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Où font contenues les décidons des matières
des Tailles, Aydes.,Equiualent, Décimes,
ou Dons gratuit, Oaîje'Iles, Guet & gar-
de, Impofition foraine, Ha*it partage., Ré*
ve , Fortifications & Réparation» , leuées
de Cheuaux Se Cnârrïots , folde de çin-
quante mil hommes ; Eftapes, munitions ,
& logemens des gens de guerre > Impofî-
tioaspour rinduftrie, Cabaiix, meubles
lucratifs /deniers à intereft, à rente ou à
penfion . & beftail gros $ç menu, &ç dç h
capitatioh.
le tout confirmé par Loixosptr Canons, ovpar lu Ordçn-
Tlincis denos Roys^oitpar tes aUai-i des Pudeurs t ou put
4tsr<iifonHemtnipHy{e\.d(l£JourceduDrai8 ,«« par lot
Arrtfii des Cours Stumraiiitt de ce Rayamt , & netam-
jnent de U Cour des Comptes , 4}its (S- finance! lit
MoMptlitr,
Par ANTaiBipSSPÏÏsSSS» Aduaear, ?q ladite Cour,
«SE»
A TOLOSE,
F*r4ft?UVD ColomUz, Imprimeur ordlnaJcedw^0?» '
(t 4tVVnMier6tj. «. pç. j.vi.
;fT"CX-«->B»n»!-»,
« '?4«««i»j««*îf*Ç-
0 ?3>£7<?-tt<?
l
<
A MON.SEIGNEVU,
MONSEICNEVR
DE SCHOMBEKG, DVC,
D*ALLVYN,PAIK ETMARESCHAL,
ne France, Chevaliir ,dbs Ordres pv
Roy, Gouuerneur & Lieutenant gênerai
pour fa Majeftéen Languedoc , Ville , &
Citadelle de Moncpellerj &c,
I ONSMIGNEVR.,
-»— r -— J i« M** "k W*J Usfieuues du
monfa viennent de la mer, & elles retournent À
leur fourçc -y Et la pluye après avoir humeëtê U
terre durant quelque temps, remonte 4 14 moyen-
ne régit» de l'Ait , d'oii elle efioit defcendne- £4
fins grandi partie des vérifions -de et ïré&i
*lant pris leur çrjgine des Oracles & <& Arrejls
<kla Cour des Comptes» Ajdes, & Finances à*
MWpelitrt aneafkmmwf dtVW amirponf
I
Chef Tay creu que la lujîicc mobligeoït à Vous
rendre ce que ïauois receu de Vous. Mais comme
la fluye retourne au lieu de fin origine 9 non
comme elle en efioit défendue^ mais p lus fubti-
ley {jr changée en vapeurs 3 la partie la plus ter-
tejlre & la plus grofsiere s9 ar refiant en bass Aufsi
te ne Vousprefinte pas vos Arrefis tous entiers 9
ny en l'efiat que ie les ay receus J mais te vous fais
vnprefent de leurmouelle 3 &*de ce qu'ils ont
deplusfubtil & de plus remarquable. Outre cet ~
te rai fin qui efi tirée do reigles de la Iurifpru-
dence^ ie me fuis trouué dans l'obligation de Vous
offrir cet Oeuure , par la confideration 9 que ne
l'ayant faite que pour le bien de la France , &
particulièrement de citte Prouince* quia le bon-
heur defirefous vofire Couuernement ; le demis
pour la leur rendre d'autant plus agréable 5 la fai-
re paroijlrc fous vofire Nom i qui leur fera teu*
fours en particulière vénération ; non tant pour
la charge de Marefchal de France, que Vous y
exercez, y ny pour la dignité de Gouuerneur &
de Lieutenant du Roy que Vous j pojfedez, 9 corn*
rue pour les rares qu alitez que Vous auez, receuès
du Ciel 9 & que pour lesjîgnalez femices que
Fous auez rendus a la Couronne , notamment
en la conferuation de Leuute y & en la prife de
Perpignan. Agteex-donc ( Mo*s*icotvk ) k
Vousfipplie, que pour le bien des François que
Kous ctoifexfiundrmt&jfr que pour marque
demoA deuoir > é demareconnoiffance , ievous
confier e cet Ouurage : Vous y verrez, vne briefue, .
ér vne claire explication de tous les Subfides qui
f impofcnt far le Peuple, far la délibération des
EJlatsde la Prouince,que Vout conuo que z, chaque
année ,drvn Abrégé des questions qui tiennent
efire faites far ce fa jet ^ & de leur refalution. Ne
iettez> pas les yeux far les défauts de Vouurier^ .
mais confident ( s'il vousplaijl ) les richejfes^e
ta matmts Blleefile nerf&Vappuy dt* Royaume 9
dont lereposf-nepçut èfife ajfermy que par les 4r-
mets que le Roy y entretient } & fes4tmêet ne
peuuent fabfifter que par le moyen des Subfi4fi* :
Ainfipuis que fofajct dé ce lime eftfi vtile ér fi
important a la France > & que vous ne rejpirez
que le repos, & que l'aggrandiffement de ftftat,
receuez,( Mon seiche Va) s'il vousplaijl ce 7rau
£te comme voftre , auquel Fous tuez tant de paît,
il eji véritablement au deffaus de vos charges &
de <vor mérites^ mais tel qu'il efî, il procède dyne
perfanne qui n'aura iamais de plus forte pafsiony
que d'afire reconnue parles véritables effets de
fa tres-ktmble fcruitude%
* *
MONSEIGNEV».
' Voftrc tres.humblc, & ttes.abcïfliht
feruitcur,
• «
DESPEISSES,
A V
LECTEVR.
Ë c t s v r , Vous trouuetez icy
vn Traiété fait auec bon ordre ,
très- véritable , & tres-exaâ: des
décidons des qucflions qu'on
vous peut propoferiùr la matière
des Tailles & autres importions qui s'exigent
aujoutdhuyen ce Royaume, & notamment
en la P rouince de Languedoc. L'ordre gêne-
rai vous eft marqué au commencement de ce
Liure -, le particulier de chaque Article* vous
iêra connu dez que vous en aurez leu vn
ieui, &l'ayantvne fois compris, iefuisaffeu-
ré que vous tronuerez d'abord la decifion de
la question que demanderez. Vous nc-pou-
uez douter de la vérité de ces décidons -, car
cHes font appuyées de l'authorité des Loix,
Canons , Ordonnances de nos Roys, railbn-
nemenspuifëz delaiôurce^du Droite, aduîs
des Do&eurs,-& des Arrefts des Cours Sou-
ucraines» & particulièrement de la Cour dec
GomptcÈ j Aydcs , & Finances de Montpt<
lier , que ïay fidèlement cirez de fes Regiftres,
ou entendu moy-mefmes prononcer enAu-
diance. Et pour vous affeurer d'autant plus
de cette venté, lors qu'il y a quelque loy qui
fêmble contraire à mes decifions,ie l'explique
& la concilie auec les autres que i'ay appor-
tées pour la confirmation d'icelles. Que û
en quelques endroids , (comme en l'article
der£quiualent)vousn y trouuez pas grand
nombre de citations des Loix, c'eft parce que
la plufpart des Importions qui font autour-
d huy en v/age, onteftéinuentées Se mifes fur
le peuple depuis la compilation denosXpix.
Et ces authoritez font rapportées auec pareil-,
le fidélité que vousauez cy-deuant efprouuéè
en noftre Traidé des fucceflionsteftamentai^
res & ab inte ftat; ie leur attribue precifement
ce qu'elles difênt&rita de pins -tellement
que fila Loy> le Canon>ou l'Ordonnance de*
rident la queftion non pas exprefïement ,
mais par confêquence neceffaire , ie ne les ci*
te pas pour textes exprez -, mais rapportant
leurs propres termes, ie monftre comment ils
pcuuentferuirà la confirmation de mes déd-
iions. Les mefines raifons qui m'ont méifc
autrefois à vous faire voir en langue François
fe le Tratâé des Succcfïioas , & que ie vous;
ay exprimées en L'Epiûre liminaire d'iceluy^
m'obligent; ctïcotts à vous prefentcr teituy-
cy parlant mefme langage* Etnedeuezpas
trfrétier eftrangc fi après le Liure du Sieur Pre-
fident Philippi i ay voulu vous faire part de
ce Trai&é > qui ne parle que de la mefme m^
tiere : Car outre qu'en ce Liure là il n'y a nul
ordre -, quil y redit trois ou quatre fois vne
mefme decifîon , & qu il fe choque foy-mef-
mesen quelques endroits, (Spécialement en
L'Article 30. de fes Arrefts , où il combat ce
qu'il a eferit fur T Ordonnance de François I.
de l'an 1543») Il eft certain qu'il ne contient
pas la cinquantième partie des decifionsque
vous trouuerez dans ce Trai&é ; & que d'ail-
leurs par les A rreft s de règlement que ladite
Cour des Comptes, Aydes, & Finances a
faits depuis le decez dudit Sieur Philippi , Se
3ui fonticy raportez , vne bonne partie de fes
ccifïons fetrouue corrigée.
le n'auois fait ce Traiâé que polir paon in*.
firudion 3 & que pour mon vfage particulier:
mais plusieurs de mes amis rn ayant inftam*
ment preifé de le communiquer au public ,
i'ay efté contraint de céder à leurs prières : fi
en fatisfaifant à leurs defirs , vous en retirez
eu profit, ie me trouueray fuffifamment re-
cotnpenfé de mes peines: Que s'il ne vous eft
pas agréable > encore s feray-ic fatisfaitfi mes
défauts vous efucillent, & qu'ils vous obli-
Wl^^mBiiSmimmimmmmmmmmmÊÊimÊmmmm m i' 1 wiii ,„
gent à faire voit quelque choie 4e mieux r
Et à ceux qui comme des frelons font Inca-
pables de cueillir du miel & de faire de la ci-
re, & qui ne ceffent de bourdonner, vous
me permettrez de dire , que n'ayant pas c£
crit pour eux y ie n ay pas eu deuein de leur
plaire. *
*
Fiât : <valâ ^fiqmdmwfti re&ius ifih
Candi dus imftrti :Jl nm9 his vtere mtcum*
« #
WCLARÎSSIMI AC NOBIUSSIMI
IvWSCC&SVLTI AnTONII DeSPEI SSII,
vêtus Anagramma, et alïud à aobis
cxcçgitatHm iimeniliter fuxcntes
hase lufôpus.
ANTONIVS DESPEISSIVS.
y«.awb- IVSPOSSIDE NATE SINV.
ANTONIVS DESPEISSIVS.
Boûr. IOVE NATE IVS DISPONES.
&M» rPITERexaheprofpecJans vertice earli
œÊÈÈ Sdp'msï» Franealamna terp humum.
- Agminepefiifen Harpyarum mbilts bums'
Xegn't fufremum fenfît aiieffi aient.
Intima ^en'tm populi corrodi vifèe/a lviditi
Bat» tttras lites tarpia monfira fottent.
Impuni h*eferpu»t ; legjtm amippe tnfcia TeUus :
Hac feue accendit pfadafurort Iottem.
l&ntque erat in iiram [farfarusfatminagentem.,
Sedmdiorftmmo eft hdc via vifa Patrt.
Vininum pïacuït Gallerumimmittere terris,
-1_
Mfiçmiro exftdtct confufat oràweltgcs, '
Et Franco, ornobitiwra Latina tog\.
Nufcenii hait dtâ, I Y. s totmmi vote fnfauis ,~
P o s s i d s ** Ambrofu maximç na« sim.
Ttt Iovï biipoNss ïvi totum NArE)c4tkfrtcm
A mafre exctfiens dixit AthtntUdes. '
Commit e in fondis ergo cUngoribus alas - ■
Hàrfya, & trifles édite voce fijots.
Vt Phineimenfis Calais vos céder e ittfsit
Jfie Itères iraneâ vos qnoque ptttct htm»
v
-A* PI. pfe ia Bavmb
1 V. Dofc.
ICïwS}
*
A
MONSIEVR DESPEISSES,
; , ^YTHEyjl DÉ CET
. ÏNCp MPUABIE
*M> N NE T.
'\\ \ * A- •
» * * • * *■
V*f&es_vOtt*ii»vC*eI ? defcendez.
Belle Aftree, '
m&é Reuenezvifïter vôtre antique fejour
Lçnaaottç^ioatmeiUeu^î voicy l'aimable
- t /Mit* '
tour
Ou d'eux plus que iamais vous ferez honorée
Vn fameux Demi-meu *fous prépare letrée;
Et pour vous obligera cet heureux retour,
Il chaffe maintenant vos Tyrans à leur tour •
Et rappelle les moeurs de la faifon dorée.
Cher Dh sraxs m s, c'eft toy, dont la plûrac
& la voix, *
Font viure les Edids, les Arrefts, & Ux Loix-
Et mourir des procez les funeftes femences.*
Tu fais régner Aftrée au milieu des humain1*,
. Elle eftoit fans Efpéerelle eftoitfans Balances;
Tuksluy raffermis pour iaraaisdâsles mains.
EIVSDEM
D.D. ANTONII DESPEISSII,
IvRISCONSVtTI ET DIVINI HVIV8
Operis Au&oris,
AH AGRAM MA. -
ANTONIVS DESPEISSÎVS.
OSEIVS ÏVS DISPENSAT.
>
EPI G RAM M A.
Oftt nihil agUur.Mens optma maxima
mundi^
Menfura^numero^odere^cunSfafacit.
ffinc rerum formtikinc minutes : hinc quoque
rébus \
Congruâpoue niant nomina quoque fuis.
N0 igitur mirumjiiam Dmsissivs ire
DoBilequo Gdïos omnUiuïadocet,
Leges9 PtMtificum Décréta, Èdtââque Regumy
Senfaque Dûfhrum, lujfaque fumrna Patrum.
OsEivtiVs dIsêbnsat Mortalibusomne
Sic dtttm *b titrno Numine nomen haiet.
TABLE SOMMAIRE
. DES MATIÈRES TRAMÉES
dans cet Ôçimrç,t
Titre I.
DE quelle aùthoritê les tailles^ autres Im-
putions peuuent efire faites, pag, jt
Tit. II. ■-.'■*
De diuetfes efpeces d Importions,
Article. I,
De lAyde & Equipaient \ . j$.
Art. IL Des Décimes & Bons gratuits. 44,
Art, III. DeUTrafte^frimpofitignfortiné,
Rêve, ér Haut pajfage, 52,
Art. IV, Du guet (jr Garde, 56,
Art, V? Des Gabelles, (q.
Art. VI. Des emprunts & Solde de cinquw*
te mil hommes, 75.
Art, VIL Des Efiapes, munitions &kge*
mens de gens de guerre ; 7^
A» t. VIII. D?jf fortification? 9 reptations K
feuêe de chevaux, é* de chariots, fpj,
Art. IX, De tlmpofîtion pottr tfndufiriç,
Cabattx , meubles lucratifs, deniers £ inte*
reloua renif, $> kejtatlgros & menu, ne.
) .
1
A k t. X. De la Capitation. . j-g.
Art. XI. Dp Tailles.
Sucr.X De ceux qui doiuent les Tailles. tn
S a c t. II. Z>é la firme tant du Compois Ter-
tien & Cabalifietfur le/quels fe fait le depar-
tentent des Tailles } que des Hures des Imp+-
, ftions 9 eu Rolles' contenant le/dits departer
mens. ^
lie ta firme du Compoids Cabdifie en particu-
lier. pu
De la forme du+Rolle,ou liure des Impofttions.^à.
Sict< III. & dernière. De ceux qui exigent
les Tailles, & autres Importions, de leur de-
»0'tr,é' priuileges en ladite exaçliont delà*
folâtre, reddition de comptes 9 & appellation
desclofinresdiceux. - «^
Hesperfinnes qui peUuent efire contraintes d ac-
cepter la charge^ de Collettent s. ^yf.
Desperfonnes exemptes ,é f*i nj ptwmefirt
forcex* jM
Du deuoir des Collecteur s. 270,
Des priuileges des Collettent s. 370.
Dufdaire des Colle tic ur s. Aa\_
De U reddition des compte s des Qtlhttcurs. 461.
FIN-
Extraits au Prittilêge. .
PAR Grâce & Priuilegedu Roy en datte du 29,
Auril i^4J. Signé par le ConfeiJ , D E
SAVNHAQ II eft permis à Pierre Bosc, &
Arnavd Colomiez Marchands Libraires lurezde
la Ville & Vniucrfité de îolofe, d'itvptimer ou
faire imprimer en telle forme & en tel chara-
âere que bon leur ftmblcrà vn Litirê qu'ils
ont de nouueau recouuert , intitulé, Trù&iitt TaiU
l*s9 &~ wtres imfofitiomT compose fdr M. Antoine
t>£SV*i+t&*y^tduocat en U c*urdts Comptes^jdes,
&* fin*nu$ de Montpelter. A uec inhibition* # de-
fenfes, à cous autres Libraires & Imprimeurs de ce
Royaume de l'imprimer,' vendre, ny débiter d*au-
tre impreflïon que de celle dçfdits impetrans, & d'i*
celuy contrefaire en tout, ou en partie , par abrégé ,
nyaati*itt*m,pendant le temps & terme de dix ans,
à compter du iout que la première impreflïpn fera
paracheuee , à peine dcconfifcatiop de«<gen»plairc$
qin feront trouuez contrefaits , & autre arbitraire ,
applicable moitié à fa MajcAé, & l'autre moitié
aufdits Bosc & Colomiez pour leurs dommages
fc interefts. Voulant fa Majcfté qu'en mettant le
Sommaire dudit Priuilege au commence ment ou à
h £q dudit Liure , il for? terni p*ur deuër^ent
fignifié.
tttr ItConftU,
DE SANHAC, signé.
:'.; TRAICTE'
DES" TAILLES
ET AVTRES
IMPOSITIONS.
I L ne tëra pas parlé en ce lieu des
1 Tailles que quelques Seigneurs par-
I «cutters ont droiâ d'exiger fur leurs
VaiFaux, car ayans cette faculté à cauiè de
leurs fîefe, il eft plus à propos d'en re'nuoyer
le dilèoursau Trai<3é quéi'ay fait des droidts
Seigneuriaux; mais Seulement il y fera trai<âé
des tailles & autres importions que iâ Majc-
fté* exige de lès fubje&s pour Iuy ayder à fup-
porterles charges du Royaume 3 ou quelle
permet aux Communautezdimpofèr furel-
ïes-mefincs pour fubuenir à leurs neceflitez
particulières. Or ceTraiâé fera diuifé en deux
Titres : Au premier il fexa raonftré de quelle
A
authorité les impositions peuuent eftre faites:
& au deuxième il fera parlé de diuerfês espè-
ces-d'impofïtionsi fçauoir de l'Ayde, Equiua-
lent, Dccimes ou dons gratuits, Traité & Im-
pofîtion foraine, Reue ou Domaine forain *
hautpaiTage,Guet^^ârï^SI&êIIe$3 Em-
prunts ,foide de cinquante mil hommes,Efta-
pes, Munitions, & logement de gens de guer-
re, Fortifications & Réparations, leuees dç
Cheuaux & Chariots , Impofïtion.jioUrtf Iri-
duftrie, Cabaux & meubles lucratifs , deniers
àintercft,à penfïon, ou à rente s &beftail
gros & menu , Capitation , & Tailles. Cha-
cune dcfquellesfèratraiâéeen Amticle fèpa-
ré, finon que la deduétion en fbit ou fort brief-
ue ^ ou trop longue j car au premier cas , decix
ouplufieurs feront expliquées en vn feul Ar-
ticle j & au fécond , vn feul Article fera foufHi-
uifé en diuerfês Sedions. Ainfi ( parce quç
l'explication de Tailles eft de fort long dif-
cours , qu'elles font indi&es par fa Majefté fur
tous les contribuables y que le département en
eft fait fur les Compoix terrien & Cabalifte
d'vn chacun d'iceux , & mis en vn liure appel-
lé Roolle ou Liure des Importions , qui après
eft baillé aux Colledeurs pour enftire l'exa-
£ion) cet Article des Tailles fera foufdiuifé
en trois Sedion : en la première il fera parlé de
ceux qui les doiueot : en la deuxième delà for-
» » V »
/ne j tant des Compoix Terrien & Cabalifte ,
iur lerq^iels on en fait le département y que du
RopUe ôuXiure des Importions contenant
xledit département ; & en la troifiémç 8ç der-
nièrede ceux qui les exigent^où fera trâiôé des
pcîfonnt» qui peuuent eftre confaajn&es de
ÈMre ccqto charge >;de leur deuoir ^ des priuile-
gtt dçnt elles iouyiïent fur le fubjèft des de-
niers de leur Colle#eadcliur falaire 3 de la red-
ditiotidb leurs Comptes y & des appellations
interjette» des cloftures d'iceux-
TITRE I.
J)e quelle authorité les Tailles , e> autres
Impo fit ions ttuuent ejirefai files.
j, f^^^^SUES Tailles y ny aucunes autres
Impoiitions ne peuuent eftre
faites que de 1 authorité du
Prince Souuerain , parexpref-
(es lettres patentes de fa Maje~
fté deuement vérifiées ez Cours des Aydes 5
C'eft pourquoy le droiâ de les faire eft corn*,
pté entre les droi&s de Regale. Ht. quafint re-
galia 56. lib. z.feador. autrement elles font nul
A* . z
4 De quelle duthor. lesr Importions
les. MoUna. tom. 3. in trait, de priuileg.
regni Francor. priuileg. 17. (jr *d qq. lun-
ms Galli q. 60. Rîinchin. farté 2. concl. ij.
& in q.1 197. Guide Pap. Iulius Clar. §.fe*±
dum. q% iç. Rebujf. in Conflit. rè£ in traitât.
de mercatpr. ortie. 2. glof. vn. Lémmeau en
fes Max. lin. j. ehap. u. Gtt'tdo Pdf. &
Matth. in À. q. i$j. & Ferrer, in qi 5, Guu
do. Pap. [muant Ik L vèitigalia ïb. inprinc.
jf. de publican. et *ve&ïgal. I. non filent. j#
C. veitigal. noua infi. <fr l. vn. C. de Jupe-
rind. & cap, innouamus. \o. extr. de cenfib.
ér l'Ordonnance dfe François II. faiiteÀFon-
taine-Blean en luillet 1560. de Charles IX.
faiiïe aux Efiats d Orléans en ladite année
1560. art 130. autres de tan 15^. & 15^
du ai- Neuembrc 1565* de l'An 1^66. faiile
aux Eftats de Moulins art. aj, & du 25.
Aoufi 1570. d'Henry 3. du mois de Septemb.
1575. du mois de luillet 1578. & de Van 1579.
art. 275. faiiite aux Ejlats de Blois ^& d H en*
rj 4. du y. Auril 1590, et notamment par
lEdiit de Beziers du mois d\OHobre 1632*
& ainfi a efté iugé par Arreft 'du grand
Confeil de l'an 152Z. Boer. q. £o. num*
8- & 9. & Pap. en /es arr. liu. 5. Ht. des
Tailles u. art. 1. alx Parlement de Paris
par diuers Arrcfts , notamment dû mois de
lum 15^4, Pap. ibid. au Parlement de Bre-
Piment eflre fai&es. $
tagnc le a$..: O&obre 1595. Belord. en /es
Controtê. lettre D. Itu. 4. chaf. 48. & en la
Cour des Aydes de Montpellier par diuers
Arrefts. II. Lefdites Impositions font nul-
' les faites (ans lauthorité du Prince Souue-
rain y bien .qu'elles fuffent faites. par délibé-
ration 3 ou Ordonnance delà Ville ou CotiK
munauté fur laquelle elles font exigées. /. véi
étigdlia .2. C. vetttgd. non. inji. &c ainfi s'ob-
(crue tous les Jours. Rebuff. d. artic.z. glof.vn.
ér intraS^ de liter. oblig. art. 2. gk vn, nm
80. & Sx. notamment cela a ainfi eftéiugé en
la Cour des Aydes de Montpellier le 15. ïuin
# 1619. contre les Confuls de Frontignan 3 qui
prenoient certains droi&s fur chaque muyd.
de vin qui fè vendoit en leur Ville 3 fuiuant
la délibération prinfe en leur maifon Confii-
laire , & par ledit Arreft lefdks Confuls furent
Condamnez en l'amende , & les debteurs déf-
aits droits defeharge 2 du payement d'iceux,
& defenfèsfurent faites à tous les Subjets de fà
Majefté du reflbrt de ladite Cour , d'exiger
aucuns droiâs , fur les denrées & autres cho-
*^s3 Sue Pa? exprefles lettres patentes du
Roy verifîcesen ladite Cour fur les peines por-
tées par les Ordonnances. JLe femblablc a eftè
tugé en ladite Courk 29. Avril i^: contrfe
les Confuls de Nefignan l'Euefque , qui
fuiuant yne délibération prinfe en leur Con-
A * *
t
6 De quelle attthor* les Imitions
Icil j impo/bicnt & leuoient furlesHabitans
dudit lieu annuellement la femme de deux
cens vingt liure au lieu du difme des Oliues ,
pour employer au payement1 des penfïons
deuës à l'Euefque d'Àgde j & par le me£
me Arreftfutdit^ que la di/me des Oliues fe
x>rendroit comme auparauant \ & defenfes
turent faiéèes de faire ladite Imposition , ny
aucune autre fans exprefles lettres patentes
du Roy vérifiées en la Cour. Que fi les Con-
fiais du lieu où fe fait ladite Imjiofition 3 pré-
tendent en auoir permiffion de h Mâjeité,
la Cour les oblige de remettre deuèrs elle
les lettres patentes portant ladite permiflîon3 .
& iufques à ce que ladite remife foit fai<5èe,
leur interdit là leuéç de ladite impofîtion y
à peine de mil liurei d'amendé & autre ar-
bitraire , & ainfï fê iuge tous les iours en
ladite Cour des Aydes de Montpellier , &
notamment y a efté iugé le 19. Mars 161&
contre les Confuls du Puy , qui pretendoient
auoir droî& de prendre certain! Tubfïde du
vin , fe!,' & huile porté dans letir ville. Le
i.6. Septembre 1623. contre les Confuls du
lieu de la Fitole qui exigeoient certaine im-
pofîtion furie vin vendu en gros & détail
& autres denrées. Le 16. Auril 1624. con-
tre les Confuls de Montpellier qui exigeoient
quelque droid fur le beftail entrant dans la
jeûnent eflre fatffes. j
^ille. Et le 14. Aouft 1625. contre lefilits
Confuls de Montpellier y qui èxigeoient vn
denier plus pour liure 3 furies pourceaux fraiz
ou fàlez qui le debitoient en ladite ville par
les Mangonnier$?yï*/0*#/ U l. 1. C. de mandat.
Prwcip.Jiquis ajferat cum manâatis noftrisfecre-
fis Ce ifemjfci omnes feiant a netnini quicquam^ nijl
qmd feriptis fr abattent tjfe credendum , fed fa*
crus neftras litterasejfe qu*rendasy d. L i.Le pri-
uilege qui eft contre le droid commun doit
eftre prouué par eferit cap. cum perfon*. 7.
extr. de priuUeg. in 6. III. Telles impofi*
tions font défendues 5 bien qu'elles foient
fai&es par peritoiflïon du Gouuemeur de h
Prouince- /. wftigaU 10. in frinc. jf. de pu-
blic. & l. n>n. C. de fuperind. ér lefdites Or-
donnâmes de François II. de l'an itfo.de Char-
les IX. des années 1564. & x$66- d Henry III.
de Van 1579. art. 275. & d'Henry II II. de Van
1590 Voire mefines lefdits Gouuemeurs afc
lans d vne ville à l'autre de leur Gouverne-
ment , ne peuuent pas obliger les Habitans
dicelies à leur fournir des Cheuau^ou au-
tres choies. Nouel. u%. cap. 22. car ils^doi-
uent de$ appointemens qui leur (ont bail-
lez par le Roy , fubuenirà toutes leurs deC
pentes fâhs incommoder . les Subjefts de
fa Majefté 5 d. cap. 22. IV; Telles tmpo-'
./irions font défendues 3 bien qu'elles foient
-&4
8 De quelle auihor. les Impofitions
ordonnées dauthorité dvne Cour Sou*
ueraine, Ranchin in q. i^y. Guide. Pap. &
Ferrer, in q. 5* Guide. Pap. fumant ladite /4
veftigalia 3 ér L f lacet 8* C. de excu/at*
muner. (jr lefdites Ordonnances de Français
Ih Charles IX. & Henry III. Voire mef-
mes aujourdhuy par l'Ediâ: de Béliers
du mois d'Ô&obre 1^2. les Compagnies
SouueraineS , comme la Cour des Corn-»
ptes > Aydes 3 8ç Finances 5 ny le Parle-
ment 5 & Chambre de l'Ediâ ïie peuuent
pas pertaettre aucune imposition de de-
niers pour les frais & defpens des procez
y pendans b contre ce qui fi faifeit aupara-
vant. Ranchin, in q, 87. & 197. Guide paps
Perrert in q, 5. Guide. Pap. & Pbilippi en
fes Arrh art. 94. P lacet nullum ommno 'jfc
Mcem de catero preuincialibus ïnferendum alU
quid indicere. dé /4 f lacet 8. C. de exeufat.
muner. Et comme lefHits Officiers ne jpeu-
uent pas permettre lefdites Importions , pa-
reillement ils ne peuuent pas augmenter
celles qui ont efté faites par le Roy. /„
emnes penjitare 3. Cé de annon. & trifatm
car 4 raifon de ladite augmentation ils fe»
toient cenfèz les faire. V* Les deniers
qui ont efté impofez & exigez (ans la-
dite permiffion ,> non feulement doiuent
eftre reftituez 9 ceux quxies onjt débourfe**
pendent, eflre faites. $
l tout* foknt £. C; ve&igali nou. infi. <tmi&
de plus ceux qui les ont faiâes deuroiènti
çftre punis de mort , & leurs biens con-
fisquez au Roy , fumant les Ordonnants
de Charles IX. des 29. N Membre 1565. &
aie l'an itfé-xïb 29. Mais auioûrdhuy ils'
font feulement condamniez en dc$ amen-!
des y comme' il a efté iugé ;en la Cour
de^ Aydes de Montpellier > le 17. Septem-
bre. 1601. contre les Confuls de Coupie*-
re y le 6. Septembre 1602. contre les Con*
fuis de Vilieneuue Je; Roùcigue 5 le 24. Fé-
vrier 160^ contre les Coniuls de Mon*
tauban 5 qjui fans permiffion idu Roy
auoient impofé des deniers extraordinai-
res 3 & le 16. Eevrièr 1627. contre les Con-
fias de Saind Ginyeis > qui fans ladite
permi/ïion auoient fait de pareilles impo-
rtions, Ainfi far le droiff Romain , telles
perfinnes font tenues lege lulia de ambitu.
L vk. %. item is. j. jf de L lui. ambit4
la peine de laquelle loy eftoit t amende de cent
e/ius auec infamie. d> L vn> ou bien lege lulia
de vipublica. I. vit. jf ad leg4 ïuh de <vi puèlé
l* peine de laquelle n'fjloit pas régulièrement U
mm y oins vue condamnation pécuniaire^ §. item
kx tulia. de m publica. 8* Infiitut. de public.
**<#*.Mémes les Officiers qui authorifent lcfdi-
(es itnpoiitions font aufli condamnez en des
1
jo De qttfUçAutbûr. Us Importions
amendes 5 comme il cfté iugé par lefdits Ar-
cefls denSo^ &1627. contes, certains Officiers
deJMontauban & de faind Giny cis , qui
auoient authoriieieidites impofïtions. P
j#; Mais les Seigneurs qui à caufe de leurs
Fiefs ont droiâ de taille fur leurs Vaffeux 3 la
pquuent isnpofèr fans penrullîon de fa Maje-
fté 3 ez cas efquels ils ont ce droid5 comme
i'ay monftre amplement au Trai&é que i ay
faiâ des drâiéte Seigneuriaux. IL Les Vil-
les ou Conumimautez qui ont obtenu de fâ
Majefté ptiiaiegc de popuoir faire des im-
pofitions/e peuucnt feruk de ce priuikge fans
permiffion fpecialc de fa Majefté. Boer.d.q.
60 in fi. Ainfî eftant accordé par TEdid de
Beaûers du mois d'Ctâobre 1652. aux Villes
ou comrnunautez de la Prouince du Lan-
guedoc -y fçauonr aux Villes Chefs de Dioce-
le de ladite Prouince , dimpofer annuelle-
mont pour leurs affaires particulières neuf
cens liures 5 aux Chefs de Viguerie fîx cens
liures, & à chacune des autres Villes & Com-
rnunautez trois cens liures, & depuis par Ar-
reft du Confeil d'Eftat du 19. Iuin 1637. don-
né à la requefte des Secrétaires de la Chan-
cellerie de la Coup des Comptes , Ay des , &
finances de Montpellier, eftant permis à cha-
cune defditcs Comrnunautez dimpofer au-
tres trois censliures annuellement 5 en retour*
puucnt ejlre fatiïts. • n
nant à ladite Cour , & obtenant d'icelle let-
trés d affiete pour impoièr, chacune defdites
Communautez, fans autre fpéciale permiflion
du Roy, peut impofèr ce qui luy eft permis
par le/Hits Ediâ &c Arreft 3 feulement elles
ont befoin de,k]pferpfîiffiôn ^è; ladite Cour a
pour lefdites trois cens liures dudit Arreft
conformément à icéluy , & ianifï s'obfèrue.
Et non feulement ledit priuilege eft valable
lors qu'il eft liriiité à'certainç lômme de de-
niers y comme aux cas fiifdits de lEdiâ de
Befciors & Arreft du Gonfeil t mais âuffilefl
dites Communautés fè peuuetit fêruir dudit
priuilege , ores il fçit indefiny & non limité à
certaine fomme de deniers , comme eft ce-
luy que le Roy Philippes le Bel accorda à là
Ville ile Sarlat , que les Conful* de ladite vit*
le y aflïftez de vingt-quatre Confeiliers petit
tiques, pourraient impofer telle fomme dé
deniers qui feroitpar eux iugée neceflaire pour
fubuenir aux âfntires & neeeflïttz de leur
Communauté. Beerius d.q.6o*i#fi.
i .
> ..«
•i
12
TITRE II.
De dimrfis efoccs £ Importions.
A.RTICLE I.
D* tAyde 9&* E quitta lent.
• . • - .
h y a diuerfes efpeces dlmpoû
lions. Premièrement il y en a
\sne qui eft appelléc Ayde y p9Xm
ce qu ellç fe#*ccordée à fa Ma
jette pour hiy ayder i fupporter les charges dû
Royaume-: Elle fc prend fur toutes les denrées
& marchandises qui iè vendent dans lé
Royaume , à raifon de douze deniers pour Ù*
«re. Comme, auffi fur le, vin vendu en détail à
raifon dejahu i&iétoç ou quatrième partie du
prix diceluy , fuiuant ladiuerfîté des heu*.
Mais aujourd'huy en Languedoc cette im-
pofition eft abolie , & l'Aydc qui eft exigé
eft vn fubfide qui fc prend non furies denrées'
marchandifes ., ou vin vendu, ains fur les biens
meubles , comme les tailles.
2. LEquiude*t ,cftvne autre cipeced'Im-
pofition , quifuft eftably au Languedoc en la
De FEquwalent ij
place de ladite ancienne Ayde qui le prenoit
fur les danrées & marchandifes i & parce
qu'il deuoit eqoipoller à ï Ay de qui auoit cfté
abolie , il fuft appelle Equivalent > ou , -Rpi*
plient.
j. Ceft Equiualent a'a lieu qara Langue-
doc ? & non pas ez autres Prouinces de ce
Royaume > parce qu'audit feul pays ladite
Ayde a efté abolie» Et aujourd hûy appar-
tient a quelques particuliers quilonr acheté
dudit pays > qui Fa vendu par permiJIîon
de fa Majeilé ^ pour le remboursement des
Eleus , par Edît du mois de Feurier 1633,
vérifié en la Cour des Comptes , Aydes &
Finance» de Montpellier , le 24» Nouembre
audit an.
4. De tous les procez meus, ou à mouuoir
pour raifon du droid de l'Equiualent, fes cir-
confiances & dépendances 5 le? feuls luges
Confèruateurs du droiâ de fEquiualent en
peuuent prendre cognoiflfanec en première
inftance, priuatiuement à tous autres luges *
& l'appel deuolvc en ladite Cour des Com-
ptes y Aydes & Finances de Montpellier 3
comme il fe iuge tous les iours en ladite Cour,
& notamment cela, y a cfté iugé le 8. Iuillet
160$* à la'requefte de Lagnes 5 pourueu de
l'Office de luge Confèruateur dudit droi<ft
en la ville de Beziers , le 18. May 1618. à la re-
<4 Ge i Equivalent.
quefte dé Torche , luge Coaferuateu'r dudit
dçoiâ ajB Diocefe de Beziers, & le2i.Aouft
audit aaifaS. à la requefte de Ricard fieur de
Malbofc, luge Conferuateur dudit droiéè cz
Diocefes de Montpellier , Nifines , &c Vzés.
5# Et If Equipaient a eft pas deu au lieu où
la vente a eftéfai&e, liwxn celuy où la cho-
ie vendue doit eftre peféc > comme il a efté iu-
gé en la CourdesAydes de Montpellier, le
%6 Avril 1572; oubientmefurée^ comme.il a
çftéiugéenlàCour des Aydes de Paris V au
mois da Nouembre 15^5. touchant l'Ayde
cleuë du vin. vendu. Le/Brct. plaid. 51 parce
que la vente, des choies qui cqnfîftent en
poids , nombre 5 ou mefure n'eft pas cfti-
mé parfaire qu après qu'elles ont eftépeieesy
uombréeSjOu mefurees, /. gwdfepttf-S. in
b{i vtio. 5. ér §. feq- ff. de contrah. empt. com-
me iay amplement monftré au Trai&é des
Gontraâs que i*ay fait , tit. des achepts. Et
partant fi depuis la vente -, & auantlefHits
poid^ou mefure., il y a vn nouueau Fermier
«dudit drôift de TEquiualent, ledit droiôfera
.deu non i celuy qui eftoit Fermier lors de la
«vête, ains à celuy qui eft Fermier au temps que
la chofe vendue eft pcfée.ou mefutée 3 com-
me il a eftciugé en ladite Cour de* Aydes de
Montpellier > le 20- Juillet 1599. wjtipidatioM-
fasdr ctteris contraftikus, id ttmfns feeft*w
quo contrahimus. 4 fi filius farnUUs 19, & l. nm\
omnt 144. §. \^^hdiutrf.rtgulJm.cmYA0nsé
autem non vtiqua eo loca intel{tgïtHï , quo ncgo-
tium geftum efi ; Jèd quo folwnd* eji fecunia.
I. aut vbu 3* jfn 4e rtb. tffâor. lud. pajsidj
é ;/. contraxjjp.zi. ff. de iftligat. &. a&fcx
6. Et Içs ç\\ç>{kï fuhje#çsau dçqi&de l'Er
quiugient , yejylpës & reue#4wês en Vn mef-
mc lieu , foie en gros ouçji .menu 5 ne doi-
uent payer qiVYfte feule, fois ledit droiâaut
mefmc lieu pu ville, tetr.dfi^err&r. in for-
int /dclmprojol.jpd4g.in W^ intujftt > corn-;
me ii a efté iuge enda Gojur içs Aydes.de,
Montpellier le ajV Aouft r^oft* entre teSya-i
diç des Marchands Mangonhiers de la ville.
dePezenas^&Içan MasjÇannicr du droiéi
4e i'Equiualçjtt w Diocefe d'Ag<k , & le27*.
Mars 1604. entre le Syndic :des Marchands-.
Majigonmcrs de h Ville deÉewérs^&Fran--.
çois Ginefte Fèrmiçr de JEquiualent en Jjk
dite ville 5 par lequel ledit Syndic fuft déchar-
gé d'vn fecond payement dudit droï&pour
vne feconde vente /aide en ladite ville , at-
tendu que ledit Fermier auoit de/ïa efté payé
de la première vente. Voire~ mefmes ledit
droiâ: d'Equiualent ne peut pas eftre payé
deux fois pour deux ventes faiâes en meftne
lieu , bien que les Confuls du lieu euflent
16 De £ Equivalent.
par expeez donné pou uoir au Fermier par fan
bail, de prendre ledit droiâ dé toutes les ven-
té* qui fe feroieftt audit \it\x dès mefmes mar-
chandées y comme il a èfté iugé en termes
formels par Arreft de ladite Cour , du 28.
Aoûft 1604; contre le Fermier dudit droiâ
de Narbonne y auquel les Confuis de ladite
ville auoient dafns ion bail àebordé ladite fa-
culté , & par le itielme AnreAéefdits Confuis
furent condamhez3 à garantir ledit Fermier
pour ledit double droiâ 3 & inhibitions leur
furent faiâes de faire à 1 aduenir de tels baux
contraires aux Articles de l£quiualeot du
pays- de Languedoc. Que fi lcfdites ven-
tée dïuerfcs fefoht eh diuers lieux * ledit
droiâ d'Equiuaient fera payé plufieurs fois;
fçauoir en chacun de/Hits lieux tout entiere-
nient,comme il a efté iugé par ledit Arreft du
25. Aouft 1602.& par TautreÀrreft du 28.Aouft
1664.4 donné entre les Confuis de Narbon-
ne y le Syndic des Mangonnicrs de ladite vil-
le D & Cocombles Fermier dudit droiâ: cfe
l'Equiualent à Narbonne. Les habitans d'vn
mefme lieu fèroient par trop chargez de payer
double droiâ de deux ventes d'vne même
chofe \ ce qui n'a pas lieu 5 lors que les
ventes fe font en diuers lieux, car alors chaque
lieu porte fa charge de la vente qui s'y fait.
7. Et pour euiter qu on ne commette au-
cune
De fEquiualent. trj
cune fraude au dtoiâ de l'Equiualent, il eft
défendu à toutes perfonnes d'expofer en
f vente aucune marchandée fuje&e audit droidy
ians l'auoir au préalable exhibée & raifon-
liée au Fermier d'iceluy , ou à fès Commisj
à peine de l'amende , comme il a cftéiugé en
ladite Cour des Aydes de Montpellier 5 le 28.
Aouft 1^18. contre les Bouchers de Ville-
franche * pour raiibn des Veaux, Boeufs, &
Mouttons qu'ils débitent , lefquels ils doi-
uent pefer & raifbnner auant que les expolèc
en vente. Le 2. Mars 1^24. contre les Man*.
gonniers &fteuendeurs de Montpellier > qui
ne pourront mettre en vent aucune chair
4 de pourceau frais ou (aie , fans l'auoir préala-
blement raifonnée & exhibée au Fermier ou
aies Commis , en faueur de Myot Fermier
de l'Equiualent du Diocefe de Mont-
pellier. Et le 12. Auril 1628 entre Ican Reftc
Sousfermier du droiâ de l'Equiualent de la
ville de Narbonne , & Pierre André Mar-
chand Mangçnnier de ladite ville. P<Jur la
me/me raifon par Arrefl: de ladite Cour du
27. Oiâobre 1616. dcfenfcs furent faides à
tous Fermiers des difmes , de mettre le vin
4p leurs Fermes auec celuy de leur creu,
qu'au préalable ils n ayent fait marquer les
tonneaux où fera mis le vin prouenu de£
dites Fermes , par le Fermier de l'Equiua-
V!
18 De £ Equiualent.
iei>t , ou fes Commis , pour en payer le
droitt au cas il fera vendu en détail, à peine de
confiscation & amende. Leraefme iour ladi-
te Cour donna vn pareil règlement pour ceux
qui achètent du vin pourlereuendre, portant
de ne le mettre auec celuy de leur creu qu'aux
conditions portées par le précèdent Arreft, &c
le ii. Mars 1617. àlapourfïiitede Grefueille,
Fermier de TEquiualent de Beziers > ladite
Cour donna vn pareil Arreft de règlement.
Et à l'effet fufdit il eft permis audit Fermier ou
à fes Commis , d'entrer quand bon leur fèm-
ble dans les Caues Se Celliers , comme il le
iuge tous les iours en ladite Cour , notam-
ment y a efté iugé le 26. Février 1620. con-
tre les Monnoyeurs de Tolofè , & par Arreft
donné en Audience le 6. Février 1^40. par le^.
quel injondions font faites à du Pleflis Ho-
tte de Nifmes , de faire ouuerture des portes
de fes Caues dans lefquelles il tient ion vin,
lors qu'il en fera requis par Ardon proprié-
taire de TEqmualent du Diocefe de Nifmes.,
oufesCommis,à peine de cinq censliures d'a-
mende. Et lefdits Fermiers ou leurs! Commis
font tenus à la première requifition dçfdjtes
perfbnnes , de venir marquer ou pefêr lefHites
marchandifes fur peine de l'amende , comme
il fe iuge ordinairement en ladite Cour, & no*
tament y a ef&iugé par ledit Arreft du n.
De fEquiualent i§
Auril 1628. après laquelle première çequiiïtion
eft permis aufdites peribnnes, de iaire mar-
quer ou peier lefdites choies fubjeôes audit
droiâ à deux hommes voiiîns non fufpcéts3au
rapport defqucls fera payé le droiéfc del'Equi-
liaient. Et corne ledit droiâ n eft pas deu de la
fimple vente , auant que la chofe ayt efté pe^
fée ou mefurée^ainfî qu'il a efté ditcy-deffiisj
auflî le fimple trai&é de vente fans deliurancc
de la choie 5 ne fait pas qu'on prefume auoir
efté fait fraude audit droi& d'Equiualent. Et
comme on appréhende la firaude du cofté de
ceux qui vendent les choies fubje&es audit
droiâ, & qu'on y remédie parles moyens fuC
dits j Aufli la peut-on appréhender de la part
des Gardes ou Commis des Fermiers du droiâ:
de l'Equrnalent ? à laquelle on remédie en
diueries façons. I. * En ce que lefdits Gar-
des & Commis font tenus de bailler aux Bou-
chers & Vendeurs copie du contreroolle^
ment qu'ils auront fait de leurs marchandas ,
sils en font requis 3 iàns rien prendre, autre-
ment foy ne fera point adjoufté audit contre-
rollemerit , ny pour raifon de ce ledit droi£
payé. II. En ce qu'il eft défendu aufdits
Fermiers de commettre pour Gardes &
Commis ., ny ceux qui ont part & portion auf-
dites Fermes , ny leurs parens à peiqe de
ramende^ny autres que des gens de bien qu'ils
Bz
% o De F E qui noient.
feront receuoir pardeuant les Confuls des
villes & lieux par fbmmaire apprinfc de leur
ïhtegité, Jtyant* a*dacUy quanta fermer k 4$ is
ftnt fuUicanerum fatftines y mm$ efi qui nef.
ciat , ideino Prttôr ad cûmpefcendém eorum
audaciam hoc prapefeit, U qtunU. n. in frinc.
jf. de publican^ & wSigd. & pour cette
mc(mc raifbn vu Ancien enquis 9 quel-
les beftes fauuages eftoient ks pluà farou-
ches & cruelles >reipondk quez montagnes,
c'eftoienç tes Ours -% mm quez villes ks Fer-
_jniegs des droùfts publiques : In momilms wy?3
Wvtbijws ptùticam. A,ufl* en 1/Euaagik Us. font
tenus pour gens de mauuaifè vkjMnffMattb,
chap 18- verf. Xj
8. Les Fermiers du droiéi de lEquiuaknt
ny leurs Commis ne peuuent pas pour fimple
fraude commife audit droid , pourfuiure cri- "
minellement les parties pour raifon d'icel-
le y ains feulement ciuilement , fïnon qu'il
y euft iniure , ou quelque autre excez» On
na pas trouué iufte de fatiguer par des pour-
fuites criminelles 3 le peuple , à fauce de
payer vn fubfîde auquel il s'eft fbufmis vo-
lontairement pour fubuenir aux nece/fitez de
fon Prince. ,
9. Cet Equiualent ne fe prend pa$ fur
toutes les denrées & marchandées , com-
me faifoit rajicienie Ayde exigée en Laç-
•'i
De remuaient t i
guedoc, ains feulement fur la chair,le poilïbnj
3t le vin vendu pour manger & boire , fie eft
d'vn denier tournois pour liure prime du
poids de la chair , ou poifîbn frais ou falé5 (fe
trois deniers pour liure carnaffiere , comme il
a efté iugé en ladite Cour, le 9. Ianuier i<$o&
entre Iean du Cos > Sousfermier de 1 Equû
ualent de Tolofe 9 & Rofel Boucher de ladite
ville, & la iîxiéme partie du prix du vin vendu
à pot & pinte»
10. Toutes chairs frai/ches ou fàlées , tuées
dedans ou dehors le Royaume 5 ou Pronince5
ou Dioccfe , vendues tant en gros que riie-
nu 3 à poids ou /ans poids , fbit du creu ou
non 3 payeront le droiâ d'Equiualent, mé*
mes 1er chairs des pourceaux tuez par les
hoftes & débitez en leurs Hoftelleries, com*
me il a efté iugé en ladite Cour entre Iolim
Fermier de l'Equiualent de la ville de To-
lofe , ôc Iean Florac Hofte de ladite ville , la
13. Ianuier 1&8. Et ledit droiâ doit tàrû
payé auaçt que ladite chair fbit mife en
piecesrcar autrement le vendeur fera ccusdam*
né en l'amende , comme il a efté : dis cy*
deffiis : Mais ledit droiâ d'Equiuaicnr nîeft
pas deu du lard employé par 1er Pafti-
ciers , ny des chairs dont ils font les ûu-
ciffes, ny des langues , oreilles , ny Ccm
i& De l H quittaient]
ftes de pourceaux , comme il a eftc iugé en
ladite Cour 5 le 20. Février 1599. ny d'aucune
forte de bcftaii vendu vif, bien qu'à poids 5
pourueu qu il ne foit pas conuenu , que le
{>rix de la befte fe payera à raifbn de ce quel-
c pourra pefer eftant morte 3 & qu après il
ne foit vendu en menu ou en: détail, car s'il
cft après vendu en détail , TEquiualent en
fera deu. Ny despourceaux , boeufs, vaches>
ou autre beftail quel qu'il foit , foit du
crcu > ou achepté , ou autrement acquis ,
qu'on tuera pour fa prouifion. /. in Uge Cen-
Jèria 205* ff. de vtrbor. fignif% ou pour fian-
çailles , nopees , bbits , cantages , Confré-
ries, MefTes nouueiles , ou pour moiflbns,
& autres cultures & labourages , pourueu
qu'il ne fcfafTe aucun département dudit be-
ftail: car s il s* en fait le droiâ: dEquiualent fe-
ra deu finon qu'il n'aye efté departy qui qua-
tre , ce qui leur fera permis quatre fois l'année
tanofculemcnt. Pareillement ledit droiâ n'eft
pas deu des viures fournis aux gens de guer-
re tenant garnifon , ou paffans Se repaffans
par commandement du Roy , ou duGou-
uerneur delaProuince, & nourris par eftapes,
/. Utâtto. 9. §. rer. exercitui. 7. ff.de fUhluon.
&<oe&kgd% tes txercitm parafas 9 fùflatiênive-
iïigaUum ftêbifci non flacuit. d. §. 7. & non au-
trement Ny des oifeaux, volaille , &au-
Dt t£ quittaient. i$
ères animaux de plume > pouruau qu'ils ne
ibient falez. Ny des teftes, pieds 3andoûille%
& autres menudailles des beftes 9 pourueu
qu'elles ne (oient vendues à poids. Ny des
cheureaux ou aigneaux qui font tuez dans
les maifbns particulières pour cftre mangez
en icelles , comme il a efté iugé en ladite
Cour des Aydes de Montpellier , le fixiefme
Septembre 1569. Ny mefmes aujourdhuy
des cheur eaux qui font tuez par les Bou-
chers , Màngonniers 9 & autres Reuendeurs
pour les reuendre 5 contre ce quifefaifoit ancien -
nement ^ & auoit efié< iugé en ladite Cour, le der-
nier Juillet 1^. à* 15. Septembre 1580.. Pour
les aigneaux 3 defenfes font faites à tous Bou-
chers 3 Cabare tiers 5 & Reuendeurs d'en tuer
& debkefcfur peine de confîfcation d iceux &
d amende , & partant il n'eft pas. à propos
de demander fi l'Equiiiaient eft deu pour ceux
qui font vendus par lefdits Bouchers 3 puis
u'ilieureft défendu de eciaîre $ fi toutes-
is on en a vendu 5 le droid d'Equiualent en
fera deu > comme il a efté iugé en ladite Cour,
le dernier Juillet 1573. * ,
n. Tout poifTon frais & falé 5 de toutes eaux
douces ou falées,payecale droid d Equiualent
de dix liu. en haut , foit qu'il foit vendu par le
Pefcheur premier vendeur, ou parles Hoftes,
ou autres perfonnes quelles qiiç ce foient.
2
le
*4 De t'Equiua/ent.
Et pouftdwcùn quintal de poiffon fck frais
ou (aie vendu en détail , fera payé cinq fols,
excepté la Cauicre & la Mekte fraifche ou
falée, pour le quintal defqu elles ne fera payé
juc deux fols fix deniers. Le poiffon falé qui
fera vendu engros , ou efchangé auec autres
marchandâtes., pour la première vente payera
trois fols neuf deniers pour quintal- Pour
barril de fardes ou enchoyes du poids de tren-
ce liures compris le bois , poiffon , eau , Se
ici fera payé douze deniers. Et fi lefdits bar-
rils pefênt plus ou moins r ledit droiéfc fera
diminué ou augmenté à raifbn de deux de-
niers de cinq en cinq liures. Mais ledit droift
n'eft pas deu de la première vente qui eft
fai&e dudit poiffon par les Pefcheurs au
bord de la mer 5 ou de leftang y où il a
cfté pris , comme il a efté iugé en la Cour des
Comptes , Aydes & Finances de Montpel-
lier ^ le 25. Oôobre 1*41. entre Pierre Co-
rail Sousfermier de l'Equiualent de Pugau, &
Pierre Caffort Fermier d'vne Maniguiere de
leftang dudit Pugau, par lequel la fentenec
des Ordinaires duditlieu > portant relaxe de la
demande faîâe par ledit Corail audit Caffort
du droid de l'Equiualent du poiffon pris au-
dkeftang, & vendu fur le bord <frceluy , tn
gros , eft confirmée. Pareillement ledit droiâ
a'eft pas deu, lors qu'il eft vçndu à te poiffon-
De F Equipent. ^ j
ocrie ou marché public > s'il n'excède lç poids
de dix Hures, finon qu'ayant efté pris en gran-
de quantité par diuersvpefcheurs de compa-
gnie , il cuit efté après diuifiemre-euxrcar
bien qu'après ce partage il n'en reftat qu# dix
liures à chacun u ledit droiô fêro«deu5nc-
ftant pas iulte que ladite diuifîon ptejudicie
audit droid. Ny ledit dfoi&ticli pas deu
des Huiftres , Moules r Bigoures-, lenilies^
Crans , Efcreuiffes 3 lucl 5 Çaramothes 5 ou
Siuades, & Coquilles, Ny dit poiflbn &
autres viures baillez aux gens de guerre>eftans
en garnifpn au pays de Languedoc, ou y pak
fans & eftans nourris par eftapes aux de/jpens
dudit pays. /. heatio. 9. §> tes exer citai. j.ff de
fublican. & vtftigd. il en eft autrement s'ils
ne font pas nourris par eftapçs, £t celuy
qui a payé ledit drotâ , n'ayant pas peu ven-
dre le poiflbt) pour lequel il auoit payé , fc
peut faire rendre au Fermier de l'Equiiialent
ledit droift à proportion de ce qu'il n'a pas
vendu* /. yk. §. Wf . ff. de publuân* & <ue±
ïïigâl. fi qmd indtbitw* ftrjrnrem ftlucnti^
pmkmms accipit : rtirh mnTtejïttuen &forte2
tt 9 Dmi Stutrus & AnHniùs rtfiripfcrnnt.
d. §, vit. ér tête tti. ff. de cêndiit. coufd da*
** C4». n*mftcut4. Autrement les deniers payez
au Fermier luy dçmeureroicntfans aucune iu-
ftecaufe.
%6 De &Equiualent.
12. Et toutes fortes de perfonnes qui ven-
dent le vin à pot & pinte , font obligées de
payer ledit droid d Equiualent du vin qu'ils
vendent } ainfi ]*s Pafticiers y font tenus,com-
me il a efté iugé en la Cour des Aydes de
Montpellier 3 le 17. Aouft 1557. Philippi en fis
Arr. artéi$> II. Les Hoftes foit qu'ils foient
(impies Hoftes Cabaretiers , ne îburniflans
que de viures , & point de lia:* Philippi in fum^
htd muner. n> 47. & m fis Arr. aud. art. 13. ou
autres Hoftes qui fournifTent & li& & viures.
Se fuient que ce foient des Hoftes des gran-
des Hoftelleries > ( autrement appeliez Hoftes
maieurs qui logent lesgçns de cheual) comme
il a efté iugeau Grand Confèil contre les Ho-
ftes des grandes Enfèignes de Toiofe5 len.
Aouft 1554. & en ladite Cour des Aydes 5 le
rô/Iuifii56o. Phihppi d. lot. ou Hoftes de pe-
tites Hoftelleries (autrement appeliez Hoftes
mineurs) qui logent les gens de pied & bail-
lent à pièces. IIL Les Soldats tenansCaba-
jrets y font tenus , comme il a efté iugé ènladite
Cour des Aydes par Àrreft donné en Audian-
ce5le2r. Aouft 1628 contre vn Soldat d'vne
Compagnie du Régiment eftant en g^rni-
fon à Montpellier , & y tenant cabaret ,fe*i-
uantU /. ex preftâtiont. y4 C.dt veSigd. oh
efi dit que toutes perfonnes qui trafiquent doi-
uent payer Vimpofi , nulla fuper hoc mtit*~
De tEquiualènt. **f
mm ferfotiarum excefttirie facitnda. D'ail-
Jcurs puis qu'il eft défendit aux gens-de guer-
re de faire le trafic -ou négoce y Utù ut. G.
negotiat. m mitit. ut. 35. lit?. 12. contreue-
nam à cette defenfe, ils doiuent pluftoftpayet
ledit droi£t d'Equiualerit •', que les autres qui
fai/âns ce trafic^ ne font que ce qui leur eft per-
mis. I V. Les Hofpitaliers y font tenus "pour
le vin qu'ils vendent à pot& pinte aux pau-
ures paffanSj cotameilaefté iugéenlaCour
des Comptes 3 Aydes & Finances de Mont*'
peilierpar Arreft donné en Audiance, le 21..
Novembre 1^5. contre l'Hospitalier des paù-
ures de Luntl. d. lk 7.1 Pois que les Sol*
dats j & meftnes les Prerfres tcuendans le
vin par eux acheté pay etitkdk droiâ5 com-
me il fera dit cy-apres J&c que les Ho/pita-
liers ne iouyflent pas de plus grands priïrile-»
ges qu'eux, il eft iufte qu'ils le payent aùflî..
V% Bien que le vin n'appartienne pas au Ven-
de urbains qu'il fe foit obligé au propriétaire
d'en faire la vente > moyenant certaine fomme
dedeniers pour chaque tonneau qu'il luy cw
débitera ^neantmoinsfEquiualefit eft deu du-'
dit vin par ledit Vendeur > comme il a eftéhïgé
eifladite Cour par Arreft donné en Audiance,
moy prefcnt , Je : 27. Aurilié^. car puis que-
<reux qui reuendent le vin qu ils ont acheté en
payent le drotâ d'Equiualent, à caufe du pro-
*g Pi F Equivalent.
fit qu'ils font en cette reuente $ auflî e#-il iti-
ftc que ceux qui s'obligent à tendre le vin.
d'autryy , moyennant certaine fomme de
deniers, payent ledit droidà caufè dudit trafic.
VI. Ceux qui vendent le. vin prouenu des
terres qu'ils tiennent à ferme en doiuent payer
l'Equiualent , comme il efté iugé en ladite
Cour y le 5. Aouft 160$. contre les Fermiers
de TAbbefle de Proùille , le j$. Aouft 1613.
& le 27. O&obre 1616. contre des Fermiers
dts diimes ; il en eft autrement des Vigne-
rons qui prennent à cultiuer les vignes à moi-
tié , ou autre portion des frui&s y foit qu'ils
fafTent eux-meunes les cultures^ ou les faA
fènt foire à leurs deipens y comme il a efté iu-
gé en ladite Cour par Arreft donné en Au-
diance 3 moy prêtent 3 le 5. Ao&ft 1641 par-
ce que le vin ainfi recueilly eft cenfé comme
prouenu de noftre creu > lequel ne paye point
ledit droid dEquiu aient 3 comme le fera dit
cy-apres.VnXedit droideft deu du vin vendu
eu détail ez villes 011 lieux où il y a des foires,
ou marchez > auec conceflion d'immunité ,.
bien qu'il ayt efté vendu pendant la foire, ou
le marché , comme il a efté iugé en ladite
Cour des Aydes.,le i8.Decembre iéij.car ladi-
te immunité ne fe rapporte qu'aux marchan-
dées ou autres choies mobiKatres. VIIL Biç»
que le vin foit prouenu dvne vigne nohJc,
X)t t Eqmualintl *9
neantmoins s'il eft vendu parle Propriétaire,
& après reuendu en détail par l'acheteur, le
droiâ dlïqui ualent eft deu ,car on n'a point
d'égard d ou eft-ce que ledit vin eft prouenu,
ains ferment s'il eft du creu ou acheté,
IX. Pareillement bien que quelqu'vn tienne
hoftelierie ou reuendu du vin en détail, dans
vne maifon noble, il doit payer le droiâ d'E-
quiualent , fans que la NoblcfTe du lieu luy
puiffe attribuer aucuneigaouinité > veu que ce
n'eft pas pour le lieu qu'on paye , mais pour
le vin que Ton y vend. X. Les Monnoyeurs
payent ledit droiâ^comme il a cfté juge en la-
dire Cour, le 20. Aouft i^qj. & 2. Oâobre
1604- & 16. Feurier 1620. contre les Monno-
yeurs de Toloiè. XI. Les Preftresrcuendans
du vin par eux acheté , font obligez à payer
ledit droiâ d'Eqùiualent , Mafuer au ut. des
Tailles j8. »um.i*j. fumant le ebaf. dern. ext. de
vitaér hcnejl. derk. 40 tfi dit que . C 1er ici ^ qui
fecuUrihtts ncgôtiatiomlpm intendant JtAtuits fa-
trU in negçtiatitnum fittrum quafiikus fubiâtent^
comme il a cfté jugé en ladite Cour des Ay des
de Montpellier, le*$L Oâobre 1625. contre
Falgous Prcftre dy lieu de ViUe/cque Lande,
en fauenr de Pinaud Fermier dudit droiâ,
audit lieu : Omne hominum genus , quod cctnJ
merciis volueritintereJft^dependat^trulUfuferhoc
niilitmnm fer fin n arum exceptwne facietida.l.cx
$0 DeÏEquïualenté
freftattone. 7. C. de vettigd. Et puis qu'il eft
défendu aux Ecclefîaftiques ^ juk intermina-.
tione anathematis ^ ne lucri caujk negot tenter,
cap. fecundum injiituta. 6* txtr. ne cierici vel
monachi fecular. il y a plus de raifbn de leur
faire payer à eux ledit droiâ: d'Equiualent,
puis qu'ils font ce qui leur eft défendu , que
non pas aux Laïcs qui faifàns trafic du vin,font
ce qui leur eft permis. Et lefdites perfbnnes
qui font obligez auçayement dudit droiâ: ,
n'ayans pas compofé auec le Fermier par mois,
quartier, année, ou trienne ains feulement fai-
fàns au ras par pipe, tonneau, ou barrique ,
& exhibent leurs tonneaux au Fermier pour
les marquer , ne pourront boire, ny tenir au-
tre vin en perce que ccluy qui leur aura efté
marqué &raifbnné, fur peine de l'amende , &
de confîfcation dudit vin, comme il a eftéiugé
en ladite Cour des Aydes de Montpellier, Te
20. Mars 1610. Mais bien que les Vendeurs du
vin foient tenus à payer ledit droi& d Equiua-
lent , & que l'eau de vie fe faffc du vin , & n'en
fait que la quinteffence * neantmoins ledit
droi<â dEquiuaient ne doit pas eftre payé pour
ladite eau de vie qui fe vend, comme il a efté
iugé en la Cour des Aydes de Paris , le 28.
Aoufè. 1603. en faueur d'vn faifeur & vendeur
deau de vie qui fut, defchargé de l'im-
pôt mis furluy à la proportion du vin."/*-
De f Equivalent. 3 1
Uns en fes Act. forenf liu. 3. chap. 74. parce
que ladite eau de vie quoy que faite du vin,
neft plus vin. Or ledit droiâ ne (è prend que
fur le vin , ea tantum fedulo cunftorum fiudio I
penfitentur yqu* canonis infiituti forma complet
éfitur. I. p lac et. 8. Cm de txcufxt. muner. puis
que in veftigalibus confuetudo fpeftari Jolet. l.fi
publicanus. 4. infi.ff. depublicun. &veftigal.ér
que ce droïtt ne fe prend que des chofesfur lefqueL
les on a Acçoufiumê de le prendre. I. locatio. 9. §.
earu. 6.ff.*o4. il s'enfuit qu'on ne le peut pas
exiger fur I eau de vie, puis que iamas on ne L'a
exigé fur icelle. IL Ledit droi&n'eft pas deuez
lieux du pais de Languedoc qui en ont obtenu
exemption dv Roy, vérifiée en la Cour des A y*
des de Montpellier. Ainfi il n'eft pas deu en
Aiguës mortes, ny ez villes de £un& André, &
Villeneuuèlés Auignon,Cité de Carcaffonne,
Triballe , Tours , & terroirs de Cabardez : &
bien que l'immunité accordée à quelques par-
ticuliers prenne fin paç leur mort. /. riaient ^
in fi. ér l. forma. 4. §. quamquam 3. jf. de cen~
fib. neantmojns lors quelle eft accordée géné-
ralement à certains lieux, ou à certainesCom-
munautez , elle ne prend iamais fin. d. §.
quanquam. Seulement fi vn Marchand étran-
ger arriué en quelqu vn defdits lieux vend
en iceluy à quelque autre Marchand eftran^
ger de marchandise fujette au droift de FEqui-
V
1% I>cf Equivalent.
ualêt, il fera tenu payer led.droiâ; de l'Equiiia-
lent au Fermier du Diocefc 5 car m telle yente
faite entre des eftrangers les hahkans priuile-
giez du lieu n'y ont aucun intereft. III. Et
comme le Seigneur direâ ne peut pas prendre
les lods qu'à atffon du prix conuenu , ores
qu'il foit beaucoup au deffous du iufte prix,
ainfi que i ay dit en mon Traité des droi&s
Seigneuriaux, tit. du lods. Pareillement bien
que les vendeurs du vin le baillent à vn prix
iort vil, ils ne font pas potfr cela cenfez frau-
der ledit droiâ, & les Fermiers d'iceluy np
pourront demander qu a raifon du fixiéme
denier du prix du vin vendu , comme il a efté
jugé en lad. Cour des Aydes de Montpellier,
1>ar Arreft donné en Àudiance , moy prêtent,
e 25. Fermier ifog.puis que chacun a la diftri-
bution libre de fan bien , vnu\qm\qut rei jii
modérât or & arfcter.l.w re mandata. 21.C. man-
data. Le vendeur peut faire fi bon marché de
fa chofè que bon luy femble ^ s'il euft eu
deffein de frauder ledit droiâ , il euft non
vendu , mais donné Ip vin. IV- En fai/ânt
payer ledit Equiuàlent aux HoAes , on déduit
de tous les tonneaux la lie du y\m : fçauoir
pour chaque muid douze pichers mefure de
Montpelier , cpmme il a efté jugé en ladite
Cour des Aydes de Montpellier, \t vingtième
Marsitfio. entre le Scindic des Hôftes, Ca*
baretiers,
l
t>€ l * Équivalent j|
baretiers ^ &; Pafticieirs de Montpellier , Sç
Iean Ducros Fermier de rEquiualeot^ le 24,
O&obre 1619. entre le Syndic des Hoftes &
Cabarétiers dEnduiê, & Deshours 5 Sieiiç
de la Ginefte Fermier du dit droiôl de l'È*
quiualent, le 9. Nouembre audit an i&?. en-
tre Barrade Fermier dudk droid à Tolofe^
& les Hoftes Se Pafticiers de ladite ville: &!«•
?6. Ianuier 16p. entre le Syndic des Hqftes
Cabarcttets de la ville de Niffties ^ 8ç Nrcpjas
TEipicier Ferhuer général dudit droiéfc d'Equi-,
liaient. Puis que la lie du tonneau ne fç dé-
bite point, & que ce drôi& n'eft pas pris que
de ce qui eft vendu ^ il n'eft pas iufte qu'pt*
en tire aucun1 droid. Que fi le vin woi% efté
nourry ailleurs , ££ aptes çijrë hors dé la m?ire
& tranfpoptc à charges y parce qu'alors le
vin èft pur , net, Sç fài*s lie., il ne fê peut faire
aucune diftta&ion pour icelle. Pareillement;
on en deduiç le breuuage & boire defdits
Hoftes ^ tiç de leur famille -, fçauoir vn piche^
truquete, &demy truquete pour la boifTorç
4efdits Hoftes fleurs femmes y valets 3 cm fer*
Mantes par chacun jour, & pour chacun d'euxs
& pour leurs enfans vue fueillete & demy
truquete pour chacun d'eux , commç il t efté
iugê pariefHits Arrefts des 20. Mars i£i©. 14*
Octobre 3 & $. Nouembre .1*19. & ±6. lan-
cier %ép„ Et les enfons font eftimez tels
C
3 4 &e [Equiualent.
iufques à ». ans pour les filles 0 & 14. poi
les mafles , & après cet âge , on fait mefm
diffraction pour eux que pour leurs père
La loy ayant mis différence entre les pei
ïbnnes au fufdit âge 5- çù commence la pi
berté , non feulement ez tuteles (quiprer
nent fin lors que les personnes qui font foi
4a puiffance des tuteurs font paruenuës aud
*§c * h v^* c* <JUMd° tvtor. vel curst. e^
defin. ejr Injiit. quib. med. tut. fin. in frinc.
ou ez mariages ( qui ne peuuent pas efti
contractez parles impubères^ ains parles pi
beres , cap. 2, ext. de defponfat. impubef. c
cap. 2. ext. de frigid. & malef. ) mais auffi e
teftamens ( qui nepeuuent eftre faits valable
ment que par les pubères ,/. a quatttte. 5. j)
quitejiam. fac. poj. comme i ay monftréplu
amplement au Traité des Contrats , tit- de
tuteles y & tic des mariages , & au Trait
des fucceffions -, ) il y a mefme raifon en ce fu
je<a de ladite diftra&ion dobfèruer laipefm
différence entre les enfans impubères & pu
beres. D'abondant en faifant payer ledit droi<!
d'Equiualent on en déduit la boiflbn des tra
uailjeurs qui auront cultiué leurs vignes, & au
très leurs domeftiques pendant Tannée , com
me il a elle iugé en ladite Cour des Aydes d
M ontpellier y le 30. May 1554. Et parce que 1
plus-part des perfonnes des pays de Vellay 3
De t Equivalent $ j
Gcuaudan n'y boiucntpas du vin , ains feule-
ment de l'eau, ou du vin fort verd ( duquellç
droi& d'Equiualentn eftpas deu^çommçilfe-,
ra dit cy-apres ) quand on veut faire la diftra-
#ion delà boiffon du vin vendu par les Hoftes
& Reuendeurs dudït pays donnés arrefte pas
à la règle fufHite , fçauoir dvn picher & tru-*
quête pour la boifTpn des Hoftes, leurs feip-
mes , & valets , ains pour çouçe ladite boiffon,
ou pour la lie,pn diftrait feulement , iafmémc
partie du vin vendu , comme il a efté îugé en
ûdite Cour, le 2$. Nouem(jre 1^05. Le mefjne
çobtèrue au lieudç Viiiefort prez ledit pays,
comme il a efté iugé en lifife Cour , le 19,
Auril 1614. de forte que de fc parts il ne
doit eftye pris droiâ: que fyrles cinq, la fixiez
me partie demeurant franche ap Reuendeur,
ou Hofte.Puis que le droi^ 4'Equiiialent ne fç
prend que furie vin qu'on vejid, ÇQmme dit '
eft , & que le vin employé pour la bqifforj de£
dits Hoftes & Reuendeurs, leur famille, do-
meftique^&trauailleijrSjneft pas vendu,âin$
confûrrçédans la maifon fans en retirer aucun
prix, il oeft pas iufte que ledit droiâ fojç. exi-
gé de ladite boiffon. D'ailleurs h loy nç
veut point qu'on paye aucijn tribut pour les
fhofes qu'on fait apporter pour (on v/âge
pu de fa fovpiiicjfi pMican.^.Ç.i. ff.de fublican.
& vccfigd, lf in Ugf Çenforia, zo$.ff. de verfar.
€2
Il4
$6 De C Equivalent.
fignif. ér l- vniucrfi. 5. C. de veftigd. Ny ps
confequent qu'on paye ce droiâ: d'Equj
ualent pour le vin confumé dans la maifo
pour la boiflbn propre du propriétaire ^ p
de (à famille . quicquid v/urarium inuehitur
âfifarium non debef^ comme tl eji cent en* e
vne inscription Ancienne qui eftoit 4 Ronti
V. L Equiualent n'eft pas deu de la vent
du vin Confifqué qui ic fait d'authorité duli
ge qfli a ordonne la confîfcation ^ comme il
efté iugé en ladite Cour des Aydes de Mdni
peilier,ie %. O&obre 1592. tant parce quel
f ifc ne paye auc^i tribut. /. locttio. 9. %pffcu
8. jf. de publicaK& d. A vmuerfi. 5. C. de vt
tttgd. que d'autant que telle vente eft fait
par force. VI Ce drotô n eft pas deu d
xin vendu a l'armée du Roy. d. /. locatio $. {
tes. 7. jf. de public**, tes exercitui parafés pu
Jtationi vetïigalium fubi/ci non pUcvitm d. §. -
Ôc ainfî aeftéiugé en ladite Cour par Arrei
donné en Audience le 14-IuilletK524.cn faueu
de'certainesperfpnnes qui auoient vendu d
vin à pot & pinte en l'armée du Roy , pendar
quelle cftoît campée deuant Montpellier» i
' en eft de mefme du vin qui eft baillé au
gens de guerre qui (ont en garnifbn dans 1
pays , ou paflans dans la Prouince lorsqu'il
font nourris par eftapes , & non autremem
VIT. Ce droift n'eft pas deu par ceuxqi
De t Equivalent 37
tiennent des penfioonairesou des gens en 1er-
uice, fors fëulementles Hoftes & Cabarctiers^
ainfi par Arreft de ladite Cour du %%. Décem-
bre i628.Vefsô Cabaretier fut condâné à payer
ledroi&d'Equiualent du vin qu'il achetoit en
gros, & debitoitàfespcnfionnaires. S'il eftoit
permis aux Hoftes Cabaretiers^&Pafticiers de
tenir des penfionnaires fans payer le droiâ:
dEquiualent , tout ainfi qu il eft permis au*
autres perfbnnes^il y pourroit auoir de l'abus,
en ce que lors que quelqu'vn fejourneroit cer-
tain temps dans leurs maifons , pour étfiter tel
droiâ^on qualifieroit telles perionnes du nom
de pensionnaires, & non point d hoftes ny de
païlagers , & ainfi le Fermier demeureroit fru*
ftré de fès droids. Voire mêmes lefdis Hoftes
& Cabaretiérs ayans ceffé leur trafic , ne peu*
uentpas prendre des pensionnaires ou des gés
fèruice que fix mois après auoir quitté leur leu
gis,afîn que lespaflàgcrs qui auotentaccouftu*
mé de loger chez vn tel Hofte3n'eftans pas en*
cores entièrement des-accouftumez ne fuflent
tenus &i pris pour pensionnaires , ou gens en
feruice , au lieu qu'en effe&ils font Hoftes.
VTILCe droid n'eft pas deudu vin qu'on vend
defbn creu. Rebuff. in traft. de mtraMt* & nt-
gotiat. arf. vU.glofi <vn n% 23. é Rànchin parte u
concl.i^& ainfi a eftéiugéenla Cour des Ay-
des de Pïouence, le rj. Iuin i^.cUfttijs ca*>>
c3
3 8 De t Equiualenf.
fi 35# f • 7' & au Parlement de Bourdeaux3le 2
Way 1560- Automne adl.vniuerfi.^CÂeveSiigA
& en la Cour des Ay des de Montpellier^ le 1
Feurieriéo^contrele Fermierde 1 Equiualei
au lieu de l'Argentiere. Le 27. Nouembi
1627. en faueur de Roux > contre le Fermier c
TEquiualent du Diocefè de Tolofe3 &le .
Septembre 162& en faueur de du Coings coi
tre Refte Fetmier du droi£t de l'Equiualcnt d
Natbonne : foit qu'il Toit vendu aux habitar
dulicu,ouauxeftrangers5commeil aefté it
ge par ledit Arreft du 19. Feurier 1603. car c
droiâ: n'eftant pas payé par lacheteur^ams p«
le Vendeur., il n'importe que ledit acheteur fo
habitant 3 oueftranger. Et bknqùela cott.
Éttion du vin exçreu & cueilly hors de la Pro
iiince ne férue de rien à la de/charge de la co
tifàtion de la Prouince , tout ainiî que faitl
cotifation du Vin cueilly dans la Prouince
Neantmoins ledit droiâ: d Equiualent neft pa
deu non feulement du vin cueilly dans la Pro
fcince ; mais auiïî de celuy qui eft excreu & re
cueilly hors icellejparce quefbit que le vin foi
excreu dans la Prouince ou dehors , il eft vraj
quec'eft du vin duxrèu du Vendeur, pour le
quelledit droiâ ne fe paye point > pour la rai
fon qui fera dite cy-apres. Mcfmes il eftpermi
de vendre le vin de fbn creu, & en acheté
d'autre pour la defpenfe de fa maifon tant feu
De i SE quittaient. $$
Icment, fans payer ledit droiét, comme il a efté
iugé en ladite Coordcs Aydes de Montpellier,
k 4. Septembre 1628. enfaueur de Coing, con-
tre le Fermier de fEquiualent de Narbonne, à
la charge de ne reuendre pas après ledit vin en
détail, car autrement 1 Équiualent en feroit
deu. Et celuy qui a pris à (es propres frais de
planter vne vigne dans la terre d autruy , à la
charge de iouyr des frui&s d icelle durant cer-
taines années , vendant le vin prouenu de ladi-
te vigne pendant les années qu'il en a la îouy£
iànce, n'en doitpoint payer l'Equiiialent^com-
mc il a efté iugé en la Cour des Comptes, Ay-
des , & Finances de Montpellier par Arreft
donné en Audiëce,moy prcfènt,ie 17. Septem-
bre 1635. parce que celuy-là eft eftimé en quel-
que façon vendre le vin prouenu de fon creu ,
en ce que les fruits luy appartiennent durant
certaines années. Et û la vendange ou vin
de quelqu'vn eft faifî pour debte , & après ra-
cheté par luy, il le pourra vendre en menu fans
payer droââ d'Equiualêt, parce qu'en ce cas le
propriétaire en payant la debtea (eulemét libé-
ré le vin de l'hypothèque du creâcier,mais n'en
# a pas acquis la proprieté,puis qu'auparauât elle
choïtihxy tfttod nojlrum efi^amflius noftrumfe-
ri nonfoteji.l.non *vt ex f Imbus, ity.ff.de diuerfi
reguljuré& Inftit.de légat. %.fed fi rem. legatm];
20, &aiaûiedebteureftaitttoufidurs (mefmes
C 4
I
fyo t>i tE quittaient.
pendant fa fâifie)demeuré plein maiftre de i
chofe. L cum légat orum. ii.jf.quib.ex cauf.mpo/j
& l.fi décrète. 2. C. qui fotior. m pign. & c'eft c
qu'on dit que la main du Roy ne dépouille pei
fpnne 3 le vin eft toujours de fbn creu. Com
hie aufli ledit droiâ: d Equiualét n* eft pas deu
lots que les Propriétaires des vignes les ay an
baillées à ferme, fbiten deniers , ou en fruiâs
prennent en payement de leurs fermes la pot
tion defdits Fermiers, ou le vin prewenu defdi
tes vignes, & après le vendet en detail,car ore
ledit vin euft appartenu au Fermier S'il euf
payé le loyer de fa ferme^fî eft-il vray toiijour
de dire que ce vin eft du creu du Proprietair
des vertes qui a eu droiâ de prendre ledit vu
comme fien àfaute dupayemët de fa fermera
comme la choie vendue n'eft pas acquife à Ta
cheteur qu'après qu'il a payé le ^xix.^vendiu
qi.Infl. de ter. dimf comme iay plus ample
ment monftré au Traiéié efes Contra&s,tit.d'a
• chet/ Aufli le bail à loyer eftant fèmblable ;
ïzchet y Locatiû (jr coâuftiû prçxima ejl emption
& venditiomjjfdemqueiuris regulis confiftit. In
Jlitut. de Ucat. inprinc. ne transfère pas la pro
prieté des fruits au Fermier,que le Proprietai
rené foit payé defbnloyerjdoùvientquemé
îbes s'ien eftant confié au Fetmier, i\ eft préfets
fur lefdits fruiâs à tous les cfeâciers antérieur
xlefbn Fermier, comme i'aymôftré audit Trai
De tE quittaient. 41
€té tit. du bail a loyer. On ne prend point do-
uaient du \in qu on vend de ion creu , parce
que €e droidri^ eft exigé qu à cauie du trafic ott
négoce qu'on fait du vin. l.vntuerfi. jèC. de ve*
éïtgdLOtc&uy qui Vend ce qu'il a de fon creu,
n'eftpas^imé Marchand, ains leulement ce-
luy qui reuend ce qu'il à acheté. /. nam quodlu
qMdt^jtemftquts. 2jf.de fenu leg£) ailleurs
fi on prenoit quelque droid: pour les frui&s
qu on vend de ion creu,on ièroit deux fois co-
tizé pour même choiè:premicremenienla co-*
tifation du fonds qui /e fait eu égard aux fruids,
& à Vvtilité qu'il porte , comme il fera monftré-
cy-apres , & en deuxième lieu en la cotifati<?n
defditsfrui<as,& ainfilefd.frui(âsferoient deux
fois cotii2s,ce qui feroit injufte.Mais biê qu'aji-
ciennement ledit droi<$ d Equiualcnt ne fut
Çoint deu du vin vendu de ion creu, ores qu'il
fut vendu hors du domicile du Vendeur,com-
ftie il a efté iugé en ladite Couple 15. May mj%
fhilippi ifffumma muner. nm 47. neantmoins au-^
/ourd'huy led.droi& eft deu3fi ledit vin eft yen*
. du hors du domicile du Vendeur, & aûl&ietea
ge tous les iours en ladite Cour-, finon que #:
Vendeur ayt maiibn au lieu oùil fait la vente £
encores qu'ilnyfaflepasiârefidenceaâuelle,
car.cn ce cas ledit droi& n eft pas deu3 commtf
il a efté iugé en ladite Cour, le 27. Nouembrc?
1^27. en feueur de Roux fieur de la B^rte, con-
tre k Fermier de rEquiualent de Jo\qfcprt*-
4* T>t £ Equivalent!
fermement à l'article %6. des w (truffions de Vl
qmudent. Celuy qui vend fon vin hors de (6
domicile, eft en quelque façon eftimé faire tra
fie & négoce d'iceluy,& lauoir fait tranfporte
auiieù de la vente à ce deffein,ce qu'on ne peu
pas dire de celuy qui le vend au lieu de fon do
ndciic D'abondant le vki n'eft point entend
eftre ducreu du vendeur,lors que les frui&s d
la vigne luy ont efté baillez en payement d
quelque debtej Ainfî vn homme ayant pris di
vin en payement dvn apprentifTâge, & depui
vëdu iceluy en detail,par Arreft de ladite Cou
•4u 29. Avril 1563.il fut dit qu'il en payeroitl E
quiualent ; parce que le bail en payement tien
lieu de vente. /. vit. ff.quib. ex cauj. i*pjftjf. i
afvtd Celfum.^.§.4utf 0ris.31.ff.de doUmali tjymet
exceft.é* l* fi f radium. ^Cje euiftienibus. Sem
blablementle droiâ: d'Equiualent eft deudi
vin qu'on a vendu de fon creu,lors que le ven
«leur fait affiete dé beuueurs ( c'eft à dire qui
admitiiftre table, nappe> viande, &cbutcaux
comme ilfeiuge tous les iours en ladite Cour
. notamment y a efté iugé par ledit Arreft du 19
FeHrier 1603. donné en faueur du Fermier d<
l'Equiualent du lieu d'ArgentierejCartelleper
fonne en ce faifant ne vend pas fîmplement foi
vin,mais fait l'office d'vn Hofte ou Cabaretier
qui payent ledit droid, comme il a efté ditcy
deffus. Mais on n eft pas eftimé faire afliete d<
beuueurs pour fournir fimplementpot, verre
ï>€ ÏE quittaient. 4$
&eau pour boire du.vin dans la baiTe-cour^ &
partages des maifons les portes ouuertes 5 ains
pour eftre eftimé tenir aiiiete de beuueurs3il
faut qu'on fournifîedii pain ou autres viures,
comme il a eftéiu^e par ledit Arreft deltfo^.
IX. Lcst Marchands forains trafïquans du Yiiii
deleur creu^ou acheté 0 &c le vendant en gros
ne doiuent pas payer le droid d'Equiualent $
pourueu que la vente pair eux faite ne fbit
moindre que de demy charge de cheual^mu-
let5 ou mule- autremtnt fî elle eft moindre , le-
dit droi&eftdeu. X. Ce droid d'Equiualent
n'eftpas deu du demy vin (appelléTrampe^ou
Aygade) qui fe fait dans la cuue après que le
vin en a efté tire, comme il a eftéiugé en ladi-
te Cour des Aydes > le 4. Ianuier 1575. con-
tre Feruet Fermier de 1 Equiualent 5 fïnon que
clans la cuueil y euft refté quantité de vin3fut
lequel on euft mis après de 1 eau 3 car alors
FEquiualent fèroit deu pour raifon du via
pur meflé auec ledit demy-vin,XI. Ce droid
n eft pas deu parles habitans du pays de Vellay
& Geuaudan pour le vin prin ou verd* qui ne-
fcpeut boire fans eftre meflé auec autre vin*
pourueu qu il foit vendu tel qu'il eft fans eftre
meflé auec d'autre vin meur. Que s'il eft meflc
auec d'autre vin meut, pourueu que le Fermier
ou fbn. Commis ayt efté appelle a voir faire kr .
dit meflange, le droift d'Equiualent ne fera
44 &t i Equivalent*
payé quepourlc vin mcur feulement, & non
pas pour le vin verd. Que fi le Fermier ou fou
Commis n a pas efté appelle audit meflange3lc-
dit droid fera payé pour le tout. Etledit vin
eftratfger ne fera cenfé e#re méfié â s'il n'a du
moins vn tiers d'autre vin-
ARTICLE II.
Des Décimes* ou Drms gratuits é
Ecimes5 ou Donsgratuits^ft vne au^
treimpbfition que le Roy prend fut
BgHgg les Bénéfices de fon Royaume- Ces
Décimes font autre choie queles difmes appel-
lées en Latin 3 décima ; car les difinesfont bail-^
Il.Ces décimes doiuent eSrecotiiées &payée&
félon la taxe des bénéfices qui fut faite en Tan
1516. parles Commiflaires fur ce députez,^/-
uant ÏEdi&d Henry IV. fait à Paris e» lanuitt
1599. an. t. ou fi ladite taxe nefè trouue point
( car en ladite année tous les bénéfices du
Royaume ne furent pas taxez )fùiuant la plus
Ancienne d'après» Philipp en fcsArr. art. 43»
III. LeTmem&es des Bénéfices doiuent eftre
cottifez au Diocefê où eft le Chef ( c'eft à dire
que fi vn Euefché, Âbbày«,oii Chapitre eft fis
X)e tEquimlent* 45
en vn Dioccfèj & a des membres dcpendans de
û uble aflfis en autres Diocefes3 en la cotisation
les membres fufdits doiuent eftre totifez au
Diocefe où eft le Chef, ce qus cmî appelle «c a&-
brorum cum capite çontrihutio) & ainfi a efté iugé
en ladite Cour des Aydes de Montpellier par
diuew Arrefts, Philippi infuwttoamuner. n. $0.
érenfesJrr.art.qç. augrajjd Con(vX.Pafo* tn
fes ArrJm.^titJes décimes 13 . art.ijhilifp d.n,
60. & ChemfentyrjL. q. 14. en la Conr des Ay*.
Hes de Paris le ié.Mars î^Xhem d.fi^&c au .
Parlement de Paris le 26. Auril 1*03- ity** &
Chem aufdits lieu*. IV. Les décimes Moment 4Jr<'**J
eftre payées en deniers 3 & non pas en fruits, <m *iy*
quoy que prouenus des bénéfices chargez de£ /,/* &ri
dites décimes. Cappvn. <verjicMfief autem* de decii^^^^
mis9 in extrauag. corn, V. Les Penfipnnaûgsje£
Seneiices contribuent eidites décimes à pro* •
portion de leurs penfions^comme il a efté iugé ,.
au Parlement de Paris eu Tan 1530- Pépon €nï€^^J[
tSft
uier 1531. têfùn mdit tit.^rt. %. érliu, <$jit. des? -^J
décimes 13. 4r/è i. & en ladite Cour des Ay des
de Montpellier par diuers Arrefts. Philippi in
JHmrnamuner.n, fo.afc et* fes Arr.4r.49. foitque
ja penfîon cbnîîfte c nfruii&s. § . pifcibùs. de. de-
amis, in extrauagant. c$mm. comme il a efté i 11 -
gé au Parlement de Tqlpfe le 27. Aouft 1569-
MAj#*rdliu. r. chap. 43. & 44, qu en deniers ,
4^ Dt ^quittaient.
comme il a eftc juge au Parlement de Paris
12. Décembre i^z.Papon en Ces Arr. liu. $. tî
des f enflons 5. art. 3. (jrliu. 5. tit.des décimes j
art. \. contre l'admis de Chenu fur Pap. aud. art^
conformément auquel Maynard audit chapm ^. di
tuoirefté jugé au Parlement de Tolofi. VI. Lor
que les Fermiers des terres & reuenus de
Ecclefiaftiques font perfonnes inconnues &
fur les biens de/quels on ne peut faire aucune
exécution pour le payement des décimes,, il efï
• permis aux Receueurs particuliers defdites de-
cimes , de faire procéder à nouueau bail au
>v»plus offrant & dernier encheriffeur defdites
** terres & reuçnusEcclefiaftiques^ySriiv^^/'iS;-
*\\dift d'Henry fF. fait à Paris en Iànuier 1^99.
, *\*rt. 4. VIL Les Receueurs particuliers "des de-
cimes ou leurs Commis font tenus faire leur
• denjeure en la ville où eft fituée TArcheùefciié
ouEuefché , &y tenir leur bureau de recepte,
#**& a ce faire font contraints par fàifie & arre/è
%. \ " de leurs gages 3 finon que pour caufe légitime
^ * Me bureau tut transféré ailleurs par Taduis &
confentement exprès defdits fleurs Archeue£
ques, Euefques /Députez & Syndics defdits
Diocefes 9 fuiuant le mefme Ediéf art, ir.
VinjLes Fermiers des terres & reuenus kc?
cleflaftiqîTes peiiuent eitre contraints iulques a
concurr 2ce d^s deniers de leur ferme au pay*
ment des decimss , nonobftant lés payemens
f* P*
V*
> * ** * •
De l 'Equivalent, 47
qu'ils pourroient auoir faits y fàuf leur recours
contre ceux aufquels ils auront baillé les der-
niers de leur ferme, fumant lefujdit Edift art. 3.
car puis que les froids defdites terres font hy->
potequés pour le payement defdites décimes y
il eft jufte que ceux qui les ont perceus les^V,. x\
payent, IX, Lès Uecônomes de quejqug^ua-/^yj»^
îité & condition qu'ils foient, eltablis au ïcq-***c/i/
me &gouuernement des Ajcheuefchez3Eue£|6'*«i^'
che z 5 Abbayes 5 & autres bénéfices eledifs y*/** <**
font contraints par emprifonnement deleurs^,»*(
perfonnes au payement defdites décimes 5
xionobftant les tirais & defpenfes qu'ils pour-
roient prétendre auoir cfté par eux faites en l'e-
xercice dejeur oeconomat ^ [uitutnt ledit Edifî -
au. 5, X. Ettoutainii que les iaifies & exécu-
tions faites pour le payement des tailles , font
préférées à toutes autres debtes > comme il fera
monftré cy-apres5 parce qu'elles feruans pour «té**^
le fouftien de i'Eftat,par la même raifon les de-^^^
cimes fêruent au fouftié de rEftatJes faifies &*/**"*-*?
exécution^ faites pour le payemët dicéUcsfont/^***'^-
priuilegiées &preferécs à toutes autres debtes^*12^
&charge$,excepté celles qui concernêt le fer- • ;
Uice DiuinfuiMt lefufdit Ediffyart& & aucune ^
mainleuéene pûteftrefake parles luges qu'en ;v
côiîgnant ou baillant caution de fatisfaire aux/*>
caufes defd. faifieg JuifiZt le mime Edi^m^é.//^^
XI. LçspoUetteurs des bénéfices sctobligésdè^W '*"Sra*
4.8 Del'pqutualent.
payer les arrérages de ces decimes5{âuf leur re-
cours contre leurs predeçefleurs , comme il a
cftéiugé en la Cour des Ayàcs de Montpellier
^M„-Mt*.lego.Ianuieri55é. fhilifpm fumma muner. »,
/*'*&. £o. & le 20 May 1593.
T^f ZZ <£ Mais les Receueurs des décimes ne peu-
atotjv&jkent pas taire demande au nouueau lucccf,
^ç^w^feur au bénéfice , qui fera pourneu par le
1 WnC\4ecez du dernier titulaire, de plus.que de deux
. .*. .^ «**. années d'arrérages defdiçes décimes , &à ceux
,*S^^, qui feront pourueus par refignation plusdc
r ,^..<nJÉrô«" années , en faifânt néanmoins appa-
roir de diligences faites par iceux Reçe-
ueirrs , fumant le fufdit EdicJ d'Henry IV- fait
'- à Paris en Ianuier \<aa. art. i£. II,. Silesjtej^
Ceueurs des décimes n ont infère dans leurs
liures journaliers toqs les payemens } qui leur
ont efté faits par lesBêneficiers , & pour quel
• ■•' k { * n terme & année, ils ne peuuent demander au-
%-;.\»-* CUne$ années, d'arrérages defdites décimes,
•N fmuant ledit Edtfi art. 12. III- L"élHTts_Rege->
• ♦ » xueurs ayans receu durant trois années-,*||ju
xn ' ".fecutiues payement des décimes , & dfK
^.«**iw/<£clles baillé quittances aux Benefîciers , fans
-^^"r*M"<iucune proteftation , ne peuuent pas de-
'e^»^^-XMXièitt aucuns arrérages defdites décimes
*****ïj£ pour les années précédentes , fumant le mefme
V£+/i idi&'&t. i}. lequel article eft conforme à [al. qui,
ï "&\ 7s cumque^ G. de Jpoch. jublic. qui dit générale.
V
ou Dons gratuits. qp
rnent > que celuy qui a les quittances des tributs
de trois années confecutiues , nt fcut pas ejtre
contraint defayerles arrérages des années frète- " v
dfcfl/rtiVXesReceueurs deïdecimes ny leirs^k
Commis n'ont pas droit de prendre aucune^, ^
chofèdes Beneficiers pour la quittance, tijS^^utf^
pour les premières fignifîcations qu'ils leur f ^^ .
font des Commiflions, taxes^ & departemen$£^*^L
qui leur font ^ d^irer^/^w^^ mefrne EdiftTtity»"*^
#t.*% V. Geux^ui font pro^Sîo^TîT^^^^^ \
P. R. ne peuuent pas exercer les charges des e/A^^t&A
Receueurs des décimés, foit généraux > Pf0"^^^^!
uinckuX) ou particuliers des Dioccfcsyhy *^
me/mes eftœ leurs Cotrimis,fuiaant ledit Editâ
art 44.. Ce qui z efté itttioduit enfaueûr-dei
Bénéficiez chargez du payement defdites
décimes 5 qui croyent eftre plus fauorable*
ment traitez par des perfonnes de leur Reli-
gion , que par celles qui eti profefleftt vhe
contraire, VI» Pour les décimés deuéï pa^VÂ ** ****--
Corps de Chapitre on ne pettt pas faire exe-^ €4^^^y-
cution contre les Chanoines & perfonries *** -^f ~
particulières dndit Chapitre > comme il a efté , .
jugé en la Cour des Àydes de Montpèlieï *f **""'
le jj# Odobre 1559. guod vnkurfttas debet%*£*MA//**'
Jinguli m» deitent. I. (icut 7 §. fiqmdx. f.qmd y~ '"/'
cuiufy. vniuerfit. VII« , Pour le payement de ces ^"
décimes les Êuefques he peuuent pas eôre
gris à partie 5ains le ScindiC du Clergé doit
*
* \
50 Des Décimes.
cftrc appelle , comme il a efté jugé en ladite
Cour le dernier Auril , & 7. May 1556. parce
W^^^/que 1 Vniuerfité neft pas défendue parfon
*&*y*?>. Chef, ains par fon Scindic. /. 1. §• 1. & L item
/bénéfices ruraux ( ceft à dire dont les iruïts
& reUenus confiftent en bien roturiers pay ans
/taille au Roy) font exempts du payement
,de. ces Décimes, comme il a efté jugé en
ladite Cour des Aydesle vingtième Iuin 155?;
Philippiin fumma muner* num*6\.& en Ces Jrr*
art .49 &le^o. Odobre 1 6o$.par lequel Haut-
poul Chapelain de la Chapelainie S- Blaife
tue déchargé du payement des Décimes pour
raifon des terres dépendantes de ladite Cha-
>elainie * qui auoient efté déclarées rura-
es. U en eifc de meimes ore^wûsTèTbîèns
x defdits bénéfices ne foient pas roturiers , car
à proportion defdits biens roturiers les Bene-
s fieiers feront exempts & déchargez du paye-
ment des Décimes , comme il a efté jugé au
• Parlement de Grenoble le 14. Aouft 1557.
JExpilly en fis Art. chdp.z^j. Qn n'a pas jugé
s jufte ^u'vnemefmechofe payât double char-
ge# IX. Les bénéfices qui portent peu de
■• reuenu , & appartiennent à des perfonnes
Ecclefiaftiques qui font paunres , en font
auffi exempts > cap. vn. verfic. moniales, de
JOtcimisPinextr4t44g%com. X. Les Hofpitaux,
ou dons Gratuits. 51
Maladeries 3 & autres Maifons pieufesen font /
exemptes 4. cap. vnic. in frinc. XL Pareille-, fd/*t*/«ty
ment les Commandeurs del'Ordre de S. Ieaft tt****^ j
de Hierufalem , les Grands Prieurs , Chc~ "**?'**
ualiers, & Frères tant réguliers queïècuUers*^*^
tenans bénéfices dudit Ordre 3 Paf. en fis Arr.
#0.5» fit, des Décimes 13* 4ifr.fr 'X^inmeaufli
les Frères Prelchêurs en font exei»pts,comme
il a efté jugé au Parlement de Grenoble,», #**</*-
Expillj en fis Art. chtf. 18. XII. Les Benefi- e*U"&*
ciers à faute de payement defctïtes Décimes *+ot-^~>*
ne pcuuent eftre exécutez que fur lesreuenus /*/£vJ?
& rruids de leurs bénéfices > & non pas furie
corps des terres dépendantes d'iceux3 comme
il a efté jugé en ladite Cour des Aydes de
Montpellier le 28. Aouft 1604. en faucur du
Prieur de S.Iulien Dornat3 condamné a rem-
bour/èr Tremouiét de quatre cens ^ tant de
liâtes 'qu'il auoit payé des Décimes pour ledit
Prieur $ & ce pour lamefme raifon pour la-
quelle il fera dit cy- après y qu'à faute de paye-
ment, des tailles^ on ne peut pas fe faire adiu-.
ger par décret les terres de l'Eglifé.
D 2
5»
ARTICLE III.
De U TrtiSe & impofoioti VorMm,Knc,
O* Haut f*J[*g ».
.,. P Itiilfe & inififitin fi™»' , eft
? vnc hnpûfition de douze de-
î nierspourliure du prilt des den-
^ rées &marchan dites qui fortent
h jaume. Ce mot de Tnrfll , vient
de trahi , c'éft à dire porter ou paflèr. Cette
jmpofitioh eft différente de l'Ayde qui fe
prenoit anciennement en Languedoc des
denrées & marchandises qui fe vendoient
dans le Royaume, & cette-cy de céjles qui en
fortent. Afin que les Fermiers d. la Foraine
puiffent exiger les droids des marchand.ies
qui y font fubjetes , par Arreft de la Cour
des Aydes de Montpelier , donnU entre la
Grange Fermier, & lé Scindic du Langue-
doc , du dernier Iuin 1616. defenfes ont efté
faites à tous Marchands, Voituriers.Muletiers,
& Bateliers d'empefeher le Fermier de la
foraine , ou fes Commis de vifiter toutes
& chacunes les' marchandifes eftans dans
leurs boutiques ou bateaux , ou qu'ils con-
De U Fompe. 53
tiuiront par terre , pour voir s'il y en a aucu-
nes fubjeres audit droid. Le femblable a
efté jugé en ladite Cour des Comptes^Ay des,
Se Finances de Montpelier , le 16. Nouem-
brp i<J5- & le 28. Iuin 1^54, en faueur de
Noël de Pars , Fermier General des cinq
grofles fermes de France* Pour la me/me
taifon par Arreft de ladite Cour du 1. Feurier
1613. donné à la requefte de Gautier ; Fermier
de la foraine , defenfes font faites à tous
Habitans du t effort, de tranfporter aucunes
marchandifes , ny conduire aucun befhil
hors le Royaume & pays où les Aydes n'ont
cours ^ pour faire depaiftre ledit beftail 6 ou
fous quelque autre prétexte que ce foit à peine
de l'amende > & de conhfcation defdites
marchandées ou beftail > fans au préalable
I'auoir déclaré aux Officiers des Bureaux de
la foraine, Se payé les droiâs. Mais lefdits
Fermiers ny leur Commis ne peuuent pas
procéder à la vifite defdites marchandises*
qu'en la ptefênce du Maiftfé des ports , ou
fbn Lieutenant ez • Villes où il y a des Mai-
ftres des ports eftabBs -> & en leur abfence
pardeuaqt le premier Magiftrat Royal 5 & en
cas il foit faite procédure par ledit Magiftrat
Royal j ladite procédure fera renjife deiiers
ledit Maiftre des ports polit y eftre ptctëedé
fuïuant les .Ordonnances , comune il a efte
D 1
54 De /aForaine.
jugé par ledit Anrcft dm6. Nouembrc 1633.
Enoutreiln'eft pas permis audit Fermier de
prendre & exiger ledit droiét de marchandées
qui n'y font pas fubjetes , comme des Oran-
ges , & autres fruids fbit en efpece^ ou au-
trement , à peine de concuifion rneoname il a
cfté jugé en ladite Cour par Arreft donné
entre les Officiers de la foraine au Bureau
d* Aiguéfmortes le 8. Aouft 1624. Pareillement
ledit droi& n'eft pas deu des liures {ok reliez
ou non 5 comme il a efté jugé par Arreft du
Priué Confëil du 22, Septembre 1587. M at ion
flaid. 4. & au Parlement de Paris le 25. Fc-
urienéio. Corbin en fis plaid, ebap. U+ &cn
la Cour des Aydes* de Paris, au mois de
Iuini596. le Bref en fis plaid, chap.i^. Ny
mefmes pour le papier & autres chofes appar-
tenantes àrimprimerie , comme il a efté jugé
parleftlits Arrefts du Parlement & Cour des
Aydes de Paris. Corbin & le Bref au/dits lieux .
Ny (à caufe de l'excellence de Tartifice)pour
les ouurages dont le prix confifte plus en l'ar-
tifice qu'en la matière ^ materiam fuperat opus
( comme tableau , horloges > menuiferie 5 ver-
rerie, & autres chofes Semblables) comme il
a efté jugé par le fufdit Arreft de la Cour àts
A ydes de Paris , le Fret audit lieu 5 & par autre
de ladite Cour des Aydes de Paris y fpeciale-
roentpour la marchandife de Vcacne,& ira
J
De U Torainel ji
/W.38.& enla Cour des Aydcs de Montpel-
lier le 30. O&obre 1602.cn faueur des Gentils-
hommes Verrier s3declarez exempts de toutes
fortes d'injpofition* pour leurs marchandifes
de verre ouurées, ou non ouurées^ foit en for-
çant y ou entrant dans le R oyaumc.
2. Méfie , m Domaine forain , eft vne imposi-
tion de quatre deniers pour liure, qui feprend
fur certaines marchandifes qui forcent hors du
Royaume , & qu'on porte ez lieux où les
Ay des n'ont pas cours. Ce mot de Refit y ou
Acve y vient de teuehoy quifignifieporter.
3. Haut-fAJfige^ eft vne autre eipece dimpo-
lition de fept deniers pour liure, qui ic prend
fur certaines marchandifè$ qui fortent hors du
Royaume > &font portées ez lieux ouïes Ay-
des n ont pas cours.Eft appellée Jïaut-paffage,
parce qu'elle eft plus haute , c'eft à dire plus
grande que la Refue , qui n eft que d§ quatre
deniers pourliure , comme dit eft 3 & cefte-cy
eft de fept deniers,
D 4
5*
ARTICLE IV.
Vu Guet j €> Garde.
i- b Vet é" Garde , cft vnc impoCtion
| qu'on met furies Habitans des
| lieux pour employer les deniers à
\ faire faire la Garde & Guet. Ez
Villes & placesfrontieres ledit Guet & Garde
fe fait en tout temps, & à faute de le faire
chacun des contribuables paye certaine fem-
me de deniers s Jùiuant l'Ordonnance de
lûuysXii. <fe/'rf» 1504. «Ai. Ettoutesiôrtes
de perfonnes font tenues en temps de guerre
de contribuer audit Guet& Garde, cdf. per-
uenit.%. extr, de immunit. Ecclef. mefmes les
Ecclefi|ftiques- d. caf. 1. Ainfi par Arreft de
la Cour des Aydes dé Montpelier du 24.
Mars 1626. Pierre Roquet ,.Preftre & Re-
éteurdulieude ViUemonftaufan, auDiocefe
de Carcafibnne, a efte condamné ^contribuer
pour lès biens roturiers au fol la liure au
département des irais faits pour ledit Gucç
& Garde , tout ainfi que les Habitans dudit
lieu ; le mefme a efté jugé contre le Pre-
ftre de l'Eglife Noftre-Dame de Fanjaux
par Arreft de U Cour de Comptes , Aydcs
Vté Gmt &* Garde. J7
& Finances de Montpelier du i8.? Mars 1632.
Mefines les femmes vefues > .Chefs de maifoa
font tenues de contribuer audit Guet &
Garde, Philiffi en fis An. art. $6* contre
l Ordonnance de Loup XII. de tan 1504* art./^
& de François I. de tan 1535. Comme auffi
les pupilles > ainfî qu'il a efté juge en ladite
Cour le ijè Iuim624- en faueur des Confuls
de Gaia > contre le Tuteur des hoirs de
Noël Beiat : car ladite Garde fe pouuant
Faire par autruy , eftant fort priuilegée , &
en Languedoc tqtxtès importions eftans réel-
les 3 il n y a point de faifcn de les en déchar*
ger. D'abondant les forains font obligez de
contribuer aux importions qui fè font en
temps de guerre pour les Guet, Garde 9 &
garnifon des lieux, Mafuer au titm des tailles 38.
n .3. & ainfi a efté jugé en la: Cour des Ayde*
de Montpelier par diuers Arreife, notamment
le n. Mars 162% Jk 2$. lanuier i6t6. contre la
Faye poffedant de* terres au taillable de
Sanatan , le 16. Feurieri627. entre les Con-
fuls de Sainâ Ginyeis 5 & le Scindic & Habi-
tans delà Parroifle de Canet , & le 6. Décem-
bre 163Q. entre les Cônfuls de Celfenon y &
Ditire Scindic des particuliers Habit an s dudit
lieu. Cunftis vigtUntibus melius valet ciuitatis
cujlodià ftocurari , d. cap. feruenit.i. ext. de
immunit. Mtclef. ■ " . •
58 Du Guet &> Garde.
z. Mais lefdits forains ne font pas tenus «
contribuer à la garde ordinaire des portes q
iè fait en temps de paix, comme il fè juge rot
les jours en ladite Cour, & notamment y
efté jugé par ledit Arreft du n. Mars 1 625. Pa
reillementlefdits forains , ny lefdits Eccle/ïa
ftiques, femme sD ou pupilles né font pas tenu
meime en temps de guerre de faire la Garde
en perfbnne^ains feulement d y enuoyerd au-
tres perfbnnes en leur place, ou decontribuex
aux frais du département qui fe fait pour ledit
Guet & Garde , comme il a efté jugé en ladite
Cour , en faueur dudit Roquet Preftre^ par
ledit Arreft du 14. Mars 162$. en faueur de
Valgros Preftre & Re&eur du lieu de Braut
le 22. Aurii 1627. & en faueur des fufdits Pre-
ftres de Fanjaux par ledit Arreft du 18. Mars
1632. & en faueur defdits forains par lefdits
Arrefts duié.Feurir 1627& tf. Décembre i£jo.
Comme au/files Miniftresdela R.P.R./bnt
exempts des gardes 3ctotiàcsP/uiuant tort. 45.
des articles particuliers de l'Edift de Nantes,
contre ce qui a efté iugé an Parlement de Paris
l* 22. Décembre 158e. que les officiers fonttenus
défaire le Guet à" Gardé en perfinne, & ne font
pas receus à y e/tuoyer leurs feruiieurs. Robert ter.
iudicat. lib.t. cap .il. De plus les Habiçms des s
Keux qui ne font p?s en frontière , ne pcuucnt
pas eftre contraints en temps de paix deiâirc
1
Vu Guet &* Garde. jp
ledit Guet & Garde,ny de contribuer aucuns
deniers pour ce fubjed: y fumant £ Ordonnance
à Orléans art ^103. D'abondant tes Seigneurs
Iurifdiftionnels des lieux ne font pas tenus de
contribuer aux frais de la Garde & Garnifon
qui fe fait en leurs Chafteaux en temps de
guerre , mefmes pour leurs biens roturiers,
comme ila efté jugé en ladite Cour des Ay des
de Montpellier le 1. Iuilleti&é- en faueur des
t)enobles Conlèigneurs du lieu de S. Ama-
dou,contre les Confuls duditlieuXes Payfans
jfe refugians eux & leurs meubles dans les
Chaiieaux de leurs Seigneurs , il eft jufle
qu'ils contribuent à la garde qui s'y fait pour
la conieruation de leurs perfbnnes & de leurs
meubles y & les Seigneurs contribuent affez v
à ladite Garde par l'ordre qu ils apportent à
icelle , & fourniifant leurs Chafteaux pour k
bien commun de tous leurs Payfans.
ARTICLE V.
Des Gabelles.
j£ Abelies , cft vae autre eipece d ïm
5 pofition. C'eft vn mot qui &
ï prend en Italie pour toutes ibrte;
d'impontions mifes fur les choie*
meubles s ou fur les bettes. Mais en Fran-
ce il cft reftreinâ au tribut ou droiâ que
le Roy prend fur le fel. lieftainiî appelle du
mot Iauelle , à caufè d'vheimpoiïtion oùon
prenoit des Iauelîcs fur chacun failfeau , &
on appelloit Iauelleurs ou Gabelleurs ceux
qui exigeoient ce droift. Bedin lia. 6. de
U République 3 chaf. %. ou bien ce terme pro-
cède de la façon de parler de ceux qui font le
/êl 3 & l'appellent gauellé ou gabelle, quand
il eft effuyé, Chsrond.en [es Pand. lm.i,chaf.
des Ayies y tailles , &c 18. Tous procez &
différents en faidt de Gabelles doiuent eiîre
traidez en première inftance pardeuantjes
Vifiteurs ou Controolleurs Généraux des
Gabelles ou leurs Lieutenans , chacun en
fon département , priitatiuemcnt à tons
autres luges , aufquels cft défendu d'en
cognoiftreà peine de faux i& par appel en fa
Des Gabelles. tfi
Cour desAydes5comme il sr cftéiugc en ladite
Cour des Aydcs de Montpelicr^ à lareque-»
ût du Procureur General du Roy en ladite
Cour le dernier Iuin 1606. & le ?• Feuriec
1609* & par ce dernier Arreft; défendes font
auflî faites au Viguier de Limoux de cognoi-
ftre du faiâ defdi tes: Gabelles* 1. Le reuemi
des Salifis ou fels eftartt droiâ: .de Régale >
A /«fer pubtica. 17. infi.ff- de verkor. fignif. efa
fit. qu&fint régal, in jkttd. lib. ^tit.^6. Cefi
fourquêy ceux qui ont te droift b publham appeU
Untur. l.Jèdé0 hi.i$J*frincmff. dç public an. <fr
veftigd, Publicani mttm funt qui qui publia*
fruuntur.l. t. %.i$jB§dJ&. L eum qui. 16$ Je ver*
àw.fignïf. Il n'eft permis à perfonne de faire
trafic dudit fel,qu a ceux qui exigeât ce drouâ
pour le Roy3 l.fiquisfinh n. C. de wftigâL Et
afin que le Roy retire de plus grands droifts du
fel> il eflr défendu premièrement de feferuir du
ici excreù ez marèfts , comme ila eftéiugé en
ladite Cour 4es Aydes le 24. Décembre 1624.
contre ie^Habitans de Mircuaux 5 qiri fe fer-
uoienedu Tel excreo tz marefts proches de leur
Mea. Ut II t& défendu de ie ferui* du fcl pro-
uctw du fclpetre fuu de grandes {raines ; aù*s
feulement on fe. «eut ferair du fel gabelle
eVtttoaltit&'é* &4tajefté 3 comme, il a eue
iuge en la Cour des Aydes de Mont-
pellier le io. Iuin 1615. 24. Feurkr 1616.
61 Des Gabelles.
& atf.Feurier ifoo.en faucur du Fermier gene-
rel des gabelles. III. Il eft défendu aux Gen-
tils-hommes Verriers de ie feruir du iel proue-
nu du falicor pour leurs vfage s ^ ny le vendre ;
ainsleur êft enjoinâ d'vier du fèl gabelle efdits
greniers , comme il a efte jugé en ladite Cour
le 23. Noucmbre 1601* & par ledit Arreft du 24,
Feurietiéié. IV, L'viage du ici d'Efpagne eft
défendu en France à peine de l'amende, com-
me il a efté jugé en ladite Cour à la requefte
du Procureur General du Roy , le dernier
lanuier 1615. Mefmes on ne s en peut pas
feruir pour i'entretenetnent de pauures de
FHofpiwl ^ jugé le it. Aouû i6i%. contre Ve-
zian Commandeur en l'Hôpital de la Ville
de PeyruiEç. V; Comme auffi l'vfàge du fel
de Poyftou eft défendu dans le diftroiâ: delà
ferme du .Languedoc à peine de l'amende,
cotraneHl a efté jugé en ladite Cour le 27.
tNouembre 1603. contre, Oliuier y Marchand
de Toldiè 5 le cinquième Feurier 1604* le 20.
Aurih^o5. .contre Roux 3 & le dernier Mars
I6$z. contre Libourié Habitant de Roûcrgue
«jui auoit vê diidit ici. VI. Généralement
par Lettre? Patentes du huidiéme Nouem-
bre 1606. fcft défendu aux Habitàns de la Pro-
uince du Languedoc de fe feruir d'autre fel,
que de celuy qui fera prix ez greniers de h
1
J)es Gabelles* 6j
ferme des Gabelles de* ladite Proùince, La
mefme defenfe eflfatôé aux lieux & Paroifles
lihiitrophes de lad. ferme du coftéde celle de
Lionnois,par Arreft delà Cour des Comptes;
Aydes & finances de Montpellier, du 24.
Décembre 1630. VIL Ileft détendu à tous les
Habitans de ladite Prouince du Languedoc
dv/er d'aucunes chairs falées dufel effranger
& non gabelle ez greniers de ladite ferme, par
Arreft du Confèild'Eftat duiy.Oâobre itfi£«
Seulement il cft permis aux Coniuls & Habi-
tans de la Ville Noftre Dame de la Mer eiv
Pronênce, faler toutes forces de poifïbn cfui
£ra pris par çux du fèl de Prauence , & iceluy
porter & débiter par toutes les Villes & lieux
du Languedoc fans fraude ny abus ; à la char-
ge que les Marchands conduisant les bateaux
chargez de poiffons feront tenus fubmetgcf
la faumure dudit poiifon en la prefencecks
Commis du Fermier General des Gabelles dû
Lenguedoc, à peine de confiscation dcfdm
bateaux & poiifon , comme il a efté jugé en
ladite Courte zy. Feurier iéo£. enfaueurde£.
dits Conflits', contre Efquieu Fermier Gène-»
rai des gabeUes.En outre par Lettres Patentes
du mois de May 1*12. verifîéçs-en la Cour des
Aydes de Montpellier le vnziéme Aouftiéi^
il cft permis aux Habitans de Montaubart
£4 Des Gabelles.
4'vfer ez métairies qu ils ont, de chair & poj
fous faiez venaiis des Prouinces voifines -
étrangères n'eftans . dans les limites de
Gabelles du pays de Lflbgueoc. Le mefrr
droiâ: eft accordé aux Habitans de Tolo
pat lettres patentes de fa Majeftc vérifiées t
Udke Cour le 27. Aouftufeé. VIII. P01
empefcher qu'aucun ne fe ferue du fèl d<
fendu y a eft enjoint aux Vifiteurs & Coi
troolleurs généraux des gabelles , ou leu
Lieutenans chacun en fon département , c
feirc leurs, vifites dans les maifons de cet
OiVuls foubçonnent y auoir du faux fel , t
quatre en quatre mois , dont iU feront leu
prooez verbaux^ Comme il a eftc jugé en ladii
Goikrle 5. Fedrier 1604. entre laRocheCon
qûs du Fermier gênerai de* .gabelles , <
Geraud & Vergncs , Se par Àrreft de regl<
ment fur le faiât des gabelles du 17. Mars 160
& 12. Décembre nîi8. finis pouuoir differ*
ladite Viûtc.ptoloDg temps que de quatre e
quatre mois 5 1 jugé par ledit Arreft dur
M?xs\i6oj. Se faim pouuok bailler aucune
Gommiifions £>çur procéder au fdi tes vifit<
Se «cherches des faux-fauniers ^ ains leur e
enjoint à y vaquer en personne , comme il
efté jugé par lpfdits Arreftsdu 5; Feurier 1601
Scii. Decêmhreitfi8. Et lefdits Vifiteurs o
Coiiwoolleurs voulans procéder aufdite
vifite
1
*D« C abc lies. 6$
vi/îtes peuuent obliger les Confuls des Villes
& lieux de leur bailler roolle des Habitans,
& hs Habitans leurs gabelles, comme il a efté
jugé en la Cour des Aydes de Montpellier
le 50. Oéfcobreiéoa. le 30. Iuillet 1614. le ai.
Nouembre 1^24. le 16. Septembre i£$o- le y*
Mars & a. Iuin i^i. le n. Décembre 1^32.
&10. Iuillet 1637. contre les Confuls de Beau-
caire , de les affilier , cnfemble de leur donner
ayde, faueur , & mainforte y comme il a efté
jugé par ladite Cour le a. Iuin 1603. le 17.
May 1634. & le y. Nouembre itfjj. & porter
leurs liurécs confûlaires, comme il a efté jugé
en ladite Cour le troifîéme Décembre 1609.
le trentième Iuillet 1614.1e ai. Nouembre 1^4.
le 19. Nouembre 1635. 10. Iuillet 1637. & le 15.
Nouembre i&fo.en faueUr de Riquier Fermier
gênerai des gabelles. Mais ils ne peuuent pas
contraindre les Ecclefîaftiques*d affilier à leurs
vifïtes y comme il a efté jugé en ladite Coût
leia. Décembre 161$. Mefmes lefdits Fer-
miers y Commis 5 ou Gardes peuuent procé-
der aufdites vifites en cas de dénonciation
particulière > ou fuite des Faux-fauniers , fans
que lefdits Vifiteurs ou Controolleurs les en
puifTent empefeher ^ fumant les lettres patente*
du 2^ Nouembre 1606. feulement lefdits Fer*
taier , Commis , ou leurs Gardes font tenus
efdits cas d'appeller les Officiers des lieux,
Ë
66 Des Gabelles.
& en leur abfence les Confuls • & en défaut
defdits Officiers ou Confuls y des plus pro-
ches vpiiîns y lefquels fîgneront les proCez,
verbaux qui feront fait s parlefdits Fermiers ,
Commis , ou Gardes, ou pour le moins fe-
ront interpellez de ce faire , comme il a pfté
iugé par Arreft du Confeil d'Eftat du 28. Se-
ptembre 163$.
a. Mais fans ladite afïiftance des Magiftrats y
Confuls 5 ou en défaut 4'iceux de deux, ou
de trois des plus proches voifins, il eft dé-
fendu aufdits Gardes ou Commis , de faire au-
cunes vifites dans les mâifbns defdits habi-
tans àpeine de l'amende, iugé en ladite Cour,
le 10. Feurier 1616. le 27. Septembre 1631. &
dernier Mars 1640. contre Riquier Fermier
gênerai des Gabelles. IL Mefmes a uec la-
dite afliftance fans ladite dénonciation, ou
fuite defdits Faux-fauniers , il eft défendu
aux Gardes des Gabelles de faire aucune
recherche particulière , à peine de punition
corporelle j comme il a efté iugé en ladite
Cour > le 12. Mars 18- May , & 19. Oâobre
1605. 19. Iuillet i6o6> 22. Nouembre 1607.
22; O&obre 1615. io* Feurier 1616. 27. Septem-
bre & 27- Nouembre 1631. & le 10. Auril
1636. entre Belleuàl du lieu deTeyffede5&
les Confuls dudit lieu ; ains leur eft enjoint
de fe tenir fur les paflàgcs, ou entrées des
Des Gabelles. 6 y
villes pour empefetier que le fel prohibé &
défendu neutre dans la Ferme du Lan-
guedoc^ Comme il a eftéiugé par lefdits Ar-
refts de 1605. feulement ez cas de dénoncia-
tion particulière ou fuite des Fauxfauniers^le
iettant dans quelque maifbn , ils peuuent,
(appeliez par vn préalable les Officiers des
lieux, ou en leur abfençe les Confuls )*ntrer
dans lefHites maifbns pour eftre procédé à la
ûiûe dudit fel prohibé tant feulement , & fe-
ront tenus faire fîgner leur verbal aufdits Of-
ficiers ou Confuls j pour après ladite procé-
dure remi/e deuant les Vifîteurs ou Con-
trooileurs generaux,ou leurs Lieutenans cha-
cun endroit foy eftre procédé contre les coul-
paries, ainfî qu'il appartiendra- comme il a,
efté iugé en ladite Cour, à larequefte du Pro-
cureur gênerai , le 28. May & 10. Nouembre
î6o$. 22. Nouembre 1607. & 12. Décembre
1618. III. Bien que leshabitans des villes
&: lieux (oient obligez d'exhiber leurs Ga-
belles aufdits Vifîteurs , neantmoins ils né
font pas tenus de les porter hors des lieux,
comme il a efté iugé en ladite Cour , le 30.
O&obre 1^02. 8. Feurier 1612. 23- Septembre
itfij. $Oé O&obre & 21. Nouembre 1624. 22.
May 1^25. & le 2. Iuîn i6p> IV. Bien
que lefdites perfbnnes eftans en vn lieu pour
fajrc ladiu viûte 5 puiffent obliger les Conful»
* E2
4
d8 Des Gabelles]
& Ha bi tan s defdits lieux â tout ce deffusj
neantmoms ils ne peuucnt pas obliger lefdics
Confuis de remettre les liures du Compoix,
ains feulement de bailler par roolle le nom &
fîirnom des Habitans de chaque ville & lieu
s'ils en font requis 3 comme il a efté jugé en
ladite Courte jo.Oâobre i6o2-&c n.Decem-
bre 1618.D abondant lefdits Vifiteurs ouCon-
troolleurs ne peuuent pas obliger les Confuis
des lieux où ils /èront 5 de rapporter les billets
& gabelles desparticuliers habitans 5 ains feu-
lement de bailler le roolle defd.habitans^com-
me il a efté juge en ladite Cour, le 8- Fe-
urien 6n. contre Alliez Fermier gênerai des
Gabelles. Et le 18* Iuillet 1617. en faueur des
Confuis de Najac > contre Efquieu Fermier
gênerai des Gabelles. Comme auflî lefdits
Vifiteurs fur le fujet dudit roolle n y peuuent
pasobligerles Confuis & Habitans des autres
Èeux circonuoifins, comme il eftéiugé en ladi-
te Cour > le3o.Odobre 1602. 22.0âobre léiz.
12 «Décembre 161$. 2i.Nouembre 1624 dernier
May 1635. & 20. Mars 1^40- V. il eft défendu
aux Vifiteurs & Controolleurs généraux des
Gabelles > 8c à leurs Lieutenans en procédant
à leurs vifites d'exiger des Confuis & Habi-
tans des lieux des billets & Gabelles d'autres
années que de celle de leur vifîte , comme
il a efté jugé en ladite Cour par Arreft de
Des Gabelles. 69
règlement Mu dernier Mars 1640. donné con-
tre Riquier Fermier gênerai des Gabelles.
VI. Il eft défendu aufdits Viiîteurs & Con-
troolleurs ou leurs Lieucenans de faire aucu-
nes vifïteshors leurs departemens , à peine de
l'amende & nullité des procédures , comme
il a efté iugé en ladite Cour > le 22. O&obre
1&2. entre les Confuls de Gramônd &
Efquieu Fermier gênerai des Gabelles. VIL
Il eft défendu aux Officiers des Gabelles de
condamner en l'amende par défaut d'auoir
fuffifamment gabelle ., ains feulement fe pour-
ront informe* fï les Habitans fe font fournis
du fcl gabelle des Regratiers y pour en cas
d'abus & fraude manifefte condamner les
coulpables 3 & ainfi fe iuge tous les iours en
ladite Cour & notamment y a efté jugé le 12.
Décembre 161 8. 15. Marsié^i. en faueur des
Confuls de Sejan. Et le 2. Iuin audit an i#jr.
en faueur de? (Jonfuls de Montlaur. VIII. Il
eft défendu aufdits Vifîteurs^ Controolleurs,
ou leurs Lieutenâns de faire leurs recherches
& vifïces dans les Eglifes & lieux facrez , fi
ce n'eft en cas de dénonciation, & ce auec
la modeftie & refpeét deu à tels lieux 3 comme
il a efté jugé en ladite Couîa le 19. Oékobre
1605. IX- Et pour obuier à la (iippofitionou
* changement du fel faifi , eft enjoint aux Vifi-
' teurs ^Coatroolleurs, ou leurs Lieutenâns des
B 3-
7© Oes UabeUes.
qu'ils auront faifï du ici prohibé, de faire in
continent procéder à la vérification de la qua
lité dudit fel faifï , & où ne pourrait eftre fait
fur le lieu ; fera ledit fel clos & Cécile des ar
mes du Roy y & remis ez mains & pou
uoir du Greffier , qui ne s'en pourra défiai
fïr à peine de l'amende iufqucs à la verifîca
tion diceluy, comme il a efté iugé en ladi
te Cour par Arreft de règlement dui^# Oâo-
bre 1^05. donné à la requefte du Procureui
gênerai du Roy en ladite Cour ; depuis pa;
autre Arreft de règlement donné àlarequefh
du Syndic gênerai du pays de Languedoc,dt
12. Décembre 1618. a efté ordonné y que d<
toutes faifies de fel prétendu faux, feront faiéfc
deux paquets dudit fel fàifï, qui feront cache-
tez par lefdits Vifîteurs ou leurs Lieutenans
& parafez , l'vn defquels fera laiffé au pou-
uoir des Confuls & Officiers dudit lieu, non
fufpeéïs aux preuenus> pour en cas d'appel
êcMc nouuelîe vérification y auoir recours.
X;- Lefdits Vifîteurs ou leurs Lieutenans
procedans à la vérification du fel /àifi pré-
tendu faux , ne pourront prendre aucun Ex-
pert de ceux de leur fuite^ny Regra tiers Com-
mis par les Fermiers * ains en cas que les par-
ties ne s'en accorderont 3 en nommeront d of-
fice non fufpeâs y fans préjudice aufditespar*
ties de fe pouruoir contre lefdites nomina*
Des Gabelles. yi
rions des remèdes du droid. XI. Pareille-
ment ne pourront lefdits Officiers des Ga-
belles procéder à aucune condamnation pour
le fait du fel prohibé & défendu , fans auoir
préalablement vérifié la qualité duditfelpar
gens à ce cognoifTans & entendus , & au-
tres que ceux qui auront fait la faifïe du fel ,
à peine de nullité & de l'amende y comme
il a efté iugé en ladite Cour , le 20. Auril
1^05. entre Roux & Boyadan Fermier gê-
nerai des Gabelles. XII. Comme aullî
il eft défendu aufdits Officiers des Gabelles
procedans à leurs vifîtes générales , de don-
ner diuerfes /èntences ieparement contre les
habitans d'vn mefme lieu qui auront contre-
uenu au règlement des Gabelles 5 ains leur
eft enjoint de comprendre tous les delin-
quansen mefme fêntence , comme il a eftéiu-
gé en ladite Cour à la requefte du Procu-
reur gênerai du Roy > le dernier Ianuier 1615.
ce qui a efté introduit pour euiter les grands
frais que chacun des condamnez euft efté
obligé de payer. XIII. Et pour empefeher le
cours aux proteftations & a&eç de Notaires,
il eft enjoint aufdits Officiers ejes Gabelles
procedans à leurs vifîtes ^d'inférer dans leurs
procès verbaux les dire &xequi(îtions de tous
ceux contre lefquels ils .procéderont , à peine
de faux,& leur en faire expédier extrait figné
^4
7* Des Gabelles.*
par leur Greffier > s'ils en font requis, comh:
ilaefté jugé par lefdits Arrefts dereglemei
du 19. Odobre 1605. &12. Décembre \6i\
XIIH. Pour empefcherla grande foule & oj
preffion qu apportoit le nombre excefïif d<
perfonnes qui aflîftoient les Vifiteurs & Cor
troolleurs généraux des Gabelles en leiu
Vi fîtes Se cheuauchées , ledit nombre a efl
réduit & limité à vn Subftitut du Procurer
gênerai, vn Greffier, vn Huiflîer, vn Rece
ueur ou Commis pour receuoir les amende
adjugées au Roy & au Fermierjfàuf qu'eftan
es villes & lieux où ils recognoiftront âuoi
befoin de main-forte à leurfdites viûtcs y d<
prendre tel nombre de perfonnes qu'ils iuge
ront neceflaires à la moindre foule que faire f<
pourra 3 comme il efté jugé par lefdits Arreffc
du dixneufiéme Octobre 1605. & 12. Décem-
bre i6i$m X V. Afin que la vente du ftl G
puifle faire plus commodément , il eft per-
mis de le vendre^foit à grandes, foit à petites
mefures, comme bon femble aux acheteurs,
en forte que s'ils le veulent acheter en rainots,
ou demy minots , ou quarts de minot, ils le
doiuent acheter aux greniers à fel 3 fumant
tArreft du Conjeil #£jtat , du\%. Septembre
1599. article 18, qu àts muletiers qui l'ont
acheté efdits greniers ; car lefdits muletiers
le pçuuent vendre en toutes lefdites mefures'
D es Gabelles. 73
mais il leur eft défendu de les vendre à plus
petites , comme il a eftéiugé en ladite Cour
des Aydes de Montpellier, le vingt-deuxième
O&obre i&6. à la pourfiiite de Dalrias Guy3
Regratier de Lodeue. Que s'ils le veulent
acheter à plus petites mefures 5 fçauoir au
deffous du quart dirminot^ilsle doiuent ache-
ter des Régratiers. ( Ce mot de Regratier
eftoit pris anciennement pour toutes fortes
de Reuendeurs 3 comme en l'Ordonnance de
Charles IX. de l'an 1567. faite fur la police
générale dé Royaume j mais aujourdhuyil
eft reftreint à ceux qui reuendent le fcl à peti-
tes mefures ) aufquels eft permis de vendre
leur fel à petites mefures , & au deflbiis du
quart de minot > comme il a efté iugé par
Arreft du 30. Mars 161$. donné àlapourfuitc
de l'Arguier, Regratier d'Alais .'mais non au
deflus y comme il a efté jugé par le mefme
Arreft. Et les Régratiers ne peuuent vendre
le fel qu'au pied de la taxe qui leur fera faite
par les Vifïteurs généraux des Gabelles ou
leurs Lieutenans , chacun en Tèftenduë de
fbn département 5 appeliez les Confuls des
villes & lieux, à peine de l'amende, & que des
abus en fera informé, comme il aefté jugé en
ladite Cour, à larequefte dû Procureur gêne-
rai du Roy le 6- Nouembrc 1612 & par ledit
Arreft du jo.Mars itfij.contre F Arguier Regra*
E 5
1
74 £'* Gabelles.
tier d'Alais. Et les Regratiers qui vend*
en menu du fel 3 font tenus prendre des C
belles des Officiers du grenier auquel ils pj
nent ledit fel, pour les exhiber lors que reqi
en fèrot, & en vendât led. fel font tenus lefcl
Regratiers tenir regiftre , dans lequel ils d<
uent eferire par nom & furnon ceux aufqu<
ils vendent ledit fel , enfèmble le nom <
lieu de leur domicile, fans que ceux qui ach
teront defdits Regratiers fbient tenus de pre
dre aucune gabelle d'eux , comme il a ef
jugé en ladite Cour en tbus lefHits chefs
15. Iuin 1601. en faueur du Syndic du Dioc
fè de Caftres le 22. Nouembre 1603. entre
Syndic des Regratiers de Caftres , & Boy;
dan Fermier gênerai des gabelles -, & le 2
Ianuicr 1604. à la requefte du Syndic gen<
rai du pays de Languedoc* Et lefdits Regr;
tiers vendans du fel fans tenir ledit regifti
font condamnez en des amendes , comme
a efté iugé en ladite Cour le io.O&obre 160
contre Raymond & Auriol Regratiers qi
auoient vendu du fel fans tenir ledit regiftre
& le 5. Décembre 1618. contre diuers Rc
gratiers de Rhodez. XVI. Tout ainfî qu i
eft permis ez iours de Feftes & Dimâches d
vendre du pain , du vin y & de la chair 5 aufl
ez mefînes iours on peut vendre du fel, corn
nie il a efté jugé en la Cour des Ay des de Pa
Des Uabelles. 75
ris le 30. Aouft \6vj. car le fel neft gueres
moins neceffaire pour là vie de lhôtae qu'cft
le pain 5 le vin3 ou la chair- X VI L Afin que
le fel ne puiflfe faire du mal à perfbnnc 3 par
Arreft de ladite Cour des Aydes de Montpel-
lier du ?. Ianuicr 1612. donné à la pourfuite
du Syndic gênerai de Languedoc , a efté dé-
fendu d expofer en vente le fel qui il eftoit fèç ,
& cfgouté , & qu'il n ayt efté repofé demy
an dans fa loge 3 & vu an au grenier. Jouan-
te atêdacid, quanta temeritatis fint publkanorum
fatfio#esy netno ejiqui nejciat. idcirco Prator ad
compofcendam eerum audaciam hac prâpofùit^l.
quanta. 12. inprinc.ff. depubli. & <ve£iigal.
ARTICLE VI.
Des Emprunts , & folde de, cinquante
mille hommts.
Mprunts^ font certaines fbmmes
de deniers que fa Majefté prend
par forme d emprunt, non pas fur
tous fèsfubjets^mais fculementfur les bien-ai-
fez. Quelquefois fa Majefté déclare par (es
Lettresla fompie qu'elle veut effare pnnfe fur
chacûdefesfubjets^eu égard a leur qualité^par
fois elle n'y eft pas exprimée, mais feulement
par les CômifTaires des emprunts députés par
y 6 Des Emprunts, e> folie.
fa Majefté. De plus par fois le Roy paye <
interefts pour tels emprunts 5 par fois il ns
paye point. Ceux qui s'eftiment furcharg
en la cotisation defdits emprunts 4piuent i
courir aufdits Commiflaires 5 pour çftre <
chargez. Et en cette cottifation le mari d<
, eftre taxé eu égard à la valeur de /es biens û
lement j & non pas pour le regard des bie
dotaux de fa femme. /. Lucius. 21. §. idem r
fondit confiante, ^.jf.ad Municipal.
2. Solde de cinquante mil hommes > eft vn fu
fîde introduit par François I. pour Tcntreten
ment des ibldats. Anciennement les feuls h
bitans des villes clofès & faux-bourgs d'ic<
les 3 eftoient tenus de contribuer à ladite ir
pofîtion ; mais aijjourd huy toutes fortes «
per/bnnes y contribuent , mefmes les forair
à proportion des biens qu'ils poiTedent. tk
lifft in fumma muner. #. 49 .
ARTICLE VII.
Des Eftabts , munitions, &* logement di
gens de guerre,
» ■ »
1. TT"^ Stapes, & munitions y font tes viuri
wri qu'on baille aux (bldats , fçauoir ce
* ^ les là aux paflans , & celies-cy
Ceux qui deriieurentengarnifon.CVy?^^/
Du logement des gens de guerre 77
Romains er nos Iurtjionjùltes appellent 3 appeU
lent y milit Arts annona, dont il y a deux titres ex~
fre&lib. 12. C. le premier , de erogat. milit. annm
quiefilefi. titre dudit liàre. Le deuxième eji,
de excoftione & tranjUt. milit. ann. qui ejlle tit.
39. dudit Hure \%.
2. . Logement des gens de guerre, cftvne autre
efpece 4e fubiîde 3 auquel régulièrement tou-
tes pcrfbanes font fubjetes 37. & qui. 3. §# eos
milites, 13. dr "/. vit* %.fitte autem.pen.ff. demu-
ner. &honor9 <fy l. funt munera.xi. ff. de <vacatm
& exeuf. rnuner. Ledit logement des gens de
guerre en quelque lieu , doit eftre fait par les
Confuls & trois Habitans dudit lieu nommez
au Cdnfeil de ladite ville oulieu,dont les deux
tiendront le coûtroolle. Et lefdits Confuls
& Habitans y doivent procéder le plus éga-
lement que faire fe pourra 5 fuiuant le com-
poix d'vn chacun des Habitans du4it lieu^
comme il fe iuge tous les iours en la Cour des
Comptes 3 Ay des > & Finances de Montpel-
lier ; & notamment il y a efté iugé par deux
Arjrefts de règlement > l'vn pour la ville de
Clcrmont du 23. Septembre 1$$. & l'autre
pour la ville de S. Ambroix du 3. Mars 1639.
Et non feulement: ceux qui poffedent des
fonds ou terrçs roturières contribuent audit
logement à proportion de leur compoix ter-
rien $ mais encore, ceux qui ont des cabaux^
** i
c*4^t^ -78 § Du logement
'****' '"f* meubles lucratifs,* &induftrie y contribue
T^LLl. *£ P^oporti on de leur compoix çabalifte,con
Af&riêmJF^ il & iugetous les iours en ladite Cour y
^^ notammen t cela y z efté iugé le y. Decemb:
1^27. entre Guiflbl & le Syndic du Chapit
de Lodeue, &le i^.Iuilict 1641. par Arrcft <
reglemét donné pour le Syndic des Habitai
du lieu de S. Loup. Et les Locataires & Hab
tans qui ont maifon dans le lieu font tenus c
receuoir les gens de guerre qui leur feroi
baillez par billetes y & en leur refus eft perm
aux Confuls du lieu de loger lefdits fblda;
aux hoftelleries publiques du dit lieu aux^de
. pens defdits locataires ou prôprietairesycorc
me il a efté iugé en ladite Cour le n.Auril \6\
par Arreftdc règlement donné pour les Cou
fols de Florenfàc , Se le 19. Nouembre 1631
pour les Confuls du lieu de Marguerites. £
pourront lefdits Confuls & Députez baille
pour Ayde ceux qui n'auront aucun loge
ment efFeéfcf. Seulement il eft défendu au:
Confuls des lieux de bailler aucunes billete
d'Aydcs 3 qu elles ne fbient fignées défait
Confuls & de leurs Députez , à peine de tou
defpens , dommages > & interefts * Se ainfi &
iuge tous les iours en ladite Cour 3 & notam-
f ment y a efté iugé le 27. Aouft 1^37. contre la
***&*' Confuls de S. Martin de Londres. 11. Même*
t?ZJ?y€te Officiers ban nerçts du lieu font obligez an
»*»
l
de s gtns de guerre. J$
logement effeâtit des gens 4e guerre > comme
il a efté.iueé en ladite Cour , contre Latiere
Viguicr de la Baronnie de Florenfoc le io.Fe- -i
urienty. en faueurdes Confuls de Beflan^
qui eft yn lieu dépendant de ladite Baronnie/
où ledit Latiere taifoit fà refidence , & le 10,
Décembre 1636. contre d'Alby 3 Viguier du
Sieur Abbé de la ville de Grafle > quoy qi ue
Doâeur ez Droiâs. Il en eft autrement des
luges Royaux^ car ils font exempts dtidit lo-
gement a&uel, comme il fera monftré cy- Vfv^
après. Et bien que l'article 265. des nouuet- k;, ^ \
- les Ordonnances de Boftre Roy Louys XIII.
exemptedudit logement le Chef delà Iufti ce,
fans diftinguer s'il eft Juge Royal ou banneret:
Neantmoins parce queTexemption de ce lo- .
gement eft contre l'vtilité publique 3 on iUff. **
la reftreinâ: au Chef Royal de la Iuftice , *r- /* * e**
gtm. /. vacatio \^ffm de munerib. & honor. & l. c& tf**
1. §. vlt.jf. de sur. immumt. ou vn pareil priui- ****/
lege pour me font rai fon eflreftreinft. odiâreftrin-
gi , faner es comenit ampliari.cap.odiai^ dere-
gd.wr.m 6.111. Le Maiftre des pofteseft
tenu audit logement effeâif > comme il a efte
iugé en ladite Cour le 7. Iuin 1^4. contre le
Maiftre des poftes du lieu de Villefequelande,
finon que la maifon où fc tient la pofte foit
éloignée d!enuiron vn quart de lieue du lieu
où k fait le logemct}Câr alors ladite maifon en
So Du logemnt
\ fera déchargée y comme il aefté jugé en h
dite Cour en faueur de Barre ^propriétaire d
la Pofte de S. Iean de Vedas, qui fut déchai
gé du logement effe&if pour ladite maifbn y 1
4. Septembre 1638. d'autant que ladite maifo
cil à vn quart de lieuë de S. Iean de Vedas
& par la mefme raifon il fera monftré cy
après que les métairies pour femblable cloi
gnement des lieux font déchargées dudit le
y y y gement effeéiif. IV. Les Confuls des lieux n
(*/ <j/*"S fe peuuent pas exempter du logement effe
,/£## /'j*^ftif des fbldats, ny en exempter leurs pareil
txtvnft? £ç alliez, à peine d'en refpondre en leur pro
pre &priué nom , comme il fe iuge fous le
iours en ladite Cour 5 & notamment y a eft
iugéle 18. Mars 1626. & par lefdits deux Ai
.refis de Clermont & S. Ambroix* V. Le
Vifîteurs Généraux des gabelles ne s'en peu
* • . lient pas exempter , comme il a efté iugé ei
^ladite Cour par Arreft donné en Audience
mov prefent , le 12. Décembre 1^8. en l'affai
re du Sieur de Brignan 3 Vifîteqr gênerai de
;abelles du S. Efprit > & les Confuls de S
.aurens dss Arbres , par lequel auant dir
droi& à la requefte dudit de Brignan > il f u
ordonné qu on verifîeroit que la métairie d'i
celuy eftoit diftante de demy lieuë dudit Sain
Laurens 3 par où il fut préjugé que fi iadit
métairie eftoit à la veuë de ladite Ville^ue le
foldat
des gens de guerre. ^i
foldats y pourroient loger* VI. Ceux qui font
affranchis des charges perfonnêlles ne s'en
peuucnt pas exempter fous tel prétexte,/. vltf
§.pen.ff. demunerib. &honer. & l. funt mûhc+>
ra. h. jf. de vacat. muner. & l. qui immunita*
tem. 3. C. de muncrib. patrimon. VIL Mefmes
les Doâeursez droiéis y font tenus, cotatne
il a efté jugé en ladite Cour le 10. Décembre
1636. contre d Aiby Docteur & Viguier du
Sieur Abbé delà ville de Graffe. Et n'obfie U
i. Medicos. 6. C.de Profejfir.& Medic. m efi dit,
DoBores legum ho fait es récif ère non tenentur^
car ladite /. doit ejire entendue de ceux qui en*
feignent le droiB , comme il appert de ces mâts y
Prùfejfotes dti$s literarum & Botfores legum,
ér notamment dé ce qui y efi dit àlajfn+mer*
cèdes etiam eis érfalaria reddi iubemùs , quofa*
tilius liber alib.fiudijs &mem0ratit art i eus muL
tos inftituant ; Or on ne baille point des gages
aux Jîmples Doffeurs et droiéts -, ains à ceux
qui enfeigntnt cette factice. VIII. Bien que
les Contfoolleurs des Cabàux & leurs Com-
mis foient exempts de la Cotifàtion eabalifte,
comme il feramohftré cy-âpres: Neantmoins
ils ne font pas exempts dudit logemetit effe-
ctif y comme il a efté iugé en ladite Côûr des
Comptes , AydeSj & Finances de Montpel-
lier le i7.Nôuettibre KJ40. Contre Fabïé Com-
mis à l'Office de Conoeolknr defdits Ou
* F
l
B% . Du hgtmtnt
baux d en faueur des Confuls de Mou/ïâi£
Puis que ce fubfïde n'eft pas vne charge im~
pofée à la perfbnne, ains au fonds ,L& q»i
3. §-. munus. 14. ff. de munerib. ér hgnor. Il eft
iufte que tous ceux qui onc des fonds rotu-
riers y contribuent : Et pour cette mefme rai*
ion, Ceux qui pour quelque priuilege /ont dé-
chargez du logement effe&if contribuent au
département defHites foules , comme il fera
dit cy-apres.IX. Ceux qui fe prétendent fur-
charge* par ledit logement > ou pour auoir
efté baillez pour Ayde , ne font pas receua-
blés à refufêr lefHitsIogemens, ou le payemêt
des Aydes au prétexte qu'ils font furchargez
pardelfusleur Compoix-ains font tenus de fai-
re lefdits logemens^ou payer ladite Ay de ^fauf
à eux à pourfùiure après le regalement des
foules fur tous les contribuables dulieu,com-
me il fe iuge tous les iours en ladite Cour, &
notamment y a efté rugé en Audience, moy
prefent, les 2$. Avril & 19. Décembre 1640.
& le 13. Mars 1^41. en faueur de Guiber con-
tre Allia. Il feroit iniufte que les plaintes des
Îiarticuliers,parauauture friuoles, retardafTent
e feruice du Roy , fî elles font iuftes , il y fera
pourueu après. Au prétexte que quelques*
vns ont & maifbns dans le lieu , & métai-
rie dans le territoire d iceluy , il n eft pas
permis aux Confuls de leur bailler diuers lo-
Des gens de guerre. Sj
gemcps D ains ils leur doiuent bailler vne.bil-
lette pour vn fcul logement à proportion de
leur Compoix y comme il a efté iugé en ladite
Cour par Arreft de règlement donné pour le
Syndic de S. Loup le 19. Iuillet 1641- car au-
trement on feroit vne double impofîtionfur
ceux qui auraient maifon & métairie , ce qui
feroit injufte y puis que ledit logement ne
doit eftrefait qu'à proportion du Compoix
dVn chacun s & non pas feulement eu égard
aux maifon s.
3. Mais puis que cette charge eft réelle &
patrimonielle comme dit eft 3 fi tant feule-
ment elle a efté fbufferte par vne partie de
ceux qui pofledent des fonds roturiers , il eft
iufte qu'ils en foient indemnifés par les autres^
contribuables,/, de vfuaquA. 2. C .de var.dr
extraord. cfgnït. ce qui fe fait par le moyen du
regalement ou departemét des foules. Et pour
pouuoir faire led.departemëtouregalement>
il faut faire donner deux Arrefts,le premier eft
donne fur la requefte des Habitans du heu
qui ont fouffert les foules , qui tend à ce qu'il
leur foit permis défaire faire eftat defdites fou-
lcs3pour après eftre départies fur tous les con-
tribuables du lieu : & fur ladite requefte la
Cour donne le premier Arreft > qui eft con-
clu en cette forte. La Cour ayant efgard à
ladite requefte a ordonné & ordonne > que
F*
84 T&*hgtmtnt
pardeuant les Officiers ordinaires du lieu te*
ra procédé à la vérification & liquidation des
foules fbuffeites par les Habitans dudit lieu ,
pour raifon des gens de guerre logez dans
iceluy -, & ce furies Controolles 3 billctes > &
autres a&es feruans à ladite liquidation, à la
jfemilè de/quels tous détenteurs feront con-
traints par toutes voyesdedroiâ&par corps,
& ce au premier commandement qui leur en
fêta fait,pour ladite liquidation remife deuèrs
la Cour5 eftre pourueu fur limpofition d'i-
celle 9 ainfi quil appartiendra. Cet Arreft
conceu en cette forte y s'appelle Afcreft de vé-
rification ou liquidation des foules. Cette
liquidation faite , les Habitans dudit lieu pre-
fentent autre requefte à la Coût à ce qu'il leuî?
foit permis d impofèr & départir la fomme
i quoy elle reuient fur tous le? Habitans
contribuables audit lieu y fumant ta Nouel. 130
tat* 3. & 5. & fur ladite rcq*uefte la Coût
donne vn fécond Arreft conceu en cette for-
te. La Cour ayant eigard à ladite requefte a
ordonné que ladite fbmme contenue audit
cftat fera départie au fol la lîure * fur les Habi-
tans contribuables dudit lieu 5 les deniers du
Roy préalablement payez 3 fàuf les opposi-
tions & appellation* en la Cour. Et ce fécond
Arreft s'appelle Arreft de département de
l'effet destoules. Ce département ou regale-
t
dtsgtns itgmm] S5
Bïenr ne peut; eftre fait que d'authorité de la
Cour des Aydes, & non des Thrçforicrs de
France y pu auprès comme il a efté jugé en laT
dite Cour dps Aydes de Montpellier le $. Fe-,
vrier 1^7. ^contre le Syndic dès H^fcitans . dç.
Çleroîpntj qiij s'eftant retire pour ce fait de,
liant les Threfbriers de France , fut condam-
ne en l'amende de ciqqitynte Hures. Bien que
regulieremenç toutes perfonnes foient pbli^
gees audit logement* qeangnoins elles nç fpng
pas tenues de quitter leurs maifpns pour y lo-
ger les geps de guerre, a*n$ elles y peuuens
loger aueçje&if es gens de guerre. Voire mê-
mes par le droid: R pmain on n'eft iamais tenu
de baille* plus 4e la mpxtjé de h rnaifon aux
ge ns( de guerre, l'autre moitié derneurapt li-
bre pourle logement du tnailbe de la fn*ifàii£ ^ ï ** * '
/, in qudlibet. î# Cf de metat^ Et s'il y g 4i«erfei ' . ^* i
Cambres dans la majfcn , il n'eft pas permis v *^ - *
ÏWxges de guerre de dçtflogf ïl'hofle p» Thp*
ftefle de 1? db^tpbre où ils aprpnç açcpitiftu* ' "
mé coucher , Nouel. yp, cap. vt #utemf $>. À % ;;
fUûy cft conforme l'Ordonnance de François If
de ion 1514, m. 7. I V. Apres que Jc« loge- &é
mens des gens de guenc font faits, ilsftdç-./f tù?%£*t
fenjdu aux Confias des lieu* de bailler âucu-^/^è^
nés Aydes, comme il a efté iugé en ladite <£i4r#~2"/
Cour des Aydes de Montpellier , par Arreft^*^* 76^
^e règlement contre le* Confuls de JLunel &/&?*-
1»* V,
» •* *
85 D* logement â
du 26. Iuin 162S. Et li on en a baillé aucu-
ne 3 celuy auquel on la baillée en fera dé-
chargé 3 cemme il a efté iugé par ledit Arreft
en faueur de Baftide > fur lequel lefdits Con-
fias auoient après le logement des gens de
guerre fait bailler vne Ay de de deux^liu. donc^
par ledit Arreft il fui déchargé.' Ceux qui
procèdent aux logemens voyans qu'ils fur-*
chargent quelqu'vn pardeffus fes forces , lujr
baillent en mefme temps vne Ay de5 qui eft en
effeâ vne partie dudit logement mais apre$
que tous les logemens font faits i à quoy oh a
bien penfë auant que les faire , il feroit de
pernicieufè confcqueàce , & vn moyen aux
Confols de Concuflîon y s'illcur eftoit pertais
tff mt &É&J?z^cr k^*tcs Aydes. V. Les Conflits
^^Vvn ^eu nc Pcuucnt Pas bailler aucun 16-'
/ A+t gemcnt ^e &«k*s dans les métairies qui nef
J£ font pas dans leur taillable ; oresque les pro-
%*+* m ^jprietaires d icelles poffedent des biens dans
^y. tw leur taillable • fàuf aufHits Confuls à les faire
* «* ^ tremper aux importions qui fe feront pour
fa» /^iefdits logemens,à proportion des biens qu'ils
{•*///*- poffedent audit taillable , comme il fê iuge
-tous les iours en ladite Cour , & notam-
'•ment y a efté iugé le 20. Mars 1^28. pour la
-métairie de Dcfpuech Procureur au Prefi-
diaide Montpellier 3 fîfo au terroir de Man-
gio 3 contre lés Cbftfuls du litu de Crez j
/et/
ta
*"•«.. %\
* ■ ■m.
des gens Je guerre. 87
le 4. Iuin 1636. pour la métairie de Four-
nels fiic au taillable de S- Clemens y contre
les. Confuls de Prades 5 le 20. Iuin audit an
1636. pour les métairies, de Café- vieille & de
Sueilles fifes au taillable de S. Eftienne , con-
tre ks Confuls du Chafteau de Londres y
& le ii. May 1 641. pour vne métairie du Sieur
Peyremalz fife au taillable d Vchau , con-
tre les Confols de Veftric, qui au prétexte que
les propriétaires defditesmetairies auoient des
biens aux taillables du Crez , ou Prades, ou
JLondres ? ou Veftric , leur enuoyoient des
gens de guerre aufdites métairies pour les
loger : Car puis qu'en Languedoc les impo-
rtions seatigent par terroirs & iurifâiâions,
comme il fera fnonftré cy-apres , il eft iufte
queles logemens des gens de guerre ( qui
eft vne efpece d impûfîtion ) s exigent aufli
par terroirs. Et non feulement les Confuls
-du lieu où les gens de guerre ont leur quar-
tier ne peuuent pas enuoyer des gens de guer-
re , pour loger dans les métairies qui ne font
pas dans leur taillable ; mais mefmes ils ne les
peuuent pas loger dans les métairies qui font
dans leur taillable , lors qu'elles font vn
peu efloighées & hors de la veue de leur lieu,
«comme il fera monftré cy-apres. D'abondant
il y a diuerfes perfonnes qui ont priuilege de
ne loger point effefôuement les gens de
F4
guerre chez elles 3 vt honore praditis in exat*
ciiomb. adium débité digmtati reuerentU w#7
feruetur. Jheodof in lw. NouelL Ht. de meu\
ti$. 52. I. Le Seigneur dulieueft exempt du
logement effectif des gens de guçrre, qui onç
leur quartier dans foji lieu , faftAnt Kart. 2^$,
des nomellei Ordonnées de Louys XliL heur eu-
/met régnant , convie il a efté jw(gé en la Coup
des Aydes de Montpellier le 14, Nppetnhr?
161$. , çn faueur du Sieur de BizftR çmtfP U$
Çonfuls dudit liei^Sf .k 5, PeççpJve 1640*
pqur Siçpon de PfôiQf euit 9 $icus:4fi la ïteftide^
cpitfjre JesConfuls de §. GermwR.de Çajber-
te. Et cela a lieu non feulement en faueur dç
cefoy qui eft feul Seigneur dy lieu yX$4s afiiS
de ççwxqui ne le font qu'en partie., cpn?mp
il a efté jugé en ladite Cour le 10* I>ecembrÊ
1618. pour Daniel deXafpnt^J^onfèigneiir
du Chiican , le 16. May 1634, pour Hercules
de Thef^n îouy (Tant de la moitié, de la iujriÊ
di#ïan de Cru/y,lei8.Aou(ijré;j7< ppurle^
Sieur? Ionas^rEueique ,& Atea#d Coqfet-
gpeursIuri(di<ftionnçls du lieu d^Montarenc,
le 8; Aouft 1639. en faueur dudy Simon 4e
Planteuit , Confeigoçur de ÇrQJfance > le 9.
Décembre audit an 1639. pouçBounier Con-
/eigneur d'Andcas. fit bien que tes amendes
& confjfcatious:n appartiennent pas folidai-
rementà chacun des Confeigneursdelalu-
des gens de guerre] £9
ri/Hi<^ion-5aiiisieulemeni à proportion delà
part que chacuq y a, comme i'ay monftré au
Traûâé des crimes rNeantmoins chacun de£
dits ConfeigneursiQuyt fblid^iremêt de ladi*
dite exemption , copupe il a ejftéiugé par tous
lefdifô ArFçftçjjipupremier cas lç? Seigneur*
difpmeflt pofirjgaigçcr , & icy pour ih libe*
rer & exeçpptfi*.. Or cç^x-U fait plus fa*
iiW*bk$ 5 qui eçrtant de damne vit Met* > quai*
,H»i il»**? *&&&* /• *>K Ç* à* C*dkiU.
jyaUfctars pu pjeut di*e que cetfe exemption
4* logement 3 ## vfl ^roi^ fepnorifîqw! qui
ne peut pas e$tp &j#\(é : £& Mtimiqu* tapet-
tes dmdinonfpffi^^^ôlidad^ie^r.L $4 f*4
m partes ifrffi.de diuerf. r e gui f iuré contre ce
qui a efié ttfgé en ladite Cour le §.. Kouembre
ïtf^i, far lequel Arreft Loukr&pjjjf $tu* Con*
feignwrs du lieu de Kic oqt ejlé déchargez, du fo*
gemeut effetftfdeï gens &g*$rre>àJ4 charge
d\ep tQuir ^k^t^t dternatmement . Et le Sd-
gn^w luï$dj^p&& iouyt fa W« exemr
ptioa ,, çaqx pcn«r la^aifon oùil habite 3 que
pour fes mef^çie^ & autres fienes maifons du
lieu où Une fai^pas foa habitation aftuelle
aqec /à famille j^omme il a eftéiugépar le*
dit Atreft du i&Aouft 1637, pour les maifbns
que lefdits Confeigneurs ont à Montarenc^
ores ils n'y refïdeot pas auec leur famille > &
par ledit Arrçft du 8. Aouft &&- centre lai 5.
9o Du logement
drl. vùmerfi. 14. lih. 7. C. Thtùdof. fit. demiL
ut% 8. Et non feuleme ncle propriétaire de h
lurifdi&ion eft exempt dudit logement eflfé-
&iÇ mais auffi l'Engagiftey comme il a eftéiu-
gé en ladite Cour par ledit Arreft du 16. May
1634* en faueur de Thç/àn;j auquel la moitié
de la Iurifdiâion de Crûcy-êftoit engagée ?
&par ledit' Arreft defenfes furent faites aux
Gopfuls de Crucy de bailler aucuns Ioge-
mens des gens de guerre audit Thefan * tant,
& fi longuement qu'il iouyrôit de la moitié
ée la Iurifdiâion dudit lieu de Crucy , à'pefc
11e de 500* liures d'amende. Voite-mefeies le
Seigneur du lieu eft déchargé de TAyde>
comme il a efté iugé en ladite Cour par Aî>
reft donné èh Audience le 10. Decembfte
1618. pour Daniel de Lafon Confeigneur de
Chifcan. Mais ledit Seigneur doit contri-
buer aux frais du département qui fera fait
pour ledit logement 5 à proportion des biêris
roturiers qu'il a audit lieu , comme il a efté
iugé par tous lefôits Arrefts. Cette charge
de loger les gens de guerre eftant non feir
fonnelle , ains réelle , & p&trimonielle , /. &
qui^. §. mmus. 14. ff.de Munetib. érhoMf* il
eft iufte que tous ceux; qui poffedent des biens
roturiers la fojmortent, & fi peu d entre iceû*
l'ont feul fouffcrte > ils en doiuent eftrc in-
demnifez parles autres contribuables > corn-
des gins de guerre. 91
meilaeftédit cy-deffus. Comme aiiflî fi les
locataires du Seigneur ont du bien roturier
en leur propre, fis audit lieu^ les Confulspeu-
uent expédier des billetes des Aydes defdits
logemens furlefdits locataires 5 à proportion
du compoix defifits locataires^commc il a efté
iugé en ladite Cour par ledit Arreft du i&
Aouft i6yj. car alors ce neft pas le Seigneur
qui paye lefdites Aydes , âins kfdits locatai-
res eh leur propre. En outre le Seigneur d'vn
lieiiîeft obligé dé loger effediuétit les foldats
cfâhs fès maifons du métairies quJH a fifes
hors du taillable du lieu où il eft Seigneur ,
comme il a efté iugé en en ladite Cour con-
tre ledit Sieur de la Baftide par ledit Arreft
du 8. Aouft 1639. Sa qualité de Seigneur ne
luy peut feruir que dans fon lieu .D' abondant
le Seigneur Féodal y Fonder, Cenfîe^ou Di-
téûc ( ces quatre mots font pris^ pour vnc
mefîne chofe ) ne iouyt pas de ladite exem-
ption du logement aâuel dans le lieu où il
eft feulement Seigneur Féodal fans lu ri fdi-
dion, &ainfiiè iuge tous les iours. Et bien
que ledit anide 26 f. defdites Ordonnances
exempte généralement le Seigneur du lieu ;
neantmoins cela ne fè peut entendre que du
Seigneur IurifHi&ionnel , tant parce qu'im-
médiatement après eft parlé de l'exemption
du Chef de la Iuftice : pourtefmoigner qu'il
f» J)h logement
na parlé auparauant que du Seigneur qui
cftablit les luges ; que parce que le Seigneur
fonficr ne fe peut pas qualifier Amplement
$eignçurj ajustant feulement Seigneur Fon-
der 01? Dire&e r la Roche m Traité des drottfs
Seigneur, chap. des reglemens pour les honneurs
fntre les Çonfeigneurs zi-art. 8, comme il a cfté
JSg* a** Parlement 4e Paris le zo. Mars i#r,
JBouuot tons. i. />iir/. %. fous le mot ? Seigneur
JFonfier ,q. yn. Et d'ailleurs sagifTanticy d'vnê
Êxemptipn qui eft contre i'vtdité pul#flHS 9
î& paroooièquençodieiife, elle doiteftrere*
ftreinéfce, 0^/4 refiringuntur. cap.odia. 15, *#/r«
*fe r*g*/. /*r, in 6. l-e Seigneur Iurifdiâion-
Hel iouyt 4c ladite exemption; parce quel*
luftice qu'il fart rendre dan; le iieu ic
rend recommandable ; ce qui ne fe rencontre
pas au Seigneur Fonfier. Vouloir décharger
dudit logement le Seigneur Direâe , au pre-
texte des çenfiues qui luy (ont deiies dans le
lieu , ce fèroit comme qui diroit , qu'il en faut
décharger vn homme riche , parce que plu-
fleurs luy doiuent de l'argent * & au confiai»
re cela dèuroit pluftoft feruir pour le faire
charger. IL LesOfliciers en Compagnie Squ-
Meraine font exemps dudit logement effedif,
non feulement dans les maifons où Us habi-
tent/. 1. C. Theodof. lib. 7. ///. %-de mctdt. mais
auffi dans leurs métairies > comme il aefté jUr
des gens de guerre* $$
gé en ladite Cour en iaueur des Officiers é'u
celle le 6. Avril 1621. le 30. Ianuier 1^0. le 26I
Nouembre audit an 1630. pour le Sieur Robin
Confedler en ladite Cour 3 'contre les Coti*
fuis de Montpellier 5 aufquels furent faites de-v
fenfès de loger des gens de guerre en la me*
tairie dudit Sieur D le 26. Mars 1635* pour le
Sieur Gaillard Correcteur eaicelle 5 pat Ar-
reft donne en Audience , moy prefent > le 9*
Àouft 1638- en fâueur du Sieur de la Greffe
Prefident en ladite Cour , qui fut déchargé
dudit logement pour vhc maifbn qu'A a à la-
con 3 & par Arreft du Confcil d'Eftat du 20,
luin 1633. Voire mefmes Darencs Commis ait
Greffe de ladite Cour , a efté déchargé du lo~
gement effe&if tant & fi longuement qu'il
exercera ladite charge , pour les biens qu'il
poffede à PouflTan 3 par Arreft de ladite Cour
du 28. Février 1633. Mefmes les Officiers de la-
dite Coût ne peuuent pas eftre baillez pour
Aydes 5 comme il a efté iugé par lefdits Ar-
refts du 30. Ianuier 1630. & 26. Mars 1^35. Ny
contrainds à fournir des bleds ^ vins3 ôuauoi-
nes ^ aux gens de guerre 5 comme i\ a efté iugé
par ledit Arreft du 6. Aurïl 1621. Voire- mé-*
mes 3 ledit Darenes Commis au Greffe de là*.
ékc Cour pat lé fufdit Arteft du 2& Février
16& a efté déchargé del'Ayde, & par iceluy
defenfes font faites aux Confuls de Pou flan de
$>4 D* logement
bailler audit Darenes, ou à fon Rentier au-
cuns logemens de gens de guerre y ou Ay-
des pour les biens qu'il poiTede au terroir de
Poulfan : Stnatorum fubftantias , quas in di~
net fis locts ér prouinctis pofsident 9 ér homincs
eorum ab omnib. fordidis muneribus extraor di-
nar ijfq. ér vilioribusliberos effe prMipimus. I.
Stnatorum. 4. C. de dignitatib. tit. 1. lib. 12.
Mais bien que lefdits Officiers fbient déchar-
gez dudit logement a&uel 5 neantmoins fi
les Confuls ont baillé des billetes aux gens
de guerre pour loger- dans les maifons defdits
Officiers, & qu'ils y ayent eflfe&iuement logé,
ils né peuuent pas pour cela demander au-
cuns dommages & interefts 3 comme il a efte
jugé par ledit Arreft du Cônfeil d'Eftat de
l'an 1633. contre ce qui a ejléiugê en ladite Cour
des Comptes 3 Aydes > & Finances de Mont-
pellier far ledit Arreft du 26. Nouembre 1630*
par lequel les Confuls de Montpellier pour auoir
logé des gens de guerre dans la métairie du Sieur
Robin Confeiller en ladite Cour 5 furent condam-
nez, en 184. Uu. pour la nourriture desfoldats , ou
fis dommages ér interefts. En outre lefdits Offi-
ciers font tenus de contribuer au département
qui fera fait des frais defdits logemens , à pro-
portion des biens roturiers qu'ils ontaudiieu,
comme il a efté iugé par lefHits Arrefts de
i6& & 1638. III. Le luge du lieu , où les gens
% 1
des gens de guerre* ipj
«le guerre ont leur quartier , nèft pas tenu
d'en loger effeâiuement aucun. /. cunftos.fr
C. demetat. If h. & C. (jr /. cunftos 6. dm tit. de
metat. Ub. j. C. TbeOfdof & fumant l'art. 265*
des nouuelUs Ordonnances, oucftdtt^ quelamAt-
jejt du Chef de la Jujlke ejl exempte duàit loge*
ment ; & ainfî a efté jugé au parlement de
Tolofè le 18. Mars 1628. en faueur du luge de
Sauueterre>& en ladite Cour des Comptes lé
17. ïuin 1630» pour le luge de S* Hyberi 3 bien
qu'il y ayt Viguier audit lieu3le 26. Avril 1^32.
pour le luge Royal de Roquemaure, le 18. Fé-
vrier 1636 . pour le Baille Royal Chef de la
Iuftice du lieu de Seruian , & le 6. Oâo-
! bre 1638. tfn faueur du baille Royal Chef de
la Iuftice du lieu de Lefïgnan contre les Con-
(. fuis dudit lieu. Mais les luges Bannçrets ne
1 font pas déchargea dudit logement aâuel y
, comme il a efté dit cy-deflus. En outre lefdits
luges Royaux font tenus > de contribuer au
département qui fera fait defdits frais ^ à pro-
portion de leur bien roturier > comme il a
efié juge par ledit Arreft de i6p.Commc auflfi
ils font tenus audit logement effe&if dans les
maisôs qu'ils ont ez ïieux hors de ieurlurifdi-
âio5 comme il a efté iugé en ladite Co.ur.le 8*
Auril 1^34. en faueur des Confuls de Cape-
ftang 5 contre le luge ordinaire Royal de Be-
ziers,quifut condâné audit logement pour la
fS Du logment*
maifon qu'il auoit à Câpeftang. IV. Les Se*
crctaires du Jtoy font déchargez dudit loge*
ment efleâif , comme il a efté iugé en ladite
Cour le iéluin 1629. en fàueur de Iean Ca-
zaledes, qui comme Secrétaire du Roy fut dé^
chargé du logement effeôif dans fa maifon
de Mercourmian 3 fauff aux Confuls dudit lien
à le faire trempet au département des foules.
Vé Les Ecclefïaftiques ne font pas tenus de
loger effeéHuementles gensde guerre qui ont
leur quartier ez lieux où ils font le feruke
Diuin : Ainfi la maifon du Presbytère en eft
exempte; A 2. tit de meiat. lib. 7. C Theodoflé
1* Cè de Efifcof. & Cltric. à qmy efl conforme
l'art. 265» des nouuelles Ordonnances de Lùuys
XIII. dhevreufe memotrt b comme il a efté iugé
en ladite Coût le 24. Mâts 1626. en faueur de
Roquet Preftre du lieu de VillemontauÉm
contre les Confuls dudit Heu D le 25- Février
1627. pour le Chapelain de la Chapelle No*
ftre-Dame de Pouffan y le 22* Aurii audit an
i62j. paur Valgros Preftre & Reâeur du lieu
de Brautj le 7. Iuillet 1629. pour Denis Prieur>
ï>reftte , & Re&eur du lieu de Bouteviile , le
2$. Décembre 1631. pbur Fauicr Preftre dulieu
de Si André le 18. Mats 1^32. pour les Pteftres
de TEglife Noftre-Dame de Fanjaux. le ï8.
Février i6$6° pour la maifon Presbyterale du
lieu de Seruîan* le 6> Oftobre i6fî> pout la
maifon
maifon presby teraledii lieu de Lefigoan3çouT
ire les Çonfùls dudijc lieu > Se le i$„ Dçccmbrc
}6}& en Au^eacc * 9^y pwfeiita jenijuieig
4e Capys Préfixe de L.odùn. P^ilJLçmenjclc^
Minières rde la R. P. R. ibnt exempts, jdu dit k>r
geniçut^ ûnuanjt l'art. 45 /de s articles jparneu-
ïiers .4el'£diâ de Nantes. Voij:p-p>jeli«es leA
^its Eccle^alliques ne peuueiij: pas eflrc bail-
lez pcuir Ayde , cprpme U a efté jpgç par iç
fitid^'Acreft du 25«Fcvciçr 1627. eji f «peur diw
dit Chapelain y où ladite queûion fjut plei-
nement agitée, le 13, Décembre audit un pour
le Sypdic du Chapitrç ^e l'Eglife Githedraiç
de Lodcue , 5ç le 23, Decenjhjç 1631. j?pw:
Fauier Preftre de S. Atidjré , contre ce qui a cjlc
jugé en ladite Cour, le 4, Feurier 1134, f entre U
Syndic des Religieux de Sm François de Cujlcl^
nattd&ty ^ffir lequel cjl dityqw ledit S y; d*
contribuera comme les autres ffabitans du dît
Cajlelnaudarry four les Aydes qui leur feront
baillées. Mais lefdits E^clcilaftiques neiouiï-
feiu'pa* du fufdit priuijege , que pour 1 j
fnaifons où ils font leurrefidence 8c habip.
tion a&uelle,& non pas paujr les autre§ qu ih
baillent à loyer , /. alhfpttalitis, 3. & l, >^v
uerfi. i^*tit. demetat. %.lim 7. C.Tkeodof çq\\u
î^e * il a efté iugé pap ledit Arpeft danne u|
Audience le 12, Décembre 1639- par lequel 1 1
Ççim déchargea le^Lapjs Pfeftpe àç Lpi^iu
G
5>8 Dh logement
du logement effe&tf pour le regard de lamai-
{on où il habkoit 5 & ordonna quer autres
maifonsqueleditPreftré atiôiï dans le lieu ^
il logerait effë&iuément Êomme les" àiitrei
Habitant : c'ttft poùrquoy en "tous les fiifl
dits Arrèfts où les EedèfiàftiqûeS font dé-
chargea du lôgemeftt' ëffc<Stif 3il èftdit par
exprez que c eftdan>lei maifons de leur ha-
bitation y j*6ur monftrei: qu'ils ne iéttyïTént
pas duditprluilége e4 autres' màifohs 6ù ils
n habitientpas , qùoy quelles leur appartien-
nent En outre lefdits^ Eeclefiaftiq u1es ; font
Obligez de contribuer ' au" département qui fe
fera poujr les irais fait* audit logement à pro-
portion dfes biens roturiers quils ont audit
lieu, comme'il i efté jugé par lefHits Arrelîî
de 1627. 1629: i6$i- & }èp. Ainifi âritienne-
merit lès 'Àugure?s , iPontifcs /& Prëftrcs de
Roirte • eftoient contraint de contribuer au*
frais qui fe faiibient pour lès gens de guér-
irez comme- rapporté Yïte-LtHe ^ àecad. q. iiu.
3. chaf. ?i. VI. Leç Prdfêffeurs des arailibe-
raûx font déchargez dtidit logement *eflfe&i£
/. ab hh.io. Ç.' dj^driarnm. 2. jf.' devacat.é*
excùfit.fnmcf.l. Grammkticos u. C de Profef-
for. & Meàic^&U Âïehiktros. %. C.' de met Ai.
lit. n- C. notamment ceux qui enfèigneiit lé
Droiéè. /. Medicos. 6.C. dePro/efâr. & Medic.
voiift-mefmcs ceuâ qui qtfmftrçnt à peindre,'
desgensdegmrrel $p
à. l.Arcbiatros. & L piftur*. 4, C TbtoÂof. de
excufiat. artif. edifcendis artibas mm» efi accom-
rn^âandum ^uo m Agi s tuf tant &iffi f entier es
fieri, & f*?t film eïudlrêi. artifices, z. C. Tbeû^
dtfi. de\ekcajat. artific. VIL Les Médecins dû
Roy dJ.Arthiatfôï. VIIL Melrafes les Amples
Médecins, /. vit. infi.fi de tnmetib. &h*mr.
IX. Lés G'eittils-homhîcs ftruarçs de ùi Màjjd-
fté font déchargez du logement effe&if xlâàs
leurs hiaifons, en quelque lieu quelles foient
fife. h hacnofir*. z- in fi. C. de prtpfit. fact.
eubic. iib. 12. ç. X. Ceux qui font garde à l'en-
tour du Palafs 5 Louure .3 ou Maifbu de fkMû-
jëfté eji font âuiîi exernpts. /. decuripnibùs.$.
virfic* domos. C. de filenfiar. lit. u C XL Les
Gommiflaires Généraux des poudres &iaL-
1>etrèstant & fi longuement qu'ils exercenç
zàitt charge j commfe il a efté jugé en ladite
Gbur le 5* Décembre 1626. en faueup de Vi-
uens , pourueu de ladite charge en la Prouin-
ce de Languedoc. Seulement tels Coramiflai-
respeuueriteftre baillez pour Àydej&depluç
font tenus de contribuer au département des
foules qui fè fej? a 3 comme il a efté jugé cont»ç
ledit Viuens par le mefme Arreft. Xllr Les
fimples boutiques ou magazins où on tient
des marchandifes font exemptez audit lo-
gement effeétif,/. 2. C. demètat.lib.xiCjit.
41. &l. in quahbct. 5. C.Tbeqdof. Iib. rj% tit. de
C %
V
i ô ô , . . Vu logement.
muât. SL XIII, Leditiogement ne peut ppinp
cftrc fait dans, vnemaifon noble, comme il à
cftéiugé en ladite Cour le ^Mars 1627. pou*
le Chai te au noble de Bonaure appartenant à
Ribeyroljic 27. defdits.mcus &an pour la
«maifon noble de Calera yûft au lieu de Ville-
.nouuelle appartenante à: de Fargues -, le i§.
Juillet i6$6. pour la maifon hQble que le Sicuf
Cadoule pofTede à Lunet, lei 5. O&obre ,1^8-
{>our la métairie noble de Recpuderc contre
es Confuls de Npeille,&le i6.Feufcierié4p.
•pour vne place noble de la Dame de là Coftè.
Seulement le5 pofleffturs defelites maifons
nobles peuuenteflxe bailliez pour AyÀt* Sf
compris au .département des foules -ppurisfè
ïoii des biës roturies qujUpnt, cpmç fa-efié
jugé par ledit Arreft de 1^40. pqntrê M&tlp
Dame de la Cofte. XIV. Les Meuihier^rît
•déchargez dudif logement effectif pojir, leur
moulin , fauf aux Confuls de les bailler pour
Aydes 5 ou les faire tréper au çteparterhet des
foules , comme il a eftéiugc en ladite Cour le
5. Feune£i<%9. pour vn moulin que le Sieur
de Fous a en la' Viguerie 4c Saùye 3 & par
trois Arrêts donnez en Aiidiepce 5ipoy pré-
sent\ le premier > du 12 Juillet 1638. en éûeur
du Feimier du moulin a bled du lieu de Sauf!
fan , contre les Confuls dudltliéu ; le fécond
du 12. Décembre àùdif an, pour le Fermier du
des gens de guèfrel loi
moulin du Sieur de Brignan, contre les Con-
fuls de S, Laurens des Arbres -y & le troifiéme
du 12. Décembre 1639. pour les moulins de
Verfueil appartenant au Sieur de Ja Roque,
Contre les Confûls de Verfueil. Les moulins
fcrmni à Tv/àge du public, cet vfage /eroit
fans doute interrompu par les raiiages que
les gens de guette y feroient s'ils y logeôient.
XV. Ceux qui ont de métairies diftantes
,d vn quart de lieue oii plus d'vn villàge^i*
Ville ne font pas tenus au logement effectif
des fbldats dans les mettairies 9 non /eule~
Aient lors que lefdites métairies n;è font pas
dans le taillable du lieu où les gens de guer*
ïc ont leur quartier , comme il a efté monftré
éy-deffus. Mais aufli bien que lefdites métai-
ries foient dans le taillable où les gens de
guerre ont leur quartier, coitime ilaelté iugé
en ladite Cour le 6* Feurief i6z^ pour la me-*
tairie dti Sieur Chaujou Médecin fife au ter-
roir de SaufTan , contre les Conflils dudir
Sauffan le 12. Décembre 1639, pour la métai-
rie duSieur de Brignan fife au terrooir de S.
Laurens des Arbres \ contre les Corifuls du-
dicS. Laurens 3 le dernier Septembre 1639..
pour, la métairie de Monroufietfife au terroir
duifiourg S* Bérriard,contre les Gon fuis dudit,
lieu; & le dernier Iuillet 1641. pour h métai-
rie de €r4iffac appartenance au Sieur Deuaux,
G3
io l Du logement
diftartte demie lieue de Vcrfueil contre lc4
Genfuls dudit Vcrfueil 3 & le 19. Juillet audit
an la Cour par Arreft de règlement donné
pour le Syndic de $. Loupyfakdefenfès d'en-
uoyer des gens de guerre aux métairies efear-
(écé. Que fi lefdites métairies font à k véfië
defdits lieux 3 les gens de guerre y peuuent ef-
fe&iucment loger 3 comme il fe juge tous les
ioirft en ladite Cour ^ contre la l. deuotum^. c.
deijetatiSiïit.qz.lib.n. & Cuiac. fur ladite /.<
qui veut que les maifons des champs [oient exem-
f tes dudit logement % Et fi on eft endi/pnte de
ladiftanGe ou proximité defdites métairies y
auantdifedroiéî: fur ladite exemption du lo-
gement , la Cour ordonne que vérification'
fera faite de ladite diftance & proximité -, &
^tmCt le iugea-elle le 27. Iuin 1636. entre les*
Coftful* d'Argeliez &les Habitans dudirlieu
pofle dardes métairies ez enuirons, & par
ledit Àïrcft dii'12. Décembre 16$. On ne veut'
pas que les gens de guerre logenrés métairies
fort éloignées des lieux 3 tant parCe qu'ils ne
fb pourroiént pas r'affembler promptement»
quand lesCapjtaines en ont belbin^que d'au-
tant que leurs Capitaines ny les Corifuls des*
lieux n'y pourraient* pas promptement- ac-
courir 'pourremedierauxrauages qu'ils y ic-
roienf ; ce qui leur eft facile lors qu'elles font'
proches. Pareillement quoy <jue îefdit^ me*
des gens degûirrf. jt}^
tairies foient fore eiloignées defcKts lieux , les
propriétaires a icelles peuuent eifre baillez
|>oUr A y des, ou fonttenys de ccptrçbiiej; au
département cjui eft&it pour régaler lefditeç
foules 5 comme il ?l efié jugé par lefdits Arrefts
de 1628. 1629- 2q.lmtii6^6. 1619.. 8i 16^1. XVI.
Ceux qui font fort pauures font; déchargez du
logement effed^f des (pldaçs,/. tilt citas, ç. §.
ne ternis, ^jf. de rffic9frafid. nelumneynico^
*vel breui ftigellçcïiliad diorum vfus tranjlatis
iniurijs vexentur >d. §. 5. XVII. Ceux qui font
enroollez es armées du Prince font déchargez
audit logement effc$i£ l.Abhisontribns. io.§#
angariarum. %.ff. de vaçat. &efcufat. rnune. &
L infacris^.C. deproxim.facpr.fcriniûtjit^^
îib. 12. XVIII. Les forains ne font; p?s tenus
^u logement efjfe&if des gens de guerre >:ny à
les nourrira table d'hofte. comme il a efté iu~
gé en ladite Çoiir des4Comptes,Aydçs,& Fi-
nances de Montpellier par Arrefjtde règle-
ment donné cri Audience, moy prefeqt, le ip#
Décembre i£j6.&le 18. Iuillet 1641. en faueur
ejelean Dauxd Habitant de Montpellier^ pofl
fedant des teçrcs au lieu de $. Laurens d: Ai-
goule, contre les Çonfuls dudit S, Laurens.
N'ayans poipt domicile audit;liejn , ils ne peu-,
uent pas çffe#iuejnent y loger les jgens de
guêtre ; il$ ne font pas aufïi tenus de les nour-
rit â tabfe d'hoftè^ car làdefoçnfe eft plus
Hf Vtêhgmeni
grande Chez les hoftes , que chez nous. Seu-
lement if peuuent eftre baillez pour Ay de aur
logement cfft&if qui eft fouffert par les Ha-
bitais du lieu , conurie H a efté iugé par le-
dis- Aareft de 1636. & par autre Arreft de re-
glemcnrdonnépourla ville de S: Ambroi*
k %. Mars 16% f. &par ledit* Arreft du 18. Iuil-
ht i&jj; Conune aufftils font tenus à contri-
buer au département qui fc fait pour ledit lo-
gement, comme il a efté iugé en ladite Cour
fe"îfc- Feutie? 1^27. entit les Confuls de S.
Ginyei% & le Syndic dès Habitans de Canet>
par ledit Arreft dci6%6- &par autre Arreft de
règlement pour les Confui du Bourg S. Ber-
nard du 19; Îmnx6%j. & par ledit "Arreft de
1641. Puis que le logement des gens de gueis.
re eft vne charge réelle & patrimonielle , co- '
iAe ditefe, rltft iufte que tous ceux quipoife-'
dent des? biens roturiers dans le râillable dir
lieu qui fbttffre ledit logeaient, y contribuent;
XIX Anciennement fous les Empereurs Ro-
riiains deux qui eftôicnt enuoyez de leurpart .
par4 les Prbuiriees 5 ou appeliez à la Cour
povtr les affaires d'Eftat»5 auoient des lettres
dtf Prince qui leurattribuoientla faéùltë d e-
ftVë logez ? montez 5 & entretenus aux de£
pens des- Habitans dcsl&ux par oùils pà£
foient î fefquelles lettre s^appeUoieht Trafto-
ri* , dont eft paiié fit .de Tralhr. érStatitêh-
Vtsfortificatkns & réparations, tàf
51. lib. 12. C. mais airjourd huy lès fiibjcts ait
Prince ne font pas tenus audit logement oii
éntretenctaentà leuré* defpéns'-, Car lePrinée
donne de l'argent à telles peffonnes qu'A
employé pour fon feruice, d'où? clips fiibuieni
ûent à leurs dépenfês; \:.
'»* •*?•
ARTICLE VIII.
Des fortifications j réparations , lentes à»
chenaux *& * chariots*
1. {HljHgtë Ortïfications > dr réparations, font
de* impofîtions qu'on fhet fur Iè
peuple pour fditifier ou repa'reif
les Villes ,Chafteaux, ponts 3 chemins pu- Vv%Tv-
bIicsyporfcs5 &aqueduéts. En Languedoc &'a\1. ... .
a u reflbrt de la Cour des Ay des de Montpel7 » /• - * *
lier ? parce que les tailles y font réelles 3 tou^
ses perfbttnes qui contribuent aux taillés &*
autres inipofîtions y contribuent aufE aufditës-
foraffeâtions & reptations y /, <vlt C. de im-
munit: nem. concèd. Mefines les Forains cot^^j^*^/
tributnt auccles habitansaux feifetieè tepa#**"*~*
ratioûs des murailles: ' Guid. Pap, q'; jp. R*n\ % ^^j)
cbm:inff,%<j;fr:-jji. Gmi-fàf&P'hilif-- ^
fie#ft*Arrsafi::2iï 8è aiaf? a cfté itfigé au»
» ■
i 06 Des fortifications f & réparations^
Parlement de Tôlofe y le 29. Oétô.br e i 585I La
Ruche en (es Àrr% liu. 6- fous le mot , f 7 tilles î
fit. y 6* m**6. & le rp. Décembre 1590. j^T**1-
» f .7. Cr«i<£ Ay. e^ U Roch'et audit titj j$m art^
K.& fous le nat\ Villes] fit. 80. art. xJên la
Cour des Ay des & Finances de Prouence^ le
12. Mars 1568. de Claperf/s y cduÇ.yj. & cilla
Cour des Ay des de Montpellier > le 28. Juillet
1565. RaHch'in in dm q. 87. Cuidm Pap\ & Phttlfl
fi infumfraimnit. n. 6$.é? ***fi* 4rr.aud.art.
34. Le 11. Mars 1625, Contre la Fage ayant des
titres au taHlable de Sanatan. Le 23- Ianu\er
x6i6. & le denûefluin i6zj* en la cau/edes
Confuls de Grenade 3 contre ce qui 4 eflê iugê
au Parlement de Bourde aux 9 le.tg.ïui* if/6*
Antefmnè jdl. ; incola, zy.jf. ad municipal. De
•ffrmSr: / plus les Forains contribuent à la réparation
^<*^* /des portes de la Ville. Rànchin & Ferrer, inq:
^JÎÏÎl&p* Guid. Pap. comme il a efté iugé par ledits
p+s&s. Arrefls de la Cour des Aydes de Montpellier,
de ,1565. i6zï.&c 1626- fç^upir lors que telles
réparations font ncceflaires eftans pour la feu-,
reté du lieu 5 car fi elles eftoient amplement
pour la beauté defdites murailles & portes x
.' * ***%£ îcfdits Forains n'y fèroient pas tenus. Ranchin
♦ - • ' *3* d. q. y. La conformation des champs depen-
*" T ^<& de laconferuatio de laVilieou du lieu^eu' *
\^ï^» ».
<juè la Ville ou.lieu changeansdemaiftre, les
champ* pareillement changent , bii a eifti-
i>es fortifications^ &* réparât Unt\ 107
fnc raifonnable défaire contribuer Jes Forain*
aufdires réparations des murailles & portes;
Comme aufiî lefdits Forains contribuent aux
réparations des ponts & chemins; Ranchini»
q. j.& 87. Gmà. Paf. & la Rocht tu fis ïfrrMuj
6. fous le mot f. Villes ] Ht. 8o. artm v*m Et ain-
fi a efté iugé en la Cou* des Aydes & Finan-
ces de Provence , le ». Mars 1566. df Clapet
rj/s céufipj. q. vn.n.u mefmes les biens bail-
lez en emphyteoiè parle Prince y & luy ap-
partenons contribuent aufdites Réparations,
/.i. C. de cpllat, fu^dor. patrimûmal.Çom^
aufli ks biens Ecclefiafiiqiies qui ne fëntpa*
nobles. /. ad injhuftiones . 7, C. de facrofi ÈcS
clef. & l. abfit 4. C. de friùileg* dotto. Aug. fit/
74. lib. h dfo/ww etiam Suinas & venerabtles
Ecclefias tam Uudâbili titulo Ubeter adfmbmas.\
d.l. y.&d. L abfit.- Car telles réparations &
fortifications fonrdçs charges réelles & non
perlbnnclles , /. honor. 14. §. vtarum. 2. fi de
mtmerib^ & honorib. alzfquelles les Ecclefiafti-
ques contribuent pour leurs biens joturiers^
comme ilïêramôftré cy-aprçs. Si les ponts ou
chemins n'eftoient reparez a la Ville ou lieu fc
tendroit inhabitable, &ainfiles champspour*
roienteftre rédus incultes. Voire-mémes ceux
qui ont maifon dans vn lien % ores ils n'y refî-
dent pas {ont tenus de contribuera la répara-
tion des Tçmpks, çommed a çfté iugé en là
?ô 8 nesfirtifieatidni &* réparation •£
Cour desAydes de Montpellier en'i an 1*04;
Car fi bie ik n'y refîdérpas,il ne tient qu'à euxi
& s'ils ont va locataire, ifc y refîdét en laper-
fonne à"kt\uy.%.fofsidere^.infiit. de interdit* .
Qucs'ils n'y ontpoint de maifon , Se n'y en-
tcndenépàs le fèruiceDiufn,& n'y participent
pas aux Sacremens^fc necontribuenrpas à
kditc réparation , comme il le toge tons les
iOttrsen la Cour des Aydes de Montpellier/
& notamment y a efté iuge* le j. Septembre
iébrf. en fàucûr deRiok pofledanr des terres'
*« raillablc de fàind Pons de Thomieres &-
**y ayant point demaifon , contre èe guiaefté
iuge *u Parlement de Grenoble , far Arrejlt re-
noncé en robes rouges le 10. Auril téoy. Expilly,
ftfd. 9. car comme il fera monftré en la Seâ.
fùiuantè tes Forains ne contribuenâamais aux
frais municipaux qui ne concernent que la
ftule vtilite tles habitans. D'abondant par la
fufdite tâïfon que ks taillés fonr réelles en
Languedoc 3 les terres nobles & autres pofle-
dées parles Eccleûaftiques ,ou Seigneurs Iu-
rifdi&ioneîs qui n'ont iamais efté coitipe2iées
dans tout le report de ladite Cour des Aydes
de Montpellier 3 font exemptes de contribuer'
auidites i ortMcationé Préparations. Philippï
infunàri* muner. n. 51. Bien que par tout ail-
leurs en France les Ecdefiafàques & autres1
pçr/bnncs priuilegiëes y contribuent- 'Mifuer
Desfortifîcations* e> réparations] le 9
an ttt. des taUles.^M^MotM^M^Jil^i.Ramhin
farte $>cùncl.6.fart.6.cïnci'>io. & in q. 78. Çttid.
fap. Dwaptiq. 9S. & PbUippi d.n.^i.fmua$À
la l.àdinftrutttones. 7, C^defacrof Ççclcf. /. om-
ites prouinciarum. i%. C. de operïb. public ér.l.
vit. G. df qmbf mu&efiÇ^yelPrfiJlat. new* l?c. &
ï.af?Jit.frC.deprimltg%dm. Auguftaï. tit.j^
tih. 11. comme il fe iugp aux Pârîeiftehs de
Dijon. BpMêt patt^pus le m$ \forfif cations
des Villes ] q. vn. de Paris. Rebuff. in confiit,reg0
ip trtii.ibfemeM.pritif. m &&$*.&&<>+
bert. rerjudifjib.tjcapppéiç Tïp\<&wi>u}anki.q^
p$.Ferrer.inq>j. Guid.paf. ùfipheènfis 4rr.
li^.6kSm^m^^ ttf.jz.art.i. é
Josfs le m$t l Vilks\tipv%$;4tt. vn.er d'olim en
fe'f Jrrjifr uçbap. i$.:fc CoiHL$<$4yd$S &
Paris, ££$ret.plaifk& V m . 1 1
2. Levées de cheu*** \& cfotWH: 5left vn«
jjmpolScipn gjui fe inét^r lépetu^jepojir fuj>T
uenir*i*ire le ç^rrby 4es jCapjpnj^ E^H&%
<&r autres jnunitions^e guerre ., çefintJdngïj
r&drptrangari*; d$n\efi parlé tit. deçurfièfub,
50. //£. 1%. Cm Gcrte,ijBpofïtiofl eftant réelle &
patrimônielle. /. m0ner»m.\%. §. patrimonio^
r*n*. 2i. f.Jemunerib.cJtiïonW.mémfs les Fp-
fains y contribuent , 4 /#Ï8- § huiufmdi. #?
, ■ . 4 •
ARTICLE IX.
pe flmpojttion pour ff »&$/•«, Cabaux?
; meubles lucratifs > deniers à interèf»
<tuàrmei&fajfa{grosO'mpnu?
-.•■■■■ '■■■/!"". /. ,-,,- : '
[ la cbttifànon mue fur qiiel-
t qu'vnàcaufè dugâia gai! fait
j[ en la vacation meefianique
'■■■ •*■ ' qu'il eicVeç; car pjiis que les
tfibuts iqitt- paj^z non feulement pour les.
biens immeubles. /. /«■»*. 4. ,«r ^mfc. & 5. r. ,
i. 3. érfyff'ÙtettBfô* tûtêrit.c. faàt$*fa W
Tttfyjtotit/i&tB'tû fit.Cikmttmr,ffrim, ruais
auffi Muant les forces'&'facnke?. d'vn' cha-
cun, fti%m(ms jf/tgtUrïiPt; l. omnts 1%. C de
oper&'pittâk.'é' f* m»fyfortun*rnm. /.i, C. de
muner.^Urim. il s' enfuit que l'Induftrie d'vn -
chacun qui fait partie de fts forces , doit eftrp
cotifëe j ^âr ce moyen on rend ia tuent des"
hommes 'tributaire. Or geftetalernent tous les
Artifâns doiuent eftre codiez pour llndu-
$rie, comme il fè juge tous les iours en la
£çur des Comptes > Aydes 3 & Finance? de
XïeFlmpofitionpourïIndujlrie. ni
31^0101:1584. entre le Syndic du Diocefè dà
Jk tiers, Se k Syndic des CabaMes deladfc.
te \m , & le dernier Septembre 1^4. enrre
Iean Bénbift AdUocat a Montauban & les
Coniùls de' ladite vîUe. "Ainfi les Hutâèn
où Serons Royaux font copiiez pour l'indu-
ftrie.de leurs chargés ; comme il a éfté iugé en
fàditeCour par Arrcft -doriné en Audience^
moy preferiti ** 10. *uin 16& contre vn Ser-
vent Royal de Sonimieres; Seulement lei
«ùiffiers de ladite Cour dès Aydes! eh font
déchargez , comme H y a efté iug^lé^ oào:
btciécfp^en Faùeur'de1 BartheHuiflîèr dé la-
»r * -•-—*•.*. ^VM*. AX# juvd xxjlw,«J1?C» iUtt&
Cùu&t petit ITnduftrie, comme- il' fé jugé
tous les fours én'lâdite Cour, & notamment
y a eû&jùgê par lefôits Arrefts' do/a: A ouft
1584.& dejmier SëptTémbréi^^ le 24.030-
bre **#„ par Aree#de;règlement'donaé pour
lès Coniùls de ViÙ^francKc Ijïndulftrie de?
Notaires & leur vacation né peut eftreefti-
mée que vjle &; abic&é , puis qu'ancienne-
ment cette clïarge n'éftôi* éxefc& que pat
des Efclaues. /. impuùerem. z. C. dç adoption,
?u '? n ^itpas permis aux Deciirions. do"
£ia ... P(! flmpofitip»
j exerce^ L vniuerfos' ':fyr C. ft decuriù^
Çl. Tes Procureurs > comme il a efté jjjgé paf
kfdits ArrefU du 21. Açuft 1584. 1635. & 1654.
le 5, Aouft 1627, & $f Avril 1^31. contre je£
Procureur? au ScnefcljLal de C^ftelna.udarri 9
pL charge de Pjocujreur eu ciliince vile &ç ab-*
iç$cjfy#Upr*curatiMem.24.C% de decurionib.
poix vient , que biei)<juç^s infâmes ne puif-
fent pa$ eftre appelle? ft aucune dignité, L w-
pmibus. $7, txtr. dp reg#k fpr. in 6. infiuffihs
foru nonpateênt digmtat^m.d.cap. $7» rçeAM>
pioinspar le Dfoid CiuU ils peuuent gftre
feits procureur*. $* v/fj\J#ftit* deexcept. mais
W Pa* p«lç Droia <^9nv^^7>^»J^
,$W, if&cé*f [eq. IV. Le* Greffiers > cpi»T
pie ilaçi|éiugé par lefdfts r /Vrrefts ;df 1584,
ffe^Sf i^4*F4roii les Romains ijis eftpicnt des
jaejfceiiaijres 3 4£w//. Pr«f . w vit 4 Eumenis* &
ù*l.i.& 2, Cr' de tabula^ fir ibis, libf \^ Ç. tit.
^o^eftdk^jlspouuoictotejftre appliquez à
(a queftiem, 0r par Je Dpoiâ; Romain le* feu-
Us perfonnçs viles , y pouuQient eftre applU
qi^ces , /♦ milites. %.U Diu^n. & L ikcurïojnes:
16. C de qudjtionib. V- Les Hottes > Reuei}-
deurs , Cabaretiers , comme il a efté iugé par
Jedit Arreft de Tan 1584- lçur vacation eft bien
vile, puis qu'anciennement elle eftoit exer-
cée par des Efciaues l. vit. içf. f. N*ut*3
. • " " ' Çaupon,
]><mr tlriàtijme. hi$
JCtofinijtab;. Mèfmésks ioldafes laifaAs qucl-
<jh vne dcicîites fontâiofltèfont éottifetf pôtir
llnditftriê;/, cxprajlaMhr. y. C\ di^Bigd.
comme jlaeftciugé Ai ladite Géitf^ntit
vrffûldat<iiela gârnlfôflde MàntpiUièt te-
nant fcrfxarfet, le î*.:Aotrft •i$*Si-i~V-£lLes
Opfcrâtéifrsf^Oîit coitifti' pou* Vfo&uMe,
Ictf iéi8. tdcftre du Bois Ôpémbm!^ iètff vi-
• cation àuffi^ftoit vife.tftàAt ekercëé àftcieii-
itiiy , ïb^dei'GidErf
'^rignéurtatix^c'oinmtf $%è&ê ftîgë'pit.lcdit
Arreft de ïaA 1584. & par aùtte ArrefttJe ré-
fclemeht âàtàié pour le$ Goiïfuls <(è liirtiôïrîb,
Tëi5.vNbitèmfcre 1*527. mefmes fesïerîWiérs
dcl'Eglïfe'; comme : il açfifé iugé éàrléfaits
Àtrefts, de V5&4: & i/27. ôtfdcs droïâs du
-RoyjCômmt il a efté ïugéleb ladite* €ôtrf îë 5.
Mars #&* contre Antoine GréfttéHlè'Pet
"micr dè'la'fôraiiie , qui a^âàt irtterièttié jtphtl
de ce Çtf-oH f'aupit cottifé 'pour telle Mn-
+ • * > *
«14 T>e tïmpofitiùn
\ilc« VI 1 1. Les Vitriers font cotifez po y$
Jçur induftric , comme il à efte iuge en iaditç
Cour car Arrcft donné en Audience, moy
prefent 9 le 20m Décembre idj8. çoutjre Du-
rand Vitrier de Montpellier. Et bien qu'il y
ày i certain pied fur lequel fè fait la coalition
du bel^a^i & des cabaux 3 meubles lucratif^
deniers âjn;ereft3 à rente , ou àpenfion,
dont il fera parlé cy- après •& qu ancienne-
ment rÉmpereur Miçhaéi exigeât la dixiémç
^Zïix^^diifrnis mifaum qu*pbus$ comme
dit Çedreiuis ; Neantmoins aujourçl huy il
n'y a point de pied certain fur leqpel pn pui£
fe faire la cotiiatipn de 1 Induftrie } ains elle
fe $Qii faire le plus également que faire fe
pourra ^ & à proportion du gain , que chacun
peut faire defoninduftrie > comme il fe iuge
tous des Jours en la Coyr <Us Cp|nptc$ , Ày-
clés ,, ^.Fipànce^ de Montpellier \ &c notam-
ment y a e&éiugé par trois Arreft? de regle^
ment* le premier, dudernier Septembre 1634-
entre les Confuls de Montaùban & lean Be*
noift;le4euxiçmje eJ(t du h. May 1637. entre
du Perier & les Çoniuls d'Àuzçui^e : & le
.. 9°^^ «N* * *Ù#* 1639* PQWf ikJCgS^
/h* A^vr^o^uls de jS, Ambroisi 2. Mais les Bramers qui
/v^^ ^ gaignent leur vjepar \la force dç leurs bras ,
-' '^^^fahsg^^ art, comme les pojç-
^efaix 5 /olfoy eur? , Trauaill^urs ^ Chafîetir^
/
valct$,^gagcsa (qucfy que Maifoes-yalejs ,
■ terré?;, J^a^puripu^ jtaçdirïiejr? , $Q4w£ej (cm-
Hautes ^mme ,. ï&#$çrç j cp<nirc$ (^
STO^^Î*^ *
•va #
ha
Ittit tiiïM'sAœ KjiltfpbreAdriiilitBhArt.
tiqqe ïâlïïs 'tilatfftëtit â&is le'r-màjfdïïs,C6tn-
-mi feSBitis fetrf Vit WttSùr A h ffiSHMe ; ne
-pferoifl! W ëttt'é'-'céïtiféz taùr'l'èï&ihdW-
'ftfïvtaaw kî smugè ta uaittcbirt pat
aite%wtetà?;
awBktff&àp'l
S?4faKa«VMfai,s
?âtt,ftt'B?6IMnh;<!'K,
!«ft?fétfc«e
feiitïâj&ïïfifft
.n'4*yfôï&«4
tkc I^tieseyeiué cfe ^^qptiei^flHi, fo* ,désr * - " *
jWés'4ç celle çqtitop * çon$çe(£$:C*p
fols tfe^airmac. , J,ç rçe foM eflé ù&ej^aifc
te Co^pa* ^rreij: 4fire^le,fne4^u ^.jQc^p.4
orei^Q,^urle^Ç(?^foIjs4e V«laj££?.& 1?
p Âoi4 1^41. pat^rçeft don^'e^Hiliéné /
ce , i^^piefentj ep &%tt> 4e .?«* W«f: &.«*?'
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peu de ^qft^^p^çitÇî pjy^ft^^ppçQf
par Ànrëfj: de reg^qc ,dt» 50. Ma?:?, \^^\ *'.
p.oyj: ks Ç^nfMlsdfiJiçu (JçNqg^o^t^ ^_^^^^'-
par a'nqre iUre# dçc egjeipent d^ Jfoilletaur
dit^q xé^.pour lçs Çipnfuls d'^çp'ai: par^
ce que demçurans aviee leyr père - & ladite
iqduftne eftant plwftpft ytile audits pères
.q u a eux-mefines ^ il fçroit iniufte de, les co-*
_ eltpasc t , . #
"agntrïbuto tnufli viliores Junt }Jtc Itothimm ea-
.* «►*
fiS' l>èfïmpo]$i$ôn
*\fit&fHftniï* ctnfâ JïgfûèàtiûrA funt: Â/ipTlc?
* *? (MBcifcts 3ù Roy n Y fonte pas cotïfeï. comme
' *?* d le iiige tous les iours en ladite Cour, no-
■\ Z ^ tamment cela y a efté iùgé par deux Arreft*
de riglé^fent ^ F vft du 21. Aouft 15*4; donhé
cqtire lé 5y rfdk du Dioccfe de Bêzîers y & lé
Syndic (fesCabalifteS deladitc ville , & Tau-
tçe dùy.*Mars 1639^ pour les Confiais de
ïj -uu* .+, . S. Anib¥6ïs: Mêmes les Eléus en font déchar-
srrts-r, gez , comfàie ilaefté fcrgc en ladite'4 Cour par
, Arreft de règlement pour les Confiils de
Grenade du $0. Mars 1627. Comnhe auflfi les
,'42<*^<<JR£Gcuéurs- des tarHes* ri'y peuuent pis èftre
Àumi, cotifcz 3 comme il a efté iugé eniadite Cour
té 30- îanuiej 1618. en faueuf de Cutfdechefhe
~> ' [ f Rèceueuf des tailles du Diocefo de Narbon-
v \\ àè 5 pour lequel i'auois plaidé, & depuis écrit
1 k . . .a - àu protrez ^ centre les Cpnfuls de ladite ville
de Narbonne , par lequel Arreft ledit Corde*»
cfhefî>e fut déchargé de la cotisation fur luy
"feite pç>uf raiion de linduftrie de fon Office
de Recciieur tant feulement^ Ny les Thïefo-
'«woni? riers dû Domaine 9 comme il a efté jugé ei*
'+^r>t f? ladite Cour par Arreft donné en Audience le
,f ,.. j ; '4. Décembre 1625. en faueur de Matthiet*
4 *"*.«* — Çelon Threforief dû Domaine du Roy à
' ^^ /'• Narbonne. Ny les Officiers ordinaires d'vft
£}>*+? UcU) qùoy qiie bahnerefs, Comme il a eftç
.t^*^^J^!gc p3rlc.dk Arreft de règlement, pburks
< ■ - ' . • 1-
/*
*w ^
/
poutCindafiru. û$
fconfuls de S. Atiibrois , en faueuirdes ©Ai-*
âers ordinaires dudit lieuAdu 5. Mars i6^Ny ■/.<* a-w .
les Do&eurs & Aduocats , comme il fe iwge^,^
tous les iours enladite Cour, & notammenc;^^
y a cfté j tige par lefdits Airefti dç règlement
desn. May 1637. & 3; Mari ii5^. bien qu ils .V. .\ ,
exercer! t ladite charge conjointement auec
celle de Procureur, comme il a efté jugé en
ladite Cour le 27: Ianuier 1606. en faueur des
Aduocats de Mdntpellier , qui pour lor*
ayans fait fupprimer les Procureurs du Se*
ncfchalfaiibienceux-feuls la charge des* Ad-
uocatsSc deà Procureurs eh lad. Senrefchau£
lee. Ny les Dodburs, ou tentiez ez Droi&s^ *i*#
comme il a efté jugé par le fufdjt Àrreft àvtjp^X
ii. Aouft 1584. futàxtnt là i mediçts. tf; C, de ***
s Profeffor. & Medic.ftntfifsima rçs eftciuilis fit*
fient 1 à qtttt pretio mmmario tftim&nda non
eji^ me dthoiie/latdd l. t. §. ftaindt^. jf.de
tiar. & extrdàrd. cegnit. Ny les Médecins, si
d.l; Médités. Non pas mcfme les Chirur-^f
giens,comiric il aefté jugéeniadite Çtfur
en Audience, le t. Feurifcr 1615- eri faueur de
Maiftre Baltazar Gabriel Chirurgien de Mot-
pellier,& le 6: Mars 1620. en faueur de Poiria-%
ret Maiftre Chirurgien de ladite viHe, contre
les Gctatfuls de lad. ville.Ny les Apothicaire s^**-^
comme il a efté iùgé en Audience le 19. De - -
tcmbiciéffi ciï feèteitt d'Abraliàm Beaustf
&c*?c~
*-^ W* c*<. »t
'fît* >e*<«i
t2 o "pe fltrtp.ojmort
Maiftrg Apothicaire de Montpellier , contre
v . >k^ Q&af\4s de ladite vjlle. Ny les Profefleurs
' - - îLz - <5(Si,Ç9^î©PeP*^cîque/cience > d< l- Mtàkos.
"" \ ;* ^f^lim^ibtral^.fha^sé'memoratisartu
bus mtfaf ifflitytntt d. I. Medicos.Ny les E£
&riLeU^itimM le&fçïgHgn^ ieunefle, comme $. a
cééiugé.en ladite Çpurjeii. Iuin \6%-j. au
promît âeB.onenfaHit^rctiuain de la ville de
Careiflèwanc * ajipeliant des impofitions fut
b»y fattcs-your Jottinduftrie , contre les Çon-
,^W^'#M^fi»l« dèladjte ytHe, Ny les Imprimeurs & Li-
//l6" ' « ^r*ircs'» G9Vtiltte iU'fifté j»i»gé en ladite Cour
c ->r*i*y ^ ^ Dftççmbre £<&5- en iaucur des Mar-
v*^-' çhands .'Libraires lie Montpellier , fumant
. / j&&£ ÀSffeprilV. du 14. Septembre 1605. />4r
%#.*/ ftr/^i ferfonms fiât, exemptes de toutes
je *l&*, imfiJttwfkNy les JVfaiftrcs d'Efpée , comme
r& /■'"**' & a^ftéiugéen ladite C<Hir<par Aneiî donné
— *~"^'e.n Audience le 27. fanuicr 162^ pour Pierre
HehrardMaiftre d'Efpée. Ny les Gens-d'ar*
<■*;■> /£tt**ms*i ûOmmeilaeftéiugéenladiteGour lé
S. Iâiurierié*5. pour ieSieur de VeftriCjGea-
'darme de la-Compagnie de la. Roine , &-Ca-
picainë auRcgimenr de Languedoc. Ny les
.& ohsh/w ^JMonnoyeurs^dEftoc & de ligne jlèruans euv
Ainsùfetncnt ,fùiua#t< l'Ordonnance de Cnatr
les FUI. du mois de Mars de ta» '148$.
art. 17. . . •
'$. Les Caban* et meubles lucratifs font ai#
ji t four l'fndttfirii* ___^ fcM:
cotifex. On pfênÏÏ^S cet endroit Cabaux &
meubles lucratifs po»jr vpe feule & mefine, , .
chofe ? jÇçausir pPMJ .Je trafic qii'pn fait dftf?^ ;
choies jpeuble? > ou fe xnouvapte* 5 & dçtpu-
tes ç jipfes qui ont aCÇpy ftunté, fi'eijre ache*
téep>'orç vendues jpojtt en wtirprgain &pro?*
fif de la vçnte 9 cpaime dès xpgj:cha^difes ou
df U*&K ; ûibaijx font <Mnf\ appeliez > jp^reg
<juc£«ç fpjjt LefçpdiSîdtt négoce pu trafic, àoa^
pife diÇta^ Se meubles lucratifs <> parce que
Icfdits Çabaujc consent en roeùbles quUp?*
portent du Jiiçre & (lu profit gy maiftre, à
çaufe .du trafic qMfài jen jfeit- JEt ladite Coût
clés A#dçs de SioptpeUier ^ 3Ïpû expreffcr
ment ^interprété Jefdiçs mots [Cabaux & meu*
bleç.l!urcta,tifs ] par Âtteft du zu Aouft 1584*
entre li jSyjulic du Piocefc de Beziejrs de-
mandeur jen executjpn d Arreft, &interpre*
tation des mots £ menblts lucratifs 3 Çabaux $
& fodu/irie] contenus en iceluy 5 & le Syn*
die jJes, Marchands Cabaliftes de ladite villes
Lefdip Cabaux font ootifèfc ,./. gérerais. 32,
§. v\k W kiswtrbis9 tribut a pratèrea qu* velpro
fr*d$ h (<au* mfMftt'tbus% dfberi $> reddi necejfe
tnêpilîwp .tfptUtfMMjdem l. moi
Wfym-ffiff; de, vexkfir fignif.) I. omnis. %.
C.de Bpijcop. 'tfr cleric^é' Nouel. ù8, cap.fi qpl
&*ro. 8. fiiïuant le giçd qui&ra refoulu paf
M De l'impofîtion fur Us Ôabaùsè
les Habitans du lieu où fe fait la cotifution ;
& ce aflemblez en Cdnfcil gênerai , comme
il feiuge tous les iddrt en ladite Cour,& no-
tamment y a efté iugé par quatre Arrefts de
règlement, Ivn du dernier Septembre 'lêfai
pour les Confiils de Montaùban;le deuxième
du n. May \6yj. pour les Coiifiils d' Auze vil-
fe5 Ie.troifîéme du & Mars 1639. poufles Cbn-
fuis de S. Ambifois •> fit le quatrième drfi^
Iiiillet 1 £41. pour le Syndic des Habitans dé
S. Loiip, & iufques à ce qUeleditpied foitre-
folu par lefdits Habitans , la cotisation doit
eftre faite i proportion du Çoippoix terrien'
du liai; & airtfi ddiuent eftre entendus vue
infinité d'Àttefts de règlement de ladite
Cour5 tant vieux qiie ttioderaes^JuTpprten^
généralement , que lesCabattx &.nfeuHes
lucratifs feront cotîfèz a proportion du Coin-
poix terrien ; notamment ladite cotifatiôn à
ladite proportion dudit Compoix a efté iu-
gée par Arreft de règlement doririé pour les
Confuls de S. Gûiliefa le defert , le i3.
Septembre 1*41. & par autre Arreft de rè-
glement donné pour les Confuls de Môuflatï
Fe 16. O&obre 1641. ou bien ladite cotifatioii
doit eftre faite à proportion d'vn tiers de l'e-
ifemation du Compoix terrien , comme il*
eÀé iugé en ladite Corùr par Arireft de règles
méat du 9. Iiùtteti(?4î. donné pour le Syndic
âc$ Habfcansdc S.Loup, auraportdu Sicuf
Hantade. Et tous Ce(ix qui ont dtrcâbal peu-
uent cftre cotïfez 5 mefmçs les Maiftrcs Si*
uortnîeps à proportion de leur cabal 9 comme
il a tké iugé eh çû ladite Couplé $.' Septefn- *
bre i&l. en fauéur des Canfûls de GignâC^
contre lés Maiftxes Saùonniers de ladite ville»
Les Coh fuis des tittix , comme il a efté iugé
en ladite Cùitr le 24; Septembre i&té. pat
Arteft-de feglcmeiit donné poflr tes Confuli
de S. Quentin. Les Eletf s , comme il a ene îû-*
gé en ladite Coût le ^o.Mar* 1&7. Contre les
Ëlctis de Grenade, & le 24. O&obre i^j.
contre les Eleu* de Villefranche. Les Màgî»
ftrati P^cfidiauxjReceneurs des tailles, Thrtf*
foriers & ControoUeurs du Domaine ; Do-
reurs, & tous autres contribuables , comme
à â efté iiigé par ledit Arreft de règlement du
14. Oâobre i£#.-4o»aé pour les C&nfuls d«
Vilfe-ffàWlïe.
4- Mais brenqu'arfciefinement outfe ladite
cotisation annuelle , il y en cuftvne autre mfc
/ê fur tous les tranquàns 3 qui iê payoit en or,
ou en argent, 6e qui à cette ôccafion eftoic
appellée pfomm negotiatotué^iX^tc^v&yt
% h .vie d'Alexandre Seuere , oir bien , Â&:
t*ml*lfralev parce qu'elle eftoît exigée^*
plis hfhis j c èft à dire dé cinq en tinq ans »
àwfiÉcÛ J>arîe fit, ât Attri luftral. cUla{. l$;u'.
£• tit> i* ^çantmoins atuoucd huy.tç#e:çcfci-
tmmettj^igneCuiM.d%tit. II. JMefmes en
*i 5°M^ûP^ annuelle defdjts Cabau& $iii$
> àuioujdliuyen vfage. on ne, peut pas com-
prendre* les Çontropïlqyts des Cabaux, .ny
jfews. Commis ffamanÙfi4W de I4 création 1
ggywrs Comxwllfm , & ain(î a efté iugé/cn,ia*
HftjCbur.J[èr^. Nou'emjbre 1640. en fàuejtf
aç Cayrol Commis <$f<iifs Controôlleurs s
«entre les Çonfuls 4e. Lîmôipc , §c le 17 No-
Jiembrejujiit an 1*40. pour ,ï?ai>re! Çoiçmis
audit Office , contre les Confuls deÀfouflàm
M ^ - Un ne peutpaftcomprendre en ladite
coîi/ation ceux qui n'ontpôint de c^^4,çpmr
n»ç il a eûè luge" en ladite Cour le $8^epsem»
bre itf^o. enfcueur dekigal', Cayrol j ^Cjau-r
très qui furent déohafgés deladite cordon*
pour n'auoir point de c abat ,. contre les, Çon-
Wls de LeiiCQur. Que fi on eft en aifpuie fi
les Gotifez orçt du cabal , ou non , au^t que
dire dïoiât fur l'appel de la cotifâtion Caba-
jifterla Cour ordonne qujeles ConCuis ven-
geront les Çqtifez p^flecfçjirles ÇàbattXjgour
rcfquelsfe c^tifetiona cft^Êiite, & partie au
Contraire £ hfonluy fcmUç^fimper necefsitas
prQbdndi wcumhït tlliqui agh. tm Vertus fjc^zu '
ptW&UfiH*> *W**Z* w+* wwyv* «X'*»% ^''«'r* VM f '*!*■•
ff. deprùbçh & 5. nonfpluml'^ Ikfttt.dt legtf.
nintumbitfrobAtio qui diçti^no* tfm pcçijt* /$
:' '_ ^méàUeYtHcréuft. iij
ltftiïi(timfùt\?,^fâj>roiat. alm "per rçrumna-
'iil'C- dcprohai. ^.càf.'qtt^niam f/>Kfrafalfiuiù
'A'urili'é^, ç<^^^^ en jar
ÏÙih^I2.'.POUl
lès totffuis 'a
^s^o'nYaïsJw
aeiimQux. Il
$ft.etï ladite 0
nu dtj coudes
|i£ DetimpçJitionfiH-lcsCitbaux, ■
lieux fois coule j là première eô la cotifation
du foqds qui a produit le bled ou le vjn , Se
«juiaeftctaifeaçaulc&àproportiondetdits
iruifsH§c ladeuxiefine co fa cotilâtion patrir
culjere defdits ft uits, V, tjn rie peut pâscôin-
prendre ci} ladite corifatiori le bled où" vif)
açhefépat les Habitaris pour leur proujfion,
comme il a eûç juge' par lefdits Arreïts; des.
35. Oc|ofcté itfjrf. ii,Mày,ij. Sçprernire. ^jj,. '
Scij.liiiïïctièAi.fttiitatjtUl, fublkmm. 'a, §.
*^Ç JtfatUail. é-vtffin^l, m fcf« Ctnfirù.
Vtfflgtt-. où pourîemcr leurs terres ^exerce»-
drrulritgrfiu. à. I. vniuttf. comme |1 aefté
juge' par Jetoits Arrefls ak,.i&6. SfyS-g.. &
i6a\. le bléd dont oh îfyne'ics Çcrréj en: aiiilî
J»enteU^Ï':df'nbir^M.ù^ori,corffii<ccT
ihlfâ njaiion, D' ?ij(eufs
aîcî Romain , les çfcofts
il a atÎÉré pouremp^oyer
iji^'îoiitjeri fauéiirdçÇA-
cfe'tôùçesimpofîtidns,^.
:c rallonge bléd qtre nous
'acfaetons'poùt fernef n^téaes ^d^itçâre
"fxemp'e'^t;taditc îTrtaqiltïàn du ia|wj[J'iijs,
que lêdît'oledfen à ia'cttlture, &Pot^t «-
^a lait partie '4é là prouifiori ide nojtre mailbn,
pour làqùelléy comme d^'eft, ladite 'impofi-
çonrMtpasdçùe, Vt;'£és outils & iuStw-
ty imiitf à ht en fi ou à ttntf. 1 a 7
mens feruans au lancfiçe & manufaâure des
draps , ny les Charrçtes ne pçuuent pas eftrc
comprîtes en ladite coti/àtipn y d. L vmutrfi,
comipç il a e#é iuge en ladite Cour le 9. îfe*
ucmbfe \6iy çonjre les Çpjifuls du Mas dp
Ca,Bar4ç2 j tantpaçce qye d'aucune defâjtes «
che{es pn n'en tait^oinç de çtajSf > qtje d' *fcr
tant que comme en faucur de j[ Agriculture
pn ae cotile pas lc$ choies qu'on veut go»?
ployer a la cult^e des champs , ; comme dit
tfi i 9 w(fi par nrefipc jaifon on np doit pas ç^
tifçr Icfditf outils feruans *u lanefice ça f*.
ucu^dudit laneficcj mpin$ cnçorcs leiditfcç
Çhaq:ettc$ q^iicrucn^'propregacn; à Iàgfob
çultwe. Y & ' Ça ae peut pas comprendre
çn bjixtç cotiiâtjqn jes nwubjçs non lucratif,
comme bagues ,iôyaux , babit^ meubles de,
jsajjpn , comme iU cfté iug^ea ladite Cour {
par Jlçre# dpn.s&cn Ajidwaçè ta 7. $epç«5%- j
çrç 1640. en iâueur de Bfuael, 3- contrôlas
Confujs de Gçeftaa } ca* on; ne faiç auçuji
ça$q4efdits meubles, Ny mefraes \&X*m
.yWWHWQi&'d*^ tygéea ladite Coiy
Mfc4ïï# de règlement du?**, Oî&obçc****-
pour les Confins dulieu 4eAlouflàn*
* reme,, eu tfççfen^ LêT3e^Iers mis aux in-zW^^^
'tcrjells îbnt . coçilçz non feulement aux im-n^'"^^
ions ordinaires , mais aufli aux, extrapï-
t
«Uûaires5 &ttiW*i<apalc$i/:^Z/j; ri. %;vhiffM
^m»»trii.^h»nirihftti^'ik y-ifôièfit mis
-pardcs vîtti5frfoMat$, :&'§? i£ o*rpar autre*
JstUutoié ^' t-m»ftié «a- * «ftf «»gé J#r f éitfitfc
àar Attéfctfcj^fentënt^rié^dûr feïXSm
^^m] -. . . , . ... .„
fewrb
» r n
_* interejt > <w k renie. il p
uj a des deniers a i'intereft doiteftre cptiTc
four ledit trafic au heu ou il tait,, ion nabi ta-
Tîonl & non pas iiuTïeu où les débiteurs lontT
refidané : comme il le luge tous les îours'en
ladite Cour, & notamment çela^\a efte iuge
îc io. Septembre 1 6 jp- en faueur de Gantier
habitant de lia ville de Nifmes , contre. k$
Confuls dii Caviar ; Car iefdits Confuls ayant
èotifé en leur Compoix Çabalifte ledit Gar-
nierpoiirrafommede vingt-cinq mil Hures
que leur Communauté luy deùoit & luy en*
payoitlesinterefts/& ledit Gamier seftant'
porté pourapellant de ladite Cotifation 5 fon-
dant fon appellation fur ce qu'il eftoit Habi-;
tant doîîiicilié de Nifmes^ par le fufdit Arreft
la Courcafla ladite cotifation , & $t defen-
içs aufdits Confuls du Cayiar de compren-
ne à laduenir ledit Gârnier en leurs impofi^
dons pour 1* regard de ladite deHte quil a
fur ladite Communauté; & le i. jeûner i6qu
Contre les Confuls de' GarçafTpnne 3 qui
auoient cotifé Charles de Franc > Sieur de
Cahuzac ^poyr, quelques deniers à interéft,
qui luy eftoient d*us à Çarcaffonne. , & la«
Courcafla ladite cotifation , &r ordonna qu il
fit (croit çotîfé pour ledit argent à Tinterefty
ou a pepfion 3 qu'au lieu de ]Mongèy où il faj- ,
foitfon habiïatioii^Lcdit trafic' ne^pouuaut^
eïlre cotifé qti'en vnlieu?/pit en celiiy où re-
ryb t>6 Fwpofitkn^ùûr Us détiieïi
fidcnt les debtt:urs,ou au dôrnicilc'dcscréani
riers j il cft plus iufic qu offliyt égard aùlieir'
'du domicile des créanciers,» qui fcids propre-
ment font cenfèz faire le trafic & le gain.*
D ailleurs-puis que les charges réelles & pa-
frimo nielle s doiuent eftrc importées par le,
propriétaire des biens ou patrimoines , a l'oc-
eafion de/quels elles fbtirindites^nçri au lieu
du domicile, dtidit propriétaire , /. vn. C. de
mulicrib. & vbi muntra /ex. congr. ains au lieu
oùlefdits biens font affis, d. l.vn. & que le
gain que le Créancier fairdcs interëfts qu'il
reçoit de fes debteurs y refide pluftôft en la
perfonne qui les reçoit > que non pas, en celle
du debteur qui les paye s ( car en la perfonne
du debteur 5 il n'y refide que la perte & la
debte : or ce n'eft pa* à cairfè de la perte ny
delà debte que limpofition fe fait^ainà à eau-
le du gain ) Il faut neceifairement conclurre
que telle impofition doit eftre faite & payée
au lieu du domicile du Créancier , & non en
celuy du debteur. Et par mefme raîfon les
penfions & rentes volantes doiuent eftrçCo-
tifées au lieu où refïdent les Créanciers 3 &
non au lieu où demeurent les debteurs,com-
rhe il a efté iugé en ladite Cour par Arreft
donné en Audience le n« Aouft 16p. con-
tre Galibert» habitant de Magalas , appellant
de la cotifationfaite audit lieu, pour yne pen-
fion & rente volante de quatre cens Hures
qu'il auoit fur le Chapitre S. Nazaire de fic-
hiers 3 au prétexte qu'il difoit deuoiLeftrc co-
tifé pour icellc à Beziers, & nos audit M*-
galas , &par ledit Àrreft ladite cotiiaaonfut
confirmée auec àcfpéhM y€**tn et q*is •$****
gépar Arreji du CûpfeU priué du 15. Auttl téo%>
entre les Ordres du pays du Dauphin fur ItfaiSt
Âes tadles , par lequel efl dit ^ que les Bahitam
des villes & villages firent eottfez* pour lestHU
gâtions & rentes a prix d argent qu ds *ntyoit
qu'ils auront aux lieux ou le/dites obligatmns &
rentes leur feront deuésdans U £reuwe de Dâui
fbiné, & pour celles qui enfint hors, feront im~
jpofiz, aux lieux où ils font demeuransm Expilly
tnfisArr, quant lechap. u defdtts Arrefis.UjsiL
~eft autrement des rentes ott ceafiues fonfiéy^^^
res; car puisqu'elles tiennent UeuTTimmcu-
ble$ , comme il fera dit cy-apres • elles doi
lient eftre cotifées au lieu où cft fis le fonds *~6&f
qui les doit, & non au lieu du domicile du^* y**
Créancier, comme il a cfté iugéen laditç^^î^
Cour des Ay des de Montpellier le 3. OxStobre
v$9$. entre le Sieur Caulet ConfeiUer aii Par-
lement de Tolofe ^ &ks Confuls de l'Iile en
Albigeois t pat lequel fut iugé qu vne cenfiue
de fix feftiers bled & deux auoine 5 que ledit
Sieur Caulet prennôit fur des terres fîtes au
tmitoirtf de ta dite Iflç P fcïoit cottfee pat les
ï <*
Tft De fïrnf option pmr les dente f S
Confuls de ladite ville., & le 3. 1 uin 1 632 . en ûè*
neur des Confuls delà Parroifle du Colet de
-Deze, contre les Confuls de la Parroifle S.
Martin ^carPriuat ayant des rentes fonfieres
:6n ladite Parretfle du Colet, il fut iuge par le-
dit Arreft qu'il contribueroitr en ladite Par-
roifle du Colet de Dez^côtre les Confuls de
laParoifle de S.Marun où onpretendoit ou il
faifoit farefidece aâuellc.ïtr s il clt incertain
çn>quel lieu le Créancier qui a des deniers à
rinoereft-, rente , ou penfion ,faitfâ refïden-
ce a&uellc ; & qu il y ay.fr difpute ffitre deux
lieux fur cela , la Cour auant dire droift défi*
nitiuement aux parties, ordonne quelles vé-
rifieront le lieu de ladite refidenee } & cepen-
dant j>ar prouifîon & fans préjudice du droiâ
des parties^ordonnequcledit Créancier pour
ledit argent à intereft fera cottfe en Tvn
dtfûits lieux > là où elle iuge y auoir plus
d'apparence qu'il fbit reiîdent 5 comme il a
cftë iuge par ledit Arreft du- 3. Ium 16^2. car
ledit Priuat Créancier , foy difantrefïdant en
la Parroifle de S. Martin , & les Confuls du<-
dit S. Martin , pretendans le pouuoir cotifer
pouricdiwrgcnt àlintereft j les Confuls du
Colet de Deze, pretendans au contraire que
ledit Priuat fît fa refidence a&uelie en la Par^
roifle dudit Colet; & par ainfl le deuoir eoti-
fer pour ledit argent àiTinterefh L* Ceurparr
ledit Arreft auant faire djoid aux parties ,Us
àwterefîwàrenu* * 13g
appoin&a en leurs faiâs contraires, & ce-
pendant par prouifiôfl & fans préjudice dir
droiâ des parties ^ ordonna que ledit Priuat
(croit conlë pour ledit aigeiit à Tinterait en
la Patroiffe de S. Maran.Lefemblableaeftc
iugé en ladite Cour le n; Dembre-rf^. entre
les Confuls de Carcaffonnc débiteurs He di-
jierfes fommes 4e deniers enuers Charles de
Franc,Sieur de Cahurac>& prétendant au oir
droiâ de le cotifer pour ledit argent à i*in-
tereft j & ledit de Cahuzac ayant deluiéfaire
ion domicile dans Carcaflbnne , àitisi Mont-
gcy\ La Cour auant dire droiâ for L'appel dû-
dit Cahuzac 3 ordonna que lefdfcs Confuls
veafir oient iceluy faire ferefidience àCarca£
Jotine , & ledit Cahuzac au contraire 3 fi bon
luy femfyloit -, & cependant par prouifîon &
/ans préjudice du droift des parties;, Ordonna
que pour ledif argent à intereït, il feroit eotifé
à Carcaflbnnc Le metmê encoresa efté iogé
en ladite Cour le 6. Septembre ifj?; en fa-
ueur des hoirs de Bener, cotifez pour leur ar-
gent a intereft par les Confuls du lieu de la
Gratfe > & fut dit qu'aitant dire droiâ fur
Tappel de ladite cotisation, quclcfdits Con*
fuis vcrifîeroientlefdits,hojî & auoir fait leurre- ,
fidenée aéhielle audit lieu de la Grafle pen-
dant les années de la cotifâtiofl , & lefdits
hoirs au contraire fibonleurfcmbldit-Etbieu
l3
»i
>r
■*■ ■*
r
1$ 4 &e fbn^tiotffow les deniers
qu a^re toisia cquûluop defdits intereftsftjt
tcgicc à raifon de: fgpt fols fix deniers pour
chaque cent liitfes5Cftmme il a efte iugéenla-
\ dite Cour par Arraft de règlement donné
pour ksCfrnfub de Liroonx du i;; Oftofere*
16 & Néanmoins auioiujd Inïy cela fè fait fur
lepied qttisft refoluip»r.lfi* HabJttns du lieu
où fe fait ladite coti(atioity& ctdfitmblcà cm
CoafeiLgéoei^^coipn^ileibéiu^xrihditd
cgm pardmers Artlefts de règlement des 30.
Septembre 1^4. pour les Confàlsl de >fon*
Hiftbdfi ,:i*« May. i^pxHirles Confiais d'Au-'
ncvilleçî ^s J Se premikr^audi t an 1^7. £rour les
Confuls? de Snmene 20; Septembre léq/xpotu?
Us Gonfuls delà Baitclfnardy5. G&ûbre au-'
dit ari 11401 «pour les ConfuU du Heu de Vi-
larieoDÎ! Se 21, Nouembre 3udit an i6^ck pour
; les Conûds de Tugbtv&lesij. ifourcir'jAfrJ
pour les Gjàiïfuk de Ncgfrepeliffe 5 &*? Jiiik
îet auditan powrie SyridicckS. Loa^ ik c*^.
pendant par jprouifipn attendant que ledit
y pij&d foit refolu par les ttatStahs^ laiditecotiu
^ï'fj* fanion doit eftrejalcêdrailbnjda tiers,dje le-
if ^^^ûrination du compoix terrien dû lifcu/.cbnjf.
^ ^^jne Hz cfK itigépar lefdits Arrcfis du io#;Sé-
r^^x^mbre^&ç. Oétabré i^o.&r r$r.lEnIlet)ttf 47.
£ms qu un puifle excéder ledit i tiers , iuge etf
ladite Cour par deux Arrefts dérèglement,
1 vn pour les Cônfuls.de Magàlas du 22. No-
jucmbrc 1638- & 1 autre pour les Confuls de
^S, Ambrois, du^. Mars 1^9 *On«^ pas vou-
lu cociicr l'argent à Tinter cita l'égal du cotn-
poix terrien (comm^cm lait en la coriJÊauon
du beftail> aiafiqy'ïi fè*a dircy-apre*) parce
qu'il y a vne grande pleine en rekaôtioh det
interefts s & le plus fouuent il faut 1 plaider $
faire de ^ands frais po4jr ta Prépayé; 4e ibrr
t e que la pins grand' pftrt dtt pïrdfat tfenvae£
dits irais, laquelle pekic & frai* &e fe wnconr
trentpas en rexaâjotides fruits des immeu -
bies &du Seftail ; ÂraiKjS fi vn fotfds de va^
leur de cent efcus eft aHjwré trente fols -9 xenjt
efeus aux ïrttcrcfts ne &$ot)t aliwjreeïi oophij
que dix f©fe.< ' ■-> * y. - ;> • '' ,
£. Mais teut amfi'Çitiijfoéfté d|r ^y^tffus^^oc//^
qu'en la cotifation du cabri & meubl«lucm-^-^€//^
tifs , on n'y çomprenoit pas1 kis mttiht&pûâ** /0)^fâ
lucratif pareâlemeitf eri lg fciarâfetteti dgs delffi^ y1
mers mis ô ^mtereft, 6ft*i y comprend ]pas lc!$
«deniers qu'on tient oififl dans le cgtàfre ï fari^
\es bailler ajux injereft? 3 Philtffi> infutoma,
muner. mm. yt. Nyceufc qu'on pfréug àief
àrnis gratuitement y comme i'ay veufomiept
décida encônfuicationi parce qu'onjpeitf-
f oit point/de profit deftlits deniers. 1 1. L«y£
tereft$ que je Créancier prend defqn debteus
par contrainte i pour ne poiluoir eftre paye^
4tt principal ne font pas cotifables : ainfivn
..............
/ j 6 Ve l'Impofetity pour tes deniers
debteur ayant obtenu Lettres patentes de fy
Majcfité , portant que fon Créancier ne Je
jjourroit contraindre durant quelque temps
»u payement de /a dette, aitis qtulfe çgnten-
teroit des intereih diCclle, par Arrcft de la-
dite Coôrdii 2i.Oâ;obre 1586- ilacftéiûgÇ
ctue tel Créancier ne {erbit point tptifé âcati-
ie dèfdits interefts, tant que fon debteqr luy
detiendroit fa debte en vertu defdites Lettres
patentes , tout ainfî que alhcaufaitfi^ nouàtio-
ni s wêluntari* , alia laduij accepta l. dtiam, 39.
jfjc n*u4t. Aufli y a-il différence des iaterefti
volontaires dauee . ceux iqui font pçi$ pa$
contrainte, & nçft pasiufté qu'on ioxtcori-
fe pour ceux qu'on ne prend pas volontaire-
ment ain? par contrainte, IU Les Vefues
v%v?x * hu* XÇÇôiUtni dei; ihtejrefb des {if jitiers de
*. 9\kK" kurs rtfaris pouir leurs? dots & aùgm^çTdoJ
***'"**.< taUXjnppeuUentpa^eftre cotres pour lefi
dits iiattrefts tant &fi long temps que lefdit^
dots & âugmerits demeurent éz mains defdits
héritiers; comme il fe iuge tous les i ours enf
ladite Cour des Comptes , Aydes , & Finan-
ce s de Montpellier * & rioçammenty a efté
iugé^erj.Oàobrc i6$y pour la ville <Jc Li-
hioiix> le dernier Septembre 1634: par Arreft
de règlement pour les Confiîls<ie,Montau-l
ban 3 le 8. Mày 1655. entre le Syndic 'de Nif?
mes <5c les Confuls du Caylar^e 11: May 1637.'
v*« *- N
\ * •* f ê
* *
à interefi ou à rtnU. \ Ig 7
par Arreft de règlement pour les Coufiils
tf Auze ville 5 &par autre Arreft de règlement
pour les Confals de & Ambrois du 3. Mar$
1^39- Il eneft de meimes des légitimes deue$
aux legitimaires pendant quelles demeurent
ez mains des héritiers 5 comme il fe juge tou$*
les iours çn ladite Cou^¬animcnt y a e#é
iugéle j& Ianuief 1625: en faueur du Sieur de
Veftrjc cotifé pour la fomme de douze mil ti-
tres àluy deuëpar Ton frère pour feS 6roiâ$ *
paternels & maternels , & le dernier luitfe^ ;
1634. Si on coçifoit lefdits in terefts, onjeœit '
double impo/îtioft pour mefmes biens • car
ledits dots , augmençs , & légitimes eftâfis .
incorporées ez biens de ceux qui les douions*
(ont cotifées dans le coçnpoix defd.debteur$x
doc que? il neil pas iuite3 que de nduueau oh ,
Je* cotife encore dansv le compoix defilitfis
yefues ou Jegkimaires.^IV> Puis qu&lâeQ
fbuuenf yne meihî© perfoane doit de l'ar-
gent dont elle paye lmtercft , & luy eft eft
deu aufli dont elle retire 1 intereft * lops qu'on
procède à la coti/àtidn des deniers mis aux
interefts 3 on doit par préalable dï (traire ce q uj
çft deu par cette pedbnne g Qç après ladite
«ietta^ion faite 3 on cotifeçe quiluy demeur
re de bon 5 & airifï a efté iugé en ladite Cour
en termes formels le 21. Nouembre 1^37* en
£ueur de Pierre de Fons Sieur de Sabatier .
1 1 <. 1
%l $ pe tlmofitton fotar les deniers
contiele Syndic des contribuables ertîa Par-
rotfïc.de S. lean de Roques en la Viguerie de
SluuéparkquerieditSieur de Sabaticr ayant
. cftéxôçfë ibixante-deux liures dix-fcpt fols
pour vfngt niilKures que ledit Syndic preten-
■•' ■ «oit que Xedit Sieur de Sabatier auoi t ma în-
■ . Wfefts , & ledk Sieur de Sabaticr ayant fait
**^-^u 'kdwi oit pareilleiqmmc dontil payoit
inftreft; il'fuTïe'cJiargéJle ladite cotrfation \
' '*" fc-fuirail^u'a i'aduenir ledit Sabaticr fetoït;
.t )^tf»pris^nrïmpofîtibncabal:fte, pourl'ar-
«,*" " '" an fcroit appar'oifâceluy auoir afin-
"... t g rente, dtftraitce qu'il pourroitde-
; vftir.- ésMâ. intfUtguntMf dtmtte *re dtènél.
\. t '* J?* "S* ^** i- fi- deverbwjtgHif.
.] autrement ipuueht d'vne'mefihé
■ chôfk on prendrait doubltf -î ttipofition -, çir il
arrioe fouuent qu'on emprunte aux iincereftj
vncfommede'derïiers qu'on prefteapresàa'u-
truy y $e ainfi ladite fomn)e feroit cotifée pr*^
mierement contre eeluy'qui en a faît lé
preft, & en après contre celuy qui l'ayant
empruntée du premier , l'a puis apresjireifté'e;
y:. ■ SÏfe/eocifë pour ledit argentanntérèff
detiie auoir ledit argent â l'intereft , & qu'if
interjette appel de la cotisation , auant djre
dfoiâfur Tappel 3 la" Cour ordonne que Us
Gonftils du lieu qui l'ont cotifë pour ledit
iubjet , vérifieront le cotifé auoir ledit ârgenç
à rïrçtéreft à iuy appartenant , & k cotifif aïi '
cqntraire , fi bon luy icmble -> & àinfi La èlltf \ . •
iiigé i# 6- Septéiiûbtci^j^.eiifaljçûx desboitô ; "
de 3en.e]t cotifes parles Confiais du lueudcl^ t V .
inwitàil illi fui. agit. I. verme0. zijfcdt-ftà
ttinambit frikatiê ^$4icil\nMqHtn^^^L
èi incémbitt \mffm et prvèdt. c*mptr têwm nMp~ - -
tn^s jCcluy Tq ûi lert ? yTaSourage „: 4? ^y »' &
Comninipii fèiqgcïbiisTes Totth ! en ladkq
Gobr l j&potamnaeqt^ aeftëiugé le^o.Aurii
i^o.'ftafttre Guynaird 5^en faqcur des Con^
fuis d e Bcflïrnr où là qndHon Hit pleinement
agitée ? te^. Ianuier 1625. contre Le Sieur dç
Vcftric > le 27. Juin i tfjr. poiù: les Conful* dej
Meruiel y contre Allia? , le dernier Iui(lct ïéjft
cn£a«eur;dës Ccnfufs de Mircpoi* contre
Louys Labadine , & le %%. Septembre i6$j<
par Àrrcjft de règlement, pour les Cottfuk de
r
J40 Dj tlmpQfitimpBnr les deniers
Sumene, &le 2. Oâobre 1641. contre le*
Gonfuls de Reucl, par lequel eft enjoint au£
dits Coofuls de cotifèr le beftàil gros & me-
. bu , fans aucuge diffgrgncc da beftail atatak
reaueclautr^Pl Ç Etfoit que ledit beftaiï
appartienne aux Maiftres, ou auxAj[etayers>
camriie ij a efté iugé par ledit Arreft du '42.
- Septembre 1 6$j. contre, ce qui 4 ejlé iuge en /*,
dite Cm le vj* Aoujl jtfpg. en termes formels y
centre, les enfuis de pierre Rinc-t car puis q»c
le beftaiîpft cotîfé /ans auoir égard au pro-
priétaire a iceltf^ on ne fê doit pasinfortoer
fi le beftaM appartient au mafftre du fonds oh
ê^vné métairie noble 7
communs dit
^/«tùi^ l«to Cour le 15. O&obre 1^8. contre Gela-
de , Ferhaier d' vue métairie noble, faifant dé-~
paiftre le befîiail d icelle au^paûurages com-
muns du iiei) de Noëillcj car puis que Je bé-
tail eft efti me partie dui fonds où il dépaift,
Lfondo.2.C. deverfor^fignif. il faut que déT
paiflant en vn pafturage commun qui n eft
pas noble (ains duquel la Communauté paye
la taille ) il foit cotifë pout ainfi que l'eft le^
Fonds où il dépaift. V» Ledit beftaitToïke#Fe~
çotifé ^bien qu'il appartienne à des Officiers
comme aux Élcus . iugé en ladite Cour le 20.
. i
i grès &* menti jr^i
Mars 1632. contre les Elcus d*Auck. VI, Ledrç
beftail doit eftre cotifé , bien qu'il appartiens
«rc au Seigneur Iurifdi&ionnel du lieu, fi le
fonds oùil dépaift n'eft pas noble , comme il
a efté iugé en hdke Cour fc ïêîlûïù itfé. car
puis que le beftail eft cftimé partie du fonds ,
comme dit eft, ilfuit la nature de fontout^
fans s'informer qui en eft le maiftrg» VK» ht**
dît beftail gros , ou menu doit cftre cotifé,
bien qu'il appartienne en propre aux TrauatU
leurs, Braffiers , Vefues , & autres perfonnes
qui ne peuuènt eftre cotifées pour leur indu-
ftrie , dont il a efté parlé cy-defti)5, comme il
aeftéiugéen ladite Cour par ^dits A r refis
de règlement du 21. Aouft 1584* entre le Syir-
die du Diocefe de Bezîers -, & le Syndic des
Cabaliftes de ladite ville; du dernier Septem-
bre 1*34. entre Bcnôift Adûocat, &ies Con-
fais de Montauban , & du n. May 1637* pour
les Gonfiils d'Auzeville. On ne cotifepas
rinduftrie.de relies pèrfbnnes, parce que pro-
prement elles n'en ont point, somme il a efte
monftré cy-deflus 5 mais elles nepcuuent pas
nier qu'elles ne réticent du profit dudit be-
ftail , & qu'il ne foit eftimé partie du fonds oà
fl depaift, Comme dit eft; & partant , puis
que les importions font mifès fur chacifn à
proportion de la valeur de fon bien , & defes
forces , prâmrdû fdftu#tis.Lf?*ftcr honorent.
\ ♦> •
i 4 1 De llmf option f*w le bcjlail
Ï.ÇÏqtti. bâ*. cedereffijf.fr* virib \ }wgU$runh
lampes. 12. A dç 0ferib.fubUc.frQ modojûrtp*
rtarunh h i. C> demunerib. fatrtmon. & fM.fmt*
tient fiu fajpfsimis y iugathmfque. l.i.C. de
qmb. muncnb: velfrsjlat, net», lie. fi excàf. fl
cil i ufte que ce bcftail fbit cotiférle bon fonds
p'eft pas rotins bon pou* eftre entre les
mains d'vn pauure que d'vn riche, il n'en doit
pe& auiïi eftf enaoîns coti& Et tout ainfi que
les uns ne doiuenc pas eftre de meilleure con*
dàttott que i**h*billes & entendus,/. ^^rtt/W,
4* infî-ff.qMÀviaHtcUw. Auffi les pauures
fte doiuentpas eftfe de meilleure condition
«que les nchv^T» me freferew ftint le fémur*
en fa caufey mid. chaf* i$. verfi &
JJuicmodQ pefrofit , qmd vtej> mifer ejfi
videtur.
• %0 h^Zi. V I IL Puis une le beftail eft e ftimé pâme
^^W/^ du tonds oùil dépaift . comme dit eft .il doié
- -* ,r <** h cfire coulé au lieu où eft le fortds^ comme il
' «^ ^^^fc J[^ tous les tours en laditeXTôur. Le fem-
blabie a efté iugé en la Cour des Aydes y &
Finances de Prouence, le ao. Février i#8« de
cUpertfs ^ caxfa j& q • a. Et file bcftail demeu-
re en diuers lieux p par exemple leité en vn
lieu , & Ihyuercn vn *utrc , il fera cotifé eij
tous lefdits lteux»|)«oportion du temps qtfij
demeure en chacun dicoix , comme il fe ju-
ge tous les iours en ladite Cour des Aydes do
s ' *
H •♦
gros&tgàné. 143
Montpellier, & notamment y a efté iugé le j#
Février 1637. cn *a cau^e ^u ^eur Taraillan.de
Narbônne 5 & par Arreft de règlement poxtf
les Confuls de Neficfele 21. Nouembre iéq&
I xr fit ledit teftail doit cftre cotifé en toïw
tes importions ordinaires & extraordinaire^
qui fe font au lieu où il dépaift , comme il a\*,\x%vA
efté iugé en ladite Cour k 8* May 1626. cptïT
ttelcsCpnfulsdeNefignan* puisque toutes
importions fe font tant fur le compoix caba-
lifte que terrien, comme il fera dit cy-aptts»
& que le beftail eft aliuré dans le compoix
cabalifte, il s'enfuit que ledit beftail doit eftre
cotifë en toutes importions. _ X« Et bien
qu'anciennement le beftail meny fut cotifé a
raifon de 50. 4bl$ de comp oix pour cent dudit
beftail , comme il a efté iugé en ladite Cour
en termes formels le 20* Septembre 1603* en
faueur des Confiais de S. Gilles • & par autre
Arreft du 1. Avril 1^05. donné fur rcqacftfc
eninterpretation du précèdent eft dit 3 que te '
centres moutons, brebis ^ boeufs ? & ^^/e//^^/^
ures d',v $ ^n & an deflus y fera cotife en com^/c * #**/
poix deuxliuresdjx (qls^ pour chaque cent ,J£^/re##<
de pourceaux ainfi qi>e deflus trois Hures dix
(bis, conformément kUL dtfvien C de iwmH-i**/>" ****'*
n*K nem< çomed. ou *$. dit fut Kmfdfriê» eft **?<»/*"
faite po wvôtum numéro-, w/r 4p/#«». Neanu5 ^ '"
moifls^iirtmrd'jiUY le beftail niftjgscbtifé 4
te
144 De flmpofition pour U beflatt
tant par tefte ( autrement la coti/âdoncfl
<:aflfée3 comme il a cfté iugé en ladite Cdur le
i. Mars 16&. contjfcfcs Cohfûls deS.Pargoi-
../ ré, qui ayans cotifé le beftaiJT à raifon d'vri
^/Mol par tefte, par ledit Arreft la Cour cafla la-
_A^f^t d^ecgfiiatfon ) âiris ledit bétail toit gros ou
<£* A^»/menu , rTeft cotilé qu'au foHa libre à propor-»
«yg*» 'Xtlon du compoix terrien du lieu ou ildépaift,
Al &**- comme il le iugc tous les iours en ladite Cour3f
& notamment y a efté iugé par quatre Ar-
ffefts de règlement 4& dernier Septembre
Ï634. pour lfes Cotafiife de Mohtauban , du 11.
. May 1637. pour lès Corifuls d'Aiizêvillè, dii
*i. Mars 1639. fpur les Corifuls de S. Pargoi*
re , & le 3. Mars audit an 1639. poûfks Co&
fuis de S. Artibreis h fauf pour le temps que le
bcftàil dépaiftra en autre lieu , iugé en ladite
Couf le ri. luih 1618. entre les Confuls de
SâUue & Colbgnat; <fàr Comrfie il a efté dit
, Cy-deffus , il fera cotifé en tous lefdits lieux à
** % proportion du tempsqtfil dépaiftra en jeeux;
>. \ . \ Il a efté trôuué iafle a que puis que ledifrbe^
♦r ftàil'eftbit eftitaé partie du fonds auquefiT
* y dépaiffditVcommeiU^
fatauflî cotifé de Ja mefme façon qtfeft le
fonds duquel il'cft partie.
& Mais les CKfeua'ux qu'vh homme entre*
tient pouf Ion iermee, «nonpburlèlabou-.
rage, ou pôurefcgràiffér lès terres, ne doiuent{
, goiric
pbint cftrt cotifez \ tomme tU eftéiugé en la-*
^lite Cour le i& Ianuier 1^*5* en Éroeurdu
Sieur de Veftric Capitaine au Régiment de
Languedoc , qui fut déchargé de la coti&tion
fur luy faite pourfes cheuau* de feruice^con-
tre les Conluis de Veffon } & neanttnoins par
le même Arreft la cotisation fur luy faite pour
fon beftatl de labourage > & autre gros & me-
ttii fut confirmée ; car defdits cheuaux on
n'en fait point aucun trafiô, ny profit» qui fèul
donne iieualacotifacian. IL Puis que le bc-^, > / —
toflefteftimé partie du fonds ^ù il dépatft/^^
comme dit efUl s'enfuit que celuy o ni depaift ^a//%r
en vn tonds noble n'eftp^nc^dK,*^^»/^^^?^
parte ^ tênek^fumaittl Ordonnance de Char"" . rtC ^
les VIII. de t an t48j . rftf ♦ 4. C$* * rg*M». Nouelf"'** " '
7beo4of.de ambitu & loci s limitants. & l. vit. . ^
C.defund. Umkrophjtrée de ladite, mmtelk^"'"^^
êèeft dit que les Verres limitrophes baillées autel*"4,
fens de guerre ejloient exemptes de W^^l^^^
*tt , 4»# toutes tes thofes en dépendantes > wm^^r^l***
omniiurt fut, comme poftut âges é'befiaUlcuiac.^ & ^^
dd. d. l.idt. & ainfi fe iuge tous les. iours en^, ^ J^
ladite Cour, & notamment y a eïl&ugé le 9.^ ^ ^^
luiti têtu en fauetirdu beftail à laine qui dé-
Saiftra dan& lès terres nobles de Bonnet &
ârre >ie n.Iiiiilet 1619. par lequel le beftail
du Seigneur dvnlieudépaiflTant dans le ter-
foi* &able dudit Soignent a efté déchargé de
*r»
1^6 T)jtflmf option pour à bcflail
la cotifation : le 14, Mars iâzo. en faneur des
Confcigneurs du lieu d Arzens , contre les
.Confuls dudit lieu- & le^.Auril audit an 1620.
pour Guynard Bourgeois habitant du lieu de
Beflah ^ par lequel eft permis audit Guy nard
'Se tenir du beftailgros &menu à proportion
dûBien noble qull poflêdé audit Beflan,fans
que pour raifon d\ iceluy il puifTc eftre cotifé;
le 23. Décembre 1623. contre les Confuls de
Fontcouuerte 9 en faueur de Doutre Sktfr de
taualj & encores definitn*emcntlea2* O#o-
bre 1624. pour le mefine Sieur deLauaL Et fi
ledit beftail depaift partie du temps en vn
fonds noble 5.& àutrepartie du temps en vn
fonds roturier 5 ledit btfftail fera cotifé à pro-
portion du temps qu'il dépaift au fonds ro-
turier^ &.non pas pour le temps qu'il depaift
au fonds noble, comme il a efté iugé en ladi-
te Cour le 29. Ianuier 1^5. entre la Damoi/èl-
le de Cayiar, & les Confuls de Çu/y. En ou-
tre n fTonTai £bif dep aiîfrê audit fonds noble
jglus granflrqtrentîtë de beftail qu'il n'eïtpas
nêccllajre pour lengraiifemênt dû fonds»
alors ledit beftail neceffaire audit engraiiTe-
nient fcroit exempt des tailles , &; le reftantfts»
roit cotifé y comme il le iuge tbus les iours en
ladite Çpui:> & notamment y a efté iugé par
ledit Arreft dw ^iuiniéio. touchant le beftail
dépailfanj ez terres aoblesde Boijnet & $âs
gros&mtnu, 147
res. lequel beftailfut déclaré immune.de tour
tes impbfitioris ; pôurueu qii$ Ja quantité dil-
dit beflrailfutr proportionnée a k contenance
defdites terres nobles, fuiuant la.vérificâtiQîL
qui en fcfôît faite pat experts ; & par ledit
Ârtcft du ^ Auril 1620. car la Cour ayant par
iceluy permis audit Gtiynard de tenir audit
lieu de Beflan du beftaij grds & pçi»^ prp^
portion du bien noble qu il y pofTedç y fane
pouricefaiy pouuotr csftreicotifé 3prÇjUgc;quc
Slly en ôentpius.qu'â prQpQrt|^^4H^/?nd$
noble., queceiiirpliisieracotifé. Ceftpour-»
quoy lefdits Confulsay ans depuis cotiie le-
dit beiltiil y & iceluy < Guynard s'eft&at ^porté
pour appellant de ladite cotifatioft^ pat autre
Arreft de ladite Coiur,dt| 2^ AufiWa5*il fut
dit5 qu'aùant dire droiâb fur lad;te; appella^-
don, vérification: feroîtfai^e , qttelbiçn^no^
ble ledit Guynard poifedoit au terraii; d#dit
Beflan 5 & cki beftail qu'iipouuoii.Knir au-
dit bien noble, EtcN&ft>ce qu'on vaut fcnfei-
gner 5 lors qu'on dit iquêle. beftail ^épaiflTant
en vn fpnds noMc :cft Wmpt des iailieS,/w
modoiugttMm.
o
. • il > jubii.i''.»* if» nou^r:
'A*
14*
ARTICLE X.
De U Capitation.
i. t ^.ç«fiW«*,eilvncimpofî-
t tionquifcfaitpareeflcs. An-
k ciônntmcntparlcDroiâJto-
K main telle Capiucion n'aueic
; ■■;:•--- pis lieu ez Villes, ny-M
>-5bUfgsJj*ritiCipfrUJtj (qu'on appttfoit Mttrt-
eomue f ee^u'eftoir Mitroptlis , eu égard aux
Villes, <ela mefines cftoit MetrocemU > ert
cgard aux Bourgs ; car Mttrefolis «ftoit la
Maiftteffê^ où la capitale Ville de la Prouin>.
ce ,' & ' MemcomUtfkm. \z principal ou le
Chef Bourg) ains feulement ez champs Se
autres Bourgs,', vh. Ci de tsfit. ci».ienf.exim,
i,Ji ditûm.%- C. de cxâSor.tributtr, & Nanti.
168. &Lt. C, Tktothf.libi t$.titJ* &*f». 10.
Amfnt q#d efi Aïtjn fatatem-j ffjt smfibus. du
tribut de la Gàftuttm qttifeleuoki&&0ite«tcn-
. dudealujquifexigcoitfur les AmwWj ckâmfe-
pressa demeuras e/dits petits Bottrgs.Etzujow-
{Frïuy telle Capitation eft défendue en Lan-
guedoc s & en tout le rclîort de la Cour des
Co mptes , Aydes , & Finances de Mowpel-
lier y non feulement contre ics Nebifs ,j*tï
mdnt V Ordonnance dé Chorki VIII% de Hm hfiy
mais aufli contre toutes auttés peifbaacs .$ L > \
indt&ipnts, jè c. de anm». & tribut* conv»e il # 1
fe iuge tous les iours en ladite Com >& flo<*
tamipêntya efté iugé par deu;x Àrrefts de
regleipent^vn du 24„Feiirieriéo4< entré Ma^
net DeBia , & les Confuls de Montauban; &
1 autre du «. May \6yj. pour les Coafuls dut ."'*..
lieu d'Auzeville 5 par lefqugis ladite Coût
fait par expire* ddkpft s aufdits Coniuls p djj
Caire aucune impofition par Capitajkaa 5 à
peine de cinq cens liures d amende'; parce
qu'en tout le reffott de ladite Cour les impo-
rtions y font réelles, comme il fera dit cy~
après. Voire-mefmes , il n'eft pas permis de
cotifer par Capitation chaque famille d vn
lieu, pour le droiâque les habitans dudit lieu
ont de prendre du bois ez guarrigues, pat us,
& forefts dudit lieu -, ains feulement en la co-
tifation de imduftrie des habitans dudit lieu %
on doit auoir égard aux profits que lefdits ha-
bitans font en la vente du bois qu'ils coupent
ez guarrigues , patus, & forefts du lieu, com-
me il a efté iugé en ladite Cour le 13. Mars
1634. enfaueur des Confuls de S, Eftiennc
des Sorts , contre le Syndic 'de certains parti-
culiers habitans dudit lieu -, qui outre, la coti-
fation des Cabaux , meubles lucratifs ., indu-
De U Cotation,
beftàil * vouloicaufli ai
>*K3
pour le fciïage à raifonde 40* fois chacune
des familles dudit lieu. Lefemblable a eftéiu-
gé en ladite Cour le-aé. Octobre 1*37, pair.
Aireft de règlement donaé pour, fciÇoalùls
de Baignôls, par lequel la Capitation pour
le foiiage> eft défendue. Le mefme fay veu
décider fur la : fin d'Auril 1641. envneCon-
iultarion où i eftoi$> entre le Syndiçàc Habi-
tans de S. Cire
%. Seulement en Bretagne outre lajailleor^
dinaire ,1c Roy ycxi^VneCajMtjtionj^
pellée le denier de ia paix", Philifti furlor-
tUnnéMce Je Cbtrlts YUhÂt làn 1485. Uu
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ART-ICJLE XI.
DES TAILLES.
\ ... Sec t. I.
De ceux qui do tuent les Tailles.
i» fSHÉlflRfe Z lieux où les tailles font recl- -
les , comme en Languedoc,
tous ceux quiy pofledênt des
biens roturiers , en doiuent
payer les tailles & autres im-
p ofîtions 3 /. vit. C. fine cenf. vel reliqj, omnes
omnim. 4. C. de An non. & tribut. & l. munefa,
2* C. de munir ibm patrim. munera qua patrtmo-
nijs public* vtilitatis gratta in diadntur^b ont-
nib.fubeunda fient, d. L munera. 2. qiio facihus
cb/èqut/s publias pareatw. l.ylt. DZ ,ep4- non
feulement pour leis champs , terres > vignes ,
ou maifons champcftres 3 deftinécs pour lv- .
&ge de la culture >. NtutL 16%. mais aufll pour
les maifons > qui font cz villes deftipées pour
l'habitation de leurs Maiftres > comme ilfe
K4
i$i De ceux qui doiuent les taille si
pratique tousles îours, contre ce qui Jefaifiit
Anciennement parte Droicf Romain ^par lequel
- lefdites méifèns ri ejï l oient pas mifes dfes le Cqt*~
f*ix3, #jf par conséquent chargées de tributs \ d.
Nouel. \6%. C eft pour quoy dqns /* lit. du ff. de
cenfib. où il ejl parle des chofes qui cjl oient mifes
dans les Compoix , il y efifait feulement mention
des champs : Fniuerfi pro portione fua pojfefsio-
nis y iugationifque ad h&cmunia coartentur ? &
kfummis farciria ad infimos vfque dccurrat. I. u
C. de qmb. muner. velprtftat. nem lie. je exeuf
%. I/athetur dvn tonds roturier eft tenu
au payement des tailles & autres importions
mifes fur iceluy, dés le io*tr àe fan acheta
l.fruftus. 13. C.de aftitn. emp:i> car comme
les' fruits d iceluy luy appartiennent dez ce
temps-là 3 d. lm fruftus. 13. & L p*ft perfeSfam*
16- Cm eod. comme i'ay monftrc amplement
.au ttai&é des Contraâs , tit. d achet. Au/fi
ëft-il iufte qu il en fu porte les charges , d. /•
jruftus. en forte que file vêdeur lésa payées^
^A\ eft obligé de f en rembourser, /. itendtier. 2.
f^^f^rC^.fi quid. 6.ff-4c h&ed. wlaft.vtud.
e/tec6w* ^ yn ttouucj ac quÊf éur des terres ou fonds
V%**<f~e^cft tenu de tremper à laqutttetpent des
^'/^^tdebtes contra&ées auarit lonacquifitionpar
k>w4*s<A\z Communauté du lieu où lefditcs terres
vty<-/ font fifei i fans Jquil ayt fbn recours contre
. ccluyatiquelilafucccdé; parce que k&ife?
terres, qui dez reniement que lçiditçs dçbtç*
ont efté cae.ç^ii^cftpiçjiï obligées au paye*
me nt ficelle s , ont p^Jfé *? roaj», s de <ce na»*;
• u«i acquéreur auec la raclbs cjiarge. & hy*
potheque qw'gUea woiwt auparaua«f . r«
~âTmAtug c*m JH4 tu*}* l . , dictttfta, $j.Jl 4c
antrah, imfLy Et ecfc» aiie» , bien qvé ce noa-,
ucau poffeiîèurfwftfftçeu fes fc»i$n*s dç ftn a«^
theur quaxesrdes caiJtles & a'usftsçjbarges,iu£.
quefâjuour qu'Usa à pris pq^Tj^oiî ; Ain.il
vnc fçinœc ayant". baillé fcs bic»s>n dot^à;
fon wary quittes de toutes taijks & charge^
iufqu«sau jour dttaaariage. t #,peu apresl*
mariage, certaine imposition ayante ûé inm
% fiirleidits bkespaw des «k£t«s^Qnira#fo*
auaat -k mariage , payable en fa. années. , $5
cmx apsaprssle eœryeftartçdeciçd^ par Ar«,
reftdelaCoiiidcsAydesdc ^pntpeliierdu,
ty Septemlvei^Jes héritiers d« mary fi*.
icnt à la requtfls de la v«&e <Jm 4«6*n# çonn
damnez * paye* Jadiee iropo&ioju àrajfon,'
de* ..ftutéte qu'ils *«iGJen$ perceù? ppndanf
kMitc* deux awi^ Pa«iiikm«!M les hoirs*
de Ghamer de $ajgnejs eflansCQtifez en la,'
tomme de quatre vingts liures ou enuiron, en .
l'année, j^r. pour quelques terres qtnls
auoieot audit fou, & la leuée en deuanteftçe,
iajté.en trois année? , après la première année
ayans vendu la terre, qu'ils auoient anclit.
•••>.
154 &trtbx qM douent les Tailkjl .
Baigndls /quitte de toutes charges «& impo-
fîtions iufqties au iouf de la vente 5 depuis
Iefdics acheteurs qui auoient efté contraints
de payer les portions des deux années fuiuan-
tes , pretendaas auoit leur recours contre
leurs vendeurs 5 par autre Arreft de ladite
Cour des Aydes donné au rapport du Sieur
de Serres y le'20. Septembre t6n. lefdits ven-
deurs furent déchargea de la garantigjjrtjgit;
de tailles yonlic regarde pas l'origi ne & la
^aûfedicelles^ains feulement le temps de la
ktsée & exadion qui s'en fait,/. -«*.■ C de
Jkperind. & partaititla fufditecaufe de bâiller
iu rendre les biens quittes de tailles iufyues au
ïoiïr frcfehtï sfèntoad des tailles *lefiaimpo-
iees> & dont Y èxa&ion <çtr& deu eftrc faite, &
non pas pour les debtes non encore impoféess
(quôy qiie la permiflïpn de les impofer en
âyt efté accordée ) qui nèpeuuerit pas; eftre
a|>pellées tailles , parce qû on nen fçâit pas
<nC©rfes la «portion d'vn chacun : car ce mot.
Taille fîgnifie coupé -, ditlifë-, d'autant qu'^n
fçaitlapartde chacun >àtontributioneaffelk~
tur tribut umA\ ager<.ijj$ïftifendium.i.jf. de
herbor.ftgnîfï • -•< v - -• -• :
4;: Puis qtf en Languedoc les tailles y jonc
Jurement replies /qu'on n:y à nul égard àh
qnilité & dignité des petfônnesqui poffedent
Its biens fubjets à la taille • & que nuis pri-
uflegesçiè peuuent exempter qudqùvn des
chapes pathmohièlfôs& réelles v/. rtjctiptv
6. §. nrnntta^ frft*##*rûm;ffî: §. akbuiufi
ittodï. îiçff.dcmÛMrifa^ -alibis one~
rib. io-mprim.&pfiqffi
m*néf;[ teltë* qncfdàt ki tapies '*ét impofi*
tiens ^P. & qpi ' âfigfyifa' f.&exipflkMes* u.ffï
demufàibi&hoMr.^Tïs^ qui '
aobtfenùexemjptfdfl 4c toùèefc trfeîrges per^
formelles, ti'efl^ë^p^^dy^cniipt.des .
reëîi es. % qui itrimumititem. ^ >G^tmuwrik,
fAtrïthÏÏn; S'criîïïïr èftïoiêà que les Confuls ,
ny mèftics la pl&s gfen^&fô*^ partie de*
immqnMdes taiîlés'i ^ueiqtf y^f^meVadms
Tries le R o^jBn^^qu Fil \§û^^zitxi':^^
portion? des exempts, comme il kh ihâpftré
* — - _ -v — >> — -* — — ■ + tv t-. "r— -. —
cy-apres.
il* i_J •_■__ Ai-^ . ^
5. Lage n'en exempte pas ilwfriïpto.^%
munera. ^. g de munerib. &fo**t.irfi*t mtu
ntt*h\:jfldevac*t\ é*excufalL*mHetlér.l.*eqi
t empote. 5. C.de munertb\ patrimon. Ainfî les
. moindres dq vîn^-éinq ans, n'en font pas
exempts,/; ètiam minores. 7. C. de munerib.pa-
tttMn;cohtre ce (fui a ep mgêen la Gmp des
AjMdtPmSï /rio; Mars i$o.P*p. em'fts
jfrtli*.^ tii. cU s tailles. n. art, &:& au mois
fjturiliî96.lc Bref plaid. 41. mlertaHles fout
perfonntlles.
v>6 Qftmfiidûim?toT4iy<*
l.fextum dectmsftf*. ï.^qqa pat rime niorum. 4.
& Lfunt mènera lujfi da %m&% ér cxcufa. mu*
ver. & dl Lneq#etepfp9ref^C, dtmunerib.pa*
trimon. bien qu'ils {oient; cnftpipbw 4e dou-
ze-, & ainft s obferue *u ParUroent de Çrcno-
blc y Gmd.Paps q. 401. & ençéluy à$ Dijon >:
BoHHOt tûm.t.fi$is le mit [Taillés] q. y^ttafK
cequi sobferut 4J4ilw.M*$th .in d.q.qçn. G nid.
fap. Ny mémeÊ ça &obrç; de fei zc. Fer M d.q
qou&riofyle klfemfer^Jemop^ra*ffÂ
iHrcïmmwtf.pH le lunfc<wÇtdtc CaliJlrttçcfcrU
, uant a SykêmGt*4id*A iqw ' Wfù tjeize; enfas r
h déclare à <$tfeoccafio» atfemft des eb^rges^ar
ladite lé n*se*$en3qu< <fa f barges f&f<w*fU
les, ér m*pu des réelles ^4ki quefontîeftail*
tes ; :&l4£*ifMfvr UqwUefaftnde a, imfcpn*
fultepm H*0ww( 0ftt^i^ep^tm% garnir
afin qu il puiffe mieux vaquer a l éducatif de fes
enfant , ujmiigne rft*$tfiti -pp f#U 4*" &*
charges ferfofiiilk^ * ^ . ; t-.
7* Ny la Riifticité f Çhft*. de prùtifaru-'
8. Nylap«ifç(£^^Pà^ I
nerib. B.^pkikfepki^^Sé v^af. $ fjfc^ i
fat. muner» à" /. jwfefsùh 6* Ç- de mumtkrf*-
trimon.. cttofà veri fhij^^^tet jwvtim
\%contemnurtt^fusrepinan44t ctipidtnef^4tn4f
fiuerati&nim detegunt , d. §.r pbdofophis. turf*
fi vt patria fan tfiffnes ferre non fofsit, qui
De tfùoc qutùwènttts T miles* 157
ttimfèrw** npmfe ferre profietnr , /. feddîu
*&;%. t. de profefvr;ém m* Aie. On p eut dire in+
fiemtnt à celuy quifws tel fretextefe veut 4ê-
charger defditts mpofitiom ; Profefsh 5 & defu
derium tmm interje difcrepant , km cum philo*
fophum te tffe proposas , vinccrisAuaritia & rs*
patttàfadXf*ofife*** & C.demnnerih.patru
mm-
9. Ny là ptt>feflion en Médecine , comme
ii a cfls iugé en la Cour des Aydes de Paris
au mois d Aouft ^595. le Sret plaidez. & en la
Cour de* Aydë* de Montpellier le i7.Fcurier
1541. bien que le Roy Iptir eut spécialement
accordé telle immunité, commeïl a efté jugé '
parlédii Attreft dci54i. contre lai. vit. C. de
prifeffor. & Me die.
10. Ny le fcxc-, ainfiles femmes n'en font
point exemptes, l.patrimeniorum. p.C. dem#-
nertt>.pâtrïmon.
11. Ny en Languedoc la vacation de trauail*
1er 4 la Mtmnoye ,fuiuànt ÏEdi& de François
/. deldri 154^. comme îi fê juge tous les iours
tnla Cour des Aydes de Montpellier^ & nor
cammeAit y a eftéiugé le 8, Aaril ïéo^. par le-
quel te Cour vérifiant de* Lettres parantes de
U Mojefté obtenuêi par lcs-Oftciers de la
Monnoye de Montpeilkr , partant confir-
mation de leurs priuijcgcs y ordonne que lê£
M^noy èuss jouiront de leurs priuilc-
f $8 ïïtctux qui douant Us TtUkC
£€$ 5 fâùf en-ce q,ai çoncetticjp payeraçat des
cailles 5 & autres impofitiofts miles fur leurs
bitns rutan^ypourraiTpn deiguels ils contri-
bueront auccics autrts contribuables des
lieux , où ùCàits biens ruraux fontïîtuez y &
ie^. Àouft audit an itf oj. fur femblable vérifia
cation dépareilles patantes obtenues par les
Monnoyeyrs de Tolo(cycontrecequifciugea»
refort de la Ccur dès Aydet de Paris r le Bref
plaid. '^6* — ' : - .,'
i2> Ny là Verrerie 9 comme il a efte iuge en
iadite Cour des Ày des de Montpellier te 11.
Mars 1587. & en celle de Ràr&>en, AuriLiéoi*
' ie Bref plaid. 3$. antre ce qm nefiiiugé au Par*
UmcntÀt Boutdeaux le ^Septembre 158& Xv*
tomne adiy mverbo \yiriolam ] ff.de contrah.
tmpt. . •
13. , Nyla vacation de travailler aux mines
& falpetrès 9 [muant l'Ordonnance de Charles
V III. du mois dt Mars de /*** 1483. *". 17.
14. Ny la milice /. honefie. 2. in fi. & l. vi*
fternenda. 4. in princ.ff. de vétéran,; & l. tourne-
r»m. 18. §* éh huiujfnodi.ï^ff. de tnunerib* &
kên&r. & Ifunt.munera. n.ff. de vuuat. & <4r-
xufat . muner. contre ce quiaeftê iugé en I4 Cowt
ides Aydes de Paris tJ le Bref plaid. 19. bien qu'il
fek queftion dcsrfoldats vétérans 5 dtl. ijnfi.
dz ï. 4. inpsrintié' à. h 18. §* ^ &. I. vttemm.
<
De ceux quidomnt lesX^lhs. 159
*j« Ny en Languedoc , la charge de Con-
liil,comme il iè juge tous les iours en la Cour
des Ay des de Montpellier > & notamment y a
efté iugé par trois Arrefts de règlement, 1 vn
du 24. Fcurier 1^04. entre Marie Delbia &ck$
Confuls deMontauban^le 2. du 24. Septem-
bre 1626. pour les Confuls de S. Quentin \
& le j. du 8- Mars 1*27. pour les Confuls
d'Efcatalens , par lesquels Arrefts La Cour
enjoirtt aufdits Confuls, en procédant aux *
importions tant des deniers ordinaires
qu'extraordinaires > défaire le département
fur tous les contribuables, fans nul excepter ",
fous prétexte de Confulat, ou autrement,
contre ly aduis d' Auurfe in l.honorem. lo-ff. de
ptunerih. <fr honor. (jr de Mafucr, tit> des tailles
16. Ny les dignitez ou Offices , /. objijlere. 10.
C dt \annpn- &tribtft. fond la charge d Eleu
n'en exempte pas, comme il a efté iugé en
ladite Cour par Arreft de règlement, pour
les Confuls de Grena de, contre lçsElcus du-
ditlieu,le3o.Mar$.j^7. Et^ccla.a lieu mef-
mesez Cours Soudaines. Aiqftlcs Con-
fcijlers du Parlement çïe To^ofç^ny aucuns
autres Officiers de Languedoc, n'en /ont pqs
exempts pourleurs biens iQtutkh,futuant Us
lettres, plantes de Loujs XII. du $< Qtfobre
1 6o De ceux qui ddiutfit Us Taillis]
nonobstant certains priuileges qui leur auoiehî
ejle accordez par £oujx Xï. & Charlts VttX. qui
(ont révoquez par lefditts lettres patentes é*
TÈLdiâ. La Èoche auliur. t&. des Parlémensjhap.
6. contre te qui fobfetne ek> lieux ok les taillis
fiut perfitneUtf y comme *# r effort de la Cour des
Ajdcs de Paris , & du YafUmem de Grenoble
Ùuidù Pap. q. $j6. fitiuant l'Èâift d Henry
iV.fait i Fontainebleau en May t6o^ & de
Ltuys X lit. fait À Paris au mois dtùkembrt
téîi.
vj. Ny en Languedoc la Nobleffe de ra-
ce y Ranchin inq~.$o.1& iyè7<*niii Pâp.fuL
nanti Êdtâ de François Lfait à Amiens le 18.
iuini^y non feulement lorsqu'elle n'eûrque
ducôftédelartiere
~ -*~genus huicmaterna Juperbum
Nobilitas dabat , incertumdc pâtre ferebat.
VtrgilMb.iU&**id.ou du cofté du père feule-
ffient.
Cm gênas à prôauis ingens jlarumque paterne
Nomen erat vit tut is.
*tomà—amm
forgit. JÇjteid. lib. 12. Mais, aufli bien quelle
fbit tant du cofté du père que de la fntfe;
"""■ "• i - ,y Deus ejftn vtroque parente.
Ouidjib. ï?. Metamorph Airtfî au reffof t de k
Cour dès Àydes de Montpellier le* lettres dt
Nobleflc actotdées par fa Majefté à quel-
qu/vn , quoy qu'entêgiftrées & vérifiées é\
"""" ■ ladite;
ladite Cour(çc^(^fe Ça
fait aucun a&e dercffl&ttt à la "NoBtefle) neTïiy
fcrucatpas, quepôUf Texeihj^
IfTeYs.aj&jjutrcs priufieges dont^Uyflcnt tcfe
^obksjj^
&autres tmpofitions pout les; biéas roturiers,
fisdansreitcnduéduteffofc de tadicQ Colit;
éommç il feiuge tous tes iour^ en ladite Cour,
êc liotamment y a eflté iifg£ fuè renrçgiftre-
aient & verificatîott des lettrée <îe NobkfTe J
obtenues parle Sieur Thomas Cdnfeîllcr en
ladite Courte 2& Aura t6$i. for t'êhfegiftrt-
^iehè de pareilles lettres bweniiei ^ar-rCat--
bon4 Bernard , & Mâignah de (avilie d'Âux ;
& le 15-Mars 1634.(1x1 leriregiftf cmént dé ftm-
Hables lettre* obtenues pajt le SieûrdeÇouç-
fan. Onpeutiuftement dire a ceux cjui fous:
prétexte de leur Nd^leffê fc veulent esejiar
pèer des tailles, . ,. .^ | /
jEtgtms, érfrows *&$& fàiftcmuxfyfe
VixtànopYÂvùco.
filuit % qms tu t*mm éft? $ n*n futtf #JaC
citnobilt m atrium fhmm fùmojîs ^W$*tht^
ànimmffottni)ittm>c*i tic quatumaufcanÂL
v* .'K - > ■ .
."r-a^v"-,!
%6z ptctux qui do lue ut, h s, T ai il et.
mm {uttf^rgttc. Sjneci f/ffi44- qui imagina
iTTdiïïp pcMnurty& fui lôxgS
^êrdint^ Atmûtfujitmméttum illigata flexttris tn
^rtiftimZsMuf^^oUêCAnt , nou magis quam
jtaFïïfcj^ cap. 28- HJL
l?m Satius eït ( difoit CkcrM.i» orat^ contra Sa*
lufim^Jipeis^eftis porereyquam maiorum ofL
mont <vti : & lia <viuert\tvt ftm pdfieris meis n*~
bilitaîisinitiurn ^virtutis cxctoplum. Voire-
ïnefrhes les Seigneurs Iurifdidionnels des
lieijx font obligez pour les biens roturiers ;,
cifils-ont fis efdits lieux, de contribuer a eoik
tes ïmppfitions Royales & extraordïnaïresT
:c[ui Te Font en iceiix ; toytaiftfi que les autres
cbntribuableadefdits lieux, commeil fè iuge
fous les iours en ladite Cour des Àydes de
Mont pelier, & notamment y a cfteiugécon-
fre feaùèlTens^Sieur de Monterquiciile 20. May
i6<\%> qn faueur des Con&ls dudk? lieu , le 13.
Iuillét 1^23. contre le Sieur d'EfcaiTes, 1er t.
Iuillét 1626. contre les Denpbles, Cqafei- .
gneùrs Iùrifdidtionnels dulieu de S. Amadou,
en faueur des Confuls dudit lieu ; le 1$. May
id^/contrele Sçîgneur de S. $a;urniri , le 2a
No u cm bre 1628. contre le Seigneur du lieu dç
\Mates:&kdemkrIuinx(îîir contre Morile-
• auh CQ'nfeigncur d« Montaftiuç, Jjçtfê quifi
fHb^mïordm^cmior efl -fidacri^
publias necefutdtièui animum débet ■ qUaru^
Kouel. ThêAfièiM. cU^ni» EccleÇ.Jt
bleffc exempte dés uUlcs ceuï^îforitlô^
4eladitequalité>commèehDauphiné Pdp
en fis Arrefts , /«. 5. tii. des tailles h. m li [*
rtflbrt du Parlemeric de Bdurdeaûx , BSêr' 4
Ht.*-f&.f*t:m&-Ht. n- art. 2?. Se dé là
*wft afc .*U*.J«f. i* toutfphinm dk
droicl 4 UnnobUfemem 3 & le Bref iUid 7
Rtnchtnmq. 90. <W. /*/>.. Aihfia à efîé dît
cy-deflus , «ju anaehnefneàt â Rome les Pre-
Apitoient tehus dé o^er lés tributs , duf
ejtoientimpofe* pour tes frais de la guette
aux npwfmom extraoirëmiresXplàcer <■ c d*
]^^*nstlfepie9t4enus£con7ribueraux
^f'^^^^^ii^^.iài
^M^m^;dcksC^kis:^c^iM:^
i&4 fit tm <fttÀ9Mtnths Yztikà
$ CiewJ.£di#ip4» 8; C de tXA&w.mbuterj
, i 3. C.dc qui!*, muntnb. siemJic^ & l. vit C.de
nmb. non*xeuf%\ik. n. tit* peintre la Gmfiit**;
tkndt Ftidttjf fihfiMfft.&emJuet. cttotr. likw
£çekf. §# itesçxulla* %. ér l'Atàhsiteito nulla. C.
4* Eptfe*fc& ÇktUjiréf &<$*§.&. & câxfreU
jjknft, nMfpmàf. 4. & etfc #dmrf**.y. txt*. di
iptmumt. Ecclefsty. €lmmm 3. e*tr. cod. i# ér
&C4$. vppcxtr.epd±wClme*ti9. qui dtftnt,
<jpe les tieqs Mce^fi^tiqmrne dëumt faim fas
jer aùctnfestaUks ou iinpfîùMs yftnw que l £w
iftfqHt yayufm^ teetfmi
fuhUq$t -y<& qui [les bkm des la?s n'yfeuueni
fasfuffreMwei4lle#t vofatttairc&itut contribuer
quelque chofe-, & e^ntYe traduis de Symmachus\
M. io- cfjft. 54- qm parte mtfjtTJ[hft*$ abkrarq
tupdiîMt ifafothpeHdiA •• ffeus enim bonerum
Trintippm , non SaetrdQttfo* d&mn\s\ fed h^
gens frbtji^ acq ui&
ï« aux taiik^.& autres iHipofitions 7 comme
jjs çftoifflf fc|^ rtiaîfts dck
«ikcs^crl^^ 8. *<dt
tmByr. iribmor. letdémmct de Lms #Jr dt
top 1464» l'Mdi&de française d*i$ïluin 1535.
■ér *6. M&s J54j. ferit- q&c Méfci Ecctefiafti-
^uesfoiçnt Rejfgjeuar ou Sctuji'exs -y Chapi*
« 1
François I.delmc^.&jmûfeiiigc ftftte 4cs
iours m h Courtes Aydes de Moiatpôffièr,
,& nç>ttf<pmciit ,y kv&ê iagé le 2?,- Apuft jsfo.
jruf ^«$|t4eM^ ,««il«^ /tf iâpp* M fit; AW.
fhUtppiert [es ArKjrt.u. &ïa.dfrft de<ifiéa fe
Jicu>«esquetQij>iei<!lirs «bicfts feiéttt de U
^Rdatioa&do^t^d«%Iifei^()Anecdii» ,
;9:À€fànftcriùiir}t^iitfttn3. & &àf; ïtofcfëtfs
$ ««te; «fe eahfeàtdt. jEw/e/C ) S>m*ti3 rf.^. 4$,
^/s&«refi^ii^e tous ks kiurt crt; lâi^tfç
iCoigies A y4es 4e Montp>ftMiV( 9MiHppï fir .
aùdà «*s <m cycthpye dos fàilteis là matfeft
ÇapJMpfayedcl ^Ji^ & ad# champs vng
Anciens on* appetié MœtfaïPÙtftppi i&tàïfr
U Btchfkid. ^.cammc tl $%fté*î# èk Iàtîftfc
':#&Wàr^iïi.$$IMtoti quel* chefc <juf
4
r
— -4
16$ Dçcettx qui doutent les? ailles.
s aliène, tranjeat adfmctffaeemtum jua caufa. A-
aUcnaùo. 6j.ffl de contrah. empt. Et cette coti*
là 1 10 n n eft p^s contrairèiJa parole de Dieu 5
S. Paul aux fiomains^cbafr. t$.dit que Mute ame[
f oit fu\ebp^ aux,. put ffap(^ prieures ^ & qu'à
eaufe de ccffe fubtt&tpn ^ $n leur doit payer le tri-
but? Oeft pourquoy Icfus-Cfarift îuy^mcfeac
a voulu pay érk tribut ,' tant pour iuy \ que
|>pur S„Pierjrc f5. MM$b* Ckafyi y. wr£ t^&
Zj.Sictnfim PeiJ&usfoluit y^is tu tantus es \^
^uinon putes ejfcfo lue ndumï comme dit S. Am^
tyùife enfis Comment. fi$r S. Luc , cmf. a ; ^ V
tan. magnufn. zfi. & h me/me S. Amhrotft tfcru
mont contre Auxentius ,parle ainfi^ Si trUmum
fetit Imper.dtûTj qonjtégàmus^ agri IxtltfixfoU
Manttr^butt^cau^i^q. i^an.fi^ribumm^j^
jft ri 'olfte cfj[ffûn dtts que Bèn que toutes lis
terres des Eg^uWf^f^nt aEt^afioyd^
gypte a la cinquième partie de leurs fruits 5 néant-
moins, qw ^tèrnï: ehs Sacrificateur* de/dits
JZgypûeps, nefâjpient pas ledit cinquième*^ cm f
^B%47^ff^^0^ t* Concile de Latranjjrcap.
non minus. 4. îéxtr Je jmrnuniLEcdcf .concluent^
uepuisq^n grince, qui n'avait pas la coimpif*
Jance de ^u^ affranchi ffott les Sacrifcateurs
des tribut^ ^^u* à f lus ^te raifon les JPjincès
. Çbrcfiunile&ùM^
que pendent la famine* les Egyptiens auoient
~*jte contraints de vendre leurs terres * tàdrao
fi
■j"
jàt ceux qui ioimnt /erTditferl ttfj;
f eut du blé (5 ce quenefîKn$pasUfditr5a&tfic4T
^ôfrs^qin eurent t$*Jîwrs fehrprûiïiji&^dftfyé'
"qmlearïjlait femme par Bbarao) &dèfot}pkâ±
rso Us km uéaittajèus U cexfîhe dèiiïffkyé *
^idis^Mrïficateursj^ine lès auoient lfâ *iàni
l^tlGi$itfMud.eha^ 47. Mtftâ^<&^&
«ailles Royales 5 mafe aùflPiùx iiSb.âfftiôiSî
*umcipalé#&extrttffâiàiftes ^ tbiit ^friéfê
toesqùele* àu*res' ffifiànan* &• hàfôài^êî
&eiix , comme il a êfté :Mgé en là;^fc^"^
Parlement décris %ï^-i277^cdn^^ë^2Ç
ÊCGlefi^ftkjûejude SiRicher, qui fiîfcftttôri*
datnnex^ontfibuer *âtî -payement dès ' dëb- «
tes des Ckwnmunâuttà^ t>& ib p<^dtiiëft|
des héritages'; Mdirié}f*nèj. àrh0hf. ;:^
Le mefm^ie^ iijgê ïéïJjPlës nDiirs!ë*i 4k3it^
ÇoutdesrAfd*s de WWpelîer 3'&'ao^ain^ .
ment y *r<ftén-kigé le " 5: "Deçe^fè1 réor*
«ihttele Syfcdk ;dcS$ Gordelftré dtià 'Ville
^de Nfog»6 -5&u pays â'krnkgvtzc :'le>£. t)c£
. «eipBre f«f^« cboitreliss I^ëbirii du^ji: 'Jié
JFaa|àu*75 1^17; taille? i6if. Convie les À'iigù-1
ftihs de'Càreàffohfte s -s le 17. l^onerôbtè
audit an 1^27. contre lès'Reiïgïeux dé T-Ob«
Jèruancé de Cafrcaffonne - le 22. Nôuetobre
• l<4
/"
le. i&s ..i"in J4&» ÇQÔttc Içs &eligieufe.s <k
I^cJaga^ilç^. A©uft aii^it an ié#., contre
lç^i5JC5'0Pi«ic|jeMW 4e Reuel, le ?*. Nor
jiq^rç,a\»4it W itfjj» coi»çr« les Aùgwftittf
& jtftôpe*-» le. 4. Fouiiei Y$jj4» contre lç$
çins de, Çaifcloaud aory , le *2. &&u$
«£{ ,*© ié$4. contre fe $y&4i 4«$ A«g<fc-
ïjjjî ^ fljéu te Pçyrçlç*., te & &igr.i tf jg.
€optrck$ya4ic^ Orpoes4e^6»cs, le
|4ÈL ;<^p*i« . fa Jfelljjpius ^ 0«»t«|
Wûwc-P?ro«4c ^«z^rs • & ie u- Scpcem-
fefritë^ fgnge ^fs^arpey ^ JTgiigftQft.
}$Vf J^»s^cci^%o4ç To*ç Seçuk«|§
IcJUrEgliteou, Consent cft fitué , leçs <^jic
tcjf4i^^#e-çpqcfrfteïnt ^iïe,îa.6ùk- v*V
}iiçc^4^ ^bitawf 4ts jjitfuk, &a^kfH-otj*
' je&fbja'igs ; cgmiye pofrrfejt gages & Ifa-
^pées ^.e$ . Cggfi5fr~a gagéVlfes MtjÈ&L
>epâyaooS~?cs ftm$a|nes , ffirflg.
oKtitUMtc des jK>rtcs , pefle , & ttwftWHh
jes kmMa$ïe| | (W^ à * «Hk£. w$ **,
Uéçc Cour par kfttfs Arrefts 4* tA*.
s
$h#$ -di fâglijf it mus 'hfifvfittQïs entré»
€»utttfettcn| &tat impo£troQs> municipales^
çpù èt$ tmjnnu ; patoc :^uc puç que les fo*
tains y oootçitHKaïi * cotoûrc il tejra <&*• cy *
dpM&iii dfc fei«Ô ittflie qâ'ilr. y contribua
à^frt /far iif jdbracof *ftït confidccoi ou
epitune habitai ^ste* çççatiJe ,fQrai*is 5 & eri
ÙençQfmtâbw^^ ,
twsiàiliii^^ ^^1^
àk» Ecckfii^iyics^ ^y^rtactiltf remgrtt -toi
KtflifflCttx ^ib&s «comme tenas potut motti
côittrîl^iiMng; a^;;^bais qui »^c c«a£«t»caÉ que
lafeuk Tt3i fiéxiô? -fi aiutaûf du Jûa o« leur
Bglifeou Ç^kuant dk affii» ^ cr prtdawfttot
^i&ralesdtt Religieux on e%eià~
£tè dys tixiijos Royales , dp «op^teBkat
ÏTO P* c tu* qui iùmàtt Us Tailln;
de toutes autres impofîtion» , les MaKotïi
Capitulait es •^Coattcats^ Collèges 5 Cime?;
tiercs^ & làrdiqs Çonutentueb , &j:lc$ terres ^
du maifons acquifes j>o>ur 4e baftiment y ou
,. jraattdiflVmct%«lefdi^
Cimetières ^dardais ^ a^4 * 1. ***& de t*nfé4,
tant & fi longuement ^ut tefcJites terres &
. lieux .foont empioyezuuifu fiit viage^ *$g
. fuiugnt ce qqi ferai^^cg^^T^^ *»*r
ftiment6<: vf^dcfdxtslieux ^Sg aiafi ie iu^
getous les i ours. en ladite .Œoiirde^Àydeç
de Montpellier, &.notammetft y axfté iugé
4e 7. Ma/ iîtfm\<&âppinjàbs^
«l i£.le 15, Nousmfeire 1)5^8;^ fsu^ttta^de&ï
Àttgïiftius *le ' Nifoes poxif Je» ï Co a uenc *
Citaccrtfetc ^ & lardin > & noaryoûr leurs au-
toSsÀkos : le ^ilDccemb»^^- « pfeÉc le
Gioiftre & terres y ioignaas^dci Carmes dû
Mantpelier > & çônyôtif feursiautres feiens ; .
kj, Juillet itf*?- pour, quelqacs maifons &
iiurdjji» achetez parles lèfiatfôide GirGaffoir^
ne pour le baftiment deJtaufr Collège^; &* &£
dit par ledit Art eft , ^ûcTiâwce qui fèfoit
idgetaeceifiite pour ledit baj^g^g^^oj^
exempt des taiiiç*/ &4c rëfte ^cofttiihuwblc^.
iujuafu la v^ficatâoiigui tri .^fefeit iake.yair^
4guaûne C^
pelIe^tes^jBBïi de. Cârcfficmnfe jf :
Aeuft l^x.- pjuiles tferr» iac^infcs^pa* fe(
Ve €W$c qui î-doment les Tailît s. Tfci
Religieufes de' Sain&e Vrfule de Pezenas 3
pour lé baftimeiit de leur Eglifë feléurlp-
gemént': & pour tout ce qui fera jugé rie-
affaire pour ledit baftiment Je Î2.;|)eçemT
^ bre audit aa 1631. enfaueyF dès Recolets de
(Signa c ; le 14. Iuin 1 633. pour quelques iiiai-
ibns acquïfes par les Religieufes dëlefïgnan3
1k ifKOrporé^ à lcfur" Gonuént^ feoritre les
Confuls dudit Lefîghan : le 3. Aouft audit an
1633. parles raaifdns fèruatfs àTEglife des
ïrerès ï^fèïcïieursdeRèuêlj coritfèles Con-
fiais dûdifc lieu: lé ïj£ Septembre Ï636. pour
les ; a CiJiLiifi'tions faites !dfc!fc terres pouf y ba-
ftir lé'C^'uenï&rardïh' des R<&giettfes de
Saina^ Wufe' àè -Vffl^ftahcfife :1e 6. î^o-
uenabtê 1^7. pour lés acquifîtionfc faites
pour le b^ftimènt du Conuént dèf 'C^^
eihs;difYJ^ pour
lesiètwi-a<:qulfeç|)ar les ïefuïtes'de Rtio-
déz", bèt^y bafti^icuï Collège & y Eure
hèuHStàifi. \t 4. Aoufiïrètf. pôàr quelques
terres -o& ïfraifons acmiHes par les'Ktîfeieiiic
dit àft^$- patir 4è^ fci^ifitièns fâkès par
les Relijjfeufts && Lift&ux :j pùjfc^^zndir
vêrit(caci<»n feroit faite 3i£ t*r calàMê^g
Attbrçqtie
tesac^HHiiâ<jnseftoi^imj;^flâirc^pcy»r IeHit
17* De ceux
Cbnucnt.-leji. Septembre 1*40, pour quej1
tpes maisons acqmfcs par les Ca/aies de
oufiion, pQi^r le 4»aftiîi»etï|: de leur Cqn?
jicq& Irauois auparavant ddnné confeil fuj
la#te ef£urp,& tqdk Àrrcftfu* coolorm*
*&Q.*fak:- * *e'i?- 4e%s ipsis & a», '
yourjes fhaftîis acq ujfes,par les Cawne? de.
^ade^ouxfe baftiii|<a§t #e leur ftoutteaç
Conuenii4aas ladite yitfei Le ^CîWa^e a
cÀé iugé^p la&tf ècM* , Je <Utm<r JVfoy
1^18. entre 4e ÇJu&t, & les Co«fuî$ <j<S
Cljalencqn , pourguel^ijçs waifqns;^^^
pour y bafir v% triple Jrour fj»mt>i4e Ai
R. P. R; ]e%çl}c» fi^ôs dççlaj^fccetaiH
fe? 4e jtouge* 4ippQj^?Q£4itîaijieft&; tfkjttu^
ordinaire? ^ tant ,«: 4 |ojiguernefît; qi&JJfQ
^ /tombes rrf&rwt t^ifvtrw' tfdw '**
mMtMr&tfy vpjMis eUmtrintpp wftig4i4 -Vfffi,
-555S3L
<#M#oi «£ «iwjçc^sui, des G3ttn3fe$J>a*.
" ' ^i— ' «ii *" » : * — ''•»"■ '■• ■ ■* — — -A »— .
T>c ceux qui eUiutnt hs TaUUs tfj
ksont fait faire, ou de leut famille ; elles né
EiïiïtfirtJMl'&ii&de Français I; de l'an 1535.
tf. Ét^omtnt en Lafrgiicdôc k$ biais Et
4it^Par<îilIcment les Biens donnez au* paa-
wes demeurentroteiriers , çomrtxe ifc feftoiwi*
zwzî^mni 0f^s traf^te^mjùétca^a. L aliéna-
tioUj.ff.àecoMtah.tmff. ôéaitofra efté ingé
cni la Courdes Comptes , Àydc* > & Finan-
ces de Moncpelier le ij^Iiiillee 1^53. côntjfe
Nicôfay ReâeurdeFHoipital dwlieti db La-
res, ctrotieirëdfc Beknger Cofie&euï dudief *
li€u)ie26.Mayitf}4.enfeucur des C6fc/ulsr
d§ lieirde Maiae^contte te RéÔcur del*Hô£
pital dudit lieu, caries biens des pauurts dit-
<li* Hofpical forent deeferez cônift!I?ugbics>
& fc ij. Mây 1*2$. &*; Dtcethbre 1638.' çpnv
frêles ConfuJk de Môncpeliètf Réftfcjtfs Ù
Adminifttatturs des btàs de l' Hofpital Saille
ÀloyjeiirfSiiïeur dcs-Confàk dn Ijétf de Àïeze,
kfquefe ayabreotifé yne fntuifa ûfé tfi Jfetif1"
tcAoir^ & appartenante auk pauufçs dudif
Hrfçitk, &|fcfdit$ Rt&eùiï s eftan* gorieir
pour appelles de ladite cotifation , pat le-
dit Awèft ite itf?;.. cjie fijt^coitfittiié, abtf
&uieifttfi? paw le logetnenr d^gens d#
< • .
>
i74 T)t ceux qui dûMfntltsTtollesi
guerre ; mais auiii pour les deniers munici-
paux : & par le fécond Arreft de 163&, kfdiis
Confuls s eftans pourucus pat rèquefté ci-*
ùilc contre le fufdk Àrrçft de 162$. ils. en fu^
rcnc demis. Seulement comme les maifons
, * • . • • • » > - '-
& terres roturières acquifes par les Ecde-
fiaftiques où Religieux , pour les employée
au baftiment de leurs Temples * Çonuents ,
te Iardins Conûentuels * font immunes des
tailles , tandis & fi longuement qu'elles fer-,
uerit audit vfage, comme il a èfté monftro
cy-deffus : Pareillement les maiions & fetres
roturières, acquifes pour y baltir vnTFTofpi*;
tal pour les. pauufësTTonF immunes dès taïï^
.Tes Se zutpes impofitions, tandis y & fi lon-
guement qu elles feruent audit vfâgc 3, com-
me il a efté iugé en ladite Cour le 26. Mky
1634. pour les maifons de î'Hofpital S. Bar-
thélémy de Majac , contre les Confuls dudit
lieu y$c le 29. Mars 1639. car par icelu y des
maifons roturières achetées pour y Uaftir
rHofpiçal^du S* Efprit,, furent déclarées
exemptes de toutes tailles &; importions >
tandis , & 6 longuement quelles feruiroient
audit Hôipitaï, centre les Confuls du $ainéfc
Efprît^En outre j comme les Ecclefiaftiques
ne contribuent pas pour leurs biens ruraux
aux impofitions municipales 5 qui ne con-
cernent que la feule ; vtjité des hakiwns des
&e ceux qtd doivent k$X*Mis* l f y
lieux j commeji a cfté cy-àtffûs : Pareilles
ment les biens ruraux des Hofpitaux, fonà
exempts dcfdites impgfiiiyris 3 qui ne cfrn-*
cernent que l'vtUitA defHks habita^ Corne il
a sue iuge en ladite Cour: te; ij; 0<âobrë
1627* enfaueur.dfcs Confiais, dçt Moncpclier
Rôdeurs dft; lfHofpital de S. Aloy ^ contre
IcsiC.onrulsde Florenfac: le 1^ May^g.
4>QUr le/dits Reôjéiirs :i contre les Goaiiils de
Pezenas5&lc i$* Mars i^^po. pour les Re*
Ôeurs delHofpiitai'dt Pe*eha$V contre les
Çonûds de L$%nan $ & par Jefdits Arrefis
de 1622. 8c i0i%. defcnfes /but faites anfdfts
Contais de Horçn&e&Pezenas* de cotifer
— . -___—= ■ a ■ ±v : jêT " r-
extra*;
ledit Holpïiât S* Aloy aux im;
jârdinaires &: maniCipaTes- 3 qile pour7 les
arffaires qui concernent lVtilitfo générale deg
Tîabttans > tant domiciliez que forains xludii
^lorerçia^ à £eiae delrois cens- liuïres d'à*
mende. !Lesf Hofpitaux jouyflent des* mefc
mts prjiul^gesqiielesEglifç^ tkomM*. jy#
çé deEpfcof,é*CltnctûmmbHS^ qui
ftnftfi fydefta Velnunç* odipifiitçrt qel pûftÀ
merefotm f ïffrfttMoj&iti \ f&tatjf tntmtu de* m
çtryinms. d. lé 35. Ceft ^potjrg&oy luftf*
ni an voulant parler des priuileges des
Ect^fîaftfqMe$l 5 en parle conjoindem^nç
. 3/Mfr, les pnrçkges des , ^Idipitaliérs , &
en meftne rubîjqwc + Cad. , de m Efijhpop^
4Jr Clfric. Orfbà$$$trof. Xtnêdoch <$r fri*
kgiff. 7. C èâd. fit. d fait des fritures ue*
mdtzidvx E£lifcsy&o]f$tdux ^ & jmtns. lieux
ft&x teut m général • voulari* par li mpn*
ftrer, que les Hofpitaliefc font tenus pour
Ecclefiaûiques ,àd qàilsj*^ me£
jnes pguiteges qu'eux- yo^^cB^^p^
nSSîls iontpUis primlegîca 4yTcî»Taiafl jF
~Vtfte.dk cy-deuans en l'Article «tes DeCi-
mei au rions gratuits 5 que bien que les Ec~
clcfiaiiiqlicsiairefii tetuù 4e paye* lcfditeè
Derimcs fur les fruits de leurs biens nobles i
qncneaattîVDiiisksbjensnoMesdes Hèfpi-
tauxencftoient déchargez ^ hïnc fublcuantut
utiferi tmêMur infirmy [attirant** fdmètieij
triftcf confoltntur $ nnd$ vtfiitmur , exfojki
untur ; dtfp&Ji eèngtgAMur , fcrcgririi
boûitd*mr.
10. Mefmeslc* forains ( «»i font ceux qui
poffedenc dés certes & poflefiSons , bien que
fojeut des Métairies 9 dans le terroir & tailla-
fclc d'vné ville un Beu , 6t n y ont point do-
micile oit habitation -/car puis que- telny^
. cft cftimé habicam: ^ qui a foii domicile ou
dans l'enclos d%voc vilfe, oulieu , ou dans (ë
Jeliî^cd'iiàeiuy , l.pêfilks. i&. %wcoU^.
f^dewHm.^mf. par contraire r^ifona ceïuy
Ijoit effare lojâtn qui na pas (on domrdlà
xiî dans l'enclos du Hçu > ni dans le
• Htxkovte
territoire d'iceluy } contribuent pdjÉ lefâtts
biens aux tailles ySç à tqures autres iiwpofî*
fions, /. roferipto. ■£.■£; vit. & l. muncfiûn. L r$;
§.hmufmodtm 22' ff. dt muneté. & honto. irîeft
hies auximpofitions municipales &extraor*
binaires qui concernent tant leur profit <jue
des habitans, murieït qùo* pairimoày? fnblk*
pttlitatis gratta indteuntur ^ ab omnibus fubeun^
da font. L munira: 2. C. dt tnuner. fktrimon.
fuefaalws tâJi^spitMicisparfatûtfi^
*od. nuiU enim YAHont ckbènt ab bot trudÀhh
commune omnibus préfutHrum tfi , ftiungk £. fi
Ç. décollât, fu#dûi\ fait, quod ùmnes ïangtt ±
débet ab omnibus Appfûbari.cap.qwdcmnts.ty.clt
Pogul. inr. in 6. ofuiftnm ïommodttm, débet fen*
tiri onui.XAf^quifeniU^: iod,M6>' AirifTilî
font obligez de contribuer aux impofoioiis
~qpi fe fqnt en temps de guerre , pour, la gar-
^T"^^iiifpns y(es lieux ^ ppyr RsTepara*
fions dtes murailles & portes^ -du Heu1 ? ponts
Se chemin; : & aux ioûdes des logeftiensd.eiè
fens de guerre, commet *tïté dît cy-deffircT
\t afin ~<jue leftlits fôràjns n,e |mfflenj; pas fjè
plaindre d'aiioir cftefijrrforgez' cfmtês imr
pofitions parles habitais domiciliez, tefHits,
|efàitsf^ains,ouie6ynjSc oyl^lera par euy
nommé- â "céteffet; 7 P^ur, y aftlftc t -fi bon le^r
M
•78 De csmx qui daiufatUs Tmliei.
Jemble^omrae il feiuge cous les iours eji la-
dite pour des Comptes, Ay des 3 & Finance!
de Montpelier j & iiQjajnipènt y z efté iugç
par dei«Afrefts de règlement, lvn du 16.
Fc uner ï #7. entre les Çonfuls de S. Çiny eis,
& le Syndic des-habirans du lieu de Canet;
& TautÈe du lu May 163%. çnpre du 'Pcçier, fie
{es Corifqls d'Auze ville, ftieimes ledit SynT
die doit ligner le liure des impo/îçions, com-
me ila/eftéiugé en ladite Cour!, le 9. Aouft
jtfrç. eniaucur du Syndic dç$ ljabiçans4e Lu4
nel^poiTcdans des terre? au taijl|ablc de Maflil-
largues. Mais lés forains ne contribuent pag
%*£*, ' ^^jropgfitiops qui ne concernent g ué lgjeu^
{Jr^lS* U vtilitc desTîajbitan^ d uTleu ? &c ngn ja lejy
r* 4* <â*~<£ propre1, Rûnfbtn'w f. ^Ç^^Pap. comme
'c<±&, ^iYJ%o\àï le^^geToû «îtretenemepç desTrèp
^trheurs 3 pour lâchât dçs robes des Confuis,
gages d îceiix, & delçurs >alets3 garde ordi-
naire deç porjtesj» ( II, en eft autrement de celle,
qui Ce fait eh temps de guerre , comme il a/
efté dit çy-dçffus )repara£ip9 de$ fontaines,
itx^rolo^eiclioles^p^ocez pour le particulier
de la Vilie^ pefte & contèruation de la fànté,
& autres.chofes /cmblabks. Rancbin ibid. &
ainfîa efté iugeau Parlement de Tolo fêle 25k
i)<^obrei58r-' laRocltt tnfe$ jrr. liu. (,,ftuslt
mot [Telles} tit. y6. «ri. :éï en la Cour de^.
Comptes, Àjf4c59 & Rijancçs de Prouencft
Dtceux qui doiuent lesT aiiUs. 179
U 12. Marsrjéé. de Cldferiis. caum 37, & en la
Cour des Âydes de Montpelicr par diuers
Arrefts, pour tous lefdits chefs -, notamment
par quatre Arrefts de règlement, l'ynduiy.
Septembre lésé, pour le Syndic des habitant
de Puechlager, contre les habitans de Trefl
fan3 le 2. du 16. Fcurier 1^27. donné entre les
Confuls de S- GinyejsD &le Syndic des hzbu
tans du lieu de Canet, le 3. du 19. Fcurier KJ28.
entre les Confuls de Montcch & le Syndic
des habitans de Fignan, ayans des terres au
_ terroir de Montcch, & le 4. du 16. Iuillet 1631.
pour les Confuls de Pujaut. Seulement
en deux cas les forains contribuent aufdits
frais municipaux > qui ne concernent que ht
feule vtilit é dey habitans rdfcans» I, Lors,
qu'ils ont Cazal dans le lieu, ou aux faux-
bourgs d'iceluy , comme il fc juge tous les,
lîours en ladite Cour -, & notamment cela y a
éfté iugé le 4. Aouft 1^25. contre Brun, en fa-»
ueur des Confuls de Narbônne -, car par icc-
kiyla cotifàtion faite Air vne naaifon ruinée
dudit Brun a efté confirmée , car telle maifon;
le rendoit habitant; & ne tenoit qu'à luy^quii
ne la fit rebaftir. II. Lçxs que le fdits forains,
iouvfTcnt des droig^ faculté z des habitans
du lien, çommeTil a elte iugé en laditcTCoug
le 20. luia 161 8. entre le Syndic des habitans
4$. ftdaruç v ayans des. çsrf«s.w terroir de?
M 2
fifa V^ u$^ ^ thmttxt ksTadks.
Pouf&n^le 17. Septembre 162 é. cotre leSyn-
iiicdesiubtcans de Puechlager 3 & le Syndic
Ûahzbàzm de Treflan, & lé 9. Décembre
auditaxt, encre leSyûdicdès habitans du lieu
de Pomayrob , &les Confiils du lieu de Pi~
jftet : car puis fl uetduy-là n Vil pas eftimé ha-
forant, qm duuiw ctitimn prtcipMts nim<àtu
iifr./»ffiginp^ 4d munuifd. donc
par contraire raifpa celuy doit cïïte ternit
tootlcs drôi&^f^cuttez du heu, ce qui leur
tfc nermi£ KtnïaU. ^.f.àdmuâmfT^rCu
Ç.atiMeai. lib. rq.( ores la renonciation ne les
jtfittcpas de faire depiftre leùtbeftail dans
ks ferres qui leiàr appartiennent en particu-
ticr*£o8uaeit&efté jugé en ladite Cour , en
fcauier tétdpn Faueur du iieurde la Faye v
cxmtre les. Con fuis de Sanà'tan) ils feront dé-
thargez defdjts tra^ municipaux.» qui neconl
cernent que la feule ytifité^TTîaKtans re/1
firaos^xormiie il a eftéiljgé en ladite Cour le
3&Iitîii t&& ta faueur des ftiçalni âe S.Ger-
ibainri'auoisif/crit audit procei ; & par les
ûxféit$>At refts des* forains dfc Balatuc. Pucch-
fatgtr, Cartet & JWôntecJ}, ipitcnJpiiUiuscmu
tuisprétnjotu nmt kjiitûr^nim exiftitûxtm ëjfè in-
ath.'.l„fiirc *p*rHt.<fî.ff. ndmUnicip'al. pourue u
çié tel renonçant, montre que I3. ractalne" cîV
De ttaxgui doivent ks Tkmés. i$?
^^diMtc^j^ut^gcs communs, &qiiil
Yen pemaUcmët pafler. q^clxôri ^Ïtjètv3^ûtç
de ce dciios^ la CÂw ordonne g u auant faire
droift fuirlagechargefemiife, <jue le renon?
ant vérifiera la diftance de fa nsetairie^c^ucé ,
res palturâges c6mmim*Jsufau, & foui s'-en
feeut aifernent pailerTlSJfos Coafaîs du lieu:
fe contraire, fi boa leur fembie, Ik aânfi la-ek
Je iugéle i6. Ianuier 1*27. entre la Damoiiel-
fe de Durranè> & les Confuls de Qtoiffac , fbc -v
U cotifzticm de la tnetairie de iadice de èw^fî^^1^
èanc : le 4. Décembre 1^35. e*i £meur dû "fieur ^ a^JS
Foucaud, contre les C^nÛife <le Brêns .*k^ / 4TO£ -r
Ifamzt i6$6. fomltMùt fe Saleles ^ contre CanXrlû ta
les Corifuls du Ueu de Toutnâc : le 2. May au-^"*"** **
Hit an ïiy g. entre les Confuîs de Rabaftens Sç &1"** —
RaqueljCafTagnols forains contribuables au-
dit lieu : le aji lariuier 1^37. entre les Çonfîila
de Grenade, fcToyrnet forain «otftâbuablé
audit lieu : te & A ouft iéyfc. entre le Syndic
des iiabit^ns de S. Sulpiûe , jaoffedâtis des
terres au taUhble de Rabaiïen^ & les Gon-
iiils de Kabaftens» , ' **
; ai. fa les pitfdfeursdes ^bttflsrètraerênc **
yasui^^ déchargea des
tailles & autre? împoSSonsj au ^etextFde
la:ferili^ meïmes, pendant le$
années der Iâdrtelter ffité / foit qu elle foit. ar-
"»wte pa»$t&lle ;-0u ^rtr^eabidrtuir ^xommcH
. ; "'M s '
•■Jt.KS*%'
S*
t$z De ceux qui dviaent tes Tai//eJ
il a efté iugé en ladite Cour k 27. Mars 1627J
en faueur du Syndic du pays & Comté aa
Cumenge, contre les Confiais du Heu de Saï-
les , & de la Barthe , par lequel la Cour cafla
vne fentence desEleus du dit pays, qui por--
t, toit ladite décharge, & déclare n y auoir lieu
- de la décharge demandée par lefdits Confuls^
des tailles & importions des années 162^. &
1626. à caufè de la grefle arriuée efdits lieux tf-
dites années: & fait defénfcs aufdics Eleus, de
<• faire pareilles décharges y m reiètter lefdites
•décharges furies autres lieux duditpays, à
£c c freine de mil liuresd'aâiende, & de refpon-
J. .. . dre durçtarderaent des deniers du Roy. Puis
<?!*< . 'que râBoîïdance &• vbërté furuenwTez terres?
*ôtunercsY ^
IdantTes années ^el^^ahonife^ IFifeTT
pasiufte ^ejlaffig^erilitéjës doiue dimi-
ïiuër^^ioilt^êncofes du tout oiler. Tou*
jour 5 le Roy a befcin de fès tributs pour l'en*
tiretenemenr de foa Eftat; &ain{i on lesluy
doit toujours bailler. D abondant, puisque
Tàttgmentation ou diminution de la valeur^
fleslnens rqtoriets futuenue après le compojx
lait 3 n'augmente^Tl^dgnitÎHe pasialiure*
ment deloigs bien*, ftifques i ynenôunellc
recherche ^ estes que telles augmentations o&
diminution* foient perpétuelles 5 ou pour le
iqeihs faye^çneftat d'eftre lQi?guç^Nu4
• <tf r
\
t^J^Uxj^idoiumtUsTalUù. i£j
teTpoînt, ainii qu il fera moiiftté eh la Se&ioij
fuiuante -, à plus forte iraiïon , la fte'rilité furue-
nùé en quelques hcùx durant vnè ôii deux
années, iie peut pas diminuer les tailles défi
dits lieux pendant lefdites années, moins en^
cores les peut «elle bfterdu tout. Et} dutte l
jbuii^qiie 1 Emptiiteote qui rie doit -pas natui
tçfomcnfle Cens ; àTon Seigneujt dfrfejSte^^uis
"feulement àfcauf^^e idjiZotlttaia^ rie peut
pas au ptetexte de la iterilité^rùcriuë j>ar
greile , où autre cal fortuit dorant quelque*
'zuïùtids eîriphiteotique^^exêiripîer 3u paye*
Irieritdù cens pendant Icidiic^ahp&i^ fètrm
He iFirr. J#ffrm±ltytk ^àgiiurad^éfi^r^l
7* verèoÇ tecuptmt ] pi. ù ér Ferrey^tn (]. tjU
*f2wI^Pap. non pas irieJmès pour la perte de
'éartiedé là ehole^emphyteotiquc., /. i.C. de
sur. emÇhyti & §. àdto. j. Infiit. de Ucatione^
domine fay amplement trionftré au traî&é des
Dtoi&s Seigneuriaux. Moins epicdres peut
vn particulier contribuable fous ledit prétex-
te ^ s'exempter du payefaent des tailles qu'il
doit naturellement à fonVnncç ^6c qui fer-
Sans de.lbùffieri àFEftat, iouyfTçrit déplus
rancis pt îuîlegës cjuc rie fonte ïè*c Seigneurs
>ire&é$ pour leùt cens.' ;.
«; * Le tK>0efleur &acqueteuf d'vrrffoids;;;
t*X De euàxqtti Mi#**$ lefT^tr.
croiQf iuy epTpïomïï deles payer, kt.%. é*:
k)lt,G$necenfa<)eh&^ C. de du
uïrf.prfdiis vrban. tit. 6?* lib, u. & l. cm fies 3,
t. theùdofc e§d. tit<Jine cenfu^ veï reliq .fumant
l Ordonnance de Charles VUÎ. du mais de Marx
2e Van i^. quittent , 0e ledit acquéreur &
"~ Tt*rp*$è lefditts tailles, nonùhjiant touteî*
tranlatttûkS'i conuenftons >& co'uïïumts au con-
traire » gm pnt nuttei-, & aiaffi fe iuge tous k»?
jourfcea. fa tour des Aydçs4eMphty<ilîipt/
notamment yaefté iugéle2^ larçuicr r«*8»
par lequel yne trarjfaûioa du 32. IuiUe 1 1447^
Faite parler Caafùls d'Aniane aucç Loze-f
raud fieurduFefc, contenait que .ledit JLo-'
ieraud & jes hoirs ou ay^ns d^oi<^ de luy y
pc payeroient annuellement pour les taille^
des bietis defîgnez en icelte ^ qpe la f bmme*
âc quatréliutfes^eft tafféé, §c oidoiiné qu ilf
E" ayerok les tailles j comme Je s autres eéfctrk
uables, eu e/gard à fon çqmpoix. te fem*
bjablea.eftéiugé enladite Cçutfk^ Aoutf
ilsjj. en faueur des Confoisde Montclar con-
tre ÂubiiTott3 &le ^ Nauembrej^o. par
leo uel vne traafajftionpaflTée par L< Syrtdic .&
Ibabitans du lieu dç > Vaftrfes y powHft q«r
pour les interefts de la femme de gteqx-ftûl
Jiures - p: qu'ils doiuenr à . Sobeyran fteur dc-
Montgirau^ilsîe tiendroient quitte des tiik
les pour k biefl qu iifpctfcdok aiïda fteu/^C
••
jp* ceu* qui xkimktitsTatiUs^ \9$
caflee $ auec defcnfes de faire à l'a&ienif
icls coatra&s i & ledit* Syndic Oc^ndam^
né à luy payer ladite - fomme «te d^iix
nul liuie$ :> & fut dir qae ks bèaté dtodit $ql
fceytaii fetvivnt trompas dans le C«tti$K>&
dwdit lici^ & <|uHl comritoeiJoki tfttoftsftft*
pofition^, pourkrtsard) dticeiixi Lesteil-
KTeftajps irçlles & daûëi par k fonds, il faut
jgar jnéCteiBtc <y3el(Tpoffettettr ^prapaataj-*
je 4u fonds les yayè^ltequél nâpeu eftrS^tîè^
né &nfc fachatgc ^ <£ M; C. bvèunfu , wfre^
ïtf. VoiH-memti telkfrëbfttiefe&ôf» ôup$H
meffes foitts par les^ h^katiyd vn lktij^a fe<-
uçurd* kur Seigttcur oan des Côiifuls dudifc
Tien, font miks, coîtimcita iftéiûgéetôhr*
dite Cour fe xé. Oâobrc *$&. <*$hfrfe vné
rranfa&ion > p»* laàtseMe tes -itekkaàs ^ vA
lieu sobïigeéienr 6t payer les taiifes peur
leurs Gértfub ? le ré. May Mur, 0nif*u«» de*
feôbitansr de VcztvïobK % lefquets <> ft0k*tè
oblige? pwtrahfe^ohaterpre^ccifeui^dii
fieur dès Garitcsv de patyeries railic$ dtï
biem^&wvtâkiàaœ: ki» tailkbia^fli^y èh-
*»f*f lé^dk^âcs dcliiiidfeftiei^ -rf^i^ge^ d*
cehfiçe^tifUe fe$ prcdccefièwiis-kiw atfftfcnt
qtiîtltc?lfc x&-&^
d'vniku^ ca kueux auquel it* Cbtifob 8fc
••
i g £ De ceux épi doiMUtles TàiUtsl
les tailles pour les . biens roturiers d'ide-
luy,en coniidctatioh de ce qu il leur qiHUoil
quelques êtûi&i Seigneuriaux 5 & le 19;
Aoui\i6ïS. contre les Dames du lictf deFu-
neauen Proiience5 par lequel vhe ttanïa&ioii
faite entre les habitans v & Rodufphé Sei-
gneur dudit lieu & père defditcs Dames por*
tant que ledit Rodulphe né payeroit pour fcé
taille? annuellement que deux florins, fu£
cafféè, &futdityque lefdites Daftie* paye-*
toient les tailles de leur bien, comme les au-
très contribuables du lieu; Telles tranfa&ionà
ou conuentiohs faites pâFIês habit^s"cTvn
lieu, èri f^eu^de"I(^5^nTur"ôù dcsTCôh-
ïuîs dtt ïïcuTlontl^iHês y comme éftàns àml
Jitiofd ïttcrtta. li/^^^£cm;^i^ymeh^î
jheflès où conuentions font nulles , non feu-
lement aïTregâf3^5u Hic 3 qui nonobstant
je elle $ demandera payement de fes tailles a U
pôÏÏefTeur du {onàs,hi»ter%dtbitorem . qi.ff.
dep4ffls7msiism^^ti entre écux qui les ont
laites àa leurs héritiers-, en iofte que bien que
JcRfç6\x le Royfe fâit tait payer fj^ainé^aa;
fonds ~~ ~
Pelfeur du fonds tributaire, ledit poffef-
feur n'a pomrSe garantie Contre ecluy aucc
lequel iTafait telles çoaucntions, /. k CV/f*g
f *?/* > ?ffi^ la-
dite Gow des ayiescle Montpclier le 15. Mars
. pe ceux qui dàiuentles Tailles; iki
'7544. j. Aouft Ï5J8. 1?. Décembre 1550.
i& 20. Mars 1555. Philippi fur l'Ordonnante de.
j Charles FUT. de l' an 1485. Pareillement fi tnd
> femme en Ce mariant a baillé vn rien fonds eftt-
. mé en dot àfon mari 3 auec pa&e qu elle pa*
> yeroitles taillés pour iceluy , le rharyT nii'he-'
>ritier d iceluy n'aura point d'aétion contreejj
y3 pour l'obliger à les payer.,ottà le rembouN
"fer de cettes qu ù aura payées, d l,±. C. fyji
Uènfu, vil reltq. tout ce qui eft fait contre lei
(loixeft nul, /; nondubium. & C.delegib. Or le
\ paâefait par vn particulier ne peut" pas aheâ-
\ tk le droicl: publieja&is priuatotum iuspublU
> cum Udi nonpoteft. /, tus fublieUni. ^ff, de pal
&is. /. neeexpraterh, if. & kneqnëjipùs./p.
§. i.# de diuerf regul. iur.Ètrfob^Ù^Û
coûtent iene.it. C, depaUis. eh TÉnJëreltrlIîe^
xandrt 'revendent tt Càfito , ait le contraire de
% ladite hy t. C.ftnï cenfu3vel*elrq. ères que tou-
tes deu x fêtent vne feule & tnèfme ley , cenceiief
ïektes deuxprefque en mefmts termes^ & dudh
AtcxandreseffendAMà Capito. Car ( fans ojtef
Updrtiede negatme x non, qui eft en ladite U.
tomme. veulent quelques^»?) ladite l. ex ■ con-
uentione.n. C. de paflis. parle des interefts , &
eètte-cyqui eft Ul.i.C.finl ceafcvel reltq. parlé
des tmlles. Or les interefts tftansdeus far taper:
finne, & la.patftind'keux eftant d'vnechofe
privée, <&** atmtraixe ks tailles <ftam Je ftsftr
le fonds , & les pattes d icelles d; z/ne thofe puhliL
fui^s'ilejl euident quelcs pââïes qui concernez^
tefdits intïrefisfont bons , thaïs honpaS ceux qui
Concernent les tributs publics qui mpement efirix
feparex, du fonds y puis qàil ne peut cj/lre atieni;
quaueclà charge du p4j>emcàt dkeuxyér qui
d'ailleurs ne peûuent ejlre anéantis par lespa&ts.
des particuliers a comme dit efii t 'Empereur
JLhxandrc ayant dans vm feule & mefme lof
rèjpondant à Capito dfcide lefiusdéux cas dn pa-
tte desinurejisï&dcs trifcts. Trifonïi£fefer-?{
uant dep niefmes termes de ladite faytn a fait
deax% lapremkrp qui décide le ptâft dtfiHts in*
tetejts,qiïU *wife**4$t. é* C.dtpafffs.fe cnn-
mencantex comùoék^e^ qm%0Js u^ dudit titm
+$>; la deuxième ^dmd^Up40e de/dites t*iL \
]les qu'il a nùji aUittiéu G.jinicenf» , ùet nkql{
jfund. qmefth udnd. iit.fè.caminenfampar les
rnepnis termes quel autrey ex cûnumknt. Sea-
f ment jjgti créancier » a promis àç frayer lès
^illespotir fceliiy^ car fi k 6£e g'çff iagyayer
•.âes tailles au Créancier ptûffeflcfûr çhï fonds y
\ cotnme il a droiô de faire jtiodoibBtàt telle
r conueRticxn -, l.inftr dofoûrémmyt.ffi
\> ledit créancier aura fôn recoure , pour les
$>e ççux ^md&iumt if s TW/fer. ï$ïf
coatreiondebteur5 en venu de ladite con-
vention,/, tfifiolt.yi. §. fa&um. 2.ff. defâ*
fais, tk ainfi a t&ê iugé en la Cour des Com-
ptes., Ay des, & Finances de Montpclier^ le
dernier Octobre i6$6. et* faneur de Maffon >
jouyflant é'vhc maifcn en entichrefe, contre •
Deifoazès^ par Atreft doné en audiSce^mby
ftcfcntM i^.Septebre 163$. en faneur du fieur
Guy ton Tenancier ^'vn fond? à luy baillé en
engagement * contre le debteur qui luy iuoit
xtïgagé ledit fonds 9 & promis de payer les
tailles diçeluy. Lors que le fonds neft bail-
lé qu en engageaient 3 le pa<&e fait par le de-
bteur de paya: tes ; tailles pour iceiuy eft va-
table a fon préjudice r parce qu'il demeure
maiftre & propriétaire du fonds Alcum érjbr-
iis.tf. §.pigBUs.<vn.jf.dcpignerat.affm l. refi
triptum 12 .in frinc.jf.de dtftraff. pigmr. & L
fignus. w bonis, 9. Ç. depigneut. a&. comme
i ay monftré plus amplement au Traiâé des
Contrats , tit. dégage'. Et fî bien le créan-
cier le poffejàe>cela n'eft^qu' au no du defeteur^
Ce quiaa pas lieu lors que le tenancier en eft
proprietaire5car alors ledit tenlcier ne le pot
fede qu'en fon no propre, & non au nom de
ionatttheur^&ainfrij eft vray que le fonds ne
Jèii t pasalienérj/fog cenfu vilriîiq.toto fit. CjL
^^^f^^^iff.m^sil peut eftre bailhTfn
antiçhrete jine eenfa^j^t qu'alors ce tfeft
éârvnc aliénation du iônds /comme dif eft.
w
}$ 9 De ceux qui doiuent les Taillesl
£2# Le poflcfleur & acquéreur d vn fondç
cft obligeai! payement des tailles deuës par
ledit fonds 3 bien que ledit fonds /bit encore*
dans le Compoix fous le nom de ton Au-
I ■ mr ■-■m - n ii ,- • * J^" * — . — — - J*
theur > Rantlom farte \. conclu 457. juiuant la L
der». Cf fine cenfu vel reliq. dr /. om&es. j. G.
Zfadûf. eod. tks c$r bien que le fifc s'en puiflfe
prendre à ecluy fous le npm duquel le fonds
p ft encçres dan? le Çpmpoix, comme il fera
<dit cy-apres : neantmoins iceluy aura fon re-
cours pour ce qu il aura payé contre le vray
poflclfcur & maigre 3 qui dés le moment de
/on acquisition 9 eftant tenu au payement des
tailles de ùes à rai fou du fonds par luy acquis,
Comme il a cfté dit cy-defTu$, a deu faire met-
tre ledit fonds dans le Corhpoix fous fon
nom , l. vit. C. Theodof.finexenffk vel teliqh
24. Ledit poÛefleur eft obligé à payer mef*
tacs le? arrérages dç^aTtlFs^êii^^^lcdlt
^ndT^uan^^ 7.
ïnprim^depHÛtcan. ^'vtBï^at. & ainfi fe
iuge tous les loursêîi ladite çouF3~8î nbtamT
ment y a eftéiugéle 18. pecembre 1554. &le
10. Nouembreirfi^. en faueur des Confuls de
S, Bonnet, contre les tenanciers des biens.
Pareillement le légataire d' vtTfeffîctseftant en
poffeJïïôhd iceluy, doit payer les arrérage^
des tailles deiies parlcdit fonds auant que la
;çlrofe luy eut efté léguée, /. cumfofftjfor, ,5. /#
Pi fîpè gfridoMent les Tailles. igf
fijf. de- ctnfib. Ejjnj^^L^m. jfèrmm. j^gi
hâtes. ^ ff.de légat. \. w cjt difqïietétfës. cogu
fur leguti pr^dtf filière veBigd prauriturn: Car
ou il faut dire, qu au cas dud. §# bâtes, l'héritier
ejtoit encores pofftjfturd^ finds légué , ou bien
qu'Un Ujteitp as cQtfuçnçpar lefifc, ainsfar le lé-
gataire qui ajtfpt p*J* j demandait fin recours
contre luyx. Ef ladite decifton a lieu ,' bien que
ledit Autheyr luy euft promis de les acquit-
ter, /. %.Ç'Jfàks**pk V*l reHq. &fut foluabie y
Àinfi bien qi»e l'héritier foit foluabie , le léga-
taire poflefleuç du fonds légué & cortuenu
par le Roy, pour le payement: àes arrérages
des tailles deués par ledit fonds auant fon laiz^
ne fe peut pas esçmpter du payement ., &
obliger le Roy à fe prendre audit héritier, l.
cumpoffejfir,\* ipfi.ff* de cenfiit. lt vn t(t Ac
mefmes 5 bien qy e celuy qui auoit efté Com-
mis pour exiger îeflits arrérages des tailles ,
fut foluabie, d. lk yinjjL Puis que pour4es rail*
les on s'çn prend non aux perfonnes qui les
doiuenç , ayis au fonds & terres pour lesquel-
les eues font deuès , /. Jntperaftres. y. in princ.
ff dépubltcan. il eft iufte que taufîours le pot
feffeur du fonds paye les tailles, (bit qu'il les
doiue ou non ; cartoufiourscft-il vray. que fi
fcien il ne les doit pas, le fonds les doit. Mais
fi ledit poffeffeur locs de ion acquifition a
ijnorel^çaQe^^^re dçus* U autra fon
/
B* MxjfHi do iuetrtUf Tailles,
rc cour sfo ur iceux contre ion Aûthcur^ijjr^
4» M Imde ce m*t [exemple,] il fat Ure[ex em*.
pe] é* Lfinemer.}. €.dea#h»ib. empti. corn-
pic îlfe^ugctoasi^a îotirs en Uitc Cour dc$
Atreft du ^ N«ni«i* frre ié%6. en fa caufe des
€#nfti&4p S» Bonnet • ca* les tenanciers des
fcçfis >ayam t fté con4am«e? à payer les arre-
pg«s dcatailles^ues par jefdits biens ,» par
Je mcfrnç Arreft leur recours leur fut referuc ^
jtô&trec*oxqui les auoientiouys atiparauant;
Qtje fi ledit poifeffeiif nauoip pas ignoré
^^jde ^macqvùûtion le/Hiç arreragesr eftre
^USy il n'aura point de recou^ centre fon
Apthcttr^foitqtie le4« Aiitheur l'eut fçeu qij
Ignoré, dJ.fi mïmr.y. Mt n*eb$tU l fijierilis.
£T§. uff^Ât t&unib. emàsi. et* efidit^ que le
foemitm qm ignorât letrdmt deupar te fends,
naptspexté di*el*j > nep ejl pas tenu, mm bien
fil ta fi tu : car M ladite /. U efi parle de £lione
4dmrfa dtd*m prmwjfâmvê 9 non de fmpliei
A&iwc exempta ^dem^ms ledit vendeur qui 4
*g»*r* ledit trdjet , pe /ira pas tenu de VaSHen
4duerx*s dtGtttmprepùfikmv* y mais fi fer* bien
de lêfimpb âBxon^exemfte. Et bien que les
terres acquifes 4e nouueau eiiflenteflhé teuves
iioMcment auant Tacquiâtion de çfe poffcC
&ur 5 utautqioiiis 4eptffe ,<&»* «çiqjlmtion^
ayans
T>t cenx qui dotucnths Tailla, igj
,ayansçfté déclarées roturières ^ ce nouueag
joflefleur doit payer les arrérages des tailles
[eues depuis fonacquifîtion^lors qu'il fe trou-
-^DFqu'elles auoient efté composées auant fou
• acquifitipa^ côme il a eftéiugiéra la dite Cour
des Aydes,de Morupclidf, par Arreft dopné
au rapport du fieur Cazaledes le 24. Decëbre
1^27. contre le fie ur de Liran3pQurvne métai-
rie déclarée roturière depuis fcn acquisition,
ayant efté vérifié, que ladite métairie auoit a«
parauant efté compefiee. Leraefine auok efté
auparauant iugé en lad. Cour le i^Noueinbra
1627.cn faueur desCôfijls d* Auch,cofitre Dai-
gnan acquéreur de certains emolumens per-
pétuels de lad. Gomunauté^qui fujt condamné
d'é payer les tailles & les arrérages d'i celles*
depuis fon acqwifîtiô, ayât efté vérifié que4e£
dits droi&s auojenjt auparauant efté côpefiez
IVlais fi le/cTterres ou droits perpétuels n'a-
uoietpas efté côpefiez auât cette nouuelle aç-
*~ jqjulfitioylenouucau poflefleur fie payera pas
^Ies arrérages des *ailles3quc depuis le côpefié-
jnent ^ corne il a eftéiugé en ladite Cour le j.
"Auril i6o4.côf releSyndic 4u lieu de Mpnteii,
( eq faueur de certains particuliers tenanciers
de quelques terres > Jefquels ^yans efté con-
dânez par Sentence desQrdinaires*,aux arréra-
ges des tailles potir lefd.terrés dcpuisi592. iuf-
vqujss en itfp4.pjirledit Aï*. «0 sot def<;harg«fcf
N
1^4 ^ ^ux î u* &**#*** h* ? telle s.
iauf depuis iéoj. que le compefiémeni dc/Hi-
tes terres fut fait ) ou bien depuis <juc les tes-
tes par luy potâedeesont efté déclarées rotu-
rieecs, comme il a eue iugé en termes formels
àniaditt Cour le i& Mars 1606. en faueur des
hoirs de Thomas die R^chemore, en/on vt-
liant Barçn & Aigrefnoat, contre les Cou fui s
«feNifincs 5 carkfiiiès Confuls ayans présen-
té KKjUelte à la Cqur 5 à ce qijt lefdits hoirs
fafom tenue de faite Foy dçs titres de la No-
WeflcdvneirKU^^uilspoffedoiettt nobfa-
jncatiNifrncs ? &léfd^s hoirs ayans remis
leur titres, par Arreft de ladite Cour du 5.
Àqufo 1604. ladite mai/on fut déclarée rotq-
îîere par p#oui/(Qa> & depuis lelïlits Confias
< jpj?tcendans Icfdits hoir s eftr e tenus ai)x arré-
ragea des tailles de ladite maifen 5 par ledit
Arre# du 18. Mars T 6pé. il fut dit 3 que lefdits
hoirs nefçroipntcenusà contribuer aux tail-
le* poui? raifbn de ladite majfon, que depuis
ledit Awçft prou^onnçl , auee defenfès au£
Jits, Codais de-leur demander autres arréra-
ge*^ <jue dépuis kdjt temps. pareillement,
kien que par ledit Arreft du 1^. ÎSfouembre
iéij. kàit Daignan fut condamné à payer les
arrérages de$ tailles ? depuis fon açqttifttkm
desefn^rmens par luy acquis deladâje Com.
munautc d'Àueh 5 & qui âuparauant fè trpii-
*ï9ien*auôir eêé<omfoûtz 5 neaiwmoilï*
Dectux qui âoimnt t$$ TéMé*. i p$
par ledit Arreit il fut defehargé des aitcragefc
des tailles du droi&d etree4u vin,qui aupara-
vant n auojt pas gfté coippefié. D'abondant^
Jbien_^uc lefdités t^re$ oudroi&s ayen* êfte
cotnpefiez *uantrâcquiïïtion de^ee nomieau
pofleflèur ; ledit poffqffeur ne feràpai tenfrde
'payer leftlits arrérages des telles > qtre depuis
ibn'acqu^ion^ & non àùpsrauàm^éommeil
~4eïïë iiigé en ladite Cour le 18. îuin îtfcrç/^n-
frtUê Seigneurs de Paulin^ les Conftis dû-
^itlîeû y & par ïcfdks Arrèfts de îêzj. qui H-
ihftera la condamnation dêfdits arrerages,d£-
jhjîs je temps de f a£quifition du pofltfleur^
jeit plasiuite qge ce poffeflcur paye depuis
ion aCquHffion ^ ayant iouy des fruits de fiis
gerres, qaaupârrôSxt qu'il n .en iouyflbit^gj^
te lesvôyant iouyes hoblcmêi^pa^ion^li^
jtSeur^ (k bonne%^Jedgfchatge des t ailles
écyiës auant ion a£qujffeion. IL^Lgrs que jés « ^v. ^ ^
poffeflëiir du fonds tributaire jX,fes quîttaff- 1>. 9^/,
^es destâiUes deqrêis aqftees confecttriiiès^f^^^^
jn'efl: pas tenu die payer les afrreragèsdlsafl- ***** "
liées précédentes 3 hienmril né jyauùe'^s
les auoir payées/. qukm^rjut^C de afvch.fu-
3fo-_çarparlc moyen defflke* crois quittait-
<es,il eftprcfimic aiioir payélefdits atrerage^
jmon que le Colle&ctq: pronùe jjar eifcrit le£_
Nî
V
J 0 $¥<}*t& $** doiu&nt Us TaUlfo
ou autrement, d. I. 3. ou que dans lefditCj$
quittances il fç foit referue îefdits arrérages.,
ou ayt ditj que c'eftoit fans préjudice d'iceyx,
çu bien que lefdites quittances foient voire-
jnent de trgisannéçs, mai^oxTpàs j^mleciy.
Itiuess pu qu'elles payent pas eilé faites e$i
trois diuers çemps \ ains cn v& *cul & nïêlme
temps pôurlefaiter^ôTsanriçes^/^^r. wj.
ïfyCapel. ThaloJlReJtuff. in Conft. reg. in tra£tm
fa conflit, redit . art .uglèf.ij. Mjnfi*g&. cen%. .
fcobferuat. $$.-*; 5. & Ranchw parte ?. çoncl.
431. & part^.conçly ai^.^Tufieurs a&esjaitg
îeparerëén^J^t^ pins considérables ou yp
^^^^pà^j^pyiadite loj> 3. C, de^Apow. pu-
Vite, ne diffas en~nombre fingulier ^ fi protulerït
qpocham . ^ins^j^riel^apochas.fecuritatef^u^
yàtulertt. Tïqmmc auffile Colle&eurdestaii-
peut demander lefdits arrérages, fï toutes
.icfdîtes trois quittance^ n'çnt pas efté faites
parvn feul&mefmeÇoUeâe urbains pardi-
uçrs Colledeurs. Lors qu elles font toutes fai-
tes par vne feule & mefineperfonne* elle £è
doit imputer de les auoir ainiî faites confeçu-
$ioes3 fans fê referue* les arrérages des années
précédentes y ce qui n'a pas lieu lors qu'elles
ont eftéfaites par diuers Colleâeurs.IÎI. An-
cîennemcnt ep de u^ cas le poffeffeur n'eftoit
1 m, 1 " I 1 1 i. * ' " I ' . M. . • ■ ■ 1
as tentTûe payer fes arrérages des taillçs
ë^esmiant Ion ac^fitipp; le premier eftôfl
£e ##* jw démenties TaUtès^ ïçy /< ^
brSque les Perequateurs qui eitoicnt ceui^/^yi
Ck-f 0*4-
r"*+g~*4A
i pbflcïTcaf n éftoit pa?^7^
lêîiu de payer les arrérages des tailles àtixtï *******'
parleftitescerreSjf; apndeïïm. j.inpïinc. t!dd
ïcnjib. &l. péri. C îhtédof. de cenfitoK ne àltte
YturtulpaaUer inrifiat fubracere itfpendio. d li
j9 iàprific.vLiàs feulement ce riôuiièaii poflet
leur payoit les tailles deuè's depuis le iôur que
IclHitesterres lûy aùoierit efté baillées; /. loco±
tum^n. G. de ôm%i àgt. défi & l. j. Cjefund* ^
Yeijrmàtd. Le deuxiérmecaseltoit lors que le T<1 u^**
ffle à faute de payement des tailles, ou pouFfe'" £ ^
quelque autre caùfe atioitfàit vtfndire le fonds /Z^Z?!**
ffautruy Cacheté tir a iceluy n'eftoït pas tenilv^A^^» ^tt
3e pay^Rsarreragésdes jfeailleS cUi poduqjet^ ^iu^
eRre deùes pour raHon"3udit tonds^auant Càti
acha^ /. fijfti ptoftrïbente.pen. ç: defîde~W
jute bajtafifcaï. & l.% inf. C. de funâ. rei prU
#&*„ ce qui àuoit eft« introduit afin que lefifc
tf ouuantpluftet de* aehçteurs.B* nrobfle lal'tfy .
tr&dtjs. $6.ff. dépure fifei. comeué eh ces tetmH
Pradijs a fifeo ÂipàËHs y ptàtirhi temporis irU
but*m corumdem pradtôrum onus± tmporkmfpt*
jftare fUcuit. CfiiacwS fur ladite lo)fe trouùefott
en peine, & ne fait kqmyji ri foudre tcarj. âw
Un. 3* des Refp. de Pap. expliquant ladite Uy% ex
fftftjfi* 1*1 *fi t*t** dêédii U».*y defd* Zefp. d$
I I *
; ;?4j>tqM4qq*cllt doit e/lre entedu'é9de retiqifti
irïknurutyiACftùt w <w luire qutU fait des No-*
% ipsfir $Mr{& l**x%à' a» tôt. du C.fine cenfuyve{
TeUq.pdtna'Àdm canif 9& £t qu elle ne /entend
^oij(?ï4& Y^tq^Unikutûrstm^ aprt fimpUment de
tyilmta^m qMfielle sentendde reliqms ,edd
quott ainfifjUu aux premier Enif&reurs & a tjjtt
2mgipAïcçux q#i fonfw$n* s af res. Métis çe*f(
rmcrcfçlutianuefpdsr^
£4r i telle il tdufiuïque Iufimanamis dam fort
Qïgtfie des îoix contraires aux lâix fa Codi^ef
qui Ijt. abforde^ lufitnian ayant compilé fin God*'
Wantqùelt#igffe;§éé r càmfarififsim*s . ziét
§.feqjnprti#mjnfl. Un af as mis dans fi* &u
gtfie des laïx. contraires 4 celtes ;q/i il anpit défi*
pièliées dans fin Code, c$*$t *§ dst fftmdkmefiP
tii. de nùuQ C+fac. & de, Iwin. Cod> confr.Sf
qu'on ne ditpasjfue U Codé tejujk* 4 efihiueu e£
augmenté depuis la compilation du P*gtft*ïqw s
cette occnfionefi amour dhuj apfeiU, Codexrtpe-*
fiu fr*lcttiimsjitm de emn4^ c- &q*té*n#
f* nouveau Code o*ypeutauûir mis des toixefix*
trairei aux loi x du Digefie ; car il n'y. 4 eftérit*
adioufté qj# de neuuolles toix, faites par Iaftïn.
depuis la çcpUation dupMmtr Gode. titjetmen*
*daté C. Iuft. or Ufd. t. pm^C* dtfidt ^r iar; haJL.
ffi. &l.i. mfîéÇ%, dcjkndjei. priua£*0fent des
empereurs V+Unt. & Païens ( comme il apptH
delHnfaiQtiep #kêlks)quïdhiiM Un^temps
ï)e ceux qM doivent IttTdïtito^ l$$
mont Jufl. Il faut donc pour concilier lefd. Mtt
4uec ladite Ityjrndysjdirè^ q*eiad. A fradifs^ne
doit feint cftrt entendue des arréragés défit. taiU
le s ^ams feulement des ttellzs^tome ftPâf. Au*
theur i tulle voulait direh que hkn qtCt le fîfttâ
fait vébdfe le fonds Jledit fonds n'tfifts êe$è#è>
noble^ourtfire fajfé eh quelque fbçm étotïèleS
mains Èufifc & venait fir hf, arns que idchttekt
1
il foulai
du fonds .îxntapi
à0 non f as Je relief* ttituiorûm^ defét te IUfif*
eamfultefefert de ce mot de ï[ tributmft ] au nom-
bre fingulier> & non uufUtriel> ctquit eut fait
/il eut farté de. refaquis 5 y fouÀattt àwiï dii arl
tarages dt flupeur s années i
15. Parc* q ti'cti LzhgutÀat , Qtœtèy , & au
jreftaritdu;reiFort de la Çônt de* Côttif>tes,
Ayàcs,& Fihanc^sdeM^M^lict^lfestaiHcs
y font tetlement rielkitk attachées aâ fanés;
a tf elles fout payeçs partô««jb*teôiSè$ pdf-
ftdames des foftd* rotunets 3 ôrès Qu'elles
fuient riqbfes , ou au&etâéât pf iuil^ieës ,
Commcilaeibé ditcy-defr^s5 dans kàït ref-
fort de ladite Cour, lefdits ^ofifcflfetrrs de
fbnds rotwiets doiuêrit cdbcfibâ*lFaruS taj^«
& autres itep^fitiôfttgoar ig^tfk> éie$TjRojT
"M4
s.
4 o o De ceux qui doiutnt les Tailler,
munit. nttnm conced. & ainfi aeftéiugé en ladite
Cour des Aydes dcMôtpciier par diuers Atv
reits, Phirtffimjùmméimuner.n.^o. &tn fes
4rr% art .32. Seulement telle exemption e&ya-
Jfeble ?udk pays^ lorsque le Roy prend lur^y
pour deniers comptans &n<?n receusla j^oiv
âjqn des exempts, comme ila efté jugé en la*-
cTitt <Cour pâFdiuers AtkRs^^JI^j audit
*f*. aa. canfamemcïûltTÂdm de Mafîâr m ttt„
des ùUles'fi. n. «.
fa*UK$i^ Lei cremens & augmentations^tri fc
%* / &*-* ^font aux fonds ou terres roturières, font con^
^/^^{^tribuaBTes aux tailles 5 tout de me/mes que
t*<"*t>. lefdits fonds au/quels ils /ont adioutez, com-
me il a efté iugé en ladite Cour en termes for-
mels le dernier Auril i6i4*en faucur des Con-
fuis de Cazouls , contre d Andrk Confei-
gneur du lieu de Sauignac,ayantefte fugépar
ledit Arreft3 que ledit cT' Andric concribueroit
à toutes importions faites & à faire au lieu de
Cazouls, pour les cremens faits par alluuion
à fês terres roturières du terroir de Sauigaac >
& le j& Iuillct 16^4- fur quelques cremens
faits aux terres proches du Kholnç^ & fi fes au
terroir de Roquemaure , entre les Confùls
duditlieu, & Diane de Gérard Dame d^Am-
.brasjparceqïïê^^uFê^
aVnTbnds^prédTâmëîmë natiare_que ïe fonds,
^UiqueTîTa cŒéj^^ti^J^^ë'.iu^ fiSjôgu.
toi ceux qui deiuent les Taille* iô|
uagruit priacipalis, C4f>. acceformm. 42. Je „_
vj. Non feulement IcspofTeflèurs dès fond»
ruraux fonttenus de contriÈHier aux tailles &
autres importions pourraifôn defdits fonds -
mais auffi ceux qui ont des droiàs perpétuel* jwSX
lur des fonds rotuners y font tenus 3 parcé-^S**
que tels droits annuels tiennent lieu d'àn/fil^T'*
mcuhle^cap.exm.verfcûmjue annut redit us de^^*t^
•verber.ftgnif. in Ciment^ Aitiû celuy qui ifl • v
droid de pcfche en. quelque lac , y dbi t côn.Jwf
tribuer p our ce àxoi&l.forma.^Jacus.e.ff. de
cenfib. Cômé auflî celuy quia quelqoedroifc =-3*^
dç prendre du ici eo vn fonds,<a.4.§. Sdim*.'0?***»*
7. En- outre, l'acquéreur de certains dro^cV^" ^ H
perpetuels,& emolumensd vne Cômunatf-
té , .quoy qu'à paâe derachat 3 doit contri-
buer aux impolîtions pour raifon de cette ac
quifïtion, comme iU efté iugé en ladite Coût»
des Aydes de Montpelier le i7. Nouembfe
1627. en faueur des Confuls d' Auch , contre
Daigna» acquéreur à pacîe de rachat de cet
tains emoiumem de ladite Communauté .
Jcauoir dupodscôraun de ladite viUe.droicV
d'entrée du vin , tabliers , &jteragc II ctt eft
aemefines ,de celuy qui a acquis des droits
ou rentes héréditaires du Pamfan , comme il
a efté 4Ugé eh ladite Cour le dernier Sepfcm-
txe 1 $34. cnttc je$ Gga^jj dcMobtaul^n &
%è o De èettk qut dviutnt ks Tmi/ti
Bénoift Adwocat j & le ^.Septembre îâ$&tà
faucur des Confols de Sa uuc terre. iDepks
eduy qui a diôift de faite depaaibe fon beftiai
•n quelque liemural, ou d y prendre du bois,
doit contribuer autâites tailles & importions
p4>ur«ifon dudir droiâ, comme il (g iuge
.tous les ioursen ladite Gaur } & notammettë
\ ^ y acftéiusék 15. Septembre 1^. enfauetaé
/ . \ : d^s Confuli de Gaturicres ; courre tes liàbi-
tan? de GahriliacjioAr raiïbn des herbages >
. pafftwmgcs>caufe de bois,* autres fàcukez;
»eux accordées par le Seigneur dudit lieu;
.fi+sf/iï l^reitlement cefaiy gki perçoit desjrefiteTôil
/~ «> ùl7 - ij^ ^0i|S tes iottis^ênladitte Cou* . £ nOéita^
/^^fo^ .yaettéi ugêie^U ttobre tjgjf. fur vri
cens de fax leitiers blc; & deux feftjers auoi^
encontre le Sieur Caulet>eii Faaeur des Côri-
< dellfle^k i*. Octobre 1600* &t vn cen$
de te- fols, cou tte le Si eu* de$ Martine : le <jt:
May itf 03* furie Cens d* vue îmufon fife à Ni?-»
ines poflcdéepar Mafelet5 d&ht h Sieur dé
SftWgftargues eftoit Seigneur direde , à raifort
4e eiftq fols pour Bure 3 qui eftoit pouf fcpt
liures dix fol* de etns, trente-fept fôfe fix de*
nitrs décampai* ~ lei^.Iuflkt iéi^.pôurvne
rente de vingt lacs bèé^ôtrt: v» Moulin eftoié
çhargé^oÈ^eBome;& U 5. N&uembrè iâp.
t*o
«<
h Sieur Bpucaud tuteur de la. Damoiftlie dt
Caluet, fut condamné à payer pour tretuû
années ks arrérages des tailles des etnfiues
roturières, que ladite DamoiftUe a au lieu d*
Gigeaiv^&ceàraifondfefix libres <^ çjtitoa^
ti on. Mats cetuy qui* perçoit le»! rentes , pon<
A
lions, pp cefrfiuesj^^
ToFsqîie jefflites cênSuf s froc efté côrilRtttécs >*<r^^
iur icehty, n'gfl: pas tenu de conwbucy ^di^y^^^
f csImp^Stl^^ojgraîfon <iefific*s ccttïiaôs/,^ t^
( qui pour c^t^raifeo font appclWe^pK^^^ ***"4
5iês]qitt^ paria
confosution d icelles, comme ^ fera sxotiftrc
cy-apre$ • ) & sinfife iuge ternie* iours cnla*.
dite Cour - & notamment y » efté Jugé le 27.
May 1^0^ pour raifon dvne çenfe de quatre
iàumçe* blé> que lc> Reôeur du bénéfice S.
Eftteove. de Capduel prend annuellement
fur vne métairie ftfc, a&uiflafrlle de Ntfmex ,
qwte&t JjUâeuf awoit atipatimaiét teriHéc i
nouiieiaçhe^la^ufi^e fwtrkdit Arrêtât d&-
c&tée noble ^ fit ordoji&é .^ti'tUff. feroit raycfc . *
duÇk>mp9ikx^i^ccitM Mkip^ aupara>- -
uant l*d»c<enft eftoic eotnpcfiéc ^ lui rtcieis * -
xét fw ks «caaaûckf fc ti» pkets de ladite mo-
«&*ic j aptapomon-dc^ qrfvn chadua on
tehoifc; ic* 29. May, &28L $eptea4«re i*i2>eû
jfeutiitdê Vayffet, patir Yfce cenftie de <j
jïtfdfei* fciglé . & dettxfeftie^auoioâ,
• i 04 P* r «air sjuidd tuent les TùUfos J
ledit Vayflfet prenait fur le village de la Prâ-:
■v de,côtre les Gôfuls de Najac;&ic ï6. May 1654 .
cotre les C6fuls du lieu de Najàc.Eti ôfatireii
Jht-n&t, lefdites rentes ne font pas perpétuelles 5 ains
^TrtuJ>Stv^tvacrit tofcporeltesj qu'on appelle volan-
^^-^^es, parce qu'alors elles ne tiennent pas lieu
'.; -d'immeuble 5 celuy qui les petçoit n'eft pas
: v- -: tenu aufdites importions > Comine il fe iuge
J ;-cn ladite Cour, Rànthi* t* £, 8. Guîd. Pap. é*
" Jfhilifp cnfcs ArrÀ art. 5^ Lefdites tentes vo±
lantcs ayans cfté conftituées à prix d'argent ,
le capital de la fomme de deniers -goût lequel
«Iles ont e&é Conikimécs P fera voirement co*
tifé en la cotisation des cabaux* Se deniers i
intereft ouareftte^doiif aeftépatié cy-deffu^
mais ladite renie fe ule me peut p as eftrè côti-
feeé Seulement l&rs qui! tf'y a poirit de fotfn
jnes de deniers catoiftale qircfa ppifle cofifer ,
comme quand il s'agit des rentes fonfîeres 5
- alors par Ètôci&té lefdites rêftes font cotiféee.
: ^~* '£/ Comme a»fiiles rentes que le propriétaire du
^^ ^fondspefçoitpôur le loyer de foa fonds *o-
uLêjr, a«sc turier, quoy que le bail a ferme fut dei?. ans,
^<*c .> . ne doiuent point cftreicotifées 3 comme il a
efté iugé en ladite Çoûr le 5. Iuin 1636. en fa -
ucur du Sieur de Litias^contre lesGgnfuh de
J^ablftenl j car àuéceinent on p ajeroitéoubtc
taille pour yiuàêjme fondsTTa premjerecnjà
jcctlStiog du fonds qui fe fajtjy «gaf d à J*
^ wnw_°ugrofit qu'il porte i & la 2> en la c©ti*
*r
Xltttitxqili dai$eht tisT+Hl$& ZQ]
iation de ladite rente pu loyer.
28, Lefdites tailles &impofitfo^ ^ • "Sjfë
çitre payées noti fguIemenTpar le mâifltte^^w —1
propriétaire du tonds rural ^m^iJTulfcparce^^^ ^
îuy qui n'en à que la nue ipuyllànce, ou leu+
liment la Seigneurie vtjle , *ms enimjîwftUnnl
tmpmf in res dotdk fait* Ainfi 1 Emphyteoçe J&~»A:q
doit #pâyer les tailles delà çhofè c ^*f-*- <-'-< *
baillée à ceils, /, in emphyteutic*rtf
emp/jyt*.l>ki\ q ug \ç fonds ne foit deueniTro»
pmcïèc taillabley que pour audirefté baillé à
cens j>arlc Seigneur» comme il fera monftre
£y~-apré$. Et ladite decifion a Jieu, pourueu
que les Cens annuel que l'Emphyteôte doit
bailler foit peçit,eu égard à la valeur des fruits
du [fonds, luU cUr.^emfhjtef^s^ 46. Que
s'il baille vne grande penfion ou cens5 qui
equipolle à la valeur de to* les fruits,ou d'vne
bonne partie d'iceux, alors le Seigneur dojc
payer partie des (ailles & autres importions ,
à proportion de ce qu il prend des fruits 3 ou ^'^/
delavaleufdefà penfiotj, & l'Emphyteote
l'autre partie, lui. Claré dé q. 46. Ainfi vn Sei-
gneur Géntil-homtae ayant baillé vne fienne
pièce npbleêqemphyttfpfe fous le cens an-
nuel de quarante K>l$,&putfecelaeftant con-
uenu. que fourniff^tU moitié du beflail pour
Je labourage ,&la moitié de la femence, \\
Jprendroit âuJfifc moitié des frui#s?j>ar Arreft
f #4 Dt *yt3^pidomem les Y#ttttif
de ladite Cour des Aydes de Montpelier dq
'15. Iu1n15tf7.il a cftéiuge que les tailles & au-
tres charges (croient payées moitié par le SeL
gneur dire&e , & l'autre moitié par flEmphyr
çeote. Philèppi en fis An. art. g. p uis que ce-,
luy qui prend peniioo farta bénéfices con-
tribue aux décimée Royales a proportion de
ladite penfion 5 & le Bénéficier à prop<ytion
auflî de ce qu'il en reçoit, comme il a efté dit
çy-deflus fil y 2 me/mes raifons d'en faire de
mefmes en ce faift jjrTaigliors dudit cas f Ëmr
phy tcote feul doit payer toutcsîes taille^jan?
que le 4ï/c ayt droiâ de s'en prendre pour
jcellesau Seigneur dke&é § éênire fâduis de
Cuias. ad. /. 2. C. <& m? empbyt. qui efiime que
hffe 4 le choix de demander les tailles eu anSei^
gnmr diretfe,ou aÏEmpbytcote. Btjfebfhee^qui
eftditenla l§ft fini h an de. p. §. Lucius. 6. jjf.
de adminiflr juter, ekejl parle dvne ville 5 oh
far ceufiume Us Seigneurs dite&es, & mn les
Mmphyteetes pay oient lest aille s > car cela n9 a tien
éfuau cas il y ayt ceuftume particulière f^Jîhu
cemme au cas daMt §. Lucius. Nl&fle encore* c_e
qui efi dit en ladj.%. C. de psre cmphyt.quc le SeL
gneur directe a#eit dreief iexpellerfen Emphy*
teotede lapffifsion de fin fends 3 fit aucit efié
frets ans fins luy fendre les quittances des tait-
kfy qu il aura payées peur le fends empkyteutK
que fiar celafe fait 5 nenpés^ cemme r^J*nr Cui**.
jkr IuL l- a. <!** Mb Seigneur dire&t puip eftrîe • * • . ,
WWtWfir leffifûux hfdiUs tdjlUs fendant U
tyuy(fa&cç de l'ËmpinStete ; mais fur ce quilpu^' **
Hoit 4rri*c* qw h emfcwtmMwt a»dtt Seignem .
jBrâfifc %mwu& <** «dit Seigneur comme tenan-
cierètfandi, c&peu$re conueMfur Ufâfowr
ïnmer^sdeif^es 9Jhiuam Uhy imper atâ-
gg/. *fî# princ-ff. de publiea». é*vefîig*L IIJLc jU*^
mary «ft abligé de payer Jes tailles peu* Its^*?*"^
fe|en* dotaux de & kàaipe,/. ^(^ft^endmmi^^^
K.ff.diwF*f.w*id0tpfii&. & après la M-f»***—'
ioltttioir du mariage3 il ne peut pas tés demap-.lZî^ ^
àer i fa femme pu aux hejpriers d'teelle 3 d.l/jp-
# »$ft^fii^m^mm^anuf4mmj^uffu§m h*c imj£*2?*~
pcndiafvtâ.âL l. *eef*tfâemdiwm.Mîi* CQrymz p*~ /$
fes ftuîéb^^
^jFciiâcnt pas au igoary , ains à la femme , /. ^*c
iëgë& C. depa&^cemext. tamjup. d*tm &t. djf
JnsTv?; CVdtaMût^t. virsîf <vx*r. comme
ï^àyjplusampleme»tiiîonftréenmon TratâéL
des'Comraâs ' rit. du dot.' Àufliîes tailles & ,
autçes impoiitiÔRgmiitsTur les biens para-
phernaux, m doiuent pas eftf e payées par le
gagy *M*fàr mtk^sja^e/.^ nm 24I ains
wr la femme ; &filg toaty les a payées, il a^
oroi^de tes deman der à fa femme, ou aqx hé-
ritiers d'keiie, Seijknw^^
^ye^CTgjd^icesl^ilIes ? jôrs qu'il^iguy
iefètsfnu^duconltntmec* de fk femme.
pan
deJ
% oS • D* ceuxijui doivent les Tailles.
H*Lji\EL. L'vfîifrui&ier doit payer les taiiles,& tour
;^^tes autres impotîtions mifes fur les chofes
c^^ontilarvfufruiâ,/. vfufruftià legtfo. 7. §#
quoniam.t. l.Ji fendent es . 27 .§. fi qutd cloacdrtfm
$.& l.vfiêfrtêftiê reli&ê.^i.jf. devjufr. <jr qutm-
#d. fqit que le fd ires tailles & impositions
foïent ordinaires ou extraordinaires,/, quaro.
2%.ff. de vfu ér vfafjeg. & foif quau teiftps
de la constitution del'vfufruiâ: lefdites char*
gesfuffent impofées, ou qu'elles ayew cfté
impofées depuis ,d. /. qu*ro. mefmes il doit
payer les frais faits pour le logement des gens
" 4? gucrrc * ^- §«.A quidclracarif. 3. Et ayant pa~
y^lefdkes taîllëF^&lïûtrcjS cHârgcsTïTirâ'" pTs
* droift de s^ënfairejrembourfer au proprietaiT „
re,finon que pgre^préslewftateur en léguât
l'vfufrui&^eut déclaré vouloir que lefdites im-
portions fuflfent payées par fon heritierjjgr
enec cas ledit héritier en doit ren^qurfer
Fyfu^rui^ier de ceJLes qu'il a payées, d. l.vfiT-
frH3t$rcUc}o.j2.jf.-dcv[uffm& qumxd. mais
bien qqe cette déclaration du teftateur , qu'il
veut que fon héritier paye lefdites tailles,
oblige ledit héritier audit rembourfement ;
^nëântmpinselle ne peut pas obliger le fife ou
IcCoTIeSnir à s'en pretjdrc precifèment con-
tre ledit héritier pour ledit payement ; ains il
adrbicl de s'att^queftoufiours au fonds qui
l:s 4 jft, oii^u^{Tç](fçurd'iceluy,/- Impers
tonsk
De ceux qui doménttes TmlklL ft 69
tms 7. infrinc. jf. de fublican. & ve£tigal+
IV. Ceiuy auquel l'habitation d' vue ipaSbii ^jgf^
,a efté léguée, eft obligé d en payerlefrjiMtes^^f*^^*
/./, tow, \%.$ de vfo, & habita oh tftdtijr^c^Z^
que le légataire de tvfage d<vne matfàA^èfi êbU7
gè d'en payer les t Ailles. Ot h Uiz ide: Ikdbita-
$ion eft femblabk 4#Urz> defrfdfce-y&vpe.ipaL
fon , idem fene efi légat if m vfus é* kabifdtèénis
i.fi habitat 10. \o. in frinc/ff.. de vfftjty. hâUt.
Se aiafi a efté iugë en la Cou* *fes Ayiteô «te
Mantpelier le ^ Décembre *$fi: c^xitte^nc
fjemme à laquelle fonmary àuoit iegué Yhz*
bitatjon dvnc maifon fa vie durant 5 qui ftic
càndzmnce à payer les tailles deilaiiïé «ttlu
ipn 3 à la pour fuite de i hèririerdudit ifiary ,
.fhilippi en [es Arr. m. iqj. contre ce ^uiJtyté
ingê au Parlement de Tôkft éft ïan ^2. U Kû-
fheenfesAihrpti#m 2. fous le mot £ habitation]
fit* 2. art, r. Sefttetpetit fi lé kgatatlré 4 de feu
bitatian àeiouy^q^diej)atcigjde ladite maiw .
ion . & [héritier de l'attire pa* tje : Tes tâàïes
feront payées tant pftr ledit kgataïre qu» • v^
'* p^Jhev^tij^^cm i propoftiûri de ce ^. .
qu'il îpuyt ^ d. I. jî dotmtf, V* Le Créancier ^^/t^
<|tii pofledt en engaffeArtftt vn fonds de {trià**^**-*
temps, il pourra s'en faire j?emb<^rèCT audit
Q-eaac^r; m twt âài^qije le fhary qui 4
% I © De aux qm doiueut Us Tailles^
paye les tailles pour les biens dotaux, n'en
- peut pas, apresk diflolution du mariage, de-
» ^* \ rW ^ajiaeflriremFourrement, ttfaTTfcmmc^n^
p^lTàïqp^^^
Comme ir à ëftë "ait cyvdeffus rPareilIemenç
tuen que le Créancier ayt iouy de tous les
fruits dufopdg3quiluy a éfté baillé, en enti-
chrefe , en confadëranon de ce que le debtgw
» iouy des mterelb de les deniers , il ne refte
Îïuii _
M impendia Junt. d, /, wqueftipendium. i$ ffl
►as ce payer les tailles, ems enim fruftuum
dcim^cnfjn res dût al. Voire-mefmcs , bien
quiiayt eile conuenu entre eux , que le de-
bteur les pay croit s neantmoins le fifcs'cn
pourra prédre audit Creancier3(auf au Créan-
cier fon recours contre ledit debteur pro-
priétaire du fonds, cômeil a efté ditcy-dciTus.
2$. Mais le fermier ne peut pas çftre con-
traint de payer les tailles de la chofe baillée à
fetmç, ftanchin ifapu 4. concl. yi. fanant h
s f . Jt?> ht unes. 4. éfl Utib**, 20. C. de agricole é0
f a^*^ €ePfo* *?*• I!- c* Seuicaiçnt en deux cas lefer- &
r*~ /s^^i^niiçr eft obligé ap payement des; tailles : le
':' *_* f^^^ttmkr eft lors qu il s agit ,d vn fermier oulo-
}"y e*Lé cataire 4ç. 2$. en 29. ams, car tel fermier effant
* rep h té comme maiftre de la cjîofe qu'il iouytf^
à tekitreven doit payer les tailles, comme il z *"
çftéiugée^ làdiçe Çç>t# des Ayd« de Moot-
pelicrh ty. jfuiilet 1627. contre de tels locatai-
P. • <f/»/ 0tl
* ,,
De ceux qui doivent les Taiikrï ail
«s des biens desAuguftinsde Carcafforine,
en faneur des Confuls de ladite ville: le dea-^ ^
^ïêimeeft3bien qu'il Coit queftion non d'vxi -^
fermier de 29. en 29. ans- ains d'vn autre fer*
tnier à moindre temps, iors que le Colledcut
des tailles a fait faifir les fruiâs prouenus du
fonds afièrmëj c^encecjîsj parce que lefdits
.ftuiôs ibnttacitement hypothéquez au paye-
ment des tailles du fonds, corne il fera dit cy-
apres,ce fermier peut eftre contraint au paye-
ment des tailles iufques à concurrence dit
loyer du bail, pourT année en laquelle l'exé-
cution eft faites cômeïl a efté iugé enlaCour
des Aydeç de Montpelierle 12- A*>ufti59i. &
& par Arreft donné en Audiâce3moy prêtent,
ïe5,Aoiift 1639. Toutesfois audit cas le fer- fi******
mier a fon recours contrcle proprietairejpour^^y u
ce qu il a payé ^ lequel fera obligé de le luy te-\g^ £;
gâ^cnjognpte fur le payement du loyer , <
Rancbin.dTparte 4. concl. y, comme il a efte
tugé par ledit Arreft de 1591. Voire-mefmes^
bien que le fermier âyt payé au propriétaire
^ k$ ^en^ers de & ferme, il pourra eftré con-"
craint au payement defdites tailles % iufques à
concurrence des deniers de fa ferme j fauf fon
A " fémurs contre le propriétaire auquel il au-
j «TBaillé lefdits deniers , conformément h ce
qui a efté dit cy-dejfiis des î décimes en pareil cas 9
[muant lEdit d lient j iy. fait à Paris en
O 2
*^^
ijmuieritfç. art.$. cartoufiourslamefmerai-
ïon fubfifte ^"qùc les fruits eftaps tacitement
•* " gypp°5hc^uc^ ^ payement des tailles ^ le
volleâteur a droiâ de le prendre iur iceux,
quelques payemês que le fermier puilfe auoir
laits au propriétaire, qui ne peut apporter du
préjudice au Cpllè&eur. Que fi les tailles re-
Ijûenneotàplus grande iomme de deniers, q ue
peftle loyer du bail pour! année que 1 exé-
cution eit "faite. le fermier n'eft pas obligé de
fgyer ce q 1 m elr pardeflus le prg de la ferme ;
aiosle Colle&curfe doitprendreau grogne*,
taire' comme il a cite iugè par ledit Àr-
xm de 15^
30» Si en Vn lieu il y a deux partis, les dépea-
fes faites par l\n Vieeux le concernant tant
{euleraeni^ domenç eftçe payées pa> iccluy"
*&ul fans que fautte foit obligé d y tremper:
'* Àinfiîçs habitans d'vulieu, bilans profefïîon
de la RiPretëdiieReformee,ne doiûent pas cô-
tribuer aup §agcs des Êrefclieurs., Gathpliques
cflÉretcnneroent des ïeûiites, réparation? des,
EglifCSi achçt des oçnetne^s Sarcerdotaux^ lu-
minaire^ fonte« des cloches.* pains beniçs, :8ç,
àptrescholè^femblables,)w»4^;/'^/. 2. des
Articles particuliers de l] Editée NMtes.J^ ain-
fU, eftp iujgé. çij ladite/Çpur des Ay des de
Mont;pelier le 23.Iuin.1604. enfaueur du Syn-
$Ç des %Ii|c^pret«fld^s ^rç%mçesdu,pay$
% ■ »
*i
0
u Juillet i&dj. en faueu'r dû %hdîc des ha&H
tans, faifans profëflïon dé î^ig^àjpréteii;.
mnttèàit Art. ï.de[ditsÂri.fârtkdiers..Qôm^
atilfi les hàbitàfis tMotiyx&he dbiuènf pas :
fcohtribùei: aux gagés des Miruftres , ni à l'a-,
chét ourepâratidhs de leurs Temples, & au~
fc* es femblaBiés ; comme 'il feiugc tétis les • .
iours^nt^iie Cour.^à^on^néSDj^. ^
^T^sKâbifanS d vn Ueu^ui ont plaide çon- ^f?*-"*
>^T^aitirëg7"ne"dQiuent "point contribue! ;
^j^-Î^IiT^uelêait lieu ataits énlapouriaug. , . v
r-^pf^céi ^binmell Té jugé toiis les ipurj_ r.
.^j^fc€6iif;& notaintnént'y à feftj jujgélèj • i
-rsepieinbtè'iéotf.eti iàuéur du heur de Ca-
rrières ', tontfe les Corifùls dé Ledemon.-te
'% ïicKTtïctâk M*} mit fîk t«* fictif 9 entré
îî «afleri Sèigneaèdë Montefquicu , &les
/Ir^fiiH àtiài lietf j par» lequel *ft défendu
f ïtfirV Cdriluîs de cotïfér ledit fieur}pout .te
' I *u él^enid'esfotriinés^e deniers empruntée*
/ P^ u Ù ^tîiltfùitt U pïoççi3que ^edjt Jicït
«14 VectuxquidoiutntlesTdUIesl *■*
aûôit eu 'contre ledit Seigneur: le 14. May.
1624. tn faueur d'Eitauin Confeiggeur de
yfllefoure, qui fut déchargé des frais faits par
les Confuls duditlieuj au rachat de fa Iurifc
di&ion ; & le ^Januier iéij. en faueur de
Demurs > qui fut déchargé des. frais faits au
procez, que la Communauté de Brensauoit
pourfuiuy contre lùy. Le fembhbk a cfté
jugé au Parlement de Dijon le 12. Feurier
$581- Bouuottom. 2. fous le mot [dejpensj q. 25.
Uneft pas iufte qu'aucun foit tenu déporter
les armes contre foy,A Imperatores.ij.ff.de
tnteU ér rat. diftrah. & /. nimïs graue. 7. CV
^ dëtejlib. Seulement lors que quelques parti- .
ïsSrtu^ CUlicrs Tïabitans d vn lieu tonnent procez et*
^/^^y^glcmëm :, contre les Confuls dudit lieu^
."*** ^ /frparcê"qïïe ledit règlement eft au pro fît de tou-
v~n Ct> M la Communauté^ ladite Cour a a^couftii-;
*"^ nié d ordonner que tous les frais légitime-
s£*r> *, <9/£
J-*r^*Z* n*^* fera par toutes les deusTparties à la
°^H m • " pourfuite audit règlement^, feront impolez
iur toute Ja Communauté; & ainfiTa-cllc
itrgé le 12- May ïd27.furlereglement requis
par le Syndic de certains particuliers habi-
tant de Roquemaure, contre les Confuls du-
dïtiieu : le 29. defdits mois & an, fur le règle-
ment donné pour les Confuls de Grenade &
lé 10. Iuin audit an 1627. par Arreft de règle-
ment pour les Confuls de S- Prey t;
t.
î)t ceux ^uimmniits Tùilk& îïf
£i. Comme iadis les Empereurs Romains;
auoient .exempté des tailles les habitans de
Rome & de Conftantinople^ a c&lifè que
c'eftoieot les lieux de leur démente^. & Q
Tbcadtf. de extravrdin. muntrib. lib-m u\ C. & lj
3-. C. TbtoÀof.cdUt. 4^4tarm vdrtleudt; d. libé
nJit* no." exceptafii âttrnâ vtbe$ quam ab buï
ïufmodtmuntrc r encrent ta frpfrU tyaicjlatis cx+
*»/tf;*/J*3àPartiUeinetit no* Roys ontexem^^/^
pté dcstailiesleshabitans Û* la viUe dfcParis^ * £Z^
bien qu us ctennent «a ieitfs mains leuft ne*^^^ ^
ritages, ouïes faflent cultiuer par leivsferuî- - —
reurs, comme iiacfiéiugc enlaCourdÉ*
Aydes de Paris en FtuMtiftSBte-Mfetcnjèi
fUidoy \flridoyê 20*
%%. Vn particulier hepeutpaseftre coftgaint
au payement de la taille dèuej pat vn au-
tre particulier , kwujfawfque. %. Câ Thiùdof^
dçjxn£ti0ni é* Nêttel. 128. eapm npllusi jfoj^ jOH
par la Communauté^ <*y«Ér a$$ fit. des taiU
fe 38* *; <5* dr Xlïfetffs ca*> x^ f« !♦*♦ 3*
[utudnt le l. Wi Ci vt nnllus ex vlean^ prû
tlienivican* & d. hzi Ç. Theod+de exaffio*
nibk & l'Ediff dïffenri JK de Van t6oot
*rti34é &ainfî a efté iugéau Parlement de
Grenoble i Gmdé Paf. q. 87. ». 4* eft la
Cour 4e $ Aydes de Paris par diuets Ar-*
«efts 5 Féfin. en fes Art. liu, 5. fit. des taiU
les iu art. 37, & . Çtfbmi en fes fUid&yis ebafa .
Q 4 "J
fi# Jïi Wx qtiïdteMnt le.
ommwttm
fyfaifkéfk Ifc & «* & Caur des .Aydc*
4? JMSWfgf lier P%* àimxs Arrefis v notam-
tpf ï>$ .4^ W* *epw»fcrc 1623. confie TriiH
<pi4& l&Sçyçuf pwtkitUer des tailles 5 parle-
^çLJa-Çfii» <saf& 1 emprifonnement de la
ptt&8»« dç tIfef*at particulier habitant de
Ettylaufcçns , & U £uficd Vn fien cheual, &
. £^ 4?f?»fr § ^dit Timqnkr 5 & aux autres
R^çW Vjff% :p Wticialicrs des taiiles >d'eKpedieç
k^t*^9iltf«Qtes,GoDtrfiicshabiUHS,p^ticu^
liçîrç 4f &viU£&& Uciixduf effort de 1^ Oniri
4 pçÎQÇ de Jfcii li urcs jiameader & aw»e.arbi-
«aûa * aifis . CQ#tre,ks Confiis 5 Cla uaires .
Exaéteurs D pleiges, camions, Nom^natcur%
♦li ^wttfi^c veut^fdits deniers; kué. A uni
1^07.; pais lequel la Gaur fait defenfes aux
Officiels du Baillage de Geuaudaa de de*
fjejnpr: awCu|ie? contraintes contre les par*
tifiuiiets . , pou* |cs tailks deues par le?
Go»oiunaute^ : le 21. Odobre îé& iei
mçfijaes àefenfes ©nt efté faite* aux Rece*
ue.tirs & "Officier. d& Lirftoax. Le naefke a /
çfté iugé par Anteft du h. Décembre 1634*
par kquçLdfes . éxecutions faites pat Caïtay-
t a<fe Receacot particulier des cailles a» Dio*
cefc d'Agde^ contre dés particuliers habi- £
tans, ont eftç caffçes auec dcfpens y & defên*- \
&s ont ,eliéiai ws à tans Re^cueur* du «tfort*
ïfcçtMxqui éjimttt krTmUeC itf
è exécuter pareilles contrantes contre les
particaHer^habtr^ns^ %M*y i6j6i en faueut
de Roudier pameulkr habitant du lien dt
Saiflâ Iuft^^x^cuté^cantr^ Gri^fueilles Rc-
ceu«urclcstadies3U E>iocefeée Montpelier?
• le derâidr Iuial màn m i é^. * contre Àiaifi^
Reçeuetii des taittes-aa Diodefe de Narboft*
j*d: le *& Sepc«ribrer^7. eu fous ut de tem
Dateras exécuté, contre OÛSto Reccoeufc
des «tlks au t)iocefe de S. Pap<3>trf>& exeeu*
ter faifent pourl^ibtti|t)ei;4èfô44> itates dette
dejrefte des deftftri Au Roypar Faure Collev
&eur ., & pàf Arfeft^dôiigé en Audience^moy
gefent^le ri* Àà&à ifyulzt cela a Beti ^jiêft
qucTë^Rêcettettfg eùffeHt obten^3« Leji^s
patantès de ta Majelté > portant ladite aml.
trâiïSe contre leç ptos apparent de ta Gom^
munaimé , la verifeation^ defqncllei ne doit
pas eftre fcice,cowimeita>*flé iugé ettkCoqj:
des Aydes de Parisien Ianuier r5$& contre
les Récoueurs de h taille en ïorefts <$u$
auoient» obtenu dételles Lettres pataptesdit
bignmifen ce^%aiûye ia yoïofitéiu Prince
jêqus eteme^rui^ <fc règle te de foy 3 f»od
l** ri & meum mm mftr'tum fuumy (tytçfa
« 18 tft cttèxqm doivent tu Tdilèil
frincipi 6,& $»<>»•» fc ntfirm afimare^mm
Cafarfupra enter os , &<jM de confis extêllat j
(Umeifummum rertm iitdteitûàbjjdtéttMtMte
bis vero obfequij gUrUrtltttaftt. Tarit. UK &
Annal. Neantmoihs il y apporte vn «ci tetn-*
perament, qu'il n'a jamais voulu fesEdiôs &
Ordonnances cftre tenues pour loix^qu'aprés
que les Cours fouueraines les ont vérifiées* ,
Xhummum. &C.deUgik id ah $mn*us tam
proccribus mftri pdoty, q»om %lmofifiii*»**t»
veftro, Patres mfi^pHttra&àri ^ vt vmtterfi*
rumconftnfm wfirsfmnitaùs au&mtate p-
vtetur: he*e entmtognojcirnus du*d am'vtfir*
€onfili»ft*trit prdinatm, idaibtatitttdmimfiri
Imper y , & ad mflram glmam redtutdare, d. h
& £md vnwèrfitas débet tfmg»li non debent.L
fient 7. %.ftqwd.u£qui>dt*Mfyiv»w.'Et le mot
4e Telle Ment du François tailler 9c'c& à âaet
partir & diuifer. Et ces mots, trHmttm» & fi*
peuditmM fignifîent vne mé\fne chfcjsg",
37, %.fiipe»dim.i& de *«*wSlgmh l ™ d«*
riué deJrifaû, que VarrPn prend pour dtmdo,
parcequ'Ufe doitleuerfur les particulier»,*- *
lifim.&perportes.a contribution appdlaM .
tributum ^-vcl ex eo qùd milittbus trdmaW.d. ^
*,fiipepdw». & l'autre, àfiipe apfellatw><t*»d
perfiipes>idefi,mdica*r4colltg4tur. i. 5. ï* ».
Stipes aatem ï#iwr id *fi , cfillationtm figmfi* +
<at &p*rùcuUm ar$tn£>marim<l»tM'**
D e ceux qui doiutkt les TailUf. ax£
fAÏÏvn collecJionem >monÛicnt la vérité 4e cet-
te dccifion. Mais Icidits particuliers exécutez
pour les debtes de leur Comitiunautc^ne peu*
ucnt pas prétendre leur dédommagement
de ladite Communauté, comme il aefté iugé
par ledit Arreft dû i #♦ SejJtçmbre rencontre
ledit Barrât emprifonné, en faueur des Con-
fuis de Puylaurens * parce que selle iâific ou
exécution , eft vne efpcce de crime , ( puis t
<ju elle eft défendue par lesloix, ) dontle ieul
criminel eft rcfponfable. Et tout ainfi que
TalToçié. qui en rcfîftant aux Efclaucs de la
locieté quiTenvQiuoient fuir» aefté blefle.nc
peut pas mettre en compte à les aflociez ce
^u'jladépenfé pour fe faire penfer & medi-
canoter, ~JJfta*mm go. ^.JociûsV^^froJû^
€J0^MMj3nôn ïzTJo^F^em'^ûamuis pr opter \
Jocietatem imptnfumfit.d* §« aw. Comme auffi \
fi en haine deiafocicté, on ne l'a pasinftitue
crjtiçr, ou on ne luy a pas fait vn laiz^qu on \^
luy eut tait autrement^ il ne peut pas déniant ,
cfcr deltreméar^fc^
TfoflTvn pamcu&^^ Commua '
muté, ayant efté inhiftement exécuté poUr
vn^debte de iz Communaut^ne peut pas de-
gnandërT'eftrc IndemnïR par icelleJfUFâTco
que les Çonfuls reprefentent tout le peuple
& font CoUe&eursffifris ez lituxjm ils font
Çonlb^ îfrpfuucnt eitre contraints folidaT
A
*ï £ D* ceux £** *&***«* /«i Tatlftii
semetit au payement delà* taille deuè'paf le *
lku oùils font confuls > comme ftfc iuge tous
Ici fours en ladite Cout;& aotaiiimêrit y à
<^éitigi par iefdit* Arrefts des i&Auril i6tj:
Parce
gôïlf pHHîîâîitfe charge de la Côlicâe , fôif
^ilfoit vôloàtiite ou fotcé de faire la leuée
4efi cailles & lutte* impôftti&ns dans Certain
temps & de& payer leReeeùeUt duRoy ,s'îï
rftftfu tempis prtefi* payé la taille de là Coin-
rtunauté audit Rcceuéut, il peut eftré éoti-
tfaint foHdaitement ail payement d'icelléj-
cbftiftte il aefté jugé par lef#ts Arrefts des i& .
Audi iéijÀïDeCébïc 1*34. &7.May 1636 foi-
uant lai. mifîlepirtàtores. j.ôtfixatf .tribut. Ubi
id.C*faiif au Côlledeur fôn^ecowrs contre ké
contribuables^. 7. 7* dfquc vllateora de pro-
fite cogaHtur exfiluerè màitibus qùbd débet ut j
if fis diluer fus ohnoxïos répëtititiriejèruatA. d.Ljm .
IV; Lofs que toute vne Gottimunanté en,
ctiftps reKjfe dgjgyèr ? &ffieTëiT^ .
&-Sérgens n^j^sSSy
iôf<Ô6 ReceueUrsfonf^atojr dé ce 4tfii$* { j
8i ècb diligences qu'ils ont faitéSj? o>uf fejaire \
j^àyer"?laGôui! leur permet d'expediej^ej;
^ttàtotësîôHd^res contre les mieux-a:ife^ \
*^ràcutt«^dû hiûyG^prqt d. eau, 14, fi i( x
m^érkkJ3f<tflàid% i^fdmnt l'ordonnai
V«»*%* ' *•
y Henri IV. faite à fans en Mars x6oo, art. 34* '* -: '• •
& ainfiaefté jugé en ladite Cour des Ayde&t*£>
de Mô^pell|qea ton 1 5$$. & par le fufdit kx-^ **
|eiiduir. 0<âpferei^ en faveur du Rece-
liez du Dipçclè d'Aiet^ Qiïktersordinaire*
deLimpux; & en ce cas le particulier qui aura
.çfté exécuté folidairemen^pogr la debtedêfa *.
Communauté ^ lerafodemnife^ar ladite Cô-
^utuûié^cgij^eilaefté iugç en la Couç
^esT^diês & Finarçc^s de Pjouence le r^.Iuil-
Ie* $557- Ç^r-f^i4r7 • 2. érgumXfivero.3.
§. aimant cm kgif. 4.^ de his qu.uffudet.ou efi
4lti <m celujrquia efli condamné peur ce qvcÇon
hojit a ietté defatpaifon dans Urue , peut Agk
contre celui f*i a jette la chofe ; Car cette exe-
f qtion cftaat alogg légitime ? & tournant ay
irogtde^Comoiupauté^il eft iufte que ladi-
te Ç^miTîunautéindçffimre le particulier exe-
cuté. Maislpfditeç contraintes foHdakes , ne
jgeuqept pa$ eftre expédiées pac Ufdits Rece-
ucurs fans peç mifllpn de Iuftice , & auoii a a
grçai^te Ôi$ IcujfÇ diligences pour fe faire
p^r^^utrepneQt telles contraintes & ce qui
i 'en où) eç&ipy detit eftçe caffé, comme ji a
efte iuge en la Com d$s Aydes de Paris parle
fy(dit Arrçft du mpis deïaauiet 159^ le Bref
içdjtjlUidi. 15. Parsàigment êa &ueur de]' A-J
grieuîture^ telles ço^t; fiâtes fqlidaires au cas»
/7
*/'j«4lW,
i%%% De ceux qui doivent Us Taillcfl
* + ~**74es Laboureurs de ladite Communauté. font
*/ r+**JCifïêcs comme il a efté iugé eu la Cour des
**U &f Aydcs deMontpclier lé ?. IuiUet i58r. Il en
eft de me/mes, «e celles qui font expédiées
contre les Muletiers de lad. Cômunauté,?^
'hppienfes Arr.art.66. parce que ces Muletiers
;V/£geftans perpétuellement en voyage pour leur
trafic, & par iceluy apportais vne très-gran-
de commodité au public, ils ne (ont pas cen-
fez demeurer proprement en aucun lieu,
ff. Nul n'eft tenu de payer les impofirioqs
faites d'authorité du Sieur Duc de Rohan
pendant les derniers" r^ûûtw^V 9 fitf^M
l'Editt de grâce fait en i éiy.qù en defendTexa.
Hion ; & ainfî fê juge tous les iours en ladite
Cour des Comptes ^Aydes, & Finances de
Montpelier; & notamment y a efté iugé le n*
IuiUet i£j2. entre les Confuls de S. Chriftol
& Cabrol, & par Arreft doniié en Audiance,
moy prefènt. le 2. Septembre 1639. en faucur
d vne femme de Sumene; qui fut déchargée
des impositions faites de ladite authôrité en
la ville de Sumene en 1628. Mefîncs pour le A
f)ayem^dksdebtes contraâées^arceux de /
a Religion P.Rj>cndantles mouucmens du^ \
Hît Sieur Duc de Roha^, les Catholiques du
Tîéu ôuIcfHïtes debtes ont efté contrâ&ees,ny ^
doiuent pas co ntribuer , ains feulement ceux x
de ladite R, P. g. comme il fe iuge tous les
V « »
dcctux quï dciutnt le s Tailles. * * j
ioursen ladite Cour3notammfcnt y a cfté îugç
Je dcrniçrlanuicjr 1^28- pour les Confiais de
Caftelnou, Cre£, & Saiazon -y 6c le ia.Aauft
1639. enfaucurde Pierre Grolier Catholique,
contre les habitansd^Pignan faifâns profek
(ion delà R« P. R. Voire-me/gties ceux delà-
dire Religion, qui s'eftoient rerirez en lieu de ;
lobeyflaccdu Roy, ou qui ayas demeuré das ,
vne ville rebelle , àuoientfait leur déclaration *
déliant vnMagiftrat Royal, ne font pas tenus
désleiour que leur déclaration a cftéenregi*
ihrécau Parlement de Toloie.côme il fciuge
tous les iours en ladite Cour des Aydes ; &
notamment y a efté iugé le 7. Iuillet 162$. en "
faueur du Sieur de S.Ccfaire de Nifmes.-le 19.:
Feurieritep. en fau^ir des hoirs du feu Sieur
Çaluet de Montpelier . & léaj. Feurier audit
an 1629. en fatieur des hoirs de feu Saportâ,'
Receueur des railles au Diocefe de Narb on e*
34. Les places & lieux deftinez à T vfege du 'J?/m < ,
yubliç font immuries & exempts de toutes '?*'' j
impofition*7tant & ïi longuement qu'dl 1er- /£",*'/
V ent audit viagé^ Amiî tés HaUes cTvn lieu ~~
çnlpnt immunes; puis que lefditsTieux ler-
Sent à IViagc de la Communauté y il eft iufte
que toute ladite Communauté prenne fur
elle^me/mes la cotité d'iceux.
35. Le$ lieux ou maifons que le Roy pofTe- /* *-4
de en L^nguçdoc.fcntimmunes dcfdi tes im- ^" *
/
f 14 l>t ceux *p*LioH*ntkxT ailles.
pofitions* Amfi par Arteft die t la. Cour deç
Àydes de Montpeifer donné cnJVudiancé^ le
feu Sieur de Montmorency y présidant* le?.
Juin 1614. & par autres Arrefts de ladite Cour
du 12. May j6î6.8c 13- Septembre i6*8:lelar-
diti que fk Mgjefté pontdv au taill^ble de
£**/>î*l Montpeijer prés la porte divÇçyrou, appelle
' : ,< /i l Je Iardin, du Roy, fui déclaré immune & exept
>«: <» ^détailles 3 tant &fi longuement que les terres
1 duditlardin icruiyoient andit vfage. Leicm*
blahleaeifcéiugé en ladite Cour le 10. Mày
1625. pour les terres prinfopar le Roy fur te*
^ particuliers 9 pour y baftir la Citadelle de
i '^^^ilQntpelier.Ilecreftdemefmes , desmaifbn*
*' ™ ^^chetées pbury baftir des Palais <5u Majfons
dcIafèiccfoitSouueraine ou Subalterne d /*
^ ' Ainfipar Arrefl de la Ce m ici Aydes de
',* "ll^Motiipetiez ditréJqtUeft&tyla maifopi ou c£
**««/5.r feafti te Palais dttPrefid&adSde fiexiers ,feafle-
*, i-^^çour&iardins e» dépendant fol» déclare*
/ exempts de foutes taillies^contte les Coafeis
de Be2iers~ Oucrè que i ntmimres fu* Jetais ^ >
qmtcjHïd. 10» i^filjf. cmm. prx£ comme i'ay \
mon ftré fort amplement an Traité des C<>n~ /
tra&Sjtit.desfe^tudfcs^^^ 4
rtleuat.fofMJih. iu t**« IQ. v <4*
36. %içn que te Seigneur Jm^à^oflx^d^f^
à vn îiey -, .tojjt obligé pour les biey^ptftrifys^^^t»
qu'il y pQffcde, 4s contribue* à toutes ^PP-^SkJ
, (jfcions jlQyales, & nw^Qp^es 5 «u: «^raw-â^tafajj
dinaires, comme les autres contri^pj^j^^ uif
dit lieu» ainfî qu'il a efté-ÎBonftné cj^e^-^fpy
^Qjgpatwers qu U fra^dit lkau paitr igs.fe^jg fc j^L
jie la Uiygc CHonJubirCj ^^sj^^^^^^^t^j
tjx^fml^ banvjueftsiiits aft c^^g^n^t^^**^
^çjf4«5lCphlî3si des gages ïuïûçè,^ dWîSflr-^jfs"
senjt dejfdits Confuls^ cognine il a e#é iugien -y^'*- '■-,
ladite Cour4eçAy4es de Mon^Uale ?k
iM»y '1609. ep faneur Dausflfèns Se%ne>ur de
Mqnteiquku , contrèles GoaMsAudithsu :
4c £, Septénaire 161?. ppùr lç Seigneur du
$mî$, contre los Courtois dudit lieu ; le *j.
IjiiU«t j&^ pou* le&dg?wiir dudit lieu id^&f-
T ktiéaé. pour des Denobks.Canfei,gneijj^wL
^ lieu. 4e S» Amadou^ contre le&ConiuIs d«d{t
|Ucu :Aedçrni«iuin i^r. ênfeueur de Mon*-
/IftzunConfeigneurdc Mantaftrnc, centre les
f Cpafuk dndit Mojitaftriac rie 16. Nàwtobvs
\i^4.pourlojiaf Confère ur de KontarenCj
Jr&k wo£uefoeAlay rau£x cens trente neuf,
% ^pour Margùerioc de Ciew* Pâme du Jieu
/ V
il 6 De ceux qmdoiutnt les Tailks
de Mouflïeys > contre les . Confuls dudit
*? Mouflîcys» Les Confuls ^ luge r Greffier, &
» 2*rt . Sergent eiï&T& eftafrlis pourrendrelâlûîtiçe
«*£T * 1 . aux Émphyteotesjju Vaflâux^ & non au
2x*>.^. ffifflculffi nc faoit pas iufië^jjue le Seigneur
jJUdi^ trempât aux frais qui fe fane pourlcidites
* 6\ * ' * ' /** —Il ■! ■ ■ I... X ... "... . ,,. ^__ . ■ » —
m* v perionnes.
Wè^BfaTf* Nul H'eft tenu de payer les tailles &au-
^^^^ t«£ impositions poyr les biens qu'il a deguer-
i^yg^Jt ^Pjj_&^£^^^s*ÇX0lir ou deguerpifffemeritj
? ^S^^/d^^ *4» C-deoymi A&*de[t*t9\ comme il a
our des Aydes de Montpe-
ayiéoj. en faneur des Martins,
pour les biens par eux déguerpis au profit
dfes Confuls de Gabian;le zé. O&obtciéiy-
entre ï)aniel Malecare, & Meflire Pierre de
Fehoùiliét Enefque de Montpelier, par le-
quel ledit Malecare ayant déguerpi des tu A-
. leries & vn champ qu'il fouloit tenir releuant
de h dire&e dudit Sieur Euefque, il fut dit
que lendits biens feroient tirez du Gompoix
dédit Malecare \ &t quil feroit defçhargé du
payement des tailles pour raifort de fdits bien s^ >
depuis le iour dudeguerpiffement par Inyhi/
audit Sieur Ëuefque. Le fembîablc a efté iu\
ogé en ladite Cour des 'Compter; Aydes* \&
/Finances de Montpelier , par^meft d
•'né au raport dufîeor de Fonfeede ,1e douzié-
: me Fcurier ifj?» parlequei defenfès furent
V
♦. «<-,
Tte ceux qui dament Jts Taiifej* <wy
faites aux Confuls du lieu de Genèrac, de
comprendre à iadueair ez iinpoiitia?i$ ordi-
naires & extraordinaires , qui fe feraient au-
dit lieu, A mphous mary de Catherine Aldi-
4e, depuis le delaïflanenr parluy fait au pro-
jet de la Communauté des biens dotaux
qu'auparanant il iouyflbit audit lieu ., faut
aufdits Confuls de pouuoir bailler lefditess
terres delaiflfées au profit de la Communaux ■ *•■<»
té. ainiïqu il appartiendra. Qaéifi dans vrfe r\
Vilie^nijieu il a grande quantité ae certes ?•* £^
H^ueiyiesT&qucres Confuls dudit JœiHç^^^,^
"veuillent décharger des tailles pour laifonT^e*.^1
iefilits biens, ils doiuent faire appeller le Sy n?^2?J ^
die du Dtocefe., & en Taffemblee des depii-^^^
te?: de l'affrète dudit Diocefe , doiuent faire
prendre délibération fur la reiedion destaik
les dos terres par eux acquifes fur tout le
Dioeçfe , /ans retardatton des deniers du
Roy, & autres mandes du Diocefe, contre
les Confuls dudît lieu -, & ainfi fe iuge tous
les ioùrsen ladite Cour, & notammefit y
a efté iugé le io. Septembre 1638. contre les
Confuls du lieu de Lauraa: Mais fi le d&-
guerpiflfement.n'eft pas fait en bonne êc
deue forme, il ne décharge pas le déguerpit
:\ fztit du payement7 des tailles , comme il a
^7 efté iugé en la Cojar des. Comptes Aydes, &
^ Finances de MtfatjKlierlè 10- Q&obrë u^ '
P 2
./*.
o~r~rrz~4^
**!>. &è catSc qài doiueïtt Ut TwHl^
contre Jacques Ducup fieur d'Iiïei, qui ayant
pris par drpiâ de prelation vne métairie rele-
vant de fa direâc, 1 aupit aprc$ deguerpie en
fkueur de la Dajnoifellc Antpiheçe de Manon
{cm jaqp&yteote fopys jugemenf à . 8c p%r vn
jimplc affe de Notaire ^ biçg^u iljoiuc eftfe
^ - jmtcniugt&cnt^ptdtrcjtis dpudutfd defideri/s^
Ç< r?<^ifc^'^ CQiftme i'ay »qibftftf ÎEffi trtuffe des
?uotr eigard audit deguerpiflement^lédk Du-
<wp payerbit les taiilds de ladite métairie, tinrç
> ^onrlc |)aflequepour laduenir : ïattoi$ et
•v «ectt auproces pbur hditc Dampifèlje.
1!^û£m38._ Nidh eft tenu (far contribuer aux gratis
'"' ^ 4feaçîonfe5 dons^ prefëus^ ou Cberalitez laites
çàr Tes TXpnfols au Seigneur du liéïT~ou fr
ûë§5ë^ autre ptrfontie , & ainfi fe higetous
sit)«ripfcûitëXJour, & flotamtoônç y a
«fté itsg»lb dernier IyiA i^aenfkpeur dfc Fau-
^«ier ^ contre lesGpnfulsde Serais, ordinisx
wldccurioThithAmbînofaik cwfii-
4vtimtbusr€frobant#r.L kmkfaiifa^.'ff. tiédie
JictêtiohP>vèlkti fi aliqwd hirgmfatit. d. L <ài*^ * (
fithfoqjimpriàc. prâàfde ( 'vtfôiem^ \jmevle., \ \\
crtutrint-UerptéUco ntkû^ ^ffadiâ^ûèl î*desM }
ytl ctr?amyti47rtiweiHfyrxj£ariy ^
fài*fikodi farttum. im^ àmbitofh. '^%: \
+ fV*A
tticeua? qui doutent fcsTtiÛ^ 129
dç ladite Cour, notamment du *8. Aunl
1627. donné pour U&.G?nfiik de Eoyfifan, 8e
du 9. Marfc 1628. pQu&ks Gbnftds de Pue-:
cheyray 5 e&ant defctida a#x Canûik dç foire
aucun* dons ou gratifications ; aux SeU
neurs du lieu & autres :^à pane de l'a-
mende ?jcamme 1 ay naofcftrc amplement aii
Traidté des Contradr ytit, destuteurs> lefdits
Caufuls ayans fait ce qui ne leur eft pas loi-
fibie , il neft pas iufte qpc les fiartiteulieri
payent leurs dons ç autrement les Copiais
feraient iairge coùrroyc ducujr dautruy.
29. Nui n efl tenu de JEjontrùxuer aux tailles •'«£.* *-
ni autres imPQfatiotts pour les biensi gables /^^gy:- :
qu'il tient 5 ioit qu'ils appartiennent à vkgli-
ie on aux Laies, & foi* qu'ils foyent polftdea
par les propriétaires aefoifes, ou par d'autres
a u nom dice^, par 'des perfonnes > noble* ou
par des roturieces 5 futunnt. ÏOrÂanjiimadi
Cbarlts Vill. à* l'a» 1483^ de Franco rs f . dq
wq'uM jamtf X543Î. Car tout ainÇ quila efti
dît cy-deffus , qu'en Languedoc les tailles y
citaient tellement réelles "qu'on n'auoit nul
égard aux priuiîeges , qualité i honneur, oU
Nol?lefle dès pedorwes qui poflbdeiit les ter*
r v ares fchicteS aiifditqs Radies t auffietf la niet
ky> me ftro.uincttde Languedac/lorç tprïl yf* , .
Y êcs biens ^u textes riobie* 5 lefdks jbienV
\ £>u <teo$ de iM^rooE *e»fiea» jtttoblesylriea
'■>*
* 3 o-; De ceux qui doiueut Its Tmt/eK
quelles appartiennent i des perfonnes ro*
turieié^uSe d* Vdte & abieâe condition. Il
en eft autrement ez lieux où les cailles
font per&maelles * où la perfonne Noble
affranchit les biens,, & h roturière le$_rcnd
fubiets àlawiUc^droù'vicnt qu'on-Wt guet*
Languedoc TeTicfatmobUtr non la perforât
ne j mais qu ea langjjëlî^uy7X~c^ * <&*
en Trancé 3 JTc'eft la përfinine y 6& non Te
îêf. G'eft pourquoy Kimpiunité donnée
aux perfonnesn> sefteint & prend fin parla
fhort defdites .per/bnnes ^ Léttdtp», j„ /#/;
?v -*, m fl d* twftbm mais celle qur eft donnée aux
J) ^ fonds, ne le perd ïamais ^ dm t. îs™nji*f*rjbx
, vis dkiÀjfamnnïtds ^ eumferfonxa^pc$wgmtt^ •
*fitm*9 mnquAtn txnngmtut 5 i.ky inf. Et
bien que: les fiefeftiffent inconnus aux Ro^
v mzmi >, & que ks terres' limitrophes par eux :
occupées fur lents ennemis , & donnees.en
propriété à de vgîltofis. Capitaines ou gens
de guerre 6 peur les obliger par là 3 à ks
mieuxdcîeridre côtiwTeslnuafions dçjjgfr»
ftemjs $~atté£tïw mffi *
dëfexdtrefit"^ i
Uxfndn Stvere ^&^vttj^fte de ne pou- \,
hoir eftre tranfmifes ,: qu'ides perfonnes j
4c Uditp profelta * Nouel* Thwdofc di m- »
■biiu-érfHis l mit an. tit¥ %u & L vlf.,C it -
, fund.limitrçfb. ne fuflent par « que nous
\
X)fitçtix qui dotmnt les Taille* ■■■*. 13 1
appelions, auiourdh'uy! fiefs, (car nos fiefs
font bien fouuenc nonlimitrophes ,ains dan* '■-
le cœur du Royaume, * & ne font pas tou*
fiours baillez, à-de vaillans Champions , ains '
a des personnes pufillanimes, mefmesà dès
fcmmes^ik peuuent eÉre^tran/mis à toutes
fortes de personnes , c ùm fint ad ïnftxr patrt- !
monwum redatfa^ comme ùay monftré au ^
TVaiécé des Droits Seigneuriaux, titre de* ■•
fiefs,) ains que lefikts fiefe ayent c&é inaente» >'
par nos François j comnk a fort doftment mon'- -
ftré Molim, in Confuer. Part/. Ht. 1, du fi f s ?*2
n. 1. vfque dd. 20. &l'Autbe»rd*funeïAllu> X
thtf. s> contre l tubas de Hilippié mfumma'
muner. n. S6. & %y. Neantmoins ils font en:;
cela femblables! aufdites terres, <jue comme
elles eftoicnt poilédees noblement par lefdi-
tesgensdcguetteï&âùM.Theodififcttofcw'
' & bas limita», tit^j. <£;/, *,//. c. defand, li*>
mttroph. qui efl tirée de ladite Nouekejr eftvni*
partie:, d Uelle^ & qu'i l'oçeafioa d'iceiles lefi*
dits Capitaines eftoient obligea d'eftrè toû* :
\ jours pfefh de feruit leur patrie UtmprU d£»
i hco. AuM nos fiefs &,arrierç-fie$ font exipts
/ de toutes taiUesv&. autres im t>»fitK»is ■• &
s pour raifon diceux les poffefleurs font te- *^ ***•
V* 5 r £ ferurflç Roy ^ ban ow arrkre-bah.4**^*
/ Si lefdtfs fiefs ou àmere>.fie£. effoien«. fu&T *^ '
y
% jets auxuiUcs >ils tokntaccabtazrfe dou-
b|e charge > fçauoir dii feruice pcribnnd a»
ban ou atrier«-ban & def dites tailles 5 & leur
condition fetoit pire que celle des biens rû~
tijriers, qiH ne foût fuibets qu'aux tailles 5 &
non audit tban ou arrière ban ^ ce qui feroit
iittufte.; Etlefdits bieffs nobles foiiLxxempts
non leuleifrent cks tajBes& autres importions
Royales ^mtisaufli des irop^firion/ munici-
pgfeïi iMiuant les iufdites Ordonnances de
Cfeàrles YHL & de François I. qui exemptent
geaeralemcite4e$ biens nobles des tailles &
t^uWsauttesitnpoiîri^ns5 qui font mifeè fur
les biens rtitaùx* parlaiis àinfl gènerakment^
eUes-doinsnt aufli tftrc entendues générale-
ment* D'ailleurs puisqut lefdhs biens nobles
font inaoifeftemcnt exempts des irripofitions
Royaks patlefditcs Or dahnances>ore s qu'el-
les faknt brcùtoair** & beaucoup plus grandes
qitç tesjàiiniripàles, il faut à plus forte tzifon
quils foièiat? aaflfi exerhpts dtfHites impôfi-
tfons e«!ttaoildinaitesD»rfi dtkttcui iqHodfl&stft,
liçlt^Hoà mwttg ejl^ »m licm> l. m* dehtt tuff*
de dimfirtgvUttrJn ttqbadfins. ejt, sfyirixtft *\
tqùhs*lsinty$*&d$tn^ t !:|
fâmpermjftïmiftt^ \ 'A
*/^w^&«n6s,bbfcruè tous les icursenlad. j h
Geut étjkGcmptts , Aydes, & Finance^ de éL '
% Mocpc^ieri¥okê^ifaelm«st^étt biiaTaôbtes ^;
fe« wifcttpti deia cwHaiion ÉMfc £*itf te*
V
THït&x qHidwtttntits Taillt** n$f
gages des garée-terres . tommz il a tfté iugé
ea ladite Cour le ^Decetufatc i6nfxn faueur
des biens nobles de la Dame cfr Arboras, cotw
trclcs Villctes de Lvmtl. Et a obfte ce qu'on
dit, que kpnmtege accordé parle Prince à
quel^u vb> n'eft past cénfé loy enfant accordé
au préjudice d'vn tier%Aa.§..A ffàù&map'K
16.fi nè'qmiièl9c9fak.$i partant que k Roy
ayant tfhnobli va fonds; n eft fwitxtoé de IV
uoir efunobi r> que pour les împofitiafts qui le,
coticerniem, &no» pas pow le* fmimcipalcij ^
carW. ^ lé.dit mtims que k priuilege ac**
corde à quelqu tu par k Prime 5 peur eftre
au préjudice d vn tiers ^ lors que ie Prince la'"
ainfi voulu* Or il appert qu'il i'a voulu , tant
parce que par fefdittfc Ordonnances ibexêpte
généralement de toutes importions lefdfti
biens nobles , que d'autant que ladite <*e»M
ption pour les tailles Royale*, n-êft pas aie f-
me à fcn p«i*dice 3 aœ& de* auttts hàbinti*
du lieu ou foktt alfis hàfàm bitnfe tioblte 5 pu»
, que les taille g font indk»4 ^niie^sawane â
* vn do*p* vhiuierfei > quiiitt reite pas ^efirt k
j xnefrae corps encore* q&'*n en defafcqiï*
/ quelques metabrts^ aôift qft'ti Ara âtànftfé
( e^aprés. Itancquespui* que ittôt p* Juifeg^
4}> d'exn^ionrioite^^
' démè^Rèy*** tanfe âatantu^^w^o&r t««h
Z £9
a 3 4 Z>* «*# ^*i doiumt les Taiïiesï.
& que la raifon qui fembloit faire qu'il ne /c
deuft entendre que des deniers Royaux tanc
feulement, a mefme force pour les deniers
municipaux,!! eft indubitable que ledit priui^
lege doit eftre entendu auoirjjcu générale-
ment pour toutes forte#s d importions > htne+
fiemm Imper dt cris 9 quodk Diuinafe. indulgent
nA$tofic%fcH»rj[Mm plenifsime interpreun de*
bemus, L btnefiçïum. j. ff.de cenfiit^ Principe
<v«^^J0LPuis que Ce qui eftadioufté par alluuiona
\;*u i*+ vn fonds, prend la mefme nature que le fonds
'î^^fauquel il eft adioufté y comme il a efté dit cy±
"ty- deflus^il s '-enfuit que les erementou accroifïe-
^^inents faits aux terres nobles doiuent cftre
exemptez des tgilles & autres impofitions ,
commeiil a cfté iugé içn la Cour des Aydes
de Montpelierle 23. Novembre 161 6. fur ccr-
tainsaccroiflemens faits par aUuuionaux ter-
res nobles du Baron de Montfrin- & le 22.
May 1627; fur quelques cremeqÊfansea larï-
uiere du Rhofne infeudez à Fabre, par les
■ Officiersau Domaine du JRoy (bus vne alber-
gue annuelle, contre les Confiais de V4aJ>re->
gues Iay .veû^ëcî35TTfemblabIe en vne
Confultation bu îeftois , fur des Ifles faites
• dans le canal du Rhofne , $c fut dit par tous \
les Confaltans que le Sieur Baron d' Aramon, A
auquel comme ayaût k dmiû du Roy , lefdi- ^
tcslflesauokitt çfté adiugées, les pouuoic
V
il»
N
De ceux qui muent ItsTàm^s. ijj
bailler noblement fous vnealbergué annuel- ; . •
le y ou bien a toute , s il les vouloit bâiller^ ' 4
nouuelachetfousvne ccnfiue ànniiellc, HE»
Et telle Njpblcfifc & exemption de tailles & J**?*«+i>
autres iftipofitiôns, eft fumiammënr prôùuefe *tt#Zà •
par les contrats ou b>aux dinteùdation otTA^v/^V
îoîï^
qîPii n y ayt point ^homtnages^endus^com-
me il fe iuge tous lesiours en làtfiteGour : &
notamment y a efté iugé lé dernier O&ôbrfc
1641. enfaueur de la-Dame du \B&rry ,qui né
prôdirifbk quèlefimplfe eontrâSt d'itffeuda^
tion fa«$ hommage ny denômbrëihent, cori*-
tre les Confùls de Montech. î'^uois eferit aw*-
dit procez pour ladite EXarioeicâr les itoïSL
mes & dénombrement ne font que àcs àc-
tendances, fuites, & exécutions descend
tra&s d infeudation, ou foufînfèudation 3e£
quels les biens font baillez noblement; 'de
forée que lefdits biens eftans nobles aûant
lefdks hombiagea ou dènombrémenSj leur .
Nobleff* n'à^as bèfbin d'ï^ •
* ue 5 puis qu 'il tfppttt defdtt^ tkÀtte&spiïtîcï*
Jpaiix : Seulement en défaut defdits contrats
/•îcfiliis hQmmàgei i&c denbiîibreniéii^/eiriicht
K * ladite prcuue ; cqtamell jfeff :jdfc Çj^apig*»
fo> LokjucIc Roy baille à^uelq^ vn vne Éerre, / .
/ alà cWge dcJuy en Faire foy 1 & -hommage , «^ f^4 t c'
ceft à dkçluy ptefter fctment,dç Çdeiité (. car " *'
/
.v^ V
• » #.
%16 %««#?.$#* 4mèntfaT*dkh
■J'«J ou.. Ihominagen eftgittw c&pf* qu.'vetç piwneP
.^^.G^^^gjjç^féquclc Vaflal fût an Seigneur,
auquel il nets, k fief, 3ç pas Iç moyen de 1*4
«jjicUci le VafÇtf dcuicnerkomœ^ fte lôo S«ir
gxtat >£f#t4Ukf en f* Summc frire* ùt^ 82*
3^i4*ï^<&ak/&«M**& <fap. vem&ih 14,
€e:,{(icfi^.é ci ^naens hommages p^r ce
44m feat&âite & C<t*#»*#< &QHkw ne et?.
f*-, 41. }%»# 1: eMigerà aucune r«deuanee an-»
j5]»çUe, càl* $'appellç iofn«l*a©f}, i/ùkliMe,
/. &£»$? jbn U fuf&te farept *«ft bi«a & éeuër
tact* fajÉfc, Mmdic M cty ; &$«*. m mrkt
/*/*»/*■ **«<* laitertc-daR^y ett^c/4fetiUeladitc tet-
/&„)**£ tçi va autre fctis b Airdifce phafgCj cela s'apj- /;')
p***- fHBl|çiajaacre-fief, 911 fous^infeudalion, & -s'il
f â ,f^<oi U ftjfdite forme, il eft feten (Jàtoë*. W |
ment fait, jîi?aiêiile.me»til£)J's qu'il eft'fftit par (;
î*.faé*4*rM%$J» frm. iâ± h je§êrt m*
y
juffi siltûïMt par vue ^etfotmctotuntix^m
p& vit jpaïiaa > Motm*. m CMftut*fàrif.*tt.&
vfes fiefs, gkf 3, in v&fo-[ tonus n&lmtnt } & '
Voir e-T5efae$ loirs g ù^il eft Sait faftsle Cofeiv
tement^u Seigneur ^onûnaitt > M £/4r # $>
feuàm. f .pXi. & iiftfî fe iiige touskskwrt
4c #t6çpelter. Quje wpat kwitsikanK fcçrcn^/^^* ^jr-
neiir s'oblige à vrte redeuâce manuelle omiei$
le Seigneur ^ fceta nfeft pas kifeudation ou
fous-mfeuriatkm , aitis vn\Sntraft Bmphy»»
Teutijgtie» comme i ay rnonifaé au Tgai&é^es
^i^iéfes&fejgneufiânx T & la rfiofe baillée par
g^tiltreWft rgtugiere^ bien qa' tn fit iburoe
•^eHcllui jàefefe, cbmjtogjil_faaj<ik >cy-apres.
Mais afin qiiekdi te terdeuance annuelle » rcn-
jp^^^iii^miënt «nfiqeTvïa^^nfi^D 3ou
yente qui ^onBRt en ^eniefe ou Wlïû^ ,
^ggnefflaiys ^ 011 yin, ou ihujle^ q>u autes
^djr^hqfe Vtik ou pi^fitafck au SeigSÊei-,
jt'^^e^feuangç gimuëllê feottBRe ^ïuffoîl en
^q^tte irecomioiffante d^honrieur *<£u'en
■■- *r*~
/ 3
)
- »j8 Dtctux qui doiutntlcsT ailles.
«qui fïgni fie hébergé ,- parce qu anciennement
. Je Vaflai eftoit tenu d'héberger , c'eft à dire ,
^ (ù&ry**» <Je loger &reccuoir chez fby fan Seigneur ,011
ceux qui cftoiétenuQyezdefà part,qiiand ils
paflbierit par la terre, & de là eit aulïi v€ pu le
mot, *lbergarify dont eft fait mention , **r4p.
frttertiqiMWdm. 23. **&- de iure patres? at.)
elle ne rend pas la terre roturière 5 & ainfî fe
ingetQuslesiQurs en ladite Cour des Com-
ptes, Aydes, & Finances de Montpelier :
Voire-mcfmes auiourd huy bien que ladite
albergue annuelle confiftg en deniers; néant-
moins li dans le bail dmteudatiou ejle~eft
,-qua{ifile de çc ti tred >lberguê7& q u il foit^It
que la te ne iojtbgillçc nqbletpjjfc Ja terre alnfi
Baillée eft noble jCôme il feiuge auffi en ladite
^CpurD'abpndâtbie que dâs le Côtraâdin-
feudatiQii 3 il /bit dit , que leVaflTala baillé au
Sejgneur vnFnbtabTêTQmxne de deniers pour
loq droite d'entfée , neantmpins cela n emr
peîche"pas que lacHofe ne Cçit baillée noble-
ment, comme U a efté iugé en ladite Cour des
. Aydes de Montpelier le zz- May iéio., contre j*
les, Confuls du liei* de Fourques, eh faueiu: l
. d* vn homme auquel les Commiflaires depu-V m
. tcz Dit h Jviaiefté, auoienç baillé eninfeuda- i j
tion yrç territoire mcultefous certaine alber-i j
giie , Ôi dix mil efeuspour le droid d'entrée j\
car puis <1» iU çftéfi^pftre audit T»i#é de* ;
ceux qui dùiuentUsTailUs. ï$$
Ptcïâs Seigneuriaux y xiu dès fiefs , & tir. du
Contrat Emphyteutique , que ce qui e#f ».
baillé pour enirée ne rend pas le Contrat
Emphyteutique^ains la penficm^ ou cens an^
nuel^ojrne peut pas eftimer que tel Contrat
foit Emphy teutiqueîV, Et Bien qu'vnejeule
reconaomance ne prouue pas que la terre r£
côniïe^releue de la dire&e de celuy auquel el-
le cft frecônue côme i'ay môftjrc audit Traité /eu/
v des Droiâs Seigneuriaux 5 néantmoins loirs!?" a^
quil n'àpértpas duContraâ d'infeudation 3 J^^J^;
la noblcfle d' vn fonds peuteftre prouuée par^ ^^
vnfeul hommage pX*er. dedf%u*n> 24. &
Rancbin ad cap. Raynut. m verbo [ quad ôbfta-
kat anndi* txtepm ] ^45. &$6. comme il fç
iuge tous les iours en ladite Cour des Com-
ptes i Aydes & Finances de Montpeiier ;
Mamhin in. q. 196 . Quid. Pop. & ad cap* Ray nui.
s d. n. 45. & PMippi tttfîs Art .m. $9. ppurueu
qu'A fait ancien , s^J^j& Ranchin d. kcis±
qu'il loita^ompagné^aut^s_adminicuks3
comme denç)bibremen7& ieruiçesançiens %
* Raniktïn^.^m$P quit-
\ tances des taxes pour le ban & arrière ban.ou
/ pou? les iknes-hefs^oupour lès décimes Ro-
t yaks s'il e&queftion de biens Ecclcfîaftiques^,
\ car comme il a eilé?dit cy-deffus , lefd. dèci-
/ ;ï»eane iôntpas exigées que des bénéfices no-
bles;» Senon des roturiers ) & qu'il foie bien
& dcuëméutËut. Çeluy auquel la teçre a efté
'. l.t* * V
reconnue comme emphyteutique 5 prétend
par cetts feule cecoaiiûilTançc de proauer
quel* prfljpâcfié direâfc delà choie Liiyap-
pactieatîfMatf oclwy quia fokàomagedufief
:epd v O0Â1 tde pro+uacr la propriété du
y aitas la qualité, ^dic^SjT* fçaoapir fa no-
Woflc/Or il eft »pUi$aiicdp prouuer par vuiçiil
»9cTa qualiûé xle buchofe^ que la propriété
djcçUe^car liwn^vttjpLusimportant que Fau-.
tre, D aiHeurs^ au p^eoucr cas oêluy auquel la
Beconaolfiaînceeft îzivéTâ pour but d aiœ-
.mrater ton bwn y &«domigerâ vne redsnau-
ce annuelle Â: perpétuelle k terne reconnue;
maKauiecodccluy^uia faitThomage n'a pas
de/Tein par icelity 4 aitgmcraçci: fon .bien,' ains
ieiulenwat ide Da&aiacntr a& ie liixerecer de s
tgiUes & autresimpofuionsrOr la loy £a«oa-
fepiuûgiftlait^erationqueLoWigatiô. Ldt-
iritnus, ^ ff.de tbligât. &*&* *& d&tktigwfy
occafonem<*dwg*ndHm <: vbt de likenwdp. > - ex
dimft jtrtfMilkrcsfim** ad Mw&iomm. .. d^l.
jtmimm. D/aiIlei»^ mdmss vne fçule recon- /u
jnoiBance iuuik rdÂutrcs adminxculos r^cggi- / p
inc du|^âtran^^
jradirctfte jdejcèEîy en faucurduquel la terre y\
2&{ké reconnue 5 comme L'ay imonfbé audit J I
ïiaiâfé Aes Droits Sdgirçsttriatix y &ainfi on V
»e:doitpastrwu*ei: eftnngc qtf mfeul hoiu- I
.'■-./-■•' îW§e r.
>
De ceux qui doluent les Tailles; a 41
mage aidé d autres adminicules prouue la
Noblefle delaterre dont on a fait hommage»
Mais afin que l'hommage prouue la Nobïeflc
4elachofehommagée~il faut qu*il loit fait
en bonne & deuëformtf,&:que ieç-çhofes qui
y font requifès , y fbient interuenuës. Or ûtfcfa?"*4
requis, que le Vaflfal qui veut faire faommagé,;^"'^
le mette à genoux ,cefte. nue ,iani manteau, *
ceinture, elpée, ni cfpef ons , MoUtt*. in Con- \
fsjet.Parifttt.x.des fiefs.^.^.glofz, n. 15. et \
Choppin. de morib^ Pariflib. x, titf 2, des fiefs, n.
4. & ceft ce que veut dire Bout ciller en fa Som-
me Rurale^ chap. 82. diftnt % que U manière de x
fére hommage efty que l homme [bit mis au net 3 *
ceft a dire^ chaperon abhatuJ qui ejloit vn^ac-
couff rement de tefte , dont vjoient les Anciens )
fans coût eau qui porte de f en fe r& en pur corps y
c eji à dire, fans manteau y8c en cet eftat doit
joindre (es deux mains, & les mettre ez mains
de fon Seigneur , & après luy promet fby &
loyauté , & luy dit ces paroles • Sire , ie viens
à voftre hommage & eh voftre fby,& deuiens
\ ^ voftre homme de bouche & des mains, &
'^ \ vous iure& promeçs »fby & loyauté eriners
^ r tous & contre tous, & de garder voftre droi<3:
/ àmonpouuoir; Ce fait le Seigneur le doit re-
•* eeuoir en ces termes Je vous reçoy comme
y mon homme (ie fief, fàuf mon drpi<5t& Tau-
iruy^à tela droits que le fcf eft tenu;& après;
*4* Vttwxtpï dfiiMfàlfsTmlk^
*~ en témoignage de la confiance qu'il g en luy>
il le baife eu la bouche, BoHttiUtr & > -Malins*
{apmmeJà. heis. Mai* il n'eftpas dei eflTençe de l'hAr
^ 4^/^- jnage , qwele Vîiflal promette a foa Seigpeuj:
^^^g.ucua feriuçe ,ains /«ulement ladite fidélité,
3£r~f*y<3u Seigneur que pv accidefcf , à caufe deg
r-**'* ***PÎ&£* & conditions ^iftfes en l'mfeùdation*
&£££- 9f P*ÇC. Suc FaFlhOIPm?gc ( qwn'eft autrç
iJbofjb que le fufittt fewnetUi de jÇ^clit^çomwe
4ja eftedif cy-dc0us)le Vaffat devient ho«3K
ipe 4e iiw1 Seign^ijr 3 cet a#e s appelle ? hwU
mum. Çharana. f#r led. ebap. 82. dt Bout ciller^
ojj hwi#4tvmy p# bien, d vnmQt barbarç
inufitéta^taiiProidCiuilquvaipc Ijuïies des
jSefs $ §£ vfjté m Df oi# Canon ^ w c^vttit^
fjs, 1^. r*/r. ^? iweiùr. bjmmtgium % qmft ha-
Ptmis //y<w?parceque le VaflU eft lié _jjjg»
^ig^e^ir eauers tous & çonjre fous, fçauoif
lor$ qiTjTeft foit au Roy ou àTTLmper eur , ne
rêc^iî^iTïanjr^rnc jç Sgpericiiy» Que s'il
çft 6yt 4 yn ^tre Seigiieur >i^^J^?jO$Ç5r
fafornftjidel.j. ^ a}o*s le mot çjfoxjnmagp
eftpiis ipiproprf roeijf ^for* largetpent , -M0- VA ,
tint. J.gty. &*>!$* V* E{ ladite Nobkfle eft \
iugée protti^oanetlei^çtv , bien que \cfiitt '™
titres rendis ne foiêntpaslés* Originaux y ainf
desfimplcs eftçaids^ frits mefmes partie no»
s
*>
■*f
» %
f" , ** - * •
idite Cour , & t»oi:anam«(k^ i^&ittgc if» ^^c/^T
ueilr du Sieur de Ça4o#k* &6$m \b*ï Con^^^^.
Tuls de J-unelie 6i fyiiist ï6t?*> SeêdaMpjea& la ^u^y».
Cougaaccouftutoéd or*knlqflE :fflj*itafir£
,ré4roi& 4eftQai*»emetK ^^ f^l^4^pat#gs i%
games» elle? içtow plus aropJlcgieBt
.4jîcoMC^pf,Q0uijrodccçkqti$ """""
ra d?iï* *roi* mois 9 ffons faqû di Àejây ifpariifc* *
. ^ui veutiairt decl^rgr JapkJf& J$& basas;
mettw tes .Originaux dès .hçraaiagfts>&
' nombrfcqflgrçspaj: elle remis , <&& tîes reÀiai^
fajts pâme de;ueîî>ent.app.élléç ,- =&ajn(î ie îu-
ge^elle paripdit Atfjeft.du ^Iwllct i£27«&<Ie
.14; Qâpbre audit mtépj* en faueûr. 4e iteffew
guicr Sieur de.ViliecoiT)tiir<jiyi a' auak remis
<que de fïnxptes exuaiâs faits partie non api
- p&r proiuifion krbiçns fpf cifîes aufdîts aiiÉes "
furçiit dédiez nojWes ,fruf #luy. à produire
les Grigin*jujy0 ou «es ç^tr aife fattjs partie ap-
pelle?. Cette noblelïe ptouifipariHlc edObwic
^ de (art pçtite conûtteration , cpmmc il fera
\ oTQiiftrécy^apreSjOn rie .fait. pas grapd d&i-^
. ' / culte 4e l'ordonnerais qu'en definitine tout
l peut éftoe reparé. Mais on ne pëot p$s fcou"^^^ i',
> ^ uet la nobleuc 4' vu fonds par tepiêins, rdU"J?0£*/j
kyde rcb. 4ub. cap. j. non icukmerit lorsque \&i ■?*+*'£****
\ dit fpàds eiè alliure dansle Compoix 3 £ ce**-
\ -\.vv>" $44 >7w*eHXqUidoMntlesTaittes. ,
•s* >^ V /#*. xo-jfl d&ffèbat. ce&fus é* monument a ptè- .
WictyMiêr^tyft ujhlms; Sénat us cenfuit d. I. ioé
yJ£ mais encore* lèrs qu'il n'y cft pas alljuré jg^
*v\\C^ yta^^^mefiimra. i.lib.t. fendit. Ainfi
v, tN v ^ sncicmscmcnti Eiïat d iogcnuitc nepouuoic
^'fffi*^* vœesjfopuli non fini audienAœ; née
iwùbjès eiuscreTiohortet. Ldecurïôrum' liili fit
S> " y
^t e*/f*
/ ; »™**MG.defknii. AtfflS tes hommages hé Te font, &
jto?^*""** ^>nt rêcciis que pa^ferit* B4cq.au TràiHt
Jks Ûratfts deïtftiei • a&dp. 5; n. 2. La nobleife
. d vn fonds dérogeant au droite commun, qpi
veut que tous les biens foient.pirefumcz tri-
butaires /Comme il a efté dit cy-deflus,eft va
àâtt trop important pour eftre commis à la
fragilité des témoins, fer fooiUtatem tefiiùw
qtuit averti au €M$r4rUperpettavtnr^k tefiium.
U+xtr Wr-cjè. tivJ* iefiik. II. Parce que les dénombra
miSwiïjSc îbnt que des fîmpies déclarations,
qu on faiè au Roy-de ce qu'on prétend tenir
4c luy noblement, fcrts que le Roy injeruien-
xie en icelles i on né peut pas prouuer. la no- j
; blefle d vu fonds partes feuls denombremens ^1
fans hotmnzg^RMchhfin d. q. i$e. Guid. PafA I
(jradeap. Ray nu t. in verbo [guûdehjlabât annu-
lés exeepti*.}*, 45. à* 46* àrgum. I. rationes. 6
C.deprobdt. ok ejt dit , qtu rutionès ekfunfH
qu tin fonts etus imeàiuntur > ad frobotionem
foi debitxquaxtitxUs , filas ftifju ère non pojfi:
Pt ceux qui dénient Ui TaïUtsi $4$
j-arg*m> L non mdist 14. Ç* eêd* oùtfi dàrfuèy
non nudis ajfenerajïimbut >fljf fàtri confit***?
tur^fed maimnin vel aHfiptione -^ comme il fe
iug'e tous les ioursen ladite Cour des Aydés
d< TMohfpelicr y PMiffi fur l'Ordonnance de
François T. de lani<w & eitfes Arx.mrt, 6ô.
Seulementles denombrerrlcris feuls preuuehtVï ^
la «oKIfflTp dufonds ,iors gu ilsont efté ac- **
'e**»*-
ceptez~par le Koy ^ou autre ïyragneur auquel;^
ils fonefaits ,.& qu'ils font rédigez en vn ia-^f
ftrument public, Moli»*, in Confuét .P arif
ttf.iidcs fiefs. %.%, wverfatdemmbrfmmtl n± ,.\,\ '
8. comme auflïils prouuént ladite nobleflè
bienqu'ils n'ayent pas efté acceptez par lé
Roy, ou ântre^ejgneur.pourueu qu'ils avent
cfté vérifiez par les fofles Ordinaires des
lieux", le Procureur du Koy s ou autre Sei-
gneur appelle Bac/j.auTratiïedes DrâiiJsde
ruftice chap j. n 6> laquelle vérification fe fait -
en cette forte, h On communiq ue ledit_guea *g£'w
0U^ômJrément au Procureur du Roy ou^J*^
autre Seigneur râpres pn le faitlire judiciaire-^? * ~*
*\
v binaires & eonfecutifs , & .aemandejc à tôuà
^ ici afliftans fi audit ad^et^y a aucune ehofe
o ui ne foît 4epejn4an«e du fief tluqualçft q«e-
Jlïon : fi ceiuy qj» a baillé, ledit adueu a cy-
«îeuant iouy de tout le contenu en îceltty • &
'il y a aucune fho(e^tte^rife fur l^flroi^
\ s
)
V
34* .•Vi'à&qài'ébiumtoTàilks
& donbtee du Royi Cette certification ain£
fctte >fc Vaflal œtHirt aéfc figné* du Gieffiet
e*dmatre:A*lka -, ce fait , il fait receuohr ion
adoctf -& dénombrement en la Chambre des
Como£es;& lors il fe** de titre au Vatfal:niais«
auaaiswwnt il ne fait p«m' Aï pieuue que eon-
a *eie VaûUçùil'a baillé, le contenu duquel
Une teeut defoie^ j8*qv f^LÉ^JiJîlJ'
:*;?££m, LaNoUefle d'*ft re*nds "Feft par pirouuee
♦ *. :/î c£«fc ceau'il o'a iama-is efté côtife aux taUles,&ft
'^'V"fep^clfeiir*i<*li»yt»ç prou** d'hiUtuis la
l^V^JdMrfe ttpeuteftré eoilfé, comme il fetuge
- ' *3&i*s les iowïsen ladite Cour, K*nckm ad caf.
' Rkimrt.m <verh\quod oMdtt A**dts txttfuo}
^wM****** torâ*"-
ïSce* aartemiMfm^.Tici^mcnt
ccfe ya-efféiugé en tertoeà forniels le 14. De-
ceate xêioxi* fa«e*r des Cônfnls de la Ville
' - y ïadire VS* , Jcfqurfi to*s & penfions r* a-
* Boknmftïafseftécompefîi^mefineiyauott J
deliberatéttde ladite ^lfc, faite loo|-temps ui
smparwwwqitelcaifa biens & p^ons ne y
fooientpasmisdahlle noaueau Çotnpoœ, f/
/*4Mb.«éctABnf;*ftiAtfc«ytlail«. I
<& Preftres Chapellains remettraient àitislé >•
mois leurs hommages , detiômbremehs, &
autres titres , en vctttr defqueîs ils prêtera
doient iufti-ôer ià Noblefle défaits biês, j>en-*
fions 5&rentes, peur après êftre fait dtoiâ: -
auxpartie* j&depuispar autre Ârteft de fô-
dite.Cour du 13. May téit. iefdits Seigneur
particuliers & Preftres obituàkes 3 forent dé-*
clare« contribuables pour les fufdits biens,
rentes , & penfions, à faute dâuoir remis
leurfdits titres; g^ainli en faiT^eTtàîtleTtt ^ /«^
poffelToiYe? par lequel ort dit .effare efi poffcft- > /-/
Ranchm in dm verbo [quoi obftahat] n% ijm patçg
**<+
'M ji _*..
que reguiieèementtout fonds eft cenfé tribu* '^ A*'
taire fi on ne prouxte ie coottaire^ & bien quâj.
ianiais il n'ayt efté cotilè ,ilrf"a pis Tpeu prêt,*
crirc contre le Prince l'exemption âcs tailles > *tl
comme il fera monftré en 1 Article fiiiuant,&
on prefume qu'il ni pas efte cotifé aupara- .
uaat fpit par collufîon & intelligence que lé
maiftre d'iceluypouuoit auoirauec Ceux qui
faifoientladite cotifâtion , fbitpour aiioir efté
auparauantledk fond* pdfflble fterilè , ou in-/e /^f
culte 5 ou poufrquelque autçe caufe. Seule- »« *&*■*
ment en deux cas ie* oieas qui à o#t hmzi$ ^£^£
cftë cotifez font pre&imcz nobles ^ û^on né nott**
fnonftremanifêftementk contraire. Le ptg±*/fT^
mier êfti,*'ik font poffede* pat ie Scigneu? ' *—
CL 4
«1 CA
548 De ctuxytUdoiiicnt les Tailles,
. ; J ^t Iun^àionncl du iicu oùilsfbnt affis , R**±
•< «% ^ £fm tn £79. Guid.Pap. & ainfi fc iugc tous
lesiours en ladite Gourdes Aydes de Mont-,
palier par maxime inuiolable , Philipfi fur
/ *^"f l'Ordonnance de François I. du dernier Feurier
\^ 3543. & notamment cela y a eftéiugélej.ïuinr
irfoo.cnfaueurde la Dame du lieu de Douez,
pour les biens qu'elle poifedoit audit lieu : le
dernier Feurier #17. en faueur du Sieur Baron
de Monbeton , ayant ladite. Cour par iceluy
déclaré tous & chacuns les biens tenus &
pofledez par ledit Sieur dans le terroir & lu-
xifdiâioh dudit lieu de Monbeton y nobles &
r exempts de toutes imjffibfîtions tant ordinai-
res qu'extraordinaires : fauf pour raifon des
Biens roturiers que les Confias dudit lieu
fnonlfteront auoir efte acquis par ledit Sieur^
ou lesj^redecefleurs y tant par titçe de vente ^
cfclaange, donâtion^ôuautrëirtrepaTqc^er^
que auflipar jroiÇt de p relation /ou confis-
cation- Leîeblable a eftéiuge en ladite Cpujr
cnlauëur du Baron de Maufiacpour lès ter-
res par luy poflèdées dans ladite Baronnie, -
contre lcs^grifuls dudit lieu le iq„ May 1627* ,fr
On prefume que le JKoy en cojaccdantTaTIu^ ^
llice deslîeûx auIHit^Seijtteurs , jeur a aufli T
l^fficTfiefT^^ y Jj|
puis qùcle^uyle poffedoit nobjemcntg^Ét %
«dia fjtFeuT non feul/ment lors a\ic ledit $»•
-*■**-*- . — j,. . • , — ,. ■ ■ ■■ -~A " *■ '■ - -" * * "i** •
i.
t
^jktiux qui doHttritles T*j//«< ; i^
neur outre la Iuftjce^eii aufli Seigneur directe
ju fieffiien que dans le bail d'infe udatiô tou-
tes les terres poffèdoes maintenant par ledit
leigneur^ n'y (oient paspartfculijèreroent de-
lignées. Mcurfjn çapmvnidèconirouerjntmmafcm
fkjjgmmMhajeudor. tité 41. Bald. ind, cap. &
Philippifur l'Ordonnance de François I. dpder*
nier Feurier i^.argumMap.vnjnf.ou ejldii^
que s il y a di/pute entre le Seigneur dufîefodisat
lachoje efirefeudale^vnefmme te niant Ji la
j>lus grand part des biens que le Vaffal au oit an
lieu 'Jp fief \onprefume pfue le rejle Pejl^an con+
traireft la plufpart n'ejl pasfiefje tefie n'efi pas
^êjmnê telMzis auffi, bien que ledit Seigneur
, lurîfoi&ionnelne fqit pas Seigneur dire&e du
fieÇôù les terres qu'il a font wesy8c ainfiic ju-
ge tous les iours en ladite Cour, contre l'aduis -
^dê^Fhilippi ikid. parce qu'on prefume que fi '
T>ien à prefent la direfte dulieu^neftpasioni-
te aueela Iuftice,qu'autres fois elle la efté^&v
^que"Jes biens que ledit Seigneur Iurifdiâion*
qefi fis auditlieu \ font des part elles du fief
qujl y auokautres-fpis tout ehtiet. Voire-tné-
mes ladite deerf ion a lieu noiTtetdement, lori
qu vne feule pcrfonnelTIa lunidigion d'vn
lieu 3 auflî ores il y ayt diuersTSeign, au4Jiêu?
ftftuchacttn dicçux^ionyra de cette prêtera»
P^nrdimmunitéjComrAe il a efté iugé en la-
dite Cour le 14. Mars x^2o. en faueur de Ma-
daillan& Apie Dclguy Confeigneurefles du
1
tjo TH t**x çuidékmtki Telle*
lieud'Arzens. contre les Confuls dodit lieu*
Pareillement ladite decifion a lieihbien que le
qu'il ri en ayt que parrieyeomme il a efteiugé
en ladite Cour,en faueur du Baron dePiehe-
ry^contreles habkàns de Çlufy, où il n'auoit
que la huitième partie de la baffe lufticc. Le
toc/mes a efteiugé en ladite Cour en faueur
"tf-vn des Cbitfeigneurs de S. Marcel d ■ : Arde-
che, qui n'auoit que la trente-deuxième par-
tie de la IurifHi&ian d'vn lieu ^carlà""i5efme
faifon qui lait préfumëffi
Seîgneu^Tf^^ira£arce quonprefumequ a-
uec la Iuftiçe le RoV luy a aufli cocedeje fief-
^ a aulfiTieulors qu iladiU^rSeignaiFriïïftp
ta./ *~. ciers H ?ïu5crme territoire- Ledeuxicme cas
e/ étL
^ auquel les bieos qui nonc iamais efté cotisez
<* ê!yt*-.c* font prefumez«nohles , fi on ne monftre ma-
'f* ^f^%^mc-355ie ^^ntrairc^eft , lors que lefdjts
* ^ ^^^^i^j^font^gofledez parles Ecd^aftique^
tenedift. ad c*f\ Raynut. in vtrb* \& vxorem~]
n. 5^5. & Aancbin in q. yy. Gmâ. Pop. & ainil
fe iugé tous les iours en ladite Cour des Ay~"
de* & Montpelier j & notamment y a efté iu-
géle 14. Décembre 1620: contre les Confuls
de la Ville d* Annonay > en faueur des terres ,
retires , pefifions , & âutf es biens deperidans
dc»Meft*(Ut«i,BgUf« Collégiales i Parroifc
\
r
' v-
Celles 5 &Prieurcfc de ladite ville* ^ car lefdite*
terres , -pénfions > & rentes n'ayans point
efté cotifées , & lefdïts <Ixmfuls detaandani q/J/^
que fei poiTeffeurs d'ieelles fuffent tenus de $</* *"*
raonftrer leurs hommages, dehombretyens r^/J ^
& autres titres , en vertu de/quels ils preten-
doient pofleder noMethcht fefdite* chofes;
par ledit Arreft, "il fut dit que c'eftoit aufdlts
tonluis de monlfrërleiiUts biens & rentes
eftre roturières
0 lefdits Confuls
/
té, que kTHjts biens eftoient *prefumptiue£
ment nobles^ & depuis par autre A rreft de la-
dite Cour du i3.Mayi(fci.lefdits Cohfuls tf a-
yanspasiuftifié ladite ruralité y lefHits biens
furent déclare* nobles. Le femblable a cité
iugé en ladite Cour le 28. Aouft i6z6. en fa-
neur dttSyftdic de TEglife Collégiale S. Paul
de Narborihe, contrelcs Conful* de Cape-
ftangrenFcuricf 1^4. en fautur du Com-
Rlandeur Dotes , contre-le* Cohfuls.de Lau-
ûc ,izt n'apparoiffadt pas qtf'viifr Cottdami-
hepofledée par ledit Comtoandeut, eut efté
côtiféeaupatauaht& acquife dvh roturier,
pattedit ftrtfeft efka efté iugée noble: le 2.
Ptceitibreig^. pontlel biehs de TAbbayd
S. Chiûian <fe la Corne 3 contte lèsxConfuI*
du^t S. Ghinianrle ît. Sept cthbui 640; etl fà-
tttiït dés térrw de i'fth«iéft Codent . de*
\
i ji pe ttux qui déifient les T ml ksi
Carmes de Tourhon3fis hors ladite ville^con-
tre les Confuis de lad.ville,car ledit Contient
ayant efté ruiné ez premiers mouuemens de
* guerre^ lefdits Carmes en ayant après bafti
Vn autre dans la ville de quelques mai(bnsro~
turieres qink auoterit achetées ? & lefdjgs^
Confub pretendans quel vn ou 1 autrc~def-
3its ComientslSnardins dependatis d'içon^
3èuoit contribuer aux tailles, par ledit Arrcft
non feulement le nouueau Conuent & terres
indépendantes furent déclarez immunes &
exempts" des taillesT tant ^jLl<^u5_5i2L
qii'JTmmfoï^ndit^^i mais encores ledit
ancien Conuent & les terres en dépendantes
furent déclarées nobles , à caufe que lefdits
Confuls ne monftrerent pas qu'ils eufTent ja-
mais efté cotifez:& le 19. dud. moi? de Septë-
bre audit an 1640. en faueur des Carmes de
Mende , pour raifon tant de leur nouueau
plus grand part dcT
is efté fondées & do-
t
yaume ay ai
y s, Chofin de [acrapoMMbi.ttt.
3^-4™ ~,7~- dit}. & lik^ tit. $.n. 14/ d'où #
vient qu'ils fe flifent Patrôs de tous les Euef-
chez & Archeuefchez de Jeur Royaume5cA*.
fini. lib.iMK^.n4t\i.) on croit facilement
cueces"5Tens {ont de leur anaejin^j^datjo
^^tanoj^&partant nobles corne émanez V
î-mefnyspar-' '
*4*.%f /
( i
pe ceux qui dotaent les Taillés. -i$|
Çcquè >emptor$s eadem caufa débet ejfe 3 ^*<e
fuit aurions: l. inuitus. 156. §. fterumguc. ^jf.
de Muer fé reguh sur* & que $ tes Àlienafur
les biens poflectez nobkm^ntj>arJi^lift^ £w/*-m
vendus par i^ëlTeaïes particuliers . fontauflî^^ "?**
40 uys noblement pariceux^ainfi^ar Arreft de ^
TiT Cour dêsTj^dés de Montplkr jdu 14, Ngu '**
Tfembre 1607^ VnlnoîtHin acquiiTd^ KaDw,- ,
^de I Ab baye ^feiSï^^fi^edaté noble^/?^^
en faueub du Siçur de la Magdaleine açque-^*^' ~
reur, contre les Confiais dcBurniquel^biett^^-
qu'il n'y teutaucun homraagçni dénombre-
tnent: Maïs lès biens appartenansj^
pellamies & fondation bbitûâîres. neiouyflet^ •-*;# «,
"asdaucune prefomption de noblefle^ainsi^^^^i^
int cotileFajoutgs impotîtîons^ fi on né^j9?'/4
rpuiïe leur nobleflè d'ailleurs, &ainfîjeiugej «/ **V <
fleiHù \'é
"lOllt
Ai*
tous lesioui* en ladite Cou* , PhUtffifur Fn^ft v**«»- <■*«
diCt de Fraaçûis I. delUn 1535. & notamment" ***"*'*
cela y a efte iugé le ij.NOuembre léoi.comxc
vne maifbn dépendante de la Chapelle Sainét
Eftienne> fondée en lEglife S. Félix, de Be*
ziersrïc 8. Feurier 1603. pour les biens de Ja
Ghepellainie deS. Gilles :1e 3Ô. Oilobreaù-
dk an 160$. pdu* les terres dépendantes &e I3
Chapeliainie S. Blaife de Liftoux : & feç-
inellèmeht par ledit Af reft du<ty. Décembre
j^o.carlçrdjts CQrt&lsd'Aaiwnay deroaft^
fe ■*.%«*-
££4 P^ct^qmdoiufntlesT^illifs.
dans que cous ceux qui pofledbiét des terre^
penfions/fti rentes noblement dans leur tiiL
*Jjjble 9 fuffent tenus 4e leur monftrer leurs ha-
mages, 4çnambremeos , # autres titres 5 en
yertu defquels Us prggga^gigQtiuftifîerla no-
- * ** l" t felefîc defdits biens, il fut dit parTêdk Arrcft,
^' ^1 3!?* lefflîts poiTefleurs^ome aïjljnes Preftiïes»
*«1* *** • vSapënwis» fe Ql^tu^esTcmgttrQig^urir
^ ;^^, 5it$tijtres5 mais .quepo^r le regard des biens
*«v* dependans des Monafteres^Eglifes CQUegia*.
% >NJ*/* £»91^ârrQiîfiiiles ^& Pkieurc 2 de Li3tfê ville &
V»»* 4tàinâbIe3cefl:oit^ûî3I|ts TTonïijls à mpnftrei:
* *• 'A iqulls cftoiept rptupieps «, pgr 011 ladite Cowr
préjugea m*nifeièemem,qu ores lés biens des
-1 %\ * , jSglifesquj n auoient jamais éfké cotifez 3 fut
:i .* rr .jfent jprefuf#e£ nobles; neantmoins cette pre-
v * r fpmpfion a'auoit pas lieu pour le? biens 4et
.ïv" flW* cu/ïent iamgjs efté çopife? • de, fait par
c autre Arreft de ladite Çfcurdui^ May 1621,
le$ f erre«, fentes,, & penfions defdits Preftrçç
Obituaires fureur wgçe§ jroçuriçres > lefdits
.ftoflggs n'ayjtns pas reipis aucuns titres ppur
prôner iainpjfrlefTe. ParçjUemem; par autre
<\rre# de iadffte Cour dy u. faàit rapjs de
Deç^nbre tfoo. les hiem de la Cljapeiteiflie
deii Sainte tjpftie fondée en l'Egife <ie Pra-
des ,furent iugg? cotifsbleis j coptre Salen-
ik?f Chaplin de kdiw ÇhapeUsinje. L/:
»«• » »v*»
X
mefhie a çftc mgé çn^â|te Çç-jûrie $4.* 4?£
diçs mots «& an , en faveur ,dç$ Çonîful* ; dp
figeas 3 CoxKfe Pueçij , tytyfe ^«* î^çire?.
Ç)fri;uaires 4c ^Egifiè'JSpfirg^P^ai^ en ladite
viUe„ Jelifs Chapcltamia ftg feruans qti& />£y,, - ]
£vfagç particujblcr dp çelny.qui Içsj 4a&^^***'-^
TjÉaftit ?âu qui a dog^dès^^
Pieu pourjuy ou pRHr^fagjLJlc ? &. n ayaàfr
points P^
ScfÉ^Çicç $ui |igaiJïÊn{; çk§ Affembleç^ PW
Çpîïgçcçaii^ns -du pjtofieurs^pçjfptincs. j^C/e
ipot Eglife, e# yq janoç Grec, 'EuAi!^ <b^V
• to g*«oA *» ^ ceft a dire , euoqiic$-3 eftpit a»-
ckn^cipeat pfis ppuç ypç muftitude de Ci-
tpyens époque? |>ar la voix dp Crieur py bik
de Içujœ naifenf , pour vpnir. entendre le* de-*
cittë du Sénat , 4 qù eft yenp,qpQn 3 appelé
de ce nom d' Eglife, , . r^ffea^biee de$ Éïdpta*
euoque? du inonde au jcegçè, çle Çferjft par te
ypj$ de fes Se^ifeeuriS.) Et parfit, gwis que
ce$ Çh»ge U^nies & fondaçipfls e&itnaineft 0*
font ,|tf$>4e$ pglifes > eç n £& pas roefcueilK
Jçfi o# »e Igijr accpfide pag|a j^refejnçao^
^jnimmiiy qui efl: p&rpy& awgJEgKfcfc: Efr
pmre^jfi les Çpnfuls cju !*£¥ vgjifreflfe jjg
# >ign$ poOedez pa^ lF3êign^Br; toïSiôion-
ne£pu par £j^Ie7^ÛQiP effié â cqùi $. 4Ss
^ptugejs_qur en payement l^tiaSç , Tgfiiits"-
♦ T>iens p^yeç^"eïjG0£elêî5iKf «j^i* quoy
.' ■ »
$$5 Dç ceux qui doiutnt Us TaiUes.
^U ils appartiennent audit Seigneur ou à l*E~
glifc j &ainfia efté iugé en ladite Cour par
icfâits Arrcftsiiês troifiéme Iujn 1600. der-
nier Féuricr 1^17. 14. Mars ., & 14. Decem-
bre i^20- Comme auiTi iesbiens cjnc les Sd-
• gfreurt Iuritëf&iônnels poffedejnt ailleurs
^ <jiï' en là terre où ils ont lijftice , ne iouyf-
ferit pas de ladite prclbmption dimmunitç
ides tailles, ôres qu il n'apparoifïè pas qu'ils
>aycnt efté autres fois cotifez , comme il a
eft<£ iugé par ledit Arreft du quâtorziefmç
Décembre i&to^ccfntre certains Gentil*»
hommes & Seigneurs ruriftli&ionnels de dk
uets lieux, poffedans des terres au taillable
de ladite ville dAnnonay, où ils nrauoienç
point de Iijftide*, par lequel Arreft fût dit
' qu'ils remettroient leurs- hommages ., de-
norabremeris, Se autres tiçres en vertu de£
quels ils prétendaient prôuutrlà noblefle de
leurfdites terre1*;, pouf ladite remife faite,
cftre fait droi& aux parties ainfi qu'il appar-
çiendroit. Le femblable a efté iugé par le-
dit -Arreft du 16. May 1^27. contté le fieù*
Biaron dç Mouflac, LaJ^elb^FioH^ffi-
munité a lieu pour lés terres que îe^Seîgneifr
poflede dansfâ luçifdiâiô, parce qu'on prefit-
îriequele Roy en çôcedant ace Seigneur par-
ticulier la lurifdi&ion dn lieu^iiiy a auffi quand
& quand concédé le fief, & parconfequent
noble-
j> -:.- * r ^ * .l t *.'
noblemeetcoiîimc ptoucnant du Rôj^con^
xncil a efté dit cy deffas. t Mais on ne peut*
p*s induire telle prefoitiption d- immunité
pour les terres que ce Seigneur J>offecfe hors?
de (à îurifdiâioQ ^ car puis que le Roy àc iu#
a pas baillé la Iurifdi&ion defdites terrés , ori
ne peut pas ditek qu auec la Iurifdiâion illuy
a baillé lefditcs terres. , . Il eft bien plus itfay-*'
fcmblabic que le Roy ayf baillé à vn méfih<{
$eigaeur &: la luiifdt&on & la propriété deS
ktefmes terre* * que non pas la Iurifdi&iort
fur vnc terre , & la pè^rieté dJ ype autre terrg
fitnsiurifiti^ioti, IV. Les bjeas nobles comfo^ ^^
tuent aux imbofitions qui k font pour \t^^^^
on des Roys ^Mfniqnmttp^Bo^^wa^^ ^^^
±6.*. 8. 9. io, <T. ji> comme jl ajrnua au RoyX^/^
Icanpns aPoiCacraenl an 135g; fecttgrahe eft
Ànëlcte^ç ^j&î^r^n^pis^I. ^^^ré>Pauii?
rim* ntctÇsitms îTHcultpta, minus Mi Sénat ut*
(pnfulh fylum (mm impre^T^g^Mm^ i».
jfcap.f.tit. de ntpefiitate. s Pu£ que pâf l^
T>zoi6t Romain les chofes, iacrees peuuent
çflre valablement véacfaçs pour la rançon de»
Captifs» Lfaàmns. £uC*Â*facr«j4*&. Etdtfc
R
\
\
ijS T)e ctuxqtti doutent les Ttiifcsi
dites chofes& autres biens nobles, eftre te-
nus à contribuer pour la rançon du Roys c?eft
bien plus de perdre la propriété defdkes cho-
ies par l'aliénation qui s'en fait à occafion
de ladite fançon , que les obliger à contri-
buer pour icelle y puis que la propriété en^
&~ ^^^cmeurejoufiours au Maiftre. V. Les biens
?Ari&<^ SoBles Contribuent aux importions qui/c
** jOskJSlBLJ*^}1* *c tachapt des terres qu on veut
^ia^eunii ^ iurpomaine du Roy ; Ainfi par Arreft
J^^delâdîte Coiïr des Aydes de Montpelicr dû
cl* *r>a*'n 2$% ^Y l6l°m ^ a c^ *u§^ ^ue *c Chapitre
<le Nifmes ayant du bien noble dans le lieu
de GualarguesjContribueroit à rimpofition
faite gatja réunion au Domaine du Roy de
la Iurïïclidtion & Seigneurie dudit liëû au
profit du Roy, Le mefmes a efté iugé par
autre Arreft de ladite Cour du 23. reuner
i6i#.pour le tachât de.laBarennic dç-Mont-
tcdoo, contre le Sieur de S, Ckmens^ le $é
Décembre 162 tf. pour le rachat du Laufargues
& Sat «argues fur les biés nobles dp Prieuré
d'ArboraSjCôtre la Dame d'ArbOTS^nJaueur
des Procureurs des Villetes, . Outre^ujleff
p!ûs~noble de releucr ~du Roy que <Tvn So>
& qu'ainfi c eft l'intêreff
^ ■ ■ „ à. '.
propre de ceux qui contribuent en rintpo-
1 iTaon a m le fait pour ledit rachat : ceTeroifc
\
Ve 'ceux qui doiuent les TmllésL % J5b
vneefpece d ingratitude , fi IcTpolfefrcur dès
Viens nobTcs^ùilcs tient Au Roy luy rcKïoît %
Tffiftance; lors qu jlyeut recouurer 1q$, bien» • . '
mie pat jicègflité^âuojt alietiet^ iipptnjk
abieàto ok $fjicium^ ferjonam nonmwmtifed
aitget é* cohonefldt. Senetb'lfb. j. rffe bentfc. Sfc
digmtas^ qu$dnobis iuhenùb** fufiinetur , tùm^
me far le ï Empcrettr Confiant in in l. neme. 5. <?-,
de dijrnatib. Seulement les biens nobles d$ £**« <? *
Celuy duquel on racheté ledit Dbmajgg^n'y J^- V
Tfoiuent pas contribuer comme il a efté wgéw^Zi^l
çn ladite Cour le 28. Aouft i6o$- en faUeutf*^-**
du fieur des tfrfieres qui fift 4échargé pourjj^^;
fies biens nobles de contribuer au rachat desi^L*^ *
Seigneuries deCaftelnou, Crez, & Salai on, ; -^T7^/<?,
à caufe que ledit rachat auoit cfté fait fur fa A**^ 4
femme qui aûoiÉ acquis ledit Domaine du/70^^
Roy; & le 16. Feùrier 1620. en faueur du^£>i_
fieur d'Efcopicr, qui fut déchargé de contri* Cu^âUi
huer au rachat de Poujouls, qu on auoit fait -^ j£ ^
fur luy. Et tant îenfaut; que les, biens no- i& /f?>
blés de celuy fur lequel on fait, je jaghatj^ rt^JJL.
contribuent aux frais dudit rathàt, quemefc '*# ^ ?
mes fes biens roturiersity ^cuu'çot p'as_gftge."^ u-*\ <
ffitifèz ± comrne il à elle juge en ladite Çouf^^gEg*
3es ' Aydes Je 14* May 16*4.. en faûeur des^ j^ ^
biçns rôturiprs a Eftaignony Çonfcigneur dz^Jr^
Villefourre pour les frais faits au rachat de fa ,
lunfdxàion , contre les Confuïs dudit Ucu.
2
£ 6è Ùtct*x q%\ âtiwtntlts T Allies.
Car nui ne doit contribuer contre foy-mefc
s » „f mcs5 commeÏÏa efté dit cy»deflus. VLOn!
^ * t~iïFtenu _dc contribuer ^ toutes fortes dïm»
j^^^ofkions ptouf lès biens 3 goiparArreft dg
» ^^rtadît^Cour des Avdes ont cîté déclarez no*
cation portée par ledit Arreft, foit faite, &
sfinffTé iuge tous lès iours en la Cour des Ay-
des de Mootpelier 5 à: notamment y a efté i u-
gé le ty. Septembre 1616. contre le fieur de
£Efpignari, qui ayant obtenu Arreft de no-
Wefle p# * prouiiïon de certaine terre , du 5;
décembre i6r 5. prefenta requefte à ce qù in*
'hîbitionsfuflent faites aux Confuls du licur
où eftoitfifc ladite terre , de la totifer, atten-
* du ledit Arreft 5 & la Cour par Ordonnan-
ce mife au pied de ladite tequeftè, dit n'y
- ' - ' auoirlieu défaire lefditesdefenfçs, iufqaesà
- ce que la vérification portée par ledit Arrêté
de la Cour fut faite , & iufqoes à ce, que le-
dit 1 Efpignan contribuerai* a toutes impo-
rtions pouc ladite terre. Le fembhble a <ffte
itigé en ladite Cour le 23. Nouembre 1*623.
contre Dauriac & Donadieu , qui auoienr
Obtenu des Arrefts prouifiohneis de nobkfïc
t pour quelques terres leur appartenans, &
auantla vérification portée par kfdits Arrefts,
eftans cotife* pour lefditea terres, eft dit par
\ q«ikpay«roac buts; quotifez*
•* »* »•* \>
f n faueur des Confuls 4e Vignc-mefle } &c \
par Arrcft de règlement donne pour les Con- |
fuis de fain# Félix de Palkreà , du i*. De-
membre 1638. ett dit y que lefdits Confuls
comprendront tz importions cous les habt-
J" ans dudit lieu * cane pour rai&n de Ictus
►iensjQturiers ? que pour les bûaois pr«teo-vf>/1
jjfl|nQ Wes, & qui ne feront pas déclarez tels
delmitiuemeBt par Aateft de la Cour. Puis
fine la Cour par lefdijs Arrefts prôuifionncis
»e dk pas amplement > que tels hiefas (ont
"" nobles parprouifîon; majs adjoute 5 fiuuattt
^TverifiçziïQti qui çafiaadfagc par le Coo^
foiflaicc fiircel à députer* il faut par heûtffité
_quc ladite vexificataon fait faite par va préa-
lable* Car laCouç ne dçclarele$ terres no^
ZJëbss 3 que conformément1 & fumant ce qui fi:
_jtcofïc£a. Or ladite vérification càame à
faire voir devant ledit Comroiiïaire, que la
^ tftrre qui jeft defignée dans les contraâs im-
* fçudatioa r hommages, ou denombremens
[od^ts par cciuy qui pç et etid faite déclarer
nofck y eft la tneJrac. qui eft peifedée
pçAteiftdtfttt ladite noWeiïc * qu'il ae
ffiejjg pa$ noblement yne plus grande
" ^LSf ifc ««13e ^ qus i crile qui eft copi^
ife 4a»s «les limites. & confroiics defignez
QS)fe$,fosj|ts titres. V& Lors que toutes
ôrnuuibos dVniieu ibm noBIe*^
_ — : r-.
r
i6z De ceux sjui doitunt les T aille u
iomme en la Baronnie de Grizac iufl
ques au nombre de deUxçens feus, (ain(î
qu'il a elle iugé en la dite Cou rie 5. Septem*
bre 1590. en faueur du Syndic des habkans de
ladite Birannie, contre le Syndic du Dipcefc
<* de Mende 3 ) ou au Heu de Blauzac iez: Vzez j
^j*£* ores lefdits biens; foient exempts déboutes
^<£** failles & impofitiops Royales «; aeantpiQi ns
i"°^+0-3k peuuenÉ eltre coafez aulx itnpoimoris
^* ^^municipales $ Comiftepour le payement 4c
!£f; *tfr/^ÇJ**s debtes, frais des^procez qu'ils ont,&
- ' '**^*autres fëroblïbles • en lotte que* commejes
KKtans ylpnt cotiiez , aulk c^^Seigneur
dukcûTa | comme ÎT^êl^ ïu^enTâdïte Couç
des Comptes, Âidès^& Finances de Mont-
délier le i£. k Iiriilet ï 639. en t re lé Seigneur dé
tBlauzac, & les habitans du dit lieu , portant ^
que ledit Seigneur & habitahs ftroient conf _
jbinâement cotifèz pour leurs biens. La no- m
bldQTe accordée parie Roy à vne terre, n'erifc*
pefchc pas que ladite terre ne doiue payer les
debtes propres qu'allefait 5 autrement cm riè^
prefteroit pas des deniers a ceux qui n]onT^_
que dp bien noble -, que fi cela iticrnpt&hiT^*
point ledit payement, doneques lesjbicfis n0T ^"
blés pcuuent eftlrfc cotifez pour kdiijp&yt*.
ment Et Les J>ien^diï Seigneur n'dlans pat ^
plus nobles que ceuk des habkans/puisquett ^
lahguedôc la riôblefie e&m* attachée '-m 7
Jpe ceux qui doutent UjTaiilts* t ç$
-Artftote parlant de Ufidfiance , ê&fcs Categqf.
^çaf^ de £ûbftanti4} ) ils dpîqenf èftrfi cotifei ,
Htommcçeux des habitons. Lors que dans;
<rvn lieu il y a quelques priions ou terres no-
bles ,& le celte eTE roturier^parcë querçc qui
^cS de noble eft'âVrdinâîrên3è"petïtc confia
^Aération au prixdifHên roturier quiyêftTo*1
ITa^^^^d'auditblennôbTeyo'Ërle cotîfer,
lunT ônlcdettéla^h^ Mais
Tc^s que tous lesbien^d vn lieu font nobles ^
, cette raiîbn ne sy rencontrant pas \ iljffl : ju»»
jte de les cotti fer tous. VHI. On cft tenu
de contribuer aux wilks & autre* impor-
tions pour les biens nobles, lors-q^ils font
deucuus roturiers ; or : 4s deuiehneat rura ux
en diucrfesiaçon&rvSi dppaftt freritçans ~opf/£/f ^
té.Igstaslle$îK)i
t-^
prion?
[tpttfcntie^th^gc d exèm- *^ ^ ^
^Idem Ranchin adtaplRaynuKin vttho [ £**/
êbfitkrt^mndis exception; 38. <£* decif parte
^€0Mhj^.éfj^zPiilippireff9 1. #. 14.:^
Joker m jw c. likfytit. dedtguatih-v). def~
nit^.ttgHMtLvhi. i*iLff. dévêtira*, èùèfl
dsk>4ptzies foldatt lient an* qut ont cepriuikge^
jd* Hâ pHtuoir pu efin wntraimi d'accepter la
(farç£ÂcCflk&e*t'dei tailles, aj&ksfiujfert
c**z
#{/fr< *M*\k& 4 Hi'chttgés^ peuvent pas ïftrg
çpntramti M kl Wtptr* & Argtm.cap, occedtn-
ZjmpUers f*( oyans privilège de Me pâjet point
^™#v jtjmts , les eut payées durant 40, mms, fi*£
ÏHigçz dé les foyer 4 Çaduenir* e fi ans prefumex,
4 'auytrtnoneè 4 letfprbêitegefjer ledit payement
fi/t durant fiUirg-tcmps \ &c ainfi a càéiugé cri
JaÇourdesAydesde MohtpeÙer parajuers
Aœbf.J'/iWptt fr tàrirn/MM* de Çbéarlèi
Wif. 4# 30» ifihwtr i44<J. notamment ie 19.'
;januitf 1546. fkUiffà t*fesArr.art. 33; cmm
îl^ù 4e fartnju d\ f . 387. tfaàf. Ap. fw^fc-
. me qm têlfwiltge pefeperifês j jfoww fwr./r
JtcfftjfffT fcfindf lubie t» eyt payé les titilles
dût*** 4$. 6*K Mais -cette prefcripticm dg_
ap>im> m soùft pas contre çeiuy. qui dan^
la quittance qu'il i'.eà fak< faire pour les tail-
Jf s qpïl pay oit des biens nobles , a protefté
d* J» rèpe^r , ai» telle, proteftation «mfèl^
^c ladite prefeription , comme il a efte iugé
****>«; ^ ja<ji^ Cardes Aydcsde Montpclicrcn
?^u ftueur du jieaf de Bernis , contre les Coa-
•6jsZ>£. .^ils4e Mefliilaraucs par Arreit <Jy 5. Peurtcc
?&?. puis quela /êulo /econnotâfcftie de la
dç}»tç faite par le dëfrteur.pendant Je* iours de
la pre%iptiofl, 1 inWrironipt,V. vit, C de é*ebi
r»A comme t'ay plus amplement «îonftré au
Trai<âé de& cpnttaâs£ situ de la prescription^
• * • ■ » . ... v . . -' • « 1
D« ceux qtù deiutntks Tatfhs. v a $fc
_^__ v_.OTtt __
jo, ans .ne g3t»t pas contre le j>roprittaijtc^
du foRas nobl^ qui n'a pas luy-mefoes pay£ *
lefdites tailles dorant lefdites trente années y
ainiifirvlfttfriri^cT^fePrela^ QgTcTmary ont *
payé durant 30. àfts Igg taillés du fonds jioblè
dîoât ils ont I vfufrui^ou iouyffance.commcT
iers » Prélats » ou màiy s ; ladite pre-'
* •
lomption nui^bien à ceux qui ont paye ~du~
rantjiedit temps, , car il s font obligez de payer
les f ailles da dit fends à laduenk, durant: touf
Tg temps de leur iouyflançe j mata eUcjienuiÊ
w pas au propnetaire^dit fonds > {oiçTEgEïe,
Jfemtnç ; o u autrë^r^ ~p**iere*. H. tkir. de çtiu
fà\ &c airifi le iuge tous les iours en ladite
/i^eûf de* Compte* * Aydes , & Finances de
r Moïttpeliér, tes t*tér almaffa 3 ter//* #00 »#-
• tâytvc pr4*kftiM*tit* 'G. *w interdits alfa,
'wljud. ïlncftpas iufteque le propriétaire
^itjpriué<lela nobleflfe de ion fonds par le
Jfo^atetruy^. <*p. ftattnk. Comme auflS
ledit priuilege d'exeraptkm des railles fieie
^pHpas,pou^ autf* £4yéles tailles durant
SS^te temps que de «rente ao$ , G**d. Pafé
Xj^tadtàP.Jt
ÇP*k
M
*66 m tfuxipi domnt ics Taitfo.
iva pas creu^ue ladite exemption quieft vn
puuilege foçt apportant , peut eftre perdu par
. in oindre çfpnçe de teçnps. II. Les Mens no-
J?~- ^c? deujççinent roturiers lors que le poffet
j *-"*^'few djeeux pgr çpnuençion s'oblige d'eu
fcr^A^^ p^yer le* taîUf s ,çïir telles conuentions font
* *-*~ £»^»lable{& xÇ 9SWî€ il aicftçiugé en la Cour par
****/*^ diucrç Ajteffo, fMqfi&r l9{>td&nn*nu de
puis que regulieEçmenj tous fonds font «ir-
iez roturier* * on v^;&çiiemenf au,Droi&
commun , /./ vçus: %%fyf*tfus Q&fttcrfa 2.
ver fie. quod. dr inffetie.ff. depaftis. finonjjue^
. telle conuentiçn ayt efté faite non par fepro^
prietaire du fonds , ains j>aj; vn vfufruidierou>
l adminiftraf eur , ç$ronfie imry > Prélat , tuteur
. pu curateur s car elle n'çft pa$ Valable au pre-
. jpdice Su propriétaire , par les raifons cy-de-
pant dites en femblable cas, & ainfi ie_Ta£
veu décider en Confukarion. III. Les biens
va _ nobles deuiennent roçuners & «iikbles ïors
y ^^^k^iugVtqus lesTî^urs r^ffiltc Cptuiî & riptam-
'$~^ ^habi^ans de, Çabrçyrp*? « k 1 j* Mpm^Q** P«
^//Ai^Jeqwel Jp ÇhafteaU <£Aufignïin •& itaes en
^depçnd^Qtes fbntdcclaree^nobka^iiuel-
les ftroienttayces du Compofac ;-&a£Ies tes-
tes qui fc tçouueçouç auoir efté boiUçW par
De ceux qui doiuent ks Taille*. 2&y
ledit Sieur d Aufignan à des particuliers ha-
fritans, à~noûûel achat & empbytcofe ; pour
jefqueiles lefdifs particuliers feront tenus de
concribuef;k 18. ïanuier 1614. contre le Sieur
delà Peyre, pour les biens nobles par luy
baillez an ounel achat; le 5. Décembre 161$.
Se leij. Aouft 1627. pouryne terre noble bail-,
l^^ggj^^ghat a Plautien_Me;(me$ Içsbîês /> *^^
propres du PnoceSouuerain baillez en em-^/^^
phyteoiedeiixeonent roturiers, toto Ht. c. 4e/l**^*f>
Colùt. fund&r. potrimw4. UhxiL. comme aulfr**^^*
les biens de l'Eglifc , contre* sduis de fachw^^M
.controucr[.lib.\.cap. pu Le fief eftant de fà aa-;£^ •
. jture vneconceflion gratuite, & en laquellç^^//*
" çeluy quila baillé ne perçoit aucun pro£r/^
^annuel > aîps feulement il fe contente que le
"leodataire luy fuit fidèle & lpy^l, Ub^feudGn.
^iit. 2 j. in fi. à' ou vient qt* audit lieu Ueji appel-
-^^yleneftcium^qmd ex b^n euoUnù atroce dit ^
^ ^é* àjdelit^te ^wlafidefeudum diçitur. d. Uk.
2. t*K $.i»fi. compie i'ay monftré plus aipple-
"jgifint en pion Trai&é des Drpi<à$ Seignei*-
* gtauxj le propriétaire d'iceluypar 1 imposition
^ ducens an»uel qu'il y a ois 3 & qu'il en retirp
tous les ans , a changé j[a. nature du fîef3 & icer
luy réduit en ejnpbytéofe $ Ô£3infi il n'eft pâf
eftrangefi le fiel ayant changé de nature, y H *
<c£i^ge aùfli de condition ,& dç noble qu il
eilPH,ildçvi§©<j;«|wrier.if ^^U viçn^quç
>68 dt ctuxyuidownt
eu auia bail
h Seigneur du net , qui a baille à rente coût
ton fief > ne peutpas retenir la foy , comment
Molwd.f^iri^p^^diUCo^umè dé Lh&l
très, n \ %o. De 14 vicat encoyes , que dans U
Couftumc de Mclun 3 c&ap. des fieï£ 4. il dflt
dit queTanqcn Vaflàl ne doit à fon nouueaii
Seigneur, quela bouchç fe les mains, Jarre
. âuçûnprorii^ la ieufc preftadon
dcToy &hom^^€,ra^^yetaxicuîi7clroi^.
Êtïéfditsbiens feudauK baillez en emphy teo-
feparleSeigneurquilcstenoitenarnere-fie^
. deuiennent roturiers , ores ladite emphyteofc
aytefté hitQ fans le canfentement du preT
mier Seigneur dominant. JulmsCUr. §. jSku
Jummq. $*».*.& \^4r Loifia* ** Traiéédes^
Seigneuries. efap.é.nûmk. 28. car c'eft vn.ere-
W-;'*w: gle générale, que le Vaflal fe peut loue? de
y ^ ' -T wn feîJuiUmtL Couftume de Pfris.ckap* 1. afef
^"^.^jhfi.art. ^Meé^:9(kéf,2imMiU^\m€Îéipm 4,
^"/j" & de plufienrs autres. Et cela a lieu, hkq que
les Coron^fTaires^putei p« le Roy pont
l'aliénation de-fen Domaine eufleat baillé en
emphyteuie^es terres ^ne$& vaguer fous*
JTdaufe jejttj^g^c>dajcciic<r amena*-
^ejfe & exemptjeiLd« tailles & autres im-
jpoiïrioriç -, car ce- nonobjftajiç ladites nqpu
contribueront *irx tailles &auttes impofitîôs,
coqameilâ eftéiugi en la Cour des Aydss
de JMentpelier lé 2. Se pterake i<5o4- # conwc %
\
A \
JDÏceûxqèidoMintUsTtUlzi *6$
Iean Soufterene,en faueur des Confuls de
Lavaur : le %y. Nouembre 1^5. en faueurdei
Confuls de Caftél-Sarrafy , contre Roux ^ !
Pages, Dupuy, & Redon: Se le dernier O&o*
bre 1641. contte la Dame de Barry 3 en faueur
des Coftfuls de Monicch. Iauois eferit audit
procez ; car telle claufc citent contraire àli ~~
natufe d^en^yteofe tvefTpas tonfidett^*
ble, argum. l.cumprccario. v^AnpriHcip.ff. dé (p
jrecario. ércàp. bit; extr. diprehario. ou eft dit; ±T"-<*U
hueceluj quia baillé fà choje eh précaire à queli
quvntufqtiesà certain temps 5 la peut redeman-
der auwt ledit temps , Ho nob fiant ladite conten-
tion contraire a la Hature du précaire. & argum;
t.i-§.fideppjufra; ^& %:f*q. ff. depofiti. ou, '
éft ditffkc le depofl fait auec cette condition, qu'il fà^/jcrô^
toe [croit redetoadé qu'après la mort du depofant / J
M du depofîidre^peuthèantméiès efire redeman-
dé plufiofi pdr le depofant , nullà vis efi huius
conuentionis. dj.cumprecariv. min princip.ff-
de precario. Voire-mefmês ladite decifion a
lieu 5 bien qu'en fuitte defdits Contrats cm-
phyreurî<|ue£ confenans k^te^claiifè de no-
Mcge>les acquéreurs des terres aye fit fait des
hommages &adueusrou dcnombfcmens au
Roy défaites terres •> car ce nonobftant elles
feront roturières \ comme il a e&éwgé par le-
dit A rreft ivtty. Noueftibre redonné en fa-
ùcur dti Gôfitls d* CaffcUSatfafy, C*s a#i*
270 De ceux qui doivent les T 'di/tôl
font bienpreuue de la noblcfie, lors qu'il n'a-i
pert pas du cpntra& primordial contrairell
iceux , maïs apparoiflant d'icelay ils ne fef-
iïentdèrien , pour prouuerle contraire dc^e
qu'il contient. De plus , ladite decifîon a lieUj
hien que de nouueau lefdits biens euflent efté
baillez en fîefe , comme il a efté iugé en ladite
Cour le 24. Ianûier 1572- PhMffi mffwnm&
muhe.n. 88. &paf autre Arreftde ladite Côu^
* enfaueur des Confùls du lieu de Caùnes.con-
treMaffip, & le Sieur de Goimbas ^ car ledit
Sieur de Combas ou /es predeceflfeurs, ayans
baillé aux predeCeffeursdi|dit Mafïip certai-
nes terres nobles à* nouuelachet fous certai-
ne cerife,& depuis en Tan 1567. ledit Sieur
de Combas ayant baillé les mefmes terres en
infeudatiori noble audit Maffip3 fous Talber-
gued'vne paire de perdrix; neantmoins pat
ledit Atreftlefdites terres, nonobftantle con-
tra&dïnfeudation , furent. déclarées roturiè-
res. Iay veu décider le mefraés en vrie Coiv
fultatibn oùi'cftois, fur quelque Me du Rho£
ne qui au commencement auoit efté baillée à
houuelachet fous cenfiue annuelle ?& de-
puis infeudée noblement; carie fonds noble
. f^^çRant Vne fois deuenu roturier, ne pg ut jsas
aHem^ht changer de nature,' cumnecconfen-
j*^fu ciuium^velCursdpr^flita cuignom immunius
tu-** rît* "Z.
m
ï>t cettx qui êUimnt les TàUltij
ladite decifion a lieu ores leftlitt biens foient ^f^v"
retournez au Seigneur * nan imf^^ny^mM^^^ff
mfFfimâfo (c'elt à dire 3 pajqûelgue^titre ou^ ^<Jy^
moj^enpar lequel ils pouuoiem eftre b^ez^crft^^^:
* vn eftranger , comgiej>arachfet ^efchatigé i /, «^
^^aupnjiaiz^ ou autre titre fembla ble ) R*n- ûuÀo* w
Thinin q. 575. Guidm Papm & parte 4, tond. 95.^
F abc r injuo C. lib. 4. ttt. de iw. emphyt. 43. dez
finit. 2. comme il fe iuge en ladite , Cour \ &:
notamment y a cfté iugé en termes formels le
demies Feurienfoy. en l'affaire du Sieur de
Monbetom Voire-mefmes Icfdits biens de^
meurent foturiers s'ils font retournez an Sei-
gneurs^ iure âomwij voluntmo 3 comme par p <*^
tfFramoïs I. Sel'axi^. comme il a efté iu-
gé formelle ment par ledit Arreft du dernier
Eeurieri6i7.car autrement danspeti de temps*
"les Seigneurs pourroient auoir tons les biens
~~~cie leurs lieux immunes & exempts des tail-
ïëT$ ce qui tournerait au grand préjudice du*
^pàiïure peuple3 qui ferojt fur- chargé par cette
tnimunité^ & le Seigneur fe doit injputer à*
toylmefmes , & à ion auarice ypxx de fes au- >*
Uïeurs dauoir airilli la chofe en changeant la
nature dufief enemphyteofev DajJkurs, puis
qu'au cas dit Commis, oodu deguerpiffë-
ment que tes* biens retournel^n^Tement au
$cigncut, ( ioiniUcrapaiiéc^pres j)k Scjw ^.^ - .
?74 JèttWXqHtMuttnt Us TmikA
Seigneur, tefinoignçnt que cela fe doit enten-
{ dre quand Us biens retournent acaufe de la
djre&ité, doit ils eftoieot premièrement par-
tis > car retourner y ou reuenir ne fignifie que
(e rejoindre à fbn. premier principe* Seule*
ment fl tefdits biens y font retournez par fau-
te de cens non payé/ autrement Commis, ou
iV€<p<*4pbim par deguerpiflemeht ou delaifleiiient ,
;^^«#^ky ret^fenent exempts des tailles' & autres
mpofttiQWyPirilippiJitr l% Ordonnance de Fran-*
fôfs I0det[4#.i$43- Ranchin & Fatr. dd. lotis >
comme U a efteiugé en ladite Cour des Ay-
des de Montpelier le 7 Juillet 1554. le dernier
Feurier téap. en faueur dudit fîeur de Monbe-
ton, le $o. O&obre 1^28. en faueur de Mcffirc
de Fenpuillet Eucfquede Montpelier, contre
! le* Confttb : de ladite vUlc pour les tuilicries
& champ déguerpis par Malecare , rekuans
de la dire&e dudit Sieur Euefque -, le i& Ian-
mer ï6&- entre les Cônfuls de Caftelnou ^
Cr*<& Salazoij5 &lefieurBoucaudpoor
raifon d'vne métairie ditedefaportadeguer-
pie par les: erpphyteotes au profit du fieur
Boucaud Seigneur direde de ladite métairie,
& le %u difdic mois de lanuier audit aniflff.,
entre les Confuls de Muret, & Rigai > «g*».,
I. kx yemgdl frtf. de figmrih. m eft dtt^ue^
fi *un fends 4f*M efi(
**Be me A dtosmt****»?* Uxmn'eft**
^ De ceux qui douent hs Tmlks. 0*75
.jfy, /* bailleur & mât fixe du fonds U fûurmt
reprendre , le cas du paiïe art tué y fe baÛUur re-
.(rend [on fonds déchargé des hypoicques qui y
attbient tjlé conflit ué es par leprenneur depuis fin
~~çontractganv[\z\i qu'au préalable le Seigneur ^
ayât fait crier Se proclamer par trois diuerfe^^A'
fais de quinzaine en quinzaine lefdatsbkns^^/^
tant au lieu où ils fontfituez, qu'aux lieux*** ./£
circonuoifins 9 pour voir s'il fe trouvera quelJ
qu'vn qui les veuille prendre à nouucl achat
fous la cenfiue & charges accouftutnées^ per-
sonne ne fè foit prefenté pourles prendre tous
ladite charge, comme il le iuge tous les iours
en ladite Cour^ & notamment y a eflé iugé
par ledit Arreftdclamj^. Iea6. May 1596.
en faueur du fieur Baron d'Aumelas contre
les Confuls dudit lieu : le 10 JDecembre 160^
en faueur de Paul d'Ax pour la. métairie de
Propi , contre les Confuls de S. Poly carpe. le
ia. Èeurier 1609. pour vnç pièce terre eftant
4ans la IurifHiâion de Valautre 5en faueur du
ïïeur de Valatftre ; Je dernier Feurier 1617, en
la caufe du fïeur de Monbcton : & lé 26.
Octobre 1^27. entre Daniel Malecare , Se
Médire Pierre de Fenoinikt Enefque de Mot*
pelier5 par lequel ledit Malecare ayant dé-
guerpi quelques tuilie ties Se champ releuans
de la directe dudit Sieur Èuefque, & preteo-
daac ledit Sieuc£aefqa£ IcQUitcs tuillerks Si
S 2 ~f
%y6 < t>t ceux qui doutent les Tailles.
champ cftre dores-en-auant noble s , il fut
die qu auparauanc faire drotôt fur ladite de*
mande de ladite noble/Te , ledit lEuefquc
ç- % dans deux mois feroit faire des proche
%****r mations & criées par trois diucjfés^fbïs
^4^/_s^de quinze en quinze îours, tantaMontpelier
^ '*4 e^ue autres lieux circonuoiiîns , pour fçauoir
'Vr^^yfipcrfonne voudroit prédre lefdites tuilIêHês~
& champ fous la mefme cenfiue & autres
droits Seigneuriaux que payoit ledit Maie-
care y lesquels il feroit defîgner dans les ex-
ploitas , pour après eftre pourueu aux parties
ainfî qu'il appartiendrait. Depuis par lefufdit
Arreft du 30. 0#obre 1^28. ladite pièce fut
déclarée noble après lefdites proclamations,
eflfe&iuement faites en faueur du dit fieur
.Euefque, contre les Confuls de Montpelier;
& par lefdits deux Arrefts du mois de Ianuier
i6$6+ donnez entre les Confuls de Caftel-
nouyle Crez, &$alazon, & les Confuls de
Muret lefdites proclamations auoient efté
?« 4M* yy jàkcg^ Quelile Seigneur feprëmTles biens
?*/* ^ ^baillez enc m phy te ule i faute de cens norx
w/J j* /. $31^- oû^^^^^ffçroënt lans taire faire
s* ^^Jfe^iuspro^mations a lefdits bierislrêûlcn^"
^^ nenc rot uners ez mains dudit Seigneur, Se
pgjjr^uxilen paye les tailles, jjw*. 14. C
^J^H* a£™ d'foto î commeii jgjuge tous le$
ïoure en ladite Cour .fiTnot amen t cela y a cité
♦*. * -,
De ceux qm doiucnt Us Tailles, ^fj^
ïugé le. 5. Nouembre 1605. contre Louyfe de ,
Ccré , en faueur des Confuls de Verfuetl.'
Lors que le Seigneur reprend les Trienscrii- -fH^itksz
phyteutiques par droi& de prelation > ÎFR$? ^^2^.^
prcn?vQirementcoîrinie Seigneur «» mais vô-
lemukement, car îTpouuoit ne les prendre*
pas» & en ce cas l'acheteur eut paye les taiU
les ; Mais quand il les prend par droi&dedc- /2f 7
guerpiflèmenrou de Commis , bien q il' iïïaf ^y/**™^
&U^*
renne comme Seigneur cilles prend necc£
îairement , car lefdits biens neftans plus à
aucun maittre, retournent neceffaireitient à
leur fource , cefta dire au Seigneur dired f\
duquel ils icftptent premièrement pàttg>
parce qu'en ce Royaume il -n'y a aucuns;
biens qui ïoient fans rilaHire : Mais; parce,
qu'il y pourroit auoirdçja fraude entfeiedit •
Seigneur & TEmphyteotc 3 pour furéharger:
lepauure peuple des tailles des biens ainfi,
déguerpis x>u ccuenuspar Commis,» pour eu*»!
ter ladite fraude, il a efté iuftement introduit,
quêTedit Seigneur ne peut pas reprendre*lefc>
^^^^slioblcment, qu'après auoir fait ap?
J?arqir par le moyen def dites criées quaium*
ne autre perfonnene veuc reprendrelêTdîtS
biens lous fes premières charges JXXes biens Ju
nobles qui font ïe long des riuieres coatti-î**#/^7:
buentaux frais des reparutions des chaûffées^^*^
tout ainfi que les autres biens, pofijfores m re-vv¥m^£^
s 3
r
*** fttetiwwpMtci *gg***s \ pr* iugerum mimer»
^K^<Ùn^tigàHtàr , A vto+ C. de immunité ntm. c$n~
s ceAjCommt il a efté rnge en ladite Cour le 29.
■■•• vlanuier 1^07. enfaueur dcsConiuisde Maf-
fillargues, contre le Syndic de TEglifc Col-
legialcd Aigues-mortes, qui fut condamné
x pour fes biens nobles aux réparations des*
> chauffées de la riuiere de Vid ourle : le 22.,
'hbùAiéiq. contre l'Abbé de ùkvEk GiileSj qui
fut condamné à contribuer pour fes biens no^
blés 5 apx réparations qui fefônt au terroir de
fainâ Gilles , pour.etnpefchcr les inonda*
tions delà riuiere du Rhofhc > eu eigard à la
coticé des biens qu'il a audit terroir, 6c à pro-
portion delà commodité qu'ihreçoit défaites,
réparations: & le 27. Iuin 1620 entre les Con^l
fulsdeMailillargues, . & le Syndic des habi*<
tansdeLunel, ayansdès terres au terroir du*
dit MaflHlargucs , pour les frais concerna n s
les réparations des chauffées de la riuiere de
Vidourle. Il eft iufte que les biens nobles;
qUi1 redoutent du profit deidites réparation^
y ■ contribuent, ripas fiuminumpublicwum refi*
cex*;mnnire^ vitliÇsimum e/l9L v*. §# ripasjj^
*£**-? M de ripAmxnt X; Les tailles payées pourlcs
lv4r/.r biens noBles » ne peuuent pas eftre répétées,
*£ /c^ij^0iyl fera mohftré au dernier article de'
■y-iiê t^jotttà&é. XL Lespoffeffeurs des biens no»
"f bits effanspar leurs contrats d'infeudatioiT
^
Qtmx guidai *sntitsTattfà. %
pu. fous-infeudatio/ubiets ail fèruice perfon*
pel d¥ b*n ou arrkre-ban3 comme a a clté^
ditcy-deflusji^^ defifits BîenTniè ****
rên<!erïtpas au RoyTeiHits feruices perfon-
hcls.cn temps de guette ,5 au lien défaits fer-
uicesperfonnels du baa&arricrc^b^n on met
des taxes fur IcfdiWbiens nobles » que les te^*gg*—
nanciers diceux payent j rexc|ufiQp def ffiffi^^
lejf^
les jy Jont pas fubtttrfo&its femCcVyeribn^ ^ ~"t/-
ficl^ "ftiflte 'CQnfeâû^^fti)J8ires taxes pfecu^
maqe^qurH^^
T^jpftij^Tpf rtir g feruices ppr(fl%nf>?f ail%lf ls
-50?2! ^ ^%?i^ali^y_r^^s Jçoniraât^ XII.
risque par les Statuts~du A°J^^ 1c*/^a^
fiefs àGpeuucnt e&re tehns n| polf^i què^ a^v;
par desperfonnes noWés^foit^yàiè^ou parW^ /
le bénéfice dît Princé^c'éftpoimjiiôy ils font 3*^/^V
appelles francs-fiefs, c'eft à dire des fiefs ^ui^^^
ne peuiicnt cftrê tenusquepar des perfonne^!^4^
qui font franches & exemptes de toutes tafl^^ ^
les, ) fi kfdits fiefs font pôffcdez par despër-3 ^ ~
fonnes roturières, c eft à dire, qui ne (ont paj/^ev/zc
nobles, qi de race, ni parlé bçnciîée|duPrin;«:l^f^;-
ce, on fait payer au poflcfFeur d'iceùx, certaU
ne financé appellée la taxe des franc-fiefs pas
le moyen de laquelle lefdits. roturiers font
rendus capables de tenir & iouyr tefdits biens
nobles Jtacq. au truffe du Droiff des francs-
S 4
aie XttU./t>r^estiuCmpidifmriéi^
••fifi,.<hB«3>"-3-à'cl"f-V"-i-àr i. ainfi
;-quç j'aj^ffas amplement déclaré ta mon
' "traiété des Ejrôidts Seigneuriaux.
,,j" SECTION II./.
:,Ç« U forme tant des,. Cpmpoix terrien e>
■ CahalipeiJ»rlefqHelsfefaitle dépar-
tement des Tailles ; £»e </« Hure Mes
importions ou rooi/es contenant lefdits
' département.
I. k PRES auoirparléenlaSe-
J tâion précédante de ceux qui
| doiuent les cailles 3 il faut
J maintenant traiéter de lafor-
* me du département dicelles;
.Et parce que toutesimpofitiôs qui.iê.font fur
le corps d vne ville ou lieu, doiuent élire dé-
parties par les Coéquateurs tant fur. le Com-
poixderimmeuble ( appelle Compok.cer-
rien ;) que furie roolle & çayer des Cabali-
ftes de ladite ville ou lieu ( appelle Coropoix
Cabalifte,,) <jiù facilms ek/iqui/s publias pn-
reatur.l. vit. C, de muntrib. pttrimm. comme
il fe luge tous les iourSeh ladite Cour ; & no-
P^U forme duCmpoixtmltn;* &$f
tamroent y a efté iugé par diuclrs Arrèfts de
règlement des 23. Feurier 1601. pour les Con~
fuis de Ville-franche 3 24. fcurier 1604;
pour les Coufuls de ^Montauban^ 4; lui lier
iéi'6« pour les Confuls' de Figeai?., ^. tenuie*
1627. pour les Gaitfukde Nilmés^ & \L lin--
uierauditan 1627, pour lès ConfuisdeIkdar-
rieux.yitfMtff la h *>//* C:de munêrib\fmimonm
ou eft dit 5 quetous fofltjfe.urs & auirts diiuenï
fajter lej tailles m Or far le met [foffejfùfes ] on
entend les pojfejfturs des biens immeubles ^Accurfî
m d. L in verbo [ fvfitffms ) & far U fott { ».
terojgue] on ente m Ucs pajfejjiurh des meubles 3
AccurfiJn dj> in nxrbo [ cateros ] e£" /. i>//. C#
afe immunit. nem. conecd. ou fous ie mot[ eapU •
tum ] on entend le beftail, Accurf. ik d. IJin ver-
be [ capitum] il eft à propos d'examiner ce qu?
eft requis tant pour la validité dû* Compoix
terrien , que dudit Compoix Gibalifte $ &;
premièrement il fera parlé de : la forme du
Compoix terrien, &: après de la foraie du
Cabalifte. '•'•:•'- [ ,
2é Or premièrement1 afin que le Gofripoix /£
terrien ïbir valable* il eft requis qu'il /bit fait-^^*^
par laipetmiffion delà Gbur des Aydes, dans **>*v»*£
le refflôit de la quelle font reffeans les contri- 4^^
buabiesdudieu duditCompoix, autrement il <*ye&/
eft nui , fait qu'il ait efté fait fans aucune per-
miffion de Iuftice 5 an d'autre Cour # $ue de
.V*
ladite Qftir des Aydes , comme il a cftéiugé
en ladite Cour des Aydes de Montpclier lo
é. Iuillet \fa%é contre les Confuls du lieu de
Cordes > qui auoient fait faire vn Compohç
4 authorité du Seoefchal de Lauragois > par
lequel Arreft, la Cour fait inhibitions & de-
fonfcs aufdits Confuls & autres du reflort, de
ie pouruoir à l'aduenir ailleurs qu enla Cour,
pour la faâion des Compoix, à peiqe de nul-
lité & de mil liures d'amende & autre ar-
bitraire.
j*. Et pour obtenir ladite permiflîon de la
Cour des Aydes, il nefuffit pas deprefènter
requefte en ladite Cour ou nom de certains
particuliers Jhabitans indiquez , ( comme il
ieiuge tous les iours en ladite Cour, & no-
çamenty $ eftéiugé le 19.D ecembre i^.con-
tjrele Syndic des habitas de Graduel; le £. Sep-
tembre T^jp.contre le Syndic des Habitansdc
S, Aub*n:&par arreft donné en Audiance ,
ippy preieot, le 15. Mars 1641. contre quel-
ques fyndiquez du lieu de Viols , ) ni mef-
mes au nom des Confuls du lieu , ( aufquek
Cas la Cour ordonne , qu auant dire 4roi# à
ladite requefte , ieshabitaas dudit lieu s ad
femhltf ont en Confèil gênerai , pour délibé-
rer s'il y a, lieu de procéder à vn nouueau
Compoix^pour ladite délibération raportée
y cftre fait dçoift, & aittfirobfcrue-ellc tous
les jours > &c notamment elle k iugea le 22.
Nouembre 163$. fiwr vne pareille requefte des
Confuls de faxnft Sernin, & ledit iour 19. De-
cembre 1637. ) **w Pour °ttenir ladite per-
niiffion , il fout ateicher à ladite çequefte vne I T^4tM
délibération du Côfeil de k Côrnunauté qui &&**'
veut faire ledit Compoix $ caf fans telle deli- • J0yfv%
heration la Cour n accorde pas ladite permit } **£*
iîon3 commie il a efté iuge en. ladite Cour k y"*!
8; Nouembreifo^. La fà&ion d'vn Compote :':' \£*f-
couftant beaucoup i la Commùnàuté^l n*eft sée^^J^
pas iufte de rengagerai tels frais qu il nappa-
roi/Te bien clairement delarieceflité du Corn-
poix par la délibération des habitans qui en
demandent la fàâion;
4» La Cd>ur n'accorde iamais ladite permit /^^/fip
fion par Ordonnance mife au pied de la re- ^ À
qticfte, ains en fait toufîours Arreftfèparéde/^^
Izditt requefte, ce qui a efté ainfi delibeté, *u/*^l}
parce que bien.fouuent ctux qui auoient '
obistnuteilê^QrdonnanCes^lesfupprimoient^
et, qui ne (q peut faire des Arrcfts l'original
deiquels eft enrêgiôré;
5. . La Coureh odroyant ladite permiifîoft, \ *
a, accQuftumc ; de; oonceuoir 1 Arreft en ces * • i
termes. La C^ur perniet; aux<^oduls mo-^^j*
<fernci_ de tel liôu7^3ê^faire procéder ï /Mhr^
vne noûîielle recherche & .Compoix du-^~*>#**i
dit lieu par ptud hommes & Experte non
3*84 T)i U forme du Compoix terrien.
fufpeâs, pardeuant les .Officiers ordinaires
dudit lien , aufquels eft commis , (àuf les ôp-
pojkions &: appellations en la Cour pour les
biens prétendus nobles, à la charge, ledit
)^% * wv jCompoix izit9 de le remettre deuersla Cour,
■\* % **& pour y eftre authorife & vérifié.
K A r^V 6. Et fbuuent par le mefme Arreft qui con-
cis *-t tient ladite permiflîon de faire le Compoix,
^**ï* elle permet aux Confuls defdits lieux dim*
^** ^ poicr fur eux la fomme de trois ccus liures,ou
autre au fol la liure, pour eftre employée aux
frais de ladite faâion du Compoix y les der-
niers du Roy préalablement payez, à la char-
ge de n'employer ladite fomme ailleurs qua
ladite faâion > & d'en donner compte par-
sdeuanc les Auditeurs ordinaires du lieu en la
"forme ancienne , & àinfî le pratiqua-elle le-
20^. Septembre 1^25- donnant permiflîojn aux »
^ Confuls de Cru/y de faire vn Compoix: &le^
5. Septembre 1626- donnant pareille permit
ûpn aux Confuls de PuiflTerguier, leurpermit
pRr mefme Atreft dimpofer neuf cens liures
pour eftre employées à ladite faâion. Seule-
'*c/f,/!y nient lors que les frais dudit Compoix font
4**/*%*- grands, comme de trois ou quatre mil liures,
^^^laCour ordonne, que ceux oui' demandent *
£^C^5* &&on audit Compoix, fe retireront de- •
,x«*n s.
y**4icx$ le Roy pdur obtenir lettres dafliette de
3.£,ox£*ladite fomme , &. cependant l<*r permet de
I .
De la forme du Comfoix terrien. 485
leuer ladite fomme }àla charge d'en 'obtenir
lettres de validation de fa Maiefté, comme el-
le fit en O&ob. i6$o.foiu*nt U l.placet. Z.C.de
txcufat. muner. Si quis yr gère for fit au cœfertt y
referri ad Celfitudinem tuamjlafmmus , & ah- :
iforem te fermer eoferfiluto referri *dfcientiém
nofirm h vt nobis iubentibus nboretw d. L
fUcet.
7. Et tout ainfi que lors qu'il eft queftion /W/^""*
deprocedcràla fa&ion du Compoix terrien *&~T«rW#^
dvnlieu particulier, la délibération du Con-V^
fèil gênerai duditlieu y eft ncceflaire > com-
me il aefté dit-, Aulfi lors qu'on demande,^
défaire vnç recherche générale de *°ut\t^^££**
Diocefe 3 la délibération dudit Diocefe por^^^^.^/è
tant cortfentement audit Compoix 5 y eft re-
quife, comme il aeftciugéen ladite Cour le
22. Décembre 1627. fur la demande de la per-
milïîon^ pourfaire vne recherche générale du
D iocefe de faind Pons. Et comme les frais - * *vv'" ;
dvn Compoix particulier d'vn lieu , fbn£
p ortez par ledit lieu 3 aufïi ceux qui font faits ■ * v
en ladite recherche générale du Dioceie^
font portez par le Diocefe 3cotnmc il a efté
iugé en ladite Cour le dernier Iuin 1617» fur
la fa&ion du Compoix du Diqcefe de Lo-
deuc : & le 7. May \6%$. fur la fatfion.dit
Compoix du Diocefe de iaind Po ns. Seule-
ment les villes & lieux qui fe j retendent
#85 Dt Ufomt du Cmfipeix terrien.
r * furchtfrgez , & qui demandent la faction du-
dit Compoix, oflran6 d en faire les auanees*
la Cour fuit leurs offres > iâuf à les rçpeter
après fur le corps du Diocefe , comme il a
: efté jugé par ledit Arreft du derqier Iuin 1617.
Et comme te Compoix particulier dvn lieu
doit eftre fait à la diligence des Confuls du dit
lieu i pareillement la recherche générale d'vn
Diocefe doit eftre faite à la diligence du Syn-
dic dudit Diocefe, comme il a efté îugé par
• ledit Arreft de 162^.
fc/^w^8. En deuxiefme lieu pour la validité du
^^J*^ompoix,ileft requis, que les habitansdu
^^t^l^Jiiêuqui ont obtenu ladite pefmiifion,ou leurs
^/^'^Ccmfuls ou Syndic, prefentent aux Officiers
ordinaires du lieu, l' Arreft de la Cour par
eux obtenu contenant ladite permiflîon &
Commiflion , les requièrent de l'accepter, ôc
s - qu'ils l'acceptent..
yJiïC^L9* En troiflémc lieu>il eft ré(ïuis' cïue rof~
~ ' -/T^6cier qui a accepté ladite Commiflion, baille
qûateurs, Arpenteurs, oc rrcuaiionimw,
fçauoirleslndiquateurs, pour monftrer &
indiquerlesterres,maifons, vignes, preds,
moulins à vent , & autres propriétés qui font
dans vntertoir,iefquelson prend du liëftoà
on&it le Compoix, comme tf fe iuge torts les
De la forme dm Cemfwx tcrrim* 387
iours en la Cour àcs Comptes, Aydes, éc
Finances de Montpelier s ôc notamment y a
efté iugé par deux Arrefts de règlement, 1 vn
du 11. May 163 7 .donné entre les Confiais du
lieu d'Auzeville, & Jean du Perier Acjuocat
au Parlement de Toi ofej& l'autre du aa; 3NÎ0*.
uembre 1638. pour les Confuls du lieu de Ml*. ^
guelas. On ne f^yroit trouuer été Pcï^^^^f
nés mieux entendues pour ladite in^uâtion^^#vl
que celles qui rendent au lieu où font fis lçs*j
biens qu'on veut indiquer. Les Arpenteur^
( aurrement d extraites , d'vne mefiire qu'ilç^ * , - v
appellent dextre 3 dont ils feruent, ) pour ar-
penter les terres , & mefbrer la contenance
des maifons. Et les Preud'hoititoes > pour /, *^*Q|
eftimer & appretiericfdites terres & maifons* +**/<**-
lefquels Arpenteurs & Prend hommes, ae^*/,,cH^
doiuent pas eftre pris dulicu^ni taillable ou^^J^
& fait ledit Compoix, ains d'autres lieux td/s-JÀ/
taillables plus proches > comme il a efté iugé
par les fuidits deux Arrefts de règlement des
n«May 1637. & 22.Nouemirc 1*38. Il n'eft/^/iMjr^
pas iufte que les habitans dvn lieu , qui font 'TV^Vf
mtereflez en laffaire^foieut pris pour Àrpen-^^vc
tcurs ou Experts, autrement il pour roit arri- */s»J&/
uer qu'ils mefureroient mal leurs terres , &
cûirneroient moins leurs pofleifions que cel-
les des autres , & ainfi fe déchargeraient au
préjudice des aunes contribuables : Il iatm
«$8 làçAxformt an tomçoix terrien.
donc qu'ils /oient, pris des autres lieux plus
proches , afin qu'ils faflent moins de frais,
Se ayent plus de conaoiflance de la bonté
des terres y que les pins éloignez* Et doiuent
eftrc pris non fii/pe&s, ni parties , comme il a
elle iugé par iefdit% deux Arrefts de règle*
inent-
En quatrième lie», ladite nomination
idicateurs 5 Arpenteurs, & Preudkom*
mes faite, il; eft requis que ledit Officier leur
tf^^Mafle preftet ferment de bien & deiiement
2/^^/^rQCeder au faitde leur charge.
ir. En cinquième lieu, ledit ferment prefté,
& auant que lefdrts Preud hommes pro ce-
ce dent à leftimation des terres & pofle£
, V fions, ledit Officier fait délibérer & accorder
i^j/m. êùxn Confeil gênerai des habitans du lieu où
£/X ~**>tfe fait ledit Compoix, & en prefence defdits
^ ^ Arpenteurs & Preud hommes la table de le-
ftimation des biens , &ainfi fe iugetous les
iours en ladite Cour; & notamment y a efté
iugé par lefdits deux Arrefts de règlement
' des^tr. Mayi^7#&22. Nouembrç irf}8. en
" • * lacfttclle table eft dit , à quel pied fera cotifiee
la fèfterée de terre , (bit labourable 5 pee , ou
vigne, & a quel pied celle qui eft au premier,
fécond pu troifîéme degré ^ comme attJfiià
quel pied feront cotifées les maifans: fwfeafrt;
• i leur aflÇette & contenance. Puis qnfc e«fc
, touche
touche les habitans du lieu en feUi^ il cft iufte
de prendre leur aujs fur cela.
Î2- # En fi*iéme lieu i il èifcrequis , que lors A//*™*
les ArpertteMr* veuleftt procéder 4 1 arPertw-^T2^^
pieftt 3 .les Procureurs luwfdi&icuinctë dës.^J^p^
liea* fèïetii appeliez po«* y déduire leur,iri-^^j^;
ceçeft, nd^iiitoenç lois qu on vent procéder ~ - ^
4 i'arpénfement dëi termes dé dçù* liirifdi-
&ions, fe idigflâttt paur faire en dhâcurtc
à icelles yh Gompoix febarg pdtir chaque
lk u , comhie il â efié iugéeh ladice Gour dès
Gèmptet, Ayde* > Se- Fihaàeei le 9: Nmiéiri-
hté ïttf. thtté le«Syntife& Gonfiils rfefaih#
Bauztik , S*là Syndic & Cpnfuls du lieir de
Vefrdiér , ca*ie SëigtKtfrîimfHi&Hinnel a in-
&iéâ pour fts vatfaux, qu'on mette dans fort
tàiliàble to utes les textes de fa Iurifôi&ion, &
éjftpfefcher qu e U Seigneur vôifiq ne luy y fur-
pé 5 6M fdffè mettre dans eeluy de fon lieu
partie de fëitetres;
î £ Ëri ifeptiéihe lieu, lèfdits Preud*hommes ^ w£ '**--
ftéOédïiis à 1 éftâiation defdites poffeffions ^^Z
forafcnt kditè tàllk , eridohiënt faire trois de- y '
gfô^,»éif,hîdyëfti&f6i&lë5ac âuoif égafd^
* Faffltetfcë \ éâhtënincè , profit y reue- J„J[^
rftt^ tfè#fcdd£é oii îtié^hiftoditc dcfditës
^WHeffiëftsj&ëtf ckiïél leur valeur du temps
jatetëtt V^omitie ila eftfiugé en ladite Coiir
U ». Ittm t*i5; tnéra Buuntet, & IcsConfuls
■ ' T
-9»?S<U2#f.
39P De la fçrfae du tomfoixUftieA\
de Montagnac > & par lefdits deux Arrefts
de règlement des «, May 1637.& 22. Nouem-
;/^ 4*<w bre 1638.. Et de liçftijmtion des .maifoi^ en
l*/~u*t fçra déduit vn tiejrs , eu confîdçration desre-
/^»* A
\^*£^\ paradons annuelles qu il y con aient .faire» &
^e*/ les deux tiers reftans de ladite eftimation, fe-
• ^ ront çotifez à proportion de la rente des ter-
res , comme il a eftéiùgé par lefdlts Arrefts
des 6. Iuin 1615» & 22. Nouembre i£j8- le ajfc
Aouft 164t. entre les Confuls de Baiâruc 5 &
la Damoifellè du Sieur dAmeric : le 11. Sep*
tembreiaudit an, entre le Sieur de Maurillan*
. & les Çon/uls du lieu ée Vic;& le i$. Septeni-
.bre audit an par Arreft de rcgleanenj donné
/ +eJj** P0Br ks Confuls defainâ: Guillem le defèrt.
/a^^^^MfM^xs on ne peut pas prendre le pied de ladite
*" ^T"/- eftimatioft eu égard au fol , aîns feulement a
^^^^ïa rente a £omme ila efté iugé en ladite Cour
par ledit Arreft dérèglement donne pour les
Confuls de faïnd Guillem le deiert , le 13. Se-
ptembre 164c. & par le mefme Arreft le pied
de iejliimation des maifonS ayant efté pris eu
égard au fol fut c^ffé. Comme auifi ladkç
eftimation fera faite fans auoir égard à la foin-
ptûofité ou beauté de redifîce0côrtime il le iu*
ge tous les iaùrs eh ladite Conr:*& notam-
mentyaeftéitigeparledit Arreft due. Iuin
1615. entre Mathciirt & Duraptet* contre les
Cpnfuls de Montagnac y celle foinptuofité
- -De h 'forme cfa Comfoix imièh. '±$1 *
eftaot va ornement delà ville , & apportant
pjuftot delà defpenfe que du profit au mai-
lire 5 il neft pas raîfonhable que te maiftre de
l'édifice fokfurchargé à occafion (ficelle, /. 2.
de prœd.rtauicularjïb. n. C:domus quorum cuU,
- tu deaii <vrbiam pmusquàmfrufftts acqutfitur, «
dut decus fumftuosû^âut(yt ejlplerumquè \ libéra-
le injUtutum ) habitationem quis fuam vrhis or-
namento adtecerit , noluinus munificent iâm quét
foficaadditA efix imprûbain licitdtionem xtttma-
tioms exttyerefed vetuftà potiùs loti fpecies &
fenfio cogitetur yquàm cuit us hodierHus qùiftr
inâuftriàm hofnipis tftimofi âccefsit^d.l. 2. Et • *
lefdits biens feront' èftimez dans le Gom-
poix, ayant égard: à h cenfïue dont ilsïbnt
charge z >cofnme il a efté iugé en ladite Gour
le 4. Aouft 1^20. entre leé Confîils de Série-
res& Flpri Veila-, car fi elle eft grande, ils
.doiiient eftre iftoinseftimez 3 q'ue lors qu'elle '
ÀÛ petite/ * ; ' ""• .
14. Pareillement lveftimati ôri doit eftre faite c"**^'/fA
dans' 1$ Compoix au fblla liureau pays de^**/*
Languedoc, fuiùàni F Edtr de François /« deïan.^j ^
im.&delUn^^c'z&ï&vLt^ quantité^ * ^
delà fommeimpQfée qui fe fait fous le nom^
*<kfc liaibs , eft égalée à.1 eftimatiôh du lbl%
c'éft âditeniu fonds ;£ eft pourijûoy la char-
ge de (aire telle éftima tion eft appelée , fer**.
qmiOi bfancimùfm$f Cïdeaduoùt+diutrfotju.
Ta ' . '
**
*
4?2 Dt U forme du Cgptp&x terne»;
dic> & les Preudhommes qui y trauaillcrçt
font nommez y Pertquatores. nt.C. decenfib*
Cenjiorib, & Peraquator. m rubrica. ér k 3* 5. 6*
& vit* </**#.)& non pas, frù wge/um numéro.
A cette caufela cotti&tioft du falairc des Gâr-
dc-terres ayant efté faite non au fol la liure»
enais parfeftetée de terre, par Arreft dejacktc
Cour des jkydcS de Montpellier dontié en
Audianceiei8.Mafs 1596. fut caiTée, & fut
dit quelle feroit faite au fol la liurc- Tontes
les terres d'Vn lieu n'eftan* pas d'vn mefme
^rin> il n'eftpas iufte que la plus foibk porte
autant que la meilleure^ qui afriueroic tou-
tca fcisu limpofition eftoit fjite par fcft crées
4e teïrel Et riobjte la kvltm C de immunit.nem*
conctd. ûu ejl dit y que lors q^ il faut faire quelque
. tmfsfitynfùur Idreftraêiwd'vne chaufie , elle
tjl faite [ f te iugtrum*umerêx <PeUapitum}car
tu ladit* Ify m lie» de £ lugeruu* ] il faut lire y
iugorum. iugum a.fgnife vne faire de bœufs %
& les mis jLsua»sy velcafitum yteflîqûent les
fTHedems% d$#Cquet é* ladite ta? il rt'ejfpas far-
U que de ïmfofkkn qulfefatfm fo U befiél
fw*ji<$}$a*tf4rfejley & m* de celle qui fe
mentit fur te fo#ds. Qu kt# Jî en veut retenir It
**** 4*1 &£'?***] ( qw.eJtàitvtH mefurt doht
&fifauH*Xi»efum âUétytoter Us terres*) it
fauid'Wtflïméàï de UdtH by tes Bmpcteurs
#*tm«tà< Zk*<^j*fpç^f#e bs terres
Ve UformeJ* CtmpHx ttmcn. t$£
épient d'égale valeur /Voire-pefmes Ici traa-
fixions portais que l^poflefleurs des blcps
ruraux 3 ne payeront pas la taille au (bl la U-
ifrc , font nulles , & nonobftant icclles IcfHics
poffeiTeurs la doiuent payer au folla liurc* •
fuiuant l'Ordonnance de Charles VIII. au mot*
de Mars de lan 1485. comme il a efté îugé en
ladite Cour des Ay des de Montpelier par dî-
ners Airefts , Fhiliffifur ladite Ordmnance,&
tnfes Arr. 4^.14. la loy publique ordonnant
que les importions foittit faites au fol la liûre,
ne peut pas eftre anéantie par les conuention*
des particuliers, i*s publicum f>aâfis priuatorjtm
mut art nonfêtefi^ L ius fublicum* ft.ffl de pa-
rfis. I. necexfrstoriô.tj. é*l.**1*tfig***M.
%. i.ff. de diuerf regui. iur. Mais bien qqe Tes
departernens & taxes qui fc font pour le pa-
yement des gages des Miniftres de la Reti-t
gion Prétendue Reformée, doiuent eftre fai-
tes,eu égard aux faculté 2 & moyens cTvn clui-
cun^commeila efté dit cy-deffu$>nçantnjûin4
ceiîx qui les font ne font pas tenus d'y proçe- ;
derau fol la liure , comme il a elle iug^ çn la-
dite Cour des Ay des de Montpelier le 24. Fe-
ttrier 1604. par Arreft de règlement donaé
entre Marier Debia habitant de Montaubar^ '
& les Confuls de ladite ville. Il y en a qui nç
pofTedent point de fonds au lieu où* ils refi-
dent, ainsfeulemeat quelque ÔHtce, &ne
T 5
feroit pas i iiite queççpjriaiU: contribuaient
pointau payement défaits gages. D ailleurs
- cela a cftéainfî introduit, parce que le Roy
en l'i\rtjcle 44. des Articles particuliers d&
l'Edit deNautes pernïet à ceux de ladite R.
P. R^ de s?aiTembler par deuan t le luge RoyaL,
, fy parfon autborité^ égaler & teufer fur eux
parformçde capitatiôn telle fpmnie de de-
niers qu'il fera arbitré eftre rieceffaïre pour
les frais de leurs Synode? 5 Sç entretenerrient
de ceux qui ont charge pour l exercice de
leurdite Religion, lefquelles taxes &impoiK
rions feront exécutoire? nonobftant oppofî*
çions ou appellations quelconques.
ft^4-e/&/i$. JBx en tangueUoc toutes lès terres, pof-
t«jfjjft+*/ ieffions 3 ou maifbnsqui font dans le terri-
^«^ toiredulieu où fe fait ledit Compoix5 doi-
'/^ ^~ uent eftre appréciées &comprifesen iceluy.
PZ* « €*ZZ?l. forma.*. '§. is veto. 2. ff.de cenftb. I. vn. de
' mmierwi tn quo loco munera Jex. congr. Ub. 10.
C. non feulement celles: qui eftoient comprî-
tes dans lesviçux Comppix diilieq, nftis
• . auflî celles qui y auoient çfté omifes^ fok par
le dol des propriétaires* ou po,ur eftre lefdi-
, tes terres pour lors hetmes 3 &àpréfentauoir
efté ouuertes âi:xni(es en culture 3 ^pmmç il
fe iuge tous les iours en ladite Cour4des
Aydes dç.Montpcliçr-, & notamment y a
cftéiu^é car diuers Arrefts de. règlement
De? ta forme du Comçoix terrien, apj
des 19. May 1^27. pour tes Confuis de fainéfc
Saturnin: 18. Àunl r628. pour les Conftïs
d'Aigueze: 26. Iuin audit an 1^28. pourles*
Coftfuls de Balaruc. treize Feurfer 1629.
pour les Confbls de Mauguîo^&2b. Septem-
bre i&fo.pour les Confulsïde la Barthe Ifhardj.
tar en tout ledit pays de Languedoc îestaillef *
& autres impofîtiôns doiuent eftre îtnpofécr t
dans le Compoix& leuées pat terroirs &
iurifdidtions, & non jftis paP parroifïèis Se
fpiritualite'z / c'eft i dire par limites des
Diocefes , Rebuff^ad l. fufiUHs. 239. §. ttts
ritorïum. 8. ff. deverbûr.fignifférRahchif^
decif farte 4. tond. jl. fumant les Or don J1
nonces de chartes VI /. de fan 144$. de Chàfï
les VIII. faite a Tours en Mars 1483. &
de François 1. faite a Paris le 1. Mars 1532e
& ladite l. forma, 4. §,w ver a. 2- Jft de*ce%L'
fib. (jr d. L vn. C. de gtulieribi in qUô loc.
mun. fex. congruentm en ladite L vft. efi dît ;
que bien que les femmes doiuent fufforter tes
charges per/onnelles cmutriablês àteurfeke ez
lieux où elles habitent anec leurs ttiarys, que
neantn$0ins elles fufortent les charges fàtnrno^
nielles & réelles ez, lieux quelles fojfedent le*
tyens : é1 en ladite l.fo%/na. 4, §. is veto: tijfi
m cenfib. ejl dit 5 que le tribut doit efre exige dit
iieu dans le territoire duquel le fonds tailla
ble efi fttué^ dr non* pas' an. lie* du domicile
T4
-»»■
•
w4 î#Mj^s&Ç°mf^
uitatcmdtkct Uuare^intutus ttrritorm fofside-
tur > il faut Urè/agri en%m tribut uw^ eapt &c*
Çtùdc. Itb. ic, ObferqAt. cdf.^. ) Or le ttmto&e
rttfigntfit autre ckefi q*ft ïvnftterjitt des fonds
• tyjjonï de I4 wrtfdtàten du Juge du Vm, ainfi
If&HviàA M^gtfir^Ks eias loti intrk mfzes
i*mj$.î.faw#owtâi*s hêht»t. (. fuftlluu
H9- & *&*#***#»* 8.jfl de verbpr.figmficat. fy
s*ipCi ff itf^ç^qpslçs îèutç ente Cour des Aj^
des de Mgntpejicr. Voire- mefoes cela a Uçti
Vopobftajij: quelconques priuileges, tranfa-
âions y exemptions ^ pattes, comietmons, &
couflumes à ce Contraii!3es5j^/w«/ torde**
xapeede Gbtfles VÏH.dt 1*4*1/$$. aft. **•<«*
(ont qqe la conuentiOn faite , que les biens
rotwierstie feront pas çotifçfcau territoiredu
lieu où ils font fis, eft nulle 5 non feuleipent
çnfaueur du jife, maismefmes de ceux qui
l'ont faite ? comme il a efte iugéen ladite
Cour par diue* Arreôs 5 PkiUppifar ladite,
ordonnance de Charles VIIL lettre #k
car comme U à efté dit cy-deffua, sus fu~
tiieum fïwatérum fa&'ts wwtttari mh fo~
Uft. Comme apflî ladite decifioû a lieu ^
fcjen que les détecteurs defdites pofleflTioal
feiettf5deinçii&ms autre p au en quelque lieu
que ee fett, nopahfttfa toutes poflfeffions,
• A
to^fturçies Sf tranfeâions contraires, Rcbnjf.
t?tr$tf- dçffit&fow* ço&fifta*. fumant (aldm
cç#gr.&l0t4PWteW<de Celles VJI. du j0.
l4?meri^6> Et non Seulement cecy s obfer-
ue au pays de Languedoc, mais auifi en tout
Iç rçpprç de ladite G»ùr des Aydes de Mont- ;
pelicr y ainfî il a lieu ea Roiiergue , Guyenne*
Àrm^ignaç^ Aftarac, & çn Quêrcy 3 cpinme
il* eftéiugé en ladite Cour par diuers Arrefts
pouf çb$çw defdits p^s, Hitiffi $n fts At^
uJls,Art.<y.Vi\is que les tailles & au très impo-
rtions ne font p^ iliditesf^r chaque fondée n
partiCMiier, m\s % tout le territoire dvn iieq
en gênerai > Se qu ^pres 3 le département en
eft fait fur tous les fonds particuliers ducht
territoire > Wjnme Uiera & cy-apres , U eft
iufte que l§ fonds contribue plqftotauHeu
où il e# fo > qtf en eeluy où lf perfonne du
propriétaire 6tf & refidence > C***f Mb. 10.
oh/imaf. cap. ^ D'ailleurs, puisque les tail-
le*^utr« im^ofitiems en tout Je Langue-
dpc 3 & le reftè di$ reiïbrt de ladite Cour des
Ây4f s. d? MoQtpeifi? fe»t réelles, ctfri du
tQy fpntÛBpo%ifuf t*fga)d3> fins auoir au-
cijn egar4 3 fc pf * fca&fc à q»t appartieat U«
dit )fcn4s*ç«t*mf U#* eftt dit cy-deflw3ek
Içs d^iuept eftre cotises en l* Iurifdiâiqti
où le foi& ^ta* te eft*$%: Que s'il y *
&
[
S#8 De U firme du Compris territnl
difputc entre les Confuls des lieux voifîns^
en quel territoire font fâifies les terres qu'on
veut cotifer, auant que prononcer définitif
uement fur cela, la Cour a àccouftumé dlor-
donner, que vérification fera faite en quel
des territoires les terres dont eft queftioa
font fîfes , & cependant ordonne quelles
contribueront^ en l'vri d'iceux,././ irrufthne.
8. in frinc. & §. j.fffim ngunâor. & l-fiqms,
3. C. eod. & ainfi la-elle iugé le 11. Feurier
i6$6. entre les Conf«ls des lieux de fainft
Félix & Ceyras le 27. Mars 1^40. en fjueur
de Redoftècotifé pourvu mefme/onds par
les Confuls de. Mo ufTan, & par les Confuls.
de Mercourignan ; & le ii..Nouembre audit
an 1540. pour Jtoiflîer e , contre les Con-
fuls de Roquemaure ^ &Ies Qinftils de Ra-
bpftens, laquelle vérification doit eftre faite
pa&chacuaçdeçpahies^puis que chacune d'i-
celles eft deniâderefTe & defenderelfe endet-
te caufe, L in trihw. 15. ff.de iudic. I. ïùdicintn.
io.ff. fin. regundor. tinter. 44.5* qmf amitié
4>ff.f*toiL treife. &1.2. §. i.ff. c°m- diuid^
Cette prouifionnelle eft ordinairement adiu-
gée àceluy defdits lieux qui eft en poffeffion
de cotifer les terres dont eft queftion , in
pari cmfafêffifirfitmbjkri débet , /. in} art
i&f- dcMutrf.re^l. wr.ou bien qui monftrc
trarffe* Omî>6ixtnciçnï iesauoir cotifées.Et
ppur procédera ladite verificatian^il eftiou-* ,;
Ment nçceflaire que les parties saccordet d va'
Peintre 3 pour foire veùe môftrée & figure des*
bornes & limites, faifans feparation desIynC:
dirions & terroirs . deidits lieux > ce que \%\
Cour ordonne cftrefait ; notamment eUeia-.
ainiï ordonné le 3 Mars i&r.entreles Confyls .
de Figeac, & le Syndic des feabitans de Câp~>
<fenac; leir. Aouft 1525. entre ks Coafiiljrdei.
li^uxd Aury & de Mareuille;& le 28uNouem-
bre audit an 1^25. entre les Conflits de Mo#->
tagat & à'AuXyddojfjfîc, dejw. cognofeentis per-,
tinet, mçnjores witterç^per eos dirimifeiffiim
fimutn quœft.vt <eqmm eji^fi ité res\exigtt?ocuUp ,
que fuis frbiectislocis^l^fî. jrruptione, %*i#fi.
ff.fin. regundOx \t$ monùmeiïs anciens(conx- -
nie les anciennes inscriptions ou fculpttires
mifèsfurdes pierres qui font ezfopdsj&les
Compoix commencez auanc le pççcez, font
pleine foy pourprofeiuer cc$ bornes &limitêsv
/„ in final, n,ff.fîn< regundtr.&Lcenfus. lo.jfc.
dtfrobtf, parce qu'on à accouftumé de çiet- •
fre dans le Çadaftreeles bornes & limbes de-
chaque fonds 3 commç il a efté dit cy-deffus, -
Voire* mefmes bien qu il y ayt àcs. témoins
qui difènt le contraire de ce qui fç iuftiiîepar
lefdits monumens 'publiques ou Compoix3
on fuit lefdits monumens '& Compoix , d. t.;
cenfo i&. ff% de proéut* cenfus & monument v* :
$pp VéUfipme in Cmpoi» terrien.
puUka f&waéjfê ttjtibus, Sexat*sct*fwt. d. /»
io- finon qu-on prouye que depuis lefdits
monumens ou Compoix , les bornes ont efté
changées par le contentement des poflet
leurs, additis vtl detra&is agris. d /. wJFtalL
fas.ii.jfifartg*#d. é*l.j*ctejsi*^^ Ù.
eâd. Succtfsïûnum varies as , & vicimwty* noui
coqfenjks , additif vcl detraéfis agris aktrutro y
dttctminatwnu vitaris mvnumtntafepefermvî
tamt0 d. /. 2> Mais parce qu'au reffort de la
Cour des Ay de s de Paris les tailles y (ont per-
fbnqelles, c'eft à dire font impofëes au lieu
où refidé la personne à laquelle le fonds qui
doit la taille appartient, jfc*<*## lEdit d Ben*
ry IV. fait a Paris tn Mars 1600. tart[ 22. en
tout le reifoit de ladite Cour des Ay des de
Paris , les cailles & autres imposions ne (ont
pas cotifées ni exigées par terroirs ouiurifdi-
âions,mais feulement par Parroifles,jW*4/tf
Udtt art. 22- Voire^ftefines audit reifott de la-
dite Cour des Àydes de Monrpelier, lors
kquil -fe rencontre quelque difficulté ou in^
Commodité en la leuée des deniers, on fepate*
les lieux cfquels fe trpuue telle difficulté. AiA-
fi lors qu vne Jurifd#Hon eft de grande cften-
diie,& qu'vn fculColleéteurferoit trop char-
gé à faire lexaâton de tous les contribua*
blés ,♦ on peut demander & obtenir fèpara-
tion des Compoix, comme il fc fît en la Val-
1
■4
Vt U fotmt du CûrnpQÎ* tffrm. |<j|
lée de Montferrand pat Ârreft die ladite Cqw
du 17. Macs 1586- Et au contraire il afriue par
fois, que dan$ plyfieMrs IuriiiiiôiQns il n'y *
quvii rcwlCompQix&çaillabl^fçauo^lors
3ue <*$ Iwifdi&ons fcàr de £p*t petite eft*n-
ue, & qu vn feul Q>lieâefcr pç>« aiftmtac
faire la cplleâte gar ioutj cOmjfieAulieu dfc
Marguerites lez Nifmes; M y a ojatw la I«ri£
diâitn db Marguerites,? trois ou quatre ai»
très petites Jutriidi&iQns* & toutes eafetoble
auecledit liôu de Marguerites* ne CQftipofent
qu vn feultaillabjk La Courbe fepare pas
les Compoix que ies Seigneurs Iurifdiâion-
âel* des lieux, ks Syndic & Recette*** parti-
culier des taijles étiJEMocelê, n'ayefct efté ap-
peliez & ouys pouf y déduise leur ifctereit »,
& ainfila-elte pratique le â8. May 1 61 p. entre *
les Confuls d'Qlargu?Sj&le Syndic de &tn&
Iulrân & Si Vincens; ^Décembre 1^44. fur
h demande àe» f*paratk>b$ des Compoix de
Se Martin de Londr e$ & du GauiTe dti Bron*
fe: a*. AiQitft 1^26. entre ie& Gonfuls de S.
Gearmaiûi3f& de Moitandurice : 10. Juillet i&&
entre les Gonfals de Teficé Se de Beaujeu >
& lé n, Aouft i^enoèeks Confal* de B^^^^^v
**t &Iona*& Snehfei. Lors que la Cour fi^^^J^^
pare tes Côrop^de deya lieux qui aupara*
lifttdtàksc vnis, elk conÇùitfom Afreft en
ces ternie*. LtCdur9rd#û*kquiradue^^>,^
*àr le Compoix de tel lieu, fera fepâréda-
née cclûy dùdit. iieu3 & qu a ces firis véri-
fication fera faite des limites & ïxxûfàiâions
4efdits lieux Se terroir* ^pardeuant le Ctfrçi-
miffaire qui *fur ce îferk député 5 enibl^nant
^O^Syn^c fif députe t ttfi Dioc^fe î ladite
feparatiôn de Compoix faite 5 enuoyer an*
nuelUtattit aux Coafuh de chacun defdits
lieux ltes <mândes: des 'potïtoris dès tailles
^uiieur competeronty& en déchafgeiNdati*
tant de la tarife les habitans dû lieu où aupa-
ravant Ce faifoit la cotifatibri > auec defeitfes
^udit lieu de >d ores-en*aUant >eompreàdre
les habitans du fufdit lieu en leurs impofî-.
fions. Et au contf airèldïs que ladite Co ur
*e*«irvmtfatiût ^incorpore* deux Comp'oix e» v&y elle
«>mp*ijc coùç0it f0n Arreft on Ces termes; La Cour
aordonnéqueleterrôirdetellieUjparexfem'' •
pie Cadyrac^ &ra vpï & incorporé au lieu
& incorporé au lieu & terroir de Laùfàc
pour eftre a l'aduenir Compris aux impofîtioris
ur & feront Audit lieu de Latifac^ emoint auf»
its Confiils de Laufacdelesy comprends
à peine de tous defpens, dommages y &inte-
kûs 3 que le Diocéfè en pourrait faui&ir * ,
rikantmôiris^niorntâu Syftdic div -Dtârctfe,
denuojref^ 4'aduejiitf attfdits ? Confiais -de
Laufaciefi^ândes pour Ufdits Laufac &Ca^
<fyr»c enfemWeaafcçati h* Que lî qaeiqu:m x
l
De la forme du Campoix terrien, jô j
des biens ailiscn diuers territoires,!! doit éftrc
cotife en chacun d'iccux 5 pour le regard des
biens quifàntfis en chaCun,&non pour le re-
gard des autres- en forte que (i quelquf impo-
fitionfe&itaulieu oùil eft habitant^l ne peut
pas eftre cotifé en telle xmp'oiïtion , que pour
le regard des biens qu'il a fituez au terroir Se
taillableduditlieu, &nonpour le regard dis
autres biens qu'il a hors dudit territoire, /./tf*-
&A.q. §.is veroy2. ff.de cenfib. &ainfï s'-obfcrue
en tout le Languedoc; Ranchinin q. 5. Guidm
Pap.Juiuantlfird.de Charles VlII.de l'an 1483.
*rt.i6. nohobftant tous priuileges, tranfe-
4îipnSjV(ageSy& ceufturaes à ce côtraires J&'-
uantled.art. ié.lefquelles font nulles, tien feu-
lement pour le regard du ûfc qui a droiâ de
demander fçs cailles au lieu où.lc fonds tribu-
taire eft affis,mai$ auflî des contradans^qui ne
font par icelle tenus d'aucune garantiey Phil±
fur lad. Ord. parce qu'elles fbno contraires au
droiâ public , qui veut que les tailles foient
payées au lieu où jeft le fonds , tus autem publu
cum priuatorum p défis immutm non potofty
comme il a efté dit cy-d«|fas : contfe cequi
s'objerue em jjaufhwé > où l'habitant dv*
lieu contribue aux importions qui font faL
fis en iceluy \ non feulement pour les biens
qu'il a au terroir dudit lieu y mais aufsi pour
fis autres biens fis hir s dédit ;temir> Guid.
1*4 JMi*f*mfaCû^Mttttiêtu
P*f. if. 5. .#. 2; C^f . 39*. omfornnmtm à Induis
dèJ4y»fing, cent. 5 obfcmai.ii, &ate quife
jçge en, la Cour dès Ajdcs.de Paris > ckmndm
enfes obfeïnat.fms le met [ tailles J fur U fit.
<^ge fi vnhabkànidu pays de Lang«èdôe *à
4es tatlks font rfcdks, pdflede dfea b&te M-
tficiiblcs W$dcIadièePï(3Umce5 th vrt lie a
cfùifes uiHeifoot perforireU^ 5 &*& tai h'k
aGcduftumc de eottifer lei biens t}tfck liëui
4m domicile duboflefleur, en cfe cai ledit ptffl
{èffeur fera cotilé pourlefditsbiensefdk^lifeui
<»tt ils foht {\t\it±,f*iitattt V ordonnance Jlîtiï-
ty ÏFê faite à Paris ex Mats i^ooi art. 2|. càt
atttrèroént il fe trotineroit qwe pôut kfdie*
biéfrsquoy cjue roturiers., il hdpayferoit point
des taillés ^ non en Languedoc $ pardé qu ih
n'y font pas fitiieB; ny et lieux de la foliation^
d'autant qiife k poffeffeut n y fait pas fan do-
rtHCilerpaur rendre danc ces biens coritïs
bwaWes^faUoitèsbreçherleS priuileges ou
6a«ftitmc& delva ou de 1 autre dcfdits lièux>
Si iefté trauaé tufte qu'ttf Ce- cai cette eotifiu
tkm & & au lpsu de la fkuatiort de» bkhà3pHi-
ftot qu'au liciid«idomiçil^> puis qUéc ëft" à
«ccatîon de» biens que W taille^ & àtfffèà
im^ofitiom font déuës.
rfs. fieencmfttitttàatioft & coti&ekrô fôftt
^J^"/4 L g«mpri» le* biens pttteftd&s ffdbles^ cîertfr!»
^.v^^jlfcijige l«o»l4iMftr» *fc fc&t* Cette*-"**
?f k^
tamment cela y a e#é iygc le, & M*» iH^B:
çontf eie fieur de Gêner aiguës y eréa^cujriltii
Çonfuls dudit lifeij , dont ?pi$efipjs. onfait
çayej- à part > & 4>p renuçye lç$ eppofitioo»
en la Cour, çonupç il fc iuge wus ^cs« iouh
çn ladite Cour : & notanypçnty asftéiug^ : ,
par Arr$ft 4e reglçment donné pour le i#*
de Magualas le m- Nouembre J638. .
17* En huitième lieu 3 leftjiçs Arpenteurs
& Preud'homme* âpre* tout ce deflus fak l^cà/r*
déferaient fommafrement en vnliure le nom *?</#£>* $*
$lu p9,ffeffeur defditçs çorçes oj*ti»ifcM3 leur et*-**>
afljçtc, contenance ? qualité , confiront* , ô* ^/^J4^
^appréciation de chacune d'icelks 3 Lprtn^^^^-
j& Ce liureainfifait s appçllp Cédâfin ^ ou
Ç4tJiftr€x ( car c eft ainfi que nos anciens Do*
fteuçs rappelfent* notamment Bamh in d.Ly,^^^ -
foripA.ffÂ& ttnfib.jfr Altiat. reg^ jfc in prafmffi^A^pj^L
*o. ) Compoix, Eftime.Manifeftj ou Jicchtt+ cci%//C"?-
f he générale de telle ville*, ou lieu. Il eft ap-
pelle Cadaftre , bu Cataftre d'vn vieux mot
, François y & barbare deriué d u verbe Grec ,
ï*$afQ£vaf, quj|j(îgniifiq rçnouueller^ ou faire
qi*çlqu£ chofe de cinq en cinq ans-, paref
qu^heienuement de cinq en cinq ans.onfai-
foit qu renouuelloit tek Cotnpoids : de Cl*.-"»
f*r.ca$t,tf> q%z-#*2Z. CQmfoix , ou Ejtimei \
psarts qpele p<ftcfc> ç'çft a dure leûimation d*
y
|é£ De U firme dm Compoix terrien
tousles biens ùs audit lièu,y ett faite conjoint
AcficnL^-ww/^5a«ufcqucparlc moyen
d iceluy 5 cil mamfeftc & déclaré quels bïenf
terriens chacun poifede audit lieu. Et i!t-
ikercht générale, à Cau fe que lors q u il te fait,
,ôn fait vne recherche de tous les biens fis au
* territoire dudit lieu. Se on les apprécie pièce
a pièce. • i
**«^« ^v-ip. En neufîéme lieu, ledit Compoix ainft
^i/^/reiai't , auant que le faire mettre au net ? le fufcL
*Z^îy7 Officier le dois faire lire en prefence de tous
?«//*<> <L iefd. habiuns , afin que s il y eftoit interutnu
quelque erreur (bit au nom des pièces de ter-
ret, ou autrement, on le peut corriger. Ce
tau 5 tout fe trouuant en bonne forme au gré
deshabjtans , il ordonne qu'il fera mis au
net, & après fait renuoy de (aproÇedurc &
du Compoix en ladite Cour des Ay des qui
l'a commis 3 paur authorifer ledit Gonipoix ,
1 éàire&rirefon verbaL contenant ion entière
procédure (où eftinferée ladite table de mot
a mot) au commencement du liure* qu'il £-
gne. Et a la fin dùdit Compoix lçfdits Ar*
pénteuri &Pr$udfhomrries«ferentleur rap-
port du relation en ces termes. Ainfi qu'eft
contenu en tant de feuilles de papier , y com-
pris tant de feuilles .de papier blanc qui font
*n fuite du Cayer des biens prétendus nobles,
* efte par nous tels & tels Arpenteurs 3{
I
T>^ la forme du totn^oix terrien. 307 .
Prcud hommes procède a lafadiondu pre-
fent Compoix fur l'indication faite par tels &
tels ^ & conformément à la table arreftcc au]
Confeil gênerai dudit lieu , & ipfcrée çy-deÇ y
fus au verbal de tel Cômiflàire, auquel aùoris *
vaqué le plus exa&ement qy'if nous a efté
poifiblc félon Dieu & confciehce, & âpres fi*
gncnt ledit rapport pu relation:
20. En dixième lieu, afin que ledit Compoix^^^
&^€AU
foit valable, il faut qu'en fuite dudit rêmioy 3 ^^ .
il fôit authorifé parla Cour, car autrement il ^'
eft nul. «
41. L'Arreft d'authôrifàtioh eft conceu en ces a.^***-
tetmesXa Couraauthorifé & emologué,au- *k"-^£v
thonfe & emologue ledit nouueauCompoix, S~***>^
a ordonné & ordonne qu'à Faduehir les im-
pofitions tant ordinaires qu'extraordinaires.
qui (e feront en tel lieu 3 feront faites fur ledit
Compoix y fâuf les appellations & oppofi%
lions en la Cour. *
42. Cette authorifation ne peut pas eftre faite
par des luges fubalternes,ains par ladite Cour
fcûle> autrement la Cour caflfe làdkeauthori- *£^
fttion, comme il a eftciugé en ladite Courle^^T*'
26. Abuftiteo.entre Delcuzefieur de S.Chri-^^^]
ftoi, & Rouueran Syndic de ladite Parroifle ,
•fcar outre que ladite Cour en o&royartfk
permiffion de faire le Compoix, s eft refer-
uéc la faculté de Ta uthorifer après qu'il fera
V 2
toit, comme i{ a e#e <Ut cy^deifus . il eft ccr-
tain que ledit Comtois: n'eflant qu'yne exé-
cution de kdïte pefmilXipn , ne peut eftre au-,
thofifé que par la Cour qui la qonnée.
>^rj^ -^.' Cette â'uçhorifttiph frite parla Cour des
'Ir^^'Aydeç 5 oh a accouftufné (d'inférer au corn-
~+/jlj* mencemént dudit Conippix^ <& eh fuiçe dudiç
^ACJ7^€SerbaI du Commiffaire, ledit Àrreftdautho-
rnation.ou vncertincataiccltvy fignç par le
Grenier de ladite Cour.
y^-v4i*a4. Si après ledit Çoippojx faiç &autfrop(e,
5*v^Av7* quelqu'vn fe plait^daubir efté furcharge en
* içcluy; on ne peut pas fe fçtirer détint les {u-
* ^^yU^t% fubalterneç pour faire <Irqi# fur çef te prtf-
/^2£ rendue furcharge, ?ins on fe doit çetireren
tc^y/^. jâ Cour des Ayde? * autrement fe Cour çalie
^^/"^la procédure deftiçs Iugesïiibalternes, com-
me il le îuge tous (e$ iours en ^ vous qe^
Aydes dfe Montpelieç ^ & notamment y a,
efté iugc.par Arreft donne verç Audiancç5m9y
prefent, le dernier May i<tyi, coince tpijui,
s'eftpn retire deuant des Ordinaires^ &feiç
décharger d'vne partie de fpn aliuremçht : &
le2i. Mars 1641. aefenfes font faites aux OfS-
> -. '• dèr$ ofcdinaiçes de Limoux, de prenqre {or
^ gnoiflamee defdites 4ccbarges 5 fauf à ceux
qui fe plaignent de fe pôurupif p^r^Rpe^
en la Cour. Puis qu'en fait d^y4ç5 il n'y
ftrëen 1 Article ruiuaht $ & que Jë'Ôôàipdïx
ôû âUiWëtnéhttif htlfëudç première ihitari-
ce . il faut, par neceffitç le retirer en ladite
Ctnir *p<$ûè 'dire drpwfc fur cette prëtenctuc
mrenarge*
dite Cour ordonne que pâr^iQiiuMtix Preu-~*'*^
d hommes 8c Experts non fufpeâtss& iLàyânS^^^
fera
xarec uciuices prétendues iur-cnargcs. îur fa
table a'ccprdeeâûdit € qmpoix^ pi cependant
'. ^Jffl?piçrevaeproumon^quelesimpofitiO!is
îertf nt faîtes fur lediV ns uiièàti Cômpbix '?
& aitifi fèiuge toits lés iours eni ladite Coun
& tiotâmmêfit y â éflté îûge le i^V Màf S ièoj;
totirfe tés Cdâui-k dés lieux <fes B?j(|kii : le
;8. reuhçr 1624. cOntreXaurez}en fatieur des
Cônfuis ,di:Gig.n^c:)te #, Q&bbfé i<5i& eh
fcîfcûr dés Commis &0 Fôm^ac^ tohtrtj
V%ùés • te: g^ mièié^i four lés CritifuU
déDiirlfoft^ & le melme4 iouir pStii iés CôàU
tafîâCdur aûthofiïc U relation di^'Expérés,
& ordonné que fë.Cpinp'ôix- fera refoirmé
Se corrigé fumant ladite relation parieuast
• .Vj
$io De la firme dt* Çompoix terrien*
le Cpnaçiiflkire fur* ce à 'députer, & ainfî
robférùe-elle tous les iours , notamment le
ï$. Septembre ï^oS. touchant le Çompoix
reformé dé Nifmes \>èc Je 24. Mars 1625. en
faiieùr 'de Marion ^Lynadfer demandeurs
en Lcttres^wauren pppofiiion enuer$ P Ar-
reft de rauthoriûtion du Compoi* de Mon-
ujrnâc > & m appel de 1 aliufenicnt de le ù*s
biens. ^ %4- . . ' _,.".; - • ' '
r^2^''- a^'" '«jK^s'cdux qui ptetericlent àuoir çûé
r^y ' furchame^dâris èe ncAiiieau CofTipoix, font
*r>*ï rtrïçn prôiuiànt fa:Iurcnaigc0non leuiementiors
^J7£j£û 'ils viennent datïsfàn que ledit Çompoix
^i^r4uatïs.*kv Ç^hsYdif. Éè cinfanb. mais
âuitî bien qu^^
..Oie il feiug'etôus léjt.t^ûrs en ladite Cpjur,
monftre ce nouucau Çompoix aliprr cite vi-
Tiblcmeni;malta1t,;;noWbftahti Arrèft d'au?
tHoriiatiôp (f îceluy, on "|èut fe >oufuôir |>ar
lettres e* opppjitioh en uers. ledit Arreft, $ç
fàift ordonner qu'ïrfcra procédé à autre, liou.-
ueau Cempoix . le premier Entrèprcrineur
appelle pour refondre des nullitez <jui s'y
trouueront >" til ffi *>e*fi*f*ls.t»»d. dtx.
„am tntereji nofiraïntfdlmur in modi remn-
patitnt-J* i- iiïfrwt. à, tit. & cependant la
pe ï* forme du Cotofoix terrien 3 f|
Cour ordonne que les inipofiti qtjs feront fai-
tes fur les vieux Conipoix>& unfx a efté iugé ,
en ladite Cour te 27. luia 1607» en faueur du
,%ndic de S, Félix : & le ii- Décembre 1640, '
entre Daulmet Se les Çontuis de S. Pierre >
de la Sa\c>.. ^
$7. L/authoriïàtion du Gompoi* faite , &*/>#^<£
*#-»_cL/-C^>a
après que fur iceUty-oii afait durant quç lque**7^*
armées le département des tailles fur tous le* V*^s
biens cofflpcïîez en iceiuy5 fi les biens de^,^^
quelque particulier ont augmenté ou dimi*^/<&«*^
nue fie valeur & de reuenu, bien qu'àia osu- *** f "<£
uejie Recherche générale qui fe fera > on doi- "?*}? M
ue auoir égard a ladite augmentation ou 4ï*Z
mination pour en augmenter ou diminue^
raliuremçnt y L forma. 4. §. iUam. ujf.de
xenfib,èrl^. C. de diurne»* com*keilfciug*
tous les îours en ladite Cour des A y des de
Montpeiicr i neantmpins prefentement &
auant ladite nouaelle recherche générale on
n'y doit rien changer ; Àinfî fi Les biens de
quelque particulier ont augmenté de va-
leur & re»enu,on n'en doit pas pour cela tout *
incontinent^apres ladite augmentation , en
augmenter la CQiifotiQn>ÇwAc.ddl.vtt. C.de
alluuiomb, fuiiunt Ud.l ylt. aiftf il fa Ut atten-
dre la recherche générale ? comme il a efté
iugé enladite Cour feacMay itfç)2-CQn{re ic$
Confuls de Hautjpoul en fauéur de leanÇ
•p
fct 5 qui fut déchaigé de l'augmentation de
fcoropoifc d'rnefieinne maifon à îaccafîdft
fies réparations y faites de nouueao 3 Tauf dt
ïtn faire charger lori delà Recherche géné-
rale : le to. Oéiobre téoj. furk permiifibn de
lafadion du Compoix de Pezenas, la Coufc
jtyantpar foptez dit que le Gotopcôhc terrien
qui ièrotr&iten ladite vitte, ne pourront pas
éftreaugmenté ou dimmiré iufque* à autre re* .
cherche? fç dernier Mtiy 1614. en faneur delà
•Fage, centre tes Corffute de#fainôel Alaufie,
ldqueb depiii s leur CorhpôA fait , auoitnt
fragmenté Kklniremént dudit la Fâge à càufe
dtrt hioalirr parluy baftjrdenouueau, &fut
f Bit par ledîfr Arreft> que ledit la Fagfc neferôit
pas affipré pfas qui! n'eftoifc aUpâr^uarit ledit
fttonft^ Tâuf3êftrè fart droift aufdifc Confùls
. furrfadifie zu^mitititton ïors d'vne libtiirélifc
Recherche ;ïe rj* Iuin 1^14. cnTdoeur dé Ref-
uChufe pour de fèm&lables melioraribn* ? fe
i$. rahùiér i6t6. pou* Patrfïâd, éorître les
Confufc de Kafîêflcli entes pour meffae fuje$ :
" le r 5. Dars rér?- par Arteft de reglcriie»t don- .
ftépottftei Confondu lieu de Léné, pâti**'
quel eft défendu aûfdïts'Coitf^ls de faire au*
. cun liôrér dîiîttgriiefttf & defâugments^ n^
d'augmenter an ditftihtfét frlfitntfnieftt*$
Compoix, pout taiftra'des nielforations où
j&écetïùtfàoùî des bien* ftïwheuSles. mfqïir* ,
àct qujlfoit ptocedé i ▼henûtitiièitè itediiet-
cbe dimitBeti .* le 19. Mats \6%à. ht ftuent dtx
Sifeur dii Vefgiet tfèfbtiét Geftetaldè ftâd-
£e»9eofttffcle$ Cohfùls dé BefcierSj.qùi iUôlèht
«aâgmèdtë l'allidichîcnt de ctnt titiqùmC-
jkptfeftérèes dt terW htrffics tppattenadffik
âfatfït du.Vetgiér,au pretéxèede fôiketttltt
ic}paitk d'icellei, & fut dit pat ledit Âttéft ',
'4}dè f>âltinrémeèifajt aujîafa'uàrit ladite itié *
*oWâtfl ^ ÔéftdiKwF, & nbiUeTéitfqd; fait de-
puis , fcàfti y éftfe pauriifea làïs&VfitWfîeé-
ïift£étttH?tèsi,C36flÛ>& -du liétl d* Atg&&--Vfc. ^*> ••*
*és]« feSAJtit'a^BeiUÉ-hofteifpai léûtëftr *'
iiidfl*j<Ù'€ibfof&& , ait pTckitfc'dfcs ilëjtt».
tffônk fUiéè* &ftc toàfâHkWi fceHôtaVibtf s fcfcô
é t<&è<* <fes fàbîWik Htfttt fe'è éeitf,
«JU ditfiiiiiiét leïto Bitf^s ftf y ' fféfitSft &S
fétitièimé. àRmàit de BfofroWttètf&tfc
gé< dtf U èdâfîMô* et àeVtâitfcè çetf « 6thi&
t«s ià^tiéS â^ffe rioitoelfcs redïtfcfrêï ft d<&
Aïe* lu&i&f. çdritré lès Catffttfsdë <&én£
j. .«
*"■
,314 tyh &?m d»Ù£mpix tetritri.
quls parailumon aux fonds voilins cVvnc ri-
uiere , & fut dit n'y auoir lieu de cotifçr lef-
djrçs crenaens iufque à vqc recherche gcnerçte}
[minuit Ul. vlt.C, eUtUmion,, t<upt#$trKdliu
*hne**foj[tffonb. ac^mrùntHr ,neq»t vb èrQti#
yendt.necfeftfatïm cenftri^vel funttiMteitxigi^
h$c perpetttà yaliturâ UgpJAttcimits ; ne t/eljfîlit-
uionum igmfête vit ta 7 vtl rtm #oxiam pojffjjk-
ribm iiidetmur iaJucere ^ AL vit. le m Iuid
«^^^vf :Çflp^Is de GopTeaon a pat lequel, eft, défendu
"~rf..jj ..Coqy»fiixduIieu . excenLéABUEie&cerresjOU-
r~ »4*^ijfgcs. <téJK>utt$a# ^yi n*%ien£ pa$ jppgMr
Cailiute^ntiîcPï^dei, a c£g^4',ytle tnliraiUe
ujl auoit ^t;%^^y;iet^u/.i;y^
enoevijn<ya £oj«: 4#har«aMiç_Pfa<tel
dÂlad^eai^^gt^tjpa^; htjdefenjes attfdjtt
ponîuls 4'aflg^eiif ettpçi $fPJQ)rër kfcfltllpfft-
Jnétis des cootnbuaMçsaqdjt lieu , fuiuaçt Içs
meljoracions ou 4eterioça.tipDS > querjors de
Jia&OTQnd'vnnottfue^il Coifcpoix ^ à peint de
trois Gcn|vlitircs. fctrâdr» U 4^ Nouembte
1639- CQniîre. Îes/Confuls d'Agdc qui auoient
augmente le" Compoix de Vanernbcrge 5 i
cauiedu baftiment .qu'il auoit fait en fa mai-
(oa:lç »i. Noucmbre audit an 1639. contre
De Uform^dtkQmfùix terrttn. 315
les Corifuès de Mçyf ueis qui auoici^ augmen-
té 1 alliurement 4ç Couderc y àcauk d vé
maifun qu il auoit baflic fur vn fien Cazai , &
fut dit y que ladite içaifon ne payèrent que
comme elle payoït lors qu'elle cftou Ca^l 1'
faufa augmenter la coti^tionJors d'vne nou-
uelle recherche générale du lieu ;& le 19. Iuin
1^, contre le Syndic de la Paripiffe de Rc£
fier en Vïy arç^^qm fuiuant vne délibération
de ladite Parroiffé auoit augmenté 1 alhujrc-
inént, 4e (purfw^., au prétexte deiirlelion^
tionf rur^enues es biens d iceluy , & fut dit ^
que î&niauoir égar^.jç ladite aHgniefjttttpAi
ledit f o^raicr ne pa^eroit que luiu^nt ioft^a-
cien'alliuçement 5 ^ defenres furentfaitesau,-
dfc Sjj^dic, di^u^eçterni 4îminuw le Corn-
poix 4 >ucun -j iauClprli qii'U fe» proceic à
vne nWuèlïe ^eçfrerchç > jfe cas y cfchcanc
Puis ? qiie Jot* qu vn tonds a diminue çn «&»
leur] pti ne diminue pas 6 cotifationitifcnief
a vne nouueiie recherche ? comme il ieradit
cy-apres , il eft/awipiiùfte que lors qu'il a aug-
mente, de val^rx^
fatjboijufq^sà ladite recherche '; epntn l'odL
ms de Phthffi en fes Art \. art. 178* qut cfiime
cjuon doit augmenter le Cempoix de la chofeqvi
s'éfimelioréty dés qpiUmelwAiïofi *ejtif*itey
fats Attendre vne neunèlle reehirehe du lieu%f$$L
uant lequel adui{ Autres/fis 4 efii iufè en UdftÇ
Cèltrtfr JbèMrt ï&i'.'W UbâjlMefit dvn
mitiliH i vtMfiûi tn vHticffeilà mipaïi de ta-
'tyuttèfiè hkt hctkÎHeto fopkiittG Hillffi
ïnfes Ar¥* akt-M. & lt%$. S^dtUHreVôï^Jit
vitep*iïHt ifafcï ti téttfe àiightttiUtion de
Cdtoptfi * 4W Û Îifttiti-Ût ladite h*eh'ef ché,
!fc'ft zùpîàiït 6t dëCttalgé et toiité feCbt^mu-
hiiké ,cdàïtt}ëii à eÛéltigèttitàâitètbùfçàt
Atfcff dt îtegitetatittr^buifleïr CtfttfliK tfé fa
e^Hèdfc dd Vï<i feWHfacf tèti- iiitffetfî^V
Car è6m^c':h6iAUii6iitAiiâiti Côrtibôix
qdi fé fèfc I6fs <fe iatftte. rëfclieïcitë ; èltâîa
*éftié-dê tdute fa-eârftounautë'/tfîitf âtfii
fctfftidrfftfê éyiadrts fAÛ*? èft-tf iiift<? , que
ctttëâ'ûktôéArbrilktfattfttàfir dè'ibû&ia-
Mfctipl. m Sëàlirfïé'tftMdrl^ieWjârtî-
fcûlferirfiabitàîk dW C&ttttWtfau^ô'ritrpar
UjWrAiiffidii d'fcfelfefaiif înnierttire ifé certaf-
«rfs'térfcsttûjiùàlti* èti jwitfi tficelle , IcfditVs
ciflfcs j fàxi- àtte'ridre hf rfcfch'cr chc gehéf àîé',
'câàvht'itid!& i\*gé <tà ladite Càùt dés Ay-
«fësde MÔtpélièè prt dkèrs Àfréft* dé reglc-
riètai , tiôtattihïéirt dêê H. fàattiéi?. pàitttèi
CdWuIJ & Satftt GUlts', il Aufil iêit. p'ôitf
les Conflit 4 Aiguçzçs, ij.lyi$ ^dk ap i&Sr.
po^jr Jes ÇoftliiTs 4ç Ç^jlfeeça y i3rFeqrfeç,
i^??. ppwr Us Çopfok 4e M?"gip5 Sf lç *g.
May i<fo. P9M* fe^ Coiifuls de.yilJLçmcyraf .t
Il en éft de méfies, lors que les biens qu^l
aijpifcnt çfte jpuys gQbfejmgnçpàr fyjelqu'yn a
font^pres deçLarei rQÇMfier? par Arreft 4? vnç>
Çqyr dçf, Aydcs- ç^ «Ion lcf4ifs fciçns do^:
uençe{);rc £pmpel*e;& iiir le Cpipppjx fies pçt-
ieïïç urç. ^u pçewer cas , on n^gp^tç p?$,
ï StHjjrçipenç dç$ tep-es 4es particuliers pçu|»
leur ipçljpr^tion qM'apies 1^ recjiefcbe gençr.
raie , Mrpç ^uç lç frçn qmtpft ^gjpefitanÇj
tantoft 4^nï#pç en valeur ^1 faudrait qu^
tous k$ «ms changer tour le Çp3$ppixj& a^il-,
leursfl le ^ieft augijicjritç çtj yalççr vne aimée * .
pe^t-çftre^minue^-il vnes^trç, & aipfjon
ÇQin|tenfe çout cela : Maris en /çç- ièçpçd c?s â '
on n'^^ente^s le Cpmp^i? 4çs Mffiçur
liers> îifis o\\ coimjpeqçç d y meçtjre dç npijUr
Ve^ulef^ifç^çerrpsqMi^p^Haoç n'yçftoiç^
pas , ce gui eft fqrt jufte 5 puis qi^e dé$ bditft*
ouuertL^re 3 ou 4C£ laraçjpn de ruralité elles
çprnnocpçenç d ^pparçcnir à ces participées,,
ou d'efae tenues pçur ratqrieres ^ c'eft pdqp-
qtopy P?r le? Ai/Hits Àrrpfls 4? règlement, no-\
^rçimept par ceujc 4? i£i$. ^léa&Ii çftcq,-,
jpind^iTdits CpflfMlsd^itiuijer & mettrejdgfls
i
318 De la famé du Cotopoix terrien,
& qui nefe trouueront pas compefîécs dans
icduy. Et ctt aliurement doit cftre à la dé-
charge de la Communautés qui auparaûant
payoit les cailles defdrts palus, parus, ou guar*
* rigues. "
«6»"»a8. Et commélors que les biens ont augmen-
^■^^'^té de valeur , on n'en augmente pas pourtant
*• T%j*
m4^ j£j touç incontinent ijacotifati on, ains on attend
' u/ la recherche générale : Pareillement lors que
les biens de quelque particulier ont diminué
de valeur & de reùenu , »on ne diminue pas la
cotifueion defdirs biens tout incontinent après
ladite diminution , ains on attend qu'on tâfle
vne recherche générale de tout le territoire
du lieu , /. <mnt territ$ritmm 4. C. de cenjib. Se
ainfi fe iuge tous lesiours en ladite Cour Acs
Ay des de Montpelier '> & notamment y a efté
iugé par Iefdits Arrefts dés 20. 0&obrei6o7*
poiir iésConfuls de Pezenas, i^ Mars 1*17/
pour les Confuls de Lene, 13. Pecembrc 1625.
pour lesr, Confuls d'Aiguëzes, 17. Iuin 162%.
pour les Confuls de Geuènon i & 6. O&obre
16 38» pour les Confuls de Lefignan , les *2o.
O&obre ié^o^ contre Dazam Marchand de
Limoux,2$- Aouft 1609. contre du Ferrier,
• . St le 50. Mars 1^4. contre Trepfàc , par lef-
quels trois derniers Arreftslefdits Dazam , du
Ferrier , & Trepfac s çftans portez poûrap-
pellans delà cotifttion faite fur des moulins?
pe la firme d»Compoixnt*rien* ji£
Furne* a eux appartenais y au mèfmqv pied
qu on la faifoit^lors que le fdits moulins çftoitt
cri bon effet > 8$ au temps de la faâiân des
Compoix des lieux defdirs habitans 5 la Cour
confirma lefdite* cotifations;fauf a tftre pour*
ueuaufdits DazamJFerricri& Trepfacpour
la diminution de leur ahurement lors delà re-
cherche générale defdits lieux. Le fèmblable
a efté iugé le 5. luillet 1641. en faueur des Con-
fuis 4'Ëftripor,cçntre Pujol5 qui par fcntençe
des Ordinaires s eftant fait déchaqgferdu paye-,
ptailies dvne çerre que l'eau itiy auoit
5 la Cour cafla ladite Sentence 3 Se
hue ledit Pujol contribuerait fiiiuant
en aliurement ; faufà y eftrepourueu
te nouuelle recherche dudit lieu. Et
lôiS^e ladite nouuelle recherche on fait por-
ter ia dite diminution à tous les biens qui font
dahs le eerritoire ,tf. /. omne territorium. 4. c.
decenfib. omne territorium cenfcdtur^ quotiesett-
fertorum leuamtn rexpofcitury vtfierilia Atque
tréma bis , quAculu wltfima funt± corn f enfin-
turd. t. 4. comme il a çfté iugé en ladite Cour
des Aydes de Montpeher par Arreftde règle-
ment du 12. luillet 1632. donné pour les Coq-
fuis de la Collège de Vie Fezenfac: non feu-
lement aux champs , vignes > preds ? ou tnai-
fbns ruftiques * mais encore* aux maifons qui
font es villes & lieux déftioées pour l'habita-
1
mn de feMfSjAjùiftrçs , contre U N^.^6^ f4t>.
Ijwtdlt tel(( itrptnutim cfait rtiett^fifr (f*
fcn^s, rufîiçtei -en fol , & non fur lef4ifô.$4r^
^/.•çar^sqy'aiijpurdhiiy î?fdites, rœuftms
. fprjt CQmpefjée S S? CPntr&ytnf.aupuH^piv.
tjojjs t çoromejes autres biens immeubles >..
çommçxl 'a efté dit cy-4e(fus2 {««oy Içdinfcoif
Âmai* m4. Nwl. u%À n'y a ppint de« jçaifoa
de les en compter. La tajUç, n eftarjt «i4iceà
yn jiçu qu£ comme reprçftntaxiç vn çprps , iJL
«il iuftç que . Ci o<i yeut- (puiser quj^quç*.
fneïrjbres de ce corps , qu*ç;n mefme ff saps-lea
autres membres du mefine cojps. ^ $ui jpnt;
plus fprt$ & Yigourey^ pprtent cette {ùrçjhai-
ge ? <aL /, 4. C. <& f«#. v' $*nti* HîM ,f #w<t
«xf , f/H cultÀ yel epiintfupt t àrtypnÇmW é A
4. ce qui ne fe peut faire (ans. vnç nouueUe re-
cherche, D'où s'enfuit qfle lprs de ladite fe-
cheçclie tejje diminution ne tombe pa? fur le*
Prince y#ur4»n f, #. fhUipfiwfimm* mu-
ner. »w. §3.. « fis Arufti aft. 47. &refp.i.
. Mqmatd lift. $« cl,*/», jj , <y . £<*& *# /*' G,/»- 5.
*//. 12. def. 4^. ains fur les autres contribuable^
duraefme lieu, , comine i\ a efte dit eyr<Jéu%..
Ou fi lewises . diminutions ne. font pa$ feule-,
tnçt fyruenvès, er* vn lieu,ajns en la plus grade
pgrt<Jes tieu?c.4 vn; X>k»çef« }led. décfeàçgeruét
tpmber.a fur toupie Pipcefe ; pu «Us font fur-
«ehw qn la plus grande pa# d$$ Diocefes
v d'vne
L
vèid firme dti Câmpoïjt farHëû. 31Î
tâvàc mêfméPï-ouince ■> ils feront portei par
ioxité ladite Ptouincé ^ PMlïppimjummàmu*
d&; à. fcj; ^ r<$: 1. i *. t?. o/jf. ddtib. Tôirs
Ici lîeû^ ô u Itfnfdï&ions àfti itiéitiie Diôctfe
è&àn$éi^é£-tkçtobté$mAu$ii Diôcefë ,- corn-
flièxdiftesJtes Diôcèfê* d ytit mèfmë Pfoùîn-
tè ;, ^ictâht&èhtPèoÛncèï'àni itigè ffifoti-
itsm $u$ici: t&èiiitiiti â'vri àkéffiitf èoi#sfe
féiiî^àtfetfttvWfïàtté: Séulétn'etitâfêfilit$
gâfts ou diminution^ font fufuciittes^par la
faute des poflTefïeûrs, elles fombehï: fiir eux
féuls,& non fifrfçs autres conéribuablès^côhî1- •
nié fi quélqu'vn $ fzns caufè arraché Ieiibu-
ches de (a vigne > ou lés arbres du' fonds j ti
vigne & le fonds feront autant cclii&z eh fô
n'ôuueUè fecheïchc qui fç fera , èômmeils
eftojeiu aupafauant, /. ferma. 4. §. ïllim* t^ffl
decenfib. &l*ktofaMKi. C. eod. darnnum quok
qùiifuk cutpjjentit ^fibi débet non alsjs impuiare.
l.quod $u)i. ïp.jf. de didérf. regul. tur.int. &,
Cdp. damnén. %k. eùd. tii. de reçut, iur. in 6.
î& Apres âuoïr parlé de là forme dii Comp'oî*
tleg'i'én^iltâutma'mten^nt tfciaèr'de H forme.
diTCdmpbîx Cibzmè. Or pdur la Validité
dû Compojx Gàbaliftcijteft'rèqufe, première-
niehl : qu'il âlt:éitï&îti par dc^rétfd li«imrn«s
cet clÉfe Ct&foU des Villes & Ucuxfont
^
l%% De Uformfdu Compoix Cabalifte.
obligez de faire annuellement affembier les
habitans de leur liep , prefens & affiftans les
,Oificiers ordinaires du lieu , & le Controol-
iqpr desCabàux ou Ton Commis 3 comme il a
jefté iugé en ladite Çoutle ^uinsiefrae No-
vembre qiil fix cens quarante. Par lequel eft
cnjoxnd aux Confuls de Lymoux d'âppelier
Cayrol Commis du Contrerolletir des Ça-
. baux, lors qu'ils procéderont a lafaftipri du,
Compoix Cabàlifte ; ea laquelle aflemblée
fera taite éleftion de fix Preud'hommes ex-
perts , de qualité & probité requife tJ lefquels
cojijoin&ementauec ledit ContreroUeur , ou
fon Commis procéderont feuls à leftimation
des Çabaux, meubles lucratifs, iriduftries^de-
nierai interefts > ou à rente ou penAon, & be-
ftail gros & menu, & ainfî fe juge tous les
jours en la Cour des Comptes 5Ay des 3 & Fi-
nançes de Montpelier, notamment y a efté
jugé par trois Arrefts de reniement , i'vn du
dernier Septembre mil £x c^ns treqfe-quatrc,
P°û* les Confuls de Montauban : le 2. du
r * 11, May i£$7* pour tes Confuls d* Aazeuille, &
^z~lc ^rd^inars ï^^r^w les-Confirfrdrfaïnf -
- Ambroîx7~~ •«-*- "■'■•" V1 ' -•'-
30. En deuxiefme lieu, auant que lcfdits Preu-
dTiomnies procèdent àiaditc eftimation , il eft
requis qu'ils prcûent ferment deuant lcfdits
OiSciers ordinaires des lieux >*& Contrer©!-
^ - »«. %
leur fufdit , ou foi? Commis de bien & fidèle-
ment : procédera» fakde Jeurcbàrge^commeil
fe iugé totiSles ipurs en ladite Coujk&Wt arri-
ment y. a efté iugé par Ufditsbois^Arrcftsdc;
regïemwt des dernier Sejptemb^i^^ if.Mày
1^7. ^g.Marsi^. v- , „.. , . :.. ',"
31. En troifielmc Ucu tlu. eft requis due ceux.
qu 9p ye^cptifcr pour les Cabaux . merles,
lucrarus, ou deivexs aiptereltjrencepu a pen:{
fipnrQiepVappeliex.par exploit Je(ugnt lèiiàijts
Preud hommes & Contrerolleur de Cabaux
ou ion Commis 3 poqr mrer fur la verite.A va-
leur de leurs .CabaÉ: &obligationSj &ainfîj[e/
iuge tous lesiours en ladite Cour, & notam-
ment y. i eftéiugé. parler fufdits trois Arrefts
•de règlement, & ençores par autre Arreft dut
5. Feurier 1637. entre le^Sieur Taraiilan ^ &les
Confiais de Narbpnfrè* .
32. En qùatriefme lieu il eft requis qu après
qu Anawïtappelierléfdits Marchands & Ga-
baliftes^on leurfafle prefter fermât fur la vé-
rité^ vakurdeleurs Cabaux & deniers à in-
tere^pu Ji rente, , & fi Iefdits Preud'hommes
appréhendent iceôx Cabaliftes n'auoir pas
J>lpinenrçnt déclaré la vérité & la valeur de
eurfdks Cabaux & obligations , pour plus
ample vérification il leur eft enjoint de fe trans-
porter éç Maifons * Boutiques , & Métairies
defditsMarchaads& Cabaliftes & de fe faire
X 2
» v '• :. v . S *
jVfc P± fcfirmf'to Cptfy'àix Cabaiifiï. ,
Slchïbéttédrtrtiat'chàndïféi, Cabaux , & tiirt ci
kïtiifoh, à^uo£ ils fohécèntraïnts, cortïrne
p&èittérnerit bus Notaires fdttc Coritrâioks à
exhiber Îèu/S Rè&ffres jSôur cftré faite VèKfi-
«fttïori des, bbli^ciôns & deniers ï>r*éftf*; &
ainfî fe iuge tous les iours en cous léfH. Cficfs
dti laàitii Côte <ics Cotojtes, Aydes^fc fcnan;
cHaè Moritpélier.-nôcaéimentcela y aefté
iî/p ^>hr deux Àrrefts de règlement , l'vri du
aOe'ptembre ^40. pour les Confuïs du fîeu
de %Barthe ïfnard, & l'autre dit j.b&bbre
àu&tatrpour les Conduis Julie ii de Viîariez.
«Sue fiiefdits Marchands 5 Cabaliftes kyàns
éftEâppelle^hefè présentent point, ôirbien
ft preferitins réfurënt de ilirer fur la vérité de£
■ fH*$ CaSa'ux ou deniers a intereft , ïefdits
Preud'ilo'rhrhtsfôritbblfgei'de paffèr outre à
ladite eotifation , comme il fis îuge toùis les
ioiÎK en \Mtb Çolir, & ^ûtkmfflent y à Wftc
iiigé pârlirgfHbArreft 'da cifl'qûiêfrhè Féuriéc
rhiifix tèrts*tèrttè-fépf^ entre ie Sietir TàtiU-
lâh & U.i èotiftfls i de N4f bokhfe i feufcrhènt
àudre cas , ledits ^iidiiymrrîèi lB«f tenus
^'appeHfr' ki plcfà prêchas voifîns à Ce 'ex-
perts , Jk jJ'irtloîmèr d'ïceux éëf&ts Cabaux ,
argent-, S£déU v^eurd'iceûxV&âiÂflfeiu-
re tous. ieVroWâ. en ladite Cour' & riotàrn-
^.^ ,' , u 1/17 vft/lw1' '*.Ju fc (in'j/!LL _ JP' i i i . -' •
Çabrierçi
ledit Sieur ayaùt rcfufc de iurer furla yalc^ 4p
fbn cabal ;& par trois Arrefts de r eglemcr^t
i'vn du 4. Juin 1612. pour les Ccnfrjs '4*4!** '
gnan le vent. Le 2. du dernier defdits mois &
ah pour les Confuls de Vie Fçzenfac 5 & le |#
du 23. Eeurier 1613. pour les Confuls. dç f i-
geac ' : :
3$. En cinquiefme lieu lcf4its Preud'hommçs
doiuenteftimcries induftries des çotifableslç
plus également que faire fe pourrit ; £ç J ça-
paùx > meubles lucratif & deniers à întereg:
ou rente fuiuant le pied qui ferarefoïu en Coii-
feil gênerai par les Jiafciîans au iie)ju §£ (e \gT
ftail gros & menu , au'lplla liurèà pr^omoa
du compoix terrien , ainii au lia cite monfire
amplement cy-deftuS en la 1. Sect. de ce Trai-
jftaïl.
34. En fixiéme lieu lefdits Préud'homraes doï-
uent coûter les induftries jepare$içnt o auec
les cabaùx3 en forte que <^ans le içorci j>9J£ c£?,?r
lifte Ja cotifation des canaux foit c^i^inguee
d'auec celle des induftries 3 çômmç il fe iuge
tous fesiours en ladite Cour^not^tninè^t cela
aefté ipgé par deux Arrèfts 4ereVien>çnt,
%£6 Ve U forint ^£^ltomfpix ^kdife:
audit'aa 1634- pour les Coniuls de . Villaries;ce
qui tic fafît afin que parla 011 puiffe connoiftre
fi lefdits Prend hommes ont f urchargéleScôti-
feZj&enquoV.
35. En fepti-lme lieu lefdits Prèud'hommes
par la mefme raifbn ' doi tient eftimer & cotifcr
feparement les cabaux •& meubles lucratifs ,
d'auec les deniers< a intereft D ou à rente , &*
d'âuec le beftail .c C'eft pourquoy par les Ar-
cêftsde ladfte Cour il eft enjoint aufditsPreu-
dliommesd exprimer dans leurproCez verbal
les iommes des deniers que les habitans cotifez
ont a ruitereft oûàpenfion, & notamment
cela a efté iugéle dernier Ianuier 1639. contre
les Conflits de Narbonrte ,àfîn qu on fçachè
ce qu on a cotifé pour lefdits deniers â In-
tereft. - \
36* En hui&iefmé lieu lefHits Prèud'hommes
dôiuent réduire à liure de cômpoix l'eftima-:
tion defdites induftries , cabaux , deniers i
inteicft, & beftail , fur laquelle rcdu<Shôn la
coti/ation defdites choies fera faite , & àinfî fe
îuge tous lesiours en ladite Cour , & ootam-
ment y a eftë jugé par deux ArreftS dêregle:-
nient, rvnduvipgt-troifîeimeFcurier milfîx
cens- vn 3 pour les Confuls de Ville-franche,
& l'autre du vingt-quatnefme Fèurier i6p$*
donne entré Mariet Debià &lès Coiifuls de
■Mohtauban. Ceft pourquoy par Arreft de
\. .
De la forme du Compoix Cabalifte. 317
règlement donné le 17. Auril 1641. pour les'
Confuis d«l*onton y & par autre Arreft de re-
;lement donné pour le Syndic de faindLoup
lu dix-neufiefmeluillet audit an, il eft dfcfen-
du de rejetter fur le compoix cabalifte lahuû
tiefme/ny aucune autre portion desimpofi-
tions ^.ains leur eft enjoint de faire le départe*
ment de toutes les importions > tant fur le
compoix terrien que Cabalifte au fol la liure.
Puis que le 4epartement des tailles & autres
importions fe fait non feulement furie com-
poix terrien- mais auflî furie cabalifte, com-
me il a efté monftré au commencement de cet
Article 5 il faut par rieceffité que l'eftimatiori
faite dans ledit Compoix cabalifte foi t réduite
à liure.de compoix, car autrement on ne fçau-
roit queft-ce qu'il faudroit départir fur ledit
compoix cabalifte.
37. En neufuiefme lieu kfditsPreud hommes
à la fin dudit compoix cabalifte doiutnt in-
férer le total des liures de compoix , à quoj?
il jeuiendra 3 & ainfï fê iuge tous lei iours
en ladite Cour , & notamment il y a efté
iugé par deux Arrefts de* règlement , l'vn
du vnziéfmeMay miifïx censtrente-fept don-
né pour lesConfuls du lieu dAuieuille , &
l'autre du troifiefine Mars 1^9. pour les
Confuls de fain<2 Ambroix : Ce qui fe &i&
afin qu'on fçache fur quel nombre de liures
X 4
tant du Coinpoîx terrien , que caballiftele de-
paxte3^at<k)Ke^refaft^ &<ju ainfi onpuiffe
iuger s'il » cfîp jbieft ou mai fait.
38- En dixie/me liey , ipfdit? Pre ud h'ômmps
ay^is procédé 4 ladite e#imatiqn 5 doiuenj:
dçftflrç fomtpairement & en vn caypr ladite
ei|i©ajtipn dpsmdufjpçs3 çajbaux., meublesiu^
Cygti/?V.4ppi?rs a intçj:çft>& beûaJLt ( Jequd e£
pPBj: cej;tp fajfon appelle ÇQmjaoix cabalifte }
§clç4oiuçp$ jnettte a part & fepâré <îu com-
pas ÎÇIŒSP ,de^7anneu|bles , comme ilfe iugp
tous ip$ iouj;$ çn ladite Cour, & notamment
y aefte iugé pg? lefdjf s 4.eux Arrefts dérègle-
IPW de* vp?iç#ne JWay mil fix cens trente*
%t> 4c $. M*|? i$î9. parce qu'au lieu que
l'cftiteatlftQ de JijnroÇpRe eft perpétuelle 5
Ceft â &rç ç£ yglifelpiufqypç à ce qu'eue foiç
changée par auâori té de Iuftiçc; celle defdijtç
cab^ux 3 dçniCf $ à injpejpft, & industries eft
teoipcÉelte , & fe ç fcgnge d'an en an .
39. Ledit çpipppîx çabalifle , ainfî fait lefdit?
Frçudborptaes qui y o\\% îrauaille font ter
nus de dre#èr leur verbal cpppenant par le
jnenu k norn & furnoqi , lç dire & ref-
ponfes de ceux qu'ils guçotit affermentçs ,
îe pied fur lequel il$ auront faijt ladite çpti-
fetion 3 & généralement tout ce qui àurjt
cfté fait par sm * Û ainfî fe jugp tpu$ les
iours co h&i& CpUf * & ijotanîimep; y a
cité iugë par lefdits deux Arrefte de jçgie-.v
ment des u. May 1^7. & 3. fytefM^S- ce qyj
• a pfte introduit , afin que par le naoypn 4m #$"
vejr bal on puilïe cpnnoiflre cornent Jes Pfeju^
d'hommes y ont procédé > & <ju,e £ur çele pij
puîlfe valablement confirmer 3 o,u refpjripej? '
leur procédure. ' '• .<
40. Si après ledit 'Compojx paj>a#i/]te f?iç
en la fufdite forme, les cotifez ep iceluy y 011
partie diceux prpçenidentefjh:?^
le portent poui-^pDeyans^'iCjçluy ççk^oijf
~tkrr Aydes i laïqueire fuïiianf l^s cifccmftapcpi
4*u*wft<-e«£rme ledit CompQixefltiçjreipçnf,
«ntofrordanrneqii'ir ne fojrtira a £#£& qiip
^wmJ^^îcts^ fe jnoitié/puau^ç poftipg fgnf *
feulement -, #infipar ^rrefjt de la^p Gpyp
flu 25. Ôfto.bre i#0. fut dit qu'yp Cpjpppiy
Caballifte fiait par les Confiais dp faip^t Çç-
iert, fortiroit içjffçt, feulemçpf pojjr Jç tietf *
le 5: Feurievr 1637. fur.m Côrppoi? G^bjlliftp
fait àNarbonnefut dk qu il jfornrQ.it à e£ç4£
feulement pour les dçux tiers, cnfaueiij: 4u
fieur Tar^ilkri contre lesConfuis <je ÎNjTajrbçfi-
le ne : Semblable «t elle iugé Iç %$. Septpïjibfp
1^58. furies imppfitipnsfaite$fùîleGpinppyc
Çaballijfte de Reuel enTanjiee if$. Sf Ip 13.
peçgmbre i^oiuft dit que le CpmpQi? jC^-
jballifte fatf à Montalieu en 16&. fortiroit 4 ef-
fe& pour la moitié ^ jant feulement ^p.owrjic
» >
**o De ta firme du Comfkix Cabàlifie.
regard des appelans ; le femblabïe a efté iugé
en Audience moy prefent le 12. AbuftW,
en faueur de Cabrai contre les Confuls de *
Gapendu. La Cour reforme plus facilement
. les. Compoix Cabalfaftes que les terriens,par-
ce que les Caballiftes ne font qu'annuels &
de petite defpenfe, au lieu que les terriens
font perpétuels &couftent beaucoup- ceft
pourouoy oh jne les reforme pas qû'auec
.. grande connoùTance de caufe.
<-} <. . 4r», Apres auotr parié delà forme des Çom-
* 0*»^ ^tcmen&CabaTrri'teTiur "lcfliugK f, for
'f-~ Ic «^ëparteiMcnt des tailles.. x\tA\Ï h ^.iv*
ftc g ^-«cincnc «« tailles „, ilrdte à tra.&êr'
- W25l. pour la fa de cette SeéW A, u Z^fr
Rolle ou hure des mipohtions qui contîè?t
ledit département. Or il eft requis premiè-
rement qu au commencement dudit liure Acs.
impofitionsfappellé par le droiâ Romain bre-
u' *' C2 7 exaB.or> fr*#*r. 1. 1. C. de apecb.
fubUe. & l. 3. ç. âecan lafgiK UJU^ &- efl
France, Rolle; parce qu'il contient fuccin&e-
ment & en abrégé vn rolle de tous les habi-
tans contribuables en vn iieu}& cle la qualité
/ de chacun d iceux) on infère les Mandes &
Commiflions enuoyees pour faire lefdites
importions } comme il fe iuge tous les io'urs
en ladite Cour des Comptes , Aydes & K-
nances de Montpelier, & notamment y a efté
iuge par trois Àrrefts dé règlement } le prC-
P* U formé du Compùix Caballifiç. '3 jj
iiîkr du 24. Jreurier 1604, entre les Confuls
de Montauban & Marier Debia , le zà du iXm
May 1637. entre les Confuls du lieu d'Auzc-
trille & kan duPerier Adùocat au Parlement
de Tolofe, & le 3. dji 3, Mars 1639. pour les
Confuls de Épnâ Ambroix : cequi eft fntro~
duit afin quepar la on puiflè connoiftre fiori
a impofé uns ordre du Roy,, ou bien û on a
irop.ôfépardc/Tusce qui eft contenu cz Man-
des Se Commiffions.
'42, U efbreqûis qu'au Commencement Se
préambule dti liurè de 1 impofitiôn., on y infè-
re la caufe d icelle , comme il fê iuge tous, les
iours en ladite Cour , & netamment y a efte
iugé le 24. Feurier 1604. le dernier Mars 1621.
entre le Syndic des hàbitans deNarbonne Se
les Confuls de ladite Ville, le dernier May
1^25. entre Iean Bruguier Syndic des particu-
liers hàbitans d'Agde, &les Confuls deladi-
te ville; le dernier Septembre 1^4. entre
IeanBenoift Aduocat de Montauban &les
Confuls de ladite ville, & le 1. Mars 1655. en-
tre Marie d' Allia, &les Confuls de.Ceffenon.
Il eft iufte quonfçachepour quelle caufè
l'ihipofîtion eft faite^ à quoy eft-eequ'on la
veut employer^par ce moyen on peut empeC
cher qu'on ne cottifera pasplufîeurs fois vne
perfonne pour mcfme debte^ny pour plus
quilne Jfeut.
43. |1 pij: requis qû au préambule du liure
des t^pplftio^s, ^yexprimefur quel pied
â^ljurfmëgir |'impofitipn y contenue fera
faite, fyijçjS^ cfté iugp en ladite Cour par
dïuerf ^rrçftsj notamiriçatpar^ Arreftsdç
rçglcfpçntirvn di^Juijii&^pouf lesCon*
fîits de fain&e Afrique; Içz. 01128. lanuier
i^ç^ pour les Confuls de Caftelnau de jka£
faç; lej, dur. fuillet 1626* pour les Confuls
de S, Amadou : & le 4. du 32. May 1627. pour
lesGonfulf dp Rçqueinaure; • Par ce moyetv
cfrapun fçachanf cotphien* il eft alliuré dans
If Çpfpppïx, ç^nrçoiftra aifement iî opim-
gçfpplpsq^ilpe^ut. '
44. il e$ rçqrç is que? df ns fes liure? des im-
jpfiçi^ les aliurenjçpt &cotïtez d'yn cha-
ç*># y ^PP* îafoép* > cpm^c il fc j^ge pu?
le$ ioiifrç f n Ù&fl? CpW* & riptarnment y a
d|p îjjgé; p$r Âijç/fc de règlement pour les
C^nfuVdp Sfpatan le 22. Iuin^7. chaçp*
fçacjjant ion ajiiurémpnt , 4c à quelspiéd i'îm-
ppÇ'tion eft faitje, cpnnpïïÉra «uFement fi ou
îip j.Jjliç for Jtfy phrç qu'ilne faut.
45. Il ç# requis qp9 ft;r chaque MrccUe £u-
^filÀJurç, ;pn couche au marge la cotisé du
Cpipppix Ca^Uifte «jityingué du Cornpoiç
tijtriçn ; &.ajj$ fp juge f pus les iojps en lf-
• di^ç, Cour des Cq mpteç , Ay des & Finances
de Montpelier j & notamment y a cfic iug£
pst trois Arrèfts de règlement, lé premier dd
33. Septembre i6zéXe fécond dii liMzy t6$j.
pour les Confùls d'Âdiéville, &. lé trôifiënV
4u*. Mare ig^.pbûrks Côhfuls' clé fàihd
Amt>r6ïx^ar ce riib/efi èhàcûrf iHùrl cî
^u'il payé jtourehàcuii de les Cômf dSJftféfi
«en Si càbaliiàè. ■ '
46- Il èft t èqùls qUe «Jartë ledii: if uf e d'rrhfio:*
filions les detiiétS communs ( fçauSir ceii&
que les Cbmmùtfatitèz impbfèn* ftif tllèi
pour là poiïrfûitè de leurs pià'ccz , ou auérés .
affaires publiques jiàr fcëfmiàorf défâMaié-
flé'3 néfoièht^ôint méfie* aiièclés denier*
Royaux tùùbfèt des EftàtS , & de Mette,
comme il à ëftéiû'gé eh1 ladite Cour pair diuèr»
Arréïtë ; hbtimrneht pài lfefdits Aiteflls dé rè-
glement dets n. May 1637. & 3. Mars i#j£. baï
ce moyen chic un fâchant tant ce qai èft im-
pofêpôiïrrésaèhiéBTlbyauk,qiléf)6irr les
mùrikipiùi, peut âïféfcién't recdhnèiftré fi brV
impbfepluîs qu'on né doit pour chaque na-
ture de deniers • Mefhiésles imrpofitions mu*
nidjjâles quitte regardent que 1'vtilité parti-
euherc des habitaus domiciliez d vn lieu .
aoiùèritfcftre diflinguëes & fepârées d'auec
telles tjui regardent tant les habkans forains
que dommiciliez , comme il a èfté iugé en
ladite Cotit par Arre àk règlement donné
pour les ConfuIs de Sanatan du 22. la in 1^2 7.
toutesfois il n'eft pas neceflaire que lefdits
deniers fbient mis en ii ure feparé de cduy oit
ibntîtopofez les deniers Royaux^ mais il fuf-
fit que chacune efpece de deniers foit mifefer-
parement fur chaque cocu fe. Voire-mefmes
par les Arrefts dérèglement de ladite, Cour
des Ay des de Montpelier, il eftenipintaux
' •Confals& AfTeeurs de mettre dans v,n/çui
& intime liure les département des deniers
mandez des Ëftats.'& dp TAifiette , $c
des deniers municipaux, Se de n en faire
qu vue mefme -imppfîtion 5 potamment cela
a efté iugé par Arreft de règlement donné
pour les Confuls.de Caftelriau-d arry leg»
Aouft i6ij & par autre Ârreft de règlement
donné pour les Confuls de Millau en Rouer-
gueleié, Auriii6$9. .
47. II eft requis qu à la fin du liure.de Vim-
pofîtion fbitmife la fbmme totale & vniuer-
felle des deniers y mentionnez -, corne il fe iu-
gctous les iours en ladite Cour par Aïreft de
reglementadonné pour le Bourg S .Bernard le
19. Iuin.1657. & par autre Atreft ^e regler
ment pout les Confias de 5. Ambroixdto ^
Mars i^.friuMt l'art. *t 4e l'Ôrdonu^nc^ 4?
JFravfpts I. faite a Monjlrœitje dernitrjwnml
cinq cens Jixftpï. ; - ,.:s _ r j -, y
48. Jle# requis que lefdits ^res fle>leuec
r
f
De la firme du Ko lie. 335
ârimpofition des tailles foient corre&s^efcrits
au long fans abréviations, mis au net, Se fi-
gnez par les Officiers , C onfuls y &£ AflceitK
auant que fur iceux on puiffc faire l'exaélion,
fumant ï Ordonnance de Charles* VU* de t*n
r45^i 'Art* 321. & deLouyt XI t de Vdn 1568.
art. 18. & ainfi feiugetpusles ioars en laditp
Cour notamment y a efté iugé le 10. Mars
i£oi. Cpntre Rodïcr Côlle&eùt y auquel fai-
feqtla leuee en vç rtu d*vnli lire 'non figné, fut
* défendu de continuer ladite ieaée. Xe femr
biable a efté iugé le i<£ Matrs. 1633. fan$ que
lefdits Officiers ou autres puiffent prendre
aucuns émolumens pouçla fîgpature dcfdiu
Rolies &départemen$,à peine de. çohcuk
fion» comme U&iuçe tous les iours en ladi-
te Cour, & notamment y- a efte iugé par Ar-
. reft de règlement donné pouries Coqfulsde
S- Preyt du ioyluln itf 27. & p*r le me/me Ar-
reft eft défendu: aufdits Confuls d'accorder
pour ce fubjet aufdits Officiers aucunes foin-
niés de deniers.
. 49..* Ledit liure ainfi fait, les Confuls le doi-
vent bailler au Colledcur pour faire la leuçe
* des cottitez contenues £n iceluy, &Ten doi-
uent faire charger ^ commc.il fera monftré
en la Sedhon" fuiiiante. .
-s-
. ♦• • *
.1
S|5
sfeÇTiôtf iir. et D'ÉRNÏÈàÈ.
pè èeiix ■qUrexigenilèi taillés & attires
f impèjîtions 3 de leur demir , &*priuiie-
ges en ladite exaction , de lemftdain ,
reddition des Cotnftes, & affiliation
dis Cloflurés d'i'tcitx.
ii PRES auoif parlé eïieui Se-
ctions précédentes dé ceux
qui doiùént fcs «jjies, & de
l'a forrhë tain? dés1 Compoix
terrien, & Cib alliffe , que 4/i Koilë ou liure
des hripolïtioris s il'reftë à'p1 àtiéi1 pour la fin
de ce Traiete de' ceux qui lés' exigent, qui
fohi appellerExacteurs , oirCblIeaeul-5 des
tailles. ' ; ,
îï' 0r cette Section fera- diûifée ènTnt par-
ties^ ahifï que Irh/cription d'iceltë lé'tndft- .
ftre- En la premier*', îlfera parlé desperfôn-
nes qiriexcrcéi^ ces charges, ou'qufp'ëu'-
uent eftre çojitraintes dé lés'exercer. En li
féconde, du deuoir de ces perlônnes enle-
xercice de leurs charges. En la troifiéme,
des
4é$ pâwileges q.u >U^ Ji^^iTç^tîil^Kiôtidti
*k§ douera ûnptfiea* : £nla quaxri^ic , tic
cjpp jfa£onqMfs d« kur admmiûfàtipn* Et
eu U ii^cime & dejnkre y des appellations
Mirèrent 5 Êùfaris la condition iqeiUèure fur
fe^prodafmtiqns q^icri font <&}?&; & ks
?tft$6s par contraintes y cftans appeliez pfr
plur^Ujç des; voix des Jia|akaBSïd*fcîicttXi en
«kfeut des pejfofines qui v^uillènc prendre
ces chargés vûtantaircmen*. Orxegulieret
ment toutes perfcxnnçs font contraintes d'ac*
ccpççt ceschaçges.I. Ceux qui forrrdu Con-^
ieil de 1$ tykife& de Ville où fefairla Coller
^yfojueoptirairits././^tfr^w.iy. §. exigau
tyifànjfréfommrêm» kafatwt, d. 5.7*
Vâifl^gijoeslç* Cçnfuls de* villcrç ,& Iîqus
eftaaa CoÙçâcurr qay s , en défaut d'keux
font patyitt dckoof k$ «deniers y feçefayans
pas.&it, en fiant Jtipaniablc* ^ xo*œie il a
e&4 iugé *n ladite, Cew pas di«t»; Aneûs 5
notaminetjt duaj* t>t««mbrci^ contre les
C^nfilll 4* k Part qiife de Frailfin et , cas *m«
nm ntçtfifot m&wtivl q*tim txpftitif*
Y.
/
3j8 • Des ïolU&eun.
IL Gei^ quif oiir crifn^^yatis e#é condam-
nez à peine éipport^itmoÉt xiuite^&fttéfté
reftituck ea entier , ne pcuueat pas au ^re*
xexte de itut condamnation: pte^edente^ Vé*
scertfpténter deces charge^ &mmctUJi dit g*~
ntralcmtnt dîytouUs charges ftrfonnttksi» Il
*&q*t $J$tf tewt^n&jfr de rmn&itr. &
immjnec ûffènet faim^S* **(** trijl tires
fuos ad Jkc fkum^nepatru ichneus ciuiseffevL
Jeatur. £ $. ■•£; III. Ni iCeu^qni n entendent
que cUifiedwnœt -, neftans tout i fait lourds,
comnieil ie*a dit ,cy>.$pt&. IVï-- Ni ^eux qui
enfeigixcnt les enfau* £ lire bu de/criœy ne
peuuent pass'exempter de cette chargé /bus
ce prétexte ^tmmcil ^\di$:gtntfdtmtnt\4^
toutes ckwgts f&fiiuûtâ
jiiff.de tminjùiK (jr>hènoir.j& l% zinfi.ffé dewa~
€4t.&tx€ufot^tnUYl V* -®ien que çe^qui
font cfaài'gei detrois turelcs ou curatelesfe
puiffent exeufer dvne quatrième tutele ou
curatelle,/. ïxeufantm^ §<jintfliis^jfrh tria.
frffJe+ekmfaK Mor.&kw** C^qui ntfmer*
tuul.é'^ÀtvtotriaMi, inftbMtxcuftti ftfc-^
^r.neantaioipsilsnefcpeuuentpas efccufer '
fous tel'prctex te de la collège > ni d aucune
autre châ^^eribhnctie^ tutdt.p JCdtiic^ '
cufa.tmptr&àreffaas leplus fouueiat anna-
le s3 ou de courte durçe >he font pas iîincem-
modeé quVfic quàriiraMUt.clc ^ui durera
â prendre la Cùllt&e. 339
peut-eftre pliifieurs annéesL D'où vient que
lors que cçtce quatrième tutelc rie doit durer
quefix moi*, celuy;qui en a trois aucres ne
peut pas au prétexte de ces trois., s'exempter
de cette quatrième de courte durée , y. I. ex-
euf infrim. comme i*ay mdnftr é plus ample-
ment au lïrâi&é des Contrats tit. des tuteurs,
VI. Ni les.Poè'tes 5 /. Pû'èt*. j. C. de Prefèffor.
érMtdk.VIL Ni les. Arithméticiens qui env
peignent à calculer, /. eratime C. dc&râfofi &
Medic.-VllI.Ni les Notaires Royaux^ comme
il fè iuge tous les iours en la Cour des Àyàes
de Montpelier^ Srnotamrnenty £ eftéiugiSie
7; Feurieri587« Le mefmea efté iugé>en la
Cour des Âydcs de Paris en A uni 15^:5; le
Bret. plaid. 50. Puis qu'anciennement cette
charge de Notaire eftoit exercée par des E£
ckuesj './. impubcrim.%, C.deadoptiw.&t qu'il
«'eftoit pas permis aux Decurions de Texer-
cétj.vmucrfos. 15. C. de ï>ecmoaibAlfau%à&>
rë qu'elle eft cftimée vik. IX. Ni les Procu-
reurs à plaids ; car puidsquila efté mohftré
çy-deffus en l'article 9. de. l'Impofîtion pour
ITnduftrie y que leur charge cft vtile 8ç abic-
âe, & qu'elle ne les exempte pas delà coula*
tion pour linduftrie 9 elle ne les doit pas auflî
exempter de la charge de la Çolleôtf . X. Mek
mes les Monnoyeurs font oblige? d accepter
ces charges:, comme, if a efté iugé en ladite
Y 2
»?
« l
34a à prendre là ColUBe. -.
Cour des Aydcs de Montpelier , en Mars &;
luiliet 1587. Phil. tnfcsArr. art. 135. XI. Les
Auneurs & Marqueurs àp draps quoy qu Of-
ficiers dnRoy,ne peuuentpas fous ce prétex-
te s'eattaiptcr de ces charges de Coileâeur
des Jailles^câme il a efté iugé en ladite Cour
des Comptes ^ Ay des & Finances' de Mont*
par At^ft donné en Audiance, moy prefcnt>
le 15. Décembre 1636. XII. Mefmeslesperibn-
nçs qMi pour diuerfes caufes: dont il fera par*.
lé cy-rapres, s'en peuuent exempter/ont con-
traintes de la prendre ^ lors qu'au lieu où fe
doitJËiire la Çolle&e , y a rareté & pénurie
d'hommes capablespouricelle,/. vt grattât.
11. §:$uoties. 2.jfdf mnnerib. & hon$t. & ain-
fi a eÛé iugé en laditeCçurdes Ay des de M ôt-
pelier le ai Juillet 15 £7. contre vn Syndic 641
Chapitre poffedarit plufieurs biens roturiers
en vn village où il y auoit faute d'habitant
pi bpra& pour exerce* cette charge , & fut die
patledk Arreft, que ce Syndic kroitla lepéc
des derniers a fon tpur : &le 25. May 1637. P3*
Arrête donné eniAudiahce, moy prefent,
contre vn tomme p obi* 5 quiàçaufeHeladi*
tep^nitrie, ne peuteftre déchargé delà CoU
leéfce <{ui luy auoit efté baillée;. Et pour la
n^fiée'raffbn^vnibidat de lagàmifbn de Car-*
cafïbnn^ demandant d'efhe déchargé de la
Coltè&e à à caufe Je & qualité ,'&.]*
V%$C<rUeÇlewrs foMt£ • t^i
Cônfufakdu lien où il deuoit faire ladite Col-
lège fouftenans y auoir audit lieu rareté &
pénurie d'hommes capables pour cette chîat-
je j & qu'à cette caufe il auoit efté prirtfè dé-
libération depuis quelques années audit lieu,
que toutes perfoijnes quoy que priuilegiées
l'exerceroient chacune à fon tour, par Afreft
de ladite Cour donrïé en Audian<e , moy
prefentyle 14. Décembre ïéqo. il fiit dit qu à*
uant dire droit fur ladite décharge requife,
lefdits Confuls feroient apparoir de ladite
délibération, par où la Cour préjugea, que
€1 ladite pénurie eftok 9 qu'on pretfefttlôït
prouuer par ladite délibération i qtié ledit
fbldirne pourroit pas eftre dechairgé Ac la-
dite colieâe. Seulement telle pfcfturte tHiôiii-
ôies ne peut pas obliger tés impubtits
â telles chargés > kfi.qut; 2, §. v*. jf. de
mu immunit. car comme lors que la Lçy
au ftatut municipal d'vn lieu ordonne qû'oti
ptfefcre aux honneurs les perfcmttes dt cet-#
taine condition^cela s'entend poutiieu qu *tï*
les an foie nt capables , à. /• vt grïdtàm. n. %m
&fi.*.ff.âtniuntY4b. érhùrtor. AuflHa méfiée
foy ôtt ftatut qui veut qtfetïcasde pentrrre
d'hoiîîiiies3 on baille lesoharges perfcnnettcs
à cfeux qui de Urôk en font exempts^entend
de ceux qui tn font capables , & partaht les;
... ,. '• v -»
J 4 i JÙes Colktieurs fotcezj
impubères. eftans incapables défaire ladiÈer
collecte n'y doiuct point eftre appeliez^ uel-
que pénurie qu il y ait deperfonnes pourfai*
re cette charge, impubères omnibus offices eu
uiltbus debent abjiinere. l.fœmina. 2. §. *vn. jf.
de diuerfreguL iur. XIII. Mefmeslefdkes per-
sonnes qui ont droit cie s'exempter de ladite
charge de Colle&eur,peuuent eftre contrain-
tes, de l'accepter, lors que les fommes qu'on
veutexiger & leucrfônt petites,eu égardaux
lieux & personnes, comme il aefté iugéen
Ladite Cour des Aydes de Montpelierpar dî-
ners Arrefts, Philippienfes An. art. i8$* XIV.
Et les Confuls des lieux après que la colleâe
a efté décernée à quelquvn, ne l'en peuuent
pas décharger , bien qu il vciiille pour cette
décharge bailler de l'argent, /. iliud çonuenit.
9. C. de excùfatm muner. ne quis hanc^ qu* per-
fondis eftfunïïio^pretiaputet effet Axandam.d.
t. p.comme il a efté iugé par Arreft de la Cour
des Comptes, Aydes, & Finances de Mont-
pelicr donné en Audiance,moy prefènt,le 5.
Aouft 1639. Et le Conful qui auoit retiré la
fommede deniers baillée par tel Collecteur,
fut par ledit Arreft condamné àlâ luyrendre.
Voirc-mefmes lefdits Confuls auecleurCon-
•ftilnc peuuent pas prendre délibération d'en
exempter quelque perfonne de celles quin'en
font pas déchargées par la loy, l.i. C. de decr.
4hht,. pr4~ Awkifiefi dtir.faeris conflit, improb-
l. tdPsGttod. tip. VX. Bien que celuy qui ayât ♦
de bonnes excufes s'en fpit fart décharger par
cy-deuant plufeiijcsfçis 3 neantmoins fi cette
change luy eft décernée de nouueau,il en feca
refponfable5 finon qu'il je porte pour *ppclr
lant decertedeçernation^ & s'en faÛc enco*
res.décharger./a, $. fP exeufi igjk /uacat; j£\
t xc. mup.czi les décharges précédâtes qfôt- ei*
effet que pour lesColle&es pafTçe*3& chaque
Collège doit; auoir fa décharge particulière;
4. Mjus, £ ccluy qw a c#é appell£ic?ttç c^ar-:
ge 3 ^i<?nt à deççjdèr lapant Je içur ?qusiUa de>i
iioite*ercer > ks heatitiers d i^iny J^e? pfep^
uent pas *ftre. tcimy\cwme il e$ 4t§gû^b*
ment de ctluy qui ejl appelle aux thargu£erfe#±
0ellesjmvnxîfipojîicr^ de^Jfer Sinon que;
par contrat il fç fut engagé vc4pnt#irçmert{ a
cette charge ayant fur dit aux pfOcla^at}Qr)&
qui eaeftoientfaites; car âlorsçn vertu-dudi.^
contraâ fes herii^erscn font refp6fablcs5 p^
que celuy qui contrée, conçra&ç jaat $op&
foy que pour fes h^ititKj^pé^H^^ -jfcfa
prûkat.ll.bes Ecciefiaftiqueseïï foi$e*çmpt%
N Nomtl.i2$.c4p,6*& Authjtem {nulka^.de Mpifi
fr Clerk. comme auffi les Ho^taÙers^t^*
Clerify Mefmes ls$ l^iftres -de la Rciigrçrç
Prctei^eRçf^^ fuijian* /; 9*tt+4&./l*s éfo-
.. Y 4
«1 *
$44 StefctiMkàh* fôf&£
p»riKulifrs de I Edttf idi Nantes. in.l2éfc OflÇ*
. Qfct* tttl foxkbyxttipSyhadoreTbjaJlmeàtijhïu^
nus. imftm xoxfriaft; /. henir>èm. \Q.ff, 4e ifcfc.
netiib. & btnm. fait Royàiafr côtntùc il a eftë
iugé enladk»<D«>ûr£af diûels Arrefts, feîen
qà'ëls ht fùittit qac fihïpfc* Règritiérs^j&Ê-
*PttlOTlU*>t*ftie d'MW&.Wi jfatffîeé* Mm
i^8.C3ffirte II a «ftéitigé èw ladite Coudât
Atrttt (tâfttiè ci» Aiafitïifcfc-, moy prèJcm , le
i&ï>eôe«MHet^. 4He fr. May ïd#. finôn
^t» faâft» Çoiltae dèuft tûVe ftii&e hors d«
Heta éù l£lfcégtfatieï exèVcê Ôshatgê^â* alerè
le Itégràttertt'feh cft pas dftfèhâtgé^ édfttfhe *i
« <tfte" ftige* ett tâdfcc Coi» le ^4. Iànuîer tf#.
oditîéVh^â^âtief (t-qjffi* aftjl c*Mdtira+
bttan'U tm^klUifi exercé, *rgmj.fed&tc-
' fftk&i. tf. §. mfltia. f.ff. dèxkctjnt. m&.&
5. iVeHiRtfmt. ï^toftitstfd.iitits &rmmîïtV»s
& Metùcite f*i tieëetam leur m. tari dé lènr
fmie^nefohtfas déchapgcz, alahi le»r fdtïïetks
mêles. /Ou que telles perfonhès n'ayent que
fcS fobjrfei pfoùifions di
fc&èjCbmtec A a eftéiugé^h ladite CouHc 4;
laurier i##.; eft fauèurdés Confite de Sliriic-
M. Pareillement lèfdK Officiers font défi
<&*£& Hélante Colîèâe^iê Qu'ils ne foyent
S* Go&fcroolltuïs àté £»tâfôe* > ctanc à
a 'c&é iptgé en ladite Go or lie ^ Avril ilfyà. Ifc
, 8.1uini^5veii faacur d'vft'Cdntréfelleutdci
Décimes au Diocefe de faim PajJoiil -, & lé ï^.
Septembre audit an 1^55. pôut d Anttah Qoh*
trooileu* des Decimèsaa CSttéefe de'GartaA
Jfcme. Commfl àaflî lefdifs Officiels font dè£
chargez de ladite Gôiteâe 5 bien qu'il* ne
{oient queSergens Royaux 3 cdfifthè il â èftë
iugéenladite Cour par Arreft dohfté en Au<-
dience, moy prefent> Iè 5. Àdttft tèft.'bû
qtrïls ne (oient que (triples O&cièî* bihhe*
rets i eomiîîe il a cfté iwgé^en ladite Cour pàf
diuers Amfts \ Voire^tfeïelste*fittiplès Bail-
lés des Seigneurs Iifrifdfl&àfteisfoftt. ëxfefajpti
dé ladite Gçiledfce , connue an efté iùgé en
ladite Geurle & Iuinaéjtf. pour Laçai 5 Saille
dulieu cteftibé^ : le 15. dcfdits môi&& an , feft
feaelrç dte îelyffier frûilc *du lreu tfeMttoeS 5
qui fut d&ffeûgétle ià chaàrge de Cdllè<»fciiï dii
lieu du M«tc* 5 cm il poffeéoit des ttttés ,
&T n y auoît ^poirit dhpbïtatioh > & où il audit
efté né>n& pmirieufer les dehiers des Poraihs :
Etle 10; lum iâp. é» Audience poiir l'Aire.
boul Biille da lieu de Doutfens , q m fut dé-
chargé de la Collège contre les Confuls du dit *
lieu > tçntrt a fm Umit tfiê iugê tn Audunct /*
22. ïim if}i> c$nm A&èmar Bailït dé lieu M
CimbtâtUsc b ijpttfites akofr ifgard à Udite charge
de timlkï iffcwhU ç»U*fl€, IV. Us Gentils
4 «
1
s
H^ JOUCoUt0éursfofce^
d'vn lieu doiuent eftre deichargez de Ja Cot*
Je&e é$ autre? licttxoù ilsiie font pasGonfuls
comme il:fe juge touslcs iours en ladite Cour,
& tjownWent y a cfté iugé le 5. Septembre
1*17. &paii:Arreft donnéen Audience le 29.
Nquembre 1632. çn fimeur ide Pierre Valentirc
fécond Çonful du lieu cfc Maugio : Prafes Pré*
umcUfiaUcrim Curitttëffe anima adwrtepitj
ad alienicorforis mutera y écart nonfwtt . quia
ëiuspatrU ùncribm rejponder* debes 9 cm te ami*
b»tumejfe commémoras ki. C. qHemad.tml.mu-
nera indé humiliorihùs pfficijs , aut extraordina-
ri/s oneribm ' oceuparï Cwiales nonpatirtnr 9 ne
fvblicaw oeillet vtiUtâs. I. humiliorib. 14. C. de
fufceptortb, Ub. 10. V- Ceux "-qui ont obtenu du
Roy lettjrcsdexemption des charges publi-
ques & perfonnelles ^ appellëes lettres de
Frâc-Toupin, font déchargez de lad.Çolle&e
comme il a efté iugé en ladite Cour le tàngt-
cinquiefrae Feuner milfix censtWntëfcnfa-
ueur de Bernard Sarda 5 qui fut déchargé de
la Collège dçs deniers de Carcâffôtme :1e
quinziefme Iuin milfix cens trente-cinq, pour
Martin Armand 'd u Mas Sainâes-Puelles , qui
fat déchargé dé la Colleâs dudit lieu :1e 4.
luillétié^. pour Deîom habitant de Pcyriac»
contre les Confulsde LaUron : le .«. débits
mois & an, -pour Chiffre habitant tMeud*
Caftagnols-, contre lea Oafuls de Miatiae :
Ths CûlU&eurs fàrcri£ J^A
8c le m Avril 1639. eafaueurde kati Gayte,
contre les Confuls de Pouzila^Maiîk'exem*
ption des charges perfonnelies accordée t
quelqu vn par le Prince., n'èft pasr-tranfmifè 1
L héritier d'iceluy. /.y. $>ferfanifmr.ff.deiur$
immunit. & t. fvrdidorum. 1 3. C. de ex eu fat. mu-
mr. ntque enim fottfi ejfe perpetuum , qmd non
rebus^ fedperfenis cont en? flattent dignitatis lH+
dukiffc nos confiât. d„ /. 13 priuilegia qutperfonè
funt , ad faredes n*n franjeunt l. priuilegia. iç$0
ff. de diuerf regul. iur. & cap. priuilegium. 7.
de regul. iur. in 6. Voire-mefmes bien que ré-
gulièrement fous le nom des. enfans , des de£
cendans , ou de lapofterité de quelqu' vn , on
comprenne tous ceux qui font procrées d ice-
luy en premier , deuxiefme , on autre degré
plus éloigné 5 foit qu'ils defeendent des fils ou
des filles 5 /. vlt.ff. de pollicit. I. cognafeere. 5&
§. Itberorum. 1. & L libefurum. ità.ff. de verbor.
.fignif. Neantmoins parce que l'exemption ou
immunité des charges eft cçntre l'vtilité publi-
que , fi elle a efté accordée à quelqu' vn & aux
enfans ou defeendans d'iceluy > elle n'efteen-
iee; donnée qu'aux defeendandans des mak
les , & qui font d vne mefmc famille , /. voau
tio. i^jf; demuner. & honor. & k i.§. vlt.ff.
de iure immunit. odt<x refirigunt. cap. odia. 15. de
regul. iur. in 6. & pour la mefme raifbn,Iors
quela loy exempté des charges jperfonnelles 5
14% Bit C*lU&i*rifi*cuQ
ceiuy qui % cinq enfans > /oit en prcnh'cr oii cù
deuxiéfae degré^oa oc compte pas en ce nom*,
frêles defcendans des filles - comme i'ay mon-
été au tm&Â des Contra&s , tit. des tuteurs,
en parlant; de ceux qui stexcufent des tutelefc
parle nombre Ht leurs enfans 3 & fera encore*
mon ftré cy- après en traiâant de ceux qui par
lemefaie nombre des enfans, s'excufenfcde la
Cdlleâe. VI. Les Seigrietors des places font
déchargez de ladite Colleâe > conpme xi fe
iuge tous les iours en ladite Cour, notamment
y aeftéiugépar deux Arréfts donnés en Au-
dience \ moy preient y des 27. Aurii v6yj. en
faneur de Bonafdax Seigneur Iurifdiâionnel
du lieu de Forez ^ & 14. May 1638. en faueur
de GuerinSr de Caràbonet* contre lesCon-
fiils de fàsnt Hilairè de Canetv Ce qui a lieu
raeimes en fauëur de ceux qui né font Sei-
gneurs d'vn lieu qu'en partie > comme il a efté
iiigé en ladite. Cour le 7. May 1636. en faueur.
de Robert Iôtadan , Confeigneur direâe de
Marfeiliete 5 appcllantMc û nomination en la
charge de Collet5leurdulieude Lauran^par
par ledit Arreftilftit déchargé de ladite CoU
îe&e. Si la loyne veut pas que ceux qui ont
autrefois exercé des charges honorables^puif*
fentfeftre contraints d'en accepter de plus baf-
fes > ores qu à pirefent ils n' exercent plus le£
dites charge honorables ± Icmimibus 7 %X.
Va Co(U£kursf<>m$> ^4$
(ërfRA& tmU. mm. i*4. m*J***fas btmrillmsfun»
éîçs, tdminm$ étwcAti mn ^artàfrrasums
eft. d. L 2. moins encorei 3 YQttlti la lûy obliges
ceux qui exercent ejqcores iéfdjses chargea
bpnorablcs i en cendre df plus bafles 3 4*
ioroit leut foire içjurt > On ne 1m pout qwh
ttaifid^e qu a ipt ca*li« ed/». 5 #** jigprtij
çnm eengrnMPj.u C. dexxççfak mm&ï VU*
tes foldatsfonj: dçcbflrgcï Je ladite Cplleâ^
non feulement s4k.fpntè#*^jfc*:/. *dt.$jf*d
& ok-i. f. (b ytMrm- mais auflltousaiiti^s >
mx»çr. & bpnQr.mmïnç il a jaftéjugé en ladite
Goocpar diucri Acrrfts. Et bienr que >otan~ '
tairement , ils ayant accepté quelque diaigd
per&ànelie , Us ne font pas ûçnfez 5 déchsiè
deleurpriuilegecjucpii)ti;ks^tttre$; t%hwtpK
2, in prm.ffzÀç . wttnm. ¥IÏL Lb? Adaocats
en fo^: déchargea 5 CQii^me il 3 eftéiugé enla
Coyrdes Ayàsi de Parisien A Miril 1595. te Ètét^
pUid^ 50. & en la Cojar des Ayder 4e Mo**!-
peltfer pas4iuêM Airefts * Bfeta^mcnt jiar Ar-
rçft donné en Audianeç ie ig.hûn 1627. bien
que Ufdits Aduacats ne fdftat paftulaa*
nyConfultan*. ,«W44 togatis ftoiq^ia èmgerxu
tur; h ftnàtiw*. 6. C< de Adifêcat. diuerf. sud,
% ^elaaliçu, bien qv ils ne foient pas fîmplt-
ment Aduoo»tsAirtaîs Aduoçats & Procureurs
çoajoàpAttM^t^wiiipe il a *fté fa 1*4; Ç?ut
0o; T^ColkStursfipetty
des* Aydes de Paris , le i7.Ianuicr i6o$;enf*~
netur d'vn Aduçcatde la Ville de Chinon , où
les Aduocats font auffi- Procureurs •: Pc le us en
fis 4&*forenf, lié. 4! eba^^ vtile non débet fer
iputite <vitimm àtpi vtili\ ^ de^reguljur^ m 6*
Voire- meûnès tout' ainft .que ït$ Soldats ne
peauent pas accepter vfletHtele ■> bien qu ils le
veuillent faire. §, idcm& inmiliee^ié. Inftàut*
de, excufxt. WtûnJ*mditi*i 4. lCjqm âare tutoré
vel Curât. j& l.ubâdmimftr *tiùttt> & C. de légat \
Pareillement les Aduocats nepeuuentpas ac-
cepter la Colie&ey bien auïl* le veuillent faire
L neqmstKWfvtt. j.:c. de Admcat. dmerf. iud.
car en exerçant cieschargesvils feroyent tort à
leur Ordre! J^ceurfiin d. Z 3; im verêfi.ambientifa
ïant&'en faut qu'an doiufe accabler les A duo-
cirts de ces charges \y qu!atr contraire ils font
dignes des plus grandes recompenfes du Prin-
ce ; Laudabile 6. <utt*que hqmiman necejfarium
AdmcAtimis efficïuw^maxime pthcipalibusfr^
mifs oportet r'emmerjiri. l.Iaudabde. 4. inprinc*
C^deAduinaX.dtaArf, tudic. Et puis que les Sol-
dats^» font exempts.^ comme il a efte dit cy:
deflus 9 les Aduocats qui combatent pour la
République ledoiusnt èftr c aiïflu Âduo cati qui
tkrivtuntambiguAfdBa caufarum b Jusque defin*
fahhrvtribufinrtbus fepe publias acpriuaiklapï
fatriguntyfaig. np. non min^^rpmdihum^gé^
qtàmjipr4l%*t wdmrik.f* trkmfarent.fditjftï
Des ColleÏÏeur s forcez* . 351
tfiim foies nôftre imp. mi lit. cred.Mlosfluigladys,
fljpets,at tfaracib\niïuMùr,fed etiam Adtmjnih
n<iqs&ufpAtf$ni quiglariofe Vûc.cMJtfi munim\
laborAMixmfpem , vit. , ér poftèrosdèf /. Aduoc.
24. C*df AdmmK imerfMudk, IX. Les Profet
fcuçsjen Loik, ou de quelquvn Arts Libéraux.
ItberdiJwsJludys.&jntTûorat. artibus multos in~
fiituant. d.Â6*Xi JLes Médecins. /. 1. C. de ex~
eufât. 4rtif., XL Les Chirurgiens t Comme il a
thf iûgéeni^Cour des Aydes de Montpelier,
le 3. Nouemfcre 1585. Puis que là ioy en dé*
chargé les Médecins y elle en exempte a^ffi pat
conlçq nent lès Chirurgiens^ qui en nos loix
font CQmprins fous k nom de Médecins. §.
prœtereà Ji ïMetticus, &. & §*fe<J- Infiik deleg.
Aquil.fe Medicus feruum taum jicuerit ^ejt-il dit
efdits §§Aaquelte fonftion convient MX Chirur^
gàensmXU.Lcs Gentils-hommes Veifïtrs3 com-
me il à efté iugé pn- ladite Cour le vingt- deu-
xiefme Iuin mil cinq cens nouante- deux ffut-
uA»t ladite A. 1. C.acexttêftf. ar ûf. XÎEi Les
Geometriens, Archite$es, & Peintres. /. vit.
C. eod> .XIV.- hes Forains ( non domiciliez
dansle lieu* ains feulement y ayant tlestetres.)
LAib&tos. vj. §. fêla $-ff-*d mtmicipïk dr l.
ejtv*tô%jfclfeq£Âeïœûl.1k ainfî feiugè tous
lesioi^sén ladite CouryCeft pourqudy ladite
Coures Arrefts de Reglem- queli wlëne tous
. 1
1
les ioqt «j enjoignant aux Çonfuls des Vilks
& lieux j de procéder à 1* nomination des
CoUeâçtilK, leurprçfeript de les prendre çé£
feausefdites villes <m lieux , & amfiia eiie
ÎHgé lç*u5eptçmlMfc &%%. poxirlés Coflfith
4e Tççlgiwiî 31 Iuillût>ié32. pcoar les' tU)ïï&i$
4e R^dftf tis^ 4« i£ Jbniiiern^ péurlei
Çonftlsde Reaimont. Ce fcroitp^trop fia*
charger vne perfanne^deiobligër àdxirèet
Jgditç charge au UeaaLni n'a point de do-
nubile -, ains ieuierrçent des tzïtfsç ea| ll&à»
&9itç>u Je çoatraïadrt ^afl^rmetf vnemaifdn
p$ur ypour y exercer ladite chamc> oùrpbli-
ger de s m rerouraci ^ toutes heures au lieu
4e iqn domicile, pour y prendre fes repas <fc
çepo*. fil* . f4f i* poffefsiwit cmUifas f^fàjfwà
WH/tçrilus ïn\Mg*ndts tà&ne^ mn eft. *L §:fiU
$•• ikfoiam domw *vel pùffifsioms ca^am^fubtui
iwiiW&efiUi mVMrikfukivgarivûs mnfintK
d< l.çtoi*Hjtft. 4. C. 4c imé^ Yoirà-nieftaes
bien que ncju feulement ceux qui habitent
4liqUf lqu$ ville, ou lieu^ou ez Faux-bôurgs
d'ieêux y,maisauifi ceux qui ont leur domi- *
cile dan* une metayriefife au territoire de la-
dite viikojJ iieu^fQitnt tenus pour Jiabitabc
de ladite ville ©u lieu, Kfufi{ln$. 239. §. ****-
/*♦ 2: j£ <fc *#rér. /£## Neapttadiof en ce
quieft des charges pérfonntllcsf t«ik qu'eft
la ÇpUcôfc fâaimne dit,|ft}ceH* quirefîdenc
Dtt Cçiltikkts fittHk ^5|
t|«ns vn£ matetiz file «u «erai au* du lieu , vm
p^iiuôiu. pas cfttc ttuttuin&s àslo* acceptât*
lims timtitis ftmifkis ma **#**%• w* vciflimm*
knhitkntsfate KtxtbsJv-Kitteï 9*Htk%ïqtij>k
4p pelle ^Oppifaêt, : Mais ceux qui; font. wiÉrani
C5 Fao±r bouiç» des Villes ou Iieiix^c font pas
eftjmez Forains - car tout ainJfi .que ceux q m
naiflenrej Faux-bourgs 4c la Ville d* Home $ •
font ccn&znm i RomçJ.q&in£Mtwmfasè
i+j.jfc dcvérior.figmf. &. les edi&f s Se bafH*
mens faits ib cctofictJia«;Fa«x*tûucg>$.dc-U
ViUft de Rome -, font ttfikz J®ità ajblamei/,
tdifîÔK i%$. m frm*fft c*d. fzi cil g. vrbis. *f±
ftllto* tmnx; Mûri* *mtv& aktwmilms *dif&.
&L vt, Àfktnm.iyj&.verbrtjîg^ Àuflipar
méineMifeniciis^ih^fieittèi Fa*a*bbuîga
d^qtfolqila Ville «itiiBû^foocceâÉbi habitant
<teiai*c Ville su lM4*£r*ft p^ufquoy\par
If^iiffs^mfts do R*gk4ȉlt* la -Coiu- enjoi-
gnirjtaUx iG^afek desVoMcfiou ltewtjde pnai*
c*d«.ète n&nffirfirô&s CoUeâencs^ Iceê
patiftipt 4çks preft<W refînas eliiitcs Villes
op&Eu&ofe fa9iu&bo*Mg*é'iccax: Et olou-
ttfefcmg haft >fi ' letv Saiéswrçuifw* exempts
Z
1 54 £to CoUitifiurs forcez*
des tutelcs, font neantmoins obligez de pren-
dre la tueele de* enfans de leurs camarades de-
CGàtzJ.ftd& milita. %^nfrinc.ff^àttxmjat^
tuur. ctiquaUtAS tnim hi»om milttufomer vi-
deur dm mlitum fttuUtgio. â^rin^ cefntae
i'ay monftjc amplement -au Traité des Con-
trats j tic. des Tuteurs. Pareillement lefdits
forains foùt obligez d'accepter celle charge
pour faire la Collège des deniers de us par
eux-me fines. & parles autres Forains du raef-
me lieu 5 car il eft permis aux Forains contri-
* jbuablds eii vn lieu 3 où ils ont des terres > df
nommer annuellement vn Collecteur d en-
tré-euxy pour leuer leurs importions /& la
fcuée fiutsie* remettre es manu -d u CoUeâeu r
du ltenyquitcsteiDettu es mains du Reccueur
jtticulierdu Dipcefe , comme il feiugetoiis
iouri en: ladite Col» ^ & notamment y a
dkéiugé k 16. Eeuriet itfiy* entre les Confuls
de S. Gwy£is &le Syndic des habitans de Ca~
ngt. Vlôir^mermes ils y. pcuuenreftre con-
traiad.fi loshabitans du lieu où ils font con-
rribuableslerequier^it amtf, au t rem e rail fera
permis aux Confulx des lieux de nommer va
Goile&enjB d'erure les Forains , pour faire la-,
dote Icuéeanx pcrïîs dcfdits Forains * comme il •
ic iuge touslesiours en ladite Cour, ¬am» •.
ment y a cité iugé lesaf Auril 1594. & 7:5. May
1631. contre les habitai )4T2és^polJcdais
terres a S. (Quentin Vit ty; loi» uteôl efi ftuéia
desCèafols de S- À uUzio-] contât le^JF^rab|
poiTedatis ties terres SU taiilsbjc du#t4tett:lfe
diôl> Ir^A^ de S*».
j^^efhtreJe^C^ &rffo*
. habkafts dei^ Va*s* 'îè\** Cei^^ui&iw?ci«q
£ttfanv<Mi forçc exempt s.^4 &f&fmalihiss$^.
fawptl rieuù, & fjipit^dàjexa^tt^ iutntj in$rim.
ainfi fe îiîgetottp &t demis «niadkeCdutiis
Aydôs de Montpefr^&raopttmiencyae^
eftéiugepsar dcnx;Arr»fbdofvrïezenÂiidien^
ce^moy prefeM^terf^TMai&.i(5i^ &5* De*
octobre i&if* pa* ioquei dernier :Àrreft quatte
ùix tîrt^ ru^toPWi optetiè dutrgfe*sf f ftans ;pDf *
le* pôW^ppellaitt désuni? onHdapoh>& i&s
vns foadans^euc^cfoige jiur le «nonbee «de
cinq etifaqs 3 & Icsiautres iur d'autres cauies
nonleg^hn^Jk^çficknxjcn proiançant PAiJr
fcft ditVqûilaGournotcok l'appellation > &r
ce H#t\t ab&ît efté appelle au nean^pour lere-
gar^ïdecettx qui anoient cinq cotaW^ & pour
tes autres ^Mitxjuc ccèbot auoitefté appelle y
*«•
ibjtt ^tti.K4jgiwik,^«^ofeâ«up.a$ 4« fermer
eé* «fr'J^jfcfe &#». * acfekà que .«flAtt perftm-
àj'fcs*^ &irâttCfaii;&fBtto<p*M& pbut »Wt-
-*csiïùrflainemr.i«àtBÔ»ï Ày nwlnftty aiijrait.
.pKpEJnfi9pw^i<jii« ftfcucaa <taKu6r*ptiperé ,
î«bi/| ipsrpctmm* pmgfaba* viëert mtUigw-
afe^doanmeil faaj&ifi^tyms^ $ww;itofi6t>erïtt-
îôniosanfani oaàrai jqu 'Roïgion poitr :U 4c-
-tazvinan^: D'abea&ioc &à irapoctc QtteHdîl.
iso^ra ^miotafoarKrkifMittinc eommfefe&l-
^nùtn^dcsIâtRiincE^oiiinen) fipt'îls iptaitJDeri-
- V
Dis ' cmmmfîrètg f&
qae les hïonflxes qui n'bik j>as la fôftïè pu #3
ÇMfe humaine né foifctft pà* prôéf émèht qà
rfi riUrefrùcturiM, i;nohfunt & \
^quefàrentpk.fr^nt ^ee^HmenMdeis -&Ù
\wettiï rfu* quàlitér fttuerutà;fl&uits»hèm2
fttakttuin ■ Bequeidçàêd fatalité? aJcèfsïtmaiH
dmnm tohtf%etrdtbtt:dj. quWiï&.Mawji
dément efite mttlïêeslejd. ï-hix iftduotr îâd,%
nttjumiikri. & la lïqsaretiqèïa/f&ty&tïe'mli
bté^tomams 3 nèthffifJaiHUhqiim liber i ';jù
^iamMefiHiMÀefi^&ermpiàir^poii^
fatalité* AMfsit. Ofi téSfésH tHtotmfàMleY aV-
■ tvetkm *0$iHa*p VfàéHiitotdè hhfc. des eïrih
défi*iUtlUsMf*fttfréès\&d#eituiéàtëd 2»
q**W 3 Tlpk* iMefptWt la /. lutta , éf aplat
( amMé ^àffMdefi^m^oHiiMe~)iM^
pYM*i*i*fmmedeftmêt;d'trfà^
eeêjuityaaoit êfiUaifefat tèftatoekïh làqueitt
t. les imites efeierit reptitèt putt^ans^tow
Wpfctyt^eladHemitfè'xefkifeîU
femme, Mais{ad. tjmnfmt libe ri. attirée jùfgm.
4. Aéi Stot&het de Paut ,( commt <ti appert jur
. tinfetipm rMcelleytmtpelïiuyteliU^lk
imwftttm tê -Se»ai*fi; TerMlïm 'par le mom*
d>q*il Umtte éfm juiïï trois enftas è/Toti admite
|5$ îtyfytle&Mïfwcez*]
faf tenutyoùf enfantine feruoient pas a la mer é
four tuj0O^^^oi^d€j^ççed€r^ Ainfiies mon*
près tfioïent}mds poiir,enjan$ en la lày Pafia qui
Apport oit jù* dômniagfrk U mère * lequel aupar a*
étant ejle hcfiuffroitfas^mfnçnfat audit Sent*
tufe. qui donnât àUmtredrottt defucceder àfon
filsjequelïnpar ouate, elle n'auoit fts.br cejî
vne maxime certaine que^amtabilioressfmt qui
sériant de aamno zntandè ; quam qui de lucro
captando. l.vli; jG. de Codkill. non par% eadént~
ijtfé ratio viditur amittère débita s é* lucra nom
taferedJi jrçft Jït puis que, tels entans mon*
jftrucux fcruçnè au pcçcpour l;excu&r des tu*
fcelcs^non feulement parcç qu'ils fontenfâns .,
rtiais auflî d'autant qu il? donnent plus de foin
& apportent plus de chagrin aux pères que
les autres ; comme iay mpnftré au.Traiâe àts
'Confra<âs>tit. des Tuteurs s par mefmeraifon
Usliiy Teruent auffi pour l'exempter de la Col-
le#e dès tailles. Pareillement il niropof te que
lefdits enfans fpientmafles ou filles , l.eosqui.
$.)& vtim C, de bis qui numéro liber, en puiflan-
TJq1, ou émancipez. /. ** %.incolumes. ^ff. de va*
cdt. & excufat.muner. en premier.ou en fécond
,degré 3 /.. nepptes\ j% C*whis qui numéro liber m
Mais il eft requis que'fi lefdits enfapsfont en
ïefcond degfe ? tous ceux qui font deftendus
d vri mémç pejre ne foiet coptes que pour vn ,
puisqu'ils j>eferuent pas à leur ayeulqu entât
Des Colle fleurs firce^ 359
Qu'ils reprefentent leur pcre àchntyhnepeics.
j. Ci de bis quimmen liber . & Inftie.de exe u fat.
tutcré inprine. 2. U cft requis qneiefdttienfana
en fécond degré, fuient defce*datf$^lesiSki
& non des filles; car bien que tqgulicfement
fous le nom deniaas ou dcfccndansdc queU
quvn os comprenne mefmes les défcendârïs
des filles , «comme il a efté moqftré dy deflua
en cette raefme Seâtort: Neancnioins parce
qu il s agift icy de l'exemption* o y immunité
d'vtte charge perfcnrcelle ( ce quieft contre
l'vtiiité publique ) fous le nom. d'enfans on
defeendans en iêcond degré, on n&comp&od
en ce lieu que les defeendans des fils & non
des filles, odia uftringi^fAMre$cini!fcn#i^lê/h
ri. cap.if4id.i5. de rtgnl tmr. in 6^&jkx>%**i6.$
ne qnidin locoptb. car. les defeçmUns. de&ite*
filles > ne feruent pas à l'ayeul roatçpel pour
l'exempter des charges perfonneHes^ /*#/>, de
excufot.Mer. in frimif. En. outre , il eft requis
que lefdits enfansfoienti*ais& viuaits su tpfft
que, la charge leur eft décerné^ tàt eeiuy qt*
n'a pas ledit nombre pour îors ? b*eaqji*aprfc*
Uiy naitfent d autres en tans qjû pacfaÏTcn t €*
nombre 5 il neft pas déchargé , l.fexttêtofa
ùmnm. %. %hqmod imn^ffde vMof.éf excitfo
mttrhtom ainfi que le pcre neft pas déchargé de
la tutelequi luy a efté decernée^u pfetexte^w
N
cnfiM|*qW toy: fbot njix âpre* , /• iupfmtidté
->; $# m$mr*Mé %.gé <fr'§âê*fr$. tuter. commt t jj
«^AéwttèftKié tort ap iofcg audit Trjidté ta
OAcrâ^tfatctet ïuceutfe Bi tien qu'en A-
Mrrlièo* dg^offlrceiuyrq^i cft dans te vcft~
téc /bic*ena:poor tia^oomn^i âymonftréau
+ èc wdittit. àcsTuteuh. Cala n'a pas lieu
ptrjh&tffrj l*mcvqwm:ijt, tum di ifji*s imrs
fm*rmti*lfa*»te>ï tùnftadtfi, nifi *gt*sjhy L
r\$ddkmw$>4 lit* ff.de vrrtjfgnif. D'abondant
eft |tf^iri^5 que Ieidits cn&ns foient légiti-
mes-y C& s'ils fo« baifterdf, ils ne feruc ik pa*â
(BiMifiwer tour pfcrcde la Côlleô* > non plus
que Ut* t«tôle> tf. IxMcuftrturà^ iegitii**s.ï
Outrfe qtftf importe dt remplir la République
#tfnfiftS£l6tfrefe& tegitime&ié&t, /. ambiguita*
iW; a, Cv dêieuL <vut% vitium patermm tefr*+
aurçafcwi 9fl„l;>vtt. C. de ntwd. liber* les ba-
É£rttetteft p«uuentpa$ qualifier de Cet hono-
Jttfrkt&* fd'enfartsj ou [de £1$] qui ne con-
we^t quiceux qui font procréées d vn légiti-
me* mariage^^ tfé de kit
f*ifay W *&>*» iHf.fi*t:fiiwm eum defitimu.
^itx <vm* &l *vxwt eim fiaftitur, 4» k fHum.
ikpti&tl nàuitdjm dùcety f mentes fin, qui libe*
f*kmpmrq2d*t#t* ammo-é* w## vxçres iueU^
Jfttoriï apftffaient^mnes^ui ex nobk defeendut^
w
tàkiifàte y *tq*e tnimânUmi nomne fofluwvi
zHptts wfires y que* fili}. afftllm ; EUnitri
ifan* filiQs filUs-ïe anctf^ eètivmsï
ittexpule €W*m> eatumv? > dwtufmtatis ntbis
memorutm im ttium relimudW&t^l, tito<nrttm9
*zo*i • *4ttjfd* mrhKpgnif: * Patcillciîic|îlt
il faut qae lefdii& eh&ns foierit finis en vie^
car *il& f bnt nais qioit* , Hs ne proche pas ;
qui mm m naftumutnïqut nMï y Htifueftocrexii
t***lliguntur > ^mdm^àmli^î^fdUri pf»
tvcrmsj.qm m$rm> tty ff* * &eifor. fgnif.
Et Don feulement ii faut qulls forent nèisvi^
uan*,mais encore^ qu'ils fuient en vielors cjue
ladite chaige p& décernée au ptçe, £ vn.cltite
f*mft. reatperMd.tur l'enfant qui fë trouuç
mçrt pour lors 5 ne fort patata ë*rtnptef le
porc , jfinon qu'il ait *fté tué en e^bataqt
pôpr k&cpublÂ$w, '//i* >ffidëvàéat.&è&.
tuf**% wwir^ & l#ffo. Ae iKCuftKtutùr. in pnn,
c/trfîfedfetn bdh ± & tnm (fuïpri RefubHquji
cvuk**»t > tnf4tftiu»mftrghY4dm viutrt ifu
ftUiguxiwr>d.werfif*dfii# Mh.jit^Xxxs^p
que te'éit »©mfc*e de cinq enfâns ckempte fg
perc de .ladite Coitaéfe, it f*ut que û entre
kfdiftifiifcns.il y en a vn ma$e frajeurdt
v*ogt-*cmq anv^ qu il prenne ta charge pour
i*p&i i$, ijfr f**34* Jftamws. é.jfi dfmunèrty.
&&m*pik> drJm w&> €.Dc kisqul numéro libe-
*^^w
*
f&f D$s ColUiïtursfi
fréter fiùês fatribus datum efi , quùd MfiU.
bmt. a\ $> quSw.XVL Les mineurs de vingt-
cinq an* en fontexempts, i ad Rempubltam.
%.£ demunerib. & hemrt l. 2. in frinc.ff. de
vacat. & excufat, m»nert & /. tianflus. 2. Ct
qui atate vei. prtfefsien.fi excufi comme il a
eftéiugé en la Cour âes Comptes, Aydes, &
Finances de Montpellier, par Arreft donné
en Aiidianc^moyprefcnCjleiS. Auril 1638.
XVII. Ceuxqui ont excédé l'âge de 70. ans ,
en font auflîjexempts./.d' £*/$.§. quamuis.
è.&S.xvrt.iz. ff. dcmuncr. & fouir. I. 2. «.
numerur.f, de vacat. &exèufit. muner.l.màiQ-
tft.î.ff. de titre immunit. & L fi- vitra, y. C.
4e DecurieniA. 4cainfi feiuge tous les iours en
ladite Coût } Se notamment y a eftéiugé par
autre Ane,ft:donné en Audiance, moy pre-
Cnt , le ig. kvKi\.i6$%.fimpgrwci»itaU nêjlra.
feneBus venerabilisfuit, ttamque mwrti tnftri
pêne emdm k^nerem fendus ^quem Mdgiftrati-
bus tribuebant. Cire4 munira qsuque municipa-
lia fubeHadfi idem hem? feneftuti tribut** eft.
X fcmper: 5. wprinc.fi deiur. immunit. Ètn'ob-
fie lai. vit. C4 /fui. ttaft velfr9ftff.fi exeuf. eu
-ejl-dtt; que t âge de 55t. uns excufi -, Car au lieu
y*$5. ans ilfafftlir* 'jq commet tutJfitn re-
marque Cuj4s fit ladite /. & les termes Jhiuass
le m*ùfife#t.4ffiz*. . cùjm ptaque fejfatgtmtrH
mmr^»»^e^^tum^^x*K&<^'imuf
/
ê&ftùMn» de tes «œttxxx, & l v f Pdeius addm \
cequieftcanfequeM^
$\efi trompéjflimant q*e Hge dé fixant déebtr*
gt delà Collecte des taille* :Çe%lemtnt cet âge de
55,4/w dUh*rge0it<wciemtementduDemtQn4t}
Lz%inf&l.mntMtkm^ffJe Decàrimk^zïè
tout ainfi qtie celuy qui n'a que fo&ame 01*
{eptante* cinq ans* & trou entans erfvic ile fe
peut pas exeufer 4' vnetutclc^a» prétexte de
ces txcuïcsiipffâf&itcfci. ffadctsm;^. §. ^W
iurtauff* de excufdt.tpfûK & L wjC4qmp#J
mew tuidar% comme i!ay monftré amplemeh#
au ItHÙiàti Comn&$>ùt. des tuteurs. Pa*
reïllemenr fous ledit pK texte il ne fe peut pas
pxeufer .'de la Co\k.&e,cmmeM efi.dït genéîi
ralementdes ch&geïfe*Ç(>iinettessin;lk il infini:;
ff. de v4catione §• excufatiêne maner.XVnïî
Parce que les femmes font régulièrement
exeptes de toutes:charges personnelles, /. fa
mintji -jfi dedïHerfstg*Ki»r%t\!kt$ le doiuent
auffi éftre de la GoHeae^des tailles-, Ainfi vné
femme ayant efté eleuèà telle charge |>ar vné
Communauté, & &©n,eftantpdttee pour ap^
pellante, parArreft de ladite Çôur du der-
nier Ianuier 1587. elle en fut déchargée; Cm
poral/a munerafemwis ipfè fexus denegp , qub
minus honores tut mu*erUimunga$n0rJ.(jrquT;
3, %,corçûrdiA. 3. ff. de muter. é'foMr.feit i
taufe de làjfagitité de lu fixe Joit ,nc etMfàfu*
**4 T>€*Càltôhur/fètcttà
Jtctttmftjm cwgvtmm i»p*l*liqtê*xt*rft**>
*kUte$&t*jhU.>&h *fc Cé dttutf. orhit.
3tfX. X* maladie quiempefche de pouûcir
btçav^^icriici affaires^ exempte de cette
çfcligC» «flfi Us Auciiglc^rnibnt décli^fgcr^
4?tC #*?- >mrfaft MHfif. (non les borgne»;
jfrwtf. ijk4é /. iJCaowrt auffi les muef&qtf
^r^jbwp^Usiçachcntcfcrirc eftaaisdu
IQWtdeftiçuex de l'vfage de l^ parole, ou de
tauy** &*i)*n p*b $ 'itepeuitent parler &€n^
4$.4lVtf#*<k ext*famtner. Pareglttoetts
ç$H*. qpfrfopt. forfc WMitâlcx de la goût*
QÇtuie en font exempts, 4. tum âwicàlori, 1. d
gmmtrbffe txtMf.viïff* [ txritutiri) iepfiJ
ékv[vtK*l*m ] mais non pasceux qui n'en
^tp«s grandement incommodez 5 fie dui
nonobftftntticellcpcuiient donner bon ordre
4 leuK:*&i«4i A fêiàgtA. jfc c. eûd.Ni la ma-
kdiô,dH,pftriô ne décharge pas le fils, /. vU*
Ç* $W f***k*ft Mcuf. XX. Celuy qui a efté
appelle 4 ^ttecharge a tfatffe de l'inimitié que
hïy portait Criuy qui l'y a appelle 3 s'en peut
eyCfttp&ç ^ toAftw // */0 <//> généralement des
ifargv tperfaméUs, ivl.v». C.fifnft\i*i-
meit-ckmpxblx* vtïliuHs ïnttrftt, non ex tnU
kfifâi* im&kxetfî£ri,ffd *ftîmMti*nt vir*&
tmmi^;JtMnbikA. 4>£ **#. XXI Ceux
Des CdkftMrsfctctz* 3^5
♦jai Qilt exerf c c«« çh wge.de CoUcâsrtr des
ailles , jae ptuuf flfcpéfr *&* cçwwiùtt d a*-
ç<?jjf«id»tt<HMW*M.te fecti»r change, qaTilfc
jV*yeitt ftt Yjnj^ttfebU.i.eadfefMntipte de
j}rô 9<P8»tf * »4n»niftrériMf <»<}{* ksetiçui
£ftr» nmifum fâttptom* tnwotrk fkn&Mm ai
j&mwnttf ojflmp i titjïfifrtks vstn*ii jsîà-
titufcw fit mm* éjèîftirto » tfd» ùcf* m
- 4tottf -d** (ftiUAiilnfcpatttieflt pas eftre cdt*
«r#«fôuQ*4cojîW£ *leh ticwicâu la meknt
;£JMFfff qp'4pG4*jS»is Àâs;, à compter dit
idux 4*4* fwwwraeiînifc k$kb*nàrih. a. C ifc
j atoâi^ i itg^totif i<f tolu» on UjCouf de* A^>
! 4tafid^toM9£&q; wafeaitaehtil y a eftéii»
V^yi*i AwWidKw^éian^AlBdiahcc le 99. Sû-
; ptËBlbtaitfH. «tu&ucur df«a Àibitane é>a
-iWMiî^uà^w <âdi<*<»ii(a!iBBt dadrtJron,
- ttHJ*ftfc *k l'iumét ïdi*. tfM»5«'«flampdtté
1 66 Dtt ColU&eHrsfottezl ;
déchargée &*par autre Arreïfcde règlement
4u £»Iuilleu4j2. defeo&si font faites auxCon^
fuis de ; Rabaftetts , de nommer les mefmcs
CollcftcHrsaiig chargés des Collectes ± que
jrois ani âpre? icelits finies > a peine de cin^
jeens liuresd'amende ;& pat autre Arréft de
ladite Oour donné en 'Atidiâhce ,*noy pr6>
tfcnc^le^ Mars \6q6. Va botritae âyantefté
Ccilcôeur d vn lieu en ïfâj. & depuis nom-
\mé en la Colieâe du mefme lieu en 1640.
dut par ledk Aireft déçhatgé de cette fecoq-
de Collecte. Mais bien que la nomination d
la . première charge- de jÇolieûeur > ayt efté
efté faite après le mois de Ianuier3 par exem-
pie au mois^d Auril, iltfefautpas eftimerque
Jefdites trois années timfpktnt qu au mois
•d auril de ladite crbifiéfrte année d aptes j'ftias
xommeia nomination faite en AurilaeifèQ
retroa&if au commencement de Iafrûer de
ladite année^ on luy donne mefmeforce5 que
fi . elle auok efté dés le 1. de îanuier auparauft;
Àulfi'pouruea «que les pàyemett^ doiuent
«eftre f att* au CoUcâttur pair tout le mots de
-Dècetnfcrâ de Iaditeranné» v;cwvi air $rtir$et|c
fiaaéc en Décembre, : un a'a égaid-qû'aux
i mp ofitiou s fake*eit celle* armétfs & ^us «r-
mes das^ayemensnticellèSj & Jiotvantimps
de Unoraidztwa duCokls^eut^i^ bieii'ioo-
lacnemcfefàicqusims&ç gaiatr* çpts^l*
Des ColUSituYs fàrcttlJ- S^7
l'année conmieiicée • âinfi v'n nommé- Trbs
ayant e#é cleuiColk&etir des impofîtionrdù ,
lieu âeS. Saturnin-, le vingt^inqàiémc- Atfril
Ufi. & exercé ladite charge pendant ladite
année: depuis au mois 4dc Mars' 1^7. ayant
clic appelle à la mefme chargé de Collecteur
dudit lieu, & prétendant fe faire décharger dé
cottefocQndc Colle&e > au prétexte que ie£-
. ditestrbis aïxnéesneftoicnt pas accomplies p
par Arreft de ladite Cour dci.Gomp tes 5 A^-
de&j &ïinaoce^de M ont palier • donné eri
Àuiolifflice^ rDoy'prcfent^ k ^4. Auril 1637.
lot^^Goiltû^ ut if itti débouta rappcllatioà
quUai^t interfctçéede céttfcfeponde Colle-
#e3 ipkesqne le Ptofident euccnquis lAduo^
cat^.iiles payemens delantiéè 1633. ne de*
uoient pas efhre faits partout*-' le ffcôis de Dé-
cembre de ladite anaét,t*Mrt ladûis de ChUsI
tdd. L abhonûté^Xi. dtf?<f$toik & titokèribr;
JM# cont; quttfktkeqne ùmrtûp&i&i quïafxfr-l
cétqçeique Mâgtftâimrt M hontiM( \ nef tut fat
tfi&i Ufpdlê mx > mtfaes fomtottift qut cinq \inr
4pfffjtê f ramier id: i. 46 ^htinoribS que p*r mèpné
rdj&nxefoy qui a extt ce quelque charge perfrhs
nHlt^fmtfasefii^âffelléàparèiUechdrgé^
cwqaasaprer.ETKimre, afin qï* lés fïifcL per-
foiiocs jotiyflcntde lad. exéptftâC pendanrle
faGLume de^.anSjiifaut qa'eUè^ayét éxeref-
lem:pkmi€te charge pêditmeànhée en eicr^:
s
\
1
v
<w
far àutrernçnc fi J'tggQciço ïteleurditccfaaigi;
n'a pas duré yn. ajv entier*- elles ae pcuucnt
' pas jooyr de.ia#|e e«ejtip*ÎQti* *rguênk cmà
wefl dit que le Svldét <fj*in'w*nt tUtotnpîy Jk
\tmfs UgHim ,ffntf ferttk t»,{agpérnKiM\^
fcu^ptsfrtUfilinr dii frtk*kgO tcitrJtA.à ta*
gut ont [trHyfwdutt tâMM^fjefripsç.oUibjpi^
m obtèvuv» ctttgé htntitfU ¥fàt& v&tomaflfe
ayant e'fté chargé de U ienc*e dvrieumpa*»
ttpn. de certajrje fomfttc , jSeicefie f nia «buis
l'an, charge d'vne temWaWo, s ea.>w»i&ufc
e^epipter * par .Arccil dfc ladite £b&âls:k/tai
dfls de MontpeUcr y dui^ Mars 15*9* il hp
Condamné.àf^laic<k>n^C charge.- i<{içoiJ
Wabje a eft&ttge>n ia Cmw ;de* Aydesid*
Paris ,. ap j»q|s d'Awàl 1^95» A jw». f IM,
50. Parqlkmcbdadke;e«eTOptioanxiôpas
accordée à ceh»y qui «oioniau-emenc V«u»
p*çn4« lai chvt&JiVi**y&terkt.i&ff.*d.
M**uip4l- nylon qu'tf ny «.jfcsii'autic* f er*
ijan^s capables ;p#ur cette ehaige,.earataft
çn; la baille enèore* dëfiçtauetu à c4«tyMf#
l'audit defa exercée comm&tiitfi\dit£en«*w*~
Lfri#f.jf. dfni/nurJh &' 4w9tf. là'a&aadafit
ladite cxempiaûp n'eit atlc^rJfle^uJDlaHïet'
me pctf«mnc:5|tij a faifefi4Kewafie.de htcfâku*
au
©u frère d!içtluy, ores il poffedeifobie»$ par
indiwis(auecluy*i. 1>Ù*1C. wd% fr*fç%ip$té u^
porum^ qu4 in bamrihs r4pet*nds* y %rci dyjfo*
fçifkmdiï data ffi^^nd^jdemferH^ur^n *p&4
cyal. XXIII, Cclwy^iwerc^ la €b|le(a^
txwti lteu> nepciiipas.mrfrnc rco*aa**apm
fa charge fitiie éftre eonirainâ d -accepter fa.
dite Coilcôeau mefe^Ueu^fi cnkéiuy il y a
d'autres pèrfotwes capables, pour la prendra
/. chm te. ^C^çmAdm.ci»U9mutierutmd^^^
411c telles charges doiutnreftrc bailliez a tous
ceux qui en fane capables, chacun à fan tour,
& non pas en charger fauueaccsfbi* . àts met
mes perfannes, comme il tfi dit généralement de
tâutts charges fer formelles . /. & $*$> £.. %Pr*ft*9
i$.jf. demttntribfét fomr, &f Kx.Cjf mmmb*
patrim. ne fini diferimim & fréquenter iifdem
<$prefm%fimul<utris é^wiimï refpuhlkâ^ dcjlu
tua mur. d. $. 15. .XOCÏV, Geiuy <pù ayant
exemption dû toute* charges per&nnetlas, a
volontairement accepté jççttc-cy È mfe&it #
point de préjudice peur l'àducnir 5 fait qu'il
fait Soldat au vttentij* itytfiKi. tàfttm.ff.
dt vtttinn. ait uutte perfcïmc priuéft. hqmftû
btki.%. Cdehisquifpntefabjrmn. Seukjîient
anckuncflicrit eeky^urapoit acespee valait*
tainuaçtula iharge dci Denirâm $ pfcfdak k>
Aa
.-•■» "..<•
I
370 Des CoUefieurs forcer
. L fen^vlt. de iure immunit. Lue*. 2. Cm de hit
quiffonfe fub. muni bien quilfut vétéran./.
vit. inf.jf. de veterauJXXV. Ccliiy qui ayant
cité appelle à cette charge» en nomme vn au-
tic plus propre & Capable àfes périls & fortu-
. fies , doiteftre déchargé, comme il ef dit genc-
rdtmvtt de tputes th orges perfinnelles. I. vn. C.
jefûtnréadmuners*ênrin.XKVI. Celuy qui
àcaufe defdits priuileges ouexeufes, a efté
{>ar fentenec duloge déchargé de ladite CoL
eâe a laquelle il auOit efté appelle > doit ob-
tenir condamnation des dépens contré celuy
ui /cachant qu'il auoit ces excu&s, a deflein
le le fatiguer i auoit appelle à cette charge >
comme il e fi dit de celuy qui sefi fait décharger
des charges per formelles en gênerai, en la /. i# §.
qui cxcufationc. vjf.de vacat. & txeufat. muner.
ifr liVUjC.de jumftibusrecufer.
v,,, 5. Quant à la deuxième partie dfrcetteJSjN
*t\c* i V ftion qui concerne le deuoir des Collecteurs
(jÊrj/* en rexcrcicc dé leurs charges :lefdits Colle-
: c^i*x>fo$ ftewsipourponuoir bien 6c deuemem oxec-
1;er le wtschargts/oot obligez a diuerlès cho«~
ies* *. Dés que ladite charge leur a efté de-
cernée* on que le bailleur en a efté faiâ3 ils
fe ctatu&nt&irc bailler aux Confuls du lieu le
f qUé oju hure desimpoikions , duquel ils font
rniwêçfq charger par Aâepublique,com-
tne àx efté iugé en laditt GftUi le vlttiû
• Dts Colleiïeaf s forcez* $r]i
161%. Contre les Côfufe du iieutie Campagne»
6. Dés que lefdits Colle de ur$ ont receu
ledit ro lie ^ il leur eft enjoinâ en vertu d ice-
luy , vérifie parles Eleus, ou figue par les A£
fecurs , de faire diligence, de faire la leué e Sç
Collège des deniers fur chacun des particu-
liers , contribuables de quartïerén quàrtifcr**
j& fansrenaifc ou deiay aucun//; vlt.Cjdë 4jfc
pon. ér tribut* comme il a efté juge par Arreft
de règlement de la Cour des Aydes de Paris,
du 17. May 1596. Chenu en [es tègkm. tit. %o.
shtf^ n8. fans pouuoir cpntraindre les contri-
buables de porter leurs cottitez dans leurs
maifons^ comme il a eftéiugé en ladite Cour
ie^Mars i&jj.çontjreks Colle&eùps de Ma*
galas>aufqueis defenfes font faites de ce faire,
Et files contribuables leur offrent payement
de leur cotrité, ils la doixrent receuoir (ans les
faire playder , açtretinrentits ferctot^coridam-
fiez aux defpens çnuers lefdits çokifez. /.i^
C.defafcepnibHlib.i^\ , •*-•;
y* En procédant à la leuée 4es deniers de leu|
charge, ils dofueot poiaerle«^4iBr^ihtepcu
Gîtions, & y cbuc^er des payein^os çjùi lc«
ferôt faits, mefme cjroifet lçspatedies&'quo^
titez de ceux qui auront entiemmeùtpay4
B* èrm decifi 60. ns n , fmmnk U L i* «. ètpaù
) ftor* ftèmw. & lorÂnntna ##*»& qsfrtff*
Aa %
|7.a t)tê dfuoir des Collette ht s.
8. Apres auokreceu payement des cotti&z3
jis font obligez de leur bailler de Quittances
:4e. ce qu'ils auront payéaucas ils en foientre-
<yiis. l.placvit. 4. C. *fc a>//*/. fu#dor. pathmo-
*id. Uh. #. -& jloutl. 128. «j>. /w fifçdtfas. jm
nôa fçi4cmçftt lors qu'on leur paye l'entière
jtejçeUç. <£ <ap. j. niais encores lors que quel-
quvn ne leur en paye qji'vne portion, d. top.
£. $ ainfî fè iuge tous les iours en la Cour des
Jkydcs de Montpelier , & notamment y a efté
iHg^lc <$. Aunl 1620. en la caufe des Iura ts du
lieyDekioi3 & par dçux Arrelfe dérèglement
1 vn dir 14. NQuembre 1650, pour les Confuls
dç Vilkneitue en Roîiergue , & l'autre du 28.
Ij9£i63&.pQU* tes tnefmcs Confuls/ans qu'ils
y giflent exiger aucune Jbmme de deniers pour
le 4f oi# dç.quittaace., à peine de coneuffion
& d'amende > conunsilacfté iugéparlefdits
4eU£ Arrêts de règlement , confrrintmem k
l'Mjdiftrf&PtyïKdckm 1599. Att.%%. fur le
9 jàïiï des décimes. Puis qu'as font obligera
ttaûlec teflitei quittances; ils -n'ontpasàroiô
d^^ér-dca dealers paurieeltcs.
ju : tt& dtttfaôt pqucfoha&la leuce & paye-
joeiît entier dc&cptitez j (ans iaiflër aucu-
Ètraes rc&es i ieuer ifcus prétexte de non
vaiais, .coauiae fl fe iuge tous les iours en
ladite Cohï> 8i notamment y aefte iugé
par deux Arreft* de règlement, Fva du &
*
Vu dcuoirdès Collecteur* 57$
Iuillet \6%6*"\>oùt les Cônfuls de S. Amadou I
& l'autre du 28. Iuin 1627. pour les Confùls '* !
de Montpelier -, fàuf pour les non vâlois ordi-
naires, & ceux qui font décharges pat Air-
reftde la Cour , comme il a éfté iugè ehïâ-
dite Cour, lf 24. Septembre 1627. en fauéur
des Confuis de Montpelier, ^ui aboient pris
àfaire la Colie&e de la Ville, conformément X
ïadms de Mafiïèr au fit. des tùllei. jg. mm. 10.
qui efiime que le colleSteur fie fi tenu de payer du
fien, ce quii n* a feu exiger des mtres four leur
ffuureté > ou autrement. -'/
10. A faute de payement des cotitei îàeûes
parles contribuables, ils ddiuênr faiïe exe*
cution fur les meiîMes, beftâil , & frui&s
exploitables d' iceux , comme il (e iugé tous
lps iours en ladite Cour ,& notamment y a
efté ingéle 12. Mars 1624. mefmes ils peu-
ueut procéder par fàifie fur les bieas immeur
blés defHits cotifcfc , lors qpe léutscotit£z
excédent ^a femme de dix litltës v caf fi elles
fbntaudcflbus, cela ne leur eft pas përrpisi
cbnkfoé il fera dit cy-apres. 1 "' l/f
1*; Et cortime lefilks Collecteurs font p1b$i%
gtz à faire fôleliee de l'entière' qfcotitë des
contribuables , fcifc qu'ils veuillent payer '
volontairement,:: ou qu'ils y iôyèrit con-
tftîtâh par fâifîes ou exécutions , cômrtje
d« t$ y auflifont ils obligez de n'exiger aù-
A*5
174 &* deM>irdes ColUSteuri*
cuftc chofc pardefluS ladite cofcté y ,a peine
non feulement de restitution du fur exige pour
la première formais aufil de 1 amende; edm*
me il fe iuge tous les îours en ladite Cour, &
notamment y a efté iugé le 21. Feurier iàoi*
contre Pagez Colle&eur de Vie , contre In lé
vn. C. 4c{»ftreica&.& Xouel. Leonis (>i. qup
punirent ledit Collettent de la peine du double?
de ce quil ajurtexigét & s'ils retom bent en me£
me faute 3 ils font plus griçfuement puhis,-i
• l'arbitré çoutesfois des luges , contre ladite
Itouel. $i. qui en ce cas punit du quadruple ? et
ladite loy $% vnm qui inflige peine de mortm
iz. Apres que les Colleâeurs ont Éfait l'en-
tiére leuée des fommes impofées, ils doiuent
porter ez, mains des'Receueurs particuliers
des tailles des Dioçcfes les deniers Royaux,'
&ce dedans le temps des Ordonnances./. 1.
Cl de canon. Urgitton. titul% (jr /. diu. y. C. de
fâfctptorib. iib.iç. &ainfi fejugç.tpus les iours
érijâditçÇour^esAydesde Montpejiet : le
ftréfme à eftéçiugéen la Courts Aydes» de
Paifis3 par lefufdit Arreft.de Règlement du 17.
May 1595. Ckçw enfes regljynensjit.%o, chap^
iï8* Voirérmefifles fi par leur, Jiegligençe -ils
tiovk pas exigé dansle^emps dçs OrdphnaflK
ceV? tout ce qui fïeuoit eftre payé'par les càn«
trijbuabîes^ ils feront, contraints dea faire*
les auances de. lueurs propres obiers > an»
+mm
DttdeuêirdesCol/c&eurfli ^y|'
ReCeueurs des Diofcefes > fauf à ei» leur ^ :
cours contre les cottifeïi£ m$ityi*4à>œh y.
€• <fc exaefer, tribut or •; 4^/§w« i/ii* imridtpo-
friû coganmr txfoluerc miltôbus qtmd difatur>y
if$S'ad$mius*faxiqi$iftm \
Tj. Les Golteâsurs ayant fait ladite Jxsvtéè *
doiuent employer les deqiers muûici^aiux ? à
ee a quay ils fe font ch^e^ par 1 • eilat qur •
leur a efté bâillé par -les i^nfulsdt* lieu lors*
dejeur - bail v. car il leur^ft defendiï de les
«fiueuir ailleurs* l.i éff\fààdniïto$ ï
mUpfjt..k vM. d dtanèôiK & tribut, sqto: titm n
G. de his tju^ex.pM. cwlkat.non <ufurp\ comme
il fe hige xouslesiours:cîi ladite Gourdes
A y des de Àlbntpeiief] ^notamment y:a cftév
iugé le' aj. Septembre itfaj. en faueur du
Syndic des habitans de paiaruc ; le î&Nbuë- r
bre 1624» pour les CdnfidsdeRoiquefcirc?^ le a v .
f. Ianoieri^XontreïeiCôfiils de Meynes; ^v r> - J
ï. îuiÛet âudït an i5î<î;parÀrreftderfegie-" •**■*-' - v
ment doancDpMr lesConfiiîs de S. Amadou. >
& le 19. Décembre 16?*: contre les Con&ls de
Cpurfan; en forte que le Collecteur^ qui pat ?
&n bail s'effrdbargé de payerquelquêscreân-
ciers de la Communauté; des deniers de*
fe leuée , e ft tenu i faire -ce payement ^ bien :
eprayant rendu compte de fon entière Colle» .
&e > il ne fe trouue pas reiiquataire enuerfrl*
Communautés nJ ay t pas mis en dc'penfe; le
A a 4
CQKin^^^rniiBiina^é •., <&ainiî fe iuge co us
lc5jQ«^ttn*kdjttc Coût 5& notamment y a
ej(}îé4ii££pto^ ra Audicn^
Cçxifi^y ^r^ieftt j de&j$i Septembre tô^.'&'»£.
M^ï* ié^cu LeCôlioâc^i^ qui $riffc charge par
f(^bml4eiij«deditpa^enîerît ;, fe^émtimpu»
tft^Q «tifôIJauai!>Êtit:r éia dés\eri cftre chargé j
G^^i^i^I^i lot^â qtoQk(iiC Cttllsfèltëtir a va*
lcmtofcuftic ptâs fk charge, car fi c'eltvu Cpi^
ie&àuirquF a^t cftévfor^ 4 prendre' le bail, il?
nç ftr»pa$ tenu ^r/»foclaftu»e,des comptes^
ptriarçu* lteîl n «ftpti&WUqaataiise^ défaire ce
payferaeotylequel'ptwt^eftre il aaura peu faire
pif fcttto de £ox\às,&cwnti kiugc ifous les rourk
c* ladite Coun Bu», qit il a efté fërcçile peen*
dtéÀcbAû^oà rtepc^paîs dire qu'il fe doitira*
-, pufcccde'^bftrfcciia^
' r**" ^V*^* -^g> ^eifafiric tJbdÇdc cette. Station ton*
(V éasc^értME ks T^rnSIeges daht Souvflem les Cblle-
1 ^^m"m^mk
lefditsiteiiiilege&font en grand nombre* Pre*-
rabffeitienr ft eu ladite ex^âioaâ le trouue
- qirelqiie difl&Cuhéî, ^a foïrte qui! faille reçou*
mauxiugcspôurleTtHckr. coût aitafi qu'an*
cicrmcmeait les Iculs Procucetirs du Priaee eti
poiiUéifetit connoiûre. L âdjrfîum; 5/ C;i>èi
c&fkfitfkMk aid&aiîjduTd'liuy les ftuls luges fe*
culÎQts, qui font) aftiain&s à iuger ïuiuaitt les'
-<;
< »
Ztes pritàlegesdes Cotttëhnrs
hk&À\x Princeicapettuent prendre cbntfoiî* /& 7u+ci
w (mCQyà lexciufion des luges pœement Ec-^^^
ckfîaftiques 5 qu* né jugent pas fuiuant. leé^ ^^
loi# du Prince }: ains iiriôant les Coiaftitutions ^ y^j*
4ra Papes yftmtnt t'Ordmmnti dilouys Xlm**«*/é*^
dit fexMfmc Qtâéiïe mil quéu<^Yùi%mf&
Mh.Çcû poimjuoy par frm&ûthCbùï-4**^^
dcsÀydes de Mofflcpelier, (Ççtïcviuiëfmé M*y
mit fix cens cinq JfC^Sciflidt Mônt^eifet
ayant donné Oridbw^nce ccmtfe vft Preftrèi
. qui auoit exige quelques débets *îes taillés >U
fufciâgéy aumr abus?, auec àîliibkions Srdfc~ r v
fettfer audit Officiai de l cçnnôiftre du ' fatât, X':
d^yd6sipcinddçidn^ccnslidré^d^iineridèi .+ ~
& xœpfcn&arit il fut^ondamîlé ëft dix* frùres ; ^
d'imende/ Et laditcdecifion alieu 5bkiï qtfij
g'agift* deswea>^es ou amies" importions deués
pkjf.JeiÈcclefc^iques- :MeUnà,unfut. tilsfr
JP&itifyi ^xixdkti'Otéànmnct ; $• li$nêac. gd
L ilerià quk ^ Ci-.; *ft £fifap%fr Clmcfummi
UdàéL p'&mw^pwurghiïj les E'nipk*
tmtsttto ladite ky pmktà. TMtmtm Pfàféém
U ç S* 4uy dvéhém v f mutor de e&mraikdïe lis \
£&UjhJliq#et M payement d& tailles qu'itsdik
&k#tpMrleursfmdrs é* nttoji s àbfeïne eft ciJlo-
ytàmk. Memdc iètd4 coiànfcaititis de $âlde,fot
Udkeby * patee'quten fcar et tailles eô ce pays. /**^£/
de Languedoc , 4ft agit par aâiôn reelleV */ **/**/
378 VtsftimtgtsâtsXolUGkmrÙ
noa-para<ai6n.pcrfonneUe&ainfîonfcprei«f
V , fi>rlefond$^uiic$ doit, "& non fur laperfônç.
.; ... : ^^•Oa«apasiiigéraifânabIc que les luges
:\V .^quieftoicntaftraintsàautredroi<a,qu'i ceiuy
'VW? d" PrinCc'Pcuflcnt '«g» <*« affaires ^ui le
11^>onC*rncn** Mfis Pow».eu quelcfdits luges fe-
^^'/^^"j5 foic7 ob%e2 4c iuger fuiuant les loix
<■'„+ d^ duPnnce3iI n'importe pas. qu'ils fotent IW~
^•//</ yaux^ou BanneretssquMnefmes-Ecciefiaft^
« ,>V, ques fecuiiers , cftablis par les Eccleûaftiqucs
*** * * <*«» ont la iurifdi&ion peaphaneou tembor eliet
^ "5^ Car tou$lcfd,ts Iuges peuuent prendre conbife
X£^<£fancc dcflitc» Milles ou importions., *&%*
,v/ fur ladite Ordonnance de Ltuys KU. de l'an ml
quatre cens feixante-wis.. VoiBe*mefmes les
Officiers Royaux ne peuuent-ijas empèfcjher.
lefdits Officiers Bannerets de ccsnnoiftre xk&
dites tailles dans l'étendue de leut Iurifdi&tô,
comme il/e iuge tous les iours enla Cour des
Ay des de Montpélicr > ¬ammejit y a efté
iugé les vmgt-hu«2îefme Iuin mil fix censvrt j
en faueur des Officiers Bannerets de la Bacorii
me de Montçedon,, contre Malbois luge Royal
de Sommieres : huiâiefine, O&obre milûx
cens douze pour les Ordinaires Bannerets <le
Quiitan , contre les Officiers Rovaux de Li*
-rnoux; dix-fepticfmiî Feurier miliîx cens qaa-
«ôrie , ,pou^ks,0/fiçier& Bannerets de SaÛBÔ
PtopriuiUgisdcsÇvlU&tm. 379
Gùiraud , contre les Officiers Royaux de Gi-
gnac : & 23. Ianuier i^pourles Oftcicss âw
$ieur Vhc d'Vzés}& par tous lei&ttfArrcft»
fut inhibé à tous 1er Officiers RQ^atix du re£
fort, de donner auc«n«oubleaufdift Ordinal:
res Bannerets dureffort de la Cour » en. la con*;
noiflance du fait defdites tailles , contre ce qui 4.
ejjli ittgi an Çônfeilrjrm deft Matejté?les çt
Mars&tt.lMhtéfi.d'ZfiiïàMtit.^ckapifrt
i&,& 140. . .• k .-•...
ij. En deuxiefme lieu.a&i <jue t exaction de*
deniers du «Roy ne foit reculée par le retarde-
ment des eaufes concernant les tailles, il a eûé
introduit qu'efdites caufesç, aucune perfonne >v^^^
au prétexte de fon pritiilege perfbnnel y ne ^|^ a
pourroit infifter aux fins dccliftatokes( appel- j^jK&>$
lées fins de, non procéder, ou demande^ c~ - '** "
iero]
c/j. CwïHquts4ecuridi.& câuf^c
milit.Nouèt%% caf. douze é'Nâuel. cent vmg-lé^ ^
huit atf^mlhvetk. treize /&ainfi /eiugetous^^^*-^
lès ipurs en la Cour de* Comptes , Aydes , & <*^
Finances ;dç, Montpelier -, & notahunerit y a
effé iugé;pai! Ajrrcft donné en Audience, moy
prefent, ktéiSçptembrer^- contre vn Chè-
walicr de Maire , léqtjëi -ayant efté afïigné pour *
valait dw^droiô de I Equivalent deuant le
j8® Dts ffiuiltges ÀeïColltftturïZ
Senefch^l de Tolofe^ën * ërtu de (on Comtoi r-
tirtms fairapres uflîgntr le Commis du Fer-
roiierdtîlBquiuâlcpcdeuântles Meffieurs des
* .Kjcquéftes^u Palais tle Toiofe^ & ledit Com-
mis r&yâ)r#anticipé en ladite Cour des Com-
ptes 5 Aydes 5 & Biirtmces, par ledit Arreft
ladite Couf déclare aucur efté bien anticipé ,
renuôye ler~f>artfes (fteuânt ledit Sendçhal y
ûuf 1 appel ttï la Cour , àrcondamne ledit
Cheualier de Malte aux defpens. Ce qui a
lieu , bien que lefdrei luges mferieursfuffent
bannercts -, car tels luges peu uem prendre
cajinoiflance dans ieftenduede leurlurifdi-
êdou des matières des* tailles , comme il a efté
r/^^^^onfflréxy^deflus. Seulement les Seigneurs
^^^^Iurifdiâionnelsdes iieux> ne doiuenc pas con-
^^^^fter deuant Içutilu^LommeMU en fis Max.
^^ 0*. iiw ihâpu 4. non pas mefines en faifdes jtail-
£«^i^e$> comme il a efté iugéen ladite Cour par
Arireft donné en Audience 3 tnùy prefent 9 le
dimefme Décembre mil fîx cens dix-huid 3 en
; 1 fauesr delà Paye Conféigneur du Heu dfe lut
V plàv car lefdits luges éftans fùfpeibaux Va£
faux i cela leur donneroit occafton 'd'appeller
de Iqijrsientenees quôy que iuflbes* Comme
au$£il Yagiftdespfocèa meusôu à mouuoir
ptourrtifpn du iroit de ilBq piuafôt>5ils doiuenr
eftre ta&itts en ptemioa inftancedtpant le Li-
ge Gonferuateur de rEquiualenfcprniaf iuemet
. Disfrmilegùs des CoileÇicuïs. $%%
à tous autres luges, comme il a efté dit en l'Ar-
ticle i. de ce Traité. De plus lors qu'vne cauft
dcstaiUeseftdeuolàeen vue CourSouueraK
ne 5 autre que Gdlir des Aydes, on peut iri-
fîfteraux fins decUnatcurcs, & demander le
renuo ve n ladite Coût dt $ Ay de* > ou bien an-»
ticippr en|ladxt^Coui l'aifi^aefon qui ayoit
cfte donnée |en autre Cour 5 & ^infls'obfetttç
tous les iours; D'abondant lors* qu il eft que*
ftjjon des procès qm naiiTent de l'exécution
des contraintes emaotéos; des ReceUeur* parti-
culiers des Diocefés^ contrôles Confuls pu
Colie&eurs des viifes?^ lieux de leur Diocefe,
les feuls luges Oxdinaires de la villp 5 Chef du
Diocefe ^ en peuuent prefcdrc connoiflatice 3 à
1 cfcciufion de^a^te; luges Ordinaires defdf*
tes ville* ou lieux. Seulciftcnt les autres Or-
dinaires connotffrçm des procez qui feront
entre les GolleâeUrs & les parti ciiliçrs contri-
buables ; comme il a efté tmgi en ladite Coi»
en 19 us Icffdits chef* ,; U vm^^quatriefme'Na-
ucmbrè mil fijc cien? quarante* vn, etifaueujr
dès Officiers Ordinaires d' Vxés /contre 1er
Officiera Oidinatfw du Sain<& Efp&r.,
U. En troiiîcime liew > pour la fùfctite rii-
foo y {'ftjft à dire 5 pdujt accélérer rexrâioh
des doniess du R©£ * il à çfté iôtroduit qu en
mimer* des tatfyes & autres importions , il
nîp a«t*st <gnc Àmm Ii|ffa*M« 1 1* premiers
m/^4- $8i V es privilèges dt s Çme&eurs*
de ^<^ par dèuant le premier luge quia connu de la
i/-y"A *> caufè y foie Ordinaire ou Senelchal ; & la deu-
x. ? «/fa c ^cîcfine par appel , & en dernier reffort en vne
Cour des Aydes , & ainfî sob férue. tous ks
jours y notamment cela aeftë iuge en ladite
Cour des Aydes ;de Montpelier par Arreft de
règlement du dix-feptiefme .Nouemlfce mil
iîx cens cina, donné à larequefte du Procu-
reur General du Roy en ladite Cour \ par le-
quel ladite Cour fait inhibitions &defenfès à
tous Senefchaux du reffort deconnoiftre par
appel des faits d' Aydes 3 & fait femblables de*
fenfes aux parties de s'y retirer par appela pei-
ne de cinq cens Hures: d'amende, yi/^/tf lor~
donnante de Loups XII. du vingt*quatriême Juin
mil cinq cens , ou cjl dit % qu'en première inftan~
et les luges. Ordinaires . connoijlront du fait des
-failles fr autres imposions 9($ren cas d' appeler
dernier reffort^ les Cours des Aydes ; car ces paroles
l en cas d'appel'] s'entendent du premier appel im~
mçdiat. argumj. eum quiCdèndis. qiJnprinc.
jf»Â* vpbor.obligat.. ou eft. dit 9 quetduyqui a
«promis de p^yér aux Calendexde Ianuier, eft tenu
de payer aux premières 9 érargum.l. boues, qua-
tre-vingt[neuf, §# hoc fetimne. ujf. deverbor*
fignif hôc-famone, [ dum.nupta etit ] primée
nuptUfignif^antux yd.§: i. Et & on audit inter-
jette la première appellation par deuant vn lu- '
f? inférieur, Icfdites Cours h'awokataoçpn
r
Des pnuileges des Collecteurs. > 383
cgard à la procédure faite pardeuatft led. luge, ,
comme il s'obferue tous les iours. Et de là
vient, que les luge* fubalternefc n€ peuuenc
pas connoiffoe des doicharges • des Colle- •
dcurs des Tailles, ny des furchàrgesf in-
terueniies es aliurement , comme il a efté
dit cy-deflus , ni de la.rcuifion des comptes des
Adminiftrateurs des deniers publiques , corn*
meiîferamonftrécy après. Voire- meimes la y -
Cour dts Ay des connoi^: en première inftan^^^^,
ce& dernier reflbrt des prôccz d'entre lêi^re^^^^^
foriers Generauxdes Finances^ Receueufege- £
neràux & particuliers , leurs Clercs &. Com- *£
mis, ou autres députez , leurs cautions , pour f+f™+z^
le fait & adminiftration des deniers du Roy, tV*/*»*v^
des dons taits par la Mâjefté , dcs^ontràiaç^^f <
faits fut le fait des Aydes, gabelles^ & autres ^//Luf
deniers du Roy v vérification des priuileges en^^,*^
fait d'Aydes* des reglemfcns*, punition &£or-^^^t~^
re<aion3esOfficîers& Huifliërs de lad. Cour, ~^^
& autres. Officiers reflbrtiflans en icelle, èftant
queflion- des fautes commîtes, en leurs char-
ges, ou ïaiures faites a leur fdites perfbnnesau
mefpris4e leurs changes, y*i#4*tf l'Edit dHm-
ryXr.fkfaùStdAn m mois de îum i^.des amen-
des ^diugées p^r ladite Cour y bu par le
Parlement , Juiuapt ledit Edit^Mdts gages ?
fuient k me fine Edtfî ; & ainiïi fe iuge tous les
iours en ljd. Cour tes Ay des de Moiitpcliçrj
h -
J.84 • Des frmilegts dts Çolte&nirs* v '
& notamment y a cite i ugc par Arrcftdotjné
enAudiàftce, moy prefenr,. le 2$. Septem-
bre uqi* h Cour ayant cafle tout ce qui
au oit efte- ordonné par les .Meilleurs des Re-
queftesdu Palais a Toloiè, fur la demande
4ej5 gages faite deuant eux par le Sieur |a Co-
.ifcç lWefleur.enLoix à Cahofs> & ce par in*
C.Qmpe tance V & après la prononciation du-
Ait ArVcft?lePrefîdentadjouftaqucla Coût
. CpnnoiiToit en première inftançc £â dernier
V XGtÎQtt des gages priuatiuementâcous autres
: luges. Comme aufli lors qujl y a «fixèrent
> entre Fermier & Fermier <ks drojâs publics,
(tel fermier efiûit éffeUéf&r Us Romains, Mari-
Çtfliqmé mtim'jùUt* Jigmficabat fe antto-
y; rm cç#dutfiinis ejfèy M*nc€ps dicitur, qui a
* . ' WM* ctpit, feftus. y IcdTt procéa doit
%- cftre iuge en la Cour des Ây des de pieiri
vfil .y fans qu'on puiffe récourir à autres luges
'■* inferieujrs/maisfi c'eft de Sous-fermier à Sous*
fermier, ou de Fermier à Sous-fermier , et)
première mfta ucc q n doi trepourirdeuant les
îugesinfibrieurs 3 8c par appel en ladite Cour ;
parce qu'au premier cas le bail commun tient
lieu de premier eînftancc y ce qui n'a pas lieu
aij fécond, pu il n'y a point de bail commua .
qui règle lés vns 8c les autres. Et de cr que
les Cours des Aydes doiuènt cotiaoiftfe par
*Ppcl& en dernier reflôrt daflitetfâittti Sf
impofî-
K -, .
<V- *K>
J'fiVt -v
» •
ïrtpûfttiows * vioat qu'il eft défendu auss M*^ , .Vv
gifluB. Prdfidiaux , ikxonuaiflre ilu fait dès
cailles ordeniier «flore , fitmsnt lazSïMiarqtiûh
. dMm* Jh dv>i%* Ffëiicr 155 j. ccxrapic il fç iiù.
ge tottsks;iottî^ eû^Cpur des Çoynptes^
Ayiptî, ^cFinaà^os de Manrp£Utf>& notant*
ment y a reûdiiBgié pao q^açieArKôlb donnai:
cnÀiidùimîG,moy"pXi2fca£, dça (kpniec^uril ,
& i^Dsckiribre^
D&ceihhre i*4&***#ite i^rr. i 15& dW' Qtdoiu ■■ ~K\
nmc&drmUtM > $im stt#Pq*t les 4ppeUatàa*{ em
fat d'A^csifaitmmgks f&rles FttfidiâVtoit
cas deli&dih > *> ^^-,'.-k-
ij. Èf^iîaatnc&lelb^^ par la fufditerai^ * raw^
il a ûû^infar^uh^ 411e 41i en quez autres ma- <û/*yd4/
tier es tes- àp^fiila its ayeut rrois.mois de delay t/^f > ***
pour rçteucr leuw app^llatiém. aux Parle- jn*^pr~
inoQfî jf&uktXQfdmnçntt de Pbilippes VI. di ^e/e^e^
Ma» qptyfcdt&ênfeikde- ÏMiyfe. chapitr* Ùl/clp^
t4* art, 3^ eomà&iky cttoafbé a«npUmen|
ce K#m*? êes À y de* 41 n'y a qui vn mois p o ut
les i^^er^ /^4^ /^r^^«^^ *4r Cbdrlts
VIL de^nmUjp^4$mcs^l^en$c-cinif.art. %6$s
& ainii > obftrut en ladite Cqur des Aydes
drM©ûcpetier. • .^u:*
.18. -EbctotyritûrtUe^
dcrairc^oiauô^ôrdetMefsduRoy^biefiqués
c^^*|dioa^^l^ïiige«ôycfttacc<Hiftumc .
Bb
$$6 . Dts frmikgt* dçi ColUBturs*.
^^^T^& autres ebofes GôÛqs. en cautionnant
*C^r^/i . iimplemeiat ; Neantmoins en matière des taii-
y y ^xles.ioTsqueieCoHcâcurouReceueuràfau-
/ . • _, jee-dc payement défaites tailles aiaitexecu*
^^^ y-nçcrfi» les beftiaux ou meubles 5Iepropcie-
L n /JjJ&isc d'icéUx n en peut pas obtenirla recréant
^^^^Jce^tfen consignant èneâtoemott lcfâ.tûl-
v ^^4- - I» Royales entre les mains du CoUcdtèur ou
,j . ^r r> Receueur; Seulement fi l'exécution a efté foi* ,
ce pour des deniers municipaux1, on accorde
ladite rècreance en cautionnant , Se ainfi fe
iugetous lesiours en ladite Cour$ 3&riotam-
laenr y :£c&é iugjélçs tBé lannieri^Jenia-
ueurdeBaffadel de Mâriîilan-zé/defd.mois
& an poucle Sieur MaiTane«Confeilerin lad;.
Cour ; z; Mai» & 20I May mà\£znt6ij. pour
^ , le Cfcmful delà Roque, contre le Receùçuf du
Dioccfe.de Mirtpoix, exécuter fej&nt. Et
. pour la meftne raifan.il a ^ftédit au Traité
des Gomraiftsjtitredesi Ex&uttànsojque bien
que les luges ayent ,aCcouitumé d'ébegir à.
1 honneur desFeftes, les prifonniets détenus
po ur debres en cautionnant . neantmoins s'ils
K font détenus pour deniers du Roy ^ ils ne les
peuuentpas élargir qu'en confignant entre
le* mains des Receueurs ?,r lés fomxne? de de» .
niers peur lesquelles ù« (ont détenus , & ft.
1: .
'.
rw Imiùer t f$$: art ' 46I et* efi ~$it , que indiiiliè-
véer Ht ftuuefire faite pàHh /tiges > Jèï faites $>
cxecttmHS faites fùur k fayïfoëkt'lles'âécibiés^
f»'*BtêttjFgx)t)tt9uiaUUnt coâtio m jlèfiitïtfdtre
■auxcjutfeudefàaesfaiftes. > ; ;j' ' -;.-' '
Rojf ,~ou W''GôfiMitUriailtf2'hàu!s détt î^ttec *y'#*/
fat, k^mr4h^^t^fdmnthrk ir&%viS£^~.
au TniâéufefrCcfecr*âi9-"> tk.deUGo^ëri-, ; ' ° ;;v-
&uoa -rNeattlftioms ledêbtèàr"de&tailfés'n£
pou: |>ast<l^att4er coi^^f^iori aùèc7 ci
que le Roy telf dôk&'ïhléùki y. dl $&»{&»*
46. §. ^^iài^ik'^.^^rtpfë:-^'d.4f4ii
ca. 3. C. >dè*mkpenptt.:& kiiifi fe mgétfcttSies
jours ea ia&eafftlës Ay<^^c Molïtpelier, &
notammen^^a-' èfté iuge^ontre Daûîd-'Aâieri
le 'dernier Iuin 1631- tar lu'y ^Ûanè dïrtï parla
villo:de'M«impeUôr5^Ëfû.d'vftCoftéj &Ï-5.
lia. !4'aùtrej3& obtenu Àteeft de toffdarçtta*
tk>nHïcëlies^ïvurqûèlqtf*sartificesàfeapaf .-
luy faits^âtrfes meubles' ayaivs^ttfaifis par le
Claaaircdeladjvilleifautédepaycffleïicde fa
cmtkédsscailtesj&ictflûy-a^prefécireqiert
faiTaiiûxleiaidjeKepkiô-^ç^pératiortsparled,
ArrUaOûWjlcdinacd^'&rcqi&^rd^aa. qu'il
payeront fa cottité de* tailles dans trois tours,
3tqtreroe*»t quere#ççwi<?a commencée ièrok
continuée & payacheuée : & fiailemeat or-
donna que les Confias de ladite Wle feraient
mettre dans l'eftat de iiropoficijwtjda l'année
prpcljajn^ 1^ fo^ç , principale. ,& dçipejçs
oi4ent £ù IU># PfHR fàuifeœrf<Hi Eftat^ ii*i
^ .rp^Ô^ Y©«cr§ftefocs Jwli^ compwu
_. ^ V^fc^1* n!?! p^JiçHCpnw des 4«îpoCti<ans cai
'& ^fTW954gWr^ ?tt giwn&ipalei, comme il fe iu~
fa ^gfii^^*»* 4f * *<?Ws *n tedite Courj&nô-
• ^ A^^^e coiiîiCé pouç denjçts jnunicipajuifc, ayaat eft£
&mj§ic la.ç^fnpsnf«KMï pw %*lewâti4ffq
<Lç 6 pa&cçll* deft t* ftefliew ,. a^tec, ce qui luy
tftoitle^tim«we.i»4e^4,aiU<uts,î««^aCojii»
Is^&MWfc $«&€#**» efta»a imposez paf
pctft#î<?fl'4?â Msieft^ ib idnylfcnt du -meH
si«%tW&g«. que le* &W*« Royiu». Ce qui
a lie* nèntl8yi*me«çp9«l^*iil**c<iurjin'
t«s ^maitaufli "P«H* kfi ancrage* d/keïfc* •»
car bien que>Rfty fcte Rec«f/air^oiehcpa*
yer , &; quRpcëttiaot Us n'y ayétafc plus à'mi
'tereiii,»W»l.mpàoVk 'Cftflcôbur qui apayé*
le B©^otfié|l.e(tette^60 d&ifam ce pâyemefti
pft iuïçogé en, fcpkçe; jStpiiïulegeduR^
Seqlçrçtôt û daonk'liuic dtoipiD&ioM en
DupMege, dès Miemuié \%fr.~*<**
vertu duquçlie Collectait demande â vn tâZ^
ticulicrfiteotuté,ily àvnc partie ùhi>a{£ 3~&^àS*
ticuhcr^ocaté^iy *Yne ?mk iàùo{£A
profit duditp articftliér, ce particulier peut fat
mander Compcnfatiôn de fa cottite âueç ce^
qui eftimpo0âfon profit dims lemêïmé liu^
&.amfi feiuge tous lesiburs en ladite 6>iir'
& notammem y a efté jugé lé fceufuielme
Aoufl mil fi* ces q,ùarante-vn.par Àrreft don1
néenAudfenC<ï>moy.préféBt;parce-qu,al6r$
vnfeul&mfrfme Collë<5feùrfetrôuûe&&b.
— „.«. v* ««».« ^vwcoreuric trouue & deb-
teur & créancier d'vne riiefme perfônhë ," ce
qui n a pas lieu es autres cas fufdits ;
ao. ^n/eptiefme lieu,; bien que lè^ôrnpolx,
ou Cadaltone prôUue pas que ecluy fousÛi
nom duquel le fonds eft mis dans le Corn-,
poix , fort propriétaires dudk fphds' h ***
y. C. dtdona. Ni mefhies le payement ocs tail-
les > l.folemnib. 25. C. & m-vïndic. ijpdter «
G. ^4^/*. -ptift, & l.fifmmonès. 4. C âc'eto
**t.fmon que le propriétaire du fonds , eut 6. ,PW*
i?ïcT *?*** ^ dans ie c*aaflre & tzyz
nom de celuy qui en a payé lés tailles , car**^/>*
alors ilferoitcenfé ièluy auoir donné. Icenf^Â/-
JuaUs. j.CjihI. comme i'ay mônftréamplernét;*^^'*
au Traîné àts Contr. titre des dopât. Néant- *<* f'^'
moinsle Colleôeurpeuniemander les tailles "
âdeluy 3 fous lé nom duquel les terres qui les
dotuent font efcmés dans Je Compoix , bien s
Bb ^
v - eue IcfHitcs terres appartiennehft i yn zutfei
sft£ Cv •.>-* >^ clapcTÏfs. CAuf.fa \. a< n. #*,, & Hiliffi in
■■%:> y * ' fomma mun.n. %oô. & r*Jp'.$i* #* 5. fi*u£apresà
^r *%^Vr icc\uy depoitffuiuîe fop remboursement defc
T »CL,AV dites taillejs contre le proprie ça^de^L terres
7# fi ntgotium. 16.C. ^wgtt.gfii Si le Cora-
poix ne prouuepas la propriété v{î fat t bien la
pofïeffiori, auxnns qu on puiffe demander les
tailles açeluy fbas lenom duquelle fonds effe
coitipcfîe. Il faut, donc que ceXuy4i pour ic
décharger defd.tailies5fafîe aiïigner lepcoprk-
taire à te qu il foit tenu changer lefdites terres
dans Ton Çompoixj&jyl^uesice que ledit .
» :vr rj. v» changement foitfait5iïdpitpay$rièfd. tzilles-9
k & ainiî s ob/erue tous les iours en lad. Gouc
des Comptes;Àydes,& Finances^e.Montpe-
lier. Ce n'cfl pas au Colle&eur dç > informer
qui eftle propriétaire dés terres y il iuy fuffit
pour poîiuoir agir, de monftrer quelles font
compèfiées, fous le nom deceluy auquel il
s attaque.
4c^cIÙl/ **• Eri huitième lieu, bien que les debtes he-,
^Uyy/^editaires ne doi'uent pas eftre payées parvn
/4^rftôtv& des héritietçj ains paj tous à proportion
/&/: a** de la part que chacun â en l'héritage,,/. Lucim
fv/fe^cTit.iî}. itofrinc.ff.ékltg. iMvx4%£.%jam.*'rfi*
I.1.& {.fiddXc. dehered.a0à l. lie i^;C,adlfgm
. falc.é*l.<es alien.ttC.de ann. é* trib.covntftt il a
eftë niôiiftré amplement, en h dernière partie
• m
1
J>tsfYimlcgtsdcsCùiltUewu $91 ]
du Traide des Succédons ; Neantmoins les
tailles doiuenteftrepay ces par celuy feul > des !
héritiers qui pofiede lé fôds qur lès doit, & en*
perçoit les {iuiâ$jd;k*fq*id.t;C.dè ann.dr tréj
î va des héritiers ne reprefentât le défunt que
pour la part qu'il a en fon hérédité 9 il ae peut
eftre côuenu par àâion perfonnelli que poui^,
cette part ornais les taille) eftans dcués>non paq
la perfôncains par le fonds. /. ihdi&ipne. 3. Cf
eta. celuy 4êul des cohéritiers qui poflede la
cho^e qui doit la caille, eft obligé à la payer; .• ' 1 "
22. EaneufîémelieUjfi la chofe qui doit les t^ *<V
tailleseftcommune àplufîeurs pahadiuis le A*?* ci A
'Colle&curpeut contraindre folidaireniët ce-:/ t^W
luy des Tenanciers-, que boa liiy femblc au y/^-*** ^
payement de toutes les tziftcsj.chmpàjftfi 5. in/, fiJ^L
princff.âe ccnfib.hul audit côiienu, fon recoursi *^ ** *^
cotre fes portiônaires, chacun pour leur pot-
tiô. dj.fjnprirtc. corne il fè iuge tous les iours
tn\zà^uxyntcmut.aBéfr£fij4m^
fiêam recuperauerit^ qui* nontinum : venditorum . . ,
pretiUm acceptum vidctur.dj.^. in print.V oi- %
re-mefmes, ores iefdits biens communs; ayent
efté diuifez entre ceux aufquelsils eftoi*nt
cômuns, neantmoins s'ils fe trouucnrcucorea, .
tous dasle Côpoix/ous le nom de leur Auteur
jcômun,le.Collc(fteur fe peut prëdre folidaire-
met pour les tailles de tousiefA. biesà yn (eut
des tenâcjfcrs3 fauf fon recours cotre les autres
Bb 4 •
pour leur? truttkëz^ comme il a eûéjegéeu
ladite Cour le 17, Feurier 1590* contre vn (les
cohéritiers 5 ks biehs dé l'hérédité eftans en*
Côres àpre* li dkiifion daris le Compdix/ous
le nom du dcftinft leur Autheur 5 car cotamc
il a cfté die cy±dcfliiis * bien que je Comprise
. pe prôuue pas la propriété ; neantmoins il
v prouue la poffî^ièn 5 a ce tjué ieColle&eur
te pmffc ptehdre fut celuy 5 fous le nota du-
quel Ic&teçres font dans leÇortipotx. Odes
bieni* cftatis fous le taonïi du dtiunâ > tout
atrifî qiie s il viuok& pofledoit ldikcsiiens*
si ferait peinais au Côlleâreur de fe prendre
peur le payement de toutes fts tûtllcs *ïùr la
pièce terre diceluy que bon iuy fembietoit j
comme il fefaiitcy-aprc^auflâiCeluyeftant
mort, le troéme doit-cftîw petmis audit Colle*
â*ur,pui!s que le deftim Ainheurcommim eft
«eafë poffeàer.
^ pi»jf~*ï* Eft dixième licu^tbiitainfiquek Gidtecier
4/AV v^ {W|tt*l diuerfc* chofes ont eftébaiîlées en gâ-
V< 1^ ^rS*^ 'c c&°ix d'fen vendre vnc ou plufieufsd ï-
^L/A/ «elles powr retirer fon payement, & iaiffer les
tWkesAcrtàhSffde difira&fignor. crtdiÊ. aflfe
ftrmmitï txfigxwib.jiït êbfàgtt. qmby veL dijt*
Mdfimm tminbdsfwutK 4 U«8.côme â a t&é dit
aftiptertictat au mité d6sContntit.du.gaget
lfar«ittem&k Roy qui a hypothèque fur cous
tesfcieiifeictete^quihiydoitlataxlle3côfnei
fiiirc adjuger par defret v rie feule pkc^tfenrê
4e celuy qui iuy doit An ^Ueî'pdiJt^btitM,
. les tailles qui Iuy fbftt deites de ïàHé fôn bieiis ;
Pertgrin. de iureffà* lit. 6* titï& H; yà. iom«* ..
me û k iuge tous 168 ,&Utt en îkdite Cowv
Voire^mefniesj biërt <que depuis îa dibte dc&
dues tailles contractée > & 4'itopôfitiôn d'fc
celles fait* > le debteut *y t nliejbé qttèlquvmi
de&ites pièces > te ftoutieaa àtqtterèur fera
tenu par adion ftypothêcaitt "; i payer ail
ColieâeUr quiéftôk au fetàpsrdfr.là fufdite
imposition 5 nonftui^m^rtt ^ à q^cy peutre-*
uenir la parcelle de Uditt pieCé ; mâts àuffi
tout Ce qui eftdeu de refte pdufr toutes le£
dits* pièces terre 5 qui auparavant apparte^
notent i vn «ri fine «srâfeé, & iahfi à efté i ugé
ctila Cour des Comptes 5 Afâti ^finan-
ces de Mentpeiier^ pat A^eft dorme en Au-
diaace , k 25. Stj*«iifefl& ïISff. contre Hugoh
acqtiere ut de certaine ptecetktérre^des hoirs
/duSkur Rate en j£$5» en fautùt de Carbon-
niexi> Clayaire de ladite Vide; en f é$i. car puis
qit 'awparauant la fufdite aliénation, le Roy où
k&Qsmç&tux fe pouttrieat prÊdrfe fut lad.pie-
crôetre > pour le papMi&des tailles de toutes
ie$ autres, il eft itafte^iftlayt cette îttefme fa-
culté âpre s, veu que tes tranfit cum ftataufa.t.
dKnatuj.ff.dtmtnb.cmpt. & que le Roy
•V
u «c doit point receuoir ,du préjudice d'vnc
i a^enatjoi*$]£te à Comkceu.
' A «rf^fyWfl^ »n<»/culemcinle Roy -
* /*/t*jÇ?lt <&?&!* <*u> *ft <> 'a Place d iceluy
, ^ A^^^^cncfîçe^orsquetouslesbiens
ijU/^^.^^^wW^ontaflisen mefme lieu-
^V ^ î» "f *°? V^ -ûw& en diuers lieux*.
^^^"■«i paresfcmple* Montrer, & à
Lates le Codeur des taiUes de Montpelier
peut faire Tai/îr 4e* biens iLates^pour les taiU
les deucs pourlcs biens de Mompelienpour-
ueuquetbujlefdits bicasappanfennemivn
mefmemaiftre,&ainiîreiugetous lesiours
en la Cour des Aydes dejlfontpelier , Se i'aV
amfi ye^ deçiderencon/ultation;car toujours
, û y a mefme raïfon/oit que les biens foient fis
en mefme ou diuers lieux ifçauoir^ue tous
les biens d vn mefme debteur font hypothé-
quez au-Ray, pour le payement defdkes tail-
«$,SeuIements'iJ,y a di/pute entre les Colle-
«eurs defditslieux,touchant leur préférence,
celuy quiafaitfainrlefonds qui eft dans le
territoire du lieu oùilfait fa Collede/era pro-
féré à l'autre fur les fimiâteou deniers pra*e-
nus du4it fonds -cajKWiOrc qu'il a la mcêmc
hypothèque, &adflîgpriuilegiëë que l'autre
pour les telles ,ilà d'ailleurs cela par deffus
Vautre, >q ail fe prend proprement furie fonds
mefmes qui luy doit la caille*
*£/'Ëi>aou2iém&'Uet], bien q*iele pofféfïeurX' *£/"rf
<£vn fonds ne^loiûeponttpàyêr des tailles tiy */A~r *-■
autres luipofîtions pour iceliïy^ -comme à'*&^Z;
efté dit cy- deffus 5 neantmoin$ s'il en a payé % ai4lj^'
durant quelque tenips^coitiffiè; f>eàdant treifr ^^«^
ou quatre années^ kW les peut jpàs répéter.1 ^T^ "*
G*/V. />*/>. ^387. *.n c£* Rdmbinwd.q.Guïdï *'*^ ^
hfs&ukm Xanchïn? part* 4. W»rf. 449, 'jfcf*^**
FabJhfuoCjib, g.pt. de iïgtiiùttb, 29. défini
nit. 6. & ainfî fe iùge tous les ioùts en ladite* •
Cour, & notamment y â* cftt iugé les i$.1
Marsitoo. contre les Confeigneurs d' AVZtnS?
13. Iqillet i^.contre le Seigneur du lieu à'EfJ
cafles; &le dernier Aur il 1640? contre le fttùi
de Tienton 5 en faueur des Cotlfuls de fzihêtè
Croix ^ tous lesquels auoiênt pay^ des tailler
pour du bien Noble. Il en eft de mefmes de
tout autre poflèfTeur d'vn fonds , exempt du
payement des tailles 5 & ainfi fe iuge tous les
iours en ladite Cour, & notamment y a efté
iugé les 8. May 1635* en faueur des Confirfs
. du Caylar:| contre le Syndic des Carmes dèT
Ni/inçs, qui furent déchargez dé reftituer au-
dit Syndic diuerfes femmes de deniers , qu'ils
auoieht exigées d'iceluy pour des frais muni-4
cipaux , dont par ledit Arreft ils font déclarer
cxe.mpcs,& le n. Septebre i640.cn fauéur deà
Côfuls dé TournortjCdritre les Carmes de lad?
ville3qui pretendoifrtfe repeter de£Côfulsles
■ Apf I>€smuiUs€s'des.CpîUBmrill
• , t#us municipaux par eux payez > &dek}uels
par ledit Arteftil* font déclarez imtaunes Se
/ / efcempts* Voire^niefincs file pdflefleur du
Ju^to^à* N°kk* Wyéles tailles durant 30* ans,
C' /4^ il * p«*i foi* priuijege d'exception destail-
W**j* U* > comme jl a efté dit cy-4effus; Seulement
^JUflîÙ eft queftioA des ig^ficiotis faites fans
r^ <$^r/ptpj»i£oA de fà Majefté , ceux qui les ont
*U*£~7C' payées ont droit dele$ repéter des Colle*
9 âeurs, aufqucts elles ont efté payées y com-
me il a efté iugé en ladite Cour le 29. Auril
x&g* entre les Confuls du lieu de Nefîgnan
fiittefqud/quiauoientfâit vne imposition de
Mo. liurcs fans permilfiQii de fa Maieflé, fk le
Syndic dfes particuliers habitans dudit Ueu.
2£/f- <£~ 16. En treiaiéiiie lieu^bien que Celùy.qtfipofc
r^/^^^de quelque fonds Noble pef de fou droiâ
* ^r(eL*- ^'exemption ^fes tailles , fi durant trente ans
C%e ? ^ ^ a payé les taiilcsj>out ledit fonds 9 comme
^/ J: iia efté dit cy^dgpus • ncantmoins le poflek
* ay &£■ feur dttfoi>4$;rpc>jrier^ qui durant trente, qua-
/^/'"^^titeans., ;ouplus> n'a pas payé les tailles
/a- ^^^^but icelny > ne peut pas acquérir exemption
des tailla dudit fonds pour laduenir, Mèr.
àtcïf. %6^. **. 19, Ltmmt** etijès Max, litt- 5.
^ 144*: %y$JUnchinpArt. %. câ*d. j^mMdtthéèt»
j^6.Çuid<Pdf;ér Phil.e*fts An. m. 19. &
6. cJdeprtfipbtftljio, wnor.&Vord. 4e Chat-
Des pliages des CûHe^urs $$%
farVlU.de l< âvi^. & ainfi fe hige tous le»; ^
jours en la Cour des Ay des de Montpelier^iSc '
aptamment y a efté iugé le 14* Detébre i62q-
f Àte»eàr des Coufujs deitf.vili* âÂnnùhàyy
c^r< diucf s particuliers qi^i poflfe4oient dài
bien? au ^îliatye de ladite iville qui a'auoieht
jççMis eibt CQttif«z , & foc dk que fans auoir
égasd aux fins de noa igcetidte, alléguées pWc
lefditjpar^iciilicrs , qu ;'às?tà^ftlftiàit leurs
tamnages & autafesititres^tt Venu de (qù et
ilr prereodaieût ïuftifie* la -IS^çbleffe défaits
tieoi, po oc ladite remifefîi!te«#re fàiadroiâ
aux parties .,& icfdits ritte^ n'ayans pàsjefté
rûmîs5paj:.amDc:A^^fbdô ladite Cour èù^
May ipï. 4erdâs bien^fureli^ccl^iéi^atui
ri^rSj & les pcx^&urrtondamftc*; à ert payer
#t f ayant pai fat tfiïvsute a#f. :Bt par îÀ^fifaê
wifcm wluy ^uid^mnttK^^ qnàràtteVri^
ou\ptu»lpr\gvt€mp^ua pas» fàyé >&e$efeh-
iie cotcitddet- tailla ^u'il d[auttic ;• alns eti%
payé moins y afièj>çut pas pïeçortdre à Fatfue-
par de neftrewrti de paye* due cortforme^
ment aux p*j*|H«m^
l«igriB«mpS4 aimse twmafcifrirçil éok payée
\
39& Des priHthgcsAts Collecteur s*
ù/^<»4tQ\itz A qu<Kirér dm /. çûwperft Les tribiks*a<j
^A^^r^-gcuucoc iarnais cûcc prcfeùpusU.- comferit. 6%
pU^^X^defufcr ;jo ..^f/ 4o.4^wr, fbk pacc^qu'ik
font vue fcftnae /partie du domaine *îti Itoy ~
gui *ft, irapcefc|:iptiblc* /> qmmyiK&jf.viï'vjk
i4E* & §, mr/fjftf. ^JùJt+tÔAi à y*® efi confifrwt
^Ordon^^ct4çJrÀnfQisI:Ju^m Juillet *%£
{ cprae4 ay top^^ aKmtTt^
^àe des Contracta. deU fircfcripdon ) foit
£>#££ que le fubteât ne peut iamais ^refertr c
IV>^yâaQce icju'il dok a ion Prince; dm w«
Jfy*# i ^/, m*9ltï* rfctdtre, C4p< chm non ticut\>
tf.fx$r. de f>r*fer. (xx>mmc il i eûéraonftréau
mei^ lieu )0f les tnbutsXontdoiSiaq Pria-
£ftj;;**\%»c detefubje&kui qu'oh iuy doit;
ejk*fafy3sà* Prime $ &fP*r ***** **t*ft w#*
i&f&e&U ir$ntâtfi<Uz>dom k tous ce quikto
f$Jku* A q*'t trfyutjc trtk & ç*ty £t fàurltditc
&&# /^:ci^f«^.^./» Pkmftm / il
*&&êe#r $**< -i»4ft* <* G4fitrtr4p$ï efi à C*furf
^tifhrt* iz* ffimfs i8> i^.^àfà'i 21. S. Maic: cki
tt« *& Jf- x&{&»^c& &^^<&sa. *r.n$iCûmm
imjyodsnf fynjws cjfle &fe*jhvoftre Ptim^
?Mfyjï(km **fat$ l&fttfaes* pajé ktrk
i but, M^cJ/izf^ ^Sms^^hs tiiïfc&o*
V- - *-*.- _. — ^.-**
autres jiînpolmons dont le tufae&; feteouue^^y^
chargé pour les biensjtoie ou^ulîéurs^lL^^^/^^
S
saines années ; ne^luy aytos pai éftç qerÉf^uî»
-3ees durant 30. ans/ne peuuént ffiféffpïefrfay ?<* *»*•<«/*
cIFre demandées pmirleidù^s andec^tar piik
x^ue les irui&s du dontaine du RToy, Qomroç .
les lo^^escoriticatigps^ &C; le pf eicriufcjû
ar j& an^ bkn^e te^jôjn^e^fbit in£
FeJcriptible3 Bacq%i*uttMCit au Arùi^^^^^
tw&x; m. 4e la p* efcri|^ioiî^)ii^a^ème- i$j>
fan dfe dke que fc$*a£lkr; #Jftfè o\H& plà*
fiewscenainepnnées^urfoTlt a\it6 d&frtht*
dud. dowiaiae^fe piiiïïem pteicfke^urarit^o:
ans ,i & fihfife iuge^aitjQiirih bry «ù !k fStoftlt
des Goroptes,Ay«les;)& FinaiK$$tie^#h*pçi
lierj 4fcs^aamienfcy a efbs îugé en tèftnis iW
melssle 7. Juillet i&&7.\e** yne caufé éubqti^fe
de Piouènce , en fausur du Siecor 'Durand
Seigneur du lie u de Itafyc*, cort ff&4e$ €3otï*
fulsduditliei^ lequèft noyant payé |ë^aittës
ée^cfirtamsïîens biens^fotcoi^arw^é à^ayer
les u&à$g& d^fditeà^aïiies^ tirëxc^<^iis ^o;-
ansaûàntia detoandeiudiciaire^ Se depuis la-
ektedemande idfquesà prefent^ le ftjmblabîèi^
eitéi^ugéetîladke G^tif ie ip. Aooô hff&ctiha!
tee ksfdàameside Pineau en vnc awre ;*«3Ùfcv
euaqiisc de Prouenccle 5.N0 uébrfe $6p£o>n- '
tteie fieûr Boucaud tuteur de la aamoifclle de
**. * *
s " £$*tjBt , qui £ut condàmnç'aûx airç*age&3êl
j^iilçs,dg£iÇçniùiesratuoeres^queIa4iteDa^
-jfclftft Âpiil i^'_paf ^SH^ ÀxpaaaàSc Dau~
îttôf foÀj.c«w4wnet^payçr, ScmmbùiiBCer
■ÀNçgtc |çs.tAillcs lie certains biens v depuis
^,.4 Wl«« aiwnt l'introdjujSBon de .f^niftahee,
k\ P9»,jM %»t#ftâm de Gràtm ; fwœmtpw
.fa t#lkic&tmi terre f^.CMmfÊt twitu*}
fafruiftfj (firemhm{h*i># étfâm ïoilksikj
am*0é é/bttgtf**.?* omtée^fiMÊkid^Êm
*Wt>tt'*t& kfa»dlMtMts>:fvrinxltfittidç*s i
l¥h #- 4ï& to bmêrihfi tau n< ?. àkipftoçdè
^fiM»^m0Â<k%.^mepme»tfM^/m^Si
d* ^mmMe^.pt^î^t^f^y^^H
, ~ ^t4.^qHfJnhiemde\llMglife.Nàa^hn£.
^9,f^^MMl^caf:;frrtem^M^ém^^éf'
jtMb,qftfif«0Mnes/c^jàéfMrofiEtt$*f, >&**■■
. dudttcbay. -£, cap.illuÂAHtem. 8. èxttède'p*f~
•» ^-t^^riff, &^4p^^m't^d^^Bttotmei^M»
■^/a^r», le Hen'oai aiioit efté poffàJé flobleMOÇS^ayt
\T^^p<?flè&i* dkeluy ac peuepa*»©*©»*??»*
^^-V cimù^re^ -y^ertv^ ale^- A ; ' • ', /[ Viril iTO'
v * * <m^ i, . - v-* # -
Des frfiuiltges des Colte&énfs. 4:61 x
né aux arrérages des tailles , fi ledit bien ti'x-
ûoit cfté auparauant compefié3 comme il a
elle dit cy-defTus» •
27. Ea quatorziefoie lieu., bien que Us mb* ^ ^^^
lesfoierit, oner*fruffmm , comme il aefté dfe 4//^^
cy-deflus; neantmoinsrà faute de payemerrt^/^,^
£icâies,lélloy ou kGoUedcur qaieÔ en la e^/^
place du Roy , peut foire vtààtc non feulé- s1*1
menc les fruiâs, mais auffi le fonds mefme qui
tes- doit./, 2. & 5. C.Jïpropt. public, fenfit.
&Lt.C-de CAptni. ér dtjtrah. pignor. tribut*
cou. fumant l Ordonnance de François I. faite i
Amiens le 18. Ium 1555. (ans qtte le debteur . •
puiffcempefche* cette vente en offrant cau-
tion de le* payetj/.^^^r. 5. §. vlt.jf. de : £ v
cenfib .ratio fccum* exigendœ bac fuit 9 quodn£.
luerit Pfator obligations ex obligationibm fiêri.
Kjtfe nonobtulit. 4. §. ait fréter, ^ff. derentL
die. Ni bieiî que s agiflant d'arrérages des tail-
les d'vn fonds légué ? l'iientier, ou bien celuy
qui eftoic Commis pour exiger léfdits arrêta- *
ges fbienfcfoluables, dm §. vit.
28 Mais- la vente faite pourles tailles eft rétro- ^-yet^L
quéeen payant lef&tcs tailles & defpenis du fyt~r*<«*
aeapec, non feulement lors que la vente a eftéT"^:^
É&teàj^pjlfc,/./^^ vendit. &ffl?^
Ifi (fùos^6X.eû^&J.fi mmrt.j. OMime£fi^ jfV/a ^
nejkk^^e [jdéafi'atiânis pHttâtMusfraudt* ejf^t^/>^i
hè 1tlïnqW&>^fffif#*tâ** vïlïetè petie
\ ' Ce
4oa Des pnuileges des Colle fleurs.
dtjlra&is ,plus exaftor ex gratta 5 quam débit or
ex pretio cenfequatur : Etenimperipiquvm eji^t/t
alitnis boni(jub gratiùfaauffipne dijlraiiis^paru
accédai public o nominiy cum totumperéat débita-
ri.dJmjiqMs.i6. mais aoflî lors qu'en icelle
n'eft interuenùe aucune fraude ni vilitc du
priXjCommeil feiuge tous les iou*s eniàCour
des Ây des de Mon tpelier, contre la 1. 1. 2*&'j+
C.fiprop. pub. fenjit. & dm 1. 1. à. de capiend. &
difrab. ptg. tribut. & c'eft ce qu'on appelle ra-
battement de décret. Seulement il eft requis
//^ parvn prealable^quelefdites tailles& defpens
/^t^p^/àu décret foicqt payez, car aijant cela la veh*
/* ^^^teneftpascaflee3quoyouelle aytefté faite
^/e^V^Par fraude & à vil prix , a. L peri.ff. de refcindm
vendit. &aipfî s'obfeructous les iours en la-
dite Cour, car s'agitfant des rabatemens des
décrets obtenus pour taiiles,elle ordonne <wc
le Colleâeur qui lés a obtenus 5 îouyra des
biens adiugez par décret, iufques a ce qu'il
♦ fbit effediUement rembourcé de fes tailles ,
de/pens5& loyaux coufts;& notamment cela
, .,, 4 f a ainfieftéiugé le 7. Feurier 1641- en faueur de
CruyercColleéleur du lieu de Puiflelicon^ui
'.'->' a uoir obtenu vn décret contre Briquete Cay-
lonne,qui4cmandoit lerabatemét du décret ;
&le& Mars audit an 1^41, en faueur des hoirs
d* Agnfe^contrc Andriite Noguiere demande-
refle en rabat cme nt de décret JlJParce que les
pis pritfikgts dis CjbÏU*Bçws+ ; 403,
terres des Ecckfiaftiques ionr* inaliénable*^ orr^ut
Jnji. de ter. 4mfA Nottél* -jjtf. 1. J& c. *MtliMfi& r* ^^
5. éxtr, derek, Eccle£ /UieJ4*J*k$ttvxcs<tvi& ^Q-7^v/
les diceux ne peupent pa&ol&t yenduçsa fiât* * ,c &/*A
|e de payement àss Willem ainslo Gôliedeiir f Ic£- "•"'-
(c doit prendre fur les frgi<fo,defdiiç$£éi:res* 4^<W^
iufques à ce quil foit payé, comjnefii feixigc
tous les iouts 5a -ladite Cour des Àyde* cte
Montpeliej;5 & notamment ya efté iwgéie 17.
Noiiembre 1601. contre Tijidel Collège ur de
J$eziers>lequel à faute de payement de la fom-
me de douze liuresy en laquelle eûoit cottifée
vnçmaifbn iife audit Bezicrs^depëdante de la
Chapelle St Eftiëne fondéeien l'Egl jfe S,Eelix
dudit Beziers, ayant fait executioa.fur ladite
maifbnj, la Cour par ledit Arreft ordonna que .
leditTindelpourfuiuroit fou executioniur les
fruids Sç, rentes tant de ladite maifon,qu au-
tres biens cfependans de ladite Chapelle. Le
femblable a eftéiugé en ladite Cowriejo,
Octobre 1605. contre le Colle&eur de Li-
moux 9 ayant fait faifir des terres de la Cha-
pellainie fain<a Çlaiiè : le.feptie.fine Iuin mil
fix cens; çioqy.contre le Collecteur de Mont-
pelier, poyyr des biens faifis appauenans au
Chapitrçfaiaâ;. Pierre ; &le vingt-neufiéme
• May iéioen faueur du Syndic du Chapitre de
iEglife Çatjiçdraie de. Nifines, lequel ayant
Ce 2
404 D& frw&gcsrfes CotieSemsi
ettècondamut en la fomme de deux cens Ih-
. aires pour fa part de la contribution du ra-
citait de Gualargues , il fut dit y qu il paye^
roit Udite fomriïe dans quinzaine^ autrement
^ Ufoort faite exécution furies fruiôs des ter-
ra* >dudit Chapitre. Et c'eft ce que veut
CgniiîerrEdi^ de François!. donné à Amiens
ie i#. ïuin-1555* & autre du mefrae Seigneur
t^ontaë a Fontainebleau le îy.Iuin 1540* difunt
que les gensd Eglifc peuuent eftré contraints
au payement des tailles par prinie & faifiede
leur temporel , & defdits biens* ruraux en la
Main du Roy , & les lais de leurs biens , ven-
te & exploitation d iceux: Car ne permet-
tant la vente que pour les biens des bis, il Ta
prohibe tacitement pour les biens ruraux des
. Ecclefiaftiques. Quefi lèldits biens pnt efté
adkigez par décret', les adjudications font cak
feçs en reftittrant les tailles tanttèuLement, &r
non aucuns defpens du detir et,eoï*ïne il a efté
iugé en lad.Cour^ pat Arreft dôné au rapport*
du fieur Solas.*ki8 I uini^itfxn fa uèurck Gri-
mai Pr eftre Chapelain de Jâ Chapelle de la
Sain&e Trinité fondée en tfEglife des Mini*
mts d?Agde y conofe Baldy > qui à faute de
payement d« taillés délies pi)to les tetres
dépendances de ladite Chapelle y afcôfc ob-
tenu adjudication par décret cfc partie deC •
dites terres* ÏÎL A fouçc de pay ëfl*iK (fcs tail-
* -
|es on oc peut pas fake vendre les beftes &$&!>'&.
Charles rift. d# tms de. Mers de lath. 4$$. art, **£%*/ \
14.n1 les portes. & fcneftres dyne mîùsoj.ut"
^.fed&pimim^.fje kg. i.cSrhe il a efté ^^Tjf
jugé ca ladite G<ms kjàMars 1 <J40.ec 14. M^^T^X^
1543, ni lçswfllps attachez aircouueiB d,-vnè?T',^w\
maifrn, (çetnro*iUcfté;iugë«itedite Coiir^, -^^^
en &u<fonçe le $. FeuricrjWiÇ. &le i& Sëp^ '<*r*^
fembrei^/œrYnëiâirW "
^airieie Ystbiêf? quifiœcasflœawœ^pens,
Çofltiîe ^ Çofljfuls de Mcmtçchi, niputtihit}
qleformem *$1%ukL nf^tie»dii i.G.de *éffc\
privât, Ni l§ft-adlr«s à' v,netplace]Qn d'vn fonds **>' 4/W
eqin|nçiUftftéiug6^rla*té€oHrle^^'- ^ '
;çin.^rP i.t^7-. % *»e ^^ :<*es arbres éftans
en ^vie-jfeçiairjÀ, quifutcaflèeauec tous def-
pçnij, «Jorninagies & tritetefb, en faueur de
ï>ufech e#?Guç4 s GO»»* Sakeg«>Collei£teur ; ,
éf. par Arrpft <fon&6*» AudiatWJe , moy pre-
fent,,4s.7. l>4Cf^br»^7v^ur>^c'(aifie de
jjuj4 pfôfe . eftaasitn vnfonds , àïâutc: (Je
payçn)en£ ds Tept liuxes destaifles deuês par
les prolétaires defdits xhôfhes , lef^uels
ajtf eV ^J^ifjflf îeftc çc»ip«a & vendus par le
Ç^lleëeMig^par ledit Arrcft ladite fàifiefuc
ça,pe aufecftins deipetas, dommages & mte-
içefts., fc dçfepfas fuc«nt faites à tous les Col-
le&eijrs du réffoit 5 tlfr faire de femblables
Ce
y*
y
£$£ Dcsfrriwkgù cUsCotleftèurs.
ifé
"t^t&ty*}*^^ m&ettiron. ch*fï-ioJ<v\ dernier ;
Lors^*¥<Mtt4faiegvr.âz>vneCtt&
^^ii^^ petite*
*/^
«tes jlftaf puis «Amfirpaï Aiîêft de'f adi tèCotti
^>jt^]^ par décre?
d/yaç {&?ifû!fl& jaw|in £ai*epèttf cinquante
folf de, t^iiilç ^ fut cfcffée/ & ordonné que Bcr ■«
nard Lpggïy furk^ircMcdjt décret àuoiè£ftë
p&tequ, eri Dayantièi&tS ^in^iiante fbl^i fans
aiicjurçs .dqfptûs y&t xteèieç ,< tejif endroit fei
m/iifon & jtf dm% &Jfe inhikfi^Bs1 iux Offi>
ciçirs, Ordinaires 'de^Braert, <t"àùtfiôritc de£
ijixejs Jedf t dc^rtîftai/Qiff «tfté tsfebcnii y d'ôétrefc
yçr âucô tus$ Â<tiudî<#iâc*ifr par décret, pour de
r— Lfab|e$,Êbflftnes •/ ains »àfddnWa que les
dçurs . feroterk ^fairé êxecutiôtl* fur \ti
mcfuMes & fiûi&ides biens dés tîèbttûrë des
tajllcs yà peine dé aotyîcé.' ■ Bt -par ^rrefttfé
^ fa owrfmje Cbur^duï^ liiin f^^aîte ^îàque^
" A^içzÇolk^euHardutbeà cle Vendez 5 de-*
man^e/ui? en interpofitiotf dê^deêret pour vn
ta^a^dç -dix liurea^ cToritre Gaubert exécuté y
« . « J . ■*' V»'
D es ftinileges des CoUcftturs j^6f
la Cour dit n'y auoir lieu cTinterpofîtion de
décret pour ladite fomme dé dix liures>& or*
donna que1 pour icelle ledit Colleâeur drct
feroit Tes exécutions fur les biens meubles ou
fruiâs des immcublts de Ton debteur. Et par
Arreft du dériiier Mars 1628- donné entre An-
toine Lauret, & Âzemar de Gignac, la Cour
fit defenfes audit Azemar '& autres Colle-
âeurs du refTort, de faire des exécutions fur
des immeubles, pour desfommes non excé-
dantes dixliures 3 à peine de nullité y & cafta-
non des faifies & exécutions ,& leur enjoint
de faifir les meubles & fruiâs du debteur* Et
par AAeff du demie* Septembre itfjj. eu fà-
ueur de le Bon, contre Bonnel , la Cour cafta
vn décret obtenu pour tailles^ faute de paye-
ment de la fomme dé cinq liures fix fols fix de-
niers^ ordonna que les defpens dudit décret
réparations , droiâ dfe lods, tailles > ( autres
que les fufdites ) & viàges payez-pour leftlits
biens depuis ledit cfecrec,(eroient compettfefc
auec les fruiâs de la Iafle & partis deercteî* &
fît defenfes auxVigmer 8^ luge de Bezicrs,
dauthorîté duquel ledit décret auoit efté fait,
doâroyer des fentences de décret pouf de
femblables (bmmes, & ordonna que les Col-
lège ur 4 feroiént leurs exécutions furies meu-
bles & fruiâs des biens des debteurs des tail-
les ,' à peine de nullité. Ainfi lés Colleâeurs
C c 4
./
4* * Dfffmtàg** M* C?ik%tmï.
font des diligences de t remuer des.fruifts ou
meubles , & n eiurouuant point, ils baillent
en repriafe f u;x Coniuls lescottitez defdits
dehteurs, qui leur font allouées fans difficulté
en voyant iefdites dihgeuces. Mais lors que
les cotfitez des tailles excédent dix iiurts ,
ji^defdKsColle<9;eur$peuuent fe faire adiu-
geppar décret le* biens immeubles des eut-
%ifof Et npnie^kment ih ont une faculté^
Oiais fpefcies ils y font obligez, autrementils
Vfi pourxopt pas en la reddition de leurs com-
pte?, ljatfjcr en reprife Iefdites cottitez. Ceft
pourqupy vn CoÙeâeur ayant par requefte
âwfVidé à ladite Cour, qu il ne fut tenu auf-
/çlite^diudications que pour les fommes ex-
«dentés trente liurçs , la Cour par Aneft
ig^cllement prononcé , moy pjefent 3le n,
jMay Jtfj7,|e démit de fa requefte & ordon-
na que pour le(dites adjudications, il fe règle-
jtpin fuient Jçç Arrefts de 1? Cour ; ce qui eft
jiflt/ï ordonné tant en faut ur des debteurs dos
fîilkç, afin que par ces adjudications par de-
frpt des immeubles ^ ils ne foient accablez
yajr les grande frais qui s y font -, qu'à U dé-
charge âç$ Collège urs , qui pour de petites.
Jfpnynes ne font pas obligez 1 s'engager à la
longue pourfuite d vne adjudication par de-
qref dvn iuuneublç.
30. En quinzième Heu, pour le payement des
taiiks Je Roy a hypothèque tacite furtousles
tiens de celuy qui les doit , /. 1. G .fi ftvpt. fih/* *<w2£
\lk. penfit. I. 5. & vit. re/lituée par Cuias yt-pï***
des $*filiqucs ^.oude l'Eelçgue d* fallu* Ç.Su/**+*l
vetiig; noua inft. (jr l. u C. in qȕK cauf pig^ ****** y>
véthypoth. tac. contrah. & pour icelfcs , tf eft f *Z^
préféré a tous les créanciers du debteiu* bien ^^£L
qu'ils ayent expreflfe hypothèque* JUommeau, ^^
enfes Max. liu. $. max. 309. & Cuite. 4<dd. /,
1. C.fipropt. public, penfit. fumant ladite lm u G,
fi propt. public, penj. & ainfi fe xugç tousles
, iours en ladite Cour dêsÂydesdc Montpc*
lier i & notamment y a efHiugé le 5 Juip. ifac^
en faueur de Therpud , qui ayant efte alloùç
pour vn décret des tailles au çiiyjuiefme rang
>ar fentence du Senefchal de Mpntptlier, par
éd. Arreft fut alloue pour ledit décret a* prçr
mierrang immédiatement après les frais dç
Iuftice. Le (emblabje a efteiugç en lad. Cour
le 1?. Feurier i6jo- enla diftribution générale
des biens de Vach, Mcfmes le Roy ou le ^T144^'
Colle^urpourlefditeK«Ueseft préfet àb 'y~s~*
femme répétant fon dot , comme il fe iugç * ^/^*
tous.lçs iours en ladite Cour \ & notamment ^^^
y a efté iugé le 1. Iuillet iéoj. en la diihâbuçion/** ^
des biens de Fiilon ; & le 33, Décembre l&S-^TTZS
«sala diftribution des biens de Jean AuteUn/^*^
contre ce qui aefic iugê en la Cour des Aydes de ^£^£/L
Paris le 9. Mayi6c&.BougHter enfes 4rr .lettre /iSc^^,
H .chap $. près que ce {oient non des tailles *&/<&**
1
C <>
\
« i
ftû I>eipfiuUegeiiesCoUeStcuYsl
1 courantes 3 mais des arrérages des tailles y de
jHus de trois ou quatre ans ençà,&quepar
délibération des Eftats de la Prouince du Lan-
guedoc de l'an 155^ il foit porté que les tailles
qui dorant trois ans en çà n'ont pas efté exi-
gées /ne iouyflentpas de la nature &priuile-
ge des deniers Rctyaux s car ladite Cour des
Aydes na point d'égard à telle délibération,
Ranch m ad cap. Raynut. in vtrbo [ quodabfiabat
snnalisexccptiû]*. $6. comme iifeiuge tous
les iours en ladite Cour des Aydes de Mont-
pelier • notamment y a efté iugé par ledit Ar-
reft du r. Iuiflet 1603. le 23. Auril 160$. en là di-
ftributiôn des biens de Cabiron, par ledit Ar-
reft du 2j. Décembre 1615. & le dernier May
mil fîx cens vingt-cinq, en la diftributiôn des
biens de Finot;car des arrérages des tailles
deus par ledit Finot de Tannée mil fîx cens
trois, furent, préférés au dot recëù par ledit
Fihpt y & demandé pairies enfans dlceluy.
Mefeies le. Roy polir léfdites tailles,, eft préfé-
ré au Seigneur demandait fes droiéfc Sei-
gneuriaux, comme il â'efté iugé en lad. Cour
„ dès Aydes le vingt-cinquiefîne Iuin mil fîx
Cens vingt-fept/en la diftributiôn des biens de
Loubier :'& le'22, Iuïni£jj2. en faueur de Va-
licon Colle&eur ; caria chofe eftant pluftoft
partie de la main du Roy que du Seigneur par-
ticulier, qui ne l'a eue que *du Roy ^ il eft iufte
Derpriuiéèges dès Colle fleurs, ^ià
«jireîeftoy pour les ttibutiycàmmc antérieur,
fèït prefçré audit Seigneur. Et non feulement
lé-Roy bi£ leÇoIleétéur iouytde ladite pré-
férence à tous Créanciers antérieurs pour les
' ' ml* ■ *
deniers Royaux, mais aufllï pour tes munici-
paux, comme pour les ihtèrefts impofèz des
deniers devis pairies Comimmautez a leurs
èiteanciers particuliers; Ainfi par Arreft de la-
dite Cour des Comptés 3Ay dés , &ç Knatifàei
dé Montpéliéi-; donné en Audience lt28L Sep-
tembre ïéyjl entre Sufanne de Teyflierfeitime
dé Pinet5r-& feColle&eur du lieu de Beau-
vôifiri :y ledit Collecteur pour des intereïfe im.4
pofez des démets deus à certains créancier*
pair ledit lieu de Béauvbifïn , ayant fait faifîir
les- fruiéts d*vn fonds dudit Pinet^quiauôit
mis les biens en dfftrjbution , & la femme dui
dit Pinét ayant aufïi fait faifir les mcfities
fruiëès'poyr vne pfouifion de 2^0- liiires^ el-
fe adjugée pour les interefts de fon dot, &f
ëhâcàn dèfdits faïfiffahs prétendant deuoir
cftfe ptéferé, if fut disque ledit Colle&eur le*
. fait payé préalablement que ladite femme,
ribilob'ftât qu'ellé'alîéguat'le priuilege de Ion
Soi'St des interefts cTiceluy 5 pour le/quels au
reifdft dû Parlement de Tolofeia femme a ac~
eouftumé d'eftre préférée à tous creâcieris an-
térieurs^ôme fayiTionftré au traité des Côtr.
titre du dot j Car puis qw'il a efté dit quepour
lc;$r4çi>iers Hoyaipc , le RoyquieO>lle#çHf
çjfojtpreferablç » tous créanciers antérieurs^
& que les injpofitions des deniers piunjci-*
paux,ÇQmn?ç defdjtj interefts deus aux crean-
cier$ J eftans faits par la permiflïon de fa Ma-.
|efté , jguyflènt du mefme priuilege , & font*
exigés ayèc la mefme rigueur queles denier^
Royaux , comme il eft expreifemeut portées
lettres patentes, efquellçs le Roy accordp $çlh
lç$ impoiîtJQns > il faut conclura que poi^
lefdits deniers ijnpofez y le Çoile&eur doiç
cftjrç préfet i tpys creanqçr? intérieurs- Et
puis que kfdits demeœ twrçiçipaux , impofè?,
faut préfère* ?U£ jrçterefts jdw dot > il y a fjfeA
IDC ratfon de les prçfeçer au dpç mefme > puis
auç lç dot & içs jntçrcfts diçpluy marchqnf
?Wfn«W rang; comme il a efte dit ^dit rit,
4u4ot , Et le Roy ou le Cpllefteurjouy^ent
c|e ladite préférence , pon feulement, pour IpB
telles, « «utm ifppofîtions courantes , mais
auflî poyr lçs arrérages d'içelles, durant tout
le temps que ie CplleâeMf %4f0i& de les de-
mander- -y carçout aipfî que le Seigneur directe
fttrlc priy delfichofè ^enduë^fe mouu^nt 4e
fôdjf ^e çil prfcferépour tousles arreragesde
/fesdwi^s Seigneuriaux, ? tous les créanciers
Hypothécaires 4m vendeur, l.etmmjuperfîcies.
*ï jf> gwpM*ûr', **#£#. corpmei'ïiy monftre
»U)piemçQta^ iftatfté des Contrats ,tijt. dç$
B& frktttegts desColleiïturs. 4^
ISrêcùfciohs , parce qu'ils font de us pat ladite
choie ; par mcfmè raifbnil faut queleCÎolle*
âeur Cote préféré fw ladite d!ofe5rnefm es pôifiç
ksatteragesdcfdKesimpofmoùs^ à cous au*
très créanciers dâ mefmeddbteur3& aittfife
îuge tous lefei^urs en ladite Coût des Ayder
de Montpelkr , 8c nôtwnmetft y a effêiugël*
12. Fèùrfcfc i6%9. en la diftribùctoti générale
des biens de Vach 5 en forte que les arrérages
de&ites taillés plus anciens font allouez en
fcang Antérieur aux autres , comme il fe iuge
tous les iours en ladite Coifr0 & notamment
y a fefté iugié , les 23. Detcmbte r6v$. en la di-
ikibutioh de* fcifens d Autelin.i2.Feurier 162O.
en la diftribution des fcfctas de Vadi. 22. Iuiïi
àudkanié2o.en kdiftribution des biens de
Trehiôule:&k 23. Iuiftrifrg. enladiftribu-
tiOndesbknsdeduChemin.Ec bien que pat
la Couftttfne ^générale de France 3 faifîe fut
fàifie ne fokpas valabk 3 & qu en matière de
<ho(ês mobiliaites le pïeïmer fàififlant rem-
porte ><*Mtne il a efté difcen la troificritfepât- .
tie du Traité des Contrats , tic. des efcttu-
tïbûs j>fcàiiftrK>kisfipoUr débte ptttitulïere
vn ctétaeie* 4&tiâ fâtfîrksmettblesdodeb-
\*Vk 4éVtti4l£sv& qu'aptes le Colle&eur de*
tarâtes fafle ftîifcies méfmestt^bltsàfatote de
JtftjHShéttt dtttÂilies; ledit Colk&eut quoy
^yvûmim *n 4*i£t jtefcefafcau ?re-
Despriuiàges des ColU&jturs.
mier faififfant^çomme il a eftéiugéenlaCoii*
des Aydes de Paris. Bougmer en [es Arreftsy
lettre H. chapitre 17. Lefemblable fc iugetous
lesiours en la Cour des Compta > Aydes ^ 5c
Finances de Montpelier. Et Je ÇplJe#cH*
^y~/€Hovyt de ladite préférence * «on feulement
\^^^pour le principal des tailles qui luy foc deûes5
.^^iCI^xnais aufïî pour Ici dépens qu il a faits pour fc
»*/?/*' faire payer, &qui font incorporez dans le de*
V^^'çret -, Ainiî pour lefHits dcfpens' , il cft alloué
en mefme rang que pour les tailles , comme il
fè iuge tous les iours en ladite Cour des Ay-
des de Montpelier , notamment y a efté iugé
par Arrcft, donné au rapport du Sieùr Mafl*-
nc$ le 15. May 1610. en faueur de Vieilles 0 au-
quel les Collecteurs du lieu de Millau, lez
Nifmes > auoient remis vn décret , & ledit
Vieilles n ayant pas cifté alloué enmefme rang .
pour la fommede 21. liurc 9. fols 19. deniers
des defpcns contenus au décret, que pour le
principal , la Cour par ledit Arreft caffa la
fcntçnce des Ordinaires, &: ordonna que pour
la fomme de tu liure 9. fols 10. deniers des dé-
pens y contenue au décret , il feroit alloué au
mefme rang qu'il auok efté alloué pour la fô-
mepriacipaierLe 4. Septembre 16z4.cn faueur
dt Jiaboulet, Collefteur des tailles de Beziers,
le 22. Ium 1626. en la diftribution des biens de
Duchcmia., oùfou« les Adjudicataires pour
.« .*x
Vts privilèges des Colle Sieur s. 415
tailles font allouez pour les dépens de leurs
décrets > en mefme rang que pour' leur princi-
pal, '& en termes formels , le 8. Iuin 163p. en-
tre Arnaud , & Antoine Canabaflîers , Col-
lège tirs destailles d* Alby , appellans des Of- 1
ficiers de ladite Ville , & la Croix -, par lequel
la Cour en ce que lefdits Officiers nauoient
alloué les dépens d vn décret pour tailles , au
mefme rang & ordre, que les tailles, mit lapr
pellation & ce dont auoit elle appelle au neât*
& ordonna que lefdits defpcns feroient al-
louez en mefme rang que les tailles. Les dé-
pens inférez aux adjudications par décret,
faifàns partie defdites adjudications ,on a
trouuéiufte d'allouer le tout au mefme rang ,
auquel on alloue vne partie quieft le prin-
30. Mais les dépens faits à faute de payement à^/J^^v
des tailles, qui n& font pas partie defdites ad-^ ^{T/£l
' judications^fbit qu'ils ne fbient pasincorporés/^ ,^
en icelles , ou bien qu'on fe foit centente de **/*•«• /"*
faire quelques dépens à faute de payement des t^^^V^
taillés , fans en eftre venu iufquesà l'entière a^'^1,4^
adjudication, ne font pas allouez enmefme^ <<***
rang que les tailles j ains feulement duiour
delexecutoired'iceux^ômcil feiuge en lad.
Cour des Ay des de Montpelier, ‰ment
y a«ûé iijgéle dernier Mars 161$. contre Raua-
nel,qui ayaflt payé 50. 1.& quelques fols, au
4*6 &es primtéges des CvikBtmv.
Colleâcur d Vzés, pour les tailles deuëspar
* Acaurat, & huitliures des defpens 3 fut alloué
en làdiftribution des biens dudit Acauratau
premier rang 3 pour la fomme de 50. liures &
quelques fols de principal, mais non pas pour
lefdites huid liures des defpens. Moins enco-
re* font allouez âuec priuilege^les defpens
obtenus d'autorité delà Cour des Aydes^def-
cendans d'autre chofeque des tailles, comme
il fe iuge tous les iours en ladite Cour , & no-
tamment y a efté iugé le 7.1uini^4i. en ljt di-
ilnbutiop des biens d'Antoine Seze > par le-
quel Marion ne fut alloué qu'au cinquiefme
rang , pour va exécutoire des defpens & ef-
pices émané cTautorité de ladite Cour,& après
tousles créanciers antérieurs audit exécutoi-
re. II. Si la queftion de préférence eft entrële
Roy pour les deniers Rûy^ix, &le Colle-
$cur des deniers municipaux le Roy fera pré-
féré auditColie&eur-, car on ne prefîifnepas
que le Roy ayt donné le fufdit priuilegt con-
y tre fby-mefmes , & les deniers Royaux ,fer-
uàns au fouftien delËftat, font plus fauora-
' Mes que les municipaux, ^ui ne fetuêt qu'aux
particuliers du lieu. III. Bien que le Collé-
deur (bit préféré pour les tailles qui luy font
deiies 5àtous les créanciers hypothécaires >
& antérieurs dfe ïon debtetir, comme dit eft ;
asantmbins Qclujr qui a payé le GblMhm*
pour
^
Des pmlegts des Çélli&mt& 4*?
pourle.debteurdes (ailles, s'il Va peript dg f *" *f*y*
cef&onj&c fubrog**i&n exprdïe de XVy^^tJ^J^^^
que du Colledcmr; nejouye pas d^a& prfefe/' "vT
contre et qù a ip^é^nd^Ç^HriksA^SiÀ^/^^^
Mortpdkr, le derw& Mm f&&, enfadi/lrilmi ^^^
fui aantp&é 50.. Wff 4* GtfUfàm êVàif#& \ 7.
purUfquelksilftf&Qiù
mant ûs créancier fi&ferifurs dudfr p^mept ï
& Itfa. Auril 1 6%j+ en f tueur de ItcqptS Jfyinct,
qui pour les tailles priées pur fipjt&e n?/i$Arii
eflédUo'uê par le Seuejcfialqp au cinquième rÂngl
fut far ledit Arrefi dkki mprendeffuf les hem
definfrm.E4debfol4k2.ffl
&Lfivent. 24. %pvj*-jf.4tl*b* wtfjMdjfefiidL
oh efi flit.^ fj^jûKWXflliAfpwr^ eft çrfidttlfum ^
quorum pecuma acter^ dm refprifilfgitfiofyeme»
mt; car cela efivrayppur Us aftionspiïfiniuMet.
priuilegiêesyque Ufijc a contre lés çre&fciers Cki*
rofrapaires'ylefquelles ^^^^^^^^^^^ ^ . -
kçeluy des deniers duquel il ra f$Àp$ y mais cela
n9Ap4S lieu pur l'hyptfquç duj^Cj^fsimpixi^
dfcedts Autres créanciers hypothécaires, du mefi&A
dateur y ne put pas eflri iranfoifi$&s -vepfe£e\
cefsUpdufifi. Cui&t lib. , $, Obferuat.[ckp. %lh
Seulement celuy^uj ^jpayék JCoHeft^
pour àuçruy \ jouyt de ifcypotHe«|toe & pri-'
Dd
-U
41 8 Des ftiuilcgts du ÇcUeStHrsi
* ' wîiege ^feciuy , lors qu en le payant îlseft
fait cède* fe$iiyporiieques5 & acefté fubrogé
^ en fzphcctfivlt. c* de priœleg.ffît. IV. Ce-
» / i"y q»i i^follfny la fçmetjce dont fbntproue-
;,.... : itoslesfrûi&s du* fonds , çft pteferc ûxAefdits
- fruits aii Golledt qr pour les taillek dudic
/«A^kcjf?***. ^a»n.feulcù*8tloR qu'il â eflécomie-
1^ Jttu^jiîc lès frui<ft$ qui en préttiendrpieat , iè?
<&** rotant tenu* çn précaire pàr-lè dehteuriaffques
a çe-qu ilidifoftpayé , «ontmeil a cfté jugé en
la Cour dès Comptes-,- Aydes, & Fitiancèsidc
Mompelier, par Arreft dorme en Audience
le24.Septembrei^5.contreSiruen &la Pazc
Golle&tur* , en faueur de. Mariette Sedal^
qui auoit fourny la fèmenec dont eftofehr.
prowènus les grains faifis en la metayrie derî*
Damôifelle de Boufquet : Mais auflï ', bien
qu'if n'ayt e'ftë rien conïiènu dudit précaire ,
coïhme .ta èMiugé en ladite Cour, par Ar~
«ft donné en Audience /ifhoyprefent, i* 2©-
Feuricr î éfy àrgum. I. interdum. 6.ff.q»i f^ier.
y*»}ig*. bdjïïèft dit que crfuyqm apreftéftsà-
nitrsput lamfeYitaïion d'vnN attire sjtprefiré
fîft ladite if attire aux créanciers antérieurs \du
Maiflre de la N attiré % tarie cjtte huius fecttnia
râlUamfecitùiiUsp7nor.cauYlMiùs. 7.#<^-
Vesfrmltgts 4fs Colle tient s. 0419 !
rai fin en doit iouir celuy des deniers duquel4a ek** j
fi a eu fin çjire , comme les fruits qui font proue-
pus de ladjemencç. Ut riobfie la lf qui fcit\ iç. in \
frinc, (jr §, if jf. de vfitr. ou efi dit , que &us l»
frmftsfrmems de lafemence dautruy appartien-
nent au propriétaire du fonds ,Jins que ceUyjjuî
afourny lafemence y ait amwe part^uufruètui
non iurefiminis9fidiurefirfjptteipitury&
cipiendis fruttijbusmagis cor ports tits exqvoxper*
ctpimtur yquam femïnis e% quo oriuntur^afikitur,
Car il efi bien vray qu'en la queftion dtUJpro*
prie té des fruiffsyla IJes adiuge au propriétaire du
< fonds , à l'exclujïon de celuy qui à fiurhplafi-*
mence • mais icyil n*eft pas queftion,. ny de U pro-
priété des fruits y ny d aucune difputt. enttt le
propriétaire d'iceuxy & le Collecteur y ou celmqqui
afourny la femence 9 mais finalement de la préfé-
rence de deux hypotques entre deux Creancwi .
fiauoir entre le Collecteur , & celuy qui afburny
lafemence. V. Lors que deuiç Colleâears 4'Vti t/-*** *■
mefme lien, & de diuerfes- années yent fait ^T*^
exécution fur certains fruiâs & mcublespaiu^^
Le payement des tailles de leur année ^il n'y a (,s/e*£u
point.de préférence de l?yn à l'autre , ams^feu- ™?±/^
îement le premier faififlant l'emporte s parce fï^
<!«€!* çommèil 3 efté Ait au Trai&é des Con- ^ ***
tra&s tic. dès exécutions^ en faifie des immeu-
Me? le priuikgie ne fè ferf point de foapéui-
lege>fionttc m autre autant privilégié queliiy; .
Dd %
ce
/*.*
% 430 . • Vtsfriutlegts desÇôlltUeurs..
tins ilè premier en hypothèque 1 emporte /.
qwm'ft.^ C.defrmileg.fijci. /. vit. §. adh*cm
t. Q fWf ?' . **fig*& Nmel. 91. cif. u Aufli en
matière d exécution des meubles faite pat
«ktttttfîuikgiez, ie premier faiffàniïcthportc*
G'jcft pourqooy deux Colleâeurs de Maffî-
largues , 1 vn de 1 année 1^24. & 1 autre de
*6t$. ayans tous deux fait fàifir certains fruits
poi^r les tailles 5 chacun de ion année > & le
Colleâenr de 1615. quoy que pofteneurea
iaifie; prétendant eftre préférable D parce que
c'eftoit pour des deniers courants * néant-
moins par Arreft de la Cour des Aydcs de
Moptpeiier ,du mois de Décembre 1625. ilfut
iugéw fkueurda Colic&eur de l'année* 1/24-
qtsi«&ok premier en fàifie. centre ce qui a efté
iugkt»l*à*tt Cour en Audience , au mois de lum
1 641 , r» v m caufi de< Frùntignanjàr lequel Art.
* kGolU&eui 'desdejnim coût ânts future fer ê,qu4y\
«^ewft<~fue ftftmem in faijît. Il en feroit autrement fî
ue^f/e ix ptenftierc (ziik auoit efté faite pour desdeb-
f- S/^^^ i & non pour dëS tailla -cilr
^^^Jm^'pflxi Colkâevr des tailles , quoy pek
*/yr*J_ 1^,^ .çû faifie , feroit préféré au pf èmier,
^{J^ife^aifam, cott^me il a efté dit cy-deffœ.
£T* * VI. Le Roy , ny le Fermier d keluy \ uteft ca
foplace^ ûejoiiyfTentpajd'auCiineprefèrenCtf*
ftr ics biens de leur gebteur , aucc lequel ils
onteontrafte, au préjudice des créanciers an*
s 1
DesfrimlegàdtsÏQtlefotrsi 4U7%££\
teneurs dudit debteur -, ains ledits créanciers r^c^ry
antérieurs font préférez au fifc,noh feulement A-^/*>
fur les biens efquels ils ont exprefTe&particii- ^X^
liere hypothèque, l-fipignus. %.ff. qui f nier. /^ /**>*;
in fig. mais auffi fur ceux efquels ils n'ont ' v
qu vne hypothèque générale , /. vk.ff. ecd. &
ainfi a efté iugé par diuersArr.de lad JOotu des.
Ay des de Montpelier,notâment le ^Septem-
bre 1 6oo.par lequel les Officiers ordinaires de
Beziers, ayant alloué Iougla , Fermier princi-
pal de l'Equiualent , au fécond rang, for tes
biens de fon fous-fermier j la Cour reforma la-
dite fentenee>& alloua en fecôd rang Afeàufî£
créancier antérieur > & ordonna que ledit
Iougla feroit alloué feulement depuis la date
de fon Contrat ; le femblablc a efté depuis
iugé contre Seruoles ^Fermier principal de IV
quiuaiët,qui ayant cfte alloué par les Officiers
ordinaires de Cadres au premier râg, en la di-
ftributio des biésde fes fous-fermiers : la Cour
par ledit Arreft caffa ladite fentenec^ & Serw~*> • ~
uoles ne fut alloué que du iour de fon Con-
trat. Pareillement par Arreft du %$. Décem-
bre 1615. eh la diftributiop des biens d'Aute-
lin > pour la fomme de cinquante tepHrures
dix-fept fols, pour décimes receuës par Au- *
félin y le Fermier defdites décimes ne fuft
alloue qu'au cinquiefme rang, &du iour de
la quittance deiHites décimes. Seulement le *
Dd3
4** &ts friuilègts d$s ColUfôtuïsl
J£*ly ^°y e^ Prc*CI£ au^dlts créanciers antérieurs ^ „
^3£^C2 biens, acquis par Ton debteur, depuis lo^
cu«* vn^JpUgttion fifcale. I fi qui miki. z&ff.deturefifci*
cviv4.r^oc comme il a efté iugé au Parlement de Paris,
A**7 '^'^Lc Bref liu^.de lajouuerainetê. chap. lo-prœue-
r^IZ *itefwc**fdmtig^isfijcus* d. I. 28- quimim
' fuis confdy s j fuifqke.Uboribus pro ioto orbe t erra-
tum dite ^mëtàque laborant 3 quart non babeant
dignamjuâprtrogdtiuâfortunamïiivlt.infi. C.
dcquadr.pr*Jcripté On n'a pas voulu préférer
le ûCCyà l'antérieur creâcier^pour le regard des
biens que iedebteur auoit au temps du Con-
trat pafle 5 auec ledit antérieur Créancier,
parce que qui prior ejl temporc , efipùtior iur
cap+quiprior. 54* de régul. iur. in 6. Et bien;
que le Roy ntfoit pas fubjetauxloix 5 nçano
tjioinsil s'yfoufmct volontairement Jicetle-
gibus folutuf fit > tamen legibus viuit. tofiituté
quib. modm tefi. infir. §. vit. dignd vo* efi ma- .
iefiate regnantïs^ legibus alligatumfe Principes
, ^pMfitcri : &% reuera matus imperio efl fubtnittere
legibus principatum. l.digna vox. 4, C. de legib.
& confia. D'ailleurs ( & ce qui eft le prind- •
pal ) ledit créancier n'ayant prefté audit deb-
tcur qu'à caufe qu'il Voyoit quelesbifenspré-
fens d'iceluy luy eftoïent hypothéqués &
feruoient dqifleurance pour fon payement 5
on n'a pas eftiméiufte de luy ofter cette afleu-
rance , ce que toutesfois on feroic 5 fi on ptt*
Des primlegts des Collc&curi. 44]
f croit le f*fc à luy. Et bien que ledit creim*
cier en preftant fe foi t fait hypoteqijcrgene*
ralement tous les biens prefens & à venir de N
fon debteur ^ neantmouis il n*à«eu lors de Ton
contrat proprement fon afleurance que fut
4es biens preiens, &n'a]Jreftéquà caufed'i*
ceux; car on nepreftepas volontiers furl'ef*
pèrance des biens à venir : de forte qu'on ne
ïuy fait pas grand tort de préférer ledit fife à
hry efdits biens ; puis que fefperance diceux
neluy auoit pas faitpaffer le contraâs, lefâits
biens futurs nepouuant eftre hypotequerau
créancier 5 que dés|qu ils ont efté. acquis par
les debteurs , parce que le debteur ne peut
pas hypothéquer les biens d'autruy, l.fiproba*
ueris, a. & L quApradium. 6X%fi ulienarespign.
dat. dés ledit moment dcl'acquifïtion >fe*
trouuans eftre hypothéquez tant à l'antérieur
qu'au file , il n'eft pas eftrange fi on préfère le
fife , prauenenit enim cafum pignoris fifius . l0Ji
quimihi.%%. in fi.jf. de iur. fifii. Et riobftela /.
vltmff.quipotiorminpig.hab. qui dit y que l'an-
térieur créancier qui a générale hypothèque eftpre*
ferê au.jïfc y tant four les biens que le debteur
auott lors de la première obligation , que pour
ceux qu'il a acquis depuis ; Car elle doit tfttt
entendue des biens acquis vôirement *apres là-
dite première obligation % mais toutes foii àuMt
l'obligation du jîfi. Ou bien on peut dire q'fiau
Dd 4
4*4 &ttf*ixik£cs\duCG{Ie&eitrs>
cas de liukte l. dernier?, ff, qui pûtior in pigm
h*b. le aafneiir Animent eft préféré au fîfc, parte
çïilj tjl qui/lien d vn reliqua dvne tutele ^ qui
tftvn Cas privilégiée î. vk.ff. de tutel. & rAt.dt-
fir. (jr LdAbiamf,tç.$.i.jjf. de reb. Aut iudm pâfsij.
Or v* privilégié rittetytpas de fin privilège ton-*
trt trn Autre privilégié y & ï antérieur en temps
tjt dtns préféré , Lqnamvis %. C.deiurefifch L
*$*. vttj.exceptis.fC. qm pitier. in pig. & H<t~
<*/"~jW4el. fi. c*p. %. VII. Le Roy ne iouyt d'aucune
&->^' ^* jfceforencepource qui lu y eft deu, non com-
^^^^incRoy, ainscommeperfonne priute^ Lomm.
|r. Enferic&qclicHjleCollcâcur peuteon-
, „ ~ <v*~ minore le cottifeà payer k cottité des tailles >
**/tt< v^-n ^u- j axieg:t|eies *uoir payées , fino^qû il
£Z^l^ > caril n'eftpas
^y ^^rceeu aies prou uer par tefmoins. Accvrf ad L
f>«y±6 i„pinmb* [deferiptio] Ç. deApch. public, ér
~^*~ dèfefitpt. çutid. Bartol. in d. I. r. & Rebvjfus m
trë&Atuâefifco cr bonor. conffèdt. fumant ladite
k&. qmcnmqve. ^ G. de apech. public. & l. pU-
atit. 4, C. de collât, fvnder. patrim. bien que
lefdites tailles n excédent pas la fbmi»e de
«entiiures 9 tte ainfi le îuge tous les i ours en la
Cour âts Aydes de Montpelier ; & notam-
ment y a efte iugék dernier Octobre mil fix
«eus trois , & le 16- Noucmbre 1^20. contre
Betnard la Font habitant du lit» de Cuq*
appeïla ne en îaucur 4 Abel de Fbs CpUedcut -
<ludit lieu. Il en cil de mefmesdies droits **•*
qui font deys pour 1 Equiualenta comme il fè/"^
luge en ladite Cour. Et c'eft pourqijoy prin~ *„£*£/
cipalementil eft^enioint aux CôUeâeurs ea àt^my^^
faifimt leur Colicâe^ déporter leurs liures )+* !■*+*<-*
d impositions, croiferles parcellçs deceu^'T"*"^
ejpi payant > endoffer les payement à icçlles, '
& mefrnes, de faire quittance aii^4 çottifez
des deniers qu'ils reçoiuent çTçqx^ comme
il a efté dit cy-defïus ) afin que par ce moyen
les cottifez puiflent vérifier lews payement
Puis que le Colledeur qui a Fait fes quittan- •
cçs des tailles de trois années confecutiues
ne peut pas demander les arrérages des tailles
des années* précédentes 3 {inon qu'il prouuç
par titres iceux luy eftre âcvs, /. j. C,de 4popb.
public, ores que naturellement lepofTefTeur
du fonds tributaire doiue la taille y à plus for-
te raifon le pofTeflcur dudit fonds qui prétend
auoir payé les tailles > eft obligé à prouucr fes
payemens par efcrit&par titres. Et puis que/^*^^'^
l'çjnphyteotc n'eft pas receuable a prouucf^3*^^
PV témoins le pavement qu'il prétend auoir **** */*~T^
tait dp Cens^puis que le Contracr emphyteu-^ ^y ^
tique ne peut eftre prpyué que par titres 5 1. x.A^ye^ à
in ver h [feriptura interueniente\ l. 2. tnprinc. 2* ce^r
in verbo [ in emphyteuticis infiniment is ] & l. j#
in verbo ^inftrumenttm déperdition ] C. de m.
c.
e+vc
jjfïS . *î)es priuileges des Colie&eàrs.
* tmfhyt. le payement du Cens qui eft vne ac-
j; ceffoire dudit Contrat doiteftre de mefme
nature, cap. accejforium* qi, de regul. tut. m 6*
: bien que tel Cens ne foit pas' deu naturelle-
ment au Seigneur x ains par la constitution
.^ qui en aeftéfaite lors du bail ,- comme i'ay
monftré au Tfaiâé des Drûifts Seigneuriaux.-
H y a erteores moins de raifon de receueir
cette preuùe par témoins contre le Roy y au-
quel naturellement les tailles font deiïes par
fes fubieâSjComme il a efté dit cy-deffus.
p,. Et comme le debteur des tailles eft. obli-
gé aies payer , finon que par titres il prouue
[es auoir défia payées 5 Auffi celuy qui les
ayant payées iniuftement , les veyt repeter 5
eft obligé de prouuer le payement par iuy al-
légué, toit par quittances ou croifement des
parcelles, comme il a efté iugé en ladite Cour
dès Aydes de M ontpelier le 13. May 1604.
contre le Syndic de la Perche de Mirande,quî
pretendbit auoir payé aux Confuls de Miran-
de certaines tailles en vertu d'vne impofitipn
caflee paç Arreft de ladite Cour^ & fut dit que
lefdits Confuls luy reftïtueroient toutes les
fbmmes qu#'il monftreroit auoit payées tant
par quittances, que croifement des parcelles
de ladite impoiltion ;le 16. Iuin 1608. contre
Charles de Bourbon 3 qui ayant payé les
tailles du moulin pofTedë par Floriak>demafl-
le
lïés privilèges dès ColUfrettri, jÇi'f
doit refticution defdites tailles > & fut dit que
ledit Bourbon feroit rembourfépar Florian
des cailles qu il iuftifïeroit pat aôes ou quit-
tances auoir payées pour ledit moulin : le 25.
May 1610. contre Durand , qui deihan-
doit remboursaient des tailles payées par
Cleyrac ; &le 26. May audit ah itfïo- contre
Charrie*
33. Mais bienxjucle Contribuable ayt perdu
Ja quittance qui luy a efté faite de fa Cottité
par le Colle&eury ileft receu à prouuer le
payement par luy fait par le liure du Colïev
éfreur , fi en iceluy extràiû de ladite quittan-
ce y eft inféré, ou que fa parcelle foit croifée^
ou parles comptes rendus par iceluy dans le-
quel il fè charge de ladite Cottité corne 1 ayant
receùe,/. ne ca,fu. 2. C. de difcujforib.tit. 30. lib.
10. Dabondant celuy auquel on demande les ***£" «#.
tailles eft receu à faite iurer decifbirement lè^ '*"""*
Colieâeur 5 s'il n'eft pas véritable qu'il en z^ ^ *~l
efté payé, & ledit Colleâeur refufant deiu.^r^^
rer fur. cela, le ferment fera référé au cottifé,^*^ H\
comme il a efté iugé en ladite Cour en termes <£^^J^
formels le 8. Ianuier 1603. en faueur de Gau-
jac cottifé^côtreNoguier Colleâeur de S. An-
dré de Lancize, manifeft& tmptudims, & con-
fef.cjè^ nolleneciur. nec iufiur ândutn tefer. l.ma-
nifejtét. $.ff. de iureiur.En outre3on eft receu &/><*?*+"<**
prouuer p^rtémoins les payemens n'excedans^*" e e^i
+%$ Des pri#i£eges des CtUeUewù
cétlîures dvn exécutoire des dépens, émané
4 authorité.dc h Cour des, Aydes, comme H
a éfté jugé en ladite Cour le 4. Nouembre
1605- en raueur de Roffel, contre Bedene. En
faueur des tailles qui font les nerfs & foufticn
de l'Eftat^on n'admet pas la preuue par té-
moins , parce que perfseUàatem tefimm multa
ventait contraria perpetrantur. I. ttjlium. i%. C
de tefiib. Mailles defpenscnfuiuis en la pour-
fuite d'vn procez pour tailles, ne iouyflent
pas de lamefme faneur, puis qu ils regardent
non le fouftien de lEftat, ains le profit parti-
culier de ceiuy qui en a obtenu condam-
nation.
344 En dk-fêptiefmc lieu, bien que réguliè-
rement il ne fait pas permis aptes Te ferment
prefté par celuy auquel il a elle déféré y &nr
Former au contraircjdu ferment , ( pu^qu'on
n'eft pas receu à faire retracer la fentence
donnée fur le ferment,/, admonendi. $1. ffde
iurçmretur, qui eftant vne efpece de tranfà-
<$ion. /.' "a Ai fi déférente. %i.jf. de dolo.l. iufiu-
* randumfpeciem. 2. &d. /. $i.ff* de iuremr. ne
peut paseftre retraâée mcfmespar des nou-
ueaux titres trçuuezdepuis y /. Jhb pratext*.
i^. C. de trwfiifi.) comme 1 ay monftré ample-
ment au Traidté de l'Ordre Iudiçïairé, tit.de
la preuue par ferment / Neantmoins lors qu'il
eu queftidn des droits des Aydes, Equiua-
A
T)ts frtmltges-des ColleCfaars. fëjf.e*
knt, biites; ou autres j ii ;eflj; permi*' au PèÙ
miet <fef<iits tiroirs, & au Cbtie&eur ôitRè?:'
ceueur dessilles , après qûef ïar partie q^oa
preteijd deuoirîefdits droids OU taiffe'S. à iii-
^d'informer ^u contrake du férffiettt^ « t*
|>r*ûue faite lé^cbttur fc^csAâai^
featémenc i p«yer lcfdits drbft^ou'j^çs-^^^,^
mais aufli en l'amende pour le pàriuré, & auiy^y^
dépens &interefts dudit Fermier Collecteur tôUhAm*
ou Reccueur. Brodeaujur Lviiet lettre S:chap.;
4. fumant F Ordonnance de. Charles Vit. fut li *T % *
fait des Àydes de tan 1452^*. 12/1$. ^^""Î^aI'TJ
35JMais bien qu'il foi,t pcfiAis audit Fermier ou
Colleâeur d'informer au cqtraire du ferment; v
ncantmoins fi le çottiféayarit defert le férmêt
dècifbïre audit fermier ou CpUeâcur ledifcfer-
itfkr ou colle&ettr a juré nfauoir point eftié pa*
yé, il n'eft pasàpires permis àuiôttïfé d'infor-
mer au cèttiitk au fermen^come il a efté iugé u <
en ladite Cdiir de&Ây des dé Montpelier3le \g*
Féurier 1603Ï èrt fauèur de Nouguier, Çoller
iftttur de S.Ahdré<ïeLanci4e^ contre Gâuj^ci —
cfe fcèiz Gaujâc âpres audir défère le ferment
decifoire audit Npuguier Collège ur, Scice^
luy; ày antàffé rrauàir pointefté payé , ayant
obtenu appôîrttement de contraires des Or-
dinaires <te Foriiwnflles*, fur l'appel interietté
p»l^itKou|mér,la Cpur £ar ledit Arreft
«*®* ledit adttOiûfttmortt. Qû fe départ de
4 jo DtspnuilfgAj faCou*(jpt$ir** r
Y ^Yla maxime générale en fauéur '4u Roy, de /ça
^^JFermjer, ou Cdl(e#eur jparçç que tels droits
; dÂydçSjOUtaiUes^feruentaa Royppur le
\^%V maintien 4e fpç Eftat , conimç dit eft , Çç
" ^%Ççttè'rairon ne fe rencontrant paslojs qu$
U.'Çpçfà' a défère le .fertpçpt^decifoire 311
*** Fermier, ou Collecteur .i U n'eft pas, itifte
•>< *v «■
^V^^qu'pa $çn deiparte en fauqardudit çqç-
**> V%\rife .
*j£. En dix huitième lieu , bien qtje rêgn*
ft+ej/e** Ketepîerit riennke;d©iue eftrc inoué pendant
^fy^^Tappel, ioto tit.jfrwhil non. appela Néant-
ycJ^rrU^mnoins parce que? choies qui ne reçoiuent
{)oint de dejay5 prj n'admet pas volontiers ,
es appellations Ji&ti. i^ prmc.ff.de appellat.
ftcip, & que les railles font de^ cette nature >
en matière dicelles.on ne reçoit point les
appcll^tionsi * l. abjtmtndum.. 4, é* l. vif, C.
quor.' appel. no fcrecip.. C'eft pourqijoy ilsob^
ferue.inuiolablement eh labour des Com^.
ptes^ Aydes & Finances de Montpelier, que
_ lorsque qiieiqu vn s'eft porté ^ourappelian|
de la cottifation fur luy faite y que c'eft tou-
jours (ans retardation des deniers Royaux. Le
mefmes s'obfèrue lors qui^eft qnç&iondes
deniers deftine^ aux réparation des Egiifes^
comme il a efté lugc-en ladite Gpur fe fy Offr .
cembre i<$jok oq dés taxes Sf: ^pofitiQns;^
tespourles fràkdes $yh#de& att-ç»trççen^
i%
ment de ceux qui ont charge pour l'exercice (*y*fMf
delà R. P. R. fuimm V article 44, des article f+f yrJf*y^
particuliers dclEdiSt de Nantes, cpmmçil Zj^f*^
cfté dit c^. deflusMefmes aujourd hiiy il s'ob-y^/ 3^ .
jferue en ladite Cour > $ue nppobftatit ï\*p-jfr/fa*)^
Î>ellarion (nteriette? àcp deniers municipaux,, am-Kjpfr
aditc Çoiir ordonne :>. que rappellent fera amrLg^/\c
vuideribnappellatioh dans certain brief àe^tfy'&fr
Uy7 autrement ledit delay pafTé > elle permet -
tependant l'exaétton defdits deniers municir
paux pour la moitié, & ainfi a efté iugé le 23.
Octobre 162%* en faueur de Chaugier, com-
mis à la Teuéç d'vne impoïîtiôn faite fur ceux
de la R. Pf R. de Montpelier ladite année: 8c
le zj. Septembre 1 641.cn Àudiance, moy pré-
sent a en faueur; dvn ÇoJTé&eur des deniers
xmpofëz ï>our le payement des intereft deuç
par vnc Communauté à fès créanciers. '
37. '\En.d^-oeufiçnnà.Keù»^C0Ucâeurdes (4*0 tf**1***
cailles pour la çojttîté qurluy eft deuè p2£Ct-/t-#*~#i*'
luy quia mis fes biens en diftribution^.n'çft/^,'v^^
pas tenu defe ranger à ladite diftributionjain? ^T^bl^î
fe peut faire payer pendant ladite inftance de /r*'6*A*
diftribution^4#^/# inq.%. Guid. Pap. 8c zmî\A>**/ ' &-
fe iuge tous jesiours en la Cour des Comptes
Ay dès & Finances de Montpelier j car outre
qpe les deniers Royaux doiuent eftre payes
promptement , & que ce feroit renuoyer le
payement du Çoljc&eur à longs ioùrs -, que
rw*
* rjfei T>es ytiuikgts des Colletfeurs.
*. +p\ . ; <jc l'obliger a fe rengef à ladite diftribmion ; il
>~t* * ** eft certain que le Colle&eur a droi<5t fur ia
&> **jN <hofè qui luy doit la taille, & ainfi il faut que
-« A vX ^ chofe payCj puis que tes tailles font indues
vv,*,;^ ^ aux fonds Si non auxpetfbnnçs,/. ïhâi&iones»
^rt % u^^c.Ât œnnon.& tïi&ui, Voke-mefmes ladite
.^^T^ àccifioùi litû :nottft^lénièhtpôur les deniers
v*^> ^^ Rôyaux3tmal$ ^ncdre^^oilrlesmunidpàux ,
cohimt pour les interefts itiipofcz des deniers
deus parles Comlnunâutez, comme flftiu-
ge enCçtèstou^ les iourS en ladite Cour ji Se
notamihintie lay Veu iuger par Arreft don-
né en Audiancp, moy prelènt y le i. Septem-
bre1639. contre viï Curateur auk .bie'ps: dés
que i'impofitiori efï faite', les deniers impo-_
fez ddiùefnt eftre payez. Que fi ledit Col-
lecteur ft veut ranger à ladite diftribution^
il fera préféré à tous leS Créanciers du debtcùrP
.s *,r 'r ** comme il a efté dit çy-dëfluSj & àinfi ce qu^on
*^'J^ dit. que le debtfcûrdàltoy pour taillêroiT
a-utres impontions, n eit pasreceu arairecel-
->*.j5ù* ->~ fion d?blensT$l^téi^ di^^ par
Contfcfocorrtme pdur auoif pris à faire la le^
• î?8;, Bn ^ vingtième lic'tiV lé Cbtie&'eur jfe£,
taîilcééfc veïiu dtojèul lîurq dtfs iinppfittoris •
ou Rotté ^uiiuy aèftébaiUéfarlk Commu-
nauté*
JDfcf prtmkgu des Cdk&wrj. 433^ T^f*
miîté^jàns aucune authorité de Iu{Kca^pcut/»»*/^v
faire la leûecT des impoimon? , Oc proccdet^'vr^2
par faifîe des biens du debreur, Rtnchin inQ**^J%L
hntor. L i. & a. C. decapiend. pigm* tribut. & )*+/}
jkwel 8. cap. illndm io< $. epûrteh a. à caufe de "*jf
l'hypothèque que le Roy a pour ics cailles,
dont a efté parle cy-deffus» &aïofî a eue iu-
gé par Arreft dcreglement de h Cour des
Aydcs de Paris, du 17. May 1596. art. 4. injhé
au pied des Ordonnances de Néron , & rapporté
par Chenu en fis reglemens m. io.cbapm 118. \jteL^r^/j
&mblabldp ioge & pratique tous lesioursen ^^^//*
la Cour oes Aydcs de Montpelier, & na~— +-+m£\
tara ment cela y a efté iugé en Audiancc , Je J*T"f^*.
1. Septembre ifo%* en faueur de Fabre CoU**-*"^*
, lefteurde Narbonne;pourueuquil falTelâT
dire exaction dans trois ans après que ledit
liure luy a efté baillé jCar après lefdits trois aces
expirez , il ne peut pas faire ladite exaâion
fans authorité & permiffion <jf Iaftice, com-
me il fe iuge tous les iours e» ladite Cour : le
mtfmea efté iugé au Parlement de Greno-
ble par Arreft de règlement du 10. Auril 1&9,
ExpittyenfesArrefis^chap.i/^.Voixt^mcût^
aureifort dudk Parlemét de Grenoble, après
lefdits trois an** lefdits rolies font nuis, & les
«9ttiTt* » kcus déchargez au preiudice
Ee
43 4 * î>t*1j>vw%kgù des ColUBeurs.
■ ^^♦«v^es ;Çolfe&eiirsou Receuettrs^finon qu'il ap-
x *^A ^aroiffc de diligece fuffifante> comme il aefté
O v v iugé par lcfdits Arreft de règlement , Expilly
^^V«v ^# cc 4U* * c^ introduit audit Parlement •,
V^ii^N^pour retrancher les abus que les Receueurs
*N**À xommettoieflt fur des vieux rooiles;. Lestajl-
V*-* les deuans annuellement ctëre payées au Prin-
.ce^doiuentaufli eftre exigées dans ïanyinira
* an ni met as < ï, rtiifsi opinât or a. 7. Ç. de. exA&w.
tributo* J&> 10. T&l.fiueexpT*w%ano. 3. Ç:de
txecutorih^ exaéïorib. lib; n- Que fi dans le-
dit temps Texaâion n a pas efté faite , les
v5i^^rv Coliedeursen font re/ponfoblcs en ieurpro-
; v^^pre entiers le receueur du Dioce^, ou en-
tiers le Roy 5 & eux ont après leurs recours
* ^contre lesidebceurs. d.i.mifsi opinatomsen
**** *^ ^exigeant le contenu aufdits rolles,ce qui Jjeur
■cft permis dans trois ans comme dit eft; & .
anefîne après iceux moyennant ladite permit
çfion de Iuftice, ; .
$9. Lestributs jouyffent desfufHitspriuiléges,
parce que trib^ajunt reipubmherui;l.im §. in eau<
fii i&.ff. de qu*fl.<neq< quies gentium finit armis ,
ntqut drmâfinê flt^tndijs ^ neque fiipendi* fm
tributisbaberi queunt. TachMfiMb. 4. & diffe*
iutio imper ij fèq»itur,fi fru&us quitus rejpublica
fufiinetur^dtmimmtut. idem Tacit. lib^. An-
naL Fifidlium ratio & mïlitibus & priuatis ,
fffifque t emplis ^ & cunft* reipublu* vtilis&
Des pnuiïeges des ColUfîeursï 435
neujfatiaefi. Nouel. ij. cap. nequc aMert$:j. §.
puhlicorum. 1.
40. Maison ne peut pas à faute de payement
des tailles, ou autres deniers deus au Roy,
punir corporellemeqfle debteurdefHitestail-
les ou deniers. /. *emo xarcerem. %. C. de exa-
&or. tribut or. & l. nemocareerem. 3. & l. ptô-
uincides. 7. C Tbeodofceod. ut.zins feulement
on doit faire exécution fur ks biens, d. L %p ■
&d.l.^ér 7. '
4t. Bien que pour des debtes particulières le
debteur puifle eftre cmprifonné, comme iay v
nionftréau Trai&é des Contrats, tic- des .•■■
executions -, Neantmoins on ne peut pas era-
prifonner à faute de payement des tailles, ou
autres deniers du Roy, ny les femmes. Nouel.
124. cap. necejfarium. 9. Auth.fed bodie. C.dt * %
offîc diuerfor. lud. & Auth. ho die. C. de euftod. . . #
rcor. ny mefines les hommes. /. nemo carcerem, .
t. CMde exaftor. tribut or. &dJ.$.&0j.Cm Théo*. *
dofmeodm tit. comme il aefté iugéenla Cous
des Aydes de Paris, eelanuier 1596. le Bret.
plaid. 15. & en celle de Mootpelier en Aouft,
& O&obre 1595. le 10. Ianuier 1607. contre
tes Confuls de La ait, & le 26. Mars 1629. con-
tre les Confuls de Bedarrieux , contre laduis
de Mafuery tit. des tailles. 38. n. 9. Ce qui a
lieu , bien que lesReçeueurs ou Collecteurs,
çuifeot obtenu lettres patentes 4e fa Majcfté^
Ee t
w
s A • "•
w
«
4J 6 Vis ftiuihges des C9lUftturs.
conte natis ladite contrainte par corps , les-
quelles ne doiuent point eftre vérifiées, com-
me il a efté iugé en la Cour des Aydes "de JPa-
ris, le 29. Ianuier vy66* contre les Receueurs
# de la taille en Forefts , q^i auoient obtenu de
toile* lettres patentes. Pafon en fa Arr% Im. 5.
titm h. *# #37- cantrfœmdkm y carcer hominnm
mxmnm cjlm d. /. ntmocarccrcm. 2. C.dt exa-
» t,«tt far. trilwtoY. Mais ledit emprifonnement eft
!%/ "" permises il s'agift dvn Receueur , ou colle-,
m /îX^jfttur des tailles \ car telles perfonnes ne pa-
^^A^î^jans pas aux termes portezpar leur contmd,
** vr^tipeuacnt eftre emprisonnées. GuidoPap. q\ 87*
n. jl /* 5r^ audit plaid. 15. e£* Philippin fum-
ma mnntr. n. 78. çf enfesArr.art. m. Pareil-
r&wtAicmcnt les Confuls qui font Colle&eurs nai &
■fj^^fdes lieux oàiis font Confuls > peuuent eftre
/«*^*#c«£mprifonnéfc a faute de payement des tailles
*** tnif deués par leur Communauté, comme il a cfté
** //'♦^jugé eu ladite Cour des Aydes de Moiitpelier
u 'c c? pardiuers Arrefts. PhUippi d.*. 78- comme
'+**h*77inSSl les Fermiers des droits du Roy5peuuent
eftre etaprifonnefc à feute de payement def-
♦ dits droifls . aux termes portez par leur cofr*
ttafo Ceux quifc font engager eux-me£
mes Volontairement 8z par contraéi, au paye*
ment defdites t aille jTne font pas digneide^
commïïegtion3côme font ceux qui les doiuég
payerons s y eftre volomakeiaeôt obliger
T)ttfriMlegesdesColU6l$nrs. '437 • \
41. Bien que régulièrement le debteurn'ayt v* -; |
pas la faculté de payer fa debte en parcelles \ ** w \
ains qu'il puifle eftre conftrainéfc de la payer * . , . *
touy entière à vne feule fois. /. tutor. 41. §. ,., y
Lucius Titius.ujf.de vfur. comme iay mon-
ftré amplement au Traiété des Contrats , titr
du payement $ Neantmoins lé debteur des
tailles & autres importions > a cette faculté
de payer telle partie de (à debte y que bon luy
femble. /. placuit. 4. C. de collât, fundor. patri-
mon. tit. $^.lib. n. C. & obliger le Colie&eijr
à luy faire quittance de ce qu'il luy voudj:t
bailler, d.l.^. & Nouçl. 128. cap. 2. pourueu
que tes payemens de la taille d*vne année . t .
n excédent pas le nombre dé trois. ( d. L 4, (jr
L vit. C. de finnon. & tribut. & Nouel. uS.cap.
%. ér L omnesprouincijs. n. C. Tbeodof.de exa~
tfionib. &l% vnufquifque. 15. & l. frouinciales.
t6. tit. de anmn, & tribut. C.Theodof.Ctft pour-
quoy le Rolle, ou liure des importions, efi appelle^
ht eue s quadrimeftres. I. j. C.de apoch. public, <jr
l.ftétcepit. 3. §. vit. C- de can. largit. tit. lefdits
payemens fè faifoient en Ianuier, May /& v
Septembre, d. I. vlt^C de annon.& tribut. ) &
jue le payement de l'entière taille fe trouue
fait dans lannée^ou enuiron treize iours, dans
le commencement de là fuiuante.j/. Ljlacuit.
Ainfî meTmès aûioiïfdTïûy les_Colleâ:eur$_
îTcxigenrlêsTailIës"qu1en trois termes, & ne __
fa
Des privilèges dt
•]
/tz9ùc font au jfli obligez d en faire le payement aux
'f*?rn*/ ftecèueurs des Utocclts a qu^en trois ter*
S**% £+- mes» Sa Majefté chargeant d\n cofteTes
^^'"^Tùbjcàs, par fexa<alOl^^e^€^trlb^ts^ les
•y /**&j,^cut ioU[2gCr de I autre en leur donnant du
temps & delay pour payer,
43- Par lamefmeraifon, bieaqu'onpuifle
oppofcr l'exception de pecune non nom-
brée > contre vne quittance faite d'vne debte
particulière. /. in contr. 14. %.fuper cat. 2. C. de
non muner.pecXft oblig. i$é& U intereftm%\. C.de
fâlut xomme i'ay monftré au long au Traîâté
kci**f,fro ^es Contraâ», tit. de preft ; Neantmoins on
n*~ n**sntiz peut pas loppofèr contre vne quittance
yetu^: *** faitc pOUr tailles, ou autres droits publics. /.
It^L C"!?'** CQntr*&ibus. 14. §m fed quoniam% j. C. de non
C ^^Ct*™*"**** fec* à*J- vit. C. de apoch. public, fait de
*ui&. f^J^Tentiere taille, ou entiers drotâs publics *
r<^i^M^ ou de partie.^. §. 1. érd.l.vli.czx les Col»
leâeurs ny autres administrateurs & Rece-
veurs des deniers publics , ne pouuans pas
faire crédit pour les deniers de leur OdI-
lede aux contribuables, cemme veulent les
Do&eurs, & notamment loannes de Plat ea in
. t.fn. Cmde apopé. public, on ne prefume pas
qu'ils ayent confefTé en vain 5 dauoir receu
payement âcfdits deniers : ains on croit
que le payement a efté véritablement fait>
Voire- meftneç bien que ladite, quittance ayt
I
Des privilèges des ColU8ws> 43 9
efté écrite delà mai|i priuée du Ççlle&çur,
ou de Ton Commis , fans eftre foubfcritapar
le Greffier de la Communauté > ou autre per-
fontie publique y elle eft valable 3 & libère
çeluy en faueur duquel elle eft faite , bien
quelfrColledeur foit infbluàble, Sommeil
z efté iugé en la Cour des Comptes,Aydes^
& Finances de Prouence> le 26. Mars 1557»
de Claper. cauf 2\.qé ^contre laloy yffio.%. Cn *
de corne nie nd.fi fa débit, qui ne veutpas que. teU,
le quittance fait valable Jîhon quJelle\foitfiuJ^
criptc a Tabulant y qui e fer (uoit tout <&qui (fi fit
deufupayê auftfi. /. 2X. de iure f/ci^Uquelle loy
eft abrogée en ce, Royaume^ par coufiuape générale
Audit Reyaurne.de Clapèr* d. q* K\h#. y.càr en
France il ri y a pas amoMrdbuyde telles perjûn-
nés eftablies pourfigner lefdites • quittance s ycpfnr
me il y auoit anciennement. /. duos. 13 . C, de JufL
ceftoribjit.joJik ïo. t
44. Bien que le debteur des tailles les ayt L C+&L*
payées, au Colie&eur plus tard qu il ne. d^r '^ /**^
uoitj neantmoins 4I n]eft pas. tenu <Je Pay^^?
aucuns interefts pour ledit retardement^eop/ ^ ^ J
meiliéiuge tous les ioursenkditeCQurinof^^^^
tamment y a efté iugé le 5. May 1*95: Pa* lc&? ArtM^z-
quel vne lentence des Ordinaires de Lupian/
dpnnant des interefts à vn CoHeéfceur , pour
a^uoirreceu payement plus, tar4qujil rçeder
ûoit , fiic çajfée ; ; le &> 0<aobre.ipît| fix cens
•te 4
440 t)t$ pmikgtsdts Côl/effetiri.
vmgt-fîx, eôïïttc vne fgnentr des Ordinai-
res de fainâ Pargoire > quiportoit condam-
nation Contre Artigan,desinterefts de facôt-
ixté des tailles, en fàueur de Molinicres CeU
Èeéfceur ;*& 1* Cour càffà ladite fefttence ,
|K>urraifoadéf<lit$mtereftsi& confirma pour
Iefurplus* le 10. Nouetobre audit an 1626.
pourd'Auftry&Iouery^ condamnez aufdits
interelHi 24. Nouembre tfofr pour Colom-
be & Cotrechesjle 17. O&obre 1630. en fa-
neur de Cabrai^ condamnez aux intereftsde
îtuts cottkcz , & par Arrefts de règlement >
pour les Cônfuls de Grenade, du 29. May
tfoy. iî eft défendu aufdits Confuis d'em-
prunté* 5 .ou impofèr aucuns deniers, pour
f fnterefî de ï attente des quartiers des impo-
rtions 5 £ peine de raille liures d'amende &
autre arbitraire' , & par trois Arrefts dé la
mefrne Cour , des 1. & 3. Mars 1589. & 18.
April idj8. i! eft défendu à tous Receuettrs
partfculiérs /& Colledfeurs dureflbrtde la
, _ Cour, de demander ny prendre aucuns in-
terefts, pour les deniers de tfeurs charges aôn
' \t\ /' ïfctrez /briéi particulier a' peine de concufl
ftbn. Er par Arreft de ladite Cour du ïù
I>ecATTbre 16$. à h Requefte du Procureur
gênerai, il eft enjoînd d'informer dé tels cri-
mes corttréles Colleôeurs5& RecéueUri.Ou-.
tré que lis yfures ou irtterefts font odieux de
• * . % \
Dts frimltges iss CûUe&mts. ' 441
foy,(é* qu'à cette eau je par leDmtCananJiqnis
vjuram àccepetit 6 tapinamfacit > caufi^q. 4.
can.fi quis* xo. & que le titr. de vfutm aux Dr-
çretaks ,foit mis au 5. Hure, au il n'ejl parléque
descrimes, & immédiatement aptes le tit. de fut-
tis ,a eau je de l'affinité quil aauec le larcin. )
comme i'ay monfhé au Trai&é des# Con-
trats y tit. du preft , le peuple cft aflez char-
gé du payement des tailles, fans 1er furcharger
encores de ces interefts ; Le bon Pafteiirfe •
contenfe de tondre fes brebis fzm les écor-
eber. Prafidibus onerandas tfibuto ptouincias
fiêêdentibus 9 refcripfit Tiberiu* > boni Pafiâris
effè tondete pecus non dtgfafate, Sueton. in vit a
Tibet, cap.^z. & Dion Cafsius invita eiufdem
Tibet if. Et par mefme raifon, par l'Ordon-
nance de Louys XII. de l'an 1508, art. 44. il eft
defendu%ux Receueurs des tailles de prendre
aucuns 4°ns 5 o\x couriiées du peuple ^ fok
pour fur-âttendre leur payement > ou autre-
ment y fut peine de priuation de leurs Offices,
& amende arbitraire.
45. Celuy qui a fès quittances des tailles
pour trois années confecutiucs , ne petit pas
cftre contraint parle Colle&cur des tailles ,
à luy payer les taiiks des années preceden-
res, comme il a efté. monftré au premier
Article de la fecondç Seétion de cç Trai-
té. . . ,
S* s
44a' Dts friuileges des ColUEkursl
46. Les Fermiers des impofts & autres droits
du Roy ne jouyftent pas en l'exaâion defdits
impofts y ou droiâs des mefines priuiieges ,
dont jouyroitle Roy mefmes. Guide. Pap. q.
Vêïi.tpf%o%* Imbert^in Encbùrid. in verbo [ conduiteres
'-'"«KUipeftigdUum ] Ranchin in\d. q. 208. Guid. Pap.
J i^c^& Faber infuo C. lib. 4. titm de vettigal. &
' * £? commijf 40. définit, u argum. lm beat 10. p. §. vit.
ff. de vcttigal. & commiff. ou efi dit que bien quç
- k fifc fit* exempt du payement des impofts- ntant-
moins ceux qui achètent du fifc. rien faut pas
exempts 5 IParce qu'ils se font pas les affaires
du fifc, ains les leurs propres > & ne trauail-
lent que pour leur vtili té particulière, &non
pour le bien public : Et tout ainjî que lors
que le fifc fuccede à vn particulier , il n vfe
pas de fon ptiuilcgc,I.fifcus. 6. mprinc. ff.de
iurefifei. Auflî le Fermier fuccedant*au fifc ,
n vfe pas du priuilege du fifc 5 car pair le chan-
gement de la perfonne , la chofe change auiïi
de qualité &de condition /. perçut àtorem. 90.
infi.ff.de acquit, vel. omitt. hered. Seulement
lef&ts Fermiers jouy fient defdits phuileges du
fifc, lors que par conuention expreffc appo-
fée ee leurs baux , il a efté conuenu qu ils en
jouyroient.f^. ibid. car alors il eft iutte que
le Fermier en jouyfle , ne fi feus colom teneasur ^
qtibdei ïtafwimnliciïtffei ^ comme si left dit en
pareil cas, in /. vit .ff.de iurefifei. «
tXf,s friuileges des Collcfieurs. 445
47. Bien que régulièrement les appellations
interjeâ&s feulement verbalement 5 n'ayent*
pas effeét fufpenfif > comme i'ay monftré au
Traidé de l'Ordre judiciaire, tit, des appel-
lations; neantmoips en fait d'Aydes, on eft^^****
tenu de déférer aufdites appellations Verba-^^y\
les, comme il fe iuge tous les iours en ladite yl^^ '
Cour des Aydes de Montpelier, & notamv"*4# ?*#*!
mcnty aeftéiugéen termes formels , le 6. Fé-
vrier iéor.contre le Lieutenant du Maiftre des
ports au Bureau de Beaucaire ; le 3* Iuiniéo^
entre les Confuls de Ribàute, & le Procureur
gênerai du Roy :1e a. May 1606. contre les
Officiers Royaux dVxésïle 3. Aduft. 1612.
contre d' Albetenc , Procureur du Roy au fie-
ge des Gabelles de Narbonne , qui mefme
pour ce fubjeâ fut condamné en 1 amende de
25. liurcs ; le 22. Odobre 161$. contre tous lu-
ges fubalternes > leur ayant tfté enjoînd de
déférer aufdites appellations : le 20. Septem-
bre i6%3-> contre Galepin luge d'Vzés , au*
quelparledit ArreftlaCourenjoinâ de défé-
rer aufdits appels verbalement interjeâez en
la Courra peine de cinq cens liures d amende:
ledix-hui&iéme NouemBre 1624. contre Ga-
lian 5 Lieutenant au Bureau de la foraine de
Beaucaire , qui pour ce fubjeâ fut condamné
en l'amendede 5. 1. &le neufïefme Sept a 628»
courre les Officiers ordinaires de Gignac ;
444 Vesfrimleges des Cdletknr^
cnfaueur desConiuls deIonquieres:Paf
«moyen onempeiche que le peuple ne (ait
pas foulé de diuerfes impofîtions extraordi-
naires.
t ****** ^g. A faste de payement des tailles , oh ne
t^tèUPcutJP2S pr°ceder à fraéHoades portes , bien
^^/ que les premiers luges l'ayent ordonné, coin*
^/^ine il a efté iugé en ladite Cour , le dixiefîne
^^^Nouembrc réoo. contre Chillac Colicdeur ,
quoy qu il en euft obtenu permiflion du Se- .
nefehai du Puy.
49. Hoc wdulgentiâ > cmncsfore credimus pro~
mères adfiluenda ea , qut ad nefiri exercitus
vfîtm P prâ falvtf cemmuw pofcitnr , comme parle
? Empereur Confiant m ^ in L nemo carceum.%.
m fi. Cde exalter, tribut or. &inl. ^Cjbeedofm
de exaïïiùnib. . £œZx*f^jfe< c^^krÂu^j^
50. Quant au quatriefme chef de cette Se*
âion 9 qui concerne le faiairc des Colle-
âeurs $ pour empefeher qu'aucune fraude
ne foit fav&e à la Communauté , fur le faiai-
rç accordât; le bail delà Ignée des tailles^gc
r ^ e<^aqtie$imp^ions ; il cit pgmisaij ^Progureur
u< ^//<*du Roy y on au Procureur IurifdiéHonnel
'/-^^Julicu 3 ; ou ieTaïSTèdit bail , d'affifter aux
j^/ délibérations qu^ font primes par les Con-
ertx
ûi^Sfiûs du lieu , pour le bail des tailles , (ans
^/^'^/que pour ladite afliftance il puifîe prendre
*^/fcu4/aucuns émolymens à peine de concuifion.
«y. -•
Vts ftimlegts dès ColUSituts. 445
L*vn. C de ratimn.oper.pubL & Nouel. cent
*%*** uhuit , cap. 16. & cap. vingt et vn , *vt non
fe*^ taies ûccafionts amphores vudcntU infé-
rant ur prouincialibus . d. cap. tu comme il
a efié'iugé en ladite Cour des Comptes ,
Aydes y & Finances de Montpeliçr 5 en fa-
ucur de Caligntn D Procureur du Roy attfiege
Royal de Meyrueis^ contre les Cônfuls de 4
ladite Ville : & le dixiefmc Décembre 1631. en .
faueur de Pierre Grimai , Procureur Iurifdi-
âienneldu lieu de Saint André >auDioceiè
de Lodeue.
51* Pour la meftae raifon 5 afin qu'aucune
fraude ne ibît faite fur ledit falaire? ileft del £/,*<£&
tendu aux Baille > Officiers & Confeillers po- ^/^ijgg
Iniques , dcuantlefquelsfe fondes enchères w*"* >&
& baux^fdyejCôlleaes rdel'aflgrier ^^f^^T
taux desîëuées des impofitions , à peine de T** ^
larogttde.comme ilaefté iugéen ladite Cour,
contre les Confuls & Conseillers politiques
de Limoux kvingt-cinquiefme May mil (ht
cens> 9c par autre Arrcft de ladite C#ur du
quàtitefme I«m *ttil fix cens trente & vn -%
Tamajôn Baiile , & Tardon Confeiller po-
litique du lieu de Pwjaut , pour s'eftre ad
ibcieîfcauiîlksbaux/ûrentcondamnexchacun
en fomende de cent liiires.
5*. Or en Languedoc tant par les infini-
âiOhS deiEfotsduditPayt , quepat les Ar-
/a^^#A^$ Dttfalaire dtf ColUcitut^,
'^''foa rcftsjejcglcmcDt de ladite Cour , le falaire
\e gtg^'^S^T^oU^âcavs rcit réglé a yingt deniers pour
/^^^ffiredes deniers du Roy ^ & à va fol pour les
<£/ ^to^ *aUtre$ deniers extraordinaires & municipaux-
{ —jtjtt en pays~d £leus > comme en Querc ff^quoy
^'v«|c dans i'eftenduè du reliort delà CJour des
ff+€tftf&'j
^Sydcgjdcj^tpeUer .» indistinctement ledit
iaire eft réglé a u. deniers pour liure3 fans
• '* jquonléûr puiîTe accorder pi usTiaut falaire.
/q/ù^a
fare^ comme U iç iuge tous les îours en lad. Cour ;
& notamment y a efté iugé le 3. Odobre 1599,
le 17. Septembre 1601. le 2. Septembre îtfoç.
& par Arrcft de règlement pour les Confuls
^ , du lieu de $. Prcyt, du 10, Iuin 1627. «itre-
„ ;* ' mentles Confuls font condamnez en l'amen-
de, comme il a efte ipgé en ladite Cour le
. neufîefmeMars 1581. contre les Confuls d Al-
1 ! ky3 qui auoient baillé Uditc leuée à deux
foh pour liure , & furent condamnez ea
vingt efeus d^amendc en leur propre, & le
bail cafte ^ & le Colle&eur condamné à ren-
dre tout ce qu'il àuroit pris pardeffus les 20.
deniers pour liure. Le lemblable a efté iugé
|e dix-fepticfme Septembre mil (ix cens vn>
contre les Confuls de Compierre : ie2tf.M«y
lé 25. contre les Confuls du lieu de Ribcs, qui
auoient baillé la leuée à Martin > draifon de
cinq fol* pour liure : le deaxiefme Septembre
milfix cens vip«-qu»trç^ çoiicrç tes Cpnfuls
. Du folâtre des Cotle&eurs. 447
Ac Saumont, qui auoient baille la leuee à trois
fols pour liurc , & pour ce fubjet furent con-
damnez en cinquante liuresd amende en leur
propre : le 28. Auril1e39.cn Audience ', moy
. prêtent 5 contre les Confuls qui auoient bail*
\é la leuéc des deniers Royaux à 22- -deniers
j>our liure. Et cela a lieu, bien que le Colle-
âeutfcfbit chargé défaire quelques auanceé §\
de deniers , comme il a efté iugé en ladite « ,
Gour par Arreft donné en Audience > moy
;prefènt, le tS. Iuillet i6&* contre vn Colle-
deur de LuneU auquel les Confuls de ladite
ville auoient fait bail defdits deniers impofez
à raifon de deux fols pour liure -y au pretçxte
qu'il s'eftoit chargé défaire quelques auan-
ce$ , & defeniès furent faites aux Auditeurs -
des Comptes dudit Collecteur 3 de luy al-
louer pour fes leûeures qu'à raifon de vingt-
deniers oour liure. Mais bien que le falairç ' ' {
defdits Collecteurs foit réglé à vingt deriiers . > -
pour liure des deniers du Roy , & à vn fol
pour les deniers municipaux , ou bien en pais
d'Eleus indiftmdement à douze deniers,
comme dit eft ; Neantmoins s'ilfe trouue des ^~M^}
perfonaes qui veuillent faire cçtte collc&c*4y&
à meilleur condition 5 ofc leur baille la le-*"
uée , /. pênes. 4, C. de veftïgd. & commjf.
penh Ulum vettigdu monere oportet 9 qui
juperior in IkàtttioM txtittrit, 4. /. 4.
.»•*
> 44$ Dts friwitgts des Colle&èurs.
jLr*Aro & a*nû fc pratique cous les iours en ladite
ctJes <*~*Coût y & pour cet effeft , par les Arrefts de
^Tf^^jcglcment de ladite Cour, il eft enjoint aux
y^m^/Confiils ^ lieux dans crois iours après les
^/jmpoûtions & departemens faits, tant des
*# 2L^ deniers ordinaires qu'extraordinaires , de
jt<r~</ Élire procéder annuellement aux criées &
, V^^^proclamationsaccoufiiunées 5 pour la leuée
^V^^deÛites impofîtipns , au rabais de vingt de-
iA^K^r^/ niers pour liure , ou , en pays d'Elcus , de
douze deniers pour liure, pour cftrelcbail
fait àceux qui feront la condition de la Com-
munauté meilleure ; & en cas peribnne ne ie
prefènte pour faire ladite Collège , ie/dits
Confuls enConfeil gênerai ddiuent faire no-
toJiuAï/ initiation dés Colledeurs 5 l.cxoSores. g C; de
f* ^v - Jkfccptorib. & L ctnftuuto^ ao. C. jhe$d»f. de
f}r**u** cxdftwnib. pour leur eftre fait bail à raifba de
\7 v7^ v*°§t deniers au Languedoc > comme diteft j
a*0AtÏX?t ainiïaeftéiugépourie Pays de Languedoc
' yc2èo\* 6* Auril 1^20. en la caufe des Iurats du lieu
<^c*rL
, , ' Delriol: le 1. Juillet 152*. contre les Confuls
■Ztzï, — de S* Amadou : le x . Septembre 161&. contre
^*lu9i+^*s Confuls de Treiquesrle 3, Iuilletmil «Y
■* ->**y*M- cens trente-doux, entreks Confuls de Rabat-
**v /'^-%tJt^tis, & le Syndic des ParrohTes du Confolaij
" t***^ dudk Rabaftens .• Se k 33. Ianuier i6#. contre
les Conftds de Realmont : Ou bien en jwrffs
d'Ehus à raifen de 12. deniers pourl. canine
u*fe
Ùu fa/air e&s Colleïïeurs. . 445^
U Ce iuge to us les io ur s en ladite Cour * & &o*
tammenty a efté iugé le 7. Nouenîbre 163&
contre les Confuls de Mon ta w ban : & le i6<
Auril 1639. contre les Confuls de Millau en
Roiïergue. Etpourlà mefme raifon 5 il eft de*
fendu à tous. Confuls de faire aucune impofî-;
tion pour le droiâ des leueures, qulapres le& \v >
dices proclamations faites , comme il à efté ^^
iugé en ladite Cour par Arreft de règlement ^ *r
pour les Confuls dcCcfTenondû r7.Iui» 1628* **
ni den faire d'antre que celle qui fera accor*-» , >%
dée à celuy qui fera la condition meilleure, \, %*
comme il a efté iugé en ladite Cour le 29. lai*, y v
nier i^.entre les Confuls de Cuoy y & la «, 7
Dame de Caylar 5 & le 10. Décembre i^r;
contre les Confuls du lieu d'E/peraza i qui v •'*
auoicntfait îtnpofer pourle droid de leueures
pardeffus ce à qupy reuenoit la condition
meilleure, après les proclamations faites ; &
ordonna que le furplus delimpoieferoit fonds
à l'impoficion. de l'année prochaine : Etainft
ladite itnpoficion ne doit eftre faite qu'âpre»
auoir deliuréle bail de laleuée des tailles^m»
tout incontinent après elle doit eftre faite ;
car il eft enjoint aux Confuls des* villes &
lieux de faire coucher dans les liures des Col*.
Jeâçurs le droites leueures , pour eftre par
eux exigé auec les cottitez • des. tailles -, & no-
tamment cela a efté iugé le dix-ocufîéme May
H
♦ 4tfQ Dufafaitz des Collecteurs
( mil fix cens trente- fept , contre les Confuls de
Moûtauban.
1 5$. Et pour obuier aux fraudes qui fè pour-
1 criant aire fur le falaire des Colie&eurs , lors
i de ladeliurance des baux defdites impositions
non feulement il eft permis aux Procureurs
%*éUJk*& ** ^1> att *"x Procurcurs Iurifdiâionnels
ê KvApCjfr d y affilier* & 4cfendu aux Officiers, Baille,
{*/& 6. âcConfcillers politiques de s'affocier aufdits
(^^^^yt%Qfa0 comme dit eft • mais encores il eft de-
^^^ondu aux Confuls lors, de la deliurance du
/f/(.*r4* bail des tailles > de faire mettre aucune fomme
de deniers à prendre fur le droiâ de lieue ez
£* ^2rv mains de leur Trefbrier, à peine de l'amende,
/,ïr /^J^'^tamc il a efté iugé en ladite Cour des Ay-
^V^'^dcs de Montpelicr le dernier May 1617. contre
le* Confuls de Puylaurens. Et s'ils ont pris
aucune fomme dé deniers fur ledit droid 5 ils
on doiuent rendre compte pardeuant les Au-
diteurs ordinaires: Ai nfî lefdits Confuls de
Puylaurens , ayans pris fur ledit droiâ la fom-
me de cinq cens vingt-cinq imres , par ledit
Arrcft ils furent condânez d'en rendre compte
deuant Us Auditeurs ordinaires dç ladite vil-
icy6c leur fut défendu d'en prendre à l'ad*
ratnir ; car par le moyen dudit àfùtâ les
Colleâcur» prennent leur bail à plus haut
pm qu'ils neferoiènt; ce qui eft au préjudice
& la Communauté*
Du faUire des CqIU&zhïi. 45*
54. Et non feule gigntan paffe k bail delà- *" /*5*^_
Bite kuce a cotuy^urfai^ladipe j»iijjjn^^3k*Ç
meilleure jfîïâîs auQi après k bax|<jui eftfag;
^ <^M&ftrt>
jattes Conluls d vnlieu eqltiite des ençhfr^
ytklhht du pteftiiey baii^ fy+p***?^
:iV ordonne que nouiieatt ^^■M-*
ehiv oui fait la condition* *&*ï*fà
meilleute; &ainfi s oblerue tous lçs ioifrs tif^ZT
ladite 'Cout^ontreTa L lucius. 21. §. vlt.ff.M^ „#*
mmiapalj.i. & %, C. de vendend.tek *mi*ï*^y*-
&l. vît. C. de h ut. ftaâior. citêit, lièyii.fM'^* ^
n'Admettent Pas ladite condition pteUlturt afîct^J!**
tn^rh'-a
*&n bail s'agijftnt des biens d'vne àitg oucumi
munauté , qui ne iouyt fus du mefnte prmlegç
( dontiottyt leffi9-encet endr»i& , l,Vlt<ff.d* «^.^
^m.fifei. d. I. Lucitttt%, vit. & /• fitmièfir*. 4,
C. </*/<& <£ iurehafi* ffed. cefi fwtfqtoy 14
rubrique dttdit litre efi ainft cdneeuf , <&/&& <£•
me haftà fifedis, '&de aduflutnibui'fimté*
S ntoienerquU* rentes fifedes telle condition *niL
y kurfi eft recette'. Et cela àjtett^enjorëfc «jué
> grande partie iesdeôiegsyfi|yn4^ktfcjn^>
,*3ë feafeall, qydqiteautres'gftâné^ortéyOHf
> apjrellant d'icefay ,_^^eJggç^lgjîOL
' '" ' iorj flcaûûw , ■& foe far Agrcft
pafltVcchiy ^ui faif la4xte gondkiort
Fi ï
45% Du Jalaire dès. Colltiïturs.
/ v. • \ " ♦ nîcUlcurc_T^c~prcmîër Colie&eur rendra
\f-£&Zlg compte au Iccond'dc ce qu'il a leué côm-
^J^J'ine de Clerc à Maiftre^jg jiaura pas plus
1 'r*nt ^j^^and droi<SFpour_fcs leuëures défia faite»
V^^&^cïie le, fécond* comme il le îûge tous les
- i~-4»*1fours -en la Cour des Comptes , Aydes ,
,J*V - & Finances de Montpelier •& notamment y
V-i -^ a efté iugé le quatrième May mil fix cens
. " C trente fept entre Iaumez > & les Confuls
V,V.r de Cougenies : & par trois Arrefts donnez
- enAudiance, moy prefent^dês vingt- neuf
***• * Iuillct,cinquiéme & vingt-troifiéme Septem-
bre mil fix cens trente-neuf. Et l>ien que
-r~\t$ ConfuIs~ne le plaignent point de ce
. ^£z^uoja a adlugé au premier CoIIeâeur ïoa
^^^ droiâ de leucures fuiuant fbn bail; néant-
^>~/>*V moins ledit premier Colleâeur ne doit pas
£*-*V*^rau9ir plus grand falaire qu'aura ce fécond
^^j>~qui a fait moins dite 9 comme il a efté iugé
4ff *L/*r pa* ledit Arreft du vingt-troifiéme Septem-
*««vy£r-brcmil fix cens trente-neuf, Voire-mefmes
^S*"^- bien quç ledit premier Colleâeur eut fait T
< 4e grandes auances dont il ne demandât '
point< 4*s. intérêts > ains feulement paye- ,'
* ment de fes leuëures à raifon de ce quiluy \
^uoit efté accordé par fon bail > neantmoins <
M ne doit poiot auoir plus grand - droiâ \
pour fes leueures qu'aura le fécond 3 qui a 'f
fait la iboias ditc^comme il a cfté expiée r
• w
Dufilaire des ColU&mrsl 455
fement iugé>par le mefme Arreft du 25. Se-
ptembre 161$. par lequel les Confuls de
Montréal ayans paffé bail de la leuée des
tailles^ à raifon de dou^ejigniers p^rliut^.,
& ce CoIIeâéur le mefme jour de fon baij^
~ayânt~faTt T aiiànce au Receueûr de quinze
~ cens liurés , & quelques ioiire' aptes "d'vne
autre ïbmme de îept ou huidfc cens liures,
depuis va autre ayant fait offre de faite ladi-
te leuée â raifon de vnze deniers pour liure,
. &ie Senefchal ayant ordonné que bail feroit
paffé a ce fécond à- raifon de vnze deniers >8t
que fe prermer luy rendrait le liure de 1 im-
pofition 5 éftant par vn préalable rembourfé
de fes auances & de Ces leueures 5 i raifon de
douze deniers pour liure fuiuant ion contradt
fur Tappel dudit Senefchal , la Cour en ce
que ledit Senefchal auoit ordonné 3 que le
premier Colle&eur feroit rembourfé de
leueures^ à raifon de douze deniers pour li-
ure, auroit mis l'appellation- & ce au néant»
& ordonné qu'il ne feroit payé qu'à raifon
d#vnze deniers pourliurc-, bien que les Coû- .
fuis dudit Moïkreal acquidfgaffeht à la (en-
tence dudit Senefchal, Puis que le prertftfer
Colle&eur rend compte àce fécond, de ce
ffu'ila leué, comm^oe Cktc à MaiftreTST
n'ê^pasTufte qu til ait déplus grands droits
^uê^kHailtre> bn *qmtas Jnggttit 3 ttfiân^
-r~. Fffj ~^
04 Pv'fiUif* tiffVethfktojr*
ilo ime defiaamur, l. tn fumnm* u §. ittm
Virus* 5.^ de aqua & dqu* flu. <vùiïté$
ftfklkét fr*fetenda eji friudtôrum cwtratttkus.
I. vtilités* |4 <7# de frimifilot Ht. 63+ Ub lu
£a_ faueur du bien public a introduit cela
contre la rigueur de la loyTqunemble re*
guérir, que le CoTIë&eurqui ne s'ëft engage
£ ladite leuée , qui condition qu'on luy bail-
lera tant potor liurc > & qui ne sTy f ut j>as jn-
gagé autfemfflt^foitpa^e^3efès leueurgsju
prix pOrcie:parTon¥ail> au moins iufques au .
jÉêp>ps que le fécond a fait la ihoins dite*„Il
re.y^ùjfi. Ëtau da$ de ladite conditiop meilleure*
'*™Zm/ J*^*e Cour ordonne que ce quf cû guigné
*li *fl fn hditc Communauté parle moyen dtccU
'**TÎ-l€»Jfis fera fonds cnlimpcfition de Tannée fui-*
yf ''ornante v & ainfi fe iuge fous les joins en ladise
^X^.^Coui , &> notamment y a eflé iugé efc Au* •
//.^^^Jdîahce, moy préfent, les 14. Iuin & i<s Iuillet
«il fîx cetts tttMç-hmâJuivant{4fa.C.Tb€û~
dtf. de mdi&ionib, *
5^ . Mais bien qile le premier Colleôeur
. qui a efté dépofTedé de fon bail par la ttfcil-
leure condition offerte par le Jècond 3 foit
obligé dé luy rendre compte edmme de Ogre
i Maiffoe , ncantmôins celecond Uolléàcur
neft pas receuable à luy Vouloir bailler pour
fes droi<5te de leueures défia faites auantÎAr-
reft qui f* depoffedé , certaine fourni* de
Du fkUiredei Cêlk&emsl 4ft
deniers par forme 4e gages , oi} taxations',
moindre que ce à quoy reuitnnent lefdits
droi<5&, à raifon de ce qui eft accorde au fé-
cond par ledit Arreft -, ains eft obligé de luy
payfer ou accorder pareille fomme y que cel-
le qui luy eft accordée à luy par ledit Arreft,
comme il a efté iugé en ladite Cour le 8. Fe-
urier mil fix cens quarante- vn en faueur de
Courtines , appellanr de la clofture de fon
compte* par luy rendu cemme de Clerc à
Maiftre à François Proche te 5 auquel ledk
.Prochtte n'ayant alloué pour Tes leueures y
que la fomme de Soixante îiur es par forme de
gages ou taxations > la Cour mit lapj>élia-.
tion, & de au néant , & ordonna que ledk**\^
Procbete payerait audit Courtines le dtoidb.** *v, ~
de leueures des femmes pqr luy ^xig^f 5 à -<v- *
> railbn de douze deniers pour liure , àlâquel- mV.^\ **
le leditj^ocbete faifoit ladite leuée : tout.
ainft quvn fécond acheteur, qui offre plus
# grand prix au vendeur que le premier , h eft
pas toujours cenfé faire h condition du ven-
deur meilleure que le premier, s'il' ne doit
faire, fon payement auiïi toft que le premier»
ou s'il n eft pas perfoftne de bonne & facile
* conuention > ou fi le vendeur en quelque au-
tre façon n'en reçoit plus d'auantage que du
premier* /• */4#. 4. $• vit. & l-feq*ff. ^e ** ^itm
*dd. ainfi que i'ay monftré 'amplement au .
h4
^v
►*'.*.-*.
^i^yv
45* P* Jkkire des Col/eâtutf*
. Tfaiffé des Contra&s y ut. d achat. Sedfon
dernière. Pareillement le leçon d Colle&eitr
qui offre de faire la leuéë des importions à
ynprix plus, bas que le pgemier^ neft pas
cenjé^taire la condition meïllêuréque le jjre-
nïïér q ui Taiïbit de$ auances au Receueur du
• ' , Diocefe, & qui s'obligeoit defurfêoir l'exa-
• âion des cottkez des particuliers cottifex
durant plus long-temps que ne fait le fecond,
lors que lefdites auances ou deiay font plus'
profitables a la Communauté, que la moins
dite du fécond Colleôeur* & partant non-#
obftant cette moins dite , on conferue le
bail du premier Collecteur.
***tT!ju 57* ^c Prcm*cr Colleâeur n'eft pas obligé
a£+^ qui a fait la condition meilleure , & en faueur
* "»~ - f ^J._ _ _•_. 1 I _ f. "* — _ . _ U J _^ ._. A. _ 1 ^ _. W "* ._ -». /.Ali A
^^
"^JMy pafleroient nouueau bail3 qu'au préalable
*"*«* ^^c lecondne lait aâueUement remboîirfé des
â»*-- auances qu'il a faites pour la Communauté^
»g^^f foit enuers le Receueur ou actres^ & qu'il rie
fîjfel'Z"- foit J? ay é^ de ibndroiâLde leueures fur la^ve-
rifîcatipfl qui fera faite fur fon liure ou quit-
tances qu'il aura y comme il a efté jugé en ja-
\ dite Cburpar ledit Arreft donné en Audian-
ce^moy prefent3le vingt-trois Septëbre miifix
cens trente-neuf, en la caufedes Confuis de
i ; Montreal5carlefeçondColle<fteurqui auoit
Des friuiïeges des ColUQews. jj.57 j
Élit moins dite , ayant interjette appel de ce
que ïe Seneichal auoit ordonné que le pre-
mier luy rendroit le liure eftant par vn préala-
ble rembourfé de fes auances & droits de
leueures 5 la Cour par ledit Arreft confirma
lafentencedudit Senefchal pour ce cheE H .
n eft pas iufte que le premier Coflcfieur qui
en vertu dVnbaïTa luy légitimement faites eft
engagé à faire des auances pour la Commit-
nauté > {bit après obligé de courre après Ifon
efteufj & fumt au fécond dkpouuoir début
quer le premier, en faifant tel rembourse-
ment.
;j^ Nul n'eft receù à faire ladite condition »S*yp>
meilleure, après que par Arreft de ladite ****** *j^
Cour , il a efté ordonné que bail & deliuran- Zf*s2r™
cède ladite leuée fera fait à certaine per/bnne^ *^*^Z%
& a certain ^'fix i comme il feiugetoUs les4*3*"- «***£,
iours en ladite Cour des Comptes, Aydes,5^^^^?
Finances de Montpelier/& notamment y a^^-^*^
efté iugé par Arreft donné en Audiânce3moy~c^/:
prefènt, le 12. Décembre 1636. bien que celuy
qui demandoit ledit bail -, vouluft faire la les
uéc à trôl^deniers pour liure, & que par Ar-
reft dicelïell euftefté dit que le bail ferofo
pafle a vn autre , à dix deniers j^ojarjiuf e, &
par autre Arreft du 16. Nouembre 1(540. don-
né aulïî en Audiance moyprefent • bien que
cfeluy qui demandoit ledit bail vouluft faire
s*
45$ Dufitdire des CdleUem.:
lalcuée à douze deniers pour liure, & que par
Arteft de ladite Cour il eut efté dk q uc le bail
feroit pafle à vn autre, à raifon de 18. deniers
pour liure , publiée interejl non conuelli rerum
iudicatarumau^oritatemj.ferudinuito.é^ %.
cum Prttor. t-f.adjenat. Trebeîl. qtumuu in-
trementum conduttitni fatt 4 publia prtdtj vu
dtatur offerte nântémen ûdditâmhifpecie opor-
tttfiicm ùcrtUnis infringi. I. quâmuis. 2. C# de
vcndend.reb. mit. lib. n. *êb locabitur alteri
lich ingenù fuperarivtdeotur augmenta pùjftfsw
igitur publics centrdCfm firmitéit fecurus fit. /.
vit. C.delecat.prtdior. ciuit. lib. n. Si c mit as
, .A s . nullà» prppriam kgtm hsbet de ddietfionibws
± c- w. * : sdmitteMJis-, **n fetefi reçcdt à locAtione <uel
venditiûwfrddiprnm publkorumiam perfetta 5
'„...' tempéré enim Adietfienibus prtfiitU ad causas
fftip*rtineMj.LHciys.ti.injify
(kd^Lu C.de vendend reb.cimt. On fait en-
core* beaucoup de fê départir de la rigueur
du Droiéè > qui ne veut pas qu'on reçoiue 1^
condition meilleure des baux des biens des
Communautés, commeil a efté dit cy-deffus
fans eftendre ce paflcdroifl aux' baux faits par
Arrefts dVn» Cour fouueraine : Ce qui a lieu
A ^y^Aw^^vumiedit Arrcit /la leuée des tailles
(f^'if'K y °I* ^fe ^€ aM^wh'ërej5 j caf âûittement
™'0 \* ftellelTy auoft~pasefté mife * onrecoSTa
~* ~.^"ffiftfiiBgP meilleure incline* après lArreft
Vu fdairs dp Colhikm* 459
portant que bail fera déliuré, comme il a c&é
îugé en ladite Cour, par demi Arrefts donnes
en Audiâcc,moy prefent,le**dii 22«May i6$jm
&rautredu54 Septembre 1639. eafaoeutde
la Communauté de limoux : Etfimhilfmiè
mutandum efi ex folenniims y tamenvbi étudias
téjuiusexpofçtt ^[ubucmcnd»mift. /. érfimhilm
tfy'Jfi dt<Lmrf. regul. iur. Seulement il fauk /
que celuy qui. au prétexte de* ladite cohdi-f^ .
tion meilleure , veut après l' Arrcfl: le bail luy f*Vy^
. eftre expédie, ioit vu tiers non nomme > ny faL0t ,£ _
compris audit Arrelt^ comme aux cas deldks ^iut ^ *$
Arrçfts de mijifix cens trente fept, &mtifix<>*^~''-
cens trente rieuf,car celuy qui cft compris M*^**^
dit Arreft^eft pas réceu après iceluy à aire la ^
condition meilleure , fe deuant imputer 4e
n'auoir fait Ces offres auant, ou lors d îcc- *
luy/
5?. Si je Colleâcur flommé par la Comimi- X^^-
nauté,en confequence de l'appellation (ntet- ^^£/<w
jé&ée de ion bail, par celuy qui voulaht cftte^^r^^^
Collecteur a fait des moins dites. ofhtàt*/fC* ,/<>/«
fekejajeuéeaumcfmepiedqttè lappellam^ A '*****
il fera prefereen ladite leuee \ comme il a eÏÏé "** j x/?t 7 ^
liage en ladite Cour, le vinp-hui&éme hot^L^^-U
mij fix cens, enfaueur de Sartre, auquel \zA>**/**k
Communauté auok fait bail, à raifbn de fîx
deniers pour liure', $c depuis Maurin ayant
offert de Eure la levée à 4eiuc deniers pour
!/»*#•
«
• t
5 *
%6.9 Dufalaire des GolUttcurY*
liure , la Cour par ledit Arreft ordonna
que ladite leuéç ferait baillée audit Maurin,
à raifbn de deux deniers pour liurc fi mieux
ledit Sartre h'aymoirfaire ladite leuée â deux
deniers pour liure , auquel cas il fera préféré
audit Maurin, le lêmblable encores a eftéju-
gé en ladite Cour le x. Septembre i^rTè
Srenner ÇoUeaeurelgnt teâenpoffefTiôn"
e la Collège, & offrant cjgkcondîtiôrrs
l'autre , luy doit eftre préfère. CtngrmTïâùi-
fatt, vt vtâr^fïiffffiresftHdommfumcu^
.n$Hts conduSteribusfrtferontsrJifa&aper alits
augmenta fufcif tant. I. c«ngruit. 4. c. de beat,
padior. ciuil. Ht. jQ. lib. n.ftfr» tdifradu ab
altero conduttorc offeratur augmentum^fit m ar-
bitra ttHdtâmsprùris, vtjtif>fe3 qmd alter
adietit ^btulerit^maneat feues eut» conda&io.
I. vit. C, eod. cumfitnt partium iura obfcuray
re» fttuts fauendnm efi'quàm atteri. t.fauora-
bilùres. nç.ff. deregul iut. & cap.n, eod. de
regul. "tut. in é. in fart caufafêffeflbrftoùi h <abe-
rï débet. Un pari. n& mfrinc.jf. de diuerf.re-.
galjur.&* eaf.infari.6^. de regui. in 6. l'appëT.
**?' "^f e Peut Pa.$ pklJldre'de cette preferen-
ce,T>ieri que parles offres il aitobligé le pre-
mier à faire des moins dites^ SrsiTveut âûoir-
le~Baîl , iPpii -faire la ^condition meilleure
que le premier,
go* Il faut Maintenant parler de deux der-
4
» iV-* * % .
Du falaire des Collecteurs. /±6i
rçierschets de cette Seétion,qui concernent
la reddition des Comptes des Colleâeurs&
l'appellation intcrieûée de la clofture di-
ceux. '^^W^w *&/**>&/?£ w
6u Quanta la reddition des Comptf^jtoutrT
ainfiqueles tuteurs après leur charge finie,
font tenus de rendre compte de leur admi-
niftration par toutes voyes > & par corps ,
comme il a eflé monftré au Traiâé des Con~
traéts3 ut. des tuteurs ; Pareillement les Col-
lecteurs & autres , comme les Confuls qui
ont adminiftréles deniers publics, & qui font
comme les tuteurs de leurs Communautés, .
après leurs charge finie doiuent rendre com-
pte de leur adminiftration. L neminem. 4. C
de fufieptorib. lib.xi. & l. fi#e ex prêter iane. j.
C. de exécuter* & exaftor. lib. 12. ér Nouel. 12& ,
cap, i$. & L neminem. u. C. Theodof. de fnfee- -
ptorjib. i2» titi* admwijlraùoms fecundumfde
accep forum & datoruponatur. l.non vtique. 2. §# •
cjuod de frum.2. ff.de ddmin.rer ad ciuit.pert. & j^ ç^
y font tenus vn mois après leur charge finie, ^
comme il feluge tous les ioursen ladite Cour^^ *■»**>
des Aydes de Montpelier , & nôtammenf y <*f*r&r /*»<
a eftéiugépar deux Arrefts de règlement, cX^^^
des jp* Ianuier 1621. pour le lieu de Ceffenon,
& dernier O&obre 1624. pour les Confuls de
Lorbe/& y peuuent eftre contraints par
toutes voyes > & pai corps, d. Lfme expruto-
~ » \
âb*&
. j±62 De la reddition des comptes
t J4*0.$.comme il fê iuge cous les iours eàladi-
te Cour des Aydcs de Montpciier, notam-
ment y a efté iuge le 19. Eeurier 16&. entre
* ëcs^tenfàù de Moritécb, &le Syndic des ha-
bitans deFignan* par lequel Arrefteft ordoa*
né que les Confuls , Coile&eurs, & autres ,
ayans adminiftré les deniers de ïi Commu-
nauté de Montech depuis trente ans, ren-
. diront compte deleuradminiftration,parde~
uant les Auditeurs ordinaires de ladite Ville,
I autrement qu'ils y feront contraints par tou-
tes voyes , & par corps.
*• éLJÎ/ *2m ^ C^ Refendu au^ts Comptables
*TV/ * fàt faire diuers Comptes pour vnc meihie
^^T^adminiftradon , comme il fe iuge tous les
fte/jT iours en ladite Cour, & notamment y a'efté
+***~?i»tiugé par deux Arrefts de règlement, lVn du
'ïÏ!r'~'*frmi9. May 1627. pour les Confiais de Magualus,
fcTautte du 2£.Iuinié28. pour les Con/iils
,,v ^ , . * de Balaruc. Cela eft ainfî ordonné poor éui-
• . _...v cet lesgrandsfiraiz qui fe font en la multipli-
cité des comptes.
— 61* j^t bien^qu\)nne {bit pas receu à fe^por-
iéâpïïpr ter pour appellantdes cloftures des comptes
rwduspaH^pôlicâ^^ Ï9e
dejniis dix ans e r» çaT, comme il fera dit cy-
r*/?" ~A9ks : ^tuTnomsT^
Cônfuls .font obligea de rcndgejgfftptc de
leur adminiftration durant ttettn'an^conoie
des Colle fttur s. ' ■ - 463
â & iuge tous les iours en ladite Cour, ôc .
notamment y a efté jugé en termes formels y
les 19. Auril 1624. contre les Confuls & au- v
très Adminiftrateurs, des deniers publics de
Perignan : 3. Iuin & dernier Décembre 1625.
contre les administrateurs des deniers publics
de Gabian : 19. Feurier rfo8. contre les Cou-
fuls^GoUefteurs-, & autres àdminiftrareurs
des deniers publics de Montech, ro. Mars au-
dit an 1^28* fur la reqùefte des Confuls de . '*
Pouffan.7. Décembre 1630- cotre les ConfuIsL
Colle&eurs & autres Adminiftrateurs de Ba£
fan.i ^Juillet 163 1. contre les Confuls5& autre*
Adnifniftrateurs des deniers du lieu de la
Mplouze. 8. Octobre audit an 1631- contre
les Confuls &Coll$&eurs de fainà Laurens
d Aigouze : &i du 21* Nouembre 1637. par
Arreft de règlement f pour les Confuls de
Mandoul ; contrit aduis du Sieur d*oliueenfcs*fcfôeù*
Arreft s, liu0 u chapm 20 mqut eftime que ladite red-
dition des comptes ne peut pas eftre demandée
Aptes dix ans « car ledit Sieur s eft trompe fon-
dant fonaduis fur V Article %o. des Arreft s de ■
Thilippi $ qui ne doit eftre entendu que de Vap~
pelUtioninterkttéc des cloftures de f dit s cqmptes^
de laquelle feule , ladite Cour ^Ajdeseficom^
fêtante 9 $non de la première reddition d'iceuxr
la connoiffance de laquelle appartient aux luges
inferiturt, ou aHx-Cmmunmtt^é'en cas ttap-
4*4 D* /« r édition des comptes
pel à ladite Cour, comme ledit Sieur hhilippij*-.
clore audit art. 20. Doncques les Arrefis que le-
dit Philippiy rapporte , doivent ejïre donnez fur
fêL^u*? les appellations defdit es clôtures. Puis que les
4*i •****«- tuteurs font obligez de rendre compte de
r^T trr *" ^cur ^Diûiftraûon durant trente ans après
°^L _T icelle finie, comme il a efté dit au Traidé des
> « « ^ Contrats , tic. des tuteurs : Il y a pareille rai-
"r* T"'*, fQri d'ordonner le mefmes cohtreles Confuls
,/^ J^'^qui font comme lestuieurs de leur Commû-
c ^^^nauté, on contre les Colle&eurs qui ont ad-
miniftré les deniers dJi celle : Certainement,
par fois les Confuls ou Collêâeurs font con-
damnez à rendre compte depuis moindre
temps que de trente ans ; mais cela fe fait non
qu'ils ne foient obligez à ladite reddition de-
puis trente ans ; mais parce que les Confuls
modernes des lieux > le demandent de la for-
te-arnfî parArrcftde laditeJCour de* Aydes
du (eziefme Septembre 1623. les Confuk,Col-
le&eurs 5 6c autres adminiftrateurs des deniers
du lieu de la Fitole , ont efté condamnez à
.rendre compte depuis vingt ans , conformé-
ment à la requefte du Seigneur dudit lieu:
Le quatorzième Nouembre 1624. le &mbl&~
Me a efté iugé contre les Confuls & Colle*
âeurs du lieu de Fourques:le vingt- vniefine
Fcarier 163$. les Confuls & CoUeâeurs du
lieu delà Palué, ont efté condamnez à rend**
. compte
,** *
des ColU&eurs. 469
compte depuis vingt neuf ans , fuiuant la re«
quefte des Confuls duditlieu: & le deuxième
Aouft 1638. les Confuls & Collecteurs dudit
lieu de ValgUalgues, depuis 1613- niques au
iour de r Arreft, qui font vingt cinq ans con- *
fermement a la demande des ConJûisjno-»
dernes defdits lieux. Lefdit^ConfuIslie de-
mandans pas ladite reddition pour pluslong
terme 3 foit qu'ils croy ent que les comptes des .
années précédentes foient rendus , ou que
n'eftans pas rendus 3 il n'y auroitrien àgai*
gner pour ladite Communauté , de les obli-
ger à ladite reddition j la Cour par fes Arrefts
ne peut pas leur accorder plus qu'ils ne de-
mandent. . ..
^4. Et ladite reddition des comptes àoit/Lrt^
eftre faite deuant les Auditeurs ordinaires de *"** *&?
la Communauté, &non pardeuant aucuns '<*-/* ^
luges- NoucL 128. cap. 16. 17. & 18. & ainfi fe-**^*^
iuge tous les iours en la Cour des Aydes de y***"*?.
Montpelier, & notamment y a efté iugé le^**"
huidiéme May 1616. alarequefte duPsocu~
reur General en ladite Cour • par lequel Ar*^c^^
reft la Cour fait defenfes à tous Confuls^Col-
deâeurs ^ & admiftiftrateurs des Villes , &
Jieux de la«Prouince du Languedoc, de re-
mettre leurs pliures des tailles , comptes 5 &
-pièces, iuftrficatiues, concernons leur admi*
«tufteation , ailleurs que pardeuant les Audi.
Gg .
4?* Ve la reddition des Comptes
teuts ordinaires defdites Villes & lieux, pour
y eflxe clos & arreftez fuiuant la forme aiu
tienne, fauf l'appel en la Cour, &que des
contreuesutibns ea iera informé :1e iemblabls
a cfcé iugé le té. Aouft audit an ié%6. contre
les Cdnluis de faimft Iean de Guardonncn-
quçs: le troifîémc^Dtceiçbre audit. an 162^
«titre Caries & les Confuls de Pujol • car par
iceluy la Cour reforma la fentence des Ordi-
naires de Lautrec, en ce quelle portoit , quç
les comptes des adminiftrateurs des deniers
publics de Lautrec feroient.rendus pardeuant
le luge Royal de Lautrec , & ordonne qu'ils
icront rendus pardeuant les Auditeurs ordi-
naires dwdit Lautrec: & le quatorzième Iuiu
ïé2-j. la Cour fait defenfes à tous Compta-
bles de la Communauté de Lama , de rendre
leurs comptes pardeuant autres que les Audi-
teurs ordinaires dudit lieu /à peine de cinq
cens liures d'amande» Voirc-mefmes Incq
que r audition & çlofture defdics comptes^
iuff éïR commîle ^âr le Pnncelun, luges ,!l
fexcîuïïondeidits Auditeurs • toujours ie£
dits Auditeurs font en droiâ de procéder à
ladite audition , & les Comptables ne font
pas tenus de refpondre à autres qu'aufdits
Auditeurs. M**/. 128» ay» 17, éri%. Dabon»
dant , mêlmës les Auditeurs arâiftâires d'va»
autre lieu, ne peuuenc pas ouyr & doue les
comptes des Colleftears., ou Confuls d'vneV"*?^
autre Communauté y comme il a efté iugé^«*^u^
en ladite Cour le troiiîéme Iuillet 161%. con-;*«A<£~*
tre les Çolleâeurs de Bizan , qui auoient^r#^^
fait dorre leurs comptes aux auditeurs ordhÉr*"tr'"e
naires de Beziers ,. ce que la Cour leur dé-
fendit par ledit Arreft : ce qui n'a efté intro-
duit que pour ^ukerfraix aux Communau-
tez : carles-Iiiges ne procéderaient pas'à 1 an-
ditionD & cloft ure defdits comptes, fans pren-
dre de grands émolumens. Ueftdemeimes
des Auditeurs qui procèdent â l'audition des
comptes d'autres Communautez y que les
leurs 5 au lieu que les Auditeurs ordinaires
desCommunautez^ayanseux-mefmescom-
me membres defdites Communautez intereft
efdites cloftures 9 ne prennent point des
jroffis ," ou bieps petits. 1
é$- Et lefdits Auditeurs font annuellement ù/^sm
nommez par le Confèilde la Communautés*-"^
en laquelle charge ne peuuent pas eftre ap-<^r^f|
peliez les parens , ny les alliez des Compta* J^^T5'
blés » daasle quatrième degré y comme il fcM^j£
luge tous lesiours en ladite Cour, & iwtam-£v3^
ment y a efté iugé les trentième Iaiauierxé2j.^fjt^L^
en la caufe des Confuls de Ceflenon; le der* ' * '
wer Oâobre 1^24. pour les Çonfuis de Lof -
bcx&le vingp-feptieme Fcurier 1627* pour
!»Ccu»fiiliécMagti4tf.; Ny^eux qin^«
g ï
A"/
7* De la reddition des tomf us
**** ne lont paThïbïtans du lieu , où ie iaitladT
/ . J t*> ï — >r -a t j**--
^él^tc Tèddition des comptes^ comme il aeftéiu-
\*u/yt*f gé en ladite Cour , contre les Confuls de
j * ' •• Vaùuertle dixième Nouembre 1 633. par le-
quel Arreft il leur eft défendu de procéda
à la nomination d'aucun Auditeur des
4/tïpwptesî qui ne foie habitant dudit lieu : Ny les
^^^^Comptables , comme il a efté iugé en ladite
A&, «• Cour par Arreft de règlement, polir les Con-
fuls de S. Gilles, le vingt-deuxième Mars
1619.8c par autre Arreft de règlement, pour
les Confuls de Montréal, du quatrième May
audit an 1,616. Il n'eftpas iufte que le/Hits
L Auditeurs foientfufpeéès ou in t ère /Te z.
tért^Séè. EtlefditsAuditeurs font obligez de pre-
^ù!!^rA ^cr arment , de bien ôc deùement s'acquiter
pW*~ ^de leurs charges > deuanc les Officiers des
1^22^ ^1CUX> comme il a efté iugé en ladite Cour
ÎÉ*' ■■ par Arreft de règlement pour les Confuls de
Sommiercs du 7. Auriliéoy. &le 15. Décem-
bre mil ûx cens quinze, contre les Confuls
de Montfàuuez.
-£7. D'abondant lefdits Auditeurs voulans
^procéderai examen & audition defdits corn-*
*\ .-*
'~ptes , font obligez de s affembler en la mai-
-«-*'fon commune de la ville ou lieu , comme il a
*7
fit Ci*t*4f*0,
<** ^V£«_,cfté iugé par lefdits deux Arrefts de règle-
ment des vingt-deuxième Mars, & quatriè-
me May 1619.de par Anrcft donné «a A
des. ColUttturs. . çj j
ce du deuxième Septembre uffi. pour les
Confuls deNifmes. Cette màifbn ne peur
eftre fufpeûe à perlonne. _
ÂL A cette reddition des comptes le Procu- &/****»*'
* reurduRoyjOuIunfdidionneldulieu où fe^^y^
fait ladite reddition 3 peut affilier fi bon luy^^/^
femble ; mefmes debattrp & impugner les ^^^^
comptes > fans toutcsfois pour Ion afliftance A^>^
pouutur prétendre aucuns émolument a pcw
ne de concuflion, comme il le juge tous les;
iours en ladite Cour des Aydes deMontpe-
Iier j & notamment y a efté iugé en tous ief-
dits chefs; le n. Iuillet 1606. pour le Procu-
Kur Iurifdi&ionnel de Ncgrépelifle : le pre-
inicr Iuin xén. pour le Procureur du Roy
d'Aigues-mortes : le 16. Ianuier 1620. pour le
Procureur Iurifdi&onnel d'Argens : le 14*
Mars audit an 1620. pour le Procureur Iuri(Hi-
âionneldulieu cFArzens ; le 15. Décembre
audit an pourle Procureur Iurifdi&ionnel du
fieur Abbé du Moneftier S. Chaffre; le f.
Feurier 1624. pour le Procureur du Roy de
Gignaç :1e 24. Auril audit an 1 624.pour le Pro-
cureur Iurifdiâionnei de Marfillan : lfe 28. Iacw
uier 162$. pour le Procureur FifcaidcCaftel- .
nau de Braflae : le 13. Mars audit an 1625*
pour le Procureur Iurifdi&ionnel duMarqui-
zat des Portes :1e i. Iuillet 1626- pour le Pro-
cureur Iurifdiâionnel de S Amadou: le 26. *
Gg i
*>
474 De la reddition des tmptes
lanuicr Hz%* pour le Procureur du Roy de
Mcytucis: & le 10. Décembre 163t. pour Gri-
mai Procureur Iurifdï&idnnel de fain&- An-
' dté, contre les Confuls défaits lieux. Puis
que les Procureurs du Koy ou iurildi&ion-
. nels font eftàblis pour défendre le bien pu»
bliCjileft iuftequils ayei* droi&'d'affiftierà
la reddition defditscopptes- mefmesde le»
débattre &imp»gner, puis qu'ils font nfndus
aux Commuwautez. Et fî quelque fômme
de deniers a efté allouée auidits Procurants
pour leurdite afliftance5 on la raye au(3i»
comptes, diiant droiCt iuri appel mtcnett^
d'ice usr, comme il a efté fait par Arteft de
ladite Cour, du 29, Ianuîcr 162% pour les
Confels de Btens ; & j>ar le mefine Arreft'
defeafes font faites aux Auditeurs des com^
ptes de pajjîer aucunes fommtis de deniers
apfdits Officiers pour ladite affiffance, /. yga
C. derathe. optr.publ. ér Nâuel. 128. cap. 16. &
téf. 21. *>* *** ftt taies eccajiênes améliores
vhltntU inftrantur prvuwcidtbas. d. cap. 21*
en. Comme aulïï puis que lès forains con-
tribuables en va lieu, ont droierde nommer
fn^yt^cffentreûf^ pour aflifter aux impo~_
_ fitions qui fë font audit lieu? comme il a eftë~
^i^tcy-ûcÛhs: Auflî ont-ils àtbiâ dejfaireajQ
*3%è? ffifo leurSyndi^àx redditions ifes^omptes
:*s rcrr^/yieTadmmflirâteuirs des deniers dé la Côm-
• 1
des Colle fleurs. 475
ffipnauté, & cft ènioind aux Confuls faiiàns
procéder aufditcs impofitions & cloftur**,»
à y faire appclicr ledit Syndic iur peine de 1 W
mende , & ainfi fe juge tous les iburs en ladi- ,
te Cour des Comptes , Aydes , & Finances •
de Montpelier * & notamment y a efté iugé
par Arreft de règlement donné au rapport
du feu fleur de RufTan le n. May i6$j. «nttfe
dû Perier, & les Confuls dn lieu i'Aûztf*
ville.
70. Et tout ainfi que les tuteurs rendant teurs ; \ ; -
comptes aux dépens de leur* pupiHéè y cok^
me i'ay monftré au Traiflé tes cchùâ^Mt^^^
des Tuteurs : aufli lefdits colle&eute & G<^^y£l
fuis rendent? les leurs aux dépens dtflfctifs^ywv^
communautés 5 comme il fe juge tttoW les
iours en ladite Cour, rhiliffienfrs Atrïfis ,
**U 20. s'agiîfant particulièrement de fçauok
fi quelque ^chofe eft déu aux communautés
par lefd. collecteurs, il {et oit iniufte d'obliger
lefd.collafteurs de jiayer lefiL îxmfomme il eft
^dit en fenélabk cas '5 fur la rendit t en âeitvftes dés
totems p* U l. Imfefm.vj.ff. de tuh&¥«& difa.
71. ; Et en la reddition des comptés des col- ^«f*^
ieâeurs , les Auditeurs font obligea iè pa^^C^f
fer en reprife les cottittz des Gent^-^on?i:-^2^J
*nes réfutons, ôc ny ayant : feur accez cher^^^
eux , pour eftre exigées â la diligence de^-*"*V<*
Confus comme il *«fcé iugé en ladite Cour ^"^
Gg 4
*», *»
j 47;£ De la reddition des tomptes
le io. G&obre 1612. & le dernier K uneriàjtfj
en la«*ttfe des Confuis de Cordes -> & paf
4^* AtrefMu 2. Aotift 1641. en falteqr d ArnaiL
>*^^îMai? ils ne peuuent paspaffer en reprinfèles
'^^^yy^cottite^ des autres contribuables, comme
^* il a eftéiugé en ladite Gour lei&.Feuner 1612*
contre les Confuis de Duzaud,fî»on q,u il foiç
queflion de non vgloirs ordinaires* & com-
me téléchargez par. Arreft, comme il a efté
jnoftftré cy-deffus. Comme aufïi defenfès
ont faites aufdks Auditeurs des comptes de
s*
i-e-j - i-'dïè iugé en ladite Cour le i$> Iuillet . 1 6i6h
^^vTcontr^ies Confuis d'Vzez. Miles frais faits
X^^y^jpoijrrleporc des deniers aux Receueurs des
/!/y^**/Dioçefes, comme il* eftéiugé par le fùfdit
*£r/uem Aj:reftdUxg.Feufierr«u. Car les çollede^rs
/ont obligez à porter lçfHks dpmers; awfdjçs
Receueurs , & on leur baille jàlaire , non
feulement pour faire la colie&e , triais, auffi
pour poxter les deniers au Rcceùeur. Ni de
^'/rmjfc' Pa^?r zufàits Colle&eiirs plus grand droi#
0&^iï& pour les leueures 3 qu à raifonde vingt de-
y*&*& aiers pour iiurc, bjten qu'en leur bail il leur
^^J^Lh,tn éuft cfté promis vn plus grand. Ainfi les
&ï*^**£on{v\s <jc £U||Ci ayans pafle bail de leurs
impositions à vn çolieéleur, à raifcn de deux
■•: • fois pour liurç, au prétexte de quelques auan*
"* % *4 • *»•»%
1 . «.
desCùlkiïeurs. * v 47?^
tes qu il s' eitoit chargé de faite, parArreft ,
de ladite Cour donne en ÀudiartCe5moy pre^
fent, le 18 Juillet ï6&. defenfe* furent ÊUÉek
aux Auditeurs des comptes dudit colleâêur»
de luy allouer pour Tes ieueures ^ cfu a teifotf !
de vingt deniers peur liure; Le femblable
aûoit efté auparavant iugé en ladite- Cour lé
7. Auril 16^8. contreBrun coik&tùx de Btf-
Kignsrgues, parieqtfd les audit* ara ay ans al;
loué audit Brun b à f ttfon & dfcfix fois poitr
, liure pour fès leueirres * fous prerektc qoe ce
dro^lujrauoif efté accoréécparibnbàilyli
Gourreduifît «k'â vingt deniers pour liure*
Puisque le fahke cte&its cdlleâeûfis ne peut
ras excéder vtogtïdeffïrers pour liitrc, comme
il a eftéilitcy-deffuSjics Auditcws.'n'orit pai
dmââ >àè leur altofttt parddftis rlefdits vingt
deniers,- *•' -* * : ' •'•■ -'<' v. •
72. Et eft défendu sftlx Aticlketrirs descôfa*~2^-y
ptes 4e procéder à la dofture>d*ittux5 fan$*^^£^
lïiettnPtes aptf(tiB«s aux articles defdits/T^>^
comptes tant de recepte quedefpénfe0àpei*/^5/^/*
nedt cinq cens liufes d'amende y comme il a^^~^
eM iugé en ladite Cour le *& Mars i^2^i^?Z^
contre les Confuls deMircuaux : En voyant ^v<<^
1 apoftill^de chaque article , on connôift fi
les Auditeurs y ont bien ou mal procédé. ~
7$. Les comptes ainfi clos , les cloftures d'i-
ceuxdoiuent cftre authorifées par les Offi-
r
••/*-w^7$; DelarcMtiwdef#twpter .
cicrs 4c* lieux, comme il a eitéiugé par Arrdb
de règlement pour les Confuls 4e Sommier»
in 7. Aurili9<»7« & par aune Arreft du 15.
Décembre mil fix-cens quinze , contre le»
ÇoniûU dcMoQcfauHeï.
74» Apres cela lefdits comptes aiofi dos *
dojucnDcftrc cemispax ledits Coq fuis , col-.
U^cur^ou autres aammiftrateujrs clés denier?
publics auec les pièces iuftificatjues dans les
Ârcfeift delà communauté, & d'rceux bailla
d^clwfgeaufditf comptables par lefdiw.Çoxw
fuis ^ lefquekforcans de charge & trois j<jurs
* après feront drefler inuervtatre, tant âtîàits
comptes & pièces iuitifrcatiucs, que désaxes
&4ocumça&dek communauté, defquèkie*
£onfuteiie*itieaux f« chargeront, comme il
»«4Wugé en ladite Cowxks Aydes deMot** ,
pelier par diuers Arrefts : & notamment par
— 4«mx Atrefls d*e règlement, l'vn du 1» Juillet
* Ji^.p«wk5>Coriwls 4u lieu de S. Amfc4ou?
*> &lautre dujrf. luit* 1&8. pourile*!Conful*
- 4eBalaru<n
- r*4. j» 75» Et tout ai»fi que le- «eJULqua .des tuteurs
^v^r— --appartient a leurs pupille comme i'ay mon»
^^^ftréau Trafrâé des «ontràuSs, tit. des Tuf eues:
IliP^Auffifi-par la clofture defdits conjptes , les
collecteurs ou. Confuls font trouuez reliquat
taires j ledit relkjuaappanif at à. loirs- Com-
"1
des Colltàeursl 475^
ûttçUes ne peuuent demander autre cho(c
pardeflus iceluy, centre U ljuliayde refiduis^qm
condamnoit les reliquat aire s des deniers publics»
k payer far de fus leur r cliqua le tiers dkcluy. 1+
lege.^.§:q**lege.^ffm*adlegm Jful.pectelat.dk
facrileg. & de refidjuiuaft laquelle ty * eftê ft-
gé en la Çeur des Crnptes Aydes $ & Finîmes,
de Preuencè Itt^fturiertyrj. cintre Carbon#eJt
Gollt&eur > par lequel Arrefi le>dit Çarbenml
Colleiïetirpwr riàueir pas p/çi le Meceucur.4t
tmps qnil démit des deniers de fa CeUe&é qdU
aueit m [on pouttofr^fnt condamne ttmrsledà*:
Receueur pon feulement à fyy payer ce quil lujt
démit de refie^ mais entres à vn tiers déplus
par forme d'amené* ; de Claper* c*uf sou
76* Et pour le payement dttdit relfqua, fe£/'~^«4
ditscoUe&eursnefcnpasreceusà faire c^j^£S£
fîon des biens, puisque nul debteur du R«y, ^t ^JLt
pour tailles ou autres impositions n'y cft jpas^f/^^
weeu, Mafiïèrtit.desoMigat*29'M. 9 Ànper \<s#J&»\
in q. 28. CapelU Tbelm Cheppipïjib. 3. de doman. ; ^
tit. 14. n. 4. Rancbininq. 3. ér 211. Guid. P4p*^;.
ér ebarend, en fis Obfiruatfens le met [ cefise* .. , . :
des biens] comme il a efté iugé au Parlement
de Bretagne le 16. Aouft *6i$. Bêler d ers fis *
obferuat, liu> h p*rt,$. art.io. th la Courtes ' v ;
Aydes de Montpelier pardiuers Anrefts v
Ranchin in d. q. 5. notamment contre vn Fer +
mîer du dtroid de rEquiualcnt debteur dit
Rcp
o De U ttddttiàn des compte*
oy3 en Àouft 1564. PhiUppien fes Art, ayt.
78* Le mcfmes s'ob/èrue en toutes ld$ Cours
du DauphinéyGW. Pap. 7. 2u. Ce qui a lieu
.contre celuy qui e^jdebteur du. Roy pour
quelque contraâ pat fuy fait5comme le colle*
éteurpou? le bail des tailles qu'il a pris, Ran~
dfim ad cap. Ray tout, in verfo \jedvttAque parte]
n. $4. car autrement celuy qur doit les tailles
du fonds qu'il pôfTede, eft receu à ladite ce£
fiôn > comme il a efté dit cy-deflus. Celuy-
la s eftant engagé volontairemnet^ eft indi-
gne de ce bénéfice ; ce qu'on ne peut pas ira •
puter à celuy qui doit fes propres tailles; ou-
tre quen ce dernier cas ce n'eu pas le pro-
priétaire du fonds qui doit ; ains le fonds
*> *: * mefines fans fon fait.
f72f*A77- Et fi lefdits colleâeurs font infbltwfclês,
l?tf^&€at ^foi^^ilité he tombe pas furies con-
W,o/e> tribuables qui ont défia payé leurs cottitez ,
^^y^NùueL 128. cap. 5. aius«s'ils ont pris le bail vo-
^^^ontairemént , ayans fait la condition de la
ST^M /^Communauté meilleure > on s'en prend à
^**W»4eurs cautions , (car le bail ne leur peut pas
<^L eftre baillé qu en cautionnant, /. lofatio. 9. in
*/^c4fprinc.ff. depublkan. & veffigal.) & en leur
^j^T^âcfaut 3 à ccfuy qui les a recettes, comme i'ay
-.-/^-/Cymonftré au Trai&é des contrats, ti t. des eau-
£^/**'tiôns. Que s'ils n'ont pas fait ladite charge
volontairement , ains y ont efté appeliez fur
des ColUStturs. 481
la nomination qui a efté faite de leurs per-
fonnes, les nominateurs diccuxfont reipon-^ . ., .
fables Se leuradminiftration>/. 2. & l.exafto* ^ -
res. 8. C. dtfufceftorib. lib. 10. cW*;i. L iuxta.
8. & l. exatferef. 20. C^Theodof.de fnfceftmb.^ -,
/#. ii.&Nûuel. lufiinuni 128* ^. 5. £• ^ i£ "
Ceft pourquoy par trois Arrefts de ladite
Cour des Comptes, Aydes , & Finances de
* Montpelier, du 19. May \6 $7. à la requelle de
Maifia>Receueur des tailles au Diocele de,
Narbonne3il a efté permis aux Receueurs des
taiHeSj d'exécuter leurs contraintes contre
les Confuls &habitans qui 'ont afllfté à la dé-
libération portant nomination des çolle&eurs
infbluables: pareil Arrèft a efté donne en la-
dite Cour le 25. May audit an 1637.' À *a K~
quelle de Poiâeuin, Receueur des tailles au
Diocele de Montpelier. Voire-mefmes vn
feul deldits Confuls ouhabitans, peut eftre
contraint pour le tout, par faille & vente 2fe'
/es biens>fauf fbn recours contre le corps des .
habitans, /. 1. & 2. C. quo qui/que ord. conuen. v , ..
comme il a efté iugé par Arreft de règlement
de la Cour des Aydes de Paris du 17. Mayr
i^$6mchcn»cnfe$YeglemenSytit,2Q.chaf.\i%m
& Néron fur la fin dss Ordonnances. Mais ïtÇ-**'**/^/**
dits nominateurs ne font pas refponfablés ^X^^^X
que difcuflïon faite defdits collège ùrs,& de ^J^f
leurs cautions. /. quittes *%. C.quo quifque wd**4/é*~*+**
^J^^V^fi x *>* i* ndjition des camp tes
VM^/^W" En outre* lefHits nominateurs n'en
î/*^^^font pas rèfponfàblcs, lors que le coileôeur
: ^ eftoitfoluable au temps de fa nomination a
bien que depuis il foitdcucnu infcluable,'.
; *£~?(jff~ non *>**$*** *• S* fi €0 ***t***. 7. ff. de odminu
zzr~~*'~*fir*t. m. odeiuit. fert. f*ia fortuites ujks mL
Iwm httmomun ccnfiliumpr suider epetejî^ créât ùt
„A/*&J*C nùmine »iïMt**fl#* débet, d. §. 7. Il en eft
%4. */&£$& tocfincs 1ers que ledit collttfeur s'eft trou-
va **^^w fbluable au temps que la colle&êa pris fin,
' ' * ien que depuis il (oit deuenu iaibluable, /- 1 .
C. de perte, mminator. parce qu on fe doicim-
{mterdene lauoirconuenu incôtinent après
adite collede finie,, d. I. i.cefldtiomi ConfuLum
iddebeint imputare, dàmmcjue rtipnblicd^fi quà
oh culpnm eêrumpajpt eft^farcirtiqui ckm nornine
! publiée e$s eonutnirepuuiffent^ id facere Jupet/i-
l * jicrunt.d.l. i.C.deptric. nomintttr.
"^fm/yl^j^ Et après que lefHits comptes ont efté
[^^v^v<,^ rendus % il eft bien permis de fe porter pour
/>+rfa^F appeliant de Ta clofture , mais non pas de
jjv^rftWc- faire procéder à lareuifion diceux, argumJJi
********- qais tx argentarys.6. Ç.vh.ff. de edendt) outjl
^î^^t^^}fnte iterum poftulanti edi Prttàr iuhet ., &
"^v m >&-amfi fè iugetous les iours en ladite Gourdes
d^Z^y Ayàts de Montpelicr , notamment ladite
Coura par exprez défendu cette teuifion à
tous les Confias & autres adminiihateurs des
. \ .; . deniers publics de fôii reffort , les 30. IuUIet
. 1616, *ux Confals de Ncgrepeliffc ; %%, Aouft
dts Collecteurs* 4$?^
audit am 62e. aux Connus de Cadenac : 26* >,
Iuin 1628. à tous les Côfulsdud.reflbrt; j.Iuil-
1er 1632* aux Canfulsde Rabaftens : Se le 15,
~0<2:obre audit an 1*3». aux Xlonfùls de fàint
Martin de Bobaux,& à tous autres du rcflbrt»
iaufâeux de fc porter pour appcllans defdi-
tes cloftiqe*, comme il eft dit par lefdits Ar-
refis de xia&i&S. &1632. Pareilles défendes
font faites à tous Officiers iùbalternes dû re£
fort 3 d'ordonner ladite reuifion > a peine de
l'amende, commeil a efté iugé en ladite Cour
le 7. Iuin i6i&. pour les Contais deCahuaac.
Comme aufli pareilles defenfes font faite*
tant aux Officiers ordinaires des lieux d'en
#conn&iftre après qu'ils font clos, commeil a
efté iugé en ladite Courier?. Iuin itfij. entre
les Cpnfuls d Abonne & Iean Benoift ;
qu'aux Auditeurs ordinaires dçfdits comptes
les 14. Nouembre 1630. en la caufe des Con-
duis de Villeneuve: f. Décembre audit an
1630. aux auditeurs ordinaires de Vias: & le
28. Iuin 1632, Cette reuifion n'empefcharilf
pas l'appel, il eft iufte qu'on euite les frais
qui fe fcroietit en icelle. D'ailleurs fi elle
auoit lieu , il y auroit trois inftances en hh
d'Aydes 5 (coatie les Ordonnances, comme v
il a efté rûonftrccy-defius ) fçauoir, la&e de
la cloihirc qui tient Ueu delcfttenee,lareui- "
fioa & l'a»poi , .jQtt ^tUcrfù/^b
79. Il refte maintenant pour le dernier ch sf -
vv
cette section, oc traicter ûcs appellations qui
bien fouuent font iaterjeâées des cloftures
defdits comptes des colle&eurs» Qr il faut
% fçauoir que non feulement, le* Conf uls ie~
' *_"• peuucnt porter pour appellans des cloftures
^^/irJqcs. comptes rendus par les colle&eurs > ou
^^*^Wl«trcs Adminiflrateurs des deniers de leur
^^^^Cpmmunautéj mats aufli les. particuliers ha*
t^.^Jpbitans de ladite Communauté ont ce droiâ,
***/ <cpmme.il feiuge tous les iours en ladite Cour
/les Aydes de Montpelier , &c notamment y a
.efté ingé le 7. Auril 1628. contre Brun CoL-
Icûzut, car au cas dudit Arreft, deux particu-
liers furent receus appellans de la clofture de
fon compte, & la nrent reformer 5 toBtanî2\
que les aâions populaires (introduites pour
conferuer le droit du peuple, vt tus fofuli
tutanturXi.ff. defofular. 4&ton.) pouuoiznt
anciennement eftre intentées par chacun du
peuple > /« fûfulms. ^.ff.eod. Auflîa-on trou-
uéiufte que pour le profit . des Communau-
<ez y chaque particulier habitant dïcelles euft
droit de fe porter pour appellant defdites
cloftures des comptes rendus aufdites Com-
munautez. .
"-/**** v 80. Mais hten que les colieétgurs, & autres
^^f*3P^Admihiftf atcuçs des deniers publics^puiffent
'** *°I c^rc obligez jdwarit trente ans* ixendrexoin-
£l _ pte de leur adirm^ift^aç^p > çoqime il a eue
^^te-* , •' /V1*-,. ? . ♦. » '• - dît
-* ♦ .*fc *
Sn ?ur^t^
jdiç cydefli^s; neantmqirçsonnepeuc pa$£/<*^2}£
pprter appcllanç des cfôftipçf des cpmptc»»/^ ~*6
çâ, qu'elle? <?« efté &c«ff çqipme ^3
>*!% Vtwwt? > V** VNJ"»»».» * «J»* ^ # M«!
4ûc ans f r çâ, ijii elle? <?« efté faite?, çqwae
il fp juge tw$ 1<$ iours paç mwn* iawip^iq7
fn ladite Çpuf des fyfcs, /ma? h /p.,#»
^*^*V» II* $* retp(6l"4. vrt.fi 4e dmeff. &
ttmt9*4.p*fa*ï. n*ft 4tt , f*e les çomftes
rcauikf ) ym ÂepHplifue, ne penuent pas eftre
retra3ep eftts ?o. 4»s,Jîo* aglfi corne tJjmi*
HJjfrWtfrfW dfres dix MU%fi t» 4gifi «mire l'h(n
tftier fkeluy» Qt U Coter youhnt (ftdtUfvik
tjmpsprefx, a efié obligée deeheifirUpluscettrt,
eyte l* le$ luy freferimit , afin 4e ** (* t»4»ftftt
tyf* & que fi et* wvbit agir après dixanst t4<L
mw$*4teq* »ffi*flt f*s en vie 3on ne çojttre^
tfàtt k U lej. Wneifteltl. ctktflt. fà.fedfigr*-
ths). vte.fr, 4* édmtnifir. rert edcmfet^ pertU
mt*t. etom** e n ces termes. Sedfigrettes} txp^tt^
(fa Jùentvr, no» retreftabmtnr. Car ce $. aU-
pc#da>n4<t terme t précèdent, if If faut necefifi-
remet* expliquer par Uettx. Qr les termes prece-
4tn$ fi**, cetfx-ç;, Cdcult erroris retretfatio
etiant ftfi dttennif mt<vUtm*$ tempera qkmu
tjftyr. t.ftdfi gratiest expiw&49 ère. Voneques
49 emmmemm 4e Uit* loj.jl n'efi périt que
et h rtfetm4*m de U çfejfare des comptes , à
céwfi 4* Pe*i*m> decekul 4fH y ifioit interne»?,
leq*ei ermr p*m efire ce*rk(y#** fcdtmmt
Hh
a^6 " Des affiliations det^empUs
forant dix on vingt * ans \ mats méjmes âpre*}
ç'efi.à dtre durant trente ansi&au §. de ladite
t.+iêtjldit quey'figrdthie expnnBa dkentur,
rnnTeir&Bàbnntitr y c*ifi a dire après le terme de
y dix on vingfdns , dont a efiè parle ey-deffus.
vv^^/ScufetnenVfi efdiccs cloftures y cft iriterucnii
* S ^^rrmcftcvir decaicpl y tet cireur pourra cftffe irepa-
î^^y^^Téllurânt tretate àn& ék l. calcnlim Inprincllitî-
f, ^S * dits côfleûcurs font obligea de rendre côm-
ptTclaranf trente atfe , parce que c'eft le ter-
me ordinaire accorde a tous aatomiftrateurs,8
^uilont obligez de taire voir qu'As ; ont bien
géré pendantïtout autant de temps qu'il le
rieut: feauoit pendant trente ans, car après ce
terme toutes actions Tont preicntèsD comme
i'aymbhftré au traiâé des' ContraÔs , rit. de?
là prefcripdon ; mais lors qu ils ont Vne fois
fàtssfkit à ce deuoir* & rendu leurs comptes ,y
û 1& Communautés prétendent auoir efté
greuëes eh la clofture dlceux ,' elles s'ctTdot-
tient porter pour appellantes~dans dix ans
après 5 ce' ternie ? leur 'roîtïuffirê [pour faire fc-
ftarer leurs griefs s'il y en a^ fens tenir fflus
îoHg^tem|)sth fufpciîs lefdits ColieâcursjAtf
premier bas les Cdlle&etirs font reïpon&blcs
de leur fait > c'eft i dire de faire voir lalïdfclt-
té qu'As dnt apporté en leur geftion , maïs
au fécond il ne s'agiç plui de lettr fâit>5 ains de
celuy d'àutruy. fc^nt^eii,dérie>iéedkeqye
des CoUtàtuvs* ., 487^-,
pi|is que les appellations des cloftures dcs^**J^
comptes rendus parles tuteurs foqt ireceuës &** ?/è *
durant trëte ans après îefditcs dorturcs^pômçu^^^'
i'ay monftré au traiâé des contrats , tit. dcsJï
tiops des cloftures deâ tprnptcs defdks Çol.^^ ■ **■-
ieâteurs , doiuent eflbrçreceùes pendant n^C^y^T^
meeipace de temps^ car ceUcs4â nepouyans^ <a^
cftreiiifcriettces quej>ar les adultes ou leurs y**'" '^
héritiers , & ceiiçs-cy gar Clpiacuh des hai^ ~**^
t
tans de la Comnjuiuut^ comme il a efté fliça*. te*
cy-âeffiis., on ^cfçiUufte d'accorder vn plus
long rerme à çedx-làjq u à ceux-cy , «fin par
ce moyen fôiaire quelque efpece <fcc9m- * "...
penfation du petit ou grand nombre des per*
tonnes qui peuuerit intenter iaÛiçi^suec le
çoiirt ou long terme , pour îiritenter. ^ Mais
l'erreur, de calcul eft réparable en tout tqnps,
quia vcrit4s, erroné xon ymàmril. rf. §. \Jff9 dçr
offic<fr&Jid.&noncp
C. de errer* cale, ou qu'il y ayt eii feacence fur
ïceluy.*/./. vn.C.Âeerrorewlc. * . ■ - *
Su Et lefdites appellations des compte? ren- ce/ **><*#<
dus pardeuant les Auditeurs ordinaires des **/**/
villes ou liçux^piaf les t Confiais, collefteurs >^p^^
ou autres admtnilhrateurs des deniers publi cs>^
neDeuaent eitre intetïertées au ez Cours 3esV
ttéesqu'ez Cours des «v^
-■jyfegfri 4Tjraclurâqa4e tous autres Officiers "H**//*
tan: iubalccracs^tud &ouueraios , ç pmmclra^^y"
«. »■
HTTT
agifjtf
4#& Des afpilhtiàns dts totnttcs
titeidgé ad grand Goafcil k d- Notfembr*
1528- & 12. Septembre rfr$. cil feuéur dé U
0>ui dés Ay dés de Montpélicr , contre lé
Parlement de Tolôfe, qui prétendait àtiôifc
droiél dé iugér le* appellations défd/tS com-
ptes , tkiliffi M fis An. *ri. ao. & ch ladite
ëôurdksAjwléslé?. Septembre 1623. entré
le* Gohfuls dùtiérj d'Aulaignè, &îéàn C&
(jdulâdè 4 par lequel les Officiers ordinaire*
dtfdit Iteuàyahs connu dvnc âpptllitiori
d'Vneclofture dés comptes rendus par ledit
CapàUlade dé fan idhilniftration Cônfulâirc^
là CdUt fcài âuoir égard à la procédure défc
dits Orflcier» fait inhibition1 i & déftàfcs £u£
^ditlÔfficiérs d'Aulàigné, Sà55èldtiteflbri
]^_deJaC^^dc prendre edrto^
<-4âti6ns mteriéttéVk de l'audition & eiofturé
7K
/ ±..->i,rr+!
dêTcorH^téS fendus bardeuatit les Auditeurs
, ^jw^^dlKairés des villes a: communautés s à péi-
1 . ^iée de nullité , càflàèitm des t»rocédures , 8t
?£*££, ****eri*k àt^âîKr&"®S5trû5l3s''àtdëntt*
que Maiftrc^fetcitdiër , Lieutenant du luge
diidiè Artlaigrte rendra la fomme de treize
Iiorespâr luy taxée tJtlur lés efeitiès de ladite
ftnfcènee. p0js ^a fait d'Aidés il n'y à-
3tre âaft ihft arfcéV, comme il a eûi dit cy-
eïlus y 6t que les clôtures defHïœ compris
-font de cette haturtr,ii éttiufte queieéféules
<xmrs dés Ayd*»cônnoiÇeiiC déraiteè appel-
lations; ~ ' *
«
\
Que fi peut faire Juger lcfdkes appclla- i/"^*^
. faoncUânt àtlhande la remifè a<e(8itt2r~«**<-_
comptes, ou les »*ms îuttihcatiues a Kcv^»j^^Z
îles doit dcauuittt tus Greffiers Tefiuxês %1
****-
communauté! ; , * n»n pas aux Çoofuls,. c#^
auffemcnflcl^tt Wtttfuis cnlônt déchargez»**,»-/^
&Tettlcmcnt liliitt Confuls font tenus dc~~,*^
tuy indiquer qui font les Greffiers, & ainfife*
iuge tous les ioufs en ladite Cour des Aydes
de Montpelicr, tt nttammenr y a cfté iugé
en Décembre i6i$. car les Confùls ne font
pas gardiens ny détenteurs des titres & do-
cumens de leurl communautés , ains leurs
Greffiers. Mefints audit cas par Arrcft du
Confcil d'Eftat donné à la requefte du Syn-
dic du pays du Languedoc , le dernier Dé-
cembre 1&7. il eft défendu de remettre les
originaux défaits comptes , ains feulement
les extraiâs des articles; fàuf s'ily auoit inf-
criprion en faut
FIN*
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