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Full text of "Politische Correspondenz Friedrichs des Grossen"

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HANDBOUND 
AT  THE 

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UNIVERSITY  OF 
TORONTO  PRESS 


sy^ 


POLITISCHE 


CORRESPONDENZ 


FRIEDRICH'S  DES  GROSSEN. 


ACHTZEHNTER    BAND. 

I.    HÄLFTE. 
[Januar  bis  Juni  1759.] 


'sp;;,'l 


BERLIN, 

VERLAG  VON  ALEXANDER  DUNCKER, 

KÖNIGLICHEM  HOFBUCHHÄNDLER. 
1890. 


Titel  und  Register  folgen  mit  der  zweiten  Hälfte  dieses  Bandes. 


äoS 

.2 

OV  2  5  1963 
869279 


10629.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. ' 

[Breslau,]    ler  janvier  [1759]. 2 

Mon  eher  Fr^re.  En  faisant  mille  vceux  pour  votre  satisfaction, 
je  viens  au  contenu  de  votre  lettre,  et  voiis  pouvez  compter  que,  par 
tout  ce  qui  nie  revient,  les  Autrichiens  fönt  marcher  quelques  troupes, 
mais  les  bruits  en  sont  si  differents  qu'on  ne  sait  qu'en  juger.  Nous 
avons  des  nouvelles  d'un  regiment  qui  va  en  Italic,  de  quelques  ba- 
taillons  qui,  dit-on,  prennent  le  cheinin  de  la  Hongrie.^  Mais  tous  ces 
bruits  ne  sont  pas  assez  certains  qu'on  puisse  tabler  dessus ;  la  seule 
nouvelle  süre  que  je  peux  vous  mander,  c'est  qu'ils  envoient  leurs  Cais- 
sons de  vivres  en  Hongrie,  pour  les  faire  reparer,  dit-on.  Si  cela  se 
trouve  vrai ,  ils  ne  pourront  rien  entreprendre  avant  leur  retour ,  et  je 
garantirais  presque  qu'on  peut  etre  sür  dans  ses  quartiers  jusques  ä  la 
fin  de  fevrier. 

Vous  saurez  sans  doute  que  le  cardinal  de  Bernis  est  exile,  "*  et 
pqu'on  s'attend  encore  ä  d'autres  changements  en  France,  qui  peut-6tre 
paraitront  bientot. 

Adieu,  eher  fr^re,  je  vous  enibrasse  de  tout  mon  coeur,  vous  assu- 
rant  de  la  tendresse  sinc^re  avec  laquelle  je  suis,  mon  eher  fr^re,  votre 
fid^le  frere  et  serviteur 

Nach  d.^r  Ausfertigung.     Eigenhändig.  5  rCGerie. 


I  Die  noch  vorliegenden  Berichte  des  Prinzen  Heinrich  aus  dem  Monat  Januar 
sind  ebenso  wie  die  vom  December  aus  Dresden  datirt.  —  2  In  der  Vorlage:  1758' 
—  3  Vergl.  Bd.  XVII,  291.  423.  —  4  13.  December  1758.  Vergl.  Schäfer,  Gesch. 
des  siebenjähr.  Krieges  II,  i,  S.  228.  —  S  Alle  Schriftstücke,  deren  Aufbewahrungsort 
picht  besonders  genannt  ist,  sind  dem  Königl.  Geheimen  Staatsarchiv  zu  Berlin  ent- 
nommen. —  6  Zwei  deutsche  Schreiben  an  den  Prinzen  Heinrich  vom  i.  und  5.  Ja- 
nuar handeln  über  Rekrutenaushebungen  in  Sachsen.  (Vergl.  Schöning,  Der  siebenjähr. 
Krieg,  Bd.  II,  S.  12.)  Die  dem  zweiten  Schreiben  beigefügten  „Neuigkeiten  wegen 
der  türkischen  Umstände"   liegen  nicht  vor. 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  I 


10630.     AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,  ler  janvier  1759. 
J'ai  regu  avec  votre  lettre  du  29  decembre  celle  que  le  comte  de 
Wolffersdorff  ^  vous  a  ecrite  de  Varsovie.  J'ai  ete  bien  surpris  d'y  trouver 
que  Wolffersdorfif  vous  marque  qu'il  s'etait  acquitte  de  sa  commission 
aussi  fid^lement  que  sa  memoire  l'avait  secondd.  Comme  j'ignore  ab- 
solument  que  cet  homme  ait  ete  jamais  charge  de  ma  part  d'aucune 
commission,  vous  devez  lui  repondre  incessamment  que  je  ne  l'avais 
Charge  ni  fait  charger  jamais  de  quelque  commission  ni  proposition  que 
ce  soit;  que  c'etait  bien  sur  ses  pressantes  instances  que  je  lui  avais 
accordd  la  permission  d'aller  ä  Varsovie  et  d'y  dire  de  sa  part  tout  ce 
qu'il  voudrait,  mais  qu'il  n'avait  absolument  pas  eu  quelque  commission 
que  ce  soit  de  ma  part.  Que,  pourvu  qu'il  s'etait  pris  autrement,  et 
qu'il  avait  avance  lä  quelque  chose  de  ma  part,  qu'il  en  avait  agi  ab- 
solument ä  mon  insu ,  et  que  je  lui  donnerais  hautement  le  dementi  et 
m'en  inscrirais  k  faux.  Que,  si  sa  cour  avait  envie  de  faire  des  pro- 
positions  ä  moi ,  cela  dependrait  d'elle,  et  que  je  les  ecouterais,  mais 
qu'elle  n'avait  ä  s'attendre  du  tout  de  ma  part.  Voilä  ce  que  vous 
devez  lui  repondre  naturellement  et  sans  parte  de  temps. 

Federic. 

Je  n'ai  point  charge   cet  homme  de  negocier,  et  il  lui  faut  donner 
un  ddmenti  formel. 

Nach   dem    Concept.    Der  Zusatz   nach   Abschrift   der  Cabinetskanzlei,    in   der   Ausfertigung 
eigenhändig.  ^ 


10  631.     AU   MINISTRE  D'ETAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Breslau,   i er  janvier  1759. 


Jr inckenstein  berichtet,  Berlin  28. 
December,  auf  das  Schreiben  des  Königs 
vom  22.  December:  3  Es  sei  jetzt  ein 
günstiger  Augenblick,  um  in  Stockholm 
zu  Gunsten  Preussens  zu  wirken.  Der 
König  möge  eine  von  Finckenstein  vor- 
gelegte Denkschrift ,  wenn  sie  ihm  ge- 
eignet erscheine,  seiner  Schwester,  der 
Königin  Ulrike,  chiffrirt  übermitteln,  etwa 
durch  den  hessischen  Agenten  in  Stock- 
holm.    Nach    der    Denkschrift  sollte    der 


J'ai  regu  votre  rapport  du  [28]  * 
decembre.  Je  vous  repete  encore 
que  je  trouve  votre  idee  touchant 
les  afifaires  de  Suede  parfaitement 
bonne;  malgre  cela  je  ne  saurais 
rien  faire  de  ce  que  vous  me  pro- 
posez  ä  ce  sujet,  vu  que  je  ne 
ferais  autre  chose  que  de  rendre 
malheureuse  ma  sceur  la  Reine  ou 


König  von   Schweden    in    einer    vorher  ■  d' augmenter   ses   embarras   et  cha- 

'  Der  chursächsische  Oberjägermeister  Graf  Karl  Ludwig  von  Wolffersdorff.  — 
2  Die  Ausfertigung,  nach  der  das  Schreiben  bei  Preuss  (Friedrich  der  Grosse,  Urk.-B. 
II,  S.  18)  gedruckt  ist-,  war  nicht  zu  erlangen  (vergl.  schon  Bd.  XVII,  S.  261. 
Anm.  3).  —  3  Vergl.  Bd.  XVII,  432.  —  4  In  der  Vorlage  verschrieben:    18. 


schriftlich  aufgesetzten  Rede  dem  Reichs- 
rath  seine  Besorgnisse  wegen  Fortsetzung 
des  Krieges  zu  erkennen  geben  und  zur 
Berathung  der  Stellungnahme  Schwedens 
den  Reichsräthen  die  Berufung  eines 
ausserordentlichen  Reichstages  i  vorschla- 
gen. Wenn  der  Reichsrath,  wie  aller- 
dings vorauszusehen ,  sich  dagegen  er- 
kläre, so  solle  der  König  seine  Vorschläge 
zu  Protokoll  geben  lassen.  Der  Reichs- 
rath werde  alsdann  allgemeine  Unzufrie- 
denheit gegen  sich  wachrufen,  werde  wider 
Willen  zur  Berufung  eines  Reichstages 
genöthigt  werden,  und  dem  Hofe  werde 
sich  bei  gemässigter  Haltung  die  Ge- 
legenheit bieten ,  dem  Despotismus  des 
Reichsraths  Zügel  anzulegen. 
Nach  der  Ausfertigung. 


grins ,  si  la  lettre  que  je  lui  ecri- 
rais,  ne  parvint  heureusement  ä  ses 
mains  propres ,  mais  tombat  par 
quelque  accident  dans  Celles  de  ses 
ennemis,  ou  si  la  lettre  lui  füt  ren- 
due  par  quelque  personne  mal- 
adroite.  Au  surplus,  je  suis  per- 
suade  que,  si  la  Situation  presente 
des  affaires  du  roi  de  Su^de  est 
teile  qu'il  se  trouve  ä  meme  ä  pro- 
poser  une  Di^te  extraordinaire  et 
ä  y  insister,  il  le  fera  sürement  de 
son  seul  et  propre  mouvement. 

Federic. 


10632.      AU    CONSEILLER   PRIVfi    DE   LfiGATION  BARON   DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRßTAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Breslau,    ler  janvier  1759. 

J'ai  bien  re^u  votre  rapport  du  15  de  decembre  dernier.  Comme 
le  ministre  de  Hesse ,  le  general  Donop ,  compte  d'arriver  en  quelques 
jours  aupres  de  nioi,  je  tächerai  pour  lors  de  rectifier  et  de  moderer 
les  sentiments  de  sa  cour  relativement  aux  fortes  demandes  qu'elle  fait 
ä  l'Angleterre. " 

Nach  dem  Concept.  ^  e  Q  6  1  1  C. 

10633.     UNTERREDUNG  DES  KÖNIGS  MIT  DEM  GROSS- 
BRITANNISCHEN MINISTER  MITCHELL. 

[Breslau,  Januar  1759.] 
Mitchell    berichtet   an    Holdernesse,    Breslau    2.  Januar:     „When  I 
spoke  to  His  Prussian  Majesty  upon  the  alifair  of  the  Hessians,  he  said 
he  believed  the  difficulties  arose  chiefly  from  the  diffidence  the  Hessian 


I  Vergl.  Bd.  XVII,  433;  es  ist  dort  statt  „ausserordentlichen"  Reichstag  verdruckt 
„ordentlichen".  —  2  Der  Landgraf  von  Cassel  hatte  bei  den  Verhandlungen  zur  Er- 
neuerung des  englisch -hessischen  Subsidienvertrages  (vergl.  Bd.  XI,  227)  die  Förde- 
rungen gestellt,  dass  die  Zahlung  der  Subsidien  für  die  hessischen  Truppen  fortan  nicht 
nach  hannoverschem,  sondern  nach  dem  weit  höheren  holländischen  Fusse  erfolgen  solle, 
und  dass  bei  einem  Friedensschluss  Hessen-Cassel  als  selbstständig  verhandelnde  Macht 
zugelassen  werde.  Die  preussischen  Gesandten  in  London  hatten,  nach  ihrem  Bericht 
vom  15.  December,  einer  Conferenz  der  englischen  Minister  mit  dem  hessischen 
Unterhändler  Baron  Hardenberg  beigewohnt.  Pitt  hatte  dabei  verheissen  ,  dass  der 
Summe  von  100 000  Pfd.  Sterl.,  die  bereits  für  die  neue  Aushebung  von  6600  Mann 
in  Hessen  bewilligt  worden,  noch  50000  Pfd.  Sterl.  hinzugefügt  werden  sollten; 
trotz  dieses  Zugeständnisses  war  Hardenberg  bei  den  alten  Forderungen  verharrt. 


ministers  had  of  the  Hereditary  Prince,  that  he  had  given  leave  to  Ge- 
neral Donop  (who  had  most  credit  with  the  Prince)  to  come  to  Breslaw, 
that,  as  the  keeping  of  the  Hereditary  Prince  steady  in  the  aUiance 
was  of  the  utmost  importance,  he  thought  that,  if  I  was  empowered  to 
say  and  to  do  some  civil  things  in  His  Majesty's  name  to  the  Heredi- 
tary Prince,  it  might  be  of  the  greatest  Utility  at  this  time  to  fix  him 
unalterably  in  the  alliance,  in  case  the  Landgrave  should  happen  to 
die."^ 

Nach  der  Ausfertigung  im  Public  Record  Office  zu  London. 


10634.     AUX  MINISTRES  D'ßTAT  ET  DE  CABINET  COMTES 
DE  PODEWILS  ET  DE  FINCKENSTEIN  A  BERLIN. 

Breslau,  2  janvier  1759. 
J'ai  vu  ce  que  vous  m'avez  marque  par  votre  rapport  du  28  de- 
cembre  au  sujet  de  la  lettre  du  landgrave  de  Hesse-Cassel,  ^  que  je  vous 
renvoie  ci-jointe,  par  laquelle  il  a  bien  voulu  reclamer  mon  assistance 
dans  la  negociation  entre  lui  et  l'Angleterre.  Sur  quoi,  je  vous  dirai 
que  je  ne  saurais  qu'approuver  les  Instructions  que  vous  avez  donnees 
prealablement  ä  mes  ministres  ä  Londres  pour  concilier  les  dififerends 
qui  ont  arret^  la  negociation  sur  une  aftaire  dont  je  ne  reconnais  que 
trop  toute  l'importance.  Mais  aussi  serait-il  bien  ä  souhaiter  que  la 
cour  de  Hesse  se  montrat  un  peu  plus  pliable,  pour  ne  pas  pousser 
hors  de  saison  et  contre  leurs  vrais  interets  trop  loin  leurs  demandes. 
Et  quant  ä  moi,  mon  Intention  est  que  je  veux  bien  seconder  le  Land- 
grave pour  autant  qu'il  sera  possible  et  convenable ,  mais  que  je  ne 
saurais  m'en  meler  trop  immediatement.  Voilä  sur  quoi  vous  vous  di- 
rigerez  et  repondrez  ä  la  lettre  du  Landgrave  en  termes  trds  obligeants.  ^ 

Nach  der  Ausfertigung.  4  ^  e  d  6  r  1  C. 


10635.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK,  s 

Breslau,  2  janvier  1759. 

La  lettre  que  Votre  Altesse    m'a  faite    du  24    du    mois  dernier  de 

decembre  ,    m'est  heureusement  parvenue.     Au  sujet   de  laquelle  je  suis 

bien  aise    de  vous  dire   que  tout  est  encore   assez  tranquille   ici  jusqu'ä 

present,  et  qu'ä  ce  que  je  viens  d'apprendre,  cette  cavalerie  autrichienne 

I  Der  König  machte  dem  Gesandten  ferner  Mittheilung  über  die  Angelegenheit 
des  chursächsischen  Oberjägermeisters  von  Wolffersdorff.  Vergl.  Nr.  10630.  —  z  D.  d. 
Bremen,  21.  December  1758.  —  3  Demgemäss  im  Ministerium  concipirtes  Hand- 
schreiben an  den  Landgrafen,  d.  d.  Berlin  9.  Januar.  —  4  Das  Concept  trägt  das 
Datum  „1758"  und  ist  unter  den  Akten  vom  Januar  1758  eingeordnet.  In  Folge 
dessen  ist  es  fälschlich  in  Bd.  XVI,  S.  148  unter  dem  2.  Januar  1758  gedruckt 
worden.   —  5  Prinz  Ferdinand  befand  sich  nach  seinen  Berichten  im  Januar  in  Münster. 


—     5    

qui  avait  defild  de  Koeniggrsetz  et  de  Bunzlau  vers  Prague, '  est  passee 
dans  le  cercle  de  Pilsen,  apparemment  et  ä  ce  qu'on  en  sait  juger  en- 
core,  pour  leur  faciliter  la  subsistance. 

Quant  aux  desseins  que  l'ennemi  voudrait  avoir  en  vue,  pour  se 
jeter  sur  quelques-uns  de  nos  quartiers,=^  je  suis  d'accord  que  vous  ferez 
tr^s  bien  d'entretenir  correspondance  avec  mon  fr^re  Henri  sur  cet 
objet ;  mais,  avec  cela,  il  faut  que  [je]  dise  k  Votre  Altesse  que  mondit 
frere  ne  saura  se  remuer  ni  faire  le  moindre  mouvement  avec  ses  troupes, 
avant  que  je  n'en  sois  prealablement  averti;  car  comme  le  plus  gros 
Corps  de  l'ennemi  est  poste  vers  la  Saxe,  mon  frere  Henri  ne  saura 
quitter  ses  postes,  ni  n'en  pas  faire  le  moindre  mouvement,  avant  que 
je  ne  lui  aie  detache  d'autres  troupes  d'ici,  pour  rester  toujours  assez 
en  force,  afin  de  couvrir  les  fronlieres  de  la  Saxe  contre  les  efforts  que 
l'ennemi  voudra  faire  lä ,  aussitöt  que  mon  fr^re  aura  detache  et  par- 
tage  ses  forces.  Voilä  sur  quoi  Votre  Altesse  voudra  bien  prendre  Ses 
mesures. 

Au  surplus,  il  sera  necessaire  que  nous  ne  prenons  pas  de  fausses 
alarmes,  pour  que  je  ne  fatigue  pas  gratuitement  mes  troupes,  qui,  apr^s 
avoir  essuye  des  fatigues  extraordinaires  pendant  tout  le  temps  de  la 
campagne  passee,  ont  besoin  de  repos,  autant  que  les  circonstances  le 
voudront  permettre. 

Nach  dem  Concept.  3  reden  C. 

10636.     AU  LORD  -  MARECH AL  D'^COSSE." 

Breslau,  2  janvier  1759. 
J'ai  vu,  mon  eher  Milord,  par  la  lettre  que  vous  avez  ecrite  ä 
Eichel,  ce  que  vous  desirez  de  moi  touchant  vos  affaires.  Je  me  fais 
un  plaisir  de  pouvoir  vous  6tre  utile.  Je  parlerai  des  demain  k  M. 
Mitchell  de  ce  que  vous  souhaitez.^  Je  ne  traiterai  point  mon  inter- 
cession  avec  froideur,  mais  avec  tout  le  z^le  de  l'amitie;  je  negocierai 
chaudement,  et,  s'il  y  a  moyen  de  vous  contenter,  je  l'obtiendrai.  Je 
vous  prie  neanmoins  de  penser  que  la  reussite  de  l'afifaire  ne  depend 
pas  de  moi,  que  les  ministres  et  les  gens  en  place  sont  pour  l'ordinaire 
durs,  et,  accoutumes  comme  ils  le  sont  k  des  recommandations  jour- 
naheres,  ils  n'en  fönt  pas  grand  cas.  Mais  de  quoi  je  puis  vous  assurer, 
et  sur  quoi  vous  pouvez  compter,  c'est  que  je  ne  vous  manquerai  pas, 
et  que,  n'eusse-je  qu'une  chemise,  je  la  partagerais  avec  vous. 

I  Vergl.  Bd.  XVII,  424.  429.  433.   —   2   Vergl.  Bd.    XVII,  424.  432.   434.  — 

3  Da  vom  Jahre  1759  die  Ausfertigungen  der  Schreiben  an  Prinz  Ferdinand,  nach 
denen  ein  Theil  im  Militärwochenblatt  von  1838  und  bei  Westphalen ,  Gesch.  der 
Feldzüge  des  Herzogs  Ferdinand  von  Braunschweig,  Bd.  III  gedruckt  ist,  im  Kriegs- 
archiv des  Grossen  Generalstabs  nicht  aufgefunden  werden ,  so  müssen  die  Schreiben 
für    dieses   Jahr   nach    den  Concepten    im    Geh.    Staatsarchiv   abgedruckt    werden.    — 

4  Die    Schreiben    des    Lord    Marschall    aus    dem   Januar    1759    liegen    nicht    vor.    — 

5  Vergl.  S.    II.   Anm.   5. 


Je  crois  que  j'ai  devine  l'article  que  vous  avez  barre  dans  votre 
lettre.  On  dit  le  roi  d'Espagne  malade  de  corps  et  d'esprit,  pret  ä 
abdiquer  et  pret  ä  descendre  au  tombeau. '  Vous  jugez  dans  quelle 
Situation  cette  crise  jette  les  personnes  attachees  au  gouvernement.  On 
parle  de  Don  Carlos;  on  croit  qu'il  veut  avoir  l'Espagne  et  garder  le 
royaume  de  Naples.  II  a  raison,  rnais  d'autres  ne  l'entendent  pas  ainsi; 
ceux  qui  veulent  percer  dans  l'avenir,  croient  que  tout  ce  brouillamini 
pourrait  mener  ä  une  guerre  en  Italie,  ^  au  moins  brouiller  ces  deux 
chers  amis  qui  se  tendent  la  main  pour  m'assassiner  tres  chretienne- 
ment  et  tr^s  apostoliquement.  Mais  ce  n'est  pas  de  quoi  je  m'embar- 
rasse;  je  n'ai  que  mon  epee  et  ma  juste  cause  pour  moi,  et  je  me  per- 
suade  que  ce  hasard  qui  fait  eclore  des  evenements  si  extraordinaires, 
en  amenera  peut-etre  quelqu'un  d'heureux;  et,  si  cela  n'arrive  pas,  il 
faut  egalement  prendre  son  parti. 

Adieu,  mon  eher  milord,  je  vous  embrasse  de  tout  mon  coeur. 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  '^  e  Q  e  r  1  C. 


10637.     AU  LIEUTENANT-GßNfiRAL  COMTE  DE    SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,  4  janvier  1759.3 
J'ai  regu  votre  rapport  du  31  decembre  et  vous  remercie  des  nou- 
velles  dont  vous  avez  bien  voulu  m'instruire.  Ce  que  vous  me  mar- 
quez  de  ce  que  le  Grand- Veneur  vous  a  fait  dire  de  bouche  au  sujet  du 
succ^s  de  sa  corvee  faite  ä  Varsovie, '^  me  fait  presumer  que  sa  cour 
est  encore  bien  indecise  sur  le  parti  qu'elle  voudrait  prendre,  que  le 
maitre  voit  avec  indolence  soufifrir  ses  I^Ltats  hereditaires ,  et  que  le  mi- 
nistre,  5  n'ayant  pas  de  Systeme  que  du  jour  au  lendemain,  ne  s'efforce 
que  de  distraire  son  maitre  par  des  frivolites,  ne  prend  guere  ä  coeur 
le  salut  de  la  Saxe  et,  nullement  ami  du  Grand-Veneur,  a  prevenu  son 
maitre  contre  tout  ce  qu'il  a  voulu  lui  apprendre  de  la  Situation  pre- 
sente  de  la  Saxe,  et  lui  a  fait  imposer  par  des  contes  en  Fair.  Enfin, 
quand  je  combine  ä  cela  ce  que  j'ai  appris  de  Varsovie,  que,  sur  les 
lamentations  que  le  Grand-Veneur  a  faites,  il  n'avait  regu  que  des  re- 
ponses  tr^s  froides  et  tres  indifferentes  de  son  maitre,  et  que  Brühl  doit 
avoir  se^  glorie  d'avoir  triomphe  de  son  antagoniste  comme  d'un  homme 
qu'il  n'aime  pas,  vous  verrez  par  lä  combien  il  est  necessaire  que  vous 
observiez  ce  que  je  vous  ai  prescrit  par  ma  lettre  anterieure,  ^  afin  que 

I  Vergl.  Bd.  XVII,  428,  437.  —  2  Vergl.  Bd.  XVII,  428.  43S.  440.  — 
3  Vergl.  zum  4.  Januar  auch  das  Schreiben  an  Algarotti,  Breslau  4.  Januar,  in  den 
„OLuvres"  Bd.  18,  S.  117;  die  Schreiben  an  AlgaroUi,  d'Argens,  Voltaire  u.  A.  aus 
diesen  Jahren  kommen  auch  für  die  politischen  und  militärischen  Anschauungen  des 
Königs  vielfach  in  Betracht.  —  4  Vergl.  Nr.  10630.  —  5  Graf  Brühl.  —  6  So. 
—  7  Nr.   10630. 


le  Ministre ,  malicieux  qu'il  est,  ne  sache  jamais  tourner  le  voyage  du 
Grand- Veneur  comme  fait  sur  mon  impulsion,  ni  de  l'avoir  Charge  de 
commissions. ' 

Quant  au  dessein  qu'en  consequence  de  votre  rapport  la  jeune 
cour  doit  avoir  pris  de  passer  ä  Munich,  ma  volonte  expresse  est  que 
vous  ne  devez  absolument  pas  permettre  que  cette  jeune  cour  sorte 
de  Dresde.  L'experience  vous  doit  avoir  appris  combien  sa  presence 
ä  Dresde  nous  est  utile  lä  contre  les  vues  de  l'ennemi  sur  cette  capi- 
tale,  de  sorte  que  vous  devez  employer  tous  vos  soins  et  votre  vigi- 
lance,  afin  que  la  jeune  cour  ne  pourra  nullement  quitter  la  ville  ni 
s'en  esquiver;  sur  quoi  vous  -veillerez  de  plus  pr^s. 

Pour  la  dame  de  Rex,  ^  il  faut  bien  que  je  la  laisse  encore  ä  Dresde ; 
vous  observerez  cependant  bien  ses  menees. 

Quant  aux  deux  chasseurs  saxons  arretes  ä  Magdeburg,  ils  seront 
remis  en  liberte. 

Fede  ric. 

Je  ne  veux  point  vous  laisser  ignorer  une  anecdote  qui  m'est  re- 
venue  au  sujet  de  Wolffersdorff,  dont  cependant  vous  ne  ferez  pas  de 
l'eclat.  C'est  que,  quand  celui  est  debarque  lä,  et  qu'il  s'est  epanche 
en  lamentations  sur  la  calamiteuse  Situation  de  la  Saxe ,  le  roi  de  Po- 
logne,  prevenu  de  Brühl,  ne  lui  a  repondu  autre  chose  sinon:  »II  me 
faut  un  loup  d'abord  apr^s  les  fStes«,  et  quand  Wolffersdorff  a  toujours 
continue  ä  parier  avec  sensibilite  et  tristesse ,  son  maitre  lui  a  repete : 
»Wolffersdorff,  il  me  faut  un  ours«,  de  sorte  que  n'ayant  pu  en  tirer 
aucune  reponse  consolante,  Wolffersdorff  s'est  abattu^  chez  lui,  d'oü  il 
n'est  plus  depuis  sorti  jusque  vers  son  retour. 

Nach  dem  Concept.  *  

10638.      AU   CONSEILLER   PRIVfi    DE    LfiGATION  BARON    DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Breslau,   5  janvier  1759. 
La  lettre    du    19    de  decembre    m'ayant  ete  fid^lenient  rendue,   je 
suis  bien  aise  de  vous  dire  que   je  vous  sais  bien  du  gre  des  nouvelles 
de  France  que  vous  m'avez  communiqudes,  ^  et  dont  j'ai  ete  bien  satis- 

I  So.  In  der  Ausfertigung  (Preuss  a.  a.  O.  S.  19) :  „comme  si  c'etait  sur  mon 
impulsion  de  Tavoir  cliarge  de  commissions".  —  2  Schmettau  hatte  gemeldet,  dass 
Frau  von  Rex,  „une  femme  tr^s  tracassifere",  Briefe  aus  Warschau  erhalte;  es  sei  am 
besten,  wenn  man  die  Dame  zu  ihrem  Gemahl  nach  Warschau  sende.  Es  ist  jeden- 
falls die  Gemahlin  des  chursächsischen  Conferenzministers  Grafen  Karl  August  Rex 
gemeint.  —  3  So.  Es  soll  wohl  heissen :  rabattu.  In  der  Ausfertigung:  „Wolffers- 
dorff s'est  renferme  chez  lui  sans  sortir."  —  4  Von  der  bei  Preuss  a.  a.  O.  S.  19 — 20 
gedruckten  Ausfertigung  gilt,  ebenso  wie  bei  den  folgenden  Schreiben  an  Schmettau, 
das  in  Anm.  2.  S.  2  Gesagte.  —  5  Vergl.  Bd.  XVII,  406.  In  einem  Immediat- 
erlass  an  Hellen  vom  i.  Januar  wiederholt  der  König  den  Befehl  (vergl.  schon 
Bd.  XVII,  397),  ihm  sichere  Nachrichten  über  alle  Vorgänge  in  Frankreich  und  über 
den  Zustand  im  Innern  Frankreichs  zu  verschaffen. 


fait  par  l'idde  claire  et  nette  qu'[elles]  me  donnent  sur  la  faiblesse  du 
gouvernement  present.  Et  comme  vous  me  marquez  que  le  minist^re 
anglais  a  depuis  quelque  temps  d'assez  bons  canaux  en  France,  vous 
vous  appliquerez  soigneusement  ä  satisfaire  ma  curiosite  pour  savoir  la 
veritable  Situation  oü  se  trouvent  les  deux  cours  de  Versailles  et  de 
Vienne  vis-ä-vis  l'une  ä  l'autre:  s'il  n'y  a  pas  de  petites  bisbilles  entre 
elles  de  temps  ä  temps  et  des  sentiments  diffdrents  par  rapport  ä  leurs 
vues  et  ä  l'execution  de  leurs  desseins,  ^  ou  si  la  cour  de  France  se 
laisse  conduire  aveugldment  au  gre  de  celle  de  Vienne.  Une  Informa- 
tion exacte  sur  cet  article  me  mettra  ä  m6me  de  faire  mon  jugement 
aussi  sur  leurs  Operations  militaires. 

Au  surplus,  comrae  j'ai  ä  me  louer  extr^mement  de  la  conduite  de 
M.  Pitf*  et  de  ses  sentiments  ä  mon  egard,  vous  devez  le  cajoler  au 
possible  et  lui  insinuer  d'une  fagon  convenable  que,  tant  qu'il  sera  en 
ce  poste  qu'il  conduit  si  sagement  et  ä  mon  admiration,  j'adhererai  in- 
variablement  au  Systeme  qu'il  a  etabli.  ^ 

Si,  au  reste,  vous  aurez  des  nouvelles  de  l'Espagne,  ■♦  ne  manquez 
pas  de  m'en  informer  egalement.  II  faut  que  vous  vous  representiez 
que ,  sur  l'article  des  nouvelles  du  dehors ,  je  suis  comme  bloque  ici 
pour  n'en  apprendre  que  rarement,  de  sorte  que  je  n'en  sais  presque 
que  Celles  que  je  regois  de  vous;  aussi  pour  ne  pas  vous  faire  perdre 
trop  de  temps,  en  chififrant  ces  nouvelles,  vous  ferez  coucher  celles  qui 
ne  sont  pas  d'une  importance  particuli^re,  ä  clair  sur  une  feuille  separee 
ä  la  suite  de  vos  rapports ,  sans  la  signer  de  votre  nom ,  mais  en  y 
mettant  seulement  au-dessus  la  rubrique  »Nouvelles«. 

Quant  aux  insinuations  que  je  vous  avais  ecrites  de  faire  faire  au 
roi  de  Pologne^  par  le  ministre  d'Angleterre  ä  Varsovie,  ^  pour  l'en- 
courager  ä  s'employer  en  faveur  du  retablissement  de  la  paix,  vous  ne 
vous  presserez  pas  k  faire  lä  oü  vous  etes  de  pareilles  insinuations,  vu 
que  ce  prince  est  trop  indolent^  pour  qu'on  saurait  reussir  ä  l'encou- 
rager  ä  quelque  chose  qui  demande  de  l'application. 

Nach  dem  Concept.  •t'  6  der  IC. 


10639.    AN  DEN  OBRISTEN  PRINZ  FRANZ  VON  ANHALT-HO YM 
LEHWALÜT'SCHEN  REGIMENTS. 

Breslau,   5.  Januar  1759. 

Da  Ich  aus  Ew.  Liebden  Schreiben  vom  24.  voriges  ersehen  habe,^ 
was  Dieselbe  wegen  Dero  Herrn  Vaters  Liebden,    und    dass    der  regie- 

I  Vergl.  Bd.  XVII,  396.  —  2  Vergl.  Nr.  10641  und  Bd.  XVII,  407—409. 
436,  —  3  Vergl.  Bd.  XVII,  437.  468.  —  4  Vergl.  S.  405.  479.  —  s  Vergl.  Bd. 
XVII,  405.  —  6  Stormont.  —  ?  Vergl.  Nr.  10637  und  Bd.  XVII,  393.  Anm.  i.  — 
8  Der  Prinz  hatte  in  einem  Schreiben,  d.  d.  Bartow  bei  Demmin  23.  December  1758, 
dem  Könige  vorgestellt,  dass  sein  70jähriger  Vater  und  seine  ganze  Familie  in  die 
dringendste  Noth  gesetzt  seien  durch  die  von  General  Wedell  in  allerhöchstem  Namen 


9    — 

rende  Fürst  von  Anhalt-Bernburg  dasjenige,  was  ihm  eigentUch  alleine 
angehet,  dahin  zu  tourniren  gesuchet  hat,  dass  auch  nurgedachter  Dero 
Herr  Vater  darunter  mit  begriffen  worden ,  anzeigen  und  vorstellen 
wollen,  so  gebe  Ich  Deroselben  darauf  in  Antwort,  wie  Mir  solches  leid 
thut,  und  Ich  es  vorhin  nicht  gewusst  habe,  auch  dass  die  Commission, 
so  Ich  dem  Generalmajor  von  Wedell  wegen  des  Bernburgischen  auf- 
getragen,'  weder  Ew.  Liebden  noch  Dero  Herrn  Vater,  sondern  bloss 
und  allein  den  regierenden  Fürsten  zu  Bernburg  angehet.  Dahero  Ich 
denn  auch  dem  Generalmajor  von  Wedell  aufgetragen ,  solches  conve- 
nablement  zu  redressiren.  ^ 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Herzogl.  Haus-  und  Staatsarchiv  zu  Zerbst. 


10640.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  W0BERSN0W.3 

Breslau,   5.  Januar  1759. 

JNach  einer  von  dem  Generaladjutanten  von  Wobersnovi'  eingesandten  Liste 
fehlen  der  Armee  des  Königs  noch  4573  Rekruten.  Der  König  rechnet  auf  800  Mann 
aus  dem  Anhaltschen,  2500  aus  Sachsen,  1000  vom  Oberstlieutenant  von  Collignon ; 
„da  es  denn  noch  auf  die  fehlende  280  ankommet,   die  Ich  zu  schaffen  habe". 

Wie  Ich  nun  glaube,  dass  solche  in  Polen  längst  denen  Grenzen 
gar  füglich  und  bis  300  Rekruten  zu  bekommen  und  anzuwerben  sein 
werden,  so  will  Ich,  dass  Ihr  sogleich  3  Officiers  ausmachen  und  solche 
fordersamst  nach  Polen  auf  Werbung  schicken  sollet,  um  diese  300  Mann 
annoch  zu  bekommen. 

Nach  dem  Concept.  ^^  r  1  d  e  r  1  C  h. 


IG  641.    A  MONSIEUR  PITT,  MINISTRE  ET  SECRETAIRE  D'fiTAT 
DE  SA  MAJESTE  BRITANNIQUE  A  LONDRES. 

Breslau,  5  janvier  1759. 
Je  ne  saurais  m'emp^cher  de  vous  marquer,  Monsieur,  ma  recon- 
naissance  de  la  fagon  dont  vous  venez  encore  en  dernier  Heu  de  vous 
exphquer  au  Parlement  sur  mon  sujet."*  J'apprends  de  tant  d'endroits 
les  soins  que  vous  vous  donnez  pour  mes  interets  que  je  n'ai  pu  me 
refuser  la  satisfaction  de  vous  en  remercier  moi-meme.    L'Angleterre  et 

geforderten  starken  Lieferungen  von  dem  Amte  Hoym  im  Anhaltschen.  Das  Amt 
habe  vor  zwei  Jahren  den  Franzosen  an  20000  Thlr.  Contribution  zahlen  müssen,  die 
Lieferungen  an  die  preussische  Armee  betrügen  im  letzten  Jahre  40  000  Thlr.  ,  vor 
kurzem  habe  ferner  Graf  Dohna  Cooo  Thlr.  Contribution  sich  zahlen  lassen,  und 
jetzt  stelle  General  Wedell  von  neuem  Forderungen  in  Höhe  von  30000  Thlr.  Der 
Prinz  bittet,  da  seine  Familie  sich  stets  zu  dem  preussischen  Königshausc  gehalten 
habe,  für  dieses  Mal  von  den  Forderungen  abstehen  zu  wollen. 

I  Vergl.  Bd.  XVII,  385.  —  2  Befehl  an  Wedell,  d.  d.  Breslau  5.  Januar. 
(Gedruckt  in  Preuss,  Friedrich  der  Grosse,  Urk.-Buch  II,  55.)  —  3  Wobersnow's  Be- 
richte imi  Januar  datiren  aus  Breslau.  —  4  Vergl.  Bd.  XVII,  436.  437. 


lO      

la  Prusse  se  trouvent  accablees  par  un  nombre  d'ennemis  qui  ont  con- 
spire  contre  elle[s] ;  dans  un  temps  oü  Ton  voit  les  liens  forcds  des 
Frangais  et  des  Autrichiens  et  l'alliance  plus  bizarre  des  Russes  avec 
les  Suedois ,  il  fallait,  pour  mettre  un  contre-poids  ä  tant  d'entreprises, 
que  les  noeuds  qui  nous  unissent,  fussent  rendus  indissolubles,  il  n'y  avait 
de  moyens  de  nous  soutenir  que  par  une  intelligence  inalterable.  Je 
sais,  Monsieur,  combien  vous  y  avez  contribue.  La  nature  qui  m'a 
refuse  d'autres  talents ,  m'a  donne  un  coeur  reconnaissant  et  une  äme 
sensible,  et  de  laquelle  les  Services  ne  s'effacent  jamais.  Continuez, 
Monsieur,  ä  soutenir,  comme  vous  le  faites  avec  eckt,  les  entreprises 
de  vos  compatriotes  et  ä  montrer  au  monde  que  les  interets  de  la  po- 
litique  sont  conciliables  avec  la  probite  et  la  bonne  foi.  Vous  devez 
compter  sur  mes  suffrages  et  sur  la  resolution  dans  laquelle  je  suis  de 
vous  donner  dans  toutes  les  occasions  des  marques  de  mon  amitie  et 
de  mon  estime.' 

Federic." 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.     (Die  Ausfertigung   war  eigenhändig.    Vergl.  Nr.  10642.) 


10642.      AU    CONSEILLER    PRIV£    DE   L^GATION    BARON   DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECR^TAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Breslau,  6  janvier  1759. 

J'ai  eu  toute  la  satisfaction  possible  de  ce  que  vous  m'avez  marque 
dans  votre  relation  du  19  du  decembre  passe  au  sujet  de  la  fagon  de 
penser  comme  aussi  d'agir  du  minist^re  britannique  sur  les  affaires  de  la 
cause  commune  et  ä  mon  sujet. 

J'entre,  d'ailleurs,  parfaitement  dans  vos  idees  pour  ecrire  de  ma 
main  propre  cette  lettre  ä  M.  Pitt  que  vous  me  demandez,  que  je  vous 

I  Nach  einer  Bemerkung  Eichel's  ging  das  Schreiben  mit  dem  Erlass  an  Knyp- 
hausen  und  Michail  vom  6.  Januar  am  7.  nach  London  ab.  —  2  Mitchell  schreibt 
an  Pitt,  Breslau  8.  Januar  1759: 

„Sir,  It  is  to  me  the  greatest  satisfaction  to  be  able  to  assure  you  that  His  Prussian 
Majesty  is  highly  pleased  with  the  measures  pursued  by  the  King's  ministers ,  and 
with  the  fair,   candid,   and  honest  manner  in  which  they  have  behaved  to  him. 

„If  anything  could  add  to  the  joy  I  feit  on  this  occasion ,  it  was  to  hear  His 
Prussian  Majesty  make  the  parallel  between  his  former  ally  and  his  present ,  and  the 
comparison  between  the  behaviour  of  the  French  and  English  ministers. 

„But  amidsl  general  opplause  it  would  be  unjust  to  conceal  from  you  the  very 
particular  and  distinguished  approbation  with  which  that  monarch  has  been  pleased 
to  honour  your  conduct. 

„The  Prussian  ministers  at  London  having  transmitted  to  their  master  an  account 
of  what  you  said  in  the  House  of  Commons,  when  it  was  proposed  to  address  the 
King  not  to  deliver  up  Louisburg  to  the  French  by  any  subsequent  treaty  of  peace, 
the  King  of  Prussia  admired  the  firmness  of  your  behaviour  in  replying  instantly  in 
the  manner  you  did,  and  said  the  declaration  you  made  on  that  occasion,  was  like  a 
great  statesitian  and  an  honest  man.  He  concluded  with  these  words  »Enfin,  c'etait 
UD  coup  de  maitre«.   .   .   .     [Vergl.  auch  Bd.  XVH,  436.  437.] 


II    

adresserai  avec  une  copie  que  je  ferai  joindre,  et  que  vous  lui  rendrez 
avec  un  compliment  de  ma  part  convenable  et  au  mieux  tourne  en  tout 
ce  qui  peut  le  flatter. '  Je  suis  charme  de  ce  que  ce  ministre  est  si 
bien  intentionne,  et  pour  l'y  affermir,  c'est  la  moindre  chose  que  je 
pourrai  faire  pour  lui,  que  de  lui  ecrire  une  lettre  polie. 

Au  surplus,  je  ne  puis  qu'applaudir  extremement  aux  mesures  vi- 
goureuses  que  le  susdit  minist^re  prend  pour  parvenir  par  lä  ä  une 
paix  generale,  glorieuse  et  stable.  Vous  direz  encore  ä  M.  Pitt  que, 
malgre  ma  Situation  un  peu  embarrassee  par  le  nombre  de  mes  ennemis, 
je  faisais  cependant  lever  un  bataillon  par  mon  lieutenant  -  general  le 
prince  de  Holstein  -  Gottorp,  ^  qui  est  dans  le  corps  de  cavalerie  qui  se 
tient  toujours  Joint  ä  l'armee  sous  les  ordres  du  prince  Ferdinand  de 
Brunswick,  3  afin  que  ledit  bataillon  y  serve  la  campagne  qui  vient,  sans 
etre  ä  charge  ä  l'Angleterre. 

Au  surplus,  vous  vous  souviendrez  sans  doute  de  ce  qui  s'est  passe 
depuis  quelque  temps  dejä  au  sujet  de  milord  Marechal,  auquel  je  sou- 
haitais  procurer  la  grace  et  le  pardon  du  roi  d' Angleterre ;  mais  comme, 
par  des  affaires  de  la  derni^re  importance  qui  y  sont  survenues,  la  chose 
a  dte  restee  lä  jusqu'ä  present  et  qu'il  vient  d'arriver  qu'un  des  cousins 
de  milord  Marechal,  le  comte  de  Kintore,  vient  de  mourir,  et  que  ses 
biens  sont  substitues  en  faveur  du  Lord-Marechal,  je  souhaiterais  extre- 
mement de  pouvoir  lui  procurer  sa  grace  aupr^s  de  Sa  Majeste  Britan- 
nique ,  afin  qu'il  aurait  ä  vie  la  succession  de  sondit  cousin.  Ce  n'est 
pas  que  ce  digne  homme  [demande  avoir]  sa  grace  ä  condition  de  ra- 
voir  par  lä  tous  les  biens  de  sa  famille ;  il  prevoit  trop  les  diffi- 
cultes  qui  en  resulteraient  par  lä  que  ses  biens  [etaient]'*  autrefois 
vendus,  le  roi  d' Angleterre  ne  pouvant  les  oter  ä  ceux  qui  les  pos- 
s^dent,  sans  les  payer,  ce  qui  monterait  ä  une  somme  considerable.  11 
n'aspire  donc  qu'ä  la  succession  de  sondit  cousin,  le  comte  de  Kintore, 
ä  laquelle  il  se  trouve  substitue  sa  vie  durant,  et  pour  lui  etre  permis, 
au  moyen  de  sa  grace  obtenue,  de  pouvoir  passer  librement  en  Angle- 
terre, quand  ses  affaires  domestiques  l'y  appelleront. 

J'ai  parle  de  cette  afifaire    au    sieur  Mitchell, ^   qui  m'a  promis  d'en 

'  Nr.  10641.  —  2  Am  4.  Januar  ergeht  an  den  Prinzen  von  Holstein  ein  Cabinets- 
befehl  mit  Bestimmungen  für  das  zu  errichtende  Freibataillon.  In  einem  Schreiben 
an  den  Prinzen  vom  13.  Januar  dankt  der  König  für  die  ihm  gesandten  Glück- 
wünsche zum  neuen  Jahr,  bittet,  für  das  schlesische  Heer  200  Rekruten  und  für  das 
Regiment  Garde  einige  gute  Leute  in  Westphalcn  anwerben  zu  lassen  [hierüber  auch 
ein  Schreiben  vom  6.  Februar],  und  theilt  dem  Prinzen  mit,  dass  das  preussische 
Departement  der  auswärtigen  Affairen  beauftragt  sei ,  in  den  Differenzen  der  Familie 
des  Prinzen  mit  der  Krone  Dänemark  „sich  en  faveur  Deroselben  auf  das  bestmög- 
lichste zu  verwenden".  —  3  Vergl.  Bd.  XVH,  468.  —  4  So  in  der  Ausfertigung;  die 
Vorlage  hat  „etant".  Die  Ergänzung  „demande  avoir"  ebenfalls  nach  der  dechiffrirten 
Ausfertigung.  —  5  Mitchell  berichtet,  Breslau  8.  Januar,  an  Holdernesse  über  diese 
am  4.  Januar  staltgefundene  Unterredung.  Bei  einer  nachfolgenden  Besprechung  hat 
der  König  geäussert:  „I  know  Lord  Marshai  to  be  so  thorough  an  honest  man  that 
I  am  willing  to  be  surety  for  his  future  conduct."   [Public  Record  Office,  London,] 


1 2       

ecrire  aux  ministres,  et  ma  volonte  est  que  vous  devez  egalement  parier 
ä  ces  ministres  comme  d'une  afifaire  que  je  prenne  extremement  ä  coeur, 
pour  la  faire  reussir  bientot.  Voilä  aussi  pourquoi  je  me  suis  egale- 
ment adresse  ä  Sa  Majeste  Britannique  m6me,  ä  laquelle  je  viens  d'ecrire 
sur  ce  sujet  la  lettre  ci-close, '  dont  vous  trouverez  jointe  la  copie  pour 
votre  direction  seule.  Vous  observerez,  cependant,  que  vous  ne  rendrez 
pas  cette  lettre  ä  sa  destination  plus  tot  que  d'avoir  sonde  le  terrain  et 
6tre  presque  assure  du  bon  effet  qu'elle  operera,  puisque  je  ne  voudrais 
pas  essuyer  un  refus  de  la  part  du  Roi ,  quand  cette  lettre  lui  sera 
donnee. 

Au  reste  ,    je  ferai  usage  de  ce  que  vous  me  proposez  par  rapport 
aux  precautions  ä  prendre  de  mes  ministres  vis-ä-vis  de  ceux  de  Hanovre.  ^ 

Nach  dem  Concept.  ^  C  ü  e  T 1  C. 


10643.     AU   ROI  DE   LA  GRANDE -BRETAGNE  A  LONDRES. 

Breslau,   6  janvier   1759. 

Monsieur  mon  Frere.  Votre  Majeste  ne  desapprouvera  pas,  si  je 
Lui  ecris  aujourd'hui  pour  Lui  demander  une  faveur  qui  sera  en  m^me 
temps  un  acte  de  clemence  de  Sa  part.  Je  sais  combien  Elle  y  est 
portee  par  Sa  generosite  naturelle;  ainsi,  bien  loin  de  Lui  faire  de  la 
peine,  je  crois  Lui  faire  plaisir  en  Lui  fournissant  une  occasion  de  plus 
ä  manifester  Sa  bonte  et  Sa  misericorde.  II  s'agit  de  mon  vieil  ami, 
le  fr^re  du  marechal  Keith ,  qui  a  ete  malheureusement  tue  ä  Hoch- 
kirch. ^  II  a  suivi  dans  sa  jeunesse,  et  plein  des  prejugds  que  ses  pa- 
rents  lui  inspiraient,  le  parti  auquel  sa  famille  a  ete  autrefois  attachee. 
II  sent  lui-m6me  combien ,  dans  des  temps  de  troubles  et  de  discordes 
civiles,  il  est  facile  de  s'egarer.  II  implore  la  clemence  de  Votre  Ma- 
jeste et  Lui  demande  un  pardon  du  passe ,  non  pas  pour  rentrer  en 
possession  des  biens  qui  lui  ont  ete  confisques ,  mais  pour  etre  habile 
ä  pouvoir  jouir  d'une  succession  d'un  de  ses  cousins  qui  vient  de  mourir 
depuis  peu. 

Je  suis  sür  que  Votre  Majeste  voudra  bien  faire  quelque  chose  pour 
lui,  je  me  rends  sa  caution,  et  je  suis  pret  de  repondre  pour  lui,  d'au- 
tant  plus  que  quiconque  ne  penserait  pas  comme  moi  sur  les  interlts 
de  Votre  Majeste  et  de  Ses  royaumes,  ne  serait  jamais  compte  au  rang 
de  mes  amis.     Je  suis  etc. 

Feder  ic. 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei. 


I  Nr.   10643.  —  ^  Vergl.  Nr.   10644.   —  ^  Vergl.  IJd.  XVII,   310. 


13     

10644.     AUX    MINISTRES    D'ETAT   ET    DE    C ABINET    COMTES 
DE  PODEWILS  ET  DE  FINCKENSTEIN. 

Breslau,  6  janvier  1759. 
C'est  par  de  bons  motifs  que  j'ai  trouve  necessaire  de  vous  faire 
observer,  conime  une  chose  de  la  plus  grande  importance  pour  mon 
Service,  que,  dans  votre  correspondance  avec  les  ministres  de  Hanovre, 
soit  en  particulier  soit  au  sujet  des  affaires  de  votre  departement ,  vous 
evitiez  et  cachiez  plus  soigneusement  ä  eux  les  motifs  que  je  saurais 
avoir  pour  desirer  le  retour  de  la  paix,  attendu  que  je  suis  informe  de 
science  certaine '  que  ces  gens  en  abusent  et  en  tirent  des  consequences 
qui  me  sont  tr^s  prejudiciables ,  tant  en  Angleterre  qu'ä  d'autres  cours 
etrangeres  et  meme  dans  le  public.  Ma  volonte  est ,  d'ailleurs, 
que  vous  observerez  egalement,  au  cas  que  les  susdits  ministres  vous 
dussent  faire  des  insinuations  ou  des  propositions  sur  la  paix  ä  con- 
stater  ou  sur  des  conditions  ä  en  concerter  prealablement ,  [que]  vous 
ne  devez  pas  donner  avec  empressement  lä-dedans,  ni  meme  y  repondre 
autrement,  sinon  que  vous  ne  sauriez  faire  autrement  que  de  m'en  faire 
simplement  votre  rapport,  pour  savoir  mes  intentions  lä-dessus.  Ce  qui 
vous  suffira  de  repondre,  sans  entrer  dans  la  moindre  chose  au  delä, 
afin  que  les  ministres  de  Hanovre  n'en  puissent  faire  des  micmacs  tr^s 
nuisibles  ä  mes  affaires  et  ä  mes  interets. 

Nach  der  Ausfertigung.  -t*  6  U.  6  r  1  C. 


10645.     AN  DEN  ETATSMINISTER  VON  BORCKE.- 

Breslau,  6.  Januar   1759. 

Da  Mir  berichtet  w^orden  ist,  dass,  nachdem  von  Meinem  Bruder, 
des  Prinzen  Heinrich  Liebden,  einiges  Commando  Kavallerie  unter  dem 
Generalmajor  von  Aschersleben  nach  Langensalza  und  der  Orten  ge- 
schicket worden  ist ,  um  aus  dem  Thüringer  Kreise  an  Prästationen 
daher  noch  restirende  200000  Thaler  beizutreiben,  solches  bereits  den 
guten  Success  gehabt  hat,  dass  davon  in  wenig  Tagen  an  123000  Thaler 
bezahlet  sein  und  das  übrige  auch  binnen  ganz  kurzer  Zeit  abgetragen 
werden  wird,  so  werdet  Ihr  daraus  selbst  erkennen,  von  was  vor  gutem 
Erfolg  es  sei,  wenn  die  Sachen  nur  mit  aller  erforderlichen  Activite  und 
Ernste  betrieben  werden. 

Weilen  aber  auch  diese  Reste  mit  dem  neuen  Conventionalquanto 
von  Sachsen  keine  Gemeinschaft  haben,  und  Ihr  also  solche  mit  zu 
prompter  und  baldigster  Abtragung  der  erstem  MiUion,  so  mit  Anfang 
dieses  Monates  an  den  Etatsminister  von  Schlabrendorfif  zum  Behuf  der 
schlesischen  Magazine  von  Euch  hieher  übermachet  werden  muss,  ^ 
employiren  könnet,    so  habet  Ihr  auch  darunter  nicht  die  geringste  Zeit 

I  Bericht  von  Knyphausen  und  Michell,  London  19.  December  1758.  —  2  Chef 
des  preussischen  Feldkriegsdirectoriums  in  Sachsen.   —  3  Vergl.   Bd.  XVII,  413. 


14     

zu  versäumen  und  auf  die  völlige  Abführung  dieser  Million  mit  grossem 
Ernste  zu  arbeiten.  Ich  habe  auch  nicht  den  geringsten  Zweifel ,  dass, 
wenn  Ihr  mit  gleicher  Activite,  Eifer  und  Ernste  auf  den  Schluss  der 
neuen  Convention  mit  denen  dortigen  Ständen  *  arbeiten  werdet ,  als- 
dann auch  diese  Sache  gar  bald  ihre  Endschaft  nach  Meiner  Intention 
und  Verlangen  erreichet  haben  wird,  und  Ich  die  Nachricht  davon  er- 
halten werde. 

Nach  der  Ausfertigung.  rrideriCn, 

10646.     AN  DEN  ETATSMINISTER  VON  BORCKE  UND  DEN 
GEHEIMEN  FINANZRATH  ZINNOW. 

Breslau,  8.  Januar  1759. 

Ich  habe  aus  dem  Einhalt  Eures  Berichtes  vom  4.  dieses  mit  meh- 
reren ersehen,  was  Ihr  von  der  noch  fortwährenden  obstinaten  Weige- 
rung derer  dort  versammleten  chursächsischen  Landesdeputirten,  sich  auf 
eine  neue  Mir  annehmUche  Convention  einzulassen,  melden  wollen. 
Worauf  Ich  Euch  dann  in  Antwort  ertheile,  dass  der  Unterscheid  einer 
Convention  gegen  eine  Administration  Mir  sehr  wohl  bekannt  ist,  und 
Ich  jene  allemal  der  letzteren  präferiren,  auch  zu  dieser  nicht  eher 
schreiten  werde,  bis  Mich  die  Opiniätrete  derer  Landesdeputirten,  wenn 
selbige  auf  keine  annehmliche  Convention  entriren  wollen ,  dazu  obli- 
giren  wird,  dabei  sie  aber  ihr  unüberlegtes  Verfahren  Zeit  genug  re- 
grettiren  und  erfahren  werden,  wie  übel  diejenigen  in  Dresden  ihnen 
gerathen  haben,  welche  ihnen  daselbst  (wie  Ich  beständig  der  Meinung 
bin,  dass  es  geschiehet)  dergleichen  schädliche  Consilia  inspiriren,  die 
am  Ende  nicht  anders  als  auf  den  gänzlichen  Verderb  ihrer  selbst  und 
des  Landes  ausschlagen  können. 

Es  sei  aber  dem  allem ,  wie  ihm  wolle ,  so  ist  Euch  zur  ohnver- 
änderlichen  Direction,  dass  Ich  die  Summa  der  6  Millionen  haben  muss 
und  davon  keinesweges  abgehen  kann ,  mithin  die  Stände  solche  auf 
eine  oder  die  andere  Art  schaffen  müssen.  Alle  dagegen  gemachte 
Schwierigkeiten  bestehen  in  ohnerheblichen  Chicanen,  wie  Ihr  sie  dessen 
hoffentlich  gar  leicht  werdet  überzeugen  können,  auch  dass  sie  hundert 
Moyens  haben,  darunter  zu  Meinem  intendirten  Zwecke  zu  kommen, 
es  sei  nun  durch  Anlehne,  oder  wie  es  sonsten  sein  möge. 

Ihr  sollet  also  nur  den  behörigen  E>rnst  und  Nachdruck  gebrauchen 
und  Euch  nicht  verleiten  lassen,  durch  vieles  Anhören  vergeblicher  Pro- 
positionen die  Zeit  zu  trainiren,  als  welches  nur  der  Zweck  dererjenigen 
zu  sein  scheinet,  welche  mehrgedachte  Landesstände  in  ihrer  Hartnäckig- 
keit zu  unterhalten  suchen. 

Nach  der  Ausfertigung.  ^  ^  lOeriCn. 

I  Vergl.  Bd.  XVI,  360.  401;  Bd.  XVII,  403.  404.  —  2  In  einem  Post- 
.scriptum  spricht  der  König  die  Erwartung  aus ,  dass  die  Deputirten  und  Stände 
„es    nicht    zu    dieser   Extremität    (wie    es    doch    entstehenden    Falles    ohnausbleiblich 


15 

io647-     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 
P.  S.' 

Breslau,  8  janvier   1759. 
J'ai  bien    voulu    voiis    communiquer    encore    les    nouvelles    que  j'ai 
regues  par  rapport  ä  ce  qui  se  passe  en  Boheme. 

Federic. 

Selon  de  bonnes  lettres  de  Prague ,  il  n'y  a  point  de  troupes  dans  l'interieur 
de  la  Boheme  sinon  2  regiments  d'infanterie  a  Koeniggristz  et  quelque  cavalerie  a 
Kolin,  et  les  magasins  ä  ces  deux  endroits  sont  fort  ruines,  sans  apparence  d'aug- 
mentation. 

La  plupart  des  troupes  sont  aux  fronti^res.  Le  corps  du  general  Harsch  a  ses 
postes  das  la  fronti^re  de  Moravie  jusqu'ä  Reichenberg.  Un  regiment  de  cuirassiers 
et  un  regiment  de  dragons  de  ce  corps  sont  alles  aux  frontiferes  de  Saxe.2 

La  grande  armee  forme  4  corps ,  et  ses  postes  commencent  au  -  dessous  de 
Reichenberg  et  vont  le  long  des  fronti^res  jusqu'ä  Eger  et  ä  Pilsen  vers  le  Palatinat- 
Superieur ;  6  regiments  de  cavalerie  du  cercle  de  Pilsen  ont  eu  ordre  de  joindre 
l'armee  de  1' Empire. 

L'artillerie  de  la  grande  armee  est  ä  Leitmeritz,  d'oü  on  envoie  les  pi^ces  en- 
dommagees  ä  Budweis  pour  les  reparer.     On  en  a  vu  defiler  plusieurs  par  Prague. 

A  Prague,  il  n'y  a  que  des  detachements  de  9  regiments,  qui  gardent  les  re- 
crues  qu'on  y  livre.  On  y  apprete  aussi  tout  ce  qui  est  necessaire  pour  l'habille- 
ment  et  l'armement  des  troupes ;  les  ouvriers  travaillent  ä  force.  On  y  forme  aussi 
un  grand  magasin  de  grains  et  de  fourrages. 

On  dit  que  le  general  Nadasdy  aura  le  commandement  de  la  grande  armee. 

Les  juifs  de  Boheme  doivent  payer  ä  la  caisse  militaire  2  fl.  par  tete. 

On  y  parle  des  mouvements  que  les  Tartares  fönt  de  nouveau ,  et  en  general 
des  arrangements  militaires  que  les  Turcs  continuent  de  faire ,  quoiqu'il  soit  defendu 
dans  les  Etats  de  l'Imperatrice  de  parier  de  cette  mati^re  ni  en  blanc  ni  en  noir. 

Nach  der  Ausfertigung. 


10648.     AU  LIEUTENANT -GfiNERAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,   8  janvier  1759. 

J'ai  regu  votre  lettre  dti  4  de  ce  mois  et  suis  content  de  la  fagon 
energique  dont  vous  avez  repondu  ä  la  lettre  que  le  sieur  VVolffersdorff  ^ 
vous  avait  ecrile  de  Varsovie.  II  n'en  fallait  pas  moins  pour  le  corriger 
sur  les  termes  dont  il  s'etait  servi ,  quoi  que  vous  en  parait,'^  et  qui 
apparemment  lui  avaient  ete  dictes  par  des  gens  accoutumes  ä  con- 
trouver  des   mensonges  et    ä    jeter   de    fausses   couleurs    stir    des  choses 

geschehen  wird)  kommen  lassen,  sondern  aus  blosser  Furcht  vor  die  Suiten  sich  nach 
Meinem  Willen  accommodiren  werden".  Ein  zweites,  nur  an  Borcke  adressirles  P.  S. 
handelt  über  Torgausche  Kassensachen.  Am  20.  erklärt  der  König  in  einem  Schreiben 
seine  Zufriedenheit,  dass  die  sächsischen  Stände  zu  einer  Convention  für  Aufbringung 
der  pro   1759  geforderten  6  Millionen  Thaler  sich  verstanden  hätten. 

I  Das  Hauptschreiben  fehlt.  —  2  Vergl.  Bd.  XVH,  424.  429.  —  3  Vergl. 
Nr.  10630.  —  4  Schmettau  hatte  begütigend  geäussert:  „Peut-etre  le  terrae  de  com- 
mission  (vergl.  S.  2)  lui  est-il  echappe ,  et  il  n'a  pas  cru  que  Votre  Majeste  verra 
sa  lettre." 


i6     

les  plus  simples  et  innocentes.  Aussi  je  crois  que  vous  n'en  doiiterez 
plus,  quand  je  vous  dirai  que,  selon  les  derni^res  nouvelles  de  Varsovie, 
ces  faussaires  n'ont  pas  manque  d'impudence,  ä  leur  ordinaire,  de  rem- 
plir  de  bruit  toute  la  ville  que  j'avais  offert  des  propositions  de  paix  ä 
la  cour-lä  par  le  sieur  Wolffersdorfif. 

Nach  der.i  Concept.  F  e  d  6  T  1  C. 


10649.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA.  ^ 

Breslau,   8.  Januar  1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  i.  dieses  nebst  der  Capitulation,  so 
Ihr  mit  der  Garnison  in  Dammgarten  =  machen  lassen ,  erhalten.  Es 
wäre  wohl  besser  und  anständiger  gewesen,  wenn  Ihr  solche  als  krieges- 
gefangene genommen  hättet;  denn  es  wohl  sonsten  der  Gebrauch  im 
Kriege  ist,  dass,  wenn  man  mit  einer  Armee  an  kleinen  Plätzen  kommet, 
worin  eine  geringe  Garnison  gebheben,  man  solcher  keine  Capitulation 
giebet, 

Diesen  kleinen  Fehler  aber  werde  Ich  Euch  gerne  übersehen ,  da- 
ferne  Ihr  sonsten  nunmehro  dem  dortigen  Feinde  brav  und  mit  aller 
Activite  auf  den  Hals  gehet,  um  ihm  ein  oder  andere  Schlappe  von 
einiger  Wichtigkeit  anzuhängen.  Es  ist  sonderlich  jetzo  das  Moment 
dazu,  welches  Ihr  nach  aller  Menschmöglichkeit  nicht  versäumen  müsset, 
um  Mir  einen  importanten  Dienst  zu  thun  und  der  Sache  einen  grossen 
Ausschlag  zu  geben.  In  welcher  Absicht  Ich  Euch  denn  auch,  wiewohl 
im  yertrauen  und  nur  zu  Eurer  alleinigen  Direction,  ohne  dass  Ihr  an 
niemanden  als  etwa  bloss  und  allein  an  den  Generallieutenant  Man- 
teuffel  davon  Communication  thun  müsset,  den  anliegenden  Avis^  com- 
municire,  aus  welchem  Ihr  ersehen  werdet,  dass,  woferne  Ihr  dem  vor 
Euch  seinden  Feinde  eins  anhänget,  alsdenn  die  Bredouille  in  Schweden 
total  sein  und  das  Spiel  sich  dorten  bald  endigen  wird.  Ich  recom- 
mandire  Euch  also,  weder  Fleiss  noch  Activite  dabei  zu  versäumen. 

Was  die  dänische  Sachen  anbetrifft, '^  darunter  habt  Ihr  nicht  im« 
geringsten  verlegen  zu  sein,  und  habe  Ich  die  Mir  davon  communicirte  " 
Nachrichten  von  Euch  eben  nicht  gefordert. 

Nach  dem  Concept.  S  F  r  i  d  C  r  i  C  h. 


I  Die  Berichte  Dohna's  im  Januar  1759  sind  datirt  am  l.  aus  Ribnitz  (am  linken 
Recknitzufer,  Dammgarten  gegenüber),  vom  7.  bis  25.  aus  Grypswalde  (Greifswald), 
am  28.  aus  Rostock.  [Die  Schreibung  der  Ortsnamen  geschieht  nach  dem  „Orts- 
lexikon von  Deutschland"  von  H.  Rudolph.]  —  2  Die  Capitulations- Urkunde  datirt 
vom  I.  Januar.  Vergl.  über  die  Einnahme  in  den  Danziger  „Beyträgen"  Bd.  VI, 
S.  747.  —  3  Liegt  nicht  bei.  —  4  Dohna  hatte  Mittheilungen  gemacht  über  die 
dänische  Armee  in  Holstein.  —  5  Die  Ausfertigung  von  diesem  und  mehreren  andern 
Schreiben  an  Dohna  fehlt  im  Generalstabsarchiv. 


i;     

10650.     AU  LIEUTENANT-G£n£RAL  BARON  DE  LA  MOTTE- 

FOUQUfi. ' 

Breslau,  9  janvier  1759. 

Je  ne  suis  pas  aussi  riche  que  vous  le  pensez,  mon  eher  ami;" 
mais  ä  force  d'industrie  et  de  ressources,  j'ai  trouve  mes  fonds  pour  la 
campagne  prochaine,  de  maniere  que  tout  sera  exactement  paye  d'ici 
ä  la  fin  de  fevrier.  J'ai  partage  avec  vous  et  une  couple  d'amis  ce 
qui  restait  ä  ma  disposition;  ainsi  vous  devez  plutot  me  comparer  au 
pauvre  Irus  qu'ä  l'opulent  Cresus. 

Je  vous  remercie  de  votre  reponse  aux  reflexions  militaires  que  je 
vous  ai  envoyees.3  Je  pense  comme  vous;  mais  il  ne  faut  sonner  mot 
de  tout  ceci. 

Les  Turcs  remuent,  ils  ne  resteront  pas  longtemps  les  bras  croises."* 
Le  roi  d'Espagne  est  mourant.  ^  Voilä  de  l'occupation  pour  ces  läches 
conjures  qui  travaillent  k  me  nuire. 

Si  les  gens  qui  ne  portent  point  de  chapeaux,^  se  tournent  vers 
les  barbares,  ^  toute  cette  horde  disparaitra,  et  la  Su^de  quittera  par  con- 
sequent  la  partie ;  s'ils  se  tournent  vers  nos  insolents  voisins ,  ils  ne 
pourront  pas  s'opposer  vigoureusement  ä  moi  et  aux  circoncis  en  m6me 
temps;  et  si  par-dessus  tout  cela  le  roi  d'Espagne  meurt,  la  guerre 
s'allumera  aussitot  en  Italie,  ^  et  nos  fols  et  etourdis  compatriotes  seront 
obliges  de  se  brouiller  avec  leurs  insolents  et  fiers  tyrans. 

Tout  cela  empeche  de  former  ä  present  un  plan  d'operations ;  il 
faut  que  le  temps  nous  revde  ce  qui  doit  arriver,  et  que  l'on  voie  les 
mesures  que  prendront  nos  ennemis;  alors  on  pourra  se  determiner  sur 
ce  qu'il  sera  convenable  de  faire. 

Adieu ,    mon    eher  ami ,   je  vous    souhaite    sante  et  prosperite  dans 

cette   nouvelle    annde.     Je    vous    embrasse  de  tout  mon  coeur ,    en  vous 

assurant   de   ma   tendresse   et    de    mon  estime    qui   ne   finiront   qu'avec 

ma  vie. 

Federic. 

Nach  dem  Abdruck  ^  in  den  „Memoires  du  baron  de  la  Motte- Fouque",  herausgegb.  von 
Büttner,  Berlin  1788,  Theil  I,  S.  83. 


I  Fouque's  Berichte  im  Januar  1759  sind  aus  Leobscliütz  datirt.  Vergl.  schon 
Bd.  XVII,  411.  Anm.  i.  —  2  Vergl.  das  Schreiben  des  Königs  vom  23.  December 
1758  und  das  von  Fouque  vom  2.  Januar  1759  in  den  CEuvres  Bd.  20,  S.  114.  — 
3  Vergl.  in  den  CEuvres  Bd.  20,  S.  115.  —  4  Vergl.  S.  15;  Bd.  XVII,  479.  — 
5  Vergl.  S.  6;  Bd.  XVII,  479.  —  6  Die  Türken.  Vergl.  Bd.  XVIT,  252.  —  7  Die 
Russen.  —  8  Vergl.  S,  6;  Bd.  XVII,  428.  438.  440.  —  9  Handschriftlich  nicht  mehr 
aufzufinden ;  die  Drucke  in  dem  genannten  Werke  weisen  zahlreiche  willkürliche  Ver- 
änderungen und  auch  viele  Lesefehler  auf. 

Corresp.  Friedr.  II.    XVIII.  2 


10651.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Breslau,    11  janvier  1759. 

Mon  eher  Fr^re.  Je  regrette  beaucoup  la  parte  de  Mayr^  dans 
son  genre,  puisque  c'etait  un  homme  dont  on  aurait  encore  pu  tirer  un 
grand  profit.  Je  ne  sais  comment  le  remplacer.  II  y  a  un  CoUignon 
qui  s'est  offert,  on  peut  l'essayer;  mais  pour  trouver  un  homme  aussi 
capable  que  le  defunt,  je  crois  qu'en  fouillant  trois  armees,  on  ne 
l'attraperait  pas. 

Je  suis  fort  de  votre  sentiment  que  les  quartiers  d' hiver  seront  pai- 
sibles.  II  est  tr^s  sür,  parceque  tous  les  jours  les  nouvelles  s'en  con- 
firment  que  les  Turcs  remuent,  et  que  les  Autrichiens  d^tachent  vers 
la  Hongrie.  ^  Dohna  pousse  les  Suddois,  et  l'on  m'ecrit  de  CoesHn  que 
les  Russes  veulent  quitter  la  Prusse  et  s'en  retourner  chez  eux ;  mais 
c'est  ce  que  je  n'ose  pas  vous  garantir. 

Je  vous  recommande  tout  ce  qui  est  contribution  et  livraison  de 
recrues ;  il  faut  les  presser,  pour  que  nous  soyons  prets  ä  temps,  et  s'en 
remettre  au  reste  au  hasard  qui  dirige  toujours  les  choses  d'une  maniere 
differente  que  ne  l'avait  envisage  la  prudence  humaine. 

Adieu,  eher  frere,  je  vous  embrasse  bien  tendrement ,  vous  assu- 
rant  de  la  tendresse  parfaite  avec  laquelle  je  suis,  mon  eher  fr^re,  votre 
fid^le  frfere  et  serviteur 

F  e  d  e  r  i  e. 

Je  vous  renvoie  la  reponse  au  eomte  de  Mailly^  que  vous  aurez 
la  bonte  de  lui  faire  tenir. 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig. 


10652.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  LfiGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRfiTAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 


Ivnyphausen  und  Michell  berichten, 
London  22.  December  1758:  „Le  comte 
de  Haslang ,  ministre  de  Bavifere  aupr^s 
de  cette  cour,  a  fait  depuis  quelque  temps 
differentes  insinuations  au  ministfere  bri- 
tannique  pour  lui  donner  ä  connaitre  qua 
l'Electeur  son  maitre,  ayant  sujet  d'etre 
mecontent  des  procedes  de  la  France  ä 
son  egard  ,  etait  dispose  ä  se  rapprocher 
de  l'Angleterre  et  a  retablir  les  liens  qui 
avaient  subsiste  ci-devant  entre  les  deux 
cours  4  .  .  .  Le  sieur  Pitt  a  repondu  ä 
cette  Ouvertüre  qu'il  voyait  avec  plaisir 
que  la  Bavi^re  eüt  enfin    ouvert  les  yeux 


Breslau,    11   janvier   1759- 

Le  rapport  que  vous  m'avez 
fait  du  22  decembre,  m'est  bien 
arrive,  et  j'ai  ete  bien  aise  d'ap- 
prendre  ce  que  vous  m'avez  mar- 
que  au  sujet  des  ouvertures  que  le 
comte  de  Haslang,  ministre  de  Ba- 
viere,  a  faites  de  la  part  de  sa  cour 
k  M.  Pitt.  J'ai  ete  charme  de  voir 
la  reponse  que  ce  digne  ministre 
a  faite  ä  l'autre ,  et  serai  bien  cu- 
rieux    d'apprendre    la   suite    et   les 


'  Generalmajor  Johann    von  Mayr    war    am    3.  Januar    in  Plauen    gestorben.  — 
2  Vergl.  S.   I.    —   3   Liegt  nicht  vor.   —  4  Vergl.    Bd.   VIII,   595. 


19 


sur  ses  v^ritables  interets ;  que  Sa  Ma- 
jeste  Britannique  dtait  tr^s  portee  ä  rendre 
ä  l'Electeur  son  amitie  et  sa  confiance, 
et  qu'elle  serait  prete  ä  se  concerter  avec 
lui  pour  cet  effet,  aussitot  qu'il  le 
jugerait  ä  propos.  A  quoi  ce  ministre 
a  ajoute  encore  qu'on  serait  charm6  ici 
en  pareil  cas  de  prendre  a  la  solde  de 
TAiigleterre  les  troupes  que  Son  Altesse 
Electorale  pourrait  faire  passer  ä  l'armee 
alliee,  et  qu'on  se  flattait  que  le  comte 
de  Haslang  voudrait  bien  sans  perte  de 
teinps  demander  des  Instructions  ä  sa  cour 
sur  ce  point." 


succ^s  de  cette  affaire  dont  la 
reussite  serait  dans  cettte  con- 
joncture  im  coup  admirable  et  d'au- 
tant  plus  important  que,  selon  des 
lettres  de  Hollande, '  on  pretend 
de  savoir,  par  des  avis  regus  de 
France,  que  le  grand  plan  y  doit 
etre  d'augmenter  l'armee  de  France 
en  Allemagne  jusqu'ä  passe  120000 
homraes,  que  le  prince  de  Soubise 
aura  le  commandement  de  toute 
cette    armee ,    avec   laquelle ,    sans 


s'attacher  [ä]  vouloir  rentrer  dans 
la  Hesse  ou  dans  le  Hanovre,  il  devait  se  porter  en  force  vers  la 
Thuringe ,  pour  tächer  de  penetrer  en  Saxe ;  "^  ainsi  que  vous  jugerez 
par  lä  combien  le  prince  Ferdinand  aura  besoin  de  quelques  augmen- 
tations  des  forces  sous  ses  ordres,  pour  resister  aux  efforts  que  la  France 
voudra  faire  en  Allemagne,  si  ces  avis  sont  fondes. 

Nach  dem  Concept.  ^  e  Q  e  r  1  C. 


10653.     AU  SECRfiTAIRE3  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,    11  janvier   1759. 

J'ai  regu  votre  rapport  du  30  du  decembre  dernier'^  et  vous  sais 
gre  des  nouvelles  de  France  que  vous  m'avez  marquees,  vous  recom- 
mandant  d'y  avoir  toujours  une  attention  particuli^re ,  afin  de  m'en 
informer  avec  toute  l'attention  possible.  ^ 

Quant  ä  la  Princesse  Gouvernante,  j'ai  vu  une  bonne  lettre  de  La 
Haye  par  laquelle  j'ai  appris  ä  ma  sensible  satisfaction  que  l'etat  de  sa 
sante^  devient  mieux,  que  ses  forces  reviennent,  et  qu'on  a  tout  lieu 
de  bien  esperer  de  son  retablissement,  malgre  tous  les  faux  bruits  qu'on 
faisait  courir  du  contraire,  les  uns  par  crainte,  les  autres  par  de  mau- 
vaises  intentions. 


Nach  dem  Concept. 


Federic. 


I  Bericht  Hellen's,  d.  d.  Haag  30.  December  1758.  —  2  Die  gleichen  Nach- 
richten über  die  französischen  Projecte  theilt  der  König  am  li.  Januar  dem  Prinzen 
Ferdinand  von  Braunschweig  mit  (nur  mit  dem  Zusatz,  dass  nach  der  einen  Meinung 
der  Prinz  von  Conty,  nach  der  anderen  der  Prinz  von  Soubise  den  Befehl  über  die 
ganze  Armee  erhalten  solle).  Prinz  Ferdinand  wird  aufgefordert,  über  die  Richtigkeit 
der  Meldungen  Erkundigungen  einzuziehen  und  dem  Könige  danach  zu  berichten.  — 
3  Die  Bezeichnung  Hellen's  als  „Conseiller  Prive",  die  das  Königl.  Cabinet  mehrfach 
angewandt  hatte,  ist  seit  Bd.  XI,  seit  1755,  gebraucht  werden.  Hellen  hatte  that- 
sächlich  den  Titel  noch  nicht  erhalten ,  er  war  noch  immer  Legationssecretär.  — 
*•  Vergl.  Nr.    10652.  —  5  Vergl.  S.   7.  Anm,  5.-6  Vergl.  Bd.  XVH,  470. 


20      

io654-     AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,  n  janvier  1759. 
J'ai  regu  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  8  de  ce  mois,  dont 
j'ai  eu  tout  lieu  d'etre  satisfait  par  la  fagon  honn^te  que  Wolffersdorff 
s'est  expliqud  vers  vous,  et  dont  j'esp^re  que  la  derniere  lettre  que 
vous  lui  avez  ecrite, '  et  qu'on  lui  a  d'abord  envoye'e  par  estafette,  l'y 
confirmera.  Au  reste,  j'attendrai  tranquillement  ce  que  sa  corvee  ope- 
rera.  J'ecouterai,  mais  je  ne  proposerai  ni  ne  dirai  jamais  rien,  tout 
comme  je  vous  Tai  dejä  ecrit. 

Au  reste,    il  me  sera  toujours    agreable    d'apprendre    des    nouvelles 
de  vous  qui  sauront  meriter  mon   [attention].  =2 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  6  r  i  C. 

10655.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL.3 

Breslau,  12.  Januar  1759. 
Ich  habe  den  Einhalt  Eures  Berichtes  vom  4.  dieses  mit  Ver- 
gnügen ersehen  und  bin  von  der  Vigilance,  so  Ihr  gegen  den  Feind 
gebrauchet  habet,  um  selbigen  bei  allen  sich  dazu  ereignenden  Gelegen- 
heiten weiter  zu  poussiren ,  recht  wohl  zufrieden  gewesen.  Was  einige 
schwedische  Officiers  sich  äussern  wollen ,  als  ob  es  ihre  Intention  sei, 
es  zu  einer  Bataille  kommen  zu  lassen,  solches  habe  grosse  Mühe  Mich 
zu  persuadiren;  wohl  aber  glaube  Ich,  dass  es  weiterhin  bei  kleinen 
Affaires  hier  und  dar  bleiben  wird,  und  diese  seind  schon  gut,  wenn 
sie,  wie  bisher  geschehen,  immer  mit  gutem  Success  und  Avantage  vor 
uns  ausfallen,  da  solche  bei  dem  Feinde  sowohl  als  selbst  in  Schweden 
Impression  machen.  Im  übrigen  glaube  Ich,  wie  es  nicht  zu  verhindern 
sein  werde,  dass  der  Feind  nicht  wiederum  in  sein  Loch  nach  Stralsund 

laufen  sollte. 

Friderich. 

Nach    der  Ausfertigung   im   Manteuffel'schen    Familienarchiv    zu    Collatz  '^  in  Pommern. 


10656.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  13.  Januar  1759. 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  7.  dieses  gestern  allhier  erhalten,  und 
ist  Mir  alles  dasjenige,  so  Ihr  darin  von  denen  verschiedenen  gegen  die 
Schweden  daselbst  gehabten  kleinen  Successen  meldet,  recht  Heb  ge- 
wesen, wiewohl  Ich  sehr  gewünschet  hätte,  dass  Ihr  Euren  Marsch  gleich 
dergestalt  hättet  dirigiren  können,  damit  Ihr  etwas  weiter  hinauf  und 
gerade  gegen  Stralsund  gegangen  wäret,  um  die  der  Gegend  Anklam 
und  Demmin  noch  gestandene  Armee  von  Stralsund  und  ihren  Magazins 

I  Vergl.  Nr.  10648.  —  2  Vorlage:  Intention.  —  3  Manteuffel's  Berichte  aus 
dem  Monat  Januar  datiren  am  4.  aus  Gütschow  (jedenfalls  Gutzkow,  südl.  von  Greifs- 
wald), am  19.  aus  Sieden -Brünzow  (südöstl.  von  Demmin).  —  4  Vergl.  Bd.  XVI, 
S.  6.  Anm.  2. 


21      

ZU  coupiren  und  sie  mithin  in  grosse  Verlegenheit  zu  setzen.  Alles 
dieses  aber  ist  vorbei,  und  müsset  Ihr  nun  nicht  denken,  die  Schweden 
zum  Stehen  zu  kriegen;  vielmehr,  was  Ich  voraussehe,  ist,  dass  sie 
wieder,  wie  im  vorigen  Jahre,  nach  Rügen  laufen  werden  ,  und  da  wir 
dieses  Jahr  einen  weichen  Winter  haben  und  ihnen  mithin  über  das 
Eis  daselbst  nicht  anzukommen  sein  wird,  so  werden  wir  auch  weiter 
nichts  gegen  sie  ausrichten  können  und  es  damit  abermalen  vorbei  sein. 
Wann  Ihr  auch  einige  Bomben  in  Stralsund  werfen  wolltet,  so  würdet 
Ihr  doch  den  Ort,  zumal  bei  offnem  und  nicht  zugefrornem  Hafen, 
damit  nicht  nehmen,  wennschon  Ihr  auch  einige  Strassen  abbrennetet, 
und  es  damit  nicht  anders  als  wie  mit  Küstrin  gehen ,  davon  Ihr  das 
Exempel  für  Euch  habet;  nicht  zu  gedenken,  dass  wir  dadurch  das 
schändliche  und  detestable  Procede  derer  Russen  gegen  Küstrin  in  ge- 
wissem Maasse  justificiren  würden. 

Ihr  sollet  also  nur  wegen  Demmin  und  Anklam  nicht  länger  zau- 
dern und  wegen  beiden ,  auch  sonsten  überall  nicht  so  mol ,  sondern 
einmal  mit  Vivacite  agiren.  Beide  Oerter  seind  schlechte  Nester,  davon 
die  darin  befindUche  feindliche  Garnison  allemal  Euer  sein  muss,  ohne 
dass  Ihr  eine  Bombe,  geschweige  denn  mehr  darin  werfen,  noch  Häuser 
abbrennen  dörfet,  als  welches  Ich  durchaus  nicht  haben  will.  Ihr 
brauchet  dagegen  nur  eine  Batterie  von  schwerem  Geschütz  gegen  die 
Thore  ansetzen  und  letztere  damit  entzweischiessen  zu  lassen ,  ohne 
einmal  auf  die  Häuser  zu  schiessen,  da  es  dann  mit  der  Garnison  darin 
aus  ist  und  Ihr  von  allem  Meister  seid.  Es  gehören  aber  zu  dergleichen 
coups  de  vigtieur ,  woran  es  dorten  bei  Euch  noch  sehr  fehlet  und  die 
Ich  Euch  bestens  recommandire. 

Nach  dem  Concept. F  r  i  d  e  r  i  C  h. 

10657.     AN   DAS   DEPARTEMENT   DER  AUSWÄRTIGEN 
AFFAIREN. 


1  odewils  und  Finckenstein  berich- 
ten, Berlin  9.  Januar,  dass  die  erste  Zah- 
lung der  in  der  neuen  Convention  i  von 
England  bewilligten  Subsidien  gegen  Ende 
des  Monats  Januar  erfolgen  solle.  „Nous 
avons  cru  devoir  demander  les  ordres  de 
Votre  Majest^  si  Son  Intention  est  encore 
de  faire  venir  tout  en  matiöres  d'argent, 
comme  moi,  Finckenstein,  je  crois  l'avoir 
compris  pendant  le  temps  que  j'ai  eu 
l'honneur  de  Lui  faire  ma  cour  ä  Dresde,  2  ou 
si  Elle  veut  aussi  en  avoir  une  partie  en  or." 

Mündliche  Resolution.     Nach  Aufzeichnung  des  Cabinetssecretärs. 


Breslau,    13.  Januar  1759. 

Sie  können  sich  mit  dem  Ge- 
heimen Rath  Koppen  darüber  be- 
sprechen und  das  mehriste  an 
Gold,  als  wobei  Ich  keinen  Scha- 
den gehabt,  das  andere  in  Silber, 
und  so  wie  es  am  convenablesten 
geschehen  kann,  kommen  lassen. 


I  Der  neue  Subsidienvertrag  war  am  7.  December  1758  unterzeichnet  worden. 
Gedruckt  bei  Wenck,  Codex  juris  gentium  Bd.  III,  178—180.  Ueber  die  Vorverhand- 
lungen vergl.  Bd.  XVII,  469.-2  Vergl.  Bd.  XVII,  474- 


22       

10658.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE   BRUNSWICK. 

Breslau,   14  janvier  1759. 

Mon  eher  Ferdinand.  Bülow '  m'a  rendu  votre  lettre  et  m'a 
assure  de  votre  bonne  sante,  ce  qui  est  peut-etre  dans  six  mois  le  seul 
moment  qui  m'a  fait  plaisir.  J'ai  lu  et  relu  votre  lettre  avec  toute 
l'attention  necessaire.  Je  trouve  le  fond  de  votre  projet  excellent,  ^  mais 
je  me  vois  hors  d'etat  d'y  cooperer,  et  pour  vous  mettre  bien  au  fait 
de  ma  Situation,  je  dois  commencer  par  vous  exposer  le  tableau  present 
de  l'Europe  et  la  Situation  oü  se  trouve  mon  armee  vis-ä-vis  de  mes 
ennemis,  autant  que  ce  qui  regarde  sa  valeur  intrins^que. 

Les  Autrichiens,  qui  sont  les  plus  redoutables  de  mes  ennemis,  ^ 
entretiennent  surement  120000  hommes  en  campagne;  ils  ont  un  corps 
de  20000  hommes  dans  la  principaute  de  Teschen  et  dans  la  Moravie, 
10  000  vers  Braunau,  10  000  vers  la  Lusace  et  6000  vers  Chemnitz  et 
Kommotau,  le  reste  est  en  quartiers  d'hiver  en  Boheme  sur  les  deux 
rives  de  l'Elbe.  Les  demonstrations  des  Turcs,  qui  commencent  ä  leur 
dünner  quelque  Jalousie,  leur  [ont]  fait  detacher  12000  hommes  en 
Hongrie ,  *  mais  le  nombre  immense  de  recrues  qu'ils  retirent  de  leurs 
provinces,  remplacera  dans  peu  ce  nombre.  Les  Russes  sont  sur  la 
Vistule,  environ  25000  hommes  troupes  reglees;  il  y  a  24000  en 
chemin  pour  les  joindre,  et  on  compte  leurs  irreguli^res  ä  20000 
hommes.  Dohna  est  actuellement  occupe  ä  rechasser  tout-ä-fait  les 
Suddois;  il  n'a  point  encore  des  quartiers  d'hiver,  et  il  fera,  selon  les 
apparences,  tout  l'hiver  la  petite  guerre  contre  ces  gens-lä. 

Concernant  l'etat  oü  se  trouve  mon  armee,  je  crois  que  vous  com- 
prenez  sans  peine  qu'elle  doit  avoir  extremement  soufifert  des  fatigues 
et  des  grands  nombres  de  combats  qui  se  sont  donnes.  II  manque  au 
corps  que  j'ai  en  Silesie,  22000  hommes  que  je  rassemble,  et  que  je 
viendrai  ä  bout  de  donner  aux  regiments,  mais  qu'il  faut  discipliner  en 
häte  pendant  cet  hiver.  Nous  manquons  d'habits ;  les  invasions  des 
ennemis  nous  ont  derangd  toute  1' economic  Interieure  du  pays ,  et  ce 
n'est  qu'avec  une  Industrie  et  une  peine  infinie  que  je  parviendrai  ä 
remettre  tout  en  dtat  ä  la  fin  de  mars.  L' armee  de  mon  fr^re  Henri 
a  de  meme  grand  besoin  d'etre  recrutee,  et  il  faudra  au  moins  la 
fin  de  mars  pour  que  les  choses  soient  tellement  quellement  mises 
en  ordre. 


1  Der  Adjutant  des  Prinzen.  Vergl.  Bd.  XVI,  375.  391.  416.  —  2  Prinz 
Ferdinand  hatte  in  dem  Schreiben,  Münster  31.  December,  den  Vorschlag  gemacht, 
er  wolle  Soubise  in  Hessen  und  bei  Frankfurt  angreifen,  der  König  möge  zur  Unter- 
stützung ein  Truppencorps  gegen  den  oberen  Main  vorgehen  lassen.  So  werde  zu- 
gleich die  Reichsarmee  verjagt  und  Soubise  über  den  Rhein  getrieben  werden  können. 
—  3   Vergl.   Bd.   XVI,  219.  346;   XVII,   203.   —  4  Vergl.   S.    i.    18. 


23     

Mon  frdre  a  la  grosse  masse  de  l'armee    de  Daun  vis-ä-vis  de  lui ; 
il  detache,    il  faut  necessairement  que    des  troupes  de  Silesie  filent  en 
axe ,    pour    reprendre  la   place  de   ceux  qui  partent. '     Les  Autrichiens 
!  endront  le  reveillon  du  bruit   de    ces    grands  mouvements ,    et   ils  de- 
c.heront  aiix  Cercles  pour  les  fortifier;  il  en  resultera  que  nous  aurons 
le  guerre    d'hiver   dans  l'Empire,    qui    premi^rement   m'empSchera   de 
cruter  et  d'exercer  l'armee,  et  qui  m'afifaiblira;    secundo,  si  je  fais  ce 
otachement,  et  que  les  Autrichiens  se  mettent  en  mouvement,  tant  en 
Haute-Silesie    que    vers  Zwickau  et  Chemnitz ,    il    ne   me  sera  plus  pos- 
il)le  de  mettre    mes  arrangements  ä  fin,    et   je  gaterai    toute   ma  cam- 
igne.     De  plus,    comment  pourrai-je  detacher  contre  les  Russes,    de- 
lachement   plus    important  et  plus  necessaire    que    celui   de  Main ,    si  je 
ae  trouve  affaibli  d'avance?  et  d'oü  prendre  les  troupes,  pour  faire  t6te 
ix  Autrichiens?    Comptez  leurs   120000  hommes,   15000  de  l'Empire, 
70000  Russes,    18000  Suedois:    cela    fait    223000    hommes,   auxquels, 
-i  tout  me  reussit  avec  mes  recrues,  je  pourrai  opposer  noooo  hommes, 
re  qui  fait  ä  peine   la   moitie    de   leur   nombre.     J'ai    vu    et    eprouve  ä 
Hochkirch   les    tristes    suites    qu'une    armee    doit    craindre,    quand    eile 
-  afifaiblit  trop  par  des  detachements:  je  n'avais  que  26  bataillons  k  op- 
poser ä  Daun,  qui  m'attaqua  avec  94. 

Voilä  ce  qui  m'obhge  ä  tenir  toutes  mes  forces  ensemble  et  ä  voir 
si  la  politique  ou  les  evenements  ne  me  seconderont  pas.  Ces  ev^ne- 
ments  peuvent  consister  dans  la  mort  du  roi  d'Espagne,  dont  l'heritage 
litigieux  ä  l'egard  de  Don  Carlos  et  de  Don  Philippe  en  Italie  pourra 
facilement  allumer  le  feu  de  la  guerre"  en  Lombardie  et  brouiller  meme 
ces  chers  amis  qui,  comrae  des  brigands,  se  sont  unis  pour  me  perdre. 
Les  Turcs  arment,  l'Empereur  veut  venir  äAdrianople,  et  si  la  guerre 
s'ensuit ,  je  pourrai  respirer;  et  alors  on  pourra  faire  des  projets  aux- 
quels mon  impuissance  m'empeche  d'oser  penser  ä  present. 

Vous  pouvez  juger  du  röle  difficile  que  j'ai  k  jouer  par  la  supe- 
riorite  de  mes  ennemis,  par  la  necessite  de  garnir  toutes  mes  forteresses, 
d'avoir  des  magasins  partout  et  par  les  courses  etonnantes  qu'il  faut 
faire  faire  aux  troupes  pour  arriver  k  temps.  Voilä,  mon  eher,  ce  qui 
m'a  determine  ä  attendre  les  evenements  et  pour  voir  s'ils  tourneront 
k  mon  avantage.  Je  suis  fache  de  ne  pouvoir  pas  vous  assister,  mais 
ne  l'attribuez  qu'au  manque  de  mes  forces  qui  ne  sont  pas  süffisantes 
pour  faire  face  de  tous  les  cötes. 

Adieu,  mon  eher  Ferdinand ,  je  vous  embrasse  de  tout  mon  coeur, 
vous    assurant     de    la    sinc^re    tendresse    avec    laquelle    je    suis    votre 

fid^le  ami  t-    j 

Federic. 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.     Die  Ausfertigung  war  eigenhändig.  3 


I  Vergl.  S.  5.  —  2  Vergl.  S.  6.  17.  —  3  Im  Kriegsarchiv  des  Grossen  General- 
stabs konnte  man  sie  nicht  auffinden ;  sie  ist  gedruckt  (vielleicht  nicht  fehlerfrei) 
im  Militärwochenblatt  von   1838,   S.  22  und  bei  Westphalen  a.  a.  O.  Bd.  III,   S.  127  ff. 


24     

io659-     AU  CONSEILLER  PRIVß  DE  LßGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Breslau,    15  janvier   1759.1 

J'ai  bien  regu  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  29  de  decembie, 
et  vous  remercie  de  l'attention  que  vous  avez  eue  pour  me  mander  des 
nouvelles  de  France  au  sujet  de  la  disgräce  du  cardinal  de  Bernis,  ^ 
dont  apparemment  on  developpera  bientot  le  veritable  motif.  Mes 
lettres  de  Hollande  ^  ont  voulu  m'assurer  que  la  France  veut  retrancher 
cette  annee  la  moitie  des  subsides  qu'elle  donne  ä  ses  allids,  et  l'em- 
ployer  au  retablissement  de  sa  marine,  et  qu'elle  ne  veut  garder  ä 
l'armee  de  Soubise  que  les  bataillons  de  Würzburg  et  renvoyer  le  resle 
en  faisant  dire  qu'elle  n'en  avait  plus  besoin.  Si  ces  avis  se  trouve- 
ront  fondes,  l'on  en  voit  assez  clairement  qu'on  n'y  sait  plus  soutenir 
la  guerre,  mais  que,  nonobstant  cela,  il  y  a  des  gens  qui  s'opiniätrent 
de  la  continuer,  parmi  lesquels  il  faut  compter  principalement  la  Pom- 
padour, la  Dauphine  et  le  duc  de  Choiseul.  C'est  aussi  pourquoi  je 
doute  fort  encore  qu'ils  voudront  faire  des  propositions  de  paix  cet 
hiver,  ce  que  leur  orgueil  et  les  intrigues  qui  y  rdgnent  ne  leür  vou- 
dront pas  encore  permettre. 

J'ai  vu,  d'ailleurs,  les  propositions  que  le  sieur  GentiH  a  bien  voulu 
me  faire,  et  je  lui  sais  gre  de  l'attention  qu'il  m'a  voulu  marquer;  mais 
comme  ses  Operations  de  finances  qu'il  propose,  se  fondent  sur  des  en- 
gagements  des  revenus  de  ma  province  de  Neuchätel ,  je  ne  saurais 
pas  les  goüter,  de  sorte  que  vous  lui  direz  que  cette  sorte  d'operation 
n'etait  pas  ni  de  mon  goüt  ni  de  ma  convenance,  mais  que,  s'il  avait 
d'autres  Operations  ä  proposer  qui  ne  supposaient  pas  de  mettre  en  hy- 
pothdque  quelqu'une  de  mes  provinces,  on  l'ecouterait  favorablement. 

Je  dois ,  au  surplus ,  vous  informer ,  quoique  pour  votre  direction 
seule ,  encore  d'une  affaire  qui  proprement  me  regarde  en  rien ,  mais 
dont  peut-etre  le  ministre  du  roi  de  Pologne,  le  comte  de  Brühl,  selon 
ses  menees  ordinaires,  voudrait  faire  un  mauvais  usage  en  lui  donnant 
une  fausse  tournure,  en  la  brodant,  ä  son  ordinaire,  par  des  mensonges. 
C'est  que  le  jour  d'avant  de  mon  depart  de  Dresde  vers  ici ,  j'avais 
donne  ordre  aux  miens  de  faire  couper  une  quantite    des  bois  dans  les 

I  Ein  Schreiben  vom  14.  Januar  an  Frau  von  Wreech  vergl.  in  den 
CEuvres  Bd.  16,  S.  21.  —  2  Vergl.  S.  i.  —  3  Bericht  Hellen's,  d.  d.  Haag 
3.  Januar.  —  4  Der  ehemalige  Hauptmann  Gentil,  ein  geborner  Neuchateier,  hatte, 
London  26.  December  1758,  durch  Knyphausen's  Vermittlung  ein  Schreiben 
an  den  König  gesandt.  Nach  Gentil's  Plan  sollte  von  dem  Könige  eine  grössere 
Anleihe  gemacht  werden ;  als  Sicherheit  für  die  Zinszahlung  sollten  die  Ein- 
künfte der  von  den  Unruhen  des  Krieges  entfernten  Fürstenthümer  Neuchätel  und 
Valangin  bürgen.  Die  Einkünfte  würden  genügen,  sowohl  um  die  Zinsen  aufzu- 
bringen, als  auch  um  das  Capital  theilweise  jährlich  zurückzubezahlen ;  zur  weiteren 
Tilgung  des  Capitals  sollte  zu  Gunsten  des  Königs  in  Neuchätel  eine  Lotterie  ein- 
gerichtet werden. 


25     

for^ts  de  la  Saxe  ä  dififerents  usages.  Le  grand-veneur  de  Saxe,  comte 
de  Wolffersdorfif,  vint  trouver  mon  lieutenant-general  comte  de  Schmettau, 
ä  prdsent  gouverneur  de  Dresde ,  pour  faire  des  representations  contre 
ces  abattis ,  en  ajoiitant  que ,  pourvu  qu'il  saurait  avoir  un  passe-port 
pour  aller  ä  Varsovie,  il  y  passerait  lui-m6me  representer  au  Roi  son 
maitre  l'etat  calamiteux  de  la  Saxe,  qui  serait  suivi  de  sa  ruine  enti^re, 
ä  moins  que  ce  prince  ne  prit  le  parti  de  faire  son  accommodement 
avec  moi.  Comme  ledit  general  Schmettau  m'en  fit  son  rapport,  je  n'y 
pris  gu^re  attention  et  lui  fis  dire  qu'il  lui  etait  libre  d'aller  oü  bon  il 
lui  semblait.  Sur  quoi ,  il  partit,  muni  d'un  passe-port  du  general 
Schmettau.  Quoique,  du  depuis,  je  n'ai  guere  plus  pense  ä  cet  homme, 
j'apprends  cependant,  par  des  lettres  de  Varsovie,  qu'etant  arrive  ä 
Varsovie,  il  doit  avoir  saisi  le  moment  de  sa  premiere  audience  pour 
faire  ä  son  maitre  une  ample  description  des  malheurs  auxquels  [la 
Saxe]  etait  exposee  et  le  serait  encore  tant  que  cette  guerre  durerait ; 
ä  quoi  cependant  il  ne  doit  avoir  regu  que  des  reponses  indifferentes 
et  froides. '  Mais  comme  ä  la  suite  bientot  la  ville  de  Varsovie  a  ete 
remplie  de  bruits  comme  si  j'avais  fait  faire  ä  la  cour  des  propositions 
de  paix  par  le  sieur  Wolffersdorff,  et  qu'on  en  a  eu  avis  ä  Dresde, 
mon  susdit  lieutenant-general  Schmettau  a  d'abord  ecrit  une  lettre  bien 
serieuse  au  sieur  Wolffersdorff  ä  ce  sujet,  ^  pour  l'avertir  que,  si  jamais 
il  avait  ose  tenir  des  propos  pareils,  et  qu'en  lui  permettant,  sur  ses 
instances,  de  faire  un  voyage  ä  Varsovie,  on  l'aurait  charge  de  quelque 
commission  que  ce  soit,  il  avait  dit  une  chose  nullement  fondee ,  dont 
il  lui  donnerait  un  dementi  public,  s'il  lui  arriverait  de  tenir  des  propos 
aussi  faux  et  controuves  que  ceux-lä. 

Quoique  cette  affaire  ne  vaille  guere  la  peine  de  vous  en  faire  un 
long  detail,  cependant,  comme  le  comte  de  Brühl,  fertile  en  mensonges, 
quand  il  s'agit  de  me  calomnier,  saurait  en  faire  des  micmacs  aupres 
des  cours  etrang^res,  j'ai  cru  necessaire  de  vous  en  prevenir,  afin  que, 
s'il  arrivait  que  ces  faux  bruits  lä-dessus  passeraient  jusqu'en  Angleterre, 
vous  soyez  ä  meme  de  vous  expliquer  tout  naturellement  et  en  confor- 
mite  de  ce  qui  s'est  passe  au  vrai  lä-dessus,  et  de  donner,  d'ailleurs,  un 
haut  et  formel  dementi  ä  toute  autre  tournure  qu'on  y  voudrait  donner. 
Vous  observerez  avec  cela  que,  pourvu  qu'on  ne  parlera  pas  de  cette 
affaire  lä  oü  vous  vous  trouvez,  vous  n'en  parlerez  pas  de  votre  propre 
mouvement. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  e  T  i  C. 


i  Vergl.  S.   7.  —  2  Vergl.   S.   15. 


26      

io66o.     AN  DEN   GEHEIMEN  COMMERZIENRATH  VON  REXIN 
IN  KONSTANTINOPEL. 

Breslau,    15.  Januar  1759. 

Ich  hasardire  gegenwärtiges  mit  der  ordinairen  nach  Euren  Orten 
gehenden  Gelegenheit  unter  sicherem  Couvert,  um  zuvorderst  Euch  zu 
sagen ,  dass  noch  bis  dato,  und  also  seit  dem  Monat  Juni  verwichenen 
Jahres  her,  Ich  von  Euch  weder  Schreiben  noch  Nachricht  erhalten, 
ausser  dem  Brief  vom  letztern  JuH  58,  welchen  Mir  der  Euch  bekannte 
Courier  mit  zurückgebracht,  und  auf  welchen  Ich  Euch  auch  die  Ant- 
wort mit  eben  demselben  wieder  zurückgeschicket  habe.'  Ich  hoffe, 
solcher  werde  bei  Euch  glückhch  angekommen  sein,  Ihr  auch  das  Du- 
plicat  seiner  ihm  mitgegebenen  Depeche ,  so  Ich  a  pari  gehen  lassen, 
richtig  erhalten  haben. 

Was  Eurer  Orten  passiret,  davon  haben  wir  hier  bis  dato  keine 
andere  als  sehr  ungewisse  und  vague  Nachrichten,  Man  spricht,  dass 
die  Türken  zu  armiren  beständig  fortfahren,  dass  über  100  000  Jani- 
tscharen  zu  Konstantinopel  zusammen  seind;  dass  die  Spahis  armiret 
worden  und  näher  gegen  Konstantinopel  anrücken  müssen ,  dass  der 
Sultan  in  diesem  Frühjahre  gewiss  nach  Adrianopel  gehen  werde.  Nach 
unsern  Nachrichten  aber  scheinet  es ,  als  ob  die  Pforte  noch  nicht  zu 
einem  Kriege  gänzlich  entschlossen,  noch  auch  decidiret  sei,  ob  sie  mit 
Russland  oder  Oesterreich  brechen  wolle.  Sowohl  die  Oesterreicher  als 
die  Franzosen  cachiren  uns  mit  der  ersinnlichsten  Sorgfalt  alle  Nach- 
richten, so  aus  der  Türkei  kommen ;  die  Oesterreicher  sowohl  als  auch 
die  Russen  stellen  sich  äusserlich ,  als  ob  sie  vor  denen  Türken  ohne 
Sorge  wären,  die  Franzosen  aber  vantiren  sich,  dass  sie  bei  der  Pforte 
alles  in  ihrer  Gewalt  hätten  und  dort  gut  und  bös  Wetter  machen 
könnten,  wie  sie  nur  wollten.  Ich  habe  Euch  vorhin  schon  geschrieben, 
dass  wegen  der  an  Macht  superieuren  Menge  Meiner  Feinde,  denen 
Ich  allein  zu  resistiren  habe,  Meine  Affaires  und  Meine  Conservation 
hauptsächlich  davon  dependiren  werden ,  ob  die  Türken ,  es  sei  mit 
denen  Oesterreichern  oder  mit  denen  Russen ,  brechen  werden  oder 
nicht.  2  Wendet  also  alle  Eure  Kräfte  und  Euer  Savoir-faire  an,  um  die 
Pforte  zu  einem  Bruch  gegen  das  kommende  Frühjahr  zu  bringen. 

Aus  Meiner  letzteren  Depeche  vom  26.  December  58 ^  werdet  Ihr 
ersehen  haben,  dass  Ich  Eure  Fonds  dazu  mit  100 000  Thaler  ver- 
mehret und  Euch  also  auf  400000  gesetzet  habe.  Wie  Ihr  Euch  sonst 
darunter  befangen  müsset,  solches  kann  Ich  Euch  nicht  vorschreiben, 
noch  Instructions  darüber  geben.  Ich  bin  desfalls  zu  weit  entfernet  und 
kenne  die  Leute  und  die  Umstände  nicht;  Ihr  aber  seid  an  Ort  und 
Stelle,  Ihr  habt  Pleinspouvoirs  und  müsset  also  selbst  judiciren  und  Eure 

•  Vergl.  Bd.  XVII,  241.  255.  Es  ist  jedoch  später  noch  ein  Bericht  Rexin's 
vom  8.  September  dem  Könige  zugekommen;  vergl.  Bd.  XVII,  343.  406.  —  »Vergl. 
Bd.  XVII,  263.   4j8.  439.  —  3  Vergl.  Bd.  XVII,   Nr.    10613. 


27      

Resolutions  nehmen.  Dazu  aber  will  Ich  Euch  hierdurch  noch  autori- 
siren,  dass  Ihr  der  Pforte  von  Meinetwegen  versprechen  könnet,  dass, 
wenn  sie  bei  einem  gegen  die  Oesterreicher  anzufangenden  Kriege  Con- 
qu^ten  in  Ungarn  machet,  Ich  ihr  solche  garantiren  will,  welcher  Ga- 
rantie Ich  denn  auch  um  so  mehr  den  Nachdruck  geben  kann,  da  alle- 
mal auf  den  Fall  eines  Krieges  derer  Oesterreicher  gegen  die  Türken, 
Ich  denen  Oesterreichern  gleich  in  Böhmen  oder  Mähren  auf  den  Hals 
sitzen  und  bis  Wien  gehen,  mithin  eine  starke  Diversion  machen  kann, 
um  die  Operationes  derer  Türken  zu  facihtiren.  Thut  also  alles ,  um 
den  Bruch  der  Pforte  gegen  das  Frühjahr  dieses  Jahres  ohnfehlbar  zum 
Stande  zu  bringen.  Schreibet  Mir  bald ;  Ich  verlange  nach  nichts  sehn- 
licher, als  baldigst  Eure  Berichte  zu  haben,  um  allenfalls  nur  zu  wissen, 
woran  Ich  bin,  und  Meine  Mesures  darnach  nehmen  zu  können. 

Von  M.  Portern  habe  Ich  vor  ohngefähr  vier  Wochen  erst  einen 
sehr  umständlichen  Brief  erhalten,  der  aber  auch  schon  vom  29.  Juli 
des  vorigen  Jahres  war.  Danket  ihm  inzwischen  in  Meinem  Namen 
vielmals  davor.  Ich  werde  solches  Selbst  bei  Gelegenheit  des  ersten 
Expressen,  so  Ich  einmal  wieder  sckicken  werde,  thun;  mit  andern  Ge- 
legenheiten ist  es  zu  sehr  hasardiret  oder  zu  weitläuftig. 

Nach  dem  Concept.  Friderich. 


10661.     AU  CHEVALIER  DE  FONTENAILLES '  A  BERLIN. 


Jüer  kriegsgefangene  französische 
Capitän,  Chevalier  de  Fontenailles,  2  mel- 
det, Berlin  13.  Januar,  dass  der  mit  der 
Verpflegung  der  französischen  Kriegsge- 
fangenen in  Berlin  beauftragte  französi- 
sche Kriegscommissar3  einen  Brief  er- 
halten habe ,  in  dem  die  Bitte  ausge- 
sprochen wird ,  sich  dafür  zu  bemühen, 
dass  13  gefangene  preussische  Officiere 
gegen  ebenso  viele  französische  ausge- 
wechselt würden.  De  Fontenailles  richtet 
an  den  König  das  Gesuch,  falls  diese  Aus- 
wechselung stattfände,  bei  ihr  mit  einbe- 
griffen zu  werden. 

Weisungen  [Bleinotizen]    für   die  Antwort; 


[Breslau,   17  janvier  1759.]'* 

Reponse  ä  M.  de  Fontenailles : 

Que,  si  sa  cour  me  fera  des 
propositions  au  sujet  du  cartel  ä 
etablir,  je  m'y  preterai  volontiers; 
mais  que  ce  n'etait  pas  une  chose 
ä  faire  par  un  particulier ,  et  que 
cela  ne  saurait  pas  regarder  quelque 
peu  de  personnes,  mais  qu'il  fallait 
que  c'etait  une  affaire  generale  k 
regier  de  cour  ä  cour. 

auf  der  Rückseite   des  Gesuchs. 


'  So  nach  der  eigenhändigen  Unterschrift.  —  2  Vergl.  Bd.  XVII,  444.  — 
3  Wie  aus  späteren  Schriftstücken  hervorgeht ,  war  sein  Name  de  la  Croix.  —  4  Das 
Datum  nach  dem  auf  Grund  obiger  Weisungen  aufgesetzten  Concept. 


28      ■ 

I0  662.    AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,    i8  janvier  1759. 

La  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  ecrite  du  10  de  janvier,  m'est 
bien  entree,  et  je  me  reföre,  pour  repondre  ä  son  contenu,  ä  ma  lettre 
dont  j'ai  charge  l'aide  de  camp  de  Votre  Altesse,  le  capitaine  de  Bülow.  • 
J'avoue,  au  reste,  que  le  dessein  que  Votre  Altesse  a  forme,  ^  est  bon, 
et  qu'il  serait  ä  souhaiter  qu'EUe  put  l'executer  seule  avec  les  forces 
sous  Ses  ordres;  car  je  ne  vois  gu^re  comment  j'y  pourrais  cooperer, 
devant  risquer  par  lä  de  me  mettre,  moi  et  mes  troupes ,  hors  d'dtat 
d'agir  au  printemps  prochain. 

Pour  ce  qui  concerne  les  Suddois,  ^  les  apparences  y  sont  presque 
qu'ils  sortiront  hors  du  jeu ,  la  fermentation  et  le  mecontentement  ge- 
neral  de  la  nation  allant  journellement  en  augmentant,  de  fagon  qu'il 
pourrait  bien  en  resulter  des  troubles,  vu  siirtout  que  la  France  ne  paie 
plus  qu'irreguli^rement  et  presque  du  tout  les  subsides  qu'elle  a  accordes 
ä  la  Su6de. 

F  e  d  e  r  i  c. 

P.  S. 

Aussi  suis -je  bien  aise  de  dire  ä  Votre  Altesse,  sur  Sa  lettre  du 
10  de  ce  mois,  concernant  1' extraordinaire  de  guerre  qui  Lui  est  du 
comme  marechal,  que,  pour  regier  cette  affaire  ä  Sa  satisfaction  et  afin 
que  le  payement  puisse  Lui  en  etre  fait  d'autant  plus  commodement, 
j'ai  donne  ordre  au  president  de  la  chambre  de  Bessel,  qui  se  trouve 
actuellement  ä  Hamm ,  de  Lui  payer  sans  delai  sur  Ses  lieux  lesdits 
gages  de  campagne  en  qualite  de  marechal,  faisant  300  ecus  par  mois, 
et  ceux  de  deux  aides  de  camp,  chacun  ä  20  ecus,  moyennant  40  ecus 
par  mois. 

Federic. 

II  y  a  du  rabais. 

Nach   dem   Concept.     Der  Zusatz   zu   dem   P.   S.  nach    der    bei  Westphalen   (a.  a.  O.  S.  139)  ' 
gedruckten  Ausfertigung;  jedenfalls  eigenhändig. 


10663.     AU    LANDGRAVE    DE  HESSE -CASSEL. 

Breslau,   18  janvier  1759. 

J'ai  appris  avec  la  plus  grande  satisfaction  par  M.  le  lieutenant- 
general  de  Donop,  ^  dont  je  ne  saurais  assez  louer  le  z^le ,  tant  pour 
Votre  Altesse  que  pour  la  bonne  cause  commune,  et  qui,  depuis  le  temps 

I  Nr.  10658.  —  2  Der  Plan  zum  Angriff  auf  Soubise  in  Hessen.  Vergl.  S.  22. 
Anm.  2.  Vergl.  auch  in  dem  Werke  von  Westphalen  a.  a.  O.  S.  120  das  Schreiben 
des  Prinzen  vom  10.  Januar.  —  3  Prinz  Ferdinand  hatte  -gemeldet,  dass  in  einem 
Schreiben  des  Königs  von  England  die  Besorgniss  ausgesprochen  worden  sei,  die  | 
Schweden  könnten  die  untere  Elbe  tiberschreiten,  um  sich  in  Hannover  mit  den  Fran- 
zosen zu  vereinigen.  —  4  Vergl.   S.  3. 


I 


29     

(jue  je  le  connais  personnellenient,  a  merite  toute  mon  approbation  par 
sa  conduite,  que  Votre  Altesse  demeure  toujours  fermement  disposee  de 
soutenir  les  interets  de  la  bonne  cause,  de  la  liberte  germanique  et  de 
la  patrie  si  fort  ebranlee  et  de  l'appuyer  glorieusement.  Je  me  rdftre 
aux  deux  derni^res  lettres  que  Votre  Altesse  aura  regues  depuis  peu  de 
jours ; '  je  conserverai  toujours  les  sentiments  qu'elles  contiennent,  et  je 
ne  doute  aucunement  que  Votre  Altesse  ne  continuät  Ses  procedes  si 
patriotiques ,  qui  jusqu'ici  Lui  ont  fait  tant  d'honneur  dans  le  monde, 
et  que  la  posterite  n'apprendra  jamais  sans  admiration ,  ä  present  que 
iious  avons  esperance  qu'enfin  la  Providence  couronnera  nos  justes 
eftbrts,  si  nous  restons  bien  lies  et  en  bonne  harmonie  ensemble. 

L'assurance  que  je  puis  donner  ä  Votre  Altesse  des  bonnes  dispo- 
sitions  du  minist^re  britannique  en  faveur  de  Ses  negociations  en  Angle- 
terre,  ^  et  que  Ton  fera  certainement  le  possible  ä  la  satisfaction  de  Votre 
Altesse,  me  cause  une  singuli^re  consolation ;  mais  comme  Elle  n'ignore 
point  que  ce  ministere  n'a  point  les  mains  toutes  libres  de  faire  ce  qu'il 
irouve  juste  et  raisonnable,  et  qu'en  beaucoup  d'articles  il  est  oblige 
de  diriger  ses  mesures  selon  la  Constitution  de  la  nation  et  selon  la 
iorme  du  gouvernement ,  j'espere  aussi  que  ces  considerations  porteront 
\  otre  Altesse  ä  donner  des  informations  favorables  ä  Son  ministre  de 
Hardenberg,  afin  de  faciliter  au  possible  l'acheminement  de  la  negocia- 
i!on  pour  son  heureuse  conclusion.  Si  les  moments  presents  ne  per- 
ttent  pas  au  ministere  britannique  de  faire  ä  tous  egards  ce  que 
\  otre  Altesse  desire,  meme  avec  justice,  je  suis  persuade  qu'il  travaillera 
d'y  suppleer  ä  la  suite  du  temps,  et  de  ma  part  je  tächerai  d'y  con- 
ti ibuer  toujours  de  mon  mieux,  en  attendant  que  mes  ministres  ä  Londres 
ont  ete  reiterement  instruits  de  s'employer  au  possible  pour  seconder 
les  interets  de  Votre  Altesse  et  autant  que  les  circonstances  le  pourront 
permettre,  comme  d'un  allie  que  j'estime  infiniment,  et  dont  les  inte- 
rets me  seront  toujours  aussi  chers  que  les  miens  proj^res. 

Nach  dem  Concept.  -t  e  d  C  r  1  C. 


10664.     AU  CONSEILLER  PRIVfi   DE   LßGATION  DE  VIERECK 

A  COPENHAGUE. 

Breslau,    18  janvier   1759. 
Je  vous  sais  gre    des    particularites   interessantes  dont    vous    m'avez 
forme  par  votre   rapport    du  6  de  ce  mois;    continuez  de  veiller  avec 
cn  de  l'attention  sur  tout  ce  que  la  cour  de  Versailles  saura  chipoter 

I  Es  sind    gemeint   zwei    im  Ministerium  in  Form  von  Handschreiben  concipirte 

"antworten    des  Königs,    d.  d.    Berlin   9.   Januar    (vergl.    S.    4.  Anm.    3)    und   d.  d, 

■slau   15.  Januar;    das  letztere  aufgesetzt    auf  Grund   einer    königlichen  Resolution 

11    7.    Januar,    auf   ein  Schreiben    des    Landgrafen,    d.   d.    Bremen   20.   December: 

linist^re    sehr    poliment  darauf  antworten".   —  2  Vergi.  S.  3.  4. 


secretement  ä  celle  oü  vous  vous  trouvez,  et  allez  en  tout  ceci  de  con- 
cert  avec  le  ministre  anglais. ' 

Pour  ce  qui  regarde  le  compliment  que  les  ministres  danois  vous 
ont  fait  de  la  part  du  Roi  leur  maitre  pour  vous  marquer  sa  satisfaction 
sur  les  menagements  de  mes  troupes  du  Mecklembourg,  ^  je  vous  avoue 
que  je  n'entends  rien.  C'est  aussi  pourquoi  vous  ferez  bien  de  ne  pas 
vous  avancer  trop  sur  ces  affaires  vers  la  cour  de  Danemark ,  ni  de 
vous  precipiter  ä  faire  des  declarations  sur  ce  sujet  sans  un  ordre  ex- 
pr6s  signe  de  ma  main  propre ;  car  pour  eviter  toute  contradiction  ou 
inconvenient,  un  rescrit  de  la  part  de  mes  ministres  du  departement 
des  affaires  etrang^res  ad  mandatum  ne  vous  autoriserait  assez  pour  faire 
des  demarches  de  consequence  dans  ces  sortes  d' affaires,  ä  moins  qu'ils^ 
ne  soient  confirmes  par  mes  ordres  expr^s. 

Nach  dem  Concept.  ^  6  Q  6  1  1  C. 


10665.     AU  LORD  -  MARfiCHAL  D'fiCOSSE. 

[Breslau,]   18  janvier  [1759]. 

Mon  eher  Milord.  J'ai  re^u  deux  de  vos  lettres,  l'une  concernant 
l'heritage  de  votre  respectable  frere,  '*  l'autre  touchant  les  affaires  d'Espagne. 
J'ai  fait  ce  que  vous  exigez  de  moi,  ^  c'est-ä-dire ,  autant  que  les  lois 
me  permettent  de  me  meler  d'un  testament  militaire  et  de  la  volonte 
de  ceux  qui  sont  morts  en  combattant  pour  l'fitat.^ 

Pour  ce  qui  regarde  le  second  article,  je  crois  que,  si  vous  dififerez 
votre  voyage  de  quelques  semaines,  ce  ne  sera  qu'un  bien,  pour  que 
l'on  voie  premi^rement  si  le  roi  d'Espagne  demeurera  sur  le  tröne,  s'il 
mourra,  ^  et  quelle  face  les  affaires  prendront  ä  Madrid.^  Car  il  n'est 
pas  apparent  que,  tandis  que  l'on  est  occupe  ä  regier  la  succession,  ou 
qu'un  nouveau  roi  voudra  s'afifermir  sur  le  tröne ,  on  emploie  ces  pre- 
miers  moments  ä  se  meler  d'une  mediation.^  Mais,  apr^s  que  cela 
se  sera  un  peu  eclairci ,  alors  je  crois  que  votre  voyage  pourra  etre 
tr^s  utile. 

Je  crois  que  vous  devez  avoir  regu  ä  present  les  200  pistoles. 

Pour    la    lettre    que    vous    me    demandez , '°   je    vous    l'ecrirai    sans 

I  Titley.  Vergl.  Bd.  XIV,  544.  —  2  Vergl.  dazu  Bd.  XVJI,  334.  —  3  So. 
—  4  Jacob  Keith.  —  5  Das  Schreiben  liegt  nicht  mehr  vor.  Eichel  äussert  am 
20.  gegen  Finckenstein,  dass  er  den  Brief  Lord  Marschall 's  nicht  selbst  gesehen  habe; 
„so  viel  ich  aber  aus  dem  wenigen,  so  Se.  Königl.  Majestät  Sich  gegen  mich  des- 
halb geäussert  haben,  verstehen  können,  so  wünschet  gedachter  Mylord,  dass  die 
Domestiquen  des  verstorbenen  Marschalls  einiges  Andenken  aus  der  Verlassenschaft 
desselben  bekommen  möchten".  —  6  Vergl.  Bd.  XVII,  306.  310.  320.  —  ^  Vergl. 
S.  6,  23.  —  8  Eichel  meldet  am  20.  an  Finckenstein,  dass  er  auch  von  dem  Inhalt  des 
zweiten  Schreibens  Lord  Marschall's  nichts  weiteres  wisse,  als  was  der  König  ihm 
daraus  gesagt  habe,  „nämlich  von  einer  auf  dem  Tapis  seinden  Intrigue,  nach  dem 
Tode  des  jetzigen  Königs  von  Spanien  den  Don  Philipp  auf  den  spanischen  Thron 
zu    bringen".  —  9  Vergl.  Bd.  XVII,  405.  415.  427.  —  10  Nicht  zu  bestimmen. 


3 1 

grande  peine :  ce  sont  mes  sentiments,  qui  ne  nie  coüteront  aucune  con- 
trainte ä  exprimer. 

Adieu ,  raon  eher  milord ;  je  vous  embrasse,  N'oubliez  pas  un 
pauvre  diable  qui,  ne  croyant  pas  trop  au  purgatoire,  en  eprouve  toutes 
les  horreurs  dans  ce  monde-ci. 

Federic. 

NB.  Je  dois  vous  avertir  qu'on  est  ä  present  en  France  plus 
eloigne  de  la  paix  que  jamais.  Le  duc  de  Choiseul  est  l'esclave  de 
Vienne.  On  a  trop  exagere  le  merite  de  Bernis,  lorsqu'il  etait  en  faveur; ' 
on  le  bläme  trop  ä  present.     II  ne  meritait  ni  Tun  ni  l'autre. 

Nach  der  Ausfertigung.    Eigenhändig. 


10666.     AU    CONSEILLER   PRIVfi    DE   LfiGATION   BARON    DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRfiTAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Breslau,    19  janvier  1759. 

J'ai  bien  regu  vos  rapports  du  2  et  du  5  de  ce  mois  par  [lesquels] 
j'ai  appris  avec  bien  de  la  satisfaction  qu'apr^s  les  nouvelles  Instructions 
que  M.  de  Hardenberg  a  regues  de  sa  cour,  la  negociation  du  nouveau 
traite^  s'achemine  en  sorte  qu'on  en  sache  esperer  de  la  voir  bien  finie 
et  tout  conclu,  ce  que  je  desire  avec  empressement  d'apprendre  bientot. 

Ce  que  vous  accusez  touchant  le  contenu  d'une  lettre  que  Sa  Ma- 
jeste  Britannique  vient  de  me  faire,  se  trouve  bien  juste,  et  je  vous 
avoue  que  ce  qu'on  m'y  demande  aux  instances  de  l'electeur  de  Ba- 
viere,  m'embarrasse  extremement,  parceque  je  dois  sürement  regarder 
la  presence  du  Prince  filectoral  et  de  la  Princesse  ä  Dresde  comme  le 
principal  boulevard  de  cette  forteresse,  ^  et  que  les  instances  que  l'elec- 
teur de  Bavi^re  [fait]  —  qui  d'ailleurs  m'a  dejä  indignement  trompe  par 
l'offre  de  neutralite  qu'il  me  fit  de  son  propre  mouvement,  "*  il  y  a  [le] 
temps  que  le  general  Mayr  etait  entre  avec  quelques  troupes  dans  la 
Franconie,  et  qu'il  retira  d'une  fagon  assez  indecente,  d^s  que  ledit 
general  Mayr  en  etait  ressorti  —  ne  sont  sürement  que  des  finesses  des 
Autrichiens  pour  retirer  le  susdit  Prince  et  Princesse  de  la  ville  de 
Dresde,  pour  n'avoir  alors  rien  plus  ä  menager  ä  l'egard  de  la  ville  de 
Dresde,  des  que  l'occasion  s'offrira  pour  l'insulter  et  pour  peut-etre  s'en 
emparer. 

Quant  au  memoire  concernant  quelques  immunites  que  Sa  Majeste 
Britannique  reclame  en  faveur  des  bailliages  qui  lui  ont  ete  hypothe- 
quees  par  la  cour  de  Saxe,  je  veux  bien  vous  dire  prealablement  qu'au- 
tant  que  j'en  suis  informe,  on  a  toujours  observe  de  la  part  des  miens 
ce  menagement  pour  ces  bailliages,  que  j'avais  ordonne  presque  d^s 
mon  entree  dans  la  Saxe;^  mais  pour  en  etre  mieux  instruit,  j'enverrai 

I  Vergl.  S.  I.  24.  —  2  Vergl.  S.  3.  4.  29.  —  3  Vergl.  S.  7.  —  4  Vergl. 
Bd.  XV,  488.  —  5  Vergl.  Bd.  XIII,    298.   385.   386.   387. 


32 


incessamment  nies  ordres  ä  mon  directoire  de  guerre  lä  pour  m'en  faire 
son  rapport, '  afin  que  [je]  sache  vous  instruire  plus  precisement  du  vrai 
etat  de  Taffaire  dont  il  s'agit. 

Federic. 


Nach  dem  (^oucepi. 


10667.     AU  SECR£TAIRE  von  der  hellen  A  LA  HAYE. 

Breslau,    19  janvier   1759. 

Le  sieur  Jeney  qui  vient  d'arriver  ici,^  m'a  rendu  la  lettre  du 
17  decembre  dont  vous  l'aviez  Charge,  et  au  sujet  de  laquelle  je  vous 
dirai  que,  quand  il  se  presente  ä  vous  ou  que  le  hasard  vous  en  fait 
rencontrer  des  gens  habiles  ä  lever  des  terrains  pour  en  faire  des  plans 
tout-ä-fait  exacts  avec  toutes  las  dimensions  qu'il  leur  faut,  vous  pourrez 
toujours  les  engager  ä  mon  service  militaire ;  ^  mais,  pour  Celles  qui  n'ont 
qu'ä  proposer  des  levees  de  corps  de  compagmes  franches,  vous  devez 
les  remercier  d'abord,  parceque  je  n'en  ai  plus  besoin ,  pour  ne  pas 
dire  ä  present  qu'ordinairement  ces  gens  ne  fönt  ces  propositions  par 
un  motif  de  zele  pour  mon  service,  mais  pour  trouver  l'occasion  de 
piller  impunement. 

Je  viens,  d'ailleurs,  de  recevoir  vos  rapports  du  6,  7  et  9  de  ce 
mois.  Si  les  Regents  envisageaient  sans  prevenlion  et  comme  il  faut 
toutes  les  flatteries  dont  la  France  affecte  d'accabler  la  Republique, '^ 
ils  s'apercevraient  aisement  que  ce  n'est  que  pour  masquer  son  prin- 
cipal  dessein  de  faire  des  acquisitions  dans  le  Pays-Bas  autrichien ;  car 
sürement  son  grand  but  est  ä  present  oü  toutes  ses  Operations  visent, 
c'est  de  s'arrondir  dans  ce  pays-lä  et  d'en  garder  les  villes  et  les  places 
les  plus  importantes. 

Pour  donc  ramener  ces  idees  devant  l'esprit  des  gens-lä  oü  vous 
vous  trouvez,  vous  tächerez  de  les  leur  representer  adroitement,  comme 
aussi  de  les  faire  disseminer  partout.  A  l'occasion  de  ceci,  je  veux 
bien  vous  avertir,  quoique  pour  votre  seule  direction ,  que  le  sieur  de 
Vereist,  5  que  j'ai  trouve  meriter  parfaitement  mon  estime,  m'a  fait  in- 
sinuer  confidemment  de  la  part  de  la  Princesse  Gouvernante  que,  pourvu 
que  je  trouverais  bon  de  faire  transpirer  quelque  chose  dans  le  public 
lä-bas,  je  n'avais  qu'ä  lui  en  faire  faire  confidence  par  le  sieur  Larrey, 
et  qu'on  saurait  trouver  aisement  moyens  pour  seconder  mes  vues. 

Au  surplus,  vous  agirez  parfaitement  en  conformite  de  mes  inten- 
tions ,  quand  vous  communiquerez  au  prince  Ferdinand  de  Brunswick 
toute  nouvelle  que  vous  apprendrez  au  sujet  des  desseins  des  Fran^ais, 
qui  saura  meriter  son  approbation. 

Nach  dem  Concept.  F  C  d  e  r  1  C. 


I  Immediaterlass  an  den  Etatsminister  von  Borcke,   d.  d.  Breslau  19.  December. 

—  2  Vergl.  Bd.  XVII,  454.  —  3  Vergl.  Bd.  XVII,  422.  —  4  Vergl.  Bd.  XVII,  429. 

—  5  Vergl.   Bd.  XVII,  443. 


33     

io668.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Breslau,    19  janvier  1759. 

Mon  eher  Fr^re.     Je  vous    crois  ä  present  ä  Berlin,    cependant  je 
ous  reponds  sur  nos  affaires  tout  comme  si  vous  etiez  encore  k  Dresde. 

Je  ne  puis  m'emp6cher  de  croire  que  les  ennemis  preparent  quelque 
ntreprise.  Les  lettres  de  France  et  Celles  de  l'Empire  l'annoncent, 
sans  cependant  articuler  distinctement  en  quoi  eile  consistera;  pour  moi, 
je  crois  que,  si  la  bombe  cr^ve ,  ce  sera  sur  le  prince  Ferdinand , '  et 
que  le  corps  qui  va  s'etablir  dans  le  pays  de  Gotha,  ^  y  est  envoye, 
pour  nous  couper  la  communication  de  son  armee  et  des  secours  qu'on 
pourrait  y  envoyer.  Ce  qu'il  y  a  de  certain,  c'est  qu'il  ne  faut  plus 
penser  ä  la  paix  depuis  la  chute  de  Bernis,  ^  quoique  nos  ennemis  sont 
epuises,  et  qu'ils  annoncent  eux-m^mes  qu'ils  vont  faire  le  dernier  effort 
cette  annee ;  cela  doit  nous  avertir  de  mettre  tout  en  oeuvre,  pour  etre 
instruit  autant  que  possible  des  desseins  et  des  complots  qu'ils  trament. 

Vous  me  dites  le  roi  d'Espagne  ä  l'agonie;''  il  faudrait  une  peste 
parmi  les  souvetains  de  l'Europe,  pour  nous  mettre  ä  l'aise ;  mais  enfin 
il  faut  s'abandonner  ä  son  sort,  et  puisque  le  notre  veut  la  guerre,  ne 
devons  notre  salut  qu'ä  notre  epee! 

Pourvu  que  vous  me  procuriez  3000  hommes  passables  en  Saxe,  ^ 
c'est  tout  ce  qu'il  me  faut,  et  je  vous  en  rendrai  gräce.  Vous  priant 
d'ajouter  foi  ä  la  tendresse  sinc^re  avec  laquelle  je  suis,  mon  eher  fr^re, 
votre  fiddle  fr^re  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  -f  euer  IC. 


10669.     AU  ROI  DE  LA  GRANDE  -  BRETA  GNE  A  LONDRES. 

Breslau,    19  janvier   1759. 

J'ai  regu  avec  d' autant  plus  de  plaisir  la  lettre  de  Votre  Majeste 
qui  est  une  preuve  de  Son  entidre  reconvalescence ,  dont  je  La  felicite 
de  tout  mon  coeur,  personne  n'y  prenant  plus  de  part,-ni  ne  s'interes- 
sant  plus  que  je  le  fais,  ä  Sa  conservation. 

Les  affaires  n'ont  point  change  depuis  mes  dernieres  lettres.  Les 
Suedois  sont  recognes  pr6s  de  Stralsund.  Les  Autrichiens  ne  remuent 
gu^re  dans  leurs  quartiers.  Les  Russes  regoivent  des  secours ,  ils  sont 
sur  la  Vistule,    d'oü  ils  menacent  d'une  invasion  nouvelle  trois  de  mes 

I  Vergl.  Bd.  XVII,  424.  432.  —  2  Vergl.  Nr.  10 671.  —  3  Vergl.  S.  i.  31. 
—  4  Vergl.  S.  23.  30.  —  S  Am  17.  Januar  war  an  Prinz  Heinrich  die  Weisung 
ergangen  ,  falls  die  sächsischen  Stände  die  Rekruten  lieferung  „in  das  Weite  spielen 
oder  auch  wohl  gar  refusiren  wollten",  so  sollte  der  Prinz  die  sächsischen  Kreise,  die 
Rekruten  zu  liefern  hätten,  unter  die  Regimenter  vertheilen  und  diese  „beordern,  dass 
sie  die  aufzubringende  Anzahl  Rekruten  selbsten  ausheben  und  wegnehmen  müssen". 
„Sollten  dabei  alsdann  Excesse  und  Plackereien  geschehen,  wie  es  schwerlich  zu  ver- 
hindern ist",  so  hätten  die  sächsischen  Stände  solches  sich  selbst  zuzuschreiben. 
Uebrigens  solle  „durchaus  kein  Rekrute  unter  4  Zoll  angenommen  werden". 

Corresp.  Friedr.  II.  XVIU.  3 


34     — 

provinces.  Tout  le  monde  se  prepare  pour  la  campagne  prochaine,  et 
il  est  sür  qu'il  n'est  ni  seant,  ni  meme  de  la  dignite  de  l'Angleterre,  ni 
de  la  Prusse  d'aller  mendier  chez  ses  ennemis,  dans  des  circonstances 
pareilles ,  la  paix  dont  ces  memes  ennemis  voudraient  dicter  les  lois ; 
mais  il  y  aurait  pourtant  moyen  d'afifaiblir  ces  ennemis  arrogants  en 
tächant  de  les  desunir.  Voilä  les  moyens  que  je  crois  qu'ils  pourraient 
y  concourir :  ä  savoir  si  par  quelques  emissaires  secrets  on  augmentait 
les  troubles  en  Sudde.  Toutes  les  provinces  sont  pleines  de  mecontents. 
II  n'y  aurait  qu'ä  attiser  ce  feu.  L'on  parviendrait  par  lä  k  culbuter 
le  parti  fran^ais  et  ä  se  defaire  d'un  ennemi  qui ,  quoique  faible  de 
lui-m6me,  ne  laisse  pas  que  d'etre  dangereux  qu'il  agit  de  concert  avec 
tant  d'autres  puissances.  Je  crois  encore  qu'il  serait  possible  ä  Peters- 
bourg  de  profiter  des  moments  de  mecontentements  et  de  disputes  qui 
naissent  entre  les  allies  touchant  des  discussions  d'interets ,  pour  du 
moins  ralentir  l'ardeur  de  leurs  Operations,  ou  peut-etre  meme  pour  les 
separer  tout-ä-fait  de  l'alliance,  si  le  moment  favorable  s'en  presente. 
Je  crois  encore  qu'il  serait  tres  utile  de  faire  bien  concevoir  aux  Hol- 
landais que  l'alliance  de  la  France  avec  la  maison  d' Antriebe  n'est  fondee 
que  sur  des  cessions  promises  en  Flandre, '  et  que  c'est  en  sacrifiant  la 
Barriere  que  ces  deux  puissances  sont  devenues  amies.  Enfin,  voilä  la 
Bavidre^  et  le  Württemberg  indisposes  contre  la  France.  Ce  sera  peut- 
^tre  le  moment  de  les  mettre  hors  du  jeu ;  quand  m6me  ils  ne  don- 
neraient  pas  leurs  troupes  k  l'Angleterre,  ce  serait  toujours  16000 
hommes  de  moins  contre  nous. 

Voilä  mes  idees.  Je  comprends  tr^s  bien  que  toutes  les  tentatives 
ne  reussiront  pas ,  mais  en  essayant  on  parviendra  toujours  ä  quelque 
chose.  Je  soumets  ces  idees  ä  la  haute  prudence  de  Votre  Majeste,  en 
L'assurant  etc. 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlej.3  j:  C  Q  e  r  1  C. 


10670.     AU   CONSEILLER  PRIVß  DE   LfiGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Breslau,  20  janvier  1759. 
Je  vous  adresse,  ä  la  suite  de  cette  lettre,  celle  que  je  viens  de 
faire  au  roi  d'Angleterre,'^  que  vous  tächerez  de  lui  faire  parvenir  bientot 
et  de  fa^on  que  l'importance  de  son  contenu  l'exige,  dont  je  veux  bien 
vous  instruire,  quoiqu'absolument  pour  [votre]  direction  seule,  par  la 
copie  que  j'en  fais  joindre. 

Je  vous  confirme  par  la  presente  tout  ce  que  mes  ministres  vous 
ont  ecrit  en  dernier  lieu  touchant  la  grande  fermentation  que  les  Frangais 
ont  SU  elever  en  Hollande   par  leurs   intrigues  ,    profitant  de  la  maladie 

'  Vergl.  Nr.  10667.  —  ^  Vergl.  Nr.  10652.  —  3  Die  nicht  mehr  vorliegende 
Ausfertigung  war  jedenfalls  eigenhändig.  —  4  Nr.   10669. 


35     — 

de  la  Princesse  Gouvernante,  pour  separer  les  deux  puissances  mari- 
times et  pour  pousser  les  choses  ä  une  rupture  ouverte  entre  alles.' 
Aussi  vous  appuierez  bien  sur  tout  ce  que  mes  ministres  vous  ont  pre- 
scrit,  et  emploierez  tout  votre  savoir-faire  ä  rendre  plus  pliable  le  mi- 
nist^re  anglais,  afin  de  detourner  un  malheur  qui  aurait  des  suites  tr^s 
facheuses. 

Nach  dem  Concept.  Fedcric. 


10671.     AU  LTEUTENANT-GfiNfiRAL  COMTE  DE   SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,   20  janvier  1759. 

La  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  16  de  ce  mois,  m'a  ete  bien 
rendue.  Je  vous  avoue  que  je  ne  sais  bien  concilier  tout  ce  que  le 
confident  du  Grand -Veneur  vous  a  dit  de  la  part  de  celui-ci,  avec  le 
froid  accueil  dont  il  a  [ete]  regu,  selon  ce  que  [je]  vous  en  ai  appris, 
du  Roi  son  maitre  par  les  brigues  du  Premier  Ministre;^  de  sorte  que 
j'ai  de  la  peine  ä  concevoir  que,  mal  appuye  que  le  sieur  Wolfifersdorff 
se  trouve  ä  la  cour ,  il  doit  nonobstant  reussir  dans  ses  vues ;  ce  qui 
me  parait  une  enigme  ou  plutot  un  micmac  que  je  ne  puis  pas  resoudre, 
mais  dont  il  faut  voir  tranquillement  le  developpement. 

Je  vous  sais  gre,  au  reste,  de  la  communication  des  avis  que  vous 
avez  eus  de  l'entree  de  quelques  centaines  d' Autrichiens  ä  Gotha,  ^  et 
que  d'autres  troupes  ennemies  defilent  successivement  de  la  Boheme. 
Si  cet  avis  est  fonde  et  authentique,  il  serait  trop  important  pour  que 
vous  ne  mettiez  tous  vos  soins  et  votre  application  pour  en  etre  exacte- 
ment  informe,  tout  comme  des  suites,  et  si  plus  de  troupes  continueront 
d'y  dcfiler;  car  cela  marquerait  sürement  un  dessein.  Ainsi  je  vous 
recommande  d'y  avoir  une  grande  attention  et  de  tout  employer  pour 
6tre  promptement  et  exactement  informe  de  tout  ce  qui  se  passe  k  ce 
sujet;  dont  vous  me  donnerez  alors  une  notice  exacte  et  avec  toute 
la  promptitude  possible,  et  en  avertirez  egalement  mon  fr^re,  mais  com- 
muniquerez  aussi  en  droiture  au  prince  Ferdinand  de  Brunswick  ä 
Münster,  soit  par  estafettes  bien  dirigdes  pour  la  sürete  de  leur  chemin, 
ou  par  des  expres  meme,  si  le  cas  le  demande  par  l'importance  des 
faits. ^ 

Nach  dem  Concept.  Federic. 


■  Veigl.  Bd.  XVII,  429.  437.  -—  2  Vergl.  S.  7.  —  3  Vergl.  Nr.  10668.  — 
+  Dem  Prinzen  Ferdinand  werden  durch  ein  Schreiben ,  d.  d.  Breslau  20.  Januar, 
die  von  Schmettau  gemeldeten  Nachrichten  und  die  darauf  ergangenen  Weisungen 
mitgetheilt. 


36    

10672.     UNTERREDUNG  DES  KÖNIGS  MIT  DEM  GROSS- 
BRITANNISCHEN MINISTER  MITCHELL. 

[Breslau,  Januar  1759.] 
Mitchell  berichtet  an  Holdernesse,  Breslau  21.  Januar  (separate), 
er  habe  dem  Könige  den  französischen  Operationsplan  mitgetheilt,  nach 
dem  die  ganze  Armee  von  Soubise  oder  ein  Theil  derselben  durch 
Hessen  und  Hannover  vordringen  solle,  um  mit  den  Schweden  sich 
zu  vereinen. 

„His  Prussian  Majesty  said  immediately  and  with  some  vivacity  that 
he  did  not  believe  the  intelligence ,  that  the  French  knew  better  than 
to  give  in  to  a  project  of  this  sort,  that  he  imagined  they  had  quite 
other  things  in  view." 

Zwei  Tage  später  ist  Mitchell  auf  dasselbe  Project  zurückgekommen, 
um  zu  erfahren,  ob  der  König  von  England  für  den  Fall  eines  Angriffs 
gegen  Hessen  und  Hannover  auf  die  Unterstützung  der  preussischen 
Armee  rechnen  könne:  „.  .  .  The  King  of  Prussia  replyed  that,  though 
he  believed  this  project  impracticable,  he  should  be  glad  to  join  a  body 
of  his  troops  with  those  of  the  King  in  order  to  cover  and  protect  the 
country  of  Hesse,  as  well  in  deference  to  any  proposal  that  came  from 
the  King  as  to  shew  the  real  regard  he  had  for  the  Landgrave ,  who 
had  been  the  bulwark  of  the  alliance  and  deserved  every  mark  of  at- 
tention ,  but,  added  he:  »Look  round  you  and  consider  my  Situation, 
you  know  it;  teil  me  where  you  think  I  can  spare  a  single  man,  my 
enemies  are  increasing  on  all  sides,  and  they  are  nearer  to  me  than 
they  were  last  year,  it  is  therefore  absolutely  impossible  for  me  to 
spare  any  corps  of  troops  even  for  this  necessary  and  desirable  Service.«" 

Mitchell  berichtet  an  Holdernesse,  Breslau  21,  Januar  (most  secret), 
er  habe  befohlenermaassen  dem  Könige  Mittheilungen  gemacht  aus  i 
Erlassen  der  Londoner  Regierung  an  die  englischen  Vertreter  in  War-  ■ 
schau  und  Petersburg.  Der  Gesandte  Stormont  sollte  erkunden,  ob  der 
polnische  Hof  zu  einem  Abkommen  mit  Preussen  geneigt  sei;  Keith  in 
Petersburg  sollte  verschiedene  Personen  in  der  Umgebung  der  Kaiserin 
Elisabeth  für  den  Frieden  zu  gewinnen  suchen.  „His  Prussian  Majesty 
was  highly  pleased  with  this  new  mark  of  confidential  friendship  on 
the  part  of  His  Majesty. 

„As  to  the  Court  of  Warsaw,  His  Prussian  Majesty  thinks  that,  not- 
withstanding  the  reasons  they  may  have  to  be  offended  with  the  Court 
of  Vienna,  they  still  continue  firmly  attached  to  that  court,  and  he  con- 
cludes  from  thence  that  any  shght  appearances  which  may  have  been 
shewn  at  the  Court  of  Warsaw  of  desiring  an  accommodation  with  the  '. 
Court  of  Prussia  were  neither  real  nor  sincere,  but  assumed  to  gain 
time  and  to  serve  other  purposes  .... 

„The  King  of  Prussia  approves  entirely  of  the  instructions  given 
to  the  King's  minister  at  Petersburg,  and,  as  he  wishes,  above  all  things, 


37     

10  get  rid  of  the  Russians,  he  desired  me  to  write  in  the  strongest 
manner  to  Mr.  Keith,  that  he  expected  he  would  do  every  thing  that 
was  possible  to  draw  of  the  Russians  froni  the  aUiance  or  at  least  to 
render  them  inactive." 

Mitchell  hat  dem  Könige  mitgetheilt,  dass  der  König  von  Polen 
in  Georg  II.  sich  gewandt  habe,  um  von  dem  preussischen  Könige  die 
Krlaubniss  auszuwirken,  dass  der  Churprinz  von  Sachsen  und  seine  Ge- 
mahlin nach  München  oder  Warschau  sich  zurückziehen  dürften. '  Der 
Ivönig  hat  entgegnet:  „I  am  persuaded  the  King  is  not  informed  of 
the  true  State  of  that  case.  You  were  yourself  a  witness,  before  and 
Juring  the  siege  of  Dresden,  what  part  the  Princess  Electbral  acted  not- 
withstanding  of  her  pregnancy.  The  apphcation  now  niade  to  the 
King  to  obtain  leave  for  the  Prince  and  the  Princess  Electoral  to  go 
to  Munich  or  to  Warsaw,  is  really  meant  more  to  hurt  me  than  to  serve 
the  Princess,  and  from  what  you  have  seen  and  known  of  that  affair, 
you  must  be  convinced  that  the  desire  to  retire  at  this  time  is  only  a 
pretext  to  cover  the  real  intentions  of  favouring.  or  perhaps  of  inviting 
a  new  irruption  of  the  Austrian  army  into  Saxony  and  a  fresh  attack 
upon  the  town  of  Dresden.  I  need  say  nothing  to  convince  you  of 
what  importance  it  is  to  my  affairs  in  the  present  conjuncture  to  keep 
possession  of  Dresden,  and  the  suffering  the  Royal  and  Electoral  family 
to  depart  at  this  time,  would  in  efifect  be  giving  up  the  ramparts  of 
that  capital  ..." 

Der  erste  Bericht  n,-ich    der  Ausfertigung    im  Public  Record  Office;    der  zweite  nach  der  Ab- 
schrift in  Mitchell'«  Nachlass  im  British  Museum  zu  London. 


10673.     RESOLUTION  VOR  DIE  DIRIGIRENDE  MINISTER  DES 
GENERALDIRECTORII   UND    VOM    DEPARTEMENT    DER   AUS- 
WÄRTIGEN AFFAIREN. 

Breslau,  21.  Januar  1759. 
Se  Königl.  Majestät  haben  zwar  ersehen,  was  Dero  Ministerium 
des  Generaldirectorii  und  vom  Departement  derer  auswärtigen  Affairen 
wegen  der  in  der  Provinz  Ostfriesland  vom  Feinde  bei  dessen  vormaliger 
Invasion  verursachten  Exactionen  an  Geld  und  NaturaUieferungen ,  so 
auf  dortigem  Landtag  zu  einer  Summa  von  610000  Rthlr.  angegeben 
werden  wollen ,  gemeldet  und  wegen  einer  deshalb  auszuschreibenden 
Vermögenssteuer  vorgeschlagen  hat.^  Wenn  aber  Se.  Königl.  Majestät 
schlechterdings  vor  ohnmöghch  und  mithin  vor  unwahr  halten,  dass  er- 
wähnte vom  Feinde  verursachte  Exactiones  an  Gelde  und  NaturaUiefe- 
rungen  sich    in    so  kurzer  Zeit,    da    der  Feind    diese  Provinz    occupiret 

I  Vergl.  S.  31.  —  2  Um  die  von  wohlhabenden  Einwohnern  vorgeschossenen 
Summen  zurückzuzahlen  und  die  Lasten  möglichst  gleichmässig  zu  vertheüen,  hatten 
die  Minister  gerathen,  in  Ostfriesland  eine  allgemeine  Vermögenssteuer  auf  6  oder 
9  Jahre    auszuschreiben. 


38     

hat,  und  da  ausserdem  alle  königliche  Revenus  zurückgeblieben  und 
vom  Feinde  mit  präripiret  worden,  sich  auf  die  angegebene  Summa  der 
610000  Rthlr.  belaufen  können,  auch  deshalb  soupgonniren  müssen,  dass 
die  Liquidation  nicht  richtig  noch  gründlich  geschehen  sei  und  darunter 
interessirte  Absichten  mit  vorwalten ,  als  können  höchstgedachte  Se. 
Königl.  Majestät  das  vorgeschlagene  Expediens ,  solche  Schulden  zu 
tilgen,  noch  keinesweges  genehm  halten ,  bis  dass  zuvorderst  die  Sache 
nochmalen  ganz  desinteressiret  und  mit  aller  Gründlichkeit  examiniret 
und  ein  wahres  und  richtiges  Mittel  ausgemachet  werde. 

Nach   dem  Concept.  F  r  i  d  C  r  i  C  h . 


10674.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,   22.  Januar  1759. 

Kuer  par  estafette  hieher  gesandtes  Schreiben  vom  17.  dieses  habe 
Ich  heute  früh  erhalten.  Zuvorderst  bin  Ich  surpreniret  gewesen ,  aus 
solchem  zu  ersehen,  wie  Ihr  aus  dem,  was  Ich  Euch  vorher  geschrieben, ' 
den  Soupgon  fasset ,  dass  Ihr  Feinde  hättet ,  die  bei  Mir  gegen  Euch 
machinireten  und  Euch  Meinen  Unwillen  zuzögen,  welche  Ihr  selbst  zu 
kennen  glaubetet.  Seid  aber  gewiss  versichert ,  dass  Ihr  darunter  sehr 
irret,  und  bitte  Ich  Euch,  vernünftig  zu  sein  und  alle  dergleichen  ganz 
und  gar  ohngegründete  Soupgons  fahren  zu  lassen,  um  Euch  einestheils 
damit  nicht  ohne  die  geringste  Ursache  selbst  zu  inquietiren  und  ohne 
einige  Ursache  zu  allarmiren,  anderntheils  aber  Mich  damit  zu  behelligen. 
Ich  gebe  Euch  Mein  Wort,  dass  Ihr  keine  Feinde  habet,  noch  Ich  von 
einiger  Ungnade  gegen  Euch  etwas  weiss;  diesem  könnet  Ihr  glauben. 
Wenn  Ich  aber  eines  und  das  andere  erinnert  habe,  so  hat  Mir  solches 
die  gesunde  Vernunft,  und  was  ein  jeder  in  dergleichen  Vorfällen  zu 
thun  hat,  an  die  Hand  gegeben. 

Ich  danke  Euch  übrigens  vor  die  gegebene  Nachrichten,  dergleichen 
Ich  öfters  von  Euch  gewärtigen  will,  und  da  Ihr  schweres  Geschütze 
bei  Euch  habet,  so  hoffe  Ich,  dass  Ihr  Mir  nächstens  ein  paar  hübsche 
Nester,  so  vom  Feinde  noch  zu  Demmin  und  Anklam  seind,  liefern 
werdet. 

Nach  dem    Concept. F  r  i  d  C  r  i  C  h. 

10675.     AN  DEN  OBERST  VON  DER  HEYDE-  IN  COLBERG. 

Breslau,  22.  Januar  1759. 

Es  wollen  Mich  Briefe  aus  Polen  benachrichtigen ,  dass ,  da  die 
Schweden  jetzo  in  der  Enge  getrieben  worden,  solche  bei  denen  Russen 
sehr   um    Secours    schrieen    und    von    diesen    die  Versicherung    erhalten 

1  Vergl.  S.  16;  Bd.  XVII,  367.  401;  vergl.  auch  Bd.  XVII,  424.  — 
2  Die  eigenhändige  Unterschrift  lautet  „Heyde",   nicht  „Heyden". 


39    — 

ätten,  dass,  wenn  es  ein  starker  Winter  werden  würde,  dergestalt  dass 
er  Frost  die  Wege  und  Moräste  practicabel  machete,  sie,  die  Russen, 
ilsdenn  versuchen  wollten,  die  Festung  Colberg  zuvorderst  zu  surpre- 
liren,  um  alsdenn  denen  Schweden  hülfliche  Hand  thun  und  sich  dorten 
n  Meinen  Landen  souteniren  zu  können. 

Ob  nun  schon  Ich  Mühe  habe,    zu  glauben,    dass    die  Russen  mit 

t  orce  dorthin  was  entrepreniren  sollten,    so  habe  Ich  Euch  doch  diese 

Nachrichten   hiermit  communiciren   wollen,    auf  dass   Ihr   beständig  auf 

Airer  Hut  seid  und  alle  Eure  Präcautiones  dagegen  nehmet,  dass  Euch 

!er  Feind,  er  komme  stärker  oder  schwächer,  nicht  surpreniren  könne, 

ondern  Ihr  gegen  seine  Entreprises,  so  er  dort  versuchen  wollte,  allert 

and  vigilant  seid,  auch  alles  so  präpariret  habet,  dass  auf  den  Fall  eines 

X'ersuches  er  darunter  nochmals '  mit  Schanden  echouiren  müsste.     Ich 

eposire  Mich  darunter  gänzhch  auf  Euch,  wie  Ihr  dann    auch    deshalb 

lach  Stettin   und    sonst    mit    dem  Generalmajor   von  Malachowski    cor- 

espondiren  könnet. 

Nach   dem   Concept.  Fridcrich. 

10676.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  MALACHOWSKI.» 

Breslau,   22.  Januar   1759. 

Dem  General  von  Malachowski  werden  die  Nachrichten  über  die  Pläne  der 
Russen  in  der  gleichen  Weise  wie  dem  Obersten  von  der  Heyde3  mitgetheilt. 

Man  hat  Mir  auch  melden  wollen,  als  ob  die  Russen  eine  beträcht- 
Hche  Menge  SchUtten  anfertigen  lassen,  um  sich  deren  bei  festen  Wegen 
oder  Schnee  zu  einer  Entreprise  zu  bedienen.  Da  Ich  weiss ,  wie  sehr 
Ich  Mich  auf  Eure  Yigilance  verlassen  kann ,  damit  dergleichen  Entre- 
prise nicht  so  leicht ,  noch  so  reussiren  könne ,  ohne  dass  alles  Zeit 
genug  davon  avertiret  werde,  so  habe  Ich  doch  vor  gut  gefunden,  auch 
den  Commandanten  zu  Colberg,  Obristen  von  Heyde,  davon  zu  aver- 
tiren,  mit  dem  Ihr  allenfalls  darüber  auch  weiter  correspondiren  könnet. 

Weilen  Ich  aber  demnächst  auch  in  Erfahrung  gekommen  bin,  dass 
die  Russen  viel  Getreide  zu  Posen  versammlen  und  durch  Juden  viele 
Vorräthe  aufkaufen  lassen ,  denen  der  Feldmarschall  Fermor  zum  An- 
fang 1000  Dukaten  auf  die  Hand  giebet,  das  weitere  aber  in  Terminen 
und  so  wie  die  Magazine  nach  und  nach  stärker  werden ,  zu  bezahlen 
verspricht,  wozu  denn  die  Juden  in  den  Städten  und  auf  dem  Lande 
Bodens  und  Scheunen  miethen ,  die  mehrentheils  ohne  Bedeckung  und 
nur  verschlossen  oder  versiegelt  seind,  ausser  dass  ein  kleines  Detache- 
ment  Kosacken  zuweilen  bei  Posen  herumstreifen  soll:  so  wollen  wohl 
intentionirte  Leute  in  Polen  glauben ,  dass  zwei  oder  drei  Escadrons 
Meiner  Husaren  nicht  nur   den  weiteren  Ankauf   solcher  Magazine    ver- 

■  Vergl.  Bd.  XVII,  394.  395;  vergl.  auch  S.  477.  —  2  Malachowski  befand  sich 
nach  seinen  vorliegenden  Berichten  am  13.  December  in  Stargard,  am  26.  Januar  in 
Mannhagen  (ostnordöstl.  von  Grimmen).  (Vergl.  auch  Nr.  10699.)  —  3  Vergl. 
Nr.   10675. 


40     

hindern,    sondern  auch  das,  was  davon  bereits  zusammengebracht,  rui- 
niren  könnten. 

Ich  habe  Euch  dieses  alles  deshalb  umständlich  communiciren  wollen, 
damit  Ihr  überleget  und  allenfalls  Eure  Partie  nehmet,  ob  Ihr  meinet, 
von  denen  obstehender  Maassen  angelegten  Magazinen  diejenigen,  so 
davon  zunächst  an  Meinen  Grenzen  seind,  überfallen  und  ruiniren  zu 
können;  welches,  wenn  es  geschehen  könnte,  Mir  ganz  lieb  sein  würde. 

Nach  dem  Concept.  F  r  i  d  e  ri  C  h. 

10677.     AU  LIEUTENANT -GENERAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,   22  janvier   1759. 

Je  vous  sais  parfaitement  gre  de  l'attention  avec  laquelle  vous  con- 
tinuez  de  m'informer  de  ce  que  vous  venez  d'apprendre  des  differents 
mouvements  des  troupes  ennemies  en  Boheme ,  en  consequence  de 
votre  lettre  du  19  de  ce  mois. '  Portez  toute  votre  attention  pour 
6tre  exactement  informe  et  avec  toute  la  promptitude  possible  de  ce  qui 
se  passera  de  ce  c6te-lä  ä  ce  sujet,  qui  m'est  de  la  derniere  importance 
pour  en  8tre  bien  instruit,  et  quant  aux  depenses  que  vous  ferez  en 
espions  pour  cela,  et  que  vous  ne  menagerez,  je  vous  en  tiendrai  compte. 
II  pourrait  bien  arriver ,  si  l'ennemi  se  jette  lä  avec  toutes  ou  la  plus 
grande  partie  de  ses  forces,  que  je  serais  oblige  d'y  envoyer  des  troupes 
d'ici ;  et  comme  vous  savez  que  le  chemin  d'ici  jusque  lä  n'est  pas  de 
quelque  peu  de  jours,  veillez  d'une  grande  attention  sur  tout,  afin  de 
m'avertir  ä  temps  pour  que  je  sache  faire  mes  arrangements  ä  propos 
et  au  temps  juste. 

J'approuve,  au  reste,  que  vous  communiquez  de  tout  cela  avec  mon 
fr^re  Henri,  ce  que  vous  ferez  egalement  au  prince  Ferdinand  de  Brun- 
swick, ä  qui  je  fais  d'abord  communiquer  ce  que  vous  m'avez  appris. 

Nach  dem  Concept.  "  e  Q  e  r  1  C. 


10678.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,  22  janvier   1759. 

En  consequence  de  ma  derniere  lettre,  ^  j'ai  cru  bien  faire  de  com- 
muniquer k  Votre  Altesse  ce  que  les  lettres  du  lieutenant-general  comte 
de  Schmettau  viennent  de  m'apprendre  encore.  ^  II  me  marque  qu'un 
de  ses  emissaires,  homme  sür,  qu'il  avait  detache  du  cote  de  Pilsen,  lui 
a  assure  ä  son  retour  que,  selon  le  dire  de  tout  le  monde  en  Boheme, 
l'armee  ennemie  dtait  en  mouvement,  et  que  lui,  emissaire ,  avait  ren- 
contre  le  14  janvier    4    regiments  d'infanterie    et    2    de    cavalerie    avec 

I  Vergl.  Ni.    10678.  —  2  Vergl.   S.  35.   Anm.  4.   —  3  Vcrgl.  Nr.   10677. 


^ —  41    — 

leurs  Canons,  drapeaux  et  etendards  sur  le  chemin  vers  Egra '  k  un  en- 
droit  nomme  Petrau.^  Ils  avaient  ete  precedes  d'un  regiment  de  hus- 
sards  habille  de  bleu.  A  Strackwitz  ^  ^tait  arrive  un  nouveau  corps  de 
Croates ,  k  Schlaggenwald  "*  il  y  avait  une  boulangerie ,  et  les  magasins 
etaient  ä  Pilsen  et  Egra.     II  y  avait  un  hopital  tr^s  considerable. 

Voilä  tout  ce  que  j'ai  appris.  Votre  Altesse,  en  comparant  ceci 
avec  Ses  autres  avis  qui  Lui  seront  apparemment  venus,  demelera  peut- 
etre  mieux  que  moi  encore  le  dessein  que  l'ennemi  saurait  avoir  par  ces 
mouvements,  si  ces  nouvelles  se  confirment,  que  je  Lui  donne  d'ailleurs 
telles  que  je  les  ai  regues,  et  qui  meritent  au  moins  quelque  attention, 
pour  penetrer  si  l'ennemi  medite  un  dessein  contre  Votre  Altesse  par 
r  Eichsfeld  ou  autre  part. 

Nach    dem  Concept.  ^  F  e  d  C  r  i  C. 


10679.     AU  SECRßTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,   24  janvier  1759. 

J'ai  regu  votre  rapport  du  13  de  ce  mois,  qui  m'a  appris  la  triste 
nouvelle  de  la  mort  de  la  Princesse  Gouvernante,^  dont  j'ai  ete  tres 
sensiblement  touche. 

J'en  suis  d'autant  plus  vivement  afflige  que  je  crains  fort  qu'apr^s 
son  dec^s  les  nialintentionnes  exiles  et  soutenus  par  la  France  ne  remuent 
au  possible  pour  porter  les  choses  ä  l'extremite  entre  les  deux  puis- 
sances  maritimes/  afin  d'abaisser  et  ruiner  l'une  par  l'autre.  Mais 
comme  vous  n'y  saurez  rien  faire,  il  faut  bien  voir  tranquillement  quel 
train  ces  affaires  prendront;  et  ce  qui  me  soulage  encore  dans  mes 
apprehensions ,  c'est  que  de  voir  les  affaires  d'une  certaine  fa^on  entre 
les  mains  du  digne  prince  Louis  de  Brunswick,  ^  k  qui  vous  ne  man- 
querez  pas  de  faire  convenablement  un  compliment  de  ma  part  de  la 
mani^re  la  plus  afifectueuse  que  vous  saurez  imaginer. 

Nach  dem  Concept.  ■t'  6  O  e  ri  C. 


I  Eger.  —  2  Wohl  Petschau ,  südlich  von  Karlsbad.  —  3  Bei  Schmettau 
Stracknitz.  Es  ist  wohl  Stabnitz,  südöstl.  von  Eger,  gemeint.  DerlBericht  Schmettau's 
liegt  nur  im  Dechiffre  vor;  die  Namen  können  daher  leicht  entstellt  sein.  —  *  Süd- 
westl.  von  Karlsbad.  —  5  Ein  Schreiben  an  Voltaire  vom  23.  Januar  vergl.  in  den 
„CEuvres"  Bd.  23,  S.  23.  —  6  Die  Prinzessin  war  am  12.  Januar  gestorben.  Mitchell 
berichtet,  Breslau  24.  Januar,  an  Holdernesse:  „Yesterday  His  Prussian  Majesty  ac- 
quainted  me  with  the  death  of  Her  Royal  Highness  the  Princess  of  Orange.  He 
appeared  to  be  much  affected  with  the  news,  and  said  he  had  lost  in  her  one  of  his 
best  friends ,  for  whom  he  had  the  highest  value  and  esteem.  On  this  occasion,  it 
may  not  be  improper  to  acquaint  Your  Lordship  that  His  Prussian  Majesty  had  a 
parlicular  admiration  for  Her  Royal  Highness,  and  used  to  take  every  opportunity  to 
repeat  her  sayings  and  to  commend  her  wisdom ,  spirit  and  conduct."  [Nach  der 
Ausfertigung  im  Public  Record  Office  zu  London.]  Ueber  die  Krankheit  der  Prin- 
zessin vergl.  S.   19  mit  Anm.   5.  —  7  Vergl.  S.   35.   —    8  Vergl.  Nr.    10686. 


42     — 

io68o.     AU    CONSEILLER    PRIVfi    DE    LEGATION    BARON    DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRfiTAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Breslau,    24  janvier  1759. 

Le  rapport  que  vous  m'avez  fait  du  9  de  ce  mois,  vient  de  m'^tre 
rendu,  et  dont  j'ai  ete  bien  aise  de  voir  que  la  negociation  avec  la 
cour  de  Hesse  s'achemine  de  plus  en  plus  ä  une  heureuse  conclusion.  ' 

Comme  nous  venons  de  recevoir  la  triste  et  fächeuse  nouvelie  de 
la  mort  de  la  princesse  gouvernante  douairi^re  d'Orange,  et  que  l'on 
m'assure  que  la  crainte  d'une  brouillerie  ouverte  n'a  pas  laisse  de  häter 
sa  mort,  je  crois  qu'ä  moins  que  le  minist^re  anglais  ne  sera  bien  sur 
sa  garde  pour  menager  sagement  les  differends  entre  l'Angleterre  et  la 
Rdpublique,  il  sera  difficilement  ä  eviter  que  ces  brouilleries  ne  par- 
viennent  ä  une  rupture  ouverte,  au  gre  et  selon  l'intention  de  la  France, 
qui  voudrait  profiter  dudit  moment  facheux  pour  fomenter  des  divisions 
dans  la  Republique  et  porter  les  choses  ä  l'extremite  entre  les  deux 
puissances  maritimes.  =  Pour  moi,  j'en  crains  beaucoup  pour  les  suites, 
d'autant  que  ces  affaires  sont  extremement  compliquees. 

Nach  dem  Concept.  Fedcric. 

IG  681.     AU  LIEUTENANT- GENERAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 


Ochmettau  berichtet,  Dresden  22. 
Januar:  „J'apprends  de  bonne  part  qu'on 
se  fie  beaucoup  aux  projets  de  la  cam- 
pagne  prochaine.  Meme  la  petite  cour 
est  dans  la  confiance  que  la  Saxe  sera 
delivree ,  quoiqu'elle  serait  le  thdätre  de 
la  guerre." 

Schmettau  übersendet  weiter  die 
dem  Prinzen  Ferdinand  mitgetheilten 
Nachrichten  über  die  geplanten  Unter- 
nehmungen der  Oesterreicher ,  Franzosen 
und  Russen .  3 


Nach  dem  Concept. 


Breslau,   25  janvier  1759. 

J'ai  bien  regu  la  lettre  que 
vous  m'avez  faite  du  22  de  ce 
mois,  et  vous  sais  tout  le  gre  pos- 
sible  des  nouvelles  dont  vous  venez 
de  m'informer,  et  qui  m'ont  paru 
aussi  vraies  qu'interessantes.  D6s 
que  vous  aurez  appris  davantage 
de  ces  nouvelles ,  ne  perdez  pas 
un  moment  pour  m'en  avertir,  et 
continuez  aussi  souvent  qu'il  vous 
en  reviendra. 

Federic. 


10682.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

[Breslau,  25  janvier  1759.]* 
En  combinant  vos  nouvelles  et  celles  que  je  regois  ä  present,  ^  qui 
sont  Sans  cela  tr^s  vraies,  je  vois  clairement  que  le  dessein  des  Frangais 
et  des  Autrichiens   dans  cette    campagne    est   de  penetrer  par  la  Hesse, 


I  Vergl.   S.    3,    4.    29.   —    2  Vergl.  S.  34.   35.  41.  —  3  Vergl.  Nr.    10682.    — 
*  Das  Datum  nach  dem  Concept  der  Cabinetskanzlei.  —  5  Siehe  unten. 


4^     

de  rejeter  le  prince  d'Ysenburg  en  arriere,  pour  aller  droit  en  Saxe  du 
cote  d'Erfurt.  Cela  etant  non  seulement  probable,  mais  encore  certain, 
vous  voudrez  bien  instruire  le  prince  d'Ysenburg,  pour  qu'il  concerte 
ses  mouvements  avec  mon  fr^re  Henri,  et  qu'au  cas  que  toute  cette 
masse  tombe  sur  moi,  il  me  porte  quelque  secours,  soit  en  contenant 
un  des  corps  ennemis,  soit  m6me  en  leur  venant  ä  dos  et  enlevant  leurs 
magasins.  J'apprends  aussi  pour  certain  que  l'armde  de  Contades  ne 
fera  rien  que  quelques  mouvements,  pour  contenir  la  votre ;  en  ce  cas, 
je  me  flatte  que  vous  fortifierez  encore  davantage  le  prince  d'Ysenburg, 
afin  qu'il  puisse  mieux  resister;  car  si  l'on  pen^tre  en  Saxe  et  que  l'on 
parvienne  ä  m'ecraser,  le  pays'  de  Hanovre  est  pris  ä  revers,  et  vous 
vous  trouverez  entre  toutes  ces  armees  dans  une  bien  triste  Situation. 
Je  vous  prie  de  me  mander  vos  idees,  non  seulement  ä  moi ,  mais  en- 
core ä  mon  frere,  et  je  verrai  si  mon  frere  ne  pourra  pas  chasser  ces 
gens  de  Gotha  et  d'Erfurt. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Un  Corps'  de  20000  Autrichiens  se  joindra  ä  l'armee  de  l'Em- 
pire  et  de  Soubise  et  cetera.  C'est  la  raison  pourquoi  ils  defilent  de 
la  Boheme  dans  l'Empire  et  occupent  Saalfeld,  Erfurt  et  Gotha.  Un 
autre  corps  d' Autrichiens  formera  une  armee  en  Silesie,  et  les  Russes 
doivent  traverser  la  Sildsie  pour  entrer  aussi  en  Saxe. 

Voilä  ä  peu  pr6s  ä  quoi  le  projet  de  l'ennemi  se  peut  reduire 
presentement.  La  marche  des  troupes  mandee  dans  ma  precedente^  se 
confirme.  L'on  peut  compter  sürement  qu'il  y  a  quelques  projets  en 
campagne,  on  le  remarque  trop  ä  la  contenance  des  Saxons  qui  ne 
savent  pas   s'en  cacher  tout-ä-fait. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  eigenhändigen  Entwurf  des  Königs; 3  die  Beilage  nach  dem 
Concept. 


10683.     AN  DEN  GEHEIMEN  KRIEGSRATH  EICHEL 
IN  BRESLAU. 

[Breslau,   25.  Januar  1759.]* 
Ks  muss  an  Borcke  nach  Dresden  geschrieben  werden,  er  soll  sich 
sputen,  in  kurzem    so    viel  Geld  zusammenzubringen,    als    nur  möglich, 
und  die  Contributions  voraus  bezahlen  zu  lassen,  damit,  wann  der  Krieg 
dahin  kömmt,  ^  wir  voraus  gezogen  haben. 

Eigenhändig.  Fridcrich. 

I  Die  folgenden  Mittheilungen  sind  dem  Berichte  Schmeltau's  vom  22.  December 
entnommen.  Vergl.  Nr.  10 681.  —  2  Nr.  10678.  —  3  Die  Ausfertigung  fehlt  (vergl, 
S.  5,  Anm.  3).  Für  das  Hauptschreiben  liegt  auch  ein  nach  dem  Entwurf  des 
Königs  gefertigtes  Concept  aus  der  Cabinetskanzlei  vor ;  es  enthält  im  Anfang  noch 
die  Empfangsbescheinigung  des  Berichts  vom  18.  Januar.  —  *  Das  Datum  nach  der 
auf  Grund  obiger  Weisung  abgefassten  Ausfertigung.  Zum  25.  Januar  vergl.  auch 
im  Nachtrag  ein  unter  Papieren  aus  späterer  Zeit  nachträglich  aufgefundenes  Schreiben 
an  Prinz  Heinrich  mit  dem  Datum  „ce  25".   —  5  Nr.   10682. 


44    

10684.    AU  LIEUTENANT- COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GL  ATZ. 

Breslau,   25  janvier  1759. 

J'ai  bien  regu  votre  lettre  du  23  de  ce  mois.  Les  diiferents  ar- 
rangements  que  vous  m'apprenez  que  les  Autrichiens  prennent,  marquent 
absolument  quelque  projet  dont  ils  meditent  l'execution.  C'est  pour- 
quoi  vous  emploierez  toute  votre  adresse  et  votre  savoir- faire  pour 
penetrer  au  possible  ce  projet  et  pdur  en  tirer  les  notions  les  plus  pre- 
cises  que  vous  saurez ,  afin  de  pouvoir  m'instruire  au  plus  tot  mieux. 
Voilä  ä  quoi  vous  appliquerez  ä  present  tous  vos  soins ,  et  ne  mena- 
gerez  rien  pour  y  bien  reussir. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Eaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10685.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE  IN  GLOGAU. 

Breslau,   25.   Januar   1759. 

Ich  habe  Euren  Bericht  vom  21.  dieses  erhalten  und  danke  Euch 
vor  die  darin  communicirte  Nachrichten ,  so  Ihr  wegen  derer  Russen 
erhalten  habet.  Ihr  habet  auch  ferner  damit  zu  continuiren,  wann  Euch 
dergleichen  noch  weiter  zukommen  werden.  Insonderheit  wird  es  Mir 
Heb  sein,  wann  Ihr  durch  gute  und  zuverlässige  Leute  mit  aller  Sicher- 
heit werdet  erfahren  können,  ob  die  Russen  zu  Posen  oder  derer  Orten 
weiter  herum  Magazine  anlegen,  und  ob  solchenfalls  solche  von  einiger 
Consideration  sein ;  welches  Ihr  Mir  alsdann  so  bald  als  möglich,  jedoch 
auch  mit  aller  Zuverlässigkeit,  zu  melden  habet. 

F  riderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10686.     AU  BRINGE  LOUIS  DE  BRUNSWICK  A  LA  HAYE. 

Breslau,   25  janvier   1759. 
Dans    la    sincere   affliction    que    m'a  causee   la   mort    inattendue  et 
prematuree  de  la  princesse  gouvernante  douairi^re  d'Orange,  je  n'ai  pas 
peu  ete  console  par  la  lettre  qu'il  a  plu  k  Votre  Altesse  de  me  faire  ä 
ce  sujet  le   14  de   ce   mois,    et  Elle    me    rend    veritablement   justice  de 
croire  que  je  regrette  am^rement,  par  le  dec^s  de  cette  grande  et  digne 
princesse,  la  perte  d'une    amie  dont   j'ai  toujours   admire   les    talents  et  ] 
les  qualites  eminentes.     Les    sages  dispositions    de    feue  la  princesse  au  ' 
sujet  de  sa  famille   contribuent    encore  k    ma    consolation  et  surtout  de 
voir  que  l'execution  en  a  ete  remise  entre  de  si  sages  et  habiles  mains 
que  Celles  de  Votre  Altesse ,    dont   je   ne  saurais    que  me  promettre  les 
effets   les   plus    heureux. '     J'en    felicite  Votre  Altesse    de   bon    coeur   et 

I  Prinz  Ludwig  war  zum  Vormund  des  jungen  Prinzen  Wilhelm  V.,  zum  Ad- 
ministrator der  Güter  des  Hauses  Oranien  und  zum  Generalkapitän  und  General- 
admiral der  Republik  bestellt  worden. 


45     

Ulis   prie   d'etre   tr^s   assure    que   je   contribuerai  toujours  de    ma  part, 

\ec  beaucoup  de  satisfaction  et  autant  qu'il  me  sera  possible ,    au  bien 

i  au  bonheur  de  la  famille;    je  plains    seulement  que  les  circonstances 

cmbarrassantes  oü  je  me  trouve  actuellement,  ne  me  permettent  pas  de 

m'y  employer  ä  present    avec  autant  de  z^le  et  d'empressement  que  je 

nie  sens  par  inclination :    mais  je  mets  toute  ma  confiance    dans  l'habi- 

lete  de  Votre  Altesse,    et   je  suis  persuade  qu'EUe  fera  tout  au  monde, 

non  seulement    pour    conserver   ä    la  famille    de   feue    la  princesse  toute 

i  dignitd  et  le  lustre  qui  lui  est  du,    mais  d'entretenir  aussi  egalement 

la  Republique  dans    ses    bons  sentiments   envers    ses   allies   les    plus  na- 

turels,    et  dont    la  bonne  cause'  commune    sera  toujours  inseparable  des 

interets  ventables  et  fondamentaux  de  la  Republique. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  t  i  C. 


10687.    AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,  25  janvier  1759. 

Je  suis  bien  satisfait  de  l'attention  et  de  la  diligence  que  vous  em- 
ployez  pour  m'informer  de  tout  ce  qui  arrive  ä  vos  lieux,  apr^s  l'ev^ne- 
ment  fächeiix  de  la  mort  de  la  Princesse  Gouvernante,  et  je  vois  avec 
plaisir  que  les  choses  se  sont  passees  jusqu'ici  bien  tranquillement. 
Comme  je  connais ,  la  prudence  consommee  du  prince  Louis ,  je  com- 
mence  ä  esperer  que  le  susdit  ev^nement  n'entrainera  pas  d'aussi  mau- 
vaises  et  prejudiciables  suites  pour  la  bonne  cause  commune  qu'on  en 
devait  craindre  d'abord.  Et  quoique  je  ne  sois  pas  encore  sans  ap- 
prehensions  que  les  Fran^ais  et  leur  parti  ne  remueront  au  possible, 
pour  brouiller  la  Republique  et  pour  mettre  de  la  zizanie  entre  eile  et 
l'Angleterre,'  je  me  flatte  cependant  que  les  talents  du  Prince  trouveront 
moyens  de  prevenir  tous  ces  maux,  pourvu  que  l'Angleterre  secondera 
un  peu  ses  soins. 

Voici  la  reponse^  que  j'ai  faite  sur  la  lettre  du  prince  Louis  que 
vous  m'avez  envoyee  ä  la  suite  de  votre  derni^re  depeche  du  15  de 
ce  mois. 

Nach  dem  Concept.  3  F  C  d  C  r  1  C. 

10688.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Wobersnow  berichtet,  Breslau  24.  December:  „Der  in  Ew.  Königl.  Majestät 
Diensten  nunmehro  befindliche  französische  Capitaine  de  Jeney*  hat  mir  hierbei- 
koimmendes  Project  zugestellet  und  lieget  mich  inständigst  an,  solches  Ew.  Königl. 
Majestät  alleranterthänigst  zu  überreichen." 

I  Vergl.  S.  42.  —  2  Nr.  10686.  —  3  Ein  Cabinetsbefehl  an  Hellen  vom 
30.  Januar  handelt  über  einen  gewissen  Sechehaye ,  der  sich  erboten ,  Nachrichten 
über  die  Maassregeln  des  Wiener  Hofes  einzuliefern  ;  der  König  lehnt  seine  Dienste 
ab.  —  4  Ein  protestantischer  Edelmann  aus  Siebenbürgen.  Vergl.  S.  32;  Bd.  XVII,  454. 


46     — 

„Projet  pour    allumer   la   r^volte  dans  la  principaute  de 
Transyl  vanie. 

Der  jetzige  Gouverneur  in  Siebenbürgen  ist  der  Graf  Kemeny,  „un  homme  de 
beaucoup  d'annbition  et  extremement  passionne  a  l'independance"   .   .   . 

„11  n'en  faut  pas  douter  qua  la  Porte  Ottomane  n'en  demandera  pas  mieu\ 
qu'un  des  pretendants  a  ladite  principaute  —  comme  les  comtes  de  Kemeny,  Ken- 
deffy  et  Barcsai  —  venait  ä  rechercher  la  protection  de  la  Porte  et  ä  se  rendre 
tributaire. 

„La  reine  de  Hongrie  etant  eii  guerre  ,  le  moment  est  favorable  ä  l'objet,  et 
pour  disposer  ledit  comte  de  Kemeny  ä  faire  sa  demarche  aupr^s  [de]  la  Porte, 
l'auteur  du  projet  s'en  chargera.  A  cet  effet  il  se  rendra  en  Valachie,  d^s  que  Sa 
Majeste  [le]  trouvera  ä  propos,  et  par  ce  canal  il  s'abouchera  avec  ledit  comte.  11  ne 
connait  que  trop  les  sentiments  du  comte  de  Kemeny :  lui  et  le  petit  peuple  voudront 
que  ce  füt  d^jä ,  mais  ni  Tun  ni  l'autre  de  leur  chef  n'oseront  pas  entamer,  crainte 
de  la  mauvaise  suite." 

Es  wird  die  Pforte  gewonnen  werden  müssen,  um  20CX)0  Mann  Hülfstruppen 
zu  stellen,   „pour  retabljr  dans  la  principaute  le  comte  de  Kemeny," 

„D^s  que  le  secours  paraitra  aux  fronti^res  de  Transylvanie,  il  n'en  faut  pas 
douter  que  tout  le  peuple  se  soul^vera,  dont  le  nombre  en  peu  de  jours  pouvait 
s'augmenter  ä  50000  hommes  armes:  la  principaute  est  tr^s  peuplee ,  et  eile  est 
abondante  en  fourrages  et  vivres. 

„De  plus,  la  Transylvanie  est  entouree,  de  tout  cote,  de  bois  et  de  montagnes : 
le  secours  de  la  reine  de  Hongrie  qu'elle  enverra  contre  les  revoltes,  ne  pourra  percer 
qu'avec  la  perte  de  la  moitie  de  son  armee.  II  n'y  a  du  cote  de  Hongrie  que  quatre 
passages  qu'on  peut  boucher  avec  des  abattis  des  arbres  tellement  qu'avec  5000  on 
arretera  100  000  hommes. 

„C'est  pourquoi  ces  20000  hommes  n'est  que  trop  pour  y  attirer  la  moitie  de 
l'armee  de  la  reine  de  Hongrie,  et  cette  aventure  l'obligera  de  faire  une  paix  honteuse 
avec  Sa  Majeste. 

„Or,  si  Sa  Majeste  voudra  faire  entamer  la  revolte  par  Sa  protection,  moyennant 
4000  hommes  de  troupes  reglees,  on  pourra  reussir,  pourvu  que  la  Porte  soit  con- 
tente,  et,  en  passant  par  Pologne ,  on  pourra  former  plusieurs  corps ,  sans  arreter 
la  marche." 

Breslau,    25.  Januar   1759. 

Das  Projet  des  Capitaine  de  Jeney,  so  Ihr  Mir  mit  Eurem  Schreiben 
vom  24.  dieses  cornmuniciret  habet,  scheinet  Mir  zwar  ganz  gut  und  wohl 
ausgedacht  zu  sein ,  und  habt  Ihr  ihm  von  Meinetwegen  deshalb  zu 
danken,  die  Schwierigkeit  bei  der  Execution  aber  ist,  dass  zuvorderst, 
wie  Ihr  wisset,  Ich  von  Meinen  Truppen  nichts  eparpiUiren  kann,  und 
dass,  was  demnächst  die  Pforte  anlanget ,  es  jetzo  schon  in  der  Saison 
gegen  die  Campagne  zu  späte  sein  würde,  jemanden  nun  allererst  dahin 
zu  schicken,  der  denen  Türken  solches  goutiren  machte,  und  dass  sie 
sich  dazu  noch  zu  rechter  Zeit,  und  da  wir  dadurch  soulagiret  werden 
könnten,  wirklich  arrangireten ;  nicht  zu  gedenken ,  dass  auch  gewisse 
Liaisons  in  dem  Lande  e7i  question  mit  vieler  Behutsamkeit  und  Secret 
würden  menagiret  werden  müssen ,  so  alles  vorjetzt  wegen  der  Zeit  zu 
späte,  obgleich  sonst  practicable  sein  dürfte. 

Nach  dem  Concept.  F  r  i  d  e  r  i  c  h . 


A7     

0689.     AU    CONSEILLER    PRIVfi  DE    L^ATION  BARON    DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRETAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Breslau,   26  janvier  1759. 

...  Je  me  borne  cette  fois  -  ci    de   vous  dire   qu'autant  que  toutes 

•s  nouvelles  que  nous  avons  de  l'ennemi,  conviennent,    les  Fran^ais  et 

s  Autrichiens  travaillent  avec  toute  la  diligence  possible  pour  ouvrir  au 

las  tot  mieux  la  campagne,    et  je  crois  voir  assez  clairement  que  leur 

iessein  est  de  penetrer  par  la  Hesse,  pour  aller  droit  en  Saxe  du  cote 

Erfurt.     Cela  arrivant,    je  crois   que    la  cour  de  Londres  voudra  bien 

Listruire  le  prince  d'Ysenburg,  pour  qu'il  concerte  ses  mouvements  avec 

lon  frdre  le  prince  Henri,  qui  commande  mon  corps  d'armee  en  Saxe, 

fin  de  pouvoir  d'autant  mieux  s'opposer    ä  cette  masse  d'ennemis ,    en 

prenant  ses  concerts  avec  le   susdit    prince  d'Ysenburg;    car  si  l'ennemi 

penetrait  en  Saxe  et  parvenait  ä  ecraser  lä  mon  fröre ,    le  pays  de  Ha- 

novre  serait  pris  ä  revers ,    et    le   prince  Ferdinand    se    trouverait    entre 

toutes  ces  armees  ennemies   dans  une  Situation    bien  embarrassante ,    en 

attendant   que   j'aurais    les    forces    de    Russie    et    celles   des    Autrichiens 

sur  les  bras. 

Nach  dem  Concept.  J^  e  Cl  C  1  1  C. 

10690.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  26.  Januar  1759.  i 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  20.  dieses  erhalten,  aus  welchem  Mir 
dann  recht  lieb  zu  ersehen  gewesen,  dass  Ihr  auch  mit  der  Stadt  Anlclam 
fertig  seid ,  und  dass  solches  auf  gleiche  Art,  wie  solches  vorhin  schon 
mit  Demmin  geschehen ,  genommen  worden. '  Ich  werde  auch  die 
nähern  Umstände  deshalb  von  Euch  noch  nächstens  gewärtigen.  Es 
decidiret  solches  zwar  den  Krieg  nicht,  inzwischen  ist  es  dennoch  allemal 
gut,  weil  die  kriegesgefangene  Garnisons  den  Feind  so  viel  an  Mann- 
schaft schwächer  machen  .   .   .  ^ 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


I  Dem  Generallieutenant  von  Manteuffel  dankt  der  König,  Breslau  25.  Januar, 
für  den  Bericht  über  die  „geschehene  Uebergabe  der  schwedischen  Garnison  zu 
Demmin  als  Kriegesgefangene"  und  gratulirt  dem  General  „wegen  dieser  von  Euch 
abermalen  so  wohl  ausgeführten  Entreprise".  Manteuffel  erhält  den  schwarzen  Adler- 
orden ,  „da  Ich  von  denen  treuen  und  geschickten  Diensten ,  so  Ihr  Mir  bei  allen 
Gelegenheiten  erwiesen,  auch  insonderheit  von  der  Conduite,  so  Ihr  währendem  jetzigen 
Kriege  jedesmal  gehalten,  sehr  zufrieden  bin",  und  „werde  Ich  bei  allen  Gelegenheiten 
Euch  noch  weiter  die  Marquen  Meines  gnädigen  "Vertrauens  und  Meiner  Zufriedenheit 
von  Euch  geben  und  darthun".  —  2  Die  Capitulation  von  Demmin  vom  17.  Januar 
vergl.  in  den  Danziger  „Beyträgeh"  Bd.  VI,  S.  754  ff. ;  die  Capitulation  von  Anklam 
vom  21.  Januar  ebenda  S.  761  ff.  —  3  Das  von  Dohna  vorgeschlagene  Avancement 
des  Obersten  von  Schlabrendorff  zum  Generalmajor  wird  bis  zum  künftigen  Frühjahr 
hinausgeschoben 


48     

10691.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WEDELL. » 

Breslau,   27.  Januar  1759.2 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  22.  dieses  erhalten  und  daraus  mit 
vieler  Zufriedenheit  ersehen,  welchergestalt  Ihr  nunmehro  Eure  im  An- 
haltschen  aufgehabte  Commission^  völlig  geendiget  habet.  Ich  bin  auch 
von  allem  dem ,  so  Ihr  deshalb  noch  meldet ,  sowie  überhaupt  von  der 
sehr  guten  Art,  mit  welcher  Ihr  Euch  davon  acquittiret  habet,  sehr  zu- 
frieden und  danke  Euch  zugleich  vor  alle  Eure  darunter  genommene 
Bemühung. 

Dass  Ihr  sonsten  nach  Meines  Bruders ,  des  Prinzen  Heinrich 
Liebden ,  Disposition  die  bei  Euch  gehabte  Bataillons  und  Escadrons 
jede  ihrer  Orten  abgeschicket  habet,  solches  ist  recht  gut;  so  approbire 
Ich  auch,  dass  Ihr  sogleich  darauf  nach  Berhn  abgereiset  seid,  um  Euch 
daselbst  kuriren  zu  lassen, '^  wozu  Ich  Euch  dann  um  so  mehr  allen 
Success  anwünsche,  damit  Ihr  sodann  bald  wiederum  auf  Euren  ander- 
weiten Posten  kommen  könnet. 

Friderich. 

Nach    der    Ausfertigung    im  WedeH'schen  Familienarchiv    zu   Ludwigsdorf  in  Schlesien. 


10692.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  28.  Januar  1759. 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  23.  dieses  erhalten  und  aus  solchem 
und  dessen  Beilagen  recht  gerne  ersehen ,  was  Ihr  von  der  Uebergabe 
und  Einnahme  der  Stadt  Anklam  gemeldet  habet.  Ich  bin  auch  inso- 
weit aus  denen  von  Euch  angeführten  Ursachen  ganz  wohl  davon  zu- 
frieden ,  obschon  Ich  noch  kein  Exempel  von  dergleichen  Capitulation  ^ 

I  Die  Berichte  WedeH's  aus  dem  Januar  1759  fehlen  sämmtlich.  —  2  Durch  ein 
vorangehendes  Schreiben  vom  13.  Januar  war  General  Wedell  angewiesen  worden, 
von  den  aus  Dessau  zu  stellenden  Rekruten  200  Mann  zu  erlassen.  „Ihr  sollet  in- 
dessen aber  doch  eine  acte  de  generosite  machen,  dass  Ich  solche  200  Mann  von  dem 
Quanto  aus  Egard  vor  den  Fürsten  erlassen  hätte."  Auf  dem  Schreiben  des  Fürsten 
von  Anhalt-Bernburg-Schaumburg,  d.  d.  Schaumburg  21 .  Januar  1759,  findet  sich  am 
Rande  die  Weisung  zu  einer  Antwort  an  den  Fürsten  :  „Que  Sa  Majeste  ne  doutait 
pas  que  le  general  de  Wedell  n'eüt  tout  fait  pour  ne  pas  lui  donner  de  justes  sujets 
de  plaintes ,  autant  que  les  circonstances  l'avaient  voulu  permettre."  —  3  Vergl. 
Bd.  XVIT,  385.  —  *  Am  13.  hatte  der  König  an  Wedell  geschrieben,  er  wolle  ihm 
sehr  gern  den  erbetenen  Urlaub  bewilligen,  um  nach  Berlin  zu  gehen  „und  Euch  da- 
selbst der  Euch  nöthigen  Kur  zu  bedienen.  Ihr  sollet  Euch  alsdann  auch  nur  die  er- 
forderliche Zeit  dazu  geben  und  Euch  in  Berlin  bestmöglichst  kuriren  und  verpanzern 
lassen,  um  Eure  Gesundheit  nach  aller  Möglichkeit  herzustellen  und  Euch  gegen 
weitere  Anfalle  zu  präserviren ;  denn  Ich  Eurer  dieses  Jahr  in  Meinem  Dienst  noch 
sehr  nöthig  habe  und  darunter  noch  sehr  auf  Euch  rechne".  [Wedell' sches  Familien- 
archiv zu  Ludwigsdorf.]  Ein  Schreiben  an  Wedell  vom  31.  Januar  siehe  bei  Preuss, 
Friedrich  der  Grosse,  Urk.-Buch  Bd.  II,  S.  56.  57.  Fälschlich  dort  vom  21.  datirt. 
—  5  Es  war  bestimmt  worden,  dass  die  als  kriegsgefangen  geltende  Garnison,  soweit 
sie    aus    Nationalschweden    und    Dalekarliern    bestand ,     nach    Schweden    transportirt 


49     

vorhin  gesehen  habe.  Da  Ihr  bei  solcher  Gelegenheit  eine  gute  Anzahl 
Pferde  auch  Wagens  mitbekommen  habet,  so  müsset  Ihr  mit  erstem 
Eure  Husaren ,  so  viel  es  angehet ,  remontiren ,  auch  wohl  einige ,  so 
dazu  tüchtig  seind,  zu  Dragonerpferde  mit  employiren,  das  übrige  aber 
bei  Eurer  Artillerie  und  Proviantfuhrwesen  mit  gebrauchen. 
(  Was  den  von  Euch  angeführten  Abgang  an  Munition  zur  Eeld- 
artillerie  anbetrifft ,  da  muss  zuvorderst  ordentlich  specificiret  werden, 
was  und  wie  viel  deshalb  nöthig  ist,  damit  Ich  deshalb  die  behörige 
Ordres  ertheilen  könne.  So  viel  aber  Eure  zu  errichtende  Magazins 
zur  Subsistance  des  Corps  d'armee  in  künftiger  Campagne  anlanget,  da 
müsset  Ihr  sogleich  darauf  denken  und  zu  solcher  brav  Mehl,  Korn, 
auch  Fourage  und  alles  aus  Schwedisch  Pommern  und  aus  dem  Mecklen- 
burgschen  mitziehen,  mithin  Euch,  wie  Ich  schon  vorhin  erinnert  habe, 
Eure  Magazins  selbst  machen ,  alles  aber  nach  Stettin  bringen  lassen, 
als  woselbst  der  beste  und  convenableste  Ort  zu  Anlegung  eines  Haupt- 
magazins ist.  Ich  glaube  mithin ,  dass ,  wenn  mit  Fleiss  dazu  gethan 
wird,  Ihr  gar  bald  werdet  an  und  über  4000  Wispel  Mehl  und  ein  paar 
tausend  Wispel  Haber  nach  Stettin  bringen  lassen  können,  welches,  dass 
es  angehet.  Ich  gar  nicht  im  geringsten  zweifele. 

Im  übrigen  sollet  Ihr  Mir  schreiben,  wie  stark  dann  nunmehro  das 
schwedische  Corps  d'armee  dorten  sein  könne,  dann  der  Abgang  davon 
doch  beträchtlich  sein  muss ,  da  wir  in  beiden  Plätzen  Demmin  und 
Anklam  auf  2500  Kriegesgefangene  bekommen,  sonsten  auch  vorhin  an 
dergleichen  bei  verschiedenen  Gelegenheiten  ohngefähr  an  500  Mann 
erhalten  haben,  die  Desertion  bei  ihnen  bekannter  Maassen  zeither  stark 
gewesen  und  also  wohl  an  1000  Mann  zu  rechnen  ist,  ausserdem  sie  an 
Kranken  wenigstens  ebenso  viel  haben  müssen  und  also  Meines  Er- 
messens der  ganze  Rest  14000  Mann  ausmachen  kann.  Wornach  Ihr 
Euch  wohl  zu  erkundigen  und  Mir  davon,  so  viel  möglich,  mit  Zuver- 
lässigkeit zu  berichten  habet. 

P.  S. 

Auch  habe  Ich  Euch  hierdurch  nur  noch,  jedoch  nur  zu  Eurer 
alleinigen  Direction,  auch  nur  als  eine  an  sich  noch  nicht  gewisse  noch 
ausgemachte  Sache  communiciren  wollen ,  wie  dass  Ich  nicht  glaube, 
dass  Ihr  wegen  kommender  Campagne  mit  Eurem  ganzen  unterhabenden 
Corps  dortiger  Orten  werdet  stehen  bleiben,  sondern  dass  vielleicht  nur 
der  Generallieutenant  von  Manteuffel  (als  mit  welchem  allein  Ihr  hieraus 
communiciren  könnet)  mit  ohngefähr  6  bis  8000  Mann  da  stehen  bleiben 
wird,   um  die  Schweden  zu  conteniren,  Ihr  aber  mit  dem  übrigen  Corps 

werden  solle  unter  Verpflichtung ,  in  diesem  Kriege  nicht  wieder  gegen  Preussen  zu 
kämpfen.  Dohna  führte  als  Ursache  für  dieses  Zugeständniss  an,  dass  durch  die  ent- 
lassenen Soldaten  die  Gährung  in  Schweden  gegen  die  Kriegspartei  verstärkt  werden, 
und  dass  man  preussischerseits  dadurch  die  Kosten  für  Unterhalt  und  Verpflegung 
der  Kriegsgefangenen  sparen  würde. 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  4 


50 

werdet  nach  Sachsen  marschiren  und  zu  meinem  Bruder ,  des  Prinz 
Heinrich  Liebden,  werdet  stossen  müssen;  denn  da  man  wissen  will, 
dass  die  Russen  auf  Schlesien  und  gegen  Sachsen  marschiren  und  da 
operiren  wollen,  so  werde  Ich  solchenfalls  Meine  Corps  zusammenhalten 
müssen. 

Es  ist  dieses  aber,  was  Ich  Euch  hiervon  schreibe,  noch  gar  nichts 
positives,  sondern  alles  bis  dato  nur  Muthmaassungen  und  eine  generale 
Idee,  die  Ich  Euch  nur  vorläufig  im  Vertrauen  communicire.  Indessen 
Ihr  wohlthun  werdet,  alles  überall  nunmehro  sowohl  bei  der  Artillerie 
und  dem  Artillerietrain,  als  auch  bei  [dem]  Proviantfuhrwesen  der  Armee 
und  derer  Regimenter  alles  bald  wieder  in  gehörigem  Stande  setzen, 
auch ,  was  wegen  der  Mundirungen  und  überall  sonsten  nöthig  ist,  be- 
sorgen zu  lassen ,  damit  alles  im  Stande  komme ,  zumalen  da  ausser 
Zweifel  auch  dorten  die  Winterquartier-Douceurgelder  schon  ausgezahlet 
sein  werden. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10693.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  ZIETEN.^ 

Breslau,   28.  Januar  1759. 

Der  König  dankt  für  die  Nachrichten  im  Rapport  vom  27.  Januar.  Zieten 
soll  mit  dergleichen  Meldungen  „öfters  conlinuiren"  und  sich  alle  Mühe  geben,  alles 
dasjenige  in  Erfahrung  zu  bringen,  was  in  seinen  „Nachbarschaften  und  sonsten  feind- 
lichen  Orten  passiret". 

Dass  der  Feind  eine  so  starke  Armee  in  Mähren  zusammenziehen 
wolle,  als  Euch  angezeiget  worden,  ^  solches  habe  noch  Mühe  zu  glauben, 
weil  sonsten  schon  mehr  von  Truppen  dorten  sein  müsste,  als  wie  noch 
bisher  dorten  ist,  denn  bis  dato  noch  das  meiste  vom  Feinde  zwischen 
Eger  und  Prag  stehet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Zieten'schen  Familienarchiv  zu  Wustrau. 


10694.     AU  LIEUTENANT -GENfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,   28  janvier   1759. 

J'ai  regu  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  24  de  ce  mois,  et  vous 
remercie  de  tout  ce  que  vous  avez  bien  voulu  me  communiquer  de 
nouvelles.  Quant  ä  celle  qu'il  se  trouvait  actuellement  assemble  un 
Corps  des  troupes  ennemies   de   20000  hommes    aux  environs  de  Rum- 

I  Zielen' s  Berichte  im  Monat  Januar  sind  aus  Landshut  datirt.  —  2  Zieten 
hatte,  Landshut  27.  Januar,  gemeldet:  „Die  Absicht  des  Hofkriegesraths  soll  gegen- 
wärtig sein,  frühzeitig  in  Oberschlesien  eine  Armee  von  70  bis  80000  Mann  bei-i 
sammen  zu  haben,  um  gegen  denen  diesseitigen  Operationen  bereit  zu  sein." 


51     — 

bürg,  Schluckenau  p.  p. ,  j'avoue  que  j'ai  de  la  peine  ä  croire  qu'on 
ait  rassemble  tant  de  troupes  de  ce  c6te'-lä,  et  ne  comprends  d'oü  on 
aurait  les  tirees,  tandis  qu'on  voudrait  faire  ses  plus  grands  effprts  d'un 
autre  cote. '  Je  me  repose ,  cependant ,  sur  votre  vigilance  que  vous 
n'oublierez  rien  pour  avoir  de  bons  et  prompts  avis  sur  tout  ce  qui  regarde 
les  mouvements  de  rennemi,  afin   de  pouvoir  m'en  instruire  exactement. 

Nach  dem  Concept. Federic. 

10695.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,  28  janvier  1759. 

La  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  du  20  de  ce  mois,  m'a  ete 
fidelement  rendue,  et  c'est  un  cas  assez  heureux  pour  moi  que  nos 
ennemis  ne  savent  pas  encore  se  decider  sur  leur  plan  d'operations  pour 
la  campagne  prochaine,  puisque  cela  me  donne  le  temps  d'achever  tous 
les  arrangements  qu'il  me  faut,  et  dont  vous  ne  sauriez  vous  guere  re- 
presenter  combien  j'en  suis  surcharge  et  accable ,  afin  de  tout  mettre 
en  ordre.  Je  voudrais  bien  parier  que  les  armees  sous  Contades  et  sous 
Soubise,  toutes  deux  prises  ensemble,  n'iront  pas  le  printemps  qui  vient 
au  delä  du  nombre  de  100  000  hommes. 

Je  suis  sur  le  point  de  faire  un  voyage  ä  l'encontre  de  mon  frere 
Henri  ^  ä  un  rendez-vous  que  je  lui  donnerai  ä  moitie  chemin,  afin  de 
lui  parier  de  nos  affaires  en  Saxe  et  pour  concerter  si  nous  ne  pourrons 
pas  tenter  quelque  entreprise  toute  ä  l'imprevu  sur  l'ennemi  du  cote  de 
Gotha  et  d' Erfurt.  ^  J'en  veux  bien  vous  avertir  d'avance,  mais  vous 
supplie  bien  de  n'en  vouloir  pas  parier  mot  ä  änie  qui  vive ,  pursque 
le  succ^s  en  dependra  absoluraent  du  secret  qu'on  menagera  sur  l'entre- 
prise;  mon  fr^re  Henri  en  correspondra  avec  vous.  Le  prince  d'Ysen- 
burg  nous  pourra  en  quelque  fagon  etre  en  aide,  et  un  heureux  succds 
lui  sera  aussi  utile  qu'ä,  nous,  arretera  l'ennemi,  pour  ne  pas  pouvoir 
faire  sitot  de  nouveaux  progres,    et  fera  gagner  du   temps  ä  nous  tous. 

Nach  dem  Concept.  ^  e  U  e  r  1  C. 

10696.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  L^GATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Breslau,  30  janvier  1759. 
C'est  avec  bien  de  la  satisfaction  que  j'ai  appris  par  votre  rapport 
ordinaire    du   i6  de  ce  mois  la   conclusion    du    nouveau    traite    de    sub- 
sides  avec   la    cour   de  Hesse    au    contentement    des    deux   parties    con- 
tractantes. * 

i  Vergl.  S.  43.  47.  —  ^  Vergl.  auch  im  Nachtrag  das  Schreiben  „ce  25".  — 
3  Vergl.  S.  43.  —  4  Der  englisch- hessische  Subsidienvertrag  wurde  am  17.  Januar  in 
London  geschlossen.  Gedruckt  in  Wenck,  Codex  juris  gentium,  Bd.  III,  S.  201 — 205. 
Vergl.  auch  oben  S.  42  mit  Anm.   i. 

4* 


—    52    

Mes  voeux  ä  ces  sujets  auraient  ete  accomplis,  si  en  meme  temps 
j'aurais  pu  apprendre  ime  heureuse  conciliation  des  differends  de  mer, 
surtout  avec  la  Hollande,  ^  chose  qui  me  tient  encore  dans  des  appre- 
hensions  fort  desagreables ,  et  dont  je  souhaiterais  bien  qu'il  se  trouvat 
un  moyen  de  l'accommoder  amiablement  au  plus  tot  mieux,  et  c'est  ä  ce 
sujet  que  je  compte  pour  un  vrai  et  grand  malheur  la  mort  de  feue  la 
Princesse  Gouvernante.  = 

Comme,  depuis  quelque  temps,  j'entends  parier  beaucoup  des  arme- 
ments  du  roi  de  Deux-Siciles ,  tout  comme  de  celui  de  Sardaigne,  vous 
me  ferez  plaisir  de  me  marquer  exactement  si  l'on  en  sait  plus  de  de- 
tails  en  Angleterre  qu'on  n'en  sait  ici,  et  si  la  cour  de  Londres  y  est 
pour  quelque  chose ;  quand  ceci  serait ,  j'en  serais  bien  aise ,  raais  je 
voudrais  au  moins  etre  confidemment  instruit  jusqu'oü  cela  allait.  ^ 

Nos  nouvelles  se  confirment,  et  autant  que  j'en  peux  juger,  jusqu'ä 
present,  je  les  estime  fondees,  que  les  Autrichiens  et  les  Fran^ais  veulent 
porter  toute  leur  force ,  la  campagne  qui  vient ,  vers  la  Saxe,  *  et  que 
les  derniers  ne  veulent  agir  que  defensivement  au  Rhin.  Dans  ce  cas-lä, 
j'esp^re  qu'on  donnera  des  ordres  en  Angleterre  qu'au  moins  le  prince 
d'Ysenburg  agisse  de  concert  alors  avec  mon  fr^re  le  prince  Henri,  pav 
ces  [raisons]  que  je  vous  ai  dejä  communiquees;^  et  comme  j'ai  vu,  il 
y  a  quelque  temps,  une  lettre  d'un  des  ministres  de  Hanovre,  en  con- 
sequence  de  laquelle  ceux-ci  paraissent  etre  en  apprehension  qu'il  n'y 
ait  un  plan  entre  les  Frangais  et  les  Suedois,  selon  lequel  les  derniers 
doivent  marcher  par  le  Mecklembourg  vers  l'Elbe ,  afin  de  se  joindre 
aux  Premiers  par  le  Hanovre,  ^  j'ai  bien  voulu  vous  informer  que,  dans 
le  moment  präsent,  mon  gdneral  Dohna  a  rejetd  toute  l'armee  suedoise 
dans  Stralsund  et  sur  l'ile  de  Rügen,  qu'il  vient  de  leur  reprendre  les 
villes  de  Demmin  et  d'Anklam,  que  les  Suedois  avaient  passablement 
fortifiees,  que  les  deux  garnisons  ont  ete  faits  prisonnieres  de  guerre,  et 
que,  par  lä  et  en  d'autres  petites  rencontres,  nous  leur  avons  pris  jusqu'ä 
4000  hommes.  Et  comme,  d'ailleurs,  la  desertion  a  ete  tres  forte  parmi 
eux,  et  qu'ils  souffrent  beaucoup  par  les  maladies,  je  crois  leurs  troupes 
fort  diminuees  et  reduites  ä  14000  hommes  ä  peu  pr^s,  en  sorte  que 
le  senat  de  Su^de  trouvera  infiniment  de  difficultes  de  les  retablir. 

Au  surplus,  je  veux  bien  vous  dire,  quoique  dans  la   derni^re  con-^ 
fidence ,    que  je    suis  actuellement    occupe  d'un   plan  pour  faire  susciter 
en  Su^de    meme    une    espdce    de  revolte, ^    qui    au    moins    doivent^  de- 


'  Vergl.  S.  42.  45,  —  2  Vergl.  S.  41.  42.  45.  —  3  Mitchell  berichtete,  Breslau 
31.  Januar,  an  Holdernesse ,  der  König  habe  ihn  gefragt,  ob  er  Nachrichten  über 
den  König  von  Sardinien  habe.  The  King  „said ,  he  should  be  glad  to  know 
if  there  were  any  hopes  of  his  making  a  diversion  as  had  been  reported".  [British 
Museum.]  —  4  Vergl.  S.  43.  47.  —  5  Vergl.  Nr.  10689.  —  6  Vergl.  S.  36.  — 
7  Vergl.  Nr.  10697.  —  8  So.  Im  Dechiffre  der  Ausfertigung  statt  des  Relativsatzes: 
l'on  y  doit  demander  etc. 


53 

mander    ä    cors   et    ä   cris^    la    convocation    d'une  Diete    extraordinaire, 
quand  meme  je  dus  employer    quelques    sornmes    en    argent  k  cette  fin. 

Nach  dem  Concept.  ^  Fedcric. 


10697.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE   FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Breslau,  30  janvier  1759. 
Vous  savez  combien  il  me  doit  importer  de  pouvoir  mener  les 
affaires  en  Suede  ä  ce  qu'il  ysoit  convoque  une  Di^te  extraordinaire, 
pendant  que  les  esprits  sont  en  Fermentation  sur  les  maiivais  succ^s  de 
leur  guerre ;  je  suis  meme  fache  que  je  n'aie  pu  adopter  les  idees  que 
vous  m'aviez  suppeditees  ä  ce  sujet,  ^  par  les  raisons  que  je  vous  mar- 
quai  alors.  Mais  comme  j'ai  songe  depuis  ä  d'autres  moyens  pour 
arriver  ä  ce  but,  voici  l'idee  qui  m'est  venue,  et  que  vous  tächerez  de 
votre  mieux  de  mettre  en  ex^cution ;  c'est  que  je  vous  ferai  compter 
pour  cet  usage  la  somme  de  40  000  ecus ,  et  vous  vous  concerterez, 
Sans  perdre  du  temps,  avec  le  comte  Hordt/  tout  comme  avec  le  comte^ 
Wrangel,^  pour  se  procurer  des  gens  qu'ils  sauront  envoyer  en  Su^de, 
munis  de  cet  argent,  pour  y  exciter  dans  les  provinces  les  plus  propres 
ä  ce  sujet,  par  leurs  inspirations ,  accompagnees  de  largesses,  soit  une 
revolte  contre  les  senateurs  du  parti  contraire,  soit  des  cris  apres  la 
convocation  d'une  Diete  extraordinaire,  afin  que  je  me  voie  par  la  de- 
barrasse  d'un  ennemi  au  moins  d'un  cöte.  Je  crois  que  la  grande  ferrnen- 
tation  qui  regne  actuellement  parmi  les  esprits  en  Su^de,  avec  les  pertes 
que  les  troupes  suedoises  ont  souffertes  ä  l'occasion  de  la  prise  de  Demmin 
et  d'Anklam,  et  qui  pourront  aisement  aller,  inclusivement  les  deserteurs 
et  les  malades,  jusqu'ä  5000  hommes,  pourront  beaucoup  favoriser  notre 
dessein,  pourvu  que  nous  ne  trainions  pas  l'execution,  et  que  nous  nous 
y  prenions  bien  ä  profiter  des  moments  favorables.  C'est  pourquoi  vous 
vous  arrangerez  d'abord  avec  les  susdits  comtes  Hordt  et  Wrangel,  afin 
de  convenir  d'un  plan  ä  ce  sujet,  et  qu'ils  se  procurent  des  gens  propres 
et  habiles  pour  le  mettre  en  execution. 

Nach  der  Ausfertigung.  ^  6  Q  e  r  1  C. 


I  So.  Gewöhnlich:  a  cor  et  ä  cri.  —  2  Durch  einen  Cabinetsbefehl ,  Breslau 
30.  Januar,  wird  Benoit,  der  preussische  Vertreter  in  Warschau,  angewiesen,  alles  zu 
berichten ,  was  er  über  die  ottomanische  Pforte  und  die  Bewegungen  der  Türken  er- 
fahren könne.  Die  Pässe  eines  aus  Konstantinopel  zurückgekehrten  Boten  befiehlt 
der  König  ihm  zu  übersenden ,  da  sie  bei  Benoit  nicht  sicher  genug  aufbewahrt 
seien.  —  3  Vergl.  Nr.  10631.  —  4  Vergl.  Bd.  XVII,  454.  —  5  Wrangel  war  Baron. 
—  6  Vergl.   Bd.  XVII,    238.   239.   365. 


54    

10698.    AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,  31  janvier  1759. 
Mes  gens   en  Saxe  ayant   intercepte   une    lettre  qu'un    des  officiers 
saxons  aupres  de   l'armee  fran<jaise  vient  d'ecrire  ä  un  homme    de  qua- 
lite ,    son  anii ,   je    n'ai  pas  voulu  manquer  de  la  communiquer  ä  Votre 
Altesse,    parceque    son   contenu  m'a  paru  meriter  quelque  attention,    et    j 
qu'elle  confirme  assez  ce  que  j'ai  presume.     La   voici    de   mot  en  mot: 

„A  Katzenelnbogen  ^  ce  14  janvier. 

„Quoique  vous  me  marquiez  dans  votre  lettre  que  vous  n'esperez 
pas  de  longtemps  de  me  voir,  j'esp^re  avoir  cet  honneur-lä  la  cam- 
pagne  prochaine  sürement,  car  le  plan  est  qu'ä  la  sortie  des  quartiers 
d'hiver  nons  marcherons  avec  l'armee  du  prince  de  Soubise,  de  meme 
que  nos  4  regiments  de  dragons  et  2000  pandours,  qui  fera  en  tout 
une  armee  de  40  000  hommes ,  droit  en  Saxe ;  et  soyez  assure  que 
nous  aimons  trop  les  interets  de  notre  maitre  pour  que  nous  perdions 
tous  plutot  notre  vie,  ou  nous  delivrerons  la  Saxe  de  l'ennemi.  Nous 
attendons  avec  impatience  qu'on  entre  en  campagne." 

Federic. 

P.  S. 

L'afifaire  touchant  mon  artillerie  que  vous  avez  autrefois  fait  venir 
de  Tcenning  contre  une  evaluation  en  argent  selon  un  certain  prix,  ^ 
n'etant  pas  encore  reglee  ni  l'argent  paye,  j'ai  bien  voulu  en  faire  Sou- 
venir Votre  Altesse ,  pour  qu'EUe  ait  soin  ä  ce  que  cette  affaire  soit 
finie,  d'autant  que  vous  savez  que  je  ne  suis  pas  ä  present  dans  une 
opulence  d'argent. 

Comme  j'ai  Charge  mon  lieutenant  -  colonel  de  Collignon  de  faire 
bon  nombre  de  recrues  pour  mon  armee  dans  quelques  contrees  de 
l'Empire ,  je  le  recommande  avec  instance  k  la  protection  de  Votre 
Altesse ,  dans  le  cas  qu'il  en  aura  besoin.  Si,  d'ailleurs,  vous  voudrez 
l'aider  en  quelque  fagon,  afin  qu'il  [eüt]  bientot  son  nombre  de  recrues 
complet,  j'en  aurai  une  Obligation  tr^s  particuliere  ä  Votre  Altesse  de 
l'amitie  qu'Elle  me  marquerait  par  lä. 

Nach  dem  Concept. 


I  Südösll.    von   Nassau.    —    2  Vergl.  Bd.  XVI  ,168.      An  Finckenstein  ergeht  ; 
am  21.   der  Befehl,  den  preussischen  Residenten  Hecht  in  Hamburg  anzuweisen,  dass 
die  in  Tönning  etwa   noch  befindlichen  Geschütze  nach  Magdeburg    geschafft  werden 
sollten ;  der  Transport  könne  völlig  zu  Wasser  geschehen  „pendant  un  hiver  aussi  doux 
que  celui  que  nous  avons". 


—    55    — 

10699.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  PLATEN^  UND 
AN  DEN  OBERSTEN  GRAF  HORDT.^ 

Breslau,  31.  Januar  1759. 
Ich  werde  benachrichtiget,    als    ob    die  Russen    eigentUch   nicht  in 
osen  oder  nach  denen    schlesischen  Grenzen  zu,    sondern  vielmehr  zu 
riedland,    Schneidemühl ,    Czainskow,^    Cosesen"*  und  Kron^  Magazins 
anlegten,  bei  welchen  sie  aber  keine  oder  doch  sehr  geringe  Bedeckung 
1  essen  ,    sondern  solche  nur  mehrentheils  auf  Bodens  oder  in  Scheunen 
erschlossen  hielten.     Daferne  nun  solches  richtig  und  wahr  ist,  wornach 
Ihr  Euch  zuvorderst  unter  der  Hand  erkundigen  müsset,  so  befehle  Ich 
hierdurch ,    dass  Ihr  solches   nicht   leiden ,    sondern    vielmehr  Eure    An- 
stalten so  disponiren  sollet,  um  ohnvermuthet  auf  dergleichen  Magazins  zu 
lallen  und  solche  zu  ruiniren.     Wornach  Ihr  Euch  dann  zu  achten  habet. 
Uebrigens    werdet    Ihr    auch    aus    der    abschrifthchen    Anlage    er- 
gehen,   was    Ich    wegen    dergleichen    und    anderer   Nachrichten    vorhin 
in  den  Generalmajor  von  Malachowski    geschrieben  habe,^   in  der  Mei- 
nung ,    dass    derselbe    noch    mit    seinem    Regiment    der    Orten    stünde ; 
nachdem  Ich  aber  nicht  ohne  Befremden   aus  dessen  Antwort  vom  26. 
dieses  dessen  schon  geschehenen  Rückmarsch  ersehen  müssen,    so  kann 
Ich  nicht  umhin ,    Euch  hierdurch   dasjenige    überall  zu  recommandiren, 
was  Ich  sonsten  demselben  aufgetragen  und  recommandiret  hatte.  ^ 

Nach  dem  Concept.  Friderich. 


10700.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  31.  Januar  1759. 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  25.  dieses  erhalten  und  gebe  Euch 
darauf  in  Antwort ,  wie  Ich  zwar  Euren  Vorschlag,  und  wenn  Ihr  da- 
durch gewiss  zu  Meinem  Zweck  zu  gelangen  glaubet,  genehm  halten 
will,  dass  nämlich  im  Mecklemburgischen  freiwillige  Werbeplätze  für  die 
dortige  Regimenter  angeleget  werden,  um  sich  gegen  geringes  Handgeld 
vöUig  zu  completiren.  Es  können  aber  dazu  die  vacanten  Gelder  nicht 
genommen  werden,  als  welche  der  Generalkriegeskasse  gehören  und  zu 
solcher  ordenthch  berechnet  und  bezahlet  werden  müssen:  dahergegen 
Ich  geschehen  lassen  will,  dass  Ihr  dorten  von  dem  Lande  Werbegelder 
einfordert  und  zu  erwähntem  Behuf  verwendet.  Dabei  Ihr  die  grossen 
und  reichen  Familien  im  Gelde  heranziehen  oder  auch  anhalten  müsset, 

I  Ein  vorliegender  Bericht  Platen's  datirt:  Uckermünde  28.  Januar,  auf  dem 
Marsch.  (Uckermünde  in  Vorpommern ,  nördl.  von  Pasewalk.)  —  2  Berichte  Hordt's 
vom  II.  Januar  und  6.  Februar  datiren  aus  Cöslin.  —  ?  Wohl  Czarnikow ,  an  der 
Netze,  südwestl.  von  Schneidemühl.  —  4  Jedenfalls  Chodschesen  (oder  Kolmar)  süd- 
östl.  von  Schneidemühl.  —  5  Wohl  Deutsch -Krone.  —  ^  Vergl.  Nr.  10676.  — 
7  Malachowski  erhält,  Breslau  31.  Januar,  einen  Verweis  dafür,  dass  er  nicht  vor 
seinem  Rückmarsch  zu  Dohna's  Corps  die  königliche  Ordre  an  Platen,  Hordt  und 
Gersdorff  gesandt  habe. 


\ 


56 


dass  sie  vor  die  andern  den  Vorschuss  thun  müssen.  Alles  dieses  aber 
muss  sehr  bald  und  sonder  Zeitverlust  geschehen;  denn  Ich  Euch  auf 
Eure  Pflicht  und  auf  das  höchste  recommandire ,  dahin  zu  sehen  und 
sehr  darauf  zu  halten ,  dass  die  dortige  Regimenter  auf  das  baldigste  ; 
ganz  complet  werden  müssen,  damit  sie  noch  die  Zeit  haben,  die  neuen 
Leute  zu  exerciren  und  alles    in    die  erforderliche  Ordnung  zu  bringen. 

Sonsten  befehle  Ich  Euch  noch  hierdurch,  dass  Ihr  gleichfalls  davor 
sorgen  und  denen  Regimentern,  so  der  Generalmajor  von  Wedell  unter 
seinem  Commando  gehabt,    welche  Euch  schon  bekannt  sein  ,   eine  hin-  J 
längliche  Anzahl  Rekruten    aus  dem    Mecklemburgischen    nach    Sachsen 
zuschicken  sollet,  damit  auch  diese  sich  dadurch  completiren  können. 

Im  übrigen  dienet  Euch  zur  Nachricht  und  Achtung,  wie  dass  Ich 
dem  Generalmajor  von  Stutterheim  erlaubet  habe,  für  sein  unterhabendes 
Regiment  einige  schwedische  Kriegesgefangene  zu  werben. 

Schliesslich en  und  da  Ich  angemerket  habe ,  wie  dass  bei  einigen 
Husarenregimentern  oder  auch  Escadrons  es  einschleichen  wollen,  dass 
bei  ihnen  eine  besondere  sogenannte  Beutekasse  gemachet  worden,  zu 
welcher  alles,  was  auf  den  Feind  an  Beute  gemachet  worden,  geliefert 
werden  sollen,  um  es  nachher  nach  einer  gewissen  Proportion  zu  ver- 
theilen ,  hierdurch  aber  nur  geschiehet ,  dass  der  gemeine  Mann  auf 
alle  Weise  zu  kurz  kommet  oder  wenigstens  doch  glaubet,  dass  er  ver- 
vortheilet  wird,  mithin  sich  in  der  Ardeur,  den  Feind  aus  Hoffnung  der 
von  ihm  zu  machenden  Beute  muthig  und  vif  zu  attaquiren,  relachiret, 
und  solches  endlich  ein  ganzes  Regiment  verdirbet,  dass  es  mol  in  seinen 
Attaques  wird,  so  verbiete  Ich  dergleichen  gemeinschaftliche  Beute- 
kassen auf  das  schärfeste  hierdurch,  und  sollet  Ihr  dergleichen,  es  sei, 
unter  was  Prätext  es  wolle,  durchaus  nicht  leiden,  noch  heimhch 
oder  öffentlich  gestatten,  vielmehr  dahin  sehen,  dass  ein  jeder  Husar 
dasjenige,  so  er  sich  mit  seinem  Säbel  von  dem  Feinde  an  Beute  er- 
wirbet,  auch  ohne  Abzüge  oder  Chicanes  behalten  müsse :  gestalten  Ich 
denn  den  ersten  Officier,  so  dagegen  handelt  und  den  Ich  deshalb  fassen 
werde,  nach  der  grossesten  Rigueur  bestrafen  werde. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarcliiv  des  König!.   Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


IG 701.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE   FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

r* inckenstein  übersendet,  Berlin  27.  Januar,  den  Auszug  aus  einem  Schreiben 
des  Kammerpräsidenten  Baron  Münchhausen  vom  21.  Januar:  Ein  vertrauter,  gut 
unterrichteter  Freund  hat  Münchhausen  Aufklärung  gegeben  über  die  Pläne  des  Wiener 
Hofes:  „Selon  les  id6es  de  mon  ami,  on  est  persuade  ä  Vienne  que  la  celerite  ad- 
mirable  avec  laquelle  Sa  Majeste  Prussienne  sait  faire  mouvoir  Ses  armees,  et  ce  genie 
superieur  qui  Lui  fait  prendre  les  mesures  les  plus  justes  pour  Se  porter  a  temps  par- 
tout oü  Sa  presence  est  necessaire,  Lui  donne  une  superiorite  marquee  sur  Ses  ennemis, 
pendant  que  ceux-ci  agissent  separement.  C'est  pour  ^viter  cet  inconvenient  qu'on 
tachera ,    comme  mon  correspondant  m'assure,  de  rassembler  aussi  pr^s  qu'oii  pourra, 


S7     

et  de  tenir,  pour  ainsi  dire ,  dans  une  position  centrale  toutes  les  forces  destin6es  ä 
combattre  Sa  Majeste  Prussienne,  pour  L'accabler  par  le  nombre,  et  qu'on  ne  tentera 
pas  des  si^ges ,  mais  qu'on  recherchera  des  batailles ,  pendant  que  les  armees  seront 
dispos^es  de  fagon  ä  pouvoir  se  soutenir  en  cas  d'echec.  II  pr^tend  que  l'Impera- 
trice-Reine  fera  agir  deux  puissantes  armees,  l'une  sur  l'Oder  et  la  seconde  sur  l'Elbe, 
et  que  celle  de  la  Russie,  combinee  avec  la  su6doise,  tächera  de  percer  dans  le  Brande- 
bourg.  II  me  marque  de  plus  que,  par  une  suite  de  ce  systfeme,  on  desapprouvait  et 
deconseillait  a  Vienne  le  si^ge  de  Stettin,  dont  il  avait  ete  question  dans  le  com- 
mencement." 

Münchhausen  fügt  hinzu;    „Je  ne  doute  pas  que  la  cour  de  Vienne,  qui  regarde 

,  cette  campagne  comme  la  derni^re    qu'elle    fera    contre    Sa  Majeste  Prussienne,    agira 

avec  toute  la  vigueur  que  son  acharnement  lui  inspire   ...     Le  duc  de  Choiseul  doit, 

ä  la  verite,    temoigner  beaucoup  d'el'oignement  pour  la  paix  et  une  deference  aveugle 

pour  tout  ce  que  la  cour  de  Vienne  desire." 

Breslau,  31  janvier  1759. 
Der  König  dankt  für  die  Zusendung. 

II  y  a  beaucoup  de  choses  vraies,  et  quoique  l'on  voit  bien  que  [la 
lettre]  ne  soit  pas  ecrite  d'un  homme  qui  s'entend  ä  la  guerre,  je  crois 
cependant  les  circonstances  y  marquees  au  fond  vraies.  Aussi  quand 
vous  aurez  encore  de  pareilles  lettres,  vous  ne  manquerez  point  de  me 
les  communiquer  exactement ,  parcequ'elles  me  sont  necessaires  et  in- 
structives,  surtout  dans  les  moments  presents  .  .  . 

Nach  der  Ausfertigung.  r  6  Q  e  r  1  C. 

10702.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  ANGELELLI. ' 

[Breslau,  Februar  1759.] 

Freibataillons  Winterquartier-Douceurs  zu  geben ,  ist  nicht  Manier, 
sondern  die  Freibataillons  finden  ihre  Winterquartier-Douceurs  in  Feindes 
Landen,  wo  sie  Beute  machen  und  plündern ;  welches  die  andern  Regi- 
menter reguH^rement  nicht  thun  dörfen,  und  also  Douceurs  bekommen. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  dem  Rande  des  Berichts  von  An^elelli,  d.  d. 
Landshut  30.  Januar. 


10703.     AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,    ler  fevrier  1759. 

J'ai  regu  votre  lettre  du  29 
Janvier  et  vous  remercie  bien  des 
nouvelles  que  vous  m'y  avez  mar- 
quees, et  que  j'ai  trouvees  aussi  inte- 


ochmettau  berichtet,  Dresden  29. 
Januar :  „II  est  sur  que  la  jeune  cour  et 
meme  celle  de  Varsovie  ont  peu  d'esp6- 
rance,  et  il  paratt  qu'elles  ne  fönt  pas 
grand  cas  sur  leurs  allies,  meme  pas  sur 
les  Russes.  Cela  va  si  loin  qu'en  grande 
confidence  la  Princesse  m'a  fait  savoir 
qu'elle  ne  souhaitait  qu'a  parier  ä  Votre 
Majeste,  et  je  crois  qu'elle  serait  ä  dis- 
poser ,  si  cela  ne  se  peut  faire,  qu'elle 
s'explique    envers    Elle ,    Sire ,    par   ecrit. 

1  Angelelli  stand  in  Landshut. 


ressantes  que  cuneuses ;  aussi  ne 
manquerai-je  pas  d'y  reflechir  ulte- 
rieurement. 

En  attendant,  vous  flatterez  et 


58 


Car ,  Selon  ce  qui  me  parait ,  eile  veut 
confier  tout  ä  Votre  Majest^;  mais  son 
embarras  est  quelle  voudrait  cacher  ä 
tout  le  monde  son  secret ,  et  quelle  ne 
voudrait  etre  compromise.  Ceci  m'a  ete 
confie  sur  mon  honneur." 

Schmetlau  berichtet  'ferner,  dass  die 
österreichischen  Regimenter  in  der  Ge- 
gend von  Eger  i  und  in  Baireuth  Befehl 
empfangen  hätten,  Halt  zu  machen. 


cajolerez  la  jetme  cour  ati  possible 
—  quoiqu'en  prenant  toujours  vos 
süretes  ä  certains  egards  —  pour 
l'entretenir  dans  de  bons  sentiments 
et  pour  nourrir  surtout  ceux  de  la 
Princesse  filectorale  qu'elle  vous 
a  fait  marquer  ä  mon  egard. 

Au  surplus,  mon  sentiment 
stir  ce  qui  regarde  les  desseins  de 
l'ennemi  sur  la  Saxe,  est  que  les  Autrichiens  ont  voulu  marcher  d'abord 
tout  droit  en  Thuringe,  mais  comme  ils  n'ont  pu  etre  d'accord  avec 
les  Frangais,  ils  en  ont  suspendu  l'entreprise  et  fait  halte  encore. 

Nach  dem  Concept.  Federic. 

10704.     AU  PRINCE  FERDINAND  DE  PRUSSE  A  SCHWEDT.^ 

Breslau,   2  fevrier   1759. 

Mon  eher  Fr^re.  Je  viens  d'apprendre  que  votre  sante  se  trouve 
encore  dans  un  mauvais  etat.  ^  J'envoie  Cothenius  aussitöt  ä  Schwedt, 
pour  qu'il  puisse  vous  prescrire  une  eure ,  et  je  vous  prie  de  ne  point 
venir  ici,  avant  que  vous  ne  soyez  tout-ä-fait  gueri.  "*  Adieu,  eher  fr^re, 
je  vous  embrasse  de  tout  mon  coeur. 


Federic. 


Nach  der  Ausfertigung  im  Königl,  Hausarchiv  zu  Berlin.     Eigenhändig. 


10705.     AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,  2  fevrier 5  1759. 

Je  vous  adresse  ä  la  suite  de  cette  lettre  une  pi^ce  anecdote  et 
tr^s  secr^te^  qui  m'est  parvenue  de  bon  lieu,  et  dont  je  souhaite  fort 
qu'elle   soit   imprimee    en  Hollande    dans    le  dernier    secret  et  de  fagon 

I  Vergl.  S.  41.  —  2  Die  Gemahlin  des  Prinzen  war  die  Tochter  des  Mark- 
grafen von  Schwedt.  —  3  Vergl.  Bd.  XVII,  446.  447.  474.  —  *  Aehnlich  ermahnt 
der  König  den  Prinzen  am  15.  Februar,  so  lange  er  nicht  vollständig  hergestellt  sei, 
sich  in  keiner  Weise  auszusetzen ,  die  vorgeschriebenen  Arzneimittel  geduldig  zu  ge- 
brauchen und  alle  Vorsichtsmaassregeln  zu  beobachten.     [Abschrift  der  Cabinetskanzlei.] 

—  5  Erst  am  11.  Februar  übersendet  Eichel  das  Cabinetsschreiben  nebst  der  Einlage 
an  Finckenstein  mit  dem  Ersuchen ,  es  durch  einen  besonderen  Courier  oder  durch 
eine  sonstige  „ganz  zuverlässig  sichere  Gelegenheit"  an  Hellen  weiterzusenden.  „Ich 
kann  nach  meinem  Gewissen  nicht  sagen ,  dass  das  Sujet  des  Schreibens  so  sehr  im- 
portante  Affaires  anbetreffe,  die  dergleichen  besondere  Precaulions  erforderten,  es  wäre 
aber  allemal  ein  Unglück  ,  wenn  dasselbe  das  Sort  hätte ,  unterwegens  verloren  oder 
auch  nur  von  vorwitzigen  adroitement  oder  grob  aufgemachet  und  gelesen  zu  werden." 

—  6  Es  ist  die  vom  Könige  verfasste  Satire :  Lettre  de  la  Marquise  de  Pompadour  ä 
la  Reine  de  Hongrie.  Gedruckt  in  den  GEuvres  Bd.  15,  S.  84 — 87.  Vergl.  Bd.  15, 
S.  XV  und  Table  chronologique  S.  22;  wo  die  Schrift  jedoch  fälschlich,  nach  der 
Notiz  von  Catt,   in  den   September   1758  verlegt  ist. 


59    

[u'on  ne  saurait  jamais  penetrer  ni  qu'elle  vous  est  parvenue  de  ma 
lart ,  ni  que  vous  en  fussiez  aucimement  mB6 ,  ni  m^me  le  lieu  de 
imprimerie.  Vous  appliquerez  vos  soins  et  votre  savoir-faire  ä  ceci  et 
II  agirez ,  au  reste ,  de  la  meme  fagon  dont  vous  avez  dejä  agi  en 
d'autres  pareilles  occasions. ' 

Nach  dem  Concept.  Fcdcric. 


10706.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE   BRUNSWICK. 


irinz  Ferdinand  antwortet,  Münster 
28.  Januar,  auf  das  Schreiben  des  Königs 
vom  14.  Januar: 2  „Quant  a  rexpedition 
contre  l'arm^e  de  Soubise ,  je  ne  saurais 
disconvenir  que  Votre  Majeste  a  raison 
de  menager  Ses  troupes.  Cependanl,  les 
mouvements  que  les  eiinemis  ont  faits 
depuis,  ont  change  tellement  la  Situation 
des  affaires  que  je  ne  sais,  Sire,  si  je 
pourrai  seul  entreprendie  quelque  chose 
avec  une  probabilile  de  succ^s.  Le  prince 
de  Soubise  s'est  empare  de  la  ville  de 
Francfort.  La  disposition  de  ses  quar- 
tiers  est  teile  que  j'aurais  tort  de  me 
flatler  de  le  surprendle;  d'ailleurs,  une 
quinzaine  de  bataillons  de  l'armee  de 
Contades  avec  quelques  regiments  de  ca- 
valerie  mis  en  quartiers  entre  Cologne  et 
Coblenz  se  tiennent  prets,  selon  de  bons 
avis  que  j'en  ai,  pour  marcher  au  secours 
de  Soubise.  11  est  sur  qu'ils  pourront  le 
joindre,  avant  que  je  puisse  venir  aux 
mains  avec  lui.  D'un  autre  cote ,  les 
troupes  des  Cercles  avancent  vers  la  Hesse 
le  long  de  la  Werra.  Mais  ce  qui  est 
plus  important ,  c'est  que  4  regiments 
d'infanterie  autrichienne  avec  2  de  cuiras- 
siers  et  un  de  dragons  sont  en  marche 
pour  avancer  dans  la  Thuringe  sur  les 
frontieres  de  la  Hesse.  Ne  pouvant  plus 
compter  sur  la  surprise,  il  me  semble  que 
je  donnerais  trop  au  hasard  en  entrepre- 
nant  l'expedition  avec  un  si  mediocre 
Corps  de  troupes  que  j'y  puis  employer; 
a  moins  de  partager  rattention  de  tant 
de  troupes,  je  ne  vois  pas  que  je  puisse 
faire  quelque  chose  qui  vaille.  En  avan- 
gant  sur  Francfort,  je  trouverais  un  ennemi 
deux    fois    plus    fort    que    moi    en    front, 


Breslau,  6  fevrier  1759. 

J'ai  bien  regu  la  lettre  du  28 
de  janvier  que  vous  avez  voulu 
me  faire,  et  vous  suis  infiniment 
oblige  des  avis  tres  interessants 
dont  vous  m'avez  fait  communi- 
cation  par  lä, 

Mes  affaires  ne  sont  pas  en 
etat  que  je  puisse  me  remuer  actu- 
ellement;  il  manque  5000  chevaux 
sur  le  Corps  de  cavalerie  que  j'ai 
ici  en  Silesie ;  les  regiments  ne  sont 
qu'ä  moitie  complets,  les  rdgiments 
d'infanterie  n'ont  ni  habits,  ni  tentes, 
ni  marmites.  Cependant,  tout  cela 
sera  complet,  s'il  plait  ä  Dieu,  vers 
le  10  de  mars,  et  vers  la  mi-mars 
alors  je  pourrai  6tre  en  etat  de  me 
presenter  vers  1' ennemi.  Malgre 
cela,  comme  il  est  necessaire  d'em- 
pecher  1' ennemi  de  faire  des  ma- 
gasins  ä  Erfurt  et  ä  Gotha,  j'ai 
com  mis  ä  mon  fr^re  ^  de  les  en 
chasser  vers  la  fin  de  ce  mois,  et 
je  crois  que  le  prince  d'Ysenburg 
pourra  fort  faciliter  cette  Operation  ^ 
en  s'avangant  du  cote  de  Vacha,  ^ 
et  comme  j'ai  charge  mon  frere 
d'entretenir  correspondance  avec 
vous  sur  cette  afifaire,  je  m'y  re- 
mets, 

Vous    voyez    par    la    lettre  de 


I   Vergl.  Bd.   XVII,    266.  268  —  272.  —  2  Nr.    10658.  —    3  Vergl.   S.  51.   — 
*  Vergl.  S.   52,  —  5  An  der   Werra,  südöstl.  von   Hersfeld. 


6o 


tandis  que  je  me  mettrais  les  Autrichieiis 
au  dos :  en  sorte ,  Sire ,  que  je  ne  vois 
pas  comment  je  puis  agir  seul,  sans  gater 
las  aifaires,  ä  moins  de  compter  sur  le 
hasard. 

Je  congois ,  cependant,  qu'il  n'y 
aurait  peut-etre  rien  de  plus  avantageux 
que  de  deranger  les  projets  des  ennemis 
sur  le  Main.  J'en  puis  juger  par  une 
lettre  du  duc  de  Choiseul  du  i6  de  jan- 
vier  dont  j'ai  eu  copie.  Ce  ministre  y 
dit  en  termes  expr^s :  »Nous  donnerons 
aussi,  de  concert  avec  la  cour  de  Vienne, 
de  la  besogne  aux  Hanovriens  et  au  roi 
de  Prusse.  Le  plan  des  Operations  du 
gen^ral  Daun  pour  la  campagne  prochaine 
est  des  plus  beaux,  et  il  y  a  tout  lieu  'de 
s'en  promettre  d'heureux  succ^s,  s'il  peul 
prevenir  le  roi  de  Prusse,  comme  il  se  le 
propose.  Nous  seconderons  efficacement 
ses  Operations,  et  nous  tacherons  de  porter 
le  theatre  de  la  guerre  dans  le  cceur  des 
Etats  des  ennemis.  Le  si^ge  de  Magde- 
burg, qui  avait  ete  resolu  dfes  l'annee  der- 
ni^re,  entre  dans  nos  plans  d'operations, 
et  nous  ne  pouvons  manquer  de  reussir, 
ä  nioins  que  la  mort  du  roi  d'Espagne 
ne  derange  nos  projets,  comme  nous 
avons  tout  lieu  de  le  craindre.«"   .    .   . 


de  faire  agir  le  prince  d'Ysenburg 

Nach  dem  Concept. 


M.  de  Choiseul  que  le  projet  de 
l'ennemi  dans  cette  campagne  est 
de  porter  toutes  ses  forces  contra 
moi.  Je  tächerai  de  fortifier  mon 
fr^re  en  Saxe ,  pour  qu'il  soit  en 
etat  de  soutenir  son  point.  Ma 
propre  besogne  sera  tr^s  difficile ; 
car  Daun  veut  attaquer  avec  une 
armee  en  Haute-Sildsie,  et  ils  veulent 
faire  entrer  les  Russes  en  Silesie 
du  cote  de  Carolath, '  pour  faire 
une  nouvelle  diversion  de  ce  c6t61ä. 
Vous  comprenez  vous-meme  que, 
si  je  ne  complete  pas  mes  troupes 
ä  temps ,  qu'il  me  sera  bien  diffi- 
cile de  resister  ä  tant  de  forces 
supdrieures,  ä  moins  qu'un  chan- 
gement  favorable  dans  les  affaires 
generales  ne  vienne  ä  mon  secours. 
Le  commencement  de  cette  annee 
est  plus  critique  que  celui  de  l'annee 
passee.  Je  ne  vois  pour  vous  qu'ä 
soutenir  le  pays  de  Münster  et  la 
Hesse,  et  en  cas  que  la  guerre  se 
porte  du  cote  de  [la]  Thuringe, 
de  concert  avec  mon  frere  Henri. 
Federic.  2 


10707.     UNTERREDUNG  DES  KÖNIGS  MIT  DEM  GROSS- 
BRITANNISCHEN MINISTER  MITCHELL. 

[Breslau,  6.  Februar  1759.] 
Mitchell  berichtet  an  Holdernesse ,  Breslau  7 .  Februar  (private) : 
Der  König  habe  ihm  am  Tage  vorher  gesagt,  „that  he  thought  he  had 
discovered  his  enemies'  plan  of  Operations,  viz.  to  attack  him,  King  of 
Prussia,  on  all  sides  at  the  same  time ;  but,  added  he,  I  must  endea- 
vour  to  disconcert  their  project  striking  a  blow  somewhere,  though  I 
am  very  sensible  of  the  danger  of  my  Situation  .  .  . 

„When  I  mentioned  the  affair  of  Danzig,  ^  he  said,  he  beheved  this 
news  was  true,  that  he  would  endeavour,  if  possible,  to  assist  the  town 
of  Danzig. 

I  An  der  Oder,  nordwestl.  von  Glogau.  —  2  Ein  „Breslau  6  fevrier"  datirtes 
Schreiben  an  Prinz  Heinrich  ist  in  den  Akten  unter  späteren  Papieren  eingeordnet; 
daher  nachträglich  gefunden.  Ohne  Frage  gehört  es  in  das  Jahr  1759!  siehe  im 
Nachtrag.  —  3  Das   Anrücken   eines   russischen  Heeres  gegen  Danzig. 


6i     

„He    then    asked   me    if   I  had    some    news    from  Spain    or  Italy. ' 
answered  none." 

Nach  der  Ausfertigung  im  Public  Record  Office  zu  London. 


10708.     AN    DEN  ETATSMINISTER  GRAF  FINCKENSTEIN 

IN  BERLIN. 

Finckenstein  berichtet ,  Berlin  3,  Februar ,  auf  den  Erlass  des  Königs  vom 
;  X  Januar,  2  dass  er  an  den  Grafen  Hordt  und  den  Baron  Wrangel  eingehende 
■  liefe  geschrieben  habe,  um  sich  mit  ihnen  über  die  Maassnahmen,  die  gegen  Schweden 
1  treffen  seien,  ins  Einvernehmen  zu  setzen.  Sobald  er  die  Antworten  erhalten  habe, 
erde  er  dem  Könige  Bericht  erstatten.  „Le  succ^s  de  l'affaire  dependra  en  partie 
u  choix  des  personnes  que  l'on  pourra  employer  pour  cet  effet ,  et  c'est  un  article 
ur  lequel  j'ai  d'autant  plus  insiste  que  le  caractfere  corruptible  de  la  nation  ne  m'est 
ue   trop  connu,  3   et    si  l'on  peut  trouver  des  gens  affides  qui  fassent  une  repartition 

,/rudente    et    üähle    de    l'argent    en    question,    l'entreprise    pourrait    avoir    des    suites 

favorables." 

Breslau,  6.  Februar   1759. 
Recht  gut.     Er   soll    sich    aber    der  Sache    mit    der   allergrössesten 
Attention  von  der  Welt  und  sehr  ernstlich  annehmen ,    auch  solche  gar 
sehr  pressiren. 

Mündliche  Resolution.     Nach  Aufzeichnung  des  Cabinetssecretärs.  * 


10709.      AN  DEN  OBERST  VON  HACKE  IN  GLOGAU. 

Breslau,    8.  Februar  1759. 

Ich  danke  Euch  vor  die  in  Eurem  Berichte  vom  4.  dieses  Mir 
gemeldete  Nachrichten  und  vernehme  gerne,  dass  der  Gegenden  nach 
Posen  hin  noch  keine  Magazins  von  denen  Russen  angeleget  worden. 
Was  Ihr  deshalb  und  wegen  dessen,  so  der  Gegenden  Posen  und  auch 
nacher  Danzig  hin  [passiret] ,  weiter  erfahret ,  als  worauf  Ihr  Eure 
Attention  mit  richten  sollet,  habt  Ihr  Mir  jedesmal  getreulich  zu  melden.  ^ 

Friderich. 

Nach   der  Ausfertigung   im  Kriegsarchiv   des  Königl.    Grossen   Generalstabs    zu  Berlin. 


'  Vergl.  S.  6.  17.  52.  Anm.  3.  —  2  Nr.  10697.  —  3  Graf  Finckenstein  war 
1744  bis  1746  preussischer  Gesandter  in  Stockholm  gewesen.  Vergl.  Bd.  III,  387; 
V,  281.  561.  —  4  Auf  einer  Immediateingabe  des  Engländers  Perrott,  d.  d.  London 
15.  Januar,  betreffend  die  für  jedes  der  Kaperschiffe  (vergl.  Bd.  XVII,  253.  254)  zu 
leistende  Caution  von  3000  Ffd.  Sterl.,  befindet  sich  am  Rande  die  mündliche  Reso- 
lution ,  d.  d.  Breslau  6.  Februar:  „Recht  gut,  und  braucht  es  nicht  einmal  einer  so 
grossen  Caution."  [Die  eigenhdg.  Unterschrift  lautet:  Perrott]  —  5  An  den  Herzog  von 
Bevern  hatte  der  König  am  7.  Februar  geschrieben:  „dass  man  bisher  noch  nicht 
mit  Grunde  sehen  oder  beurtheilen  kann,  wohin  eigentlich  die  Russen  sich  gegen  uns 
wenden   wollen ,    mithin   wir  noch   Ursache  haben  ,    von  allen  Seiten   auf  unserer  Hut 


62      

loyio.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  PLATEN.' 

Breslau,  8.  Februar  1759. 

Ich  habe  aus  Eurem  Schreiben  vom  3.  dieses  sowohl  den  aber- 
mahgen  Aufbruch  mit  Eurem  Regiment ,  als  was  Ihr  sonsten  gemeldet 
habt,  ^  mit  mehrern  ersehen  und  bin  von  allem,  sowie  insonderheit  von 
Euren  genommenen  Arrangements  gar  sehr  zufrieden  gewesen. 

So  viel  Ich  hier  erfahren ,  so  soll  das  Dessein  derer  Russen  sein, 
mit  der  Armee  nach  Schlesien  zu  agiren ;  auf  welchen  Fall  und  wenn 
sich  diese  Nachricht  wahr  befinden  oder  verificiren  sollte,  Ihr  Euch  als- 
denn  auch  mehr  nach  denen  schlesischen  Grenzen  hin  würdet  halten 
müssen.  Es  wollen  zwar  auch  andere  noch  sagen,  dass  die  Russen  mit 
zwei  Corps ,  als  eins  nach  Pommern  und  gegen  Colberg  hin,  mit  dem 
andern  aber  über  die  Neumark  nach  Schlesien  würden  agiren  wollen ; 
Ich  habe  aber  Mühe,  dieses  zu  glauben,  und  verlasse  Mich  übrigens  auf 
Eure  Mir  bekannte  Geschicklichkeit,  dass  Ihr  die  Absichten  des  Feindes 
dorten  wohl  penetriren  und  approfondiren  und  Mir  fidele  und  exacte 
Berichte  davon  erstatten  werdet. 

Nach  dem  Concept.  Fridcrich. 

IG  711.     [AN  DEN  RESIDENTEN  REIMER  IN  DANZIG.]^ 

Breslau,  8.  Februar   1759. 

Mir  ist  Euer  Bericht  vom  31.  voriges  richtig  eingeliefert  worden, 
von  dessen  Einhalt  Ich  dann  wegen  der  guten  Conduite,  so  Ihr  dorten 
überall  zu  Meiner  besondern  Zufriedenheit  bezeiget,  recht  wohl  zu- 
frieden gewesen  bin ,  sonsten  aber  Euch  hierdurch  zu  instruiren  nöthig 
finde,  dass,  wenn  die  Russen  wegen  der  Stadt  Danzig  Ernst  bezeigen 
und  gegen  solche  reellement  etwas  unternehmen  wollen,  '*  Ich  ihnen  als- 
denn  eine  Diversion  durch  Polen  machen  werde ,  um  sie  dadurch  von 
Danzig  abzuziehen;  wogegen,  wenn  es  nur  bloss  bei  Drohungen  bleibet 
und  die  Russen  nichts  ernstliches  unternehmen,  Ich  auch  der  Orten 
vorerst  nicht  moviren  werde.  Ihr  könnet  dieses  auch  denen  wohHn- 
tentionirten  und  der  Orten ,  wo  Ihr  es  convenable  findet,  sagen,  ihnen 
auch  dabei  insinuiren,  dass  sie  sich  nur  vor  Surprisen  und  hauptsächlich 
gegen  Verrätherei  in  Acht  und  ihre  Precautions  dagegen  zu  nehmen 
hätten,  alsdenn  sie  nichts  zu  besorgen  haben  würden. 

Nach  dem  Concept.  Friderich. 

1  Platen's  Berichte  im  Monat  Februar  datiren  am  3.  aus  Gollnow  (a.  d.  Ihna, 
nordöstl.  v.  Stettin),  am  19.  und  27.  aus  Stolp  in  Hinterpommern.  —  2  Platen  hatte 
über  die  russischen  Magazine  berichtet  und  gemeldet ,  dass  er  nach  Hinterpommern 
gehe ,  um  sich  mit  Graf  Hordt  weiter  zu  concertiren ;  er  habe  Hordt  beordert ,  bis 
Stolp  vorzurücken.  —  3  Das  unter  der  Correspondenz  des  Cabinets  mit  General  vom 
Platen  befindliche  Concept  trägt  keine  Adresse.  Die  Annahme,  dass  der  Erlass  an 
den  preussischen  Residenten  Reimer  in  Danzig  gerichtet  war,  bestätigt  sich  durch  die 
in  dem  Berichte,  Danzig  19.  Februar,  enthaltene  Antwort  Reimers.  —  4  Vergl. 
S.  60.  Anm.  2. 


^l 


107 12.     AU   FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 


irinz  Ferdinand  berichtet,   Münster 
).  Januar:     „Je    ne    saurais   m'empecher 
■  communiquer  ä  Votre  Majeste  l'extrait 
une  lettre  ecrite  par  M.  Rouille  du   19, 
!e   j'ai    eue   par   une    voie    secr^te,     Le 
ici:    »Le    plan    des    Operations   pour  la 
impagne  prochaine   est   admirable ,    tant 
notre  cote  que    de  la  part    de  la  cour 
Vienne.      Le    general    Daun    se    pre- 
ise de  partager  tellement   l'attention  du 
11  de  Prusse  qu'il  lui  sera  impossible  de 
parer  tous  les  coups  qu'il  veut  lui  porler. 
Le  fort  de  la  guerre  sera  en  Silesie,  pen- 
dant  que  des  partis  devasteront  ses  Etats, 
l'our  nous ,    nous  tacherons    d'amuser  sur 
le    Rhin    le    prince    Ferdinand ,     pendant 
que  le  prince  de  Soubise,    dont  la  capa- 
cit^  dans  l'art  militaire  m'est  toujours  in- 
connue ,    ravagera  les  Etats  de  nos  enne- 
niis.     On  craint    toujours    en   France  que 
la    mort    du    roi    d'Espagne    ne    renverse 
tous  les  beaux  projets  du   minist^re.«" 


Breslau,  8  fevrier   1759. 

La  lettre  que  Votre  Alt  esse 
m'a  faite  encore  le  30  du  mois 
passe  de  janvier,  m'est  heureuse- 
ment  parvenue;  qui  m'a  ete  tr^s 
interessante  par  la  communication 
de  la  lettre  ecrite  par  M.  de  Rouille, 
dont  je  suis  bien  oblige  ä  Votre 
Altesse ,  et  qui  me  fera  un  plaisir 
sensible  et  augmentera  par  lä  la 
reconnaissance  que  je  Lui  en  dois, 
si  Elle  pourra  encore  me  commu- 
niquer de  pareilles  lettres,  dans  le 
cas  qu'elles  viennent  ä  votre  con- 
naissance. 

Au  surplus ,  les  circonstances 
etant  toujours  ici  sur  le  meme  pied 
que   je    vous    les    ai   marquees  par 


ma  lettre  d'avant-hier, '  je  ne  sau- 
rais aussi  qu'ä  me  remettre  simplement  ä  tout  ce  que  j'y  ai  ecrit ,  ne 
sachant  ajouter  rien  au  delä. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C. 


10  7 13.     AN  DEN  GEHEIMEN  KRIEGSRATH  EICHEL 
IN  BRESLAU. 

[Breslau,  8.  Februar   1759.] 
Der  Brief  von  Rouille^  chiffriret  und  mit  diesem  Briefe  an  meinen 
Bruder  Heinrich  mit  einem  Jäger  geschicket. 

An  den  Prinz  Ferdinand  werde  morgen  antworten. '^ 


Eigenhändig. 


Fr  iderich. 


10714. 


AU  FELD  -  M ARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

irinz  Ferdinand  berichtet,  Münster  i.  P'ebruar,  auf  das  Schreiben  des  Königs 
vom  25.  Januar:  5  „Votre  Majeste  me  fait  la  grace  de  m'ordonner  de  Lui  marquer 
mes  idees.  J'obeis,  Sire,  en  commengant  par  assurer  Votre  Majeste  que  rien  ne  me 
tüuche  de  plus  pr^s  que  Ses  interets ,  et  que  siirement  je  n'ai  rien  tant  ä  cceur  que 
d'agir,   d^s  que  le  service  de  Votre  Majeste  l'exige." 


I  Vergl.  Nr.  10706.  —  2  Vergl.  Nr.  10  7 12.  —  3  Entweder  ein  nicht  mehr  vor- 
handenes Schreiben  an  Prinz  Heinrich  oder  das  Schreiben  an  Prinz  Ferdinand  vom 
8.  Februar.  —  4  D.  h.  auf  den  Bericht  vom  i.  Februar.  Vergl.  Nr.  10  714  — 
5  Nr.   10682. 


64    ^ 

Nach  dem  ,  was  der  Prinz  von  den  in  Versailles  angenommenen  Operations- 
plänen Daun's  erfahren,  vermuthet  er  „que  les  plus  grands  efforls  se  feront  en  Sil^sie, 
et  que  l'ennemi ,  ayant  detache  ce  gros  corps  vers  Erfurt,  i  ne  fera  qu'un  mediocre 
effort  sur  l'Elbe  vers  Dresde  et  dans  la  Lusace,  tandis  que  ce  gros  corps  des  troupes 
autrichiennes ,  l'armee  des  Cercles  et  celle  de  Soubise  composeront  une  armee  de  60 
ä  70000  hommes  capable  de  penetrer  jusque  dans  le  coeur  de  la  Saxe  et  des  Etats 
de  Votre  Majeste.  Je  pense  qu'il  serait  avantageux  que  Votre  Majeste  fit  d^filer 
bientot  quelques  troupes  de  la  Silesie  pour  renforcer  l'armee  de  Msgr.  le  prince  Henri, 
en  cas  qu'Elle  jugeät  S'en  pouvoir  passer.  Sinon,  il  serait  du  moins  utile  de  determiner 
d'avance  en  quoi  put  consister  le  corps  d'armee  que  Msgr.  le  prince  Henri  m^nerait 
contre  ces  armees  ennemies  unies ,  aprhs  avoir  laisse  un  detachement  süffisant  pour 
couvrir  la  ville  de  Dresde.  Le  concert  que  Votre  Majeste  m'ordonne  de  prendre  avec 
Msgr.  le  Prmce,  se  fonde  sur  cette  determination  preliminaire.  S'il  fut  juge  avan- 
tageux de  nous  joindre,  apr^s  avoir  determine  de  part  et  d'autre  les  troupes ,  il  ne  i 
s'agirait  que  de  convenir  encore  de  la  mani^re  et  de  l'endroit  de  la  jonction.  Le 
corps  du  prince  d'Ysenburg,  n'etant  fort  que  de  8000  hommes  ä  peu  prfes,  n'y  saurait 
suffire ;  je  pourrai  l'augmenter  jusqu'au  pied  de  loooo  hommes,  qui  se  trouveront 
complets ,  si  nous  gagnons  le  temps  d'achever  notre  recrue.  II  me  semble  que  le 
prince  de  Soubise  a  deux  choses  a  faire,  avant  que  de  marcher  en  Saxe,  savoir  de 
disperser  nos  troupes  ou  de  leur  opposer  un  corps  pour  assurer  ses  derri^res.  Dans 
le  second  cas,  on  partage  dejä  ses  forces.  Je  serais  d'avis  de  risquer  alors  une  action 
contre  ce  corps  d' Observation.  S'il  füt  battu,  tout  le  projet  de  l'ennemi  s'evanouirait. 
Dans  le  premier  cas,  s'il  avangait  en  force  dans  la  Hesse  pour  disperser  nos  troupes, 
je  crois  que  nous  devons  eviter  le  combat,  seit  en  reculant,  soit  en  prenant  une  Po- 
sition inattaquable.  Par  ce  moyen,  on  arreterait  l'execution  du  plan  de  M.  de  Daun, 
en  laissant  le  temps  ä  la  fortune  de  venir  a  notre  secours.  Mais  si  le  prince  de 
Soubise  ne  faisait  ni  Tun  ni  l'autre,  avant  que  de  marcher  en  Saxe,  il  me  semble 
que  nous  n'aurions  alors  qu'ä  lui  tomber  ä  dos,  pour  ruiner  tout  ce  grand  projet, 
En  cas  que  Votre  Majeste  ne  jugeat  pas  convenable  que  nos  troupes  agisseut  de  cette 
fagon,  et  qu'Elle  preferat  que  j'envoyasse  du  secours  ä  Msgr.  le  prince  Henri,  ce  se- 
cours ne  peut  consister  qu'en  8  ä  9000  hommes  a  peu  pr^s  ,  devant  laisser  quelque 
chose  en  Hesse.  Je  supplie  Votre  Majeste  de  me  dire  sur  tout  ceci  Ses  gracieuses 
intentions ,  vu  que  le  concert  que  j'aurai  ä  prendre  avec  Msgr.  le  prince  Henri ,  en 
dependra  nalurellement.  Si  le  marechal  de  Contades  detache  de  gros  ^orps  de  son 
armee  pour  renforcer  celle  de  Soubise,  je  pourrai  renforcer  ä  proportion  nos  troupes 
en  Hesse  et  les  porter  au  delä  de  16000  hommes.  Tout  ceci  suppose  que  Votre 
Majeste  pref^re  d'attendre  l'attaque;  si  Elle  voulait  qu'on  prevint  l'ennemi,  je  crois 
qu'on  devrait  executer  le  projet  que  j'ai  eu  l'honneur  de  proposer  ä  Votre  Majeste 
par  la  lettre  que  mon  aide  de  camp  de  Bülow  Lui  a  portee.''^ 

[Breslau,  9  fevrier  1759.] 3 
Chiffre  Prince  Ferdinand! 
Vos  idees  sont  excellentes;  c'est  bien  la  bonne  maniere  de  pre- 
venir  Tennemi,  pour  n'etre  point  prevenu  soi-m6me;  ce  serait  aussi  ma 
fagon  de  penser,  si  l'etat  delabre  de  mon  armee  et  la  position  de  mes 
ennemis  ne  me  liait  les  mains.  Vous  ne  mettez  jamais  ni  les  Russes, 
ni  les  Suedois  en  ligne  de  compte,  et  si  je  les  compte  peu,  ils  fönt 
70000  hommes.  Les  Russes  veulent,  dit-on,  rouvrir  la  campagne  par 
le  siege  de  Colberg;  je  dois  de  necessite  m'y  opposer  en  ce  cas.  Je 
suis  oblige  d'envoyer  d'ici  de  gros  renforts  ä  Dohna,    qui  d'ailleurs  est 

I  Vergl.  S.   43.    —    2  Vergl.    Nr.   10658.   —    3  Das  Datum  nach  einem  Zusatz 
von  Eichel. 


65 

trop  faible  pour  se  montier.  Je  me  destine  ä  m'opposer  ä  Farmee  de 
Daun:  d'oü  voulez-vous  que  je  prenne  des  troupes  pour  en  ren- 
forcer  mon  fr^rer  Je  voudrais  les  avoir,  mais  elles  n'y  sont  pas.  Si 
les  choses  restent  comme  elles  sont  ä  present,  mon  fr^re  peut  marcher 
vers  la  Thuringe  environ  avec  22  000  hommes  et  laisser  un  corps  pour 
couvrir  l'Elbe.  Je  serais,  du  reste,  porte  ä  preferer  votre  idee  de  forcer 
le  prince  de  Soubise  ä  laisser  un  detachement  vis-ä-vis  de  l'Ysenburg, 
cela  vaudra  le  mieux.  Soubise  a  k  peu  pr^s  40  000  hommes ;  si  les 
Cercles  s'y  joignent  et  peut-ltre  6000  Autrichiens,  cela  en  fera  61000. 
S'il  est  oblige  d'en  detacher  20000,  mon  fr^re  n'aura  que  40000  vis-ä-vis 
de  lui.  C'en  sera  moins  qu'ä  Rossbach.  Mes  affaires  ne  seront  en  ordre 
qu'ä  la  mi-mars;  si  les  Russes  s'avisent  d'assieger  Danzig,  je  serai  en- 
core  oblige  de  faire  une  diversion  de  ce  c6te-lä.  Ainsi  vous  jugez  facile- 
ment  du  cruel  embarras  oü  je  suis;  il  faut  presque  espdrer  ä  l'avdnement 
d'un  dieu  de  machine,  pour  trouver  un  bon  ddnouement  ä  notre  pidce.  '^ 

Der  Brief  vom    Prinz  Ferdinand    an    meinen    Bruder    Heinrich    zu 
communiciren,  ^  nebst  dieser  Antwort, 

Eigenhändiger  Entwurf  zur  Antwort.  3  rriQeriCn. 


107 15.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA.+ 

Breslau,    9.  Februar   1759. 

Da  Mir  das  in  Abschrift  anhegende  Schreiben  aus  Danzig  ^  heute 
zugekommen  ist,  so  weiss  Ich  nicht,  ob  die  wegen  derer  russischen  Ab- 
sichten darin  enthaltene  Nachrichten  ganz  gegründet  sein ;  im  Fall  aber 
solche  richtig  wären,  so  würde  Euch  alsdenn  insonderheit  das  Magazin 
zu  Stettin,  so  Ihr  aus  denen  mecklenburgischen  Lieferungen  anlegen 
lasset,  sehr  zu  passe  kommen.  Ich  kann  Euch  dannenhero  die  Be- 
schleunigung derer  Lieferungen  zu  diesem  Magazin,  und  dass  Ihr  solches 
bald  zu  Stande  bringet  und  complet  machet,  nicht  gnugsam  recomman- 
diren,  damit  Ihr  alles  so  arrangiret,  dass  der  nöthige  Vorrath  darin  vor- 
handen sei  und  es  Euch  hiernächst  währender  ganzen  Campagne  an 
nichts  darunter  fehlet. 

Sonsten  kann  man  gewiss  versichert  sein ,  dass ,  wenn  die  Russen 
dorten  was  tentiren  wollen ,    solches  auf  Colberg    sein  wird.     Um  Euch 

I  Zu  vergleichen  ist  für  obiges  königliches  Schreiben  auch  die  zwischen  Prinz 
Ferdinand  und  seinem  Geheimsecretär  von  Westphalen  gewechselte  Correspondenz 
in  :  Westphalen,  Gesch.  der  Feldzüge  des  Herzogs  Ferdinand,  Bd.  III,  S.  169.  —  2  Breslau, 
9.  Februar  werden  beide  Stücke  in  Chiffern  im  Anschluss  an  ein  kurzes  Begleitschreiben 
dem  Prinzen  Heinrich  übermittelt.  —  3  In  der  nach  dem  eigenhändigen  Entwurf  auf- 
gesetzten Ausfertigung  ist  ausser  dem  Datum  noch  am  Eingange  eine  Empfangs- 
bescheinigung des  Berichts  vom  i.  Februar  beigefügt.  —  4  Dohna  befand  sich  nach 
seinen  Berichten  im  Februar  in  Rostock.  (Vergl.  schon  S.  16.  Anm.  i.)  —  5  Ein 
Bericht  des  Residenten  Reimer  in  Danzig  vom  3.  Februar  über  die  Absichten  der 
.Russen  auf  Colberg  und  Pommern. 

Corresp.  Friedr.  II.     XVllI.  5 


66    

nun  ohngefähr  eine  Idee  von  der  Disposition  zu  geben ,  welche  Ich 
solchenfalls  trefifen  werde,  so  ist  Euch  zur  Nachricht,  dass  solchenfalls 
Ihr  den  Generallieutenant  von  Manteuffel  mit  ohngefähr  6  Bataillons 
und  ohngefähr  4  Escadrons  Husaren,  nachdem  nämlich  es  die  Umstände 
dorten  erfordern  werden ,  gegen  die  Schweden  zurücklassen  müsset. 
Dann  werdet  Ihr  mit  den  andern  Corps  über  die  Oder  bis  Stettin 
marschiren,  um  denen  Russen  über  den  GoUenberg'  entgegenzugehen. 
Ich  werde,  wenn  der  Gas  geschehen  und  die  ganze  Force  der  Russen 
dahin  fallen  sollte,  von  hier  16  oder  18  Bataillons  und  die  ä  Proportion 
erforderliche  Kavallerie  dahin  schicken ,  auf  dass  Ihr  dorten  im  Stande 
seid,  denen  Russen  gerade  entgegen  zu  marschiren  und  sie  noch  jenseits 
Colberg  zu  attaquiren  und  zu  schlagen ,  ehe  Ihr  sie  noch  dorthin 
kommen  lasset. 

Indessen  müsset  Ihr  nur  gleich  und  ohne  Zeit  zu  verlieren  darauf 
bedacht  sein,  dass  die  Stadt  Colberg  mit  allem  benöthigten  fourniret 
werde. 

Sollte  es  aber  geschehen,  dass  die  Russen  sich  nach  Schlesien  wen- 
deten, so  lasset  Ihr,  wie  vorgedacht,  den  Generallieutenant  von  Manteuffel 
mit  seinem  Corps  da,  Ihr  aber  marschiret  mit  Eurem  ganzen  Corps  nach 
Sachsen,  um  daselbst  zu  Meinem  Bruder,  des  Prinz  Heinrich  Liebden, 
zu  stossen. 

Ich  schreibe  Euch  dieses  nur  vorläufig,  auf  dass  Ihr  Euch  mit 
Euren  Magazins,  Vivres  und  Subsistance  einigermaassen  darnach  richten 
und  in  Zeiten  arrangiren  könnet,  und  recommandire  Ich  Euch  zum 
höchsten,  die  mecklenburgischen  Lieferungen  und  was  daher  einkommen 
muss,  sehr  zu  pressiren,  auch  dem  Obristen  von  Stutterheim^  die  Com- 
mission  dazu  zu  geben,  wozu  er  recht  gut  ist,  dass  er  alle  die  mecklen- 
burgischen Sachen  sehr  pressiren  und  fordersamst  zu  Stande  und  zur 
Endschaft  bringen  müsse. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10  716.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  il.  Februar  1759. 
Der  König  erklärt  sich  zufrieden ,  dass  nait  allem  Fleiss  an  der  Füllung  der 
Magazine  gearbeitet  werde.  Er  theilt  dem  General  eingehend  mit,  in  welcher  Weise 
die  verbrauchte  Ammunition  für  die  Artillerie  ersetzt  werden  solle.  Die  fehlenden 
Pferde  sollen  von  den  mecklenburgischen  Ständen  beschafft  werden ,  entweder  aus 
Mecklenburg  selbst  oder  durch  Ankäufe  im  Holsteinschen. 

Die  noch  übrige  Anzahl  der  schwedischen  Truppen  in  Pommern 
angehend,  da  glaube  Ich,  dass  solche  in  Stralsund  und  auf  Rügen  kaum 
13000  Mann  ausmachen,  wovon  diesen  Winter  hindurch  noch  wohl 
1000  Mann  abgehen  werden. 

I  Bei  Cöslin.  —  a  Vergl.  Bd.  XVI,    282.  309. 


^    67    — 

Vor  die  Uebersendung  derer  Zeichnungen  von  Demmin  und  Anklam 
danke  Ich  Euch.  So  viel  aber  deren  Befestigung  angehet,  da  will  Ich, 
und  sollet  Ihr  verfügen,  dass  alles  gänzlich  abgetragen  und  rasiret  werden 
soll,  so  dass  nichts  davon  als  nur  die  Stadtmauren  und  die  Thore 
stehen  bleiben  müssen.  Es  sollen  zu  dem  Ende  die  Wälle  zu  Anklam 
sowohl  als  die  zu  Demmin  durch  die  dortige  Commissarios  locorum 
ogleich  unter  die  Bürger  jedes  Ortes  repartiret  und  ihnen  ganz  gratis 
und  ohnentgeltlich  zu  Gärten  gegeben  werden,  worüber  ihnen  die  Kammer 
hiernächst  erb-  und  eigenthümliche  Verschreibungen,  gleichfalls  ganz  ohn- 
entgeltlich, ausfertigen  soll.  Dahergegen  auch  die  Bürger  die  Wälle  so- 
gleich schleifen  und  solche  bis  zur  Erde  rasiren  müssen ,  und  wenn 
auch  schon  die  Gärten  nicht  sogleich  fertig  werden  können,  so  muss 
doch  von  denen  Wällen  und  Werken  nichts  bleiben. 

Ihr  sollet  hierbei  dahin  sehen,  dass  die  Commissarii  locorum 
hierunter  nicht  mit  ihrer  gewöhnlichen  Nonchalance  und  Langsamkeit 
zu  Werke  gehen,  noch  viel  scrupuliren  und  bei  der  geringsten  sich  er- 
eignenden Schwierigkeit  anfragen  wollen,  sondern  dass  alles  prompt  dis- 
poniret  und  executiret  werden  müsse ;  als  worüber  Ihr  Euch  auch  mit 
dem  GeneraUieutenant  von  Manteufifel  zu  concertiren  habet. 

Da  die  Peenemünder  Schanze  nur  ein  Loch  ist,  so  in  Kriegeszeiten 
mehr  embarrassiret  als  defendiret,  so  könnet  Ihr  solche,  sobald  sie  über 
ist,  auch  nur  gänzlich  rasiren  und  schleifen  lassen. 

Dass  Ihr  mit  denen  Schweden  ein  Kartell  wegen  der  Krieges- 
gefangenen schliesset,  davon  bin  Ich  zufrieden,  doch  dass  die  Auswech- 
selung Kopf  gegen  Kopf  geschehen  müsse ;  da  wir  aber  von  ihnen  un- 
gleich mehrere  Kriegesgefangene  als  sie  von  uns  haben ,  so  werde  Ich 
nie  bewilligen  noch  genehm  halten,  dass  der  Ueberschuss  an  Krieges- 
gefangene vor  Geld  ranzioniret  werde,  und  sie  dadurch  mithin  letztere 
wiederum  gegen  uns  gebrauchen  können. 

Was  die  russische  kriegesgefangene  Generals  angehet,  da  bin  Ich 
zufrieden,  dass  solche  auf  ihre  Parole  d'honneur  und  gegen gehö  rige 
schriftliche  Reverse  nach  Berlin  geschicket  werden,  die  andern  Officiers 
nach  Magdeburg.  Wegen  der  Gemeinen  könnet  Ihr  probiren  lassen, 
ob  welche  davon  Dienste  unter  uns  nehmen  wollen;  davon  Ihr  alsdenn 
aber  keinen  einigen  dorten  und  bei  denen  Regimentern  und  Bataillons 
Eures  Corps  behalten,  sondern  sie  insgesammt  als  Rekruten  hierher  oder 
auch  zum  Corps  d'armee  in  Sachsen  schicken  müsset. 

Die  eroberte  russische  Artillerie  anlangend ,  so  ist  das  Land  jetzo 
mit  so  vielen  andern  Kriegesfuhren  zu  denen  Mundirungstransporten 
und  sonsten  beschweret,  dass  es  durch  mehreren  Vorspann  accabliret 
werden  würde.  Es  muss  also  mit  erwähnter  eroberter  Artillerie  der- 
gestalt gehalten  werden,  dass  dasjenige  davon,  so  in  denen  Festungen 
von  uns  gebrauchet  werden  kann  und  etwa  darin  fehlet,  davon  ge- 
nommen, das  übrige  aber  gelegentlich  nach  Berlin  transportiret  und  zum 
Zeughause  abgeliefert  werde,  wo  es  verschmolzen  werden  kann. 

5* 


Beim  Schwarzen  Husarenregiment i  seien  zwei  Rittmeister,  von  denen  der  eine 
„dem  Soff  sehr  ergeben"  sei,  der  andere  „eine  grosse  Lächete  begangen"  habe.  Einer 
von  ihnen  „solle  fort  und  dimittiret  werden ,  der  Major  von  Troschke  aber  dessen 
Escadron  wieder  bekommen". 

Ich  recommandire  Euch  übrigens  nochmalen  die  prompte  und  bal- 
dige Berichtigung  derer  mecklenburgischen  Contributions-  und  Lieferungs- 
sachen ,  wozu  Ihr  den  Obristen  von  Stutterheim  unter  Eurer  Subordi- 
nation gebrauchen  sollet ,  da  Ich  recht  wohl  begreife ,  dass  Ihr  nicht 
überall  selbst  gegenwärtig  sein  und  alles  und  jedes  alleine  betreiben 
könnet,  mithin  andere  mit  dazu  gebrauchen  müsset. 

Fr i de  rieh. 

In  einem  P.  S.  wird  Dohna  mitgetheilt,  dass  wegen  der  gefangenen  russischen 
Generale  und  Officiere,  sowie  der  eroberten  Kanonen  die  nöthigen  Ordres  nach  Küstrin 
ergehen  werden,  z 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


IG  717.     AU   PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE.  3 

[Breslau,]   12  fevrier  1759. 

Mon  eher  Frere.  J'ai  bien  regu  la  lettre  que  vous  me  venez 
d'ecrire.  Je  vous  envoie  le  r^glement  pour  les  generaux*  et  deux  plans 
pour  leur  rendre  mes  idees  plus  palpables ;  vous  recevrez  en  meme 
temps  un  bulletin  d'Espagne,^  par  lequel  vous  verrez  que  la  mort  du 
roi  d'Espagne  est  inevitable ,  et  si  vous  vous  rappelez  la  lettre  de  M. 
Rouille,  ö  vous  en  pourrez  conclure  que  les  Frangais ,  se  trouvant  dans 
l'obligation  de  detacher  pour  l'Itahe  et  sur  les  frontieres  d'Espagne 
m^me ,    ne  pourront  pas  pousser  avec  vigueur    la    guerre  en  AUemagne. 

Cependant,  je  crois  qu'il  faudra  chasser  ces  troupes  de  l'Empire  d'Er- 
furt.  ^  Pour  vos  canons,  vous  pouvez  les  envoyer  facilement  de  Dresde, 
sous  pretexte  de  les  distribuer  sur  la  fronti^re ,  et  vous  trouverez  des 
ressources  de  reste  dans  votre  imagination,  ce  qui  ne  me  donne  aucun 
embarras.  Votre  expedition  est  une  affaire  de  huit  jours ;  les  ennemis 
ne  s'y  attendent  pas,  et,  par  consequent,  rien  ne  remuera  avant  votre  retour. 

Le  bruit  des  armements  des  Turcs  continue,  et,  vers  le  mois  de 
juin ,  nous  en  pourrons  voir  les  efifets ;  voilä  oü  nous  en  sommes  actu- 
ellement. 

J'ai  fait  ecrire  au  directoire^  touchant  les  comptes  de  Magdeburg. 
Wangenheim  y  est  alle  comme  vice-commandant,  et  j'y  envoie  le  prince 
de  Hesse  comme  vice-gouverneur,  pour  m'en  defaire.  ^ 

I  Die  ehemaligen  Rüsch-Husaren.  Vergl.  Bd.  XVII,  349.  358.  368.  —  2  Der 
bezügliche  Erlass  an  den  Commandanten  von  Küstrin ,  Oberstlieutenant  von  Seiger, 
ist  datirt  Breslau  12.  Februar.  —  3  Prinz  Heinrich  befand  sich  im  Monat  Februar  in 
Dresden,  —  4  Jedenfalls  die  Instruction  für  die  Generalmajors  von  der  Infanterie. 
Vergl.  in  den  Oiuvres  Bd.  30,  S.  263  —  270  (auch  S.  XXXIV).  —  5  Liegt  nicht 
bei.  —  6  Vergl.  S.  63.  —  ^  Vergl.  S.  43.  51,  59.  —  8  Das  preussische  P^eld- 
Kriegsdirectorium  in  Torgau.  —  9  Vergl.  S,  84. 


69 


Quand  vous  apprendrez  des  nouvelles ,  daignez  me  les  communi- 
quer  et  vous  persuader  de  la  tendre  estime,  avec  laquelle  je  suis,  mon 
eher  frere,  votre  fid^le  frere  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  i'  e  U  6  Tl  C. 


lo  718. 


AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 
A  DRESDE. 


Ochmettaii  berichtet,  Dresden  8.  Fe- 
bruar, er  habe,  nach  Empfang  des  könig- 
lichen Erlasses  vom  i .  Februar,  i  der 
Churprinzessin  versichern  lassen ,  dass  er 
in  allem,  wo  es  seine  Pflicht  zulasse,  sich 
bemühen  werde,  ihr  seine  ehrfurchtsvolle 
Verehrung  zu  bezeigen.  Die  Churprin- 
zessin hat  den  General  darauf  wissen 
lassen,  dass  sie  ihn  am  Abend  im  Schlosse 
im  Zimmer  ihres  Arztes  zu  sprechen  wün- 
sche. Dieser  Arzt  ist ,  wie  Schmettau 
mittheilt,  ein  Baier,  der  unter  der  Regie- 
rung Karl's  VII.  mehrfacli  zu  Unterhand- 
lungen gebraucht  worden,  und  der  gegen 
die  Oesterreicher  äusserst  eingenommen 
sei.  Schmettau  hat  sich  an  den  be- 
stimmten Ort  begeben  imd  ist  von  der 
Churprinzessin  sehr  gnädig  aufgenom- 
men worden.  Auf  die  von  Seiten  des 
Königs  übermittelten  Complimente  hat 
die  Prinzessin  sehr  höflich  geantwortet 
und  gesagt:  „Quelle  aurait  souhaite 
Lui  parier;  mais  par  la  suite  eile  me  fit 
comprendre  qu'elle  etait  dans  uae  Situa- 
tion ä  ne  le  pouvoir  faire.  Je  lui  repon- 
dis  qua  ce  serait  toujours  bien  de  ci- 
menter  une  bonne  correspondance  pour 
l'avenir  entre  les  deux  maisons ;  ce  qu'elle 
dit  souhailer,  et  il  me  parut  que  c'etait 
sinc^rement.  Aussi  me  dit -eile  qu'elle 
etait  fille  de  l'empereur  Charles  VII,  et 
me  fit  beaucoup  entrevoir  qu'elle  n'etait 
pas  bonne  Autrichienne.  La  fin  du  dis- 
cours  fut  qu'elle  etait  incapable  d'avoir 
des  correspondances  avec  les  ennemis, 
qu'elle  me  donnait  sa  parole  royale  qu'elle 
ne  correspondrait  avec  eux ,  et  qu'elle  ne 
s'en  irait  pas  de  Dresde  sans  le  consen- 
tement  de  Votre  Majeste;2  qu'ainsi  eile 
me  priait  de  n'avoir  point  de  mefiance 
en  eile  et  de  ne  point  faire  des  difficultes 
sur  des  bagatelles,  comme  sur  le  passage 
par   les    portes    de    quelques    domestiques 


Breslau,    12  fevrier  1759. 

J'ai  vu  avec  bien  de  la  satis- 
faction  tout  ce  que  vous  m'avez 
marque  par  votre  rapport  du  8  de 
ce  mois.  J'ai  compris,  par  ce  que 
vous  m'avez  ecrit  de  l'entretien  que 
la  Princesse  a  eu  avec  vous ,  qu'il 
ne  s'y  est  agi  proprement  que  d'un 
pourparler,  et  qu'il  ne  s'agit  dans  le 
passage  par  les  portes  de  quelques- 
uns  de  ses  domestiques  ou  che- 
vaux  que  des  envois  des  lettres  ä 
la  cour  de  Varsovie.  C'est  aussi 
en  consequence  que,  quand  vous 
trouverez  l'occasion  convenable, 
vous  lui  ferez  des  compliments  les 
plus  obligeants  de  ma  part  pour 
l'assurer  de  toute  ma  consideration 
et  ma  parfaite  estime,  afin  d'entre- 
tenir  eile  et  le  Prince  son  epoux 
dans  les  sentiments  qu'ils  pa- 
raissent  au  moins  marquer  ä  mon 
sujet. 

Je  vous  rends  gräce  des  avis 
que  vous  venez  me  communiquer 
relativement  aux  desseins  et  aux 
mouvements  de  l'ennemi.  Conti- 
nuez  avec  toute  1' attention  et  toute 
la  diligence  possible  de  m'en  in- 
struire.  Quant  ä  celui  de  vouloir 
commencer  ses  Operations  le  i"  de 
mars,  j'ai  de  la  peine  ä  croire  que 
l'ennemi  sera  en  etat  d'executer  ce 
dessein,  s'il  en  a.  Je  me  flatte, 
d'ailleurs ,    que  mon  fr^re  trouvera 


I  Nr.  10703.   —  2  Vergl.   S.   37. 


70 


ou  chevaux.  Elle  t^moigna ,  en  apr^s, 
quelle  avait  beaucoup  souffert  dans  le 
temps  de  la  presence  du  marechal  Daun,  i 
et  que  je  pouvais  etre  persuade  que  de 
son  gre  et  meme,  comme  on  lui  marquait 
de  Varsovie ,  que  du  gr6  de  cette  cour 
les  Autrichiens  ne  reviendraient  pas  en 
Saxe  et  encore  moins  ä  Dresde." 

Die  Prinzessin  hat  den  Wunsch  aus- 
gesprochen, dass  die  Unterredung  geheim 
gehalten  werde;  sie  hat  geäussert  „qu'elle 
croyait  pouvoir  se  flatter  des  bons  senti- 
ments  que  Votre  Majeste  avait  pour  eile 
comme  fille  de  l'Empereur  defunt". 

Schmettau  berichtet  ferner,  es  werde 
ihm  angezeigt :  „qu'au  ler  de  mars  .  .  . 
l'armee  [autrichienne]  se  mettrait  en  mou- 
vement  pour  entrer  en  Saxe  de  deux 
c6t6s ;  qu'une  arm^e  serait  jointe  par  celle 
de  r  Empire,  et  que,  quand  ils  auraieut 
Dresde  —  bien  il  ne  devrait  rester  une- 
pierre  sur  l'autre  —  que  les  Prussiens  se- 
raient  attaqu^s  de  tous  les  cotes  ä  la  fois". 
Man  versichere,  dass  die  12000  aus  Böh- 
men fortgezogenen  Truppen  nach  Italien 
marschiren  würden ;  vier  Regimenter  Rei- 
terei, zwei  Husaren-  und  zwei  Kavallerie- 
regimenter würden  ihnen  folgen.  In  Franken 
fänden  Bewegungen  gegen  Coburg  statt. 

Nach  dem  Concept. 


moyen  de  le  deranger,  en  conse- 
quence  des  mesures  qu'il  prendra, 
et  qui  pourront  bien  obliger  l'en- 
nemi  de  faire  des  nouveaux  pro- 
jets.  La  nouvelle  de  l'envoi  de 
quelques  regiments  d'infanterie  et 
de  cavalerie  de  l'ennemi  vers  l'Italie 
vient  de  m'etre  confirmee  aussi 
d'autre  part ,  qu'on  accuse  m^me 
ä  17  regiments  d'infanterie  et  5  de 
cavalerie. 

Federic. 


107 19.      AU   CONSEILLER   PRIVfi    DE    LfiGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Breslau,    12  fevrier  1759. 

Les  ddpeches  que  vous  m'avez  faites  du  26  et  du  30  janvier, 
m'ont  ete  bien  rendues,  par  lesquelles  j'ai  vu  avec  toute  la  satisfaction 
imaginable  la  bonne  gräce  avec  laquelle  le  roi  de  la  Grande  -  Bretagne 
vient  de  remplir  mon  attente  en  accordant  si  genereusement  au  Lord 
Marechal  sa  gräce.  ^  Sensiblement  touchd  que  j'en  suis  et  surtout  des 
termes  dont  Sa  Majeste  s'est  usee,  quand  eile  vous  l'a  annoncee,  vous 
ne  manquerez  pas  de  faire  un  compliment  de  remerciment  en  mon  nom, 
dans  les  termes  les  plus  obligeants  et  les  plus  onctueux  que  vous  saurez 
imaginer,  au  Roi  meme  ou  ä  celui  des  ministres  ä  qui  il  convient  selon 
l'etiquette  etablie  lä-bas,  pour  marquer  la  vive  reconnaissance  que  j'en  ai. 

Quant  ä  ce  que  Sa  Majeste  Britannique  m'a  fait  marquer  par  vous 
touchant  le  dessein  des  Frangais  sur  la  Saxe  et  la  Hesse,  vous  ajouterez 
que,  comme  j'etais  ici  plus  ä  portee  pour  en  etre  informe  et  que,  ce 
dessein  etant  parvenu  ä  ma  connaissance,  j'avais  dejä  prevenu  les  inten- 

I  Vergl.  Bd.  XVII,  375 — 381.  386.  387.  394.  400.  —  2  Vergl.  S.  12.  Vergl. 
auch  das  Schreiben  des  Königs  an  Lord  Marschall  vom  il.  Februar  in  den  CEuvres 
Bd.  20,  S.  278. 


71     — 

tions  du  Roi  relativ ement  au  concert  ä  prendre  entre  mon  frere  Henri 
et  le  prince  Ferdinand,'  afin  de  pouvoir  agir  conjointement  en  cas  de 
besoin;  que  j'etais  charme  que  Sa  Majeste  avait  bien  voulu  seconder 
en  cela  de  son  propre  mouvement  mes  vues,  et  que  je  nie  flattais  que, 
Selon  le  concert  pris  entre  moi  et  lesdits  princes,  nous  ferons  echouer 
ces  entreprises  de  l'ennemi,  en  attendant  que  nous  tenterons  de  deloger 
et  de  rejeter  au  moins  ce  qu'il  y  a  des  troupes  ennemies  entre  la  Hesse 
et  la  Saxe;  qu'au  surplus,  mon  plus  grand  embarras  etait  actuellement 
les  Russes  et  les  Suedois,  dont  les  corps  des  troupes  se  trouvaient  ä  mes 
flancs,  de  sorte  qu'ä  peine  je  saurais  me  remuer,  sans  avoir  ä  attendre 
qu'ils  entrent  d'abord  de  nouveau  dans  mes  £tats ,  circonstance  qui 
m'arrete  en  bien  des  choses,  et  sans  laquelle  mes  Operations  prendraient 
une  toute  autre  tournure. 

Vous  n'oublierez  pas,  au  reste,  de  faire  des  compliments  de  felici- 
tation  aux  ministres  au  sujet  des  nouveaux  avantages  qu'ils  viennent  de 
remporter  sur  l'ennemi  commun  par  la  prise  de  l'ile  de  Goree,  ^  dont 
je  me  suis  bien  rejoui. 

Nach  dem  Concept.  ^  e  Q  e  r  1  C. 

10720.     AN  DEN  ETATSMINISTER  GRAF  VON  REUSS. 

Breslau,    13.  Februar  1759. 
P.    S.3 

Nachdem  inzwischen  Eure  Vorstellung  vom  2.  dieses  Monats, 
betreffend  den  Cours  derer  Friedrichsd'or,  bei  Mir  eingekommen  ist, 
und  Ich  Eure  deshalb  habende  Besorgnisse  des  landschaftlichen  Interesse 
halber  daraus  mit  mehrern  ersehen  habe,  so  gebe  Ich  Euch  auch  des- 
falls  in  Antwort,  dass  Ihr  darüber  ausser  aller  Besorgniss  sein,  jedennoch 
auch  den  Unterscheid  zwischen  Friedens-  und  höchst  schweren  Krieges- 
zeiten observiren  sollet ;  dabei  Ihr  versichert  sein  könnet,  dass  Ich  nichts 
thun  noch  vornehmen  werde ,  als  was  die  ganz  ohnumgängliche  Noth- 
wendigkeit  zur  Erhaltung  des  ganzen  Staats ,  und  dass  nicht  alles  in 
einen  totalen  Verfall  gehe,  erfordert,  vornehmen  noch  veranlassen"*  werde: 
dahergegen  Ich  auch  schon  alle  Mesures  genommen  habe,  welcher- 
gestalt  hiernächst  und  nach  glücklich  herstelletem  Frieden  alles  wiederum 
in  seine  vorige  und  gehörige  Ordnung  gebracht  werden  kann  und  soll, 
so  dass  die  Landschaft  auch  in  diesem  Stücke  nichts  verlieren  wird. 

Nach  dem  Concept.  _____^  Friderich. 

I  Verg].  S.  43.  51.  59.  —  2  Die  Insel  und  das  Fort  Goree,  der  letzte  Stützpunkt 
der  Franzosen  in  Senegambien ,  war  von  den  Engländern  am  29.  December  1758 
eingenommen  worden,  [Schäfer  a.  a.  O.  II,  l,  S.  188  giebt  30.  December  an;  da- 
gegen Bericht  Knyphausen's  vom  30.  Januar  und  Gen.-histor.  Nachrichten,  Bd.  X, 
S.  454 :  29.  December.]  —  3  Der  Haupterlass  betrifft  die  Befriedigung  des  Interesses 
der  Churmärkischen  Landschaft  bei  den  neuen  Odercanal-Etablissements ;  Graf  Reuss, 
der  Direktor  der  Churmärkischen  Landschaft,  wird  auch  in  dieser  Sache  auf  den 
Frieden  verwiesen ,  „da  alles  in  Ordnung  und  Richtigkeit  gesetzet  werden  soll ,  so 
dass    die  Landschaft    darunter    nichts    verlieren  wird".  —  ^   So. 


72 

I0  72I.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Breslau,    14  fevrier   1759. ' 

Comme  je  viens  de  recevoir  de  tr^s  bonne  part  la  copie  d'une 
lettre  qui  contient  des  particularites  tout-ä-fait  interessantes,  je  n'ai  pas 
voulu  manquer  de  vous  en  communiquer  tout  son  contenu ,  quoique 
seulement  pour  votre  uniqiie  direction  et  en  vous  priant  d'en  faire  le 
plus  grand  secret  et  de  la  conserver  sous  votre  propre  garde,  afin  quo 
personne  n'en  puisse  etre  instruit. 

J'ai  fait  mes  reflexions  lä-dessus,  et  je  crois  que  les  Russes  et  les 
Suedois  peuvent  bien  avoir  pense  k  quelque  chose  de  pareil  et  forme 
des  projets  sur  Stettin;  mais  comme  les  circonstances  des  Suedois  ont 
beaucoup  change  depuis  en  Pomeranie,  et  qu'ils  se  trouvent  dans  une 
triste  Situation  et  hors  d'etat  de  contribuer  quelque  chose  ä  un  commun 
si^ge  avec  les  Russes,  tant  de  Colberg  que  de  Stettin,  et  que  j'espere 
que  l'on  les  tiendra  encore  dans  cet  etat  d'affaiblissement,  je  me  doute 
aussi  que  ce  plan  aura  souffert  quelque  alteration. 

Feder  ic. 

Je  viens  2  de  recevoir  de  nouveau  des  avis  que  la  cour  de  Petersbourg  a  fait 
donner  des  assurances  tr^s  fortes  quelle  ouvrirait  bientot  la  campagne  par  le  siege 
de  Stettin,  qu'elle  veut  faire  conjointement  avec  les  Suedois.  La  cour  de  Vienne  tra- 
vaille  ä  faire  cbanger  ce  dessein,  pour  attirer  Tarmee  russienne  sur  les  bords  de  l'Oder, 
puisqu'elle  craint  que  le  si^ge  et  les  preparatifs  qu'une  entreprise  de  cette  importance 
demande ,  fourniront  au  general  Fermor,  dont  on  se  d6fie,  des  pretextes  pour  ne 
pas  agir  avec  cette  vigueur  qu'on  prüfend  mettre  cette  annee  dans  les  Operations.  On 
a  fait  valoir,  ä  ce  qu'on  m'assure,  l'^tat  actuel  des  affaires  de  Pomeranie,  pour  presser 
la  Russie  de  donner  des  ordres  precis  ä  M.  Fermor  d'entreprendre  quelque  diversion, 
dans  le  dessein,  sans  doute,  de  faire  paraitre  les  Russes  d'autant  plus  tot  sur  la  scene ; 
mais  mon  correspondant  croit  que,  si  le  general  Tillier,  envoye  ä  Petersbourg,  ne 
parvient  pas  a  operer  un  changement ,  on  sera  oblige  d'entrer  dans  les  vues  de  la 
Russie,   qui  parait  jusqu'ici  ne  vouloir  pas  d^mordre  du  projet  d'assieger  Stettin. 

II  m'assure,  au  reste ,  que  le  plan  de  la  cour  de  Vienne  est  de  faire  agir  ses 
armees  et  celle  de  l'Empire  sur  l'Elbe  et  sur  l'Oder;  que  les  armees  frangaises  s'uni- 
ront  peut-etre  pour  pouvoir  agir  avec  d'autant  plus  de  vigueur  contre  le  prince  Fer- 
dinand, afin  de  s'approcber  de  meme  de  la  Saxe ,  et  qu'on  espfere  que  les  troupes 
russiennes  et  suedoises  pourront  se  porter  aussi  vers  ces  deux  fleuves. 

Je  puis  donner  ces  avis  comme  venant  d'une  personne  trhs  instruite  ;  mais  je 
ne  saurais  assez  prier  de  les  vouloir  menager  comme  un  secret  qui  m'a  ete  forte- 
ment  recommande. 

Das  Hauptschreiben  nach   der  Ausfertigung.    Die  Beilage   nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei. 


10722.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE  IN  GLOGAU. 

Breslau,    14.  Februar  1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  12.  dieses  erhalten  und  danke  Eucli 
recht  sehr  vor  die  Mir  darin  gemeldete  Nachrichten.  Ich  will  auch, 
dass  Ihr  kein  Geld  noch  Bemühungen   sparen    sollet,    um    von  den  ge- 

1  Der  nämliche  Erlass  ergeht  gleichzeitig  an  Dohna.  —  2  Das  folgende  nach 
einem  am  10.  Februar  von  Finckenstein  übersandten  Auszug  aus  dem  Schreiben 
Münchhausen's,  d.  d.  Hannover  4.   Februar. 


73 

leldeten  Orten ^  sichere  und  [gute]  Zeitungen,  auch  durch  Leute,  die 
orten  bekannt  seind,  zu  bekommen,  indem  Ich  gedenke,  dass  daselbst 
in  recht  guter  Coup  zu  machen  sein  wird. 

Ich  will  auch,  dass  Ihr  für  ein  Corps  von  ohngefähr  5  ä  6000 
lann  oder  auch  mehr  das  Brod  für  etliche  Tage  gegen  den  22.  dieses 
hngefähr  parat  halten  sollet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10723.     AN  DEN  RESIDENTEN  REIMER  IN  DANZIG. 

Breslau,    15.  Februar  1759. 
J-^er  König  erklärt  sich  mit  dem  Bericht  vom  7.  Februar  zufrieden. 

Ihr  könnet  Euch  gegen  die  Herrn  Danziger,  wo  Ihr  es  convenable 
findet,  noch  ferner  äussern,  wie  sie  nicht  bange  sein  und  sich  nur  nicht 
surpreniren  lassen  sollen,  maassen,  so  lange  die  Russen  gegen  sie  nichts 
serieuses  unternehmen  werden,  wir  uns  auch  nicht  rühren  werden ;  wenn 
es  aber  mit  ihnen  hierunter  ernst  werden  sollte ,  alsdenn  werden  wir 
uns  ihrer  gewiss  annehmen ,  wie  sie  dann  auch  sonsten  von  uns  bald 
reden  hören  dörften.  ^ 

Nach  dem  Concept.  ^  ^  lUeriCn. 


10724.      AN   DAS   DEPARTEMENT    DER    AUSWÄRTIGEN 

AFFAIREN. 

1  odewils  und  Finckenstein  berichten,  Berlin  13.  Februar,  dass  der  dänische 
Gesandte  von  Ahlefeldt  im  Auftrage  seines  Hofes  für  den  verhafteten  Feldmarschall 
Seckendorff  3  sich  verwendet  habe :  „II  nous  a  declare  que,  sans  entrer  dans  les  motifs 
de  son  arret,  le  Roi  son  maitre  esp6rait  que  son  grand  äge  lui  procurerait  la  com- 
passion  de  Votre  Majeste. 

„Nous  avons  repondu  prealablement  au  sieur  d' Ahlefeldt  que,  quoique  le  ma- 
r6chal  de  Seckendorff  soit  actuellement  general  de  l'Empire,  et  que  cette  seule  con- 
sideration  aurait  suffi  a  autoriser  Votre  Majeste  de  le  faire  arreter  et  de  le  traiter 
comme  prisonnier  de  guerre,  Elle  ne  Se  serait  pourtant  jamais  portee  a  cette  de- 
marche ,  s'il  avait  voulu  rester  en  repos  et  tenir  une  conduite  convenable  ä  son  äge ; 
mais  qu'au  Heu  de  cela  il  n' avait  pas  cesse  de  se  meler  de  toutes  sorles  d'intrigues 
contre  Elle,  qu'il  avait  fourni  des  plans  aux  Autrichiens,  et  qu'il  avait  donne  ses  con- 
seils  pour  les  Operations  du  prince  de  Hildburghausen  avant  la  bataille  de  Rossbach, 
comme  on  le  lui  pouvait  prouver  par  des  lettres  interceptees;  qu'au  reste  il  n'avait 
aucun  sujet  de  se  plaindre  de  la  nature  de  son  arret,  qu'il  avait  une  maison  ä  lui  ä 
Magdeburg,  qu'il  pouvait  sortir  librement  et  voir  qu'il  voulait,  enfin,  qu'on  lui  lais-^ait 
toutes  les  libertes  et  commodites  qu'il  pouvait  desirer,  et  qu'on  se  flattait ,  en  conse- 
quence  de  ces  raisons,  que  Sa  Majeste  Danoise  ne  regarderait  pas  comme  un  manque 
d'amilie,   si  Votre  Majeste  ne  pouvait  pas  deferer  a  son  intercession  ä  cet  egard." 

I  Hacke  hatte  Nachrichten  eingesandt,  ^reiche  Kaufleute  aus  Posen  über  das 
Erscheinen  von  Kosacken  und  das  Zusammenbringen  von  Magazin vorräthen  in  jener 
Gegend  überbracht  hatten.  —  2  Vergl.  S.  60.   62.  65.  —  3  Vergl.  Bd.   XVH,  420. 


74 

Breslau,   15.  Februar   1759. 

Die  Antwort  ist  recht  gut;  überdem  stehet  Seckendorff  noch  bis 
diese  Stunde  in  der  österreichschen  Liste  von  ihrer  Armee, '  so  jährHch 
zu  Wien  unter  Autorität  und  Vorbewusst  des  Hofes  gedrucket  und  pu- 
bUciret  wird,  noch  unter  die  österreichschen  Generalfeldmarschalls  nach 
seiner  Anciennete  aufgeführet.  ^ 

Mündliche  Resolution.    Nach  Aufzeichnung  des  Cabinetssecretärs. 


10725.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Breslau,]    16  fevrier   1759. 

Mon  eher  Fr^re.  En  confrontant  vos  nouvelles  avec  les  miennes, 
il  parait  bien  que  le  dessein  des  Fran^ais  est  de  marcher  vers  la  Hesse, 
et  par  consequent  rien  ne  peut  arriver  de  mieux  que  l'excursion  que 
vous  allez  faire.  ^  Je  vais  donner ,  de  mon  cotd ,  une  echauffouree  du 
cötd  de  Posen ;  mais  ma  position  ne  me  permet  pas  de  pousser  jusqu'ä 
la  Vistule,  ä  cause  que  les  troupes  ne  pourraient  pas  me  rejoindre  aussi 
vite  que  j'en  pourrais  avoir  besoin,  de  meme  que  vous  ne  pouvez  aller 
au  delä  d'Eisenach. 

Je  pars  apr^s-demain  pour  Neisse,  oü  j'ai  des  affaires  ä  regier,  "*  et 
si  j'apprends  quelque  chose  d'interessant,  je  vous  le  marquerai. 

Quoi  que  les  Autrichiens  fassent ,  s'ils  entrent  en  campagne  avant 
le  vert,  ils  ne  trouveront  pas  ä  subsister ;  vous  pourrez  meme  prendre 
la  precaution  de  faire  retirer  du  cote  de  Zwickau  et  de  Chemnitz  tous 
les  vivres  ou  fourrages  qui  s'y  trouvent;  mais  persuadez-vous,  en  atten- 
dant,  que  le  mal  le  plus  considerable  que  les  Autrichiens  pourront  vous 
faire,  sera  le  long  de  l'Elbe. 

Adieu,  mon  eher  fr^re;  je  suis  avec  la  plus  tendre  amitie,  mon 
eher  frdre,  votre  fid^le  fr^re  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  ^  reCieriC. 


I  Vergl.  auch  Schumann,  Europ.  Genealog.  Handbuch,  1760  (für  das  Jahr  1759), 
S.  II.  —  2  In  Bd.  XVII,  S.  460  ist  bei  Seckendorff  das  Wort  „ehemaliger"  zu 
streichen.  —  3  Vergl.  S.  51.  59.  68.  —  4  Schon  am  i.  Februar  hatte  der  König  an  den 
Commandanten  von  Neisse,  Generallieutenant  von  Treskow,  geschrieben,  er  wolle  „vor 
Anfang  der  Campagne  noch  eine  Tour  nach  Neisse  thun,  weil  Ich  intentioniret  bin,  vor 
die  Werke  vom  Fort  Preussen  vor  jedes  Saillant  eine  Fläche ,  und  zwar  mit  guten 
Fougassen,  vorlegen  zu  lassen,  auf  dass  der  Feind  dadurch  weiter  abgehalten  werden 
und  nicht  gleich  so  nahe  approchiren  könne".  An  Fouque  schreibt  der  König  am 
15,,  dass  er  ihn  in  Neisse  zu  treffen  wünsche.  —  5  In  einem  Schreiben  vom  21.  Fe- 
bruar theilt  der  König  dem  Prinzen  die  Nachricht  mit,  dass  der  Director  der  Stände 
im  Freibergschen  Kreise  auf  Specialbefehl  des  Warschauer  Hofes  die  Verordnung  er- 
halten habe,  „alle  zum  Kreise  gehörige  Gerichtsobrigkeiten  im  geheim  zu  instruiren, 
dass  sie  alle  Deserteurs  von  Meiner  Armee,  so  aus  Sachsen  seind,  und  überhaupt  alle 
zu  Rekruten  tüchtige  junge  Mannschaft  anweisen  sollen,  sich  an  gewisse  Oerter  zu 
retiriren ,  so  ihnen  benannt  waren ,  und  daselbst  bei  gewissen  benannten ,  besonders 
dazu  bestelleten  sächsischen  Officiers  anzugebe«  ,    welche  sie  annehmen  und  weiter  in 


I 


75    

10726.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  LATTORFF 

IN  COSEL. 

Breslau,  16.  Februar  1759. 
.  .  .  Was  die  Euch  zugekommene  Nachricht  von  einem  Corps 
Russen,  so  in  der  Gegend  von  Warschau  angekommen,  daselbst  ge- 
standen und  die  nun  weiter  vorwärts  passiren  wollen,  angehet,  da  könnet 
Ihr  sicher  glauben  und  gewiss  sein,  dass  solche  Nachricht  ungegründet 
ist;  dann  Ich  sicher  weiss,  wo  das  ganze  Corps  d'armee  der  Russen 
stehet,  nämlich  ein  l'heil  von  solchen  in  den  Gegenden  von  Danzig, 
das  Hauptcorps  bei  Marienwerder  und  hinter  der  Weichsel  in  Preussen 
und  etwas  davon  der  Gegend  Nakel  und  bei  Posen.  Ich  muthmaasse 
dahero  auch,  dass  die  Nachricht  von  einem  in  Krakau  angelegten  oder 
noch  anzulegenden  Magazin  unrichtig  sei,  wornach  Ihr  Euch  doch  näher 
erkundigen  könnet;  vor  das  übrige  aber  danke  Ich  Euch  vor  Eure 
Attention  in  Communication  Eurer  Nachrichten ,  und  wird  es  Mir  sehr 
lieb  sein,  wenn  Ihr  damit  weiter  continuiren  werdet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10727.     AN  DEN  ETATSMINISTER  GRAF  FINCKENSTEIN 

IN  BERLIN. 

Breslau,    16.  Februar  1759. 

Da  sich  ein  gewisser  Nationalschwede,  so  sich  Heindrich  Fernebohm 
Denisson  nennet  und  angegeben,  sich  vorhin  schon  zu  BerHn  aufgehalten 
zu  haben ,  auch  Euch  und  dem  Minister  Graf  von  Podewils  nicht  un- 
bekannt zu  sein,  mit  dem  in  Original  anliegenden  Promemoria'  gemeldet 
und  seine  Dienste  in  der  darin  angeführten  wichtigen  Angelegenheit 
offeriret  hat,  so  habe  Ich  solchen  bereits  an  Euch  selbst  adressiren 
lassen,  in  der  Intention,  dass,  da  Euch  Meine  Absichten  darunter  schon 
bekannt  sein,  *  und  wie  höchst  important  es  Mir  sei ,  dass  solche  auf 
das  allerbaldmöglichste  ausgeführet  und  zur  Execution  gebracht  werden, 
Ihr  mit  diesem  Manne  selbst  sprechen  und  approfondiren  sollet,  was 
seine  Absichten  seind,  wie  er  solche  auszuführen  glaubet.  Da  denn, 
wenn  Ihr  ihn  dazu  vor  hinlänglich  capabel  findet ,  Ihr  alsdenn  solchen 
auch  nur  sonder  Weitläuftigkeit  noch  Rückfrage,  überall  aber  sonder 
den  geringsten  ficlat ,  als  welches  ihn  und  seine  gute  Absichten  sonst 
offenbar  trahiren  und  Meinen  Wunsch  echouiren  machen  würde,  ab- 
Sicherheit schaffen  würden.  Es  wird  Mir  dabei  geschrieben  ,  wie  vermuthlich  diese 
Verfügung  durch  ganz  Sachsen  ergangen  wäre".  Prinz  Heinrich  solle  sonder  Zeit- 
verlust auf  den  Grund  dieser  Sache  zu  kommen  suchen  und  alle  Mesures  dagegen 
nehmen. 

X  D.  d.  Breslau  il.  Februar.  Denisson  erbietet  sich,  nach  Norwegen  zu  gehen, 
um  von  dort  die  Dalekarlier  zur  Erhebung  aufzurufen  gegen  den  französisch  gesinnten 
Reichsrath,  der  das  schwedische  Volk  knechte.   —  2  Vergl.  S.  53.  61. 


—    7^    — 

fertigen,  einiges  Concert  mit  ihm  nehmen,  in  Sachen,  so  zu  Ausführung 
seines  Unternehmens  dienen  können ,  bestmöghchst  favorisiren  und  ihn 
mit  den  dazu  erforderhchen  Geldern  versehen  sollet ,  wozu  Ich  Euch 
die  Euch  schon  bekannte  3000  Thaler  anweise,  so  Ich  vorhin  zu  der- 
gleichen destiniret  habe;^  die  aber,  wie  Ich  weiss,  deshalb  noch  nicht 
gehoben  seind,  und  die  Ich  schon  einmal  zu  dergleichen  hasardiren  und 
risquiren  will. 

Ich  überlasse  Euch  alles  dieses  zur  weiteren  Besorgung  und  füge 
nur  mit  an ,  dass  Ich  Euern  Bericht  auf  Mein  letzteres  Schreiben  in 
eben  dergleichen  Angelegenheit,  ^  und  welchergestalt  alles  schon  von 
Euch  entamiret  worden,  erwarte,  von  dessen  Reussite  Ich  nicht  sowohl 
besorget  bin,  als  dass  Ihr  Euch  an  alle  kleine  Schwierigkeiten  stossen, 
die  Sache  damit  aufhalten  und  über  alles  erst  anfragen  werdet,  wodurch 
aber  das  jetzige  bequeme  Moment  zur  Execution  dieser  importanten 
Sache  verloren  gehen  kann. 

Nach  der  Ausfertigung.  3  F  r  i  d  C  r  i  C  h . 

10728.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,    17   fevrier  1759. 

La  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  du  ii  de  ce  mois,  m'a  ete 
bien  rendue  aujourd'hui  matin ,  et  je  n'ai  nul  doute  que  celle  que  je 
Lui  ai  ecrite  du  9  de  ce  mois,  "*  ne  Lui  soit  ä  present  heureusement 
arrivee.  II  faut  bien  encore  que  je  me  ref^re  ä  ce  que  je  vous  ai  re- 
pondu  par  ma  lettre  ci  -  dessus  accusee ,  qui ,  avec  ce  que  [je]  Lui  ai 
marque  par  mes  autres  precddentes ,  ont  tout  ^puise  ce  que  je  saurais 
vous  dire  ä  ce  sujet. 

J'ai  de  la  peine  ä  croire  que  le  roi  de  France  se  laisse  porter  ä 
se  mettre  k  la  tete  de  son  armee;  la  fortune  et  le  credit  de  madame 
de  Pompadour  serait  trop  hasarde  et  fort  aventure ,  si  jamais  eile  con- 
descendait  ä  une  Separation  du  Roi  d'elle ;  au  moins  a-t-elle  toujours 
extremement  combattu  contre  de  pareilles  resolutions ,  aussi  souvent 
qu'en  d'autres  occasions  il  en  est  devenu  question.  Mais  suppose  meme 
qu'une  pareille  resolution  füt  constatee,  Votre  Altesse  n'en  aurait  pas 
fort  ä  apprehender  pour  les  suites. 

Pour  ce  qui  regarde  nos  affaires  presentes,  j'espere  que  mon  frere 
Henri  ne  manquera  pas  d'executer,   vers  la  fin  de  ce  mois,  le  projet  pris 

I  In  Nr.  10744  "•  Bd.  XVII,  238.239  werden  2000  Thlr.  genannt.  —  ^  Vergl. 
Nr.  10697  u.  S.  61.  —  3  Am  20.  schreibt  Eichel  an  Finckenstein  auf  die  Nach- 
richt von  dem  Tode  des  jüngstgeborenen  Sohnes  des  Prinzen  von  Preussen  —  der  Prinz 
Georg  Karl  Emil  (vergl.  Bd.  XVII,  453.  474)  war  am  15.  Februar  gestorben  — 
dass  Se.  Majestät  „über  diesen  Todesfall  ganz  attendrirel"  seien;  die  „Affliction,  so 
Sie  in  der  That  über  den  Verlust  des  jungen  Prinzen  empfinden",  habe  bewirkt, 
dass  Se.  Majestät  über  die  eingetroffenen  Propositionen  des  Grafen  Hordt  sich  noch 
nicht  expliciret  hätten.  —  ■*  Nr.  10  714. 


yj 

rejeter  tout  ce  qu'il  y  a  de  troupes  autrichiennes  et  des  Cercles  dans 
rhuringe    entre  Erfurt    et   la  Hesse,'    et    qu'il    en  aura  dejä  commu- 
ne avec  Votre  Altesse.     Quant  ä  moi,    je   vous    ai    detailld    dejä  les 
^ons  qui  m'obligent  ä  ne  plus  remuer.  ^ 

Selon  toutes  les  nouvelles  d'Espagne,  il  faut  que  le  Roi  y  soit 
actuellement  mort  ou  sur  le  point  d'expirer,  ^  ce  qui  ne  saura  manquer 
d'operer  pour  nous  une  bonne  et  favorable  diversion  ä  l'egard  de  nos 
ennemis. 

Au  reste ,  Ton  continue  toujours  de  me  confirmer  que  le  plan  de 
la  cour  de  Russie,  quant  ä  ses  Operations  ä  faire,  soit  de  s'emparer 
de  la  ville  de  Danzig,  de  surprendre  par  mer  et  par  terre  la  forteresse 
de  Colberg  et  de  faire  ensuite,  conjointement  avec  les  Suedois,  le  si^ge 
de  Stettin,  en  meme  temps  que  les  Russes  voudront  detacher  un  corps 
de  troupes  vers  la  Silesie,  afin  de  se  joindre  aux  Autrichiens. 

Nach  dem  Concept.  ■'^  e  U  6  r  1  C. 


10729.     AN  DAS  DEPARTEMENT  DER  AUSWÄRTIGEN 

ÄFF  AIREN. 


Jrodewils  und  Finckenstein  berich- 
ten, Berlin  16.  Februar,  der  dänische 
Gesandte  von  Ahlefeldt  habe  im  Auftrage 
seiner  Regierung  für  die  pnecklen burgische 
Ritterschaft  sich  verwendet;*  er  habe 
verlangt,  dass  dem  Könige  Bericht  er- 
stattet werde  ,  und  erwarte  eine  Antwort 
des  Königs. 

Mündliche  Resolution.     Nach  Aufzeichnung  des  Cabinetssecretärs. 


Breslau,  21.  Februar  1759. 
Sie    sollen    Mich    doch    jetzo 
damit    zufrieden    lassen    und    ant- 
worten,   so    gut     sie     wollen    und 
können. 


IG  730.     AU  MARGRAVE  RfiGNANT  DE  BAIREUTH 
A  BAIREUTH. 


-Der  Markgraf  von  Baireuth  schreibt, 
Baireuth  Februar  5  1759:  „Sire.  Je  dois 
me  donner  l'honneur  d'informer  Votre 
Majeste  qu'ä  la  requisition  du  duc  de 
Choiseul  j'envoie  ä  Paris  le  baron  de 
Gleichen,  ci-devant  chambellan  de  la  Mar- 
grave,  qui  depuis  plusieurs  annees  a  ete 
trfes  connu  de  ce  ministre.  La  demarche 
m'a  paru  d'autant  moins  prejudiciable  qu'il 
n'est  Charge  de  rien ,  et  que,  dans  la  re- 
quisition qu'il  m'en  a  faite ,  il  n'a  ete 
question  que  de  l'avoir  aupr^s  de  lui.  Si 
Votre  Majeste    un    jour   jugeait  peut  •  etre 


Breslau,   21   fevrier  1759. 

La  lettre  que  Votre  Altesse 
vient  de  me  faire,  m'a  ete  une  nou- 
velle  marque  convaincante  de  Son 
amitie  inalterable  pour  moi  et  de  Ses 
sentiments  ä  mon  egard ,  dont  je 
vous  ai  toute  l'obligation  possible. 
Je  vous  rends  mille  gräces  de  la 
communication  confidente  sur  l'en- 
voi  du  baron  de  Gleichen  ä  la  re- 
quisition   de    certain    ministre.      Je 


I  Vergl.  S.  51.  59.  68.  —  2  Vergl.  S.  23.  59.  65.  —  3  Der  allerseits  lang  er- 
wartete Tod  König  Ferdiuand's  VI.  trat  erst  am  10.  August  1759  ein.  —  4  Vergl, 
Bd.  XVII,  334.  —  5  Ohne  Tagesdatum. 


78     — 


ä  propos  de  faire  insinuer  quelque  chose, 
je  crois  que  le  canal  serait  sür  et  point 
inutile ;  j'attends  lä-dessus  les  ordres  de 
Votre  Majeste." 

Der  Markgraf  theilt  dem  Könige 
mit,  dass  nach  vielen  Schreibereien  und 
Sendungen  endlich  eine  Zusammenkunft 
zwischen  ihm  und  seinem  Schwiegersohn, 
dem  Herzoge  von  Württemberg,  verab- 
redet worden  sei ,  bei  der  er  hoffe ,  auf 
eine  oder  die  andere  Art  dem  unglück- 
lichen Verhältniss  zwischen  dem  Herzoge 
und  der  Herzogin  i  ein  Ende  zu  machen. 


n'en  augure  pas  mal  et  y  applaudis 
parfaitement ,  mais  permettez  de 
vous  dire  que,  pour  ce  qui  m'y  re- 
garde,  je  suis  du  m6me  sentiment 
encore  que  par  le  passe,  savoir 
que  je  serai  pr6t  ä  tout  ecouter, 
mais  que  je  n'ai  pas  des  propo- 
sitions  ä  faire.  ^ 

J'apprends  avec  satisfaction  la 
bonne  esperance  que  vous  avez 
de  terminer  de  fagon  ou  d'autre 
les  affaires  de  Madame  la  Duchesse 
votre  fille;  ses  inter^ts  me  seront  ä  jamais  aussi  chers  que  les  miens 
propres,  je  sens  seulement  le  chagrin  que,  dans  le  moment  present  cri- 
tique  et  oü  tout  va  en  desordre ,  occupe  d'ailleurs  contre  le  grand 
nombre  de  mes  ennemis,  je  n'y  puis  pr6ter  cette  assistance  oü  mon 
inclination  me  porte.  Je  me  flatte,  cependant,  que,  quand,  ä  la  fin,  les 
choses  arriveront  ä  une  negociation  de  paix,  je  trouverai  alors  l'occa- 
sion,  que  je  ne  laisserai  jamais  echapper,  pour  m'employer  efficacement 
pour  tout  ce  qui  peut  conduire  ä  sa  satisfaction.  fl 

Nach   dem  Concept.  Federic.      ■ 

IG  731.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,   21    fevrier   1759. 

Je  viens  de  recevoir  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  12  de  ce 
mois.  Vous  devez  connaitre  ma  bonne  volonte  et  mon  empressement 
pour  concourir  ä  tout  ce  qui  peut  servir  au  bien  de  la  bonne  cause 
commune;  mais  considerez,  je  vous  conjure,  la  Situation  oü  je  me 
trouve  de  mon  cöte,  et  vous  conviendrez,  j'en  suis  persuade,  que  je 
ne  saurais  me  remuer  au  delä  de  ce  que  je  vous  ai  marque  par  mes 
lettres  anterieures.  Reflechissez  qu'une  entreprise  sur  Bamberg  me  me- 
nerait  ä  des  hasards  eminents ;  car,  sans  dire  que  cette  place  fortifiee 
en  quelque  fagon,  que  nous  primes  la  premi^re  fois  par  surprise,  ^  quand 
il  n'y  avait  ni  troupes  ni  canons,  est  ä  present  bien  gardde  de  troupes, 
pour  ne  pas  pouvoir  6tre  prise  d'emblee,  [l'entreprise]  nous  arreterait 
assez  pour  donner  le  temps  aux  troupes  autrichiennes  en  Boheme 
d'entrer  d'abord  en  Saxe,  afin  d'y  tailler  de  [la]  besogne  ä  mon  fr^re 
Henri  dejä  inferieur  ä  eux  en  troupes. 

Voilä  ainsi,  mon  eher  prince,  les  raisons  qui  m'obligent  ä  me  tenir 
ä  ce  que  je  vous   ai  dejä  marque,*    et   qui    ne    permettent    pas  ä   mon 

I  Vergl.  Bd.  XIV,  289.  347;  XV,  276;  XVI,  79.  —  2  Vergl.  Bd.  XVI,  145. 
152;  XVII,  217.  258.  282.  —  3  Vergl.  Bd.  XVII,  51.  52.  116.  Bamberg  hatte  am 
31.  Mai  1758  capitulirt.  —  4  Vergl.  S.   23.  64.  65. 


79     

frere  Henri  de  s'eloigner  trop  de  son  centre,  pour  ne  pas  risquer  ä  son 
tour  une  surprise  de  l'ennemi  du  cöte  des  frontieres  de  Boheme. 

Nach  dem  Concept.  F  C  d  6  T 1  C. 

10732.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  ZIETEN. ' 

Breslau,  21.2  Februar  1759. 
Ich  danke  Euch  vor  die  in  Eurem  Rapport  vom  17.  dieses  Mir 
communicirte  Nachrichten,  und  müsset  Ihr  nunmehro  insonderheit  alle 
-enaue  Attention  auf  alles  Eurer  Orten  und  in  dasiger  Gegend  und 
Nachbarschaft  wegen  des  Feindes  vorfallende  haben,  auch  weder  Kosten 
noch  Bemühung  sparen,  um  davon  zu  guter  und  rechter  Zeit  informiret 
zu  sein  und  Mich  davon  promptest  informiren  zu  können:  indem  Mir 
von  guter  Hand  aus  Sachsen  gemeldet  worden,  ^  dass  nach  allen  Um- 
ständen die  Oesterreicher  bald  etwas  von  der  Seite  von  Zittau  unter- 
nehmen würden,  weil  man  daselbst  alle  Anstalten  dazu  machete,  auch 
Bäckers  nach  Zittau  schickete  und  die  Bäckerei  daselbst  sowohl  als  zu 
Kratzau'*  retabUrete,  nach  welchem  letzteren  Ort  man  auch  Bäckers 
geschickt  habe.  Auf  der  Seite  von  Friedland  würde  das  Lazareth  an- 
geleget,  und  präparirte  man  alles  zu  Ankunft  mehrerer  Truppen,  über- 
haupt aber  ginge  das  Gespräche  unter  ihnen,  dass  alle  ihre  Truppen 
sich  den  i.  Martii  in  Bewegung  setzen  würden.  Ihr  sollet  also  sehr 
attent  sein  und,  sobald  Ihr  etwas  von  dergleichen  höret  oder  erfahret, 
Mich  alsofort  davon  avertiren. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Zieten'schen  Familieiiaichiv  zu   Wustrau. 


10733.     AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 


ochmeltau  berichtet,  Dresden  18.  Fe- 
bruar :  „La  jeune  cour  est  dans  une  Si- 
tuation fort  triste  et  irrit^e  au  possible 
contre  le  comte  Brühl;  car  iL  fait  des 
depenses  tr^s  fortes  ä  Varsovie  et  ne  leur 
envoie  pas  le  sol.  Les  remises  de  la 
France  ont  cesse  ,  et  je  sais  que  les  der- 
uiers  bijoux  de  la  Princesse  ont  ete  mis 
en  gage,  et  qu'on  est  reduit  ä  faire  vendre 
des  nippes  sous  main.  Aussi  m'a-t-on 
fait  savoir  que  Votre  Majeste  ferait  bien 
du  plaisir  ä  la  jeune  cour,  si  Elle  vou- 
lait  ordonner  que  toutes  les  dames  et 
fcmmes    qui   ont    6te   de   la   vieille  cour, 


Breslau,  22  fevrier  1759. 
J'ai  re^u  vos  deux  rapports 
du  16  et  du  18  de  ce  mois,  que 
j'ai  trouve  egalement  aussi  interes- 
sants  pour  moi  que  je  vous  sais 
tout  le  gre  possible  de  l'attention 
et  du  z^le  que  vous  continuez  de 
marquer  pour  moi  et  pour  mon 
Service.  ^  Aussi  continuerez  -  vous 
encore  de  m'instruire  sur  tout  ce 
que  vous  apprendrez  par  vos  re- 
cherches. 


J  Zieten  befand  sich  nach  seinen  Berichten  im  Februar  in  Landshut.  —  2  Im 
Concept:  20.  —  3  Das  Folgende  nach  dem  Berichte  Schmettau's,  d.  d.  Dresden 
16.  Februar.  —  4  Nordwestl.  von  Reichenberg.  —  5  Ueber  den  Bericht  vom  16.  Fe- 
bruar vergl.  Nr.    10732. 


8o 


doivent  partir,  soit  pour  Varsovie  oii  pour 
la  Boheme.  Par  lä  on  serait  quitte  de 
leur  entretien,  et  leurs  chipoteries  cesse- 
raient.  Mais  la  jeune  cour  est  obligee  de 
faire  semblant  comme  si  eile  en  serait 
fort  fachee,  quoique  ce  depart  des  femmes 
pour  Varsovie  causerait  bien  de  l'em- 
barras  au  comte  Brühl ,  qui  serait  oblige 
de  les  entretenir. 

„Apr^s  les  compliments  dont  il  a  plu 
a  Votre  Majeste  de  me  charger  le  I2  de 
ce  mois  pour  la  jeune  cour,  >  il  parait 
qu'ils  ont  encore  plus  de  confiance,  et  ils 
m'ont  fait  comprendre  si  Votre  Majeste 
ne  voudrait  les  faire  assister  de  quelque 
somme,  vu  qu'on  ne  regoit  aucun  argent 
du  pays,  et  qu'on  commence  ä  etre  dans 
un  etat  ä  faire  piti6.  Avec  cela,  les  couches 
de  la  Princessez  approchent." 


Je  suis  bien  satisfait  des  sen- 
timents  de  la  jeune  cour  que  vous 
m'accusez  de  sa  part  envers  moi ; 
je  serai  bien  aise  que  vous  tächiez 
de  cultiver  ces  sentiments  autant 
que  les  circonstances  le  permet- 
tront.  Vous  leur  donnerez  mSnie 
adroitement  quelque  esperance  que, 
dans  le  cas  de  necessit^  pressante, 
je  pourrais  bien  l'assister  de 
quelque  somme ;  mais  ce  que  vous 
leur  inspirerez  principalement,  c'est 
qu'elle  n'aurait  qu'ä  faire  du  bruit 
et  jeter  des  hauts  cris  envers  le 
roi  de  Pologne  ou  la  cour  ä  Var- 
sovie   qui    ne    sauront   pas   l'aban- 


donner  en  fonds  pour  leur  sub- 
sistance,  et  qui  sürement  alors  lui  enverraient  de  l'argent,  vu  que,  sans 
cela,  il  n'y  avait  pas  moyen  de  lui  en  arracher  qu'avec  importunite. 

Au  surplus,  je  consens  et  veux  que  toutes  les  dames  et  femmes  de 
la  vieille  cour,  sans  exception,  Madame  Ogilvy^  ä  la  tete,  vu  qu'elles 
ne  finissent  pas  leurs  mauvaises  trames  et  manigances,  doivent  partir, 
dans  un  certain  terme  que  vous  leur  declarerez,  de  Dresde,  soit  pour 
Varsovie  ou  pour  la  Boheme.  Sur  quoi,  vous  vous  conformerez  et  leur 
fournirez  les  passe-ports  qu'il  faudra  ä  leur  retraite,  pour  aller  sans  bruit 
aux  lieux  qu'elles  se  choisiront  pour  leur  demeure  dans  lesdits  pays. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  6  r  i  C. 


10734.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WEDELE. -^ 

Breslau,   22.  Februar  1759. 
Wenn   Ihr   zu  Berlin    wiederum    kuriret   und  gänzlich  gesund  sein 
werdet, 5  so  ist  Mein  Wille,    dass  Ihr   alsdann    nicht   wiederum  zu  dem 
Corps ,    so  Ihr  vorhin  commandiret    habet ,    zurückgehen ,    sondern  viel- 
mehr alsdann  gerades  Weges  hieher  und  zu  Mir  kommen  sollet. 

Fr  i  der  ich. 

P.  S. 
Auch  habe  Ich   aus  Eurem  Schreiben    vom   i8.  dieses    das  unüber- 
legte   Betragen    des    Generallieutenant  Grafen    von  Dohna,    da  derselbe 
Euch  melden  wollen,  als  ob  er  nicht  im  Stande  sei,  die  ihm  anbefohlene 
Anzahl  Rekruten  vor  Euer  vormaliges  Corps  schaffen  zu  können  ,    ohn- 

'  Vergl.  S.  69.  —  2  Die  Churprinzessin  gebar  am  13.  April  einen  Prinzen,  der 
die  Namen  Maximilian  Emanuel  empfing.  —  3  Vergl.  Bd.  XIV,  410.  496.  541.  — 
4  Wedell's  Berichte  sind   aus  Berlin  datirt.  —  5   Vergl.  S.  48. 


^erne  ersehen,  demselben  aber  darauf  solches  sehr  scharf  verwiesen  und 
ihm  nachdrückHchst  befohlen, '  dass  er  diese  Anzahl  Rekruten  schlechter- 
dings und  ohne  Raisonniren  aus  dem  Mecklenburgischen  schaffen  solle, 
noch  dass  Ich  dagegen  weder  Einwenden,  noch  Schwierigkeit  annehmen 
würde ;  wie  Ich  dann  auch  dem  Generalmajor  von  Kleist ,  so  bei  dem 
Dohna'schen  Corps  stehet,  in  specie  aufgetragen  habe,  dass  er  sich  der 
Rekrutirungssachen  dorten  besonders  annehmen  und  solche  auf  das 
fordersamste  dorten  zum  Stande  bringen  solle ,  mit  welchem  Ihr  auch 
darüber  weiter  correspondiren  könnet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Wedeirschen  Familienarchiv  zu  Ludwigsdorf  in  Schlesien.  2 


10735.     AN  DEN  MAJOR  FREIHERRN  VON  PANNWITZ.  3 

Breslau,  22.  Februar  1759. 
Vermittelst  dieser  Meiner  Ordre,  die  Ihr  jedoch  vorerst  sehr  secret 
halten  und  keinen  Eclat  Eurer  Orten  machen  sollet,  befehle  Ich  hier- 
durch, dass,  weilen  Ich  von  sicherer  Hand  erfahren  habe,  dass  die  Oester- 
reicher  sowohl  als  die  Russen  in  der  Gegend  und  Nachbarschaft  von 
der  Stadt  Krakau  in  Polen  considerable  Magazins  vor  ihre  Rechnung 
angekaufet  haben,  und  ein  gewisser  GrafWessel  zur  Hälfte  deshalb  mit 
dem  Graf  Mniszech  Entrepreneurs  seind,  dergleichen  Magazins  sonsten 
auch  noch  zu  CieChanow  *  und  anderen  Oertern,  die  sich  ein  wenig 
mehr  gegen  Podlachien  ziehen,  befindUch  sein  sollen,  Ihr  also  sogleich 
500  Pferde  von  dem  Möhring' sehen  Husarenregiment  und  dazu  gehö- 
rigen Officiers,  bei  welchen  der  Major  von  Lossow  Möhring'schen  Re- 
giments mit  sein  soll ,  nehmen  und  damit  alsdenn  geradesweges  auf 
Krakau  marschiren  sollet,  um  vorgedachte  der  Orten  gemachte  Maga- 
zins wegzunehmen  und  die  darin  befindUche  Vorräthe  entweder,  so  viel 
als  es  möglich  sein  wird,  durch  Fuhren  ganz  prompte  zurück  nach 
Oberschlesien  und  nach  Cosel  ^  transportiren  oder  aber,  was  davon  nicht 

I  Dieser  Befehl  an  Dohna  liegt  nicht  vor.  —  z  Durch  einen  ebendaselbst  be- 
findlichen Cabinetsbefehl  vom  26.  Februar  wird  dem  General  von  Wedeil  bekannt 
gemacht ,  dass  der  König  ihn  zum  Generallieutenant  ernannt  habe.  Der  König 
erklärt,  da  er  Wedell's  „Gesinnung  zur  Genüge  kenne",  so  trage  er  „nicht  den  ge- 
ringsten Zweifel",  der  General  werde  sich  „sowie  bisher  zu  Meinem  gnädigsten  Ge- 
fallen geschehen",  auch  fernerhin  „zu  alledem,  was  Mein  Dienst  und  die  Ehre  und 
Avantage  desselben  erfordert ,  mit  aller  Treue ,  Eifer  und  Habilete  appliciren"  und 
des  Königs  Vertrauen  erfüllen,  „da  Ihr  davon  Meines  ferneren  gnädigen  Wohlwollens 
versichert  sein  könnet".  —  3  Berichte  von  Pannwitz  liegen  aus  dem  Februar  nicht 
vor.  —  4  Nordnordöstl.  von  Warschau.  —  5  Auf  den  Bericht  des  Commandanten 
von  Cosel ,  Generallieutenants  von  Lattorff,  vom  23.  Februar  über  die  „Magazins,  so 
die  Oesterreicher  der  Gegend  Krakau  errichten  wollen",  antwortet  der  König  am  26., 
dass  Pannwitz  mit  Lossow  commandiret  sei,  die  Magazinvorräthe  nach  Cosel  bringen 
zu  lassen  oder  zu  zerstören.  „Ich  vermuthe  auch,  dass  derselbe,  wo  nicht  schon  in 
der  Expedition  begriffen,  doch  auf  dem  Marsch  dahin  sein  wird."  Pannwitz  soll  aus- 
sprengen ,  „als  ob  ihm  noch  ein  weit  stärkeres  Corps  nachkomme ,  mit  welchem  er 
Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  6 


82      

zurückzutransportiren  ist,  gänzlich  ruiniren  und  verderben  lassen  sollet, 
so  dass  es  nicht  wieder  zusammengebracht,  noch  gebrauchet  werden  kann. 

Ihr  sollet  denen  Polen,  so  darüber  vermuthlich  allarmiret  sein  und 
wegen  Eurer  schleunigen  Expedition  schreien  werden ,  declariren ,  dass 
es  damit  ganz  und  gar  nicht  darauf  angesehen  wäre,  ihnen  das  aller- 
geringste Leides  und  Schaden  zu  thun,  sondern  dass  Ihr  vielmehr  ihnen 
alle  Freundschaft  zu  erweisen  befehliget,  aber  auch  zugleich  beordert 
wäret,  die  Magazine,  welche  Meine  Feinde  daselbst  in  der  Absicht,  Mir 
dadurch  zu  schaden  und  Mich  bei  Gelegenheit  feindhch  anzugreifen, 
errichtet  und  zusammengebracht  hätten,  zu  stören  und  zu  ruiniren, 
damit  sie  gegen  Mich  keinen  Gebrauch  davon  machen  könnten,  welches 
Mir  nach  allen  Naturen  der  Völkerrechte '  nicht  verwehret  werden  könnte : 
ausserdem  Ich  alle  Freundschaft  mit  denen  Herren  Polen  halten  würde. 

Hierbej  könnet  Ihr  auch  ausstreuen ,  als  ob  Ihr  gerade  nach  War- 
schau marschiren  und  Euch  allda  mit  einem  aparten  Corps ,  so  Euch 
nachfolgte,  sowie  auch  mit  dem  Generalmajor  von  Wobersnow^  und 
dessen  Corps  conjungiren  würdet ;  welches  jedennoch  nur  Bruits  seind, 
die  Ihr  ausstreuen  müsset,  um  Eure  Expedition  um  so  mehr  zu  favorisiren. 

An  das  Möhring'sche  Husaren regiment  ist  die  Ordre  wegen  Ver- 
abfolgung der  500  Pferde  nebst  dem  Major  von  Lossow  bereits  er- 
gangen, und  zweifele  Ich  nicht,  Ihr  werdet  Euch  von  diesem  Mir  be- 
sonders interessanten  Commando  mit  solcher  Vernunft,  Vigilance  und 
guter  Ordre  acquittiren,  sowie  Mein  Vertrauen  zu  Euch  deshalb  ge- 
richtet ist,  und  dass  Ich  Meine  Intention  darunter  völlig  erreiche. 

Nach  dem  Concept.  Fridcrich. 

10736.      AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  PLATEN. 

Breslau,  24.  Februar  1759. 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  19.  dieses  wohl  erhalten  und  bin 
von  allem,  so  Ihr  darin  meldet,  recht  wohl  zufrieden  gewesen.  Ich  will 
hoffen,  dass  die  Operationes  und  Mouvements  des  Generalmajor  von 
Wobersnow  von  gutem  und  noch  mehrerm  Effect  sein  werden,  als  was 
bisher  schon  Eurer  Orten  geschehen  ist.  Wobei  Ich  Euch  noch  zu 
Eurer  Nachricht  und  Direction  bekannt  mache,  wie  ausserdem  Ich  noch 
ein  Detachement  in  Polen  nach  Krakau  geschicket  habe,  ^  um  allda  das- 
jenige, was  die  Oesterreicher  und  die  Russen  der  Orten  an  Magazins 
präpariren  lassen,  zu  detruiren ,  so  dass  Ich  hoffe,  es  werden  diese 
differenten  Entamirungen  des  Feindes  denselben  wenigstens  vorerst  und 
auf  eine  Zeitlang  in  Bredouille  setzen. 

Nach  dem  Concept.  F  r  i  d  C  r  i  C  h. 

sich  conjungiren  und  noch  viel  weiter  vorwärts  in  Polen  marschiren  werde.  Ich  hoffi 
auch,  dass  er  zugleich  das  sich  an  denen  Grenzen  dort  gesammlete  Gesindel  vo« 
Uhlanen  und  Sachsen  tüchtig  handhaben  und  auseinander  jagen  werde".  [Ausfertj 
gung  im  Kriegsarchiv  des  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.] 
'  So.  —  2  Vergl.  S.  93.   —  3  Vergl.    Nr.    10735. 


83     - 

I0  737.     AU   CONSEILLER    PRIVfi    DE    L^GATION    BARON    DE 
KNYPHAUSEN  ET   AU  SECRfiTAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Breslau,   24  fevrier   1759. 

J'ai  bien  regu  votre  rapport  du  9  de  ce  mois.  Comme  il  m'ap- 
prend  que  vous  avez  regle  lä  avec  la  tresorerie  les  payements  du  sub- 
side  ,  en  sorte  que  toute  la  somme  vous  sera  remise  entre  ci  et  la  fin 
du  mois  d'aoüt  prochain,  je  suis  bien  aise  de  vous  dire  que,  les  termes 
de  ces  subsides  arrivant  successivement  Fun  apr^s  l'autre  et  sans  trop 
nous  presser,  de  fagon  que  nous  n'avons  pas  ä  craindre  que  le  change 
et  le  prix  de  l'or  montera  bien  haut,  j'aimerais  bien  que  toute  la  somme 
sera  convertie  en  or,  et  qu'il  ne  se  fasse  point  d'achat  en  argent,  vu 
la  plus  grande  facilite  du  transport  en  or,  et  que  je  trouve  mieux  mon 
compte  avec  celui-ci  qu'avec  de  l'argent.  Sur  quoi  je  donnerai  aussi 
mes  ordres  ä  mes  ministres. ' 

Quant  aux  affaires  publiques,  je  veux  bien  vous  dire  qu'ayant  vu, 
il  y  a  peu  [de]  temps,  une  lettre  interceptee  du  sieur  de  Rouille^^  .  ,  . 
Mais ,  ajoute-t-il ,  on  craint  toujours  en  France  que  la  mort  du  roi 
d'Espagne  ne  renverse  tous  ces  beaux  projets.  Puisque  donc  les  lettres 
de  Madrid  du  13  janvier  annoncent  la  mort  du  roi  d'Espagne  comme 
tr^s  prochaine,  3  il  faut  esperer  qu'elle  operera  une  grande  diversion 
dans  les  projets  de  nos  ennemis.  Quant  au  roi  de  Sardaigne,  je  crois 
qu'il  s'entend  sürement  avec  le  roi  des  Deux- Siciles,  d'oü,  ä  ce  que 
j'estime,  resulteront  beaucoup  d'heureuses  suites  pour  notre  cause  com- 
mune. L'on  assure  pour  certain  que  les  Autrichiens  detachent  26  ba- 
taillons  en  Italic. 

Pour  ce  qui  regarde  la  Porte  Ottomane ,  je  saurais  bien  vous  dire 
que,  malgre  toutes  les  nouvelles  de  l'armement  des  Turcs,  "♦  il  ne  parait 
pas  jusqu'ä  present  que  cela  fasse  aucune  Impression,  ni  sur  les  Russes 
ni  sur  les  Autrichiens ,  qui  affectent  egalement  une  grande  sdcurite 
vis-ä-vis  de  ia  Porte;  on  debite  meme  ä  Pdtersbourg  qu'on  y  a  resolu 
d'envoyer  une  ambassade  solennelle  ä  Constantinople. 

Au  reste,  mes  voeux  sinc^res  sont  que  les  entreprises  des  Anglais 
sur  la  Martinique  et  autres  lieux  de  ce  c6te-lä  succedent  parfaitement 
ä  leur  gre,  ce  qui  sera  un  grand  coup  gagne  contre  la  France  pour  la 
ramener  ä  une  paix  raisonnable  et  generale. 

Nach  dem  Concept.  ^  euer  IC. 


I  Cabinetserlass  an  Podewils  und  Finckenstein,  d.  d.  Breslau  24.  Februar.  Hin- 
zugefügt ist  in  diesem ,  dass  die  preussischen  Gesandten  in  London  rechneten  „de 
pouvolr  toucher  100  000  livres  Sterling  vers  le  20  du  courant  et  successivement  apr^s 
en  cinq  autres  payements  le  reste  de  la  somme".  Vergl.  auch  Nr.  10657.  —  2  Es 
i<'|^lgt  der  Inhalt  des  Briefes;  vergl,  Nr.  10 712.  —  3  Vergl.  jedoch  S.  77.  Anm.  3. 
*  Vergl.  S.   15.   18. 

6* 


^84    

10738.  AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,  24  fevrier  1759.» 
J'ai  re^^u  vos  rapports  du  13  et  du  14  de  ce  mois,  et  j'ai  et^ 
charme  de  voir,  par  le  premier,  que  tout  se  passe  encore  tranquillement 
sur  vos  lieux,  de  fagon  qu'on  en  peut  esperer  que  les  diiferends  entre 
l'Angleterre  et  la  Republique'^  pourraient  bien  encore  etre  accordes  ä 
l'amiable. 

Der  König  ertheilt  dem  Gesandten  Weisungen  über  die  mit  einer  unbekannten 
Persönlichkeit  einzuleitende  chiffrirte   Correspondenz. 

Nach  dem  Concept.  Fcderic. 

10739.  AN  DEN  OBERSTLIEUTENANT  VON  REICHMANN, 

VICECOMMANDANT  IN  MAGDEBURG. 

Breslau,  24.  Februar  1759. 
Da  Ich  Euch  bereits  den  Posten  eines  Vicecommandanten  bei  der 
Stadt  und  Festung  Magdeburg  dahin  anvertrauet  habe,  ^  dass  Ihr  eigentlich 
alles  und  jedes  bei  dortigem  Gouvernement  und  dasiger  Festung  vor- 
fallende dirigiren  und  besorgen  sollet,  so  dass  nichts  darunter  sonder 
Eure  Disposition  und  Genehmhaltung  geschehen  muss,  dagegen  Ich  Mich 
auch  hauptsächhch  an  Euch  halten  werde,  so  mache  Ich  Euch  hier- 
durch nunmehro  bekannt ,  wie  Ich  aus  bewegenden  Ursachen  resolviret 
habe,  des  Erbprinzen  von  Hessen  Cassel  Liebden,  nachdem  Ich  Dieselbe 
zum  General  von  der  Infanterie  declariret  habe,  auch  als  Vicegouverneur 
zu  Magdeburg  zu  bestellen.*  Damit  Ihr  aber  von  Meiner  eigentlichen 
Willensmeinung  dabei  recht  informiret  seid ,  so  soll  Euch  hierdurch  zu 
Eurer  Direction  und  secreten  Instruction,  die  Ihr  ntir  lediglich  vor  Euch 
alleine  behalten  müsset ,  dienen ,  dass  diese  Bestellung  gedachtes  Erb- 
prinzen Liebden  zum  dortigen  Vicegouverneur  eigenthch  nur  ad  honoreS 
wegen  seiner  Naissance  und  Qualite,  auch  sonst  aus  andern  bewegenden 
Ursachen^  geschiehet,  und  dass  mithin  mehrerwähnten  JErbprinzen  Liebden 
zwar  dorten  alle  öffentliche  und  gewöhnliche  Honneurs,  so  ihm  als  Prinzeß, 
sowie  auch  als  General  von  der  Infanterie  und  Vicegouverneur  gebühren, 

'  Durch 'einen  vorangehenden  Immediaterlass  vom  15.  Februar  wird  Hellen  be- 
auftragt, den  Obersten  in  der  holländischen  Schweizergarde,  von  Willermin,  der  den» 
Könige  sehr  empfohlen  war ,  für  den  preussischen  Dienst  zu  gewinnen.  ■ —  2  VergU 
S.  52.  —  3  Cabinetserlass  d.  d.  Breslau  23.  Februar.  Reichmann  war  an  Stellft; 
von  Wangenheim  (vergl.  S.  68)  Vicecommandant  geworden.  —  '^  Am  24.  Februar  er- 
geht an  den  Erbprinzen  ein  Cabinetsschreiben,  in  welchem  ihm  seine  Ernennung  zum 
General  der  Infanterie  und  zum  Vicegouverneur  von  Magdeburg  angekündigt  wird. 
„Ich  werde  auch  die  nöthige  Sorge  tragen,  damit  Ew.  Liebden  wegen  des  mit  solcher 
Function  verknüpften  vielen  und  ohnendlichen  Details  durch  einen  von  Mir  annoch 
zu  ernennenden  Vicecommandanten  soulagiret  werden  müssen."  Dem  Prinzen  Heinrich 
wird  am  26.  Januar  die  Ernennung  des  Erbprinzen  und  des  Oberstlieutenants  von 
Reichmann  mitgetheilt,  mit  der  Weisung,  „in  vorkommenden  Fällen  sich  hauptsächlich 
an  den  Vicecommandanten  von  Reichmann  zu  adressiren".  Vicegouverneur  wurdfli 
der  Erbprinz,  da  Prinz  Ferdinand  von  Braunschweig  Gouverneur  war.  Vergl.  Bd.  XI, 
248.  —  5  Vergl.  Bd.  XVI,  98;  Bd.  XVII,   264.  265. 


85        - 

cmachet  werden  sollen,    Ihr   auch    mit    ihm  in   allen  ordinären  Sachen 
)mmuniciren  müsset ,    unterdessen    aber  Ich  Euch  eigentlich  alleine  als 
xi  wahren  Gouverneur  der  Festung  in  allen  Sachen,  so  Meinen  Dienst 
■treffen,  ansehe,  und  Ihr  Euch  also  darunter  so  dirigiren  müsset,   dass 
nichts    dorten    sonder  Euch   und    sonder   Eure   Disposition ,    noch   auch 
sonder  Eure  Genehmhaltung  geschehen  muss.    Dabei  Ihr  auf  Pflicht  und 
I  ',hre  lediglich  und    allein  auf  Meinen  wahren  Dienst  und  auf  das  Beste 
der  Festung  und  der  Garnison,  auf  die  Ordre  und  Disciplin  bei  solcher, 
desgleichen    auch  bei    dortiger   Bürgerschaft  und    endlich  auch  bei  kom- 
menden Fällen  auf  eine  rechtschaffene  Defension  der  Festung  und  solche 
gegen    feindliche  Anfälle    in  Respect    zu   halten,    tiberall    aber    auf   die 
Khre  Meines  Dienstes  sehen  und  genau  halten  müsset. 

Was  den  dortigen  Commandanten  Generallieutenant  von  Borcke 
anbetrifft,  da  muss  Euch  derselbe  alle  Information  und  Nachrichten 
\on  denen  dortigen  Umständen  der  Festung,  des  Magazins  und  Zeug- 
hauses p.  geben;  sonsten  aber  kann  Ich  auf  denselben  wegen  seines 
Alters  und  seiner  Schwachheiten  wenig  oder  gar  nichts  mehr  rechnen. 
Es  wird  Mir  übrigens  auch  sehr  lieb  sein,  wenn  Ihr  Euch  mit  des 
l'-rbprinzen  Liebden,  als  dortigen  Vicegouverneur,  jederzeit  solchergestalt 
werdet  betragen  und  es  so  einleiten  können,  dass  Ihr  in  guter  Harmonie 
und  Einigkeit  mit  ihm  lebet,  und  dass  wenigstens  keine  äusserliche 
Kclats  und  Disharmonie  zwischen  Euch  und  ihm  entstehe.  Jedennoch 
aber  muss  allemal  Mein  wahrer  Dienst  in  allen  Sachen  Euer  Haupt- 
object  bleiben,  und  Ihr  solchen  aus  keiner  Absicht  oder  Conside- 
ration  unterlassen.  Zu  dem  Ende  Ich  Euch  hierbei  mit  einer  aparten 
offenen  Ordre'  versehe,  die  Ihr  gegen  die  Officiers  der  dortigen  Gar- 
nison und  sonsten,  jedennoch  nicht  anders  noch  eher,  als  wann  es  die 
l'mstände  und  die  Nothwendigkeit  absolute  erfordert,  produciren  und 
alsdann  nur  allererst  davon  Gebrauch  machen  sollet,  wenn  Ihr  Eure 
Autorität  dorten  in  Egard  des  Erbprinzen  nothwendig  legitimiren  müsset. 
Ihr  sollet  übrigens  auch  dieses  Mein  Schreiben  genau  secretiren,  weil 
es  Euch  nur  zu  Eurer  ganz  geheimen,  jedoch  nachdrücklichen  Instruc- 
tion dienen  soll. 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.  F  r  1  d  C  r  1  C  h. 


10740.     AN   DEN  MAGDEBURGSCHEN  KAMMERPRÄSIDENTEN 
VON  BLUMENTHAL. 

Breslau,   24.  Februar  1759. 
Da  Ich  bei  denen   jetzigen  Kriegesläuften    fast    durchgängig  wahr- 
genommen habe,    dass    bei  Gelegenheiten    von    feindlichen  Einfällen    in 
Meinen  Provincien  die  Kammern    sich   fast  durchgehends    sehr  schlecht 
genommen    haben   und   dadurch    und    aus   Mangel    der    gehörigen   Prä- 

'  D.   d.  Breslau  24.  Februar. 


—    86    

cautionen  sowohl  von  Meinen  Salz-  und  andern  übrigen  Revenus  vieles 
verloren  gegangen ,  so  durch  gute  und  pflichtmässige  Präcautiones 
grösstentheils  verhütet  werden  können,  so  habe  Ich  vor  gut  gefunden, 
Euch  deshalb  die  hierbeihegende  schriftliche  Instruction'  zuzufertigen, 
um  Euch  dadurch  diejenige  Mittel  anzuzeigen ,  wodurch  die  Kammern 
in  dergleichen  Fällen  den  grössten  Theil  derer  Revenus  sauviren  und 
die  mehreste  Ausfälle  verhüten  können,  daferne  sie  nur  demjenigen, 
was  in  dieser  Instruction  vorgeschrieben  wird,  mit  aller  erforderlichen 
Attention,  Vernunft  und  Ueberlegung  nachkommen,  auch  einen  recht- 
schaffenen Eifer  vor  Meinen  Dienst  pflichtmässig  bezeigen.  Ich  beziehe 
Mich  also  auf  den  Einhalt  der  Anlage. 

Auf  dass  aber  auch  durch  einen  Eclat  von  dieser  Instruction  nicht 
nur  Meine  Absicht  darunter  behindert,  sondern  auch,  wenn  solche  in 
ihrer  ganzen  Connexion  unnöthiger  Weise  bekannt  werden  sollte ,  dem 
Feinde  solches  ein  Avis  sein  könnte,  was  vor  Präcautiones  er  dagegen 
zu  nehmen  hat,  so  befehle  ich  Euch  hierdurch  auf  Pflicht  und  Ehre, 
dass  Ihr  diese  Instruction  ganz  geheim  halten  und  niemanden,  es  sei 
auch,  wer  es  wolle,  ohne  Unterscheid,  davon  sonsten  etwas  sehen  noch 
lesen  lassen,  am  allerwenigsten  aber  ganze  Abschriften  davon  geben 
sollet;  sondern  Ihr  sollet  Euch  daraus  bei  vorkommenden  Fällen  das 
erforderhche  extrahiren,  so  viel  möglich  die  Kammer-  und  Subaltern- 
bedienten darnach  mündlich  instruiren,  sonsten  aber  jedem  daraus  das- 
jenige schriftlich  und  so  communiciren,  als  ob  solches  von  Euch  selbst 
käme ;  demohnerachtet  Ihr  auf  alles  mit  solcher  Vigueur  und  Accuratesse 
halten  sollet,  als  ob  Ich  jeden  Punkt  eigenhändig  unterschrieben  hätte, 
als  wofür  Ihr  Mir  überall  repondiren,  diejenigen  Kammer-  und  Subaltern- 
bedienten aber ,  so  sich  nach  dem ,  so  Ihr  ihnen  darunter  auftraget, 
nicht  prompte  und  exacte  achten,  sogleich  und  ohne  Umstände  auf  das 
rigoureuseste  und  schärfeste  bestrafen  müsset.  Ihr  habet  Euch  hier- 
nach zu  achten. 

Friderich.2 

Nach  einer  Abschrift  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


IG  741.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  D0HNA.3 

Breslau,  25.   Februar  1759. 
Zufolge    dieser   Meiner    Ordre    committire    und    befehle    Ich   Euch 
hierdurch,    auf  die  Festung  Colberg   alle   Attention    mit    zu    haben  und 

I  Liegt  nicht  bei.  —  2  An  den  Etatsminister  von  Schlabrendorff  ergeht,  Breslau 
24.  Februar,  die  Mittheilung,  dass  ein  durch  den  verstorbenen  Generallieutenant  von 
Retzow  im  vorigen  Jahre  von  der  Breslauer  Kaufmannschaft  aufgenommenes  Anlehen 
von  looooo  Rthlr.  durch  den  Geheimen  Rath  Koppen  in  Berlin  aus  den  mecklen- 
burgischen Geldern  zurückgezahlt  vi^erden  soll.  Koppen  hat  Befehl  erhalten ,  das 
Capital  nebst  den  versprochenen  6  Procent  Interessen  an  Schlabrendorff  zur  Auszah^; 
lung  zu  übermachen.  [Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Gr.  Generalstabs.]  —  3  Ami 
24.    Februar    ergingen    an    Prinz   Heinrich,    an    Graf   Dohna    und    an    Baron  Fouqu^ 


87 

wohl  davor  zu  sorgen,  dass  ehr  die  Russen  nach  Colberg  kommen 
können,  um  etwas  dagegen  zu  entrepreniren,  Ihr  gewiss  zwei  von  denen 
dortigen  Garnisonbataillons  hereinwerfet. 

Auf  den  Fall  ,auch  die  Russen  dorthin  wollten,  um  etwas  gegen 
diesen  Platz  zu  unternehmen,  so  ist  der  Orten  ein  gewisser  importanter 
Pass,  den  Ich  Euch  aber  jetzo  nicht  namentlich  anzeigen  kann,  auf 
welchen  Ihr  jedoch  Eure  Attention  richten  müsset,  damit  sich  die  Russen 
dieses  Passes  nicht  bemeistern  können,  sondern  wir  vielmehr  von  solchem 
Meister  sein:  zu  dem  Ende  Ihr,  wenn  die  Russen  der  Gegend  was  vor- 
nehmen wollen,  absolute  gleich  dahin  detachiren  müsset,  um  Meister 
\ on  diesem  Pass  zu  sein,  so  dass  die  Russen  nicht  eher  als  wir  dahin 
'inmen  können. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10742.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  26.  Februar  1759. 
Der  König  befiehlt ,  dass  der  Major  von  Troschke  die  Escadron  des  Majors 
11  Brösicke  vom  Schwarzen  Husarenregiment  erhalten  i  und  letzterer  dimittirt  werden 
solle,  da  der  König  keine  Officiere  haben  wolle,  „die  sich  durch  den  Branntweinsoff 
zum  Dienste  untüchtig  machen",  ebenso  solle  der  Rittmeister  Felix  von  dem  Regi- 
ment „weggeschaffet  und  dimittiret  werden,  weil  derselbe  so  schlecht  wie  möglich  und 
nichts  nutze  ist". 

Anlangend  demnächst  dasjenige,  so  Ihr  wegen  der  jetzigen  schwe- 
dischen Garnison  zu  Peenemünde  anführet,  da  will  Ich  Euren  Vorschlag 
genehm  halten  und  zufrieden  sein,  dass  nämlich,  wenn  solche  sich  ohne 
weitere  Bedingung  und  sonder  einen  Schuss  abzuwarten,  zum  Abzüge 
ohne  weitere  Conditiones  bequemen,  auch  versprechen  wird,  nicht  binnen 
Jahr  und  Tag  wider  Mich  und  Meine  AUiirte  zu  dienen,  solche  alsdann 
zu  Wasser  abgehen  könne.  ^  Es  ist  an  dem,  wie  Ihr  deshalb  anführet, 
dass  wir  doch  dergleichen  Volk  bis  dato  zur  Gnüge  als  Kriegesgefangene 
haben  und  ihre  Verpflegung,  wo  nicht  ganz  vergeblich,  doch  beschwer- 
lich und  unnütze  ist,  es  wäre  dann,  dass  das  Kartell  ihrentwegen  so  ge- 
richtet würde,  dass  schwedischerseits  die  Leute,  so  nach  der  Auswech- 
selung übrig  bleiben,  alle  mit  Gelde  bezahlet  würden. 

Von  dem  übrigen  Einhalt  Eures  Schreibens  bin  Ich  zufrieden  ge- 
wesen und  recommandire  Euch  nur  nochmals  auf  das  höchste,  dass  die 

Cabinetsbefehle ,  nach  denen  die  genannten  Heerführer ,  wenn  bei  ihrem  Armee- 
corps Excesse  begangen  werden  sollten,  „die  zu  grob  und  dergestalt  beschaffen  seind, 
dass  sie  die  Lebensstrafe  verwirken  und  Exempel  meritiren"  ,  „bemächtiget  sein 
sollen,  darüber  sogleich  durch  ein  Kriegesrecht  sprechen ,  den  Spruch  des  Krieges- 
gerichts aber  sofort  und  sonder  vorher ,  wie  sonst  gebräuchlich ,  die  Kriegessentenz 
zu  Meiner  Confirmation  einzusenden,  zur  Execution  bringen  zu  lassen".  Doch  soll 
diese  Verfassung  nur  bis  zum   Ende  der  künftigen  Campagne  währen. 

I  Vergl.  S.  68.  —  2  Vergl.  auch  S.  48.  Anm.  5.  Peenemünde  capitulirte 
erst    am   10,  April.     Vergl.  Danziger   „Beyträge"   Bd.  VII,    S.  602 — 608. 


mecklenburgsche  Lieferungssachen  sowohl  an  Rekruten,  zum  Magazin 
und  an  Contribution  als  sonsten  auf  das  fordersamste ,  und  ohne  weiter 
die    Zeit    zu    verlieren,    zum    Stande    und    Endschaft    gebracht    werden 

müssen. 

F  r  i  d  e  r  i  c  h. 

Nach    der   Ausfertigung   im  Kriegsarchiv   des   Königl.    Grossen    Generalstabs   zu   Berlin. 


10743.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  STUTTERHEIM. ' 

Breslau,  26.  Februar  1759. 
Mir  ist  Euer  Schreiben  vom  20.  dieses  eingeliefert  worden,  von 
dessen  Einhalt  Ich  dann  zufrieden  bin,  wenn  nur  der  Effect  alles  darin 
gethane  Versprechen  verificiren  und  es  damit  nicht ,  so  wie  bisher  zu 
Meinem  Missfallen  geschehen,  trainiret  wird,  sonder  [dass]  das  geringste 
zu  Ende  komme.  Ich  recommandire  Euch  demnach  nochmalen  hier- 
durch ,  auf  die  Lieferungen  alles  Ernstes  zu  arbeiten  und  Euch  [nicht] 
bloss  auf  Commandos  und  Proviantbedienten  zu  verlassen ,  welches 
ebenso  schlecht  wie  im  Winter  vorigen  Jahres  ablaufen  dürfte,  *  sondern 
vielmehr,  wie  Ich  Euch  vorhin  schon  aufgegeben  habe,  selbst  an  Ort 
und  Stellen  zu  gehen  und  mit  der  behörigen  Activite  und  Einsicht  alles 
gehörig  zu  betreiben  und  sowohl  die  Magazin-  als  Rekruten- ,  Pferde- 
und  GeldUeferungen  prompte  zur  Endschaft  zu  bringen.  Was  insonder- 
heit die  GeldHeferungen  anbetrifft,  da  könnet  Ihr  leicht  erachten,  wie 
es  Mich  sehr  surpreniren  müssen,  dass  Ihr  von  solchen  bis  dato  noch 
nicht  mehr  als  30000  Rthlr.  zusammen  habet,  wovon  Ich  schlecht  zu- 
frieden bin  und  Euch  hierdurch  nicht  verhalten  will,  wie  Ihr  auch 
darunter  alle  ersinnliche  Activite  bezeigen  und  desfalls  nicht  zu  langsam 
zu  Werke  gehen ,  vielmehr  Eure  Dispositiones  unter  andern  diensamen 
Einrichtungen  so  machen  müsset,  dass  die  vermögendesten  von  der 
mecklenburgschen  Ritterschaft  und  Ständen  die  andern  armem ,  und 
welche  die  angesagte  Contribution  nicht  sogleich  aufbringen  können, 
mit  Vorschüssen  und  Darlehnen  aufhelfen  müssen ,  auf  dass  also  die 
Contributionssache  nicht  länger  trainiret,  sondern  fordersamst  zur  End- 
schaft gebracht  werde ;  anderergestalt  und  wenn  es  wiederum  damit 
denselben  PU  wie  vor  einem  Jahre  nehmen  wollte,  Ihr  gewiss  erwarten 
könnet,  dass  Ich  Mich  deshalb  hauptsächlich  an  Euch  halten  und  solches 
gegen  Euch  auf  das  nachdrücklichste  und  schärfeste  ressentiren  werde. 
Dieses  aber  prompt  zur  Endschaft  zu  bringen ,  ist ,  wie  Ich  schon  be- 
fohlen habe,  Eure  Gegenwart,  dass  Ihr  aller  Orten  herumreiset  und  selbst 
das  Auge  auf  alles  habet,  ohnumgängUch  nöthig. 

Was  die  Anlegung  derer  Magazins    anbetrifft,    so  bleibet  es  dabei, 
dass  das  allermeiste  von  Naturalien    nach  Stettin  muss,    zu  Berlin    aber 

I  Stutterheim's  Berichte  im  Februar  sind  aus  Rostock  datirt.  —  2  Vergl.  Bd.  XVI, 
282.  283.  309.  310. 


t 


89    

einiges  Depot  auf  fünf  oder  sechs  Tage,    desgleichen  auch  zu  Colberg 

gemachet  werden  kann. 

Ich  beziehe  Mich  übrigens  auf  alle  Meine  vorige  deshalb  ergangene 

Ordres'  und  mache  Euch  hierbei  nur  noch  bekannt,  wie  dass  bei  der 
strigen  Parole  allhier  Ich  unter  denen  bei  solcher  publicirten  Avance- 
nts    aus    eigner    Bewegung    Euch    mit    zum    Generalmajor    declariret 

habe  und  nicht    zweifele ,    es  werde  Euch  dieses    um  so  mehr  animiren, . 

Meinen    dortigen  Dienst   in    denen  Euch    aufgetragenen    Sachen    mit    so 

mehrerm  Fleiss,  Eifer  und  Application  vorzustehen. 

Nach  dem  Concept.  F  r  i  d  e  r  i  c  h. 


10744.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE   FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Breslau,    26  fevrier  1759. 

J'ai  ete  content  de  ce  que  vous  m'avez  marque  par  votre  lettre 
du  20  au  sujet  de  la  commission  dont  je  vous  ai  Charge  relativement 
aux  affaires  de  Su^de.  ^ 

Pour  ce  qui  regarde  les  dix  ou  onze  officiers  prisonniers  suedois  ä 
Berlin  que  vous  voudriez  etre  reläches  sur  leur  parole  et  contre  le  re- 
vers  ordinaire,  3  je  veux  bien  me  preter  ä  cela  et  vous  envoie  ci-clos 
Tordre  en  consequence  au  lieutenant-general  de  Rochow,  "^  afin  que  vous 
en  sachiez  faire  l'usage  convenable  et  de  sorte  que  ledit  lieutenant- 
general  ne  puisse  rien  soupgonner  du  vrai  but ;  mais ,  avec  tout  cela, 
vous  serez  sur  vos  gardes,  pour  ne  pas  vous  tromper  dans  le  choix  de 
ces  gens,  c'est  pourquoi  je  voudrais  bien  que  vous  sondiez  au  moins  le 
colonel  Hordt  lä-dessus. 

Quant  k  l'argent  ä  employer  pour  cette  afifaire,  vous  commencerez 
toujours  ä  vous  servir  des  2  000  ecus,  mis  dejä  en  depot  ä  cet  usage ;  ^ 
apr^s  quoi,  je  vous  ferai  compter  successivement  les  autres  40  000  ecus.  ^ 
Comme ,  au  surplus ,  je  vous  ai  charge  dejä  de  tout  le  maniement  de 
cette  afifaire  secrete,  ^  et  que  je  vous  en  abandonne  la  direction,  je  serais 
bien  aise  que  vous  ne  me  m^hez  plus  du  tout  du  detail,  mais  que  vous 
agissiez  de  vous  seul  et  de  votre  propre  ressort ,    aprds  que  vous  savez 

'  Am  17.  Februar  war  eine,  in  Abschrift  auch  an  Dohna  übersandte  Ordre  an 
Stutterheim  ergangen.  Der  König  hatte  ihm  „nochmalen  und  mit  grossestem  Ernste" 
befohlen ,  der  Lieferungen  aus  dem  Mecklenburgischen  auf  das  allerserieuseste  sich 
anzunehmen  und  sie  dergestalt  zu  pressiren,  „damit  zu  Stettin  auf  das  ganze  dortige 
Corps  d'armee  ein  starkes  Magazin  auf  wenigstens  6  Monate  zusammengeschaffet  und 
vorräthig  gehalten  werde".  „Ich  will  durchaus  von  keinen  Difficultäten  dagegen  etwas 
hören,  sondern  die  Sache  soll  und  muss  sein."  [Abschrift  im  Kriegsarchiv  des  Königl. 
Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.]  —  2  Vergl.  S.  61.  —  3  Graf  Hordt  hatte  gerathen, 
einer  Anzahl  kriegsgefangener  schwedischer  Officiere  die  Heimkehr  zu  gestatten,  um 
sich  ihrer  in  Schweden  gegen  die  Partei  des  Reichsraths  zu  bedienen.  Vergl.  S.  53. 
—  4  D.  d.  Breslau  26.  Februar,  —  5  Vergl.  S.  76;  Bd.  XVII,  238.  239.  —  6  Vergl. 
S.  53-  —  7  Vergl.  S.   76. 


90 

mon  grand  but  en  cela,  qui  est  ou  qu'on  pousse  les  choses  k  une  re- 
volte  contre  la  prepotence  de  ceux  du  Senat ,  qui  ne  cherchent  qu'ä 
abimer  la  nation  par  une  guerre  des  plus  injustes  s'il  en  füt  jamais,  ou 
de  mener  les  aiifaires  ä  une  prompte  assemblee  d'une  Di^te  extraordi- 
naire. '     Voilä  tout  ce  que  je  saurais  vous  dire. 

Nach  der  Ausfertigung.  ^  e  Q  C  T  1  C. 

10745.     AN  DEN  OBERST  VON  DER  HEYDE  IN  COLBERG. 

Breslau,  28.  Februar  1759. 
Kuer  Schreiben  vom  i8.  dieses  nebst  dem  von  Euch  solchem  bei- 
gefügten Plan  von  Colberg  habe  Ich  zu  Meinen  Händen  richtig  erhalten, 
und  dienet  Euch  darauf  in  Antwort,  dass  Ihr  Eure  Sachen  dorten  nur 
gut  im  Stande  setzen  und  halten,  auch  gegen  alle  Surprises  vigilant  sein 
sollet.  Inzwischen  Ich  an  den  Generallieutenant  Graf  von  Dohna  schon 
befohlen  habe,^  dass,  sobald  Eurer  Orten  etwas  vom  Feinde  zu  be- 
sorgen sein  wird  ,  er  alsdenn  sogleich  und  ehe  es  der  Feind  noch  ver- 
hindern kann,  zwei  gute  Garnisonbataillons  in  Colberg  zur  Verstärkung 
der  Garnison  werfen ,  auch  sonst  auf  das  Soutien  dieses  Platzes  seine 
Attention  in  Zeiten  richten  soll.  Wie  Ihr  denn  auch  mit  ihm  wegen 
Completirung  des  Bataillons  von  Puttkammer  correspondiren  müsset; 
sonsten  zweifele  Ich  nicht,  dass  Ihr  das  nothwendige  zur  Defension 
bereit  haben  werdet. 

Nach  dem  Concept. F  r  i  d  C  r  i  C  h. 

10746.     AU  SECRfiTAIRE  BENOIT  A  VARSOVIE. 

Breslau,  28  fevrier  1759. 
J'ai  bien  regu  votre  rapport  du  21  de  ce  mois,  et  vous  n'aurez 
qu'ä  continuer  avec  la  meme  vigilance  que  vous  l'avez  fait  jusqu'ä 
present,  de  m'avertir  de  tout  ce  qui  parviendra  ä  votre  connaissance, 
et  que  vous  jugerez  pouvoir  m'interesser  ou  meriter  d'ailleurs  mon  atten- 
tion, et  vous  m'en  ferez  regulierement  vos  rapports. 

Federic. 

P.  S.  , 

Selon  les  avis  et  les  differents  avertissements  qui  me  sont  entres, 
les  Russes  ont  pris  soin  d'amasser  des  magasins  considerables  tant  ä 
Posnanie  qu'aux  environs  pour  se  mettre  par  la  en  etat  de  faciUter  et 
de  soutenir  des  invasions  qu'ils  meditent  de  faire  dans  mes  fitats;  las 
Autrichiens  en  doivent  faire  autant  du  c6t6  de  Cracovie,  sans  doute  daii^ 
la  m6me  intention.  II  m'est  douloureux  de  voir  que,  dans  ces  con» 
jonctures,  nonobstant  mon  amitie  invariable  pour  la  rdpublique  de  Po^ 
logne  et  les  menagements  que  je  garde  envers  tous  les  Polonais  ai^ 
milieu  des  troubles  presents    de  la  guerre,    plusieurs  et    meme    des  pli 

I  Vergl.  S.   53.  —  2  Vergl.  Nr.   10  741. 


91     

considerables  entre  eux  aient  marque  une  si  grande  partialite  en  faveur 
de  mes  ennemis,  au  point  de  leur  faciliter  des  amas  de  magasins  propres 
ä  me  nuire  et  ä  me  faire  la  guerre  avec  autant  plus  d'aisance  et  de 
coinrnodite. 

Je  me  suis  enfin  vu  necessite  par  lä  de  me  servir  contre  pareils 
procedes  des  moyens  approuves  et  reconnus  pour  legitimes  par  tout 
droit  en  detachant  mon  general-major  de  Wobersnow  avec  un  bon  corps 
de  troupes  vers  Posnanie, '  et  en  envoyant  un  autre  detachement  de 
mes  troupes  du  cote  de  Cracovie,  ^  ä  la  fin  d'y  detruire  les  arrange- 
ments  de  magasins  en  faveur  de  mes  ennemis,  pour  emp^cher  ou  du 
moins  retarder  de  la  Sorte  le  mal  qu'ils  se  proposent  de  me  faire. 

Mon  intention  est  que  vous  en  parliez  dans  ce  sens  aux  bien  inten- 
tionnes  et  ä  nos  amis  en  Pologne,  et  que  vous  leur  donniez,  s'il  le  faut, 
las  assurances  les  plus  positives  que  ces  demarches  auxquelles  je  me 
voyais  force  malgre  moi ,  ne  renfermaient  aucune  vue ,  et  que  j'etais 
bien  eloigne  d'admettre  la  moindre  hostilite  contre  la  Republique  et  ses 
sujets,  ni  de  leur  apporter  le  moindre  prejudice  en  quoi  ce  püt  etre; 
que  je  m'etais  plutöt  propose  et  que  mon  intention  invariable  etait  de 
cultiver  soigneusement  l'amitie  de  la  Republique ;  que  ce  que  je  me 
voyais  oblige  de  faire,  n'etait  que  pour  detruire  des  arrangements  offen- 
sifs  de  mes  ennemis  et  pour  temoigner  mon  juste  ressentiment  envers 
quelques  seigneurs  polonais  malintentionnes  pour  le  bien  public ,  qui 
avaient,  pour  ainsi  dire,  pris  k  täche  de  ne  point  garder  de  mesure  ä 
tdmoigner  publiquement  et  tout  ä  decouvert  la  forte  passion  et  la  par- 
tialitd  qu'ils  ont  arborees  contre  moi;  qu'au  reste  il  ne  serait  fait  point 
de  mal  k  aucun  Polonais,  et  que  mes  troupes  observeraient  l'ordre  et  la 
discipline  la  plus  severe  envers  les  sujets  de  la  Republique. 

Nach  dem  Concept. 


10747.     AU  MINISTRE  D'ETAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Jr inckenstein  übersendet,  Berlin  24.  Februar,  einen: 
„Extrait  d'une  lettre  du  baron  de  Münchhausen  du   18  de  fevrier   1759. 

„Selon  les  derni^res  lettres,  les  affaires  d'Ilalie  s'embrouillent  de  plus  en  plus.  3 
Le  roi  de  Sardaigne  augmente  ses  troupes  au  delä  de  loooo  hommes,  et  on  pretend 
qu'il  veut  se  mettre  en  possession  du  duche  de  Plaisance.  Le  roi  de  Naples  ne  doit 
attendre  que  la  nouvelle  du  dechs  de  son  fr^re  pour  partir  pour  l'Espagne,  et  quoi- 
qu'on  assure  qu'il  s'abouchera  sur  la  reute  avec  l'infant  Don  Philippe,  il  parait  cepen- 
dant  qu'on  ne  saurait  attendre  beaucoup  d'effet  de  cette  entrevue ,  puisque  la  resolu- 
tion  de  garder  les  Deux-Siciles  ne  sera  apparemment  pas  changee. 

„Ces  circonstances  me  fönt  esp^rer  que  nous  aurons  moins  ä  craindre  des  efforts 
de  la  France  en  AUemagne,  d'autant  plus  qu'on  depeint  toujours  l'etat  de  ses  finances 
fromme  trös  delabre  ,   et  qu'on  dit  que  le  credit  a  de   nouveau  beaucoup  perdu  par  la 

I  Vergl.  S.  93.  ~  2  Vergl.   S.  81.  —  3  Vergl.  S.   17.  83. 


92     

retraite    de  M.  Montmartel.i     On    ne    saurait    attribuer   qu'ä   cette    disette    d'argent  le 
parti  qu'on  a  pris  de  rompre  avec  les  cours  de  Mannheim  et  de  Munich.a 

,  Le  ministfere  de  Vienne,  nonobstant  tout  cela,  fait  semblant  de  ne  rien  craindre 
et  de  vouloir  agir  avec  la  derni^re  vigueur  pendant  la  campagne  prochaine.  Le  projet 
doit  toujours  elre  de  frapper  de  grands  coups  sur  l'Oder  et  siir  l'Elbe  et  de  faire 
operer  les  forces  autrichiennes  reunies  sur  le  dernier  de  ces  fleuves,  pendant  que  les 
armees  combinees  de  la  Russie  et  de  la  Su^de  tenteront  le  sifege  de  Stettin.  On  dit 
que  la  cour  de  France  insiste  sur  cette  entreprise,  et  que  Celle  de  Vienne  y  consentira, 
de  fagon  qu'on  la  regarde  presque  comme  resolue.  La  decision  finale  depend  appa- 
remment  du  tour  que  les  n^gociations  du  general  Tillier3  prendront.  J'espfere  que 
j'en  serai  averti ,  et  je  ne  manquerai  pas  de  vous  faire  parvenir,  Monsieur ,  tout  ce 
qui  me  parviendra  sur  ce  sujet. 

„Les  troupes  des  Cercles  sont  destinees,  selon  mes  avis,  ä  couvrir  la  Franconie 
ou   peut-etre  ä  se  joindre  au  prince  de  Soubise." 

Breslau,  28  fevrier  1759. 
'  Je  VOUS  suis  bien  oblige  de  la  communication  des  nouvelles  du 
baron  de  Münchhausen,  que  j'ai  regues  k  la  suite  de  votre  lettre  du  24 
de  ce  mois,  et  dont  je  vous  sais  d'autant  plus  de  gre  que  je  les  estime 
authentiques  et  vraies.  Vous  me  ferez  plaisir  de  continuer  cette  corres- 
pondance  et  de  me  communiquer  tout  ce  que  vous  en  tirerez  d'in- 
teressant  et  digne  de  mon  attention. 

Nach  der  Ausfertigung. ^  eÜeriC. 

10748.     AUX  MINISTRES  D'fiTAT  ET  DE  CABINET  COMTES 
DE  PODEWILS  ET  DE  FINCKENSTEIN  A  BERLIN. 

Breslau,  28  fevrier*  1759. 
Sur  le  rapport  que  vous  venez  de  me  faire  au  sujet  de  ce  que  le 
marquis  de  Rouge ,  marechal  de  camp  de  France,  ^  est  venu  vous  d^ 
clarer  touchant  le  desir  de  sa  cour  pour  convenir  d'un  cartel  avec  nous, 
je  veux  bien  vous  dire  que ,  n'ayant  jamais  ete  eloigne  d'entendre  des 
propositions  lä-dessus,  je  suis  encore  tout  pr6t  et  determine  de  convenir 
avec  la  France  d'un  cartel  pour  l'echange  reciproque  de  nos  prisonniers 
de  guerre  respectifs,  ^  en  sorte  que  ladite  cour  n'aura  qu'ä  s'expliquer 
ä  ce  sujet. 

Et  afin  que  vous  soyez  d'abord  au  fait  de  mes  intentions  pour  ce 
qui  regarde  la  forme  et  la  substance  de  ce  cartel,  vous  observerez 
qu'il  pourra  ^tre  fait  sur  le  modde  de  celui  dont  je  suis  convenu  autre^ 
fois  avec  les  Autrichiens,  ^  savoir  que  l'echange  des  prisonniers  soit 
fait  egalement  tete  contre  tete  ou ,  en  defaut  d'un  nombre  süffisant  de 
prisonniers  de  guerre  ä  rendre  d'un  c6te,  par  rangon. 

'  Der  Staatsrath  Paris  de  Montmartel ,  der  Banquier  des  Versailler  Hofes ,  war 
zurückgetreten.  —  2  Vergl.  S.  i8.  24.  34.  —  3  Der  österreichische  General  Tillier 
war  zur  Berathschlagung  über  die  Operationen  nach  Petersburg  gesandt  worden. 
Vergl.  S.  72.  —  4  Ein  in  den  Akten  unter  späteren  Papieren  aufgefundenes  Schreiben 
an  Prinz  Heinrich,  datirt  „ce  28",  gehört  zum  Februar  1759;  siehe  den  Nachtrag. 
—  5  Marquis  de  Rouge  befand  sich  in  Berlin  als  Kriegsgefangener.  ■ —  6  Vergl. 
S.  27.  —  7  Kartell,  d.  d.  Grottkau  9.  Juli  1741.  Gedruckt  in  Mylius ,  Corpus 
Constitut.  Marchic.  contin.   I.  S.  353  ff. 


I^V 


93 


*les  Autrichiens ,  dont  vous  demanderez  quelque  exemplaire  imprime  de 
mon  auditoriat  -  general  ä  Berlin ,  pour  vous  en  servir  de  canevas ;  au 
sujet  duquel  il  est  cependant  bon  que  vous  sachiez  que  ce  cartel  avec 
les  Autrichiens  a  ete  exactement  observe  dans  toutes  les  guerres  que 
j'ai  eues  contre  eux,  jusqu'au  temps  de  la  bataille  de  Kolin,  oü  le  ma- 
iichal  Daun  l'interrompit ,  en  declarant  alors  au  marechal  Keith  qu'on 
ne  voulait  plus  de  leur  part  d'aucune  rangon,  mais  seulement  d'echange 
de  tete  contre  tete,  ce  qui  aussi  a  e'te  pratique  depuis  ce  temps-lä  entre 
moi  et  les  Autrichiens,  le  reste  du  cartel  ayant  subsiste  comme  autrefois. 
L'on  pourra,  d'ailleurs,  convenir  que  l'dchange  des  prisonniers  se 
fera  de  deux  ä  deux  mois,  et,  pour  plus  d'aisance  de  deux  cötes,  aupr^s 
du  prince  Ferdinand  de  Brunswick.  Au  surplus ,  c'est  le  general  -  feld- 
mare'chal  de  Kalkstein  que  je  nommerai  pour  arranger  tout  cela  ä  Berlin 
(  onformdment  ä  mes  intentions.  Aussi,  d^s  que  le  cartel  sera  conclu, 
Ion  nous  communiquera  la  designation  de  nos  prisonniers  de  guerre, 
lout  comme  on  la  leur  communiquera  de  ceux  qui  sont  aupr^s  de  nous, 
et  l'on  conviendra  du  jour  pour  faire  l'echange.  Voilä  sur  quoi  vous 
rdglerez  tout  ce  qu'il  faudra. 

Nach  der  Ausfertigung.  -T  CdcriC.^ 

10749.     AN  DEN  RESIDENTEN  REIMER  IN  DANZIG. 

Breslau,   i.  März   1759.2 
Ich  habe  Euren  Bericht    vom  21.  voriges   erhalten  und  gebe  Euch 
idarauf  in  Antwort,    wie  Ihr    nur  ferner  Euch    zu    bemühen    habet,    die 
IWohlgesinneten  dorten  in  guten  und  fermen  Sentiments  zu  erhalten  und 
sie  gegen  alle  Surprises  zu  warnen,  um  dagegen  ihre  Mesures  zu  nehmen 
und  vigilant  zu  sein.     Ich  habe  inzwischen  Mich  nicht  länger  entbrechen 
können,   Meinen  Generalmajor  von  Wobersnow  mit  einem  Corps  Truppen 
j  gegen  Posen  und  vielleicht  noch  weiter  zu  delachiren,  ^    um  sowohl  da- 
I durch  eine  Diversion  zu  machen,    so  hoffentlich    die  Russen    mehr  von 
üanzig  abziehen   wird ,    als  auch  um  die  Magazins ,    so  sie  der  Gegend 
gegen  Mich  etabliren ,    nach  Möglichkeit    detruiren    zu  lassen.     Welches 
alles   jedoch    schlechterdings    nicht   aus   einiger   Absicht    gegen    die  Re- 
publique   Polen ,    am    allerwenigsten   aber   aus    einigen    feindseligen  Ab- 
sichten gegen  dieselbe  noch  deren  Unterthanen  oder  Stände  geschiehet, 
mit    denen  Ich    vielmehr   alle  Freundschaft    unterhalten    werde,    daferne 
sonsten  nicht  ein  oder  anderer  Particulier  durch  offenbare  Animositäten 


I  In  einem  Schreiben  an  Brigadier  Marquis  von  Rouge  in  Berlin  vom  14.  März 
bewilligt  der  König  die  Abreise  eines  französischen  Officiers  nach  Frankreich  und 
fügt  hinzu:  „Je  presume,  d'ailleurs,  que  l'on  arrangera  bientot  un  cartel  avec  la  France, 
et  alors  tous  les  officiers  prisonniers  de  guerre  seront  echanges  et  remis  en  liberte." 
—  2  Zum  I.  März  vergl.  auch  das  Schreiben  an  den  Marquis  d'Argens  in  den  CEuvres 
19,   S,  56.  —  3  Vergl.  S.   100.    loi. 


94    

und  gar  zu  grosse  Partialitäten  gegen  Mich,  so  zu  sagen,  Mich  forciret, 
ihm  einiges  Ressentiment  zu  bezeigen. '  Welches  Ihr  denn  auch  dorten 
frei  und  der  Wahrheit  nach  überall,  wo  es  nöthig  sein  wird,  declariren 
könnet.  ^ 

Nach  dem  Concept. F  r  i  d  e  r  i  C  h . 

10750.     AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,  ler  mars  1759. 
J'ai  re<ju  votre  rapport  du  17  de  fevrier  dernier.  II  est  bon  que 
vous  m'informiez  de  la  Situation  oü  se  trouvent  les  differends  maritimes 
entre  l'Angleterre  et  la  Republique,  ^  vu  la  part  sinc^re  que  je  prends 
toujours  ä  la  bonne  harmonie  et  Union  de  ces  deux  puissances;  mais  il 
faut  aussi  que  vous  observiez  de  ne  pas  vous  borner  ä  cet  article, 
comme  vous  avez  fait  depuis  plusieurs  ordinaires,  y  ayant  d'autres  plus 
interessants  encore  pour  moi,  savoir  les  nouvelles  de  France  et  surtout 
Celles  qui  regardent  les  affaires  de  la  cour,  ses  plans  d'operations  pen- 
dant  la  campagne  qui  va  s'ouvrir  bientöt  en  Allemagne,  et  ses  desseins» 
Comme  ce  sont  lä  des  articles  qui  m'interessent  ä  present  le  plus,  vous 
voudrez  bien  vous  faire  une  application  particuli^re ,  pour  m'informer 
le  plus  souvent  et  avec  toute  l'exactitude  possible  de  tout  ce  que  vous 
apprendrez  sur  ces  sujets  importants  .   .   . 

Nach  dem  Concept. 


F  ed  eric. 


IG 751.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi.'» 

Breslau,    i er  mars  1759. 

Dem  General  Fouque  wird  angezeigt ,    dass    er  in  Anerkennung  der  geleisteten 
Dienste  zum  General  der  Infanterie  ernannt  worden  sei. 

Je    vous    felicite    comme    ami    de    la   justice    que   je  vous    ai  rendu 
comme  roi. 

Fe d eric.  5 

Nach    der  Ausfertigung   im   Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv    zu  Wien.     Der  obige  Zusatz  eigen- 
händig. 


I  Vergl.  Nr.  10756.  —  2  Mit  Cabinetsbefehlen  vom  2.  März  werden  an  den 
Residenten  Benoit  in  Warschau  und  an  den  General  Wobersnow  Exemplare  des  Ma- 
nifest über  den  Einmarsch  in  Polen  zur  Vertheilung  übersandt.  Das  Manifest  ist 
datirt:  Breslau  2.  März.  Gedruckt  u.  a.  in  den  Danziger  „Beyträgen"  Bd.  VII, 
S.  530  ff,,  in  den  „Berlinischen  Nachrichten"  Nr.  28  von  Dienstag,  6.  März.  — 
3  Vergl.  S.  84.  —  4 Fouques  Berichte  sind  auch  im  März,  bis  zum  22.,  aus  Leobschüte 
datirt.  Der  folgende  Bericht  vom  28.  März  datirt  aus  Ellschnig  (nordöstl.  von  Neu- 
stadt). —  5  In  einem  Schreiben  vom  i.  März  an  den  Prinzen  Moritz  von  Dessau  er* 
klärt  sich  der  König  damit  zufrieden,  dass  der  Prinz  dem  österreichischen  Feldmarschall 
Seckendorff  (vergl.  S.  73.  74)  geantwortet  hat,  er  möge  sich  an  den  HofkriegsraÜi 
„adressiren",  wenn  er  seine  Freigebung  zu  erlangen  wünsche.  Der  König  bezeugt 
-seine  Theilnahme  an  dem  Retablissement  der  Gesundheit  des  Prinzen.  [Zerbster  Archiv.L 


—    95     

I0  752.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  ZIETEN.  ^ 

Breslau,   2.  März   1759. 

Da  Mir  von  sicherer  Hand  gemeldet  wird ,  dass  der  Feind  auf 
denen  Grenzen  in  Böhmen  sich  stark  und  weit  stärker  als  bisher  zu- 
sammenziehet, und  dass  alle  Dörfer  von  dem  Braunauschen  District  bis 
Grulich,  obschon  mit  ungarischen  Truppen,  beleget  seind,  hergegen  ge- 
wiss sei,  dass  aus  Königgrätz  und  mitten  aus  dem  Königreich  Böhmen 
die  meisten  Truppen  gegen  Sachsen  und  Eger,  viele  aber  gegen  Italien 
marschireten,  =^  so  befremdet  es  Mich  in  gewissermaassen ,  dass  Ihr  Mir 
davon  gar  nichts  berichtet  habet,  und  da  Eure  Berichte  ausserdem 
sparsam  bei  Mir  eingehen,  als  habe  Ich  Euch  hierdurch  erinnern  müssen, 
ilass  Ihr  sowohl  mit  Euren  Berichten  insonderheit  nunmehro  fleissiger 
>ciu ,  als  auch  von  vorgedachten  Umständen  Mir  Eure  Nachrichten 
melden,  übrigens  aber,  so  dortger  Orten  des  Feindes  halber  vorfället, 
auch  auf  alle  dessen  Mouvements  eine  grosse  Attention  haben  sollet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Zieten'schen  Familienarchiv  zu  Wustrau. 


10753.     AU  LIEUTENANT -GfiNERAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,  2  mars   1759.3 
Der  König  dankt  für  die  übersandten  Nachrichten. 

Quant  ä  celles  qui  sont  de  votre  voisinage ,  je  les  crois  exactes 
Li  veridiques ,  parceque  vous  etes  ä  portee  de  [les]  bien  savoir.  Vous 
me  marquerez  aussi  si  le  general  autrichien  Beck  est  encore  tout  tran- 
luille  dans  ses  quartiers  dans  votre  voisinage,  et  ce  qu'il  fait  ou  remue 
■  sentement.  Mais  pour  ce  qui  regarde  les  autres  nouvelles  qu'on  vous 
lonnees,  je  laisse  ä  votre  propre  consideration  si  vous  croyez  qu'on 
>uit  en  etat  de  camper  le  16  de  mars'^  et  dans  une  saison  encore  si 
rüde  et  si  variable  que  celle  oü  nous  nous  trouvons  actuellement. 
I'attends  les  rapports  que  vous  me  ferez  en  suite. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Nach  dem  Abdruck  bei  Preuss,  Friedrich  der  Grosse,  Urkundenbuch  Bd.  II,  S.  24.' 


I  Zielens  Berichte  im  Monat  März  sind  bis  zum  16.  aus  Landshut  datirt,  die 
darauf  folgenden  Berichte  vom  28.  bis  31.  aus  Lahn,  —  2  Vergl  S.  17.20.  —  3  Zum 
2.  März  vergl.  auch  ein  Schreiben  an  Voltaire  in  den  Qiuvres ,  Bd.  23,  S.  26.  — 
*  Schmettau  hatte  berichtet,  bei  Leitmeritz  werde  ein  Lager  für  12000  Mann  abge- 
leckt, das  am  16.  März  besetzt  werden  solle.  —  5  Die  Handschrift  Hegt  uns  nicht 
Vergl.  S.  2.  Anm.   2. 


J 


—    96     — 

I0  754-     AN    DEN  GENERALAUDITEUR  VON  PAWLOWSKY 
IN  JÄGERNDORF. 

Breslau,   2.   März   1759. 

Ich  habe  aus  Eurem  Bericht  vom  26.  dieses^  mit  mehrern  ersehen, 
wessen  sich  der  österreichische  Generalmajor  Graf  von  Thurn  nach 
seiner  Zuriickkunft  von  Wien  gegen  Euch  von  denen  Declarationen  seines 
Hofes  in  denen  Auswechselungssachen  äussern  wollen.  ^ 

Ihr  könnet  demselben  von  Meinetwegen  energiquement  sagen,  dass 
Ich  auf  alles  das  nicht  entrire,  noch  etwas  anderes,  als  was  durch  ihre 
eigene  Anleitung  bei  uns  observiret  wird,  eingehe.  Zur  Auswechselung 
des  Fürsten  Moritz  Liebden  gebe  Ich  nicht  einen  Mann,  sondern  be- 
stehe vielmehr  schlechterdinges  auf  Dero  Auswechselung  gegen  ihren 
Feldmarschall  Graf  Seckendorff,  darunter  Ich  gar  zu  viele  gute  Gründe 
vor  Mich  habe,  als  dass  Mir  solches  mit  einigem  Rechte  geweigert  und 
refusiret  werden  könne.  Dabei  Ich  Mich  billig  über  die  niauvaise  foi 
ihrerseits  beschweren  müsste ,  dass  sie  beständig  in  ihren  Conventionen 
variirten  und,  wie  ihnen  die  Umstände  favorabel  oder  schlechter  schienen, 
bald  diese  bald  jene  Aenderungen  in  dem,  was  doch  einmal  conveniret 
und  stipuliret  worden  ,  machen  und  raehrentheils  vorschreiben  wollten ; 
welches  man  aber  nicht  anders  als  niauvaise  foi  nennen  könnte ,  und 
welches  Meine  Art  noch  Sache  gar  nicht  wäre.  Daher  Ich  dann  auch 
nicht  einen  Schritt  davon  abgehen,  noch  von  Meinen  Sätzen,  die  einmal 
festgesetzet  worden,  abgehen  würde. 

Nach  dem  Concept.3 Fridcrich. 

10755.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  ROCHOW 

IN  BERLIN. 

Breslau,   3.  März   1759. 

Da  Ich  aus  Eurem  Schreiben  vom  25.  voriges  ersehen  habe,  wasi 
Ihr  wegen  derer  dort  angekommenen  kriegesgefangenen  russischen  Ge- 
nerals'^  und  deren  Adjutanten  anfragen  wollen,  so  gebe  Ich  Euch  darauf 
zur  Resolution,    dass   letztere  auch  zu  BerUn   auf  ihre  Parole  d'honneur 

'  So  ;  statt  „vorigen  Monats".  —  2  Graf  Thurn  hatte  erklärt,  Fürst  Moritz  von  Dessau 
könne  nur  gegen  3000  Köpfe  ,    Officiere  und  Gemeine,  freigegeben    werden,   der  Graf 
Seckendorff  (vergl.   S.  94;  Bd.  XVII,  420)  sei    nicht  als  Kriegsgefangener  anzusehei 
Graf  Thurn  hatte  ferner  nochmals  den  Antrag  gestellt,  dass  die  Kriegsgefangenen,  welc 
nicht    gegen    preussische  Gefangene    ausgewechselt    werden    könnten ,    für    Geld    lo^ 
gegeben  werden  sollten;    er  hatte  dafür  verheissen,    dass  man  in  Zukunft  das  Kartell 
auf  das  genaueste  einhalten  werde.  —  3  In  einem  Cabinetsbefehl  an  Pawlowsky  voi 
16.  März    erklärt    sich    der  König    damit  einverstanden,    dass  Officiere    und    Gemei; 
von  preussischer   wie    von    österreichischer   Seite ,    welche    die  Bäder    in  Landeck  ui 
Warmbrunn  zu  gebrauchen  nöthig  hätten,   daselbst  während  des  Feldzuges  von  beid( 
Parteien   volle  Sicherheit  geniessen  sollen ;  er  spricht  den  Wunsch  aus,  dass  die  gleicl 
Bestimmung    auch    auf   die  Bäder   in  Karlsbad  und  Teplitz  Anwendung  finden  mög^ 
—  4  Vergl.  S.  67. 


97 

und  gegen  die  gehörige  Versicherung  ihrer  Generals  bleiben ,  und  Ihr 
solche  mit  denen  Franzosen ,  so  zu  sagen ,  zusammenkoppeln  könnet ; 
jedennoch  ihnen  dabei  declariren  müsset,  dass  sie  sich  ruhig  und  ver- 
nünftig ,  auch  wie  es  ehrliebenden  Kriegesgefangenen ,  die  ihre  Parole 
gegeben,  gebühret,  aufführen,  in  keinem  Stücke  extravagiren,  noch  sich 
von  Intriguen  oder  ungebührlicher  Correspondance  mehren,  vielmehr 
ganz  ruhig  halten  müssen ,  maassen  sonsten  bei  dem  ersten  ficart  oder 
Extravagance,  so  einer  aus  ihnen  begehen  würde,  derselbe  sogleich  arre- 
tiret  werden  und  die  Ursache  sein  dörfte ,  warum  auch  denen  andern 
die  verstattete  honnete  Freiheit  abgeschnitten  werde. 

Was  Ihr  sonsten  noch  anfraget,  darüber  kann  Ich  Euch  nicht  weiter 
bescheiden,  als  dass  Ihr  Euch  darunter  nach  der  Conduite,  so  diese 
Leute  halten  werden,  und  nach  denen  jedesmal  vorkommenden  Um- 
ständen der  Zeit  richten  müsset. 

Nach  dem  Concept.  .  Fridcrich. 

10756.     AU  PRINCE  DE  SULKOWSKY  A  GLOGAU.^ 

Breslau,  3  mars  1759. 
La  lettre  que  vous  avez  voulu  me  faire,  m'a  ete  rendue.  Vous 
pouvez  etre  persuade  que  c'est  certainement  ä  regret  que  je  me  suis 
vu  oblige  de  proceder  ä  la  demarche  contre  votre  personne.  Mais 
ordinairement  quand  des  particuliers  veulent  se  m^ler  dans  les  querelles 
des  grandes  puissances,  ils  ne  manquent  pas  d'echouer,  et  j'aurais 
souhaite,  pour  l'estime  et  la  consideration  que  j'ai  toujours  eues  pour 
vous,  que  vous  n'ayez  pas  oublie  que,  quoique  vous  fussiez  prince,  vous 
ne  l'etes  pas  assez  pour  vouloir  me  faire  la  guerre.  Vous  ne  sauriez 
pretendre  que  j'entrasse  ici  dans  un  grand  detail;  les  faits  sont  publies; 
personne  n'ignore  avec  quel  empressement  et  quelle  partiahte  marquee 
vous  vous  etes  travaille  ä  fournir  ä  mes  ennemis  les  magasins  dont  ils 
pouvaient  avoir  besoin  pour  attaquer  hostilement  avec  quelque  succ^s 
mes  fitats.  II  est  notoire  que  presque  tous  les  juifs  de  votre  domina- 
tion  ont  principalement  servi  d'espions  ä  mes  ennemis ,  et  je  ne  veux 
point  rechercher  ici  sur  quel  fondement  on  soupgonne  beaucoup  vos 
juifs  d'etre  les  auteurs  de  l'incendie  de  Glogau,  pour  brüler  mes  maga- 
sins, ä  quoi,  malheureusement ,  ils  n'ont  que  trop  bien  reussi.  II  ne 
coütera  d'ailleurs  pas  beaucoup  de  peine  de  vous  convaincre  par  la  cor- 

t  Der  Fürst  Alexander  Joseph  Sulkowsky,  der  ch ursächsische  Cabinets- 
minister ,  hatte  in  Polen  unweit  der  preussischen  Grenze  Werbungen  für  die  Russen 
veranstaltet  und  ihren  Einfall  in  die  Neumark  auf  mannigfache  Art,  besonders  durch 
Anlegen  von  Getreidemagazinen ,  unterstützt.  Bei  dem  Einmarsch  in  Posen  hatte 
General  Wobersnow  auf  Befehl  des  Königs  den  Fürsten  sammt  seiner  „Garde"  fest- 
nehmen und  nach  Glogau  abführen  lassen.  Oberst  Hacke  in  Glogau  erhielt ,  ver- 
mulhlich  am  i.  März,  die  Weisung,  den  Fürsten  dort  in  Arrest  zu  halten  und  die 
„Leute  von  seiner  Garde  unter,  jedoch  guter,  Escorte"  nach  Breslau  zu  senden. 
(Bleinotizen  auf  der  Rückseite  des  Berichts,   Glogau  25.  Februar.) 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  7 


98     

respondance  avec  votre  fils,  attache  ä  l'armee  russe  et  actuellement  moii 
prisonnier  de  guerre ,  du  plan  que  vous  aviez  forme  de  lever  tout  un 
regiment  pour  rimperatrice- Reine  et  de  le  lui  presenter  pour  servir 
contre  moi.  Par  ce  peu  de  circonstances,  je  vous  laisse  ä  juger  si  de 
si  etranges  procedes  n'ont  pas  du  m'exciter  ä  quelques  ressentiments 
contre  vous.' 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.  ^  "  CUeriC. 


10757.     AU  MINISTRE  D'ßTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIX 

A  BERLIN. 

Breslau,  3  mars   1759. 

J'ai  regu  le  rapport  que  vous  avez  bien  voulu  prendre  la  peine 
de  me  faire  du  27  fevrier  au  sujet  du  plan  du  baron  Wrangel.^  Je 
vous  avoue  que  j'ai  ^te  en  peine  du  grand  detail  que  vous  avez  em- 
ploye  dans  ce  rapport,  apr^s  que  je  vous  avais  dejä  declare  par  ma 
reponse  anterieure*  ä  ce  sujet  que  je  n'avais  ni  le  loisir,  ni  l'envie 
d'entrer  dans  des  amples  details  relativement  ä  cette  afifaire ,  dont  je 
vous  avais  charge  absolument  pour  la  mettre  en  train  et  avoir  soin  de 
tout  ce  qu'il  faut,  afin  de  la  mener  au  but  desire. 

Voilä  aussi  encore  ma  resolution  ä  laquelle  je  me  tiens  invariable- 
ment,  et  meme  par  la  bonne  raison  qu'absent  que  je  suis  de  vos  lieux 
et  occupe  entidrement  des  arrangements  qu'il  faut  pour  la  defense  de 
mes  fitats  et  pour  obvier  aux  projets  dangereux  des  ennemis  contre  moi, 
je  ne  saurais  absolument  pas  me  meler  des  details  d'une  afifaire  qui  de- 
mande  des  resolutions  promptes  et  egalement  prudentes  que  vigoureuses 
conformement  aux  circonstances  qui  s'y  presentent,  et  dont  l'execution 
echouerait  absolument,  si  eile  devait  dependre  des  rapports  ä  moi  et 
des  resolutions  de  ma  part,  tandis  que  je  suis  eloigne  et  applique  ä 
bien  d'autres  choses  de  la  derni^re  consequence.  Apr^s  donc  que  vous 
savez  mon  intention  et  mon  but  sur  l'afifaire  en  question  et  que  je  vous 
ai  Charge  et  autorise  de  tout  ce  qui  regarde  son  execution,  c'est  ä  voitö 
d'y  travailler  vous-meme,  sans  que  je  sache  diriger  chaque  pas  que  voiis 
ferez,  de  sorte  que  vous  n'aurez  rien  ä  attendre  de  moi  hormis  rassigna"- 
tion  de  l'argent  que  j'ai  destine  pour  faire  succeder  l'afifaire.  ^ 

I  Die  mehrfachen  Verwendungen  der  Fürstin  Sulkowska  für  ihren  Gemahl 
werden  vom  Könige  in  sehr  höflicher,  aber  entschiedener  Weise  abgelehnt;  Schreiben 
an  die  Fürstin,  Breslau  i.  und  8.  März;  desgleichen  weist  der  König  am  16.  Märe 
ein  neues  Gesuch  des  Fürsten  zurück.  —  2  Am  4.  März  wird  dem  General  von 
Wobersnow  das  obige  Schreiben  an  den  Fürsten  Sulkowsky  mitgelheilt.  Es  wird 
hinzugefügt,  dass  in  den  aufgefangenen  Briefen  an  den  bei  Zorndorf  kriegsgefangenen 
Sühn  des  Fürsten  die  Mittheilung  enthalten  sei,  Sulkowsky  wolle,  um  den  König  von 
Preussen  nicht  zu  irritiren ,  „das  Regiment ,  so  er  für  die  Kaiserin  zu  richten  ge- 
willet  sei ,  zuvorderst  dem  König  von  Polen  offeriren ,  mit  der  Condition ,  dass  der- 
selbe solches  alsdann  an  die  Kaiserin -Königin  wieder  unter  seinem  Namen  gebet» 
solle".  Wobersnow  wird  angewiesen,  des  Fürsten  „böse  Gesinnung"  den  Polen 
klarzulegen.  —  3  Vergl.  S.  53.  61.  —  4  Nr.    10744.  —  ^  Vergl.   S.  89.  ;■ 


99 

Au  surplus,  je  veux  bien  vous  joindre,  en  vertu  de  la  presente,  le 
ministre  comte  de  Podewils  pour  vous  aider  et  assister  dans  toute  cette 
affaire,  mais  aussi  de  sorte  que  vous  deux  y  travaillerez  de  votre  propre 
chef  et  Sans  me  meler  le  moindrement  des  details  relativement  k  cette  affaire. 

Nach  der  Ausfertigung. i*  e  0  6  TIC. 

10758.     AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,   5  mars  1759. 

J'ai  regu  vos  deux  rapports  du  20  et  24  de  fevrier  dernier,  et  il 
faut  que  je  vous  rep^te  par  la  presente  lettre  ce  que  je  vous  ai  ecrit 
precedemment,  ^  savoir  que  vos  rapports  ne  roulent  depuis  plusieurs  se- 
maines  que  sur  des  affaires  particuli^res  de  la  Republique  et  sur  ses 
differends  maritimes  avec  l'Angleterre.  J'en  suis  content  dans  un  sens, 
etant  bien  aise  de  poursuivre  le  fil  de  ces  affaires ;  il  ne  faut  cependant 
pas  pour  cela  que  vous  negligiez  les  affaires  generales  qui  m'interessent 
le  plus  dans  le  moment  present;  et  comme,  d'ailleurs,  il  ne  saurait 
manquer  qu'on  ne  düt  parier  sur  vos  lieux  des  affaires  interieures  de  la 
France,  de  ses  arrangements  pour  la  campagne  qui  est  prete  k  s'ouvrir, 
et  qu'on  ne  düt  y  avoir  des  avis  des  circonstances  oü  se  trouvent  les 
affaires  en  Espagne  et  en  Italie,  votre  application  principale  doit  etre 
de  tacher  d'avoir  connaissance  de  ces  mati^res  et  de  m'en  ecrire,  s'il 
se  peut  par  chaque  ordinaire,  puisque  des  avis  sur  ces  affaires,  y  Joint 
quelques  nouvelles  süres  de  Russie  et  du  Nord,  sont  ce  qui  m'interesse 
le  plus  au  moment  present,  et  qui  meritent  une  grande  attention  de 
ma  part. 

Quant  ä  la  demande  que  vous  me  faites  par  votre  lettre  du   17   de 

1  fevrier  pour  l'augmentation  de  vos  appointements,  vous  n'avez  pas  bien 
pris  votre  temps  pour  me  l'adresser,  etant  actuellement  oblige  de  faire 
les  frais  les  plus  enormes  pour  soutenir  la  guerre ,  et  ayant  du ,  pour 
m'aider  ä  y  subvenir,  sister  le  payement  de  la  plus  grande  partie  des 
pcnsions  et  des  appointements,^  ainsi  que,  quoique  je  sois  tout  porte 
de  vous  mettre  dans  une  Situation  plus  riante,  vous  ne  sauriez  pas  vous 
dispenser  de  prendre  encore  patience  et  de  vous  arranger  en  attendant, 
comme  on  le  fait  ici ,  de  vous  accommoder  aux  circonstances  jusqu'ä 
des  temps  plus  favorables. 

Nach  dem  Concept.  ^  CueriC. 

10759.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,   5  mars  1 7  59. 3 
Der  König   bestätigt   den    Empfang    des  Berichts    vom   25.  Februar    und    dankt 
''  die  „sehr  interessanten"  Mittheilungen,  mit  denen  er  fortzufahren  bittet. 

t  Vergl.  Nr.  10750.  —  2  Vergl.  Bd.  XV,  392.  393.  403.  —  3  Prinz  Ferdinand's 
Berichte  im  März  sind  datirt  bis  zum  21.  aus  Münster,  am  27.  aus  Rotenburg  (a.  d. 
Fulda),   am  30.  aus  P\ilda. 


lOO      

Pour  ce  qui  regarde  l'expedition  de  mon  fr^re  Henri,  j'espere  qua 
j'apprendrai  bientot  le  succ^s  et  en  verrai  les  suites. 

S'il  se  confirmera,  ce  que  Ton  debite,  que  la  grande  armee  frangaise 
detachera  vers  le  Brabant  et  la  Flandre,  et  si  d'ailleurs  la  mort  du  roi 
d'Espagne  y  suit  —  ä  quelle  occasion  il  faudra  que  les  Frangais  detachent 
vers  ritalie  —  voilä  par  oü  vous  serez  bien  soulage,  ainsi  que  nous 
pourrions  alors  soutenir  encore  la  Hesse. 

Quant  aux  Suedois,  leurs  troupes  en  Pomeranie  vont  au  nombre 
de  1 1  ooo  hommes  ä  peu  pr^s.  Tout  y  est  en  confusion  et  desordre, 
et  quoique  le  Senat  en  Su^de  ait  resolu  de  les  renforcer  de  3  000  hommes, 
Ton  ne  sait  cependant  d'oü  prendre  ce  monde,  manquant  des  hommes 
et  des  fonds  en  argent.  Cependant,  je  suis  aussi  oblige  de  vous  dire 
que  le  corps  des  troupes  du  general  Dohna  n'est  efifectivement  que 
jusqu'ä  14000  hommes,  au  lieu  de  22  qu'il  dut  etre. 

Pour  les  Russes ,  j'ai  tant  d'avis  de  tous  lieux  que  je  ne  saurais 
plus  douter  de  leur  dessein  pris  de  rentrer  dans  la  Pomeranie  et  de 
faire  le  si^ge  de  Colberg ,  ä  quoi  ils  fönt  tous  leurs  arrangements, 
Les  Autrichiens  remuent  effectivement  dans  leurs  quartiers. 

J'ai,  en  attendant,  detache  le  general-major  Wobersnow  avec  un  petit 
corps  vers  la  Pologne,  oü  il  est  marche  k  Posen,  et  trouvant  lä  un  ma- 
gasin  tres  considerable  en  farines ,  il  l'a  entiereraent  detruit  pour  em- 
barrasser  par  lä  les  desseins  des  Russes. 

Nach  dem  ConceDt.  Federic, 

10760.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA.' 

Breslau,    5.  März   1759. 

Der  Vorschlag,  den  Ihr  Mir  in  Eurem  Schreiben  vom  28.  voriges 
zu  Rekrutirung  der  dortigen  Kavallerie  thun  wollen,  ^  ist  nicht  von 
Meinem  gout,  sondern  Ihr  müsset,  wie  Ich  so  lange  befohlen  und  so 
öfters  wiederholet  habe,^  im  Mecklenburgschen  werben.  Euch  aber  auch 
mehr  Mühe  deshalb  geben  und  Euch  darunter  helfen,  damit  alles  ge- 
schwinde und  bald  zum  Stande  gebracht  werde,  welches  aber  nicht  ge- 
schehen kann ,  wenn  man  sitzet  und  träumet  und  es  gehen  lasset,  wie 
es  gehen  mag,  sondern  es  gehöret  dazu  nothwendig,  dass  man  sich  alle 
erforderliche  Mouvements  deshalb  giebet ,  activ  und  auf  alles  attent  sei 
und  Selbsten  Hand  anschlaget,  um  bald  zum  Stande  zu  kommen.  Ic|i 
recommandire    Euch    solches    alles     nochmals    gar    sehr''    und    bin    ift 

I  Dohna's  Berichte  im  Mnnat  März  sind  bis  zum  9.  aus  Rostock  datirt,  zw<i 
Berichte  vom  17.  und  26.  März  dagegen  aus  Greifswald.  —  2  Dohna  hatte  vorg^ 
schlagen,  die  Lücken  in  den  Kavallerieregirnentein  mit  Mannschaften  aus  dem  Garnisoifc 
regiment  Puttkamnier  zu  füllen.  —  3  Vergl.  S.  56.  —  4  Ebenso  hatte  der  König  dem 
General  schon  in  zwei  Schreiben  vom  2.  März  zu  grösserer  Eile  angetrieben;  dtt 
zweite  Mal  (P.  S.)  mit  der  Begründung,  dass  „die  Conjoncturen  jetzo"  so  seieS 
„dass  die  Campagne  bald  wieder  angehen  und  die  Eröffnung  derselben  ganz  sehr  friuP» 
zeitig  geschehen  dörfte".    In  dem  Hauptschreiben  vom  2.  März  äussert  der  König,  es  bÄ»; 


lOI 

er  Hoffnung,    dass    Ihr    mit    allem    eine    baldigste   Endschaft    darunter 
lachen  werdet. 

Nach  dem  Concept.  Fridcrich. 

10  761.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  PLATEN.' 

Breslau,   5.  März  1759. 
Uer  König  dankt  für  die  eingelieferten  Nachrichten. 

Was  das  Herumschwärmen  derer  feindlichen  Partien  anbetrifft,  und 
ISS  solche  aus  dem  Städtchen  Lauenburg  einen  vom  Magistrat  letzthin 
litgenommen,  solches  alles  geschiehet  vorerst  wohl  bloss  und  allein  in 
er  Absicht ,  dass  sie  erfahren  und  wissen  wollen ,  was  wir  dorten  vor 
iouvements  und  vor  Anstalten  machen.  Denen  von  Euch  erwähnten 
dortigen  übelgesinneten  muss  der  Daum  scharf  auf  das  Auge  gehalten 
und  diejenige,  so  man  betrifft,  dem  Feinde  als  Spions  zu  dienen,  dafür 
ine  grosse  Ceremonien  exemplarisch  bestrafet  werden. 

Ich  beziehe  Mich  übrigens  auf  Mein  letzteres  an  Euch  per  Estafette 
eschicktes  Schreiben.  => 

Nach  dem  Concept.  3  Fridcrich. 

10762.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  VVOBERSNOW. -^ 

Breslau,    7.  März   1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  4.  dieses  erhalten  und  bin  von  dessen 
Einhalt  überall  recht  sehr  zufrieden  gewesen.  Eure  kleine  Expedition 
hat  inzwischen  in  Polen  und  zu  Warschau  grossen  Bruit  [gemacht],  von 
daher  Meine  letztere  Briefe  Mir  sagen,  dass  bei  Einrückung  Eurer  und 
Eures  unterhabenden  Detachements  und  der  dort  davon  erhaltenen  Nach- 
richt Brühl  und  dessen  Anhänger  der  Nation  allen  Verdacht  inspiriren 
wollen,  als  ob  Eure  Absichten  gegen  die  Polen  und  die  dasige  Plätze 
gerichtet  wären,  welches  aber  bei  vernünftigen  Leuten  in  Polen  ohne 
Effect  gewesen,  auch  durch  die  publicirte  Manifeste^  auf  einmal  nieder- 
geschlagen worden.  Bald  hat  die  Brühlische  Partie  den  Kronfeldherrn  ^ 
mit  der  Kronarmee  bei  Warschau  haben  wollen,  um  des  Königs  Person 
zu  versichern,  welches  gleich  darauf  für  unnütz  und  überflüssig  gefunden 

emde  ihn,    „warum  Ihr  nicht  gleich  die  Garde,    so    der  Herzog  von  Schwerin    hat, 
Rekruten  mit  weggenommen  habet".     Verg).  Bd.  XVI,   172.     Aehnliche  Mahnungen 
e    oben    an    Dohna    ergehen,     ebenfalls    am    5.    März,    an    den    Generalmajor  von 
tutterheim;  vergl.  S.  88.   89.     Dem  Generalmajor    von  Kleist    erklärt  der  König  am 
8.  März  seine  Zufriedenheit,    dass   man    endlich  angefangen  habe,    die    mecklenburgi- 
schen   Lieferungen   „mit  behöriger  Art  und  Ernste  zu  tractiren". 

I  Platen's  Berichte  im  März  sind  aus  Stolp  datirt.  —  2  Wohl  verloren;  Nr.  10736 
ist  schwerlich  gemeint.  —  3  Eine  Ordre  vom  10.  handelt  über  die  Besetzung  der 
Commandeursslelle  des  Platen'schen  Dragonerregiments.  —  ■♦  Wobersnow's  Berichte 
datiren  am  25.  Februar  aus  Lissa,  am  i.  März  aus  Posen,  am  4.  aus  Stenczewa 
(wohl:  Stenszewo ,  südwestl.  von  Posen),  am  8.  aus  Lissa,  am  11.  aus  Fraustadt, 
am   13.   aus  Glogau.  —  s  Vergl.  S.  94.   Anm.  2.  —  6  Graf  Branicki. 


I02      

worden ,  weil  die  Republique  von  gegenwärtigem  nicht  impliciret  sei 
und  also  sich  nichts  von  unsern  Truppen  zu  befürchten  hätte ;  bald  hat 
man  gar  die  Russen  dahin  rufen  wollen,  welches  aber  wieder  gefährlich 
gefunden  worden,  aus  Ursache,  weil  dies  eben  der  Weg  sein  werde, 
um  die  Preussen  dahin  zu  rufen,   und  was  dergleichen  mehr  ist. 

Sonsten  kann  Ich  Euch  vor  diesesmal  keine  weitere  Instruction  geben. 
Den  Fürsten  Sulkowsky  könnet  Ihr  schon  gut  anstrengen,  und  wenn  Ihr 
Geld  mitbringen  könnet,  so  wird  uns  solches  sehr  ä  propos  kommen. 

Nach  dem  Concept.  F  r  i  d  e  r  i  c  h.      ! 

10763.    AU  SECR^TAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,   8  mars   1759. 

Der  König  erklärt  sich  befriedigt ,  dass ,  nach  dem  Mangel  an  wichtigen  Mit- 
theilungen in  den  vorangehenden  Berichten  Hellen's,  i  der  letzteingekommene  Bericht 
vom  27.  Februar  wieder  ebenso  anziehend   wie   früher  gehalten  sei. 

Vous  emploierez,  au  reste,  votre  savoir-faire,  pour  empecher  que 
le  comte  Gronsfeld  ne  soit  point  nomme  pour  etre  envoye  lä  oü  il 
pourrait  donner  cours  ä  sa  rage  et  ä  ses  mauvaises  intentions  contre  moi.  ^ 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  C  r  1  C. 

10764.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  LfiOATION    DE   VIERECK 

A  COPENHAGUE. 

Breslau,  8  mars   1759. 

Comme  je  serais  bien  aise  de  m'orienter  sur  la  vdritable  fagon  de 
penser  de  la  cour  oü  vous  etes  et  d'eprouver  une  bonne  fois  la  conte- 
nance  du  comte  Moltke,  mon  intention  est  que  vous  lui  lächiez  dans 
une  conversation  que  vous  aurez  avec  lui,  savoir  si  la  cour  de  Copen- 
hague  voudrait  bien  se  rdsoudre  de  me  fournir  10  000  hommes  de  ses 
troupes  reglees  pour  l'espace  d'un  an,  contre  un  subside  en  argent  de 
800  000  ecus  d' Allemagne. 

Mais  il  faudra  qu'en  faisant  cette  proposition  au  comte  de  Moltke, 
vous  observiez  attentivement  sa  contenance,  et  que  vous  sachiez  au  juste 
sur  quel  pied  il  s'expliquera  lä-dessus  envers  vous. 

Au  reste,  vous  comprenez  vous-meme  que  je  ne  saurais  gu^re 
compter  sur  le  succ^s  de  pareille  ouverture ;  cependant,  j'ai  mes  raisons 
pour  faire  lächer  ä  la  cour  oü  vous  etes,  la  proposition  en  question,  et 
je  serai  curieux  d'ailleurs    de    voir  comment  vous  vous  en  acquitterez.  ^ 

Nach  dem  Concept.  "  euCriC. 

I  Vergl.  Nr.  10758.  —  2  Vergl.  über  Gronsfeld  Bd.  XVI,  436.  Es  stand  nach 
Hellen's  Bericht  vom  27.  Februar  zu  befürchten,  dass  Gronsfeld  an  Stelle  von  Swart 
zum  holländischen  Gesandten  in  Petersburg  ernannt  werden  könnte.  —  3  Viereck  be- 
richtet darauf,  Kopenhagen  24.  März,  Graf  Moltke  habe  die  Eröffnungen  mit  grosser 
Ruhe,  und  ohne  irgend  welches  Erstaunen  merken  zu  lassen,  angehört.  Er  habe  für 
die  freundschaftliche  Gesinnung  gedankt ,    den  endgültigen  Bescheid  aber  verschoben, 


I03    

10765.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,   8  mars   1759. 
Je  lemercie   bien  Votre  Altesse    de  la   lettre  qu'Elle   a    bien    voulu 
faire  du  28  fevrier,  pour  les  nouvelles  assez  interessantes  dont  vous 
ivez    fait    part.     Je    suis    bien    fache    de    ce    que    vous    vous    etes  vu 
ige  de  sister    votre  expedition    projetee.  ^     Elle  etait  excellente,    mais 
heureusement,   je  n'y  savais  contribuer,  sans  courir  le  hasard  ici  de 
!er  entierement  mes  affaires. 
L'ennemi    commence    ä  remuer,    bien  que    pas    encore    au  point  ä 
uu    donner   de    l'ombrage   et   des  inquietudes.      Les  chemins    dans    les 
iiontagnes    se    trouvent    encore    si   mauvais   et    si    rompus    par   la  rüde 
viison  qui  continue  ici  encore,  quoique  tr^s  changeant,  qu'il  n'y  a  pas 
noyen  qu'on  y  puisse  faire  passer  de  la  cavalerie  ni  de  l'artillerie.  ^ 

C'est  une  chose  constatee  que  l'ennemi  portera  cette  annee-ci  le 
jIus  grand  fardeau  de  la  guerre  du  cote  de  Hesse  et  de  Thuringe,  sur- 
out  s'il  n'y  aura  de  la  guerre  en  Italie;  car,  dans  le  cas  d'une  guerre 
lu  roi  de  Deux  -  Siciles,  Votre  Altesse  Se  trouvera  fort  soulagee.  Mais 
;omme  l'on  n'y  peut  pas  encore  compter,  il  sera  necessaire  que  vous 
)rcniez  bien  juste  vos  mesures ,  afin  de  vous  porter  avec  un  corps 
l'armee  le  plus  fort  contre  Soubise,  quoiqu'ä  proportion  de  l'ennemi, 
LUX  rives  du  Rhin;  ce  qui  sera  d'autant  plus  indispensablement  k  faire, 
.  u  que,  si  autrement  il  reussit  ä  Soubise  de  percer  au  pays  de  Hanovre 
.'t  de  Brunswick,  vous  vous  verrez  alors  force  de  courir  au  secours  de 
CS  parages ,  ainsi  donc  qu'il  sera  bon  et  necessaire  que  Votre  Altesse 
irenne  ä  temps  Ses  arrangements  .   .   .  ^ 

Nach  dem  Concept.  F  C  d  C  r  i  C. 

bis  er  dem   Könige  Bericht  erstattet.     Als   seine   persönliche   Ansicht   hat  Moltke  dem 

ireussischen    Gesandten    entgegnet,    der  König    werde    schwerlich    das    angenommene 

System    der    Neutralität    ändern ;    er    habe    die    zahlreichen   Anträge    der   Gegenpartei 

;taiidhaft  zurückgewiesen;   er,   Moltke,   könne  als  Ehrenmann  dem  Gesandten  die  feste 

Zusicherung  geben,    dass    eine   der  Neutralität    widersprechende  Verpflichtung  weder 

""enblicklich  bestände,    noch    auch  jemals  bestanden  habe,    trotz  allem,  was  man  in 

t  r  Beziehung  verbreitet  habe. 

'  Prinz  Ferdinand  bezieht  sich  in  dem  Berichte ,    Münster  28.  Februar,    auf  den 

orangehenden    Bericht    vom  25.  Februar,    in  dem  er,    nach  Empfang   der  Schreiben 

es   Königs  vom    9.  und   17.  Februar,    bemerkt  hatte:    „Mon  projet  d'expedition  tom- 

lant  de  lui-meme,     depuis  que  je  ne  dois  plus  compter  sur  une  diversion  de  la  part 

Msgr.  le  prince  Henri,  je  m'en  tiendrai  aux  termes  de  la  defensive  que  Votre  Ma- 

a    daigne    approuver."    —    2  Die  nämliche  Ansicht   äussert   der  König  am  8.  in 

n  Erlass  an  Oberstlieutenant  d'O  in  Glatz;   d'O  soll  jedoch  mit  aller  erdenklichen 

aerksamkeit   in  seinen  Beobachtungen    fortfahren  „car  il  est  temps  que  je  sois  in- 

,jime,    autant    que  possible,    de    tous   les    mouvements  de  l'ennemi".     Am  11.   erhält 

|i'0  Befehl  zu  melden,    ob  er  nichts  bestimmtes    über  den  Marsch  der  Truppen  nach 

ütalien    erfahren    habe.     [Die   Erlasse  an  d'O  im   Wiener  Kriegsarchiv.]  —  3  Es  folgt 

'ie    Ernennung    eines    Regiments  -  Quartiermeisters    zum    Ober -Einnehmer    des   Amtes 

renberg. 


I04    

10766.     AN  DEN  POMiMERSCHEN  KAMMERPRÄSIDENTEN 
VON  ASCHERSLEBEN  IN  STETTIN. 

Breslau,  8.  März  1759. 
Der    König    verleiht    dem    Stettiner   Kaufmann  Daniel   Schultze    den   Charakter 
als  Commerzienrath, 

„da  er  die  Ausrüstung  einiger  dorten  armirten  Schiffe  und  Fahr- 
zeuge besorget,  auch  die  Aufsicht  über  die  Matrosen  gehabt,  um  denen 
schwedischen  Galeeren  und  Fahrzeugen  das  Einlaufen  in  dortige  Ströme 
zu   verwehren" . 

Uebrigens  habet  Ihr  wohl  zu  erwägen,  ob  man  nicht  die  dortigen 
Kaufleute  und  Schiffers ,  sowohl  zu  Stettin  als  auch  sonsten ,  dahin 
bringen  könne,  dass  dieselbe  Schiffe  armiren,  um  hier  und  da  auf  die 
schwedische  und  russische  Schiffe  zu  capern,  um  solche  zu  nehmen  und 
zu  Stettin  aufzubringen ;  als  welches,  wenn  es  zu  Stande  gebracht  werden 
könnte,  Mir  sehr  lieb  sein,  und  Ich  dergleichen  Leute  darunter  gerne 
favorisiren  würde. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Archiv  der  Köiiigl.  Regierung  zu  Stettin.  (Cabinets-  Ordres 
Bd.  III,  fol.  I.) 


10767.    AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  9.  März  1759. 
Nachdem  Ich  den  Einhalt  Eures  Berichtes  vom  4.  dieses  ersehen, 
so  bin  Ich  von  dessen  Einhalt,  auch  von  allem,  was  Ihr  von  dem  mit 
denen  Schweden  zu  errichtenden  Kartell  meldet,  ganz  wohl  zufrieden 
gewesen.  Indess  kann  Ich  hierbei  nicht  ohnangeführet  lassen,  dass  jetzo 
die  Hauptsache  nicht  sowohl  das  Kartell  mit  denen  Schweden,  sondern 
vielmehr  dieses  ist,  dass  Ihr  brav  Rekruten  und  dann  auch  Geld  zu- 
sammenbringet, ^  Eure  ganze  Kavallerie  gehörig  beritten  machet ,  auch 
completiret  und  in  Ordnung  setzet,  zugleich  auch  das  Magazin  complet 
zusammenbringet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10768.     AN  DEN  GE:NERALLIEUTENANT  VON  ZIETEN. 

Breslau,  9.  März  1759. 
Ich  habe  Euren  Rapport  vom  6.  dieses  erhalten  und  danke  Euch 
vor  alle  Mir  darin  gemeldete  Umstände,  wie  Ihr  denn  damit  fleissig 
continuiren  und  Mir  nur  alles,  was  Ihr  höret  und  erfahret,  schreiben  sollet, 
maassen,  wenn  auch  ein  und  anderes  von  Euch  nicht  alles  völlig  richtig 
angegeben   werden  könnte,  Ich  dennoch,  wenn  Ich  solches  mit   andern 

I  Vergl.  S.  88.  89.   loo. 


& 


los     

mständen,  so  Ich  erfahre,  combinire,  Meinen  Gebrauch  davon  machen 
id  dasjenige  daraus,  so  Mir  nöthig  ist,  beurtheilen  kann. ' 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.  ^  ridcrich. 


10769.     AN    DEN    GENERALMAJOR  VON  VVOBERSNOW. 

[Breslau,    März   1759.]  2 
Lieb,  dass  so  viel  Magazins  genommen.  ^ 

Die    Regimenter    können    alle    wieder    nach    ihre    vorige    Quartiere 

arschiren ,    ausgenommen    500  Pferde    von  Zieten  sollen  noch  auf  der 

!  enze  stehen    bleiben ,    weil  zu  besorgen ,    dass    die  Polen    würden    re- 

nchiren    und   tentiren    wollen.     Zedmar    aber    muss  wieder  nach  dem 

Regiment. 

Die  Canons,  so  mitbringt,    bis  Glogau  nur  schicken,    und  was  Ka- 
llerie,  da  will  sehen,  wo  sie  anbringen  kann. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;    auf  der  Rückseite  des  Berichts,  Lissa  8.  März. 


10770.     AU  FELD-MAR£CHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Breslau,    10   mars    1759. 

Venant  d'arriver  que,  sur  des  avis  qu'on  me  donne  de  differents 
licux  de  Pologne,  que  les  Autrichiens,  aussi  bien  que  les  Russes,  avaient 
ordonne  des  achats  assez  considerables  de  grains  aux  environs  de  Cra- 
c'ovie ,  pour  y  assembler  des  magasins  propres  ä  fournir  la  subsistance 
a  des  troupes  russes,  quand  un  corps  de  ceux-ci*  devra  joindre  celles 
d'Autriche  dans  la  Haute  -  Silesie,  j'avais  commande  lä  encore  quelque 
detachement  de  hussards  pour  surprendre  ces  magasins  et  les  faire  de- 
truire.  5  Comme  mes  gens  ä  leur  arrivee  lä  n'ont  rien  trouve  de  ma- 
gasins, et  qu'ils  ont  appris  qu'efifectivement  le  dessein  avait  ete  d'y  faire 
des  achats  en  grains ,  mais  que  tout  avait  ete  contremande  ,  soit  qu'il 
n'y  avait  pas  une  quantite  süffisante,  soit  manque  d'argent  pour  payer 
comptant,  le  detachement  s'en  est  retourne  en  prenant  sa  route  du  cote 
de  BieHtz,  oü  le  hasard  lui  a  mis  entre  les  mains  un  officier  russien 
'  Werden,  capitaine  et  adjudant  du  marechal  Fermor,  qu'on  avait  ren- 
>ye  de  Vienne  avec  plusieurs  depeches   d'assez    d'importance.     Autant 

I  In  ähnlicher  Weise  wird  Oberstlieutenant  d'O  in  Glatz  am  13.  März  ange- 
e'sen,  —  2  Wobersnow  beantwortet  den  obigen  königlichen  Befehl  am  11.  März.  — 
Wobersnow  hatte,  Lissa  8.  März,  den  Bericht  des  Obersten  von  Platen,  d,  d. 
'uviebus  6.  März,  eingesandt,  über  die  durch  Platen  zerstörten  russischen  Magazine 
Posen  sehen ;  es  waren  15000  Scheffel  Mehl  und  500  Scheffel  Getreide,  zumeist 
izen,  „ruiniret  worden",  „nach  polnischen  Scheffeln  gerechnet,  wovon  einer  3'/i  Ber- 
er  Maass  beträgt".  Vergl.  Nr.  10770.  —  4  So.  —  5  Unter  dem  Major  von  Pannwitz, 
■:^].  S.  81.  Dem  Generalmajor  von  Werner  spricht  der  König  am  9.  März  seine 
rriedenheit  mit  der  „Conduite"  des  Majors  von   Pannwitz  aus. 


ic6 

que  j'en  ai  pu  apprendre  entre  autres,  on  est  bien  desole  ä  la  cour  de 
Vienne  de  ce  que  la  cour  de  France  n'a  pas  voulu  adopter  le  plan 
d'operation  de  la  campagne  qui  vient,  que  la  cour  de  Vienne  avait 
projete,  ce  que  l'on  qualifie  de  grand  malheur,  et  Ton  s'est  adresse  en- 
suite  ä  la  cour  de  Petersbourg,  pour  en  tirer  des  secours  forts  et  effi- 
caces  contre  moi,  en  defaut  de  la  France,  qui  a  pris  ce  plan  d'opera- 
tion comme  pas  bien  faisable  et  a  vaguement  declare  qu'elle  agirait 
avec  toutes  les  forces  qui  lui  seraient  possibles ,  selon  que  les  circon- 
stances  lui  en  donneraient  Heu.  On  a  depeche  ä  ce  sujet  de  Vienne 
le  general  -  major  Tillier  ä  Petersbourg,  dont  on  attend  le  retour  aveq 
beaucoup  d'impatience.  Voilä  ce  que  j'ai  appris  principalement  par 
ces  depeches  enlevees,  dont  je  n'ai  pas  voulu  manquer  de  faire  d'abord 
part  ä  Votre  Altesse. ' 

Au  surplus,  l'expedition  du  general-major  de  Wobersnow,  que  j'avais 
detache  en  Pologne  du  cöte  de  Posen ,  pour  y  detruire  egalement  les 
magasins  assembles  des  Russes,  a  eu  plus  de  succes,  parcequ'outre  un 
magasin  assez  considerable  de  farines  qu'il  a  trouve  ä  Posen,  et 
qu'il  a  enti^rement  ruine,  il  a  trouve  moyen  de  detruire  encore  au  delä 
de  15000  boisseaux  de  farine,  outre  500  boisseaux  de  froment,  mesure 
de  Pologne  dont  un  boisseau  fait  trois  et  demi  de  Berlin,  avec  beaucoup 
de  fourrages  et  de  vivres,  dont  les  Russes  avaient  fait  des  entrepots  en 
Pologne  sur  la  route  de  la  Nouvelle-Marche.  La  consternation  et  l'alarme 
a  ete  d'ailleurs  extreme  parmi  les  troupes  de  Russie,  qui,  sans  se  montrer, 
ont  laisse  agir  tranquillement  ledit  general,  et  le  coup  aurait  pu  menei; 
ä  des  choses  plus  importantes,  s'il  avait  pu  pousser  plus  en  avant  et  ne, 
s'etait  vu  oblige  de  retourner,  faute  de  fourrages,  et  [pour]  ne  pas 
s'ecarter  trop  loin  de  mes  quartiers ,  oü  les  Autrichiens  commencent  ä 
remuer  dans  le  voisinage. 

Nach  dem  Concept.  r  eueriC. 

IG  771.     AN  DEN  PRINZEN  HEINRICH  VON  PREUSSEN.  = 

Breslau,    10.  März   1759. 

Nachdem  der  Generalmajor  von  Puttkammer  von  denen  Husareri 
hier  anliegende  Nachrichten ^  eingesandt.  Ich  auch  unter  andern  noch 
die    erhalten    habe ,    dass    zu    Reichenberg    und    Gabel    [österreichische 

I  Die  gleichen  Nachrichten  —  nur  mehrfach  in  kürzerer  Fassung  —  werden 
am  9,  März  dem  Prinzen  Heinrich  mitgetheilt.  Auch  dem  englischen  Gesandten 
Mitchell  machte  der  König  aus  den  aufgefangenen  Briefen  Mittheilungen  und  sprach 
die  Hoffnung  aus ,  dass  durch  die  Differenzen  über  den  Feldzugsplan  die  Opera^ 
tionen  der  Oesterreicher  und  Franzosen  für  einige  Zeit  aufgehalten  werden  würdenf^ 
[Bericht  an  Holdernesse,  Breslau  11.  März,  private.  British  Museum.]  —  2  Die  Be* 
richte  des  Prinzen  Heinrich  im  März  1759  datiren  am  i.  aus  Naumburg  an  der  Saale, 
vom  6.  an  wiederum  aus  Dresden.  —  3  Liegen  nicht  bei.  Jedenfalls  waren  es  di0 
Mittheilungen  Puttkammer's  in  dem  Berichte  Spremberg  8.  März ;  sie  handelten  über 
die  Bewegungen  der  Oesterreicher  in  Böhmen.  ;_ 


107    

rnippen]  wieder  eingerücket  sind,  doch,  wie  man  aus  der  Einquartie- 
rung urtheilet,  nicht  mehr  wie  vorhin  da  gestanden  haben,  nur  dass  es 
anstatt  der  vormaligen  Kroaten  jetzo  deutsche  Truppen  sind,  so  habe 
Ich  gedachtem  Generalmajor  von  Puttkammer  darauf  geschrieben, '  dass, 
wenn  auch  die  Oesterreicher  in  die  Cantonnierquartiere  gehen ,  er  den- 
nuch  zu  Spremberg  noch  stehen  bleiben  soll,  damit,  wenn  sie  zu  cam- 
piien  anfangen ,  er  sich  sodann  mit  dem  Regiment  zu  Mir  werfen  und 
Miih  gleich  von  dem,  was  passiret,  hier  avertiren  kann. 

Ich  habe  Ew.  Liebden  hiervon  benachrichtigen  wollen,  und  können 
I  .'icselbe  die  Kavallerieregimenter  allenfalls  an  Sich  ziehen. 

Nach  der  Ausfertigung.  -t*  riCieriCn. 

10772.     AU  LIEUTENANT -GENfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,    10  mars   1759. 

Les  deux  lettres  que  vous  m'avez  faites  du  6  de  ce  mois,  m'ont 
ite  bien  rendues,  dont  je  vous  sais  gre  pour  toutes  les  nouvelles  qu'elles 
:omprennent.  Mais  pour  ce  qui  regarde  la  marche  d'un  corps  des 
;roupes  autrichiennes  vers  ITtalie,  =^  il  faut  que  je  vous  dise  que  je  n'en- 
.  isage  pas  cette  nouvelle  comme  tout-ä-fait  averee ,  vu  qu'on  pretend 
;avoir  ä  present  que  ces  troupes  ont  regu  ordre  de  faire  halte  sur  leur 
iiarche,  qu'on  n'est  pas  tout-ä-fait  hors  d'esperance  que  le  roi  d'Espagne 
le  revienne  de  sa  maladie,  et  que,  pour  amuser  le  roi  de  Deux  -  Siciles 
;t  differer  les  troubles  jusqu'ä  un  temps  plus  convenable  ä  la  cour  de 
rienne,  on  a  entame  des  negociations  avec  lui,  dont  on  se  flatte  qu'elles 
amuseront  au  moins  jusqu'ä  un  autre  temps  oü  il  sera  plus  aise  k  la- 
ilite  cour  de  lui  donner  la  loi.  Voilä ,  je  crois ,  ce  qui  saura  eloigner 
issez  encore  la  marche  des  troupes  en  Italic,  si  ce  qu'on  debite  lä-dessus, 
st  vrai  et  fonde. 

J'ai  ete  bien  content  de  ce  que  vous  me  marquez  des  sentiments 
le  la  jeune  cour.  ^  Quant  au  moyen  qu'elle  propose,  que,  pour  l'assister 
on  relächat  quelque  somme  de  ce  qui  etait  convenu  par  la  conven- 
ion  faite  avec  la  chambre  des  finances,  "*  vous  lui  direz  convenablement 
:[ue  par  ce  moyen  on  donnerait  trop  aux  yeux  des  speculatifs  et  des 
nahntentionnes  en  Saxe  qui,  voulant  en  approfondir  la  raison,  penetre- 
aient  aisement  le  secret  dont  il  est  cependant  absolument  necessaire 
[uil  reste  impenetrable.  Je  crois  donc  qu'il  sera  mieux  garde,  si,  le 
;as  existant,  l'on  se  serve  de  l'entremise  de  ce  medecin  bavarois,  ^  avec 
equel  vous  avez  dejä  eu  une  conversation  secrete.  Avec  tout  cela,  il 
ne  parait  necessaire  que  la  jeune  cour  ne  cesse  jamais  de  crier  vers 
a  cour  de  Varsovie,  pour  lui  fournir  la  subsistance,  ä  quoi  vous  l'exci- 
erez  d'autant  plus  qu'il  y  va  de  mon  interet;    car    autant  que  la  jeune 

I  Liegt  nicht  vor.   —  2  Vergl.  S.  95.   —  3   Vergl.  S.  69.  70.  79,80.  —  4  Vergl. 
■  j.  14.   —  5  Vergl.  S.  69. 


io8     

cour  arrache  de  celle  de  Varsovie  de  Fargent  que  celle-ci  regoit  de  la 
France,  comme  presque  son  unique  ressource ,  autant  on  ote  ä  celle-lä 
les  moyens  de  nuire. 

Voici  la  reponse  que  j'ai  faite  au  prince  de  Liechtenstein,  ä  qui 
je  veux  bien  permettre,  par  une  consideration  personnelle  pour  lui,  qu'il 
retourne  ä  Vienne  contre  son  engagement  et  parole  d'honneur. '  Pour 
tous  les  autres  officiers  prisonniers  de  guerre  autrichiens ,  il  faut  abso- 
lument  qu'ils  restent  dans  la  Situation  presente  oü  ils  se  trouvent,  et 
vous  les  observerez  d'ailleurs  d'assez  pres  et  les  tiendrez  courts ,  pour 
ne  pouvoir  faire  du  mal.  Je  suis  fache  d'etre  oblige  de  proceder  comme 
cela  avec  eux ,  mais  la  mauvaise  foi  de  plusieurs  de  ceux  que  j'avais 
reläches  sur  leur  parole  d'honneur,  m'y  obHge,  parceque,  quoiqu'ils  ne 
soient  pas  effectivement  rentres  parmi  les  regiments ,  ils  ont  cependant 
fait  Service  pour  exercer  les  recrues  _  et  pour  entrer  servir  parmi  les 
troupes  en  garnison. 

Nach  dem  Concept.  ^  C  U  6  r  1  C. 

10773.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  12.  März  1759. 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  7.  dieses  erhalten,  bei  Gelegenheit 
dessen  Ich  dann  nöthig  finde ,  Euch ,  obschon  nur  en  gros ,  eine  Idee 
von  Meinen  Absichten  derer  Russen  wegen  zu  geben,  worüber  Ich  Euch 
jedoch  das  nöthige  Secret  recommandire.  Nämlich :  dass,  wenn  man 
sehen  wird,  dass  die  Russen  nach  Colberg  und  Hinterpommern  wollen,  ^ 
wir  sie  nicht  nach  Colberg  einmal  kommen  lassen,  sondern  ihnen  noch 
bis  jenseits  Stolp  entgegengehen  wollen.  Daher  Ihr  also  dazu  vorläufig 
Anstalt  machen  müsset,  damit  dorten  Magazins  vorhanden  seind ,  und 
dass  wir  alsdenn,  wenn  wir  vorwärts  gehen,  alles  nöthige  nachbekommen 
können. 

Nach  dem  Concept.  ^  riaeriCn. 

10774.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  PLATEN. 

Breslau,    12.   März   1759.3 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  7.  dieses  erhalten  und  daraus  recht 
gerne  vernommen,  dass  Ihr  Gelegenheit  gefunden ,  durch  den  Obristen 
von  Gersdorff  und    ein    mit    ihm    detachirtes  Commando    denen  Russen 

1  Cabinetsschreiben  an  den  kriegsgefangen  en  österreichischen  Oberstlieutenant 
Prinz  Johann  von  Liechtenstein,  d.  d.  Breslau  10.  März.  Es  wird  hinzugefügt;  „J'ai 
trop  de  confiance  sur  votre  digne  mani^re  de  penser  pour  na'imaginer  que  vous  soye^ 
Jamals  capable  d'imiter  differents  autres  officiers  mes  prisonniers  de  guerre  qulj 
contre  leur  engagement  et  les  r^gles  de  l'honneur  et  de  la  guerre ,  n'ont  pas  hesitS 
de  se  laisser  employer  lä-bas  au  service ,  comme  j'ai  ete  tr^s  bien  informe. "  -<■*- 
2  Vergl.  S.  86.  87.  —  3  Zum  12.  März  vergl.  auch  ein  Schreiben  an  Voltaire  in  deö* 
CEuvres  Bd.  23,   S.  27. 


I09 

rten   wiederum  ein  Magazin '  ruiniien  zu  lassen ,    welches  allemal  von 
.lern  Effect  ist. 

Im  übrigen,  wann  Ihr  zuvorderst  den  Generalmajor  von  Schlabren- 

rff  über  alle  dortige  Umstände  instruiret  haben  werdet,  so  könnet  Ihr 

denn  auch  nur  sogleich  gerades  Weges  nach  Sachsen  gehen,  woselbst 

1   Euch  in  Dresden  bei  Meinem  Bruder,  des  Prinzen  Heinrich  Liebden, 

melden  habet. 

Nach  dem  Coiicept. F  r  i  d  6  r  i  C  h. 

TG  775.     AU    SECRETAIRE  VON  DER   HELLEN   A   LA  HAYE. 

Breslau,    13  mars   1759. 

Les  depeches    que    vous  m'avez   faites  du  3  et  du  4    de    ce    mois, 

<jnt  ete  fidelement   remises.     Au    sujet    desquelles  je  n'ai  rien  ä  vous 

e,  sinon  que  je  suis  satisfait  de  la  fagon    avec    laquelle  le  lieutenant- 

ionel  a  accepte    les    offres  que   je    lui    ai  fait  faire  par  votre  moyen,  = 

j'attendrai  le  temps  oü  il  pourra  venir  me  trouver,  et  que,  d'ailleurs, 

,,.  vous  sais  parfaitement  gre  de  toutes  les  precautions    et   des    mesures 

(liie  vous  avez   prises    pour   l'impression    de   la  lettre  dont  vous  m'avez 

Liivoye  quelques    exemplaires.  ^     Je  voudrais  seulement,    et  mes  desirs  ä 

(c  sujet  seraient  parfaits ,    s'il  en  pourra  entrer  bon  nombre  en  France, 

rt  si  la   chose  saura  etre  si  bien  dirigee  qu'il  en  vint  un  exemplaire  en 

main  meme  de  madame  de  P. 

Nach  dem  Concept.  ^  C  Q  C  r  1  C. 


10776.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Breslau,]  13  mars  1759. 
Mon  eher  Frere.  Votre  expedition  a  ete  meilleure  qu'on  n'a  ose 
s'en  flatter,  *  et  quoique  ce  ne  soit  pas  de  ces  coups  decisifs  qui  ren- 
versent  les  puissances,  cela  nous  procure  toujours  de  l'honneur,  des  pri- 
sonniers  et  de  l'argent.  Vous  me  mandez  que  les  ennemis  veulent  faire 
des  ponts  ä  Leitmeritz,  et  d'O  me  marque^  que  la  plupart  des  troupes 
qui  se  trouvaient  vers  Koeniggrsetz,  sont  marchees  vers  Bunzlau  et  vers 
Gabel.  Ceci  merite  attention.  L'ennemi  a  ses  magasins  prepares  der- 
ri^re  lui ;  des  que  la  saisop  s'adoucira  un  peu ,  il  peut  reprendre  ses 
camps  de  Stolpen  et  de  Pirna,  ce  qui  vous  oblige  de  prendre  celui  de 
Gamig,  et  moi  de  marcher  du  cote  de  la  Lusace.  Songez  donc  bien 
ä  avoir  un  gros  magasin  ä  Dresde,  car  tout  ce  que  vous  pourrez  avoir 

I  Ein  Magazin  bei  Polnisch -Friedland ,  dessen  Vorräthe  auf  14000  Rubel  ge- 
schätzt wurden.  —  ^  Willermin ,  vergl.  S.  84.  Anm.  i.  —  3  Die  Flugschrift  des 
Königs  „Lettre  de  la  Marquise  de  Pompadour  ä  la  reine  de  Hongrie";  vergl.  S.  58. 
59.  —  4  Der  General  von  Knobloch  war  von  Prinz  Heinrich  nach  Thüringen  ent- 
sandt worden.  Am  27.  Februar  hatte  Erfurt  capitulirt,  dann  waren  Streifschaaren  nach 
Arnstadt,  Ilmenau,  Saalfeld  und  Fulda  gegangen,  hatten  zahlreiche  Gefangene  ge- 
macht   und  Contributionen  eingetrieben.     Vergl.  auch  Nr.    lO  778.  —  5   Glatz  8.  März. 


rio 

ä  apprehender  du  cote  de  la  Thuringe,  ne  consistera  que  dans  im  de- 
tachement  de  lo  ou  12  regiments  autrichiens  joints  aux  troupes  de 
l'Empire.  Si  nos  ennemis  veulent  agir  de  conceit,  ils  ne  peuvent  com- 
mencer  leurs  Operations  qu'ä  la  mi-juin ;  mais  c'est  sur  quoi  il  ne  faut 
pas  corapter ,  et  afin  de  ne  point  manquer  par  ma  vigilance,  je  ferai 
cantonner  les  troupes  entre  Reichenberg,  Schweidnitz  et  Jauer  le  24  de 
ce  mois,  ä  moins  que  de  pressantes  raisons  ne  m'obligent  de  hater  leur 
assemblee. 

Wrede  n'est  point  encore  de  retour  ici;  je  vous  prie  de  me  l'en- 
voyer,  car,  selon  toutes  les  apparences,  j'aurai  besoin  de  ses  cartes  au 
commencement  de  la  campagne. 

Si  cela  se  peut,  il  faut  nous  arranger  de  fagon  ä  pouvoir  frapper 
d'un  cote,  pour  ensuite  nous  retourner  en  force  de  l'autre.  Les  Russes 
veulent  assieger  Colberg ;  ainsi,  bien  loin  de  compter  sur  Dohna,  quand 
il  en  sera  temps ,  je  serai  oblige  de  lui  envoyer  encore  de  puissants 
renforts.  Fouque  aura  la  garde  de  la  Sildsie ;  et  le  principal  de  toui 
sera  de  pouvoir  decider  d'un  cote ,  avant  que  de  pouvoir  se  tournei 
de  l'autre.  II  y  a  encore  une  chose  ä  observer :  c'est  que ,  par  la  po- 
sition  que  je  prends  ä  Schweidnitz,  si  les  ennemis  veulent  avancer  trop 
inconsiderdment  vers  Zittau  ou  Stolpen,  je  pourrais  leur  prendre  le  ma- 
gasin  de  Jung-Bunzlau  et  leur  venir  ä  dos. 

Je  vous  envoie  quelques  nouvelles  qui  se  confirment  les  unes  les 
autres, '  et  une  lettre  qui  peut-etre  vous  amusera.  ^  Je  suis  avec  bien 
de  la  tendresse,  mon  eher  fr^re,  votre  fid^le  fr^re  et  serviteur 

F  e  d  e  r  i  c. 

M.  Rouge  a  ete  charge  de  la  part  de  la  France  pour  regier  le 
cartel  ä  quoi  l'on  travaille  actuellement,  ^  ce  que  vous  aurez  la  bonte 
de  faire  savoir  ä  M,   de  Mailly.'^ 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig. 


10777.     AN  DEN  ETATSMINISTER  GRAF   FINCKENSTEIN 

IN  BERLIN. 

Breslau,    13.  März   1759. 

Üichel  macht  dem  Minister  Mittheilung  von  dem  Vorschlage  Knyphausen's, 
„zu  einer  mit  dem  sardinischen  Hofe  zu  entamirenden  Negociation  durch  einen  dahin 
zu    sendenden  Emissaire",  5    welchen  Vorschlag    „des  Königs  Majestät    auch  sehr  gou- 

i  Liegen  nicht  bei ;  vermuthlich  sind  es  die  (in  die  Akten  nicht  eingeordneten) 
Nachrichten  vom  7.  und  10.  März  über  Bewegungen  der  Oesterreicher  in  Böhmen.  — 
2  Wohl  die  „Lettre  de  la  Marquise  de  Pompadour".  Vergl.  Nr.  10775,  —  3  Vergl», 
S.  92.  —  4  Prinz  Heinrich  hatte,  Dresden  10.  März,  ein  an  ihn  gerichtetes,  i|. 
der  Abschrift  nicht  datirtes  Schreiben  des  Grafen  Mailly  (vergl.  S.  l8;  Bd.  XV^ 
422.  429)  übersandt.  Mailly  hatte  gemeldet ,  dass  dem  Könige  von  Frankreich  d§ 
Herstellung  eines  Kartells  mit  Preussen  zur  Auswechslung  der  Gefangenen  am  Herzeö 
liege ;  der  Graf  hatte  sich  erboten ,  die  Unterhandlung  über  das  Kartell  zu  führe»» 
—  5  Nr.    10778. 


III     

tiiet  haben",  i  Da  die  beireffende  Depesche  „au  Roi  seul'-''  rubriciret  gewesen  und 
also  wohl  nicht  ein  Duplicat  nach  Berlin  gesendet  worden  sei,  so  verheisst  Eichel 
dem  Minister  eine  Abschrift  zukommen  zu  lassen. 

Inzwischen  und  da  des  Königs  Majestät  Allerhöchstselbst  Dero 
Choix  darunter  auf  den  Herrn  Hauptmann  von  Cocceji  den'  älteren, 
ehemaligen  Adjutanten  bei  dem  seligen  Feldmarschall  von  Keith,  ge- 
machet  und  diesen  dazu  destiniret  haben,  dass  Sie  ihn  im  grossesten 
Sccret  und  ganz  ä  l'incognito  nach  Turin  als  ßmissaire  schicken  wollen, 
haben  Sie  mir  befohlen,  Ew.  Excellenz  sogleich  von  Höchstderoselben 
w  cgen  zu  schreiben ,  dass  Dieselbe  alsofort  vor  gedachten  Herrn  Haupt- 
mann von  Cocceji ,  der  seit  des  Feldmarschall  von  Keith  Tode  als 
Adjutant  bei  des  Königs  Majestät  mit  gestanden,  ein  Creditif  an  des 
Königs  von  Sardinien  Majestät  ausfertigen  und  solches  alsdenn  auf  das 
sc;hleunigste  zu  Dero  Unterschrift  anhero  einsenden  möchten  .  .   .  = 

Da  auch  des  Königs  Majestät  ermeldeten  Herrn  Hauptmann  darüber 
heute  schon  Selbst  gesprochen  und  ihm  dabei  das  höchste  und  äusserste 
Secret  eingebunden  haben ,  so  dass  kein  Mensch  von  solcher  seiner 
Destination,  noch  von  seiner  Reise  das  allergeringste  wissen  und  er  sich 
deshalb  convenablement  verkleiden,  auch  selbst  zu  Turin  sich  weder 
namkündig  geben ,  noch  gegen  jemanden  anders  als  zuvorderst  gegen 
den  dortigen  Minister  ^  und  demnächst  gegen  den  König  selbst,  sonsten 
aber  gegen  niemanden  weiter  decouvriren  soll ,  als  überlasse  zuvorderst 
Ew.  Excellenz  Gutfinden,  ob  es  nicht  nöthig  sein  dörfte,  dass  erwähnter 
Herr  Hauptmann  zugleich  eine  Art  von  Creditif  an  den  dortigen  Mi- 
nister mit  bekäme  und  solches  deshalb  auch  sofort  mit  obgedachtem 
Credentiale  zur  königlichen  Unterschrift  ausgefertiget  und  eingesandt 
würde"*  .  .  .  Die  Einsendung  der  Ex])edition  zur  Unterschrift  aber 
dörfte  um  so  mehr  pressiren,  als  des  Königs  Majestät  nunmehro  wegen 
der  mehr  und  mehr  zunehmenden  Mouvements  des  Feindes  in  Böhmen 
wohl  gegen  den  24.  dieses  von  hier  aufbrechen  und  ein  anderes  Quartier 
nehmen  dörften,  Höchstdieselbe  auch  dem  Herrn  Hauptmann  von  Cocceji 
gesaget,  wie  er  sich  sogleich  zur  Reise  anschicken,  seine  Tour  aber  über 
Berlin  nehmen  und  daselbst  seine  Expeditiones  von  Ew.  Excellenz  ganz 
in  der  Stille  abfordern  sollte.  ^ 

Nach  der  Ausfertigung.  Ili  l  C  n  e  1. 

I  Mit  Bezug  auf  den  vorgeschlagenen  Theilungsplan  in  Italien,  der  hauptsächlich 
rreichische  und  lothringische  Besitzungen  traf,  sagte  der  König  scherzend  zu 
Mitchell;  „that  he  thought  he  had  as  good  a  right  to  dispose  of  other  people's  terri- 
tories  as  they  had  of  his".  [Mitchell  an  Holdernesse,  Breslau  14.  März,  secret.  British 
Museum.]  —  2  Datirt:  Breslau  22.  März  1759.  —  3  Graf  Osorio  ,  sardinischer  Mi- 
nister des  Auswärtigen.  —  4  Vergl.  Nr.  10786.  —  5  Am  19.  März  übersendet  Eichel 
in  königlichem  Auftrage  an  Finckenstein  ein  „signe  in  blanco" ;  der  Minister  möge 
besorgen,  „damit  die  vor  den  Herrn  von  Cocceji  zu  seiner  Legitimation  erforderliche 
Autorisation  drüber  geschrieben  und  der  Charakter  im  Schreiben  so  eingerichtet  werden 
möchte ,  damit  das  benöthigte  nicht  mehr  nicht  weniger  Raum  ,  als  der  ledige  Platz 
st,   einnehmen  und  deshalb  der  sonst  gewöhnliche  königliche  Titel  abbreviiret  werden 


112      

I0  778.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  LfiGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Breslau,    14  mars   1759. 

J'ai  regu  ä  la  fois,  par  le  courrier  du  sieur  Mitchell,  les  depeches 
que  vous  m'avez  faites  du  13,  16,  20,  23  et  27,  au  sujet  desquelles  je 
ne  saurais  m'empecher  de  vous  faire  observer  que,  pourvu  que  vos  de- 
penses  egalent  en  tout  ä  celles  que  vous  faites  en  papier,  je  ne  m'etonne 
pas  si  vous  vous  recriez  sur  celles  que  vous  etes  oblige  de  faire  ä 
Londres ;  car  en  lisant  toutes  ces  depeches  dont  vous  m'aviez  regale  ä 
la  fois,  j'ai  cru  lire  des  volumes. 

Je  vous  sais  parfaitement  gre  des  mouvements  que  vous  vous  etes 
dünnes  pour  disposer  le  minist^re  anglais  k  faire  quelque  nouvel  effort 
aupres  de  la  cour  de  Russie,  afin  de  la  detacher  de  nos  ennemis, 
quoique  je  doute  que  celle  -  ci  soit  actuellement  dans  la  disposition  d'y 
faire  attention ,  parceque ,  selon  mes  lettres  de  ces  lieux ,  le  ministre 
autrichien  ä  Petersbourg ,  le  comte  Esterhazy ,  a  regu,  il  y  a  quelques 
semaines ,  un  courrier  de  Vienne  charge  de  fortes  sommes ,  que  ledit 
ministre  a  depensees  lä  pour  lä  payer  les  subsides,  et  que,  par  d'autres 
lettres  qu'on  a  prises  ä  un  courrier  russien  que  mes  gens  ont  interceptö 
aux  fronti^res  de  Pologne ,  quand  il  etait  sur  son  retour  de  Vienne  k 
Petersbourg, '  l'on  s'apergoit  aisement  que  les  sentiments  en  Russie  ne 
sont  pas  bien  pacifiques  encore ;  il  est  toujours  bon,  cependant,  que  de 
la  part  de  l'Angleterre  on  entretienne  une  parelUe  negociation,  et  qu'on 
renouvelle  des  propos  [qui]  tout  d'un  coup  pourraient  prendre  succös, 
sourtout  s'il  arrivait  que  l'armee  de  Russie  souffrait  encore  un  bon 
nouveau  echec.  C'est  aussi  pourquoi  vous  remercierez  bien  afifectueuse- 
ment  de  ma  part  Messieurs  les  ministres  anglais  de  l'attention  qu'ils  ont 
bien  voulu  marquer  pour  moi  et  pour  les  interets  de  la  cause  commune. 

Je  suis  d'ailleurs  charme  de  la  fagon  dont  on  a  regu  ma  proposi- 
tion  pour  un  concert  ä  etablir  entre  les  armees  sous  les  ordres  de  mon 
fr^re  Henri,  du  prince  Ferdinand  de  Brunswick  et  du  prince  Ysenburg,« 
et  de  ce  que  M.  de  Pitt  vous  a  ddclare  ä  ce  sujet ,  dont  vous  le  re- 
mercierez bien,  et  lui  direz  que  nous  venions  de  voir  un  petit  echan- 
tillon  du  succ^s  d'un  pareil  concert  par  l'expedition  que  mon  fr^re  Henri 
[a  faite]  depuis  sur  la  ville  d'Erfurt^  et  sur  les  quartiers  des  troupes 
autrichiennes  et  ceux  des  Cercles  dans  ces  environs ,  de  concert  avec 
le  prince  d'Ysenburg  qui  s'avanga  vers  Vacha,  ce  qui  a  mis  tellemei^ 
l'ennemi  en  deroute  qu'il  a  abandonne  la  ville  d'Erfurt  apres  l'avoir  fai 
fortifier,  [et  qu'il]  a  plie  partout  devant  nous  en  perdant  du  monde^ 
dont  le  prince  Ysenburg  de  son  cöte  a  fait  pr^s  de  200  prisonniers,  efi 

möchte  ,  zumalen  es  hier  nicht  auf  die  sonst  gewöhnliche  Solennia ,  als  nur  auf 
Autorisatiün  eines  Emissaire ,  der  nur  zu  proponiren  und  zu  hören ,  aber  nicht 
schliessen  hätte,   ankäme." 

I   Vergl.  S.   105.   —  2  Vergl.  Nr.    10689.  —  ^  Vergl.  S.    109. 


113    

rte  que  cette  petita  expedition  a  coüte  au  delä  de  600  hommes  ä 
nnemi,  outre  ce  qu'il  a  perdu  par  la  desertion,  ce  qui  doit  6tre  con- 
Jerable.  Au  surplus ,  autant  que  toutes  mes  nouvelles  m'ont  appris 
jiisqu'ä  present,  j'ai  tout  Heu  de  croire  que  les  Frangais  ne  feront  pas 
de  grands  efforts  la  campagne  qui  vient  de  ce  c6te-ci  du  Rhin,  en  quoi 
je  [me]  confirme  d'autant  plus  par  la  nouvelle  qu'on  a  pris  le  commande- 
iiient  en  Allemagne  et  [en]  degä  du  Rhin  au  prince  de  Soubise,  ce  qui 
( ortainement  ne  serait  pas  arrive,  si  la  France  avait  envie  de  faire  de 
-rands  efiforts  en  Allemagne;  et,  autant  que  je  comprends,  les  grandes 
Operations  comraenceront  en  Saxe  et  du  c6te  de  l'Elbe. 

Je  vous  sais  infiniment  grd  des  nouvelles  que  vous  m'avez  com- 
muniquees  par  le  bulletin  que  vous  aviez  Joint ;  ^  ce  qu'il  comprend  m'a 
(ite  interessant  ä  plusieurs  egards,  et  je  serai  bien  aise  d'en  recevoir 
souvent  de  votre  part. 

Ce  que  vous  avez  touche  dans  votre  rapport  du  16  par  rapport 
aux  affaires  de  Mecklembourg  et  des  apprehensions  des  ministres  anglais, 
a  ete  outre  de  ceux  qui  leur  en  [ont]  fait  des  rapports;  il  n'y  en  aura 
rien  ä  craindre  du  cöte  du  roi  de  Danemark  =  qui  ne  remuera  pas  pour 
cela,  ni  ne  voudra  abandonner  son  Systeme  de  neutralite  adopte,  ^  pour 
une  chose  qui,  k  proprement  dire,  ne  le  regarde  en  rien,  et  d'ailleurs 
nous  ne  traitons  point  aussi  mal  le  Mecklembourg  que  le  baron  de 
Bernstorff  avec  d'autres  gens  de  Hanovre*  nous  en  decrient. 

La  resolution  que  M.  [Pitt]  a  prise  de  s'expliquer  avec  le  ministre 
de  Bavi^re,  ^  et  le  memoire  qu'il  lui  a  donne,  a  mon  parfait  applaudisse- 
ment.  J'observe  seulement  que  la  Bavi^re  n'est  pas  en  etat  d'entre- 
prendre  quelque  chose  contre  nous ,  k  moins  qu'elle  ne  tire  des  sub- 
sides  de  quelque  puissance  ennemie  de  nous ,  ainsi  donc  que ,  pourvu 
que  M.  Pitt  ne  ferait  qu'amuser  quelque  temps  la  cour  de  Munich  pour 
ne  prendre  autrement  parti,  ce  serait  toujours  autant  de  gagne;  au  sur- 
plus, je  crois  que  les  evenements  k  l'ouverture  de  la  campagne  decide- 
ront,  sinon  de  tout,  au  moins  de  beaucoup. 

L'idee  que  vous  m'avez  foumie  dans  un  de  vos  rapports  du  23 
touchant  quelque  negociation  secr^te  k  entamer  entre  moi  et  la  cour 
de  Turin ,  est  tr^s  bonne ;  aussi  ne  manquerai  -je  pas  de  la  mettre  en 
pratique.  Vous  travaillerez  donc  incessamment  k  un  memoire  sur  ce 
sujet  que  vous  presenterez  comme  par  mon  ordre  au  Chevalier  Pitt,  en 
l'accompagnant  de  tout  ce  que  vous  trouverez  convenable  pour  l'ap- 
puyer;    en   attendant  que  j'enverrai   d'ici  quelque  dmissaire  secr^tement 

I  Knyphausen  hatte,  London  13.  Februar,  berichtet:  „Votre  Majest6  verra  par 
les  faits  que  renferme  le  bulletin  ci- Joint  .  .  .  qu'il  y  a  toute  apparence  que  cet  ^ve- 
nement  (der  bevorstehende  Tod  des  Königs  von  Spanien)  donnera  lieu  ä  quelque  re- 
volution  dans  le  sud  qui  pourrait  devenir  tr^s  favorable  pour  Ses  interets."  Das 
Bulletin  selbst  liegt  nicht  mehr  bei.  —  2  Vergl.  S.  77;  Bd.  XVII,  334.  —  3  Vergl. 
S.  102.  Anm.  3.  —  4  Bernstorff  stammte  aus  einer  hannoverschen  Familie.  —  5  Graf 
Haslang;  vergl.  S.   18.  19. 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  8 


114    

ä  Turin,  muni  cependant  de  mes  lettres  de  creance ,  qui  y  gardera  un 
parfait  incognito  et  ne  cherchera  qu'ä  y  voir  le  ministre  et  le  Roi. '  II 
travaiÜera  ä  disposer  cette  cour  de  se  reconcilier  avec  celle  de  Naples, 
et  je  crois  qu'aux  conditions  de  votre  plan,  et  si  Ton  oflfre  au  roi  de 
Sardaigne  Parme  et  Plaisance  avec  le  Milanais ,  suppose  qu'il  saura 
s'en  emparer,  et  la  Toscane  au  Don  Philippe,  on  saura  bien  lier  les 
parties  pour  faire  un  tel  traite  entre  [elles] ,  pourvu  que  1' Angleterre 
voudra  y  travailler  aussi  et  instruire  conformement  son  ministre  k  Turin.  ^ 
Au  reste,  je  veux  bien  permettre  que ,  vu  les  motifs  que  vous 
m'alleguez ,  vous  fassiez  usage  de  ma  lettre  de  rappel  que  vous  avez 
entre  vos  mains ;  ^  mais  de  vous  congedier  lä  enti^rement  et  de  vous 
faire  revenir  ici,  voilä  ce  qui  ne  se  pourra  absolument  pas  faire  encore, 
puisque  votre  presence  lä  oü  vous  ^tes  m'est  encore  trop  utile  et  ne- 
cessaire,  pour  vous  en  rappeler. 

Nach  dem  Concept.  rCueriC. 

10779.     AU  MINISTRE  D'lfeTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

F.     ,        .   .  j  i  T.    1-      „  Ti»"  Breslau,    14  mars   IV'JQ.'* 

inckenstein  sendet,  Berlin  10.  März,    ;  >     -r  /j^ 

den    Auszug    aus     einem    Schreiben    des  \  Je    VOUS    remercie    bien    de    la 

hannover.schen   Geheimraths    von    Münch-  ;  communication     de     cet    extrait     de 

hausen  vom  7.  März     Danach  habe  Oester-  ;  j^^^^^   que  VOUS  m'avez  envoyd   ä   la 

reich    für    den    nächsten    reldzug    vorge-  .  .       ^                                            •'       . 

schlagen,   dass  50000  Russen  gegen  Schle-  i  «U^te  de  votre  rapport  du  IG,  quoique 

sien  marschiren  sollten.     Frankreich  habe  \  ce   qu'on   y    annonce    du   projet   de 

1   Knyphausen  hatte,  London    23.   Februar,    berichtet:    Für  die   Verhandlungen 
behufs  einer  Einigung  der   italienischen  Fürsten   bei   dem  Tode    des  Königs  von  Spa- 
nien   sei    das    am    meisten    störende    das    Misstrauen ,     welches    zv/ischen    den    Höfen 
von    Turin    und  Neapel    bestehe.      Es    scheine    das   beste ,   wenn  man   jenen    Fürsten  ; 
einen    gemeinsamen    Theilungsvertrag   vorschlage.     Da    der   König    von  Neapel    seine  * 
jetzigen    Länder   Sicilien    und  Neapel    auch    als  König    von  Spanien    nicht    fortgeben 
wolle,   so  solle   statt    dessen  Toscana    an  den  Infanten  Philipp  kommen  ,    und  Parma,  .» 
Piacenza,    Guastalla    nebst  Mailand    mit    dem  Titel  eines  Königs    der  Lombardei  dem  1 
Könige  von  Sardinien  zugesichert  werden.     England  solle  das   Unternehmen  mit  Geld  ;| 
unterstützen   und    ein   zahlreiches   Geschwader   ins   Mittelmeer  senden.     Die   britischen 
Staatsmänner  würden  dem  Plane  zustimmen,   wenn  er  durch  ein  Schreiben  des  Königs 
an  König  Georg   oder   an  Pitt   oder    durch    ein   auf  Befehl    des    Königs    übergebenes 
Memoire  befürwortet  würde.     Der  König  möge  an  den  sardinischen  Hof  einen  geheimen 
Unterhändler  senden,  der,   wenn  er  Erfolg  habe,  auch  nach  Neapel  sich  wenden  müsse. 
Knyphausen   erbietet    sich  selbst    zu    dieser   Mission.     (Vergl.  über  Knyphausen's  Plan 
auch:  Schäfer,  Gesch.  d.  siebenj.  Krieges  II,  i,  S.  413.)     —  2  Mackensie.  —  3  Knyp- 
hausen hatte ,    London    23.  Februar ,    den    König  gebeten ,    wegen    der  hohen    Kosten 
seines  Londoner  Aufenthalts,  das  ihm  zugesandte  Abberufungsschreiben  (vergl.  Bd.  XVII, 
135.   180)  benutzen  zu  dürfen,    „afin  de  deposer   le  caract^re  dont  je  suis  revelu ;    ce^ 
qui  rendra  mon  s6jour  ici  moins  dispendieux,  sans  pr6iudicier  en  aucune  mani^re  aux^ 
int^rets  de  Votre  Majest6".   —  4  Am   11.  März  hatte  der  König  dem   Minister  gedanktil 
für    die  Uebersendung    von  Mitlheilungen    aus    einem   Schreiben    Münchhausen's    vom- 
28.  Februar,  betreffend   den  Zustand  der  französischen  Finanzen. 


115 


diesen  Kriegsplan  verworfen  und  auf  der 
Belagerung  von  Stettin  durch  die  Russen 
bestanden.  Der  Versailler  Hof  gedenke, 
alle  Rüstungen  gegen  England  zu  richten  ; 
er  wolle  Schweden  und  Russland  für  eine 
auf  französische  Kosten  in  Schottland  zu 
bewirkende  Landung  gewinnen  und  dieses 
Unternehmen  durch  eine  französische  Lan- 
dung in  Irland  decken  und  unterstützen. 
Nach  der  Ausfertigung. 


campagne  de  nos  ennemis,  soit  en- 
core  assez  vague  et  que  je  desire- 
rais  fort  d'en  apprendre  plus  de 
detail. 

Federic. 


10780.     AN  DEN  GENERÄLLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  14.  März  1759. 
Nachdem  Ich  den  Einhalt  Eures  unter  dem  9.  dieses  an  Mich  er- 
lassenen Schreibens  mit  mehrern  ersehen  habe,  so  bin  Ich  davon  überall 
recht  wohl  zufrieden  gewesen,  und  hoffe  Ich,  von  allem  einen  guten  und 
gewünschten  Success  hiernächst  zu  vernehmen.  Was  die  Bewegung  derer 
Russen  nach  Thorn  hinauf  anlanget,  da  habe  Ich  alle  Ursache,  zu  ver- 
muthen,  dass  solche  vorjetzt  wegen  der  grossen  Consternation  geschehen, 
so  die  Expedition  des  Generalmajor  von  Wobersnow  besage  derer  Nach- 
richten ,  so  von  allen  Orten  deshalb  eingekommen  seind ,  bei  denen 
Russen  verursachet  hat.  Es  ist  auch  nurgedachte  Expedition  nicht  sonder 
Success  und  guten  Effect  gewesen,  immaassen  derselbe  die  Gelegenheit 
gefunden,  ganz  beträchtliche  Magazins,  so  die  Russen  theils  zu  Posen, 
theils  weiter  hinauf  gegen  die  neumärkische  Grenzen  hin  errichten  lassen, 
gänzlich  zu  detruiren  und  zu  ruiniren,  welches  auch  noch  viel  weiter 
gegangen  wäre,  daferne  nicht  der  fast  absolute  Mangel  an  Fourage  ge- 
dachten Generalmajor  behindert  hätte,  noch  weiter  vorwärts  zu  gehen. 

Friderich.' 

Nacn  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10781.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Breslau,]    17  mars  1759.2 
Mon   eher   Fr^re.     Je    crois    que    vous    devez    avoir   regu,    il    y  a 
quelques   jours,  ma  lettre  oü  je  vous  rends  compte  des  mouvements  de 

I  Auf  dem  Bericht  des  Oberst  von  Beust  vom  schwarzen  Husarenregiment  (frühere 
Rtisch-Husaren),  d.  d.  Cantonnierquartier  Niesdorf  in  Schwedisch-Pommern  10.  März 
1759  (wohl  Nisdorf,  nördl.  von  Fransburg,  an  der  Küste),  finden  sich  am  Rande  die 
Weisungen  zur  Antwort:  „.  •  •  Das  Regiment  .  .  .  hätte  sich  vorhin  und  selbst  in 
Meiner  Gegenwart  so  gar  schlecht  gehalten  ,    dass  es  kein  Avancement  meritirete,  bis 

s  sich  erst  wieder  evertuiret  und  den  grossen  Scharten  durch  sein  Wohlverhalten  aus- 
gewetzet  haben  würde,  dass  es  wieder  Avancement  verdienet."    Vergl.   auch  Bd.  XVH, 

85.  310.  311t  —  2  Auf  dem  Bericht  des  Generalmajors  von  Angelelli ,  Landshut 
II.  März,  findet  sich  die  Weisung  zur  Antwort:  „Ein  Officier,  der  keine  Rechnung 
von  den  ihm  anvertraueten  Werbegeldern  geben  kann  ,  hat  gestohlen  und  also  eine 
[afamie   begangen  ,    dass   er   weggejaget    werden    muss."      Auf   dem  Bericht  vom  12. 


ii6    

l'ennemi  et  des  dispositions  prealables  que  j'ai  faites  pour  etre  le  24 
avec  l'arm^e  en  quartiers  de  cantonnement  entre  Jauer  et  Schweidnitz.  * 
Je  vais  ä  present  vous  dire  ce  que  je  sais  de  positif  touchant  les  inten- 
tions  de  l'ennemi  et  ce  que  je  crois  devoir  faire  dans  des  cas  qui  pour- 
ront  arriver. 

Je  sais  positivement  que  le  projet  favori  de  la  cour  de  Vienne  a 
ete  rejete  en  France;^  je  sais  qu'ils  ne  sont  pas  d'accord  avec  les 
Russes ,  et  que ,  par  consequent,  ils  ont  forme  un  autre  projet.  Je  ne 
puis  pas  jusqu'au  moment  present  vous  dire  positivement  sur  quoi  il 
roule,  mais  il  est  neanmoins  indubitable  que  la  Silesie  y  entre  pour 
beaucoup.  Je  prends  mes  quartiers  entre  Schweidnitz  et  Jauer,  pour 
6tre  k  portee  de  tout;  j'y  serai  avec  40  bataillons  et  58  escadrons  sans 
hussards. 

Si  vous  avez  les  troupes  des  Cercles  qui  voudront  aller  droit  k 
Halberstadt,  d'un  cote,  et  que  vous  n'ayez  que  des  pandours  ou  Laudon 
vis-ä-vis  de  Dresde ,  je  vous  crois  en  dtat  de  vous  opposer  ä  ces  deux 
Corps;  mais  si  Leopold^  y  vient,  je  fais  fond  d'y  marcher  avec  20  ba- 
taillons et  30  ou  40  escadrons  qui,  joints  aux  8  bataillons  qui  sont  k 
Dresde ,  nie  fourniront  tout  ce  qu'il  me  faut  de  troupes  dans  les  mon- 
tagnes,  pour  le  contenir  jusqu'ä  ce  que  vous  aurez  renvoye  les  Cercles^ 
et  en  cas  de  besoin  je  pourrai  encore  vöus  fortifier  de  cavalerie. 

Quant  ä  ce  pays-ci,  j'ai  laisse  k  Fouque  20  bataillons,  sans  ceux 
qui  occupent  les  garnisons ,    pour  defendre  la  Haute   et  la  ßasse-Silesie. 

Si  l'ennemi  se  determine  ä  vouloir  faire  de  grands  efforts  et  pene- 
trer  avec  deux  armees  en  Silesie,  je  ne  marcherai  point  en  Saxe,  et  en 
ce  cas,  comme  il  emploiera  ici  ce  qu'il  a  de  plus  consid^rable ,  il  n'en 
sera  que  plus  faible  visä-vis  de  vous;  si,  outre  cela,  l'ennemi  cache 
encore  quelques  corps,  comme  on  le  ddbite ,  du  cotd  de  Gabel,  pour 
penetrer  subitement  ä  Berlin,  dans  un  temps  qu'un  derangement  nous 
serait  arrivd,  c'est  ä  moi  d'y  veiller  de  la  Silesie.  D^s  que  je  serai  en 
cantonnement,  l'ennemi  fera  quelque  mouvement  qui  le  demasquera 
davantage,  et  qui  nous  donnera  Heu  de  nous  determiner  ä  quelque  chose 
de  plus  precis;  car,  jusqu'ä  present,  il  ne  faut  rien  precipiter,  ni  il  ne 
faut  que  je  fasse  des  mouvements  qui  decouvrent  mon  jeu. 

Vous  voyez  par  ma  position  que  je  suis  la  reserve  de  l'armee  et 
pr6t  ä  tourner  du  cote  oü  le  danger  le  plus  eminent  m'attirera;  jusqu'ä 
present  je  n'en  saurais  faire  davantage,  et  je  compte  mesurer  toutes 
mes  demarches  sur  celles  de  l'ennemi,  la  premiere  attention  consistanl 
jusqu'ici  k  nous  opposer  avec  une  certaine  proportion  aux  corps  et  au^ 
armees  avec  lesquelles  il  se  propose  de  nous  attaquer.    II  faut  donc  que^ 

die  Weisung:  „Ich  kann  an  Leuten,  die  sich  überfallen  und  das  ihrige  nehmen  lassen,^ 
keine  Bonification  thun,  überdem  müssen  die  Freibataillons  nicht  viel  Equipages  haben, 
sondern  ganz  leichte  sein."  Die  auf  Grund  dieser  Weisungen  [Bleinotizen]  auf- 
gesetzten Cabinetser lasse  an  Angelelli  datiren  vom  16.  März. 
I  Vergl.  S.    119.    126.  —  2  Vergl.   S.    106.   —  3  Daun. 


117 

-  hussards  de  Puttkammer  restent  du  cote  de  Spremberg, '  pour  que 
je]  sois  averti  promptement  de  ce  qui  se  passe  chez  vous,  et  que  j'aie 
assez  d'informations  pour  pouvoir  regier  mes  demarches.  Je  vous  com- 
iiumiquerai  de  meme  jusqu'aux  moindres  nouvelles  des  ennemis;  car  ce 
nc  sera  qu'ä  force  de  combiner  ces  nouvelles,  que  nous  parviendrons 
:i  juger  sürement  de  ses  projets. 

Je  vous  prie ,  n'oubliez  pas  de  faire  jeter  des  arbres  dans  l'Elbe 
US  dififerents  endroits;  si  cela  pouvait  commencer  du  c6te  de  Schandau, 
la  serait  excellent. 

II  y  a  6000  wifispel  de  farine  ä  Magdeburg  ä  votre  disposition ; 
au  cas  que  vous  soyez  oblige  de  tourner  vers  Leipzig,  ils  viendront  tr^s 
ä  propos,  et  quand  meme  nous  n'irions  pas  vers  ces  cantons,  ils  ne 
seront  pas  perdus,  et  on  peut  les  conduire,  par  le  moyen  de  l'Elbe, 
Oll  Ton  en  aura  besoin. 

Adieu,  mon  eher  fr^re,  n'epargnez  ni  papier  ni  encre  ni  chasseurs 
Luias  ces  conjonctures ,  et  ecrivez-moi  souvent,  pour  que  nous  ne  puis- 
sions  pas  nous  reprocher  d'avoir  neglige  quelque  chose  par  notre  faute. 
Je  suis  avec  une  parfaite  estime,  mon  eher  fr^re,  votre  fidde  fr^re  et 
serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig,  2  -T  euer  IC. 


10782.     AU  LIEUTENANT  -  GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Breslau,    17  mars  1759. 

J'ai  regu  vos  lettres  du  13  et  du  14  de  ce  mois  et  vous  suis  oblige 
des  nouvelles  dont  vous  avez  bien  voulu  m'informer.  Vous  pourrez 
bien  comprendre  que,  si  je  donnerai  des  secours  pecuniaires  ä  la  jeune 
cour,  3  il  m'importera  tout  aussi  qu'ä  eile  qu'il  en  soit  garde  un  secret 
impenetrable,  et  que  personne  n'en  sache  quelque  chose,  hormis  vous 
et  le  conseiller  bavarois  que  j'ai  propose  moi-m^me  pour  ce  sujet.'* 
Quant  aux  instances  que  le  Prince  vous  ä  reiterees  pour  que  les  deux 
princes^  puissent  se  promener  aux  portes  de  Dresde,  contre  son  en- 
gagement ,  je  veux  bien  accorder  cette  permission  dont  j'esp^re  qu'on 
n'en  abusera  pas. 

Au  reste,  comme  il  m'importe  de  savoir  le  nombre  ä  combien  le 
Corps  des  troupes  du  cote  de  Zittau,  dont  l'ennemi  destine  le  comman- 
(lement  au  sieur  Beck,  saura  aller,  vous  tacherez  du  mieux  de  me  satis- 
iaire  ä  ce  sujet  le  plus  tot  possible. 

Nach  dem  Concept.  '^  6  ü  e  r  1  C. 

'  Vergl.  S.  107.  —  2  Mit  einem  Kanzleischreiben  vom  17.  März  wird  dem 
nizen  Heinrich  die  Instruction  für  die  Generalmajors  von  der  Kavallerie  übersandt. 
rgl.  Oiuvres  Bd.  30,  S.  165.  —  3  Vergl.  S.  107.  —  4  Vergl.  S.  107.  —  5  Die 
'den  jüngsten  Söhne  des  Königs  August,  die  Prinzen  Albert  und  Clemens.  — 
/u  dem  Schreiben  an  Schmeltau  vom  28.  Januar  ist  oben  S.  51.  Z.  i  u.  2  hinzu- 
fügen: Vergl.   dns  Schreiben  vom  30.  Januar  bei  Preuss,  a.  a.  O.,  Bd.  II,   S.  22. 


ii8     ^ 

10783.    AU  SECRßTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Breslau,    17  mars   1759. 

J'ai  regu  le  rapport  que  vous  m'avez  fait  du  6  de  ce  mois ,  sur 
lequel  je  vous  dirai  que,  quant  au  memoire  que  le  lieutenant - colonel 
Willermin'  m'a  envoye,  et  que  j'ai  trouve  ä  la  suite  de  votre  depeche, 
vous  lui  direz  de  ma  part  que,  pour  de  nouveaux  bataillons  francs,  je 
n'en  avais  plus  besoin ,  et  que  le  nombre  que  j'en  avais  actuellement 
"sur  pied,  me  suffisait;  mais  que  je  voudrais  seulement  savoir  si  lui, 
pour  sa  personne,  voulait  entrer  en  mon  service.^ 

Au  reste,  j'esp^re  que  ma  lettre  secretissime  du  15  de  ce  mois, 
qu'on  vous  aura  depeche  par  un  courrier  de  Berlin,  ^  vous  sera  heureu- 
sement  arrivee  avant  la  reception  de  la  presente,  au  contenu  de  la- 
quelle  il  faut  que  j'ajoute  encore  pour  votre  direction  que,  quand  vous 
aurez  trouve  cet  officier  que  je  de'sire  d'avoir  pour  me  rendre  ce  Service 
dont  il  est  question  dans  ma  lettre  mentionnee,  il  faut  de  toute  ne- 
cessite  qu'ä  son  depart  de  lä  pour  Hamburg  vous  l'adressiez  par  une 
lettre  de  votre  part  ä  mon  conseiller  prive  et  resident  Hecht  ä  Ham- 
burg, pour  lui  marquer,  sans  entrer  en  plus  de  detail,  que  c'etait  cet 
officier  que  vous  lui  adressiez  sur  mon  ordre,  et  ä  qui  il  saurait  rendre 
en  mains  propres  ce  paquet  sans  adresse  qui  se  trouverait  aupr^s  de 
lui  de  ma  part.  *  Je  me  flatte,  au  surplus ,  que  vous  me  ferez  au  plus 
tot  possible  votre  reponse  sur  cette  affaire,  afin  que  je  sois  instruit  au 
moins  prdalablement  si  vous  reussirez  en  votre  commission,  et  que  je 
saurais  alors  donner  les  Instructions  qu'il  faudra  au  susdit  resident  Hecht 
incessamment. 

Nach  dem  Concept.  ^  C  G  6  r  1  C. 


10784.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE   BRUNSWICK. 

Breslau,    19  mars   1759. 

Les  lettres  que  vous  m'avez  faites  du  11  de  ce  mois,  m'ont  ete 
fid^lement  rendues.  Je  vois  bien  que  la  campagne  qui  vient  sera  assez 
difficile  pour  nous,  je  n'en  saurais,  au  moins  jusqu'ä  present,  presumer 
autrement;  j'esp^re  cependant  encore  que  la  guerre  qui  va  s' elever  en 
Italic  par  la  mort  du  roi  d'Espagne  —  dont  mes  derni^res  lettres  de 
Hollande  5  me  parlent  comme  d'un  ev^nement  peut-etre  dejä  arrive, 
vu  que,    Selon   les  derni^res  lettres    de  Madrid  du   19  fevrier,    on  com- 


1  Vergl.  S.  109.  —  2  Vergl.  S,  84.  Anm.  i.  —  3  Das  wichtige  Schreiben  liegt 
leider  nicht  vor;  doch  ist  sein  Inhalt  sowohl  aus  dem  obigen  vom  17.,  wie  auch 
besonders  aus  den  Schreiben  des  Königs  im  April  und  den  bezüglichen  Berichten 
Hellen's  zu  ersehen.  Hellen  bestätigt  am  24.  März  den  Empfang  des  Erlasses  vom 
13-  —  *  Vergl.  Nr.    10788.  —  5  Bericht  Hellen's,   d.  d.  Haag    10.   März. 


119    — 

cngait  ä  faire  des  preparatifs  comme  s'il  etait  decede^  —  nous  por- 
ra  da  soulagement  dans  le  poids  que  nous  sommes  oblige's  ä  soutenir. 

Pour  moi ,  je  mettrai  ä  present  mon  armee  en  des  quartiers  de 
I  antonnement  oü  je  vais  entrer  le  24,  en  plagant  mes  troupes  entre 
!  Hier  et  Reichenbach  ä  peu  pr^s  et  en  prenant  mon  quartier  ä  Rohn- 
Mck,=  afin  de  voir  oü  l'ennemi  portera  ses  pkis  grandes  forces,  sur  quoi 
jc  me  dirigerai.  Jusqu'ä  present,  l'on  ne  sait  penetrer  autrement  le 
(lessein  de  l'ennemi,  sinon  qu'il  mettra  une  partie  de  son  armee  aupr^s 
de  Koeniggraetz ,  quelque  autre  corps  en  Moravie,  18000  Autrichiens, 
ioints  aux  troupes  des  Cercles,  du  cote  d'Eisenach,  et  la  plupart  de  ses 
forces  sera  apparemment  assemblee  du  cote  de  Budin  en  Boheme. 

Pour  ce  qui  regarde  les  Russes,  ils  sont  k  attendre  du  secours,  vu 
lUe  leur  armee  en  Prusse  est  encore  assez  delabree,  de  sorte  que  je 
l^resume  de  ne  pas  les  avoir  vis-ä-vis  de  moi  que  deux  mois  passes 
encore. 

Par  toutes  ces  circonstances,  Votre  Altesse  verra  que  je  serai  bien 
gene  dans  toutes  mes  Operations.  A  present,  ce  qui  me  manque  encore 
de  chevaux  de  remonte,  va  m'arriver,  et  ce  qui  me  manque  ici  ä  l'etat 
effectif  des  troupes,  sont  1600  hommes ,  que  je  crois  trouver  encore 
avant  l'ouverture  de  la  campagne. 

Nach   dem  Concept.  Fcdcric. 

10785.     AN  DEN  PRINZEN  HEINRICH  VON  PREUSSEN. 

Breslau,  20.   März  1759.3 

Da  nunmehro  die  bevorstehende  Campagne  bald  eröffnet  werden 
dürfte  und  bei  den  darin  vorfallenden  Kriegesexpeditionen  Mir  ein  gleiches 
wie  anderen  Officiers  arriviren  kann,  so  disponire  und  befehle  Ich  hier- 
durch, dass  auf  den  Fall  Meines  Todes  Ew.  Liebden  alsdenn,  sobald  Sie 
nur  die  gesicherte  Nachricht  davon  erhalten  haben  werden,  sodann  so- 
gleich, und  sonder  einige  Ordre  dazu  weiter  abzuwarten,  die  gesammte 
unter  Dero  Commando  stehende  Regimenter,  Bataillons  und  Corps 
-Meinem  Neveu,  dem  jetzigen  Prinzen  von  Preussen,  als  Meinem  Nach- 
folger zur  Krone  und  zur  Regierung,  huldigen  und  schwören  lassen 
sollen,  welches  Mein  expresser  Wille  ist. 

Nach  der  Ausfertigung.  F  r  i  d  e  r  i  C  h. 

I  Auf  den  Vorschlag  der  Cabinetsminister,  d.  d.  Berlin  17.  März,  dass  in  An- 
lacht des  bevorstehenden  Todes  König  Ferdinand's  für  Lord  Marschall  (vergl. 
6.  30;  Bd.  XVII,  479)  neue  Beglaubigungsschreiben  an  König  Karl  von  Spanien 
gestellt  werden  mögen,  antwortet  der  König  am  20.  März  mit  einem  „Sehr  gut!" 
2  Zwischen  Striegau  und  Boikenhain.  —  3  Die  nämliche  Ordre  ergeht  am  20. 
Dohna;  der  Abdruck  in  den  CEuvres  (Bd.  26,  S.  534)  kann  nicht  nach  dem  Ori- 
il  (jetzt  im  Generalstabsarchiv)  erfolgt  sein;  es  ist  ein  vielfach  entstellter  Auszug. 
1  16.  März  war  Dohna  angezeigt  worden,  dass  das  Regiment  Infanterie  von 
skow  nach  Stettin  marschire ,  wo  es  bleiben  solle,  „bis  Ihr  es  a  propos  finden 
idet,    es  auf  Colberg,    oder  wohin   Ihr  es  sonsten  nöthig  findet,    zu  schicken". 


I20 


I0  786.     AN    DIE    ETATSMINISTER  GRAF  PODEWILS  UND 
GRAF  FINCKENSTEIN  IN  BERLIN. 


Uie  Minister  tiberreichen  i  zur  kö- 
niglichen Unterschrift  das  Beglaubigungs- 
schreiben für  den  Hauptmann  von  Cocceji 
an  den  sardinischen  Minister  Graf  Osorio,2 
d.  d.  Breslau  22.    März. 


Breslau,   20.  März   1759,3 

Dieses  unterschreibe  Ich  nicht 
Selbst,  sondern  die  Minister  müssen 
in  der  Art  an  den  Comte  d'Osorio 
unter  ihrem  Namen  und  Unter- 
schrift schreiben  und  es  dem  p.  von 
Cocceji  mitgeben.'* 

Mündliche  Resolution.    Nach  Aufzeichnung   des  Cabinetssecretärs ;    am   Rande   des   Beglaubi- 
gungsschreibens. 


10787.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  HECHT  A  HAMBURG. 

Breslau,   21   mars  1759. 

Je  vous  adresse  ä  la  suite  de  cette  lettre  un  paquet,  ^  sans  adresse 
et  bien  cachete,  que  vous  garderez  soigneusement  et  tel  qu'il  est,  sans 
en  dire  mot  ä  äme  qui  vive,  jusqu'ä  ce  qu'un  officier  hoUandais,  muni 
d'une  lettre  pour  vous  de  mon  charge  d'affaires  de  Hellen  ä  La  Haye, 
viendra  vous  le  demander,  ä  qui  vous  rendrez  alors  le  paquet  sans 
adresse  et  cachete,  tel  qu'il  est,  contre  son  signe,  sans  lui  demander 
autre  chose  et  sans  vous  enquerir  de  rien.  Vous  vous  conformerez 
exactement  ä  cet  ordre. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  e  r  i  C. 

IG  788.     INSTRUCTION. « 

I"  Vous  irez  faire  la  campagne  prochaine  en  volontaire,  comme 
officier  au  Service  de  la  republique  de  Hollande,  aupr^s  de  l'armee  de 
Russie  sous  les  ordres  du  general-feld-marechal  comte  de  Fermor,  apr^s 
avoir  eu  la  permission  de  vous  y  rendre  comme  officier  hollandais. 

I  Ein  specielles  Begleitschreiben  der  Minister  liegt  nicht  vor.  —  «  Vergl.  S.  in. 
—  3  Zum  20.  März  vergl.  auch  ein  Schreiben  an  Prinz  Ferdinand  von  Preussen  in 
den  OEuvres  Bd.  26,  S.  540.  —  4  Das  demgemäss  aufgesetzte  Ministerialschreiben 
datirt  ebenfalls  Breslau  22.  März.  —  5  Da  das  Packet  für  den  holländischen  Officier 
nicht  die  ihm  bestimmten  Gelder  enthielt,  wie  spätere  Schreiben  ergeben,  so  kann  es 
nichts  anderes  enthalten  haben,  als  die  unter  Nr.  10788  abgedruckte  Instruction. 
Dass  es  ein  Schriftstück  gewesen  sein  muss ,  beweist  auch  die  Aeusserung  Hecht' s 
am  12.  April,  er  werde  dem  holländischen  Officier  „la  depeche  sans  adresse"  über- 
geben. —  <>  Die  obige,  aus  dem  königlichen  Cabinet  hervorgegangene  Instruction 
fand  ich  unter  dem  sehr  umfangreichen  geheimen  Briefwechsel  des  Ministers  Finckenstein 
mit  dem  Baron  Wrangel  (vergl.  S.  53);  es  ergab  sich  jedoch,  dass  sie  mit  diesen 
Unterhandlungen  nicht  in  Zusammenhang  stehen  kann  und  fälschlich  unter  jene 
Akten  gebracht  ist;  die  Correspondenz  des  Königs  mit  dem  Gesandten  von  Hellen 
lässt  erkennen ,  dass  die  Instruction  für  den  in  Holland  von  Hellen  zu  gewinnenden 
Officier   bestimmt   sein  muss.     (Vergl.   Nr.   10783.) 


121      

2"  Quand  vous  serez  arrive  aupr^s  du  marechal  comte  Fermor, 
I  que  vous  aurez  fait  les  premi^res  connaissances  avec  lui ,  vous 
liercherez  l'occasion  de  lui  parier  et  de  gagner  doucement  sa  confiance. ' 
IS  ferez  usage  ä  un  temps  convenable  de  la  lettre  ci-close  sans 
i  licsse^  qui  vous  servira  comme  une  esp^ce  de  lettre  de  creance,  dds 
nie  vous  croirez  son  esprit  assez  prepare  de  loin  pour  ecouter  les  pro- 
itions  dont  je  vous  charge  pour  lui,  sans  se  revolter  contre  vous. 

3°     Pour  lui  faire  vos  ouvertures,    il  faut  que  vous  vous  y  preniez 

(■  autant  de  moderation  que  d'adresse,  que  vous  y  alliez  peu  ä  peu, 

i  apr^s   l'avoir    bien  sonde  et  prepare  ä    vous    entendre.     A  quel  sujet 

^  ous  vous  servirez  des   propos    que    vous    lui  tiendrez  sur    les  vues  des 

(lurs  de  Vienne  et    de  Paris    de  vouloir    supprimer    et   etouffer  enti^re- 

ncnt  la  religion  protestante  en  AUemagne.  ^ 

4"  II  y  a  deux  sortes  de  propositions  que  vous  saurez  faire  habile- 
iicnt  au  marechal  Fermor,  toujours  apr6s  avoir  assez  sonde  le  terrain, 
)üur  connaitre  celle  qui  vous  menera  le  mieux  ä  vos  fins. 

5''     La  premidre  est  de  lui  offrir  de  ma  part  jusqu'ä   looooo  ecus. 

6^  Si  le  marechal  Fermor  agree  la  proposition  de  l'argent,  il  n'aura 
^u'ä  me  faire  informer  par  vous  du  temps  et  du  lieu  oü  il  demande 
jue  la  somme  lui  soit  comptee. 

7"  La  seconde  proposition  que  vous  lui  pourrez  faire  dans  le  cas 
|ue  vous  sentiez  que  vous  ne  gagneriez  rien  par  l'argent,  c'est  de  lui 
affrir  la  charge  de  feld-marechal-general  ä  mon  Service ,  quand  il  aura 
juitte  celui  de  Russie,  avec  une  pension  de  lo  k  12000  ecus.  Vous 
oindrez  ä  cela  encore  l'ofifre  d'un  present  de  10  ä  12000  ecus,  quand 
rous  trouverez  de  pouvoir  convenir  avec  lui. 

8"  Ce  que  je  lui  demande,  c'est  qu'il  rae  fasse  informer  de  bonne 
leure  et  ä  temps  par  vous,  comme  officier  hollandais  volontaire  aupr^s 
de  son  armee,  de  tous  les  mouvements  qu'il  fera  avec  l'armee  et  des 
)rdres  qu'il  aura  de  sa  cour  pour  les  Operations  ä  faire,  et  que,  d'ail- 
eurs,  quand  l'armde  doit  entreprendre  quelque  Operation ,  il  en  traine 
si  longtemps  l'execution,  jusqu'ä  ce  que  je  pourrai  me  degager  quelque 
autre  part;  enfin,  que  je  sois  informe  ä  temps,  par  votre  entremise,  de 
;out  ce  que  les  troupes  de  Russie  voudront  entreprendre. 

9"  Voilä  tout  ce  qu'on  vous  demande.  Au  surplus ,  pour  nous 
nformer  de  tous  les  avis  que  vous  aurez  ä  nous  donner,  vous  adresserez 
vos  lettres  au  general  -  major  de  Wobersnow,  mon  premier  adjudant  qui 
56  trouve  toujours  auprds  de  moi,  en  vous  servant  du  chififre  que  voici. 

I  Der  König  hatte  bereits  mehrfach  davon  gehört,  dass  man  gegen  Fermor 
nsbesondere  von  Wien  aus  lebhaftes  Misstrauen  hege.  Vergl.  S.  72.  —  2  Der  In- 
struction liegt  ein  Blatt  bei,  auf  dem  von  Cöper,  der  auch  die  Ausfertigung  der  In- 
struction geschrieben  hat,  ohne  Adresse  und  Unterschrift  die  offenbar  für  Fermor  be- 
stimmten Worte  bemerkt  sind:  „Vous  pourrez  vous  confier  parfaitement  au  porteur  de 
ette  lettre,  officier  hollandais,  et  ajouter  foi  ä  tout  ce  qu'il  vous  dira."  —  3  Fermor, 
aus  einer  englischen  Familie  stammend,   war  ein  entschiedener  Protestant. 


F 


122 


Et  pour  nous  faire  parvenir  vos  lettres,  vous  emploierez  des  gens  polo- 
nais  ou  des  juifs  ou  d'autres  que  vous  choisirez  pour  nous  porter  vos  avis. 
(L.  S.)  Federic. 

Nach  der  Ausfertigung.  

10789.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,  21.  März  1759. 
Ihr  werdet  von  selbst  wohl  einsehen  und  begreifen,  dass  Ihr  mit 
Eurem  bis  dato  unterhabenden  Corps  d'armee  nicht  stark  genug  seid, 
gegen  die  Russen  zu  marschiren,  wenn  sie  mit  ihrer  Force  gegen  Col- 
berg  kommen  wollen ;  also  könnet  Ihr  auch  zum  Voraus  versichert  sein, 
dass ,  wenn  der  Gas  existiret ,  dass  die  Russen  ihre  Operation  dahin 
richten  wollen,  Ich  sodann  gewiss  mehr  Truppen  dahin  schicken  werde. 
Dahero  Ihr  dann  Euer  Magazin  in  Stettin  stark  machen,  auch  zu  Col- 
berg  einen  beträchtlichen  Entrepot  von  Magazin  noch  in  Zeiten  anlegen 
lassen  sollet ,  der  vor  uns  sehr  gut  und  nöthig  sein ,  auch  uns  sehr 
ä  propos  kommen  wird,  weil  wir  auf  gedachten  Fall  und  wenn  es  immer 
möglich  sein  wird  ,  die  Russen  nicht  bis  an  Colberg  heran  lassen,  son- 
dern noch  vorrücken  wollen.     Ihr  habt  Euch  hiernach  zu  achten.  ^ 

Frider  ich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10790.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Breslau,   21.  März  1759. 
Jüer  König    beantwortet    den  Bericht  vom   17.   März.     Er  erklärt  zuvorderst  für 
„ganz  gut",  dass  Dohna  „Veranstaltungen  für  einen  Transport  an  Mehl  und  Fourage 
nach  Colberg"  gemacht  habe. 

Wegen  der  Expedition  von  Peenemünde^  muss  Ich  remarquiren,  dass 
Ihr  Euch  solche  so  schwer  vorstellet,  da  es  doch  nur  ein  miserables 
Fort  ist  und  Ihr  sehen  werdet,  dass  Ihr  in  kurzer  Zeit  solches  genommei 
haben  werdet.  Ich  habe  auch  bisher  noch  nicht  gesehen,  dass  die 
Schweden  so  redoutabel  gewesen,  um  grosse  Efforts  zu  thun. 

Was  die  Expedition  von  Schwerin  angehet,  da  dörfen  unsere  Leut^ 
sich  ja  nur  Prahme  machen  lassen ,    womit  sie ,  wo  sie  wollen,  herüber^ 
kommen    können    und    durch    Prahme    diesen    Ort    nebst    der    Garnison^ 
gewiss  bekommen  werden  .   .  . 

Im  übrigen  und  da  wir  anfangen,  in  die  Cantonnierquartiere  zu 
gehen ,  um  uns  dem  Feind  zu  opponiren ,  so  müsset  Ihr  ja  nicht  trai- 
niren,  sondern  allen  ersinnlichen  Fleiss  anwenden,  um  mit  Eure  sämmt- 
liche  Arrangements  fertig  zu  werden,  wozu  Ich  Euch  dann  höchstens 
drei  Wochen  Zeit  gebe,  um  damit  ganz  und  gar  fertig  zu  sein,  wie  Ihr 
dann  auch  wegen  der  Regimenter  alles  in  Ordnung  bringen  und  solche 
völlig  completiren  müsset;    dann  Ich  es  Euch  nochmal  voraussage,  wie 

I  Ein  P.  S.   handelt  über  Ponions.   —  2  Vergl.  S.  87. 


123      — 

Ich  es  Euch  schon  geschrieben  habe, '  dass ,  ohnerachtet  Ich  Mich  zu- 
verlässig persuadire,  dass  Ihr  Eure  dortige  Regimenter  vöUig  completiren 
Lind  in  Ordnung  bringen  werdet ,  Ihr  dennoch  nicht  stark  genug  sein 
werdet,  Euch  denen  Russen,  wenn  diese  dorthin  eindringen  wollen,  zu 
widersetzen ,  sondern  dass  Ich  noch  ein  Corps  Truppen  hinschicken 
werde,  damit  Ihr  im  Stande  seid,  denen  Russen  recht  Abbruch  zu  thun. 

Frider  ich.' 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10791.     AN  DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE-FOUQU£. 

Breslau,  21.  März  1759.3 
Ich  habe  Eure  beide  Schreiben  vom  19.  dieses  erhalten,  und  dienet 
iuch  zuvorderst  wegen  der  darin  gemeldeten  Nachrichten  in  Antwort, 
wie  Ich  sehr  glaube,  dass,  was  Euch  von  Grenadiers  bei  Hof"*  gemeldet 
\  orden ,  nicht  sowohl  Grenadierbataillons ,  als  vielmehr  Grenadiercom- 
lagnieen  seind. 

Die  Anstalten,  die  Ihr  sonsten  dorten  gemachet  habet,  dagegen 
labe  Ich  nicht  das  geringste  zu  sagen,  bis  wir  hiernächst  sehen  werden, 
wie  es  weiter  gehet. 

Was  Ihr  sonsten  von  dem  vierten  Bataillon  von  Lattorff,  um 
olches  statt  des  Bataillon  von  Rath  in  Cosel  zu  lassen,  meldet,  solches 
le})endiret  lediglich  von  Euch,  es  so  zu  machen,  wie  Ihr  es  gut  findet. 

Je  vous  ecrirai  une  grande  lettre,  oü  j'entrerai  dans  un  detail  de 
out,  d^s  que  je  serai  arrive  k  Rohnstock,  pour  que  vous  verrez  le  detail 
le  mes  moyens  et  des  arrangements  qu'ils  me  permettent  de  prendre. 

Federic. 

Nach    der  Ausfertigung   im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv   zu  Wien.     Der  Zusatz  eigenhändig. 


I  Vergl.  Nr.  10789.  —  2  Auf  den  Anirag  des  Generalmajors  von  Stutterheim, 
i.  d.  Liegnitz  16.  März,  dem  verwundeten  Major  von  Lemcke  von  seinem  Regiment 
lie  erledigte  Stelle  eines  Directors  der  Ritterakademie  in  Liegnitz  zu  übertragen,  lässt 
ler  König  antworten :  „Der  Schuss  am  Fuss  könnte  ihn  nicht  hindern  am  Dienst ; 
ien  Posten  als  Director  zu  Liegnitz  aber  könnte  Ich  ihm  nicht  geben ,  weil  ein  Di- 
ector  daselbst  nothwendig  einige  Studia  haben  und  ihm  die  Wissenschaften  bekannt 
;ein  müssten  ,  welches  dem  Major  Lemcke  fehlete ,  Ich  aber  doch  ohnmöglich  alle 
Bedienungen  in  Pensions  verwandeln  könnte."  (Weisungen  für  die  Antwort  am  Rande 
les  Berichts.)  Das  nämliche  Gesuch  wie  Stutterheim  reicht  am  19.  der  General  von 
i^^obersnow  für  einen  ehemaligen  Obersten  ein;  auch  Wobersnow  erhält,  am  21.,  den 
Bescheid,  dass  die  Directorstelle  jemand  erfordere,  der  „gute  Begriffe  von  Wissen- 
jchaften"  habe,  es  könnten  nicht  alle  Bedienungen  in  „Officier-Pensiones"  verwandelt 
Verden.  —  3  Am  17.  März  war  an  Fouque  die  Ordre  de  bataille  der  schlesischen 
\.rmee  gesandt  worden.  Am  19.  hatte  der  König  geschrieben  :  «wie  Ich  Euch  wohl 
^or  die  ersten  14  Tage  garantiren  will,  dass  der  Feind  dorten  nichts  thun  noch  entre- 
)reniren  wird" ;  sobald  er  klar  sehe ,  wie  die  Oesterreicher  sich  formiren  würden, 
verde  er  Fouque's  Corps  den  Umständen  nach  verstärken.  —  *  In  Mähren,  nordöstl. 
fon  Olmütz. 


lo  792. 


124 

AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 


r  rinz  Ferdinand  übersendet,  Münster 
14.  März,  die  Abschrift  eines  Briefes  von 
Rouille  vom  27.  Februar:  „La  voici  in 
extenso :  »II  s'est  fait  du  changement  dans 
notre  plan  d'operations.  Une  partie  de 
nos  troupes  devaient  se  joindre  ä  un  gros 
Corps  de  troupes  autrichiennes  pour  pe- 
netrer  dans  les  Etats  du  roi  de  Prusse, 
pendant  que  les  autres,  avec  l'armee  de 
r Empire,  se  porteraient  vers  la  Saxe  ;  mais 
les  circonstances  oü  la  cour  se  trouve  ne 
lui  ont  pas  permis  de  suivre  ce  plan 
d'operations :  la  crainte,  d'un  cote,  que  la 
mort  du  roi  d'Espagne,  qui  a  peut-etre 
rendu  actuellement  le  dernier  soupir, 
oblige  le  Roi  de  partager  ses  forces ,  et 
la  necessite  ,  de  l'autre,  de  veilier  ä  la 
sürete  de  nos  coles  et  de  s'opposer  vi- 
goureusement  aux  entreprises  des  Anglais, 
ont  fait  prendre  la  resolution  de  n'entre- 
tenir  qu'une  arm^e  en  Allemagne,  laquelle 
sera  aux  ordres  du  marechal  de  Contades, 
auquel  le  duc  de  Broglie,  aux  ordres  du- 
quel  est  l'armee  ci-devant  de  Soubise, 
sera  subordonne,  Ce  corps  d'armee  di- 
rigera  ses  Operations  sur  Celles  du  Ma- 
rechal et  se  reunira  ä  son  armee,  si  les 
circonstances  l'exigent.  Cette  armee  agira 
separement  et  les  Autrichiens  aussi,  Cette 
resolution  a  ete  prise  sur  les  sollicitations 
reiterees  du  prince  Charles  et  du  comte 
de  Cobenzl  I  aupres  du  Roi,  pour  qu'il 
plüt  a  Sa  Majeste  de  rassembler  une  armee 
dans  les  Pays-Ba.;,  En  consequence,  les 
ordres  ont  ete  expedies  pour  former  un 
camp  de  28  ä  30000  hommes,  qui  sera, 
en  cas  de  besoin,  renforce  par  une  partie 
de  la  maison  du  Roi.«" 

In  einem  andern  Bericht,  Münster 
14.  März,  weist  der  Prinz  darauf  hin,  dass 
ihm  zwei  französische  Armeen  gegenüber- 
ständen, die  am  Main  unter  dem  Herzoge 
von  Broglie,  die  am  Niederrhein  unter 
Marschall  Contades.  „Voici  mes  arrange- 
ments  par  lesquels  je  me  crois  en  etat 
de  me  tourner  oü  le  besoin  le  requerra. 
II  y  a  actuellement  16000  hommes  en 
Hesse;  il  y  en  a  autant  dans  le  Pader- 
born   et   dans    le    duche    de    Westphalie. 


Breslau,  21  mars   1759. 

Les  deux  lettres  que  Votre 
Altesse  m'a  faites  du  14  de  ce  mois, 
me  sont  heureusement  parvenues, 
et  je  ne  saurais  vous  exprimer  assez 
les  sentiments  de  la  reconnaissance 
que  je  vous  ai ,  pour  avoir  bien  j 
voulu  me  communiquer  cette  copie 
d'une  lettre  tr^s  interessante  que 
l'une  de  vos  lettres  comprend. 
Comme  il  n'est  pas  ä  douter  que 
le  roi  d'Espagne  ne  soit  donc  actu- 
ellement expire,  j'esp^re  que  par 
cet  ev^nement  la  France  fera  moins 
encore  que  ce  qu'elle  a  promis  de 
faire,  selon  le  sieuf  Rouille,  ä  la 
cour  de  Vienne ;  car  comme  eile 
croit  necessaire  de  partager  autant 
ses  forces,  il  faut  presumer  qu'elle 
se  tiendra  ä  la  defensive  au  Rhin. 

Les  mesures  et  les  arrange- 
ments  que  Votre  Altesse  m'apprend 
avoir  pris  de  Son  cote ,  ont  toute 
mon  approbation ;  on  ne  saurait  pas 
les  mieux  prendre,  et  il  faut  abso- 
lument  que  vous  couvriez  bien 
votre  flanc  droit  avec  la  Hesse. 

Quant  ä  ma  Situation,  eile  est 
teile  ä  present  que  je  ne  puis  qu'aller 
ä  la  defensive,  puisque  j'ai  l'ennemi 
sur  quatre  ä  cinq  cötes ,  et  [que,] 
si  je  remue  d'un  cote,  pour  aller  ä 
l'ofifensive,  il  faudrait  m'attendre 
que  l'ennemi  me  talonnerait  d'abord 
de  plus  d'un  cote.  Autant  que  je 
puis  juger  presentement,  je  viendrai 
vers  Dresde,  mon  fr^re  Henri  vers 
le  Voigtland ,  le  general  Fouque 
vers  la  Haute-Silesie  et  le  general 
Dohna    contre   les    Russes.     II   ne 


I  Prinz  Karl  von  Lothringen  war  Statthalter,  Graf  Cobenzl  österreichischer  Mi- 
nister in  den  Niederlanden. 


125 


Ml  disposition  est    faite  qu'en  cinq  jours 

lic  temps  ces  troupes    se  peuvent  rassem- 

l)ler  et  se  joindre    au  prince  d'Ysenburg, 

ci    si  ce  cas  existe,   j'irai  moi  -  meme    en 

Hesse.     Las  troupes  qui  sont  en  quartiers 

le  long  de  l'Ems  et  dans   les  6veches  de 

Münster  et  d'Osnabriick,  se  peuvent  reunir 

•v    environs    de  Dülmen    en   cinq   jours 

lemps ;    s'il    fut    necessaire   d'y    attirer 

es  du  Paderborn  et  du  duche  de  West- 

lie,  Celles  pourraient  y  arriver  dans  le 

.ine    temps.      De    cette   fagon,    j'esp^re 

deffectuer  deux  choses:    l°  d'etre  ä  l'abri 

d'otre    prevenu    par   l'ennemi,    2°   de    me 

tourner  egalement  vers    la  Hesse   ou  vers 

la  Jiasse-Lippe,  selon  que  le  cas  l'exigera." 

Nach  Jem  Concept. 


me  restera  d'autre  politique  k 
adopter  que  de  tomber  sur  le  corps 
d'entre  les  ennemis  celui  que  je 
trouverai  le  plus  proche,  et  de  de- 
tacher  alors  contre  un  autre.  Je 
ne  suis  pas  encore  pr6t  avec  mes 
arrangements  necessaires,  et  meme 
je  n'en  aurai  pas  fait  avant  le  8 
ou  le  9  d'avril,  pour  pouvoir  agir 
avec  mon  armee. 

Federic. 


10793.     AN  DEN  ETATSMINISTER  VON  BORCKE. 

Dorcke  übersendet,  Dresden  16.  März,  einen 

Summarischen   Extract 

dererjenigen  Gelder  ,  welche  in   denen  sächsischen  Landen  theils  baar  erhoben  ,   theils 

auch  an  Naturalien  empfangen  worden. 


In  Anno 

Bei  der  Ober- 

kriegeskasse  zu 

Torgau  sind 

eingegangen 

Extraordinarie 
baar  erhoben 

An  Naturalien 

empfangen 

worden 

Summa 

Rthlr.     Gr.    Pf. 

Rthlr.     Gr.    Pf 

Rthlr.      Gr.    Pf. 

Rthlr.    Gr.    Pf. 

1756 

I  004912 

17 

6 

739983 

— 

— 

575000 

— 

— 

2319895 

17 

6 

1757 

3094691 

7 

S'/4 

521  825 

— 

- 

624000 

— 

— 

4240516 

7 

5V4 

1758 

4944790 

23 

3^/8 

1  684659 

— 

— 

2S0  000 

— 

— 

6873449 

23 

3^8 

Summa 

9044395 

— 

3V8 

2910467 

— 

— 

1 479  000 

— 

— 

13433862 

— 

3'/8 

Breslau,  21.  März  1759.' 
Ich  bin  Euch  zwar  vor  den  mit  Eurem  Bericht  vom  16.  dieses 
eingesandten  summarischen  Extract  von  denen  Geldern,  so  aus  Sachsen 
währendem  diesen  Kriege  theils  baar  eingezogen  theils  an  Naturalien 
empfangen  worden  sein  sollen,  obhgiret;  ihr  werdet  Mir  aber  nicht 
verdenken  können,  wenn  Ich  an  der  Richtigkeit  noch  sehr  zweifele  und 
solchen  vor  eine  Apothekerrechnung  halte;  denn  Ich  glaube,  dass  wäh- 
rendem ganzen  Kriege  an  Gelde  kaum  8  Millionen  eingegangen  seind. 
M   1,  j     Ä    f  .•  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung. 


I  Zum  21.  vergl.  auch  das  Schreiben  an  Voltaire  in  den  CEuvres  Bd.  23,  S.  28. 


T26      

I0  794-     AU  G£n£RAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

'  Schweidnitz,   23  mars   1759. 

Je  regois  votre  lettre ,  mon  eher ,  ici  oü  je  suis  tout  seul  sans  se- 
cretaire  ni  personne.  Pour  ce  qui  concerne  vos  aides  de  camp,  ils  de- 
pendent  de  votre  choix,  et  ravancement  de  meme. 

Pour  ce  qui  est  des  mouvements  de  l'ennemi,  vous  avez  dejä  le 
regiment  de  Bornstedt,  dont  vous  pourrez  disposer;  et  dds  que  je  serai 
arrive  demain  k  mon  quartier,  j'enverrai  encore  ordre  ä  quelques  ba- 
taillons  de  vous  joindre,  et,  ä  mesure  que  je  saurai  le  nombre  de  l'en- 
nemi, je  proportionnerai  votre  corps,  de  sorte  que  l'armee  autrichienne 
ne  sera  qu'un  tiers  plus  forte  que  la  votre;  voilä  comme  nous  serons 
tous.  Et  pour  ce  qui  est  de  la  cavalerie,  je  n'en  peux  rien  decider 
encore,  avant  d'avoir  parle  ä  Zieten,  qui  vient  de  Landshut,  et  qui 
pourra  me  dire  ce  qu'il  y  a  dans  ce  voisinage;  d^s  que  je  lui  aurai 
parle,  vous  recevrez  une  lettre  plus  detaillee  de  ma  part. 

Si  vous  voulez  vous  mettre  derri^re  la  Hotzenplotz,  je  n'y  trouve 
rien  ä  redire,  d'autant  plus  que  vous  etes  toujours  maitre  de  la  repasser, 
quand  vous  le  jugerez  ä  propos,  quoique  je  parie  bien  que  d'ici  ä  trois 
semaines  l'ennemi  ne  pourra  pas  ouvrir  la  campagne ;  de  plus,  je  soupgonne 
fort  que  ses  premi^res  Operations  se  feront  en   Thuringe  et  en  Saxe. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse  de  tout  mon  coeur. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung   im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.    Eigenhändig. 


10795.     AN  DEN   GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE-FOUQUfi. 

Rohnstock,   24.  März   1759. 
Jr  ouque  wird  benachrichtigt ,    dass  die  Grenadierbataillone   von  Unruh  und  von 
Carlowitz  nach  Neisse  marschiren  werden  und  dort  die  Befehle  Fouque's  erwarten  sollen, 


ous  avez,  mon  eher,  sous  vos  ordres 

les  bataillons 

de  Naumeister 

I 

Bodenberg ' 

I 

de  Rath 

I 

Jung-Brunswick 

2 

Mosel 

2 

Fouque 

2 

Queiss 

2 

Creutz  ' 

2 

Margrave  Henri 

2 

Unruh 

I 

Carlowitz 

I 

17. 

dont  j  en  3  decompte  2  ä  Neisse ,    reste  ä  1 5  ;  Lüderitz  ä  part. 
I   Wohl  Buddenbrook.   —  2  Kreytzen.  —  3  So. 


127      — 

Ensuite 2  000  chevaux  Baireuth, 

Werner     .     .      i  500, 
je  vous  envoie  .     .        900  de  Seydlitz, 
4400  chevaux. 

Voilä    tout    ce    que   je    puis    faire   jusqu'ä  ce  moment;    car    il  faut 

uir  oü  l'ennemi  emploiera  sa    force    principale  pour    m'y    opposer,    et, 

(Ion  mes  derni^res  nouvelles,  sa  grande  armee  se  rassemblera  ä  Koenig- 

iz, '    et    peut-Stre    qu'ils    voudront   debuter    par   le    si^ge    de    Glatz. 

lUeurs ,   je   sais    qu'un    corps    s'assemble   ä  Gabel    qu'ils    veulent  en- 

r    droit    ä    Berlin,    si    personne    ne    s'y    oppose.     Mon    fr^re    aura 

8  000  Autrichiens  avec  les  Cercles  vis-ä-vis  de  lui,    et  Dohna  aura  be- 

oin  de  secours  pour  agir  contre  les  Russes  et  Suedois  en  meme  temps, 

sorte    que    mon    embarras    est   plus  grand  que  le  votre,    et  qu'il  ne 

pas  que  je  fasse  d'autre  disposition  que  la  presente,    avant  que  de 

plus  clair  et  [que]  j'en  aurai  le  temps.     L'ennemi  ne  saurait  entrer 

n  campagne  avant  la  fin  d'avril,    et    cela  fait    un  grand  mois  pendant 

iquel  je  pourrai  prendre  mes  arrangements. 

Federic.  * 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegäarchiv  zu  Wien.     Der  Zusatz  (die  gesammte 
anzösische  Mittheilung)  eigenhändig. 


0796.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Rohnstock,   24  mars   1759. 

Comme  mes  nouvelles  sont  que  le  gros  de  l'armee  autrichienne 
'assemble  du  cote  de  Koeniggrgetz ,  vous  devez  redoubler  vos  soins  et 
iligence  pour  avoir  de  bons  avis  si  ces  nouvelles  sont  fondees  ou  non, 
t  de  tout  ce  qui  se  passe  de  ce  c6te-lä.  II  sera  meme  neces.saire  que 
GUS  pensiez  pour  mettre  en  etat  de  defense  la  forteresse  de  Glatz, 
uisque,  dans  le  cas  que  la  nouvelle  de  l'assemblee  du  gros  de  l'armee 
utrichienne  pr^s  de  Kceniggraetz  est  vraie  et  fondee,  il  serait  possible 
ue  l'ennemi  vise  autant  sur  Glatz  que  sur  quelqu'autre  entreprise. 
'ous  vous  conformerez    ä  cet  ordre,    et  me   donnerez  en  attendant  de 

t  Am  24.  ergeht  an  Fouque  noch  ein  nicht  vom  König  selbst  aufgesetztes 
abinetsschreiben  mit  der  Mittheilung,  dass  nach  den  eingekommenen  „Zeitungen", 
die  Operationes  der  grossen  österreichischen  Armee  gegen  Schlesien  gerichtet 
:in  und  deshalb  die  ganze  Armee  bei  Königgrätz  zusammenkommen  soll".  — 
Auf  dem  Rande  eines  Berichts  des  Generalmajors  von  Puttkammer,  d.  d.  Sprem- 
Tg  23.  März,  finden  sich  folgende  Weisungen  zur  Antwort:  „Die  Leute  rassuriren 
Igen  die  Bedrohungen,  und  sei  Meine  grösste  Curiosite,  wo  der  grösste  Klumpen 
Dm  Feinde:  diesseits,  jenseits  der  Elbe?  Weiss,  dass  sie  viel  herübergezogen,  aber 
eiss  noch  nicht  recht.  Könnte  wohl  mal  recht  starke  Patrouillen  nacher  Zittau 
;hicken,  von  dort  Nachricht  zu  haben." 


128      

vos  avis  et  de    vos  nouvelles    de  tout  ce  que  vous  apprendrez,    le  plus 
souvent  qu'il  sera  possible. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10797.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Rohnstock,   24  mars  [1759]. 

Mon  eher  Frere.  Selon  toutes  mes  nouvelles  et  Celles  que  je  vous 
communique,  il  parait  que  les  Autrichiens  veulent  agir  avec  deux  arniees 
contre  la  Silesie,  l'une  vers  la  Haute,  l'autre  ou  sur  Glatz  ou  sur  Trau- 
tenau,  un  corps  vers  la  Thuringe  avec  les  troupes  de  l'Empire,  et  tenir 
un  Corps  pret  vers  Gabel  pour  penetrer  par  la  Lusace,  quand  tout  le 
monde  sera  occupe  ailleurs. 

A  cela  j'oppose  de  ce  c6td-ci  Fouque  en  Haute-Silesie,  en  tenant 
la  Proportion  de  laisser  un  tiers  de  superiorite  ä  l'ennemi  dans  toutes 
les  armees.  Je  m'opposerai  ä  Daun,  et  je  crois  que  vous  pourrez  laisser 
12  bataillons  aupr^s  de  Dresde  avec  5  ou  600  hussards  et  un  regiment 
de  cavalerie,  pour  observer  Beck,  s'il  voulait  penetrer  par  la  Lusace  dans 
la  Marche. 

Voilä  une  idee  generale.  L'ennemi  n'est  pas  encore  arrange  pour 
agir,  et  il  ne  le  pourra  au  plus  tot  que  vers  la  fin  de  l'avril.  Entre  ci 
et  ce  temps-lä,  toutes  les  differentes  nouvelles  que  nous  recevrons,  nous 
dclairciront  suffisamment  et  regleront  nos  Operations.  II  faut  calculer  k 
present  sur  les  endroits  ou  l'ennemi  nous  peut  faire  le  plus  grand 
mal,  pour  y  avoir  la  plus  grande  attention,  et,  ä  mesure  que  ses  mou- 
vements  le  decouvriront ,  juger  de  ses  desseins,  Le  camp  de  Stolpen 
et  de  Pirna  lui  sont  assures ,  il  peut  les  prendre,  quand  il  le  veut ;  pour 
le  reste ,  cela  n'est  pas  si  pressant ,  et  si  le  prince  de  Deux-Ponts  se 
hasarde  dans  les  grandes  plaines  de  Leipzig  ou  vers  le  Halberstadt, 
vous  en  aurez  beau  jeu,  et  c'est  un  terrain  ou  notre  triomphe  est  assurd. 
£crivez-moi  seulement  tout  ce  qui  vous  revient:  que  cela  soit  faux  ou 
vrai,  cela  n'y  fait  rien,  et,  en  combinant  les  dififerents  avis,  on  les  rectifie. 

Nous  aurons  certainement  de  la  besogne,  mais  nous  en  aurons  plus 
d'honneur,  si  nous  en  sortons  ä  notre  honneur.  N'oubliez  jamais  la 
Proportion  des  deux  tiers,  qui  est  la  seule  avec  laquelle  il  nous  soit 
permis  de  resister  ä  tant  d'ennemis. 

Adieu,  mon  eher  fr^re,  je  vous  embrasse ;  d^s  que  je  saurai  quelque 
chose  de  plus,  je  vous  le  marquerai,  quelque  bagatelle  que  cela  paraisse. 
Je  suis  avec  une  tendre  amitie,  mon  eher  fr^re,  votre  fid^le  fr^re  et  serviteur 

Federic. 

Le  pauvre  Ferdinand  n'est  pas  bien  du  tout,^  je  crains  qu'il  ne 
soit  hectique;  notre  famille  s'en  va  toute  au  diable. 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig. 
'   Verg).   S.   58. 


129     — 

10  798-     AU  FELD  -  MARECHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Rohnstock,   24  mars  1759. 

J'ai  regu  aujourd'hui  ici  la  lettre  que  vous  avez  bien  voulu  m'dcrire 

16  de  ce  mois.  Je  crois  devoir  vous  ecrire  ä  present  tout  ce  qui 
nie  vient  dans  la  tete ;  si  cela  n'est  pas  faisable  aujourd'hui,  ce  sera  au 
iioins  en  autre  temps. 

On  marque  que  le  roi  d'Espagne  est  mort.  En  cas  que  cela  se 
Ollfirme ,  les  suites  en  doivent  etre  necessairenient  des  troubles  qui 
^  t-leveront  en  Italic,  et  que  les  -Frangais  se  trouveront  obliges  de  faire 
ie  grands  detachements  tant  du  c6te  de  Provence  que  peut-etre  du 
:öte  de  Roussillon.  Si  cela  arrivait,  vous  aurez  une  superiorite  marquee 
ur  eux ,  dont  il  faudrait  certainement  tächer  de  profiter  pour  le  bien 
ie  la  cause  commune  d'une  fa^on  ou  d'autre. 

En  ce  cas-lä,  ils  se  presenteront  deux  objets.  En  supposant  que 
CS  Frangais  ne  pourront  conserver  qu'une  armee  dans  l'AUemagne  et 
.u  Rhin ,  il  conviendrait  d'entreprendre  le  si^ge  de  Wesel,  et,  en  ce 
as-lä,  on  pourrait  avoir  une  artillerie  de  siege  d'Angleterre  qui  vien- 
Irait  par  Emden,  dont  on  pourrait  se  servir  au  si^ge.  L'autre  projet 
)Ourrait  rouler  sur  une  defensive  du  cote  de  Münster  et  sur  une  ofifen- 
ive  du  cote  de  la  Hesse  et  de  la  Thuringe. 

Ces  deux  projets  roulent  sur  une  supposition  qui  parait  presque 
ertaine,  savoir  des  troubles  dans  Italie  et  une  brouillerie  entre  les  Frangais, 
es  Espagnols  et  les  Savoyards.  Je  vous  prie  de  m'ecrire  ce  que  vous 
n  pensez,  et  quel  projet  vous  trouverez  mieux. 

Les  Autrichiens  paraissent  avoir  change  de  projet  de  campagne, 
t  il  parait  qu'ils  veulent  faire  leurs  plus  grands  efiforts  du  cote  de  la 
>axe  et  de  lä  se  tourner  du  cote  de  la  Silesie.  Mon  fr^re  n'aura  vis- 
-vis  de  Uli  qu'une  armee  des  Cercles  et  18000  Autrichiens,  outre  un 
utre  Corps  dont  ils  destinent  le  commandement  au  general  Laudon  ou 
Beck,  qui  se  doit  rassembler  du  cote  de  Zittau  et  penetrer  ensuite 
ans  la  Mar  che. 

Vous  pouvez  vous  imaginer  ,  si  vous  y  ajoutez  les  Russes  et  les 
uedois,  que  je  me  trouve  dans  un  cruel  embarras  pour  obvier  et  re- 
ister  ä  tous  ces  gens-lä,  et,  ä  vous  dire  vrai,  je  ne  sais  pas  trop  com- 
lent  j'en  viendrai  ä  bout;  et  si  la  mort  du  roi  d'Espagne  cause'  une 
iversion ,  cela  pourra  peut-etre  obhger  les  Autrichiens  d'envoyer  plus 
e  troupes  en  Italie;  car,  apr^s  m'etre  bien  informe  des  detachements 
u  ils  ont  faits  pour  l'Italie,  j'ai  appris  que,  jusqu'ä  präsent  et  tout,  il 
}    a  marche  que   10  000  hommes. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C. 


orresp.  Friedr.  II.     XVIU. 


1 


I30 


I0  799-     AU  LIEUTENANT -G£n£RALCOMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Rohnstock,   24  mars    1759. 

Vos  deux  lettres  du  20  et  du  21  m'ont  ete  bien  rendues,  et  je 
vous  sais  parfaitement  gre  de  toutes  les  nouvelles  que  vous  m'avez 
mandees,  dont  vous  continuerez  en  tout  ce  qui  saura  meriter  mon 
attention. 

Quant  aux  affaires  regardantes  la  jeune  cour, '  je  viens  de  donner 
mes  ordres  au  ministre  de  Borcke  de  vous  payer  ,  ä  votre  requisition, 
et  quand  vous  trouverez  necessaire  et  convenable  que  cela  soit  fait, 
contre  votre  quittance ,  sous  la  qualification :  zu  einem  gewissen  Sr. 
Königl.  Majestät  bekannten  Behuf,  la  somme  de  10  000  ecus  en  esp^ces 
d'or ,  que  vous  ferez  donner  alors  par  le  canal  secret  avec  toutes  les 
precautions  necessaires  ä  la  Princesse  filectorale.  Vous  lui  ferez  insinuer 
en  m6me  temps  que  je  n'agissais  dans  tout  ce  que  [je]  faisais  et  ferai 
encore  pour  eile,  par  aucun  motif  d'interet,  que  je  remettais  uniquement 
ä  son  gre  si  eile  voulait  en  communiquer  ä  son  fr^re  l'filecteur  ou  non, 
mais,  dans  le  cas  qu'il  lui  plairait  d'en  communiquer,  je  la  suppliais 
de  ne  pas  vouloir  se  fier  lä-dessus  qu'ä  des  gens  dont  eile  connaissait 
parfaitement  la  discretion  et  la  fidelite,  pour  ne  pas  confier  son  secret 
ä  des  gens  qui  en  sauraient  abuser;  que,  d'ailleurs,  je  la  conjurais  de 
vouloir  croire  que  ce  peu  de  chose  que  je  faisais  pour  eile,  ne  visait 
aucunement  pour  en  tirer  quelque  avantage  par  la;  que  nies  intentions 
pour  cela  se  bornaient  uniquement  de  lui  en  prouver  que  je  n'^tais 
point  son  ennemi  personnel,  ni  de  sa  famille,  malgre  que  je  me  voyais 
force,  ä  mon  regret,  de  faire  la  guerre  contre  la  Saxe,  mais  qu'il  n'y 
entrait  aucun  personnel,  et  que  surtout  je  gardais  ä  eile  toute  mon 
estime  et  mon  amitie,  de  m6me  qu'au  Prince  son  epoux,  sans  avoir  en 
vue  ni  avantages,  ni  interets;  qu'en  attendant  il  fallait  que  la  Princesse 
dissimulät  et  qu'elle  tächät  de  tirer  des  cours  de  Varsovie  et  de  France 
autant  d'argent  qu'elle  saurait. '^ 

Pour  l'envoi  du  sieur  de  Wolter,  ^  je  croyais  que  ce  serait  une 
afifaire  hasardeuse,  et  dont  il  dtait  presque  impossible  que  le  secret  en 
pourrait  ^tre  garde;  que,  pour  la  cour  de  Munich ,  j'avais  ecrit  en 
Angleterre  pour  appuyer  la  negociation  de  ladite  cour, '^  que  je  me 
flattais  que  cela  succederait,  quoique  j'estimais  qu'il  fallüt  que  cela  se 
bornät  ä  une  neutralite,  et  qu'il  serait  difficile  que  la  Bavi^re  don- 
nerait  des  troupes  auxiliaires,  vu  la  Situation  oü  eile  se  trouvait  actu- 
ellement. 


I  Vergl.  S.  79.  107.  —  2  Vergl.  S.  108.  —  3  Wolter,  der  in  das  Geheimniss  ein- 
geweihte baiersche  Arzt  (vergl.  S.  69.  107),  wollte  heimlich  zum  Könige  nach  Breslau 
kommen  und  ihm  viele  Dinge  anvertrauen ,  „et  travailler  en  aprfes  efficacenient  ä  ce 
que  Votre  Majest^   pourrait   lui    ordonner".   —  4  Vergl.  S.   113. 


131     

Quant  ä  la  dame  de  cour  nomm^e  Wolfskehl, '  vous  vous  con- 
erterez  sur  son  sujet  en  mon  nom  avec  la  Princesse,  et  agirez  en  con- 
;equence  tout  comme  eile  trouvera  bon  qiie  vous  en  agissez. 

Pour  la  nouvelle  d'un  envoi  d'un  corps  de  20000  Russes  qui  doit 
3indre  les  Autrichiens,  je  veux  bien  vous  dire  qu'elle  est  destituee  de 
oute  vraisemblance ,  vir  que  l'armee  de  Russie  n'est  pas  en  dtat  de 
üre  un  si  grand  detachement,  le  nombre  de  ses  forces  ne  faisant  pre- 
entement  que  33  000,  tout  compte  ce  qu'elle  a  en  combattants. 

Nach  dem  Concept.  r  6  0.  CT  IC. 


10800.    AN  DEN  ETATSMINISTER  FREIHERRN  VON 
SCHLABRENDORFF  IN  BRESLAU. 

Rohn  stock,   24.   März   1759. 
Ihr  werdet   aus  dem  abschriftlichen  Extract  ersehen,    was    Mir    der 
»brister  Hacke  zu  Glogau  von  einem  Schwärm  Russen    und  Kosacken, 
Schlesien  zu  infestiren  drohen  wollen,    gemeldet  hat,"  und  ist  Meine 
itention,  dass  Ihr  also  davon  die  von  Adel  avertiren  sollet,    damit  in- 
mderheit  diejenigen,  denen  es  am  meisten  schaden  könnte,  wenn  der- 
leichen  geschähe ,    als  der  Fürst  Schönaich,  Herzog  von  Württemberg- 
eis, ^  Graf  von  Maltzahn  und  dergleichen  mehr,  in  Zeiten  ihre  Mesures 
irnach  nehmen  und  sich  mzwischen  mit  ihren  Effecten,  auch  was  sonsten 
it  ihren  Unterthanen  zu   retiriren  möglich,  sich  auf  eine  Zeit  von  ohn- 
fähr  14  Tagen  nach  Breslau  retiriren  können;  denn  länger  Ich  hoffe, 
ISS  es  nicht  dauren  werde,    dass  Ich  alsdann  etwas  von  Truppen  hin 
hicken  kann ,    das  sich  dergleichen  schwärmendem  Gesindel  opponire 
n  solches  zu  verjagen. 

Friderich. 

Nach   der  Ausfertigung   im   Kriegsarchiv   des   Königl.  Grossen   Generalstabs    zu    Berlin. 


10801.     UNTERREDUNG  DES  KÖNIGS  MIT  DEM  GROSS- 
BRITANNISCHEN MINISTER  MITCHELL, 

Mitchell  berichtet  an  Holdernesse,   Breslau    25.  März:    „By    some 
jnversations  I  had  with  His  Prussian  Majesty  before  he  set  out,  I  find 
has  hopes  to   be  able    to  make  a  defensive    campaign,    especially   if 
16  news  of  the  King  of  Spain's  death  should  be  true,  which  he  beUeves. 

I  Eine  Hofdame  der  Churprinzessin,  „laquelle  ne  s'abstient  de  tenir  de  mauvais 
opos  contre  Votre  Majeste  et  tout  ce  qui  se  nomme  prussien";  die  Churprinzessin 
ünschte,  dass  man  sie  nach  München  fortsenden  möge.  —  2  Bericht,  d.  d.  Glogau 
.  März.  Der  König  antwortet  am. 24.  an  Hacke  entsprechend  dem  obigen  Erlass 
Schlabrendorff.  —  3  Dem  Herzog  von  Württemberg -Oels  hatte  der  König  schon 
einem  Schreiben  vom  18.  März  gerathen,  nach  Breslau  sich  zu  begeben,  damit  er 
:ht  als  preussischer  Generallieutenant  von  herumschwärmenden  feindlichen  Partien 
fgehoben  werde. 


132 


I 


The  King  of  Prussia  will  not  however  omit  any  favourable  oppor- 

tunity  of  giving  a  blow  to  his  enemies ;    if  the  French   and   the  troops 

of  the  Empire  should    make    their  push    on    the  side  of  Hesse,  Prince 

Henry  of  Prusse   will    certainly    assist    the  Prince    of  Brunswick  or   act 
by  way  of  diversion"   .   .  . 

Nach  der  Ausfertigung  im  Public  Record  Office  zu  London. 


10802.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE- FOUQUE. 

Rohnstock,  26.  März  1759. 

Da  das  Quadt'sche  Garnisonregiment  in  Glatz  zum  Missfallen  des  Königs  noch 
nicht  complet  ist ,  so  erhält  Fouqu6  Befehl ,  „sogleich  und  ganz  sehr  geschwinde" 
die  Anstalten  zu  machen,  damit  das  Garnisonregiment  „ohne  den  geringsten  Anstand 
aus  dem  Canton  Eures  Regiments  im  Glatzschen  gleich  compleliret  werden  müsse". 

Je  vois  beaucoup  de  mouvements  chez  l'ennemi,  mais  j'attends 
quels  mouvements  ils  feront,  quand  ils  apprendront  la  position  actuelle 
que  j'ai  prise.  Ils  seront  obliges  de  se  declarer  davantage,  et  alors  je 
pourrai  prendre  de  plus  justes  niesures. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Der  Zusatz  eigenhändig. 


10803.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICECOMMANDANT 

A  GLATZ. 

Rohnstock,   26  mars    1759. 

Pour  vous  repondre  ä  la  lettre  du  25   de  ce  mois  que  vous  m'avez 

faite,   je  vous  dirai   que    je  n'enverrai  point  ces  bataillons  ä  Glatz  que 

vous  me  demandez,    puisque,   selon    mon   idöe,    il  vaut  toujours  mieux 

que  l'armee  soit  en  force  en  campägne,  que  de  l'affaiblir  par  beaucoup 

de  garnisons.     Mais,    dans  le  cas    que  l'ennemi  voudrait  attaquer  votre 

forteresse,  vous  pouvez  compter  que  j'y  serai  ä  temps  pour  Ten  rechasser. 

Ce  que  je  vous  ecris,  afin  que,  si  l'ennemi  fera  des  demonstrations  pour 

vous    entreprendre ,    vous   m'en    devez    avertir    k    temps    et    de    bonne 

heure.  tt    j  ^     „ 

i  e  d  e  r  1  c. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


« 


133 


io8o4.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 


r  inckenstein  übersendet ,  Berlin 
3.  März,  den  Auszug  aus  einem  Schreiben 
)n  Münchhausen  vom  i8.  März,  ent- 
iltcnd  Nachrichten  über  die  Kriegspläne 
T  (jcgner:  Auf  die  Vorschläge  des  nach 
ussland  gesandten  österreichischen  Ge- 
irals  Tillier '  habe  der  Petersburger  Hof 
•antwortet,  dass  er  an  der  Unterneh- 
ung  gegen  Stettin  festhalte;  2  die  öster- 
ichischen  Minister  sähen  ungern,  dass 
ermor ,  gegen  den  man  grosses  Miss- 
auen hege,  3  den  Oberbefehl  fortführe. 
ie  Reichsarmee  unter  dem  Herzoge  von 
vveibrücken  solle,  durch  ein  beträcht- 
:hes  Corps  Oesterreicher  verstärkt,  gegen 
e  Elbe  vorgehen.  Feldmarschall  Daun 
erde  den  Versuch  machen,  mit  der  grossen 
rniee  bei  Bautzen  durchzubrechen  und 
l^randenburg  einzudringen ;  ein  Corps 
in  20000  Mann  solle  an  der  oberschle- 
;chen  Grenze  zum  Schutze  Mährens 
irückbleiben. 

Nach  der  Ausfertigung. 


Rohnstock,  26   mars  1759. 

Je  vous  suis  bien  oblige  du 
nouvel  extrait  de  certaine  lettre 
que  vous  m'avez  communique  ä  la 
suite  de  la  vötre  du  20;  je  les** 
estime  bien  authentiques ,  et  m'ont 
ete  de  bon  usage ;  aussi  continuerez- 
vous  de  m'en  communiquer  aussi 
souvent  qu'il  vous  en  arrive. 

Federic. 


10805.     AU  SECRßTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Rohnstock,  26  mars  1759. 
J'ai  bien  regu  votre  rapport  du  17  de  ce  mois,  et  je  [suis]  tres 
jntent  des  nouvelles  que  vous  m'y  marquez,  de  sorte  que  vous  n'aurez 
en  de  mieux  ä  faire  que  de  continuer  sur  le  meme  pied  ä  me  mander 
)ut  ce  que  vous  jugerez  pouvoir  interesser  mon  attention,  et  vous 
ourrez  compter  que  je  vous  en  donnerai  en  son  temps  des  marques 
Celles  de  ma  satisfaction,  les  circonstances  actuelles  d'une  guerre  presque 
ms  exemple,  dont  je  suis  oblige  de  supporter  le  poids,  m'empechant, 
nnme  vous  le  jugerez  vous-meme,  de  vous  en  donner  d^s  ä  present.^ 

Nach  dem  Concept.  "  e  Q  e  r  1  C. 


10806.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

[Rohnstock,  März  1759.] 6 
So  weit  gut,    dass   repoussirt, 
was  rechts   können  nicht  tentiren; 
in     Greif[enberg]  ^    auch    attaquirt. 


K.ebentisch  meldet,  Landshut  26. 
ärz,  er  sei  am  Morgen  von  den  Oester- 
ichern  attaquirt  worden ;  der  Feind  sei 
ieder   zurückgegangen,    Liebau    sei    von 


'  Vergl.  S.  106.  —  2  Vergl.  S.  92.  —  3  Vergl.  S.  121.  Anm.  i.  —  *  Seil,  „les 
juvelles".  —  5  Vergl.  S.  99.  —  ^  Wahrscheinlich  vom  27.  März  zu  datiren.  Reben- 
-ch  bestätigt  den  Empfang  am  27.  Zum  27.  vergl.  auch  das  Schreiben  an  den 
liarquis  d'Argens  in  den  QLuvres  Bd.  19,  S.    60.  —  7  Vergl.  Nr.  10809. 


134 


den  Oesterreichern  besetzt,  aus  Weisbach  i 
seien  sie  von  den  preussischen  Husaren 
repoussirt  worden. 


Was  Ich  bis  dato  sehe,  ist,  um 
Meine  Attention  hieher  zu  ziehen, 
aber  müssten  an  andern  Fleck 
durch  wollen. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für   die   Antwort;'  auf  dem  Rande  des  Berichts. 


Rebentisch  meldet,  Landshut  27. 
März,  Daun  sei  nach  Zittau  gekommen; 
in  Zittau  befände  sich  ein  österreichisches 
Magazin  und  eine  Bäckerei. 


10807.    AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

[Rohnstock,  März  1759.] 3 
Danke,  jedoch  noch  M[ühe) 
machte,  [zu  glauben,]  und,  so  viel 
bis  dato  begreifen  kann,  so  scheint, 
als  wenn  die  Oesterreicher  ihren 
Effort  in  Oberschlesien  thun  wollten  —  Niederschlesien  — •♦  .  .  .  Von 
der  Lausn[itz]  haben  die  Magazine  wegbringen  lassen;  von  der  Elbe 
auch,  was  sie  gehabt,  nach  Prag  gebracht.  Also  wäre  gut,  ob  er  er- 
fahren könnte,  obs  wahr  wäre,  dass  40  000  Mann  .  .  .  Armee  von  Daun 
müsste  stärker  sein.  Suchen  zu  erfahren.  Von  Jung-Bunzlau  an  sollen 
sie  grosse  Magazine  haben,  um  Königgrätz  auch,  könnte  aber  nicht  mit 
Gewissheit  sagen ;  vielleicht  wird  es  möglich  herauszukriegen. 

Weisungen  [Bleinotizenl  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts. 


10808.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

[Rohnstock,  März  1759.] 5 

Nicht    besorgt   sein  um  das  Corps   bei  Greifenberg ;  ^   bon  gri  ma 
gri  wegkriegen.  —   Magazin   von  Waidenburg  sehr   gut    gethan^  . 
und  sonsten  schriebe  [an]  Generalmajor  Krockow  —  stehet  in  die  Quar-j 
tiere,    so    Baireuth    gehabt  —  im  Fall    der  Noth  succurriren.  —  Ordrt 
Krockow !  ^ 

Weisungen  [Bleinotizen]   für    die  Antwort;    am  Rande  des   zweiten   Berichts   von    Rebentisch, 
d.  d.  Landshut  27.  März. 


I  Südwest!,  von  I.andshut.  —  2  Sowohl  bei  diesen  Weisungen ,  wie  bei  allen 
folgenden  fehlen  die  bezüglichen  Concepte  und  Ausfertigungen  der  Schreiben  an 
Rebentisch.  —  3  Vom  27.  März  zu  datiren,  da  Rebentisch  den  Empfang  der  Ordre 
in  dem  zweiten  Berichte  vom  27.  bestätigt.  —  4  So !  Die  Antwort  auf  Rebentisch' 
Bericht  vom  30.  März  (Nr.  10 819)  ergiebt,  dass  gemeint  sein  wird:  in  Oberschlesien 
thun  wollten  und  Niederschlesien  desgleichen.  —  s  Vom  27.  zu  datiren,  da  Rebentisch 
am  28.  meldet,  dass  er  die  königliche  Ordre  in  der  Nacht  empfangen  habe.  —  6  Vergl. 
Nr.  10809.  —  '  Rebentisch  hatte,  Landshut  27.  März,  gemeldet,  dass  er  zur  Be- 
deckung des  in  Waidenburg  zurückgebliebenen  grossen  Magazins  einen  Kapitän  mit 
100  Mann   abgesandt  habe.  —  8  Liegt  nicht  vor. 


135    

10809.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  TRESKOVV, 
COMMANDANTEN  VON  NEISSE. 

Rohn stock,   28.  März  1759. 
Ich  danke  Euch    vor    die   in  Eurem  Schreiben  vom  27.  dieses  Mir 

ommunicirte  Nachrichten.     Hiesiger  Orten  hat  sich  der  Feind  in  denen 

legenden  von  Greifenberg  und  da  herum  mit  einem  Corps  von  ohn- 
^a-fähr  4  ä  5000  Mann  Infanterie  und  Kavallerie  hingezogen,  bei  welcher 

'iclegenheit  auch  das  Diringshofen'sche '  Grenadierbataillon  das  Desastre 
;ebabt,    weil   es    überall   vom-  Feinde   entouriret  worden,    ohne  dass  es 

oitig  genung  secondiret  werden  können,  nach  gehörig  gethaner  Gegen- 
vehr  gefangen  zu  werden ; '  da  es  dann  auch  geschienen ,  als  ob  der 
•eind  sich  der  Orten  festsetzen  wollen,  welcher  aber  nunmehro  schon 
vieder  zurückgejaget  worden  ist. 

Nach  dem  Concept.  Fridcrich. 


10  810.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  LfiGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Rohnstock,   28  mars  1759. 

J'ai  regu  le  rapport  que  vous  et  le  sieur  Michell  m'avez  fait  du 
13  de  ce  mois,  et  je  compte  que  mes  dernidres  ddpeches  concernant 
es  affaires  d'ItaHe  et  l'emissaire  envoye  k  la  cour  de  Turin  vous  auront 
;te  rendues,3  et  que  vous  n'aurez  point  tarde  de  remettre  au  sieur  Pitt 
it  au  minist^re  anglais  le  memoire  que  vous  vous  etiez  propose  de  pre- 
ienter  ä  ce  sujet. 

II  faut,  au  reste,  que  vous  et  le  sieur  Michell  sachiez  et  soyez  per^ 
uades  que  la  superiorite  des  forces  ennemies  qui  se  trouvent  vis-ä-vis 
le  moi  seul,  est  si  decidee  et  preponderante  qu'au  cas  qu'il  ne  se 
ässe  point  de  diversion  en  Italic,  soit  par  le  roi  de  Sardaigne  ou  celui 
las  Deux  -  Siciles ,  de  fagon  que  les  Autrichiens  ou  les  Frangais  soient 
)bliges  d'y  detacher  des  troupes,  que  je  me  trouverais  fort  embarrasse, 
!t  que  j'aurai  grand'  peine  ä  me  tirer  d'affaire. 

Le  ministdre  britannique  entrera  donc,  je  m'en  flatte,  dans  mes  iddes 
it  approuvera  que  je  me  tourne  de  tous  les  cotes  pour  lacher  de  nous 
oulager,  en  secondant  de  son  mieux  mes  efiforts,  comme  ceux  de  leur"* 
)lus  fid^le  et  intime  allie. 

Nach  dem  Concept.  ^  CUCl  IC. 


I  Ein  vorangehender  Cabinetsbefehl  an  Diringshofen ,  Breslau  21.  März,  han- 
lelte  über  einen  sächsischen  Obersten  und  eine  Gräfin ,  die  mit  dem  Feinde  Ver- 
indungen  unterhalten  hatten;  die  Briefschaften  sollten  ihnen  abgenommen  werden. 
)iringshofen  erhielt  zugleich  die  Weisung,  dem  Könige  „von  allem  dort  vorfallenden 
las  weitere  Detail  zu  schreiben,  da  Ich  denn  sehen  werde,  dass,  im  Fall  es  nöthig 
5t,  Euer  Posten  verstärket  werde."  —  2  Am  26.  März  durch  den  österreichischen  Ge- 
eral  Beck.    -  3  Vergl.  Nr.   10778,  S,  113.  —  4  So. 


136 


io8ii.     AU  SECR^TAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Rohnstock,  28  mars  1759. 
Der  König  dankt  für  die  Mittheilungen  in  dem  Bericht  vom   20.  März, 
Au  reste,    vous  n'ignorez  pas   que   je    souhaiterais    que   la  lettre  en 
question  de  la  P.  transpirät  dans  le  public ;  *  mais  comme  je  n'en  ai  rien 
entendu  de  plus  de  votre  part,  je  serais  bien  aise  que  vous  me  mandiez 
si  ladite  lettre  a  dejä  etd  repandue  dans  le  public.  = 


Nach  dem  Concept. 


Feder  ic. 


10  812.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK 


rrinz  Ferdinand  berichtet,  Münster 
21.  März,  dass  die  Bewegungen  der  fran- 
zösischen Armee  unter  Broglie,  sowie  der 
österreichischen  und  der  Reichstruppen  in 
Franken  den  Verdacht  erregten,  „que  les 
ennemis  pourraient  avoir  le  dessein  de 
tomber  brusquement  sur  le  corps  du  prince 
d'Ysenburg  et,  en  l'attaquant  en  front  et 
sur  les  deux  flaues  a  la  fois ,  de  le  re- 
jeter  de  l'Eder  et  de  nous  prendre  nos 
magasins  de  Cassel  et  de  Minden  ou  de 
les  ruiner,  II  m'a  paru,  Sire,  que,  malgre 
les  obstacles  que  j'y  envisage,  je  devais 
profiter  du  monient  qu'on  est  encore  tran- 
quille  sur  le  Bas-Rhin ,  pour  marcher  au 
secours  du  prince  d'Ysenburg  et  pour 
faire  une  diversion  en  faveur  de  la 
Hesse"  .  .  . 

Prinz  Ferdinand  wird  am  folgenden 
Tage  nach  Cassel  aufbrechen;  er  rechnet 
am  28.  März  in  Fulda  einzutreffen.  „Mon 
avant-garde  marchera  le  29  de  Fulda  vers 
la  Franconie  et  tächera  de  joindre  et  de 
forcer  les  Imperiaux  de  se  retirer  jusques 
a  Bamberg,  s'il  est  possible,  Si  nous  y 
reussissons,  alors  je  compte  de  marcher 
aux  Frangais  en  prenant  la  route  de  Fulda 
par  Büdingen  droit  sur  Francfort,  afin 
d'obliger  les  Frangais  d' abandonner  le  gros 
magasin  qu'ils  ont  ä  Friedberg,  par  quoi 
ils  seraient  fort  arrieres  dans  leur  cam- 
pagne,  Le  succ^s  de  cette  entreprise  est 
incertain  et  sujet  a  bien  des  difficultes; 
mais  je    m'y   suis  determine  par  la  consi- 


Rohnstock,  28  mars  1759.3 
J'ai  bien  re^u  la  lettre  que 
Votre  Altesse  m'a  faite  du  21  de 
ce  mois;  par  laquelle  j'ai  vu  avec 
une  satisfaction  parfaite  le  dessein 
que  vous  allez  executer  contre  l'en- 
nemi,  pour  marcher  au  secours  du 
prince  d'Ysenburg  et  pour  faire  une 
diversion  en  faveur  de  la  Hesse. 

Vous  ne  sauriez  enlreprendre 
quelque  chose  de  mieux,  ni  pour 
vous  ni  pour  nous  autres,  que  cette 
expedition  qui  ne  saura  manquer 
que  de  deranger  extremement  les 
projets  de  l'ennemi  de  votre  cote, 
mais  de  faire  aussi  un  tr^s  bon 
effet  pour  nous;  car  il  faut  que 
Votre  Altesse  sache  que  l'ennemi 
a  encore  aupres  d'Egra  un  amas 
de  troupes  ennemies ,  ^  et  que ,  si 
vous  reussirez  ä  chasser  et  ä  dis- 
perser l'armee  des  Cercles  et  les 
troupes  frangaises,  vous  nous  faites 
respirer  mieux  ici,  si  ce  n'etait  que 
pour  nous  faire  gagner  du  temps, 
ce  qui  est  toujours  un  grand  article. 
Je  conviens,  cependant,  comme 
Votre  Altesse  le  dit  tr^s  bien,  que 


'  Verg],  S.  109.  —  2  Hellen  antwortet,  Haag  10.  April,  er  habe,  um  das 
Schreiben  der  Marquise  von  Pompadour  sicher  nach  Frankreich  hineinzubringen,  einen 
Vertrauten  dorthin  abgesandt ;  sobald  dieser  zurück  sei ,  werde  er  das  Schreiben  auch 
anderweitig  verbreiten  lassen.  —  3  Zum  28.  März  vergl.  auch  das  Schreiben  an 
Algarotti  in  den  CEuvres  Bd,   18,   S,    118.  —  4  So. 


137 


lleration  des  difficultes  beaucoup  plus 
Irrandes  encore  que  j'aurais  ä  surmonter, 
i  je  laissais  le  temps  aux  ennemis  de 
eniv  a  moi  avec  toutes  leurs  forces  reu- 
lies.  J'espfere  que,  si  Dieu  nous  assiste, 
ette  expedition  produira  un  changement 
vautageux  dans  le  pli  que  les  affaires 
araissent  prendre  pour  la  Hesse  et  pour 
es  autres  Etats  qui  sont  couverts  par  la 
lesse." 


le  succ^s  de  cette  entreprise  de- 
pend  beaucoup  de  la  fortune  qu'il 
faut  bien  nous  principalement  se- 
conder  dans  toutes  nos  expeditions ; 
mais  si  la  fortune,  comme  je  rae 
le  flatte,  vous  favorisera,  les  succ^s 
en  pourront  aller  plus  loin  que  vous 
ne  le  vous  aurez  pu  representer 
vous-meme. 

Quant  ä  nous  ici,  je  ne  crois  pas  que  la  campagne  s'ouvrira  de- 
ant  la  mi-avril,  et,  selon  mes  avis,  il  y  a  un  corps  de  troupes  autri- 
hiennes  ä  peu  pr^s  de  30000  hommes  vers  les  fronti^res  de  la  Haute- 
ilcsie.  La  campagne  qui  vient,  sera  toujours  penible  et  difficile,  au 
loins  de  mon  cote,  et  je  ne  saurais  me  la  representer  autrement  qu'ex- 
remement  embarrassante ,  ä  moins  que  la  fortune  ne  m'accompagnera 
as  pour  gagner  une  bonne  bataille  decisive,  qui  me  mettra  dans  une 
Ituation  ä  pouvoir  detacher  sans  Hasard  vers  quelque  autre  part  au 
Ins  pressant. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C. 


IG  813.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 


K.ebentisch  macht,  Landshut  28. 
Uuz ,  Mittheilungen  über  den  Bestand 
iines  Magazins;  er  fragt  an,  ob  er  einen 
heil  davon  nach  Schweidnitz  senden 
>lle. 

Rebentisch  meldet  ferner,  dass  der 
cind  im  Anmarsch  sei. 


[Rohnstock,   März   1759.]' 
Sein    Magazin    angehend,    da 
will,    weil    mehr   Regimenter    hin- 
schicke,   [dass]  was    zu    ihrer  Ver- 
pflegung bleibet. 

Den     Posten     von    Landshut 

muss  absolument  souteniren.    Lässt 

cind  mehr  anrücken,   Ich  auch  mehr.    Wedell  muss  heute  ankommen  i^ 

n  Fall   der  Noth   ist   der  Succurs    da.     Bei    solchem  Fall    wäre  Meine 

^dee,    dass  in  der  Zeit,    dass   ihn  der  Feind  attaquiren  wollte,    Wedell 

'iem  Feind  gleich  auf  den  Hals    gehet,    wenn    dieser    sich    zur  Attaque 

räpariret.     Wird  gut  gehen,  Feind  gleich  in  Confusion  kommen. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts. 


10  814.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Rohnstock,   29  mars  1759. 
Je  regois  dans  ce  moment  une  lettre  de  Glatz  du  lieutenant-colonel 
()  que  je  joins  ci-clos,^  selon  laquelle  la  grande  armee  des  Autrichiens, 

1  Rebentisch  bestätigt  am  29.  den  Empfang  der  obigen  Befehle.  —  2  Vergl. 
1.  10821  Anm.  2.  —  3  Liegt  nicht  bei.  Es  ist  jedenfalls  der  Bericht  von  d'O, 
latz  28.  März. 


138    

qui  a  ete  aux  environs  de  Prague,  doit  #tre  actuellement  aux  environs 
d'Egra.  Je  vous  prie  de  m'ecrire  au  plus  tot  ä  combien  le  nombre  de 
troupes  ennemies  aux  environs  d'Egra  peut  aller  ä  peu  pr^s.  J'ai  de 
la  peine  ä  ajouter  foi  aux  susdits  avis ;  car  je  sais  que  beaucoup  de 
troupes  ennemies  sont  de  ce  cöte  -  ci  ä  Koeniggraetz  et  autres  lieux. 
Quand  vous  m'aurez  marque  combien  l'ennemi  peut  avoir  de  troupes 
de  votre  cöte  et  du  c6te  d'Egra,  alors  je  pourrai  bientöt  combiner  tout 
ceci  et  penetrer,  je  crois,  les  desseins  des  ennemis. 

Nach  der  Ausfertigung.  -T  CderiC. 

IG  815.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

Rebentisch   weist  in   dem    Bericht,    ;  [Rohn stock,  März  1759.] 

Landshut  29.  März,   daraufhin,    dass  er   ;  Lieb,    dass   alles   Stille   dorten. 

„seine  Ambition  sehr  nachgeben  müsste«,    ;  ^  Wedell :    dass    Ich    die 

unter    dem    Commando    des   jüngst    zum       .-,         r     .        ,       .  , 
Generallieutenant  ernannten  Generals  von   :   Prom  [otions]    nicht  anders   machte. 
Wedell  I  zu  stehen,  da  Wedell  „im  Rang  \  als  Ich  glaubte  Utile  vor  die  Armee, 
allemal   weit  hinter  mir  gewesen".  :  und   soUte    ihm   desto   lieber   sein, 

'■■  da  er  Officier  wäre,  der  Ambition 
hätte,  und  wenn  er  Gelegenheit  fände,  sich  zw  distinguiren,  dass  [ihn] 
ebenso  treffen  [könnte]  als  andere  vor  seiner  Tour. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  des    Berichts. 


10816.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  ZIETEN. 

[Rohnstock,  März  1759.] 
Wird  wohl  Möhring  und  allen  befehlen,  nicht  zu  halten  bei  Greifen- 
berg, sondern  wenn  was  auf  den  Hals  kommt,  gleich  zurückgehen. 

Was  Zeitungen  betrifft,  so  sie  debitiren,  kämen  Mir  noch  nicht 
wahrscheinHch  vor. 

Das  Dessein  ihrer  Armee  in  Oberschlesien,  machen  kein  Geheim- 
niss,  ist  wohl  klar;  dass  sie  mit  ihrer  andern  Armee  aber  in  [der] 
Lausnitz  agiren  wollten,  glaubte  noch  nicht. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  am  Rande  und  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von 
Zieten,  Lahn  29.  März. 


10 817.     AN  DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE-FOUQU^. 

Rohnstock,  30.  März  1759. 
Der  König  billigt  die  von  Fouqu6  gemachten  Dispositionen. 
Ich  kann  noch  nicht  klar  sehen,  wohin  eigentlich  die  rechte  Force 
der  österreichischen  Armee    hingehen    wird,    und  also  auch  noch  keine 

»  Vergl.  S.  81.  Anm.  2  und  Nr.   10  813. 


139        - 

rechte  Dispositiones  machen,  um  keine  fatme  dimarche  zu  thun.  Sobald 
Ich  aber  was  deshalb  erfahren  werde,  so  werde  Ich  Euch  solches  gleich 
zu  wissen  thun. 

Fri  derich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiser).  ICönigl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10818.     UNTERREDUNG   DES  KÖNIGS   MIT   DEM  GROSS- 
BRITANNISCHEN MINISTER  MITCHELL. 

Mitchell  berichtet,  „Hausdorf  near  the  head-quarter  at  Rohnstock, 
Kriday  30'^  March  1759":  „  ■  •  ••  The  King  of  Prussia  told  me  that  he 
ipproved  much  of  the  project  which  Prince  Ferdinand  has  now  begun 
:o  execute,  that,  whilst  that  Prince  was  to  march  by  Cassel  towards 
Frankfort,  Prince  Henry  of  Prussia  would  march  by  the  Voigtland  to 
Bamberg,  that,  if  the  French  were  once  set  a  running,  it  was  not  im- 
:)ossible  they  might  be  driven  from  Frankfort ,  that  the  loss  of  their 
nagazines  and  the  confusion  they  might  be  thrown  into,  would,  at  least, 
ender  them  inactive  for  two  months ,  which  he  thought  a  great  ad- 
•  antage  in  the  present  Situation  of  affairs." 

Nach  der  Ausfertigung  im  Public  Record  Office  zu  London. 


10819.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

[Rohnstock,  März  1759.] 
Was  er  vom  F[einde]  schreibt,  da  kann  man  noch  nichts  recht  klar 
lehmen.  So  viel  judicire,  dass  sie  noch  vielleicht  was  zu  unternehmen 
m  Stande  sein  würden ;  ich  habe  aber  Wedell  geschrieben,  dass,  wenn 
;r  nöthig  fände,  Ich  sogleich  hinschicken  könnte. '  So  viel  glaubte  Ich 
vohl,  dass,  wenn  sie  solchen  Posten*  würden  erhalten  können,  sie  der- 
gleichen unternehmen  würden ,  aber  so  wie  Ich  das  Terrain  kennte, 
ch  glaubte,  dass  mit  seiner  Batt[erie]  so  viel,  dass  es  jetzo  w[ohl] 
chwer   werden  würde,  was  zu  entrepreniren. 

Was  sein  Detachement,  das  er  nach  .  .  .  .  ^  thun  wollte,  '^  [anginge,] 
la  wäre  Ich  wohl  damit  zufrieden. 

Er  möchte  denen  Leuten  wohl  imprimiren,  dass  [es]  ein  Posten  wäre, 
ien  sie  nicht  defendiren  sollten,  sondern  nur  observiren,  und  das  beste, 
lass  er  ihnen  einen  sicheren  Weg  zum  Rückmarsch  vorschriebe,  so 
)leibt  das  Embarras  [ferne] ;  noch  aber,  dass  man  sähe,  wo  der  Feind 
eine  vornehmste  Force  hinziehen  wollte.     Ohngeacht,    dass  man  nicht 

I  Vergl.    Nr.    10  821.    Anni.  2.    —    2    Landshut.    —    3  So    in    der   Vorlage.  — 

Rebentisch   hatte ,    Landshut    30.   März ,    gemeldet ,    dass    er   statt    eines    Grenadier- 

ataillons    das   Freibataillon  du  Verger  nebst   der  Jägercompagnie    nach   Grüssau  und 

ie  Husaren    nach  Zieder  verlegen   wolle ,    damit   dadurch  die  Flanken   mehr  gedeckt 

V  iirden. 


I40    

recht  einsehe,  so  glaubte  doch  immer,  dass  gegen  Ober-,  Niederschlesien, 
und  nicht  gegen  Sachsen  sein  würde;  und  wo  sie  Panduren  an  seine 
Grenzen  schickten,  könnte  sehr  wohl  sein ,  dass  sie  hernach  die  regu- 
lirten  Regimenter  wegziehen  wollten. 

Weisungen    [Bleinotizen]   für    die   Antwort;   auf  der   Rückseite   des  Berichts   von    Rebentisch, 
Landshut  30.  März. 


10820.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 


K-ebentisch  meldet,  Landshut  31, 
März,  er  habe  die  Nachricht  erhalten, 
dass  bei  Trautenau  über  30CXX)  Mann 
ständen,  und  dass  sie  gewiss  über  Fried- 
land und  Landshut  einen  Einbruch  in 
Schlesien  unternehmen  wollten. 


[Rohnstock,  März   1759.] 
Ich   werde  Meine  Regimenter 
zusammenziehen,    dass    sie    näher 
habe ,    und  auf  dass,  wenn  nöthig, 
gleich  hinmarschiren  kann. 


Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort ;  auf  dem  Rande  des  Berichts. 


10 821.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  WEDELE.» 

Rohnstock,  31.  März  1759.2 
Wenn  sich  der  Feind  dortiger  Orten  gegen  Euch  stark  versammeln 
sollte,  so  könnet  Ihr  die  Garnison  zu  Hirschberg  noch  gleich  an  Euch 
ziehen ,  als  welche  Ich  bereits  avertiret  und  beordert  habe.  Da  Ich 
vernehme,  dass  sich  der  Feind  bei  Trautenau  stark  versammelt,  so  mar- 
schire  Ich  morgen  nach  Bolkenhain,  wo  Mein  Hauptquartier  sein  wird, 
und  lasse  die  Regimenter  alle  vorrücken,  um  mehr  ä  portde  zu  sein. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Wedell'schen  Familienarchiv  zu  Ludwigsdorf  in  Schlesien, 


10  822. 


AU  LIEUTENANT -COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 
A  GLATZ. 


D'O  berichtet,  Glatz  30.  März, 
über  die  Rüstungen  der  Oesterreicher  in 
Böhmen.  Das  Corps  des  Generals  von 
Harsch  werde  Vjei  Eger  verwendet  werden. 
Die  grosse  Armee  sei  im  Begriff,  bei 
Turnau  sich  zu  versammeln.  Die  Gene- 
rale Laudon  und  Beck  würden  besondere 
Corps  erhalten.  Man  sende  Mehl  nach 
Nachod  und  Hafer   nach  Braunau. 


Rohnstock,  31   mars  1759. 

Je  viens  de  recevoir  votre  lettre 
du  30  de  ce  mois,  et  vous  sais 
gre  des  nouvelles  que  vous  me 
raarquez ,  qui  me  paraissent  6tre 
aujourd'hui  plus  süres  et  plus  vrai- 
semblables  que   Celles    qui    les  ont 


I  Die  vom  März  vorliegenden  Berichte  Wedell's  vom  29.  und  31.  sind  datirt 
aus  Ruhbank  (nordnordöstl.  von  Landshut).  —  2  Ein  vorangehender  Erlass  an  Wedell 
vom  28.  März  enthält  den  Befehl,  dass,  wenn  General  von  Reben  tisch  in  Landshut 
angegriffen  werde,  ihm  drei  Grenadierbataillone  zur  Unterstützung  gesandt  werden 
sollten ;  in  einem  Erlass  vom  30.  verheisst  der  König,  wenn  Wedell  meine,  „dass  der 
Feind  sich  dorten  gegen  Landshut  noch  mehr  verstärket"  ,  dann  „noch  wohl  etliche 
Bataillons  hinzuschicken". 


141     

devancees,  et  que  tout  ce  que  j'ai  appris  jusqu'ä  present.  Au  surplus, 
donnez-vous  toutes  les  peines  possibles  pour  m'informer,  avec  autant  de 
justesse  qu'il  vous  sera  possible,  de  ce  qui  se  trouve  de  troupes  ennemies 
aux  environs  de  Landshut, '  et  si  ces  troupes  sont  nombreuses  ou  non.  * 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10823.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMANDANTEN 
VON  GLOGAU. 

Rohnstock,  31.  März    1759. 

Ich  werde  morgen  ein  Mouvement  mit  der  Armee  vorwärts  machen. 
Ich  muss  auch  die  Garnison  zu  Liegnitz  an  Mich  ziehen,  indem  es 
scheinet,  als  wenn  der  Feind  intentioniret  ist,  bald  was  zu  unternehmen. 
Ich  habe  inzwischen  Artillerie ,  Pontons ,  Rekruten  und  allerhand  der- 
gleichen mehr  unterwegens.  Im  Fall  nun  die  Wege  in  Schlesien  und 
Eurer  Orten  durch  Einbrechen  feindlicher  Partien  unsicher  werden 
sollten ,  so  sollet  Ihr  alles  vorgedachte,  so  von  Berlin  aus  unterwegens 
ist,  nach  Glogau  an  Euch  ziehen  und  deshalb  alsdenn  sogleich  den  Weg 
auf  Crossen  als  auch  auf  Frankfurt  sicher  avertiren  lassen.  Ihr  müsset 
jedoch  in  dem  Fall  so  agiren,  wie  es  die  Umstände  mit  sich  bringen :  denn 
bleiben  die  Wege  sicher,  so  lasset  Ihr  alles  ordentlich  gehen;  sonsten 
aber  und  bei  einiger  Unsicherheit  müsset  Ihr  alles  an  Euch  ziehen  und 
an   Euch    behalten   oder   auch    sehen ,    dass  Ihr  es    sicher    nach  Breslau 

schicken  könnet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10824.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMANDANTEN 

VON  GLOGAU. 

Rohnstock,  i.  April  1759. 
Ich  habe  Euren  Rapport  vom  gestrigen  Dato  sogleich  erhalten  und 
danke  Euch  vor  die  darin  gegebene  Nachrichten.  Da  nach  solchen 
die  Russen  erst  anfangen,  in  Posen  und  der  Orten  Magazins  zu  machen, 
so  muss  Ich  anstehen,  was  hinzuschicken,  bis  die  Magazins  erst  wirklich 
gemachet  worden  sind ;  denn  wenn  Ich  vorhero  was  hin  detachire,  ehe 
die  Magazins  fertig,  so  würde  es  nicht  der  Mühe  lohnen  und  gehen 
wie  vorhin.  3  Wenn  aber  ihre  Magazins  erst  völlig  oder  fast  fertig  sein 
werden,  welches  Ihr  hoffentlich  bald  erfahren  und  Mir  in  Zeiten  davon 
avertiren  werdet,  alsdenn  werde  Ich  mit  Succes  dahin  schicken  können, 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


i  Vergl.  Nr.   10  821.   —  2  Am  31.  übersendet  der  König  den  Bericht  d'O's  vom 
30,  März  an  den  Prinzen  Heinrich.  —  3  Vergl.  Nr.   10780. 


142 

10825.     A.N  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. ' 


Ivebentisch  meldet  in  einem  zweiten  2 
Bericht,  Landshut  31.  März,  die  Kund- 
schafter hätten  ihm  angezeigt,  dass  die 
Oesterreicher  nach  ihrer  eigenen  Aussage 
den  I.  April  eine  Generalbewegung  von 
ihrer  Seite  vermutheten. 


[Rohnstock,   i.  April   1759.] 

Wenn  Ich  näher  heranrücke, 
Zielen  auch,  [so]  hat  [es]  gar  nichts 
zu  sagen.  Dass  sie  just  heut  was 
thun  werden,  ist  nichts;  Aprilfisch, 
viel  weiter  wird  nichts  draus  werden 
vor  jetzt. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts. 


10826.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  WEDELE.  ^ 

Rohnstock,    i.   April   1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  gestrigen  Dato  erhalten,  und  dienet 
Euch  darauf  in  Antwort,  wie  Ich  schon  ehegestern  Abend  die  Ordre 
an  den  Generalmajor  von  Lattorff  zu  Hirschberg  ergehen  lassen,  dass 
solcher  als  gestern  von  dar  aufbrechen  und  mit  dem  Regiment  von 
Prinz  von  Preussen  nach  Wüste-Röhrsdorf  *  marschiren,  auch  sich  bei 
Euch  melden  soll ;  und  da  Ich  zugleich  befohlen ,  dass  das  Regiment 
von  Itzenplitz  wieder  zu  Hirschberg  einrücken  soll,  so  habe  Ich  gestern 
Abend  die  Ordre  an  den  Commandeur  der  Garnison  zu  Hirschberg  ab- 
geschicket ,  dass  auf  das  erste  Avertissement ,  so  er  von  Euch  erhalten 
wird,  er  gleich  mit  der  Garnison  zu  Euch  stossen  soll. 

Von  der  Oesterreicher  Vorhaben  glaube  Ich  so  viel  einzusehen 
dass  sie  sich  dorten  in  ein  starkes  Lager  werden  setzen  wollen  und 
probiren  werden,  ob  wir  den  Posten,  wie  anno  1745,'  abandonniren 
wollen;  und  wann  sie  sehen,  dass  solches  nichts  ist,  so  werden  sie 
stehen  bleiben,  indess  aber  die  Belagerung  von  Glatz  vornehmen;  da- 
hero  Meine  grosseste  Attention  sein  wird,  dass  Ich  suchen  werde,  nach 
Wartha  frei  zu  haben. 

Pride  ric  h. 

P.  S. 
Ich  erhalte  sogleich  Euer  Schreiben  vom   i.  dieses,  wovon  zufrieden 
bin.     Wenn  es  nöthig  und    Ihr    es  vermeinet,    so   kann  Ich  auch  heute 
noch  weiter  marschiren ;    wenn  Ihr  Mich  dorten    nöthig  habet ,    will  Ich 
bald  da  sein  und  nur  Eure  Nachricht  deshalb  erwarten. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Wedell'schen  Familienarchiv  zu  Ludwigsdorf  in  Schlesien. 


I  Rebentisch  befand  sich  nach  seinen  Berichten  im  Monat  April  bis  zum 
II.  in  Landshut,  vom  15.—  27.  in  Johnsdorf  (südwestl.  von  Landshut).  —  2  Vergl. 
Nr.  10820.  —  3  Wedell  stand  nach  seinen  Berichten  im  Monat  April  bis  zum  11. 
in  Ruhbank  (vergl.  S.  140.  Anm.  l) ,  am  20.  und  21.  in  Kloster  Grüssau  (südöstl. 
von  Landshut).  —  ^  Nordöstl.  von  Schmiedeberg.  —  5  Vor  der  Schlacht  bei  Hohen- 
friedberg. 


143 

10827.     AN  DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. ' 

Rohnstock,  i.  April  1759.= 
Weil  die  grosse  feindliche  Armee  allen  Meinen  Nachrichten  nach 
sich  bei  Trautenau  stark  zusammenziehen  und  Miene  machen  soll,  über 
Landshut  und  Friedland  was  auf  Schlesien  zu  versuchen ,  so  marschire 
Ich  heute  nach  Bolkenhain  und  lasse  die  Regimenter  vorrücken,  um 
a  portee  zu  sein. 

Ich  glaube  indess,  dass  das  Hauptdessein  der  Oesten-eicher  auf 
Cilatz  gehet;  daher  Ihr  auf  die  Leute  bei  Zuckmantel  und  Ziegenhals, 
so  10  Regimenter  sein  sollen,  ein  wachsames  Auge  zu  halten  habet. 
Ich  halte  dafür,  sie  werden  sich  bei  Wartha  setzen  wollen,  um  die  Be- 
lagerung von  Glatz  zu  decken  und  Mich  davon  abzuschneiden.  Ich 
habe  daher  Lust ,  und  wird  es  vielleicht  noch  heute  geschehen ,  einen 
General  mit  5  Bataillons  ohngefähr  der  Gegend  zu  schicken,  um  sich 
bei  Wartha  zu  setzen. 

Friderich. 

J'enverrai,  peut-etre  demain ,  un  corps  pour  prendre  les  hauteurs 
en  delä  de  Wartha,  pour  etre  le  maitre  d'y  passer,  si  cela  est  necessaire. 

Nach    der  Ausfertigung  im    Kaiser!.  Königl.  Kriegsarchiv  zu   Wien.    Der  Zusatz  eigenhändig. 


10828.     AU  FELD-MAR£CHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK.  ^ 

Rohnstock,    ler    avril    1759. 

Lorsque  j'etais  au  point  de  marcher  d'ici  ä  Bolkenhain,    parceque, 

Selon  tous  les  avis,  la  grande  armee  ennemie  s'assemble  en  force  aupr^s 

de  Trautenau,  faisant  mine  de  vouloir  tenter  une  entreprise  sur  la  Silesie, 

j'avais   la  satisfaction    encore    de  recevoir    la  lettre  de  Votre  Altesse  du 

I  Fouque's  Berichte  vom  April,  soweit  sie  in  Berlin  in  Ausfertigungen  vorliegen, 
daliren  bis  zum  11.  noch  aus  EUschnig  (vergl.  S.  94.  Anm.  4),  am  17.  aus  Troppau, 
am  18.  aus  Kunzendorf  (nordöstl.  von  Hof  in  Mähren),  am  20.  aus  Troppau,  vom  21. 
bis  24.  aus  Leobschütz,  25.  und  26.  aus  Leuber  (nordöstl.  von  Neustadt),  28.  und 
29.  aus  Deutsch-Kamitz  (südöstl.  von  Neisse).  In  der  (oben  S.  17  genannten)  Publi- 
kation von  Büttner  finden  sich  noch  Schreiben  vom  15.  aus  Elschnig  und  vom  27. 
aus  Leuber.  Die  Drucke  bei  Büttner  sind  jedoch  alle  im  höchsten  Maasse  unzuver- 
lässig; der  dort  (S.  133)  noch  vom  28.  gedruckte  Bericht  aus  Leuber  ist  eine  will- 
kürlich veränderte  französische  Uebersetzung  des  deutschen  Berichts  Leuber  25.  April.  — 
a  Das  Gesuch  des  kriegsgefangenen  österreichischen  FeldmarschalUieutenanis  Grafen 
Thürhaimb  (vergl.  Bd.  XVI,  426),  eine  Badereise  zur  Herstellung  seiner  Gesundheit 
unternehmen  zu  dürfen  oder  ausgewechselt  zu  werden,  lehnt  der  König,  Rohnstock 
I.  April,  ab:  „Vous  savez  vous-meme  que  ce  sont  les  liquidations  que  vous  avez  en- 
core a  regier,  et  qu'il  faut  que  vous  acquittiez  prealablement  la  plupart  avec  des  par- 
ticuliers  auxquels  je  ne  saurais  pas  prejudicier."  —  3  Die  Berichte  des  Prinzen  Ferdinand 
im  Monat  April  sind  datirt  am  3.  und  9.  aus  Fulda,  am  14.  aus  Windecken  (nord- 
westnördl.  von  Hanau),    vom  23.  —  30.  aus  Ziegenhain. 


144    

2  7  passe.  Selon  las  heiles  dispositions  que  vous  venez  de  marquer 
avoir  faites  pour  votre  entreprise, '  eile  ne  saiira  que  succeder  absolu- 
ment;  mais  ma  grande  curiosite  est  d'apprendre  par  vous  toute  l'etendue 
du  succ^s  que  vous  aurez  eu ,  car  je  conviens  que  cela  depend  du 
hasard. 

Quant  ä  ce  qui  me  regarde ,  je  crois  penetrer  que  les  Autrichiens 
ont  envie  de  faire  le  si^ge  de  Glatz ;  aussi  je  prends  actuellement  tous 
mes  arrangements  pour  m'y  opposer.  II  est  tr^s  certain  que  la  cam- 
pagne  commencera  ä  prdsent  bientöt  ici,  ainsi  que  vous  apprendrez  en 
peu  des  nouvelles  de  notre  part.  Je  souhaite  qu'elles  soient  bonnes  et 
heureuses.  En  attendant,  votre  diversion  nous  rendra  le  plus  grand 
Service  contre  l'ennemi. 

Je  suis  en  pleine  marche  pour  Landshut,  je  ne  sais  ce  que  l'ennemi 
entreprendra,  mais  vous  pouvez  compter  que  nous  ne  lui  aplanirons  pas 
les  chemins.  Mon  fr^re  me  marque  que  les  Autrichiens  sont  pousses 
jusqu'ä  Coulenbach;^  ainsi  je  ne  crains  plus  pour  vous  que  les  ouvrages 
de  Hanau  et  Francfort  au -Main.  S'il  est  possible  que  vous  les  de- 
busquiez  de  lä,  c'est  un  coup  de  maitre,  Federir 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  Concept.  Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  Ausfertigung  im 
Kriegsarchiv  des  König!.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.  ^ 


10829.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  PUTTKAMMER.'» 

Bolkenhain,  i.  Apiil  1759. 
Da  Ich  wegen  der  Mouvements  der  feindlichen  grossen  Armee 
bei  Trautenau  von  Rohnstock  aufgebrochen  und  heute  hieher  marschiret 
bin,  auch  die  Regimenter  Meiner  Armee  vorrücken  lassen,  desgleichen 
die  Posten  von  I>öwenberg,  Greifenberg  und  der  Orten  näher  heran- 
gezogen habe,  Mich  aber  weiter  nach  Landshut  ziehen  werde,  so  sup- 
ponire  Ich,  dass  in  der  Zeit ,  da  Ich  hier  agiren  werde ,  der  Feind  in 
der  Lausnitz  einen  Einfall  thun  wird.  Ich  lasse  Euch  also  bis  dato  auf 
Eurem  Posten  stehen,  damit  Ihr  alle  Mouvements  des  Feindes  der  Orten 
von  weitem  genau  observiren  und  von  allen  und  jeden  Vorfallenheiten 
deshalb  sowohl  Meinen  Bruder,  des  Prinz  Heinrichs  Liebden,  auf  Dresden, 
als  auch  Mich  hieher  genau  davon  avertiren  sollet.  Die  Mouvements, 
so  der  Feind  gegen  Dresden  machen  wird,  seind  nicht  die  gefährlichsten, 
von  welchen  auch  sonsten  Mein  Bruder  hoffentlich  dorten  Nachricht 
bekommen  wird ;  daferne  aber  der  Feind  sich  zwischen  Görlitz  und  der 
schlesischen  Grenze  nach  der  Gegend  von  Kottbus  und  Peitz  ziehen 
möchte,  da  kann  Mein  Bruder  keine  Nachricht  davon  haben,  also  muss 

I  Vergl.  den  Bericht  des  Prinzen,  d.  d.  Rothenburg  27.  März,  bei  Westphalen 
a.  a.  O.  Bd.  III,  S.  212.  213.  —  2  Culmbäch.  —  3  Die  Ausfertigungen  sind  nach- 
träglich aufgefunden  worden.  Vergl.  S.  5.  Anm.  3.  —  +  Puttkammer's  Berichte  im 
Monat   April  sind  aus  Spremberg  datirt. 


145     — 

dieses  eine  der  grossesten  Attentions  sein,  so  Ihr  in  der  Zeit  dorten 
laben  müsset,  um  gedachtes  Meines  Bruders  Liebden  davon  in  Zeit 
md  sogleich  zu  avertiren,  auch  Mich  davon  zu  benachrichtigen.  Alles 
dieses  recommandire  Ich  Euch  auf  das  höchste. 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.  F  r  i  d  6  r  i  C  h. 


10830.     AU    SECRßTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Bolkenhain,  2  avrili   1759. 

Votre  rapport  du  24  de  mars  m'a  ete  bien  rendu.  Par  lequel  j'ai 
^\u]  avec  une  satisfaction  tres  sensible  la  mani^re  obligeante  avec  la- 
i|uelle  le  prince  Louis  a  bien  voulu  se  preter  ä  la  demande  que  je  lui 
M  fait  faire  par  vous,  ^  et  dont  vous  ne  manquerez  de  lui  assurer  de 
ma  parfaite  reconnaissance.  En  attendant,  la  chose  la  plus  pressante 
a  present  c'est  bien  cet  officier,  ^  et  qu'il  ecrive  bientöt  pour  avoir  la 
permission  du  generalfeldmarechal  Fermor  de  faire  la  campagne  en  vo- 
lontaire  aupres  de  l'armee  de  Russie. 

Au  surplus,  comme  votre  relation  ne  m'offre  rien  d'ailleurs  qui  de- 
mandat  quelque  reponse  de  ma  part,  je  vous  dirai  seulement  que,  mon 
fr^re  le  prince  Henri  en  Saxe  ayant  entrepris  quelque  expedition  par 
quelque  corps  de  mes  troupes  sous  ses  ordres  sur  Celles  d'Autriche  qui 
s'etaient  postees  ä  Saalfeld  et  aux  environs  en  deux  corps,  et  qui  etaient 
composees  des  regiments  de  Salm ,  de  Colloredo ,  Marechal,  "♦  Platz, 
Sincere,  Gyulay,  2  regiments  de  Würzburg,  i  de  Mayence,  de  celui 
de  Hadik  et  ä  2000  des  pandours,  [ils]  les  ont  chasses  de  lä  jusqu'au 
delä  de  Culmbach  en  Franconie,  en  faisant  quelques  cents  de  prisonniers 
sur  eux  et  en  leur  prenant  quelques  magasins  ä  Saalfeld  et  ä  Hof  de 
pains  et  d'autres  provisions.  Voilä,  d'un  autre  cöte,  le  prince  Ferdinand 
en  expedition  contre  les  Frangais  et  les  troupes  des  Cercles  dans  le  pays 
de  Hesse,  dont  je  me  promets  bien  de  succes,  de  sorte  que,  s'il  ne  se 
verra  pas  arrete  par  la  forteresse  de  Hanau,  il  pourra  bien  chasser  les 
Frangais  au  delä  du  Rhin.  Ce  qui  ne  laisse  que  d'etre  bien  favorable 
ä  la  bonne  cause  commune  ä  l'ouverture  de  la  campagne. 

J'attends  votre  rapport  sur  votre  nouvel  correspondant  en  France, 
pour  juger  de  son  savoir  -  faire ;  ce  qui  m'importe  le  plus  de  savoir  ä 
present,  c'est  si  le  credit  de  la  Pompadour  se  maintient  toujours  au 
m^me  degre,  et  si  celui  du  duc  de  Choiseul  se  maintiendra. 

Nach  dem  Concept.  '^  C  U  C  T  1  C. 


I  Zum  2.  April  vergl.  auch  ein  Schreiben  an  den  Prinzen  Ferdinand  von 
Preussen  in  den  OEuvres  ,  Bd.  26,  S.  541.  —  ^  Durch  das  nicht  mehr  vorhandene 
Cabinetsschreiben  vom  15.  März,  vergl,  S.  118;  über  den  Inhalt  des  königlichen 
Schreibens  vergl.  S.  120.  121.  —  3  Vergl.  S.  120.  —  4  Das  Regiment  des  Freihenn 
von  Marschall;   vergl.  Bd.  XVII,  456. 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  lO 


146 

10831.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Bolkenhain,  2  avril   1759. 

Der  König  dankt  für  die  unterm   i.  April  übersandten  Nachrichten. 

J'ai  detache  5  bataillons  vers  Wartha,  ^  en  cas  que  l'envie  prit  ä 
l'ennemi  de  tenter  quelque  chose  sur  Glatz ,  afin  d'avoir  toujours  la 
communication  ouverte.  Je  ne  suis  point  determine  de  laisser  lä  ces 
bataillons  ;  je  me  dirigerai  aux  mouvements  de  l'ennemi,  afin  de  les  y 
laisser  011  de  les  retirer.  = 

Selon  nos  nouvelles,  l'ennemi  fera  ses  grands  efforts  de  Koenig- 
graetz,  et  je  m'attends  de  jour  en  jour  d'apprendre  avec  certitude  vers 
oü  ils  voudront  ä  la  fin  eclater. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10832.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

[Bolkenhain,  April  1759.] 3 
Will  bei  jetzigen  Umständen  parier  de  tete ,  dass  die  Leute  nichts 
entrepreniren  werden.  Fouragiren  können  sie  nicht  bei  jetziger  Jahr- 
zeit; aus  Trautenau  ist  ihnen  die  letzte  Fourage  gebracht.  So  kann 
die  jetzige  Demonstration  höchstens  fünf  Tage  dauren,  da  man  sehen 
wird,  was  es  ist. 

Im    übrigen   wüsste,    dass    auf  unserer   rechten   Flanc    Oestreicher, 
Franzosen    bis   an   den  Main  gejaget  worden :   also  wird  es  eine  grosse 
Influence    in    den   Sachen   gew[irket]    haben.    ■ —   Von    Russen    positive 
Nachricht,  dass  nicht  vor  Ende  Juni  agiren  können ;  also  wird  das  noch  • 
viel  Entscheidung  in  allen  den  Sachen  machen. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort ;  am  Rande  des  Berichts  von  Rebentisch  ,  Landshut 
2.  April. 

\ 

10833.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON    DE  LA 
MOTTE -FOUQUß. 

Bunzlau,4  3  avril   [1759]. 
J'ai  pris,  mon  eher  ami,  tous  les  arrangements  que  vous  proposez. 
Ramin  sera  vers  les  trois  heures  de  l'apr^s-midi  ä  Wartha^  et  le  gendral 

I  Vergl.  Nr.  10827  "•  10833.  —  "^  \^  einem  Cabinetsbefehl,  Bolkenhain  3.  April, 
bezieht  sich  der  König  noch  einmal  auf  die  Vorsichtsmaassregeln ,  die  er  getroffen, 
indem  er  den  Generalmajor  von  Ramin  mit  5  Bataillonen  nach  Wartha  gesandt  habej 
und  5  Regimenter  Kavallerie  unter  Generallieutenant  von  Seydlitz  nach  Frankenstein;; 
„pour  couvrir  le  cote  de  la  Neisse".  Er  befiehlt  d'O ,  alle  einkommenden  Nach" 
richten  zu  übersenden,  auch  die,  welche  nicht  authentisch  erschienen.  „Au  reste,  je 
voudrais  bien  d'etre  responsable  de  ce  que  l'ennemi  ne  tentera  rien  contre  Landshut.*^ 
—  3  Rebentisch  antwortet  am  3.  April.  —  4  In  der  Vorlage:  Bunzelau.  Wohl 
ein  Versehen  des  Königs,  statt  Bolkenhain.  —  5  Vergl.    Nr.    10 831. 


147    

Seydlitz  avec  5  regiments  de  cavalerie  aux  environs  de  Frankenstein, 
d'oü  il  vous  ecrira,  et  par  oü  nous  pourrons  avoir  des  nouvelles  de 
tout  ce  qui  se  passe.  Je  ne  crois  pas  que  l'ennemi  tentera  quehjue 
chose  du  cote  de  Landshut,  ä  moins  que  je  ne  m'afifaiblisse  trop.  A 
dire  vrai,  la  saison  est  bien  peu  avancee  pour  agir,  mais,  si  je  parviens 
ä.  prevenir  ä  present  les  desseins  de  Tennemi,  ce  sera  autant  de  gagne ; 
reste  ä  voir  comme  nous  nous  tirerons  ensuite  d'affaire. 

Les  Frangais ,  Autrichiens  et  Cercles  ont  ete  chasses  de  la  Fran- 
conie;  le  prince  Ferdinand  les  poussera  vivement.  Cela  nous  donnera 
de  la  tranquillite  pour  notr.e  drpite,  reste  ä  voir  comme  la  gauche  s'en 
tirera.  II  faudra  etre  bien  alerte  et  compasser  tous  nos  mouvements, 
pour  ne  nous  point  laisser  prevenir  et  pour  aussi  ne  nous  point  de- 
couvrir  mal  ä  propos. 

Adieu ,  mon  eher  ami ,  je  vous  embrasse.  Quand  cette  chienne 
de  vie  finira-t-elle ! ' 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


10834.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  PUTTKAMMER. 

Bolkenhain,  3.  April   1759. 

Er  soll    was    gegen  Naumburg   und  Bunzlau    detachiren ,    um    den 

Feind  wegzujagen.     Ob  er    meinet,    dass    er  mit   1500  Pferde  dastehet,^ 

um  sich  in    die  Hosen  zu  kratzen?     Er  soll  um  sich  greifen  und  nicht 

faulenzen.  tt    •  j      •  \ 

t  r  1  d  e  r  1  c  h. 

Eigenhändige  Resolution.     Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.  2 


10835.     AU  GfiN^RAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUE. 

Bolkenhain,  3  [avril   1759]. 

Il  me  vient  une  idee  dans  la  tete  que  je  vous  communique ,  mon 
eher,  teile  qu'elle  est  nee  dans  mon  cerveau ,  pour  voir  s'il  y  aura 
moyen  de  l'executer. 

La  voici.  Vous  voyez  le  nombre  d'ennemis  que  j'ai,  et  les  forces 
|qu'ils  rassemblent;  ils  diff^rent  encore  de  m'attaquer,  peut-^tre  ä  cause 
que  la  saison  n'est  pas  assez  avancee.  Cela  me  donne  envie ,  si  cela 
est  possible,  de  deranger  leurs  projets,  soit  d'un  cote  soit  d'un  autre. 

Je  ne  puis  rien  operer  ici,  je  peux  chasser  des  troupes  jusqu'ä  une. 
certaine   distance,    mais    non    pas    detruire    des    magasins.      Cela    m'a' 

I  Fouque  fügt  der  Antwort  auf  das  obige  königliche  Schreiben ,  d.  d.  Elschnig 
4.  April,  eigenhändig  die  Worte  zu :  „Cette  chiene  de  Vie  prandra  fin,  Sire  ,  lorsque 
vous  leurs  orez  porte  un  segond  coup  de  Leiten."  [Die  Schreibart  beibehalten.]  — 
'  Das  Datum  ist  jedenfalls  erst  in  der  Abschrift  hinzugefügt ;  von  dem  gleichen  Tage 
datirt  die,  ebenfalls  nur  in  Abschrift  vorliegende,  Ausfertigung. 

10* 


148     

donne  l'idee  d'agir  en  Haute  -  Silesie ,  de  leur  ruiner  les  magasins  de 
Troppau  et  de  Hof,  si  cela  est  possible.  Je  vous  prie  de  m'en  dire 
votre  avis.  Vous  avez  15  bataillons,  j'en  pourrai  encore  joindre  7  et 
5  regiments  de  cavalerie.  Mandez-moi  ce  que  vous  en  pensez,  car  je 
ne  suis  pas  instruit  du  detail  des  Autrichiens  de  votre  cote.  Si  cela 
pouvait  se  faire,  nous  gagnerions  deux  mois  ou  trois  mois  de  repos  de  ce 
c6te-lä,  ce  qui  serait  un  grand  article ;  et  nous  vengerions  certains  affronts ' 
qui  me  pesent  encore  sur  le  coeur.  Votre  reponse  determinera  mon 
parti,  et  cela  pourra  se  faire  bien  vite. 

Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


10836.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

[Bolkenhain,  April  1759.] 2 

Ich  schicke  5  Escadrons  von  Zieten,  um  dort  die  Patrouillen  zu 
thun,  und  die  Bataillons  und  Regimenter  stehen  also  hier,  dass  in 
kurzem  hinkann ;  also ,  wenn  was  wäre ,  nur  gleich  avertiren ;  Mich 
gleich  in  Marsch  setzen. 

Von  die  Husaren ,  die  Exc^s  begangen.  Kriegsrecht  halten :  einen 
aufhängen,  der  andere  Spiessruthen.  Officier,  der  Patrouille  gethan, 
kann  Arrest  setzen.  Br[av]  strafen,  kurz  halten,  auch  M[einen]  Brief 
vorlesen. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite ^  des  Berichts  von  Rebenlisch, 
Landshut  3.  April.* 


I  Vergl.  S.  135.  —  2  Vom  3.  zu  datiren,  da  Rebentisch  noch  am  3.  auf  obige 
königliche  Weisungen  antwortet.  —  3  An  selbiger  Stelle  finden  sich  noch  Weisungen 
für  Befehle  an  Zedmar  und  an  Dieskau;  ersterer  soll  „mit  ein  Bataillon  von  Zieten 
hinmarschiren"  (d.  h,  zu  Rebentisch),  letzterer  „6  Haubitzen  und  16  Zwölfpfünder  an 
General  Wedeil  schicken".  —  4  Auf  dem  Bericht  von  Rebentisch ,  d.  d.  Landshut 
4.  April ,  findet  sich  auf  der  Rückseite  vom  Könige  eigenhändig  die  Weisung :  „An 
Rebentisch  muss  geantvi^ortet  werden :  Ich  dankte  ihm  vor  seine  Nachrichten,  und  die 
Zeit  im  Jahr  wäre  noch  zu  frühe,  dass  die  Oesterreicher  was  tentiren  könnten." 
Vom  4.  April  zu  datiren ,  wie  die  ebenda  weiter  folgende  eigenhändige  Weisungj 
zeigt :  „Die  Beilage  (die  von  Rebentisch  am  4.  übersandte)  muss  vor  meinen  Brudeif 
Heinrich  abgeschrieben  werden  und  ihm  zugeschicket."     Vergl.   Nr.   10838. 


149 


10 837-  AN  DIE  ETATSMINISTER  GRAF  PODEWILS  UND  GRAF 
FINCKENSTEIN  IN  BERLIN. 

[April  1759.] 
Ihm  sagen,  Ich  will  wohl  die 
Compl[aisance]  haben,  ein  Concert 
zu  entriren,  wegen  Kartell  consen- 
tiren;  aber  so  press[ant]  sei  nicht, 
dass  Jemand  hingehet.  Auf  den 
Fuss    wie    mit    Oesterreich    accor- 


Podewils  und  Finckenstein  berich- 
ten, Berlin  31.  März,  der  kriegsgefangene 
russische  Generallieutenant  Graf  Czer- 
nitchefft  habe  ihnen  eine  Denkschrift  des 
russischen  Kanzlers  Grafen  Woronzow  tiber- 
geben ,  den  Vorschlag  enthaltend ,  ein 
Kartell  zur  Auswechselung  der  Gefange- 
nen zu  errichten.  Czernitcheff  hege  den 
Wunsch,  bald  ausgewechselt  oder  auf 
Ehrenwort  nach  Russland  entlassen  .zu 
werden,  er  verheisse,  „de  se  servir  de  sa 
liberte  pour  accelerer  la  conclusion  du 
cartel". 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  am  Rande  des   Berichts  der  Minister 


diren,^      und     will     Genferal]     er- 
nennen. 


10838.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE.3 

Bolkenhain,  4  avril  1759.* 
Comme  je  viens  de  recevoir  une  pi^ce  assez  curieuse  et  interes- 
sante touchant  les  confdrences  qu'on  a  eues  ä  Vienne  poui»  convenir 
dun  plan  d'operations  de  campagne  contre  nous,  qui  m'a  ete  commu- 
niquee  d'une  assez  bonne  main,  ^  je  n'ai  pas  voulu  tarder  de  vous  en 
Ifaire  communication  par  la  copie  ci-close,  quoique  pour  votre  di- 
rection  seule. 

La  pidce  que  je  vous  envoie  est  curieuse  et  veridique,  mais  je 
regrette  qu'il  y  manque  la  conclusion  du  resultat  du  conseil  de  guerre; 
cependant,  je  vois  que  Leopold  a  marque  son  quartier  general  k  München- 
graetz,  ce  qui  designe  ses  projets  sur  la  Lusace.  II  ne  m'empechera 
point  d'y  entrer ,  si  mon  armee  y  est  necessaire ;  mais  cela  me  deran- 
gera  beaucoup  par  rapport  ä  la  Silesie,  de  sorte  que  je  serai  oblige  ä 
bien  compasser  mes  mouvements,  surtout  lorsque  les  Russes    s'en  mele- 

I  Vergl.  Bd.  XVII,  200.  450.  —  2  Vergl.  S.  92.  96.  151.  —  3  Des  Prinzen  Heinrich 
Berichte  aus  dem  April  sind  datirt  bis  zum  11.  aus  Dresden,  am  17.  und  19.  aus 
Hlinay,  am  23.  und  26.  aus  Sedlitz,  am  28.  aus  Freiberg.  —  ■♦  Mitchell  berichtete  am 
4.  April  aus  dem  „Castle  of  Schweinhaus"  (nordöstl.  von  Bolkenhain)  an  Holdernesse 
(most  secret),  der  König  habe  ihm  mitgetheilt  „that  the  army  he  commands,  is  upon 
the  footing  of  48000,  of  which  there  are  still  wanting  1200  recruits,  that  deducting 
the  sick  etc.,  he  has  now  40000  men  eflfective"  ;  in  drei  Wochen  würde  die  Armee, 
wenn  der  Feind  ruhig  bliebe,  völlig  ergänzt  sein  ;  ausser  den  Haubitzen,  den  Mörsern 
und  den  Regimentsstücken  verfüge  er  noch  über  100  Kanonen ;  Fouque's  Corps  sei 
15  bis  20000,  das  des  Prinzen  Heinrich  37000  Mann  stark,  beide  versehen  mit  der 
entsprechenden  Artillerie.  [Public  Record  Office  zu  London.]  —  5  Die  Beilage  war 
am  4.  April  durch  Rebentisch  eingesandt  worden.  Vergl.  S.  148.  Anm.  4.  Reben- 
tisch hatte  als  früherer  österreichischer  Officier  (vergl.  Bd.  XV,  387)  gute  Verbin- 
dungen in  Oesterreich.     Vergl.  Bd.  XIV,  69.  203. 


ISO    

ront :  nous  marchons    sur   des   precipices   et  entoures  d'abimes ;  si  nous 
nous  en  tirons,  ce  ne  peut  etre  que  par  un  heureux  hasard. 
Adieu,  eher  fr^re,  je  vous  embrasse. 

F  e  d  e  r  i  c. 


Des  Königs  von  Preussen  Armee  i  ist  mit  nichten  anders  zu  Grunde  zu  richten 
als  durch  Surprisen,  oder  dass  man  den  Könige  obliglre,  die  Armee  in  kleine  Corps 
zu  vertheilen,  welche  man  nach  einigen  Intervallen  en  detail  ruiniren  muss. 

Meine  Meinung  wäre  dannenhero,  dass  wir  dieses  Jahr  mit  drei  Corps  auf  dem 
Kriegestheatro  erscheinen  müssen. 

Das  erste  müsste  in  Oberschlesien  employiret  werden ,  welches  einigermaassen 
considerable  sein  müsste,  damit  es  vollkommen  offensive  gehen ,  Belagerungen  unter- 
nehmen und  gegen  einen  feindlichen  Succurs  sich  setzen  könnte ,  damit  man  nicht 
gezwungen  wäre,  eine  Entreprise,  wie  vor  dem  Jahre  geschehen,  zu  abandonniren,  » 
welche  doch  so  leichterdinges  nicht  wieder  entamiret  werden  könnte. 

Das  zweite  Corps  müsste  man  an  denen  Gebirgen ,  auch  in  dem  Glatzischen 
agiren  lassen,  welches  zwar  alles,  so  viel  wie  möglich,  unternehmen  muss,  jedoch 
sein  Augenmerk  darauf  richten ,  dass  es  bloss  so  viele  Jalousie  verursache ,  als  des 
Feindes  Attention  mit  sich  bringen  wird. 

Das  dritte  und  welches  das  Hauptcorps  sein  müsste,  müsste  seine  Operationes 
anfangen  mit  einem  schleunigen  Marsch  nach  der  Lausnitz  und  Sachsen ,  um  dem 
Könige  mit  der  sächsischen  Armee  die  Communication  zu  benehmen,  auch  der  Prinz 
Heinrich 'sehen  Armee  je  eher  je  besser  auf  den  Hals  zu  gehen,  als  der  König  diese 
so  leichterdinges  nicht  secundiren  wird  können,  da  derselbe  in  Schlesien  alle  Hände 
voll  zu  thun  bekommen  solle.  Mit  grossen  Armeen  darinnen  zu  agiren ,  wäre  nicht 
rathsam,  indem  man  3  das  Land,  welches  schon  soviel  gelitten  und  wir  dasselbe  Sr.  4 
Majestät  der  Kaiserin  dieses  Jahr  gewiss  übergeben  wollen  ,  gänzlich  zu  Grunde  ge- 
richtet werden  müsste. 

Worauf  der  Feldmarschall  Neipperg  mit  einem  sehr  gravitätischen  Ton  erwidert: 

Die  Behendigkeit  des  Königs  von  Preussen  ist  uns  bekannt,  und  wir  haben 
leider  die  Exempel ,  dass  die  eilfertige  Märsche  und  Bewegungen  seiner  Armee 
meistentheils  alle  bis  anhero  gefasslen  Concepte  verdorben  haben.  Es  ist  dannenhero 
kein  anderes  Moyen  übrig ,  als  dem  König  mit  der  gesammten  Macht  zu  Halse  zu 
gehen,  die  Communication  aber  dergestalt  zu  observiren ,  damit  nicht  ein  Corps 
davon  attaquiret   und  zu  Grunde  gerichtet  werde. 

Ein  Corps  in  Sachsen  wäre  dannenhero  ganz  gut,  um  die  Communication  beider 
Armeen  abzuschneiden;  es  müsste  sich  aber  doch,  so  viel  möglich,  an  die  andern,  so- 
in  Schlesien  stehen ,  halten.  Eines  könnte  man  durch  das  Gebirge  brechen  lassen ; 
eines  müsste  durch  Oberschlesien  seinen  Marsch  richten,  welches  durch  ein  kleines 
Corps  indessen  Neisse  ganz  wohl  observiren  könnte.  Das  vierte,  welches  beträchtlich 
sein  müsste,  seind  unsere  russischen  Bundesgenossen,  welche  durch  Polen  marschiren 
und  Schlesien  forciren  können.  Der  Hauptarticul  ist,  den  Marsch  dieser  vier  Armeen 
dergestalt  einzurichten,  dass  sie  auf  einmal  agiren  und  den  König  in  die  Mitte  zu- 
nehmen suchen  müssten.  Es  würde  demselben,  so  gross  auch  seine  Aussicht  ist,  be-^ 
schwerlich  fallen,  sich  aus  dieser  Affaire  zu  ziehen,  und  da  er  ohnumgänglich  schlagen 
müsste,  man  auch  eher  vermuthen  kann,  dass  es  vor  die  kaiserlichen  Truppen  gut  als 
übel  ausschlagen  muss,  so  könnte  ich  nicht  ein  einziges  Moyen  entgegen  sehen,  wie' 
und  auf  was  Art,  auch  wohin  der  König  seine  Retraite  nehmen  wollen.  Ich  wollte 
alles  daran  setzen,    dass,    wenn  dieser  Coup  ordentlich  und  wohl  überleget  executiret 

I  Das  erste  Gutachten  ist  das  des  Feldmarschalls  Dann.  —  2  Die  Einschliessung^' 
von  Neisse.  —  3  So,    Vielleicht  verlesen  statt;   dann.  —  •*  So. 


—     151    

wird,    die  Kaiserin    in    ein   paar  glücklichen  Stunden   dahin   kommen  kann,    welches 
derselben  durch  so  verschiedene  Ev^neraents  so  beschwerlich  gemachet  worden.  . 

In    der  2wischen    dem  Feldmarschall   von   Neipperg    und   von  Daun    gehaltenen 
Conferenz  sind  viele  Widersprüche  vorgewesen  und  solche  fast  fruchtlos  abgelaufen. 

Das   Hauptschreiben    nach   der  Ausfertigung ;    der    Zusatz    eigenhändig.  ^     Die   Beilage    nach 
Abschrift  der  Cabinetskanzlei. 


.  10839.     AN   DEN    GENERAL  DER  INFANTERIE  MARKGRAF 

KARL. 

Bolkenhain,  4,  April  1759. 

Ew.  Liebden  haben  aus  der  abschriftlichen  Anlage  =  zu  ersehen, 
was  Mir  der  p.  von  Pawlowsky  von  der  aufgehobenen  Commission  zu 
Jägerndorf  wegen  Auswechselung  derer  Kriegesgefangenen  ^  gemeldet 
hat.  Ich  mache  Ew.  Liebden  solches  nur  zu  Dero  Information  bekannt, 
weil  Meine  Intention  ist,  dass  Dieselbe  vor  Sich  und  unter  Dero  Namen 
an  den  östreichschen  Feldmarschall  Graf  von  Daun ,  und  zwar  in  ohn- 
gefähr  nachstehenden,  dabei  auch  etwas  energiquen  und  fieren  Terminis, 
fordersamst  schreiben  sollen : 

Wie  dass  wir  unsererseits  bisher  das  getroffene  Kartell  exacte  ge- 
halten und  observiret  hätten;  da  man  aber  ihrerseits  auf  einmal  und 
auf  eine  ganz  ungewöhnliche  Art  ihre  Commissarien  von  der  Auswech- 
selungscommission zu  Jägerndorf  retiriret  habe  und  es  dadurch  schiene, 
als  ob  man  das  Kartell  auf  einmal  aufheben  wolle,  so  müsse  uns  der- 
gleichen ungewöhnliche  Procedes''  um  so  mehr  befremden,  da  man  ihrer- 
seits nicht  nur  noch  so  beträchtliche  restirende  Summen  herauszu- 
bezahlen schuldig  geblieben,  sondern  auch  noch  ganz  considerable  Rech- 
nungen ,  die  noch  nicht  gänzlich  liquidiret  wären ,  rückständig  wären. 
Ich  hätte  dannenhero  Ew.  Liebden  befohlen  und  aufgetragen,  dass  Die- 
selbe an  ihn  eine  Abschrift  von  denen  sowohl  hquiden  Posten  als  noch 
nicht  liquidirten  Rechnungen  (worunter  Ich  diejenige  verstehe,  so  hierbei 
lieget,  5    und  wovon  Ew.   Liebden  eine  Abschrift  ^  mitzuschicken    haben) 

I   Zum  4.  April  vergl.  auch  das  Schreiben  des  Königs  an  den  Marquis  d'Argens 
in  den  CEuvres  Bd.   19,    S.  61.    —    2  D.  d.  Jägerndorf  27.  März   1759.    —    3  Vergl. 
S.  96.     An    den  Feldmarschall  Prinz  Moritz   von   Anhalt -Dessau    schreibt  der  König, 
Landshut  13.  April,   des  Prinzen  Auswechselung  aus  der  Gefangenschaft  (vergl.  S.  96) 
sei  dadurch   hinausgezogen   worden ,    dass   die   Oeslerreicher   plötzlich    ihre  Commissa- 
rien aus  Jägerndorf  abberufen  und  erklärt  hätten,   „wie  sie  des  Postens  von  Jägerndorf 
'>>iimmgänglich  nöthig  hätten".     Der  König   habe   darauf  durch   den    Markgrafen  Karl 
den   Feldmarschall    Daun  schreiben  lassen.      „Worauf  letzterer  dann  ganz  positive 
lariret,    dass   man  das  Kartell   auch  fernerhin  genau  observiren,   zur  weiteren  Con- 
nz  auch  nächstens  einen  andern  Ort  in  Vorschlag  bringen  würde ,   worüber  er  nur 
liuch  seines  Hofes  Sentiments   einziehen   werde."     Der  König  verheisst,    es    an  nichts 
fehlen  zu  lassen,  um  des  Prinzen   „Auswechselung  zu  befördern  und  zu  betreiben,   so- 
bald nur  noch    die  Finalantwort  des  Feldmarschalls  Daun  erfolgen  wird".      [Ausferti- 
gung  im  Herzogl.    Haus-   und    Staatsarchiv    zu    Zerbst.]    —    4  So.    ~    5    Nicht    vor- 
'    nden.   —  6  D.  h.  eine  zweite  neue  Abschrift. 


152      

[sendeten] ,  um  den  Feldmarschall  Daun  zu  fragen ,  ob  man  ihrerseits 
solche  bezahlen  wolle  oder  nicht.  Nicht  weniger  wäre  Ew.  Liebden 
von  Mir  aufgetragen  worden,  von  gedachtem  Feldmarschall  eine  positive 
Erklärung  zu  fordern,  ob  man  ihrerseits  wegen  des  getroffenen  Kartells 
ihre  gegebene  Parole  und  gemachte  Conventiones ,  wie  es  in  allen 
Kriegen  unter  gesitteten  Nationen  üblich  und  wie  es  alles  Völkerrecht 
erforderte ,  weiterhin  de  bonne  foi  halten  und  observiren,  oder  ob  man 
dorten  von  den  Gedanken  wäre,  davon  abzugehen  und  es  zu  brechen, 
lieber  welches  alles  Ew.  Liebden  des  Feldmarschalls  positive  und  zu- 
verlässige Antwort  erwarteten. ' 

Diesen    Brief  haben   Ew.  Liebden   dem    Feldmarschall    Daun   nach 
Münchengrätz  zu  adressiren. 

Nach  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.  F  r  1  d  6  r  i  C  h . 


10840.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Bolkenhain,  4  avril  1759. 
Der  König  dankt  für  die  am  3.  April    übersandten  Nachrichten;    er  versichert, 
dass  er  über  den  geheimen  Correspondenten,  von  dem  d'O  bedient  wird,  Stillschweigen 
beobachten  werde. 

Comme  il  faut  que  le  general-major  de  Ramin  soit  dejä  aujourd'hui 
dans  votre  voisinage ,  et  que  le  lieutenant  -  general  de  Seydlitz  soit  de 
mSme  sur  les  lieux  que  je  vous  ai  dejä  marques,  *  ainsi  vous  n'aurez  rien 
ä  apprehender  du  jour  au  lendemain.  D'ailleurs,  quand  vous  prendrez 
en  consideration  qu'on  a  destine  le  quartier  du  marechal  Daun  ä 
Münchengrsetz ,  vous  en  jugerez  que  l'ennemi  ne  commencera  par  ses 
Operations  de  demain,  mais  qu'il  faut  attendre  que  ses  preparatoires 
soient  faits.  Nonobstant  cela,  vous  tächerez  de  vous  emparer  de  toutes 
les  denrees  et  provisions  dans  la  comte  tout  alentour  de  Glatz,  et  cela 
autant  que  vous  pourrez  avoir  necessaire  dans  la  forteresse ,  pour  la 
subsistance  en  vivres. 

Ici  et  ä  Landshut,  il  n'y  a  rien  ä  craindre  de  l'ennemi,  qui,  au 
contraire,  est  sur  la  defensive  et  fait  faire  des  abatis. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


IG  841.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

[Bolkenhain,]   6  [avril   1759]. 
Vous  me  faites    une   reponse    normande ,    mon  eher  ami.     Je  vous 
demande   s'il   y   aurait   quelque    chose    ä  faire    chez  vous,-''  et  vous  me 

I  Die  Antwort  Daun's,  d.  d.  Hauptquartier  Münchengrätz  7.  April,  ergiebt,  dass 
das  Schreiben  des  Markgrafen  vom  4.  April  datirt  war.  —  a  Vergl.  S.  146.  Anm.  2,  — 
3  Vergl.  Nr.    10835. 


153     

renvoyez  ä  une  expedition  du  cote  de  Trautenau ,  oü  certes  il  n'y  a 
pas  grand'chose  ä  faire.  He  bien,  quand  je  les  aurai  chasses  au  delä 
de  Trautenau,  qu'est-ce  qui  m'en  reviendra,  et  oü  trouverai-je  ä  vivre? 
Ce  pays  est  mange,  et  jusqu'ä  present  on  n'y  peut  fourrager  encore. 
Comment  vivre,  comment  faire  passer  de  la  paille,  de  l'avoine,  du  foin 
et  tous  les  diables  par  ces  maudites  montagnes?  Voilä  l'inconvenient, 
vous  me  ferez  plaisir  de  resoudre  cette  difficulte. 
Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach    der   Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.    Eigenhändig. 


10842.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Bolkenhain,  6  avril   1759. 
J'ai  regu  votre  lettre  du  4  et  ne  doute    pas  que  l'ennemi  ne  porte 
ses   vues    sur  Glatz.     Nonobstant   cela,    je   ne   me  remuerai  pas,    avant 
que  je  n'apprenne  qu'il  y  am^ne  des  canons,  et  alors  je  verrai  les  me- 
sures  que  j 'aurai  ä  prendre. ' 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10843.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ.» 

Bolkenhain,  6.   April   1759. 

Ich  habe  Eure  beide  Rapports  vom  5.  dieses  erhalten  und  gebe 
Euch  darauf  in  Antwort,  dass  Ihr  nur  auf  alles  attent  sein  und  fleissig 
zu  berichten  continuiren  sollet.  Inzwischen  Ich  Mich  hier  noch  nicht 
rühren  werde,  weil  Ich  erst  klarer  sehen  muss,  was  der  Feind  eigentlich 
machen  will. 

Mir  nur  von  allem  berichtet,  mein  lieber  Seydlitz,  ich  lauere  wie 
eine  Katze  auf  der  Maus. 

Nach  der  Ausfertigung.    Der  Zusatz  eigenhändig.  ^  riaericn. 


1  An  den  Landrath  von  Panwitz  in  der  Grafschaft  Glatz  ergeht  unter  dem  6.  der 
liefehl ,  „alle  Provisiones ,  Denrees  und  Vivres  vom  Lande  und  aus  denen  Dörfern 
alsofort  und  sonder  den  geringsten  Zeitverlust  weg-  und  nach  Glatz  transportiren  zu 
lassen ,  damit  solche  nachher  dem  Feinde  nicht  zu  Theil  werden"  ;  Panwitz  soll  mit 
i  seiner  „Ehre  und  alles  davor  responsable  sein",  dass  nichts  „dem  Feinde  zum  Raube 
werde".  [Abschrift  im  Wiener  Kriegsarchiv.]  In  einem  zweiten  Befehl  an  d'O  vom 
o.  April,  mit  dem  der  Erlass  an  Panwitz  in  Abschrift  zugesandt  wird,  äussert  der 
König,  er  müsse  zunächst  die  noch  nothwendigen  Vorbereitungen  vollendet  haben, 
„et  alors  je  tacherai  de  vous  degager  lous  tout  ä  la  fois".  —  2  Die  Berichte  von 
Seydlitz  im  April  1759  sind  datirt  am  5.  aus  Zadellen  (jedenfalls  Zadel,  südöstl.  von 
Frankenstein),  ein  anderer  Bericht  vom  5.  aus  Tarnau  (südwestl.  von  Frankenstein), 
<m  7. — 10.  aus   Frankenstein,  vom  22.   aus  Neisse,  vom   26.  aus  Frankenstein. 


154    

io844-     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WEDELL. 

Bolkenhain,  6.  April  1759. 
Der  König  dankt   für  die  im  Bericht ,     Ruhbauk    5.  April ,    übersandten  Nach- 
richten. 

Was  die  feindliche  Tnippen,  so  sich  über  Merzdorf  und  Ottendorf' 
ziehen,  und  andere  der  Gegend  anlanget,  da  glaube  Ich,  dass  sie  sich 
nach  Neurode  wenden  und  es  auf  Glatz  losgehen  werde.  Inzwischen 
Ihr  nur  auf  alles  sehr  attent  zu  sein  und  Mir  von  allem  fleissig  zu 
schreiben  continuiren  sollet. 

Es  gehet  auf  das  Glatzische,  aber  es  ist  noch  nicht  Zeit,  dass  ich 

ag^''^-  Friderich. 

P.  S. 

Ihr  sollet  Mir  auch  recht  schreiben,  wie  viel  Ihr  meinet,  dass  vom 
Feinde  eigentlich  bei  Trautenau  stehe ,  und  ob  es  nicht  angehe ,  dass 
man  demselben  was  anhängen  und  die  Hosen  flicken  kann. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Wedell'schen  Familienarchiv  zu  Ludwigsdorf  in  Schlesien.  Der 
Zusatz  zum  Hauptschreiben  eigenhändig." 


10845.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Bolkenhain,  6  avril   1759. 

La  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  du  30  de  ce  mois,^  m'a 
ete  bien  rendue.  Ce  que  j'avais  marque  de  mes  idees  sur  les  Operations 
ä  faire  de  Votre  Altesse '^j  n'a  ete  fait  que  dans  la  supposition  d'une 
bonne  reussite  dans  vos  Operations  et  pour  vous  marquer  par  lä  ce 
qu'il  y  aura  ä  peu  pres  k  faire,  toujours  dans  le  cas  que  vous  croyez 
que  vous  en  saurez  profiter.  J'ai  bien  compris  que  vous  ne  serez  pas 
ä  meine  d'entreprendre  le  si^ge  de  Wesel,  sans  avoir  une  artillerie 
anglaise  süffisante  pour  une  entreprise  de  cette  sorte,  et  comme  il  faut 
pour  cela  un  arrangement  prealable  avec  l'Angleterre  ,  voilä  principale- 
ment  ma  raison  pourquoi  je  vous  en  ai  ecrit ,  afin  que  vous  puissiea  • 
songer  ä  temps  ä  un  engagement  prealable  avec  l'Angleterre  pour  ladite 
artillerie,  pour  que,  quand  vous  verrez  jour  ä  aller  ä  pareille  entreprise, 

'  Merzdorf  südl.,  Ottendorf  südöstl.  von  Braunau.  —  2  In  einem  Cabinets- 
schreiben  an  Wedeil  vom  5.  April  billigt  der  König ,  dass  Wedeil  „die  Canons  auf 
die  Höhen  von  Vogelsdorf  (nördl.  von  Landshut)  bringen  lasse";  in  einem  Schreiben 
vom  7.  erklärt  er,  dass  er  aus  den  über  die  Oesterreicher  eingesandten  Nachrichten 
„mehr  Defensives  als  Offensives  sehe",  „bis  dato  ist  noch  nichts  rechts  ins  Glatzische 
ein  gerücket ".  „Ich  werde  morgen  früh  zu  Euch  kommen  und  mit  Euch  von  allem 
Abrede  nehmen,  und  von  da  Ich  nach  Landshut  gehen  werde."  [Archiv  zu  Ludwigs- 
dorf.] —  3  So;  statt  „du  mois  passe";  vergl.  den  Bericht,  Fulda  30.  März,  bei 
Westphalen,   a.  a.  O.  Bd.   III,  S.  214.   215.  —  ■♦  Vergl.   S.  129. 


155     

tout  soit   dejä  prealablement  arrange,    afin   de    trouver  d'abord  ce  qu'it 
faut  pour  une  teile  entreprise. 

Quant  ä  votre  expddition  presente,  je  vous  soiihaite  mille  et  mille 
bonheurs  et  suis  dans  la  forte  persuasion  qu'elle  reussira  certainement, 
Avec  tout  cela,  je  ne  saurais  me  ddfendre  de  vous  dire  naturellement 
que  je  crains  q^ie  la  ville  de  Hanau  arr^tera  vos  progres,  vu  que  les 
Frangais,  ä  ce  qu'on  m'a  dit,  l'ont  bien  fortifiee,  et  que  je  comprends 
bien  que,  dans  une  expedition  que  la  presente  de  Votre  Altesse,  Ton 
ne  sach«  amener  un  assez  grand  train  d'artillerie  pesante ,  pour  vous 
emparer  de  Hanau,  ä  moins  qu'il  n'y  ait  une  teile  bredouille  parmi  les 
Frangais  que  vous  sauriez  l'entreprendre  avec  succds,  ce  dont  je  doute 
cependant.  Mais,  dans  le  cas  aussi  que  vous  ne  saurez  pas  pousser  votre 
expddition  jusqu'ä  ce  point ,  eile  opdrera  toujours  un  grand  avantage 
pour  la  bonne  cause  commune,  puisque  par  lä  l'ennemi  se  verra  fort 
retarde  et  arrete  dans  ses  projets  qu'il  avait  congus;  et  je  ne  saurais 
t  pas  desavouer  que  je  vous  ai  la  plus  grande  Obligation  du  monde  de 
ce  que  vous  m'avez  nettoye  mon  flanc  droit,  au  moi^ß  pour  un  couple 
de  mois,  ce  qui  n'aurait  point  ete  fait  sans  l'expedition  de  Votre  Altesse, 

Marschall  est  avec  36000  sur  les  frontidres  de  la  Haute  -  Silesie, 
Sincere'  et  environ  24000  hommes  couvrent  Trautenau  et  Braunau, 
Daun  est  avec  la  grande  armee  ä  Münchengraetz,  et,  outre  cela,  le  corps 
de  Serbelloni  est  aux  environs  d'Eger,  Laudon  ä  Kaaden,  Kommotau, 
Teplitz  avec  1 2  000  hommes,  Beck  de  Rumburg  ä  Boehmisch-Friedland 
avec   IG 000  encore,  et  une  troupe  de  Russes  est  revenue  ä  Posen. 

Federic. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  Concept.  Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  Ausfertigung  im 
Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs'  zu  Berlin. 


10846.     AU  LIEUTENANT -GßNERAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Bolkenhain,  6  avril  1759. 

J'ai  bien  regu  la  lettre  que  vous  m'avez  ecrite  du  3  de  ce  mois, 
et  approuve  que  vous  fassiez  parvenir  ä  present  avec  un  compliment 
convenable  ä  la  jeune  cour,  par  le  confident  dont  je  suis  convenu  avec 
vous,  cette  somme  de  10  000  ecus  en  or  que  vous  recevrez  du  mi- 
nistre  de  Borcke,  en  consdquence  de  l'ordre  que  je  vous  ai  ddjä  adresse 
pour  lui,3  sans  lui  dire  le  moindre  mot  de  l'usage  que  je  vous  ai  or- 
donne  d'en    faire.     Je    presume  que  cette  somme  tirera,    au  moins  pour 

elque  temps,  ladite  cour  de  ses  besoins  les  plus  pressants. 

Quant  aux  nouvelles  que  vous  avez  ajoutdes  ä  votre  lettre,    il  faut 

e  je  vous  dise  que,  pour  cette  fois-ci,  je  ne  les  trouve  pas  bien  authen- 

I  Feldzeugmeister  Freiherr  Claudius  von  Sincere.  —  2  Vergl.  S.  144.  Anm.  3.  — 
'ergl.  S.    130. 


156    — 

tiques;  car  pour  ce  qui  regarde  les  Russes,  ils  n'ont  jusqu'ä  present 
que  30000  hommes  ä  peu  pr^s  en  Prusse ,  dont  ils  ne  sauront  pas 
detacher  en  consequence  40000;  aussi  tout  ce  qu'ils  peuvent  avoir  en- 
voye  vers  les  fronti^res,  ne  va  que,  tout  au  plus,  au  nombre  de  i  o  000 
qui  nous  ne  mettront  pas  tout-ä-fait  en  peine.  Les  Bavarois  me  pa- 
raissent  souhaiter  des  subsides'  et  ne  rien  faire.  Les  Frangais  ne 
peuvent  leur  en  donner,  les  Autrichiens  non  plus,  ainsi  les  Anglais 
s'en=  rencheriront  k  juste  titre. 

Nach  dem  Concept.  r  6  d  e  r  1  C. 

10847.     AU  SECRETAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Bolkenhain,  7  avril  1759. 
J'ai  regu  votre  rapport  du  27  de  mars  et  vous  sais  bon  gre  des 
precautions  k  observer  par  rapport  ä  l'officier  hoUandais  en  question,  ^ 
quand  il  arrivera  ä  Hamburg.  J'ai  d'abord  instruit  en  consequence  le 
sieur  Hecht/  qui  ne  manquera  pas  d' observer  tout  avec  la  derni^re 
exactitude,  conime  je  me  flatte  que  de  votre  part  vous  previendrez 
l'officier  touchant  les  precautions  ä  prendre  pour  voir  et  parier  le  sieur 
Hecht  secr^tement,  et  de  sorte  que  Soltykofif^  n'en  puisse  rien  soup- 
-^onner,  et  quant  aux  3000  dcus  que  je  lui  ferai  payer  ä  raison  des 
frais  de  son  voyage  et  autres  depenses,  il  les  recevra  en  esp^ces  de 
ducats  d'or  hoUandais  des  mains  propres  du  sieur  de  Hecht,  sans 
qu'aucun  banquier  ä  Hamburg  en  sera  mele. 

Nach  dem  Concept.  x'  C  Q  e  r  1  C. 

10848.    AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL.6 

Bolkenhain,  7.  April  1759. 
Es  hat  der  Generallieutenant  Graf  von  Dohna  zwar  vorhin  gut 
gefunden,  verschiedene  von  denen  gefangenen  schwedischen  Officiers 
auf  ihre  von  sich  gestellete  parple  d'honneur  zu  beurlauben  und  nach 
Schweden  reisen  zu  lassen ;  Ich  habe  Mich  auch  solches  auf  seinen  er- 
statteten Bericht  gefallen  lassen.  Ich  will  aber ,  dass  Ihr  nunmehro  alle 
solche  kriegesgefangene  schwedische  Officiers  wiederum  gehörig  recla- 
miren    und    rappelliren,  ^    Ihnen    auch    eine    gewisse   Zeit   determiniren 

I  Vergl.  S.  19.  113.  —  2  So;  besser  nur:  en. — 3  Vergl.  S.  145.  Prinz  Ludwig 
hatte  am  25,  dem  preussischen  Gesandten  mitgetheilt:  „qu'il  avait  un  sujet  en  vue  qu'il 
croyait  fort  propre  ä  la  commission  secr^te  en  question ;  qu'il  allait  le  sonder  s'il 
voulait  s'y  preter,  et  que  je  devais  seulement  lui  laisser  deux  jours  de  temps  pour  tächer 
^e  l'y  disposer  sous  main."  —  4  D.  d.  Bolkenhain  7.  April.  —  5  Der  russische  Resi- 
dent in  Hamburg.  Hecht  sollte  seine  Vorsichtsmaassregeln  so  treffen ,  dass  SoltykofT 
nicht  argwöhnen  könnte,  dass  der  Officier  auf  der  Durchreise  bei  Hecht  gewesen.  — 
6  Manteuffel's  Berichte  im  Monat  April  sind  aus  Greifswald  datirt.  —  ^  Ebenfalls  am". 
7.  April  übersendet  der  König  eine  geheime  Mittheilung  über  die  kriegsgefangeneaj 
schwedischen  Officiere  an  den  Obersten  Grafen  Hordt. 


—     157    

sollet,  da  sie  sich  wiederum  zu  Stettin  gestellen  und  bei  dem  Gouverne- 
ment daselbst  angeben  müssen, '  wovon  Ihr  auch  gedachtes  Gouverne- 
ment benachrichtigen  und  demselben  eine  namentUche  Liste  mit  Be- 
nennung der  Regimenter,  bei  welchen  sie  stehen,  communiciren  sollet. 
Ihr  habt  dieses  alles  gehörig  zu  besorgen. 

F  riderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10849.      AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A- GL  ATZ. 

Bolkenhain,    7  avril  1759. 

La  lettre    du    6    que   vous  m'avez   faite ,    vient  de   m'^tre    rendue. 

Je  comprends    tres   bien    les  mouvements    que    les  Autrichiens  fönt.     Je 

ferai  demain  un  tour  k  Landshut,  je  ne  me  precipiterai  en  rien,  je  crois 

cependant   deranger   leurs   projets    en    quelque    fa^on.     Ils    ont   manque 

un  grand  coup  qu'ils  auraient  pu  faire,    et  depuis  que  le  general-major 

de  Ramin  est  une  fois  sur  son    poste,  *    je  ne  suis  plus  le  moindrement 

en  peine   de   la   comte.     Dans  la  Situation,    oü   je  suis,    mon    attention 

principale  doit  etre    de   ne   pas    venir  ni  trop  tot ,    ni    trop    tard ,    mais- 

justement  ä  temps. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung. im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10850.    AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  ZIETEN.3 

[April  1759.] 
Ich  approbirte  seine  Disposition  in    allen  Stücken ;  *    nur  müsste  er 
änen    guten    Grenadiermajor ,    als    Nimscheffsky ,    aussuchen ,    um    ihm 
dahin  zu  schicken,    und    ihm  hinter  ein  Defile  placiren;    hier    würde  er 
nit  seinem  Corps  in  die  erste  sechs  Tage  nicht  gefordert  werden. 

Friderich. 

Eigenhändige  Weisung  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts,  Hirschberg  7.  April. 5 


X  Vergl.  auch  Nr.  10877,  —  '  Vergl,  S.  146.  152.  Auf  der  Rückseite  eines  Berichts 

on  Ramin,    d.  d.  Wartha  7.  April,   finden  sich  die  Weisungen  zur  Antwort:   „[Von] 

einer  Disposition  vor  die  Defensive  sehr  zufrieden;    nichts  zu  apprehendiren.     Käme 

lur  hier    noch   auf  einige   Umstände    an ,     so    dächte    der    Leute    Projet    totaliter    zu 

lerangiren."  —  3  Zielen  befand  sich  nach  seinen  Berichten  im  Monat  April  am  i.   in 

-ahn,  vom  2. — 10.  in  Hirschberg,    vom   12. — 28.    in  Rudelstadt;    aus  Rudelstadt  da- 

iren  auch  die  ersten  Berichte  im  Mai.   —  4  Zielen  hatte  in  dem  Bericht,  Hirschberg: 

April ,    Vorschläge    unterbreitet    für    die    Fortführung    von    80    Wispel    Hafer    aus 

reifenberg    und    für    die    Deckung    des   Transports    durch   Husaren ,    Jäger   und   ei» 

Jrenadierbataillon.   —  5  Auf  einem  Berichte  vom   10.   April  findet    sich  die  Weisung,. 

jbald   die  Magazinreste    von   Greifenberg  weg  wären,     sofort    2    Grenadierbataillons- 

nd   2    Escadrons    Husaren    nach   Kupferberg   zu    verlegen   und    eine    Patrouille   nach. 

cht  zu  senden. 


158    — 

10851.  AN    DEN   GENP:RALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Bolkenhain,  8.  April  1759. 
Da  Ihr  jetzo  in  Abwesenheit  des  Generallieutenant  Graf  Dohna» 
das  Commando  bei  der  dortigen  Armee  führet,  so  avertire,  erinnere 
und  befehle  Euch  hierdurch,  dass  Ihr  Euch  bestens  mit  der  Peene- 
münder  Schanze ^  eilen  und  sputen  sollet,  weil  Ich  Euch  vorhersage, 
dass  das  dortige  Corps  zum  allerhöchsten  drei  Wochen  so  stehen  bleiben 
wird,  wie  es  vorjetzo  ist ,  nachher  aber  andere  Mouvements  werden 
gemachet  werden  müssen.  ^  Daher  Ihr  dann  Eure  Anstalten  so  machen 
müsset,  dass,  was  dorten  noch  zu  machen,  bald  geschehe ;  welches  Ihr 
dann  auch  insonderheit  mit  wegen  aller  aus  dem  Mecklenburgischen 
noch  zur  Richtigkeit  zu  bringenden  Sachen  observiren  und  deshalb  die 
Generalmajors  von  Kleist  und  von  Stutterheim  äusserst  pressiren  müsset. 
Was  dann  weiter  zu  thun  sein  wird,  weide  Ich  Euch  weiter  schreiben; 
inzwischen  Ihr  Euch  alles  vorstehende    wohl   recommandiret  sein  lassen 

sollet. 

Friderich. 

Nach   der  Ausfertigung   im   Kriegsarchiv    des   Königl.   Grossen    Generalstabs   zu   Berlin.     ^^MH 

f 

10852.  AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  vice-commandant 

A  GLATZ. 

Bolkenhain,  8  avril  1759. 
J'ai  regu  votre  rapport  du  7.  Pour  aujourd'hui  au  lendemain, 
puisque,  selon  la  Situation  presente,  il  n'y  aura  point  de  peril  pour  vous, 
mandez-moi  seulement  tout  ce  qui  se  passe  ä  vos  lieux  et  ce  qua  vous 
apprendrez.  En  attendant ,  ne  vous  faites  point  faire  des  illusions  de 
l'ennemi;  car ,  ä  ce  que  je  commence  ä  observer,  tout  le  corps  des 
ennemis  depuis  Trautenau  jusqu'ä  Braunau  ne  va  au  delä  de  20000 
hommes;  c'est  pourquoi  ils  fönt  tant  de  marches  et  de  contre-marches, 
pour  faire  grande  parade  de  ce  qui  peut-etre  n'est  rien  ou  peu  de  chose. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


TG 853.     AN  DEN  GENERALLIB:UTENANT  VON  SEYDLITZ. 

Bolkenhain,  8.  April  1759. 
Ich  danke  Euch  sehr  vor  die  Nachrichten  in  Eurem  Rapport  vom 
7,  dieses  und  sehe  wohl,  dass  das  von  dem  P'einde,  so  hier  auf  der 
Grenzen  stehet,  vor  stärker  passiren  will,  als  es  in  der  That  ist.  Ich 
gedenke  jetzo  auf  Mittel,  die  vielleicht  möglich  sein  werden,  alles  das 
zu  derangiren. 

I  Der  König  hatte  dem  Grafen  Dohna  auf  sein  Gesuch  erlaubt,  zur  Herstellun 
«einer  sehr  angegriffenen  Gesundheit  die  Aerzte  in  Berlin  zu  consultiren  und  eine  K« 
dort  zu  gebrauchen.  —  2  Vergl.  S.  87.   122.    —    3  D,  h.  gegen  die  Russen.     Verg^ 
S.  12^,. 


159    

Ich  werde  was  in  Oberschlesien  tentiren  lassen ,  um  an  einem  Ort 
Luft  zu  machen,  und  dann  hier  und  der  ganzen  Gegend  herunter; 
dann  wird  das  Projet  der  grossen  Perruquen  derangiret  werden, 

Friderich.  ^ 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  von  Wallenberg'schen  Bibliothek  zu  Landshut  in  Schlesien. 
Der  Zusatz  eigenhändig.  

lo  854.     AU  GßNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUß. 

8  avril  [1759]. 
J'ai  regu,    raon  eher  ami,    votre  reponse.     Je  conviens  que  l'expe- 
dition'^  est  difficile  et  incertaine;    mais,    d'un  autre  cote,  je  la  trouve  si 
ndcessaire  que  je   ne  saurais  la  neghger:    il  faut  l'entreprendre  pour  ne 
se  pas  laisser  mettre  la  corde  au  col. 

Je  vous  fournirai  5  bataillons  et  l'artillerie  necessaire,  ainsi  que  les 
pontons;  vous  marquerez  ä  Wendessen  tout  ce  qu'il  faut.  II  faut 
prendre  et  le  regiment  de  Bornstedt  et  de  Mosel  et  de  Brunswick  et 
toute  la  kyrielle  avec  vous.  J'ai  5  regiments  de  cavalerie  tout  prets, 
mais  que  vous  ne  pourrez  employer  que  pour  passer  l'Oppa ,  pour 
t  bioquer  Troppau  ou  Jaegerndorf,  et  qu'il  ne  faut  point  mener  du 
\  c6te  de  Mora,  ^  donf*  vous  ne  pourriez  vous  en  servir.  Treskow  pourra 
aussi  etre  de  l'expedition,  d'autant  plus  qu'elle  sert  ä  couvrir  sa  forteresse.^ 
D^s  que  j'aurai  reponse  de  Wendessen,  je  mettrai  tout  en  branle,  et 
d^s  que  votre  corps  sera  assemble,  vous  n'avez  qu'ä  operer  d'abord; 
car  je  vous  dirai  de  plus  que ,  d^s  que  cela  sera  fini ,  je  retirerai  vos 
regiments  que  je  vous  envoie,  ainsi  que  le  canon  que  je  vous  prete, 
ä  moi,  pour  faire  ici  la  meme  chose  sur  Nachod. 

Vous  avez  20000  hommes  vis-a-vis  de  vous;  nous  en  avons  ici  ä  peu 
pres  autant.  Si  nous  chassons  ces  gens-lä  et  leur  derangeons  leurs  vivres, 
üaun  sera  oblige  de  rechanger  tout  son  plan;  et  voilä  ce  que  nous 
voulons,  et ,  d'ailleurs ,  de  quelque  cote  qu'il  se  tourne  alors ,  je  serai 
en  etat  de  le  suivre ;  ce  que  je  ne  saurais  ä  present,  ä  moins  de  vouloir 
abandonner  toute  la  Silesie. 

Adieu ,  mon  eher  ami ,  faites  tous  vos  arrangements ;  prompte  re- 
ponse ,  et  pour  ce  qui  me  regarde ,  je  vous  servirai  de  m^me  avec  la 
plus  grande  vigilance.     Je  vous  embrasse.  Feder ic  ^ 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiser!.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


I  Auf  dem  Berichte  von  Seydlitz,  Frankenstein  8.  April,  findet  sich  u.  a.  die 
Weisung  zur  Antwort :  „Ohngeacht  aller  Grimacen  gewiss  versichert  sein,  dass  noch 
nicht  von  heute  in  morgen  agiren  werden."  [Berlin.  Geh.  Staatsarchiv.]  —  2  Vergl. 
Nr.  10835.  10841.  —  3  So;  statt  „de  la  Mora".  —  4  So;  statt  oü.  —  s  Neisse ; 
Treskow  war  Commandant  von  Neisse.  —  6  Mit  einem  zweiten ,  in  der  Cabinets- 
kanzlei  aufgesetzten  Erlass  vom  6.  April  übersendet  der  König  an  Fouque  einen  um- 
fangreichen „Extract  aus  denen  zeither  an  Mich  eingelaufenen  Berichten  von  Meinen 
Avantposten,  auch  von  Glatz",  damit  Fouque  sich  einen  um  so  besseren  Begriff  „von 
der  Force,  der  Situation  und  denen  bisherigen  Mouvements  des  Feindes  bei  Trautenau 
und  der  Orten"  machen  könne.     [Wien.  Kriegsarchiv.] 


i6o    

10855.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Bolkenhain,  9  avril   1759. 

Der  König  erklärt  sich  mit  dem  Inhalt  der  Berichte  vom  8.  April  zufrieden. 

Le  calcul  que  vous  avez  fait  de  ce  qui  reste  dans  les  environs 
de  Politz  et  de  Braunau,  ^  est  exact.  Ce  que  je  voudrais  savoir  de 
vous,  c'est  s'il  y  a  quelques  troupes  de  l'ennemi  aupr^s  du  Hummel ;  "^ 
mandez-moi  cela,  des  que  vous  saurez  le  faire  avec  quelque  exactitude. 

Au  surplus,  jusqu'ä  present,  l'ennemi  ne  viendra  pas  encore  ä  Glatz, 
et  notre  affaire  sera  si  nous  ne  nous  pourrons  pas  approcher,  pour  leui 
tailler  de  la  besogne.  Feder  ic. 

Nach   der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10856.     AN  DEN  GENERALMAJOR  FREIHERRN  VON 
REBENTISCH. 

[April   1759.] 

So  lange  keine  schwere  Artillerie  bei  sich  haben,  ist  es  noch  kein 
rechter  Ernst;  aber  indess  von  die  Regimenter,  so  sich  nach  Trautenau 
herunterziehen,    habe  auch  aus  dem  Glatzischen  Nachricht  bekommen.  ^ 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  am  Rande  des  Berichts  von  Rebentisch  ,  Landshut 
9.  April. 4 


10857.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Bolkenhain,  10  avril  1759. 
La  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  du  3  de  ce  mois,  ni'a  6t6 
bien  rendue.  Je  La  felicite  de  tout  mon  cceur  des  heureux  comrnence- 
ments  de  Son  expedition,^  mais  mes  vceux  dont  je  L'accompagne,  se- 
ront  accomplis,  quand  vous  saurez  prendre  le  magasin  de  Friedberg  et 
pousser  jusqu'ä  Hanau.  A  dire  ma  peine,  je  ne  crois  pas  que  Votre 
Altesse  saura  mener  Son  expedition  jusqu'ä  quelque  chose  de  decisif,  k 
moins  que  les  Fran^ais  ne  fussent  aussi  insens^s  que  de  venir  en  avant 

I  D'O  hatte  berichtet,  6000  Mann  seien  durch  Politz  und  Starkstadt  nach  Trautenau 
marschirt.  „Ce  qui  reste  dans  les  environs  depuis  Politz  et  Braunau  jusque  vers  Fried- 
land, monte  ä  peu  pr^s  a  10  000  hommes."  —  2  Der  Hummel,  Burgruine  westl.  voa 
Reinerz.  Am  11.  wird  d'O  von  neuem  angewiesen,  erforschen  zu  lassen,  „ce  qu'ü 
y  a  ä  peu  pres  de  l'ennemi  entre  le  Hummel  et  Nachod".  —  3  Bericht  von  d'O,  Glatr 
8.  April.  Vergl.  Nr.  10855.  Auf  dem  Berichte  Wedell's,  Ruhbank  10.  April,  findet  sicJl 
die  Weisung  zur  Antwort:  „Ich  höre,  dass  der  Feind  hinter  Trautenau  sich  stark 
zusammenziehe,  dass  doch  fast  glaube,  wie  sie  von  der  Seite  was  tentiren  wollen."  -r- 
4  Auf  dem  Berichte  von  Rebentisch  vom  10.  steht  die  Weisung:  „Soll  nicht  be- 
sorgen, werde  bald  näher  anrücken";  auf  dem  vom  11.:  „Nach  den  Nachrichten,  so- 
habe,  werde  Mich  wohl  seinen  Gegenden  nahen."  Der  König  verlegte  demgemäss- 
am  12.  sein  Hauptquartier  von  Bolkenhain  nach  Landshut.  —  5  Vergl.  das  Schreibea 
des  Prinzen,  Fulda  3.  April,  bei  Westphalen,  a.   a.  O.  Bd.  III,   S.  221.  222. 


i6i 


ä  votre    lencontre:    alors    vous    sauriez    le    plus    beau   coup    qui   pourra 
se  faire. 

Ici  je  tenterai  quelque  chose  sur  les  Autrichiens    entre  ci  et  la  fin 
de  ce  mois.     Je  ne  saurais  dire  k  Votre  Altesse  jusqu'oü  cela  reussira; 
mais  si  la  fortune  benira  mes  succ^s,  alors  cela  me  degagerait  de  bien 
'embarras. 

Nach  dem  Concept. r  eueriC. 


AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 


10858 

riellen  berichtet,  Haag  31,  März, 
ecretissime:  „J'ai  parle  ce  matiii  au  prince 
Louis  touchant  la  commission  secr^te.  1  II 
ne  dit  qu'il  se  persuadait  de  plus  en  plus 
jue  le  sujet  qu'il  avait  en  vue,  serait  le 
jIus  propre  qu'il  puisse  trouver  ici;  qu'il 
ivait  dejä  concerte  de  loin  la  fagon  dont 
devait  prendre  son  conge  pour  un  an, 
GUS  pr^texte  d'aller  chez  lui  voir  un 
ieux  pfere ;  qu'il  l'avait  dejä  fait  preveuir 
le  loin  qu'il  y  aurait  peut-etre  moyen  de 
employer  fort  ä  son  avantage;  enfin, 
ine  lui ,  prince  ,  le  ferait  venir  chez  lui 
secret  dans  la  journee  d'aujourd'hui 
u  dans  celle  de  demain  matin,  pour  lui 
roposer  l'affaire  meme,  apr^s  l'avoir  porte 
e  s'en  charger  ;  qu'il  se  flattait  de  reussir, 
que  Votre  Majeste  aurait  lieu  d'6tre 
ontent  du  choix,  du  savoir-faire  de  l'offi- 
ier  et  de  sa  prudence.  Si  le  Prince  le 
ersuade ,  il  sera  ä  meme  de  partir  sans 
ucun  delai." 

Nach  dem  Concept. 


Quartier  gen^ral  de  Bolkenhain, 
10  avril  1759. 

Votre  rapport  du  31  de  mars 
m'est  aujourd'hui  bien  arrive,  et  de 
la  fagon  qtie  vous  me  faites  esperer, 
je  me  flatte  ä  present  d'avoir  au 
plus  tot  des  nouvelles  sur  notre 
officier  hollandais.  Je  souhaiterais 
meme  que,  pour  profiter  d'autant 
plus  du  temps,  cet  officier  ecrivit 
d'abord  de  Hollande  et  avant  son 
depart  encore  au  marechal  comte 
de  Fermor,  pour  avoir  sa  permis- 
sion  de  faire  la  campagne  en  vo- 
lontaire  comme  officier  hollandais 
aupr^s  de  lui.  ^ 

F  e  d  e  r  i  c. 


0859.      AU    CONSEILLER   PRIVfi    DE   LfiGATION   BARON    DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRETAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 


iA.nyphausen  und  Michell  berichten, 
ondon  27.  März,  der  französische  Feld- 
err  Graf  Lally  habe  die  Belagerung  von 
[adras  aufgehoben.  3 

Die  Gesandten  berichten  weiter,  dass 
ie  Uneinigkeit  der  Höfe  von  Turin  und 
eapel  fortdauere,  4  dass  aber  trotz  der 
emühungen  der  Engländer  der  sardi- 
ische  Hof  aus  Besorgniss  vor  der  Eifer- 
cht  seiner  Nachbarn  sich  zurückhalte. 
riefe  aus  Frankreich  versichern ,  „qu'on 
est,    depuis  peu ,    extremement  satisfait 


Bolkenhain,    10.  avril  1759. 

Le  rapport  que  vous  m'avez 
fait  du  27  mars,  m'a  ete  rendu,  qui 
ne  comprend  que  la  seule  bonne 
nouvelle  que  les  Frangais  ont  echoue 
devant  Madras,  et  que  les  Anglais 
se  conservent  sur  Guadeloupe. 

Mais,  quant  ä  vos  nouvelles 
au  sujet  du  roi  d'Espagne,  tout 
comme  de  Naples  et  de  Turin,  ces 


»  Vergl.   S.   145.  156.  —  2  In  einem  P.  S.    lässt  der  König  für  die  Zusendung 
T  Leichenpredigt    der   Prinzessin   von  Oranien   danken.  —   3  In  der  Nacht  vom  16. 
m  17.  Februar;  vergl.  Schäfer  a.  a.  O.  Bd.  IT,  Th.  I,  S.  394.    -  *  Vergl.  S.  114. 
Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  *  ^ 


102 


des  disposilions  de  la  cour  de  Naples,  et 
que  les  rois  de  France  et  de  Naples  se 
proposent  d'avoir  une  entrevue  ä  Lyon, 
au  passage  qu'on  pr^tend  que  le  dernier 
prendra  par  cette  ville  pour  se  rendre  en 
Espagne.  L'on  veut  aussi  que  la  cour 
de  Versailles  ait  fait  faire  des  propositions 
h  Celle  de  Turin  qui  l'auraient  extreme- 
ment  tranquillisee." 

Nach  dem  Concept. 


choses  me  paraissent  un  furieux 
contre-coup  qui  ne  laisse  que  d' aug- 
menter nos  embarras  ou  du  moins 
ne  les  diminue  point. 

Federic. 


10860.     AN  DEN  GEHEIMEN  COMMERZIENRATH  VON  REXIN 
IN  KONSTANTINOPEL. 

Hauptquartier  zu  Bolkenhain  ,  10.  April  1759. 
Il  est  arrive  que  dans  le  mois  de  mars  passe  un  de  nos  partis  de 
hussards  ont  enlev^  un  courrier  russien ,  le  capitaine  de  Werden,  adju- 
dant  du  mardchal  Fermor,  que  la  cour  de  Petersbourg  avait  dep^che  ä 
Celle  de  Vienne,  et  qui,  k  son  retour,  fut  pris  aux  fronti^res  d'Autriche 
avec  tout  ce  qu'il  portait  de  depeches  et  de  lettres.  ^  En  voici  une 
qui  avait  ete  ecrite  d'un  nomme  Paul  Lewaszow  au  grand  -  chanceliei 
comte  de  Woronzow  en  langue  russienne ,  et  dont  apres  une  fid^le  tra- 
duction  en  langue  allemande  voici  le  contenu  mot  ä  mot: 

„In  diesen  Tagen  ist  ein  Albanier,  gebürtig  aus  der  Stadt  Skutari,  bei  mir  ge- 
wesen ,  der  mit  der  Nachricht  als  ein  Expresser  hiehergekommen  ist,  dass  der  Name 
Ihro  Kaiserl.  Majestät  unsrer  allerdurchlauchtigsten  Monarchin  in  den  dasigen  Ge- 
genden einen  solchen  Ruhm  erlangt  hat ,  dass  die  ganze  albanische  Nation ,  sowohl 
Christen  als  Mahometaner ,  wie  auch  Bosnien ,  Epirus  und  die  Bardianer,  2  einmüthig 
verlangen,  sich  dem  gnädigen  Scepter  dieser  Monarchin  zu  unterwerfen. 

„Wenn  dieses  wirklich  so  ist,    wie    er   es  entdeckt   hat    und  wie    ich  von  vielen 
andern  eben  dergleichen  gehört  habe,  so  kann  Russland  mit  leichter  Mühe  einen  nicht 
kleinen  Vortheil  aus  der  Neigung  dieser  erwähnten  Nationen  erhalten;    wenn    es  sich 
zutrüge,   dass  es  mit  den  Türken  in  Krieg  verwickelt  würde,  so  würde  es  leicht  ohnt 
alle  Hilfe    seiner  Alliirten    zurecht  kommen ,    weil    diese  Nationen    vor    sich    selbst  im 
Stande  sind,    das   ganze  ottomanische   Reich  zu  erschüttern,    welches  aus  den  Thateü 
des  berühmten  Skanderbeg  3  zu  sehen  sehr  leicht  ist,  der  doch  nur  einige  Theile  Alba- 
niens und  Epirus  beherrscht  hat  und  sich  doch  der  ganzen  türkischen  Macht  entgege 
setzen  konnte,  und  von  welchem  alle  Historien  einstimmig  sagen,  dass,    wenn  er  vo 
den  christlichen  Fürsten  nur  eine  kleine  Hilfe  bekommen  hätte,   er  im  Stande  gewes 
wäre,  den  Türken  damals  aus  ganz  Europa  zu  jagen. 

„In  dieser  Absicht    würde    es    nicht    ohne  Nutzen    sein ,    eine   besondre    gewig 
Person  zu  bestimmen ,    die  in  Affairen  treu  ist ,    ihr    das  erforderliche  dazu  zu  gebeBij 
welche   von    hier  gute    Empfehlungsschreiben    bekommen    könnte    in    diese    benannt« 
Länder,  die  in  eine  genaue  Verbindung  treten  möchte  mit  allen  diesen  Nationen,  di(l 
unter  der  Türken  Botmässigkeit  stehen,   und  einigen  andern  Herren,    die  mit  uns  eini 
Glaubens  und  einer  Sprache  sind  und  gegen  Russland  eine  unbeschreibliche  Ergebe 
heit  haben. 

I  Vergl.  S.  105.  112.  —  2  In  der  Vorlage  beigefügt  am  Rande: 
ein  District  in  Bosnien,  am  Saustrom,  grenzt  an  Servien  und  Sclavonien." 
Kastriota   Eskenderbeg,  f  1467. 


,Bardia   isl 
—  3  Georij 


■üyj 


i63    — 

„Hiermit  habe  ich  Ew.  Hochgräfl.  Excellenz  ausführlich  und  unterthänigst  be- 
ichtet, was  vor  ein  grosser  Vortheil  vor  Russland  aus  der  Connexion  mit  diesen 
iberaus  tapferen  Nationen  entstehen  könnte. 

„Der  Ruhm,  der  dem  Namen  Ew.  Excellenz  dadurch  zuwachsen  wird,  wird  auf 
lie  spätsten  Nachkommen  von  Kind  zu  Kindeskindern  unvergesslich  bleiben.  Ich 
litte  um  gnädige  Vergebung  und  wünsche  alles  hohe  Wohlergehn ,  der  ich  die  Ehre 
labe,  mit  der  tiefsten  Hochachtung  zu  verbleiben,  gnädigster  Herr,  Ew.  Hochgräf- 
ichen  Excellenz  unterthänigster  und  allergehorsamster  Diener 

Wien,    16./27.   Februar   1759.  Paul  Lewaszow." 

Das  Original  von  diesem  Briefe  ist  in  unsern  Händen. 

Ich  habe  zwar  von  Euch  nunmehro  in  vielen  Monaten  nicht  die 
liiergeringste  Nachricht  von  Euch  gehabt ,  Ich  kann  auch  nicht  wissen, 
b  Euch  die  verschiedene  Briefe ,  DupHcata  und  Nachrichten ,  so  Ich 
nter  guten  Couverten  theils  über  Amsterdam,  theils  über  Venedig  nach 
ler  gewöhnlichen  Aufschrift  gehen  lassen,  Euch  zugekommen  seind, 
och  weniger  habe  Ich  einige  Nachrichten ,  mit  was  vor  Success  Eure 
■Jegociation  gehet  und  ob  Ihr  Hoffnung  habet,  was  auszurichten  oder 
icht.  So  habe  Ich  auch  nicht  die  geringste  Nachricht,  ob  der  von 
)resden  aus  um  Weihnachten  an  Euch  abgegangene  Euch  schon  be- 
annte  Expresse'  angekommen  sei  oder  nicht.  Um  Euch  vorstehendes 
lies  aber  zu  schreiben ,  so  lasse  Ich  dieses  durch  den  engelschen  ^  Ge- 
andten  über  Engelland  gehen  und  hoffe,  Ihr  werdet  solches  aus  den 
landen  von  M.  Porter  empfangen. 

Bei  Erhaltung  dieses  Meines  Schreibens  werdet  Ihr  am  besten  ur- 
heilen können ,  ob  nach  Situation  derer  Affairen  Ihr  von  dem  Briefe 
es  Lewaszow  zu  Wien  einigen  Gebrauch  bei  der  Pforte  werdet  machen 
fiönnen.  Woferne  Eure  Actien  noch  einigermaassen  bei  derselben  gut 
tehen ,  so  sollte  man  glauben,  Ihr  würdet  Euch  durch  Communication 
!es  Lewaszow' sehen  Briefes,  mithin  durch  Entdeckung  des  darin  ent- 
altenen  Complots  eine  Merite  machen,  die  Pforte  auch  zugleich  sehen 
önnen,  was  die  beiden  kaiserHchen  Höfe  vor  Absichten  gegen  dieselbe 
ihren,  und  dass,  woferne  sie  nur  erst  in  Teutschland  freie  Hände  be- 
ommen  sollten,  alsdenn  es  gewiss  an  die  Pforte  kommen  und  man 
olche  zu  demüthigen,  wo  nicht  gar  aus  Europa  zu  verdrängen  wird 
liehen  und  sie  deshalb  wird  angreifen  wollen. 

Alles  dieses  aber  muss  Ich  Eurer  Einsicht   und  Ueberlegung   über- 

issen.  . 

j  Friderich. 

Ihr  werdet  erachten ,  wie  sehr  Mich  einmal  wieder  nach  Berichten 
on  Euch  verlanget,  und  dass  Ich  wisse,  woran  Ich  der  dortigen  Sachen 
^egen  bin,  und  was  Ich  erwarten  kann  oder  nicht. 

Nach  dem  Concept. 


»  Vergl,  Nr.    10660,   S.   26.  —  2   So.      Es  ist  Mitchell. 


104     

io86i.     AU  G^NfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

[Bolkenhain ,]   lo  [avril    1759]. 

Je  vous  envoie,  mon  eher,  16  canons,  8  pontons,  4  bataillons  et 
4  rdgiments  de  cavalerie.  Tout  cela  sera  le  13  ä  Neisse  et  le  15  au 
plus  tard  chez  vous.  J'ai  donne  ordre  ä  Treskow '  de  vous  fournii 
6  obus  et,  si  vous  le  voulez,  quelques  mortiers. 

Je  con^ois  comme  vous  toutes  les  difficultes  que  vous  rencontrerez 
dans  votre  chemin. '  Les  hasards  decideront  de  l'execution  ;  mais  je  sui^ 
force  par  les  conjonctures  de  me  pr^ter  ä  bien  des  choses  qui,  dan 
d'autres  temps,  me  repugneraient  beaucoup.  II  faut  essayer  l'afifaire; 
si  eile  ne  reussit  qu'en  partie,  ce  sera  toujours  un  avantage  qui  les^ 
derangera;  si  cela  reussit  tout-ä-fait,  ce  sera  admirable.  Je  ne  me  flatte 
de  rien,  et  j'attends  tranquillement  ce  que  le  hasard  decidera  de  l'entre- 
prise,  sür  que  vous  ne  negligerez  rien,  et  que  ce  ne  sera  pas  votre 
faute,  si  cela  ne  reussit  pas. 

Grant  et  Bülow  vont  avec  ce  corps,  Vous  aurez  soin  d'attirer  ä  vous 
le  regiment  de  Bornstedt  et  de  Mosel. 

Je  vous  dirai  que,  si  vous  etes  heureux,  que  je  vous  redemanderai, 
immediatement  apr^s  l'expedition  finie,  la  cavalerie,  les  4  bataillons  de 
Bülow  et  6  canons ;  qu'alors  je  me  propose  de  tenter  ici  la  m^me  entre- 
prise  sur  Nachod  et  Braunau ,  pour  delivrer  toutes  les  fronti^res  de  Si- 
Idsie  de  corps  si  fort  ä  portee  d'entreprendre ;  de  sorte  que,  si  tout 
cela  reussit,  je  pourrai  me  tourner  avec  mon  armee  sans  crainte,  seit 
contre  les  Russes,  soit  contre  Leopoldus. 

Vous  comprenez  donc  que  ce  m'est  une  necessite  de  prendre  ces 
partis  hasardeux,  sans  quoi  je  succombe  et  suis  ruine  avant  la  motie 
de  la  campagne. 

Adieu ,    mon  eher  ami ,   je    vous    souhaite  mille  bonheurs ;   je  vous 

embrasse  et  suis  tout  ä  vous  ^     , 

f  e  d  e  r  1  c. 

Daun  veut  agir  au  commencement  de  mai ;  il  nous  reste  20  jours, 
Si  nous  les  employons  bien,  toute  la  frontiere  sera  nettoyee. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


I  Unter  den  neuerdings  an  das  Kriegsarchiv  des  Grossen  Generalstabs  zu  Beruft 
abgelieferten  Ausfertigungen  der  Cabinetsordres  an  den  Commandanten  von  Neisse, 
Generallieutenant  von  Treskow,  findet  sich  auch  der  oben  erwähnte  Befehl.  Die 
Cabinetsordres  an  Treskow  sind  an  ihrem  früheren  Aufbewahrungsorte ,  vermuthlich 
durch  Feuchtigkeit,  stark  beschädigt  worden,  bei  den  meisten  ist  die  linke  Seite  voll- 
ständig abgefressen ;  so  ist  auch  in  obiger  Ordre  die  Datirungszeile  vernichtet.  Ein 
eigenhändiger  Zusatz  des  Königs  zu  der  Ordre  lautet  (mit  Ergänzung  der  fort« 
gefressenen  Zeilenanfänge)  :  „[Wann]  Fouque  auch  Mortiers  haben  [will,  soljche  müssen 
auch  mitgeschaffet  [werden] ;  6  Haubitzen  müssen  aber  [noch]  mit  Bülowen  mitgehen 
können."  —  2  Vergl.  S.   159.  —  3  Nämlich:   nos  ennemis. 

t 


i65 

|io862.     AN  DEN  GENERAL    DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE- FOUQUfi. 

Bolkenhain,  ii.  April  i  1759. 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  10.  dieses  erhalten  und  danke  Euch 
i?or  die  communicirte  Nachrichten,  worauf  Euch  in  Antwort  dienet,  dass 
;s  Euer  Spiel  um  so  besser  machen  wird,  wenn  sich  der  Feind  schon 
usammenziehet  und  campiret,  weil  Ihr  sie  sodann  auf  einmal  los  werdet. 
Alles,  was  Ich  Euch  zuschicke,  ist  bereits  unterwegens,  und  werden 
lie  Regimenter  ohnfehlbar  den  15.  dieses  zu  Euch  stossen  können  und 
hr  alles  bei  Euch  haben. 

Tant  mieux,   mon  ami,    que  vous  trouviez  ces  bougres  rassemblds ; 

)lus  tot  vous  vous  en  tirerez.  t.     , 

F  e  d  e  r  1  c. 

Mon  neveu''  a  fait  trois  regiments  des  Cercles  prisonniers  du  cote 

le    Meiningen   et  battu   les    regiments  de  Pretlack    et  Savoie ,    lequel  a 

)erdu  deux  etendards. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv   zu   Wien.    Die  zwei   Zusätze    eigen- 

ändig. 

10863.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. 

Bolkenhain,    11.  April  1759. 
Ich  danke  Euch  vor  die  unter  dem   10.  dieses  Mir  gegebene  Nach- 
ichten.     Ich  hoffe,  dass  wir  das  Projet  ^  so  a  tempo  derangiren  werden 
md  es  noch  angehen  wird,  wie  Ihr  bald  erfahren  werdet. 

Nun    werden    wir   bald    sehen,    wie    sich    unser   Glücke    dies   Jahr 
lalten  wird. 

Nach  der  Ausfertigung.     Der  Zusatz  eigenhändig.  -T  riueriCxl. 


IG  864.     AU  GfiNßRAL  DE  LTNFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -F0UQU6. 

[Avril  1759.]* 
J'ai  fait ,  mon  eher ,  ce  que  j'ai  pu  pour  vous  envoyer  des  obus ; 
nais  cela  m'a  ete  impossible.  Zieten  en  avait  6 ,  les  autres  etaient  ä 
tandshut;  j'en  ai  voulu  tirer  de  Schweidnitz,  il  n'y  en  avait  point,  il 
i'y  en  a  pas  ä  Neisse  non  plus;  de  sorte  que  je  vous  conseille  de 
)rendre  quelques  mortiers  de  Neisse.  ^  Voilä  tout  ce  que  j'y  sais.  J'ai 
;  petits  mortiers;  il  m'est  venu  dans  l'esprit  de  vous  les  envoyer;  mais 
!  est   9    heures ,    ils  ne  pourront   partir   que    demain    matin ,    mais,  s'ils 

I  Zum  II.  April  vergl.  auch  ein  Schreiben  an  Voltaire  in  den  CEuvres  Bd.  23, 
>•  34-  —  2  Der  Erbprinz  von  Braunschweig.  Vergl.  den  S.  160.  Anm.  5  genannten 
Bericht  des  Prinzen  Ferdinand.  —  3  Seydlitz  hatte  über  die  Vorbereitungen  der 
Desterreicher  zum  Einbruch  in  Oberschlesien  Meldungen  gemacht.  —  4  Wohl  vom 
I.  April  zu  datiren,  da  der  König  nach  seinen  Worten  noch  nicht  in  Landshut  ist. 
^  Vergl.  Nr.    10  861. 


i66 


I 


partent   demain ,    voilä  le   1 3   ä   Schweidnitz ,    le    1 6    ä  Neisse ,    et   cela. 
viendra  trop  tard. 

Je  vous  ecris  tout  ceci,  pour  que  vous  ne  croyez  pas  qu'il  y  a  de 
ma  faute,  si  je  ne  vous  ai  pas  servi  comme  vous  l'aurez  desire. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  KÖnigl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


10865.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  TRESKOW, 
COMMANDANTEN  VON  NEISSE. 

[April   1759.] 

Ich  gebe  Euch  auf  [den]  Bericht  und  Anfrage  vom  10.  dieses  zur 
Antwort,  dass  Ihr  denen  Ordres  des  Generals  von  Fouque  überall  folgen 
und  gehorsamen  müsset,  als  unter  dessen  Commando  Ihr  stehet. '  Die 
Umstände  der  Festung  [seind]  jetzo  so,  dass  keine  starke  Garnison 
darin  nöthig  ist,  so  lange  der  General  von  Fouque  mit  der  Armee  der 
Orten  vorstehet,  und  brauchen  auch  inzwischen  die  Wachten  nicht  sa 
stark  an  Mannschaften  zu  sein,  wie  sonsten,  wenn  die  Gefahr  näher  ist. 
So  könnet  Ihr  auch  alles,  was  Ihr  wegen  der  Festung  zu  bestellen  [und 
zu]  sagen  habet ,  an  den  Oberstlieutenant  von  Neckern,  Blan[cken]see'- 
schen  Regiments  bestellen  und  sagen,  welcher  ein  tüchtiger  [Mensch} 
und  zuverlässiger  Officier  ist. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10866.     AN  DEN  ETATSMINISTER  GRAF  FINCKENSTEIN 

IN  BERLIN. 

Bolkenhain,    11.  April   1759. 

rLichel  übersendet  ein  nicht  mehr  vorliegendes  königliches  Antwortschreiben  auf 
die  Immediateingabe  des  Bruders  des  Ministers,  des  Generalmajors  Grafen  Finckenstein. « 

[Es]  ist  aus  der  darin  angeführten  Ursache  die  Sache  bis  dato  noch 
in  statu  quo  geblieben,  obschon  des  Königs  Majestät  die  gracieuseste 
Versicherungen,  alles  hiernächst  in  Ordnung  zu  bringen,  gegeben  haben. 
Das  aber  kann  mir  kühnlich  die  Freiheit  nehmen,  Ew.  Excellenz  vollen- 
kommen  zu  versichern,  dass  der  Gas,  worüber  Deroselben  Herr  Bruder 
so  disconsoliret  ist,  weder  einigen  Unwillen,  noch  das  geringste  Miss- 
vergnügen des  Königs  gegen  denselben,  noch  auch  eine  distinguirte 
Preference  des  Herrn  von  Platen    zum  Grunde    hat,    sondern  sich  alles 

I  Treskow  sollte  an  der  Expedition  nach  Oesterreichisch-Schlesien  und  Mähren 
theilnehmen.  Vergl.  S.  159.  —  2  Der  Generalmajor  Graf  Finckenstein  hatte  unter 
dem  31.  März  aus  Rucksfeld  geschrieben,  er  sehe  sich  bei  der  erfolgten  Militär- 
promotion  vergessen  ,    und    hatte  den  König  gebeten,  ihm  seine  Gnade  zu  erhalten. 


I 


167    

in  der  Declaration ,  so  des  Königs  Majestät  bei  Dero  Zurückkunft  von 
Zorndorf  gethan,  gründet,  dass  nämlich  Sie,  von  dem  Grade  eines 
Obristen  an.  Sich  an  keinen  Rang  noch  Anciennete  wegen  derer  Generals 
mehr  binden,  sondern  darunter  so  nehmen  würden,  wie  Sie  glaubten, 
dass  in  gegenwärtigem  Kriege  es  die  Umstände  und  der  Dienst  er- 
forderte. Welches  Sie  dermalen  sowohl  bei  der  hiesigen  als  sächsischen 
Armee  und,  wo  ich  nicht  irre,  auch  Dohna'schen  Corps  bei  der  Parole 
publiciren  lassen,  damit  in  vorkommenden  Fällen  sich  niemand  darüber 
beschweren  könne.  Es  hat  dieses  zwar  anfänglich  einige  Motus  gemachet; 
des  Prinzen  Karl  von  Bevern  Durchlaucht  seind  auch  darüber  aus  dem 
Dienst  gegangen ,  des  Königs  Majestät  aber  haben  Dieselbe  eher  ver- 
lieren, als  darunter  nachgeben  wollen  >  .  .   . 

Nach  der  Ausfertigung.  xL  1  C  n  6  1. 


10867.     AU  PRINCE  FERDINAND  DE  PRUSSE  A  SCHWEDT. 

Landshut,  12  avril  1759.3 
Je  ne  saurais  que  vous  remercier  des  deux  lettres  que  vous  m'avez 
ecrites  du  5  et  du  9  de  ce  mois,  par  lesquelles  vous  continuez  k  me 
donner  des  nouvelles  de  l'etat  de  votre  sante ,  et  je  suis  penetre  de 
chagrin  que,  bien  loin  de  vous  trouver  soulage,  eile  semble  empirer. 
Je  vous  prie,  mon  trds  eher  fr^re,  de  vous  tranquiUiser  de  ne  pas  etre 
ä  m^me  de  pouvoir  faire  la  campagne  presente,  l'etat  actuel  de  votre 
sante  s'y  opposant.  Ce  sont  lä  des  accidents  auxquels  est  sujette  la 
nature  humaine,  et  je  vous  conjure  de  reflechir  que  vous  ne  feriez  que 
differer  votre  guerison  en  vous  attachant  trop  ä  l'idee  de  votre  Situation 
presente.  Soyez  donc  tranquille  ä  cet  egard,  tächez  de  regarder  tout 
avec  indifterence,  afin  de  pouvoir  vous  flatter  qu'ä  la  venue  de  l'annee 
prochaine  vous  pourrez  d'autant  mieux  disposer  de  vous-meme  et  de 
votre  louable  penchant.  Je  viens,  au  reste,  d'ecrire  ä  Cothenius  de  vous 
aller  trouver  pour  un  couple  de  jours.  Je  suis  avec  l'amitie  la  plus 
tendre  etc. 

Ayez  patience ,    mon  eher,    pourvu  que  vous  ne  mourriez  pas,    ce 
sera   ce    que    vous  pourrez    faire  de  mieux;    mais,    pour  Dieu!    ne  vous 


I  Vergl.  auch  „Publicationen  aus  den  Preuss.  Staatsarchiven"  Bd.  22,  S.  227. 
477.  478  und  das  Schreiben  des  Königs  an  Prinz  Ferdinand  von  Braunschweig,  Rohn- 
stock  31.  März,  bei  Westphalen  a.  a.  O.  Bd.  III,  S.  255.  —  2  In  einem  voran- 
gehenden Schreiben,  Bolkenhain  9.  April,  hatte  der  König  für  die  Mittheilungen  über 
das  Befinden  seiner  Schwester,  der  Markgräfin  von  Schwedt,  gedankt;  er  hatte  die 
Hoffnung  ausgesprochen,  dass  es  mit  der  Gesundheit  des  Prinzen  Ferdinand  besser 
gehen  werde,  wenn  die  Jahreszeit  erlauben  werde,  die  Bäder  zu  gebrauchen;  „vous 
aurez  pour  lors  la  bont6  d'y  arranger  votre  voyage  ä  petites  journees  et  de  maniöre 
a  n'en  point  ressentir  de  fatigue,  vous  bornant  ä  faire  trois  ä  quatre  Heues  par  jour  ; 
arlicle  que  je  vous  recommande  beaucoup." 


i68     

chagrinez  pas    de  choses  qui  ne  sont  pas  en  votre  pouvoir  d'empecher. 
Si  vous  m'aimez,  prenez  soin  de  votre  sante. 

F  e  d  e  r  i  c. ' 

Nach  der  Ausfertigung  im  Königl.  Hausarchiv  zu  Berlin.     Der  Zusatz  eigenhändig.     (Im  Haus- 
archiv auch  die  Ausfertigungen  der  in  den  Anmerkungen  erwähnten  Schreiben.) 


10868.     AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Landshut,  12  avril  1759. 
Votre  rapport  du  3  de  ce  mois  m'est  bien  entre.^*  J'en  approuve 
le  contenu ,  mais  il  me  semble  que  vous  ne  vous  y  soyez  pas  pris 
adroitement  de  faire  partir  l'officier  en  question  ä  la  sourdine  de  vos 
lieux;  car  il  aurait  mieux  valu  qu'il  eüt  declare  hautement  et  sans  de- 
tour  qu'il  comptait  faire  la  campagne  en  volontaire  ä  l'armee  russienne, 
et  qu'il  eüt  ecrit  de  La  Haye  au  marechal  Fermor,  pour  avoir  la  per- 
mission  de  s'y  rendre.^ 

Nach  dem  Concept. F  e  d  6  r  i  C. 

10869.     AU  SECRfiTAIRE  BENOIt  A  VARSOVIE. 

Landshut,    12  avril    1759. 

J'ai  regu  votre  rapport  du   4  de   ce   mois,'*  et  vous  ne  manquerez 

pas  de  faire  un  compliment  convenable  au  sieur  Gadomsky  de  ma  part 

et  de  l'assurer    de   toute  ma  reconnaissance ,    quand  l'occassion  s'y  prti- 

senterait;  vous  n'omettrez  pas  non  plus  de  me  faire  parvenir  sans  delai 

I  Einem  folgenden  Schreiben  an  den  Prinzen  vom  20.  April  fügt  der  König 
eigenhändig  hinzu:  »Ayez,  mon  eher  fr^re,  tous  les  soins  imaginables  de  votre  sante"; 
einem  Schreiben  vom  24.,  in  welchem  der  Prinz  zur  Geduld  ermahnt  wird:  „Nos 
affaires  prennent  un  bon  train  en  Boheme ;  pour  ici ,  il  ne  s'y  passe  rien  de  nou- 
veau."  Am  27.  sendet  der  König  dem  Bruder  ein  ärztliches  Gutachten  und  lässt 
ihm  schreiben  :  „Vous  ferez  bien  d'adopter  le  regime  qui  s'y  trouve  ordonne"  ;  eigen- 
händig fügt  er  zum  Schluss  hinzu:  „Je  crois ,  mon  eher  fr^re ,  qu'il  n'y  a  que  ce 
moyen  qui  puisse  vous  guerir ;  le  regime  est  dur,  mais  vous  devez  au  moins  1' essayer." 
Vergl.  dazu  auch  das  Schreiben  an  Voltaire  in  den  CEuvres  Bd.  23,  S.  41.  —  2  Hellen 
hatte ,  Haag  3,  April ,  berichtet,  der  für  die  geheime  Mission  zum  russischen  Heere 
auserwählte  Officier  (vergl.  S.  l6l)  sei  eine  für  den  Auftrag  sehr  geeignete  Persön- 
lichkeit; der  König  könne  auf  seine  Klugheit  und  Verschwiegenheit  zählen.  Im 
Laufe  der  nächsten  Woche  würde  er  sich  nach  Hamburg  begeben.  Es  sei  ein 
Schweizer  von  Geburt,  mit  Namen  de  Ruvynes,  „capitaine  de  cavalerie  ä  pension  d'ici 
et  officier  de  distinction  et  de  merite  ,  le  meme  qui  en  1757  fit  la  campagne  en  vo- 
lontaire ä  l'armee  de  Votre  Majeste  avec  le  jeune  baron  de  Grovestins".  —  3  Vergl. 
S.  161.  Wie  Hellen  am  7.  April  berichtet,  hatte  Ruvynes  vor  der  Abreise  das  Gesuch 
an  Fermor  gerichtet  und  die  Antwort  nach  Danzig  erbeten.  —  4  Benoit  hatte  be- 
richtet: „L'ami  Gadomsky  me  marque  que  le  marchand  de  Danzig  (als  solcher  reiste 
der  nach  Konstantinopel  bestimmte  Bote,  vergl.  Bd.  XVH,  S.  438  u.  439  mit  Anm.  l) 
est  pass6  heureusement,  et  qu'il  a  remis  la  lettre  de  Votre  Majeste  au  Staroste  (Graf 
Potocki) ,  que  ce  marchand  est  meme  deja  arrive  lä  oü  son  commerce  commence 
(d.  h.  in  Konstantinopel)."  Benoit  empfiehlt  seinen  polnischen  Vertrauten  Gadomsky 
der  Huld  des  Königs. 


t 


169    

ce  qui  vous  entrera  ulterieurement  de  nouvelles  sur  le  sort  du  marchand 
en  question ;  aussi  serez-vous  fort  attentif  sur  les  allures  des  Russes  et 
leurs  niouvements  en  Prusse  et  en  Pologne,  pour  m'en  faire  assidüment 
vos  rapports. 

Nach  dem  Concept.  ^^^_______  -^  CCleriC. 

10870.     AU   CONSEILLER  PRIVfi  DE   LEGATION  DE  VIERECK 

A  COPENHAGUE. 

Landshut,  12  avril  1759. 
J'ai  regu  votre  depeche  du  3  de  ce  mois,  et  je  pense  de  pouvoir 
vous  dire  ä  peu  pres  le  sujet  sur  lequel  peut  rouler  Tenvoi  des  cour- 
riers  de  France  dont  vous  y  faites  mention,  savoir  que  la  France  voudra 
ächer  d'animer  la  cour  de  Danemark  ä  armer  par  mer.  Ce  n'est  ce- 
)endant  lä  qu'une  supposition,  et  vous  continuerez  d'etre  fort  attentif 
)0ur  en  decouvrir  le  vrai  but. 

Nach  dem  Concept.  "  C  Q  C  T  1  C. 


10  871.     AU  GftNfiRAL  DE  L' INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

Landshut,   12  avril   1759. 

Je  vous  ai  envoye,  vous  ai  envoyd*  tout  ce  que  j'ai  pu,  mon  eher 
mi.  Vous  aurez  2  bataillons  de  Neisse  et  2  de  Bornstedt ,  4  que  je 
ous  envoie.  Mon  detachement  de  Glatz'  m'a  affaibli  de  sorte  qu'avec 
)rudence  je  ne  pouvais  envoyer  davantage.  J'ai  ici  le  gros  corps 
is-ä-vis  de  moi,  et  pour  leur  donner  le  change,  je  suis  avance  ici^  avec 
out  mon  monde,  oü  j'attendrai  tranquillement  quelle  sera  votre  for- 
une.  Si  eile  est  bonne ,  comme  je  le  souhaite  et  l'esp^re ,  je  pourrai 
insuite  avec  votre  secours  deranger  cette  fronti^re-ci ;  mais,  si  cela  ne 
eussit  qu'en  partie ,  je  serai  oblige  de  prendre  mes  mesures  en  con- 
equence. 

Le  prince  Ferdinand  continue  ä  faire  des  progr^s  de  son  cote ; 
insi  que,  si  tout  prosp^re,  nous  avons  les  coudees  franches  pour  l'ou- 
erture  de  la  campagne ,  oü  les  choses  deviendront  plus  difficiles  et 
!us  serieuses. 

Adieu ,  mon  eher ,  je  vous  embrasse  de  tout  mon  coeur,  vous  sou- 
aitant    mille    prosperites    et    esperant    d'entendre    bientöt     de    bonnes 

^"^^"^^-  Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


'  So.  —  2  Vergl.  S.    146.    152.    157.  —   3  Von  Bolkenhain   nach   Landshut. 


—     I/o    

10872.     AU  FELD  -  MARSCH AL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Landshut,  14  avril  1759.' 
La  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  9  de  ce  mois,  m'a  ete  rendue; 
sur  laquelle  je  suis  bien  aise  de  dire  k  Votre  Altesse  que  nion  fr^re 
Henri  a  pris  ses  arrangements  pour  entrer  le  15  de  ce  mois  en  Boheme 
par  deux  cötes  dififerents,  mais  que  cette  expedition  ne  durera  que  jus- 
qu'au  22  tout  au  plus,  en  suite  de  quoi  il  se  pressera  pour  assembler 
son  Corps  d'armee  du  cöte  de  Zwickau  et  de  Naumburg ,  oü  il  a ,  en 
attendant,  detache  le  general  -  lieutenant  Platen,  afin  qu'il  prenne  toutes 
les  mesures  pour  s'opposer  et  pour  nuire  k  l'ennemi. 

A  ce  que  mon  fr^re  m'apprend ,  l'armee  combinee  ennemie  s'as- 
semble  autour  de  Bamberg.  Si  leur  dessein  est,  comme  il  le  parait, 
de  passer  par  le  pays  de  Fulda  pour  marcher  dans  la  Hesse ,  etant 
couverte  ä  leur  droite  par  la  for^t  de  Thuringe ,  mon  frere  marchera 
dans  le  pays  de  Hesse  et  tächera  de  les  joindre  le  plus  tot  possible. 
De  cette  fagon-lä,  vous  n'aurez  rien  ä  craindre  des  troupes  ennemies 
assemblees  autour  de  Bamberg ,  et  mon  ^  fr^re  Henri ,  qui,  sans  doute, 
vous  aura  marque  dejä  son  dessein,  non  seulement  vous  epaulera,  mais 
pourra  mener  les  affaires  k  quelque  chose  de  decisif  par  rapport  k 
l'armee  soi-disante  de  1' Empire. 

Au  surplus ,  je  vous  felicite  de  bien  bon  coeur ,  si  les  Frangais 
s'assemblent  en  force  pour  couvrir  le  magasin  de  Friedberg,  puisqu'alors 
vous  les  trouverez  ensemble  et  ils  vous  epargneront  la  peine  de  les 
chercher  separes  et  les  combattre  en  detail.  Enfin ,  je  souhaite  mille 
bonheurs  k  Votre  Altesse  et  me  flatte  que  dans  peu  vous  entendrea 
parier  du  general  Fouque. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  e  r  i  C. 

10873.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,   15  avril   1759.3 

Je  vous  remercie  bien  des  nouvelles  que  vous  m'avez  marquees 
par  votre  lettre  du  14.  Le  general  Fouque  attaquera  demain  ou  apr^s- 
demain  de  Ville,  dont  je  me  promets  tout  le  bien  possible,  et  alors  il 
faudra  voir  quelle  autre  demarche  nous  aurons  ä  prendre. 

I  An  den  Commandanten  von  Glogau,  Oberst  von  Hacke,  schreibt  der  König 
am  14.  :  „Bis  dato  glaube  Ich  wohl  nicht ,  dass  die  Russen  ein  mehreres  intendiren, 
als  etwa  eine  Ravage  zu  machen  ;  denn  schon  mit  einem  Corps  agiren  zu  wollen, 
Mir  gar  nicht  wahrscheinlich  noch  möglich  vorkommet."  [Ausfertigung  im  General- 
stabsarchiv.] —  2  Für  das  Folgende  bis  zum  Schluss  findet  sich  eine  eigenhändige 
Weisung  des  Königs  auf  derRückseite  des  Berichts  des  Prinzen.  —  3  Am  14.  hatte  d'O 
Befehl  erhalten  darauf  zu  achten ,  ob  österreichische  Truppen  von  Böhmen  nach 
Mähren  marschirten ;  sobald  er  davon  höre,  sollte  er  den  König,  ganz  besonders  aber 
den  General  Fouqu^  benachrichtigen. 


171 

En  attendant,  je  suis  bien  aise  que  les  troupes  ennemies  fönt  tant 
de  marches  et  de  contre-marches ,  j'en  presume  qu'ils  sont  confus  pour 
ne  pas  savoir  quel  parti  prendre.  Continuez  seulement  de  m'ecrire 
toutes  les  nouvelles  que  vous  aurez. ' 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien  (ebenda  die  in  den  An' 
merkungen  erwähnten  Cabinetsbefehle). 


10874.     AN  DEN  OBERST  VON  PLATEN.^ 

[Landshut,  April  1759.]  3 
Hat  nicht  zu  besorgen,  dass  er  wird  attaquiret  werden,  die  jetzige 
Umstände  seind  nicht  [danach].  Conträr:  die  Leute  seind  sich  ver- 
muthen,  dass  sie  von  einem  Augenblick  zum  andern  von  hier  werden 
attaquiret  werden ;  und  dass  Beck  nach  Neurode  und  Silberberg  ge- 
wesen,  ist  pur,  um  zu  erfahren,  was  hier  passiret.  Wird  gewiss  ge- 
schehen, dass  ersten  Tages  Patrouille  durchschickt,  die  aber  sehr  flüchtig 
und  sich  nirgend  aufhalten  wird.  Die  Panduren,  so  sich  bei  Weidenau 
zusammengezogen ,  werden  höchstens  morgen  früh  weglaufen ,  indenv 
Fouque  das  ganze  Corps  von  Oberschlesien  morgen  attaquiren  wird. 
Ich  wollte  wünschen,  dass  die  Oesterreicher  bei  Silberberg  durchkommen 
wollten :  sehr  übel  an  [die]  Kost  kommen !  Da  sind  sie  aber  zu  ge- 
scheut, das  thun  sie  nicht.  Indess  sich  nur  von  Bagage  und  dergleichen 
debarrassiren ;  die  müsste  jetzo  nicht  bei  Regimenter  sein,  gehet  nicht ; 
und  wenn  was  zu  stark  sollte  aufn  Hals  kommen,  dass  er  meinte,  nicht 
widerstehen  zu  können ,  so  hat  er  immer  zwei  Retraiten  frei ,  die  ihm 
nicht  genommen  werden  können:  die  erste  auf  Schweidnitz,  die  andere 
auf  Glatz,  und  ist  Mir  nur  einerlei ,  welche  er  nimmt ,  wenn  er  meint, 
dass  es  nöthig;  aber  dazu  kommt  es  ganz  gewiss  nicht. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die   Antwort;    auf   der  Rückseite  des   Berichts  vom  15.  April. 4 


10875.     AU  GfiNERAL  DE  LTNFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

Landshut,    16  [avril   1759]. 
Nos  ennemis,    mon  eher  ami,  ne  s'attendent  ä  rien  moins  qu'ä  ce 
qui  va  arriver.  ^     Je  leur  donne    ici  toutes  les  jalousies   dont  je  suis  ca- 
pable;    des    regiments    qui    marchaient   vers    la   Haute -Silesie,    sont   re- 

•  Am  16.  dankt  der  König  für  die  unterm  15.  eingesandten  Nachrichten, 
jj'esp^re  que  vous  verrez  bientot  vous-meme  que  I'ennemi  se  passera  bientot  de  tout 
dessein  sur  la  comte  de  Glatz ,  et  qu'il  n'y  pensera  plus."  —  2  Die  aus  dem  Monat 
April  vorliegenden  Berichte  des  Obersten  Leopold  Johann  von  Platen  vom  15.  bis 
19.  sind  datirt  aus  Olbersdorf  bei  Frankenstein.  —  3  Platen  bezieht  sich  auf  obiges 
königliches  Schreiben  in  dem  Bericht  vom  16.  April.  —  ■*  Auf  dem  Bericht  vom 
16.  April  findet  sich  die  eigenhändige  Weisung  des  Königs  zur  Antwort:  „Es  wäre 
ganz  gut;  er  sollte  nur  nicht  so  besorget  seind,  er  hätte  keine  Gefahr  nicht."  — 
5  Vergl.  Nr.   10  861.   10  871.    10874. 


1/2      

lournes  ä  Koeniggraetz ;  en  un  mot,  je  vous  seconde  de  tout  mon  pouvoir. 
Mon  frtre  Henri  doit  aujourd'hui  etre  entrö  en  Boheme  pour  y  faire 
un  ravage ;  ^  je  tiens  la  grosse  masse  en  suspens ,  et  je  me  flatte  que 
votre  habilete,  jointe  ä  la  securite  de  l'ennemi,  vous  procurera  les  succ^s 
las  plus  brillants. 

Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Fede  ric. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiseil.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


10876.    AU  SECRfiTAIRE  BENOIT  A  VARSOVIE. 

Landshut,   16  avril   1759. 

Je  vous  enjoins  par  la  presente  de  faire  mesurer  sous  main ,  sans 
le  moindre  eclat  et  sans  que  personne  ne  puisse  s'apercevoir  de  rien 
lä-dessus,  combien  de  pieds  ou  pas  de  largeur  contient  la  Vistule  aupr^s 
de  Varsovie  et  de  lä  ä  la  distance  de  dix  lieues  plus  bas  vers  Thorn. 
II  s'entend  de  soi-meme  qu'il  ne  saurait  s'agir  en  cela  de  quelques  pieds 
ou  pas  de  largeur  de  plus  ou  de  moins,  et  qu'on  ne  saurait  s'en  pro- 
-curer  une  connaissance  tout-ä-fait  et  scrupuleusement  exacte,  mais  il 
me  suffira  que  je  le  sache  ä  peu  pres. 

Vous  me  garderez  le  plus  grand  secret  sur  cet  ordre  et  y  satis- 
ferez  par  votre  rapport  ä  moi  seul  le  plus  tot  que  vous  pourrez. 

Nach  dem  Concept.  Fedcric. 

10877.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT    VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,  17.  April  1759. 
Eure  beide  letztere  Schreiben  vom  10.  dieses  habe  Ich  erhalten, 
und  bin  Ich  von  der  mit  der  feindlichen  Garnison  getroffenen  Capitu- 
lation  wegen  Uebergabe  der  Peenemünder  Schanze  recht  wohl  zufrieden 
gewesen. '  Ihr  habet  auch  ganz  recht  gethan  ,  die  gesammte  Garnison 
als  Kriegesgefangene  nach  Stettin  abzuschicken,  indem  Ich  aus  denen 
Euch  vorhin  bekannt  gemachten  Ursachen-^  nicht  mehr  convenable  finde, 
«in  oder  andere  von  denen  kriegesgefangenen  schwedischen  Officiers 
auf   ihre  parole  (fhonneur    [zu  entlassen] ,  "*   da  sie  solche ,    wie   Ihr  Mir 

'  Auf  einem  Bericht  des  Generalmajors  von  Puttkammer ,  d.  d.  Spremberg 
13.  April,  enthaltend  die  Meldung,  dass  derselbe  Rapport  wie  an  den  König  auch 
an  Prinz  Heinrich  gesandt  sei ,  findet  sich  die  Weisung  zur  Antwort :  „Jetzo  desto 
nöthiger,  weil  Mein  Bruder  was  entreprenirt,  und  Feind  gewiss  Mouvements  dagegen 
machen  wird ;  und  also  muss  er  sowohl  Meinem  Bruder  als  Mir  in  Zeiten  avertiren, 
damit  jeder  gleich  weiss,  was  er  dagegen  zu  thun  hat."  —  2  Vergl.  die  Capitulation 
vom  10.  April  in  den  Danziger  „Beyträgen"  Bd.  VII,  S.  605  ff.  In  ähnlicher  Art, 
wie  an  Manteuffel,  schrieb  der  König  an  General  von  Diericke  über  die  Capitulation, 
indem  er  ihm  gratulirt,  „dass  Sache  so  gut  gemacht".  [Weisungen  für  die  Antwort, 
auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  Diericke,  Wolgast  11.  April.]  Vergl.  auch  S.  158. 
—  3  Dieses  Schreiben  fehlt;  gefangene  schwedische  Officiere  hatten  unerlaubte  Corre- 
spondenzen  geführt.  —  4  Vergl.  S.    156. 


— -     173     

ietzo  abermalen  überzeugende  Proben  davon  anzeiget,    so   gar  schlecht 
id  beobachten,  sich  gar  keinen  Skrupel  machen. 

Es  ist  auch  ganz  recht,  dass  Ihr  nur  das  Fort  gänzlich  rasiren 
lasset,  wozu  Ihr  dann  das  dortige  Landvolk  employiren  könnet,  und 
Ihr  damit  um  so  viel  eher  zum  Stande  kommen  werdet,  als  solches  bei 
der  letztern  Einnahme '  ohnehin  sehr  delabriret  worden.  Es  ist  in 
jetzigen  Umständen  eine  schlechte  Bicoque,  so  nichts  defendiret,  wohl 
aber  allemal  embarrassiret  und  eine  Garnison  exponiret. 

Die  in  der  Schanze  befindlich  gewesene  Canons  habet  Ihr  sowohl 
als  die  Schwerinschen  auf  Stettin,  und  von  dar,  was  metallene  darunter 
seind,  nach  Berlin  weiter  bringen  zu  lassen,  dem  Generallieutenant  von 
Rochow  aber  dabei  zu  schreiben ,  dass  er  alles ,  was  kleines  Zeug  ist, 
nach  Meiner  Intention  nur  zum  Einschmelzen  gebrauchen  lassen  soll. 
Was  aber  Zwölfpfünder  davon  seind,  solche  könnet  Ihr  behalten,  auch 
die  Sechspfünder  gegen  Dreipfünder  bei  Eurem  unterhabenden  Corps 
austauschen.  Alles  übrige  kleine  Zeug,  als  Zweipfünder  und  dergleichen 
mehr,  soll  nur  zu  Berlin  eingeschmolzen  werden. 

Was  das  Kartell  mit  denen  Schweden  betrifft,  ^  da  bin  Ich  zufrieden» 
dass  die  Conferenzen  deshalb  zwischen  denen  Commissarien  angetreten 
und  das  Kartell  zur  Auswechselung  auf  ein  gewisses  Geld  par  tete  re- 
guliret  und  dergestalt  alles  bis  zu  Meiner  Ratification  arrangiret  werde ; 
welchem  ohnerachtet  Ihr  dennoch  die  kriegesgefangene  schwedische 
Officiers ,  so  auf  ihre  parole  cVhonneur  vorhin  reclamiret  worden ,  noch 
reclamiren  könnet,  dass  solche  sich  persönHch  sistiren  müssen, 

Dieweilen  auch  nach  dem  mehrerern  Einhalt  Eures  besonderen. 
Schreibens  vom  lo.  dieses  der  Capitän  von  Ehrengranat,  sich,  da  er 
auf  parole  d'honneur  als  Kriegesgefangener  zurückzugehen ,  Urlaub  er- 
halten ,  dennoch ,  wider  alles ,  was  unter  ehrUebenden  Officiers  der  Ge- 
brauch ist,  von  allerhand  sehr  präjudicirlichen  Briefen,  um  solche  heimlich 
mit  durchzubringen,  chargiret  hat,  so  sollet  Ihr  solchen  nur  zu  Stettin 
ferner,  und  zwar  unter  guter  Aufsicht  in  genauem  Arrest  halten  lassen, 
auch  deshalb  das  nöthige  an  des  General  von  der  Infanterie  Herzog 
^on  Bevern  Liebden  schreiben,  die  bei  ihm  gefundene  Briefe  aber,  die 
ausserdem  wenig  releviren,  könnet  Ihr  nur  ins  Feuer  werfen  lassen. 

Was  Ich  Euch  übrigens,  jedoch  hauptsächlich  und  vor  allen  Dingen, 
rccommandire ,  ist,  dass  Ihr  bei  dem  Commando  über  dortiges  Corps 
eine  scharfe  und  sehr  exacte  Disciplin ,  insonderheit  aber  bei  denen 
l>reussischen  Regimentern,  halten  sollet;  denn  es  nicht  erlaubet,  noch 
kaum  zu  glauben  ist,  wie  sehr  diese  Regimenter,  als  Ich  solche  im  vo- 
rigen Jahre  gesehen,    sich    wegen   aller   guter    Ordnung,    Disciphn    und 


I  Am  13.  März  1758  durch  die  Preussen.     Vergl.  Danziger  „Beyträge"  Bd.   IV,, 
l379-     Vergl.  auch  Bd.  XVI,    172.   298.  —  2  Vergl.  S.   104. 


174    

Subordination  relachiret  haben. '  Dannenhero  Ihr  solche  auf  alle  Weise 
wiederum  retabliren  und  sie  hereinbringen  müsset;  zu  dem  Ende  Ihr 
sowohl  den  gemeinen  Mann  scharf  unter  der  Disciplin  und  unter  dem 
Stock  halten  lassen,  als  auch  die  Officiers  in  der  gehörigen  Subordina- 
tion und  Ordre  bringen  müsset,  so  dass,  wenn  einer  von  ihnen  etwas 
im  Dienste  imd  in  der  Subordination  versiebet  und  fehlet,  er  sogleich 
und  ohne  einigen  Scherz  deshalb  zu  verstehen ,  davor  angesehen  und 
im  Arrest  gesetzet  werden  müsse ;  Ihr  vor  Euch  aber  sollet  Euch,  wenn 
was  versehen  worden  oder  wider  den  Dienst  gehandelt  wird,  nicht  so- 
wohl an  die  Subalternen,  als  vielmehr  an  die  Commandeurs  halten  und 
■diese  davor  ansehen ,  dass  sie  nicht  besser  Acht  geben  und  erstere  in 
der  gehörigen  Disciplin  und  Subordination  halten. 

Alles  dieses  recommandire  Ich  Euch  höchstens,  denn  Ihr  Mir 
Selbsten  davor  responsable  bleiben  sollet. 

P.  S. 

Auch  befehle  Ich  Euch  hierdurch ,  dass  Ihr  nunmehro  mit  allen 
mecklenburgischen  Sachen ^  und  was  dergleichen  sonsten  ist,  auf  das 
fordersamste  zum  Stande  und  zur  Endschaft  zu  kommen  suchen,  auch 
Euch  überall  dergestalt  einrichten  und  parat  halten  sollet,  auf  dass, 
wenn  es  nöthig  sein  dörfte,  Ihr  ohnfehlbar  kommenden  i.  Mai  mit  dem 
unter  Eurem  Commando  stehenden  Corps  im  völligen  Stande  auf- 
brechen und  Euch  dahin,  wo  Ich  es  befehlen  werde,  wenden  könnet. 
Ihr  sollet  Mir  auch  inzwischen  melden,  ob  die  dortigen  Regimenter  und 
Bataillons  wiederum  gänzHch  complet  sein  oder  nicht,  ob  sie  fleissig 
exerciret  haben,  und  wie  solche  in  Ordre  seind,  zumalen  da  Ich  in  ge- 
raumer Zeit  von  allem  diesen  gar  keine  Nachricht  bekommen  habe; 
wie  Ihr  denn  auch  melden  müsset,  ob  die  Magazine  und  sonsten  all^ 
in  fertigem  Stande  sei.  Friderich. 

Nach    der   Ausfertigung  im    Kriegsarchiv  des   Königl.    Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10878.     AU  SECR^.TAIRE  VON  DER  HELLEN   A  LA  HAYE. 

Landshut,    17  avrii   1759. 
J'ai  regu  ä  la  fois  vos  differents  rapports  du  7  de  ce  mois,  et  vous 
n'auriez  pas  eu  besoin  d'entrer    dans  un  detail  si  ample  que  vous  avez 

»  Vergl.  Bd.  XVII,  475.  Auf  die  jmmediateingabe  des  Generalmajors  von 
Kleist,  des  neuen  Chefs  des  ehemals  Rauter' sehen  ostpreussischen  Infanterieregiments 
(vergl.  Bd.  XVII,  284),  d.  d.  Güstrow  31.  März,  enthaltend  das  Gesuch,  bei  der 
durch  den  Abschied  eines  Capitäns  eintretenden  Vacanz  ein  allgemeines  Avancement 
im  Regiment  stattfinden  zu  lassen ,  da  die  zum  Avancement  vorgeschlagenen  alles 
Officiere  seien,  „die  mit  stärkstem  Eifer  Ew.  Königl.  Majestät  attachiret  seind",  ent- 
gegnet der  König :  „Er  rühmt;  Zeichen  dass  nicht  taugt.  So  schändlich  bei  Zornd[orf], 
nicht  zu  beschreiben  1  Meritiren  nicht !  Soll  nur  sorgen,  erst  ihr  Devoir ;  sonst 
w[erde]  sch[on]  bessere  schicken  .  .  ."  [Weisungen  zur  Antwort;  am  Rande  des 
Gesuchs.]  —  2  Vergl.   S.  88.  89.   100.   158. 


—     175    

fait,  sur  les  circonstances  particuli^res  de  l'officier  en  question,^  puis- 
qu'il  me  suffit  que  le  prince  Louis  de  Brunswick  ait  bien  voulu  avoir 
la  bonte  de  le  choisir,  en  le  trouvant  propre  et  capable  aux  vues  aux- 
quelles  j'ai  desire  de  l'employer,  et  pour  l'execution  desquelles  j'esp^re 
qu'il  s'emploiera  comme  il  faut. 

Der  König  spricht  seine  Unzufriedenheit  aus ,  dass  Hellen  die  für  den  Officier 
bestimmten  3000  Thaler  schon  im  Haag  ihm  ausgezahlt  habe ;  während  nach  der  ge- 
troffenen Vereinbarung  der  Resident  Hecht  in  Hamburg  das  Geld  zahlen  sollte.  2 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  e  r  1  C. 


10879.      AU    CONSEILLER   PRIV£    DE    LfiGATION    BARON    DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Landshut,    17  avril  1759. 

J'ai  regu  votre  depeche  du  30  mars  avec  les  lettres  que  vous 
m'avez  faites  du  3  de  ce  mois.  Quant  au  memoire  que  le  comte  de 
Bothmar,  concernant  certaines  ouvertures  de  paix  faites  par  le  canal  de 
la  cour  de  Copenhague,  ^  vient  de  presenter  aux  ministres  d'Angleterre, 
il  ne  coüte  gu^re  de  la  peine  pour  penetrer  toutes  les  circonstances  de 
cette  aflfaire,  qui  naturellement  ne  sont  d'autres  sinon  que  le  comte  de 
Bernis ,  aprds  son  eldvation  ä  la  dignite  de  cardinal,  *  a  desire  le  reta- 
blissement  de  la  paix,  et  qu'ayant  cru  la  cour  de  Danemark  la  plus 
convenable  pour  en  faire  faire  des  ouvertures  ä  l'Angleterre,  mais 
qu'avant  que  cette  affaire  a  pu  prendre  fond,  sa  disgräce  et  son  eloigne- 
ment  du  niinist^re  etant  survenus,  son  successeur^  a  cru  pouvoir  im- 
punement  planter  lä  le  Danemark,  et,  pousse  apparemment  par  le  parti 
autrichien,  lui  a  donne  un  haut  dementi.^ 

Voilä  Sans  doute  toute  l'histoire  de  cette  affaire,  ä  laquelle  peut- 
^tre  la  cour  de  Danemark  s'est  pretee  avec  un  peu  trop  de  facilite. 
D'ailleurs,  si  je  prdsume  juste,  je  crois  que  ni  les  Russes,  ni  les  Autri- 
chiens  voudront  avoir  le  Danemark  pour  mediateur  de  paix,  comme 
une  puissance  qui  ne  saura  donner  assez  de  poids  ä  sa  mediation. 

Je  suis,  au  surplus,  un  peu  en  peine  de  ce  qu'on  ne  regoit  point 
de  nouvelles  süres  en  Angleterre  sur  les  affaires  d'Amerique,  ce  qui 
[ne]  me  parait  pas  d'etre  de  bon  augure. 

Federic. 

Dans  peu,  vous  aurez  de  nos  nouvelles. 

Nach  dem  Concept.    Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  Ausfertigung. 


I  Vergl.  S.  156.  161.  168.  —  2  Vergl.  S.  156.  Am  19.  lässt  der  König  an 
Hellen  schreiben,  es  sei  das  befürchtete  eingetreten.  Hecht  habe  dem  vorher  er- 
haltenen Cabinetsbefehl  zufolge  die  übersandten  3000  Thaler  dem  holländischen 
Officier  gezahlt,  so  dass  dieser  das  Geld  nun  doppelt  empfangen  habe.  —  3  Vergl. 
Bd.  XVn,  374.  407.  —  4  2.  October  1758.  —  5  Choiseul.  Vergl.  S.  31.  I45-  — 
Vergl.  Nr.   10880. 


176 


io88o.     AU    CONSEILLER  PRIVfi   DE  LltGATION   DE  VIERECK 

A  COPENHAGUE. 


Viereck  berichtet ,  Kopenhagen 
7.  April,  der  zum  englischen  Gesandten 
in  Stockholm  ernannte  Ritter  Goodrick  > 
habe  dem  schwedischen  Vertreter  in  Ko- 
penhagen ,  Baron  Ungern ,  zu  verstehen 
gegeben,  er  möge  in  seinen  Berichten  an 
den  schwedischen  Minister  Höpken  ein- 
fliessen  lassen,  dass  Goodrick  im  Stande 
sei,  „de  lui  faire  des  ouverlures  qui  pour- 
raient  mener  ä  une  paix  entre  Votre  Ma- 
jeste  et  la  Su^de,  s'il  etait  autoris6  ä  les 
ecouter".  Höpken  habe  darauf  dem  Baron 
Ungern  gestattet,  die  Eröffnungen  anzu- 
hören. „Actuellement,  ledit  Chevalier  de- 
sire  de  savoir  les  intentions  de  Votre  Ma- 
jeste  s'il  doit  faire  usage  encore  des  In- 
structions qu'Elle  lui  a  donnees  l'annee 
passee  relativement  ä  ces  affaires.** 2 

Viereck  berichtet  weiter:  „Je  suis 
bien  parvenu  ä  me  procurer  un  memoire 
que  l'ambassadeur  de  France  ä  P^ters- 
bourg3  a  presente  au  ministfere  russien, 
qui  fait  voir  la  realite  de  ce  que  j'ai  eu 
l'honneur  de  marquer  precedemment 
touchant  le  desaveu  des  insinuations  faites 
en  Angleterre  par  le  canal  du  Danemark 
pour  une  paix  avec  la  France.*  J'envoie 
ci-joint  une  copie  ä  Votre  Majeste  en  Lui 
soumettant  si,  pour  augmenter  la  desunion 
entre  cette  cour  et  celle  de  France ,  Elle 
ne  juge  pas  ä  propos  de  le  faire  ins^rer 
dans  une  gazette  de  Hollande,  d'une  ma- 
ni^re  qui  fit  soupgonner  ici  que  c'est  la 
France  m^me  qui  ait  eu  soin  de  le  faire 
repandre.     Je  sais  qu'on  le  craint  ici." 


Nach  dem   Concept. 


Landshut,    18  avrils   1759. 

Je  stiis  bien  aise  que  vous  m'avez 
instruit  de  quoi  il  s'est  agi  dans 
l'insinuation  faite  par  le  Chevalier 
Goodrick  au  baron  d' Ungern.  Pour 
vous  informer  de  ma  fagon  de 
penser  au  sujet  de  la  Su^de,  je  vous 
dirai  que,  si  la  Sudde  me  fera  faire 
des  propositions  tendantes  au  re- 
tablissement  de  la  paix ,  je  les 
ecouterai  et  m'y  deciderai  raison- 
nablement,  mais  qu'on  lui  fasse  le 
premier  de  ma  part  des  proposi- 
tions ,  voilä  ce  que  je  ne  ferai  du 
grand  jamais.  Sur  quoi,  vous  vous 
conformerez  non  seulement,  mais 
en  ferez  d'ailleurs  des  insinuations 
convenables  et  en  termes  polis  au 
sieur  Goodrick,  afin  qu'il  puisse 
prendre  lä-dessus  ses  mesures. 

Quant  ä  la  proposition  que 
vous  me  faites  pour  faire  inserer 
certaine  pi^ce  dans  les  gazettes  de 
Hollande,  j'en  donnerai  mes  ordres 
ä  mes  ministres^  pour  en  avoir 
soin,  quoiqu'il  n'en  r^sultera  pas- 
grand' chose  qu'un  peu  d'aigreur 
passager  entre  la  France  et  le  Da- 
nemark. Mesdits  ministres  vous- 
instruiront  sur  tout  le  reste  de  ce 
que  votre  rapport  contient. 

Federic. 


IG  881.     AN    DEN   ETATSMINISTER    FREIHERRN    VON 
SCHLABRENDORFF  IN  BRESLAU. 

Landshut,    19.  April   1759. 
Euren  Bericht  vom    16.  dieses  habe  Ich,   jedoch   allererst   gestern,, 
allhier  empfangen,    und  thut  es  Mir  zwar  leid,    zu  vernehmen,  dass  ein 

I  Vergl.  Bd.  XVI,  419;  XVII,  53.  —  2  Vergl.  Bd.  XVI,  374.  —  3  Marquis- 
L'Hopital.  —  4  Vergl.  Bd.  XVII,  374.  407.  408.  427.  —  5  Zum  18,  April  vergl. 
auch  ein  Schreiben  an  Voltaire  in  den  CEuvres  Bd.  23,  S.  36.  —  6  Demgemäss- 
Schreiben  Eichel's  an  Finckenstein ,  Landshut  18.  April,  in  königlichem  Auftrage f: 
Ministerialerlass  an  Hellen,  d.   d.  Berlin  24.   April.  ^. 


177    

Dorf  in  der  Gegend  von  Medzibor  von  einer  schlechten  Partie  Kosacken 
dergestalt,  wie  Ihr  meldet,  misshandelt  worden ;  Ihr  werdet  aber  selbst 
erachten ,  dass  es  ohnmöglich  ist ,  dergleichen  gegen  so  schwärmendes 
Raubgesindel,  wenn  es  auch,  wie  Ihr  muthmaasset,  Polen  wären,  aller- 
wegens  zu  verhindern.^  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10882.     AN   DEN  ETATSMINISTER  GRAF  FINCKENSTEIN 

IN.  BERLIN. 

Landshut,    19.  April   1759.2 
XLichel  kommt  auf  die  Angelegenheit  des  Generalmajors  Graf  Finckenstein ,  des 
Bruders  des  Ministers,   zurück 3  und  schreibt  : 

Wann  ich  wüsste ,    dass  denselben    einige   mehrere  Exempel  conso- 
\  liren  und  beruhigen  könnten ,    um  ihm  zu  zeigen ,    dass ,  was  occasione 
des  Herrn  Generallieutenant  von  Platen  geschehen,  nicht  den  geringsten 
personellen  Rapport  auf  Ew.  Excellenz  Herrn  Bruder  hat,  sondern  viel- 
mehr eine  Suite  von  dem  Principio  ist^  welches  Se.  Königliche  Majestät 
in  gegenwärtigem  so  gar  sehr  critiquen  Kriege  declariret  haben,  nämlich 
n  dem  Avancement  unter  Dero  Herrn  Generals  Sich  nicht  an  die  Tour 
Jnoch  Anciennete  zu  binden ,  sondern  solches  dergestalt  zu  machen,  wie 
Sie  glaubeten,    dass  fes    in    gegenwärtigen  Umständen  Dero  Dienst    und 
iie   Beschaffenheit    derer   Sachen    erforderte,    so    könnte   ich    noch    die 
iSxempel   derer  Herrn    Generallieutenants    von  Finck    und    von  Wedell* 
ülegiren,    welche  bekanntermaassen    von  denen   jüngsten  Generalmajors 
^varen,    als    des    Königs    Majestät   glaubeten,    dass    zu    Soutenirung    des 
];ommando ,    so  Sie    ihnen   anvertrauen   wollten ,    es    nöthig    sei ,    ihnen 
ijJen  Grade   und    Caractere    vom  Generallieutenant    beizugeben ;    anderer 
pbristen  zu  geschweigen,  so  noch  von  den  jüngsten  waren,  die  zu  Ge- 
leralmajors    ernennet    und   ihnen    Regimenter   conferiret   worden.      Des 
.Königs    Majestät    seind   auch    in   diesem  Dero  Sentiment    und    von    der 
'^^othwendigkeit    dessen   in    gegenwärtigem   so    sehr   bösen    Kriege    der- 
gestalt  confirmiret,    dass    sie    bei    einer  gewissen  Gelegenheit   ohnlängst 
leclarireten,  wie  dass,  wenn  Sie  einen  Fähnrich  bei  der  Armee  wüssten, 
1er  die  Qualitäten  des  Prinz  Eugene  de  Savoie  besässe,    Sie  denselben, 
>hne  Sich  an  einige  Tour    zu    kehren ,    zum  Generalfeldmarschall  decla- 
iren  würden ;    und    da   der  Generalmajor  Baron    von    Schönaich   einige 
lensibilite    über   das  Avancement    einiger   Generallieutenants ,    so    hinter 
m  gestanden ,    bezeigete    und  deshalb ,    ob    es  schon  bei   dem  zweiten 
larsch   in    die   Cantonnierquartiere    zu    der    zu    eröffnenden   Campagne 


hr 


'  Id  ähnlicher  Weise  hatte  sich  der  König  in  einem  Schreiben  vom  17.  April 
eäussert.  —  2  Auf  einem  Bericht  des  Generalmajors  von  Rebentisch,  Johnsdorf 
9.  April  ,  findet  sich  die  Weisung  zur  Antwort:  „Auf  diesseits  Trautenau  nichts  als 
anden  Kroaten,  die  wirkliche  Armee  jenseits  Trautenau  und  nach  Politz."  —  3  Vergl, 
r.  10866.  —  4  Vergl.  S.  138. 
Corresp.  Friedr.  U.     XVIII.  ^^ 


—     178     

war,  etwas  vom  Abschiede  schrieb,  haben  des  Königs  Majestät  ihn  beim 
Wort  genommen  und  demselben  solchen  gleich  accordiret   .   .   . 

Hier  ist  bis  dato  noch  alles  in  denen  vorigen  Umständen,  und  des 
Königs  Majestät  continuiren  noch  bis  dato  in  Ihrer  bisherigen  Position, 
obgleich,  so  zu  sagen,  alle  Tage  mit  einem  Fuss  im  Steigbügel,  da  der 
Feind  hergegen  seine  Truppen  beständig  in  Marches  und  Contremarches 
«rhält  und  es  fast  scheinet,  als  ob  er  eine  Offensive  hiesigerseits  be- 
sorge, wovon  der  Ausgang  decidiren  muss.  In  Oberschlesien  hat  sich 
der  General  von  Fouque  mit  seinem  unterhabenden  Corps  d'armee  gegen 
den  Feind  in  Bewegimg  gesetzet,  wozu  Gott  allen  Succ^s  geben  wolle! 
welches  sich  nächsten  Tages  ausweisen  muss. 

Wir  haben  hier  jetzo  mehreren  Winter,  als  wir  nicht  im  Januario 
und  Februario  gehabt  haben,  und  frieret,  schneiet  und  regnet  es  be- 
ständig eins  um  das  andere;  ob  diese  rüde  Saison  weiter  als  in  den 
hiesigen  Gebirgen  gehet,  kann  ich  nicht  sagen. 

Ob  ich  gleich  nicht  vom  Metier  bin,  so  kommet  mir  doch  das 
Manoeuvre  und  die  Contenance  des  Feindes  in  dem  hier  benachbarten 
Böhmen  so  vor,  als  ob  derselbe  nichts  gerne  eher  engagiret  sehen 
möchte ,  bevor  er  nicht  von  der  Anrückung  der  russischen  Armee  aul 
der  andern  Seite  versichert  sei,  und  dass  diese  das  Branle  gebe. 

Der  Allerhöchste  wolle  des  Königs  gerechte  Sache  souteniren  und 
alle  übele  und  gefährliche  Complots  derer  Feinde  confondiren.  Ew. 
Excellenz  gnädigem  Andenken  empfehle  ich  mich  als  ein  alter,  treuer 
und  fast  von  Tag  in  Tag  schwächer  werdender  Diener  und »  mit  Bei- 
behaltung des  besten  Willens  bis  auf  das  letzte  bald  succombiren  wird. ' 

Nach  der  Ausfertigung.  r^  1  C  11  e  l. 


10883.     AN  DEN    GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  hA 

MOTTE-FOUQUfi. 

Landshut,  20.  April   1759. 

Ich  habe  Euren  Bericht  vom  17.  dieses  sogleich  erhalten,  und  is 
es  Mir  lieb  gewesen,  daraus  zu  ersehen,  dass  es  mit  Eurer  Expeditioi 
bis  dahin  so  gut  gegangen  ist;  was  Mir  aber  leid  thut,  ist,  dass  Ih: 
noch  kein  Magazin  gefunden  habet.  Inzwischen,  da  Ich  gewiss  weiss 
dass  in  Jägerndorf  viele  Vorräthe  von  Magazine,  weil  der  Ort  vorhii 
neutral  gewesen,  ^  geflüchtet  seind,  so  könnet  Ihr  allenfalls  solche  nehmei 
und  nach  Neisse  zurückbringen  lassen ,  damit  Ihr  doch  allenfalls ,  un< 
wenn  es  nicht  ein  mehreres  sein  kann ,  doch  was  bekommet.  Wem 
Ihr  auch  die  Leute  vom  Feinde  in  die  Berge  poussiren  werdet,  so  be 
kommet  Ihr  wohl  bei  ein  oder  ander  Gelegenheit  noch  mehr  von  Ge 
fangenen. 

i  So;  statt  ;,der".  —  a  Eichel  starb  1768  im  Alter  von  72  Jahren.  —  3  Veifj 
S.   151. 


179    

Ich  schicke  Euch   übrigens    hierbei    einen    kurzen  Extract    von    der 
^uten  Expedition  Meines  Bruders  in  Böhmen.' 

Federic. 

S'il  plaisait  au  Ciel  que  vos    gens  de    vis-ä-vis    fissent  des  sottisses, 
jjeut-etre  auriez-vous  occasion  d'en  profiter. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiser!.  König!.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Der  Zusatz  eigenhändig. 


10884.     AU   PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Landshut,]   20  avril   1759. 

Mon  eher  Fr^re.  Je  vous  felicite  de  l'operation  glorieuse,  utile 
et  avantageuse  que  vous  venez  d'executer;*  c'est  un  tr^s  beau  debut 
de  campagne  qui  doit  donner  de  bonnes  esperances  pour  l'avenir. 
Voilä  tous  les  magasins  des  fronti^res  de  Saxe  ruines,  un  corps  de 
troupes  eparpille,  chasse  ou  fait  prisonnier. 

Cela  serait  excellent  pour  un  autre,  mais  ce  n'en  est  pas  assez 
pour  vous;  vous  allez  marcher  ä  present  du  cöte  de  la  Hesse  et  de  la 
Franconie.  Si  mes  nouvelles  sont  süres,  le  prince  Ferdinand  a  battu 
le  12  les  Frangais  ä  Friedberg  ;3  supposd  que  cela  se  confirme,  des  qu'il 
aura  fini  sa  besogne,  je  lui  ecrirai  sur-le-champ  s'il  ne  pourrait  pas  de- 
tacher  un  corps  vers  Bamberg,  qui  vous  prität  la  main  et  vous  facilität 
les  moyens  de  chasser  l'armee  de  l'Empire. 

Voilä  mes  raisons.  II  nous  faut  des  troupes  pour  opposer  aux 
Russes;  l'armee  de  Dohna  n'est  pas  assez  forte  pour  les  battre,  on  ne 
peut  esperer  de  succes  qu'en  y  joignant  12000  hommes.  Dans  la  po- 
sition  oü  je  me  trouve  vis-ä-vis  de  Daun ,  je  ne  peux  pas  detacher  un 
fantassin,  mais  si  vous  deblayez  messieurs  de  l'Empire,  vous  n'aurez 
plus  personne  contre  vous,  et,  par  consequent,  votre  armee  pourra 
fournir  ce  detachement. 

De  ce  cöte-ci,  j'ai  tenu  la  grande  armee  de  Daun  en  echec,  tandis 
que  Fouque  les  a  chasses  de  Troppau  et  de  Jägerndorf,  oü  il  a  fait 
224  prisonniers,  parmi  lesquels  2  capitaines  et  2  lieutenants.  II  marche 
ä  present  sur  Hof,  pour  leur  enlever  un  entrepöt  considerable  qu'ils  ont 
\k,  et,  cela  fait,  nous  tenterons  ce  que  je  n'ose  pas  k  present  confier  au 
papier.  La  grosse  armee  de  Daun  est  entre  Bunzlau,  Gitschin  et  Koenig- 
graetz.  D6s  qu'il  y  aura  quelque  nouvelle  interessante,  je  vous  la  man- 
derai ;  la  meilleure  que  je  pourrai  recevoir  de  vous,  sera  celle  de  rentiere 
ddfaite  de  M.  de  Deux-Ponts. 

Adieu,  eher  fr^re,  je  vous  embrasse  de  tout  mon  cceur;  je  vous 
rends  gräce  au  nom  de  la  patrie  du  bon  service  que  vous  venez  de  lui 
rendre,    et   je  le  prends  comme    un  gage   des  soins  que  vous  prendrez 

I  Mittheilungen  aus  dem  Bericht  des  Prinzen  Heinrich  vom  17.  April.  Vergl. 
die  Relation  Nr.    10914.  —   2  Vergl.  Nr.   10914.  —  3   Vergl.  dagegen  Nr.   10888. 

12* 


i8o     

pour  couronner  votre  ouvrage.     Je  suis  avec  une  parfaite  estime  et  une 
sinc^re  amitie,  mon  eher  fr^re,  votre  fiddle  frdre  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  -t*  e  Q  e  r  1  C. 


10885.     AN  DEN  GENERAL    DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE-FOUQUfi. 

Landshut,  20.  April  1759. 
Es  thut  Mir  sehr  leid,  aus  Eurem  Schreiben  vom  i8.  dieses  zu  er- 
sehen, dass  Ihr  den  Feind  nicht  weiter  als  an  der  Mora  habt  poussiren 
können.  Vielleicht  wird  derselbe  dreist  und  Euch  nachkommen ,  wenn 
Ihr  Euch  abziehet,  und  werdet  Ihr  sodann  noch  Gelegenheit  haben,  den- 
selben eines  anzubringen,  so  recht  gut  anschlagen  kann. 

Tout  ne  peut  pas  reussir  k  souhait,  mon  ami.  Cependant,  il  faut 
tenter  la  fortune ;  quelquefois  on  la  trouve  oü  l'on  s'y  attend  le  moins, 
et  quelquefois  la  drölesse  trop  volage  nous  plante  lä,  apr^s  nous  avoir 
fait  ses  perfides  agaceries.  FeH 

Nach   der    Ausfertigung  im  Kaiserl.  König!.  Kriegsarchiv   zu  Wien.    Der  Zusatz  eigenhändig. 


10886.     UNTERREDUNG  DES  KÖNIGS  MIT  DEM  GROSS- 
BRITANNISCHEN MINISTER  MITCHELL. 

Mitchell  berichtet  an  Holdernesse,  Landshut  2 1 .  April,  er  habe  ver- 
gessen, in  seinem  letzten  Bericht  vom  15.  April  zu  melden:  „that  His 
Prussian  Majesty  said  to  me  one  day,  in  a  jocose  manner:  Would  you 
believe  I  have  been  ofifering  subsidies?  I  have  proposed  to  the  King 
of  Denmark  a  subsidy  for  10  000  men;'  his  ministers  have  met,  con- 
sulted  together  and  rejected  the  offer,  as  I  expected;  but  still  it  has 
done  no  härm,  —  on  the  contrary,  I  think  it  has  put  them  in  better 
humour. 

„Since  we  had  the  news  of  Prince  Henry's  success  in  Bohemia,  ^  His 
Prussian  Majesty  has  told  me  that  his  intention  was  that  those  troops 
should  march  into  Franconia,  and  there  endeavour  to  attack  and  dis- 
perse the  army  of  the  Empire  that  is  forming,  which,  at  the  same  time, 
cannot  fail  to  facihtate  Prince  Ferdinand  of  Brunswick's  Operations  against 
the  French,  in  case  he  should  be  so  lucky  to  drive  them  back  to  Franc- 
fort ,  which  has  been  reported  here  this  day  ^  on  the  authority  of  a 
post-master ;  "*  but  the  King  of  Prussia  has  yet  no  account." 

Mitchell  meldet  an  Holdernesse  in  einem  zweiten  Bericht  vom 
21.  April:    „His  Prussian  Majesty  told  me  that  his  brother  Prince  Henry 

I  Vergl.  Nr.  10764.  —  ^  Vergl.  Nr.  10884.  —  3  Vergl.  Nr.  10884.  10887  "»d 
dagegen  Nr.  10888.  —  ■♦  In  der  Vorlage:  on  their  authority  and  that  a  post-master; 
die  obic;e  Lesart  nach  einer  Abschrift    in  Mitchell's  Nachlass  im  British  Museum. 


i8i 

had  wrote  to  him  that  the  different  magazines  already  fallen  into  his 
hands  in  Bohemia,  were  sufficient  to  have  subsisted  a  considerable  army 
for  three  months  ,  and  it  is  believed  that  the  loss  of  these  magazines 
must  effectiially  suspend ,  at  least  for  some  time ,  the  execution  of  the 
Austrian  project  of  invading  Saxony  ..." 

Nach  den  Ausfertigungen  im  Public  Record  Office  zu  London. 


10887.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,   21   avril    1759. 

L)er  König  dankt  für  die  am  20.  übersandten  Nachrichten. 

Autant  que  je  puis  penetrer  par  ces  nouvelles  et  par  toutes  autres 
(jue  je  re^ois,  je  ne  vois  encore,  de  la  part  de  l'ennemi,  que  des  me- 
sures  defensives. 

Voici,  au  reste,  ce  qui  m'a  ete  mande  touchant  le  succes  de  l'ex- 
pedition  que  mon  freie,  le  prince  Henri,  a  entreprise  en  Boheme,  et 
Celle  du  general  d'infanterie  de  Fouque, '  que  je  veux  bien  vous  com- 
muniquer  pour  votre  Information. 

Le  prince  Ferdinand  a  battu  les  Frangais  ä  Francfort -au -Main, 
Ceci  derange  tout  le  projet  de  campagne  de  nos  ennemis. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.    Der  Zusatz  eigenhändig. 


10888.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Landshut,  21    [avril]   1759. 

J'ai  re^u ,  mon  eher  Ferdinand ,  votre  lettre  de  Windecken. '  Je 
suis  tres  mortifie  que  vous  n'ayez  pas  reussi,  autant  que  moi  et  tous 
les  honnetes  gens  l'ont  souhaite,  mais  que  cela  ne  vous  rebute  pas:  vous 
Ävez  fait,  selon  ce  que  j'ai  pu  comprendre  par  le  chasseur,  des  disposi- 
tions  tres  bonnes  et  excellentes ;  vous  avez  mene  vos  troupes  en  bon  et 
brave  general,  le  reste  n'est  pas  votre  faute,  et  il  ne  faut  pas  que  cela 
vous  decontenance  en  rien.  Pour  vous  parier  franchement,  mon  eher, 
la  seule  chose  que  je  trouve  ä  redire  ä  votre  armee ,  et  ä  laquelle  je 
vous  conseille  de  penser  serieusement ,  c'est  le  gros  canon.  Dans  cette 
raaudite  guerre ,  il  est  impossible  de  reussir ,  sans  en  avoir  un  grand 
train,  ainsi  que  d'obus. 

Vous  saurez  les  projets  de  mon  fr^re,  ^  ainsi  je  ne  vous  en  parle 
pas;   je  ne  sais  pas  non  plus  ce  que  vous  meditez  ä  present,  mais,  s'il 

I  VergL  Nr.  10914.  —  a  Den  Bericht  des  Prinzen  Ferdinand,  Windecken 
J4.  April,  über  die  am  13.  bei  Bergen  erlittene  Niederlage  vergl.  bei  Westphalen 
a.  a.  O.,  Bd.  III,   S.  236.   237.     Vergl.  auch  Nr.    10889.  —  3  Vergl.  S.   179. 


I82 

vous  est  impossible  de  prendre  le  raagasin  de  Friedberg,  je  crois  qu'avec 
un  petit  detachement  vous  pourriez  faciliter  ä  mon  frere  le  moyen  de 
chasser  les  Cercles  et  les  Autrichiens  de  Bamberg.  Cela  sera  bon  pour 
la  Hesse  et  pour  moi,  je  crois  que  mon  fr^re  vous  en  ecrira  de  meme; 
car  cette  bataille  n'est  qu'une  affaire  de  bibus,  un  village  attaque  que 
Ton  n'a  pas  pu  forcer;  il  faut  traiter  la  chose  en  bagatelle,  alors  eile 
le  devient  effectivement. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse,  il  faut  tenter  fortune  une  autre 
fois  sous  des  plus  heureuses  auspices  et  avec  du  gros  canon.  Je  suis 
avec  bien  de  l'estime,  mon  eher  Ferdinand,  votre  fid^le  ami  et  fr^re 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.  Eigen- 
händig. 


10889.      AU  CONSEILLER    PRIVfi    DE    LfiGATION   BARON   DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRfiTAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Landshut,   21   avril   1759. 

Vos  depeches  du  6  et  du  10  me  sont  bien  parvenues,  et  j'ai  tout 
sujet  d'etre  content  de  la  reponse  que  les  ministres  anglais  vous  ont 
donnee  sur  le  memoire  que  vous  leur  avez  presente  au  sujet  des  affaires 
des  cours  de  Naples  et  de  Turin.  ^  Je  crois  aussi  que  mes  ministres 
vous  auront  communique  ce  qui  nous  est  revenu  en  dernier  lieu  sur  ces 
affaires  par  une  des  depeches  du  sieur  de  Hellen  ä  La  Haye ;  *  mais  je 
crois  avoir  lieu  de  craindre  que,  dans  la  Situation  que  ces  choses  sont 
parvenues  presenteraent  par  la  diligence  que  les  cours  de  Vienne  et  de 
Versailles  ont  employee  pour  nous  prdvenir,  nos  soins  deviendront, 
sinon  tout-ä-fait  infructueux,  au  moins  difficiles  et  fort  sujets  au  hasard 
d'echouer.  Au  surplus,  je  vous  fais  observer  encore  que  le  premier 
point  de  l'instruction  que  j'ai  donnee  moi -meme  ä  mon  emissaire  pour 
la  cour  de  Turin,  ^  a  ete  de  tächer  surtout  et  comme  un  prealable  de 
leVer,  s'il  y  aura  moyen,  les  differends  entre  les  deux  cours  en  queslion 
et  d'y  etablir  une  confiance  mutuelle  sur  des  inter6ts  communs,  comme 
la  base  de  tout  le  reste  de  ses  propositions. 

Je  suis  fache  de  vous  mander  que  l'expedition  du  prince  Ferdinand  ' 
de  Brunswick  sur  les  troupes  frangaises  sur  le  Main  a  rate.  Comme 
il  n'est  point  k  douter  qu'il  en  ait  dejä  fait  son  rapport  en  Angleterre» 
je  m'y  refäre  et  vous  dirai  seulement  que,  quoiqu'il  soit  fache  qu'il 
n'ait  pas  reussi  tout-ä-fait  dans  son  plan,  que  cependant  l'affaire  n'a  et^ 
point  de  consequence ;  que  le  Prince,  ayant  voulu  marcher  sur  un  village 
nomme  Bergen ,    pour  couper  ä  l'ennemi  la  communication  entre  Fried- 

I  Vergl.  S.  113.  —  2  Ministerialrescript  an  die  Gesandten  in  England,  d.  d. 
Berlin  21.  April,  auf  Grund  des  Berichts  von  Hellen,  Haag  14.  April;  enthaltend 
Nachrichten  über  eine  vorläufige  Vereinbarung  zwischen  den  Höfen  von  Versailles 
und  Turin.  —  3  Vergl.  S.    iil.    120. 


berg  et  Francfort,  cette  marche  l'a  mene  droit  ä  l'ennemi,  qui  avait 
pris  ä  Bergen  une  position  tres  forte  et  retranchee,  garnie  de  fortes 
liatteries,  qu'il  fit  attaquer  par  les  grenadiers  de  l'avant-garde,  et  qui 
turent  repousses ,  quoiqu'il  les  faisait  soutenir  par  quelques  bataillons 
dont  les  efiforts  furent  aussi  vains ;  qua  le  Prince,  ne  voyant  pas  moyen 
de  forcer  ce  poste  aussi  fortement  retranchd,  fit  rester  les  troupes  vis-ä-vis 
de  Celles  de  l'ennemi  qui  de  deux  cötes  ne  firent,  le  reste  de  la  journee, 
(|ue  de  s'entrecanonner,  sans  sortir  de  leur  position  et  sans  que  de  deux 
l^arts  Ton  se  ceda  une  pouce  de  terrain,  et  que,  la  position  de  l'ennemi 
(tant  teile  qu'il  ne  pouvait  etre  tourne ,  ni  ^tre  entame  autre  part 
(}ue  par  le  village  de  Bergen,  le  Prince,  apr^s  avoir  fait  enterrer  ses 
morts  et  emmener  les  blesses ,  qui  tous  ensemble  ne  vont  qu'ä  looo  ä 
peu  pr6s,  a  pris  le  parti  de  retourner  au  camp  de  Windecken,  d'oü  il 
ctait  parti  le  matin,  sans  que  l'ennemi  se  soit  remue  aucunement  de 
son  poste  pour  le  suivre.  Ainsi  que  voilä  une  affaire  echouee  ä  la 
\eritd,  peut-etre  parceque  le  Prince  n'avait  pas  assez  d'artillerie  pesante 
a  sa  disposition  contre  un  poste  qui  en  etait  nombreusement  garni,  mais 
qui  n'importe  gu^re  et  n'est  d'aucune  consequence.  Aussi  ai-je  ä  me 
flatter  que,  par  une  autre  expedition  que  mon  fr^re  Henri  va  entre- 
prendre  de  concert  avec  le  prince  Ferdinand,  apr^s  avoir  fini  celle  qui 
Uli  a  rdussi  avec  tout  le  succ^s  desirable  en  Boheme,  corrigera  tout  et 
nous  fera  du  bien  pour  toute  la  campagne.  ^ 

Nach  dem  Concept.  Fedcric. 

10890.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,   21   avril   1759. 

Quoique  je  sois  parfaitement  persuade  que  vous  avez  dejä  pris 
vos  mesures  pour  sortir  de  la  Boheme  et  rentrer  en  Saxe,  de  sorte  que 
ie  ne  vous  crois  plus  actuellement  en  Boheme,  j'ai  cru  cependant  devoir 
\ous  avertir  d'un  avis  que  je  viens  de  recevoir^*  par  rapport  ä  une 
marche  du  general  Harsch  avec  8  regiments  d'infanterie  vers  Leitmeritz. 

Au  surplus ,  si  vous  pourrez  executer  ä  present  le  reste  de  votre 
plan ,  ce  serait  une  chose  excellente.  Vous  pourrez  voir  par  la  copie 
ci-close  ce  que  je  viens  d'en  ecrire  au  prince  Ferdinand  de  Brunswick,  ^ 
avec  qui  je  vous  prie  de  vouloir  bien  vous  concerter  sur  l'exdcution  de 
<~e  plan. 

I  In  einem  Cabinelsbefehl  an  Knyphaiisen  und  Michell ,  Landshut  26.  April, 
bezieht  sich  der  König  noch  einmal  auf  den  obigen  Cabinetsbefehl  und  fügt  hinzu, 
es  sei  zu  wünschen,  „que  les  Anglais  se  tranquillisassent  et  ne  fussent  point  rebutes 
du  petit  echec  que  le  prince  Ferdinand  vient  d'essuyer  contre  les  Frangais,  d'autant 
plus  qu'il  n'est  pas  de  consequence  et  qu'il  ne  merite  pas  meme  proprement  d'etre 
qualifie  d'echec,  ayant  ete  une  affaire  bien  m^dit^e  et  entreprise  en  consequence,  mais 
un  coup  manque".  Mitchell  berichtet,  Landshut  29.  April,  an  Holdernesse,  der  König 
habe  „in  very  strong  terms"  seine  Billigung  der  Haltung  des  Prinzen  Ferdinand  bei 
Bergen  ausgesprochen.  —  =  Bericht  von  Rebentisch,  Johnsdorf  21.  April.  —  3  Vergl. 
Nr.  10888. 


i84 

Quoiqiie  le  prince  Ferdinand  n'ait  pas  reussi  ä  souhait,  je  ne  crois 
pas  le  mal  sans  remMe,  et  je  suis  persuade  et  j'ai  la  confiance  en  vous 
que  vous  ferez  ce  qui  dependra  de  vous  pour  decider  quelque  chose 
contre  les  Cercles ,  si  la  chose  est  praticable ;  mais  n'oubliez  pas  vos 
chiens  de  gros  canons  qui  sont  les  arguments  les  plus  respectables  des 
droits  des  souverains. 

Adieu,  eher  Mre,  je  vous  embrasse.  Federic 

Nach  der  Ausfertigung.     Der  Zusatz  (von  „Quoique"  an)  eigenhändig. 


10891.     AU  FELD  -  MARßCHAL  PRINCE   FERDINAND 
DE    BRUNSWICK. 

Landshut,   22  avril   1759. 

J'espere  que  le  chasseur  Schmiel ,  parti  en  dernier  lieu  d'ici,  aura 
bien  rendu  ä  Votre  Altesse  la  lettre  que  je  Lui  ai  faite  de  ma  main 
propre ; '  aussi  la  presente  n'est  que  pour  vous  renouveler  mes  instances 
touchant  1' attention  ä  prendre  sur  le  dessein  de  mon  fr^re  Henri,  de 
marcher  incessamment ,  aprds  son  expedition  en  Boheme  actuellement 
finie,  tout  droit  pour  chasser  l'armee  des  Cercles  assemblee  avec  quelques 
regiments  autrichiens  aupr^s  de  Bamberg,  afin  de  la  disperser  et  de 
s'emparer  du  magasin  considerable  assemble  dans  Bamberg.  Je  suis 
persuade  que  le  coup  ne  manquera  pas,  pourvu  que  vous  le  secondiez 
de  votre  part.  II  est  ä  presumer  que  la  susdite  armee  se  sera  postee 
aupr^s  de  Bamberg,  derri^re  la  rivi^re  qui  passe  aupr^s  de  cette  ville.  ^ 
Si  mon  frere  marchera  de  front  avec  son  corps  d'armee ,  et  que  vous, 
de  concert  avec  lui,  fassiez  passer  de  votre  cote  seulement  6  ä  8000 
hommes  vers  Schweinfurt,  pour  tenir  l'ennemi  par  lä  en  echec,  ce  ne 
saurait  que  faire  tout  l'effet  desire. 

Votre  Altesse  reconnaitra  EUe-meme  toute  la  necessite  indispensable 
pour  faire  cet  effort.  Ce  n'est  pas  pour  le  moment  present  que  nous 
avons  fort  ä  craindre  cette  troupe  assemblee ,  mais  si  cette  armee  se 
joindra  ä  la  suite  du  temps  k  celle  de  France,  ce  corps  deviendra  si 
superieur  ä  nous  que  ni  moi  ni  vous  serons  capables  de  leur  faire  t6te, 
et  voilä  pourquoi  il  faut  que  nous  songions  de  prevenir  du  mieux  que 
nous  pouvons  ce  fächeux  ev^nement  par  ce  coup  de  parti  ä  faire  par 
mon  fr^re ,  qui  redressera  egalement  tout  ce  petit  desastre  que  Votre 
Altesse  a  souffert,  ^  et  que  je  vous  prie  de  ne  regarder  [que]  comme  une 
bagatelle  qui  ne  vaut  pas  d'^tre  prise  fort  ä  creur. 

Federic. 

Toutes  ces  choses,  mon  eher,  sont  d'une  grande  consideration  pour 
l'avenir  et  peuvent  redresser  tout  ce  qu'il  y  a  eu  de  malheureux ,  sur- 
tout  ä  l'egard  de  la  Hesse.  Federic 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  Concept;  der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  Ausfertigung  im 
Kriegsarchiv   des   Königl.    Grossen   Generalstabs   zu    Berlin. 


3  Die  Regnitz.  —  3  Vergl.   S.    181. 


—     i85 

10892.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,   22  avril    1759.  i 

Mon  eher  Frere.  Votre  expedition^*  vaut  mieux  qu'une  bataille 
gagnee;  vous  avez  pris  pr6s  de  2500  hommes  ä  l'ennemi,  sans  qua 
votre  perte  puisse  entrer  en  aucune  consideration ;  vous  lui  avez  ruine 
pour  au  delä  de  600000  ecus  de  magasins,  vous  lui  avez  derange  tout 
son  projet  de  campagne :  en  voilä,  en  verite,  plus  qu'on  ne  pouvait 
pretendre.  Harsch  est  marche ,  comme  je  vous  Tai  mande  hier,  ^  vers 
Leitmeritz  avec  8  regiments  d'infanterie ;  il  trouvera  les  magasins  ruines 
et  le  nid  vide. 

A  present,  je  vous  prie  de  penser  serieusement  ä  vos  Cercles,  pour 
voir  s'il  n'y  aurait  pas  moyen  de  les  mettre  hors  du  jeu.  Le  prince 
Ferdinand  a  rate  son  coup :  si  du  moins  on  detruit  l'armee  des  Cercles, 
cela  nous  donnera  encore  moyen  de  nous  soutenir  cette  campagne; 
mais  si  on  laisse  ä  cette  canaijle  le  temps  de  venir,  quand  nous  serons 
occupes  ailleurs,  notre  besogne  sera  bien  hasardee.  C'est  ä  vous  ä  vous 
conduire  selon  les  conjonctures  et  la  possibiHte  que  vous  croirez  entre- 
voir  de  reussir;  je  ne  vous  prescris  d'autre  regle  que  de  faire  tout  le 
mal  aux  ennemis  que  vous  pourrez  ,  sans  vous  g6ner  ni  restreindre  en 
rien.  Je  ne  suis  que  vaguement  instruit  de  la  position  de  ces  gens-lä, 
ainsi  je  ne  peux"rien  dire  d'ici. 

Je  ne  doute  pas  que  vous  n'ayez  envoye  ä  Berlin  un  buUetin  pour 
les  gazettes,"*  car  cela  est  tr^s  necessaire.  J'ai  fait  tout  plein  de  distinc- 
tions  ä  ces  officiers  que  vous  m'avez  recommandes;  j'ai  reläche  le 
raarquis  de  Fline,^  comme  il  le  desire. 

Fouque  a  fait  244  prisonniers,  il  n'a  pu  pousser  jusqu'ä  Hof,  ä 
cause  du  defile  de  la  Mora  que  l'ennemi  a.  garni;  mais  aussi  n'a-t-il 
pas  perdu  un  Packknecht. 

Adieu,  eher  fr^re,  je  vous  embrasse.  En  vous  assurant  de  la 
tendresse  avec  laquelle  je  suis,  mon  eher  fr^re,  votre  fid^le  fr^re  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  "  eueriC. 


'  Zum  22.  April  vergl.  auch  ein  Schreiben  an  Voltaire  in  den  Giuvres,  Bd.  23, 
S.  37.  —  2  Vergl.  Nr.  10884  "•  Nr.  10914.  —  3  Vergl.  Nr.  10890.  —  *  In  den 
„Berlinischen  Nachrichten"  findet  sich  ein  Bericht  aus  des  Prinzen  Heinrich 
Hauptquartier  in  Nr.  49  von  Dienstag  24.  April.  —  5  Vergl.  Bd.  XVII,  268.  — 
''  In  einem  folgenden  Schreiben,  Landshut  23.  April,  bezieht  sich  der  König 
nochmals  auf  das  obige  Schreiben  und  bittet  den  Prinzen  ,  nunmehr  sehr  ernstlich 
an  die  Expedition  gegen  die  Kreisarmee  bei  Bamberg  zu  denken.  Er  habe  den 
Prinzen  Ferdinand  in  Kenntniss  gesetzt  (vergl.  Nr.  10891),  um  ihm  die  Wichtigkeit 
der  Unternehmung  vorzustellen  und  die  Nothwendigkeit,  „d'y  vouloir  bien  preler  la 
main  de  son  cote  et  de  se  concerter  au  plus  tot  avec  vous";  wenn  Piinz  Ferdinand 
mit  6  bis  8000  Mann  der  Kreisarmee  in  die  Flanke  oder  in  den  Rücken  komme,  so 
werde  der  gute  Erfolg  der  Unternehmung  gesichert  sein,  „pour  disperser  ces  troupes 
soi-disantes  de  l'Empire,  qui,  une  fois  mi.ses  en  deroute,  ne  sauront  plus  se  rassembler 
pour  nous  faire  du  mal,   pendant   toute    cette  campagne". 


- —     i86    

10893.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

Landshut,   22  avril  [1759].! 

Il  faut,  mon  eher,  vous  mettre   au  fait  de  notre    Situation  actuelle. 

Mon  fr^re  Henri  a  chasse  tout  ce  qu'il  a  trouve  d'ennemis  devant 
lui ;  il  a  enleve  de  gros  magasins  aux  Autrichiens  etc.  Cela  a  telle- 
ment  derange  les  projets  du  general  benit  du  Pape=  qu'il  a  detache 
Harsch  avec  16  bataillons  vers  Leitmeritz. 

Mon  fr^re  va  marcher  ä  present  sur  les  troupes  des  Cercles  vers 
Bamberg ;  et  nous ,  quoique  ma  position  m'empeche  de  faire  grande 
chose,  je  crois  que ,  par  la  comte,  ^  nous  pourrions  faire  une  excursion 
et  chasser  les  Autrichiens  de  Nachod  et  de  Braunau. 

Mandez-moi,  je  vous  prie,  ce  que  vous  en  pensez,  et,  si  vous  etes 
de  mon  avis ,  il  faudra ,  mon  eher ,  que  vous  me  secondiez  dans  cette 
entreprise,  ä  laquelle  je  ne  puis  employer  que  vous  principalement. 

Prompte  reponse !     Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


10894.     AN  DEN  GENERAL    DER    INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE -FOUQUfi. 

Landshut,  23.  April  1759. 
Ich  habe  Euer  Sehreiben  vom  21,  sogleich  erhalten  und  danke 
Ich  Euch  vor  die  darin  gegebene  ganz  gute  Nachrichten,  aus  welchen 
Ich  gerne  ersehen,  dass  Eure  Umstände  gut  gewesen  und  noch  seind. 
Wenn  es  auch  nicht  möglieh  gewesen,  dass  Ihr  dasjenige,  was  wir  ge- 
wünsehet,  effectuiren  können,*  so  ist  es  doch  noch  eine  Consolation, 
dass  Ihr  auch  nichts  verloren  und  doch  dabei  dem  Feinde,  so  viel  als- 
Ihr  gekonnt,  Schaden  gethan  habt.  Fr  i  der  ich 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


'  Ein  zweites  Schreiben  vom  22.  handelt  über  die  von  Fouque  zurückzusendende» 
Kanonen.  Vergl.  S.  164.  —  2  Für  die  Streitfrage  über  die  Verleihung  des  geweihten 
Hutes  und  Degens  an  Daun  von  Seiten  des  Papstes  Clemens  XIIL  vergl,  die  litter»' 
rischen  Nachweise  in:  Publicationen  a.  d.  preuss.  Staatsarchiven  Bd.  22,  S.  492.  — 
3  Glatz.  —  ♦  Fouque  berichtete,  Leobschütz  21.  April,  es  sei  ihm  „am  sensiblesten", 
dass  er  mit  seiner  Expedition  „nichts  reelles  ausrichten  und  einige  Magazins  ruinirefi 
können"  ;  in  Jägerndorf  und  Troppau  sei  nichts  als  40  Tonnen  Mehl  gewesen ,  au» 
Mangel  an  Subsistance  habe  er  umkehren  müssen.  c 

-SS* 


—     i87    — 

10895.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,  23   avril   1759. 

Der  König  dankt  für  die  Mittheilungen  vom  22.  April. 

Quant  ä  Glatz,  je  n'en  suis  pas  presentement  trop  embarrasse,  au 
moins  pour  le  premier  temps,  oü  l'ennemi  ne  tentera  rien  contre  cette 
place.  Mais,  comme  il  y  a  des  avis  ici  que  les  troupes  ennemies 
doivent  s'etre  mises  en  mouvement,  sans  qu'on  sache  dire  vers  oü,  et 
que  meme  le  general  Beck  devait  Itre  alle,  ce  que  j'ai  cependant  de 
la  peine  ä  croiie,  vous  emploierez  tous  vos  soins  pour  pouvoir  m'en 
eclaircir.  Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.   Kiiegsarchiv  zu  Wien. 


10896.     AN  DEN  GENRRALLIEUTENANT   VON   MANTEUFFEL, 

Landshut,    24.  April  1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  19.  dieses  erhalten,  und  da  Ich 
Euren  darin  gethanen  Vorschlag  wegen  Vermehrung  derer  Truppen  in 
Hinterpommern  accordire,  so  könnet  Ihr  den  Generalmajor  von  Diericke 
dazunehmen  und  hinschicken,  auch  noch  ein  paar  Bataillons  mitgeben; 
denn  was  das  Treskow'sche  Regiment  anlanget,  so  könnet  Ihr  solchem 
nach  Gutfinden  beordern,  da  es  unter  Eurem  Commando  mit  stehet. 

Ich  erinnere  sonsten  hierbei  noch,  wie  Ich  glaube,  dass  anstatt  der 
Gegend  Naugardten  es  noch  besser  sein  werde,  das  Detachement  bei 
iPlathe  an  der  Rega  zu  setzen,  wo  es  noch  mehr  ä  portie  sein  und 
'noch  mehr  als  bei  Naugardten  decken  wird. 

Friderich.  ^ 

Nach    der   Ausfertigung   im  Kriegsarchiv   des  Königl.   Grossen   Generalstabs   zu  Berlin. 


10897.     AU  MINISTRE  D'^TAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Landshut,   24  avril  1759.« 
Je  vous  remercie  des  nouvelles  que  vous  avez  bien  voulu  me  com- 
nuniquer  ä  fa  suite    de    votre    lettre    du  21    de    ce    mois.     Je  les  croi& 

'  Ein  P.  S.  enthält  den  Befehl,  in  der  Angelegenheit  des  schwedischen  Capitäns 
von  Ehrengranat  (vergl.  S.  173)  mit  den  Ministern  in  Berlin  das  Weitere  zu  „arran- 
jiren".  —  2  Durch  ein  Cabinetsschreiben ,  Bolkenhain  10.  April ,  hatte  der  König 
Finckenstein  beauftragt ,  durch  den  mit  dem  Minister  in  Correspondenz  stehenden 
^aron  Münchhausen  (vergl.  S.  133)  neue  Nachrichten  über  die  Operationspläne  der 
jegner  einzuziehen ,  da  dies  die  Sache  sei ,  „qui  fait  ä  präsent  notre  principal  objet 
!t  notre  plus  grande  attention".  In  einem  Schreiben,  Landshut  17.  April,  hatte  der 
vönig  geäussert,  nach  dem,  was  er  von  der  Zahl  der  russischen  Truppen  erfahren, 
jehe  diese  nicht  über  50000,  „qui  sera  tout  ce  que  Ton  pourra  assembler  en  force, 
u'on  saura  difficilement  augmenter". 


cependant  tres  fausses  par  rapport  au  calcul  du  nombre  des  troupes 
suedoises.  II  est  avere  que  tout  ce  que  les  Suedois  ont  effectivemeni 
en  troupes  ä  present  en  Pomeranie,  ne  va  au  delä  de  7000  hommes, 
Pour  donc  vouloir  fournir  20000,  il  faudrait  en  recrues  au  moins 
13000,  et  jusqu'ä  present  je  n'ai  rien  appris  des  arrangements  que  le 
parti  contraire  en  Su^de  aurait  pris  pour  en  fournir  autant. 

Quant  ä  ce  qui  me  regarde,  mon  fr^re  Henri  vient  de  deranger 
prodigieusement  les  projets  des  Autrichiens  par  son  expedition  de 
Boheme.  Le  gendral  Fouque  n'a  pas  reussi  aussi  bien  qu'on  aurait  du 
^ouhaiter ;  cependant  nous  avons  fait  des  prisonniers  et  nous  n'avons 
rien  perdu.  II  est  fächeux  que  le  prince  Ferdinand  de  Brunswick  n'a 
pas  pu  reussir  de  meme,  cependant  je  ne  crois  pas  la  chose  irreparable, 
et  pour  peu  que  la  fortune  nous  seconde,  tout  cela  pourra  se  reparer. 
Quant  aux  Russes,  nous  tacherons  de  prendre  toutes  les  mesures  qui 
seront  possibles,  cependant  le  grand  embarras  subsiste  toujours  par  rapport 
au  grand  nombre  de  nos  ennemis.  Si  nous  reussissons  de  nous  debarrasser 
d'un  d'eux,  avant  l'ouverture  de  la  campagne,  il  y  aura  encore  moyen 
de  resister  aux  autres;  mais  si  cela  nous  manque,  nos  affaires  seront 
plus  hasardees  que  jamais.  Nous  tenterons  tout  pour  nous  tirer  de  cette 
Situation,  il  faut  que  nous  soyons  soutenus  par  la  fortune  pour  y  reussir. 

Nach  der  Ausfertigung.  -T  6  Q  e  1  1  C. 

10898.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE  -  FOUQUfi. 

[Landshut,]   25  avril   [1759]. 

J'ai  regu  votre  reponse,  mon  eher  ami.  Depuis  que  je  vous  ai 
ecrit,  les  choses  ont  change,  en  ce  que  Beck,  qui  etait  ä  Bergicht  et  ä 
Braunau ,  est  marchd  en  häte  vers  Prague  avec  son  corps ;  ^  de  sorte 
qu'il  ne  se  trouve  que  peu  de  troupes  dans  ces  environs.  Cependant, 
si  nous  tournons  Braunau  ,  Politz  et  Nachod,  nous  obligeons  Laudon  k 
faire  de  grands  mouvements,  et  peut-6tre  le  rejetterons-nous  en  arri^re; 
aprds  quoi  nous  sommes  maitres  de  nous  en  retourner. 

Si  vous  m'amenez  3  bataillons,  2  de  Mosel  et  un  encore,  ce  sera 
iiutant  qu'il  en  faudra;  j'en  ai  4  ä  Frankenstein,  4  äWartha,  Arnheim 

I  An  d'O  haUe  der  König  am  25.  geschrieben,  der  General  Beck  solle  nach 
Königgrätz  zurückgekehrt  sein,  oder,  wie  andere  sagen,  nach  Prag,  was  jedoch  nicht 
richtig  scheine.  Sicher  sei ,  dass  der  grösste  Theil  der  feindlichen  Truppen  von 
Braunau  fortgezogen  sei,  und  dass  in  Bergicht,  „oü  ils  ont,  pour  ainsi  dire,  un  retranche- 
ment",  nicht  mehr  als  ungefähr  1200  Panduren  sich  befänden.  Auf  einem  Berichte 
Zieten's,  Rudelstadt  23.  April,  finden  sich  die  Weisungen  zur  Antwort :  „Lossow  über 
Greifenberg,  Böhmisch-Friedland  Patrouillen  thun",  „wird  erfahren,  ob  Daun,  Harsch, 
Beck  marschiren,  und  wohin:  das  will  wissen";  auf  einem  zweiten  Berichte  vom  23.: 
.„Sehr  nöthig  zu  wissen,  was  auf  der  Seite  in  Böhmen  und  gegen  der  Lausnitz  pas- 
siret"  ;  auf  einem  Bericht  vom  25.  (der  Antwort  auf  die  obige  erste  königl.  Weisung): 
jjWo  was  marschirt  wäre,  müsste  gegen  Leutm[eritz]  oder  gegen  Prag  marschirt  sein. 
So  viel  sehe  man   wohl,  dass  alle  in  Bredouille  und  grosser  Confusion  wären," 


i89 

ä  Glatz;  voilä  tout  ce  qu'il  faut  avec  encore  le  Noble.  Le  regiment 
de  dragons  de  Württemberg  et  5  escadrons  de  Möhring  pourront 
.  Ulis  joindre. 

A  present,  il  est  impossible  de  passer  par  les  chemins  de  Giers- 
dorf et  de  Tannhausen;'  mais  dans  sept  ou  huit  jours  ils  se  remettront. 
Je  suis  d'opinion  alors  que,  si  vous  envoyez  2  bataillons  contre  Braunau, 
tandis  que  nous  viendrons  par  Saint -Jean,  ^  cela  sera  süffisant  pour 
chasser  un  millier  de  pandours,  et  que  vous  marchiez  droit  sur  Nachod  ; 
ceux  de  Braunau  tourneront  alors  le  poste  de  Bergicht  et  pourront  aller 
jusqu'ä  Politz.  Cela  nous  procurera  des  prisonniers  et  attirera  l'atten- 
tion  de  l'ennemi  vers  ces  c6tes-ci,  tandis  que  mon  fr^re  battra  les  troupes 
de  l'Empire. 

On  a  pris  et  ruine  en  Boheme  des  magasins  de  toute  esp^ce  pour 
fournir  7   mois  ä  une  arm^e  de  50000  hommes. 

Treskow  pourra  vous  remplacer  pendant  votre  expedition,    et ,  cela^ 

fait,  nous  nous  tiendrons  tranquilles  et  attendrons  l'ev^nement. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse.  v^A^^i^ 

'  '•*  reaeric. 

Votre  artillerie,  mon  eher,  doit  etre  de  30  canons  de  12  livres  et 
2  haubitz.  II  y  a  encore  10  haubitz  ä  Glatz;  faites-en  transporter 
([iielques-unes  ä  Neisse,  pour  les  avoir  sous  votre  main  en  cas  de  besoin. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.    Eigenhändig. 


10899.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Landshut,]  25  avril   1759. 

Mon  eher  Fr^re.  ^  Vous  avez  beaucoup  fait  par  votre  expedition,. 
mon  eher  fr^re;  quiconque  ne  vous  rend  pas  cette  justice,  a  tort;  mais 
lexaminons  bien  ä  quoi  cet  avantage  peut  mener,  et  vous  jugerez  ce  qui 
jreste  ä  faire. 

Vous  avez  detruit  pour  6  ou  700000  ecus  de  magasins  aux  ennemis;. 
cela  les  derange  totalement  pour  le  moment;  mais  croyez-vous  que  la 
reine  de  Hongrie  ne  retrouve  pas  700000  ecus  pour  acheter  d'Autriche 
et  de  Hongrie  d'autres  magasins  et  les  faire  avancer  petit  ä  petit  vers 
les  memes  endroits  oü  vous  les  avez  detruits?  Cela  arrivera  indubi- 
tablement;  ainsi  le  principal  avantage  de  votre  expedition  consiste  en 
ce  que  vous  avez  gagne  du  temps.  Or,  je  vous  demande  ä  present : 
ä  quoi  servira  ce  temps,  si  vous  n'en  faites  pas  usage,  lorsque  vous 
l'avez  ä  votre  disposition?  Faites,  je  vous  prie,  abstraction  des  guerres 
anciennes  qui  ne  cadrent  pas  avec  les  nötres ,  et  envisagez  ce  qui  doit 
arriver  naturellement  selon  le  projet  des  ennemis,    et  vous  comprendrez^ 

i  Beide  Orte  südöstl.  von  Waidenburg.   —  2  Es    ist  wohl  Johannesberg  an  der 
preussisch  -  österreichischen    Grenze ,     zwischen    Giersdorf   und    Braunau ,    gemeint.  — 
3  Vergl.  zum  folgenden  auch  das  Schreiben   des   Prinzen  Heinrich,  Scdlitz  23.  April,- 
Schöning  a.  a.   O.  Bd.  II,  S.   50.  51. 


I90 

vous-m^me  ce  qu'il  vous  reste  ä  faire.  Premi^rement,  dans  six  semaines 
l'ennemi  aura  retabli  ses  magasins,  les  Cercles  d'un  c6te  et  les  Fran^ais 
<le  l'autre  avanceront;  comment  pourrez-vous  resister  ä  ces  deux  ennemis 
en  force?  qui  opposerons-nous  aux  Russes  et  aux  Suedois?  Comptez 
qu'il  faut  lä  un  detachement  de  15  000  hommes  pour  se  presenter  et 
decider  quelque  chose.  J'ai  ici  90  000  Autrichiens  contre  moi ,  je  suis 
avec  Fouque  au  plus  53000  combattants,  je  ne  peux  pas  detacher  un 
-Chat,  ni  agir  avec  avantage,  ä  cause  des  terrains  difficiles  que  l'ennemi 
a  occupes  en  force. 

Les  Cercles  sont  les  plus  pietres  de  nos  ennemis,  on  se  peut  flatter 
de  reussir  le  plus  facilement  contre  eux.  Le  prince  Ferdinand  n'a  perdii 
morts  et  blesses  que  1300  hommes;  des  lettres  de  Francfort  -  au  -  Main 
portent  que  les  Frangais  ont  eu  ä  cette  afifaire  1500  morts  et  au  delä 
de  4000  blesses ;  le  prince  Ferdinand  n'est  donc  pas  si  feie  que  vous 
le  croyez.  Selon  vos  avant-dernieres  lettres,  ^  les  Cercles  s'assemblaient 
k  Bamberg;  cela  etant,  je  ne  vois  pas  comment  le  prince  Ferdinand 
ne  pourrait  pas  envoyer  un  detachement  vers  Schweinfurt  pour  vous  se- 
conder. '^  Je  suis  oblige  de  vous  confesser  que  je  ne  connais  pas  tout 
•ce  pays-lä,  mais  je  ne  pretends  pas  non  plus  que  vous  tentiez  l'im- 
possible ,  mais  ce  qui  paraitra  faisable.  Je  me  charge  de  la  Lusace 
pour  trois  semaines,  vous  n'avez  rien  ä  redouter  en  Saxe  pendant  cet 
intervalle;  calculez  bien  tout  ceci,  et  voyez  ce  que  vous  pourrez  faire: 
sans  quoi,  nous  ferons  calot^  ou  d'un  c6te  ou  d'autre. 

Je  ne  peux  vous  parier  autrement  dans  la  Situation  oü  je  me  trouve ; 
pesez  bien  mes  raisons,  examinez  tout  et  essayez  ce  qui  vous  paraitra 
faisable.  Je  suis  avec  une  parfaite  estime,  mon  eher  fr^re,  votre  fidele 
fr^re  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  r  euer  IC. 


10900.     AN   DEN   GENERALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,   25.  April   1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  21.  dieses  erhalten,  und  da  Ich 
bereits  zu  zweien  Malen  befohlen  habe,  dass  die  Peenamünder  Schanze 
gänzlich  rasiret  werden  soll,"»  so  ist  es  schon  recht,  dass  solches  ge- 
schiehet,  und  hat  es  dabei  sein  Bewenden.  Es  ist  auch  ganz  gut,  dass 
die  in  der  Schanze  gefundene  Canons  und  das  übrige  nach  Stettin 
zurückgeschicket  worden. 

Dass  Ihr  eifrigst  betreibet,  dass  die  sämmtHche  Regimenter  und 
Bataillons  dorten  in  vöUig  completem  Stande  kommen,  solches  ist  Mir 
sehr  lieb  zu  vernehmen.  Ihr  müsset  aber  zugleich  auch  darauf  halten, 
dass  bei  der  Kavallerie   sowohl  als  bei  der  Infanterie    alles  gut  exerciret 

i  Bericht  des  Prinzen,  Dresden  li.  April.  —  *  Vergl.  Nr.  10891.  —  3  So. 
Vielleicht  italienisch:   „calo"  ==  Verfall,  —  4  Vergl.  S.  173. 


191 

werde.  Dass  sonsten  zu  Colberg  ein  Entrepöt  auf  einen  ganzen  Monat, 
sonsten  aber  auch  in  denen  andern  Magazinen  ein  Vorrath  auf  sechs 
Monat  beisammen  und  noch  tägUch  ein  mehreres  zugefahren  wird, 
solches  ist  Mir  gleichfalls  recht  lieb  zu  vernehmen  gewesen  .   .   . ' 

Uebrigens  und  da  Ich  überall  höre,  als  ob  die  Russen  wiederum  in 
Pommern  einrücken  wollen ,  so  werdet  Ihr  also  auch  wohl  mit  Eurem 
Corps  vorrücken  müssen ,  wenn  Ihr  wegen  der  Schweden  Eure  Dispo- 
sitions  gemachet ;  und  zwar  glaube  Ich ,  dass  der  Generalmajor  von 
Kleist  ="  der  beste  sein  wird,  den  Ihr  mit  einem  Corps  von  überall  ^ 
5000  Mann  deshalb  dort  werdet  stehen  lassen  können.  Diesen  also 
müsset  Ihr  bestens  instruiren ,  wie  er  sich  zu  nehmen  hat ,  um  die 
Schweden  dorten  zu  amusiren  und  im  Zaum  zu  halten.  Ihr  mit  dem 
übrigen  Corps  gehet  alsdenn  gegen  die  Russen.  Gegen  die  Mitte  des 
Monats  Mai  werde  Ich  im  Stande  sein,  Euch  noch  mit  10  bis  12000 
Mann  zu  verstärken ,  damit  wir  alsdenn  offensive  und  denen  Russen 
entgegen  gehen  können.  Frida  rieh. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  König).  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


IG 901.    AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Landshut,  26.  avril   1759. 
J'ai  re^u  votre  rapport   du   17  de  ce  mois,    et  ce  ne  sera  pas  mal 
fait  de  laisser  les  Hollandais    dans    quelque  apprehension  sur  une  entre- 
prise  des  Frangais  sur  Nimfegue,  quoique,  au  fond,  je  ne  croie  pas  que 
les  Frangais  tentent  rien  de  semblable. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  e  r  1  C. 


10902.     AU  SECRETAIRE  BENOtT  A  VARSOVIE. 

Landshut,  26  avril  1759. 
J'ai  regu  votre  rapport  du  i8  de  ce  mois,  et  je  vous  recommande 
d'etre  attentif  au  possible  sur  les  mouvements  des  Russes  en  Pologne,  * 
pour  pouvoir  me  marquer  incessamment  ce  que  vous  aurez  appris  avec 
certitude  des  troupes  russes  qui  avancent  du  c6td  de  Wilna,  soit  pour 
entrer  en  Prusse,  soit  pour  passer  aux  environs  de  Varsovie. 

Nach  dem  Concept.  Fcderic. 


'  Es  folgen  Abschiedsbewilligungen.  —  2  Vergl.  ?.  174.  Anm.  i.  —  3  So. 
In  den  Marginalnotizen  Eichel's  zu  dem  Berichte  Manteuffel's  steht:  „in  allem  zu- 
sammen von  5000  Mann".  —  «An  den  Oberst  von  Hacke  in  Glogau  schreibt  der 
König  am  24.,  er  glaube  nicht,  dass  die  Russen  zu  Posen  an  4000  Mann  stark  seien, 
„wohl  aber,  dass  sich  etwas  da  gesammlet  hat,  in  der  Absicht,  eine  Ravage  zu 
machen".     [Generalstabsarchiv.] 


w 


192  =T 

10903.     AN    DEN    ETATSMINISTER   FREIHERRN    VON 

SCHLABRENDORFF  IN  BRESLAU.  ^^ 

Landshut,  26.  April  1759. 
Es  liegen  hier  längs  denen  Grenzen  gegen  Böhmen  verschiedene 
Dörfer,  in  welchen  die  Oestreicher  zum  Theil  Fourageausschreibungett 
machen ,  zum  Theil  auch  die  Fourage  wegnehmen.  Um  nun  solches- 
zu  verhindern  und  die  armen  Unterthanen  so  viel  möghch  ohne  Schaden 
zu  halten,  habe  Ich  befohlen,  dass  diese  Dörfer  alles  ihr  vorräthiges^ 
Getreide  und  Fourage  an  unsere  Magazins  hieselbst  völlig  abliefern 
sollen,  dagegen  der  GeneraUieutenant  von  Wedell  ihnen  Quittungen  oder 
Scheine  über  das  abgelieferte  geben  soll.  Mein  Wille  ist  demnach,  dass- 
Ihr  denen  Unterthanen  dasjenige  insgesammt,  was  sie  nach  des  General- 
lieutenant Wedell  Quittungen  oder  Scheine  abgeliefert  haben,  richtig  in 
Gelde  vergüten  sollet.  Wornach  Ihr  Euch  also  zu  achten  habet.  Hier- 
durch wird  erhalten,  dass  der  Feind  nicht  die  Fourage  von  denen  Unter- 
thanen bekommen ,  noch  solche  denenselben  wegnehmen  kann,  dass 
aber  auch  zugleich  die  armen  Unterthanen  nicht  das  ihrige  gänzlich 
verHeren,  sondern  die  Bezahlung  in  Gelde  davor  bekommen  und  sich 
also  dadurch  wiederum  mit  helfen  können. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.  ,f 


10904.     AN  DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON    DE  LA 

MOTTE -FOUQUI^.. 

Landshut,  26.   April    1759. 

Ich  habe  aus  Euerm  Bericht  vom  25.  ersehen,  welchergestalt  das- 
de  Ville'sche  Corps  weiter  vorgerücket  ist;  daher  Ihr  ganz  recht  gethan, 
Euch  auf  Neustadt  zurückzuziehen.  Da  es  nun  dadurch  das  Ansehen 
bekommet,  als  ob  vielleicht  auf  der  Seite  was  zu  thun  sein  würde,  so 
glaube  Ich  Meiner  Schuldigkeit  zu  sein,  wenigstens  zu  tentiren,  wie  weit 
es  möglich  sei,  und  ob  man  schon  nicht  sagen  kann,  ob  und  wie  weit 
es  reussiren  wird  oder  nicht,  so  muss  Ich  es  doch  probiren.  Dahero 
Ich  Euch  dann  sagen  will,  wie  Mein  Dessein  ist,  über  die  4  Bataillons,, 
so  Ihr  bei  Euch  gehabt,  noch  mit  6  Bataillons  zu  Euch  zu  stossen,  in- 
gleichen die  2  Bataillons  aus  Neisse  dazu  zu  nehmen.  Alsdann  wollen 
wir  denen  Leuten  gerade  auf  den  Hals  gehen  und  unser  Heil  probiren,. 
wie  weit  es  gehet;  wenn  es  auch  nicht  mehr  ist,  so  werden  wir  sie- 
wenigstens  wieder  in  die  Berge  hereinjagen. 

Weil  den  29.  dieses  alles  in  Neisse  sein  kann,  so  werde  Ich  den 
30.  zu  Euch  stossen.  Ich  denke,  Ihr  werdet  die  Pontons  noch  wohl 
bei  Euch  haben ;  Eure  Arrangements  aber  habt  Ihr  wegen  der  Wege 
zu  machen,    wie  und  in  wie  viel  Colonnen    wir  grade  auf  Bladen, '    wo- 

'   Südl.  von  Leobschütz. 


- — -     193     

[er  Feind  stehet,  raarschiren  können,  und  weil  Ihr  der  Orten  so  lange 
[estanden,  so  denke  Ich,  dass  Ihr  wohl  eine  kleine  Karte  von  dem 
rerrain  haben  werdet. 

Dasjenige  Project,  so  Ich  hier  vorgehabt, '    würde  wohl  nicht  aller- 
linges  vollkommen  reussiret  seind;  dahero  wir  es  hier*  tentiren  wollen. 

Friderich. 

Nach  der   Ausfertigung  im  Kaiser!.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10905.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  TRESKOW, 
COMMANDANTEN  VON  NEISSE. 

[Landshut,  April  1759.]  3 
Ich   befehle  [Euch    hierjdurch,   dass  Ihr   den    27.  dieses    die  Stadt 
nd  Festung  Neisse  [überjall  sperren  und  nichts  herauslassen  sollet,    als 
as    [ganz]    ohnumgänglich    zur  Fouque' sehen   Armee   gehöret   und    bei 
)lcher  [nothwenjdig  ist. 

Ich  werde,  welches  Ich  Euch  als  das  grosseste  [Secret]  eröffne  und 
Inbinde,  den  29.  dieses  dort  bei  Euch  sein,  [als  auf]  welche  Zeit  Ihr 
)r  die  i  o  Bataillons ,  so  Ich  mitbringe ,  [wie  auch]  die  43  Escadrons 
rod  bestellen  und  fertig  halten  [lassen  mü]sset,  und  zwar  auf  9  Tage, 
e  Ich  daselbst  nebst  [Fourage  auf  9]  Tage  vor  alles  gleich  fertig 
iden  muss. 

[Eine  Escadro]n  Württemberg-Dragoner  wird  den  28.  da  sein,  [um 
itrouillen]  längst  der  Neisse  von  Ottmachau  bis  Neudorf*  [und  der] 
rten  zu  thun ,  damit  nichts  herüber  kann,  um  dem  Feind  [Nachricht] 
j)n  dem  Marschiren  der  Regimenter  zu  bringen ,  welches  [Ihr  nu]r  zu 
jrhüten  suchen  und  deshalb  diese  Ordre,  so  viel  [möghch,]  secret 
Iten  müsset. 

Ihr  selbst  werdet  den  30.  mit  [Mir  mi]t  marschiren,  und  muss  als- 
I  nn  das  Regiment  von  Mosel  [auch  mijt. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  König].  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10906.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,   27  avril   I759. 

J'arrange  une  expedition  pour  la  Haute-Silesie ;  le  general  de  Ville 

est  revenu,    son    corps   consiste    dans   37  bataillons,    6    regiments  de 

igons  et  2  de  hussards.     A  peine  le  general  Fouque  s'est-il  retire  de 

Mora  qu'il    s'est  avance  jusqu'ä  Bladen.     II  n'attendra   pas  que  nous 


I  Vergl.  S.   164.  189.  —  2  D.  h.  in  OberSchlesien.    —    3  Die  Datumszeile    und 

ganze    linke    Seite    der    Ordre    sind    abgefressen    (vergl.  S.  164.    Anm.   i),    die 

geklammerten   Worte    sind    ergänzt.    —    ■♦    Wohl   Gross  -  Neundorf ,     nordöstl.    von 

^'Isse. 

Corresp.  Friedr.  II.    XVIU.  ^3 


I 


-      1-94     

lui  marchons  sur  le  corps,  et  je  crois  devoir  tenter  de  le  surprendre, 
mais  je  crains  qu'il  ne  se  retirera  dans  les  montagnes. 

Je  serai  le  2g  de  ce  mois  ä  Neisse ,  et,  comme  rarmee  n'en  est 
pas  loin ,  il  faudra  que  cette  expedition  se  decide  bien  promptement. 
Si  donc,  pendant  ce  tetnps,  vous  ne  recevez  pas  promptement  de  mes 
reponses,  vous  ne  devez  pas  en  ^tre  etonne.  Je  puis  entreprendre  cette 
expedition  avec  d'autant  plus  de  süretd  en  ce  moment,  parceque  les 
plus  grandes  Forces   de    l'ennemi    se    sont  replides    du  cote  de  Prague. " 

Je  compte  etre  de  retour  le  4  ou  le   5,  ou  le  6  tout  au   plus  tard. 

Federic. 

Mit  einem  zweiten  Schreiben  vom  27.  übersendet  der  König  dem  Prinzen  den 
„Extract  eines  Schreibens  aus  Wien  2  d.  d.  11.  April  1759".     Es  wurde  darin  gemeldet: 

„.  .  .  Ersterer  [Feldmarschall  Neipperg]  beharret  noch  sehr  darauf,  dass  der 
Feldmarschall  Daun  nichts  eher  unternehmen  solle ,  bis  die  Russen  agiren  werden. 
Sein  Grundsatz  ist  dieser,  dass,  was  man  anjetzo  zu  versäumen  sich  einbildete,  so- 
dann, wenn  man  tinitis  viribus  agiren  würde ,  alles  geschwinde  zum  EflFect  gebracht 
werden  könnte.  Graf  Kaunitz  dringete  zwar  auf  einen  geschwinden  Anfang  der  Cam- 
pagne ;  das  Wort  aber  des  Feldmarschalls  Neipperg  behalte  aber  bis  dato  noch  das 
Uebergewicht.  Er  suchet  noch  ein  Project  zu  Stande  zu  bringen ,  welches  darinnen 
bestehet,  dass  der  Graf  Nadasdy  mit  46000  Ungarn,  welche  stündlich  parat  wären.i 
durch  Polen  in  das  Herz  von  Brandenburg  dringen  solle,  welches  nicht  allein  einen 
grossen  Ausschlag  geben ,  sondern  auch  des  Königs  von  Preussen  Majestät  obligiren 
würde,  seine  Truppen  noch  mehr  zu  vertheilen,  und  müsse  man  absolument  den  König 
en  detail  zu  nehmen  suchen.  Es  ist  insoweit  alles  richtig ,  und  accrochiret  es  sich 
noch ,  dass  Nadasdy  dieses  Commando  bis  anhero  refusiret  habe ;  es  seind  ihm  ab« 
solche  Conditions  gesetzet  worden,  dass  man  sich  sehr  schmeichle,  er  würde  sich  noch 
dazu  persuadiren  lassen." 

Was  „die  italienische  Umstände"  anbetreffe,  so  sei  es  ganz  sicher,  „dass  dl« 
Kaiserin  -  Königin  all  erdenkliches  darin  abzutreten  gesonnen  ist,  als  dass  von  dem 
jetzigen  System  in  Teutschland  abtreten  wolle.  Der  Grundsatz  ist  dieser:  sie  müsste 
anjetzo ,  weilen  sie  diese  Gelegenheit  nimmermehr  bekommen  würde ,  ihren  redouta- 
blesten  Feind  vom  Leibe  schaffen ;  bei  der  jetzigen  Verfassung  ihrer  Armee  könnte 
sie  alsdenn  ganz  geruhig  um  sich  greifen,  wie  sie  wollte,  und  dieses  ist  sie  auch  fest 
entschlossen." 

Der  König  fügt   dem  Begleitschreiben  an  Prinz  Heinrich  eigenhändig  hinzu: 

„Voici  une  triste  pi^ce  que  je  vous  envoie  de  Voltaire."  3 

Das  erste  Schreiben  nach   dem  Concept ;  das  zweite  ein  Auszug  aus  der  Ausfertigung. 


10907.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL 

Landshut,  27.  April   1759. 

Ihr  werdet  aus  dem    einliegenden  Bericht    des  Residenten  Reimer' 

zu  Danzig   mit   mehrern    ersehen,    wie    dass    es    nunmehro    fast   ausse: 

I  In  gleicher  Weise  äussert  sich  der  König  in  einem  undatirten  (wahrscheinlid 
vom  27.  zu  datirenden)  Schreiben  an  d'O  in  Glatz.  —  2  Ebenfalls  an  Rebent 
von  dem  Freunde  aus  Wien  gerichtet,  der  schon  die  früheren  Mittheilungen  g6 
macht  hatte.  Vergl.  S.  149.  Anm.  5.  —  3  Es  wird  das  von  Voltaire  übersandte  Gut 
achten  des  Genfer  Arztes  Tronchin  über  die  Krankheit  des  Prinzen  Ferdinand  sein 
Vergl,  S.   168.  Anm.   I   und  CEuvres  Bd.  23,  S.  41.  —  +   D.  d.  Danzig  21.  Apri]»^.. 

X  : 

:%- 


195     

Zweifel  bleibet ,  dass  die  Russen  vorwärts  marschiren  und  etwas  auf 
Hinterpommern  tentiren  wollen.  Es  wird  daher  Zeit  sein,  dass  Ihr  nach 
Meiner  vorigen  Ordre  ^  an  Euch  den  Generalmajor  von  Diericke  mit 
seinem  Corps  nach  Hinterpommern  vordetachiret  und  sonsten  Eure 
Arrangements  so  treffet,  wie  Ich  Euch  solches  noch  in  Meinem  letzteren 
Schreiben  aufgegeben  habe.  Eure  Hauptattention  soll  übrigens  auf 
Hinterpommern  sein.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10908.     AU  SECRfiTAIRE  BENOtT  A  VARSOVIE. 

Landshut,   27  avril   1759. 

JDer  König  bestätigt  den  Empfang  des  Berichts  vom  21.  April. 

Je  vous  sais  gre  de  l'attention  que  vous  avez  pour  m'instruire 
exactement  de  tout  ce  que  vous  apprenez  des  mouvements  des  Russes 
en  Pologne ;  continuez  d'y  ^tre  bien  attentif,  afin  de  pouvoir  m'informer 
avec  autant  d'exactitude  qu'il  vous  sera  possible,  dans  un  moment  que 
celui-ci  oü  il  m'importe  tant  d'avoir  de  bons  avis.  Tächez  surtout  de 
m'instruire  avec  justesse  des  nouveaux  secours  qui  arrivent  aux  troupes 
russes,  soit  en  reguli^res  soit  en  cosaques ,  et  m'informez,  d^s  que  ces 
secours  s'approchent.  Vous  dites  que,  selon  l'avis  qii'un  seigneur  po- 
lonais  avait  tire  de  la  Prusse,  l'armee  russe  ne  consistait,  y  compris 
12  bataillons  arrives  par  la  Courlande,  qu'en  40000  hommes;  raandez- 
moi  si  c'est  le  tout,  les  corps  detaches  comptes  avec;  m'avertissez  en- 
core  au  plus  tot  mieux  jusqu'oü  pourra  aller  le  nombre  des  troupes 
irreguli^res  en  kalmouks,  cosaques  et  pareilles  gens;  enfin,  tachez  de 
marquer  la  somme  totale  de  tout  ce  qu'il  y  a  des  troupes  russes. 
Enfin,  pourvu  que  vous  me  fassiez  des  rapports  sur  le  nombre  des 
troupes  russes,  il  faut  que  [vous]  fassiez  calculer  celui  des  troupes  regu- 
lieres  et  d'ailleurs  aussi  celui  des  irreguli^res ;  sans  quoi  je  ne  saurais 
faire  aucun  usage  de  votre  notice. 

Nach  dem  Concept.  F  C  d  6  r  i  C. 

10909.     AN  DEN  GENERAL    DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE -FOüQUfi. 

Landshut,  28.  April  1759. 

Ich  gebe  Euch  auf  Euer  Schreiben  vom  26.  dieses  in  Antwort,  dass 
Ihr  nur  alle  Demonstrationes  machen  sollet,  als  ob  Ihr  Euch  noch  weiter 
zurückziehen  wolltet,  auf  dass  wir  den  Feind  desto  besser  betrügen  und 
wo  möghch  vor  diesesmal  recht  zu  bezahlen  suchen  können. 

Ich  bin  morgen  Mittag  in  Neisse,  also  könnet  Ihr  Mir  gegen  Meine 
Ankunft  dahin  alles,  was  passiret,  schreiben. 

I  Nr.  10896. 


—    196    — 

II  faut  ä  tout  prix  que  je  me  debarrasse  d'un  des  corps  de  l'ennemi. 
L'operation  de  mon  fräre  a  rejete  Daun  sur  la  defensive,  ainsi  je  pro- 
fite  de  ce  moment  pour  tomber  sur  de  Ville.  Si  nous  pouvons  venir 
sur  lui,  avant  qu'il  en  soit  bien  averti,  il  y  perdra  furieusement. 

Adieu,  mon  eher;  demain  ä  midi  je  serai  ä  Neisse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiser!  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.  Der  Zusatz  (das  franzö 
sische)  eigenhändig. 


10  910.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Lands  hut,   28  avril  i   1759. 

J'ai  vu  par  votre  chiffre*  toutes  les  difficultes  que  vous  me  pre- 
sentez,  et  j'avoue  que  dans  toute  autre  guerre  que  celle-ci  je  ne  con 
seillerais  point  ä  une  entreprise   aussi  penible.     Mais  voici  mes  raisons : 

Les  Autrichiens  ne  pourront  pas  vous  causer  de  grandes  inquietude^ 
du  c6td  de  la  Saxe ,  ä  cause  que  leurs  grands  magasins  dans  ces  en- 
virons-lä  sont  ruines,  qu'ils  ne  pourront  retablir  si  aisement.  Si  vous 
pouvez  profiter  de  ce  temps-lä,  pour  pouvoir  chasser  l'armee  de  l'Em- 
pire,  cela  pourra  faire  un  effet  adrairable.  Quant  k  la  Lusace,  j'y  aurai 
l'ceil ,  pour  que  malheur  n'y  arrive  pendant  votre  absence.  Daun 
attendra  que  les  Russes  agissent,  pour  se  mettre  en  mouvement;  ceux-lä 
ne  peuvent  agir  plus  tot  qu'au  commencement  de  juin. 

Si  nous  n'essayons  pas  tout  ce  qui  est  humainement  possible,  pour 
nous  debarrasser  ä  present  que  nous  en  avons  le  temps,  d'un  des  ennemis 
que  nous  avons  vis-ä-vis  de  nous ,  nous  nous  trouverons  vaincus  par 
leur  nombre,  s'ils  commencent  leurs  Operations  toutes  ä  la  fois.  II  n'y 
a  donc  pour  nous  d'autre  salut  que  de  tenter  tout  ce  qui  est  possible, 
pour  deranger  ä  present  leur  concert.  Voilä  la  raison  qui  me  m^ne 
dans  la  Haute-Silesie,  pour  essayer  \k  s'il  sera  possible  de  faire  un  coup 
contre  le  corps  de  30000  hommes  de  ce  c6te-lä.  S'il  nous  reussit  d'uö* 
cote  ou  d'autre,  nous  pouvons  esperer  de  nous  soutenir;  mais  si  nous 
ne  l'entreprenons  pas,  je  vous  prie  de  me  dire  comment  faire,  pour 
nous  defendre  et  nous  soutenir,  quand  les  ennemis  agiront  de  concert 
de  tous  les  cotes,  ä  savoir  30000  Autrichiens  en  Haute-Silesie,  40000 
vers  la  Basse-Silesie,  l'armee  des  Cercles  du  c6te  de  la  Thuringe,  celle 
de  Broglie  dans  la  Hesse,  Daun  avec  un  corps  de  30000  hommes 
vis-ä-vis  de  Dresde,  un  corps  de  10  000  hommes  Autrichiens  vers  la 
Lusace,  pr^t  ä  pdndtrer  du  cöte  de  Berlin,  un  corps  de  Suedois  du  cöt6 
de  la  Peene  et  50000  Russes,  soit  du  cöte  de  la  Pomeranie,  soit  de 
la  Nouvelle  -  Marche.  Vous  devez  convenir  de  l'impossibilite  qu'il  y 
aura  de  resister   ä    tant  de   troupes    ensemble,    et    vous   sentirez   la  nd- 

I  Zum  28.  April  vergl.  auch  ein  Schreiben  an  Voltaire  in  den  CEuvres,  Bd.  23, 
S.  40.  —  2  Den  Bericht  des  Prinzen,  d.  d.  Sedlitz  26.  April,  vergl.  in  Schöning, 
a.  a.  O.  Bd.  11,  S.  53.  54. 


197    

cessite  qu'il  y  aura  pour  nous  tous,  de  faire  ä  present  les  derniers 
efforts  pour  nous  debarrasser  d'une  partie  de  nos  ennemis. 

S'il  y  avait  quelque  chose  ä  gagner  par  attendre,  j'attendrais  ,  je 
vous  assure,  tr^s  volontiers ;  mais  l'inaction  dans  ce  moment-ci  est  tout 
ce  qu'il  peut  y  avoir  de  plus  dangereux  pour  nous,  et  ne  peut  nous 
procurer  que  ce  qu'on  appelle  en  allernand  une  Galgenfrist. 

Voilä,  mon  eher  fr^re ,  mes  raisons ;  il  faut  nous  accommoder  au 
temps  et  regier  nos  actions  sur  les  circonstances  oü  nous  nous  trouvons. 
Au  surplus,  je  ne  pretends  point  de  vous  des  choses  impossibles ,  mais 
si  vous  trouvez  l'occasion  de  vous  debarrasser  une  bonne  fois  des 
Cercles ,  vous  changez  enti^rement  la  face  de  la  guerre  et  de  votre 
propre  position.  Quant  ä  l'ev^nement,  ni  vous  ni  moi  n'en  pouvons 
pas  repondre,  et  supposant  meme  qu'il  arrivät  ä  vous  ou  ä  moi  quelque 
imalheur,  je  crois  toujours  que  le  fait  en  aurait  ete  pire  pour  nous,  s'il 
lous  arrivait  dans  le  moment   que  tous  nos  ennemis    fussent  en  action. 

Soyez  persuade  de  la  vivacite  des  sentiments  de  l'amitie  et  d'estime 
ivec  lesquels  je  suis  etc. 

Nach  dem  Concept. '  F  e  d  e  r  i  C. 


IG  911.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,«  28  [avril  1759]. 

Mon  eher  Fr^re.  Vous  recevrez  un  grand  grimoire^  tout  rempli 
le  visions  creuses.  Je  ne  vous  rep^te  point  ce  que  vous  y  Hrez,  je  ne 
ous  en  dirai  pas  moins  que  vous  etes  devenu  la  terreur.  des  Autrichiens, 
[u'ils  vous  aceusent  d'avoir  derange  leurs  mesures,  et  qu'ils  vous  donnent 
1  tous  les  diables.  M.  Daun  est  tr^s  surpris  que  vous,  qui  n'avez 
)i  la  toque  du  pape  ni  l'epee  benite,  vous  lui  ayez  enleve  ses  magasins 
tpostoliques.  II  vous  fera  dresser  par  Schaffgotsch  une  excommunica- 
lon  majeure  que  le  Saint-P^re  fulminera  contre  vous  du  haut  de  son 
)alcon  del  Monte  Cavallo.  Je  vous  plains  du  traitement  qu'on  vous 
eserve,  et  je  souhaite  que  vous  ayez  occasion  d'exercer  souvent  la  co- 
■^re  de  ces  gens-lä. 

Je  ne  vous  dis  rien  de  ce  qui  se  passe  iei,  pareequ'il  ne  s'y  passe 
len.     Je  vous  ai  instruit  par  un  chasseur  de  ce  qui  me  regarde."* 

Adieu,  mon  eher  fr^re,  que  la  fortune  seconde  toujours  votre  pru- 
lence,  en  tout  ce  que  vous  entreprendrez. 

Je  n'apprends  rien  du  prince  Ferdinand,  je  ne  sais  pas  mSme  Fen- 
Iroit  oü  se  trouve  son  armee. 


1  Es  lag  jedenfalls  ein  eigenhändiger  Entwurf  des  Königs  zu  Grunde.  —  2  Das 

nter    Papieren    späterer  Jahre    aufgefundene    Schreiben    wird    sicherlich    in    den  April 

759  einzureihen  sein.   —    3  Vermuthlich  ein  oder  mehrere  aufgefangene  österreichische 

chreiben,    die  chiffrirt  waren  oder  die  der  König  hatte  chiffriren  lassen.   —  *>  Vergl. 

10910. 


—    198    — 

Je  vous  embrasse  de  tout  mon  cceur,  en  vous  assurant  de  la  tendre 
estime  avec  laquelle  je  suis,  mon  eher  fr^re,  votre  fidele  frere  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  ^  e  U  e  r  1  C. 


10  912.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE -FOUQUE. 

Neisse,  29  [avril   1759], 
a  une  heure. 

Je  viens  d'arriver  dans  ce  moment,  mon  eher.  J'ai  regu  trois  de 
vos  lettres ;  ^  je  suis  fort  de  votre  avis  que,  pour  peu  que  monsieur  de 
Ville  avance  encore,  qu'il  sera  oblige  de  faire  de  prodigieux  soubre 
sauts. ' 

Mes  regiments  n'ont  pas  tous  Joint  encore ;  mais,  independamment, 
je  crois  qu'il  faut  marcher  demain,  pour  que  l'ennemi  n'ait  pas  le  temps 
d'apprendre  ce  qui  se  passe.  J'am^ne  d'ici  12  bataillons,  vous  en  avez 
15,  /acä  27.  J'amene,  outre  las  canons  de  Bülow,  encore  12  de  ces  gros 
seigneurs  et  8  regiments  de  cavalerie.  Je  ne  puis  diriger  ma  marche  que 
sur  vous  et  sur  Neustadt,  ä  moins  que  l'ennemi  [n'Jait  la  bonte  d'ap- 
procher  davantage ;  de  quoi  je  doute.  II  s'agit  donc  de  savoir  comment 
nous  tournerons  Maideiberg,  ^  et  je  crois  qu'il  faudra  prendre  par  Filtz- 
stein.  •♦     Tous  vos  grenadiers,  hussards  et  dragons  feront  l'avant-garde. 

Dans  ce  moment,  je  re^ois  votre  derni^re  lettre.  ^  Cet  homme  esi 
fou  par  la  tete,  nous  le  battrons  apres -demain  sürement;  cela  etant, 
nous  pourrons  avancer  demain  le  plus  pr^s  de  l'ennemi  que  possible. 

NB.  Faut-il  des  pontons  pour  passer  la  Hotzenplotz?  J'en  ai  ici; 
mais  si  nous  pouvons  nous  en  passer,  je  les  laisserais  ici.  Marquez-ii^ 
encore  si  vous  avez  des  pontons  pour  des  colonnes;  sinon,  j'en  prendtai 
avec  d'ici. 

Repondez - moi ,  s'il  vous  plait,  promptement.  Adieu,  mon  eher 
ami,  je  vous  embrasse.  Federic 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.    Eigenhändig. 


I  Berichte  Leuber  27.  April,  Deutsch  -  Kamitz  28.  und  29.  April.  —  2  Fouqud 
hatte,  Deutsch-Kamitz  28.  April,  berichtet,  er  habe  einen  aus  Liebenthal  hinter  Maidel- 
berg  datirten  Brief  von  de  Ville  erhalten;  da  de  Ville  aber  heut  viel  Kavallerie  zui 
Verfolgung  ausgesandt  habe ,  so  sei  zu  vermuthen,  dass  er  noch  weiter  vorrücken 
werde.  Dieser  Meldung  hatte  Fouque  eigenhändig  hinzugefügt:  ;,Tant  mieux;  il 
chantera ,  j'esp^re  ,  le  cotillon,  deux  ou  trois  petits  pas  en  avant,  quatre  ou  cinq  pas 
en  arri^re."  —  3  Südwestl.  von  Hotzenplotz.  —  4  Jedenfalls  Füllstein,  südl.  von  Hotzen- 
plotz. —  5  Ein  zweiter  Bericht  aus  Deutsch-Kamitz  vom  29.  April,  enthaltend  di< 
Meldung,  dass  de  Ville  jenseits  Neustadt  sich  gelagert,  mehrere  Dörfer  noch  diesseits 
Neustadt  besetzt  seien  und  die  Vedetten  im  Walde  bei  Oppersdorf,  „denen  unsrigen 
grade  gegenüber"  ständen.  ^ 


199    

10  91 3-     AU  GfiNfiRAL   DE   L'INFANTERIE  BARON  DE   LA 
MOTTE  -  FOUQUfi. 

A  Neisse,   [29  avril  1759],« 
ce  soir  ä  7  heures. 
Je    n'ai  point  re^u  votre  reponse  ä  ma  lettre."     Je  marche  demain 
iC  toute  ma   troupe,    je    serai    ä  5  heures    et  demie  chez  vous,    mon 
er.     Qu'aucun    regiment   ne  sorte,    ni  fasse  semblant  que  j'y  sois;   je 
oisirai  mon  camp    pour   le  cacher  ä  l'ennemi ,    et  nous  reglerons  tout 
ur  ce  que  nous  aurons  ä  faire  au   l^^  de  mai. 
Je   suis    d'avis    de    marcher    sur   Jessen  ^  avec   tout  le  corps,    pour 
tourner  l'ennemi  et  le  prendre  en  flanc.     Vous    devez  connaitre  ce  ter- 
rain  par  cceur;  ainsi  nous  pourrons  tout  arranger  en  consequence. 
Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Dans  ce  moment  votre  aide  de  camp  arrive  et  m'apporte  votre 
lettre.*  II  faut,  mon  eher,  que  je  vous  parle  et  que  nous  concertions 
tout,  avant  de  nous  mettre  en  mouvement.  S'il  est  certain  que  de  Ville 
est  ä  Neustadt  avec  tout  son  corps,  ce  serait  temeraire  de  se  partager 
en  tant  de  corps  differents  pour  le  deloger,  et,  en  ce  cas-lä,  il  y  faut 
aller  en  r^gle;  mais,  si  le  corps  de  Neustadt  est  une  avant-garde,  alors 
ce  que  vous  proposez,  ^  est  excellent. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse.  Federic 

Nach   der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


IG  914.     RELATION.  6 

Relation   de   ce   qui   s'est   passe   ä  l'expedition   du  prince 
Henri  de  Prusse  en  Boheme. 
Le  Prince  arriva  avec  son  corps  de  troupes,  le  15  d'avril,  au  camp 
de  Nollendorf;    les    hauteurs    derriere  Peterswalde    etaient  occupees    par 

I  Das  Datum  ergiebt  der  Inhalt.  —  »  Nr.  10912.  —  3  Wohl  Jassen,  nordöstl. 
von  Neustadt.  —  +  Ein  dritter  Bericht  vom  29.  aus  Deutsch -Kamitz.  —  s  Fouqu6 
hatte  vorgeschlagen,  um  den  Feind  in  möglichst  grosse  Verwirrung  zu  setzen,  mit  drei 
Corps  ihn  anzugreifen.  Die  Oesterreicher  würden  den  beiden  ersten  über  Neustadt 
und  zur  rechten  über  Langenbrück  vorrückenden  Abtheilungen  diesseits  der  Berge 
die  Stirn  bieten ;  während  dessen  solle  die  dritte  Abtheilung  zur  linken  auf  dem  vom 
Könige  erwähnten  Wege  über  Maideiberg  und  Füllstein  (vergl.  Nr.  10912)  den  Feind 
umgehen  und  ihm  den  Rückzug  abschneiden.  —  6  Die  obige  aus  dem  königl.  Ca- 
binet  hervorgegangene  Relation  (sie  ist  nach  den  an  das  Cabinet  gekommenen  Im- 
mediatberichten  aufgesetzt  und  in  vorliegendem  Exemplar  von  Laspeyres  geschrieben) 
befindet  sich  unter  den  Akten  der  Londoner  Gesandtschaft  ,  d.  h.  unter  den  Aus- 
fertigungen der  an  Knyphausen  und  Michell  ergangenen  Cabinetsschreiben  und  Mi- 
nisterialrescripte  (Geh.  St. -Arch.  Rep.  81.  71),  und  ist  zum  21.  April  eingeordnet. 
Da  jedoch  der  zu  Grunde  gelegte  Bericht  des  Prinzen  Heinrich  vom  19.  April  erst 
am  22.,  der  Bericht  von  Fouque  vom  21.  erst  am  23.  dem  Könige  zugekommen  ist, 
so  kann  die  Abfassung  der  Relation  frühestens  auf  den  23.  angesetzt  werden ;  da 
ferner,  die  Aeusserung,  es  hätten  aus  den  zerstörten  böhmischen  Magazinen  50000  Mann 
7  Monate    unterhalten  werden    können ,    zuerst    in    dem    eigenhändigen  Schreiben  des 


200      

looo  hommes  de  pandours  et  Infanterie  hongroise  postes  derriere  iin 
abatis  considerable.  Apr^s  que  les  bataillons  francs  les  eurent  chasses, 
et  qu'on  eut  fait  40  prisonniers,  l'avant-garde  se  partagea.  Une  partie 
arriva  le  meme  soir  ä  Aussig  et  l'autre  ä  Teplitz  On  detruisit  ä  Aussig 
le  depot  de  farine  et  de  fourrage  que  l'ennemi  avait  abandonne. 

Le  16,  on  marcha  ä  Hlinay;  on  s'empara  des  magasins  de  Lobositz 
et  de  Leitmeritz,  oü  l'on  trouva  beaucoup  de  farine.  On  fit  brüler  tous 
les  bateaux  de  l'ennemi  sur  l'Elbe,  et  on  poussa  un  corps  en  avant  qui 
s'empara  du  depot  que  l'ennemi  avait  abandonne  ä  Budin. 

Le  lieutenant-general  Hülsen  marcha,  le  15,  suivant  la  disposition, 
sur^  Passberg;  l'ennemi  fut  tourne  par  notre  cavalerie  par  Priesnitz. * 
Les  deux  regiments  autrichiens  Andlau  et  Koenigsegg  parurent  vouloir 
maintenir  leur  poste,  mais  notre  bataillon  de  hussards  et  le  regiment  de 
cavalerie  du  corps  donn^rent  sur  eux  et  sur  les  pandours,  oü  le  general 
saxon  Renard  et  51  officiers  avec  2000  hommes  ont  ete  faits  prison- 
niers. On  prit  encore  k  cette  occasion  2  etendards ,  3  drapeaux  et 
3  Canons.  Nous  n'eumes  que  66  hommes  en  tout  tues  et  blesses,  l'ennemi 
a  laisse  au  deiä  de  200  morts  sur  la  place.  On  s'empara  d'ailleurs  du 
magasin  de  Saatz,  on  prit  un  magasin  considerable  d'avoine  ä  Libocho- 
witz,3  avec  14  prisonniers  du  regiment  de  Schmerzing.  On  brüla 
tous  les  ponts  sur  l'Egra,  et  l'on  detruisit  tous  les  magasins  qu'on  trouva 
le  long  de  ce  fleuve.'* 

Apr^s^  avoir  tird  le  calcul  de  tous  les  magasins  pris  et  detruits  ä 
cette  occasion  par   nos    troupes  en  Boheme ,    la  somme    totale    en  va  ä 

Königs  an  Fouque  vom  25.  April  auftaucht,  der  Verfasser  der  Relation  (Eichel, 
Cöper  oder  Laspeyres)  aber  diese  in  den  Berichten  nicht  vorhandene  Aeusserung 
sicherlich  dem  Könige  nachgeschrieben  hat,  so  wäre  als  terminus  post  quem  der  25. 
gegeben.  Dieses  Ergebniss  wird  bestätigt  und  ein  noch  späterer  Termin  wahrschein- 
lich gemacht,  wenn  man  die  Cabinets-  und  Ministerialschreiben  an  die  Londoner 
Gesandten,  sowie  die  Correspondenz  der  Berliner  Minister  mit  dem  schlesischen  Minister 
von  Schlabrendorff  vergleicht.  Es  zeigt  sich  dann ,  dass  die  Relation ,  obschon  im 
Cabinet  verfasst  und  in  vorliegendem  Exemplar  auch  dort  geschrieben ,  nicht  vom 
Cabinet,  sondern  erst  von  den  Berliner  Ministern  nach  London  gesandt  ist,  und  dass 
diese  Sendung  nicht  vor  dem  5.  Mai  erfolgt  sein  kann ,  vielmehr  erst  das  am  5.  von 
den  Ministern  an  Knyphausen  geschickte  „bulletin"  mit  der  Relation  identisch  sein 
kann.  Ebenso  kann  nach  der  ministeriellen  Correspondenz  mit  Schlabrendorff  auch 
dort  erst  die  „relation"  vom  5.  Mai  mit  obiger  Relation  sich  decken.  Man  hat  also 
anzunehmen :  Die  Relation  ist  in  den  letzten  Tagen  des  April  oder  den  ersten  Tagen 
des  Mai,  ohne  Frfige  auf  königlichen  Befehl,  mit  einem  jetzt  nicht  mehr  vorliegenden 
Schreiben  von  Eichel  an  die  Minister  nach  Berlin  zur  weiteren  Besorgung  übersandt 
worden ;  die  Minister  haben  am  5.  Mai  das  aus  dem  Cabinet  erhaltene  Original  nach 
London  geschickt,  an  die  übrigen  Empfänger  (wie  an  Schlabrendorff)  dagegen  in 
Berlin  gefertigte  Abschriften.  Für  die  Abfassung  der  Relation  würde  sich  mithin  einer 
der  letzten  Tage  des  April  ergeben. 

I  Vorlage:  du;  im  Bericht  des  Prinzen:  sur.  —  a  Nordöstl.  von  Aussig.  — 
3  An  der  Eger ;  südl.  von  Lobositz.  —  4  Der  erste  Theil  der  Relation  ist  abgefasst 
auf  Grund  des  Berichts  des  Prinzen  Heinrich,  Hlinay  17.  April.  —  5  Das  Folgende 
naih  dem  Bericht  des  Prinzen,  Hlinay   19.  April. 


\ 


201       

:;S486  tonneaux  de  farine,  73400  pains,  la  pi^ce  ä  4  ß,  136820 
)oisseaux  d'avoine,  86300  rations  de  foin,  la  ration  k  8  €6.  On  a 
)rüle  k  l'ennemi  au  delä  [de]   150  bateaux  sur  l'Elbe. 

Le  19,  le  general  -  major  Meinecke  des  dragons  et  le  lieutenant- 
olonel  de  Kleist  des  hussards  ont  poursuivi  l'ennemi  au  delä  de  l'Egra 
t  sont  tombes  sur  un  corps  de  cuirassiers,  de  hussards  et  de  pandours, 
n  ont  sabre  une  bonne  partie  et  fait  3  officiers  et  120  hommes  pri- 
onniers.  Toutes  les  troupes  ennemies  qui  ont  ete  de  ce  c6te-lä,  et  qui 
mt  ete  au  delä  de  8000  hommes,  se  sont  jetees  dans  Prague.  Leur 
iestination  doit  avoir  ete  de  former  un  corps  separe  et  d'appartenir  k 
armee  de  l'Empire. ' 

Comme  il  ne  restait  plus  rien  k  faire  lä,  le  prince  Henri  se  replia, 
i  20,  k  petites  journees  pour  retourner  en  Saxe,  ayant  laisse  son  arriere- 
arde  encore  jusqu'au  24  en  Boheme.' 

Apr^s   le    calcul    fait  de    tous  les  magasins  pris  et    detruits,    on  en 

suppute  la  valeur  au    delä  de    600000  ecus,   et    de    sorte  que  50000 

ommes    en   auraient   pu    subsister  sept  mois.     En  detruisant  et  brülant 

;  magasin  de  Budin  ,    il    est   arrive  malheureusement  que  le  feu  a  pris 

i  ville  et  en  a  brüle  la  troisi^me  partie. 

Cette  expedition  a  derange  extremement  le  dessein  que  les  ennemis 

vaient  tant  sur  la  Saxe  que  pour  faire  joindre  un  corps  de  ses  troupes 

Celles  des  Cercles    vers  la  Hesse    et   la  Franconie.     Outre    le  nombre 

es  prisonniers,    l'ennemi  aura  de  la  peine   de  refaire  tous  les  magasins 

t  les  autres  arrangements  qu'il  avait  pris  ä  ce  sujet. 

Le  general  d'infanterie  de  Fouque^  a  tentd  encore  une  autre  ex- 
edition  sur  l'ennemi  du  cote  de  Troppau,  qu'il  prit,  apres  que  la  gar- 
ison  s'en  fut  retiree  deux  heures  avant  son  arrivee;  mais  que  la  ca- 
alerie  de  son  avant -garde  atteignit  encore,  et  dont  on  sabra  un  bon 
ombre  et  fit  prisonniers  2  capitaines ,  2  lieutenants  et  260  hommes 
risonniers ,  sans  que  de  notre  c6te  nous  n'eümes  d'autre  perte  que  2 
ommes  tues  et  8  blesses.  Le  general  Fouque,  poussant  sa  marche, 
ms  trouver  aucune  resistance,  jusqu'ä  la  Mora,  trouva  lä  toute  l'armee 
memie  postee  sur  des  hauteurs  couvertes.  par  des  defiles  et  des  vallees, 
..'  fagon  qu'il  trouva  l'attaque  impraticable,  et  comme  il  ny  avait  de 
subsistance  pour  son  corps  d'armee,  il  jugea  mieux  de  retourner,  ce 
i'il  a  execute  sans  la  moindre  perte. 

Tout  ceci  n'est  que  pour  votre  information,  afin  que  vous  soyez 
struit  de  ce  qui  s'est  pass^  sur  nos  lieux,  en  attendant  qu'on  publiera 
le  relation  detaillee*  de  tout  ce  qui  est  arrive  ä  cet  egard. 

Nach  der  Ausfertigung. 


'  Bis  hierher  nach  dem  Bericht  vom  19.  April.  —  2  Auch  diese  Angabe  spricht 
r  Abfassung  der  Relation  erst  in  den  letzten  Tagen  des  April.  —  3  Der  folgende 
bschnilt  nach  den  Berichten  Fouque's ,  Troppau  17.  April,  Kunzendorf  18.  April, 
oppau  20.,   Leobschütz  21.  April.  —  4  Scheint  nicht  erschienen  zu  sein. 


202 

I0  9I5-     AU  GfiNfiRAL  DE   L'INFANTERIE  MARGRAVE 
CHARLES'. 

Oppersdorf,  lei  mai  1759. 
Mon  eher  Margrave.  De  Ville  a  ete  avance  jusqu'ä  Neustadt,  il 
en  est  decampe  le  29  et  est  marche  vers  Ziegenhals;  le  30,  j'ai  Joint 
Fouque  dans  son  camp  de  Deutsch-Kamitz ,  aiijourd'hui  je  suis  marchd 
de  bon  matin  vers  Zuckmantel.  L'ennemi  en  etait  decampe  ä  2  heures 
du  matin;  nous  avons  trouve  l'arri^re-garde,  et  tout  ce  que  nous  avons 
pu  faire ,   a    ete   de    ruiner  un  bataillon  de  pandours ,    dont  nous  avons 

2  capitaines,  3  lieutenants,  180  prisonniers,  et  dont  ä  peu  pres  150  ont 
ete  sabres.  De  Ville  a  ete  oblige  de  plier  bagage  si  vite,  ä  cause  qu'il 
n'a  pu  trouver  ni  vivres  ni  fourrages  pour  ses  troupes;  il  n'a  rien  su 
de  mon  arrivee.  J'ai  fait  compter  dans  son  camp  le  nombre  de  ba- 
taillons  et  escadrons,  et  il  se  trouve  que  son  corps  a  consiste  en  24  ba- 
taillons ,    22  escadrons    de  dragons,    2  pulks    d'uhlans,    800  hussards  et 

3  balaillons  de  pandonrs. 

Je  suis  bien  mortifie  que  nous  n'ayons  pas  pu  faire  davantage ,  je 
prends  aujourd'hui  mes  arrangements  pour  les  troupes,  j'ai  demain 
quelque  affaire  ä  Neisse,  et  apr^s-demain ,  le  3,  je  serai  de  retour  ä 
Landshut.  Je  suis  avec  bien  de  l'eslime,  mon  eher  margrave,  votre 
fid^le  Cousin  et  ami 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  -f  6  U  er  IC. 


10 91 6.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK.  3 

Landshut,  3  mai  1759. 

La  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  de  Ziegenhain  le  23  avril, 
m'a  ete  bien  rendue,  ä  mon  retour  de  ma  courte  expedition  dans  la 
Haute-Silesie. 

II  n'y  a  rien  ä  dire  sur  votre  projet  que  vous  m'y  indiquez,  "*  et 
vous  ne  sauriez  presque  adopter  un  autre ;  mais  notre  principale  affaire, 
tant  pour  vous  que  pour  moi,  est  ä  present  comment  nous  saurions  nous 
debarrasser  d'un  ennemi,  pour  aller  attaquer  l'autre. 

Ce  que  je  vous  dirai  d'avance,  c'est  que  si  vous  vous  montrez  du 
cöte  de  Contades,  celui-ci  ne  fera  que  vous  tenir  purem  ent  en  echec; 
mais  d^s  qu'il  verra  que  vous  detachez  contre  Broglie,  il  se  remuera. 

I  Markgraf  Karl  stand  in  Landshut.  —  2  Ein  Schreiben  vom  2.  Mai  an  den 
Marquis  d'Argens  siehe  in  den  Oeuvres  Bd.  19,  S.  64.  —  3  Des  Prinzen  Berichte 
aus  dem  Monat  Mai  sind  datirt  bis  zum  15.  aus  Ziegenhain,  am  17.  aus  Stadtbergen 
(d.  i.  Stadtberge  oder  Marsberg,  nordwestL  von  Arolsen),  am  24.  aus  Hamm,  am 
29.  aus  Reke.  —  "♦  Prinz  Ferdinand  hatte  berichtet,  dass  nach  sicheren  Nachrichten 
die  Franzosen  den  Rhein  überschreiten  würden,  um  auf  Münster  vorzustossen ;  er  haW 
daher  beschlossen,  nach  Münster  zurückzukehren.  Vergl.  den  Bericht  vom  23.  April 
in  Westphalen  a.  a.   O.  S.  240 — 243. 


I 


203      

Apr^s    que   mon    fr^re  Henri    a  rafle   les  magasins    des  Autrichiens 
fronti^res    de  Boheme ,    et   que    le    marechal  Daun    se   tourne   avec 
>que  toutes  ses  forces,    mon  fr^re  pourra  agir  avec  toute  son  armee 
itre  les  troupes  des  Cercles. 

Quant  au  succds  qu'il  aura,  il  faut  que  nous  l'attendions ;  mais  si 
n  fr^re  pourra  battre  ces  gens,  il  ne  se  passera  plus  gu^re  quelque 
se  de  considerable  de  ce  c6te-lä,  et  je  crois  que,  ce  cas  suppose, 
on  pourra  les  arreter  avec  tout  au  plus  6000  hommes  de  troupes 
eres. 

Au  reste,   je    vous   prie    de    ne    pas   vous  laisser  decontenancer  du 

;t  mauvais  succes  que  vous  avez  eu  sur  un  beau  projet;  ^  croyez  plutot 

on    ne    fait  longtemps  la  guerre,    sans  essuyer    par-ci   par-lä  des    de- 

-asrres.      Mais   je    ne  puis  pas  me  dispenser  de  vous  reiterer  encore  ce 

nv.e  je  vous  ai  dejä  souvent  recommande*  pour  votre  propre  avantage, 

oir  que  vous  augmentiez  votre  artillerie,  sans  quoi  vous  ne  succederez 

^   cre  dans    vos  entrepnses.     II  faut   qu'au  moins  vous  ayez  40  canons 

cle  12  livres  et  une  douzaine  de  haubitz  de  10  livres,    II  faudra,  d'ailleurs, 

ils  soient  bien  atteles,  outre  150  chevaux  de  reserve  qu'il  vous  faudra 

.Lijours  encore. 

II  y  a  plusieurs  de  mes  officiers  qui  connaissent  le  poste  de  Bergen, 
et  qui  m'ont  dit  unanimement  qu'il  etait  presque  inattaquable. 

Independamment  de  cela,  vous  n'aurez  jamais  ä  vous  reprocher 
le  nioindrement  les  dispositions  que  vous  avez  faites,  et  tous  ceux  qui 
entendent  le  metier ,  ne  vous  mettront  jamais  quelque  chose  k  charge ; 
mais  gardez-vous  bien,  je  vous  supplie,  de  ne  pas  vous  laisser  intimider 
par  un  succds  qui  vous  a  rate,  mais  restez  dans  le  meme  tour,  dans  le 
meme  train  et  avec  la  meme  esperance  de  succes  oü  vous  avez  ete, 
sans  vous  laisser  alterer,  car  personne  n'est  maitre  des  ev^nements, 
II  est  fort  ä  plaindre  que  votre  beau  projet  n'a  pas  reussi ,  mais,  dans 
le  moment  present,  il  faut  oublier  les  choses  passees  et  penser  ä  de 
nouvelles  entreprises. 

Vous  direz,  je  vous  prie,  au  prince  de  Holstein  et  au  general-major 
comte  de  Finckenstein  qu'ils  fassent  tous  les  arrangements  possibles, 
pour  recompleter  au  plus  tot  les  deux  escadrons  du  regiment  de  Fincken- 
stein qui  ont  soutfert  un  echec. 

Pour  finir,  je  vous  marquerai  que  j'ai  eu  le  dessein  d'attaquer  avec 
le  Corps  de  Fouque  et  quelques  troupes  que  j'y  avais  jointes,  le  general 
autrichien  de  Ville,  qui  avec  un  corps  d'armee  avait  pdnetre  dans  la 
Haute  -  Silesie  jusqu'ä  Neustadt,  mais  qui  n'a  pas  voulu  m'attendre  et 
qui ,  tout  au  contraire ,  d^s  qu'il  a  appris  mon  arrivee  ä  Neisse ,  s'est 
retire  precipitamment   ä  Zuckmantel,    de  sorte  que  l'avant-garde  de  ma 


I  Vergl.  S.    181.   —  2  Vergl.  S.    181. 


204     

cavalerie  n'a   pu  atteindre    de  son  arri^re-garde  qu'un  bataillon  de  pan- 
dours  de  Pataschitz,  ^  qu'on  a  pris  ou  sabre  enti^rement. » 

Je  reviens  de  ma  corvee  de  Zuckmantel,  je  n'ai  point  pu  executer 
mon  dessein  et,  au  lieu  de  quelque  chose  d'important,  il  m'a  fallu  con- 
tenter d'un  miserable  bataillon  de  pandours.  Voilä,  mon  eher,  comme 
les  choses  vont;  on  n'est  pas  toujours  maitre  de  faire  ce  que  Ton 
voudrait,  et  la  fortune  n'est  pas  toujours  la  compagne  de  la  prevoyance. 

Federic. 

Nach  dem  Concept.  Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des 
Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


IG  917.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE.3 

Landshut,  3   [mai]*  1759. 

La  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  28  avril,  ^  m'a  ete  bien  rendue, 
quand  je  fus  ä  Neisse,  et  j'ai  ete  bien  satisfait  de  tout  ce  qu'elle  a 
compris. 

A  present,  je  ne  saurais  que  vous  apprendre  que,  quoi  que  j'aie 
fait  pour  masquer  ma  marche  contre  de  Ville,  il  faut  cependant  qu'elle 
ait  ete  trahie,  puisque,  dds  le  soir  que  je  fus  arrive  ä  Neisse  et  malgre 
toutes  les  precautions  que  j'avais  prises  pour  cacher  mon  entreprise,  il 
faut  que,  par  des  indiscrets  ou  par  des  mauvais  confidents,  de  Ville  en 
ait  eu  le  vent,  puisque,  quoiqu'il  avait  penetre  jusqu'ä  Neustadt,  il  a  le 
m6me  soir  leve  son  camp  et  s'est  retire  assez  precipitamment  vers 
Zuckmantel  et  dans  les  montagnes,  de  sorte  que  la  cavalerie  legere  de 
mon  avant-garde  n'a  pu  atteindre  qu'un  bataillon  de  pandours  de  Pata- 
schitz de  son  arri^re-garde ,  qui  aussi  a  ete  pris  ou  sabre  enti^rement, 
en  Sorte  qu'il  n'en  est  reste  que  2  capitaines,  3  officiers  et  186  homnies 
qu'on  a  amenes  tous  prisonniers. 

Quant  aux  Autrichiens  en  Boheme,  ils  commenceront  demain,  selon 
mes  avis,  de  faire  camper  un  corps  de  30000  hommes  aux  environs 
de  Braunau ,  avec  un  autre  petit  corps  separe  d'ä  peu  prds  12000 
hommes. 

Je  suis  k  prdsent  dans  l'attente  qu'il  arrivera  du  jour  au  lendemain 
quelque  affaire,  ou  que  du  moins  l'ennemi  se  declarera.  Nonobstant 
cela,  j'aurai  l'ceil  sur  la  Lusace  et  serai  attentif  sur  ce  qu'il  y  arrivera, 
meme  sur  Dresde,  si  le  cas  le  demande.  C'est  pourquoi,  si  les  circon- 
stances  l'exigeront,  je  jetterai  une  forte  garnison  ä  Neisse  et  tirerai  tout  f ' 
le  corps  de  Fouque  ici. 

I  D.  i.  Patachich.  —  2  In  ähnlicher  Weise  schreibt  der  König  am  3,  Mai  an 
Lattorff  in  Cosel  über  das  Unternehmen  gegen  de  Ville.  —  3  Prinz  Heinrich  befand 
sich  nach  seinen  Berichten  im  Monat  Mai  am  3.  in  Zwickau,  am  12,  in  Penck  (d.i. 
Benk ,  nordöstl,  von  Baireuth) ,  am  18.  und  24.  in  Sachsendorf  (südwestwestl.  von 
Hollfeld)  ,  am  30.  in  Hof.  —  4  In  der  Vorlage  fälschlich  „avril".  —  5  Vergl.  den 
Bericht,  Freiberg  28.  April,   bei  Schöning  a.  a.  O.  S.   56.  37. 


205      

Mes    nouvelles    de    Prusse    sont  jusqu'ici   que    les    Russes,    malgre 

tes    les  demonstrations  qu'ils  fönt,    ne  pourront  s'avancer  gu^re  vers 

s  pays ,    ainsi   qu'ils  seront  obliges  d'attendre  le  vert  ä  la  campagne. 

Au  surplus,  je  me  flatte  d'un  bon  succ^s  de  votre  expedition  ;  mais, 

biippose  que  vous  ne  sauriez  combattre  les  troupes  des  Cercles,  il  sera, 

dans  ce  cas-lä,  toujours  assez,  quand  vous  les  obligerez  de  se  retirer  de 

Bamberg,    oü    vous  emporterez  alors    un  magasin  tr^s  considerable ,    ce 

i  obligera  toujours  ces  gens-lä  de    s'arreter,    afin    de   ne   pouvoir  pas 

remettre  sitot.     Mais   c'est  bien   ä  vous  que  j'abandonne  toute  votre 

expedition    et   de   vous    y   prendre,    selon    que    vous  le   trouverez    con- 

venable ,    ne   doutant   nullement    que   vous    ne    ferez    tout   ce   qui    sera 

j)Ossible,  pourreussir;    car   de  pretendre  de  vous  de    faire   possible    des 

choses  impraticables,   voilä  c'est  ce  que  ni  moi    ni  personne  ne  deman- 

jdera  jamais  de  vous. 

Je  suis  trds  fatigue,  mon  eher  fr^re,  je  reviens  de  Zuckmantel.     II 

y  a  pres   de    trois  nuits  que  je   n'ai   pas  dormi.     Vous    saurez  que  ma 

belle  equipee  s'est    bornee  k  ruiner  un  bataillon  de  pandours,   voilä  un 

bei  exploit! 

t  ederic. 

Nach  dem  Concept.     Der  eigenhändige  Zusatz  nach  der  im   übrigen  chiffrirten   Ausfertigung. 


IG 918.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,  3   mai  1759. 

Der  König  bestätigt  den  Empfang  der  Berichte  vom  29.  April  und  vom 
I.  Mai. 

D'O  erhält  Befehl,  Nachrichten  einzuziehen  über  das  bei  Braunau  zu  bildende 
Lager  von  30000  Mann»  und  über  das  „corps  separe  pr^s  de  Politz  qu'on  y  formera 
de  quelques  troupes". 

Au  surplus,  le  general-major  de  Ramin*  sera  demain  de  retour  sur 
son  poste.  II  y  aura  encore  quelques  troupes  dans  le  voisinage,  et  la 
cavalerie  y  sera  toute  de  retour. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Le  corps  qui  campera  aupr^s  de  Braunau,  est  de  20  bataillons  et 
de  2  regiments  de  dragons,  sous  les  ordres  du  prince  Durlach ;  il  y  a 
k  tout  autant  ici  que  Laudon  commande. 

F  ederic. 

Nach  der  Ausfertigung    im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Der  Zusatz    eigenhändig. 


I  Vergl.  Nr.  10919.  —  2  Vergl.  S.   157. 


206      

10919.     AU  LIEUTENANT -GENfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Landshut,  3  mai  1759. 

J'ai  regu  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  29  d'avril,  et  vous 
sais  parfaitement  gre  des  avis  que  vous  m'y  avez  donnes;  mais  gardez 
votre  contenance  et  ne  soyez  point  embarrasse.  Si  l'ennemi  voudra 
tenter  quelque  chose  contre  vous,  songez  que  le  premier  expedient  que 
vous  avez  pour  vous  rendre  redoutable  k  lui,  c'est  le  feu  dont  vous 
pourriez  vous  servir,  *  et  qui  operera  plus  d'effet  que  s'il  y  avait  lä 
20000  hommes  de  campes.  En  second  lieu,  si  l'ennemi  vient  contre 
vous  en  forces  superieures,  soyez  persuade  que  je  detacherai  certaine- 
ment  contre  lui.  Mais  ce  que  je  vous  recommande  le  plus  ä  present, 
c'est  de  m'avertir  le  plus  souvent  et  avec  toute  diligence  possible  [de] 
ce  qui  se  passe  k  vos  lieux. 

Du  reste,  il  y  a  deux  choses  dont  il  faut  que  je  vous  dise  que 
je  les  trouve  fausses  dans  votre  rapport.  Premi^rement ,  que  Harsch 
devait  camper  sur  le  Weisse?i  Berg,"*  lui  qui  est  ici  aupres  de  Braunau, 
et  qui  entrera  demain  avec  30000  hommes  dans  un  camp  qu'il  y  va 
former,  En  second  lieu,  que  le  sieur  Beck  n'est  pas  ä  Leitmeritz,  mais 
plutöt  aupres  de  Politz,  oü  il  formera  un  camp  de  12  ä  15  000  hommes. 

Federic. 

Daun,  le  prince  de  Deux-Ponts  et  Laudon  ainsi  que  Beck  sont  ici 
k  Trautenau,  Braunau;  la  grande  armee  campera  k  Koenigshof. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  Concept.  Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  bei  Preuss,  a.  a.  0. 
S.  29  gedruckten  Ausfertigung.  3 


10920.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  M ANTEUFFEL.  ♦ 

Landshut,  3.  Mai  1759. 
Ihr  habet  aus  den  Anlagen  zu  ersehen,  was  Mir  von  denen  Be- 
wegungen derer  Russen  gemeldet  worden.  ^  Ich  hoffe,  Ihr  werdet  nach 
Meinen  vorhin  an  Euch  ergangenen  Ordres  den  Generalmajor  von 
Diericke  mit  einem  Avantcorps  von  Truppen  bereits  vorgeschicket 
haben,  ö  sonsten  es  von  der  Nothwendigkeit,  dass  solches  auf  das  aller- 
fordersamste  geschehe.  Ich  zweifele  auch  nicht,  Ihr  werdet  sonsten  mit 
dem  Generalmajor  von  Schlabrendorff  die  behörige  Correspondance 
unterhalten  und  ihn  über  alles  nöthige  instruiren.  Es  wird  alles  dieses 
von  der  höchsten  Nothwendigkeit   sein,    und   dass  Ihr  Euch    in  Positur^ 

I  Vergl,  Bd.  XVII,    472.    —    2  Bei   Prag.   —    3    Die  Handschrift  war  nicht  zu 
erlangen ,    vgl.  S.  2.   Anm.  2.  —   4  Manteuffel  befand  sich  nach  seinen  Berichten  im 
Mai  bis  zum   15.   in  Greifswald,   am  24.   in  Alt-Damm,  vom  26.  bis  31.  in  Stargard. 
—   5    Bericht    von   Reimer,    d.  d.    Danzig    28.   April.      Vergl.    auch    Nr.    10921.  — 
6  Vergl.  Nr.   10907. 


207 

setzet,    um    mit   dem    grössten  Theil   Eures  Corps    disponirter    Maassen 
^egen  die  Russen  vorzugehen  und  deren  Unternehmungen  vorzubeugen. 

Friderich. 

Eben    kriege   ich    Seinen   Brief    (vom    30.    voriges)    und    approbire 
Seine  Mesuren  gänzlich,  wie  auch  die  Avancements. 

Friderich. 

Nach   der  Ausfertigung   im   Kriegsarchiv    des   Königl.   Grossen  Generalstabs  zu   Berlin.     Der 
Zusatz,  bis  auf  das  von  Eichel  eingesetzte  Datum,  eigenhändig. 


10921.     AN  DEN  ETATSMINISTER  FREIHERRN  VON 
SCHLABRENDORFF  IN  BRESLAU. 

Landshut,  4.  Mai  1759. 

Nach  Meinen  Nachrichten  aus  Danzig'  fangen  sich  die  russischen 
Truppen  in  ihren  Quartieren  in  Preussen  mehr  und  mehr  zu  bewegen 
[an] ,  und  sollen  sich  in  4  Divisionen  gesetzet  haben,  um  vorwärts  zu 
marschiren,  davon  die  eine  Division,  so  auf  Posen  gehen  soll,  für  die 
stärkste  angegeben  wird,  welche  gegen  Schlesien  agiren  zu  wollen  aus- 
giebet.  Es  sollen  auch  gedachte  Russen  bereits  angefangen  haben,  in 
drei  differenten  Corps  längst  der  Weichsel  diesseits  zu  campiren  und 
von  denen  Polen  die  sogenannte  Podwodny  oder  Vorspann  und  Wagens, 
so  die  Polen  ihnen  zu  tausenden  fourniren  müssen,  zu  fordern,  um  die 
Fourage  ihnen  sowohl  nachzufahren  als  die  Artillerie  zu  schicken. 

Ich  habe  Euch  von  diesen  Nachrichten  deshalb  avertiren  wollen, 
damit  Ihr  auf  die  nöthige  und  möglichste  Arrangements  denket,  damit 
man  in  Schlesien  auf  seiner  Hut  dagegen  sei ,  um  nicht  ganz  surpre- 
niret  zu  werden  und  gänzlich  in  der  Discretion  des  Feindes  zu  fallen ; 
worüber  Ihr   denn   auch    mit   dem  Obristen    von  Hacke  zu  Glogau  cor- 

respondiren  könnet.' 

Friderich. 3 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


I  Vergl.  S.  206.  Anm.  5.  —  2  Auf  einem  Berichte  von  Zieten,  d.  d.  Rudel- 
stadt 7.  Mai,  finden  sich  Weisungen  für  Schlabrendorff:  Der  König  habe  „in  der 
Kasse  den  Junius ,  Julius".  „Ob  er  noch  den  August  dazu  schaffen  könne?  Wenn 
das  wäre,  so  habe  vor  September  nichts  nöthig  und  w^äre  Mir  grosse  Avance."  — 
3  Auf  die  Bitte  des  Prinzen  Moritz,  der  als  österreichischer  Kriegsgefangener  noch  in 
Dessau  weilte,  der  König  möge  für  ihn  die  Erlaubniss  zu  einer  Reise  nach  Berlin  aus- 
wirken, lässt  der  König  am  4.  Mai  antworten,  es  könne  „nicht  conveniren",  dass  er 
[der  König]  „wegen  eines  solchen  an  sich  geringen  Umstandes"  in  seinem  Namen  an 
den  Feldmarschall  Daim  „schreiben  und  ihn  gleichsam  um  seine  Genehmhaltung  dazu 
ersuchen  lasse" ,  „als  welches  in  Absicht  auf  Mich  wohl  wider  die  Manier  sein  würde". 
[Zerbster  Archiv.] 


—    208    —  ; 

10922.  AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND  | 

DE  BRUNSWICK. 

Landshut,  4  mai   1759. 

Der  König  bestätigt  den  Empfang  des  Berichts  vom  28.  April, '  mit  dessen 
Inhalt  er  sich  äusserst  zufrieden  erklärt. 

Quant  ä  mon  fr^re,  il  faut  que  Votre  Altesse  sache  qu'il  marchera 
droit  vers  Bamberg,  ou  vers  l'ennemi,  ou  lä  [oü]  il  saura  trouver  la 
soi-disante  armee  de  l'Empire,  pour  voir  ce  qu'il  pourra  entreprendre 
sur  eile. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C. 

10923.  AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 

DE  BRUNSWICK. 

Landshut,  5  mai  1759. 
J'ai  bien  regu  la  lettre  que  Votre  Altesse  a  bien  voulu  me  faire 
du  30  d'avril,  *  et  suis  bien  aise  de  tout  ce  que  vous  m'y  avez  dit.  Quant 
au  veritable  dessein  de  mon  fr^re  Henri,  je  crois  que  peut-^tre,  apr^s 
le  depart  de  votre  lettre,  mondit  fr^re  vous  aura  averti  plus  en  detail 
de  son  entreprise ;  d'ailleurs,  je  dois  bien  dire  ä  Votre  Altesse  que  mon 
fr^re  est  proprement  assez  en  force  contre  l'ennemi  qu'il  veut  entre- 
prendre, de  Sorte  qu'il  pourra  seul  executer  son  expedition,  et  qu'il  ne 
saurait  lui  importer  trop  si  Votre  Altesse  ne  sera  pas  en  etat  d'envoyer 
quelque  corps  de  troupes  pour  soutenir  son  entreprise.  Pour  moi ,  j'ai 
cru  devoir  en  avertir  Votre  Altesse,  comme  vous  savez  que  j'aime  ä 
mener  mes  entreprises  avec  sürete,  et  que  je  crois  que  plus  qu'on  est  en 
force,  plus  on  peut  esperer  du  succes.  Voilä  pourquoi  je  vous  en  avais 
ecrit'  de  detacher  quelques  troupes,  pour  soutenir  d'autant  mieux  mon 
fr^re  dans  son  entreprise;  au  surplus,  tout  dependra  de  la  Situation  oü 
vous  VOUS  trouvez  et  [de]  ce  que  les  circonstances  vous  permettront. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C. 

10924.     AU  LIEUTENANT- GfiNßRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Landshut,   5  mai   1759. 

Der  König  dankt  für  die  in  dem  Bericht  vom  3.  Mai  eingesandten  Nachrichten. 

Quant  ä  mon  fr^re,  je  n'en  suis  nuUement  en  peine  et  suis  per- 
suade  qu'il  executera  bien  son  dessein.  Mais  je  ne  jurerais  pas  qu'en 
attendant  quelque  corps  de  pandours  ou  de  hussards  n'enträt  en  Saxe, 
pour  voltiger  par-ci  par-lä,  de  quoi,  j'esp^re,  vous  ne  serez  gu^re  em- 
barrasse,    au  moyen  de  bonnes  pr^cautions  que    vous   prendrez;    cepen- 

I  Der  Bericht  ist  gedruckt  bei  Westphalen ,  a.  a.  O.  S.  247.  —  2  Vergl.  den 
Bericht  bei  Westphalen,  a.  a.  O.   S.  249.  —  3  Vergl.  S.    184. 


209     

dant  qu'ils  y  entreront  en  force  avec  quelque  corps  considerable  de 
pes,  voilä  ce  dont  je  voudrais  bien  parier  que  cela  ne  se  fera  pas. 
Ce  que  vous  mandez  du  juste  mecontentement  de  la  Princesse 
Electorale  contre  Brühl  et  des  querelles  entre  celui-ci  et  le  prince 
Charles  de  Saxe,  ne  saurait  nous  aider  en  aucune  mani^re,  ni  faire  du 
bien  ou  du  mal  k  nous  autres. 

Au  reste ,    selon  les  nouvelles  que  vous  me  marquez ,    il  me  parait 
'  les  forces  autrichiennes    s'eparpillent    bien  l'une  de  l'autre,    dont   il 
voir  ce  qui  en  arrivera 

[Federic] 

Nach  dem  Druck  i  bei  Preuss,  Friedrich  der  Grosse.     Urk.-Buch  Bd.  II,  S.  25. 


10925.     AU  LIEUTENANT COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,  6  maia   1759. 

Je  vous  suis  bien  oblige  de  l'avis  que  vous  avez  bien  voulu  nie 
dünner,  par  votre  lettre  du  5  de  ce  mois ,  des  insinuations  qu'on  a 
voulu  vous  faire  pour  tenter  votre  fidelite.  ^  Je  suis  tres  persuade  que 
vous  6tes  trop  honnete  homme  pour  n'avoir  jamais  pense  ä  goüter  de 
pareilles  propositions  indignes,  et  qui  ne  sauraient  que  blesser  l'honneur 
dun  honnete  homme,  fid^lement  attache  k  son  souverain.  Mais,  pour 
ce  qui  regarde  le  comte  Taff,  je  ne  crois  pas  que,  malgre  l'indigne 
metier  qu'il  a  fait  en  ceci,  le  pretexte  sera  assez  valable  en  droit  pour 
lui  contisquer  le  capital  qu'il  a  place  en  Silesie,  parceque  le  mauvais 
usage  parait  etre  etabli  que  la  honte  et  l'infamie  n'est  pas  du  c6te  de 
celui  qui  offre,  mais  de  la  part  de  celui  qui  prend  et  se  laisse  cor- 
rompre.  Soyez,  en  attendant,  parfaitement  assurd  que  je  reconnaitrai 
votre  procede  honnete  et  votre  fidelite  de  fagon  que  vous  n'aurez  pas 
oblige  un  maitre  ingrat. 

Pour  ce  qui  regarde  les  autres  arrangements  des  Autrichiens,  j'ai 
tout  Heu  de  croire  qu'ils  se  reposent  sur  quelque  diversion  qu'on  me 
fera ;  car  de  penetrer  ici,  ce  sera  une  chose  tr^s  difficile  pour  eux.  Je 
ne  voudrais  cependant  pas  jurer   qu'ils  ne   tenteront  pas  quelque  chose 

I  Die  Ausfertigung,  nach  der  der  Druck  erfolgt  ist,  war  nicht  zu  erlangen. 
Vergl.  S.  2.  Anna.  2.  —  «In  einem  Cabinetsbefehl  vom  4.  Mai  theilt  der  König 
10  mit,  dass  die  Oesterreicher  das  Corps  bei  Politz  (vergl.  Nr.  10926)  als  16000 
Mann  stark  ausgeben;  dass  man  sage,  bei  Nachod  befinde  sich  wenig  oder  nichts 
vom  Feinde.  In  einem  Befehl  vom  5.  schreibt  der  König,  nach  seinen  Nachrichten 
seien  bei  Skalitz  nur  17  Bataillone,  d.h.  ungefähr  7000  Mann  Infanterie,  und  12  bis 
1500  Mann  Kavallerie  und  Dragoner.  „A  präsent,  tout  s'expliquera  bientot  ce  que 
c'est  que  tous  ces  mouvements  des  troupes  ennemies."  —  3  Der  österreichische  Oberst- 
lieutenant Graf  Taff,  Adjutant  des  Generals  von  Beck,  hatte  dem  Oberstlieutenant 
d'O  150000  Thaler,  Anstellung  im  Dienste  der  Kaiserin  und  andere  Vortheile  ver- 
lieissen,  wenn  d'O  die  Oesterreicher  in  die  Festung  Glatz  einlassen  würde;  man  habe, 
wie  d'O  meldet,  die  Annahme  dieser  Erbietungen  von  ihm  erwartet,  da  er  Katholik 
^'nd  Italiener  sei. 

Corresp.  Friedr.  II.    XVIII.  14 


2IO 


sur  Glatz ,  non  pas ,  comme  je  crois ,  dans  le  moment  present ,  mais 
plutöt  quand  la  campagne  präsente  sera  plus  avancee.  Ce  que  je  vois 
et  presume  par  vos  lettres ,  c'est  que  l'ennemi  n'a  encore  rien  detachd 
vers  la  Haute-Silesie. '  Federic. 


Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10926.     AU   PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,   6  mai   1759. 

J'ai  bien  regu  la  lettre  du  3  de  ce  mois  que  vous  m'avez  faite. 
Je  ne  doute  pas  du  bon  succes  de  votre  expedition  presente,  sinon  dans 
la  plus  achevee  perfection,  car  de  cela  personne  n'en  est  le  maitre,  du 
moins  assez  avantageusement ,  et  [eile]  fera  au  moins  un  bon  effet ,  ne 
füt-ce  que  nos  ennemis  ne  sauront  agir  de  concert  contre  nous,  ce  qu'il 
faut  que  nous  empechions  absolument. 

Je  vous  ai  dejä  ecrit  quel  train  ma  derniere  expedition  dans  la 
Haute-Silesie  a  pris,^  ainsi  je  ne  donnerai  pas  dans  des  repetitions, 
Mais,  afin  que  vous  puissiez  vous  former  une  idee  juste  de  la  Situation 
actuelle  des  circonstances  ici  aux  frontieres  des  Autrichiens ,  pour  er 
mieux  juger,  je  vous  noterai  que  de  Ville  a  aupres  de  soi  24  bataillons 
que  j'ai  fait  compt^  sur  la  place  du  camp  qu'il  avait  abandonne  aupres 
de  Neustadt.  Ces  24  bataillons  fönt  11  regiments  d'infanterie,  parcequ« 
chaque  bataillon  est  de  6  compagnies,  de  sorte  qu'on  en  peut  calculei 
la  somme  totale  ä  1 2  000  hommes  ä  peu  pres.  II  en  faut  rabattre  ue 
nombre  prodigieux  de  malades  qu'ils  ont,  et  il  y  a  peu  de  compagnies 
qui  n'aient  jusqu'ä  50  hommes  de  malades  et  de  commandes  absents 
plus,  de  Ville  a  2  regiments  de  dragons  autrichiens  avec  4  regiments 
de  dragons  saxons,  dont  les  derniers  ne  fönt  que  le  nombre  total  d( 
1600  ä  peu  pres;  et  l'on  compte  un  regiment  de  dragons  autrichiens 
si  l'on  en  met  le  nombre  au  plus  haut ,  ä  600  chevaux  tout  au  plus 
Outre  cela,  il  y  a  aupräs  de  de  Ville  un  miserable  regiment  de  hussardi 
Carlstadiens  et  2  pulks  d'uhlans ,  ce  qu'il  y  a  de  meilleur  en  troupe.' 
legeres,  de  sorte  que,  quand  je  calcule  largement  le  nombre  de  toui 
son  corps,  il  fera  le  nombre  de  20000  hommes  ä  peu  pres. 

C'est  ensuite  ä  Neustadt,  aux  frontieres  de  la  comte  de  Glatz,  qu< 
l'aile  droite  de  l'armde  autrichienne  commence  dans  ses  quartier; 
de  cantonnement ,  et  leur  aile  gauche  s'etend  jusqu'aux  environs  d« 
Trautenau. 

Aupräs  de  Nachod ,  il  y  a  Harsch  avec  5  generaux ,  5  regiment« 
d'infanterie,  3  regiments  de  dragons  et  3000  pandours  ä  peu  präs.  ß 
Politz  est  le  general  Beck,  qui  s'etend  jusques  derriäre  Braunau,  et  qu 

I  Die  gleiche  Ansicht  spricht  der  König  in  einem  Schreiben  vom  7.  Mai  aus 
—  ^  Vergl.  Nr.   10  91 7. 


f-- 


£' 


211      

a  sous  ses  ordres  3000  pandours ,  3  regiments  reguliers  de  hussards,  le 
regiment  dragon  de  l'archiduc  Joseph  et  4  re'giments  ou  8  bataillons 
d'infanterie. 

On  a  fortifie  les  hauteurs  de  Politz  par  des  redoutes  oü  il  y  a 
60  gros  canons. 

Le  general  Laudon  est  aupr^s  de  Trautenau  et  de  Schatzlar,  qui 
commande  ä  10  regiments  allemands  d'infanterie,  ä  2  regiments  de 
dragons,  3  de  hussards  et  3  ä  4000  pandours  dont  on  ne  sait  donner 
le  nombre  precisement ;  il  s'est  retranche  de  meme  aupr^s  de  Schatzlar, 
Trautenau  et  Golden-Oels. 

II  y  a  un  camp  de  12  bataillons  derriere  le  defile  de  Golden-Oels, 
un  autre  camp  de  8  bataillons  derriere  Trautenau,  sur  les  hauteurs  qui 
tirent  ä  Arnau.  Selon  les  avis  qu'on  a  ici,  il  y  a  12  regiments 
autrichiens  aupr^s  de  l'armee  soi-disante  de  l'Empire,  outre  8  ou  9  re- 
giments auprds  de  Leitmeritz,  d'Eger,  Gabel  etc.  tous  eparpilles. 

De  lä  on  peut  ä  peu  pr^s  penetrer  la  fagon  dont  ces  gens  voudront 
agir.  Si  j'en  dois  dire  mon  sentiment,  il  me  parait  qu'ils  sont  trop 
Eparpilles  et  qu'ils  perdent  par  cette  disposition  l'avantage  que  leur 
superiorite  en  nombre  leur  aurait  donne.  Voilä  ce  qui  me  fait  esperer 
que  nous  pourrons  les  battre  en  detail. 

J'ai  pris  mes  arrangements  avec  le  general  Fouque ,  de  sorte  que 
nous  saurons  nous  joindre  toutes  les  fois  que  le  cas  l'exigera,  et  alors 
nous  marcherons  sur  le  corps  de  celui  de  l'ennemi  qui  voudra  tenter 
le  premier  quelque  chose.  Mais  ce  dont  je  dois  vous  prevenir,  afin 
que.  le  cas  arrivant,  vous  n'en  soyez  pas  surpris,  c'est  que  si  de  Ville 
revient  pour  faire  le  si^ge  de  Neisse,  je  ne  remuerai  pas  contre  lui, 
avant  qu'il  n'ait  amene  les  canons  devant  la  place,  et  alors  ce  sera  le 
moment  d'agir  avec  vigueur.  Et  quand  un  corps  de  l'ennemi,  qui 
voudra  penetrer,  sera  bien  rosse,  j'ai  tout  lieu  de  croire  que  les  autres 
en  seront  rebutes  et  tourneront  en  arriere. 

Je  vous  remercie  de  la  communication  des  nouvelles  que  vous  avez 
eues  de  Boheme,  au  sujet  desquelles  je  suis  bien  aise  de  vous  faire 
observer  qu'il  est  positivement  vrai  que  Harsch  est  ici  ä  Neustadt,  aux 
fronti^res  de  la  comte  de  Glatz,  oü  il  campe  ä  l'aile  droite  de  l'armee 
autrichienne,  et  que  Beck  est  ä  Politz. 

Federic.  ^ 

Nach  dem  Concept.     Der  letzte  Abschnitt  allein  in  der  sonst  chifFritten  Ausfertigung. 


»  In  einem  deutschen  Schreiben  vom  10.  Mai  wird  Prinz  Heinrich  benachrich- 
tigt, dass  die  Auswechselung  der  österreichischen  und  preussischen  Gefangenen  in 
Neu-Salze  in  der  Lausitz  wieder  aufgenommen  werden  solle.  (Vergl.  S.  151.  Anm.  3.) 
Der  Prinz  soll  ein  Kavallerie -Commando  von  sicheren  Leuten  hinsenden  zum  Escor- 
tiren  der  ausgewechselten  Gefangenen. 


212   

10  927-  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEI 

Landshut,  8.  Mai  1759. 

Es  wird  nunmehro  Zeit  sein,  dass  Ihr  en  force  nach  Hinterpommerr 
marschiret,  weil,  wie  Ihr  aus  anliegendem  Bericht  des  Reimer's '  erseher 
werdet,  die  Russen  in  Hinterpommern  einbrechen  wollen.  Wenn  nich 
mehr  als  die  eilf  in  dem  Bericht  gemeldete  Regimenter  dorthin  kommen 
so  könnet  Ihr  solchen  auf  den  Hals  gehen  und  sie  wieder  herausjagen 
kommt  aber  vom  Feinde  was  stärkeres  nach,  so  müsset  Ihr  Euch  mi 
Eurem  Corps  so  setzen,  dass  Ihr  den  Feind  arretiret  und  ihn  von  de 
Seite  von  der  See  und  von  Colberg  abhaltet.  Mit  Ende  dieses  Monate 
hofife  Ich  im  Stande  zu  sein,  so  viel  dahin  zu  detachiren,  dass  mai 
mehr  gegen  solchen  wird  thun  können. 

Ich  vermuthe  gewiss,  dass  Ihr  oder  auch  schon  der  Generallieute 
nant  von  Dohna  werdet  gute  Karten  von  denen  Gegenden  von  Colberi 
und  der  Orten  [haben]  aufnehmen  lassen,  um  Euch  daraus  die  avanta 
geusesten  Posten  auszusehen. 

Das  Regiment  von  Kleist  sollet  Ihr  nur  gegen  die  Schweden  mi 
stehen  lassen.  Fr  i de  rieh. 

Nach  der  Ausfertigung   im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10928.     AU  FELD-MAR£CHAL  bringe  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Landshut,  8  mai  1759, 

Je  suis  charme  de  voir  par  la  lettre  de  Votre  Altesse  du  2  de  C' 
mois "  que  vos  affaires  et  celles  du  prince  Henri  sont  de  concert  lä-bas 

Pour  les  troupes  que  mon  frere  vous  demande,  il  ne  s'agit  pas  d 
grand'chose,  il  suffit  que  ce  ne  seront  que  des  troupes  legeres,  puisqu 
c'est  plutöt  pour  faire  bruit  que  pour  autre  chose. 

Je  sens  bien  que  les  Fran^ais  doivent  faire  un  mouvement  genera 
de  leurs  troupes,  s'ils  veulent  parvenir  ä  quelque  chose ;  mais  alors  voi» 
n'aurez  que  de  rassembler  les  votres  et  de  tomber  en  force  sur  un  d 
leurs  Corps. 

Si  mon  frere  reussira  ä  chasser  tout-ä-fait  les  troupes  de  l'Empir« 
cela  derangera  tout-ä-fait  les  arrangements  de  la  campagne  des  Frangai 
et  ne  pourra  manquer  de  produire  un  effet  tr^s  favorable ;  c'est  ce  qu' 
faut  bien  qu'il  se  ddclare  entre  ci  et  le  14. 

Quant  ä  moi,  j'ai  ici  vis-ä-vis  de  moi  deux  armees  autrichienne: 
l'une  sous  les  ordres  de  de  Ville  que  j'ai  chassee  de  la  Haute  -  Silesi< 
qui  campe  auprds  de  Hermstadt,  ^  aux  fronti^res  de  la  Moravie,  et  qu'o 
dit  qu'elle  se  fortifie  ä  present;   la  seconde   est  ici  sous  Daun,    du  c6t 

1  D.  d.   Danzig    2.  Mai.    —    2  Gedruckt   bei  Westphalen   a.  a.  O.   S.    253. 
3  Südl.  von  ZuckmanteL 


—     213     

de  Koenigshof,  qui'fait  le  gros  corps.  Dix  regiments  russes  sont  en 
marche  vers  la  Pomeranie ,  pour  faire  le  siege  de  Colberg ,  contre  les- 
quels   mon  general  Manteuffel  marche  en  avant. 

Pour  moi,  je  veux  voir  de  quel  cöte  cela  se  declarera,  pour  leur 
tomber  sur  le  corps  en  force  avec  une  grosse  masse,  et  si  mon  frere 
sera  heureux  en  son  entreprise,  cela  me  donnera  moyen  de  porter  un 
bon  coup  sur  eux  et  de  tourner  en  suite  de  ce  c6te  oü  il  le  sera  ne- 
cessaire  pour  le  bien  de  nos  affaires. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  T  i  C . 

10929.  AU  LIEUTENANT-GfiNfiRAL  COMTE  DE   SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

[Landshut,]  8  mai  [1759]. 

Der  König  dankt  für  die  Nachrichten  im  Bericht  vom  6.  Mai. 

Vous  avez  sürement  pris  le  bon  parti  pour  votre  defense,  et  le  feu 
vous  defendra  plus  efficacement  que  force  de  troupes. '  Si,  en  atten- 
dant,  l'ennemi  devait  venir  en  grande  force  de  ce  c6te-lä,  mes  mesures 
seront  prises  en  sorte  que  je  detacherai  d'abord  lä  oü  il  sera  necessaire, 
seit  vers  la  Lusace,  soit  m8me  vers  vous. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  6  r  i  C.  " 

10930.  AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

[Landshut,  mai  1759. ]3 

Je  compte  bien  qu'il  aura  communique  ses  nouvelles  au  general 
Fouque.  Je  dois  l'avertir,  d'ailleurs,  qu'un  bruit  vague  se  repand  ici 
que  Daun  se  prepare  de  marcher  par  Gitschin  vers  la  Lusace;  que 
peut-etre  il  trouvera  moyen  d'approfondir  si  cela  est  fonde;  que  ce  qui 
rae  cause  des  soupgons,  ce  sont  les  redoutes  et  retranchements  sans  fin 
dont  les  Autrichiens  fortifient  les  passages  de  la  Silesie  en  Boheme. 

Federic. 

Eigenhändige  Weisungen  zur  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  d'O  ,  Glatz  7.  Mai. 


I  VergL  Nr.  10919.  —  2  Auf  der  Rückseite  eines  Berichts  von  Zielen,  d.  d. 
Rudelstadt  7.  Mai,  finden  sich  folgende  Weisungen  zur  Antwort:  „Er  nimmt  recht 
gute  Mesures.  Wenn  wir  auch  sollten  zusammenstossen ,  thut  nichts ,  wenn  einige 
Escadrons  Husaren  zurückbleiben.  Zeitungen  sind  das  wichtigste."  —  3  Die  auf 
Grund  der  obigen  Weisungen  aufgesetzte  Ausfertigung  (im  Kriegsarchiv  zu  Wien) 
datirt  vom  8.  Mai.  In  einem  Schreiben  an  d'O  vom  9.  Mai  äussert  der  König,  ohne 
Zweifel  habe  der  Feind  Absichten,  aber  vor  den  ersten  Tagen  des  Juni  werde  er  mit 
der  Ausführung  nicht  beginnen.  In  einem  Schreiben  vom  10.  wird  d'O  mitgetheilt, 
nach  Aussage  der  Deserteure  sei  Daun's  Hauptquartier  in  Königshof;  der  König  fügt 
eigenhändig  hinzu:  „Vous  n'avez  rien  a  craindre  ä  present  d'un  si^ge."  [Wien, 
Kriegsarchiv.] 


214     

I093I-     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMAND ANTEN 
VON  GLOGAU. 

Landshut,    lO.  Mai   1759. 

Ich  danke  Euch  sehr  vor  die  in  Eurem  Schreiben  vom  7.  dieses 
Mir  communicirte  Nachrichten.  Wenn  die  Russen  auf  Posen  rücken, 
so  können  sie  von  dar  aus  mehr  Märsche  als  nach  Glogau  zu  nehmen, 
und  werdet  Ihr  dorten  hoffentlich  deshalb  nicht  viel  zu  hasardiren 
haben.  Indess  avertire  Euch,  obschon  nur  zu  Eurer  alleinigen  Direction, 
dass  Ihr  bald  ein  Corps  Meiner  Truppen  der  Gegend  haben  werdet,  und 
sollet  Ihr  also  nur  Geduld  haben ,  da  Ihr  gewiss  nicht  werdet  belagert 
werden '  und  es  auch  nicht  auf  Euch  gemünzet  ist.  ^ 

Fr  i  der  ich. 

Nach   der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10932.     AN  DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

M0TTE-F0UQU£.3 

[Landshut,   Mai  1759. ]* 

.  .  .  Noch:=  dass  nach  Erhaltung  dieses  Briefes,  so  möchte  Regi 
ment  von  Jung-Stutterheim  und  Jung-Braunschweig  mit  10  leichte  zwölf 
pfundige  Canons  nach  Breslau  detachiren.  Sie  werden  dorten  General 
major  Wobersnow  angewiesen ; ^  müssen  den  14.  da  sein,  und  er  sicl^ 
parat  halten,  mit  den  übrigen  von  seinem  Corps  Ordre  zu  kriegen,  von 
einem  Tag  zum  andern  über  die  Neisse  zu  kommen. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  Fouquc, 
Deutsch-Kamitz  7.  Mai.'' 


I  Aehnlich  lässt  der  König  auf  einen  Bericht  Hacke's  vom  9.  Mai  antworten 
wie  die  Weisungen  [Bleinotizen]  am  Rande  des  Berichts  ergeben.  —  2  In  einen 
Cabinetsbefehl  vom  9.  Mai  an  den  Minister  von  Schlabrendorff  billigt  der  König  di« 
in  Schlesien  für  den  Fall  einer  russischen  Invasion  getroffenen  Vorsichtsmaassregeln ; 
er  zweifele  jedoch  noch,  „dass  die  Russen  was  auf  Schlesien  tentiren  werden",  und 
glaube  eher,  „dass  es  auf  die  Neumark  und  der  Orten  dahin  geschehen  wird".  — 
3  Fouque's  Berichte  im  Monat  Mai  sind  bis  zum  23.  Mai  noch  aus  Deutsch  -  Kamib 
datirt,  am  25.  aus  Ottmachau,  am  26.  und  29.  aus  Hertwigswalde  (zwischen  Patschkai 
und  Frankenstein).  —  ■♦  Nach  Fouque's  Bericht  vom  11.  Mai  muss  der  auf  Grunc 
obiger  Weisungen  aufgesetzte  Cabinetsbefehl  vom  10.  Mai  datirt  gewesen  sein.  — 
5  Der  Anfang  handelt  über  einen  zu  entfernenden  Officier.  —  6  Vergl.  S.  216 
—  7  An  selbiger  Stelle  finden  sich  die  W^eisungen  für  den  Befehl  an  Putlkammei 
(vergl.  Nr.  10933),  sowie  Weisungen  für  eine  Ordre  nach  Breslau,  in  der  dem  Re 
giment  Jung-Sydow  anbefohlen  wird,  der  Expedition  Wobersnow's  sich  anzuschliessen 


-~   215   ■ — 

10933.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  PUTTKAMMER.' 

[Landshut,  Mai  1759.] 2 
Ordre  Puttkammer  Spremberg:  2  Escadrons  von  seinem  Regiment 
oll  in  der  Gegend  Spremberg  stehen  lassen,  ^  mit  den  übrigen  6  soll 
r  seinen  Marsch  über  Glogau  nehmen  und  aUiiren  sich  mit  die  Zieten'- 
he  Husaren,  die  dort  stehen.*  Correspondiren  mit  Wobersnow,  so 
.  nseit  der  Oder  marschiren  wird,  ^  und  richten  Marsch  so  ein ,  dass 
r  den   18.  dieses  bei  Lissa  sein  kann. 

Vorher   muss    schreiben    an  Hacken,    dass    der  Brod   und  Fourage 
arat  halte. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  einen  Catinetsbefehl  an  Puttkammer;    auf  der  Rückseite   des  Be- 
:hts  von  Fouque,  d.  d.  Deutsch- Kamitz  7.  Mai. 


10934.     AN    DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,  11.  Mai  1759.^ 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  7.  dieses  erhalten  und  bin  von 
dessen  Einhalt  ganz  wohl  zufrieden  gewesen,  nur  aber  finde  Ich  zu  er- 
innern ,  dass  der  Generalmajor  Diericke  mit  die  4  Bataillons ,  so  Ihr 
detachiret,  ^  zu  schwach  und  solches  so  gut  wie  nichts  sein  wird ;  wie 
Ich  dann  geglaubet  habe,  Ihr  würdet  ihm  noch  ein  paar  Bataillons  z;u- 
egeben  haben. 

Die  Anstalten,    so  Ihr  mit  dem  Generalmajor  von  Kleist ^  machet, 

»probire  Ich  in  so  weit;  nur  müsset  Ihr  noch  überlegen  und  zusehen, 

ohin    der  Generalmajor   von  Kleist  zu    marschiren   hat,    auf  den  Fall, 

,iss  der  Feind  durch  das  Mecklenburgische  sich  ziehen  und  bei  Ruppin 

ngefähr  wieder  herauskommen  wollte;  denn  auf  diesen  Fall  gedachter 

Generalmajor  von  Kleist  dem  Feinde  gleich  vorrücken  und  einen  guten 

Posten  im  Mecklenburgischen  aussuchen  und  nehmen  müsste. 

Ohnerachtet  die  Russen  ein  Corps    von  10  000  Mann  gegen  Posen 
^^eschicket  haben, ^   so  glaube  Ich  doch  nicht,    dass    es  ihnen  ein  Ernst 

I  Puttkammer' s  Berichte  im  Monat  Mai  sind  datirt:  bis  zum  12.  aus  Spremberg 
ergl.  S.  144.  Anm.  4),  am  13.  aus  Forst,  am  16,  und  18.  aus  Rauschwitz  bei  Glogau, 
:i  19.  aus  Sagan,  am  20.  aus  Sorau,  am  22.  aus  Triebel,  vom  24. — 30.  aus  Sagan. 
-  2  Puttkammer  antwortet  auf  obigen  Befehl  am  12.  Mai.  —  3  Es  blieb  in  Folge 
jäsen  der  Oberstlieutenant  von  Dingelstedt  in  Spremberg  zurück.  Auf  dem  Bericht 
ttkammer's,  d.  d.  Spremberg  9.  Mai,  findet  sich  die  Weisung  zur  Antwort:  „Danke. 
-r  Officier,  den  er  mit  2  Escadrons  da  lasset,  muss  Mich,  wie  er,  von  allem,  so  auf 
;r  Grenze   passiret,  als  auch,  was  [er]   von  Heinrich  erfährt,  informiren."     Nach  der 

Antwort  Puttkammer's  vom   13.  war  das  königl.  Schreiben  vom   11.  datirt.  —  4  Vergl. 

■^.  105.  —  5  Vergl.  S.  216.  —  6  Ein  Schreiben  vom  11.  Mai  an  den  Lord  Marschall 
•n  Schottland  vergl.  in  den  Oiuvres  Bd.  20.  S.  279.  —  ^  Vergl.  S.  195.  206.  — 
Vergl.  S.  191,  212.  —  9  Dem  Secretär  Benoit  in  Warschau  dankt  der  König  am 
:.  Mai  für  die  Nachrichten  über  die  Bewegungen  der  Russen  in  Polen;  Benoit  soll 
jr  allem  zu  erfahren  suchen,    „si  des  troupes  russiennes  marcheront    par  la  Pologne 

vers  les  fronti^res  de  la  Haute-Silesie",  und  wenn  dieser  Fall  eintrete,  den  König  so 

schnell  wie  möglich  davon  in  Kenntniss  setzen. 


i 


2l6     1 

sei,  hier  gegen  Schlesien  zu  agiren  und  dahin  was  zu  tentiren,  sondern 
Ich  supponire  eher,  dass  ihre  Intention  sei,  auf  Colberg  zu  gehen.  In- 
dessen detachire  Ich  jetzo  den  Generalmajor  von  Wobersnow  mit  einem 
Corps  gegen  Lissa  zu ,  wenn  es  auch  nicht  mehr  wäre ,  als  nur  den 
Feind  zu  observiren.  Gedachter  Generalmajor  von  Wobersnow  ist  auch 
beordert, '  Euch  zu  schreiben,  im  Fall  dass  sich  die  Russen  näher  nach 
der  Neumark  oder  sonsten  so  hinziehen  wollten;  wornach  Ihr  Euch 
dann  werdet  richten  und  Eure  Mesures  nehmen  müssen;  dann  in  dem 
Fall ,  dass  die  Russen  von  Colberg  abstrahireten ,  so  ist  kein  besserer 
Posten  vor  Euer  Corps  als  der  bei  Landsberg,  da  Ihr  alsdenn  aber  Euer 
nöthig  habendes  Magazin  von  Mehl,  Haber,  Stroh  und  Heu  von  Stettin 
zu  Wasser  nach  Küstrin  transportiren  lassen  müsset.  Wann  solcher  Cas 
existiret ,  so  kommet  es  pur  nur  darauf  an ,  dass  genügsame  Schiffe  in 
Stettin  vor  solchen  Transport  vorhanden  seind,  davor  Ihr  wohl,  auf  den 
Fall  es  nöthig  sein  wird,  sorgen  werdet. 

Sonsten  wird  Mein  Bruder,  des  Prinzen  Heinrichs  Liebden,  mit 
seiner  Expedition  im  Reiche  gegen  Ende  dieses  Monates  fertig  sein; 
alsdenn  werde  Ich  gleich  sehen,  nach  Beschaffenheit  der  Umstände, 
wie  Ich  Euer  Corps  mit  12315  000  Mann  verstärken  kann.  * 

Frider  ich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Bcilin. 


10935.     AU  PRINCE  FERDINAND  DE  PRUSSE. 

Landshut,    ii   mai  1759. 

La  lettre  que  vous  avez  pris  la  peine  de  m'ecrire  du  5  de  ce 
mois ,  m'a  ete  bien  rendue ,  et  je  ne  saurais  assez  vous  exprimer  le 
plaisir  que  j'ai  ressenti  en  apprenant  que  vous  vouliez  bien  vous  preter 
ä  la  eure  genante  dont  il  s'agit,  ^  me  flattant  qu'elle  sera  d'un  bon  usage 
pour  le  recouvrement  de  votre  sante  qui  m'est  d'autant  plus  precieuse 
que  j'apprecie  parfaitement  les  sentiments  d'attachement  et  de  tendresse 

I  Cabinetsbefehl  an  Wobersnow,  d.  d.  Landshut  11.  Mai.  [Ausfertigung  in  der 
Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Vergl.  weiter  unten  S.  230.  Anm.  3.] 
In  der  Ordre  wird  dem  General  ferner  mitgetheilt ,  dass  der  Minister  Schlabrendorff 
angewiesen  sei,  „einen  Commissarium  von  Breslau  oder  Glogau  aus  mitzugeben,  dem 
er  zugleich  zur  Berechnung  20000  Thaler  mitgeben  soll,  auf  dass,  wenn  Ihr  in  Polen 
einmarschiren  werdet,  er,  wenn  es  nöthig  ist,  das  Mehl  und  die  Fourage  daselbst  für 
Euer  unterhabendes  Corps  einkaufen  könne".  Weiter  sei  der  Ingenieurlieutenant 
Schiott  beordert,  Wobersnow  zu  begleiten ;  General  Seydlitz  habe  Befehl  erhalten,  das 
Regiment  Württemberg-Dragoner  nach  Breslau  zu  senden,  das  den  14.  dort  eintreffen 
und  dann  mit  Wobersnow  weiter  marschiren  solle ;  sowohl  dies  Regiment  wie  die 
zwei  Regimenter  vom  Fouque' sehen  Corps  und  die  „Bataillons  von  Jung-Sydow 
Garnisonregiments"  sollten  auf  einen  Monat ,  nämlich  pro  Junio ,  Verpflegungs- 
gelder mitnehmen.  —  2  Ein  P,  S.  betrifft  Zahlungen  für  den  Pcntontrain.  — 
3  Vergl.  S.    168.  Anm.   i. 


217     

([ue   vous    me  temoignez   en    toute   occasion.     Je    vous    prie ,    mon    tres 
eher  fr^re,  d'^tre  persuade  du  reciproque  de  ma  part. 

Federic. 

Je  suis  charme    de    la  courageuse   resolution   que    vous    avez    prise, 

..lon  eher    frere,    de  vous    soumeltre    ä   la    rigide    diete    que   Ton  vous 

[)rescrit ;  je  me  flatte  que  par  ee  moyen  nous  vous  conserverons  encore. 

Nous  ne  faisons  rien  iei,  tout  est  aussi  tranquille  qu'en  pleine  paix. 

Federic 

Nach  der  Ausfertigung  im  Königl.  Hausarchiv  zu  Berlin.     Der  Zusatz  eigenhändig. 


10936.     AUX  MINISTRES  D'fiTAT  ET  DE  C ABINET  COMTES 
DE  PODEWILS  ET  DE  FINCKENSTEIN  A  BERLIN. 

Landshut,   11   mai   1759.2 

Sur  le  rapport  que  vous  venez  de  me  faire  du  8  de  ce  mois  au 
sujet  de  la  lettre  que  le  marquis  de  Rouge  a  regue  de  nouveau  du 
marechal  de  Belle -Isla  touchant  le  cartel  ä  regier  entre  la  France  et 
moi,  3  [je  vous  reponds]  que  je  crois  vous  avoir  dejä  suffisamment  de- 
clare  mes  dispositions  invariables  et  serieuses  ä  l'egard  dudit  cartel; 
<[ue  j'ai  nomme  pour  ee  sujet  le  general-feld-marechal  de  Kalkstein  de 
ma  part,  "*  pour  regier  tout  ce  qu'il  faut  avec  celui  qu'on  nommera  de 
la  part  de  la  France ;  que  je  ne  me  souviens  pas  d'avoir  jamais  refuse 
d'admettre  le  comte  de  Mailly^  pour  venir  regier  avec  le  marechal 
Kalkstein  le  cartel,  que,  tout  au  contraire,  j'en  serais  bien  aise  et  que 
teile  personne  qui  sera  chargee  de  la  part  de  la  cour  de  France  ä  cette 
negociation,  me  sera  agreable. 

Voilä  sur  quoi  vous  pouvez  regier  tout  ce  qu'il  faut  ä  ce  sujet, 
aprds  que  je  vous  ai  donne  dejä  mes  resolutions  sur  tous  les  autres 
points  qui  regardent  cette  negociation. 

Nach  der  Ausfertigung.  r  C  U  e  r  1  C. 

10937.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

[Landshut,   mai  1759.] 6 
L'ennemi  cantonne  entre  Kcenigssaal    et  Jaromirs;    Harsch    couvre 
sa  droite.     Ce  qui  est  avance  vers  Frumburg,  ^    ne  sera    qu'un  detache- 

'  In  ähnlicher  Weise  äussert  der  König  in  Schreiben  vom  3.,  8.,  15.,  22.  und 
25.  Mai  seine  lebhafte  Theilnahme  für  das  Ergehen  des  Prinzen,  ertheilt  ihm  Rath- 
schläge  und  ermahnt  ihn  zum  ruhigen  Ausharren.  Dem  Schreiben  vom  3.  Mai  sind 
eigenhändig  die  Worte  hinzugefügt :  „Menagez-vous  bien ,  mon  eher  cceur ,  et  faites 
ce  que  vous  pourrez  pour  regagner  votre  sante."  —  '  Durch  einen  Cabinetsbefehl 
an  den  Minister  Graf  Finckenstein ,  d.  d.  Landshut  4.  Mai ,  verleiht  der  König  dem 
schwedischen  Baron  Wrangel  (vergl.  S.  98.  120),  der  in  Preussen  sich  niederlassen 
will,  eine  freigewordene  Präbende  in  Minden.  —  3  Vergl.  S.  92.  93.  iio.  —  4  Vergl. 
S.  93.  —  5  Vergl.  S.  HO.  —  6  Der  auf  Grund  der  Weisung  aufgesetzte  Cabinets- 
befehl (Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  zu  Wien)  datirt  vom  ii.  Mai.  —  7  Schlossruine 
bei  Neustadt  a.  d.  Mettau. 


2l8      

ment.     La  campagne  ne  s'ouvrira  qu'au  mois  de  juin,  jusques-lä  il  n'y 
aura  que  des  miseres,  des  detachements  et  des  bagatelles. 

Federic.  ^ 

Eigenhändige  Weisung  zur  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  d'O,  Glatz  lo.  Mai. 


10938.     AN  DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE -FOUQUfi. 

[Landshut,  Mai  1759. j^ 
Missverstand, 2  da  sie*  meist  noch  Compagnien=  haben.  Regiment 
1 2  Compagnien ;  doch  nur  2  Bataillons ,  denn  Regimenter  alle  sehr 
schwach.  Von  alle,  so  hier  vor  Mich  habe,  sein  alle  zu  12  Compagnien, 
derentwegen  doch  nur  2  Bataillons  stark,  gewöhnlich  60,  70  Mann  ohn- 
gefähr  die  Compagnie  die  meisten,  und  also  machen  2  Bataillons  doch 
nicht  mehr  als   1080  Köpfe  aus. 

Sobald  Ich  hier  erfahre,  dass  Daun  zusammenziehet,  werde  ihn^ 
über  die  Neisse  ziehen,  eher  nicht:  wo  er  nicht  dort  dazu  gezwungen 
wird. ' 

Weisungen  [Bleinoiizen]  für  die  Antwort,  auf  dem  Rande  des  Berichts  von  Fouque,  d.  d. 
Deutsch-Kamitz  11.  Mai. 


10939.     AN  DEN  GENERAL   DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE- FOUQUfi. 

[Landshut,  Mai  1759.] 
Mein  Bruder  ist  schon  über  Hof,  und  die  Reichstruppen  nach 
Culmbach.  Ich  glaubte,  in  wenig  Tagen  würde  man  wohl  hören, 
dass  sich  da  würde  decidiret  haben,  und  wenn  die  Leute  ihre  Maga- 
zins verloren,  würde  ihre  Campagne  wohl  zeit[ig]  vorbei  sein.  We- 
nigstens bis  Mitte  August  gebe  Zeit. 

Möchte  noch  da  stehen  bleiben.  Das  Corps,  so  v[or]  d'O  hin- 
geschickt, ohngefähr  5  ;  ^  wenn  er  aber  siehet,  dass  sie  avanciren  und 
von   Ziegenhals ,    Zuckmantel    herauswollten ,    dann  Zeit   zu    decampiren 

I  Mit  einem  Cabinetsbefehl  vom  12.  Mai  werden  d'O  Nachrichten  über  das 
Lager,  das  Marschall  Daun  im  Begriff  sei  zu  bilden,  und  über  das  des  Corps  unter  Beck 
übersandt;  d'O  soll  zu  erfahren  suchen,  wie  weit  die  Nachrichten  zutreffend  .seien.  — 
2  Fouque  antwortet  auf  das  obige  königl.  Schreiben  am  13.  Mai.  —  3  Fouque  hatte 
gemeldet,  von  den  österreichischen  Regimentern  unter  de  Ville  hätten  4  je  3  Bataillone, 
die  übrigen  2.  —  4  Die  österreichischen  Infanterieregimenter.  —  5  So.  Es  wird  zu 
lesen  sein  „mehr  Compagnien",  d.  h.  mehr  als  die  preussischen  Regimenter,  die  nach 
der  Zusammenlegung  der  Grenadiercompagnien  zu  besonderen  Grenadierbataiilonen 
(vergl.  Bd.  XIII,  222)  nur  noch  10  Compagnien  hatten.  —  6  Fouque.  —  ^  Auf  dem 
Berichte  von  Seydlitz,  „Nieder-Peile  bei  Reichenbach"  15.  Mai,  findet  sich  die  Wei- 
sung :  „Wann  Fouque  über  die  Neiss  müsste  und  Secours  nöthig  hätte ,  nur  immer 
dahin  marschiren,  ohne  Mir  vorher  zu  sagen."  [Nieder-Peile  d.  i.  Nieder-Peilau.]  — 
8  Es  ist  jedenfalls  das  zum  Schutz  von  Glatz  nach  Wartha  gesandte  Detachement 
unter  Generalmajor  von  Ramin  gemeint  (vergl.  S.  152.  157.  205),  das  aus  vier  In- 
fanteriebataillonen  und  einem  Freibataillon  bestand. 


219     

ind  sich  denn  nur  diesseits  der  Neisse  setzen;  und  Ich  glaubte  nicht, 
lass  de  Ville  demohneracht  so  bald  avanciren  würde,  indem  die  Russen 
nd  Oesterreicher  sich  wohl  so  viel  merken  lassen,  dass  vor  Ende  dieses 
lonates  nicht  wohl  werden  im  Stande  sein,  was  zu  thun,  und  dass  sie 
.  ieder  zusammenschleppen. '  Wann  es  auf  Bataille  ankommt,  würden 
.  ir  wohl  alle  zusammenstossen,  indem  das  die  sicherste  Partie  ist ;  aber 
j  lange  sich  der  Feind  nicht  declariret,  so  will  Ich  noch  so  stehen 
leiben,  dass  auf  allen  Seiten  ä  portee  wäre. 

Weisungen  [Bleinotizen]   auf  dem  Rande   eines  zweiten  Berichts   von  Fouque,    d.  d.  Deutsch- 
.amitz  II.  iMai. 


10940.     AU  FELD-MAR£CHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Landshut,    12  mai«  1759. 

J'ai  bien  regu  la  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  du  7  de  ce 
mois,  et  ne  vous  saurais  assez  remercier  du  detachement  que  vous  avez 
fait  entrer  en  Franconie,  ^  aussi  les  sages  dispositions  que  vous  avez 
faites  ä  ce  sujet,  ont  tout  mon  applaudissement.  Le  nombre  des  troupes 
que  vous  avez  employe  k  ce  detachement,*  e.st  tout  ce  qu'il  y  sera  ne- 
cessaire,  mais  Votre  Altesse  comprendra  tres  bien  EUe-meme  qu'on  a 
du  indispensablement  profiter  de  cette  occasion,  pour  se  debarrasser  au 
moins  d'un  cote  de  l'ennemi  qui,  sans  cela,  et  si  on  leur  eüt  laisse  le 
temps  d'agir  tous  ä  la  fois  et  d'un  concert  commun,  nous  auraient  ä 
la  fin  accables. 

I>es  Russes  ont  dejä  fait  marcher  un  corps  assez  considerable  vers 
Posen  en  Pologne;  c'est  pourquoi  j'ai  ete  oblige  de  detacher  quelques 
troupes,  5  pour  les  leur  opposer  et  les  arrßter.  Quant  ä  nous  ici,  autant 
que  j'en  comprends,  je  crois  que  la  campagne  ne  s'ouvrira  pas  avant 
la  fin  du  mois  present  ou  de  celui  qui  vient. 

Nach  dem  Concept. F  e  d  e  r  1  C. 

IG  941.     AU  CONSEILLER  PRIV£  DE  LEGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Landshut,   13  mal   1759. 
Le  dernier    rapport   que   j'ai  regu    de  vous,    a   ete   du    17    d'avril 
passe,  et,  depuis  ce  temps-lä,  il  ne  m'est  rien  entre  de  votre  part.    Aussi 

I  So !  Es  ist  vielleicht  gemeint ,  dass  die  Russen  mit  dem  Zusammenschleppen 
von  Beute  sich  aufhalten;  oder  aber,  da  die  Ausdrucksweise  in  den  Bleinotizen  sehr 
zusammengezogen  zu  sein  pflegt,  so  kann  auch  gemeint  sein,  dass  Russen  und  Oester- 
reicher die  Last  des  Angriffs  zusammen  schleppen,  d.h.  zusammen  tragen  wollten; 
es  würde  das  der  mehrfach  geäusserten  Ansicht  des  Königs  entsprechen ,  dass  die 
beiden  Gegner  warten  würden,  bis  eine  Cooperation  möglich  sein  werde.  —  2  Zwei 
Schreiben  vom  12.  Mai  an  Argens  siehe  in  den  CEuvres  Bd.  19,  S.  67  u.  68;  ebenda 
S.  71  ein  Schreiben  vom  13.  Mai.  —  3  Vergl.  S.  182.  184.  208.  212.  —  4  Es  be- 
stand aus  6  Infanterieregimentern ,  3  Kavallerieregimentern ,  500  Dragonern  und  Hu- 
saren, 600  Jägern  und  Schützen.  —  5  Vergl.    S.   216. 


220      

je  ne  vous  fais  cette  lettre  que  pour  vous  apprendre  seulement  que  par 
des  lettres  de  Dresde'  qui  me  sont  revenues,  on  a  pretendu  savoir,  ä 
la  jeune  cour  du  Prince  filectoral  ä  Dresde,  on  a  pretendu  etre  in- 
forme' que  la  paix  entre  la  France  et  l'Angleterre  etait  fort  avancee; 
on  a  voulu  cela  m^me  [assurer]  ^  pour  une  raison  pourquoi  M.  de 
Contades  et  de  Broglie  n'agissaient  point  apr^s  les  avantages ,  quoiqu' 
imaginaires,  qu'ils  pronent  avoir  eus  ä  Bergue."* 

Quoique  je  ne  fasse  pas  le  moindre  fond  sur  ces  pretendues  nou- 
velles,  ni  n'en  suis  le  moindrement  ombrage,  j'ai  cependant  voulu  vous 
en  communiquer ,  quoique  uniquement  pour  votre  direction ,  ä  ce  que 
vous  tächiez  d'approfondir  sous  mains  et  sans  en  faire  eclater  la  moindre 
chose,  d'oü  ces  pretendues  nouvelles  ä  Dresde  ont  pu  tirer  leur  origine. 
Vous  ne  manquerez  pas  de  vous  expliquer  ä  ce  sujet  envers  moi. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  6  r  i  C. 


10942.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,    14  mai   1759. 

Je  viens  de  recevoir  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  13  de  ce 
mois.  Pour  ce  qui  regarde  le  detachement  de  Scharfeneck,  dont  vous 
faites  mention  dans  le  P.  S.  de  votre  lettre,  je  doute  que  l'envie  lui 
prendra  de  vouloir  tenter  quelque  chose  sur  Frankenstein ;  car  sürement 
ils  trouveront  lä  fort  mauvais  jeu,  et  s'ils  ont  quelque  dessein  contre 
le  generäl  Ramin,  ^  je  crois  egalement  qu'ils  n'effectueront  rien. 

Ce  qui  m'embarrasse  le  plus ,  c'est  d'avoir  de  bons  avis  de  la 
grande  armee  des  Autrichiens,  et,  pour  en  avoir,  il  faudra  envoyer  des 
espions  qui  prennent  leur  chemin  tout  autour  de  Jaromirs.  Je  sais  les 
trois  Corps  detaches  de  Harsch,  de  Laudon  et  de  Beck,  mais  je  n'ai 
aucune  nouvelle  süre,  et  sur  laquelle  je  saurais  compter,  de  la  grande 
armee  des  Autrichiens,  ni  de  la  position  qu'elle  a  actuellement ;  c'est 
pourquoi  vous  m'obhgerez  d'employer  tous  vos  soins  pour  m'en  faire 
avoir  de  bonnes  informations.  II  court  un  bruit  comme  si  la  grande 
armee  voulait  marcher  vers  la  Saxe,  mais,  jusqu'ä  present,  je  n'en  crois 
rien  encore. 

Quant  aux  ordres    que    le  general  Harsch   a  donnes  ä  Reinerz,   je 

I  Bericht  Schmettau' s ,  d.  d.  Dresden  lo.  Mai.  Am  13.  dankt  der  König 
Schmettau  für  die  eingesandten  Nachrichten.  Er  befiehlt  zugleich,  die  nach  Dresden 
gesandten  schwedischen  Kriegsgefangenen  nach  Torgau  zu  schicken  und  sie  dort  be- 
wachen zu  lassen,  „pourvu  qu'ils  restent  determines  ä  ne  point  vouloir  prendre  Service 
chez  nous".  Es  wird  weiter  an  Schmettau  ein  Exemplar  der  (nicht  mehr  vorliegenden) 
„lettres  patentes"  übersandt ,  die  General  Vela  in  der  Lausitz  hat  verbreiten  lassen, 
mit  Befehl,  Repressalien  dagegen  zu  gebrauchen,  Vergl.  das  Schreiben  an  Schmettau 
bei  Preuss  a.  a.  O.  S.  30.  —  2  So.  —  3  So  in  der  Ausfertigung.  —  4  Bergen. 
Vergl.  S.   181.  —  5  Vergl.  S.  21S.  Anm.   8. 


221       

vous    renvoie   la   copie,'    afin    que   vous    fassiez    publier    d'abord    des 
ordres  en  contraire. 

j  Si  Ramin  est  attaque,    le  bataillon  d' Arnim    peut    toujours  venir  k 

son  secours.  Federic. 

Nach   der   Ausfertigung   im   Kaiserl.  Königl.  Krieg-archiv   zu  Wien.    Der  Zusatz  eigenhändig. 


10943.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,    15  mai   1759. 

J'ai  re^u  votre  lettre  du  14  de  ce  mois  et  vous  sais  beaucoup  de 
gre  des  nouvelles  interessantes  que  vous  m'avez  marquees.  Veillez  avec 
bien  d'attention  si  Harsch  marchera  effectivement  vers  la  Haute-Silesie. 
Je  me  confirme  de  jour  en  jour  que  le  poste  que  j'ai  pris  ici,  em- 
barrasse  extremement  l'ennemi,  par  rapport  k  ses  desseins,  et  vos  nou- 
velles me  confirment  encore.  que  je  n'ai  pu  prendre  un  meilleur  poste 
que  celui  oü  je  me  tiens.  J'aime  mieux  les  voir  tourner  du  cöte  de  la 
Haute-Silesie  qu'autre  part;  car  ce  n'est  pas  oü  ils  me  causeront  le 
plus  grand  prejudice.  Jusqu'ä  present,  il  y  a  plus  de  dix  lieux  dont  ils 
ont  ebruit^  qu'ils  prendraient  leurs  camps,  pour  me  donner  de  la  Jalousie. 

Quant  ä  vous ,  continuez  seulement  d'^tre  bien  attentif  sur  leurs 
mouvements  jusqüä  ce  que  ces  gens  se  declareront,  et  comme  vos 
nouvelles  m'ont  servi  jusqu'ä  present  de  direction ,  et  que  je  les  ai 
trouvees  meilleures  que  tout  ce  que  j'en  ai  re^u,  j'attends  d'^tre  exacte- 
ment  informe  de  vous  si  c'est  un  masque  que  la  marche  du  general 
Harsch  vers  la  Haute-Silesie,  oü  s'il  y  marchera  effectivement.  Je  sais 
positivement  qu'ils  n'ont  rien  ddtache  encore  vers  la  Saxe  et  vers 
la  Lusace.  Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10944.     AU  FELD  -  MARECHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Landshut,   15  mai   1759. 

J'ai  regu  la  lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  du  9  de  ce  mois, 
et  vous  remercie  de  tout  ce  que  vous  avez  bien  voulu  m'apprendre.  ^ 
Je  crois  que  l'expedition  presente  de  mon  fr^re  Henri  operera  un  trds 
bon  effet,  car  en  supposant  de  deux  cas  Tun,  ou  les  troupes  de  l'Em- 
pire  tiendront  ferme,  alors  ils  seront  bien  rosses  et  toute  l'armee  de 
l'Empire  sera  dispersee;  ou  ils  se  retireront  en  arridre,  et  alors  ils  per- 
dront  tous  leurs  magasins  et  ne  pourront  pas  s'arranger  pour  reparaitre 
avant  le  mois  d'aoüt  tout  au  plus  tot. 

"  Liegt  nicht  bei.  —  a  Vergl.  den  Bericht  bei  Westphalen  a.  a.  O.  S.  258.  259. 


222      

Pour  ce  qui  regarde  mon  frere,  il  ne  saura  pas  s'arreter  lä  trop 
longtemps ,  par  la  raison  que  je  dois  presumer  que  Daun  avec  son 
armee  marchera  vers  la  Lusace,  et,  dans  ce  cas-Iä,  mon  fr^re  sera  oblige 
de  faire  tete  seul  contre  Daun  en  Saxe,  parceque  je  serai  oblige,  moi, 
de  detacher  contre  les  Russes.  Si  je  laisse  la  Saxe  toute  denuee  de 
forces,  les  Autrichiens  en  profiteront  d'abord  pour  y  passer,  tout  droit 
vers   mes  £tats  hereditaires. 

II  est  bien  affligeant  que  le  roi  d'Angleterre  dans  une  guerre  aussi 
critique  et  aussi  importante  que  la  presente  et  dans  les  circonstances 
oü  il  se  trouve,  pense  encore  ä  menager  ses  fonds,  ce  qui  est  bien  hors 
de  Saison.  En  attendant,  je  vois  avec  plaisir  que,  nonobstant  cela,  vous 
arriverez  avec  les  arrangements  que  vous  avez  pris,  ä  votre  but. 

Je  me  promets  du  z^le  connu  du  general  comte  de  Finckenstein 
qu'il  remettra  bientöt  sur  pied  son  regiment,  et  j'ai  donne  mes  ordres 
expr^s  au  general  de  Massow  de  lui  en  faciliter  avec  tout  l'empresse- 
ment  possible  les  moyens. 

Ici  j'ai  detache  dejä  un  corps  de  troupes  vers  Posen  contre  les 
Russes.  Les  Autrichiens  n'ouvriront  pas  leur  campagne  avant  la  fin  de 
ce  mois  ou  au  commencement  de  juin  ;  selon  ce  qu'il  parait,  ils  veulent 
absolument  entrer  en  Silesie;  s'ils  le  feront,  ils  n'en  retoumeront  pas 
Sans  bien  des  tetes  ensanglantees. 

A  present,  je  suis  sur  la  fin  de  tous  mes  arrangements  aupr^s  de 
mon  armee.  Soyez  persuade,  mon  eher  prince,  que  j'aurais  ete  dans 
un  grand  embarras,  si  les  Autrichiens  avaient  commence  plus  tot  leur 
campagne. 

Ici  en  Silesie  nous  avons  234  pieces  de  canons  aupres  de  l'armee; 
je  crois  que  cette  artillerie  sera  süffisante  de  chauffer  l'ennemi  de  la 
Sorte  qu'il  se  lassera  ä  la  fin  des  canons. ' 

Des  autres  manoeuvres  que  nous  ferons,  je  ne  saurais  vous  marquer 
quelque  chose  d'avance,  car,  dans  la  Situation  oü  je  me  trouve,  et  oü 
j'ai  l'ennemi  en  avant  et  par  derriere  et  de  tous  cötes,  il  n'y  aura 
d'autre  moyen  pour  moi  que  de  tomber  sur  le  corps  ä  celui  qui  rae 
viendra  du  c6te  le  plus  dangereux. 

Le  general  Manteuffel  est  actuellement  en  marche  avec  son  corps 
vers  la  Pomeranie  citerieure;  je  ne  laisse  contre  les  Suedois  qu'un  corps 
de  5000  hommes  qui  y  est  ä  present  süffisant,  parceque  les  Suedois 
n'ont  ä  present  que  7000  hommes  lä. 

Au  reste,  on  peut  aisement  voir  d'avance  que  cette  campagne  sera 
bien  difficile  pour  nous ;  malgre  cela  il  faut  esperer  que  la  fortune  nous 
secondera  par-ci  par-lä  pour  gagner  le  dessus.  Gräces  au  Ciel  que, 
jusques  ä  present,  nous  sommes  ici  ä  emp^cher  que  l'ennemi  ne  saura 
agir  partout  en  meme  temps ,  et  des  que  nous  pourrons  les  expedier 
Tun  apr^s  l'autre ,   il  sera  possible   que  nous  saurons  parvenir  heureuse- 

I  Vergl.  S.  181.  203. 


223       

ment  [ä  notre  but] ; '    mais    s'il   leur  avait   reussi    que  tous  avaient  agi 

tous    d'une   fois,    il   nous   aurait   ete   bien    difficile    de  trouver   quelque 
bonne  issue.  Federic. 

Nous  sommes  ici  sur  le  mont  pagnote. 

Nach  dem  Concept.     Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  sonst  chiffrirten  Ausfertigung. 


10945.     AN   DEN   GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,   16.  Mai  1759. 

Ich  habe  Euren  Bericht  vom  11.  dieses  erhalten,  von  dessen  Ein- 
halt Ich  dann  ganz  wohl  zufrieden  gewesen  bin.  Um  Euch  darauf  zu 
antworten,  so  muss  Ich  Euch  über  zwei  grosse  Punkte  schreiben  und 
Euch  Meine  Gedanken  umständlich  eröffnen ,  damit  Euch  solches  zu 
Eurer  weiteren  Direction  dienen  kann. 

Und  zwar  erstlich,  weil  Ich  immer  supponire,  dass  die  rechte  und 
wahre  Intention  der  Russen  sei,  Colberg  zu  belagern,  und  dass  sie 
zweierlei  Art  haben ,  um  solches  in  die  Wege  zu  richten ,  so  will  Ich 
Euch  Meine  Meinung  schreiben,  was  Ich  glaube,  dass  die  Russen  vor 
differente  Dispositiones  machen  dörften,  und  worauf  Ihr  am  meisten  Eure 
Dispositiones  zu  richten  habet. 

Jetzo  seind  11  Regimenter  von  denen  Russen  gegen  Posen  mar- 
schiret.  Da  habe  Ich  den  Generalmajor  von  Wobersnow  dagegen  de- 
tachiret,  mehr,  um  sie  zu  observiren,  als  um  ihnen  Schaden  zu  thun. 
Ihr  judiciret  ganz  wohl,  dass  die  Russen  nicht  eher  kommen  werden, 
als  bis  die  Grasung  im  Felde  sein  wird.  Ihre  Force  bestehet,  wie  Ich 
von  allen  Seiten  höre,  [aus]  ohngefähr  gegen  50000  Mann  regulirte 
und  7000  irreguläre  Truppen.  Bis  dato  siehet  man  weiter  nichts  von 
sie,  als  dass  dieselbe  etwas  nach  Posen  detachiret  haben.  Ich  wollte 
fast  positivement  wetten,  dass  sie  keine  Intention  haben,  auf  Schlesien 
zu  gehen,  sondern  dass,  wenn  die  ganze  Armee  nach  Posen  marschiren 
sollte,  sie  sich  auf  Driesen  oder  Landsberg  wenden  werden.  Wann  Ihr 
ersthch  in  Hinterpommern  sein  werdet,  so  werdet  Ihr  sowohl  durch 
Eure  Nachrichten,  als  auch  durch  das,  was  Euch  der  Generalmajor  von 
Wobersnow  schreibt,  im  Stande  sein,  vollkommen  zu  erfahren,  wohin 
des  Feindes  Absichten  und  Bewegungen  gehen  dörften.  Ich  glaube 
aber,  dass  sie  sich  theilen  werden,  und  dass  ein  Corps  von  ediche 
30000  Mann  sich  gegen  die  Neumark  wenden  wird,  und  dass  in  der- 
selben Zeit  ein  anderes  Corps  von  15000  oder  mehr  Mann  sich  wird 
gegen  Colberg  wenden  wollen.  Dieses  letztere  kommet  über  Neu- 
Stettin  oder  über  Stolpe  und  wird  suchen,  längst  der  See  zu  kommen, 
welches  Ich  jedoch    so  eigentUch  nicht  wissen  kann.     Geschiehet  dieses 

t  Fehlt  im  Concept ,  nur  in  der  Ausfertigung. 


224      — 

aber,  so  müsset  Ihr  mit  Eurem  unterhabenden  Corps  dem  Detachement, 
so  nach  Colberg  will,  zu  Halse  gehen  und  es  mit  blutigen  Köpfen 
wiederum  zurückjagen.  Dabei  Eure  vornehmste  Attention  sein  muss, 
dass  man  diejenigen,  so  nach  Colberg  wollen,  nicht  an  die  See  lasset, 
als  woher  sie  ihre  Artillerie,  Munition  und  Proviant  bekommen  müssen 
und  sonsten  nichts  machen  können.  Wollen  sie  sich  mit  der  ganzen 
Armee  dort  hinziehen,  woran  Ich  doch  zweifle,  so  müsset  Ihr  einen 
festen  Posten  nehmen ,  wo  Ihr  sie  so  lange  aufhalten  und  amusiren 
könnet,  bis  dass  Ihr  Succurs  bekommet. 

Sollte  es  sein,  dass  sie  mit  der  ganzen  Force  gegen  Posen  und 
gegen  Landsberg  wollten,  so  müsset  Ihr  das  Eager  von  Landsberg 
nehmen,  welches  fast  inattaquable  ist,  und  werden  sie  alsdenn  nicht 
weit  vorrücken  dürfen,  weil  der  General  Wobersnow  ihnen  in  den 
Rücken  kommen  kann. 

Um  dieses  alles  zu  bewerkstelligen,  so  müsset  Ihr  mit  Eurer  Armee 
in  Hinterpommern  an  solchem  Orte  cantonniren ,  dass  Ihr  von  allen 
Seiten  gleich  ä  portee  seid  hinzukommen,  und  also  etwa  an  der  Rega, 
zwischen  Plathe,  Regenwalde  und  Stargard.  Ziehet  Ihr  Euch  rechts, 
so  kommet  Ihr  nach  Landsberg;  ziehet  Ihr  Euch  links,  so  kommet  Ihr 
nach  Cörlin  oder  nach  dem  Ort.  wo  Ihr  Euch  das  beste  defensive 
Lager  ausgesuchet  habet.  Ich  habe  eine  Brigade  Ingenieurs  nach  Stettin 
geschicket,  bei  welcher  ein  excellenter  Capitän  ist,  auf  welchen  Ihr 
Euch  ganz  verlassen  könnet,  um  Lagers  zu  nehmen,  Märsche  und  Dis- 
positiones  zu  machen  p.,  so  dass  Ihr  alles  mit  ihm  reguhren  könnet 
und  überall  sehr  gut  mit  ihm  durchkommen  werdet.  Indess  Ihr  noch 
nicht  campiren  dörfet,  bis  dass  Ihr  höret,  dass  die  Russen  sich  zu- 
sammenziehen und  dass  es  ihnen  ein  Ernst  ist;  dann  könnet  Ihr  hin- 
marschiren,  wohin  Ihr  meinet,  dass  es  nothig  ist. 

Nur  recommandire  Ich  Euch  hierbei  sehr,  das  Regiment  vom 
Lehwaldt  und  das  von  Dohna  durchaus  nicht  in  das  erste  Treffen  zu 
setzen. ' 

Hierbei  muss  Ich  Euch  schreiben,  dass  Meines  Bruders,  des  Prinzen 
Heinrichs ,  Expedition  gegen  die  Reichstruppen  gut  gehet.  Er  wird 
Ende  Mai  damit  gewiss  fertig  sein,  und  da  alle  Apparence  ist,  dass  die 
Russen  nicht  vor  dem  12.  Juni  eindringen  können,  so  wird  gegen  die 
Zeit  auch  Euer  Succurs,  es  sei  nun  einige  Tage  früher  oder  aber  später, 
dort  sein  können. 

Schliesslichen  sollet  Ihr  Mir  schreiben ,  ob  es  wahr  sei ,  was  Ich 
jedoch  nur  in  denen  öffentlichen  Zeitungen  gelesen,  dass  die  Schweden 
aus  Finnland  wollen  Truppen  nach  Pommern  transportiren  lassen. 

Friderich. 


I   Beide    gehörten    zu    den    ostpreussischen  Regimentern ,    die   bei   Zorndorf  sich 
wenig  bewährt  hatten.     Vergl.  Bd.  XVII,  475. 


I 

■■  225      

1^^  Angehend  auch  Euer  Schreiben  vom  ii.  dieses,  betreffend  die  be- 
reits ausgefertigte  Passeports  für  die  autorisirte  Commissarii  zur  Aus- 
wechsehing  und  Errichtung  eines  Kartells,  wozu  der  i.  Junii  und  die 
Stadt  Wismar  vorgeschlagen  worden,  so  gebe  Ich  Euch  darauf  in  Ant- 
wort, wie  Mir  solches  alles  einerlei  ist  und  Ihr  solches  nur  unter  Euch 
reguliren  könnet,  wie  Ihr  es  am  besten  verstehet  und  am  convenable- 
sten  halten  werdet,    als    welches  Ich  Euch   zur  freien   Disposition   über- 

^^^^^  ■   •  •  Friderich. 

Xach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10946.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,   16.  Mai  1759. 

.  .  .  Hierbei  unterstehe  ich  mich ,  annoch  Ew.  Excellenz  im  Ver- 
trauen zu  melden,  welchergestalt  Se  Königl.  Majestät  Sich  bei  Gelegen- 
heit derer  heutigen  Schreiben  von  Ew.  Excellenz  gegen  mich  en  passant 
entfallen  lassen,  ob  es  nicht  anginge,  dass,  da  nach  denen  öffentlichen 
Zeitungen  zu  Stettin  einige  Kaufmannsschiffe  armiret  worden,  um  gegen 
die  Schweden  zu  kreuzen,  dass  man  sich  auch  einiger  von  denenselben 
bedienen  könnte,  um  solche  in  den  Hafen  von  Colberg  zu  legen,  um 
dadurch  den  Hafen ,  wenn  eine  russische  Flotte  dahinkommen  wollte, 
zu  defendiren  oder  aber  auch  wohl  gar  die  russische  Flotte  zu  inquie- 
tiren  und  harceliren.  Dabei  des  Königs  Majestät  jedennoch  Selbsten 
declarireten ,  dass  Sie  es  nicht  verstünden ,  ob  dergleichen  anginge 
oder  nicht. 

Ich  bin  nicht  im  Stande  gewesen,  darauf  etwas  zu  antworten,  weil 
einestheils  ich  von  der  Marine  gar  nichts  verstehe,  anderentheils  aber  von 
der  Stettinschen  armirten  Flottille  gar  keinen  Begriff  habe,  obschon  solche 
wegen  des ,  was  in  den  Zeitungen  davon  gestanden ,  selbst  in  Holland 
so  viel  Bruit  gemachet,  dass  sich  Schiffscapitäns  darauf  zu  dienen  ofife- 
riret  haben :  so  habe  doch  dieses  Ew.  Excellenz  zu  communiciren  nicht  ^ 
unterfangen  und  Deroselben  überlassen  wollen,  ob  Dieselbe  etwas 
darunter  practicable  oder  nicht  fänden;  auf  welchen  ersteren  Fall  und 
wenn  damit  etwas  zum  Besten  von  Colberg  ausgerichtet  werden  könnte, 
es  Sr.  Königl,  Majestät  nicht  unangenehm  sein  dörfte,  wenn  Ew.  Ex- 
cellenz in  Dero  nächsten  Schreiben  [etwas  erwähnten];  auf  den  Fall 
aber  solches  nicht  wäre,  alsdenn  auch  nur  die  ganze  Sache  fallen  zu 
lassen,  nachdem  ich  mir  vorhin  schon  die  Freiheit  genommen,  des  Kö- 
nigs Majestät  zu  sagen,  wie  nach  meinem  Begriffe  diese  Flottille  nur 
dienen  könne,  um  auf  denen  verschiedenen  Armen  der  Oder  und  denen 
Haffs    die  Wässer   gegen    denen    schwedischen  Kapers   reine   zu   halten. 

'  So.     Statt  „mich"  verschrieben. 
Corresp.  Friedr.  II.    XVIII.  '5 


—      226      —  I 

Ew.  Excellenz  werden  meine  hierunter  genommene  Freiheit  bestens 
deuten,   und  ich  verharre  mit  dem  vollkommensten  Respect  etc. 

Eichel. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.   Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10947.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  CZETTRITZ.' 

Landshut,    16.   Mai  1759. 

Ich  schicke  Euch  hierbei  ein  Schreiben  von  dem  Obristlieutenant 
von  Dingelstedt, '  woraus  Ihr  ersehen  werdet,  wie  sich  ein  Schwärm 
feindlicher  Husaren  und  Dragoner  gegen  Senftenberg  in  der  I.ausnitz 
gezogen.  Ihr  sollet  also  nur  sogleich  mit  Eurem  Regimente  aufbrechen, 
auch  die  beiden  Escadrons  von  Möhring,  so  Ihr  unterweges  finden 
werdet,  mitnehmen  und  sehen ,  dass  die  Leute  vom  Feinde  von  Görlitz 
aus  im  Rücken  zu  kriegen  [seien] ;  denn  Ihr  auch  den  Obristlieutenant 
von  Dingelstedt  werdet  an  Euch  ziehen  können. 

Wann  Ihr  sehet,  dass  der  Feind  zurücklaufet,  oder  auch,  dass  sie 
sich  aus  der  Lausnitz  wieder  zurück  herausziehen ,  so  könnet  Ihr  Euch 
auch  wieder,  ohne  Meine  weitere  Ordre  zu  erwarten,  gegen  Löwenberg 
und  so  heranziehen.  Friderich 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.  3 


10948.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,  16  mai  1759. 

Jusqu'ici  votre  expedition  a  ete  si  heureuse  qu'on  aurait  pu  esperer. 
Si  vous  pouvez  detruire  les  magasins  de  Bamberg,  c'est  certainement 
lä  oü  votre  expedition  se  doit  borner. 

Outre  les  prises  que  vous  avez  faites  sur  l'ennemi,  on  peut  compter 
les  pertes  qu'entraine  une  retraite  precipitde;  d'ailleurs  vous  pouvez  tott- 
jours  compter  que  le  double  des  deserteurs  qui  vous  viennent,  s'en  va 
du  cote  de  l'Empire. 

Je  ne  doute  pas  que  vous  n'aurez  laisse  garnis  quelques  defiles  par 
lesquels  vous  aurez  ä  repasser,  pour  vous  tenir  le  dos  libre  ä  votre 
retour. 

Vous  pouvez  compter  que  jusqu'ici  Daun  n'a  rien  detache  de  son 
armee.'^     Elle  consiste  ä  peu  pr^s    en    24    regiments    d'infanterie  et  en- 

1  Der  letzte  Bericht  von  Czettritz,  vom  li.  Mai,  ist  aus  Thomasdorf  (südwestl. 
von  Bolkenhain).  —  2  Liegt  nicht  vor.  Es  ist  jedenfalls  der  Bericht,  Spremberg 
14.  Mai.  Dingelstedt  hatte  in  einem  vorangehenden  Bericht  vom  14.  Mai  über  den 
Einbruch  von  2  österreichischen  Abtheilungen  in  der  Lausitz  berichtet.  Auf  diesem 
Bericht  finden  sich  die  Weisungen:  „.  .  .  muss  einem  der  beiden  Corps  [auf  den] 
Hals  gehen  ,  so  wird  das  andere  auch  laufen  —  kurz  Mittel."  —  3  Czettritz  wurde 
im  Februar  1760  bei  Cossdorf  (nördl.  von  Mühlberg)  von  den  Oesterreichern  gefangen 
genommen;  dadurch  ist  ein  Theil  seiner  Briefschaften  nach  Wien  gelangt.  —  4  Vergl. 
dagegen  Nr.   10958. 


22/ 

viron  en  i6  regiments  de  cavalerie  qui  campent  entre  Jaromirs  et 
Schurz  en  trois  corps  detaches.  Les  deserteurs  et  les  espions  annoncent 
tous  que  tout  est  dans  l'etat  dans  lequel  il  a  ete,  et  les  seuls  detache- 
ments  dont  j'ai  connaissance ,  sont  ceux  de  Jahnus  qui  a  ete  envoye 
avec  3000  hommes  en  Haute-Silesie,  et  celui  du  gdneral  Vela  qu'ils  ont 
envoye  avec  600  pandours,   600  dragons  et  300  hussards  dans  la  Lusace. 

Comme  j'ai  ete  oblige  d'envoyer  le  general-major  Puttkammer  avec 
600  hussards  contre  les  Russes,  *  j'ai  envoye  incessamment  le  general- 
major  Czettritz  pour  venir  ä  dos  de  ce  detachement;  il  est  faible,  mais 
il  n'aura  pas  ä  faire  grand'chose.  Le  dommage  qu'ils  feront  ne  sera 
pas  de  grande  importance ,    et  ils    ne  manqueront   pas   d'etre  rechasses. 

De  notre  cöte  la  campagne  ne  s'ouvrira  pas  sitot.  Daun  ne  fera 
pas  un  pas,  ä  moins  que  les  Russes  n'agissent,  et  ceux-lä  sont  obliges 
d  attendre  les  päturages,  pour  pouvoir  nourrir  l'immense  quantite  de 
jchevaux  qu'ils  ont  avec  eux,  de  sorte  qu'il  ne  se  passera  pas  grand' 
chose  avant  les  premiers  jours  de  juin. 

Comme  il  est  tr^s  necessaire  pour  ma  direction  que  je  sache 
jusqu'ä  quel  point  votre  expedition  aura  pu  produire  son  effet,  je  vous 
prie  de  m'ecrire,  quand  vous  aurez  tout  acheve,  combien  de  temps  vous 
donnez  aux  troupes  de  l'Empire  de  pouvoir  revenir  sur  leurs  pas,  les 
forces  ä  peu  pres  qui  leur  restent,  et  dans  quel  mois  vous  croyez  qu'ils 
pourront  agir  du  cote  de  la  Thuringe  ou  du  cote  de  la  Saxe. 

Nach  dem  Concept.  r  e  Q  6  T 1  C. 

10949.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,  16  [mai]  1759. 
Mon  eher  Frere.  Je  ne  saurais  qu'applaudir  ä  vos  succes^  qui 
sont  une  suite  de  votre  prevoyance  et  des  fautes  que  l'ennemi  a  faites. 
Vous  voyez ,  mon  eher  fr^re ,  qu'avec  de  bonnes  dispositions  on  sur- 
monte  bien  des  difficultes ,  et  que  peu  d'entreprises  sont  impossibles 
dans  le  monde :  veuille  le  Ciel  couronner  la  fin  de  vos  Operations,  pour 
qu' alles  repondent  ä  ces  beaux  commencements !  Autant  que  j'en  peux 
juger  dans  l'eloignement  oü  je  suis,  vous  n'aurez  point  de  bataille. 
Pourvu  que  vous  ayez  les  magasins,  peu  importe  que  ces  gueux  tiennent 
ou  s'enfuient;  vous  aurez  toujours  la  gloire  d'avoir  jete  les  fondements 
solides  pour  les  succ^s  de  notre  campagne.  L'Europe  apprendra  k 
vous  connaitre,  non  seulement  comme  un  prince  aimable,  mais  encore 
comme  un  homme  qui  sait  conduire  la  guerre,  et  qui  doit  se  faire  res- 
pecter.  C'est  ce  qui,  malgre  mes  autres  chagrins,  ne  laisse  pas  de 
me  faire  un  sensible  plaisir,  ce  qui  etait  fort  ä  desirer  pour  l'avantage 
de  rfitat,  surtout  pour  celui  des  pauvres  orphelins  qui  me  sont  confies.  ^ 

I  Vergl.  S.  215.  —  2  Vergl.  Nr.  10957.  —  3  Die  Söhne  des  Prinzen  von 
Preussen,  Prinz  Friedrich  Wilhelm  und  Prinz  Heinrich;  vergl.  Bd.  XVII,  80.  128. 
452.  453- 

15* 


228      

Continuez,  mon  eher  fr^re ,  comme  vous  avez  commence ;  vous  ne 
pourrez  pas  accroitre,  ä  la  verite,  l'estime  et  l'amitie  que  j'ai  pour  vous; 
cependant,  si  je  n'etais  qu'un  simple  citoyen,  je  voudrais  vous  temoigner 
ma  reconnaissance  des  bons  et  eclatants  Services  que  vous  rendez  ä 
]a  patrie. 

Je  suis  avec  tous  les  sentiments  du  plus  sinc^re  attachement ,  mon 
eher  frere,  votre  fid^le  frere  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  r  c  Q  C  T  1  C, 


10950.     AN    DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  LATTORFF 
COMMANDANTEN  VON  COSEL. 

Landshut,   16.  Mai  1759. 
Der  König  dankt  für  die  Nachrichten  im  Bericht  vom    13.  Mai. 
Im  übrigen  kann  es   wohl  nicht   anders  sein ,    als    dass  Ihr  zu  An- 
fang der  Campagne  und  wenn  die  Operationes  anfangen  werden,  dorten 
Eurer  Orten  wohl  etwas    in    die  Klemme    kommen    werdet.     Ich  denke 
und  hoffe  aber,  dass  solches  nicht  lange  dauren  soll. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


IG  951.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,  16.  Mai  1759. 
Weil  Ich  sogleich  vernehme,  dass  die  Oestreicher  ein  Corps 
Truppen  von  ohngefähr  3  ä  4000  Mann  nach  der  Lausnitz  detachiret 
haben,  welche  allen  Vermuthungen  nach,  da  jetzo  der  Orten  wenig  oder 
nichts  von  uns  stehet ,  gerade  nach  der  Mark  marschiren  dörften ,  Ich 
Mich  aber  nicht  sogleich  von  hier  aus  arrangiren  kann,  dorten  was  dahin 
zu  schicken ,  als  welches  zu  langsam  kommen  dörfte ,  so  befehle  Ich 
hierdurch,  dass  Ihr  sogleich  nach  Erbrechung  dieser  Meiner  Ordre  und 
sonder  die  geringste  Zeit  zu  versäumen,  2  Regimenter  Infanterie,  welche 
Ihr  gegen  der  Mark  zum  nächsten  habet,  i  Dragonerregiment  oder 
wenigstens  etliche  Escadrons  davon,  nebst  2  bis  300  Husaren,  so  wie 
Ihr  solche  werdet  zusammenraffen  können,  geradesweges  und  mit  starken 
Märschen  nach  Berlin  commandiren  und  schicken  sollet ,  wie  Ich  denn 
auch  schon  von  hier  aus  den  Generalmajor  von  Czettritz  mit  einem 
Regiment  Dragoner  und  einigen  Escadrons  Husaren  dem  Feinde  zu 
folgen  commandiret  habe.  Wenn  die  Oestreicher  der  Orten  und  aus 
der  Mark  werden  wieder  verjaget  sein,  so  könnet  Ihr  alsdann  diese 
von  Euch  detachirte  Regimenter  wiederum  gleich ,  und  zwar  nur  über 
Schwedt,  auf  Eurem  Marsch  an  Euch  ziehen  und  zu  Euch  stossen  lassen. 
Ihr  müsset  aber  dieses,  sonder  einen  Augenblick  zu  versäumen,  besorgen, 
auf  dass  dieses  Commando  bald  an  Ort  und  Stelle  zu  BerUn  sein  müsse. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung   im   Kriegsarchiv  des  Königl.   Grossen    Generalstabs  zu  Berlin. 


229      

10  952.     AN  DEN  ETATSMINISTER  GRAF  FINCKENSTEIN  UND 
GENERALLIEUTENANT  VON  ROCHOW  IN   BERLIN. 

Landshut,  l6.  Mai  1759. 
Ich  schicke  Euch  hierbei  ein  Schreiben  von  dem  Generallieutenant 
von  Zielen, '  woraus  Ihr  ersehen  werdet ,  was  Mir  derselbe  von  dem 
Marsche  eines  Corps  Oestreicher  in  der  Lausnitz  von  3  ä  4000  Mann 
gemeldet  hat,  und  mache  Euch  nur  zugleich  dabei  bekannt,  dass  ausser 
dem  Generalmajor  von  Czettritz ,  welchen  Ich  heute  mit  seinem  Regi- 
ment und  einigen  Husaren  abgeschicket  habe,  um  dem  Feinde  zu  folgen 
und  wo  möglich  im  Rücken  zu  fallen,  Ich  auch  an  den  Generallieutenant 
\on  Manteuffel  geschrieben,  sogleich  mit  starken  Märschen  2  Regi- 
menter Infanterie,  i  Regiment  Dragoner  und  an  300  Husaren  gerades- 
weges  nach  Berlin  zu  schicken.  Ihr  habt  also  Eure  Mesures  darnach 
zu  nehmen  und  auf  Eurer  Hut  zu  sein. 

Vous  voyez  de  quoi  il  est  question;  prenez  vos  precautions,  j'esp^re 
que  les  troupes  de  Manteuffel  viendront  ä  temps. 

Nach  der  Ausfertigung.     Der  Zusatz  eigenhändig.  ^  eueriC. 


10953.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW.^ 

Landshut,   17.  Mai  1759. 

Ich  mache  Euch  hierdurch  bekannt,  wie  dass  Ich  Mich  gezwungen 
gesehen  habe ,  den  Generalmajor  von  Puttkammer  zu  beordern,  ^  dass 
er  sogleich  mit  seinen  6  Escadrons  wiederum  aufbrechen  und  gerades 
Weges  nach  der  Lausnitz  zuriickmarschiren  soll,  indem  sich  der  Vorfall 
ereignet  hat,  dass  sogleich  nach  seinem  Abmarsch  von  Spremberg  ein 
feindliches  Detachement  von  Kavallerie  und  Infanterie  in  die  Lausnitz 
eingedrungen  und  seinen  Marsch  nach  der  Niederlausnitz  gerichtet, 
folglich  [Mir]  starke  Jalousie  auf  die  Churmark  gegeben  hat,  indem  der 
Obristlieutenant  von  Dingelstedt  mit  seinen  beiden  Escadrons  von  denen 
Puttkammer' sehen  Husaren    schon    Spremberg  verlassen   und   sich    nach 

I  Bericht  von  Zieten ,  d.  d.  Rudelstadt  16.  Mai,  Ein  früherer  Marketender 
hatte  ausgesagt ,  dass  er  auf  der  Strasse  zwischen  Bautzen  und  Görlitz  zu  Roth- 
Kretscham  österreichische  Reiter  und  Kroaten  getroffen  habe  an  4000  Mann ;  ein 
Weinhändler  aus  dem  Reiche  war  ebenfalls  diesen  Truppen  bei  Roth-Kretscham  be- 
gegnet; er  schätzte  sie  auf  etliche  tausend  Husaren  und  6000  Mann  Infanterie  nebst 
Kanonen.  [Roth  -  Kretscham ,  zu  Krischa  gehörend;  dies  halbwegs  zwischen  Bautzen 
und  Görlitz.] —  2  "Wobersnow's  Berichte  im  Monat  Mai  sind  datirt  am  i.  und  11.  aus 
Landshut,  am  18.  aus  Gurow  (d.  i.  Guhrau,  östl.  von  Glogau),  am  19.  „auf  dem  Marsch 
nach  Glogau",  am  20.  aus  Glogau,  am  22.  aus  Freistadt,  am  25.  aus  Tarn  (jeden- 
falls Thamm,  östl.  von  Primkenau) ,  am  26.  „auf  dem  Marsche",  am  27.  und  29. 
aus  Jauer.  —  3  Die  Ordre  selbst  liegt  nicht  vor.  Es  finden  sich  nur  Weisungen 
für  dieselbe  auf  der  Rückseite  von  Puttkammer' s  Bericht,  Rauschwitz  16.  Mai.  Dabei 
die  Bemerkung  über  die  nach  der  Lausitz  marschirten  Oesterreicher :  „haben  nichts 
von  Canons  als  4;  in  Görlitz  ist  nichts  gewesen". 


230     — -  I 

Kottbus  ziehen  müssen.  Ich  habe  daher  sogleich  den  Generalmajor 
von  Czettritz  mit  seinem  Regiment  und  einigen  Escadrons  Husaren  von 
Möhring  beordern  müssen ,  sofort  nach  der  Lausnitz  zu  marschiren,  um 
über  Görlitz  dem  Feinde  im  Rücken  zu  kommen  zu  suchen;  dabei  Ich 
aber  auch  dem  Generalmajor  von  Puttkammer  aufgeben  müssen,  also 
fort  gerades  Weges  nach  der  Lausnitz  zurückzumarschiren,  um  entwedei 
zu  dem  Generalmajor  von  Czettritz  oder  auch  zu  seinen  beiden  dort 
habenden  Escadrons^  zu  stossen,  um  dem  Feind  im  Rücken  zu  gehen 
und  ihn  wenigstens  so  lange  zu  arretiren,  dass  der  Generallieutenant 
von  Manteuffel  nur  die  Zeit  gewinnen  kann,  zufolge  an  ihn  geschickter 
Ordre  sogleich  4  Bataillons  nebst  einem  Regiment  Dragoner  oder  doch 
einigen  Escadrons  und  an  300  Husaren  auf  das  fordersamste  gerades 
Weges  nach  Berlin  zu  schicken. 

Sobald  die  in  der  Lausnitz  gedrungene  Oestreicher  werden  zurück- 
gejaget  worden  und  die  Lausnitz  wieder  reine  gemachet  sein  wird, 
werde  Ich  Euch  den  Generalmajor  von  Puttkammer  wiederum  zurück- 
schicken ,  dessen  Ihr  Euch  inzwischen  um  so  füglicher  werdet  passiren 
können,  da  Meinen  Nachrichten  nach  bei  Posen  noch  alles  in  statu  quo 
geblieben  und  noch  nichts    mehr  von  Russen   dorten  angekommen  ist.* 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  ^ 


TG 954.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ.^ 

Landshut,   17.  Mai   1759. 

Der  König  setzt  den  Generallieutenant  von  Seydlitz  von  dem  Einmarsch  der 
Oesterreicher  in  die  Lausitz  in  Kenntniss  und  von  den  in  Folge  dessen  am  16.  an 
Generalmajor  von  Czettritz,  am  17.  an  Generalmajor  von  Puttkammer  ergangenen 
Befehlen;  der  letztere  sei  erfolgt,  da  dem  Könige  „heute  gemeldet  werden  wollen, 
als  ob  noch  was  stärkeres  vom  Feinde  in  der  Lausnitz  sei". 

Da  Ich  aber  so  eben  wiederum  den  gleichfalls  in  Abschrift  bei- 
kommenden Bericht  von  dem  Generallieutenant  von  Zieten^  erhalte 
und   die  Nachrichten    wegen  des   feindUchen  Corps    in    der  Lausnitz  sa 

I  Die  zwei  Schwadronen  unter  Dingelstedt.  —  2  Nach  einem  Bericht  von  Hacke, 
d.  d.  Glogau  16,  Mai.  Der  König  dankt  Hacke  am  17.  für  die  Nachrichten,  über- 
sendet ihm  obiges  Schreiben  an  Wobersnow  zur  weiteren  Beförderung  und  macht  ihm 
Mittheilung  von  dem  Inhalt  desselben.  —  3  Die  Cabinetsbefehle  an  General  Wobersnow 
befinden  sich  in  der  von  Süssenbach ,  dem  Secretär  Wobersnow's ,  angelegten  Hand- 
schriften -  Sammlung ,  die  an  die  Grossherzogl.  Hof  bibliothek  zu  Darmstadt  über- 
gegangen ist.  Vergl.  Schäfer  in  den  „Forschungen  zur  deutschen  Geschichte* 
Bd.  XVn,  S.  579  ff.  —  4  Seydlitz'  Berichte  aus  dem  Monat  Mai  sind  datirt  am  12. 
aus  Schlössel  bei  Reichenbach,  am  13.  und  15.  aus  Nieder-Peile  (d.  i.  Nieder  -  Peilau, 
südöstl.  von  Reichenbach),  am  19.  aus  Doberschau  und  Panthenau  bei  Haynau,  am 
20.  „auf  dem  Marsch  nach  Sprottau  zu  Bischdorf"  (nordwestl.  von  Haynau),  dann 
am  20.  aus  Sagan,  am  23.  aus  Eisenberg  (südöstl.  von  Sagan)  ,  am  24.  aus  Klitsch- 
dorf (nordwestl.  von  Bunzlau),  am  27.  und  28.  aus  Waltersdorf  bei  Lahn,  am  30. 
und  31.  aus  Hirschberg.  —  5  Liegt  nicht  bei.  Vermuthlich  der  Bericht  Zielen' s, 
Rudelstadt   17.  Mai.     Ueber  den  Inhalt  des  Berichts  vergl.  Nr.  10955. 


231 

different  seind ,  dass  Ich  nicht  kkig  daraus  werden  kann,  so  ist  Mein 
Wille,  dass  Ihr  nur  selbst  sogleich  mit  lo  Escadrons  Kürassierer  auf- 
rechen, das  Regiment  Gensd'armes  und  Gardes  -  Corps '  aber  stehen 
issen  und  der  Gegend  nach  der  Lausnitz  heraufmarschiren  sollet. 
)amit  Ich  nur  eigenthch  recht  weiss,  was  es  ist,  so  werdet  Ihr  wohl 
etwas  gute  Märsche  machen  müssen,  um  bald  auf  der  Seite  von  Naum- 
burg am  Queiss  oder  Sagan,  wie  Ihr  es  am  besten  finden  werdet,  über- 
zukommen ,  und  könnet  Ihr  zu  dem  Generalmajor  von  Czettritz  oder 
aber  auch  zu  dem  Generalmajor  von  Puttkammer,  wie  Ihr  es  gut  finden 
werdet,  stossen,  da  Ihr  Mir  dann  die  ganze  Connexion,  wie  die  Sachen 
seind,  zu  schreiben  habet.  Da-fern  Ihr  auch  etwas  solches  unterwegens, 
und  da  [es]  ausgesprenget  wird,  als  ob  Daun  noch  mehr  detachiren 
oder  selbst  nach  der  Lausnitz  gehen  dürfte,  hören  und  sonst  in  Erfah- 
rung bringen  [werdet] ,  so  habt  Ihr  Mir  solches  sogleich  hierher  zu 
berichten. 

Das  ist  wieder  solche  Deufelei  mit  Laufen ,  dass  man  möchte  toll 
werden.  Hier  sagen  sie  gar,  Daun  marschiret  nach  Zittau.  Man  kann 
nichts  gewisses  erfahren.  Pride  rieh 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  von  Wallenberg' sehen  Bibliothek  zu  Landshut.  Der  Zusatz 
eigenhändig. 


10955.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Landshut,    17.   Mai   1759. 

Dem  General  werden  noch  einmal  die  gleichen  Mittheilungen  gemacht,  die  der 
König  ihm  „heute  früh  bereits  geschrieben".  2 

„Da  .  .  .  aber  nachher  der  Generallieutenant  von  Zieten  die  Nachricht  von 
dem  Einmarsch  eines  Detachements  von  denen  Oesterreichern ,  so  man  bis  dato  vor 
3  ä  4000  Mann  hält ,  confirmiret ,  zugleich  auch  gemeldet  hat,  wie  verlaute,  als  ob 
Daun  noch  ein  anderes  Corps  nach  Zittau  detachiren  wolle,  wiewohl  die  Nachrichten 
deshalb  noch  sehr  differiren",  so  habe  der  König  auch  den  Generallieutenant  von 
Seydlitz  nach  der  Lausitz  beordert.  3 

Da  Mich  inzwischen  diese  Sache  beunruhiget  und  Ich  sonsten  ver- 
nehme, dass  es  mit  denen  Russen  dortiger  Orten  noch  nicht  so  pressant 
sei,  so  habe  Ich  vor  das  beste  zu  sein  geglaubet  und  befehle  hier- 
durch, dass  Ihr  sogleich  mit  Euren  Bataillons  aufbrechen  und  ganz  ge- 
rades Weges  auf  das  baldigste  nach  der  Lausnitz  marschiren  sollet,  und 
zwar  auf  Kottbus  oder  wohin  Ihr  es  alsdenn  am  nöthigsten  finden 
werdet,  und  könnet  Ihr  Euch  denen  Umständen  nach  mit  dem  General- 
lieutenant von  Seydlitz  oder  Generalmajor  von  Puttkammer  conjungiren 
und  sehen,  wie  die  Sachen  seind  und  was  zu  thun  ist,  um  insonderheit 
zu  verhindern,  dass  der  Feind  nicht  zu  weit  vorkomme,  und  dass  er 
arretiret  und  genöthiget  werde,  aus  der  Lausnitz  zurückzugehen;  die 
500  Husaren  von  Zieten  aber  unter  dem  Major  von  Reitzenstein  müsset 

1  So.  —  8  Vergl.  Nr.   10953.  —  ^  Vergl.  Nr.   10954. 


232      ^ 

Ihr  im  Glogauschen  stehen  lassen,  denn  es  nothwendig  ist,  dass  solclie 
dorten  bleiben.  Wenn  Ihr  mit  denen  nach  der  Lausnitz  von  Mir  ge- 
machten Detachements  zusammenkommet,  als  commandiret  der  General- 
lieutenant von  Seydlitz  das  ganze  Corps. 

Ihr  habt  hierunter  nicht  die  geringste  Zeit  zu  versäumen,  sondern 
Eure  Märsche  nach  der  Lausnitz  zu  beschleunigen,  denn  Ich  das  Feuer 
da  zuerst  löschen  muss,  wo  es  Mich  am  meisten  brennet,  und  von  hier 
aus    was    dahin    zu    detachiren  zu    lange    werden   würde ,    ehe    es  dahin 

kommen  könnte.  t?  >  •  j       •    i 

h  r  1  d  e  r  1  c  h. 

Nach   der  Ausfertigung   in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek   zu  Darmstadt. 

10956.     AU   CONSEILLER   PRIVfi    DE   L^GATION    BARON    DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Lands hut,   17  mai  1759. 

J'ai  regu  tout  ä  la  fois  les  depeches  que  vous  m'avez  faites  depuis 
le  20  d'avril  jusqu'au  4  de  ce  mois.  J'applaudis  ä  la  lettre  que  vous 
avez  ecrite  aux  instances  des  ministres  anglais  ä  mon  emissaire  ä  Turin,  * 
et  j'approuve  la  resolution  que  vous  avez  prise  de  vous  preter  d'abord 
aux  idees  dudit  ministdre. 

Mais,  avec  tout  cela ,  je  ne  veux  point  vous  cacher,  quoique  pour 
votre  direction  seule,  que  le  grand  eloignement  que  je  remarque  aux 
ministres  anglais  de  prendre  un  concert  sur  les  affaires  d'Italie,  en  atten- 
dant  que  nos  ennemis  tächent  de  remuer  partout  pour  nous  faire  des 
diversions  et  nous  mettre  des  entraves ,  fortifie  mes  soup^ons  que  je 
vous  ai  dejä  communiques  par  ma  derni^re  depeche  du  13  de  ce  mois," 
qu'il  y  ait  quelques  chipotages  entre  le  susdit  minist^re  et  la  cour  de 
France  relativement  au  retablissement  de  la  paix.  Ce  que  vous  tacherez 
d'approfondir,  sans  en  faire  apparaitre  la  moindre  chose  aux  ministres, 
dont  et  surtout  du  sieur  Pitt  je  suis  tout-ä-fait  persuade  qu'ils  n'aban- 
donneront  point  mes  inter^ts ,  ni  ne  feront  jamais  un  accommodement 
ä  mon  exclusion.  Sur  quel  article  je  suis  fort  tranquille,  quoique  je 
souhaitasse  de  savoir  precisement  s'il  y  a  quelque  chipotage  pour  la 
paix  ou  non. 

Je  vous  communique  ci  -Joint  la  relation  que  je  viens  de  recevoir 
de  mon  frere  le  prince  Henri,  ^  des  avantages  qu'il  a  eus  dans  sa  pre- 
sente  expedition  contre  l'armee  des  Cercles  et  les  troupes  autrichiennes 
qui  y  sont  jointes. 

Vous  ne  manquerez  pas  d'en  faire  lä  oü  vous  etes  grand  bruit  en 
tournant  la  chose  comme  si  c'etait  uniquement  par  l'amour  des  inter^ts 

I  Auf  Wunsch  des  Ministers  Pitt  hatte  Knyphausen  dem  preussischen  Emissär  in 
Turin  die  Ansichten  des  englischen  Ministeriums  über  die  italienischen  Verhältnisse  und 
über  die  von  dem  preussischen  Abgesandten  zu  beobachtende  Haltung  auseinander- 
gesetzt. —  2  Vergl.  Nr.   10 941.  —  3  Vergl.  Nr.   10957. 


233     

du  roi  de  la  Grande-Bretagne  que  j'avais  resolu  de  faire  faire  cette  ex- 
pedition,  pour  couvrir  ses  fitats  de  Hanovre  et  pour  empecher  par  lä, 
que  l'arme'e  soi-disante  de  l'Empire  ne  saurait  se  joindre  ä  celle  des 
Frangais  pour  lomber  par  la  Hesse  ou  la  Thuringe  sur  le  pays 
de  Hanovre. 

Voici'  la  relation  de  ce  qui  s'est  passe  jusqu'ä  present  relativement 
ä  l'expddition  de  mon  frere  Henri  contre  l'armee  des  Cercles. 

Nach  dem  Concept.  Federic. 

10957.     RELATION.» 

L'armee  s'assembla,  le  5  de  mai ,  aux  environs  de  Zwickau.  Le 
Corps  du  general  Finck  avan^a  jusqu'ä  Lengenfeld  et ,  le  6,  sur  Poppen- 
grün, ^  l'armee  etant  marchee  ce  jour-lä  jusqu'aux  environs  de  Reichen- 
bach. Le  7,  eile  cantonna  autour  d'Oelsnitz,  et  le  general  Finck  campa 
ä  Adorf,  pour  faire  croire  ä  l'ennemi  que  notre  objet  etait  de  marcher 
sur  Eger.  Le  general  Maquire,  qui  campait  ä  Asch,  se  retira,  le  8,  ä 
l'approche  du  general  Finck.  Son  arriere  -  garde ,  commandee  par  le 
prince  de  Salm,  fut  entamee ,  le  colonel  Belling  et  le  lieutenant-colonel 
Kleist  donndrent  sur  2  compagnies  de  Salm  et  sur  quelques  escadrons 
du  regiment  de  Mod^ne,  sabrerent  la  plus  grande  partie  et  firent  pri- 
sonnier  le  colonel  prince  de  Salm,  4  officiers  et   126  hommes. 

Le  9,  l'armee  marcha  sur  Hof.  Nous  trouvämes  3  ä  4000  hommes 
Croates,  hussards  et  quelques  troupes  reglees  dans  la  ville  et  postes  sur 
las  hauteurs  derriere.  Ces  troupes  se  replierent  ä  l'approche  des  notres. 
On  fit  quelques  prisonniers;-  on  poussa  l'avant- garde  jusqu'ä  Birk,  *  et 
l'armee  campa  ä  Hof. 

Le  general  Knobloch  avec  un  corps  detache  ayant  passd  par  Saal- 
burg, arriva,  le  10,  sur  les  hauteurs  de  Kronach. 

L'armee  ennemie  quitta,  le  9  l'apr^s-midi,  son  camp  avantageux 
et  retranche  ä  Münchberg;  l'armee  prussienne  prit  son  camp  ä  Münch- 
berg,  et  l'avant-garde  poussa  jusqu'ä  Gefrees.^ 

Notre  colonne  ä  la  droite  trouva  90  hommes  des  troupes  de  l'Em- 
pire embusques  dans  un  bois,  qui  firent  une  salve.  On  environna  le 
bois,  et  cette  troupe,  ayant  4  officiers  ä  leur  tete,    fut  faite  prisonniere. 

Le  general  Finck  fut  obhge  de  marcher,  le  10,  jusqu'ä  Weissen- 
stadt  pour  couper  la  communication  du  corps  du  general  Maquire  avec 
I  armee. 

Le  general  Maquire  arriva  le  m6me  soir  ä  Frankenhammer  et 
marcha  toute  la  nuit,  du   10  ä  le  11,  pour  passer  par  Wunsiedel,  Nagel 

1  Die  folgenden  Worte  waren   nicht  chiffrirt,  —  2  Die  Relation  wird  am  17.  Mai 
Knyphausen  (vergl.  Nr.   10956),  am   18.   an  den  Minister  Graf  Finckenstein  über- 
wandt.    In  den  „Berlinischen  Nachrichten"  erschien   sie  Sonnabend   19.   Mai  in  Nr.  60. 
Die  Relation  ist  im  Hauptquartier  des  Prinzen  Heinrich  aufgesetzt  worden.  —  3  Nord- 
östl.  von  Oelsnitz.  —   ♦  Nordwestl.  von  Wunsiedel.  —  5   Nordost!,  von  Berneck. 


234     — 

et  le  Haut-Palatinat.  II  fut  suivi  par  le  general  Finck,  qui  fut  renforce 
par  2  regiments  de  cavalerie,  et  comme  les  defiles  l'empechaient  de 
pouvoir  l'atteindre  tout-ä-fait,  il  fit,  pendant  la  marche  de  le  ii, 
350  hommes  et  10  officiers  prisonniers,  et  ce  corps  a  pris  la  route  de 
Nuremberg. 

L'armee  marcha,  le  11,  et  passa  les  defiles  de  Berneck  et  prit  son 
camp  k  Benk,  ä  un  mille  en  degä  de  Baireuth. 

Notre  avant  -  garde  fut  poiissee  vers  Drossenfeld. '  Le  general 
Riedesel  des  Autrichiens,  avec  un  bataillon  de  Kronach  et  le  regiment 
des  dragons  palatins,  se  tröuva  poste  au  delä  de  Himmelkron.  ^^  Le 
general  Meinicke,  avec  son  regiment  de  dragons,  et  le  lieutenant-colonel 
de  Kleist,  sans  m^me  attendre  notre  infanterie,  attaqu^rent  cette  troupe, 
en  sabrerent  un  grand  nombre  et  forcdrent  le  general  k  se  rendre  pri- 
sonnier  avec  30  officiers,  800  soldats  et  dragons,  2  canons,  3  drapeaux 
et  2   etendards. 

L'armee  ennemie  a  marche  nuit  et  jour  depuis  Münchberg,  ayant 
passe  Kulmbach  et  prenant  vraisemblablement  la  route  de  Bamberg. 

Nach  der  an  Knyphausen  übersandten  Abschrift. 


10958.     AU  BRINGE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,    17   mai  1759. 

Comme  je  viens  d'apprendre  que  le  marechal  Daun  a  detache  14 
bataillons  de  son  armee  vers  Eger,  je  n'ai  pas  voulu  manquer  de  vous 
en  avertir  incessamment. 

Nach  der  Ausfertigung.  ^  e  Q  e  1  IC. 

10959.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Landshut,   18.  Mai  1759. 

Da  Ich  heute  früh  den  in  Original  beiliegenden  Bericht  von  dem 
Obristlieutenant  von  Dingelstedt  aus  Kottbus  per  Estafette  erhalten  ^ 
und  Mich  aus  solchem  etwas  mehr  über  die  Absichten  des  Feindes 
wegen  seinem  Einmarsch  in  der  Lausnitz  orientiret  habe,  so  habe  Ich 
Euch  solchen  sofort  communiciren  und  Euch  zu  Eurer  Direction  schreiben 
wollen,  dass  zuvorderst  gewiss  ist,  dass  der  Marschall  Daun  mit  seiner 
Armee  noch  in  derselben  Position  stehet,  wie  er  bisher  gestanden  hat; 
dass  Laudon  mit  seinem  Gorps  in  der  Lausnitz  marschiret  sein  solle, 
ist  nicht  an  dem ,  indem  er  noch  auf  seinem  Posten  stehet.  So  viel 
Ich  aber  nunmehr  urtheile,  so  ist  der  General  Sincere  mit  einem  Gorps 
vor  nach  der  Lausnitz  detachirt  worden,  um  daselbst  die  Posten  zu 
occupiren,  um  einestheils  die  Flanke  der  österreichischen  Armee  zu 
decken,  anderntheils  aber  die  Entreprise  des  General  Vela,  welcher  vor 

I  NordwestL  von  Baireuth.  —  2  Nordwestl,  von  Berneck.  —  3  Bericht  Dingel- 
stedt's  d.  d.  Kottbus   15.  Mai. 


235     

detachiret   worden,    um    eine   Entreprise   auf  Berlin    oder   Frankfurt   zu 
nternehnien,  zu  souteniren. ' 

Daferne  Ihr  also  nur  Euren  Marsch,  darüber  Ich  Euch  gestern  ge- 
hrieben»  und  deshalb    Ich    hoffe,    dass  Ihr   schon   aufgebrochen    sein 
erdet,    auf  das  bestmöglichste  beschleuniget  und  in  starken  Märschen 
)ntinuiret,    auch  gerade  über  Guben  gehet ,    so  kommet  Ihr  dem  Vela 
erade  in  die  Parade  und  arretiret  solchen,  und  da  Ihr  auch  das  Regi- 
.aent  Eugene-Dragoner  ^  bei  Euch  habt,  so  könnet  Ihr  alsdenn  das  ganze 
Dessein  auf  Berlin  oder  der  Orten  noch  vereiteln,  denn  das  Corps  von 
Sincere  vermuthlich    in    kleinen  Detachements  bestehen  wird,    um    alles 
zu  decken ,    damit   Vela   seinen  Coup  ausführen    könne.     Der    General- 
lieutenant   von    Seydlitz    wird    hoffentlich    nunmehro    auch    schon    auf- 
gebrochen  sein,    dem  Ich  noch  das  Freibataillon  von  Salenmon,  so  bei 
dem  General  Zieten  stehet,    zu    seiner  Disposition  mitgeben  und  dahin, 
wo  er  es  verlanget,  unterwegens  zustossen  werde. 

Ich  beziehe  Mich  übrigens  auf  Meine  beide  gestern  nach  einander 
an  Euch  abgeschickte  Ordres,  und  müsset  Ihr  nur  etwas  starke  Märsche 
thun,  um  dem  Feind  noch  zu  rechter  Zeit  in  die  Parade  zu  kommen. 

Er  wird  bei  diesen  Umständen  jederzeit  zu  sehen  haben,  wor  er 
zum  nöthigsten  ist  und  wor  er  zum  meisten  ausrichten  kann.  Es  ist 
eine  Incursion:  kommt  er  zu  rechter  Zeit,  so  wird  Vela  ohne  Schwanz 
nach  Hause  kommen.  Friderich 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz  eigen- 
händig. 

10960.     AU  LIEUTENANT -GENfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Landshut,  18  mai*  1759. 

Je  vous  suis  bien  oblige  des  nouvelles  que  vous  m'avez  marquees 
en  consequence  de  votre  lettre  du  14,  et  de  tout  ce  que  vous  avez  fait 
ä  l'occasion  de  celle-ci.  J'ai  dejä  pris  tous  mes  arrangements  pour  que 
les  ennemis  qui  sont  entres  dans  la  Lusace,  soient  poursuivis  sur  le  pied. 

Mon  frdre  Henri  m'a  ecrit  que,  d^s  qu'il  aura  acheve  en  quelque 
fagon  son  expedition  presente ,  il  detachera  incessamment  un  corps  de 
ses  troupes  vers  Dresde. 

Si  les  Autrichiens  ne  detachent  d'autres  troupes  au  delä  de  Celles 
qu'ils  ont  envoyees  dans  la  Lusace  ou  vers  Dresde,  j'espere  alors  que, 
par  les  arrangements  que  j'ai  pris,  ils  auront  Heu  de  regretter  leur  entre- 
prise, et  que  tous  les  postes  qu'ils  auront  detaches,  seront  perdus  et 
culbutes. 

I  Dem  Oberstlieutenant  d'O  in  Glatz  werden  am  18.  Mittheilungen  über  die 
Vorgänge  in  der  Lausitz  gemacht.  —  2  VergL  Nr.  10955.  —  3  Die  Württemberg- 
Dragoner,  vgL  .S.  216.  —  *  Ein  Schreiben  vom  18.  Mai  an  Voltaire  siehe  in  den 
CEuvres  Bd.   23,  S.  43. 


—   236   — - 

Es  folgt  eine  Aufzählung  der  unter  Wobersnovv ,  Puttkammer ,  Czettritz  und 
Seydlitz  gegen  die  eingedrungenen  Oesterreicher  gerichteten  preussischen  Streitkräfte. 
Die  Truppen  unter  Wobersnow  werden  als  6  Bataillone  und  ein  Dragonerregiment 
angegeben. 

Voilä  ma  disposition,  dont  cependant  vous  ne  laisserez  rien  eclater 
encore. 

Au  surplus,  Laudon  est  encore  sur  son  poste.  Daun  avec  le  gros 
d'armee  est  aupr^s  de  Schurz,  Beck  et  Jahnus  sont  sur  les  postes  oü 
ils  ont  ete,  et  dans  la  Haute-Silesie  le  corps  d'armee  sous  de  Ville  est 
dans  la  meme  Situation  et  de  la  memeforce:  ainsi  que  j'ai  jusqu'ä  peu 
pr^s  90000  honimes  de  l'ennemi  vis-ä-vis  de  moi.  C'est  pourquoi  vous 
comprendrez  bien  que  ne  je  puis  pas  faire  de  plus  gros  detachements 
que  ceux   que   j'ai  arranges,  et  que  je  vous  ai  accuses  ci-dessus. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  6  r  1  C . 

10961.     AN   DEN   GENERALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,   18.  Mai  1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  15.  dieses  erhalten,  und  ist  Mir  dessen 
Einhalt  zwar  überall  lieb,  insonderheit  aber  angenehm  gewesen,  daraus  zu 
ersehen,  dass  Ihr  Euren  Marsch  so  dirigiret  habet,  um  bald  bei  Stettin  zu 
sein.  Inzwischen  hoffe  Ich,  dass  Euch  Meine  Ordre  wegen  der  promptesten 
Absendung  von  4  Bataillons,  i  Regiment  Dragoner  und  200  oder  300 
Husaren  nach  Berlin '  nicht  nur  richtig  zugekommen ,  sondern  auch 
dieses  Detachement  schon  wirklich  dahin  sein  und  alles  möglichste  thun 
werde ,  um  baldigst  dort  einzutreffen.  Denn  dieses  wegen  der  jetzigen 
schon  geschriebenen  Umstände  ganz  ohnumgänglich  nöthig  ist,  Euch 
aber  sonsten  in  Eurem  Marsche  und  Vorhaben  gar  nicht  schaden  noch 
aufhalten  kann ;  denn  Ihr  binnen  weniger  Zeit  und  wenn  die  Umstände 
sich  decidiret  haben  werden,  doch  allemal  dieses  Detachement  über 
Schwedt  wiederum  an  Euch  nehmen  könnet. 

Die  von  dem  GeneraUieutenant  von  Lantingshausen  nachgesuchte 
Dilation  wegen  Wiedereinstellung  derer  schwedischen  kriegesgefangenen 
Officiers  approbire  Ich,  und  könnet  Ihr  solche  nach  Eurem  Gutfinden 
bewilligen.  Sie  müssen  sich  aber  wieder  einstellen ,  da  sie  sich  gegen 
ihre  parole  (fhonneur  grösstentheils  gar  übel  betragen  haben.  * 

Nach  Meinen  Nachrichten  ist  bei  denen  Russen  noch  alles  stille, 
und  beziehe  Ich  Mich  übrigens  auf  den  Einhalt  Meines  weitläuftigen 
Schreibens,  so  Ich  Euch  zur  Instruction  unter  dem  16,  dieses  Monats 
zugesandt  habe.^ 

Friderich. 

Nach  einer  Abschrift  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


Nr.   10951.  —  2  Vergl.  S.   173.  —  3  Nr.    10945. 


■ —    237    

()62.     AU  LIEUTENANT- GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Landshut,   i8  mai  1759. 

Der  König  bestätigt  den  richtigen  Empfang  der  Berichte  vom  16.  und  17.  Mai. 

.  .  .  J'ai  fait  tous  les  arrangements  qui  m'ont  ete  possibles ,  apr^s 
e  j'ai  ete  averti  un  peu  tard  de  l'entree  de  l'ennemi  en  Lusace. 

La  presomption  que  vous  avez,  comme  si  le  general  Gem- 
niingen  pourrait  penetrer  avec  son  corps  de  Boheme  en  Saxe,  ne 
me  parait  pas  bien  praticable  ni  possible.  Que  le  corps  de  troupes 
ennemies  vers  £gre  puisse  s'augmenter  ä  10  000  hommes ,  me  parait 
une  chose,  sinon  impossible,  mais  tres  difficile.  Tont  ce  que  je  passe 
ä  ces  troupes  en  corps,  pourra  aller  jusqu'ä  7  ou  8000  hommes.  Si 
Tenvie  prenait  k  ce  corps  d'entrer  en  Saxe  pour  entreprendre  quelque 
chose,  soit  contre  Dresde,  soit  contre  Leipzig  p. ,  il  se  trouverait  abso- 
lument  coupe ,  des  que  mon  frere  Henri  rentre  avec  l'armee  en  Saxe ; 
et  quant  ä  celui-ci,  je  suis  persuade  que,  d^s  qu'il  aura  acheve  son  ex- 
pedition,  il  retournera  d'abord  en  Saxe  et  ne  s'arretera  pas  plus  long- 
temps  lä  oü  il  est  ä  present,  que  le  temps  qu'il  lui  faut  pour  ruiner 
les  magasins  ennemis. 

Au  surplus,  ne  vous  embarrassez  pas  des  sots  discours  des  mal- 
intentionnes  ä  Dresde.  Vous  devez  connaitre  ce  peuple  idiot  par  l'ex- 
perience  du  temps  que  vous  avez  ete  ä  Dresde,  et  leur  malignite  pour 
controuver  des  choses  ridicules  et  sans  fondement  .  .   . 

Der  König  bezieht  sich  zum  Schluss  auf  den  bereits  abgegangenen  Cabinets- 
befehl  vom  18.  Mai  (Nr.  10960);  ein  Bericht  Schmettau's  vom  15.  Mai  ist  ihm  nicht 
zugekommen. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  6  r  1  C. 

10963.    AU  LIEUTENANT -COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,    19  mai   1759. 

Je  viens  de  recevoir  le  rapport  que  vous  m'avez  fait  du  18,  et 
vous  remercie  de  toutes  les  nouvelles  qu'il  comprend. 

J'ai  de  la  peine  ä  croire  que  Daun  düt  detacher  vers  la  Haute- 
Silesie;  je  crois  plutöt  que,  quand  il  verra  qu'il  n'y  aura  rien  ä  gagner 
de  ce  c6te-ci  vis-ä-vis  de  nous,  qu'il  se  tournera  ä  la  fin  avec  toute  son 
armee  vers  la  Haute-Silesie. 

Comme  il  est  ici  extremement  difficile  d'avoir  les  moindres  justes 
nouvelles  de  ce  qui  se  passe  aupr^s  de  son  armee,  par  la  raison  des 
corps  forts  de  Laudon  et  d'autres  qui  sont  par-devant  aux  fronti^res  et 
rendent  presque  impossible  de  tirer  de  lä  quelque  nouvelle  de  conse- 
quence,  ainsi  vous  me  rendrez  un  service  signale,  quand  vous  ne  me- 
nagerez  ni  argent  ni  toute  sorte  d'industrie  pour  avoir  de  bonnes  et 
justes  nouvelles  dudit  cöte,  coüte  qui  coüte;  car  je  vous  rembourserai 
tout  ce  que  vous  depenserez  en  frais. 


238 


i 


Au  surplus,  vous  pouvez  compter  que  je  porterai  une  grande  atten- 
tion sur  tout  ce  que  l'ennemi  pourra  tenter  contre  vos  lieux.  Je  n'y 
viendrai  pas  de  trop  bonne  heure;  mais,  quand  je  verrai  que  les  choses 
deviendront  lä  serieuses,  alors  vous  pouvez  compter  qu'ä  coup  sür  je 
ne  serai  pas  le  dernier  ä  y  venir.  Si,  en  attendant,  je  dois  vous  dire 
sinc^rement  ce  que  j'en  pense,  c'est  que  j'envisage,  jusqu'ä  present,  les 
arrangements    des  Autrichiens    lä  plutöt   en  defensive  qu'en  oiifensive. 

Federic. 

NacK  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10964.     UNTERREDUNG  DES  KÖNIGS  MIT  DEM  GROSS- 
BRITANNISCHEN MINISTER  MITCHELL. 

[Landshut,    19.  Mai   1759.] 

Mitchell  berichtet  an  Holdernesse,  Landshut  20.  Mai  (most  secret), 
der  König  habe  ihn  am  gestrigen  Nachmittag  zu  sich  bescheiden  lassen 
und  ihm  mitgetheilt,  dass  der  türkische  Grossvezier  zu  einem  Vertrage 
mit  Preussen  bereit  sei,  aber  darauf  bestehe ,  dass  der  König  von  Eng- 
land dem  Vertrage  beitrete  oder  ihn  wenigstens  garantire.  Mitchell  hat 
eingewendet,  die  englische  Regierung  könne  möghcherweise  dem  Ver- 
trage abgeneigt  sein,  in  der  Besorgniss,  am  Petersburger  Hofe  allen  Ein- 
fluss,  den  sie  noch  habe,  zu  verlieren  und  den  katholischen  Mächten, 
zumal  Spanien,  einen  Anlass  zu  bieten  zu  engerer  Vereinigung. 

„The  King  of  Prussia  replyed ,  if  the  King  and  his  ministers 
are  sure  of  a  peace  at  the  end  of  this  campaign ,  the  entering  into 
treaty  with  the  Port  may  not  only  be  unnecessary  but  embarrassing, 
and  therefore  to  be  avoided;  but  in  case  the  war  is  likely  to  continue 
an  other  year,  he  thinks  this  measure  absolutely  necessary ,  for  that  it 
will  be  almost  impossible  for  him  alone  to  continue  to  resist  the  infinite 
superiority  of  numbers ,  unless  a  powerfull  diversion  is  made  on  that 
side  by  the  Turks ;  that  in  the  difficult  Situation  in  which  the  allies  find 
themselves ,  every  measure  of  self-defence  was  not  only  allowable ,  but 
becomes  necessary  and  justiciable. 

„His  Prussian  Majesty  added  that  he  was  sensible  of  the  weight  of  my 
objection,  but  that  the  King's  accession  to  this  treaty  with  the  Port  might 
be  kept  secret,  that  the  Grand-Vizier,  who  seems  to  be  a  man  of  sense, 
might  be  cautioned  with  secrecy  and  acquainted  with  the  true  reason, 
why  the  King's  accession  should  be  concealed;  that,  in  case,  nothwith- 
standing  these  precautions,  the  afifair  should  be  talked  of,  the  King  of 
Prussia  permitted  that  the  EngHsh  ministers  at  the  difterent  catholic 
courts  should  load  him  with  the  whole  blame,  and  it  might  be  insinuated 
at  the  same  time  that  Mr.  Porter  had  exceeded  his  Instructions  ..." 

Der  König  hat  weiter  geäussert,   „that  the  terms  [of  the  treaty]  must 


239    

very  general,    that  all  the  contracting  parties  should  keep  what  they 
.ad  conquered". 

Der  König  hat  dem  Gesandten  weiter  mitgetheilt,  dass  nach  der 
Rückkehr  des  Prinzen  Heinrich  1 5  000  Mann  gegen  die  Russen  de- 
tachirt  werden  sollten ;  General  Manteufifel  habe  Befehl,  zwischen  Colberg 
und^  Landsberg  eine  centrale  Stellung  zu  wählen,  um  die  Russen  zu  er- 
warten, die  vor  dem  Juni  nicht  ihre  Bewegungen  beginnen  würden.  Es 
sei  inzwischen  eine  Abtheilung  nach  Polen  gesandt  worden,  „to  endea- 
\  our  to  get  behind  the  Russians,  to  cut  them  off  from  their  magazines ; 
and  I  find  that  his  expectations  of  success  are  partly  founded  on  the 
idea  he  has  of  the  incapacity  and  want  of  military  skill  in  the  [Russian] 
generals  and  officiers  ..." 

Mitchell  berichtet  an  Holdernesse,  Landshut  20.  Mai:  „I  have 
only  to  add  to  what  is  contained  in  my  other  letters,  that  the  King 
of  Prussia,  in  the  conversation  I  had  with  him  yesterday,  expressed  his 
inost  ardent  desire  for  peace,  and  expatiated  much  on  the  danger  of 
his  own  Situation,  and,  indeed,  of  the  whole  System  upon  the  Continent . . . 

„It  is  impossible  to  describe  the  fatigue  of  body  and  mind  which  this 
hero  King  daily  undergoes ,  and  that  with  an  appearance  of  perfect 
tranquillity,  even  in  the  most  unfavourable  and  perplexing  circumstances." 

Mitchell  berichtet,  Landshut  20.  Mai,  an  den  Herzog  von  New- 
castle :  .  .  .  „That  Prince  never  talked  to  me  in  so  strong  terms  of  the 
necessity  there  was  for  peace,  and  added,  with  great  candour,  »It  was 
a  miracle  things  had  gone  so  well  hitherto«.  »I  have,«  said  he,  >de- 
ceived  my  enemies  this  year  by  acting  where  they  did  not  expect  I 
should,  and  by  being  on  the  defensive  where  they  thought  I  intended 
to  have  made  my  push.  This  stratagem  will  do  for  once ,  but  must 
not  be  repeated;  for  my  enemies  will  learn  at  last  to  be  upon  their 
guard  and  strong  every  where ,  and  then  I  shall  have  a  very  bad 
time  of  it.«" 

Mitchell  berichtet  an  Pitt,  Landshut  20.  Mai;  .  .  .  „Yesterday,  in 
the  conversation  I  had  with  the  King  of  Prussia,  some  things  dropped 
from  him,  which   I  think  my  duty  to  acquaint  you  with  in  particular. 

„After  that  Monarch  had  expressed  his  wärmest  wishes  for  peace, 
and  expatiated  on  the  dangerous  Situation  in  which  he  was,  he  asked 
me :  »But  can.  your  ministers  make  a  peace  ?  Are  things  yet  in  that 
Situation?«  I  answered:  »I  was  sure  they  wished  for  peace«,  and  says 
he:  »I  hope  I  shall  not  be  forgot.«  My  reply  was  prevented  by  the 
King's  adding  immediately:  »No,  I  am  in  no  danger;  Mr.  Pitt  is  an 
honest  man,  and  firm;  my  interests  are  safe  in  his  hands.«  I  took 
the  liberty  of  saying  that,  from  a  very  long  correspondence  with  you, 
I  was  firmly  persuaded  His  Majesty  in  the  end  would  find  you  really 
was  what  he  now  thought  you  to  be. 


240      

„The  King  then  changed  the  conversation,  and  talking  of  his  own 
Situation,  said :  »If  you  was  to  write  all  you  see  and  .all  you  know  of 
it,  you  would  hardly  be  believed  by  your  own  ministers.« 

„My  letters  to  Lord  Holdernesse  will  inform  you  of  the  rest  of  this 
memorable  conversation ,  but  in  my  private  letters  to  him  and  to  the 
Duke  of  Newcastle*  I  have  only  mentioned  in  general  the  King's  ar- 
dent  desire  of  peace." 

Der  erste  Bericht  nach  der  Ausfertigung  im  Public  Record  Office  zu  London;  die  drei  fol- 
genden Berichte'   nach  dem  Druck  bei  Bisset,    Memoirs  of  Mitchell  Bd.  II,  S.  63  und  Bd.  I,  S.  169. 


10965.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Landshut,  20.  Mai  1759. 
Da  Ich  SO  eben  die  Nachricht  erhalten,  dass  das  [Corps  der]  Oester- 
reicher,  so  in  der  Lausnitz  gewesen,  zurück  sei  und  hätten  sie  ihren  Marsch 
über  Weissenberg,  Lauban  nach  Böhmen  genommen :  Ihr  werdet  dahero 
durch  die  PatruUen  vom  General  von  Puttkammer  die  Gewissheit  er- 
fahren, so  es  bestätigen.  Wann  nun  dieses  an  dem  ist  und  seine  Ge- 
wissheit hat,  so  werdet  Ihr  mit  Eurem  Corps  Euch  zwischen  Sagan  und 
Glogau  in  der  Mitte  setzen  und  stehen  bleiben,  bis  dass  Mein  Bruder, 
der  Prinz  Heinrich,  zurückkömmt. 

Fr  id  er  ich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


10966.     AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE    DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Landshut,  20  mai  1759. 
Je  viens  de  recevoir  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  i8,  sur 
laquelle  il  faut  que  je  vous  prie  instamment  de  ne  pas  voir  si  noir  sur 
toutes  ces  choses;  car  sürement  vous  seriez  capable  de  rendre  confus 
mon  frere  le  prince  Henri.  Soyez  assure  qu'ici  aupr^s  de  Goerlitz  tout 
ce  qu'il  y  a  eu  de  l'ennemi,  est  retourne,  et  qu'il  n'y  a  plus  rien  de 
l'ennemi;  tout  se  retire  derri^re  Bautzen  et  dans  les  montagnes.  J'ai 
pris ,  d'ailleurs ,  nos  arrangements  de  sorte  que ,  si  l'envie  prend  aux 
Autrichiens  de  venir  dans  la  Lusace,  je  n'en  serai  nullement  embarrasse, 
ainsi  n'en  soyez  point  en  peine.  Daun  n'a  pas  detache  un  seul  homme 
de  son  armöe ,  Laudon ,  Beck  et  les  autres  sont  tous  encore  ä  leurs 
postes,  et  je  sais  positivement  que  tout  est  encore  dans  la  m^me  Posi- 
tion qu'il  a  ete  auparavant.  Federic 

Nach  dem   Druck ^  bei  Preuss,  a.  a.  O.  S.  32. 


I  Vergl.    oben    S.   239.    —    2   Lagen   im  Public   Record   Office    nicht   vor.    — 
3  Vergl.  S.   2.  Anm.  2. 


241      

10967.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Landshut,  20.  Mai  1759. 
Ich  erhalte  sogleich  Euer  Schreiben  vom  20.  dieses  und  beziehe 
lieh  auf  dasjenige,  so  Ich  heute  früh  von'  Euch  gethan.  Da  sich  die 
lachrichten  confirmiren,  dass  sich  vom  Feinde  alles  hinter  Bautzen 
jrückgezogen,  ^^  so  sollet  Ihr  nur  zwischen  Sagan  und  Glogau  auf 
em  halben  Weg  stehen  bleiben,  bis  man  höret,  ob  was  vom  Feinde 
der  Lausnitz  kommen  will  oder  nicht,  und  ob  es  nöthig  ist.  Euch 
gen  die  Russen  zu  schicken. 

Dass  der  Major  von  Reitzenstein  ^  etwas    von   denen  Kosacken  ge- 
ngen  gemacht  und  sonst    seine  Expedition  gut   von  Statten  gegangen, 
Mir  sehr  lieb  zu  vernehmen  gewesen. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


0968.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  LfiGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Landshut,  20  mai  1759. 
Je'*  vous  fais  cette  depeche  pour  vous  informer  que  je  viens  de 
cevoir  une  assez  ample  relation  de  mon  emissaire  k  Constantinople, 
sieur  de  Rexin ,  en  date  du  10  d'avril  de  l'annee  presente,  par  la- 
lelle  ii  me  marque  qu'il  etait  parvenu  ä  la  fin  ä  avoir  une  audience 
rt  secrete  du  Grand -Vizir^  le  2  dudit  mois,  qu'il  avait  eue  ä  deux 
ues  de  la  ville  ä  une  maison  de  plaisance  de  l'Empereur,  oü  le  Vizir 
tait  rendu  de  grande  matinee,  et  oü  personne  n'avait  ete  admis, 
trmis  le  premier  interpr^te  de  l'ambassadeur  anglais, ^  et  oü,  apr^s 
oir  reiter^  ses  representations  au  Vizir  sur  la  conclusion  d'un  traite 
amitie  et  d'alliance  entre  la  Porte  et  moi,  conforme'ment  aux  memoires 
,r  ecrit  qu'il  lui  avait  dejä  presentes,  ce  qu'il  avait  appuye  par  des 
iexions  sur  l'interet  que  la  Porte  y  avait ,  et  les  dangers  qui  retom- 
raient  sur  eile,  si  eile  ne  ferait  des  efforts  ä  temps  pour  prevenir  les 

'  So;  statt  „an".  —  2  In  einem  Cabinetsbefehl  an  den  Generalmajor  von 
ttritz  vom  20.  Mai  bezieht  sich  der  König  ebenfalls  auf  ein  „heute  früh"  an  diesen 
landtes  Schreiben  mit  der  Nachricht,  dass  „der  Feind  in  der  Lausitz  schon  wieder 
ück"  sei.  Es  wird  Czettritz  vorgeworfen ,  dass  man  „nicht  mehr  Nachrichten  von 
Feinde  dorten  erhalten",  da  Czettritz  sich  nicht  „näher  an  den  Queiss  gezogen" 
i  .seine  Husaren  „nicht  mehr  links  gehen  lassen,  um  sichere  Nachrichten  zu  haben", 
chon  der  König  ihm  befohlen  habe,  „dass  Ihr  gegen  Görlitz  marschiren  sollen, 
Ihr  dem  Feind  gleich  in  den  Rücken  gekommen  wäret ;  denn  Euch  gleich  nach 
jan  zu  ziehen,  uns  nichts  helfen  können".  (Wien.  Kriegsarchiv.)  —  3  Der  Major 
i  Reitzenstein  war  mit  einigen  Schwadronen  von  Zieten-Husaren  im  Polnischen  bei 
Ike  (nördl.  von  Lissa)  zurückgeblieben.  Auf  der  Rückseite  des  Berichts ,  Wilke 
'Mai,  finden  sich,    eigenhändig   vom  Könige,  die  Worte:    „Das   ist  gut.     Er  soll 

I:  nur  anjetzo  in  Acht  nehmen,  dass  sie  ihm  nicht  wieder  einen  Besuch  machen." 
<  In  der  Ausfertigung  sind  dem  chiffrirten  Erlass  die  Worte  vorangeschickt: 
cretissime;  ä  dechiffrer  par  vous-meme."  —  5  Raghib  Pascha.  —  6  Porter. 


242       

vastes  et  pernicieux  desseins  des  puissances  ennemies ,  le  Grand  -  Vizir 
lui  avait  repondu  en  termes  doux  et  polis  qu'il  penetrait  tr^s  bien  tout 
cela  et  qu'il  l'avait  dejä  pris  en  müre  considdration ;  qu'il  etait  exactc 
ment  informe  et  meme  jusqu'aux  moindres  details  de  tous  les  procedc 
mauvais  et  irreguliers  de  mes  ennemis  et  de  leurs  vues  vastes  et  per 
nicieuses,  dont  ä  la  fin  la  Porte  eile -meme  s'en  saurait  ressentir,  et 
[qu'il  avait].  fait  ses  preparatifs  pour  cela,  et  que  les  visions'  des  Türe- 
et  des  Tartares  valaient  autant  qu'une  rupture  reelle.  Que  la  fougue 
de  ces  gens-ci  n'etait  aussi  aisement  ä  arreter  que  celle  des  chretiens, 
d^s  qu'une  fois  on  les  avait  mis  en  mouvement,  et  que,  si  une  fois  Ton 
aurait  mis  une  armee  turque  en  campagne,  on  etait  intentionne  non 
seulement  de  rompre  avec  l'une  ou  l'autre  des  puissances  ennemies,  mai^ 
qu'on  pousserait  aussi  la  guerre  avec  autant  de  forces  que  jamais  h 
Porte  avait  fait  agir.  Mais,  pour  parvenir  ä  cela,  il  pretendait  que  Li 
couronne  d'Angleterre  ou  enträt  en  cette  alliance  ou  qu'au  moins  elk 
garantit  de  la  mani^re  la  plus  efficace  celle  que  la  Porte  ferait  avec 
moi.  Ce  qui  fait,  il  se  faisait  fort  de  vouloir  d'abord  obliger  la  Suedi 
de  se  retirer  de  la  guerre  oü  eile  avait  pris  part,  et  qu'elle  renongät  ; 
l'alliance  oü  eile  etait  entree  avec  nos  ennemis.  Qu'il  se>  flattait 
d'ailleurs,  d'entrainer  les  Danois  dans  nos  engagements  et  de  faire  er 
Sorte  qu'ils  joignissent  leurs  forces  aux  miennes  ä  l'avantage  de  1; 
cause  commune.  II  a  ajoutd  que  la  Porte  avait  les  pretentions  les  plu 
justes  et  fondees  sur  differents  lieux  et  nommement  au  Banat,  par  oi 
mon  emissaire  a  cru  entendre  que  leur  principale  intention  etait  dt 
penetrer  dans  la  Hongrie.  Le  Grand -Vizir  a  d'ailleurs  souhaite  milk 
maux  aux  Frangais,  et  mon  homme  a  remarque  qu'il  a  ete  fort  irritt 
contre  cette  nation.  II  s'est  informe  aupr^s  de  lui  des  nouvelles  de  k 
maladie  du  roi  d'Espagne^  et  a  fait  bien  des  souhaits  a  cette  occasior 
que  le  roi  de  Sardaigne  put  rompre  bientöt  en  faveur  de  l'Angleterr« 
et  de  moi  pour  se  rendre  maitre  du  reste  de  la  Lombardie.  Au  sur 
plus ,  il  a  repete  ä  mon  homme  qu'il  ecarterait  bientöt  les  Suedoi; 
d'entre  mes  ennemis ;  que  tout  dependrait  de  la  resolution  de  1' Angle 
terre,  ou  d'etre  partie  contractante  de  notre  traite  k  faire  ou  de  le  ga 
rantir  au  moins,  et  que  je  n'avais  qua  me  concerter  lä-dessus  avec  li 
sieur  Porter  pour  lui  en  faire  savoir  incessamment  le  resultat  de  notr« 
concert.  II  a  meme  ordonne  au  susdit  interpr^te  anglais  de  dire  d'abon 
de  sa  part  au  sieur  Porter  qu'au  cas  que,  contre  toute  son  attente,  il  iJi 
füt  pas  muni  des  pleins  pouvoirs  ä  ceci ,  il  devait  dep^cher  sans  l 
moindre  delai  un  courrier  ä  Londres  pour  en  demander  avec  des  in 
structions,  et  qu'il  n'y  avait  nul  temps  ä  perdre.  II  a  fini  l'audience  pa 
faire  des  souhaits  que  le  Grand  Dieu  voudrait  faire  tous  les  maux  ; 
mes  ennemis  que  ceux-ci  avaient  eu  dessein  de  faire  ä  moi. 

I  So.   —  2  Vergl.   S.  77.    124. 


— -     243     

J'ai  cru  necessaire    de  vous  instruire  sur  tous  ces  details ,    afin  que 

,'ous   soyez    precisdment   informe  de  la  fagon    de  penser  presente  de  ce 

ninistre,  qui  d'ailleurs  a  ete  exactement  instruit  de  tout  le  manage  entre 

our  de  Varsovie  et  les  Russes,  jusqu'ä  dire  qu'il  ne  se  fierait  jamais 

loiit    ce   que    l'envoye    de  Pologne'  lui   insimierait ,    parcequ'il    savait 

[u  il  dtait  corrumpu    d'argent   par  le  comte  Brühl,    et   que   le  marechal 

crmor  l'avait  fait  menacer  qu'ä  moins  qu'il  ne  parlerait  ä  la  Porte  au 
;ic  de  sa  cour,  il  lui  ferait  brüler  ses  terres  en  Pologne.  Comme  mon 
lomme  a  fait  d^s  l'audience  finie  un  rapport  exact  et  fid^le  ä  M.  Porter 
Ic  tout  ce  qui  s'etait  dit  et  passe  ä  cette  audience,  et  qu'il  a  demande 

il  etait  muni    des  pleins   pouvoirs,    il  lui  a  repondu  que  non,    et  qu'il 

>aurait  se  charger  de  rien,  avant  qu'il  n'aurait  regu  de  nouvelles  in- 

iructions  de  sa  cour,  qu'il  demanderait  par  le  meme  courrier  par  lequel 

ui.  mon  emissaire,  m'enverrait  son  rapport;  aussi  l'a-t-il  fait  en  l'adres- 

ant  au  sieur  Mitchell  qui  l'a  depeche  par  son  courrier  k  sa  cour. 

Quant  ä  vous,  mon  intention  est  que  vous  parliez  d'abord  au  sieur 
^itt  et  aux  ministres,  oü  vous  croyez  qu'il  convient,  sur  cette  affaire,  au 
ujet  de  laquelle  mon  sentiment  est  que,  si  l'Angleterre  est  süre  de  son 
ait  qu'elle  saura  mener  les  affaires  dans  le  courant  de  cette  annee-ci  ä 
ine  paix  generale ,  honorable  et  süre,  que  nous  saurions  alors  nous 
)asser   de    cette   alliance    avec    la  Porte.     Mais    dans   le   cas    aussi  que 

Angleterre  ne  füt  assuree  lä-dessus,  et  qu'il  serait  ä  presumer  que  la 
^uerre  trainerait  plus  longtemps  encore,  je  croyais  qu'il  serait  necessaire 
le  profiter  des  bonnes  dispositions  de  la  Porte  et  de  son  premier  mi- 
üstre,  afin  de  faire  diversion  ä  nos  ennemis,  pour  diminuer  la  grande 
-uperiorite  en  nombre  qu'ils  avaient  actuellement  sur  nous,  et  dont 
1  etait  ä  craindre  qu'ils  nous  accableraient  ä  la  longue.  Que,  dans 
; :e  cas ,  je  croyais  que  Sa  Majeste  Britannique  ne  refuserait  pas  sa  ga- 
jiantie  ä  donner  au  traite  ä  faire  entre  la  Porte  et  moi,  puisque  celle-lä 
V  insistait  absolument,    nie    croyant   une   puissance  etrang^re   qu'elle  ne 

onnaissait  pas  assez. 

Vous  observerez,  d'ailleurs,  que  si  M.  Pitt  ou  les  ministres  esti- 
naient  peutetre  que,  vu  les  menagements  que  l'Angleterre  veut  garder 
uec  l'Espagne,  une  teile  demarche  saurait  deplaire  ä  celle-ci  par  ses 
-entiments  bigots,  ou  pour  d'autres  qu'elle  veut  garder  vis-ä-vis  des 
Russes  ä  l'egard  de  leur  commerce,  vous  direz  alors  que  ce  ne  sera 
de  la  part    de  l'Angleterre   qu'une    simple    garantie    d'un   traite.     Qu'en 

econd  lieu  on  saurait  prendre  l'expedient  de  tenir  cette  garantie  secr^te 

t  de  la  nier  en  tout  cas  ou  dire  que  M.  Porter  avait  surpasse  ses  in- 
istructions  en  ceci,  et  d'en  rejeter  sur  moi  la  faute;  enfin  que,  par  toutes 
taisons,  je  croyais  qu'une  pareille  garantie  ne  leur  saurait  causer  du  pre- 
dice  en  rien ,    mais  qu'il  en  reviendrait  beaucoup  du  bien  ä  la  bonne 

ause    commune.     Voilä   ma  fagon   de    penser    sur   cette   affaire   et   sur 

I  Joseph  Podoski. 

i6* 


iUC 


244     

laquelle  vous  vous  dirigerez  en  l'appuyant  par  toutes  les  bonnes  raiso 

desquelles  vous  saurez  vous  aviser  encore,  si  le  cas  l'exige. 

Au  reste,    mon   emissaire   me    mande   qu'apr^s    que    la  Porte  lui 

fait  remettre  en  secret  sa  reponse   k   ma  lettre  de  felicitation  au  Sult; 

sur  son  avenement  au  tröne,  ^  k  laquelle  le  Grand- Vizir  a  Joint  la  sieni 

il  vous  a  envoye   ces  pi^ces   par  un    vaisseau    de   guerre    anglais    qui 

ete  sur  le  point   de  partir   pour    l'Angleterre;    vous   aurez    soin    de    1 

envoyer  par  quelque  occasion  süre  k  mes  ministres  ä  Berlin,  quand  eil 

vous  seront  arrivees.  t^     ■, 

i  ederic, 


Vous  sentirez  l'importance   de    tout  ceci,    sans   que   je   sois    obli 
d'appuyer  sur  tous  ces  points. 

Das    Hauptschreiben    nach    dem    Concept ;     der    Zusatz     eigenhändig  auf    der     im     übri . 
chiffrirten  Ausfertigung. 


10969.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  ET  DE  CABINET  COMTE 
DE  FINCKENSTEIN  A  BERLIN. 

Landshut,  20  mai   1759. 
Uer   König    übersendet   dem    Minister   den    chiffrirten   Bericht   des   preussisch 
Emissärs  von  Rexin,  d.  d.  Konstantinopel  10.  April,  und  theilt  ihm  mit,  dass  die  Pfo; 
bereit  sei,  den  Freund schafts-  und   Allianzvertrag  mit  Preussen  abzuschliessen  und 
dem  Kriege  theilzunehmen,  falls  England  dem  Vertrage  beitreten  oder  wenigstens  < 
Garantie  desselben  übernehmen  werde. 

Comme  j'ai  fait  presser  le  sieur  de  Pitt  et  ses  confrdres  par  Kny 
hausen  de  se  declarer  bientot  ä  ce  sujet  et  de  donner  le  plein  pouvt 
necessaire  au  sieur  Porter,  puisque  mon  emissaire  presse  extrememe 
sur  une  resolution  definitive,  j'ai  cru  qu'il  ne  serait  pas  mauvais  qi 
vous  ecriviez  au  baron  Münchhausen  ä  Hanovre,  non  pas  pour  le  mett 
tout-ä-fait  au  fait  dans  le  secret  de  l'affaire,  mais  pour  lui  faire  entend 
seulement  qu'il  y  avait  esperance  que  la  Porte  saurait  bien  se  Her  avi 
moi  pour  rompre  avec  une  des  parties  ennemies,  si  l'Angleterre  se  cha 
geät  de  la  garantie  du  traite,  et  que,  si  la  guerre  devait  durer,  no' 
gagnerions  par  cette  garantie  la  superiorite  sur  nos  ennemis;  qu'alo 
nous  pourrions  peut-etre  realiser  le  projet  connu  de  quelques  acquisitioi 
pour  Hanovre,  ce  qui  sans  cela  et  si  nous  n'avons  pas  la  supdriorit 
ne  saurait  presque  pas  se  realiser.     Je   laisse  cela  ä  votre  consideratio 

Nach  der  Ausfertigung. '  F  e  d  e  r  i  C. 


i  Vergl.  Bd.  XVI,   187.  423.  —  z  Am  23.  ersucht  Eichel  den  Minister,  den 
Berlin   aufgesetzten  Entwurf  zu    einem  AUianzlractat    mit    der  Pforte    an  Knyphaust 
zu  übersenden,   damit  dieser  wisse  und  der  englischen  Regierung  angeben  könne,   u 
was  es   sich   bei  der  Allianz   handeln   solle.     Finckenstein    sendet  darauf  am    26.  d 
Project  an  Knyphausen. 


245 


Landshut,  21.  Mai  1759. 

Dieweil,  so  lange  Mein  Bruder,  des  Prinzen  Heinrichs  Liebden, 
noch  mit  Dero  Expedition  im  Reiche  beschäftiget  und  aus  Sachsen  ab- 
wesend sein  werden ,  kein  Mensch  garantiren  kann ,  dass  die  Oester- 
reicher  nicht  wiederum  in  der  Lausnitz  sitzen  und  eine  neue  Entreprise 
versuchen  werden,  als  habe  Ich  vor  nöthig  gefunden,  wegen  der  diffe- 
renten  Corps,  die  Ich  vor  d?r  Hand  der  Orten  detachiret  habe,  um 
denen  Oesterreichern ,  falls  ihnen  die  Lust  ankommet,  etwas  durch  die 
Lausnitz  zu  versuchen,  gleich  auf  den  Hals  zu  sitzen,  nachstehende  Dis- 
position zu  machen,  befehle  auch  deshalb  hierdurch,  dass  der  General- 
major von  Puttkammer  mit  seinen  noch  bei  sich  habenden  5  Escadrons 
Husaren  in  Sagan,  der  Generalmajor  von  Wobersnow  mit  seinem  Corps 
zwischen  Sagan  und  Glogau,  Ihr,  der  GeneralHeutenant  von  Seydlitz, 
aber  nebst  dem  Generalmajor  von  Czettritz  und  allem,  was  Ihr  bei  Euch 
habt,  zwischen  Naumburg  und  Sagan  stehen  bleiben  sollen. 

Ihr,  der  Generallieutenant  von  Seydlitz,  schicket  Patrouillen  über 
Naumburg  nach  der  Lausnitz  hinein,  um  zu  sehen,  was  passiret;  der 
Obristlieutenant  von  Dingelstedt  schicket  aus  Spremberg  wiederum  Pa- 
trouillen vorwärts,  und  also  kann  von  Naumburg  und  Spremberg  ab 
das  ganze  Corps  von  allem  avertiret  werden.  Weil  sie  alle  bei  Sagan 
übergehen '  müssen,  so  haben  sie  nur  zwei  Märsche  bis  Kottbus  und 
können  dem  Feind  allemal  vorkommen ,  dergestalt,  dass  er  nichts  thun 
kann,  ehe  Ihr  nicht  an  ihn  heran  seid. 

Sobald  Ich  aber  hören  werde,  dass  Mein  Bruder,  der  Prinz  Heinrich, 
wiederum  in  Sachsen  zurückgekommen,  so  werde  Ich  Euch,  den  General- 
lieutenant von  Seydhtz,  wiederum  an  Mich  ziehen,  und  der  General- 
major von  Wobersnow  gehet  alsdenn  wiederum  über  die  Oder. 

Ich  macht  dieses  alles  auch  dem  Generalmajor  von  Wobersnow 
bekannt,  ^  da  Ihr  Eures  Ortes  den  Generalmajor  von  Puttkammer  als 
den  Obristheutenant  von  Dingelstedt  nach  dieser  Meiner  Disposition  zu 
instruiren  habt. 

Mein  Bruder  ist  schon  in  Bamberg,  also  wird  er  bald  wieder 
zurücke  seind.  Pride  rieh. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  von  WaUenberg'schen  Bibliothek  zu  Landshut.  Der  Zusatz 
nj^enhändig. 

IG  971.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Landshut,  21   mai  1759. 
Je   remercie    Votre   Altesse    de    la    communication    qu'EUe    a   bien 
uulu   me   faire   des  annotations  des  troupes  frangaises,  et  de  Celles  qui 

I  Ueber  den  Bober.  —  2  Cabinetsbefehl  an  Wobersnow,  Landshut  21.  Mai. 


i 


246    — 

sont  k  la  solde  de  la  France,  qui  ont  servi  en  Allemagne  dans  le  c 
rant  de  la  presente  guerre,  que  j'ai  trouve  etre  une  piece  assez  curit" 
et  je  Lui  ai ,    d'ailleurs ,    toutes   les    obligations    possibles  de  la  mai 
distinguee  de  Son  amitie  et  attention  pour  moi,    en    ce    que  vous  ; 
bien  voulu  faire  un  detachement  de  votre  armee  vers  Schweinfurt,  j 
favoriser  l'expedition  de  mon  fr^re  Henri. '     Je  suis  bien  aise  de  ce 
M.  de  Broglie  a  ete  si  bon  ou  plutöt   si   niais    de    s'imaginer   que  1 
fr^re  Henri  se  joindrait  ä  ce  detachement ,    pour  tomber  sur  lui ,    a 
avoir   disperse    l'armee    de  l'Empire.     Le   marechal  Daun    commenc 
croire  la  meme  chose,  ce  qui  donnera  lieu  ä  bien  des  fausses  dispositi  : 
qu'ils  feront  de  leur  part,  et  dont  nous  saurons  profiter. 

Quant  k  Contades,  je  comprends  parfaitement  bien  la  nece 
qu'il  y  a  que  Votre  Altesse  retourne  en  Westphalie  ,  pour  veiller  1 
meme  ä  ce  que  Contades  voudra  entreprendre. 

L'on  a  des  nouvelles  ici  comme  si  les  Hollandais  etaient  ( 
l'apprehension  que,  dans  le  cas  qu'ils  s'accommoderaient  avec  les  Am 
sur  leurs  diffdrends  maritimes,  que  les  autres  les  attaqueraient  de  ii 
ouverte.  Pour  moi,  j'ai  de  la  peine  d'ajouter  foi  ä  ces  nouvelles ,  1 1 
comme  k  un  autre  bruit  qui  court,  que  les  Frangais  formeraient  '■ 
Flandre  ou  aux  Pays-Bas  autrichiens  un  camp  sdpare  de  30  000  homi 
Vous  me  ferez  plaisir,  quand  vous  m'ecrirez  si  ces  bruits-lä  sont  foi 
ou  non. 

Au  surplus,  j'ose  vous  prier  que,  quand  les  Operations  de  gueri 
permettront  et  que  Votre  Altesse  aura  le  loisir,  de"  me  faire  co 
les  plans  de  toutes  vos  marches,  campements  et  batailles,  que  je  di 
fort  d'avoir  en  son  temps,  pour  les  garder  ä  ma  chambre  de  plans, 

Pour    ce    qui    nous     regarde    ici,    les    Autrichiens    sont    encor(,jj 
attendre  les  Russes,  de  sorte  que  vraisemblablement  notre  campagne 
s'ouvrira  [pas]  avant  le  premier  jour  du  mois  prochain  de  juin. 

Les  Autrichiens  ont  dejä  voulu  profiter  de  l'absence  de  mon  f 
Henri,  pour  faire  une  incursion  dans  la  Lusace,  mais,  pour  cette  foi 
j'ai  pu  les  prevenir  encore.  Vous  jugerez  par  lä  combien  il  m'est 
possible  k  present  de  faire  esperer  quelque  chose  de  notre  cote  k  v 
avantage. 

Nach  dem  Concept.  ^  CdCri 

10972.    AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYI 

Landshut,  22  mai  175 
La  nouvelle  de  l'ambassadeur  de  la  Republique  k  Paris  ^  dont  y 
faites  mention  dans  votre  rapport  du  12  de  ce  mois,  par  rappo 
l'apprehension  de  la  Suisse  et  de  son  intention  de  mettre  sur  pied 
armee  considerable,  me  parait  fort  sujette  ä  caution  et,  si  j'ose  le  < 
trop    chimerique    pour   qu'on   puissse   y   ajouter  foi    sans    beaucoup 

I  Vergl.  S.   219.  —  2  So.  —  3  Berkenrode. 


247     

confirmations ;  car  il  n'est  pas  possible  de  penetrer  ni  de  trouver  aucune 
bonne  raison  de  quelle  puissance,  teile  qu'elle  puisse  etre,  la  Suisse 
aurait  ä  craindre  quelque  chose.  Enfin,  tout  considere,  il  n'y  a  pas 
moyen  ä  imaginer  jusqu'ici  quelque  bonne  raison  qui  saurait  mener  la 
Suisse  de  proceder  ä  une  teile  demarche. 

En  attendant,  vous  avez  bien  fait  de  me  communiquer  la  nouvelle, 
sur  laquelle  vous  pourrez  cependant  pr6ter  quelque  attention  encore, 
pour  penetrer   au  moins    ce    qui  aura    pu  donner  occasion  k  la  debiter. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  e  r  i  C. 

10973.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE   FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

I^v  Landshut,  22  mai  1759. 

^B  Les  deux  rapports  que  vous  m'avez  faits  du  19  de  ce  mois,  m'ont 
«  ^t^  bien  rendus ,  et  je  ne  saurais  qu'applaudir  que  vous  avez  pris  sous 
5  main  les  arrangements  necessaires  en  cas  de  besoin,  ä  l'occasion  de  la 
M  derni^re  marche  d'un  corps  autrichien  dans  la  Lusace.  Pour  cette 
■|  fois-ci,  que  cette  troupe  ennemie  a  rebrousse  chemin  derri^re  Zittau  et 
i   dans  les  montagnes,  vous  n'en  aurez  rien  plus  ä  craindre. 

Je  vous  remercie  des  nouvelles  que  vous  avez  bien  voulu  me  com- 
I  muniquer  de  votre  correspondant  connu,  *  mais  je  ne  saurais  pas  m'em- 
plcher  de  vous  dire  que  j'ai  dejä  eu  d'autres  plus  circonstanciees  et 
plus  precises;  car,  pour  cette  fois-ci,  votre  correspondant  ne  s'est  pas 
I    trop  bien  explique,  et  que  tout  me  parait  fort  mal  cousu  Fun  avec  l'autre. 

Nach  der  Ausfertigung.  *  reÜeriC. 

110  974.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 
Landshut,  22  mai  1759. 
Je  ne  vous    fais    cette  lettre    que   pour   vous  marquer  seulement  la 
Situation  oü  nos  affaires  se  trouvent  actuellement  ici. 

Les  Autrichiens  ont  fait  une  Invasion  avec  un  corps  d'ä  peu  pres 
de  6000  hommes  dans  la  Lusace  et  ont  paru  avoir  un  dessein  sur  la 
Marche  pour  y  faire  un  ravage  peut-etre  jusqu'ä  Berlin.  J'ai  pris  d'abord 
raes  mesures  ici  qui  les  ont  obliges  de  se  retirer  ä  Zittau  et  dans  les 
montagnes.  Voilä  pourquoi  vous  n'en  devez  point  6tre  inquiet,  car  de 
ce  cöte-lä  vous  n'avez  rien  ä  apprehender.     Selon  tous  mes  avis,  Daun 

'  Ein  Schreiben  von  Münchhausen,  d.  d.  Hannover  15.  Mai,  über  die  Operations- 
pläne der  Gegner.  —  2  Ein  Schreiben  Eichel' s  an  den  Minister  Finckenstein,  d.  d. 
Landshut  24.  Mai  (das  jedoch  nicht  auf  königlichen  Befehl  aufgesetzt  war) ,  betrifft 
die  französischen  und  österreichischen  Declarationen  über  die  in  preussische  Dienste 
getretenen  sächsischen  Officiere.  Eichel  äussert  sich  sehr  scharf  gegen  diese  Declara- 
tionen und  stellt  dem  Minister  anheim,  sie  „bei  der  occasione  der  .  .  .  von  dem 
Reichshofrath  angemaasseten  Cassation  der  Königssteiner  Capitulation  der  Gebühr  mit 
zu  beleuchten".     [Rep,  X.   79.  52.] 


248     ' 

n'a  rien  detache  de  la  grande  armee  en  Boheme.  S'il  y  a  quelques 
troupes  autrichiennes  aux  environs  de  Kommotau,  il  faudra  que  ce 
soient  celles  que  vous  avez  dejä  battues  une  fois,  et  qui  se  sont  retirees 
alors  vers  Prague,  qui  peut-etre  se  sont  rassemblees;  mais  de  la  grande 
armee  de  Daun  jusqu'ä  prdsent  il  n'y  a  rien  de  detache. ' 

Ici  la  campagne  ne  s'ouvrira  pas  reellement  avant  le  commence- 
ment  du  mois  de  juin.  Vers  ce  temps-lä,  j'esp^re  que  votre  expedition 
presente  sera  finie  et  achevee,  et  que  vous  serez  dejä  de  retour  avec 
vos  troupes  en  Saxe. 

Da  der  König  seit  dem  12.  keine  Nachrichten  von  dem  Prinzen  erhalten,  so 
vermuthet  er,  dass  einer  der  Couriere  des  Prinzen  von  den  Streifpartieen  diesseits  Hof 
aufgefangen  worden  sei. 

Mach  dem  Concept.  ^  e  Q  e  T  1  C. 

10975.    AN  DEN  ETATSMINISTER  FREIHERRN  VON 
SCHLABRENDORFF  IN  BRESLAU. 

Landshut,  22.  Mai  1759. 
Da  Ich  nunmehro  vielleicht  bald  und  wohl  gar  in  einigen  Tagen 
nöthig  finden  dörfte,  den  General  Fouque  mit  seinem  Corps  aus  Ober- 
schlesien wegzuziehen  und  nach  der  Gegend  von  Frankenstein  oder 
Reichenbach  zu  setzen ,  um  ihn  mehr  ä  portee  zu  haben,  so  habe  Ich 
Euch  hiervon,  jedoch  ganz  unter  der  Hand,  avertiren  wollen,  damit  Ihr, 
ohne  [von  der]  von  Mir  Euch  deshalb  gemachten  Confidence  etwas 
eclatiren  zu  lassen.  Eure  Mesures  darnach  nehmen  und  arrangiren  könnet; 
indem  nicht  zu  zweiflen  ist,  dass,  sobald  der  General  Fouque  aus  Ober- 
schlesien sich  weggezogen  hat,  alsdenn  de  Ville  wieder  hereingehen  wird, 
auch  darauf  die  feindlichen  Husaren  wohl  bis  gegen  Brieg  heran  herum- 
schwärmen  werden.  Fr  i  der  ich.» 

Nach    der  Ausfertigung   im  Kriegsarchiv   des   Königl.    Grossen   Generalstabs   zu   Berlin. 


10976.     AU  BRINGE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,   23  mai   1759. 

Apr^s  avoir  attendu  avec  bien  de  l'empressement  de  recevoir  de 
vos   nouvelles,    par   la   raison   que   je    vous   ai    marquee   par    ma  lettre 

1  Ebenso  sucht  der  König  in  einem  Schreiben  vom  22.  an  Graf  Schmettau  die 
Besorgnisse  des  Generals  vi^egen  eines  vermeintlichen  Detachements  von  der  Daun'- 
schen  Armee  zu  zerstreuen ;  die  Truppen  in  der  Gegend  von  Kommotau  könnten 
nicht  mehr  als  15000  Mann  ausmachen.  Vergl.  das  Schreiben  bei  Preuss,  a.  a.  O. 
S.  33.  —  2  In  einem  Cabinetsbefehl  an  den  Vice  -  Commandanten  d'O  in  Glatz  vom 
22.  Mai  befiehlt  der  König,  alles  ihm  zu  melden,  was  er  erfahren  würde;  „dan? 
le  moment  present ,  toute  nouvelle  me  sert  ä  quelque  chose;  je  la  combine  avec 
d'autres  que  je  regois ,  et  par  la  j'en  tire  ce  qui  en  est  dans  le  vrai".  Eigenhändig 
ist  hinzugefügt:  „Mon  fr^re  a  remporte  de  tr^s  grands  avantages  sur  l'armee  de 
r  Empire." 


249     

d'hier, '  partie  avec  un  expr^s,  je  viens  de  recevoir  avec  bien  de  la 
satisfaction  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  camp  de  Sachsendorf  du 
i8  de  ce  mois. 

Je  suis  tr^s  content  de  votre  projet  forme  sur  le  magasin  de 
l'ennemi. '^ 

Si  vous  pouvez  tirer  de  l'argent,  ce  sera  toujours  bon,  mais  que 
cela  ne  soit  point  votre  objet  principal. 

J'avais  dejä  pourvu  au  detachement  de  4000  hommes  que  l'ennemi 
avait  fait  entrer  dans  la  Lusace.  II  y  a  un  corps  de  l'ennemi  k  peu 
pres  de  8000  hommes  du  cote  d'Eger,  et  il  se  pourrait  bien  que  Vela 
avec  son  corps  de  4000  hoiumes  le  joignit  encore.^  Vous  connaissez 
Schmettau;  il  voit  un  peu  noir,  "*  et  vous  ne  croirez  que  la  moitie  des 
nouvelles  qu'il  vous  donne. 

Quand  vous  vous  replierez  sur  la  Saxe,  ce  qui,  je  crois,  n'attendra 
pas  longtemps,  il  faudra  penser  au  detachement  que  nous  serons  obliges 
de  faire  contre  les  Russes. 

L'armee  de  Daun  a  ordre  de  se  tenir  pr^te  k  marcher,  de  sorte 
que  je  crois  que  la  besogne  commencera  bientöt  de  ce  c6te-ci. 

Je  ne  doute  pas  qu'avant  que  de  partir,  vous  [ne]  ruinerez  tous 
les  magasins  que  vous  ne  consumerez  pas ,  et  que ,  s'il  y  a  du  canon 
et  de  la  poudre  ä  Bamberg,  vous  ne  tachiez  de  les  prendre  et  de  ruiner 
le  reste.  Je  vous  prie  de  m'ecrire  ä  peu  pres  ä  quel  jour  vous  comptez 
6tre  ä  Plauen  et  combien  de  temps  vous  donnez  k  l'armee  de  l'Empire 
qu'elle  puisse  revenir  sur  ses  pas. 

Je  destine  4  regiments  de  cuirassiers  et  -lo  bataillons  contre  les 
Russes.  Nous  verrons  le  reste,  quand  vous  serez  plus  approche,  et  si 
les  Autrichiens  vous  opposeront  plus  de  forces  que  le  g^neral  Gemmingen 
avec  8000  hommes.  II  me  faudra  detacher  contre  les  Russes  10  bons 
bataillons  au  moins,  sur  la  fermete  desquels  l'on  pourra  compter;  car 
malheureusement  je  ne  saurais  pas  faire  tout-ä-fait  fond  sur  les  regi- 
ments de  Prusse.  ^ 

Nach  dem  Concept.  Feder  IC, 


I  Vergl.  Nr.  10974.  —  2  Die  feindlichen  Magazine  den  Main  entlang,  jenseits 
von  Bamberg.  —  3  Auf  einem  Berichte  von  Puttkammer,  d.  d.  Marschquartier  Triebe! 
22.  Mai,  finden  sich  die  Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort:  „Weil  Oestreicher 
weg  aus  Lausnitz,  kann  nicht  anders  als  supponiren,  sie  lassen  sie  nach  Kommotau 
und  Passberg  marschiren."  Puttkammer  soll  Estafetten  senden,  um  zu  erfahren, 
was  an  den  sächsischen  Grenzen  und  bei  Leipzig  passire.  Wenn  der  Feind  nach 
Leipzig  sich  zöge,  „muss  Hauss  drohen,  die  Vorstädte  zu  brennen ;  er  [Puttkammer] 
auch  in  allem  Fall  zum  Secours  dahin.  Aber  wo  nicht  nöthig,  bleibt  stehen  bei  Sagan, 
Priebus;  da  stehet  er  recht  gut".  —  ■*  Vergl.  S.  240.  248.  Anm.  i;  Bd.  XV,  251.  — 
5  Vergl.  S.  224.  Anm.  i. 


— -250      ^ 

f 

10977.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Landshut,   23  mai  1759. 

Mon  eher  Fr^re.  Je  vous  felicite  de  tout  mon  coeur  de  tous  les 
heureux  succ^s  que  vous  avez  eus  jusqu'ici.  ^  On  fait  monter  le  nombre 
de  prisonniers  que  vous  avez  faits ,  pr^s  de  3000  hommes ,  on  assure 
que  la  desertion  et  la  confusion  est  enorme  dans  l'armee  de  l'Empire; 
je  donne  au  moins  deux  grands  mois  k  ces  gens  pour  etre  en  etat 
de  revenir. 

Je  ne  peux  vous  mander  d'ici  que  des  mis^res  ;  nous  n'avons  point 
eu  encore  la  vision  beatifique  de  la  toque  et  de  l'epee  benite, '  on  nous 
amuse  avec  le  sieur  Laudon  qui,  passe  trois  jours,  nous  a  donne  visite 
aupr^s  du  gibet  de  Liebau.  II  a  ete  econduit  avec  toute  la  politesse 
imaginable  jusqu'aupr^s  de  Schatzlar,  oü  nous  lui  avons  flanque 
une  vingtaine  de  gros  coups  de  canon  au  derriere,  et  chacun  s'en  est 
retourne  chez  soi.  Je  crois  que  V Illustrissimo  suivra  dans  peu  de  jours ; 
je  suis  fort  soigneux  ä  lui  preparer  une  bonne  reception,  et  s'il  est  tant 
soit  peu  possible,  nous  lui  ferons  les  plus  grandes  civilites  possibles  en 
lui  foutaiit  des  grands  coups  de  pieds  au  cul :  ainsi  soit-il. 

Adieu,  mon  eher  fr^re,  je  crois  que,  dans  la  huitaine  ou ,  tout  au 
plus  tard,  vers  le  mois  qui  vient,  j'aurai  des  mati^res  plus  importantes 
ä  vous  mander.  Veuille  le  Ciel  que  les  nouvelles  soient  bonnes!  Je 
vous  embrasse  bien  tendrement,  vous  priant  de  me  croire  avec  la  plus 
parfaite  tendresse  et  estime,  mon  eher  fr^re,  votre  fidele  frdre  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  "  6  Q  6  r  I  C. 


10978.     AU  FELD-MAR£CHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Landshut,  23  mai   1759. 

Je  viens  de  reeevoir  la  lettre  que  vous  m'avez  ecrite  du  17  de  ee 
mois,  ^  et  vous  sais  tout  le  gre  imaginable  des  avis  que  vous  avez  bien 
voulu  m'y  donner.  Mon  fr^re  Henri,  ä  ee  qu'il  vient  de  me  mander, 
est  maitre  du  magasin  de  Bamberg  et  a  pris  tous  les  autres  depots  en 
magasins  le  long  du  Main  au  delä  de  Bamberg.  "♦ 

Apres  cette  expedition,  il  sera  bien  oblige  de  se  replier  avec  son 
armee  vers  la  Saxe ,  parceque  une  partie  de  son  armee  sera  obligee 
d'agir  encore  cette  campagne-ci  contre  les  Russes,  qui  commencent  ä 
se  mettre  en  mouvement. 

Autant  que  je  puis  juger,  le  marechal  de  Contades  n'entreprendra 
pas  beaucoup,  des  qu'il  saura  que  Votre  Altesse  a  rejoint  son  armee. 

Quant  ä  nous  ici,   je  crois   que  du  jour  au   lendemain   la  besogne 

I  Vergl.  Nr.  10957.  10976.  —  2  Vergl.  S.  186  mit  Anm.  2.-3  Vergl.  den 
Bericht   bei  Westphalen,  a.  a.  O.  S.  263.  —  *  Vergl.  jedoch  S.  249. 


251      — 

commencera  avec  l'ennemi ,   ainsi    que  peut-6tre   en  peu  de  temps  vous 
aurez  aussi  des   nouvelles  de  notre  part. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  6  T  i  C. 

10979.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Landshut,  23.  Mai  1759.  i 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  19.  dieses  heute  früh  allhier  erhalten 
und  erinnere  zuvorderst  darauf  nur ,  dass  Ich  mit  dem  Calcul ,  so  Ihr 
von  denen  bei  Euch  befindlichen  9  Bataillons  [gemachet,]  nicht  aller- 
dinges  fertig  werden  kann  und  Ihr  Meiner  Meinung  nach  mehr  bei 
Euch  haben  müsset  als  diese .  9  Bataillons ;  denn  5  habet  Ihr  unter  dem 
Generalmajor  von  Kleist  zurückgelassen ,  ^  so  behaltet  Ihr  noch  an  19, 
davon  Ihr  4  gegen  Berlin  commandirt  habt,  ^  so  würden  noch  an  15 
bleiben ,  und  muss  es  also  daher  kommen ,  dass  Ihr  schon  mehreres 
nach  Hinterpommern  detachiret  habt. 

Diesemnächst  mache  Ich  Euch  bekannt,  wie  Ich  dem  von  Euch 
gegen  Berlin  detachirten  Corps  durch  den  Generalfeldmarschall  von 
Lehwaldt  von  Berlin  aus  entgegenschreiben  lassen,  dass  es  bei  Neustadt- 
Eberswalde  stehen  bleiben  und  daselbst  weitere  Ordre  erwarten  solle, 
weilen  der  Lärm  und  die  Beisorge  wegen  Berlin  vor  dieses  Mal  ganz 
vorbei  ist  und  sich  alles  vom  Feinde  aus  der  Lausnitz  zurück  und  ganz 
herausgezogen  hat.  Ihr  habt  also  nur  diese  4  Bataillons  und  übrige 
noch  einige  Tage  stehen  zu  lassen,  bis  die  Sachen  noch  tranquiller  sein 
werden,  Mir  aber  inzwischen  nur  zu  schreiben,  wohin  Ihr  hiernächst  die 
4  Bataillons  und  übriges  haben  wollet.  Sobald  Ich  die  Nachricht  habe, 
dass  Mein  Bruder  wieder  in  Sachsen  stehen  wird,  so  werde  Ich  ge- 
dachte Bataillons  sogleich  von  hier  aus  beordern,  über  Schwedt  zu  Euch 
zu  stossen. 

"Wegen  der  Russen  glaube  Ich  nicht,  dass  sie  vor  den  ersten  Tagen 
von  kommendem  Monat  Junii  marschiren  werden.  Ich  erwarte  nur 
Nachricht  von  Meinem  Bruder ,  des  Prinzen  Heinrich  Liebden,  alsdenn 
Ich  den  Generalmajor  von  Wobersnow  alsofort  wiederum  über  die  Oder 
detachiren  werde.  Die  Oesterreicher  scheinen  sich  zu  flattiren,  dass  die 
Russen  mit  ihrer  ganzen  Armee  gegen  Schlesien  agiren  sollen ;  Ich  habe 
aber  grosse  Mühe ,  es  zu  glauben.  Wenn  indessen  solches  wider  Ver- 
muthen  geschehen  sollte,  so  könntet  Ihr  wohl  gar  die  Ordre  bekommen, 
gegen  Glogau  hin  zu  marschiren.  Also  auf  alle  diese  differente  Fälle 
und  ehe  man  siehet,  wo  eigentlich  der  Feind  hin  will,  ist  Stargard  und 
der  Orten  die  beste  Position,  so  Ihr  nehmen  könnet,  um  von  allem 
und  auf  allen  Fällen  ä  portee  zu  sein.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


1  Auf  einem  Bericht  von  Zielen,  Merzdorf  23.  Mai,  finden  sich  Weisungen  in 
Betreff  eines  von  österreichischen  Husaren  gemachten  Verhacks.  —  2  Vergl.  S.  191. 
215.  —  3  Vergl.  S.  236. 


252      — 

10980.     AN  DEN  RESIDENTEN  REIMER  IN  DANZIG. 

Landshut,   24.  Mai  1759. 

Vermittelst  dieses  Meines  Schreibens  habe  Ich  Euch,  jedoch  in 
dem  allergrössesten  Secret,  und  dass  Ihr  Euch  gegen  keiner  Seele  von 
dem  Einhalt  dieser  Meiner  Ordre  und  dessen  Absicht  äussern  lassen 
müsst ,  instruiren  wollen ,  dass ,  da  es  nicht  manquiren  wird ,  dass  die 
Russen  nicht  vorwärts  gegen  Meine  Lande  rücken  sollen,  Ich  aber  solche 
alsdenn  mit  göttlichem  Beistand  recht  tüchtig  zu  schlagen  und  zurück- 
zujagen verhofife.  Ich  dennoch  alsdenn  den  nützlichen  Effect  nicht  haben 
würde ,  wenn  dieselbe  nach  der  Weichsel  zurücklaufen  und  über  die 
Weichsel  nach  Preussen  gehen  würden,  wenn  alsdenn  meine  Armee 
ihnen  nicht  über  die  Weichsel  folgen  könnte,  welches  sich  mit  Pontons 
der  Orten  nicht  thun  lasset.  Ihr  sollet  also ,  wiewohl  nur  ganz  unter 
der  Hand  und  [ohne]  von  der  wahren  Absicht  das  geringste  äussern  zu 
lassen,  Nachrichten  einziehen  und  überlegen,  wie  viel  von  denen  Weichsel- 
kähnen oder  SchifiFen,  so  nach  Danzig  gehen,  man  wohl  dort  gleich 
und  prompt  zusammenbringen  und  vor  Geld  auf  drei  oder  vier  Wochen 
ohngefähr  miethen  könne,  wenn  der  Gas  existirete,  dass  Ich  solche 
brauchen  und  gleich  haben  müsse.  Es  müssen  aber  bei  solchen  Schiffen 
oder  Kähnen  zugleich  die  erforderlichen  Anker,  Taue,  auch  Balken  und 
Bretter  seind,  damit  man  solche  zu  einer  Schiffbrücke  über  die  Weichsel 
gebrauchen  könnte  und  es  an  nichts  darunter  existirenden  Falls  fehlete, 
sobald  als  es  verlanget  würde.  Nach  Meinem  Erachten  glaube  Ich, 
dass  wegen  der  Breite  der  Weichsel*  60  bis  80  dergleichen  Schiffe  oder 
Kähne  nöthig  sein  würden.  Den  Ort,  wohin  solche  zu  gebrauchen, 
kann  Ich  wohl  unmöglich  jetzo  sagen,  der  sich  nach  den  Umständen 
richten  muss,  der  Mir  aber  gleich  viel  sein  wird. 

Es  würde  Mir  sehr  lieb  sein,  wenn  Ihr  adretter  und  vernünftiger 
Weise  es  so  einrichten  könntet,  dass  bei  vorkommendem  Gas  Ihr  diese 
Fahrzeuge  zu  gedachtem  Behuf  sogleich  an  die  Hand  hättet,  um  sie 
sofort  zu  miethen  und  sie  abzuschicken ;  wie  Ihr  denn  auch  auf  die  er- 
forderlichen Anker,  Taue  und  was  Ich  oberwähnet,  zu  reflectiren  und 
solche  ohnvermerket  in  Zeiten  bestellen  und  vorräthig  wissen  müsset. 

Ich  schicke  Euch  dieses  mit  einem  unerkannten  Expressen,  mit 
welchem  Ihr  Mir  dann  auch  hierauf  wieder  antworten  könnet. 

Nach  dem  Concept.  F  r  i  d  C  r  i  C  h. 

10  981.     AU   GONSEILLER   PRIV£    DE   L^GATION    BARON    DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SEGRfiTAIRE  MIGHELL  A  LONDRES. 

Landshut,  24  mai  1759. 
J'ai  regu  ä  l'ordinaire    dernier   vos  rapports    du    8  et  du  11  de  ce 
mois,    dont  j'ai  ete  bien  aise  de   voir  que,    selon  les  nouvelles  qu'on  a 

'  Vergl.   Nr.    10876. 


253    

regues  en  Angleterre,  les  affaires  des  Anglais  vont  encore  assez  bien  en 
Amerique,  quoique  je  ne  pendtre  assez  qu'ils  trouvent  lä  plus  de  diffi- 
oulte  dans  l'execution  de  leur  expddition  qu'ils  n'ont  d'abord  cru;  reste 
ä  voir  quelles  nouvelles  ils  continueront  d'avoir  de  lä,  que  je  souhaite 
etre  toujours  parfaitement  heureuses. 

Quant  ä  vous,  le  baron  de  Knyphausen,  je  me  remets  sur  l'ample 
depeche  que  je  vous  ai  faite  le  20  de  ce  mois,  ^  et  qui  vous  a  ete  en- 
voyee  par  le  courrier  de  M.  Mitchell,  et  dont  je  vous  recommande  de 
vous  appliquer  au  niieux  possible  pour  bien  executer  les  commissions  et 
pour  me  faire  avoir  une  bonne  et  prompte  rdsolution. 

Nach  dem  Concept.  -^  e  Q  6  T  1  C. 

10982.     AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Landshut,   24  mai   1759. 

J'ai  regu  la  lettre  que  vous  m'avez  [faite]  du  22  de  ce  mois,  par 
laquelle  j'ai  vu  avec  satisfaction  [la  refutation]  des  sinistres  impressions 
que  de  faux  rapporteurs  vous  avaient  donnees  sur  des  corps  formi- 
dables,  ^  mais  imaginaires  que  l'ennemi  avait  prepares.  Je  suis  persuade 
que  les  choses  sont  actuellement  telles  que  vous  le  mandez  ä  present; 
les  faibles  renforts  que  l'ennemi  envoie  ä  Kommotau  ou  k  Egra,  ne 
sauront  faire  aucun  tort  ä  mon  fr^re  le  prince  Henri;  tout  parait  se 
ralentir,  en  attendant  que  mon  fr^re  finira  heureusement  son  expedition 
et  sera  ä  meme  de  faire  encore  des  detachements  lä  oü  il  le  faudra. 
Je  ne  sais  pas  si  le  gendral  Sincere  est  ä  Kommotau ,  mais ,  dans  le 
cas  qu'il  y  est,  je  sais  qu'il  n'a  que  8  bataillons  et  ä  peu  prds  4  regi- 
ments  de  cavalerie  sous  ses  ordres ,  et  que  peut-etre  on  lui  a  detache 
encore  2  regiments  d'infanterie  du  corps  de  Vela. 

Pour  ce  qui  regarde  l'article  des  officiers  bavarois  prisonniers  de 
guerre  chez  nous,  je  crois  que  le  moyen  le  plus  court  en  ceci  serait 
que  rfilecteur  fit  payer  la  rangon  pour  eux  en  argent  sur  le  pied  du 
cartel  que  j'ai  avec  les  Autrichiens,  qui  sera  acceptee  de  ma  parte 
quand  on  Tofifrira,  et  contre  laquelle  je  ferai  mettre  en  liberte  enti^re 
ces  officiers. 

Nous  sommes  ici  dans  une  bonne  Situation,  ma  besogne  exige  de 
la  patience,  le  projet  doit  mürir;  s'il  reussit,  cela  mdnera  ä  quelque 
chose  d' essentiell  voilä  ce  que  vous  pouvez  dire  ä  mon  fr^re. 

Federic. 

Nach  dem  Abdrucks  der  Ausfertigung  (mit  eigenhändigem  Zusatz)  bei  Preuss,  a.  a.  O.  S.  33. 


I  Vergl.  Nr.   10968.  —  2  Vergl.  S.  248.  Anm.   i.  —  3  Vergl.  S.   2.  Anm.  2. 


254    

10983.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Landshut,  25.  Mai  1759.1 
In  denen  Umständen ,  worinnen  Ich  jetzo  stehe  und  nach  allen 
denen  Nachrichten ,  so  Ich  nur  bekomme ,  habe  Ich  alle  Ursache  zu 
glauben,  dass  der  Feind  zu  Anfangs  instehenden  Junii  was  auf  uns  ten- 
tiren  werde.  Weil  Mich  nun  solches  obligiret ,  auf  allen  Seiten  auf 
Meiner  Hut  zu  sein ,  auch  es  besser  ist ,  dem  ersten  Feind ,  so  wir  am 
nächsten  finden ,  auf  den  Hals  zu  gehen  und  wegzujagen,  als  uns  her- 
nach auf  allen  Seiten  denen  Feinden  zugleich  opponiren  zu  müssen,  so 
finde  Ich  deswegen  vor  gut,  dass  Ihr  nur  gleich  mit  Eurem  ganzen 
Corps  nach  Liegnitz  marschiret,  als  von  da  Ihr  zwei  Märsche  auf  Sagan, 
zwei  kleine  Märsche  nach  Glogau  habet,  mit  zwei  guten  Märschen  aber, 
wenn  es  nöthig  sein  wird,  hier  sein  könnet.  Es  mag  nun  sein,  wie  es 
will ,  gegen  die  Russen  könnet  Ihr  doch  nicht  viel  ausrichten,  es  wäre 
dann,  dass  Ihr  ihnen  das  Magazin  zu  Posen  nehmen  könntet.  Meine 
Intention  ist,  dass  wenn  Ich  Mich  mit  die  Oesterreicher  schlagen  sollte. 
Mich  so  stark  zu  machen ,  wie  Ich  kann ,  damit  doch  einige  Hoffnung 
habe  durchzukommen  und  was  rechts  auszurichten.  =  Wenn  wir  hier 
mit  sie  fertig  werden ,  so  kann  Ich  von  hier  mit  mehrerer  Sicherheit 
detachiren,  so  viel  Ich  nur  will.  Fr  i  der  ich 

P.  S. 
Was  Ich  heute  aus  Danzig  bekomme,  schicke  Ich  Euch  in  originali 
hierbei.  ^ 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


10984.     [AN  DEN  GEHEIMEN  COMMERZIENRATH  VON  REXIN 
IN  KONSTANTINOPEL.] 

Osservandissimo  Sigftore  mio.'^  Der  Fuhrmann  nebst  seinem  bei 
sich  habenden  Grossknecht,  den  Sie  den  10.  des  letzteren  Aprilmonates 

I  Am  23.  Mai  hatte  der  König  dem  General  einen  Bericht  Benoit's  vom  16.  Mai 
über  die  russische  Armee  zugesandt.  —  2  Auf  der  Rückseite  eines  Berichts  von  Seydlitz, 
d.  d.  Klitzschdorf  24.  Mai ,  finden  sich  die  Weisungen  [Bleinotizen]  für  obigen 
Cabinetsbefehl  an  Wobersnow.  Ebenda  finden  sich  auch  folgende  Weisungen  zu 
einem  (nicht  mehr  vorliegenden)  Cabinetsbefehl  an  Seydlitz:  „.  .  .glaubte  nach  allen 
Nachrichten,  so  bekomme,  dass  der  Feind  Anfang  Junii  was  auf  uns  tentiren  würde, 
und  weil  das  Mich  obligirte,  auf  allen  Seiten  auf  Meiner  Hut  zu  sein,  und  es  besser 
wäre,  dem  ersten,  so  wir  am  nächsten,  auf  den  Hals  zu  gehen,  jagen,  als  allen 
opp[oniren] ,  so  rechnete  Ich ,  dass  Ich  die  4  Regimenter ,  so  bei  sich  hat ,  noch  an 
Mich  ziehen  wollte.  Möchte  sich  also  lieber  mit  die  Kavallerie  und  Freibataillon,  so 
bei  ihm,  in  der  Gegend  von  Lahn  setzen ;  von  Lahn  kann  ihn  allemal  in  zwei  starken 
Märschen  hier  haben."  —  3  Der  König  übersendet  an  Wobersnow  den  Bericht  von 
Reimer,  d.  d.  Danzig  9.  Mai,  mit  Nachrichten  über  die  russische  Armee.  —  4  Das 
obige,  zwar  in  Chiffern,  aber  über  Wien  gesandte  Schreiben  Eichel's  ist  in  der  Form 
eines  kaufmännischen  Geschäftsbriefes  gehalten,  um,  wenn  es  aufgefangen  würde,  die 
etwaigen  Leser  irrezuleiten.  Eine  Adresse  blieb  ganz  fort ;  das  Datum  war  nur  inner- 
halb des  Chiffre  am  Schluss  erwähnt. 


255     

orten  spediret  haben,  ist  den  i6.  hujus  wohlbehalten  in  Breslau  ange- 
Komraen,  er  hat  seine  Facturen  richtig  abgeliefert.  Die  nach  solchen 
enthaltene  Waaren  seind  gleich  nach  Engelland  spediret  worden ; '  man 
zweifelt  nicht ,  sie  werden  guten  Debit  finden ,  wovon  nächstens  Briefe 
erwartet  werden,  weil  der  prompte  Absatz  sehr  recommandiret  worden. 

Unsere  Freunde  in  Kopenhagen  werden  schwerlich  entriren,  wenn 
auch  die  unsrigen  an  ihrem  Orte  was  entrepreniren  werden;  sie  seind 
/u  timide,  etwas  zu  wagen,  und  dann  fehlen  ihnen  die  Fonds. 

In  unserm  Vaterlande  Schweden  ^  ist  es  miserabel.  Einige  Senateurs, 
die  mit  französischem  Gelde  bestochen  seind,  haben  den  König  fast 
um  alle  seine  Autorität  gebracht  und  sich  in  dem  Senat  so  despotisch 
«gemacht,  dass  alles  sich  nach  ihrem  Willen  lenken  muss;  dabei  sie  die 
Nation  und  was  nicht  von  ihrer  Partie  ist,  ganz  tyrannisch  tractiren 
und  immer  den  Namen  des  Königs  dazu  missbrauchen.  Diese  Senateurs 
seind  es,  die  mit  Hilfe  des  französischen  Geldes,  womit  sie  die  Fran- 
zosen jetzo  doch  oft  stecken  lassen,  den  ungerechten  Krieg  gegen 
Preussen  angefangen,  welches  ihnen  doch  nicht  die  geringste  Ursach 
dazu  gegeben,  und  welches  sie  vielmehr  schändhch  betrogen  haben,  da 
sie  noch  kurz  vorher  die  grosseste  Versicherung  gegeben,  sich  mit  dem 
österreichischen  Kriege  nicht  mehren  zu  wollen.  Der  König  und  die 
Königin  von  Schweden  seind  über  diesen  schändlichen  Krieg  sehr  be- 
trübt und  missvergnügt,  die  Hände  aber  seind  ihnen  gebunden,  und  sie 
können  bis  dato  gegen  die  herrschende  Senateurs  nichts  thun. 

Sagen  Sie  dieses,  wenn  Sie  können,  dem  dortigen  grossen  Patron.  ^ 
Geschrieben  den  25.  Aprils'*  jetzigen  Jahres  durch  Dero  bekannten 
Freund.  ^ 

Unser  Principal  ist  von  Ihrem  Negotio  sehr  zufrieden,  continuiren 
Sie  so.  Wenn  wir  hier  die  Contrebandehändler  einmal  brav  geprügelt 
haben  werden,  so  werden  vielleicht  die  dortigen  Grosshändler  von  selbst 
in  Compagnie  treten. 

Nach   dem   Concept.  

TG  985.     AN  DEN  GEHEIMEN  COMMERZIENRATH  VON   REXIN 
IN  KONSTANTINOPEL. 

Hauptquartier  zu  Landshut,  26.  Mai  1759. 
Auf  Meinen  Befehl  ist  Euch  gestern  durch  Euren  bekannten  Freund  ^ 
^on  hier  aus  die  gute  Ankunft  Eurer  beiden  den  10.  April  abgeschickten 
nebst  einigen  Sachen  bekannt  gemachet  worden.  Dieser  Briefe  gehet 
unter  dem  gewöhnhchen  Couvert  von  Beriin  ab  über  den  Weg  von 
Wien,  sowie  Ihr  es  in  Eurem  letzten  Schreiben  selbst  vor  gut  ge- 
bunden habt. 

I  Vergl.  Nr.  10964.  10968.  —  2  Vergl.  S.  242.  —  3  Der  Grossvezier.  —  4  So ; 
•att  „Mai".  —  5  Ohne  Unterschrift.  —  6  Eichel.  Vergl.  Nr.  10984.  —  7  D.  h. 
er  von  Eichel. 


—    256    — - 

Durch  dieses  mache  Ich  Euch  selbst  bekannt,  dass  jetzo  die  Oester- 
reicher  hier  mit  allen  ihren  Forces  occupiret  seind  und  dass  sie  deshalb 
alles,  was  sie  nur  aufbringen  können,  aus  Ungarn  herausgezogen  haben, 
so  dass  fast  nichts  darinnen  auch  von  Landtruppen  ist.  Wenn  die 
Pforte  in  Belgrad  jetzo  nur  ein  Corps  von  20000  Janitscharen  hat,  so 
kann  sie  gegenwärtig  in  Ungarn  alles  thun,  was  sie  nur  will,  so  dass 
wenn  [sie]  jetzt  mit  den  Oesterreichern  bricht  und  noch  gleich  in  diesem 
Jahre  in  Ungarn  rücket,  sie  sich  gleich  in  der  ersten  Campagne  so 
starke  Avantages  machen  und  in  solchen  Vortheil  setzen  kann,  dass 
ihr  hernach  alle  die  andern  gar  leicht  sein  müssen.  Wollte  sie  aber 
lieber  was  gegen  die  Russen  tentiren,  so  kann  sie  sich  auch  gleich  in 
grosse  Avantage  setzen,  wenn  sie  in  diesem  Jahre  durch  Polen  und  die 
Ukraine  schicket  und  ihre  Armee  von  dar  grade  auf  die  Stadt  Kiew 
marschiren  lasset,  denn  die  Russen  jetzo  fast  ihre  ganze  Hauptarmee  in 
Preussen  und  gegen  Mich  in  Polen  nach  Meinen  Grenzen  gesetzet 
[haben].  Ohnfehlbar  werde  Ich  Mich  mit  denen  Oesterreichern  zwischen 
hier  und  nächsten  vier  Wochen  bei  die  Ohren  kriegen.  Wenn  die 
österreichische  Armee ,  wie  Ich  hoffe,  eine  Schlappe  bekommet,  so  hat 
die  Pforte  die  vortrefflichste  Gelegenheit,  ihre  Avantage  in  Ungarn  dies 
Jahr  zu  machen.  Oder  aber  sollte  es  geschehen,  dass  die  Russen  noch 
einmal  von  uns  so  geschlagen  würden ,  wie  es  im  vorigen  Jahre  bei 
Zorndorf  geschehen,  so  wäre  es  ihnen  ohnmöglich,  dass  sie  ihre  Armee 
wiederum  zusammenbringen  könnten,  weil  sie  schon  dies  Jahr,  um  eine 
Armee  von  höchstens  50000  Mann  gegen  Mich  zu  stellen,  die  schlech- 
testen Leute  zu  Rekruten  mit  zusammenraffen  müssen.  Und  seind  also 
die  jetzigen  Umstände  vor  die  Pforte  eine  so  avantageuse  Gelegenheit, 
die  sie  zu  keinen  Zeiten  hernach  wieder  finden  kann.  Diese  Sachen 
sollet  Ihr  durch  die  dritte,  vierte  Hand  gehörigen  Ortes  wohl  insinuiren 
lassen,  und  glaube  Ich  fast  gewiss,  dass  es  guten  Effect  thun  wird, 
sonderlich  wenn  der  Succ^s  mit  Meiner  Hoffnung  correspondiret ;  denn 
was  der  Pforte  in  diesem  Jahre  sehr  leicht  fället,  kann  ihnen'  in  an- 
deren Jahren  sehr  schwer  fallen ,  wenn  die  Oesterreicher  erst  ihre  Ar- 
rangements dagegen  zu  nehmen  die  Zeit  gehabt  haben.  Denn  gewiss 
und  sicher  ist,  dass  sie  nur  erst  Mich  in  diesem  Jahre  noch  auf  die 
Seite  setzen  wollen,  alsdenn  der  Wienersche  Hof,  zumalen  wenn  es 
ihm  mit  Mir  glücken  und  er  dadurch  ganz  Teutschland  unter  seinen 
Gehorsam  gebracht  haben  sollte,  den  festen  Plan  schon  genommen  hat, 
alsdenn  sich  sonderlich  gegen  die  Türken  zu  arrondiren.  Jetzt  aber  ist 
fast  nicht  ein  Mann  zur  Defension  in  Ungarn,  sondern  das  ganze  Land 
so  ledig,  dass  die  Türken,  wenn  sie  wollen,  fast  bis  Wien  gehen  können. 

Ihr  sollet  auch  an  seinem  Orte  wohl  insinuiren ,  dass  Ich  weder 
Geld  noch    nichts    von  der  Pforte    fordere  und    derselben    auf  keinerlei 


I  So. 


257    

Weise    ä    Charge    sein,    wohl    aber    eine    beständige    Freundschaft    und 
AUiance  mit  ihr  ohnverbrüchHch  halten  werde.     Euer  gnädiger  König 

Friderich. 

Dieses  schicke  Ich  Euch  durch  den  Hintzen  als  Courier  grade 
durch  Polen,  werde  aber  doch  ein  Duplicat  davon  über  Berlin  gehen 
lassen.  Wenn  die  Sachen  in  England  erst  ajustiret  seind,  so  werde  Ich 
den  bekannten  Arnstedt  damit  en  courrier  zu  Euch  schicken. 

Nach  dem  Concept.  


10986.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  LATTORFF 

IN  COSEL. 

Landshut,   26.  Mai  1759. 

Ks  wird  Mir  aus  Polen  geschrieben,  als  ob  ein  Train  von  24  Ca- 
nons, worunter  verschiedene  sogenannte  Schuwalows  wären,  von  Peters- 
burg aus  durch  Polen  geschickt  würden,  bei  welchen  ohngefähr  an 
IOC  Mann  zu  Fuss  und  etliche  40  Mann  zu  Pferde  als  Escorte.  wären, 
die  jetzt  ihren  Marsch  bis  Przeworsk^  fortgesetzet  und  daselbst  drei 
Ruhetage  gemacht,  von  da  aber  den  Marsch  auf  Krakau  und  so  weiter 
continuiren  würden.  Ich  weiss  wohl,  dass  Ihr  nicht  en  force  seid,  auf 
diesen  Train  eine  Entreprise  machen  zu  können,  daher  auch  nicht  daran 
zu  gedenken  ist;  Ich  habe  Euch  aber  deshalb  davon  averliren  wollen, 
,  einestheils ,  damit  Ihr  doch ,  wo  möglich ,  erfahren  könnet ,  wohin  der 
'Train  weiter  gehet,  anderntheils  aber  und  hauptsächlich,  dass,  weilen 
überall  ein  Bruit  gelaufen,  als  ob  ein  Corps  von  20000  Russen  von 
Kyow  her  über  Broda'  in  Polen  nach  Oberschlesien  marschire,  um  da- 
selbst zu  denen  Oesterreichern  zu  stossen,  [Mir]  ^  der  Benoit  zu  Warschau 
zu  unterschiedenen  Malen  versichert  hat  und  noch  versichert,  dass, 
wann  Russen  nach  dem  österreichschen  Oberschlesien  marschirten, 
solches  nichts  anders  als  gedachter  Train  und  seine  Escorte  sein  können, 
weil  sonsten  von  Russen  in  solcher  Gegend  nichts  zu  sehen  noch  zu 
hören  wäre.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10987.     AU  BRINGE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Landshut,   26  mai   1759.]* 
En  Chiffre  an  meinen  Bruder! 
Je  crois  qu'il  sera  temps  que  vous  pensiez  ä  present  ä  votre  retour 
jen  Saxe.     Les  Autrichiens    sont  sur  le  point  de  tenter  leur  Invasion  en 
Isilesie,    je    commence    ä    avoir   besoin    de    mes    detachements    vers    la 

I  In  Galizien,  nordwestl.  von  Przemysl.  —  2  So.  Vermuthlich  sind  ge- 
meint: Kiew  und  Brody.  —  3  Nach  dem  Concept.  —  4  Das  Datum  nach  einem  Zu- 
satz von  Eichel. 

Corresp.  Friedr.  II.    XVIII.  I? 


258    

Lusace ,  et  je  n'ose  les  retirer  qu'apr^s  votre  retour.  D'ailleurs,  les 
Russes  s'approchent  des  fronti^res,  et  il  faut  necessairement  renforcer 
Dohna,  auquel  il  ne  reste,  apr^s  ce  qu'il  a  detache  contre  les  Suedois, 
[que]  tout  au  plus  2 1  000  hommes.  Vous  pourrez  m6me  faire  prendre 
le  chemin  de  Torgau  au  detachement;  le  general  Hülsen  en  pourrait 
avoir  le  commandement ,  et,  entre  ci  et  votre  retour,  j'indiquerai  le 
chemin  ä  prendre,  et  je  crois  que  cela  sera  par  Schwedt,  selon  toutes 
les  apparences.  Je  commence  ä  camper,  tout  indique  une  manoeuvre 
de  la  part  des  ennemis;  j'ai  retire  Fouque  de  la  Haute  -  Silesie, '  et  j'ai 
fait  les  meilleures  dispositions,  selon  que  la  force  de  mes  troupes  et  le 
terrain  me  l'ont  permis.  Je  crois  qu'entre  ci  et  huit  jours  vous  ap- 
prendrez  comment  cela  se  sera  decide;  j'esp^re,  mais  je  n'assure  pas 
positivement  le  succ^s. 

Nach  dem  Concept.     Eigenhändig.  reÜeriC. 


10988.  AN    DEN    OBERSTLIEUTENANT  VON  DINGELSTEDT.» 

Landshut,  26.  Mai  1759. 
Ich  danke  Euch  für  den  Mir  gethanen  Rapport.  Es  hat  Vela  auf 
der  schlesischen  Seite  die  Leute  wieder  dahin  postiret,  wo  sie  vorhero 
auf  Postirung  gestanden  haben ,  und  dieses  sollte  Mir  bald  glaubend 
machen,  dass  er  bei  Rumburg  und  in  der  Gegend  stehe,  wo  er  vorhero 
gewesen.  Indessen  da  es  in  Sachsen  dergleichen  Leute  giebt,  so  Ihr 
als  Spions  nach  Böhmen  schicken  könnet ,  als  müsset  Ihr  fordersamst 
dadurch  zu  erfahren  Euch  äusserst  angelegen  sein  lassen  das,  ob  sie 
bei  Leitmeritz  übergegangen  oder  nicht. 

Nach  der  Ausfertigung.  ^  rideriCn. 

10989.  AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Landshut,  26  mai  1759. 
Je  vous  remercie  bien  des  nouvelles  que  vous  m'avez  donnees  par 
votre  lettre  du  25.  Selon  toutes  les  apparences,  l'ennemi  tentera  bientot 
quelque  chose,  et  autant  qu'on  en  peut  juger,  cela  pourra  arriver  de  ce 
c6te-ci  aux  fronti^res  de  Silesie.  Ma  plus  grande  curiosite  est  de  savoir 
quand  la  grande   armee   de   l'ennemi  se  pourra  mettre    en  mouvement; 

•  Vergl.  S.  259.  Anm.  i,  —  a  Die  Berichte  Dingelstedt's  vom  Monat  Mai  sind  datirt 
am  13.  und  14.  aus  Spremberg,  am  15.  aus  Kottbus,  am  16.  aus  Wilmersdorf  (nord- 
östl.  von  Kottbus),  vom  18.  bis  31,  wieder  aus  Spremberg.  —  3  Auf  einem  Berichte 
des  Markgrafen  Karl,  d.  d.  Landshut  26.  Mai  [in  w^elchem  er  meldet,  dass  Daun  für  die 
Sendung  von  Unterhändlern  nach  Neu-Salze  (vergl.  S.  211.  Anm.  i)  mehrere  Bedingungen 
gestellt  habe,  u.  a.  die,  dass  der  König  die  Ueberzahl  der  österreichischen  Gefangenen 
gegen  Geld  auswechseln  lasse]  ,  finden  sich  die  Weisungen :  „Antwort !  Nicht  ge- 
wohnt, Conditionen  vom  Feinde  vorschreiben,  Gesetze  vorschreiben  zu  lassen.  Wenn 
sie  Kartell  nicht  halten  wollen,  so  sehe  wie  gebrochen  an.     Damit  gut." 


259    — 

c'est  de  quoi  je  voudrais  etre  instruit,  afin  de  pouvoir  m'y  diriger  avec 
ines  detachements.  Comme  il  est  presque  impossible  qu'on  en  saurait 
avoir  des  nouvelles,  soit  par  des  deserteurs  soit  par  d'autres  voies,  et 
que  le  general  Fouque  a  ordre  de  detacher  deux  escadrons  de  hussards 
\ers  Glatz,  vous  les  dirigerez  pour  envoyer  des  patrouilles  lä  oü  nous 
pourrons  tirer  de  bons  et  sürs  avis,  ou  pour  avoir  des  ddserteurs  de 
l'ennemi;  vous  emploierez  tout  votre  savoir  et  Industrie  pour  me  pro- 
curer  des  nouvelles  sur  lesquelles  on  pourra  compter,  sur  ledit  article. 
11  m'importe  extremement  d'en  avoir;  ainsi  vous  tenterez  jusqu'ä  l'im- 
possible  de  me  faire  avoir  des  avis  sürs  et  exacts  au  possible. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


10990.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Landshut,  26.  Mai  1759. 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  25.  erhalten  und  bin  von  solchem 
in  so  weit  ganz  wohl  zufrieden  gewesen;  wenn  man  aber  zu  viel  auf 
einmal  anfangen  will,  so  richtet  man  fast  auf  allen  Seiten  nichts  aus. 
Hier  stehen  wir  in  Procinct,  den  Einbruch  des  Feindes  erwarten  zu 
müssen;  Ich  bin  also  so  weit  entfernet,  auch  nur  einen  Mann  zu  Euch 
zu  detachiren,  dass  Ich  Euch  vielmehr  hierdurch  anbefehle,  morgen 
nach  Jauer  zu  marschiren ,  um  so  mehr  ä  portee  zu  sein ,  dass  Ihr 
desto  eher  zu  uns  stossen  könnet.  Nach  allen  Meinen  Briefen  pressiren 
die  Russen  Ihren  Marsch  gar  nicht ,  und  glaube  Ich  also ,  dass  Mein 
Bruder  Heinrich  noch  die  Zeit  haben  werde,  den  Succurs  zur  Dohna'- 
schen  Armee  a  tempo  hinzuschicken.  Ich  will  lieber  es  recht  erst  hier 
ausmachen  und  nehmen  deshalb  Meine  Force  zusammen,  alsdenn  Ich 
mit  rechtem  Succes  detachiren  kann. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothelc  zu  Darmstadt. 


10  991.     AN   DEN   GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE-FOUQUfi. 

[Mai  1759.] 
Nicht  bange  sein  vor  Bülow ;  ^  steht  so ,  dass  nicht  zu  fürchten, 
wenn  auch  ganze  Armee  kommen  möchte,  und  Ich  habe  Meine  Raisons, 
um  ihn  da  nicht  gleich  hinzuziehen,  auf  dass  der  Feind  Idee  von  Meiner 
Intention  nicht  errathen  soll  und  desto  eher  faux  pas  thun,  davon  dann 
v[iel]  profitiren  kann. 

'  Fouque  hatte  gemeldet,  dass  er  den  bei  Bärsdorf  (bei  Charlottenbrunn) 
stehenden  Generalmajor  von  Bülow  von  dem  Rückmarsch  nach  Hertwigswalde  be- 
nachrichtigt habe. 

17* 


26o     

Aber  nach  Meiner  Nachricht,  die  habe,  werde  ihn  vielleicht  bald 
zwischen  Frankenstein  und  Reichen[bach]  ziehen,  unter  Prätext,  dass 
er  nach  dem  Glatzschen;  sollte  bis  jetzo  noch  nichts  thun. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  und  am  Rande  des  Berichts  von 
Fouque,  Hertwigswalde  36.  Mai. 


10992.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Landshut,   27  mai  1759. 

Au  commencement  de  la  campagne  les  Autrichiens  tir^rent  leur 
principale  force  ici  du  cöte  de  la  Silesie.  Ils  n'avaient  qu'un  corps  de  i 
8  ä  10  000  hommes  sur  la  frontidre  de  la  Saxe.  Ceci  facilita  k  mon 
fr^re  le  moyen  d'enlever  le  magasin  en  Boheme.  C'etait  un  prealable 
necessaire  qui  garantit  toute  la  lisi^re  de  la  Saxe  et  lui  donnait  la  fa- 
cilite  de  se  porter  sur  les  troupes  de  l'Empire,  oü  mon  fr^re  enleva 
encore  un  magasin  tr^s  considerable  et  fit  souffrir  des  pertes  assez  fortes 
ä  cette  armee  de  leurs  forces;  apr^s  quoi  il  ne  lui  reste  que  de  re- 
tourner  en  Saxe.  Les  troupes  de  l'Empire  ne  pourront  reparaitre  pen- 
dant  un  temps  de  deux  mois ;  ce  qui  pourra  donner  ä  mon  fr^re  le 
temps  de  faire  un  detachement  considdrable  qui  marchera  contre  les 
Russes.  II  veillera  en  meme  temps  sur  la  Lusace,  pour  empecher  toute 
Invasion  de  ce  c6te-lä. 

De  notre  cöte,  les  choses  commencent  ä  devenir'  ä  quelque  de- 
cision,  et,  si  M.  Daun  veut  penetrer  en  Silesie,  comme  il  en  a  l'envie, 
il  aura  ä  essuyer  les  plus  grandes  risques ,  avant  que  d'achever  son 
dessein.  Je  ne  saurais  vous  dire  quel  en  sera  le  succ^s ;  mais  si  nous 
avons  une  bataille  tant  soit  peu  avantageuse  de  ce  c6te-ci,  j'aurai 
lieu  de  supposer  que  le  reste  de  la  campagne  prendra  une  tournure 
avantageuse. 

Vous  savez  le  detachement  que  Manteufifel  a  fait  contre  les  Suedois, 
que  je  crois  süffisant  pour  les  tenir  en  echec, 

Ce  sont  lä  toutes  les  mesures  que  j'ai  pu  prendre,  malgre  les  forces 
de  l'ennemi  et  la  faiblesse  des  miennes.  Je  vous  en  fais  le  detail,  pour 
que  vous  sachiez  ä  quoi  vous  en  tenir.  Quant  ä  l'ev^nement,  vous 
jugez  bien  qu'il  depend  de  la  fortune  et  de  ses  hasards,  dont  on  ne 
saurait  disposer. 

Nach  der  Ausfertigung.  -f  6  Q  e  r  1  C. 

10993.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Landshut,  27.  Mai   1759. 
Ich  habe  Euer  Schreiben  vom    26.  erhalten,    worauf  Euch  in  Ant- 
wort  ist,    dass   Ich   Mich  deshalb  =  nicht   in  Meinem  Project^   arretire; 

I  So.  —  2  Wobersnow  hatte  gemeldet ,  dass  ein  grosser  Theil  der  russischen 
Armee  auf  dem  Marsch  nach  Posen  sich  befände.  —  3  Vergl.  S.  254. 


26l      

Icnn  Ihr  consideriren  müsset,  dass  der  Feind  hier  an  zwei  bis  drei 
Seiten  durchbrechen  will,  dass  Meine  ganze  Infanterie  nicht  stärker  als 
2  2  ooo  Mann ,  und  dass  mit  der  Kavallerie  Ich  wenig  oder  nichts  in 
Jen  Bergen  ausrichten  kann ,  und  dass  also ,  wenn  Ich  hier  was  rechts 
nachen  will,  Ich  eti  forces  sein  muss ,  damit  sich  doch  einigermaassen 
vas  decidiret.  Nach  Meiner  Idee  muss  Mein  Bruder  schon  auf  dem 
Rückmarsch  sein.  Dem  habe  Ich  geschrieben,  dass  er  die  Regimenter, 
o  gegen  die  Russen  unter  dem  Generallieutenant  Hülsen  kommen  sollen, 
'leich  nach  Torgau  schicken  soll,  damit  man  desto  eher  sie  rechts  oder 
inks  haben  kann.  Wenn  sich  hier  sollte  etwas  mit  den  Oesterreichern 
lecidiret  haben ,  wenn  es  auch  nicht  was  ganz  grosses ,  sondern  nur 
•twas  wäre,  so  kann  Ic?i  eher  detachiren  und  gegen  die  Russen  schicken. 
ch  lasse  Mich  also  in  Meinem  Project  auf  keine  Art  derangiren,  son- 
lern  bleibe  dabei.  Ich  bin  ganz  Eurer  Meinung,  dass  die  Russen  nur 
orgeschicket ,  um  ihr  Magazin  zu  decken,  und  dass  es  dasselbe  Ma- 
iceuvre  ist,  so  sie  vor  den  Jahren*  gemachet.' 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


[0994.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf,3  27.  Mai  1759. 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  24.  dieses  wohl  erhalten.  Was  zu- 
orderst das  in  demselben  specificirte  metallene  Geschütz'*  betrifft,  so 
vird  solches  umgegossen  werden  und  sehr  wohl  zu  gebrauchen  sein 
cönnen.  Ich  finde  die  von  Euch  zu  nehmende  Position  bei  gegen- 
värtigen  Umständen  gut  und  convenable.  ^  Es  wird  aber  nöthig  seind, 
iass  Ihr  Futter  und  Mehl  nach  Küstrin  bringen  lasset,  welches  Euch, 
ivenn  Ihr  nach  Landsberg  marschiret,  oder  auch  allenfalls  dem  Succurs, 
;len  Ich  Euch  schicken  werde,  dienen  könnte ;  dann  sobald  Mein  Bruder, 
les  Prinzen  Heinrich  Liebden,  wieder  nach  Sachsen  retourniret  sein 
vird,  schicket  Euch  derselbe  10  Bataillons  Infanterie  und  4  Cuirassier- 
egimenter  zur  Verstärkung  von  seiner  unterhabenden  Armee,  welche  in 
1er  Position,  wo  Ihr  jetzt  stehet ,  wohl  bei  Schwedt  über  die  Oder 
Verden  gehen  müssen.  Es  sind  übrigens  6000  Pferde  von  denen  Russen 
uach  Posen  marschiret;  Ich  bin  der  Meinung,  dass  es  nur  geschehen, 
im  ihr  Magazin  zu  decken,  so  sie  dort  haben. 

Hier  bin  Ich  Mir  in  kurzem  eine  Invasion  von  den  Oesterreichern 
ermuthen.  Woferne  es  ihr  Ernst  ist,  solche  zu  unternehmen,  so 
vird  unsere  Sache  hiesiger  Orten  in  wenig  Tagen  decidiret  sein,  welches 

1  So.  —  2  An  Hacke  in  Glogau  antwortet  der  König,  Landshut  27.  Mai,  „dass 
lie  Leute  [die  Russen]  noch  nicht  jetzo  avanciren  werden ,  und  Ihr  also  noch  ruhig 
ein  könnet".  —  3  Südwest!,  von  Landshut.  —  *  Mecklenburgisches  Geschütz  aus 
Rostock.  —  5  Manteuffel  wollte  vorläufig  eine  Stellung  zwischen  Stargard  und  Nören- 
erg  nehmen,  bis  die  feindlichen  Absichten  sich  mehr  aufgeklärt  hätten. 


262      

sich  in  einigen  Tagen  zeigen  muss,  und  werden  nachher  die  Renforts 
gegen  die  Russen  nicht  fehlen,  und  werden  wir  Gelegenheit  genug 
finden,  ihnen  das  Leben  schwer  zu  machen. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


10995.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDAN 

A  GLATZ. 

Reich -Hennersdorf,  27  mai  1759 
Je  vous  remercie  des  nouvelles  que  vous  me  marquez  par  votre 
rapport  du  26  de  ce  mois.  Peut-etre  les  deux  escadrons  ^  •  trouveront-ils 
occasion  d'enlever  quelque  parti  ennemi,  ou  vous  aurez  moyen  de  vous 
procurer  des  gens  par  lesquels  vous  pourrez  avoir  une  connaissance 
tout-ä-fait  exacte  de  la  position  de  l'ennemi.  Je  ne  saurais ,  en  atten- 
dant,  m'empecher  de  m'etonner  qu'apr^s  tous  les  preparatifs  qu'ont 
faits  jusqu'ici  les  Autrichiens,  ils  restent  encore  dans  l'inaction,  le  temps 
etant  devenu  propre  ä  agir.     Ici  tout  est  encore  tranquille. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Nach   der  Ausfertigung   im   Kalserl.    Königl.  Kriegsarchiv   zu  Wien. 


10996.     AU  LIEUTENANT -GfiNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Reich-Hennersdorf ,  27  mai  1759. 
Je  vous  remercie    des   nouvelles    que  vous  me  mandez  en  date  du 
25  de  ce  mois.     Quant   ä   ce    qui  concerne  mon  fr^re  Henri,   je  doute 
fort  qu'il  ait  occup6  la   ville  de  Nuremberg,    et   je    suis   plutöt  porte  i 
croire  qu'il  se  replia  en  Saxe,  comme  aussi  c'est  en  efifet  le  jeu. 

Je  ne  saurais  vous  faire  une  autre  reponse  sur   ce  qui  regarde   las 
officiers  bavarois,  que  celle  que  je  vous  ai  dejä  fait  parvenir.  ^ 

Quand  vous  entendrez  quelque  chose  de  sür  sur  le  retour  de  mon 
fr^re,  il  faudra  que  vous  me  le  marquiez  d'abord  sans  perte  de  temps. 

F  e  d  e  r  i  c. 

Nach  dem  Abdruck  bei  Preuss,  a.  a.  O.  Bd.  II,  S.  33. 


10997.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf,  28.  Mai3  1759. 

Ich  habe  Euren  Rapport  vom  27.  dieses  erhalten.  Ich  werde  Euch 
heute  ruhen  lassen,  woferne  nicht  andere  Umstände  sich  ereignen,  die 
Mich  obligiren  möchten,  Euch  marschiren  zu  lassen.  So  viel  weiss  Ich, 
dass  Schenckendorff  bereits  zu  Zwickau  angelanget,  und  dass  ihm  Finck 

I  Vergl,  Nr.  10989.  —  2  Vergl.  Nr.  10982.  —  3  Ein  Schreiben  an  Argens 
vom  28.  Mai  vergl.  in  den  CEuvres,  Bd.   19,  S.  73.  >. 


.%fl 


263 

auf  dem  Fuss  folget.  Sobald  sie  sich  Dresden  werden  genähert  haben, 
so  werde  Ich  den  Generalmajor  von  Puttkammer  mit  seinem  ganzen 
Regiment^  auf  die  Seite  von  Glogau  schicken,  um  daselbst  die  Russen 
zu  observiren.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


10998.     AN   DEN  GENERALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf,  28.  Mai  1759. 
Ich  überschicke  Euch  hierbeigehend  einen  Bericht  des  Residenten 
Reimer  in  Danzig, ^  woraus  Ihr  dasjenige,  so  er  Mir  von  denen  Be- 
wegungen der  Russen  meldet,  ersehen  werdet.  Ich  habe  Euch  bereits 
diesen  Morgen  beordert,  ^  die  Bataillons  Eures  Corps  d'armee,  so  bei 
Neustadt-Eberswalde  stehen,  da  dieselben  der  Orten  nicht  weiter  nöthig 
sein  möchten,  *  wiederum  an  Euch  zu  ziehen,  um  so  mehr,  da  es  nöthig 
sein  könnte,  dass  Ihr,  befundenen  Umständen  nach,  noch  vor  Ankunft 
des  Euch  destinirten  Succurses  demjenigen  feindlichen  Corps,  so  Euch 
am  nähesten  kommen  wird,  auf  den  Hals  gehet;  wobei  Ihr  aber  wohl 
zu  observiren  haben  würdet,  die  preussischen  Regimenter,  ausser  das 
von  Kanitz,  nicht  ins  erste  Treffen  zu  stellen,  ^  indem  Ich  versichert  bin, 
dass  die  schlesischen  besser  anbeissen  werden. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs   zu  Berlin. 


10999.     A  LA  PRINCESSE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Hennersdorf,   28  mai  I7S9. 

Der  König  spricht  der  Prinzessin  sein  Beileid  aus  bei  dem  Tode  der  Fürstin 
von  Zerbst,   der  Schwester  der  Prinzessin.  6 

Je  vous  plains  de  tout  mon  coeur,  ma  ch^re  soeur,  de  vous  trouver 
dans  la  triste  Situation  dont  je  soufifre  depuis  deux  ans;  je  ne  suis  pas 
assez  temeraire  que  d'entreprendre  de  vous  consoler;  tout  ce  que  je 
peux  vous  dire,  c'est  que  les  morts  sont  moins  ä  plaindre  que  leurs 
aniis  qui  leur  survivent.  F  e  d  e  r  i  c. 

Eigenhändiger  Zusatz  zu  der  Ausfertigung  im  Königl.  Hausarchiv  zu  Berlin. 


I  Das  Husarenregiment ;  vergl.  S.  227.  229.  —  2  D.  d.  Danzig  23.  Mai.  — 
3  Ein  kurzer  Cabinetsbefehl ,  der  die  Antwort  auf  Manteuffel's  Bericht  vom  26.  Mai 
bildet.  —  4  Vergl,  S.  228.  229.  236.  —  5  Vergl.  S.  224.  —  6  Die  regierende  Fürstin 
von  Zerbst,  Karoline  Wilhelmine  Sophie,  wie  die  Prinzessin  Heinrich,  eine  Tochter 
les  hessen-casselschen  Prinzen  Maximilian,    war  am  22.  Mai   1759  gestorben. 


264 


I 


iiooo.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GL  ATZ. 

Reich-Hennersdorf,  29  mai  1759.» 
Je  vous  remercie  des  nouvelles  que  vous  me  marquez  par  votre 
rapport  du  28  de  ce  mois ,  et  il  faut ,  dans  les  circonstances  presentes 
oü  nous  nous  trouvons  au  point  de  l'ouverture  de  la  campagne,  re- 
doubler  d'attention ,  pour  qu'au  moment  que  l'ennemi  se  mettra  en 
marche  et  se  declarera,  on  soit  en  etat  de  se  regier  lä-dessus.  Ne  vous 
mettez  point  dans  l'esprit  que ,  dans  la  Situation  presente  des  affaires, 
l'ennemi  debute  par  le  si^ge  de  Glatz.  Tous  les  mouvements  de  Daun 
ne  doivent  avoir  pour  but  que  de  me  faire  sortir  par  des  diversions 
de  la  Position  actuelle  oü  je  me  trouve ,  et  ce  sera  lä  oü  tendra  tout 
le  commencement  de  la  campagne.  S'il  envoit  du  cöte  de  Johannes- 
berg, =  c'est  parceque  le  general  Fouqud  est  du  cöte  de  Patsch  kau. 

Les  Frangais  ne  sont  point  ä  Eger;  bien  loin  de  lä,  Broglie  a  ete 
oblige  de  faire  un  gros  detachement  pour  renforcer  Contades.  Mon 
fr^re  a  nettoye  toute  la  fronti^re  de  Saxe;  les  Russes  n'agiront  qu'ä  la 
mi-juin,  et  ce  ne  sera  pas  contre  la  Silesie.  Du  reste,  il  peut  y  avoir 
quelque  verite  dans  le  rapport  de  l'homme,  mais  j'ai  de  la  peine  ä 
croire  que  Daun  vienne  m'attaquer  ici.  La  canonnade  que  l'homme 
a  entendue,  est  de  Laudon,  qui  a  fait  exercer  ses  canonniers. 

Feder  ic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Der  Zusatz  eigenhändig. 


II  001.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMAND ANTEN 
VON  GLOGAU. 

Reich-Hennersdorf,   29.  Mai   1759. 

Ich  habe  Euren  Bericht  vom  28.  dieses  wohl  erhalten,  und  glaube 
Ich,  dass  es  sich  mit  der  Russen  ihren  Operations  bis  gegen  den  12.  Juni 
trainiren  wird,  indem  es  ihnen  noch  an  gar  vielem  fehlen  soll,  und 
dann  stehe  Ich  in  den  Gedanken ,  dass  sie  sich  nicht  sowohl  nach 
Schlesien,  als  vielmehr  nach  der  Neumark  und  nach  Landsberg,  wie  sie 
voriges  Jahr  gethan,  wenden  werden.  Gegen  obbenannte  Zeit  werde 
Ich  dem  Generallieutenant  von  Manteuifel  einen  Renfort  zuschicken. 

Hier  stehe  in  den  Gedanken,  dass  Daun  zu  gleicher  Zeit  mit  denen 
Russen  anfangen  wird  zu  agiren,  ob  es  gleich  dann  und  wann  heisset, 
dass  er  früher,  bald  aber  dass  er  später  agiren  wollte. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


I  Einen  Cabinetsbefehl  vom  29.  Mai  an  den  Lieutenant  von  Luck  von  den  Zieten- 
Husaren,  über  eine  Recognoscirung  der  Oesterreicher  bei  Hermsdorf  siehe  in  Preuss, 
Friedrich  der  Grosse,  Urk.-Buch,  Bd.  II,  S.  132.  —  2  Südl.   von  Patschkau. 


26s     

i  I  002.     AN   DEN  GENERAI.LIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Henn  ersdorf ,  29.  Mai  1759. 
Ich^avertire  Euch  hierdurch,  wie  Ich  Mich  nunmehro  dahin  arran- 
giret  habe,  dass  Ich  ein  Detachement  von  ohngefähr  10  Bataillons  und 
20  Escadrons  Kuirassierer  durch  die  Lausnitz  gerade  auf  Frankfurt  an 
der  Oder  schicken  werde, '  um  zu  Eurem  unterhabenden  Corps  zu 
stossen  und  alsdenn  gegen  die  Russen  offensive  zu  agiren.  Ich  habe 
dannenhero  auch  dem  Generaldirectorio  sogleich  bekannt  gemachet, 
damit  solches  wegen  der  erforderlichen  Vivres,  Brod  und  Fourage  vor 
gedachtes  Detachement  sofort  .das  gehörige  veranstalten  soll,  auf  dass 
gegen  die  Ankunft  dessen  in  der  Gegend  von  Frankfurt  an  der  Oder 
alles  nöthige  vorräthig  gehalten  werde.  Es  wird  dieses  Detachement 
ohngefähr  den  12.  kommenden  Monates  Junii  der  Gegend  Frankfurt 
eintreffen  können ;  nach  der  Position ,  wo  Ihr  alsdenn  stehen  werdet, 
so  könnet  Ihr  das  Detachement  alsdenn  rechter  Hand  von  Frankfurt 
oder ,  wenn  Ihr  zu  Landsberg  stündet ,  über  Küstrin  oder  sonst  auch 
über  Schwedt  marschiren  lassen ,  um  solches  an  Euch  zu  ziehen :  des- 
halb Ihr  solchem  jemanden  entgegenschicken  könnet,  der  es  der  Ge- 
gend, wo  Ihr  alsdenn  stehen  werdet,  am  nächsten  und  convenablesten 
führen  kann.»  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


II  003.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf ,   29.  Mai   1759. 

Ich  habe  Euren  Rapport  vom  29.  dieses  erhalten,  und  ist  ganz 
recht ,  dass  Ihr  heute  nach  Striegau ,  um  Mir  besser  ä  portee  zu  sein, 
marschiret  seiet.  ^ 

Ich  halte  Ihm  ä  portee  von  mir  und  von  Fouque,  bis  ich  erst 
sicherer  sehen  kann,  wor  die  Truppen  werden  zum  nöthigsten  seind; 
aber  mit  die  6  Bataillons,  mit  SeydUtz'^  und  dem  ganzen  Klumpen 
werden  wir  eine  harte  Nuss  haben,  um  dem  Feind  recht  kräftig  zu  wider- 
stehen, und  wird  kein  Mann  leer  bleiben,  ohne  gebraucht  zu  werden. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz 
eigenhändig. 


I  Vergl.  S.  258.  261.  —  2  Auf  einem  Berichte  des  Generals  von  Puttkammer, 
Sagan  28.  Mai,  findet  sich  die  Weisung  zur  Antwort  [Bleinotiz]:  „Ich  würde  ihn, 
sobald  Mein  Bruder  [zurück],  entweder  gegen  Glogau,  um  die  Russen  zu  observiren, 
oder  zum  General  Manteuffel  [schicken]."  —  3  Der  König  hatte  dies  durch  ein  voran- 
gehendes  Cabinetsschreiben  vom  29.  Mai  befohlen.  —  4  Auf  einem  Berichte  von 
Seydlitz,  d.  d.  Waltersdorf  28,  Mai,  finden  sich  die  Weisungen  zur  Antvi^ort  [Bleinotizen] : 
„Möchte  sich  man  näher  an  Hirschberg  ziehen,  auf  dass  Ich  ihm  näher  ä  portee 
hätte.     In  wenigen  Tagen  müsste  was  vorgehen." 


266    

II004.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Reich-Henne rsdorf,  30  mai  1759. 

J'ai  re^u  la  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  24  de  ce  mois,  et 
vous  felicite  de  tout  mon  coeur  sur  l'entreprise  que  vous  meditez,  et 
que  je  trouve  tr^s  bien  pensee. '  La  seule  chose  que  je  vous  prie  k 
ce  sujet,  est  de  ne  pas  oublier  les  canons;^'  si  j'ose  ajouter  encore  une 
chose,  c'est  de  reconnaitre,  s'il  est  possible,  la  position  et  le  terrain  oü 
se  trouve  poste  l'ennemi,  avant  que  de  l'attaquer. 

Ici  nous  sommes  au  moment  oü  l'ennemi  va  commencer  d'agir; 
mais  les  choses  ä  son  egard  ne  sont  pas  encore  assez  eclairees ,  pour 
que  je  puisse  vous  detailler  positivement  ce  que  l'ennemi  voudra  entre- 
prendre.  Je  suis  prepare  sur  differents  cas ,  mais  il  faut  que  j'attende 
qiie  l'ennemi  fasse  plus  de  mouvements  encore ,  pour  connaitre  precise- 
ment  ses  vues.  Ce  qu'il  y  a  de  certain,  c'est  que  mon  fr^re  le  prince 
Henri  a  derange  extremement  le  projet  de  campagne  de  Daun  et  des 
Fran9ais.  Pour  peu  que  la  fortune  prosp^re  vos  entreprises,  je  dois 
croire  que  tout  ira  bien;  mais  pour  vous  donner  une  idee  [de]  ce  que 
c'est  que  l'artillerie  presentement  ä  la  mode,  imaginez  -  vous  536  pieces 
de  Canons  de  la  grosse  artillerie  et  des  haubitz  que  j'ai  effectivement 
dans  mes  trois  armdes ;  dans  celle-ci  oü  je  suis  vis-ä-vis  de  Daun,  j'en 
ai  214.  Vous  vous  imaginerez  que  c'est  trop,  mais  il  faut  savoir  que, 
dans  les  armdes  de  Daun  vis-ä-vis  de  moi,  il  y  en  a  avec  l'artillerie  de 
reserve  360  pieces.  Si  cette  mode  durera  encore  quelques  annees, 
je  crois  qu'ä  la  fin  on  fera  marcher  des  detachements  de  2000  hommes 
avec  6000  Canons.  Autant  que  cela  est  ridicule,  il  faut,  malgre  sei, 
s'accommoder  k  la  mode,  autrement  il  n'y  a  point  de  salut.  En  atten- 
dant,  les  choses  en  sont  dejä  allees  si  loin  que  l'ennemi  n'est  plus  cu- 
rieux  de  savoir  combien  j'ai  de  t^tes  parmi  les  troupes,  mais  plutot 
combien  j'ai  de  canons  avec  moi. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C. 

II  005.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Au  quartier  de  Reich- Henn  e  rsdorf ,  30  mai 3   1759, 

C'est  avec  toute  la  satisfaction  imaginable  que  j'ai  regu  votre  lettre 

du  24  de  ce  mois,'^   par   laquelle  j'ai   vu    le  glorieux    succ^s    que   vous 

avez  eu  dans  votre  derni^re  expedition.     Je  me  rejouis  beaucoup  qu'elle 

a  dte  si  heureuse ,    et   qu'elle  s'est  terminee   d'une  fagon  si  avantageuse 

I  Prinz  Ferdinand  berichtet,  Hamm  24.  Mai,  er  habe  in  Folge  der  Bewegungen 
des  Feindes  am  Niederrhein  alle  Truppen  in  Westphalen  einander  sich  nähern  lassen, 
so  dass  sie  mit  zwei  kleinen  Märschen  in  Dortmund  sich  vtreinigen  könnten.  „Je 
suis  occupe  a  amasser  du  fourrage  ä  Hamm;  si  j'y  reussis  de  fagon  ä  ne  perdre  pas 
trop  de  temps,  je  compte  de  passer  la  Ruhr,  si  je  vois  moyen  d'attaquer  avec  avan- 
tage  le  camp  de  Düsseldorf."  —  *  Vergl,  S.  181.  203.  222.  —  3  So  in  der  Vor- 
lage, im  Concept;  in  der  Ausfertigung:  29.  mai.  —  4  Vergl.  über  den  Bericht  des 
Prinzen  Nr.   11  006. 


267     — 

pour  moi.  Vous  avez  d'ailleurs  si  bien  pris  vos  mesures  pour  vous 
retirer  ä  temps ,  car  c'est  precisement  le  temps  que  les  conjonctures 
l'exigent.  Tous  ces  bruits  de  renforts  pour  l'armde  de  Saxe  ont  ete 
forges  par  les  Autrichiens  et  leurs  adherents ;  selon  toutes  mes  nouvelles, 
ce  que  l'on  a  fait  passer  de  Farmee  autrichienne  vers  Eger,  ne  consiste 
qu'en  8  bataillons  et  2  regiments  de  cavalerie;  un  homme  qui  a  ete 
sur  les  lieux,  pretend  que  tout  au  plus  ce  corps  fait  9000  hommes. 

Si  vous  detachez  10  bataillons  et  20  escadrons  de  cuirassiers  droit 
sur  Torgau  et  de  lä  vers  Francfort,  vous  leur  epargnerez  du  chemin, 
ils  en  arriveront  d'autant  plus  vite;  mais  il  faudrait  y  joindre  10  pi^ces 
de  canons  de   12  livres,  parcequ'il  n'y  a  plus  de  salut  sans  canons. 

Je  ferai  ecrire  incessamment ,  pour  qu'il  soit  fourni  ä  ces  troupes 
des  vivres  ä  Francfort.  Ceci  sera  un  coup  de  parti  pour  la  campagne, 
parceque  Daun ,  dans  la  supposition  que  ce  sera  mon  armee  qui  de- 
tachera  contre  les  Russes,  n'attend  que  ce  moment-lä,  pour  agir  contra 
moi.  A  present  que,  par  vos  heureuses  expeditions,  l'affaire  a  pris  une 
autre  tournure,  M.  de  Daun  se  trouvera  tr^s  embarrasse  et  incertain  de 
prendre  un   parti  qui  pourrait    prendre  une  mauvaise  tournure  pour  lui. 

Je  dois  ajouter  quelque  chose  encore  ä  tout  ceci,  c'est  que,  d^s 
que  vous  serez  revenu  en  Saxe  et  aux  environs  de  Dresde ,  il  n'y  aura 
rien  de  plus  facile  pour  vous,  que  de  repandre  le  bruit,  comme  si  vous 
voulez  chasser  le  general  de  Vela  de  Rumburg  et  de  Schluckenau,  pour 
rejeter  les  Autrichiens  de  Zittau  et  leur  enlever  le  magasin  de  Niemes. 
Si  vous  soutenez  ces  bruits  par  quelques  fausses  demonstrations ,  vous 
rejetterez  le  general  Vela  sur  la  defensive,  ce  qui  procurera  toute  la 
tranquillite  ä  la  ville  de  Berlin ,  et  vous  causerez  de  vives  alarmes  au 
marechal  Daun  qui ,  vous  ayant  vu  prendre  tant  de  magasins ,  croira 
qu'il  n'en  pourra  point  faire  ä  l'abri  de  vos  entreprises ;  et  lorsque  vous 
reviendrez  en  Saxe,  vous  ne  tarderez  point  d'apprendre  de  quelle  force 
peuvent  etre  ces  camps  oü  commandent  ou  le  general  Gemmingen  ou 
Sincere,  et  de  decider  ensuite  quelles  mesures  vous  pouvez  user  contre 
cet  ennemi-lä. 

Des  que  les  Russes  et  les  Autrichiens  commenceront  ä  agir  offen- 
^ivement,  il  faudra  de  necessite  que  cela  vienne  k  une  ddcision,  soit  ici 
soit  en  Pomeranie,  et  alors ,  de  quelque  cote  qu'on  ait  l'avantage,  on 
pourra  detacher  ä  un  autre  qui  se  trouvera  en  besoin  d'avoir  un  corps 
pour  assistance. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  1  C. 

II  006.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Reich-Hennersdorf,   30  mai   1759. 

J'ai  etd  bien  aise  de  voir  tout  ce  que  vous  m'avez  appris  par  votre 
rapport  du  26  de  ce  mois,  et  ne  doute  pas  que  vous  n'ayez  pris  toutes 


268     — 

vos  mesures,  afin  qu'il  ne  transpire  la  moindre  chose  de  tout  ce  qui 
regarde  le  dernier  rapport  du  sieur  Rexin.  *  Car  pourvu  que=  le  secret 
de  cette  affaire  [ne]  soit  religieusement  garde,  il  ne  faut  pas  douter  que 
les  ennemis  ne  remueront  ciel  et  terre  pour  prevenir  un  coup  qui  saurait 
leur  devenir  bien  fatal.  Vous  aurez  soin,  au  reste,  que  ledit  sieur  Rexin 
soit  informe  au  possible  de  tout  ce  qui  se  passe  des  ev^nements  de 
guerre  ici. 

Selon  mes  lettres  du  24  du  prince  Henri,  ^  il  vient  de  finir  heureuse- 
ment  son  expedition  contre  l'armee  des  Cercles  et  d'une  fagon  fort 
avantageuse.  Cette  armee  s'est  retirde  fort  precipitamment  au  delä  de 
Nuremberg  oü  eile  campe  ä  present,  un  corps  de  6000  hommes  ä  Er- 
langen, et  eile  ne  saurait  pas  agir  du  cote  de  la  Thuringe  et  en  passant 
le  pays  de  Baireuth,  au  moins  devant  la  recolte.  Le  magasin  de  Bam- 
berg qu'on  a  pris,  a  ete  tr^s  important,  nonobstant  que  l'ennemi  a  brüle 
et  detruit  au  delä  du  double  de  ce  qu'il  a  laisse.  Les  autres  provisions 
du  cöte  de  Würzburg  et  le  long  du  Main  tr^s  considerables  ont  ete 
detruites  pour  la  plupart.  Un  renfort  envoye  ä  Wiirzburg  n'a  pas 
donne  le  temps  de  ddtruire  entidrement  le  magasin  d'Ochsenfurt,  un 
officier  et  30  hommes  d'un  bataillon  franc  s'etant  laisse  surprendre.  Si 
mon  frdre  n'avait  pas  ete  oblige  de  reflechir  ä  ce  qui  saurait  arriver 
en  Saxe,  il  aurait  apparemment  dispersd  toute  cette  soi-disante  armee 
de  l'Empire,  avec  ce  qui  y  etait  Joint  des  Autrichiens,  qui  cependant  a 
souffert  des  pertes  trds  considerables,  tant  par  ce  que  nous  en  avons 
pris  en  prisonniers,  dont  le  nombre  va  au  delä  de  2000,  avec  quelques 
canons,  que  [par]  ce  qu'elle  a  perdu  par  la  nombreuse  desertion. 

A  present,  je  fais  detacher  un  corps  de  10  bataillons  et  de  20 
escadrons  contre  les  Russes  qui  se  joindront  au  corps  de  troupes  de 
Manteuffel  pour  agir  ofifensivement  contre  les  Russes.  Tout  est  encore 
ici  dans  la  meme  Situation,  quoiqu'il  ne  soit  pas  ä  douter  que  Daui 
ne  voudra  tächer  en  quelques  jours  de  penetrer  en  Silesie,  en  quoi  j« 
tächerai  au  possible  de  le  bien  embarrasser. 

Nach  der  Ausfertigung.  F  6  d  e  r  i  C. 


II 007.      AU   CONSEILLER   PRIV£    DE    LfiGATION   BARON    DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Quartier  de  Reich-Hennersdorf ,  30  mai  1759. 
Dem  Gesandten  wird  ebenso    wie  dem  Minister  Finckenstein  (Nr.    1 1 006)  Mit- 
theilung gemacht  von  den  Erfolgen  des  Prinzen  Heinrich. 

Cette  expedition  ne  saura  qu'etre  bien  avantageuse  au  pays  de 
Hesse  pour  la  garantir,  au  moins  une  bonne  partie  de  la  campagne,  des 
invasions  de  l'ennemi,    et  mettra  d'autant   mieux    ä    son   aise   le  prince 

I  Vergl.  Nr.  10985,  —  2  Pourvu  que  hier,  wie  es  im  königl.  Cabinet  öfters 
geschieht,  für  h.  moins  que  .  .  .  ne  gebraucht.  —  3  Vergl.  Nr.   11  005. 


269    

Ferdinand  de  Brunswick  pour  porter,  s'il  y  aura  moyen,  un  bon  coup 
sur  l'armee  frangaise  au  Bas-Rhin'  ou  d'aneantir  au  moins  les  projets 
qu'elle  avait  form^s.^' 

Nach  dem  Concept.  Federic. 

II  008.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. 

Reich-Hennersdorf ,  30.  Mai  1759. 
Der  Einhalt  Eures  Schreibens  vom  30.  dieses  ist  Mir  ganz  lieb  zu 
vernehmen  gewesen,  und  danke  Ich  Euch  für  die  Nachrichten.  Ich 
gedächte  aber,  dass,  wenn  Ihr  werdet  so  viel  Zeit  gehabt  haben,  einige 
Patrouillen  gegen  die  Schneekuppe  zu  schicken,  so  werdet  Ihr  auf  eine 
oder  die  andere  Weise  Mittel  finden ,  etwas  zuverlässige  Nachrichten 
vom  Feinde  zu  bekommen. 

Hier  heisst  es,  Daun  hat  20000  Mann  detachirt.  Die  eine  Bande 
Spions  versichert,  dass  solche  nach  Trautenau  marschiret  wäre[n],  die  an- 
dern sagen,  es  wär'n  nicht  20000,  aber  der  Laudon  wäre  damit  nach 
Gabel  marschiret.  Ich  werde  hier  alles  anwenden,  um  zu  wissen,  was 
in  der  Nachbarschaft  passiret ;  suche  Er  auch ,  solches  Seines  Orts  zu 
erfahren.  Dingelstedt  habe  ich  auch  davon  avertiret,  ^  also  wird  man 
bald  klar  sehen,  was  die  Wahrheit  ist.  Friderich 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  von  Wallenberg'schen  Bibliothek  zu  Landshut.  Der  Zusatz 
eigenhändig. 

1 1  009.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  TRESKOW 

IN  NEISSE. 

[Reich-Henn]ersdorf,  [Mai]4  1759. 
Ich  habe  [Euren]  Bericht  vom  30.  ^  richtig  erhalten,  und  kann  Ich 
Euch  [in  Anjtwort  darauf  sagen,  dass  man  bis  dato  von  dem  [Denouje- 
ment  der  gegenwärtigen  Conjuncturen  noch  nicht  [mit]  Zuverlässigkeit 
judiciren  könne,  und  wird  es  [auch]  wohl  nicht  eher  als  medio  Juni 
geschehen  können.  [Bis]  dahin  werdet  Ihr  wohl  die  erforderliche  Zeit 
ewin[nen] ,  um  bei  den  dortigen  Fortificationen  alles  [in]  Ordnung  zu 
t)ringen.  Ueberdem,  da  der  Capitän  [Le]f^bvre  nunmehr  ausgewechselt 
st,  so  habe  [Ich]  ihn  nach  Neisse  beordert.  Er  ist  der  habileste  [In- 
en]ieur,  so  Ich  habe,   und  sollet  Ihr  ihm  sagen,    [dass],  wenn  er  sich 

1  Vergl.  S.  266.  Anm.  i.  —  2  Es  folgen  die  nämlichen  Mittheilungen,  wie  in  dem 
etzten  Absatz  des  Schreibens  an  Finckenstein.  —  3  Weisungen  für  die  Ordre 
Sk  Dingelstedt  auf  dem  Berichte  von  Seydlitz  vom  30.  Auf  einem  zweiten  Berichte 
on  Seydlitz  finden  sich  die  jedenfalls  für  diesen  bestimmten  Weisungen:  „Nun  hörte 
ch  hier,  dass  Laudon  gegen  Zittau;  heute  ist  er  noch  hier  gewesen.  Wann  das  ge- 
chehen,  müsste  man  attent  drauf  sein."  —  *  Das  Datum  und  die  ergänzten  Worte 
ind  am  Rande  der  Handschrift  abgefressen.  —  5  Auf  einen  Bericht  vom  27.  hatte 
er  König  geantwortet,  Treskow  möge  sich  versichert  halten,  „dass  Ich  schon  dorten, 
«inn  [es]  Zeit  davon  sein  wird,  hinkommen  werde". 


2/0      

dort  gut  halten  wird,  so  würde  [Ich]  ihn  zum  Major  avanciren.  Raison- 
niret  nur  mit  ihm  über  Eure  Defension  ,  er  wird  Euch  [sicherjUch  gute 
Hülfe  geben.  Friderich. 

Nach    der  Ausfertigung    im  Kriegsarchiv   des    Königl.  Grossen   Generalstabs   zu  Berlin. 


iioio.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Hennersdorf ,  31  mai  1759. 
J'apprends  dans  ce  moment  que  Dann  veut  detacher  Laudon  vers 
Zittau  pour  la  Lusace.  Si  on  lui  laisse  tout  le  corps  qu'il  a  eu  jusqu'ä 
present,  il  consiste  en  5  regiments  d'infanterie  ä  2  bataillons,  2  regi- 
ments  de  croates ,  chacun  ä  1000  hommes,  i  regiment  de  dragons  et 
I  de  cuirassiers ,  chacun  ä  600  hommes ,  et  2  de  hussards  qui  fönt  ä 
peu  pr^s  1000  hommes.  Daun  ne  peut  avoir  que  deux  raisons  pour  le 
detacher:  peut-6tre  craint-il  qu'apr^s  que  vous  etes  retourne  de  votre 
derni^re  expedition,  vous  ne  lui  enleviez  encore  son  magasin  de  Niemes, 
ou  que,  dans  le  temps  qu'il  voudrait  commencer  ses  Operations  vers  la 
Silesie,  vous  [ne]  lui  vinssiez  ä  dos.  L'autre  raison,  c'est  peut-etre  qu'il 
voudra  que  Laudon  entreprenne  de  penetrer  par  la  Lusace,  comme 
l'annee  passee, '  pour  faciliter  les  Operations  des  Russes ,  et  selon  ce 
qu'on  pretend,  ils  ont  un  projet  de  marcher  ä  Francfort-sur-l'Oder,  pour 
preparer  le  passage  sur  cette  rivi^re  ä  un  corps  d'ä  peu  pr^s  8000 
Russes.  Vous  sentez  l'importance  de  ces  projets ;  ainsi ,  apr^s  votre 
retour  ä  Dresde,  tout  ce  que  vous  pourrez  faire  de  mieux,  sera  de 
repandre  premi^rement  des  bruits  et  faire  des  demonstrations,  comme  si 
c'etait  votre  intention  de  penetrer  par  la  Lusace  en  Boheme ,  et ,  en 
second  Heu,  d'avoir  un  corps  tout  pr^t  pour  disputer  ä  Laudon  le  pas- 
sage de  la  Lusace;  et  je  crois  que  les  environs  de  Bautzen  fourniraient 
un  emplacement  le  plus  convenable  pour  un  corps  destine  ä  cet  usage. 
Ces  gens  marcheront  entre  la  Spree  et  la  Neisse,  et  soit  que  leur 
dessein  soit  d'aller  ä  BerHn  ou  ä  Francfort,  si  l'on  voit  qu'ils  enfilent 
cette  route,  on  peut  hardiment  marcher  sur  Kottbus. 

Ce  matin,  31,  Laudon  est  encore  dans  son  camp  de  Schatzlar;  il 
n'y  a  qu'un  detachement  de  1000  hussards,  de  1000  pandours  et  de 
5  ä  600   dragons  qui  sont  marches  avant-hier  ä  Böhmisch-Friedland. 

Federic. '^ 

Tout  ceci  n'est  pas  certain,  mais  j'ai  toujours  cru  devoir  vous  l'ecrire. 

Nach  dem  Concept.     Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im  übrigen  chiffrirten  Ausfertigung. 


I  Vergl.  Bd.  XVII,  471.  —  2  In  einem  Cabinetsbefehl  an  d'O  in  Glatz  vom 
31.  Mai  äussert  der  König:  „Je  ne  pense  pas,  comme  je  vous  l'ai  dejä  ecrit ,  que 
l'ennemi  vienne  ä  operer  avant  7  ou  8  jours ,  et  que  les  Autrichiens  ne  voudront 
encore  rien  entreprendre,  ou  que  les  Russes  ne  seront  en  ^tat  que  vers  ce  temps-lä. 
In  einem  zweiten  Cabinetsbefehl  wird  d'O  angewiesen,  alles,  was  er  über  etwaige 
Bewegungen  Laudon' s  nach  der  Lausitz  hin  in  Erfahrung  bringen  könne,  dem  Könige 
zu  melden,   „meme  jusqu'ä  la  moindre  circonstance,  ne  füt-ce  que  bagatelle". 


2/1       ■ 

iioii.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf ,  31.  Mai  1759. 
Ich  halte  es  für  convenable  zu  sein,  dass  Ihr  bei  gegenwärtigen 
Umständen  aussprengen  lasset,  dass  Ich  ein  Detachement  von  20  Ba- 
taillons und  40  Escadrons  gegen  die  Russen  beordert  hätte,  so  theils 
über  Glogau,  theils  über  Breslau  marschiren  sollte;  dass  die  Pferde  für 
Mich  schon  bestellet  wären.  Der  Generallieutenant  von  Forcade  hätte 
das  Commando  von  obigem  Corps ;  Ihr,  Generalmajor  von  Wobersnow, 
führetet  die  Avantgarde ,  und  wäre  der  Generallieutenant  von  Seydlitz 
auch  mit  dabei.  Ich  habe  ein  gleiches  an  den  Etatsminister  von 
Schlabrendorff  und  an  den  Obrist  von  Hacke '  geschrieben ,  damit  es 
die  Russen  um  so  sicherer  erfahren,  und  zweifele  Ich  keinesweges,  es 
werde  solches  von  gutem  Effect  sein,  und  müsset  Ihr  der  Zeitung  nur 
anfügen,  dass  man  sich  nicht  amusiren  würde,  sondern  grade  auf  Thorn 
losgehen,  da  zumalen  alles,  so  dazu  erforderhch,  als  Pontons  p.  p.,  in 
Bereitschaft  gehalten  würden.  Friderich 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.   Hofbibliothelc  zu  Darmstadt. 


II  012.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. ^ 

[I759-] 
SeydHtz :  Dankte !     Noch    ständen  sie  alle  hier,    wie  sie  gestanden 
hätten ;  aber  was  Mir  curieux  vorkäme,  ist,  dass  von  hier  bis  ins  Glatz- 
'sche  keine  Patrouillen  kommen  als  bei  Kunzendorf. 

Weisungen    [Bleinotizen]    für    die    Antwort;     auf   der    Rückseite    eines   Berichts    von  Seydlitz, 
d.  d.  Hirschberg  31.  Mai.  3 


II  013.    AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. 

[I759-] 
Meine  Zeitungen  stimmen  mit  seinen  überein,  insoweit  bis  auf  den 
Lacy.  ^  Ich  hätte  grosse  Mühe ,  zu  begreifen ,  was  er  dorten  machte 
oder  vorhaben  könnte :  ob  es  nicht  etwa  Connexion  hätte  mit  der 
Russen  ihren  Marsch,  um  ihn  auf  Glogau  zu  dirigiren?  Den  8.  oder  9. 
würde  der  Feind  sich  in  Bewegung  setzen,  und  er  möchte  nur  alles 
anwenden ,  Zeitungen  zu  bekommen ,  sie  möchten  gehauen  oder  ge- 
stochen sein. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort ;  auf  der  Rückseite  eines  zweiten  Berichts  von  Seydlitz, 
'd.  d.  Hirschberg  3i.  Mai. 

1  Ebenfalls  d.  d.  Reich-Hennersdorf  31.  Mai.  —  2  Die  von  Seydlitz  vorliegenden 
Berichte  aus  dem  Monat  Juni  sind  aus  Hirschberg  datirt.  —  3  Ebenda  befinden  sich 
Weisungen  für  einen  Cabinetsbefehl  an  Puttkammer  in  Sagan :  „Möchte  Patrouillen 
ausschicken,  dass,  wann  was  durch  [das]  Sagansche  oder  Crossensche  durchwollte,  er  sie 
■gleich  wieder  zurücktreiben  könnte."  —  4  Nach  Seydlitz'  Bericht  hatte  ein  Deserteur 
ausgesagt,   er  habe  gehört,  General  Lacy  sei  bei  dem  Corps  bei  Marklissa  angekommen. 


2/2      

IIOI4.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. 

[1759-]' 
Ich  dankte  für  seine  Nachrichten,  und,  so  viel  Ich  ihm  für  gewiss 
schreiben  könnte,  so  ist's,  dass  der  Feind  in  wenig  Tagen  etwas  ten- 
tiren  wird.  Hier,  auf  dem  Fleck,  wo  Ich  stünde,  kann  Ich  zwar  nicht 
mit  Kavallerie  viel  ausrichten,  also  müsste  er  auf  zwei  Wege  bedacht 
sein :  den  einen,  der  hier  herginge ,  um  geschwinde  mit  seinem  Corps 
zu  Mir  stossen  zu  können ;  und  den  andern ,  da  er  zum  nächsten  und 
besten  gegen  Schwengfeld'^  marschiren  könnte.  Vor  itzt  könnte  nicht 
mehr  davon  sagen ;  sobald  wie  sich  die  Sache  hier  mehr  eclairciren 
würde,  würde  mehr  davon  schreiben ;  in  der  Zeit  aber  möchte  er  durch 
Spions  erfahren,  was  auf  jenseit  der  Schneekuppe  geschehe;  und  [Ich] 
würde  [sie]  gleich  bezahlen. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  eines  dritten  Berichts  von 
Seydlitz,  d.  d.  Hirschberg  31.  Mai. 

II  015.     AU   MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Quartier  de  Reich-Hennersdorf ,    ler  juin   1759. 

Votre  rapport  du  29  de  mai  dernier  m'est  bien  entre.  Bien  que 
j'aie  pris  toutes  les  mesures  possibles  contre  l'ennemi,  je  ne  saurais 
cependant  pas  absolument  me  flatter  de  les  avoir  mis  au  dessus  du 
hasard.  L'ennemi  est  fort  ici  de  96000  hommes,  mon  armee  n'est  que 
de  54  ä  55000  hommes.  Vous  devez  sentir  vous-meme  qu'il  y  a 
quelque  difficulte  de  faire  face  ä  tout  dans    les    circonstances  presentes. 

Nach  der  Ausfertigung.  F  e  d  e  r  1 C. 

II  016.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE.3 

[Reich-Hennersdorf,    ler  juin  1759.]* 

Chiffre  ä  mon  fr^re  Henri ! 

Vous  serez  surpris  des  lettres  que  vous  recevez  de  moi,  mais  je 
crois  devoir  vous  instruire ,  tant  que  je  le  peux ,  des  nouvelles  que 
j'apprends.  Un  espion  arrive  dans  ce  moment  assure  qu'un  regiment 
de  cuirassiers  et  un  de  dragons ,  s'entend  2000  hommes,  se  sont  mis 
en  marche  de  leur  grande  armee  pour  Zittau,  que  Daun  fait  preparer 
des  chemins  pour  Jung-Bunzlau ;  cela  parait  viser  ä  la  Lusace.  L'armee 
de  Daun  est,  apr^s  les  detachements  qu'il  a  faits,  de  36  bataillons  d'in- 
fanterie  et  de  10  regiments  cavaliers  et  dragons;  il  est  sür  qu'il  ne  se 
mettra  en  mouvement  que   le    8    de    ce    mois.     Je   n'assure    point  qu'il 

I  Seydlitz  beantwortet  den  auf  Grund  obiger  Weisungen  abgefassten  Cabinets- 
befehl  am  i,  Juni.  —  2  Südöstl.  von  Schweidnitz.  —  3  Prinz  Heinrich  befand  sich 
nach  seinen  Berichten  im  Monat  Juni  am  2.  und  3.  in  Waldkirchen  (nördl.  von 
Lengenfeld),  am  4.  und  5.  in  Planitz  (südl.  von  Zwickau),  am  8.  und  14.  in  Chem- 
nitz,  vom  18.  an  in  Dittersdorf.  —  4  Das  Datum  nach  der  Ausfertigung. 


273    

aille  ä  Bunzlau,  mais  je  vous  marque  cette  nouvelle,  pour  que,  si  vous 
apprenez  de  votre  c6te  quelque  chose  qui  cadre  avec  cette  nouvelle, 
(|ue  vous  me  le  marquiez.  Laudon  est  encore  ä  Schatzlar,  on  l'a  ren- 
ibrce  hier  de  5  regiments  d'infanterie.  Je  ne  crains  point  cette  Canaille; 
([u'ils  viennent  seulement  ici!  c'est  ce  qui  peut  nous  arriver  de  plus 
heureux. 

üaignez  nie  marquer  toutes  vos  nouvelles,  bonnes  ou  mauvaises ; 
cn  les  combinant,  on  parvient  ä  deviner  l'ennemi.  L'incertitude  ne  du- 
rera  que  huit  jours  encore ;  je  vous  ecrirai  tout  ce  que  j'apprendrai,  sauf 
ä  me  donner  un  dementi,  comme  les  gazetiers,  la  poste  d'aprds. 

Ce  ne  seront  pas  les  dernieres  nouvelles  que  vous  recevrez  de 
moi ;  dans  cette  crise  il  faut  vous  attendre  ä  en  avoir  souvent  et  quelque- 
fois   de  contradictoires. 

Votre  regiment  est  aussi  bien  en  ordre  que  je  Tai  jamais  vu  ä 
Potsdam.  Je  vous  prie  d'en  temoigner  votre  satisfaction  aux  officiers ; 
ils  ont  travaille  comme  d'honnetes  gens,  je  n'ai  pas  tarde  ä  les  remercier 
de  leur  z^e  et  de  la  bonne  volonte'  qu'ils  temoignent. 

Federic. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  eigenhändigen  Concept;  die  Zusätze  eigenhändig  auf  der  im 
übrigen  chiffrirten  Ausfertigung. 


II  017.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. ' 

Reich  -  H  ennersd  orf,   i.  Juni   1759. 

Ich  schicke  Euch  hier  anliegend  eine  Aussage  eines  Menschen  aus 
Polen,  die  er  Mir  mündlich  erstattet  hat.  Er  versichert,  alles  selbst  ge- 
sehen zu  haben.  Der  Major  Reitzenstein  von  Zieten ,  so  der  Gegend 
von  Glogau  stehet,  =  und  mit  dem  Ihr  correspondiren  könnet,  hat  noch 
zwei  Leute,  so  er  ausgeschicket  hat;^  nach  deren  Zurückkunft  wird  er 
an  Euch  schreiben. 

Ihr  werdet  bald  sehen  können,  inwieweit  die  Zeitungen  wahr  sind. 
Denn  ist  es  gewiss,  so  müsset  Ihr  es  dorten  wissen.  Dass  die  Russen 
nicht  gegen  Pommern  mit  einem  Detachement  agiren  sollten,  ist  nicht 
zu  vermuthen.  Wann  es  sich  dorten  von  allen  Seiten  confirmiren  sollte, 
dass  von  denen  Russen  sich  alles  gegen  die  Warthe  ziehet,  so  müsset 
Ihr  sonder  Zeitverlust  nach  Landsberg  marschiren ,    und  werde  Ich  das 

I  Manteuffel  befand  sich  im  Monat  Juni  nach  seinen  vorliegenden  Berichten  bis 
zum.  6.  in  Stargard,  am  9.  in  Soldin,  am  12.  und  14.  in  Landsberg  a.  d.  Warthe. 
—  2  Vergl.  S.  241.  -^  3  Der  Major  von  Reitzenstein  sandte,  Lerchenberg  31.  Mai, 
an  den  König  den  Pater  von  Gondkowsky,  der  dem  Könige  alles,  was  er  über  die 
Russen  wisse,  mündlich  sagen  werde.  Auf  dem  Bericht  Reitzenstein's  finden  sich 
Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort :  „ ...  Ich  hätte  sehr  oft  gesehen ,  dass  der 
Mensch  falsche  Zeitungen  und  was  närrsch  gesagt  hätte;  es  wäre  positiv,  dass  die 
Russen  nicht  stärker  als  42000  Mann  reguläre  Truppen  wären  und  dann  8  oder 
9000  Kosacken.  Dass  die  Leute  mit  solchem  schwachen  Corps  sich  theilen  sollten, 
könnte  Ich  Mir    nicht  vorstellen." 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  ^8 


274     

Corps  von  Meines  Bruders  Armee,  so  über  Torgau  marschiret,  beordern, 
seinen  Weg  auf  Frankfurt  an  der  Oder  zu  nehmen,  auf  dass  es  desto 
eher  im  Stande  seie,  zu  Euch  zu  stossen.  Sollte  es  nun  geschehen,  dass 
die  Russen  die  Belagerung  von  Glogau  wirklich  vornähmen,'  so  könnte 
auf  solchen  Fall  von  zwei  Sachen  hernach  eine  unternommen  werden. 
Die  erste  wäre,  gerade  nach  Posen  zu  marschiren,  um  dem  Feinde  seine 
Magazine  daselbst  zu  nehmen ,  die  andere ,  auf  jenseit  der  Oder  den 
Feind  zu  attaquiren,  und  hätte  er,  wenn  er  da  geschlagen  sein  würde, 
diesseits  der  Oder  keine  Retraite  mehr  offen.  Gegen  den  8.  Juni  sollen 
sie  anfangen  zu  agiren ,  wie  es  heisset ,  und  wird  man ,  wenn  nur  erst 
etwas  von  obigem  eintrifft,  judiciren  können,  ob  das  andere  auch  ein- 
treffen wird. 

Es  wird  ohnumgänghch  nöthig  seind ,  in  Küstrin  sofort  vor  die 
Subsistance  der  Armee  zu  sorgen  und  sofort  von  Stettin  allda  was 
hinzuschaffen.    So  ich  was  mehreres  erfahre,  werde  es  gleich  hinschreiben. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.  Der 
Zusatz  eigenhändig. 


Aussage  eines  angekommenen  Canonicus  von  Gnesen. 

Der  Canonicus  hat  ausgesagt,  er  sei  am  29.  Mai  von  Posen  abgegangen,  wo  e? 
von  russischen  Officieren  und  Leuten  gewimmelt  habe.  Den  28.  sei  Fürst  Gallitzin 
mit  dem  Corps  von  Thorn,  mit  6000  Mann,  bei  Posen  angekommen. 

„Den  2.  Juni  soll  der  General  Fermor  mit  der  ganzen  Armee  zu  Posen  an- 
kommen, und  soll  die  ganze  Armee  noch  vor  dem  8.  diesseit  Posen  campiren. 

„Sie  hätten  ihren  Anschlag  auf  Glogau ,  und  hätten  die  Officier  durchgängig 
gesprochen,  dass,  wenn  sie  nur  Glogau  hätten,  alsdann  Schlesien  ihre  wäre. 

„Er  wüsste  gewiss,  weil  er  sehr  viel  gute  Freunde  unter  denen  Officiers,  welche 
ihm  alle  versichert ,  dass  alles  abgeredet  wäre  zwischen  Fermor  und  Daun ,  dass 
sie  auf  einen  Tag  anrücken  und  attaquiren  wollten,  und  man  dahero  nicht  dabei  den 
Widerstand  thun   und  abhalten  könnte.  2 

„Er  wüsste  gewiss,  dass  längst  der  polnischen  Grenze  sehr  viele  Contracte  so- 
wohl mit  Juden  als  mit  andern  Leuten  gemacht  wären ,  so  binnen  acht  Tage  Frist 
Fourage  und  Mehl  liefern  müssten  nach  Kaiisch  .  .  .  50000  Mann  schätze  man  die 
russische  Armee,  und  wäre  sehr  wenig,  was  gegen  der  Neumark  stände,  sondern  die 
Hauptarmee  sollte  hier  mit  Daun,  wie  alles  abgeredet  wäre,   zugleich  agiren  .   ,   . 

„Die  polnische  Juden  spionirten  sehr,  sowohl  in  Glogau  als  in  ganz  Schlesien, 
und  hätten  die  Russen  davon  die  besten  Nachrichten  immer." 


•  Auch  dem  Commandanten  von  Glogau ,  Oberst  von  Hacke ,  übersendet  der 
König  am  i,  Juni  die  „Aussagen"  des  Canonicus;  er  fügt  hinzu:  „Ich  sollte  unter- 
dessen nicht  glauben  ,  dass  die  Russen  gegen  Glogau  agiren  wollten ;  indessen  habe 
Ich  Meine  Mesures  doch  schon  so  genommen  ,  dass  Ich  dem  Feinde  hierunter  werdi 
begegnen  können;  nur  habet  Ihr  Euch  bei  denen  Umständen  vor  allem  Ueberfalf 
auf  das  sorgsamste  zu  hüten."  —  2  So. 


275     

II  Ol 8.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW.» 

Reich-Hennersdorf ,   i.  Juni  1759. 

Ich  Überschicke  Euch  anbei  die  Nachrichten,  so  eben  bei  Mir  ein- 
gegangen sein.^'  Ich  glaube  zwar  sehr  wenig  darvon,  jedoch  kann  es 
wohl  sein,  dass  sie  was  auf  Glogau  tentiren  wollen.  Ihr  werdet  wohl 
gewissere  Nachrichten  darvon  bekommen. 

Komme  Er  heute  noch  hier  und  lasse  Er  so  lange  die  Bataillons 
allda  stehen,  ich  werde  Ihm  nicht  lange  aufhalten. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz  eigen- 
händig. 


II  019.      [INSTRUCTION  FÜR  DEN  GENERALMAJOR  VON 
WOBERSNOW.]  3 

[Juni  1759.] 

Wenn  Oesterreicher  im  Gebirge  die  Passage  forciren,  so  decidirt 
eine  Bataille.  Ist  solche  gewonnen,  eher  Neisse  belagert,  so  gehen  Kö- 
nigliche Majestät  gleich  gegen  die  Russen,  wenn  diese  G.  *  belagern. 

Sollte  Daun  nichts  entrepreniren ,  so  bleiben  KönigHche  Majestät 
in  Ihrer  jetzigen  Position. 

Sollte  Daun  gegen  der  Lausnitz  marschiren,  und  Königliche  Majestät 
davon  gewiss  werden,  würden  Sie  auf  Beuthen^  marschiren. 

Der  erste,  so  nach  Beuthen  kommt,  sorget  vor  Brod. 

Der  General  Dohna  erwartet  den  Renfort  von  Prinz  Heinrich ;  als- 
dann suchet  er  mit  dem  ganzen  Klumpen  gegen  Posen  Diversion  zu 
machen  und  die  Russen  aufzuhalten. 

Friderich. 

Nach  der  eigenhändigen  Niederschrift  des  Generalmajors  von  Wobersnow;  die  Unterschrift 
eigenhändig  vom  Könige.    In  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


I  Ueber  die  Berichte  von  Wobersnow  im  Monat  Mai  vergl.  S.  231.  Anm.  i. 
Die  vorliegenden  Berichte  vom  Juni  datiren  am  9.  aus  Soldin,  vom  14.  bis  19.  aus 
Landsberg,  am  24.  aus  Schwerin  (a.  d.  Warthe),  am  29.  aus  dem  Lager  bei  Stubniz 
(jedenfalls  Stobnica,  rechts  der  Warthe,  wesll.  von  Obersitzko).  —  2  Vergl.  Nr.  11  017. 
—  3  Das  obige  undatirte,  am  Aufbevi^ahrungsort  als  Schreiben  des  Königs  unter  den 
Monat  JuH  eingeordnete  Stück  [Handschriften  der  Hofbibhothek ,  Nr.  3166,  Bd.  I, 
Fol.  139]  ist  jedenfalls  als  die  am  i.  Juni  dem  General  ertheilte  Instruction  anzu- 
sehen. (Vergl.  Nr.  11018  und  Nr.  11020.)  Auch  im  Militär- Wochenblatt  von  1826, 
S.  3507  ist  das  Stück  als  ein  Schreiben  des  Königs  abgedruckt.  —  '^  Wohl  „Glogau"  ; 
vergl.  Nr.  11  017.  —  5  An  der  Oder,  nordvvestl.  von  Glogau. 

18* 


- —    276     

1I020.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. » 

Reich-Hennersdorf ,    i.  Juni   1759. 

Ich  habe  den  Generalmajor  von  Wobersnow  schleunig  abgeschicket 
und  habe  ihn  sowohl  mit  schriftlicher  als  mündlicher  Instruction*  ver- 
sehen, um  Euch  Meine  Idees  über  alles,  so  geschehen  könnte,  zu  sagen, 
und  referire  Ich  Mich  also  auf  alles,  so  er  Euch  von  Meinetwegen  hinter- 
bringen wird. 

Im  übrigen  so  ist  der  Succurs  von  Meines  Bruders  Armee  im  An- 
marsch, ^  und  wird  solcher  den  6.  oder  7.  dieses  bei  Torgau  sein  und 
seine  Route  auf  Frankfurt  an  der  Oder  dirigiren,  von  wo  Ihr  solchen 
an  Euch  werdet  ziehen  können,  wie  Ihr  es  für  gut  befinden  werdet, 
und  dessen  Marsch  beschleunigen.  F  r '  d  p    "    h 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


II  021.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,    ler  juin  1759.]* 
Chiffre  ä  mon  fr^re  Henri ! 

Vous  aurez  la  bonte  de  faire  marcher  le  renfort  de  Dohna^  par 
Torgau  droit  sur  Francfort-sur-l'Oder;  les  Russes  seront  avec  leur  grande 
armee  le  4  aupr^s  de  Posen.  Dohna  prendra  le  camp  de  Landsberg. 
Je  re^ois  tant  d'avis  qui  se  confirment,  que  je  commence  ä  croire  moi- 
m^me  que  le  dessein  des  Russes  est  d'assieger  Glogau,  Si  cela  arrivait, 
il  faudra  que  Dohna  y  marche,  et  vous  aurez  toujours  ä  couvrir  la 
Lusace. 

On  assure  que  l'ennemi  commencera  le  8  ses  expeditions  de  tous 
cötes.  Si  cela  arrive,  nous  ne  tarderons  gu^re  ä  avoir  une  bataille ;  car 
entre  ci,  Hirschberg  et  Glatz,  il  est  impossible  que  son  armee  pen^tre 
dans  le  pays ,  sans  que  l'ennemi  ne  soit  force  de  combattre  avec  de- 
savantage.  Fouque  et  moi  nous  agissons  de  concert,  et  si  cela  en  vient 
k  une  affaire  decisive,  nous  combattrons  ensemble.  II  n'y  a  que  ce  moyen-lä 
de  rassembler  toutes  mes  forces  et  d'en  donner  sur  les  oreilles  aux  uns 
apr^s  les  autres;  quant  au  succ^s,  il  ne  depend  que  de  la  fortune. 

Nach  dem  Concept.    Eigenhändig.  [^  e  U  e  r  1  C. J 


I  Auf  einem  Berichte  Dohna's ,  d.  d.  Berlin  21.  Mai,  finden  sich  die  Wei- 
sungen [Bleinotizen]  zur  Antwort ;  ,,Wann  gesund ,  in  Gottes  Namen  wieder  nach 
Armee  gehen,  und  er  würde  sich  allda  alle  Ordres  und  Instructions,  so  an  Manteufifel 
gegeben,  geben  lassen;  könnte  nicht  doppelt  geben;  sei  alles  mit  Manteuffel  ab- 
geredet." Ueber  Dohna's  Krankheit  und  Urlaub  vergl.  S,  158;  über  seine  Rückkehr 
zur  Armee  Nr.  11 061  Anm.  i.  —  Die  Berichte  Dohna's  im  Monat  Juni  sind  datirt 
am  4.  und  5.  aus  Stargard,  am  9.  aus  Soldin,  vom  12.  bis  19.  aus  Landsberg  a.  d. 
Warthe,  am. 24.  aus  „Schwerin  in  Polen",  am  29.  aus  dem  Lager  bei  Wronky  (jeden- 
falls Wronke  a.  d,  Warthe).  —  2  Vergl.  Nr.  11 019.  —  3  Vergl.  S.  261.  265.  — 
*  Das  Datum  nach  der  Ausfertigung.  —  5  Vergl.  Nr.    1 1  020. 


277     

II022.      AN  DEN  ETATSMINISTER  FREIHERRN  VON 
SCHLABRENDORFF  IN  BRESLAU. 

[Juni  1759.]' 
Da  es  sehr  leichte  geschehen  könnte,  dass  die  Russen  vor  Glogau 
kämen ,  so  sollet  Ihr  die  Edelleute  dort  herum  auf  dem  Lande ,  ab- 
sonderHch  die  jenseit  der  Oder  etwas  zu  verHeren  haben,  avertiren,  dass 
sie  bei  Zeiten  ihre  Precautions  nehmen,  sich  gegen  Plünderungen  zu 
verwahren.  =^  Mein  Vorschlag  wäre  dabei,  dass  sie  das  Vieh  vor  der 
Hand  verkaufeten  und  solches ,  sobald  die  Zeiten  ruhiger  geworden, 
wieder  anschaffeten.  Dann  geschiehet  dieses  nicht,  so  ist  wohl  gar 
nicht  daran  zu  zweifeln ,  dass  die  Russen  nicht  alles ,  so  sie  vorfinden, 
so  weit  sie  nur  reichen  können,  wegnehmen  sollten.  Ihr  habt  also 
auf  diesen  Article  eine  grosse  Attention  zu  nehmen  .  .   . 

Fri  derich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  König].  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


II  023.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. 

[Juni  1759.] 
Meine  Spions,  die  sagen,  der  Feldmarschall  Daun  Hesse  die  Wege 
präpariren  nach  Jung-Bunzlau.  Wenn  die  Zeitung  wahr  ist,  dann  müsste 
Ich  glauben,  dass,  weil  er  hier  zu  viel  Difficultäten  finde  zu  perciren, 
er  Laudon  und  Beck  hier  würde  stehen  lassen,  um  zu  probiren ,  ob  er 
Mich  nicht  wird  können  nach  der  Lausnitz  zu  ziehen,  um  besser  Spiel 
in  Schlesien  zu  haben.  Es  kann  aber  auch  sein,  dass  er  das  Regiment 
Cuirassiers  und  Dragoner  ^  dahin  geschicket  hätte  und  die  Wege  zugleich 
repariren  lassen.  Wenn  er'*  erführe,  dass  Mein  Bruder  wieder  nach 
Sachsen  käme,  dass  er  besorgen  möchte,  dass,  wenn  er^  hier  herein 
ginge,  er  ihm  von  hinten  etwas  an  das  Zeug  flicken  möchte! 

Den  8.  dieses  würden  sie  sich  in  Bewegung  setzen,  und  alsdann 
aus  dem  ersten  und  zweiten  Mouvement  würde  man  judiciren  können, 
was  werden  würde  oder  nicht. 

Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  Seydlitz,  Hirsch- 
berg I.  Juni. 


II  024.     AU  BRINGE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Hennersdorf,  2  juin  [1759]. 

Les  nouveUes  que  les  Russes  en  veulent  ä  Glogau,    se  confirment 

par  les  arrangements  qu'ils  prennent  pour  les  magasins.    Les  Autrichiens 

ont  detache  un    corps    vers  Marklissa ,    qui    n'est    que   pour   intercepter 

toute  communication  entre  vous,  entre  Dohna  et  moi.     Vous  devez  vous 

1  Das  obige  Cabinetsschreiben  ist  undatirt;   der  Schluss,  der  über  die  Besetzung 

der  Landjägerstelle   im  Glatzischeii  handelt,   antwortet  auf  einen  Bericht  vom  31.  Mai. 

-  a  Vergl.  auch  S.    131.    —  3  Ein  nach   Hohenelbe  gesandter  Spion  hatte  gemeldet, 

ass  er  ein  Regiment  Kürassiere  und  ein  Regiment  Dragoner  über  Marschendorf  nach 

Zittau  habe  marschiren  sehen.  —  +  Seydlitz.  —  5  Daun. 


—    278    — 

attendre  ä  des  difficultes  qu'il  y  aura  en  peu  de  temps  pour  l'ecrire; 
c'est  pourquoi  qu'il  est  encore  necessaire  de  vous  ecrire  ä  peu  pr^s  ce 
qui  peut  arriver. 

Primo.  L'entreprise  de  Daun  de  vouloir  penetrer  entre  Hirschberg 
et  Glatz  dans  la  Basse  -  Silesie ,  me  parait,  ä  vous  dire  le  vrai,  absolu- 
ment  impossible.  C'est  donc  pourquoi  il  voudra  faire  approcher  les. 
Russes,  pour  voir  si  je  ne  m'affaiblirai  point  et  s'il  ne  pourra  pas  tenter 
quelque  chose  contre  moi ;  mais  des  qu'il  verra  que  je  ne  me  meus 
pas,  il  sera  oblig^  ou  de  marcher  vers  la  Haute  -  Silesie  ou  de  marcher 
dans  la  Lusace.  Je  ne  vois  jusqu'ici  aucune  apparence  qu'il  aille  dans 
la  Haute-Silesie ;  il  a  fait  preparer  des  chemins  vers  Bunzlau.  Lacy  est 
alle  avanthier  en  grande  häte  ä  Marklissa,  sans  que  je  puisse  dire  en- 
core positivement  ce  qu'il  y  a  fait ;  mais  comme  c'est  le  general-quartier- 
maitre  de  l'armee,  il  est  ä  supposer  qu'il  a  ete  reconnaitre  quelque 
Position  ou  quelque  terrain,  pour  camper  l'armee,  et  il  est  sür  que,  si 
les  Russes  veulent  marcher  du  cöte  de  Glogau,  il  y  a  apparence  qu'il 
pourra  marcher  sur  Greifenberg  ou  sur  Loewenberg.  Dans  ce  cas-lä,  il 
sera  oblige  de  laisser  un  corps  en  force  vers  Zittau  et  Loebau  et  qu'il 
poussera  peut-etre  ä  Bautzen,  pour  couvrir  son  magasin  contre  vos  entre- 
prises,  et  alors  je  crois  que  ce  serait  votre  jeu  de  lui  faire  toutes  les 
chicanes  possibles  pour  l'inqui^ter  dans  sa  position ;  pour  moi,  je  serai 
oblige  de  voir  venir  l'ennemi  et  de  m'opposer  du  cote  et  du  Heu  oü 
l'ennemi  parait  le  plus  dangereux,  et  oü  il  mettra  ses  plus  grandes  forces. 

Le  Corps  de  Dohna  va  prendre  le  camp  de  Landsberg,  vos  ren- 
forts  le  joindront  k  Francfort,  et  si  le  general  Fermor  avance  vers 
Glogau,  ce  corps  se  portera  sur  Posen,  pour  lui  donner  de  la  Jalousie 
sur  ses  magasins  et  sur  sa  communication  avec  la  Pologne. 

Les  Autrichiens  sont  pourtant  ni  plus  ni  moins  obHges  d'entre- 
prendre  quelque  chose,  et  d^s  que  je  verrai  qu'il  y  aura  moyen  de  de-' 
eider  les  choses,  je  me  porterai  en  force  de  ce  c6te-lä. 

Peut-etre  que  les  choses  prendront  une  autre  tournure ,  toute  dif- 
ferente  que  je  vous  le  dis  ici,  mais  j'ai  cru  devoir  vous  mettre  au  fait 
de  tout  ce  qui  ä  peu  pr^s  pourrait  se  passer  ici,  afin  que  dans  ce  temps 
oü  notre  correspondance  pourrait  etre  interrompue ,  vous  puissiez  avoir 
ä  peu  pr^s  une  idee  de  ce  qu'il  y  aura  ä  faire  ici. 

Ce  ne  sera  pas  la  derniere  lettre  que  vous  recevrez  de  moi ;  le  pot 
est  au  feu,  il  commence  ä  bouiUir,  et  avant  que  tout  ne  soit  cuit,  il  y 
aura  bien  des  fermentations ;  j'apprends  dans  ce  moment  la  belle  action 
que  Schenckendorff  vient  de  faire  ä  Zwickau;^  je  vous  prie  de  lui  en 
faire  mes  compliments.  Federic 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  Concept;  der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im  übrigen  chif- 
frirten  Ausfertigung. 

1  Vergl.  den  Bericht  des  Prinzen  Heinrich,  Hof  30.  Mai,  bei  Schöning  a.  a.  O. 
S.   70.   71.     Vergl.  auch  Nr.   11026. 


279    

II  02  5-     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Rei  ch-Hennersdorf ,  2  juin  1759. 
Il  n'est  presque  plus  douteux  que  les  Russes  ne  dussent  venir  en 
Silesie.  II  faut  en  juger  ainsi  par  leurs  mouvements.  En  ce  cas,  il  ne 
]jourra  pas  manquer  d'arriver  que  la  conimunication  avec  le  pays  situö 
de  l'autre  cote  de  l'Oder  en  devienne  absolument  impraticable.  Les 
Autrichiens,  de  leur  cote,  rendront  en  meme  temps  mal  süre  la  com- 
munication  de  ce  c6te-ci  de  l'Oder.  Au  cas  donc  que  cela  düt  arriver, 
comme  je  n'en  doute  presque  .pas,  ä  l'ouverture  de  la  presente  cam- 
pagne,  j'ai  bien  voulu  vous  prevenir  sur  ce  sujet,  afin  que  vous  vous 
tranquillisiez  lä-dessus,  me  flattant  que  cela  ne  durera  gu^re.  Les  Ope- 
rations commenceront  vraisemblablement  le  8  de  ce  raois. 

Nach  der  Ausfertigung.  ^  6  Ü  e  r  1  C. 

II  026.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. 

Reich -Hennersdorf,   2.  Juni  1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  2.  dieses  wohl  erhalten,  worauf  Euch 
in  Antwort  dienet,  wie  dass  gestern  Laudon  noch  auf  einen  Brief  ge- 
antwortet hat,  der  ihm  von  hier  aus  geschrieben  worden,  und  dass  er 
also  den  i.  Junii  gewiss  in  Schatzlar  gewesen  sein  muss,  allwo  er  ge- 
dachten Brief  unterschrieben  hat.  Nichts  desto  weniger  ist  doch  das 
Lärm'  in  der  Armee  derer  Oesterreicher ,  dass  ein  Detachement  von 
I  o  000  Mann  irregulärer  Truppen  gegen  die  sächsische  Grenze  an- 
marschiret  wäre.  Die  österreichischen  Generals  haben  zwar  darauf  ge- 
wartet, dass  Mein  Bruder,  des  Prinzen  Heinrich  Liebden,  Sich  noch 
weiter  in  das  Reich  enfonciret  haben,  und  kann  es  daher  leicht  sein, 
dass,  wie  sie  werden  erfahren  haben,  dass  nicht  nur  Mein  Bruder 
auf  den  Marsch  nach  Sachsen  zurück  ist,  sondern  auch,  dass  dorten  der 
Generalmajor  von  Schenckendorflf  ein  österreichisches  Detachement  von 
700  Husaren,  400  Panduren  und  6  Bataillons  Infanterie  bei  Zwickau 
geschlagen,  dass  beide  Umstände  sie  circonspect  gemachet  und  von  Plan 
zu  ändern  bewogen  hat.  ^ 

Der  Rückmarsch  von  Meinem  Bruder  und  das  Detachement,  so 
nach  der  Dohna'schen  Armee  gehen  wird,  solches  wird  ohne  Zweifel 
ihr  Propos  noch  mehr  derangiren,  ^  und  kömmt  es  auf  Meiner  Seite  auf 
nichts  anders  als  erstHch  auf  Geduld  an,  dass  Ich  erst  alles  abwarte, 
und  zweitens  auf  Zeitungen,  dass  Ich  nur  Informationes  und  gute  Nach- 
richten bekomme,  was  der  Feind  vornimmt.  Auf  diesen  Articul  also 
müsset  Ihr  Eure  Hauptattention  mit  richten  und  Eurerseits  nichts  sparen, 
um  alles,    was  auf  dortigen  Grenzen  geschiehet ,    zu    erfahren    und  Mir 

I  So.  —  2  So.  —  3  Vergl.  auch  das  Cabinetsschreiben  an  Schmettau  vom  2.  Juni 
ei  Preuss,  Urk.-Buch  Bd.  II,  S.  34. 


28o     

solches  zu  melden.  Wie  Ich  Euch  dann  von  Meinerseits  von  allen  Zei- 
tungen, die  Ich  erfahre,  sie  mögen  wahr  oder  falsch  sein,  Notice  geben 
werde,  damit  Ihr  auf  Eurer  Seite  erfahret,  ob  solche  Grund  haben  oder 
nicht.  Friderich. 

Ich  bin  hier  auf  Schildwach  und  warte  auf  die  Dinge ,  die  da 
kommen  sollen ,  und  die  noch  wohl  ein  paarmal  ins  Stecken  gerathen 
werden.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  von  Wallenberg'schen  Bibliothek  zu  Landshut.  Der  Zusatz 
eigenhändig. 

II  027.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMANDANTEN 
VON  GLOGAU. 

Reich -Hennersdorf,  2.  Juni  1759. 
Euer  Schreiben  vom  i.  dieses  habe  Ich  erhalten,  und  gebe  Ich 
Euch  in  Antwort,  dass  Ich  hier  2  Bataillons  parat  halte,  welche,  wenn 
es  nöthig  sein  wird,  sich  gleich  nach  Glogau  in  die  Stadt  werfen  sollen.  ^ 
Wenn  man  doch  inzwischen  das  ganze  Manoeuvre  derer  Russen  zu- 
sammenhält, so  kann  man  nicht  wissen  noch  begreifen,  woher  sie  die 
Canons  und  Mortiers ,  um  eine  Stadt  und  Festung  zu  belagern ,  her 
haben  wollen;  denn  Ich  grosse  Mühe  habe  zu  glauben,  dass  sie  eine 
Belagerungsartillerie  nebst  aller  Munition,  so  dazu  erfordert  wird,  mit 
sich  schleppen  können  .  .   . 

Frideri  eh. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


II  028.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf ,   2.  Juni  1759. 

Ich  habe  Eure  beiden  Berichte  vom  30.  Mai  erhalten  und  beziehe 
Ich  Mich,  was  die  Umstände  Euerer  Märsche  betrifft,  auf  Meine  vorige 
Briefe,  ^  und  werdet  Ihr  nach  Landsberg  marschiren  müssen.  Der  Ge- 
neralmajor von  Wobersnow ,  der  dahin  unterweges,  ^  wird  Euch  das 
weitere  schreiben  und  sagen.  Das  Magazin  zu  Küstrin  muss  für  6  Wochen 
oder  2  Monat  gemacht  werden,  damit  nicht  allein  Eure  Armee,  sondern 
auch  der  zu  Euch  im  Anmärsche  begriffene  Renfort  während  einer 
solchen  Zeit  daraus  subsistiren  könne. 

Ich  bin  übrigens  von  dem  Kartell,  so  Ihr  Mir  auf  Ansuchen  des 
p.  Fermor  mit  den  Russen  zu  errichten  in  Vorschlage  bringet,  wohl  zu- 
frieden, und  könnet  Ihr  nur  dem  russischen  Feldmarschall  von  Meinet- 
wegen antworten ,  dass  Ich  die  Auswechselung  der  Kriegesgefangenen 
und    ein  darüber    mit  ihnen    zu  errichtendes  Kartell    völhg    approbirte; 

I  Auf  einem  vorangehenden  Cabinetsbefehl  an  Hacke  vom  2.  Juni  findet  sich 
der  eigenhändige  Zusatz  des  Königs:  „Ich  werde  vor  der  Verstärkung  a  tempo 
sorgen."  —  2  Vergl.   Nr.    11002.    11 01 7,  —  3  Vergl.  Nr.   11 020. 


28l       

Ich  Hesse  Mir  auch  den  dazu  vorgeschlagenen  Ort  gefallen:  nur  hätte 
Ich  Mich  in  Ansehung  eines  Subjects,  dem  Ich  die  Comniission  auf- 
tragen könnte,  noch  nicht  decidirt,  es  würde  aber  dieses  mit  nächstem 
geschehen. 

Ich  habe  an  den  Generalmajor  von  Wylich '  nach  BerUn  geschrieben, 
um  von  ihm  zu  wissen ,  ob  es  seine  Sache  seie ,  sich  davon  zu  char- 
giren,  wessen  Antwort  Ich  vorläufig  erwarten  muss. 

Betreffend  die   loo  Fussjäger,  so  Ihr  bei  Eurer  Armee  dort  habet, 

so    habet  Ihr   nur    solche    bei    denen  Freibataillons    durch    die  Officiers, 

die   bei    solchen  sind ,    mit   commandiren  zu   lassen ,    und    bedürfen    sie 

keines  besonderen  Chefs.  c    •  j      •    i 

l*  riderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Manteufferschen  Familienarchiv  zu  Collatz  in  Pommern. 


II  029.  AN  DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi.» 

[Juni  1759.] 
Er  könnte  gewiss  versichert  sein,   dass  es  gewiss  eine  Masque,  um 
Mich   wieder   nach  Oberschlesien    zu   ziehen.  ^     Da    würde  nichts  draus 
werden.  ■♦ 

Das  Corps,  was  nach  Altstadt  marschiret,  das  machet  Mir  bald 
glauben ,  dass  es  auf  Glatz  gemünzet  seie ,  denn  der  de  Ville  würde 
nicht  da  detachiret  haben,  ^  wenn  er  etwas  importantes  vornehmen  wollte. 
In  der  österreichschen  Armee  hiesse  es,  der  Harsch  sollte  vorrücken, 
wann  sie  sich  würden  in  Bewegung  setzen.  Man  glaubte,  die  grosse 
Armee  würde  sich  gegen  die  Lausnitz  ziehen ;  und  sobald  man  nur 
etwas  klärer  sehen  würde,  so  würde  Ich  ihm  gleich  schreiben,  was  wir 
der  Sache  für  eine  Tournure  geben  müssten. 

Weisungen  [Bleinotizen]   für  die  Antwort;    auf  zwei  Berichten 6   Fouque's,    d.  d.  Frankenstein 
2.  Juni. 


I  Der  General  befand  sich  krankheitshalber  in  Berlin.  Auf  einem  Berichte  von 
Wylich,  Berlin  5.  Juni,  finden  sich  die  Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort: 
„Pawlowsky  muss  ihm  das  Modell  von  dem  österreichischen  [seil.  Kartell;  vergl.  S.  92 
mit  Anm.  7]  geben,  und  dann  muss  ihm  ein  Oberauditeur  mitgegeben  werden.  Die  Russen 
würden  wohl  gleich  anfangs  chicaniren  wollen;  mUsste  Gegen -Chicanen  machen,  so 
verstünde  man  sich  auf  die  letzt."  —  2  Fouque's  Berichte  im  Monat  Juni  sind  datirt 
bis  zum  13.  aus  Frankenstein,  am  21.  aus  Landshut,  vom  24. — 30.  aus  Peterwitz. — 
3  Fouque  hatte,  Frankenstein  2.  Juni,  gemeldet,  es  sei  eine  grössere  Anzahl  öster- 
reichischer Regimenter  nach  Weidenau  marschirt,  ein  anderes  Corps  nach  Freiwaldau, 
von  wo  es  nach  Altstadt  gehen  wolle.  —  *  Aehnlich  schreibt  der  König  am  2.  an 
den  Commandanten  von  Neisse,  Generallieutenant  von  Treskow,  des  Feindes  Mouve- 
ments  seien  lauter  Finten ,  wodurch  „sie  Mich  hier  weglocken  wollen".  —  5  Vergl. 
Nr.  II 033.  —  6  Die  auf  zwei  verschiedene  Berichte  vertheilten  Bleinotizen  bilden 
nur  die  Antwort  auf  den  einen  der  beiden  Berichte. 


282      — 

II030.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  PUTTKAMMER.  ^ 

[Juni  1759.] 
Antwort!  Der  Esterhazy  hat  sich  gegen  Neustadt  in  Böhmen 
zurücke  gezogen.  Man  saget,  es  ist  aber  nicht  gewisse,  dass  von  der 
grossen  Armee  einige  Tausend  Irreguläre  auf  dem  Marsch  wären ,  um 
zu  ihm  zu  stossen.  Jahnus  stehet  positive  bei  GruUch  und  Wachstadt, ' 
Laudon  ist  hier  in  Trautenau  und  Beck  in  PoHtz. 

Friderich. 

Eigenhändige   Weisungen   des  Königs    für  die   Antwort;    auf  der   Rückseite   des  Berichts  von 
Puttkammer,  d.  d.  Sagan  2.  Juni.  3 

II  031.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMANDANTEN 
VON  GLOGAU. 

Reich-Hen  nersdorf ,  3.  Juni  1759. 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  2.  dieses  erhalten,  und  habe  Ich  be- 
reits an  den  Obristen,  nunmehrigen  Generalmajor  von  Sydow  die  Ordre 
gestellet ,  dass  die  2  Bataillons  seines  Regiments  sogleich  auf  Glogau 
den  Marsch  von  Striegau  antreten  sollen.  Sie  werden  in  drei  oder  vier 
Tagen  bei  Euch  sein,  und  müsset  Ihr  diese  2  Bataillons  für  eine  Avant- 
garde ausgeben,  welchen  ein  Corps  Truppen  auf  dem  Fusse  nachfolgen 
würde.  Ich  glaube  auch ,  dass,  wann  Ihr  diesen  Bataillons  aufgeben 
werdet ,  des  Nachts  ein  langes  Reihenfeuer  zu  machen ,  dass ,  wann 
solches  von  denen  feindhchen  Spions  gesehen  werden  wiid,  dem  Feinde 
sogleich  rapportiret  werden  und  ihme  Attention  machen  wird.  Ihr 
werdet  auch  wohl  daran  thun ,  obige  Zeitung  geschickt  nach  Kloster 
Leubus  ausbringen  zu  lassen.  Friderich 

Nach   der  Ausfertigung   im   Kriegsarchiv    des    Königl.   Grossen    Generalstabs   zu   Berlin. 


II 032.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich -Hen  nersdorf ,  3.  Juni   1759. 
Da    Ich    soeben    die    Umstände    von    der  russischen  Armee    durch 
einen  Officier,  welcher  von    ihnen  weggegangen,  erhalte,  so  überschicke 
Ich  Euch  anbei  seine  ganze  Aussage,"^    und    da  Ich  auch    durch  andere 

I  Puttkammer's  vorliegende  Berichte  im  Monat  Juni  datiren  bis  zum  9.  aus 
Sagan,  am  11.  aus  Zültendorf  (jedenfalls  Ziltendorf,  südsüdöstl.  von  Frankfurt),  — 
2  Wohl:  Wiegstadt,  —  3  Auf  dem  Bericht  vom  i,  Juni  finden  sich  von  Eichel's  Hand 
die  Weisungen  [Bleinotizen]  für  die  Antwort:  „Bis  dato  Laudon  hier;  man  sagt,  er 
werde  bald  mit  Truppen  dahin  abgehen.  Mich  nur  zeitig  avertiren ,  wenn  was  da 
wäre!"  —  4  Das  aus  Brieg  31.  Mai  datirte  Protokoll  der  Aussagen  des  russischen 
Premierlieutenants  Konrad  von  Olderogg  (aus  Kiel  gebürtig)  ,  der  von  der  russischen 
Armee  entwichen  war ,  da  er  einen  in  der  Trunkenheit  ihn  angreifenden  Officier 
tödtlich  verwundet  hatte.  Er  sagte  aus,  dass  die  russische  Armee  sich  getheilt  habe, 
dass  Gallitzin  gegen  Schlesien  operiren  werde  (vergl,  Nr.  11 01 7);  er  machte  weiter 
eingehende  Angaben  über  Stärke  und  Beschaffenheit  des  russischen  Heeres.  Auf  dem 
Bericht  des  Commandanten  von  Brieg,  Oberstlieutenants  von  Sass,  der  am  i.  Juni 
dem  Könige  die  Aussagen  zusendet ,  findet  sich  die  eigenhändige  Weisung :  „Ich 
dankete  ihm;  er  hätte  sehr  wohl  gethan ,    mir    diesen  Menschen  sofort   zu  schicken." 


283     

Nachrichten  von  ihren  Umständen  weiss,    so  kann  und  wird  das  Corps 

von  Fermor'n    25000  Mann  reguläre  Truppen  sein;    das    andere  Corps 

bestehet    ohngefähr   aus    1 5  000  Mann ,    die  Kosacken   nicht  gerechnet ; 

welches  Ihr  aus  der  Folge  gewiss  sehen  werdet,    dass    die  Armee  nicht 

stärker  ist.  t-    •  j       •    , 

h  riderich. 

Es  ist  gut,  dass  sich  die  Leute  separiren ;  so  kriegen  sie  en  däaü 
S'^^^g"-  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Manteuffel'schen  Familienarchiv  zu  Collatz  in  Pommern.  Der 
Zusatz  eigenhändig. 

II  033.     AU  PKINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Henn  ersdorf ,  3  juin   1759. ]i 
Chiffre ! 

Vous  avez  acheve  votre  expedition  avec  autant  de  gloire  que  vous 
l'avez  commencee,  cela  est  alle  ä  merveille.  Vous  aurez  sürement  dejä 
ä  present  mes  lettres  relatives  au  detachement  pour  Dohna.  * 

Vous  aurez  re^u  depuis  deux  ou  trois  de  mes  depeches  avec  toute 
Sorte  de  lettres  conjecturales ,  cela  ne  doit  pas  vous  dtonner.  Je  suis 
oblige  de  me  regier  sur  l'ennemi,  par  consequent  de  faire  mes  projets 
sur  les  nouvelles  que  je  regois. 

Un  officier  russe  qui  a  eu  une  affaire  dans  leur  armee,  ^  et  qui 
s'en  sauvant  a  cherche  un  asile  chez  nous,  depose  que  l'armee  russe, 
forte  en  tout  de  52  000  hommes,  s'etait  partagee  en  deux  corps.  Fermor 
qui  commande  le  premier  au  nombre  de  25500  hommes  regles,  doit, 
dit-il,  agir  contre  la  Nouvelle-Marche,  et  Gallitzin,  qui  en  a  17000,  doit 
marcher  vers  la  Silesie.  Dohna  est  averti  de  tout;  l'officier  ne  sait 
point  quel  partage  on  a  fait  des  troupes  legeres. 

La  nouvelle  des  Autrichiens  que  je  re^ois  aujourd'hui,  confirmee 
par  trois  endroits,  porte  qu'ils  se  mettront  en  mouvement  demain ,  que 
Daun  a  ordre  d'attaquer,  ä  quelque  prix  que  ce  soit,  et  que,  pour  cet 
effet,  de  Ville  a  ete  oblige  de  lui  envoyer  un  renfort  de  4  regiments.  * 
Cette  derniere  circonstance  se  confirme  par  des  nouvelles  certaines  de 
la  Haute  -  Silesie.  Je  suis  bien  arrange,  je  ne  crains  rien  pour  la 
Basse  -  Silesie ;  pourvu  que  l'ennemi  y  vienne  en  force ,  nous  nous  en 
tirerons  bien.     Le  detachement  de  Marklissa^  s'est  replie  sur  la  Boheme, 

I  Das  Datum  von  Cöper  zugesetzt.  —  2  Vergl.  Nr,  10987.  11005.  11  021. —  3  Vergl. 
Nr.  II  032.  —  4  Auf  einem  Berichte  des  Generalmajors  von  Biilow,  d.  d.  Lager  bei 
Bärsdorf  (nordöstl.  von  Charlottenbrunn)  3.  Juni,  finden  sich  die  Weisungen  [Blei- 
notizen] für  die  Antv^ort :  „Danke  für  die  Nachricht ,  müsste  nur  immer  mehr  ein- 
ziehen; möchten  weder  gehauen  noch  gestochen  sein,  sollte  nur  alles  schreiben,  was 
ihm  die  Patrouillen  referiren  würden.  Die  Zeitung  wäre  wahr ,  dass  de  Ville 
4000  Mann  detachirt  hätte.  Ich  hätte  noch  eine  Zeitung,  die  ich  nicht  vor  positiv 
[hielte],  dass  Daun  8  oder  loooo  Mann  gegen  die  Lausitz  detachiret  hätte;  nur  hier 
hätten  sie  noch  gar  kein  Mouvement  gemacht."  In  den  Weisungen  auf  dem  Berichte 
Bülow's  vom  4.  Juni  äussert  der  König,  dass  die  Nachricht,  Beck  sei  vor  Braunau 
gerückt,   falsch  sein  müsse.  —  5  Vergl.   .S.  277. 


284     

Laudon  est  ä  Schatzlar  avec  tout  son  corps ;  des  deserteurs  arrives 
aujourd'hui  Tont  vu  hier  ainsi  que  son  camp ,  de  sorte  que  dans  peu 
leur  dessein  se  developpera. 

Je  vous  ecrirai  tout  ce  que  j'apprends ,  au  risque  de  me  donner 
un  dementi,  si  mes  nouvelles  se  trouvent  fausses.  Je  vous  ecrirai  tout, 
tant  que  j'en  aurai  l'occasion,  et  si  quelque  corps  leger  des  ennemis 
arr^tait  notre  correspondance  dans  la  suite ,  je  m'en  repose  bien  sur 
vous ;  vous  agirez  de  tete,  en  combinant  ä  peu  pres  ce  que  vous  pouvez 
faire  avec  le  tableau  general  et  en  contribuant  de  votre  cote,  autant 
que  vos  circonstances  le  permettront,  au  bien  des  affaires.  Pendant 
cette  crise,  vous  aurez  tous  les  jours  de  mes  lettres,  et  si  quelque  chose 
se  decide  d'une  ou  d'autre  manidre,  je  trouverai  bien  des  expedients 
pour  vous  en  informer. 

Daun  est  tr^s  fache  que  vous  n'ayez  pas  ete  jusqu'ä  Nuremberg; 
l'armee  de  l'Empire  a  eu  ordre  de  se  retirer  ä  Donauwoerth.  On  nous 
prend  tous  les  deux  pour  des  etourdis ;  mais  on  apprendra  ä  nous  con- 
naitre,  et  quoique  nous  n'ayons  pas  la  toque  papale, '  nous  avons  la 
cervelle  paternelle  qui  vaut  mieux. 

Nach  dem  Concept.     Eigenhändig.  [      eueriCJ 


T1034.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  SEYDLITZ. 

Reich-Hennersdorf ,  3.  Juni  1759. 
Ich  gebe  Euch  auf  Euren  Bericht  vom  2.  dieses  in  Antwort,  dass 
drei  Deserteurs  vom  Laudon' sehen  Corps  ausgesaget,  dass  Laudon  noch 
heute  in  Trautenau  gestanden.  Einer  dieser  Deserteurs  hat  ihn  selber 
gesehen,  und  ist  gestern  Abend  noch  nicht  die  geringste  Bewegung  in 
seinem  Corps  geschehen.  Aus  Oberschlesien  marschiren  4  Regimenter 
feindlicher  Infanterie  nach  Böhmen. 

Laudon  rühret  sich  nicht.  Was  gegen  der  Lausnitz  marschiret  ist, 
soll  nichts  als  irreguläres  Krop  von  der  grossen  Armee  seind.  4  Re- 
gimenter Infanterie  von  de  Ville  seind  nach  Altstadt  marschiret.  Die 
Russen  setzen  sich  in  zwei  Corps.  Fermor  mit  25  500  Mann  comman- 
diret  das  erste,  GaUitzin  mit  1 7  000  das  zweite.  Eins  soll  gegen  der 
Neumark,  das  andere  gegen  Schlesien:  tant  mieux l  sie  werden  au  däail 
geschlagen  werden. 

Nach  der  Ausfertigung.     Der  Zusatz  eigenhändig.  rriaeriCn. 


II  035.     AU  GENfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON    DE"  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

[Reich-Hennersdorf,]  3  juin  [1759]. 
Selon  mes  nouvelles ,    mon  eher  ami,    et  tout  ce  que  je  puis  com- 
biner  du  plan  de  mes    ennemis,    il    parait    qu'ils    en    veulent    decoudre. 

I   Vergl,  S.   197. 


285     

Ce  que  d'O  m'ecrit  aujourd'hui, '  et  ce  qu'il  vous  aura  sans  doute  com- 
munique,  le  confirme  egalement.  J'attire  Seydlitz,  Platen^  et  Sydow  ä 
nioi ;  pour  vous,  s'il  arrive,  comme  il  est  apparent,  que  Daun  me  rende 
visite  et  que  Beck  et  peut-6tre  Laudon  veuillent  penetrer  par  Friedland, 
je  vous  les  abandonne.  II  faut  en  ce  cas  que  vous  attirez  Ramin  ^  ä 
vous ,  et  que ,  vous  joignant  avec  Bülow,  *  vous  preniez  ces  gueux  en 
flanc,  en  derri^re  et  de  toutes  les  fagons  pour  les  rejeter  en  Boheme. 
Cela  fait ,  et  de  Ville  et  Harsch  et  Jahnus  ne  montreront  pas  la  crlte 
et  s'enfuiront  dans  les  monts  sans  coup  ferir.  Je  commence  ä  me  per- 
suader  que  cela  tournera  ainsi. 

Les  Russes  sont  en  mouvement,  il  n'est  point  saison  de  temporiser. 
Pour  Daun ,  il  faut  qu'il  donne  le  branle  ä  la  machine ;  ainsi ,  pour 
prendre  la  Silesie,  il  faut  risquer  quelque  chose,  tout  l'indique.  De  Ville 
est  oblige  de  detacher  4  regiments  pour  la  Boheme,  signe  certain  que 
c'est  de  ce  c6te-ci  que  l'on  veut  frapper  le  grand  coup.  A  la  bonne 
heure,  j'en  accepte  l'augure.  D6s  que  j'aurai  des  nouvelles,  je  vous  les 
communiquerai  et  vous  marquerai  en  meme  temps  ce  que  j'en  crois 
qu'il  faudrait  faire  en  pareil  cas.  Le  detachement  de  Marklissa  s'est 
replie  sur  la  Boheme;  ce  n'ont  ete  que  600  hommes. 

Mon  fr^re  Henri  est  aujourd'hui  ä  Zwickau;  Schenckendorff  a  battu 
avec  3  bataillons  6  bataillons  autrichiens,  400  croates  et  900  hussards; 
Kleist  a  attaque  uncorps  qui  poursuivait  l'arri^re-garde  de  mon  fr^re,  aupr^s 
de  Hof,  a  pris  2  canons  et  100  prisonniers  ä  l'ennemi.  ^  Cette  canaille 
n'est  point  invincible,  pourvu  que  ce  ne  soient  pas  des  coions  qui  les 
attaquent,  et  qu'ils  n'aient  pas  600  canons  en  batterie.  ^ 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse.  Federic 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiser!.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  036.     AU  BRINGE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Hennersdorf,  3  juin   1759. 

Mon  eher  Fr^re.  Je  vous  felicite  et  de  votre  entree  et  de  votre 
sortie  de  1' Empire.  La  fortune  a  favorise  partout  vos  bonnes  disposi- 
tions,  vous  retournez  en  Saxe  couvert  de  gloire ;  c'est  un  beau  prelude, 
je  souhaite  que  la  pi^ce  y  reponde. 

Ne  vous  impatientez  pas  de  toutes  les  lettres  que  vous  recevrez 
de  moi;  je  vous  ecris  tout  ce  qui  est  vraisemblable  ou  qui  m'est  con- 
firme de-  beaucoup  d'endroits,  mais  vous  saviez''  bien  que  dans  une 
crise  comme  celle  oü  je  me  trouve  les  nouvelles  ne  sont  pas  toujours 
certaines,  qu'au  contraire  il  y  a  bien  des  contradictions  dans  les  rapports 

I  Der  König  dankt  d'O  am  3.  für  die  Mittheilungen  vom  2.  Juni  und  äussert: 
„Au  cas  que  l'ennemi  vienne,  il  ne  me  trouvera  pas  au  depourvu,  et  j'esp^re  qu'il 
se  brulera  les  doigts."  —  2  Vergl.  S.  171.  —  3  Vergl.  S.  218.  220.  —  *  Vergl. 
S.  259.  283.  Anm.  4.  —  5  Vergl.  Nr.  11 036  mit  A;im.  2.  S.  286.  —  6  Vergl. 
S.  266.  —  7  So. 


1 


286 


que  Ton  regoit.  Quand  on  est  sur  les  lieux ,  on  rectifie  bientöt  les 
choses,  mais  lorsque  l'on  ecrit,  on  ne  peut  marquer  que  ce  qui  par- 
vient  ä  sa  connaissance,  et  faire  son  raisonnement  lä-dessus. 

Mandez-moi ,  je  vous  prie ,  qui  a  pris  ces  deux  canons  ä  votre 
arri^re - garde  de  Hof;'  cela  ressemble  ä  Kleist  comme  deux  gouttes 
d'eau,  cela  est  bien  brillant  et  bien  beau. ' 

.  .  .  Pour  moi  ...  je  m'occupe  de  projets'  et  de  la  besogne  que 
l'ennemi  me  donne,  et  je  vous  jure  que  je  n'ai  pas  un  moment  de 
repos.  Ce  sont  cent  nouvelles  contradictoires  qu'il  faut  dechiffrer,  et 
tres  souvent  la  moitie  en  est  imaginee ;  enfin ,  patience ,  ceci  se  de- 
brouillera  en  peu  de  jours,  et  vous  n'avez  pas  Heu  d'etre  inquiet  pour 
nous,  ainsi  attendez  l'ev^nement  sans  impatience. 

Adieu,  eher  frdre,  je  vous  embrasse  de  tout  mon  coeur,  etant  avec 
une  parfaite  tendresse  et  consideration ,  mon  eher  fr^re ,  votre  fid^le 
fr^re  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  -f  eQeriC. 


II 037.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf ,  3.  Juni  1759. 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  31.  Mai  richtig  erhalten,  und  bin 
Ich  von  dessen  Einhalt  zufrieden.  Was  Ihr  darinnen  von  einem  feind- 
lichen Corps  von  8  bis  9000  Mann  erwähnet,  so  seinen  Marsch  auf 
Polnisch  -  Stargard  ^  nimmt,  machet  Mich  vermuthen,  dass  es  damit  auf 
Colberg  angesehen  seie.  Das  sicherste  Mittel  ist  wohl ,  dass  Ihr  den, 
so  Euch  am  nähesten  kommt ,  attaquiret ,  und  wird  man  ja  auch  wohl 
mit  obige  9000  Mann  fertig  werden  können.  Ich  glaube  aber ,  dass 
die  übrigen  Truppen  auch  noch  dazu  kommen ,  und  dass  sie  sich  so- 
dann drehen  werden,  um  auf  Posen  zu  marschiren.  Ich  beziehe  Mich 
übrigens  auf  das,  so  Ich  Euch  schon  geschrieben  habe.'* 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Manteuffel 'sehen  Familienarchiv  zu  CoUatz  in  Pommern. 


II 038.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf,  4.  Juni  1759. 
Ich    approbire   den  Einhalt  Eures  Berichts    vom    i.    dieses;    da   es 
sich  aber  nunmehro  je  mehr  und  mehr  äussert,  dass  die  Russen  es  auf 

I  Prinz  Heinrich  hatte  am  30,  Mai  morgens  seine  Nachhut  umkehren  und  die 
nachfolgenden  Husaren  und  Panduren ,  die  sich  nichts  versahen ,  angreifen  lassen ; 
es  wurden  ihnen  an  100  Gefangene  und  2  Kanonen  abgenommen.  —  2  Prinz  Heinrich 
antwortet  am  8.  Juni  aus  Chemnitz,  die  beiden  Kanonen  seien  durch  den  Rittmeister 
Wallis  vom  Regiment  Kleist  (grüne  Husaren)  genommen  worden  ,  an  dem  Erfolge 
habe  Kleist  den  meisten  Antheil  zusammen  mit  dem  Oberstlieutenant  von  Wunsch, 
„dont  je  ne  puis  pas  assez.louer  la  valeur,  le  genie  et  la  capacite".  —  3  D.  i. 
Preussisch-Stargard.  —  4  Vergl.  Nr.   11 028.   11 032.  ^ 


28;     

die  Neumark  sowohl  als  auf  Schlesien  angesehen'  haben,  so  ist  wohl 
nichts  diensamer  bei  solchen  Umständen  zu  thun  übrig,  als  dass  Ihr 
nur  auf  Landsberg  Euren  Marsch  richtet.  Ich  überlasse  Euch ,  die 
beste  und  zuträglichste  Mesures  zu  nehmen,  damit  dem  Unglück  bester 
Maassen  vorgebeuget  werden  könne,  und  Eure  Anstalten  auf  das  klügste 
einzurichten ,  zu  dem  Ende  auch  auf  alles  Attention  zu  nehmen ,  was 
Euch  der  Generalmajor  von  Wobersnow  von  Meinetwegen  nach  denen 
sich  ereignenden  Umständen  sagen  wird. 

Uebrigens  so  habe  Ich  Euch  benachrichten  wollen,  dass  der  Obriste 
Hacke  zu  Glogau  die  Verfügung  auf  Meine  dieserhalb  an  ihn  ergangene 
Ordre  =  getroffen  habe,  dass  eine  ziemlich  starke  Quantite  Mehl,  Hafer 
und  Heu  nach  Crossen  abgesandt  worden ,  von  wo  Ihr  solches  be- 
dürfenden Falls  nach  Frankfurt  oder  wo  Ihr  es  für  nöthig  befinden 
werdet,  transportiren  lassen  könnet.  Friderich 

Nach    der    Ausfertigung   im  Kriegsarchiv  des    Königl.   Grossen   Generalstabs   zu   Berlin. 


II  039.     AN   DEN  GENERAL  DER  INFANTERIE  BARON  DE  LA 

MOTTE-FOUQUfi, 

Reich-Hennersdorf ,  4.  Juni   1759-3 

Ich  habe  Eüern  Rapport  vom  3.  dieses  erhalten,  und  da  Ihr  eben 
so  stark  seiet,  als  der  General  de  Ville  bereits  noch  ist  nach  dem  De- 
tachement,  so  selbiger  machen  müssen,"*  und  Ihr  sogar  demselben  an 
Kavallerie  überlegen  seiet,  so  werdet  Ihr  im  Stande  sein,  auf  den  Fall 
er  etwas  unternehmen  wollte ,  ihm  auf  die  Finger  zu  klopfen  ,  alsdann 
er  keine  Patrouilles  weit  schicken  wird. 

La  comedie  commencera  bientöt  ici.  Selon  tout  ce  que  je  peux 
apprendre ,  Dann  se  propose  de  forcer  mon  poste.  A  la  bonne  heure, 
il  trouvera  ä  qui  parier.  J'ai  attire  ä  moi  tout  ce  que  j'ai  pu  de 
troupes,  et  je  suis  dans  la  meilleure  position  que  le  compromettent  ^ 
mes  affaires.     Je  vous  avertirai  ä  temps  de  ce  qui  vous  regarde.     Jusqu'ä 

I  So!  An  den  Generallieutenant  von  LattorfF  schreibt  der  König  am  4.,  er  judicire, 
die  Russen  möchten  „wohl  auf  Glogau  ,  nicht  aber  auf  Neisse  zu  marschiren  inten- 
tioniret  sein".  Eigenhändig  fügt  er  bei :  „Hier  wird  es  bald  zu  was  kommen."  [Ge- 
neralstabsarch'iv.]  —  2  Die  Ordre  an  Hacke  war  am  2.  Juni  ergangen;  es  war  bei- 
gefügt: „Was  den  9.  nicht  in  Crossen  sein  kann,  müsset  Ihr  nicht  abschicken."  — 
3  Dem  Oberstlieutenant  d'O  in  Glatz  dankt  der  König  am  4.  für  die  Meldungen  im 
Berichte  vom  3.  Juni.  „Je  vois  bien  que  l'ennemi  est  determine  de  faire  d'un  cote 
QU  d'autre  ici  les  plus  grands  efforts  qu'il  pourra  .  .  .  Soyez  assure  que  je  ne  suis 
nuUement  embarrasse  des  desseins  de  l'ennemi."  Wenn  der  Generalmajor  von  Ramin 
(vergl.  S.  218.  220.  285)  genöthigt  wäre  fortzumarschiren,  so  solle  d'O  sich  dadurch 
nicht  beunruhigen  lassen,  da  Ramin's  Abwesenheit  (vergl.  Nr.  11  048  S.  295)  nur  von 
kurzer  Dauer  sein  würde.    —    '^  Vergl.  S.  283.   284.  285.  —  5  So ;  wohl    comportent. 


288     

present,   il  ne  faut  pas  remuer;    car  la   grande  affaire    est  de  voir  bien 
positivement  ä  quoi  l'ennemi  se  determinera.     Adieu,  mon  eher. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Der  Zusatz  eigenhändig. 


II 040.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf ,  4.  Juni  1759. 
Ich  communicire  Euch  hier  anliegende  Nachrichten, '  aus  welchen 
Ihr  ersehen  werdet,  dass,  da  sich  die  zeitherigen  in  allem  confirmiren, 
der  Marsch  auf  Landsberg  ^  fürs  erste  das  sicherste,  so  Ihr  thun  könnet, 
sein  werde.  Den  8.  dieses  wird  das  Detachement  von  Meines  Brüdern, 
des  Prinzen  Heinrichs  Liebden,  Armee  sich  Euch  ziemlich  genähert 
haben,  und  könnet  Ihr  dasselbe  nach  Beschafifenheit  der  Umstände,  um 
den  Marsch  kürzer  einzurichten,  von  Torgau  über  Christianstadt ^  an 
Euch  ziehen.  Dieses  schreibe  Ich  Euch  nicht,  dass  Ihr  just  den  Marsch 
obigen  Detachements  so  und  nicht  anders  dirigiren  sollet ,  sondern  nur 
bloss,  wann  Ihr  es  denen  Umständen  convenable  erachten  werdet,  und 
reposire  Ich  Mich  darunter  lediglich  auf  die  Mesures,  so  Ihr  zu  treffen 
wissen    werdet.      Das    Detachement    führet    übrigens    10    zwölfpfündige 

Canons  mit  bei  sich.  t?    •  j      •    i 

t  riderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


II 041.     RELATION.* 

L'armee  soi-disante  de  l'Empire  s'etant  retiree  au  delä  de  Nurem- 
berg,  oü  eile  campe  un  corps  de  6000  hommes  en  avant  k  Erlangen, 
nous  avons  pris  Bamberg  oü  nous  trouvames  un  magasin  important. 
Quoique  l'ennemi  en  eüt  briile  et  detruit  au  delä  du  double  de  ce  qu'il 
nous  a  laisse  ä  sa  retraite,  il  y  avait  encore  de  quoi  nourrir  en  pain  et 
fourrages  une  armee  de  40  000  hommes  au  delä  de  quinze  jours.  Nous 
en  tirämes  ce  qu'il  nous  fallait,  et  le  reste  fut  detruit.  On  a  pareille- 
ment  detruit  en  partie  les  autres  magasins  tr^s  considerables  du  cöte  de 
Würzburg  le  long  du  Main.  Cette  derni^re  place  oü  il  y  a  encore  un 
magasin,  est  extremement  forte,  l'ennemi  y  avait  envoye  du  renfort; 
comme  il  n'y  avait  donc  plus  rien  ä  faire  et  qu'on  avait  des  avis  qu'au 
cas  de  notre  approche  vers  Nuremberg  l'armee  ennemie  se  retirerait  au 
delä  de  Donauwoerth,  nous  retournämes  le  29  de  mai  vers  Hof.  Notre 
marche  a  ete    tr^s   tranquille ,    et   notre  arri^re  -  garde    ne  fut  suivie  que 

I  Es  liegen  Berichte  bei  aus  Stolpe  vom  31.  Mai,  aus  Züllichau  vom  2.  Juni, 
von  Reimer  aus  Danzig  vom  26.  und  30.  Mai.  —  2  Vergl.  Nr,  I1017.  I1028.  — 
3  Am  Bober.  —  4  Am  4.  Juni  an  Hellen  und  Knyphausen  übersandt.  In  den  „Berlini- 
schen Nachrichten"  findet  sich  die  Relation  in  Nr.  67  von  Dienstag  5.  Juni.  Die 
Relation  beruht  in  der  Hauptsache  auf  den  Berichten  des  Prinzen  Heinrich ,  Sachsen- 
dorf 24.  Mai  und  Hof  30.  Mai.  .      , 


289    

de  fort  loin  par  des  pandours  et  des  hussards.  Cependant,  comme 
nous  apprimes  que  c'etait  le  general  Kleefeld  avec  3000  hommes  pan- 
dours et  hussards  qui  nous  suivait,  nous  restämes  deux  jours  ä  Hof,  et 
le  Prince  notre  chef  fit  marcher  de  grand  matin  quelques  bataillons 
avec  des  hussards  et  quelques  dragons  par  le  m6me  chemin  oü  nous 
sommes  venus.  Ces  hussards  ennemis  et  pandours,  ne  s'y  attendant 
point,  ont  ete  chasses  et  perdirent  beaucoup  de  monde,  outre  une  cen- 
taine  de  prisonniers  qu'on  fit  et  deux  canons  de  trois  Hvres  qui  furent 
pris.  On  les  a  suivis  jusqu'ä  Berneck,  et  nos  hussards  ont  ete  au  delä. 
Le  general-major  de  Schenckendorff  fut  detache  avec  trois  bataillons 
et  un  escadron  de  hussards  du  pays  de  Bamberg  pour  Zwickau.  II  a 
marche  de  \k  ä  un  endroit  situe  dans  les  montagnes,  pas  loin  de  Schnee- 
berg, oü  il  trouva  400  croates  et  200  hussards  postes  qui  furent  ren- 
forces  de  quelques  bataillons  et  de  hussards;  mais  ils  furent  tous  chasses 
de  leur  poste.  Comme  il  a  attaque  l'ennemi  dans  les  montagnes,  il  n'a 
pas  pu  faire  grand  nombre  de  prisonniers ,  quoique  d'ailleurs  la  perte 
de  celui-ci  en  morls  et  blesses  a  ete  assez  considerable.  Entre  les  pre- 
raiers  il  y  a  le  comte  Herberstein,  colonel  des  croates,  et  outre  les 
morts  et  blesses  que  l'ennemi  avait  empörtes  en  grande  partie ,  on  a 
trouve  57   morts  sur  la  place. 

Nach  der  an  Knyphausen  übersandten  Abschrift.  * 


I 


II  042.     AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Reich-Hennersdorf ,   4  juin  1759. 

m  J'ai  re^u  votre  depeche  du  26  de  mai.^  II  est  bien  plaisant,  quand 
les  ministres  du  parti  contraire  ont  pretendu  que  l'expedition  de  mon 
fr^re  Henri  n'ait  ete  gu^re  de  consequence,  puisque  mes  troupes  avaient 
ete  obUgees  de  s'en  retourner  dejä  en  Saxe.  II  faut  que  vous  sachiez 
ä  ce  sujet  que  toute  cette  expedition  de  mon  fr^re  Henri  n'a  eu  pour 
but  que  de  chasser  l'armee  des  Cercles  avec  les  troupes  autrichiennes 
qui  l'avaient  jointe,  de  la  position  oü  ils  etaient  sur  le  point  d'entrer 
en  Saxe ;  de  ruiner  le  magasin  qu'ils  avaient  assemble  k  Bamberg  et 
autre  part  et  le  long  du  Main.  Voilä  ce  que  mon  fr^re  a  tout  exe- 
cute  avec  tout  le  succ^s  imaginable.  Quant  k  nos  ennemis,  ils  auraient 
fort  souhaite  que  mon  frere  les  eüt  pousses  encore  au  delä  de  Nurem- 
berg ;  ^  aussi  l'ordre  etait  dejä  donne  k  l'armee  ennemie  de  se  retirer  ä 
l'approche  de  mon  frere  derri^re  Donau woerth.  Voilä  leur  leurre,  pour 
pouvoir  alors  couper  mon  fr^re  de  toute  communication  avec  la  Saxe, 
d'entrer  alors  dans  ce  pays-lä  et  d'y  jouer  les  maitres.  Mais  c'est  lä 
aussi  justement  ce  que  nous  avons  prevu,  et  ce  que  mon  fr^re  a  sage- 
ment  evite,  de  sorte  que,  comme  nous  avons  ä  faire  face  contre  d'autres 

'  Vergl.  Nr.   11 043.  —  2  Vergl.  Nr.  11  043.  —  3  Vergl.  S.  284. 
Corresp.  Friedr.  II.  XVIII.  19 


290     

ennemis,  comme  par  exemple  les  Russes,  il  est  rentre  glorieusement  en 
Saxe,  Sans  que  l'ennemi  ait  ose  branler  de  son  camp  de  Nuremberg  et 
Sans  qu'il  osera  entreprendre  quelque  marche  vers  la  Saxe,  au  moins 
pendant  un  temps  considerable  de  cette  campagne-ci  et  avant  que  d'avoir 
etabli  ses  magasins,  ce  qui  lui  coütera  infiniment. 

Quant  ä  notre  Hollandais, '  vous  lui  repondrez  ä  mots  couverts 
qu'un  homme  aussi  riche  enargent^  que  lui  trouvait  occasion  de  passer 
partout,  quand  meme  il  n'entendrait  pas  la  langue  du  pays,  parceque, 
dans  un  siecle  tel  que  le  notre,  l'argent  etait  plus  en  consideration  que 
toute  autre  chose,  et  qu'ainsi  il  ne  fallait  pas  douter  que,  malgr6  tout 
obstacle,  il  ferait  bientot  connaissance  avec  les  officiers  russes  .   .  .^ 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C.  * 

II 043.     AU    CONSEILLER    PRIVfi    DE    LfiGATION   BARON    DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Reich-Hennersdorf,   4  juin   1759. 
lls  wird  dem  Gesandten    für  die  Mittheilungen    im  Bericht  vom  18.  Mai  Dank 
gesagt ,    die    Relation    über    den    Rückmarsch    des    Prinzen    Heinrich    nach    Sachsen 
(Nr.   II 041)  ihm  zugesandt;     es  werden  ausführliche  Mittheilungen    über  die  Expedi- 
tion des  Prinzen  gemacht. 

Apr^s  cet  expose,  je  ne  saurais  m'empecher  de  vous  inform  er  d'une 
nouvelle  qu'on  vient  de  me  donner  de  La  Haye,  ^  quoique  sous  le  sceau 
du  secret,  comme  si  les  Frangais,  feignant  d'en  vouloir  ä  l'Angleterre, 
avaient  le  dessein  de  transporter  un  corps  de  troupes  sous  les  ordres 
du  general  de  Chevert  par  mer  sur  l'Elbe,  et  qui  debarquerait  peut-etre 
en  Holstein.  Quelque  apparence  de  chim^re  qu'un  tel  projet  saurait 
avoir  ,  il  ne  laisse  pas  de  meriter  de  l'attention,  aussi  m'a-t-on  marqud 
que  M.  de  Yorke  en  avait  dejä  averti  sa  cour.  Comme  cela  ne  saurait 
regarder  principalement  que  les  fitats  de  Breme  et  de  Hanovre,  je  suis 
persuade  qu'on  songera  en  Angleterre  afin  que,  le  cas  l'exigeant,  une 
escadre  anglaise  empeche  ce  transport  et  aneantisse  ce  dessein. 

Quant  ä  1' Insinuation  que  le  duc  de  Newcastle  vous  a  faite  pour 
une  Prolongation    du    terme   du  payement   des    subsides    qui  restent,    je 

I  Hellen  hatte  gemeldet,  dass  er  von  dem  zur  russischen  Armee  gesandten 
holländischen  Officier  Ruvynes  ein  Schreiben  aus  Danzig  vom  12.  Mai  erhalten  habe. 
Danach  hatte  Fermor  ihm  geantwortet  (vergl.  S.  168)  er  ertheile  ihm  gern  die  Erlaub- 
niss,  dem  Feldzug  im  russischen  Heere  beizuwohnen,  doch  müsse  die  Genehmigung 
der  Kaiserin  nachgesucht  werden.  Ruvynes  schreibt,  es  würde  ihn  dies  noch 
mehr  als  einen  Monat  aufhalten.  „L'agrement  que  je  me  proposais  de  voir  l'arm^e 
[russe]  ,  au  cas  que  j'en  aie  la  permission,  ne  sera  pas  aussi  grand,  puisque  je  ne 
pourrai  pas  beaucoup  faire  ma  cour  au  general,  qui  ne  parle  pas  frangais."  —  2  Vergl. 
S.  175.  Anm.  2.  —  3  Zum  Schluss  wird  an  Hellen  die  Relation  über  den  Rück- 
marsch des  Prinzen  Heinrich  nach  Sachsen  übersandt ,  Nr.  11 041.  —  4  In  einem 
Cabinetserlass  vom  8.  Juni  dankt  der  König  für  die  Mittheilungen  über  die  Zustände 
in  Frankreich  und  befiehlt,  mit  diesen  Meldungen  fortzufahren,  „parceque  ma  grande 
curiosite  est  de  pouvoir  par  la  continuer  d'avoir  quelque  connexion  des  affaires  de 
ce   pays-lä".   —  5  Bericht  Hellen's,  d.  d.  Haag  26.  Mai.     Vergl.  Nr.   11 042. 


291    

vous  prie  de  considerer  vous-m6me  ma  Situation,  et  combien  g6ne  et 
embarrasse  je  dois  6tre  dans  mes  fonds  pour  soutenir  le  fardeau  de 
cette  rüde  guerre.  Vous  connaissez  ma  fagon  de  penser  et  que,  si  cela 
n'avait  pas  ete  la  pressante  extremite  qui  m'avait  obligd  de  prendre  des 
subsides,  que  je  n'aurais  rien  accepte.  Par  ces  circonstances,  vous  devez 
juger  de  mon  embarras  sur  la  rdponse  ä  la  susdite  Insinuation,  ä  la- 
quelle  je  me  serais  prete  du  meilleur  de  mon  coeur,  si  ce  n'etait  l'im- 
possibilite  qui  ra'en  empechait;  mais  pour  montrer  au  moins  toute  la 
bonne  volonte  que  j'ai  de  faciliter  ä  l'Angleterre  le  payement  du  sub- 
side,  je  serai  content,  pourvu  qu'on  me  paie  presentement  jusqu'ä  la 
somme  de  200  000  livres  Sterling,  dont  on  pourra  renvoyer  le  payement 
jusqu'au  i"  de  decembre.  Voilä  sur  quoi  vous  arrangerez  la  reponse  que 
vous  ferez  au  duc  de  Newcastle  de  la  fagon  la  plus  convenable,  pour  lui 
faire  entrevoir  ä  la  fois  ma  peine  et  ma  bonne  volonte  au  sujet  de  ceci. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  e  r  i  C. 

II  044.     AU  LORD-MARßCHAL  D'fiCOSSE.' 

Reich-Hennersdor f ,  4  juin  1759. 

Je  crains  bien,  mon  eher  Milord,  que  vous  ne  ferez  pas  grand'- 
chose  dans  l'endroit  oü  vous  vous  trouvez.  Selon  les  nouvelles  que  je 
regois,  le  roi  d'Espagne,  sans  esperance  de  se  remettre,  pourra  encore 
trainer  longtemps.  *  Le  voyage  de  Lyon^  est  absolument  de  l'invention 
de  la  cour  de  Versailles,  et  ne  contient  rien  de  reel;  le  roi  de  Naples 
a  ete  tr^s  fache  de  la  nouvelle  qu'on  en  a  debitee.  En  un  mot,  je  ne 
compte  pas  du  tout  sur  les  ressources  que  je  pourrais  tirer  d'Espagne; 
ou  bien  je  me  soutiendrai  moi  seul,  ou  je  perirai  de  la  belle  mort. 

Je  crois  que,  dans  peu  de  jours,  notre  Situation  se  decidera,  Cet 
homme  ä  toque  papale'^  sera  oblige  de  prendre  un  parti,  et  je  ne  sup- 
pose  pas  que  cela  se  passe  en  douceur.  Cet  ev^nement  influera  beau- 
coup  pour  la  campagne,  et  donnera  la  superiorite  ä  Tun  ou  k  l'autre 
parti.     Je  me  flatte  de  l'avoir;  c'est  ä  l'ev^nement  ä  en  decider. 

Adieu,  mon  eher  milord;  je  vous  embrasse. 

Ti'pd  p  r  i  r 

Nach  dem  Concept.     Eigenhändig.  xcutii^. 


11045.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK.  5 

Reich-Hennersdorf ,  4  juin   1759. 
J'ai  eu  la  satisfaction  de   recevoir  la    lettre    que  Votre  Altesse  ni'a 
faite  du  29  de  mai.^     II  faut  avouer  que  vous  faites  effectivement  plus 

I  Lord  Marschall's  Berichte  vom  6.  und  18.  Juni  sind  aus  Madrid  datirt.  Vergl. 
S.  30.  119.  —  2  Vergl.  S.  77.  129.  —  3  Wie  es  hiess  ,  gedachte  Karl  von  Sicilien, 
wenn  er  zur  Thronbesteigung  nach  Spanien  reiste,  den  Weg  über  Lyon  einzuschlagen ; 
was  auf  die  Absicht,  Beziehungen  mit  Frankreich  anzuknüpfen,  gedeutet  werden  konnte. 
—  4  Vergl.  S.  186.  284.  —  S  Die  Berichte  des  Prinzen  Ferdinand  im  Monat  Juni 
sind  datirt  am  11.  aus  Soest,  am  21.  und  24.  aus  Rittberg.  —  6  Den  Bericht,  Reke 
29.  Mai,  vergl.  bei  Westphalen  a.  a.  O.  Bd.  III,  S.   272. 

19* 


292     jl 

qu'on  ne  saurait  demander  de  vous  et  de  vos  circonstances ,  et  que 
vous  surpassez  toute  attente.  II  n'est  pas  difficile  ä  juger  que  Votre 
Altesse  sera  obligde  de  faire  encore  pendant  cette  guerre  bien  des 
marches  inutiles ;  et  si  le  dessein  des  Fran^ais  qu'on  me  marque  de  La 
Haye, '  que  le  sieur  de  Yorke  a  confie  sous  le  sceau  du  secret  k  quel- 
qu'un ,  comme  si  les  Frangais ,  feignant  d'en  vouloir  ä  1' Angleterre, 
avaient  le  dessein  de  transporter  un  corps  de  troupes  sous  les  ordres 
de  Chevert  par  mer  sur  l'Elbe,  et  qui  debarqueraient  peut-etre  en  Hol- 
stein, est  vrai,  il  ne  faudrait  pas  douter  que  vous  serez  oblige  de  faire 
encore  plus  de  marches.  Vous  serez  cependant  toujours  ä  meme,  ä  ce 
que  je  crois ,  de  prevenir  un  tel  dessein,  en  sollicitant  d'abord  ä  pre- 
sent  en  Angleterre  qu'une  escadre  anglaise  emp^che  un  tel  transport. 

Quant  k  nous,  nous  voilä  sur  le  point  qu'il  faut  que  les  choses 
rompent;  je  crois  qu'en  peu  de  jours  vous  entendrez  parier  de  nous. 
Je  n'en  saurais  vous  dire  quelque  chose  de  positif,  puisque  tout  est  en- 
core en  fermentation ,  mais  ce  dont  je  saurais  vous  assurer,  c'est  que 
jusqu'ici  nous  ne  sommes  nuUement  en  peine  lä-dessus. 

Feder  ic.  2 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


1 1  046.     AU  MINISTRE  D'ßTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

R  eich-Henners  dorf ,  5  juin  1759. 

J'ai  ete  bien  aise  de  voir  par  votre  rapport  du  2  que  vouz  avez 
mis  d'abord  les  fers  au  feu ,  touchant  les  insinuations  k  fair6  au  baron 
Münchhausen,    en  consequence    de  ce  que  je  vous  ai  ecrit  le  30  mai.^ 

Je  crois  que  vous  ne  sauriez  mieux  faire  que  de  representer  l'affaire 
au  susdit  ministre  sous  deux  faces,  savoir :  sous  celle  comme  le  moyen 
le  plus  sur  pour  parvenir  ä  une  prompte  et  honorable  paix,  et  aprds 
comme  le  moyen  pour  faire  des  agrandissements  aux  fitats  de  Hanovre.  * 
De  cette  fagon-lä,  je  ne  doute  pas  qu'il  travaillera  de  son  mieux  pour 
faire  goüter  au  roi  d' Angleterre  ce  que  nous  desirons  k  present  de 
l'Angleterre  avec  empressement.  J'ose  me  flatter  meme  qn'k  moins  que 
le  minist^re  anglais  n'ait,  pour  ainsi  dire,  la  paix  en  poche,  ä  quoi  il 
n'y  a  aucune  apparence,  il  ne  se  roidira  pas  contre  cette  garantie  que 
la  Porte  demande.  Car  il  ne  saurait  presque  pas  manquer  que,  pourvu 
que  la  derniöre  rompe,  nous  gagnerons  par  la  la  superiorite  sur  nos 
ennemis,  pour  les  obhger  ä  une  paix  avantageuse. 

I  Vergl.  Nr.  11 043.  —  2  Auf  einem  Gesuch  des  Herzogs  von  Braunschweig- 
Bevern,  ihm  wieder  ein  Commando  in  der  Feldarmee  zu  übertragen,  d.  d.  Stettin 
3.  Juni,  finden  sich  die  Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort:  „Er  möchte  wissen, 
dass  alle  Puissancen  die  Generals  benenneten  in  ihren  Armeen;  würde  Mir  nicht  mehr 
vorschreiben  lassen  als  die  andern;  würde  thun  ,  was  beschlossen  hätte,"  —  3  20.  Mai. 
Vergl.  Nr.  10969.  —  +  Vergl.  S.  244;  Bd.  XV,  47.  48;  XVI,  348.  349.  377.  398; 
XVII,   90—92. 


293     

Pour  ce  qui  regarde  nos  Operations  ici,  quand  je  combine  Celles  de  Daun 
avec  Celles  des  Russes,  il  saurait  bien  arriver  qu'elles  trainassent  jusques  au 
12  de  ce  mois,  avant  que  la  campagne  s'ouvrit  avec  vivacite,  et  quoique 
je  ne  sois  niiUement  embarrasse  de  ma  Situation  presente  ici,  je  ne  saurais 
cependant  pas  vous  mander  positivement  quelque  chose,  avant  de  voir 
de  quelle  fagon  tourneront  les  ev^nements ;  mais  soyez  assurd  que,  d^s 
qu'il  y  aura  quelque  chose  d'important  ou  qu'il  se  fera  quelque  change- 
ment  qui  m'oblige  par-ci  par-lä  de  faire  quelque  changement  dans  mes 
dispositions  presentes,  je  vous  en  avertirai  sans  faute.  En  attendant,  il 
sera  toujours  bon  que  nous  ne  negligions  pas  l'affaire  relativement  aux 
Turcs,  parceque  nous  ne  saurions  etre  assures  des  ev^nements  et  de 
ce  qui  en  arrivera;  et  comme  il  me  parait  que  l'Angleterre  n'est  pas  k 
m^rne  de  porter  des  coups  assez  decisifs  sur  mer,  k  moins  de  la  con- 
quete  de  Quebec,  pour  obliger  la  France  k  la  paix,  ce  sera  toujours 
pour  nous  autres  une  grande  ressource  que  la  rupture  de  la  Porte,  si  la 
guerre  continue. 

Nach  der  Ausfertigung.  i^  ederiC.  ' 

II  047.     AN  DEN  ETATSMINISTER  GRAF  FINCKENSTEIN 

IN  BERLIN. 

Landshut,   5.  Juni   1759. 

iüchel  macht  dem  Minister  verschiedene  Mittheilungen,  u.  a.  über  die  Antwort 
des  Königs  an  Knyphausen  in  Betreff  der  Zahlung  der  englischen  Subsidien.2 

Eichel  bespricht  weiter  die  militärische  Lage :  „Le  Roi  s'attend 
du  jour  au  lendemain  d'etre  attaque  de  Daun,  ou  que  celui-ci  voudra 
forcer  quelque  part  le  passage,  pour  entrer  en  Silesie.  Sa  Majeste  s'est 
fortifiee  pour  cela  de  la  plupart  des  corps  qu'EUe  avait  detaches.  Le 
renfort  du  prince  Henri  au  corps  de  Dohna  est  en  marche.  Le  Roi 
croit  qu'il  arrivera  le  10  ou  le  12  ä  Francfort.  Comme  il  connait  la 
division  des  generaux  dudit  corps,  il  y  a  envoye  le  gen^ral  Wobersnow, 
pour  entretenir  1' ordre,  ^  avec  des  instructions  verbales  qui  lui  donnent 
toute  l'autorite  pour  diriger  les  Operations." 

„Ob'^  es  nicht  rathsam  sei,  beiliegende  hideuse  Piece  aus  Regens- 
burg ^  dem  Publico  mit  ein  paar  Noten  durch  den  Druck  in  den  öfifent- 

I  Auf  einem  Berichte  des  Ministers  von  Schlabrendorff ,  d.  d.  Breslau  3.  Juni, 
finden  sich  die  Weisungen  zur  Antwort:  „Um  Gottes  willen!  wie  kann  er  doch  itzo 
eine  Salzfactur  fordern ,  da  man  nicht  Meister  von  den  Flüssen.  Möchte  sich  doch 
besinnen  und  dergleichen  Arrangements  bis  nach  dem  Frieden  aussetzen."  —  2  Vergl. 
Nr.  II 043.  —  3  Vergl.  S.  275.  276.  —  *  Die  zu  chiffrirenden  Mittheilungen  pflegte 
Eichel  französisch  zu  machen ,  die  unchiffrirten  dagegen  in  deutscher  Sprache.  — 
5  Die  „Pi^ce  aus  Regensburg"  liegt  nicht  mehr  bei.  Höchst  wahrscheinlich  ist  es  die 
Dienstag  12.  Juni  in  Nr.  70  der  „Berlinischen  Nachrichten"  abgedruckte  Meldung 
aus  Regensburg ;  nach  derselben  waren  die  preussischen  Zeitungen  im  Reiche  verboten 
worden,  und  es  war  an  den  Regensburger  sowie  an  andere  „Zeitungs-Verfasser"  im 
Reiche  der  kaiserliche  Befehl  ergangen,  in  ihre  Blätter  nichts  aufzunehmen ,  was  den 
König  von  Preussen  begünstigen  könne ,  vielmehr  ihre  Mittheilungen  ausschliesslich 
aus   den  Wiener  Zeitungen  zu  schöpfen. 


294    

liehen  Zeitungen  bekannt  zu  machen,  solches  stelle  Ew.  Excellenz  Gut- 
finden gehorsamst  anheim.  Die  Nachwelt  wird  Mühe  haben,  alle  der- 
gleichen Extravagances  zu  glauben,  und  ich  glaube  fast,  dass  der  weg- 
gehende Komete  auf  viele  sonst  vernünftig  gewesene  Menschen  mon- 
streuse  Einflüsse  gehabt  haben  müsse;  ich  wünsche,  dass  er  solche  alle 
mitnehmen  und  uns  einen  guten  Frieden  auf  Erden  lassen  möge." 

Eichel  schreibt  ferner ,  „der  Tod  des  würdigen  Feldmarschall  von  Kalkstein"  i 
sei  ihm  „recht  nahe  gegangen" ;  er  äussert  sich  weiter  über  die  „cruellen  Excesse 
derer  Kosacken"  im  Stolpischen  Kreise  und  neuerdings  auch  an  einigen  Orten  inner- 
halb der  schlesischen  Grenzen. 

Auszug  aus  der  Ausfertigung.  ü/ 1  C  n  6  1. 

1 1  048.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

Reich-Hennersdorf ,  5  juin  1759. 

J'ai  bien  regu  votre  rapport  du  4  de  ce  mois.  Vous  pouvez  laisser 
le  bataillon  franc  de  Le  Noble  ä  Wartha,  mais  il  faut  qu'il  soit  bien 
alerte  pendant  le  temps  de  l'absence  des  autres ;  et  en  cas  qu'il  se  trouve 
trop  presse ,  c'est  -  k  -  dire  de  trop  pres ,  il  pourra  toujours  se  jeter 
dans  Glatz. 

Quant  ä  vos  bataillons,  tächez  de  faire  filer  imperceptiblement 
quelque  chose  vers  Reichenbach ,  ne  füt-ce  qu'une  brigade  d'infanterie, 
pour  avoir  d'abord  un  corps  en  etat  de  se  joindre  ä  Bülow. "  Vous 
pourriez  aussi  y  envoyer  du  canon ;  ce  serait  autant  de  gagne.  Je  crois 
que  l'ennemi  commencera  ses  Operations  dans  trois  ou  quatre  jours. 

Vous  pourriez  aussi  envoyer  le  bataillon  franc  de  Lüderitz  droit  k 
Bülow  pour  le  joindre ;  il  pourra  en  tirer  un  bon  parti  dans  ses  mon- 
tagnes,  et  j'ai  ordonne  au  Heutenant  -  general  de  Treskow''  de  vous  en- 
voyer le  bataillon  de  grenadiers  de  Rath. 

II  faut  au  moins  que  4  bataillons,  les  hussards  de  Gersdorff  et 
Lüderitz  joignent  demain  Bülow  dans  son  poste  de  Koenigsberg, '^  et 
que  vous  fassiez  filer  encore  des  troupes  vers  Reichenbach,  par  exemple 
5  bataillons  et  le  regiment  de  Baireuth,  pour  que  cela  etait  plus  en 
etat  de  joindre  vite  Bülow.  Cachez  leur  marche  ä  l'ennemi  et  em- 
ployez-y  toute  votre  habilete. 

Voici  ce  qui  arrivera  ä  peu  pr^s,  lorsque  Daun  se  mettra  en  mou- 
vement:  im  gros  corps  viendra  sur  moi,  et  j'en  fais  mon  affaire;  une 
autre  colonne  penetrera  par  Friedland  pour  penetrer  dans  le  pays; 
Beck  marchera  sur  Tannhausen  pour  amuser  le  corps  que  j'y  ai;  un 
corps  penetrera  dans  la  comte  pour  vous  y  attirer;    de  Ville  passera  la 

I  Gestorben  am  2.  Juni  in  Berlin.  —  2  Vergl.  S.  259.  283.  285.  —  3  In  dem 
bezüglichen  Cabinetsbefehl  vom  5.  Juni  äussert  der  König,  Treskow  werde  vor  der 
Hand  für  Neisse  nichts  zu  besorgen  haben.  —  4  Ein  Königsberg  giebt  es  in  der 
Gegend    nicht;    vielleicht  ist  gemeint  Königswalde,  südöstl.  von  Wüste- Giersdorf. 


295     — 

Neisse  pour  vous  arreter  de  ce  c6te.  Mais  que  tout  cela  ne  vous  em- 
barrasse  pas;  marchez  ä  Bülow  et,  joints  ensemble,  il  faut  vous  porter 
sur  la  colonne  de  l'ennemi,  soit  k  Tannhausen,  ä  Gottesberg  ou  vers 
Valenburg. '  La  carte  de  ces  contrees  sera  faite  ce  soir,  et  je  la  vous 
enverrai  d'abord.  Retirez  le  major  Haugwitz"  ä  vous;  Ramin  pourrait 
aussi  prendre  poste  ä  Silberberg,  pour  etre  plus  k  portee  de  Treskow,^ 
En  un  mot,  il  ne  faut  point  ici  prendre  le  change,  nous  attacher  au 
projet  principal  de  l'ennemi,  tächer  de  les  faire  echouer,  et  alors  de 
Ville  et  tous  ses  gueux  fuiront  d'eux-memes. 

Mon  pauvre  et  ancien  ami  le  marechal  de  Kalkstein"*  vient  d'expirer. 

Feder  ic. 

Nach    der   Ausfertigung   im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.    Der  Zusatz   (von  „II  faut 
au  moins",  S.  294,  an)  eigenhändig. 


II  049.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Reich -Hennersdorf,  5  juin  1759. 
Sur  la  lettre  du  4  que  vous  venez  de  me  faire,  je  vous  dirai  que 
je  ddsire  surtout  de  savoir  vers  oü  les  7  regiments  qui  sont  venus  de 
la  Haute -Silesie,  sont  marches:  s'ils  restent  aupr^s  de  Grulich  ou  s'ils 
vont  k  l'armee  de  Daun,  ou  ce  qu'ils  deviendront.  C'est  sur  cet  ar- 
ticle-lä  que  j'attends  votre  rapport  avec  toute  l'exactitude  possible. 

L'ennemi  n'a  rien  change  ici  k  sa  disposition,  et  il  est  d'une  tran- 
quillite  etonnante;  je  crois  que  c'est  pour  nous  endormir.  Son  dessein 
principal  est  toujours  sur  la  Basse-Silesie,  il  y  cherchera  sa  perdition  et 
son  malheur;  vous  n'etes  qu'un  accessoire  ä  Glatz  sur  lequel  on  compte, 
si  nos  affaires  tournaient  mal ;  mais  l'ennemi  en  sera  pour  sa  courte  honte. 

Federic. 

Nach   der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv   zu  Wien.     Der  Zusatz   eigenhändig. 


II  050.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMANDANTEN 

VON  GLOGAU. 

Reich -H  en  nersdorf,  5.  Juni  1759. 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  4.  dieses  wohl  erhalten  und  daraus 
gerne  ersehen,  dass  die  Russen  erst  gegen  den  12.  dieses  zu  kommen 
Vorhabens  sind ;  so  werdet  Ihr  doch  noch  einige  Tage  Luft  haben. 
Ich  will  aber  nicht  garantiren,  dass  die  Oesterreicher  durch  die  Lausnitz 
sich  nicht  herandringen  sollten.  Das  Detachement  von  Meines  Bruders, 
des  Prinzen  Heinrich  Liebden  Armee  wird  den  8.  dieses  zu  Torgau 
sein;  also   wird   dieses  wohl   nicht    vor  dem   17.  dieses   zu   der  Dohna'- 

I  Wohl :  Waidenburg.  —  2  Der  Major  von  Haugwilz  commandirte  die  zwei 
Schwadronen  Gersdorff-Husaren,  die  nach  der  Grafschaft  Glatz  gesandt  waren.  Vergl. 
S.  259.  —  3  Vielleicht  verschrieben,  statt  Bülow.  —  *  Kalkstein  war  Erzieher  des 
Königs  gewesen. 


—    296    — 

sehen  Armee  stossen  können,  und  wird  man  Euch  also  vor  dem  22. 
dieses  nicht  füglich  Luft  machen  können ;  ein  anderes  wäre  dann,  wann 
binnen  der  Zeit  es  hieselbst  mit  denen  Oesterreichern  wozu  käme. 

Friderich. 

Nach   der   Ausfertigung   im    Kriegsarchiv   des  Königl.  Grossen  Geneialstabs  zu  Berlin. 


11051.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf ,   5  juin   1759.]' 
Chiffre,  mon  fr^re  Henri ! 

Selon  toutes  mes  nouvelles  qui  se  confirment,  les  Russes  paraissent 
determines  ä  pousser  leurs  Operations  en  Silesie,  l'orage  cr^vera  du  cöte 
de  Glogau ;  les  detachements  que  Daun  a  faits  vers  Neustadt  et  Boehmisch- 
Friedland,^  ne  consistent  qu'en  hussards,  quelque  peu  de  dragons  et  de 
troupes  legeres  qui  toutes  marcheront  vers  Glogau.  Puttkammer  se 
joindra  vers  ce  temps  au  corps  de  Dohna,  ^  moyennant  quoi  je  vous 
abandonne  la  garde  de  la  Lusace.  Daun  a  fait  venir  14  bataillons  et 
2  regiments  de  dragons  du  corps  de  de  Ville ,  signe  certain  que  c'est 
k  la  Basse -Silesie  qu'il  en  veut,  et  que  ce  sera  un  grand  efifort  de  ses 
plus  considerables  forces.  Je  suis  arrange  avec  Fouque  de  fa^on  que 
nous  sommes  pr^ts  ä  tout  ev^nement.  Dohna  marchera  droit  sur  Posen, 
de  Sorte  que  la  crainte  d'en  etre  coupe  obhgera  M.  Fermor  bien  vite 
de  changer  le  projet.  Demain ,  ä  ce  qu'on  assure ,  l'armee  russe  se 
mettra  en  marche  de  Posen;  ainsi  dans  peu  de  jours  le  projet  de 
l'ennemi  se  decouvrira,  ainsi  que  son  succes. 

Je  vous  inforrne  de  tout  ceci ,  pour  que  vous  soyez  en  etat  de 
juger  de  tout,  et  qu'etant  au  fait  des  entreprises  de  l'ennemi  et  des 
defenses  que  j'y  oppose,  vous  ne  vous  alarmiez  pas  inutilement.  Je 
crois  que  ma  lettre  vous  trouvera  ou  bien  ä  Chemnitz  ou  bien  ä  Freiberg. 

N'oubliez  pas,  mon  eher  frere,  de  faire  payer  ä  eeux  qui  ont  pris 
du  canon  ä  l'ennemi  dans  vos  dififerentes  expeditions,  100  ecus  par 
pi^ce  et  20  pour  les  drapeaux,  il  faut  que  la  caisse  de  guerre  s'en 
Charge ;  cela  est  neeessaire  pour  eneourager  les  troupes  et  leur  donner 
l'envie  d'y  retourner  et  d'en  prendre  davantage. 

F  ederic. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  eigenhändigen  Concept.  Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im 
übrigen  chiffrirten  Ausfertigung. 

II  052.     AU  LIEUTENANT -GfiNERAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

[Reich-Hennersdorf,  5  juin   1759-]'^ 
D^s  que  mon  fr^re   sera  de    retour,    vous   n'aurez   rien  ä   eraindre 
pour  la  Lusace. 

I  Das  Datum  auf  dem  Concept  von  Cöper  zugesetzt.  —  =  Ueber  diese  De- 
tachements auch  Weisungen  auf  den  Berichten  von  Dingelstedt,  Spremberg  4.  und  5. 
Juni.   —  3  Vergl.    S.  304.  —  4  Das  Datum  nach  der  Ausfertigung. 


297    

Pour  ce  qui  regarde  les  soldats  qui  ont  besoin  des  bains,  il  faut 
^•ous  adresser  ä  la  Auswechslungscomtnission. 

Federic. 

Je  crois  que  la  campagne  commencera  ici  dans  une  huitaine  de 
jours;  on  n'a  pas  besoin  d'etre  inquiet  pour  nous,  quoi  que  les  gens 
de  Dresde  dissent. 

Das  Hauptschreiben  nach  der  eigenhändigen  Weisung  auf  der  Rückseite  des  Berichts,  d.  d. 
Dresden  3.  Juni;  der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  bei  Preuss  a.  a.  O.  S.  3s  abgedruckten  Ausfertigung.' 


II  053.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

Reich-Hennersdorf ,  5  juin   1759. 
Uer  König  übersendet  den  in  dem  Schreiben  vom  Morgen  des  5.   (Nr.   1 1  048) 
angekündigten  Plan. 

Avec  ce  plan  et  votre  bon  esprit  vous  ferez  de  la  bonne  besogne, 
si  le  cas  arrive;  de  quelque  cote  que  vous  tourniez  ces  bougres,  cela 
est  egal.  L'horame  ä  toque  papale  ne  remue  ni  pied  ni  patte.  Le 
ddtachement  de  de  Ville  ^  n'a  Joint  aucun  de  ses  corps ,  pour  que  je 
puisse  juger  de  sa  destination,  et  les  Russes  ne  peuvent  etre  que  le 
12  au  plus  tot  aux  environs  de  Glogau,  de  sorte  qu'il  se  pourra  tr^s 
bien  faire  que  ceci  traine  plus  longtemps  que  nous  nous  y  attendons ; 
mais  cela  ne  fait  rien,  allons  notre  train  et  donnons  de  bons  coups 
d'etrivi^res  aux  preniiers  qui  se  presentent. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiser!.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.  Der  Zusatz  (von  „Avec 
ce  plan"  an)  eigenhändig. 


II  054.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,  5  juin  1759.]  3 

Chiffre ! 

Il  est  facile  de  prevoir  que  dans  peu  notre  Situation  deviendra 
extremement  embarrassante ,  mais  il  faut  esperer  que  la  fortune  nous 
fournira  les  moyens  de  decider  quelque  chose,  soit  d'un  cote  soit  de 
l'autre.  Voilä  les  Russes  qui ,  selon  toutes  mes  nouvelles ,  en  veulent 
ä  Glogau.  II  faut  bien  que,  dans  peu  de  temps,  cela  en  vienne  ä  une 
bataille.  Voici  Daun  qui  doit  frapper  un  grand  coup ;  il  faut  que  dans 
peu,  s'il  tente  l'aventure,  cela  en  vienne  ä  une  decision:  une  de  ces 
armees  battues,*    le  victorieux   sera  en  etat  de  detacher  et  de  renforcer 

I  Auf  dem  Bericht  vom  4.  finden  sich  die  Weisungen  [Bleinotizen] :  „Glaubte, 
bei  Chemnitz  würde  noch  was  passiren ,  wann  Mein  Bruder  hinkäme."  Die  danach 
abgefasste  Ausfertigung  vom  6.  Juni  siehe  bei  Preuss,  a.  a  O.  S.  35.  —  2  Vergl. 
S.  284.  295.  —  3  Das  Datum  nach  der  Ausfertigung;  auf  dem  Concept  lautet  das 
von  Cöper  zugesetzte  Datum:   „6  juin,"  —  4  So;  statt  battue. 


—    298    —  I 

celui  qui  en  aura  le  plus  pressant  besoin.  Puttkamnier  a  ordre  de  se 
joindre  ä  l'armee  de  Dohna  qui  n'a  que  12  escadrons  de  hussards;  de 
plus,  j'ai  encore  detache  5  escadrons  deZieten'  pour  les  joindre,  et  si 
cela  m'est  possible,  j'y  enverrai  encore  quelques-uns  de  plus;  dans  peu 
ceci  s'eclaircira.  Daun  n'agira  qu'au  moment  que  Fermor  sera  aupr^s 
de  Glogau;  cela  ira  jusqu'au  12,  et  ensuite  cela  se  decidera  dans  peu 
de  jours. 

Selon  toutes  mes  nouvelles,  il  n'y  a  que  Vela  aupr^s  de  Rumburg, 
et  celui -lä  n'osera  jamais  lever  le  nez,  pourvu  que  vous  lui  opposiez 
quelques  hussards  et  quelque  infanterie  qui  representent  un  corps;  il 
n'a  que  4000  hommes. 

Nach   dem  Concept.     Eigenhändig.  [^  CÜeriCj 


11055.     AU    G£n£RAL  de  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

Reich-Hennersdorf ,   6  juin   1759- 

J'ai  bien  regu  vos  deux  rapports  du  6  de  ce  mois,  et  j'approuve 
le  gros  de  vos  mesures  que  vous  avez  prises;  et,  si  l'ennemi  fait  un 
effort,  il  faut  que  vous  rassembliez  toutes  vos  troupes  et  les  13  ba- 
taillons  que  vous  avez  encore,  et  ce  que  Bülow  a,  parceque,  si  vous  etes 
ensemble,  vous  etes  sürement  en  etat  de  tomber  sur  une  des  colonnes 
des  Autrichiens  et  les  harceler;  mais ,  si  vous  n'^tes  point  ensemble, 
vous  ne  pourrez  rien  faire,  et  tout  ce  que  vous  entreprendrez,  sera  faible. 

Les  Russes  ne  pourront  entrer  dans  la  Silesie  que  vers  le  12,  13 
ou  14  de  ce  mois.  Daun  veut  agir  en  m6me  temps;  il  n'a  pas  fait  le 
moindre  mouvement  jusqu'ä  present,  il  n'y  a  pas  m^me  de  patrouille 
qui  ait  passe  la  fronti^re.  Hier  sa  droite  a  encore  ete  ä  Jaromirz  et 
sa  gauche  ä  Schurz.  J'attends  la  nouvelle  de  son  premier  mouvement 
pour  juger  quel  peut  etre  son  veritable  dessein ,  et  pour  vous  avertir 
des  mouvements  positifs  que  vous  devrez  faire;  tant  qu'il  ne  se  remuera 
point,  je  ne  pourrai  pas  vous  donner  d'ordres  precis,  Mais  il  ne  s'agit 
que  d'avoir  encore  un  peu  de  patience,  et  vous  ferez  bien  de  repandre 
tantöt  la  nouvelle  ou  que  je  marche  k  vous  avec  un  corps  de  cavalerie 
et  d' infanterie  et  que  nous  passerions  la  Neisse  ä  Camenz  ou  k 
Patschkau ,  ou  lä  oü  il  vous  plaira ,  pour  attaquer  de  Ville  dans  son 
camp  de  Kamnitz;  ou  que  vous  allez  vous  poster  du  cote  de  Glatz. 
Afin  de  donner  des  inquietudes  k  ces  gens  de  tous  les  cotes ,  vous 
pourrez  encore  leur  donner  des  attentions  du  c6te  de  Silberberg,  comme 
si  on  avait  dessein  de  marcher  sur  Neurode;  tantöt  de  repandre  des 
bruits  que  vous  etiez  oblige  de  marcher  du  c6te  de  Breslau,  pour  vous 
opposer  aux  Russes  qui  faisaient  des  incursions :  et  cela  afin  de  les 
amuser  et  de  leur  donner  le  change  de  toutes  les  mani^res  possibles. 

'  Unter  Reitzenstein,   vergl.  S.   241.   273. 


299    

Nous  sommes  ä  la  veille  de  Tev^nement ;  c'est  encore  une  affaire 
de  5  ou  de  6  jours  qui  nous  eclaircira  le  dessein  de  l'ennemi;  mais 
d^s  qu'il  s'agira  de  faire  quelque  chose,  pour  l'amour  de  Dieu,  ne  de- 
tachez  rien  et  agissez  avec  toutes  vos  Forces  ensemble ,  s'entend  avec 
2  1  bataillons  d'infanterie ,  le  bataillon  franc  de  Lüderitz,  25  escadrons 
de  cuirassiers  et  de  dragons  et   16  escadrons  d'hussards. 

Vous  savez  ä  peu  pr6s  quelles  sont  mes  idees.  II  serait  impos- 
sible  de  vous  dire  tout  ce  qui  peut  arriver;  mais  d^s  que  l'ennemi 
aura  fait  un  mouvement  qui  m'eclaircira  davantage  de  son  dessein,  je 
serai  en  etat  de  vous  donner  des  instructions  plus  precises. 

Si  le  gros  de  l'armee  ennemie  se  porte  contre  moi ,  vous  serez 
fort  en  etat  de  resister  ä  un  detachement,  pourvu  que  votre  corps  ait 
toujours  pour  9  jours  de  pain  avec  soi;  en  cas  de  necessite,  il  faut  que 
la  cavalerie  fourrage.  Si  l'ennemi  ne  fait  qu'un  masque  de  ce  cöte-ci,  et 
que  je  m'apergoive  que  sa  plus  grande  force  se  porte  du  cöte  de  Fried- 
land, je  m'y  porterai  aussitöt,  non  pour  lui  disputer  le  passage,  mais 
pour  le  couper  de  la  Boheme.  Cela  l'obligera  ou  bien  de  me  venir 
attaquer  dans  un  poste  desavantageux  pour  lui  ou  bien  ä  gagner  la 
plaine,  pour  se  joindre ,  le  plus  tot  qu'il  pourra,  au  corps  de  de  Ville, 
afin  d'avoir  du  pain.  Dans  le  premier  cas,  si  vous  le  cotoyez  ä  une 
certaine  distance,  vous  serez  toujours  en  etat  de  le  prendre  en  flanc 
ou  en  derri^re ,  pendant  que  nous  en  serons  aux  mains ;  et ,  dans  le 
second  cas ,  il  faut  que  vous  le  harceliez,  pour  qu'au  deboucher  des 
montagnes  du  cote  de  Reichenbach  nous  puissions  engager  une  affaire 
d'arri^re-garde  avantageuse. 

Vous  pouvez  encore  faire  gäter  le  chemin  de  Silberberg  ä  Neu- 
rode, en  y  faisant  jeter  des  pierres  et  en  le  rendant  impraticable  pour 
las  voitures,  afin  que,  s'ils  voulussent  faire  passer  une  colonne  de  ce 
c6te-lä ,  il  leur  devint  absolument  impossible  d'y  trainer  de  l'artillerie ; 
sans  laquelle  vous  savez  bien  qu'ils  ne  marchent  point.  ^ 

Dans  ce  moment ,  je  regois  une  lettre  de  Bülow ,  qui  me  marque 
que  le  corps  de  Beck  est  pret  ä  marcher;^  un  hussard,  arrive  dans  ce 
moment  de  Politz ,  depose  que  des  pandours ,  hussards  et  quelque  in- 
fanterie  allemande  etaient  arrives  avant-hier  et  hier  vers  Politz ;  de  plus, 
des  officiers  autrichiens  ont  ete  ce  matin  parier  ä  des  paysans  et  leur 
ont  promis  beaucoup  d'argent  pour  les  mener  sur  une  montagne  d'oü 
ils  veulent  cette  nuit  voir  notre  camp ;  un  autre  deserteur  depose  que 
l'armee 3  a  du  marcher  aujourd'hui.  Je  n'ai  point  de  nouvelles  jusqu'ici 
de  sa  marche,  sans  quoi  je  vous  l'ecrirai.  *     Des  que  j'apprendrai  quelque 

I  Vergl.  S.  266.  —  2  Bericht  des  Generalmajors  von  Bülow,  d.  d.  Bärsdorf 
6.  Juni.  Wie  die  Weisungen  [Bleinotizen]  auf  der  Rückseite  des  Berichts  ergeben, 
wurden  an  Bülow  darauf  die  gleichen  Nachrichten  wie  im  folgenden  an  Fouque  mit- 
getheilt.  —  3  D.  h.  die  sogenannte  grosse  Armee.  Auf  dem  Berichte  Bülow's  heisst 
es:   „hat  ausgesagt,  dass  die  grosse  Armee  bei  Trautenau  anrücken  sollte".  —  4  So. 


300    

chose  d'ulterieur,  je  vous  le  marquerai ;  mais  nous  touchons  au  denoü- 
ment,  et  c'est  l'affaire  de  deux  fois  24  heures ;  il  faut  etre  alerte  en 
attendant  et  pret  ä  faire,  le  plus  vite  que  possible,  les  mouvements 
ndcessaires.  Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.  Der  Zusatz  (von  „Dans  ce 
moment"  an)  eigenhändig. 

II  056.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf ,  6.  Juni   1759. 

Euer  Bericht  vom  3.  dieses  ist  Mir  wohl  eingehändigt  worden,  und 
kann  Ich  Euch  hierdurch  sagen,  dass  über  die  10  Bataillons  und  20  Es- 
cadrons '  Ich  das  Regiment  von  Puttkammer-Husaren  ^  und  5  Escadrons 
von  Zieten,^  welche  zusammen  2000  Husaren  ausmachen,  auch  zu  Euch 
schicken  werde.  Diese  werden  bei  Gelegenheit  auch  gute  Dienste  thun 
können. 

Nach  Meinen  Zeitungen  gehet  Fermor  mit  seiner  ganzen  Force 
nach  Posen.  Ich  halte  dafür,  dass  Ihr  zu  lange  bei  Stargard  Euch  auf- 
haltet, und  müsstet  Ihr  schon  nach  Landsberg''  marschiret  sein.  Die 
Russen  haben  das  Dessein  auf  Colberg  und  Küstrin  ausgebracht ,  um 
ihre  wirkliche  Intention  zu  cachiren;  dann  so  viel  Ich  höre,  so  werden 
sie  gegen  den  12.  oder  14.  dieses  in  der  Gegend  von  Glogau  seind. 
Die  oberwähnte  Escadrons  Husaren  schicke  Ich  auf  Crossen,  auf  dass 
sie  leichter  zu  Euch  stossen  können,  und  damit  gleich  was  vorstehen 
möge. 

Der  Generalmajor  von  Wobersnow,  welcher  vermuthlich  vor  Ein- 
langung dieses  Schreibens  dort  angekommen  sein  wird,  wird  Euch  Meine 
Intentions  auf  alle  sich  ereignen  könnende  Fälle  bekannt  machen, 
maassen  Ich  ihn  darüber  punktweise  instruiret  habe.  ^ 

Auch  glaube  Ich,  dass  Euch  dieser  Brief  nicht  mehr  bei  Stargard 
antreffen  wird,  sondern  dass  Ihr  bereits  etwa  bei  Soldin,  um  mehr 
ä  poriie  Euch  zu  befinden,  stehen  werdet. 0  Federic  ^ 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.  8 


1  Vergl.  S.  265.  —  2  Vergl.  Nr.  1 1  054.  1 1  062.  —  3  Vergl.  Nr.  1 1  060.  —  *  Vergl. 

5.  273.  280.  288.  —  5  Vergl.  S.  275.  —  6  Vergl.  S.  273.  Anm.  i.  —  7  So.  —  8  In  einem 
ebenda  befindlichen  Cabinetsbefehl  an  den  Minister  von  Schlabrendorff  in  Breslau  vom 

6.  Juni  schreibt  der  König:  „Man  kann  .  .  .  dergleichen  Excesse  vom  Feinde  mal- 
heureusement  nicht  verwehren;  ja,  Ich  bin  versichert,  dass  es  nicht  dabei  sein  Be- 
wenden haben  wird ,  indem  man  dem  Krop  nicht  füglich  nachlaufen  kann."  Auf 
einem  Berichte  Schlabrendorff's  vom  5.  Juni ,  ebenfalls  über  die  Plünderungen  der 
russischen  Truppen ,  findet  sich  die  Weisung  zur  Antwort :  „Er  möchte  so  gut 
sein  und  sich  in   keine  Militaria    meliren.     Das    wäre    seine  Sache    nicht  ..."      Am 

7.  erhält  der  Generalmajor  von  Tauentzien  in  Breslau  Befehl,  ein  Bataillon  der  dor- 
tigen Garnison  mit  ein  paar  Feldstücken  ein  paar  Meilen  von  Breslau  über  Hundsfeld 
zu  detachiren ,  um  die  plündernden  leichten  Truppen  der  Russen  einzuschüchtern. 
Vergl.  den  handschriftlich  nicht  vorliegenden  Befehl  bei  Preuss,  Friedrich  der  Grosse. 
Urk.-Buch,  Bd.  V,   S.    130.   131. 


% 


301     

II  057-     AU  PRTNCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Hennersdor f ,  6  juin   1759. 

Mon  eher  Frdre.  Je  vous  rends  mille  graces  de  tous  les  details 
que  vous  avez  la  bonte  de  me  faire.  Tout  cela,  mon  eher  fr^re,  en 
combinant  vos  deux  expeditions,  ferait  la  reputation  d'un  officier  inconnu 
et  vous  rendra  k  l'avenir  vos  entreprises  plus  difficiles,  parcequ'on  vous 
opposera  et  de  meilleurs  officiers,  et  qu'on  ne  se  fiera  pas  k  vous.  Si 
vous  voulez  bien  vous  charger  de  tdmoigner  ma  reeonnaissance  au  Mar- 
grave, '  vous  me  ferez  plaisir,  il  n'est  pas  saison  pour  moi  de  le  faire; 
si  ma  lettre  etait  interceptee,  eile  pourrait  lui  causer  du  chagrin;  vous 
aurez  peut-etre  des  moyens  ä  le  ^  lui  faire  savoir  verbalement  la  sensi- 
bilite  que  j'ai  de  ses  bons  proeedes. 

Voici  un  autre  embarras.  L'hiver  passe,  lorsqu'il  fallait  tant  de 
grosses  sommes  pour  l'armee,  ils  se  sont  avises  k  Magdeburg  de  fondre 
l'argenterie  de  Bamberg.  ^  Comment  la  rendre?  comment  faire?  Je 
vous  prie  de  voir  eomment  vous  pourrez  aceommoder  eela,  et  m6me 
de  relächer  ou  100  000  eeus  ou  davantage  de  la  somme  des  eontribu- 
tions,  pour  supprimer  cette  vilaine  affaire. 

Nos  ineertitudes  finiront  bientot.  Je  vous  eeris  dans  toutes  mes 
lettres:  sbientöt<'f ;  vous  trouverez  ee  »bientöt«  bien  long,  mais  j'ai  k 
faire  k  un  homme  sur  lequel  repose  la  benddiction  papale  et  que  le 
Saint -Esprit  inspire  lentement;  sa  campagne  precoee  se  reduira  ä  pre- 
ceder  par  ses  Operations  le  mois  d'aoüt  de  quelques  semaines :  les 
armees  imperiales  avaient  autrefois  le  proverbe  Semper  Augustus.  Enfin, 
mon  eher  frdre,  avec  de  la  patienee  et  aprds  bien  des  peines  notre  sort 
s'eelaircira.  Le  eommeneement  de  la  campagne  sera  dur  et  trds  diffi- 
cile;  si  la  fortune  nous  seconde,  nos  calamites  finiront. 

Voilä  le  eher  marechal  Kalkstein  mort,  *   le    moddle   d'un    honnete 

lomme  et  d'un  citoyen    attache    de  coeur  et  d'äme   k    sa   patrie;   nous 

ne  faisons  que  des  pertes,  et  je  ne  vois  point  qu'elles  se  repareront .  .  . 

Nac'n  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  ^  eoeriC. 


I  Prinz  Heinrich  hatte,  Waldkirchen  2.  Juni,  berichtet:  „Je  ne  saurais  vous 
laisser  ignorer  toutes  les  obligations  que  je  dois  avec  l'armee  au  margrave  de  Bai- 
reuth.  II  a  fait  de  Timpossible  pour  nous  rendre  service,  en  donnant  tout  ce  qu'il 
avait ,  pour  faire  subsister  Tarmee,  et  en  nous  procurant  les  nouvelles  les  plus  cer- 
taines,  qui  nous  ont  servi  tr^s  utilement."  —  2  So.  —  3  Prinz  Heinrich  hatte  be- 
richtet, dass  mit  den  Bambergern  eine  Convention  über  die  Zahlung  von  580000 
Thaler  Contribution  abgeschlossen  sei ,  sie  hätten  Wechsel  auf  Hamburg  ausgestellt ; 
von  preussischer  Seite  sei  dagegen  versprochen  worden,  das  im  vorigen  Jahre  als  Pfand 
für  die  Zahlung  der  damaligen  Contribution  mitgenommene  Silbergeräth  der  Bam- 
berger Kirchen  (vergl.  Bd.  XVH,  307)  zurückzuliefern,  das  man  bisher  behalten  hatte, 
da  die  Contribution  von  1758  noch  immer  nicht  voll  gezahlt  worden  war.  — 
■*  Vergl.   S.  294.  295. 


302 

II  058.     AN   DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMANDANTEN 

VON  GLOGAU. 

Reich-Hennersd  orf ,   7.  Juni    1759. 

Ich  hofife,  Ihr  werdet  den  Einhalt  Eures  Berichts  vom  6.  Juni,* 
so  Ich  heute  erhalten  habe,  dem  Generallieutenant  von  Manteuffel  com- 
municiret  haben,  und  auf  solchen  Fall  können  die  Provisions,  so  Ihr 
nach  Crossen  abgeschicket  habet ,  nach  Frankfurt  an  der  Oder  gehen. 
Ihr  habet  also  hierüber  an  obermeldeten  Generallieutenant  von  Manteuffel 
zu  schreiben,  und  ihn  von  denen  Nachrichten ,  so  Euch  von  der  russi- 
schen Armee  Bewegungen  einkommen,  jederzeit  zu  informiren. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung    im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


11059.     AN  DEN   GENERALLIEUTENANT   VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf ,   7.  Juni   1759. 

Ich  habe  Eure  beiden  Berichte  vom  5.  dieses  richtig  erhalten,  und 
fange  Ich  nunmehro  an  zu  glauben,  dass  das  Dessein  der  Russen  seie, 
nach  der  Neumark  und  nach  Colberg,  wie  man  es  immer  spargiret  hat, 
zu  marschiren.  In  dem  Fall  glaube  Ich,  dass,  wenn  Ihr  dem  schwäch- 
sten zuerst  auf  den  Hals  ginget,  so  könnte  Euch  solches  ein  gutes 
Spiel  machen.  Also  müsset  Ihr  vors  erste  nichts  mehr  von  Magazinen 
nach  Küstrin  hinschaffen. 

Ihr  habet  übrigens  dieses  Mein  Schreiben  dem  Generalmajor  von 
Wobersnow ,  sobald  er  zu  Euch  dort  hingekommen  sein  wird ,  vorzu- 
zeigen, und  wird  es  gut  sein,  dass  bei  so  beschaffenen  Umständen  der 
Succurs  unter  dem  Generallieutenant  von  Hülsen  ^  über  Frankfurt  komme, 
wie  Ich  ihn  bestellet  habe.  Friderich 

Nach  der  Ausfertigung  im  Manteufrel'schen  Familienarchiv  zu  CoUatz  in  Pommern. 


1 1  060.     AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMANDANTEN 

VON  GLOGAU. 

Reich-Hennersdorf,   7.  Juni  1759. 

Ich  habe  Euch  hierdurch  avertiren  wollen,  dass,  sobald  das  feind- 
liche Krop  von  der  schlesischen  Grenze  sich  entfernet  haben  wird,  Ihr 
den  Major  von  Reitzenstein^  den  nächsten  Weg,  den  er  sicher  wird 
marschiren  können,  nach  Frankfurt  an  der  Oder  schicken  sollet;  anbei 
den  Generallieutenant  Grafen  von  Dohna  davon  zu  avertiren,    damit  er 

I  Hacke  hatte  berichtet,  die  Nachricht  von  den  russischen  Bewegungen  gegen 
Glogau  scheine  ein  falsches  Bruit  zu  sein ,  es  sei  eine  Colonne  von  Posen  auf  Birn- 
baum marschirt;  die  Hauptarmee  stehe  bei  Konitz,  ein  Corps  habe  sich  gegen  Tempel- 
burg gewendet.  —  2  Vergl.  S.  261.   288.  304.  —  3  Vergl.  S.  298. 


303     

obgedachten  Major    mit   seinen  Escadrons    über    den  Weg,    den  er   am 
convenablesten  finden  wird,  an  sich  ziehen  könne. 

Fr  i  der  ich. 

Nach   der   Ausfertigung   im  Kriegsarchiv   des  Königl.   Grossen   Generalstabs    zu  Berlin. 


tio6i.    AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Reich-Hennersdorf ,    7.  Juni'   1759. 

Eueren  Bericht  vom  5.  dieses  habe  Ich  erhalten,  und  wird  nun- 
mehro  der  Marsch  Euerer  Arrnee ,  den  Ich  vorher  bestimmet  gehabt,  = 
wohl  aufhören ,  weil  sich  die  Umstände  geändert  haben.  Nur  müsset 
Ihr  für  Küstrin  besorget  sein,  dass  diese  Festung  mit  Truppen  gehörig 
versehen  und  besetzet  werde ,  damit  in  der  Zeit,  da  Ihr  nach  Colberg 
Euch  wenden  werdet,  daselbst  kein  Unglück  geschehen  möge;  und 
müsset  Ihr  zu  dem  Ende  einen  fermen  Mann  als  Commandant  darin 
lassen,  der  Haare  auf  die  Zähne  hat,  auf  welchen  man  Staat  machen 
könne.  ^ 

Ihr  müsset  übrigens  dem  Generallieutenant  von  Hülsen  nach  Torgau 
entgegen  schreiben  und  zusehen,  wo  Ihr  ihn  am  nähesten  an  Euch 
ziehen  könnet."* 

Unsere  hiesige  Situation  betreffend,  so  stehet  der  Feind  auf  dem 
Punkt ,  in  Schlesien  zu  penetriren ;  also  glaube  Ich ,  dass  es  hier  in 
einigen  Tagen  zu  etwas  decisives  kommen  wird.  Sobald  dieses  ge- 
schehen,   so  werde  Ich  zusehen,    was  sodann  weiter  zu  thun  sein  wird. 

Je  vois  que  le  projet  des  Russes  vise  ä  la  Nouvelle  -  Marche  et  ä 
Colberg;  il  faut  sauver  et  Küstrin  et  Colberg  et  battre  ces  faquins-lä 
de  Sorte  qu'ils  ne  retournent  de  leur  vie  chez  nous. 

Fede  ric. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.  Der 
Zusatz  eigenhändig. 


I  In  einem  vorangehenden  Cabinetsbefehl  vom  7.  Juni  schreibt  der  König  an 
Dohna,  es  sei  ihm  lieb  gewesen  zu  ersehen ,  „dass  Eure  Gesundheit  nunmehro  zum 
Dienst  wiederum  hergestellet  seie,  und  dass  Ihr  bereits  bei  der  dortigen  Armee  an- 
gekommen seiet".  Vergl.  S.  276.  Anm.  I.  Der  General  von  Wobersnow  sei  von 
des  Königs  „Idees  auf  alle  Fälle  instruiret".  Vergl.  S.  275.  276.  Dohna  solle  ihm 
über  das,  was  er  mittheilen  werde,  „vollkommenen  Glauben  beimessen".  —  2  D.  h.  an 
Manteuffel.  Vergl.  S.  273.  280.  288.  —  3  Dohna  antwortet,  Soldin  9.  Juni,  dass 
er  den  Oberst  von  Thadden  zum  Commandanten  bestellen  werde.  —  +  Auf  dem  Be- 
richte Dohna's,  Slargard  5.  Juni,  finden  sich  Weisungen  [Bleinotizen]  für  einen  Be- 
fehl an  den  Generallieutenant  von  Hülsen :  „Er  möchte  man  seinen  Marsch  be- 
schleunigen; denn  weil  man  anjetzo  sehe,  dass  der  Russen  Operation  durch  Pom- 
mern auf  der  Neumark  ginge,  so  wäre  es  essentiel,  dass  er  nicht  zu  spät  hinkäme." 
Ebenda  die  Weisungen  für  Puttkammer,  vergl.  Nr.    11062. 


304     

iio62.     AN  DEN  GENERAL-MAJOR  VON  PUTTKAMMER. 

[Juni  I759.]i 
An  Puttkammer  von  den  Husaren ! 
Kr  möchte  mit  5  Escadrons  von  seinem  Regiment  den  Weg  von 
Frankfurt  nehmen,  so  bald  wie  er  hören  würde,  dass  von  Meines  Bru- 
ders Armee  etwas  in  der  Gegend  von  Freiberg;  —  Dingelstedt*  soll 
mit  die  andern  5  Escadrons ,  wenn  Hülsen  in  Torgau  käme ,  zustossen 
und  marschiren  dann  auch  nach. 

Weisungen  [Bleinotizen]    für  einen    Cabinetsbefehl  an  Puttkammer;    auf  der  Rückseite  des  Be- 
richts von  Dohna,  d.  d.  Stargard  5.  Juni. 


II  063.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Reich -Hennersdorf,   7  juin   1759. 

J'ai  regu  votre  rapport  du  6  de  ce  mois ,  et  je  vous  recom- 
mande  de  continuer  seulement  d'eclairer  la  marche  de  ces  gens-lä.^ 
Selon  toute  apparence ,  la  bombe  cr^vera  en  peu  de  jours;  il  n'est  pas 
ä  douter  que  ce  sera  de  ce  cöte-ci.  II  y  a  bien  apparence  qu'en  meme 
temps  un  corps  de  troupes  autrichiennes  entrera  dans  la  comtd  de 
Glatz  pour  m'attirer  par  une  diversion ;  mais  qu'ä  cela  ne  tienne,  il  ne 
s'agit  que  de  battre  la  grande  armee,  et  le  reste  s'ensuivra  sans  coup  ferir. 

Mandez-moi  seulement  tout  ce  que  vous  apprendrez  ulterieurement. 

Federic, 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


II  064.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,   8  juin   1759.]* 
Chiffre ! 

Vous  avez  pris  sans  contredit  dans  le  moment  present  les  meil- 
leures  mesures  possibles ;  je  crois,  ä  vous  dire  le  vrai,  que  vous  pourrez 
tenir  un  mois  ou  six  semaines  cette  position,  et  cela  d'autant  plus  que 
les  Russes  ont  quitte  le  projet  d' aller  ä  Glogau,  ce  qui  aurait  concentre 
les  armees  et  aurait  sürement  attire  un  bout  de  guerre  en  Lusace.  Fermor 
se  tourne  de  Konitz  sur  la  Warthe ,  une  colonne  vers  Tempelburg, 
l'autre  vers  Driesen  et  Landsberg.  J'ai  avise  tout  le  monde  de  ce  qu'il 
a  ä  faire; 5  l'ennemi  a  voulu  marcher  le  10  de  Konitz,  de  sorte  qu'il 
pourra  se  trouver  le  15  sur  les  confins  de  la  Nouvelle-Marche. 

Daun  veut  agir  precisement  en  meme  temps  que  l'autre;  il  sup- 
pose  toujours   que  je  serai  obHge    ä  detacher  quelques  troupes,    mais  il 

I  Vermuthlich  vom  7.  Juni  zu  datiren,  ebenso  wie  der  Befehl  an  Dohna,  Nr.  11  061. 
—  2  Dingelstedt  stand  mit  der  Hälfte  des  Regiments  in  Spremberg;  vergl.  S.  215.  219. 
245.  —  3  D'O  hatte  gemeldet,  es  seien  7  österreichische  Regimenter  von  Grulich  ab- 
marschirt,  um  mit  der  grossen  Armee  sich  zu  vereinigen;  ausserdem  seien  3000  Mann 
deutscher  Infanterie  von  Altstadt  her  desselben  Weges  marschirt,  vermuthlich  Re- 
kruten und  Reconvalescirte.  —  4  Das  Datum  von  Cöper  zugesetzt.  —  s  Vergl. 
Nr.  II  059.   II  061.   II  062. 


305     

se  trompe,  et  j'ose  vous  assurer  que  j'ai  pris  sur  toute  cette  fronti^re 
des  mesures  que  je  crois  presque  infaillibles :  or  il  faut  que  cet  homme 
se  determine  pour  un  projet;  les  Russes  crieraient  comme  des  ogres, 
il  demeurait  dans  Finaction.  Je  ne  vois  point  k  present  la  moindre 
upparence  qu'il  veuille  tourner  vers  la  Saxe  ou  la  Lusace,  et  loin  de 
se  tourner  vers  la  Haute-Silesie ,  il  en  a  tire  14  bataillons  du  corps  de 
de  Ville,  qui  doivent  arriver  aujourd'hui  ä  Jaromirz.  Cela  et  toutes  les 
nouvelles  qui  me  viennent  par  mes  espions,  me  confirment  qu'il  veut, 
ä  quelque  prix  que  ce  soit,  penetrer  chez  nous,  et  certainement,  si  cda 
est,  dans  les  trois  premiers  jours  de  son  expedition  il  faut  que  l'affaire 
soit  decidee. 

Je  me  suis  mis  20  livres  de  plomb  au  derri^re  cette  annee-ci,  pour 
derouter  l'ennemi,  en  prenant  une  conduite  toute  differente  des  annees 
precedentes ;  mais  Daun  en  a  pour  60  livres,  car  il  me  lanterne 
furieusement. 

NB.  Fermor  n'a  que  42000  hommes  de  troupes  reglees,  mais 
10  000  cosaques. 

Je  vous  communique  ci-jointe  une  .lettre^  du  prince  de  Deux-Ponts 
au  commissaire  imperial  ä  la  Di^te  de  Ratisbonne  le  baron,^  de  Seydewitz. 

Federic. 

Nach  dem  eigenhändigen  Concept;  der  letzte  Absatz  nach  der  im  übrigen  chiffrirten  Aus- 
fertigung. 


II  065.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  LfiGATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Reich-Henneisdorf ,  8  juin  1759. 

J'ai  regu  les  rapports  que  vous  avec  le  sieur  Michell  m'[avez]  faits 
du  22  et  du  25  du  mois  passe  de  mai,  dont  j'ai  ete  bien  aise  d'ap- 
prendre  les  nouvelles  qu'ils  contiennent.  Je  suis  tr^s  persuade  que  toutes 
les  demonstrations  que  les  Frangais  fönt  pour  quelque  debarquement  en 
Angleterre^  n'esf*  qu'une  ostentation  toute  pure  pour  empecher  par  lä 
qu'il  n'en  soit  fait  quelque  nouvel  envoi  des  troupes  anglaises  en 
Allemagne. 

J'applaudis  entretemps  la  sage  conduite  des  ministres  anglais  qu'ils, 
sans  s'embarrasser  de  cette  ostentation,  prennent  de  bonnes  precautions 
sur  tous  les  cas  qui  sauraient  arriver,  et  continuent,  nonobstant  cela, 
de  pousser  aux  dispositions  que  le  gouvernement  a  faites  pour  le  cours 
de  la  pre'sente  campagne,  sans  en  changer  aucune. 

1  Liegt  nicht  bei.  Wahrscheinlich  ist  es  das  aufgefangene  Schreiben  des  Prinzen, 
d.  d.  SchA'eina  21.  Mai,  an  den  kaiserl.  Commissar  Grafen  Seydewitz,  in  dem  er  er- 
klärte, er  werde  von  den  Preussen  so  bedrängt,  dass  er  nach  Schwaben  flüchten  müsse, 
wenn  nicht  durch  den  österreichischen  General  Gemmingen  eine  Diversion  von  Böhmen 
nach  Sachsen  gemacht  werde.  —  2  Seydewitz  war  seit  1754  Graf.  —  3  Vergl.  S.  290. 
—  4  So ;   auch  im  Dechiffre  der  Ausfertigung. 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  20 


2,06    

Au  surplus ,  quoique  je  me  flatte  que  peut-etre  la  garantie  de 
l'Angleterre  sur  mon  traite  k  faire  avec  la  Porte  Ottomane^  soit  dejä 
decidee  et  les  instructions  avec  les  pleins  pouvoirs  pour  le  sieur  Porter 
expediees,  je  ne  saurais  pas  m'empecher  de  recommander  extremement 
encore  cette  affaire  en  tout  cas,  pour  la  presser  ä  sa  maturite,  afin  que 
la  Porte  puisse  agir  encore  cette  annee.  Car  sürement  voilä  le  moyen 
le  plus  sür  pour  parvenir  au  plus  tot  ä  une  pacification  generale  et  ä 
une  paix  solide  et  avantageuse,  tandis  que  la  garantie  ou  meme  une 
accession  de  l'Angleterre  ne  saurait  tirer  ä  aucune  consequence  pour 
eile ,  mais  bien  avoir  des  suites  heureuses  pour  ses  propres  affaires ,  au 
lieu  qu'un  refus  saurait  donner  beaucoup  ä  penser  au  Grand-Vizir  pour 
le  faire  changer  de  parti  et  se  jeter  dans  les  bras  de  la  France;  ce  que 
j'abandonne  tout  ä  votre  consideration  et  ä  l'usage  que  vous  [en]  ferez. 

Nach  dem  Concept.  '■-   6  Q  C  r  1  C. 

11066.     AU  MINISTRE  D'tTKT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

In  einem  P.  S,  zu  dem  Berichte'  Berlin  5.  Juni,  macht  der  Minister  Finckenstein 
dem  Könige  Mitlheilungen  aus  einem  vom  18.  Mai  datirten  Schreiben  des  holländi- 
schen Gesandten  Swart  in  Petersburg  an  den  holländischen  Gesandten  Vereist  in 
Berlin,  das  der  letztere  ihm  vorgelegt  hat.     Swart  schreibt: 

„II  s'en  faut  de  beaucoup  que  le  Grand -Duc  soit  d'accord  avec  le  comte 
Woronzow,  et  il  est  tr^s  d^cidö  qu'il  est  fort  contre  le  parti  que  cette  cour  a  pris 
dans  la  guerre  presente.  Son  Altesse  est  personnellement  extremement  portee  pour 
Sa  Majeste  le  roi  de  Prusse ,  mais  il  est  considere  ici  comme  un  zero  en  chiffre.  II 
est  certain  aussi  que  Sa  Majeste  l'Imperatrice  continue  la  guerre  a  contre-cceur ,  eile 
en  est  si  affligee  qu'elle  ne  fait  que  prier,  soupirer  et  pleurer;  mais  eile  n'est  pas 
maitresse  eile -meme,  et  pour  qu'elle  ne  prenne  pas  tout  d'un  coup  un  parti  dont 
ceux  qui  sont  pour  la  guerre  seraient  au  desespoir,  ils  emploient,  afin  de  le  pre- 
venir,  tous  les  moyens  possibles  pour  l'animer  contre  le  roi  de  Prusse.  Derni^rement 
encore,  on  lui  a  fait  lire  l'article  qui  concerne  Pierre  le  Grand  dans  les  Memoires 
pour  servir  a  l'histoire  de  Brandebourg,  2  en  lui  disant  que  Sa  Majeste  en  etait  l'auteur, 
dont  eile  a  jure  de  se  ressentirS  ...  Le  Grand -Duc  distingue  beaucoup  le  jeune 
comte  de  Schwerin,*  il  le  möne  voir  tous  les  jours  l'exercice  des  cadets  et  le  retient 
ä  sa  table,  ce  qui  ne  cause  pas  peu  de  Jalousie  aux  grands  de  ce  pays  ..." 

In  einem  andern  Postscript  berichtet  Finckenstein :  „Le  baron  Münchhausen 
parait  mordre  a  l'hamegon  que  je  lui  ai  tendu  par  ordre  de  Votre  Majeste.  5  J'en 
juge  ainsi  par  une  seconde  lettre  qu'il  vient  de  m'ecrire  de  son  propre  mouvement,  6 
oü  il  ne  fait  a  la  verite  aucune  mention  d'une  acquisition  pour  le  pays  de  Hanovre, 
mais  oü  il  parle  avec  la  plus  grande  chaleur  de  l'utilite  de  la  negociation  avec  la 
Porte  Ottomane  et  de  la  necessite  de  porter  cette  affaire  sans  le  moindre  delai  ä  une 
heureuse  conclusion.  II  me  marque  en  meme  temps  en  avoir  ecril  ä  Sa  Majeste  Bri- 
tannique,  et,  s'il  m'accuse  juste,  je  doislui  rendre  la  justice  qu'il  a  employe  les  arguments 
les  plus  solides    et  les  plus  pressants   pour  disposer  le  Roi    son   maitre    ä   la  garantie 

I  Vergl.  S.  242.  —  2  Vergl.  OEuvres,  Bd.  I,  S.  103.  Die  Memoiren  waren  im 
Jahre  1751  in  Berlin  veröffentlicht  worden.  —  3  Es  folgen  Mittheilungen  über  Krank- 
heitsanfälle der  Czarin.  —  4  Der  bei  Zorndorf  gefangene  Flügeladjutant  des  Kö- 
nigs; vergl.  Bd.  XVII,  459.  460.  —  5  Vergl.  S.  244.  292.  —  6  Eigenhändiges 
Schreiben  von  Münchhausen,  d.  d.  Hannover  30.  Mai. 


307     

jue  Votre  Majest6  desire.  II  ajoute  ä  la  fin  de  sa  lettre  qua  celui  qui  l'avait  averti 
ju'on  avait  eu  vent  de  cette  affaire  ä  Vienne  ,  venait  de  lui  ecrire  qu'on  s'y  flattait 
de  conjurer  l'orage  ou  de  pouvoir  du  moins  finir  la  canipagne  presente,  avant  que  la 
Porte  Ottomane  puisse  commencer  ses  Operations,  et  qu'on  commengait  meme  ä  prä- 
sent a  douter  de  la  realite  des  avis  qu'on  avait  regus  d'une  audience  secrfete  que  le 
Sultan  avait  accordee  ä  celui  qui  est  charge  des  affaires  de  Votre  Majeste  ä  Con- 
'antinople." 

Reich-Hennersdorf ,   8  juin   1759. 

J'ai  bien  regu  le  rapport  que  vous  m'avez  fait  du  5  de  ce  mois, 
avec  las  deux  apostilles,  et  suis  bien  sensible  ä  l'attention  que  vous  avez 
cue  de  m'informer  des  anecdotes  interessantes  ecrites  de  Petersbourg, 
tout  comme  de  celles  du  baron  Münchhausen,  au  sujet  duquel  je  suis 
bien  aise  de  vous  dire  que  vous  devez  tächer  de  l'entretenir  dans  les 
bons  sentiments  et  dans  les  idees  qu'il  parait  se  trouver  ä  present. 

Quant  ä  ma  Situation  presente  ici ,  il  faudrait  absolument  qu'il 
arrivät  un  grand  malheur,  si  mes  affaires  tournent  mal,  de  sorte  que  je 
ne  saurais  m^me  vous  donner  des  apprehensions  k  ce  sujet.  Apres 
aussi  que  les  Russes  ont  tourne  leurs  Operations  contre  la  Nouvelle- 
Marche  et  peut-etre  contre  la  Pomeranie  en  partie,  notre  correspondance 
ne  sera  point  interrompue.  Car,  par  ce  changement-lä,  les  Autrichiens 
n'auront  plus  raison  de  detacher  par  la  Lusace,  ce  qui  serait,  au  moins 
ä  present,  bien  mal  ä  propos.  Vous  saurez,  au  surplus,  vous  attendre 
qu'entre  3  ou  4  jours,  peut-etre  aussi  quelques-uns  plus  tard,  les  affaires 
parviendront  ici  ä  une  decision. 

Nach  der  Ausfertigung.  -^  e  Q  6  r  1  C. 

II 067.      AU  CONSEILLER    PRIV£    DE    LfiGATION   BARON   DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECR^TAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Reich-Hennersdorf,  9  juin   1759. 

La  dep^che  que  vous  m'avez  faite  du  29  de  mai,  m'a  ete  bien 
rendue  par  le  courrier  ä  qui  vous  l'aviez  confiee ;  sur  laquelle  je  vous 
dirai,  en  attendant  que  le  sieur  Mitchell  m'aura  parle  sur  les  instruc- 
tions  que  vous  accusez, ^  que,  quant  au  concert  que  j'ai  etabli  entre 
mon  fr^re  Henri  et  le  prince  Ferdinand  de  Brunswick,  j'ai  ete  bien  aise 
d'apprendre  que  le  minist^re  anglais  envisage  la  chose  tellement  que 
§'a  ete  en  ceci  ma  bonne  et  sinc^re  intention  ä  l'egard  de  notre  cause 
commune,  et  vous  saurez  assurer  les  ministres  en  toutes  les  occasions 
oü  il  conviendra,  qu'autant  que  nous  serons^  ä  m^me  d'agir  avec  vivacite 
contre  nos  ennemis  communs ,  nous  l'avions  fait  et  le  ferions  encore 
d'un  concert  commun,  sans  mSme  que  le  ministdre  nous  en  dirait  ou 
ecrirait  quelque  chose. 

'  Die  Gesandten  hatten,  London  29.  Mai,  berichtet,  es  würden  an  diesem  Tage 
Abschriften  der  neuen  Instructionen,  die  an  Porter  ertheilt  seien  (vergl.  S.  242.  243. 
306),  an  Mitchell  übersandt,   um  sie  dem  Könige  mitzutheilen.  —  2  So. 

20* 


308 

Mais  comme  mondit  fr^re  avait  ete  inevitablement  oblige  de  de- 
tacher  lo  ä  i2  bataülons  et  une  vingtaine  [d'jescadrons  contre  les 
Russes,  dont  rarmee  mena^ait  une  prochaine  nouvelle  Invasion  dans 
mes  fitats,  afin  de  renforcer  par  lä  mon  corps  d'armee  sous  les  ordres 
du  lieutenant  -  general  Dohna,  pour  le  mettre  ä  m6me  d'agir  offensive- 
ment  contre  les  Russes ,  et  que  mon  susdit  fr^re  avait  affaibli  par  lä 
son  Corps  d'armee,  il  n'etait  pas  ä  meme  de  hasarder  ä  prdsent  quelque 
entreprise  considerable,  jusqu'ä  ce  que  nous  aurons  combattu  ou  les 
Russes  ou  les  Autrichiens. 

Au  surplus ,  quant  k  ma  Situation  ici,  je  ne  vous  en  saurais  ecrire 
qu'autant  que  Daun  se  prdpare  actuellement  pour  entrer  en  Silesie,  mais 
que  nous  nous  sommes  prepares  de  le  recevoir,  en  sorte  que  sürement 
il  s'en  retournera  fort  mal. 

J'ai  ete  tr^s  satisfait  des  assurances  que  vous  m'avez  donnees  au 
sujet  de  la  circonspection  avec  laquelle  le  minist^re  lä  agit  par  rapport 
aux  affaires  d'Italie.  Ce  n'a  ete  jamais  de  ma  part  par  aucun  motif 
de  mefiance  contre  les  ministres ,  comme  s'ils  etaient  capables  de  sa- 
crifier  mes  interets  par  quelque  paix  particuli^re ;  et  si  je  vous  ai  marque 
quelque  soupgon  d'une  negociation  de  paix  que  ces  ministres  avaient 
peut-etre  entamee  sous  main  avec  la  France, '  ce  n'a  point  ete  pour  en 
presumer  mal,  mais  parceque  j'ai  cru  qu'on  pourrait  avoir  commence 
des  pourparlers  secrets,  afin  de  s'entendre  prealablement  sur  les  pre- 
liminaires  d'une  pacification  generale,  sans  me  mefier  le  moindrement 
que  mes  interets  en  perdraient  jamais.  Aussi  en  suis-je  parfaitement 
tranquille,  me  reposant  d'ailleurs  tout-ä-fait  sur  des  gens  aussi  entendus 
et  d'une  fidelite  reconnue  que  vous,  dont  j'attendrai  ce  que  vous  me 
marquerez  ä  ce  sujet. 

En  attendant,  vous  ferez  des  compliments  tres  obligeants  ä  M.  Pitt 
et  aux  autres  ministres  oü  il  convient  au  sujet  des  nouvelles  Instructions 
qu'ils  ont  bien  voulu  donner  au  sieur  de  Porter,  et  je  me  remets,  au 
reste,  ä  ce  que  je  vous  ai  dejä  marqu^  par  ma  depeche  d'hier  au  sujet 
de  la  negociation  avec  la  Porte.  =  Federic 

L'homme  ä  toque  papale  balance  furieusement  ä  venir,  il  craint 
de  se  brüler  les  doigts;  cependant,  l'envie  de  reconquerir  la  Silesie  lui 
fera,  s'il  plait  au  Ciel,  faire  une  sottise. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  Concept;  der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im  übrigen 
chiffrirten  Ausfertigung. 


II  068.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE  -  FOUQUfi. 

Reich-Hen  nersdorf ,  9  juin   1759. 
Vous  aurez  appris  que  les   14  bataillons  de  de  Ville^  sont  marches 
de  Senftenberg  ä  Jaromirz;    vous    saurez    de  meme  que  5  bataillons  de 

I  Vergl.  S.  232.  —  *  Vergl.  Nr.    11065.   —  3  Vergl.  S.  296.  305. 


309    

pandours  sont  partis  du  corps  de  Beck  pour  la  grande  armee.  Tout 
ceci,  mon  ami,  nous  eclaire  dans  le  projet  que  peut  avoir  formd  Thomme 
ä  toque  papale ;  je  vois  que  ses  forces  vont  toutes  du  c6te  de  Trautenau, 
et  que,  par  consequent,  il  voudra  m'attaquer  ici  dans  mon  fort. 

Voilä  le  raisonnement  que  je  fais,  au  cas  que  cela  se  confirme. 
C'est  primo  que  vous  fassiez  tous  vos  arrangements  pour  vous  joindre 
aussi  vite  que  possible  avec  Bülow  au  premier  signal.  Secundo  que,  si 
toute  la  force  de  l'ennemi  se  porte  ici,  de  marcher  avec  tout  votre 
Corps  de  Friedland  ä  Grüssau  et  d'dpauler  ma  gauche;  quitte ,  apr^s 
avoir  bien  battu  l'ennemi ,  de  chasser  de  Silesie  le  reste  des  gueux  qui 
nous  incommode.  Le  premier  signal  sera :  marchez  ä  Tannhausen ;  le 
second :  detachez  d'abord  les  g  bataillons  qui  y  sont, '  pour  Grüssau  et 
suivez-les,   d^s  que  vous  pourrez. 

Mais  s'il  arrivait  qu'une  colonne  de  l'ennemi  voulüt  penetrer  par 
Friedland,  je  m'en  tiens  toujours  aux  idees  que  je  vous  ai  dejä  expli- 
quees  dans  ma  precedente.  ^ 

Je  vous  envoie  par  precaution  les  marche-routes  sur  deux  colonnes, 
pour  que  vous  puissiez  vous  en  servir  au  besoin. 

Suppose  que  Daun  vienne  ici  avec  toute  sa  force,  et  que  vous  me 
veniez  joindre:  en  ce  cas,  vous  pouvez  prendre  votre  camp  sur  la  hau- 
teur  de  l'Anne  derri^re  Grüssau,  l'abbaye  devant  vous,  face  vers  Schcem- 
berg,  le  village  de  Neuen  au  pied  de  votre  gauche,  et  Zieder  aux  pieds 
de  votre  droite. 

Voilä,  mon  ami,  ä  quoi  il  faut  vous  preparer ;  si  vous  pouvez  en- 
core  faire  filer  quelque  troupe  imperceptiblement  du  cöte  de  Reichen- 
bach, pour  que  les  autres  mouvements  vous  deviennent  plus  faciles,  ce 
n'en  sera  que  mieux. 

Je  vous  ecrirai  par  courrier  et  vous  manderai  tous  les  mouvements 
de  l'ennemi  qui  parviendront  ä  ma  connaissance,  et  ä  mesure  que 
l'ennemi  en  fera  qui  m'eclairciront  davantage  de  ses  desseins,  je  vous 
en  ferai  faire  en  cons^quence. 

Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse  bien  tendrement. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  069.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,  9  juin   1759.]^ 
Chiffre  ä  mon  fr^re  Henri! 
Vous  vous  ennuierez  de  mes   »bientöts«,  mais  voici  mes  nouvelles. 
Daun  a   fait    venir    14  bataillons    de  de  Ville  qui  ont  pris   leur  chemin 
par  Altstadt,  Senftenberg    ä  Jaromirz.*     Beck  a  ete  oblige  de  detacher 

X  Unter  Generalmajor    von   Bülow.    —    2  Vergl.  Nr.   11055.    —   3  Das   Datum 
von  Cöper  zugesetzt.  —  *  Vergl.   Nr.   11  068. 


3IO 


i 


5  bataillons  pandours  —  s'entend  5000  hommes  —  de  Politz  pour 
la  grande  armee.  Ces  renforts  ont  du  le  joindre  aujourd'hui.  Ceci  et 
des  nouvelles  d'espions  qui  s'accordent  avec  le  reste ,  me  fönt  juger 
qu'ayant  ordre  de  percer  ä  tout  prix  en  Silesie,  il  sera  oblige  de  se  de- 
masquer  entre  ci  et  quelques  jours.  On  sait  d'ailleurs  qu'il  doit  arriver 
ä  tout  moment  ä  Trautenan ,  on  debite  partout  que  l'armee  y  viendra 
en  peu  de  jours.  Selon  toutes  les  observations  militaires,  je  me  per- 
suade  que  notre  incertitude  se  decidera  dans  peu ;  il  faut ,  selon  moi, 
que  dans  peu  de  jours  cet  homme  se  determine  ou  ä  attaquer  la  Silesie 
ou  ä  prendre  le  chemin  de  la  Lusace  avec  la  grande  armee.  Je  suis 
oblige  de  le  voir  venir  et  d'attendre  en  tranquillite  ä  quoi  il  se  deter- 
minera.  On  commence  ä  reconnaitre  mon  camp  avec  beaucoup  de 
soin ;  mais  tout  est  si  cache  que  l'ennemi  n'en  peut  apercevoir  que  !a 
centi^me  partie.  Je  ne  saurais  vous  repondre  quel  parti  l'ennemi 
prendra,  mais  certainement,  dans  la  position  et  avec  les  forces  que  j'ai, 
personne  qui  est  au  fait  de  la  guerre,  me  pourra  jeter  la  pierre. 

Quant  k  ce  qui  regarde  le  prince  Ferdinand ,  je  vous  prie  de  re- 
chauffer  votre  correspondance ,  pour  vous  concerter  en  tout  cas  des 
mesures  que  vous  pourrez  prendre,  pour  vous  tendre  la  main  recipro- 
quement. 

Fermor  avance;  il  faut  un  peu  de  tranquillite,  pour  attendre  le 
denoüment  de  tout  ceci,  mais,  autant  que  j'en  peux  juger,  il  ne  tar- 
dera  gudre. 

Je  vous  prie  de  me  marquer  tout  ce  que  vous  apprendrez  lä-bas, 
de  m6me  que  je  vous  ferai  savoir  tout  ce  qui  me  reviendra  de  ce 
c6te-ci. 

Les  Turcs  nous  donnent  de  plus  grandes  esperances  de  jour  ä 
autre;  il  ne  s'agit  que  de  soutenir  ä  present  la  gageure,  et  nous  nous 
tirerons  encore  d'affaire. 

Nach  dem  Cüncept.     Eigenhändig.  ["  eueriCj 


IT  070.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf,  9.  Juni  1759. 
Ich  habe  Euren  Bericht  vom  6.  dieses  erhalten,  und  gleichwie  Ich 
dessen  Einhalt  vollenkommen  approbire,  so  müsset  Ihr  nur  fernerhin 
fortfahren,  die  beste  und  zuverlässigste  Nachrichten  von  den  feindlichen 
Bewegungen  einzuziehen,  damit  Ihr  von  der  Position  der  russischen 
Corps  genau  informiret  seiet,  und  nicht  dahin  zu  marschiren,  wo  die- 
selben nicht  sind.  Uebrigens  so  hat  Mir  der  Obriste  von  Hacke  aus 
Glogau  einberichtet,'    dass  ein  Corps    von  4000  Mann  russischer  Infan- 

I  Bericht  Hacke's,  d,  d.  Glogau  8.  Juni,  Auf  dem  Berichte  finden  sich  Wei- 
sungen zur  Antwort :  Der  König  könne  an  Stelle  des  geisteskrank  gewordenen  In- 
genieurs jetzt  keinen  andern  schicken.  „Ich  kann  sie  anjetzo,  da  sie  an  keinem  Ort 
übrig,  nicht  aus  den  Festungen  nehmen.  Er  verlöre  aber  nichts  dabei,  denn  es  ist 
das  schlechte [ste]  Krop,  so  in  der  Welt  ist."     Vergl.  Bd.  XVII,  441. 


3"     

terie  mit  14  Canons  zu  Kosten  in  Polen,  sieben  Meilen  von  Glogau, 
angelanget  seie.  Ihr  müsset  mit  obgedachtem  Obristen  fleissig  corres- 
pondiren,  um  durch  ihn  von  allen  feindlichen  Bewegungen,  so  er  in 
Erfahrung  bringen  wird,  informiret  zu  werden. 

Friderich. 
P.  S. 

So  eben  erhalte  Ich  Euer  zweites  Schreiben  unterm  6.  dieses, 
und  wie  Ich  von  dessen  Einhalte  ganz  wohl  zufrieden ,  so  muss  Euch 
nur  weiter  in  Antwort  darauf  vermelden,  dass  Ich  Euch  von  hier  aus 
ohnmöglich  in  Euren  Märschen  dirigiren  könne.  Ihr  müsset  Euch 
darunter  nach  denen  Zeitungen  von  denen  Grenzen,  denen,  so  Euch 
der  Obrist  Hacke  zu  Glogau  schreiben  wird,  und  en  gros  nach  denen 
Instructionen,  so  Ich  Euch  ertheilet  habe,  richten.  Das  Corps,  so  Euch 
der  GeneraUieutenant  von  Hülsen  zuführet,  wird  heute,  den  9.,  in  Torgau 
sein ,  und  wird  gewiss  nicht  säumen ,  Meinen  Ordres  zufolge,  '^  bald 
möglichst  und  da,  wo  Ihr  es  am  zuträglichsten  finden  werdet,  zu  Euch 
zu  stossen.  Ich  schicke  Euch  auch  das  Husarenregiment  von  Puttkammer, 
um  zu  Euch  zu  stossen.  Was  aber  die  5  Escadrons  Husaren  von  Zieten 
betrifft,  ^  so  stehen  diese  noch  zur  Zeit  bei  Glogau,  und  werden  sie  sich 
nach  den  feindlichen  Mouvements  richten,  und  müssen  solche,  so  lange 
vom  Feinde  was  gegen  Glogau  stehet,  daselbst  verbleiben;  sollte  sich 
aber  vom  Feinde  sich  alles  nach  der  Neumark  wenden,  so  werden  ob- 
gedachte  5  Escadrons  bei  Zeiten  zu  der  Dohna'schen  Armee  stossen. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Manteuffel'schen  Familienarchiv  zu  Collatz  in  Pommern. 


II  071.     AU  CENTRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

[Reich-Hennersdorf ,]   10  [juin   1759]. 

Je  vous  envoie,  mon  eher,  le  changement  des  colonnes,  qui  de- 
vient  possible,  parceque  je  fais  accommoder  le  chemin  de  Fellhammer,  ^ 
qui  sera  pr6t  ä  ce  soir. 

On  nous  a  reconnus  avant-hier,  mais  on  n'a  rien  vu  ni  pu  aper- 
cevoir  qu'un  bout  de  montagne  avec  peu  de  tentes,  ce  qui  n'a  pas  peu 
embarrasse  ces  messieurs.  Laudon  a  ete  mande  ä  Schurz ,  il  y  a  ete 
hier,  on  y  a  tenu  conseil.  Jusqu'ä  present  la  grande  armee  reste  im- 
mobile; il  faudra  bien,  mal  gre  ou  bon  gre,  que  l'homme  ä  toque 
benite  fasse  quelque  chose.  J'attends  tranquillement  ce  qu'il  lui  plaira 
de  resoudre,  pour  prendre  mon  parti  en  consequence. 

Je  me  sers  de  toutes  les  ruses  et  stratag^mes  pour  avoir  des  nou- 
velles,    et,    en  combinant  tout,   je  devine    par-ci    par-lä    quelque  chose. 

I  Vergl.  S.  303.  Anm.  4.-2  Vergl.  S.  298.  300.  302.  —  3  Südwest!, 
von  Waidenburg. 


312 


Notre  incertitude  ne  durera  pas  longtemps ,  et  des  que  les  armees  se 
mettront  k  agir ,  il  faudra  bien  en  decoudre ,  ce  qui  donnera  bientöt 
jour  aux  affaires. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse.  Federir  ^ 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  072.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  SCHMETTAU 

IN  DRESDEN. 

[Reich-Henner  sdorf,  10.  Juni  1759. ]« 
Dankte  für  die  Zeitungen!  Meine  Rapports  aus  der  Lausnitz 
dififerirten ,  denn  Ich  hörte ,  dass  auf  der  Seite  von  Lauban ,  Reichen- 
berg und  Böhmisch-Friedland  wieder  was  rege;  regulirte  Truppen  wären 
es  nicht  von  Daun's  Armee ,  Panduren  aber  könnten  es  wohl  sein ,  so 
er  hereinschicket,  um  das  Gesindel  zu  verstärken ;  also  möchte  er  seine 
Attention  nur  bis  Görlitz  und  dahin  extendiren.  Nicht,  dass  es  ein 
formidables  Corps  sein  könnte,  aber  doch  so  ein  Gesindel,  das  Excur- 
sions  machen  könnte:  also  bäte  ihn  sehr,  seine  Attention  mehr  dahin 
zu  extendiren. 

Weisungen    [Bleinotizen]    für  die   Antwort;    auf  der   Rückseite    des   Berichts,    d.  d.    Dresden' 
8.  Juni. 


II  073.     AU  MINISTRE  DE  LA  GRANDE-BRETAGNE  MITCHELL 

A  LANDSHUT. 

Reich-Hennersdorf,  10  juin  1759. 
Der  König  übersendet  das  Gesuch  eines  französischen  Handelshauses,  3  in 
welchem  die  Verwendung  des  Königs  von  Preussen  bei  dem  Könige  von  England 
erbeten  wird  zur  Erlangung  eines  Passes  für  ein  nach  St.  Domingo  bestimmtes  Schiff. 
Der  Ueberbringer  des  Gesuchs ,  ein  Theilnehmer  des  Handelshauses ,  mit  Namen 
d'Aubrys,   ist  dem  Könige  durch  den  Markgrafen  von  ßaireuth  empfohlen  worden. 

Je  vous  prie  de  renvoyer  cet  homme  avec  politesse;  n'en  ecrivez 
pas  k  votre  cour ,  car  je  suis  le  premier  k  trouver  ses  propositions  du 
dernier  ridicule;  mais  c'est  pour  l'amour  du  Margrave  qu'il  faut  avoir 
quelque  egard  ä  la  personne  du  marchand ,  que  je  ne  connais  d' Adam 
ni  d'feve,  et  que  je  ne  sais  pas  pourquoi  on  me  le  recommande.  ^ 

Nach  der  Ausfertigung  im  British  Museum  zu  London;  der  Zusatz  (der  obige  französische 
Abschnitt)  eigenhändig. 


I  Dem  Minister  von  Schlabrendorff  schreibt  der  König  am  10.  Juni,  es  sei  noch 
nicht  nöthig,  „die  Kassen  aus  Glogau  zu  salviren ,  weil  der  Orten  wohl  noch  nichts 
passiren  und  keine  Gefahr  sein  wird".  —  Einschreiben  vom  10. Juni  an  Voltaire  siehe 
in  den  OLuvres  Bd.  23,  S.  50.  —  2  Das  Datum  nach  der  bei  Preuss,  a.  a.  O.  S.  35. 
36  abgedruckten,  uns  nicht  vorliegenden  Ausfertigung.  —  3  Undatirt,  —  4  Vergl. 
auch  Nr.  1 1  074. 


313     

II074.     AU  SIEUR  DE  LA  M ARCHE  COURMON. 


Ue  la  Marche  Courmon  ersucht 
den  König  in  einem  Schreiben,  Landshut 
lo.  Juni,  indem  er  sich  auf  seine  Be- 
ziehungen zu  der  verstorbenen  Markgräfin 
von  Baireuth  beruft,  um  eine  besondere 
Audienz,  „pour  m'acquitter  d'une  com- 
niission  dont  le  baron  de  Gleichen ,  mi- 
nistre  de  Baireuth  ä  la  cour  de  France,  i 
m'a  Charge  aupr^s  de  Votre  Majeste". 


Reich-Hennersdorf,   ii  juin  1759. 

J'ai  vu  par  votre  lettre  du  10 
de  ce  mois  ce  que  vous  avez  bien 
voulu  m'y  exposer  d'une  commis- 
sion  dont  vous  etes  charge  pour 
moi,  et  je  vous  prie  de  vous  rendre 
ici  Sans  eclat  vers  les  5  heures  du 
soir.  Le  conseiller  prive  Eichel 
vous  fera  conduire  chez  le  capi- 
taine  de  Wendessen  qui  a  ordre  de  m' annoncer  votre  venue ,  d^s  que 
vous  serez  arrive  chez  lui,  et  de  vous  introduire  chez  moi. 

Nach  der  Ausfertigung.  -T  eüeriC. 

II  075.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  TRESKOW, 
COMM  AND  ANTEN  VON  NEISSE. 

[Reich-3]Hennersdorf,  .  .  .  Juni  1759. 
Ich  gebe  Euch  auf  Euren  Bericht  vom  10.  dieses  hiermit  in  Ant- 
wort, dass,  was  sich  hier  decidiren  wird,  jederzeit  [den]  Ausschlag  in 
Oberschlesien  geben  muss ,  und  [habe]  Ich  übrigens  Mühe  zu  glauben, 
dass  das  de  Ville'Jsche]  Corps  in  Oberschlesien  die  nöthige  Subsistance 
[haben]  werde.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


II  076.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,    11  juin   1759. J'^ 

Chiffre,  mon  fr^re  Henri ! 

Je  comprends  tres  bien  ce  que  vous  me  dites,^  et  c'etait  pour 
dviter  precisement  ces  dangereuses  consequences,  que  le  prince  Ferdinand 

I  Vergl.  S.  77.  —  2  Eichel  schreibt,  Landshut  12.  Juni,  auf  Befehl  des  Königs 
an  den  englischen  Gesandten  Mitchell:  der  junge  Franzose  de  la  Marche  Courmon, 
der  den  Herrn  d'Aubrys  (vergl.  Nr.  1 1 073)  als  Cicerone  begleitet  und  für  einen 
Kammerherrn  des  Markgrafen  von  Baireuth  sich  ausgegeben  habe,  sei  auf  sein  Gesuch 
am  II.  vom  Könige  in  Audienz  empfangen  worden,  „mais  ä  ce  quelle  [Sa  Majeste] 
m'a  fait  mander  par  le  sieur  Cöper,  11  n'a  point  trouve  cet  homme  pour  ce  dont  il 
se  qualifie,  mais  l'a  pris  plutot  pour  un  aventurier,  qui  apparemment  avait  eu  quelque 
mauvaise  affaire  en  France,  et  contre  lequel  on  avait  obtenu  une  lettre  de  cachet,  et 
dont  le  but  visait  ä  present  de  se  faire  quelque  protection  hors  de  la  France.  Sa  Majeste 
se  persuade  d'ailleurs  qu'ä  cette  raison  cet  homme  avait  induit  le  pauvre  d'Aubrys  de 
venir  ici  solliciter  une  affaire  de  laquelle  personne  ne  se  melerait,  uniquement  pour 
pouvoir  faire  le  voyage  aux  depens  d'Aubrys.  C'est  pourquoi  Sa  Majeste  veut  que 
je  dois  la  debarrasser  dudit  Courmon".  [Ausfertigung  im  British  Museum  zu  London.] 
—  3  Der  Rand  abgefressen.  Vergl,  S.  164.  Anm.  i.  —  4  Das  Datum  von  Cöper  zu- 
gesetzt. —  5  Prinz  Heinrich  hatte,     Planitz  5.  Juni,  geschrieben:    „Je  crains  pour  le 


314 

a  entrepris  ce  printemps  son  expedition  contre  les  Frangais ,  qui  lui  a 
manque.  ^  Vous  avez  fait  de  votre  cote  ce  qui  a  ete  possible,  ä  pre- 
sent  ne  vous  impatientez  pas  encore. 

J'ai  ä  faire  ici  ä  la  creature  la  plus  lente  qu'il  y  ait  sur  la  terre, 
mais  il  faut  bien  pourtant  qu'ä  la  fin  il  se  mette  en  mouvement;  vous 
pouvez  compter  que,  si  c'est  ä  la  Silesie  qu'il  en  veut,  qu'il  sera  ex- 
pedid  bien  vite;  s'il  se  tourne  vers  la  Lusace,  je  serai  sans  doute  oblige 
de    l'y    suivre,    mais   il   n'y  a   aucune    apparence   qu'il  prenne  ce  parti. 

Les  Russes  vont  sürement  contre  la  Nouvelle  -  Marche ,  ils  sont 
50000  hommes ;  comptez,  je  vous  prie,  qu'avec  vos  secours  meme  on 
ne  leur  peut  opposer  que  30000  combattants.  J'ai  ici  goooo  hommes 
pour  le  moins  contre  moi,  j'en  ai  52000  pour  m'y  opposer;  vous  serez 
ä  peu  pr^s  22000  hommes,  vous  n'avez  encore  que  Gemmingen  et  Vela. 

Les  Frangais  sont  ce  qu'il  y  a  le  plus  ä  craindre,  c'est  pourquoi 
je  vous  prie  de  vous  concerter  avec  le  prince  Ferdinand  d'avance,  pour 
que  vous  sachiez  ce  qu'il  pourra  faire  dans  les  cas  qui  peuvent  arriver; 
car  si  vous  attendez  plus  longtemps,  il  n'y  aura  plus  de  rem^de. 

Quant  ä  la  Lusace,  il  est  constant  que  BerHn  nous  oblige  d'y 
avoir  un  oeil;  mais  Finck  me  parait  süffisant  pour  y  veiller,^  d'autant 
plus  que  Dohna  marche  ä  Landsberg  et  qu'en  cas  de  besoin  il  peut 
detacher  3000  hommes  qui  peuvent  6tre  sur  les  fronti^res,  avant  que 
Vela  entre  dans  la  Marche ;  Finck  pourrait,  en  ce  cas,  marcher  par 
Torgau  oü  il  gagne  deux  marches  sur  l'ennemi,  et  concerter  ses  mou- 
vements  avec  le  corps  qui  viendrait  de  Küstrin. 

Dans  la  Situation  presente  oü  nous  [nous]  trouvons,  il  me  semble 
que  chacun  est  oü  et  comme  il  doit  etre;  l'ennemi  sera  oblige,  k  coup 
sür,  d'entreprendre,  soit  que  ce  soit  les  Russes  ou  Daun,  il  faut  que 
d'un  c6td  ou  d'autre  quelque  chose  se  decide.  Notre  Situation  est  vio- 
lente,  mais  qu'y  faire?  c'est  ä  la  fortune  k  en  decider,  la  prudence  hu- 
maine  n'y  saurait  faire  plus  que  ce  qui  s'est  fait  jusqu'ici. 

Daun  a  tenu  avant-hier  conseil  avec  Laudon,  j'en  ignore  le  resultat; 
d^s  que  je  saurai  quelque  chose  d'un  peu  important,  je  vous  le 
'  manderai. 

La  crise  est  epouvantable ,  mais  je  n'y  sais  aucun  rem^de,  car  je 
ne  peux  forcer  ni  les  Russes  ni  ces  gens-ci  ä  combattre ,  et  il  les  faut 
voir  venir ;  d'ailleurs  Dohna  ne  saurait  rien  entreprendre  avant  la  jonction 
du  secours.  Hülsen  pourra  etre  le  18  ä  Francfort,  le  23  ä  peu  pr^s 
aupres  de  Landsberg. 

Nach  dem  Concept.      Eigenhändig.  L      eoeriCJ 


1 


prince  Ferdinand.     Toute  l'arm^e    du   prince    de  Deux-Ponts    peut   tomber    sur    lui." 
Daun  und  die  Russen  würden  keinen  Schritt  thun,   „qui  ne  soit  exlremement  mesure; 
ce  qui  pourrait  aussi  donner  le  temps  ä  l'armee  de  1' Empire  de  se  porter  sur  le  prince 
Ferdinand  ou  d'aller  en  Boheme  se  joindre  au  general  Gemmingen". 
I  Vergl.  S.   181.    182.   183. —  2  Vergl.  Nr.    11077. 


315     

II077-     AN   DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf,   ii.  Juni  1759. 

Ich  habe  Euch  hierdurch  im  Vertrauen  und  zu  Eurer  alleinigen 
Direction ,  ohne  dass  Ihr  denen  dortigen  Generals  die  mindeste  Ouver- 
türe vor  der  Hand  davon  machen  sollet,  eröffnen  wollen,  dass,  auf  den 
Fall  Ihr  Nachricht  erhieltet,  dass  der  österreichsche  General  von  Vela 
durch  die  Lausnitz  penetriren  wollte,  der  GeneraUieutenant  von  Finck 
über  Torgau  marschiren  werde,  um  ihme  vorzubeugen.  Solltet  Ihr  als- 
dann bei  Eurer  Armee  desoeuvriret  und  nicht  in  dem  Gas  sein,  mit  denen 
Russen  batailliren  zu  können ,  so  müsste  auf  solchen  Fall  von  der 
Dohna' sehen  Armee  zu  dem  Corps  des  GeneraUieutenant  von  Finck 
ä  propos  detachiret  werden.  Seiet  nur  auf  alles  sehr  vigilant  und 
suchet  von  allem  Nachricht  einzuziehen,  damit  Ihr  danach  noch  agiren 
könnet. 

Eben  erhalte  Ihren  Brief  und  bin  froh,  Sie  bei  Landsberg  zu  wissen. 
Sie  werden  sich  freilich  Meister  des  Uebergangs  der  Warthe  machen, 
und  muss  man  in  kurzem  sehen,  wor  Fermor  hinaus  will,  und  seind  Sie 
von  allem  h  porige. 

Hier  stehen  wir  wie  die  Hammels  gegen  einander,  keiner  will 
beissen.  '  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz  eigen- 
händig. "^ 


II  078.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  MANTEUFFEL. 

Reich-Hennersdorf,   11.  Juni   1759. 

Euer  Bericht  vom  9.  dieses  ist  Mir  richtig  zugekommen,  und  bin 
Ich  bei  denen  Umständen,  worinnen  Ihr  Euch  gegenwärtig  befindet,  gar 
nicht  um  Euch  besorget.  Der  Euch  destinirte  Succurs  wird  ohngefähr 
den  18.  dieses  bei  Frankfurt  a.  O.  sein,  wo  er,  nachdem  es  die  Um- 
stände erfordern,  annoch  wird  stehen  bleiben  oder  gleich  zur  Dohna' - 
sehen  Armee  gezogen  werden  können.'  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Manteufferschen  Familienarchiv  zu  Collatz  in  Pommern. 


1  In  der  gleichen  Weise  schreibt  der  König  am  il.  an  Dohna.  Den  Abschied 
des  Obersten  von  Hindenburg  vom  Regiment  Kleist  bewilligt  der  König;  „die  Ba- 
taille  bei  Zorndorf  lasset  aber  keine  sonderliche  Hoffnung  zur  anderweiten  Versorgung 
übrig".  Vergl.  S.  174.  Anm.  i.  Auf  einem  Berichte  von  Puttkammer,  d.  d,  Sagan 
9.  Juni,  fänden  sich  die  eigenhändigen  Weisungen  des  Königs:  „.  .  .  Er  soll  nur 
Dohna  avertiren,  wor  er  ist,  damit   er  ihn  im  Fall  der  Noth  an  sich  ziehen  kann." 


3i6     

II 079.     AU  PRINCE  HENRI  DE.PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf ,    12  juin   1759.]' 
Chiffre  ä  mon  fräre  Henri! 

De  cinq  espions  que  j'ai  dans  l'armee  de  Daun ,  Tun  est  revenu 
hier.  H  pretend  qu'un  detachement  de  6  bataillons  de  pandours  avec 
beaucoup  de  gar^ons  boulangers  etait  parti  pour  Prague.  ^  Un  deser- 
teur,  venu  le  meme  jour  de  l'armee,  assure  que  pas  un  chat  n'est  parti, 
mais  qu'on  a  envoye  beaucoup  de  malades  dans  les  höpitaux  de  Prague, 
que  mon  espion  a  pris  pour  des  regiments.  En  quoi  ils  conviennent 
tous  deux,  c'est  que  les  Autrichiens  ont  fait,  avec  les  proprietaires  des 
champs ,  des  marches  pour  fourrager  leurs  moissons ,  ce  qui  n'indique 
pas  des  mouvements  prompts  de  leur  part.  Si  j'ajoute  ä  tout  ceci  mes 
remarques  particuh^res,  savoir  que  Lacy^  n'a  point  ete  nous  reconnaitre 
encore,  que  leurs  grenadiers  sont  aupr^s  des  regiments  et  non  en  corps, 
j'en  dois  conclure  qu'ils  ne  veulent  encore  rien  entreprendre.  "♦ 

D'un  autre  cote,  Fermor  est  avancd  jusqu'ä  Konitz,  et  il  prend  le 
chemin  de  Posen ,  il  fait  amasser  des  magasins  ä  Lissa  et  Fraustadt, 
de  Sorte  que  ceci  parait  indiquer  son  projet  sur  la  Silesie.  S'il  va  de 
ce  c6te-lä,  Daun  sera  oblige  ou  de  tenter  quelque  chose  de  ce  c6te-ci 
ou  de  marcher  vers  Boehmisch-Friedland,  vers  Greifenberg,  pour  pouvoir 
dire  au  moins  qu'il  a  voulu  faciliter  la  manoeuvre  de  Fermor  en  s'ap- 
prochant  de  lui.  Pourvu  que  les  Russes  ou  les  Autrichiens  se  com- 
mettent  dans  quelque  entreprise  offensive,  il  y  aura  dans  peu  quelque 
chose  de  decide,  et  Fermor  est  bien  loin  de  la  timide  circonspection 
de  Daun,  ce  qui  me  fait  croire  que  les  Russes  seront  les  premiers  dont 
on  pourra  se  defaire. 

Comme  je  suis  obhge  de  deviner  les  desseins  des  ennemis,  il  est 
facile  que  je  me  trompe;  mais  voilä  k  peu  pr^s  ce  que  j'en  pense 
jusqu'ä  present;  j'attends  encore  des  yeux  et  des  oreilles  de  retour  de 
chez  Daun,  et  dds  que  je  saurai  quelque  chose  de  certain,  je  ne  man- 
querai  pas  de  vous  le  mander. 

Nach  dem  Concept.    Eigenhändig.  [^  6  Ü  C  r  1  C.J 


II  080.     AU  G£n6rAL  de  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQU£. 

[Reich-Hennersdorf,]   12   [juin   1759]. 
Je  ne    sais   ce    que  feront  tous  nos  ennemis,    mais  je  commence  k 
croire,  mon  eher,  que  nous  en  aurons  encore  pour  trois  semaines  dans 

I  Das  Datum  von  Cöper  zugesetzt.  —  2  Vergl.  auch  das  Schreiben  an  Schmettau 
vom  II.  Juni  bei  Preuss,  a.  a.  O.  Bd.  II,  S.  36.  —  3  Vergl.  S.  278.  —  *  Ebenso 
äussert  sich  der  König  in  den  Weisungen  auf  dem  Berichte  des  Generalmajors  von 
Bülow,  d.  d.  Bärsdorf  11.  Juni.  Auf  dem  Berichte  vom  12.  Juni  finden  sich  die 
Weisungen:  „Glaube,  dass  die  Nachricht  von  dem  Transport  [nach]  den  sächsischen 
Grenzen  sehr  wahr  ist  .  .  .  Laudon  steht  noch  hier  mit  seinem  Corps  von  der  grossen 
Armee." 


317     

la  posilion  oü  nous  sommes.  Daun  n'a  point  encore  rassemble  ses 
grenadiers  en  corps;  Lacy  ne  nous  a  point  reconnus.  On  fait  des 
marches  ä  Schurz  avec  les  proprietaires  des  champs  pour  fourrager  les 
semailles.  Fermor  est  avance  k  Konitz ;  un  gros  de  son  armee ,  qui 
avait  pris  le  chemin  de  Tempelburg,  a  tournd  vers  Posen ;  je  crois  que 
Tarmee  y  arrivera  le  i6  environ. 

Voyons  donc  alors  ce  qu'entreprendra  notre  benite  creature;  pour 
moi,  je  crains  la  Lusace ,  et  je  parierais  presque  que  notre  homme  ira 
du  cote  de  Friedeberg  au  Queiss  et  de  Greifenberg.  ^  Attendons  pa- 
tiemment,  et  si  entre  ci  et  ce  temps-lä  vous  avez  besoin  de  plus  de 
troupes,  vous  les  pouvez  attirer  ä  Frankenstein,  pourvu  que  le  poste  de 
Tannhausen  reste. 

Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


11081.     AU  MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Reich-Hennersdorf ,  12  juiii  1759. 
J'ai  ete  bien  aise  de  voir,  par  votre  rapport  du  9  de  ce  mois, 
votre  fagon  de  penser  sur  la  necessite  presque  absolue  qu'il  y  a  pour 
avoir  l'assistance  de  la  Porte,  afin  de  nous  soutenir  contre  nos  ennemis 
en  trop  grand  nombre  et  d'une  superiorite  trop  forte,  pour  que  je  saurais 
me  soutenir  ä  la  longue  partout  contre  eux,  ä  moins  que  nous  ne  soyons 
aides  par  quelque  nouvelle  diversion.  C'est  aussi  pourquoi  j'approuve 
parfaitement  ce  que  vous  avez  ecrit  au  baron  Knyphausen  pour  presser 
la  garantie  du  traite  entre  la  Porte  et  moi,  que  le  Vizir  demande,  aupr^s 
des  ministres  anglais.^  Je  ne  saurais  en  attendant  vous  dissimuler  que 
je  suis  un  peu  inquiet  si  nous  trouverons  lä  cette  facilite  et  l'empressement, 
qui  est  cependant  tr^s  necessaire,  si  nous  devons  profiter  cette  cam- 
pagne  encore  de  l'assistance  de  la  Porte  et  obtenir  le  but  que  nous 
en  souhaitons. 

Nach  der  Ausfertigung.  ^  C  G  C  r  1  C. 

II  082.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf,    12.  Juni   1759. 

Ich  approbire  voUenkommen,  was  Ihr  bei  gegenwärtigen  Umständen 
von  der  favorablen  Situation  von  Landsberg,  um  daselbst  ein  Lager  zu 
nehmen,  in  Eurem  Schreiben  vom  9.  dieses  melden  und  anzeigen  wollen. 

Hier  und  in  Sachsen  sind  wir  nicht  sonder  Embarras:  Sachsen 
anlangend,    weil  eine  französische  Armee  von  50  bis  60000  Mann  von 

I  Oberstlieutenant  d'O  erhält  am  12,  Befehl,  Nachrichten  einzuziehen,  „si  les 
Autrichiens  detachent  quelque  corps  de  troupes  pour  la  Saxe  ou  pour  la  Lusace".  — 
2  Vergl,  S.  242,  306. 


3i8     

Giessen  und  Hanau  her  Miene  machet,  als  wenn  sie  in  Sachsen  pene- 
triren  wollte ;  und  was  uns  hier  betrifft,  so  sollte  Ich  fast  glauben,  dass 
der  Feldmarschall  Daun  den  Krieg  nach  der  Lausnitz  der  Gegenden 
Greifenberg  und  Lauban  transportiren  werde,  welches  Mir  eben  nicht 
gelegen  sein  würde.  Vielleicht  aber  wartet  er  nur,  um  zu  agiren,  bis 
Fermor  näher  sein  werde,  und  kann  es  ganz  wohl  sein,  dass,  da  dieser 
so  langsam  marschiret,  ersterer  deswegen  noch  trainiret. 

Indessen»  müsset  Ihr  nur  besorget  sein,  gute  Nachrichten  von  der 
Russen  Mouvements,  welche  Ihr  dort  viel  frischer,  als  Ich  Euch  solche 
geben  kann,  haben  könnet,  einzuziehen,  um  danach  Eure  Operations 
gegen  dieselben  zu  dirigiren. 

Gegen  medio  Juli  werden  wir  bis  über  die  Ohren  im  Embarras 
seind,    und    dann    werden    wohl    ein    paar   sarcolations  ^    die  Sache  ent- 

^^^^^d^^-  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz  eigen- 
händig. 


I 


II  083.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-H  enn  ersdorf ,  12.  Juni  1759. 
Beiliegende  Pikees ^  schicke  Ew.  Hochwohlgeboren  nicht  mit,  um 
Deroselben  etwas  neues  dadurch  zu  melden ,  weil  ich  versichert  bin, 
dass  der  Einhalt  davon  dort  schon  ganz  bekannt  ist ,  sondern  vielmehr 
nur ,  um  Dieselbe  zu  informiren ,  wie  M.  Benoit  aus  Warschau  uns  ge- 
schrieben, dass  es  nunmehro  confirmiret  werde,  dass  der  General  en  che/ 
Soltykoff  zu  Petersburg  beordert  wäre ,  nach  der  russischen  Armee  in 
Polen  zu  gehen  und  mit  Fermor  zugleich  das  Commando  über  die 
Armee  zu  führen.  Dieser  Soltykoff  hat  sonsten  allemal  den  Rang  von 
Fermor  gehabt  und  wird  also  ausser  Zweifel  das  Commando  en  che/ 
bei  der  Armee  haben.  Wie  Benoit  schreibet,  so  hat  er  niemalen  Cam- 
pagne  als  eine  in  der  Ukraine  gethan.  Man  hat  am  Petersburgischen 
Hofe  dem  Feldmarschall  Buturlin  und  demnächst  dem  General  Browne 
sehr  angelegen,  das  Commando  über  die  Armee  zu  übernehmen ;  ersterer 
aber  hat  es  unter  dem  Vorwand  seines  hohen  Alters  und  letzterer  wegen 
seiner  Blessuren,  "*  die  ihn  ausser  Stande  setzten,  weiter  einige  Krieges- 
dienste zu  thun ,  refusiret.  Fermor  soll ,  wie  Benoit  schreibet ,  extrem 
deshalb  piquiret  sein  und  diesen  guten  Dienst,  der  ihm  an  seinem  Hofe 
geschehen,    vor  dieses  Mal   nicht   sowohl    denen  Franzosen    und    denen 

•  Die  gleichen  Weisungen  wie  im  Folgenden  an  Wobersnow  giebt  der  König 
am  12.  an  Dohna  und  an  Manteuffel.  An  den  Oberst  Hacke  in  Glogau  schreibt  der 
König  am  13.  Juni,  der  Succurs  vom  Prinzen  Heinrich  werde  nicht  vor  dem  18.  bei 
Frankfurt  sein,  Fermor  sei  bis  Konitz  avancirt.  Hacke  soll  darauf  achten,  dass  der 
Major  von  Reitzenstein  (vergl.  S.  298.  302)  „vigilanter"  sei,  „dem  Feinde  in  seinen 
Streifereien  Einhalt  zu  thun".  —  2  So.  —  3  Liegen  nicht  mehr  bei.  —  ■♦  Vergl. 
Bd.  XVn,  450. 


319    

Oesterreichern,  als  vielmehr  dem  Prinz  Karl  von  Sachsen  (der  jetzo  in 
Petersburg  anwesend  ist)  und  dessen  Caquet,  so  er  dort  gegen  Fermor  ge- 
halten, beigemessen,  Brühl  aber  und  seine  Partie  soll  von  der  darunter 
genommenen  Resolution  des  Hofes  zu  Petersburg  sehr  malcontent 
sein ,  weil  sie  glauben ,  dass  nunmehro  die  russische  Armee  sich  noch 
schwerer  bewegen  und  das  getheilete  Commando  zu  vielen  Chicanen, 
Jalousie,  Division  und  Hinderungen  Anlass  geben  werde.  Gedachte 
Nachricht  wegen  des  Soltykoff  ist  durch  ein  sicheres  Schreiben  vom 
25.  Mai  aus  Petersburg  confirmiret  worden,  so  dabei  meldet,  wie  Soltykoff 
auf  dem  Point  stände ,  nach  der  Armee  abzureisen ,  um  bei  solcher 
nebst  Fermor  das  Commando'  zu  übernehmen  .   .   . 

Der  König  habe ,  vermuthlich  aus  Versehen ,  den  Bericht  des  Benoit  cassiret, 
„worinnen  soHsten  noch  verschiedenes  Detail  von  der  schlechten  Situation  der  russi- 
schen Armee ,  der  bei  solcher  herrschenden  Confusion ,  terreur  panique  und  sonsten 
enthalten  war". 

Eichel. 

Nach  der   Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


1 1  084.     AU  LIEUTENANT-GfiNfiRAL  COMTE  DE  DOHNA. 

Reich-Hennersdor  f ,  14  juin  1759. 
Je  suis  bien  aise  de  vous  avertir  par  la  presente  que  l'ennemi  n'a 
rien  detache  jusqu'ici  vers  la  Lusace.  II  n'y  a  que  le  corps  de  Vela 
du  cote  de  Rumburg,  fort  ä  peu  pres  de  4000  hommes.  Je  vous  donne 
ces  nouvelles,  parceque,  comme  il  parait  que  Fermor  prend  le  chemin 
de  la  Silesie,  j'ai  cru  necessaire  que  vous  fussiez  instruit  de  ce  qui  se 
passe  sur  les  frontieres  de  ce  c6te-lä,  et  je  continuerai  de  vous  marquer 
toutes  les  nouvelles  que  j'aurai  de  ce  c6te-lä. 

Fede  ric. ' 

Nach  der  Ausfertigung  im  Krieg^sarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


\ 


II  085.  AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf,  14.  Juni  1759. 
Ich  habe  Euch  hierdurch  eröffnen  wollen,  dass,  auf  den  Fall  es 
geschehen  sollte,  dass  die  Russen  mit  einem  Theil  ihrer  Armee  nach 
Tempelburg  und  mit  dem  andern  auf  Posen  sich  ziehen  sollten ,  Ihr 
nur  zuerst  dem  schwächsten  auf  den  Hals  fallen  müsset,  da  Ihr  dann 
gewiss  mit  durchzukommen  hoffen  könnet  und  den  andern  sich  zurück- 
zuziehen obhgiren  werdet.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


I  In  einem  zweiten  Cabinetsbefehl  an  Dohna  vom  14.  Juni  äussert  der  König: 
„Ich  muss  Euch  ,  .  .  sagen,  dass  Ihr  Euer  Tage  nichts  recht  zuverlässiges  vom 
Feinde  erfahren  werdet,   wo  Ihr  nicht  Patrouilles  bis  in  Polen  poussiret." 


320 

iio86.     AU  GfiNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUß. 

Reich-Hennersdorf ,    14  juin   1759. 

J'ai  rcQU  votre  lettre  du  13  de  ce  mois.  Les  nouvelles  que  je 
regois  dans  ce  moment,  mais  que  je  ne  vous  garantis  pas,  sont  que 
Daun  a  ordre  de  percer  ä  tout  prix  en  Silesie ,  et  qu'en  consequence 
il  a  detache  15000  hommes  d'infanterie  pour  joindre  Laudon  ä  Trau- 
tenau.  Je  n'en  crois  pas  le  mot ,  parceque  cela  ne  me  parait  pas 
vraisemblable,  et  si  ces  gens  tentent  quelque  chose  de  ce  c6te-ci,  soyez 
persuade  qu'ils  ne  seront  pas  bons  marchands.  Un  deserteur  qui  est 
parti,  il  y  a  quatre  jours,  de  l'ennemi,  dit  qu'ä  la  grande  armee  il  y  a 
encore  tous  les  grenadiers  avec  leurs  regiments ;  cela  ne  ressemble  point 
ä  une  prochaine  entreprise  ni  ä  une  prochaine  marche.  Si  Daun  tentait 
quelque  chose  contre  ce  poste-ci,  il  mettrait  certainement  tous  ses  gre- 
nadiers en  avant,  et  encore  n'en  aurait-il  pas  assez.  D'ailleurs,  Lacy 
n'a  pas  ete  nous  reconnaitre,  et  tant  que  je  n'entendrai  pas  le  nom  de 
cet  homme-lä  sur  nos  fronti^res,  je  ne  me  persuaderai  pas  que  ce  soit 
le  serieux  de  l'ennemi  de  venir  ici, ' 

Vous  pouvez  compter  d'etre  instruit  du  moindre  detail  qui  arrivera 
ici.  Rassemblez  toujours  vos  13  bataillons  et  votre  cavalerie  aupr^s  de 
Frankenstein,  pour  etre,  au  cas  de  besoin,  ä  portee  de  Wartha.  Je  tiens 
Bülow  entre  nous  deux  avec  ses  8  bataillons  et  ses  6  escadrons  de 
hussards  pour  vous  l'envoyer,  en  cas  que  cela  soit  ne'cessaire;  pour 
l'attirer  ä  moi,  en  cas  que  je  prevoie  que  l'ennemi  fera  son  grand  effort 
de  ce  c6te-ci. 

Je  vous  instruirai  de  tout,  ä  mesure  que  je  verrai  que  les  desseins 
de  l'ennemi  s'eclaircissent.  D'O  rend  de  bons  Services  dans  l'occasion 
presente,  et  je  trouve  que,  par^  toutes  les  nouvelles  que  je  täche  de 
me  procurer,  NB.  en  ne  negligeant  point  l'argent,  les  siennes  sont  les 
meilleures.  11  est  indubitable  que  l'intention  des  Autrichiens  est  d'inonder 
le  comte  de  Glatz  par  tous  les  trois  debouches  qui  y  entrent,  et  je  com- 
mence  ä  croire  que  le  corps  de  de  Ville  est  destinö  pour  boucher  le 
passage  de  Wartha. 

Si  vous  trouviez  que  vous  ne  puissiez  point  vous  servir  de  vos 
cuirassiers,  vous  n'avez  qu'ä  me  le  mander,  et  je  serai  assez  porte  de 
les  envoyer  ä  Dohna,  qui  en  pourrait  tirer  un  meilleur  usage  dans  l'oc- 
casion presente  contre  les  Russes;  et  je  vous  mande  ä  cette  occasion-lä 
que  Dohna  est  ä  Landsberg,  et  qu'il  parait  que  les  Russes  veulent  se 
partager  en  deux  corps ,  dont  le  plus  considerable  parait  se  rassembler 
du  c6te  de  Posnanie  et  le  plus  faible  du  cote  de  Tempelburg.  Dohna 
n'a  que  35  escadrons  de  cavalerie  et  22  de  hussards.  Si  nous  en  avons 
d'inutile  ici,  soit  vous  ou  moi,  il  n'est  que  juste  de  le  lui  envoyer; 
c'est  sur  quoi  j'attends  votre  reponse.  Federic 

Nach   der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


I  Vergl,  S.    278.  —  2  So. 


321     

II  087.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,   14  juin   1759.]' 
Chiffre  k  mon  Mre  Henri ! 

Il  n'y  a  rien  de  detache  de  l'armee  autrichienne  qua  200  pandours 
et  200  hussards  qui  ont  pris  le  chemin  de  Zittau.  La  nouvelle  des 
boulangers  et  du  detachement  envoye  ä  Praguc^  ne  se  confirme  pas; 
Lacy  a  ete  ä  la  verite  du  cöte  de  Seidenberg,  Marklissa  et  vers  Gcerlitz, 
mais  il  est  de  retour  ä  l'armee,  et  le  seul  Vela  commande  ä  Grottau, 
Zittau,  Rumburg  etc. 

L'ennemi  demeure  immobile,  il  a  cependant  fait  tracer  un  camp 
sur  le  Rehhorn,  ^  demeure  digne  d'un  general  arme  de  la  brette  de 
Saint  -  Pierre.  "^  Beck  commence  ä  remuer,  il  est  avance  sur  Braunau. 
Selon  toutes  les  apparences,  ces  gens  attendent  l'approche  de  Fermor. 
Celui-lä ,  Selon  mes  derniöres  nouvelles ,  marche  de  Konitz  vers  Posen 
et,  Selon  ce  qu'on  en  peut  comprendre,  il  tournera  du  cote  de  Glogau. 
Nous  avons  aujourd'hui  le  14,  je  crois  que,  vers  le  20,  il  sera  sur  la 
fronti^re  de  Sil^sie;  ce  sera  apparemment  le  moment  oü  Sa  Grosse 
Excellence  ä  toque  benite  se  mettra  en  mouvement.  Je  crois  donc  que, 
pour  le  commencement  de  la  campagne,  on  n'aura  rien  ä  craindre  en 
Lusace;  mais  si  nous  avions  quelque  malheur  d'un  cote  ou  d'autre, 
j'imagine  que  ce  serait  le  moment  dont  Daun  profiterait  pour  pousser 
une  botte  vers  Berlin. 

Je  vous  mande  toutes  ces  particularites  pour  que  vous  soyez  instruit 
de  tout  ce  qui  se  passe  ici. 

Tout  le  projet  des  Autrichiens  va  sur  Glatz;   je  suis  persuade  que 

Daun  n'ira  point  vers  la  Lusace  ni  vers  la  Saxe,  ä  moins  que  ce  projet 

lui  manque.  ^     , 

r  ederic. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  eigenhändigen  Concept;  der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im 
übrigen  chiffrirten  Ausfertigung. 


II  088.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Reich-Hennersdorf,    14  juin  1759. 

Je  me  confirme  de  plus  en  plus  dans  l'idee,  par  votre  rapport  du 
13  de  ce  mois,  que  les  Autrichiens  meditent  de  faire  un  coup  sur  Glatz. 
Cependant,  je  ne  saurais  point  encore  me  determiner  tout-ä-fait  sur  le 
secours  ä  vous  donner,  avant  que  je  ne  vois  plus  clair  de  quel  cote 
les  Autrichiens  se  posteront  en  force.  Federic 

Je  ne  saurais  vous  instruire  encore  du  parti  que  je  prendrai;  je  ne 

'  Das  Datum  von  Cöper  zugesetzt.  —  2  Vergl.  S.  316.  —  3  Ein  Berg  nord- 
westl.  von  Schatzlar.  —  4  Vergl.  S.  291  mit  Anm.  4. 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  21 


322       

peux  rien  determiner,    sans  avoir  vu  quels  mouvements  Daun  fera  faire 
ä  son  armee. 

Nach  der   Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv   zu  Wien.     Der  Zusatz  eigenhändig. 


1 1  089.     AU  GENfiRAL    DE    L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUE. 

[Reich-Hennersdorf ,]    14  [juin  1759]. 

Selon  toutes  les  nouvelles  que  je  regois,  je  dois  croire  que  le 
projet  de  nos  ennemis  est  de  faire  le  sidge  de  Glatz;  ainsi  rassemblez 
un  peu  vos  forces,  mon  ami,  du  cote  de  Frankenstein,  pour  etre  toujours 
ä  portee  d'occuper  le  poste  de  Wartha.  J'ecris  aujourd'hui  ä  Treskow ' 
de  vous  renvoyer  le  bataillon  de  Blankensee,  que  vous  avez  toujours 
eu  avec  vous.  Bülow  restera  dans  son  poste,  jusqu'ä  ce  que  la  grande 
armee  de  l'ennemi  se  sera  determinee  dans  ses  mouvements. 

Voilä,  les  suites  d'une  guerre  defensive;  il  faut  penser  ä  cent  mille 
choses  et  faire  des  projets  pour  tous  les  ev^nements. 

Ramin  peut  retourner  ä  Wartha,    si  vous  le  jugez  ä  propos. 

Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Feder  ic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  090.     AU  GßNfiRAL  DE  L'INFANTERIE  BARON   DE  LA 
MOTTE -FOUQUJfc. 

[Reich-Hennersdorf,]   15   [juin   1759]. 

Je  serai  bien  embarrasse ,  mon  eher  ami ,  de  vous  dire  ce  qu'il 
arrivera.  Tant  que  l'ennemi  reste  dans  l'inaction,  il  est  impossible  de 
le  deviner. 

Je  vois  bien  que  le  but  qu'il  se  promet  de  ses  Operations,  c'est 
de  prendre  Glatz.  Je  devine  les  moyens  dont  il  pourrait  se  servir  pour 
y  parvenir,  mais  il  y  en  a  de  tr^s  differents,  et  il  serait  tr^s  facile  de 
m'y  tromper.  Dans  cette  incertitude,  il  ne  faut  rien  detacher,  et  il  faut 
attendre  jusqu'ä  ce  qu'il  plaise  ä  Sa  Grosse  Excellence  de  ddclarer  son 
projet.  J'attends  en  patience  quel  sera  le  projet  dont  cette  benite 
creature  accouchera.  Nous  sommes  alertes ,  et  nous  avons  dans  notre 
camp  l'oreille  dressee  comme  un  levrier  qui  attend  que  la  b6te  parte 
de  son  gite.  J'ai  beaucoup  de  mauvaises  nouvelles,  un  ramas  de  dits 
des  cabarets  de  1' armee  ennemie  avec  lesquels  je  ne  vous  importune 
pas.     Dds  que  je  saurai  des  verites,  je  vous  les  manderai. 

Fermor  avance  comme  un  regent  de  coU^ge  suivi  de  ses  bedeaux. 
Peut -etre  attend -on  sur  lui,    mais    que   ce  soit    ce  qu'il  plaira  au  Ciel, 

I  Im  Kriegsarchiv  des  Grossen  Generalstabs  vorliegend. 


I 


- —     323     

force  est  ä    nous  de  trouver  moyens  de  nous  tirer  d'embarras.     Je  sais 
que  vous  pensez  comme  moi ,    et    que  je  ne  vous  dis  rien  de  nouveau. 
Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  091.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf ,    15.  Juni   1759.1 

Ks  hat  Mir  der  Resident  Reimer  zu  Danzig  unterm  9.  dieses  ein- 
berichtet, dass  aus  Preussen  und  besonders  aus  Königsberg  seit  zehen 
Tagen  bis  1500  Mann  ausgehoben  worden,  die  der  Feind  bei  der  Ar- 
tillerie gebrauchen  und  seine  Regimenter  einigermaassen  damit  voU- 
zähhg  machen  will;  wie  dann  auch  der  Russen  Vorsatz  sein  sollte,  bis 
4000  Mann  auszuheben ;  von  diesen  Leuten  seie  auch  schon  ein  Trans- 
port von  etliche  hundert  Mann  in  Marienwerder  angelanget.  Da  Ich 
nun  obgedachtem  Residenten  hierauf  befohlen  habe,  ^^  dass  er  durch 
dazu  geschickte  und  zuverlässige  Leute  mittelst  geschriebener  Zettuls  aus- 
bringen lassen  sollte ,  dass ,  wofern  irgend  einer  Meiner  preussischen 
Unterthanen  sich  pflichtvergessener  Weise,  um  gegen  Mich  zu  dienen, 
durch  den  Feind  sollte  verleiten  lassen,  und  er  demnächst  in  Waffen 
gegen  Mich  gefunden  und  gefangen  würde,  er  nach  allen  Rechten  als 
ein  Verräther  und  pflichtvergessener  Unterthan  der  gerechten  Strafe  des 
Stranges  nicht  entgehen  könnte,  noch  sollte;  als  habe  Ich  Euch  davon 
avertiren  wollen,  damit  Ihr  Eures  Orts  durch  bequeme  Canäle  und  auf 
der  Art,  wie  Ihr  solches  am  practicablesten  werdet  thun  können,  der- 
gleichen Insinuations  durch  schriftlichen  Befehl  bekannt  machen  und  in 
Preussen  unter  der  Hand  publiciren  lassen  sollet. 

Hier  steht  noch  alles,  wie  es  gestanden  hat.  Ich  kann  noch  nichts 
positives  von  des  Feindes  seine  Desseins  schreiben.  Wir  seind  zu  allem 
fertig.  Glatz  wollen  sie  belagern,  das  ist  gewisse  das  Project;  ich 
glaube  aber,  dass  mancher  wird  ins  Gras  beissen  müssen,  ehr  als  es 
dazu  kömmt. 

Vela  vagiret  mit  seinem  Corps  bei  Rumburg,  Gabel  und  Friedland. 
Sie  haben  ihm  was  verstärket.  Reguliret  hat  er  nichts  als  400  Dra- 
goner, das  andere  ist  Pandur  und  ohngefähr  1000  Husaren,  zusammen 
5  oder  6000  Mann.  Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz  eigen- 
händig. 


I  Ein  Cabinetsbefehl  an  Schmettau  vom  15.  und  zwei  vom  16.  Juni  vergl.  bei  Preuss 
a.  a.  O.  Bd.  II,  S.  36  u.  37.  Dem  ersten  Befehl  vom  16.  ist  eigenhändig  beigefügt; 
„L'ennemi  ne  remue  point;  cependant  les  Russes  approchent;  il  me  semble  que  ce 
n'est  pas  trop  tard  pour  ouvrir  la  campagne."  —  2  Liegt  nicht  vor. 

21  * 


324     

XI092.     AU  SECR^TAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Reich-Hennersdorf,    15  juin   1759. 

Le  rapport  que  vous  m'avez  fait  du  5  de  ce  mois,  m'est  bien 
parvenu.  Je  vous  sais  gre  de  la  liste  de  l'armee  de  Russie  que  vous 
m'avez  envoyee,  qui ,  quoique  bien  exag^ree  au  nombre  total,  m'a  ce- 
pendant  ete  utile. ' 

Mais  ce  qui  conimence  ä  me  surprendre,  c'est  que  vous  ne  me 
dites  jamais  mot  sur  la  lettre  imprimee  de  la  Pompadour  ä  la  Reine- 
Imperatrice,  et  sur  le  sort  que  cette  lettre  a  eue  en  France^  et  si  eile 
est  parvenue  jusqu'ä  ladite  Pompadour  m6me,  malgre  que  je  vous  en 
ai  fait  souvenir  au  delä  plus  de  trois  ou  quatre  fois.  C'est  donc  pour- 
quoi  j'attends  votre  rapport  ä  ce  sujet  ä  la  premi^re  ordinaire,  et  que  vous 
vous  acquitterez  avec  exactitude,  quand  je  vous  ordonne  quelque  chose. 

Nach  dem  Concept.  3  F  C  d  e  r  i  C. 

II  093.     AN   DEN    GENERALFELDMARSCHALL  PRINZ  MORITZ 
VON  ANHALT-DESSAU.  ^ 

Reich-Hennersdorf,  16.  Juni  1759. 
Hier  machen  wir  eine  marode  Campagne,  aber  es  wird  schon 
kommen.  Die  Armee  hat  sich  erholet  und  fängt  wieder  an  was  or- 
dentlich zu  werden.  Wir  seind  complet;  von  Fouque  und  meinem  Corps 
4600  Kranken  und  Blessirte ,  die  in  die  Spitäler  seind ,  das  übrige  ist 
bei  die  Fahnen.     Das  künftige  müssen  wir  erwarten. 

Friderich. 

Eigenhändiger  Zusatz  zu  einer  Ausfertigung 5  im   Herzog!.  Haus-   und   Staatsarchiv   zu  Zerbst. 


II  094.     AU  LIEUTENANT- COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Reich-Hennersdorf,    16  juin  1759. 
Tout  est   ici   tranquille,    la   grande    armee    ne   remue   point;    mes 
nouvelles    disent   que  Beck   va    se   mettre   en    marche   aujourd'hui   avec 

I  Die  Liste  wird  am  15.  Juni  an  Dohna  übersandt ,  am  16.  schickt  ihm  der 
König  die  Aussagen  eines  russischen  Deserteurs.  —  2  Vergl.  S,  136.  145.  —  3  Der  Aus- 
fertigung des  Cabinetserlasses  war  ein  eigenhändiges  P.  S.  des  Königs  von  wichtigem 
Inhalt  beigefügt.  Eichel  schreibt  am  15.  Jimi  an  den  Minister  Finckenstein  bei  Ueber- 
sendung  des  Cabinetserlasses;  Ew.  Excellenz  werden  „sonder  Zweifel  Selbst  finden, 
dass  wegen  des  höchsteigenhändigen  Postscripti  es  mit  Absendung  dessen  einiger 
guten  und  sicheren  Precaution  nöthig  haben  dörfe ,  damit  solches  unterwegens  nicht 
in  fremde  oder  böse  Hände  verfallen  könne;  wozu  also  solches  zu  recommandiren 
mir  die  Freiheit  nehme.  Von  dem  Henn  von  Hellen  will  ich  hoffen,  dass  er  als 
ein  vernünftiger  Mann  und  verpflichteter  Diener  damit  verfahren  werde.  Wie  manche 
Sachen  wären  zu  wünschen,  dass  solche  nie  geschähen!"  Die  Ausfertigungen  der 
Erlasse  an  Hellen  sind  nicht  mehr  vorhanden;  auch  die  Antworten  Hellen' s  ergeben 
nichts  über  den  Inhalt  des  P,  S. ;  vielleicht  handelte  es  ebenfalls  über  die  „Lettre 
de  la  marquise  de  Pompadour" .  —  4  Der  Prinz  befand  sich  nach  seinen  Berichten  vom 
2.  Juni  und  vom  31.  Juli  in  Berlin.  —  5  Das  Hauptschreiben  ist  ohne  Bedeutung. 


325     

son  Corps  pour  Trautenau;  je  ne  le  croirai  que  quand  il  y  sera  arrive. 
II  faut  recevoir  toutes  les  nouvelles,  mais  il  y  en  a  prodigieusement  de 
fausses.  Le  but  de  ces  gens  est  de  prendre  Glatz,  mais  je  ne  devine 
pas  encore  de  quels  moyens  ils  feront  choix  pour  y  parvenir;  nous 
n'en  serons  eclaircis  [que]  par  le  premier  mouvement  que  fera  la  benite 
creature  ä  toque  et  ä  epee  papale.  Federic 

Eigenhändiger  Zusatz  zu  einer  Ausfertigung  im  Eaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


11095.     AU  PRINCE  HENEl  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf ,   16  juin   1759.]  ' 
Chiffre  ä  mon  frere  Henri! 

Je  ne  vous  ecris  ceci  que  pour  vous  marquer  qu'il  n'y  a  rien  de 
nouveau;  j'ai  beaucoup  d'on-dits,  mais  rien  de  positif.  On  dit  que 
Daun  a  ordre  de  percer  en  Silesie  ä  tout  prix,  on  dit  que,  s'il  n'y  reussit 
pas,  il  prendra  la  route  de  Zittau.  II  est  certain  que  ni  lui  ni  tous 
les  Corps  qui  sont  aux  fronti^res  de  la  Silesie,  n'ont  rien  detache.  Le 
detachement  qu'on  disait  fait  pour  Prague, »  est  une  nouvelle  controuvee 
et  constatee  fausse.  Je  vous  envoie  le[s]  nom[s]  des  regiments  qui 
servent  en  chaque  corps,  ^  vous  pourrez  par  \k  mieux  juger  de  ce  qui  est 
vis-ä-vis  de  vous. 

Fermor,  k  ce  que  j'apprends,  manque  de  magasins;  il  ne  peut 
avancer  vite,  cela  fait  croire  qu'il  n'approchera  des  fronti^res  que  vers 
le  i"  de  juillet ,  ainsi  la  grosse  Excellence  ne  remuera  pas  plus  tot. 
Hier  ils  ont  fait  une  rejouissance,  le  bruit  court  ici  que  l'archiduc  Joseph 
a  ete  dans  leur  armee ;  je  crois  que  c'est  plutöt  pour  quelque  jour  de 
nom  ou  de  fete.  On  dit  que  le  prince  Ferdinand  a  pris  Düsseldorf, 
je  n'en  crois  rien;  d'ailleurs,  comment  le  garder,  apr^s  l'avoir  pris?  Les 
Turcs  remuent;  on  assure  que  les  Tartares  ont  attaque  les  lignes  des 
Moscovites.  Fermor  regoit  pour  adjoint  un  Soltykoff  que  l'on  dit  plus 
lourd  et  plus  imhecile  que  tout  ce  que  la  Russie  a  jamais  produit  d'agreste. 

Quel  homme    que    ma   benite   creature !     II    sait   l'art   de  ne  point 

profiter  de  sa  superiorite,  ses  campagnes  precoces  s'ouvrent  en  automne; 

il  a  ici  et  jusqu'ä  Troppau  103000  hommes  ä  sa  disposition,  et  il  croit 

ne  devoir  rien  oser,  si  60000  Russes  ne  se  mettent  de  la  partie.     Tout 

cela    me    fait    croire    que    nous    nous    soutiendrons    encore    cette    cam- 

pagne  etc.  ■* 

TF  e  d  e  r  1  c  1 

Nach  dem  Concept.    Eigenhändig.  L-^  "J 


'  Das  Datum   von  Cöper   zugesetzt.  --  2  Vergl.  S.  321.   —  3  Listen  der  Regi- 
menter der  Corps  unter  Daun,  Laudon,  Beck,    de  Ville.  —  ■*  So  in  der  Vorlage. 


326    

II  096.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,   17  juin   1759.]' 
Chiffre  ä  mon  fr^re  Henri ! 

Si  mes  souhaits  ont  quelque  influenae  au  Ciel,  je  souhaite  que  le 
prince  Ferdinand  arrete  les  Frangais,  sans  leur  donner  bataille ;  la  der- 
ni^re  aventure"  est  encore  trop  enracinee  dans  les  tetes  westphaliennes, 
pour  qu'on  s'en  puisse  promettre  un  bon  succ^s. 

Notre  homme  attend  sur  Fermor,  et  ce  dernier  n'est  avance  que 
jusqu'ä  Nakel,  petite  ville  en  Pologne ;  on  lui  a  donne  un  successeur 
et  collegue,  2  peut-etre  l'attend-il  pour  commencer  les  Operations.  A 
vous  dire  le  vrai,  je  ne  crois  pas  que  la  guerre  commencera  avant  le 
25  du  mois.  On  dit  ici  chez  les  Autrichiens  que  Hadik  doit  aller  en 
Lusace;  je  vous  l'ecris,  pour  qu'en  cas  que  cela  soit  vrai,  vous  puissiez 
prendre  vos  mesures. 

Mandez-moi,  je  vous  prie,  oü  est  le  prince  Ferdinand  et  dans  quels 
lieux  agissent  les  armees  frangaises,  je  n'en  sais  rien  du  tout. 

Si  le  projet  de  Daun  le  porte  sur  la  Basse-Silesie ,  le  quatri^me 
jour  qu'il  se  sera  mis  en  mouvement,  il  faut  que  cela  en  vienne  k 
une  decision  ici,  du  c6te  de  Friedland  ou  vers  Tannhausen;  nous 
sommes  prets  ä  tout ,  et  je  me  flatte  que ,  si  cela  ne  traine  pas ,  que 
nous  en  sortirons  pour  notre  honneur  ici.  Fouque  est  alerte  de  son 
c6te,  et  de  quelque  passage  que  l'ennemi  veuille  se  servir,  il  nous  y 
trouvera.  Je  crains  la  fin  de  juillet;  s'il  nous  arrive  des  embarras,  ce 
sera  alors ;  mais  il  faut  penser  ä  lever  les  difficultes  successivement,  et 
k  la  fin  on  y  reussit  quelque  fois.  Rien  n'est  detache  jusqu'ä  present 
des  armees  que  j'ai  vis-ä-vis  de  moi ;  si  j'apprends  quelque  chose  de 
positif,  non  seulement  je  vous  le  manderai,  mais  j'agirai  encore  en  pro- 
portion,  selon  mes  forces  qui  sont  conime  2  contre  4. 

J'esp^re  que  vous  avez  des  nouvelles  de  Dohna,  et  qu'il  vous  ecrira 
tout  ce  qui  se  passe  lä-bas ;  cela  est  necessaire ,  et  il  faut  une  corres- 
pondance  reglee  entre  toutes  les  armees. 

Nach  dem  Concept.    Eigenhändig.  [^  e  G  e  r  1  C.J 


II  097.     AU  FELD  -  MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE    BRUNSWICK. 

Reich -Hennersdorf,   17  juin   1759. 
Apr^s    ne    pas  avoir    eu    depuis    quelque   temps    de   vos  nouvelles, 
j'ai  ete  bien   aise    de  recevoir   la    lettre  que  Votre  Altesse  m'a  faite  du 
II   de  ce  mois.'*     Je  penetre  assez  bien  que,    dans  les  circonstances  oü 

•  Das  Datum  von  Cöper  zugesetzt.  —  2  Der  Unfall  bei  Bergen,  Vergl.  S.  181. 
184.  203.  —  3  Vergl.  S.  318.  325.  —  4  Vergl.  den  Bericht,  d.d.  Soest  11.  Juni,  bei 
Westphalen  Bd.  III,  S.  279.  280.  Vergl.  auch  die  folgende  Nr.  11 098.  Prinz 
Ferdinand  hatte  geschrieben,  dass  er  dem  Feinde  entgegengehen  und  ihm  eine  Schlacht 
liefern  wolle ;  er  hoffe,   bald  Hessen  zu  befreien. 


327    

[vous]  vous  voyez  actuellement ,  il  n'y  a  d'autre  resolution  ä  prendre 
que  Celle  qua  vous  avez  prise,  toute  autre  etant  si  embarrassante  que, 
si  vous  ne  vous  opposez  pas  au  marechal  Contades,  il  ravagera  toute 
la  Hesse,  le  Hanovre  et  toute  la  Westphalie.  Ainsi  tout  ce  dont  je 
saurais  vous  prier,  c'est  de  ne  pas  oublier  les  canons'  et,  d'ailleurs,  de 
ne  pas  vous  laisser  attaquer  de  ces  gens-lä,  ce  qui  serait  dangereux, 
mais  de  les  prevenir.  Peut-6tre  que  Votre  Altesse  sera  si  heureuse  que 
de  les  trouver  au  moment  qu'ils  seront  en  marche  ou  lorsqu'ils  seront 
sur  le  point  d'entrer  dans  leur  camp ,  afin  de  les  entamer,  sans  qu'ils 
gagnent  le  temps  de  s'y  opposer.  Alors  vous  les  aurez  [d'jassez  bon 
marche,  au  moins  mieux  que  quand  ils  [y]  auront  etd  deux  jours  seule- 
ment;  ou^  ils  se  seront  fortifies  et  auront  fait  plus  de  dispositions. 
Quant  au  reste ,  vous  serez  persuade  de  la  sincerite  des  voeux  que  je 
fais  sans  nombre  pour  vos  heureux  succes ,  et  si  je  puis  y  contribuer 
en  aucune  fagon,  me  voilä  tout  pret  ä  le  faire. 

Quant  ä  ma  Situation  ici,  eile  est  ä  peu  pr^s  la  meme  comme  je 
vous  Tai  dejä  marquee.  II  a  fallu  que  mon  fr^re  Henri  ddtache  contra 
les  Russes  ä  l'armee  de  Dohna;  les  Russes  n'avancent  que  fort  lente- 
ment ,  et  autant  que  j'en  comprends,  Daun  n'entreprendra  rien,  avant 
que  Fermor  ne  soit  plus  pr^s  de  lui.  J'ai  pris  mes  mesures  en  sorte 
que,  si  Daun  veut  entreprendre  quelque  chose  contre  nous ,  il  trouvera 
son  entreprise  tr^s  difficile  et  perilleuse;  le  reste  c'est  au  temps  ä  le 
faire.  Quoiqu'il  ait ,  en  tout  compte,  ici  et  en  Haute  -  Silesie  jusqu'ä 
103000  hommes,  j'esp^re  cependant  de  parvenir  ä  lui  faire  regretter 
son  entreprise,  pourvu  que  la  fortune  ne  nous  soit  pas  tout-ä-fait  contraire. 

Je  crois ,  mon  eher ,  que  cette  lettre  arrivera  apr^s  coup.  Veuille 
le  Ciel  que  vous  puissiez  confondre  l'orgueil  et  l'audace  de  nos  ennemis, 
et  que  je  puisse,  ä  mon  tour,  vous  donner  de  bien  bonnes  nouvelles 
de  ce  qui  arrivera  dans  ces  contrees.  Federic 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Glossen  Generalstabs  zu  Berlin.  Der 
Zusatz  eigenhändig. 


II 098.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hen  nersdorf,]    17  [juin   1759]. 3 

Mon  eher  Fr^re.  Je  vois  que  vous  chassez  nos  ennemis,  comme 
le  vent  dissipe  la  poussiere.  J'en  suis  charme,  mais  je  voudrais  que 
vous  communiquiez  votre  beau  secret  au  prince  Ferdinand,  qui,  je  crois, 
pourrait  en  avoir  grand  besoin  ,ä  present.  Je  re^ois  dans  ce  moment 
un  courrier   qu'il    m'envoie.     Les  Frangais   sont   penetres   dans   le   pays 

I  Vergl.  S.  181.  266.  —  2  Im  Concept :  ou,  in  der  Ausfertigung :  oü.  —  3  Das 
in  den  Akten  unter  anderen  undatirten  Papieren  aufgefundene  Schreiben  ist  sicherlich 
in  den  Juni  1759  eiuzureihen. 


328     — 

de  Waldeck,  le  prince  Ferdinand  est  ä  Soest ,  et  un  corps  marche  vers 
Cassel.  Le  prince  Ferdinand  marche  ä  eux,  k  ce  que  l'on  dit;  ainsi 
dans  peu  il  faut  s'attendre  ä  quelque  ev^nement  tr^s  important  pour 
toute  notre  droite.  Mon  gros  boeuf  beni  laisse  travailler  ses  allies  et 
ne  se  remue  pas  plus  qu'une  souche.  II  veut  profiter  de  la  peine  des 
autres,  mais  s'il  plait  au  juste  Ciel,  il  en  [em]portera  la  folle  ench^re. 

Les  nouvelles  que  je  peux  vous  ecrire  d'ici,  ne  valent  pas  le  port 
de  lettres.  On  a  voulu  m'enlever  le  poste  du  pas  aupr^s  de  Schmiede- 
berg; on  n'a  pas  pris  un  chat,  et  on  y  a  perdu  du  monde.  II  y  a 
presque  tous  les  jours  un  petit  chamailli  de  hussards  vers  Tschöpsdorf, ' 
mais  cela  est  si  fort  dans  le  petit  que  ces  miniatures  ne  meritent  aucune 
place  parmi  les  grands  tableaux  du  temps.  Je  vous  supplie  donc  de 
prendre  patience  avec  moi  et  d'attendre  que  le  moment  vienne  de  faire 
quelque  chose.  Mon  armee  n'est  pas  admirable,  cependant  beaucoup 
plus  passable  que  l'annee  passee.  Si  la  fortune  se  met  de  notre  c6te, 
nous  pourrons,  malgre  bien  des  inconvenients  et  des  difficultes,  encore 
faire  quelque  chose. 

Adieu,  mon  eher  fr^re,  je  vous  embrasse  en  vous  assurant  de  la 
parfaite  estime  et  de  la  tendresse  avec  laquelle  je  suis,  mon  eher  fr^re, 
votre  fidde  fr^re  et  serviteur 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.  -T  6  U  C  r  1  C. 


II  099.     AU  G£N£RAL  de  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUlfc. 

[Reich-Hennersdorf ,]   17  [juin  1759]. 

Tout  est  tranquille  ici,  mon  eher,  ainsi  que  chez  vous.  Daun 
attend  positivement  sur  l'approche  des  Russes.  Si  je  m'apergois  qu'il 
veut  penetrer  en  force  en  Basse -Silesie,  je  vous  attire  ä  moi.  Si,  par 
exemple,  Beck  voulait  passer  par  Silberberg  et  de  Ville  par  Patschkau,  = 
il  faudrait  laisser  Ramin  dans  le  Glatz. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse.  Fe  de     c 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  IOC.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf,   17.  Juni   1759. 
Ich    habe  Euer  Schreiben    vom    14.    Juni    erhalten,    und    muss   Ich 
Euch  darauf  in  Antwort  sagen ,    dass ,  *  auf  den  Fall  Ihr   mitten  in  der 

I  Westl.  von  Liebau.  —  2  Auf  einem  Bericht  von  Treskow,  Neisse  15.  Juni, 
lässt  der  König  antworten,  so  lange  de  Ville  nicht  verstärkt  werde,  so  lange  sei  auch 
für  Neisse  nichts  zu  besorgen  [Generalstabsarchiv;  Datum  abgefressen;  wahrscheinlich 
vom  16.  Juni]. 


I 


329 

Neumark  stehen  bleiben  wolltet  und  keine  Parteien  nach  der  Grenze 
hin  detachiret,  Ihr  nimmer  nichts  zuverlässiges  vom  Feinde  und  dessen 
Bewegungen  erfahren  werdet. 

Ihr  müsset  also,  um  Euch  darunter  zu  helfen,  in  der  Neumark  und 
Pommern  durch  die  neumärksche  Kammer,  an  welche  Ihr  dieserhalb 
von  Meinetwegen  zu  schreiben  habet,  ein  scharfes  Edict  publiciren  lassen, 
worinnen  denen  Unterthanen  bei  Confiscation  ihrer  Güter,  den  Beamten 
aber  bei  Strafe  der  Karre  aufgegeben  wird,  dasjenige,  so  sie  vom  Feinde 
und  dessen  Mouvements  in  Erfahrung  bringen ,  ungesäumt  im  Haupt- 
quartier anzuzeigen.  Dieses  Edict  könnte  auch  allenfalls  durch  die  neu- 
märksche Regierung  pubHciret  werden,  unter  welcher  oder  der  neu- 
märkschen  Kammer  Ihr  die  Wahl  habet. 

Die  Pontons  für  das  dortige  Corps  d'armee  sind  bestellet  gewesen 
und  bereits  bezahlet  worden;  dass  sie  aber  die  Dohna'sche  Generahtät 
von  Berhn  nicht  abholen  lassen,  solches  ist  Meine  Schuld  nicht,  und 
scheinet  es ,  dass  Ich  endlich  ihnen  sogar  das  Essen  werde  vorkauen 
sollen,  damit  sie  es  um  so  leichter  herunterschlucken  mögen.  Ihr  müsset 
Euch  also  die  Mühe  geben,  der  Pontons  wegen  nach  Beriin  zu  schreiben, 
um  sie  auf  das  schleunigste  zur  Armee  zu  bekommen. 

Der  Obriste  von  Hacke  zu  Glogau'  wird  Euch  gute  Nachrichten 
von  denen  Russen  mittheilen  können.  Ich  habe  hieselbst  einen  ge- 
wissen Steinschleifer  aus  Breslau,  den  werde  Ich  an  gedachten  Obristen 
adressiren.     Er  wird  sich  dessen  mit  gutem  Nutzen  bedienen  können. 

Was  den  Marsch  durch  Polen  betrifft,  um  denen  Russen  dahin  ent- 
gegenzugehen, solches  approbire  Ich  sehr.  Wenn  Ihr  also  eine  Partei 
von  einigen  hundert  Pferden  über  Driesen  nach  Filehne  ausschicket, 
wird  solche  Euch  Nachricht  vom  Feinde  einbringen  können. 

Ihr  habet  das  Proviantfuhrwesen  bei  der  Armee,  so  dass  Euch  nichts 
fehlet  als  die  Pontons,  so  Euren  Marsch  nach  Polen  aufhalten  könnte; 
denn  Fourage  der  Armee  nachfahren  zu  lassen,  solches  gehet  nicht  an. 
Ihr  müsstet  aber  fouragiren,  wo  Ihr  hinkämet,  und  über  die  geUeferte 
Fourage  Zettuls  ausstellen,  welche  hiernächst  bezahlet  werden  sollten. 

Anliegende  Pi^ce  ist  eine  Copei  des  Berichts  von  Benoit  zu  War- 
schau unterm  9.  dieses.  Ihr  werdet  daraus  einige  Umstände  betreffend 
die  Russen  ersehen  können.     So  viel  Ich  aus  allen  Umständen  schliesse. 


I"  Am  17.  und  20.  erhielt  Hacke  Befehle,  alle  nur  möglichen  Nachrichten  von 
den  Russen  einzuziehen  und  an  den  Grafen  Dohna  gelangen  zu  lassen.  In  dem 
zweiten  Schreiben  äussert  der  König,  es  sei  ihm  nicht  angenehm  zu  ersehen  gewesen, 
dass  „die  Sachen  dort  bei  dem  letzteren  von  Euch  erwähnten  Scharmützel  mit  denen 
Russen  nicht  gut  abgelaufen ;  es  muss  allerdings  die  Schuld  hierunter  an  die  Com- 
mandeurs  der  Escadrons  liegen".  Während  der  Oberstlieutenant  von  Reitzenstein 
mit  einem  Theil  der  an  der  polnischen  Grenze  stehenden  Husaren  nach  Trachenberg 
marschirt  war,  hatten  die  übrigen  am  18.  in  einem  Gefecht  bei  Guhrau  zu  hitzig  den 
Feind  attaquirt  und  waren  von  der  grossen  Uebermacht  geworfen  worden.  Als 
Reitzenstein  zurückgekehrt  von  neuem  angreifen  wollte,  hatte  der  Feind  sich  schon 
retirirt.     [Bericht  Hacke's,  d.  d.  Glogau   19.  Juni.] 


—     330    

so  haben  die  Russen  kein  Magazin  gehabt,  weswegen  auch  sie  anitzo 
nicht  so  geschwinde,  wie  es  die  Oesterreicher  haben  wollen,  operiren 
können.  Unterdessen  wartet  der  Feldmarschall  Daun  auf  das,  so  die 
andern  thun  werden,  und  gehet  gar  die  Rede,  dass  er  nicht  vor  der 
Ernte  agiren  wollte ,  welches  Ich  jedoch  Mühe  habe  zu  glauben.  Was 
von  Oesterreichern  gegen  die  Lausnitz  gerücket  ist ,  bestehet  in  allem 
aus  6000  Mann ,  die  der  General  Vela  commandiret  und  wovon  er 
höchstens  3  bis  4000  Mann  zu  einer  Expedition  wird  gebrauchen  können. 

Daun  rührt  sich  nicht ,    bis  die  Russen  kommen.     Also   muss  man 
in  Polen  erfahren,  was  die  Oestreicher  werden  machen  wollen. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung   in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek   zu  Darmstadt.     Der  Zusatz  eigen- 
händig. 


iiioi.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA.     ^ 

Reich-Hennersdorf,    17.  Juni   1759. 

Ich  habe  Euren  Bericht  vom  14.  dieses  so  eben  erhalten,  und  com- 
mittire  Ich  Euch  hierdurch,  das  Kartell  mit  denen  Russen  auf  dem 
alten  österreichschen  Fuss,  ehe  solches  von  Seiten  der  Oesterreicher  ge- 
brochen worden,  ^  zu  reguHren ;  dass  Ich  aber  in  ein  grösseres  Detail 
darunter  von  hier  aus  Mich  einlassen  könnte,  vergönnen  Mir  weder  Zeit 
noch  Umstände.  Ihr  und  der  Generalauditeur  von  Pawlowsky  werdet 
also  nach  Vorschrift  des  alten  österreichschen  Kartells  bei  der  Er- 
richtung des  Kartells  mit  denen  Russen  das  erforderliche  zu  reguliren 
wissen.  ^ 

Dass  Ihr  übrigens  den  Euch  zugeschickten  Renfort  noch  wollet  bei 
Frankfurt  stehen  lassen,  ist  zwar  gut,  Ich  muss  Euch  aber  dabei  sagen, 
dass  Ich  solchen,  um  gar  nichts  zu  thun,  der  Orten  keinesweges  hin- 
marschiren  lassen.  Wegen  der  Pontons  müsset  Ihr  ungesäumt,  wo  es 
anders  noch  nicht  geschehen ,  nach  Berlin  schreiben ,  damit  Ihr  das 
Euere  bei  der  Armee  auf  das  schleunigste  zusammen  bekommet. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


I  Auf  der  Immediateingabe  des  ehemaligen  österreichischen  Gesandten  in  Berlin, 
des  Grafen  Puebla  (vergl.  Bd.  XIII,  600),  d.  d.  Wien  26.  Mai,  enthaltend  das  Ge- 
such ,  seinen  kriegsgefangenen  Neffen ,  den  Capitän  im  Regiment  Puebla ,  Marquis 
von  Pietragrassa ,  freizugeben ,  da  seine  Eltern  gestorben  und  da  er  sein  Vermögen 
ordnen  müsse,  finden  sich  die  Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort:  „[Würde]  mit 
Plaisir  accordiren;  [aber]  die  Oesterreicher  hätten  so  wenige  Attention  vor  Mich, 
dass  Ich  darunter  nicht  deferiren  könnte.  Müsste  eine  Egalite  sein."  —  2  Vergl. 
S.  280.    281. 


331 


AU   SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Reich-Hennersdorf,  l8  juin  1759. 
J'ai  regu  la  dep^che  que  vous 
m'avez  faite  du  9  de  ce  mois ;  sur 
laquelle  je  suis  bien  aise  de  vous 
faire  observer  que,  selon  mes  nou- 
velles  touchant  le  dessein  du  prince 
Ferdinand  de  Brunswick,  je  dois 
juger  qu'il  ait  change  de  plan 
d' Operations  par  des  raisons  tr^s 
fondees  et  solides ;  reste  k  en  ap- 
prendre  les  succ^s,  ce  qu'il  faut  que 
nous  attendions  du  temps. 

J'attends  que  vous  continuerez 
ä  me  mander  quelles  impressions 
la  declaration  du  sieur  Afifry  aux 
ministres  de  la  Republique  fera  sur 

ceux-ci  et  quelle  resolution  ils  prendront  ä  ce  sujet. 

Je    vous  remercie    de    la    copie   d'une   lettre   de  France   que    vous 

m'avez  faite,  ^    et   vous   me    ferez    plaisir  de  continuer  ä  vous  appliquer 

de  m'envoyer  encore  de  pareilles  pi^ces  interessantes. 

Nach  dem  Concept.  ^  Q  O.QX  1  C, 


riellen  berichtet,  Haag  9.  Juni, 
man  glaube,  Prinz  Ferdinand  werde  gegen 
einen  der  von  den  Franzosen  besetzten 
Plätze  am  Niederrhein  einen  Schlag  ver- 
suchen ,  um  Hessen  zu  erlösen  und  Con- 
tades  zum  Rückzug  zu  nöthigen. 

Hellen  berichtet  ferner,  der  franzö- 
sische Gesandte  Graf  Affry  habe  den 
holländischen  Staatsmännern  erklärt,  der 
französische  Hof  werde  Landungen  an  der 
brittischen  Küste  unternehmen  ; '  doch  seien 
religiöse  Absichten  dabei  nicht  im  Spiel ; 
es  handele  sich  durchaus  nicht  darum, 
den  Prätendenten  2  hineinzuziehen.  Dieser 
Zusatz  ist,  wie  Hellen  meldet,  gemacht, 
um  den  Holländern  einen  Vorwand  zu 
bieten ,  die  Hülfsleistung ,  die  die  Eng- 
länder etwa  fordern  würden,  abzulehnen. 


II  103.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Hennersdorf,   18  juin   1759. 

Comme  je  viens  d'avoir   la  copie  d'une   lettre    secr^te    assez    inte- 

»ressante,  ecrite  de  Paris  du  29  de  mai,  qu'on  m'a  communiquee  en  grande 
confidence, '^  je  n'ai  point  hesite  de  vous  en  faire  part  par  la  copie 
ci-close  en  forme  d'apostille,  ^  afin  que  vous  voyiez  au  moins  quelle  est 
ä  present  la  Situation  des  affaires  en  France.  Je  me  flatte,  mon  eher 
fr^re,  que  vous  voudriez  bien  m'en  garder  le  secret,  d'autant  plus  qu'elle 
m'est  venue  de  bon  lieu  dont  je  pourrai  tirer  encore  d'autres  avis  in- 
teressants,  et  que  cette  lettre  cadre  d'ailleurs  assez  avec  nombre  d'avis 
I  qui  me  viennent  d'autre  part. 

Je  joins  encore  un  rapport  de  Ratisbonne  de  mon  ministre  resident 
ä  la  Di^te  de  l'Empire ,  selon  lequel ,  s'il  accuse  juste ,  nous  verrons 
bientöt  toute  l'arm^e  des  Cercles  fondue  et  ecroulee  de  soi-meme.^ 


I  Vergl,  S.  305.  —  2  Karl  Eduard  Stuart.  —  3  Vergl.  Nr.  11 103.  —  4  Vergl. 
Nr.  II 102.  —  5  Die  „Apostille"  ist  abgedruckt  bei  Schöning ,  Der  Siebenjährige 
Krieg,  Bd.  II,  S.  91.  92.  Da  die  Mittheilungen  nur  mit  unwesentlichen  stilistischen 
Aenderungen  bei  Schöning  gedruckt  sind  (nicht  mit  so  zahlreichen  Fehlern  wie  die 
Briefe  an  Prinz  Heinrich),  so  konnte  auf  einen  Wiederabdruck  hier  verzichtet  werden. 
—  6  Der  Plotho'sche  Bericht  liegt  nicht  bei.  Doch  findet  sich  an  anderer  Stelle  unter 
den    Papieren    des    Prinzen    Heinrich    ein    Extract  aus    dem  Berichte    Plotho's,    d.  d. 


332     — - 

Quant  k  nous  autres  ici ,  j'ai  des  avis,  lesquels  je  ne  donne  cepen- 
dant  pas  encore  pour  sürs ,  que  Hadik  se  separe ,  avec  las  troupes 
autrichiennes  sous  ses  ordres ,  de  l'armee  des  Cercles ,  et  qu'il  marche 
droit  pour  se  joindre  ä  celle  de  Daun.  Pour  moi ,  je  crois  avoir  lieu 
de  presumer  qu'il  va  vers  Zittau,^  puisque  tous  mes  espions  de  lä 
disent  unanimement  qu'on  y  a  trace  un  camp  pour  15000  hommes. 
Puisque  vous  etes  plus  ä  meme  que  moi  d'en  avoir  bientot  des  nou- 
velles  ä  ce  sujet ,  je  vous  prie  de  me  communiquer  ce  que  vous  en 
apprendrez,  et  le  lieutenant  -  general  Schmettau  pourra  s'informer  et 
m'instruire  de  ce  qui  se  passe  dans  la  Lusace  ä  cet  egard,  tout  comme 
vous  saurez  le  faire  du  cöte  de  Boheme ,  si  Hadik  passera  l'Elbe  ou 
s'il  va  ä  Eger. 

Nach  dem  Concept.  r  eoeriC. 

II  104.  AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf ,    18.  Juni   1759. 

Ich  communicire  Euch  beigehend  zwei  Berichte  des  Resident 
Reimer' s*  unterm  13.  dieses,  und  dienet  Euch  bei  Gelegenheit  der  in 
dem  einen  erwähnten ^  Schiffbrücke  zur  Nachricht,  dass  Ich  solche  bei 
gedachtem  Residenten  vorläufig  bestellet  habe,"*  damit,  wenn  Eurerseits 
die  Sachen  dereinst  gegen  die  Russen  glücklich,  wie  Ich  hoffe,  von 
Statten  gehen  werden,  alles  der  Orten  parat  und  im  Stande  seie,  um 
der  russischen  Armee  ungesäumet  über  die  Weichsel  folgen  und  solche 
aus  Preussen  verjagen  zu  können. 

Er  siehet,  dass  viele  Sachen  voraus  gearbeitet  werden,  die  vielleicht 
niemalen  werden  zu  gebrauchen  sein;  allein  es  ist  besser,  mehr  wie  zu 
wenig  zu  thun.  Nach  meine  Nachrichten  muss  Fermor  jetzunder  bei 
Nakel  oder  wohl  gar  bei  Posen  seind.  Sie  werden  sich  nothwendig  zu- 
sammenziehen müssen ,  um ,  so  wie  es  nöthig,  gleich  agiren  zu  können. 
Ich  glaube,  dorte  gehet  das  Spiel  an.  Friderich 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz 
eigenhändig. 


Regensburg  7.  Juni;  dieser  „Extract"  bildete  höchstwahrscheinlich  die  obige  Beilage. 
Nach  demselben  waren  die  Reichsstände,  selbst  die  österreichisch  gesinnten,  abgeneigt, 
neue  Römermonate  zu  verwilligen,  ohne  welche  die  Reichsarmee  ohnmöglich  bestehen 
und  ferner  agiren  könne.  „Es  wird  aller  Vermuthung  nach  die  sogenannte  Reichs- 
armee   bald  in  sich  selbst  gänzlich  vergehen  müssen." 

'  Vergl.  auch  das  Schreiben  an  Schmettau  vom  18.  Juni  bei  Preuss  a.  a.  O. 
Bd.  II,  S.  37.  —  2  So!  —  3  Der  andere  Bericht  handelt  über  die  geplanten  russi- 
schen Operationen.  Auch  dem  Grafen  Dohna  werden  am  18.  Juni  die  beiden  Berichte 
Reimers  übersandt.  —  4  Vergl.  S.   252. 


-333  

mos.  AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf ,   1 8.  Juni  1759. 

So   eben    erhalte  Ich  Euren  Bericht    vom   16.  dieses,    und   bin  Ich 

von  denen  darein  Mir  einberichteten  Nachrichten    ganz   wohl    zufrieden. 

Ich  referire  Mich  übrigens  auf  Mein  diesen  Morgen  an  Euch  abgelassenes 

Schreiben.     Nur  werdet  Ihr  wohl  daran  thun,  Euch  zusammenzuziehen. 

Da  man  sonsten  vermuthet,  dass  es  zwischen  dem  Prinz  Ferdinand  und 

der  französischen  Armee  zu  einer  Bataille  kommen  wird,  so  möchte  Ich 

wohl  das  Corps  von  Hülsen    von  Meines  Bruders  Armee   nicht  so  bald 

brauchen. '  .  t-    •  j       •    i 

h  riderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt. 


II  106.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Reich-Hennersdorf,    18.  Juni  1759. 

Der  König  dankt  für  die  Nachrichten  im  Bericht  vom   16,  Juni. 

Ma  grosse  b6te  benite  de  Daun  ne  remue  ni  pied  ni  patte;  il 
attend  sur  Fermor  qui  attend  sur  je  ne  sais  quoi.  Voilä  ce  qui  fera 
une  campagne  tardive.  Federic. 

Eigenhändiger  Zusatz  zu  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs 
zu   Berlin. 


1H07.     AU  LIEUTENANT -G]feN£RAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

[Reich-Hennersdorf,   19  juin  1759. ]" 

Je  vous  ecris  tout  ce  qui  se  passe  ici,  pour  que  vous  le  puissiez 
mander  ä  mon  fr^re. 

Premi^rement  il  est  tres  sur  que  Lacy  est  ä  l'armee  de  Daun ;  des 
deserteurs  de  son  propre  regiment  lui  ont  parle  il  y  a  trois  jours.  En 
second  lieu ,  il  est  possible  que  Daun  ait  le  projet  qu'on  lui  suppose  ä 
Dresde,  ^  mais  il  faut  qu'il  fasse  bien  des  mouvements,  avant  d'en  venir 
lä.  Le  Corps  de  de  Ville  est  ä  Johannesberg,  le  corps  de  Harsch  ä 
Neustadt.  Daun  ne  saurait  pas  degarnir  tout-ä-fait  la  Haute-Silesie  et 
la  Moravie ,  ainsi  il  faut  de  necessite  qu'il  y  laisse  des  troupes ;  et  le 
Corps  de  Harsch  n'est  pas  assez  fort  pour  resister  k  une  armee,  et 
d'ailleurs,   qu'en   perd    son    armee  en   allant   du  cote    de  Greifenberg  et 

T  Auf  dem  Berichte  des  Generallieutenants  von  Hülsen,  d.d.  Frankfurt  19.  Juni, 
enthaltend  die  Meldung,  dass  Hülsen  bei  Frankfurt  in  Cantonnierquartiere  eingerückt 
sei,  findet  sich  die  eigenhändige  Weisung  des  Königs  zur  Antwort:  „Es  wäre  mir 
lieb;  ich  zweifelte  nicht,  dass  sie  gegen  die  Russen  auch  das  ihrige  wie  brave  Leute 
thun  würden."  —  2  Das  Datum  nach  der  uns  nicht  vorliegenden,  bei  Preuss  a.  a.  O. 
Bd.  II,  S.  ^S  gedruckten  Ausfertigung.  —  3  Schmettau  hatte  gemeldet,  Lacy  stehe 
mit  8000  Mann  bei  Friedland  gegen  Reichenberg  hin;  Daun  wolle  sich  ebendahin 
begeben. 


334     

de  Friedland?  Rien  du  tout.  Moyennant  quoi,  si  Daun  a  le  projet 
de  marcher  lä ,  il  faut  qu'il  aille  en  Lusace ;  et  s'il  va  du  cote  de 
Greifenberg  avec  ses  principales  Forces,  qui  m'empechera  de  bien  battre 
ses  subdelegues,  d'entrer  en  Boheme  et  de  lui  ruiner  ses  magasins? 
Ce  n'est  pas  certainement  lä  encore  ce  qu'il  a  en  t^te ;  aussi,  s'il  a  fait 
ce  projet-lä,    il  pourra  trouver  une  furieuse  erreur  dans  son  calcul. 

Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  Schmettau,  Dresden 
i6.  Junii 

11108.     AU  PRINCE  FERDINAND  DE  PRUSSE. 

Rei  ch-Hennersdorf ,   19  juin   1759. 
Uer  König  ermahnt  den  Prinzen ,    wenn  er    den  Brunnen  von  Spaa  gebrauche, 
dann  mit  grosser  Sorgfalt  die  dafür  nothwendige  Diät  einzuhalten. 

Ne  pensez  point  k  la  guerre,  mon  eher  fr^re,  mais  k  vivre,  mais 
k  vous  rdtablir;  tächez  d'dcarter  toute  idee  facheuse  et  d'6tre  aussi  gai 
qu'il  vous  est  possible,  et  n'augmentez  pas  mes  chagrins  par  la  crainte 
de  votre  danger.  Federic. 

Eigenhändiger  Zusatz  zu  der  Ausfertigung  im  Königl.  Hausarchiv  zu  Berlin.  ' 


II  109.  AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Wobersnow  meldet,  Landsberg  18.  Juni,  dass  nach  den  erhaltenen  Nach- 
richten alles  von  der  russischen  Armee  sich  nach  Posen  wende,  und  dass  der  grösste 
Theil  derselben  in  dasiger  Gegend  bereits  eingetroffen  sein  müsste.  Im  Fall  der 
König  befehle ,  „dass  das  hiesige  Corps  d'armee  in  Polen  einrücken  und  den  Feind 
angreifen  oder  zurückjagen  soll,  so  würden  hierunter  zweierlei  differente  Maassreguln 
zu  nehmen  sein". 

„Die  erste  bestünde  darinne,  dass  man  grades  Weges  auf  Posen  marschirte  und 
das  feindliche  Magazin  zu  nehmen  suchte.  Bei  dieser  Gelegenheit  würde ,  da  die 
russische  Armee  sich  bei  Posen  sehr  verschanzet  und  festes  Lager  hat,  es  entweder 
zur  Bataille  kommen,  oder  der  Feind  müsste  die  Stadt  nebst  dem  Magazine  verlassen, 
woferne  er  nicht  durch  Feuer  beides  verderben  wollte ,  und  dann  bliebe  ihm  weiter 
kein  Mittel  übrig ,  als  grades  Weges  nach  Thorn  und  über  die  Weichsel  zurück  zu 
gehen. 

„Der  zweite  Weg  wäre ,  den  Marsch  längst  der  Warthe ,  Posen  rechter  Hand 
lassend,    zu  dirigiren,  bei  Obernick  oder  Wronchya  diesen  Fluss  mit  Pontons  zu  pas- 

1  Auf  einem  Schreiben  vom  5.  Juni  findet  sich  der  eigenhändige  Zusatz:  „Pour 
l'amour  de  Dieu,  ne  hasardez  rien  pour  votre  sante,  et  si  votre  nouveau  regime  (vergl. 
S.  168.  Anm.  i)  ne  vous  fait  pas  du  bien,  quittez-le  et  prenez  les  drogues  des  autres." 
Auf  einem  Schreiben  vom  8.  Juni  der  eigenhändige  Zusatz ;  „Prenez  tous  les  soins  pos- 
sibles  de  votre  sante,  eher  fr^re,  et  faites  humainement  ce  qui  dependra  de  vous  pour 
vous  remettre."  In  weiteren  Schreiben  vom  2.,  14.,  24.  und  25.  Juli  spricht  der 
König  seine  herzliche  Freude  aus  über  die  Besserung  des  Gesundheitszustandes  des 
Prinzen.  Am  24.  fügt  er  eigenhändig  hinzu:  „Pourvu  que  vos  forces  reviennent, 
alors,  mon  eher  fr^re,  j'espfere  encore  dans  votre  tempdrament  et  de  votre  jeunesse 
votre  enti^re  reconvalescence."  Am  14.  lässt  der  König  auf  die  Bitte,  die  Heirath 
eines  adligen  Hauptmanns  mit  einem  adligen  Fräulein  zu  erlauben ,  antworten :  „Je 
l'agree  d'aulant  plus  volontiers  qu'il  sera  bon  que  le  vide  qu'occasionne  presentement 
la  guerre,   soit  remplace  par  des  enfants  ä  naitre."  —  2  Obornik  und  Wronke. 


335     

ren  und  sich  grade  auf  Thorn  zu  wenden;  da  denn  der  Feind,  weil  seine  grosse 
Magazine  noch  alle  zurück  über  der  Weichsel  sind,  von  selbsten  umkehren  und  seinen 
avantageusen  Posten  bei  Posen  verlassen  müsste.  Man  würde  durch  dieses  Manoeuvre 
den  Vortheil  erreichen,  die  feindliche  Armee  von  Schlesien  abzuziehen,  sie  ausser  dem 
Retranchement  zu  attaquiren  und  Pommern  sowohl  als  die  Mark  durch  unsere  Stellung 
zu  decken. 

„Ich  kann  inzwischen  hierbei  nicht  ohnbemerket  lassen,  dass  in  letzterem  Fall 
die  Moyens ,  der  Armee  bei  solchen  Märschen  und  Unternehmungen  die  erforderliche 
Subsistance  zu  verschaffen ,  unendlichen  und  denen  grössten  Schwierigkeiten  unter- 
worfen sein  würden ;  wenn  indessen  die  ganze  Expedition  binnen  vier  Wochen  ge- 
endiget sein  könnte ,  so  würde  man  suchen  müssen  ,  inwieweit  das  schwere  möglich 
zu  machen  sein  dürfte." 

Reich-Hennersdorf ,   20.  Juni  1759. 

Nachdem  Ich  den  Einhalt  Eures  sogleich  erhaltenen  Schreibens 
vom  18.  dieses  mit  mehrerm  ersehen  habe,  so  gebe  Ich  Euch  darauf 
in  Antwort,  wie  Ihr  wohl  wisset,  dass  Ich  Mein  Tage  nicht  vor  die 
Projecte  bin,  welche  geradezu  gehen,  indem  mit  solchen  nicht  viel  heraus- 
kommet. Das  zweite  Project  aber,  nach  welchem  Ihr  meinet  den  Marsch 
derer  Truppen  so  zu  dirigiren,  als  wenn  wir  auf  Thorn  wollten,  solches 
ist  freilich  das  sicherste  und  das  beste,  und  wenn  man  alsdenn  den 
Feind  auf  eine  vernünftige  Art  und  mit  guter  Disposition  attaquiret,  so 
hat  man  alle  Ursach,  sich  zu  flattiren,  dass  man  reussiren  könne. 

Die  Lebensmittel  mitzuschafifen ,  ist  so  schwer  nicht,  und  solches 
nichts.  Auf  drei  Wochen  Mehl  kann  mit  Eurem  dortigen  Proviant- 
fuhrwerk inclusive '  des  Brods ,  so  der  Bursche  traget ,  mitgenommen 
werden ,  und  mit  solchem  zusammen  wird  sich  auf  8  Tage  noch  wohl 
Rath  schaffen  [lassen],  so  mitgenommen  werden  kann.  ^  Vieh  habt  Ihr 
bei  Euch ,  Salz  könnet  Ihr  aus  der  Neumark  bekommen ,  die  Marke- 
tender können  auf  drei  Wochen  Branntwein  und  Tobak  mit  sich  nehmen, 
und  wenn  die  Expedition  gut  gehet,  so  wird  solche  in  Zeit  von  ohn- 
gefähr  14  Tagen  vorbei  sein. 

Die  Ursachen,  welche  Mich  dieses  Project  approbiren  machen,  seind 
diese,  dass 

1.  Die  feindliche  Armee  jetzo    in    schlechten  Umständen  sein  soll. 

2.  Dass  das  Corps  von  Rumänzoif  nicht  bei  der  feindlichen  Armee. 

3.  Dass,  wenn  wir  den  Feind  weiter  vorlassen.  Ich  den  Krieg  in 
Meinen  Landen  bekomme,  den  Ich  Heber  in. Polen  haben  will. 

4.  Dass,  wenn  die  Russen  erst  Meine  Armee  nach  der  Gegend 
von  Glogau  gezogen  haben,  sie  alsdenn  den  Rumänzoff  gerade  auf 
Colberg  schicken  werden,  wo  dann  kein  Mensch  wird  zu  Hause  sein, 
um  den  Platz  zu  entsetzen, 

I  So.  Wahrscheinlich  ist  zu  verstehen:  exclusive.  -  2  So.  An  Dohna  (vergl. 
Nr.  II  HO.  Anm.  i.)  lautet  die  Weisung:  „Auf  drei  Wochen  Mehl  kann  Euer  dor- 
tiges Proviantfuhrwerk  mitnehmen  ;  mit  dem  Brod,  so  der  Bursche  traget,  kann  noch 
wohl  auf  8  Tage  Rath  geschaffet  werden." 


336 

5-  Dass,  wenn  man  den  Feind  präveniret,  so  derangiret  man  nicht 
allein  seine  eigene  Operationes,  sondern  überdem  noch  diejenigen,  so 
er  mit  seinen  Alliirten  concertiret  hat. 

6.  Dass  nach  allen  Meinen  Nachrichten,  so  Ich  von  Daun  habe, 
so  will  er  erst  den  Einschnitt  abwarten ,  bevor  er  was  operiren  will. 
Dieses  spielet  die  Sache  gar  zu  sehr  in  die  Länge. 

7.  Dass  die  Franzosen  Mir  eine  gar  zu  grosse  Apprehension  vor 
Meinen  Bruder  Heinrich  geben,  und  dass  Mich  also  in  der  Nothwendig- 
keit  finde,  Mich  von  einem  Feind  zu  debarrassiren,  um  dem  andern 
auf  den  Hals  zu  gehen. 

8.  Und  weil  Ich  hier  mit  Daunen  nicht  vom  Fleck  kommen  kann, 
so  werdet  Ihr  also  dorten  das  leichteste  Spiel  haben.  Das  einzige,  so 
dabei  zu  observiren ,  ist,  dass  wir  nicht  müssen  geschlagen  werden ;  je- 
doch wäre  auch  solchen  ohnverhofften  Falls  die  Warthe  eine  Ressource, 
um  sich  dahinter  zu  setzen ,  und  das  schlimmste ,  so  dadurch  arriviren 
kann,  wäre,  dass  wir  den  Krieg  alsdenn  im  Lande  bekämen. 

Wenn  man  also  die  Wichtigkeit  aller  dieser  Punkten  überleget  hat, 
so  bleibet  nichts  anders  übrig,  als  die  Sache  zu  tentiren. 

Das  weiss  der  Teufel,  was  der  Daun  vor  hat,  aber  die  Zauderei  kann 
leichte  noch  einen  ganzen  Monat  dauren.  Hier  kriege  ich  zehn  falsche 
Zeitungen  täghch,  welche  mir  aber  nicht  turbiren.  Also  nach  acht 
gründliche  Ursachen  ist  nichts  besser ,  als  dieses  Project  zu  executiren ; 
das  vornehmste  kömmt  auf  der  Execution  an.  Manteuffel  und  Hülsen 
haben  die  beide  Flügel,  Kanitz  das  zweite  Treffen. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  in  der  Grossherzogl.  Hofbibliothek  zu  Darmstadt.  Der  Zusatz  eigen- 
händig. 


II  HO.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Reich-Hennersdorf,  20.  Juni  1759. 

Nachdem  Ich  alles  ersehen ,  was  Ihr  in  Eurem  Schreiben  vom 
18.  dieses  mit  mehreren  gemeldet  habt,  so  dienet  Euch  darauf  in  Ant- 
wort, wie  Meine  Idees  seind,  dass  Ihr  Euren  weiteren  Marsch  so  zu 
richten  habet ,  als  ob  Ihr  nach  Thorn  marschiren  wolltet ,  um  Fermor 
aus  seinem  Lager  zu  ziehen  und  zu  sehen,  ob  Ihr  ihn  alsdenn  vielleicht 
auf  dem  Marsch  treffen  und  was  rechtes  anfangen  könnet.  Dieses  ist 
freilich  das  sicherste  und  beste  Mittel,  und  wenn  man  alsdenn  den  Feind 
auf  eine  vernünftige  Art  und  mit  einer  guten  Disposition  attaquiret,  so 
hat  man  alle  Ursache,  sich  zu  flattiren,  dass  man  reussiren  könne . . . ' 

Wann  inzwischen  hier  was  vorgehen  sollte ,  dabei  wir  Avantage 
haben,    so  werde  Ich    mit   einigen  Regimentern    Kavallerie  und   einigen 

1  Es  folgen,  ebenso  wie  an  Wobersnow  (Nr,  11  109)  die  Weisungen  für  die 
Verproviantirung  der  Armee.     Vergl.  dazu  oben  Anm,  2.  S.  335. 


I 


Bataillons  bei  Glogau  über  die  Oder  gehen,  um  dem  Feind  dorten  in 
der  Arrieregarde  zu  sitzen,  um  ihm  den  Marsch  desto  schwerer  und 
lourder  zu  machen,  dass  man  eher  davon  profitiren  kann. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  König!.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


I 


Hill.      AU    CONSEILLER   PRIVfi   DE   LßGATION  BARON   DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRfiTAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

K.nyphausen  und  Michell  berichten,  London  8.  Juni,  über  die  Antwort  der 
englischen  Minister i  auf  das  von  preu ssischer  Seite  gestellte  Ersuchen,  England  möge 
die  Garantie  des  mit  der  Pforte  abzuschliessenden  Bündnisses  übernehmen.  2 

Knyphausen  und  Michell  berichten,  London  8.  Juni,  au  Roi  seul ,  dass  der 
Herzog  von  Newcastle  von  grosser  Eifersucht  gegen  den  Minister  Pitt  erfüllt  sei, 
pdont  l'autorile  et  l'influence  s'etendent  journellement  ä  ses  depens  par  la  confiance 
extreme  que  la  nation  a  dans  ses  talents  et  son  integrite ,  et  par  l'ascendant  qu'il 
a  pris  depuis  quelque  temps  sur  l'esprit  du  Roi.  Ces  avantages,  qui  ne  sauraient 
manquer  de  s'accroitre  encore  par  la  duree  de  la  guerre,  ont  donne  un  si  grand 
ombrage  au  duc  de  Newcastle  que,  connaissant  tr^s  bien  que  ce  qui  les  avait  procures 
au  sieur  Pitt,  etait  l'activite  infatigable  avec  laquelle  il  avait  poursuivi  la  guerre,  et 
la  confiance  qu'on  avait  placee  en  lui  pour  le  soutien  de  ces  memes  mesures,  il  a 
prevu  que  le  retablissement  de  la  paix  etait  seul  capable  de  lui  rendre  l'influence  et 
le  credit  dont  il  ne  saurait  manquer  de  jouir,  aussitot  qiie  l'Etat  sera  dans  une  assiette 
tranquille  et  que  l'attention  du  Roi  et  de  la  nation  se  trouvera  fixee  sur  les  intrigues 
qui  concernent  l'interieur  du  royaume." 

Uie  Gesandten  schildern  weiter  im  einzelnen  die  unter  den  englischen  Staats- 
männern entstandenen  Misshelligkeiten  und  ihre  Veranlassung. 

„Nous  croyons  donc  avoir  lieu  d'apprehender  que,  vu  la  fermentation  dans  la- 
quelle se  trouvent  les  esprits ,  il  pourrait  se  manifester  des  inconvenients  tous  egale- 
ment  pr^judiciables  aux  interets  de  Votre  Majeste ,  et  dont  on  ne  saurait  prevenir  les 
effets  assez  promptement. 

„Le  premier  est  que,  pour  peu  que  la  tournure  que  prendra  la  presente  campagne 
soit  equivoque,  et  que  le  duc  de  Newcastle  puisse  trouver  moyen  de  r^ussir  dans  ses 
vues ,  on  ne  repande  une  teile  terreur  panique  parmi  la  nation ,  en  continuant  de 
l'effaroucher,  que  le  cri  de  la  paix  ne  devienne  general  et  qu'on  n'y  coure  avec  la 
plus  grande  precipitation  :  empressement  qui  ferait  necessairement  perdre  ä  Votre  Ma- 
jeste tous  les  avantages  qu'Elle  ne  saurait  manquer  de  retirer  du  poids  et  de  l'in- 
fluence d'une  puissance  teile  que  l'Angleterre,  a  tous  congrfes  dont  l'ouverture  se  fera 
avec  dignite  et  sang-froid  et  d'un  commun  concert, 

„Le  second  inconvenient  que  nous  apprehendons ,  n'est  pas  moins  considerable 
et  consiste  en  ce  que,  dans  le  cas  oü  le  duc  de  Newcastle,  se  trouvant  reprime  et 
contenu  par  le  sieur  Pitt,  ne  pourrait  point  entratner-la  nation  dans  des  mesures  de 
paix  forcees  et  precipitees,  qu'il  ne  r6ussisse  ä  la  fin  ä  faire  condescendre  le  Roi  a 
une  negociation  s^paree  et  secr^te  dont  les  consequences  seraient  bien  plus  dange- 
reuses  encore." 

Das  Jammern  der  hannoverschen  Minister  über  das  Schicksal  der  deutschen 
Länder  des  Königs  Georg ,  „pour  lesquels  son  attachement  extreme  est  connu",  sowie 
die  Einmischungsversuche  des  dänischen  Hofes  3  könnten  nach  Ansicht  der  Gesandten 
zur  Aufnahme  einer  Separatunterhandlung  beitragen. 

1  Vergl.  darüber  im  einzelnen  den  Cabinetserlass  an  Rexin  vom  21.  Juni, 
Nr,   II 114,  —  =  Vergl.  Nr.  10968.  11  065.  —  3  Vergl.  S,   175;  Bd.  XVII,  374«  407- 

Corresp.  Friedr.  II.     XVIII.  22 


33S 

„Mais  quand  menie  on  ne  se  porterait  pas  ici  aux  extremites  dont  nous  venons 
de  faire  mention,  nous  prevoyons  de  la  crise  presente  des  affaires  un  autre  et  troisi^me 
inconvenient  lequel  est  que,  la  nation  commenqant  ä  etre  decouragee  et  une  partie 
du  minist^re  soupirant  pour  la  paix,  il  y  a  toute  apparence  qu'on  ne  pourra  plus 
poursuivre  la  guerre  avec  la  meme  rigueur  avec  laquelle  le  sieur  Pitt  l'a  poussee 
jusqn'ä  present  ,  les  obstacles  qu'il  est  oblig^  de  combattre,  ne  pouvant  pas  manquer 
de  mettre  du  retard  dans  ses  Operations. 

„Apres  avoir  mürement  pese  ces  differents  inconvenients  et  les  moyens  dont  on 
pourrait  faire  usage  pour  les  prevenir,  il  ne  se  presente  qu'un  seul  expedient  ä  l'esprit 
qui  puisse  efficacement  remplir  ce  but ,  ce  serait  que  Votre  Majeste  daignat  ecrire  le 
plus  tot  le  mieux  une  lettre  au  roi  d'Angleterre,  pour  lui  representer  que,  n'ayant 
pas  lieu  de  Se  flatter,  vu  la  grande  animosite  que  temoignaient  leurs  ennemis,  qu'on 
put  parvenir  ä  rompre  la  ligue  qui  s'etait  formee  contre  eux,  et  croyant  an  meme 
temps  que  la  vigueui-  avec  laquelle  on  en  avait  repousse  les  efforts,  devait  avoir  emousse 
l'ardeur  de  leurs  ennemis,  Elle  pensait  que  l'attachement  qu'ils  devaient  ä  leurs  sujets 
et  royaumes  respectifs,  exigeait  d'eux  de  ne  pas  s'acharner  davantage  ä  la  poursuite 
d'une  guerre  aussi  onereuse,  mais  de  se  prevaloir  du  premier  avantage  considerable 
que  l'une  ou  1' autre  des  deux  cours  pourrait  reniporter  pendant  le  cours  de  cette 
campagne,  pour  declarer  conjointement  aux  parties  belligerantes  qu'on  etait  dispose, 
tant  ici  qu'ä  Berlin,  ä  ouvrir  un  congres  et  ä  se  concerter  avec  elles  pour  le  retablisse- 
ment  de  la  paix,  au  cas  qu'elles  voulussent  s'y  preter  et  concourir  ä  un  but  aussi 
salutaire. 

„Une  pareille  demarche  a  laquelle  nous  sommes  assures  qu'on  se  preterait  ici 
avec  plaisir,  empecherait  non  seulement  des  ouvertures  de  paix  precipitees  et  mal 
digerees ,  mais  eile  barrerait  aussi  le  chemin  ä  toute  negociation  clandestine,  en  eta- 
blissant  un  congres  formel  qui  s'ouvrirait  d'un  commun  accord  avec  Votre  Majeste, 
et  qui  serait,  Sire,  une  preuve  manifeste  de  la  continuation  de  Votre  intimite  avec 
l'Angleterre.  Toutes  les  propositions  qui  seraient  faites  dans  une  pareille  assemblee, 
seraient  pesees  miirement  et  r^solues  dans  le  conseil  du  Roi,  et  le  Chevalier  Pitt,  dont 
la  droiture  et  le  zfele  pour  les  interets  de  Votre  Majeste  se  sont  manifestes  en  tant 
d'occasions,  jouerait  dans  une  pareille  negociation  le  role  que  la  superiorite  de  ses 
talents  et  la  confiance  que  la  nation  a  placee  en  lui,  doivent  necessairement  lui  assurer. 
Mais,  independamment  de  ces  deux  avantages,  une  pareille  mesure  obvierait  egale- 
ment  au  troisi^me  inconvenient  dont  nous  avons  fait  mention  ci-dessus,  c'est-ä-dire 
que  la  nation,  regardant  la  paix  comme  prochaine  ,  porterait  le  fardeau  de  la  guerre 
patiemment  et  sans  murmurer,  et  qu'on  rencontrerait  les  plus  grandes  facilites  pour  la 
levee  des  fonds  necessaires  pour  son  soutien.  Le  duc  de  Newcastle,  voyant  ses  voeux 
remplis,  n'aurait  aussi  aucun  motif  pour  renouveler  son  manage  et  ses  intrigues,  et  il 
y  a  apparence  qu'il  y  aurait  alors  dans  le  minist^re  la  plus  grande  unanimite ;  un 
pareil  ev^nement  disculperait  aussi  le  chevalier  Pitt  du  reproche  qu'on  lui  fait  d'etre 
le  promoteur  de  la  guerre ,  et ,  pour  peu  que  les  propositions  des  cours  opposees 
fussent  deraisonnables  et  contraires  au  genie  de  la  nation ,  eile  en  deviendrait  plus 
ardente  que  jamais  pour  le  soutien  de  la  guerre. 

„Mais,  avant  de  conclure,  nous  ne  saurions  nous  dispenser  de  faire  une  Obser- 
vation ä  Votre  Majeste,  que  nous  dicte  le  z^le  pour  Ses  interets,  qui  est  qu'il  serait 
tr^s  prejudiciable  pour  Elle  de  fonder  Ses  motifs  pour  l'ouverture  d'un  congrös  sur 
l'epuisement  de  Ses  Etats  et  de  Ses  finances,  et  qu'il  est  tr^s  essentiel  qu'Elle  n'en 
all^gue  poiat  d'autres  que  ceux  que  nous  avons  specifies  ci-dessus,  sans  quoi  Ses 
ennemis  ici  ne  manqueraient  pas  de  s'en  prevaloir  pour  Vous  representer,  Sire,  comme 
un  allie  onereux  avec  lequel  il  etait  impossible  d'aller  en  avant,  et  qui  plongerait 
cette  cour  dans  une  infinite  d'embarras.  Nous  supplions  surtout  Votre  Majest6  de  ne 
jamais  faire  de  pareilles  insinuations  au  sieur  Mitchell,  sans  quoi  ce  ministre  qui  ä  la 
verite  a  des  intentions  aussi  droites  qu'on  puisse  le  desirer,  mais  qui,  n'ayant  pas  la 
boussole  des  partis   qui  se  sont  forme«  pendant  son  absence,   pourrait  rendre ,  sans   le 


339     

vouloir ,    de  fort    mauvais  Services  ä  Votre  Majeste  et  nous  mettre  hors  d'etal  de  Lui 
etre  de  la  moindre  utilite. 

„II  ne  nous  reste  plus  qu'ä  ajouter  que  nous  pensons  qu'afin  d'accelerer  ici 
l'execution  de  la  proposition  que  nous  venons  de  faire,  Votre  Majeste  ferait  fort  bien 
de  S'expliquer  dans  Sa  lettre  au  roi  d'Angleterre  sur  la  maniere  et  Tendroit  oü  Elle 
voudrait  que  cette  demarche  füt  mise  en  oeuvre,  ou,  si  Vous  ne  jügez  point  ä  propos, 
Sire,  d'entrer  Vous-meme  dans  ce  detail,  nous  Vous  suppiions  de  nous  faire  donner 
des  instructions  precises  a  ce  sujet  que  nous  attendons  avec  la  plus  grande  im- 
patience  .    .   ." 

Knyphausen  fügt  dem  Bericht  das  eigenhändige  P.  S.  hinzu: 
„Je  supplie  et  conjure  Votre  Majeste  de  faire  ä  cette  depeche  1' attention  la  plus 
serieuse  et  de  vouloir  bien  etre  persuadee  que  la  demarche  qui  y  est  proposee  est  in- 
dispensablement  necessaire  pour  le'  bien  de  la  cause  commune  et  de  Ses  interets  en 
particulier,  et  que,  si  Elle  daigne  S'y  preter,  Elle  en  retirera  les  plus  grands 
avantages." 

Quartier  general  de  Hennersdorf,  20  juin   1759. 

Le  courrier  que  vous  m'avez  depeche  avec  votre  rapport  du  8  de 
ce  mois,  me  l'a  bien  rendu ,  et  j'ai  vu  par  celui  qui  regarde  ma  pro- 
position relativement  ä  la  Porte  Ottomane  faite  par  vous  aux  ministres 
anglais,  que  je  ne  [me]  suis  pas  tout-ä-fait  trompe  dans  les  conjectures  que 
j'ai  faites  sur  le  succes  de  votre  negociation  sur  cet  article ;  car  je  ne 
veux  plus  vous  dissimuler  ä  present  que  je  me  suis  dout^  d'avance  que 
les  susdits  ministres  n'entreraient  que  tr^s  difficilement  ä  cette  accession 
ou  garantie  que  le  Grand- Vizir  avait  demandee  pour  conclure  l'alliance 
avec  moi.  Comme  je  ne  saurais  que  prendre  de  mauvais  payeur  ce 
que  je  peux,  j'instruirai  mon  emissaire,  conformement  ä  ce  que  le  sieur 
Pitt  vous  a  dit,  jusqu'oü  l'Angleterre  voudrait  entrer  en  cette  affaire  et 
sous  quelle  condition  le  sieur  Porter  serait  autorise  ä  passer  une  decla- 
ration  ä  la  Porte  ä  l'occasion  des  engagements  qu'elle  saurait  prendre 
avec  moi ;  mais  je  ne  saurais  m'emp^cher  de  vous  dire  que,  selon  toutes 
les  apparences ,  cette  negociation  sera  par  \ä  autant  que  rompue  pour 
cette  fois  -  ci.  ^  Ce  que  vous  dissimulerez  cependant  au  sieur  de  Pitt, 
ä  qui  vous  ferez  plutot  bien  des  compliments  polis  sur  la  fagon  cordiale 
et  confidente  dont  il  s'etait  explique  envers  vous  ä  ce  sujet,  en  ajoutant 
qu'ayant  trouve  moi-meme  bien  fonde  tout  ce  qu'il  vous  avait  dit  rela- 
tivement ä  cette  affaire,  j'avais  instruit  mon  emissaire  ä  Constantinople,  ^ 
et  qu'il  faudrait  voir  ä  present  ä  quoi  la  Porte  s'y  deciderait. 

Comme  j'ai  regu  en  meme  temps  la  depeche  du  8  que  vous  m'avez 
faite  seul,  j'ai  ete  d'abord  bien  fache  de  voir  la  fermentation  qui  com- 
mence  ä  s' elever  en  Angleterre  et  parmi  le  ministere,  par  la  Jalousie  qui 
a  pris  le  duc  de  Newcastle  contre  le  tr^s  digne  sieur  Pitt;  mais  comme 
nous  n'y  saurions  rien  changer,  il  faut  bien  prendre  le  mal  en  patience ; 

'  In  der  gleichen  Weise  äussert  sich  der  König  in  einem  Schreiben  an  Fincken- 
stein  vom  20.  Juni.  Eigenhändig  ist  dem  Schreiben  zugefügt:  „Je  crois  que  notre 
campagne  trainera  encore  en  longueur;  Daun ,  selon  mes  nouvelles,  veut  attendre 
la  moisson ;   mais  cela  ne  nuira  gu^re  aux  affaires.'"  —  2  Vergl.  Nr.   11  114. 

22* 


340     

je  vous  sais  cependant  bien  du  gre  de  ce  que  vous  m'en  avez  tout 
mande  naturellement  et  me  marqiie  fidelement  ce  que  vous  sentez  des 
suites  qui  en  pourront  arriver. 

La  premi^re  chose  que  je  vous  fais  observer  lä-dessus  est  que  vous 
ne  saurez  prendre  ä  present  assez  d' attention  sur  ces  gens  relativement 
ä  leurs  maneges  secrets.  Apr^s  quoi ,  je  veux  bien  vous  dire  qu'ayant 
pris  en  consideration  toutes  les  circonstances  que  vous  m'avez  fait  re- 
marquer,  j'ai  resolu  d'ecrire  de  ma  main  propre  la  lettre  que  vous 
avez  desiree  au  roi  d'Angleterre,  que  je  vous  adresse  ci-close,  ^  afin  d'en 
faire  l'usage  que  vous  trouverez  convenable;  aussi  pour  votre  direction 
en  fais-je  joindre  la  copie. 

Au  teste,  il  faut  que  je  vous  fasse  observer  que,  malgre  que  je  me 
suis  prete  ä  ce  que  vous  m'avez  propose,  et  malgre  toute  l'envie  que  le 
duc  de  Newcastle  saurait  avoir  de  faire  precipitamment  la  paix,  il  n'en 
sera  rien  qu'elle  parvienne  cette  annee-ci  ä  sa  conclusion.  Quand  meme 
nous  aurions  pendant  la  campagne  presente  des  avantages ,  je  ne  me 
flatte  pas  qu'on  parviendra  cette  annee  ä  une  pacification,  quelque  utile 
et  ndcessaire  qu'elle  saura  etre  ä  toutes  les  puissances  interessees ;  car 
moralement  il  n'en  saurait  arriver  autrement,  sinon  que  les  ev^nements 
de  guerre  aient,  pour  ainsi  dire,  des  succ^s  meles,  savoir  que  ce  qu'on 
gagne  d'un  c6te,  l'on  perd  de  l'autre,  par  le  nombre  superieur  de  nos 
ennemis. 

Pour  revenir  encore  ä  ce  que  vous  m'avez  propose,  j'y  ai  consenti 
d'autant  plus  aisement,  parceque  cela  m'engage  ä  rien,  et  parceque  je 
saurais  gagner  par  lä  qu'au  cas  que  les  affaires  parviennent  ä  une  ne- 
gociation,  je  serai  au  moins  toujours  partie  principale  contractante,  en 
Sorte  que  rien  ne  saura  se  precipiter,  mais  que  la  negociation  se  fera 
d'un  commun  concert  et  rien  ne  pourra  se  faire  ä  mon  insu  et  sans 
mon  influence ;  article  qui  doit  faire,  le  cas  existant,  votre  premi^re 
attention. 

Quant  ä  l'endroit  que  je  voudrais  que  le  congres  se  fit,  il  me  le 
sera  toujours  indifferent,  mais  naturellement  il  ne  saurait  etre  que  dans 
quelque  place  en  Hollande. 

Au  surplus,  pour  ne  pas  finir,  sans  vous  donner  quelque  nouvelle 
d'ici,  il  parait,  selon  toutes  les  apparences,  comme  si  le  mardchal  Daun 
ne  voudrait  ouvrir  sa  campagne  avant  le  mois  de  juillet,  ainsi  que  cela 
saurait  trainer  encore.  F  e  d  e  r  i  c 

P.  S. 

Ne  soyez  point  en  peine  des  insinuations  que  je  fais  au  sieur 
Mitchell,  et  soyez  persuade  que,  sans  que  vous  m'en  eussiez  fait  souvenir, 
je  ne  lui  aurais  jamais  parle  dans  le  ton  que  vous  voudriez  que  j'evitasse. 

Nach  dem  Concept.     Das  dort  fehlende  P.  S.  nach  der  Ausfertigung. 
I  Vergl.  Nr.   ii  112. 


341     

II  112.     AU  ROI  DE  LA  GRANDE-BRETAGNE  A  LONDRES.' 

Reich-Hennersdorf ,  20  juin  1759.' 

Monsieur  mon  Frere.  Quelques  efiforts  que  nous  ayons  faits  jus- 
qu'ici  pour  rompre  la  ligue  de  nos  ennemis ,  il  parait  que  leur  animo- 
site  et  leur  ardeur  n'a  fait  qu'augmenter.  Nous  avons  agi  avec  toute  la 
vigueur  possible:  nos  succ^s,  bien  loin  de  leur  donner  des  sentiments 
pacifiques,  n'ont  fait  que  resserrer  les  liens  qui  les  unissent,  et  les 
pousser  ä  faire  de  plus  grands  efiforts.  Si  Votre  Majeste  veut  bien  que 
je  Lui  parle  avec  confiance  et  ä  coeur  ouvert ,  je  pense  que  l'attache- 
ment  que  nous  devons  ä  nos  peuples ,  Thumanite  et  le  bien  du  genre 
humain  demandent  que  nous  n'ayons  plus  trop  d'acharnement  pour 
continuer  une  guerre  onereuse  et  sanglante,  et  qu'il  ne  serait  point 
contre  la  dignite  ni  contre  notre  honneur  de  nous  prevaloir  des  Pre- 
miers ev^nements  favorables  de  cette  campagne,  pour  declarer  conjointe- 
ment  aux  puissances  ennemies  qu'on  etait  dispose  ä  Londres  et  ä  Berlin 
ä  l'ouverture  d'un  congres  dans  lequel  on  pourrait  se  concerter  sur  les 
moyens  les  plus  propres  ä  etablir  une  paix  honorable  et  utile  ä  toutes 
les  parties  belligerantes,  autant  qu'elles  voudraient  se  preter  ä  concourir 
k  ce  but  salutaire. 

Ce  sont  des  idees  que  je  soumets  aux  vues  superieures  de  Votre 
Majeste,  L'assurant,  quoi  qu'il  arrive,  que  rien  ne  me  separera  de  Ses 
interets.     Je  suis  avec  la  plus  haute  estime  etc. 

N.ich  Abschrift  der  Cabinetskanzlei.^  -T  eÜeriC. 


II  113.     AU  SECRfiTAIRE  VON  DER  HELLEN  A  LA  HAYE. 

Reich-Hennersdorf,  20  juin  1759. 

J'ai  bien  regu  le  rapport  que  vous  m'avez  fait  du  11  de  ce  mois, 
et  vous  remercie  de  la  communication  que  vous  m'avez  faite  de  ce  que 
le  ministre  de  Sardaigne  vous  a  dit  confidemment  d'une  de  ses  depeches 
qu'il  a  re^ues  de  sa  cour. '^ 

Touchant  la  communication  que  le  general  de  Creutznach  vous  a 
faite  d'un  de  ses  secrets,^  vous  aurez  ma  reponse  ä  la  premi^re  ordi- 
naire,  le  temps  ne  me  permettant  pas  aujourd'hui  de  vous  en  marquer 
mon  sentiment. 

I  Vergl.  hierzu  Nr,  um.  —  2  Ein  Schreiben  vom  20.  Juni  an  Voltaire  siehe 
in  den  Giuvres  Bd.  23,  S.  51;  ein  undatirtes  in  den  Juni  eingereihtes  Schreiben  an 
d'Argens  ebenda  Bd.  19,  S.  76.  —  3  Die  Ausfertigung  war  eigenhändig;  vergl.  S.  340. 
—  4  Der  sardinische  Gesandte,  Graf  Lascaris,  hatte  Hellen  mitgetheilt,  dass  das  Ge- 
rücht, der  Turiner  Hof  sei  mit  Frankreich  eine  schriftliche  Convention  eingegangen 
zur  Erhaltung  der  Ruhe  Italiens  für  den  Fall  des  Todes  des  Königs  von  Spanien, 
unbegründet  sei.  —  5  General  Creutznach  hatte  ein  Mittel  ausfindig  gemacht,  um  Ge- 
schütze, die  man  nicht  mitführen  konnte,  vi^irksamer  als  durch  die  bisher  angewandte 
Vernagelung  ausser  Gefecht  zu  setzen.  Am  21.  Juni  dankt  der  König  für  die  Mit- 
theilung,  er  misst  der  Erfindung  aber  keine  Bedeutung  bei. 


\ 


342     

Apres  cela ,  je  veux  bien  vous  dire ,  quoique  sous  le  sceau  du 
dernier  secret,  qu'il  me  parait  et  que  je  commence  d'avoir  des  soupgons, 
bien  que  je  ne  saurais  vous  les  donner  que  pour  assez  legers  encore, 
qu'il  pourrait  bien  se  chipoter  secr^tement  quelque  chose  entre  les  sieurs 
Yorke  et  d'Affry  relativement  ä  la  pacification  k  faire. '  Ce  n'est  pas, 
comme  je  vous  ai  dit,  que  j'ai  des  soupgons  fondes  ou  bien  vraisem- 
blables  ä  ce  sujet,  mais  ma  volonte  est  que  vous  dirigez  bien  votre 
attention  lä-dessus,  afin  d'approfondir  au  possible  s'il  y  a  quelque  ma- 
nage ou  chipotage  secret  entre  les  deux  susdits  ministres,  dont  cepen- 
dant  vous  ne  laisserez  rien  apercevoir  ä  ame  qui  vive,  et  ne  ferez 
d'autres  rapports  qu'immediatement  ä  moi. 

Nach  dem  Concept.  -f  e  Q  e  1  1  C. 

II  114.     AN   DEN  GEHEIMEN  COMMERZIENRATH  VON  REXIN 
IN  KONSTANTINOPEL. 

[Reich-Hennersdorf ,]  21.  Juni   1759. 
JlLs  werden    Rexin  die   letzten    an   ihn  ergangenen  Erlasse  aufgezählt,     damit  er 
beurtheilen  könne,  ob  ihm  „alles  richtig  zugekommen  sei". 

Auf  die  Hauptsachen  demnächst  zu  kommen,  so  werdet  Ihr  schon 
aus  dem  zuerst  allegirten  Schreiben*  ersehen  haben,  dass  Ich  sogleich 
nach  Erhaltung  Eurer  letzteren  Relation  vom  lo.  April  in  Engelland 
die  Eisen  in  das  Feuer  legen  und  bei  den  dortigen  sonst  recht  wohl 
intentionirten  Ministern  alles  auf  der  besten  Seite  repräsentiren  lassen. 
Ich  habe  darauf  nunmehr  unter  dem  8.  Juni  die  Antwort  erhalten,  ^ 
dass,  so  sehr  die  dortigen  Minister  auch  vor  die  Sache  wegen  einer 
zwischen  der  Pforte  und  Mir  zu  treffenden  Alliance  portiret  wären,  auch 
den  grossen  Nutzen  für  die  gemeine  Sache  von  einem  Bruch  der  Pforte 
mit  ein  oder  der  anderen  feindlichen  Puissance  wohl  einsähen  ,  sie  Mir 
doch  vorstellen  müssten,  dass,  da  sie  nicht  die  freie  Hände  hätten,  alles 
zu  thun ,  was  sie  vor  gut  fänden ,  sondern  sich  darunter  mit  nach  der 
Nation  richten  müssten,  der  sie  deshalb  responsabel  blieben,  also  sie 
sich  nicht  entbrechen  könnten ,  Mir  zu  repräsentiren ,  dass  Engelland 
bisher  keine  andere  Engagements  mit  der  Pforte  genommen,  als  die  nur 
simplement  das  Commercium  angingen ,  und  dass  also  die  englische 
Nation  nicht  leicht  genehm  halten  werde,  wenn  das  Ministerium  weiter 
gegangen  sei  und  vor  sich  an  einem  dergleichen  Tractat  als  der  zwischen 
der  Pforte  und  Mir  theilgenommen  hätte.  Es  müsste  gedachtes  Mini- 
sterium dabei  sehr  in  Betrachtung  ziehen,  dass,  sobald  die  Zeitung  davon 
eclatire,  welches  ohnausbleiblich  wäre,  dass  Engelland  an  solchem  Tractat 
wirklich  theilgenommen ,  sodann  Frankreich  davon  gleich  zu  profitiren 
suchen  würde,  um  Spanien  und  NeapoHs  gegen  Engelland  im  Harnisch 
zu  bringen,  wozu  der  Wienersche  Hof  sehr  zublasen  würde,  beide  auch 
darunter  an  vorgedachten    zwei  Höfen    wegen    ihrer   bekannten  grossen 

I  Vergl.   S.   232.   337.  —  2  Xr.   10985.   —  3  Vergl.  Nr.   11  iii. 


343     — 

Bigotterie  leichtlich  reussiren  dörften  ,  welches  aber  bei  denen  jetzigen 
Zeitumständen  vor  Engelland  sehr  gefährlich  und  die  Minister  bei  der 
Nation  in  grosse  Verantwortung  setzen  würde. 

Dem  allen  ohnerachtet  wollte  doch  das  Ministerium  so  viel  über 
sich  nehmen  und  in  gewisser  Maasse  Meinen  Tractat  mit  der  Pforte  in- 
soweit garantiren,  wenn  der  in  dem  Projet  enthaltene  siebente  Articul 
aus  dem  Tractat  würde  gänzlich  weggelassen  werden;  denn  da  darin 
enthalten ,  dass  keiner  von  denen  contrahirenden  Partien  weder  Friede 
noch  Stillestand  mit  dem  Feinde  machen  solle ,  ohne  dass  der  andere 
davon  participire,  so  würde  solcher  Articul,  wenn  Engelland  daran  theil- 
nähme,  die  Nation  gegen  die  Minister  sehr  revoltiren,  aus  Ursachen  der 
beträchtlichen  Entfernung  der  Pforte  in  vorkommenden  Fällen,  und  dass 
solche  nicht  so  genau  von  denen  europäischen  Affaires  informiret  wäre, 
so  existente  casu  alles  sehr  aufhalten,  mithin  die  Nation  gegen  die  Mi: 
nister  höchstens  indisponiren  würde,  welche,  wenn  sie  einmal  sich  wozu 
engagiret  hätten,  sich  obligiret  erachteten,  es  zu  halten. 

Sie  hätten  inzwischen  noch  letzthin  im  Mai  an  Porter  neue  In- 
struction gegeben,  dass,  wenn  es  möglich  wäre,  bei  der  Pforte,  um  sie 
ohne  weitere  solenne  Engagements  zu  einem  Bruch  in  diesem  Jahre  mit 
einer  oder  der  anderen  bekannten  gegen  Mich  den  Krieg  führenden 
Puissancen  zu  bringen,  mit  Gelde  etwas  auszurichten,  er  nichts  darunter 
menagiren,  sondern  die  convenable  Summen  dazu  employiren  solle. 
Ausserdem  aber  noch  würde  Porter  jetzo  autorisiret  werden,  wegen  des 
Tractats  quaestionis  der  Pforte  eine  favorable  Declaration  zu  thun,  wenn 
wegen  ihrer  Engagements  mit  Mir  der  obgedachte  siebente  Articul  aus 
dem  Tractat  gänzlich  weggelassen  und  sonsten  nichts  in  dem  übrigen 
Einhalt  [des  Projectes  vom  Tractat  nichts  geändert  noch  zugesetzet 
werden  würde. 

Dieses  alles  habe  Ich  Euch,  jedoch  nur  zu  Eurer  alleinigen  Di- 
rection,  bekannt  [machen]  wollen,  und  da  Ihr  selbst  begreifen  werdet, 
dass  Ich  das  engUsche  Ministerium  zu  nichts  obligiren  kann,  sondern 
nur  nehmen  muss ,  was  von  ihnen  zu  erhalten ,  so  habt  Ihr  nunmehro 
zu  überlegen,  was  Ihr  Eures  Ortes  zu  thun  und  vor  Mittel  zu  ergreifen 
habet,  um  den  Grossvezier  zu  Annehmung  einer  oder  der  anderen  von 
erwähnten  englischen  Propositionen  zu  disponiren.  Wenn  Porter  durch 
Corruptiones  es  dahin  bringen  könnte,  dass  die  Pforte  noch  sogleich  in 
diesem  Jahre  und  ohne  auf  den  Schluss  eines  Tractats  mit  Mir  zu 
warten,  mit  einer  oder  der  anderen  bekannten  Puissances  nach  An- 
leitung Meines  obgedachten  Schreibens  vom  27.  Mai  bräche,  so  wäre 
solches  wohl  das  convenableste  und  beste,  auch  das  eigene  Interesse 
der  Pforte,  und  würde  Mich  dieses  nicht  abhalten,  mit  der  Pforte  hier- 
nächst  weiter  zu  entriren.  Ausserdem  Ihr  leicht  selbst  ermessen  werdet, 
-dass  wenn  die  Ruptur  der  Pforte  erst  von  dem  mit  Mir  völlig  berich- 
tigten Tractat  abhängen  soll,  solches  bei  jetzo  schon  ziemlich  avancirter 
Saison    der    Campagne   noch    eine    Zeit    von    wenigstens   zwei   bis   drei 


344     

Monate  und  mehr  erfordern  und  alsdenn  vor  dieses  Jahr  kein  Nutzen 
daraus  zu  ziehen,  vielmehr  zu  besorgen  sein  würde,  dass  in  einem  Lande 
wie  dort,  wo  die  Revolutiones  so  gar  gemein  sein,  sich  die  Disposition 
derer  Minister  von  der  Pforte  leicht  ändern  könne,  ehe  man  einmal 
zur  Execution  des  Tractats  käme.  Woraus  Ihr  dann  begreifen  werdet, 
dass  vorerst  das  beste  Mittel  sein  wird,  den  Grossvezier  durch  Cor- 
ruption  zu  einer  prompten  Ruptur  zu  bewegen,  ohne  vorläufige  Liaisons 
zu  nehmen. 

Ihr  übrigens  seid  am  besten  im  Stande  zu  beurtheilen,  wie  weit 
die  Intention,  so  Euch  der  Grossvezier  declariret,  aufrichtig  sei  und  ob 
er  nicht  etwa,  von  anderen  feindlichen  Puissances  schon  präveniret,  mit 
Fleiss  sich  in  Absicht  auf  Mich  so  circonspect  stelle,  und  die  englische 
Garantie  nur  deshalb  aufgeworfen,  um  den  Tapis  zu  amusiren  und  Zeit 
zu  gewinnen ;  wovon  Ich  jedoch  nicht  judiciren  kann ,  sondern  Euch 
solches  überlassen  muss,  indess  Ihr  doch  darauf  Attention  nehmen  sollet. 

Es  ist  schliesslichen  nicht  zu  zweifeln ,  dass  es  anfänglich  der 
Pforte  einige  Impression  machen  wird,  wenn  die  Engelländer  verlangen, 
dass ,  so  zu  sagen ,  einer  denen  Türken  essentiellester  Articul  aus  dem 
Tractat  weggelassen  werden  soll ;  wie  aber  dieses  eigentlich  nicht  an 
Mir  lieget,  so  wird  es  alles  darauf  ankommen,  ob  die  Türken  Lust  und 
Begierde  zu  einem  Kriege  haben  oder  nicht.  Ersteren  Falles  nun 
werdet  Ihr  Euch  bei  dem  Grossvezier  nur  ganz  adroit  nehmen  und  das 
Verlangen  der  Engelländer  unter  anderen  damit  entschuldigen  müssen, 
wie  diese  in  Furchten  wären ,  dass ,  wann  sie  einmal  mit  denen  Fran- 
zosen zu  einem  Accommodement  wegen  der  amerikanischen  Sachen  ge- 
langen könnten,  als  welche  doch  eigentlich  die  Ursache  des  Krieges 
unter  ihnen  wären,  und  sie  alsdenn  mit  der  Pforte  diejenige  Engage- 
ments hätten,  so  der  obgedachte  siebente  Articul  mit  sich  führete,  mithin 
alsdenn  das  Accommodement  wegen  der  amerikanischen  Affairen  von 
einem  mit  der  Pforte  zu  nehmenden  Concert  dependiren  würde,  alsdenn 
die  sehr  considerable  Entfernung  zwischen  Engelland  und  der  Pforte 
das  Accommodement  und  den  Frieden ,  wo  nicht  ohnmöglich ,  doch 
sehr  schwer  machen  würde. 

Wenn  Ihr  dieses  bei  dem  Grossvezier  bestens  gelten  zu  machen 
und  ihm  dadurch  die  etwa  gefassete  Ombrage  zu  benehmen  suchet, 
der  Porter  aber,  mit  dem  Ihr  deshalb  de  concert  gehen  müsset,  seiner- 
seits aufrichtig  zu  Werke  gehet  und  von  seiner  letzteren  Instruction  vom 
25.  vorigen  Maimonates »  Gebrauch  machet,  mithin  alles  mit  der  Force 
von  Geld  redressiret ,  so  sollte  Ich  fast  gar  nicht  zweifeln ,  dass  die 
Pforte  auch  ohne  völligen  Schluss  des  Tractats  noch  in  diesem  Jahre 
zu  einem  Bruch  mit  denen  Oesterreichern  oder  denen  Russen  resolviren 
werde. 

Fride  rieh. 

I  Vergl.  S.  307, 


345     

Seit  Eurem  Bericht  vom  lo.  April'  habe  Ich  nicht  das  geringste 
weiter  von  Euch  erhalten.  Dieses  gehet  mit  dem  bekannten  Expressen ; 
machet,  dass  er  bald  mit  einer  umständUchen  und  zuverlässigen  Relation 
von  Euch  an  Mich  zurückkomme. 

Da  es  wegen  der  engUschen  Sache  viel  auf  Eure  Adresse  und  auf 
die  gute  Tournure,  so  Ihr  derselben  bei  dem  Grossvezier  geben  werdet, 
ankommen  wird ,  so  müsset  Ihr  Euch  dabei  sehr  adroit  nehmen  und 
demselben  doucement  zu  verstehen  geben,  dass,  wenn  die  Pforte  nicht 
in  diesem  Jahre  zu  einem  Bruch  mit  der  einen  oder  der  andern  feind- 
lichen Puissance  resolviren  wollte ,  Ich  alsdenn  Mich  resolviren  müsste, 
Mich  mit  denen  Oesterreichern ,  Russen  und  Franzosen,  die  Mir  dazu 
schon  unter  der  Hand  Propositiones  thun  lassen,  zu  accommodiren. 
Insonders  müsset  Ihr  den  Grossvezier  wohl  begreifen  machen ,  dass, 
wenn  sie  nicht  von  der  jetzigen  Gelegenheit  noch  in  diesem  Jahre  pro- 
fitireten,  um  sich  in  Avantages  fast  ohne  Schwierigkeiten  zu  setzen,  als- 
denn sie  solche  Gelegenheit  niemalen  wieder  bekommen  würden.  Ihr 
könnet  zugleich  wegen  der  Engelländer  glissiren  lassen,  wie  es  Schade 
wäre,  dass  wegen  einer  kleinen  Delicatesse  von  ihnen,  so  doch  eigenthch 
nur  eine  Formalite  wäre,  der  völlige  Schluss  unsers  Tractats  aufgehalten 
würde.  Kurz ,  Ihr  müsset  der  Sache  so  gute  Couleurs  geben ,  wie  Ihr 
nur  immer  erdenken  könnet,  um  zuwege  zu  bringen,  dass  der  dies- 
jährige Bruch  der  Pforte  dadurch  nicht  aufgehalten  werde. 

Nach  dem  Concept.  

II  115.  AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdor f,  21.  Juni  1759.2 

Ich  bin  von  dem  ganzen  Einhalt  Eures  Schreibens  vom  19.  dieses 
wohl  zufrieden.  Nur  müsset  Ihr  ja  den  Weg  auf  Thorn  behalten,  ^ 
indem  es  der  einzige  ist,  wo  Ihr  gegen  den  Feind  was  ausrichten  werdet. 
Das  gesammte  Proviantfuhrwesen  und  Artillerie  müsset  Ihr  gleich  mit- 
nehmen, sobald  Ihr  Euch  in  Marsch  setzen  werdet,  und  halte  Ich  dafür, 
dass  Ihr  den  Major  von  Reitzenstein  am  füglichsten  nach  dem  25.  dieses 
in  der  Gegend  Pinne '^  an  Euch  ziehen  könnet.  Jedoch  bleibet  Euch 
vorbehalten,  darunter  zu  thun,  was  Ihr  für  gut  finden  werdet.  Ich  habe 
dem  Obristen  von  Hacke  unter  heutigem  Dato  befohlen,  darüber  mit 
Euch  zu  correspondiren.  ^ 

Hieselbst  ist  übrigens  noch  alles  stille  und  passiret  nichts  neues,  so 
Ich  Euch  schreiben  könnte. 

I  Vergl.  Nr.  10984.  10985.  —  =  Auf  dem  Berichte  des  Generalmajors  von 
Kleist,  d.  d.  Lager  bei  Bartow  (zwischen  Anklam  und  Demmin)  21.  Juni,  findet  sich 
die  Weisung  zur  Antwort :  „Ich  werde  bei  seinem  Regiment  kein  Avancement  vorerst 
machen,  weil  es  sich  in  der  Bataille  zu  schlecht  gehalten;  Ich  werde  einen  von  hier 
hinschicken."  Vergl.  schon  S.  174.  Anm.  i  und  S.  315.  Anm.  i.  —  3  Vergl.  S.  335. 
336.  —  4  Südöstl.  von  Birnbaum.  —  5  In  der  gleichen  Weise  wie  oben  in  dem 
ersten  Abschnitt  an  Wobersnow  lässt  der  König  am  21.  auch  an  Dohna  schreiben. 


346 

Man  muss  dem  Fermor  eine  Nase  andrehen  und  ihm  weismachen, 
das  Corps  ging  nach  Glogau,  nachdem  auf  einmal  den  anderen  Weg 
nehmen :  so  wird  er  confus  und  wird  eine  übereilte  und  schlechte  Re- 
solution nehmen.  Und  wann  dieses  Project  reussiret  und  recht  gut 
ausgeführet  wird,  so  wird  nicht  allein  Pommern  und  die  Neumark  con- 
serviret ,  sondern  die  ganze  Campagne  gewonnen ;  dann  Daun  wartet 
auf  die  Russen,  und  wann  man  sie  Zeit  liesse  zu  kommen,  so  marschirte 
er  über  Marklissa  nach  Glogau  zu  und  stiess  zu  sie,  und  wann  das  fehl 
schlaget,  so  wird  er  nichts  anzufangen  wissen. 

Friderich. 

Nach    der    Ausfertigung     in    der    Grossherzogl.    Hoibibliothek     zu     Darmstadt.      Der    Zusatz 

eigenhändig. 


II  ii6.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf ,    2i  juin   1759.]» 
Chiffre  ä  mon  fr^re  Henri ! 

Pour  que  vous  soyez  au  fait  de  ce  qui  se  passe,  je  vous  rends 
compte  1°  de  Daun,  qui  fait  tous  les  arrangements  pour  attendre  la 
moisson ;  il  est  de  toute  impossibilite  que  j'agisse  contre  lui,  tant  qu'il 
ne  change  pas  de  position. 

Les  Russes  sont  avances  au  nombre  de  25000  hommes  ä  Posen, 
un  Corps  de  8000  les  doit  joindre  incessamment;  Rumänzoff  est  encore 
avec  8000  hommes  en  Prusse.  Ce  qui  est  ä  Posen,  est  dans  un  etat 
pitoyable,  manquant  de  chevaux,  et  dans  un  grand  delabrement.  Tout 
ceci  m'a  fait  juger  qu'il  faut  les  depecher  au  plus  vite,  pour  en  etre 
defait, 

1°  pour  empecher  la  ruine  du  pays, 

2°  pour  les  attaquer  delabres,  comme  ils  sont,  et  ne  leur  point  laisser 
le  temps  d'attirer  Rumänzoff  ä  eux, 

3°  pour  rompre  leur  concert  avec  les  Autrichiens, 

4°  pour  que  je  puisse  disposer  plus  tot  des  troupes  de  Dohna,  soit 
vous  ou  moi  qui  pourrions  en  avoir  besoin, 

5°  pour  decider  quelque  chose  ä  l'endroit  oü  il  y  a  plus  d'appa- 
rence  de  reussir. 

Je  vous  confie  donc  sous  le  sceau  du  plus  profond  secret  que  notre 
armee  va  marcher  de  Landsberg,  prenant  le  chemin  de  Thorn;  ceci 
obligera  Fermor  aussitot  ä  quitter  son  poste  de  Posen ,  et  en  marche 
ils  trouveront  peut-etre  l'occasion  favorable  de  1' attaquer  ou  de  le  rejeter 
derriere  la  Vistule.  Je  pense  qu'alors  Daun,  reduit  ä  ses  Autrichiens, 
sera  oblige  de  tenter  fortune,  et  que,  si  le  dessein  sur  les  Russes  reussit, 
il  y  aura  moyen  de  nous  retrouver  vers  l'automne  dans  la  mSme  posi- 
tion oü  nous  avons  ete  au  printemps.  Je  vous  recommande  le  secret 
sur  toute  chose.  [Federic] 

'  Das  Datum  von  Cöper  ziTgesetzt. 


347     

Hier  Beck  a  voulu  nous  enlever  le  poste  de  Friedland  qui  est  mo- 
bile; il  est  venu  avec  3000  hommes  et  n'a  pris  que  quelques  hussards. 
II  s'est  retire,  et  nos  gens  ont  repris  leur  premier  emplacement.  Comme 
je  ne  doute  point  qu'ils  ne  debitent  cent  mensonges  dans  les  gazettes, 
je  vous  avertis  qu'il  n'est  rien  arrive  que  ce  que  je  vous  marque. 

Federic. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  eigenhändigen  Concept.  Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im 
übrigen  chiffrirten  Ausfertigung. 


II  117.     AU  GfiNfiRAL    DE   L'INFANTERIE  BARON  DE   LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

Reich-Hennersdorf ,  22  juin  1759.' 
La  lenteur  de  l'armee  russienne  est  l'unique  raison  de  l'inaction 
oü  se  tient  notre  general  papal.  Je  crois  —  et  cela  sur  d'assez  bonnes 
probabilites  —  que  son  dessein  est  de  se  mettre  en  mouvement  en  meme 
temps  que  Fermor.  II  veut  m'eloigner  d'ici,  il  marchera  vers  Marklissa; 
d^s  que  je  quitterais  ce  camp  -  ci ,  aussitot  on  mettrait  le  si^ge  ä  Glatz 
ou  peut-etre  ä  Neisse.  Je  compte  rompre  tout  ce  beau  projet,  je  ne 
m'explique  pas  comment,  mais  je  crois  que  vous  ferez  bien  de  camper 
le  24 ,  tächant  d'avoir  une  position  avantageuse  et  de  menager  les  se- 
mailles ;  vous  aurez  votre  corps  plus  ensemble  et,  hors  Ramin  dont  je  ne 
peux  pas  jusqu'ici  fixer  la  destination,  vous  pourrez  marcher  d'un  mo- 
ment  ä  l'autre,  sans  qu'il  y  ait  une  minute  de  perdue. 
Adieu,  mon  eher  ami,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach   der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


» 


II  118.     AU  BRINGE  HENRI  DE  BRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf,   22  juin  I759.J2 
Chiffre  ä  mon  frere  Henri. 

Vous  faites  tres  bien  de  vous  procurer  des  avantages  de  detail  sur 
l'ennemi,  c'est  autant  de  gagne.  Les  troupes  de  l'ennemi  sont  decou- 
ragees,  et  ceux  qu'on  leur  prend ,  ne  sauraient  plus  nous  nuire.  II  est 
essentiel  d'eclairer  la  marche  de  Hadik,  pour  savoir  de  quel  cote  il  tourne. 

Vous  aurez  regu  ma  lettre  d'hier,^  vous  aurez  vu  les  mesures  que 
Ton  prend  contre  les  Russes,  qui  sont  d'autant  plus  necessaires  que 
nous  aurons  sürement  encore  besoin  ailleurs  des  memes  troupes.  Le 
projet  de  Daun  etait  sürement  de  penetrer  par  MarkHssa  en  Silesie, 
pour  se  joindre  aupres  de  Glogau  aux  Russes ;  inais  si  mon  projet  reussit 
bien,    Fermor   sera   au  diable,   avant   que  Sa  Grosse  Excellence    ne  se 

I  Mit  einem  Schreiben  vom  20.  Juli  haUe  der  König  an  Fouque  eine  Disloca- 
tionsliste  der  österreichischen  Truppen  übersandt.  —  2  Das  Datum  von  Cöper  zuge- 
setzt. —  3  Nr.   II  116. 


34«     

soit  remruee.  Nous  aurons  bien  des  hasards  et  risques  ä  courir,  avant 
de  mener  cette  campagne  ä  sa  fin;  mais  si  Dohna  reussit,  je  ne  de- 
sesp^re  de  rien.  Selon  mes  nouvelles,  l'ennemi  attend  la  moisson  pour 
agir,  et  entre  ci  et  la  moisson  tout  sera  ddcide  avec  les  Russes. 

Je  vous  avoue  que  je  crains  une  action  pour  le  prince  Ferdinand; 
je  souhaiterais  plutot  qu'il  passe  la  campagne  nez  contre  nez  vis-ä-vis 
de  l'ennemi. 

Selon  mes  nouvelles  et  celles  que  je  vous  communique,  l'armee  de 
l'Empire  est  encore  ä  Fürth  et  pense  plutot  ä  se  separer  qu'ä  agir; 
un  peu  de  patience  nous  eclaircira  tous  nos  doutes. 

Nach  dem  Concept.     Eigenhändig.  [^  6  U  e  T  1  C.J 


II  119.     AU  LIEUTENANT -GENfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

[Reich-Hennersdorf,  23  juin  1759.]» 

Jusqu'ä  present  l'armee  de  l'ennemi  n'a  pas  fait  le  moindre  mouve- 
ment,  et  selon  toutes  les  nouvelles  que  l'on  attend  de  leur  armee,  ils 
ne  se  mettront  en  marche  que  le  17  ou  le  i8  de  juillet.  Si  Daun  suit 
son  projet  et  qu'on  ne  [le]  lui  deconcerte  pas ,  il  marchera  du  cöte  de 
Boehmisch  -  Friedland ,  pour  entrer  en  Silesie  du  cote  de  Loewenberg. 
J'ai  Heu  de  soup^onner  que  le  corps  de  Hadik^  est  destine  pour  marcher 
du  cote  de  la  Lusace,  et  qu'il  renforcera  le  detachement  de  Vela  du 
c6t6  de  Schluckenau  ou  de  Rumburg.  Je  crois  que  les  detachements 
que  mon  fr^re  fait  en  Boheme,  ^  eclairciront  beaucoup  de  choses.  II 
y  a  d'excellents  espions  en  Saxe,  par  leur  moyen  vous  tirerez  süre- 
ment  de  bonnes  nouvelles  de  ce  qui  se  passe  chez  l'ennemi. 

Si  vous  apprenez  quelque  chose  du  prince  Ferdinand,  de  l'armee 
de  Contades  ,  du  detachement  de  BrogHe  ou  de  l'armee  de  l'Empire, 
vous  me  ferez  plaisir  de  me  l'ecrire ;  mais  n'en  croyez  pas  vos  gazetiers 
de  Dresde  qui  mentent  comme  le  diable. 

Vous  faites  fort  bien  de  ne  point  faire  partir  le  comte  de  Wessen- 
berg*  et  de  le  retenir  lä-bas.  11  rae  parait  que  la  jeune  cour  est  bien 
inqui^te,  tächez  de  les  tranquilliser  et  de  les  tenir  en  repos  pendant  la 
[campagne] . 

Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort;  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  Schmettau  ,  d.  d. 
Dresden  20.  Juni. 


I  Das  Datum  nach  der  uns  nicht  vorliegenden,  bei  Preuss  a.  a.  O.  Bd.  II, 
S.  38.  39  gedruckten  Ausfertigung.  —  2  Vergl.  S.  332.  347.  —  3  Vergl.  Nr.  11  118. 
II 120  mit  Anm.  3.  —  4  Graf  Wessenberg,  der  Hofmeister  des  jungen  Prinzen 
Friedrich  von  Sachsen,  wünschte  nach  Schwalbach  zu  reisen.  Der  König  befürchtete 
vermuthlich  Umtriebe    mit    den  französischen  Heerführern. 


349    

II  I20.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-Hennersdorf ,   24  juin    1759.]! 
Chiffre  ä  mon  fr^re  Henri. 

Je  vous  envoie  toute  sorte  de  nouvelles ,  celles  de  Vienne  ^  sont 
pour  la  plupart  orthodoxes;  les  mouvements  des  Turcs  sont  en  train 
de  devenir  tr^s  reels,  si  quelque  malheur  inattendu  ne  les  derange  pas. 

Vous  verrez  par  la  deposition  de  cinq  deserteurs  ce  qu'il  y  a  du 
cote  de  Boehmisch  -  Friedland ,  et  que  jusqu'ä  present  il  n'y  a  rien  ä 
craindre  lä-bas. 

L'expedition  de  Dohna  -  reussira  selon  toutes  les  apparences ;  il 
trouvera  les  Russes  eparpilles  et  pourra  les  battre  en  detail,  les  uns 
apres  les  autres.  Cela  fera  encore  changer  le  projet  de  Daun ,  et  il 
est  vraisemblable  que  la  cour ,  s'ennuyant  de  ses  lenteurs,  lui  donnera 
des  ordres  positifs  pour  agir:  c'est  oü  je  l'attends.  On  peut  lui  jouer 
ici  toute  sorte  de  tours,  et  quoiqu'il  ait  une  grande  superiorite  sur  mon 
armee,  il  est  en  trop  de  corps,  pour  que  j'aie  k  craindre  d'avoir  ä  com- 
battre  cette  masse  entifere.  Je  me  garderai  bien  de  me  separer,  et  si 
je  vois  jour  ä  donner  bataille,  je  rassemble  tout  ce  que  j'ai,  et  je  tombe 
sur  le  Corps  de  celui  qui  me  sera  le  plus  proche. 

Je  vous  souhaite  niille  bonheurs  pour  vos  petites  expeditions.^  On 
dit  que  Daun  attend  la  moisson ;  si  cela  est ,  nous  en  aurons  encore 
jusque  vers  la  fin  de  juillet. 

Beck  se    propose  d'attaquer   le  poste  de  Tannhausen;    s'il    l'essaie, 

il  en  sera  mauvais  marchand.  ^     , 

Feder  IC. 

S  e  c  r  e  t.4 

Unter  5  denen  Grossen  und  dem  Ministerio  zu  Wien  soll  eine  Sache  auf  das 
Tapis  gekommen  sein ,  welche  dieser  Herrn  Aufmerksamkeit  nicht  wenig  allarmiret. 
Das  erste  ist,  dass  vier  von  den  ersten  ungarischen  Magnaten  ganz  in  der  Stille  und 
zu  gleicher  Zeit  aufgehoben ,  zwei  davon  nach  Pressburg  und  zwei  nach  Ofen  trans- 
portiret  worden.  Nicht  allein  ihre  Namen  werden  bis  auf  diese  Stunde  verborgen  ge- 
halten ,  sondern  man  kann  auch  die  Ursache  ihres  Arrestes  gar  nicht  errathen.  Da 
man  aber,  zum  zweiten,  von  denen  türkischen  Grenzen,  besonders  von  der  Seite  von 
Belgrad,  Nachricht  erhalten,  dass  daselbst  sehr  starke  Bewegungen  sowohl  als  an  der 
Seite  von  Siebenbürgen  gemachet  werden  ,  aus  welchen  man  einen  türkischen  Einfall 
vermuthen    könnte ,    so    ist  man  diesesfalls   in  einer  grausamen  Verlegenheit    in  Wien, 

I  Das  Datum  von  Cöper  zugesetzt.  —  2  Vergl.  unten  Anm,  5.  —  3  Vergl. 
Nr.  II  119.  Prinz  Heinrich  hatte  den  General  Finck  abgesandt,  „pour  qu'il  fasse  une 
petite  diversion  en  Boheme  avec  2000  hommes".  Bericht,  d.d.  Dittersdorf  18.  Juni. — 
4  Dass  das  obige  unter  undatirten  Papieren  im  Nachlasse  des  Prinzen  Heinrich  auf- 
gefundene Stück  mit  dem  Schreiben  vom  24.  Juni  1759  dem  Prinzen  zugesandt  sein 
wird,  ist  mit  Bestimmtheit  anzunehmen,  da  ebenfalls  am  24.  Juni  1759  an  den  Mi- 
nister Finckenstein  ein  Auszug  aus  dem  Wiener  Schreiben  geschickt  wird.  Vergl. 
Nr.  II  121.  —  5  Die  Mittheilungen  wurden  dem  Könige,  Reich-Hennersdorf  23.  Juni, 
von  Rebentisch  eingereicht,  der  sie  dem  Schreiben  eines  Freundes  in  Wien  ent- 
nommen hatte.  Ueber  Rebentisch'  Verbindungen  in  Wien  vergl.  schon  S.  149. 
Anm.   5   und  S.   194. 


350    

welche  zwar  eine  verborgene ,  doch  grosse  Consternation  verursachet ,  die  man  aber 
auf  das  allerbeste  ingeheim  noch  zu  halten  suchet,  damit  es  noch  zur  Zeit  nicht  unter 
die  Populace  komme.  Sie  i  kennen  Wien ,  also  wissen  Sie ,  dass  es  nicht  an  Leuten 
fehlet,  welche  auch  in  die  verborgene  Geheimnisse  dringen  können.  Es  ist  an  Temeswar 
und  Peterwardein  auf  das  allerfleissigste  bis  neu  zu  gearbeitet  worden,  und  verursachet 
dieses  nicht  wenig  Aufsehen,  dass  so  schleunig  so  viel  Maurer  nach  dem  letzten  Orte 
zu  Wasser  geschicket  worden.  Dieses  wird  noch  dadurch  vermehret ,  dass  in  Oester- 
reich  und  Ungarn  viele  Fourage  aufgekaufet  werden  solle ,  welche  ebenfalls  alle  in 
der  Gegend  von  der  Donau  gebracht  zu  werden  beordert  werden  soll.  Wie  soll  wohl 
von  Leuten,  die  ein  wenig  Einsehen  haben,  nicht  vermuthet  werden,  dass  dieses  auf 
was  weiteres  angesehen  sei?  Die  Türken  vermehren  sich  in  und  um  Belgrad  um  ein 
merkliches,  und  wird  nicht  allein  Fourage  und  Mehl,  sondern  auch  viele  Munition 
dahin  angefahren.  So  viel  ist  richtig ,  dass  der  Bassa  von  Belgrad  nach  Konstanti- 
nopel gebracht  und  ein  anderer  dahin  beordert  worden ,  welcher  lange  nicht  so  viel 
gute  Freund-  und  Nachbarschaft  wie  der  vorige  hält. 

Ganz  Wien  donnert  auf  die  Russen,  dass  sie  noch  nicht  in  Schlesien ;  sie  wissen 
aber  nicht,  dass  sie  von  Oesterreich  noch  nicht  die  versprochene  Subsidien  erhalten: 
bis  diese  Stunde  wird  noch  an  dem  gehörigen  Fonds  gearbeitet ,  welches  uns  aller- 
seits leider  nicht  geringe  Auflagen  verursachet;  man  weiss  bald  nicht  mehr  auszu- 
kommen. Man  fängt  nicht  weniger  an  ,  um  die  Niederlande  etwas  besorget  zu  sein. 
Regimenter  aus  Italien  sollen  wirklich  Ordre  haben,  auf  den  ersten  Wink  nach  Ungarn 
zu  marschiren.  Es  sind  Entrepreneurs  abgeschicket  worden,  um  Schiffe  zu  besorgen, 
damit  es  bei  nöthigem  Fall  an  nichts  fehle.  Wissen  Sie  wohl ,  dass  man  Willens 
ist,  mit  Holland  eine  Convention  zu  treffen,  damit  sie  kein  Pulver  mehr  an  Preussen 
verkaufen  sollen?  Man  ist  gesonnen,  12  Rthlr.  mehr  für  einen  Centner  zu  geben, 
abermals  ein  Project  des  Feldmarschalls  Neipperg. 

Schliesslich  muss  Ihnen  melden ,  dass  seit  der  Schlacht  von  Bergen  der  Opera- 
tionsplan in  diesem  Punkt  abgeändert  worden  ,  dass  die  französische  Armee  mit  einer 
[Partie]  nach  Westphalen  und  Hannover  gehen,  die  andere  aber  in  das  Halberstädtsche 
und  Magdeburgsche  eindringen  solle,  wo  dann ,  wann  jeder  von  allen  den  österreich- 
schen  Alliirten  an  ihren  bestimmten  Orten  eingetroffen,  sie  zugleich  agiren  sollen. 

Das  Hauptschreiben  nach  dem  eigenhändigen  Concept;  der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im 
übrigen  chiffrirten  Ausfertigung.     Die  Beilage  nach  einer  Abschrift. 


II  121.     AU    MINISTRE  D'fiTAT  COMTE  DE  FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

R  eich-Hen  nersdorf ,  24  juin  1759. 
Der  König  theilt  dem  Minister  mit,  dass  General  Dohna  nach  Polen 
marschiren  werde,  „pour  aller  combattre  l'armee  de  Russie  qu'il  tächera 
de  faire  sortir  de  leur  =  position  avantageuse  aupres  de  Posen ,  leur 
donnant  de  la  Jalousie  sur  Thorn  oü  sont  tous  leurs  depöts,  en  diri- 
geant  sa  marche,  comme  s'il  voulait  les  couper  entierement  de  la  Prusse. 
J'ai  tout  heu  d'esperer  un  bon  succ^s  de  cette  entreprise,  vu  que  l'armee 
russe  n'est  pas  encore  entierement  assemblee,  et  que  ce  qu'il  y  a  de 
Russes  aupres  de  Posen,  ne  doit  aller,  selon  tous  mes  avis,  au  delä  de 
25000  hommes.  Et  si  le  Ciel  benit  cette  demarche,  voilä  tout  le  plan 
d'operations  de  Daun  confondu,  qui  se  fonde  principalement  sur  Tarrivee 
de  l'armee    russe    en  Silesie:    Daun    sera    oblige   de  faire  un  autre  plan 

I  Rebentisch.  —  2  So.  ] 


35t 

:  de  campagne,  que  je  tächerai  alors  de  deranger  encore,  de  sorte  que 
cette  campagne  se  trainera  et  que  nous  nous  en  tirerons  encore  assez 
heureusement, 

„Si  le  projet  sur  les  Russes  reussit,  j'aurai  alors  encore  l'avantage 
l  de  pouvoir  detacher  des  troupes  de  l'armee  de  Dohna  lä  oü  le  besoin 
i  l'exigera. '  Comme  il  faut  que  cela  se  decide  en  peu  de  jours,  gardez- 
moi  en  attendant  un  secret  profond  sur  tout  ce  que  dessus." 

Dem  Minister  wird  mit  dem   Befehl,  das  Geheimniss  zu  wahren,  ein  Auszug  aus 
dem  Wiener  Schreibenz  mitgetheilt. 

Nous  sommes  ici  comme  en  pleine  paix ,    mais  un  beau  matin  eile 
sera  cruellement  ensanglantee. 

Nach  der  Ausfertigung.     Der  Zusatz  eigenhändig.  -T  e  U  e  r  1  C. 


II  122.     AU  SECRET AIRE  BENOIT  A  VARSOVIE. 

Reich-Hennersdorf,  24  juin   1759. 

tL,s  wird  dem  Gesandten  mitgetheilt,  „dans  le  dernier  secret  et  sous  peine  de 
mon  Indignation,  que  vous  ne  laisserez  rien  transpirer  ä  ame  qui  vive  de  tout  ce 
que  dessous",  dass  General  Dohna  in  Polen  eindringe ,  um  den  Russen  auf  den 
Leib  zu  rücken.  Der  König  erwartet  „que  le  Ciel  benira  de  ses  succfes  cette  entre- 
prise,   ce  qu'il  faut  qu'il  se  decide  en  peu  de  jours". 

Mon  intention  est  que,  dds  que  vous  apprendrez  la  bonne  nouvelle 
que  l'armee  des  Russes  a  ete  battue,  ce  qu'il  faut  qu'il  vous  revienne 
bien  plus  tot  qu'ä  moi  ici,  vous  devez  d'abord  et  sans  attendre  preala- 
blement  d'autres  ordres  de  ma  part ,  employer  tous  vos  soins  et  toute 
votre  adresse ,  afin  que  cette  nouvelle  arrive  le  plus  rapidement  qu'il 
sera  possible  dans  la  Turquie  et  jusqu'ä  la  Porte  Ottomane.  Je  vous 
crois  pourvu  d' assez  bons  correspondants  dans  la  Pologne  et  aux  fron- 
tieres  de  la  Turquie,  qui,  dans  ce  cas-lä,  vous  aideront  ä  faire  passer 
fort  vitement  la  nouvelle  en  question  dans  la  Turquie  et  ä  Constantinople. 

Nach  dem  Concept.  F  6  d  6  ri  C. 

II  123.  AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  GRAF  DOHNA. 

Reich-Hennersdorf,    24.  Juni  1759. 
Ich  habe  Euch  den  anliegenden  Brief,  ^    welcher  Mir    von    sehr  zu- 
verlässiger Hand  zugekommen,  communiciren  wollen,  damit  Ihr  zusehen 

I  Zu  Mitchell  hat  der  König  (nach  dem  Bericht  an  Holdernesse,  Landshut 
24.  Juni)  geäussert:  „As  for  the  Russians,  I  hope  very  soon  to  give  you  an  good 
account  of  them  ...  If  I  was  once  rid  of  the  Russians,  I  shall  be  able  to  do 
something  that  will  please  you."  Mitchell  fügt  hinzu:  „That  I  understood  that  he 
should  be  able  to  give  some  assistance  to  the  King's  army."  [London.  Public 
Record  Office.]  —  2  Vergl.  Nr.  11  120.  —  3  Es  liegt  bei  ein  „Extract"  ohne  Orts- 
und Datumsangabe.  Danach  sollte  ein  russisches  Corps  von  der  Weichsel  seinen  Marsch 
nach  Kaiisch  auf  dem  Wege  nach  Breslau  angefangen  haben.  Das  Corps  bei  Posen 
sei  nach  Glogau  zu  gehen  intentioniret,  dies  letztere  Corps  sei  bestimmt  zur  Observa- 
tion der  Armee  des  Königs,  welche  die  Russen  bei  Landsberg  und  Crossen  ver- 
mutheten.  Ein  Courier  aus  Wien,  der  auf  dem  grossen  Umwege  über  Warschau  zurück- 
gekehrt sei,  habe  den  geplanten   Marsch  der  Russen  aufgehalten. 


6b-     

möchtet,  ob  Ihr  daraus  zu  Euerer  Direction  bei  Euerer  gegenwärtigen 
Expedition  etwas  nehmen  und  Euch  zu  Nutze  machen  könnet;  und 
werdet  Ihr  nicht  unterlassen,  dem  Generahnajor  von  Wobersnow  solchen 
lesen  zu  lassen  und  zu  communiciren. 

Uebrigens  so  müsset  Ihr  nur  wohl  überlegt,  jedoch  frisch  auf  die 
Russen  los  gehen ;  da  es  dann  geschehen  wird,  dass  Ihr  ein  Corps  der- 
selben   nach    dem    andern    schlagen    und   aus   dem    Wege   räumen    und 

ihnen  ihre  Magazine  nehmen  werdet.  t^    •  j      •    i 

^  Friderich. 

Nach    der  Ausfertigung  im   Kriegsarchiv  des   Königl.    Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


n  124.  AN  DEN  OBERST  VON  HACKE,  COMMAND ANTEN 
VON  GLOGAU. 

Reich-Hen  n  ersdor  f,  24.  Juni   1759. 

Ich  habe  Euer  Schreiben  vom  23.  richtig  erhalten,  und  zweifele 
Ich  keinesweges,  dass  die  Sachen  unter  dem  Generallieutenant  Graf  von 
Dohna  recht  gut  ablaufen  werden.  Ich  stehe  übrigens  in  den  Gedanken, 
dass  Ihr  gedachten  GeneraUieutenant  avertiret  haben  werdet ,  dass  Ihr 
ihm  die  Husaren  unter  dem  Major  von  Reitzenstein  zuschicket , '  auf 
dass  er  wissen   möge,  wo  er  solche  an  sich  ziehen  könne. 

Wegen  des  Regiments  von  Sydow,  so  sollte  Ich  meinen,  dass  man 
noch  einen  Nutzen  mehr  sich  dadurch  schaffen  könnte,  wann  man 
solches,  auf  den  Fall  der  Feind,  wie  alle  Apparences  dazu  seind,  Posen 
verliesse,  gedachtes  Regiment  dahin  marschiren  Hesse,  um  das  Magazin 
in  Posen  auf  eine  Zeit  zu  besetzen.  Ich  kann  Euch  aber  darunter 
nichts  positives  befehlen,  sondern  Ihr  müsset  Euch  darüber  mit  dem 
Generallieutenant  Graf  von  Dohna  und  dem  Generalmajor  von  Wobersnow 
concertiren  und  diese  Sache  mit  ihnen  abmachen  und  reguhren. 

Solltet  Ihr  hiernächst  von  denen  Operations  der  Dohna' sehen  Armee, 
wie  Ich  nicht  daran  zweifeln  kann,  in  kurzem  etwas  erfahren,  sO  werdet 
Ihr  solches  Mir  alsofort  einzuberichten  nicht  unterlassen. 

Friderich. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin. 


II  125.      AU  GfiNfiRAL  DE  LTNFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE-FOUQUfi. 

[Reich-Hennersdorf ,]  24  [juin  1759]. 
Votre  disposition  est  tr^s  bonne ,  mon  eher  ami ;  envoyez-moi  la 
Tagliste  de  tous  vos  rdgiments  et  de  ceux  de  Ramin.  J'espere  que  vous, 
Bülow  et  moi  nous  ferons  60000  hommes,  j'en  ai  ici  effectif  39850. 
Les  recrues  de  Breslau,  qui  sont  exercees,  pourront  aussi  joindre  votre 
Corps,  et  je  vous  accorde  par  bataillon  un  centner  de  poudre  pour  faire 
encore  tirer  les  recrues  ;  vous  ferez  chercher  cette  poudre  ä  Schweidnitz. 

I   Vergl.   S.  302. 


353     

J'esp^re  de  pouvoir  vous  mander  bientot  quelque  bonne  nouvelle, 
pas  d'ici,  mais  d'ailleurs;*  donnez-vous  patience,  nous  derangerons  en- 
core  une  fois  les  projets  de  nos  ennemis  et,  s'il  plait  au  Ciel,  nous  nous 
tirerons  de  ce  dangereux  pat  avec  honneur. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse.  -c-     , 

'  '  ■'  Federic. 

Nach  der  Ausfertigung    im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  126.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Reich-H  ennersdorf,   24  juin  1759. 

J'ai  regu  votre  rapport  du  23  de  juin ,  et  je  vous  reniercie  des 
nouvelles  que  vous  continuez  ä  m'y  donner  de  l'ennemi.  Je  pense  que 
vous  avez  grande  raison  de  ne  point  juger  les  Autrichiens  pour  aussi 
forts  qu'ils  se  donnent;  car  en  comptant  les  regiments  et  en  calculant 
le  nombre  selon  le  rapport  des  deserteurs,  Daun  peut  avoir  tout  au  plus 
60  ä  70000  hommes  dans  son  armee,  Laudon  peut  etre  fort  d'ä  peu 
pr^s  de  22000,  Beck  de  8000,  Harsch  de  12000,  de  Ville  de  25000 
et  Jahnus  de  5000  hommes,  de  fagon  qu'il  y  a  espoir  que  leurs  projets 
pourront  encore  etre  deranges.  J'ai  peine  ä  croire  qu'ils  voulussent 
percer  ici  par  Braunau  en  Silesie,  cela  parait  quasi  incroyable;  et,  au 
cas  qu'ils  le  tentassent,  ils  pourraient  bien  s'en  trouver  trds  mal. 

Vous  ne  laisserez  pas  d'avertir  le  general  de  Fouque  de  tout  ce 
qui  vous  entrera,  et  de  m'ecrire  jusqu'aux  moindres  circonstances  qui 
parviendront  ä  votre  connaissance.  Federic 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


II  127.     AN  DEN  GENERALLIEUTENANT  VON  TRESKOW, 
COMMANDANTEN  VON  NEISSE. 

[Reich-]Hennersdorf,  .  .Juni  i7[59]' 

Ich  habe  Euren  [Bejricht  vom  23.  Juni  erhalten,  und  müssen  wir 
uns  nicht  [da]ran  kehren,  dass  die  Oesterreicher  Cosel  einschliessen,  um 
[so]  weniger,  da  diese  Festung  dadurch  nichts  risquiren  kann.  [Des] 
Feindes  Intention  gehet  gewiss  dahin.  Mich  von  hier  [hin] weg  zu  ziehen; 
aber  Ich  denke  Euch  in  kurzem  gute  [Zei]tung  mitzutheilen. 

1  Vergl.  S.  351.  —  2  Der  Rand   abgefressen;   vermuthlich  vom  24.  zu  datiren. 
Corresp.  Friedr.  II.    XVUI.  23 


- —     354 

Es  hat  nichts  zu  sagen  mit  alle  die  Fanfaronnaden  der  Oestreicher. 

Fr  i  der  ich. 

Nach   der  Ausfertigung   im   Kriegsarchiv    des  Königl.   Grossen   Generalstabs  zu    Berlin.     Der 
Zusatz  eigenhändig. 


II  128.     AU  LIEUTENANT- GßNfiRAL  COMTE  DE  SCHMETTAU 

A  DRESDE. 

Reich-H  ennersdo  rf ,  24  juin  1759. 

Je  vous  remercie  des  nouvelles  que  vous  me  donnez  par  votre 
lettre  du  22  de  ce  mois,  et  je  suis  d'avis  qu'au  cas  meme  que  le  duc 
de  Broglie  se  joignit  avec  son  armee  aux  troupes  des  Cercles,  cela  ne 
pourrait  se  faire  que  fort  tard,  lesdites  troupes  manquant  de  vivres, 
d'argent  et  en  un  mot  de  tout,  de  sorte  qu'elles  ne  pourront  sürement 
pas  etre  remises  en  train  de  sitöt. 

Au  reste,  il  m'est  etonnant  que  je  n'entende  rien  relativement  aux 
Operations  du  prince  Ferdinand;  mandez-moi  ce  que  vous  en  apprendrez. 

[Federic] 

Nach  dem  Abdruck  bei  Preuss.  a.  a.  O.  Bd.  II,  S.  39.^ 


II  129.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Henner sdorf,   25  juin    1759. 

Votre  demier  rapport  dans  lequel  vous  me  mandez  les  nouvelles 
qui  vous  sont  entrees  de  la  Westphalie,  m'est  bien  parvenu,  et  je  puis 
vous  dire  que  l'avant-garde  de  Dohna  est  aujourd'hui  k  Meseritz ;  je 
compte  que  le  premier  corps  des  Russes  qui  se  trouve  ä  Posnanie,  sera 
expedid  avant  la  fin  de  ce  mois.  II  y  en  a  un  autre  ä  Kaiisch,  auquel 
il  faudra  que  Dohna  dise  un  mot,  s'il  ne  se  retire  pas  de  lui-meme.  II 
y  en  a  encore  un  troisidme  qui  est  entre  Thorn  et  Posnanie.  Ces  trois 
corps  fönt  ensemble  40000  hommes,  le  plus  fort  n'est  que  de  20000, 
de  Sorte  qu'il  y  a  tout  lieu  de  croire  que  Dohna  en  viendra  facilement 
ä  bout  ou  les  renverra  au  delä  de  la  Vistule.  Cette  expedition  peut 
6tre  finie  en  quinze  jours  ou  en  trois  semaines  au  plus  tard,  et  dds  lors 
la  plus  grande  partie  de  cette  armee  sera  ä  ma  disposition.  Je  ne 
crains  que  pour  le  prince  Ferdinand ;  =  s'il  lui  arrive  un  malheur,  je  vous 
avoue  que  je  ne  prevois  point  comment  on  pourra  le  redresser;  et  j'at- 
tends  le  moment  que  Daun  sera  instruit  de  1' expedition  contre  les  Russes, 
pour  voir  quel  parti  il  prendra.  S'il  persevdre  dans  son  inactivite,  les 
Russes  crieront  terriblement  contre  lui  et  lui  attribueront  tous  leurs 
malheurs,    quoiqu'il  soit    sür  qu'il  ne  depend  pas  de  lui  de  les  assister. 

I  Ebenda  S.  40  und  S.  39  Schreiben  an  Schmettau  vom  25.  und  26.  Juni.  — 
2  Vergl.  S.  348. 


355     

Des  que  je  m'apercevrai  de  quelque  chose  qui  denote  son  plan,  vous 
en  serez  instruit  dans  le  moment;  de  meme  lorsque  j'apprendrai  des 
nouvelles  de  Dohna  et  qu'il  se  sera  passe  quelque  chose  qui  en  vaille 
la  peine,  je  ne  manquerai  pas  de  vous  le  communiquer  d'abord. 

Nach  dem  Concept.  F  e  d  6  T  1  C. 

II  130.     AU  G]£n£RAL  de  L' INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

Reich-Hennersdorf,  25  juin  1759. 
Votre  rapport  du  24  de  ce  mois  m'a  ete  rendu,  et  je  serais  curieux 
de  savoir  si  c'est  de  la  cavalerie  ou  bien  de  l'infanterie  que  le  gdneral 
de  Ville  vient  de  detacher.  II  me  parait,  au  reste,  qu'il  pourrait  bien 
encore  s'ecouler  une  quinzaine  de  jours,  avant  que  Fennemi  commengät 
ses  Operations ,  et  ce  ne  sera  qu'alors  que  nous  pourrons  nous  orienter 
sur  ses  veritables  vues. 

Beck ,  ä  ce  que  l'on  dit ,  veut  tenter  fortune  du  cöte  de  Bülow. » 
Que  cela  ne  vous  inqui^te  pas ,  c'est  notre  affaire.  Mais  je  crois  que, 
malgre  les  projets  de  Daun,  il  se  verra  oblige  de  se  mettre  en  mouve- 
ment,  ou  le  28  ou  le  30.  C'est  alors  que  je  serai  attentif  ä  la  premi^re 
marche  qu'il  fera,  qui  me  decouvrira  son  dessein  et  me  mettra  ä  portee 
de  vous  ecrire  positivement  ce  qu'il  faudra  faire.  Au  moins,  vous  ne 
m'accuserez  ni  d'etre  inquiet   ni   impatient;    car  on    nous  lanterne  bien. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.  Der  Zusatz  eigen- 
händig. 


II  131.     AU  GfiNfiRAL   DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

Reich-Hennersdorf,   25  juin  1759. 

J'ai  re§u  votre  lettre  du  25  de  juin,  et  je  vous  remercie  des  listes 
que  vous  m'avez  envoy^es.^  Je  trouve  le  calcul,  en  comptant  officiers, 
bas-officiers,  tambours  et  artilleurs ,  que  nous  faisons  ensemble  64  000 
hommes. 

L'ennemi  est  marche,  ou  du  moins  il  a  fait  un  mouvement  aujourd'hui. 
Je  suis  apres  ä  m'en  intruire,  et  entre-ci  et  demain  matin  je  compte 
savoir  exactement  de  quoi  il  est  question;  rien  ne  me  presse  ni  ne 
m'oblige  de  me  precipiter.  Je  ne  suis  pas  sür  que  l'armee  de  Daun 
marche,  je  ne  le  suis  que  d'une  partie  du  corps  de  Laudon.  A  pre- 
sent,  il  faut  etre  pr6t  ä  tout  moment.  J'attends  ä  apprendre  par  vous 
les  mouvements    de  de  Ville,    par  d'O    ceux    de  Harsch    et   par  Bülow 

I  Vergl.  S.  259.   320.  322,  —  2  Vergl.  Nr.  11  125. 

23* 


356    

ceux   de  Beck.     Quand  j'aurai  combine    tout  cela,   je   me  determinerai 
sur  le  parti  qu'il  faudra  prendre. 

Les  bonnes  nouvelles  que  je  crois  pouvoir  vous  annoncer,  ne  vien- 
dront  jamais  de  Danemark.  ^ 

Je  ne  suis  pas  encore  assez  au  fait  de  ce  qui  est  marche,  et  du 
chemin  que  cela  aura  pris;  avant  que  de  bien  eclaircir  le  tout,  je  ne 
remue  pas,  d'autant  plus  que,  quoi  que  l'ennemi  fasse,  rien  ne  me  presse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im    Kaiserl.   Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.    Der  Zusatz   eigenhändig. 


II  132.     AU  FELD-MARfiCHAL  PRINCE  FERDINAND 
DE  BRUNSWICK. 

Reich-Hennersdorf,  26  juin  1759.2 
La  lettre  que  vous  m'avez  faite  du  21  de  ce  mois,^  vient  de 
m'^tre  rendue.  Permettez  -  moi  que  je  vous  reponde  en  ami  tout  na- 
turellement  qu'il  me  semble  que  vous  voyez  trop  noir,  et  que  le  dernier 
desavantage  de  Bergen*  vous  frappe  encore.  Je  ne  connais  point  le 
terrain  oü  vous  ^tes,  ainsi  qu'il  m'est  impossible  de  vous  dire  ce  qui 
pourrait  vous  6tre  le  plus  convenable,  et  que  ce  que  je  puis  vous  pro- 
nostiquer  avec  certitude,  c'est  que,  si  vous  passez  le  Weser,  vous  ^tes 
perdu  sans  ressource.  Tout  depend  de  votre  position  et  de  celle  de 
l'ennemi  et  du  terrain  qu'il  occupe.  Si  vous  pouviez  tomber  sur  un  de 
ses  corps  detaches  et  le  detruire,  vous  n'auriez  pas  besoin  de  risquer 
une  bataille,  et  vous  pourriez  remettre  les  affaires  en  regle,  au  Heu  que 
si  vous  reculez ,  l'ennemi  pouvant  encore  agir  pendant  quatre  ou  cinq 
mois,  l'ennemi  vous  reculera  ä  la  mer  comme  le  duc  de  Cumberland.  ^ 
Dans  deux  ou  trois  mois,  vous  vous  verrez  peut-etre  force  k  combattre 
avec  plus  de  de'savantage  qu'ä  present,  ou  dans  un  mois.  Si  vous 
pouviez  attirer  l'ennemi  dans  une  plaine,  vous  pourriez  avoir  beau  jeu, 
et  un  moment  heureux  pourra  redresser  toutes  vos  affaires. 

Mon  frere  Henri  est  hors  d'etat  de  vous  porter  du  secours,  parce- 
qu'il  se  trouve  entoure  de  22  ä  23000  Autrichiens ,  et  qu'il  a  fait  un 
gros  detachement  k  l'armee  de  Dohna^  qui  va  incessamment  combattre 

I  Fouque  hatte,  Peterwitz  25.  Juni,  auf  das  Schreiben  des  Königs  vom  24.  Juni 
(Nr.  II  125)  geantwortet:  „J'attends  avec  une  impatience  merveilleuse  l'accomplisse- 
ment  des  bonnes  nouvelles  que  Votre  Majeste  me  fait  esperer.  Se  pourrait -il  bien, 
Sire,  que  le  fils  de  feu  Christian  voulut  se  mettre  en  lice?"  Friedrich  V.,  der 
König  von  Dänemark,  war  der  Sohn  Christians  VI.  (f  1746);  Fouque  hatte  unter 
König  Christian,  während  der  zwei  letzten  Regierungsjahre  Friedrich  Wilhelm's  I., 
in  dänischen  Diensten  gestanden.  —  ^  Einen  Cabinetsbefehl  vom  26.  Juni  an  den 
Generalmajor  von  Tauentzien  in  Breslau  vergl.  bei  Preuss ,  a.  a.  O.  Bd.  V,  S.  131. 
—  3  Vergl.  den  Bericht  des  Prinzen,  d.  d.  Rittberg  21.  Juni,  bei  Westphalen 
a.  a.  O.  Bd.  III,  S.  287.  288.  —  4  Vergl.  S.  181.  —  5  Vergl.  Bd.  XV,  489.  — 
6  Unter  General  Hülsen,  vergl.   S.  311.333. 


357    

les  Russes.  Je  me  vois  egalement  hors  d'etat,  dans  le  moment  present, 
de  vous  donner  du  secours.  Mon  frere  ne  pourra  ^tre  rejoint  par  ses 
troupes  qu'en  six  semaines,  au  prendre  tout  au  mieux;  et,  en  ce  cas-lä, 
il  pourrait  peut-etre  faire  un  detachement  d'une  dizaine  de  mille  hommes 
vers  la  Hesse,  pour  prendre  l'ennemi  par^  revers. 

Pour  l'amour  de  Dieu ,  ne  vous  decontenancez  pas ,  et  ne  voyez 
pas  les  objets  trop  noirs:  le  premier  pas  qu'on  fait  en  arri^re,  fait  une 
mauvaise  Impression  dans  l'armee,  le  second  pas  est  dangereux,  et  le 
troisi^me  devient  funeste.  Mais  tout  ceci  se  reduit  au  terrain ;  car, 
pour  peu  que  l'ennemi  soit  desavantageusement  poste,  je  parle  que  vous 
le  battrez.  Je  dois  vous  dire  d'ailleurs  que  je  vous  ecris  tout  ceci,  sans 
savoir  ce  que  le  roi  d' Angleterre  peut  vous  marquer  lä-dessus,  et  [songez] » 
toujours  qu'une  armee  sans  magasins  ne  saurait  subsister,  et  qu'ayant 
ete  vaincue  dans  une  occasion,  vous  ne  sauriez  la  remettre  davantage. 
II  y  a  encore  un  moyen,  qui  serait,  de  laisser  l'ennemi  s'attacher  ä  une 
place  et  de  lui  tomber  en  suite  sur  le  corps  pour  le  detruire.  Je  rai- 
sonne  en  tout  ceci  comme  un  aveugle  des  couleurs,  et  ne  connaissant 
de  ce  pays-lä  que  le  grand  chemin  de  Berlin  ä  Wesel;  c'est  impossible 
d'entrer  dans  la  nature  [des]   details  dont  le  terrain  seul  doit  decider. 

Nous  sommes  ici  les  bras  croises ,  tant  qu'il  plaira  ä  cette  benite 
creature  que  j'ai  vis-ä-vis  de  moi ;  mais  au  premier  mouvement  il  y 
aura  de  bons  coups  de  donnes.     Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse. 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kriegsarchiv  des  Königl.  Grossen  Generalstabs  zu  Berlin.  Der 
Zusatz  eigenhändig. 


II  133.     AU  GENfiRAL   DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

[Reich-Hennersdorf ,]  27  [juin   1759]. 

Le  mouvement  de  l'ennemi,  dont  je  vous  ai  parle  dans  ma 
derni^re  lettre,  ^  se  trouve  absolument  faux:  les  paysans  et  les  mar- 
chands  de  filasse  l'avaient  debite;  une  grosse  pluie  qui  empechait 
nos  patrouilles  de  voir,  les  avait  seduits;  quelques  officiers  crurent  voir 
ce  qu'ils  ne  voyaient  point,  et  leur  Imagination  supplda  ä  la  verite. 
Toutes  ces  troupes  sont  precisement  dans  l'endroit  oü  elles  ont  ete;  il 
n'y  a  rien  qui  ait  remue.  Je  les  amuse  par  toutes  sortes  de  balivernes 
que  je  fais  debiter  selon  mon  bon  plaisir;  mais  je  prevois  quelque 
changement  vers  les  derniers  jours  de  ce  mois  ou  les  premiers  du 
prochain. 

I  In  der  Vorlage  (dechifFrirte  Ausfertigung)  „pour".  —  ^  Nach  dem  Concept. 
—  3  Vergl.  Nr.   11  130. 


358    

Dans  peu  de  jours,  je  serai  an  etat  de  vous  donner  une  grande 
nouvelle.  ^  L'ennemi  s'etait  propose  de  commencer  ses  Operations  le 
1 5  juillet ;  je  me  flatte  que  son  plan  sera  bouleverse,  et  qu'il  sera  oblige 
d'en  faire  encore  plus  d'un,  avant  de  gagner  la  fin  de  la  campagne. 

Adieu,  mon  eher,  je  vous  embrasse.  Federir 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien.     Eigenhändig. 


II  134.      AU   CONSEILLER   PRIVß    DE   L^GATION   BARON  DE 
KNYPHAUSEN  ET  AU  SECRETAIRE  MICHELL  A  LONDRES. 

Reich-Hennersdorf ,   27  juin   1759. 

J'ai  bien  re^u  le  rapport  que  vous  m'avez  fait  du  15  de  ce  mois, 
qui  m'a  fait  infiniment  de  plaisir  en  y  vo)%nt  le  succ^s  heureux  que 
les  armes  anglaises  ont  eu  en  Amerique  en  achevant  rentiere  conquete 
de  l'ile  de  Guadeloupe.  *  Mes  vceux  seraient  remplis ,  si  ä  present  ils 
pourraient  s'emparer  encore  de  la  Martinique,  car  j'ai  tout  Heu  de 
croire  qu'ayant  fait  cette  conquete -lä  encore,  les  Frangais  seraient 
obliges  de  demander  avec  empressement  la  paix  ä  1' Angleterre.  ^ 

Quant  ä  ce  qui  me  regarde,  je  pense  pouvoir  vous  donner  bientot 
de  bonnes  nouvelles  d'ici.  Et  comme  mon  corps  d'armee  sous  les 
ordre  s  du  general  Dohna  est  entre  actuellement  pour  chercher  ä  com- 
battre  les  Russes  et  les  prevenir  par  lä  sur  leurs  concerts  pris  avec 
les  Autrichiens,  vous  pourrez  bien  dire  aux  ministres  anglais  que,  si 
cette  entreprise  reussira  autant  que  je  m'en  flatte  selon  toutes  les  ap- 
parences,  je  songerai,  d'abord  que  cette  Operation  serait  terminee,  de 
detacher  une  partie  du  corps  de  Dohna  pour  m'en  servir  ä  faire  une 
diversion  aux  Frangais  dans  la  Hesse,  en  les  prenant  ä  revers,  afin  de 
degager  par  lä  le  prince  Ferdinand  de  Brunswick,  qui  est  ä  present  un 
peu  serre  par  presque  toute  l'armee  fran^aise  en  Allemagne  assemblee 
vis- ä- vis  de  lui. 

Nach  dem  Concept.  reÜeriC. 


II  135.     AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  WOBERSNOW. 

Reich-Hennersdorf ,   27.  Juni   1759. 

Euer   Schreiben    vom    24.    dieses    hat  Mir    grosse    Satisfaction   ge- 
geben, und  ist  Mir  sehr  lieb,    dass  Ihr  bereits  so  weit  auf  dem  Marsch 


1  Vergl.  S.  351.  353.  —  2  Vergl.  über  die  Eroberung  der  Insel  und  über  die 
Capitulation  der  Franzosen  am  i.  Mai:  Schäfer,  Gesch.  des  siebenjähr.  Krieges,  Bd.  II, 
Th.  I,  S.  395.  —  3  In  der  gleichen  Weise  schreibt  der  König  am  27.  an  Hellen 
im   Haag. 


359    — 

seid. '  Was  Ich  Euch  zum  meisten  anjetzo  recommandire,  ist,  dass  Ihr 
dem  nähesten  feindHchen  Corps  auf  den  Hals  gehet  und  denen  drei 
russischen  verschiedenen  Corps  nicht  die  Zeit  lasset,  zusammenzu- 
kommen, so  wird  Eure  Affaire  gewisser  sein,  und  könnet  Ihr  den 
grössten  Succes  von  der  Welt  Euch  gewärtigen.  Sind  nun  einmal  Eure 
Sachen  im  Train,  und  seiet  Ihr  an  den  Feind  heran,  so  müsset  Ihr  bei 
Leibe  keine  Halte  in  Euerer  Entreprise  machen  und  Euch  ja  keine  Ruhe 
geben,  sondern  das  Ding  mit  Force  und  Vigueur  verfolgen. 

Und  da  Ich  vermuthe ,  dass  Ihr  vielleicht  was  werdet  in  Posen 
lassen  wollen ,  so  habe  Ich  bereits  dem  Obristen  von  Hacke  in  Glogau 
befohlen,  2  dass,  wann  Ihr'  es  verlangen  solltet,  er  das  Regiment  von 
Sydow  dahin  schicke;  und  weil  Ihr  Mir  anjetzo  saget,  dass  das  Proviant- 
fuhrwesen bei  Euch  nicht  allerdings  recht  in  Ordnung  sich  befindet,  so 
kann  Euch  obgemeldeter  Obrister  von  Hacke  leicht  auf  einige  Tage 
Mehl  zuschicken,  welches  Ich  ihm  heute  schreiben  werde,  damit  es  auf 
Euer  Verlangen  parat  sein  müsse.  ^ 

Was  hier  passiret,  so  schreibe  Ich  Euch,  dass  Eure  im  Werk  seiende 
Expedition  so  cachiret  gehalten  wird,  dass  niemand  bei  der  Armee  ein 
Wort  davon  wisse,  und  habe  Ich  hieselbst  aussprengen  lassen,  dass  in 
einigen  Tagen  von  hier  sechs  Regimenter  nach  Glogau  marschiren 
würden ,  welches  auch  solchen  Glauben  bei  den  Oesterreichern  findet, 
dass  sie  alle  Tage  sich  erkundigen  sollen,  wann  eher  was  wegmarschiren 
würde.  Was  Mir  von  verschiedenen  Orten  versichert  wird,  ist,  dass 
die  Russen  und  Oesterreicher  sich  das  Wort  gegeben  haben,  den  1 5 .  Juli 
ihre  Operationes  gemeinschaftlich  anzufangen.  Also  derangiret  Eure 
Expedition  nicht  allein  ihren  concertirten  Plan ,  sondern  wann  Ihr  die 
russischen  Corps  eins  nach  dem  andern  vornehmet  und  treibet  sie  nach 
der  Weichsel ,  so  wird  Mir  Eure  Armee  nach  der  Zeit  noch  sehr  gut 
zu  Passe  kommen,  da  des  Prinz  Ferdinand  Operations  sehr  zu  hapern 
anfangen  und,  wie  Ich  es  jetzt  einsehen  kann.  Mein  Bruder,  des  Prinz 
Heinrichs  Liebden ,  wohl  der  erste  sein  wird ,  der  Succurs  wird  haben 
müssen.  Ich  werde  hier  nichts  von  Euch  sprechen,  ehe  und  bevor  sich 
etwas  decidiret.  Ist  es  nun  was  gutes,  so  müsset  Ihr  einen  Officier  mit 
vorreitenden  Postillons,  der  Mir  solche  Nachricht  von  Euch  überbringe, 
anher  schicken. 

Wor  Ihre  Sache  mit  rechter  Vivacität  poussiret  wird,  um  recht  von 

i  Gemäss  den  königlichen  Befehlen,  gegen  Thorn  zu  marschiren  (vergl.  Nr.  11  109. 
III 10)  waren  Dohna  und  Wobersnow,  wie  letzterer  am  24.  aus  Schwerin  meldet 
am  23.  aus  Landsberg  aufgebrochen  und  bis  Schwerin  a.  d.  Warthe  vorgerückt,  am 
24.  war  das  Corps  unter  Hülsen  zu  ihnen  gestossen.  —  2  Vergl.  Nr.  11  124.  — 
3  Ganz  in  der  gleichen  Weise  wie  in  dem  obigen  ersten  Theil  des  Cabinetsbefehls 
an  Wobersnow  schreibt  der  König  am  27.  auch  an  den  Generallieutenant  Graf 
Dohna.  Auch  Hacke  wird  in  dem  an  ihn  gerichteten  Befehl  in  Betreff  der  Mehllieferung 
an  Dohna  gewiesen. 


3ÖO     

alle  Vortheile  und  der  Bredouille  zu  profitiren,  wor  der  Feind  noth- 
wendig  kommen  muss ,  so  kann  es  vor  dieses  Jahr  und  vielleicht  vor 
alle  Zeit  mit  denen  Russen  ein  Ende  haben. 

Friderich. 

Nach    der    Ausfertigung    in     der    Grossherzogl.    Hofbibliothek     zu     Darmstadt.      Der    Zusatz 
eigenhändig. 


II  136.     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

Reich-Hennersdorf ,   28  juin   1759. 

J'ai  regu  votre  lettre  du  25  de  ce  mois,  et  il  me  parait  que  l'ex- 
pddition  de  Dohna  doit  reussir  selon  toutes  les  apparences,  car  je  puis 
vous  rendre  presentement  positivement  compte  de  la  position  des  Russes. 
Leur  Corps  de  Posnanie  n'est  que  de  16  ou  17000  hommes ,  celui  de 
Nakel  de  12000,  et  celui  de  Schneidemühl  aussi  de  12000.  Je  crois 
qu'entre  aujourd'hui  et  demain  Dohna  sera  du  c6te  de  Nakel  et  tom- 
bera  sur  le  corps  de  ceux  qui  sont  lä,  et  s'il  agit  avec  un  tant  soit  peu 
de  vivacite ,  toute  cette  affaire  pourra  6tre  expediee  vers  le  8  ou  le  10 
du  moi  prochain. ' 

Depuis  deux  jours,  il  y  a  beaucoup  de  mouvement  dans  l'armee 
des  Autrichiens,  mais  comme  il  n'y  a  rien  encore  d'eclairci,  j'attends 
jusqu'ä  ce  que  je  sache  quelque  chose  de  positif,  pour  vous  en  instruire. 

II  me  semble  que  le  prince  Ferdinand  devrait  chercher  la  plaine, 
et  non  pas  l'eviter;  s'il  est  battu,  rien  ne  peut  lui  arriver  de  pire  que 
de  perdre  ses  magasins.  Je  me  flatte  toujours  qu'il  pourra  se  soutenir 
jusqu'au  temps  que  votre  armee  pourra  etre  renforcee. 

Daun  s'imagine  que  je  vais  detacher  incessamment  contre  les  Russes, 
et  pour  l'entretenir  dans  cette  flatteuse  idee,  je  fais  courir  le  bruit  de 
quelques  gros  detachements  qui  sont  pr^ts  ä  partir  d'ici  pour  Glogau. 
Si  l'expddition  de  Dohna  reussit,  ce  sera  un  coup  de  foudre  pour  lui, 
et  il  sera  obhge  de  faire  de  nouveaux  projets. 

Dans  le  moment,  je  regois  des  nouvelles  de  Posen ;  tout  y  est  dans 
un  desordre  afifreux,  vous  jugez  bien  pourquoi. 

Federic. 

Nach  dem  Concept.    Der  Zusatz  eigenhändig  auf  der  im  übrigen   chifFrirten   Ausfertigung. 


I  Oberst  Hacke  in  Glogau  erhält   am  28.  Befehl,  den  König  sogleich  zu  aver- 
tiren,    sobald  es  bei  Posen  oder  Nakel   mit  dem  Feinde   zu  etwas  komme. 


36i     -    " 

II  137.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Reich-Henn  ersdorf,   28  juin   1759. 

Je  vous  remercie  des  nouvelles  qua  vous  venez  de  m'envoyer. 
Quant  k  moi ,  je  puis  vous  dire  que  j'ai  ete  hier  avec  un  corps  ä 
Wernersdorf,  oü  nous  avons  enleve  une  garde  de  camp  ä  l'ennemi. '  J'ai 
appris  par  ces  gens-lä  qu'ils  avaient  releve  avant  hier  les  detachements 
de  hussards  et  de  pandours  qu'ils  ont  le  long  de  cette  fronti^re.  Un 
deserteur ,  venu  de  Politz ,  m'a  dit  de  mSme  qu'ils  avaient  ordre  de 
marcher,  et  l'on  dit,  que  ce  .sera  vers  Johnsdorf,  Hattendorf"  et  Aders- 
bach du  cote  de  Schoemberg.  On  public,  de  plus,  que  le  corps  de 
Laudon  a  ordre  de  marcher,  et  l'on  pretend  qu'il  doit  prendre  sa  route 
vers  Gitschin.  On  debite  de  meme  que  la  grande  armee  a  ordre  de 
marcher,  sans  que  l'on  puisse  dire  pour  oü.  Tout  ceci  denote  un  prochain 
mouvement  de  la  part  de  l'ennemi. 

Comme  je  suis  oblige  de  combiner  tous  les  differents  mouvements 
de  ces  corps  pour  deviner  leurs  desseins,  vous  me  ferez  plaisir  de 
m'apprendre  tout  ce  que  vous  pourrez  savoir  de  votre  cöte,  surtout  de 
Beck,  de  Harsch ,  de  Jahnus  et  du  detachement  des  1 4  bataillons  de 
de  Ville.  S'il  se  passe  ici  la  moindre  chose  qui  m'eclaircisse  de  leurs 
vues,  je  ne  manquerai  pas  de  vous  l'ecrire  incessamment.  Quoi  qu'il 
en  soit,  je  suis  fermement  persuade  que  leur  projet  a  ete  jusqu'ici  de 
faire  premierement  le  si^ge  de  Glatz.  Federic 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


II  138.     AN   DEN  ETATSMINISTER  GRAF  FINCKENSTEIN 

IN  BERLIN. 

Landshut,  28.  Juni  1759. 
-t-ichel  übersendet  an  Finckenstein  zur  weiteren  Beförderung  ein  Handschreiben 
des  Königs  an  den  Grafen  Westmoreland  3  und  ein  gleiches  an  den  Lord  Hyde,  4  in 
denen  der  König  seinen  Dank  ausspricht  für  das  von  der  Universität  Oxford  ihm 
überreichtes  nachgelassene  Werk  des  Grosskanzlers  Grafen  Clarendon, 6  die  Geschichte 
seiner  Zeit  behandelnd.  7 

I  Vergl.  Nr.  ii  138.  —  ^  Es  ist  Hottendorf,  südwestl.  von  Adersbach.  —  3  Das 
vorliegende  Concept  d.  d.  Landshut  26.  Juni;  das  Concept  des  Schreibens  an  Hyde, 
von  der  Hand  de  Catt's.  ist  undatirt.  —  4  Thomas  Villiers',  später  Lord  Hyde,  w&r 
im  Jahre  1746  Gesandter  in  Berlin  gewesen;  vergl.  Bd.  V,  S.  568.  Er  gehörte  zu 
der  Familie  Clarendon's.  —  5  Mit  dem  aus  London  vom  6.  Juni  datirten  lateinischen 
Schreiben  des  Kanzlers  der  Universität  Oxford,  des  Grafen  Westmoreland  ,  wird  das 
Geschichtswerk  an  den  König  übersandt,  „qui  militiae  domique  insignis  humaniores 
artes  cum  bellicis  laudibus  conjunxisti  ...  qui  non  solum  rerum  domesticarum  sed 
historiarum  etiam  exterarum  Studiosus  es  indagator,  historiae  et  elegans  scriptor  et 
grave  argumentum".  —  6  Edward  Hyde,  Graf  von  Clarendon,  Grosskanzler  von 
England,  Staatsmann  Karl's  I.  und  Karl's  IL  ,  f  1674.  —  ?  Jedenfalls  das  drei- 
bändige Werk  „The  life  of  Edward ,  Earl  of  Clarendon",  das  1759  in  Oxford  er- 
schienen ist. 


302     

Eichel  schreibt  weiter,    es  sei  bei  der  Armee  nichts  veränderliches  vorgefallen. 

Gestern  schiene  es  zwar,  als  ob  ein  feindliches  Corps  ein  Mouve- 
ment  gegen  Schlesisch-Friedland  machen  wollte,  um  etwa  einen  Posten 
zu  nehmen,  wodurch  der  Feind  sich  einen  Weg  zur  Entree  in  Schlesien 
bahnen  wollte ;  als  aber  des  Königs  Majestät  nebst  einiger  Kavallerie 
sogleich  Selbst  dahin  gingen,  so  bleibt  es  dabei;  das  feindhche  Corps 
zog  sich  in  Zeiten  zurück  und  ist  weiter  nichts  geschehen,  als  dass  des 
Königs  Majestät  durch  ein  Trupp  von  Dero  Husaren  einen  Avantposten 
von  feindlichen  Husaren  aufheben  oder  wegjagen  Hessen,  ^  bei  welcher 
Gelegenheit  13  feindliche  Husaren  gefangen  worden  und  8  geblieben 
seind,  indess  unsere  Husaren  nur  einen  Todten  gehabt  haben  .  .  . 
Ich  glaube  mich  nicht  zu  betrügen,  wenn  ich  fast  davor  halte,  dass  in 
gegenwärtigen  Umständen  die  Oesterreicher  ihrer  alten  Gewohnheit 
nach ,  so  ofte  sie  mit  alliirten  Truppen  zugleich  agiret  haben ,  erst  er- 
warten wollen ,  was  die  Russen  und  die  französischen  Armeen  thun 
werden ,  um  sich ,  wenn  es  gut  gehet ,  das  Spiel  so  leicht  wie  möglich 
zu  machen  .  .   . 

Nach  der  Ausfertigung.  Ü/ 1  C  n  el. 


II  139.  AN  DEN  GENERALMAJOR  VON  BÜLOW. 

[Reich-Hennersdorf ,  Juni  1759.] 
Nach    Meinen    Nachrichten    soll   Beck    zurückmarschiret    sein,    ein 

Regiment  nach  Skalitz,  eins   nach  Johnsdorf ^  und  soll  da  gestern 

Abend  wegmarschiret  sein. 

Was  gewiss  wäre,  das  ist,  dass  Meine  Patrouillen  von  Friedland 
nichts  als  Husaren  in  der  Gegend  gefunden  haben  und  dass  keine  Pan- 
duren  noch  Infanterie  wäre  diesen  Morgen  zu  sehen  gewesen.  Das 
kleine  Magazin,  so  bei  Politz  gewesen,  das  wüsste  positiv,  dass  es  nach 
Skalitz  geführet  worden;  das  übrige  dächte,  würde  man  wohl  dorten 
sowohl  als  hier  zwischen  heute  und  morgen  klar  kriegen,  was  es  wäre ; 
indessen ,  wenn  er  noch  nach  Johannesberg  ^  hin  fleissig  Patrouillen 
schickte ,  würde  man  auch  mehr  davon  erfahren ;  wann  auch  von  der 
Seite  von  Glatz  — . 

Weisungen  [Bleinotizen]  zur  Antwort,  auf  der  Rückseite  des  Berichts  von  Bülow,  Bärsdorf 
29.  Juni. 


I  Vergl.  Nr.   ii  137.  —  2  Unleserlich.  —  3  Vergl.  S.   189.  Anm.  2. 


—   363  — 

II  I40.     AU  CONSEILLER  PRIVfi  DE  L^GATION  BARON  DE 
KNYPHAUSEN  A  LONDRES. 

Reich-Hennersdorf,  29  juin  1759. 

Vous  verrez  par  la  copie  ci-close  chiffree  ce  que  mes  ministres  du 
departement  des  affaires  [etrang^res]  se  sont  vu  obliges  de  me  repre- 
senter  au  sujet  du  landgrave  regnant  de  Hesse  -  Cassel,  qui,  apr^s  que 
les  troupes  frangaises  ont  de  nouveau  inonde  toute  la  Hesse,  a  ete  con- 
traint de  se  saüver  encore  ä  Breme  et  en  est  au  desespoir ,  de  fa^on 
que  nous  avons  ä  craindre  sa  defection  entiere,  ä  moins  que  nous  [ne] 
le  satisfassions  sur  l'article  qu'il  demande. 

Mon  intention  est  donc  qu'apr^s  que  vous  vous  aurez  fait  un  ex- 
trait  QU  precis  de  la  susdite  relation  de  nies  ministres ,  pour  vous  im- 
primer  d'autant  mieux  tout  ce  qu'elle  coniprend  au  sujet  du  Landgrave, 
vous  en  parliez  au  sieur  Pitt,  et,  s'il  est  besoin,  äd'autres  ministres  anglais 
encore,  pour  leur  representer  le  cas  tout  naturellement,  en  ajoutant  que, 
quoique  je  me  rappelais  parfaitement  tout  ce  qui  s'etait  passd  dejä  ä 
cet  egard,  et  que  je  reconnaissais  m6me  la  solidite  des  raisons  que  le  mi- 
nistere  britannique  avait  eues  autrefois  pour  ne  pas  se  pr^ter  ä  ce 
qu'alors  la  demande  du  Landgrave  ne  füt  comprise  dans  sa  nouvelle 
Convention  avec  1' Angleterre, '  que  neanmoins  je  croyais  que,  dans  les 
circonstances  presentes  bien  critiques  encore  des  affaires  en  AUemagne, 
la  chose  meritait  de  l'attention,  puisque  ce  serait  vraiment  un  derange- 
ment  total  et  tr^s  fächeux  pour  nos  affaires  en  AUemagne,  si  le  Land- 
grave, accable  de  vieillesse  et  de  chagrin  et  sollicitd  par  ceux  auprds  de 
lui  qui  pour  leur  propre  interet  desirent  qu'il  se  tire  d'embarras  ä  quelque 
prix  que  ce  soit,  fit  un  coup  de  desespoir  pour  rappeler  ses  troupes  de 
l'armee  alliee.  Que  je  croyais  donc  que  pour  apaiser  et  tranquilliser 
ce  prince,  l'on  pourrait  bien  se  preter  ä  le  satisfaire  ä  cet  egard,  de 
la  fagon  que  mes  ministres  Tont  propose,  au  moyen  d'une  declaration 
ou  plutot  par  un  morceau  de  papier  qui ,  le  cas  existant ,  ne  serait 
d'aucune  consequence,  afin  de  contenir  par  lä  ce  prince  dans  la  bonne 
voie  et  l'emp^cher  qu'il  ne  se  jette  pas  tout  eperdument  dans  les  bras 
de  nos  ennemis. 

Vous  donnerez  ä  cette  proposition  de  ma  part  la  tournure  que 
vous  estimerez  la  plus  convenable  ä  l'egard  du  sieur  Pitt,  mais  vous 
expliquerez  d'ailleurs  tout  naturellement.  Et  comme  l'afifaire  pourrait 
presser,  vous  m'en  ferez  au  plus  tot  mieux  votre  reponse,  afin  que  je 
puisse  en  rendre  compte  au  Landgrave. 

J'attends  ä  tout  moment  des  lettres  de  Dohna,  Selon  toutes  les 
apparences,  l'armee  russe  sera  perdue,  car  ils  sont  en  trois  corps.  Dohna 
marche  sur  celui   du  milieu.     Tous  ces    gens  seront  chasses  au  delä  de 

I  Vergl.  S.  3.  4.  29.  31.  42.  51. 


3Ö4     - — 

la  Vistule,  et  alors  l'armee  de  Dohna  sera  ä  ma  disposition.  Vous 
devez  facilement  juger  quelle  influence  ceci  aura  sur  toute  la  cam- 
pagne  et  pour  le  prince  Ferdinand  encore.  Federic 


Votre  I  Majest^  sera  d^jä  informee  que  les  Frangais  ont  de  nouveau  inonde 
toute  la  Hesse,  et  que  le  Landgrave  a  ete  oblige  d' abandonner  pour  la  troisi^me  fois 
ses  Etats  pour  se  r^fugier  ä  Breme.  Ce  changement  parait  avoir  extremement  affecte 
ce  vieux  et  digne  prince ,  et  son  ministre  le  general  Donop  vient  non  seulement  de 
nous  faire  une  description  des  plus  lamentables  de  la  triste  Situation  de  son  niaitre, 
mais  il  insiste  aussi  plus  fortement  que  jamais  qu'on  promette  au  Landgrave  par  une 
Convention  ou  assurance  de  lui  procurer  ä  la  future  pacification  un  dedommagement, 
autant  que  les  circonstances  le  pennettront.  Ce  general  nous  ayant  depuis  longtemps 
et  sans  cesse  repete  cette  proposition,  nous  l'avons  toujours  poliment  declinee,  en  lui 
disant  que,  d'un  cot^,  Votre  Majeste  ne  pouvait  pas  prendre  un  engagement  pareil 
sans  la  concurrence  de  la  cour  d'Angleterre,  laquelle  avait  dejä  refuse  de  s'y  preter, 
et  que,  d'un  autre  cote ,  l'assurance  tant  desiree  ne  servirait  de  rien  ,  puisque  tout 
dependait  des  ev^nements. 

Le  general  de  Donop  nous  a  avoue  que  Votre  Majeste  lui  avait  dit  la  meme 
chose,  2  et  qu'il  etait  convaincu  ,  pour  son  personnel,  de  la  solidite  de  ce  raison ne- 
ment ;  mais  il  nous  a  represente  que,  le  Landgrave  se  trouvant  dans  un  äge  et  dans 
un  etat  oiä  les  moindres  choses  faisaient  une  forte  Impression  sur  son  esprit ,  et  etant 
environne  de  personnes  qui,  ne  Consultant  3  que  leur  interet  particulier,  ne  cesseraient 
de  le  solliciter  qu'il  devait  mettre  une  fin  a  ses  malheurs  et  ceder  ä  la  necessite ,  il 
y  avait  tout  ä  craindre  qu'au  premier  revers  ce  digne  vieillard  ne  se  laissät  entrainer 
par  le  desespoir  ä  prendre  un  parti  precipite ,  si  on  ne  parvenait  pas  ä  soulager  son 
imagination  par  quelque  declaration  ou  Convention  vague  qui,  dans  le  fond  ,  n'enga- 
gerait  Votre  Majeste  qua  lui  faire  esperer  en  termes  generaux  qu'en  cas  d'heureux 
succ^s  on  aurait  soin  de  son  dedommagement;  qu'il  6tait  a  esperer  que,  si  on  propo- 
sait  la  chose  sur  ce  pied-lä  ä  l'Angleterre,  eile  ne  refuserait  peut-etre  pas  ce  remfede 
palliatif,  et  que  du  moins  la  seule  tentative  qu'on  ferait  en  Angleterre  pour  cet  effet; 
ferait  du  moins  comprendre  au  Landgrave  qu'il  n'y  avait  pas  de  la  faute  de  Votre 
Majeste,  s'il  ne  reussissait  pas  dans  ses  desirs. 

Ce  raisonnement  ne  parait  pas  destitue  de  tout  fondement ,  et  il  semble  qu'on 
serait  fort  heureux,  si  avec  un  morceau  de  papier  on  pourrait  conserver  un  allie  dont 
les  troupes  fönt  la  plus  grande  force  de  l'armee  alliee ,  et  empecher  par  lä  sa  de- 
fection  d'ailleurs  prochaine.  Quelque  repugnance  que  nous  ayons  d'importuner  Votre 
Majeste  dans  les  circonstances  presentes,  cette  affaire  nous  a  paru  si  importante  que 
nous  avons  cru  ne  pouvoir  pas  nous  dispenser  d'en  faire  notre  tr^s  humble  rapport 
ä  Votre  Majeste  et  de  soumettre  ä  Ses  hautes  lumi^res  si  Elle  veut  nous  autoriser  ä 
faire  faire  la  proposition  susmentionnee  en  Angleterre,  ou  ce  qu'Elle  jugera  ä  propos 
de  nous  prescrire  sur  ce  sujet.  * 

Das  Schreiben  des  Königs  nach  der  Ausfertigung ;  der  Zusatz  eigenhändig.  Die  Beilage  nach 
der  chiffrirten,  dem  Gesandten  zugeschickten  Abschrift. 


I  Das  folgende  nach  dem  Immediatbericht  der  Minister  Podewils  und  Fincken- 
stein,  d.  d.  Berlin  26,  Juni.  —  2  Vergl.  S.  3.  4.  28.  —  3  Vorlage:  consultaient.  — 
*  Der  König  antwortet  den  Ministern  am  29.  Juni ,  er  habe  sofort  selbst  an 
Knyphausen  geschrieben ,  „dans  le  sens  que  vous  verrez  par  la  copie  ci-jointe ,  que 
je  vous  communique  hi  extenso,  afin  que  vous  [en]  sachiez  faire  un  usage  convenable, 
en  attendant  que  la  reponse  du  sieur  de  Knyphausen   vous   parviendra". 


365     

II  141.     AU  LIEUTENANT-COLONEL  DO,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

[Reich-Hennersdorf ,]  29  [juin   1759], 
au  soir. 

Daun  est  marche  ä  Jung  -  Bunzlau ,  Laudon  ä  Prossnitz, '  Beck  ä 
Horzitz,  Harsch  ä  Jaromirz:  voilä  mes  nouvelles.  Les  14  bataillons  de 
de  Ville^  me  manquent  encore;  je  vous  les  demande,  ainsi  qua  des 
nouvelles  de  Jahnus.  Je  viens  de  prendre  Schatzlar,  et  l'on  y  a  fait 
100  prisonniers.  Demain,  mon  avant-garde  sera  k  Trautenau.  Je  vous 
demande  dans  ces  moments  critiques  tout  ce  que  vous  pourrez  ap- 
prendre.     Adieu. 

Nach  der  Ausfertigung.     Eigenhändig.'  ^  eOeriC. 


II  142.     AU  GfiNERAL  DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUfi. 

Reich-Hennersdorf,   29  juin  1759. 

L'ennemi  est  marche  hier.  La  grande  armee  est  allee  k  Jung- 
Bunzlau,  Laudon  est  campe  k  Prossnitz;  Beck  doit  6tre  k  un  endroit 
qu'on  nomme  Horzitz ;  le  gdneral  Harsch  est  marche  k  Jaromirz :  leur 
four  et  leur  boulangerie  est  alle  k  Teutsch  -  Brod.  Je  vous  avoue  que 
j'ai  de  la  peine  k  m'imaginer  ce  que  tout  cela  signifie.  En  attendant, 
vous  pouvez  envoyer  un  couple  de  100  de  dragons  et  autant  de  hus- 
sards  ä  Glatz,  pour  dclaircir  davantage  tout  ceci. 

Je  pousserai  demain  une  avant  -  garde  aupr^s  de  Trautenau ,  pour 
etre  informe  de  ce  qui  se  passe,  et  pour  tächer  de  tenir  ces  gens-ci  en 
echec,  autant  que  cela  durera. 

Dohna  est  marche  contre  les  Russes;  ceux-ci  forts  de  quelques 
300C0  hommes  se  sont  partages  en  trois  corps.  Dohna  marche  sur 
celui  du  milieu  ä  Nakel,  et  comme  son  Operation  me  parait  infaillible, 
je  vous  ai  annonce  les  bonnes  nouvelles  qui  doivent  arriver. 

Je  viens  de  prendre  Schatzlar,  oü  nous  avons  pris  un  Rittmeister, 
trois  hussards,  quelques  officiers  et  environ   100  pandours.  * 

Federic. 

Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


'Jedenfalls  (Deutsch-)  Prausnitz,  nordöstl.von  Königinhof.  —  2  Vergl.  S.  308.  309. 

—  3  Das  Schreiben  ist  nicht  an  d'O  gelangt.  Cöper  bemerkte  auf  einem  bei- 
liegenden Blatt :  „Anliegendes  Schreiben  an  den  Obristlieutenant  d'O  haben  des  Prinz 
Heinrich  Königl.  Hoheit ,  da  es  Ihnen  von  Landshut  aus  adressiret  worden ,  wieder 
anhero  remittiret,   und  möchte  nun  wohl  weiter  kein  Gebrauch  davon  zu  machen  sein." 

—  4  Die  gleichen  Mittheilungen  über  den  Marsch  der  Oesterreicher  und  über  die 
Einnahme  von  Schatzlar  macht  der  König  am  29.  an  Schmettau  in  Dresden.  Der 
General  erhält  die  Weisung,  „d'avoir  une  grande  attention  sur  tous  les  mouvements 
de  l'ennemi  dans  votre  voisinage  et  surtout  de  savoir  s'il  etablira  une  boulangerie 
a  Niemes  ou  aux  environs". 


366     

II  143-     AU  PRINCE  HENRI  DE  PRUSSE. 

[Reich-H  ennersdorf,   29  juin   I759.]i 
Chiffre ! 

L'ennemi  est  raarche  hier,  Dann  ä  Jung-Bunzlau,  Laudon  ä  Soor, 
Beck  k  Horzitz  proche  Neustadt , '  Harsch  ä  Jaromirz ,  de  Ville  ä  Wei- 
denau.  J'ai  ete  sur-le-champ  ä  leurs  trousses;  j'ai  pris  Schatzlar,  oü  nous 
avons  fait  une  centaine  de  pandours  prisonniers  avec  officiers  et  tout ; 
demain  mon  avant-garde  sera  ä  Trautenau,  cela  pour  deux  raisons : 

i)  pour  donner  ä  penser  ä  l'ennemi  que  je  vais  entrer  en  Boheme, 
et  l'amuser,  si  je  puis,  le  plus  qu'il  me  sera  possible; 

2)  pour  l'empecher  d'entrer  en  Lusace,  et  si  j'y  reussis,  ä  le  lan- 
terner,  jusqu'ä  ce  que  l'expedition  de  Dohna  soit  finie. 

Je  vous  prie  de  me  communiquer  tout  ce  que  vous  pourrez  ap- 
prendre  en  Saxe  des  mouvements  de  l'ennemi  sur  lesquels  il  faut  pour- 
tant  que  je  me  regle.  Daun  ne  sait  encore  rien  de  la  marche  de  Dohna, 
et  il  ne  pourra  l'apprendre  que  demain. 

Nach  dem  Concept.     Eigenhändig.  [reden  C.J 


II  144.     AU  MINISTRE  D'ßTAT  COMTE  DE   FINCKENSTEIN 

A  BERLIN. 

Reich-Henn  e  rsdorf ,  30  juin  1759. 
Dans  le  temps  que  les  Russes  avangaient  du  cöt6  de  Glogau ,  on 
croyait  que  l'armee  autrichienne  commencerait  incessamment  ses  Ope- 
rations, mais  eile  s'est  retiree  subitement.  Un  corps  de  cette  armee 
est  marche  du  cöte  de  Böhmisch-Aicha ,  le  gros  de  l'armee  s'est  replie 
sur  Jung-Bunzlau.  Le  general  Laudon  est  ä  Prausnitz,  Harsch,  avec 
les  14  bataillons  qui  l'ont  Joint  du  corps  du  general  de  Ville,  sont 
aupr^s  de  Jaromirz ;  le  general  de  Ville  s'est  retire  ä  Weidenau.  ^ 

Es  folgt  die  Mittheilung  von  der  Einnahme  des  Postens  von  Schatzlar. 

Notre  avant-garde  marche  aujourd'hui  sur  Trautenau,  et  l'on  croit 
que  l'armee  la  suivra  incessamment. 

Vous  ferez  inserer  tout  ce  que  dessus  dans  les  gazettes,"*  afin  que 
le  public  Sache  que,  dans  le  temps  m6me  que  le  lieutenant-gene'ral  comte 
Dohna  marche  contre  les  Russes  et  se  met  ä  portee  de   les  combattre, 

I  Das  Datum  nach  der  Ausfertigung.  —  2  H.  liegt  erheblich  westlich  von  Neu- 
stadt. —  3  Dem  Oberst  von  Hacke  in  Glogau  meldet  der  König  am  30.  den  Marsch 
der  Oesterreicher.  Das  nähere  werde  Hacke  aus  der  „angeschlossenen  Liste",  der 
Aussage  eines  österreichischen  Deserteurs ,  ersehen.  [In  der  Aussage  werden  die 
österreichischen  Märsche  und  Lager  aufgezählt  und  als  Ziel  der  Bewegungen  an- 
gegeben ,  die  Lausitz  vor  dem  preussischen  Heere  zu  erreichen  und  dort  bei  Görlitz 
festen  Fuss  zu  fassen.]  Hacke  erhält  den  Befehl,  den  Prinzen  Heinrich  von  allem, 
was  in  Polen  sich  zutrage ,  auf  das  schleunigste  par  estafette  zu  informiren.  — 
4  Vergl.   „Berlinische  Nachrichten"    von    Dienstag  3.  Juli,   Nr.   79. 


—   367  — 

les  Autrichiens  leurs  allies  se  retirent,  ce  qui  sans  doute  ne  saurait  que 
deplaire  infiniment  aux  premiers  et  les  piquer  contre  les  Autrichiens. 

Federic, 
P.  S. 
Le    Rittmeister    de  Rudolphe  Palfify   qui    a   ete    fait   prisonnier,    se 
nomme  Adam  Benedemandor;    il  y  a    aussi   eu    un   sous  -  lieutenant  des 
croates  de  pris. 

Nach  der  Ausfertigung.  ' 

II  145.     AU  GENfiRAL   DE  L'INFANTERIE  BARON  DE  LA 
MOTTE -FOUQUß. 

[Reich-Henne  rsdorf,]  30  juin  [1759]. 

Je  vous  envoie  tout  le  detail  de  la  marche  que  l'ennemi  a  faite;^ 
vous  verrez  de  quelle  ruse  grossiere  il  se  sert  pour  nous  tirer  de  notre 
poste ,  mais  il  ne  reussira  pas.  J'ai  envoye  aujourd'hui  Wedeil  ä  Trau- 
tenau^  pour  l'observer  et  apprendre  les  nouvelles  de  ce  qu'il  fait,  et  je 
pousse  Seydlitz  jusqu'ä  Laehn  pour  enlever  le  detachement  des  ennemis 
qui  marche  par  Boehraisch-Aicha. 

J'ai  cru  qu'il  etait  necessaire  de  vous  mettre  au  fait  de  tout  ceci, 
pour  que  vous  soyez  au  fait  de  tout  ce  qui  se  passe. 

Dans  cette  Situation,  Bülow  n'etant  pour  rien  ä  Tannhausen,  je  Tai 
fait  venir  ici,  laissant  cependant  le  bataillon  franc  et  le  colonel  Gers- 
dorff  au  meme  poste,  qui  a  ordre  de  faire  ses  rapports  ä  vous  et  ä  moi. 

Adieu,    mon  eher;    des    qu'il    y  aura  quelque  chose  qui  en  vaudra 

la  peine ,    je   vous  le  marquerai  incontinent.     Je    vous  embrasse  de  tout 

mon  coeur.  -r?     ■, 

r  ederic. 

Nach  dem  Abdruck  in  dem  „Recueil  de  lettres  de  S.  M.  le  Roi  de  Prusse,  pour  servir  ä 
l'histoire  de  la  guerre  derniere".  "*     Leipzig  1772.     S.  131. 


'  Indem  Eichel ,  Landshut  30.  Juni ,  obiges  königliches  Schreiben  an 
Finckenstein  übersendet ,  zeigt  er  ihm  an ,  dass  demnächst  von  Schlabrendorff  eine 
Posttasche  ihm  zukommen  werde  mit  wichtigen  Papieren,  „que  le  Roi  a  or- 
donne  expressement  de  garder  encore  pour  son  usage,  apr^s  que  la  guerre  sera 
finie".  Unter  anderem  befand  sich  bei  den  Papieren  die  Correspondenz  mit 
Rexin.  Der  König  gedachte  vermuthlich,  die  Papiere  zur  Ausarbeitung  seiner  Me- 
moiren zu  benutzen.  —  2  Vermuthlich  die  auch  an  Hacke  (vergl.  Nr.  11  144. 
Anm.)  gesandten  Aussagen  des  Deserteurs.  —  3  Dem  englischen  Gesandten  Mitchell 
hat  der  König,  wie  Mitchell  am  30.  an  Holdernesse  berichtet,  an  diesem  Tage  ge- 
sagt ,  „that  he  had  sent  General  Wedeil  to  Trautenau  only  to  alarm  Marshai  Daun, 
that  he  does  not  intend  to  penetrate  into  Bohemia.  His  Prussian  Majesty  thinks  that 
Marshai  Daun  is  not  yet  informed  of  the  Situation  of  the  Russian  army,  but  that  he  may 
have  the  news  this  day  or  to-morrow  which,  he  believes,  will  occasion  an  alteration 
in  his  plan ;  and  as  he  suspects  that  the  motion  Marshai  Daun  has  made  is  chiefly 
intended  to  draw  him  from  the  strong  post  of  Landshut,  His  Prussian  Majesty  is  re- 
solved  not  to  stir  tili  he  sees  farther."  [Ausfertigung  im  Public  Record  Office  zu 
London.]  —  4  In  den  Akten  des  Wiener  Kriegsarchivs ,  aus  denen  die  Schreiben  an 
Fouque  in  obigem  Werke  entnommen  sind,  findet  sich  die  Handschrift  nicht  mehr  vor; 


368     

II  146.    AU  LIEUTENANT- COLONEL  D'O,  VICE-COMMANDANT 

A  GLATZ. 

Reich-Hennersdorf ,  30  juin   1759. 

Les  dernidres  nouvelles  que  vous  nie  mandez,  sont  fort  exactes. 
Harsch  s'est  Joint  avec  les  14  bataillons'  et  campe  pres  de  Jaromirz. 
J'ai  envoye  aujourd'hui  une  grosse  avant-garde  sur  Trautenau,^  pour 
donner  le  change  ä  l'ennemi.  On  m'assure  que  Jahnus  est  k  Trautenau. 
J'en  serai  instruit  avant  ce  soir.     Ni  Fouque  ni  moi  ne  remuerons. 

Vous  apprendrez  bientot  de  bonnes  nouvelles  par  rapport  aux 
Russes. 

Quand  vous  apprendrez  quelques  nouvelles ,  mandez  -  les  -  moi  tout 
aussitöt. 


Federic. 


Nach  der  Ausfertigung  im  Kaiserl.  Königl.  Kriegsarchiv  zu  Wien. 


11147.     AU  LIEUTENANT -GßNfiRAL  COMTE   DE  MAILLY 

A  PARIS.  3 

[Juin   1759.] 

Reponse  d'ailleurs  obligeante :  Que,  pour  eviter  les  consequences, 
le  Roi  le  priait  de  vouloir  bien  prendre  patience  jusqu'ä  ce  que  le  cartel 
soit  fait  et  conclu,  qui  ne  saurait  gu^re  trainer,  M.  de  Rouge  "^  ayant 
plein  pouvoir  de  Sa  Majeste  Tres-Chretienne,  et  moi  ayant  dejä  nomme 
et  autorise  de  ma  part  un  commissaire,  ^  qui  actuellement  etaient  entres 
en  Conferences  oü  il  ne  saurait  pas  se  presenter  quelque  difficulte  pour 
finir  au  plus  tot  la  conclusion  du  cartel ,  mais  que,  tout  au  contraire, 
tout  se  finirait  promptement. 

Weisungen  für  die  Antwort;   auf  der  Rückseite  des  Gesuchs  des  Grafen  Mailly,  Paris  12. Juni. 


es  war  jedenfalls  eine  eigenhändige  Ausfertigung.  Die  Drucke  in  obengenanntem  Werke 
scheinen  verhältnissmässig  correcter  zu  sein  als  die  in  den  „Lettres  secr^tes  touchant 
la  derni^re  guerre  de  main  de  maitre",  Frankfurt  1771,  und  die  in  den  „Memoires 
du  baron  de  la  Motte -Fouque",  Berlin  1788  (hrsg.  v.  Büttner).  Alle  drei  Publica- 
tionen  sind  vielfach  unzuverlässig ,  die  meisten  Schreiben  sind  voll  der  willkürlich- 
sten Aenderungen;  das  obige  Schreiben  scheint  leidlich  gut  abgedruckt  zu  sein. 

I  Vergl.  Nr.  11  141.  —  2  Unter  Generallieutenant  von  Wedeil.  —  3  Der  bei 
Rossbach  kriegsgefangene  Graf  Mailly,  dem  der  König  die  Rückkehr  nach  Frankreich 
bewilligt  (vergl.  Bd.  XVI,  30.  125),  hatte,  Paris  12.  Juni,  um  seine  Freilassung 
gebeten.  —  *  Vergl.  S.  92.  iio.  —  5  Feldmarschall  Kalkstein;  vergl.  S.  93;  vergl. 
jedoch  S.  295.   301. 


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