
— 15. nnnn] 0, A nynnn.
m'effrayera ' ? jiisqu'ä la fin, et ensuite : Voki qrt'il est hon, voiri quil est ngrcahle '-,
jiisqu'ä la iln. 11 se signa du signe de la croix glorieuse et rendit son ame
dans la main du Seigneur. Les anges de lumiere la firent moiiter au paradis du
bonheur. U cmigra vers le Christ, qu'il avait aime, et il liahita avec les justes
dans Ic rovaunn^ des cieux. Les moines rensevelireiit dans des habits de
laine blancs (et) purs, le porterent et le deposerent dans l'eglise. Arriva le
Pere Abba Jean, patriarche de la ville d'Alexandrie, du nombre des Peres les
patriarches le 80'°°. Avec lui etaient des pretres, des diacres, des notables de
la ville du Caire et beaucoup (de gens) du peuple des chretiens. On fit ses
funerailles avec une grande pompe, avec dos psalmodies et avec des cliants ; on
l'enterra; on lit sur lui de grandes lamentations pendant de nomhreux jours.
Oiie le Seigneur ait pitie de nous par sa pricre, et que sa benedirtion soit
avoc nous! Amen.
[Salut ä ,4/)/)« Barsoma, qui repudia la pompe du monde,
Au point de ne pas posseder un manteau !
A ceci aussi il ajouta l'austerite d'un ascetisme remarquable.
Pour atteindre le Heu du repos, ä la fin (de savie), au banquet des justes,
1. Ps. XXVI, 1. -- 2. Ps. cxxxii, 1.
10
[673j V et ß" PAGUEMKX 11 et 12 SEI'TEMBRE,. A69
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2. M/.^] r »'■/. — ib. «i."j^.r.] A — äc. -^ A- """WC] A — .e^r:. — 'f'. nVÄM.] O, A -vx.^. —
7 •vji>y..1] P — /,. — •). (i)rt>,fln — irrl] P nn<n» •■ Vn = «nmA.e.- ! fl>öi.-Vrf.fl ! •l'.S.n : h<n> ! X : AA?-
-T^-v; Ohao : 7;aä7--"%'>. (Lesmotsfl>A>in" — H'Vt se lisent dans P apres mnftA?", p. ^i70, 1. 14;
ils commencent au f. 2"2<) a, et sont precedes par las mots A'^A«» : "iM" ■■ h"l.-r. A ioa" : t>" =
f, : ;xe-/-nn- = ii : mh»"!; ■■ n-na- ■■ n" --h' ■■ ?M' ■• n«"). —9-10. mA>i«n ■nun'] P, <). —
10. n<.\)] P 0, A — r:vi>. — 13. >,y°«;>] 0, A >.9°. - 14. öa^-] P, 0 ft°iV.
Entre son corps ei la terre il ne mil pas de couche.]
[Ell cp jour aussi mounit Milxi Ma<i(liir. Qu«.' le Seigiieur ait pitie de nous
par sa piiere pour les siecles des siecles!]
[Salut k Abba MiKjdur pour (ses) oeuvres pures de peohe,
(Lui), pii'rri' precieuse de l'interieur des terres du deseri!
Um linii loua et declara son n>uvre bienheureuse.
Ell eilet, la sagesse d'elite, qui se loue elle-meme,
Demeura sur lui, apres avoir emigrc d'eu-haut.]
Si PAguemen a six jours, (pioii lise ceci! S'il en a ciiiq, rpion le lise
aussi eu ce jour beni! 11 faul, ö freres fidcles, bien-aimes, orlhodoxes, vous
que Notre-Scigneur Jesus-Christ a rachetes par son sang glorieux, que nous
glorifiions h Seigneur Tres-llaut, que nous augmeutions sa glorification, et
que nous accroissions son elevation extremement, pour la grAce do ses bien-
faits, qu'il nous a donnee, et (pour) la grandeur do sa clemence, parce qu'il
470 i,i-: i.ivin-, nii synaxaihk. [674]
v*}'* ■■ i»'t\\' ■■ '/.('."vri-v ■■ vA'ö^' •• hm •• j-z-a}"«'- •• hhivivi •• ^%f\'i ••■ tnh
h\\f\'i ■■ mhThhV ■■ rntU-l:'! ■■ mh.y^Vh't ■■ Vm-'i •• tth'H' •■ ilu^'cn .• ?,h.t'.
V • niu/n •• h'P'i";."'»- •• A'nii-:''> ■■ ÄriiH-n • ?.'/"']'.f."'Av - ^a ■ '/•'}7i»> • f\öM ■ 5
i>- ■• tth'ii- ■■ \i:''A^. •■ h9",iM^''r • ^riAV •• m-nii-'V • ■:tfnin-h,'i •■ «jj^äA" ■• h
ffn*Pr»A ■■ ,1^y'.fD^'l'^ ■■ my.ö'l'n^ ■■ hf""l1/.-l:if- • Art.e.^TJ • XA^.* ■• htm .■ j-n^ 1 >
ö'l- • mV-n"Ax"i ■• amn/.'l:'! ■■ n^uyA- •■ m-w-n ■• n/^'/^V -■ ayitih/\" •■ htm :
nein • v^ ■ '/'.f/o . my-i-n/.^ ■. ai'i\i' •■ h-nyi^ • nv/'V/i ■• mnrtA'/' « aty.M'fl •■
'.i. tum] 0 >,nYl A — 'i. 5'""/n<!.-t>] P, (), A — <{>. — //'. 'i:m->] O. A. -- //'. A
iny" : >,^I.P.>] l\ 0 >,11P : '/""/H/.^ (A n»l«» : 9""). 5. •;-"l7l»'] l\ <), A .('.1"»7/". —
(3. aiflV/(t] P, (), A m.cwv.l.. — 7. ante V-lIK P, ü aif?. »i«n». — (). ",oi>-V] 0, A •hdr^ ~ ib. H.ß
«<•»>,] P, 0, A mnii . — ib. afittvl ^, -A wnW-A-. — 10. >,«o"/-//!.-f:o] P — °jr.-i:i»- ; (), A — l<5i>-.
— 12. ms:i»-/ti»] P, 0 — AI". — ib. iKV.eV = mTO".»"»] P. <>, A .(••> ~ .e^-. ~ib. nr'/'V] A o/».
n. — 13. ffl.R<{,n.] ila mss. — 14. m^Tr-n<',> — <i>-nt] P, O, A fl>.e°J1lh> ■• (B-fit i "'/-^.^tS^ ! m.
(A>"7'>" : in). — 14. fl>.ßö'l'f — A.ßn-'»; ces lignes manquent daiis P, 0 et A (p. 47i. J. 10).
nous a fait parvenir jnsqu'ä re jour, c'est-ä-dire (jusqirä) !a finde la periode de
l'annee de misericorde d'Efjijpte, iVElhiopic et de ISiihic, nous-memos
etant sains (en ce qui concerne) nos corps et nos Arnes, et forts dans notre
Orthodoxie, en suivant nos Peres saints. Que le Seigneur soit patienf envers
nous, qu'il ait ])itie de nous, qu'il nous attende, afin tjue nous nous ron-
vertissions de nos peehes et dela malice de nos ceuvres, et (ju'il ne nous fasse
pas disparaitre aussitöt ä cause de la turpitudc de notre malice, comme
il a fait disparaitre beaucoup de gens avant nous! Mais qu'il soit patient
envers nous, qu'il attende notre conversion de nos peehes, de nos fautes
et de notre folie, afin que nous nous reveillions de notre torpeur et que
nous nous relcvions de nos chutes! II faut que nous pleurions devanl lui
et que nous gemissions vers lui, parce qu'il est passe loin de nos hon-
teuses fautes et de nos noml)reux peehes. Demandons-lui de nous fortifier
dans l'orlhodoxie pour l'annee qui viendra, et (pour) tous les jours de notre vie,
et de nous proteger contre les pieges de Satan, notre ennemi, afin que nous
parvenionsjusqu'äla finde cette annee, en etant forts dans notre Orthodoxie, en
ötant joyeux par nos bonnes oeuvres et en etant bien portants dans nos corps.
Demandons-lui de donner le repos aux ftmes de ceux qui sont morts (et sont
[6751 .-," ei fv F'AGliRMEN 11 H 12 SKPTRMBRF.V 471
A'>T./"v : «"«,:+<:. • h''mMhh'i: ■■ hi{\> ■■ "im' ■■ hM''?:y ■■ "»fi»" = «^'^
"?/"'|: •• ?i7A. : atVDd : ;'.,t',A • rn/..«'./,./- . «\(>A = ÄAhl" = «'^'.'l"<"li^r. • J^T = o»
, ^. : «»h'l'A-«/.»»- • rnynn'rfl'»- : h»" • h^'h-n/- = rt"?,!'. •■• an'.ö't'Oo*'- ■ AVf-A-
ö»- : rt/.'/M" : ?»A : V-VM' : d.^'F- : W^V-'V : ff^'PÖA.lh ■■ «»yj-nt? : T-'i^i-^ = "/
Hh'i- ■• vfAV ! 4'.f.rt'i" : Ä-rJA •' "icyr ■■ «»a-^i//- •• ^'/"a»j -• »a-i- •• ,t'.y.A- •■
*[Al|-/: : ^/nÄVh<{. . tlilnfH: . 11/.- : '/"AhVll' . "ll'/'i •• fl»ll/>l/. : Vn.yl' :
'>4.A'J • (ttil'tWvl- : Wi'PCjP'l- J VJ^.«?'} : fln.f/A : rt"?^;)-'!- •. tmtpi,n •• »'/"'»'•
r-'iW ■■ h"iu.h-n.hA: ■. n»«(hf\ . a-o»- = mm ■. ,i'.'nA = A»Ärh<{. = M""/ ■. n^:i\"
:i. (D.e.<J.rt.] J7a ms. — 11. >,»ri.'i:Mi'] U XrhVIiT (et au liou d'Atnatewos le nom n^-«^ = "V.ti
h.A): A ÄWi^ifr : h ■• ■^'r^h isans aucun nom). — 12. ii<m^A] P Xim,!,/..
separes)de nous; de mettre l'abondance daiis notre pays; de benir las fruits de
notre terre; de nous etablir en nos maisons dans la joie et dans la paix; de
proteger notre roi, ami du Seigneur, — un tel, — roi tVEthiopie, dont le nom
roval est — uu tri: — de lui donuer puissance et aide contre (ses) ennemis;
d'agreer ses jeünes, ses priores, ses aumönes et ses sacriiices; de mettre sa
demeure avec (celles des) reis justes Coiistantin, Hoiwrius el Araulins dans le
rovaume des cieux; de benir ses fds et ses fdles; de les rendre nombreux
comme les etoiles du ciel; de proteger toutes ses troupes, qui accomplissent
sa volonte; de rendre longs ses jours; d'etablir pour lui de longues annees
et de nombreux ans dans la justice, dans l'equite et dans la droiture, par
lintercession de Xotre-Dame la Sainte Vierge Mark, Mere du Dieu ä qui
appartienncnt la gloire, Thonneur et l'adoration ainsi qu'ä son Pere bon et
ä l'Esprit-Saint vivificateur, maintenant, .'i Jamals et pour les siecles des
siecles! Amen. Amen. Amen. Ainsi soit-il. Ainsi soit-ii.
[Ce livre du Synaxaire (renfermej Fliistoire des anges vigilants, la memoire
des prophetes saints, la predication des apötres parfaits, le combat des martyrs
vainqueurs el la memoire de tous les justes. Moi, Atbaiiasr [() : Batra-Mikaöl ;
A : saus nom , je Tai fait öcrire, alors que j'ai compte sur le secours de la pari
du Seigneur qui a jure aux (saints), en disant : « Celui qui ecrira le marlyre de
A IfiO ;i.
472 l.l". I.1V15F. nU SYNAXAIHF.. [676]
tn> : "/Ar : h"'f.'i "]
[H^4•/.'nV1• : n^v-^A.-"!' : ^i/ti.f:e = ^ka^ :•:
hA : '/•f)l>"fh : HA<{. :•: 5
A?iA : ^.»n-n : 'JmhV : H'Jft.K : «"ÄV/k«. :
hrhA : hi-üh' : -nO-Ai : 'l'Ci, :•:]
2. YiöD — flfTV] 0. — //'. nPT>] A m". — o. post >i"lTr 0, A add. mh-n."^ ■■•■
A.p.n--/ ■■ ft.Rh-'V:: — 4. fl'^/hA.^] 0, A «T^rt-t. — 5. >,ft] A >i}'">irt : — 6. AM : je^>nii] AAA>i>
fi-n. — 9. wi-pc^^] 0, A ffl/h . — 10. fln-K-n] 0, A ^.i^-v '.
votre [leur] combat et celui qui fera votre[Ieur] memoire, moi-meme jefTacerai
ä (celui'lä) ses peches et je rinstiluerai heritier de mon royaume avec eux «,
(et alors que j'ai eu pour but) en ce monde d'avoir (ma) memoire (celebree)
et dans le monde ä venir de trouver la gräce, le salut et la place avec ceux
qui sernnt a droite pour les siecles des siecles. Amen.]
[Alors que, par les chants que j ollVe, je rappelle (la memoire) de milliers
(de saints)
Qui ont toujours ete devots envers toi,
Pour les (saints) qui sont celebres, agree le livre de ma pauvrete,
Toi, ö Seigneur, (qui) as tenu pour agreable Tobole de la veuve
Plus que Celle des richcs qui ofTraient (leur) superflu.]
[Prophetes saints, apötres purs,
Martyrs, justes, anges vigilants,
Vierges aussi, moines bons,
Benissez l'assemblee de ce sanctuaire
Jusqu'au grand vieillard et (jusqu'an'i petit enfant.l
[677] 5'' et 6" PAGUEMKN ill el 12 SRPTEMBRE). 473
[AH : ÄWifc" : im::i-ti ■■■■■ (HMhi^ihi". : h'iu : y^AM ■■■■ Mhn\a ■.
r,U.'i : KVibh : Tnl'M-fti i ]
2. fflrtlltCM"] 0 fflt". — 3. >,Tll>i»] > P.
[(Benis) celui qui ecrira (ce livre) dans un volume, celui qui le fera
ecrire, cn (l')expli(iuaiit, celui qui le lira, celui qui le traduira dans
une langue uouvellc, celui qui ecoutera ses paroles avec Foreille de
l'esprit. Par la priere de sa Mere Notre-Dame Marie, reconciliatrice de
tous (les etres, les delivrant du) conflit, que Jesus-Clirist ait pitie de nous
(tous) conjointement!]
APPENmci:
[Supnt, p. ;{8I [585])'
TEXTE
<: : .S'/"> = II"" •■ 'i-i"t'h ■■ A,l- = rill-;'. •■ 9"M:n ■■:■■ <i»>iVii ■■ y.inc.v: •■ iwri- ■■ MCM- > OU] ■■ rtllh ! «"•■»>
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r-v-o« : n.h'i ■■ Miti ■■ yr'yvhv ■■ ii<>'-.-»-,ti. = »>■>. = <(».f.ii.A- = Ar-vt- : :>r'<\-i ■■ sie) ujcv = «>nvt : -nt
IV- I hHII : .f.n+A}" : (i>.ftfl>r.<i>-}" : ri>fl|- : »Ä'i: : •llll-.-"/ = l.ll.^l- •" ">1'> = ^i'VH.^IMi.C = .fXVS = myt\l"i.
-IV : <B.l'V/">. : 'VO-V ■■ 'h-ll\(\ ■■ «"-nV :|: «nr^ll = l'IU = (l'1'.e.'"/.ll- : ■i'h9"i-\- ■■ mwoVIU •)■ : Wiu1,M-o»- : t\<"}
c^-v « «|>>.>.«"'V : AVir" •■ (nicfipn : fl>hv/"h > n*Ä"ii'- = •nii-;i> = <"••.■'•■/ : ">>.An : tm-r*. ■■ 'f"(\i\.o- ■■
n.ft>i-C ■• (sie) mifM ■■ .io>uW.I\ :■:. to{<l\ ■■ :lTh : n.e.thPao- -. yv"rti./.t = •I-.p.O'I- : h^^>•^..?. ■■ A-1: ■■ "V.tl>..A :
^yo^tf^P, . «^^v ! fl>.p.n.A" : 'l'-sfi ! mrvi: ■■ ;>n> = moomirao- •. a/hihi : i'"/"'n./!.i- : ^'.t^'i'i- :■:• <mii
* IVt b <C : lUlo» : ' .«•.II.A-:<n>nil<'. = (sic) >,n-V ! WH : .«."%» C.'o». ! A-V?-/" ! ooH^-hV-l- : >ll.^-> = <D,h<Pi:^-> :;: fli
y\9"H : >l5'"Ä"l<^ : '/m ' n'Ji»"> ! i.mK"lOl>h- : Itt^afS' : .-l'A : TiVA"?.!' : IIAAI" : <{rt.>l ' IBWIIH : ll,^> ' tl
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(n||}\.,i. : -/(l^. : '/"AA.Ü- ! Tirol»-!- : WH ! .&H-t--iy. •■ ll»"";A^- : l'-AA : h(:£->i-1- :=: Wll = (sie) A.A.-V : .e.A
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hV-kiy •■ -CVA : V.e."7r^- : .!.■<: = "»»iV ■■ ■hi\m.4.',"l\ •■ •l-S'-i : «"7*^- : >.V-|- ! •I-Aöo.ß ; M.e.¥ ■■ mavv ■■
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1- : >,'/H : .IV/IIC : Vh-fi-V -f (»«»V^U'/- = <H.t'.rt";.e.- : rinv;«<D>,il"-H : P.lbA- : >."/H.h-(l«ll.C = ^v*
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1. I.e present Appendue sur Takla-lläymänot n'est autre qua la partie strictement
propre ä A. Le texte eonlient de nombreuses fautcs; eomme il cstiinique, nous le repru-
duisons tel qu'il se trouve dans le manuseril. — 2. Le ms. porte : ■\t\0\-
[679] APPENDICK. 475
TRADUCTION
Trois aus apres, ime voix du ciel l'appela et lui dil : « O Talda-Häy-
iitdiiot, leve-toi et va ä la terre de Dämol, afiu de prendre pour moi un grand
Imtin. » Taiidis qu'il descendait par le chemin de 'Anäre'et, il rencontra des
luao-iciens et des devins avec leur i-oi, en train de deviner. Lorsqu'il eut
lutte contre eux avec force, ils le iVapperent avec des vergas de fer epaisses,
au point (|ue ses os apparuront et qu'il mourut. Le Seigneur le fortifiait,
le rendait palient et le faisait se lever sain et sauf, sans lesion. II demeura
ainsi trente jours. Kiisuite, lorsqu'il eut prie, la terra les devora lous vivants.
Etant parti de lä, il parviut au pays de Dänwt et il fit disparaitre les pretres
(paiens). Ayaut appris (cela), MatalomO, le prefet de cette (province), ordonna
de l'anieuer dans des cliaiues solides; il lui dit : « Pourquoi corromps-tu
luon pays? » Avant dit cela, il ordonna de le suspendre et de le jeter dans
un precipice de nouibreuses fois. Le Seigneur le fortifiait, le rendait patient
et le faisait sc lever sain et sauf, sans lesion. Lorsqu'il eut fait devant lui
lies miracles et des prodiges et qu'il eut fait disparaitre les pretres (paiens),
il convertit le roi au Christ et il ressuscita devant lui de nombreux raorts.
(^)uant ä ceux qui furent baptises avec (le roi) ce (jour-lä, ils furent au
nouibre de) 1Ü2.Ü99 ämes. Comme il manquait (des ministres) pour leur
(lonuer les mysteres saints, Mielirl fit descendre pour lui du ciel le chreme
et lui dit : u Le Saint...' est dans ce tabernacle. » II donna au peuple les
mysteres saints et il fit comrae {Mlcliel) lui avait dit. Notre Pere continua ä
enseigner au roi les Ecritures des prophetes et des apötres. Puis, apres
qu'il eul demeure ä Ddinoi peudaut douze ans, une voix du ciel l'appela le jour
de Päques et lui donna la promesse [kidän] que tont (individu), qui invoquerait
son nom et ferait sa memoire, (le Seigneur) lui donnerait le royaume des
cieux et le delivrerait de tont tourment et (de toute) aflliction. En outre,
(le Seigneur) lui dit : a Va ä la teri'e de 'Ainhaid vers Abba Batsalota-
Mikd'vl. » Parvenü (aupres de ce religieux), il demeura avec lui pendant dix
ans, en (le) servant pendant le jour avec (ses) disciples et pendant la nuit
(en) i'aisant des proslernations sans nonibre. 11 ne cessait pas de moudi'e
//(. d IN. : louvrage de la meulc], de puiser de l'eau, de fendre du bois et de
faire de grands miracles, en ressuscitant des morts et en guerissant d'in-
iiombrables malades. Ensuitc, le Seigneur lui dit : « 0 mon bien-aime Taila-
lldt/iiidiiiit. va ä Mdkdiia-'E.slifdnos [Sanctuaire d'Ktleniie], premier maiiyr, qui
s'appelle Ilayij; la tu trouveras un liomme saint, appele li/a.sou.s-Mo'a ,- lui-
meme te donnera le joug du monaslicat. » S'elanl leve, il s'cn alla. Parvenü
au bord du lac, il (lej traversa, conune s'il etait sec, sans se mouiller les
pieds. Ouaiul il eiilra aupres idu idigieux, celui-ci) alla au-devant de lui
l. Des mols sollt umis dans le ms.
47(5 AITEN'DICK. [680]
et lui (lonna los vötcmonts du nioniislical, Ics seuls ((|iril) rcvutil d'ahord.
La aussi il demeiira pendaiil dix ans, en faisaut des iiiiraclcs et des proditios
et (en) se prosternant 70.000 (fois) (?). Puis, Ic Seigncur lui dit : « 0 nion
bien-aime Takld-Hdi/ind/tol, va a la terre de 7"///;7' et niuulc au couvoni ([ui
s'appellc DdiiKi. Tu trouveras la nn liomnic saint, appelc .Irtm; rcrols de
lui le capuce et Ic scapulaire ['^X'^jj-«] et demeure lä, jusqu'ä ce que je te
(le) dise. » Lorsque lä aussi il eui demeure, apres avoir reyu le capuce et
le scapulaire, en pratiquant l'ascetisme pendant quatorze (?) ans, le Sei-
gneur lui apparut et lui dit : « Sors de ce couvent; parcours les provinces
de Tigre et visite tous les rouvenls de moines. » Lorsqu'il fut descendu de
ce couvent eleve sans corde, en battant des alles [= en volant], il parcourut
toutes les provinces de Tigre. Ayant termine (sa course), il descendit ä
Jerusalem, alors qu'une etoile le conduisait. Parvenü k la Mcr Erj/three, il
(la) traversa selon sa coutuine, sans se mouiller les pieds. Apres avoir
traverse la mer, il parvint ä Jerusalem et il parcourut tous les Lieux Saints.
De nouveau il retourna ä la terre de Tigre et il se joignit aux saints (moines).
Une deuxieme et une troisieme fois il descendit ä Jenisalctn et il voulut y
demeurer. L'Esprit-Saint (lui) dit : « Retourne ä la terre de ta patrie, car
ta part c'est celle-lä. » Lorsqu'il (y) fut retourne, il se rencontra avec Abba
Jean au couvent de Dumo. Etant descendu de lä, tandis qu'il s'en allait vers
Bour, il rencontra Notre-Sauveur (et) (Notre-)Seigneur dans un sanctuaire,
appele V.iicnägiimd ; (Notre-Seigneur) lui donna le vetement du monasticat
et lui prophetisa que lui-meme serait le pere de tous les moines de. Tigre.
Lui-meme engendra Ahha Samuel de Wäldebä et tous les docteurs qui se
trouvent dans Tigre. Notre pere Takla-Häyim'niot, lui, ötant parti de Tigre,
parvint au sanctuaire de Hagi] et donna ä 'lyasous-Mo'a le capuce et le sca-
pulaire. Lorsqu'il fut parti de lä, en parcourant tous les couvents (?) [= de-
serts], il parvint ä Mesclwwd ' et il demeura au couvent (?) de Wagdä pendant
de nombreux jours.
1. ?"?£'*' Meschewd paiait se Irouver jxiur f"^i, ■■ ?i,f hi terre äe Schua.
TABLE ALPHAHETIQUE DES NOMS PROPRES
par Sylvain Grebaiit
(Los chilTres renvoient aux pages; les oliifTi-es on caracteres gras, siiivis des leltres S, H, N, P,
iiiiliqucul les joiirs de föte des saiiits pour les mois de Sanr, Ilaiuli'', Nahasö et Pagueineii.}
A
AbakerziiiifKiTaz] mar-
hjr, 25 H, :iii8, :i'.i<i,
400. 401, 402.
Abäkon[.\yalon]. plaiiir.
160.
Abbäs, ncrcii de (Irui'i,
31,3.
'Abd-al-'.\ziz. goiircr-
iiciir il'EirypIe. 383.
.Mieroli, iiKirlijr, 8 H,
2Ü3, 2r,'i.
.\bgol .\bba, (inclc dWIi-
ha Sinodn, 248, 3411.
.Vbimclec. rci, (Jl'i.
.\b Lag .\l)ulag|. Hill/--
tijr. '.Kl.
-Vblarvos, iinirhjr. 'lO.
.\blawig, marlijr. 4il.
.Vbleyä, rille, -l^i-
Abraham .\bba. le se-
crind, 5 N, 473. 474.
47.T, 471;. 477.
.Vbrahain. disciple d'Ali-
lia ßiirsnmd, tili.
Abraliam, /'/(•(■(• de Ilin/-
inoii, 6.i8.
Abraham, de (IiiiiukiuiH,
marlijr. :"i."i3.
Abrali.iiii. jHilriiirelie
jllif. 29 N, 240, 2.53,
422, 448, .'«81, .■.!)2, «03,
(iOil, lilü, G12, (U3, «1.1,
«18. «32, «33, G34. «50.
Abreha, roi dElhiopie.
413.
.Vbroqlä Vtoc\ii.).femme
de ['Utile, le prociira-
leiir. 157.
Wbroutärjos fProte-
rius], piilrinrelie, 57«.
577. 578. 57a.
'Absäbäsi, rille. «3'.i.
Absädi Abba |\Valda-
P.VIH. Uli. — T.
Absädi] (Yohaniies Ab-
ba), 298.
.Vbseha.' rni, 413.
'Absou. di.'tlrirl, 5.50, 553.
.\btelma, marh/r, 91, 92.
'.Vblelmawos Abba[Plo-
lemee], murlijr, 11 N,
504, 505.
'.Vhtelmäwos [.Vbtehä-
nos, Abtelwos], pere
de. sdinl (laliiwdyos. «1 .
Abyssinic, 237, 353.
Acco [Akä], rille, 230.
Achab, rni, 575.
Achaz, roi, 4«7.
.\dam, 127, 131, 2'i2, 41«,
«10. «55, «5«.
Adrien, empereiir. 4«G.
.Vdiiei), mnrlijr, 26 N,
3 P, 592, 593, .594, 595.
596, 650, 654.
.\edesius[.\desyos],/)-('7r
de Fnimence, 412.
Afläg, marlijr, 40.
'.\frä, marlyre. 514.
.Vfrique, 283.
.Vgapiiis, innrlijr, 27 N,
144, 602, «03, «04.
Agar, 603, «12.
.Agsiton, iiiiiiiliii^iie, 33«.
Agaton Abba, 381.
Agrippas [.\karpos|, /<;■(■
fei, 223, 239.
.Vhiiäs, ville. l'i'i.
.Vhrägänos, iniirli/r. 2«
Akaz [Achaz], rni, 12«
,\käzyäs [Ochoziasl. rni
126.
Akßlles, marlyr. 18.
'Akla'obalrä [(ilöopa-
Ire], 69.
'Akloz Abba, e.ri-i/ue. 499.
.\khmini,/)oi/.s. 23.36,241'.,
427.
.\kr;"i .\bba. niiirlyr. 14
S, 91. 92.
:. — F. 4.
'.\kriUe>, miirh/r. fri're
de 'luiti'iivns. 549.
.Vkrosya. feinme de l'aiis-
/».■i, 218, 238.
.Vkselnä [Xantippe],
xiiiiile femme, 238, 239.
-\ksüuiii [.\xoum], rille.
335.
.\l-.\iiirilA, rni d'Elliin-
pie. I119.
.Vlamiil, liiiys. 123.
Aläryos [Ilaryo.s], evei/iie
el marlyr. 3 S, 20, 21.
Aläskeiidros [Ella-Es-
kondros], sorrier. 45.
'Wiiznr. fils da rieillard
Elea-ar. 490.
Ale.xaiidre, le Maeetln-
iiien, 215.
.VIcxandre .\bl)a. palri-
iirelie, 19 N, «0. «9,70.
5.54, .555.
Alexandrie, 14. 15,1«, 37,
.39, 41, 44, 59, 60, 65,
69, 70, 79, 80, 81, 111,
112, 134, 154, 155, 156,
163, 167, 168, 169, 170,
171, 174, 175, 207, 212,
213, 214, 261, 271, 282,
293, 294. 298, 299, 309,-
310, 357, 364, 365, 378,
381, 383, 385, 39", 399,
'lOl, 410, 412, 414, 416.
420, 421, 429, 444, 487.
494, 495, 502, 522, 554,
555, 576, 579, 584, 001,
608, 623, 625, 626, 638,
644, 645, 661, 662, 672.
Aliinpyäs. Cf. Olympe.
Allabyos [Albinus], de
linme, 224, 239.
.\mAnyos. palriarclie,
44.
.Vniasias. roi, 6««.
'.\nida-Maryarii. 6«3.
'Aiiida-MikaV-l. 29 S,
179, ISO.
'Amiiarä, IHiys, 585.
Amon, 492.
Amon Abba [Ammo-
niiis], marlyr de Tar-
iiiil. 2 7 H, 41'i, 415,
4 11;.
.Vnion. eriiiile. 274, 279.
,\Mion cl Mdryüm, 387.
Amoni, marlyr. 27, 28.
.\monyos [.\mon], mar-
lyr, 13 H, 28. 32. 307.
308, 313, 338, «02.
'Amor, le llellieen. 161.
60 '1, «15.
Amoryä, pi're de (iuiln-
iyü, 214.
.\iiios, pere de .Jnsin:;.
214.
.VmüS. prnpiiele. 5 P,
665, 666.
.Vmsäl, 317.
'-Vnäharvv Abba, de la
rille de Tarsä, 499.
.'\.naiiias [Hanänyä], le
disciple. 226.
-Viiastasis, eglise d Jeru-
salem, 296.
Anatoth, palrie de .lere-
mie, 360.
Andßnäw [.Vntiriooii],
rille. 23, 24. 35, 37, 44,
45, 63,64,119, 132, 143,
145, 165. 258, 259, 264,
303. 307. 36«. 392. 414,
'1 '1 5 .
-Xiideniiiä. [Anderänä.
.Vndoräna], .saiiil per-
soniiage, 235.
.Xodise'a [Adise 'a],
saiiil personnage, 330.
.\ndräniqos, dinere, 558.
Andre, apotrc. 30 H,
30 N. 216, 431. 432.
433, 'i34. 435, 436, 437,
«29. 6.30, «31. 634, 635.
32
/.TS
1 AHI.l'. AM'IIAI'.l'.TlolT. DF.S NOMS PHOIMII'S.
[082]
Andi'oniqos lAiiliAiii-
qos], iiiiii(i.tlriil. :i3J,
Amli'iiiiic|iu' \ Aiuli'aiii-
qo?l.(/'.l////"i7/c,28H.
'ilil, 'i-JI. VJ-J^
'Aniiii. iiinrh/r. l'nn (/es
si'iil /ils (Vlileitzdi; V.IO.
"Aiiilonilii«. iniirli/r. iiiii
des S('/)l /ih flKleazar,
'lUO.
Annfi, ;»/■;■(■ <lr hi Saiiilc
I7('ci,'c .)/";■(>, 7 N/iV.i,
'i8;!, 'iS'i.
Anne, iiirri' ilr Siiiniicl.
52.
.\nne,/«///'(i/'//''7c.s.s(','i4',i.
.Xnligone [AiitigonosJ,
/iw'c '/(' Siiiiilf lüi-
prajir. 'i.'i.s.
Anlikj'os, miirti/r, 338.
Antiocho, 10, (il, 63, ü'i.
113, l.Vi. 15.5, 210, 221,
222, 223, 229, 292, 309,
3.35, 344, 3'i8, 389, 391,
40r>, 419, 443, 405. 501,
580, 6.38.
Anüücluis. ;■"/ r/c Si/ric.
490. 491, 492.
Anloine Abba, 130, 137.
298. 299, 596, 623.
Anloiiio, des 7 dni-inciirs.
21 N, 567.
'Anlolyä ['Entolyä, Na-
thallel. femme d'A-
drieii. iiiiiiiijr. OÖO.O.'ii.
655.
Anloiiin [ .\ n doii i iia
Abbal. iiiiiiii/r. de t(i
rille de Bniui. 25 H,
392, 393.
Antoniqos. ineiienit. Ojo.
Anlorsen [.\ntai'äC'n|.
rille. 24.
Anlyäkos, jiige. 499.
Aiiyanä, eoiirenl, 155.
Anyänos Abba, 80.
Anyänos. morhjr. 201,
262, 263. 264.
.Xpolliiiairc, lieresiiir-
ijlie. 'ilo.
Apulluu ,\ljba. Iitiir/ijr.
1 N, 443, 444, 445.4'i6.
447. 4'iS, 449.
Apollun. id(de. 25.30.:!1.
143, 174, 283, 495, 490.
Apollono [Belang Abba],
iiKirti/r. de 1(1 rille de
linn'i, 8 H, 264.
Aqi1(iyäiiiis [('.aiaiiiis],
„reliidiiiere. 168. 109.
'Aqfirini[Accai-(in]./«/i/'^.
607.
Aqfas lAilWhasJ. rille.
Ti'l. 273. 379, 653.
.\i|Iiuuis, iii<(rli/r. 59,
.\qniaba. stiiiih' /'eiiiiiie.
238. 239.
.Vcp'äbAnya | Agrippiiic).
sdiiile j'emme. 238, 239.
\(\Viin\'o^. iiinrli/r. 27.28.
'Ai'Ani, pere de Mieliee.
574.
.\ral, rille. I5j.
.\i'ra(lius, em/jeieiir. 675.
Ardrtmä Abba, iiuirli/r.
29 S, 173, 175.
.\rilamis[.Artt'mis],irfo/('.
25. Cf. Arti'mida.
.\reslal. sdiiil persnii-
nnge. 127.
Arcslos,g'o(/r(;;/c(//'.2:io,
'Ar'eyana-Sagäliu Abba,
aseele. 21 H, 362.
Argirii'S [Argi-ne.s], mrir-
lyr. 198,120, 121,122,
123.
Arimatliie, rille. 453.
Arius, heresinr(/iie, 41.
314, 409, 410, 554. 555.
556, 557, 579, 590, 662.
Arkeläwos,&nHr;-(>o».312.
Arkiyäs [Armiyos]. sid-
lllll. 45.
,\rK(ilä [Arkalal, tiielni-
p(dile, 50.
.Vrniäii |.\nnt'nle], Ol.
353.
Armänos, siiiiil per.saii-
II (Ige, 51.
'Armanyos. jiige, 653.
Armäsyos [Armanyos].
Soldat, 45.
Ai-m6nios [Armanyos].
honrrenn, 48, 49.
.\rmoganos [Krmogene],
mugislrnl. 389.
Arnon, jleure, 519.
.Vi'sanofis. inarlyr. 19
S. 120. 123.
Arsima. .jiisle, 111.
Arlöniida. idole, 283.
-VrliMnis, iilole. 283. Cf.
Ardamis.
,\ryAn;\, al/hesse. laiile
desoinle l'ehroiiie. 191.
192.
.\ryaiios (Trajan). eiiipe-
reiir. 281.
.Vryänos, goiireriieiir. 20.
40, 43, 44. O:), i;'i. 1 19.
132, 143, 105. :i:i6, :!:i'.i,
366, 414.
'.VsA. eoiireiit. 237.
.\saria. eiifuiil dans hi
l'iiiiriiuise. 28.
.\sriyoiiÄ. iiKirlijr. lim
ilex sejd /ils d Eleir.iir.
490.
.\sbasyänos [Asbesya-
nos] (Vespasicn). eiii-
pereiir. 15, 153.
AsiR, 539.
Askinm, Imiiniie rielie,
440. Vi 7.
.\skiryoii | Ask6r6\von 1
(Iscdiyrion), marlyr, 19
S, 120, 121. 122, 123.
.\snijl, l'emme de Joseph,
le pulriarrlie. 13.
.\sq6tes (Scel6), deserl.
81, 111, 112, 148, 151,
155. 194, 195, 254, 259,
279. 294, 296, 298, 398,
'.16. 420, 422, 429, 455,
5112. 532, 5,59, 596, .598,
622. 623. 624, 025, 0,59.
664.
.Vsrt'lyor. lange Snriel.
430.
.\ssuan [.\s\vaii]. (•///(■.
337.
Assyrio [ferse]. 302.
Asiäl'en [Elienne], suiiil
personnage. 135.
Aslukiyos [Rustochius],
/)(•;•(• de Sninl Pantu-
teeinoii le i^ige, 339.
Aswäliet, inonastere, 100.
Asynt, rille, 45, 64.
Att'na [AÜienes], ville,
232.
.\llialie [(.iotulya], reine,
574.
Athanase [Atnabhvus],
de ( d ysmii .mar I !i r ,X\ii ,
335.
Allianase. i-rei/iieel mar-
lyr, 30 N, 020, 621.
.\thanase Abba, palri-
arelie, 16, 41.212, 297,
.300, 413, 554, 555, 661,
602. er. Walda-Aklil.
.Vthanase, serihe. 675.
.\lhanasie [Alnäsyä],
femme dAiidronii/uf,
d'Anlioehe. 28 H, 419,
420, 421. 422.
.Mbariasic. de la ville de
Miilioiif, 'i5'i. 455. 457.
Alkaron. sninl /lersiin-
niige. 51.
Aliini, marlyr, de la rille
de diimniillili, 8 H, 260,
20'i.
\lvih [Alrt^b. AlhribisJ,
rille, 119, 378. 387,
388.
Alninsa-llar\ani, /mys,
180.
.\nr61ien [Urlvanos], cm-
pereiir. 54.
,\usiUyüs, marlyr, 43.
.\wa, sninl /lersminiig.'.
330.
.VwMniyä | .Xloniyä],
sainlefenime, 66, 68, 69.
Avvgftlyos I lOiigenC'l./j/'c-
/;•(' perse, 402.
-Awgäryos [Abgar], rai
d'Edessc. 152.
Awkilos, rille. 347, 348.
.\\vläkis, erei/iie. 344.
.iVwlonyä, sninl /lersmi-
nage, 33o.
Awlogi, lieleiir. 58.
Awlogis [Enlogpj. sninl
personnage, 51.
.\\\sMyos. of/ieierel ninr-
tyr, 330.
,\\vsim, '(.'(//(', 502, 504.
Axüum, rille, 412. Cf.
Aksouni.
.\yalon. Gl'. Abäkon.
Ayna-Sahäy[Heliopolis].
119. 120.
Aznehas, marlyr. 32.
B
Babnudä [Paphnuce], rfc
la ville de Bendarü,
98, 165.
Babylone, rille, 55. 88.
347, 626, 027.
Badarä. pays. 109.
Badros [Badronä], mere
de Timolliee, diseiple
de sninl I'aul. 229,
Bafnotyos [Paplmuce],
95, 96, 89. Cf. Balj-
niidä.
Bahirä [Bnhayrä]. dis-
triet pri'sd Ale.randrie.
397.
Bährän, en/ani Irinire
dans an eoffre siir la
mer, 74, 75, 76, 77.
Bakos [Bacchus], rom-
pagnon de 'Endreyäs,
de nalirn-hiOnniis.i'M^.
330.
Bäkos, marlyr. 43. .
Bälä'os, rille, 144.
liala\v.p<'»/)/((f/(',115.3lo.
Ualbal, rille. 57.
Balkim, ville, 22, 105.
Bämon Abba. marlyr.
32.
Bänioy Abba. siijierieiir
de monnslere. 254.
Bana. rille, elief-Uen de
disiriel, 57, 392, 393.
Banawan [Banwan, Ban-
wan]. rille, 398. 400,
402.
Baidiur. rille. 107.
6831
TABI.K ALl'UAliKIKiliE DKS XOMS iniOl'Ul.S.
479
Banikläs Ablia | I!ihik:i-
nos].m«;7//;-. 29S, 17:!.
175.
Bankalawos iTiUikala-
wor], rille, '27 1.
Hanos, rillt\ 1 19.
Barä, (•///(■, du dislrivl de
Saliü, au nnrd de l E-
gi/ple, 2(;'i.
Baracy«,?« d'hniel, min-
queur de Sisuni, 51:!.
Baramon [Biirmiin, Ba-
rämun], rille, 2(>2.
Baramouiii. rille, 5(i(i.
fi39. C.f. Baramon.
Bardesane [Fils ile L)i-
san, Walda-Disaii I.
317.
Barmoj, rnureiil, iö'..
Barnahi.rijmire, 1-27. 12.S.
2-28, 22't.
Bai'sebo .Miha. nuirhjr.
619.
Barsil'os. l'un des magis-
Irals de Dioelelien.
328.
Bärsomä .\liba. le .Xu.
du C.nire. 5 P, i;il7. (Wis,
669,671, 672.
Barth61emy [Barlälninr-
wos], apölre. I9.i.
Barthelemy, xuiiil per-
sonnuge, 111.
Barthölemy, de Hudusd,
245.
Basalä, rille, 14.">.
Basal(ita-.Mik.-iVI./e//(«H-
mulurge, 21 H, 361,
5SÖ.
Bäselyos, sninl persuii-
nage. 172.
Bäsidi .\bba [Basadi],
marhjr. 29 S, 173, 174.
175.
Basile, ereque deCesuree
et docleur, 129, l:{(),
131. 315, 316, 317, 480.
577.
Basile. freie d'A hlm lliiij-
miin, 658.
liasilides [l''asiladas], s''-
iieral. pere de Saint Mo-
raire. marhjr, 364. 367.
Bäsliqos. marhjr. 14 N ,
526, 527. .528.
Bastä, i77/<>, 445.
Basyiila, /V'm/Hc de (iitjor-
gis-Mazulieiii, 1 IS.
Batali'iii t I'aiilaleciiioii!,
leSdge. 19 H, 339,. 340.
341, 342. 3'i3.
lialäron. maiiiislere, III.
Ballenios [ I'toleiiide] ,;o(,
69.
Baira, rille. 60t;.
natnibü Abba [Hatribol.
Saint persfinnage, 343.
Baymun .\bba [Pipiiien].
erat ile.i P, 658 ,659,660.
livi\v\ .\.hbä. marti/r.Xii).
Bebiiä [Bona], ville d
elief-lieu de distriil,
295, 307.
Hrlinosa. rille de tu
Ihnite-Egijpte, 100. 27o,
271.
Belanr .\bba. Cf. .Vpul-
lone.
BcMfyos. niarirr. 19 S.
120, 122, 123.
Beiidara, rille. 165.
Benjamin [Benyämin).
/ils de .lacol). palri-
arelie, 225, 58'i.
Benjamin, frcre de liaij-
mnn, 658.
Benjamin, frere de
Beyokd, pretre de ir-
glise de la ville de
Tund, danslaregionile
(Jidu ( Tidd) de l 'Egijpte
septentrionule. 1 H,
194, 195, 196, 516.
Benjamin Abba, inurtijr,
fri-re d'Eudi>.rie, 28
N, i;04.
Beayäs, /ils de )'(iitühr,
139.
Bei'bayä, puys. 116.
Berimyu [Barimyn,
liarmyu] (Primus). /»<-
triarelie, 80.
Bersabee, nii're de Suta-
mon, 138.
Besoy .\bba, frere de
Saint Abba Hvr, niar-
tijr, Soldat des trnupes
d'AntiocIie. puis «;■-
donne pretre, niis li
ninrt ä Alexundrie, 29
S,1P, 175,177, 638, 63!l.
er. F.bsoy.
Besoy-Annb [\ob- Besoy
.\bba]. marhjr, soldul
de l'urmee de Qupriji'i-
nos, goaverneur d',\-
treb, originnire de tu
rille de lianos ilaim le
canlon de Demijüt.
supplicie d Andenäir
par Ari]tini>s. derupile
II llelinpidis. 19 S,
119, 120.
Bessariun .\blia, le
liraiid. nsride. 26 N,
.596, 59S. 599.
Bestamirn, luurtijre. 56.
I .59.
lirla-lliifs, suucluaire,
(lii ful iiihume Abtii
Amanyas. ereipie, 338.
B(H-Uibril [Kleiilhero-
pulis], 162.
Bcllisayda. pulrie des
(ipi'dres l'ierre et Aii-
itre. 216.
Beyahu, ville, 47, 48.
lieyiika. fri're de Hcn-
jdniin.pn'lre de t'rgtise
de In rille de Tund
(laus la region de
nidd [Tidd) de l'P.-
gyple septeuii'ioniitr.
IH, 193, 194, 195. 196.
Bitämon, marhjr. 5 S.
14, 26. 27. 39.
Bifanes [Bifanlyos],.so//(;
personnage, 172.
Bikabes Abba. murliji-,
10 N, 499, 500.
Bima .\bba. de la rille
de lielinesu (laus tu
lluute-Egypte. 8 H,
270, 273.
Bimakos Abba.f/c la ville
de Baramoun, 639.
Bisdya, ville. 655.
Bisoes Abba [Besoy
.Vbba]. de la ville de
Sitnusu. aseele. 8 H,
25'(, 255, 256. 257, 258.
259, 260, 280, 308.
Bison [Scythopolis]. 310.
Bizan, eauvent. 478.
Bolia, ville. 39.
Bnia .4bba, de tu ville
de Tdmäiv, asrete. 2.59.
Busir [Busär], canlon,
91, 127.
Byzance [Ronie],335.
c
l~;airian [Qaynän], /ils
il'llrnoeli. 90, 655.
Caiphe. graitil pretre.
608.
C.aire [Misr], 105, 106,
155, 448, 503, 624, 66'i,
665, 667, 668, 672.
Ciiirc-Vienx [Misr], 132.
290, 387, 429.
Caiiaan, 618, 633.
Cappadoce, 374,375. 479.
Carissimc [('lerasimr].
servileur de saint
Atlianase, ereipie et
niarh/r, 620, 621.
Cöleslin - [Kaloslinos],
palriarelie, diseiple
dlnuoeenee.3 H, 2o9.
210. 211, 212.
('.(■•sareo IQaysaryä].
uneien temple de Sa-
turne, ronstruil a
AIejandrie pur C.len-
piilrr et cnnrerti en
rglisr jiur le palri-
arelie Alexandre, 70.
I IcsarOe, de Cappadoce,
129, 315, 479.
Ces;nre. ite l'utesline.
485.
Clialci'doini', 576.
('.hrisUne, uiurlyrc, 15
N, 529, 530, 531, 536.
Clirisiciphore, murtyr,
10 N, 496. 497, 498.
Christophore. pere de
Procope, 309, 313.
Cbypre[Qopros],85, 286.
(]laude, fils de Lebna-
Dengel, 363.
Glandien, palriarelie,
9 H, 245, 282.
Clement [Qalemenlos],
disciple de l'apötre
IHerre. 219.
(.'.leiipälre. CT. ,\kla'olia-
trä.
C16ophas, le disciple,
451. 452.
( :iysma [Quelzem],/)»y.s.
334, 335, 622, 623, 624.
626.
Conslance, euipereur.
506, 661, 662.
Constantin I. le lirund,
le Juste, 12 N.33. 11.
59. CO, 69. 144, 146,256,
26(1, 366, 406, 425. 505,
506. 507, 508, 554, 555,
589. 590, 653, 661, 675.
Conslanlin II, empereur,
33,41,427,554,661,662.
Constantin, des 1 dor-
nienrs, 21 N, 567.
Conslantinople [Qnes-
l.onlenyä], (Borne, By-
zance), 33, 34, 170, 208,
410, 411, 425, 431, 554,
573. 637, 646, 661.
Corintlie, 282, 2.S4, 285,
2.S6 .
Cosme IQozmosI et l)u-
mien, 135, 136. 170.
CiismelQaznia.Qozmos],
uiurtyr. de tu ville de
Taliu de tu lluute-
Kgijlde. I'i.
(^osnic, superieur de mo-
naslere, 623.
Crele, 641,643.
Cyr [.VbiKiir]. marhjr,
4 H, 213, 21'i.
Cyriacpie, marhjr, 318.
'.so
TABLE ALPIIABKTIQUK DES NOMS PliOPRES.
I üS'i I
Cyi'iaque | Kirak()s;,s«/;//
persuiiiiage, '215.
Cyrille, cref/iie. öS'i.
Cyrille Abba, yV pa-
Iriarrli e d A lexaii dric ,
3 H, 207,208, 20y, 21:!.
21'i, 2'i9, 2.M, 2'.I7, .'i.'i7,
.")22. .")7f'.. .577.
Cyrille Ahlia, 6'7» /in-
Iriairli e d A lex an drie.
12 S, 81, 82.
])
l)iU);inion. iiiurli/rc, .">(!.
57, 58, .5(1.
Vabra-'ßag'i-i,iiivii IIS Irre.
;588.
Dabra-Bäst, iiKninslere,
•2m.
Dabra-Libänos, inuiios-
lil-e. 329, 330, 380, 388,
423, 4".)2.
Dubsan, paijs, 353.
Dägi'i, loiivenl el saiir-
liiaire, 313, 454.
üagA, luinOeaii, 153.
Dakewos [Däkes, Dece],
pi'i-e de sainle Marina.
370.
DaliKM. er. Deh'iz.
Daniaiibur, rille. !il, '.i2.
Damas, 1112, 21'i, 220, 227,
546, 547.
Damien. miirhjr, 24 N,
580.
Damiiia, inarh/re. 'i.^l.
DaniKos [Damal.Mis, Üal-
niyus, Damase], pape.
410.
Dämot, proriiice, 582,
583, 585.
Daniel, prupliele. 28, 88,
347, 009.
Daniel Abba, siiperieiir
du couvenl de Seele.
195, 420, 421.
David, murti/r, 471.
David, ruid'Elliiopie.ll'.
David, roi-propliele, 53,
08, lOü, 138, 139, 140,
142, 240, 278, 279, 280,
305, 407, 468, 470, 515,
540, 007, G34.
DawHVo, prorince, 90.
Daydarä[D6darü,Y(_'dra].
mere de Ilor el de
liesoti, murhjre. 29 S,
175, 177, 038, 639.
Dece [Däkewos], empe-
reur, 495, 537, 563,56'i,
565, 566, 567.
Dedara. Cf. Daydara.
Dognänyos, maf>i»lrul el
marlijr, 285. 580.
Dohni. ville. I'i4.
Deläz [Dalaz, Daligal,
murhjre. 336.
Denielyanä. rille jires de
Demerö, .395.
Demerä. ville. 115. lio,
118, 395.
DenuHi'in*. jidlriiirrlie
d'Ale.ranilrie, 495, (KU.
Deioelrins, pulrinrehe
d'Aiiliuelie. 2io, ül 1.
Derairä. Cf. Deniria.
Demulu, rille, 398.
Deniyal, mitrhir, 526.
Demyat. [DamicUel. rille.
110.
Denl'a, rille. 58. 59.
Dollys, des 7 diirnieiirs.
21 N, 567.
Derbe, rille. 228.
Dewres, sainle fem nie.
238, 239.
Deyos, jage, 530.
Deyospelyds [Diospolisl,
120.
Dimäs, niagislrat. 389.
Dimunäsyä, iniuiiire. 27.
28.
Diinyänos [Damien], mor-
lyr, frire de siiinl
C.osme. 135, 170.
DiniN.'iiios Abba, palri-
arrhe, 18 S, 111. 112.
U3. ll'i, 15.5.
DiocliMieii [Dioqelha-
nüs], empereiir. lo, 11.
12, 13, 2'i, 25, 27, 28,
30, 31, 38, 44, 61, 62,
63, 132, 143, 144, 146,
191, 193, 283, 293, 310,
328, 334, 345, 348, 349,
350, 364, 443, 588, 053.
Dioseore, jialriarc/ie.
487, 488, 570. 577, 578.
Diyosqorüs, murlyr. 20.
Djeiiinia, flenre. 582.
Doulas, suinl person-
nage, 597.
Dukes, goiirerneiir. 120,
121, 122.
Duniadyiis [Don iliiis],
le .Syrien, murlyr. 25
H, 402, 403, 404. 405.
400, 407.
E
Ebla. /(( liine. 548.
Ebsoy Abba, niarlijr. /ils
de Tiigestos gonrer-
iieur el de Kersii. 5 S,
27, 35, 36, 37. 39. C.l'.
Besoy.
Edesse. CT. Roha.
Edoni, ;■(!(' (/(' (lalaad,j'i>.
lOKMite. IS, 22. 25, 47.
50, 60, 63, 69, 70, 80,
81, 88, 89, 91, 92, 105,
106, 115, 140, 157, 167,
168, 171, 194, 254, 26'i.
266, 298, 307, 318, 334,
376, 383, 408, 444, 471.
'|90, 503, 506, 550, 568,
011. 612, 617, 025, 653,
070, 674.
Egyple-ÖHSSc, 155, 391.
F.gyple-Ilaiile. 14, 26, 36,
47, 48. 95,143, 155,169,
170, 171, 246, 270, 272,
270, 308, 344. 348, 351,
414, 420, 427, 551.
'Egzi'e-Härayä, mere de
Talila-Iiäymänot, 592.
'Khwa-Krestos, herger,
sninl personnage, 21
H, 358,
'Eksou [Aksou], siriir de
sninl I\olli>s. 051.
Eleazar Ablia./j/r/;v',489.
Eleazar, /ils d'Aaron.
489.
Elöazar. preli-e jnif, pi-re
de Pliineas. 558.
Eleazar, ic rieillaril. SN,
490, 492.
Elciillieropolis. Cf. Het-
Cibril.
Eli [I161i]./)/r7;r./H(7: 52,
53.
Elie Abba. palrianiie.
546.
Elie, marlyr. 0(i2,
Elle, prophele, 15, 49,
123, 124, 126, 216, 248,
251, 485, 480, 509, 510,
511, 514, .562, 585. 627.
Elisabeth, mere de Jean-
BupUsle. 180, 398.
ElisöeAbba [Elsa Abba],
sneeessear de Tulila-
lläymänol. 423.
Elisee, prophele. 20 S,
15, 16, 17, 18, 123, 12'i,
125, 126.
EUa-Akoreii, sninl prr-
sonnage, 111.
VAl-d- \ladii,/-oid'Axonm.
412.
lOlla-.Vzgii aguc , rois
d\A.ionm. 412.
Elmas [Elymas], soreier
.jnif de Paphos. 228.
'ElsabtH [ElLsalielh].
femme de /.akdryiis.
prcfel des rilles de
Anlorsen et de Alileyd.
mere de .lean marlyr,
de In rille d'Heraelee,
lOhvah [Oasis], pays. 437.
'Elyanos, marlyr, f'rere
d'iiado.rie, 599.
Eminaiis, linnrg. 220,452.
'Emor, le Ilellieen. CT.
Amor.
Eiidoii, rni. 319.
Endrawos. ereijnede Qn-
fnld, 289,
Eiidrcyas Abba, siipi'-
rienr dn niiiniislii'e de
Dalira-Liliiinos, 17 H,
329, 330.
Enoch [IIeiiorh].90, 301.
387.
Ensena, rille, 26. Cf.
Andenaw.
Enlafib, [Etalih], rille,
299..
'EntäwüS, l'Amnrrliren.
marlyr, 17 N. 5'i6,
547. 548, 549.
'Enl.cilya [Nalhalie],
feninie d'Adrien mar-
lyr. 593, 594, 595. Cf.
Anlolya.
Epliese, 208, 249, 357,
563, 50'i, 565, 560, 573,
E]ihraiiii, /(7s de .Insipli.
618.
Ephrala, pays. 574.
Ephreni. marlyr, it'll.'iix.
Ephrcm [Ephreni ,\bbal,
/(' Syrien, de Xisibe.
15 H, 314, 315, 316.
Epll'aiiyos Abba [Epi-
phaiie], ivefjnc del'Jiy-
pre, 85, 86, 87.
Epimache Abba [Bima-
kos], marlyr, 392.
Erythr6c. 137, 598.
Esaii, //7.S- d'Isaac, 6I'i,
615.
Esderos [Isidore], mar-
lyr, 115.
Esdras [Öntu'el], le
scribe, 6 H, 240. 241,
242,361.
Escy Abba [Ese, Esi].
29 S, 173, 175, 290.
Eskender, roi d'tllliiopie.
179.
Eskendorus [Eskendro^.
Alexandre], marlyr,
26, 111.
Eskeiiderya[Ale.Kandral,
marlyre, 111.
Eskirun [Abaski rmi
-\blia.Ischyriun], mar-
/i/;-,7S,44,,'i5.46,47.'i8.
Esmountanah, rille, 499,
500.
Esnä [Esneh], rille, 43,
336. 337, 338. 339. 393.
I
|685
TAI}I,K AUMIABKIK^UK DKS NOMS l'ROI'RES.
/..Sl
l';^i^enke^f [Hoiikotcs, Sc-
konlros, Kskendros,
Kskenlös, Aksentes,
Secundus], disciple de
VapiHre Paul. TM. 232.
Esl.il'ano« [Etionne], mar-
li/r. 2fi.
Ktlliopie. 25. 81, »2, 8!!.
109, l.">5. 177, 178, 215.
3(12, MM, 411, V12, 413,
5(i8. 582, 657, 074, ()75.
Elieiine. Cf. .Vslafcn,
Eslifänos.
Elieniie, premier iniir-
li/r. 451, 542, 548.
Ijidoxie, imph-iilricr.
(i08.
Eudo.xie. xiriir de licn-
Jamiii, marliji: 28 N,
(;o4. fi05, (iOG. 110".
Eudoxic, .so?«;' ä'Elii'
['Ely(hi(>s].m(irl>ir.'.i'i'.\.
(i02.
i'^iigenc. er. AwgAlyos.
Euloge. maglxtral clirr-
lien. 36«, 367.
iMiplu'iiiie [Awlini\:i.
Efomyä], marhjre. 17
H, 328, 321).
Kupraxie, /Ulf d'Aiili-
f-vne, 2 N, 'i5", 'i5S,
450, 460, 482.
Entropium [.\1i'mI)\iis],
/)(■/•(; (k Saint Jean-C.a-
bjlntc, 32'i.
iMilyche?. Iii'rrsiari/iii'.
576, 577, 578.
Eulychus. marlijr. 1 P,
636. 637.
EwoslulOwos .\liiina, fils
dl' Krestos-Mu'a et ilr
Senna-ljcijwat, 21 H,
353, 359, 360.
Ezöchias, /-Ol, 4 N, 302.
467, 468, 46U, 470.
Ezi'cliiel. prnpliric. 416.
'.17.
Eakif,'a-Ilalili ('.'). /mi/s.
3'i3.
E'aratnä [Eanuäj (■(//(',
260, 261, 303, 392, 552,
553, 628.
Färes [Assyrie], 215.
Fasiladas, martijr, <;i'ni''-
ral des Iroupes d.'An-
lioclie, 501. 508. Cf,
Basilides.
Fauslus [Faosliiiiaiiiis,
Qawsto^^^ /»■;•(' de Cle-
ment, disciple de ia-
pötre Piene. 218, 219,
238.
I'ayiim. deserl, 157.
Febronie [Qal'ronyi'i].
vievge.eJ nuirtijre.X H,
191, 192, 193.
Fesä, paijs, 99.
Fcschha-Tseyoii, nom de
baptemedeTaldd-lldij-
mdnul. 5S3.
Feyüni [Fay youml, eitle,
144.
Filpa|Filpüs](Pliilippo),
nio/7;/r, 148,91.92. 147.
Filpä'i's (Philippes).
ritte, 128.
Fiqtör [ Victor], rf'.l /(•.;(//)-
(/;•/('. 608.
l'ii|irir. lils de llcrmi'i-
iiiis. (Ulli dl' (liddW-
dl/OS, ntiirliir, 62, 63,
64.
Fiqlöi'. ///.s' '/" r(n Miiids.
14 H, 313.
Foslat [X'ieu.x-Caire],
384. CC. Vieux-Calre.
Frumence [FrOmeiiAlos],
//■(■re ilAedesiiis. 412.
413.
Frumeiitius [Fieiiieiia-
los], nioiiie et t/iuii-
mitliirae. 317.
G
Ga'argi |GeorgosJ, nom
d'Atitm Ciirilte. liT pu-
trid re he ilAlejiuidrie.
81.
Gaba'on, //"(/■'' '''' P"les-
line. l'iü, 143, 159, 160.
161.
(iahra-Iyasus .\ Ihiiki, <Iii
paijs de Dalisdii. 2.0^1.
353.
Gabra-Iyasus. mniiie. 81.
Gabra-Ki'cstos. ninine.
43, 183.
Gabra-Ki'e»tos, /mlridr-
clie. 81.
Gabra-Madl.ieii, nioinc.
193.
Gabriel .\liba, 7.S" //"-
triarclie d'Alexandrie.
11 H, 29'(, 297, 298.
299, 300, 301.
Gabiiol, arelidiige. 13 S,
26 S, 27, 28, 36, 37,
38, 88, 89, 109, 157,
158, 182, 266, 424, 483.
484, 512, 586, 6'i7, 6f8.
Gagia IGangres], 487,
576, 578.
Gaianiis. Cf. Aqaqyaiios.
Galaad, paijs, 575.
Galalie, pai/s. 229.
Gali'iwilyiis, nuirti/r. 11
S, 60, 61,62,63, 64,65.
Galsala, pai/s. 123.
Galilee, 118.
Gallas, peaptade. 388.
Gälyon .\bba. useete,
13 N, 51'i, 515.
(jamnoudi, rille. 26n,
262, 263, 293, 377, 3,S0,
399, 400, 401, 553, 653.
Ganirya, paijs, 586.
Gargeyos [Georges ]. pn-
Iriarrlie. 41.
GariiiiA Abli;i Isaar. /(7.s
de Mdsfei/diws et ite
Sfrngi/d. 17 S. los,
1119, 1 1".
Giiseca, putrie il Atdiii
(liyorifis, anteur de
VArgdnon, 253.
Gayü [Gafi], paijs, 362.
Gaza, rille. 237.
Gcmoul .\bba, eeeqiie
d'Awsim. 502.
Georges .Vbba fGiyorgisJ
de (jdseid. pretre. an-
teiirde l'Argdnon. 253.
Georges, martijr. 16 N,
116, 5Vr. 5'i8. Gl'.
Ga'argi,
Gera, pere de 'lijadti et
de Samt, l'ii',
Gerän Abba, useete. 30
S, 183, 185.
Gerärä, pays. 603.
Gerasime. Cf. Carissioie.
Germänos, 168.
Geyon[Gibon],/,if///.s, 139.
Gido, saiiil persnmidge.
3311.
Gigar, prefel. 16 N, 545.
Giyaz [Giezi]. diseiple
(lElisee. 125,
Giyorgis-MazalieiM, le
Jeane, nuirti/r. 19 S,
115, 116. 117. IIS.
Godülyä, /ils d'Amiiryti.
214.
Golgolha, 61(1,
Goniorrhe, rille. 21'i,
Gololyä, reine. 126. Cf.
Alhalie,
Graö, conr/iierdnl ite
iElhiopie, 911.
Grece, 412.
Gregoire, doctear de l'K-
glise. 577.
II
Üabla-Egzi', -tignildire
ithiopien. 353.
Halab [Ilalib], r/«p. 229.
Ilananva f.Vnaniasj. le
diseiple. 21 S, 162, 163.
üaridaq. eoarent linrs
da Caire, 448.
I.laraqll [lieraclie]. rille,
24, 25, 27, 39.
Ilarayiiii Ahha.sainl /ler-
sonnage, 317.
Ilarsesvds .Vbba [Kcr-
sesyos. Tlorsisiiis], as-
eide, 246, 247.
llai'wag. marlyr, 43, 336.
\\>'\i. pretre juif. 6o7. Cf.
Eli,
lleliop.ilis, 287, 330. Cf.
Ayna-Saliay.
Ilelqana. pi're de .s'«-
lllllel. 52.
Ib'lwan. ritte. 38'i,
llelyaii ,\b])a, ita ilistrivt
d. lleli'ij)olis./ils de Y'es-
tus et de Keimend, as-
(v'7r'.10H,287,288.289.
Ilerman, marlyr, fils de
Deldz, 336.
IlermAnos, magistrnt.
62, 63, 365.
Ilerraenevvos, ./'age, 'i'ii,
lleroda, saint jiersdn-
nage. 'i82,
WkveiAe-Antipus. 6'il.
llerode, /(■'.';•»(•/, 5(i. 181,
545.
HeriaTi-Mawä'l. ite l)a-
tira-llag'u, 388.
Hilaria [Liyäryä], mar-
tyre, de tu rille de De-
nielydna. /iris de De-
mi rii. 25 H, 395, .397.
llizawi, sdiiile fenimr.
5i;3.
llonurios. empereiir. 2n',l,
646, 675.
Hör -Abba. marlyr, Sol-
dat des tronpes d'Aii-
tioelie. fils de Day-
dara. martyre, frere
it'.itdid liesoy. marlyr,
29 S, 175. 176, 177,638,
639,
llor .\lilia, muri yr. de tu
rille de Sei'ydi/ns,i2H,
303, 304.
I
Iconiuoi. ritte. 229, 3,S9.
391.
Ignace [Agnahos], pa-
triarclie. 7 H, 196. 210,
252, 385.
Ilarya, title de l empe-
renr Xenon, 274.
Iläryon Abba. le Crand,
84.
'.82
TABLi-; .\i,i'iia!5i:ti()i:k 1)i;s iN'oMs i'i!(»i'm;s.
[ß86l
Iiide, IS:!.
Innoceiice [Vuiu'ikciuli-
nos]. i>a/)e, iOi), 210,-J 1 -2.
Trono. /illc du rni Liri-
iiiiis. 22 N, 5WI. 57(1.
ü71, ;")7-J, .")7.!.
Irenoe, err(iiic de Sir-
niiiim. 30 N, (i:;l, iii!J.
Isfiac, Aliliii |Veshai|l.
miiilrc (IWlihii (idh/iin.
m;..
Isaac, iniirhir iihiisaiii,
■IT/.
Isaac, midii/r, drla rillr
de SaiiKimd. 25 H, -i>.
40, ;{'.»;!, 395.
Isaac, palrianite jiüf.
29 N,()S. 171.412, 4'[8,
.MM, lii«, BO'.l. (HO, Iil2,
Hl:i, Ül5, 618, 634.
Isaac [Yesak], siiiiil pi'i-
snnnoge, 5y.
Isaac, le .Solil.etire, 337.
Isaf, pire de David. 5.3.
Isaie x\blja [Isäyj'äs],
nnachorcli', du desei-l
de Seele. 2!l'i.
Isaie, propliide. 4<i!(, 47(i,
665,
Ischjrioii. elf. Askirsoii.
Isderos Ablui [Isidore],
prelre, 148.
Isderos Al)ba, siipciieiir
de moiittslere, loo.
Isidore [Esdms], mur-
lijr, 335, 619.
Isidore [Esdros], sninl
personnage, (J'llcliopi)-
li.%. 330.
Ismael, fils d'Agar, 603.
Israel, 52, 53. 54, 88, 99.
123, 124. 138. 139, 142.
159. 160, 161, 171, 214.
216, 227, 422, 468, 483,
489, 575, 607, 615, 616,
627, 666.
Haue, 'i66.
lyoab, ///.s <le (ierd. I4().
I\oram, roi, 126.
I\u |.Iehii], roi. I2i;.
,1
.lacdli. /i/ilriarelie jui/'.
29 N, 1.!, 61, 68, 409.
411, 422, 599, 609, 614,
615, 616, 617. 618, 632,
r,3'i.
.lacob, //7.S (/(■ .losepli le
ehurpeulier. 'lOS.
.lacques Aliba |Ya'(|iib\
evei/iic ilii C.fiire. 5 P,
663, 6(;5.
.Iaci|ii('s Ablia, ci'cfjiie de
.\itsilie, 3l'i.
.Iaci|iii's Aliba, l'Orieii-
Itil. 5 S, 33, 3',, 3.-,.
.lacques, npiUre. 18 H,
281, 331, 332, 333. 33'i,
509.
.lacinii's-/jo;-nr/c(,', 1 7 i .
.lacques, />•('■/■(' de limi-
innn, 658.
.lacques, ile Miiiiiuiii.
mar/i/r.iSN. 55ii. 551.
552. 55.3.
.Ia<-(|ucs, prelle iihi/ssiii.
568,
.Ia((|ucs, sninl peraoii-
nuge, 662, CS. Ya'qoi).
.Jean .\bba [Yohaunesj.
er. .Vlisädi Abba.
Jean Abba. moine du
coueciil de xaini Abha
lldnjiin le (Irand, el
eretiiie de .lenisnleni ,
13 S, 84. 85. 86, 87.
88.
.Jeau Ablia, palriarelie.
559.
Jean Abba. o7'/jrt/;7V;/i7/('
dWle.iiindrie, 625.
Jean Abba. HO' palriar-
elie d'Alej:aiidric .
672.
Jean Ablia, s/iini jier-
sniinage. III.
Jean Abba. .tiipeiieiir
da inoiiaali-rr de l)ii-
lira-LibäiKis. 8 N. V.i2.
Jeau-üa/j//.s?c,2S,30S,
15, 16, 17, 18, 180, ISI.
182, 2'i8, 290, 360, 416.
512, 58'i, 627, 641.
ieSin-CuUlhile. 16 H.
324, 325, 326, 327.
.1ean-Clirijsostome. 168.
Jean, diseifile d'Ahliii
Barsoiiia. r.71.
Jean, de.s 1 durmeurs. 21
N, 567.
Jean, ierangilisle, 127,
221, 222, S23, 509, 539,
540, 541, .'■)'i2, 636. 637.
Jean, ei^eqne. 56.
Ji'iiu. //7.S ilWadronii/iie.
',19.
Jean, frere di- llai/iiinii,
658, 659.
Jean, frere ile .Siineaii
.Salou.'ii. 516, 517, 518.
519, 520, 521.
Jean,rfe (iaiiiiiiaidi.iiiui^
lyr, 553,-
Jean-A(7Hi", 81. 329.
,lcMU. marh/r el Ci/r iiinr-
Ij/r. 4 H, 213,21',.
Jean, iiitirli/r. de la rilh
d Ihiraiili, /ils ile /.a-
Itiiri/ii.-i. prejel. el d'lil-
saliel, 4 S. 2',. 25. 26,
27, 3'.l.
J(Niii, inarlijr, el Simenn,
marli/r, de Ui ville de
Seriiiiild. 11 H, 290,
291, 292. 293. 294, 298.
.Ii',,,i, ladine, 597.
.Ii-ai,. pi're d'Alieridi el
d'Alom. 260.
Jean, pi're de Tlieiidare.
.!'i',.
Jeau, le l'elil, 30 N.
255, 455, 457, 622, 623,
624, 625, 626, 664.
Jean, soldiil. 5 N, ',72,
Jei'cuiie. proplirle, 210,
360, 584.
JeriiJio, 124, 159, 179,
517, 581.
.lenisalfi,,. 15, 25, 51. 85,
86, 87, 88, 138, 141, 178,
216, 221, 226, 243, 281,
302, 309, 310, 324, 331,
'i20, 452, 468, 490, 506,
516, 520, 547, 575. 616.
627. 642.
Jiiacbim, pi-re de la
.'Filiale Vierge Marie,
7 N. 483, 484.
Jiias, reii. 6(16.
Job. fri're de liaijinun,
658.
Job. le .laste. 668.
.loci, ap}iele aiissi' .\rt'nii.
57',.
.loci, propliele, 418.
.Iiiiias, priiphele. 15 H,
323, 330.
Joiipö, rille, 220.
Jiiraiii, roi, hlh.
Josapbal, roi, 574.
Joseph [Yusef], dAri-
malliie, 2 N, 163, 375.
450, 451, 452, 453.
Joseph, /(' ehnrpenlier.
26 H, 50, 99. 152, 331,
408, '(09.
Joseph, fri-re de llai/-
moa, 658.
Joseph, palriarelie jiiif.
13. Ol, 171, ',11, ■i',8,
',88, 'il7, 418.
Josias [lyosya], roi, 21',.
Joslos, //7s de Joseph le
eharpeiilier, ',08.
Josue, jage. 26 S, 6o.
158, 159, 160, 101.
■loni-dain, /leiire. 123.
124, 159, 181, 451, 512,
517.
Juda, 138, 178. 21',. 302.
468, 513, 57',, 617, OCC.
Judas, /il.t de .losepli /c
eliarprnlier. ',08.
.Iiiil,', api'ilre, 25 S, 152.
153.
Jodee [Juda], 215, 37'i,
490, M'l.
Jules |Yolyos,V(il\aiuis],
de la ville d'Aiifdhes.
marli/r. 3 P, 272, 273,
308, 379, 493, 653,
Julie, rierge, mailresse
d'Eiipra.rie, 459.
.lidieu ILulyaniis, \o-
länkyos), l'Apusliil. 15,
16, 20, 33, 209. 210, 'i72,
602.
Jiilielle, marhjre, de C.e-
snree de Cappadoee,
6 N, 352, 479, 480, 482.
.Uilielle [lyÄlulä], mar-
tijre. inerede .Sainl Cij-
riaque [Quirice. <^)ir-
(jos], maiiijr. 21 H,
354, 355.
Jusle [YostosJ, inarhir.
331.
Jusle, palriarelie. 12 S.
79, SO.
Justin. saiiil jiersoii-
iiage. 557.
Justus,/)(';r d'Alibu Apol-
Inu. 443, 444, 445.
Juslus, roi, 516.
Kalyos [Celeslin], pape,
193,
Karan [IlarrauJ, pai/s.
609.
Kardyäuos .\liba. palri-
arelie. 21 S, 134, 135.
Kaliui. er. Agatou.
Köfäz, pays, 268.
Kefl [Coiitos], (77/c. 3(1',.
305.
Kelineua, mere de saiiil
Abba llehidii. 287.
IvtMqödeyäu, paijs, 267.
Kersa, mere d'Abba Eb-
soy, marli/r, 35.
K'ersesyos. C.i. llarses-
yos.
Kirou [Kiraqosj, »(r/r/i//',
26. Cf. Cyriaque.
Kiros Abba, fi-i-re de
reiiipi'eeiir Tli einlöse
le lirand. 8 H, 273,
275, 276, 277, 278,. 279,
280.
Kiros Abba, i/ui a ense-
reli Abba Misd'el. le
piiiiere, 265, 26(5, 267,
268, 269, 270,
[687
TABLE AI.IMIABKTIQUE DES NOMS IM'.OPRRS.
483
Kiiiiliy.'iiiii. /nilrinrclic.
Ü5.
Kis, /liTr (Ir SiuV, :t'i.
KosU'is, tnnrh/r. 1T.">.
Kollo.-i. inarlyr. frcrf
(VKlisoii, (mI, fiöa.
Kreslüs-Mo";i,(//g'n/7"""
ahyxsin, 359, 360.
Kiis, prre de Saplionic.
21.'i.
Kululos [Kollos], ninr-
lyr. pri'tre. moüic flu
coiirenUle Tiiriii. 29 S,
173, 174, 175.
L
I.aban. Iicdii-prre de Ja-
cob, (il.^i, (ilO.
La'eka-Mäi\;'im, soini
ix-monnagc. fils de
Si'ino-Wnld, loi <lf
(layn vi de Knmdnu-
M'tiiq. 21 H, 3G2, 363.
LälibaU'i, roi d'Elhiopir.
12 S, 83, ff'i.
I.andoiiii, /luln'e de Sr-
rapion. 0.56.
Laodic6e, 223.
Lalson Abba, de la rille
de BehnesO, 17 S, !l'.l,
100, 101. 102, 103, 104,
10.i, lOG, 107, 108.
Laurent, urehidificre,
iimrlyr, 15 N, .53(), 537,
538, 53y.
Laweiik^Wüs [Lconcp; ,
marlyr, de In. rille de
Tripoli {Syrie;.. 1 S,22
H. 'J, 10. 11,12, 1.3.367.
370.
Lazaie, le paiirre. 166,
167.
I.azaiv, /(' ressuscile. 512.
Lebna-Dengel, roi dE-
thiopie. 179, 362, 363.
Leon l.piipe. 487,576,570.
Levi. ]iiitri(irihe jiiif. 52,
240.
Liban, 545.
Lib6rc, pupe. 4 P, om.
662, 6G3.
Licinius, rui. 56'J.
Lithoslj'otos, 132.
Longin [r,angiiios], iiiar-
lyr. de Capptvlaee.
23 H, 37'i, 375, 376.
Lov, fille de l'iirognwx,
322.
LukilyaiH». intirlyr. 9S,
54, 56.
Liikyos. iiKi^isIrfil. iitiir-
hjr. 285, 286.
Luiiyäiiü:; [Liicirnl. ititn-
reriieiir, 162, 27 L
l,U(|vas. errf/iie de San,
212.
Lyraonie, 228.
Lydda (Ledyai, (■(7/r',220,
544.
I.y.-Ii'e. rille. 22S.
.M
Ma'alqa I Mii'uHaija] ,
egiise cople du \'ieiij-
Caire. 296, 298.
Macaire.\bba[Maf|äi'i;s].
iiarele, du deserl de
IJiii-. 251.
Marairc .\bba, ereqiie el
marlyr, 17, 4o.
Maoairo .\bba,<c Grand.
anailinrete, avec le-
gUse et le euurenl tpii
snnl .soiix son rocolile.
20 N, 81,112, 1-48,150,
207, 254, 294, 296, 298,
313, 416, 429, 559, 560,
561, .562, 596, 623, 624,
625, 664.
Macaire, de Fulaga-lla-
lib. 343.
Macaire, marlyr, ßls de
llaxiliiles, gvneral. 22
H, 364, 365, 366. 367.
Macchabees. les xepl ßls
ilii rieillard Eleazar,
marlyrs s»».s Anlin-
elias Epipliane. 490,
492.
Jlacedoine, 229, 573.
Maccdonius , heresiar-
qm, 409, 41 II, 411.
Mac^plia. Jiays. 608.
Magdalawit , marlyre.
13 S, 90.
Jlagdar Ablm. iieiiiteiil .
672, 673.
Maliarqä. rille. 5ii.
Makana-Si'llaäe. snnr-
lunire bali par le rui
.\<i'od. 362.
Maksiinänos, des 7 dor-
meiirs. 21 N. 567.
Mak>iinos [Ma.\iiiic|, ile
In rille {le Ery ü in, 144.
.MidiicliiLs priipliele, 30
N. 182, 627.
M.-ihHes fM6l61iusl, here-
siarijiie, 112.
Marnäs, sniiil persan-
nage, 166.
Manasso, jils de .hisepli,
le j)ntriarelte jiiif, 61*(.
Manoiif, rille, 40l, 454.
^{■.monl-Superieure. 504.
Ma'qaba-l'^gzi ', jiremier
nom d'Abnna Ewiisld-
leiriis. fils de Erislos-
Mo'a el de Seiina-Iley-
ival. 360.
Maral, erei/ne. 330.
Marc .\bba [JL4rqosJ,
C8° palriarche d'.l-
lexandrie, 625.
Marc, Cousin de Tnhln-
Ilnymnnot. 585.
Marc, erangelisle. 80,
134, 135, 154, 170, 213,
214, 217, 245, 282, 297,
385, 405, 411, 488.
Marc, roi de lionie, 29 S,
178, 179. Ct. Mi\rqos.
Marcol [MarklosJ,' disci-
ple de Pierre, 239, 370.
Marcirn, einprreni; 487,
576.
Mardinii's, des 7 dor-
menrs, 21 N, 567.
Marie, /illc d'Abba
Abi'nlinni. 475, 467, 477.
Marie, /itled'.'\ndronii/ne.
419.
Mavie-Madeleine. 28 H,
417, 418.
Marie, niere il'Aberoh et
d Atom. 260.
Marie, la Sainle Vierge.
21 S, 16 N, 13,49,50,
51, r,(;, 81). los, 118,127,
128, 129, 130, 131, 132,
179, 206, 219, 234, 253,
265, 297, 301, 318, 334,
353, 354, 364. 398, 408,
4ü9. 417. 450, 453, 483,
484, 485, 488, 489, 492,
539, .540, 541, 542, 543,
544, .545, 569, 581, 586,
620, 648, 675, 677.
Marina, marlyre, fille de
/Inl.rivos. 23 H. 370,
371. 372, 373.
Mai'ine, doni le premi<'r
nom eluil Marie, 15 N,
532, 533, 534, 535, 536,
537.
Mai'klos, nn des fils du
rieillard Eleazar. 490.
er. Mareel.
Mar M;'ihä, .s(i(>(/ /lerson-
linge, 289.
Marinelinam, (/ni fnt
gneri de In le/ire pnr
Ahhn .Mnllliieu, 471,
472.
Märniüs [Iiai'rMC).i, Hara-
nins|, eoneenl de ee
nom, 296.
Jlarniiida, colline. 401.
Mar(|()re\vi)s. CA'. Mei'-
cure.
Mai'qos .Vblia, saini per-
sonnage. 178.
Maria, marlyre, !9:{.
Maria, [Marlho). peni-
tente. 3 S, 18, 19, 2ii.
Märya, marlyre, 183.
Maryä fMäryäni]. <le So-
brn. sninte feninte, 22,
23.
Märyäni-Kebra , reine.
eponse du roi .\n 'od.
437.
Maryänos, roi. 292.
Maryul. rille. 43. 93. 94,
95.
Masfeyanos, jiere d'Aliba
(larimä. 108.
Masliadre. marlyr. 33S.
■Masqal-Kebri'i, sainle
femme. 239, 424.
Mataryä [Mala rieh], rille
pri's du Caire. 50.
MMrii, marlyr sons /)eee.
10 N, 495, 496.
;\l;illliias. a/ii'itre. 431,
432, 433, 434, 435, 437.
Maltbieu Abba [Mälö-
\vo?l, anaclinrele. 4 N.
471, 472.
Mallliieu, erangelisle.
179.
Mi'ilyan Abuna [Malyas
Abuna], 90.
Maxiniien,cm/jp;-<>i/;-,334,
399, 496, 497, 50C. 507,
508, 592, 593.
Mßdiin, donI la femme a
('le Iranspereee par
P/iineas, 558.
Moll.sab, pglise snns le
rocable de .\otre-
Dame. 5i>.
Melcliisödec, le pretre du.
Tres-Ilanl. fils de Qdy-
min. 3 P, 655. 656.
Melig, rille, lr,8.
Monnas [Minas], compa-
gnon de prison rfe.S'o/«/
Abba .Anloiiin. ninr-
lyr, 392.
Mer'äs [Mar'ä.s], rille.
587, 588.
Meralä, boiirg. 575.
Mcrrui'ius, wii-ete. 467.
M(MCMrius.| Marqori^wos,
M arqoryos ] .egiise siias
le roeable de ee snini,
301, 387, 668.
.Mercurius [Mai'i|oiv\V()s.
Manjüryos. Marqoräj,
mnrtyr. d'AUimim.
/'rere d'Ephrem. mnr-
lyr. moine dans la
llaute-tigypte, 30 H,
16. 40, 147. 427, 428.
Mer Morle, 519.
484
TAHLK AI.I'IIAHl'.TKU'F. OKS \()MS INiOPRF.S.
[C88|
Meiopius [lli'-rop\ OS.
M6iübopyos. Möiobä-
pyos], sage grec, qiii
vini i'ii £lhiopi(' iivec
Friimcnre cl Acilcaiiis.
411, Jl'.t.
Mesopülaiiiic, UH.
Mk-Il(5c, jiroiilii'lc. 23 N,
574, 57:..
Michel Ablia |Mik;ViM),
eveque de la rille de
Qiielzem, (>2.i.
Michel Abhii,pitliiiinlic.
296, 502.
Michel Abba. jiniriin-iii-
de l'ei,'lis<- de saint
Ablitt Mfiniire. 559. 5()1.
Michel [MiKa't-n. or-
(7«/«ge.l2S.12H.12
N, UG, (i7, 68, 69, 70,
71, 72', 75, 70,77,78, 79,
102, 118, 163, 203, 266,
278, .302, 303, 307, 349,
3.59, 360, 371, 372, 42'i,
446, 469, 482, 505, 506,
530, 531, 583, 584, 586.
647, 648.
Milyos, patriarelie, 131.
Minä, sninl persoiiii(ii>e.
127.
MinAs, muriijr, 15 S.
27, 28, 93. 94, 95.
MiiuU, jirelre. 3S'i, .385,
.386.
Minas, i-iil d Elhi<ipie.
1.53, 313.
Misä'el Abba, le jimiere.
eitsereli par Ahlia l\i-
ros. 8 H, 265.266, 267,
269, 270.
Misael, ciifuni diiiis In
foiirnaise. 28.
Misr, ville. 49, .50, 296,
300. Cf. Gaiiv, Vieiix-
Caiie.
Muab, 214.
Moise .Vbba [Muse],
ivvqiie de la rille de
Farnmä, 628.
Moise. niiirij/r ä Ale.ion-
drie. 27 N, 6(iii, 601,
602.
Muise,/jn)/j//(V(. 15S, KU,
489, 509, 51(1, 511, 51'i,
522, 60(i.
Moise, de SoUu. .343.
Molaloine [Matalooie],
prefel de Diimol, 582,
585.
Moysas .\bba, ereiiue de
hl rille d'Awsiiii. 11
N, 501, 504.
Miigi, inarli/re. eiim-
pagne de 'l'lieele, de Ifi
rille de (JnriK/iis, du
district de lldliirt'i {liii-
haijrn), pres d'Aleinn-
drie, 397, 398.
Musr .\bl)a I Moisel, iiiiir-
li/r. niiiiiie ilii emireiil
de Tiinii. 29 S, 173.
175.
Miisr. /(■ .\(i/;', iiinrli/r.
24 S, l'i7, l'iK. 149, 1511.
Muse, saini i)ersoniinge,
352.
Muse, (/(' la rille de liid-
liim'Wö.
N
Naauiau. le .Syrien, 125.
Na 'au ,Vbba, sninl per-
sonnnge. .59.
Näblos [Naplouse],i'(7/c,
161.
Nabucliodonosoi', i-oi.
215.
Nafr Abba [Oiiuphre].
nnaeiiurele. du deserl
de la llaule-Egijple.
16 S. 95, 96. 98.
IS'a'oil, roi tl Elhinpie.
362, 'i37, 488, 489.
Naqlon. cowen/, 157, 158.
NaqxüS [N'eqyos, Niqyos,
Niqivos], rille. 365.
399, 493.
N'ätäu |Nalhau], iini-
pliele, 139.
Xatlialie. CT. '.Vntolya.
Nalna'61, de Qdnä, 281.
Nawc, iiere de Jnsue. 66.
159.
Nazarelh, 226.
Nehisä, rille. 376, 379,
380.
N6ron, einpereuy. 22'i,
235, 244.
Neros, morlijr, 330.
Nesloriiis, Iieresiun/ue,
208, 209, 211, 249, 357.
Nicee, rille, 314, 590.
Nicodeme, iiohle jiliaii-
.•<ieii. diseiph- de .le-
siifi, 2 N, 'i5o, 'j5l, 'i;.2.
453.
Nicouiödie. rille, 339,3'i3,
389.
NiuJVe, rille, 215. 323.
Niqoii (Nii|yüs|. siipe-
rieur de l'uii des enu-
reiils du (/esc// du
.Itiurduiit. 518, 520.
Nisibe, rille, 314, 403.
Nob .\bba. cmifesxeur.
moiiie d tili riiureiil de
1(1 Ildule-Egiiiile. 23
S. I'c3, 14'i. I'i5. I'i6.
Niib Abba, tiiiirliir, de
1(1 rille de Aeliisä, du
dixiriel de la Terre
Inßrieiire du iiard de
lEgiiple. 24 H, 376,
377, 378, 379, 380, 381.
Noe, le J liste, 240, 655.
Nubie, 155, 674.
Nuiiierien[Numäi'yanos],
empereiir. 2'i, 61, 572.
o
Ocliüzias, roi. 574.
Olympe [Aliuipyäs],/«";--
tyi\ lim des 7i? disei-
ples 6 H, 243, 245.
'Ori .\|jba, >ii(iiii/r.9N.
493.
Orsänos, gnarerneiir. 22.
'Oryäi-gs, le soleil. 548.
Osias, roi. 606.
'Ozya, fils d'Eleazar. 'tW>.
Pacöme, anaelioride. 640.
I'alamou Abba, sidiliiire.
17S, 10'i.l05, 100,107,
108, 110.
PalesUne, 609.
Pambo Abba [B.-imu],
prelre du deserl de
.Sce7c. 274, 275,270,278,
279, 280.
Panlaleeuioii. tj(. liala-
lan.
Pantalewon Abba, supe-
riciir de monastere.
108, 109, 110.
Paphnuce, niuiiie. 207.
Cf. Babnuda.
Paphos [Yafus], rille.
228.
Pai'a.s^mou [Parägmos]',
roi. 318. 319, 320, 321,
322.
Paul [Pawlos], apölre,
5 H, 127, 128, 156,163,
210, 222, 223, 224, 225,
228, 229, 2.30, 231, 232,
3.34, 235, 236, 318, 319,
320, 321, 32 i. 352. 389.
390, 392, 571. 6il'i, 636,
641. 6.'i3.
Paul, erniile. diseiple
d'Aliliu Aiihdiie. 22 S,
136, 137.
Paul [Olvuipo], iiiarlyr,
diseiple aposlolique.
2'i3, 245.
Paul, palriurelie. 60!.
Pawlos Abba, miuiie, 30
H, 'i29. 430.
Pawlos. nomine' palri-
arelie d'Ale.rnndrie eii
ii/i/Kisilidii (111 .';.■)'" pa-
Iriarelie : aaiiil Aldxi
Theod.ose. 170, 171.
I'eulapolo, 14'i, 145, 21ii,
283.
Perse [Assyrie], 345, 468,
469, 471, 544, 573, 619.
Ppsynthius Abba [B.a-
sandyos Aliba], evei/iie
de Kefl. 13 H, 304,
306. Cf. Pisentios.
Priros Abba [Pierre].
fri're d'Ahba Elisoy.
marti/r, 36, 39.
Pclros Abba, 3't' palri-
iireli e d 'A le.xa.n drie .
25 8,111,112, 1.53. 154,
155. l,-,6.
Priros. maiii/r. siddiil
deiiieuruiil dails le
elii'ileau de Diospolis,
19 S, 45, 120, 121, 123.
Phauuel, /ils de Magda-
Uiiril. 90.
Phauuel, pi're d'Aiiiie.
la proplielesse, 449.
Pharaon, roi d'tigiiple.
611, 612, 618.
I'haros, pays, 383.
Philippe Abba, lliuii-
malurge. supeiieur de
Dabra-LihüiKia. 28 H,
423, 424.
Philippe, apölre, 232.
Philippe, da coiivenl de
Bizan, 478.
Philippe, frere d llerade.
641.
Philippe, iiirirtj/r a In
rille de BaruiiKHiiii,
eoiiipagnon d'Aldta Ui-
Idibes. iiiartyr, 499.
Philippes [Filpos, Fil-
posyosj, rille. 319. 321,
323.
Philüthöe. piilriarelie.
'i94.
Philoxiine, rielie juif
il'Alejcandrie, eonrerU
par an mirarle. 14 N,
522. 523, 525.
PliiuiSas. fils du pn'tre
Eleaiiir, 558.
Phiueas, sainl person-
nage, 558.
Phrygie, 229.
Pierre Abba [Pelros],
■.?i° patriarelie d'A-
le.rnndrie, fri're de
sainl Abba Timotliee
[689]
TABI.E AIJMIABKTIQUR DRS NOMS PROPRES.
485
'JQ'Ixid-ianiif.W.K^iW.
Pierre, upötn'-. 5 H, 7
N, 127, 128, 15(i, 201,
21(J, 218, 219, 220, 221,
222. 223, 224, 225, 2115,
236, 239, 240, 243, 244,
24.i, 2.i2, 318, 319, 320.
321, 322, 323, 357, 375,
370, 485, 486, 509, 510.
Pierre, qui ful evf.qiw de
la rille de ßchnä, et
oiiele de Saint AOIxi
Gdlnicl. 78° patriarclie
dAlcxtiildrie, 295, 296,
334.
Pllate [Felätos], jm-fel
du puijs d'Afriqiii: soiis
Dioeletieii. 283.
Pilale, /(' prociiruleiirde
In Jiidee, 156, 374, 375.
450, 452, 453.
Pisenlios Abba [Beseii-
dä], i/tii reciit au fand
dun puits, 9 H, 282.
Poemen [Baymoii, Bi-
rnen] et Cyriaqne [A7-
;v(/i"OS], 215.
Ponlos [Pont],p/'oi';/(ft',
24.
Primus. Cf. Beriniyii.
Procia. er. AbruqUi.
Procope [Abrolionxo.s],
de Jerusalem, murtijr,
fils de CJiristdjiliore et
de sainte ThemUisie.
marlyre, 14 H, 245,
246, 309, 310, 311, 313.
Ptoleniäe [Ballemos],
roi d'ßgypte. 490.
Ptoleniee [Abtelinäwos),
ile Sokri. suiut /ii'rsdii-
iiose. 370.
Qal'alä [QafahaläJ, (■///(■.
289.
Qalänikä, rille. 572,
573.
Qalin. rille. 44.
g;ina. rille. 281.
Qaraqus, rille, 397.
Qaro>, pays, 383. Cf.
Pharos.
Qarlesä, ville, 91.
Qäi'vä, sainte femnie . 238,
239.
Qäw. rille. 35, 36.
Qawstos, mnine. 18. Cf.
l"'austu.s.
Qelqelyänos, jiou rer ■
neur. 37.
(^rrolliis. luiirtyr. 18.
Qelur, rille. 116.
Qidä (pour Tidä). regiim
PATR. CR. — T. i.\.
'/(■ I ICgyiite seplcutrii}-
nule. 194.
Qiränyon [Qaränyo. Qa-
ränvosl. ndlihil et iixir-
tyr. 45.
Qisäros, /teure. 223.
Qopryänos [Cyprien],
gourerneur. 119.
Quesquäm, courent. 50.
Qnez, jiays, 61.
Qniricn [Qirqosj, mar-
tyr. fils de .lulielle. 21
H. 352, 354, 355, 3.56.
Cf. (lyriaque.
R
Racliel, fcuiuic dclticah.
488.
Radasä, /«(J/v. 245.
Rahab, Inpruatituee. 159.
Bahrah, pay«. 267.
Rapbaiil, arrlitingc. 3'P,
210, 212, 26(!. 395, 644,
645. 647, 648, 649, 650.
Rebänos, .jage. 529, 530.
Riibecca, frnime d Isiiur.
614.
Rohä [Ede.ssi'],(';7/c. 15-.'.
Rom, 108.
RomaiKL-Warq, litte de
Xn'iid. rui d'Etliiopiv.
et mere de Ln'eUa-
Märyäm. 362.
Rome [ByzanceJ. 61, 94,
179, 209, 210, 211, 217.
223 224. 225 239, 244,
252, 268, 318, 327, 345.
403, 410, 443, 466, 486.
490, 497, 505, 506, 507.
508, 576, 6'i3, 644, 657,
661, 662.
Roys Abl)a, fiaiiit per
sonnage, 413.
Rum, pays, 3.54.
Sä [Sais], rille. 57. 58,
92 426 4'i5.
Sabellius, lieresiitniue.
409, 410.
Sabra. rille, 22.
Sabsir, rille. 605, 606.
Sadaliyäl, arrliange. 266.
Sadoq, pretre juif. 139.
Sadrikos [Sidräko-s] ,
heau-frere de Galäw-
ityas. 63.
Safl-Abnln'ili. rille 1 Hi-
Sakä, disiriil au nard
de l Hgy/dc. 264.
Saläioä Abb:i. nielr(i]>ii-
lile ddtliinpie. 26 H,
411. 413. 563.
— 1-. 4.
Sälrni. /lays. 656.
Saloinii. eousine de la
Saiiile Vierge Marie,
50.
SaloMlo. feuiuir du reil-
lard lüeat-ar. 8 N,
490, 491.
Salomon. roi. 23 S. 138,
139, 140, l'rl, 142. 143,
240.
Samamä, rille, putrie
d'Ahliu haue, uiartyr.
393. 394.
Sämi, /(7s de (lerd. 140.
Samounä, / (//( des sept
fils du rieilltird Eleu-
zur. 490.
Samuel Abba. de ll'dl-
dchlid. saiul persou-
iiage. 413.
Samuel, propliele. 9 S,
52, 53. 54, 607. 608.
San, ville. 212.
Sanasä, rille, pnirie de
Saint Aliha Bisoes. 254.
Sandalät, rille. 163.
Sangär, rille au iiaril de
ikgypie, 471.
Sanliil. rille du lerriloire
d'Aklimiui ilaus la
Haute-Egyiile. patrie
d'AI'tia Sinntid. arrlii-
uiandrite. 2'i6.
Saiiusi, luartyr. de la
rille de Ilall.im. 4 S,
22; 23.
Sapor. roi. 572, 573,651.
Säqu'öl, arehunge. pre-
pose au.r renis. 238.
Sara, fenitne d Abraham.
27 N, 603, 604. 610,
612, 613, 615.
Sara, femme de Mar-
melinäm. guerie de la
lepre par Abha Mal-
Ihieu. 471, 472.
Sara, nuTe de Victor
d'.ile.raudrie. 608.
Sara, sa'ur de Moise.
martyr. 60ü, 601, 602.
Sarapa mein [Saraba-
mon), Saint person-
nage. 262. 263.
Sasewir, rille, 5.59.
Salaii, le denion, 24, 46,
62, 67, 68, 79, 85, 88,
105, 106, 107, 108, 137,
148, 149, 166, 183, 184,
185, 202, 288, 289, 297,
368, 369, 372, 399, 427,
458, 464, 475, 476, 477,
514, 515, 520, 522, 551,
578. 579. .582. 586, 597.
645, 674.
SataiKiiif [SatnoulJ. rille.
366, 493, 494, 505, 605.
Salurne. Cf. Zohal.
Sainrniiie [Satronin]. de
.lerusatem. sainte as-
eide. 6 H, 243.
Saul, Premier natu de
l'apt'itre Paul. 225, 226.
227, 228.
Saül, roi. 53, 54.
Säwiros Abba [S6vore^,
metropolile diHliiopie.
81, 82.
Sawiros Alilm. patriar-
etic d A)ili(ielie. 154.
168.
Sayfa-Ar'ad,;-«/ d'tlthid-
pie. 90.
Scel(5. Cf. Asqeles.
Schäm [Syrie].642.
Sclioa, prorince d'Etfiio-
pie. 582, 585.
ScNtliopolis. Cf. Bi^oo.
Sedeq\ä, pi-re d Amoryd,
214.
Sem, /(7s de .\oe. 655.
Semo-^Vald, co/ f/t; f/'wi/ii.
/)/■;■(' de Lä'eka-Mdr-
yi'ini. 362.
Sengär, rille de la Dasse-
ligypte, 391.
Senluir, (■(7/(', 57, 426.
Senkotes. Cf. Estenkes.
Sennachörib, roi, 302.
468, 469, 471.
Sonna-Heywat , mere
d A liun a Eirosld lewos ,
359, 360.
Senna-Kreslos, S(((7/;
personnage. 362.
Soqeyl-Karim, ritte. 337.
Sörapion, auarliarete,
179, 207, 640.
Sörapion, de Landoun.
(/ui sc rcnitil pnur les
paiens et pour les Mo-
nieheens. 3 P, 656, 657.
Serge [Sargis], iglise
d'Egypte sous le rora-
hie de ce sainl. 288.
Serglos, eourent sous le
roeatile de re Saint. 403.
Sermaläs. rille, patrie
des Saint s marhjrs
Jean et Sintron. 29o.
292.
Sers [Sarns. Sures],
martyr. ßls de Oeldz.
marlyre. 336.
Sersebäii, roi. 183.
Sersenä, rille. .395.
Seryäqos, gourerneur.
25, 26.
Seryäqos, ri7/c, patrie de
33
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Tomas. pat7~ja~-'ie
DOCIJMENTS
POUR SERVm A L'HISTOIRE DE L'EGLISE NESTORIENNE
LA SEGONDE PARTIE
II K
L'HISTOIRE DE BARHADBESABBA 'ARBAIA
ET
COMROVERSE DE THEODORE DE MOPSUESTE
AVEC LES MACEDONIENS
TEXTE SYRIAQUE EDITE ET TRADUIT
l'Ali
F. NAU
PROKESSEt 11 \ I, 'INSTITUT CATHOLlyrE IIE l'ARIS
l'ATU. OK. — T. 1\. — V. ."). 33
NUiil obslal.
R. GRAFFIN
PERM IS D'IMPRIMER
Paris, le 9 niai 1913
P. FAGES, V. g.
Tous droits reserves.
SEGONDE PARTIE
DK
LIllSTOIKE m ilARHADBESABHA 'AKIUIA
I
INTRODLCTION
I. |j\iiTKUR. — II etait « pretre et chef des surveillants (1.00^^)' de la sainte
ecole de la ville de Nisibe » d'apres le titre de l'ouvrage, et « oiiginaire du
Beit-Arbaie, pretre et interprete » d'apres la finale. II semble donc iden-
tique ä Barhadbesabba" 'Arbaia (ou origiiiaire du Beit-Arbaie) mentionne-
par Ebedjesu, cf. Assemani, liiliL Gr., 111, 1. 169.
Barl.iadbesabba 'Arbaia a ecrit le livredes tresors en Irois tonies: et des controverses
contre toutcs les sectes et leur refutation ; et uiie (histoire) ecclesiastique ; el (sur) la
cause des sectateurs de Mar Diodore ; et un commentaire sur Marc l'Evangeliste et David.
Le litre « Histoire eccdesiastique » que uous avons conserve, correspond
bien au conteiiu de l'ouvrage, mais n'est pas son titre exact qui porte seule-
ment « Histoire des saints Peres persecute;* ä cause de la verite ». II n'y a
donc plus de motif pour placer aotre auteur, avec Assemani, vers la fui du
vii*^ siecle, puisque la scule raison donnee par le celebre aufeur de la Bihlio-
theca Orientalis, etait que « 1' Histoire ecclesiastique », d'apres Amrou, u'avait
pas ete ecrite par les Nestoriens avant l'epoque de Jesuyahb [-\- 660). Cette
histoiri' des saints Peres, qui se termine avec Abraham (',- .-)69), a donc toute
chance d'avoir ete ecrite k la Ihi du vi" siecle.
Nous trouvons ä cette epoque un certain Bar Hadbesabba Arbaia, qui
etait eveque de Halwan en 605, puisqu'il souscrivait ä cette epoque le synode
de Gregoire I"', cf. Si/ii(i(lic<in Orientale, Paris, 1902, p. 479. On dit encore
de lui, entrc les annees (>09 el (>2H :
Bar Ha<lbesabba de Hahvan etait celebre dans la litterature et brillait dans les oeuvres
de la pcrfection cf. I. Guidi, Un niiovo testo siriaco, dans.4c'<e.s du 8"' congres des orien-
lalistes, Stockholm, 1889, et A. Scher, Revue de ['Orient Chrelien, t. Xi (1906), p. 15).
1. Ori a Iraduit m»^ par « prol'esseur ■, Joiivn. As., IX" scrie, I. \ lil (1896), p. 6.t :
et par « professeur de philosophie », P» O., t. IV, p. 398.
2. Ce nom signifie « le fils du dimanclie ». II est analogue ä Cyriaque et ä Dominique.
'm INTRODUCTION. [6]
Le möme ev('(nii' Ar \\:\\\\an a ecril I;i Cdusi' de hi jnntldlldii des cciiles. ('(litüc
.■I Ir.uliiitc j.ar M"' Srlu-r. /'. ().. \\\ ;i l'.l-'iO'i.
11 ii'est pas impossibic quc iiolre iiuleur de " l'llisloii'e des sainis Peres »,
identi(]iic ä rauteur eite par Kl)edjesu, soit oiuorc ideuliquc ä Teveque de
llaKvau. 11 sullit de supposer qu'il a eciil « rilistoire des saints Pöres » dans
sa jeunesse, l(>rs([u'il ehiil allaclic' i\ Tecole, et qu'il a pronoiice mi i'ci'it le
diseours sui' l;i Cdiisi' de In Innilulinn des rfolcs dans sa vieiUesse, a riiii de
ses passages ä Nisibe. Gela expliquerait que le dernier ouvrage est plus coiu-
plet que le premier ef en difrere en quelques details comnuius.
li. Le mamschit. — L'unique manuscrit conserve a ete acquis recemment
par le British Museum, oü il est cote Ov. i'<l\'\. C'est un volumc in-S", du
ix° au x" sieele, ecrit avec soin sur pareliemiu, en ecriture estraughelo. 11
portc tres souvent des points-voyelles nestorieus — que nous avons ouiis ou
remplaees par des voyelles jacobites — et des signes de lectun-.
Les Premiers et les derniers feuillets ont <lisparu. II en reste 201, cou-
sacres a Soubhalmarau ' (i'ol. i-7;V); Abraiiam de Xathi'ar (7:^-101'); Barhad-
besabba(10P-i78); Theodore de Mopsueste {17<S-187); Gregoire, et un rxtrait
(tronque) sur le Saint-Esprit (187-201).
Les Oeuvres de Soubhalmarau eomprennent Irois traites. Le premier est
divise en 15 chapitres (les deux premiers manquent) sur c riiumilite nouvelle
que Notre-Seigneur a enseignee ä ses disciples » ; l'obeissance, Ibl. 4'; la
patienee, fol. 6~ ; la doueeur, IVd. '.); le jeüi\e, fol. 9', etc.
Le seeond est intitule :
Chapitres de sages averlistiements, el sur les iiiaiiieres dont la gräce appelle cliacun
de nous.
II y a 22 ciiapitres, fol. 30-5-i.
EnSuite, fol. 5-l : UJ-i:i"1.= ot..vio^ l'V-^ ^.qm^ao; |^;J -o;] pii^/! ov^; f> oii.,; Mv-I l-«^' -=ol
Autres chapitres du meme (Soubhalmaran): quels doiveiit etre les rapports des
freres lorsqu'ils demeurenl avec charite ä retrangei-, soit dans une eellule, soit dans un
monastere, soit n'importe comment; regles et ordonnances pour leur conduite du
dedans et du dehors.
Ces trois traites ne forment d'ailleurs qu'un tont, ear on lit a la lin, au
fol. 7;{^ :
.^;.^o^ {..«-^o^ ...V^o^ , , TN* llHiy* U^ISj y^^^
Fin du livre des parcelles'^, compose par Mar Soubhalmaran.
1. Ce nom signiiie « gloire ä Notre-Seigneur ». L'auteur vivait. d'apres Assemani,
vers 661; d. B. O., III, 1, p. 18!).
2. C'etait aussi la legen du manusci-il d'Assemani. loa. eil., note 3, qui a iru. a torl,
[7] IMKOOrCTIOX. 495
Vii'llt CllSllile, fo!. 7S'-101' : Iv^io.. |^•i^ t-vscvj ^^oi;^! -t»; Pf^i— ' !■"/ la^! ILoj-L^io ooL
. oii'm [^^l >Ju( l.o^ (»^ i, ■ Tt; |Lex.^<^^.Mi
t'.onseils aux freres solitaircs de Mar Abraham cleNathfar'. Cause de la coniluite
monacale, ecriti' par lui a iiii lioninie qui In liii demandait.
üesillil : .Ufi^-^ o-^-otA |ja\s.i. 11.;. odi. qj.-.^ .^t| vi .|Lai.^iocv>o. n;^^ Itvi.»^ |J/ ^^^-^ .:>
... Knfonce que je suis dans le lüur<l somiucil de la negli^enee. Mais je tiouverai
misericorde par la gräco de eelui qui est venu au monde pour vivifier las pecheurs et
pour accorder la remission de leurs peches. A lui gloire et exaltation, et ä nous ses
niisericordes et sa gräce pour loujours. Amen.
Fini d'ecrire lout le discours d'Abraham de Natlifar.
Apres Barhadbe.sabba et 'Plieodore de Mopsueste que uoiis allous editer,
011 trouve. au fol. 187 :
E/isiii/c conrl e.vtrait du livre de Gregoi/e. Necoutons pas les saints (mysleres)
d'une maniere qui ne soit pas pure, mes freres, ni ces choses sul)limes (sans) humilite,
ni ces choses precieuses sans respect, j'ajouterai et je dirai encore. ni les choses de
l'esprit avec des senliments terrestres. Le juif celebre aussi des l'etes, mais selon le
Livre; le paien en celeljre aussi, mais selon que cela plail aux demons'-.
111. Le contknu. — Nous allons reprorluire ici snn iiilroduction et le
sommaire des chapitres pour eu l'aire connaitre le but et le plau :
j-i>j rsfcraJirsf *}aijnc\ T^nivA^il rS^^XxJ^a rclxiA^j^ r^\\x*
l-lnsuile hisloire des saints Peres qui oiit etc persecutes pour la verite, compilee
et co/nposee par l'excell.ent et le pieux Mar Barhadbesabba , prelrc et ehef des sun>eil-
lants de la sainte ecole de la ville de Nisibe.
devoir la corriger en ]\.o\Sh, » livre des centuries ». 11 s'agit bien d'un ouvragc compose de
>' parlies » dillerentes, sans aucun lien entre elles.
1. Auteur anterieur ä 630, et'. Assemani, loe. eil., p. 101. Le R. P. Bedjan en a edite
quelques pagfs ä la fin du t. VII desMc;« marlt/rnin et sanetoruni.
2. Cf. Gregoire de Nazianze, Discours sur la Penteeote, Migne, P. C, XXXVl,
428-429.
VW TNTRODnCTION. |8j
K_3V..ä1/ jioüS^loo .yOOilo»K-j^io; JLijo .Jlöt-s/; yOCH-'^OM )K.ia-.»o )^a^
K^^a-*!/ );ot ^i. ..)jLiVo* voou— »J '««^Kio ^oUio; :|l)jL,^o )Ka-V/
öt^aa-.^^/; )j/ .^sA-w.froo jjioi ..jiöt^/; ^001^*03 >«.^K.io ögLboj :|j^— /;
yOOllo;)^J.:ao..5 yo't-icuo voia-wwJ vOOio» .\jy^}i v000i.J jfc^)--.^ );oi ^; ^/
lQ»aof .^^K~3L.io )-*jiV juXiöiCLCOo )^»/ ^-io; LaSlio; ).iä^,o ).^ul.V;/ ^/o
AVERTISSEMENT
J'etais empcchö par hien des choses de Iravailler a reuiiir les histoires des s'aints Peres
et ä montrer leurs divers genres de calomiiiateurs, d'abord ä cause de mon ignorance.
ensuite ä cause de ma jeunesse, enfin ä cause de mon manque de rhetorique et, ce qui est
pis que toul cela. ä cause des temps mauvais qui troublent constamment l'esprit et
l'obligent k s'elolgner de la science: mais l'amour et l'alTcction pour les actions des
Peres et le genre de leur perlection, ma l'ait vaincre toul cela et je me suis donc
i(il. 102 approche * de cet ('crit. Peu nombreux en effel sont ceux qui s'adresseiit aux histoires
' ■ longues et detaillees qui nous fönt connaitre les belles actions des saints; c'est
pourquoije me suis appliqueämettre nou seulemcnt des sections, mais, s'il y a une parole
(jui se trouve dansles ecrits des autres et qui fait connaitre le courage des Peres, j'ai soin id
dela mettre ici, atin que par la ils servent de miroir aux autres qui pourront les regarder
etimiter leurs perfections. (lomme les statues et les Images des rois sont formees avec
des matieres et des couleurs precieuses, nuus aussi, de meme, nous peignons l'image de
leurs actions pour faire connaitre par lä relligie de leurs perfections. — Comme les
voyageurs commencent par s'informer des signes et des denominations des chemins, i,-,
apres quoi ils commencent ä se mettre en route, il nous faut nous aussi ecrire d'abord en
1(1
[9] INTRODUCTIOX. 497
0|_i0 ^-»5tSJ- yOOUiO .^Vlo; ^-^/ VOOI-S ^-b^^ ySii .yts^iO j^Öi;
ö "^^^ )K_.^>i v-o» jJLioo .|i^i> ^_io vis^iö; Nim . tmVoi ^^/ ^^-^■•/! -«^
,jj ^..i^-./o ).üKa^ ^^:-- ^^<C^-/o .^joul^ It— )♦—
.)_fcJoJ^«_-3; )■ . n . i"^ vjcoojojJQJQ^ |l).iOLix )^3; )-a^^^» ^^♦'^^ "^
^io )J^sJL_^ Qt^wJxÄ ^^«^/o .Jkjütai/ ^3 vÄJO;O|JQ.C0 1-^jOO ,^^.^-/; .O
:> .)™»^^i> oiio^-- jK-s ^io Jl^i. ia\ iosmi; vfioo-.»/ |i^; jjia^ ^'^o. .\
abrege las (titres des) chapitres autour desquels roule nolre discours. afin que les
lecteurs, en les rencontrant, apprennent par lä tout le bat de l'histoire.
Chapitre l. Dans leqiiel il nous faul montrer comment Satan a pu s'elever contre
l'eglise des le commencemcnt et quelles sont les ruses (|u'il a enseignees aux iils de
5 l'erreur.
II. — Quelles sont les hercsies qui sc sont separees de TEglise. Quels sont les ensei-
gnements de chacune d'elles. Quelles sont celles qui ont corrompu les Livres (saints) et
quelles sont Celles qui ne les ont pas corrompus.
III. — Sur Arius l'heretifiue (aipetixo?). Par quelle idee il ful aim^ne ä cette erreur.
10 Sur la grande liberte iTrapiriaia) que niontrerent, ä son cgard, Alexandre el ses compa-
gnons et quelle fut la cause du concile cuvooo?).
IV. — Lettre de lempereur qui ordonne de venir au concile a Nicee de Bithynie.
V. — Reponse de Simeon bar Sabba'e, combien d'eveques se reunirent et de la
confiance qu'eurent les fideles.
15 VI, _ De ce que fit le concile quand il fut reuni. Quels sont ccux qui eurent a souffrir
de la part des Ariens et quels sont fteux qui ne souß'rireiil pas.
VII. — Sur rartifioe (ts/vy)) quArius cherclia a machiner contre l'Eglise, apres sa
premiere condamnalion. el sur la punition (piil recut de Dieu ä la priere d'Alexandre de
Constantinople.
498 INTRODUCTION. [10|
V". ■ • ' '
. )^f,JLaQ.aL^|^; U^-«oocL^ U-»/ ''*°"*->nJ'*^ "*^!i^jwÄ/ jKüL^^ ^.^J^/; .j
.Ot.X*^» IoJLa.^ ^^iwO .Jl^'^A^ sCQ.^)/ ^b» .«^* In
.|.^^ix>-Di ).3q.a.c&.3/ ^m .\ . m '> |.Ju>^£; jK^^jil .cOn»
OSl^I ^^;C> .)LJL*.^JL^.CDaA; I oir. r. ffft CS ^ ^CQ,..wj)a^; s*0|0'^OM JKa^JiI .OJj
VIII. — llistoire des actions des saints Eustathe et Melece, eveqiies d'Anlioehe: quels
sont les niaux qu'ils eurent ä souffrir de la part d'Kusebe et de ses partisans, ariens
impies.
lol. iü2 l\- — 'llistoire du pieux AHianase, eveque d'AIexandrie; coniliien de maux il nidiira
^°- de la part des ariens. .",
X. — Sur les maux qiie Georges l'arien fit subir aux fideles d'AIexandrie et sur le
genre de sa mort.
XI. — Sur le meeliaiit F.iidoxius l'arien el siir les maux qu'il a l'ait endurer aux
fideles.
XII. — llistoire des actions de Gregoire le lliaumaturge, eveque de Neoeesaree. lo
XIII. — Sur l'impie Aetius et sa perversite.
XI N'. — Sur Eunomins l'arien et sur son enseignement.
XV. — llistoire de saint Basile, eveque de Cesaree.
XVI. — Histoire des actions de Flavien, eveque d'Antioche.
X\ II. — Histiiire desacticuisde 1 'illustre Diodore, eveque de Tarse, et de sa constance \:>
dans la verite.
XVIII. — Histoire des actions de .lean, eveque de Constantinople, d oü il venait, et de
sa constance dans la piele.
[llj lA'TRODUCTlON. 499
)^--:i.*jLii ^*j| ^-Ji^-Zo .\Sh<si losL^o- ^^!:sk„=lx> «ULio ^io;o .aa-./ ^io;o
5 .oilri°>r> n tyi°i}-a ).JUL^ t^r'^!
oMuio» .)_i*-*.Ji» ^qA»cl»dj w.Oiai>v;cii. ^^i^^ßo^; l—oV^ .ä2l>c .T^Ä
•s^oto^^o»; )lojK.-.ioo .^ßQ-.ia^>xoj JJl-.^; ^otäi->j.J ^-.i-f-ts-io
.^ .'jr\h '^'^ ^cDO^ioiS 1^*.^ IJL-t-— ^-jU/ )N^CS:.i. ^-I^/ ^io; .dÄ
>asa.\;Q_D; ojla— V^ "^jLua'i». ^-JL--q-.; oiK_Uäa.i Vi-Kj»/ ^^l-^"^-/! -^^
.)ooi ijk*/ )jlSjx5 ^io )jl*aS>; oö« oi!^-.l).ia^ VJ^-JO ^--^-/i .COÄ
i;, .«-oiaio^; l^cLo-cas/ "^^^joa^ 3/0
XIX. — Ilistoire des adions de saint Theodore, eveque de Mopsueste. Quelles
sont les helles aetions qii'il fit diirant son episcopat.
XX. — Ilistoire du pieux .Mar Xestorius, eveque de Coustantinuple : d'oü il etait ; de
qui il recut renseignement des l.ivres et quelles sont les helles aclious que (it cet honime
r, zele durant son episcopat.
XXt. — Reponse aux accusations de Fimpie Cyrille. Oii connaitra par la les helles
actions de saint Xestorius et Texcellence de ses ceuvrcs.
XXll. ^ Quelles furent les causes de la lutle enlre Cyrille et Xestorius.
XXdl. — üe ce qui lut fait ä Ephese par Cyrille et les siens avant l'arrivee de
i'i il'eveque) d'Autioche.
XXIV. — De ce qui fut fait ä l'arrivee de .lean contre l'audace de Cyrille et de Memnon
d'Kphcse.
XXV. — De ce que lit, ai)res son arrivee, celui que l'empereur avait envoye pour la
paix.
1:, -XXVi. - Que le siege d'AlexAidrie n'a pas comhattu seulenienl contre Xestorius,
niais encore contre les eveques ses predecesseurs.
XXVII. — De ce qui fut fait ensuite par celui d'Anlioche et quelle fut la cause de son
relächement au sujet de la verile.
500 INTRODUCTION. [12]
oiw^Äa*^ ""^»«"^^^ j-ai^iCL^ ^^^)^ol/J ^cooicHJQ-flO; Uv^/ ^^ JK-iio .OAÄ
..rrt An \. ffr» i.
sjCDoJ^io^; oilo^a3 '^.sl oqX ).<^^^; sXDo«o(J<xi» frs.^o^ Jjjl^ )->-•/; '*V^
.)jl^!^clS.o jLoo4.s\ a^^o ^.«^S^/io .«xootojjlo vj»090f_>j ;>
, ) I o>N- Nrtr. )LiL^iL£) v,A.fiD^ <^'fM4 ^OIO^^OM |l^>.A>«Jll .T^l
XXVIII. — Portion de la lettre du concile, (|ui l'ut ecrite ä rempereur au sujet de
i'oppressioii de Xestorius.
XXIX. — Du zele qua monira le concile d'Orient contre la rage de Cyrille, lorsqu'il
fül. in:j envoya ceux de chez ' Maximinus poiir los obliger ä anathematiser las partisans de
Diodore et Theodore. De cc qu'ils ecrivirent iä Proclus et ä remperüiir.
XXX. — De ce que reg'vptien chercha ä l'aire contre Neslorius. menie dans soii exil.
Des belies actions que ce sainl opera cn exil,
XXXI. — Ilistoire des actions de Mar Narses, pretre et docteur.
XXXII. — Histoira das actions de Mar Abraham, pretre et doctaur.
Tels sont les chapitres reunis (par nous), «[ui embrassent toute l'histoire.
10
Nous allons editer les chapitres XIX a XXXIl que nous avons transcrits
ä Londres en juillet-aoül 191 1 et doiit M"' GralTin nous a procure depuis uue
reproduction. Nous editerons plus tard les chapitres I a XVIII.
IV. Les soiRCEs. — Barhadbesabija, dans sa seconde partie, a connu
Socrate, le livrc d'Heraclide, dont il cite textuellement une page, un autre
ecrit de Nestorius, peut-etre celui que le comte Irenee designe sous le nom
d'i' histoirc»', Lupus, Vavioniin l'dtnnii EpistnUa'. Louvain, 1682, eh. vi, n° 80,
p. 2'2-', et au moinsun recueil de docuinents relatil's au concile d'Ephese, peut-
1. (l'est Sans doute lautre ouvrage lu par Evagrius, Hist. eccl., 1, 7, oü Ion Irouvait
l'histoire du concile d'Ephesa et des evenements jusqu ä la fin de la vie de Nestorius. Le
traducteur Syrien du Livre d'Heraclide [\\\ aussi par Evagrius i appelle cet ouvrage
« tragedic ».
2. Nous renverrons souvent a ce recueil doni voici l'histoire : La liibliotheque du
Mont Cassiu renferma un ms. latin du xii= siecle qui porte le titre exterieur Acta concilii
[13] TNTRODUCTION. 501
etre rouvrane du comto Ireiieo iiititule « tragedie ». Poui' les Peres orientaux,
JXarses et Abraham, il pouvait disposer de sources orales. II y a eiicore de
nombreux points de contaet entre notre aiiteur et la preiniere partie de la lettre
ä Cosnie, /. I>. M. C. I. I.IV( l'.»()0), p. :J7.S, Iraduitedans Lr l.lirc (l'lh'nirlld,;
trad. frangaise, Paris, lUlO, p. 'Mil; iioiis la reediterons plus loin.
Parconire, la presente histoire parait elre la plus ancicnne histoire eccle-
siastiqne neslorieune et eile a ete utilisee par tous les auteurs posterieurs. (3ii
trouveia des renvois ä la Chronique de Seert et ä Theodore bar Khouiii; eile
est encore la source de la legende syriaque de Nestorius editee par M. l'abbe
Briere dans la Rente de VOrient (Uiirtieii. IU09, p. l, et de la piece de vers
ecrile par le pretre Saliba, lils du pretre David du village de Mansouriah, (|ue
nous avons aussi transcrite pour l'editer dans la presente collection. ü'apres
tm manuscrit de Berlin, Saliba aurait pnise directement dans Jean (bar
Penkaye) qui aurait doiic lui aussi utilise notre auteur'.
V. Partu:il,\ritks. — Les quelques citations de l'Ecriture sont conformes
ä la Peschitto. Le =» est souvent supprinie : on trouve losoiis.« pour lo», io,N.jo. p. [30] ;
lajL^si pour loo, JL^;(, p. [331; lo^^ja» pour loo, ^^.^m, p. [26].
VI. Mode d'editiu.n. — Nous editerons sous le titre general deDoeuinents
pour servil- u I'liistoire de l'Eglise Neslorieune un certain norabre de pieces
relatives a Nestorius ou du moins d'origine ou de tendance nestorienne.
Chaque piece sera precedee de soii introdaetinii. Les tables alpliabetiques
Ephesini latina, qu'on a nonime aussi Si/nodicon Casiiiense ei Si/iiodicon aJversiis Ira-
goediain Irenaei. Ccsl an recueil de piec(^s traduites en latin par nii adversaire des Trois
Chapitres, mais pnisees surtotit dans >• la tragi'die » du comte Irenee qui les avait
inserees dans son plaidoyer en faveur de Nestorius et des Trois Chapitres. Christianus
Lupus a transorit les pieces nouvelles contenues dans ce manuscrit, qui avait ete envoye
ä Rome par ordre du cardinal Carpi. Apres la mort de Lupus, survenue en 1(581. les
ermites cle saint Augustin ont edite sa copie, Louvain, 1682, et ont eu le niauvais goüt
d'ecrire de cos Icttres : (June in Casxinensis Bihlinlhecae angulo toi saeciilis ciiin liltitlis
Inctatae fuerant; aussi il a ete inipossible <lepuis lors d'obtenir communicatiim du
manuscrit. et les editeurs s(! sont bornes ä re(!'dit(n- Lupus (eC. (Luvres de Lupus, t. VIL
N'enise, 1720; Baluze, Nova colleelio concilioruin, l'aris, 1707, p. Gß.')-i)40. Mansi,
Concilia, t. V; Migne, P. G., t. LXXXIV, 549-864). Nous indiquons toiijours l«' chapitre
et le n° pour qu'on puisse recourir k lune quelconque de ces coUections. Enfin le manus-
crit vient d'ctre decrit et analyse avec grand soin dans Bibl. Casinensis, iii-l'ol., 1873,
ms. n° 2.
1. Sur .lean bar i'enkaye (ne a Penk sur le rigie, an nord de Mossoul), auteur du \ii''
au vm" siecle, voir Raliniani, Studin si/riacn, Mont Liban, 1904, p. 65 (le place au
i.v sii'cle) : A. Seher, lleeue de i Orient Chrelien, t. XI (1906), p. 2,3 (.lean ecrivait apres
6861 ; Journal Asiatiqne, \- scrie. t. .\ 1907), p. 161-168 : Oriens Christianns, l. 1 (1911),
p. 322: Mingana, Sonrces si/riaques, Leipzig, 1908.
502 INTRODUCTION. [14]
et aii;ilvti([U('s dos matiercis, des luuus |jnii)rcs el dos mots syriii(|iics peu
usites fiii'ureroiil a la lin de rluKiuc lasciculi'. Nous rcpruduiroiis les
manuscrits avec lout le suiii dout nuus soiiinies ciipal)le, iious anuuterons
la traduction par des iudicalious do datcs pour guider le lecteur el par de?
reiivois au\ sources paralleles. Le dcuxiomo fascieulc sera encore consacrc'' ä
Nestorius. Le troisiemc comprendra la premiere ])ailic de riiisloiic de liai-
hadhesaidia tpii prcsenic inoins iriiilrret ipn' c;cl!e-ci. .M. Tahlx'' liriorc, (pii
a bien vouhi lire iios epretivcs. uous a adrossö d'interessantes suggeslioiis.
Noti'c but est de reiiinr des documeiits pour les historicns, car s'il est
cerlain. au point de vue dogmati(jue, que Nestorius avait des tlieories rpii
meritaient eoudamnatioii, il u'en est pas moins importaut, au point de vue
historiipie, de faire connaitre les mobiles et les seutiments des auteurs de cette
longue tragedie, aux uombreux acles, qui devail fiuir par separer de l'Eglise
Romaine une grande parlie de la Perse et de l'Orient au uom des deux
hvpostases, aussi bien que de rArnirnie, de la Mesopotamie, de la Syrie,
de lEgvpte et de l'Etliiopie au noin du Monopliysisme.
Dans le present fascicule nous renverrons surtoiit aux actes du Concile
d'liphese, dans ALansi, t. IV et V, et Labbe (Pli. Labbe e( G. Cossart, t. III,
Paris, l(j71) et aussi ä I^upus (v. sitpra, p. i^'l], notc 2), a Lool's {Si'storidna.
Malle a. S., l'.K)."), recucil des Fragments conscrves de Nestorius), ä lleracl.
(Le Lirrr d'llrniclldr de Damas, Version syria({ue editee par P. Bedjan,
Paris, 19 lU. Nous renverrons quelqiiefois a la traduction frangaise de cet
ouvrage, Paris, 1910). Pour nos renvois aux tomes de la Patrologie latine de
>]igne qui contiennent les oiuvres de iMarius .Mercator (l. NLVIII), de saint.
Celestin (t. L), de Facundus d'Hermiane (t. LXVII) et aux tomes de la Patrolo-
gie greeque qui contiennent les nuuvres de l'liistorien Socrate ou de saint
Cyrille, nous em[)loierons les lettres P. L. ou P. G. suivies des numeros du
tome et de la colonne, et quelquefois de la lettre qui partage la colonne.
Nous utilisons pour lestitres les caracteres estranglielos dessines etgraves
sous la direction de .M'^' Ürallin pour cet usage; nous employons un corps
plus petit pour les citations.
F. Nau.
1.^0; ; )JLa.^*_^j» IjL-äL^Ii^io vOoCiJO ^io cot ^scx .,^iäiw^ "^a!^ V-^i.» ^-
«^3«ai-^ V*-^«»^ JJ-S^^ )jLiä-ooo yoy^o ).-öCSx IJ:^K.s» U^i^» «^^ .-^mjj
V-.^ QJLio .'icdl siLLisjis ^otcLsKa^ otloiajso )J/ ..)i.iaX^2^ ;ö«l/ »aJi^
1. -^^ ^., M<,. L add. supra lin. — 2. In mnrg. I^''"^ sec. man.
XIX. — Histoiir des iicliaiis du definit illiislrc Mar 'l'lirndiivc, ('■n'-iiiir de Mop-
sHPstr. Qucdles out <'lr Ics hidlr.s [aclions] de er saiiit durani smi rpisrojinl .
Si le rccit de tous les (evencm^nls) depiisse certes notrc force, il eu est de
meme ii plus forte raison (de riiistuire) du Inenheureux Tlirodorc, eveque de
:, Mopsucste. Gel homrae, comme le sage Salomon, a ete doue de sagesse et de
piete plus qua personac ; il s'est appii([U(S plus que les autres Peres, au seus
et il rinirlligeucc di's Livres (saints) et, de meme que labciUe, ä l'aide de
loutcs les plautes, compose un produit qui surpasse toutes les saveurs, lul
aussi, ä l'aide de tous les docteurs, par la gräce du (Saint)-Esprit qu'il avait
i„ reQue, a eoudense le sens des Livres divins et l'a revele aux tideles. Co n'est
pas sculement duraiit sa vie qu'jl a ötonue le monde, uiais, apres sa mort encore,
il a IVappe chacuu par scsecrits; qui pourra doue racouti'r les Lelies actions
de cet abime d'intelligcnce et qui pourra raconler les prodiges qu'ua signe
Cache a operes en lui'.' Ouaiid les eveques arrivaicul ici la Mopsuesle?), ils s(^
50'. BARHADBESABBA 'AHBAIA. — IIISTOIRI',. [16]
)j>.:s v^o«aiOt.ü jlSoCsoi «.xJL^^o ).3a.mSL..^o .0001 ^.«■ixx^^ yOoiJLSü |,_X.ia^lj
Oilo^ J-io^äw JK-^aiCLiwo )Ka^ao.N i-<^^ )Ki^^ ^^io .0001 yoou)^/ )^qlSJ1*;
vfn « \ . m.5 jA-i' oul2lj JIM iLo^a^XL^.!.^; jjia^a^^ -.^aJÜIsl V'CQ-^'^^-»-io--.j
oifcsjs^; / .^.jcL.; jtooa-. öiii^aLS )^^)-Q.aÄ» -jil/ V'n.i.ifcsa.; |Kj.».a ,.30 .j-s»
.0.^ ,J.2l^ ^'^^^^ ^^^A^boo oipo; ).^jLa<JS. vö*'^) ■\-^\ \^\^iO ^o<Q-.»_aL^sJ jJ /
JV-^jboo .^cmojla^::^ Löi^ j.:i3K3; jI^aiSL^ oi.^a^;/ \--"=^-*; <^)v^ x-^ t-*'^<=>
loi. i'iS oi\ . JJaa-flo/ 0001 )y.^ mLs; ^^».^-io .^^01 ^'^si» oul^^ »m . ijo-. »s/j ^*;
1. Moiiax«.; Ms.
mettaient au rang des disciples et les philosophes aux ivponses subtiles
etaient devant lui comaie des ecoliers; toute (juestion profonde et obscuro
n'etait poitee que dcvaut lui et il Teclaircissait et Texposait aux questiouueurs
(aussi brillante) que la lumiere du soloil Test aux yeux.
Cet homme prodigieux etait d'AntiocIir, fils d'hommes connus par Ifur 5
race et leur hnnneur'. Des son enfance, jusqu'ä Tage de quinze ans",
il s'instruisit, avec Basile le grand'', dans la scioncc de la philosophie. A Tage
de seizc ans ', lorsqu'il lut assez inslrnit dans toute science des Grecs, la
gräce divine Ic poussa ä s'approclicr des J^ivrcs divins. "Le Seigneur, qui
connait les siens, ne vonlut donc pas en l'aire un instrument de l'crreur et de lu
la sagesse apparentc des paiens, mais il en lil un vase pur, propre au
Service de son niaitre et pnH a toute bonne action. Au riciii de Jonas '
il preferait (scrutei) le sens des Livres divins; on raconte que Jeciii (Clirvso-
stome) aussi, parce qu'ils frequentaient la nirme * ecole, le poussa dans oetfe
1. II ost ne vers 35ii. — -i. S50-:iG5. — :i. Gelle öpilliele d^signe d'ordinaire Basile de Cösaröe. On
nc dit pas que relui-ci ait jaiiiais habil6 Anliorhe. II etait ä Constanlinople on :i59, ä Xazianze en 360.
a Gösaree en 362. II anrail qnitle Cesaröe a la lin Ar 3(l'i cm au commencemonl de Sfia, Vita Sancli
liasilii, eil. vii et ix, Openi omnia, l. III, ed. alteia, Paris, 1X39. p. lxxi et lxxix.I1 faudi-ait enlendi-e
que Theodore a ete ä Gesaree jusqu'au döparl de Basile (364-365). Noier que saini, .lean Clirysostome
ecrit aussi « pour Basile » son dialogue De siiccrdolio. II n'est pas cerlain que c'esl Basile de Gesaree.
— 4. En 36(1. — ."i. Gf. Jonas, iv, 6 : L'li6breu piirle : .lonas eprouva nne g^rande joie a r-ansc de .'O riein.
[171 XI^'- — TIIKODORI': DK MOl'SUESTE. 505
.^Oiöot-^l lo^ J-o'O't-^ %n°>v> vOoCS> joow; ^lUjo •^— -^ j »-»^ 1')— >« ' '^"'»
ww^^vw^Kio |i_M )^U "''b^iw 06»^ ))^JJl ^; ^^ .|1 o/ v«*^ vj )^i>Kj; K^ljo
o(i_sov.^ o'r^'i/ V-*-^ '*->^"* -^-s^-io-^ Ir— / o»^ 'q-sou ^iK^ Jooj
^oioJ^s-^' yo^-o ^ .^^a. X ^öt )v->t— 2 )t— «o ^-«V^^Q-^ Luüfco .oUiiQ^Ma^^o
,, t-^o .|lo',->..:)0-s^!!^ v^^jtoKjLio ou.»o^:»o .jooi .--^i.,^l!s.io )Vo^-;;o Jjl:>'Ql^«3;
1. >30v» Ms.
voie ainsi que Ma.cünin Je Sricucic'. Peu apres'- il s'adressa a uii aionasti'ri',
dont les habitants l'emportaient siir les autres, afin d'appreiidre la voie de la
perfectiou en meme temps que la doctrine des (saints) Livres. Corame il priail
iustainment (les moines) de le recevoir, ils commeiicerent par refuser et ils lui
:. rcpondirent qu'ils ne pouvaient pas aiigmenter leur nombre. Leur intention
(Tailleurs etait autre : ils craignaient d'abord d'etre accuses de preferer les
nobles, et d'avoir ä se defendre devant ses pareuts, enfui ils voulaieut voir
s'il convenait ou non \ Quaiid il se fut luimilie durant une annee entiere '
devant la porte de ce monastere, ils lui dounerent la main pour entrer, car
iii ils etaient remplis d'admiration pour sa conduite et sa constance.
II demeura vingt et un ans dans ce monastere ', assis* aux pieds des Fla-
vien et des Diodore, et il s'cleva, par sa science, jusqu'ä la perfection, il
composa aussi en cet endroit des Instructions et un commentaire des Livres
1. CA. öocrate, llist. eccL, VI, 3- Cette pöriode inloniißdiiure a pu durcr jusqu'oii :WJ. CVst a cetle
dato II lorsqu'il n'avail pas encorc sa vingtiemo aniKM; « (pie l'on i'apporte les deux leltros que saiiit
Jean Chrysostonie lui aurait adresscies, P. 0.. I. \l,Vir. r.iA. 277-31'.): cf. Maus!, Conrilcs. IX, 2'i8. —
•i. En 370. — 3. Si Ton admel que les dcux IpUi-cs de (Ihrysoslunie « ä Thöodore n elaieul ailressees
au nölro, uous aui'iuns unenouvellc cxpliratiiiu de la dörianco des moines. Theodore des l'dgc de seizc
ans (3(;i>) oü « il s'approcliail des livres divius » auraiLiHe en relaüon avee les moines et aurait oLe regardc
i-onimc l'un d'eux. Plus tard, a dix-neuf aus, il aurait voulu öpouser Hermione, et Jean Chrysostonie
lui aurail ecrit deux lettres pour lo dötournor de ce mariage et le ramener che/, les moines. Theodore
a obei a son ami, mais on eomprend quo les moines lui aient imposö uno annöe de « probation »
qui serait eu möme lenips une annee «^ic p6nilenee «. — 'i. 370-371. — 5. 371 ;\ 392 ou 3'J3. — 6. Litt. :
prostralns.
rATit. OK. — r. IX. — F. 5. 34
I(.l. u.-.
Idl. l'lj
V".
50(i ARI.IADBliSAliBA 'ARBAIA. - HISTOIRE [18]
yCtJCH y/ Jl/ Jv-^^? ^-? -oio,Lso, ^^O. .);o« ^^ [sCL^ °^ oo« ^^-^V^Iio
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(saints); car on s'apercut bientöt qiu' la gräce, au sujet de Tiaterpretation
des Livres, lui avait ete donnee plus abondante qu'aux autres, et beaucoup,
cn consequence, lui conseillaient de s'y (adonner). Quant a sa conduite daus
le monastere, ceux-lä seuls qui l'ont vu et cn faveur desquels il a agi, sont
capables de la raconter : il s'etait fait, pour chacun, comnie uu scuil (de
maison) que (tous) foulent aux pieds et, de memo qu'il a ete dit du bien-
lieureux Moise 7«'// s'humiliaii plus (juc Ums Ics hoiinnrs ijui ctaieiit sur la
terre', il en etait de meme de lui.
Voici la cause de sa sortie du monaslere : Les partisans de Macrdoniits
s'elevaient contre la notion du Saiut-Esprit, en disanE qu'il n'etait pas
cternel ni de meme nature que le Pere et le Fils, mais qu'il avait ete fait
par le Fils; ils en vinrent bientöt a vouloir convotiuer les orthodoxes ä
une dispute, et ils leur demandaient : « JMontrez-uous oii il est dit que le
Saint-Esprit est eternel, ou de meme essence, ou createur. ou Dien. Si
vous pouvez montrer cela, votre l'oi est veritable. » Ils pensaient, les
insenses! que personue ne pouvait repondre ä cela. Le concile du Seigneur
de la ville d'A7iazarbe courut ä ce second Moise et ä ce second Paul, et il
assuma la täche de sauver * le peuple du Seigneur-. Quand les Macedoniens
apprirent qu'il devait discuter avec eux, cette reunion de renegats commen^a
10
1. Xumbr., XII, 3. — 2. Gf. IIl'Iji-., XI, 25, 211
III
[19] XIX. — TIIEODORK DE MüPSUESTK. 507
I» «»o °> o V n o v>t rt • . yopt ao, \ vA^ySo^ ^ISs^ ocji; .ojLuot-ä^ ox.^;/»
Ifo«"!-» );oi ^^s^s-ioo .vQ-Ai^ j^^oiöffis/ ^oa. jjuJLo; » ' - » ^'« |Jj jVaaLa»
jljji,^ I^OLsj o^ ^3 .oC^ ajsou jlojow loj»;» JV-^»-/© 1-^»; .oiiai).; j-iVo»
^ .UiJ^ois^ ji^X^; ^_/ )oö« )-.Ji>J^; U^>^ ».-^ Uo« -l'OI ^io ^|Ka/
)j_ojL3iio jjusa^ oK_.; ^io JjyjQ-.; «•»■^»j^ It-i^o l-^-^! ©i/o o;Ki.i/ ^;
^ 001 .A2LJO .o ton ^/ )__ots..jL_s yooC^ jj/ .o-o.*/ JJ yopoj .-oia^loji
)•> »» mo .öt,. nä»,.3 ).Xjioi ^ou; o ..->»/ »-^^ j!0^^ .|.^>^ «)om°> vi'^ )li-i-»
V-^t-i? ^«. >^-sl/ ^j ^;^— 3 ^io .)-3i.Ji ^_io V— •^•» )la-aL-jL-^; ),_JL.iwi>
JJ/ .jK.a_^\ 6ia_ax*,j »^o/ ).^äa\o j^^^"^ ;ciL^..^^wd q.\ :oi.ul^; )^1^;so
par crier : « Nous ne permettons pas que les pretres discntent avec des
eveques. » Aussi, apres de longues soUicitatioiis, ils lui donnerent le degre
et l'honneur du souverain pontificat ' , apres qu'il Teut refus^ de nombreuses
fois, mais aiors, durant la nuit, il le requi coiiime pour regliso catholique.
5 Lorsque les menteurs et les veridiques se furent prepar^s et reunis au inatin
du jour, avec le bienheureux Inlerprete comme clief des troupes du Seigneur,
tous les enuemis courberent leurs tetes ä tcrre, et ne purent pas resister ä
ses deniandes, mais durent tous se refugier dans le silence -. (Thöüdore) sorlit
eil portant les couronnes de la victoire, exalte par tous les saints Peres qui
lü renvoyerent ä un ciiamp sterile, ä Mopsueste {Mafsoustlä) — car ils trou-
verent que Tiniquitc grondait dans les places de cette (ville) et qu'elle se per-
dait, plus quo foute autre, dans les pratiques du paganisme ; — ou lui
demanda ensuili' de dirigcr le siege inetropolitain de Tarsc, mais il ne
voulut [)as et il se rendit a la vigiie pieine de ronces et d'öpincs '; par la
lo clialeur d(! son zcle, non si'ulemcut il l)ri'ila les ronees et les epines qui etouf-
faient la vigne, mais il la cultivait avec une cat^chese etendue, pour y recol-
1. Ell :)'J:i ou 3'J3. — 2. Nous (-ilitons plus loin le r6suui6 de celtc Conference, fait par Theodore lui-
lueuie. — 3. Tliöodore seinble avoir 616 CT66 6v6que saus siege dctorminö, uniquement pour lui per-
niettre de prendre la parole devaiit les Mac6doniens; on a songo cnsuitc a lui doimer Tarse, ce cpii
a fait dire a Ilesychius qu'il avail 616 d'Autioclie a Tarse, Mansi, t. IX, 2'i8; et <\ I,6once de Hjzance
que Tlicupliile tl'Alexaiulrie l'avait eiiip(>cli6 d'aller a Tarse; cf. ü. !•'. I''rilzscli, /)e Tlieodori cita cl
scriplis, Halle: lS3(i. p. 11.
fol. i'ii;
508 BAHHADBESABBA 'ARBAIA. — IIISTolHi:. [20|
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Jl^o.^ K.».^'^ )~.;oö(.^; ).^a^. ^^ vS/ .-jooi oi^Kj^^ ).i3oi ^>Xoi-2 ^^; ^
m6i jKjL.pa^ ..°> mn . jooi oi^oji; ^-«< ^^« jKjtojLS a_>i .oooi ^^oii oü^;
ter des raisins de gloire ot de confessioii. Certaiiis paiens, de ceux qui
adoraient le deraoii Mop.siis', — ils avaient elcve cii cet eudroit une grande
Statue k ce demon, et la ville elle-meme avait pris sou iioni, — s'eleverent
avec audace contre le saint en disant : « Arraageons-iious pour adorer notre
idole, lorsqu'il voudra iious faire adorer la croix. » Et ils prirent en secret 5
leur dieu, et ils le fixereut dans le mui* derriere Taiitel, aiiii de l'adorer au
Heu de l'autel. Lorsque l'illustre (Theodore) eutra ii l'eglise. au temps de la
priere, et se mit ä genoux devant l'auli'!, par la vertu diviue, la niuraille
se brisa et Moj)sus fut rejete loiu irelle. Lorscpie tous les paieus i't les
haldtants de la ville apprirent la graudeur du prodige divin par lequel ki
cette fraude avait ete decouverte, ils courbercnt aussitöt la tete et crierent
que c'etait 1;\ le doigt de Dieu, et tous I'urent gratifies du don du bapteme
lui. Uli par la main * de leur pasteur.
Tandis que ces (evenements) le rcndaient illustre, certaius du peuple
lies juifs recoururent eiicore ä lui : Un ehcf de syuagoguc, nomme JuscijIi. 15
I. Le devin Mopsus. (jiii avait vaincn (ialdias, passait pmir iHre fils d'Apulliin , cl'. Xalalis
Coniiüs Mijllinlogiae, I. I\'. Francl'ort, 1581, p. 557. MöiJjou 'Eitia est trailiiil par l''abriciiis Mapsi
focus sive larcs, Bibl. gr., p. 3'i7. U'apivs l'omponiiis Mela, I. 17. Mopsus a bäli Coloplion dans
rionie; il ölail lils de Manto. pic^lresse d'Apollon Clarieii, et peül-fils de Tiresias. II aiirail encore
hau Phaselis eii I'aiiipli>lio. Ibiil.. I, l'i. i-l, cellr province aiirait d'abord porlö suii iioiii, Map-
siipiu, Fabi'icius, loc. eil. Cf. Giccioii, De ital . Ihoiuiii, II, 3; De divinat., I, 'lü.
r"
[21] XIX. — TFIKODOI'.F, DK MOI'SUKS Th:. 500
|_x_sj ^3o ...^i/o )o*-^ )-3j toilo iT>, r\ -. ^isaia-> )v^ po .|ooi v^i.
^^'^r.i ^o ..J-ÄJatsJ K^-^io^^j )-5, -Ut^» ).JQ-i-D ^/ ^; lintqLV» .otpo^u;
.w-jU/ oito^,_3 .oC^ K^bo» ^; >«oaJi ^ .^*'^oi ^j^ |-.;oo»-. ooi oC^
|o».-^iolo j-SM OtlVK^iO ^/ ^--XcH .^y^ll |ISoL.t.iO ÖCSj^ ^-li».©« .OVSloA
-■f iN/N 1(^; otjsa-« "'^Jb^o ^-; otlaT«"»^ ''''SO. .yVotl^io sJUL^^v^l^; .)iN.-.ioo
yoouio -l-ö^ )~.,Lso .o»^ ^CHOuis^ qJ^; J-ii^Jj v^j/ ^■*^-/ .yo.^2ill jjuioc
^-..^015 );Öi_flOO .J^itoj )_JL_,^-L.i.O l-^ioi ^iO vOO|._XiOO Jio^jO ^iOOj ^
demeurait daiis cette ville, et apres etrc demeure 1111 certaiii tomp^^ dans
son endurcissement, Dieu permit qii'il s'amollit, et lorsqu'il sc Cut appli-
quc longtemps a reaseignement de 1 elu de Dieu, il en arriva ä lui dcmaii-
der de le baptiser. L'Interprete, d'apres la regle de rKglise, voulut qu'il
füt d'abord eprouve, avant de recevoir le sigue du bapteme; (Joseph), dans
sou affection, etait toujours assis ä ses pieds et se delectait aux Hots
aboudants de sa doctrine ; Theodore avait coutume eu effet de faire trois
iustructious par jour ä son troupeau. II arriva que ce juif mourut sur ces
eutrefaites et (Theodore), lorsqu'il apprit cette mort, se mit aussitöt ä
geinir cn pensaut qu'il eucourait une punition pour nc l'avoir pas baplise;
il se rendit eu häte pres du tombeau, puis — coufiant dans h; secours
diviu — il ressuscita (h) mort) par sa priere et l'associa (ä l'Eglise) par le
dou du bapteme; cela fut eonnu de toute la ville. Teiles sout les perfec-
tious de (cet homme) grand, admirable et excellenl, (|ui etouuent chacuu.
I'ar sou iuimilite et sa charile envers tous, il tut uouime sccoud Mois(!;
par sou zele contre les heretiques, il fut compare ä Jesus fds de Nouu et
au roi David, (hiellcs soulfrauees ue lomberent pas sur lui, et du dehors et
du dcdans, causecs les unes par le jeüue et la priere, et les autres par la
meditatiou et le commerce des l^ivres (saiuts)! Les temoius u'eii sout pas
-,10 IIARI.IADBKSABBA 'ABBAIA. - lllSTOIRE. [22]
:)joi )jLQJLaLioi s^oia2^i» V-^/ ^T^ )'♦-*? ^^-'-^
:'^^/ oolo 5
l-^.^--. ^ .1^^; ,m,.jajo|; ovJ->i Ldju^ ^^OLJ^Qi.. |yi.m^ .^oio.lU^ o,^ vr^" ri'-poho U^a-o .^V^^!
^. t-^oi^o l;^P ;^ 1-=L. .oitv-^U lli^-io. od, ^1 p/ .^^p-ioi, Ij^ Q-L^ ^^^^; Pi|JO llio^o .Ä^ l^r-;° I^^I^r
V".
) ^\>N y^l .•vai_;a_^^_au \.aSyJi K-^; ooi la^; otljjLco ^^s^ jl^-^o '"
1, |IS»aß Ms; nii a iijoul/' iin vav eii tiessoiis. ifoi'i |l.a»ao.
seulement ses amis, qiie Ton traiterait peut-etre de mcnteurs, mais encore
ses enncmis : Cyrillc l'Egyptien — qui moatra une graade inimitie eontre
lui longtemps apres sa mort — pousse par la (force de la) verite, a dit de
cet Interprete :
Par son enseignement il a stupefie les (hommesj illustres et veneres de la torre. 5
II a dit encore :
Theodore a fall vingl-cinq discours dans son traite eontre le mauvais sentiment
d'Eunomius l'impie', avec des interpretations de l'Ancien et du Nouveau (Testament)
entier. Qui pourrait trouver quelque chose a reprendre dans ses travaux et dans les
souiTrances qu'il a endureos. si ce n'est celui dont l'esprit est corrompu. Lc zele de lo
cet liomme est certainement digne de l'honneur et de la gloire de"la droite (de Dieu),
lol. i'Ki aussi bien que * son enseignement plein de verite-.
V".
Voilii ce qu'ecrivait d'abord Ci/rille au sujet de l'orthodoxie de la doctriiie
de rinterprete; a la ün — ä cause de sou inimitie eontre le deCunt Nrsto-
1. Esl-ce le trait6 sur rincarnation donl Thoüdore disait : ^ II y a lieiite ans (vers 385) iKius
avons öcrit, sur l'incarnation du Seigneiir. uii üvre qiii coiilenait ,jiist|u'i'i qninzc mille'yeTs (lignes?)
dans lequel nous avons examine'les fautfis d'Arius et d'Eiinomius sur ce sujet. ainsi que la vaine
presompliou d'Apollinaire .. ? Gite par Fabricius, Bihl. gr.. X, :).iS. et Facundus, Inc. eil.. ,ol.
7fic|. _ er. iiifni. p. [i'i]. — 2, Cet ex-lrait figure sous la forme suivante dans Facundus, VIII. fi. P.
L l LXVII inl. 729 : Scripli sunt a magno Tlieodoro advcisiis Ariiinornm et Eiinomianovum hae-
reses 20 forte et nmplius liltri: et alia praeter hucc evangelicn et apostolicn scripta Interpret ntnx
est. Et hos iiuiilcm Intwres niillus oiisns est increpnrc. sed dejtro decrcto honorare Studium reclo-
ruiii dognuituni quod in eis est.
[23] XIX. — TIIKODORR DE MOPSUESTE. 511
•"' .ova — 3^»( P li^on'o IfswNi ^r^ -VdL; j^qj^sI-s; oöi | .inn ;,o^ u»o>o>|L; «io-^a»; |Lnlvi.Oi; I-Vi.m ^o\ ,3;
l^ji^ loo- -w ^.s,^ oSv . v.^ ^;iO! ou-.Ao p:- v^oi ^io ..oj; "«»^^m .^^i-l V -moio.llsXo . .^iiov-./ I vi ■ m\ o,^ v<i.^e°
\^, it^ ^„o, looi ^i-^iiiio .^■\l at |oO| p>| II vjo 4-°;-'"'''i" r^^ cwoQJ-i> .9:^0 . | .ini-^N |Lp; |oO| -J-O. ooi .00,
.ovio^-A ^dStot^xj; o; •. ^o^p; |iL( ^iu| ^oop^ij. ^\>nyi ^^ia^«; )-la ■ 1— >rM ovVu oA
1. ixa^ii;.
;-,-((.y — il icvint, comme un einen qui reviiMit sur son vomissement ', et il
rejeta scs louanges (precedentes) ; lui qui avait ete d'abord comme le dis-
ciple de ses ecrits, il les tint ä la fiu pour des blasphemes. Cepondant, apres
avoir dit beaucoup d'insanites, il ne put pas le faire anathematiser. Cijrilh'
■< lui-meme cn temoigne dans sa lettre ä Proclus, oü il dit" :
Eorsque la profession de foi (tiree) du traite de Theodore eut ete lue devant le
concile d'Ephese^, on n'y trouva rien d'exacl et de clair'', aussi nous avons anallie-
matise cette profession de foi. Nous n'avons pas analhematise Theodore, parce qu'il a
quitte cette vie et qu'il est reserve au jugenaent de Notre-Seigneur. Si cet homme vivail
"' encore, il serait condamne ä venir au concile et ä repondre pour lui ; s'il n'elait pas
victorieux et ne sc rcpentait pas, il recevrait alors une punition proportionnee ä sa
laute. Maintenant nous ne l'avons pas anathematise, pour ne pas nous elever au-dessus
du jugement de Dieu: et surloul parce que cette personne a un grand renom par tout
l'Orient * et que les hommes de (ce) pays, ä ce que nous avons appris, iirefercnl ctre
'■' brüles plutöt que de s'associer ä son anatheme.
Mais il tc fallait montrcr tun zelo, 6 defensour de la verite! lorsque Theo-
dore vivait oncore, et le röprimander comme s'il n'obeissait pas aux canous
divins de la foi de l'Evangilc ■. Voilä, cn i'ITet, (juo ce saint a vccu Tcspace de
1. CS. II Pion-r>, il. 21. — 2. /'. (i.. I.-LXXVII, cul. :i4.">, ou Maiisi, IX, 'i(i',N'il2. On tiouv(! le seiis,
niais pas le iiiol a iiiot du syriaque. Ccl»i-ci nVst sans cloute ((u'un lesumö. — H. I.o grec ne ilit pas
de quel concile II s'agil. II ne scmblc pas avoir (-le qnosüon d'anatlii'maliser Theodore ix Ephese. —
4. o'JSsv sy.oJsTi; iifiii. — ■>■ Facundus lienl le meine raisonneinent a Pmlnis, ^'III, 2, P. L.. l. LXVII.
col. -l'i-.-..
rd. i'iT
.1. Vi-
•'•'2 r.AI{I.IAl)liKSAI5UA AHliAIA. — IIISTollii;. [2/,]
yoy^ |Ki^ ^ ^*jo« ^»^oi J^^ojSs |Ki.,_^o oiKvii...^ o»;^ ^_^w-^ioo .
.K-1, 1 .".O K^.i_D •.^;)» 0^_Di/ Oi-X-iOj ^.jJ^OlO .OlloA K_iKa .^JLiO III
«^■^^i Ijoi ^'s/ '"''ü^i« jljj:,^ )K.3ÖiQ.iajso .yi>. ol^J >^Vio; 0»lQJLJJ,Js^.iO
.jJoi ^ I 1...^^ otlQ_.a-*ia^ y^ jooi vßi; ^^5&.w^oi ^-»-.ot .-oulv^i^ yjLx.,^
ciiKjuantc ans eu tcnant les rames de la doctrine et en iiaviguaiit avec rccli-
tude dans le navire de TEglise sans etre ebranle par auciin tlot II etait
celebre, au point qiie iiou seulemcnt ceux de l'Orient mais cncore ceux qui
liabitaient l'Occident admiraient et louangeaient sa sagesse et sa science
divine. A l'epoque, en cffet, oii la question se posa cliez eux, de savoir si le ■■
peche dependait de notre volonte ou s'il etait determine ' par notre natuic,
ils envoyerent vers lui, comme vers l'inventeur de la verite, pour qu'il l'eta-
blit * ä ce sujet. Et lui, brülant du zele de la piete, fit deux livres qui sont
connus par tonte l'Eglise, et il etablit la verite de lorthodoxie -. Et toi aussi,
(yyrille, tu lui as ecrit jadis au sujet de cette question que tu as soulevee main- lo
tenant, et tu as regu et embrasse la reponse qu'il t'a adressee. Tu Fas admire
dans les lettres que tu lui as recrites; tu Tas magnifiö par tes louanges dans
ce qu'il t'a ecrit sur l'incarnation de Notre-Seigneur'' et, ä cause de cela,
tu l'as honore souvent de nombreux dous. C'est alors qu'il te fallait montrer
ton zele, rcvetir la confiance (77«ppr,(7ia) qui convient aux princes des pretres et li
1. Litt. : 0 caplive n . — -2. Kbedjesu lui aUi'ibue « uii loiiie sur rincarnalion (supra, p. [22]) el deux
tomes) conli'e Eunoinius ». liest sans doute question ici de ces deux derniers, cf. Fabricius. Bibl. gr ,
t. X, p. .'iSS. L'ouvrage sur rinc-arnation est conserve dans une Iraduction syriaque et M«' A. Selier se
propose d'en donner une ödilion dans la Palrologie Orienlale. — :!. Cf. supra, p. [22|.
[25] XIX. — Tllli;(JDUHK DK MOl'Sl KSTK. r.l3
^_Jii^JS. loo« )_-.V-3a-Ji OCH yl :,-3oi ^~./i ^►-io ooK_auJ )J; -CHa-.CQ.*,2»l;
IS^j/ .jts... ,\a )K-;o1j )i\'.;.>o:^; _y.-/ -oio^^malj y^l o/ ..oitaiia-oi
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|;N. .y>\ y i«\r. .o(K-:;:>op>>. y.ioa3 bs_«^^o .oiia^; llajx^t^s^^; ÖU-«J^
jjLoQ„^vjs ^-v^'o-N^ JJj ^^^ at>o .)i..o>o,Lo )j...»J1d; oJ^D Iv^^o? ^^^^o jlo^-Iis^o;
1. Uo siipra lin.
faire de dcux choses Tunc : ou lui persuader de ne rien ecrire de ce gonre,
si sa foi tc paraissait etrangere (a celle de rEylise), ou le reprimander conimc
s'il eoiTompait la profession de foi apostolique. Tu n'as fall ni l'un ui l'autre
a Taidi- de la confiance (-app-/icia) quo tu avais, mais tu l'as hoiiore comme un
.-. maitre et un docteur illustre par des louanges, des hommages et des dons de
grand prix. Maintenant qu'il est mort et qu'il s'est repose de la fatigue de
son enseignement, tu as rejote derriere toi ' (ta) face amicale et tu as revele et
luontre devant tout le monde le mode de ton inimitie ä son egard, tu as ouvert
tabouchepour crier contre lui et (aiguise) ta langue pour detruire sa foi et son
10 enseignement. Tu n'as pas prete attention aux lois seculieres, ä celles qui
se sont appuyees sur les habitudes du paganisme, car nous trouvons non
seuk'inent qu'elles ne portent pas de bläme contre ceux qui ont quitte cette
vie, mais encore qu'elles les jugent dignes d'une grande indulgence apres
Icur mort. Mais toi, tu as encore foule aux pieds tout l'ordre (zxl:c) de la
i;, raison et toulc la pralique des premiers saints : Qui en eilet u'adhercrait pas
au bieniimicux Ifarid le([uel, apres avoii' subi taut de nuiux de la pari de Saiil.
ii'a pas iuarclie dans tes voies, mais, selon l'ordre de la piete, lui a riMidu
des biens ef non des maux? nous apprenous, eu efVet, du Livre, qu'au ino-
I. Mtl. : i< deriit'ie ton Corps ».
fdi. 1'.;
V".
Inl. I'i
U<
514 HAHHAOnKSABBA 'ARBAIA. - IIISTOIRI-:. [20]
)l)-i_^Ä ).iJJ>0^ -.Olla-iO ^^b. ,— .OJ ) 1 ■>0l ^ OCX \~Sihs..£0l ^3j .J_iK_3
jj ^o)-ji )_)oi ooi o^ y^ .ot-iÄ^Ji/ )laiCL\ o'mi; )ovSm>o; It-Q-./ «alS.-»
^.J^^,.^ >. ^tP; yOJÖt ^^ jJ/ .^■. ,mXx>)^^; ^^\oi ^io jooi ^.otoK-,/
^io v-^U/ )i)-ii^^ Jl^^-L^i? .)^to; )K.>^isJil ^io ^*äS^; y^l .)j:^to.i
.^o( |-i_2oi )»oi;o .ot \ VI »v>\ sm...y3L^i/ jlo ), mci VI I ^jJi. ^-/ JjLaJo )j«h3
.|Kju_s )—o; oCS. Ioch I n m v>o .JoCSs; )— o» oU-io l,-=Li.; V^/; j^KjJ jou»
-'^ - '»l^l jJ ^-o; li-^o ^ )J/ -.o^^^ jocH vJL-^ ot^s )joi vj»^ p ^-j ^,-s
Kj/ .06. )oo» )LaL=O)0 )_ia_iw oiis^o ^^»^.^ )K„^iJL« JN-.Iixö)-3 jJ/ .v-oia..^»J;
oi^; ,^^ou»; ^; )1 / .si-.^^iw )oo» *°i < i •> .^I^o« ^Jiio jooi ^a^^^
1. otpDJ Ms. — '2. Pour low ;aaaioi. — 3. ' su|ini liu. — '1. Lire ^^-=j U.
ment 011 le bienlieiireux David re?ut rannonce de sa mort, il marqua Ic jour
de la mort de son ennemi par de nombreuses larmes et des gemissements
lamentables. II poussa Faffection pour liii au poiut de livrer ä la mort celui
qui Uli annon9ait son meurtre * et disait qu'il avait ete acconipli de sesmains,
loin de lui donner Thonneur tpi'il esperait rocevoir'. Et cependant Saül .1
n'etait pas de ceux qui sont loues, mais de ceux qui sont souvent blames
dans les Ecritures. Nous apprenons, en effet, par Thistoire du Livre (saint) qu'il
fut bli\me de nombreuses fois par les prelres et les prophetes, comme un trans-
gresseur de la loi qui u'obeissait pas ä ce qu'il entendait Commander. ( hi'il en
soit ainsi, le Livre (saint) en temoigne lorsqu'il dit que l'Esprit de Dien l'avait i"
quitte et que l'esprit mauvais le tourmentait". Et cependant lorsqu'il etait tout
entier mauvais et enrage, le bienheureux David ne se laissa pas amener ä
le vifuperer, mais il le pleurait avec des gemissements lamentables devanl
tout le peuple. Et toi, non seulement tu (n'as pas) voulu honorer celui qui
brille parmi les saints, mais, comme un aiiimal sauvage, tu as jete sur lui i"-
les opprobres et les outrages; car, meme si 'riirndorc elait seul a avoir eudure
1. II Ruis, I, II 17. — -2. er. I Hois, .\vi, -l-i.
[27i XIX. — TIir<:ODORE DR MOPSUESTE. 515
jjoi .^Äi-ia^vjXLJ ^.i-oa^j )l).im ^^b^io ^^oi i vio .j»t-*j oi-JUio "-»J-^^'
Ji-aL^.oii. joo« 1^/ ^— i--/ »£/o .^. i'* Njio ^..KJl^l )laaonm°»/ ^j
)ooi '^«^ . i^- -v^X .o> oi_>iajLO .oa-i/j ) ntci'^^ oi^ jöii.; oöt .)Ai,.ioo Jt-Ä-^io
JliCi^io; )K-i, y^l ^; jooi JJLÄ .U^sclsU )^Q-Q-cQ^/ )-<o« ^-;
sO;'j )v— ^j )jot .v£Oo;o;)l )-i-.3a^ .)■■*, '.> o K-.lJ>; oöij OM— -j-J aJO«
I. ^1^i.,. Ms. — 2. Le preiiiier vav a i-tö ajoule vn dessous de la ligne.
de telles cliosos de ta part, il serait dejä facile de te bläiuer, iiiais saclie quo,
sous soll nom, tu as bläme tous les Peres, parce qu'il avait la meine foi qu'eux
et qu'il adherait ä lexirs ecrits, tandis que toi, eii le bläinaiit, tu t'es separe de
toute l'orthodoxie et tu as ete rennemi de toute la verite. L'impie a ecrit ces
i choses contre lejuste, les unes lorsqu'il etait presse park verite et d'autres
ä cause de sa haine contre Ncstoriiis. Nons allons raconter ensuite son mau-
vais esprit et son zele contre le veritable (orthodoxe).
La vie de I'Interprete dura jusqu'au tenips de revequc Thcndolr, il
mourut, au temps de celui-ci', dans la cominuniou de l'Eglise, et il fut
i<» place ä cötö des ossements de la bienheureuse Tlieclc qui avait voyage
avcc les apötres, par nn effet do la Providence, afin que les mechants dussent
adorer ses ossements, malgre eux, avec ceux de Thticle". II fut eveque
durant trente-six ans ^ il cut aussi un fröre, liiunme venerable et inslruil,
dont il fait mention dans son commentairc de Job; il se nomuiait l^oh/clini-
ir. niiis. devint evequc iVApamik' et avait aussi regu le doii de la parole '.
Teile est la lielle conduitc ^lu bienheureux defuni Thniddir. il uous cou-
1. TlKMjd.ilo, (■v(l-quc d'AiUioi-lic de 'iir. a 'i28 (?). Sic Tlieodorot. Hist. errl.. V, M, /'. C... I. I.XXXII.
1277. Tlii-odrtro scrail muri vers la lin do '.'iS ou le comnicnceiricnt de 'i29. —2. /'. O.. IV,:!7'J, place aussi
ic lombcau do Thocie ä Mopsueste. — :!. f^io Tlicodoiot. loc. eil. II avait ele övÄqiie dr .'!92 ou VXi jus-
qu'en '.28 uu a\i commencement de 429. — 4. Cf. Tlieodoiet, loc. eil., et llisl. rcl., di. xxiv.
lol. l'lS
Inl. I'l8
:,1G BARI.IADBESAIJHA 'ARBAIA. — IIISTOIUK. [28]
^-Ji>.oi '"^^Jä^; ^V-/ J^/ V*-^ )oo« J^^-*-^ .oilaio ^oJi». j^^i. locx ^oio
. r, » > •^„^^ ^■«■a>o.. .otlaj/ )»V* jo—Jo )»JJo )Lia-<u3 ^Kjj joot s^-.A*.io
vieut seulement d'ajouter uii sciil trait : Lorsque l'empereur Tluknlosc le
Grand ' eut eprouve son iutelligence et sa science, il ordonna * que toutes
(les fois qu'une) question au sujet des Livres (saints) s'eleverait parmi los Peres,
il ne leur serait pas permis d'adopler leur Solution, jusqu'ä ce qu'ellc eüt ete
proposee au llambeau (Aajj-TCzg) mondial, Mar Theodore, et il eu fut ainsi jus-
qu'au jour de sa niort. II n y avait persoune ä pouvoir, comme lui, sur ces
Sujets, convaincre, resoudre et demontrei- la vcritc, car il avait travaille
durant cinquante ans- ä enseigner et ä argumenter contre les heretiques.
1. Tlii-^odore a assiste au Concile de Gonstantinople ile 394, cl'. Hai-Lluin, Coiicilcs, I, '.löli; Jlansi,
III, 852. Tliöodose le ürand (379-395) a donc pu le coiinaitre. Tlieodoras... ah impcrtUure Thcoilosio
majore.... singnltiris habilus. Facundus, VIII, 3, loc. eil., col. 716. — 2. .Sa- P. 0., IV, 379.
m
cn^cvBcvjaj^iBrds ~iajdo ^_LLrsfa .r£lj_3_lcu'n r^dv-xo.* AnJja
V-K-. ^-; )oo! ,,-*^o/ .jJioL.».io |_.Jt-^j»3 vXDO»oj)io vÄJoio».-; U^Q^j o».ioa3
■o». I V) c*_a— » »-^»a-^.^ )~>^oj; oik^Ji-o .)io,».).JLso l^oj-= )Oy^it^^^ ^io
XX. — llistdirc du picii.i- Mar Nc.stnriu.s, ih-rquc de Cniisldiitinnjdr : ]>'<iu il
rlnil : [jrrs de ijui il s'rst iii.slndt; et. de ce qite le saiiit a fait ditnint sdii episcupat.
Puisque nous en sonimes arrive ä ecriiv Tliistoire de la calomnie portee
contre le defunt martyr du Christ, le bienheureux Nestorius, eveque de Cons-
■■' laiitinoplc, et des embüches iiisidieuses qui lui furciit tenducs par l'impie
Ci/rille. il nous laut montrer, avant tout, 1(' mode de sa conduite, son acccs-
siou a l'episcopat et la verite de sa doctriue. Ce courageux chef d'armee
elait dWiitinehe de Sijrie, concitoyen de Mar Theodore, illustre dans les
(euvres de perfectiou. Cet athlete (ifJAr-viV) spirituel suya le lait intellectuel
1" de la houche des bicuheureux DIodore et Tlie'idore, dans la ville d'Anliorhe.
II etait attache par-dessus tont au jciine et ä la eontinenc(!, et il ecarta
coinplrteini'iil de lui tonte idcc ' de mariage; il s'eloigna des son enfanee
des jeux profanes, landis (|u'il ('tait assis - anx pieds de ces saints. II avait
1. LiU. : « usage ». — 2. LiU. ; « prustruUis ».
lol. IVS
.1. TiS
518 BVRl.IADBrSAIiBA 'AURAIA. — IIISTOIHF-:. [30
^^ sa_^ .j'^oiJo |. a. »y.« )^öj »s/ ool )ooi ).jlo .)ju>V'0 ^-«-^oij yCWH..^^"
^io sS/ ^j oibs»ia.i^ .' )oioilSv_io juilb^-a^ .ottC^^-bo; ^*» jl^j-s •))-*'^^
;a.^2^.^ aX .)„.i_aLA^j/; ]^r^^ jjLxiojLio )ooi; ^-j ^io .looi |-^^ J^jls
^ji )J .Pilo I °>Nv> yg \..,so. % I; ^-/ ooot ^^IS^jn^ yOO».iJ'^o.flD Jlt.^«-^
^; j-ilLua .|frs„.^-~o<_:> w V-^^^/; o/ JlQ-^.tin vi ,?» >.«<>iL^.l/; vJu/ ^oi.>)_m
^*j cxy,,,«".^^ •> .ou^ 0001 ^cx^M-JL.^ ya:ia.<J^«ji o|^oaa^ ^io |..>.a^^j)^»
jjjiw ^^\oi-a oot ,J jJ/ .jooi v.„.UL3 jfcvm^ioi |K^o)^s_s ^^ wa^ ou-ii^o
N- r ^ oiN.v..i^l K-)^.K.>o .jjL^wiCL^ •^l otts-wx ..;o ^oio'^ao;» U^ l"^^-^^ -looi
T^i V lo^ yin._..^)a^ ^■. 1 >; ^^; ^^ .looi |.aj1.I^O>o K^j.L. vi/ j-^oxo^k.«^
oiiK^ . v^ ^.joo .ou^ ,jl^ )oC^ yoL^i vJDO n «^/o :ot»Ki ^^ >m . n enj/o
"*^iwO_io jK-^—a.^ .^^.iö/j ^/ ^aIa ^IVl «.2S.io jj; jLjoi : ^coo i . m . fp
».A^/ ^..^ ooi Jia^; vm._*_flOj)l ^-; >«oclii ^ .jooili loo) j»^/ j-Sojaxus/j
I. i'oiii low iw^M; DU \crra (juc celte cuiilracUun esl asscz IVOciueiite diiiis le pivscnl nianiiscril.
aussi des facultes iritellectuelles vives et nettes, plus que beaucoup; il
faisail Tetonnement de tout le moiidc par la culture de son esprit; Ic son
de sa voix etait plus doux que celui de la eilliare. Apres qu'il f'ut diacre
dans Teglise d'.\!itiocln\ au moment oü il faisail Tiustruetion dans Feglise,
non seuleiuent les lideles mais aussi la foule (rz^t?) des philosophes et des 5
sophistes quittaient leurs afl'aires pour eutendre son enseignement. Personue
ne II' vit user de bain ni etre accuse de maniere injurieuse; le peuple dWn-
IIdcIic, vu sa sagesse, le nommait StilniiiDii. Dans ses regards * et dans sa
eonversation, il avait plus de rctenue qu'une vierge prudente.
Tandis qu'il se conduisait ainsi, la reuommee de ses actions et de sa
sagesse parvint jusqu'ä Tempereur; c'est surtout chez les philosopiies que
son liisloire etait racontee constainuient. Lorsque Jean (Ghrysostome) fut
retourne pres de son Maitre ' et Arsacius apres lui", lorsque le pieux Atlica.s
fut niort ' et (pic Sisinnus lui eut succede, celui-ci ne termina pas deux
ans, comme on le raconle ', et il fallut donc clioisir uu eveque. Quand Thrn-
(losc le Jeune — c'est lui qui tenait alors le sceptre imperial — entendit
I. .k'aii, ijalriaii'lic du Jil Icvi'. :i'.i8 au 2o juiii (?) 'lO'i. — 2. Du Sfi juin 'lOi au 11 liov. 405. — 3. At-
licus, lie 'iOj liuii?) au lu od. 'ri:> — 'i. Du -2' f(''vr. .'i2(l ä .jauv. ('') 'r27. Nous prenons ees dales dans
Krumbaclier, IhjMnl. LUUTutiii-i;rs(inclilr, ■■t' ed., Muuicli, IS'.n, p. Il'i8.
10
Ilt
[31] XX. — L'EPISCOPAT DE NESTORIUS. 519
joo«» ^^oo .^~i^-^J ^^-oio .) °>on m .'=^/ |ooi v^oiofcs-»! t---^ \^^ .^£Doioj)l.
K_^:i.^ )-^»^ I i n« => >o (X..o^ •^;)-'? oisjo jtoöo^ ^il ot-io-b.; Jjuul^j»
vrl" ■ I l \-^\\^ vi.JL.aaJ ^..^.qa; .oi\ po^J; -vio .jLol )K..ULsa^i l'öu»
Jj/ .J_w^-^^Ji |j,»Da3 ^l JL-ä^o )L.V-=>^ V^?o -«>*.>» j^Oj'^So )jLi»; loÄ^
^3 )j/ ,_30l .ÖjA JOOW )ts.Iiia5oi ^^:i«.iw CX^SOA l-^O^Ü <^? -^^-^^ :Cii',Li— »
* -. :■' *
^^\c)V.3 .^...^^j). ^)a_;U pLos; jl^i l-io-'^;? \-^-^^ ^*.?>'; öi-V^Q-iLj» )j»)—
la rcnommee des heiles actions du saint, il lui commaiida de veiiir promp-
tenient. Apres que le messager fiit arrive et l'eut fait partir eii liäte sur
l'ordre de rempereur, quand il arriva ä Mopsunstc, il demanda ä celiii qui
raccompagnait de s'ecarter uii peii poiir vimi- son iiiaitre Tlicodove — car il etait
■' eveque eii cet endroit — et de se remettre ensuite en route'. Quaiid il eut
converse avec lui duraut deux jours et qu'il sortit pour s'eu aller, l'Inter-
prete Taccompagiia juscpi'au maytijvium de la bienlieureuse Tliecle et il
cummeuga ä lui dire : « Tu as dejä fait l'experieuce que ton zele en a vaincu
bcaucoup et que la confiance (xappr.'riy.) <[ue tu as en toi surpasse ta reserve;
10 tont cela est him, inais niesure el couduis ceux du dedans et ceux du
(hdiors Selon les temps et les personnes, d'apres le precepte apostolique.
Pour moi, je crains que les beautes de ta jcunesse ne soient perdues par
la rebellion de celui qui dcvra etre repris. L'liommc qui a une lille plus
belle que le reste de ses conipagnes craint que sa beaute ne lui soit une
1^' cause d'achoppement; moi de meme, lorsque je considcre les boaiiti's de ton
äme, je crains quo le pied des- mechants ne s'eleve contre (oi. Prends cela
(Ml consideration et agis selon ta sagesse. » Alors le bieidicui-eux ^cstnvins
1. Kvagrius. lUal. ccrl., I, i, sciiililc din- aii?si ((uo Neslorius (el Ic prAti-c^ AiiaslasiM ont iMu voir
'l'liOodore, lurscprils se rendaient a Conslaiiliuoplr.
520 BARIJADBRSABBA ARBAIA. — mSTOlRF,. [32]
vJl-L.'Kjs yoy^ ^-; ).j/ .V^t-Jo ]~^\J It-o/ iJlsIt^o )-s",:bJ^ .)_ia_A-. )~»^m
.^;)_ia2i>. »oK_j/ ^■^■-=? v©)^/ ^l )-^^o-^?? -i-j/ ^)L^ vH'**'? oitOi^io
.K_30|_. llV-'-ia-^v )KJS.a3).io )t-flQ-=> >•■•/ >JlJL.\ a.V |^>*.»>o; ^; o»l^l).io
M. l'i'.J J;«^ ^CL>w OlS^^..^ ^wCb^Oi^ ^.»Z^ejIO 5
,,A^ .ogooi; )lQ-.J^i> jjL^iö ^ojL^o :Jjl..^ i ^ fro n \ sslio» ^; ^bo
.oooi ^.^-iL.^K.^ Jl-fc^^-) .')l■^^ ^^ r> n» «> yOOMLSü ^j j,^; ^«; vOJÖi
.«Xi.1/ Ijl^C^kojl oC^o Jjo«;^; W.ÖI ^äo jLstl ^; ooi •)— ^j-»? otlojüi^ ^^^^io i '
.)ii.ioo Jooi v^l^^o a.j^ai\ K_).^^jtÄ JJ / . otJLO.^j» j>a_.;U/ .jj^—/; j-si-* ^/
oila..L a N Vi; J^^ '■'^i-'^'**-^ )-^..« °> «« )-«^i ^/ .Jju^.^OL^«a»a^j )l^.\o
Kao^ji .oilajJL^o oiK.iaa.-* ^.^s^o jlnnN V) ^miasL^ oii>> vs/o .joo» ^ tm ^v>
lui dit : « II liest pas possible qu'un sage pasteur paisse et conduise enseaible
les brebis et les loups. Pour moi, je placerai devant chacun la parole de
Nofre-Scigneur : Est-cc que raus (uissi roiis vDulez raus cn allci' ' '.' cav la venue
du Clirist a donne ä chacun unc nourriture part'aite comme la cliair, l'estomac
{mrjij.oLyoi;) qui la regoit est uourri et celui qui ue la regoit pas et qui veut la
feil, iv.i rejeter en est gonfle. » ^'^oilä ce qu'ils * sc direut avec d'autres choses sem-
'"■ blables.
Apres qu'il Tut arrive ä Gonstantinople et quo l'empereur eut g-oüte la
suavite de son esprit, celui-ci ordonna (ju'il fiit fait eveque en häte-; et lorsque
ce fut fait, chacun se rejouissait en lui, d'abord ä cause de sa doctrine et
ensuite ä cause de sa conduite; on s'ctonnait aussi de Texcellence de son
esprit. Ceux qui s'etaient retranches une fois de TEglise, se cachaient dans
les cavernes, ä cause du zele de Tillustre (eveque); pour lui, son esprit ne
s'enorgueillissait pas, comme (le fönt) les autres, de ce qu'il etait arrive ä unc
ti'llr puissanco, niais c'cst avcc simplicite t[u'il instruisait et reprimandait tout
le monde. Comme un pasteur soigncux, il recreait l'eglise de C.oiistautinoplr
dans les prairics bien arrosees de son enseignement. A cause de sa sagesse et
de son zele, il tenait Heu d'un pere (et) docteur ä la cour (yopoc) imp(''riale elle-
1. Jean, vi, liS. — -'. D'apres Socralc, Nestorius a cte oidüiiin- le In aviil V28.
In
[331 XX. - I, KPISCOPAT DF. NESTORIUS. 521
jk.OwVl. :öilaii ^^'i'-^^^ -öl |Kjl.,.:i&^ ^ ,ä> .jooi ya-„Jolll )iyia..>ft ).i/
• . )jL^^sjL^.a>a.Q.\ ;a.J^w^ a^ jL^o^^jio jj^o .^^/ «J»V3 yo^ otlo i.°i\ v>
).iOQ_^:5 Joo) ^''i»^^^ ^ouio ^JUa^ ^^!ioo Joci »jkjj )l.p.j l^a».*^ vs/ |1/
""^J^w^^-io :yOi_3L-J; )-a.I^^ ^-io )ooi ^_a.3l/ ^a :oila-3a ntas/; ^*-io^ß ^-»
ox^^ ^ .yo^acu; oooi y*N'-> )oiSsi oil,.^ (Xi>; .jlo-ajw^ioii jioJLs joju^»/»
^; ^O .)..^iP,:-3; |la_^^ ^2^ t-3i^J^/ jj/o Jjopö ^^! U<^i '^Z --'^
^..^jLijJo .OOOI . «»'f> oi^ |.^.<.^2^.^o ooot ^(.I^x ^■•-üi-'/ -.^..J^ot j..iai.. sn^q^
o»l.a.3CL_o~flQ_3/j I-Jl^o-o; ^; {..^a^.:» .ooo« ^«V-if* ou^ )f.>K.^o .vA.a^( ^-;
.).Joi J.jl^\qji ooi~. ^_^jLi|Io :)..aX:>o >ö^Kjl/ ^-«J^ot-^ ^; yS> .|po^oK.\
jKSo jiO-J Ka-SuJO .yOOtl^-i. 0^_Öo/o .|-JOI l^^fOS O^-Üw ).^*.JLiQ-V/ vQJOI
nicmo. Certee divers sentiments des heresiarques etaieiit caclies daiis cette
villr, a cause de sa grandeur, comiiK^ dans des repaircs, mais lui commeiKja
|iar les mettre eii evidcnce, grace aux rayons de sa doctriiie, et il donnait
la paix et la Iranqiiillite, uoii seidenienl ä (jiii.sIdiiliiKiiilr, mais encorc aux
aiitres egliscs, el il eii i-eartail tous les troubles.
F^e preinier jour de sou episcopat', lorsque l'^-mpereur lui eut ordomie
de celebrer (la messe), comme il pcrcevait le fcu de Theresic, par lequel ils
vnulaienl brüler l'eglise de Dieu, quand il monta pour faire rinstruction
di'vant \f peuple, il commeiiea ainsi sou discoiirs -' : x Donne-moi, ö empereur,
tdü royaiime purilie des licretiques, etmoi je tc (loniietai Ic royaume du cid;
donne-moi la victoire sur les rebelies, et moi je tc soumettrai la barbarie des
l'iTsrs. )) Lorsque le peuple entendil ces paroles, certains se rejouissaicnt et
le nommaient ua ((. ap(')tro », mais il en blessa d'autres, qui le nommaienl
un <i orgueilleux ». Le ciucjuieme jour de son episcopat, il persuada ä l'em-
piiciir d'obliger les arieus {Arintaiiil<'>) ä sc preter deja ä la discipline, et
quand rempennir cut accepte-et eut doune pouvoir ä certains pour cela, les
ariens [.\riiii(iiiili'\ imagiuereiit de mettre le l'eu ä leur eglise, et le feu sc
propagea et bnila lirauc^iup de inaisons, et ils direiil qu'il eu etait cause'.
1. 10 avril 'i28. — 2. Cf. Sorralc, Vll. 2'J. /'. (1., I. I.WII, .ul. Ho'i. - 3, C(. Sucnile, ihid.
p.vrn. Ol!. — T. IX. — I'.
:!5
522 BARHADBKSABBA ARBAIA. — IIISTOIRK. [3'.]
lol, IVi JJ )jO«-3 ^J OO) .w.Olol^/; O^/ oi^ V?"'?' i?®"? JI^^^O •^♦•■O®/ ))Ä^fO
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);0(_d; :ou^-.; ein .yXiS ^^ «a^^j» ^aJlj)_2> qJ^ |ioi ^^ )),«.^flO jb^io
JKJÜJ VLiwi :|mV>>V); )^X-.J^j vOV^I'^'^o :)fcv.^3pcu3; )..■ULi.^sA/ .-oioK-/;
>Q-Ni |_l^o^^_^l ^oiolS«/j ^^^-.^^JLO ^3/o : ^a>lk m >e> jjuo yoy~a ^,. Na. ^D
ooi :)t..*>M; }^><.Ji v> vOot.^aA.0.^ . .. ■ » vio ^.»„^».^^ ^■..■., « Ib>jL ^^ ).1a^d'^o
u<\. iv.) * Pour lui, il nr se laissa pas abattrc, mais il les combatiit avcc coiiragc; il
rendit vaines (toutes) leurs riises, leiir enleva leur pouvoir, et beaucoup d'entrc
eiix, par crainte, se joignirent aux llls de l'Eglise. A cause de cela, iine
grande crainte s'empara iion seidement de quelques-uns de sos clercs qiii
soufTraieiit de cette erreur, mais encore des grands de Tempire. 11 ne (li{
pas) seiileuienl cela, mais encore, a cause de sa grande science et son zele
pour la piete, il supprima entieremeut aussi a Constantiiioplr les divcrtisse-
mcnts profanes, en particulier le <nrque (/.tpno;), qui est le divertissemcut avec
les char.s, et le tlicAtre (9£'aTpov)impiir des mimes {\jJ.\im) luis, qni a licu avec des
courtisanes devanl l;i loule, et aussi la cliassc (x.uvv)'y'.ov), qui est le combat avec
drs aniiaaux dangereux, et le stade (TTotSiov), qui est le combat (des liommes)
cntre cux, et les Bleus (fievjToi) et les Verts (xpicivot) qui ctaicnt nus ef rases
avec le corps oint de graisse de porc. II mit lin ä tout cela et, en uu mot, il
supprima tout jeu dout Finvention etait due aux soins des demons. II ordouna
quc les dauseurs (^■/■r,n-'-M) — ce sont ceux qui luttent entre eux sans v(''te- i.-,
ments — sortiraieut de la, avec ieurs chcfs, en dehors de la ville. Tandis
10
35j XX. — LKPISCOPAT DR NKSTORIUS. • 523
'"^jlsj Q.2LJU-1/ .vÄSLiot^ ).j»-oaa.2. ).^>iäaijJ ycu/ lo"" >>=o«'f« l«^? owu.»-d;
yOOi-3 ^ij -.©-.pol/ JJo OAtol./ K-.) .^ft> ,j>o .vOAoajj )-»pö vi ^-.xoVaS
Q_V-Ao .|.-*. *. -> i^ij .001 )ju/ ^^ü K.*A^ ^J o«3| ryoovjsi J-A^^-flO
).Äia3 )joj~i V-2^! .|_io_Jl_3 ),JtioJ^o |KjL_.».io; )-DQJi ^^ j-«^^ sSL^-^iaS.
^^iw yooti',--./ tJ Q_a_aLjo .vOOi..uaDVa2L^ olots vOJOi ^/ Jjldo« .vooiJL^sol
^^)^..» v> ^j yn .a^^oU/; ^»-icus oici:io .^*JÜso ^^«^^„».V^o .yOO».*JL-V
)^N.ju3 yJLL^ .0001 ^aX^cljl aa-.ia^m.J; j-^eui. ^so .<ja^iQ.^^.£CU ).3r> nm°>/<
'^j/ JJL3Q^1 0|ts.-^ilA jloS;.-^^^ ^-^-•=>; l-^XS^? .OtloJLJL^O 0|K^^ ^'^-^»^^
jooi oKJ^ .-oiQLij.^" >0t-o .jooi ^*-»~.^ jj oot »J v.-^* ^-::»oo .K^).« fc\'\ )oot
VA-io oiXo»qN.v>^o Jooi ^«uaa-st^io K_) .^«> oiJL*JLi^.so .j^^J^äll^l; )m'>^
que li' Saint de Dieu poussait les danseurs (ös/riTTy.fj, par ordre (imperial), a
sortir. ils chcrcherent de toute maiiiere, si c'etait possible, a rester et, apres
avoir longtemps lutte et n'avoir pas renssi, Satan leiir mailrc — i/id rsf lioini-
ridr (Icpiiis Ic (■ommeitcciiiriit ' . — sema en eux une mauvaise senience, et ils
:> coiiimencercat ä eiilever les enfants sur les places pulirKpies et ä les jetcr ä
la mer, dans l'espoir que, de cette maiiiere, ils affligeraient le familier de
Dien, mais, de meme qne les enfants d' Israel curent ä nia(/lr dcvant Rctlicl,
]rar cspoir'-, de meme cenx-ci enrent ä rongir de leurs expedients et sortirent
avec lenrs mains sur leurs l(^tes dans les gemissements et les larmes, et ils
rougirent de ce en quoi ils avaient mis leur conüance; (juand on leur deman-
lait (pielle etait la cause de leurs ennuis et de leur depart de la villc, ils
(lisaient : « C'cst l'evequc Ncstarius, » et ([uand on entendait le nom de Ncslu-
n'iis, chaeun gardait le silence. L'empereur 'riiradosr le Jeune le tenait en
nn t'l Imnnenr, ä cause de sa science i't de son zele, (pi'il allait souvent
dniant la nnit ' en secret a la cellule du hienheureux et subitement, saus
(MIC celui-ci s'en apercüt, se _tenait ä ses pieds dans la [losturc (Ta^t;) des
disciples, se plaisait beaucoup dans sa convcrsation et r(''V(''rait son ensci-
gnement. Durant tout ce temps, // n'ij avait pas de satan ni de mauvaise
1. .Iciiii. viii. Vi. —2. Jcr., .xt.viii. I :;.
(
lul. I.M)
524 RAKHADHESABRA AURAIA. - IIISTOinF,. [SO]
)jAi. 060 j]/ .)jL^ )^^" }L2>1 U^s^ jooi KJ^ -.Ijlsj oCio )jc*^o .)ooi
^ Ol^ ■-->-r »■.v> »\ ^-^IS;^ ,_.Jk-,; Jooi )CL^;fco.o; |jL3)-s ooot ,^--^x1d
.«^iwiol/ jKii jio^-. jjiot ^io ).iai. oCi>w3o .|.ioaa\ ).*-sj
orriirrpnrr', mais tont le peuple criait, an moment ou il faisait l'iustriictioii :
7'r.v juiralrs sollt plus doiicrs d nion jinlais qiie Ip mirl nc I'esI, a hi biiui-he'\ et
tont le peuple depuis lors etait rcmpli d'uiic graude joie.
1. III Rois, v,4. —i. Ps.cviii, 103.
.)jL..^sjL^a£; ).-^;aa^ -^^-iJ-/? ^^^? )-^/ 7"-/ •)°°' ^'-° «^^"^ )-Q--i'°«!
XXI. — lirpiiiisr Kti.r rcproclws de Cijrillr. on nmuaUm pav Id Irs hellrs
uctions de saiiit Nestor ius cl VexceUeiicc de sa rrindvtjunhlr condiulc.
Tandis que ces clioses faisaieat radmiratioii de cliacuu, -uii iiuiuvais
.l.-.mon, — c'est-ä-diie Ciiiille, — appreuant riionneur et la renommöe que
Fatlilete (äfilr,T-/i;) avait acquis pres des lideles aussi bien que devaut l'enipe-
reur et (voyaut) que sa propre consideratiou en etait diuiiuuee, son cu-ur '
dr-iaillil, ses genoux sc clioquerent l'uu l'autre et — cumme s'il soufTrait
l.'s (louleurs des meres — il commen(;a ä s'agiter et ä accuser le saint. Ccr-
taiucs fois il Fappelait violent et orgueilleux, d'autres fois il Tappelait Im--
iiHi.iue, comme s'il etait tombe dans ces opinions (heretiqu.'s) parce qu'il
elait monte sur le siege de Conslnnliiu^idr. A eette occasiou, b' .ourageux
(Nestorius) lui t'crivit ainsi daus sa röpcuisc- :
.ruluis luiii, j'elais a AntUwIw, el je ne m apercevuis pas do ce (lui .■lait dit contre
„loi ä CotiHtanlinople ; peul-ütre y a-(-il (luelque U-ümperio en cetlo chose fl
I. I.ill. : .. Sfs VfTtöbi-fs ... — 2. Celle röponse scmble avoir iU- ecrite apres (lur Neslurius :i vU-
e.vpulse dAuliuclie rt ciivuvo a l'oasis. Est-ce Uli IVagineiil de la .< Iragiidie »'t
|.i IN
lol. IMI
V".
n.l. i:,o
v°.
52G HAliUADMKSAnHA 'AKI'.AIA. - IIISTOIIU-.. [38]
/-/• ^j-^** w-^^ »-^o/» :^^Vo;i^ l-iOt^o IVoi.) ^ ^*j/ wO ts^l •. 1-aQ.V.a^i wt.aSöO) ^ooiXd ^-^^ov^o [ir.» . * f« U^.'»-'^ C<o^äL(o
|lV-*Äi-3 p/o .--A -ooi ^VjNj^c IN—Ä« ^io ^^.iJi.» ^V-l tv-ooi ^^wüa„io p» Nio. . NjiA-r / [.jv^-'^o ^:^j/ ^ v! P-^c»-^»
N-üjajo -Aj^ jji v*^ ^)J. .| .T.^/» ^«;a^ ooj ^ ' «X^ oooi ^;n-.^o p p/ .Njä-UI/ |Lj.i. ^ ;^i^» l";-*^ UdVo^^jo ;,
l-j-;.*^ p'/o : N-aX-C^/ p_3Q.Qi.p\ |-3qqco.5/ K-ooi» ^io IS^j- «^ v'^'-=' • -^ ^°'^ ).**j.aao» ^io ^/ oi^o -. ).xiJjf ,^ ;-^
Pf ^\i. .N^uiJ-l; Jjl*jjo IUco ^/; ^/ -.^^ul-l; ^oio» ^ P.^i-.UI ov^^ poi ^t p-3on\t .jjLäoitoo» IS-J-. V*ACi^\o
PI P/ vQJ/ ^Axa/ »ULajC^* : IS^ooi »^«wk^i*; ^^| ^jlj/ o/ IS.^^ lLoJi*^s^o f i -.'«>■ n -> p"/o . poi ;»-/; y)»"^ N-.oo| '.^ "^
,-V./ . |j.^i ICLio^i»» o»^ vj^"/ v^ö) .^io.NjL^ ^^ot^t oo)t ;-fc^ IV-ooi >s.^ , U ^ij'^! P^-^»/ v-Lo»|-A ^\0] ,^ |j— i Po
^ioo . N^o-il/ o/ L;l„ Ij.-,^ p.9/ . |-*iöt -"^£0 ^.^x^^Qjiv; ^oi ^:io . Nj/ >äj1. pioii Nj / ^/o . ooi» ^-/ »Jo-j oCi. ^^nstoö» j,
Pvjöv-o IN-Uj; ---3 IS^v J-»»a-o v^p« p/o ...j.Xaj3a^» |IS^^,^ ^LQ.j3_3;i.i^ ;.*^ Looi l;oi .);-*ia^ psus^Vi^ -*\ \-.oO) );oi
■.^U>Q-cL^A '-,'^'^fco |>;ji ^ Co^.iCL£D IIJ:^^» ^::a\ ,_*ikOv^t r^laa/ ,j*i>.oi ^/i ItOiJb^iii^ |j3.**io .^ yooovj; : MoVq_o
|ISv.fcj-^/ )fs>j^V-^CLj •.%^oov^ IS— ooi NxI^OA p? "^^-^o :^^^o ,..a^.^iCLS. oooj ,-^>^^A.ao» ^*^/ ^ |P:^oq\ N.-ooi | -> ^,\^ ^ a^o
I. Lire "ij"-?.
n'etais-je ä Antioche qu'une cause de guerre et de sedilion, peut-etre suis-je un
seditieux et un calomniateur comme toi. (^est lä que je suis ik; ', que j'ai grandi et
([ue j'ai ele fait pretre et, durant toute ma vie dans le monde, y a-t-il un homme,
depuis les petits jusqu'aux plus grands, qui puisse dirc une teile cliose contre moi?
^le suis-je adonne, ä Constantinople, aux delices et aux plaisirs corporels dont tu .".
parles? J'ai honte de le dire, mais j'etais, au contraire, regarde par certains comme
un homme dedaigneux, parce que je n'acceptais pas ce qui m'etait envoye au delä
du necessaire. j\le suis-je enorgueilli dans les palais et les helles maisons de cam-
pagne («ypoi;) qui etaient cn dehors de l'eglise? Mais ils ne l'cmportaienl pas ä mes
yeux * sur ma cellule d'Anlioche; lorsqu'il arriva jadis que j'en sortis, cc fut par neces- lo
site (äväYxr,! et non comme si cela me rejouissait. A quoi donc as-tu connu que j'ai
ete entierement change lorsque j'ai ele evequcV M'as-tu vu m'adonner ä la dispute
et ä la sedition ? Lorsque au contraire j'etais tellement eloigne de l'usage de ces
(expedients) que j'ai passe pour ennemi et pour mauvais parce que je ne faisais rien
de ce genre. As-tu connu, toi ou un autre homme. que je me preoccupais des presents \:>
et des eulogies, alin de les accaparer pour moi? lorsque je n'ai jamais laisse ma
fantaisie s'egarcr vers aucune de ces clioses : je savais en effet que si quelqu'un est
subjugue par elles, elles l'obligent ä marcher comme un esclave pour faire tout ce qui
lui est ordonne, quoi que ce soit. Toi aussi, Ci/rille, tu le sais. depuis que je n'ai
ni regarde ni estime en aucune maniere ton riebe pouvoir: c'est pour cela que tu as 211
ete mon ennemi acharne, 5'a ete la ta premiere inimitie contre moi. As-tu appris que
j'aie vendu les ornements sacres et que j'aie donne des presents, pour me faire des amis
par des procedes de ce genre que tu as employes, toi qui, de cette maniere, as aveu-
gh' les yeux de beaucoup et as subjugue (ton) adversaire'/ Ou n'ai-je pas ete l'ennemi
de beaucoup de ceux (jui pouvaient faire quelque chose, parce que je ne les ecoutais 25
pas! Dans les autres villes, les eveques l'emportent sur les princes eux-memes, mais,
l.<)ii place ilOrdinaiio lo lieu de sa naissance a Germanieie ou a lielu'din. ine.-; de Geniianicio.
Cl. /'. O . l. Vlll. p. 1(!2.
39] \XI. — HKPOXSK AUX liKI'KOCIlES DE CYRIELP:. 527
.^\-.f<a^ loo, |iOi ^o . |N-.b»S, |tä-5j-= |LoN ■'»f r.:xxj )J; . ^y^o01 .co^^^^ |i\vi\ oC^o P( ■..ci_:i_3 pJi';-^ o^ Ut v! ^'^
p Nj/t ;io|L ;_^3o . lilaxjo 1 1 ..i-n •> K^ooj )V-^^ ^3rinmg>/ K-oor; ^io \i'lo . pL^tü ^i^^t sOOl^3 ^ |LQ_x3ji>.i-3
)i3/o . JLJ/ .io |.3.jx^a\ Po 1^ - 1 f^ N^\ jjo -.«Oif \^l ' \Kj^'^^a^ Po p-^a£ci^ o^LoNjl^o^ P ..-a^j-»*Jo wLo^ |lpf ^oto^^).^
Po .l^a^i£tt£>( )ooi/j ^^ ^io ;-.N- — >— L/ )N - ^ ^ JoO) wOiot^/ ^ Po Vaioi Po . | vim..» o/ .IIN-üi» |Es^-^ vjow -xjp
^^ ' s>,,j^. ,jlj| N^; -^^ p|o . |o» .^Oiotv-; Uv^j-i |Lai-ij. [►-o-i PI .w.^ -SLiL^L/ ^oN-io ^ l^"<^ ^"^ °^ 1°*/; ^^^-^
yOOjPOL,^ ^o .IS.^1^^ a\ik£o ^JL- yOovVi ■. «».üj/ ^ES-V^io p^oüV» . |ooi viNjo -ls:i>^oo; o( : ov^ K-ooi vi^*i»-io» »-01
I. <i^. Ms.
k Constanlinople, lous les princes coinmandent plus quils iic sont commandes, a cause
de (leur I grand pouvoir, et cependaiit moi, ce n'est pas seulement aux princes, mais c'esl
k l'empereur lui-meme qiie je persuadais de ne pas faire commerce des choses divines
et, ä cause de cela, je m'attirais l'inimitie de tous les puissants. Est-ce cpe, depuis
■"' i[uc j'ai ete evöque, j'ai acquis des biens et des richesses? Tu diras peut-etre : « Tu
ii'(>n avais pas besoin, mais tu en as acquis pour ta famille » : mais voila que mon
frire est opprimö ä cause de moi, dans la vieillesse, dans la pauvrele, dans la faiblesse,
11 iTa trouve aucune pitie. mais, ä cause de moi, on l'a expulse de la cellule com-
mune, liomme qui avait pris sur lui de venir pres de moi me voir ä cause de son
In iiumilite. de sa fermete, de sa philanthropie, et non pour prcndre part a des richesses, ni
avec une arriere-pcnsee * quclconque. ni pour acquerir, iii pour demander ä quelqu'un;
il nc causa de motu' d'afiliction uu de Jalousie ä personnc; ni ici, ni quand il etait ä la
maison, il ne parut plus qu'il n'etait avant mon episcopat ; il nc me demanda jamais non
plus de lui servir de lieu de refuge, mais il avait l'habitude d'une moindre indigence.
15 Bien loin qu'un liomme soit devenu celebre parce que j'en prenais soin ou parce qu'on
l'aidait k cause de moi, certains, au contraire. ont Supporte douloureusement, ä cause de
moi, toutes les souffrances, et c'est par les niaux qu'ils ont Supportes, et non par les
bons joiirs. qu'ils ont ete reconnus pour mes parents'.
\'()ilä cc que Tathlete (äOA-/iT-/ic) a Jit dans sa reponse. Je vais vous ra-
nn coiiter aulrr cliose que ('.i/rillc n dil rlrc une Innovation : Lorsquc! Ics prrtres
arrivai(,'nl devant lautel pour prli'i' !■[, (|ue le pcuplc se laisait, Nesloriiis
vil les prelres qui piiaicnl i'u silcnce dcvanl i'autel, tandis que le pcuplc
1. Celle page nous appreiid (piü Nestoriiis esl lu- a Anliuclic ul null :i\ait iin IVei'e iimh- lui. 1,'ul-
luie est analogue ä celle du Line, dlleruclidc.
528 r.AIUJAOnKSABBA 'AiniAlA. inST(llUR. [/.O]
.jÜL.-^UL^{10nf>; )»JLiw j-^j JJL./ N^/o .\.^i jjO^ji^ Oll,-^^ ^^bw.^^ i.>»^ jjot
.)U^ w^ajuio ^oiojv^o .jooi u •»^■''^^"■^ yo» ^a.i
)-iK, > Nn ■> )K2li>ö)^_3 v^öoi ^ji._^_x. ^^^D; ""^""^-^ :)Vont^ ^oöi ^Sl j / ^s
^«Kljt U'^l ^CL^O .OOOI ^^<J^aj JIÖJL« K^pCL^O .^.-«.^pOO ^j^XXLA. «s/o
ne s'associait pus ä la priere en disaut « Amen » ; il lui parut bon de signa-
ler elairement cette priere par la voix du diacre priant avec le pretre ä
la iin de sa priere; cela le mit presquc dans lui i^iand danger (äytov);
comme s'il renvcrsait las coutumes tic C.iui.'iliintinojjlr, il (Hait accuse en
tüut Heu i't ils Tappclerent iiinovateur '. '<
Aiitri' liistoiri' : Les vierges qui etaient chargees parfois de faire uu
Service dans l'eglise, quand elles allaient aux veilles (repas pour les
dei'unts), il arrivait que ees vierges pechaient beaucoup dans le repas
et la promiscuite avec les hommes; il lui parut qu'il etait prudent et utile
de leur defendre leur veille (le repas mortuaire) et il ordonna de leur lo
donner un secours (des biens) de l'eglise, pour leur enlever leurs pretextes
et pour qu'elles n'allassent pas aux veilles; cela l'exposa presque ä etre
lapide par elles et par ceux qui se complaisent dans leur compagnie.
Autre cliiisc : 11 voyait des nioines qui erraient sans prudence par les
places publiques, qui parlaient, ecoutaient et etaient injuries, tombaient au i,-,
1. (li'orijcs d'Arljelc, aulriir ni'sliii'icii du \'' ^i(■c■|^•, ulli'ibiie encorc ;'i Ni^sloiiiis uiic iiiihivaluiii
(l;iiis la disposilioii materielle des eglises : f l.uisi|iir le bienheureux Neslorius li]! rliuisi |>iiiji'
le siege de Byzaiice, dans soii wie divin, il rellcchil aux iiiysteres que celöbre l'Egiise el. axanl vu
ce qu'ils sonl, II disposa l'eglise d'apres les niysieies (iii'elle celebre... Neslorius disposa l'öglise ainsi :
il posa le saneluaire a la place du clel el \e i»o;^-ÄO (iioudslase ; lectoriuni, ambcui) a ii-lle du paia-
dis... Toul eu iHant aussi liaul que le chtEur, il i'sl pourtaul allache a la ncf, <■! une porte esl lermee
eiili'e lui et le olKrui-.... les lecteurs monlent jusqu'a ee l-»o;6^ioo... Quanl a la ui'f (Ua^m). e'esl la lerre
entiere, le ßrjij.a ipu esl au milieu de la nef reniplaec ,rerusaleiM, et le siege de l'eveque qui esl au
luilieu du ßrjixa remplace le Golgotlia. » II. I'oi^uou. Jnscriptions s^miliques. Paris, 1907, p. 97.
'ill \\l. — RKPONSI-: AUX RRPROCIIKS DK CYltll.LK. r,20
tCio. oooi ^o'oto .^-.^^J^^-io-ioo oooi > «i\oi^ )Jü >aiwo .l^jjiova jJ oooi
■ J«oi jooii ^; jJ; .JL^fL»; OOOI J^j'^v^t ^..I^w/ ^^^ . ) K t .» v> -> |3«a^ jLx^
o/ |_JO( j-jp^a^D ^-^ vO^oKj o/ ^; j-^V^; -V-^! )jp>n fyi ^ yO n°i.t yOJ.oi;
sbI voo<.^ » n q tJ .yOPtlo. m •> ^»-^; ^)-^; l-i-*/ •)-<V-^«^^ K.«.^!. ^^ooiJ
ÖiSj r^N. ^f> rtX K_2V^/ |;0| ^^O .vOO(1S.„^Jl.«^ > Ö°>.C0; jK-nJfl^/o )^v..^i-CDiL
.ot^ OOOI ^V^ JL,Ti-^o-,a; jj^-Sy^oo jli.«^ >6>I^ Vo -l-*'«^;; )?^^
•rnn I . ffft . ffn. OliaSL^SL::^ ^^ \l^ ^^ O.A^;l/l ^.iC^/ JJUV/ .)lv-"/<^
vOJL3lJ JL-*j JJ;; y^l q-^O^Kj./ .jlaak^^; Jjljlo.^ oi^ ^k-> n\ ^ä; ^^^>ioo
<xs, -.oi^; oilSN.ioö_fcO kS/ . <.\oi .l-JS;.!?); |;ci.^Kj^ ^coo*^£ y0^.2Li»Jo -Jlt.^
>fn<t I .^-JQ-o-o; j).^ f^o Jj^x^f.^ K_^oo ).A» n>n K__3; ]y.^ jlSoo; yol,-^;
^^ :^oia^Ow )ooi ).v.jiQ.,^ >ooü^ ^a^M ^; >/o iv^K&o )_^oi^o y/ ^oi
^^ ol^ f.3o :vOO|l^>.^i^^ ^A-:>aJbvJio jof-oj^ ^aJüLS^o; )^V^^; j;^-^
In
Inl. IM
niilicu des taviM-nos, huvaieiit saus Jiscrötioii avco Ics autres, allaifiit et
parlaienl avec Ics rcmiuos et etaient uuc caiisf! de scandale daiis la villc et
de blasplienie coiitrc cciix qui etaient vraimenl moines. Pour (|ue cola ii'ciit
pkis licu, il coiaiuanda ' aux chefs des monastcres et ä Icurs procureurs ' de ♦ loi. 101
soi'tir eux-memcs pour les allaires du dehors; pour Ics autres, ou bien 011 Ic
Iciir defendrait (de sortir) ou Itieu ils auraicnt 1111 cliel' qui veillcrail ä leur
lioiHie tenui'; il leur Hl donuer aussi la uoui'ritiirc et ce qui ctait uecessaire
a leur enlretieu. A cause de cela tout«; la troupe des uioines combattait
contre lui, et ils rapp(!laiciit iiiuovateur et l'auleur de troubles ■.
Aiitic chiisc : Lcs ariens qui avaieut ete cliasses de l'eglise — a cause de
la douceur de Sisiiiiiiis, et parce que la (oi-ce de leuipirc s'etait (Hevee coutre
lui — s'etaieut forlilies au pciiut de hälir saus craiute des egiiscs et de faire
uu clerge daus lcs lioupcs des S(ddals'..A s(mi cpoipie cncorc, ils voulureat
dedi(M- uu eudroit pour sauctuaire au niilicu de la ville et, ((uaiid il vit (piil
y avait danger (/.tvtuvo:), s'il dctouruail li's yeux et sc laisait, et que, s'il les
cnipeciiait, il y aurait une s^'-dilion coutre lui de la part des troupes bar-
bares reunies pdur la guerre et (|ui etaient partisans (des ariens), (malgre
1. LiU. : '( reux (|iii i'laionl cliai'gys des nöeessilcs dos iiiDiiasleres «. — :!. Ibas ccrit aussi a Mari
quo Nesloi'ius iic put i'rhmrncr a Conslantinopli', panr (piil dait odieux a la cik' il aux nicilli'urs
(.•itoyeiis; cite par l'aruiidu-. \'I, •!: /'. /,.. I. I.WII. ml. lii;'!. — .i. l.es suldals giillis üluieul ariiMis.
I..I. I.-,
Kl
lol. l.-,2
S'^O BARHADBKSABBA AKBAIA. — lIlSTülBi;. [A2]
JV-*.». a )joi l^jLj^i Ki.j.ia^ o\.x£u «J>o»/ .yOOiA vmm<=>i/ ljuaioVo )jiX>}
.^*I> i-i|-^ o/ vaKj. JL:3ClX :|11^ >ö^^io )jo« >&.^aA ^; »^ .^o».*JQJi>^^>AJO
«6( »s/ yooi_L,.io ^a_.-,..io f3o .^oöi >,«.■•.> )-X-Sot; Jlt-it^ )-*.flooiV.3 ^l^o
P :).»>«iv>o jjL.?n V|' ■^ . ,\ oK^o; yojöi ^/ .).xciso«lV/ ^^^.^ \-^yJ < 'i > co
o/ \^ n m°>/ vOodoJL^cuoi «.«juä ,_.. ^^ yOOMl^/o Jl«.^«^ vOOtAau o^C^^^
joouJ; ^/ :)jLJiboJt^o o/ ) t V > n ooot yoou^^/ ^; ji-t-^^-s '-Uy-^l \-^^'^'^
ool ooo( . > \ ^ .. v>o :yOO|.-iLSLj oy^ iv>\ jL..aDoiV^o ).xDa^ K^^ vOoCS>
U/j oiKxii,J» o^K -.l-.öt!:^ JLlI^Ksj )Va^j vOOi-K-./ )»,Jt^ ^Q^ a\; :|:iCLi.^
I. O (pl'.l illllM lill.
cela) et l)ien que Tempereur et les grands le leur eussent permis, le courageux
se jeta au milieu de cette mecliancete ot empeclia (la realisatioii de) leur
entreprise.
Autre chose : ('eux qui lilasphemeut contre le Saint-Esprit ', s'enhar-
dirent dans le pays de rilcllespont, au point de frapper notri' eveque, de •">
lui crever les yeux et de le tuer. Quand « riuuovateur » apprit cela, est-
ce ([u'il se tut ou se raleutil ? Au contraire, il püussa l'emptn'eur malgre
lui ä tii'er vengeance de ce meurtre, et, pour faire rougir ceux-ci et pour
donuer eonfiance aux eglises qui etaienl ainsi opprimees, il leur enleva
aussi (la faculte) d'avoir une eglise ä (Uinstaiitinoplc, et Tillustre (Nestorius) "'
endura, en faveur des orthodoxes, leur iuimitie et leurs calomnies. — Ceux
encorc que Ton nomine Horboriens et Manicheens, lorsqu'ils s'unirent ä
l'Eglise, etaient eveques ou avaient d'autres ordres (Ta^t?) parmi leurs core-:
ligionuaires, et ils etaient pretres et diacres dans Teglise afin d'avoir un
retuge et assurance (irappr.six) pour se proteger, et ils corrompaient le peuplc, i".
parco qu'ils n'etaient pas en verite les gardiens des Livres divins. Est-ce
que — aussitöt que ee bruit arriva ä ses oreilles et qu'il voulut chercher s il
etait l'onde — - il ne s'eleva pas une grande sedition ' contre lui, de la part du
1. er. Soi-i-utc, VII, :)1;/'. (i.. I. I.WIl. oul. SdS,
lo
■«] NM. — HKI'ONSK AU\ RF-:i'ROCllRS DK CYlilLLK. r,31
ooi JJ/ -.^aoi ^a^ ^3o .);oi ^^^Ssi. o-oXJ JJi -.'j-L^ioVo ).aS«^ ^^o ^cdo^^^ä
) lo I . m ■> v> ; ly^o .l\ja.^o OOO) ^^^cu^ll^^ »•'■^ yOOUiO .j_v^'^^; ^?°"^
, ■•> \ v>\ jo.ot ^»"j ^; ^1-^; .y.icl p .)-^o_:>ä^4 ),.^CL^ol ''*^-^; v°-'°'?
vol'S ^^ s£0OfJ^.O yCLi-^l .wi^fi./ ^^»..A^OI j.1^0 i"', S- fffi« yCl_lÖ|^ ^~«-^' /
»^ ).3o n lin ■=»/ »s/o .y00ila~3L^viCL.\ oooi > ■«u^.ajL^; ..yooujJixo yOPtmi ^
^^ »-« ,_»* ^^J; -.j-ij-^o )-oj"i );o«; >-.i»il/o .^^ooi )jl.«-^ul^ mo p; |3oncQ°>/
»)»»^vt > 00; oif..^ |oo(-i OOI -.j^i yOOi.<Jb^-^ joöi; ^.«■IS^JJ j-SaLo-ca-s/
V-<^^ Q-'^ .|1qjo«.3;o öi^s )l^^» )oo« j.« « iN. ..looi p»^; ^'^^J jK-QJLcaaL^o
oü.y^.qi.t ^oC^wS .-. ivn V-^-.^ v?^"^ '^°* V^)-'? ^ )...2£ui.^ o<ly.^aj ^oi^s
clerge (-/.A?,po;), de rempereur et des graiids, pour qu'il uel'it aucuiie recherclic
k ce sujet. Et, daus ces conjonctures, il poussait cliacun, de toute maniere,
ä rejoter la boue d(> rF]glise du Christ.
Voulez-vous apprendre une autre trouvaille? II voyait le groupe des
ariens s'accroitre du groupe des barbares, car beaucoup etaient endoctrines
par eux, et il vit que ce serait de notre part negligence et grave responsa-
bilite si nous n'imitions pas le zäle de ceux-ci pour instruire les natious. II
disail : « Ce qu'il nous fallait faire, nous avons laisse ä ceux-Iä le soin de
I'accomplir. » Ou'imagina-t-il ? — II constitua, de leur race et de leur langue,
Uli clerge qui püt les instruire. II envoya aussi des evßques aux nations et il les
aida autanl qu'il le l'allail. Mais il revcndiqua aussi que l'ordination des eve-
qucs et des metropolitains de Icurs villes et de leurs provinces d('pendrait
de I'eveque de Constantinople, car il jugea convenable et juste que cliaquc
eveque füt maitre des ordinatjons pour ceux dont il etait le clief. En un niot,
tout ce (ju'il faisait. c'etail pour la tranquillite de toule TEglise et du sacer-
doce. — Nous n'avons pas projet de raconter niaintonant toutes ses belies
actions; car c'est au-dessus de nous, de raconter toutes les belles actions
du Saint. Le plus important est ceci : Un esprit de niensonge avait souflle
v.
532 HAKIJADr.l'SAünA AI'.HAIA. - IIIS TOll!!:. ['.'.j
vOoiJ^ joou; jooi l-i.!»» ^^o M^^^ )oo« -oioK^/o .)la2L^io NjL.po; j-ioi.
yV^j oi,_^I ^'^^^o .0001 ^,*.,^K^3 ^_.Jst^ ^j ^V)^«~^ .jlai»»K.r^ )_^po
^^'^■N.V) oiK^.^j j^^b^.^ lk.i._wKIS, yooti, .'^ .. NO .0001 ^A^oii ^m_>^o~^s-au
• Jooi j_iö; jjoi )_ja..^)._3 ^ )»V-A; w» o«V^)-L-flo .^K->>t-» ioV-»oUiO ^/
\f^ .^oi •jsxx.i ^^n ,. f) jj; o^j .-^^/ ^ yoj/ ,.^ j-^)^^? )-JLw>.jl^ )j).^aS^
I. .«o^i^^aS/, \i^. (In line lineae).
sur tont le pciiple Ji' la ville imperiale, et quiconque avait voulu servir
d'intermediaire pour uiie recoiiciliation, avait eclioue. Ils etaient partages
eil deux partis et ils se querellaient au sujet de la naissauce de Notre-Sei-
gneur, de la Vierge; les uns nommaient la Vierge « Mere de Dieu » et
les autres la uomraaieut « Mere de riiomme ». Comaie ils etaient troubles a '•>
ve sujet, ils coururent pres de saint Ncslorins et lui soumirenl ' leur querelle :
8 Notre querelle n'est pas un petit sujet de reclierche, ö notre pere; niontre-
nous les droits de la verite d'apres les clartes de ton esprit. » Quand Tavo-
cat de la verite se trouva jete dans cette lutte (äywv), il les conduisit au
porl trauquille des Livres (saints), en disant : « II n'est pas saus danger 10
(kivSuvc/;) de ne songer qua l'une de ces (deux appellations) seulement :
'' '■-' Si nous disons seulement Mtrc de riiinniiif, la inaladic grossiere ' de Paul dr
Suino.sdic nait dans notre esprit ; si nous disons seulement Mrrc de lUrii. la
lepre du blasplieme d' Apollinaire et d'Eutyches" s'attaclie ä Tesprit de celui
([ui proclame cela. Puisque nous Inyons ehacun de ces deux (exces), entre- 1:.
tenons-nous dans la verite des Ecritures et donnons ä la sainte Vierge le
1. Lill. : « ils suiiiijireiil a l'in(.|iiisiliiiii de sa paiule n. — 2. Auarlii uuisiiie.
[^,5, XXI. — KKPOXSE AUX REPROCIIRS DR CYRIRLR. 533
^_fc^ ^ .|^>^.«..liV) )~«t.^O >^0»oK_./; -.J—OOi-a jjLlbOO-. V-.^^ yQjL^ ,J^l/o .)o6|
>jLx2^.ao .oK<wJ )io,_— .„3 ^iol ^^ .v-iK*./ )•,.«>'> j-LsN^ ^io )joi )juv—
)^auQ-^/o |t-«^3o I-^^^Sl-* l-ia^S^io ^ jjoi )JL.V— )»V*! )laJLioo}j» ^-.^ P
1' It-^^J ooi vaL-ÄQ™. t-sj vO».io)_J; )-.;oö(._.^^ j-O-^-jOD ,.IjLi./ yV^J oml-, ^t-O
)oC!^ ^^; .^oiq.^^a1IS.1.)wC> fy^l y^ot ).JLOto .)ä^« ^O-Sl^ oo-Sf^ä^-SL^o .;a^JS^
nom de .U'';7' </(/ CJirist. Car /r/ (/riirrntidii dr Ji'siis-Chrisl ('toll Ifllc ' ei im
s(ttirf;iir ext iir nujoürd'lmi paiir i-dii.s i/iiI est Ic Sfi(/nrii,r CJirist'. « Qnaiul cctte
quereile eut ete resolue par Ic docteiir diligent, ils descendirent de lä avec
joic et chacun louait la grandeur de la science du saint. Voilä quclles furent
ä ses perfections et le mode de sa cnnduite. Ouand cette dispute eut ete resolue
a l'aide de la logique de la verite, par le docteur liabile et diligent, par le
courageux cnmbattant (iYwvwT-/)'?) , Ics deux partis s'en allercnt de lä sans
vaiuqueur (ui vaiucu); ils prirent le uom de « Mere du Christ » comme le
veritable taberriacle de paix, et ils le proclamerent avec unauimite pcndaut
10 longtemj)s.
Lorsque Satan vil quo saint Nrstnrius uvait obtemi de cette manierc la
paix pour l'l'lglise, il mil en uKiuvement certains do ses chefs d'armee,
pour (lire de. lui par la ville qiie l'illustre (iXestorius) avait fait tout cela
par un artilice ccrtes trompeur. (]e qui est (Hounant, c'est qu'avant la pas-
1.) sion de Notro-Seigneur, Satan lit dire aux juifs qu'il etait seulement fils de
Jnsrpli li' ciiarpeiitier (!t qu'il chassait les demons ä l'aide de Beelzebub,
landis (]ue maintenaut il fait Tiiiverse et il preche par le uioyen de s(!S
allilelcs qu il est seulement Dieu et qu'il n'est pas lionime alin que, de tonte
maniere, il introduise le trouble et la dispute parnii les lils de l'Kglise,
1. MaUli., 1, IS. — '2. l.iR', n. 11. Cos deu.x le.xtcs .sont cile.s aus.-ii ilans le piissugo corros[)()iul;uil
(In Lirre flUrriitlidc, p. 1.52. dont iioli'n autcur s'c?! sans duutc inspirö. — Ni'storius no montionni'
paS EutyclK's ijui constitue ici un ariafliionisinc.
• lol. i:
53'. HAUlJADBKSAliBA AUUAIA. — IIIS'|( )1RK. [1,6]
.)ä.JS.-.3o vm . -x^x.,; JLx».y,:2^wX> ^ioo .vai*^<ia^»o )jl^o/ )-,:-;» j-io^i- ^io
.^■asi^ Jjiot!^ ).^t^ ^w.^01 .vaJL:>o).^o ^£Da^i<xo |^cLa.£Q.a/ ^ioo
parcc qu'il est toujours mciitcur et ([iril 11c rcste pas dans la verite, ä savoir
(|ui' saiut Xeslariiis pciisa ä etablir ' que Ic Clirist ii'est pas Dien. Nestoriiis
HC pciisa pas ctla, cc l'iit tlit seiilcment par lui pour corriger ceux d'iin parti -'.
Satan les poiissail constaiiimont au trouble et ä la dispute, pour introduire
la lutte de la diseordc ä rinleriiuir de l'h^glise : A la uianiere d'uui- trompelt(^ r,
qui cxcite ;i la guiTii', ils troublerent laville, en ayitant les places publiques,
en lormant eu hüte des reuuions, cn re'iuplissant les maisons de disputes au
sujct de la foi, i't les eglises de murmures au sujet de cette question. Les
principaiix dans cette lutte contre la verite lurent : parmi l'ordre (Tay[/.y.)
fiil. 15:! des moines : Eiiti/rhbs et Dahnacc ; parmi les elercs : Zthiobius * et Philippe, m
et, parmi les eveques : Cijrillc et Mciitiioii. En voilä assez maintenant.
i
1. IJIt. : " a iliHruirc «. — -J. N'i'sloriiis disail, contre les apollinaiislcs, iiuo le CIiii>t n'esl pa;^
seuleinent Itini.
.o^^^»«^i^.'^ «-oöt > vi\"ii )) ^^oi; "^^is.^s^o :)jot^; oii_s ^-j >xdq^»<xd .looi
) ^»" --'■■ Jto^ «^)-io jJoiw ^-^.aj > ..^flDVaa ^^O-s» .)ooi ).iö» jl,^^; Jl"i ...a
. r \'^; •'^|/ ^£Q->io^ix^ )jL^^ixI^ )K.r>",.to ol^s.^v,_3 -.oCS».« vm . m^ot^
XXII. — (Jiifllrs [urcnl h's i-iiiisfs il inniiillc ilc i'.ijnllc i-anln' siiini Scstorliis.
N'nila Ics bdlrs actions que fit li' lils du rovaunic (Celeste), par Ics-
qiu'llcs roi'tlioduxic etail loiier. Mais ilipiUc, lils de la gehenno, parcc que
ci'la nc convi'nail pas ä son csprit, etait plonge dans Ics soutlVances des
•"' ineros poiir arrivcf de manierc qiu'lconqiu' ä conccvoir l'impiete et ä pro-
duire riiiii|iiit(''. La pensce jiiive poiissa daiis son esprit : N/ mi !<■ Iiiissc
iilnsl, liiiit Ic jicitjilr ciiiirrd iijirrs liil'; et il coinmenf'a ä montrer son inimitie
sons prclexte de vcrite. i'ar des ouvrages (TÖaoM (pi'il ecrivait en tont iieii.
par des eci-ifs qiTil envoyait en grand nombri' a cliacnn ponr soiifcnir \:\
I" (pierelle, avee le secouTs de ceux qni etaient coninu- Ini, ils hriscn'iil le
joiig et ils coiiperent les lieiis de l'oftliodoxie et, quand il se l'nt clioisi une
lidiqie de volciifs i|iii adhiTait a son luTi'sie, il adressa anssitiit a saint
iSesiDriits des lettres pleines d'ocgiiell, |es(|iie|les, a la inanicre d'iine cour-
tisane , etaieiil d im exterieur spi'cienx lorscpTelles conseillaient de ne
ij scandalisor ancnii liomme. Voici le romniencement de sa lettre-;
1. er. .loan, xi, '18. — :;. /'. (J.. I. LNXVII, .(.1. Vi; Maii>i. Conrilia. IV. SHC ; LmIiIip. III. :U.5.
fdl. i:.;-
V".
53() IJAHIjADHKSAÜÜA AllUAIA. — HISTOIHK. [48]
^^^^ O .N-.U-i.io/ ^,'-^v lioio . >-:>; loCüs is;^-*» yiy^ N-.| > « i w..\ ^V^/ . y_ooiLo|-.j^ PI ^«i\l-; ^/ ^joii. y«! i/;
^^io ,J ■ v*-^-^ ^-;'>n*^ ^-Aoj ^/* ^-X*/ il::x» ISXs . j.Nvvlt VIN ^-Luöi* ^V^^axio» ^^.^v^; ;a30 .;.lö^J \jSii U.A<xoo ' Mo)
W*^l .000/ ^^ ^Iacd ^ytt; p;.-/o .'v-o/ I ■ Sn m\o 1 1 S m vi\ ^ootxio ^-J . 'N-.| vi .m^ ^-t nmm->L/ ■ o.-\jL/ |J ^J-io
-o;j .loovJi ^L>\j^o ^»is^i-ij ^io ju() US/; . ' oii. t^( poi ^/t l-ioao .-J.i,^ ' oii.-; )); IjO)" Ubviol j.*oi ^^^^^io .-aoL
vOJÖi PI . ..^X..; |N....n» VI lh.( ILöul ,io ;-.tv- Po .''-VMO . . ['»N^ ^ ^-N- P; . ^j>i>Oi ^\>; INliJo .-.i, | ■>■».. ^..-^to a^ ^.i .1
UP; y..l ^loi^lo .' Its i.N..; 001 Loi. ..^i, (jaL/ y-; p/ . 1— ot ^nn^i (jl.; oÄ^o . Ij-.; vai,Nj ^ajoi |L;:.o lljo <oovioa£>;
yl; .|;oi ^l ^.»j-./ ^3 .Uoi Iti^ <J.'.J>.- v°=" |l-0^-W|0 (.u-^^^^jui «i-io |LajJcoOt; '^ U^iio |lnl^\^; ^~^ .01); . l..^»iai>;
«.A.^ joi . )Io ■.■>■..,?> I ^.itTS.^; •^■Ä-'/ ^^01 )-~>i«.-:M; oil.',.^/ ^tax; ^^i^oi
1. im TTj; oi)? ÖedoEgEtai;. — 2. xaipo9ii).axo-jvT£;. — 3. YiSixet. — ^i. aXXötp'.ov. — j. TOiauiTiV £(5y/r<i(u; ir-,-/
•J7toV.T)i]/iv. — (i. Tbv 6:(j7tötT)v y.ai oi6a<;y.«>ov. — 7. Ttpo; to OTt |j.i>,iaTa TtpETiov. — S. 9pov»i|*a. — ii. a^i^o M-.
[in fine lineae).
Certains, comme je l'apprends, dans leur depit, parlent mal de moi devant ta Piete.
Jls le fönt de maniere continue, en profitanl de l'occasion et de la i-eunion des grand.s
chez toi, et c'est surlout parce qirils pensent rejouir ton entendement qu'ils repandent
de.s paroles de ce genre contrc iiuiis; nous in' leur avons nui en rien, mais ils ont ete
reprimandes avec nioderation ', parce que Fun a cause du tort aux pauvres et aux aveu- j
gles, UM autre a leve le glaive conlre sa mere, iin aiitre entin, au moyen de servantes, a
voll r()r(|ui nt! lui apparlenait pas cl s'cst atlin'' uu renom tel (pi'' je n'en souhaite a
aucun de nos eniiemis. Cependant je n'attaelic i)as grande iniportance ä ce qui les
concerne, de crainte de (paraitrei estimer ma vie- plus (que ne Font fait de la leur) mon
Maitre et mon Seigneur ainsi que les Peres; mais ceux dont la bouche est pleine m
d'amertume'* en rendront raison, et devront repondre au juge '. Pour moi, je m'occu-
perai seulemenl de ce qui est plus beau et je tc rappellerai, comme a un frere dans Ic
Clirist. quil nous faut donner au peuple Fenseignemenl et le sens de la foi avec grand
Inl. i.iii f^oin et grande prudence, en remarquant encore que cc/iii qiii .scdiidnhsc l'nn * de res
petils miiriu; ii/ic fremde colere'. !■">
Voila le coinmencciuciil de la Icdrc de rKgyptien, qui est plciii irorgucil.
Lorsquc les clercs de Cijrillc. en elfet, viiireiit trouver Xcslurlus et voulii-
rcnl diseulcr leur anathöme devaiil im jiisle triltunal, le saint ne preta
roreilje a ancnnc de Icurs acciisation.s, mais il eliercha, par iinc persnasinn
1. Li' gi'ci' |iiiiMc ; « iililiiiH'iil, ■.. — i. l.ill. : .1 ;uiioiipr la incsure de iiia vir u. l.o i^roo porli' : x»;;
EvoüöT); lioi ßpa/-JTTiToq EXT£tvoi]j.i (lETpov. ßl ajuulr : oii yap evoe'/etou xa; twv yaOXwv SiaSpivai oxaioxrita;, w;
ctv eXoito Ti; oi«6ioüv. C'est peut-elre ce ileniiri' inol qiü a suggere « iiia vio » au traduclour. — :i. I.e
gi-or ajoulc ; u cl de nial^dicünii ». — '1. Lc gi'cc purlc : « au jage de tous ». — .">. C(. Mallli., wiii. li.
[49] XXII. — CAUSES DE L'INIMitlE DE CYRILLE. 537
. N« .ffft .;«^ WM V--^^ >3lS>.» .yooil^oa^b«^ ', -^vv» );oi^ V-^id? -opo^ vCl^..xj
öt^o^o .o(J^ y >n « n v> | ^ ;• »; ) i^^ .oi^; y«^oi ^"1/ ) i »n ^"^i ooi
.''^. |o%S\ CCi— ;; Uü ^/ ^o, .^oJJO .^1 (-«J(;; ,^( J-Lo .'1^.59 >i.ai.o -twü; -.[j; j^^ \>o Oi^^Jj; o<>i -.lioloj
1. |Mtxpo6u(ita;. — ^. xati v.aipov. — -i. Trpo; (iaxpoXoyiav. ^ 4. xati 9U11V. - .">. oapxuörivai. Le greo ajouto
evav6po)7riioai. — l>. Trjc ori; OcoosSeCa;. — 7. dtätX^pixriv Ttapaivcutv.
admirablo, ä les faire rentrer en gräces aupres de leiir eveque. II (les) fit
aussi entrcr ä la cour (Ta^i?) avec liii, afin, dejä par co moyen, d'apaiser
leurcolere', car Nestorius avait appris d'hommfs dignes de foi que c'etaient
des calomnies. A cette nouvelle, Cyrille pensa quo si ses affaires venaient ä
5 etre examinees, elles le placeraient au rang des coupables, et il luontra son
inimitie dans la lettre qn'il lui ecrivit des le conimem^ement. Voici quelle
fut la reponse de Nestorius - :
Quant aux injures de les adinirables lettres ä notre egard, je les abandonne ä la
guerison dune longue palieiice el ä la reponse quo les evenenients leur donneren l en
lü son temps; quant ä ce qu'il ne convient pus de taire, 'de crainte que le silence n'en-
trafne un danger (xivöuvo;), je repondrai en peu de mots, autant que je le pourrai, ä tes
longues paroles.
Et, un peu plus loin, il dit :
Quel est donc l'enseignement contenu dans tes ecritsV « Le saint et grand concile
15 (5ÜV0801;) de (Nicee a dit) que celui qui est ne du Pere selon la nature. f.umiere de Lumiere.
celui par qui le Pere a tout fait, (le meme) est descendu et a revetu un corps et a
souffert toutes les choses propres aux hommes^ et a ressuscite. » Voilä les paroles de
1. Comparer ce cuiidil :i celui de S. Jean (Ilii-ysoslomc et de Tlieophile, liirsi(uc Ir pieiiiic-r a voulu
intervenir en faveur des luoines chasses d'Egypte et refugiös ä Constantinoplc, Palladii Diatogus.
P. G., t. XLVII, p. 1 sq. — 2. P. G.. l.LXXVII, W; Mansi, IV, 892; Lal)l>e, III, 322. — 3. Le grec ne
porte pas « toutes les choses propres aux hommes ».
PATU. ou. — f. I.V.. - 1'. a- • 36
538 ßARHADBF.SAHl^A 'ARBAIA. — lllSTOIRE. [50]
I ..^.^\.^ .t^lN^ISJ. ^oop..Viaj i-aJilt to/ '' Pij ,^( PI . " IS- M-^io I -oioC^/ -o,ai|^<i>i otn\ o;»; )jq^_> Lj^^äJo .t^.^
* l'ol. 154 . '' -»L»/» oci lliJL.ovi' >a-«-o/» oöi^ ^^oAf Po . ■' oi^ Uw(
);V* 3Üi^— ;o :|oo« ^iu^j:^ )loivi.ot; U^^, 0010 .oiKiaaiJ!i>. Jajij °^*t->?!s,
]l; w.;o/o )_i^ o)K_i:;toj )-*<-s .OU5 )ooi l-io-. vJllSjl^o :)ooi JlfcoKjiO
) , »^ ^*^" )«"N i-^i.U/ Jjl,/ ^^^?o .o«i^^-<^Uj jKi)^-; ^io ou-^j-s
.0 10
1. itapa8o<rtv. — 2. Tov xiö llaTpi TyvaiStov Aöyev. — :t. el SoxsT. — '>. tov ÖsTov ■/''P°''- — ^- '^''l'' "^'l' faxpi
ffUvaiStov. — 6. Trjv >e),unEvov vadv.
ta Piete '. Ecoule donc aussi de nolre pari, pour Notre-Seigneur, ladmoniliun Irater-
nelle et ce que Paula conseillö a son disciple^ : Appliqite-toi aiix Livres [saints) et
ä la tnidition; ce faisant, tu sauvcras ton dine et celle de tes auditeurs'^. Que signifient
ces mots que nous (venons d'ecrire] : Applique-toiP Puisque, pendant longtemps, tu as
lu la tradition '' de nos Peres '" et que tu as cru quils le disaient passible, Celui qui est 5
constamment avec son Pere; mais, si tu le veux, examine attentivement leurs paroles et
tu trouveras que le concile excellenl des Peres na pas dit que le Verbe Dieu etait passi-
ble " et qu'ils n'ont pas attribiie la naissance temporelle ä Celui qui a une essence eternelle
fol. 154 avec son Pere, ni la resurrection * ä Celui qui a ressuscite le temple qui etait diHruit.
Teile est la verite de l'ami du Christ contre rEgyptien. Oiiant ä Cy rille, lo
il lui arriva ce qui convenait ä sa sagesse : Celui qui revetait le zele de la
foi, qui combattait pour la verite et qui adjurait tout le monde en son nom.
s'oublie des le commencement de sa lettre et moutre que ce n'est pas de
sa volonte, ä cause de la piete de son esprit, mais pour uu autre motif
(l'accusation de ses clercs) qu'il a ete conduit ä blesser et ä troublc^r la foi, is
et de quelle maniere il a mis en pieces les homelies de (son) adversaire,
comme un animal sauvage, et aii lieu du nom de Thomme, il a mis le nom
de Dieu", il l'a meme attribue ä Thumanite de Notre-Seigneur. Dans un
1. Le grec ajoute : « tu recönnais certainement les tiennes n. — 2. Grec : « ä Timotliee qu'il ai-
mait ». — 3. I Tim., iv, 13 et 16. La fin du te.xle est conlorme a la Peschilto; le conimencemenl a
pu 6tre influenc6 par I Tim., vi, 20 : rf\y napaö/ixriv tpuXa^ov. Nestorius combinait les versets 13 et 16 :
«pöüE/e T^ ivavviioei, Tri 7capax),ria£t, Tri 8i8axri' toOto yäp tcoImv... — 4. Conlresens. Le grec iE Imnolrn,
(tu as lu) « superncioUement », a etö traduit par « pendant longtemps ». —5. Le grec porle : « de ces
saints (de Nicäe) ». — 6. Le grec porte : « Que la diviultö cunsubstantielle etait passible ». Par le mot
« Verbe », Nestorius cntond donc la » nature •> divine.
[511 >^>^n. — CAUSES DE L'INIMITIE DE CYRILLK. 539
Oi^V^^^ .,Q^„^^ )jtJt-=>J Uc^ sAJlAO Jotas» l-iCLA ^O-.»/ jl»— / j^OO^O
^Jbo oöio .»,_i l-^oooiV; )-ii j-s,-.^^^ jji^ fn\ n\o jJioÄ ^^^aa jLSa-*
.|.^aaiotU/; |L^ oi\-i\ ^N-.; l-poJ! z-»^-" /^ l^-r- ^ooi . m.'>(,Ll |l ^oilx
.po/ )N.^bJ'^/ «K.30
antre cndroit il a enleve le noni de Dien et il a laisse seulement le nom de
riiomme, et il a accuse (Nestorius) d'etre tonibe dans rerreur grossiere
des Partisans de Paul de Samosate'. Cyrille reprit toutes les erreurs perni-
cieuses que le saint avait refutees auparavant et il les envoya ä Celestiii,
5 grand patriarche des Romains. Gelui-ci fut seduit et admit cela, comine un
liomme de peu d'intelligence, etil eerivit de la maniere siiivante ä Nestorius'- :
Nous avons reyu les lettres do l'Egyptien, nous avons exainine et approuve sa loi
et nous demandons que toi aussi tu en penses autant... si tu n'y adheres pas d'ici dix
jours, Sache que tu es etranger ä toute l'eglise orthodoxe.
iii
Et, apres d'autres choses, il dit'' :
Notre ordre ä ton egard, voici que nous l'avons envoye ä Cyrille, atin qu'il s'en
occupe ä notre place et qu'il te fasse connaitre le jugement porte contre toi.
1. Nous nc savuns pas ce que conlenaienl les extiails faits par S. Cyrille, mais sa lettre ä S. Gölestin,
qui düit leur correspoudre, roule sur ceci : « le Christ est Dien; la Vierge est Mere de DIeu ». C'est
aussi le terrain clioisi par Cassien qui r6futait Nestorius ä l'aide des extraits que saint L6on lui avait
euvoyös. — Personne, ä notre connaissance, ne niait, en 430, que le Christ soit Dieu. Nestorius, pröoc-
cupe de combaltrc les monophjsites (Eutyches 6tait archiinaiuliite pres de lui, ä Constanlinople),
rcconiinaiidait de iic dire ni mere de riiomme seul (naluro liuniaine), ni mere de Dieu soul (nature
divine), mais mere de Dieu et mere de Tliomme ou, en un mot, mere du Christ, Loofs, A'esloriana, 16G-
168, 171, 181-182, 185; llcract., p. 151-15S. — S. Cyrille ccrit ä S. Gelestin : « Pour faire connaitre claire-
ment a Ta Saintel6 ce qu'il dit et pense, et ce que fdisent) nos bienheureux et grands Peres, än£<rtEtXa
TÖ|iov);, x£9a).oitüv Ttepixoitai; E)r.ovca;, IpiiiiveuBrivai 8e napidxsüaoa, Mi eveSs^^TO toT; Iv 'AXeSavSpeCqL. i> Ces
« coupures » avaient ete traduites en latin a Alexandrie. et Poseidonios, qui a porte cetle traduction
« Alexandrine » ä Rome, en a rapporte des lettres a Cyrille, ä Jean, ä Rut'us, ä Juvenal, ä Flavien qui
condamnaient Nestorius. Cyrille a ecrit ä Jean que les lettres de Celestin emanaienl « d'un concile
rouiain » et qu'il fallait y ob6ir sous peine « de se s6parer de la communion de tout l'occidenl ». La
seulc trace d'un concile romain est un fragment de discours qui peut avoir ete prononc6 par saint
Celestin lors de la röceptioii solenuelle des .\lexandrins. — 2. Cf. Mansi, IV, 1036 a; P. L., t. L. 481 b
et 483 c; Labbe, III, 36:!-374. Gelte lettre est dalec du 11 aoul 'i3o. — tiaint Gelestin avait, contre
Nestorius, de nombreux et justes motil's de meconlentement. — 3. Ibid.
540 BARHADBESABBA 'ARBAIA. — HISTOIRE. [52]
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jL_io ^a.:aü jj)^ )a^M .).JU.aji io-^^; f.b. jooiJ )löt,z>/; ).Ajiai3; )jl^:)Ol^
O esprit rebelle ! ö pouvoir barbare montre par le Romain coiitre le siege
de Tempereur! 11 n'y a pas de loi, 6 (homme) sage, doiit la volonte est que
Ton porte le jugement sans avoir fait d'examen; non seulement dans les
Evangiles, mais pas non plus dans l'Ancien (Testament); Nicodeme en te-
moigne'. Que dis-je de ceux-lä! mais il n'y a pas meme (une teile loi) chez r,
les paiens ou les barbares. Festus en temoigne dans sa reponse aux juifs au
sujet de Paul^. Mais toutes ces choses d'une nouvelle sagesse ont ete re-
primandees ouvertement par la parole de Nestorius qui a dit ainsi " :
Püuvions-nous nous empecher de rire des lettres de cclui-lä et de les dechirer de
nos mainsi* O esprit d'orgueil et de süperbe de celui-la ! Qui donc jamais (a vu), ou pres de lo
qui a-t-il vu que le jugement des accuses soit confie ä leurs accusateurs?
Lorsque le saint apprit quo Vinipie, lorstfit'il agil mal, tomhc dans un yraml
iiii. IM iiombri' dp maux, * seien la parole du sage'', et lorsque celui-lä (Celestin),
pendant longtemps, ne fut pas revenu de son erreur, il (Nestorius) persuada ä
l'empereur qu'il y ei'it, tant que le mal etait petit, un concile des Peres, pour i".
porter et promulguer un jugement juste entre le coupable et Tinnoccnt.
Gomme l'empereur diüerait le concile'^ en disant : « Un concile ne nous con-
v°
1. Uf. Jean, vii, 50-53. — 2. Actes, xxv, ll> ; A'ora est, Ronianis consiieludo damnare. aliquem liumi-
nem, priiisqunin is i/ui accasatur praesenles haheat accnsatores, locumque defendendi accipiat ad
ablaenda crimi.nn. — 3. Le lexle n'est pas uonserve. — 't. Gf. Prov., xviii, 3. —5. On peul se demander
si le concile n'avait pas öle njclamö par Nesloi'ius avanl juillel 't3l, non seulement pour fixer les for-
[53] XXll. — CAUSES DK I/IMMITIK DB C.YRILl.E. ' 541
jj.iN.^ )K^Vo^>.2 ool 1 1,« ^■flo^.t^o :)o6< l^t-soJ oilojoi^; )t..a_.jJo :vnm'=^ts,.^
JJm .-jjoi Iv^io oo( l^>p; v^ * ..1/ ^j» .vxq.aSl^I/ jj vni^^a^uxu jj/ .joöi
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^^..^k.^ ^lil)0 .JKSOM Ötlo.~^0)0 Otlo 1 »0>.3 ^^.^.^ If-M .vOljjl ^aQ-.^Q.^V.£QJ
vient pas maintenant. On excommnniera de loiii C.i/rillc s'il demeure dans son
sentiment et il sera etranger ä l'hoimeur du sacerdoce et, de plus, il servira
d'oxemple, ä peu (de frais), a Cekstiii », i\Wior/».v n'accepta pas. II pensa que
ce serait plaisanterie et derision de laisser ceux-ci ' sans examen d'uu concile
5 et. Sans la condamnatiou (|u il porterait; il craignait aussi que l'empereur
et lui ne fussent accuses de violeace. Lorsque l'empereur entendit, il ecrivit
une lettre {sacra) aux patriarches", pour reunir les eveques qui dependaient
d'eux et les faire venir aussitöt ä Ephese. Nestorius proposa de se reunir dans
cette ville, d'abord ä cause de la fertilite et de l'etendue du lieu, ensuite
10 parce qu'elle etait situee ä egale distance pour ceux qui devaient se reunir
et, en troisieme lieu, par devotion pour Jean l'evangeliste.
Cyrille, bien qu'il eiit tout TOccident pour auxiliaire avec l'eveque de
Rome, n'eut pas confiance, des" sa premiere convocation, de venir pour
examiner ces choses, car sa conscience le condamnait en tout. Tandis qu'il
15 etait dans ces difficultes, il envoya des hommes ä la ville imperiale avec
beaucoup d'or, afin de s'attirer par lä grande afTection de la part de l'em-
mules dogiiiatiques mais propter inqtiisitionem aliarum reruni ecclesiasticnrum, 3° lettre de Nestorius
ä S. Celestin, Loofs, loc. eil., 182; P. L., l. L, 501. II avail ilonc cliaiice d'en etre le clief, si saint Cyi'ille,
cotnnie il l'öcrit ä ses clercs, « n'avait 6vil6 son jugenient, en conlianl la cause ä d'autres chefs », c'est-
ä-dire au papc; cf. Cyr. opera, öd. Aubert, t. V, pais 2, page Zii'.
1. S. Cyrille et ses partisaus. — 2. Lu 19 novembre 430; Labbc, III, 435.
542 BARHADBESABBA 'ARBAIA. — HISTOIRE. [54]
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1. Le second \od est en dessous de la ligne. Item plus bas.
pereurV Et l'empereur liii adressa une autre lettre [sacra) pleinn de colere
et de menaces, dans laquelle il lui disait^ : « Non seulement tu as altere la
l'oi, mais encore, par l'astuce qiii est dans tes ecrits, tu clierclies ä detacher
mon royaume de moi. » 11 disait encore^ : « Tu n'ignores pas que si nous
sommes fache, nous te poursuivrons. » Lorsque le mechant entendit cela, 5
par crainte de la menace il courut ä Epliese et commenQa par s'associer
Memnon d'Ephese, ä l'aide de beaucoup d'or, car il lui parut devoir etre un
compagnon d'Iscariote capable de vendre la verite et le royaume du ciel
pour des deniers. L'empereur ordonna que Jean d'AntiocIte füt le juge du
concile'' et que Tillustre couite (comes) Caiididianus veillät au bon ordre. 10
1, Du uioius, au commentemenl de d^cembre 430, S. Cyrille a envoye ä Coustantinople la lettre de
S. Celcstin qui donnail dix jours ä Ni^stoiius pour souscrirc aux formules du concile d'Alexandrie sous
peine de deposition; c'est alors sans deute qu'il a öcril a Eudocie et ä Pulcherie en ni^nie tcmps
qu'ä rompereur et qu'il a pu cherctier des appuis Interesses. Le 13 deeembre (six jours apres avoir
regu les leltres de S. Cyrille), Nestorius lui disait dans une homelie publique : Quid me latenter sagittis
aureis jaculdrisf Loofs, loc. cit., 299; P. L., t. XLVIII, 850. — 2. Ct. Mansi, IV, 1109 c-d., 1112 b;
Labbe, III, 434-435. Cette citalion n'est pas lextuelle. — 3. Cf. Mansi, IV, 1112 c-d; Labbe, III, 435.
Cette phrase n'est pas texluelle. L'empereur ordonne aS. Cyrille de ne pas agir d'autorileet de disculer
en concile. — 4. Nestorius parail en dire autant, Heracl., p. 195, lorsqu'il dit de S. Cyrille : « il faisait
tout avec autoritö, apres avoir exclu de cette autoritö celui (Jean?) qui en avait el6 chargö par l'em-
pereur ». Si les deux ^veques qui avaient pris l'avance pour annoncer l'arrivee prochaine de Jean ont
6nonc6 cette prelention, on comprend mieux encore que Cyrille ait eu bäte d'ouvrir le concile et de
condamner Neslciriiis avant soii arrivee.
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II .0001 v°oi-^KwJ^ ^'*-^ ^^i-^? •I-^^''*-^ )3Ö f>m3/;o |-«^Vq^;o |-»^;; ajuiai/
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o,.3 ^^ vJPQlS.jo n\o :looi j^^i K_)jloI )-.-»ai3; oila^i y^ jj/ .jL^.^aj;
XXIII. — Dp re qui fut fait ä Ephl'se, avant rarrivee de Jean d'Antioche
et des eceques ' qui l'acconipai/naient, par l'audace de Cyrille et de ses collegues. * loi. 155
r".
Mais Jean, parcc rpic sa villo etait situee tres loin d'Ephese, ä cause
encore de la longueur de riiiver et des nombreuses pluies, tarda im peu'.
5 Lorsque Nestorius, Candidianus avec d'autres eveques arriverent ä Ephese'",
ils trouverent ia ville liostile ä leur arrivee, ä cause du tumulte cause par
l'Egyptien d'accord avec celui d'Ephese, au point qu'on ne les laissait entrer
dans aucune eglise, ni dans le martyrium de saint Jean l'evangeliste; car
il s'etait forme des troapes d'hommes avec des bätons, (formees) de moiaes,
10 de paysans et d'eveques anathematises qui n'etaient rien autre qu'une
bände de volcurs^ L'arrivee de celui d'Antioche etait attendue comme pro-
ciiaine, ainsi qu'il le leur avait fait dire ' : il n'etait eloigne que de trois
etapes et il sc hätait d'arriver. Comme les affaires du concile allaient regu-
1. er. IleracL, 372; I.ubbe, Concilea, III, liol d, '»4Ga. — 2. Nestorius ariiva le prämier ä Ephfese, peu
apres les föles de Päques (19 avril 'i31). S. Cyrille arriva vers la Penlecöte (7 jiiin), et Juvönal cinq jours
apres la Pontccdte. — 3. Cf. Relation de Nestorius, Mansi, IV, 1233 d, et lliracl., 367-368; Labb«, III,
565 d, 601 a, 604 d et 608 a. — i. Labbe, III, 443-446.
544 BAUlJAnHKSAlUlA ARBAIA. IIISTOIRE. [56]
jlo^; jjujo Q-«V^/o .jla^js^äwjso )Ko/ io^ o-I^J •JloJLiCL.oi; jK^j^
)la.-L.^; yoot.1^ a.SL.^>^o .JIqjlS^^o JSjl.,.^« )..<>.^..^va {-...oDfas "^O^ o n°>/
po/ ..v^mviN ^^iKJ>^; )la^wCS^i ^iw l^^yJi 001 >2^Mi Ir-^^ o^ ^o
■ .yOO|^>^M) ^; ^^ y^l .om .°i^l/ jJ ^t jjl^A^w^ •I'Va; oiKjicd yO-JL^nJo
JL^o^^so •JJ.OaJla; vOf^jK^i ^/ ajLisl/ jJ/ .0001 ^^^jt^jL^ );oi; övJLbo
yOOt 1.W\ .0001 ^t^-) vJLL^^JL^ )t->/ Uk^V^O .yOO<.JL2Ll OlS.:«^ Ut^^ ^^ It-M?
fol.
V
1. |Jr.,iAX Ms. — 2. vaa;<u Ms. — :!. (jf^i^luii^ Ms.
10
lierement et que de coiicilej avait deja cite Cyrille an jugement, celui-ci, appre-
nant que les adversaires se preparaient, que le juge etait proche et que
(son) sentiment Iieretique allait etre mis en evidence, se jeta en travers,
avec l'eveque d'lßphese, et, avant que Ton arrivät a l'etude de la f'oi, ils se
jeterent du cöte de la colere et de Tinimitie, ils oserent porter un jugement :>
inique contre le siege apostolique de la ville imperiale, ils s'attribuerent le
jugement de Jezra'el', sous pretexte qu'ils avaient convoque souvent Nes-
torius et qu'il avait refuse de venir'. Lorsque le saiut apprit ce qu'ils se
preparaient ä faire contre les regles, il dit ä Candidianus de les disperser s'ils
n'attendaient pas l'arrivee de Jean pour se reunir et pour etudier la question in
de foi, mais ces brutes ne lui obeirent pas, ils en etaient empeches par leur
crainte d'avoir ä etudier la foi'', mais ils se reunirent comme en un thetitre
(Öe'aTpov) de folie, ils s'assemblerent dans un coin (ywvia) d'une eglise, et ils
menaient tout le monde signer, les uns ä Faide de l'or et les autres par
des coups. Lorsque Candidianus apprit cela, il sc rendit en cet endroit 15
loi. 155 avec sept eveques\ envoyespar le veritable concile, * et une troupe de soldats
v°.
1. III Hriis, XXI, histoire de Nabotli. — 2. Le 22,iiiiii k'-il. — 3. La (jueslion di's deux natures n'a pas
ele U'ailee, inalgre les elforts de Xestoriiis et des orieidaiix, et eile o.sl restee objet de controverses
jusqu'ä Ghalcedoine. — 4. Soixante-hiiit övöques avaient sigtie une protestalion pour demander d'atten-
dre l'arrivöe de Jean, voir leurs noms dans Lupus, eh. vii, p. 27-29. Si Jean avait amene ä temps une
quarantaine d'övcquos du patriarcal d'Antioche, le rimcile avait i'hanoe d'etre partagö on deux factions
presque egales.
[57] Will. — ROLF, DR CYRII.LE AU CONCILE. 545
jJl^^ooj )Va.^» Iv-»-^ ^^ .yocxia^ ^^!&J>. l-si jjiofcotv.^ ^-y^ia\ö .)^io
jKjui'ISoo tj^ä^Äis/o OCH yootla^ jooi yo\.'.£> ».ao .oooi ^'^'^ )^Vi "^b.»
o — o — 2l_jl, jJo CL-2L^il vO-ioi -.l» fi vi\ jLdi ^cDo;o(ja~ao ^^ mNji/; )-a^^;
ä '^jKjLioo .J_V>.ioj vOO|i.a^'^t.:d ^^>^ )jl^>3^ >4.;o/o oKj ^^exo .yOOtK.l^^^
; - ^ ■•■ ^ .o^^uLL/) ^^k^/ ^^ ^> |p^^ . yojsv^j yOoiF^.«^ wö-sto U~>j; pMo^^^a )p^£Dt I !*>./ . ooO) ^<^tN^o l.*3o f^..->
((TTp«Ti(OTai) , mais il put ä peine arriver aupres d'eux avec grands efForts, ä
cause de la resistance des gardes qui veillaient sur les portes. Lorsqu'il
parvint aupres d'eux avec les eveques et qu'il voulut lire les lettres de l'em-
pereur qui etaient envoyees par le coneile, ceux-ci exciterent du tumulte
5 et ne le laisserent pas les lire, c'est ä peine s'il put sauver les eveques qui
etaient avec lui; il les fit sortir du niilieu d'eux'. Alors il ecrivit ä Teni-
pereur et lui signala la sauvagerie des Egyplieiis'-. .I'omets encore de dire
qu'ils commirent un meurtre en evidence et cherclierent ä faire perir le
Saint, — si les soldats de l'empereur ne l'avaient pas garde \
1" (^e que Ci/rillc lit a Ephese, apprenons-le de Nestoriiis lui-meme ' :
Aussitöt qu'ils eiireiil l'ait une ruunion sous le nom de coneile, en proclamant que
j'avaisete appele souvent au jugement et que j'avais fui, ceux qui etaient tenus par eux
au moyen de l'or s'attacherent ä eux; quant ä ceux qui leur etaient hostiles et qui ne
leur adheraient pas, ils etaient conduits de force en häte, au point que beaucoup senCui-
15 rent avec le secoiirs du glaive et de leurs familiers. Beaucoup de ceux qui furent pris,
signerent de i'orce contre leur volonte, au point de s'en retourner en gemissant. Ils se
I. Mansi, IV, 1261 c; Ucrocl.. p. 164. — 2. Lupus, eh. i.\. p. 34 : o vobis injiiriose ac violenter ex-
pulsus sum. Cf. Labbe, III, 592 a. b. Les orientau.x pretcndenl que leurs principau.K adversaires 6laient
cinquante 6vequcs ögyptien:', quaranta asiates et douze messaliens de Pamphylie; Labbe, III, 708 d. —
3. Nestorius en dit autant, Iliracl., 11)9, — 4. Nous n'avoiis pas retrouv(5 ce passage. II peut appartenir
aussi ä la « Tragödie ».
fc.l. 156
1".
546 BARHADBR^ABBA 'ARBAIA. — HISTOIRE. [58]
c^^^o^ ^^ |L^i Ij^ IlSooAo .)Laju-i» ^o;^lU^» ^/ ^» axijiL/ . y* .. ilCoo ^ ^a^Sovi; l-ix.( .^oovJu^f^ P; l»-./ yCi^o'^
^■'*\ |l»^; Ol : ^Qjiop )^/ oj; ^j oooi ^- A|too .yOoA )ooi |oc^ p |»oi ^ ^i piLo^ .^^^Im* ,^v>-> ^_.m?i'v> Pt ^lio
. Loo) l_«Xäo llofc «,^^ )tu.4po .wöot ^oö|f ^ov^ ^* ^övJ> . jootLf |_.|^ Ih^^d/
■ ^'^'- waj6o ^* ocri . o;x£x>i yot-^ o'y^-jS) -.|JL.^ ^bv^/f [Lo i'^VyiNo | .. v\ ito |^Cx^o/t Miä\ Qy>V» »^ ;^^ ^a^oi
. I ^fn'^/ ' ^cix^c^ .m . m^;sjo/i )^{ yOcn^ |ooi ^otoN^/o . ' | - "^ ■■■\ ^qjl^jji ^a^Is ^ .0001 ^y>..\IS.^o ^^C^ IN^l^*oio
.'y^ol ^; ^CDO^ia^ .'^^v.,fiD/ ^cDo.cQ.s)^ )-'Vv^ If^MOd ^^« V^^ ^^01
I. T') uijiTEpov xpotToc — 'l. aTaoiwTa;. Le grec jiorlc : f7TpaT-.wTa:. — 'A. ei« Tr,v ä-|Opav. — k. ovy/uoi;. —
."). 6ri|xoaia. — 6. Tuvc'opiov. — 7. M£[j.v(ov. — ». to otyiov dtTtouToXiov (l'ögli.se de Saint Jean?). — 'J. la äyca
pLapTÜpta.
reunirent comme en un theätrc (Oeaipov) de i'olie, se rassemblerent en un endroit de
l'eglise et ils conduisaienl tout le monde ä signer. II y avait uns grande clameur de la
part de ceux qui ne voulaient pas signer, parce qu'ils n'admettaient pas ce qu'on signait,
mais ils n'en avaient pas la faculte, ils etaient contraints ou de signer ou de voir l'eglise
changee en une specieuse prison. Par toutes ces choses qui avaient lieu, la ville etait
remplie de troubles.
Encore daiis la lettre qu'il a ecrite ä l'empereur ä ce sujet, il a dit' :
[Vos lettres] etaienl, en effet, conformes aux paroles de l'Evangile et des apotres et ä
Tenseignement de nos saints Peres, [mais eux, sans aucun souci de tout cela.l ont fait ce
qu'ils ont fait-, comme votre Puissance peut l'apprendre de cliacun. Ils ont seme leurs
perturbateurs par les places publiques, ils ont rempli la ville de trouble, ils couraient
ouvertement vers nos maisons, et proferaient de grandes menaces cöntre nous, cherchant
(ainsi) ä effrayer [nolre] concile. Le chcf de (leur) sedition ' etait Meinnon d'Ephese; ils
lol. 156 avaient ferme ' devant nous '' toutes les eglises. Celles des apotres et les niartijria, aQn
que si nous chercliions ä fuir lorsque nous serions poursuivis par eux, nous ne puis- '^
sions pas nous y rel'ugier. Ils se sont ouvert' la grande eglise et ont pris soin de s'y
reunir, tandis qu'ils nous menagaient tous de mort.
V^oilä ce qui a ete i'ait ;\ Ephhc par les bandes egyptiennes. Gy rille de
son cöte a dit '' :
I. Mansi, IV, 1233 d; Lupus, eh. viii, p. 31; Labbe, III, 565 d, — 2. La phi'ase n'a pas ete traduite
entiere. Le grec porte qu'il fallait döcreter, avec l'aceord de tous, une foi unique conforme aux paroles
de l'Evangile... — 3. e?apxo? tij!; oTdtoeti);. — i. Le grec porte le singulier; item Labbe, III, 596 a. On
trouve le pluriel. Ibid., 601 b, 604 e. — 5. Le grec porte : u il (Meninon) leur a ouvert >'. — 6. Gl'. Mansi,
IV, 1236-1237; Labbe, III, 568 e.
10
[59] XXIII. — ROLE DE CYRII.LE AU CONCILE. 547
U->.^/; I^anm^f ^^«a ^^» (.j;^io/ ."^-.Jj^ a*-ßoo ^ [Ji ^.Ji-f ^^^^oo ^^^^ P» ^J-;^:»/ »^ • ^-V^L/ ^oiCO>^io;
^; oo) .|oo) ovsoC v-^ ^p.)SxQ^o» ^*^/» )-i^a-t oi^ . [.ioooiV» l^Qnm9>f* ^^^^oo . o;J-Na/j v*»^ ooo? v^^ . I-ioooiVjo
2..
. V^/ ^ca-*iQ-^^-^Q-l
.O^OiVB «^OOI^ )OOi '^'ri ..^O^ PlO . 000| ^V^/ f«^ / vOOl^ • t-lOf ' V^/f 1-^^ ^^O • M-^t N-i^^ O)^^ |ooi ^oioN^/ ;^k^
1. Ml siipra liii. — 2. G'e^^t une citation du Livrc (illiracUilc, ed. Bfidjan. Pari?, Kiln. p, ins (= II).
_ :;. U^jilS» ^^1 \>l 11. — -f. >^-M II. — 5. II om. ■■• l^aa^a- — «. II add. I^^m loai^r. \>l ■^:al U_»o
- :. II M(ld. low- — s. ^.»»li ;*vi5>'^ \^'^ t^\ o)S<i.-fi H. — i). »aot II. — lo. II ndd. ^oCV). _
1 1 \^v\ots^l ooi H.
Parce que iious avions attendu la durant plus de vingt jour's ' toul en etant fatigues,
que, durant l'ete, nous etions suffoques par la chaleur, et que cerlains d'entre eux
etaient accables par la pauvrete, d'autres par la vieillesse, d'autrcs par les maladies et
d'antres par tout cela, nous avons ete portes en meme tenips ä recherclier et ä etudier
les choses pour lesquelles nous avions i'tc convoques, en disant qu'il iie fallait pas
nous preoccuper de ceux qui ii'etaient pas encore arrives — je veux dire des eveques
d' AnliDc/ic et de Home, car ce sont eu.x qui etaient en retard — car l'öveque de Roine
ni'avait donne tout piiuvuir pour ce (|ui serait l'ait et l'eveque d'Antioche nous avait l'ait
dire par des evrques qu'il nous laissait a nous tous Tinvestigation ide la l'oi) s'il lui
arrivait d'etre en retard -.
A'estorius dit ^ :
Ainsi Cyrille etait le persecuteur et l'accusateur, et moi j'etais ä la fois laccuse et
le persi'cute. Celui qui devait enlendre nos paroles et nous juger etait le concile et
lenipereur qui l'avait reuni. Si Cyrille avait le röle [■:il<.<,] d'accusaleur, il ne devait pas
avoir celui de juge; tandis qu'il constituait a lui seul tout le tribunal; tout ce qu'il
disait. les aulres, tous ensenible, le disaient aussi. ses pretextes etaient tenus par eux
])0ur vrais sans hesitalion. (^ependant si tous les juges avaient ete reunis en un tribunal,
si les accusateurs s'etaient tenus en leur place {■^iw), et les accuses aussi en la leur,
tous auraient eu egalement confiance iirap^visia). Mais, au contraire, celui-ci est tout :
I. I,(' grcc porte : « seizc jours », I.ahbo, III,."iij8 e, el k viiitct el unjiuirs i\ Ihiil.. 748 c. Nou? n'avons;
trouvö que le sen? de cctte cilation, Labbe, III, 568-569, 660 e; /'. L., t. L, 5Hi. — 2. Cjrille a 6crit
cette phra.se a oertains du cleige de Consl.autiuople, Labbe, III, 561 d, et a Celeslin, Ibid., 660-661,
mais ne l'a plus i-epötee depuis, lar Jean, au couliaire, lui demandait del'attendre, [hid., 'i'i3-4'j[6 602 c.
— 3. Heracl., 195. — Le Lirre d lUrnctidc avait ele Iradull en svriaque vers 540, cf. trad. frangalse,
Paris, 1910, p. xi.\-x.\.
548 BARHADBESABBA ARBAIA. — HISTOIRE. [60]
N/. ^»LE^» ^ot^ ^^ei^öoo '^ iN^ |i| .«£OQ\*a-£) JJ/ ^o,_^o^ oi'loo , ^^sci^iaA . ^jwoojVjo pji^^^t! ^annmg^f axioo
V°.
1. II ;i(l(l. ovi>- ■-. Icw W-^y ^-»U H. — 3. iM^iao . l^-i ai» .tni^.'i low umoliv.N II.
l'accusateur, rempcreur et le juge ; il faisait toul avec pouvoir cn chassanl de ce pouvoir
celui (Jean d'Antioche?) qui avait regu pouvoir de rempereur; il s'est eleve lui-meme,
il a choisi ceux qui lui plaisaient parmi les eloignes et les proches et il s'est etabli
lui-meme tribunal. El j'ai ete convoque par Cyrille qui avait reuni le concile, et par
Cyrille qui etait le juge. Qui etait l'accusateur? C?//-///e. — Qui clait eveque d'Antioche
et de RonieP Cyrille.— Qui etait tout, sinon Cyrille P Qui croira jamais aux jngements
portes par les accusateurs? C'est cependant ce qu'a fail Cyrille ä Ephese, afin que la
♦ fol. 156 noirceur * de la mechancete de son esprit en seil connue.
''^_^; jlo 1» m ^V)o :)jL^^; oUf-ooS ^'^^^J )1q,i...,V)oi.^o )jÖjlo; |K.Jl^;o
:> \-ul^ )jL.« y^l ) . ty>o VI I ) I, n tmn <=>>o ) «toi^S ) ^il )jl.(-3 j«-'^^ .otloJL»;
kS/ ^.«^oC^o . ooot ^ottoo» ooi y/ .-yooi^ 'o-iot-. LiotCS. )U/ yOOOCL^;
, .. \ <=^1/; IJo.^ Oi^i^O jjlS.:^ \\:>IM[ ^; ^ .o^^o/ j^J^Oli» ).3l^^o\
I lS,JB^^o jir. in. (lüB siipia liii.i. — 2. Ms. add. oo^i«.- - :i. oov* Ms. — 4. ^ooio Ms.
KXIV. — De ce qiii fut fait ä l'arrivee de Jean, contre Vaudace des iinpies
Cyrille et Memnon.
Or Jean, Ic juge du concile, des soii arrivee', vit la mechancete de leiir
rebellion, la raaniere dout ils avaient foule les canons aux pieds et doiit ils
5 s'etaient ecartes du coramandement de rempereur, ainsi que le peu de cas
qu'on avait fait de sa charge de juge. Aussitöt, dans un jugement juste, dans
uu concile legal et par une sentence reguliere, comme juge ecclesiastique,
ils deposerent Cyrille et Memnon et ceux qui etaicnt av(!C eux; ils chassörcnt
de l'Kglise les cliefs des troupes (Cyrille et Memnon) et les depouillerent de
10 riionneur de leur sacerdocc. Quant ä ceux qui etaient avec eux, ils leur
laisserent place ä la penitence s'ils se repentaient -. Ils annoncerent aussi
ct'la par ecrit ä lempereur''.
Lorsque l'empereur l'apprit et qu'il connut Tiniquife commisc par eux, 11
ordonna par lettre (sacra) de ne pas tenir coniple de tout ce qui avait ete
1. Jean semble 6tre arriv6 le mercredi 2'i oii Ic vcndredi 26 juin. Les lögats du pape ne prirent
söance que le 10 juillet. —2. Mansl, IV, 1208. —3. Mansi, IV, 1272, 1372, 1385-1389. Labbe, III. 601, 697-
700; 712-710.
550 BARHADBESARRA 'ARRAIA. — IITSTOTRF,.
10
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fait avec rage par Cyrille et, de mainteiiir ce qui avait ete fait sous la direc-
tion de Jean par le concile qui etait avec lui'. Ainsi la deposition de ceux
de CijrUk fut annoncee et proclamee par toute la ville imperiale. Tandis
que cela avait lieu, Cyrille gisait dans les douleurs des meres, jusqu'ä ce
qu'il eut troiive le moyen de fouler aux pieds, ä terre, tout l'ordre (tkCi;) 5
des canons, par le moyen de certains de ses amis, ti savoir par un certaiii
Jean, soii syncelle, qui etait medecin". Par la grande quantite d'or et les
presents divers qu'il donua liberalement aux grands, il les changea, et il
s'empara de l'esprit de Tempereur et il se le soumit, et l'empereur cherchait
alors ä doniier d'autres ordres differents du premier qu'il avait donne contre 10
Cyrille et Memnon. (II usa d'un) autre moyen encore, ä savoir d'un lils de la
gehenne, uomme le comte {comes) Jean, qui etait prepose au tresor^; celui-ci
etait sage pour le mal et jeune pour le bien; le son de sa voix comme la vue
de son visage etait l'opprobre de toute la nature ; il etait tout ä fait impropre
a la reclierclie de la verite. Celui-ci, pour une grande somme d'argent', lors- 15
qu'il apprit que l'empereur voulait envoyer ä Ephese un homme sage ßt un
1. Lupus, eh. XXIX, n° 117, p. 77. La lellre imperiale, envoyee par Pallade le 29 juillet, defendait
aux 6v6ques de quitter Ephese ou d'aller ä la cour et leur ordonnait « de discuter d'abord tous
ensemble la doclrine de la pi6te », Labbe, III, 7ü4-705;S. Cyrille a röpondu le 1" juillet. Ibid., 745. —
2. Mansi, IV, 1393 b-c; Labbe, Conciles, III, 720 b; Lupus, eh. xxi, n° 109, p. 62. — 3. Comes largitio-
num, Lupus, eh. xxi, n" 109, p. 60. — 4. Möine Imputation, lleracL, 385, 478 ä 481. On aurait appris,
apres la mort de Jeaii, que S. Cyrille lui avait proiuis deux mille livres d'or et l'empereur les aurait
röclaraees; et. infra p. [67].
ful. ir.7
[631 XXIV. — ARRIVEE DE JEAN D'AXTIOCHE. 551
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soutien de la piete, pour donuer, par son entremise, la paix au concile,
avanga, devant reinpereur, qu'il etait seul ä pouvoir les amener ä riinaiiiiuite
de la paix, parco ({u'il brülait d'en etre cliarge : il connaissait cn effet les
Egyptiens et savait qu'ils etaient vaincus par la verite mais qu'ils voulaieut
5 vaincre ä l'aide de l'or. * 11 demanda ä Tempereur, s'il voulait les pacifier, ♦ lui. 15
d'envoyer une lettre (sacm) daiis laquelle il deposerait Nestoniis, Cyrille et
Meninoii ' , afin, lorsqu'ils Tapprendraient, qu'ils s'occupassent chacun d'eux-
memes, et que le concile et l'empire se trouvassent en paix. L'audacieux par-
lait ainsi, sous pretexte de paix, pour laisser croire que la paix lui etait plus
10 chere que la somme d'argent de l'Egyptien; des qu'il vit que tout pouvoir lui
etail donne, il prit soin de courir a Ephhse avec une troupe de soldats".
1. Celle ettre est cuiiservee, Laljhe, III. 7-21. — -1. Jhm.-i. 1\\ l:i'.i(;-1398; Labbo, III, 7Jl-7:;i.
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XXV. — De cc qui fiit fnit d Ephese, apres l'arrivee de cehii que Veinpereur,
(hins son erreiir, aimit eiivoye pour {procurer) In paix.
Lorsque le concile apprit cela, il fut dans la joie, parco iju'il atteudait la
paix; il pensait en effet que celui qui avait ete envoye recevrait de Dieu une
bonne recompense et qu'il tirerait profit, pniir iiiie fiii excellente, de toute la j
peine qu'avaient prise les eveques reunis. Ce Jean Tillustre semblait leur
(imposer) d'accepter un juste jugenient, surtout ä l'egard de eeux de CyriUe,
afin que l'Eg^'ptien, effraye, augmentät l'or et le mullipliät; il ordonuait
eu effet aussitöt qu'ils se reunisseut dcvant lui pour qu'il les entendit, mais
eux, qui avaient conscience de leur iüi(|uite, coururent ä la sainte eglise et lo
s'y refugierent, et fireiit a Jean de magaifiques promesses; c'est ä grand-
peine qu'il put les faire comparaitre, tandis qu'ils portaient le livre de TEvan-
gile. Jean et l'Egyptien s'ecarterent d'un autre cöte et parlerent ensemble,
et eliacun estimait qu'il s'occupait de la paix; mais quaud il eut convenu
combien d'or il (Cyrille) lui donnerait, il loua son artüice oi (lui dit) qu'il 15
avait bien fait de porter l'Evaugile; ils eunvinrent entre eux que des quOii
10
Ibl. 157
V".
[65] XXV. — LE CONCILE APRES L'ARRIVER DU COMTE JEAN. 553
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1. Ms. a<lil. ^l in lino lin.
aurait lu la lettre {sacra) jiisqu'au nom de Nestor üis, toi (Cy rille) tu te refu-
gierais ä course pres de l'evangile, pendant que les autres se disputeraient
de toutes leurs Forces en criant pour qu'on ne put lire plus loin. D'apres ce
pacte, Jean ordouna de separer d'eux le bienheureux Nestorius tout en disant :
5 « Cela me fait de la peine pour lui et je ne puls le voir, ä cause de son
excellence, dans un tel opprobre. » II fit encore pis que cela, avec ruse, et il
ne nous est pas facile de le raconter en entier maintenant.
Le jour suivant, d'apres le pacte, Jean, (pröpose) au tresor, ordonna de
lire la lettre {sarra) et, quaiid ils arriverent au noiu de l'excellent (Nestorius)
10 et qu'il eut ete lu, * les egyptiens commencerent a elcver la voix pour qu'on * loi. 107
ne lüt pas davantage et, comme il voulait les efTrayer encore plus, comnie pour
les faire taire, ils montrerent leur liabilete : il s'en trouva d'entre eux qui
porterent l'evangile, et Cyrille courut se refugicr pres de lui et pres de
l'autel, tandis que d'autres criaient comme dans un theätre (ös'aTpcjv) de folie
I"» et que d'autres se prosternaient devant lui, en criant pour qu'on nc lüt pas
davantage, et lui, faisant semblant de leur obeir ä rcgret; ils mircnt ainsi
un terme a leur iniquitö ' .
1. Jean C'crit ;i l'cmpereur qu'il avail du entremfiler des soldats aux (jvßqucs pour les enipßcher de
se baUre pru/j/er rabicm, quae inier eos nescio unde provenit. Lupus, eh. xvi, p. 47; cf. Labbe, III,
P.\TIl. ou. — T. IX. — I'. 5. 37
10
554 BARI.IADBESABBA ARBAIA. - niSTOlRE. [06]
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twwjs^ )1q_3j ,jjo .J^jo^; odojs» ^^*Ss.^oo ^Ä-»/ ©«»^.ÄjL^o .-oioja^"/
1. t>V|»oo Ms.
Jean, se glorifiant d'avoir eu les honneurs du vainqueur, retourna ä Coiis-
tantinople et, avec sa ruse habituelle, il persuada ä Tempereur qu'il etait
encore necessaire de faire venir en sa presence sept pretres connus de chaque
parti'. Jp(i)i (d'xVntioche) monta dono avec six autres" des orthodoxes et sept
des egyptiens. (L'empereur) ordonna que le bienlieureux Nestorius et l'Egyptien 5
demeurassent avec les autres (ä Ephese). Lorsque les eveques furent arrives
ä Chalcedoine, le sönat (ctu-j-jcVato?) sortit pres d'cux et les entendit eiitre
eux, les egyptiens furent repris comme blasphemateurs ; il fallait encore que
l'empereur s'assit et jugeät entre eux comme pour apaiser leur quereile;
lorsqu'il entendit les orientaux, il les loua; mais, pour les egyptiens, il secoua lo
souvent ses hahits de pourpre et se retira en arriere ä cause de la grandeur
du blaspheme'. Quand il eut attribue la victoire k ceux de Jean\ il envoya
723. Les Egyptiens n'ont rien l'ail non plus pour favoriser la reuiüon des Oiieiitaux. car ceux-ci vou-
laient un examen du doguie et les aulies, dit Nestorius, le fuyaienl de toule nianiere, comme s'ils
n'avaienl ele röunis que pour uns condamnation.
1. Voir les documcnls relatifs ä cette di?legatiuii daus Mau.^i. IV, l'iOl-li-2-2; Lupus, eh. xxiii, n» 111,
p. «5 sqq.; Labbe, IIL 72'i-7'i(i. — 2. C'ötaient Jean de Damas; lliinörius de Niiomedie; Paul d'Emese
(en place de Cyrus et d'Aeace de BtTee); Macalre de Laodieöe (en place de Cyrns de T\i); Apringius
de Ghalcis (en place d'Alexandre d'Apaniee); Theodoret de Cyi' (en place d'Alexandre de Mabboug).
II y avait en plus Helladius de Ptolemais, Labbe, III. 725 a, 743 a. — 3. Lupus, eh. xxvii, p. 70 : Eisqiie
adeo motus esl pusximiis Imperator nosler, iit blauleam clilamijdem, quam iiidiicbatiir, cxcuteret,
seqiie reim suliduccrel prue mogtiiliidinr btasphemiiie. Cf. Herticl., p. 392; Labbe. III, 736 c. — 4. II
semblc n'y avoir eu aucune Conference contradicloire. Les Orientaux avaient demande de reunir les
raetropolitains, avec denx suffragants seulement pour cliacun. « car la niultilude est superflue pour
scruter lo dogme, et nc sail qu'exciter des tumultes ». Labbe, III, 700, mais les diphysites n'eurent Ja-
mals occasion de discuter avec ceux qu'ils qualifiaienl de monophysites. Les Orientaux demandaienl
aussi, mais en valn, que les queslions fussent posees par ccrit, Labbe, III, 727 e.
[«7] XXV. — LE CONCILR APRES L'ARRIVEE DU COMTE JEAN. 555
• ) ^\n/< I4f^ H»J; w-o» ^^nJlS>j ^£Ci-.;a^<jaj JV-Jta )>— ; ^; ^^
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fol. 15S
une grande lettre {sarra) au concilc pour que chacuii rctournät cliez lui et
ä son eglise, mais Cyrille et Memnon ne devaient pas etre comptes avec eux,
et ils devaient etre regarde^^ comme etrangers ä tous les eveques, car il
plaisait ä l'empereur de les envoyer eu exil. Ouand Cyrille apprit cela, i\
5 l'aide de beaucoup d'or — non seulemeiit pour les grands et pour certains
des eveques, mais il envoya pres de deux niille livres d'or ä Tempereur lui-
merne', sans parier des autres promesses — il amena aussitöt Fempereur
ä l'erreur.
Lorsque le vaillant Nestorius vit que Tempereur pliait ä tout vent qui
10 soufFlait, que les grands etaient vendus pour les presents, et que les Alexan-
drins mouraient d'envie ä cause de l'opprobre de leur siege, il ecrivit' au
gouverneur (uTrapj^^o;) et lui fit savoir :
Je ne combats pas pour raon lionneur personnel, mais pour la verite de la foi. Le
maitre de l'univers ne * me demande rien autre que de le rappeler ä ceux qui detien- » fol. 1.5.S
1.1 nent le pouvoir et qui peuvent mettre le bon ordre. Je fais donc savoir ä ta personne
illustre ijue je dedaignerai volontiers tout l'honneur de lepiscopat, pourvu que la foi
1. L;i livn- romaiiio pcsait :J27 grammes ; la livre d'or valail liciiu-, eiivii-oii mille fiam-s. Deux
mille livres feraienl deux millions. L'hisloire do ces deux mille livres promises a .Jean et de la
maniere dont lempercur les fit payer est raconlec dan.s le Livre dlleraclulc, 478-481. On a coiiserve
le detail d'aulres sommes d'argent et de dons en nature donnös ä reiitourage de l'empereur et des
reines, IHM. Cnsinrnsis, I, 1873 (Flnril. Casinense. p. 46-47) reproduil a la sulle de la traduction du
Livre dlli-rncliile, p. :i<;8-36'J, reproduil encore et commeulc par V. llatifful, HuUelin d'ancicnne
Htterulure. Paris, l."> octobre 1911, p. 247 sqq. Ces dcrnieres sommes d'argent forniaicnt iin lol.il de
1.081.542 francs, lOid., 256. Cf. Lupus, eh. Xi.l et ccill, n"' 129 et 292.
i .
10
556 BAHHADBESABBA AKBAIA. — IIISTOIRE. [68]
• J.aSviN j^h^kl )-.»po; jLa^o^; ji'^^/o loKol/ jbv^ooüS. ^^oi ^; ^
.V_^)j >Ju/ ^/ .Od JL>.^^^ f.'O;; oU>'^Jo .s^oi )l,^.Kl > .,.V> jio ^ . m lo )«/
y^l v^/ ^; yj .jla.bo \^^i \j^^ oKa^o .).3cuuw. u>Of.XJ; jioiaj ^;f
)^f_^ f.» ^; yOouU ^^o :)la^|.MX ol/; ).XJL3 vcu/ > » »j^v:»:); :v^«^l/i
1. ;-»/ Ms.
l'emporte et soit elablie. Je vous apprends par lettre, que je retourne en hate ä ma
premiere vie monacale, car il n'est rien qui me soit plus eher '.
Lorsque cela eut ete ecrit au gouverneur" (''Jirap^j^o;), et que des lettres
seditieuses de TEgyptien eurent ete envoyees ä l'empereur; on tiichait « qu'il
fit certes sa volonte pourqu'on ne pensät pas qu'il est opprime par vous », et &
Tempereur, parce qu'on l'ennuyait et qu'il craignait la peine, se desinteressa
de toute raffaire et ordonna qu'il IVit envoye ä son monastere avec grand
honneur et avec des revenus suflisants. Oh ! quel aveuglement a saisi les grecs
pour un lemps! Car ils ont dit que tout ce qui concerne l'incarnation doit
etre attribue ä Dieu le Verbe, non seulement la naissancc et la croissance i"
avec le sommeil, niais cncore la souffrance et la mort. La prise (du corps)
est donc (i'pa) superflue et la race de David est vaine^ on peut dire que
la lumiere s'est eteinte pour mettre les tenöbres en fuite et que la vie est
morte pour vivifier la mort. S'il (Cyrille) dit, conime il y a etö pousse, que
« diverses sont les natures qui sont venues ä l'union et que des denx '^
1. Cotte lellre n'est pas conservöe, mais Neslorius [fleraclide, p. .387) dit qu'il a ecrit plusieurs fois
en ce sens; cf. Lellre a Scolasilijiie, Lupus, eh. xv, p. 45-40; Luofs. Xesloriana, Halle, 1905, p. 194 :
... a me, teste Deo, episcopalis honor facillime respuelnr..., et HeracL, p. 387-388. — 2. On a conservö la
lettre du prüfet du pretoire qui lui permet de retourner ä sou monaslere « comnie il l'a ddsir6 » et
la riSponse de Neslorius, Mansi, V, 792-3; Lool's, p. 19.5; Lupus, eli. xxiv-xxv, n°' 115-llfi, p. G7-G8.
— 3. Pour notre auteur, Ephese est le liiomplie de^ munoiiliysilcs siricis ou niitigös — loute Teglisc
jacobile et Eulyches ont 6te de son avis.
[69] XXV. — RETRAITE DK NESTORIUS. 557
yOOi_J5 vojot» '^'^^^ .)-.;oöu ^» l^-H. ^°'^- ^*=^'=*^? o«ts::i^ ^äS^
resulte nii Seigneur, Christ et Fils ' », pourquoi Nestorias a-t-il ete chasse*?
Qu'a-t-il enseigne qui diflere de cela, puisqu'il confesse las iiatures et qu'il
proclarae l'union et qu'il ne nie pas que le Christ soit Seigneur? Mais en
verite, la parole de PaiiJ aux circoncis d'entre les juifs s'accomplit ici :
^ Parce quiU sc comparent eux-meines ä riix-7neines, ils ne rontprei)nent pas'.
Saint .y'cstomts loua üieu de tout cela; il avait pour consolateurs en cela
tous les eveques de Constantinople, ses predecesseurs, qui avaient ete exiles
par le siege d'Alexandrie. Car ce n'etait pas nouveau pour ce siege, ä cause
de l'envie des egyptiens, et il est maintenant facile de l'apprendre d'apres
^*^'ces autres choses.
1. Deuxiimc lellrc a ,\esloruis. Labbo, III, 318 e, Cc lexle dit : « de » deux luilures. mai^ il ne dit pas
qu'apres l'union il i^ubsisle « doux nalures ». — i. Les Orientaux disaienl. apres l'union, « deux nalii-
res i>, et S. Cyrille disait « une nalure incarnee »; par voie de corollaires les monopli.vsites accusaienl
leurs adversaires de dire deux Christs, deux Fils, deux personnes, ce qu'ils niaienl, tandis que les
diphysites reprochaient ä leurs adversaires d'attribuer la naissance et los souffrances ä la nature di-
ne, ce que la plupart niaienl et ce que d'autres (comme Eutyches) adniettaient. — 3. II Cur., x. 12.
VI
jj/ :)^9t»L.m-2L^9 j..*.^90^ ^V-^l/ ;q^JS.^ l->^t-^ |joi "^.suoa^ ^^9 o^;
.^oiäjuw.; )jioots-30 oiK^äoa^o <-o«0|Lso^; jt-a^ '°h^y^h. oöi tXDO^V^V^
lol. l.-,8 )jO| .JOO« ^*XX^ OtJL3>-3; ^-«^^/ ^|iO "*^-^wÄ V*>^ •.)..,. » > Vt wkS / ^^^^?
10
ful.
XXVI. — Qiie le sihje d'AIcxaiidrie nu pas comhattu seulement coiiire le
bienheiireux Nestorius, mais encore contre Ics eveques ses predecesseurs .
Qiie le siege dWlexandrie n'ait pas ete seulement en lutte avec ce saint,
mais encore avec les Peres ses predecesseurs, tu peux Tapprendre des choses
qui sont sous tos yeux : Greyuire de Nazianze avait regu ä Constantinople la :.
primaute öprouvee dans les guerres et les persöcutions ' . C'etait un homme qui
etait presque au-dessus de ses contemporains par sa conduite, son eloquence
1^* et l'assurance que (lui donnaient) ses souffrances * pour la cause du Christ.
Est-ce que celui-lä a ete une cause de trouble pour l'eglise de Coiistanti-
iiople? Car un concile egyptien s'est elevö contre lui, et a trouble les lo
eglises, les monasleres, le peuple et l'empereur lui-meme, au point qu'il
le chassa de Constantinople-. Jusqu'alors en effet, Teveque de Constantinople
portait devant lui la mort qui etait sur sa personne, il ne pouvait pas
1. Cf. Socrate, V, 7-8; P. G.. I. LXVII, .573-580. — :i. II a cle övötiue do Conslaiilinoplc de .'!7i» a :t.si.
10
[71] XXVI. - ALEXANDRIE CONTRE COXSTANTINOPLE. 559
)lp.j )ju.V3 ynv^nni! .JU^^Jl^ v^'^f^ )'»*''? <;:''^'"'? x:;-^^/ '^^^ V— «?^
jjoi ^/^^ )jo« ;;-/?o ]J/ .ÖC^ jtV^Ai:^ )jLa:i^ )ooi; )v^^ '^L^^so^^joa^;
1. In iii.u-g. : l->«>^. — 2. U»^5o|t.
demeurer dans sa primaule et gouverner son troupeau eii paix lorsqu on
s'elevait contre lui et qu'on lui l'aisait violence. II est diilicile, ä ceux qui
veulent gouverner tout le monde en paix, de se trouver ä la tete de l'eglise
de Constantinople, aussi, parmi ceux qui furent eveques de Constantinople
5 apres ('.]■{■ (joi VC \ il n'y en eut pas qui furent humilies jusqu'ä ce que Jean
fut eveque de Constantinople - , homme qui fut docteur pour toute la terro
habitee, mais, tel qu'il etait, il y eut contre un tel (liomme) une teile per-
secution et sedition que la cause n'en fut pas seulement ä Constantinople,
mais encore par toute la terre, car un concile egyptien se reunit ä son
10 occasion qui deohira Tunanimite de l'Eglise et les divisa toutes .'. Ce n'etait
pas alors Nestorius qui troublait l'eglise de Constantinople, mais c'elaient
Gregoire et Jean, qui furent expulscs, durant leur vie, par Tlieophile ton
oncle ■', et qui furent retablis, apres leur mort, dans leur dignite. Apres lui
(Jean), Atticus' regut l'eglise et il la re?ut excellemment, puisqu'il n'endura
15 rien de ce genre, mais ce n'est pas gräce ä vous (Egyptiens), car vous
etiez prets k faire la meme chose de nombreuses fois, surtout lorsque Jean
1 . Maxime en :tHl ; Necliiire, 381-397. - 2. Du 26 fevr. 398 au 20 juiii (?) 40'i. — II y avait ici une lacune
dans le texte. Les huit mots pr^cödents traduisent une addition faite en niacge. On voudrait lire :
« il n'y en eut pas qui furent liuniiliös aulant quo Jean ». — 3. Cf. Socrate. VI, 9 et 15; P. G., t. LXVII,
col. G92, 708. — '.. Theophile, 385-412, netait pas encore 6v6que d'Alexandrie lorsque Grögoire a ele
ohass6. C'est Pierre qui 8 envoyß des 6v6ques egyptiens pour le reniplacer par Maxime. P. G., l. XXXV,
220 281-284. — 5. II y eut ArsaciüS, 20 juin 404 au 11 nov. 405, puls AUicus, 405 (406?) au 10 oct. 425.
560 IJARHADBESABBA 'ARBAIA. — IIISTOIRE. [72]
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iii
otait pröne parmi les eveques et parmi les martyrs, par toutes les eglises
de la terra. Voiis ne vous fäcliicz pas au nom du Christ et des Peres,
mais contre eelui qui avait atteint votre audace, vous avait reprimandes,
etait devenu plus redoutable et avait montre que vous n'eticz pas iuvin-
cibles. Vous ue cherchez pas non plus ä prendre la defense du Christ et 5
des Peres, mais, autant que vous le pouvez, vous montrez votre force. Vous
avez regu l'eveque Jean, mais vous l'avez regu contre votre volonte ; vous
l'avez reQu de mauiere ä faire connaitre k chacun que, bicn que vous ayez
regu l'ordre de faire une chose difTerente, vous ne refusiez pas de la faire,
pourvu seulement que vous ne perdiez pas votre pouvoir. Mais n'est-ce lo
pas pour la question de la foi qu'il (Jean) avait ete chassö de sa fonction?
car j'ajoute maintenant que c'est encore pour la foi qu'il avait ete chasse,
mais bien qu'il eüt ete chasse tout ä fait comme s'il avait commis l'iniquitö
contre Dieu et s'il avait transgresse ses commandements, c'est dans ces
conditions que vous l'avez regu. i">
A Attiais succeda Sisinnus \ liomme bon par ailleurs et ami des etran-
gers, et il sc complaisait en de telles (bonnes oeuvres) au point de passer
1. « Lii-e Sisiiinius ». Du '2' fovr. 420 (?) ä janv. (?) 427.
lul. ir,i)
1".
[731 XXVI. — ALEXANDRIE CONTRE CONSTANTINOPLR. 561
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pour l'emporter sur Ics autres'. Mais celui-lä aussi fut accus^, au point d'etre
opprime sous les accusations et les calomnies, et, parce qu'il n'etait pas
liabile en cela, il tornba en langueur et moiirut. La mort qui l'emporta,
lui evita aiissi d'etre chasse de son episcopat. * Et tandis que tout etait pre- * u,\. i.v.i
5 pare ainsi pour Ic deposcr, toi, Cijrülr, qui te faisais passer pour l'aide
de TEglise, tu as fait soniblant de ne pas cntendre. Tu n'avais pas
d'oreilles pour aider, ni encore de grandeur d'ame, lorsqu'il t'aurait fallu
aider les eveques de Constantinople. Tu voulais en effet qu'ils fussent humi-
lies sous toi et qu'ils fussent accables sous les calomnies qui tombaient sur
In eux, alin (pi'ils n'eussent ni la Force ni le temps de s'occuper de tes afl'aires.
Tu savais qu'il etait utilr ([ui' Sisiitnus tut accuse de toutes cos turpitudes
pour que tu fusses l'ami de ses accusateurs ■ et que tu pusses elever [ä
l'episcopat) celui dont tu aurais besoin, car {Sisiiinus) ne t'etait pas soumis,
parce qu'il n'avait pas ete nomme eveque par fcs soins''. Voilä donc (apo.)
li tous ceux qui causerent des lüttes et des troubles dans l'Eglisc dr Cons-
tantinople. Par-dessus tout, c'est Nolre-Seigneur Jesus-Clirist qui a ete
1. Ceslftii summe lo jiigenienl de Socrat('.//i.s<. eccl.. VII, eh. 26 01 28; l'.C. LXVII, 8ü0, 801. — 2. Le
principal 6tiut IMiilippc, prötrc de Side, qui avail convoite, aussi bieii qxw Troclus, la succossion d'At-
tieus. Cf. Socrale, loc. cit. Socrale !e bläme (eh. 2G) de ce qu'il a os6 6crire conlre Sisinnius et eontro
ceux qui l'avaienl ordonnt;. Uu cerlain Cu^lestius semblc aussi avoir cH6 l'une de ses victimes et pen-
dant que Neslorius tonsolait t:cElestius (Loofs, p. 172), S. Cyrille döfendait Philippe, Commonitoriiim,
P. L., t. L, 'iSG-'jöS. — 3. Sisinnius avail iHe elioisi pai- les laiques de Con>taiiliiiople. :'i ciiuso de sori
inepuisable charite; Socrale, loc. eil.
v
562 BARI.TADBESABBA 'AHBAIA. — IIISTOIRE. [74]
K.^1/ ^q\ jj Jl^iCLiw ChS-SL^ ^^*^^ '^^^^'^ ^'^ ).^.Oi.^ '«.OulL-. yPO y006o
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v>^ -T-^ ^ ■^i ic^; );oi ^t-^ •i->'>-^ y.t'ni |^'t-° ).JU,^i^>^oax>; jjois
.'jlioA; ou^wy/ 'jL^^ojli oi.>^a^o oi^V^OA ^^
1. U.:3o|l.» Ms. — 2. HVoo» Ms.
cause de troubles par toute la terre : Je ne suis pas reim pniir apporter la
paix sur la terre, mais le glaive'.
De meme que chacun de ses (predecesseurs) avait ete cause de Iroubles
et de guerre pour les calomniateurs, de meme Nestorhis aussi eii fut cause -,
de la meme raaniere que Notre-Seigneur, et ses disciples avec leurs suc- s
cesseurs, avaient tout endure et l'endurent (encore). Les egyptiens firent tout
cela contre le siege de la ville imperiale. Tu vois comment les egyptiens
menaicnt la guerre contre le pretre de Constantinople, par suite ce qu'ils
ont fait contre Nestorhis n'etait pas nouvcau, surtout parce qu'il etait cause
du retour des os de Jean ■^ qui avait ete chassö sur l'accusation et la sedition 10
de Theophile, parent de Cyrillv'.
Lorsque le bienheureux Neslorius, sur l'ordre de l'empereur, fut retournö
ä Antioche sa ville, toute la ville se precipita ä sa rencontre et on le fit entrer
avec graud honneur\ Quant aux sept eveques du parti de Jean d'Antioehe'',
quand ils apprirent Tiniquite et la trahison accomplies, gräce ä la laiblesse 15
1. Mattli., X, 34. — 2. Ev6quc du lo aviil 'i2S au 22 juin 431. — 3. Atticiis avait retabli le nom de
Jean dans les diptyques, mais S. Cyrille, qui coinpaiait alors S. Jean Chrysoslome ä Judas, ä Jtichonias
el ä l'arien Eudoxe, lui a öcrit de l'elTacer, P. G., LXXVII, 352-3fiO; cf. Facundus d'IIermiane, P. L.,
LXVII, 607-610. Nestorius a fait c61cbrer au 26 septembre, des l'an 428. la föle de Jean Chnsostonie.
II a pu songer ä raniener ses reliques, mais ceci n'a 6t6 fait, sous la pression de l'opinion publique,
que le 27 janvier 438, sous Proclus. — 4. S. Cyrille otait le Als de sa Sffiur el avait conlribue ä la deposi-
tion de Jean. — 5. ^^aint Celestin cn tönioigiie dans sa lettre a Jean d'Anlioche, eerito le 15 mars 432 :
« l'auleur de la peiversitö fait (d'Anlioche) une place forte oü l'exjle est lionore par lous >>, P. L.. t. L.
.541 a. — 6. Gf. supra, p. [66].
[751 XXVI. — ALEXANDRIE CONTRK CONSTANTINOPLE. 563
K^l ).i\.^OL^o .JSw)-:»«oi Of>«\U/ .jjxS^o; oiLQ..>^i ^-^ )•,.»•> l-^^^i/;
ilo l'empereur, contre le vaillant athlete (äOX7)T-fl<;), ils en furent gran-
dement aflliges ' et ils ecrivirent trois et quatie fois des representations ä
Fempereur en lui exposant tout et en le eonjurant devant Dieu et devant ses
anges elus". Quand ils virent que rempereur avait endurci son ouTe, ils don-
'•> nerent l'ordre et le conseil ä tout le peuple de Constantinople, qiii etait accouru
pr6s d'eux k Chalcedoiiic, de conserver la vraie foi et de fuir les blasphemes
de rEg3rptien\
1. ct. Lupus, eh. XXVI, n° 114, p. 6i) : « en ariivant ä Clialcödoine, nous avons appris par le biuil
public quo, hiiit joiirs avant nolre arrivie, il avait plu au trös pieux empeieur d'envoyer Neslorius
(l'Ephese oü il lui plairait d'aller et notre äme a ete dans une grande affliction, car si cela est vrai,
toutes les choses qui ont 6te faites sans jugement et de raaniere illicite, en paraitronl fortifi^es ». —
Notons que le titre donnö par Lupus ä cette pi^ce est im-xact: c'est une lettre non [las d'EpIiese, inais
envoyöe ä Ephese par Jean d'.-Vnlioche et ses six compagnons. Le titre exact a ete donn6 dans la lii-
bliotheca Casinensis, in-fol., 187S. La möme piece se trouve Labbc, III, 731 c. — 2. Blies sont consor-
v6cs, ci'. Lupus, eh. xxxir. xxxiv, xxxv, n" 120, 122, 123, ContesUitio prima... secanila ...lerlia;
Labbe, III, 727-731. — 3. Voir les discours prononces a Chalcödoine par Thöodoret et .Jean dans
Lupus, eh. x.'cxvi, xxxvii, n'" r2'i-125 et la lettre de Theodorel au peuplo de Constanliuuple, Lupus,
eh. XL, n" 128. p. Iü2; Labbe, III, 732-740.
^niva ^_!73 T_i.iuoor^"n ^r^ ^aljr5^T\ .nfxnx^o ^'\floix:\
f Ol. 159 \0'y^\ i;^« )lV^'^ VL^V^O .Ot-Sudf^S^^ joOl 't^^ \xQ\ -.loOl y)J^ ji'tJL .ft^»«. 10
XXVIl. — De ce qui fut fait eiisuite par {Vev^que) d'Antiochc, et c/nelle fiit
la cause de sa moUesse d l'egard de Ja verite.
Jean avait d'abord preche la verite et tenu l'orthodoxie, mais, ä la fin,
par crainte des menaces de l'empereur, k cause des flatteries de TEgyptien,
et surtout parce que toute la ville courait pres de Tenvie Nestorius, — car j
tout cela a coutume d'ecarter de la verite et de faire tomber dans lamer-
tume et l'envie, — pour echapper aussi ä la descente redoutable du general
(ffTpaTTiT^ÄTTi?) ' et ä ses instances, pour ne pas perdre son siege et l'honneur de
son sacerdoce, il commenga ä avoir la pensöe des juifs envers Notre-Sei-
foi. is'.i gneur^ et il devintjaloux de son ami\ Lui qui avait ete autrefois zele* pour la lo
V
1. Sans doiite Dcnys, magister mililiae orienlis, cf. Synodkon. eh. 17fi, 179, 181: P. G., t. LXXXIV,
col. 793, 796, 797. — 2. Cf. Jean, XI, 48. — 3. Jean a pu croire iiu'il 6tait impossible de rehabiliter la
personne de Nestorius, ä laquelle se rallachaienl Irop de haines et de legendes. II a pu croire que le
dogme 6tait intöresse ä ce sacrifice, puisque saint Cyrille devait permeltre de dire « deux nalures
apres l'union », ce qui ölait alors en sonimc le fond du döbat. Voici ce que Cyrille a conc^dö aux
Orientaux qui adheraient ä la döposilion et ä la condamnation de Nestorius :
Tot; 0^ eüaYY£>''xä«, xai änoffToXixä! Ttepi toü Kupiou ftovii;, l(j|ii£v toü? ito'>.6yo\)i (ou OEiqYdpov;) ävSpa?, T(i{
jjev xoivoTtoioOvTa;, (b; ^cp' Jvö; npooMHOu, la; Se oiaipoüvtat, w; iiti 6üo 90ottdV xai xi; [itv beoTipenEic xata
TYlv ÖEÖTTiTa TOÜ XpisToC, Ti? 8^ Taitcivä; xatö t^^v äv6pwnötr)ta oOtoO itapo5i56vTa; , P. C, l. LXXVII, 173.
« Quant aux paroles övangöliques et aposloliques relatives au Seigneur, nous connaissons des
lioMMMes thtSulogiens qui fönt los unes coinmuues (aux deui natures) comme lopporlies ä une per-
[77] XXVII. — JEAN D'ANTIOCHE APRES LE CONCILE. 565
\ "^ \. V); oil^<.<ub^ t-"^^ t-^^/ •t-:^^^'^ )^t-*</ '^Z ^? ^'x>aL^'0-o .otlo^ ^^
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I. ova» Jls.
verite, se conduisait maintenaut comme sou ennenii, et il voulut chasser de
pres de lui l'ami des verites. Cyrille agit encore dautre raaniere : il agit sur
la sceur de Tempereur, nommee Pulcherie, qui servait ä captiver tout l'Occident
dans los flatteries de TEgyptien'. Celle-ci voj-ait en efl'et Nestorius d'iin
5 mauvais cell, parce qu'il avait bläme sa corruption; car eile s etait vouee ä
la virginite et eile appelait ä eile encore d'autres vierges du Christ. Voici la
cause de sa haine : Klle demauda ä {Nestorius) que son image iüt fixee au-dessus
de Taute! et que son veteraeut servit de voile ä l'autel, et il nc le voulut
pas, mais il ordonna que son image füt peinte en un autre endroit, et quand
10 il apprit que la vierge du Christ etait mariee ä sept -, il noircit son image et
sohlte el i{ui parlagent Ics tiulres ü deux natures, en ultribuanl oelles ijui soiil (Jigiies de Dien ä
la divinitö (naturo divine) du Christ, el les huinbles a son humanile (naiurc hiimaine). » La joie de
Theodoret et des Orienfaux (cf. Lupus, rh. lxxxvi, xcv, xovi. n"' 17'i, 183, 184). et la consternation des
iHonophy.sites, comnie Acace de M61ilene, munlrent que la conlroverse portait principaleemnt sur
« deux natures uniliöes (evwoic) en runi(|ue nature du Verbe » — soll ccnifondues (Eutychiens), soit
non confondues (Cyrilliens) — ou « deux natures joinles ((juva^cia) en l'unitö de la personne » (les
Orientaux). Cette personne iiniquo, prunee par tous les nesloriens, (■lait d'ailleurs assoz mal döfinie el
l'hypostase encore plus mal.
I. Epiphane. archidiacre el syncelle de Cyrille, ecrivail vers lellc epO(|uc a rev(^(|ue de Constanli-
nople : Festinii igiliir el tu ipse, snnc/issimc. sii/iplicare Domiiuic (iniiHae Dei, l'iilclieriae Aiignslac.
iit Herum ponat animam suain pro Domino C.lirislo — piilo ciiim (/iiod nunc non satis curet pro
sanctissimo restro fralre Cyrillo — ... ul sirihnt increpnlire Joiinni (/iki nee memoria illiiis impii
(Xcslorü) fial, Lupus, cli. i:(;iii, n" 2!)2, p. 'il'J. — 2. Nestorius liest (las si ctair, lleriicl., I'j8 : « Vous
aviez encore avec vous contre moi une femrne belliqueuse, une reine, jeune lllle vierge, laquelle com-
batlait cimtre moi paree ijue je ne voulais pas accueillir sa demande, de comjiarer a l'i'pouse du Christ
une personne corrompue par les liorames. Je Tai fait, parce que j'avais piliö de son Arne et pour
ne pas faire des victiraes de ceux qu'elle choisissait criminellemenl. » Suidas, par contre, precise da-
vantage (au mot Pulcherie) : « Pulcherie haissait tant Nosloiius, parce que les amis de celui-ci röpan-
direnl le bruit que Nestorius laccusait d'impurete avec son frere Theodose. C'est pour cela qu'il ftail
si liai irellc, car i! la blAmait a roccasion du [/.«yiaTpo!; l'aiilin. « II est ecrtain ([u'i'lle a agi contre
Nestorius. Cf. la note precedente.
ll)
566 " BARHADBRSABBA ARBAIA. - IIISTOIBK. [78]
. vaL-*«aiosuL^ Ksu-ioo ^coo^iaaj oi^yJiOf^ li^fs. '^ä-* ^^^a^ «-oi Jts^s^
),_« .)K:So. )jlSj>o «*iA/ It-^ioo .),_3Li.tsjLio jJ ^■.'=ySnm°>/ ^»K^ jl^i^o
.oits— j jloi^ ^^s^oo ^lUjo ..).iO(^o^Kji/j vOoC^a (o-aioV; lloJ-Ii^jio
.-ot-JL-O.»; - -^» l '^s..^^^ >ö^;/io .)_oa*^/j oivion.. '^^^io N^Uo
*s/j y-,/ ..ojN_sötaio «oöi w-V^ V*^ looCH -l-'r^? oi^»«^ oito.; -oio';^o
.o.fcOi..^^JiO |-;,JLiajSs; )1a l-i-^ )iU^ )K.;>a-.i U^oo-N. J.io^
^-' ^^ N^ )laJL*,^us ^ooil-s^ai»; .•^V^s^ ))^N:ib.l ^/ ojpoai.i 06^ )ooi
N^^ . vxa-;a^^JöJ ^ vmmol/ yU.^lflo ^^-Jlüj );ot '"^«JO.; ^^^^Ooo .0001
il fit empörter son vetement hors de l'eglise ; pour ce motif celle-ci aidait, par
tout moyen, la mechancete de CijriUo et opprimait Nestorins; ainsi eile circon-
venait l'empereur constamment pour qua, de tonte maniere, il füt jete en exil.
Jean eerivit et fit savoir ä l'empereur qu'une femme ne peut pas appartenir ä
deux hommes, et qu'une eglise ne peut pas etre soumise ä deux eveques, et r,
aussitöt l'empereur trouva Ic motif (qu'il cherchait) : l" (ä cause) de l'in-
clination de tous les grands qui avaient ete eombles d'or, 2° ä cause de la
demande de sa so3ur, 3° ä cause de la Jalousie de (l'eveque) d'Antioche, 4° ä
cause deTerreur de son esprit et des fleclies enrichies de Tor de rEgyptien —
ses dons out ete si considerahles, que l'Eglise dWJexamlrie jusqu'aujourd'hui i"
est chargee d une lourde dette ä cause de lui, — 5° ä cause de Dalmace ' ;
Ge serviteur de l'erreur demeura durant plus de trente ans dans son
monastere ä Tinterieur de Constantinopk, saus aller pres d'aucun des fideles;
il avait dans son monastrre pres de trois cents hommes, dont la plupart
s'occupaient de mouvements seditieux, et comme Dalmace avait ete reprimandö is
de nombreuses fois ä cause de cela par Nestorius, il en avait con^u de l'ini-
1. Cf. Mansi, IV, 1258; Laßbe, III, 560, 752. On y raconte que les aiiiis de Ncstorius feniiaienl
loutes les voies et (lu'on 6tait »ans nouvelles des orthodoxes d'Ephese jusqu'au jour oü un mendianl
appoita, dans son biton, la leUie aux 6v6ques et aux moines qui dochaina le mouvemenl monacal a
Conslantinople. La premiere partie est inexacto. car Ic comte Iränee Iui-m6me avait v\6 devance de trois
jours par les Egypticns (|ui avaient deja « accapar^ les oreilles de lous ». Labbe, III, 717 a, b. La
lettre porlee aux moines par le iiieniliant pouvait conlcnir des instructions tpron jugcail bon de cacher
au iiubÜL. lleracL, :t73-375, 3;i7.
10
lul. 10(1
[79] XXVn. — JEAN D'ANTIOCIIE APRES LE CONCILE. 567
Ki^jU/» jl^Xi. w.« ),-/» oi^ po/o .',—11/ JKv^ v-oi-.)— ^3 ^-; Jj^^io
..lloJi^euoi) Ijül^ ^^*>^^^? ^-^»fi^j ot^^ rf»-« ■^*JL>.i/ ]/o ^ULio y^^K.Jj )l)l
.)J»Kj); )K.»^;ts^ v^poj; yoy^io .y-^y^r^io y,-^.£s.^ o^v^J«
J, ^N-"^ oibs— )^V^<3^! ji<a^o\o -JiN^ö >&>^eLJi ^oüS^ ^; ^^^oi^
1. Les plirases suivantes sont iiispirOes par Le Livrc dllrraclUle, Od. Dedjan. p. .J7r>-:i70.
mitie coutre lui. Lorsqu'il s'apergut que Cy rille faisait du zele ä l'occasioa de
la foi, Dalmare so fit porter dans une litiere pres de Tempereur'. Lorsque
romperi'ur lo vit, il fut saisi de trcmblemont etil lui dit : « Quelle est donc
la cause qui t'a porte ä venir, lorsque auparavant, dans notre besoin,
5 nous t'avons prie souvent de venir pres de nous pour que nous soyons beni
par toi, et nous n'avons pas ete exauce? » Alors Ic jeüni'iu' lui repondit :
« C'est par ' zele pour la foi, afin qu'elle ne soit pas corrompue par Nestorius. » ♦ fni. ic«
Et aussitöt l'empereur secoua ses habits de pourpre " comme s'il n'y prenait
paspart. Alors le fils de perditioa parcourut les places publiques de la ville
10 et il dit dans un repons que « Dieu etait mort^ », et cette erreur subsiste jus-
qu'aujourd'hui dans Tcnipire des romains et ils proclament « le saint immortel
qui a ete crucifie pour nous », ce qui est etranger ä l'esprit des Ecritures.
L'empereur entendit donc tout cela et, a la prierc de Pulcherie sa soäur ',
il se mit k l'oeuvre et il envoya saint Nestorius en exil, d'apres les conseils df
15 FEgyptien, au pays d'Oasis. Nestorius cn temoig'ne lorsqu'il dit en leur nom" :
1. Ceci a eu licu en i:U. — 2. CT. Lupus, eh. .\xvii, p. 7i) cl Lirrc iriUracUäc, Od. IScdjan. p. 3'J2.
— 3. « Ils avaii'nl pris l'audace de fiappcr de.s iiiains, sans rien dire autre que ; Dieu le Veibe est
moTi», lleracUilp, p. 383. — 'i. II l'autajouler encoie i(ue saini G61eslin, dan.* sos IcUres du l.'i mars 432
adressces a Jnan d'Antioche et ä l'empoiour, deiuandait, d'exiler Ne.storiu.s au d6serl. P. L., 1. I.,
541 1), et <lc le scparer de loute soci6t6, Ibid., ö'ii; b. — 5. C'esl peul-ölre un e.xlrait de la « Tragedie »,
ou hisloire du concile d'Ephese.
I".
568 BARHADBESABBA ARBAIA. — HISTOIRR. [80]
IV. ^ vr> ""^aDOi ^^ . [La3ta.Q.£ci£>t ^» |N_a£Lio o| •. ^0]Lq^» )La3LQ_» o/ ■■|i-ä£)» Looj pjstoo; ^aVac* ys^ |toL-IS.3
]i'tJ>'l INjuNa» p;— f pLßoL yO^^o .|L»Oj» I^wU.V^ ^/ q.V>. yOOvO^^u.* ^QJcf|» yOO)N.Viob sOoi\ loOjL» ^/ . a^x* )L»-i>j;
•.OOO) . n-^m v |N, ■ fVV ^ yxm^\ |LQ_.o/t ]b^^t ^ofA^* . ).^^^^^ o-o-^jt ^«X^P ..fajVafajsp* ^O) . ^ooA toO| l-^V^*
^Lo^i. ^^^-»:ia> "^ A t^ "* .■l..»ciCD.o/; )lSXi. wOj IjO) . LoO) ti*.U^ |l-|..äaii. ILoäLoa» )LoL Loli.» . Qo9Lit ^-X-/» M-"^! Ot .:!>.*■ aaio iJ
.|alo/ l-iioaia/ P; y/ ^-| yOOiLo»IS.i.io .^)/ [-.»amap ^/ ■. LVJ^vCD/ ^^IS^o; ^ojöjt ^oO]Lca^a*jiio» V*^ UV* • Looi J^lji»
. ^^ ^tsJ ^*\oi ILofut
La lettre de lempcreur ordoiinait, comme point principal, ou de s'associer a eux ou de
quiUer l'episcopat. Lorsque cette lettre arriva et qu'il (Nestorius)' fut parti plutiH que
d'obtiir, les habitants des villes et les clercs etaient dans l'agitation par affeclion pour
celui qui etait parti et ils s'abstinrent de participer aux saints mysteres dans l'eglise,
afin que l'entree de ceux qui etaient entres en place d'eux leur füt comme une ombre au 5
tableau. Aussi ils avaient une autre machine de guerre tiree d'un autre ecrit de
rempereur qui pronon^ait l'exil (s;opia) contre ceux qui etaient sortis ; certains comptaient
lä-dessus pour etablir un culte uniforme dans les villes et pour dompter la volonte de
ceux qui etaient sortis, en les amenant ä regretter l'union. Voilä quelle fut la cause de
l'exil (i?opia) qui s'etendait peu ä peu jusqu'ä nous. On le regarda- comme une maniere lo
de mettre fin ä ropposition de ceux qui se combattaienl, si (Nestorius) allait en exil, et
comme un encouragement pour eux, s'il n'allait pas en exil.
Ensuite, apres d'autres clioses, il dit :
Ceux qui reclamaient notre exil, tandis qu'ils Ic machinaient, nous preparaient un Heu
d'exil distingue par la düTiculte de la privation d'eau, par les cmbiiches cachees, par le 15
manque de routes qui y sont inconnues, par la privation complete des choses les plus
necessaires et, de plus, par un Service d'espions qu'ils nous ont places de lous cötes, de
crainte que Ton no nous apportät le salut que Ion s'envoie par lettre et — ce qui est le
pire des maux — pour qu'on ne put pas nous donner ä manger et ä boire.
Voilä ce que le saint nous a raconte au sujel de sa persecution. Qui ne 20
sera emu de cette audace et de cette cruautö mauvaise et brutale ?
1. II pi'\il s'agii' ou de Nestorius el do Constantinople ou d'un Ov^que orienlal chasse a son occa-
siüii. — 2. L'exil de Nestorius?
ttc\:\eaJCLj^:\ r^^"v\^r^ ' ^ r^ivj_^ .t^u^Taiia ^■Hjiai.7\
5 ;.>^ ^oi ^O) .oj^ii ILooA^^ o^j>o .0001 Qi.j^ l-'j-^! l-°^'Oi \V-^^i -^^ r?° .^a^H; tsoj^s ^*^^oo ,J-A|-»
r,, -.V |j»vj |J>> 1^1 .ax^^miN^xsö t^ocaJoSoaw v°*>^ oifni vOOiL^io .|l.övj/! l'-aJ'J'»-»! a-A>o : | n . f^ioi |)läo oi^l;
Q-^.L( t>-^-\^^ .vä'ji aa*-.l!oo^> ^A./ ^aJÄ; .-m^^ioic^ r°-^^; l;oi Pt^' •Ij-''- v^^^^-A l-i-'K» P; .^ l;-.Uo
O.N-. Ip^jiD ^ |N-ß ^oO|l!0x.l!>JO . pLiljj. |mS{, Nso^oi. . ü.ISjd/ yOOvJ.» ^^.^i^ ^\^iaut ,j^^/ . n n . {.Voi ^oopü-/;
.0001 ,^>\»j I n . (,101 .^ojci l^laa; ^ojoi r*^ .|mif, P;> .m.miN^m; -öu .Ijä^qjb
lul. IHO
XXVIII. — Partie de ' In lettre du eoiirilr des Orientaux qui fut ecrite d * m, m,
l'einpercur an sujet de la mlomnie portee eontre Mar Nestorias Je Inev-
hcnreu.v ' .
C'est pourquoi nous implorons ä vos pieds et nous demandons que vous nous ocoutiez
5 avec patience, nous qui implorons votre Empire, parce que nous reclamons avec justice
pour une personne qui a ete opprimee. Quelques-uns de ceux qui avaient recu les clia-
pitres heretiques de l'Eg'yptien et qui ontpeche eontre la divinite clle-meme — car ce sont
les memes qui soutiennent les chapitres heretiques et qui troublent la foi des Peres —
ont verse leur amertume dans les Actes ^ eux-memes et dans la deposition qu'ils ont faite
10 eontre le bon droit. Nous tenons pour certain qu'il ne paraitra pas juste ä votre
jugement droit d'accepler la deposition portee par ceux qui devraient etre punis,
parce qu'ils ont montre clairenient qu'ils sont heretiques par ce qui a ete f'ait peu a peu
par eux contra les canons (t(x$i?) de l'Eglise; votre Puissance apprendra que leurs ecrits
sont reprouves debeaucoup. Quant ä celui eontre quiils ont commis l'iniquite Nestorius),
i.> Jamals on ne l'a vu s'elever en rien eontre votre commandement et il a preche souvent
la l'üi de TEfi-lise dans l'orlhodoxie, bien plus il s'est öloigne souvent des seditions et il
demande de se retirer. II est ä craindre de causer du dtjtriment a la foi, par une depo-
sition qui n'est pas selon la regle fia;ic;\ portee par ceux qui pronaicnt ces chapitres
heretiques.
1. Les dölegues des Orientaux eciivaient do Ghalcödoino : De inissimo i'l sanctissimo episco/xi
\estorio sciat vestra pietas, (jiiodsluducrimiis quidem sermonem de illo iiiferre ; sed nunc nonpolnimiis.
CO quod omncs vel ad ipsum nomen hoslUitcr nfficiuntur. Labbc, III, T'iS-'W. — 2. Oitotivr,|iaTa.
PATR. Oll. — T. IX. — V. ;>. 'i*^
570 IJAUnADBKSAnBA ARRAIA. — HISTOIHR. [82]
'^ ^ Nrt .jK^i^o^J^.^ ^CDOfOPO-CD 6ÜS>^0 ^JLmO^ K*.iO^I> w.JS.Jl ^^a^OI
^^oi )^>o^ V-^^tJ •U'-y^^^h. \^'-^U> <-^ra>no jKiw«^ -.y/'^aio '"^^iX
f.^^ >£>lo .w^Aiwa^ vOf— Ij sQJlSop; .C^/ ).Ä-wJ^io )^änm<>/ vOOiisj\o
odLo^g..^^ x^!<=^! v"""^» ^;^oio •j'-'oJ^^ «oiNt. ch^ t-^jo . jJ^o^ \-=><^-^l
.\.)S». |.a^Voi; i±*.\i Iojla^ ''^s^o .j^V^;
I. HVao Ms.
10
Voila ce qu'envoya d'abord .Iran avec tout le coucilc orieiital au sujet du
bienheureux Ncstoriits, etceschoses indiquent manifestement une volonte libre,
tandisqiie Celles quiprecedent' prociament lacrainte etrhypocrisiede (I'eveqiie)
dWiitidchc, car apres avoir d'abord ecrit cela contre Cyrille, il craignit ä la fin
de tomber de son siege, (fut efl'raye) par les menaces de Cijrilk', lui adhera, ..
et leva ranatheme porte contre Cyrille, condamna le bienhenreux Nestorius.
et opprima tons les eveques orientaux pour qu'ils revinssent partager son
erreiir. 11 alla jusqu'ä envoyer en exil les douze qui n'adbererentpas ä Cyrille'',
il ne tint pas conipte de la resurrection et du jugement, oü, bon gre mal
gre, il viendra donuer raison de sa mechancete, car il a servi de tronipette ä lo
Cyrille qui s'en est servi pour sonner par tout l'orient. — Cela sufiit pour
montrer l'oppression de la verite et le mauvais esprit des heretiques insenses.
1. er. siipra, p. [76] a |78]. — 2. On truiivr ((uinze noms (Uiiis Lupus, eh. i;xi.:, n" iTJ. p. ;<77-3"8,
iloiil les plus connus sonl Alexandre de Mabboug, Durothue de Marcianopolis, Melece de Mopsueste.
Eulherius de Thyane, Maxiiiiinus de Deiiietriado en Tliessalie. Gitons encore Abbib de Dolichiuni
(jtiem nobis e/ecerunt semivivum, nee vitae ßnem in lectulo enni suseipere permittentcs, ibid.,
eh. cxxxin, n" 221, p. 27'i.
Qoa-ncD-icv-Äo Äuojj rslj_x_L rd_s_.r^-a .t<'\ t.^q ^^n.i^i.'n
III
lol. ii;i
•.).iJ^ jJ y/o |j>Jb yj yo\l£i jJ/ .06. ^iOJLflO U*^] Jfts.-OKÖJI Kj>0^i t-Ki«;
<^y-^l ^Uo •.J.-a:!^ vip(ajL>vi(n'>v> K.^i^; i-^^ «^^/ t^-^o .^;*Xot jlötJ»/;
XXIX. — Ze/e montre par le concile d'Orktil conin' l<i ragr de Cij rille,
lorsquil envoya vers (eux) ceux de chez Ma.vimiiios ' jimir Ics obliger « ana-
thematiser * Diodore et Theodore; de ce (ju'ils eerivirent ä Proclus et ä l'enqjereur * foi. loi
en cette affaire.
5 .Mais le mauvais demon Cijrille ne fut pas content de ce qu'il avait ose faire
contre saint Nestor ins, il ouvrit encore la bouche pour calomnier ces Pöres —
je veux dire Mar Diodore et Mar Theodore — qui etaient docteurs et eveques.
Les paroles au sujet de la resurrection ot du jugement ä venir etaient
regardees par lui comme des fables enfantines, mais il y viendra, qu'il le
III veuille ou non, et il repondra de tout cela. Cot homme habile fit un clioix de
paroles et de phrases parmi les eerits de ces Peres - et, par le moyen d'hommes
1. Lii'P « Maxime «. Maximien, üveque de Constantinoiilc, etait niort le 12 avril 434. — 2. II ne resto
quedes fiagments de cet ouvrage de Gyrille; 011 a conservö en particulior en syriaque loutou particdes
coupures qu'il a faites dans les Berits de Theodore et Diodore. cf. /'. C, l. LX.WI, col. 1453 sqq., et
Sachau, Tlieodori Mops, fragmenla syriaca, Leipzig, 1869. Le concile de Constantinople de 550 a
insärä une autre s6rie de coupures des 6crits de Thöodore, Mansi, IX, 203-229 el de l'ouvrage de
Cyrille contre Theodore, Ibid.. 231-240.
r.
572 BARHADBESABBA ARBAIA. — HISTOIRE. [841
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' JLaoy °i \ )»_«o IjlS^ol^ ),-« .^^oi ^^^; J^^W V*^'^ a^too .^okxsl» ».
1. Uoo;äi.Ms.
trompcs de chez Maj-inunas et de deux antrcs, il les envoya ä la ville
tVAntioche, comme pour montrer par lä les blasphc'mes dos llambeaux (de
l'eglise) ot (faire voir) qu'ils devaieiit etre anathematises'. II avait fait cela par
crainte : il pensa en cffet que si toute l'eglise d'Orient se developpait d'apres
Fenseignement de ees saints, le bienlieureux Nestoi'ius paraitrait avoir ete :
chasse injustement, parce qu'il enseignait les memes choses. Auparavant
d'ailleurs Cyrille lui-memc meditait constamment les ecrits de Theodore
et s'en glorifiait devant les autros. Lorsque Jeff» d'Antioche l'apprit, bien qu'il
eüt peche (faibli) ä l'egard de yesiorius. du moins il montra grand zele pour
ces Peres etreunit aussitötenleur faveur un concile- dequatre-vingtseveques '. n
Lorsque le concile connut la pensee de rEgyptioii contra ces Peres, tous le
regarderent comrae un blasphemateur, et ils regarderent l'anatheme de
Diodore comme le leur propre et celui des premiers P^res. Ils ecrivirent deux
1. D'apres Irdnöe, S. Cyrille voulait revenir sur ce qu'il iivait concMe aux Oriontaux et les obliger
II ä dire clairement une seulc nature » apres l'uniun. II s'assura du concours de ceux de Constanlinople
i|ui ra\aienl aidt^ conire Neslorius et ceux-ci : Maximum quemdam, monachi hnhitu circiimposilam, cl
fcrventer ApoUiniirii errore langncnlem, cum li/lcria imperialibus cl praeccp/is prncfcctoriis et virtute
mnximc plurimn, ad orientcm lUrigunt pracparcnt rero anathcmnlizari (jui orlhndoi iac egregioriim
praedicatorum luminaria fuere clnrissimn. el Apollinarii deliramenta et praecipue novae hujus veneria
liacreseos (monophysilao) detexerunt. Maxime et les sieiis durent s'enfuir, salutem suam fuga lucrati
sunt, et les Orientaux prolesterent prös de Proclus et de l'enipereur, cl'. Lupus, cli. cxcv (n° 284),
p. :58'J-3'JO. — 2. 436-437; car dans la lettre conservöe, chez Lupus, eh. cxcvii (ii» 286), p. 394, Jean dit
qu'il s'est (icoulö quatre ans dopuis le retour d'Egypte de l'eveque Paul, qui avait conclu l'acrord des
Orientaux avec S. Cyrille vers la fin de 432ou le commencement de 433. — 3. .IcandWntiocho. rf. Lupus.
loc. CiL, ^nuniere les provinces donl les evi^ques ont souscrit ä ce concile.
I
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10
[85J XXIX. — DEFENSE DE DIODORE ET DE THEODORE. 573
^ vijj"; ^-oi-JL-io 1^-. ^^Si^; jJioLio V-^ ^/ -U-^-^^^^^oji^^ \°>nnm'=>l
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.3/ C^-i. ^ . IH^io^ |..i.^| |...«yiN too-i * |^J-.,>5^e .oiN^Vio -ca^xj viaV>. J.ioi LoO| ^..o.l3^0o )l -r-lj-io v»4 *fol. 101
v°.
IVoi./ |Jij( ,*ji |aa-( :|ooi |a-o l...» vi; oit^i. ^^jiÄQi» Pt-NJo; ^/ )j^.d ^^/ (UJ. poi ;"(;> ^j ^^^oo . |^ii \r~ P
. ,J-, ^^.i^L/ .^M^;j (-..Ur^ cn^.3
■■ ,^.,».i; ,;.o-/ ^ o^i . y»^l-) ,-1^- l^|-3>o> .^Iv^ ^»-ov3 ^! .^l.o.>a>3 ;»J> loiiK ISi—i ^ o>;Nj(; l-^^Ä^ "^^»M
1. llaoVSj Ms. — -2. ^l Ibis) Ms. — 3. IL&^i,-, 11.^=-^ Ms.
lettres ä ce sujet, l'une ä Tempereur et l'autre ä Proclus ^veque de Conüanii-
nople' . 11 convient de reproduire une partie de chacune d'elles, pour faire
connaitre la pensee du concil«'. Et d'abord celle de Proclus. Ils (lui) ecrivaient
ainsi :
S'ils voulaient vivre dans la purete ceux qui maintonant, a l'aide d'un pouvoir venant
je ne sais d'oü, se complaisent dans la rebellion et dans des ceuvres juveniles contre le
Corps de l'Eglise, lorsqu'ils abandonnent leur pays pour aller ä la ville imperiale et
souillent les oreilles de ceux qui y liabitent par leurs calomnies contre leurs eveques, * il ♦ fdi. ii;i
n'aurait pas ^te necessaire maintenant que chacun abandonnät son troupeau pour venir
Sans aucun motif ä la ville d'Antioc/ie qui aime le Christ. Mais parce que le calomnia-
teur a obtenu une teile puissance, ä ce qu'il parait, contre TEglise du Christ, au point
de troubler tout l'Orient ä l'aide de quelques homnies, nous nous sommes reunis.
Et, aprös autres choses:
Au sujet des extraits qui ont ete envoyes par la Piete, nous to faisons savoir que*
1. II reste des fragnieiits de ces deux lettres; ki i'epuiiso de l'empereur est aussi conservöe, Lupus,
chap. (:cxix;Mansi,V, 1009; P. G., t. LXXXIV, col. 849 ; Facundus, VIII, 3, «oc. cit., eol. 717-8. On trouve
les premieres lignes dans Lupus, eh. cxcvi, n" 285, p. 391 : Si qiiidem sohrie agere velüit, qui turhis
etjuvenilibus levitatibus contra commune corpus Ecclesiae nunc nescio unde poteslale sumpta ulnnlur,
et suas quiilem Patrias relinquenles, renicntes rero ad Imperii urbem, et calumniä adreisum proprios
episcopos eurum, qui illic sunt, surdidantes auditus, non nüque nunc necessarium fnerat. « Aprös cela
(Iränöo) pla(;ait deux Ictires de .lean, (''VÄque d'Antioche, et de tout le concile d'Orient avec lui. en
faveur des ßveques de picuse incSiiioiie, Theodore et Diodore, et, au milieu, une lettre du scul Jean
(ä Proclus) qui portait... » Les deux lettres otnises dans le synodicon, inais qui avalent 6t6 conserväes
par Iren6e, sont celles dont nous avons ici de longs extraits. Liberatus mcntionne ces trois lettres,
qu'il dit 6tre adressöes ä Thöodose, a S. Cyrille, ä Proclus, Mansi, IX, 673; P. L.. t. LXVIII, 991-992.
Item Facundus, A"III, 'i, loc. cit., col. 718, rapporto une lettre de Jean et du concile ä S. Cyrille.
Est-ce une quatrienie lettre? Car la seconde, d'aprfes IriMiöe. ötait adressße « ä Proclus par .lean
seul » et non ä Cyrille. La 1" et la 3« ont 6tö lou(5es ä Chalc6doine, cf. Mansi, IX, 674 a et VII, 465 a.
— 2. Ici commence la troisiönie citation faite par Facundus, VIII, I; P. L., LXVII, 710.
V
574 BARI.IADBRSAnßA ARBAIA. - IIISTOIRK. [86]
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^ou/ ^»..»j» pu^j.j; v*^/ 7"! ••V~i^/ ^»^ %" oöiio . |i.niiNyi-> ,^i>j3; . l;oi -3| /-=; |oi^ t^>— ! v! '^l'-
^Too;^^ »Nj ^ ^»L; ooi : wm . fe^^f pj» Ijov^D Lq^ ^/ .^ aj;^o wrooiojlL» ojLajJiN^oo» ).^a^a^ ^ qjNjo . o->-i\
>" -^ - .^ ' iQ^o ^> ^oi ya^ •;■•■" ^Q..i:v^o/; p^^o^ ,3ii_ ^ö^/ tuVi oöi :.m.mjl.| )-^r° "-o^o '•''r^ pjnaou!/; !(}
1. I'ojil. Ms.
nous avons beaucoup souffert en noire ame, lorsqiie nousles avons rencontres', dece que
ce n'est pas seulement au sujel de ceux qui sont en vie que nous avons ä soufFrir de telles
calomnies de la pari de ceux qui veulent (troubler l'Eglise)^, mais au sujet du bien-
heureux Theodore qui a bien marche dans lemonde^, qui abrille, durant quarante-cinq ans,
dans Tenseignement, qui a combat tu contre toutes les Leresies, qui na jamais ete 5
poursuivi par aucun accusaleur (du parli) des orthodoxes en sa presence; voilä que,
longtemps apres son depart de ce monde, apres de nombreux combats, apres des myriades
d'ecrits contre Terreui' et apres avoir brille devant les princes des pretres, les empereurs
et les peuplps, il est sur le point d'etre condamne de la pari des heretiques et d'utre
traite ä leur exemple^ Ces choses nous remplissent de confusion et de trouble, et non 10
seulement nous, mais encore les peuples qui aiinent le Christ''.
Et, apres autres choses :
Ta Piete saura encore que nous avons trouve des enseignements et que nous avons
decouvert qu'ils avaient la force (le sens)'>de ceux que certains hommes onl pris avec
une volonte mauvaise, qu'ils ont decoupes du corpsdes ecrits de Theodore et qu'ils t'ont l.">
presentes. Aussi chez le grand martyr Ignace, le second, apres Pierre, qui a ornel'^glise
du siege dWntioche; et chez le bienheureux Eustalhc qui a fortifie la ibi orthodoxe
lorsqu'il etait chef ' des Peres reunis ä Nicee; et chez saint Athanase, qui a supporte des
myriades de combats pour la doctrine de l'Evangile; avec ceux-lä encore chez Basile le
1. Ici comnience la 1" cilalioii laite par Facundus, II, i: P. L.. LXVII, 562. — 2. Ab liis qui contiir-
barc volunt ecclesias. Fac. — :i. Qui bene de vita profectus est. F. — 4. Ici s'arr6lc la 1" citalion falle
par Facundus. — Cyrille a cumpos6 lui (Scril pour juslifier ses poursuites .« contre ceux qui sont
iiiorts dans la loi de l'Eglise », Ttpö; xou; ToXiitovia; ),E-yEiv, |ir) Sslv OuJp tüv ^v izlutti x£xoi|ni(i£i/etfv Ttpoo^e-
pEiv, P. G., t. LXXVI, col. 1424. — 5. La 3« eilation de Facundus, VIII, J; P. L.. LXVII, col. 710, nous
permet de combler la presenle lacune : ... [sed et chrisliarws popiilus). fjiii haec cognoscentes nulln-
tcniix siiif liirba ecclesiasticas celebrafiones impleri permittiint, sed adversiim nos seditiones fuciiint,
nee iisqiie ad aiuUtum passi suseipere quod adversus dormientes patres meditabanlur anathema, et
deeem millia adversus nos mala minantur, si quid ab uliquo fuerit late praesumptum. — 6. ^cripturas
antiquorum duetorum Eeclesioe requirentes, devcm initlia tnlin et his similin inreinmus. F. — 7. Primus
exislens. F.
[87| XXIX. - DEFENSE DE DIODORE ET DE TUl^.ODORE. 575
:!c,v,( t^;^ <to^; oc;, ...i^o;^; M--ua^ V-i l=>^=> ^! ^^ : ^-^r^ «^! '^ ^J^ IV-ov^! r-^<>i : ' -^«^l<^
.PCO ^oovoo ^ j- ^ P, ^V-l "V Ld^o -.j-^l -««i^l UH -"^^ ^=^° ■IV— 1^^^ -cca:l.^a«( U^ Lo\o
^..^ ^ .^^ ^ i^lM! v<^<i. * H<«l! v^»- -^l! M^l •v'^^-^^ s'! rr^o- -^ ^^-^1 ^-^^ ^°^ '*^^' * ^'°\J''''
^^i. ^00,10:«. ic^ ^ .^....v.o V— j^ ^"»'r ^'x ^^' f v^«-^^^«- '«-^r ^^-^'^ «^^ ^°°^^ ,^^-^«
lo:^ m^^-a/ )j^"^ ll««^/ "^^ jK-.-j^io vÄojouoi» ^io; ^:ü| ,-*^o«
I. «Äuol'O Ms. — 'J. iMtt"^-ooVS Ms.
celebre et chez les deux Gregoire qui etaient ses compagnons ' ; et chez le bienheureux
Flai>ien et Diodore et /e«n, qui furent les astres illustres de tout l'Orient; encore chez
le suave» Ambroise qui a eclaire tout l'Occident; etle bienheureux Amphiloque, docteur
eprouve; et chez le trois fois bienheureux Alticus, ton pere; et chez des myriades
5 d'autres que nous ne menlionnons pas tous, nous avons trouve (des passages) qui
concordent avec ces extraits : si donc nous anathematisons ceux-ci, forcement nous ana-
thematisons avec eux, de toute necessite [hi-i^A), ceux des Peres * mentionnes plus moI. ig-:
haut. Qui prötera attention a notre enseignement si Ton voit que des hommes, qui ont
ele si illustres et si celebres, sont anathematises? Ce n'est pas ä nous de blamer los
IM belies actions de ceux qui sont morts avant nous ni de jugcr ceux qui sont morls
glorieusement, car cela n'appartient qu'au tribunal des morts et des vivants'.
Et, apres autres choses :
Ta IMete saura que par cette inquisition et par l'activite de ceux qui se plaisent ä nous
calomnier, les peuples sont partout dans le trouble, les eglises dans la confusion, les
li clercs dans Tangoisse et nous dans la douleur, lorsque nous voyons que tout ce concile
est conduit par la violence, lorsqu'un grand nombre de pretres resistent ä la correction :
hommes qui ne savent pas ce qu'ils disent ni les matieres sur les(iuelles ils disputent, et
qui ne sont aucunement attaches au sentiment de l'Eglise.
Voilä ce qui l'ut eiivoye, au sujel des saints Peres, par le concile d'Onent
20 ä Proclus, et il futpar lä, lui aussi, amene ä cette opinioii '• ; il en ecrivit cncorc
autant ä Tempereur en disant :
1. Qui i-jiisdem sciUcntiae fiicniiil. 1'. - 2. Ik'atissimiis. V. — 3. Ici s'arrtMe la IroisifeiiR' dlaliou .!.■
Facundus, YIII, 1, loc. HL, col. 711. Les deux dernifires phrases sont ciicore cilöes, Ibid.. col. 727.
— 4. Proclus a rtipondu qu'il n avait Jamals songe ä anathömatisor ni Thöodore ni aucun defuiil, rnais
seuleiuenl certaiiies oircuis; Facundus, VIII, 2, Inc. cit., col. 7l:i.
* fol. 1U2
I'ül
v
576 BARHADBESABBA 'ARBAIA. — IllSTOIRE. [88]
.yOOilS^aüo ^»^w 1)0 ■.^. imviL:io ]i |l»,in\ö .^^, MtXj p><xm too— ^j; V-V! r-'-'l'. ■ \^°) l-ioJ'oV >Nj ^o
/-( 1°^! |NJi-o ^ Hai.^j-0 ■. cuoNji; ^L ^) Ipopi; ^^jo . ,_. ..-li IL^» pöu ^*o. ll-i P; •. |Ni.L o| ^U ^oot-t^/;
^^^-/o .^3Öv »Ä^(-3 (ij [IfinroN IN^k^äwioL ^^DojovJOuo^f ^«I^/ ^*\lal ^ . |lrt\ n » .v^ ^ Ijxi. oL/ ■_^<^^«c^i\ oas^SL/ ov^ro/j
1(!^! oxsojoiJaoD ^o: ^ . v\.^am o| ^pjt qj»ö ^oov^ »^-*! ^»-^ oö) h^J : ^»V' ij ^-Xcojo» «^ojcfi "^j^ P^^^
I ■••»■'■'>» 1-13^» ^ooiij; . ^Jol-ioi.! y^l v-^ ^ovtv.; . ' |Jot|L l-uaj, ^4o. ^[ .\oc«\ ^. -.{oä ^; ^>lji. \M^ . yOOpC-( |nii;
)a^>^u^^iDajVi ^( ^O) _jai.o .(-^poj; )l.oVl./ v^ooiSKis; ILf^ot pio^VoNj , . m . m» ^ovio ^».jj>a^ jiNal) N<)^jjl^
1. IVo^lt Ms.
C'est apres des indices de ce genre qua certains moines qui vivaient dans Tainour des
mauvaises actions, qui ne pouvaient resler en repos et ne connaissaient pas leur mesure,
au nombre de deux ou trois', commencerent ä aboyer sans pudeur conlre les pretres de
TEglise, et, parce qu'ils re^urent un encouragement de lä-bas (Alexandrie) et une
certaine parente, ä ce qu'ils penserent, provenant de leur malice commune, ils se dis-
perserent et vinrent ici avec grand orgueil, demandant ce qui aurait cause gründe
difficulte meme ä un concile a'cumenique, et eux, qui auraient eu besoin de Tenseigne-
ment des docteurs, s'efforQaient d'instruire, d'autorite, ceux qui avaient vieilli en
enseignanl, et ils tentaient encore de troubler les Eglises.
Et, apres autros choses :
10
Ces extrails, que certains maudissent comme si ce qui leur plait et ce qu'ils pensent
juste ou mauvais devait etre necessairement (avaYxv)) adopte par ce grand concile, ont 6te
apportes par la renommee jusqu'ä nous, avec ce qui concerne le bienheureux Theodore.
Ces clioses (extraits) proviennent, pour ainsi dire, de tous les docteurs illustres de
'''- l'Eglise"-. Car lorsque nous disons Theodore, nous disons un homme * qui a eu une fin l^
illustre dans son episcopat, qui a combattu durant cinquante ans, pour ainsi dire^,contre
toutes les heresies par les homelies qu'il Ht ä l'eglise, qui sont par tous les pays de
1. Sic Liberalus, Mansi, lX,ü73, c-d et P. L., t. LXVIII, col. ".i'Jl c. Ces « deux ou trois », dont Tun
est cerlainement Maxime, sont peut-fetre Maxime, Jean et Thalassius, auxquels S. Cyrille adresse une
lettre, Lupus, cli. ccviii, n° 297, p. 429. II leur apprend qu'il a ecrit au Iribun Aristolaüs (celte lettre
suil dans Lupus, chap. ccix, n° 298, p. 431) « et ä quelques aulres ». II leur adresse un court traite
sur l'incarnation oü il ramfene ä trois points tout ce qui concerne la foi (est-ce le trailö conserv6,
Labbe, Conciles, III, 974-8 ?). C'est peul-6tre aprös avoir et6 chassö par les Orientaux que Maxime a 616
trouver S. Cyrille, comme celui-ci röcril ä ses clercs de Conslantinople cta Lampon, Lupus, eh. ccvi,
n" 295. p. 427 ; Mansi, IX, 244, et leur envoie un commentaire du syinbolc de Nic(?e. peut-etre pour rö-
pondre a la lettre pcrsonnelle de Jean a Proclus, Lupus, cli. cxcvri, n» 286. p. 392, dans laquelle Jeao
s'ötait r6clame de Nicöe et avait ins6r6 le Symbole. — D'apres Facundus, VIII, 2, loc. eil., col. 713, c'est
par (le diacre?) Maxime et un autre que Proclus adresse sa lettre aux Orientaux, et Proclus s'etonne
que Maxime veuille faire analh6matiser Theodore lorsque lui-m6me ne l'avait pas nommö dans sa lettre.
— II est bien clair que Maxime avait recu d'Alcxandrie des insiructions compltSmenlaires. — 2. Ici
conimenco la seeondo citation de Facundus, II. 2. P. L., LXVII, 503. — 3. Qtiinqnaginta pene annis. Fac.
[89] XXIX. - DEFENSE DE DIODORE ET DE THEODORE. 577
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^.io^ )— jQjio l^^/o .— j-j'U ,j)ioj ovi. loo, tv./. -cPi ILaxa^K^; ILQ.3-4 "^io pbp; |ti^ .^io v! I^'^^i . I-'W.'»'
.. ~>. loiSK ^! 00, :tJ>iJo ■v'-'";|i ^aij, ^N^L . ^mj ^o^"^^! |yi-"n^ 1— i r^o P/ • !0-i>-s P<« r^ <^° ■ ^^
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."> |lj^; od, ;"/ .o<^ ^^^'-i^ yjü( lao,. oovi •■vr°' ''^'■° • "»l'^^-'-'^ -^l — "« ■ oO-i 1 ■^\ vi -. VJo.tlo .v>^ pOi
.o,ISi.^oo ^00, .^po( p/o .ti^otocCi. Uoi 001 ^"1 <»^ PI -a-^ii« v<uo, yxsisM ^ o^i^io^ ^(o P^ioi. ^.^^ N*vK=
p ^-^N ^ outoicu. p. oö, .m.ila. 1^^^! »M^l i-=o -U^^J/! Hr»; M»^ -»-' »»i ■■ ' M-°^r ov»-^ o'« «^ooi!
)N-o.Vl.o IN-övSs ilio. t^ci^VoL ^4.^1:0 001 ^o . -lio^; (j-^. 0,,-ooM ajo, .yOts^;s>ll ^aalQJi^ia^ |_jqj .vOl;i>.(
CLaiSMico w_it>jLio |1^ (J. -jo^. ^1 ^to V-; \l .«^o^ ;io|rv:>o ^oCoajo P; .-ILoa.-^ ^jX^t^ ^ovL». . |NJ>
in ^oA .o-tß R^-^ai IlSj^^iil yOOiVio; INjLiOA^jo llOJOvioi ^*si, v<"ö)^ -(-«Ol ^'■V'Vi'. \j^i Ijo, 113/ -.P';-/ ■<^Olr' °'
pÄ3! p^ ;-^ P .^=^/ a^poio ^,^J«Ji. ^j IS-IV^N- ^,Ju|. v^o, .^ oi.o .^00,^ ^i^L^ k-io^ 1"^°'''
1. U^Äi.3» Ms. — -2. l?o^.^ Ms.
rOrienl. II paraitaussi qu'il fut trouve parfait' dans la ville imperiale de Constantinople,
Sans etre accuse par personne — ni par las grands, ni par ccux qui etaient comme lui —
d'etrc heretique; au contraire, il brillait parmi les pretres ä cause de la gräce de la
doctrine qu'il avait toujours. 11 obtint des honneurs et une gloire sublime, non seulement
j de la part des pretres, mais encore de ton suave pere, le vieillard, le trois fois bien-
heureux empereur Theodose, qui a re?u de Dieu le pouvoir imperial et te l'a transmis.
Lorsque ce grand empereur eut vu l'aspect remarquablo de cet homme^ il pensa qu'il
n' avait jamais rencontre aucun autre homme^ semblable ä celui-lä; il admira son
enseignement, il loua sa conversation et il fut ravi alors par celui que certains mau-
10 dissent maintenant, comme s'ils avaient la charge de choisir et de maudire parmi les
docteurs qui sont morts. Mais ce n'est pas le momcnt de le raconter. Du raoins nous
dirons de lui' qu'il etait l'ami^ de Flavicn, le chef de l'eglise d'Äntioche et le contem-
porain« du bienheureux Jean ilont vous n'avez pas elTace le souvenirde votre cwur', pour
la gloire de votre empire * ; il est le disciple de saiiit Diodore, il regut de lui les inter-
1.-, pretations des paroles divines et des pensees justes qui constituent la penelration qu'ou
ne lui a jamais refusee'. Si Ton concede que Ton trouve dans ses ecrits ou dans ceux
d'autres (peres) certaine chose qui n'est pas evidente, cela ne nous oblige pas ä y preter
attention '" maintenant. Car nous honorons avec leur premier lionneur ceux qui ont obtenu
une fin excellente" dans le sacerdoce et dans le service de leur maitre, et (nous) ne (les
■20 jugeons) pas d'apres ce dont certains veulent avec orgucil les bk\mer et les accuser'^. II
n'est pas possible en elTet — tant que ceux qui enseigneront dans l'Eglise seront des
1. Valdc esse coiiiproliolus. V. —2. Oiii in dcsiderio visionis riri factus, in eecksia ejus ductrinue
fuit audilor magnus ille imperalor. V. — 3. Dndorem. F. — 'i. Au Heu do o Mais cc n'est pas le mo-
ment... », Facundus purle : jam vei-o el u reslru imprrio. pro sui rcverenlia, et spiritnti sapientia. et
saepius altestatum est, el vestris littnris honoratiis est. Itemque de illo inferius. Le syriaque a donc
omis quelque chose sans le signaler. — 5. Amantissimus discipittiis. V. — G. Condiscipiitiis. F. — 7. Cu-
jus memoriam redivirani fecistis. F. — 8. Ici se termine la sccondc citalion de Facundus. — 'J. Ici
cummence la quatriemc citation de Facundus, VIII. 3. toc. eil., Cül. "15 et 716-717; cf. 727-728. —
10. lloc retractori. F. — 11. Sic F. Lilt. : < uii bun olTice ». — 12. Celle phrase csl conservee dans Lu-
pus, eh. CG (n- 289), p. 'i02.
578 BARTIADBESABBA "ARBAIA. — IIISTOIRE. [90]
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fol. ir,3 hommes — d'ecliapper aux calomnies * de ceux qui aiment ä faire des reproches. Que
' ■ dire des docteurs de lEglise! lorsque beaucoup d'heretiques ont recu les saints evan-
giles eux-memes selon leur propre volonte, en cliangeanl les paroles divines, et ils ont
retranche beaucoup de gens du corps de l'Eglise'.
Voilä ce que les Orientaux ont ccrit au sujet des saints Peres, ils les ont
exaltes et loues comme la vörite des evenements (le demandait). Lorsquo le
maudit Ci/rilk apprit cela, il ne pouvait pas les anathematiser dans un
concile, car il eraignait de voir la chose tourner autrement.
1. Facuiiilus ajoule : Haec in brevi pielafem oestram nos omnes episcopi qui in Anliocliiom Dei
siimiis gralia congregati docuimiis. Et post haec, cum muttos et antiquos doctores ecciosiae iiominatim
commemorarent, sicul etiam Proclo scribentes episcopo feccrant, perhibentes eos similia docuisse
Tlieodoro, ad ullimuni diciiiif : Arbilrumur unlem elinm i/isi piu imperio esse iniitile, dum homines liiir
alqiie illue jaclori roguntur, nee (juiescere ab h/ir impoiiinia lioniimun inqiiieliuline. Stent ergo causiie
deposcimiis lenipeslotis, el /rcaujuillifaleiii Dei Ecciesiis disponi praeripile. Inr. eil., col. 715-711).
ivli^n
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r^ -f^-npr\ calnojil TAiMLlnJ rdn^^Ts vdjLn ^^r^-
^-.\oi^o .).iooo«i öiXa:^ ^^^J^° \^\-=> o^^>-a^ *^-*^^ )-"^^ .^ai^io-^^JOJ
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yji Jjöio .J._i/ - '^' jK-V-^xa-J oiNx^U y-uJLao )n «^^oi vaxaAjo n.:» -.«-po
V*^ jo« '^•>' .otia .% . ^ ^ vJlS jJ |N.i>ji; ji»Q..o -.v^V^ oiioos p' m ■■>
XXX. — JJe fß (/»e rEfjyptien cherclia ä faire coiitre saint Nestorius cii
exil (scosia). Pourquoi et rommoit il fut cunduit dans le dcscrt.
Lorsque Cyrille entendit raconter qiie saint Nestorius etait parti d'Antioche
sur Fordre de l'cmpereur pour aller au desert d'Oasis'. il envoya de ses amis
5 pour iiijurior Tathlete fidV/ir/i;). Lorsque Fun d'eux le vit, il lui dit : k Tu es le
chieii Sestorius; pourquoi as-tu jappe par toutc la creation et as-tu mis tout
Tiomc eu mouvement? » Le persecute repoudil ä cela : « Tu as raison de
m'appeler chien, car il n'v a pas d'animal ni de bete de somme pour aimer sou
maitre et liair les etrangers plus que celui-ci. Moi aussi, parce que j'aime le
i<i Christ, mon Seigneur, je jappe contre Cijrille l'heretique et contre les parti-
sans de son opinion etrangere (ä la foi) » ; et l'autre s'en alla la bouclie close.
Cyritle ne quitta pas aussitöt sa mechanccte; il songeait en efTet, de meme qu il
avait ete vainqueur dans sa rebellion, ä y ajouter encore un meurtre patent.
Que lit-il donc:' 11 nicua au desert (piatre cents nioines avec leur supt^rii.'ur et
1. En Egypte, a lulalilude de Tbebes, et'. /'. i)., VIII, 82-8.-).
* lol. 16:i
V".
580 BARHADBESABBA 'ARBAIA. - IllSTOIRE. [92]
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fi^ .^oio^^' ye^^ n\ qi-j oiK \ >', '> -.sCQ-jja-^ m i o_ooi; yooi^ i^N°
1. l-»:»a^;/ Ms.
il les poussa, comme Jezabel l'avait fait pour Naboth', ä s'occiiper du meurtre
du juste plus que du joüne et de la priere ; c'est ainsi qu'il les enflamma et les
envo3'a contre lui. Ils se dirigerent aussitot vers le desert du juste et,
lorsque le bieuheureux vit leur troupe qui venait impetueusemeut comme un
nuage, il se demanda ce que cela pouvait etre et quel etait leur but. Ils dirent : n
« Oü est le mechant Nestorius? » II leur dit : « Entrez dans la hutte et il va
venir. » Quand il connut leur dessein, il les mit en priores et il fit roffice avec
lol. 163 eux, avec de ferventes inclinations (geuuflexious) ; * il les conduisait vers ce
qui est juste et, au railieu de rofficc, il leur fit enteudre la doctrine sur
l'incarnatiou de Notre-Seigueur et sur sa nature eternelle qui n'est pas io
accessible ä la soufTrance, selonlapredication apostolique. Tandis que ceux-ci
^taient dans l'admiration ä ce sujet et entendaient volontiers ces choses, ils
l'interrogeaient encore au sujet de Nestorius et il leur confirma qu'il allait
venir. Quand ils se furent ainsi recrees deux ou trois fois ä la source de son
enseignement et qu'il leur revela qu'il etait Nestorius, ils tomberent aussitot ä u>
ses pieds et le supplierent de demauder ä Notre-Seigneur d'avoir piti^ d'eux ;
I. III Ruis, XXI.
lu
[93] XXX. — EXIL RT MORT DE NESTORIUS. 581
'voou^o o-sIoI^jl/ ^^|^oJlo |ji;aiA y.\^ ,\n\ «°>^1/ t^ ^; ooi .|JL.f_o )jV|^
jJio .)->i./o )-2l^ o6i ^:^ |.-a2^^ )_ .^J^^ju.^ )oi« .^ca^ia^.flQ.j ou^ po/ ^so
^^X^/ ^'^is-i» o(.:ia^ ^^&^^ ^o .vJ^ l-^cu^tf) )i-3t^ oöts |K-.jlj/ )la_i,_a^io
)-au^ 00(-30 .U/o I "vN •> K^)K^/ -J^op ^'^ISlCO^ )-^t-^ Ol^oJ^O -.^'w^;
loJS. ^CL_0 ^j/ ..j-SL^jl 6u^ ^^«_LD^siO ^ ^^1 OOI )-^V^iO0 ^O .vASlJ
1. In iiKUg. >Äaa.;^3.
ils confesserent qiie c'etait bien la vraie foi et ils lui demanderent ä participcr
avoc lui aux saints mysteres, do meme qu'ils avaient regu de lui la veritn de la
doctrine. II accepta, benit TEucharistie, et tous communierent egalement. II
les salua et les renvoya. Ils etaient portes ä mettre Cyrille ä mort, mais le
ä Saint ne les laissa pas dans cette pcnsee, mais il leur rappela qu'il serait rcndu
ä cliacun devant le tribunal du Christ. Lorsqu'ils s'en allerent, il garda leur
superieur pour parier avec lui et, comme il s'attardait dans sa conversation,
il lui dil : « Laisse-moi, afin quo je n'arrive pas trop tard pour prendre le
radeau qui passe mes compagnons. » Et Nestorius lui dit : « Voici que le
Vi radeau se detache de ce cöte et vieut, et, sans le concours des hommes, il
se place pour toi de ce cdtö. » Et, tont cn parlant avec lui des choses neces-
saires, il raccompagna jusqu'ä la rive du fleuve ; le radeau se detacha, vint
et le mit de l'autre cöte; et tous etaient dans l'admiration ä cette occasion.
II arriva encore qu'un patrice {Patnqts) — ce qui signifie k pere des empe-
15 reurs' » — vint, comme courrier, pour les affaires de l'empire. Comme il
naviguait sur un navire, il fut saisi par une tempete et il descendit lä. Tandis
qu'il se plaisait en cet endroit pendant (|ue les autres rcparaient le navire, il
1. Cietlü liaduclion correspoiid plutnl ;i « pMlri;ii'rlK' ». — Oii li( on margo l'nlrih'is ipii >c fappi-ochc
en efTet de l'arabo 0^/=-.'" palriarcliP, v.
582 BARI.IADBESABBA ARBAIA. - IIISTOIBE. [9/.]
[^1 ).>o; )~»-.^Ä o«-^|jio .Jj^-ÜL^ oiouiKJio ^ou>— ; ^ioo .jiKi^j ot—ios
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alla pres de la hutte de l'cxcellent (Sestorius). Ouand il l'eut, vu et qu'ils se
l'urent salues, le saiut lui demanda : « Quelles nouvelles y a-t-il dans l'empire?
Les Eglises et leurs eveques sont-ils enpaix ou non? » Le patriae lui repondit :
« Depuis quele perturbateur Neslorms a quitte l'Eglise, tout l'empire et l'Eglise
sont en repos. « L'illustre repondit : « Le Seigneur soit beni de ce que par la 5
fi4 pertc de celui-ci, l'Eglise a trouve la paix » ; puis il le iit asseoir * pres de lui
et commenc^a ä l'instruire sur rincarnation de Notre-Seigneur depuis sa
conception et sa naissance, jusqu'ä sa resurrection et son ascension; quel est
celui qui a souffert, quel est celui qui a ressuscite par sa puissance celui qui
a souffert; comment la nature de la divinitä est au-dessus de la souffrance; il 10
l'instruisit aussi sur la cause du üouble des Eglises. Lorsque cet homme
entendit ces (paroles), il fut renipli d'admiration pour renseignement de ce
solitaire et il demeura uu certain teuips pres de lui; puis il retourna pres de
(ses) serviteurs plein d'admiration, louant Dien et disant : « Beni soit üieu
qui m'a dirige et conduit vers co dou sublime; cet orage et cette tempete u
n'auront pas ete sans profit pour nous. » Et il leur raconta les instructions de
celui qu'il avait vu. Ceux-ci dirent : « Si cela ne te fait pas de peine, apprends
que c'est Nestorius. »
Lorsqu'il entendit cela, il fut aussitöt saisi de stupeur, il retourna ä course
|95] XXX. — EXIL ET MORT DE NESTORIUS. 583
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f-XCDo .o(A va-jl^JL/i wk.*/ ww^ji/ jjLSOio .y^öi )VfA^^.si jla^^a t^)Lsu.v^o
1. In marg. i-ooaa>;^.
auprcR du saiiit, jcta sa töte dans la poussiere et se prosterna devant lui eu
le suppliaiit de lui pardonner, si c'etait possible. Alors le glorieux IScxforins
lui dit : « Quo Dieu — lui qui aime ceux qui se repeutent — te pardonne. »
Ce fidel(^ lui dit : « S'il est vrai que tu me pardonnes, ecris-moi une lettre
5 pour Dorothee, eveque de Mairianopoli.s, afin qu'il mo pardonne aussi, parce
que c'est moi qui Tai jete en exil'. » Et Nestorius, commc un proplietc, lui
dit : « Tu n'as pas besoin de lettre, car tu ne le trouveras plus en vie. » 3Iais
le patrice le priait de lui faire cette gräce; il lui fit donc une lettre et lui
donna (cet) ordre : « Lorsque tu arriveras, tu trouveras quo toute la ville le
1" conduit au eimetiöre, place la lettre sur son cöte et dis-lui : Ton ami Nestorius
m'a pardonne et t'a demande de me pardonner aussi. Dis-lui que je le precede
d'uue lieure chez les morts. » Cet hoinme quitta ses afTaires et partit en bäte
sur un cheval de courrier, il trouva tout commc cela lui avait ete explique,
il fit tout comme (Npstorim) le lui avait dit et, lorsqu'il s'infornia, il trouva
'ö que Saint Nestorius aussi etait mort -.
1. Doiotliöc a (ite exile ä Cesarce de Cappadoce. Lupus, eh. cxc, n» 279, p. ;i77. Tiiiiothec ^Elure
a L'cril que Dorothee avait accompagne Nestorius ä l'Oasis, « de sa propre volonte «, P. 0., VIII, 83.
Nous avons d6ja dit quo les recits de Timolliee meriteiit peu de credit, Ibid., p. 77, notc 2. — 2. Euty-
chius, P. (i., CXI, lü33, dit que Nestorius est rnort « en un endroit nomme Saklan, ou 11 fait telleraent
chaud que personne ne peut traverser durant V61& la vallee oü il a etö enseveli ». C'est sans deute ce
Saklan (Saklaq?) qui est devenu Taskliqa ou Korn esch-Schaqaf dans l'hisloire (legendaire) de Sche-
noudi, cf. O. de Lemni, dans les Mimoirea de l'Ar. imp. de S.-PHersbourg, niai 1899, p. 408-412.
♦ roi. i6'i
V
584 RARHADBRSARBA 'ARBAIA. — TIISTOIRR. [96]
ou:a jooi -J. -n. ^; t—« 0.-1/ . .»..oio .0001 . » *'f> 1 jla.^; ^oia_^Vl^s>do
jJn fjaid j'^'^^ ^XLA );oi t^o .)lo^o ^^ 1^^ yN'^No .-oiou^jJ vfr>.°>M
V-iö/o .^^^\ ya^'^o jJLStsJ; otoik^JJ .äjloKj; .01m .°>/ )!/ po .|i-oKj ^oiol
).x^-...VV» Kj/ ^/ -001 -.j-icu-V ^-^^ yoooijj Kj/ )-s'j yj; j-^unjo^/ oCS.
y
• V^/o ^IsK^ p OUlSuI a.Vd 0010 |J^ sJUL^wS; .jjL^t^ V-^/ ^'t^OlO .jio^oi^.
^^ ''7-^ VI"*- V^®' j^JLaju^ )»^ JlQ-ioo JJU. yo-i/ oi-^^!? I-V^
yOO(J^ oot-^l ..0110 \'.'« «iO I li\v> ) . n * -» nvim-»i/; ^^o .yootv miNo
s*6i JISwOlA^ 6(V-d; l-^w^tJ ^; 001 .oioC^; %»Jj.jx> I-o^;;; oilaSj; I^i^^doiV^j»
Icil. lü'l
v°.
1(1
Axitre pro(li(/c : Un roi barbare amcna son armcc et reduisit en captivite
les habitants du pays oü demeurait Nestorius, celui-ci fut l'ait prisonnier avec
les autres'. Comnie ils marchaient dans ce pays * aride, les prisonniers et
toute Tarmee qui suivait (le roi) fiirent accables de soif et ils frappaient aux
portes de la mort. Alors im homme qui connaissait Nestorius le signala au
roi : « II V a ici un saint qui peut prior son Dieu et nous sauver tous de la
mort. » Lorsque le roi entendit cela, il le fit appeler saus delai et, lorsqu'il
vint, il Uli demanda de prier son Dieu pour qu'il les regardät et les prit en
pitie. L'athlete (äywvKjr/!?) lui dit : « Si tu veux obtenir ses misöricordes, prends
aussi pitie de tes prisonniers. » Le roi lui dit : « .Je te les donne tous, si tu
nie delivres de la soif. » Alors le saint dit : « Que chacun prie », et lui-meme
se mit ä l'ecart, priant et disant : « Seigneur, ä qui appartiennent la vie et
la mort, arrache ces Ames qui t'invoquent ä la perdition qui les etreint. »
Alors un fleuve jaillit et sortit de lä et abreuva les captifs et les voleurs
Lorsque le roi et ses troupcs eurent pris plaisir ä boire, ils admirerent la
vertu (Tuapä-floiüc) de la priere du juste et la puissance de son Dien. L'illustre,
1. Neslorius a racoute cd iucideiit, el Evaf<^'iu^^ l'a ivsiiin.', //(,s7. crcl.. 1, 7, d'apre? la relalion de
Nestorius. La prösente rtSdaction est legendaire.
10
[97] XX\. — EXIL ET MORT DE NESTORIUS. 585
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emmena les captifs pleins de joie, et cliacuii retounia cliez liü. Les lois des
Komains ordonnaieiit qiie l'exile fait prisonnier, s'il pouvait s'echapper, pou-
vait eusuite aller oü il voulait ; cependant Nestorius ne se laissa pas persuader
d'aller en im autre endroit.
5 On raconte encore qu'aii nioment oü il faisait la priere habituelle et roffice
avec joie; son visage s'assombrit tout ä eoup et il se mit ä pleurer; quaud il
out fini, il g-emissait. Alors ceux qui etaieiii avec lui lui demanderent : <( Pour
quelle cause es-tu dans ralUiclion et pleures-tu? » II leur dit : « A cette heure,
l'äme du malheureux Cyrille est partie, sans qu'il se soit repcnti de sa mechan-
Hi cete contre Dieu. » Les autres ecrivirent aussitöt le jour et l'heure et lorsqu'il
passa un couirier et qu'ils rinterrogerent, il dit qu'il etait mort ä Theure
meine que Nestorius avait indiquee '. Apres la mort de Theodose le Jeune ', par
la faihlesse de qui Tlllustre avait ete deposc el tant de maux avaieut fondu
sur TEfflise, le victorieux et fidele Marcieii lui succeda et ordonua ^ de ramencr
1.-. aussitöt Nestorius * . Ses amis et les grands lui ecrivirent d'accepter de reveuir ;
ils lui envoyereat une bete de somme et tout le necessaire et ils lui apprirent
que le concile cecumeniquo * avait ordonne, ainsi quo rempereur, que cela
1. S. Cyrille est iiiorl le '.1 juiii V'i^i. —2. 29juillet 45U. — :i. Le texte sembie purter un noiii propre en
plus. Peut-etre : « lui succeda (avec) Valontinien iVulitiiinos) (et) ordonna ». — '*. La Iradilion jaco-
bile est d'accord ici avec la tradition neslorienne, cf. /'. 0., VIII, 76 et 83-85.
l'.\TR. OR. — T. IX. — F. j. 39
10
586 BAUI.IADRRSABBA ARBAIA. — HISTOIRE. [981
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eüt Heu'. Mais Nestor ins repondit en refusant de revenir et il dit ainsi :
« La solitude, dans sa desolation, me rejouit; le desert, avec ses fleurs, me
plait, et Tentretien avec las animaux m'est agreable, raais je refuse d'entrer
en rapports et relations avec les hommes mauvais du temps present'. »
L'empereur ordonna de ranieuer de force, mais, quand ils l'eurent mis sur
une litiere (A£)cti)ciov), il alla vers le Christ son ami, cliarge de iatigue et en
häte. Cyrillc et Jean il' Intioclie etaient morts avant lui, parce qu'ils s'etaient
associes aux embüches des (fds) de Servia, et avaicnt commis uudacieusement
le meurtre derriere la porte '. Lorsque le patrice iut de retour et qu'il eut
raconte ä l'empereur les prodiges et les manifestations que faisait Nesloriiis,
Fempereur fit revenir aussitöt tous les eveques qui avaient ete chasses en exil
(s^opia) avec Nestorius. Nestorius demeura trois ans ä Constantinople'' et quatre
ans ä Aiitioche lorsqu'il revint d'Ephese'\ il fut en exil (e^opfa), au pays d'Oasis,
durant dix-huit ans''. Toutes les annees de son episcopat sont (au nombre de)
vingt-einq ans.
I. II laul eiitendre que rempereur reunit un concile et pul avoir l'idee d'y convoquer Nestorius
pour lenler une r^concilialion de tous les evßques sur une formule qui eondamnerait toutes les erreurs
denuncees par les uns et par les autres. — 2. Cf. lieracl., 5'20-521. - 3. Cf. II Rois, III, 27. — 4. Avril
428 a aoüt 431. — 5. Aoüt 431 u 434 ou 435, car l'accord de Jean d'Antioehe et de S. Cyrille est du 23 avril
433 et les eveques partisans de Nestorius onl (5t(5 exilös avant 435; cependant le decret de Theodose est
de juillet-aoi"it 435, Labbe, III, 1210-1215. — G. 435-453 (ou 452 en comptant une annee commencee pour
un an). II est plus probable, d'apres les röcits suivani lesquels il est mort en se mettant en roule pour
venira Ghalcödoine, qu'il est mort entre la convocation et la reunion du concile. soll vers juin 451. II
serait donc conimode de compler de 434 a 451.
10
[991 •'^^-^- — ''^^^•^ ^^^ MORT DE NESTORIUS. 587
jKjQJi£tia_s ^/o .p^,»» l-iJloo vja-.?a-^ m i ),.i .»o; |^SÄi>Ai v-oi );oi
ooi ^-J^; ly.i CO ^Jso yoo«.« Hto.. o\ ..v>/ |Jo ..|ja,^|»5 )j..ynX w«jJ» 061
Teile est l'hisloire de saint Neslorius et des helles actions qu'il fit. Bien qua
uous ne l'ayoiis rucontee qu'ea abrege, tont le monde peut se rendre compte
de l'oppression qu'il subit de la part des rebelles et des impudents du parti
de Cyrille, pour la veritö et rattaclu-ment a ia foi au Christ. Dieu, qui fait
briller les saints dans le combat (äytöv) et (grftce k qui) leurs peusees n'oublient
pas Tesperance ä venir, nous gardera aussi par leurs prieres daus les siecles.
Amen.
«V^j ^^; )j/ t^/ .j-.^^"^ ^^T^! )iöt-s/ V;-^o«? vOO«loilS.J-io; )K.-J>^JiK^
K.*^> oöi; ^oto'^o;; )K.*iwAl ^pö/ K-.^io,-oo .j-oöi-aLio vo'o«-.il3aA; ).ioauk^
I. Puur |e>^*P- — i. l—V' Ms.
XXXI. — Histoire du bienheureux clefiint Mar Narses' ; d'ok il etoit et quel
etait le mode de son enseif/nemeut'.
Puisque nous en sommes arrives ici, par le secours de Dien, uous n'omet-
trons pas maintenant l'histoire de l'excellence de nos saints Peres perses, je
veux dire les bienheureux Mar Narses et Mar Abraham. Bien que nous ne ;
soyons pas capables de tresser les couronnes de leurs actions et de tisser
le manteau süperbe de leurs perfections. nous i'erons cependant memoire
— bien (jue dans un style simple — de leurs belies actions parmi leurs
compagnons, pour ne pas ötre ingrats envers leurs eclatanles perfections.
ini- 165 Racontons d'abord l'histoire des actions du detunt Mar Narses, ensuite ' nous m
rapportorons celles de Mar Abraham, son disciple. Les hommes ont coutume,
lorsque meurent leurs amis et ceux qui les ont eleves, selon le vreu de leur
amitie et en souvenir de leurs helles actions, de peindre Timage de leurs
I. Le syriaque 6crit Nar^ai. raremeiit NarstV — 2. Ce chapitre est itSsunie dans VHisloire iieslo-
rU-nnv. /'. 0.. VII, 114-115.
v°
[lOlj XXXI. — HISTOIRE DF, MAR NARSES. 589
IflL °>.\ .IV »V^^ Ho.^; yOj/ yOiXOJO .yOOtj>.l^^>>0< )..^eL^i yoio«J .-JVSOA
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«pö ySi .wtoio'^iao-jii JL^t2^3 ^o,.,^ Ji-so^ K^^f.^ H^^o; ^'/o •)-'><^>-i;
^po« .•|i,viv\m -1 ^oC^ K^po ^^oio .).y>.;L^.ji )>^Vo m ^ ^.A^f^ ^oC^
ami? avec de riches couleurs sous des aspects de resplendissante heaute ; et
ils gardent ces imagps qui ont une oertaine afTmite avec la forme (cy^u-a) de
leurs figures, afin, par la ressemblance de leur portrait, de diminuer la doii-
leur de leurs amis et de refrnidir Tardeur de leurs esprits par les pensees
5 qu'ils eil ont. Nous de meme, au lieu ile portraits morts et de figures
muettes, ornons notre langue et sanctifions uos levres, afin de peindre, ä
Taide de notre parole, l'image louable des actions de rillustre dans les esprits
des amis de la vcrite. Comme une figure de pure beaute, nous tresserons
la couronne de ses belles actions, afin que, saisie par la puissance intellec-
10 tive de Tentendement et liarmonisee ä sa grandeur par son esprit, (cette
couronne) lui devienne Ic port pacificateur desire par son affection. Si nous
avions a peindre une image fixe, ce nous serait plus facile ä faire, parce
que les rayons visuels nous eclairent snr la maniere d'etre de l'image et la
convenance de ses traits. II est facilc ä un homme de l'art de retenir dans
15 son esprit ses diverses particularites et de les fixer d'abord avec de simples
traits, puis de les garnir de couleurs qui puissent moiitrer les diverses appa-
rences de son aspect. Mais nous, nous ne peignons pas une image visible,
nous ne dessinons pas une forme fixe, mais une simple image qu'on ne voit
pas et une forme qui surpasse les sens du corps. Ce Stratege intellectuel est
♦ fol. 166
590 BARHADBKSABBA ARBAIA. - MISTOIRE. [102]
.Jt^J Ot,„DQ-. ''^iSw^JiO ^ "^^Ib.» jJ IjOi ^^!%s^O .y.iyKjM )^pO; )I*,i^iO
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)-s)-Jl ,-».Js U-Ä.^^^; )t«_w^U |_i^jlK_io ous; JJU5)_»» «öu> -t-a^ )jl.^
1. Ms. om. |tö^vo.^■
touche par la connaissance de l'äme, il est atteint par les (seiiles) considera-
tions de Tesprit. aussi il ne nous est pas facile, ä cause de la pesanteur du
rorps, de saisir la porfection des vaillants. Mais la charite du saint s'eten-
dra ä tout, et enflamraera notre esprit pour que nous racontions, si peu que
ce soit, de ses belies actions. 5
Cet homme de Dieu etait du pays de Ma altä, son villag'e se nommait
'Ain Doulhd. Des le temps de sa jeunesse, sa pensee le .poussa, en grandis-
sant, ä s'abreuver aux saints Livres. Rien qu'au temps de la jeunesse, les
• fol. 166 voies (Tä^K) de la raison soient troublees, selon la parole ' du sage, qui dit :
La jeunesse et I'if/norance sont vaines, et : L'enfant croit ä tonte parole a cause lo
du desir du corps et de la chaleur de sa Constitution ' , ce Saint cependant montra
aussitöt ce qu'il en adviendrait de lui lorsqu'il serait ä l'äge mür -. de meme
qu'un plant se signale lorsque, des le commencement de sa croissance, il se
bäte de fournir de beaux bourgeons, parce que sa premiere fertilite est de bon
augure ä ceux qui le cultivent pour sa croissance" future. Ce saint en fit 15
autant, car ä l'epoque ou Tesprit de beaucoup est mis en mouveraent par les
passions de la jeunesse pour errer a la suite des vanites dans lesquelles se
1. Piov., XIV, 15. — 2. Litt. : (1 son changement ».
[103] XXXI. — HISTOIRE DE MAR NARSES. 591
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oi,.iL 3-1; l^iU^ U--^i fO-^cu^« >Sw.o .jt^x « i^' ^oi2^3 ^^ u.^>ooi/ );oi
complait la jeunesse pour marcher dans les sentiers de la vigne, lui, aussitöt,
s'eloigna de tous les mouvements sauvages d'iine jeunesse fragile, il s'öcarta
des ornements elegants, des voluptes et de toute distraction terrestre. II
marchait constamment dans le cercle de la perfection, comme le bienheureux
s Timnthrc. Avec la possession de la perfection, il etait encore plein de zele
pour la doctriiie divine, selon la parole du psalmistc : // meditait conslcumnent
In loi du Sptgneiir' , et il scmblait dire, avec le bienheureux David : J'ai aiim ta
!ni pI, durnnt tont In jour. rlJp faif liibjel de mrs uirditatinns' .
Apres cela, la modestie venait c'ommi> une illustre image (six.Mv) qui rend
10 semblable au veritable prototype, lorsque, des le commencement, il subjugua
son Ame sous le dur joug du jeiine. II possedait dejä In purete, la douceur
et rhumilite, gräce au mepris des voluptes, tandis qu'il travaillait constam-
ment dans le champ spirituel. 11 savait parfaitement et il avait appris de ses
maitres que ceux qui sont dans la chair ne peuvent pas plaire ä Dieu, pnrce
lä que la pensee de la chair est Fennemie de Dieu tandis que la pensee de
Fesprit donne la vie et la paix, aussi il s'eloigna de toutes les voluptes et il
s'appliqua k rendre parfaite la volonte librede son äme intellectuelle, et comme
l. Ps. I, 2. — 2. Cf. Ps. cxvm, 70, 77, 112,
Il
592 BARHADBESABBA 'ARBAIA. - IllSlOlRE. [104]
^U ^^oi :)KjiojL^ l^^-L^; X-'^^''-? v:^; )?^ t-^^-^ -.l-'ioU; |^»^m ^Ol^uOdI;
lo-Su^i s^frs,.:äo/ h^lo .)»\o>o K^Ijlqjl^ a-^jl^^:>o\ > . i -^ v>; )j^/ JLLm
jlo-^^sjL^ Io-Sl^ )i^ ^^ i-^t-"^; '^h^^i'ol K^/o :vOOi.3 | .. » ».h<i>o Uo^
jL^SÜ .)^^V^V^ lio-ß^ y^l vOOiJS ).^>.A^^.^ J^jKjiwO ^K_jL«^^; ^^^^o/
'^olS^lt JLmL.K^ N^)_jiot^o K_.)j|jt ^« ^^^s.^/ .-öuLA^t Im*)^ oi^o ^:)e
jjüfiD; )]S>Aj^ jj/ .|j/ f^b. |j/ |o> ^f>^ jooi jJo .)K.^L^^; ILfiOa^oJ; ),.Jl:s
!. Itv^M Ms. _ -1. Cv.!*;»» Ms.
notre äme, dans cette vie temporelle, est formee de deux puissances, ä savoir
la pensee intellectuelle et la partie passionnelle, par cette premiere partie
• foi. 166 ' la science de la theorie (Öecopi'a) court accomplir ce qu'elle peut naturelle-
ment recevoir dans son excellence; par cette seconde partie passionnelle,
(Fäme) engendre ces deux autres puissancep qui ont coutume de se moxivoir 5
avec passion, parfois eile s'en sert selon Tordre (Tot^ti;) requis, et d'autres
fois en dehors de la verite, d'apres son libre arbitre. II s'appliquait ä diriger
ses pas d'apres le premier motif, car toiites les fois quc (Fäme) s'en sert de
maniere impure et mauvaise, comme un animal sauvage, eile tombe (en
dessous) de tout l'ordre (tä^k) de sa nature; mais quand eile a la force de m
travailler avee leur aide selon la justice et la prudence, d'apres son vrai
libre arbitre, eile echappe ä toute Opposition du temperament et aux passions
charnelles, eile refroidit, par sa purete vigilante, tout foyer de brülante pas-
sion, eile vainc, par la puissance intellectuelle, toutes les mauvaises troupes
de Torgueil, de la colere et d'une cyniquc audace, comme l'a note le divin 15
/V/«/ ; Maiiitemnü (hnic je suis, par ni«ii rsprit. Je servilen r ilc la loi de Dien. mais.
ihiiis ina elifiir. je suis Je serviteitr ile la !oi du peehe, je ne fdis pas ee (jue je veux.
15
[105] XXXI. — MISTOIRE DE MAR NARSES. 593
JiQ^..^jL3o jl'y - ^n ^_^ ^, |,oi ..2L.K.J JJ..:>a f> \^\ ^~.)JL^:^/ •.öUÄJo.flO»
.)jL^^<i> öwo«.^ ^^'°' U*^/o It^^? ')-'*-'-'/ l!®" ^7* ^^i )'^-*^ .cH.iociXOj
.ö<Knnr>vi \ joöi; J^ oöi toJS .-^-«^oi; ^©»J^i^oj \j,\.^o .K-.)_.aA. ).,^a^o
|^sJlaLJu^ jKj.-^ ■ . |-j,_J3cLd; jloio \ co» \SmO oC^O JV-^o«; U^^ );oi ^^^oo
-'^ •^'«; s>(oo/ ''^J» .-)i^öf_-.o )t^t-Ji vd/ jJ/ .)VQ^>~flDo ;Q..,».>va )_i>.a^k3 ol^
I. \a:^l Ms. — 1'. i-ii^ Ms.
mais je fais le mal que je hals '. II montrc par lä qu'uutres sont les choses du
Corps et autres celles de l'äme : celui-lä, ä cause de l'opposition de sa cons-
fitution, de l'indigence et de la cupidite de son 6tre, est constamment attire
vers les choses contraires; celle-ci, au contraire, par la subtilite et la simpli-
■i cite de sa substance, est delivree de cette necessite (ivdcyif/)) du corps; eile
medite constamment, dans son intelligence subtile, pour faire les choses dans
lesquelles se complait cette essence raaitresse des beatitudes, qui dispense
egalement la justice et la convenance, et qui dirige leurs raouvements vers
ce qui lui sert ä monier. 11 est evident par lä que toute la conduite et la vie
10 (passees) dans l'observance des commandements purifient la partie passion-
nelle de l'Ame, c'est-ä-dire les mouvements et les puissances secondaires de
la colere et de la concupiscence eu les empechant de se laisser empörter
jusqu'ä depasser les bornes qui nous ont ete posees pour user de la vie du
monde.
\s La conduite de la theorie (Osojpia) * divine est cette autre partie de l'ftme, * foi. i67
qui a pour charge de purifier la partie principale et elevee, je veux dire la
pensee intcllectuelle et Tintelligence critique; il arrive souvent aussi qu'il y
a des mouvements ä l'encontre de la nature, uon seulement mecaniques et
1. Rom., vii, \.<.
r'
'^94 BARHADBESABBA ARBAIA. - IIISTOIRE. [106]
'i^jltoo )jfcs-j|_ia3 )^J.-u_so .),; J.iaA5^io jLw^jus ooi ^/ :lKjs'^ Ho-^!
)J0I ) nwa,^ ^^ -.w^oi; 11^.-«^^ )_)o)l; •.} * «y-fl ).JOt >».►.-; ^"^s^ioo
«-.Ol »j :);va; |.ioo» Iq.\ <x^ j^Ätio j.^^ U<l^|J; )fcs«-.3 ^-ioo .jla^X^; 5
^*iooi/ );oi ^^.^ •JIq.X^m jlo), 0(^0 ^io s*oia«0;l; U»v_äo öujQ.-*Xj5
.Oixaj; )^ jLu, o^^v^ -Wio .)la-:^^j JK-J^:^ 1^^-^' ^o«^ 1^
jtOioo \ w '\ .;,:>o; y^l ,)L.;o)l; \s.^ laa^ jotSs Ki>wj; )--Ju.oi j^'b^-Ls
^— M^U |_i^l; )xsj_3 -.oixaj; jLJS;.^ I^öj ^o U>Q^i \^li ^o -U^;
|;vA "^^^x^x^:^ |ia.ÄjL-:. to^jU/ ^; ^^i.*:;^.!» ;n^ .©»j:^ »-©a «oi^ji
l).sm»ll Ms.
irreflechis, mais veritables et reflechis; toutes les fois que la connaissance (des
hommes) abandonne les principes constitutifs des natures et qu'oa est conduit
de fbrce comme avec impetuosite vers la concupiscenoe dune erreur men-
songere, (la conduite) aiissi marche dans iiiie voie tortiieuse, et eile est poussee
ä devier, avec ime impetuosite dangereuse, vers ce qui est contraire ä la 5
prudence.
Parce que ce saint savait que la veritable theorie (Öetüpix) de Tesprit Tar-
rache ä cette profondeur de l'erreur et au piege du mensonge et le fait monter
vers les hauteurs de la verite qui seule peut le purifier de toute l'impurete du
mensonge, il s'eloigna en consequonce de toutes les voluptes corporelies de 10
la jeunesse et il commenfa ä faire croitre les pures puissances de son äme par
le lait spirituel de la piete selon la vie de la theorie (Öetop^a), parce qu'il avait
compris la parole du Seigneur : Clierrhez d'abonl le roymrme de Dieu et sa justice,
et loiites ces choses vnns seront ajoiitres {par surcroU)' . Parce que le conimence-
ment de la sagesse est la crainte de Dieu ", selon la parole du propheto. ce saint, 15
lorsqu'il avait sept ans, alla aussi ä l'ecole (t/o'Xvi) des enfants et, d'apres
le zele de son amour et les facultes subtiles (la lacilite) de son äme, il
recita tout David (le psautier) dans l'espace de nouf mois. Peu apres, le paga-
1. Maltli., VI, ;J3. —2. Ps. ex. lo.
in
in
fnl. 167
[107] XXXI. - HISTOIRE DE MAR NARSES 595
);oi; ö|K2^^.^^ sfiDV^ vfc^aXOws. )_k.ä,^^o Q-X.^cuJkO .jK^JL^^-äD jlaj,.^>«.:saL3
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y>„^SL>. ^>-do JKJL^ \^\-ä ^^ vA-^o )...30|; ^^ ol^ y^£OQ~iaj ^oa^t;
^:^ vQ^wMjI jl ^« v^^*^ .)v)o °>\, )jl^; ^^ o^ >.«.a^.. s»u^iJ!^ y^2^!!:^
I. Uara»? Ms. _ 2. llft-ltoH Ms. — 3. 1«>V'.
nisme se souleva contre la verite par l'operation de Satan, et les Mages, les
sages de laPersc, entendirent parier de cette ecole et vinrent pour faire renier
la verite aux enfants, si c'etait possible, ou pour les arracher ä leurs senti-
ments primitifs. I.e maitre d'alors, fortifie par la gräce de TEsprit, emmena
Tecole et alla se cacher dans uiie montagne, comme les saints du temps d'Elie,
et ces vrais (chretiens) ne craignirent pas le glaive, ils ne furent ni arretes
ni detournes par les supplices, mais ils resterent en cet endroit jusqu'ä la ün
de la noirceur des persecuteurs, Durant toute cette tempefe (j^stfiwvi, Mar * foi. le:
Nars'es exhortait de nombreux eufants de son äge ä s'instruire et ä ne pas
negliger la piete, comme le bienheureux Daniel Tavait fait pour ses compa-
gnons : tantöt il disait : L'ainour de ta loi lemporte sur Vor et siir les pierres
precieuses', et tantöt : Tes paroles sont plvs douces ä mon palais qw- le iniel
ne Fest ä ma hourhe'\ et tantöt : Ne craignez pas renx qui tiient le corps, mais
ne peurenl pas tuer Väme ; erair/nez pJu.töt celui qui peut perdre l'äme et le rorps
15 dans la (jehennc, selon la parole du Seigneur '.
Le Saint demeura dans cette ecole pendant neuf ans, et, cn discipline, il
surpassa son maitre. Qui n'adrairera pas cet athlete (ccöXvityi?) vaillant et ce
1. Ps. xviii, 11. — 2. Ps. cxviii, 103. — 3. Matth., x, 28.
1<)
596 BARHADBESABBA ARBAIA. — HISTOIRE. [108]
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1. Ba::^«; M;.
second Daniel, qui meprisa toufes les voluptes; les menaces du juge ne l'ef-
frayerent pas et les attractions du monde ne le detournerent pas de l'amour
de Jpsits. Plus tard, lorsqu'il fut prive de riustruction parce qua ses parents
avaient quitte ce monde. il entendit parier d'un frere de son pere, nomme Em-
maiiupJ. qui etait, superieur sur les confins dn Beit-Zahdcii, dans un monastere 5
nomme de Kefar-Mari. Celui-ci, ä ce qu'on racontait, avait ete instruit dans
les ecoles d'Edesse et etait ensuite venu en cet endroit, oi'i il avait enriohi le
monastere d'une grande affluence de freres. II y avait fonde une ecole et, ä
cause de son Instruction, de In rectitude de ses mo?urs et de son zele pour la
verite, il avait ete nomme peiiodeute de toute cette region (70)pa) et, ä la fin, lo
il rcQUt la charge de diriger l'eglise dWmid. (Narses) se leva et vint pres de
lui et, lorsquc Emmanuel l'eut trouve et connu, et qu'il eut vu par experience
qu'il brillait dans la science plus que les docteurs et les freres de cet endroit,
il lui demanda, ainsi que toute la comraunaute, de leur faire lire le manus-
crit. Lorsqu'il eut accepte et qu'il eut passe un hiver pres d'eux, il entendit i'
parier d'une communaute qui etait ä Edessr, il les quitt a et s'on alla en cet
endroit. Quand il arriva et qu'il trouva cette communaute brillante d'entre-
tien spirituel et de connaissance des (saints) Livres, il y demeura dix ans.
Lorsque son oncle i'ntendit parier de .sa science, il lui fit savoir, sous
[109] XXXI. — HISTOIRF. DR MAR NARSKS. 597
1 1 CS \^ . K ^ ..^j ^^ .,|_>c-s f^ JJLSJ iK«30 .\2^l IJ-^K^l ^/ >^oio;)i
> oi^h^lo .)_^^oV ) m .°> )o^ ),.,>{> ) >n\.., ^1>«1; jl^vj-a; oi^N-s iyj^ .oiJfJO^.;
)»ot ^^oo .olSlA ^.^^j iK-so .jt-.»! oC^a j-i^oJis oi\ ^i^^/o .^oiio/ ^io
Iti^vN o^ioSji/ •.)♦— jKjLA ^^1 jooij ^; ^^ .j-ä^ )^ü^ ''^^Oii )K,.^^.,i^>Ji
o(^^^ ^oi^oi )la.a^ oibo^j/ ^iKj:»o .U'i-^h. I^V^ ^^ t^K_ yoouuj^i-so
peine d'anatheme, de venir le retruuvcr, et il lui demanda de demeurer
pres de lui et d'instruire les freres de cet eiidroit. Lorsqii'il * eut accepte,
trois Cents freres se reunirent bientöt pres de lui et, apres un certaiii temps,
ä cause de son amour de l'etude et peut-etre pour une raison inconnue,
.-. il partit et se rendit de nouveau en secret ä Edesse. II y demeura dix
autres annees. Lorsque ce saint (Emmanuel) cunnut que lepoque de sa
mort etait proche, il lui adressa une seconde fois un redoutable anatheme
avec de grandes supplications, il le iit venir d'i,'(/e.s\se, illui coniia tonte l'assem-
hlee du monastere et, peu apres, il mourut. (Narses) demeura ensuite une
\i> annee en eet endroit, donnant la iiourriture corporelle et spirituelle ä tous
les freres, en pla^ant devant leurs yeux une belle image en sa personne,
Selon la parole apostolique, en toutes bonnes actions'. Lorsqu'il eut passe un
an en cet endroit, il transmit la cliarge de l'enseignement ä un frere de.lä,
nomme Gabriel, et il retourna de nouveau aux ecoles d'Ede.sse. A cette
li epoque. Mar Barsauma, eveque de Nisibr, etait alle ä Edesse, et ils se
trouverent lä en meme temps tous deux en rapport Tun avec Tautre.
Comme Mar Bamiiimu etait un liommc (ä l'esprit) penetrant, il lui suflit
de peu de teuq:)s pour apprendre et expliquer les (saints) Livres avec leur
sens, mieux que tous les autres; la gräce le poussa ensuite ä tourner ses
1. er. Tilf, il, 7.
lul. lÜS
1"'.
lul. Ili8
598 BARFIADBKSABBA 'AHBAIA. - IIISTOIRK.
fllO]
.i-.*,„^xio joaüj^o-, _y-,/ j^jl^ Ijqjlö saij^io; ,5^-^/ ^oiS.3 ^.ia» .)io-,j»aa
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lü
pieds vers la ville de Nisibe ; lorsqu'il y fut venu et que sa seience eut ete
eprouvee. Tev^que et tout le clerge de cette ville lui imposerent de faire
rexplicatiou dans l'eglise, et l'elegance de sa paroIe le fit aimer de toute
la ville. Apres la mort de l'eveque d'alors, il fut juge digne, par toute la
communaute, de la charge de Tepiscopat'. Lorsqu'il eut re?u l'ordinatiou 5
(XEipoTovi'oc) du souverain sacerdoce, il fit tout ce qu'ordonne la regle de
l'Eglise aussi bien que renseiguement du Christ. Ce que fit cet homme
illustre durant son episcopat, quelles pernicieuses ivraies il arraclia du
champ du Christ, et quelles bonnes semences il sema dans les regions orien-
tales, gräce ä ses beaux enseignements^ et ä ses canons ecclesiastiques, ce 10
n'est pas le moment de le raconter, parce que notre but est different.
Quant ä l'iuterpnMe qui etait ä Edessr ä cette epoque, on dit que c'etait
un homme de grande clarte et il se uommait RabbuiilaK II etait bieu dote en
foi. ics tout, par un enseignement " veridique et par une excellence parfaite dans
les actions; il remplissait toutes les charges de l'ecole, la lecturc aussi bien 10
que Tepellation et l'explication, il avait eucore la charge de la parole.
Lorsque ce saint, selon la volonte de Dieu, eut termine sa course et se fut
I. En 435 CO, cf. P.O.. 1\, :i8'i. - -2. Litt. « tradiliüiis <>. — 3. II e^l uoiuiiil- (Jyore, P. ().. IV, :)83.
[111] XXXI. — HISTOIRE DE MAR NARSKS. 599
''^..^k^o <Q^J\^ a^ •vOO' )■*■«,* o j-^i-J ^'f^; o^'-o jln »o * |^«<■•^ yOoC^ao
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1. ^«»v-' Ms.
repose de son travail ', on se demanda qui etait capable de reprendre Foeuvre
de renseignement apres lui. Et tous d'une seule voix crierent que Mar
Narses le pretre en etait capable, non seulement ä cause de son äge, de sa
diligence, de son travail et de la purete de sa parole, mais aussi ä cause
5 de ses ceuvres parfaites et divines et de sa eondesccndance ä l'egard de
chacun. Lorsqu'ils l'eurent presse de beancoup de manieres, il accepta
seulement la charge de l'enseignement, il s'adjoignit un luaitre de lecture et
d'epellation pour qu'il lui füt plus facile de travailler au sens des divines
Ecritures. II dirigea cette assemblee durant vinst lonsjues annees" danstoutes
10 les clioses utiles et, durant tout ce temps, il n'i/ avait pas de Satan ni de
mauvaisr rcncontre'. Nous n'avons pas le projet de raconter toutes ses belles
actions, de crainte que le recit ne fatigue les auditeurs.
Lorsque Satan vit que son royaume etait ravage, que son parti faiblis-
sait et que sa pnissance diminuait, il commenij'a alors ä semer le trouble
lä et la discorde ä l'aide d'hommes mechants. Il trouva, comme protagoniste
de son erreur, l'eveque de ce Heu (Edesse), nomme Qourä, homme heretique
1. Rabboula a 616 evfique d'Edesse de 'il2 au 8 aoül '»35, iiiais. s'il s'agil ici de l'evgque, il esl
etrange que l'auleur ne lui donne pas son litre. On sait d'ailleurs que l'evöque Rabl)oula etail peu
aiiiie des partisans de Neslorius. — On truuve, P. 0.. IV. 383, que Xars(>s a succöde innnedialomcnl a
Cvor6. II faul sans duale reniplaccr Rabbuula par Cyore. — 2. 'j36-'i.J6 oii 407 en ne complanl pas la
premiere i-t la derniere, «i l'on adiuel qu'il s'agissail de l'i'Vfique Rabbiuila. ee qui est peu probable.
- 3. III Ruis. V. ',.
lu
GOO BARHADBRSABBA AKBAIA. — HISTOIBR. [112 1
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,.jxxIa )..i^.cdv3 )v-2l-^ ) I -> ./» •V-'^^ a.».^il/ .jocx )vifn .. jicxf ^« 6|KS^
V\ N y>-^ oiJS^^^U; ^V->ö/ yJS .öi-JL-io looj j J... .2»; |lv--./ ^/ )K-.io^ -öl
.)-3\ jlcLaJS.^ «Jin ^« iio )v)a,„J. K.«^ \-^\Jl 1^-^ J-^-i^o^o '^'^ )-»-^^^!
)joi )juit-° )ooi >«OiCL& p ^t->oi •^oi'o/ jKjupcL^ 6u.:)0L^iLJ; vS/ ^; V-aLS
et de mauvais esprit ' . A l'aide d'une bände de voleurs — je voux dire de
ses clercs — il excita des troubles contre (Narses). 11s disaient : « Cet inter-
prete est lieretique parce qu'il adhere ä la pensee di- Theodore et de Nesto-
rius, disciples de Paul (de Samosate), il medite leurs Berits et il rapporte leurs
traditions. » Gomme les eiifants du Mechant avaient forme le projet, si r.
c'etait possijjle, de l'arracher ä ses premieres opinions poiir l'amener ä
leur parti, ou de le faire mourir saus remission comme les Juifs l'avaient fait
pour Notre-Seigneur et pour les Apötres, des hommes vinrent alors pres de
lui, sous les deliors de Tamitie, et ils lui r6velerent le complot trame contre lui
par toute la communaute ; ils lui conseillerent, si c'etait .possible, de quitter u>
füi. iG'j son opinion ' premiere. La cause de tout cela etait l'envie. Ils s'etaient dit :
Comment un bomme perse a-t-il subjugue les Romains, lui qui est etranger
meme ä l'ordre (tz^-.;) de la logique? A cette premiere cause ils en joignirent
une autre qui etait plus dangereuse : ils dirent que sa pensee etait avec les
Perses, qu'il cherchait a jeter du trouble aux frontieres et ä troubler les is
empires et meme qu'il voulait livrer la ville d'Edesse. Lorsque le saint enten-
1. Evfique de 471-498. C'est sous son öpiscopat que I'ecole des Perses a et6 supprim6e par Zönou
en 489. Mais il ne s'agit ici que des troubles qui onl suivi la niort dibas, ('v-öque de 435 au 28 oct. 457
et l'avorable en somme ä Nestorius. Au lieu de Quurä, il faudrait donc lire Nonuus, ev(>que de 457 ä 471 ;
cf. P.O.. IV, 384. — Si Ton mainlient la lecture de notre auleur, Narsös n'a pas qiiittö Edesse avant
472; e'est apres 452 qu'il aurail suectkle a Rabboula. dilTerent de l'övfeque du m^nie noni. II ne serail
pas morl avanl 512.
fll3| XXXI. — HISTOIRF, DK MAR NARSKS. 001
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ww^a-liLi |J ^ .lot.jxJ ,Ji>^^aiJ^ ^jI-o? I-"^/? -ö^^ t^«*-^ ^^j/ JJo ■Jl-'X'V) JJo
I^OCL-^— jKJiOO «-0! U-iO -.l-li.JsJÄ) );0» y/o .)JLCD; ^t-^ ^^Ji^i> po)-J?
1. ^ (Ins). — -2. Itaiis*.» M..
dit les accusations i>t qu'ils lui firent coimaitre leur mode et leur pernicieux
artitice (Ti](yf\), il pi'ia et dit : « Scigneur, tes yeux sont sur la loi, car la foi
a peri et a quitte leur I)oucIh', la verite a peri de la terre, il n'est personnc
[larMii les hommes qui lasse bieu', car lous tendent des cmbüches et riiomme
■> circoiivient sou semhlahle pour le perdre. » Apres qu'ils Teureiit tantüt tlattt5
de grandes llatteries et taiitut effraye avec de terrildes meuaees, le pied
de sa pensee ne glissa pas de la voie droite de la Ibi, mais il disait : Les
iik'cIkuiIs rtaicnl iissis cl ninipldidirut voiitrc inoi, li iiioi je mddildis ilaiis les
i-(itiiiii((nileiiienls ".
10 Lorsquc les liommes de scandale apprirenl que son esprit n'abandonnait
pas ses prcmieres pensecs, ils lui deiuauderenl de le faire du moins en appa-
rence exterieure et de conlesser, par la parole de la bouclie seulemcMit, qu'il
adlierait ä leur seatimeut. II leur repoudit alors : « Ccci est oppose ä la parob"
de TApötre, car il a dit : Dans tun enscif/iionciit In (luras uiie [MTdle snine qui
ir. iiiiri/ie et (iiii ne pcrd pas el personiie ne la inejiriseiii, d/iii i/ue celiii (jiii se lere
eaiilre iiuks itil honte, saus jjuiiroir rien ilire de luiissdltle contre noas ''. Si je l'ais
cela, quelle parole sera saine et oriiee de la dociriue et de la purete de la
1. er. P:>. xiu, 1, :i. — 2. Ps. üxviii, '(-. — 3. Tit.', ii, 7-8.
PATll. OH. — T. IX. — K. .J. 'lO
im KAUIJADHRSABBA ARBAIA. — IIISTOIUK. [ll'i|
jjLi.^::^^ vOJÖi s-oiai.^ai ^so .Jl ^ion\;; y^öi ^t-o )t-»VJ^ ^-11.).— t^io oi^?
.)i^; )i-oo- QJLjL^o .';!/ siLLS^a^; fcs-oo» ^^^o ''^o ^i>; :V^/? ^coQ^aÄj
yoy^ 1-1 / ^l <x_a );o/ )*»«>> ^t-o «.-3 |;aj; ^^» -V^/? vP°-^ f^-=^/
^^/ )0i-O Ij/ >s/ ou> ioais/ .•JJLlj^li ^t-o »--s »oSLaj; ^iöo .),«^^Ji.3; o_i/
"^i^^iw \-tl ^«iiol^-io ooi ).JiL-)Jo JiV-JL-s )._>/ VÄJ )-j/; )jUq^ ^-^ jjiio
piete et quelle incorruptibilite aiiia-t-elle pour quo uous paraissions sin-
ceres devaut los advcrsaires? » Loisque ces trompeurs enlcndirent cetto saiue
repoiise, ils lui repliquerent que Paul aussi, et Notrc-Seii^ueur et les apötres
iiiodererrnt leur science avec les laibles : « N'as-tu pas nitendu la parole
de l*(tiil qui dil : ./'■ nie suis [alt lotit a laus paur les i/af/iier taiis', et : Portez :,
les fanh'dii.r les uns des ((uircs'-? Toi doiic, qui as la Ibi, garde-la daiis tou
' lui. Hill äui,. ' devaut Dien et laisse |)lace ä la colere''. » Lorsquc le saint entendit
cette repoiise artilicieusc, il leur dil : « (^ue ferai-je ä Notre-Seigneur qui a
dil : Cclui ifui ni'uuru cnuft'ssi' drruiil les liiuiuues, je Ic cimfcsserui uiissi dcraul
lunu l'i-rc ijiil est (luiis Ic ciel, ct. cclui ijui nie renieru ilcvant les luminu-s. je Ic u>
rcnienii aussi devuni iikiii l'crc ijui est daiis Ic ciel '' ; et ä VunI (|in a dit : S/
/i(s(i(i'ü niuintciKUit je jiluisais (iii.r Innnincs, je ne sevitis pus Ic serr/lciir du
Chrisl-'. Micu.c ruiil nn (jui [uil la volonte (de Dien), qac ntillc ipii sont ap/joses'' }
(^)uel avantaiie y a-l-il ä ce que je reiiie la verite et que je coulirme les autres
daiis l'erreur! » (Humd ils virent qu'ils ne pouvaient le tromper en eela, ils i..
allcT.'Ul Taccuser devaut la l'üule (ox'ao;) et ils le coudamnerenl ä etre briile.
1. 1 Cur., IX, 'li : nävTa; /.sfo^oto. La Peschitio poi'le «dvTa; uiaaio el le texlo ;iJopte pai' Tisoliendorf
(ed. 8" inajoi') poi'le : i'va hovtio; rivi; ouxtiü. — 2. Ca!., vi, 2. — :!. C(. Ruin.. Vli. 19. — 'i. Malth., X. T2.
— Tl. Oal., I, 1(1. f.. V.ccW.. \M. :i.
[115] XXXI. — IIISTOIRE DK MAR NARSKS. (iOü
)jp.cxÄ)» jKJS.^ oSL^i.- ^3 V-.^ vQJoi .oi)^ otJ^o v-^ Jo« ^ö< -vooi-io^
)Jj vOJÖt JUä) ^äoo ,— .d/ U-au^^ ^io -.^o«;©)^ oiKb^ loo) loöi J^oo-.» ^;
.);oj\ )!/ UxuXL^ h^^ ^o :)jp.Qj»; oitCS^ )ocH ooi» ja-.)J; _)^-/ )U^
p .^i ^oto^uÄ^^; )^i )KV^ l'OtJso oiK.-^;K-3 ^W» ^^io U.t^ Vr^^
1. a-i»| M<.
L'uu (Je ses uiiiis, qui ciitentlil leui- complot, oourut aussitöt annoncer an
Saint que s'il iie s'enfuyait pas ci-tte nuit memr, de maniere quelconque, ou
\p jetteiait au fen. Lorsque cei athlet.' (äÖVr.Tvig) spiritud appril que Inus
etaient suLjiii;ues par FiM-rcnr sataniqne et avaient l'csprit de Jhak-J, il se
. leva en hftte, des qn'il lit nuit, plein de eoidiance dans le secours divin, et
il partit ^>■ la. Ouand il airiva ä Teglise de ia ville, il y Irouva des Perses,
et il Irui- dciiianda, si ("etail possildr, d'emporter ses livres avec eux, car
c'etail lä tnut son tresur. Lorsque ceiix-ci apprirent la cause tie cette atlairc,
ils se rejouin'iil beaucou|) i't prireiil sein de porler ses livres jusqu'ä \isdii'.
I" Des Ic matin, im Ig clierclia ä Edessc, ses atnis aussi bieu que ses ciuiemis
donl Ic desir ii'avail pas ete realise jusqn'au boiit, el lorsque (ses aiuis) eu-
ri'iit lait conuailrc a Qourd ' Ic modr di' sa conduilc, la i'cdiludc di- sa |ii'usüe
fl son zrle dans ri'nseigneinenl, ils i'xcilerent une grande sedition contre lui,
couunc s'il etail cause de revenement et si c'elait arrive pour cause d'envir.
ir- et si une cerlaine Icpre s'etait glissei" dans Tesprit (de Tevetjue) el s il
chercliait ä la rcpandre parnii (les habitanls).
Lorsque ce mauvais avorloii ap|)ril qu'il avail iiiarelie iiilempestivement
1. Lire •> Noiinu- »: >■(. \iiiini. \k 112].
604 BARHADBESABRA 'ARBAIA. - IIISTOIRE. [11(5]
C^ooi jV^" .jo.ot oi-V^ «iii V^^.^._ol/; -öl ^io looi )v-a-x-io; )K.*A»K-s y/
.vx-»; ^ culo-.!^ . v>\ Ij^; Ju/ K-/ y/; -Vio/ |;0( vs/o .)j>io« ^ oCi.
a_tJi -.Ijo) '^*-- a-pol/ jJo ))-;U^ a^.ÄJ; ^o .oi\ )j/ jaxio' )°»..°>N )t-«^ii
^; ^ Ar) rf^v^ v-JLJio .»Ml; "^i^ .•).Si.3..ai.50 Ji-iK-Jso jj^vAo-. i-s;
^Jio ^>-:» ^AA U^i-/! 1-^^»-' y^'^l° 'Vt— ^ U/? oa.n\.;o -^-'j^ ^ --'-*
oi^-..ia\l ^QÜ^aSo y^^^ oot JjLSoi .^^i>i/ JJo ;>ooN > '■/ ^io ^>.^ .-^o^*
)U/ dJxii; 0>-.Kj i-.^ JjL30f .voj/ ^fi.^ w-V^aio .*s QJLiOO .)»ot o,^<Ä
Jjl^1/o .^^llsl-s ^-.i^Vl ;a-/o ^iJoK\ ^ai.o «^iCLi> ^; oolo .)>.^i^
^<!&>i. .-Ujxj Uio»)^ -»V-ij/o T-'^Nss, '^^ '^^^ — >^' i^^ r^ '"^J ^-i>^
lul. 170
r".
contre la verite, il leur jura avec serments * que rien Je tout cela n'etait
vrai, qu'il ne s'etait pas occupe de cette alTaire, qu'il n'eii etait pas cause,
mais que d'autres Favaient trompe : « Si j'avais su, (dit-il), qu'il en etait
comme vous l'avez dit, quand meme il aurait ete aillige d'un esprit plus
mauvais que celui denonce par vous, je nc l'aurais pas chasse d'ici. » 11 dit :,
eucuie ceci : « Si quelciu'un peul ramener de nouveau, je lui donuerai uu
honueur doulde. » Lorsque beaueoup Feureut ossaye saus reussir, leseunemis
commencerent a regarder de leurs Irous et ä se moquer de lui devant ses
amis comme d'un homme changeant, orgueilleux et iuseuse, parce qu'il etait
parti en secret. Lors([ue le saint apprit leurs moqueries et la tristosse de ses i.
amis, il leur ecrivit : « Je pense que vous avez oublie riiistoire de Mo'isr (el)
pourquoi il a quitte VE(jypte, et celle de Jrtroi pourquoi il est venu ä IJarniii. et
Celle du prophete Darid (et) commrnl il s'eloigna tantöt dcvaul Sniil et tanlol
devant Misaloni. et il ne fut pas l.läine. Notre-Seigueur et Paul, son disciple, en
t.nt iait autant, el. qui oserait les l)l;\mer? car il est ecrit : htis.sez la place a la i.
(■olerc\ et encore : Va, iiion priiplc, et cnlrc dans trs chiinihirs et [ernte les poiies
siir loi- et {■(tc/ie-liii IUI peil jusipi^l ee (pie iiia enl'ere passe'. Qui s esl nioque
1. Rom.. MI li). - L'. er. MiiUli.. M. i;. — .1. Is.. xxvi, 20.
I"
117 xxxi. - msToiRt: dk m.vh narses. ros
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<lu propiietc Jrremie ou l'a blame, lorsqu'il s'est enful et cache du mauvais roi
son contemporain ', si cc n'est ceux qui vous ressemblenl? N'avez-vous pas
non plus entendu parier de ces six villes de refuge, que Mo'ise iit faire au
peuple pour le Service des opprimes '■ ? » Lorsque ces hommes pleins de noirceur
entendirent cela, ils furent saisis de honte et do vergog-ne ä cause de leur
impudence.
Lors(|ue le saini arriva ä Xisib>'\ il n'entra pas dans la ville, car il pensa
qu'il etait ecarte du but qu'il s'etait fixe, ce qui etait vrai; mais il alla au
iiKinastere des Per.ses, qui est situp ä Test de la ville; car il avait forme le
projet d'aller ä Test, c'est-ä-dire au milieu de la Peise, pour y instruire et y
semer renseignement de la piete, au moins chez quelques-uns de ce pays.
Tandis ' quil etait dans ces idees, trois clercs arriverent au monastere el
virent cet Immme au visage venerablc, ä l'aspect grave et resplendissant, el
ils dcmandcrent k son sujet qui il etait et quelle etait son histoire. Ouaud ils
eureut recii reponse, ils allerent ranaoncer cn bäte ä Mar Barsauma, et
celui-ci, ä cette nouvelle, lui envoya vite quelques clercs pour (lui demander)
s'il voulail cnLrer dans la ville. II ne voulut pas entrer avec eux et il leur en
donna pour cause tant()t rallliction, tantöt la maladie, tantcU sa qualite
1. J6i-., xxxvi, 19-2«j. — i. Nombres, xxxv, 14. —3. Fin 'i57.
fiil. 1711
lül. 1711
V".
60(S ÜAlÜJADIiESAUHA AIÜ5AIA. IIIS'I'OIRK. I118|
^1 X'^>— ^ :)l3oi^; otln \ .»-. \i ^ysio ).«.JLm.3 1 ^^>oo -.iLjot^as ^).^o
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d etrangpr, tantöt quil y etail inconiiu, lantot eiiliii qu il n etait pas neces-
saire quil entn'it. L'eveque insista et envoya son archidiacre avec dix clercs
pour lui faire honneur. J^orsqu'ils sortirenl ei lui persuadereiit, par beaucoup
(de paroles), d'aller voir son ami, il pensa que ce serait allront et mepris de ne
pas entrer; il se leva donc et entra avec eux. Des quil entra dans la ville, ..
Mar liarsauma sortit au-devant de lui avec grande pompc ; il le fit eutrer
dans Feglise avec honneur magnifique et ils s'entretinrent ensemble durant
un petit instant. Ouaiid il apprit la cause de son depart de la, il lui demanda
s'il ne voudrait pas abandonner son premier projet, et faire iei toul pres
er (|u'il aviiil projete d'accomplir au loin : d(> profiter de leur rencontre pour i"
fondei' la cornmunaute (lecole) de Mesojiotamif. pour procurer un grand avan-
tage aux deux partis, aux Romains et aux Perses en meme temps. Commc
le Saint resistait, Teveque lui dit ' : « Nc pense pas que ce soit iine oeuvre
humaine, ö notre pere; quand meme eeux-ei auraient pense mal de toi et
auraient aceompli (leur) pensee satanique, la Providence caeljee qui voll loni i..
ne s'esi pas ecartee de toi, inais a fait ce qui correspondait au but de la
Providence. comme au lemps de Joscji/i et des Apötres. De möme que Tassem-
1. er, /'. (I.. IV, |i, :iS'i-:iS6.
1191 N.Wl. — IIISTOIÜK DK MAI{ \ARSF,S. «07
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^ol!^ y^l ojotsjii Kj/; y.^/ •U^'t-JD yS>^o n\ ai^; / |;ot ^i. .yoovioi^— »
^/ Kj/ s£/ ^; ^t-^ .jJ.iLw>^o |_ooöf.i3D Nk^/ vO«^).J vQJoio -.llojV^ ^^o
.y 1 \L )jo< i-0-^ y/ -l « rmoiJ.»/; jtCS^o )j»oi «Ä^oijo >^^^1/ j.^..^k.iL
J-sioC^ lUiaj. vOoC^ ol-^ ^^.oä^l; ^öi^ •^■^*^ vOouU ^»K!- K*]L*^»
I. iKiiis li> li'xtc : li Icilälna »: (;n iiiarao : ,. Icduliiii ».
Iii
r.ii. 17 1
blee (l'ecole) n passe aulrel'ois d'AutiocIif a Dafnä ' et, de lä, ä Edes.sr ; de la
meme maniere, ä moii avis, eile passe maiutenaiit tV Edesse ici, parce que
ceux qui apprenaienl neu etaient pas dignes. Les Apötres aussi avaient grarid
souci de somer rEvangile eu Judee, mais parce que cc peuple iiiseiise netait
pas digne * de ce bien durablc, il croyait causer du tort aux Apötres en les ' loi. iti
chassant di- chez lui, mais ccla tourna ä leur profit, car ils ne tomberenl pas
sous la repression que 'rilus leur inlligca. Pour ce motif, ils allereut chez les
gentils, sortirent par les chemins et les enclos, et obligerent las geutils ä
entrer au l'estin du Ciu-ist. II nie semble (|u'il eu est de meine maintenant :
l'arci' ([HC les l^omaius n'etaient pas dignes de reccvoir la verite ni de se
delecter dans les rayoiis brillauts di' la vraie fni cl qu'ils voiit recevoir la
puuition de leurs peches. c'esi pour cela qu'ils oiit l'ait la guerre contrc toi,
afin que toi, comme Loth, tu f'uies la punitiou, tandis qu'eux-memes periroiit,
comme les impurs Sodomites. Toi donc aussi, comme les Apötres, sois rempli
de zele et seine ici la parole de Torthodoxii'. Si tu lais cela, les deux partis
en prolileroiit bientöt, parce que les disciples ne larderont pas ä venir ici
I. II ii'(>sl pas qucrilloii ilc letli' villi', /'. 0.. IV, .i/'J-aSI. Cesl pciil-elrc lni|iliiic. lUcs (rAnliuilic.
* fol. 1:1
«OS RARHADBKSARBA ARRAIA. - IIISTOIRE. [120]
yOi_j_3fcs_Jo va--J; \^\i yoot^ u^^jlS .^^^^.^k^ ^aus jU/ wl^-kio» ^oi.;5o
|;0i -Ol |i/ .^_^K- l^o^v-o )J^o? *>:^J^ '^^ ji/ :|-a-.oi^ ^^ULio )j,
C)|la.3L.aLj>-5 Kj/ o'K- JJ»;« y/ Kil vs/ )jL3ot .voowlSlJj Jloio-.^i.^jo .yooilasj;
^■*.-\oi )-A.-.,.-o N\:>o.A ^j ^ .^^j»-a,^S;^*jsj Ji)o.3o ^io^J? «Ol ji-/ .-otio/j
^; ooi .j;«\ ö)^ ^Ä )-j^ y/; .06. -joKji/o otiao^, '"'^.J^^ ^»i/ .jLiö
jJaa-flDJI oi\ ^jo .)K_3» jio,-« «^ J'oi;^ oiiOiai; oiI^a V^ ).ioo, ,.■=>
jl .jiKi.^ |»s» ^♦"^*^ :vQiO>a*. jooi 01.^0*5 j-V^i^a ,^ ).i n,t°^>oo .-^iol
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OlKiS^^JiO ^^Jl3 ^«%0 ^ )ji/ ^*.JlJO Q^V* \-^) ^-.Vo„SO ..)LJL2L\a.*J»
I. Wft"lni»H Ms. — :;. (Ia::a«>? Ms.
pres de toi, les Perses aussi, ä cause du climat, viendront en häto ici et, comme
le pays abonde cn tous fruits, il sera facile aux freres de vivrc et de sc fortifier
dans la doctrinc des Livres; surtout parce que je t'aiderai eu cette afl'aire.
II peul arriver que de courageux combattants soient vaincus et fuient devant
leui's adversaires, mais s'ils ne s'eloignent pas loin et s'arreteiit pres d'un .
endroit proche, c'est un signe de leur victoire et de la Force de leur ämc.
Toi de meme, si tu demeures ici dans le voisinage d'Edesse, c'est un signe
de la victoire et une cause de honte pour tes adversaires. « Lorsque la
Saint entendit ces paroles, sa pensee llechit un peu et il lui promit de faire
cela si cVtait possible. Des que Barsauma eut entendu cela, il se rejouit ii
d'une grande joie, et il lui acheta. pour l'ecole, une ecurie de chaineaux
incif-f/anihi) qui etail pres de Teglisc. Comme auparavant il y avait cu des
ecoles en cet endroit avec un interprete de Caxrar, nomme Simeon {Sein'ouii},
liomme grand et excellent, il n'y eut pas d'obstacle ä cette entreprise, mais
loi. 1:1 les anciens eleves * s'occuperent d'etude et, en peu de temps, dos freres i'"'
commencerent k se reunir de tous cötes ä cause du saint. Cela suflit ä mon-
trer son excellence ; mettons en relief maintenant, cu quelques mols, le
121' XXXI. — IIISTOIRK DF, MAH XARSES. 609
)K-.Ji^^ ).a...».fi\ oilb. IS>.io«_l/; i..,^^ "■'sss.^oo .jL^x:)aS. ).i^3 I-l^^ä ^.oji/
:o« >o "voo/; )lo'^« >•> "^.„^io ^lUto :)la^t; otlol^*. ""^^io j^-„ :oi.^a^iu^
Iq-^; otlo-jISs .. jNj>o ''^!&.„^<io >ö^»/;o -I-So,^» otJLo»KJ.io ""^ib^io N^l«o
• oilai?i\ >o; ).>^aL> ^^bo Ka.;o •.ot.sa-»; )laX..k2LiL "^.^s.^ vJl:)0_m;o :>jljlS.3
jooi öi-baji.; ).3o nm°i/i oillSu/ looi )^1/ «^ jKiiocLt ^^ «.^^ )tO( ^^^
" ts.ä^jU/ -.JjLsioVo jjtsVo ^^1 J>o)Jä» ^^^"^^ ^-^-^^ ^^•^'^ --l^f^ ^■^ ' «.iciio
|KJ^^ s^oi It— •/; «aJ^^o .-|^Oi^ v^V^o öi>^; ^^o .\io^s> ^\-o y-t\
' .|-j^_«/; I 'i " - ^ jJ/ |ji..aJl^oo jJo .|» i\>V) )lil .y^i^l l^a.am.3/ o^
I. Ecrit ailleuis ua.iojo „ Maiiioui »; i-f. ms. Sachau 3.36, fol, S-_>.
mode de sa conduiie et le geiire de son enseigncmont, et comment Safnn ne
cessa pas df combattre avec lui, mais combattait tanlcM ä decouvert (^t tantöt
eil dessous pour arriver ä le vaiiicre. C'esl ce que nous allons moulrer main-
tenant an indiquant d'abord les causes qui l'ournirent ä Sutuii un pri'textc
.1 pour exciter des troubles. On avait donne au saiut une collule ä cöte de la
maisou de Mar Barsauina et cliacun courait pour le voir et pour le saluer,
1" ä cause de la uouveaule de la chose, 2" a cause de la dignite de sa per-
sonne, ;?" ä cause de rexcoUence de son visage (TTpöi^MTrov), 4" ä cause de sa
condescendance envers cliacun, 5" ä cause de sa graude cliarlte, (5" a cause
In du regal de son enseignenient. A cause de cela, certain jour que la ferame
de l'evequi', uommee Maiiiai, sortait de l'eglise et qii'elle vil une grande foule
en ci'l ciidroit, et des cliars et des grands, eile fut saisie d'une grande envie
a cause de cela; eile commenga ä etre enllaminee de colerc, comnie Tiinpure
Jczabrl. et eile entra ä sa maison en grande colere, pleine de doiileur »it le
I-"' visage di'-fail, coniine Cavi l'homicide. Lorsque Mar Barsaaina la vit et s'iii-
forma de la cause de son chagrin, eile conimenga a le couvrir d'insultes el
ä parier contre le saint en disani : « 'Vu ii'es pas un eveque, iiiais un sujel ;
fnl.
lul. i:-j f
'^^'^ HAHIIADBFSABBA AHBAIA. - IIISTOIRE. [1221
U'U ^^^ ^^ j)0Q^ .^^jl-jJLs )3Q.aiiQ.3/ jooil, ' v^aI Kj/, .Ivio/ ..jliä
oi_i_io ^i^l/ ),oi N;^ .oi-,_^ ^ j^^^, oiUL^, v-io/, ^/ :jLi^
^i)^ici^; y^l oS.© -.oi^ ^/ ^^ ooi ^oia^>-.j, NSs^j/ ^ao .)Lil-^j
vnajo .^jIo ^^ ..UoCi. I^^o UiojL ^io IIKjI ioot JKjlJL^, jk-^i.
♦^ .)po|^ ^^U ^1 o6v t^^o .^^f tv..^ IS^/, ^-j^ ^, j^;^ o^
I. In iiiarL;. ;»3i. — :;. ►^ Scher.
tu n'es pas un objei de veneration, mais tu veneres les autres. L'evequr, c'est
le voisin qur tu t'es donne. » Lorsqu'il lui domanda li' motif de ces paroles,
eile dit : « Tu es (trop) avi-ugle pour etre eveque de M.sihr; sors ei legarde
h la porte de la cellule de tun interprete, combien il y a de chars des grands,
et tu sauras aussitüt quel est le motif. .. Comme la nature humaine a eou-
lume d'('fre conduite par de viles passions et de vains eoiiseils, eomme il
est dit que la Jalousie de VliDnune Vernix, ric sur son luni, il fut excite ä cause
de <-ela (-ontre le sainl. Lorsque le saint alla le voir selon sa coutume, * et
qu'il n'etait pas aussi allable qu'auparavant, il lui an demanda bieut(M la
cause, et coinine il savait quels maux la femme a iutroduits depuis le com- in
mencemenl jusqu'ä maintenaiil, il le laissa et s'oii alla, il sc retira au
monastere dr Kr/ar-Mari qni est au Iln'l-Xalxlai ' . et il y fit deux miniir.
Fun sur lui-meme dont le commencemeut est : « Vil est le temps qui
mVst dnune daus mou habitation et courle y est raccpiisition de la vie spi-
rituelle », et un autre : « Ere, source d'oü la vie a coule pour les liommes, i'^
a porte ä la maitresse de la mort le cours de son (eau) delectable », sur la
temme de .Mar Barsaiiitid . (^)uaud on lut ce iniimv a Msihr devant les fideles
1. \ii |i:ix> de Qi(]-il.iu, /'. 0., VII, l;!(i: c\. siiiuii. p. [I08J
|123| XWT IIISTOIIJK DK MAR WRSRS. (rll
^-^j jl/f oil^o^A.'^ .jl^l^wt-^CL^ )jLV,.^\ o|^s^^J/ )K.J^£; )la.^^^A1 :)->>-•^■o
o/ -.ot^ )of-2Liw |jt^)0^; )-i-3)~3 ooi Ijoto .jJ.*Q.;3 »_«; )^..)ju^::>o/ jocx "^'^'n*
oiioun ^io >a_JLia\ joot j^^poo v«.^^ y /o .jooi ;V^ >^otä» « 'i ^ ^-^ jKjj^
JN...k.aJLS jooi 1^^ o/ .)..rkJü6i o/ ).aa-;iaQ.^ o/ .-),a:!iä^o i^ut^^ y.^1 .)j^LO«^oo
. - ■ ^j It-ioa oiioV-.k^ fcs^äwo Jooi y^» oülaio '^i. josoio ^oiös/ ^^>^
JVAOS oiS.s ).JOi .looi i^^^J '^öioa/ ^_bo v^oiö^^jJ; ^öijs .looi )-.ooi )N « n 13
.)j)Jl^; )y.^o^^ It-^^J )i-Q~»-^oo \jy m -^ ^oioK^/ t^« .jjL^o^ )joi ^.0^
I. U-t^ >U-
et devant toutc rßg-lisc, l'eveque se rcpentit et il le fit revenir'. Comme le
Saint savait quo o'etait la proximite de sa cellulo qui avaii excite cettp que-
relle, des son retour il a(-hefa iine cellule dans un autre eudroit un peu plus
eloione; il eut un peu de reläche et de repos, et (tous deux)eurenl de rafl'ec-
■ tion Tun puur lautre jusqu'ä la lin. 11 se nourrissait toujours dun seul plat
cuit qu'il se faisail lui-aieme vers le soir ou nieme une l'ois pour deux jours;
sou Hl etait une nutlc de Jone et de palmier, il se couvraif d'une couver-
ture (?) rapiecee; il travaillail constanimeut ä mediter rollice et les (saints)
Livres, au point ([u'il ne laissait pas place au somnieil pour tomber sur
ici ses yeux", mais, sur un siege simple, il cliassait le sommeil de ses veux '.
S'il arrivait qu'il elait vaincu pour dormir a cause de ses nonibreuses veilles,
ou iiicn il se levait et marchail, ou liien il placait dans ses narines des
produits qui excitaicut il eveillaient, cn taut que piquants ei acides, ou
i^hauds ou agreables, ou bicn il se mettait un livre sur le visage et il dormail
1,, aiusi sur son siege; combiiui de fois ce livre ctail causi^ de son reveil parce
qu'il echappail ä ses mains de devant son visage. Ce bienheureux montra tant
de courage, (|u'il iniita — bien qu'il tul cbarnel et niortel — b's oeuvres
des anges.
I. Ce pässage a (ite insiire duiis la chroriiiiue tlc Seert, /'. 0.. Vll. I:i(i-l:i7. Les ileux disuour.s vises
iii onl p\c publies par M. Mingana. Narxn) lldinilinc. MossduI. I'.joö, l. I, •.'lii-:!-j:J: 1. II, :!2:i-:i(ift. —
J. Litt. : « cotes •'. — 3. Litt. : " froril ».
(V12 HAniJADBKSARBA AURAIA. IIISTOlRK, [124]
t_>>_39 .«.2L9M JV^OJL^I |jj-3 Olia^^>.^^0 0|lo.O-^iO|L\ K^).jK.M„>^.Op/ 0(~:0f0
jjpopo; oi^ioo y^l |J/ .v-.iooi/ );oi ^^ jLs/ .joiSxj °'-'^-=^ 1-=^ ^'''^^-wSOi
Ijlso^ loio^ )N...^JLiCi )toi3oi ^^!&>.iw •.)-Ä...^x> jick^s/; jüL^i^i IqäS ).-ä!^3;
\.Ji>,^ilo . »yrnv yooi^s^ ^°<^? U'^^^ V*'^ j-'oöl ^ou^ )«-«• ^^O; . ) IS.J.' n i <=>
^..^.00 -j-ii^/ )* H' ^-»U |->oöi; Ji^-OLiL ),JL^ ^^.^j )^t^/ )t^ )0.fiDo .j-X-raJ
V-*_^ ^ •.. 1./ ....oiaS^ ...JSf.:M^o sJL^tvi'^ U'y-^l Uf^ '^V^ 'l'^«'
1. -aßo Ms.
Et parce que les heretiques, fils de rerreur, virent qu'ils ne pouvaient
toi. 172 p^g ' vaincre ainsi le saint et exciter TEglise contre lui, comme auparavant,
V\\\i creux, nomine Jacques de Sarou(/, qui elait eloquent pour le mal et qui
adlierait ä Tlieresie, se mit ä i-xposer, avec liypocrisie, son heresie et son
erreur sous forme de inimre qu'il eomposa, afin que, par une composition
agrcable de paroles sonores, il arrachät le peuple ä rHlustre (Narses). Oue fit
l'elu de Dieu ? II ne recula meme pas devant cela, mais il fit selon la parolc du
psalmiste qui dit : Tu scras eiu avec l'elu et tu seras pervers avec le perrer.s ', il
plana la pensee veritahle de rortbodoxic sous la forme appropriee de miinre
sur des tons melodieux, et il arrangca le sens des Livres, selon la pensee des
snints Peres, dans d'agreables versets avec repons, a Timitatiun du hienheu-
reux David; il lit un nilinrii pour chaquc jour de l'anuee et il Irs parlagea
i'u douze volumes doni chacun etail deux prophetes, soit, on tout, vingt-
qualre prophetes". II fit un antra volume sur les mauvaises habitudes', (jui
l'ormait deux autres prophetes, sans parier des autres traites qu'il eomposa
Selon les causes qui le demandaient alors. Satan etait vaincu par tout cela,
10
1. l's. XVII. 27. — 2. Lo ms. du liril. Mus. Or. .">'r6:! reiil'cnar 71 iiünirc de Nai'ses. Li'S Vi |iix'iiiiers
soid iiiiiiniics |tai;3_.-»» « de ['(iconomie (de rincariKdioii) » : les suivants sont nommes |N£ulSi.i . de
i'Ancien i,Testament) ». Le inol « prophüto » se raiiporle saus doute u l'elendue des voluinos. — o. Uu :
« sur la cüiiuplioii des ukkuis u.
I ■.
fl25! WXT. — HlSTOfRK DP. MAJt NARSKS. ni3
« «■'« 1/ ^)CLMi .'Ijoi ou^oj. ^oioK^/« .^.m )V^>oj.:y3 )» .,.r> joot ycLCO .oiK_.^ili
'"'SS.^O.oo .)JL« Ki(^io; 1 1°> No^ ^, oUL.^^\ JJLS/ .oiK^^ io^ ^jjj 'toll
) l ^Oy..- jJu/ . )>>V^eL^ V-3 ^-JL,»CL. )jt~~/o -.m/ ^^^ ^^ l-^^-^t^ t-^L^ t~~
)^..J>JKIl^^s.,....'ao JJjyj ov^ >-oo) K-,/j ^''!&,.^>^o ..jji^io yo^o -t-oi/ i-so .)-^i»t^
I. In iiiarg. UV-m-^-
il clierclia doiic, crune aiitre maniere, u exciter des troubles et des seditions
coiitic Uli. Comniiml uela.' — Lorsquc Pirouz alla au Bcit-Kafira'ie ot qu'il
lui arrivu le contraire de ce qu'il attendail, ä cause de Torgueil de soii
esprit, le saint lit un nilnird qui commengait par : « Ami des hommes, qui
as ameni- les hommes ä ta connaissance, amene encore mon esprit u la
doctrine de la parole de vic », et, parce qu'il y mit des paroles dures qui
Hvaient trait ä l'orgueil de sa pensee, des freres seditleux de ses disciples
allerent pres de Qaicad, lorsqu'il assiegeail Anild' — ils se nommaieut l'uu
IJafr-ladelmö, de 'Ain-Adad, et l'autre Jean bar 'Amrd'ie, hommes maudits
— et ils le denoncerent lä et ils dirent (au roi) : « Celui qui a ecrit ccla
est votre enneiiii et halt votrc empire. » Lorsque des hommes fideles qui
etaient (du Beil) Houzdie l'apprirent, ils firent conuaitre cette accusation au
saint qui lit aussitüt un autre mimrd * doni le comniencement est : n L'o- * f^i- ''*
rient" a repoudu a l'ordre (-ry4'-;) du pouvoir d, et les liatizuh' le traduisirent
(•II langue pcrsc, et, quand on le lut devant le roi — parce qu'il contenail
des paroles iiarmonieuses qui sc rapportaienl au royaume de Pcrsc — le
roi abandonna son id(5c (j)romiörei et les aecusateurs cesserent et s'enfuirenl
de lä en signe de culpabilitc.
1. Kii "iü:!. Oll lu' iliiil (liinc |i;is inrllii' l;i iiKirl ilo Nars^s ;i\;inl irlte dalP. — :!. I.ill. : « le rlipf ilc-;
(xiiiils (canlinaux) ».
Oli liARIjADUl'.SABUA AKHAIA. IIISI'OIIJK. [1201
ou^^-ai_«o )-i.»|_s j-x^^C^ );JLa -ou^Jl -.jjL-.^js lovlsuiw ^o .öi't-so ^o{ J-oaJus
)."»'|J ^■a■^ ^^^^^o .yO.^^1 vQJ.aa...otJ.o jlo^w» ya^jlkl« ^'^o« .'^Z oöi«
.4((?/r (7/o.sr. Unp fois qu'il passait mi messager (du loi), certaiiis des lils
de la ville accuserenl {.\iirses) ile liair le royaiime (de Perse) el de faire de
l'espiounage poiir les Romains. Lorsque le messager entendil cela, il promit
de le crucifier lorsqu'il reviendrait du pays des Romains. (Juand Tatlilete
(ä6>,yiT-fl;) apprit (pi'on le coudamnait sans examen, il dil : » Si tti reviens en •
paix, c'est (pic le Seigneur ne m'a pas parle, » et quand il fut parti, eul
termine son all'aire el fut parvenu a Aiitiarhe, il \ niourut selou la parole du
saiut. ses menaces cesserent et les accusateurs en rouairent.
\'ous avez entendu ce que Salon a fall conire lui, venez dune voir ce
que le signe caclie a l'ait <mi lui : Un joui- qu'il vcnail au comineatairt", unc i<
feramc etait assise avec sou fds sur la place |)ublique et, comme le saiut pas-
sait, le demou jeta ri'nfanl ä (erre el le IVappa dnremenl. Aussitöt sa mere se
leva tout en pleurs, eile etreignit les pieds de rillustre el eile dit : u Sei-
gneur, aide-moi. » Alors l'alhlete (-/.Hl-nT-^c) dil aux l'reres (|ui laocompa-
gnaienl : k N'liesitez pas; si uous prions Notre-Soigneur ä cetlc occasion i..
pour uu bon but, il fera par nos mains des choses encore plus grandes
que celles-lä; selon qu'il l'a dil : 'roiit er (jiic nia.'i (leiitaiulcrez ihiiis la
prieri', i-l ifnr tous cniircz, raus {lr\ rcfrrri'z'. » Knsuite, il cummauda au\
1, Mallli., \\i, -JJ.
lui. i:
V".
[127J NXXI. - IIISTOIRK OK MAR NARSKS. liir.
^o .^-* );aio>io ^.oia^iw ajuioio .|-dqa ^.^j.bo Uo^j aia— o/o oC>ai>i
''^.^jj. ^/ ^ joioU» t-a.a.ix> ^1 jioi —ou^a )i oolo Jo-.» ouio ^^2»
^*iA IS^ )t-.;;o .^V-Ätiw -otio/;o .|-Xjlji ^->i^V/ ^:;-^-j-'? i-^Q-ta^ X:^? o«»-^?
freres qui raccumpagnaionl : ils se inirenL eu priores au milieu de la
place publique fl ils reciterent uu psaunie sur lui. El, apres qu'il eut prie.
il plara la niain sur lui et il lui iil le sigiie de la croix sur le front el aus-
sitöt le demou s'echappa de lui el il ne le jeta plus desormais (k terra).
— Cela sulfil pour nous indiquer encore les autres elioses qui oiit eu Heu
et qui u'ont pas ete i'crites ici. Teiles sont les heiles aetions du saini, lel
est le geni'B de sa doctrine et l'ortlre (xa^m de sa coiidulte, depuis * sa jeu- • lui 1
uesse jusqu'ä sa vieillesse. 11 dirigea la communaule de Msihc durant quaraiile
aus, Celle d'Edessc durant vingt, et le monastere durant six ans', et il
lui enseveli dans uue bonne vieillesse avec tous les saints ses coreligiun-
uaires. Des maintenant la rouronnr di' justice lui est. reservee, (celle) <iae Notrr-
Seiniiriir lui (Idiinciri en ce joiir'-. \ Lui et ä son Pere et au Saiut-Esprit, gloire
el Inmneur dans les siecles des sieeles. Amen '.
1. S'il s'agit dii monaslert! de Kefar-Mari, <-i. siipra, p. 1122], er teiiips s'ajoulu uu\ quaraute annees
pour iiüus dünner la durec de son sojour a Nisibe. soll de 'i.^iT a ."i03, et l'üii trouve quaianle-cinq ans,
oumme on le lit /'. O., \\ . :W(i. II penl eiicoi-e s'agir de son preiiiier sejüur, p. [108] a |1091. — •>. Cf.
II Tim., IV. 8; .laeques, i, 12. — 3. h'apres iiolre auloiir, Narses a veen plus de cenl li'ois ans : ä
rage de sept ans il a ete a l'eeole d"AMi-I)(iiillia (liiranl iieuf ans; puis si.\ riiois a Kcfar-Mari; dix
ans a Edesse; un certain temps (?) a Kofar-Mai i: dix ans a Kdesse; uii an a Kefai-Mari, viiigl ans
a Kdesse, quarante ans a Nisibe. dnrant les(pii'l> il diil. se lelirer quilquc lenips piiidaid six ans) an
nniiiaslere de Ivelar-Mari. On a donc pu (■crire qn'il a ele a Nisibe iluninl (|uaranle-cini| ans, el une
nonvelle addilion a l'ail eciire a Hai- llebraeus. C.lirnn. ccci.. \. 111, l'aris, 1877, cul. 77. (pi'il a ete a
Nisibe durant cinquanle ans. ce qui a conduit a placer sa muil en ."i07. II a vecu de Wo ?) a 503 ou
50'i, s'il a quilti' Edesse sous Nonnus, conniie eela nous paiait le plus probable: cf. supru. p. 1112],
V".
lo
ojJL««— / .)ooi w.oioK-./ )^.^sic>o; |U/ ^io ..J-1-.o; )^^1/ ^^s-.SO| jLlO) »s/
V-^ ^OIQ-s/; ).^aJiO .0|K_.^0 ^30 fiM^/ <^OIo]^/ Ot-CQJL^v t<20 ^j,.£ß\J «^V^Ol V-'>~>v^
vtOtOLsjJ oiiTi .°i/ .oi^_3l^ qjl^;o v^oioK../ j-^-»/« l-^'t-) ^t-^! oilSC^^.:» "^^aA.
^oio^l "'y-iclo .o<.^CLk. ^^o; ^jJio v^oioK^/ ou.«»«./; )-fiDV'> v'f^ oi.^«oKa/o
i. U«V> Ms. — 2. ;-io/o in inarg.
XXXII. — Histoirc des artions de Mar Ahnüiam, pretrc et interprefe
des Lirrrs diviiis.
Cd athlete (äeV/iT-4?) spirituel etait aussi du pays de Mn'tilU't; il etait
pareut de Mai' Sarses, il etait aussi de sa famillc et meine de soii village.
Son pere se iiommail Par-Salidc. A Tage de (juinze ans', il Tut pousse, :,
par Foperatioii diviiie, u abaiidoniier toutes les delices de ce uioude et ä
s'occuper du travail spirituel. Lorsqu'il apprit oü etait Mar Narses et ce
qu'il l'aisait, il demanda ä son pere de le conduire pres de lui. Quand son
pere eut acceple, qu'il l'eut conduit ä .Msihe et que Mar Xarses eut appris
que c'etait son parent, il [Narsi-s) demanda son nom. Son pere repondil : i.
(( II s'appelle iSarses comme toi. « Aussitöl il changea son nom et Fappida
Abruliaiii, et il dit : « II n'v aura pas deux .\«;.st'.v dans une cellule )> ; mais,
a ce (ju'il me seiniile, ceci avait lieu par proplietie : de meme quAbruluun,
par le cliangement de son nom, etait deveiiu « le pere de iiombreuses na-
lions », eelui-ci, de meine, fut cliarge de Tetre poiir toute la Perse. par la nais- u
1. En 'id'i. i'iir Ahralium e-l in* en '»V.>. d'. iufm. p. [l'fj;.
5
r".
[129] XXXII. — IIISTOIRE DE MAR ABRAHAM. 617
oiV-so^ .oiJi»o,_=) V^a-N QUA wJLs ))v\^m\ U-=>) ^^'i'-^^-o^o .^oio;), >-Q— )lv-^
U^h^ )ju(l |jiaio ■.o<lrt'>.'>V' ^^oo; y^l Joot -oiot^/ oi^ )jo( ^;
.^a-.j otioV* ^-io v-1^ -oiciS^ )^J^; ^Jjo^^o ) ' m "^ otia-^i/o .s^o«-^.a^
10 .JiojLs ooC^Jbo; UU^ y-'l .)-*jia-^ P^ vooi^s^ ,_*ji^^K.ioo -.l.^)— 101.174
p ),oi "^^-i. ..)— _a_^ )iol; jL»Q„oii.; ^» )jl3ü -.ojX-» ^^io ^):» )'ts^
sance spirituelle. Apres qu'il eut ete lä un pcu de temps et qu'il cut tente
d'avancer de jour en jour dans renseignement de la piete et l'ardeur de
sa charite, il montra un grand zele pour la scieiice. Son maitre aussi
montra un soin plus grand ä son egard et, en peu de temps, il surpassa,
5 par son instruction, la plupart de ceux de son äge. II avait aussi une teile
conduite que toute la communaute l'appelait, k cause de son humilite, un
second Moise. Parce que le Seigneur connait ceux qui sont ä lui, il le choisit
donc d'avance et l'aiina, pour la lecture et la meditation des Livres, plus
que la plante (le ricin) de Jonas'.
10 Quand il arriva ä la taille de la jeunesse oü la nature est surtout forte,
oü son impetuosite est graude et oii toutes * les passions des jeunes gens
sont enflammees comme un objet qui brüle au feu — le corps reclame ce qui
lui appartient et l'äme choisit ce qui est oppose — fortifie par la gräce contre
cela, il foula aux pieds toutes les choses corporelies et il choisit les choses
15 divines. Cependant, meme de cette mauiere, il ne renon^a pas complete-
rnent aux Operations du corps, car un hommc ne peut ricn percevoir sans
lui. Car bien qu'il ne soit possible de connaitre cette splcndeur divine
autreraent que par les choses qui lui appartiennent, quand eile les frappe
l'ol. 174
r*.
1. Jon., IV, 6. er. .SK//;«. p. tlGj-
PATR. oii. — T. l.\. — F. 5. 41
10
618 BARUADBKSABBA ARHAIA. — IIISTOIRE. [130]
.N-U-^^s-D Itiii^ ^oCib. )-3^^>^ )-^^^ *^ töi^; ^_-^ot^ y/ jj/ )N-,oC:Ss
.|,oi N-..^,J5o .Jj,l-/i )-.»^ ^l vOoC^ ^'>^^ ötlaioi K_)^lajL>>o a^ jJ/
yCL^yJ» v«X=«to.^-.^ »3/ jJ/ .yOOtiol^jJ vOOt.-00|0 .-yOOlKi.,-^ ^.«■:)a-.t-0 yOJOl
Ool ) I, Vr> ffn\r. JoOU; O)^ o'ij ) I f> IQ tP V-"^ )jL.-CQJ .•Ö^-IS^J | I .» ff"
|_iOO_— 1 J-JCH,.^ X'-o-'^t^ vOoCSj )jL«oV vjo .QUO^ls ^-5)0 oC^I ^oC^O-3
^flo^XDö/ ^io JjXio .!>-. JJ yooiJ.a..^*'^ ^oK.io ^ioj s-öiJs jJ'/ JK » n .^po
JioVl/ v'^-JÖ« o mV>; jloi. Iai0t.i) .J-^icui ^ ouio J^a— oi.^a^ Kxoo
et les sciilpte en oeuvre subtilemcnt, cependant son Image ne leur est
pas donnee en participatlon, selon l'ineptie de certains, d'abord parce qua la
science de quiconque (possederait) ce caractere, precederait son accomplis-
sement dans les oeuvres, puisque, sans experience et sans intermediaire,
eile connaitrait tout parfaitement sans avoir besoin d'etre instruite ; mais, chez 5
les etres crees, non seulement ces choses precedent leur connaissance et
leur existence leur essence, mais encorc leur science est precedee par
l'experience ä son sujet, car c'est l'experience qui l'amene necessairement
ä etre. La puissance appellative, (jui est instruite par ces choses, precede
encore raction. Pour le dire en un raot, le cree est distinct du createur par 10
toutes ses proprietes. Et si tous les etres spirituels sont soumis au terme de
la necessite, il en est surtout ainsi de l'äme dont toutes les Operations sont
plus grossieres et plus materielles que celles (des anges), eile ne peut rien
faire ä eile seule, car bien que sa nature soit elevee au-dessus de tout contact
sensible, cependant, comme eile n'a jamais vu leur purete, le poids' des 15
essences (oüsfa?) contracte affinite avec sa forme; et parce que, des le com-
mencement de son etre, eile est enfermee et melee dans une maison de chair,
1. Lo raot est ponctuö « Mäkä' .., avec les deux poinls (.■), sur » et sur=, c'est pourquoi nous le
rapproclions du mönie mot conserv6 en n6o-syriaque, cf. Payne Smith, Tliesaiinis syr., col. 2034.
[131] XXXII. — HISTOIRE DE MAR ABRAHAM. 619
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.■)V)^ V^k^ ).^^A.2i:»w JJL^../ sk«/ .> «Y.t > .»m^; l'^^i-' U-^) U^'y-^ ^V^!
1. U»Vi Ms.
eile a un certain amour pour cette (maison) des le commencement, comme
l'enfant qui aime Ics pays sombres et desoles oü il a ete forme ; aussi lorsque
Täme regoit un enseignement sur quelque chose, quo ce soit sur les natures
spirituelles et divines ou sur les natures materielles et curporelles, la science
5 entre ä Tarne par les portos cliarnelles des sens, et, ä cause de cela, il arrive
que les sens l'induisent en erreur, ou bien ä cause d'un trouble dans leur
Constitution, ou ä cause de l'impetuosite du desir charnel, ou par erreur et
tromperie, et ils conduisent l'äme ä tout ce qu'ils veulent comme un chameau
ä l'aide d'un anneau i't un cliien ä Taidc d'un lien,
10 Parce que cet homme de Dieu savait par experience et connaissait tout
cola des le commencement, * il songea donc i\ subjuguer et ä enchainer les ♦ foi. 174
sens du corps ä l'aide d'aliments peu abondants et peses, par le travail et la
veille de nuit et de jour, pour qu'ils ne pussent pas se fortifier et se rebeller
contre lui, comme l'avait fait le divin Paul : Je soumcts innii rorps et je le
15 reduis en serritude, de rrainte qu apres avoir preche aux antres, je ne dcvienne
moi-meme reprouve ' . // depouilla le vieil homme avec ses hahitudes et revetit
le nouvaau ijui est renonvele d l'image de son createur', il grandissait et se
perfectionnait de jour en jour dans la pietc devaat l'escabeau de Mar Narses,
1. 1 Cor., i.\, 27. — 2. C.ol., m, 9-10.
620 BARHADBESABBA 'ARBAIA. — HISTOIRE. [132]
Y-*^l \^\ ^^Q^H^ gj!.^» ^t-*oi -.1 » »'» > »tfnvi )jL3j I »«fti*) |joi^ otV-d;o
jf-SL^ .jJLdjoA ^ j..<^^'p> '^kjL^'!^ |i°>\.ao ^oia^L^^M o^.^^o .|K» n v> > . Y -^o
JJJL^^D ).aQ-;LJO kS/ f-=L^O ■> «Yll >iC3^/ )-..An I n\ 0|'^;0 .jLjli^O y->jJä\ \^'l
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^'^»^ j>iu>^ )joi oK^; ^^oo .jioJia^^« l«-3>^ JJ.VI J> IQ 0(^); )K.3o^ ViO-OJ;
)ioiK_I^oo o«N^OOi )J,o*^oiJo ouiioi ^'^>>^^^ lOuJb^^ o^ .-jlgiaX^; j-^r^^oias
"^.ja ^^ ..HILk^o odoa-JLioo o»^; jotSs fcs^^^j ^'^s^^^o «s/ jJ/ •.»-oto'^ojj
^M yovvi» IQ •.yovi m ■^Kj aiy^^ ^h. 'ji-j-^^ oooi . « » » ''>K.^ > <>Y°>
^2lSs. ^o V-»J^ JJ-SJ ''^>^ n->; ^'^s.^s.ioo .jlaxa^io; jK-.^ jtCS^o otioaS
^^.^clX •.iJLdJ^OL^ K..^; jK.^^^^ jfroo) iooi )^\/o :v^oio;)^ qjülsI/ ,— i^/
Ms.
10
le temps notable de vingt aiinees, comino nn arhre aux nombreuses branches,
aux beaux fruits, (jui. est plante pres de la conduite d'eau'. Lorsque ce bien-
heureux (Narses) mourut, rillustre lui succeda et il dirigea cette commu-
naute durant vingt ans ". Alors les freres, d'accord avec les habitants de
la ville, se souleverent, et firent docteur ä sa place Elisee 'Arhaiä bar Qöz- 5
haM^, homme illustre et instruit, qui dirigea la communaute durant quatre
ans*. II fit aussi beaucoup d'ouvrages didactiques et de commentaires, et
il repondit aux questions (^-oV/iixa) que les mages poserent, elles etaient
dirigees contre nous. Lorsque ce saint eut ete rejoindre son peuple (fut
mort) dans une bonne vieillesse, Mar Abraham regut de nouveau Tordre de 10
prendre la place de son maitre et de remplir la charge de l'enseignement^
Des que ce saint se fut assis sur le siege de l'enseignement — non seulement
ä cause de son Instruction, de la clarte de sa parole et de Texcellence de
ses Oeuvres, mais aussi ä cause de sa piete et de sa grande humilite —
on se reunissait de partout pour venir (pres de lui), afin de se delecter du is
moins ä le regarder, et d'entendre de sa bouche la parole vivante de la
doctrine. Comme plus de mille freres se reunirent en peu de temps aupres
1. Ps. I, 3. — 2. 503-523. —3. Ou Qözbayß. Aillours, P. O.. IV, 387, on en fail le successeur imiiiecliat
de Nars6s (503-09). — 4. 523-527. — 5. 527-509.
1(1
[133] XXXII. — IIISTOIRE DE MAR ABRAHAM. 621
• .oi^j; IV^Ot-^ y^\^o oi^o )jo<o .vOOt,S\ o-^^q.ji.^\o 0(^ oKtvN yOO<\
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)N_3«^; .y~ly loOl |t0CU....0l ^4 O(..00t^ .|oO( s .. * »N.:» jJ J^jf^^LäO^ |» m 1 ^
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) -»NrNn K.,^^ ,^/ )t...3V; ^^«^Sw^/f ^"'^-^ ^°°* ^*^ill •looi \\--^) ).:>a.«^^*
JLLm; -.o . mU/; wO(^ '^^-^ oj^a^ oooi > . i . » .. ^o,.^ jJ^io^ ^L./ -.oooi
.. « I t VtO OOOi y^- " "'* ;Q.^.N.^ OiXLlf )^f-0 ^^ -^l •^■"-J^j
I'ül. 175
r".
r .
de lui et que l'ancien endroit reserve aux ecrivains etait etroit, il travailla a
construire une aufre maison grande et spacieuse ä cöte de sa eellule, pour
qu'il leiir füt facile d'y ecrire et d'v terminer leur travail. 11 imita entie-
rement les actions de son maitre, non seulement pour le jeüne et la priere,
5 mais encore pour Tascetisme et les grandes privations : il ne raangeait
jamais * de chair; son lit etait tres simple, orne d'une couverture de poil, ' foi. 175
et, par-dessus, une vieille couverture de laine. Les ustensiles usuels etaient
des plus vulgaires, de trois genres, les uns en terre, d'autres en bois et d'autres
des calebasses. Son vetement et son manteau etaient tisses en simple laine, car
iii il pensait que rrux qiti sont i'ptus de soie sont chez les rois, selon la parole du
Seigneur '. En im mot, les habitants de la ville furent saisis d'un tel amour
pour cet homme que non seulement les fideles, mais encore les paiens et les
Juifs attestaient la sincerite d'un serment par rinvocation de son nom et
toute la communaute regardait comme « une benediction » les vötements
15 qui avaient touche son Corps, car ils avaient eprouve que de nombreux
prodiges, comme ceux des Apötres, etaient operes par leur moyen. Souvent
les demons s'en allaient et partaient ä la seule invocation de son nom.
1. Matth., .\i,8.
fui. i:
622 BARHADBESABBA 'ARBAIA. — HISTOIRE. [134]
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) I n i> °>v> ^ioo :Jv.2u^; oCS^S^io^o loioj ^io ^^a^äi.o )-<ja.,^ ^j',:x:>o;
•.)^ä^ "^^^ )»oK3 K_3j I^-Jus \^l y^lo .o»j»; ^io oj^ ioot JI-in>oi
Q~L.io; Joch V-iö/ );oi; ooi y^} ^ .yO^^fJo yCLflOV^J^o )KjL.,J>aJ> vOO|.aü
vOOtJ^ >-Ci>vioo -x^-liA;/ ^'^io oto ^CLCOo ^^/o .)j/ oti-stoo jLi/ jJo oipKio
^^/ .«Hij jot-Vai^ vfoC^ joot vi^'-flo ).iea*js ^*Äi; KAlo Ji^lSs ^^oü^
1, ^ajojÄs; U>.
Voilä les belies actions de ce saint; il est le pere spirituel qui a engendre
ä la verite de la vie de nombreux enfants (enleves) ä la seduction de l'erreur.
II s'appliqua tellement ä renseignemont que non seulement il fit le necessaire
ä Tecole comme le demaude la regle (tzcic) — et par sa parole embellie et
fortifiee dans la verite de Torthodoxie, parce qii'il cxpliqua devant les freres r,
pendant de longues annees — inais il voulut aussi l'aire cet (enseignement)
par ses ecrits. 11 vit eu eilet qu'il etait tres difficile ä beaucoup de freres de
trouver le seus des EcriLures dans la lecture des volumes de fliiterprete
parce qu'ils etaient herisses de grec ei obscurs ä cause de la maguiloquence
de cet liomme et des interpretes qui Tavaient suivi. Aussi il en ecrivit le lo
plus grand nombre et il les cxpliqua clairement d'apres la tradition qu'il avait
regue de son maitre. Comme un pere soigneux, il prepara uiie table bien
servie et la mit devant eux. Lorsqu'il vit qu'ils avaient d'autres besoins, il
ne s'en detourna pas encore, mais s'en occupa aussi avec zele : il commenga
par leur bätir un hospice ( ^evoSo)- elov i , pour qu'ils u'errassent pas par la ville ir.
♦ loi. 175 et qu'ils u'y fussent pas disperses * et moques; il semblait dire aussi :
(Jui a ('fv malade, sans quc j'aie ete malade'? II le bAtit, y mit toutes sortes
d'objets et tout ce qui etait necessaire (aux freres); trois fois par jour il
1. II Cor., \i, 2ii.
[135] XXXII. — HISTOIRE DE MAR ABRAHAM. 623
• .f-.2Lj^ ^■^■\oi ^; ^ .wuüolt \mo K_.ooi oi^pt -Iv^/; j^-iu^^ j^s^^^oo
• .vOOi^aJLO; ).A.fiDioK\t y^l OOOI ^jwJSJS; yO^bOO .yOoC^ joOt K..^ )JSs„.2SL09
OOOI . - r> ..N. «N/% .. ^fffl t^oi ^oiV^]S^^ «.so .|Jk.«!SLo i-^)-^ oi^ °°^ ^■■k.söu
.^^«^^V^^v^^o OOOI ^.CD'^l^^J^ ^^^i ^! |-:>eL.3 .jjL^a^oi^ K^^ ^J^jl^v^^o
)^-/j -oi-s .^j|.ia^o |i).^Q^ vooi^ )ooi ^^5is^5 jj JJonmJJo ooJ. jlpAo
)..^Vl ^'^^.^s~:>o; ool JSw/o .)K_>^iLo OOOI ^«^^ / ).a„»o'f-3V yoogi^ )ooi
^oo|M^ )ooi '"'^^..Jli.; ]i -.^o^io y.^\j jJ; lycot^'^ ^io oooi ^« n ,il\ jL«V-3
.OOOI ^« 1 '».^K-^ )^jl^; )mii^^ ^■'^J~^J ^! J-^><=>^ .^;).^o\o |l|^a^
^^i»^ .JIJJL^^D jtCbCSc^ '^^ioo .'JIoaJj; jj^L^a^fiO^ vS/ ool oooi ^j^-^poo
If^ jKso« otJS. ^).A. .^oilas/jo ^..oü^o ^ji^ot^a j..»«.^; otx>V^ ^ ^ j^oi
^)a^l )jL30 v^.2u;.l/ -.oC^ ÖL^Oi^« ^O .)l>\>0; l-i»-^/ )-OCL<O0O ..«CLlLiS ^:bO
^^s^o 1«^ jjLla ^l JJLSO JlV; As^K.s ö^^^o .oC^; jKüaj ^_bo |)Ss™.CSLo
1. In marg. ^.t*^'?-
visitait les malades qui s'y trouvaient, selon la parole du Seigneur qui dit :
J'ni etc malade et vuiis in'ucez visitc'. II pensait joiiir desormais de la joie
des freres quand il s'apergut qu'ils souffraienl eiicore beaiicoiip de ii'avoir pas
de celliiles : ils donnaient pour la locatioii des cellules ce qu'ils gagnaieut
5 pour leur propre nourriture et, lorsqu'ils etaient malades, ils etaient dans la
souflVance et le deuüment chez les fideles; comhieu de fois ils etaient de-
pouilles et mis ii nu ! II ne leur-etait pas facile non plus de venir et d'aller ä
l'eglise et ä Tecole, parce cpi'il y eu avait parmi eux qui avaieut leurs cellules
tres loiu ; il y en avait encore auxquels il n'etait pas facile de sortir et de venir,
10 a cause des portes exterieures qui etaient fermees par leurs maitres pour que
rien ne se perdit; combien de fois aussi il leur arrivait d'etre arretes comme
des voleurs, ou d'etre repris pour des affaires d'impurete et pour de nom-
breuses causes ! Lorsque le beni du Seigneur reinarqua toutes ces choses
et d'autres semblables, il demanda une place au fidele Qahvi, medecin du roi,
li et. quaud il la lui eut donnee, il prit soin de bätir quatre-vingts cellules de
ses propres ressources, et il partagea ce (bätiment) en trois cours, et il bätit
des bains, Tun pour servir de rapport aux freres et un second pour donner des
I. M:iltli., XXV, 36.
* fol. 1711
624 BARHADBESABBA 'ARBAIA. — lUSTOIRE. [136]
3.^|_=) ),— )K-.t^ ^^j .|jLw..,^oiioo \x.\ n:>o öiJLio joot )-coUI^Oo; |too»
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a^o.^/ ^■•t-'O« -.JJOI ooi )„^v^a^j Ki.^-1/o :)Kjl.^^ «j-ü ^io jj^^o-co
10
ressources ä l'hospice (cevoSoj^^etov). Comme il ii'y avaii pas noii plus d'enclroit
d\ni le maitre de lecture et d'epellation piit tirer sa nourriture, il acheta uu
village pour niille stateres ((TTaTvIp) et il commanda de doiiner ses revemis aux
docteurs et, s'il y en avait trop, de donner le surplus ä l'hospice (^svo^o/eTov)
des freres. Tels sont les fruifs utiles et delectables de cet athlete {i%lr,x-nc;) 5
spirituel. (^)uant aux guerres qui lui fureut suscitees, tantöt par l'eveque de la
ville, tantöt par la communaute des fideles, tantöt par les etrangers, ce n'est
pas le momcnt de le raconter. Je rapporte seulement uirou deux faits, pour
montrer la fermete de son äiiie et le secours que Notre-Seigneur lui donna.
fol. iTfi Certaine fois, des hommes * mauvais, freres de nom, l'accuserent et m
dirent : « II adore les idoles et il sacrifie aux astres. » Car le saint avait une
image de Notre-Seigneur et Ic signe de la Croix et, quand il se levait pour
roffice', il commengait par reciter trois antiennesdevant cette image, puis il
saluait aussi la Croix. On fit courir le bruit que cette sainte image etait une
idole. Lorsque les habitants de la ville etudierent cette affaire et quand on 15
sut que c'etait une calomnie, alors (ces freres) prirent la fuite et imaginerent
plus tard une autre histoire : Le saint avait mis une barriere^ devant la porte
1. LiU. : 'I pdiir l;i laiiipe n. — 2. Litt. : « une fille de la porle »; Vestibüle?
[137] XXXII. — HISTOIRE DE MAR ABRAHAM. 625
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.yopol-Ji )_C,:^^.^s_Q_i> j_JL_^i» vO<H.s ^'^»^iwl/ )jc*\ U>o^ :)^il; |jü>.i>io
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ÖiX^oiJl ^^; ^3 .^mJ) oUf^jl |'>\n^ loJS, jlo,.^>.<|-3 01*^ ifJi |jp^ajaQ.\
oxterieuro de sa maison, [lour que les animaiix ne pussent pas entrer, parce
que sa porte etait constamment oiiverte devant cliacun. II avait ete le premier
ä faire cela ä Nisibe, ä rimitation des Romains. Les mechants repandirent
le bruit dans la viile que cette machination avait pour hut de faire adorer son
■^ idole ä quiconque entrait dans sa maison ; ils disaient qu'elle etait cachee en
face de la porte, dans les murailles. Lorsque les fideles vinrent et trouverent
que la Croix etait pcinte en face de l'entree de la porte, Satan entra dans les
calomniateurs au point de leur faire dire : « L'idole est cachee derriere la
croix » ; et lorsqu'on eut trouve que c'etait encore un mensonge, Tun d'eux
1" eut Fidee de se jeter dans le puits de la maison de Rahban (Abraham) afin,
lorsqu'il serait noye, que Ton emprisonnät le vieillard, mais cela encore ne
reussit pas. Une autre fois ils l'accuserent devant le marzban' de la ville,
comme ei c'etait lui qui troublait la frontiere. Celui-ci n'etudia pas Faflaire,
et il envoya son fds en message aupres du roi pour perdre l'illustre. Lorsque
i"i l'athlete (äO>.-/iir/fs) divin apprit encore cela, il dit : Ju(/e, Seigneur, man jugement,
et combats aver ceux (jui cDinbatteut contre inoi, cur des temoins iniques se sont
eleves contre moi et ils ont parle V iniquite'- . Comme beaucoup de fideles etaient
I. Gouverneur perse des l'rontiöres. — 2. Ps. xxvi, 12.
^ fol. ITC.
v°.
626 BARHADBE^ABBA 'ARBAIA. - HISTOIRE. [138]
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- » .-tV -/^^ ."-. -■ V-.. )>.<-© ..owotia-s ^ ;>a:^._«l/ )c*2^; >J»j«^i^?
tristes ä cause de cette affaire, il les reconfortait : Le Sei(jnntr n'abandonne pas
ceu.v qui Je rvainnent, inais il les vemje de eeiix qiii les (ipjiriment' . Lorsque ce
messager tut arrive pres du roi et qu'il eut accompli la volonte de son
pere, en parole et non en acte, quand il arriva au Tigre, il se noya el il perit
avec tous ceux qui Taccompagnaient. Quand son pere l'apprit, il en con?ut
fol. i7ß tant de peino qu'il mourut, lui aussi, * le troisieme jour. Tous ses ennemis
rougirent et se cacherent la tete.
Plus tard, Satan souleva contre lui le peuple mauvais des .luifs ipii out
crucifie (le Christ). Toutela ville etait soulevee contre eux, et eux, parce qu'ils
craignirent la ville, s'en remirent ä l'eveque d'alors et le prierent de
condamner le vieillard, comme si lui et ses disciples etaient cause de la
discorde. Le saint etait alors tres malade et la force de la maladie le mena
jusque pres de la mort, mais les yeux de tous furent obscurcis, aucun des
fideles ne lui vint en aide, ils changerent la verite en mensonge, et les gou-
verneurs perses le condaninerent avec ceux qui etaient denonces comme lui. 1,5
Lorsque — gräce au secours divin — il fut gueri de sa maladie, il vit que ses
10
1. Cf. Ps. .xx.wi, -IS.
177
[139] XXXII. — HISTOIRE DE MAR ABRAHAM. 627
)jü/ ^ ^otaiULOJ« ^/ .w.oiaa!S.M )ooi ^'^.Isl.cd ^.«JL. ^^o ^ .v.«.«»\o^; l^oO
oiv>; .)ooi t-iö/ j;o«j ocx ^/o .»a)QJi.a_3 Jjlsol^; cxK^^-io -^l )^-«.aft^
oi^^^-srinX v«»-'^^»-' .jJ^' )i)-"0 )»oi ^^io» ^*/ «JJ»-^^- l-W JJ« "^^^^taKio ♦ ibi.
I. IbaHae/o Ms. — j. U»*>iö3 Ms. Le mol est ponclut- Poursäsnä', a I'aide de deux poiiils (.•) sur«»
el sur i.
amis avaient fui et s'etaient caclies, que tous les freres etaient disperses, qiie
l'ecole chömait, et il apprit la cause de cette affaire; albrs il dit : « Tous
m'ont abandonne, que cela ne leur soit pas impute. Notre-Seigneur se levera
et m'aidera comme toujours. » Oue fit alors le Pere des benedictions?
5 Aussitöt qu'il eut implore Dieu en priere, comme Jacob le vicillard, il
trouva misericorde devant Ic roi et devant toute sa cour (Tro^'.Tiix) ; uon
seulement il cassa Farret, mais encore lui et ses grands Taccablerent de
grauds honneurs, ses ennemis Caches et ceux qui le haissaient ouvertement
rougirent et il retourna retablir l'ecole comme auparavant. Satan excita toutes
10 ces choses et encore de plus nombreuses que celles-lä contre lui, mais aucune
d'elles nefit devier le pied de sa pensee de laconfession orthodoxe delavraiefoi.
Sil y avait un frere dont la pensee defaillait, pour une cause quelconque, du
but de lorthodoxie, il conibattait courageusement jusqu'äce qu'il eüt detourne
sa pensee de ce penchant errone ; il supportait toutes les souffrauces pour lui,
15 pour en faire un hoinine par/äit', selon la parole du bienheureux Paul, et il
semblait dire : Qui est. inßnne saus quej'aie la ßevre' ? A cause de cela, * le peuple * foi. 177
1. Epb., IV, 13. — 2. II (Jül-., .\1, 29.
Hl
628 BARHADBESABBA 'ARBAIA. — HISTOIRE. [140]
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jN- \ v^ -s oiK_.«ol ^I^/ ''^>^; )-^ov^ yA.2L^ ^CHa^^^-sfesj; .', m n \ f>m .°>/
""^.^Oo )lt— /o :)i)-'■^^o odQ.a-._flO ^^s^io j,^ ; ^.N m Vi\ );0) jooi -..•\*>o jJ
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• .);ot.s voojii. a^^; ^^o ."^jKji/; )^^)j ^^ 1—°' ">=oJ'- ^a.JO ..oiK-;oi;
des Romains, tant les partisans du concile (de Chalcedoine) que les Syriens,
eiirent une grande haine contre lui, et enleverent ä l'Eglise de Nisibe et au
Saint lui-meme tous les honneurs que lui rendait alors l'Eglise d'Antioche ',pour
la cause suivante : lorsque certes (xa^x) il avait ete soUicite d'abandonner sa
doctrine et de prendre la leur, que iit alors l'elu de Dieu? — Non seulcment s
il eut soin de conserver sans tache la vraie foi, mais encore il ordonna
de lire dans le Livre de vie (les noins de) ceux qui l'avaient prechee en evidence,
je veux dire le bienheureux Diodore, et Theodore, et Nestoriua, athletes (iÖXvi-r/]?)
vaillants qui mepriserent tous les honnmirs du monde et obtinrent (la foi)
par leur propre travail. Lorsque les adversaires apprirent qu'il avait fait cela lo
et qu'il ne voulait pas se tourner vers leur heresie, ils persuaderent ä Cesar'
de lui demander une apologie, avec parole claire, au sujet de sa foi, et une
reponse aux questions qu'ilslui adressaient. Lorsque Cm(r lui eut demande de
venir pres de lui et de repondre lä-dessus, il ne put pas le faire, d'abord ä
cause de sa grande vieillesse et ensuite ä cause de la charge de l'ensei- is
gnement qu'il avait. II mit par öcrit ce qui etait beau et envoya la doctrine
de sa confession, il repondit aussi aux questions ((^•/i'Trij.a) qu'on lui avait
1. II senible donc que Nisibe 6tail resl6e en coinmiinion avec Anliochc. — 2. L'empereur grec; sans
dcjnte Justinien.
I
[141] XXXII. — MISTOIRE DE MAR ABRAHAM. 629
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)..^0O^ JJo -.yoN—j/ ^A^CL^V joiJSSvj jK^oio^o )l yolSo/j .yOajLSü ""^^
);0(; ^.iJ^/ >o^ . > q I ^^Xm v^oX .. I ) 1 "^ ./o .soNj/ , - ■* -n^ joC^f
f-ik^ yOJOi .^o^o/ . « I v> »ot.^ > i.>o; JKaJi.« )1oi > . mi ^ jJo •.yoKj/ ^;a^
yooi^ )oo( jJ) ^^o -I^V^ oC^a^ ).*'^.dOJ yoK^ooio .^jo^o >.»«../ ^^oi
)-i;OIQu^ ^^ K^/ JjUcl^ ^-^; .oC^ Ot— ^/ ^^oi '^ -a f)oi\ JJML^J^ wOoS
)p>« ^1 ILdO^OiS«; .^JLa.^«^ )i vOO|,j> K3L.'^iX> ^0(; .-)Ju/ ^^oi; yOOuöi:>eLjL;
♦ fül. 177
V".
adressees. Comme ils furentbattus en cela, ils lui dirent : « Chasse de l'Eglise
Theodore et Diodore et nous serons d'accord avec toi, et toute l'Eglise sera une
avec un seul pasteur. » II leur dit alors : « Est-ce que ce sont les noms de
ces saints qui vous chagrinent, 6 excellents, ou bien leur doctrine ? » Ils
5 repondirent promptement : « Ce sont les deux, les noms et en möme temps
leur confession. » Lorsqu'il entendit cela, le saint s'emporta contre eux
et leur dit : « Vous etes donc mauvais, plus mauvais que tout! Si cela est
vrai, vous etes loin de toute vörite, car Ic nom Theodore signifie « don de Dieu »
et le nom Nestorius signifie « fils du jeüne ». Si vous haissez ces noms, vous
10 vous designez vous-memes comme les ennemis du « don de Dieu » * et du ♦ foi. 177
« jeüne de Dieu » ; comment pourrions-nous nous associer avec ceux qui ^ "
pensent de telles choses? Si c'est leur doctrine qui vous chagrine, il est evident
que vous nc confessez pas la Trinite et que vous ne croyez pas que l'homme
a etö pris completement (ä Tincarnation), car ceux-lä tiennent et confessent
15 ainsi, et vous 6tes etrangers a toute verite. » Comme ils n'avaient pas de
r^ponse ä cela, ils lui dirent : « Quel avantage y a-t-il ä faire memoire des
noms de ces hommes pour que vous y teniez lant, nous n'en savons rien ;
630 BARHADBRSABBA 'ARBAIA. — IIISTOIRR. [142]
i-cQ-o yoy.SL^ Q^j/o -.ocjcLi.j l-iV— / )Q^ j-Soomg»/ i>coa\aa\ ;^ ^^\oi iK^
^KjL) )jL5j JLioi )Lr..i>.oi I •> \ ^j oiv^j .öt . °>\^ '^o 1 m IQ 'o « m I > ./i'>
jj K^|v*:bCL^ )iQJL2LXi0j jtC^iCLiO .).iCLiQ_/;0 j-JisJ^; ^'-■^^ jiCHJuS .)JÜLA
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^^Ol^I/ jJo .^OtÖSL^ q.^^jmloII )Jo ^oiai,S.\ ^ou. JJo .| > i > ^V-^o^o JJJM; )jl3j
iii
au contraire (uous ne voyons lä) que mepris et iiijures,- et tu t'es separe de
tout Tensemble. » Le saint Icur repondit encore ä ce sujet : « Le refus
(de lire) leurs noms est un veritable reniement de leurs doctrines; et si
nous renions leur doctrine, nuus nous mettons, conime vous, en dehors de
toute verite. » Apres cela, il envoya l'eveque Paul et d'autres avec lui, ils s
allärent devant Cesar et ils defendirent la foi qu'ils professaient et les Peres
qu'ils prechaient', et ils rcvinrent de la avec graud Iriomphe.
Ce bienheureux etait possede de Tamour de l'ortliodoxie et de ses
amis, au point de supporter et d'endurer toutes les souffrauces pour eile.
II dirigea cette commuuaute durant soixante ans, dans de graiules veilles de lo
nuit et de jour; il ne se fatiguapas, si peu que ce soit, deporter parfaitement
la parole de la doctrine, mais il disposa avec sein lous les instants de Tecole
en leur place {ta.i,ic,); il se conduisit avec tous les groupes et toutes les tailles
Selon leur mesure, d'apres le but de reconomie du Christ. La duree de
sa vie fut de cent vingt a^s^ ses yeux ne s'appesantirent pas, ses dents ne is
furent pas usees, la composition elegante de sa parole ne fut pas detruite;
il fut enfin reuni ä ses peres en paix, comme une assomption qui arrive en
I. Kbeiljesu allribiui a Paul, cvtSque de Nisibe vers 55'i, une controverse avec l'empoi'cur, Biöl. Ur.,
t. 111, 1, p. 87. — 2. II serait mort en 569, of. P. 0.. IV, 389. Sa naissauce se placerail donc en 449.
fl43] XXXII. - IIISTOIRE DE MAU ABRAHAM. 631
viL.» yocuy^l jjjsa^C^t y-»/o .«..X^jo t-^io-^ joC^» l-L-o-^t y-»/ y°r^ ^%Jio
.^A^OL^O» vi\n!S. |'f_a->/o ) «■ IQ« -.ILiita^; J^mO^J^o ^oio^jJo oi^; ■) .«-..,■« J^
rCt 1 ja. T *l Vag t<* t^th "^cnTrircr jnin-ix rcfiuAJL^ iCnli.
.^«.^/ .^^«.äCL^^^ ^OL^oC^ jjtiOA; )L.o'^o jf-^\o j^jj ).<
♦ lul. 178
I .
son temps. Teile est l'liistoire' des belles actions du saint ; sa doctrino vola
rapidement, comme les rayons du soleil, aiix rpiatre points cardiiiaiix, toute
la Perse fiit enlairee par son enseignement; il fit et accomplit tout selon la
volonte de Dieu et — comme au bienheureux patriarche Abraham — (Dieu) lui
5 revela et lui decouvrit toutes les choses cachees et les mysteres secrets de sa
providence * adorable et il la precha ä visage decouvert et ä haute voix par ♦ loi. I78
toute la terre habitee avec le secours du Christ. A lui, ä son Pere et au
Saint-Esprit gloire et honneur dans les siecles des siecles. Amen.
h'iii (li'J'liisti>ire de Mar Abraham, priUrr et iiiterprhte des Livres divins. — Fini
^<' d'ecrire les liistoircs des saintx Peres, reciieillies par Mar Barhadbesabba 'Arbaiä,
prStre et iiiterprete.
Gloire au Pere, au Fils et ä l'E.spril-Saint dans les siecles des siecles.
Amen.
1. Lill. : « la cause ».
THEODORE DE MOPSUESTE
CONTROVERSE
AVEC LES MACEDONIEiVS
PATR. OK. — T. iX. — F. 5. 42
I
INTRODUCTION
I. Le MANusciuT. — La Version syriaque de cette controverse est coii-
servee aussi dans le seul manuscrit du British Museum, Or. 6714, fol.
178-187. Cf. siipra, p. [6].
II. HisToiRE LITTERAIHE. — Cette coiiference a eu Heu ä Anazarbe, qui
etait alors la mötropole de la Cilicie seconde, vers lau 392'. Les 6veques
macedoniens ne voulant pas discutor avec un simple pretre, les orthodoxes
commcncerent par creer Theodore eveque. Plus tard, Theodore a redige
cette Conference en grec, ä la demande de Patrophile', et ce texte grec a
ete traduit en syriaque. La traduction est sans doute fidele, car son auteur
a et6 jusqu'ä laisser 1-.0! « esprit » au masculin, bien que ce mot soit feminin
en syriaque. Rarhadbesabba a mentionne cette coutroverse dans son histoirc,
et il est assez naturel qu'on l'ait transcrite ä la fin. Nous ne croyons pas qu'on
en trouvc mention ailleurs.
III. CoNTENU. — Apres une courte introduclion (1), Theodore rappeile la defaile des
Macedoniens (2); il raconte qu'il a leint ne pas savoir quel esprit, selon eux, n'etait pas
Dieu (3); lorsqu'ils lui ont repondu que c'est l'Esprit qui esl saint par nature, il en
conclut qu'il est Dieu (4, 5) ; il le montre encore par les formules du bapteme et des
benedictions (6). II provient du Pere, car il ne peut provenir d'un autre principe et,
comnie il n'est pas une creature, il doit appartenir ä sa nature (7) ; s'il provenait de Dieu
a la maniere des creatures, il serait associe ä celles-ci (8), mais Paul l'oppose ä Fesprit
du monde et le separe donc de toutes les creatures (9); en disant : « II est l'Esprit de
Dieu ", Paul a du vouloir l'individuer (iO).
Les Macedoniens demandent quelle est la maniere dont l'Esprit procede de Dieu. —
1. Cf. supra, p. il8J.
2. La plupart des ouvrages de Thöodore etaient dediös a certains de ses contcraporaius. C'cst ainsi
que soM commentairc sur Job 6tail dodie a S. Cyrillc d'Alexandrie. — Nous n'avons pas trouvö ailleurs
raenliou de ce Paliophile. C'etait peut-etro un öveque, puisque Thöodore ölait Intervenu dans la dis-
cussion entre les övi'^ques macödoninns el Icurs adversaires. Nous trouvons un Palrophile, eveque
d'Egee (6 AiyiSv), ville maritime de Cilicie seconde, a qui saint Basile a eerit deux lettres en 376, P. G.,
l. X.KXII, ;!l-2, 929; vivait-il encore vingt ans plus tard? Cf. Le Quicn, Oriens Chrislianus, t. II, 895.
Au Premier concile de Constanlinople souscril Patropliile, evilque de Larisse, de la province de
Syrie seconde, pres de l'Oronle, entre Apamee et lipiphanie. Cf. Le Quien, Ibid., 11, 918.
036 THEODORE DE MOl'SUKSTE. [148J
C'est nn mystere, coinnie l'existence et la manicre d'6tre de Dieu (11, 12), le modo de
la creatioii (13), cclui de la resurrection (14) et las miraclcs du Christ (15). Nous ne
pouvons dire noii plus de quelle maniere le Saint-Esprit procede de Dieu. L'Ecriture
nous dit qu'il en procede, mais eile ne nous dit pas comment; c'est ainsi qu'elle nous
apprend que le bapteme est une seconde naissance, mais sans nous dire comment, et que
le serpent d'airain guerissait, sans nous apprendre comment (16); on ne peut decrire
non plus le mode selon lequel l'Esprit est de Dieu (17).
Les Macedoniens disent que s'il procede de la nature divine il est aussi Fils de Dieu,
Theodore leur cite des exemples contraires (18); Dieu ne nous a möme pas dit de quelle
maniere Eve est tiree d'Adam (19). L'homme n'est que l'image de Dieu, il en est bien
eloigne en tout; il ne doit pas s'etonner s'il y a quelque chose en Dieu qui provienne
d'une nature et qui ait la meme nature sans elre Fils (20). Ne cherchons pas comment
il est de Dieu; mais, puisqu'il n'en provient pas comme les creatures, comprenons qu'il
en procede en nature (21). Ressemblances etdifferences avec le Fils (22). Nouvelle discus-
sion de I Cor., ii, 10-12 (23); le texte oppose l'Esprit de Dieu ä tout ce qui est cree (24).
Ne pas confondre la substance de l'Esprit avec sa gräce (25). C'est de la gräce qu'il est
question en plusieurs endroits de l'Ecriture (26), que Ion peut aussi rapporter au
Pere (27).
IV. Les citations du Nouyeau Testament. — Ces citations soiit assez
nombreuses. C'est d'elles que depeiidait alors la valeur d'un controversiste.
A cette epoque oü il u'y avait pas de tables de concordances bibliques, il
fallait trouver dans sa memoire, reciter el commenter ä propos les passages
probants. Le texte, bien que traduit diroctement sur le grec, est en general
conforme ä la Peschitto dont le traducteur employait les mots. A noter seu-
lement qu'en deux endroits, p. [164] et [167], Hebr., xi, 3 et Jean, in, 4, il est
d'accord avec les anciennes versions latines contre le grec conserve et la
Peschitto; cf. n" 23, 1 Cor., ii, il. Ici, comme partout, lorsqu'il traduit Esprit
par i-oi, il regarde ce dernier mot comme un masculin, conformement au grec,
tandis que la Peschitto en fait un feminin, cf. p. [168], Jean, in, 8. II ne
cite pas les epitres catholiques ', mais il cite Job, p. [151] et la Sagesse,
p. [152] ^
- F. Nau.
1. Saint Gr6goire de Nazianze, au contraire, cite I Jean, v, 8; /'. (!., I. XXXVl, Or. 31 (Iheol. 5),
col. 153. — 2. C'est d'accord avec ce que nous apprend le nestorien Iscilo'dad de Merv qui 6crit :
n Pour ces trois leltros (Jacques, I Pieire et I Jean), Eusebe de Cesaree et d'autres disent qu'elles
sont en v6nte des apölres, mais d'autres disent qu'elles n'en sont pas du tout, parce que leurs
paroles ne concordent pas avec celles des apötres. Aussi Tlitiodore l'interprete n'en fait niention en
aucun endroit et n'en apporte de temoignage dans aucun des Berits qu'il a faits; bien que nous le
voyions apporter des tämoignages non seulement des Livres öcrits par le Saint-Esprit, mais encore du
Livre de Job, el de la grande Sagesse, et de Bar-Sirä qui sont 6crits par la science humaine
(|t^»j; )Loj^.vi3). „ Cf. Hornc Semiticae, n' X, Cambridge, 1013, p. 49 (texte) et 36 (trad.). Les ennemis
de Tli6uduie en ont conclu qu'il « rejelait » ccj^ Icllies, puisqu'il ne les citait pas; cf. P. 0., VIII. p. i)/.
.rsfiu^TOa rs^nurs!n rdujaaü^a
) ■ cx\r>. ^«is,.^, vOOtiQ^^>^^'^-=> "^^^^o JJ^-V^ )lo;t.io ^^^^J ^-^^/
Dispute que le bienheureux Mar Theodore eut. contre les Macedoniem dans la
ville d'Anazarbe.
Je demande ä ta sagesse et ä tous ceux qui trouveront ce livre, que per-
sonne ne nie bläme, si je venx, par une addilion historique, eclaircir le sens
5 du sujet dont nous allons parier'.
I. J'ai eu une dispute dans la ville d'Anazarbe-, cömme toi aussi, 6 notre
ami, illustre Patrophile, tu l'as appris par oui-dire, voilä beaucoup d'annees,
avec les prcmiers de cette secte. A cause de leur science profane, ä cause
aussi de leur application au sujet de Tenseignement de la foi et de la grande
10 etude qu'ils avaient faite des Ecritures, ils avaient une grande opinion d'eux-
memes. Comme ils se croyaient les docteurs de tont l'univers, ils circulaient
chez tous ceux qui sc plaisaient dans leur religioa, et ils s'elTor?aient — par
leur vomie et par les exhortations de leurs histoires — de fortifier leur ensei-
1. Ce? Irois ligiies sont im pfu enigmaliques. Theodore voiil pcut-elre dire qu'il rattache ä l'inci-
dent lii>lorique d'Anazarbe, l'elude suivanto sur le Sainl-Espril. — 2. Aujourd'hui Anzarba ou
Ainzarba, entrc Adana et Sis: c'iStait, au V siöcle, la mt'-tiopole de la Cilicie seconde; cf. Gforgii
(Ujprii descriptio orbis romani, Leipzig, 1890.
I'ol. I7.S
63S THKODORF, DF, MOPSTJESTR. [150]
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K^l^i/ •.jb^J^OJi io^i vOOlK^ ''^s^io yootlii^a^; >jö«.i .OJOol/ vO«HAQ..=l^;
y_./ vOj/ ojV^ .ooo) ^.»V-^ , \ vOOi»._fc.bi-^ ^'*^■•o| yooda,.';^ o/; ^..»N »(
jjuic ^'s^.^^io .y iNViN a^otiK^o/ |;ot v-oi .v£DQ-i/; ottC^^-j ^Jio .oout^l;
.jü/ p6/ '.jjiot ^^oi Ijoi^l/ ^;
10
1. o inira lin.
gnement, au point qu'ils ameiiaient aussi les autres ä s'approcher de leiir
secte. Quand ils furent veiuis a la ville susmentionnee et que beaucoup sc
furent reunis, nous iious approchämes poiir discuter entre noiis. Alors donc.
lorsque le combat (äyiiv) etait entre les atliletes [ccHl-fiT-rti;) , les chefs du combat
(äyüv) et ceux ([ui portaient la crosse se reunirent pour eutendre la dispute 5
avec l'apparat (sjr,i/M) de Icurs habits, parce qu'il parut ä tous, ;\ cause de leur
desir d'entendre, qu'il fallait supprimer la vuc du combat (äycö-/) '.
2. Quant aux autres paroles qui furent dites alors, parce qu'elles furent
trop nombreuses, j'omets maintenant de les rapporter. Voici cependant uu
important indice de la defaite qu'ils eprouverent par la grace de Dien : Ceux lo
qui avaient coutume de les recevoir, ceux chez lesquels ils demeuraieut alors
foi. 178 d'apres leur habitude, * les ont expulses de leurs maisons comme des trom-
^ ■ peurs et des gens qui perdent les ämes, et tous se sont hätes de venir, avec
(grand) zele, ä l'Eglise; et, lorsqu'ils furent ainsi sortis de la ville, beaucoup
et encore d autres — nou seulement de leurs partisans, mais encore de ceux u
qui etaient de Fopinion dAriiis — se hAterent d'en faire autant. Je vais dire
pourquoij'ai f'ait inention maintenant de ces cboses.
1. On a vu pUiis haul. que les i.H-c"i(iues niacödoiiiens n'avaienl pas acce.pt6 (le discuter avec les pi'ölres.
Tliöodorc semble dire (lu'ils ßlaient loiis veniis, en grand costume, y assisler.
Kl
[151] COXTROVERSE AVEC LES MACEDONIENS. 639
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l\~^ ^)Q-iwO )_i/ ^CLAj oci ^''^«^j v?-*? °\-^l ^? t^ -^-t-^/ )-t— / ^^'*>^?
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• V-^,/; ^ö( )j, VI \ Vi > I ..o .; otlo»oi m -1 K^oot .■.<i.«-.)^Ooo . vu^.K.^/ j,^
^^^ \i vot^j/; oöt .^JlIo yoaKju^o .jooi w^io^; oöi Jt-=^ ) J^-/ —»1^;
^^.^j ioot j^'f~* ]) •.^f^oi 0001 ^^jlaJLS l\ •; ^m )^-a^ »""^ ^ '^^ \^^l
^oi. .-oQ-./ oiiojio oai.1 |^i)~=i; 3.000/ jJo^ •'jjo« ^-^ ^»-^ OL^sKmviN
1. H (bis) .A[s.
."5. Alors donc, au commencement de la discussion quo nous eiimes,
ceux-lä — des betes de soiiinic plutöt que des honimes' — pensaient, dans leur
grand orgueil, que tous ceux qui etaient reunis partageaient leur opinion.
11s disaient douc : « Nous vous blämons parce que vous dites que le Saint-
•> Esprit est Dieu. » Je leur dis : « Quel est l'esprit pour lequel vous nous
reproclu'Z de dire de lui de telles choses? » Comme ils repondirent : « Le
Saint- Esprit », je leur dis : « 11 y a beaucoup d'esprits saints, il est donc
difficile que, sur leur nombre, nous sachions duquel on parle. » Lorsque ceux-
ci dirent : « De celui qui est compte avec le Pere et le Fils », je (leur) dis :
1" « Meme ainsi, il n'est pas clair duquel on dit qu'il est mentionne avec le Pere
et le Fils », et je me servais du temoignage de Jean-Baptiste qui dit : Apres
moi vient un hoinme qui ctait avant moi et qui est parmi vous, et vous ne le con-
naisses pas - ; comme il y avait beaucoup d'hommes qui etaient alors reunis,
on ne voyait pas clairement de quel homme il parlait, s'il ne l'avait pas
li separe d'eux tous et ne l'avait pas montre ä la fin. De möme lorsque l'Ecri-
ture dit : // y avait un knmme juste^, nous ne pourrions rien y comprendre
1. Cf. Fs. xxi, 7. — 2. Of. Jean, i, 26-27. — 3. Cf. Job, 1, 1.
640 THEODORE DE MOPSUESTE. [152]
).^o .<H^4o/o Ur^l \0.j6« ^ ouiV^ ^oi^s^^f ^-«^••/ -'J-dVA.« ^^oi ^o^^o
yoyJic J^_>J^j oo(_j/ .j-^v.-aL-aa-'S. ^ |ni i/ .)— oV yOj/ )) X.^.J0».a .«JLiol/
' f"l '■" ^/ j.^^^^^ )L,o; ^'^^; vQJoj o^io/ ^; p -J-aVA? ^-^oi ^io oj!^ Jij.2Lioj
jjCH ^oj jKa-flOolj .)j/ Iv-io/ .^^i^/ )_«o» jju/ '"^»i'j ).S>;oo>N jJoOwj , nA
jJ |.^C^^vs )i-otooo -.IjJioKio )^ ^>aXo ).i>/ ^)aiw lyoci-K.-/ jL«oV )|-:^>^
io
si eile n'ajoiitait : Daus le paijs de 'Ous, et so» nom etait Joh\ avec la suite
qui le distinguo entierement de toiis les autres et le designe. Lors donc que
le Livre dit : Lluiutme est sendilabli' a unc vapeur'~, noiis comprenons qu'il ne
parle pas dun tel ou un tel, mais nous comprenons qu'il etend son discours ä
la nature qui est, commune ä tous. Quel est donc cet Esprit-Saint qui est r,
compte avec le Pere et avec le Fils, puis([u'il y a beaucoup d'esprits? II nous
taut chercher s'il n'y a rien qui le distingue des autres. Lorsqu'ils (me)
fol. i7'j dirent que c'ctait l'esprit Paraclet (xapa/.'XyiTo;) * qui repondait ;\ la question
« de quel esprit on parlait », je (leur) dis : « Co n'est Ift qu'une accumula-
tion de nonis, qui ne me l'ait rien coniiaitrc de plus; quel est l'esprit — lors- H'
qu'il y a beaucoup d'esprits — ■ qui est compte avec le Pere et avec le Fils,
et qui est appele Paraclet (Tvapz-/t)//)Toc), je n'ai pas encore pu le ciunprendre >. ,
et j'ajoutai la parole de A'otro-Seigneur qui dit : Je prierai inoii Pere et il cous
donnera itn antre Paraelet'\ et je dis que cela sulFisait ä montrer que ce n'etait
pas un seul qui etait gratifie de cette appellation, puisqu'il apparaissait qu'il i5
y avait encore un autre Paraclet.
4. Par cette question donc ils furent obliges ä dire expressement : « (Nous
parlons)de celui qui est esprit saint par nature, car Tesprit saint par sa nature
1. IbUt. — 2. Cf. Sag., II, 2. — ;i. Jean. xiv. Id.
[153J CONTROVERSE AVEC LES MACEDONIENS. 641
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jov^S^ ^o«oN.-^/; K.-)— *i/ ;Q-yJ^.3 oi^ja^ ^io; q_jl^/ -.vooil^^; jK^jol
^l o_\ ^oiolS^^/f ^oiqJ^s^ ^;o^o :)ji«aA; I-^om Oi^oji; ^^^soi )la_>^^.M^j
i"> )->■<, no ^^».xsl^-io )^il.:s :)— *oV yOO«--.K_./; ^'^&^_^^_bo; ^a^^/ :|^oV; j^t-n
est un, celiii qui est mentionne avec le Pere et avec le Fils, taadis que les
autres ne sont pas ainsi. » J'insistai encore sur cela en disant : « Puisque
les autres ne sont pas esprits saints par leiir uature, et que celui-ci seul
est tel, ei qu'ainsi, d'apres sa seule appellation, nous comprenons qu'il est
5 Saint, parce que seul il est par nature ce qu'il est appele, il est clair que celui
qui est ainsi est Dieu, car il n'y a rien autrc qui soit en verite esprit et qui
soit Saint par sa nature, ä Texcoption de cette nature seule qui est appelee^^
Dieu en verite; parce que toutes les creatures qui ne participent pas ä la
nature divine ne sont pas esprits en verite et ne sont pas saints par
i'i naliire, mais ils sont limites dans leurs natures, car ils ont besoin de recevoir
la sainleti' en la prenant de pres de Dieu. »
5. Lorsque nous eümes dit cela, ils ne purent meme pas nous repondre un«;
parole, car, par notre question et par leur confession, ils senlirent que, par sa
seule appellation, on voyait qu'il ctait Dieu; en cfTet la possession propre (ä
15 lui) du iiom de Saint-Esprit moiilri' ([u'il u'esl pas comme les autres esprits,
lesquels, parce qu'ils sont esprits, sont appeles creatures et nous croyons
in
642 THEODORE DE MOPSUESTE. [154]
|_ov:^ ooj jjuo ^j IS^jL^^ i^cuuö .^oiaS^ K>.)^V*? -o«-s :>!s.,-.K^ jjoj
jlciXiOLi^iO ,_,^ ^l |;01 ^J y*OJ .^ .Stioö K^l^ow l^iot ^iO •.>&.^K.iO
poji/» ^-^^/ ^oi^ ^''^**^? \:^? ^?j -Ij^jq-o; )— o» ^.otoK^/ )^oi!^ Ji r*^
•^^-^? ji ^»^^"O-^ )?i^— ^? ^-^^^Z .«j).iO K.*^; yOJÖl y.^1 .v^oölj ,--J^JJ
* foL 170 qu'ils sont saints. Mais parce que e'est proprement qu'il est esprit * et parce
que c'est par natura qu'il est saint, par ccla seul il est compte avec le Pere
et avec le Fils; c'est par cette appellation qu'il est connu, parce qu'elle lui
est attribuee avec verite, et eile nous apprend clairenient par lä qu'il appar-
tient avec evidence ä la nature divine. 5
6. Nous apprenons encore la meine choso de la tradition que Notre-Sei-
gneur a transmise aux apotres par l'enseignement et le bapteme et aussi par
une etude portant sur les paroles determiuees pour toutes choses (rituels?),
fparoles) qui ' furent dites par moi avec grand soin. Je pense avoir assez
montre par tout cela que le Saint-Esprit est de la nature divine. 10
7. 11 convient d'ajouter encore ceci ä tout ce qui a ete dit : « Est-ce que,
puisqu'il parait elre de la nature divine, il est permis de supposer qu'il vient
d'ailleurs, et que le Saint-Esprit n'est pas de la nature de Dieu le Pere? » —
Mais on ne peut pas dire cela, ä moins de croire qu'il y a pour les etres
deux principes, qui ne sont semblables en rien, comme (le disent) ceux de 15
chez Manes. II nous reste donc ä dire qu'il provient de Dieu le Pere, ou
1. Saint Basile dit que le Saint-Esprit est Joint pai'tout ä la divinit6 : dans la prol'ession de foi,
dans le baptöme de rödemption, ev tri EvspyeCa TtSv ouväfiEuv, ev ttj evoixriffEi tüv äyitov, ev rat? £1; to
Cminxoov /ipiaiv. He Spiriln snnrio, cli. xxiv. /'. (,'., t. XXXII. I6!>.
fol. 18(1
r".
[155] CONTROVERSF AVEC LRS MACEDONIENS. 643
U>^ 1^— V-^ )o~^ JJ? J^- >— 1/ .r-^)i/? x^*"^/ ^otXa ^^io ^j ^/
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CH-Xioj ^ ^-Z i-ojots-./ joCSx ^io; ^JU, ^-V^/ )^^-V^ loio^j oou/;
«Ol Iju-q-^j .'Ijoi ^'^.^^io ^/ |-OoKji vßj'j oiioi. '.l^o'oi^ )!/ -öl ioio^
|ootia\ ^£ioA jjLAioS y.^ |Jo )-oiS^ l^l^s; ).:i-./ .jooiiob. '^^^1 Ir-'l y^
.•^;o/ x^po/ '^i.^Js. ^io; 1^--^^/ ^lU^-^ »--^! U^l — i-=U? ^-^^J-=>
jjL^a^; o|tO>>..io ^io tow^l/ |;oi ^-; K-)-w^V^ .v^L^I-ia^ ^*^ J ? V^^
)jLi>— Kio }i )i.t\ jJ .ov-oi/ o»is<3 * )K-t-s; 'jjjoiai. la\ ^3; )jl./ .m®?
, »°> OOIO ..OOOIO V^/ OCü; V-io/j — Ö|-S .vflOt^ vOOt.,i^_3 ^'^'i>^ V-C51 ^J «OIO
1. Le ms. aj, li^V^i ^^oi ^^^- — 2. w iiilia liu.
bien exactement comme les creatures qui sont venues ä Tetre lorsqu'ellcs
u'etaient pas, ou bien qu'il est de sa nature. Pour moi, ä cause de tout ce
qui a ete dit, il me semble qu'on ne peut pas le compter avec la creation et
qu'il est evidemment de la nature divine. II s'eiisuit quc, parce qu'on croit
ö qu'il est de Dieu le Pere, il convient que noiis confessions qu'il est ^le sa
nature, mais j'oinels d'en parier maintenant.
8. Du moins il nous laut necessairement dire : Si nous disons qu'il provieat
de Dieu ä la maniere d'une creaturc, comme s'il etait venu ä l'etre de la part
de Dieu ä la maniere de celle-ci, il devrail, pour ce motif encore ', etre compte
10 avec eile. II serait absurde en elTel que celui qui provicnt de Dieu ä la
maniere d'une creature, ne soit pas compte avec celle avec laquelle il est
venu ä l'etre, vu que le Livre divin ne met aucune distinction entre les choses
qui out ete creees. Nous l'avons dejä montre, ä ceux qui veulent l'apprendre,
par beaucoup de choses que nous avons dites plus haut, mais c'est connu
15 clairemeiit par la parole du bienheureux David, lequel, arrivaut ä faire men-
tioii de toute la cröation, * n'a pas laisse les natures invisibles et u'a supprime ♦ fui. iso
aucune de celles qui sont visibles, si meprisables soient-elles, mais il n'a
1. Le rn>. uj. : « pour ces dernieres choses » (diltographic?).
644 THEODORE DE MOPSUESTE. [156]
J-J^^ }i |jLa-./ •.jj't-*! ^-»^o« ^oCSj ^o ooi vJu.v3j )>— ^«J j;<H^ o»^ »s/j
.«c5^o)^^/ )oC^ ^_ioj ^(Xi .jK-^s ^oi. oiA K-./ jlasloA ),-« J1ä/j .-^o«
• Jot-^ ^-io ^oioNw./; ^^:>eL_.oiK_^ )^^-^ ^bl-^ qJS.» )jl.|J ^^w*3ot jv-
-CO.
|jO|^; QJL^o o/ -.v^po JJLSOI; cUL^o .K_|jLjkJ ^oioK^/; ^^cucxKj |o(I^ ^^;
)N_'»— 3 )ai. joCSs. ^ioj j-ooi^; .-polLiCL^ t-^^^? .'ouVa |la..UL.»; )jot»as
IjOiJs CH.i vS/ K-,)LIi(^^ ^£00^0.3 1-mi.^a; JJLA^/ .-j^tOA« )_«05 jj-boKj; ^j'j
^^; )>Moi jJ/ ■> im.i jbtcil^ä.« j^oi )ooi )J ^Ju.; .v^c/ |oo( )j'Jl ^oioJS.>>.;
)oiJ^ ^io; ^io ^/; :s^oia^^^ oV-aLiSLicuM ^io oa.*-».; ou^ ')jo»o JojSs
1. o sujira lin.
10
ecrit qu'une parole, la meme pour toutes, lorsqu'il a dit : II a dit et (les choses)
ont ete, il a ordonne et elles ont ete creees '. Si donc celui-lä est tellement eloigne
d'etre compte avec les creatures, qu'il apparaisse, meme par lä, commo
separe de tout le reste, comment ne serait-il pas evident qu'il n'a aiicune
partieipation avec la creature, en ce qu'il est de Dieu? II reste donc, ä celui 5
qni est reconnu ne pas etre de Dien ä la maniere d'une creature, ä etre
reconmi comme provenant de Dieu par nature.
9. Qui sera assez rebelle, ou qui sera malade de cette maladie insensee
pour oser dire que, par la maniere dont il provient de Dieu, il convient
de compter le Saint-Esprit avec la creature, puisque l'apötre Paul, en lo
cela aussi, l'a separe evidemment de toute la creation? Lorsqu'il voulait en
effet montrer ensuite la grandeur de ce qui nous avait ete donne par le
Saint-Esprit, en parlant de sa grandeur, apres beaucoup de choses qu'il
avait racontees sur lui, il disait : Pour nous, nous n'uvons pas rrru I'esprit du
nionde, inais VEspril de Uieu'-. II est bien eloigne de penser de lui que, puisqu'il i5
vient de Dieu, il est en consequence du genre de la creature, au point qu'il a
fait la distinction a ce sujet : car // n'esl pas du monde, mais (7 est de Dieu. Par
1. Ps. cxLViii, Ä. —■>. I Gor., II, 12.
In
fol. ISO
V".
[157] CONTROVERSE AVRC LES MACEDONIENS. 645
»3/; I I n ./ Jv-ot^-io jt^-i-s j-iCL^Ji. oilioj ^öu» .OCX JojSn ^io jj^o^^^ «3/
3.000/ .-).^aL^>^i ).^oi . i.mj jJ; tJbo/; ^^ >xoQu^a3 )jl^ ^^00 .yOouK-./
jls/ ..001 joCS^ ^^ q\ {..^Nn; ^^ ^l JouSs ^^j \^oi yl |1/ —61
).:>aLS^ ^^ ol^; .\^l K^l.^^is.^'i v>oi.^ .»'>m>0; j^K^ ^«j |j>ol^s^C^; ^^'"■^
:oo( )o(,2^ ^^9 s^öi V^o/; ^^o .)K^'^ ^^ oi^l^^ K^|-^>^a ^i );öi^ .001
1. vP»^!'- <o«j Pescliitlo. — ■!. o« j- Pi,escliitlu).
cela meme qu'il iie peut pas etre du raonde, il s'ensuit qu'il est de Dieu —
bien qua le monde soit aussi de Dieu — parce quo « tout le monde » designe
la creation, comme Ic bieiiheureux Paul l'a encore dit : Nous somines en spectacle
(Öjaxpov) au monde : aux anges et aux kommest II regarde donc aussi les
5 natures iuvisibles comme etant des parties du monde au meme titre que les
(naturesj visibles. On sait que toutes vieniient de Dieu, car le bienheureux
Paul a dit : Tout vient de Dieu, et : Un est Dieu le Pere dont tout pi-ovient'. Si
donc le monde aussi vieut de Dieu, c'est-ä-dire toute la creation, parce qu'elle
est venue ä l'etre par lui, lorsqu'elle n'etait pas, tous les ' esprits que nous 'fol. iso
lü croyons crees, sont appeles avec exactitude « esprits du monde » dont ils
Ibnt partie. C'est pour cela que Paul, apres avoir dit : Nous n'avons pas rem
l'esprit du monde, a ajoute : inais VEsprit de Dieu'\ comme si (l'esprit) du
monde n'etait pas de Dieu. II n'est pas possible de pretendre qu'il est attri-
bue au monde, parce qu'il a dil clairement : II n'est pas du monde, car il l'a
15 separe manifestement par \ä de la creation, et, lorsqu'il a dit : // est de Dieu,
pour temoigner qu'il etait separe du monde, il a montre clairement qu'il ne
1. I Cor., IV, 9. — 2. I Gor., viu, ü. — 3. I Gor., 11, 12.
V"
fi46 THEODORE DE MOPSUESTE. [158]
Joi!^ ^^9 ^o<oK^/ ^oii 'pe/ ^; |joi ^^^ .yoouK^/ )oi,^ ^-^; » innVt
^; ^V-^>^ t^ <>/ .a-*v^ K_.jj|^ jl^V^ ^^ );oi ^^^^k^eo -.^oioK-t/ o(Jlo
j^^< >^6i^ jJ'; .\£0Q^a3 )ji-3a-^ )>^K.>o •.öu'^-«/ |.isoi; ^; oou/ .^oioK../
K^)^)j -'v^/ )o(.^ ^^o»-=> ).:^^^^-b.^ j^o'^X jio -.{.riCL^bJ^ |1« wö^ .ooi
10
prone pas que le monde et les esprits qui sont en lui, sont de Dien (au meme
titre). II a dit de celui-ci qii'il est VEsprit qui vieitt de Dien, parce qu'il ne
convient en rien avec la creature et que, meme en cela, il n'a pas de points
de contact avec les choses qui sont. Toutes ces choses (creatures) sont dites
etre de Dieu, parce qu'elles ont regu de lui de venir ä I'existence lorsqu'elles
n'etaient pas, mais lui, parce qu'il est de Dieu, il est de sa nature.
10. De deux choses l'une en effet, ou bien on dira qu'il est de Dieu, parce
qu'il est de sa nature, et qu'il est ainsi separe, avec raison, de la creation;
ou bien on pensera qu'il est de Dieu, parce que, lorsqu'il n'etait pas, il a ete
amene par lui ä la vie, comme toutes les choses qui ont ete, et on lui attriluiera
cela avec evidence « qu'il est de Dieu » en commun avec les creatures. Mais,
s'il en est ainsi, le bienheureux Paul ne semble pas avoir cherchc oü il le
fallait ce qui devait le rendre dtranger au monde et Ten separer. II a dit :
// est de Dieu, parce qu'il lui attribue ce qui ne convient pas au monde, ni
aux esprits du monde — bien qu'ils soient de Dieu — comme cela convient 15
au Saiat-Esprit. Ce serait une plaisanterie en effet, lorsque tout vient de Dieu,
s'il indiquait, comme preuve de la grandeur du Saint-Esprit, ce qui est com-
mun ä toutes (les creatures), et chacun aurait pu facilement repondre ä cela :
10
[159] CONTROVKRSE AVEC LES MACEDONIENS. 647
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« Quel esprit u'est pas du monde ou quel esprit u'est pas de Dieul' puisque
tout le monde est de Dieu et que tous les esprits sont des parties du monde »,
comme l'a dit l'apötre. * La parole du bienheureux Paul deviendrait ainsi un
objet de doute, parce que personne ne saurait quel est Tesprit qu'il dit ici etre
r. de Dieu. Voici un exemple semblablc : si les Juifs, lorsqu'ils se glorifient de
leur parente avec Abraham, disaient que leur pere est, non pas un tel des
nombreux hommes, mais celui qui est de Dieu, chacun aurait pu dire aussi
ä ce sujet, en se moquant : « Quel homme n'est pas de Dieu? » S'ils voulaient
indiquer ce qui le distingue du reste des hommes et ce pourquoi ils se glori-
10 fiaient de leur parente avec lui, comme s'il possedait quelque chose au-dessus
de beaucoup, il leur fallait dire autre chose qui, Selon eux, lui apparliiit on
particulier ä l'exception de tous les hommes, puisqu'ils voulaient le separer
de tous les hommes et montrer quelle difference le caracterisait a l'encontre
du reste des hommes. De möme aussi pour le bienheureux Paul : parce qu'd
15 voulait indiquer de quel esprit il parlait ou quelle etait sa grandeur, supe-
rieure de beaucoup au-dessus des esprits du monde, il n'aurait pas dit : Jl est
de Dieu, s'il n'avait pas et6 porsuade qu'il n'avait aucun poiut de eontact avec
la creatiou et (pi'ä cause dv cela il Ic separait aiusi du monde. Aprös avoir
fol. ISl
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10
6'.8 THEODORE DE MOPSUESTE. [160]
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^oioK^/ >^oio;a... N ■> ^; OOI .-jopt v>\ jw^io-Jt ^ot.2^ Jooi; ». i»VV^/ ^oöit
1. Supra Uli.
parle de son excellence et dit, ä son egard, iju'il ii'etait pas ilu monde, il dit
alors quil Halt de Dien, parce que tous les autres ensemblo etaient de Dieu,
en ce qu'ils etaient veiius ä l'etre lorsqu'ils n'etaient pas, et lui, parce qu'il
est de Dieu, il est ^ternellement, c'est-ä-dire (il est) de sa nature.
11. Mais ces sages abandonnerent la recherche du sens du Livre divin; »
ils nous demandaieut : « Comment est-il de Dieu? » comme s'il nous fallait
ou bien comprendre la nature divine, ou bienle diminuer de l'opinion qu'on en
avait, lorsqu'il apparaitrait que nous ne pouvions pas le decrire. Pourquoi n'en
serait-il pas ainsi : (ä savoir) qu'une chose ne soit pas certaine, parmi Celles
foi. 181 qui sont dites de Dieu, mais que mcme l'existence * de Dieu reste un objet lo
de discussion pour nous tous? Quelle parole en efFet serait süffisante pour
demontrer que Dieu existe? S'il ne nous l'avait pas indique lui-meme, nous ne
saurions nierae pas qu'il existe. Comment donc ce qui le concerne ne serait-il
pas un objet de grandes discussions ' ? Lorsque nous disons que toutes les
choses qui ont ete ont eu un commencement pour etre, lui seul est eternel- i»
lemeut, car il est avant des generations innombrables, avant les choses qui
1. Litl. : K de grande dubitation ».
[161] CONTROVERSR AVRC LES MACEDONIENS. 649
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out coinmence. Mais s'il lui a paru qu'il etait brau quo ces choses fussent
aussi, puisqu'il a crec ä la fin, ellcs n'etaient pas auparavant pres de lui
quand ellcs oul ete creees, mais il ctait constanimout par lui-meme. 11 n'a
pas voulu donner l'elre ä d'autres choses et il n'y avait rien de Celles qui
:. sdiil viinics a rexisicnce plus tard, afiu — puisqup ti)utcs choses ont eu un
commcncemeut pour etre — quo nous admettions que lui seul etait constam-
ment, lorsqu'il n'y avaii ricu autrc. sX
12. Et oü etait-il, lorsque toutes cos choses n'etaient pas encore jusque-
la.' Etait-il dans cet endroit oü sc trouvent (maintenant) le ciel et la terre
i'> et toutes les choses que nous disons se trouver en eux, comme s'il etait
liniilo i)iir lui, ou liien le rejetons-nt>us, comme une impiete? Nous disons
(pi il etait saus liuiile; el, si un lionime nous demandc ('omnient, nous
disons que nous neu savons rien, pour (|ue nous ne paraissions pas lui
donner des liniites. Ainsi tont c(! qui le concerne devient un objet de discus-
1.) sion. Nous ne pouvons memo pas dire comment il etait oü il ötait, quand
n'v avait rion, et nous ne pouvons pas dire non plus maintenant comment il
est dans les (creatures). Eorscpie nous disons (pi'il est tont enlier en tont
TATR. ÜR. — T. IX. — r. ö. 'l3
650 TriEODOHF, DE IMOPSTRSTK. [162J
U>i<yt |IS>JLicusj 001 y/ :o»!i). ^i..^.^^ )jLaL^ISvÄi..ioo :o»-^ yX.«..a.r>',.^>o jlö.iVi ^ioj
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1. oCi. Jl;.
lii'U, c'est surtout poiir qm> nnus ne paraissioiis pas le composer de parties
et le limiter, si nous disions qu'il est eii partie dans un lieu et en partie dans
Uli autre lieu; iclui qiii ne serait pas iei et qui serait dans uu untre endroit,
se trouverait limite par la meme. Quidiradelui (pi'ilacree les choses qui ont
iiii- i"*- ete, en * les ereant en lui ; car il se trouvera qu'il se creait lui-nieme en partie? :,
l)ira-t-on qu'il etait eloigne des (crealurc^s), comme sil ereait en dehors de
lui ei' qui a ete; niais coniment alors nc se limitera-t-il jias j»ar chacune des
choses qui ont ete cieees, s'il s'eloignait de cliaque c-liose (|ni allait etre
creee, de inanierc ä ne pas s'eu approclier lursqu il la creait en dehors de
Uli? L'honune qui considere lout cela tombe dans un grand doute, car l'esprit i"
de chacun comporte une certaiue mesure de science pour les choses qui
ont ete revelees par Üieu; mais s'il veut scruter au delä de cc qui convient,
il perd hientöt meme ee ([ui lui appartenait en propre; il lui survient ce cpii
arrive ä ceux (pii onf pris lout cc qne leui' niain jieut contenir : lorsqu'ils
s'elForcent de preudre eucore plus, ils perdenl meme ce qn'ils tenaient aupa- '"i
V ravant'.
1 . \r,icc ilr I',ci('e Icii.iil le iiiriiir hiiigiigc ;i S. Cx rille nu dcbul des lull i>s ehrislnlogiquos.l.abbe, III,
:>s,i li, el Iciiiiiiiiill |iiir hi seiileiiee : Lei rlitisrs i/in' son/ itii-tiessiix rlc Int. iir Irs rhcrrhr pnx: el Celles
qui stml iiii-dessus de les fnrees, ne les senile jkis. Eccli.. 111. 22.
[i63j COXTROVRRSE AVKC LRS MACRDONIRNS. 051
yS .oifc^.5.,.-^ ^W^ )^-.U It-l-s •J?«« vLa^^^^--^=» )o»^ »"^^ i®«* ^^»^»^t^
Jod v-iö/ •.-oiQ.:ii--i.; )tt--ia^ )l^is^> ^ ^^55^-j>^ )ooi \^.uca.^o ..^^qAoS
|„io ^-/ >*..»/ — ; ^:^t— o« -^^V" ^:^ ^--.^i^-o Ul ^t-^- V*s^ >»-^ )^öi
■ JJo v^jNoJ^i. .v-aio _yI)o>^- liV^t/ V^/ i-o; JjLiO^ *^^ V'' '^°' .K.>^t-.l/?
^«^.i., ^o\ jlai^i )ooi jJ ^^»-.sot Ua-/ .jlaoj»; )lotv.-k- ^ ^i:^ l'-^?^
u ^.^ioix vÄ>a^a3 \j-^o4) t-^/? 1""^^-/ ^?J^■=» .^^oi-«^i>^; )tv>.Q.^K^o )ts.-^A.K^
|J; .Mt-V«^ v--i^V- \:;O0io •l'H^ -oioKw./» ^ia-oi.-J; -Jo»:^ i-Q^ ov^stoo»
13. Parce que Dieu coiiiiaissait cette faiblesse de (notre esprit), il nous a
approches peu ä peu de sa coiinaissaiice. Lorsque le bieiiheureux Paul out
ajoufe bcaucoup aux nonilireuses clioses qu'il connaissait dejä auparavant, et
qu'il inaiiquait cependant encore d'uni» connaissance complete de (Dieu), il
■> disail : Mainicnant je .sais peu de beaucoup, inais alars je (le) connailmi eoinme j ai
ete ciiiiiiii'. Le. Iiienheureux Dtirid disait de meme : Ta science s'est rebellee
eiintre iinii. die l'a eiitpnrle siir inni et je ii'al jtas eii la [(lyee'-. II a coufesse avec
evidiMMc qu'il n'etait pas eapable de compreudre la science de Dieu. mais qu'd
mauquait beaucoup (pour ;)rriver) li son exacle iutelligence. Gumment donc j
III üc serait-ce pas une sottise de scruter la nature diviue et comment pour-
rions-unus, au sujet de chacune des choses que nous confessons etre d'une
certaiue maniere, nous elever jusqu'ä Tintelligence des choses que nous
disous, si la parole ne sulfit pas ä exposer et ä demontr(!r ce qui les conccrne.'
Cai- // eonrieiil, comme Ta dit b^ l)ieulieureux Paul, d eelui (jui s'appniehe de
\o Dirii, de eniire (jiie Dien est'-, cl il uous faul savoii' cii verite qu'il n'est pas
possible, ni aux pensees huuiaiucs, ni a noire parole, de mcsurer ce qu'il a
dit (pie uous devions saisir par la Ibi seulement. La mesure vöritablc et|
sullisautc ' de notre foi est renseignemeut des Ecritures divines et uous ne ♦ foi. isa
v°.
1, I Cur., xiu, 12. — 2. P;-. cxxwiii, 0. — ;i. Ilcbr., xi, li.
052 TIIKonoUl' OK MOPSUKSTE. fl64]
,^/ '^^t>i ]i Uschi oou/ .-^.ä^j; l-^auLio ooot J-oC^ )j-o ^; l^b.-'i».
"^}jü ^j ju/ y/ .^- ^pö/ )c*:^ l^.jt-^ ^01 V-<^ -oöt, .'^).:L.bs.io,
^oiot^^'b. y-»; yoy^ 001 ^ :)oo» ^o)oK-^; JLio ocn )jl3-./; .a..,. "^ t v<V ^*aj/
1. Lc griT porle : e'c; tö [ir) h. 9aivoiJ.£vwv. Lr >\\\:tqur Iruduil mul ii iiinl ;ivr-c iiiie ii(-i;;itioM de
plus ; öi; To m £/. i;.^ oatvoixEvwv; il csl d-accord avoc les ancieniic>- vei^i.m- l.iliiirs : -■>■ n«» (qipan-n-
tibus. - -L ta ßUitöiJ.£va. La Peschillo rcnverse la phrasc : <^::-^-« U^ ^^<» ,?= ^o» ^p>.^«, ^wc
nouvoiis p;is coinuiitrL' los ceuvres qui ont el.e faites parla natur(3divine si noiis
110 les conuaissoiis pas par la. Le bicnhcunMix /'<<»/ iious rciiseigiielnrsqu'ildit :
A'o?(.s nimprriinns p/ir la fnl tjnr Ic.s ntondcs ,>iil. rie nnisliliirs jxir In pamIr de
Dien, cl (iura' ii'cst pas des rho.scs iiirisihles cpic soiit. vcniic.s rrllr.s tpii smil nies'.
Nous disons donc que ces clioses onl (-te, parce que Dieu l'a voulu ; et si qucl- .,
qu'iin dcmande, au sujct de, rc (|ui a otc, de quelle mauierc il a ete, uous ue
pouvoiis pas lc dire, ear la pensee liumaiiie ne peui pas Irouver commenl
ce qui ii'etail pas est venu a l'etre, de ce (jui n'etail absolumeiit pas. Aiusi
ees clioses ne peuveut pas elre diles par la parole.
14. De meine pour notre resurrection ipii doit avuir lieu, nous y croyons n.
et eile est cciiaine pour nous, en tant que uous nous attachons aux paroles
des Livres; mais commeniaura-t-i'lle lieu, uous u'eii savous absolumeut rieii.
C'est aiusi ([ue le liieuheureux l'atil. apres avoir rapporle la question de eeu.x
rpii nous demandeut : « Commeut les morts ressusciteut-ils? » n'a pas prc-
sume de toucher ä la maniere dont ils rcssuscitent ; mais, cn rappclaut ce 1..
qui sc passe che/ nous, et dont la maniere d'etre ne peut pas non plus ctre
1. llel.r., M, :i. l-i'S niuiuiscrils grccs conserves [loi-leiit : « Cp n'esl pas des clioses apparenlcs i\\u-
vienueiil cullcs ([ui sont vucs. »
In
lol. is;i
[165] CONTROYERSR AVRC LKS MACKD0NIP:NS. 653
)ooi:^.\ ^-N.iw» J»-^ °°' ^°°* ^ -.^l '^•'J! JJOt^bo ooto .)LJ-- )J i)^ |J yj
. ).....JXJL^; )^/j ;a.u>V3 ooi Itc^a jJ/ .)^;aio ^^^^^; ))^oct.»_o» \j) ^^^>^ o^
^boi o/ .;a.».JS>^ f-*^^ ^^Oi.iJ^^ >^^^ j^^^ai»« ^0(ÖJL«^>. .^1^1/; .'^..aJ^
saisie, il a coufirmi' ce qui etaih niis en Joufo : Insnisr, In scnii-iirc ijui' In seines
ne vil jHis, si eile iie eiiininence jkiv iiinnrir; et ee (jue tu seines, ee ii'est jids le vorps
(jui iloil eire ijiie tu seines, inais uiie siinpli' senieitee de hie, oii d'orne, im (r<nitres
plantes; et Dien lui doiiiie le airps (ju'il reut, {il dünne) ü cliactine des planles le
Corps de su nutnre'. Cela ne inontre pasleraode de la resurrection de nos corps,
mais porsuade seuleinent ce qui peut avoir Heu, d'apres ce qui se passe
pour les plantes, au sujet desquelles personne ne peut dire comment, d'une
graine qui se corn mqjl , peuvent provenir d'aul res (plantes) avec raccroissenient
que Ion vciit dans les i'euilles et les tiges, et c'est cependant la uuc cliosc
qui a licu tous les jours devant nos yeux.
15. Que sera-eo de ce qui s'est passe dans rincarnatiou" de Notre-Sei-
gneur! Nous l'admetlons et nous confessons que les choses ont cte ainsi,
et si (|U('l(ju'un nous iiilerroge * sur chacune des choses qui ont eu Heu, nous • loi. is:!
ne pouvonspas dire comment cela s'est l'ail, par exeinplc, comment le lepreux
a ete gueri, lorsqu'il lui a dit sculement : ,/'• le roi.r. sois (/neri^; ou comment
a ressuscite Luzare, lorsqu'il a dit : Lazare. riens delxirs' : (ou) comment s'ou-
vrirenl les yeux de l'aveugle, lorsqu'il les oignit de boue seulement ' ; ou
r.
1. I Cor., XV, :f5-38. — 2. IJtt. : « l'i'coiiuiiiie ilaiis la i-liair ». — :i. Mattli.. viii, :i. — 'i. Jean, xi
'i:i. — 5. Jean, ix, 6-7.
654 TIlKODOllK DK :\IOI'SrKSTF.. |1(1G|
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^-äo >.«^\^o Jjiaoij 061 .^ojoK-/ joCSs ^ Uat-»/; •'»■^JJ; -JL.p3 jJ ..001 joiSs
l-o^i; JJL./ sJL-.ij .ioj ^*Joj It^Q^o .^V^Kjaio K.-)j-..io/» ^x^lfloaiio o.^
lo-^ V*""^ °°'? /■■•^ .-otQ_.Vio|jj ^UL.«.^ jJ ^-i-x; oow/ ."-ot jlioio;!» jooc
1. In liiar:^. ^^J»».
comment, avec cinq pains, il nourrit cinq mille personnes ' ; 011 comment
il enlra pres de (ses) disciplcs-; noiis nc pouvoiis pas dire, eii effet, comment
le Corps du lepreiix a suhi loul cc cliani;cmi'iil ; 011 comment le Corps de
Lazarc, apres avoir ete dissons et corrompu, est revemi k la vie ; on comment,
avec ces cinq pains seulement, ont ete produits tous ces morceaux ; ou comment,
lorsque les portes etaient fermees, il osl apparu se tenant a Tinterieur pres
de (ses) disciples.
IG. Comment donc ne serait-ce pas une iolie, de cliercher, pour le Saiut-
Esprit seulement, comment il est de Dieu? Lorsque nousavancons qu'il est
dit clairement de lui dans le Livre (pTil est de Dieu, nous ne pouvous pas
dire comment il est de Dieu, parce que le mode de son essence surpasse telle-
ment le recit que nous ne pouvous mrme pas diro le mode de ses ceuvres,
bien quo nous soyons persuades qn'clles ont Heu constamment''. Nous
prechons tous la seconde naissance qui est operec par les eaux chez ceux
qui sont baptises, mais, jusqu'aujourd'luü, uous ne pouvons pas dire de
quelle maniere eile nous engendre et nous change'. Cela n'a rien d'i'tonnant,
1. MmIIIi., \i\, 17. -Jl. — -J. .Icaii, xx, 'H'k — :!. Sniiil ( Jreijiiiio dil :iiissi i|ii'il miIüI de savoir (|iii' l(>
Saint-Esprit pi-nci-ili' du P('iv el (|iril 110 laid pas (■lii'fchi'r loiiimonl, : 'AxoÜei; 8ti to llvjwjjia jipo'iöv ek toO
IlaTpö;; Tö oTtMc p-ri 7to).'jnpaY(i'Jv£i. (Ir. 'JH. /'. (i.. I, XXW. KiTT. — 'i. I.ill. : .. iious l'ail anln's pour
aufres ».
Ill
181!
4(17] CONTROVERSI'. AVI'.C FJ'.S MACltDONlKXS. 055
V-iö/ ) .v>» f> j^Q.^ loio^; V-=>-^/i-^ : ^-V ^^ o,J^)i^-ia^o ''^'!Si..i>^>otS.
X • • • V".
•^T^ jocH ^j'; ^A^oi ^/j; Q_\)_jL.ia^ jls/i '"'J&^io .C5U^ t-^/ ji )-.'ooi»
^.<JS>^; yo^:^ -.oC^ V^/ ^; )jL^ .,_^\oi; ).i^a^ « IV) ooi oi^\^o; ^"^t^^s^^
^-/; ^^Ooo Jioj ^io ^ö>;o/ \jo( ^0)oK.*/; ""^oK-xtu» v^'jj .-|_<u^ixi^ Q.\o
I. ,^^Jo ^.\.vi^ ^"3| ^^U1 cn»l» 1'. — 2. L;l l'e^cliitld mct au IV-iiiiiiiii loiit i;i' i|ui se i;i|i|iorli^ k
U-oi. 1,0 U'aduiieui' swieii ciiiiiloie les meines iiiols, mais les laisse au niasi^ulin counin- ilaiii Ic grec.
— 3- Supi'a lin.
quo uous 111' [iiiissidiis pas Ic diii', |mis(jiic .N'otrc-Scüj^'iieur lui-nuMiie, iiilerroöö
chez MiriHli'iiic, na pas voiilu Ic liii dirc, inais il a seuleniciil aliirme, par sa
parole, la cliose qiii avail lii'ii par la vorlii de celui qui la iaisail. Kn elFet,
lorsquc ISimdenic dit : Ksl-cr ijii'uri liomme peut entrcr duiis Ic venire de saniere
■> el iiaitre de rioureau'? pai'cc qu'il pcnsait qiie (N.-S.jdisail que celto iiaissancc
rcsü^einblait aussi ä la premicre, il lui dit que la naissanee iiouvelle aeuil Heu
de VEspril. pitr J'eair, cl parcc (|iie, encore apres cela, il demaudait : CDmiuenl • n.i. in:!
(■es cliiises peuveiit-eUrs itroir Heu'} il uc lui cn dit pas la uianiere d'ctre, parce
ipril ne nous convenait menie pas de demandcr de telles clioses, ear leur'
1" euscignemeut est au-dessus de nous. Q)ue lui dit-il ? — Ce qui est ne de la clmir
est elidir, et ce (jui est ne de VKsjyrit est esprit'. 11 a niontre par lä qu'il l'allait
comprciidre de cefto iiaissancc quVdlc <''tail spirituelle et non cliarndlc, et
que, [)uisqn'elle elait aiusi, il ne fallait menie pas nous informcr ä son sujet,
parcc <pii' Ic yeure des clioscs ([ui sunt telles, ne pcut pas ctrc; saisi par les
].-, Iiommi's. II ajdulc c'ucore cl dit : Le reut (esprit) Sini/JIe oii il reut i'l tu enlends
V".
I. Jean, ni, 4. La Pescliiltu cL les nianuscrils i;recs coiiservcs puilcul : Ki; xy.v y.oi>;av t/;; (i/iTfi;
a-iioü &£-JTcf.ov eItc/.Oeiv zai YS'/vviOvivai. L'aucienne Version latiiie Iranspose äEUTSfov coiuiiie iiolre Icxle el
liaUuil aussi ilcnui) rcnasri. — 2. Ib., 5. — ü. .lean, iii, 9. — 'i. Ih.. G.
056 TIIKonoKI.: DI', MOPSllKSTK. [108]
7—/ oo« ^/? )♦-/ "^^^ .JJLQ^ )eu-^l 0001 ^K.a.jtooj ^-Ji>^-./j )1q.-^ä>)J;
•^ ^M*^ ÖU»; .jjot ^/j )K.,^il ^io ^xcD; J^/ '"^».^ooi |jLiö
'-^"**^? •'^J^*^ N^ ^-w-JiJLio jJ .^CHoK^l joCSs. ^io Uaui/; jjj^j 00p/
_)p;;Kio jJ; «c*^ :o|-,^ jjj^jLJS ^^^ otlo;aXÄ>» \j^y )jl.JJ; oow/ ^-^^ y*oi
.po|^Q.\ ^jOie ^*iJil joi!^ ^ oot -oioK-i/ JLxaL./j ).i>.\ yojoi .jjüLii^ ^io
^io -.l-oi::^ 001 |jL*3 ^io; oow/j .^t^/ «buio jJLaijoo; )^/ jlv—/ oolo
^-^^/ yoojü^a sOoifcsC^io ^ y^l ''^^■^-Joi ^-t-^ .jojISsj ooi JV-s ^/ ^äjoVä^o
1. s! Ms. IiilV:i liii. pr. ni. fl.
S(t rißi.r, »Ulis hl ne suis /iiis d'iin il i'icut iii uii il i-a ' \ co n'ost que par co
seiis du mül k i'sprit » qu'il coulirma ce qui sepussait; et, apres Tavoir Immilir
comme docteur ä cause de son incredulite, il rappela riiistoire du serpent
d'airain- que Mo'isc a eleve pour guerir ceux (jui etaieut piques; ä ce sujet
lui aussi rcuseignait aux juifs tel qu'il etait, sans pouvoir dire de quelle 5
maniere la vuc du serpent d'airain sauvait de la morl ceux qui etaient
piques.
17. Qui donc a la folie d'une teile peusee, eu vertu de laquelle ils nous
demandent « comment l'Esprit est de Dieu », tandis qu'ils cherchent ä
supprimer la verite de la chose, si nous ne pouvons pas dire la maniere i"
suivant laquelle il est de Dieu? G'est une plaisanterie en eilet ^ lorsque Notre-
Seigneur a passe sous silence le modo de son Operation, parce qu'il n'est pas
saisi par les hommes — que ceux-L^ nous demandent de dire le mode selon
lequel il est de Dieu.
18. Ils ont dit encore une autre ciiose qui est plus insensee que cellc-U\ : i".
« S'il est de la nature divine, il est aussi necessairement le Fils de Dieu''. »
Ainsi donc, d'apres leur parole, tous ceux * qui sont de la nature d'autres
choses doivent ctre appeles leurs lils. Dans ce eas, ce ciel que nous voyons
lul. 1S'(
1. .Jean, iii, s. — 2. fli., \'i. — :!. SaiiiL Gi-ogoiie de Nazianze se pose la mt^iiic (ibjectiim, /'. 11. ,
t. XXXVI. l'iti. Gi-egoire rf^poiid aussi ([ue la naiuro divino surpasse ncis raisomiements, novis (|iii no
pouvons iii^niü pas comptei- le sable de la inoi% les goultes de pluic, iii Ics juurs du mondo, //;/(/., l'il.
[1G9] CONTROVRllSK AVF.C \.KS MAC.I<:i)()MKNS. 057
|V|. '=v\» wKio/ K-./ •.JjlSL./j |.-JL> sS/ ^» jl/ .)Lb>i/j ®«°^^ ,;^LiL-KjLio
,_io t--.^ yOOI-»'i .vOO(tC^X^>o ^^/ )•, n vi"^ ^^ >s>'i) )3'^\; ^K.io/ K_/o
jt^JUi; )-><H2u3 jiilÄl') w^; )ju/ l^ij ^^^01 ^«.1)0 .^aIoSJ ).xSw^/; ou^S
.^XwM ^f^S..^tO0 ^Öl-s/ ^^ ^^^).l.<0 0(J3« )jL>/ ^^ -'j-JOI
001; oi— L-.«^3 ^JiM; ^^^ .'ÖMOJLiiJ; \--*-^ } \-^ -.^'y-^^ l-'Laoi o!^ )?oi
jJ/ .j;ot ^../j jiax-^— / ''^'^».iw >&«o^ot ImiUos .).^fro ^äJS5v i-«>.^ JJ .U^f^l
snra le fils des eaux, piiisquo c'est d'cllcs (ju'il a 6tc sulldilir, si'lou lordro do
Dieu. Car Dien certes a dit : Lc ßrinumcnt etaitau milicti ilc.s caii.r' , parce que,
seloii la locution de riiebreti, il csl appele : « celui qui (vieiit) des eaux" ». Les
semences et les plantos scront aussi les enfauls de la terre, parce que leurs
•"• fruits servent ä notre nourriture et que les plaiites sont changees eii arbres
ä l'interieur de la terre. üe plus, il nous faudrait, d'apres leur parole, donuer
le 110m de « lils des arbres » soit aux fruits, soit aux feuilles, car tous deux
proviennent de la nature de l'arbre. Par-dessus tout cela, la semence qui sort
souvent des hununes dans Tegarement du soiumeil, devrait aussi etre appelec
in lils, car chacun sait qu'elle est la cause de la Constitution de notre nature et on
ne peut pas dire qu'elle n'est pas une nature, celle par laquelle nous somnics
u6s, en nature, de nos pcrcs.
19. Mais, laissant cela, je veux leur deniander s'ils pensent que lirc est
dans Adani'\ parce qu'elle a ete creee de lui et (ju'elle lui est evideinment
i."> consubstantielle. S'ils pensent qu'il n'en est pas ainsi, quel noni lui ddiiueront-
ils, puisqu'elle est de sa nature:' Car le Livre (saint) ne nous a jias enseigne
de diMinniiiialinn ipii designe une teile parente, niais nous Tavons cntcndu
1. Gen., 1, (j. — 2. Ü1QU? = sa-niuiin, Gen., i, S. — 3. Le seiis deinamleiait n est lillc d' \Uarii ». —
Saint Gregoire (luniie Ic mtinio excmplf. Inr. lil., l'i'i-l'ij. Eve et Seih viennent luus doux d'Adaiu. iiiais
pas de inOiue njaniere.
lol. 18
1158 TIIKODOI!!''. HF. MOIVSdl'STF',. \170]
•f.- iö/ )-JLJS01 .•j.JLjui>> ^*Äwi.ja.Jj ^-^-/ )jULXXi; }ji\.X ^^iO. vS/; jjLau./ .);0(
1— .,Ä.--J qA .\.^l jj .tsJL-oU/ OU^ K^jjL^a» v^Öu» 'öi-'S. i_OC)| ^>; UiOj
|_JuJL*JLs ^<5io. jl».-^ ).^ooi; jjjj "^^oo \il Jjoi ^\ joi^JJ joiioaji joo»
' <H n •\ %.J ).^ja3 JJ;j ..J.^, |jc*\ -.^a-. |ia.Ji^ ^^oi.2Sj ^io wJ^ä^iio»
JI-so.-«^; •.J.jQDOiaj vOOU-Ji^ )o'Uo ^ -y^l »■a..\ )K.3l1qjo )p» )^--^/
fiil. IS'l
V".
1. OV^ M:^.
Jire qu'elle est / "o.s r/c .ws o.v r/ In rliair de sn c/iair ', ce qui nioiitre ([irelle est de
sa nature. Quanl au iKim qui temoigne du caracti-re propre de son etie. il ue
paiail, le placcr eu aucun cndroit landis qu'il dcsigne par le nom de « lils » ou
de « fdle » ceux qui procedent de nous en nature, mais il dit qu'elle est sa
femme. Voilä le nom de cette dependance, il Ta dit comme (on le dit aussi)
pour le rosic des honimes qui preiinent des femmes ; mais il n'a pas dit ce
qui lui arrivait par le lait qu'elle etail formee de lui eu nature, non que Dieu
n'et'it pas de denoraination pour cela ; mais parce qu'il a montre, au sujet dos
hommes, un mode nouveau d'existence * qui surpassait tous les etres vivants,
il lui a plu de !(■ laisser sans denomination a cause de sa nouveaute. On sait
en eilet que lorsqu'il creait tous les animaux, il les faisait, dans chaque
genrc, male et femelle en memo temps, et il inqjosait ä leur nature la Idi de
transmettre leur raee par Icur generation'-. Ce n'csl (pic eluv. les liomnies (ju'il
donna au male ce qui appartenait ä la remelle\ en muntrant eliez eux «c mode
exeelliMit, dilTerrnt du mode naturel selon lequel les autres sont enl'antös.
1. i;eii.. II, -23. — 2. ('.(. Clou., I. 2'2. — :!. C'rsI iinc Mlliisicjii a la c-ule rp|irlsc :\ Adam |ioiir uMver
Kvo, cl IUI coiiiinciilaii'e du miiscnliim cl feminam rrcfiril eos. Cicn.. i. 27. Cidd^ ideo est duvelüppi''e
daiis U; fi'asmeiil du comnieidiMre de Thi'OiUm- sin- la flciirse i-oiiservi' cii suiiique. Cf. Ed. Saeliaii,
r/ii'iiil(iii Md/isiirslciii fKi^iiifiilii syridcti. I,ci|izi«, l.sß'.l, ]i. IC.
111
:i71] CONTROVRRSE AVEC LRS >[A(;KD0NIKNS. 059
vOot.-K^/ yOOi^^M ^-.J^^/ ^io > .y » m >, jj-^vO^D -.jjoi ^/; ^■•♦— / ^t-^o-^
.^>-wK^ I >o .« .. ., > jL^aa.flD)^ ^^; )-^ä_^. .yoo(»>^^/ )_<k^^ f"*"^ vQ-'öl .j^.^«
jloJUl^ )|.^vQ„fiD joC^ ^:>0 Joi^jJ ).XL^| toOf^ ^J_.OOI; ^Öt^ ^^ s2>l JJLSOI
I. \ai--.is Ms.
20. La cause de cela n'est pas tlifiicile a trouver poiir celui ([tii \r. veut,
car l'liomiue seiil, panni loules les clioses qui ont ete, est dit r/cV ä riiiiaf/c
de Dien'. Paroe qiie la uature diviiie est invisible eii soi, (l'liommc) — ä la
maniere d'uiie iraage — a re^u beaucoup de choses qui la fönt connaitre :
5 nous avons la puissance legale; nous avons le pouvoir qui s'exerce pur les
paroles et par les lois; nous avons un jugc; nous avons le souci des clioscs ä
venir; nous avons rintelligence qui renfernie beaucoup de choses ensenible;
nous avons le pouvoir d'engendrer et de creer. Nous possedons cela, bien
que nous sovons loin en cela de pouvoir etre compares ä Dien. Les Images
aussi, qu'elles soient en airain ou (peintes) sur des planches ou autre chose de
ce genre, sont bien inferieures aux choses dont elh's sont Tiniage, car
celles-ci soiil viv;inlrs, taiidis ([ue les iniagcs (nous) prcsentenl une sinqih'
apparence: de la nicnie nianierc nous aussi, parce que nous sommes coinme
une iinage par rapport i\ Dien, nous soinnies bien (iloignes de Ini pour la
1.'. puissance, l'operatiun, le pouvoir et le jugemenl ; nous en sommes bien loin
aussi pour le souci au sujet des choses ä venir; et l(irs((ue nous semblons,
par notre es[)rit, iMre proches de beaucoup de choses, il n'est pas possible de
1. Cl'. Gen., I, -27.
In
lul. LS
lol. IS.-,
1".
Il)
fiOO TIIKODORI': DE MOI^SUF.STK. [172]
^•^J»^.I!Clio jjilb^am^ voot-s o^ y^ -l-^l ^^; )i-^; oi^^ 1q\ .-^»^^^j»
K_/j l-iaa ^-/ ..)o6.jJo ^ k.,^ K.-/j ^_jL« ^-_iw;Kj>e ^-ouio j^-. )^^
:|-*.Ji-2^ ot^jaii. )^^*'=^J '^OfS»! ^^^i-ooi "^^C» .j-oöi!! l-^t-«^ <H^o ^ l^-^-s
|_Jo« \j) ioJ^ii^^ oiioA -.J.-JLO Jt-'^aio ^ V-=^ i-y^h. )t-/ )tCS.i. ^ioo
}ii ^iö ^-/ v^2l^«J jJ ..K^jjLv^a oot )ouS^ ^; ool l^oi '^^i.^o :|ouS^
ilirecombien iious sommes eloigues de celiii qui est egalcniout proelie de tout ;
lorsque nous creons, nous sommes bien loiii de cclui qui a cree les natures
qui u'etaient pas ; et lorsque uous cugeudroHs, nous montrons qu'il v a uue
grande differeuce entre les choses qui uaissent de nous, et la naissance du
Fils (provenant) du Pere. Meme lorsque nous croyons * participer aux choses r
cUes-memes — lorsque nous ne participons pas aux t'antömes (des choses),
mais aux choses elles-memes en chaeune d'elles — nous ne pensons pas
qu'elles appartiennent de la meme maniere ä Dien et ä nous, mais de maniere
differente. Lorsque nous portons notre attention sur la maniere de parier de
ces choses, nous voyons (jue pour chaeune d'elles il y a autant de diilerence n
entre nous et Dieu, qu'il y en a entre nous et lui sous le rapport de l'etre.
Puisque donc il a fait l'homme en guised'image et que, pour la cause susdite,
— en dehors de la naissance naturelle — il a change pour l'liomme seul la
maniere d'etre de par la naissance, lorsque nous eatendons du Fils que le Fils
est de Dieu, et de l'Esprit qu'il est de Dieu en nature, n'iiesitons pas, comine i:.
s'il n'etait pas possilile (|u'il y ait quclque chosc qui provienne d'une autre
nature el (jui ne soit pas (un) lils, bien (ju'il ait la memo nature. Ne nous
troublons pas en nous-memcs u cause de cela.
2{. C'est pour ceci encorc {|u'il a laisse saus denumination ce modo (de
in
[173] r.ONTROVF.RSR AVF.C F.F.S :MACEDO\ir-:XS. 661
..OiA yeu0..£olil joC^S. ^Jyj |.ia.Ji jls/ :)-.oo»; )jj; otlol^-. ^^O>oi .•).«.i«jl5
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'^iw .ql^sK m V)\ ^^ vö'j; .-jtswj.i 0^3 ^^ sO » ..i ))L,vQ„flo ota; .|^,^.w^
''^>^-^o>o .K_)jLO «oioK-./ ouio; -Joi,^ ^io ^oioK-./ ji^V-s >-•/ Q^; ).JL./
vOOt.-K_/ )o».2^; ^:»^ ^o .|— oi -oioK_./; ^iö/ jou^; o<.2^^; ^/ t--^ Ijöt
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i..io)Koy3 t-*"ix >-oto;a-J^ :ooi joü!^ ^io; >is,-.l^ )^»»)..«^^J :ooi ji-i; v»6i
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)cH.J:^ ^^j OOI > > « m 'qi v> )oC^ ^~»o;o })->\a |v-s »— ^^; )~J_a-/; ^^^io
(1
l.il. Is;,
iiaissance), afui qiie, voyaiit, chez les liommes, (|iif Dieu ii'a pas (loniu'- de
iiom a ccltc maiiirrc d'etrc, ä cause du sa iiouvcaiite, nous iic iioiis ctonnioiis
[las nun |iIüs, a liieii plus i'ortc raison, si luius uc pouvons pas cxposer
coninicnt rEsprit pidvioiit de Dicu, lorsrjue uous uc pnuvous pas allciudre les
divrrs luodes de soii (ip('ration. I'lvitons douc de cliercdicr commeut il est de
Dieu; mais, lorsque nous apprenonsdu Livrc (saint) y" '/ <'■'</ ili' Di''", nonconanic
unc crcalure, mais dune manicro unique par laquclle il scMoigiU' beaueoup
dr loutc crealure, il nous faul comprcudrc — de cclui (|ui n'est pas de Dieu
(■(iiiiiue um- ereaturc — quil eu provienl eu nature. C'cst pour cela aussi qui'
(Ic l^ivrei dit (|u'il rsl VEsjiril de Dim inr'nie'. Tous les c^prits (pii (uil cxisti'
soni de Dien, parce (pi'ils sont ses serviteurs et ses ceuvres ; mais ce ii'esi pas
a li'ur manierc ([U(! Ton croil de celui-lä (pi'il csl l'Ksprit de Dicu, mais —
parce ([u'il est de Uli — il est de lui eu nature (;t il est couslamnumt avec lui.
22. Puisquf" le Fils, par cela meme qu'il est Fils, est cvidemment reconiui
I.'. coinme ('lanl di" ' Diiu, car il est dit tout paiiiculiercinent lils parc(! cpiil est • ini is:.
Ic Dieu, dl' la nieme maniere (le Livro) dit di' la substarnu; do l'l'^sprit ([u'ellc
est de Dien, alin — de nir-mc quenous croyons (pie le scul Fils vrai et qui est de
1. I Cor., II, 12.
V
«02 TFIROnORF. DR MOPSUESTR. [174j
.001 )o}:^ ^J Jj.*/ .•^t.'(Tn°l^ joC^J j-^VJ^ )^0i ».-^i ^/ jjLDOi ..«-.oioN«./
|oiS>s; |j^ ^-/ JJ/ ..001 jojSs ^; ^3/ ^^, jj/ ,)-^ ^/ ogujLj» ^oioK-/
UAiosi^o ..|3oji.3j <H:x;oax\ oi^JlXJ |^o»j oi^M ).>J^ ^j |^^/ JoCSx ^;
U*a; |t<x.Qj_5j ^^io jJ/ .j^Jub. ^-/ a^ .^c5»oK^/j v^/ chS.,» j^oi )j6i ^^i«
.^-floaio I-.0; jjoi ^oioK-*/; ^iö/ jojS^; )jl3l./; ja.-w.io ^a oolo -.ov^ ä^äj
>&>»^-; |.*j^s -f.*^ OJL./ JoC^; ^oiäiiioai. <£>l .)Jj> ^pcxi^s )a\ \.^oi
Dieu, provieut de Dien — nous croyions de la meme maniere que le seul vrai
Esprit de Dieu provieut de Dieu. C'est pourrjuni, lorsqu'il {Paul) Va separe des
creatures, il la iudique par l'additiou //' est de Dien', afin de uiontrer, par
cela seul, que l'Esprit est divin et qu'il est de Dieu; sacliaut que le Fils
aussi est espril par sa naturc, raais — bleu qu'il soit de Dieu — croyant :.
qu'il est comme Fils de Dieu et comnie « de Dieu », el, uou eonime a esprit de
Dieu », ni couimc « esprit qui (procede) de Dieu ». (^uaud il veut faire la
determinatiou de la personue (^poGtoirov) de l'Esprit et (sa) distiuction d'avec le
Fils, il dit d'abord qu'// ist J'Ksprit de Dien-, puis il ajoute : Noiis ii'arnns pas
rcni l'csprit du iiiomli: inuis lEsjnit (jui rsl de Dlru'. (^)u'a-t-il dit eii etVet? Diru u<
nous (i rcn'dr pur soit rspril ' ; et, comme tous les esprits sont sipus sous le
rapport de la [luissauce, il a di( (pie eet Esprit est sieu, uon comme sou
Oeuvre, mais parce qu'il lui est uni par une meme nature.
2.S. De nouveau, montrant comment il dit que cet esprit est de Dieu.
il ajoute : L' Esprit srnitc. taut, nirnic les profondeurs de Dieu. Quel est l'hdunue i.-,
(jui surlie ce ipii est duns l'/uunnie, si ee ii'esi l'esprit de l'/uirnnir (/ui est eii lui'.' De
luerne uussl persninie iie riuinint ce ipii tconrenie) Dieu.'. sl ee ii'esi l'F.sprit de
1. I Cor.. 11. II. - -2. I r.ow. 11. 11. — :i. I Cir., n, ij. — ■,. I Cor.. 11. In. — :,. Ti lo-j ÖsoO. La l'o-
scliilto, avei; (|uel(]iii'.- iiiitiiiisi-rils grocs. poiMe Tct sv tm Oehi.
[1751 r.ONTl^nVRRSR AVF.C I,RS IMACKOOXfRXS. 663
I I •> ./ .joCS^ l«x^ Oi\ K-/ );Oi ^-/» \Iqj^^I% >4^jo/; ^o .|oi^; o»-«oi
I-jl-i/ ^_2« |_:>a3 .'ou*o^ «jULS^aij» w.oioK^/ )-Uiia3 jJ; ) > r; i. -. K^^ s^/t
^io »Ni v>; j.ia9 ^-/ :^p^.:l^ oii:»o oi^J jjöto :ou:o ^oC^o -.llopoio
)■ 1 « m >o; ^»-^ )- n>m>o jJ ^o -.loot-iaV j^ioA s.') mi; ).io oö) )-*^«~>/
).-.oV ^^ t.*^\ jls/ ^)aL^ K_J^» )^/ -.ou^ ^.-/ cxloS. )joi vi_,/; jlaj^^/o
hiru' . S il a muntre que (lEsprit) a uiie teile alliiiite avec Dieu, c'est pourquon
comprenne qu'il est son Esprit, pnisqu'il liii adliere et ([uil ii'est pas separe
de hü. — de ineme que cliez les liommes l'esprit se liouvc saus division eii
oliaciiii en taiil quil est homine — car les autres esprits ue pourroiil pas liii
T) etre associes eu cida, parce quetous eii coinimui provi(;iiiientdelui et depcndeiit
de Uli au luenie tilrc sous Ic rapport de la crealiou et de la dominatioii, et tous
sollt de lui, et ils en sont eloignes aulaiit ipie ce (jui a eu nn coniineneemenl
pour etre, est eloigne de l'essence (eternelle) * el ipie Ic liinite lest de lillimite.
Apres avoir douc t('nioigne (jn'il est ainsi, il ajoule alurs : Noas ii'dvdns pa.s irni
||| l'f'spiil (In munde, nidi.s 1' Ksiiril ijiii r,s7 de lUcii". II dit ^vidennni'nt (iiril esl VEs-
prit de Dieu, celni qui ne convient en rien an monde, parce quil na pas eu
de commencement; niais on croit qu'il provient de Dieu d'une maniere supe-
ricurc ä ceux-ci, parce qu'il provient de la nature de Dieu et ä cause de ccia il
est seul nommc « son esprit » ; il a avec hü une aÜinite lelle quc n'en a
i"> aucun des esprits du monde, car tous ont eu nn coiinnenceniont d'exislcnce,
lorsqu'ils n'i'laicnl pas, ils sont vcnus a l'etre, e| pur la nieme ils sont rcputes
fnl. IS(i
Itll. I8(i
1. I Cor., II, 10-11. — 2. I Cüi'., II. [■'.
()ß'i TIIKODOIIE DR MOPSURSTE. [170]
)J / .-^-JL-tj» "> V> w_il-2lj Vi^ jooi ]J oolo :|1qjl>1,V^;o 1-30^90 JLJ^; ]1 /
Kj)a.*.a»« v>6i )lo,»2u^; ^; ojöi :).joi ^/; J-^V»*^ ö|i^.2L^; Jl ^o ^N jt-^ojl^^
)»-^ j— L.30I •.^OoCS.^; ^Ö( )wwi..Ol:M; 0|1o^^«0 •.jLJ-^J ^Ö| )l^s^ww.MO .-JJLLS
jla/ sii.2uji jJ .-)oi!^ ^1 l^oi JJ/ .-^cfi I ).:>aLS^4 \^oi jooi jJ ^w».; V^/;
etre une partie du monde. Aussi on ne dit pas qu'ancun d'eux convienne ä
Dien, de prefercnce aux autrcs, d'une mauiero iinique cl excellcnte par laquelle
011 diraif qu'ils sunt en lui. Tous les esprits, cn cffcl, convicnncnt au memeiitre
ä (Dieu) et lui appartiennent soiis Ic rapportde la filiation et de la domination.
24. De la nieme maniere doiic, K)rsqu il dil : Vuns ii'((rez pas rrni rc.sjiril .,
de sryviliidr cnrarc jioiii' hi cntnitc, itiius roii.s arrz i'crii I i'Sjinl tl iiddjil nni
des ciifdnt.s' ; et eiicorc : Uicii iic ixnis a jxis ihmiir I rsprit de craiiitc. iikiis ICsjint
de [(irre et d'amoiir rl de .s{t(/fssi-' ; et eiicorc : C.c ii'csl pas juius ijur iiiins j)recli(iNs,
iiiais Ir ('Jirisl-,l(''sus yotiv-Seif/ncur, car paar innis, iious iie soniines c/ue tH)S servi-
trars d cause de Jesus'; il est evident qu'il n'v a pas de rappört cntre l'adoption lo
des enl'aiits et la scrvitude, ni entre la force et la crainle, iii eiitre ceux-lä
(les apötres) et Notre-Seigiicur, au poiiit dr vue de reiiseipnenient ; mais
eliacunc de ces choses ctait dile pour detruire celles qui raceonipaj^naieul en ee
qui la concernait, ä savoir Tadoption des enfants eontre la servitude, la puis-
sance contre la crainte et leur domination contre celle du (Ihrisf. De la meine i:,
maniere, lorsqu'il a dit : Sous idarons pas rcru l'csjn'if du maialc. mais IKsprif (/ai
prorienl de Dieu'. il na pas nienie laisse suhsisler iiii poiiit de contaet entre la
creation et rh]sprit : celui-ci en effet est separe de tonte (la ereation), parce
qu'nn reconnait qu'il est de Dieu en nature.
1. Huiii., viii. Kl. — -J. 11 Tiiii., 1, 7. — 3. 11 Cor.. IV, ,"). — 'i. I Ccr., ii, 12.
[177] CONTROVERSR AVEC LES MACEDONIENS. ßfiS
o^/ laA ^; OCX jii-k! l—o» :^*^/ i«^ r:^ voa!^ Ul »t-«^^ Uh. oö»
^^5i_i. jJ/ .•^-iö/ J-fcjOÄ; j— OM ) >oo i f> '"^«i^ a2^» ,-<^^ «ot j^Iü^^ -.vAaJ
5 jo« )K2S^ •.)--*o»; jio-a.*^ o..mj ^^oA oo); ^ ^/; ^^io -j-^l -^
V.m.2L2t j.^^».^ ^ )ooi )K.^iM %*ö|.a; »-^>x^ ^"^ ^■■^'^ .oi-iia..ia.^ ^ >s/
oi-:>a.-^ 3/ -.oüCLi. ^^-JLA.iü^t ^CL^ oo« y/o .).'^-*->-^ ^a*.-j cstlolv- ^-xso
vs/ )!/ .'y.2:i^iaj cH.iav ^/ <x5>a\ v^-m.) y/j -V^/; wN-io/ K-/o .^«.sN.»j
1. wl.a:^f bis in ms. — i. '»-' J' P- — •'■ '»^''^^ ^^^ "^' •^'*" ■^'° '' ^ ' ''■'^r' '°*"? ''
25. * Notre-Seigneiir montre encore cela par sa parole lorsqu'il dit : Qaand ♦ foi. iso
viendra le Paraclet (TCapaitVnTo;) fßie je vous enverrai. de prh de inon Pere. 1' Esprit
de verite qui prockle de prh de mon Pere' ; il est evident qu'il ne parle pas de la
substance du Saint-Esprit, mais de la gräce que uous recevons de lui. II a
.5 encore tres bien dit que c'est lui qui l'envoie apres l'avoir reQU de (son) Pere,
en effet, c'est parce qu'il avait d'abord regu la gräce de l'Esprit qu'il a ete
cause aussi que nous la recevions. 11 est evident en effet que, puisque le
Christ dans la chair a ete nos premices", nous esperons participer avec lui
aux biens futurs et, de meme qu'il a ete eleve k toute gloire au point de tenir
10 lieu de maitre ä tout (l'univers), parce qu'il avait regu toute la gräce de l'Es-
prit, nous aussi, de la meme maniere, apres avoir participe d l'E.sprit\ nous
esperons recevoir aussi la participation avec lui ; comme le bienheureux
Paul l'a dit aussi en quelque endroit : Heritiers de Dieu et coherüiers de Jesus-
Christ '^ ; et : Si nous souffrons avec lui, nous sernns aussi glorifies avec lui''; et
15 il y a un endroit oü il dit : Si nous endurons avec lui, nous regnerons aussi avec
lui''. II a dit aussi que notre corps devait ctre semhlahle au corps de sa gloire'.
Mais voici en quelle grande mesure nous sorames inferieurs a l'honneur (qu'il
1. Jean, xv, 26. — 2. Cf. I Cor., xv, 20, 23. — 3. Cf. H6br., vi, k. — i. Rom., viii, 17. — 5. fhid. —
G. 11 Tim.. II, 12. — 7. Philip., in, 21.
I'ATU. 011. — T. IX. — !■•. ."). ' '
666 TH^.ODORR DE MOPSUESTE. [178]
).!/, )j»; .Vio/ jt^Vo^ ^V» \^l ^ -.l—oi; )la^-w^^*3oi );0( ^=^0.
.•)i)j; «öl )ooi v^/ )--o»j ).^aJLD "^i. V*^ oi. .voau^ ')j;^a^ Uh. «öi
..jjLJLio; ,^)-iaiK JLj/ w,.-)»V> )jo>:^ )^o» ^ o^; jj-./ .).j/ »t^io ).j/; -ö« o|
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oJ^; ja-./ .yQ-aLi.;! jJ; )ooi v^/ )— oi; ).ioQ.JLD ^b. a.'^ .vClVooI )I jlaJLaj
.o«JLaJi.i.t_ieLi. ^ofc^ia^ io.oi U^ ]^^ol )K.-.,-s ov-^^o ji^l ]H -.J^t-^
fol. 187 ^oioK,/ ^^.^^ )J, .vio/ ).^aiV^o/ ^! ^o- vS/ .).ia^aA )); * «-otol^/^^
^, Lioailß "^i. .>s.aiL- )ooi .^^K%1 ^^s^i. jJ; "^^io .U!*^? I-'O» l«»"?«
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jLsi»., |)..aa; ^^^ .«..'^ U-aio I-^'^OVS ^/ -.Uo' ^^? 1^«-^
10
1. Ij/ i,MM P
a reQu), c'est que lui a regu toute la gräce de TEsprit', taudis que nous
n'en avons regu qu'une partie ".
26. C'est donc de celte gräce de l'Esprit que Notre-Seigneur a dit avec
raison : Quand sera venu celui que je vous envoie^; car ce n'est pas de la
substance de l'Esprit qu'il disait : // viendra, ou : Je {lYenvoie, puisque per- 5
sonne ne peut dire qu'elle passe d'un lieu dans un autre, atteiidu qu'elle n'est
pas limitee en un endroit. Ou'il donne le nora d'Esprit ä la gräce de l'Esprit
parce qu'elle appartient ä l'Esprit, c'est evident d'apres ce qu'a dit le bien-
heureux Pau/ : N'eteignez pas l'Esprit, ne nieprisez pas les-propheties'. Ce n'est
pas de la substance de l'Esprit qu'il disait : N'eteignez- pas, car aucun liomme ni lo
fol. IST meme toute la creation ensemble ne peut pas l'eteindre, puisqu'il est * sans
flu. Jean l'evangeliste a dit aussi : L'Esprit Saint n'etait pas encore, parce que
Jesus n'avait pas ete glori/ie jusque-ld^ ; mais ce n'est pas de la substance du
Saint-Esprit qu'il aurait jamais dit : // n'etait pas alors.
27. Gette gräce de l'Esprit est encore appelee Paraclet (irapxx,>.Y)To;), parce is
1. Gf. Col., I, 19; II, 9. — -2. On a ici un couri apei'i;u de la partie la plus personnelle de la Chrislo-
logie de Theodore. Le Sauveur, eu l«nt qu'homme — ou « le Glirist dans la chair » — s'est d6veIoppe
comme les autres enl'ants en sagesse, eti discerneraent; il ötail impecoable par sa naissance virginale
et, par son Union avec le Verbe; il ölail favorise d'une gräce singuliere. Gl'. .1. Tixeront, Histoire des
dogmcs dans iantiqiüti chrelieime. Paris, 1912. 1. III. p. l.i-lß. — 3. .Tean, xv, 26. — 'i. I Thess.,
V, l'.)-20. — 5. Jean, vil, 39.
[179] CONTROVERSE AVEC LES MACEDONIENS. 667
)l)_X-«^.tt ,.ao .vg>a\n °> I^Ji.^ ^/ .^o-laj |— oi; ouio -.j—o;; llo-a-^;
5 .v_iö/ ^-.oi^isj^ f.^v'jo j—o» 001 ,J 001 ^- JKJiotaio ^oi-fc^/ jNoKäioo
^)JiOki «otots_/ oUia>.o 0« (X^^;; ^t-^so-'^ )— o» oo»» |J <=^ -lo« t-»^*
jj ouuio JiVJ^ii "^^ J^fll^io Oi-V-.; Uo» )?öi '^^ioo Jooi ^^öiio
^; :).ÄaLj )-«o» ^io; )^-/ )1.Q.ä*4 '^')V-V* ?a-^-= ♦^>^ U^oi .«Ai^fcoo
K-U,Äio jJ; oo«; .•>*.^-U l-a'ÄJ U/ ^ «sl; Mj^ -.l-Q-^ Uo' x^ -o«?
..-oioK_>/ oC^<~*; )-MOi
qu'elle donne de la consolation ä ceux qui la reQoiveut. Oii l'appelle encorc
Esprit de verite', parcc qu'elle peut conduire ä la verite ceux qui la regoivent,
puisqu'elle est le docteur de la verite, attendu qu'elle possede Texacte science
de toute chose. C'est pour cela aussi que Notre-Seigneur a dit : 11 prucede
du Pere-, parce qu'il est bleu evident que la gräce de l'Esprit procede de
l'Esprit lui-meme, selon la parole de Paul : Bien que les dons soient miuhreux
et varies\ il y a, dit-il, uii seid Esprit qui les opere tous, les repartissant ä chacnn
Selon qu'il le veut''. Comment donc aurait-il affirme que la gräce de l'Esprit
procedait du Pere, s'il ne croyait pas d'abord que l'Esprit etait sien et qu'il
etait'avec lui ou tout temps? 11 est appele son Esprit, parce qu'en verite il
n'est pas separe de lui. Car c'est en ceci seulement que la gräce qui procede
de l'Esprit peut etre dite aussi proceder du Pere, s'il est appele son Esprit
absolument saus distinction, afin que ce qui procede de l'Esprit, soit aussi
reconnu necessairement proceder du Pere dont il est l'Esprit saus distinction.
10
t5 Ein de ce qui concerne le SaiiH-Esprit.
1. Cf. Jean, XIV, 17; xv, 26; .\vi, 13. — 2. Jean, XV, 20. — 3. Cf. I Cor., XII, 4-10. — 4. I Cur., xii, 11.
TABLE DES CITATIONS
ANCIEN TESTAMENT
Genese
I, 6 169
I, 22, 27 170
I, 27 171
II, 23 170
NOMBRES
XXXV, 14 117
I Rois
XVI, 23 26
IT Rois
I, 11-17 26
III, 27 98
III Rois
V, 4 36
XXI 56, 92
Job
1, 1 151, 152
Matth.
I, 18 45
VI, 6 116
— 33 106
VIII, 3 165
X, 28 107
— 34 74
XI, 8 133
XIV, 17, 21 166
XVIII, 6 48
XXI, 22 126
XXV, 36 135
PsAUMES
I, 2 103
I, 3 132
XIII, 1,3 113
xvii, 27 124
xviii, H 107
XXI, 7 151
XXVI, 12 137
XXXVI, 28 138
cviii, 103 36
cx, 10 106
cxviii, 47 113
— 70, 77, 112 . . 103
— 103 107
cxxxviii, 6 163
cxLviii, 5 156
Proverbes
XIV, 15 102
NOUVEAU TESTAMENT
Luc
II, 11 45
Jean
I, 26, 27 151
III, 4, 5, 6, 9 167
— 8, 14 168
VI, 68 32
VII, 39 178
— 50-53 52
VIII, 44 35
Ixviii, 3 52
Sagesse
II, 2 152
EcCLESlASTIQUE
III, 22 162
XVI, 3 114
ISAIE
XXVI, 20 116
Jeremie
XXXVI, 19-26 117
xLviii, 13 35
Jonas
IV, 6 16, 129
IX, 6-7 165
XI, 43 165
— 48 47, 76
XIV, 7 179
— 16 152
XV, 26 177-179
XVI, 13 179
XX, 26 166
Actes
XXV, 10 ,
52
[181]
VII, 15 .
— 19
VIII, 15
- 17
Rom.
105
U'p
170
177
TABLE DES CITATIONS.
X, 12 . . 69
XI, 29 134, 139
CiM..
669
(^111.
II, 10, 11 17'., 175
— 12 . . . 150, 157, 173-176
IV, 9 157
VIII, 6 157
IX. 22 114
— 27 131
XM, 4-11 179
— 19 116
XIII, 12 163
XV, 20, 23 177
— 36-38 165
II Cor.
176
I 10. .
. . 114
VI 2
. . 114
IV, 13. .
Eph.
. . 139
IM, 21. .
Phil.
. . 177
COL.
I, 19 178
II, 9 178
111,9-10 131
I Thessal.
V, 19-20 178
I Tim.
IV, 13, 10 50
VI, 20 50
II TiM.
1,7 176
II, J2 177
IV, 8 127
TiTF,
II, 7, 8 113
Hebh.
V, 44 177
XI, 3 164
XI, 6 163
Jacques
I, 12 127
II PlEliRE
II, 21 23
AUTRES CITATIONS
Saint Celestin 51
Saint Cyrille 22
— Lettre a Proclus 23
— Lettre ä Nestorius .... 48, 68-69
— Lettre ä I'empereur 59
Lettres des Obientaux.
— ä Fempereur 81, 87-90
— ä Proclus 85 ä 87
Nestorius.
— La tragedie (?). 37 ä .39, 52, 57 58,
79, 80
— Lettre ä saint Cyrille. ... 49 ä 50
— Lettre ä I'empereur 58
— Lettre au gouverneur (prefet du
pretoire) 67 ä 68
— Livre d'lleraclide. Citation tex-
tuelle 59-60
— Passages paralleles . 45, 54, 55, 77,
78, 79
Facu.vdus d'Hermiane.
Passages paralleles . . 22, 23, 41, 85 ä 90
TABLE ALPIIABETIQUE
DES ISOMS PROPRES SYRIAQUES KT DES MOTS
ETRANGERS OU REMAROUABLES
/
-^11 W,o
^Ol'r^l -po 10O._j|
_>oc«v^; l.n.^v. 128,.,^ 129, 132,, 143^
^OiVj( (p-äi-ico I» .tr>) 12,,
^oi^^l 11U„
^.nua^l 45„ 96^,
>>•! 169,,
^4ä; 44,,
— ni),
0/ ln„
ja-^^vcool 10, 86„
-Ciol 108,.,, 109,.,,.,, 110,, 112,3 "'^
119, 120, 127,,
IJO*. Ml( 136g
^^Ji» -f«i) 150^
llOi^f 169,,
^oi>^tl 71„ 72,3
aoQji-^,1 ai„ 87^
.:3a- 1 27„
— '51,4
Nbov-I 92, 121,,
)N-Cb^il.| 56.
\Lot^l 5O3
1-"^' 1*7-10 "^
Ui<^^l 12,., 67369, 78, 79„ 80,.,.3 82.
91, 95, 97, 98^,,
.ja-Vnm'^/ 80,
^^OjJLcaa; 128, l:W„ 138,.,
I .irrn; 118,
llsioo lovSX 68,
P>Sv 107.
pLSjao V-^ V-*"^*^ N^ ■ ■'^v 132.,
■.000*1 tfm'is %-ii;
pi,xmiS^ lOj ,, 1l„ 09j. 78j,
[..Y , 1 m -^^ 67y
■ rnn ^'r, ■=! fn'Sx 12,
■ fTf mo;-a3o/ H7,
r»l i"8s
^^t^^ .\av^J 87,
om^-mI 70,
— «82-6
...00^1.^1 140,
l^o.^/ 55,, 7H„ 82, 86„
P^^^^f 1"2.>3 l'o-w I65 -'99-., 3O3., 38,.,
54, 55, 593., 6O3 743.,, 76, 84, 85, 89,
9'5 98,0
— 119, 126«
Mijjl .38, 105,
Piij( 87388, 1.52^
^a.^»( 34,,,
)jiioQ.J.a>) 32,
,m«nnf;>ffn[ 58,
^^oet-v . m {). m| 58,
l4,a^V*^( 56„
.m.fc.\t,;.feux»| 70,
U-^l Ö2,
iiaaaj( ecrit d'ordinaire va^^i 7.
106,, 107,^.,3 108,., 109,, 110,,
— 120,.,„ 1343 '35o '39-7 l«.o
).X.Smrr>| 120,,
{Naa:us( 18,
I^pN.vi.-not 124,
p,a:ii»; 101, 150, 171,,,
PVi |-<i-<fr>; 113,
ILa^o^M l.aaTfo/ 112.
r>Ni»| 136.,
.gpa..; 1 «Ngaf 44„
U-^^l 27„
■ rrnm^/ 11(, 2;i.
98,„
|.m°i[ 11, 54j. .55, 56, 58^
^.^önmg^f 78,
l'l '«., '•'„ '«.-,
wOioja^Vf 69,,, 79„
.Too.;; 9,.„ 150,3
^'t 10,V8-1.
l^''l 9„ UV, 4I„ 433
[183]
TABLE ALPIIABETIQUE DES NOMS PROPRES SYllIAQUES.
671
l-»i| 116,4
l-fr ■■•w| 33,2.„
posao.Lil '24^ 27^ 473 51„ 76, 80,„ 119,3
124, 134, 139,, 142,
Pwiii^l 34g.8
I^^M 29,,, 37^ 39„ 91„ IIa,
120,.,^ 136, 137,3 140, 150.,
1^.^ l^^M 7.^, 107,,
p_oi ^fc..:^! 1283
jLJ 10, »■.,„
|V,^\«,n 95,, 97g
llofH'i-^ 93„
|t.i .«in >«'■•' 93,
H-Ai. 19,j
IL'ovsl N->J 28^
^^ I IS-^ 35,
'3-11
■^'"•■^^ NjkA 111,,^
iAfOM C^^ 4I„
l^---" t^-^ U9,
we,?Si »■> ^««-^ 127,_j
^ioj N^o 98,j
y^-^ N^ 15, 22,„ 26,2 27,3 -"-»b '<«i-8
picuj 15w»j 62^ 64g
k£DQ\TO-0 IS_a-3 99„
|_3i tS— i 137y
l^ci^L l^w^^ 112,2
puolS.it^ 9„,
pi 135,3
>^^xa^ •! » 1 '•> 35g
ovui ~^~^^ 129^
r^ -^ - ■•" "^ 10,2
^s» " -^ - "" ' 16- 86„j
pym-t 13I2
p.ii\ ls^.^0^ 77g
IV»v-> 151q
pL-^-OJ 56g
|!A^ 5O5,
^aj);i-i-3 45,,
]-^ pOUr Iv^j 137,,
|oPä!v VJ 45„
l-L.tojiV'S 42g
ILa^V^V^ 3Bg
|_Vj.io; y^ooiLo-V^vi 57,
ILo^J 176^ — |tv-V3 175-
pajjj-Vj 5 ; 7 ; 143,1,
p-^ 153,.
pö^ Pvi 81g
Laio^ w V^ 93.)
IN^oi. ^. 54.
|Lm\lo' Vi 473
yxj-ys, 45^ etc.
|,-w» JJ 128,
^^OJ V. 109„.,3 117,2 >'»« '^»» '-'r. '22
^jooj iJ (jn..>a^«mj) 141,
0]^,^^ n V^ 62j.^
oti ■>•> L;-.a 169,2
p.iL i.-,i 1372
— «73 8a„
l-V^-^! I'^ss. ■''1,3 Cf- 41, 433.,
W~^*»^! l!<^ "9 ®u "2,
I ..\q; )>a^ 63,j
^3!=^ 69,„
l-ä^ U-^-- 31a
^01 M'po^-«, 11^3
-■°''^'°-«> '".1
(..lobv tr^I Ir-J^ 692
ILoiNiio; U^5>^ 1083
^'°^ ''•';,
.rcci^ia^'^ 7.
.jn^io^-^ (|f^.t ^K«) IO3
•J»a-r>^V^5j 8b,,
OlO^Pf; OÖ1 vCDQ-W^t^ '*^7 'Iß
r-^«5> ■'"11
l-^'».^ 131,
|Lai<UK5^ 130,,,
^
piäuopof |ä^ 136„
|a^ 'oi^] 112,
p,»,, Bß„ 57,^
— 62„ 63, G4,.,2 78^.,
lUss.» I^Oi; ■■»13 6''4-8
J.O! 5 ; 21,2 20,3 262.,
124,0 155,, 163,
l-=^0! 102«
vA30Jl-»o) 95.,
|oiS\ CCi-.! 113,3 117,j
— 1293 131,2
ovj; lovSs ISi—I 132g
^, |o<Ss isi.-! 48, 49„
— 85,„ 86, 87g
ILo-o/. |lSi-. 80,
IVov-r 17,0 89g
^oioj.. 5 I0„ 12j, 29„ 83,.„ 86,, 140,,
^cDOtwJaÄO; pj» 6I3
pjLvi. M-! 61-
^jL^a^t oiLo.L'f 62,
pjovs; Ih! ii'ö
.m.ti>ln\; 46g 78g 79,.2
^^Pu; in7g
(.L.;i "^pui 107,,
P3. 119,
isi^ui 138,
Ui. 149,.„ 1503., 151,
072
TABLE ALPHABKTIQUE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES.
riB'O
C1
Ol (.1. |ooi
M-^o, III.,,,
loo, Joint souvent au parlicipe
pn'codont avec supprcssion
du Ol : |o-, imV) '.'ll-, loioitoo ;!ll^
lojL^!; ;«,, l<^M= iai„ etc.
l-)ÖOl liVl(.
t^ooiiosooi 81|,
■ m*tv3ooi 43j„
.jjaioO) — ^xoa^oO]/ 8^
MW,'«" fl, 3^9 8V.1 82,,, «ß, «% f",o "'1.
II-',
Qji^'.o, 81 j, 90,
|i,Q^.^;i, x\. i'iii„
— :b,
d!o, 9, 47,,,
^roaXA^^^iAo 97,,
l^ill l:fi-, Ml),,
I viyj i:il.
|LtUj„ 69,
|a- IL» , 169,,
(j.— >! ^a- 108,
i-aaa^ In,',
l— AQ— in
|^sb^:. 12:,,
|Nmov£d ilox^ :vi„,
(U- 104.
w£oVd • «V1V1I. 107,
yo:^.- .')
ILöx- 40,,
^al- 20,
I .pn->o»li/i I n 1 .. 47„
Vlio-^ 125„
vv- iie,„
•i
179,
.mo|N.itu4, lOM^
^IL^ li^ llö,
— 62, 104„ 1343
.-OfOV^o»» I m-,^ 127,
övA^o» I '^-' j, Ili4
llQioCioo; Im-ij, 112,,-,
jtSv^kX^vXO ■ ■ ■^'^l^ 11.',,
m, |N-Vo(; lloj^o-^^:»: 80,
USdTD^ 11, l',l
»OOV- ll'.l.
^«oov* 2U
^..öot. 211,., 'ir,„ ,i2. 112,. 1Ö9.
)N..»oov 7(\,
-^l<^ l"„i "■■,:, ■"'i,, 'l,.9 '2.^i 'S
«9,
l^^miK^o; ^o- .-i;i,| 5hg 178,,,
,^1-0.^ (l.w..^j;j 11,1
|_,^£Df ^^o^ 82.
|-.V^ci^ ;.o ^.UfO« I2ög
|>T,>^j|; ,j-a^ 5^, ööj., 56, Rl^.j
ö'\ 6', 7^,1 'fi.-', '«3 8
p»anv^o ^i*<ei^ 1,ÖI,,
lopi^oL
l^a. 134,
,66«
^a. 16„ 129„
.°usaL 118,,,
(JDOICLU ^J,..*) ■'^PPQ.« 20,.
If.^ 00, .£uoa^ 4.'i,„
U^ t^-i 113,„
)o,S. 1^ 44,^_„
1^^- ^-^ '"■'4-,,,
^aco ^^(ui^ 139,
l-fc^oVcD v^Qnxj I24„
IJQJJ pj^ 114j.j
>a.a*.- im., 178,,
Its l-ü- 48„
^
62.
Ilovioaa 110-
ILcubw^a ..£010^1 32,-
I .;, if^^-cv . ^^».coiaj 09. 70., ,
pa^o^ 94,2
^L^ 18, 62,, 69, 105,.,
— '5:=1,.,.,.8.,„ 154,, m, 157, 1.58.^,.
16<XlG8,,l69,^„_,3l70,.3.,„.,3l72,.,2l74,
PovS^ M-3I53,, lö43_g_,, lööj 160, 163j, 164,
1B8,„ 171,
— * Icn^j l-L-^ 175,^
|-<kj^oV U^^ 131,
"^U^ 49,,, 15;.,_,^,„
173,„ 176,.,
jLooC^i 6\x*^ Ol,
V^oQ^;^o 110,
-^^ 2ii,„
lo^^oviJ 108,,,
t^ 98,^7-0
Mt^j^ioa llKi,
wiio V3J 108. I22j,
Ui^^ 1211
lö't, 156. 169,., 1T2„
[185] TABLE AI.PHABRTIQUE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES.
^
4<^ 119,,
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t.ijio 12, 22, .'.8, 50, 51, 55, 58„
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|jj, ^Vi~J 48,
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i-ia^au II3.,.,.,, la,^ 27, 29,^
— 31,3 3Ö^ 37, 39,3 «, 45,
«'2.,n -W,,, "9. 5'.. 52„ 533., 55„ 56-
74
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65 ^'7 6812
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70. 71„
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83„ 84,., 9'2-,-7 92,.u.,3 9;j, 043.13
»■-5-9-,2 9«2-5 9Vu 9«.-8-9 99. "^3
140„ 141,.,
lüoo^j 62,„
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^.^jj 7 109,2 110, llög 117, 1222.,3 127„
128, 1373 140,
^^o^J 100,.^ 111, )2a,.9.,o.u 131,3
.^jDrJ 12, 100, 128,
12,., 49,„Ö2„53, 57.
ILV-^üD 16,„
llä^oo 20,
Ujoö^ 119,2
ijÄ^aa. 81 „
v£00*ovJacD 9g
59g 6O2 &2, 6:3,., 643 67, 70,,
82, 83j 84g 85^ 87„ 88.,^,.
IT''* ^^ i-> irt fft 6t >,^
M-*^ 93 353 45,.,„ 46. 111„ ,„
121,.,
)LnViO*fn 5
lJa*ib 83, „
1B2,.3
^.>^Q^.XO 17,
oiV^Vaxd 44g
v^
^i^
160„
üi ,r^ 125„
1^0. ,^ 102„
674
TABLE AI.l'HAnKTIQUF. DES NOMS PROPRES SYRIAQUES. [186]
U^i^b; 7; 143,0
|.nö«% 87^ 90,
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.mo^oS ia,3 52,
139,3 '«^T I5V7-,o
116.
. pnoN no\^ 2:1 H7
t^Uovs ''l>|, ■11,
^oy-ta 108g
a»j3 107, 125,^ 129^ l:«,3 WS^
— 117„
MojS 31,,
— "V,.
J-ux>V9 38„ lüü, llöj, 117, .118,,, 12U, 125,1
M-J*>vä 34,,
^^»J^^ ^'s ^« 3l8 ß":. 8'ö "8. 121,.,,
o^oj^s 59., 117,„
^QJÖl ^OjvS 79,2
|1^-^) ,30j^3 47„
|iti -Soj^s 47,
kft^VS 152^^„.,3 177, 17H,3
■ ntq — lin«"^-« 19jj 2I3 223 g 27,. Cf.
I I o»*^ln
, IB'V.o "'.ü ''«:
|^axLca£( ^£oo\aä 142.
l-ojäa 103^
^ios 113,
o^ VmiaB ;a„ Cf. 34^ 35,.o
,;»i»ia9 302 7^2
43, 47, 115„
I, Cf. 48,2
|La.o,^ 96,0
LA
ILCL.00 p lJL.fi> 79„
tao 12.\
t^^föia 132,
. pnvtga 54„ 62
— K>J^ 6";,-4
— lA5,t^i>l>oo 69,
— K^.^*^ S9„.„,^„
oij- w-;^ 37,,
.mm .jja.^ 41,, 44,, 49,
INjn^n 82,
UOf.S^ ß6,j 75,,
\l.^m\s, 51 3 .582
^ot^ 41,„ 43,_, IIO2
y^-^ 112, in,„.,3 1183
=^-A^ 34, 1«,ü »Uli 87,„
-l-^l-^ 34g
. mviaxi |JL.^,j^ 64^ 55^ 56,.,,
(.ioQjuj 23, 27^
— 1'3,3 1773 178,_,.„
OVMQJJJ 70,2 ^'^^4
yooi vn I n 135„
^cuBV^ftio 140g
|jäxo 61,
pÜL^ wOlQJÖJ.^ 110g
^>oo-^mn 4ü, nOte.
Vxm> 14(V„ 142,
PVCfta 10,2
|ln\.An 392
I-^A Vaa 125g
11-^ 133„
^a.; o,|VJ> 16,2
)L[ l^y^yo 92,2
M-;j> 110,3
llOCD',^ 21,
.re\-e>'f£> :M,
^OXA K-(.^j2
I n .VoCj 19,
■"^ 61, 622 63, 8V,.„
I
Pu^^^x^mo^ 9„. W„, II3 29„ 32^
33.
;«, 37,.,2 :«3 39, 4O3 42g 43„ 662 69,
70
Vd-u '13-5-5-6-0 'Vii '''e ■'^4 ™i(
— a5, 88,3 98,,,
.o «^^ I « ^ I ^ fT>n n 292
lioij 108g 111,2 "^0
|.q[N v. «an M^ofV 62„
P'" 38,„ 5I3 53,„ 622 733 74g ffi,.,.,.„
--o^i" lle-8-,o-u 1^3 22,., 233 24, 29,
37,-5 39.1 "69 "2-4 ''810 ''92 5O3 5l8 K*!
652-13 ^'s 58u 59,.g 6O2.3., 612.8-40
— 623_8 636 65u'"2-4", 7«, 79, 8:t,
»''s 9O5 91,_„, 933 97, 98, 993
|DM^-,jai |K^i 13I3
v3ji iJLSjiKio 59,
^^oo,V 5I3 .W,„ 593 6O3 91,
PLseooii 52,
P^o,V 79g 97, 112,,, 118,„ 119, 1262.3 l:J7,
140,
l-oi 172,, 1733.,, etc.
ItnS.. V-o! 173,,, etc. 174,.,.,„ 175,„ HOg.,,
lovSv ^r l-oi 172,, 173,3 ^'^\-s 'T^o «ö,,.,,
pieüo.. l_oi 174g 17,5, 176,2
, Vi.dj). l-oi 18 423 151,.. 152, 1,53,,,
[187]
TABLE ALPHABRTIQUR DES NOMS PROPRES SYRIAQUES.
|lo\'.'., JL^i lOg
Ifoiaij jj! 20,3
Itoja ^! 125,,,
^OU 25,3 26, 116,,
^»op , A.Ti 103,
Ua>ot-= |ai 18 „
loi 18,
[■-■'; ILo^oa 174 „
a»V9 . ■{■ .\"« 138,3
^g^.st 15g
y>\ji — \ln I vi\ I VI 49,., 50,
120,,
^o-j oiio;^ 129g
1^-^ 49^ 107g 114,
L
|io.|l 86,
«75
,88, 1123 140g
,,|1. 28, .■»,3 ffi,„
)}a^) >fn *«>t|l 97„
1.^^ .m.m;|L 8U3
]l^o\l 71,„ 74,
^io|L 104^ ll»,^_g
IC^ovSv l-iolL 105,1,
llQ^j.^! yo;^|L 56,j 58, 65,^
|N-N>jL 8K,|
^-^l '«„
^^a^Vo^ 88„ 893
|[Siwio. )lcik-jl 140,,
M^L 8,3 103g
Ml 27g.„ 31g
_5a^!l 30, 33, 36, 134,
IC^^x^oj lUiiL 118,3
TABLE ANALYTIOUE DES MAXIERES
I
SeCONDE PARTIE DE l'hISTOIRE DE BAnUADBESABBA 'Ardaia 1 a 143
Introduction 5 ä 14
I. — L'auteur . 5
II. — Le manuscrit 6
III. — Le contenu (avertisscment et table des chapitres) 7
IV. — Las sources 12
V. — Particularites 13
VI. —Mode d'edition 13
Texte et traduction 15 ä 143
XIX. — Hisloire des actions du del'unt illustre Mar Theodore, eveque de Mopsueste.
Quelles ont ete les belies (actions) de ce Saint durant son episcopat 15
XX. — Ilistoire du pieux Mar Nestorius, evöque de Constantinople : d'oü il etait;
pres de qui il s'est instruit; et de ce que le saint a fait durant son episcopat. 29
XXI. — Reponse aux reproches de Cyrille, on connaitra par lä les belles actions de
Saint Nestorius et Texcellence de sa renianjuable conduite 37
XXII. — Quelles furent les causes d'inimitie de Cyrille contre saint Nestorius/'. . . 47
XXIII. — De ce qui l'ut fait ä Epliöse, avant l'arrivee de Jean d'Antioche et des eve-
ques qui raccompagnaient, par l'audace de Cyrille et de ses collegues. . 55
XXIV. — De ce qui fut fait ä l'arrivee de Jean contre l'audace des eveques Cyrille
et Memnon 61
XXV. — De ce qui fut fait ä Ephese. apres l'arrivee de celui que l'empereur, dans
son erreur, avait envoye pour (procurer) la paix . 64
XXVI. — Que le siege d'Alexandrie n'a pas combattu seulement contre le bienheu-
reux Nestorius, mais encore contre les eveques ses predecesseurs 70
XXVII. — De ce qui fut fait ensuite par (l'eveque) d'Antioche, et quelle fut la cause
de sa mollesse ä l'egard de la verite 76
XXVIII. — Partie de la lettre du concile des Orientaux qui fut ecrite ä lempereur
au sujet de la persecution dirigee contre Mar Nestorius le bienheureux. . . 81
XXIX. — Zele montre par le concile d'Orient contre la rage de Cyrille, lorsqu'il
envoya vers (eux) ceux de chez Maximinos pour les obliger ä anathematiser
\
[189] TABLE ANAI.YTIQUE DES MAXIERES. 677
Diodorc et Theodore; de ce qu'ils ecrivirenl ä Proclus et ä Tempereur en
cette affaire ^3
XXX. — De ce que Tegyptien chercha ä faire contre saint Nestorius en exil. Com-
ment et oü il fut conduit dans le desert 91
XXXI. — Ilistoire du bienheureux del'unt Mar Narses; d'oii il etait et qiiel etait le
mode de son enseignement 100
XXXII. — Ilistoire des actions de Mar Abraham, pretre et interprete des Livres
divins 128
IT
Dispute .QUE le BiENHEunEux Theodore eut avec les Macedoniens daxs la
viLLE d'Anazarbe 145 ä 179
INTRODUCTI
oN 147 ä 148
I. — Le Manuscrit 147
II. — Ilistoire litteraire / 147
III. — Contenu (analyse de l'ouvrage) 147
IV. — Les citations du Xouveau Testament 148
Texte et traduction 149 ä 179
Occasion de cet ecrit 149 k 150
Le Saint-Esprit appartient a la nalure de Dieu 151 ä 160
La maniere dont il procede de Dieu est un mystere 160 ä 168
Reponses ä diverses objections 168 ä 179
Table des citations 180
Table alphabetique des noms propres syriaques et des mots etrangers ou
remarquables 182
TABLE DU TOME IX
Fasc. 1. — Le Livre d'Esther, version ethiopienne editee et traduite par Francisco
Maria Esteves Pereira.
Introduction 5
Texte etliiopien et traduction frangaise 15
Fasc. 11. — Les Apocryphes Coptes, publies et traduits par le D' E. Revillout. —
II. Les Acta Pilati.
Avertissement 59
Preface 61
Texte copte et traduction frangaise des Acta Pilati 66
Supplement ä l'Evangile des douze apotres 133
Faso. 111. — Le Testament en Galilee de Notre-Seigneur iJesus-Christ, texte
etliiopien edite et traduit en frangais par L. Guerrier, avec le concours de
S. Grebaut.
Avant-propos 143
Introduction 163
Texte Äthiopien et traduction frangaise 177
Faso. IV. — Le synaxaire etliiopien. — III. Les mois de Nahase et de Päguemen,
texte ethiopien edite par I. Guidi, traduit par S. Grebaut.
Texte et traduction 239
Table des matieres 477
Fasc. V. — La seconde partie de I'histoire de Barhadbesabba 'Arba'ia et une con-
troverse de Theodore de Mopsueste avec les Macedoniens, texte syriaque edite
et traduit par F. Nau.
I. Seconde partie de l'hisloire de Barhadbesabba.
Introduction 493
Texte syriaque et traduction frnngaise 503
II. Controverse de Theodore de Mopsueste avec les Macedoniens.
Introduction , 635
Texte syriaque et traduction frangaise 637
Table des citations 668
Table des noms propres syriaques 670
Table analytique des matieres 676
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