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iMtfimmmmttntlI'mmi ^»i)ij»«n<û»»»i»iuH
PREUVE S
DES PROJETS LIBERTICÎDES
\ ET D'INDÉPENDANCE
DES COLONS,
Contre la liberté , Vénalité et la représentation
nationale y tirées de leurs propres écrits >
i^A première pièce que je vais produire > fera connoitre
l'origine des troubles qui ont déchiré St.-Dorningué ; elle
prouvera en même-temps les projets perfides et d'indépen-
dance des colons. Voici ce qu'on y lit :
a A la vue du péril imminent dont notre malheureuse
5) Colonie est. menacée , nous n'avons apperça de ressource
» que dans la prompte convocation d'une assemblée pro-
.» vinciale dans chaque département, (i )
Ce projet , comme on va le voir, n'étoit imaginé que
t)Our faire rivaliser ces assemblées avec la représentation
nationale , et arriver par ce moyen à l'indépendance. En
effet, si l'on considère l'époque de la formation de cette
assemblée de St. -Marc , et l'un de ses premiers actes , qu'elle
qualifia de décret constitutionnel : si l'on considère les arrêtés
des assemblées provinciales du Nord et du Sud, confir-
ma tifs de cet acte : si l'on considère enfin la manière
( I ) Extrait d'une lettre écrite par la dépiitation de St.-Domingue ,
sous l'assemblée constituante ; cette lettre , en date du 12 août 1789 ,
£v. st.] fait partie d'une correspondance secrette de ces mêmes co-
jons , avouée par l'un des signataires , l'archevêque Thibault , dans les
tlcbats devant la commissioii des Celonies, J'aurai plusieurs oceasions
de citer cette lettre, ■ . .
i
? 2 ^
avec laquelle ces assemblées coloniales ont fcorresDonau et
pané aux assemblées nationales, on se coiivaincra facik-
ment que la convocation de ces assemblées n'étoit que pour
les iane nvabser aveCJes assembiée^ nationales , et traiter
avec elles do pouv(-ir à pouvoir.
- Les articles V , Viïi et iX du considérant de l'acte pré-
tendu constîtiiticnnel, ainsi que les articJesI, IL, ill VI
etX prouvent jusqu'à l'évidence , les principes d'indé-
pendance dont les colons n'ont cessé de faire profession
ouverte. ( 1 ) ^ ■ -^
Je sais bien que les colons, ne pouvant plus cacher cette
pièce de conviction contre eux , veulent persuader auiour-
dhui que ce n éLoir là nii\-,r, x,^., ^^x^t.x „, „_ ■' • .
^.._ --wr (, uLi oiiirirs 1700, (V. st. ; iVJais si
ce prétendu aecrein eut été qu'un ^ oeu , comme ils le pré-
tendent, d-ou vi^ntl assemblée provinciale du Sud présï^n-
toit-edecet acte comme obligeant impératù'e?nent et /«-
distinctemejil: tous les indiv.das de la Colonie ( 2 ) ? D\>à
vient, si vous ne considéiiez cet acre que comme un vœu
de la Colonie 1 assemblée coiomale, par un de ces préteiidus
décrets , postérieur du icr. Juin 1730 , disoit-elie , article
iei\ : « ^ l égard du décret rendu le 8 mars par l'assem-
^ biee nutioncde , et accepté par le roi le 1 o du même mois,
,y cju die adhère açec recoauoissance audit décret , en tout
» ce ^ui ne contrarie pas les droits de St. DoininEue.
.> déjà consacrés dans le décret de l'assemblée qe7zérUe le
» ao du mois dernier ? (5) ,
Pourquoi , si vous ne considériez cet acte que comme un
vœu , l assemblée coloniale disoit-eiie dans sa /etlre au roi :
« Laignez , sire mettre le comble a vos bontés , en accep-
^ tant/e décret du 2^ mai dernier , <^uifioce nos bases cons^
tuutiojielles , et en sanctionnant les divers autres décrets
^ e notre assemblée générale , qui seront mis sous les yeux
e votre majesté. ^? ( 4 ) ^
Qui ne voit , dans ce peu de lignes, que cette assemblée
vouioit rivaliser la représentation nationale , en ne voulant
soumettre ses décrets qu a la sanction du roi ?
a»
3> ci
» d
(t) Voyez ces con.iderans et ces aidcks , parmi les notes ren-
yovees a la fm de l'ouvrage, ns. i ^
( 2. j Voyez la note II à la^fin.
> •>'*»^'3T
t s )
Vbîci encoî-enhe aittfe pièce , propre à faire connoîtré
î^s principes et l^s voeux des colons ; c'est une protesta-
tion faite en France pur ies députés de Ja partie de ['Gaest de
Saint-Domin(j!.ie , contre un décret de iassembJée natio-
i^aie , 'laqueli<) protestation a été rendue pni)liqae à Saint-
Domingue , par un anéîé de l'assemblée coloniale , en date
ciu 14 juin 1700, et signce Bruiley , président , etTlionias
Millet, secrétaire.
«t Nous dé(. larons que nous ne pouvons ni ne devons pro-
n poser à l'as...emblée nationale que le décret suivant, con-
>^ forme aux ordres de nos eonimettans : L'assemblée natio-
» nale , consJ [érant la différence absolue du régime de la
3> France à ceiid des Colonies, déclare , par cette raison »
» que son décret des droiis de l'homme ne peut ùi ne d<.it
>) les concemvr , décrète qu'il n'y sera pas pjromulgué , sous
» quelque piétexte aue ce puisse être ; dc'crèce encore
» qu/clie recciinoit aux Colonies françaises le droit, de faille
■3> elle s-niêj} tes leur conslïlutïon , ^jui sera envoyée à leurs
» députés poin être présentée à la sunction nécessaiLO ^>.
Signé CocherJl , le citoj'en Ogormaud , Mani^alpTi ec
Dou^é,
Plus loin on y trouve ce qui suit , pfir les mêmes signa-
taires j qui pailent toujours au norn de la Colonie.
« Et si l'horrible scission doit avoir lieu , vous lèverez au,
») moins des mains piu'es, et vers la mère patrie, dans vos der-
» niers adieux, enlaifuittantpGurjajnaîs, et vers les Coio-
» nies qai, en vous bénissant à votre retour, v oas diront : vous
» avez fait votre devoir sans pouvoir iaire des heureux 1
» c'est à nous à vous consoler». ( 1 )
Qui peut douter maintenant que le prétendu décret du
aS mai ne fût considéré par les colons et l'assemblée colo-
niale comme des bases constitutionnelles ^ et non comme un
vœu de la Colonie ?
Les arrêtés conlirmatifs des assemblées provinciales au,
nord, confirment encore l'esprit d'indépendance manifesté
dans le décret du 28 mai ; car cette assemblée provinciale
du nord notifia à l'assemblée constituante, dans une adresse
lue à sa barre , que si on, 7t' accordait pas à la Colo?iie c&
^pi elle demandoit , le pacte étoit rompu ; et ce qu'elle
demandoit n'étoic autre chose que la reconnoissance des
droits de Saint-Domingue , consignée dans le prétendu dé-
10'-
. [1) Extrait d'une gazette impr.ime'e à S?.inî-Domî«gue , intitiik'e
2^ottvclles dlversis , n'^. 5 ï ;, du sauicdî ié jii,ia xj9o ^ imprimée p?
arïèté de i'aiseaîbièç; eolouiale»
? 4 >■
crefc du 28 in ai , rîe rassemblée de Saint-Marc ( î ).
J'ai déjà fa^t remaïqner que les arrêlés confirmatifs de»
assemblées provincial s faisoient considérer les prétendus
décrets de l'asseiubiée générale de Saint-Doininoue comme
obligatoires pour tous b s individus de la Colonie. «1 y a
plus , c'est que les arrêtés défendoient mêm j aux hf'inmes
de couleur de s'adresser à d'autres autorités pour obtenir
î'amélioraii;)n de leur sort. Maintenant je vais prouver que
ces princi])' s liberticides étoient aussi ceux de Page et Biul-
lej ; car ils m'ont inculpé d^avoir , par ma correspon-
dance, empêché m s frères d'obéir aux prétendus décrets
de l'assemblée coloniale ( 2 ).
Leprétendu décret constitutionnel de l'assemblée de Saint-
Marc , les arrêtés confirmatifs des assemblées provinciales
qui en furent les conséquences , avaient été précédés d'un
discours préparatoire du président de l'assemblée d- Saint-
Marc , Bacon de la Chevalerie. Dans ce discours chevale-
resque , son auteur exaltoit les têtes des colons en les pres-
sentant tous comme les desc -ndans dirçcts de ces peuples
flibustiers, concjuérans , indépendans et maures absolus
des terres cfuils avoienr conquises . Tout ce qu'il y a voit
d'extravagant et de gigantesque dans ce discours fit une telle
impression sur les tètes des colons , qu'ils se crurent de ce
moment un peuple d'Argonautes , capables de résister à
toutes les puissances de la terre , et leur commander comme
a leurs esclaves. Ces idées prirent une telle consistance, que
vous les voyez reproduites dans tous les discours et les
ëcrits Aq^ colons. Dans un discours de Page , il y dit : « La
» partie française de Saint-Domingue , au moment do la
53 révolution, rappro hoit les beaux jours où les premiers
5> colons se livroient à la France par un pacte dû con,"
y> fiance et d'amitié : Louis XI T^ , le plus absolu des ty
>} rans , at^oit su respecter leurs droits (3).
Plus loin , dans le même discours , on y trouve ces deux
paragraphes , calqués sur les idées de Bacon de la Chevale-
rie : « Nous avons vu Saint-Domingue dans son état à'indé-'
>> pefidaiice , lorsque des hommes , nés pour la liberté,
3> vinrent de toutes les partias du monde habiter ses forêts
w et fonder la républicjue des Flibustiers , tour à tour Fad-
* miration de i'Jiurope étonnée de leur courage et de leurs
(r) Voyez l'appel interjeUe des 8y , p. 57.
(i) Voyez développcttienî sur les causes des troubles et des dé«
«astres de Saint-Domingue, par Page et iirulley, p^'^^c 7^»
{ ^ ;j Discoars historiijue de F*ge,
t 5 5
a vèrtm , etîa terreur de l'Espagne, sur laquelle ils avoîenî
5> conquis la terre qu'ils habiLoient.
■ « Nous avons va les FUbu>llers dépospr leurs armes , el
,» cultivateurs paciFinue.s , demandera la France protection
» efficace , en ëcha^^ge des productions de soa sol. Le pltis
» absolu des rois, Louis XIV , respecta ce pacte sacré,
» et laissa au peuple de St-Domingiie le gouvernament
» qu'il s'étoit douFié ( i ) '>•
Si l'on n'appercevoit dans ces phrases empiîatiques ,
les projets liberticides.de séparer les Colonies d - la .Répu'
blique , en les rendant indépendantes , on seroit tenté de
1-ire , en voyant gravement Page présantpr ces peuples
Flibusiiers , nés pour la liberté , introduire parmi eues
resclai^age la plus révoltant et le plus cruel. Les citations
n'en sont pas plus heureuses ni plus vraies ; car si les rois
eussent laissés à St.-DQminguele gouvernement que les l^ii-
bustiers s'étoiont donnés , les colons n'aaroient pas réclam©
contre \i despotisme des lois qai les régissoient.
11 est si vrai oue toutes les assemblées coloniales et leurs
preneurs ont toujours professé les principes d^indepen-
dance, que vous les voje?. se reproduire dans tous leurs
""par exemple , dans l'appel interjette par l'assemblée de
St.-Marc , prononcé par les 85 à la barre de 1 assemolée
constituante , on y lit , après une apostrophe insultante aia
représenta! ion nationale : cjuelle navoitpu ?ii du, desu-
tuer V assemblée coloniale. ( 2 )
A la page n , on y trouve la preuve que cette assem-
blée coloniale , se croyant déjà- souveraine , avoit exigé da
toutes les troupes , dans cette partie . le serment d etr@
fidelles à la partie française de St.-Dommgue. Page ôy ,
on y dit • aue l'assemblée coloniale avoit le droit de pre-^
senter les clauses elles conditions du nouveau pacte qui
devoit désormais u?iir les colonies à la France, (o)
Sous l'assemblée constituante , Rainaud , l'un des députes
de St-Dominaue, avoit osé lire à la tribune sonopmion
«ur les Colonies , dans laquelle il disoit que les ( .olonies^
ïi'étoient point sujettes de la métropole, mais seulement
leurs alliées. ( 4 )
■ /o Même discours '-historique , page 45- , , , ^ i-» • ««
- {2 ) Voyez sppelinterjeue par l'assemblée ge'nerale de St.-Dommgu.,
à l'assemblée nauonale , page i et 4.
/ T "^ Voyez pa«^e 57 de cet appel. . ,
(4 ) Voyez lesîeances des débats de l'assemblée çonsîUuante a ceU.Ç
F) 1
? ^ )
Les colons , grands planteurs, ont sî bien pèTshîê âam ch
T^ùT' ^-- ^g-- ' Pa,e etEmileyf ont Im^L^é
en l^raiice. en 170,3, ce qui suit: ^
a Nul donre que les Colonies ne doivent se gouverner
>. eUe.-n.êmes ; nul doute qne leurs intérêts ,1a politique,
» la reconnoissance ne W; commandent de s'unir av2c la
», France ; nul doute^ue l^acte ne doive être le résultat
>. oes dehber.ttions libres de chacune des parties contrao
» tantes ( 1 ) n. ^
Bi ce n'est pas là annoncer l'indépendance des Colonies
et les présenter comme devant traiter de pni^ance à nuis,
sanceavecla l^rance , on r^e sait connnent oir pourrait le
dirr- cl une manière plus positive. ■
Bans ce même imprimé , Page et BrulféVTexpriment en^
coro ainsi (2 ) ; , -^ , ' ^
ce -^e eoncius à ce que les droits des Goloîdes soient authen-
»* tiqaenient reconnus, et qu'elles organisent leur rémine
^ rnreneur;a c. qu'd soit établi un pacte d'union, du%on^
3> sente7jze/;j: des parHes contractantes..-»*
l^eux qui concluoient ainsi et qui annoricoiént de pareils
prnic.|.es, ont dû riécessairement s'oppéfe aux décrets
rtaîionaiix^,, sur-tout k ceux concernant le réi^im- intérieur
des Loionirs. Aussi les -colons n'y ou t-ils pas manqué, pour
ce qui concernoit les droits des hommes dé "couleur &'en
douions plus, c'est chî cette opposition qiie sont dérivés
loi,sles troubles et les dévastations des Colonies : qu'on n'en
chercne pas d'autres causes.
Les principes d^-s coions Page et Brull^v , ainsi que leurs
■d^^'!J''^r î ':^^?^^^^^«^"^^«t éprouver qu'il dépen-
droit des Colonies de rompre ou de conserver les liens qui
le§ unissent a ia métropole , et que par conséquent elles sont
mssance indépendante de la république.
une pi
ce ^1 ia^hrance ( continue Page ) reconnoît la sor^Perame-
f^ te des 'colonies , ^W^ rentre dans ses principes d'éternella
^ jastice qu a consacré la convention nationale ; elle ne
aisse plus de doute sur ses intentions , et les peuples de
» la terre verront avec délice s'élever à leur côté une na-
» tion puissante qoi sait^respecter leur foiblésse.
« La i^rance a toujours applaudi l'Américain du nord qui
« sépara ses destinées de celles de l'Angleterre , etlaFrarî-e
: ^SVr^^"^ — irl'Américaiîi disséminf^";:
« ^"Wics, la justice eteniellea-t-elk deux poids etdeuxine^
I ) Voyez ps,^e ^4 du uiscoio-s hIstoriqxi.e de'jâ cite,
z ; \ oj-ez p:;ge 6-5 , uién^e discours hiitoxKjue.
li^'.'Twr;"
c ? c-,^, aoute elle' aimera mieux se les a itnclier p^t
fi strres? ^ans doute tut. rl'v-re<>ncr par la ter-
„ ramour et ia recoimoissance , que d 3. régner 1
Ces aeux paragraphes ne U,ssen «"•;"" f^'^,',. '
Cipe. a-ir,aépenda«ce professes paPa|<^^.tb'"'^ ^^.^_
'„ Souvenez-vous, 'ég-lateors s é.ne 1 a e m. ^.^^^_
„ cours historique) ^^^'^^"'''r'''^T^}^'U„,ùin>.nto
„, da>is la personne do se, '^f^^\.^^^^^ .'U p.,r£e à
» toi.re la France , n a jamais uementi i amoui j t
^ • -1 P iir^;j-V>i^n ane des membres de cette c.îpoiauu
mais il falioit bien qae aef> lu r^mnappassent les prm-
îirite , qui ont partagé son crime , en propageasse ,
f^''''''tT^}iTt ces mêmes preneurs . pour voi.
^- ^"^"""TlP en^re ;e ihcTress.nt ceUe indéper-dance après
avec quelle tendresse li^cc.ie:,». « i^^- Aq n en P^^
laquelle ils soupirent , tout en se donnant i air de u y
vouloir. ^ .. . ,,j-^ Bo^r.^ /^virpnt Aussi leurs
„ Les peuples de rarmqu.té ( Au Page e. r«nt -^ ^^^^
» Colonies rilsconnwent mieux que nonsk^-n^^^^^^^
,> elles : unies avec elle, por des P^f ^^''«-'X; fô.raoWnt
: !;:rt:â!fJih^rï?s^»:rs:pe.^ns quan..
» !r"(5v1Srqt'ir:;nvient à la France de considère.
» |^'"';^;Suer"plS'aaToi*ement ce qu'il faut, faire pour
.e^d'e 1 'Co ôntes iLépendantes. CeUe «a.ière est adrone.
ïenU.eies^ , j^cèle pas rooius le. pim-
,-en c"»^^**"' ' "X^.l^Li remploient. On ne peut so
^jnpq et les vues de c^ax qui i. ç:'-^ _ Pact*^
^^ ...r d'observer ici .combien cet avis donue j^.. Fage ,
dispenseï ^ '■'^^|-'''f '^ .' con-rè. de toutes lo5 Colonies ,
coincide avec le pl-ui du coyc a c^ior^-, à i'assem.
présenté par Barnave et les ^^P-^^^^..^^ ^p_ ^,;, ,n.
^S y r^s^r^IIllu'a dicté ; c'est à vous d'en ,uger.
Cl) Discours historique, page ^o.
)z) P?ge w du discours hu-LorKiue.
(j) Voyez ie r*p|»Qrt de Barnav
è'avant le dé«fft an 15 niai 17? î «^
(S >
iVdici comment Pase r>rnr»oc^ ^ T^ .
- vous donna la nature : usez^en nour^T 1*'' ^'T'' ^"«'
" cionnez-vous des repr'ésentan^^eo^mand ?""" ''? ''>"''
» /''■<î.ye«ter?« Bro/ei-/'T,«„r„r^ command, z-leur de rous
, C:e„e i„.,a.o^„ /~rvr="trf:->!-:fr «."
y—» ,
» indéperd"nt" sÔs IfLt P^'P?*" '^^ricain vouloit être
'• nies, .;.s ^^r^fr/'^e'""."'''""
.. vérité me cc,mmânde7e{t! "T' ""^ fr<i^'"e ! "'-"'is la
» volonté diffé™^ p. .aoitl'ï"" '^P^'T'" « "'^"'f-'^'^ ""«
» -tionaie, il ne :;ii7c f; r;rr:,'^^^^^^
>) régime întériev?' • ^f t^, ^ J/^^^^^^d. organiser soiz
3) faveur, /ej- /^rn.Vc .J -«-^^ens , ji solIiQita , comme une
« pf t::,je S pl,rnrs;n?r -^-^ '" "^'"- ^' ^«
quand ce pot.vol est Tconnn ,P°"'°'^''^S"'^'>f ? «'
refaire obéir ? et enfin al !)" ' " '^".'î"''-'-'' P^^ «elui de
les gou. ernés oùY^l^^tZ^' f "' •" «°"duit-on pas
mte, vous allez voir commentTe^t T" """"^^ion ? Au-
cile, obéissait ™o«soi.~;';fr^'v '"'°" '''^"'^' ^^ ^o-
ici que rassei^blée cfe S^m-ftW r ' ^°^^, ^""^ rapellrrez
semblée constituante iwi^wl>''°''/''' ^'"« ^'^ l'«^-
^«^/■. Eh bien; Pace etBruHe. <«'oiCpa,le droit de ladeui.
ont in,priu.é ce qui sii^lf ^' ^«^'"'' '«^«^émes principes,
» "i?;?u;;"A,v:qTrtxécu?p°^' f t-^^-^^ -■■ '- c°'o.
• pas parce qu 'eile^a été votée ™ 'r " '"' m" ^ «"'J • "°«
>> mais parce qu'elle a é éT.t f ' '"f ""''^'^ nationale,
" ce«e loi sacrée car r W ^■'^''^'"«^•<- , /-««^ ^fi7//e
^'«É»^'
■■'^::'
?9)
Ouoî ! vous n'avez pas obéi à k loi parce qu'elle avoit ètê
consentie par les vrais représentans ^u peuple français ,
mais senlenieni parce que vousVavez acceptée .n est-ce pas
là s'élever au-dessus du premier pouvoir , et s ériger en con--
vention pour ratifier les loix données par la nation .Ht
comme pm.r ne laisser aiicun doute sur votre pouyo^r^^
vous déclarez positivement que l'assemblée nationale n avoit
pas le droit de la rendre ! On ne peut , en venté , mecon-
îîoître plus affirmativement l'autorité nationale.
Ce que fe vais indiquer des écrits de Page et Bruliey ,
fera connoitre que loin d'obéir aux ^e^crets nationaux ,
le; colons blancs, à l'imitation des assemblées coloniales , ont
touionrs repoussé , celles qui leurs étoient envoyées quand
elles blessoient leurs prétendus droits. Je transcris Faga
lui-même : "■ » •*
« Ce fut à-pen-près dans ces circonstances qu on apprit
» à St.-Domingue rémission du décret du i5 mai 1791..
w Ze peuple colon s indigna moins de l acte enbn-mêw.e,
» que du parjure de l'assemblée nationale cjui avoitpro^
^, mis de ne porter aucune loi sur l'état des personnes ,
^ ^ue d'après le vœu spontané des assemblées coloniales
i) alors existantes. ». ( 1 ) , , .
Oui avoit sollicité une promesse nussi contraire aUx droits,,
ae l'homme ? Les colons blancs. Qui avoit surpris cette
promesse? C'ëtoit Barn^ave , dans un considérant dicte par
les colons qui composoient alors le comité colonial ; parce
que ces mêmes colons ne vouloient pas que des hommes
d'une autre couleur qu'eux, et qu'ils vexoif^nt horrible-
ment, pussent jamais se soultraire aux vexations qu us
^^Comment' Page ose-t-il se targuer ici de ce décret du
12 octobre , lui qui s'est vanté d'avoir conduit Barnave
à l'échaFaud pour ce même décret que Page appelle désas-
treux aujourd'hui ? ( 2 ) i 1 re
Mais ce qui prouve combien les grands planteurs blancs
étoient opposés aux décrets nationaux , sur-tout pour ceux
qui rappeloient les hommes à la liberté et à l'égalité , c est
ce que vous allez lire de Page sur l'émission du déeret du
i5 mai. Tir
«c Alors par les intrigues de Caduchs , lesxinembres de 1 as-
ï> semblée coloniale furent revêtus d'une écharpe noire ,
I» sous 'des prétextes frivoles , qui ne laissèrent pas d eu
( I ) Discours historique , p. ij.
( z) Réponse de P»gc et BruUey au citoyen Belley, p. 2^
}'
» imposer aux patriotes , par des motîfs â-pett-près t,s^
« reils ( , ,, Alcrs .les orateurs rn.WedUns ou é^S.Èllt
« ^/«^o««//'«„««te<, ua^ianaU. et cent n^iiff ré^ol ^
» cou.erts «u sang des blancs, la torche et le ooi» .arda là
» cian'tTn r""'"' ^^^'''' • r' ^'' '°'"'' ^' G«''"" ' "égo-
« cidnt au Cap , ces m.or'î /// n^f-T^n ^ja '^ / • • .^^
» i^ t.mpie où se réun.ssoit 1 assemblée coI.^'iJle ^^^
crimt^!^''^?^''''p œrm-nenr se prononçoit une assemblée
crima.eUe , donc Page et Bruliey étoient membres, et qu'ils
^^c^^^T "T^^ obéissante aux décr.ts de lasse.nidé^
Kalionale, et en [ont î@ pius pompeux éîo.^e
^ C'est ici le moment de faire coimoître la cause de i'insur^
rection c:es murs. inam
^^ Le décret du i5 mai' 179,1 avoit tellement choqué Tor-
gue des grands plaote.rs , et si bien anéanti leur projet
dm^iendance,quds c.urent devoir to^t tenter pour en
empêcher 1 exécution, li'abord les députés des Colonies sa
ret rerent de assemblée n,^tiomîe , e£ protestèrent contra
:• ' !'T ^1 ^^'"\ ; enou.de rendre. (3 . Ensuit, des placards .
sigaes de colons blancs , furent afficlië* dans tout Paris. Dans
ces placards , on y disoit que , si V assemblée 7iatzonalen&
y^- renroupas son décret, les colons feroîeru soulever leurs
escuwes et appeleroiem les Anglais dans la Colonie, (A)
Dun autre cote, Goui-d'^rci fit imprimer une lettre a
ses eommettans clan. laquelle il leur donnoit astucieuse-
inent le conseil ae larre soulever leurs esclaves et d'apr eler
3es_ Anglois a leurs secours. Cette brochure, qui nedevoit-
voir le jour qo a .Samt-D. mingue , quoiqu'imprimée eu
i^ranceavec profusion , fut dénoncée parie citoyen Biausaï
membre de 1 assemblée constituante, et un exemplaire en
lut envoyé au comité des Colonies par un décret de i'as^
«emblée nationale. (5)
On est forcé de convenir que tontes ces choses, et sur-
tout la mesure prise par les députés des Colonies, étoient
bien propres a provoauer les Pvén ,.,>-,-.,.. ,^.]k.. *. ,._-
^^ j^..^ ^^^ ^^v.pui.crà »-tti3 v^oionies , etoient
n propres a provoquer les événcmens malheureux qui
1, déchire les Coiomes. La désertion des députés de Saint-
Domingue avertissoit tacitement leurs coinmettans de s©
l)ien
ont
m\kx^l^?ZrZ'^ ^'^^' -'^''^'^^ ^^^" clairement qx,e touslc^
meubles ue ] assemblée coloniale portaient l'echarpc noire. ^
fi] Discours histor^jue de Vt^-^z , page ic, ^
13 L Voyez les journaux de ce tempT.
4 ] Je sms en possession de ce pl.icard
î 3 Voyez los journaux du temps j ce'fait j. est Cimûgné,
•*^--^-;*-"
( 11 )
5parer dé la Frnnc^, comme ils se sép.iroient enx-méme|
i» l'assemblée ruirionale. J'observe que l'époque ae la i:Ou-
\ 11 )
éparer de la France, co:
dft l'assemblée ruirionale. J'observe que 1 epoqi
Ulle du décret du i5 mai dans la Colome , hn ce e ou
le; noirs s'msorpèrem ; qne l^^,^^"^^7,^ ^^'"^^:^t .^orÏ
portées par tous les membres do rassemblée colomale et pro-
^^nc.ale^:e fut alors que les m.ots la loi e, /- --^^-->^ ^^
erracA,, eu que les Anglais furent, appelés sous le vaJJZ
%L^dJ donner d^ secours à la Colome. Kappelez-
vous que c'est Page lui-même qui avoue toutes ces choses
dans son discours liistorique (i) ; rappelez-vous qu il !! ^^^f
encore que les coideurs ermemies hrrent portées sons de
vains prétextes, cjui ne laissèrent pas d en imposer aux,
■patri^tes.^nx bien , c'est aassi sous de vains F^^^r?^,?^^^
les Anglais fmrent appelés dans la Colonie. Quel est Uiomme
im peu clnirvovant qui ne voye dans la coincidence de ces
faits avec rémission du décret du i5 mai, que ce sont les
4:olons eux-mêmes qui ont provoqué la. première cause ae
tous les désastres de Saint-Domingue , l'insurrection cies
esclaves et les incendies qui l'ont suivie? -, , . -, o«
Qu'où se retrace les lettres que Blanchelanae ecriyoït au
ministre de la marine et à l'assemblée nationale , a 1 epoqiie
où .le- décret du i5 mai fut connu à Saint Domuiêoe. l._es
-lettres portoient aan'aux premières nouvelles du deciet,
w tons les partis de la Colonie s étoienè réunis pour Le
« revousser^^. Blaïiciielande déclaroit même au î"'^-s^\^
5> ûue si ce décret lui arrivoit ofiiciellement , il ne le teioit
3> pas exécuter, dans la crainte de voir tous les partis se
0. porter aux dernières extrémités». Tout cela n annonce
assurément t^as l'intention des colons et de l'assemblée cplo-
niaie d'obéi/ à la loi ( 2 ). Mais ce qui va^etler un grand jour
sur tous ces événemens. c'est une lettre de , Blancbelan^e
au ministre , dans laquelle il dit positivement, qu il ^J'Oi^
offert à V assemblée coloniale , dans les premiers j ou rs de ta
rLulbey.de sortir avec des forces pour disperser ces revoir
tés, et qu7l fut refusé, sous prétexte que s il sortoit ^ tes^
nègres de la ville pourvoient s insurger ^ leur tour JJan.
pkTsieurs autres de ses lettres, Blanchelande se plamt de ce
que les colons blancs ne voulaient pas sortir du v.ap pimr
?ller chasser les révoltés. C'est dans toutes ces lettres de
blanchelande, insérées dans les Moniteurs de la hn aeiygi ,
^\^^:^i ^'sujeU'^nt de Page et B.ulie, intitula ; dev.-
oppement des causes des troubles et des désastres de iapartio fraa^
■aise àe Saii^t-Domingue , gage 115 et suiyau
iyautes.
^^B
( îâ y
qa^n acquerra ïes lumières suffisantes pour avoîr le fil d'nn^
tramp perFulement ourdie - i. ^ '^' "^^ ^e m cf imô
toit q„3,pour arriver à l'iAd'pen a/ce TntT:';;' "'"
se reproduisent dans tous leurs écrits ' P"nc>pes
Je reprends l'appel interjett.^ par l'assen,l>l.;e de ^.- .
Marc pour prouver quelle' n'a cLsë de nroWr e- "
tendu att^ch^ .^ I ^ ^'^® ""^''^^^^'^ masquer de son pré-
«enau artachement a la patrie. Elle osoir cptr^ . . H^
conpable, demander au sénat francaf./' :Tnn] ^^'f^^P^,^^
2noi£ la dénend^nrP r\l r] ^"""^'^^f^ ^ q«el titre d récla-
ce^qfr.sul''' '" '^'^'' '"'"^J""^ P^"^ '«^ colons, on y lit
l m,-ZV-^ ''"'. ^'■"'""^■^ Citoyens d'ua aut,i hé~
" Zrltdroiî''l 7' ''^SnoU^ur nous co,n.ne \„r ^ous,
» fiéruiers a la charge de vos Colonies ds 'ce despo-
» trsme ^ue vous a,.^z si heureusement éteint clL 7ous°
On ne peut s'empêcher ici d'observer que si cWun .t,
^partemens qui composent la république^eut énn lemême
î«"gage , et qu'ds eussent prétendus aux mêmes droits c'eut
^je alors „n véritable fédéralisme ou une adépendancà
lec.proque de chaque partie de là république. ^"""^""^
J^^:^ ^^PP^i interjette p„ l'aiemblée nationale,
••! N^f"f'f'^'''-'"'^'^^«".'-<'gime qu'elle venoit d- renverser.
> N eto,t-ce pas ce rég.me odieuoo ^ui constituait tous
l m ? '"""-'■'lotion d'Europe , pou,oit-il nous iZ
« encore? «e FALLOrr - ir, pas o/nouVrau co^rKAT po™
consAeaEK kos KBLAxro^s a ve«™ ? et ce co^raAr?
» DHCLARER CELLES DOST NOUS FAISIONS LE PRIX DE NOTRB
» ATTACHEMENT FUTUR ? "011>«.
„ /l5'^"'"■^''"'/'* ^''-^o^'K^stablement le vceu de la Co-
*> /«of *f /w mcmes choses que nous, et bien pi Js foi-,
■wc-'r^i**n
C i3 )
•r, V. r'r.l.LF SAS NOTIFIÉ SS TEUMEt
S mellement encore? "^Vo^n ,t ms a la colonie cb
„ i.K*c,s . Qu. s. ON J^^^.^^,^ j;,ares termes, lef
: r'^rV^on'o^: /"Notre cn.i.e .«.o.>,V ^■a.o.r ,nn
des assemblées coUWes ^„;ei, ce qu'on y lit : '
Même p.ge ^^ ,^^^^^'/'i!p;„.près colme d..,s enfan.
" ^" .'"■"à .nt ufcoup-a'oeil sévère et quelque coups
« muunes , dont un coup jAco-icerteroient les pré-
. de fouets ^'^tr.bués au h, sard^^de o.^ .^ ^^
, tentions comme les 'Xfvjl'^^^ «„,,;, „„e fo, /iè«né,
» a» ""^"":"i;r3„^ „oV paixENTioNS , ma.s sxtk «os
» y//Jfé?J , NON PAS SUR 5S(J3
w DROITS. io ^Amande est-ce là le ton d'hom-
Qa'elle arrogance 1 Je^«.^??,^rfp'
-?SluS^uvSi^u àlabarre de l'assemblée
te iln quoi ia ricii , Colonies ne prétendoient
» à notre décret du f^^'^ ^<,„, „e serez pas sur-
J^.Z r XJor^uillix défier la Fra.oe de con-
?:,ver le. CUonies . s'il^sY o^posent^^^^ ^^^^^ ^^^^ ^^
" C;"".tr Tc-^.»*' //-- --?«o^;«^. comment
: ';Zrroi.eUe ^^ A^ ^:r':::ZZus va du U rap-
;, Elle enverrait ^^//^'^^f' J,^ douteuse l aliémUion,
« v,rteiir ; Veffic'wuê en serait douteuse ,
'^ t^P^1;.oTnT"r;i audace cette assemblée
Voila, .^^''^3^^f; ' w ^ il représentation nationale; et
conspiratrice osoit parler a la repr ^ présentent
j ^^ r4oc Vinmines QUI se disent paLiiULcs , JL« |j
cependan des hommes q ; ^3 Le délire de 1 inde-
comme étant dan^ le b J , ,^ ^ q,,^
pendance che. les ^<"° coloniales ont cru qu'ds pou-
oomposotent le« assem ^^^^^^ ^^^ ^.^^^^^ nationaux,
voient y parvenir , a ,
( i. ) Pag= ;?, de l'appel mlerjetté.
/.!
V • ., . '■'4)
■ '"'JCJ, a ce su|et, leurs ra!sonnemr.r,c , r
" i '^'i^'énon fnture des C«lonP4T^\ ^' P'''"'''Pe dà
»> <}ue dans les instructions d,^J ""T "^'«'"-'«V
/» ment consigné ,> ( , ) " ^^ '""'''' ■ ^^ est formelle.
geo.em le droit d'ëa-e aVito"^; ."'^'f'"'"'"'?^. -^ ''^^<^^ ^'«^ro-
» vou „oi,s révoquer aue mr lt,f ^^'' ' "^ "" "« ?«"-
» en supposant ^ue voJnJ ^'^f'^' «os opérations :
» -vos pouvoirs . au moi,, , „, . ^ excède les bornes de
>. de la prudence .0":^ 7:^:7::;^ '"^'''"" '"' ^'^'^^
>> sur ces opérations s^'n, ,Z. ^'""^e en prononçant
On anroits„,s douteo .1/ , , ""''"''^''' ^^>-
pièces n'existoientpns i„c;ô,™Tr' '" ''"'•'" ''' "'=' ' ^' '«
discours em été pronônTé fû h» ?''',?''°'"^'ï"'"'-'P«"'il
tuante , si nmprhné Ztn, 1 "*" '''' ^ assemblée conai-
l'assembiée coloniale 'nWw"; ' ^'q"^"^f«^ ^les membres de
I3ersuadés qu'ils étoiem 'ni ''^^ ^"" ^'' "^"'"'^ «"'«"' «i
le droit de pouvoir go" .rmfT'"'^ '■ 1" "^ «'» cru avoir
•En pariant'de sa dtt t' ,'!. ''•'*^''''^''"'''"™ "^'ionale,-
&int.Marc adresse ai' "r^muf' '-^^"«l -semblée de
" Qui n'a pas fré.J V ^''-'' nationale.
» BE L-IN^sriCE A CELUI LtCf.' ^^V°«'^'« ^^^Ois
Quand. on a été i', „^ 1 "'™''"ion (3) „ .;>
. devant la re^ l^:, ^/^ ^^^ i-ur parier ce langage
ceux c[uiro„tété noienf . Pf ' P™''»" douter aSe
tous les projets i^erfide ' Sis f f'"" ' """'' '"'"'^ ''«"«^
tenir leurs foiies'et abs.Xré^^ng" "?;?■"'■• ■ P°" ^°»-
t-on se persuader qr,e ^''L , ^°'""'^"f P""rra-
à l'assemblée natio™ e aicm "'' ^"' °f P" P^^'*'' «i""
ciets, sur-tout quan i c;s (é 'e^t^ f"' '''"'^ "^'^'^ ^ ^«^ '^^-
Qui peut n'être pas inumé^» " froissoient Ijur orgueil?
J>ommes , rctounlés à S^.'n "' .'=°«^«"^^" q"e es tSê-nes
»u.te la seconde assemblée c^Tonra'l^n'a'i'n^ ^°Î"P"««"' «""
——______ '.'■'oiiiriie , n aient pas tout entre-
[■Mppd interjette, pjjc «o.
p^]^^M>en„t„;..te.J.Î,.
fIRf;
^^C'f '•■'■H'i "■ n\:2::ii-"-{»~T»r,-
;f ^;.
pn,, et tovn l...nv.l. ,o,,u- slùei - ^tt^'^-.aSnÎ'
11.11 i)aruint an cicf-ni uu x ^ actes,
rassemblée de «-!-^^- ^ ;f ir::^^^^ l^^
qu'elle oson. qualih^' ^^^f^' te assemblée sVxprinix.it a la
Colonies , voici comment cette assenu.i ^ i-
1 ,A^o rip r'^çcpm' lée coïîstituante . ,, n
barre même ck i ..s.cm u c ^ intolérahle
» co«Mcre a'Oi «/ecreM (.1) >'• . . ; , décret»
Une corporau.n .Incite qm oo.t paiera ^^^^.^
nationaux , en présence ineme du ^«[Pl<=""'^l,^i, ^ „ucim :
être bien détevn, ..ée V^ "'Y^!;"",":'^,"-!! t'nais exécu-
aussfles assemblées coloniales n<, '«f *"'',f ' ' ^je tous le»
ter ; et c'est bien U , sans con tred. l^J»-- .^ q„i y a
désastres de Saïut-Dommgue et de la guerre c i 3
'iîéwitdoneindnbitaMeq«..laconduitedesassem;oléesc^^^^^
loniales n'attirât tous c.sn>alhea.s V^^n:^-^;^^:^^^:^'
principes des grands planie.rs doublemen «>'^°^"^^=^
^ En envoyant offn iellcn,;nt le décret \^ ^^.Hf^^
avec les i,,s rnctions dn ..S du même mots , e ?'<^f «^""^^
- Fa semblée nationale écrivit à lassemb ee c™le. ^ans ^
lettre il disoit aux colons : c< Demandez , ^"5^"^"".' .,!!'':
r r.t ance ee aue vous croyez utile a votre Colome , 1 as-
'pnWe ei îeroivousy iuvitent». Cette inv.tat.on simple
Ltpri 1 priaier^hlée coloniale pour nn pouvoir de taire
se Foix ervoirl ce qu'elle répond à cette lettrée £A H^n
, ir«i«« , acceT^ez et décrétez , présentera l accepta-
l "^Ju roi les bases i.) co,^stitut^onnelles ^ue nous.
„ ai'onsVhcinmir de vous adresser», (ô) ^
Est-ce là le langage de la soumission aux loix ? IS est-ce
1 ;,--,, on vo^kar dicter? En continuant sa lettre , las-
îem&ée o-i^rTérlge en censeur , et ajoute :.< Par là
« "ous porterez ia paix au mibeu de nous ; vous repousserez
» ces svSmes- destructeurs qui , sous e voile d'une chuné-
« daue^terfeclion , IroubleSt toutes les propriétés , ( des
r, pTpriété d'hommes) et finiront par tarir les sources da
l kinÏÏpérité publique. Nous bornons la nos deniandea
n actuelles ». (4)
"C^^UfCi::'^:^^^^^^ Soient .oujour. le décret dvt U
jnai, de l'assemblée coloniale.
• (3) Gazette de Saint-Domingue, -n. ?. tWcnàe^
ili On voit déjà la trame des coloïis contr« la Giroades
■y »- ^>* ^
■JLrf*^
< i(> )
7^--
Page et Brulley auront beau protester oue lés a«pmi.t ■•
coCnaes étoient soumises au^ loix de'lTss ''blle™a Jo*
nale, jIs ne persuaderont jamais que ceux auiTr.îZ
ams: fussent soumis au:. décJets natLaux QuTpouvoit"
attendre, en faveur de nos principes. d'honres'^^Tes
colons , qui les fouloient aux pieds ? Ou'esnérer PnT
de la !,L.er,é et de régtlûé , d%on,me^s qaFZTJntVZl
intérêts et leurs jouissances sur la dégradation Z.l
le sang de leurs semblables ? Non , fe jt ^^i^ bommeT dl'
grades eux-mêmes ne pouvoient jamkêtre lernart'isa.:
de notre subbme révolution ; ils Revoient donc Tétre
commue ils l'ont été .s plus grands ennemis . ww tenter et
tout sacriber pour l'anéantir , ou tout au no ns IV/?
pour jamais des Colonies. Que signifient d'aidurs et^j^f
niers mots , nous bornon, là nos demandes acTulllesl
Jusqu ou vouloient-ils doncle., pousser ? Je l'ai déTctl tTl
î ont avoué eux-mâmes , faire'reconnoître ïindCâdan e
des Colomes. Page lui-même , qui s'en défend tant n'f
t-il pas essayé d'y faire consentir la convention en\Jv'
sant, dans l'an de -es discours : "'''^e"""", en lui di-
« Si la France reconnolt la soiive.rain^fA j r, , .
» elle rentro flan« ^». ,> ■ • ".."^"■^'^^ des Colonies ,
" l'AngleterU ; et la France po^r^^^^vo^l .^ l'^^ri'l"
» mencain disséminé sur les Antilles ' j''"' .^^-l''"''_i A-
-'^^ii<^^'^f^el/edeua^peldsetdeu^,ne.ùrZ?(lTZhlur:
», que les Colonies ne doivent se gouverner el elmémes '^
»> Je conclus a ce qu'il soit établi un pacte d'uvn\,^
» sentementdes A^nr^s co.tp,.cta.^ps ^wTT "'
Qui pourra douter à présent du dessein des colon. „„
, la souveraineté des Colonies, ou pour leui rudépendaC"
Qui doutera encore de la coalition de Page et Br^r^t
ces mêmes colons , dont ils sont les asen, ^'"""î" "^«^
à cette indépendance ? ^ ' ' ^°'"' P^^^^enir
Quelques extraits d'une lettre de Gouv-d'ArcJ. .,
collègues, députés de S.-Domingu», à leurs co,Ùm„» '^'
von, jetter de nouvelles lumières fur es pr ne nerrCoTo"?
leurs intrigues et leurs projets liberticidé" ^ °"'''
^"'^> " î! Avril 1750. I . 7
« I! nous serait impossible , messieurs et chers comn;,
^.otes, de vous exprimer .outesie^dèmarc^^
[i] Discours hiitoii^UK^ p. 60 "~" ~~ "^
l^j Dtscours hi.torkiue, p. 64 , à la note.
«leat an^^'Vr'^ ^'l '"'""^'^ ^°'''^ ^"^^^^■'^ ^^''^ Je n^ c 6 du supplé-
aient «ux a.hche. américaines, feuiJle du Cap-Fxançais. ^^
^ ,-^- y
Um 0U*>. ^ ol 7^^
•^éff}
-^r^i^'