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Full text of "Périple de Marcien d'Héraclée, Épitome d'Artémidore, Isidore de Charax, etc., ou Supplément aux dernières éditions des Petits géographes d'après un manuscrit grec de la Bibliothèque royale"

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SUPPLÉMENT 


AUX 


DERNIÈRES ÉDITIONS 


DES PETITS GÉOGRAPHES 


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‘tte h « a 
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à) AL œ , e 


_. PRÉFACE. | xviI 
tous les éditeurs (voyez les pages 311, 313, 326, 
etc. éd. de M. Gail), et des variantes importantes 
au moyen desquelles j'ai rectifié le texte de Scylax. 
Je renvoie à la collation où j'ai inséré mes observa- : 
tons sous forme de notes. | 

l Page 106. Stathmes Parthiques d'isidore de 
Charax, attribués faussement à Athénée dans notre 
manuscrit. 

Dans la collation j'ai intercalé les variantes du 
manuscrit grec n° 571, qui n'avait pas encore été 
clltionné, ou du moins ne l'avait pas été avec 
son. Je publie un nouveau texte et une version la- 
ine de cet ouvrage, parce qu'il manque dans les 
dernières éditions des Petits Géographes. Des notes 
accompagnent cet opuscule. 

ÿ Page 111. Fragments en vers et en prose de 
Dicéarque , moins celui qui est intitulé : de Pelio 
Monte. Comme le manuscrit grec n° 571, dont je 
“ens de parler, contient aussi ce dernier fragment, 
ja mis à la suite les variantes qui en proviennent. 
Les lecons fournies par ces deux manuscrits sont 
en grand nombre, et plusieurs doivent contribuer 
beaucoup à l'amélioration du texte. 

6° Page 125. Les 741 vers de Scymnus de Chio 
publiés par Hudson et par M. Gail. Le titre n'existe 
nulle part; l'ouvrage est incomplet et s'arrête à la 
fin de la page 143, le verso de cette page étant 


B 


XVI PRÉFACE. ‘ 
resté en blanc. Après le dernier vers qui, dans toutes 
les éditions, se termine par Aapeïos écrpareloaro, on 
. lit le mot Aluos, qui commençait le vers suivant 
et dont nous parlerons ci-après. L'absence du titre 
dans notre manuscrit explique comment il se fait 
qu'on ait-attribué à Marcien d'Héraclée les vers de 
. Scymnus de Chio, et prouve de plus que ce manus- 
crit doit être regardé comme l'original qui a servi 
aux copies postérieures. 

Ici je dois relever une erreur commise par 
M. Bast. Ce savant, dans sa lettre critique adressée 
à M. Boissonade!, prétend que les vers publiés sous 
le nom de Scymnus de Chio ont été fabriqués par 
Hoeschel et par Holsténius. Il a développé en plu- 
sieurs pages ses arguments à l'appui de cette opi- 
nion et 11 conclut en disant ? : « Holsténius a donc 
« fait pour les petits fragments ce qu'Hoeschel avait 
« fait pour le grand morceau; et tout ce qu'on peut 
«trouver de blâmable dans le procédé de l'un et 
« de l'autre, c'est peut-être d'avoir composé une 
« foule de mauvais vers. » Je ne reprendrai pas, l'un 
après l’autre, les arguments de M. Bast; je me con- 
tenterai de dire que l'assertion de ce critique habile 
est détruite par le fait seul de l'existence de notre 


1 Lettre critique de F. J. Bast à M. J. F. Boissonade sur Antoninus Libe- 
ralis, Parthénius et Aristénète. Paris, 1805, in-8°, p. 5-11. 


S AZ D. — © 


PRÉFACE. xx 


manuscrit, quant à ce qui regarde le grand morceau 
attribué à Hoeschel; et si nous raisonnons par induc- 
ion, Îc reproche de M. Bast n'est sans doute pas 
plus fondé pour Holsténius que pour Hoeschel. Ces 
vers, quelle qu'en soit la mauvaise facture, revien- 
nent de droit à Scymnus de Chio, et aucun des 
deux éditeurs n'est coupable de falsification. Les 
rapports qui existent entre ces fragments et le pé- 
nple anonyme, trouvé par M. Bast dans un manus- 
cnit de la Bibliothèque Palatine, prouveraient seu- 
lement que l'auteur anonyme a mis en prose les 
vers de Scymnus de Chio. Ces paraphrases d’ou- 
vrages poétiques (Ÿuxaywylu) étaient très-com- 
munes au moycn âge, et tout le monde sait que les 
poésies d'Homère ont été paraphrasées plusieurs 
bis! Du reste, l'ouvrage signalé par M. Bast est 
de la plus haute importance, en ce qu'il corrige 
Scymnus de Chio dans beaucoup d’endroits, et 
nous donne un passage dont nous n'avions que 
le premier mot Afuos, ciié plus haut, passage qui 
peut sans le momdre changement être arrangé en 
vers. On les trouvera cités dans les notes. 

La lacune qui existe dans les éditions depuis le 

! Voyez, entre autres, l'Îliade d'Homère paraphrasée par Théodore 
Gaua, et publiée à Florence en 1811, quatre vol. in-8°; et celle qui se trouve 
à la suite des scolies de Bekker. Je citerai encore la paraphrase de Denys 


Périégète publiée par M. Bernhardy, et celle de Lycophron donnée par 
M. Bachmann. 


xx PRÉFACE. 


vers 1 19 Jusqu'au vers 125, existe aussi, par le fait, 
dans notre manuscrit, je veux dire que l'écriture 
est tellement effacée qu'il est impossible d'en 
tirer aucun sens; et même, à mon grand regret, je 
dois avouer que le procédé chimique de M. Simo- 
nin a échoué contre l'usure du parchemin. Ceci 
prouve encore que les manuscrits de Scymnus de 
Chio ont été faits d'après le nôtre; car il est évr- 
dent que le copiste ne pouvant lire ces vers, les 
aura laissés en blanc. 

Il doit sembler étonnant, sans doute, que de 
toutes les citations de Scymnus de Chio qu’on 
rencontre, soit dans Étienne de Byzance, soit dans 
le scoliaste d'Apollonius, aucune ne se retrouve 
dans les deux grands fragments que nous possé- 
dons de cet auteur. Mais il faut remarquer aussi 
que ce géographe ayant composé le périple entier 
des trois continents, c'est-à-dire du monde connu 
des anciens, 1l a dû parler de presque tous les 
lieux situés le long des côtes; et l'observation que 
nous venons de faire ne pourrait avoir de portée 
qu'autant que la mention du même lieu ou de la 
même ville se trouverait à la fois dans les grands 
fragments et dans une citation, avec des expres- 
sions différentes. Or 1l n’en est rien; et comme la 
plus grande partie des ouvrages de Scymnus de 


Chio sont perdus et les citations qui en sont faites 


PRÉFACE. XXI 


très-rares, 11 est naturel que cette rencontre n'ait 
pas eu lieu. Parmi ces fragments, j'en citerai un, 
peu connu et rapporté par Hérodien (Grammat. Gr. 
Lipsiæ, 1823, ed. Dindorf, p. 19): Oërw xai Zxfuvos 
& 55 { (fort. &» T6) Tüs Âolas mepinap elpéôün Eyerai 
Kéevde pls nos Zaplov, xa) lepèv mapà Tÿ mé: vpns 
ua) vos, Îs morauès mapà Sréhacoav ÉEesoir. Ce passage 
s défectueux a été rétabli par M. Cramer dans 
son ouvrage sur l'Asie Mineure (Oxon. 1832, t. Il). 


Voici la restitution faite par ce savant : 


.......dvrès d” Eyeras Kenévdepus 

Iôks Zaplor xal iepèy wapà Ty moy 

Ka) AXoos Hpns. ls moTauès map” aûTa T els 
Oaooar éEleioi. 


La bibliothèque d'Oxford possède un manus- 
erit de Scymnus de Chio, copit par Scaliger sur 
notre manuscrit, qui a appartenu à Pithou, comme 
on le verra ci-après. C’est du moins ce qui résulte 
de la note de Casaubon, dont je dois la conmmu- 
nation à l’obligeance de M. Cramer. Voici cette 
note : Incerti auctoris sua manu descripsit Scaliger 
ex longe vetustissimo Cod. Ms. Pithoei, literis plane 
fgitivis et scriptura incertam referente etiam vetus- 
latem. Cette expression, longe vetustissimo, semble 
peu justifiée par la date que nous donnons ci-après 
au Manuscrit; mais on doit observer que du temps 


xx PREFACE. 


de Casaubon la paléographie était beaucoup moins 
avancée que de nos jours, et qu'on était porté à 
reculer la date des manuscrits. 

Les vers de Scymnus de Chio, ainsi que ceux 
de Dicéarque, sont écrits comme de la prose, à la 
suite les uns des autres et sans être séparés. 

L'écriture du manuscrit qui est très-nette, con- 
üent quelques abréviations et paraît remonter au 
commencement du x siècle. L'orthographe est 
assez bien observée; on rencontre cependant de 
temps en temps des erreurs provenant de l'iotacisme 
et de la confusion de l’e et de l'ai qui se pronon- 
çaient de même. Les premières lettres des chapitres 
sont écrites à l'encre rouge. 

Telles sont les observations préliminaires que 
j'ai cru devoir mettre en tête de mon travail. Elles 
prouvent avec la dernière évidence que ce manus- 
crit des Petits Géographes n’a jamais été consultée. 
Mais comment se trouvait-il parmi les livres pro- 
venant de Rosny? C'est ce que je vais expliquer 
en peu de mots. Ainsi que le fameux manuscrit du 
Code Théodosien , acquis aussi par la Bibliothèque 
du roi, 1l appartenait en dernier lieu à M. le mar- 
quis Lepéletier de Rosanbo, qui saisit cette occa- 
sion pour les faire vendre par M. Bossange. Le pre- 
mier possesseur connu est Pierre Pithou, et on suit 
parfaitement la succession non interrompue qui l'a 


PRÉFACE. xx 
fait arriver plus tard entre les mains de M. le mar- 
quis de Rosanbo. Comme ces livres ont partagé la 
fortune du manuscrit de Phèdre publié en 1830 
par M. Berger de Xivrey, je me contenterai de 
renvoyer à la préface de cette précieuse édition, où 
l'auteur a fort bien tracé l’histoire de ce dernier 
manuscrit. 

En terminant je dois prévenir que J'ai fait la col- 
htion des ouvrages contenus dans notre manus- 
rit avec une exactitude poussée jusqu'au scrupule. 
Ja voulu par là éviter une peine inutile à ceux 
qu craindraient quelque négligence de ma part. 
La géographie ancienne, d’ailleurs, n’est pas assez 
positivement arrêtée pour qu'on doive négliger le 
plus mince document qui s’y rattache. Tout en dis- 
cutant les leçons qui m'ont paru bonnes, j'ai hasardé 
quelques corrections sur d’autres écrivains, mais je 
lisse aux savants la liberté d'adopter ou de rejeter 
mes conjectures. Enfin, j'ai placé à la fin du vo- 
lume deux petits fragments inédits, une table gé- 
nérale des matières pour le texte et pour les notes, 
et une carte dessinée par M. le colonel Lapie, chef 
de la section de topographie au Dépôt de la 
guerre; carte qui reproduit tous les noms men- 
tionnés dans Marcien d'Héraclée et dans Isidore 
de Charax. Je profite de cette occasion pour remer- 
cier publiquement M. le colonel Lapie de tous les 


XXIV PRÉFACE. 


services qu'il m'a rendus dans cette circonstance, 
et toutes les fois que j'ai eu recours à sa complai- 
sance. | 

Après lé$ travaux admirables de MM. Hase ct 
Boissonade, sans parler de l'Allemagne, il y a sans 
doute de la témérité à entrer dans la carrière de la 
critique et de la philologie. Mais dans cette occa- 
sion l'amour-propre doit se taire ; et s'il fallait être 
mis en parallèle, mieux vaudrait poser la plume 
et renoncer pour toujours à l'étude de la langue 
grecque. Ces deux savants, d'ailleurs, l'orgueil ct 
la gloire de notre nation, sont trop haut placés 
pour faire tort aux hellénistes français, en si petit 
nombre, hélas! et le champ de la littérature grecque 
est assez riche et assez vaste pour qu'on puisse 
trouver encore de quoi glaner après eux. 

L'un de ces deux hommes, mon maitre et mon 
bienfaiteur, M. Hase, a bien voulu revoir toutes 
mes épreuves, et me prêter le secours de son im- 
mense érudiion, source féconde et discrète où 
chacun vient puiser sans crainte et sans scrupule. 
Puisse-t-il, en lisant ces lignes, y voir un faible té- 
moignage de la reconnaissance et de la profonde 
vénération d'un de ses plus sincères admirateurs! 


PRÉFACE. . 


La séographic grecque, dans ses rapports avec 
celle des autres contrées, ne peut être suivie, ex- 
plquée, commentée sans le secours d'une critique 
éclairée, patiente et sage. La multiplicité des ren- 
simements ! est elle-même une source d'erreurs, 
parce que ces renseignements, souvent contradic- 
bires, nous ont été transmis par des hommes igno- 
rnts ou mal informés. Tel grammairien ou tel 
soliste, très-habile du reste dans la science philo- 
bgique, devait sans doute se tromper lorsqu'il 
entrait dans des détails de topographie et lorsqu'il 
voulait parler des villes ou des pays dont les noms, 
à force d’être répandus, étaient devenus presque 
communs. De là cette confusion dans les Aleran- 
dria, les Larissa, les Antiochia, etc. D'autres remplis 


! On peut consulter, entre autres, la savante brochure intitulée : De 
l'introdaction des procédés relatifs à la fabrication des étoffes de soie dans la 
Pénnale Ilispanique sous la domination des Arabes, par M. le vicomte de 
Santrrem. Paris, 1838, in-8°. La note de la page 50 nous offre un 
exemple bien remarquable de l'incertitude des géograpues sur l'emplace- 
ment de la Sérique des anciens. 


T PRÉFACE. 
de vaines prétentions, comme Tzetzès, croyant 
et disant leur mémoire infaillible, prenaient le ton 
affirmatif pour écrire des inexactitudes et sanc- 
tionner pour ainsi dire des erreurs grossières. Les 
lexicographes, entre autres, nous offrent beaucoup 
de détails géographiques; mais on ne peut, pour 
cette partie surtout, les consulter et les extraire 
sans la plus grande réserve. En effet, ils s'inquié- 
taient fort peu de savoir si telle ou telle ville était 
dans tel ou tel pays, si un nom était synonyme 
d'un autre, si telle localité avait changé de dénomi- 
nation à certaine époque. Ils s'occupaient seulement 
de consigner dans leurs lexiques les principaux 
noms géographiques mentionnés dans les auteurs 
du premier ordre. De là les doubles emplois si 
fréquents dans Suidas et dans Étienne de Byzance. 
Cependant, toutes les erreurs répandues dans ce 
dernier n'existaient certainement pas dans l'ou- 
vrage tel qu'il est sorti des mains de l'auteur. Le 
seul fragment connu jusqu'à présent suflit pour 
nous faire voir combien est grande la perte du 
travail entier d'Étienne de Byzance. Sans doute 
nous devons beaucoup à son abréviateur, mais il 
serait à désirer qu'il eût mis plus de soin dans 
ses extraits, et surtout plus de critique. 
D'ailleurs, la transcription des noms étrangers 
dans la langue grecque était d'une difficulté telle 


PRÉFACE. TT 


qu'il est presque impossible de retrouver les noms 
de la Perse et de l’ancien empire des Parthes dans 
cœux qui nous sont donnés par quelques vies de 
saints. En outre le moyen âge a tout défiguré. 
Cette époque de transition, si longue et si désas- 
teuse, n'a pu même conserver le souvenir du 
théâtre des événements, et 11 semble qu'elle se soit 
antée dans un monde et dans des lieux inconnus 
avant elle. La barbarie des siècles qui ont suivi le 
rème d'Héraclius n’a rien laissé en fait de sciences 
positives, et la vérité historique est impossible à dé- 
couvrir au milieu de toutes ces productions envahies 
par le roman et par les miracles. Alors presque 
busles ouvrages étaient élaborés, composés, écrits 
dans les monastères, et avec un système purement 
religieux. En étudiant les progrès de la civilisa- 
ton, nous voyons partout la sagacité et les fa- 
cultés intellectuelles de l’homme s’accroiître avec 
l'étendue du champ qui s'ouvre à ses recherches, 
comme la fortune et le génie des peuples se sont 
toujours élevés et sont tombés en même temps. 
Grâce au triomphe des armes romaines, au siècle 
de Strabon et de Pline l'Ancien, on se rendait sans 
dificulté des colonnes d'Hercule aux rives de l’Eu- 
phrate; mais pendant le moyen âge, point ou peu 
de voyageurs : ceux qui, entraînés par un intérêt 
commercial ou religieux, couraient le monde à tra- 


* A. 


L 


iv PRÉFACE. 

vers mille périls, savaient à peine écrire, et par cela 
même n'ont pu nous transmettre le résultat de leurs 
remarques et de leurs découvertes. Le clergé seul 
était instruit et la science s'était réfugiée dans les 
couvents. Loin de moi la pensée de vouloir dimi- 
nuer le mérite de ces pieux cénobites qui passaient 
leur temps à transcrire les saint Jean-Chrysostome 
et les saint Basile. On peut avancer cependant que 
la propagation et la multiplicité des livres saints ont 
perdu l’ancienne littérature : à une époque où la 
matière première était devenue rare, on sacrifiait 
les chefs-d'œuvre de l'antiquité pour écrire des 
bibles et des sermonaires. Combien de Polybe, de 
Strabon, de Diodore de Sicile ont été détruits de 
la sorte! Espérons; Pompeï n'est pas entièrement 
découvert : peut-être quelqu'un de ces auteurs 
perdus sommeille-t-1l encore sous les cendres du 
Vésuve, dans la maison de quelque savant du 
r” siècle. La bibliothèque qu'on a trouvée, si riche 
en manuscrits, ne contenait malheureusement que 
des traités de philosophie épicurienne; pourquoi, 
hélas! n’est-on pas tombé sur celle d’un historien 
ou d'un géographe! 

Pendant les premiers siècles de notre ère, on 
écrivit sur papyrus, en onciales, sans accentuation, 
et les mots n'étaient point séparés. On conçoit com- 
bien la lecture était difficile lorsque les manuscrits 


 _# 


PRÉFACE. v 


étaient écrits en majuscules à mots unis, c'est-à-dire 
dont toutes les lettres étaient confondues !: et lors- 
qu'on fit transcrire ces mêmes manuscrits en écri- 
ture cursive, Je veux dire en minuscules, les copistes 
durent faire beaucoup de fautes?, dans les endroits 
surtout où il s'agissait de l'Espagne, de la Gaule et 
des Iles Britanniques. I fallait de très-grandes con- 
naissances pour couper ou réunir les mots sans 
commettre d'erreurs 5, et je ne serais pas étonné 
que du mot ZTIANTA on eût fait d'abord HZIIANIA 
etenfin 5 Zravla, la première lettre ayant été prise 
pour l’article. Dans les auteurs latins des époques 
classiques, dans toutes les inscriptions, dans les 
écrivains grecs, ce mot est toujours écrit Hispania, 
Hispaniense. C'est au moyen âge seulement qu'ap- 


! Voyez, par exemple, le superbe manuscrit de Tite-Live, écrit sur 
deux colonnes à mots unis, et qui se trouve dans la Bibliothèque du roi, 
sus le n° 5724, ainsi que le Prudence, n° 8084. 

? On trouve, dans les deux ouvrages suivants, des détails sur ces alté- 
rations que nous ne pouvons qu'indiquer ici : Passerat (de Lilterarum 
cogratione ac permufatione. Parisiis, 1606, in-8°), et Guil. Canterus [de 
Ratione emendandi græcos auctores Syntagma), réimprimé par M. Sturz à 
la suite de son édition d'Hellanicus. 

* Sur cette sejunclio et conjunctio litteraram, faite si souvent mal à pro- 
pos, voyez Rubnkenius (Epist. crit. pag. 119 sgq.), Heringa (Observat. 
cap. 2), et Valckenaer (Diatrib. in Euripidis perditorum dramatum reliquias, 
cap. 25). Villoison, dans ses notes sur Longus, p. 262 et ailleurs , et 
Bentley (Epistola ad Jo. Millium. Lipsiæ, 1781, pag. 483, 485) indiquent 
les letires onciales, telles que À et A, 0,8,C(Z),Iet TI,ZetE, qui 
ont été fréquemment confondues avant l'époque où le caractère cursif fut 


adopté par les calligraphes. 


vi PRÉFACE. 


paraît le mot Spania', et encore n'est-ce que dans 
les auteurs grecs du Bas-Empire : ce qui rend très- 
probable ma conjecture sur l’origine de ce dernier 
nom. 

L'absence de l’accentuation dans les manuscrits 
en majuscules compliquait les difficultés. Les co- 
pistes se trompant fréquemment sur la nature des 
accents et sur celle des esprits, on peut, il me 
semble, sans être taxé de témérité, corriger les 
manuscrits toutes les fois que l'orthographe d'un 
mot est établie d’une manière positive. Ainsi Tho- 
mas de Pinédo devait imprimer loralu et traduire 
Hispanie au lieu de loravlas, Ispanie. L'observation 
qu'il fait en note, que les mots commençant par 
un iota aspiré sont quelquefois écrits par les auteurs 
anciens sans aspiration, n'est pas très-juste dans son 
application ; ce qui résulte de ce fait, c'est que les 
textes ont été dénaturés par les copistes. Ces fautes, 
en effet, n'existent pas lorsque le nom commence 
par un mot grec connu; ainsi on ne trouve Jamais 
lepéros, lepéynoos, lepaxcipn . écrits sans aspiration ; 
mais on comprend qu'un copiste qui peut-être n’a- 
vait jamais entendu prononcer le mot Hispania ait 


! Dodwell (Geogr. Minor. ed. Huds. t. II, p. 144) pense que le mot 
Zra»la est plus ancien que le mot foxayia, et cite à l'appui de cette 
opinion quelques exemples, un entre autres tiré d'Athénée; mais je crois 
que ce critique s'est trop hâté d'adopter la première leçon , qui n'est due 
probablement qu'à la négligence des copistes. 


PRÉFACE. vu 
pu écrire loasla, soit par négligence, soit parce que ‘ 
l'esprit se trouvait effacé. On peut faire la même 
observation sur le mot Aus, et sur beaucoup d’au- 
tres dont la première voyelle est aspirée. 

Le métier de calligraphe s’exerçait de deux ma- 
nières, en copiant ou en écrivant sous la dictée. La 
première exigeait une grande conscience dans celui 
qu'on employait, et malheureusement il se trouvait 
des copistes qui, pour gagner plus vite leur salaire, 
passaient une partie du manuscrit qu'ils étaient 
chargés de transcrire. D'autres, par négligence, 
omettaient des phrases entières, trompés par le 
mème mot qui se trouvait répété deux fois dans la 
mème page (notre manuscrit en fournit plusieurs 
exemples). Aussi Galien disait-il : « Ce n’est pas tout 
«de copier, il faut surtout collationner (é»r:6Xeu»); » 
ce qu'on ne faisait pas toujours, soit parce que le 
temps manquait, soit parce qu'on avait confiance 
dans le copiste. Et encore cette collation, lorsqu'elle 
avait lieu centre deux personnes, au moyen de la 
lecture, ne pouvait éviter cette foule de fautes d'or- 
thographe provenant de l'iotacisme et qui sont si 
fréquentes dans les copies du xv° siècle. Le manus- 
ent grec d'Eusèbe n° 467 nous fournit un exemple : 
curieux du peu de conscience des copistes; 1l n'y 
a presque point de pages où le calligraphe, qui 


se nomme Longin ct qui se donne l'épithète de 


VIL PREFACE. 

Pécheur, n'ait passé à dessein, et pour aller plus 
vite, un grand nombre de phrases, et même des 
chapitres entiers. De toutes ces erreurs, plusieurs 
devinrent des règles dont se sont emparés les 
grammairiens ignorants ou trop confants dans 
l'étymologie. On sait combien, parmi ces derniers, 
11 s’en trouve qui, à force de vouloir chercher une 
origine à tout, ont fini par se jeter dans des sys- 
tèmes absurdes et ont donné des explications non 
parce detortæ, selon l'expression d'Horace. De là 
cette quantité de variantes qu'on rencontre dans les 
manuscrits, variantes qui ne font qu'embarrasser 
les textes sans les éclaircir. Jusqu'au xin° siècle, 
nous devons l'avouer, les manuscrits sont en général 
assez corrects et diffèrent peu les uns des autres; 
mais à l’époque où les abréviations se multiplièrent, 
le nombre des différences dans les textes s’accrut 
en proportion. 

Le système d'abréviations, si universel pendant 
les xin°, xiv° et xv° siècles, donna lieu à une foule 
d'erreurs. Dans les lexiques, par exemple, si variés 
et si riches en citations d'auteurs anciens, com- 
bien ce système adopté par les copistes est à dé:- 
plorer, surtout lorsqu'il s’agit des noms propres ?! 
Entre autres exemples j'en citerai un bien remar- 


! On peut consulter, à cet égard, les savantes et judicieuses observa- 
tions de M. Gaiïsford sur la Théogonie d'Hésiode, v. 509. 


PRÉFACE. IX 
quable. Dans l'Etymologicum magnum, au mot Àypé- 
zpos, ON lit : Àypotépas ga ous * éynpotépas, xai xarà 
ayxomir &yporépas, dià Tù moNfyporoy ‘Toù Éwou, ds 6 
XPHEMOS êroï. Évvée yàp, x.r.. Les savants éditeurs 
du Thesaurus de M. Didot, après avoir rapporté ce 
passage , ajoutent : Oraculum hoc in Opsopæi Oracc. 
Vett. frastra quæsivimus. Il y a ici, je le soupçonne, 
une erreur de copiste, et au lieu de xpnoués, il faut 
ire Xpdoirsos; cette correction nous est fournie par 
le manuscrit grec, n° 2636 : Àyporépas, mapà rù 
dynpotépas movypévor Tù Cüovy robro, cs XPHZIIITIOZ 
(leg. XPYZIINIOZ) Pnoly. Évvéa ydp, x.7.), Je serais 
encore porté à croire que dans le passage d'Apol- 
lonius Dyscolus (Hist. Comment. cap. xv), où il est 
question de la circonférence de la Grande-Bretagne, 
au lieu de ZXYTINOS O XIOSZ, il faut lire ZXYMNOZ 
0 XIOZ; ce dernier ayant composé le périple des 
trois continents, et les deux noms ayant probable- 
ment été confondus par un copiste négligent ou 
inhabile. Ces exemples suffisent sans doute pour 
montrer combien il y a encore à faire sur les ma- 
nuscrits, et combien souvent, dans l'histoire litté- 
rare de la Grèce, les noms ont été confondus. 

Ajoutez à toutes ces causes d'erreurs la diffi- 
culté que les voyageurs grecs devaient éprouver 
à transporter dans Îcur langue les noms propres 
des pays et contrées qu'ils parcouraicnt. Chacun 


x PRÉFACE. 

les transcrivait selon sa manière de les entendre 
et de les prononcer. Un voyageur souvent n'avait 
ni le temps ni les moyens de lire les itinéraires, 
périples ou descriptions géographiques qui exis- 
taient avant lu. Le contrôle même de la plupart 
de ces noms n'est pas possible pour un grand 
nombre de langues de l'Asie perdues aujourd'hui, 
et c'est risquer de se fourvoyer que de chercher 
la position des lieux anciens au moyen des res- 
semblances de noms: amsi, dans des siècles où 
l'on faisait peu usage de la critique historique, 
on s’est fondé sur une ressemblance fortuite de 
mots pour prouver l'identité des Wendes et des 
Vandales, bien qu'il n'y ait, selon nous, aucun 
rapport réel entre ces deux peuples. Malgré la 
forme semblable des mots, les Russi, faction du 
cirque, n'ont rien de commun avec les Russes de 
la Néva; et la Mæsie, province romaine sur le 
Danube, est fort différente de la Mysie de l'Asie 
Mineure. 

Les nombreuses différences qu'on remarque 
dans l'orthographe des noms propres appartenant 
aux langues sémitiques ou à quelques dialectes du 
Nord, viennent sans doute de ce que plusieurs sons 
qui y étaient fréquents, notre ch, notre j et beau- 
coup d'autres, ne se trouvaient pas dans les lan- 
gues classiques et ne pouvaient être représentés 


PRÉFACE. xI 


qu'approximativement par l’alphabet romain et 
grec. Même beaucoup plus tard, au temps des 
croisades, un Grec ne pouvait écrire le nom de 
Châtillon que Zarixr, et on a quelque difficulté à 
reconnaître dans le mot Zavclans ou Zayyéans le 
comte de Saint-Gilles. Aujourd'hui encore, malgré 
un contact continuel avec les peuples étrangers, on 
est beaucoup trop porté à croire que les instru- 
ments fournis par notre langue sont suflisants pour 
exprimer toute espèce de son articulé; chaque 
ntonation de la voix à laquelle nous ne sommes 
pas accoutumés, nous semble discordante et désa- 
gréable. Cette aversion devait être plus forte chez 
les Romains et les Grecs dont l'organe vocal, com- 
paré à celui de la plupart des langues modernes, 
était peu varié. La poésie française réclame comme 
harmonieux les noms de Godefroi de Bouillon, de 
Hugues de Vermandois, d’Etienne de Chartres; et 
cependant c'est de ces mêmes personnages qu'Ânne 
Comnène ! parle en ces termes : « Malgré mon 
«désir de citer les noms de ces chefs, j'y renonce. 
«Ma langue se refuse à les prononcer, et moi je 
«suis hors d'état d'exprimer ces sons barbares et 

| Alexiad. lib. X, p. 299, D : Tds dè rüy nyepdver xAñosis xal xpobu- 
povnéym sep éÉerseïv, où Gothoupæ. Napxÿ yap pos à Adyos- rù péyros Bap- 
Éapxès Pwräs dxayyéAAcY dduvarobon dià rd dyapôpoy. Dans deux autres 


endroits (liv. VI, p. 182,B; et liv. x, p. 289, D), Anne Comnène se plaint 
encore de la barbarie de ces noms qui se représentent sous sa pluine. 
e 


xl PRÉFACE. 

«inarticulés. » Nous trouvons des plaintes sembla- 
bles dans les écrivains latins et grecs du vr siècle 
de notre ère; tel nom, harmonieux peut-être dans 
les chants nationaux, causait une sorte d’effroi à l’o- 
reille des sujets de l'empire romain, et aux poëtes 


obligés de les rompre aux règles de la poésie : 
Nam fera barbaricæ latrant sua nomina linguæ!. 


Parmi les géographes que l'antiquité nous a lais- 
sés, Strabon est certainement le plus riche et le 
plus précieux. L'histoire seule des manuscrits de cet 
auteur méritait de fixer l'attention des savants; c’est 
ce qui a décidé M. Kramer à en faire une notice 
fort intéressante, notice qui doit précéder l'édition 
critique qu'il prépare en ce moment. La Biblio- 
thèque du roi possède un manuscrit grec de Stra- 
bon du x" siècle, malheureusement incomplet, une 
partie des marges ayant été rongée. Ces marges, au 
xv° siècle, furent recouvertes et complétées au 
moyen d'un autre manuscrit. Mais on avait mis 
peu d'économie dans ce procédé, car une grande 
pariie du texte ancien avait disparu sous ce nou- 
veau collage. On a fait dernièrement décoller les 
feuilles, et M. Kramer s est assuré que M. de Laporte 
Dutheil avait déjà entrepris le même travail et qu'il 
avait lu ces extrémités de lignes, sans cependant 


1 Corippus (Johann. lib. Il, vs. 27). 


PRÉFACE. xrI 


relever toutes les variantes qu'elles contiennent. 
La récolte de M. Kramer, qui a exploré les prin- 
cipales bibliothèques de l'Europe, a été complète à 
cet égard, et nous avons lieu de croire que son édi- 
tion sera bien supérieure à toutes les autres. 
C’est, je pense, enrichir le domaine de la science 
que de publier, lorsque l'occasion se présente, de 
nouveaux manuscrits concernant la géographie. La 
collection des Geographi Minores d'Hudson est deve- 
nue tellement rare, et en même temps si coûteuse, 
qu'on ne saurait trop encourager une nouvelle 
publication. M. Gail s’est arrêté au milieu d'une 
carrière qu'il avait parcourue s1 honorablement et 
avec tant de succès : pourquoi n'a-t-il pas achevé 
son édition dont les premiers volumes sont consul- 
tés chaque jour? Quant au savant M. Bernhardy, 
il n'a encore donné qu'un volume de la sienne de- 
puis 1828, et ce volume contient seulement Denys 
Périégète avec les commentaires d'Eustathe, les 
scolies et la paraphrase de Démétrius de Lamp- 
saque, et Nicéphore Blemmyde. Je ne parle pas de 
l'édition toute grecque publiée à Vienne en deux 
gros volumes in-8°; c'est simplement une très-mau- 
vaise réimpression d'Hudson avec les notes de cet 
éditeur traduites en grec. Tels sont les motfs qui 
nous ont décidé à donner un volume de supplé- 
ment, pour faire suite à l'édition de M. Gail. 


uv PRÉFACE 

Le manuscrit que nous publions aujourd'hui 
est écrit sur parchemin et de format in-4° minimo. 
Il provient de la vente de la bibliothèque de 
M” la duchesse de Berry, et a été inséré dans 
le fonds du supplément grec sous le n° 443. Les 
cahiers (rerpdñia, quaterniones) de 8 feuillets ou 16 
pages chacun, sont au nombre de 9, ce qui fait 
144 pages; la pagmation se termine à la page 107 
inclusivement. 

Ce volume contient six ouvrages différents dont 
voici le détail : 

1° Périple de Marcien d'Héraclée en deux livres, 
ouvrage malheureusement incomplet. Le titre ne 
se trouve qu à la fin du premier livre, page 28; 
le second livre se termine à la page 48. 

2° Épitome des onze livres d'Artémidore d'É- 
phèse, par Marcien d'Héraclée, publié dans Hud- 
son à la suite de l'ouvrage précédent. Point de titre 
au commencement ou à la fin. Il n y a qu'une dé- 
dicace à un certain Amphithallus, que Marcien 
d'Héraclée appelle son ami. L'épitome est incom- 
plet comme l'indique le mot Aefæn (leg. Aix) écrit 
à l'encre rouge à la fin de la page 60, et de la 
même époque, ce qui prouverait que le copiste n’a 
eu à sa disposition qu'un manuscrit incomplet 
comme le nôtre. 

Ces deux ouvrages de Marcien d'Héraclée n'ayant 


PRÉFACE. xv 
pas été publiés dans la collection des Petits Géogra- 


phes de M. Gail, j'ai cru devoir en donner une nou- 
velle édition d'après le manuscrit de la Bibliothèque 
royale qui fournit des rectifications importantes 
de noms et de chiffres. Plusieurs lacunes sont 
remplies, et presque tous les nombres, défectueux 
jusqu'alors, y sont donnés avec la plus grande 
exactitude. J'ai réimprimé la traduction latine 
d'Hudson, mais avec les corrections et les change- 
ments exigés par un nouveau texte. Les notes se 
trouvent à la suite. 

La page 61 du manuscrit contient des fragments 
de chants populaires en grec moderne, écrits par 
une main toute récente et inhabile. Ces fragments 
ne présentent aucun intérêt. 

3° Page 62. Le Périple de Scylax, avec le même 
titre au commencement ct à la fin. Dans la préface, 
qui est d’un auteur anonyme, il est dit que ce 
périple appartient à l'écrivain le plus ancien qui 
ait porté le nom de Scylax; ce point d'antiquité a 
déjà été discuté fort longuement par M. de Sainte- 
Croix (Acad. des inscr. t. XLII, p. 350 et suiv.), et il 
est à croire que l'ouvrage, tel que nous le possédons 
aujourd'hui, n’est qu’un extrait abrégé du Périple 
de Scylax. Cette courte préface a déjà été imprimée 
par Hudson et par M. Gaïl; mais comme le ma- 
nuscrit offrait de bonnes variantes, j'ai cru devoir la 


xvI PRÉFACE. 


réimprimer en rétablissant le texte d'après ces nou- 
velles données. Quant au périple lui-même, je me 
suis contenté d'en faire la collation en discutant, 
lorsqu'il y avait lieu, les bonnes et les mauvaises le- 
çons; méthode que j'ai suivie pour Dicéarque et 
pour Scymnus de Chio. 

. C’est surtout en faisant ce travail que j'ai été 
à même d'apprécier toute l'importance du précieux 
monument géographique qui vient d'entrer dans 
le département des manuscrits grecs de la Biblio- 
thèque du rot, dépôt déjà si riche et si complet. Un 
examen consciencieux m'a fourni la preuve qu’au- 
cun éditeur n’a connu notre manuscrit et que 
les éditions de Scylax ont été faites d'après une 
copie inexacte de ce volume. En effet le feuillet 
formant les pages 93 et 94 se trouve coupé diago- 
nalement et aux trois quarts. Les fragments du 
recto ont été imprimés tant bien que mal par Hud- 
son et par M. Gail; mais ces éditeurs, comme 
leurs devanciers, ont omis les fragments du verso. 
Cette omission provient, sans le moindre doute, de 
. la négligence du copiste, qui aura tourné le feuillet 
sans s'occuper du verso. J'ai publié ces fragments à 
leur place et j'ai cherché à les restituer; restitution, 
du reste, que je ne hasarde qu'avec la plus grande 
réserve. 

J'ai relevé en outre d'autres fragments omis par 


MAPKIANOY HPAKAEQTOY 
TOY HONTOY 


ITEPITAOYE 
THX EXQ OAAAZZHD, 


LAOT TE ? KA! ELULPIOT, KAI TAN EN ATTH METITAN NHENN, 


TAN EIZ arO TETXH 8. 


TO IPOTON*. 
[HPOOIMION:.] 
[Ts pv peraË) Etpémns ve xal Auüms| xespé] vns| 
Salons], #» à mrepiéyus [mrayray]où dxeavès éonépos 


l'Épadedrou cod. — * édrou xal cod. —® räy els B d (sic) cod. 
omis, Huds. — © 50 æp@ro omis. cod. — ® zpooluor omis. cod. et Huds. 


MARCIANI HERACLEOTZÆ 


[ex ea Quæ | PONT I [esr meracLEA ] 


PERIPLUS 
MARIS EXTERNI, 


TAN ORIRNTALIS QUAM OCCIDENTALIS, ET MAXIMARUM INSULAAUM, 
QUÆ IN 5O SITÆ SUNT, DUOBUS LIBRIS DESCRIPTUS. 


LIBER PRIMUS. 
1. (PROŒMIUM.] 


Maris [quidem inter Europam Libyamque] patentis, 
quod circumfusus [undique |oceanus occidentalis efficit, 


L . 


2 MARCIANUS HERACLEOT A. 

émirehst, xaTà TÔv xAOULEvVOY Hpéxas1or xopOuèr Ty elo- 
poñv ! mosouuevos, Âprepidwpos à ÉQéoios yEewypdQos ? y 
évdexa Trois © Tis yewypa@las BiGNois Tèv weplxhouv, cs 
&y 3v * pdluoTa dvvarèv, ouvéypaÿer. Husis dà roy BiCNo 
Tofruw Tàs meprrès To puynpovevOévros dvdpès mapexéd- 


oeis, mpogéts dE Bap6dpur Albionixds wédes dPévres, éy 
émirouñ oaPéorara per” dxpiéods EPeupeévra xpoo Sens 
Tv mepimhour émoimoaueba 5, cs pndèv évdeiy mpès Tehe:o- 
Try oaPniveuay Trois wep) Toùro Tà pépos ris yeuwrypaPias 
owovdälovo: Tüv uxeavüy énatépav Toû Te égiou xai Toû éo- 


HEpiOV. Ov Tir elSnoi 7, és doov © éQixtèy évôparwos, à 


1 Ty elopoiñr sic incipit Huds.; præcedentia desunt : quæ autem 
uncis includuntur, supplevi. — ? yæoypaPos cod. yæmypafos Huds. — 
# éy éydexdrois cod. et Huds. — * às rie cod. et Huds, — ? éxooûmefa 
cod. Hervel. —* yæoypaÇias cod. — ? 5% ldnor» cod. roïs fnorr Huds. 

—16@ cor Huds. 


per fretum Herculeum, ut aiunt, influens, Artemidorus 
Ephesius geographus undecim geographiæ libris peri- 
plum, quam optime potuit, descripsit. Nos vero horum 
viri memorati librorum superfluas digressiones et bar- 
barorum Æthiopicas urbes omittentes, in epitome pe- 
riplum, nuper inventorum accurata adjectione auctum, 
clarissimum fecimus : ut nihil ad summam perfectam- 
que evidentiam deesset iis, qui circa eam laborant geo- 
graphiæ partem, quæ spectat ad oceanum utrumque, 
orientalem et occidentalem. Quorum cognitionem , in 
quantum concessum est hominibus, plurimorum dili- 


LIBER PRIMUS. 3 
rds soNGY oroudr) xai PihouaS-la caQ xartéornoey x ris 
rewypa@las voù Sesorérou! xal ooParrarou IIrokeualou ?, 
h re vis Ilpwrayépou Tür oradlwr évauerploews, fv raïs 
olxelus vis yewypa@las BIGhois © xpoorébeixer. Êre pv * 
ue) érépor whelotuy épyaluw dvdpüy Tèv mepinhour àva- 
ypéVavres ellôuela dy BlGhois S duol* Ty pv égor xai 
ueonuépivès axeavdy év rù mporépy BiGNY, rèv d’ écé- 
por xa) Tv dpxréoy êv 1% deutép, dua Taïs év aÿroïs 
xudvers peyloras ocis, ris 76 Tampobdyns xaouuévns, 
Ts [lamopodvdou $ Asyouéyns mpérepor, xal raïs Bpe- 
Tasvixais 7? duPorépaus vhoois. Qv nv uèv mporrny, xarà 


peocraroy Toù lvdixoù mendyous 5 xeïodas auvéornxe, rès 


lyuwypa@las roù Seorarou cod. — ? IIrokopalou cod. — 5 yuwypa- 
Cas ÉSAloss cod.— * &r: ph cod. — * BiGA lois Huds.—* IlaXryenotrydou 
cod. et Huds. — 7 Bperranixaïs cod. et Huds. — * xeAdyov cod. 


gentia et litterarum promovendarum studium in aper- 
tum retulit, ex geographia divinissimi et sapientissimi 
Ptolemæi, et ex opere Protagoræ de dimensione sta- 
diorum, quod apposuit suis geographiæ libris. Quin et 
[nos] aliorum ex veteribus complurium periplos per- 
scribentes duobus in libris complexi sumus; in priori 
quidem libro oceanum orientalem et meridionalem, in 
posteriori vero occidentalem et septentrionalem : una 
cum maximis, quæ in iis sitæ sunt, insulis; cum Ta- 
probana quæ vocatur, Palæsimundi prius appellata, tum 
utrisque Britannicis insulis. Quarum primam quidem 
in medio maris Indici positam esse constat, alteras vero 


1. 


4 MARCIANUS HERACLEOT A. 

aus Le mes Tres leurs Tous TDR ESdunr 
Crosioe, paris roisss fees devrepns, zh neuÉcim 
vos falynrupésus Très fuetlpes zEpi Tubes DTRÔNS Esp ! 
fraises * Eseou yvoperus. Toi à jupe ai me nice 
pos dcts ‘ zapaorioes vois évresEoménes- Ths yèp vuno- 
ras“ Dwhécres vù duçstès oùx Êr vais Séoecs vie vou 
cos nus viser ai viour À Doptrve ‘ Éyuvors., ne 


1 ses per ond. e1 Huds. — * sAcsowoss oo — * ssepsis neû. — t 5e 
40s Suds. — : gains des cod. —* sos évreslspises vis vues Hô: 
— fon. Leg sus suive. 


duas in oceano septentrionali. Quum autem neverim 
alios veterum idem tenuisse institutum : atque hos qu- 
desn particulares quasdam fecisse descriptiones. illos 
vero plura :leviter] attigisse loca; in hoc magna cogi- 
tetione incubui, ne horum aliquo inferior esse viderer - 
spsin concipiens, accurationem, quam in dicendis ad- 
hibiturus sum, meæ hac in re diligentiæ clarum fore 
argumwenium, Quam sane ob rem muneris mei esse 
existinsham, causam varietatis ac dissensionis de sta- 
diwrum dimensione legentibus ob oculos ponere : cum 
hujusmodi institutum tum demum accuratum sit. quum 
no# solum locorum, urbium, insularum sive portuum 
situm exhibet, sed in primis stadia et regionum dimen- 


LIBER PRIMUS. 5 
xp6 yE Räyrwy év rois oradlois xal vais Tv xawpluwy diapue- 


moeoiv. Âxédoubor oluas Néyov épeïy , xal rois Bouropuévors 
xrrà Quois axomeïiy Tiy dv T@ mepin AY Ts JaÂëTTAs dvapué- 
tonouy dAn0ÿ avnaouévny * xal vol ye Tv rep} Tor 
crcvdacavra» oùdevès ! émionpnvapévou Toûro, dAN Gomep 
cgoiviw daueperpnuéyns vis Sadrrmns, oÙTaw rèv &pilpèr 
16 oTadlowy drayyeindyrwy. Dnul dn ? oùx év daos rois 
Tis akérrns pépeos Pédiov elvas rèv Tüv oTadlwr dpiôudy 
xpès rà dxpiGéoraror dyeupeïr * AN el pèy diviv © ris etdeïa 
mvyxaves, pufre xoiGrnTas, pufre éÉoyès Éyovon, roù wapà 
Tarn yivouévou nAoû mr dvauérpnois ds éxirar * padlay 
hu. Toy 08 x6Xmar xal rüy dxparrnplos, roi xeppordowrS 


l'oûd’ évds cod. — ? Enui dè Huds. — 5 yn@y cod. et Huds. —‘ às 
éxi ris Huds. — * yePpoyfoovr cod. Xeppoyiows Huds. 


siones. Consequens esse puto ut aliquid dicam et in 
gatiam illorum, qui eam, ut natura fert, perspectam 
habere volunt maris in periplo dimensionem, quæ 
proxime ad veri speciem accedat : quanquam nemo il- 
lorum, qui hisce operam dederunt, hoc ipsum obser- 
vaverit, sed ita stadiorum numerum indicaverit, ac si 
funiculo mare esset dimensum. Dico enim haud ita fa- 
cle esse, numerum stadiorum in omnibus maris par- 
tibus accuratissime investigare : sed, si littus aliquod 
in rectum porrigatur, nec cavitates nec prominentias 
habens, navigationis secundum hoc peractæ dimensio- 
nem non omnino difficilem esse. Sinuum vero et pro- 
montoriorum sive peninsularum periplum ad amussim 


ô MARCIANUS HERACLEOTA. 

rèr xephshovr où évyarèr dxp6ÿ sapaoriaas. Où yàp xaS 
épohoyounérer | résur Goxep éxi ris yis Où Tüvr AewPéparr 
sv ddorwoplar mosobrras, oÙre xx) ? rÿs Jaidoons 5 rù» 
#hoûr drdovoiv. Ÿ soxciobe* yèp Xyou pépir xÉA%OS xxTà dr 
alyialdy aùrèr » meprypaPñ oradlwr p' Ümäpyar * roüros 
el pér vis xAnoloy xal wap” adriv Tir dibra® xeprndo, 
éAérrovas pr * ebpioes oraôlous voù xar°” aëvèy rèv alyra- 
M» Badiforros , ris dà dAnbelas où wo) dapapnioss. Ei Jé 
zis évdorépe  xepexhsvoes Tèr air xÉXOY, rrovas roù 
Æapà rè» alyiaèr mAcloarros sûphoe: oradlous, xai Toro 
Tocaurdxs * dy eüpor, dodus &y els Bpayurepor xepatyo: 
To meplahou Tùy xux)ov. Üorep yèp dal rür sepiPepeidr 


l xa9” dpoloynaérwr cod. —? x” x) Huds. — * Saérres Huds. — 
* üroxeïioües Huds.— 5 roéru» cod. — * rap” aÿriy rèv ddra cod. sap° av- 
Tir dicva Huds. —? pès Huds. — * éydorépo Huds.— * roravréus Huds. 


exigere haud possibile est. Non enim per loca certa et 
explorata, ut terra per vias publicas itinera faciunt, ita 
mari navigationem confciunt | homines |. Nam sumatur 
exempli gratia sinus, qui in circuitu per littus ipsum sit 
stadiorum 100; hunc si quis prope et juxta littus ipsum 
circumnaviget, pauciora quidem inveniet stadia, quam 
qui per littus ipsum incedit : sed a veritate non multum 
aberrabit. Si quis vero interius hunc ipsum sinum cir- 
cumvebatur, stadia adhuc pauciora numerabit, quam 
qui juxta littus navigaverit, et [numerum sensim im- 
minui] toties comperiet, quoties breviorem peripli cir- 
cumducat circulum. Ut enim in circumferentiis , si quis 


LIBER PRIMUS. 7 


dns uerà vûv ÉEmôey ypanpiy évépas EdoDe Kepiypà- 
des mepiQépesar *, Tà aûTà méparta Éyououy, xa) xduy 
Byr, xal per” éxeluny érépay + à deutépa mepiQépsia 
Dasrwv edpeShoera vis mporépas * xal rad» à TplTn Ths 
deurépas , poiws x) À terdprn Ts Tplrns, xal äxohovbws 
oÙrw ysvdpsves desxvdoivro y ef ris éQeËïis voùro æouoin. 
Oërew xa) dx) vüv xbXwur, xaSéxep dv vi) xeprypaQi 
sepiQepasdy , Éécoss vois meprAéouoi .xal dià mheiévwr 
oradlw wouïalas Tèv mAoûr, ua) ds? EAartévwy ©. Toro 
dE aa) dx T6v didéxhwv oafès dy xatacrain. El ydp.T1s p} 
rein sir éSéo: Top x6Xmor +, GNAQ diawheïr ém” eb0slas, 
Bpaxéraros y à didnhous EQein, dar’ elxéTews mi T5 Tüy 
TepinhedvToy xeloüas yvoun Tôv dpiôpdy Tv makudr ëv 


l sepPepelar Huds. — * érépa cod. — © Aesrrdvur Huds. — t ég Aa 
ré xéAsov deest in Huds. 


post lineam exteriorem, alteram intus describat circum- 
ferentiam, eosdem terminos habentem, et rursus alte- 
ram, aliamque post illam; secunda circumferentia priori 
minor invenietur, et rursum tertia secunda, similiter 
et quarta tertia : et si lubet ulterius rem prosequi, quæ 
deinceps factæ erunt idem plane monstrabunt. Sic in 
circuitione sinuum, eodem fere modo ac in ductu cir- 
camferentiom , licet circumnavigantibus pluribus et 
paucioribus stadiis cursum peragere. Hoc autem ex na- 
vigationibus manifesto liqueat. Nam si quis sinum non 
circumvehi velit, sed recta navigare, navigatio hæc bre- 
vissima apparebit : adeo ut numerus veterum in sinubus 


8 MARCIANUS HERACLEOT A. 

Tois xÉAwOUS xal rois dxparrploss. Ai d} roùro ovpGaire: 
ToÙs pèy ŒXÂWS drapsrpou, ToÙs dà érépors. ÂE:ov oùr 
ovyyvopms Tà xepl rèr dpchpèr rür oradluw eüpeoxbpevor 
araiopa, ni» el pi mou mapà wo roro ylrorro, £xsl 
xal EMws mapà süctr ds xl Tà xcioTor Tois xahmoïs 
door wep ous yEypitaotr, x] zaoër rür Daharrüy Tèr 
Tüvr oradiwr dpiÜpèr oùx &» sis ebpos ourddorra. Ts 
Toiatras diaQorias ràs atlas panpèr &» cfa Méyesr. OÙre 
À router épée , ÉSrr pr, 2e a6deur apalaharriow, 
za) éxirclor, | à pèr En Sdaoca xarà | r}r éoxépar ? 
clodyes xd roù xadcvpérou Âraavrixoë seXéyovs tv elo- 
pody Éxouoa, xai éxl mo) ywpeï clow vis yis, ds æpès 


' Quz uncis inclodunter desunt in cod. et in Huds. — ? éosépar 
cod. és zépar cod. Herr. 


et promontoriis merito pendeat a proposito circumna- 
vigantium. Propter hoc accidit nonnullos quidem uno 
modo dimetiri, alios vero alio. Venia ideo dignum est 
erratum, quod in numero stadiorum reperitur, nisi 
quando valde grave esse contigerit : quoniam et aliter 
veterum plerosque, quotquot periplos scripserunt, de 
numero stadiorum maria pet omnia non adeo inter se 
convenire deprehendamus. Hujusmodi autem varietatis 
causas et origines longum esset persequi. His vero ita 
se habentibus, gentibus nimirum et civitatibus mari- 
tuis et navalibus, [oceanus exterior | ad occidentem 
jrrumpit, influens e pelago, quod Atlanticum vocatur, 
et longe intra terras progreditur quasi orientem versus, 


LIBER PRIMUS. 9 
ès dvaronàs !, péyps roù looixoÿ xéAwou, És éoris dv 15 
Kauxy ? E9ves. Écre S à slomhovs abris otevoraros xarà 
ds eyonéras Hpaxdéous onfhas, #ros Hpdxde:os mopludy, 
cradiur dadpyuv n', xal Toër” Éors où xÉXmou Tourov, 
fros vis Sadärens, Tà orôua érépwbey yàp oùx Ev ris éx- 
shevoeier dnd This Éow * Saldoons els Tôr dxeaydr, mr 
dd roù elpnpévou HpaxAs{ou mopÜpod. Éxrelvetas 68 à * xaf? 
duäs aÿrn Sddaoaa nai uéypr ris AlyÜrrou, ris Dréxerres 
1ÿ ueonuGpla 5, ds dvrixeïoles 1% Apa6ly xéAmw 1ù xaS 
duäs xahoûuevoy Alyfrrioy méhayos, xal yiveotos uéyav 
lbôpèy, Ty peraë) yñvr Toÿ ve Àpa6lou x0XROU, al Ts 
xŸ juäs xaTà Toûro Tù pépos Dadoans. Tèv pèv où 
#epihouy Ts Sraïdrins Taÿrns dd This émiTouñs Tv sa 


l'efou rs às spès rès yis, dyd péyps Huds. —*? K:Axy cod. — 5 ris 
too cod. — * éxreiyeras dè 6 Huds. — ® peou6plz cod. 


ad sinum usque Issicum, qui in provincia Cilicia est. 

htroitus ejus angustissimus est juxta columnas Hercu- 
leas appellatas, sive fretum Herculeum, latitudine pa- 
tens stadia 80, et hoc est sinus bujus sive maris ostium; 
nam ex altera parte non datur alicui enavigare ab inte- 

riori mari ad oceanum, nisi per fretum Herculeum 
dictum. Mare autem nostrum extenditue usque ad Ægyp- 

tum, quæ meridiei subjecta est : adeo ut ex adverso 
snui Arabico jaceat mare, quod nos versus Ægyptium 
dicitur; et magnus fiat isthmus e terra, quæ a sinu Ara- 
bico ad nostrum usque ex hac parte pertingit mare. 
Periplum igitur hujus maris in epitome undecim libro- 


10 MARCIANUS HERACLEOT A. 

ExGNlor Âprepadiipou voë yewypéQou ! caQi xarerioauer, 
ds æpoclpnrai- rüv À En Sadacaüy ro: cixeavy égjou 
re ? xal écweplou olxeïor Üwoorärres wÜvoy, Tèv xepixhour 
dvaypdÿas mpoeihôuebe. Éparoo@éyns uèv à Kupnvaïos riy 
ueylornr nepiQépesar ris Éyvwouéyns dnaons yiñs elvas Aéyes 
oraëlous xe xai So”. Oùra dà xal Asbvuoos 5 à roù Asoyévous 
dyapsnérpnxsr. Tiroepaïos © à à Seséraros 15 pr xelpa 
xa} &AnÜeï madevoe: mpeabrepos, rois à xpévoss Épaæro- 
oûévovs vesrepos oradlwr in * iv yir dxédeiËey clvas, x) 
roù dy mAérous elvas ris yis ouvéornxe °° polpas peonu- 
épivès, roù dè prxovs pu” ?. Év rofre à 7$ uérpæ wepié- 
xeTas à olxouuéyn els speïs dimspeSeïoa ropès dxelpsr , els 


l'ymorypé@ou cod. et Huds. — ? éwrov xal cod.— 5 dè xai à Asôvuaos ô 
Huds. — ‘ Irokouaïos cod. — ? cradlus pès ° cod. et Huds. — $ ovré- 
oraxer 6’ cod. et Huds.— ? px” cod. et Huds. 


rum Ârtemidori geographi perspicue complexi sumus, 
ut ante dictum est : marium vero exteriorum, sive 
oceani orientalis et occidentalis periplum de proprio 
perscribere maluimus. Eratosthenes quidem Cyrenæus 
dicit maximum totius terræ cognitæ circuitum esse 
stadiorum 259,200. Similiter autem et Dionysius Dio- 
genis filius dimensus est. Ptolemæus vero divinissimus, 
Eratosthene licet annis junior, experientia tamen et vera 
doctrina senior, terram stadiorum esse 180,000 de- 
monstravit : et quidem 80 gradus meridionales latitu- 
dinis habere ostendit, longitudinis vero 1 40. Hoc autem 
modo ambitur terra habitabilis, divisa in tres continen- 


LIBER PRIMUS. 11 
7e Âolay xa) AiGinv xa) Edporns , donep dxaoiv Éyvworas. 
Ta pv oùr Eüporny dd ris AuGuns dioplkes Tù xarà T'd- 
dipa orêua To axsavod , bep Hpdxhesov xaxhoüoi mopÜuès, 
à” où iv slopoñs Tèv cxsavdy els riv duerépay mouïotes 
Sdacoas * mpoclrouer * xai mé d Tévais rorauds, Éoris 
ny Evporny drd This Âolas polos xarà T dpxr@os dio- 
pes uépos els Ty Moudriv ? éxGGNAwy Miuwnv, dris 5 els 
rè» Ilévro» éËlnos rdv xaxhoÿuevor EbEsivor. Tv dé As6uyr 
où» rÿ Âola doplkes, nd uèv ris Eüpurns à xposipnuévos 
Hpéxesos mopôués à: dd à ris Âclas rù xadouusvoy Ka- 
wÉixdy roù Nefkou otèua. Tir S8 Âclay mpès uèv rny 
Etpsiwnr diopl@es à mposspnuévos Tavaïs morauds , mpès dè 
my AuGuns à æpopn0ès © KavwGixdy Troù Nelhou otôua, 


l Saaccor Huds. — ? Medrns cod. — * #ris Huds. — t HpaxActou 
ropôués cod. — * æpopnôèr cod. et Huds. 


tum plagas, in Asiam, Libyam, et Europam, prout 
omnibus notum est. Europam quidem a Libya separat 
ostium oceani juxta Gades, quod fretum Herculeum 
appellant, per quod oceanum in nostrum mare influere 
prius diximus : et rursum [eum terminat] Tanaiïs flu- 
vius, qui Europam ab Asia similiter separat ad partem 
septentrionalem, [sese] exonerans in Mæotidem palu- 
dem, quæ transit in pontum Euxinum appellatum. Li- 
byam vero una cum'Asia ab Europa quidem disterminat 
prædictum fretum Herculeum; ab Asia vero Nili ostium 
Canobicum appellatum. Asiam autem ab Europa dividit 
præfatum Tanaïs flumen; a Libya vero prædictum Ca- 


2 


12 MARCIANUS HERACLEOT A. 

xaÜà mpoespixapuer. H rolvuy ! xaQ” juäs Sdassa, xal 
auvéarouoa Tÿ duTixS cixeavd , à Toù Hpax}elou #opÜpoù 
meprypéQes Très rpeïs drelpous, TÜvde Tùr Tpémor. Ts pr 
Eÿporns, reprmheopéver Ty xar” aûriy x6Xmwy y TH xab 
fus Sahdoon, À rapélos yopa Tir dpyir Eyes md Toù 
Tavdidos rorapoÿ xal xarafye: éx) rdv HpdxAeior ? xop- 
Opdr, nai Tà T'édespa Tv vicov * xal Éoriv à oûumas aùris 
ephwhous crade y xal S-5. Ts dé AiGins dd Tiyyis * 
aékews épi To KavwGixoù roù Nelhov oréuaros à æapd- 
ædovs ot) oradles à xal on 5. Ts 8 Âolas oùv rÿ Al- 
yérrw, dmd voù KavwGixoë 505 Neo orbuaros péype roù 
æorauoÿ roù Tavdidos à mapéæhovs éoTi oradlwr € xal px'?. 
H rofvuy ofuraca yopa ris mapalou Srakdoons vis xaÿ° 


1 spossphxapey, #ro: vür Huds. — * Hpdxe:os Huds. — * oradiwr p. y’. 
xai 0. Huds. — ! Téyys Huds. —5 oradlos p. ÉE xai ox’. Huds. — + roù 
zorauoÿ Taydidos Huds. — ? pu. s” xal pa”. Huds. 


nobicum Nili ostium, ut prius memoravimus. Nostrum 
igitur mare conjunctum oceano occidentali per fretum 
Herculeum has tres continentes circumscribit in hunc 
modum. Europæ quidem, sinubus ejus qui ad nostrum 
mare patent circumnavigatis, reglo maritima incipit a 
Tanai fluvio, et desinit ad fretum Herculeum et Gades 
insulam : et universus ejus periplus est stadiorum 
39,000. Libyæ autem præternavigatio a Tingi civitate 
usque ad Canobicum Nili ostium est stadiorum 40,280. 
Asiæ vero cum Ægypto præternavigatio a Canobico Nili 
ostio usque ad flumen Tanaim est stadiorum 60,120. 


LIBER PRIMUS. 15 
duäs éoviv, À ve vis Edpoinns, xal ris AiGüns, xa) ris 
Âchs, vréda 47 9v". Écr: à Spor plv Tüv frelpor 
peyébovs Évexer À Âola, Seurépa 8 À Ain, Tphrn dè 
Esporan. Toy dè rpiür Salaooër 7ÿ peyédes ruyydve: 
sporrn pl À xarà 1ù lvdixdr méhayos* deurépa à à xa9° 
duîs, À peraËd AiGÿns xat Eüpomns, dpyouévy uv drè 
l'adeipas, fros roù Hpaxdelou zopôuoë , dfxovoa dà uéy ps 
vis Âolas- vptrn dù à Ypxavla. Méyebos dà ris olxovuévns, 
T0 péy dd dvaronïs dmt doi dvaustpeïres ! oradluy 
GnQue'?- roùro dé éors rd-dmd l'éyyou rorapoë éxGoXÿy , 
t0ù dv lvdoïs dvarohxewrérou morauoë, ni Tù Svrsxcraror 
vis GAns olxouuévns dxporsipio , à xaheïras pv lepèr &xpor, 


l asagerpéres cod. — ? oradio» js. ê. nQne. Huds. . 


Universa igitur regio Europæ et Libyæ, et Asiæ, quam 
mare nostrum alluit, est stadiorum 139,400. Ex [tribus] 
autem continentibus magnitudine quidem Asia est pri- 
ma; sed proxima Libya : tertia vero Europa. At inter 
ta maria magnitudine primum est illud, cui [ab ortu] 
continuum est Indicum pelagus; secundum vero nos- 
tum, quod interfluit Europam et Libyam, incipiens 
quidem a Gadibus sive freto Herculeo, et usque ad 
Âsiam pertingens; sed tertium Hyrcanium. Terræ au- 
tem habitabilis magnitudo ab ortu quidem ad occasum 
computatur esse stadiorum 78,545. Hæc vero est, ab 
ostiis Gangis fluvii, qui fluviorum apud Indos maxime 
orientalis est, usque ad maxime occidentale totius orbis 
habitabilis promontorium, quod Sacrum appellatur : 


14 MARCIANUS HERACLEOT A. 

Tfs Ïénplas dot) Tüv Avorravür Evous. Toëro ! dè l'a- 
dtipor , ro: Tüv HpaxAdous 2 ormAdv, durixaitepor Ÿ Tuy- 
xéves ds orddia 7 8, Toù dé mAdrous À evbeïa , À mAaTUTEn 
ruyxdves oÙoa, dvaueuérpnra dy Ë"- roùro J6 écriv éd 
meonuéplas © &mi roùs äpxrous, olov nd ris Aidiomixis 
Sadaons uéyps OoûAns ris mioou. Tür dè peyloTuv xéd- 
#uv, mpôros péy éoriv à l'ayynrixds *, deurepos dà à Ilep- 
cuxds , tpiros dà à xadofuevos oùrw Méyas, rérapros dè à 
Âpd&os, méuxros dù à Alliomixds, Exros d8 à où Ilévrou, 
&douos dè à roù Alyaïou ? mehayous, Éydoos dè à Ts 
Mascridos Nuvns , Évværos d8 à ÀSplas roi lovios x6Axos, 
Jéxasos dè à ris Ilpowovridos. Ty dé peylorur vfowr À 


! roûrou dè Huds. — ? HpaxAclous cod. — * durixwreros Huds. — 
‘orddia 9°. Huds. — * peou6plas cod. — * l'ayysrixès cod. — 7 Ë) éov 
cod. 


provinciæ autem est Lusitanicæ in Iberia. Verum hoc 
magis ad occidentem vergit quam Gades, aut columnæ 
Herculeæ, circa stadia 3,000. Latitudo autem secundum 
rectam lineam, quæ maxima, est stadiorum 43,060. 
Hæc vero est, a meridie ad septentrionem, veluti ab 
Æthiopico oceano ad insulam Thulem. Verum maxi- 
morum sinuum primus quidem est Gangeticus ; secun- 
dus autem Persicus; tertius vero qui Magnus appel- 
latur; quartus Arabicus; quintus Æthiopicus; sextus qui 
Ponti est; septimus vero qui maris Ægæi; octavus qui 
paludis Mæotidis; nonus autem Adriaticus sive Ionius: 
decimus vero qui Propontidis est. Insularum autem, 


LIBER PRIMUS. 15 


xonowv }, na ris mpams Tébsws, porn uv à Ta- 
zuo6äm viaos À Haruoruolvdou ? xxhouuéyn mpérepôr, vüs 
dé Zauxn- deurépa dè rüv Bperavnixüry à ÀXElaw, zplrn 
d 1 Xpvoñ xeppévnoos 5, rerdprn dè sûr Bperarvixür à 
buepvia , méurrn dè À IIshomévynaos !, Exrn Où à 5 Zixs- 
Ne, é6dbun dè à Zapdo , bydôn dà À Kupvos(, évvérn Kprn, 
dexérn KÜmpos* x} raÿra pèy ém) roooürov* éxi dè Tà mpo- 
xeiueya uerabnabuele. ÀpEbneba dè Toù meplxhov, xa9ù 
Tpotipxauer , dmd ToÙ Apa6lou x0)mOU xa Toù puyoù abroù 
xahovuévou Alhavirou + Evôa pdélioré éotiw, ds mposlpn- 
Tu, xa) TÔ ovevairatoy vis nmelpou, xal dueïpyov Tù ui 
cuvée niv xa© juës Séacoay 1$ À paËle uuyS. OBros 


l'xepoortows cad. — * The Enpouydoÿ cod. Ida cipobvdou Huds. 
—  Xpôon xepodmaos cod. et Huds. — ! IIeAozdynoos cod. — * éxrn dè 
La. cod. — ° &yddn dè Küpyn cod. — ? Arhavyrlou cod. et Huds. 


sive peninsularum maximarum, primique ordinis, præ- 
cipua est Taprobana insula, quæ Palæsimundi prius 
erat appellata, nunc vero Salice; secunda Albion Bri- 
lannicarum una; tertia Aurea Chersonesus ; quarta Iver- 
na Britannicarum altera; quinta Peloponnesus; sexta 
Sicilia; septima Sardinia; octava Corsica; nona Creta, 
decima Cyprus; atque hæc quidem hactenus, nunc vero 
ad rem propositam transibimus. Periplum autem, ut 
ante diximus, exordiemur a sinu Arabico, et recessu 
ejus qui Ælaniticus appellatur; ubi, ut prius dictum, 
pars est continentis angustissima, mare nostrum diri- 
mens a secessu Arabico. Hic vero recessus vicinus est 


16 MARCIANUS HERAGLEOTA. 
dè à puyds yermmüy vuyxdves Tr Te AlyÜxrty xal rÿ Ile- 
Tpalg xahouuéyy Àpaële, Pris ri Aeyouévn loudalz ouvdares, 
35 [amor Td vos dot) zpès Tÿ xa©” uüs xelusvor 
Saïdoon. Éor yàp dd l'éèns ris év Ilodæoriyy æédess 
dx) Très puxdv Toù Àpa&lou x0Amov, xa) rèv xpoeipauéror 
Afhar |, nebÿ mpès Tiy ueonu6play Tis wopelas ? yiv0- 
pévns, orddia aoË'. Tüv pds oùv dpiotTepüy THs Àotas 
mepdiy , TOUTÉOTI, TMS TE Àpa£ias Ts Evdaluovos xa) ris 
Épubpäs Sahdoons, xa} er” éxelynv roù ILepoixo xÉXAov, 
xa roù lvdixoù mextyous rayrès, dypi rüv Zivüe © roù 
Evous , xx} roù méparos ris éyvwouévns yhs rdv éxpiGéararor 
moinoôueba meplxhour, xal mir Tür oradlwv dyauérpmor. 
Toy dé dsEidy rüv vis AuGüns uepév péyps roù xadouuévou 
1 MéAar cod. et Huds. — *? pecip6pla» rüs mopias cod. — 5 r0ÿ Zinÿs 
cod. et Huds. 


Ægypto, et Arabiæ quæ Petræa appellatur et contigua 
est Judææ, cujus provincia Palæstina nostro mari adja- 
cet. À Gaza enim Palæstinæ urbe ad intimum sinus 
Arabici recessum et prædictum [sinum] Ælanitem, si 
quis iter pedestre contenderet ad meridiem , stadia sunt 
1,260. Sinistrarum itaque ÂArabiæ partium, hoc est, 
Arabiæ Felicis et Rubri maris, et dein sinus Persici, et 
totius Indici pelagi, usque ad Sinarum gentem, et ter- 
minos terræ ocognitæ, periplum quam accuratissimum 
faciemus, [adjicientes] etiam stadiorum dimensionem. 
In partibus autem quæ ad dextram Libyæ sunt, usque 
ad promontorium Prasum appellatum, et insulam Me- 


LIBER PRIMUS. 17 


Ipdcov dxperrnplou, xal ris MevouSiddos ! yfoou, ràs pèy 
zooomryoplas Tu méhewr xa) Tür émivelov dnAdooper: Er 
péy Tüv Sralacoüy xal Tüy xOXT&Y xa) rüv dxparnplu, 
ra) rüv four Tàs byouaclas onpavoèpey ?+ à uaxpoë dà 
Toïs iacriuaor rèv dpiôpèr Tüv atadlwy wpoothlaonues. 
Toure pv yèp Tüv deliy pepüy éxidpou écris, à dià 
This S dyauertpioews memoulueba oaQi, puûs Évexa Ts Sé- 
cews ris Te yñs xal ris TaMdoons, Nymep * Eyes spès Thv 
drréepa Ths Âclas xuÿpas, rouréoti rôv 1e À pd£ov ) Xai 
rüv lvdGr, xa) rGv Eur ddr - Tv dE épiorepôy uepüv 
perd ris mpostpnuévns © ésayyeNas Tôv meplihou omov- 
dj * éxoinodusba. | 

\ Mepourddos cod. et Huds. —? onpasoüue»s cod. et Huds, — 5 à rÿs 
&. cod. et Huds.— * éxep cod. et Huds. — * xpocipnuévois Huds. — 
‘ cxoudà» cod. 
nuthiada, nomina urbium et navalium indicabimus, in- 
super et marium, et sinuum, et promontoriorum, et 
insularum : longioribus vero distantiis numerum sta- 
diorum apponemus. Atque hæc quidem percursatio est 
deatrarum parlium, quas dimensione manifestas facie- 
mus, præcipue gratia situs terræ et maris cum respectu 
ad oppositas Asiæ regiones, hoc est, Arabum, et Indo- 
rum, et aliarum gentium : partium vero ad sinistram, 
ut prius polliciti sumus, periplum diligenter scrip- 
simus. 


18 MARCIANUS HERACLEOTA. 


TÔN ABSION MEPÜN TOT TE APABIOT KOAINOT KAÏ TRE 
ÊPYTOPAZ 6AAÂSEHE KAÏ TOT INAIKOT HEAÂTOTE 
HEPITAOTS. 


H rolyur Sécis xa) xeprypaQ} Tür delire ris Aides 
pepv, voùroy Exes Tè» Tpéxor. Xp) yàp xpè Tür war 
pépos vès xa® Êdou spoowyoplas xal niv Sécu dpAdow 
rôr Témov. IDéorr: yèp rèv Âpatixdr amor ds spès pe- 
cnpépler perplws spès tir Éw mapeziorpéPorti, xa) dsEdy 
Exoys: Tir fasipor, mpoirn pér écris À Afyuwros, pépes ! 
To) yermmäoa 7% xÉXxp: ToUrG dè wapoixoüair Àpa£as- 
yéerios ÉyOvoPéyos. Merà 38 rafrys à Tporyhoduruc) ? éxs- 
sciotor éxteivouévn® Rrapdxss ydp wapé Ts aürèr Tèr 


1 péyp noi cod. — ? TpwyAodxÿ cod. 


2. PARTIUM DEXTRARUM SINUS ARABICI, RUBRI MARIS, 
ET INDICI PELAGI PERIPLUS. 


Situs igitur et descriptio dextrarum Libyæ partium 
ad hunc modum se habet. Oportet enim generales ap- 
pellationes et situm locorum prius indicare, quam si- 
gillatim recensere. Nam si quis sinum Arabicum naviget 
quasi meridiem versus, leniter flectens ad ortum, et 
a dextra continentem habeat, primum se offert Ægyp- 
tus, aliqua sui parte sinui [ Arabico] contermina; huie 
autem adjacent Arabes Ægypti Ichthyophagi. At supra 
hanc [| Ægyptum] regio Troglodytica latissime extensa : 


protenditur enim juxta ipsum sinum Arabicum et Ru- 


LIBER PRIMUS. 19 
odéor xbAxov, xa) mapà rèv Épulpès Séaocas : usrà 
& 5 orêua T0ù Apa6lou xbkmou ébs éotis À Épvbpà S4- 
laaoa. Ilepswdovrs rolvur rafrny, xal duoles dy dËi& rhy 
pr Exorts, éxdysros uèy à adrès xÉAmos év roïs deEoïs 
pépeos vis Épubpüs ruyxéver Salons: sapoixoüoi à 
sos OÙ re sposipnuévos Tporyhodras !, xa) ol AbaNirau ?, 
xa) spocériys ol Méoudos 5 1à Hyn. Éxmedoayr 8 rèv 
xbdos, xai Tr Épuôpès Sdacaar, dpéua nws peTà Tè» 
séiso» narà rù dxperipior orevouuénr *, éxdéyetas vù ]»- 
dy zélayos dvazextauéyor éx) mo - nai T5 dy pfuss 
drop © xpès viy Éw xal Très dyarohds Toù Aou péyps 
Zinôe roù vous, bep és) rêe ris olxovuévns wyyéves 
xelusvoy © xaTà Ty mpès Tais dyvarohais &yvwoToy yir: 


! Touyddéres Huds. — * Ares cod. # AJXre Huds. — * Moowoudoi 
cod. et Huds. — * oresouém» Huds. —  diéyxo» Huds. — ‘ xssuéy cod. 


bram mare : nam ostio sinus Arabici continuum est 
Rabram mare. Hoc igitur [mare] circumnavigantem, 
et similiter terram a dextra habentem excipit idem ille 
sinus, cui dextram versus est Rubrum mare : hoc au- 
tem [ mare] accolunt prædicti Troglodytæ, et Aualitæ, 
insuperque Mosyli populi. Egredienti autem sinum 
[Arabicum] et Rubrum mare (paulatim post sinum 
bune juxta promontorium in angustias coactum) occur- 
rit Indicum pelagus, in immensum porrectum : et lon- 
gtudine quidem pertingens ad orientem solisque ex- 
ortus usque Sinarum gentem, quæ ad extrema orbis 
habitabilis jacet juxta terram orientalem incognitam : 
2. 


20 MARCIANUS HERACLEOTA. 

7$ dà mAdres mpès peonu6pler dvayebpevor | ni wheicror, 
péyps Tñs érépas dyvootou yis This xeTà Ty ueonu6piar ? 
Ürapyoons 5 + x” fy mai À Ilpacciôns xadouuérn dia- 
Telves * Sdhaooa rap” Cyr © Tv peonuépivir &yvworor 
yñv, pps vis Lo, Toù pèy do æeXdyous üxdpyovaaf, 
Tavryv Où id Tir xpoièr Aayoüoa Tir æpoomyoplar. Merà 
Th» Épubpàs rolvuy Salacoas xdubarrs mpès Thv peonp- 
Gplar xal ôpoluws éy delig Tir yiv Éxoyrs, T6 Te pos 
à ÉXéQas Tvyyéve: xeluerov, xai 9 Âpoyaro@épos yépa 
peÿ” ñv éxdéyeras Tù Eôvos Tù AeyOueror Bap6apixèr, xal 
TÔ BapGapixèr xadovueror méayos, év © xÉARO: Te mhelous 
‘loi ; xal où Spépos vis xadoupéns Âlavlas. Ka) xpäros pr 


1 dyayeouéynr cod. et Huds.— ?-r}y meowp6plas Huds.— ‘ ÿxdpyouoær 
cod. et Huds. — * iareiyy cod. — 5 wepi Siys Huds. —? ixdoyosou» cod. 
et Huds. 


latitudine vero ad meridiem versus maxime diffusum, 
usque ad alteram terram incognitam, quæ meridiei 
subjacet ; juxta quam et mare Prasodes appellatum 
(Indici quidem pelagi pars, hoc vero cognomen sorti- 
tum a colore) extenditur circa totam terram meridio- 
nalem incognitam usque ad orientem. Post Rubrum 
igitur mare versus meridiem flectenti, et similiter a 
dextra terram habenti objacet mons Elephas, et regio 
Aromatifera : post quam sequitur provincia Barbarica 
appellata, et pelagus Barbaricum dictum , in quo plures 
sunt sinus et dromi (hoc est cursus) Azaniæ, quæ sic 
vocatur. Et ex sinubus quidem insignioribus primus in 


LIBER PRIMUS. 21. 
Tor émioduuy xOÀTos ÉdTir év ar ô xaholuevos Âréxora : 
el9” dEñs puxpds alyads xal péyas, ue? os repos x6)- 
ros uéyas LÉYpt TOÙ Pérrou dxparrnplou. Merà dè raüra à 
heyouéyn Bpœyeia Séhaooa, xal à .mepl aûriv udyioros 
xôkmos, dymep olxoüai Bép6apoi As6pwroQéyos. Év d rÿ 
tédes Toû xOXmOU xeîras TÔ uéyioToy dxpurrnpior , à xaheïtas 
[lbdoos äxpoy , xa à Mevouôlas * vicos, où m6pp« vob 
dxowrmplou ruyxévouoa. Kal à pv On Sréois xal meprypa@à 
Tv debuy pepdv Toù Te Âpa6lou XOXHOU xai Ths Épuôpäs 
Sakésons, xa) mpoaériye roù |vdixoù meXdyous roù npès 
ni peonu6plas * dmoxAlvoyros, roüroy Eyes rdv rpémov. Tà 
d xarà pépos oÙrw mas tes. 


1 Meyovr las cod. MevourSlas rhoou Hnds. — ? peoru6plas cod. 


ipso est, qui nuncupatur Apocopa; exinde ordine par- 
vum littus et magnum; tum et alter sinus immensus 
uque Rhaptum promontorium. Post hæc vero mare 
quod Breve dicitur, et maximus circa ipsum sinus quem 
accolunt ‘barbari Anthropophagi. In extremo autem 
sinus hujus maximum est promontorium quod appel- 
ktur Prasum, et insula Menuthias, non longe a pro- 
montorio distans. Âtque generalis quidem situs et de- 
scriptio dextrarum partium et sinus Arabici, et Rubri 
maris, præterea et Indici pelagi, quod-meridiem versus 
excurrit, ad hunc modum se habet. Quæ particulatim 
vero recensenda veniunt, hoc fere modo. 


22 MARCIANUS HERACLEOT A. 


TÔN ÂPISTEPON MEPÜN TOf TE ÂAPABIOY KOANOT KaAÏ TA 
ÊPTOPAZ 6AAÂSTHE KAÏTOT ÎINAIKOT HEAÂTOYTE HANTÔZ 
HEPÎTAOTSE. 


Tôy 3 dpsorepôe ris Âolas pepôy , À! ris æelpou xa) 
Tüv Jadacoër Jéois, robré» nus didsrres vèv spéxor. 
Xpù yàp xévraïda, spè Tr ? xarà uépos brouaciüy, rds 
xaD6)ov noces spoonyoplas, xal rir Jécir cupivas Tür 
rémur. IDéore: rolouy rèy ÂpdGios xbAxor xal dpsorepès 
Égorrs Tv #wcipos, spam ués éotis à xaïovuéyn 5 Eüdal- 
pos Âpa6la sept or rdv Apdior Snfnouoa x£hxov, néyps 
où mpoppnbérros ! Àpa£lou #0p0uoë. Merd à à orssà 
roù ApaGlou xéxmou éxdéyeras 5 Épubpà Sdacoa, y —e- 

1 3 cod. et Huds. — ? xp@ro» y cod. et Huds.— éori» ÿ Evdainess 
Apa£lou sepi Huds. — ! spopadéros cod. et Huds. 


3. PARTIUM SINISTRARUM SINUS ARABICI, ET RUBRI MARIS, 
ET TOTIUS INDICI PELAGI PERIPLUS. 


Sinistrarum autem ÂAsiæ partium, tam continentis 
quam marium, situs hic est. Oportet enim et hoc loco, 
ante [quam ad] particulares [descendamus, | generales 
proferre appellationes, et locorum situm ob oculos po- 
nere. Naviganti igitur sinum Arabicum, et continentem 
sinistræ obversam habenti, primum sese offert Arabia 
Felix vocata, per totam sinum Arabicum exporrecta 
usque ad prædictum fretum Arabicum. Post angustias 
vero sidus Ârabici sequitur Rubrum mare : quod cir- 


LIBER PRIMUS. 235 
prshéorss na niv fweipor dpiorepès Exoss , Tù æpoppnbë» ! 
En rüy Âpd6or Hvos éxdéyeras sapà säcay Taÿryy Tapoi- 
xoÿr ? Ty Hxeipoy. Ér Tofrm à 1% pépes ts Sahdaons, 
xa) TÙ rür Ürnprrôr Byos ruyxdves siûs rôv ÀpdGur Üwdp- 
xov pis [xal] uéyps ris! dpyiis roù Lixoû Sixos eéhdyovs. 
Merà 3 niv Épuôpds Sdlaoas ébis 5 dors 1ù lodixdy xé- 
Aayos. ILeprw dort: rolyur xal rofrou rà dpuotepà uépn 5à 
Rpès Tv À pd£ur yhv dvanenrauéva péyps ToÙ oTÉuaTOs Toù 
ILpo:xod x6wou, éxdéyeros 8 re Zlaypos  rù bpos, xal à 
Zagahtras ? xbXwos péyioros dv, xal dire © Éyps Toù 
otéparos vob xéAwov rob ILepoixod. Eloneloavrs d8 els rdv 
[Lpouxdy x6Xwo , xa) wepswhdoyrs roüror , épiotepds dè rÿv 

læpopnôèr cod. et Huds. — ? zaposxoüyrs cod. — 5 ÿxdpywy cod. et 
Hods. — * péyps yis dpyis cod. et Huds. — * é£ ñs cod. —* Zlxypos 
cod. et Huds. — 7 Aoyañrns cod. et Huds. —! péyioros, dy xai diixon 
cod. et Huds. | 
cumnaviganti, et continentem ad lævam habenti, oc- 
currit prius memorata Arabum gens, universam hanc 
continentem habitans: In hac autem parte maris gens 
est Homeritarum, ad Arabum terram pertinens, et 
wsque ad initium Andici pelagi pertingens. Deinceps 
vero post Rabrum mare est Indicum pelagus. Circum- 
naviganti igitur quicquid est hujus maris ad sinistram 
diffusi circa Arabum terram usque.ad ostium sinus 
Persici, occurrit et Syagros mons, et sinus Sachalites, 
qui maximus est et pertingens usque ad os sinus Persici. 
Intranti autem sinum Persicum, illumque circumnavi- 
ganti, continentem vero ad sinistram habenti usque ad 


21  MXHCIANES HEBACLEOTA 
Pros Score. pos. ie San tas Téypeldos soranoë, 
de ares Ée vo Îbncmës aaare ses ÿ Zausezs ! 50 Evos 
éméperes.. Où uv EG ei + unis perè où» Yovorarèr 
au tayzanes. 202 ie rouanies 5 mhsërror pépos, 
éxes ve Trade roù roi parent miss. Ârréussres S 
à prune vas 55 Rare Sañaray vf ani Ÿpmavia Xeyo- 
per, ai Tomas Tr AT Zi mUEE néyar * ioôpde ris 
Arias. Exreserc. E-m ados , soi moûs che Éw rèe so» 
aie D Léa sayas. 3 wi haciparse trs Kapparlas 
duos rapasnes *. Ken ere auten ti vis F'elauoiss ros xsf- 
ae try xanes.* is ue Srtin à dun} à ércès l'éyyoe 
ATEQUQË NuEyn. ÀS MERE T1 LEDUTETI TŸS FESÉOOU vEO0S 
F sukque ren : aix: cod. scout Hiuis — ? aexa cod et Heds. 
— * mapusnss Hinin 
otium Tiynibs Puminis, 1 ipeo etium sinu Persico se 
ofkrt Susiuina provincii. Atqui tuse post Susianam jacet 
Persis, post quan um pars Carmanæ usque ad 
angustias sinus Persict. Sins autem Persicus ex adverso 
est Caspio man, quod et Evrcamium appellatur, et co- 
angustans terram intermedium efhcit magnum ÂAsiæ 
isthmum. Egredienti autem hum sinum, et orientem 
versus naviganti, sinistrorsumque simikter continentem 
habenti, occurrit rursum Indicum peligus, quod acco- 
lit reliqua Carmanie gens. Post hanc Gedrosia est pro- 
vincia; deinceps vero est India, quæ intra Gangem flu- 
men sita est : cujus continentis medio ex adverso jacet 


LIBER PRIMUS. 25 
xar” dvixpd xeïros peyiorn Tampobdyn xahouuévn. Merà 
dé raÿrns À érépa éotir vd) À éxrds ! L'éyyou roranuoë, 
bpou ruyxévoyros éxatépos Tv box yudr. É» 98 Tÿ 
bmès l'éyyou Évdixÿ à Xpuoÿ xahouuéyn yeppoymaés ? éori- 
pe® dv d xadouuevos Méyas x6Aros * oÙ-xarà Td uecairaror 
où épor vis éxrès l'éyyou Évdsxeñs 5 na) Tôv Zuwds ele. 
EN? ébjs rù Tüv Zivdy doriw Eâvos, xal À Toûraw unrpé- 
sous, fris Oeïvas mpocayopeleru, dpioy ris éyvwouévns 
yis xal dyvootou ruyyxévouoa. Kai à uèy On Tüv Tomy 
Jéois xa) weprypaQh Tv dpiorepy Tis Âclas pepôr , vob 
Te ApaGiou xéXRov nai Ts Épuôpäs Saddaons, xa} poo- 
érrye roù Ilepoixob x6AwOU xa) roù Évdixoû medyous mavrds, 
roro» Eyes td» Tpômor" Tà dà xarà pépos oÙrw nos Éyes. 


'féx ris l'éyyou cod. —? yepoémaos cod. et Huds. —5 Îydixis xal 
tér Livdy écris Éyos , nai à x.5.). Huds. ° 


nsula maxima Taprobana appellata. Post hanc vero 
atera est India, extra Gangem fluvium, qui disterminat 
utramèue Indiam. In India vero extra Gangem cherso- 
nesus est quæ Aurea vocatur : post quam sinus, Magnus 
nominatus, cujus juxta medium sunt termini Indiæ 
atra Gangem et Sinarum. Deinde Sinarum est gens, 
horumque metropolis, quæ Thinæ nuncupatur, termi- 
nus terræ cognitæ etincognitæ. Âtque generalis quidem 
locorum situs, et descriptio sinistrarum Asiæ partium, 
et sinus Arabici, et Rubri maris, quinetiam et sinus 
Persici, et totius Indici pelagi, ad hunc modum se 
habet : particularis vero, hoc fere modo. 


26 MARCIANUS HERACLEOTA. 


TOT APABIOT KOANOT KAÏ : TÔN APISTEPÜN MEPÜN TÜN 
IIAPÀ TÈN ETAAÏMOTSS APABfAN HDEPIIAOTS. 


À Edda/pcr Àpafla mepiophRetos dd ply parus vais 
shevpaïs ris Te Ilerpales Àpaias, xa) Er vis Épaprou 
. Apabias, xa} 1% vorly pépes roù Iepaixoÿ xéXœou péxpe Tir 
éxGonÿy roù Téypidos morauoë, na) uépes vis Idixis Sa 
Mdoons, dnd à peonuGplas ? rÿ Épuôpé Saïbaoy* rèv à 
Déci rouudrnr Tir Eyes. [oowéwroxs spès riv psonw6plar 
els rh Épubpès Sdassas, xal td lyixds séayos és) 
mhsioror, xal dowep xeppéynoos © ueylorn rharuréry 
louÿ spocsyounéym xepippeiras rÿ Sakdoop. ÊE éxarépor | 
d abris Toû lobpioù Tür pepv x6Amo: do wapaté6Anyres - 

x) omis. cod. —*? peoples cod. — % yepdyacos cod. 


&. SINUS ARABICI ET PARTIUM QUÆ AD SINISTRAM JUXTA 
ARABIAM FELICEM PERIPLUS. 


Arabia Felix terminatur a septentrionibus quidem la- 
teribus Petrææ et Desertæ Arabiæ, et parte australiori 
sinus Persici usque ad ostia Tigridis fluminis, et parte 
Indici maris; a meridie vero Rubro mari; hujusmodi 
autem situm habet. Versus meridiem procidit in Ra- 
brum mare, maximeque in Indicum pelagus ; et veluti 
chersonesus magna, [continenti] adhærens latissimo 
isthmo, mari circumfunditur. Ab utraque autem isthmi 
èjus parte duo sinus protenduntur : et horum unus 
quidem [excurrens] a partibus quæ ad occasum, sinus 


. LIBER PRIMUS. 27 
xa) rofrors à pè» êx Tüv wpès Ty domépar Pepiy À pd&ios 
xoerras x6XwoS à æposipnuiéros , à dE xpès Tir Éw veveuxchs 
ILpouxds ! xd xos dvopd£eres - rà dE para) névra dd À pa- 
Élu puyxoû péxps rob æpoespnpévou Ilspoixoë xéAwou, xa©” 
à pépos Très éx6odds à Téypis mouïras porapès, FEpiF ET 
tu, xepoovnooes$f ? dis æposlonras ruyxdvorra 5. Éôn 5 
shiora xa) péyiora dy adrÿ Eyes, dv rà wpoceyi Tÿ Da 
AMooy xard rè» æeplahour dnnuthloeras. Tà À wep} rùr 
dyéva vis Eüfaluovos ÀApa6las perè iv Ilerpaiay xa) 
nr Épnpor Âpa6lay xaréyovoiy ol xaofuevor Zapaxnvo), 
Helovas péy Eyoytes xpooyyoplas , noXkiv dè diaxaréyovres 
Enuoy yfv. L'errmüos yoùy oùros rÿ Ilerpala ÀpaGla, xa) 
1ÿ Éprduc Àpaële , na) rÿ Haruorivy !, xa) ri Ilepoldi 5, xa) 

 Iepooxds Huds.— ? yepooynooa dis Huds. yepooymacadès cod. — 
! svyxévovoa cod. et Huds. — t Ilakworhyn cod. et Huds. — * Ilepoièy 
Bads. 
dicitur Arabicus, ante memoratus: alter vero ad ortum 
vergens sinus Persicus nominatur; sed terra quæ inter- 
media est omnis ab Arabico recessu usque ad prædic- 
tum sinum Persicum, qua ex parte se exonerat Tigris 
fumen, cireumnavigatur, peninsulæ ad formam (ut 
prius dictum) quam maxime accedens. Gentes autem 
plures et maximas in se continet; quæ mari | quum sint] 
fnitimæ ex periplo manifestæ erunt. Loca ad cervicem 
Arabiæ Felicis post Petræam et Desertam Arabiam in- 
colunt Saraceni qui vocantur, plures quidem sortit 
appellationes, multum vero terræ desertæ possidentes. 
Hiigitur vicini sunt Arabiæ Petrææ et Desertæ, et Pa- 


28 MARCIANUS HERACLEOTA. 

dxoAo Vs Tñ x posipnuéyy Esaluos: Àpa6le. Écr: dà ris Ei- 
Jalnovos ÀpaGlas rù pèy uñxos orédia gaV', rù déxAtros ord- 
dia po v'. Éyes 8 rà Hvn #ros catpaxelas ! » à", xÜdes dà 
émioduovs xal xouas p Ed”, Épn éxlonua se’, xorapods éxi- 
oduous d', Auuévas émioduous ç', xÜAæous éxiouous e', al- 
yiadoès ueydhous dlo, mlaovs émioduous Tès y TG wepis he 
elpnpévas }e'. Oi xdvres éxd roù À oaGÿr ©? dxporrmplov uéxps 
Toù Mecaylrov * x6Awov roù æapà ny Eüdaiuova Àpa£iar TUy- 
Xdvovros ordis pu" *. Oi dé oûpwavres $ dud roù APa- 
pérou puxoù roë &v 1% Àpa6ly xéAxy uéyps roù Mevarkrou © 
xéXmou, xal voù æpès Ti Épiuy wéparos * roù Ileporxoë 
xéAroU, ma) Ets Tüv éxGoÿ voë Téypidos moranoÿ où 


1 Sym ris carpæslas cod. et Huds. — ? Âca6d cod. et Huds. — * Mes- 
cavkrou cod. et Huds. —! ordda ÿpp' Huds. —® oévrarres cod. — 
* Muoayfrov cod. et Huds. — ? zépars cod. sépare Huds. 


læstinæ, et Persidi, et consequenter prædictæ Arabiæ 
Felici. Patet autem Arabia Felix in longitudinem stadia 
11,700, in latitudinem vero stadia 8,850. Habet autem 
| provincias sive satrapias 54, urbes vero insignes et 
vicos 164, montes insignes 15, fluvios insignes 4, por- 
tus insignes 6, sinus insignes 5, littora magna 2, in- 
sulas insignes in periplo memoratas 35. Ab Asaborum 
promontorio usque ad Mesanitem sinum, qui juxta 
Arabiam Felicem, stadia omnia sunt 5,1 40. Totius vero 
oræ maritmæ Arabiæ Felicis peripli, ab Ælanitico re- 
cessu in sinu Arabico usque ad sinum Mesanitem, et 
extremitates Persici sinus versus [ Arabiam | Desertam, 


LIBER PRIMUS. : 29 
rephihou mavrès This xapaïlas ris rüy Etdasnévor À pdGwv 


vis eloi orädios y pr° !. 
SOYSIANRE HEPTAOTS. 


Zovorar) xeïras pèv dv 5% ITepoixÿ x6X mp * mepropléeros 
à émd pèv Epxrev vi Âcovpla, dmd dù Sloews rÿ mpoeipn- 
uéyp Babvawyig, mapà Tù roù Téypidos morapoÿ uépos rd 
uéyps Sadoons, md dà dyarodfs T5 Ilepol, dmd dà pe- 
onpéplas r$ Ispoixÿ xÉAmY , dmd réy ExCOAGy roù Tlypados 
rorapoÿ, péxpe Tv ExGondy Tüv els rdv Ilepoixdy x6Arov 
m0ù Opodridos ? morapoë. Kai à pèv ÊAn vs xcpas TEpi- 
ypa@t rouadrn * à dé xaTà pépos mapémhaus oÙro rws Eyes. 
Ârd roë dvarouxoÿ otéuaros Toù Tiypidos morauoë x) 


l'ordi yups. Huds. — ? Opoaos cod: Opaddios Huds. 


atque etiam ostia Tigridis fluvii, stadia universa sunt 
38,150. | 
5. SUSIANÆ PERIPLUS. 


Susiana quidem jacet in Persico sinu; terminatur 
autem a septentrionibus quidemAssyria : sed ab occasu 
prædicta Babylonia, juxta Tigridis fluvii partem, quæ 
ad mare : ab orienti vero Perside : a meridie autem 
Persico sinu, ab ostiis Tigridis fluvii usque ad ostia 
in sinum Persicum Oroatidos amnis. Atque hæc qui- 
dem universa regionis circumscriptio : præternavigatio 
vero singularum ejus partium est in hunc fere modum:. 


Ab orientali ostio Tigridis fluvii ad Vallum Spasini sta- 


50 MARCIANUS HERACLEOTA. 

Xdpana Zraotvou? ordûia x. Karà roûro Tà pépos ras 
xeïras AxQdra ? Acyopén * ratrns À vives 5 rÿ #eplsy 
Ts Evdaiuovos Àpa£las Æpoavéuovoir , Ér Taïs À’ mfouus 
dpiduoïvres. Âxd 38 roû Xépaxos Zxactvou * x) Mayalou 
_ æorapoë éx6oïds orédia Ÿ'. Âxd 3 Mayalou morapoÿ éxi 
IbyAofdy © xXso» Aeyéusror oréda v'. [lapouxoüos 8 rèr 
xÜdxo» roùro» xa) vos sep} adrè»  rémous Édvuaioc, rs 
Zovoiarÿs Bytes xoipas. Karà dé rè» xÜAwor Toùro» vÿoos 
xeïres, TaËlava * Aeyouérn. Âxd 38 roù xéimou éx) rès 
Toù Evalou æorauoë éx6oràs orddia ...c’. Karà roùros Très 
aorapôyéy Tÿ usooycla xôMs mir Tis Zouciaris pyTpé- 
xoMs rà Zoëoa. Âzd $à roù Etnalou xovapoÿ sis Tévayos 


1 Xdpaxa ILeoivo6 cod. et Huds. — * Ax@ddese cod. et Huds. — 5 sué- 
sus rivès Huds. — © Xdpauos Ilaoiyoÿ cod. et Huds. — 5 Zrades cod. et 
Huds.— ‘ sepl airs cod. et Huds. — ? TaËlay cod. TaËia Huds. 


dia 80. Huic [Susianæ] parti adjacet insula Apphana 
nominata : quam nonnulli adtribuunt periplo Arabiæ 
Felicis, [eam] numerantes inter insulas triginta quinque. 
À Vallo autem Spasini usque ad ostia Magæi fluvii sta- 
dia 700. Verum a Magæo fluvio usque ad sinum Pelo- 
den [vel cœnosum}] appellatum stadia 400. Hunc vero 
sinum et locos adjacentes incolunt Elymæi, Susisnæ 
regionis | populus |. Juxta autem hunc sinum est insula 
Taxiana nuncupata. À sinu vero usque ad Eulæi fluvii 
ostia stadia. . .6. Juxta hunc fluvium in [regione ] me- 
diterranea civitas est Susa, metropolis Susianæ. Ab 
Eulæo autem fluvio ad Tenagon arenosum usque ad 


LIBER PRIMUS. sl 
dunôdes ! del vès où Opodridos ? orauoÿ dxConds ogddia 
w'. Écrs dè rüs Zovoravs Tù pds uÿxos orddia yP'; Tv 
& shéros orddia Grs' 5, Éyes 38 ESvn roi catpaxelas 

.ç, rédes dù émioduous a) xuuas 10, morauods émia- 
pos d', Inadôn xéamor, Tévayos duuüdes, Hpaxdéovs 
onflas 5, OÙ wdyres dud vob arôéuaros ro Tiypidos xota- 
poù uéyps süy éxGoXdr Tob Opodridos Ÿ morauoÿ roù rapd- 
ro 1%s Zouoiavhs xoipas orédios 7 yuX. . 


HEPXAOZ HAPATAOTE 


[lspos xsfras pr xal aûr) y Tÿ Ilspoix x6Am y. Ilepi- 
opesos dè dd pèy Epxrwr T5 Mnôlg *, dd dè ddaews Tÿ 


! uuadoes cod. —* Oparlou cod. Opariou Huds, — 5 orddia 67» Huds, 
— curpæzlas cod. et Huds. et sic sæpius. — ? orfus cod. et Huds. — 
*Opaslou cod. et Huds. — 7 orddsa Huds. —* Mndel cod. et Huds. 


œlia Oroatidos fluvii stadia 450. Patet autem Susiana 
quidem in longitudinem stadia 3,500, in latitudinem 
vero stadia 2,350. Habet autem provincias sive satra- 
pas 6, urbes vero insignes et vicos 17, fluvios insignes 
k, sinum Peloden, Tenagon arenosum, Herculis co- 
lumnas. Stadia universa præternavigationis Susianæ re- 
gonis ab ostio Tigridis fluvii ad ostia Oroatidos fluvii 
sant 3,430. 
6. PERSIDIS PARAPLUS. 


Jacet quidem et Persis ipsa in sinu Persico. Termi- 
natur autem a septentrionibus Media : ab occasu vero 


52 MARCIANUS HERACLEOT A. 
po pALÉYI Sovoiarÿ » Ed À dvarony T5 Kapuarla, dxd 
d psonu6plas ! 7% Ilepoixÿ xÉXxY, Toù Opodridos 3 dpEa- 
“pévn morapoÿ, péyps Tüv éxéonüy Baypdda S roù xorapoÿ. 
Ka) 7 pév ÊAn ris xoipas seprypaQn toxfrn * à à xærà pépos 
%epluhous Tobror Eyes Tèv Tpémor. Ârd rür éxCoNGy roù 
Opodridos worapoÿ x} äxpas Tabxns * Acyonéns arddia Q. 
À 53 Expas Tabxns mr) Poyoudyos 5 orauoë éxÉéodàs até- 
dia ÿ'. Év dà 76 mopdnhy vos xeïres ZSQ0a ° xadouuéyn. 
Âxd dé Poyoudyios ? morauoÿ els Xepobynaov orédia Q. 
ÉrraÿSa TAPAXEITAI vHOOS AxcEdySpou xahounéyn. Âxd 
fs Xepoomoov els Bpiaodva © morauoÿ éx6odas orddia yv'. 
1 peoSplas cod. — ? Üpariou cod. Opariou Huds. ut paulo pist. — 
5 Béypada cod. et Huds.— ! Taox%> cod. et Huds. — * Poyopasias cod. et 


Huds. — ‘ ZaadS cod. et Huds. — ? Poyouaylos cod. Poyopasles Huds. 
— + Bpsodura Huds. 


jam dicta Susiana : ab oriente autem Carmania : a me- 
ridie vero sinu Persico, incipiens ab Oroatide fluvio 
[et pertingens] ad ostia Bagradæ fluvii. Ac universæ 
quidem regionis circumscriptio ita se habet : periplus 
vero locorum singulorum ad hunc modum. Ab ostiis 
Oroatidos fluvii usque ad Taocen promontorium stadia 
500. À promontorio vero Taoce usque ad ostia Rhogo- 
manis fluvii stadia 700. Occurrit autem in prætervec- 
tione insula Sophtha nominata. A Rhogomani fluvio 
ad Chersonesum | promontorium ] stadia 500. Hic adja- 
cet insula Alexandri appellata. À Chersoneso autem ad 
Brisoanæ fluvii ostia stadia 650. At a Brisoana fluvio ad 
Ausinza stadia 600. Ab Ausinzis vero ad ostia Bagradæ 


LIBER PRIMUS. 55 
Âx) 4 roû Bpiooéya ! worauoÿ sis Aüalya? ordôia x. Amd 
Aiob{on [els 5] Baypdda * rorapoÿ éx6oras orddia ur’. 
Érraïla 5 vis Ilepoldos roùs êpous © dmorcheuréy mpouipl- 
mues, Écr: dà ris Ilspoldos à pr pñxos orddia à, 1 08 
néros qu’ 7. Eyes 38 Eôvn À catparelas 1’, méheis dE œi- 
duos xa) xuipas A6", morauoès ériopous y', depounipiov 
éxionpor Ev, xeppôvnoov * éxlonuoy x, vlaous émioi- 
pos 6. Of mévres xd roù Opodridos 10 péyps Tüy Toù !! 
Baypdda morapoë éxéo\üv Toù mapénhou ris 1üv Ilepoüy 
tépas orddsos pv’. | 
| Bproodsas cod. — ? Zabaiyda cod. Zravaiyda Huds. ut infra. — 5 els 
omis. cod. * Bdypada cod. et Huds. — Épyraïda T0 pñxos- évraÿda 
Hods. — # roÿ épous cod. —? orddia d'+ rd dè sAdros. . .v'. Huds. — 


‘ oxrpazias cod. et Huds.—* yepodynaov cod. yeppo. éxlo. a’ omis. Huds. 
— 1 Opasiov cod. et Huds. — !! néyps roù Huds. — !? arddia Huds. 


fluvii stadia 450. Hic Persidos terminos desinere prius 
dximus. Est autem Persis longitudine quidem stadia 
k,000, latitudine vero 1,400. Habet gentes sive satra- 
ps 10, urbes insignes et vicos 32, fluvios insignes 3, 
promontorium insigne 1, chersonesum insignem 1, in- 
sulas insignes 2. Præternavigationis Persarum regionis, 
ab Oroatide usque ad ostia Bagradæ fluvii, stadia 
cuncta sunt 3,400. 


KAPMANÏAZ IEPIHAOTS. 


h Kappayia ! péper péy ris xard Tèr Ilspouxds xeïres 
xbXnov, pépes À mapà Tù lvdixdy xédayos usrà rè» x6Axor 
rdv» Ilepoixér. IlepsopiReras dè ed pèr äpxruv T5 éping 
Kappavlg, &rd 0 Sloeus rÿ æpoppnôelon * Ilepoldi xx) 7% 
xpocspnuévo Baypada rorauÿ, xni Ets Tÿ Aeimouéve pépes 
Toù Ilepoixoù xéAmou, di rù mpès div dpay abrèr, xahov- 
pév Kapuavixé ‘+ &nd dè dvaronüy l'edpuoia Tÿ Eve 
zapà Tà Ilepoixà Épn dd dè peonuéplas perd Tà oterà 
Toù Ilepoixoù xéAmou 15 dx mehdyes. Kai n pèy ÊAn ris 
xSpas mepiypaQh Tosxÿrn * à dè xaTà uépos replxhous oÜrers 
Eyes. Ârd 16» éxÉoRy roù elpnuévou Bæypéda 5 xorapod 


1 H omis. Huds. — ? zpopnlelon cod. et Huds. — * péyps seë cod. — 
\ Kapparoÿ Huds. — 5 Brypadä cod. et Huds. 


7. CARMANTE PERIPLUS. 


Carmania partim quidem adjacet Persico sinui, par- 
tim vero Indico pelago, post sinum Persicum. Termi- 
natur autem a septentrionibus quidem Carmania de- 
serta : ab occasu vero prædicta Perside, et Bagrada 
fluvio prius memorato, insuper et reliqua parte sinus 
Persici, quæ Carmanica appellatur quia ad occasum 
spectat : ab oriente Gedrosia provincia juxta Persicos 
montes : a meridie post angustias Persici sinus Indico 
pelago. .Atque hæc est universæ quidem regionis cir- 
cumscriptio : locorum vero particularium periplus sic 


-* habet. Ab ostiis [jam] dicti Bagradæ fluvii usque ad 


| LIBER PRIMUS. 55 

xl Adpa | morapèy otdôia +. Évraÿla æapoixodos Kaun- 

Aofooxo), ris Kapuaylas ywpas bvres. Àxd dè Toù Adpa 
rorauoÿ émi Kafpawos morauoÿ éx6ords oradia Q'. [ Âxd 2 
d roù Kéfparos xorauoÿ| éx) Koplou morauoÿ éx6onas 
crédia Ÿ'. Karà rodrous rods rérous vious xeïra Àynddva 
udouuéyn , év 3 uliros xoXX) yiveras. Âmd 9 où Koplou 
rrapoÿ els. Ayrvddva 5 orapoÿ éxGonès orddia v'. Àmd 3 
ywddya noranoë ér) Àyddvios * morauoë éx6onds orddia @. 
[opéxervas dè rois rômois roûrois vioos Oépaxra 5, Amd 
4 ro5 Asddyios ° zotapoi éni Zœyavoù ? rorauoû éx6oXàs 
otädia v'. Ând Zayavoÿ norauoÿ éxéordr © els Àppé- 
dvoar ay orddia o!. Amd de Àpuoêütons éni Appéor 10 


! Aépa Huds. ut infra. —* Quæ uncis includuntur, desunt in cod. et in 
Hods. —5 À ysddapa cod. et Hnds. — * AdSdyios cod. et Huds. — 5 4 dpa- 
xfa cod. Oopdyda Huds. — * Âsd dé Toudyns cod. et Huds. — ? Zaydyou 
cod. et Huds. ut infra. — * éx6oXds cod. — * Âpué£ouoay Huds.— 1° À. 


poièns éx) Apuélwr cod. 


Daram fluvium stadia 300. Hic habitant Camelobosci, 
qui Carmaniæ regionis sunt. À Dara autem fluvio ad 
ostia Cathrapis fluvii stadia 500. [ À Cathrape fluvio] ad 
ostia Corii fluvii stadia 700. His locis adjacet insula Age- 
dana appellata, in qua multum rubricæ est. À Corio 
autem fluvio ad ostia Achindanæ fluvii stadia 4oo. Ab 
Achindana fluvio ad ostia Andanii fluvii stadia 500. His 
autem locis adjacet insula Oaracta. Ab Andanio vero 
fuvio ad ostia Sagani fluvii stadia 4oo. Ab ostiis Sagani 
fluvii ad Armozusam civitatem stadia 200. Ab Armozusa 
vero ad promontorium Arrhozon appellatum stadia 800. 
3. 


56 MARCIANUS HERACLEOT A. 
dxpornipioy Aeyôpevor aTddia os. Âxd dà roù Appélorros ! 
dxpormplou és) Kapxé])ar éxparnipios atddia ÿr'. Évraïôa 
Æapdxsrra Tà æpoppnüès Zrpoyyl or * Ëpos rù Zepupd- 
pados 5, ÿrep dynixcioôos EPaner xarà tir Eüdaluova Àpo- 
Clay rd ÂcaGGr * Bpos 5 re xx) éxporripior, dxep éxdrepa Ëps 
76 xa} dxporripua Tà orevà moueï Toû Ilepoixoù x6Awou. Oi 
xdyres &xd roù Baypada © orauoÿ uéyp: roù Zrpoyyüdou 
Gpovs, xai KapréAns Éxpas roù sepfwhou ? ris Kapparlas 
roù mapà Tèv Îlepouxdy ruyydvorros orédios 5 d av’. Oi de 
oûuxavres ® roû xeplnhou wavyrès roù Ilepoixoù xÉAxov dxd 
Toù ÂoaGSy 1° Bpous xal ro5 Âoa6ÿy dxporrnplou péyps Toù 
Zespupdqudos ! Zrpoyyfhou Épous xal Kapzéns dxparre- 
1 Appdlur cod. — * Erpoyyior cod. — 3 Zspdqudos cod. et Hnds. — 
4 Apa6lay Ilaoa6d cod. et Huds. — ® dpos re dxp. cod. — 4 Bdypada cod. 


— 1 septshovs cod. — orda cod. et Huds. —* oéyzayres cod. et sic 


ubique.— 1° Âcd6w dpous xai räs Àya6d cod. et Huds. — !! Zepdmedos 
cod. et Huds. 


À promontorio autem Armozonte ad Carpellam promon- 
torium stadia 550. Hic accubat præfatus Strongylus [sive 
Rotondus]mons, qui [vocatur] Semiramidis; cui in Ara- 
bia Felici oppositum esse diximus Asaborum montem 
et promontorium; qui utrinque montes una cum pro- 
montoriis faciunt angustias Persici sinus. Carmaniæ pe- 
ripli juxta sinum Persicum, a Bagrada fluvio ad Stron- 
gylum montem et Carpellæ extremum, stadia omnia 
h,250. Universa autem totius Persici sinus peripli ab 
Asaborum monte et Asaborum promontorio usque ad 
Semiramidis Rotundum montem et Carpellæ promon- 


LIBER PRIMUS. 57 
pu... éndéyeros ! rù véixdy méayos xpès évarodàs éxres- 
xusvos* @ td Rermôpevoy pépos Tis Kapuaylas rapixes uéy pi 
Mouvapivalwv ? yñs. Éxdéyeras Tolvuy perd iv éxpay Tir 
Kionéas péyioros x6Aros à xahoUuevos Ilapéywr, difncrv 
péçps ToÙ dxpurrnpiou roù xaouuévou Aay£arip 3, xa) Ts 
nou ris xahouuérns Al6ns *. Tà dé xœrà pépos oùtws Eyes. 
Ârd KapréNans Expas els Kavddmiv © mé orddia g. Ér- 
Taa waposxoüoiy ol xaovuevos Tacapyddas ©, Kapnarüy 
res yévous. À nd Sà KavOdmidos ? médews eis À ypioav mél 
créa av’. Amd ‘8 À yplons 8 méhews êx) Kôpprava Ÿ éur6- 
por süv éxioduwr orddia y’. Âmd de Koppdvoy 1 ém) 


' Desiderantur quædam ante éxdéyeres. Huds.-— ? Movoapudyes cod. 
et Huds. — 3 Alou6axüp cod. Axap6axdp Huds. — * Ef6os cod. et Huds. 
—! Kaycdri cod. et Huds. —* Ilxoapyddes où Kapparüy dyres éyyés. cod. 
et Huds. — 7 Kayparidos cod. Kayedridos Huds. Kauparidos cod. Herv.— 
{pes ris cod. — * Ouayà cod. et Huds. — 1° Opuardy cod. et Huds. 


torium . . .excipit Indicum pelagus orientem versus ex- 
tensum : cui prætenditur reliqua Carmaniæ pars usque 
ad Musarinæorum terram. Post Carpellam igitur pro- 
montorium sequitur maximus sinus, Paragon nuncupa- 
tus; pertingens usque ad promontorium Alambater dic- 
tum , et insulam quæ vocatur Liba. Quæ singulatim vero 
[describenda |, sic se habent. À Carpella promontorio 
ad Canthapin civitatem stadia 1,000. Hic habitant qui 
Pasargadæ appellantur, ex Carmania etiam oriundi. 
Ab urbe vero Canthapide ad urbem Agrisam stadia 
250. Ab Agrisa urbe ad Commana emporium insigne 
stadia 600. À Commanis vero ad Rhogana stadia 150. 


58 MARCIANUS HERACLEOTA. 
Péyava orddia pv. Âmd 88 Poydvon els Zadépov xotapoë 
éxGonds ! otédia ps’. md Sà Zaképou rorauoÿ x) Méciôa ? 
orddia a’. Amd dà 5 Maoiduwr els Zauvddxns * axé orédia 
o'. Évraïfa mapoixobos XswvoPayos ©, ris Kapuaylas nai 
arol ruyyévovres. Âad à Zauvdéxns  xékews éx) Zapu- 
Séxov ? worapod éxGonds otéfia Q'. Ànd dd Zauvdéxou zo- 
rauoÿ els Tioa $ m6 ovrddia v'. À nd dà Tia xédews els 
Yépraxoë morauoÿ éxGonds orddia 9°. À md 8 roù Yépiaxoÿ 9 
motauoÿ éxGonüv êx) Baylav !° &xpay orddia v.. Âxd d 
Bayias !! äxpas eis Kuila 1? Apéva orédia av’. Ànd à 
Kukor Auuévos els AauGærip dxparipioy orédia v'. Kara 
TaÿTa [ra] pépn Ÿ xeïros vioos mehxyla IIéXAa ! xadoupén. 
1 éxGodds éxi Ilao1da, intermedia omis. Huds. — ? Ildorda Huds. — 
5 dé omis. Huds. — ‘ Âpudaxy cod. et Huds. — * yeAo»oQdyos cod. — 
* Seuvdaxÿs cod. et Huds, — ? EapvAaxoë cod. — + Tnod cod. et Huds. 
ut infra. — * Tdpaixou æor. éxGoXâs cod. — 1° Baiay cod. Kagiay Huds. 


— 11 Baoias cod. Kaokas Huds. — 1? Kufèa Huds. — 15 pépes Huds. — 
14 Ida cod. et Huds. 


À Rhoganis autem usque Salari fluvii ostia stadia 2 50. 
À Salaro autem fluvio ad Masida stadia 200. À Masidis 
vero ad Samydacen civitatem stadia 200. Hic juxta 
habitant Ghelonophagi, qui etiam ipsi ex Carmania 
sunt. Ab urbe autem Samydace ad ostia Samydaci fluvii 
stadia 500. À Samydaco vero fluvio ad Tesam civita- 
tem stadia oo. Ab urbe Tesa ad ostia Hydriaci fluvi 
stadia 200. Ab ostiis vero Hydriaci fluvii ad Bagiam 
promontorium stadia 4oo. À Bagia autem promon- 
torio ad Cyiza portum stadia 250. À Cyizorum vero 
portu ad Alambater promontorium stadia 4oo. Juxta 


LIBER PRIMUS. 59 
[Dopaxsrrai dà 1ÿ Adan6arip ! dxparnplo vicos xahoupévn 
AËn ?, Éyraÿla réheuräs rèv x6Xwo» Tdv xahoUuevor Tlapé- 
JwTæ posspirapuey. Écr: dà à xûs æeplxhous aüroÿ àmè 


Kapréns éxpas els Adapéarip dxparipro orédia g. 
nd à roù Adaparip dxpurrnplou els Aepev66iAa orédia 
a. Érraïba napéxeras vicos Képuivva xahoupéyn. Amd 58 
LeperoE ans els KowPéyra Aiuéva orédia ov'. Amd d Kw- 
Qarros Auuévos cis Lopaubou morauod éx6onds orddia 9. 
Ârè # roù Zopéuou rorauoÿ els Bédapa 5 orddia ov'. Âmd 
À Badpur els Mouodpva m6 otddia r'. Écrs dà vis Kap- 
paylas Tà uèy püxos orddia 8%, rù dè mAdros aÿ. Éye à 
By Fros carparelas Ÿ r', noneis d8 émianuous xa xwuas xy', 
: Adepbareip cod. et Huds. ut paulo post. — ? Z/6n cod. et Huds. — 
 Bdpeda cod. — * orddsa ê Huds. —# oarpaxlas cod. et Huds, 
hæc loca in alto jacet insula Polla nominata. Alambater 
autem promontorio adjacet insula Liba appellata. Hic 
snum, qui Paragon cognominatur, desinere prius dixi- 
mus. Est autem totius ejus periplus a Carpella promon- 
torio ad Alambater promontorium stadia 1,500. À pro- 
montorio autem Alambater ad Derenobillam stadia 2 50. 
Huic adjacet insula Carminna nuncupata. À Derenobilla 
vero ad Cophanta portum stadia 250. A portu Co- 
phante ad ostia Zorambi fluvii stadia 200. Ab amne vero 
Lorambo ad Badara stadia 2 50. À Badaris autem ad Mu- 
sarna urbem stadia 300. Patet autem Carmania in lon- 
gitudinem quidem stadia 7,000, in latitudinem stadia 
1,500. Habet autem gentes sive satrapias 1 0, urbes vero 
insignes et vicos 23, montes insignes 3, fluvios insi- 


40 MARCIANUS HERACLEOTA. 

épn éslonpa y, morapods émiofuous 1}, dxporrnpla éxt- 
onua y, Auévas éxiofuous do, poovs ? éxiouovs &'. Oi 
advyres nd Toù KapwéAns © dxparrnplou péyp: Mouodpvos» 
Aéews Toù meplahou vis Kapuarlas ris æapà Tù be 
æéhayos orddoi S erv'. Où dà oûurarrtes nd roù Baypdda 
morauoÿ péxps Movodprwy r#6AewSs Toù xepluhou xdous * 
Thés vüy Kapparür xapadlas orddios go’ ?. 


TEAPOXSÎAZS HEPÎIAOYS. 


l'edpsola wspropheras dx uèr Gpxrow Tÿ Apayyarÿ 
xa) rÿ Âpaywola: md d8 Sdaews Tÿ xpospnuérn Kapuarle 
uéxps Sodoons* dd À dvarony 1% vis lvdixis pépes 
r$ æapà rdv lv» æorapby péyp rod npès Tÿ uympovev- 

1 Jéxa Huds. — * ofcovs Huds. — * Kapréa cod. et Huds. — t Moe- 
caprazdhews cod. Movodp»a Huds. — 5 orddia Huds. — ‘ ordoes Huds 
— 7 ovddia go” (1,200) Huds. 
gnes 10, promontoria insignia à, portus insignes 2, in- 
sulas insignes 5. Carmaniæ Indico pélago adjacentis 
peripli, a Carpella promontorio usque ad Musarna ci- 
vitatem stadia omnia sunt 5,350. Peripli totius Carma- 
niæ oræ maritimæ, a Bagrada fluvio ad Musarna urbem, 
stadia universa sunt 10,200. 


8. GEDROSIÆ PERIPLUS. 


Gedrosia terminatur a septentrionibus quidem Dran- 
giana et Arachosia : ab occasu Carmania prædicta us- 
que ad mare : ab oriente vero parte Indiæ juxta 
Indum amnem, usque ad limitem Arachosiæ jam me- 


LIBER PRIMUS. Al 
bios Apaxwala ! &plou: md 8 peonuplas 15 lvdixÿ re- 
Adyes. Kad à ps On eprypa@n rosadrn * Tà dè xarà pépos 
res Éges. Àmd Movodpves ? néhews els AprdGios rorauoÿ 
héoïds otddia gr. Avanaedoavr 5 À 55 morauÿ, nés à 
h del xarà Tèy dydmhouy xeîros Àp@is xahoupéyn® xa) 
Fi dvorepor duolws y deËig roû morauoÿ méds Ilapois 5 
pmpérols vis l'edpwolas. Amd 38 roù ÂAprdGios xorauoÿ 
cs Péspaua sb arédia Çv'. Àmd 08 vis Pémpava médews 
dx) Tuvasxy Aipéva orddia @'. Évraÿla xeïvres ai Tv 
Lerriy 6 xouas. Ând dù D'uvasxy Auévos els KoïduGa ? 
crédia v'. Évreëley dpyeres à Ilaraknv) yc$pa, As rd meï- 
gros à vds morapès roïs orépaois éurepielnQe, xa) a- 


! Apæywaiou cod. et Huds. — ? Movoaprär cod. et Huds. — 5 Avazeÿ- 
œwres cod. et Huds. — ‘ xdes cod. et Huds. — * IlapoiS- cod. Ilepoig 
Hods. — ° Apa6trews cod. et Huds. —? Kolau6a cod. et Huds. 


moratæ : meridie vero Indico pelago. AÂtque generalis 
quidem circumscriptio hæc est : particularis autem ad 
hunc modum. À Musarnis civitate ad ostia Artabios 
fluvii stadia 1,300. In fluvium autem naviganti a dextra 
juxta navigationis cursum jacet urbs Arbis nominata : 
et superius etiam ad dextram similiter fluvii Parsis Ge- 
drosiæ metropolis. À fluvio autem Artabio ad Rhapraua 
civitatem stadia 550. À civitate vero Rhapraua ad Mu- 
lerum portum stadia 500. Hic jacent Arbitorum vici. 
À Mulierum autem portu ad Coïamba stadia 4oo. Hic 
incipit Patalene regio : cujus maximam partem ostiis 
suis complexus est Indus fluvius, atque ipsam quidem 


42 MARCIANUS HERACLEOTA. 

Tv À iv prrpésoy xadouuévny Ilérada. Merà dè rè ! > 
otôpa roÿ. \ydoù xorauoë doxep vicor xeïolas ouuGé6mus 
xa} érépas xbdes whelovas. Éor: 08 ris l'edparrlas rù ui» 
pixos orddia çx', rù dà héros orädia gay ?. Éye: dà ya 
fros oatpanelas © n°, médes dè émionuous xai xoïuas 16, 
êpos uéyioroy a', moraudr uéyar a', Muéva émionuos: a *, 
yhoovs émiouovs 6. Oi xdvres àxd Movodpror s6dews sis 
Piédya 5 adris rôv l'edpwolos rapañlas otédioi ywy'*. 


ÎNAIKAE THZ ÉNTÔS T'ATTOT ? IOTAMOT, KAÏ TÜN ËN AÏTA 
KOAION KAÏ NÉHYON IIEPIHAOTS. 


À © eyrès l'éyyou morauoë |vdix) mepiopièetas dd puy 


1 Merd ro cod. —*? orddia cv (250) Huds. — * oarpaxkas Huds.— 
4 ya Huds. — 5 Pièay cod. et Huds. —* y» Huds. —?Téyyou roù 
xor. cod. — # H omis. rubricator in cod. 
metropolin, quæ Patala nuncupatur. Post tertium vero 
os Indi fluvii contigit et alias complurimas jacere ur- 
bes, insulæ ad modum { circumfluas]. Patet autem Ge- 
drosia in longitudinem stadia 6,600, in latitudinem vero 
stadia 5,250. Continet autem provincias sive satrapias 
8, civitates vero et vicos insignes 12, montem maxi- 
mum 1, fluvium magnum :, portum insignem 1, insu- 
las insignes 2. Gedrosiæ | regionis] littoralis a Musarnis 
civitate ad Rhizana stadia universa sunt 3,800. 


9. INDIÆ INTRA GANGEM FLUVIUM, UT ET SINUUM ET 
INSULARUM AD EAM PERTINENTIUM PERIPLUS. 


Que intra Gangem fluvium est India definitur qui- 
dem a septentrionibus Imao monte, juxta superjacentes 


LIBER PRIMUS. AS 
dpxtus TP ludy pes mapà Toùs Ürepxssuévous aûroÿ Zoy- 
davois xa) Zdxas' ànd dà duoews mpès uèv Ti Saidoon 7 
spospnuévg l'edpuolx * xaTà dè Tiv usobyeior vi Àpaye- 
cle xal dvorépo roïs Ilaporauoddas l: dwd dè évaronür 
15 l'éyyn sorauÿ: dxd Sà peonuéplas rÿ ivdix eyes. 
Ko) 5 pèy dAn weprypa@n rouaurn. Ô 88 xüs TEpiTAOUS TÔ 
r0 Nauord@uou Auévos ? uéyps où Kapu S dxparrnplou Toù 
uépous où wposipnuévou Ts évrès l'éyyou bôrxñs [ dos | 


orédia aus’. 
TALPOBÂNHE NÉZOY HEPÎTIAOTS. 


Tg * éxpwrnplo Tüs Évdixñs r5 xadovuéve Kopu dvri- 
xerros T0 Ts Tampobävns viaou dxpuripiov 7 xa)oUuevoy 


1 Ilaporamoddes cod. — ? AMpéyos omis. Huds. — 5 Kwpd cod. Képu 
Huds. — * in Té littera T omissa a rubricatore. 


sibi Sogdianos et Sacas : ab occasu autem mare qui- 
dem versus Gedrosia prædicta; juxta mediterraneam 
Arachosia , et superius regione Paropamisadum : ab 
oriente vero Gange fluvio : a meridie Indico pelago. Et 
generalis quidem ejus descriptio hunc in modum se 
babet. Universus autem periplus partis prædictæ Indiæ 
intra Gangem a Naustathmo portu usque ad Cory pro- 
montorium {continet | stadia 1,725. 


10. TAPROBANÆ INSULÆ PERIPLUS. 


Promontorio Indiæ, quod Cory appellatur, opponitur 
promontorium Taprobanæ insulæ Boreum nuncupatum. 


A4 MARCIANUS HERACLEOTA. 

Bépesor !, À $ TaxpoGdre vies spérspor plr éxadeïro 
Ilomomotrdou ?, »ür 3 Zmuxd. Toëro dè à dxporripeor 
Tâs yoou Tù érrinciuevor Tp Kswpv, éxep ÉQauer xaAsioüas 
Bépe:or © Expor, éméye: dd pr Toù draroxoù épiGoyros 
orddia GçuË'*. À 9è roù Svrueoÿ ôpllorros otddia Ç al 
gxxc' 5. Âxd 3 peonu6plas xal icmpeplas às xpès Épxrous 
otédia Tv. Mer dè rù Béperor roivur éxporripior, à EX 
meprypaP xal à xeplxhous vis Taxpobdyns mfoou rèv rpé- 
moy Eyes Toûrov* xarà pr Ouduerpor Tÿ pie: otddia 96, 
Tÿ dé mAdres otddia £Q. Éysc 3 Eyn #roi catpaxelas 1 sy’, 
aOdsis dè émionuous xal éuxépia x6" *, Épn ésionua 6, 


1 Bdproy * à dè Taxpo6dyns cod. — ? Ilaïmosgourdoë cod. IIdAas crmoës- 
dov Huds. — * Bépio> ut paulo post cod. —‘ ordäa mçvE" (16,460) 
Huds. — 5 orddia çt4yac (62,026) Huds. — * oréda o0®" Huds. — 
? oxtpaslas cod. et Huds. —* épépie 6’ Huds. 


Taprobana autem insula, prius quidem vocabatur Pa- 
læsimundi [insula], nunc vero Salice. Hoc autem in- 
sulæ promontorium Cory oppositum, quod Boreum 
appellari diximus, distat quidem ab horisonte orien- 
tali stadia 26,460. Ab occidentali stadia 61,626. A 
meridie autem et æquatore quasi septentrionem ver- 
sus stadia 6,350. Post Boreum igitur promontorium, 
reliqua circumscriptio et periplus insulæ Taprobanæ 
est ad hunc modum : in longitudine quidem per dia- 
metrum stadia 9,500, in latitudine vero stadia 7,500. 
Habet autem gentes sive satrapias 13, urbes insignes 
et cmporia 22, montes insignes 2, fluvios insignes 5, 


LIBER PRIMUS. 45 
rorapoès émionduous &', dxparripia émlonua n', Auévas émi- 
otous d', xéAwous ueydhous 6”, alyiaddy uéyay a. Où 
tévres Toù meplw hou ris Tarpobdyns vloou orddioi Éç Te. 
Ka wep} pèr ris Tawpobayns viaou roaaÿra elploôw. Id- 
lo dé érayféouer ni Tdv mapaæmhouy vis évrès l'éyyou 
biueñs. 


TOT TAITHTIKOT : KOAIIOY IEPÉIAOTS. 


see « ÂRd Toù dPernplou roËrou éxdéyeres à T'ayynrixds 
moduevos xbXwos uéyioros dv oPédpa, où xarà rdv puydv 
éLayyns? éÉlnos rorauds, xévre orbpaos riv éxÉoX}y mosoÿ- 
pros, dv EQausy Épiov elves vis évrès T'éyyou lvdixñs xa) 
vis étés. Éori Sà vis érès T'éyyou morauoë lvdixis rd 


I Tayysrexoù cod. ut infra. — ? l'éyyos cod. 


promontoria insignia 8, portus insignes 4, sinus ma- 
gros 2, littus magnum 1. Peripli insulæ Taprobanæ 
stadia omnia sunt 26,385. Et de insula quidem Tapro- 
bana hæc dicta sunto. Rursum vero revertemur ad 
præternavigationem Indiæ intra Gangem. 


11. SINUS GANGETICI PERIPLUS. 


sous. Apheterion hoc [sive locum unde solvunt in 
Chrysen navigantes] excipit sinus valde magnus, Gan- 
geticus appellatus, cujus juxta recessum Ganges fluvius 
exit [in mare,] per quinque ostia [sese] exonerans; 
quem terminum esse diximus Indiæ intra Gangem et 
[indiæ] extra [ Gangem.] Longitudo autem Indiæ intra 


A6 MARCIANUS HERACLEOT A. 
né» pixos, Ÿ paxpordrn ruyydves, nd roù séuxrou crêpa- 
ros roù l'dyyou woranoÿ Asyouévou ÂyrCoù) us roù Nav- 
ordôpou Apévos, roù éy 15 Kévbe: xÉAxG , otädia ! ana L'. 
TO dà wAdros &xd Toù dxporrnplou roù xahouuéyou ÂQern- 
pilou, Ews Toy ænyr Toù l'éyyou worapoë, otddia æy. 
Éys: 3 Eyn ro catpanelas ? yd', méAeis dè xal xopas 
xa) éuwépia émionpa o16 , Épn érionpa ç', xorapods éxi- 
owpovus xy', dxporipia dmionua 6", Aipéva éxionuor à, 
xéAovs émiopnous &, otéparta érionpa morauäv 16", d@e 
Tépror émicupor a, ouuCoAds woraudy émiotuwr ', rfoovs 
émopous 9'. Où mévres dxd roë Âfernplou péyps roù 
aiparos oTéparos Toù layyou worapoÿ ® Toù xxAoupérou 
ArrCoxd ro5 spéæhov roë pépous roù l'ayywrixoÿ xéXxov 
* grades Huds. ut paulo post. — * cxrpaxies cod. — * roë l's}-yov so- 
tameÿ oanis. Huds. 
Gangem fluvium, qua maxime patet, a quinto Gangis 
fluvii ostio, quod Antibole dicitur, usque ad Nausta- 
thœum portum, qui in sinu [appellato] Canthi, est stadia 
18.290. Latitudo vero, a promontorio, quod vocatur 
Apheterion, usque ad fontes Gangis fluvii, stadia 1 3,000. 
Habet autem gentes sive satrapias 54, urbes vero 
et vicos et emporia Insignia 216. montes insignes 6, 
Buvios insignes 23. promontoria insignia 2, portum 
lnsignem ?:, sinus insignes 5, ostia fluviorum insignia 12, 
apheterion insigne 1, Buviorum insignium confluentes 
10, imsulas insignes 9. Periph partis sinus Gangetici, 
ab Apheterio usque ad quintum Gangis fluvi ostium, 
quod Annbole appellatur. stadia omnia sunt 5.660. 


LIBER PRIMUS. 47 
orddoi LE. Où dE ofuxavres dmd roù Nauordôpou Aus- 
ws Lys Toù méuwrou oréuaros rod l'éyyou moTanob, à xa- 
Mira ! Avon), où mepinhou mavrès ris érès T'éyyou 
mapoë vis orddios YEx4E. 


MaKAE * TZ ÊKTÔE rAITOT.HOTAMOT KAÏ TON ÊN AÏTA 
KOAIION HEPÎTAOTS. | 


H lc) 5 éxrès l'éyyou morauoÿ repiopléeras dmd pèy 
dpxruy voïs pépeor vis ZxvSlas xa) ris Enpixñs* md dà 
hoews ar 7$ l'éyyn moraug dmù dà dyarondy rois 
veus péyps roë nadouuévou Meyddou x6hwov, xal aùré 1ÿ 
Day dmd dà peonu6plas 5 r$ ve |vdixÿ mehdyei, xa) 


1 $ xaefræs et sequentia, excepto numero stadiorum, desgnt in edi- 
tone. — * In Îydixis littera 1 omissa a rubricatore, ut paulo post H et I, 
initio capitis sequentis. — 5 peoip6plas cod. et sic sæpius. 


Totius vero Indiæ. intra Gangem fluvium peripli, a 
Naustathmo portu usque ad quintum Gangis fluvii os- 
tum, quod vocatur Antibole, stadia universa sunt 
35,695. ; 


12 INDIÆ EXTRÀ GANGEM FLUVIUM ET SINUUM 
QUI IN IPSA SUNT PERIPLUS. 


India extra Gangem fluvium terminatur a septen- 
trione quidern partibus Scythiæ et Sericæ : ab occasu 
ipso Gange fluvio : ab oriente autem Sinarum re- 
gone usque ad sinum Magnum appellatum , et sinu 
ipso : a meridie Indico pelago, et parte maris Pra- 


48 MARCIANUS HERACLEOTA. 

pes * ris Ilpaoudous Saïdoons, Wris dd Ts Mevoubid- 
dos ? woou dpEanéyn diavelves xaTà mapéAiihor papy 
uéxps Tüv dvrixsipévor pepoy 79 Meydiy xbxy , xa9ù 
Fpoepixauey. Éor: dè ris éxrès T'éyyou xorauoë Îvdixÿs 
Td pèy uñxos S, ÿ paxporémm Tuyyäves, orddiat ga x». Tè 
S8 aAdros ÿ mharurdonS dort orddia gS °. Êyes 38 Eyn #ros 
catpañelas * v', môdeis de xal xopas émioduous xa) éuxé- 
paa EL’, bpn éxionpa in', dxpuripia éxlonua €‘, Apévas 
émionuovs y', x6Xwov uéyiorov a, voous érioduous X'. Of 
mdyres xd 10ù | Meydhou® | dxpurrnplou péy ps roù mpès Zivas 
éplou roù replahov Toù uépous ro Mey&hou x6Axou roÿ wapà 
niv * éxrès l'éyyou lvixs ruyxdvovros ordis g6 Er 1. 


1 xa) péyps cod. — * Mefouoiddos cod. et Huds.— 5 pxos, 4 cod. — 
d'ordi ® .. ay» Huds. — 5 à sAarurdmm éon cod. — * orddos . .. . 
(10,009) Huds. — ? carpaslas Huds. — * Meydov supplevi ex Ptolemæo, 
ante dxpewrnpiou. —* rh» Îydixty éxrès l'éyyou Huds. — 1° orddios .. 


sodis, quod ab insula Menuthiade incipiens extendi- 
tur per lineam parallelam, usque ad oppositas Magno 
sinui partes, ut prius diximus. Est autem longitudo 
quidem Indiæ extra Gangem fluvium, qua longissime 
patet, stadia 11,650. Latitudo vero, qua latissime pan- 
ditur, est stadia 19,000. Habet autem gentes sive sa- 
trapias 50, urbes et vicos insignes et emporia 67, 
montes insignes 18, promontoria insignia 5, portus 
insignes 3, sinum maximum 1, insulas insignes 30. Pe- 
ripli partis Magni sinus, qui juxta Indiam extra Gan- 
gem, a promontorio | Magno] usque ad Sinarum confi- 


LIBER PRIMUS. 49 
04 afixarres dnd roù xéuwrou oréuaros rob l'dyyou ro- 
mu06, à xahsïres ÂyriGon, uéxps tv mpôs Tols Zlvas Toù 
Brovs Épor À soù wepirhou mavrès ris mapañlas Ts éxTds 
l'éyyou lodixis arddios der’. 


ZINON KAÏ TÔN EN AÏTOIS KOANON IEPÉHAOTS. 


To rüv Zivr Eros epioplèeras dd pv dpxtov pépes 
Ts Znpuxiis * md dù dlaews rÿ éxrès l'éyyou Torauoÿ b- 
dxÿ xarà Tr mposspnuéror év rÿ Meydiy x6Xmy Bpioy* dmd 
À darokGy dyvaorp yñ° dmd dà ueonuGplas Tÿ Te peonu- 
Gpiv DaddrTn, nai Th ueonuépivi éyvaory yñ. Kai à pèv 
un seprypa@h roûros Eyes Tv rpémov. Évreëber épyovras 


! pus cod. et Huds. 


nium, stadia omnia sunt 12,550. Peripli autem totius 
lttoralis extra Gangem Indiæ, a quinto Gangis fluvii 
ostio, quod appellatur Antibole, usque ad fines pro- 
vinciæ juxta Sinarum regionem, stadia universa sunt 
5,350. 


15. SNARUM REGIONIS ET SINUUM QUI IN EA SUNT 
PERIPLUS. 


Sinarum provincia terminatur a septentrionibus parte 
Sericæ : ab occasu India extra Gangem fluvium, juxta 
prædictum in Magno sinu terminum : ab ortu autem 
terra incognita : a meridie vero mari australi, et terra 
australi incognita. Âc universa quidem circumscriptio 
in hunc modum habetur. Hinc accolere incipiunt Sinæ 

[A 


‘50 MARÜXANUS HERACLEOTA. 

mapoixeiy uéypi Ths pecnuGpivis dyvaorou vas LxOvoPéyos 
Zive. Ado yèp éyvwatous Üwovosïr xp} yäs, Tfy Te æapà 
Thy dvarohy difxovoas, ÿ waposxeir elprxauer roùs Zivas, 
xa) Tv wapà Tv peonuéplar, ris dulxes mapà nâcar Tir 
vdixr Srédacoav, fra nv Iloaowôn xadouuémy, uépos' 
clou» ris ! lvdixs Saddoons* dore cuvdrrovous ? éxaré- 
pas Tès dyvaotous yäs, xabémep Ti yuvlar dworsheïr 
mep) Tv Tüv Zivüy xÉATOr. Trépxerre dé tv Zivdy À re 
Tüv Enpôy xwpa, xal à unrpémonus atrdv. Ta dè évarou- 
xarepa Toûruv Eyvwotés éoTi yñ, Muvas Eyovoa Doïdess 5 - 
dv als xdhapos peydhos Quovres, xal ouveyeïs obTws, dors 
éxopévor * aürüv mosiods Très dixxepasaioess : 


1 54 Îvdixÿ Saidooy cod. — *? Pro ouverrodoas reposui ovrdrrovosr 
ex conjectura Huds. — 5 dus cod. — ! éyouéyous cod. — : diasepes- 
ous cod. 


Ichthyophagi usque ad australem terram incognitam. 
Intelligere enim oportet duas terras incognitas : unam 
juxta orientem extensam, quam Sinas accolere diximus : 
et alteram juxta meridièm, quæ porrecta est ad totum 
mare Indicum, sive Prasode appellatum, quod pars 
Indici maris; adeo ut conjungens terram utramque 
efficiat veluti angulum quemdam circiter Sinarum si- 
num. Sinas autem superjacet Serum regio, et illorum 
metropolis { Sera]. Quicquid his orientalius, terra est 
incognita, paludes habens sylvosas : in quibus calami 
magni nascuntur, atque adeo densi et conferti, ut per 
ilos sibi invicem adhærentes fiant transitus. 


LIBER PRIMUS.' 51 
@HPIGAOTZE KOANOY HEPÎTAOTS. 


Iovr: rofvuy perà Tèv Méyas x6Axov, xai T0 Nério 
lxpor , ds mpès riv peonuéplas nai dpuorepès Éxovti Tv 
mûr Zivdv ! yfy xal niv dyarohr, éxdéyeru xbATos 
Onpioidys xadodusvos, difxwr uéyps voû dxparrnplou roù 
xahoupévou Zarlpws © éxpou. Oi xévres &md roù Norlou 5 
Expou péxps Toù Tüy Zaripas serre roù mepix hou Toù 
Prpusoue xbAov orddos y * 


TOT TÜN ZINÔN KOANOT DEPÎTAOYS. 


Ârd 3 vob dxpou Tüv Zardpor éxdéyxeras x6AmoS pé- 
Jioros, nadofusvos Zivdy xémos. Ilaprixe: 8 oros uéy pa 


Info re ès Zewÿy cod. — ? Zarépioy cod. — ? dx Troù dxpornplou 
éapor péyps Huds. — * orddios. . . Py' Huds. 


14. THERIODIS SINUS PERIPLUS. 


Naviganti igitur extra sinum Magnum et Notium pro- 
montorium, quasi ad meridiem, et ad lævam habenti 
Sinarum terram et orientem, occurrit sinus Theriodes 
nuncupatus, pertingens usque ad promontorium quod 
appellatur Satyrorum. Peripli sinus Theriodis, a Notio 
promontorio ad Satyrorum promontorium stadia uni- 
versa sunt 10,503. 


15. SINARUM SINUS PERIPLUS. 


Post Satyrorum autem promontorium sequitur sinus 
maximus, Sinarum sinus appellatus. Hic vero exien- 
4. 


2 HARCIANCS HERACLEOT A. 


+5 LIOMUEDENNS EyVOOTOU VHS, À OUVÉNTEL RAI TPS Es@TS- 
fs =vruoror yhv° fasp clpnrauey rapouxeir Ts Eizas. 
æu € OÙ Tuparmmoicu Toirvv Toy Zartupor, dx: Koss 
os * rorouoÿ éxËchas écris © éElnoiv y 75 Tir Zoe 
aies. rs 255. Âxè 03 roù Korriépios morancs ia 
res Kerriena Ÿ, Écucs * uëy Zivdy Ündpywr, Écscr dl 
Ÿs sroianeums ani cixcvuÉyns yis TOY WpÔs T} ueTmuËcEx 
mapoïiy. Tôv 18 rradiwr 705 sepinhov sourou Tèr isa 
@ zœntor ipeyobns Ÿ. éxei mai © pnoè &NAws etuzpès éys- 
por reoimhour et Tir Zur Éouoy dnAdon Jagas rÿ 
Lens Trserarin . UNTS TA ÆOÛS TN LEONUÉpIx T203 Thv 
vaUTOr HNROVTE y#y TEÛ MITATTHIAI TOIS vfparmuss, 

Le rreassou cou. % Huds. ut paulo post. — ? Soris cod. — 5 Kazzrrry 20e 
eu —" 006 mis “où et Huds. —* où bador drz)paÿas omis. Huds. 
— me vous an sà x correctone Huds. —: Sic conjicit Dodwellas, 
ss Ne “on “room cu. at Huuds. 


diur que ad iustralem terram incognitam, cui con- 
wwgi suan ‘erram ortentalem incognitam : juxta quam 
Sue rainture diuimus. À Satvrorum igitur promontorio 
sue «ui ostiu Cottaris fluvi. qui exit in Sinarum si- 
un. sadiu sant 1,330. Cottiarin autem fluvium exci- 
ni Cattumra, Sinarum statio. terminusque terræ cognitæ 
* oumiiubilis xd partes meridionales. Stadiorum vero 
Auqusce peripli aumerum non facile est perscribere; 
“quide et alias neque facile cuivis clare describere 
«unini duntaxat exploratum periplum , qui ultra Sina- 
“un stationem excurrit; nec locorum quæ ad meridiem 

uxta tertam incognitam porrecta sunt, notitiam homi- 


LIBER PRIMUS. 55 


pére niv mapà Ty dojav uerà vos Zivas &yvwator y. 
En à rôv Zur rd dy pifxos Td uéyioTos oTddia y !- rù 
à mdros 7 éyioro otédia géay' ?. Éye: dà on #ros 
curparelas e', môdeus dà xa) * xojuas émiondpous L', Bpos 
étlmpoy à , morTauoès émioduous ', xéAmous érionuous 
ty re Onpisson xai rèv rüv Zivdv 6 +, xparipia Erl- 
oma 6’. Of mévres and Toù dy 7% Meydg x0Ary Tür 
Zur éplou roë bros mpès 15 lvdixÿ Tÿ éxrds l'éyyou 
rorauoù mi Korriépios morauoù éxGoas roû mepinhou may- 
ds ns Tüv Zivdy mapañlas orddios 6 5. 


\ orddia 7 cod. — ? orddios . . . as’ Huds. — 5 carpaxlas €’ séeis xal 
Hods. Vid. notas. — * ZivGy e’ cod. et Huds. — ® orddios .… 6y»" Huds. 


nbus aperire ; neque regionem | patefacere ] quæ orien- 
ti post Sinas terræ incognitæ adjacet. Est autem Sina- 
run longitudo maxima stadiorum 3,000, latitudo vero 
mrima stadiorum 17,250. Habet autem provincias 
sive satrapias 5, urbes et vicos insignes 7, montem in- 
signem 1, fluvios insignes 4, sinus insignes à (Therio- 
den scilicet et Sinarum sinum), promontoria insignia 2. 
Totius peripli regionis littoralis Sinarum, ab horum 
imite in Magno sinu versus Indiam extra Gangem flu- 
rum usque ad ostia Cottiaris fluvii, stadia universa sunt 


12,650. 


54 MARCIANUS HERACLEOTA. 


ÂANAKRESAAAÏOSTE TÜN HPOFIPHMÉNON AnÂwros 
AIASTHMATON. 


Kai rèv pr Êor sephahour na) meprypaQèr Ts mes 
Oxacciou xo$pas, roù vis Âoias pépous roù re À paGios nl 
mov, xal vés Épuôpäs Seddouns, za) roù ivfixoû modye 
soüro» Eyes Tèr Tpéror ouubééne !. To À oÜrner à 
Scdorapa vüv «kr dadvyreur seprnsouérur, xx Ex : 
Ilepoixoÿ xéAwov ©, dd Tu AdaXirou puyoù Es Korrade 
æorapoÙ éxoAur Toù ér Tr né Zivdy Tuyyésorres, 
dia 36 yese. Ta dé warè pépos Ts xapaMlas Tüv dpe 
pô pape Exes rèr Tpéror roïror. Âxd roù Alhaséros | 
x OÙ Épesr (sir dpair éromodueba 1èv sepishour ris Âo 

1 ovrééSnxe — oévsar cod. etsicsæpius » pro p ante 6 et =.— ? IE 


noë ndÀrov, éxd roù Ilepormoë xoÂrov, ésd roù x.r.A. ita cod. — 5 ord 
Hods. et sic rmuiltis locis. 


16. ENUMERATIO DISTANTIARUM OMNIUM PRÆDICTARU] 


Totum quidem periplum et circumscriptionem n 
ritimæ regionis, partis Asiæ , et sinus Arabici, et Ru! 
maris, ct Indici pelagi, hunc in modum se habere cc 
tigit. Summa distantiarum sinuum omnium circumr 
vigatorum, insuper et sinus Persici, ab Avalitico recet 
usque ad ostia Cottiaris fluvii in Sinarum sinu, « 
stadia 123,395. Particulares vero [distantiæ] partit 
oræ maritimæ ad sinistram hoc modo se habent. , 
extremitate Ælanitici recessus (inde exordium sump 


mus peripli sinistrarum Âsiæ partium) usque ad ang 


LIBER PRIMUS. 59 

Éponpèr pspôv \) péyp: Tür ateväy où ApaGlou xéxmou 
Sr gax S' 2. Ând 3 rüv orevéy roû Àpa6lou xéAxou 
Tai npixhou Ts T6 Épubpäs Sraddoans xal épous Toù l- 
Saxû s)dyovs orddia 5 g OX. À xd dà roù aTéuaros roù Tfep- 
Œraxod xbxov péyps To abroû dy oréuaros , roù xeplw hou 
murs roû Ilspoixoû xédwov, péypr süv por À ris Tüv 
copy rapadlas orédia gr. Âmd d rür HpOSIpnLÉTUY 
æÿs Kapparlas dpor péyps Piléva nédews 5 vis sv l'edpos- 
criuy © xapañlas ordôia yo’. Âmd dé rüv RPObEN0éyTy 
Spur T$s l'edpwalas na) Er: Toû mporou za dvousxwrérou 
orhpares roù lydoû worapoÿ roù Xeyopévou Zayéra, béxp 
706 sésarou ? oréuaros roù T'éyyou xorauoû, à xahsïtes 
Ayrr6on) , ris sapallas ris érès l'éyyou morauoÿ Ivdcxñs 


! epôr omis. Huds. — ? orddtos ...gy2" Huds. — orddse ... QX' 
Huds. — 4 Spa cod. et Huds. ut paulo post. —# PiExvaxdAews cod. PE 
ba sdows Huds. — + Édpwoiwy cod. — ? roû édou Huds. 


tas sinus Arabici, stadia 11,609. Ab angustiis vero 
sinus Arabici, peripli Rubri maris et partis Indici pe- 
lagi, stadia sunt 10,530. Peripli vero totius sinus 
Persici, ab ostio ejusdem rursus ad idem, usque ad 
étremitates oræ maritimæ Carmaniæ .stadia 5,750. A 
prædictis Carmaniæ extremitatibus usque ad Rhizana, 
ävitatem Gedrosiorum maritimam, stadia 3,850. A 
imitibus Gedrosiæ jam memoratis, ac etiam a primo et. 
matime occidentali ostio Indi fluminis, quod Sagapa 
dicitur, usque ad quintum ostium Gangis fluvii, quod 
Antibole vocatur, maritimæ intra Gangem fluvium 


56 MARCIANUS HERACLEOTA. 
orddia ysx4e. Àxd 3 roû xépærou oréparos roù l'éyyos 
æorauoÿ, à xadeïres Aron, uéxps Tôv Opus Tüv æpès 
ToÙs Zlvas, ofrives dy 7$ peowrdére roù xahouuéyou Meyé- 
Aou xéArou ruyxdvovor ris éxrès T'éyyou xoranoë lrdixÿs, 
otddia getX !. Âxd 5 roù y 75 Meydy xp Tür Ze 
»üy dplou x) Korridpios ? worauoÿ éxGoNds ris Try Live 
mapañlas orddia aGyv'. Oi mdvres &Bpollorras Toù xpoes- 
pnuévou xeplxhou mayrès Toy dpsorepiy Tis Âolas pepe 
dnd roù Alhavirou puyoù péypi Tüv Ziviv Evous , xal rüy 
éxGoriy Toù Korridpios * morapoÿ otddios se yo Le. 
Téos rolvur évôdde roù mparrou BiGAlou xosmaépela, 
mayrès pv roù Àpa6lou xAwou, néons dà ris Épuôpäs Sa- 
Moons* où pr A xai roù lodixoë xendyous ! 1» ve 
: eréla.… 5 X Huds.—* Korrapho cod. et Huds. — ! Kirrapios 
cod. et Huds. — 4 æeXdyou cod. 


Indiæ , stadia sunt 35,695. Indiæ vero extra Gangem 
fluvium a quinto ostio Gangis fluvii, quod Antibole 
dicitur, usque ad limites versus Sinas qui medium con- 
tingunt Magni sinus, stadia sunt 15,330. Regionis vero 
Sinarum maritimæ, a finibus Sinarum in Magno sinu 
ad Cottiaris fluvii ostia, stadia 12,650. Universa totius 
prædicti peripli sinistrarum Âsiæ partium , ab Ælanitico 
recessu usque ad Sinarum provinciam et ostia Cottiaris 
fluvii, adnumerantur stadia 153,295. 

Finem igitur hic faciemus primi libri, descripto peri- 
plo totius quidem Arabici sinus, et totius Rubri maris, 
quinetiam et dextrarum Indici pelagi partium, atque 


LIBER PRIMUS. . 57 
deb pepr* rs pr xal Tv dpuorepdv, dou Th Tüv dy- 
paru émiushelg xal Qilouabele ? yéyover EQixrà, uéyps 

Tis dyvoorou yis, xal éxartépas ris dmelpou * ris re das 
æa} Tñs eonpépivis rdv meplwhour dyaypéavres. À Ebueba 
dé roû xard rdv durixdr aixsavèy mepiwhou* roùro yàp ë» 
px Toù BiGAlou xpdËsiv © eo éueba. 

1 Gopablg cod. et Huds. —* ràs xefpous cod. et Huds, — xpd£y cod. 


insuper sinistrarum, quoad fieri potuit hominum dili- 

gentia et studio, usque ad terram incognitam, itemque 
utriusque continentis, tam orientalis quam meridionalis. 
[Nunc] vero exordiemur periplum occidentalis oceani; 
id quod a principio libri facere polliciti sumus. 


58 MARCIANUS HERACLEOT A. 


[TO AEYTEPON:.] 


Téie Éveoriy év 7 Seuré dif Mapxsavoÿ xspéxp? nav de- 
xr@ou Te xa) éoxeplou cxeavoÿ. | 

[poofpuor. | 

IGnplas ris xal loxavlas rüv züpà © Ty dvruxdr nai 
dpurÿor creardy abris pspür mepéwhovs *: rà dé xarà re 
pos oÙrows Eyes. | 

Barres ré dx 55 Kdkens papôy péxpe rôe ris Ace 
orraylas Opoy © xeplwdous. 

Aovorravlas xeplwhous. 


1 Omis. cod. et Huds. — ? xepéAy éérov xal cod. sepfsp, xerè ééov 
Huds.— 5 sep) Huds.— t sepéxAovs sd xard Huds. —® dpes cod et Huds. 


[LIBER SECUNDUS.] 


Hæc insunt secundo Marciani periplo, tam septen- 
trionalis, quam occidentalis oceani. 

1. Proœmium. 

2. Periplus Iberiæ, sive Hispaniæ, quatenus adjacet 
oceano occidentali et septentrionali : quoad partes 
autem sic se habet. 

3. Periplus partium Bæticæ a Calpe usque ad ter- 
minos Lusitaniæ. 

k. Periplus Lusitaniæ. 


LIBER SECUNDUS. 59 
Teppaxwenoles xepishous. 
Ts xadovpéyns KsAroyadharlas Repshovs: Tà d narè 
uhos oÙros Eyes. 
Âxwrarlas xeplw ous. 
Aowydoumolas xeplious F4 
Baysæñs oÙdv l'epuavla Tÿ Uvo nai Tr xére ©? xepl- 
TN. 
lepuarlias peydAns replwhous. 
Japparlas ris dv Eüpérn seplihous. 
Iept roy Bperarnixiy © nous. 
luepyéas nfoov Bpsravvixis weplshovs. 
[Ad6bovos dou Bperavyinñs wepixhous. | 


! Verbe illa ap. Huds. male collocantur post Aovorraylas xepisAous. — 
‘ele T'eppasies vifs dyw na) xdsu cod. et Huds. — * Ioerranxëy sic ubi- 
que cod. et Huds. 


5. Periplus Tarraconensis. 

6. Periplus regionis quæ vocatur Celtogalatia : quoad 
partes autem sic se habet. 

7. Periplus Aquitaniæ. 

8. Periplus Lugdunensis. 

9. Periplus Belgicæ una cum Germania inferiori et 
superiori. 

10. Periplus Germaniæ magnæ. 

11. Periplus Sarmatiæ Europeæ. | 

12. De insulis Britannicis. 

13. Periplus Hiberniæ, insulæ Britannicæ. 

14. [Periplus Albionis, insulæ Britannicæ.] 


60 MARCIANUS HERACLEOT A. 

Tôr xarà Ty AGüny pepôy Tv wapà 1ù» dvrixdy xa) 
peonu6pivèr “aixeavdr uéype Tis Albioxlas seplxhovus. Tà 
dà xarà pépos oÙrws Eyes. 

Mavprravlas Tryysréyns ! meplwhous. 

Au6üns ris évrès weplwhovs. | 

Ilep} rûv dxd Poipns spès rès émiofuovs ris olxoupéres 
rôdeis diactécewr. 


[IPOOÏMION ».] 


To Sefrepor BiSNlon wepulEes rèy dd roù HpaxAstou 
aopOpoë replahour mévra, Ty wapà Tr durixÿ ve xal 
dpxrp dxearg uéyps rüv Popeioraätwr, xai Er: Je Te ° 
peonpépivr pepir, Ews This dyvonuévns * éxatépor Tüv 


1 Tryardyas cod.— *? IIpookusos omis. cod. et Huds. — * és l'ery Huds. 
— ‘ éyvwopéyas cod. et Huds. 


15. Periplus partium Libyæ, quæ ad oceanum oc- 
cidentalem, et meridionalem, usque ad Æthiopiam. 
Quoad partes autem sic se habet. 

16. Periplus Mauritaniæ Tingitanæ. 

17. Periplus Libyæ interioris. 

18. De distantiis a Roma ad insignes orbis habita- 
bilis urbes. 


1. (PROŒMIUM. | 
Liber secundus continebit periplum universum a 


freto Herculeo, juxta oceanum occidentalem et septen- 
trionalem, ad boream extremum, atque etiam partes 


LIBER SECU NDUS. 61 

Hiipur hs. Éctas 3 obus, rüv udv deËidiv pepüy wapà 
Th Iénplar , Pris xa) loxavla xadeïras, Tüv Hapà rÙv dxsa- 
ny xipévosy œùTis TOR, xal Érs Tapà Tv Âxvravias xa) 
mr Aovydouvnolas xal Beyixv, l'epuavias te rhv ueyd- 
My péyps vüs dy Tv Eüpoxy Zapuatlas, ueS y À mpès 
mis dpurois Éyvoworos éxdéyeras. yñ. Ilpès dà rouross xal 
rür do mous Tor dy Tÿ dpt xeinévoy dxsayd, ds 
xoivds péy Bperayvixds * xahoüos. Aéyero d aùrüv à ur 
lousprla 2» dà AGlwvos. Tüv 04 dpaotepôv uepv map 
Tir AuGüny xal Tr clxeavèy rdv durixdy xal ueonu6pivdy, 
æai Tôy mpocex ir ToÛTois Témuwv péyps Toù }eyouévou Yo- 
Spôpov Albiowixoë, Év0a rdv spès niv ueonu6play dvayeé- 


1 Ipcrramxds cod. et Hugs. —? loupyla cod. 


meridionales, usque ad utriusque continentis terram 
incognitam. Erit autem ad hunc modum : | primo] par- 
tium quidem dextrarum, juxta Iberiam, quæ et Hispa- 
nia dicitur, locorum {scilicet] ejus oceano adjacentium : 
ac etiam juxta Aquitaniam, Lugdunensem, Belgicam, 
Germaniam magnam, usque ad Sarmatiam Europæamn, 
post quam sequitur terra incognita borealis. Præterea 
vero et duarum insularum in oceano septentrionali ja- 
centium , quas vulgo quidem Britannicas appellant. Ex 
is vero altera dicitur Hibernia, altera Albionis [insula |. 
Dein vero partium sinistrarum, juxta Libyam et ocea- 
num occidentalem et meridionalem, locorumque hisce 
adjacentium, usque ad Hypodromum Æthiopicum, ubi 


œeanum ad meridiem effusum desinere constat, se- 


62 MARCIANUS HERACLEOTA. 

peror cxsardr rédos Éqsiv ouvéornns, This dyveorou lornès 
éxdeyopéms yüs. Tis pr yàp érrès Hpaxielwr or 
dadons Saddoous, doxsp xal xposipirapsr, dxp6f rds 
sephahour (Ss ye olousda) xexonusôa éy vais éxrropais 
züv Éydexa ! Bi Àprepidespou +où É@eolou yeorypéPou, 
d» voulouer This xab” juäs Saldoons éxius\doraror ? à 
sois Ts yeowypaQlas BiGAloss © rèy xeplwdour wemosÿobast, 
Ts à &Es Saldoons, ris 5 Qxrasès wapà Tüv sAslorew 
æaheïire , 6 na) perpios Tivdv epüy à xposipauéros épry- 
uévevoes Àpreuldwpos > EX Opus 1» dxpiGéoTator ratres 
æepls)our êx Ts Toë Sesorérou Irokeuaiou © yewypaQlas, 
xa) spootrrys roù Ilporayépou xal érépor sahuiür dydpie 
éEedbvres, voë uly ÂpaGlou xéhxou xal vis Épulpäs Sa- 


= 


1 süy ° Huds.—? émp. seplahour ér roïs Huds. — 5 B6Aloss omis. 
cod. — à sesossioôes cod. et Huds. — ef sis cod. — * Irokopalos cod. 


quente deinceps terra incognita. Maris autem totius 
quidem intra Herculis columnas, ut prius diximus, 
periplum (nostra opinione) accuratum fecimus, in epi- 
tome undecim librorum Ârtemidori Ephesii geographi, 
quem in geographiæ libris maris nostri periplum sum- 
ma cum diligentia conscripsisse existimamus. Maris 
vero exterioris, quod ab omnibus fere Oceanus dicitur, 
partium licet quarumdam leviter meminerit præfatus 
Artemidorus ejus tamen accuratissimum periplum ex 
Ptolemæi divinissimi geographia, ac insuper ex Pro- 
tagoræ aliorumque veterum libris [aliquid | excer- 
pentes, continentis quidem ex utraque parte Arabici 


LIBER SECUNDUS. _ 65 
ous éxasépoor Tüm gwelpoy nai Er: ye Toù lvdixoù sed- 
jus | gars php vis das xa) ris dyvaotou yñs, uerà 
ts bdeyouéyns dxodouôlas y rÿ xporépe BG deËfa- 
lue. Nuvl dè rà sep} rèv éomépior dxeavds rehsaduela 1, 

PTE 5 soévur romoduela roù wepiahou ris ÉEw Ja- 
Movys dnd Toù Hpaxaelou #opOuoë. Oùros dè à opus 
dou ès maelpous énarépas, vif ve TEnplas, dy * xai 
Lsorlas æpooæyopelouar, pépos Tis Ebparns Ünépyoucas, 
ua) np xarasrixp) Taÿras aesuévny AiGUny. Éxrhdovr: yàp 
de Hpdxdsso® wopôpèr, xaï mpès Tèv dxeavèy dy émeryo- 
phgS, de JoËsg vis loravlas © écriv à Basrix) rd Hvos, év 
dnonpg dé das vis AuGuns ? ai Maupiraylas xahoupevos. 


lædéyou cod. — ? érekevoduefla cod. et Huds. — 5 In Âpyxs littera 
À omissa a rubricatore cod.-——! #y omis. cod. — © éxayonéry Huds. — 
‘ilovasias dé doses cod. — ? Supple #6vm Huds. 


sous et Rubri maris, atque etiam totius Indici pe- 
kgi, usque ad orientalem et incognitam terram, eo, 
quo fieri potuit, ordine, in priori libello persequuti 
sumus. Nunc vero ad dicendum de oceano occiden- 
. Initium igitur faciemus peripli maris exterioris ab 
Herculeo freto. Hoc autem fretum disterminat utramque 
continentem : Îberiam, quam Hispaniam etiam nuncu- 
pant, Europæ partem, et Libyam e regione jacentem. 
Exeunti enim e freto Herculeo, et cursum tenenti ver- 
sus oceanum , a dextra est Hispaniæ provincia, Bætica 
(dicta; ] a sinistra vero Libyæ [provinciæ duæ] Mauri- 


64 MARCIANUS HERACLEOT A. 

To 94 poraË) roro Îénpixdy, péoov à süv sipnnévor 
dOvdy xsiusvor. Arexmhsoarrs dà rdv Hpéxe:or xopÜpèr , 
xa) rdv vady vhs pas (odros dè dv ÉsEig xarà rdv Éxwhour 
roù mopÜuod xsïras) éxdéyeres uv à cxcavès dvaxexrané- 
vos ® éxatépas Tàs dwelpous, Tv ve TEnplay xai rh» ÂA:- 
Elny, xab Ers ye wpès Très dvouds els uéyebos dxéparror 
xai dyvwaros éxreivéuevos. Ilpaïrn dà À vicos év Ex rà 
L'édsspa xesuévn rvyxdves , Evôa ràs Hpaxaelous onfhas elyeu 
avvérnxes. Oi uv yàp xarà KadAmnv rù Épos, Ewep évdo- 
TÉp® TOY Hpaxdeloy oterdr xeïras, Très orfhas slval Oaoiy- 
oi dà xarà l'édsipa ! rhv vñoov, Goep xa) ÀprenlScwpos ô 
yewypéQos. Kane: dé oùdèr dwd ris Kékæns roù êpous, 


1 ol dè rà l'dd. cod. et Huds. 


taniæ appellatæ. Mare vero his interjectum est Iberi- 
cum, in medio quidem jacens inter prædictas gentes. 
Fretum autem Herculeum enaviganti et Junonis tem- 
plum [pertranseunti] (hoc vero freto egredienti a dextra 
est), occurrit quidem oceanus ad utramque continen- 
tem, Iberiam scilicet et Libyam, [longe lateque] diffu- 
sus, atque etiam occidentem versus in interminatam 
ignotamque amplitudinem porrectus. Primum autem 
insula Gades [ naviganti obvia] est a dextra, ubi Hercu- 
lis columnas esse constat. Nam nonnuili quidem juxta 
Calpen montem, qui intra angustias Herculeas jacet, 
columnas positas esse dicunt; alii vero juxta Gades 
insulam, ut Artemidorus geographus. Nihil autem ob- 
stat quin a Calpe monte, quam plerique Herculis co- 


LIBER SECUNDUS. 65 

dy ol sAsioTos OTAANY Hpaxéous slvas Boyhoytas, rdv me- 

péshour ris Ténplas æoufouoûlou. Éct: dà ris udy Bairixis 
mhovuéyns éxapylas à Kékmn: réhos dà roù Evous rourou 
ua) ëpos à Âvas ! rorapès Urdpyei, xarà Tèv éomépiov 
dxsardy Tès éx6odès moroûuevos , uel dy Tà dybueva ris 
bæavlas ? Hyn xarà rh E£w Dédagouy xal Tdv dxsardy 
xelueva Tvyydves. Écras rolvuv à meplr ous Tv dpyhr Ex 
dad rÿs à» \Enplg KdAmns, xal Toù uépous vis Baurixis 
érapylas. Éxesdn 8 modo) Tüv raÿra Tà épn Tepimev- 
cérror mepl Tèv otadlur dpiluèr deaPaandar 5, xal- 
rorye * rès airias fueis Tis rounlmms nAdyns dy T@ mpotépy 
BSAy diebfAouer: Épuws évexer &xpiGeias uelkovos di- 
soûr &s éxilrar Tèv dpiôuèy Tüv otadlwy mpooypaas 


1 8 dye mor. cod. —? loxayias cod. et sic ubique. — ° decd@ncay cod. 
et Hods. — * xaf rl ye cod.— * duws # dxp. sic cod. évexer omis. Huds. 


lumnam esse volunt, Iberiæ periplum faciamus. Per- 
tinet autem Calpe ad provinciam , quam Bæticam no- 
minant ; finis vero hujus populi et terminus est Anas 
fluvius, in oceanum occidentalem influens : post quem 
reliquæ Hispaniæ gentes ad mare exterius et oceanum 
porrectæ jacent. Periplus igitur initium habebit a Calpe 
in Iberia, et a parte Bæticæ provinciæ. Quoniam vero 
multi partes hasce circumnavigantes in stadiorum nu- 
mero fuerint decepti, quanquam et nos erroris hujus- 
modi causas in priori libello recensuimus, ob accura- 
tiorem tamen notitiam, duplicem, fere per omnia, 
sadiorum numerum adscribere optimum duximus, 
5 


66 MARCIANUS HERACLEOTA. 
mpossNueba, T6 ve un mheïor xx) Tù pr) EhaTtor xa7à ypay- 
dv dmorelpouoar mpootibévses* Gore à ueraË) 5ü» dodf- 
udv éxatépor domep Üpoy rivè This dAnbelas xeio0as Toi 
niv dxpiéslar éxiGnroboi. Toÿro yap oaQüs xal Ilowre- 
yôpas dv Th yewypaQle moufous doxei Tiy wep} roùs ass- 
déous shdyny éxmeQevyévas. 


iBHPAZ TRE KAÏ {SIIANÎAZ HEPIMAOTE TÔN HAPÀ 
TÔN ÔKEANÔN AÏTHES MEPÜN. 


lénpla !, dris xal Îoxavla xadsitas, dcystos nés dd 
sv Ilupnralor pv, dufxes dè êm) wAeioroy 8Q éxatépeur 
Fr Dalacoëy wepiexouévn, ToÙ 7e cixeayoÿ ToÙ dpxtojos 
xa) dvrixoû na ris xaÿ° juäs Saïdoons. H à Ilvprs ? 


1 À IGapéa cod. — * Ilupiy cod. 


non plus et non minus juxta lineam subtendentem adji- 
cientes : adeo ut qui inter utrumque numerum medius 
quasi pro regula veritalis sit accurate rem exploran- 
tibus. Hoc ipsum enim sapienter Protagoras in geogra- 
phia observans, omnem circa stadia errorem evitasse 
videtur. 
2. PARTIUM IBERIÆ, QUÆ ET HISPANIA NOMINATUR, 
OCEANO ADJACENTIUM PERIPLUS. 


Iberia, quæ et Hispania dicitur, incipit quidem a 
montibus Pyrenæis , latissime autem [sese] extendit, ab 
utroque mari circumdata, tam oceano septentrionali 
et occidentali, quam mari nostro. Pyrene autem mons 


LIBER SECUNDUS. 67 
+d bpes dud Tfs nxaû” rpäs dpEnuéyn Saddoons diarelves ! 
safyps voù dpærou clnsavoi. Ka) Trà pèv 8 mépas ro bpous 
als vèv dusrépar Enxuraes Sdlaoas, Tà dè Érepoy sépas 
eœroû spès vas Apxrous xal Tèv dpxtéoy ? dxsavèy mpo- 

Cartes. Aaletyvuor dà xal diaspsï Thv \énplar Hpds TÜy 
déxopérur KsAroyadartias, ds donsïiv elvas Tv Ïénplas ue- 
Ylorur xeppOynoov  narà rdv abyéva ris Ilupfvns spoaeyo- 
péur +. Kuproïras 36 murs rù 5 Bpos ds ém) riv loxavlay. 
pérepor pès oùv° TEnpla difpnro ünd Poualw ? sis éxap- 
xlas So, vuvt à els tpeïs, els lomavlas Bœiixis, xai els 
loraylay Aovortarlar, xa) Îoxaylay Tappaxwynolar. Tis 
pèr Basrruxiis TÔ mheiortov æpù Tis xaÿ° uäs xeïras Sakdo- 


! darelyn cod. —? xal dpxrüoy Huds. — 5 yepodynoov cod. — t xpoo- 
eyépever cod. et Huds. — * Kuproüres dè xepi à Huds. Kuproëres ds rè 
dpes cod. Hervel. — * où omis. Huds. — ? ÿxd Poualas dy x. Huds. 


enostro mari exsurgens porrigitur usque ad oceanum 
septentrionalem. Âtque una quidem jugi extremitas in 
mare nostrum prominet, altera vero ejus extremitas ad 
septentriones et oceanum septentrionalem projicitur. 
Disjungit autem et dividit Iberiam a finitima Celtoga- 
ta; adeo ut Iberia videatur esse maxima peninsula 
juta Pyrenes cervicem adhærens; incurvatur tamen 
jugum quodammodo Hispaniam versus. Prius equidem 
Dberia divisa erat a Romanis in provincias duas, nunc 
vero in tres, in Hispaniam Bæticam, in Hispaniam 
Lusitanicam, in Hispanian Tarraconensem. Bæticæ 
quidem pars maxima prætenditur nostro mari Herou- 

5. 


68 MARCIANUS HERACLEO" a. 

ons süy Hpaxslor dyrès ornAëv, épos dé Tr: wapà Trèr 
Svruxdy axeavér. Tüv dé Accwouéser é0vs do, À pès Aov- 
crrarla näca xarà rôr durixdr cxsavdv Tuyydves eur, 
à d Tappaxwrnola upépes uèy mhelorw Tr dpxrpo olxexpéÿ 
mphonerras, pépes dé tivs xal Tÿ xaû” duûs Saidooy: &ÿ 
énatépas T êx | ris peonuépias difxouca Tàs Sraïdouas 
péxpe rüv upnvalow © bpv. 'pédouey rolyur rèy sepl- 
mhovr Tüy mapà TÜv dxsaydy Ts Îénplas Lepôr * reùro yàp 
monfoei» rex 0ueba. 


BAITIKAZS * LIEPÉIAOYE TÔN AIO TÂZ KAANHE MEPÔN 
MÉXPI TON TÂE AOTXITANIAZ OPON. 


Barrix) loxavla mepiopièeros dnè uèy épxrwy al dvo- 


1 réca cod. +” éoa Huds. — ? Ilupisalwr cod. — * in Barixis litteram B 
omisit rubricator. 

leas intra columnas, pars vero quædam occidentali 
oceano. Ex duabus vero reliquis provinciis, Lusitania 
quidem tota juxta oceanum occidentalem jacet; Tarra- 
conensis autem maxima quidem ex parte adjacet sep- 
tentrionali oceano, parte vero aliqua nostro mari, a 
meridie pertingens ad utraque maria usque Pyrenæos 
montes. Periplum igitur scribemus partium Iberiæ 
juxta oceanum; hoc enim nos facturos esse polliciti 
sumus. | 


S. PERIPLUS PARTIUM BÆTICÆ A CALPE USQUE AD 
TERMINOS LUSITANIÆ. 


"ea terminatur a septentrione quidem et 


LIBER SECUNDUS. 69 

pô Aovorrarig xal pépes ris Tappaxuynolas émapylas: 

dxd dé dvaro}Gy 7% xahouuévy Bahsapixd | mehdyei , roÿro 

d ourpatas Tÿ ÂEnpsxÿ Sadoon * md dè peonu6plas , xara 
dy my éxrès Sdhacoas ?, xa) rdv Hpdxeiov mopOpèy , TS 
drixÿ casavg: nat d Thy évrès Séacoav Tà Ténpixÿ 
xohéyes. Ka) à pdy ÉAn repiypa@n rouaÿrn, à dE xarà pépos 
æuphwdous roüroy Eyes rdv rpémov. Âmrd KéAmns voù ôpous 
xai orfhns, Wris dotiv év dpyñ This évrès Saïdaons, êx- 
zhdovts éx) Tôr RopÜuèy xa) Tôv axeavèy, debidy mr fre: 
por ÏEnplas Export: els Kaprnlas orddia »'. Évraë0a œapoi- 
x à vos BaorovAÿr © rüv xahouuévar Ilosvdr. Ârd Sè 
Kopratas els Bap6oona * otddia p'. Amd 38 Bap6noéru 


1 Bakmpexÿ cod.— ? Hic lacuna insignis in editione, scilicet ab éxrôs 
Ssocay usque ad Éénpexÿ xedyes. — 5 Bhacroupér cod. et Huds. — 
BapGodwr cod. — * Bap6iooiür cod. 


œcidente Lusitania et parte Tarraconensis provinciæ : 
ab oriente vero pelago Balearico appellato; quod con- 
juogitur Iberico mari : a meridie vero, juxta mare 
quidem exterius et Herculeum fretum, occidentali ocea- 
no; juxta autem mare interius Iberico pelago. Ac uni- 
versa quidem circumscriptio hujusmodi est : periplus 
ro particularis ad hunc modum se habet. À Calpe 
monte et columna, quæ in principio maris interioris 
est, enaviganti in fretum oceanumque et a dextra ha- 
benti Iberiæ continentem, ad Carteiam stadia sunt 50. 
Hic accolit gens Bastulorum, qui dicuntur Pæni. À 
Carteia ad Barbesola stadia 100. À Barbesolis autem 


70  MARCIANUS HERACLEOTA. 
cis Tparodoëxta ! orddia où wAeïor o', oùx frror xard 
ypauuy Üxorelrouoar otadlwr ? pue’. Ârd 3 Tparde- 
arûr cis MeNaplar © orédia où wheïor pue’, oùy, rro» ore- 
dur pxy. Àxd Sè Meaplas * els BeXüva séur orélia 0 
#heiov pu, oùx Ytrov oradlwr 5 p'. Évreÿder dpyeras re 
Toupoclws vos. Âxd dé Belüvos méews els BeXÿvos * 
æotapoÿ éx6orès orddia où mheïor oe', oùy, fTrov oTadéew 
»'. À xd dà BeAüvos norauoë éxGolüy ém) rù dxporrhpsoe , 
d® où à mopôpès, y & vads ? Hpss, otddia o', orddia pe’. 
Évreÿber oi otddios pévos mapaxeloovtos, xel à pèy xpé- 
repos © dpiôpès à hcioror dnncoe:, à dé éxôpuevos Tù frroæ, 
dore un xaû Exaorov mpoypéQesv Tù mheïiov xai FAærro». 
! Tpalidoixra cod. — * ordha Huds. — : Tpalodouxrür eis MesAdgen 
cod. MeyAaplar Huds. et mox Mevhaplas. — 4 Meypalas cod. — 5 orédes 
Huds. ut infra. —* Bôwyos Huds. — * axporipror, éy Yo sopôpès za 
& vaès cod. et Huds. — * xporepos cod. 
ad Transducta non plus stadiis 200, non minus juxts 
lineam subtendentem stadiis 1 45. À Transductis vero 
ad Mellariam non plus stadiis 115, non minus stadiis 
123. À Mellaria autem ad Belonem civitatem non plus 
stadiüis 140, non minus stadiis 100. Hinc Turdulorum 
gens incipit. À Belone vero civitate ad Belonis fluvii 
ostia non plus stadiis 75, non minus stadiis 50. À Be- 
lonis autem fluvii ostis ad promontorium, a quo fre- 
tum, in quo Junonis templum, stadia 200, stadia 1 50. 
Dehinc stadia sola adjicientur, et prior quidem nume- 
rus maximum indicabit, posterior vero minimum : adeo 
ut singulis plas et minus non [ amplius] præponamus. À 


LIBER SECUNDUS. 71 

And & roù dnporraplou !, àQ° où à mopuès, év % vads rfs 

Épas, sort: vès cxsavdr ds-xpès rès Épxrous , xa) Opolws 
Eds pèr Tv facipoy Éyovr:, dpsorepèy 8 rdv Surixds aixea- 
nv, éxdéycras Mevsoblos ? Aipry. Eloi dr aûrèv orédia 
ex’, ordôsa pE'. Karà rorous rods rémovs xeïras vicos év rÿ 
éxrès SaXdooy rà l'ddeipa, év ÿ na) #0 MS Opoivuuos T'ddespa. 
Écrs Sbéd roù éxparnplo, Eôa à ropOuès , éni rà V'édespa 
ir sfovr orddia ov', arddia ou’. À xd Sa Mevecbéus Asuévos 
ds vis xarà Âcrast dvdyvoi orddia ai’. Évreôer &pxovTe 
sopouxsio Toupôrravol®. Âxd è ris xarà ÀÂotay ‘ dvayÜTews 
dx) 70 roë Balrios HOTapoÿ dyaroMxcrepoy orôua orddia ? 
ri, orddia one. À S rüy éx6oX y voù Balrios morauoë 


Ut supra p. 70, lin. 8. — ? pèy evdéws cod. et Huds. — * veucOéss 
Huds. —+ Âorayaydyuais cod. AÂoraya Huds. — 5 Toupänravoi cod. — 
 Lorese cod. et Huds. — ? crddia roc’ Huds. 


promontorio autem, a quo fretum, in quo Junonis 
templum , oceanum naviganti veluti ad septentrionem, 
et similiter a dextra habenti continentem, a sinistra 
vero occiduum oceanum, occurrit Menesthei portus ; 
sd eum vero sunt stadia 225, stadia 160. His locis ad- 
hcet insula Gadira [sive Gades] in exteriori mari, in 
qua et civitas cognominis Gadira. À promontorio au- 
tem, ubi fretum, ad Gadira insulam stadia sunt 270, 
tadia 240. À Menesthei vero portu ad æstuarium juxta 
Âstan stadia 310. Hinc accolere incipiunt Turditani. 
Ab æstuario autem juxta Astan usque ad Bætis fluvii 
stium orientalius stadia 385, stadia 285. Ab ostüs 


72 MARCIANUS HERACLEOT A. 
mi rès muyds Toù abrod worapod orddia yrv', arddia Ge’. 
Àrd roù dvarohxwrépou otôparos Toû Bafrios æorauoù éxi 
OvoGaraiorouplay l'otddia ux', orddia T. Âxd à OvoGa- 
paarouplas ? éxi ràs Toù Àva xorauoÿ éxColès orédia o', 
otddia pr. Àrd 3 rüv éxÉoh5y roë Ava HOTAUOŸU. dx) Très 
ænyds Toù adroù morauoë orddia 5 pue’, ordda a@r. És- 
Tab0a mépas Eyei Tis Barrixis lozavlas TÙ pépos TŸ wapÿ- 
xov map’ éxatépas tàs Jakdocas, Très wepi Tèr Hpdxesor 
mopOpèr ruyxavoloas, niv 1e xaS” jpäs xal Tir Es, 
rouréom: À rèv Oxeavér. Éors dé ris Borrixis xdons 1ù 
pixos dpyôpevor pèr &md Tüv éx6oRGy Toù Ava HoTapoÿ, 
Repaoluevoy dà Éws Tüv ny@v Toù abroÿ Àva HOTAUOÙ , s 
elvas roù uxous xarà niv ueilova Ypaunivr orddta YŸS. 
TO dé mAdros ris Barrixis dpyetas uly Gnd Tüv æpyov 
1 OvoGay Aorouplar Huds. — * Ovd6ns Aorouplas Huds. —: orddes 
pp’ Huds. — ! roër on cod. et Huds. — 5 peilwpa cod. 
vero Bætis fluvii ad fontes ejusdem fluvii stadia 3,350, 
stadia 2,400. Ab ostio magis orientali Bætis fluvii ad 
Onobam Æstuariam stadia 420, stadia 300. Ab Onoba 
Æstuaria autem ad AÂnæ fluvi ostia stadia 210, stadia 
150. Ab ostiis Anæ fluvii ad fontes ejusdem fluvii stadia 
2,145, stadia 1,550. Hic finem habet Hispaniæ Bæticæ 
pars contingens utraque maria quæ circa fretum Hercu- 
leum, tam mare nostrum, quam mare extenius, hoc 
est Oceanum. Totius autem Bæticæ longitudo incipit 
quidem ab ostiis Anæ fluviüi, terminatur vero ad fontes 
ejusdem Ânæ fluvii; adeo ut longitudinis sit secundum 
lineam majorem stadia 3,709. Bæticæ vero latitudo 


LIBER SECUNDUS. 75 
roù atroÿ worauoÿ, xatalyes dè æpès eonu6plas , ds ét 
rdv mposipuevor vady Ths pas > Pros Beddva Tiv #6, 
4 Ilépro» pdyvor, cs slvas roù wAdrous 1ù Sidormua xarà 
Tir psova ypammir oTddia apr’. Éor: S ris Burrixis à 
nipopiouds vis ecoyelas orddia çŸS', orédia epp. Éye: 
À ÉOvn s', môdes émioduovs xe', Épn éxionpa ! y', xorta- 
pos. émiofuous &', dxponipia éxlonua ? 6", Auéva éxl- 
ompor © a’. Oil xdvyres Toû xeplrhov ris pèv Basrixiis ndons 
dépollortas orddios * où maeïor êrue. Toù dè uépous ris 
Barrixfs , OÙ xal ès meplwhour enoiuela, dm Kdkmns 
Toù Épous xx oTANS, pétpi Tv TOÙ Àva rorauoÿ éxGody 
ris wapà Tv axsaydy aûris mapadlas orddia où meïor 
$r=', oùx Frrov oradles 5 aoue'. 

! Omis. numerum Huds. — ? dxp. éxionua a’ Huds.— 5 éxionua Huds. 
—! ordha Huds. — ‘ orddsa Huds. 
icipit quidem a fontibus ejusdem fluvii, atque desinit 
ad meridiem, quasi circa Junonis templum prædictum, 
at Belonem civitatem aut [denique] Portum magnum ; 
adeo ut latitudinis spatium secundum lineam majorem 
sit stadiorum 1,158. Est autem Bæticæ mediterraneæ 
circumscriptio stadiorum 6,709, stadiorum 5,140. 
Gentes vero habet 5, urbes insignes 85, montes in- 
signes 3, fluvios insignes 5, promontoria insignia 2, 
portum insignem 1. Summa stadiorum peripli totius 
Bæticæ non excedit 4,345. Partis autem Bæticæ litto- 
ralis ad oceanum, cujus et periplum fecimus, a Calpe 
monte et columna usque ad ostia Anæ fluvii, stadia 
non plura 2,380, non pauciora 1,245. 


74 MARCIANUS HERACLEOT A. 


AOTZITAN{IAZ IEPÎTAOTS. 


À Aovorrasla re loxanir wepioplèeras dd pès &p- 
crur Tÿ Tahpaxsvnala loxavia xapàè rù Svrixèr mépos vob 
dwplou ! rovapoÿ, dd d rév dvaro]dr vf aèrÿ Tapjans- 
note, dxd à Mosus rÿ Svrixÿ cixearÿ , dxd O8 ueonpÉplas 
sf sposipnnévn Barrixÿ , éxi ? rÿ xa 9° ps Jaddsom. Ka 
3 pr On meprypa@n roro Eyes rèv Tpéwor * Tà dà mar 
mépos oÙrus Eyes. Ârd Tür éx6oNSr Toù ÆpOEIpn pérOu À 
æoraueÿ x) Bdhoa © orddia va’, xal rabra Ex rà pépe * 
Toupdrrasoi © waporxoüotr. Âxd 32 Bdaowr cis OooéyoGa * 
ordiem ru, arddia T. Ânxd 0 OocéroGa ? éxi n lepds 

1 Aoplou cod. et Huds. — ? xa) pro éxi cod. et Huds. Vid. notas. — 
3 fédiou et mox I6owr cod. et Huds. — t éxi rÿ pépes Huds. — 5 re 


puravoi cod. Toupénrayoi Huds. — * els Zévo6a cod. Océvo6a Huds. — 
? éd dè oodvo6a (sic) cod. Ücdro6a Huds. 


4. LUSITANLÆE PERIPLUS. 


Hispania Lusitanica terminatur a septentrione qui- 
dem Tarraconensi Hispania juxta occidentalem partem 
Dorii fluvii : ab oriente vero eadem Tarraconensi : 
ab occidente vero occiduo oceano : a meridie Bætica 
prædicta, ad nostrum mare. Àc tota quidem circum- 
scriptio ad hunc modum se habet : quoad partes autem 
est illa. Ab ostiis prædicti Anæ fluvii ad Balsa stadia 
38a, atque hæc [loca] ex parte accolunt Turditani. 
À Balsis vero ad Ossonoba stadia 340, stadia 300. 
Ab Ossonoba vero ad Sacrum promontoriam stadis 


LIBER SECUNDUS. 75 
dmporipsor crdèa 1E, ordda.oË'. Toro ér) rà m0) 
dxpsrripios els Tè» cxeavèr Fausrrus, xal Eos rür oQ6dpe 
énonpordrewr . Axd dà roù lepoi dxpornplou eis Kaa- 
sodos ? wovamoë éxGohès ordèta 5 arv', orddsa Tv’. Ârd à 
Ks}fwodos sorauoÿ éx6oüy els Zdhaxoa orddia aX', orddta 
ai. And dé Zope els Kaon6piE orddia pe’, arddta 4. 
An à Kaoto6plE els Bap6dpior &xpoy orddia pl', aœrdûtas 
PE. Ârd 5 Bap6aplou &xpou ds Oloiruva ordi ra’, 
erddsa av’. Àxd Sa Ouolxwvos ir) rès roù Tayoy rorauoë 
héonès ordôsa pre. Eloi dés) vds mnyàs roù aüroÿ morapoë. 
And dé rür éx6oXür roù Téyou rorauoë émi ZéAfyns 
dos Expo, elol ovdhua ps’, ordoia px'. Évraÿda rapdxeivas 


| émonpordrus dxd. à Huds. — * Kaïoxodos cod. et Huds. ut paulo 
pot. — # orddios Huds. — * orddia po’ Huds. —* orddios Huds. et sic 
æpius. — * ÜMoofawye cod. et mox ÜMocimyos. 


360, stadia 260. Hoc promontorium valide prominet 
mn oceanum; et eorum [in numero] est, quæ [ præ cæ- 
teris] facile insignissima sunt. À Sacro autem promon- 
torio ad Calipodis fluvii ostia stadia 1,350, stadia 
350. Ab ostiis fluvn Calipodis ad Salacra stadia 230, 
stadia 210. À Salacris vero ad Castobrix stadia 105, 
stadia 90. À Castiobrix autem ad Barbarium promonto- 
rium stadia 190, sladia 160. À Barbario promonto- 
rio ad Olisiponem stadia 380, stadia 250. Ab Olisipone 
vero ad ostia Tagi fluvii stadia 155. Sunt veto ad fon- 
tes ejusdem fluvii...... Ab ostiis vero Tagi fluvii ad 
Lunæ montis promontorium stadia 150, stadia 120. 


76 MARCIANUS HERACLEOTA. 
[æroos !| Adro6pis ? xadousérs * clio) d éw” abrèr dud roi 
rÿe Zexfyns dxporrnplou otdta yo', ordûia ru'5. Âsd 8 voë 
lepoë dxpornplou elaiv dx” ebrir ordoia aQ1', orddia px. 
À $ Zelfyns Opous êxi Mévda xoranoë éxGodds ordèta 
pr', ordôa px. Àxd 3 Mépda moranoÿ els Oüaxola * æota- 
poë éxGodàs orddia ra’, arédia ao. À rd $à Obaxoda æova- 
poù éxdéyovras ai roù Awpou 5 æmoranoÿ éx6ohal, xaS ds 
zédos Éqeiy Tir Aovarrayler loravlay ouréormus. Âxd 3 
Tür éxCondy Toÿ Awplou sorapoÿ oraëla gro’. Eos © à 
Tâe Aovorravias Tù pñxos dpyôuevor uèy dud ris durucis ? 
Æheupäs xa) voÿ lepoÿ deperrnplou, xeparodusvor S xpès 
Tèç mayès ToÙ Awplou morapoë, ds elpa dd ris psylotas 
1 Reposui risos vocabulr quod deest in cod. et in Huds.— ? Adsee- 
pis Huds. — 5 orddsa ru’, cdd yo’ cod. et Huds. —* Oÿdxov cod. ut 
paulo post. — 5 Aoplov cod. et Huds. ut paulo post. —® sis dè Aoverr. 
(omisso éor:) Huds. — ? drd dvrexis Huds. 
Hic adjacet [insula] Lanobris appellata : ad eam vero 
sunt a Lunæ promontorio stadia 670, stadia 340. À 
Sacro autem promontorio ad eam sunt stadia 1,510, 
stadia 1,130. À Lunæ vero monte ad Mondæ fluvii ostia 
stadia 150, stadia 120. À Monda autem fluvio ad Va- 
cuæ fluvii ostia stadia 380, stadia 275. Post Vacuam 
vero fluvium sequuntur Dorii fluvii ostia : juxta quæ 
Hispaniam Lusitanicam fines habere constat. Ab ostiis 
vero Dorii fluvii ad fontes ejusdem fluvii stadia 1,370. 
Lusitaniæ autem longitudo incipit quidem ab occiden- 
tali latere et Sacro promontorio, terminatur vero ad 
fontes Dorii fluvii, adeo ut per maximam lineam lon- 


LIBER SECUNDUS. 77 
Jpeuis Toù pixous ! ordia yrhe. To d nAdros vis Aou. 
oraslas dpyeras ply dd Saddons xarà Tv dpxtgjas 
supdr, marà Tâs éxGods Toû Oüaxola morapoÿ, xata- 
lfyes à oùs æpès ueanu6plas els Bon ? my axés, ds 
dras xa) roù æAdrous xarà ni uelGova ypauury otadia 
ebéy Écrs S à rfs Aovorravlas à vüs pecoyelas mepi- 
opouès ofuxas orddia du’, ordda à. Éyés 38 Byn 95, 
sûus émioduous ve’, bpn éslonua s', xorauods émionpous 
ç, dxparmipia émlonua 6". OÏ mdvres md rüy éx6ohüy rob 
fe Rorauoÿ épi Tv éxéordy Toù Awplou worauoÿ rob 
npfæhou Tfs wapalas Aovorravlas rñs mpès ré cxeavÿ 
crédios * où wheior 9pu', oÙx frrov oradlwr 5 yobr'. 
1 péœous Huds. — *? IGaïoa cod. I6oa Huds. — * #yn a’ Huds. — 
‘créa Huds. — 5 orddsa Hnds. 
gtudinis sit stadiorum 3,335. Latitudo autem Lusita- 
nie incipit quidem a mari ad latus septentrionale; juxta 
ostia Vacuæ fluvii, atqui desinit quasi meridiem versus 
ad Balsa civitatem, adeo ut secundum lineam majorem 
latitudinis sit stadiorum 1,795. Est autem universus 
Lusitaniæ mediterraneæ ambitus stadiorum 4,400, sta- 
diorum 4,000. Gentes vero habet 4, urbes insignes 56, 
montes insignes 5, fluvios insignes 6, promontoria in- 
signia 2. Peripli Lusitaniæ Hittoralis ad oceanum, ab 
ostis Anæ fluviü usque ad ostia Dorii fluvii, stadia 
cuncta non plura 4,140, non pauciora stadiis 3,265. 


74 MARCIANUS HERACLEOTA. 
TAPPAKONHEÏAZ HEPÎIIAOTS. 


H Tappaxwmola rüv loramdr wepuoplleras ded niv 
dpxron + Kayra6plo axeavÿ* Écri de oros rür dpxrgias 
uspür: dd dè dvarohür Sepivdr, vf Iluprry xéon, ded 
où Oidoow * rs Ilvprivus éxpernplou uéyps voù érépos 
dxparrnplou avis rob xssuéyou xarà Tiy ripetépay Srédao- 
car, ë@" où idpuras vd lepèr rüs A@podlrns * dad dè peap- 
Gplas Tÿ ve mpocipnuévy Acvorrarle, xai Tÿ xa® pas 
SaAdaop- md dè dloews 56 dvrix aixeavé. Kal à pèy &e 
seprypa@n Toûrov yes Tdv ToÔ%o». Écrs dà vûs T'appases 
vnolas rù ixos dpyôpevor pv dad ris durixiis 'Aeupäs dead 
roù Kapu ? dxpwrnplov, mepæouusvoy dà xarà rù dxparnipso» 


? Iidoow cod. et Huds. — ? Koplou cod. et Huds. 


5. TARRACONENSIS PERIPLUS. 


Hispania Tarraconensis terminatur a septentrione 
quidem oceano Cantabrico ; est autem hic pertium 
septentrionalium : ab æstivi solis ortu tota Pyrene, 
ab OEasso Pyrenes promontorio usque ad alterum ejus 
promontorium, nostrum mare attingens , in que posi- 
tum est Veneris templum : a meridie vero Lusitania 
prædicta et nostro mari : ab occasu occidentali oceano. 
Ac universa quidem circumscriptio ad bunc modum 
se habet. Tarraconensis autem longitudo incipit qui- 
dem ab occidentali latere a Cory promontorio, termi- 
natur vero ad promontorium Pyrenes, exstans mari 


LIBER SECUNDUS. 239 

Th Îlipfvus +0 de vf xaS jus Saddaop, Eôa Td lepèr 
ti Âgpodivns , ds elvas vie émapylus 1ù uixos xarà Tix 
du péoou rouy orddia (oX, à dà mAdros ris Tappaxwvn- 
ch... xai rie Basrixis. . . . ds elvas xal roù mAdrous 
à hdoraua xavà rèr pelkova ypauiy ardôia Jos’. Éct: Sà 
d'eard yiy abris mepiopwonès orddia 9, ordi ? yr'. 
Eyes dù En ve, mes éxioduous o0y, Épn éxlonpa €’, 
aotepols émuapous xy, dupornipia émiogua n', Aiuévas 
érouous duo, Ka à uèy ris Tappaxwvnaias neplrhous rür 
spès Tÿ near xespéver abris pepüy xarà niv durixy xal 
épragas whevpds elontes. Tè 8 Aermépevor aÿris pépes 
mepù 5 Basanixdr 5 wÉAayos dpyôpevor pèy dmd où Ilu- 
pvaiou Épous, xai roù éxparrnplou aÿroÿ, é® où Tè ÂQpo- 


! Éon à à cod. — ? orddta xr Huds. — : Baliapixèy cod. 


nostro, ubi Veneris templum; adeo ut provinciæ lon- 
gludo, juxta lineam per medium ductam sit stadio- 
rum 7,230; latitudo vero Tarraconensis ..... .. et 
Bæticæ . .....ita ut latitudinis spatium secundum ma- 
jorem lineam sit stadiorum 4,250. Est autem ambi- 
lus ejus juxta terram [qua alias contingit provincias] 
stadia 4,500, stadia 3,300. Gentes autem habet 55, 
urbes insignes 273, montes insignes 5 , fluvios insignes 
33, promontoria insignia 8, portus insignes 2. Ac de 
periplo quidem partium Tarraconensis { provinciæ ] 
oceano adjacentium juxta occidentale et septentrionale 
latus [jam | dictum est. Reliqua autem ejus pars, spec- 
tans mare Balearicum, incipit quidem a Pyreneo monte, 


80 MARCIANUS HERACLEOT A. 

dns [iepèr| éyxeïobcs ? æposipixaper, xara\ÿyor dà els Oùp 
a0)v, pe0° Av éxdéyeres à Barruxo)? éxapyla, orivos rà pépe 
à pds 19 Hpooely mopluÿ no) 55 Svrixÿ dx à 
dpxf debfA0ouer. Oi mdvres dud rüv roù Awplou xorapoë 
éxGoXÿr éxi Tà dxpewripioy Ths Ilupdyns rd Oidaow Azyôpe- 
pOy TOÙ wepir AO ris wapà TÜv aixeaydy rapallas ris Tappa- 
xwmalas elol orädios où mAcioy grxb', oùx ÉAarros oradlwr 5 


m6". OI d ofpxavres dad roù Épous [éx)] rÿ Hpaxsl Hop- 
Ouÿ xsipévou péyps rod Oidoow éxpowrnpiou * rñs Ilupyys 5 
ToÙ epiw hou HayTs Ts  lénplas TÂs rapà Tv cxeasdy xeiuf- 
yns où æeïoy oTddios gqus'®, %, oùx Earro aradlwr gyox6'?. 

Ô pv odv ris Enplas xeplnhovs à wapà rùv dxeardr rèr 


! elyxcicôes Huds. —* Benixÿ cod. —# ordi Huds. — * éxperepéy 
Huds. — * Ilupiyns cod. et sic sæpius. — * ordda....çne Huds. — 
7 oradlwr omis. cod. orddia ....yox6" Huds. 


et a promontorio ejus, ubi Veneris [templum] positum 
esse prius memoravimus, finitur vero ad Urcen , quam 
excipit Bætica provincia, cujus partes ad fretum Her- 
culeum et-occiduum oceanum jacentes in principio per- 
cucurrimus. Universa peripli Tarraconensis littoralis ad - 
oceanum, ab ostiis Dori fluvii ad Pyrenes promonto- 
rium OEasso dictum, stadia sunt non plura 10,327, 
non pauciora stadiis 8,012. Totius autem peripli Iberiæ 
juxta oceanum sitæ, a Calpe monte ad fretum Hercu- 
leum jacente usque OEasso promontorium Pyrenes sta- 
dia omnia non plura 16,045, non pauciora stadiis 
13,282. Periplus igitur Iberiæ juxta oceanum occiden: 


 LIBER SECUNDUS. 81 
drdy, xal vèy &pxror Tuyyévar, émd Ts KaAwns roù 
bpous xa roù HpaxAslou mopÜuoë uéyps ris Ilupfyns Toù 
bpous xx Toù méparos aûrod Toù dpxrgou, ToÙ xahouuévou 
Oldocw, roüroy Eyes rdv Tpéo : én dà rà Es ywploouer . 


KEATOTAAAT{IAZ DEPINAOYS. 


À xoouuéyn Keroyadarla Sifxes pèy x) meïoroy xa) 
xarà yiy xal Sdhacaav. Aufpnros d8 els émapylas d', T'a- 
Va Âxvravias, xal l'aXMay Aovydournalar, xai T'aXar 
Bay, xa) Nap6wynolar. AAN ai pèy ai mposspnuéva 
rois éapylos ? xpoooixoboi Tr dxeavg mpès Tàs pxrous 
lrpanuévas. H 3 Nap6wvnola y rÿ xaŸ juäs xa) évrès 
_ aire Saddoon npès Tv ueonu6pias dpéa. Aéboue vol- 


lxophoouer cod. — ? aisapyles cod. 


tem et septentrionalem, a Calpe monte et freto Her- 
aleo usque ad montem Pyrenes et extremitatem ejus 
borealem OEasso nominatam, hunc in modum se ha- 
bet. Ad sequentiä autem progrediemur. 


6. CELTOGALATLÆ PERIPLUS. 


[Regio] Celtogalatia appellata in immensum quidem 
atenditur et per terram et mare. Divisa autem est 
in provincias quatuor, Galliam ÂAquitanicam, Galliam 
Lugdunensem, Galliam Belgicam, et Narbonensem. 
Sed tres quidem provinciæ prædictæ adjacent oceano, 
ad septentrionem conversæ. Narbonensis autem in nos- 
tro et interiori mari jacet, ad meridiem spectans. Peri- 

6 


82 MARCIANUS HERACLEOTA. 

vus Très meplxdour dxohoôws dd ris Axvrarlas épique 
Toy xapà Tr aixeavdr Tôr doxtrpor Ts KeAroyaAarlas : 
omxourtov Ébry: Toüror yàp Tè» zeplxdour dvaypd 
Uwsoyoueba. Ts yèp Nap6wwnolas Tèr xeplxdour à 
éxcrouÿ vis Àpreudepou yesrypa@las #ro: wepéxhov où 
dsËBoper, el xa à xpocipnuévos AprepiSwpos Ty « 
psoiv rüv dr lénpig érapyiüy oùx émoufoarto. 


ARKYTANÏIAZ IIEPÎTAOTS. 

H Axvravla mepiopiteras dd pèv &pxTov pépes Ti i 
pévas Aovydournaias éxapylas, xai T@ per éxslyer als 
âpærp , nd dà dvaTonüy duoiws pépes Ts Aouydouvs 
xarà Tôv Asiynpa * wotaudy uéyp: Tôv any@v aürod, 


\ Afynpa cod. et Huds. 


plum igitur ordine persequemur, incipientes ab Aq 
nia [et] gentibus Celtogalatiæ oceanum septentriona 
accolentibus; bunc emim periplum perscribere poll 
sumus. Nam periplum Narbonensis {provinciæ ] in 
tome geographiæ sive peripli Artemidori perspi 
descripsimus : præfatus licet Artemidorus nullam fec 
divisionem provinciarum in lberia. 


7. AQUITANLÆ PERIPLUS. 


Aquitania terminatur a septentrione quidem p 
fniimæ Lugdunensis provinciæ, et oceano post il 
septentrionali : ab oriente autem similiter parte L 
dunensis juxta fluvium Ligerim usque ad fontes e 


LIBER SECUNDUS. 83 
péous * sis Nap6wrnolas péyps roù mpès 7% Ilupivn xé- 
paros , dd dè dvauÿr Tÿ Axvrasixg ? sxsavg, dd dù pe- 
améplas pépes te Tüs Ilupriyns xarà rù Oidoow dxpuripiov 
# spès TÜr axeavdy veveuxôTi, xal pépss Tüs Napéwvnaias 
lapyias dud vis neQ@aññs Toù Aclynpos © péypi roù elpn- 
phou xpès Ti Ilupivp wéparos. Ka) à uèv BAn weprypaQn 
100 rous Tosœurn * Tà dù xara pépos ris mapañlas xaTà rdv 
Awranxdy à aixeavèy oÙras Eyes. Ând voù Oidocw àxpu- 
nplou rés Ilupfvns éxdéyoyrou © Âropios movapoï 8x60- 
M 6, elal d” ém” aùrès où nAelw oradia day’, oùy, drrov 
nradlew yT ?. Àxd dà roù Âroupios dxGordv els Zryvaslou 
mrapoÿ éxGodès orddia Q', [orddia| u'. À xd S Zryvarlou 

l aej pépu cod. —* Âxvrayly Huds. — 5 Afynpos cod. et Huds. — 


\Axvreyès cod. Âxvranoy Huds. — 5 éxdéyeres cod. et Huds. — * éx- 
fx}, cloi 2 éx” aëriy Huds. — 7? orddia yr° Huds. 


et parte Narbonensis usque ad terminum in Pyrene 
[monte] : ab occidente vero Aquitanico oceano : a me- 
ridie autem parte Pyrenes juxta OEasso promontorium 
vergente ad oceanum et parte Narbonensis provinciæ a 
capite Ligeris usque ad dictum in Pyrene [monte] ter- 
minum. Âc universa quidem provinciæ circumscriptio 
hujusmodi est : loca autem particularia regionis litto- 
ralis ad oceanum Âdquitanicum sic se habent. Post 
ήEasso promontorium Pvrenes sequuntur Aturii fluvii 
ostia : ad illa vero stadia sunt non plura 4,250, non 
pauciora stadiis 3,300. Ab ostiis autem Aturii fluvii ad 
ostia Signatii fluvii stadia 500, [stadia] 450. Ab ostüs 
vero Signatii fluvii ad Curiannum promontorium stadia 
6. 


84 MARCIANUS HERACLEOTA. 
rorapoÿ éx6oAür els Kouplavvoy dxpwnipior eiol orédia @ 
ortédia vo. Âxd 3 Koupidyvou ëx) l'apouua | orage 
éxGonàs ueyébous Évros v', otadia y', [oradta | v\. Àz 
dé rüv éx6oAüy Toù l'apouuva worauoë eioly xl ras æwyd 
abroÿ orddia 1, otédia x’. Âvaxheoavr dà 15 l'apoium 
rorauÿ aeïras môMs ris Axvravlas Bouporydhe ?. Évraëf 
æaposxodoi Zavroves, Sv môMSs Mediéhavor ° x Saddos 
xsiuén map rèv l'apoiuvas * xoraubv. Âxd Sè l'apoupen 
rotapoÿ éxGoAdvr ® x) Zavtévor &xpor, orddia vos’, otd 
dia tas. Â nd 38 Zayréver äxpou © éx) Kavevréhov ? xora 
uoÿ éxGoràs © orddia QE’, orddia Ov’. ÀÂnè 8 Kayeyrédo 
rotauoÿ éxGonv ° mi ILixtériov &xpor otTddia o1', ordde 
1 T'apourya cod. ut paulo post. — ? Boupéraa cod. et Huds. — : M, 
Gokdmor cod. Medahänos Huds. — * l'apsüuya cod. — * éx6cAds cod 


— 4 dxpoy cod. — ? KayeyréAAov cod. ut paulo post. — * éx60Aÿ> Hud: 
— * éx60ÀS» omis. cod. 


sunt 500, stadia 350. À Curianno autem ad ostia Ga 
rumnæ fluvii (stadia 50 in amplitudinem patentis) stadi 
600, {stadia] 430. Ab ostiis vero Garumnæ fluvii sunt a 
fontes ejusdem stadia 300, stadia 600. Naviganti au 
tem super Garumna fluvio objacet urbs Aquitaniæ Bur 
digala. Hic habitant Santones, quorum urbs Mediola 
num ad mare posita juxta Garumnam fluvium. Al 
ostiis vero Garumnæ fluvii ad Santonum promontoriun 
stadia 475, stadia 325. À Santonum vero promontoñi 
ad ostia Canenteli fluvii stadia 560, stadia 550. Ab os 
tiis autem Canenteli fluvii ad Pictonium promontoriun 
stadia 210, stadia 150. À Pictonio vero promontori 


LIBER SECUNDUS. 85 

pr. Ard dé Ilixroviov ! œxpou émi Zsxèp Auuéva oTadia T', 
orédia oL'. Axd dà Zsxdp Atudvos émi Aelynpos ? xorapoë 
dxéonès psylotou tuyxévovros xal Üvros ueyélous..... 
ovdña pre, ordda pve'. Ilaporxoüos dè ré moraug Nauvi- 
Tas © Tr Æôvos. Éor: À O8 rñs Âxuravlas rd pñxos épyôue- 
yo» puy End Ty TOÙ Aroupos $ æorauoÿ $ éxGoddv, me- 
pasodueros Où els Adapixdr Ÿ môMv, ds elvar xarà Ths 
ueyiorns ypauuñs otédia œun'. To dè nAëros ris Âxvravlas 
dpxetas pèv dwd roù mpès T5 [lupriyn © méparos, xaralfye: 
d péyps ris pds niv eonuGplav émorpo@ñs ro Aslynpos ? 
torauob , cs ylveobas orddia aov. Éors d8 à fs uecoyelas 
ris æepiopiopès où mheïov orddia So, oùx ATrov nro. 

‘ Ilærovlov cod. —? Afyipos cod. et Huds. — * Zaxissrai cod. et 
Huds. — 4 Éxi dè sÿs cod. éxei dè rs Huds. — * Ârouplou cod. et Huds. 


—* sorapdy cod. — ? AGapixdy Huds. —# sis Ilvplyns cod. ubi tamen 
manus prior Iluphyns. — * Afyepos cod. Afynpos Huds. 


ad portum Sicor stadia 300 , stadia 290. À portu autem 
Sicor ad ostia Ligeris fluvii (maximi quidem et in lati- 
tudinem patentis ....) stadia 185, stadia 155. Flu- 
vium vero accolit gens Namnitarum. Aquitaniæ vero 
longitudo exorditur quidem ab ostiis Aturii fluvii, ter- 
minatur autem ad civitatem Avaricum, adeo ut se- 
cundum maximam lineam sit stadiorum 1,408. Lati- 
tudo vero Aquitaniæ incipit quidem a termino ad 
Pyrenem, desinit autem usque quo Ligeris fluvius 
flectitur ad meridiem, ut sit stadiorum 1,250. Est 
autem circumscriptio ejus juxta mediterranea non plus 
stadiis 9,770, non minus 8,370. Gentes vero habet 16, 


86 MARCIANUS HERACLEOT A. 

Éye: dè on 1°, mOÂeIsS émioduous ic’, worauods ! éxsoi- 
pos €, dxporipia émlanua ? d', Auéva éxlonuor x. Où 
mävtes ad To Oidocw  roù ris Ilupfyns dxparrnpéou 
péxps Tüv Toù Aelynpos ‘ morauoë éxÉo\ÿy, Toû xepixdo 
ris mapadlas Axvravias, elolv où mhelous arédior © Sw', où 
frrov orailws y@ue °. 


AOYTAOYNHZÉAZ NEPÎITAOTS. 


H Aovydouvnola Taa mepiopléerar dxd lv doxram 
r@ Bperarix ” cixcav, dud dè dvaronür Th BeXyexÿ * 
éxapyla xarà rèv Znxodvay * roraudv, dd dà Svouv rfi 
urarixÿ xsavé, ax dà peonp6pias pépes 1 sis Nap6orre 
oias éxapyias. Kai à pèv OAn meprypa@n roù Evous roüros 

‘ æorapès Huds. mendose. — ? éxionua omis. Huds.— * Oüdocw Huds 
— + Abnpos cod. péyps Toù Afyepos Huds. — * zic ordda cod. e 
Huds.— * orddia yes’ Huës. — ? Iperramxÿ cod. Ilpsrexÿ Huds. — 
* BeAxixÿ cod. mendose. — * Erixdavo» cod. et Huds. — !* néyps Huds 
urbes insignes 16, fluvios insignes 5, promontoria in. 
signia 4, portum insignem 1. Universa [stadia] peripl 
Aquitaniæ maritimæ, ab OEasso Pyrenes promontork 
usque ad ostia Ligeris fluvii, sunt non plura stadii: 
&,800, non pauciora stadiis 3,525. 


8. LUGDUNENSIS PERIPLUS. 


Gallia Lugdunensis terminatur a septentrione quiden 
Britannico oceano; ab oriente Belgica provincia & 
Sequanam fluvium; ab occidente Aquitanico oceano 
a meridie vero parte provinciæ Narbonensis. Ac uni 


LIBER SECUNDUS. 87 

Æxes vd Tpémor. Tè dè ris Aouydouvnalas uixos |écriv| dd 
où T'obaiou ! éxporrnplou dpyôuevor nai xataAïyov xarà ris 
rarohMxÿy mhevpèr, a y ouvimros ? Tÿ BeXyixÿ xara 
rdv Znxodvas Ÿ morapdv, ds elvas To pinous oTédia À yros'. 
"To dé wAdros ris Aovydouvnolas &pyetas uèv dnd ris ue- 
onuGplas xd KaGaNMvou 5 réews, xaralfyes dà els Zn- 
2zcodva © woranoû éxGodhès, cs elvas xal Toù nAdrous orddia 
ys" 7, Écrs S8 à xarà yhy xeplôpouos ris émapylus orddia 
Zu, orddia çux. Êyes dù Fvn xe', nées émioduous xç', 
pos éxlonuos x’, xorapods émioduous d', axparipiov éxi- 
onpor a, Auuévas éxioduous y. Oi xdvres ànd Tüv éxGo- 
Dés roù Aclynpos * morauoÿ péyps Tüv éxGoXGy roù Zn- 


1 'Éalov cod. et Huds. — ? ouvdsrea Huds. — * ZnxdAkoy cod. et 
Huds. — * orddios Huds. — * Ka6vAA/you cod. Ka6oA you Huds. — * Zy- 
adaye cod. et Huds. — 7 orddsa yo’ Huds. —* Akyspos cod. et Huds. 


versa quidem provinciæ circumscriptio ad hune modum 
se habet. Longitudo autem Lugdunensis incipit a Gobæo 
promontorio et desinit ad orientale latus, ubi conjunc- 
tum est Belgicæ ad Sequanam fluvium , adeo ut habeat 
stadia 3,336 longitudinis. Latitudo vero Lugdunensis 
incipit ad meridiem ab urbe Caballino, desinit autem 
ad ostia Sequanæ fluvii, ut latitudinis etiam stadia sint 
3,080. Est autem ambitus provinciæ juxta méediterra- 
nea stadiorum 7,290, stadiorum 6,420. Habet vero 
gentes 25, urbes insignes 26, montem insignem 1, flu- 
rios insignes 4, promontorium insigne 1, portus insig- 
nes 3. Universa peripli oræ maritimæ Lugdunensis, ab 


88 MARCIANUS HERACLEOT A. 


xodya | motTapoÿ Toù xepéwhou vis wapallas Aouydouvnaias 
arddios ? YTO orTddios yËe. 


BEATIKÉE : ZŸN M'EPMANÎA : TA ÂNQ KAÏ TR KÂTO 
IEPÎTAOTS. 


H Boys) où» vaïs do l'epnavlos æepiopièeras du 
uèr &pxtor T@ dpxtgy dxedve 1% map riv. Bperavrlar ° 
Jufnoyt:- ànd dà dvaronr 15 Prive xorausÿ, Fapà Tÿr 
ueydAns l'eppavias wpès 75 xeQaXÿ roù xorapoë, xai rs TG 
dmd vhs anyis abroù x) rûs ÂAweis Épes S D xadeïres ou 
Ras nd dè duoews rÿ Aovydouvnoia érapyla xal T$ po- 
ipnuévo Znxodva morauÿ dd dè ueonu6plas +$ Aorxÿ 


1 Zxdaya cod. Znxoava Huds. — ? orddia Huds, utinfra. — * Bars 
cod. mendose ut infra. — ‘ où» l'epparias ris does xai vis xdre cod. et 
Huds. — 5 Ipera»ias cod. Ilperayrlar Huds. —‘ Â sis épn cod. 


ostiis Ligeris fluvii usque ad ostia Sequanæ fluvii, stadia 
3,370, stadia 3,065. 


9. BELGICÆ CUM GERMANIA SUPERIORI ET INFERIORI 
PERIPLUS. 


Belgica cum duabus Germaniis terminatur a septen- 
trione quidem septentrionali oceano juxta Britanniam 
exporrecto : ab oriente vero Rheno fluvio juxta Ger- 
maniam magnam ad caput fluvii, ac etiam monte a 
fonte ejus ad Alpes pertingente, qui vocatur Adulas : 
ab occidente autem Lugdunensi provincia et prædicto 
Sequana fluvio : a meridie vero reliqua parte Narbo- 


LIBER SECUNDUS. 89 
pépes hs Nap6cwnalas. Kai à pèv OAn meprypa@n roù Evous 
ruavrn tis dote. Kai yap œud dv Saddoons uéyps Toù 
épiyya ! morauoë xadeires V'epuarla à xdro, 5 S dd 

TOÙ OGplyya #oTapo xadeïras l'epuavla à äv. Éocr: 8 Ths 
Bexysxñs ? oùv vais dvo l'epuavlais T0 uñxos md Tüv roù 
Dpoudios © xorapoë éxÉoNÿr dpybuevos, xal mepasoluevor 
TE pès draro}ds Tÿ Pfry sorauÿ To rapa Tir ueydAnv l'ep- 
paaviar spès Tÿ xeQaÿ Toù morauoÿ ** ds elvas roù S p- 
æovs © orddin Gyme'. To dé mAdros adris äpyeras pèv dd 
zoù ÀSoirou Opous ? xai Toù xoivoD mépatos rôv Âmeuv » 
æarahfyes dà els rù 5 duomuxdy soù Pivou morauoÿ orépa- 
€ ylveclas soù mAérous orddia Sros'. Éor: dà vis Bexyixis ° 


! A6pixxa cod. et Huds. ut paulo post.— ? BeAnixiis cod. — 3 Dpoiyou 
Cod. et Huds.—* souoÿ Huds. —5 aÿroû cod. et Huds. — 5 pixos Huds. 
————? ÂdouAdpous cod. — ? rà omis. Huds. —* KeArixifs cod. 


Mensis. Âc universa quidem provinciæ circumscriptio 
%st ad hunc fere modum. Etenim a mari quidem usque 
&d Obringam fluvium Germania inferior appellatur, ab 
Obringa vero fluvio appellatur Germania superior. Bel- 
gicæ autem cum duabus Germaniis longitudo incipit ab 
ostiis Phrudis fluvii, et terminatur ad orientem Rhe- 
no fluvio juxta Germaniam magnam ad caput fluvii : 
adeo ut longitudo sit stadiorum 2,685. Latitudo vero 
ejus incipit ab Adula monte et communi finc Alpium, 
desinit autem ad occidentale ostium Rheni fluvii, ut 
Atitudinis habeat stadia 4,375. Est vero tota Belgicæ 


Wrovinciæ juxta mediterranea circumscriptio stadiorum 


90 MARCIANUS HERACLEOT A. 

à müs This éwapyilas xarà yir Tepiopiouès orddia gepË', 
orédsa a GT'1. Êyes dù à Bexyum) © oùr vais l'eppavlas Eovn 
xd", médheis émionpovs Àn', Épn énionua 6', worauods éxi- 
ouovs €, äxparipioy éxionpoy ‘a °. Oi xuvres dnd roù 
Znxodya æoTauoÿ LÉYps TOÙ Pyvou xorauoë, rouréor: À roù 
Acyouévou duvopuxoû ortéparos abrod, vob wepinhou wayrès 
rs BeAyuoïs © xapaAlas où l'epparia T5 ve xal rÿ xére 
sloly où nhelous aradiwr yor, oùx #TToy oraôler ypx'. 


TEPMANIAZ METÂAHXZ IIEPIHAOYS. 


À l'epparla à peydan æepaoplèeres dnd uèy épurew Tÿ 
xahouuérs T'epuavixÿ S dxeavÿ * dmd dè dyaroAër rois Zap- 


1 orvdha .… . epË, oréde . 6x Huds. — ? Keïruch Huds. —* & Huds. 
—  zorapoÿ roù Àey. duo. aréparos, aüroû cod. et Huds. — 5 Keïremÿs 
cod. — ‘ l'eppasig cod. et Huds. 


15,160, stadiorum 12,300. Habet vero Belgica cum 
Germaniis gentes 24, urbes insignes 38, montes in- 
signes 2, fluvios insignes 7, promontorium insigne 1. 
Universa peripli totius Belgicæ littoralis cum Germania 
superiori et inferiori, a Sequana fluvio usque ad Rhe- 
num fluvium, hoc est ad ostium ejus quod occidentale 
appellatur, stadia sunt non plura 3,850, non pauciora 
stadiis 3,180. | 


10. GERMANIÆ MAGNÆ PERIPLUS. 


Germania magna terminatur a septentrione quidem 
oceano Germanico appellato : ab oriente autem monti- 


LIBER SECUNDUS. 91 

paarixoïs Opeos, na) uerà T1à Opn Tÿ xe@a%ñ roù Ovicrof\a 
æorapoÿ, xal Frs aûrÿ T rorauÿ: dm dè peonuéplas roù 
Aarouélou worapoÿ ré duopuxé péper* (Ets dè à AavouGios 
dpxômevos pèy pesyéSous a! [orddov|, fra 6", xai dËts pue- 
yéSous Y , duelGwy na) Td Bvoua xa) Éorpos xahoUpevos * ) 
dxd 5 Sosos ? 5 Phvy æorausÿ. Ka) à uv #An mepiypa@r 
hs xoipas oÙrus Eyes à O8 xarà pépos AéËouey. Âmd rüy 
éxCokiy roù Prfrou mrorauob, robT ÉorTiy dd Toù Aeyouéyou 
domxoë oréparos aërod, els Oùldpou $ morauoÿ éx6onàs 
crdèa rx. Âmd 4 roù Oidpou morauoë els Mapapuavèy 
\péa orédia rv', orddia ov'. Ârd dè Mapapuavod Auuévos 

cis Auaotou xorauoÿ éx6onds elot orddia yve', arddia vo’. 


l'aéyedos y. fra 6’. nai SEñs péyclos a. cod. ct Huds. — ? So1os 
Eods.— 5 els roù [3pov cod. 


bus Sarmaticis, ac post montes capite Vistulæ fluvii, 
atque etiam fluvio ipso [usque ad mare | : a meridie 
vero Danubii fluminis parte occidua : (est autem Da- 
nubius ad principium ejus latus [stadium] unum ,, postea 
duo, ac deinde tria, [ubi] nomen etiam mutat ac Ister 
appellatur) : ab occidente vero Rheno fluvio. Ac uni- 
versa quidem regionis circumscriptio sic se habet; quæ 
autem sigillatim dicenda recensebimus. Ab ostiis Rheni 
fluvii, hoc est ab ore ejus occidentali dicto, ad ostia 
Vidri fluvii stadia 380. À Vidro autem fluvio ad Ma- 
rarmanum portum stadia 350, stadia 250. À Marar- 
mano portu ad ostia Amasii fluvii sunt stadia 655, sta- 
dia 470. Ab ostiis vero Amasii fluvii ad fontes ejusdem 


92 MARCIANUS HERACLEOT A. 

 xd dé rüv roù Âuasiou morauoë éx6oXv els rès any ds voi 
aroÿ morauoÿ arddia Grv', orddia av. Âxd dà Âuaoia 
zorapoÿ éxGondvr els Ovivoupyios ! morauoÿ éx6oRas orädie 
QE’. Ând 3 rüv éxGordv roù Ovisolpyios ? xorauoÿ és: 
Très ænyès Toû adroÿ worauoÿ orédia œbn', orddia ay’. Âa 
dè Ovicoupyios * morapod els AXGros * moTauoÿ éx6ohàs aTd- 
dia 5 que. Â md dà rüv éxGoXe roù AXGros worauoë éx) Tdi 
myès To abrod æorapob otddia ero, orddia © yr. Kaærë 
Todro Tù uépos xeivras viooe ai xxhoUpevas Za£éywr. Elo: 
 éx aùrès émd ris éxÉois roë AAG:0s morauoÿ arédsa 
ÿv'. Âwd 68 roù ÂXGios morauoÿ éxdéyeres À xahovpém 
Kip6puxñ yepobvnoos ueylorn rvyxdvouoa. Kal Eotiv dmi 
rüv Toù À XG:0s rorauoÿ éxGoAdy nt Ty Tporrny éÉoxhy Th 


! Oüpyiov cod. et Huds. — *? looupyiou cod. Otocoupyiov Huds. — 
3 looupylov cod. et Huds. —# ÂA6/ou cod. et Huds. et sic ubique. — 
» orddos Huds.— ‘ orddios Huds. ut paulo post. 


flavii stadia 2,350, stadia 1,300. Ab ostiis autem Ama 
si fluvii ad ostia Visurgis fluvii stadia 560. Ab osti 
fluvii Visurgis ad fontes ejusdem fluvii stadia 1,780, 
stadia 1,600. À Visurgi autem fluvio ad ostia Albis 
fluvi stadia 625. Ab ostiis vero Albis fluvii ad fonte: 
ejusdem fluvii stadia 5,370, stadia 3,300. Juxta hanc 
[Germaniæ] partem adjacent insulæ Saxonum appel 
latæ. Ab ostio vero Albis fluvii ad ipsas sunt stadis 
750. Post Albim autem fluvium sequitur chersonesu: 
maxima Cimbrica appellata. Ac ab ostiis Albis fluvi 
ad primam extensionem chersonesi. quæ post Albi 


LIBER SECUNDUS. 95 
xepoomoou , Tv uerà Tèv AG» ! moTaudr xeimévnv, aTd- 
da @o', orddia v'. Âmd dà vs mporrns éÉoyñs vhs xepoo- 
nloou x) riv éQebis xesuévny éÉoyhy Ts adris xepoovoou 
média ax, orddia ap'. Âwd O8 ris deurépas éoyñs ris xep- 
comoou eis Tiv dQebñs xx} dpxTixcTETny éÉoynv Ts aÙTs 
tpoomloou orddia quy', orddia gpv'. Âmd dà ris dpxrixw- 
ta Ts ox is Ths Xepoovioov els Tv uerà riv émiorpo@r 
aTÿs sparTnv ééoxny orédia yv', artddia Qv'. Ând dé rñs 
perd rhv émsorpoQir aûris mparns éÉoyñs els dvaroluxc- 
teror aûrs orddia Yx', orddia Ox'. À md d8 roù dévatohxw- 

tro abris This xepooviaou ? él riv Ürd riv éÉoyhr aûrs 
febis orddia 6, orddia g@'. Âmd 88 sis Ümd mir éEoyhv 
ais ém) Tir mpès Tàs dvaro}ds émiorpo@hy aûTis otddia 


! (Gr cod. et Huds. — ? aÿris yepooydoov Huds. 


fuvium est, stadia sunt 570, stadia 4oo. À prima au- 
tem prominentia chersonesi ad proxime subsequentem 
Prominentiam ejusdem chersonesi stadia 1,600, stadia 
1,100. À secunda vero prominentia chersonesi ad eam 
quæ deinceps sequitur, et maxima septentrionalis est por- 
rectio ejusdem chersonesi, stadia 1,450, stadia 1,150. À 
brominentia autem chersonesi maxime septentrionali ad 
primam post flexionem ejus prominentiam stadia 650, 
sstadia 550. À prima vero prominentia post flexionem 
æjus ad partem ejus maxime orientalem stadia 720, sta- 
dia 520. À parte vero ipsius chersonesi maxime orien- 
@ali ad prominentiam primam post eam prominentiam 
sStadia 2,000, stadia 1,500. À prominentia vero prima 


94 MARCIANUS HERACLEOT A. 

q£', orddia ÿr'. Évraÿla ris Kip6pixñs xepoontoov à sep 
shovs mAgpoëras , éx) moAD pèy dinxouons els Tèr cxcards 
shaylas dè mapabeGanpéns éxi mir Ameipor Tir æpès Ti 
dw: ds dmotehcis xal xÉAmOY uéyioroy xarà Tdy Zu6es 
zorapdy éx) Tiv yñv ? évdorépe xa) aûTtob mapexre:vépeve 
Écr: dé à mäs Tüs xSpoovdoov wepimhous orddia nv', ov 
dia 80 5. Karouxsï dè rdv pèv aiyéva Ts xepoovdaou 1 
Evos Ty xahoupévory ZaËbrev À + adriy dè Tir XEpIÜ RE 
Hvn mheïora. Yaèp dà mir yepolynoor xeivras viao: spe 
Adoxlu xahovpevai- eloi d’ ên” abrès dnd tüs xepoona 
ordèa Qv', otddia Q. Âx évaronür à ris xepooner 
xcivres vioo: d ai xæoûuevas Zxavdia, tpeïs uèr punpa 


1 ZépSor cod. et Huds. — * >#y omiser. cod. et Huds. — * oradea g1 
cod. et Hnds. —* À Eye» cod. 


post eam extensionem ad flexionem chersonesi vers 
ortum stadia 1,060, stadia 750. Hic periplus absolvit 
Cimbricæ chersonesi, longe quidem: in oceanum e 
currentis-oblique autem vergentis ad continentem, qu 
at ortum tendit : adeo ut maximum sinum effciat a 
Suevum fluvium , in terram ipso etiam interiorem € 
porrectum. Est autem totus chersonesi periplus stadic 
rum 8,050, stadiorum 7,370. Cervicem vero che: 
sonesi habitat gens Saxonum appellata : ipsam ve 
chersonesum gentes plurimæ. Supra autem cherson 
sum jacent insulæ tres Alociæ dictæ : ad ipsas vero 
chersoneso sunt stadia 550, stadia 500. Ab orients 
vero parte chersonesi jacent insulæ quatuor Scandi 


LIBER SECUNDUS. 95 

* dy cis nv péonr da ris xepoovdaou elol orddia 6, orddia 
aÙ'- pla À ueyiorn na évarokixwrdmn, xadeïras dé Iles 
xa) are Zxaydla , neiuévn xaTà Très éx6oRds Toù Ovicroha ! 
zorauoÙ, 4@ Sr elolv eis aûrny otddia ? ay', orddia aa. 
Éors à à mäs rs Zxavdias xephrhovs orddia 6Q' orddta 6”. 
Âmd d ris xpès dvarolds émiotpoQis sis xepoovfoov éx! 
Œur£ov 5 rorauoÿ éxGonès orddia aoË'. Âmd ZunEout ro- 
zanoÿ x) Oéuddou S rorauoë éxGoras orddia wv'. À md 8 roù 
Otidéou $ morauoÿ éxGoNdy sis Ouicroha ? rorauoÿ éx6o- 
Ads 5 sic) orédia * V'. À nd dà rüv éxÉoNÿy roù morauoÿ roù 
Quicrod)a éni ns xePahiy Toù atroÿ morauod elol orddia 
6, orddia aœwv 1, Éor: dà ris l'epuaylas + uñxos dpy6- 
. !'Odéorov cod. Oviordia Huds. — * orddios Huds. — 5 Zéu6ou cod. et 
Iods. — + Zéxov cod. et Huds. — 5 OÿfAdou cod. et Huds. — * xSoua 


©od. Do Huds. — 7 Ovforovaa Huds. ut paulo post. — * éx6oXds omis. 
Æods, — ? orddios Huds. ut lin. 11.— 1° orddia wy’ cod. et Huds. 


muncupatæ, tres. quidem parvæ : ad eam quæ ex illis. 
media est a chersoneso sunt stadia 2,000, stadia 1,700; 
"una vero, maxima [earum] et maxime orientalis; vo- 
catur autem et ipsa proprie Scandia, juxta Vistulæ 
fluvii ostia jacens, a quibus ad ipsam stadia sunt 1,600, 
stadia 1,200. Est autem totus Scandiæ periplus stadio- 
rum 2,500, stadiorum 2,000. À flexione vero cherso- 
nesi ortum versus ad ostia Suevi fluvii stadia 1,260. 
À Suevo fluvio ad ostia Viadi fluvii stadia 850. À Viadi 
autem fluvii ostiis ad Vistulæ fluvi ostia stadia sunt 
700. Âb ostiis Vistulæ fluvii ad caput ejusdem fluvi 
stdia sunt 2,000, stadia 1,850. Germaniæ autem lon- 


96 MARCIANUS HERACLEOT A. 
pevor pl érd dloews xal ÂAoxGoupylou xédews, xepasot 
uevoy d eis | Oéicrou)a morauoÿ éxÉods + cs elyas Tà æû 
uñxos Ts éxapyias orädia arv'. To dé mAdros adris &pyere 
uè» du Ts éxtponis Toù xpès ueonuGplay péovros æora 
où, ds xahsïras Napa6wr *, xarafyes dè xpès Très äpxror 
xaTa Tv ÉmiunxeoTépas ypaupiv, Touréors xara Tv Kaps 
Épunir xepobynoov xa) Tv dpxrixurérnr avrës éboyr- à 
elvai roù xAdrous oTadia çov’. Écrs dà ris ueydAns 'epue 
vlas à xaTà yñy Kepiopiouds aTadia aGT, oTadia axov : 
Éxes 3 dv aùrÿ Evn Ex, médeis émiofuous 19’, êpn x 
omua € *, morapods émionuous 10° 5, Kiuépixy yepoéynao: 
Muéva érlonuoy, Épxivior dpoudr ©, MaËoiras ? EaAns. C 
! sis omis. Huds. — ? ÂpaGw cod. et Huds. — * oradia .. . 6x', crad 


... eo» Huds. — \ dpn éslonpa E' cod. — * xor. éxo. d' Huds. —‘ù 
xümoy dpôuoy cod. —7 Ta6pdra cod. et Huds. 


gitudo incipit quidem ab occasu et Asciburgio civitate 
finitur vero ad ostia Vistulæ fluvii : adeo ut integr 
regionis longitudo sit stadiorum 1,350. Ejus vero lat 
tudo incipit quidem a divertigio fluvi ad meridier 
fluentis qui vocatur Narabon, desinit vero ad septer 
trionem juxta longissimam lineam, hoc est juxta Cr 
bricam chersonesum et maxime septentrionalem eju 
extensionem; adeo ut latitudinis [habeat] stadia 6,250 
Est autem Germaniæ magnæ juxta mediterranea cù 
cumscriptio stadiorum 12,300, stadiorum 11,25 
Complectitur gentes 68, urbes insignes 94. mont 
insignes 7, fluvios insignes 14, Cimbricam chers 
nesum, portum insignem, Hercyniam sylvam, Gabr 


LIBER SECUNDUS. 97 
réyres dd roù Pivou HOTAUOË, TOUTÉOTIY HO TOÙ xahou- 
pérou duousxod otôuaros aüroù uéyps Tüv éxGoAdr roù Ovi- 
orouha OoTauoÙ, Toù meplwhou ris mapañlas Ts uey&Ans 
l'eppavlas orédios qyv', arddios qù |. 


ZAPMATIAZ TAZ ÊN EŸYPONH IEPÉTAOYS. 


À év rÿ Eüpotrn Zapuatia mepiopléeres md pèy &pxrwv 
19 re Zapuarixÿ xarà Tèv Oüevedixdy ? xÉATov , xal pépes 
tés dyvahorou yñs, &md 8 dvaronüy ré 1e loôué xai rÿ 
Bo Mu, xai ré pépei vis Moœscridos Nuvns péyps roù 
Tavdidos morauoÿ, xa) éPeËis avrg Tavdidi rorapuc, xa) Er: 
16 dnd Ts yñs TOÙ Tavdidos morauoÿ ®, x} Tir dyvwaroy 


! orddes. . . y, orddia. .. À’ Huds. — ? fydixdy cod. et Huds. — 5 xa 
&. avr. Tas. cor. nai ërs r$ nd +. y. +. Tay. xorauoÿ: hæc omnia de- 
sant in Hudbs. 


tam sylvam. Peripli oræ maritimæ Germaniæ magnæ, 
a Rheno fluvio, hoc est ab ostio ejus quod occidentale 
appellatur, usque ad ostia Vistulæ fluvii, stadia universa 
13,400, stadia 10,030.. 


11. SARMATIÆ EUROPÆÆ PERIPLUS. 


Sarmatia quæ in Europa est definitur a septentrione 
quidem oceano Sarmatico juxta Venedicum sinum, et 
parte terræ incognitæ; ab oriente Isthmo et Byce pa- 
lude et parte paludis Mæotidis usque Tanaïm fluvium, 
et deinceps fluvio ipso Tanaï, ac etiam parte [quæ ex- 
tenditur] a fluvio Tanaï, usque ad incognitam terram; 


7 


98 MARCIANUS HERACLEOTA. 
yhv° dud dà dvoudr Tÿ re Ouicrofha soraug na) rÿ l'e 
uavla Ti peydAn uerà Tà Zapparixd Épn *, xa) adroïs n 
épeoiv + dnd à ueonuéplas Toïs Te IdèvË: ? roïs Meram 
orais &è roù votlou rüy Zapuarixüy bpy wéparos péy 
This &pyñs roù Kapxdou bpous, xa) Er rÿ Aaxla péyps sn 
Toù Bopuobévous ® xorapoë éx6o}ür , xx) rÿ md Toûrov + 
EcEsivou Iléyrou sapaly péyps roù puyoù roù Kapuirfro 
x6xmov. Kai 7 pèr 8An sepiypaQi rouxtrn* rà dè 
pépos vis Zapparlias xeQalawdéorepos © érdEanes , } 
Æpoobéyres Tüv oradlar rèr dpilpèr 1$ rèv dxpe6i wep 
#hour Toù dpxrixoÿ rofrou dxeavod oyeddy dyvwartos sv: 
xdvsiv, wAncidlovros dr xarà vds &pxrous Tÿ dyvelor 
YF» 3 Jmépuesros vis Moucridos Muvns, où fadlews 7 ywe 
1 dpes cod. —? lauEtrors cod. — * süy Bopuoésous roù ser. cod. 
Hods. 1. — * Kapuhros cod. — “sepumoléerapee cod. — * of énépur 
— 7 À padlews cod. à padlws Huds. 
ab occasu vero Vistula fluvio et Germania magna po 
montes Sarmaticos, et montibus ipsis; a meridie ves 
larygibus Metanastis ab australi fine Sarmaticoram mo 
tium usque ad principium Carpathi montis, atque etia: 
Dacia usque ad Borysthenis fluminis ostia, et hinc li 
tore Ponti Euxini usque ad intimum recessum Ca 
ciniti sinus. Ac generalis quidem circumscriptio ht 
jusmodi est; loca autem particularia Sarmatiæ mag 
summarie recensuimus, stadiorum numerum non « 
jicientes, quod fere incognitus sit sccuratus periplr 
septentrionalis hujus oceani, juxta septentriones quider 
alluentis terram incognitam , qua superjacet paludes 


LIBER SECUNDUS. 99 
pilopén 5$ selory uéper rüv dvôporwr + ualo? dre ! 
xæai à Ilpewræyépas xdpalelormévas roUruwr Tüv oradlwr rèv 
dobpèr doxsi. Kal à weprypa@ À Tüv Témuv xarà pévas 
rès éxGonès Tür roraudy pnüdostas à Très arès alrlas. 
Merà Très éx6onds roù Ouioroÿ he ? morauoë, éxdéyovras roù 
Xpévou © rorapoÿ éx6ohal" dxè dà roù Xpévou moranoë éôs 
clio) PofGawvos * xorauoë éx6onal. Oëros S ol moranoi els 

rèr Oversdixdr © xéAwov éÉlacir ©: ÉoTis nd roù OÙiorofha? 
rorapoÿ dpyeras mapixws éri wAEÏOTOY. À xd 8 roÿ PouEw- 
vos morauoù éEñs lai Toupolyrou  morauoë éxÉc}ai - dmd dà 
Toupodyrou motauoë éxdéyeras Xéouvos * xotauès, xa) ai 
rorou éx6ohal. Msrà dù rèv Xéouvor rorauèr, à &yvworos 


l aduora dre Huds. — ? Oüdorouka cod. — * Xpüvou roÿ orauoÿ cod. 
et Huds. ut paulo post.—# Poudÿyos cod. et Huds. ut lin. 9.— Oteuxydy 
cod. et Huds.-— * éËnoss cod. et Huds. — 7 loéorouAa cod. —® roù Poéyrou 
cod. ut lin. seq. — * Xeoÿyos cod. 


Mæotidem, plerisque hominum non facile exploratam : 
præsertim quando et Protagoras stadiorum istorum nu- 
merum omisisse videatur. Etenim hanc ipsam ob cau- 
sam in locis describendis ostiorum solummodo flumi- 
num mentionem faciemus. Post Vistulæ fluvii ostia 
sequuntur Chroni fluvii ostia; post Chronum vero flu- 
viaom deinceps sunt Rhubonis fluvit ostia. Hi fluvii 
axeunt in sinum Venedicum, qui a Vistula flumine 
ncipit, in immensum extensus. Rhubonem fluvium 
sbsequuntur Turuntæ fluvii ostia : Turuntam fluvium 
excipit Chesynus fluvius, ejusque ostia. Ultra vero 
Chesynum fluvium deinceps est hyperhoreus et in- 
7: 


100 MARCIANUS HERACLEOT A. 
xai dwep6bperos | dÉis éotiy dxsarès ourdatour Tÿ üxep6o- 
pel xal dyvoiory yÿ. Ilaposxoüos rèy Xécuvor sorapèr oi 
Àyabupoo} ? rù #vos ris év Eüpcirn Zapuarlas bytes. Ka- 
TaPéportos dé 8 re Xéouvos morapès xal à Toupolyres éx 
Toy dxepxeinéver bpér, driva xaühstras Péxaua ° Epn, xærà 
niv peobyeor, peraËd Tis Massiridos Auvns xal roù Zap- 

uarsxoÿ axsavoÿ xslusva. Ô 38 Pouéwr * xorapès x voi 
Aauvou * Épous @épere + mapoixeï dà T6 re Épos xal rè» 
xSpay Tauray éni mod duxov Tr Tüv Aavrwr © Zappdrwr 
#vos , wap’ ols roù Bopuobévous roTauoÿ roù eis rèv Iléyro» 
dEibyros ai mnyal ruyydvouos. Tir dé xepù rèv Bopuobérns 
XSpay Haporxobi ETÈ TOÙS Àhayvous oi xadoûÿusvas Xov- 
voi 7, oi év Tÿ Eüpoæn. Éct: S rà pixos ris Zapparias 

l éxep6dpsos cod. et mox Ürep6opiy. — * À yabocoi cod. et Huds. — 
+ Péxea cod. — * Poédw» cod. et Huds. — * ÂAsüvous cod. ÂAdyov Huds. 
—( Âar@r cod. et Huds. et mox ÂAayoës. — 7 Xoayoi Huds. 
cognitus oceanus contiguus hyperboreæ et incognitæ 
terræ. Chesynum fluvium accolunt Agathyrsi, Sarma- 
tiæ Europææ gens. Chesynus vero fluvius et Turun- 
tes defluunt e montibus superjacentibus, qui Riphæi 
appellantur, in partibus mediterraneis, inter Mæotida 
paludem et oceanum Sarmaticum jacentes. Rhubon 
vero fluvius fertur ex Alauno monte; montem autem 
et regionem hanc longe extensam habitant Alauni Sar- 
matarum gens; ubi fontes sunt Borysthenis fluvii in 
Pontum exeuntis. Regionem circa Borysthenem post 
Alaunos habitant Chuni appellati, qui in Europa. Est 
autem Sarmatiæ longitudo stadiorum 7,700, latitudo 


LIBER SECUNDUS. 101 
crdèa GW * rà dé wAdros orddia by. Éxes vn v<' !, mé- 
lus émiouous »y , Opn émlonua S', rorauods émiouous d', 
xporipia ? éxlonpa y', uuévas émioduous y', x6Amovs ém:- 
ofuous d', Téy re Ovevsdixdy © rèy elpnuévoy x6Axov, xai 
Doovs speïs. Ts pr où Edporwns Tv debit uepüv rèv 
repiwhour, doxep Üneoyôueba , erà ris mpoonxolons * ém:- 
nékelas æemoufusôa + ueraGnodus0a dà mi ràs Bperavwixàs ° 
NOUS. 


HEPi TÔN BPETANNIKON NÉYON. 


Ai Bperavrixal viioos duo sioiv, À Te xahouuéyn ÀXGlev, 
xai loueprla 6, ÀXX à pév À)Glor uellwy ? xarà mod 


! Syn ve’ Huds. — ? xp. — x0Xx. éx. 9’ quæ quidem bis in codice, 
ob errorem librarii. — * Oveydixèy cod. et Huds. — ‘xpoocsAxoëans cod. 
spooslxodons Huds. — ‘ Ilperanxds Huds. et sic ubique. —‘ Ovspyia 
cod. — ? pelkon cod. 
sadiorum 7,650. Gentes habet 56, urbes insignes 53, 
montes insignes 9, fluvios insignes 4, promontoria 
insignia à, portus insignes 3, sinus insignes 4, sinum 
[scilicet ] Venedicum appellatum et alios tres. Peri- 
plum igitur dextrarum Europæ partium, ut polliciti 
sumus, debita cum cura atque diligentia fecimus : 
[nunc] autem ad insulas Britannicas transibimus. 


12. DE INSULIS BRITANNICIS. 


Insuiæ Britannicæ duæ sunt, altera Albion appellata, 
altera Hibernia. Multo autem major est Albion; c regione 


102 MARCIANUS HERACLEOT A. 

Tuyxdve xeïtos dé xaraytixpd vis KeXroyadarias , map re 
Tv Aovydournolas xal Tiv Bekyuoiv, péype Ts ueydns 
l'epuarlas éxreivouévn. Où ydp éoti auveortpappéyn xaôdxep 
ai Ms vñoos* WXN Sorep dinpnuéyn xal eorapuéym, xæerà 
æclorou! uépous dufxes roù dpæroou cixsavob, duo pd oTa pra- 
xporérous loôuoès, Soxep wôdas vivds Eyouoa* Sy à pr 
uso, à dà E\érro péyps This Âxvravlas Sufxss. À 53 érépa 
vñoos 1 loueprla drèp adriv ? xesuévn, dvrixorépa dè ruyyd- 
vouoa, ÉAdoouwy té éars r@ peyéôes, xal viy lonv Éxes Séoir 
Tÿ spocipnuévn. Taÿrns Trolvuy ris mporépas rdv xeptwdour 
dvaypdouer, 80° ofrws ëx) niv pellova Elevobueba. 


1 xard sAdoro» cod. — ? avrèr F cod. et Huds. 


vero Celtogalatiæ sita est, exporrecta contra [Galliam] 
Lugdunensem et Belgicam usque ad Germaniam ma- 
gnam. Non enim conglobata est quemadmodum aliæ 
insulæ, sed veluti disjuncta et dispersa per maximam 
partem oceani septentrionalis extenditur, duos potis- 
simum longissimos isthmos, veluti pedes quosdam ha- 
bens, quorum unus quidem major, alter vero minor 
usque ad Âquitaniam porrigitur. Altera insula est Hi- 
bernia hanc superjacens, sed occidentalior et magni- 
tudine minor est, et situm prædictæ similem habet. 
Hujus igitur prioris periplum perscribemus, deinde ad 
majorem procedemus. 


LIBER SECUNDUS. 105 


IOYEPNÎAZ NHYXOY BPETANNIKAZ IEPIDAOTS. 


: lovepria viaos à Bperavvixc) wepiopléeras md pèy Tüv 
épacrosr | TG Üxepxsiuévy xa) xahouuévp YrepCopely 3 xea- 
rÿ° dnd dù dvaroüy 7$ dxeayg T5 xa)ouuévy loueprixg ‘ 
énd À Svoudr 7ÿ Svrixÿ dxsarÿ: dd à peonuéplas rÿ 
xaouuérq Ovspyiouly © xsavé. Kai à près An Séais ris 
néoou roëroy Eyes rèv tpémov. Écre dè ris lovepylas "foou 
This Bperavuixñs ro uèy uixos péyioroy &md roù Notiou axpuw- 
rplou dpxéusvoy ; xa) xaraAñyov ém) Tù Po6éySiov * äxpoy* 
ds elyas ris miaou TÔ uiñxos arédia Gpé. Tà dè mAdros àp- 
xerus pds ded roù aÿroù éxpou, mepasoÿras dà els rù Po6é- 
dioy &xpor: ds elvus vhs vdaou Tù mAdros orddia aw Ad". 


'déxpur Huds. —*? Ÿsep6oply cod. — 5 Oüepyovly cod. et Huds. — 
‘Po6éydios cod. | 


15. HIBERNIEÆ INSULÆ BRITANNICÆ PERIPLUS. 


Ivernia {sive Hibernia| insula Britannica terminatur 
a septentrione quidem oceano Hyperboreo appellato : 
ab oriente vero oceano, qui vocatur Hibernicus : ab 
occidente oceano occidentali : a meridie vero oceano 
Vergivio dicto. Ac universus quidem insulæ situs ad 
hunc modum se habet. Est autem Hiberniæ insulæ 
Britannicæ longitudo quidem maxima a Notio pro- 
montorio incipiens, et ad Rhobogdium promontorium 
desinens : adeo ut insulæ longitudo sit stadiorum 2,170. 
latitudo incipit quidem ab eodem promontorio, ter- 
minatur autem ad Rhobogdium promontorium : adeo 


104 MARCIANUS HERACLEOTA. 

Ta dè dxpa aûris nd Tv Opiévrwr diéornxe Tùv Tpéxor 
roûror. TO pév épxroy aûris Expoy End roù épxrou ôpi- 
Loyros orddia ! ado v'* Tù dé durexdr abris dxpor ded Ts 
lonueplas orddia pri" Tù dà évaærohxdv Expor, dnd ris 
dyarohÿs orédia aTib' 2. Éyss à Evn 1c', nées émionuous 
sa ©, worapods émsoduous se, dxporipia éxionua &', woous 
émiodpous &'. Oi mévres voù xeplrhovu ris loou rñs louep- 
plas, où wAsïor  oradlur Se, oùx Hrror aTadlwr çwus'. 


AABÎIQONOZ NÉXOT BPETANNIKAE HEPÎHAOTS. 


ÂxokoUfws rolvuy xal ris XGlwvos nfoou rèv xepéxdour 
éxbloousv. À ÀXGlwy vicos à Bperarvix) wepcoplleras dd 

1 ordis... do’ Huds.—* ordi n1è” Huds.— 5 éydexa cod. — * où 
sAsiorory Huds. 
ut insulæ latitudo sit stadiorum 1,834. Ejus autem 
promontoria ab horirontibus distant ad hunc modum. 
Arcticum quidem ejus promontorium ab arctico hori- 
zonte stadia 14,250; occiduum vero ejus promonto- 
rium ab æquatore stadia 8,317; promontorium orien- 
tale ab ortu stadia 10,317. Habet autem gentes 16, 
urbes insignes 11, fluvios insignes 15, promontoria 
insignia 5, insulas insignes 6. Peripli insulæ Hiberniæ 
stadia universa non plura stadiis 9,085, non pauciora 
stadiüs 6,845. 


14. ALBIONIS INSULÆ BRITANNICÆ PERIPLUS. 


‘Deinceps igitur et Albionis insulæ periplum expo- 


nemus. Albion insula Britannica terminatur a septen- 


LIBER SECUNDUS. 105 
nés épxroy Tÿ cxeayg 5% xahouuév AounxaAndovle ! - éd 
d dvarony 7 l'epuarixg dxsavd- nd à JVoews Tÿ ve 
louepexgs cxeasg , 120” dv à louepria vAoos* Ëri pv xa) T@ 
Odepysoulp dxeav* &md dà ueonu6plas 165 Bperavvixé cixea- 
»ÿ xal vaïs mpocspnuévous Tis l'aAMas rrelpois xal Eôveos. 
Kaï 1 pd» DAn weprypa@ Tüs vnoov Tobrov Eyes Tdv Tpé- 
zov. Éots 8 sis A XGlusos wfoov ris Bperavvixñs Tù uixos 
épxéuevor uèv dd roù durixoù dplloyros xarà Tù Aauvôviov ? 
Expoy , Tà xa) Oxpivor Ÿ xæhouuevov, mepaouuevor dà Ews 
Tapouedoyvou * ris xa) Opxddos xahoupévns dxpas * ws elvas 
toù pfnous To ueylorou arddia sous. To dè mAdros avris 
dpyetas pèr xarà Tù Aauvévior dxpoy , Tà xal Oxpivor xa- 

l Aougxaudoply cod. AouxaAndoviy Huds.—? Aduvioy cod. et Huds. 
itemque ambo lin. 12.— * Üxpsoy cod. et Huds. ut paulo post. — # Taw- 
poudoépou cod. Tauposdotvou Huds. 
trinne quidem oceano, qui vocatur Deucaledonius : ab 
ortu oceano Germanico : ab occasu vero oceano Hi- 
bernico post quem insula [se offert | Hibernica, ac etiam 
oceano Vergivio : a meridie vero oceano Britannico, 
et prædictis Galliæ regionibus et provinciis. Ac uni- 
versa quidem insulæ circumscriptio hunc in modum se 
habet. Longitudo autem Albionis insulæ Britannicæ 
incipit quidem ab occidentali horizonte juxta Damno- 
num promontorium, quod et Ocrinum nuncupatur ; 
fnitur vero ad Tarvedunum, quod et Orcas promon- 
torium dicitur : adeo ut longitudo maxima sit stadiorum 
5,225. Latitudo autem ejus incipit quidem juxta Dam- 

nonium, quod dicitur etiam Ocrinum promontorium; 


106 MARCIANUS HERACLEOT A. 
Aoduevov: xarafyes dè els Tir rüv Noudyra ! yepoérnoor 
xai Tà Ouovuuoy dxporripioy* ds elvas Toù mAËToUs xarà 
Ty ueylotnr ypaupiv * orddia yxy . Éye: à dy avr En 
Ay', mes émionuous vS', morauods ® émoduovs p', dxpe- 
rhpua éxlonpa 10°, xepobynoo» éxlonpor a'*, x$Awous éxi- 
oxuous €’, Muévas émiouous y. Oi xävres. voù wepixdou 
æayrès ris mioou vis AXGlwvos où nhsior oradlwr 5 Eyyd', 
oùy, #rrov oraôlwr GOxs'. Kai Ô péy xepéwhovs Toù durexoë 
xx) doxtéou dueavod Tüv mapà Tv Eüpanr uepüy, xai 
 rôv ér aùrÿ Bperarxdr vou évraïla 1 vélos Eyes. 
Dowsp SE év 75 sporépy BiGX Tv pèv apà niv Aus 
debiüy pepiy roù Apa6lou xéAxou xal ris Épuôpäs Saddo- 
1 Neoudytwr cod. Nevdyrur Huds.— * xarà ris peylorns ypappis cod.— 
3 serapoès Huds.— t yepo. émis. éva cod. et Huds.— 5 orddss 6ny 9” Hnds. 


desinit vero ad Novantum chersonesum, et ejusdem 
nominis promontorium : adeo ut latitudo ejus juxta 
maximam lineam sit stadiorum 3,083. Complectitur 
autem gentes 33, urbes insignes 59, fluvios insignes 
ko, promontoria insignia : 4, chersonesum insignem 1, 
sinus insignes 5, portus insignes 3. Üniversa peripli 
totius Albionis insulæ stadia non plura 28,604, non 
pauciora stadüs 20,526. Atque hic quidem finem im- 
ponimus periplo partium occidentalis et septentrio- 
nalis oceani juxta Europam, itemque insularum in ipso 
Britannicarum. Sicuti autem in priori libro periplum 
capitulatim fecimus partium quidem dextrarum Arabici 
sinus et Rubri maris juxta Libyam, ac occidentalis 


LIBER SECUNDUS. 107 
ons xa} Toù ouTexoÙ cxeavoÿ roù mpès Tv ueonu6plar ! épiv- 
ros rdv meplahour éx) xePahalov émomcdueba, caQnvelas 
évexa Di paxpoÿ rdv Tüv aTadloy dpiluèr émodévres* Tüv 
dé wapà Ty Âclar âpiorepy duévror pepév péyps Zivüv 
roù EOvous xal ris dyvwaTou yis dxpi6ÿ TÔv mepinhour dve- 
vpébaper, Tüv diacrmudrur drévruv rods oradlous onpd- 
varres- oÙr xdyraÿla Tüv detidy pepéy Toÿ dxeavoÿ rod 
zapa Thy Edporrnry Évros xd +üv Hpaxhelo ornAdv péypi 
Tis dyvdoTou yñs, xal TOÙ wap’ abriy meparouuévou Zapua- 
nxoù axsavoÙ, xal mpoaériye Tüv Bperavvixdr viowr els 
Maur rds mepinhouy memoiiuela, mpoodévres xai Tüv ota- 

lus dpiôpéy *, Toy dè dprorepüv T5 AuGün uepér roù du- 
TROÙ. ..s | 
Actses péyps roÿ tédous. 


l'apès peonpplas Huds.— 3 dpôudy rüvde do. Huds. 

oceani ad meridiem spectantis, perspicuitatis ergo-sta- 
drum numerum distantiarum longiorum exprimentes; 
quinetiam et partium omnium sinistrarum juxta Asiam, 
usque ad Sinarum gentem et terram incognitam, peri- 
plum accuratum perscripsimus, omnium [etiam] distan- 
tiarum stadia indicantes : ita et hic quoque dextrarum 
partium oceani Europam alluentis, ab Herculeis co- 
lumnis ad terram incognitam, et oceani Sarmatici juxta 
ipsam terminati, præterea et insularum Britannicarum, 
periplum pro virili fecimus, adjicientes etiam stadiorum 
numerum. Sinistrarum vero Libyæ partium juxta ocea- 
num occidentalem........ 


Reliqua desunt usque ad finem. 


TEMAXION' 


TAX ÊNITOMAS TÔN IA’ BIBAÎON 


APTEMIAQPOY TOY EEZIOY:. 


1 Kévvewr #ros Ârralas péyps Adpaguriou æapdshovs. 
Leur © xard yñy acripara. 

Âxd Adpapurlou péyps Aexroÿ sapdshovs. 

Touddos péyps Zryeiov seplshous. 


AMGIGAAÏR EŸ DPATTEIN :. 
OI roïs * ovyypdupaor Tüv makuüy &éacaviorws év- 
tyxdrovres, À po diayivoxei émiordusvos Aéyou Te dperiy 


Tegpdyso» cod. et Huds. —* Hunc titulum non habet cod. qui inci- 
Pt: #0 Kdyrw», littera À omissa a rubricatore. — © sapdsAous: sécu 
Hods, qui supplevit xa} ante séewr.— Hanc inscriptionem omis. Huds. 
— "1 roë (littera O omissa) cod. 


FRAGMENTUM 


EPITOMES 
UNDECIM LIBRORUM ARTEMIDORI EPHESII. 


À Cannis sive Attæa usque Adramytium paraplus. 
Urbium per terram distante. 

Ab Adramytio usque Lectum paraplus. 

Troadis usque Sigeum periplus. 


AMPHITHALIO SALUTEM. 


Qui veterum scripta perfunctorie legunt, aut ora- 
tonis vim et sententiarum consequentiam dijudicare 


110 MARCIANUS HERACLEOT A. 

xai vonuaros dxohoublay, æoNMy wapéoyov, ds Eoixer, 
ddeiay rois ovyypéQes das xal os Eruye Goukopéross. 
Tods uèy oùr EAAous éréposs éEstélei xaraliuxdve, où ris! 
ustépas xploecws dP dxpiéf waidevois xAfoy Toûro xouir 
éxioravras. Où dè roùs weplwdous xpoyelpws ? ypéÿarres, 
ai Toùs évruyydvovras elles» é0£)ovtes ©, Témow Te wpoox- 
yoplas xa) oraôlur &piôpdv detsbyres, xal radra émi yw- 
plos * 1 éOvüv Bap6dpur, Sy oùdè ras xpooryoplas elusir 
Svarro Év vis, adrév pos doxoüar rèv Bepyaïior AyriPayn 
vevexnxévos TG Vevds:. Oo udv yàp uepixds Tivas éxouf- 
cavro meplshwr dimynoeis, dy xal Tà ywpla oaQüs éyi- 
vwoxov, xa) Tiy dvanérpnois vis Sraïdrrms oùx #yvéour, 


loi ris Huds. — ? zpoyciozws Huds. — * é0é\ovras cod. et Huds. — 
‘éxryopler Huds. 


nesciunt, plurimum, ut videtur, audaciæ illis addide- 
runt, qui vulgari modo et temerario volunt scribere. 
[Horum | alios quidem aliis ad examen vocandos relin- 
quo, qui ex accurata institutione ad hoc agendum plus 
nobis judicio valent rerumque scientia. Qui vero peri- 
plos temere scripserunt, et lectoribus persuadere vo- 
lunt, locorum nomina et stadiorum numerum percur- 
rentes, idque in regionibus et gentibus, quarum ne 
nomina quidem dicere quis potest, mihi videntur ipsum 
Antiphanem Bergæum falsitate superasse. Quotquot 
autem particulares quasdam fecerunt periplorum nar- 
rationes, quorum et loca plane explorata habuerunt. 
marisque dimensionem non ignorarunt, et urbium et 


EPITOME ARTEMIDORI. 111 
xa) môdsis xa) Auévas xal Tà diacriuara Tourur xaraua- 
Bytes - oùros doxoüois À wavrémaos sAciora uerà ris év- 
dexopéms dinbelas éyyeypaQévas. Oaos à à roïs drayyelha- 
air dxep oùx édedoavro mioreloavres, À roïs ovyypéaoiv ! 
éxep dxpiGiis © oùx Éyvwoay dxohoubaavres, éxhoyiorlas 5 
seolx how vis olnouuévns éronloavro, oûTos dov dis oùy 
éavrods pévous fxérnoas, dAAà xa) rods meiofévras roïs ür” 
aùrür ovyypaPeios. l'pdQa dè rabra, moNdoïs pèr évruy cv 
mplxdoss, moy dù mepl riv roûrwr eldnaiv* vahuioas y pé- 

ww. Xpà rolvus Goo: moudevaews évrès xatéornoav, roUrwv 
derdèess Tès Touaÿras Gihouabelus 5, cs pure æpoxel pos 
roses Trois Aeyouévois, pire dmioroy Tir olxelay yvapny 


l'oxyypdpaors Huds. — ? xp6@s omis. Huds. — 5 éxhoyiorialas cod. 
4 Huds. — © fdnoss cod. et Huds. — rs Qraouallas rosxtras Huds. 


portuum ac eorumdem distantiarum notitiam assequuti, 
ii videntur plurima usquequaque cum probabili veri- 
lite scripsisse. Quotquot vero narrantium quæ non vi- 
derunt fidem sequuti, et scribentium quæ non accurate 
cognoverunt auctoritate nixi, catalogos confecerunt pe- 
riplorum terræ habitabilis; manifestum eos non semet 
s‘olum decepisse, sed et alios is quæ composuerunt 
persuasos. Hæc autem scribo, multos quidem pervol- 
vens periplos, et in lis perspiciendis plurimum tem- 
poris impendens. Oportet igitur examinent, quicumque 
eruditione non leviter imbuti sunt, eorum in hujusmodi 
disciplinis peritiam, ut neque temere credant dictis, 
neque proprias suspectæque fidei opiniones illorum 


112 MARCIANUS HERACLEOT A. 
Exxpooler vhs éxeivur Pporridos æosoupévous. Tourous ôz 
dxpiGéorepor éxioxomiooner. Oi yàp d} doxoüvres raüra 
perà Xywr sErraxéres, Tiuoodérms à Pédiés dv, dpy:- 
xvGepmiins Toù deurépou * IIrokepalou yeyords, xai usr 
éxsivor Éparoobérns, ëv Bira éxdhescar oi roù Mouostou° 
xpootärres. Ilpès dà rourous IluËdas re à Maovaaeras, xal 
loiSwpos à Xapaxavès , xa) Zocardpos à xepnirns, rà 
xarà Tir lrduo}r ypaŸas, Zuppdas Te à ris olxouuérms dr- 
Oels Tèr xepiwhovr. Ên pr ÂxeNGs 6 Kupnraïos , xal 
Ecbvuévns 5 à Macoauras, xal Oiidas à ÀGyraïos, xa) 
ÀsSpooôéyns à Odouos À, xai KAéwv à Zxsloras, EddoËss * 
re à PéSios, xa) Avr * à Kapyndémos * oi uèr pepéy Tir, 
! épxrxvéeprires voÿ Jevrepalos cod. —1 Movolos cod. — % Etôvpérms 
cod. in quo prius erat Evôvaéves. Evôvpares Huds. — ! léosos cod. et 
Huds. — 5 Eudébos cod. et Huds. — * Âypw cod. 
curæ et diligentiæ opponant. Hos sane [et nos] magis 
accurate considerabimus. Qui igitur in hæc cum ra- 
tione inquisivisse videntur, sunt, Timosthenes Rho- 
dius , qui præcipuus gubernator fuit secundi Ptolemæi, 
‘et post eum Eratosthenes, quem Beta nuncupant præ- 
fecti [Alexandrinæ] bibliothecæ. Præter hos vero et 
Pytheas Massiliensis, lsidorus Characenus, Sosander 
gubernator qui res Indicas scripsit, Simmeas qui orbis 
universi periplum composuit. Præterea etiam Apellas 
Cyrenæus, Euthymanes Massalitanus, Phileas Athe- 
niensis, Androsthenes Thasius, Cleon Siculus, Eu- 
doxus Rhodius, Hanno Carthaginiensis : horum qui- 


dem nonnulli partium quarumdam , ali vero totius 


EPITOME ARTEMIDORI. 113 
… oi dé vhs évrès néons SaAdoons, oi dè ris éxrès mepinhour 
dyaypéavtes où pv AN xal ExvhaË à Kapuardeds !, x) 
Borfaïos. Oÿros dè éxarepor dià Tv duspnoiwr unxdüy ©? où 
did Tv oradiwy Tà diacriuara Tñs Sahdoons édfhwoar. 
Ka} #repos d n'helous elov , oÙs meperrèv oluas xarapiôueir. 
Merà 9} rofre» roùs maelorous Âpreuidwpos à ÉQéoios yew- 
ypâQos xai ZrpéGur yewypa@lay duob xai mepimhouy auy- 
téesxêres , Mévemmés re à Ilepyaunvès 5 idwhous ypaÿas, 
dxpbéorepos * doxodor mdvrwy Tüv mposspnuévey Tvyyd- 
mr. [lepi y dienbeir dvayxaïor, cs y unoèv &yvonocues 
oi sep) Toûro Tù pépos Tis yeuwrypaQias amoudatovres. Tiuo- 
béyns pèv yàp, Ëte Tv mheloTuy ris Sahioons dyvoou- 


!'Kapudydovs nai Bawrraïos cod.— ? #fyuv cod. et Huds.— * [lepyapivôs 
cod. — 4 dxpéorepor cod. et Huds. 


maris interioris, alii etiam maris exterioris periplum 
conscripserunt; quinetiam et Scylax Caryandensis, et 
Botthæus. Uterque autem horum dierum [noctiumque| 
spatüis, non stadiis distantias per mare indicarunt. Atque 
ali etiam non pauci sunt, quos enumerare supervaca- 
neum esse arbitror. Post horum equidem plurimos Ar- 
temidorus Ephesius geographus, et Strabo, qui geogra- 
phiam simul et periplum composuerunt, et Menippus 
Pergamenus transjectuum maritimarum scriptor, omni- 
bus prius memoratis accuratiores cesse videntur. De 
quibus [aliquid]| disserere necesse est, ut nihil pror- 
sus ignorent, qui sese in hac geographiæ parte exer- 
cent. Nam Timosthenes, plurimis etiamtum maris par- 

8 


114 MARCIANUS HERACLEOT A. 


uévorn pepiy , TŸ Pœpalous pndéxw xodéuo XEXDATRNÉTA: 
rourwr, Kep) vowv avyypédas BiGAa, où üoiy dxpiGs 
… émeËae rois Éveos rois Th xa0° juüs waposxoüoi Sadérre. 
Âpéhes Tñs pêv Evpowns Tù TupBnrixdr méhayos dreds xe- 
préahevoe, rà dà wep) rèv Hpdoe:or RopOudyr oùre rés xx 
iuäs oùre ris ÉEw Saddrmms loyvoe yrves. Taërà Sà xai 
xarà Thv Ai6Unr mérovder, dxd ris Kapyndévos xdyras rods 
éméxeiva wep} rdv Hpdxderov #opOpèy, xepl Te Tv EEro 0dhao- 
av dyvooas rémous. Tourte» À r@r s BiGAlen émerour êr 
dv) memolnras GiGAG" elr” éy étépe né rl Ty xæhouuÉrwT 
oradacpär émidpours riva ouvéypaÿer. Êv dxaoi Sà rourois 
oùddy Téhesor, oÙdE caQès éxayyeïha edlmre. Éparoobé- 


tibus non detectis, quo bello in Romanorum ditionem 
nondum erant redactæ, de insulis libellos conscribens, 
non omnes accurate percensuit gentes mare nostrum 
accolentes. Scilicet in Europa quidem maris Tyrrhenici 
periplum non absolvit : quæ vero circa fretum Hercu- 
leum, aut mare nostrum spectantia aut exterius, ne 
cognoscere quidem potuit. Eadem ipsa et circa Afn- 
cam admisit, ignarus Jlocorum omnium, Carthagine 
ulteriorum , ad fretum Herculeum et mare exterius |[ja- 
centium]. Hos vero decem libros in epitomen unius 
libri redegit : dein et in alio rursus uno stadiasmos 
appellatos, [sive dimensiones terræ per stadia], bre- 
viter complexus est. In his omnibus nihil perfectum 
admodum, nihil clarum et perspicuum proferre po- 
tuit. Eratosthenes autem Cyrenæus . nescio qua ra- 


EPITOME ARTEMIDORI. 115 
vns dè à Kupnvaïos , oùx olda rl mabady, rù Tiuoobévous peré- 
ypabe G:6 Nov, Gpayéa rivd mpoobels* cs pndë rod wpooulou 
Toù pynuoveuéyros émoayéofas, dAN adraïs Aébeoi xaxeïvo 
To olxelou mpobeïvas auyypäuuaros. Ouosa dè rouroiss xai 
oi SAAO: wenérbaoiv, doaQeïs na) renhavnuévas tas éxdbdeis 
romodueyos. Àpreulôwpos dé à ÉQéoios yewypaQos xarà 
ns éxæroorir éEnxoovir évvdrny ! Oduumidda yeyovds, 
rd d8 mheïoror uépos This éyrès xa) vis xa0? jus ? ruyya- 
rolons Sahdrrns éxmepemheloas, Jeacduevos dè xal rhv 
voor Tà l'deipa, na) pépn rivà vis éxrès Saldrrins 5, ÿv 

Queavdy xodoos, vis udv &xpiGods yewypaQlas heimetau. 
Toy dé wepirhour ris érès HpaxAelou mopOuoù Jakdooms, 
a) Tir dyapérpnoi Taÿrns ETÈ Ts WPOUNXOUTAS ÊTIUE- 
l xarà nu PES" Huds.— *? xai xa0° nuäs cod. et Huds.; rñs ex Hæsche- 

lüo supplevi. — * Sakdaows Huds. 
tone motus, Timosthenis librum [totum | transcripsit, 
Pauca quæpiam adjiciens; adeo ut ne proœmio quidem 
supradicti [auctoris | abstinuerit, sed iisdem verbis illud 
operi suo præposuerit. Similia his et alii plerique ad- 
misere, descriptiones obscuras et errorum plenas di- 
vulgantes. Artemidorus vero Ephesius geographus, qui 
floruit quidem circa centesimam sexagesimam nonam 
Olympiadem, maximam sane partem maris interioris 
nostrique circumnavigavit, atque etiam in conspectum 
provectus est insulæ Gadium, et partium quarumdam 
maris exterioris, quod Oceanum appellant, a laude qui- 
dem geographiæ accuratæ longe abest. Periplum autem 
maris intra fretum Herculeum, ejusdemque dimensio- 

8. 


116 MARCIANUS HERACLEOTA. 

Aeias êv Évdexa diebbe SiGèicis, ss oagéotatov xai axLi- 
Ééorator mepinhouy sûs xa0°” nus avapcadau SaraTrns * 
Mérirmos dù 6 [Issy aunrès, Ës “xx avTbs This ErTès Saar- 
TNS MEPÉR}GUY É TETE #fpouss BEic ÉGES , IOTOCIXNY FIX XI 
yesrypaQienr émcinsare Tir érayyeriar. Éyo Toivur saévran 
Tv uynusrevberTar Tooxpivas Agreus DpOY Tr Éegic: , 
émitounr Tv Érdexx SiÉhian 702 urmusresuhérrss Eroinga- 
unv, Wpoobeis xx &Z ésécun mahaur TA ÉARUTOTTA xx 
my duaipesir Tor 12 SiÉaiuy Qurasns, ds uETpiar ur 52 
ypa$iar, rehewrator * dé mepirhour rec) araohu. Osa- 
dauevos dE TOUS TASTTOUS Tr radar Un 9 bas. n ET 
SAiyor Tñs F£w Sardaans urmunr moimgausvous, ai Tarn: 

| Sahioons Huds. ut lin. sf. — * és omiser. cod et Huds —- 256 

zaruy Fluds. 

nem, ea quæ par est cura, in undecim libris persequu- 
tus est : adeo ut periplum nostri maris clarissimum et 
accuratissimum descripsisse videatur. Menippus vero 
Pergamenus. |qui lipse quoque interioris maris periplum 
tribus in libris complexus est, narrationem quamdam 
historicam simul et geographicam faciens. Ego igitur Ar. 
temidorum Ephesium cæteris omnibus jan: memoratis 
præferens. undecim viri supradicti librorum epitomen 
feci. paucis quæ desiderantur ex veterum aliis adjectis. 
servataque divisione undecim librorum. adeo ut seoura- 
phiam quidem mediocrem, pertectissimum tamen peri 
plum exhibiturus sim Quum autem viderim veterum ple- 
cosque aut nullam omnino. aut leviorem saltem maris 
actenions mentionem fecisse, eamque obscuram admo 


EPITOME ARTEMIDORI. 117 
duvdpèy xal ris dAnelas dwddouaas * Idlay éuauroÿ Ppovrida 
Jéuevos Toù oixsavod Toù égou Te xal ueonu6pivoÿ mavrès, 
éxarépoy Tv drelpor Tis Te AuGUns xal This Âolas, drè 
ToÙ À pa6lou x0Amou uéyps Tüv Zivdv Toù Ébvous, où uv 
GNà xal roù écmeplou xai roù dpxrgou ! axeavod , Tüv re 
Ts Eüpoirns rdv te ts Au6Uns pepôv, Tèv mepinAour év 

dot BiGAloss ouvéypata. Karauaboy dè xai Mévimmov pe- 
tplay péy riva Tois évruyxdvouoi x Tüv olxelws BiGN es 
rapryôuevor elônoiv, un näo: dà dxpids émeËsnbévra, rà 
elroyra nAciora bvra mpoabeis, xai mpoaér: ye Thy 
npl rémous xal Tès diaspéoeis Tv éOvdr ocaPvesas , ris 
m réeiov This yvuoews Tois évruyxdvouor mapéyeiv Elus, 
Th Édooi Tüv Tpiy BiGAluy émoinodunv , oùx &Peduevos 


l x) dpxr@ou cod. 


dm, et a veritate prorsus alienam; propria [quidem] 
eura et diligentia, totius oceani orientalis et meri- 
dionalis, utriusque continentis Africæ et Asiæ, a sinu 
Arabico usque ad Sinarum gentem, quinetiam ct ocea- 
ni occidentalis et septentrionalis, partiumque Europæ 
et Africæ periplum duobus in libris conscripsi. Quum 
tutem deprehenderim et Menippum lectoribus medio- 
crem quidem aliquam suis e libris [locorum}] notitiam 
exhibere, neutiquam vero omnia diligenter persequi ; 
[ipse ] quæ desiderari visa sunt plurima addens, insu- 
per et perspicuitatem, quæ legentibus perfectam cog- 
nitionem parare solet, in locorum | descriptione | gen- 
tiumque divisione, trium ejusdem librorum editionem 


118 MARCIANUS HERACLEOT A. 

Tñs mpoonyoplas Tùv marépa Tourwv, oùdè els éuaurèy pe- 
Taorious Toùs dAAorplous mévous, domep oùdè roù æäai 
æePpoyriouéves | énebs)0évTos À prepudespou * EX Très pèy 
éxelvey mpoonyoplas émypdÿas rois BiGMos, ds &y pndèy 
sis Toùs Aoylous duaprdves» doxolnv Seoùs, Très dà Tour 
émiropès xal diophuiaes Tüv épaurod woimdaduevos xéver 
évapyès yvapiouna, dote ToÙs évruyxdvovras undér paufre 
Toy map” éxelvey ovyypaPérrov, pts Tüv xap’ fudr 
rpoorebévros, À diopôaioeuws émiushods àEiaévrur ? &yvoÿ- 
aa. Ilep} dè ris diaQuvlas rüv oradlwr slpntas uéy pos xal 
év 75 xpotépe BiGNp, dy © rdv mepimAouv roù égjou xayrds 
cxeavoù xexolnuas. Kanye: dé otddr xai vüv êx) xsPaha is 


l xePporriouévos Huds. — ? oAdywy Huds. 


feci, auctori eorum nequaquam nominis honorem eri- 
piens, neque in meum ipsius [nomen] aliorum labores 
transferens, sicuti neque Artemidori [nomen in epi- 
tome ejusdem suppressi] qui accurate omnia perse- 
quutus est; sed illorum quidem nomina libris præfigens, 
ut nihil peccare videar in deos sermonis præsides, at- 
que eorumdem’ epitomas et emendationes proprii labo- 
ris luculentum faciens argumentum ; ut nec lectores 
aliqua ab iis prodita, neque aliqua a nobis adjecta, aut 
accurata correctione digna laterent. De stadiorum {in 
dimetiendis locorum intervallis | diversitate jam dictum 
est in priore libro, in quo periplum composui totius 
oceani orientalis. Nihil vero obstat quominus impræ- 
sentiarum [idem] summarie percurram. Universi, ut 


EPITOME ARTEMIDORL. 119 
dubenbeiv. Idyres, ds elweiv, door replnhous Éypabar, mepi 
uéy Tàs môdeis na Tà ywpla, xal Auévas, xal vicous, à 
oder Bas , # Bpaxéa viva, xa) padlas sis dioplaoews àËtew- 
Uivas duvdusva dieQuivnour- mep} dè rùv épiôuèv Tv ota- 
up roy aûToy née, xal vou, xal Auévwr, mod 
wa diaPopars érouoayro. Ty pêv oÙv xÉArwY xal Tùv 
apornpéwr 1 diaQovla oa@is. Oi pèv yèp mAnolov vis 
#reipou voÛs xéAmous xal Tà dxpwrnpia mepiémheucas , oi 
À zopparsépa |, xal dià soûro à mAdovas À é\drrovas epié- 
thevoar otadlous. Toù dé n° eûbelas yivou£vou nAoû oùx &v 
ns padlos efnos Très airlas, el un &pa 7 rdyes roù oxd- 
Pous, À 15 Bpodes dyabivar à mraïioua Bouanbein. Quo- 
Aoynuévov ? yàp Toù0? bts émraxoious oÙpiodpouodca vas 


! soporépæ cod. — ? duoAoynuéyou cod. 


b reviter dicam, quotquot periplos scripserunt, circa 
Urbes quidem et regiones et portus et insulas, aut nihil 
mnino, aut in paucis quibusdam et quæ emendatio- 
Hem facile admittant, dissenserunt : de stadiorum au- 
tem numero earumdem urbium, insularum, portuum, 
ænultum a se invicem discreparunt. In sinubus tamen 
æt promontoriis diversitas manifesta est. Nonnulli enim 
Ppropius a continente sinus et promontoria circumnawvi- 
&arunt, alii vero remotius; quam ob causam plura aut 
Pauciora in circumvectione dinumerant stadia. Naviga- 
tione autem in directum facta non quis facile assigna- 
verit [hujus diversitatis] causas, nisi navigü celeritati 
aut tarditati attribuere velit ejusmodi lapsum. Hoc enim 


120 MARCIANUS HERACLEOTA. 

diù pus yves Ts iuépas, ebpos ris y xai évraxoclous 
otadiovs ! diadpauoboay var éx Tis ToÙ xartaoxevaaavros 
Téyyns Td Tdyos æpoohaboücar, xai érépay ? pis wevra- 
xoolous diandoaca» , à Tv évartiay Ts téyyns airiar. 
À AY dus avyyrouns * éEsoùr Xp Tà Touadra xralopara. 
Où yàp ér nxelpo xwplur rivür Tv diapérpnois éxonf- 
cavyro , EAN ér Üdati nal xeAdyeois éx This ouvnüelas mAéor, 
À 6Ë érépas Tivès énrrepyioews rdv àpiôudr Tir oradlor 
edpévres. Auipnxe dè à Mévixxos Tè repixdour Tüv Tpar 
#xcipor Âcias re xa) Edporans, xai AiGlns. Tè» rpéxor 
roûror Tèv ÉAiororror xa} Ilporovrida dua 15 Opaxis 
Booxépw, xai mpocériye Tèy EüEsivos Ilévroy éxxrépur 


l oradious omis. Huds. — ? érépa cod. — * daxyvoacay Huds. — 
\ Evyyrouns Huds. 


in confesso est quod navis vento secundo septies centum 
[stadia] una die conficiat : inveniri etiam potest, ut na- 
vis novies centum stadia cursu peragat ex [navis] in- 
struendæ arte hanc velocitatem nacta, alia vero vix quin- 
quies centum perficiat propter contrariam in artificio 
causam. Attamen veniam indulgere oportet hujusmodi 
erratis. Non enim in continente loca dimetiebantur, 
sed in aqua et maribus, ex consuetudine potius quam 
ex alia aliqua arte stadiorum numerum assequentes. 
Meaippus ita divisim tradidit periplum trium conti- 
nentium, Âsiæ, Europæ, Africæ. Ad hunc modum, 
Hellespontum et Propontidem, una cum Thracio Bos- 
poro, et præterea Euxinum Pontum ab utroque conti- 


EPITOME ARTEMIDORI. 121 
Tor nmelpowy TS TE Âolas xa) vis Edpoirns d@ehov, ldla ! 
mepuénheuoe * mpôrepos pr Tèv [lévrov, per” éxeivor de 
rèr Opaxioy Béoropor, xai riv Ilporovrida äua ré ÉdAno- 
rérræ , ŒmÔ TO lepoù Toù xahouuéyou Auiès Oüplou, bep 
ër aÿToÿ xefros Toù ovéuatos Toù [lôvrou, Toù mepimhou 
niv dpxny éxatépor Tür nmelpar moumaoduevos. Merà 0 
taire émd Tv Aesropéva Ts Eüpémns epüv dpEduevos, 
Rem hei Taoay aÙTHy MÉYPI Tv ['HpaxAéous oTnÀdy , 
#ru 2| roù Hpaxhelou nopbuoë xal ladeipur sis viaov. 
El9 oûres els Tv dvrimépar dia6ès yñv xara Tôv Hpd- 
Duo mopluèv, roùr Eoriv els Tv AuGuny raurnr d8 


any mepemhei, xal ouvdmres Tautn Ÿ Tv ris  clos Hepi- 


lidia Huds. — * Quæ uncis inclusa sunt omiser. cod. et Huds. ; reposui 
a proæmio lib. I, p. 9. Ilud r&v delendum aut verbum aliquod sup- 
Plendum putabat Huds. — * raÿrns cod. 


nentium Âsiæ et Europæ dirimens, separatim circum- 
navigavit : primo quidem Pontum | circumnavigat |, 
post illum vero Thracium Bosporum, et Propontidem 
una cum Hellesponto, a fano Jovis Ürii nomine insig- 
nito, quod positum est ad ipsum Ponti ostium, exor- 
diumque inde sumit peripli utriusque continentis. Post 
hæc a reliquis Europe partibus incipiens, ipsam totam 
drcumnavigat usque ad { Herculis columnas, sive] fre- 
tum Herculeum, et Gades insulam. Sic deinceps juxta 
fretum Herculeum, in terram oppositam trajiciens, id 
est in Africam, hanc ipsam etiam circumnavigat, eique 
conjungit periplum Âsiæ usque ad Hellespontum præ- 


122 MARCIANUS HERACLEOT A. 

#dour péyp: Toù mpoppnbérros Éxdarosérrou. Kai à pr 
Sy Ta£is Toù mepirhou Toûro» Éyes TÜv TOR». Ta dè xara 
pépos bis éxGiaeras, aa@eotépas , ds mposlpatas , TuyrTa 
Ts iopluisews. 


Ilbysou EvEsirou wspéxhous éxatépor Tüv Wscipouv, Tüv TE sapd rèr 
Âoiay, cüv re zapà rh Eip@zes téeus. Ta dè xari pépos oûrws éyes. 


TÔN ÊN TA ÀzïiA MEPÔN TOŸ IIONTOY HEPÎTAOTS. 


Karà roy Opéuov Béamopor xal rd orôua Toù Eübzivou 
Iéyrou év vois debiois rs Âolas uépeoiv, dep or roù 
Bbury Evous, xsiraus ywpior lepèr xahouuevoy, y D veus 
dote Ads Oüpiou æposayopeuépevos. Toùro dè rù yæpior 
dPerripiér éors Tir eis Tè» Ilévror ! mAséprwr. ElcwAc- 


! eis LHoyror Huds. 


dictum. Ac universa quidem peripli dispositio et ordo 
ad hunc moduin se habet. Particularia vero continuo 


procedent, clariorem, ut dictum est, correctionem 
nacta. 


Ponti Euxini periplus ad utramque continentem, locoramque juxta 
Asiam et justa Europa. Particularia autem sic se babent. 


PONTI PARTIUM ASIATICARUM PERIPLUS. 


Juxta Thracium Bosporum et ostium Ponti Euxini 
in dextris Asiæ partibus, quæ Bithynorum sunt pro- 
vinciæ, jacet locus Sacer appellatus, in quo templum 
est Jovis Üriü nuncupatum. Is locus est unde solvunt 
in Pontum navigantes. In Pontum vero naviganti, Asiam 


EPITOME ARTEMIDORI. 123 
gars À8 sis 1èv Ilévrov, Sid» riv Âclay Éyovri xal MEpi- 
shéoyrs T0 Aesmôuevoy pépos Toù Bibuvr Édvous, rà ! mpès 
7 Ilévre xeluevoy, à mepinhous oÙrws Eyes. 


BISYNIAZ IIEPITAOTS. 


Ârd iepoü Ads Oüplou els Py6as norauéy elos otadia L'. 
Àrd à Pr£a én) Méhuvar &xpar otddia pr'* Eyes dE nai 
kgénoy æopôuios *, mapdxesras dé xal vnoloy à oxendées 
dr Muéva. Âmd À prdyvou rotauoù els WiXuov moraudy 
ul goploy orddia a L' * oëro dà rd éumépiéy écris Hpaxdew- 
Tüv, xa) motapèy Eyes xal Auéva xadbv. [ Ârè 3 Wiou 
rorauoù els KdAmas Aiuéva xal rorauèv oradia ox. Ârè 
Kaïras morauoÿ els Ouvidda à vñoos ordi E'. Ârd Ov- 


l5$ xpès 1 cod. — ? xopÜuoïs cod. et Huds. — * H{æc ex Arriano et 
À nonymo supplevi. — * Boumddx cod. et Huds. 


extram habenti, et partem reliquam Bithynorum pro- 
Vinciæ circumnaviganti, quæ Ponto adjacet, periplus 
à n hunc modum se habet. 


BITHYNIÆ PERIPLUS. 


À templo Jovis Urii ad Rhebam fluvium stadia sunt 
Yo. À Rheba ad Melænam promontorium stadia 1 50; 
habet autem et portum naviculis : adjacet vero et insula 
quæ protegit portum. Ab Artanno fluvio ad Psillium 

fluvium et castellum stadia 290; hoc emporium est 
Heracleotarum, et fluvium habet et portum pulchrum. 
{A Psillio fluvio ad Calpas portum et fluvium stadia 


124 MARCIANUS HERACLEOT A. 

»uddos ! micou els Zxyydpior ? worapèr xAwrdr orddta y 
À Zayyaplou rorapoÿ els Trcoy rorandy ordûia 5 px. 
À Yrlou morauoÿ els Alay ré * orddia E'- Eyes dà nai 
ÜPopuor. À nd Alas médews els Édaoy moranèy xal éuxé- 
pov otddia /'. ÀÂwd ÉAalou © xorauoÿ x) rèy KdimraS 
æorapdy xa) éuwépior oTadia px. À roù KdAnros xorapoÿ 
sls Hpdxeias x peylormr ordda *'. Âmè dà ris Hpa- 
dslas els xôuy ÂroNoviar, riv é Tÿ Eüpoxn é» rÿ 
Opqxir Eve: xarayrixpd xesuévnr, orddia à. OÙ ædvres dwd 
roù lepoë ? Aiès Oüpiou els m6 Hpdaeidy clos | orédeoi] 
a@x'. Êx” eübelas S8 mAdovt: dd roù lepoÿ els Hpdxdeiar 


1 Oÿmsados cod. Bouados Huds. —? Zayydps:o> cod. et Huds. et mox 
Zayyapeiov. — * ordis Huds. et sic sæpius. — ‘ Asdorok» legit Huds. 
ex Ptolemæo. — * Ârd dè ÉAajou Huds. — ‘ Kaänza cod. et Huds. et 
infra KdAnsos. — ? axû iepoÿ cod. 


220.] À Calpa fluvio ad Thyniada insulam stadia 60. 
À Thyniade insula ad Sangarium fluvium navigabilem 
stadia .... 3. À Sangario fluvio ad Hypium fluvium 
stadia 180. Ab Hypio fluvio ad Diam civitatem stadia 
60 ; habet autem et stationem navibus. À Dia civitate ad 
Elæum fluvium et emporium stadia 90. Ab Elæo fluvio 
ad Caletem fluvium et emporium stadia 120. À Ca 
lete fluvio ad Heracleam urbem maximam stadia 80. 
Ab Heraclea vero ad Apolloniam urbem Europæ, in 
Thracum provincia e regione positam, stadia 1,000. 
Omnia a fano Jovis Urii ad urbem Heracleam [stadia] 
sunt 1,530. În directum vero naviganti a Fano ad Hera- 
cleam stadia [sunt] 1,200. Ab Heraclea ad Posideum, 


EPITOME ARTEMIDORL. 125 
mé» ordésa ao. Â md Hpaxeias els Ioceldesov !, ados 
évraila, ordda pr'?. Âmd roù Ioocidelou 5 els OElva 
æorapèy orddia L'° bpuos wopôuloss. ÀÂrd roù OËlvou eis 
Zaæsydapaans ® orddia L4' © 8puos mAolois. Âmd Zavdapdens 
eês Kpnvidas otdda x' * épuos ouuuérpois vavoiy. Ârè Kpn- 

»ÉSwr els ViNas xwplor ordda x. Âmd WuÜnAns xwplou els 
TL £ov © ré» xai noraudy BiAAmor orddia L'. Oùros à mo- 
æœpès dpièes Bibuvlav- rà à éyôueva Ila@hayovlas éorl. 
L'avis D vd» ILapOéviov roraudy Opiov Bibuvov xai ITa@ha- 
2” vor lv Bolhorru. Oi ravres amd Hpaxhelas eis Tlov 


7x Sy nai rorapdr BlAAmo © oTrddios © To. 


'Ilocidior cod. Iloceidioy Huds. — *? orddia p' Huds. — * Iooudiov 
Cana. Hoccidiov Huds, — ! OEfynr cod. et Huds. — * Zapadduns cod. et 
EX vds. — * orddsa pm’ cod. orddsa À” Huds. — ? eis Zrloy cod. —® Bios 


md. — * orddia Huds. 
2 =; salum, stadia 110. À Posideo ad Oxinam fluvium 
Sad 90; portus [illic] naviculis. Ab Oxina ad Sanda- 
cam stadia 90; portus [est] navibus. À Sandaraca ad 
®___renidas stadia 20; portus [ibi] mediocrium navium. 
"x Crenidibus ad Psyllam castellum stadia 20. À Psylla 
%Æ—— astello ad Tium urbem et fluvium Billæum stadia 90. 
ic fluvius terminat Bithyniam : quæ sequuntur Paphla- 
EE oniæ sunt. Nonnulli autem Parthenium fluvium Bithy- 


= morum et Paphlagonum terminum esse volunt. Omnia 
— }b Heraciea ad Tium urbem et Billæum fluvium sta- 


sont 370. 


126 MARCIANUS HERACLEOTA. 


HAOAATONIAZ IIEPITAOTS. 


Ths Ila@hayovlas à xapaladooia rdyra pépn xpès ri 
Tévr xelueva ruyydve:* ris dè Biduvlas rà pèy wpoeipn- 
péva npès T5 Ilévry, rà dè rofrou xporyoduera xærà rèr 
Opéxioy Béropor, xal rèv Âcraxnvèy xéAwov, xa Ere rhy 
Ilborovrida uéyps Toù PuySdxou morauoë. Ând Tiou eis 
Yhouda 1 roraudy arddia E'. À md YA dOS ? els IlapOévsor 
moraudy orddia 0'. Âxd Iapbevlov els Âpaotpt HO xa} 
motauèy oradia L'. Oi ædvres dmd Tlou © els Apaotpiy 
. erddios ! ox. Âmd Âudorpidos els Kpuvar ywploy orddia 
pv’. Àrd Kpœuvns els Kirwpor ywplor ordda L'° évraÿa 
œdhos. [ Axd 5 Kurwpou els Alysæddr orddia E.] Âxd Ai- 


1 Yo» cod. YAMor Huds. — ? Wilidos cod. — * axd roÿ els cod. 
— * ordda Huds. — * Uncis inclusa ex Arriano supplevi. 


PAPHLAGONIÆ PERIPLUS. 


Paphlagoniæ partes omnes maritimæ Ponto adversæ 
jacent : Bithyniæ autem partes quidem prædictæ ad 
Pontum, quæ vero hunc præcedunt ad Thracium Bos- 
porum {sitæ sunt], et ad sinum Astacenum, ac etiam 
Propontidem usque ad Rhyndacum fluvium. À Tio ad 
Psillida fluvium stadia 60. À Psillide ad Parthenium 
fluvium stadia 70. À Parthenio ad Amastrim urbem et 
fluvium stadia 90. Omnia a Tio ad Amastrim stadia 
220. Ab Amastride ad Cromnam castellum stadia 1 50. 
À Cromna ad Cytorum castellum stadia 90 ; illic salum. 
[A Cytoro ad Ægialum stadia 60.] Ab Ægialo ad Cli- 


EPITOME ARTEMIDORI. 127 
yudoë els Kuaxa médluy orddia v'. Ârd rñs KAïuaxos els 
Tuohaïoy ! ywplor orddia Ë'. Âmd Tiuonaou xwplou ni 
KépanGiy dxporipior dmAèy xal uéya orddia p'. Katav- 
tuoÙ dà ris Kapdu6idos äxpas év T5 Eüporn xeïras ué- 
poroy éxporripiov Tù xaoûuevoy Kpioù pérumor. À rù Ko- 
pufidos änpas els xounv KaXiorparlay orddta x. Ârd 
KoNuorparlas ? els l'dpiov r6m0 orddia w°. À md l'aplou 
to sis mél» ÀGcvou reïyos, rhv vüv lovémodus 5 Aeyo- 
tés, otddia px'. Âmd AGovou relyous émt Alyivirnr * 
m\yy:0y xal moranèr orddia pË'. Ârè Alyivnrou © mi 
Kw» $ xpny xal noraudr [orddia ET]: Eyes SE xl 
Wopnor. Els Tir xahouuéyny Àsvrixlvans 5 orddia E'. À md 


Tpohator cod. — * KakMorparkas cod. — 5 louvérou»s cod. et Huds. 
—! Abniskrns cod. Alyivhrou Huds. —5 Afysvérou cod. —  KiwAny cod. 
et Huds.— 7 Hæc supplevi ex Arriano. — * Asrixfvoy Huds. 


maca civitatem stadia 50. À Climace ad Timolæum 
castellum stadia 60. À Timolæo castello ad Carambin 
promontorium altum et magnum stadia 100. Carambi 
autem promontorio ex adverso jacet in Europa pro- 
montorium maximum Criumetopon appellatum. A Ca- 
rambi promontorio ad vicum Callistratiam stadia 20. 
À Callistratia ad Garium locum stadia 80. À Gario loco 
ad Aboni-murum civitatem, quæ nunc Jonopolis voca- 
tur, stadia 120. Ab Aboni-muro ad Æpginetem oppidu- 
lum et fluvium stadia 160. Ab Æpginete ad Cinolin 
pagum et fluvium {stadia 60]; habet autem et statio- 
nem navibus. [Hinc] ad vicum Anticinolin appellatum 


128 MARCIANUS HERACLEOT A. 

Kivwaudos els ZreQarny xouny oradia pv'° 8puos évbade. 
Âxd ZreQavns els Ilorapods xwpior otddia px' - &on À 
elonhous els [lorapous ! xopüulous. ÀÂrèd Ilorau@y Xmpiou 
cis Zvpada äxpay Pemrir oradia px'. ÀÂr Zupiados &xpas 
xéRRos éxdéyeras. Eionhevoayr: dè els abrèr els Àpuéyar 
xouny xa) Auéva péyar eioi orddia ? »'. Écri dé Fapà Tür 
AMpéva morTapds OxooGdyns bvoua. À nd Àpuéyns eis Zivos- 
any nov oradia v. Keïras dè éri Tv &xpoy wnoioy 
xaheïroas Zxbmehos. Éyes dé duéxm hour rois EAdrroo: #olos - 
Tà d8 peldova meprndeïiv dei, xai oùrw xatalperr © sis rÿr 
mé». Eloi d8 roïs repsmhéouos niv vioov nAeious EXO: ora- 


dos u'. Amd 8 Kapdu6idos äxpas mAéovr: é ebbeias eis 


\ Norapôy cod. et Huds. — * eicir oradios Huds. — * xarépes> cod. 


stadia 60. À Cinoli ad Stephanem vicum stadia 150; 
hic portus. À Stephane ad Potamos castellum stadia 
120; patet autem aditus lintribus in Potamos. A Pota- 
mis castello ad Syriada promontorium angustum stadia 
120. Syriada promontorium sinus excipit. Naviganti 
autem in ipsum ad Harmenem vicum et portum ma- 
gnum sunt stadia 50. Juxta portum fluvius est no- 
mine Ochosbanes. Ab Harmene ad Sinopen urbem 
stadia 50. Ad extremitates autem jacet insula parva 
nominata Scopelus. Transitum quidem præbet mi- 
noribus navigiis, sed majora [illam] circumnavigare 
oportet, et hoc modo ad urbem appellere. Insulam 
vero circumnavigantibus alia insuper stadia sunt 4o. 
À Carambi promontorio in directum naviganti ad Si- 


EPITOME ARTEMIDORI. 129 
Zowæns otadia Ÿ'. Oi dvres àmd Âpdorpidos els Zivonnr 
méhos œv'. Â md à Hpaxdeios els Zivcmns Gu'. And de 
lepoë els Zivoænv slo) orédia yQo. À nd Zuvomns eis Eÿ- 
wxor morauèr otédia m'° oùros à morapès éplées TlaQha- 
volas xa Tiv éyouévns Kammadoxlay !. Of mañaiol yap 
 Kaæwadox(ay xabusiv Booytas péyps roù EcËsivou 
[évrou+ rivès aüroûs Asuxooupous éxéhsoav. Nuvi dé era 
Tv Ta@hayoviar Tà éyépeva uéyps rüv Bapbapixir dpi 
lus Méyros xadeïres * difpnras dè els émapylas do. 


lQwsaxiar cod. et Huds. 


nopen stadia 700. Omnia ab Amastri ad Sinopen stadia 
1,750. Ab Heraclea ad Sinopen 2,040. À Fano autem 
[Movis Urii] ad Sinopen sunt stadia 3,570. À Sinope 
ad Euarchum fluvium stadia 80; hic fluvius Paphla- 
goniam et finitimam Cappadociam disterminat. Veteres 
enim Cappadociam porrectam esse volunt usque ad 
Euxinum Pontum; nonnulli illos [Cappadoces]| Leuco- 
syros appellarunt. Nunc vero quæ Paphlagoniam proxi- 
me excipiunt usque ad fines Barbaricos proprie Pontus 
vocantur ; dividitur autem in duas præfecturas. 


150 MARCIANUS HERACLEOT A. 


IONTON TÔN B' HEPITAOTS. 


À Ecépyov morauoë els Kapoïcar ywplor ordâta o' - 
Exer d nai Aipéva toïs à@ éowépas événois. Â md Kapoions 
xwplou els Léywpor xwplor orddia px'. Âmd Zæyospou ! 
xwplou els Lélioxoy * morauèr xal xounv dAluevoy oradta 
px. À nd ZLadloxov 5 xoranoÿ els Avr RoTaudy ÆAWTÈY 
oradia pr. Ârd Anvos moTauoÿ els Muvyy xai rè» Üxdp 
adris odhov, ês ‘xaheïras Navorabuos, otddia px'. Âzè 
Navordüpou els érépar Muvny xadouuévnr Kovom:iov dM- 
uevoy oTadia px . ÀÂrd Kovwxlou eis Amuodr mél orodia 
pv. Oi rdvres and Zivowns eis Âpuoly ei atddios Tv’. 


1 æpou cod. — ? ZdAnxo» cod. et Huds. — * Zauxos cod. ZHuxos 
Huds. 


DUORUM PONTORUN PERIPLUS. 


Ab Euarcho fluvio ad Carusam castellum stadia 70 ; 
etenim portum habet [patentem] ventis ab occidente 
ruentibus. À Carusa castello ad Zagorum castellum 
stadia 120. À Zagoro castello ad Zaliscum fluvium et 
vicum importuosum sladia 120. À Zalisco fluvio ad 
Halym fluvium navigabilem stadia 1 50. Ab Haly fluvio 
ad paludem et salum superjacens, quod Naustathmus 
appellatur, stadia 120. À Naustathmo ad aliam palu- 
dem importuosam, quæ Conopium nominatur, stadia 
120. À Conopio ad Amisum civitatem stadia 1 50. Om- 
nia a Sinope ad Amisum sunt stadia 350. A templo 
vero [Jovis Ürii] ad Amisum sunt stadia 1,520. Ab 


EPITOME ARTEMIDORI. 131 
Ar à lspoë els Âpuoby elor orddia aCx. Âmd Âpuooë 
éri tùv Aüxaotos ! roraudy orddia x. Âmè roù Auxdorou 
sis xouny xa) roraudr Xadioiov ? oradia pv’. [Ârè Xadiolou 
dr i Tr Low morapèy orddia p 5.|........ 


1 ÂAxauoroy cod. et Huds. et mox Âxaÿorou. — ? Xadéciov cod. et 
Eos. — 5 Hæc ex Stephano Byzantino supplevi. 


Æ mio ad Lycastum fluvium stadia 20. À Lycasto ad 
zum et fluvium Chadisium stadia 150. [ A Chadisio 
a d frim fluvium stadia 1001]........... 


Sequentia desunt. 


NOTES 
SUR MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


LIVRE PREMIER. 


Page 1, ligne 1. — Mapxsayoÿ| Dans notre manuscrit, le titre ne se 
Carouve qu'à la page 28, c'est-à-dire à la fin du premier livre du Périple 
<e Marcien. Cet ouvrage est incomplet, ainsi que l'a fort bien observé 
Mabricius (Biblioth. gr. t. IV, p. 614, nouvelle édition); mais ce qu'il 
ajoute n'est pas rigoureusement vrai : ibris II, quorum prior integer exstat. 
ILe premier livre est acéphale, et probablement il manque un feuillet dans 
Re manuscrit; je crois cependant qu'il serait facile de suppléer cette la- 
une. Ce livre, en effet, devait être rédigé dans le même ordre que le 
second; or nous possédons la préface entière du premier livre, moins le 
“commencement de la première phrase, dont la restitution me semble 
facile, à l'aide des deux lignes suivantes qui manquaient dans les édi- 
“ions et qui nous sont fournies par le manuscrit de la Bibliothèque 
æoyde. 1 n'y a donc réellement de perdu que la liste des chapitres con- 

tenus dans ce même livre. Mais cette perte n'en est pas une, puisque les 
titres sont répétés à la tête de chaque chapitre. 


Ligne 6.— rdv els do rebyn] Cette explication de rüv els B 7a° me 
semble du moins la seule probable, l'auteur disant plus loin, p. 3, qu'il 


a divisé son ouvrage en deux livres : Tô» seplsAour dyaypdfavres eld- 
pele éy BiSXors dvol. 


Ligne 8. — Hpookuoy | J'ai cru devoir ajouter ce titre, pour me con- 
former à l'ordre suivi par l'auteur dans le second livre, qui porte aussi 
tn tête une préface. 


Ligne 9. — Ty pèy ueraËd] Au moyen de cette restitution, rendue 
hcle par ce qui suit, le commencement de l'ouvrage devient clair et 


154 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


correct. L'édition d'Hudson commence par. .... Tir elcpoiy sotoûpevos 
Apreuidewpos à ÉQénios ycwypd@os, que l'éditeur avait traduit : Arteau- 
dorus Ephesius, initium faciens ab, etc. Je ne puis m'empécher de faire 
remarquer ce qu'il ÿy a au moins d'inusité dans l'expression eiopoi» zosoi- 
pevos appliquée ici à Artémidore. Hudson n'aurait pas commis une erreur 
aussi forte s'il avait jeté les yeux quelques pages plus loin (p. 12,1. 3), 
où l’auteur répète ce qu'il dit au commencement de son ouvrage : Tô 
xarà l'deipa ordpa roù dxearoÿ, dxep HpdxAuov xaloïa:1 soplpèr, à” où 
rhy elopoñr Tôr dxeavdy cis rhv fuerépar souioüas Sdlacoas zpocizoper. 
Dodwell avait soupçonné une lacune qu'il remplissait ainsi : Ti dpyès 
ducayoë Try elcpoñy, x.r.À. toujours en commettant l'erreur d'Hudson. 


Page 2, ligne 6. — AMiomxds| Marcien dit ici qu'il ne parlera pes des 
villes d'Éthiopie, sans doute parce qu'il destinait ou avait destiné ces 
détails à un autre ouvrage comprenant le périple de l'Éthiopie, et dont 
Étienne de Byzance nous a conservé quelques fragments. J'en parlerai 
plus loin. 


__ Ligne 7. — per’ éxpKobs] Hœechel pense qu'après ces mots il faut 

sous-entendre épeéres, Pporrides, osevdÿs, ou quelque autre expression 
da même genre. C'est une erreur, puisque le mot spoo6ixes suit presque 
immédiatement : pes” axpsGos éfevpeÜérse zpocbüixes. Dans sa version 
letine, Hudson adopte la conjecture de Dodwell qui rétablit ainsi ce 
passage : Ér émropÿ per” dupoës éPeupeéyrew spocbixns rùv sepisdeu» 
ésomodnsba. À la rigueur, le texte peut rester tel qu'il est; mais si l'en 
adopte éPeupedérruwr, il faut au moins mettre l'article. Je proposerais : 
dy émivouÿ per” xp6oës spooüxns rüy vewori éPevpebérrewr sd» sepixhovr 
éxomodpeba. 


Ligne 11.— efdmes | Au moyen de ce léger changement, le texte de- 


vient clair et la phrase est correcte. 


Page 3, ligne 2. — Isokepalou] L'orthographe Iisokopaiov fournie 
par notre manuscrit pourrait en quelque sorte justifier l'opinion de 
Hardouin , qui pense (/nd. auctor. Plnian.) que Marcien a voulu dési- 
gncr Ptolémée, fils de Lagus, et historien d'Alexandre. Mais il est évi- 
dent qu'il est ici question de Ptolémée le géographe, dont le périple de 
Marcien a été extrait en grande partie. 


NOTES DU LIVRE I. 159 


Page 3, ligne 10. —Ilakuorpoéydou | Hudson et notre manuscrit écrivent 
tous deux IlaAAsyemobsdou; ce mot est sans le moindre doute une cor- 
roption de ILAAAIZIMOYNAOTY, mal lu dans un manuscrit en ma- 
juales. Étienne de Byzance sépare : sdm pèy éxadeiro Zsuoüvdou. On 
a pu dire indifféremment sdAu Zupoéydou et IlaAmoipouvydou; mais ici. 
l'on doit adopter la dernière orthographe à cause du mot sporepor qui 
sit immédiatement. L'éditeur d'Étienne de Byzance, Thomas de Pinedo, 
prétend qu'on doit lire Zsuou»dlov. Voyez la note d'Hudson, page 75, et 
M.Gosellin (Rech. géogr. t. III, p. 290). 


lid. — Bperaynixaïs| L'orthographe de ce nom varie beaucoup dans 
ls auteurs grecs : Bperramxal, Bperanixai, Bperavides, Ilperavides, 
lperransxal, x.r.À. Notre manuscrit donne assez souvent cette der- 
are leçon justifiée par Étienne de Byzance, qui cite Ptolémée et notre 
géographe : Kai dos ofre did roù #, Ilperavides vioo:, ds Mapxsavds 
ai Irocpaïos ; et par Eustathe (in Dionys. Perieg. v. 568) : Bperavidoy 
rlows, &s dAAos à 10ù = Ilpsravidas xahoÿo:. Malgré toutes ces autorités, 
ji ce devoir adopter partout une orthographe uniforme et régulière. 


Page 4, ligne 3.— rods pèv]| Cette correction est évidente, quoiqu'elle 
we soit point justifiée par les manuscrits. 


Page 5, ligne g.— ei pèy dits | Quoique le manuscrit et l'édition por- 
lent tous deux »n&y, j'ai admis la correction proposée par Saumaisce 


(Esercit. Pln. p. 550). 


Page 6, ligne 6.— ris Widya | J'ai adopté en partie la leçon du ma- 
à wscrit, en conservant le mot #idva donné par Hudson. 


Page 7, ligne 11. — #00: rèy xéAxov | Ces trois mots complètent la 

qui sans eux était irrégulière. En effet, sous le rapport philolo- 

&que, on ne pouvait expliquer el yép ss suivi d'un infinitif sans verbe 

æatermédiaire. Cette correction importante n'est fournie que par notre 
Mraanuscrit. 


Page 8, ligne 10.— # pèv] Ces mots que j'ai ajoutés entre deux cro- 
**Lets me semblent indispensables pour le sens de la phrase. 


} 


156 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 

Page 8, ligne 11.— Âraayrixoë sektyous | Cet océan portait indifférem- 
ment les noms de ÂrAayrixdy sédayos , Âraayrixd ou ÂrAayria Sdiacva, 
ÂrAdyrios uuyds et Écrepla Sdhacoa. Il prenait son nom de la chaîne de 
l'Atlas, appelé Atpis par les Barbares, comme nous l'apprend Eastathe 


(in Dionys. Perieg. 65) : Ârhas, à xard Bap6dpous Adpis, pos péyioror 
sepi rà vis AGûns spès ddoiy éoyara. 


Page 9, ligne 1. — äyaroads ] Correction importante dont Hæschel 
n'avait soupçonné qu'une partie; il lisait : rs yñs às zpès rds dd (pour 
dyaroAds). Le texte se trouve donc actuellement rétabli, et la traduction 
d'Hudson s'accorde parfaitement avec cette rectification : Et longe intra 
terras quasi ortentem versus, etc. 


Ibid. — locixoÿ] Étienne de Byzance appelle ce golfe Mupsaydpexès 
xéAsos. Nicéphore Blemmyde (Cod. gr. 1414, fol. 2 verso) lui donne an 
autre nom : Ô sévros zpds Pophär, Zidovia xakeïres, nai loaixds xéÂsos - 
don dè Exov à Îlocds ads xeiru. Cette ville d'Issus, au témoignage 
d'Eustathe (in Dionys. Perieg. v. 119) porta ensuite le nom de Nicopolis : 
Taûru» dè sûr» sd AXéEaydpos dvouaorir soitious, ds Tè» Aapeios éxsï 
nxtous, éxdAeoe Nixéxokiy. Ptolémée, en plaçant au nord d'Issus et près 
de cette dernière une ville du nom de Nicopolis, semblerait contredire 
l'opinion d'Eustathe ; mais il y eut tant de Nicopolis, qu'on ne peut affr- 
mer que c'est la même dont ces deux géographes ont voulu parler. Une 
ville du même nom est placée en Épire par Marcien d'Héraciée, comme 
on le voit d'après un passage que nous a conservé Étienne de Byzance : 
Nixdrohis, ads Hascipou, &s Mapxiayds. — À six milles d'Anazarbe, ville 
située non loin des bords du golfe d'Issus, la Vie de S. Marinus (n° 4 
Bolland. 8 Aug.) mentionne une localité nommée Rhadamnas : Ê» résp 
xahovuésy Paddusy, às dxd pulwy ÊE éEndey sis s6ews ÂvalaipBou. 


Ligne 4. — oradles ÿx. s’]| La largeur actuelle du détroit de Gibraltar 
est de go stades. M. Dureau de la Malle (Géographie de la mer Noire, 
Paris, 1807, p. 354) a discuté les différentes mesures que les anciens ont 
données à ce détroit. 


Page 10, ligne 6. — oradiovs x xai So] Le plus grand circuit de la 
terre, selon Ératosthène , cité par notre auteur, était de 259,200 stades. 
C'étaient donc 720 stades par degré, 12 par minute, et :/5 par seconde: 


NOTES DU LIVRE I. 157 


ce qui simplifiait beaucoup tous les calculs de longitude ct de latitude. 
M. Gossellin (Rech. géogr. t. [”, p. 14) s'autorise de ce passage de Mar- 
cien pour corriger le texte de Pline et lire 7,200 stades, au liou de moins 
de 25,000. « Quelque grand que soit ce changement, ajoute-t-il, on y 
‘pgoerait au moins l'interprétation d'un passage jusqu'à présent inex- 
ctrcable. » 

Ï doit y avoir erreur dans le nombre 259,000; car tous les géographes 
qui ont cité Ératosthène n'indiquent que 252,000, nombre qui est aussi 
l s5mme qu'Hipparque et Strabon donnent à la circonférence de la 
lerre; et c'est cette quantité qui a servi à établir le stade de 700. 

Je joins ici une scholie de Basile le Jeune sur S. Grégoire de Nazianze, 
tirée du manuscrit grec n° 573 (fol. 216 v.}, et où sont consignées les 
opinions d'Ératosthène, de Posidonius et de Ptolémée, sur la grandeur 
de la terre. 

Écespdônady rives na) raÿra OnAGow , ai ovyypaQaïs rapadoÿvas, uixos 
yorres elpas, Tù du dyaroAdy spès déaiy - sAdros dè, T0 dmà Tüv dpxri- 
ui és) rà peonpépirà drxor: xal ol pèy aüriy whareïav xa) éxixedov, oi dè 
ofupoesdi , ol dè Paleïay xai xofAny, ñ xuGossdÿ xai rerpdywvoy, à xupa- 
pouf - sAñs Tüv Roxy ueÜdduy dynpnuéver émornuonxoïs oynuadrwr, 
Rupxiy Éd Ëxs aûrér. Iocedévios dè xai Éparoolévns x Tüv oxsaônps- 
aûv, rouréons Tüv très oxiès npevorrowv Üpydvwy xai dpohoyiwy, xai rAdros 
chis x) piinos zapadddact. Ilocsidérios pv dxd roû xarà Tir ernu6play 
La6ou dorépos onpuoëru , Ôs év ÉXAdI: pèy oùdè épära : dxd dè rür 
arxgy els peonu6plar loÿasv, éy Pod Onaiv dPBeis pôvoy éni Toù opigoy- 
tos, evôéus rÿ otpo@ÿ naradéeru roù xéouou: éy ÂAcEavdpela dè éxesdày 

Réooupardon, réraproy Cwdlou éméyes, d éors reocapaxootüy éydoov roù 

ds Pédou xa) AdeËEnvdpelas ueonu6pivoÿ + épolws dè xai T0 Ünepxeluevoy 
ro, pa pépos abroû éoriy * Êsel oÙy xai rd Üxepxeluevor pépos This yüs TS 
Flaxpar oradlws e éoti, ai rà vois dois Üroxelueva Ouoiws gxE* © dpa 
FR Dioros ris yils xéx dos eûploxeres pupiddwy xd’. Éparoo@évns 88 r àmd 
vas els AXcElydpaas didornua , sevrnxootdy elvas pépos deibas roÿ ue- 
Æessou xéxdov ris yôs d dors € ovadluy, Tèv oùprayra Aoyléeras xüxhoy 
Fees piilur 2e” elvas- 0 rivos À diduerpos, rouréari rù pixos vüs yis, Ünèp rds 
” uolpas , nai sAdros às Éyysora. [Irokepaios dè T0 éyvwouévor uñxos Ts 
a uè» Toÿ xard rôv lonpepivdy Tuiuaros évraxsouupluy oradlwr 
nn Pnoiv- éxi à roù xard Ty voricraroy apdAAnÀoy pupidde nçxËs - 
> dé rhdros pospôy pèy oÙ y'16" À Av x oraëlwy rerpaxiopvpluy éy- 
2 & core, ris polpas éyotons oridia @': ris dé dns repinérpou pupiddas in’, 


138 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


rô dè otddior siiyeis T - Onoi dè KAsoukôns pure Clos opéur, pére Bades 
DSaddoons üsip 1à 1° orddia cire, xal oùdèr épsoldy spès rè ofaipar 
clves vhr yir, às oùdè ai éEvyal ai sepi rà oPaupla cire ofaipas Tv 
xatdywr. Voyez Cléomède (De meteoris, p. 63 et satv.). 


Page 10, ligne 9.— oradiwr sn] Un grand cercle de la terre, selon Pto 
lémée, est de 1 80,000 stades; mais il compte en stades de 500 au degre. 


Ligne 10. — =’ poépas] Suivant Ptolémée , la terre connue a 85 de- 
grés de latitude, du 20° sud au 65° nord. 


Ligne 11. — p#xovs pu] Du méridien de l'Ile de Fer, ou du 20° degré 
à l'occident du méridien de Paris, au 110° à l'orient. 


Page 11, ligne 5. — Tavais | Ammien Marcellin (xxn, page 215) : 
Tanaïs inter Caucasas oriens rapes, per sinuosos lébitur circumflecus  Asiam- 
que disterminans ab Europa in stagnis Mæoticis deltescit. Eustathe (in Dre- 
Rys. v. 14) nous apprend que ce fleuve était appelé Z£us par les habs- 
tants : Tévais ÉAAnmorTi nadodpevos, ZDus, ds Saoi nives, zapd roi 
æapomoÿor Bap6äpois cyôpaoru. Les deux embouchures de ce fleuve, 
selon Artémidore (Cod. gr. Suppl. 36, fol. 8 r.), étaient à sept stades de 
distance l'une de l'autre : Àprepidopos dé Pnor à déo orôpara roë Tesd- 
dos dbyess éavsüy aradlous éxrd. 


Ligne 13. — Kaya£ixoy | Dans le voisinage de Canope était un bourg 
appelé Mévovêis par Étienne de Byzance. Dans la vie inédite de S. Cyr 
(cod. gr. 1457, fol. 190 v.), cette localité porte le nom de Meyoudé et est 
placée à 2 stades de Canope : Kôpn ris #v dual oradlois diecraxvie Kasd- 
æov, Mesovôè xalovuéra. S. Épiphane (Opp. p. 1093, B) parle aussi de 
cet endroit, en rappelant tous les désordres qui se commettaient sur la 
côte comprise entre Canope et Alexandrie, et remplie, comme nous l'ap- 
prend Strabon (page 800), de maisons de débauche : Tàs dè Msp@rrides 

Afridas épydoas, rupsare ve nai aiAÿ T0 Séynrpor eis éavrès 
Aapbavoices, ei dyynoaiunr, Kopiridas ve, xal tp«srapitidas, xai vis (leg. 
rès) ési vis Babelas xai ér (?) Mevoubiridos En PeGnxvias aider re za 
xaTagTaues yvraunele. 


Page 12, ligne 8. — otadiwr } xai Zi Les côtes de l'Europe, saus 


NOTES DU LIVRE I. 159 


<ouprendre les iles, étant de 171,000 stades, peut-être devrait-on lire 
<p-sadler ; y xai $ (139,000) au lieu de y xai & (39,000). Cette correc- 
&non, du moins, nous rapprocherait de la réalité; et il est supposable 
cg ac le chiffre s aura été oublié par un copiste. Dans notre manuscrit , les 
< s1aines de mille sont indiquées et précédées par un M (myriales) sur- 
æaaonté d'une barre et de deux points. La manière dont Hudson a imprimé 
ses nombres ferait croire que la lettre p est elle-même un chiffre. 


Page 12, ligne 8. — Téyy:s] Nous avons conservé la leçon du ma- 
nauscrit; mais il serait plus grammatical de lire Téyyews, comme dans 
Étienne de Byzance : Ejoi dè éxd Tiyyews, x.5.À. Strahon (111, p. 140) 
écnit rs Téyyos, et même Tfyysos. 


Ligne 10. — oradlwr] 40,280 stades, leçon véritable. Les éditeurs 
ont pris à tort pour éE le chiffre d”, dont la forme , dans les manuscrits, 
difire un peu de la lettre à. 


Ligne 1 2.— oradlwr] Les nombres 60,120 et 60,101 s'éloignent si peu 
luo de l'autre, qu'on pourrait rester indécis entre les deux; mais j'ai cru 
devoir adopter la leçon de notre manuscrit, parce que les nombres y sont 
toujours donnés d’une manière très-juste. L'auteur, d'ailleurs, se sert 
ordisairement de nombres ronds, et 60,101 semblerait annoncer une 


euctütude par trop rigoureuse et impossible pour des distances aussi 
considérables. 


Page 13, ligne 2. — ovadia ; y$v | Le périple entier des trois con- 
tineats 0e serait que de 139,400 stades, selon Marcien. Je soupconne 
ici use erreur de chiffres: “ar les mesures modernes donneut environ 
496,655. Peut-être faut-il lire orddia f7< v' au lieu de & 79, c'est-à- 
dire 539,400 stades, au lieu de 139,400. En général, les géographes du 
sicle de Ptolémée étaient portés À exagérer l'étendue des contrées éloi- 
gnées et mal connues. 


Ligne 9. — oradiwy] La traduction d'Hudson n'est pas en rapport 
avec le texte. La grandeur de la terre habitable, depuis le levant Jus- 
qu'au couchant, est de 78,545 stades, selon notre manuscrit, et non de 
708,545, ce qui est une faute. Cette mesure se rapproche beaucoup de 
relle qui est donnée dans le fragment grec publié à la fin de ce volume. 


140 MARCIEN D'HERACLÉE. 


Page 13, ligne 10.— dsd l'ayyov] En ligne droite on ne compte que 
58,545 stades, depuis l'embouchure du Gange jusqu'au cap S. Vincent, 
au lieu de 78,545 donnés par Marcien. Cette dernière mesure s'accorde 
assez avec celle qui est donnéc par l'anonyme publié À la fin de ce volume. 


Page 14, ligne 7. — Ilepoixès] Ce golfe, dans Plutarque (Lacullns, 
26), prend le nom de mer de Babylone, # é» BaévAüw SdAaoou. Le Pé- 
niple du golfe Persique faisait autrefois partie des ouvrages de Marcien; 
nous ne le possédons plus aujourd'hui. Étienne de Byrance nous en a 
conservé les fragments suivants : 

Àddpou sdlus, ads Ilepoixd , ds Mapausayôs é» sepéxky toù Ilepormoë 
xoÀrov. 

Îorpear , sous sepi rèv Ilepoixkr Saccar, ds Mapusards êr sepixds 
avris. 

nm, mdus xpôs tôy Ilepoixdr xoÂxo7: Mapuiasds ér sepésde 
avrÿs. 

Aadoaniras, xôÂsos ér rÿ Ilepoixÿ Sadoon: Mapuayds ér sepiade 
avris. 

Madda , sdhus Ilepoixé + Mapauasds ê» zsptaAy roù Ileporxoë xdsos. 

Ligne 9. — AMiomxds | Quoique presque tous les manuscrits de Solin 
portent Ægyptus au lieu de Æthiopicas. Saumaise (Esercit. Plin. p. 203, 
6 B) préfère avec raison la dernière leçon; et il s'appuie de ce passage 
de Marcien. Priscien (Perieg. v. 47) : 

Sed qua devexus calidum polus excipit austrum, 
Æthiopumque simul pelegus Rubrumque vocatur. 

Voyez dans M. Bischoff (Wôrterback, etc. pag. 33) les différents noms 
que ce golfe portait anciennement : Æthiopicus sinus: Æikiopicam mare : 
Ætlhiopicus oceanns; Oceanns meridionalis. Dans la vie inédite d'Aréthas 
(cod. gr. 1454, fol. 138 r.) : EloÿA0e shoïa 16» éuxépor Pupaiur, zei 
ILcpoÿr, nai AXoxwy, nai éx 1üv viour Dapoèr, éEixorra oùrus - xd pèr 
Âcsd rs sdces shoïz denaséyre - xd roù KAGoparos elxoo1y - xd lervaËgs 
énrd- dxd Beporvixns do: dxd ris Dapor érrd- and Îvdixs éyvéa. Teÿra 
cvrd£as ÊeoSady ér Épue sin Aryouéry T'afald, dxd rèv évopiar éyn 
A ouais ris séees ris zapalahacoias, x.1.à. 


Ibid. — ÂApdéos] Strabon écrit aussi Apd&os, et Ptolémée À pafixès 
xéxos. Eustathe (in Dionys. v. 38) : Ori 6 Épuôpaïos xévros, xai & AXho- 
mios Érepôs OT Toù Apalixoë xOÀROU, Ôs This rotias Jalaoons ÉdTIr Exo- 


NOTES DU LIVRE I. 141 


xhnpa, xaÜà xai à Ilepaixés. Nous faisons remarquer, dans ce passage, 
lesubstantif éxoyérevua, qui manque dans les dictionnaires, même dans 
la dernière édition du Trésor de la laigue grecque, publiée à Londres ; 
on n'y trouve que la forme äroyéreuais. Le même terme est employé au 
figuré( Theolog. arithm. p. 39, 15, ed. Ast.) : Ta fuyixd düo dxoyeretuara. 


Page 14, ligne 12. — rôv dè peylotwv viowv] Le poëte Alexis { Schol. 
à Memer. Plat. Bekk. t. IX, p. 65) ne compte que sept îles : 
Toy éxrà vor, às déderyes À Püois 
Oynroïs peyloras, Zixela pèr, &s Adyos, 
Éortir peylorn, devrépa Zapdd, spirn 
Küpvos , rerdprn d’ à Ads Kphrn TpoQôs, 
Edoia méuxrn oteyoQuis, Exrn Küxpos - 
Aéo6os dù 1dEiy #6dduny Aayoÿo’ éyes. 
Eustathe (in Dionys. v. 568) cite ces vers, mais sans dire de qui ils 
sont, avec deux variantes, l'une au premier vers : ddeË£er au licu de dé- 
#yes, et l'autre au dernier : éoydrns au lieu de é63dunv. 


Page 15, ligne 6. — dydén] Scylax, en donnant les îles par ordre de 
gandeur, ne suit pas le même ordre que Marcien : Sardinia, Sicilia . 
Cris, Cyprus. Eubæa, Corsica, etc. Voyez aussi le fragment grec publié à 
k fin de ce volume. 


Toid. — Képyos] Cette île se trouve deux fois dans Étienne de By- 
lance, aux mots Kopois et Küpvos. 


Ligne 7.— Kézpos] Localités de l'ile de Chypre mentionnées dans 
Tux elques vies de saints du moyen âge : 
BA (Vit. Barnab. n. 46. Bolland. 11 jan.). 
Kodpso» réxos (id. n. 42). 
Kpouvaxidrs (id. n. 41). Peut-être Kpopuanxn dxri ? 
Ilerraddxruhor dpos , KaAiwnoéwy nds, et IlapÜuyn ronobeaia (Vit. 
Syiridon. cod. gr. 1458, fol. 145 v.). 
Aapwadoroÿ xœun (Vit. Barnab. n. 42). 
Acsifur (leg. Aaxw0wv) xdhis (id. n. 41). Lapethas . aujourd'hui Lapta. 
Aclpäv x@pun, vulgo Nicosia (id. n. 49). 
Auuyir: x@pun (id. n. 49). 
Xiovdes dpos (id. n. 42). 


142 MARCIEN D'HERACLÉE. 


Page 16, ligne 2. — lovdaig] Le pays nommé Avofis, souvent men- 
tionné par les Septante, séparait la Judée de l'Arabie Pétrée : Aÿofssdos 
xSpas rüv éplur loudalas xai Àpabixs (Synazar. Mai Boll. t 1, p. 722). 

Écu dè à pèy Ompar sékus ris lovdalas zspi 50 Xiva. O dé Ep t viès 
Guipar, @° où À yépa nai xépn Omudr, axéyovoa Ilerpüe dexenérre 
onpeiois, x.5.À. (Caten. Nicetæ, p. 109.) 


Ligne 4. — l'éêæs] Cette ville, ainsi que les plas célèbres de la Pales- 
tine, sont mentionnées par Priscien (Perteg. v. 852) : ; 


Hi muros Jopes, Gazam, quoque Elaida complent , 

Antiquamque Tyram, Beryu et mœnia gratæ, 

Vicnamque mari Byblin, Sidonaque puichran , 

Quam juxta liquido Bostrenus gurpite currit , 

Et pinguem Tnpolin, necnon Orthosida secram, 

Laodicen panier positan prope littus amænum . 

Et Poadi turres, et Daphnes optima tempe, 

Terrarum mediis Apameæ mœnia claræ, 

Ad cujus partes Eoes currit Orontes , 

Antiochi medius dirimit qui gurgite regna. 

À doute milles romains de Geza, il y avait un bourg nommé Bereye- 

Galers xôpun (Vit. Eutkym. n. 150 ap. Coteler. Monum. eccl. gr.) : Byreye- 
Cakes xœun fris dodexa onpelois l'éèns axéyer. 


Ibid. — orddsa g0Ë ] Cette même distance de 1,260 stades est donnée 
aussi par Strabon (liv. xv1, p. 759): Pline (v, 12) ne compte que 150 
milles ou 1,200 stades. 


Ligne 6.— Afa»] Voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 342 b. C.). 


Page 18, ligne 11. — TpwyAodunixà | Ptolémée (liv. 1v, chap. 8) : Ke- 
Acïras dè xaddou, à pèy æapd rôv Âpabixds, nai rdv Atadiruv ndzes ze- 
pduos yépa, Tpwyhodvnix , péyps roë ÉAéPayros épovs. 


Page 19, ligne 1. — perà dé oropa | Voyez page 22. ligne 11. 
Ibid. — Épvôpèr Saacou»] Le nom de mer Rouge, donné an golfe 


Arabique, est bien postérieur aux premiers établissements des Phéniciens 
sur les côtes, et ne peut étre d'une haute antiquité. Jamais les Arabes 


NOTES DU LIVRE 1. 143 
225 les Juifs ne l'ont connu sous cette dénomination ; Homère n'en a point 
parlé; mais Hérodote l'appelle golfe Arabique, en le distinguant de la mer 
Ærythrée ou Rouge, qui est l'océan Indien. Voy. M. Gosselin ( Rech. géogr. 
t- [",p. 77). Dans un fragment qu'Etienne de Byzance nous a conservé, 
RM arcien d'Héraclée place les Cassanitæ sur les bords de la mer Érythrée : 
IR accaviras, évos y 1 mapala vis Épuôpäs Saïdoons. Mapxiavès éy 
ææpéais aûris: Évreïôer éndéyere rüv Kacoanrüy Eôvos. 
Autres fragments du même périple : Mivvaïo:, vos év rÿ sapalla rüs 
É pudpas Srakdoons * Mapauards év repixAy abris. 
Muphen, vioos y 19 Épvôp£ Saïdoon : Mapxiavds év zepixw avris. 
Zônvoi, dvos xapaxeiusvor T9 Épvôpä Saläoon, ds Mapxiavès év 
æepfshe. 


Page 19, ligne 5. — xaposxoÿor | Saumaise (Exercit. Plin. p. 561. b. E). 


Ligne 6. — Tpwyàodüre | C'est ainsi qu'écrivent Strabon ct Ptolémée. 
Je dois faire observer cependant que les géographes latins disaient aussi 
Trogodytæ pour Troglodyte. « J'écris Trogodytis, et non Troglodytis, dit 
‘M. Letronne (Recherches sur Dicail, page 77), parce que c'est l'ortho- 
‘Sraphe constante des manuscrits de Pline, Solin, Méla, Isidore, et 
‘Qu'il ne me paraît pas prouvé que les géographes latins ne s'en soient 
‘Jamais servis. On sait en effet que les Grecs disaient 5PdË, rpwyds (ra- 
* Cine de Trogodytis), aussi bien que rpéyAn (racine de Troglodytis).» 
L'observation de M. Letronne ne doit pas être prise ici dans un sens ab- 
#“Ou, je veux dire qu'il a choisi et qu'il a dû choisir la leçon Trogodyte 
Cwnme étant celle qui convient le mieux au texte de Dicuil, extrait des 
BA vrages de Pline, Solin, Méla, Isidure; et l'explication de ce savant, 
tout en justifiant l'orthographe admise par les écrivains latins, n'exclut 
F2 s celle des géographes grecs qui ont toujours écrit Tpwyhodüras, Tro- 
y Ldyte. Tpwyhodüre était aussi l'ancien nom des habitants de la Cappa- 
eee, selon Léon Diacre (Histor. lib. III, 1, p. 22, À.), qui fait venir ce 
"2 ot de TpéyAn et non de rp@Ë: Tpuwyhodüre ro éfvos rù xpdoôey xarwvo- 
» T5 dv Tp@yhwus na ynpapoïs nai AaGuplybois, doavel Paheoïs 
x; dnwyais, drodecbæs. Eustathe (in Dionys. v. 180) confirme aussi 
Cæ tte étymologie : Aéyoyras xai TpwyAodüras - oÙtw xadoïueyos did rd Üxd 
=) épay Palvess, nai Tpoyhas drodeduxéves, did Thy dyay ëx Toù flou 
SS-eppérnra. C'est probablement à ce dernier peuple que doit se rapporter 
\e passage suivant, tiré du manuscrit grec n° 1411, fol. A&o r. : TpoyAw- 


l4â MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


dures (leg. TpowyAodère) nai ér Evpazn rapà rèr TpGalwr (leg. Tp6aà- 
A@r) yiv nai zxepi Kauxacor. 


Page 19, ligne 3. — Moovho | Étienne de Byzance : Move», dx per- 
Tépior nai éuzôpio Aiiosias. Mapxiavès dy xporry sepaodov. Ce passage de 
Marcien, qui ne se trouve plus aujourd'hui dans ce qui nous reste de lui, 
a été extrait de Ptolémée (liv. 1v, chap. 8) : MoovAos dé tréèp 10 épwruucr 
dxpoy, xai éuxôpior. Et plus haut (1v, 7) : MoovAor, dxpor xai épxôpsor. 


Page 20, ligne 9. — Àpouaropdpos pa] Etienne de Byzance partage 
l'Arabie en deux parties dont l’une se nommait .Iromatifera : Âpabiz, à 
Xpa, às Aïdiomiz. Mio d'cioir - n pèv dpæuarogopos , wetaËS Ispaixis 
ua) Âpaixñs Saiaons: à dé päAlor durixd , ouvarrovoa spès uèr rar 
. Jvoir Alyüxto, mpôs dpxroy dè £Evpiz. Il ÿ avait aussi un promontoire 
appelé Àpsuzrz par Ptolémée {1v, 7) : Âpduara, dxpor xai épxôpior. 


Ligne 10.— Bap6apixôr ] Étienne de Byzance : Éon xai yépa zaoi 
sy ÀpaGioy xGAxo? Bap6apla, ࣒ où xai Bap6apsxdy xéayos. Ptolémée 
(iv. 1, chap. 17) : Kai pr xal wapa 1@v dmô rûs Âpabias rñs Eddaiuoros 
daxtpasoupérer éuropor éxi Tà Âpouara, xai rhv Âayia», nai ri Pasta, 
raÿra dè sayra Bap6aplar xaoürrw, x.5.À. 


Ligne 12. — oi dpôuoi | Arrien (Perpl. mar. Erythr. p. 9) : Kai per’ 
avrè» xarà ro éEñs, oi ris ÀLavias dpôpot - Apéros uèr, Ô Àryoputrros 
Zcpaiswvos: ei3' à Nixwvos. 

Ibid. — Âavsas | Ptolémée (liv. 1v, chap. 8 ; : ÂQavia dé à érdorép®. 
éy à sAcioro: éAéfayres. Voy. aussi Saumaise {Erercit. Plin. p. 354 a. G:. 


Page 21, ligne 1.— Âsoxoxe] Étienne de Byzance : Âséxoxa, oùdere- 
pus, xOÂxos ép Tÿ Âpatixÿ uuy®. Mapxiarôs y repixha. 


Ligne 4.— Bpaysia]| Etienne de Byzance : Bpayka, oërxs à ÂpaGar 
Deaooa xaherru * éxAñÜn dè dià ro év aûri Épayn élru xAciora. Puisque 
ce mot vient de Épayÿs, je pense qu'on peut lire Bpayeïa au lieu de 
Bpayia. Agathémère (Géogr. Il, 11, p. 49) confirme cette conjecture. 


Ligne 7. — où séppw] Ceci prouverait qu'à l'époque où Marcicn 


NOTES DU LIVRE I. 145 


<WHiraciée composait son Périple, les cartes de Ptolémée n'avaient pas 
œuvre souflert toutes les altérations que, selon quelques savants, elles 
rent aujourd'hui. Maintenant ces mêmes cartes placent l'ile Menathias 

2 1,875 stades, ou 135 lieues marines du continent. Voyez M. Gossellin 


{Rech. géogr. t. I", p. 192). 
Page 22, ligne 8.— rAéors:| Saumaise {Exercit. Plin. p. 342a,E.). 


Ligne 9.— xahovuéyn] Cette leçon est excellente et rétablit le texte 
défectueux en cet endroit. 


Td. — Evdaluwr Àpa6la] La description de cette contrée faite par 
Marcien n'existe plus aujourd'hui. Étienne de Byzance nous en a conservé 
un fragment : Zadpdyn, Baoñeior rüv KivdoxokmiTGv, mepi où époëuey 
br 1 x’. Éon dù #vos rûs Evdaluosos Âpa6las. Mapxiavôs Ev septxig 
cris : Zadpapurüy xai Kivadoxomir@r. Les détails ultérieurs qu'Étienne 
de Byzance promet se trouvaient compris dans la lacune existant entre 
Loapa et Képaxos xérpa. 

Autre fragment du même périple : Ovvn, éprôpioy rüs Evdaipovos 
Âplas. Mapxavds ér sepldy. 


Ligne 11.-— Mer dè 5à oreva] Marcien avait déjà dit plus haut, 
pge 19, ligne 1 : Merd dè T0 atdpa roÿ À pa6lou xédzou éEñs doriy % 
Épubpà 9SdAacoa. Les trois expressions rà arevd, rô orôua et à ropôpuès 
igifient absolument la même chose. Voyez Saumaise (Exercit. Plin. 
p. 341a,F.). 


Page 23 , ligne 3. — Év rory | Saumaise ( Exercit. Plin. p. 353b, F.). 


Ligne &.— Opnprrür] Étienne de Byzance : Opnpiru, vos Aïtiéxwr. 
lipuasds é seplals a. 

Dans la vie d'’Aréthas (cod. gr. 1454 , fol. 125 v.), on trouve quelques 
détails sur le pays des Homérites : Éos: dè à xépa aÿrn à rapd pèy rÿ 
dely ypaPÿ ZaËà Asyopémm, rapà dé roïs ÉEw Eudalpur Àpbpabia (leg. 
ÀpeËla) : éy avrÿ dù rÿ Za6g ydpg sdvres oi xatoixoüvres ÉAAnvés re xa 
Pép6apos dxfpyôr. Et plus loin (fol. 126 r.): Éor dè À yépa rüv Ounpi- 
18» dy (leg. éx) vérou roù vüy dd Pœualous dyros roù Aeyouévou Doinixd- 
vos éréyovoa povès Tpidxowra: à dè aÿrh y@pa roÿ Ounpirou dot diacri- 


10 


146 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


paros porüy clxoos mévre, olxovuéye, na navocmeupéym, nai ex Àmpemérr, 
às éx) Poos@d. La même vie mentionne une ville considérable appelée 
Neypèr (fol. 125v.) : Tadpyes Jè dus puplardpos Ünd rèr yépar roi 
Opapésov, Àcyonéyn Ncypdr. C'est sans doute Negra, aujourd'hui Nokrna, 
citée déjà par Pline et par Strabon, d'après la judicieuse correction de 
M. Letronne, tome V, page 297 de la traduction française. 


Page 23, ligne 10.— Zaya%krns | « L'application vague du terme Xa- 
eyaras, dit M. Gossellin (Rech. sar la Géogr. t. III, p. 17), s'étendait 
«indéterminément à la côte qui succédait au Syagnios ; mais il ne servait 
« point à désigner ses différentes parties. Marcien d'Héraclée étend le nom 
«de Sachalites jusqu'à l'embouchure da golfe Persique. » Voyez Ptolémée, 
Étienne de Byzance et Arrien ( Périple de lu mer Rouge). Marcien d'Hé- 
raclée a parlé, dans un autre endroit, des Aschaliüæ ou Sackalitæ ; c'est à 
Étienne de Byzance que nous devons ce passage qui ne se retrouve plus 
aujourd'hui dans ce qui nous reste de Marcien : Aoxfre, vos œaposxoëe 
Très lpduds nd ro, nai éx) don sAéor, &s Mapmards ér rÿ seplady rot. 
IlaposxsT aÿrèr vos, nai avrd xaodpevor Àcyaurüy. Éor: pès nai Àon- 
td» érepor vos. Voyez Saumaise (Exercit. Plin. pag. 350 b, E.). 


Page 24, ligne 6. — Kaozkg] Eustathe (in Dionys. 730) : Ür: Soxep oi 
pabévres OÜvvos Ext eloiv, otre xai où Kdomos per aÿrods dyres dvos 
Ayou ébor: dd &r nai à Sdacoa Kacsta nakeïre , ds xa) dud sr Tp- 
xeshur Ypravla. 


Page 25, ligne 4. — Xpuoñ| Étienne de Byzance : Écs: xal de xe$- 
béynoos ris lvdixis - Mapuasds é» seplahy. Êv dù F5 éxrds l'éyyov ÎrdexS, 
Xpuoi xahounérn yeppoymons. 


Ligne 5.— Méyas xdAxos | Étienne de Byzance, au mot Xadpemerires , 
cite Marcien d'Héraciée; mais il paraît que ce passage appartenait à le 
partie perdue des ouvrages de ce dernier géographe. Xaëpepersires, vos 
aepi rdv Ivdixdr xd xor, rÿ Ilplon aporxoëpres sorauÿ, s Pros Mapase- 
pôs. Sans nul doute, Xadpagwrfrus est le même peuple que Xerpamwréres 
dont Étienne de Byzance parie un peu plus loin. 


Page 26, ligne 4. — Ilerpalas | Dans l'Arabie Pétrée, il y avait une 
ville nommée Lepaxuo6@y dus ( Vit. Steph. Sab. n. 35. Bollamd. 2 3 jui). 


NOTES DU LIVRE I. 147 


Page 26, ligne 10. — yephémoos ueylorn] Saumaise (Exercit. Plin. 
pag, 348 «, C.). 


Page 27, ligne 6. — yepoomooadÿ] Saumaise (Erercit. Plin. p. 342 
a, E.). 


Ligne 8. — rè dè xepi rù» alyéva | Saumaise (Exercit. Plin. pag. 343 
a, D.). | 


Ligne 10. — Zapaxnvol | Saumaise (Exercit. Plin. p. 344 a, B.). 


Page 28, ligne 2.— 10 péy uffxos] La longueur de l'Arabie Heureuse, 
depuis l'entrée du golfe d'Accaha jusqu'au détroit de Babel-mandeb, est de 
13,700 stades. Dans les manuscrits en minuscules, la forme de l'a et 
du 6 ayant quelque analogie, peut-être pourrait-on corriger a 6 Ÿ” au lieu 
de gg", ce qui donnerait le nombre exact fourni par les mesures mo- 
dernes. Hudson n'a pas voulu imprimer ce nombre tel qu'il existe dans 
ls manuscrits, parce qu'il pensait que tous les éléments n'en sont point 
complets. I] s'est trompé ; la leçon du manuscrit est très-correcte et 
ngaifie 21,700 stades, comme il a traduit. La lettre « surmontée de deux 
poiots indique le nombre des dizaines de mille. Le plus souvent, cepen- 
dat, le copiste fait précéder ce nombre d'un M pointillé. 


Ibid. — rù dè sAdros | La plus petite distance entre les golfes Arabique 
et Persique est de 8,050 ou 8,850 stades, d'après Marcien. I] serait en- 
cors possible de ramener ce dernier nombre au premier, en proposant 
une légère correction. Aïnsi, dans l'hypothèse que le signe xai, écrit 
toujours en abrégé, a bien pu être pris pour un chiffre, on écrirait n xai »” 
au lieu de yw»”, ce qui donnerait 8,050 au lieu de 8,850. 


Ligne 7. — dxô roÿ Aoa6@y] Du cap Moçandon au Khor-Abdullah 
6,140 stades, ou 5,140 selon Marcien. La conformité de ces deux nom- 
bres, à un chiffre près, pourrait autoriser la correction de orddios epp' en 
crdhor çp&. 


Page 28, ligne 8. — Meocavrov| Étienne de Byzance : Mecavirns, x0d- 
305. Mapxsavès éy seplxlw rfs Ilepoinÿis Saldaons. 


10. 


148 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


Page 28, ligne 9.— orddios | 5,140 stades, et non 700,140, comme 
traduit Hudson. Les éditeurs ont été trop souvent embarrassés pour 
comprendre la forme des lettres exprimant les nombres. 


Page 29, ligne 5. — Acovptz] Ce nom, chez les anciens, avait plos 
ou moins d'extension. Dans le manuscrit grec n° 1411, fol. 447 r. on 
lit : À Âpuevk, à Mecoxoraia xal à Mudéa rà da rüs Acvples (leg. 
Âcouplas) clos; et Tzetzès (ap. Cramer, Anecd. t. III, p. 335) : Acoëpess of 
Xaddaïos, #ros ol MHdos Aéyoyræ. La Vie de sainte Fébronie {n° & Bol- 
land. 25 jun.) place une ville du nom de Sibapolis sur les confins de 
r ie : Zédrodus ris déxesro éplois roïs xpds Acovplous, sereynéys dé 
dard rèr rür Popalur iyeuovkar. 

Marcien avait composé le périple de cette contrée, comme nous l'ap- 
prend Étienne de Byzance : Krwo:@üôr, sus AÂoovples. Mapmesès é» 
sepiahy. 


Ligne 10. — Opodridos ] La ville d'Obroatis, mentionnée par Ammien 
Marcellin (xxni1, page 254), prenait sans doute son nom du fleuve 
Oroatis, quoiqu'elle fût située dans l'intérieur des terres : Oppida vere 
mediterranea sunt ampliora : incertum enim qua ratione per oras maritimes 
nihil condiderunt insigne : inter quæ Persepolis est clara, et Ardes , et Obroats. 
aique Tragonice. Oroatis est aussi l'orthographe adoptée par Strabon 
(xv, page 729). Dans Arrien (Indic. 1xx1x, 9), ce fleuve se nomme 
Arosis. 


Page 30, ligne 1. — ZXdpaxe Zracipou] Saumaise (Exercit. Pbn. 
pag. 347 b, D.). 


Ligne 4. — ÀÂso dè roÿ Xdpaxos | Du Khor Seledge au Khor Dorokston 
ou rivière Karoun, 100 stades. Marcien en compte 700; mais je soup- 
çonne ici une erreur de chiffre; car il ne serait pas étonnant qu'un p mal 
fait et entouré de taches eût été pris pour un Ÿ par le copiste. On pour- 
rait donc écrire crées p’, au lieu de ordda Ÿ’. 


Ibid. — Mayaiov | Ce fleuve, dans Ptolémée, est appelé Macao, qu'il 
faut corriger en Mewyaïor ou Maæyaïo», comme l'observe fort bien Sau- 
maise ( Exercit. Pln. p. 494 a, D.). 


NOTES DU LIVRE I. 149 
Page 30, ligne 6. — Inaédn ] « Le Pelodes sinus, ou la baie Vaseuse, 
sappelée Steloas sinus ou la baie des Pieux, par Marcien d'Héraclée , est le 
«golfe de Délem, qui a peu de profondeur. Néarque y navigua le long 
«d'une ligne de pieux, plantés d'espace en espace, pcur indiquer la route 
«qu'il fallait tenir au milieu des bas-fonds de cette mer.» (M. Gossellin, 
“Recherches sur la Géogr. t. III, p. 115.) Je pense que ce savant a adopté 
trop légèrement la leçon ZrnAdas fournie par les manuscrits de Marcien 
d'Héraclée; et l'explication qu'il en donne, Golfe des Pieux, quelque 
logique qu'elle soit, ne peut être admise, ZryAday ayant été mis pour 
Ibhédrn. Cette erreur provient de ce qu'un copiste négligent aura mal lu 
ce mot dans un manuscrit en majuscules , et il est facile de comprendre 
comment de IHAQAH on a pu faire ETHAQAN. Lors même que ma 
conjecture ne serait pas suflisamment justifiée par la conformité des 
kttres dans les deux mots, l'énumération que l'auteur donne plus loin, 
pige 3, ligne 5, [nAddn-xdAro», Tévayos duuddes, x.r.x. ne doit laisser 
æwcan doute sur la lecture du mot [InAwôn. . 


Ligne 7. — Édvpaïos | L'Elymais, contrée de la Susiane, précédait non- 
salement 1a rivière de Karun, qui rappelle le Charar des anciens géo- 
giphes, mais encore le fleuve Mosæus, qui était le Mes ou Tab d'En- 
din, selon M. Gosselin (Rech. t. III, p. 85). Ce dernier croit retrouver 
le nom de l'ancienne Elymaïs dans celui de Delem, que porte encore le 
principal port de cette côte; et ce nom se présente avec l'addition de la 
méme lettre initiale que les Arabes modernes ont ajoutée aux mots Ophir 
« Aphar, qu'ils prononcent aujourd'hui Doffir et Dafar. 


Ligne 9. — TaËlaya] Je qui est appelée Tabiana par Ammien Mar- 
celin {xxns, p. 254). 


Ibid.— And dè roù xdAsov] Du golfe de Derah à la rivière Gaban, 60 
sades. Ce nombre fait voir qu'il faut lire orddia E”, et non orddia s’. 


Ligne 10. — EAajou] Voyez Arrien (Ezxped. Alex. v11, 7, 2). Cette 
nvière se nommait aussi Choaspes, et c'est par erreur que Strabon (xv, 
p.728) en fait deux fleuves différents. 


Ligne 12. — Zoÿoa] Ammien Marcellia (xxxint, page 252 ) : His trac- 
tbus Susiani junguntur, apud quos non multa sunt oppida : inter alia tamen 


150 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


eminet Sass , sape domicilium regam. et Arsiane , et Sels, et Aracha : catere 
brevia sant et obscure. 


Page 31, hgne 6. — ésd roÿ ordperos roù Tiypudos | Du Khor Bemi- 
chère à la rivière Indian, 840 stades, et 3,430 selon Marciea. Une diffé 
rence aussi considérable permet de supposer une erreur dans les chiffres 
du texte ; mais quelle est la correction à faire ? 


Page 32, ligne 3.— Baypdda] Ammien Marcellin (xxus, p. 254), et 
Piolémée (vi, 4). Cette rivière porte aujourd'hui le nom de Tisindoe, 
selon quelques géographes. 


Ligne 6. — Taixy»] Arrien ( Indic. xxxix, 3) : Êx Mooumépées di 
dpundérses, nai dexsAdouyres oradlovs pdAiora és drunosious, és Teéxer 
dpnhorre éxi rorauÿ l'pémds. Les rois de Perse y avaient une résidence, 
comme nous l'apprend Strabon (xv, p. 728). 


Ligne 7.— Poyopdnos | Rogemanis dans Ammien Marcellin {xxm, 
p- 254), et Péyess dans Arrien (Indic. sxx1x, 6). 


Ligne 10. — »faos AAcEdydpou | Ammien Marcellin (xx, p. 254 
Vales.) : Insale vero visuntur ii tres tantam, Tabiana, et Phare, 
Alezandrie. 


Ligne 11.— Bpsoouve] Cette leçon est préférable à Bpsoduse. C'est 
ainsi, en effet, que cette rivière, qui coulait sur Îles frontières de La Ca- 
ramanie , est nommée par Ammien Marcellin (xxur, 23) : Amnes guigpe 
multi per eam ( Persida) in antedictum flaunt sinam (Caspimm mare) : querum 
mazximi sunt Vatrachites, Rogomanis, et Brisoana, atque Bagrada. Piolémée 
écrit aussi Bpsoodva, et Arrien (Jndic. xxx1x, 7) BpRaye. Selon Vincent 
(p. 376), ce fleuve se nomme aujourd'hai Delem, au nord du promontesre 
Bang ou Bank. 


| Page 33, ligne 9.— Ilepoÿ» yépas] Pour clore ce chapitre sur la 
Perse, je mentionnerai ici plusieurs localités du moyen âge que j'ai ren- 
coutrées dans quelques vies de saints : 
ÀGpadapà ndua (Vit. Acepsim. n. 1. April. 23). 
Ap6hX dus (ibid. n. 24). 


NOTES DU LIVRE I. 151 


Paaxd spès roi yaple BeroaÂde xadlouuévy xeiuévn, onuelois LE r0où 
Loxdpbas ieoraxvia (Vit. Anastas. cod. gr. 1455, fol. 65 r.). 

Bn6Aa6ov6ä xeux | Vit. Acepsun. n. 6). 

BeÜpoadagé xéun (ibid n. 6). 

Be£aidéo» xdospor (Vit. le, n. 1. Boll. aug. 4). 

Beôpadà sésos (Pit. Acepsim. n. 15). 

Épyoà vis Uepoidos (cod. gr. 1583, fol. 44 r.). 

Lasviy (Oiaiver) yépa (Vit. Ie, n. 3). 

Maxodagls xpn (Vif. Acepsim. n. 35). 

Ovlaisdr yopa (Vit. Ie, n. 1): Kai ér rÿ dxoPépeobas aürods eis 1hy 
Xépar rèv Asyouéms Oitairdr, auvré6n avrods ADeïy év uovÿ Àcyouéyn 


Paliy L0pa [év] rÿ Hspolds nesuéyn (Vit. Anast. cod. gr. 1455,f. 55 r.). 
Pagsouri x@ua (ibid. fol 55 r.) : lépons pèy rù yévos éx yépas Paèny, 
xobpus dè Pacvouri. 


Page 35, ligne 8. — Avdäsios | Ce fleuve est appelé Âvaus par Arrien 
( Indic. xxnx, 2). 


Ligne 9. — Odpaxra] Arrien (Indic. xxxvi, 2) : Kai à pv épiun vos, 
Opydra éxadéero - és hy à Spuônoar, Odpaxra...... TÔ dè phxos hv 
fs rhaov, orddios éxraxdoros. Sur les différents noms que les anciens ont 
lomnés à cette île, voyez Fréd. Schmieder dans ses notes sur Arrien. 


Ligne 10.— Zayayoÿ | Ammien Marcellin (xxnt1, page 255) : Amnes 
utem sant hic ceteris notiores Sagareus, et Sagunis, et Hydriacus. 


Ligne 12.— Appdios | Les manuscrits et Ptolémée s'accordent pour 
donner Apudèos ; mais peut-être faudrait-il écrire Apuélov avec l'esprit 
rude, comme dans Ammien Marcellin {xx1n1, page 249) : Cujus { Persici 
mars ) ostia adeo esse perhibentur angusta, ut ex Harmo:onta Carmanie 
promontorio contra oppositam aliud promontonum, quod appellant incolæ 
Maces, sine impedimento cernatur. Je pense que c'est ici le lieu nommé 
Appégesa par Arrien (Indic. xxxur1, 2), quoique M. Reichard ait placé 
cette dermière localité dans l'intérieur des terres, à la source du fleuve 
Cathrapis. Car Ârrien ne mentionne que les villes du littoral, ct il semble 
placer Apudèea près de l'embouchure même de l'Andanis ou Ananus, 


position qui s'accorde avec celle de l'Armozum de Marcieu et de Ptolé- 


152 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


mée : Kai aïbis Uno sù» é dvfyopro, nai sAdousres oradlous éxarèr, 
épplorras xard rèy xoraudy Âvauy: à dè XSpos Appoèesa énahéete. 


Page 36, ligne 3.— Zrpoyyükor] Cette montagne se nomme aujour- 
d'hui Elbours ou Ehours. Voyez Vincent ( Voyage de Néarque, p. 291). 


Ligne 9.— orddios à «>| Les mesures modernes donnent 4,550 stades 
au lieu de 4,250. L'exactitude de toutes les distances qui précèdent me 
porterait à croire que le copiste aura fait un © d'un ® à moitié effacé. 


Ligne 11.— Âca6ÿr | Dans Arrien (Indic. xxx11, 7), ce promontoire 
est appelé Mdxera, aujourd'hui Mussendom : É»0e> (a Badi) dè éppadés- 
res, na) diexxAdoayres oradious Gxraxooious, xpôs aiyiahÿ ôpaiorra 
épipuy , xal xadopäoiy dxpny paxpèy, éEayéyovour ési rod» és vè sé- 
Aayos: dxéyeiy à éQairero à dxpn xA6or às uépns. Kai oi rüe yépur 
éxclvur Jaduoves, ts Âpabins ÉAcyor Tir dyicyouoar ravru» épars: 
xahécoües dè Maxera. 


Page 37, ligne 7.— Ké»Üaæmy | Est-ce là le Badis d'Arrien (Indice. xxxn, 
5}, comme le prétend Vincent (p. 250) ? Dans le manuscrit grec de Pto- 
lémée n° 1401, fol. 43 v.) : Ka»davis ds à Ka»Üamis. 


Ibid. — orddsa 4] Je soupçonne ici une erreur de chiffres; car les dis- 
tances modernes donnent 300 stades au lieu de 1,000. 


Ligne 9. — Àypsoas] Ptolémée : Âypis, et Agrisa dans la version 
latine ; cette dernière leçon est la véritable, et il faut lire Àypsos comme 
dans Marcien d'Héraclée et dans Étienne de Byzance : Âypsos, ss 
Kappaykas. Ârrien (Indic. xxix, 6) donne à cette ville le nom de 4e- 


ydatspa. 


Page 38, ligne 1. — Zaïdpou] C'est probablement le Sagareus d'Am- 
mien Marcellin {xxrn, p. 355). 


Ligne 2.— éx6oàds | Le manuscrit nous a fourni une correction très- 
importante, en rétablissant ici une lacune du texte incomplet dans toutes 
les éditions. 


NOTES DU LIVRE I. 155 


Page 38, ligne 3. — Zapvddxnr ] Fréd. Schmieder, dans ses notes sur 
Ârrien (/ndic. xxix, 4), prétend que Kasdrns est la même chose que le 
Zœpruddxes de Marcien et de Ptolémée. M. Reichard n'est pas de cet avis 
et en a fait deux positions différentes. 


Ligne 5.— Zapuddxov] Ptolémée : Zauvdoyou (cod. Palat. Zauvdayovs). 


Ligne 8. — Ÿäpiaxoë | Ammien Marcellin (xxin1, page 255). Fréd. 
Schmieder {Arrias. Indic. xx1x, 1) prétend, d'après Vincent {page 40). 
que c'est la même chose que Teva. 


Ligne 9.—Baylay | Dans Arrien (Indic. xxvi1, 9), ce promontoire prend 
le nom de Bdyese dxpa. Cette différence de Bayia et de Béyesa vient sans 
le moindre doute de la prononciation semblable de l'es et de l':. 


Ligne 10. — Kdiÿa] Arrien (Indic. xxvr1, 6) compte 800 stades depuis 


Cophas jusqu'à Cyiza. 


Ligne 1.— ÂXauéarp | Ce promontoire, dans Ptolémée, prend le 
nom de Alabagium et est représenté aujourd'hui par le cap de Goadel. Si 
A. Gossellin avait eu entre les mains le nouveau manuscrit de Marcien, 
2 aurait changé d'avis à l'égard de l'utilité qu'on peut retirer de l'ouvrage 
de ce géographe, et il n'aurait pas écrit la note suivante (Rech. géogr. 
© I, p. 161) : « Nous ne faisons pas usage des distances données dans le 
* Périple de cet auteur, parce que son texte est plein de lacunes, de trans- 
® positions et d'erreurs dans les chiffres. Marcien paraît avoir réduit la 
“ gradustion de Ptolémée en stades; et il ne serait pas impossible de réta- 
% blir, avec une sorte d'exactitude, une grande partie de son texte : mais 
“ le travail qu'exigerait cette opération surpasserait beaucoup l'utilité 
% qu'on pourrait en retirer, parce qu'en dernière analyse, on n'obtiendrait 

« guère d'autres résultats que ceux que nous donnent les tables de Pto- 
«lémée.» : 


Page 39, ligne 5. — Acpe»d6sAAa] Cette localité, appelée Aepard6sa 
par Ptolémée, et Aeydpd6voa par Ârrien, est aujourd'hui Daram. Voyez 
M. Gossellin (Rech. géogr. t. III. p. 145). C'est sans doute le Aevdpi- 
6osa d’Arrien {Indic. xxvu1, 3). 


154 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


Page 39, ligne 6. — Kdpwyra] Étienne de Byzance : Kdppusa, pfoos 
lsdsxt. Plus haut, il avait déjà dit : Éct: xa) Kaäppaya vioos, à (leg. ÿ) d=i 
tüy Kappäywy ; encore un double emploi. 


Ligne 7.— Kow@aéyra] Arrien (Indic. xxvir, 4) place Kaw@as à 400 
stades de Aey0pa60oz. 


Ligne 8. — Zopaubou | Voyez le Tableau de comparaison entre Arrien. 
Ptolémée et Marcien , fait par Vincent ( Voyage de Néargue, p. 250 de la 
traduction française). 


Ligne 9. — Badapa | La mème espèce de transposition a lieu dans 
une infinité de noms : Samydake, Samykade, Barada, Badare. Voyez 
le Voyage de Néarque, par Vincent, page 24 de la traduction française. 
Ammien Marcellin {xxun1, p. 255) : Ac licet abundet urbibus mediterraneis 
atque mantimis, campisque copiosis et oallibus, has tamen civitates habet 
exumias, (reapolim, et Nascum, et Baraba, itidemque Nagara, et Mephren. 
et Taphron, et Dioscariada. Arrien {Indic. xxvi1, 2) nomme cette ville Bapss 
xdux, et la place à 400 stades de Bdlwuos. 


Page 4o, ligne 3.— Mouodp»wr ] Arrien (Indic. xxvi, 10), qui appelle 
ce port Mooupyd, le place à 150 stades du bourg nommé Kioue : Kaj seps- 
sAsoaytes dxpnr ÜnAdr, door seyrixorra xal éxarèr ovedlovs éséyevoer 
eis TÜy nÜvror, xaräyoyras y Aspé: dxAGoTY" xal Üdop adrdb y, nai Œlées 
Gaeov : Mocaprà drop y r$ Auéri. 


Ligne 7. — orddios ga’ | 10,206 stades selon le manuscrit, et 2,200 
selon l'édition. Ce dernier nombre est beaucoup trop faible, puisqu'il est 
dit plus haut que la Caramanie avait 7,000 stades de longueur. J'ai donc 
cru devoir adopter la leçon du manuscrit. 


Ligne 9.— l'edpwota] Mela (1, 2) : Indis proxima est Arbiane, deinde 
Aria, et Cedrosis, et Persis ad sinum Persicum. Je pense qu'on doit écrire 
Gedrosis au lieu de Cedrosis qui est-une mauva ie leçon. 


Page 41, ligne 3. — Apréoos| Étienne de Byzance fait un double empla 
de ce fleuve , aux mots Âp@is et Âpa&is. Cette rivière forme la limite occi- 
dentale assignée par Arrien au territoire des Arabites. Saumaise (Exvroit. 


. NOTES DU LIVRE I. 155 


Æ in. p.1177) cherche à démontrer qu Arbis est la véritable orthographe; 
æacmais le cap Ærrabah ou Arrabah prouve le contraire. Voyez le Voyage de 
<%" éarque, par Vincent, page 204 de la traduction française. Chez les an- 
<= 3ens, ce fleuve purte les différents noms : Ardis, Arabius, Araba et Arta- 
ss. Ammien Marcellin (xxx, p. 259) appelle aussi ce fleuve Artabius, 
æ<-omme Marcien d'Héraclée : At in penitissima parte Persidos Gedrosia est, 
«extra terminos contingens Indorum, inter minores alios Artabio uberior flu- 
œœuns : ubi montes deficiunt Barbitani, quorum ex pedibus imis emergentes alit 
_#äui Indo miscentur, amitientes nomina magnitudine potioris. 


Page 41, ligne 6.— [lapais] Ptolémée : Haois (cod. Palat. Napais). Le 
premier mot me paraît une corruption du second, dans lequel on aura 
gris le IX pour un H. 


Ligne 9. — l'usux@y Apésa] AÂmmien Marcellin {xx11, page 259) : 
nr civilales prater insulas Sedratyra, et Gynæcôr limen meliores residuis 
estinantur. 


Page 42 , ligne 4. — ordda eoy | 5,250 stades et non 250, comme 
ecrit Hudson. Cette erreur provient de ce que le copiste aura oublié le 
<hifre « marquant les mille. 


Ligne 9. — Érdxîts ris éyrôs | Dans l'Expositio tolius mandi et gentium, 
pabliée par Jac. Godefroi, Genevæ, 1628, in-4°, la division de l'Inde est 
tnple : India Major, India Minor, et India Minima. 

India Major. Elrd éoriy lvdla peiluwv, &@ s 6 mupôs nai nävra ra dvay- 
xuia éEeA0eïr Aéyovras. Ouokus roïs éyyvrärois Pioïvres xahüs didyouor, 
ta) olnober yür peydAns xai dyabñy, uovüy diaxoolwy déxa. 

lndia Minor, Ésesra sapdxeires éEalperos yépa, à Aéyere dydpas Éyeiv 
&dpelous , xai Alay axovdalous év rodépois, nai Xpnoiuous ëv näoiy, Îvd{a 
Disows. Oras aërÿ xiynois eln roÂépou , sapè rôv Iepoüv airei Botôerav, 
Ÿéy æüos mepiosebouai, nai olxoÿos yñv uordy éxatoy wevrixore. 

India Minima. Merà sourovs Îydia édoowr (leg. éayiorn), ÿs édvos 
doxerres dd Mesèéver, ai æpds avrods éAePayrwv dvapiüunro» rAñdos , 


xd ol Iépou sap' atrüv sapahauGäypouai diè rù xAñoS: xaroixodor yñv 
bond» dexaxéyte. 


Page 43, ligne 1.— Zoydiayods xai Zäxas | Ammien Marcellin {xxiu, 


156 MARCIEN D'HERACLÉE. 


p- 250) : Sant autem in omni Perside hæ regiones mazimæ, quas Vilaze. id 
est, Magistri equitum curani, et reges, et satrapæ ( nam minores plarimas re- 
censere difficile est et superfluum } : Assyria, Susiana, Media, Persis, Par- 
thia, Carmania major, Hyrcania, Margiana, Bactriani, Sogdiani, Sacs, 
Scythia ultra Emodem montem, Serica, Aria, Paropamisadæ, Drengiane. 


Arachosia , et Gedrosia. 


Page 43, ligne 4. — Ilaporauoadus] Ptolémée : Ilaporamoddess . et 
Ilaporameides dans notre manuscrit, qui sont le même mot, «: et € se pro- 
nonçant de même. 


Ligne 7. — Auévos | J'ai rétabli ce mot dans le texte d'après le ma- 


nuscrit, parce que l'auteur s'en sert encore plus loin, p. 47, À. 1. 


Fid. — Képv] Cette ville s'appelait anciennement Kwaxôr, selon Hud- 
son, qui renvoie à Saumaise { Exercit. Plin. p. 783). 


Ligne 9. — oradia g#xe'] Les mesures modernes donnant 17,225 au 
lieu de 1,725, il est probable que le chiffre $ aura été oublié par un 
copiste, et je proposerais de lire axe’. 


Ligne 10.— Taspo6ayns | Dans la partie septentrionale de cette île, 
Ptolémée place une ville nommée Mapyäve. Selon Étienne de Byrance, 
qui cite un passage de Marcien, il existait dans les Indes une ville de 
même nom : Mdpyara, sos ris lvdixñs. Mapuavds éy xeptaly. 


Ligne 11.— Îvdixñs] Dans la Vie de saint Thomas (cod. gr. 1454, 
fol. 99 verso), est mentionnée une ville nommée Aydp#xoks, et servant 
de résidence royale, séAs Pacraix; mais l'auteur ne dit pas où elle 
était située. 


Page 44, ligne 5. — oradia ç xai ax xs ] Ou 61,626 stades, recüif- 
cation du nombre 62,026 donné par Hudson. Le mot xaj écrit en abrégé, 
au miliea du nombre total, a trompé tous les éditeurs, qui ont pris cette 
sigle pour un chiffre. 


Page 45, ligne 3. — oradio GçTse | Il y a ici évidemment une erreur. 
le périple entier de l'ile ne donnant que 6,985 stades. Si l'on retranchait 


NOTES DU LIVRE I. 157 


le 6, il resterait 6,385; cette correction du moius rendrait le nombre 


Plus probable. 


Page 46, ligne 3. — Ké»0e: xdAsy] Je préférerais KavÜixS xdA59, 
<tnme on lit dans le manuscrit Palatin de Ptolémée ; d'autant plus 
que cette leçon s'accorderait avec l'orthographe d'Ammien Marcellin 
(un, p. 249): Ergo permeatis anguslis antedictis, venitur a Armenie 
sun, orienti objectum : inlervallo Canthicus nomine panditar sinus anstralis : 
dexd procal inde alius quem vocant Chaliten, occiduo obnozius sideri. 


Page 47, ligne 2.— 6 xakefras | Notre manuscrit remplit ici une lacune 
ses considérable et qui termine ce chapitre. 


Page 49, ligne 5. — Zwdr] Étienne de Byzance : Zu, unrpérodis 
tv Log, sepi &y noi Mapsasès éy xepishois. 


Ligne 6. — rè 56» Zisrdy ] Suivant notre géographe, ainsi que Marin 
t Ptolémée, le pays des Sines devait être terminé au nord par les Seres, 
alevant et au midi par des terres inconnues , et au couchant par la mer. 


N Gosselin {(Géogr. des Grecs, p. 141). 


Page 50 , ligne 10. — dAwdas] Notre manuscrit donne éwdus; mais 
Hndson a écrit tAddess et a traduit comme s'il y avait éAddes, palules 
alginosas, deux mots qui joints ensemble forment un pléonasme. Je 


Préfère Ssdess, et je traduis : paludes sylvosas. 


Ligne 12.— éyouérw»] J'ai conservé la leçon d'Hudson, malgré la 
correction proposée par Hæschel et confirmée par Îc manuscrit : dore 
byopérovs aër@r nouïoôes vds daxepadous. Le verbe roeïoôm ici est 
beaucoup mieux placé comme passif ; le moyen ayant la force de l'actif ne 
trait pas ici d'une bonne grécité. II vaut donc mieux conserver éyouévr 
«ré, et considérer ce mot comme un génitif absolu : dore (xahapo) 
ipopéveær airüs, x.7.À. La phrase alors devient plus régulière. 


Page 52, ligne 11.— rivi yvworèy | D'après Dodwell, j'ai cherché à 
rétablir le texte très-obscur en cet endroit, le manuscrit et l'édition ne 
donnant point de leçon satisfaisante. 


158 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 

Page 54. ligne 5. — Asaise pryeë | Ce golfe, appelé AvaAkres par 
Éticane de Byzance, est situé au sud-est de la mer Rouge. Arrien parle 
aussi de ce golfe, sous les noms ÂGaAires et Asadcires. 


Page 55, ligne 1. — nepÿe | D'après notre manuscrit, j'ai rétabli le 
mot psp@y qui manquait dans le texte et dont La presence ici est né- 


Ligne 2.— ovsde 5679 | Ou 11,609 stades; où voit d'après cela 
combien l'ouvrage de Marcien , si défectueux jusqu à présent, du moins 
quant à La partie que nous possédoms, devient clair et complet avee le 
secours de notre manuscrit. Presque toutes les lacunes soet remplies, 
et les aombres sont toujours donnés avec la plus grande exactitude. 


Ligne 4. — ovades g@À'] Il serait possible que ce nombre fat écrit 
primitivement g#@X'; le chiffre y ayant été pris pour le signe xai, un 
copisie aura écrit g za! £A', d'où enfin on aura fait PA". Ce qui rend 
ma conjecture plus probable, c'est que les distances moderses donneat 
18.530 au lieu de 10,530. La différence de ces deux nombres tient 
seulement à la suppression de T# (8,000). 


LIVRE SECOND. 


Page 58, ligne 2.— ner” dpxtyer] J'ai corrigé ce passage au moyen 
de la phrese qui commence la préface du second livre : Tà dcéreger f- 
+ dvrixÿ re na) épxrée dusaÿ, x.5.À. On pourrait encore lire : sepiake 
dpxrpov re nai écucpior duceroÿ, en ôtant xard. 


Page 59, ligne 6. — où» l'epnasig | L'édition et le manuscrit donnent 
tous deux où l'epnasies rfs ve xai rüs xére. On pourrait, à la rigueur. 
conserver cette leçon, en sous-entendant sepéxAy, leçon qui est répétée 
dans le titre de ce chapitre, p. 48. Mais j'ai pensé que où» l'espparies 
était une faute de capiste, et j'ai corrigé cette ellipse un peu forte, en 


PA . 


NOTES DU LIVRE II. 159 


"appuyant sur la dernière phrase de ce même chapitre que l'auteur écrit 
Sorrectement : roû zephadov rayrds ris Beyinffs rapallas où» l'epuavig rh 
nv rai rÿ xére. 


Page 59, ligne 10.— Bpera»sixr | H paraîtrait qu'on a dit aussi, 
Jprdant le moyen âge, Bpsrrayoi au lieu de Bpevreæsoi, du latin Bntanni : 
Lolis re nai Bpsrayvoïs roïs êx diauérpou &Pecrnxéaws | Vila Gregor. Naz. 
où. gr. 1455, fol. 111 verso). 


Ligne 12. — ÀAGkwvos | J'ai rétabli ce titre ici, parce qu'il se trouve à 
sa place dans le courant du second livre, p. 104. 


Page 60 , ligne 1.— 15» xarà ri» A16ény ] La fin du second livre de 
Murcien n'existe plus aujourd'hui. Étienne de Byzance nous a conservé 
ls fragments suivants du chapitre 15 : 

Âpwpe , sôus Alliézwr, às Mapavds. 

lon, séus AiGéns, às Ou. Écr: xal duporripioy Allioxias vis 
m7 Afyvsro», &s Mapuiavds æpérn xepiddwr. 

Âovéprn, vioos éy Albioxig. Mapxsasds éy seplsw, spérn: évreüler 
byeru Aifionia, à érèp Alyvrtor. 

Bal, xôAis Aï6üns. Mapxiayds év xepixAg aÿris. 

lufnis, sfoos Aldioxias, ds Mapxayès êv xepixhy, porn. 

Mionos, duporhpior xal éuxépios Alionlas. Mapxiavès éy xpare 
Ttprddov. 


Ligne &.— Mavpiravias Tiyysrdyns]| Étienne de Byzance : Mavprrayias 
do: 4 pès Tryyirdon , à dè Kauodpe:a (leg. Kaoapnvala ex Ptolemæo), 
ds Mapxasds dy sephhy. 

Autre fragment du même périple conservé per Étienne de Byzance : 
This, ads Maupouolas. Maprsasès dè Mavprraplay (fort. Mavprravias) 
ris Aéyes. 


Ligne 6. — Ilepi r&y dxd Péuns] La perte de ce chapitre est la plus 
importante que nous ayons à regretter. Étienne de Byzance en cite un 
ul passage : Âpioca, #61 l'epuasias- Mapriavès év soïs nd Puns, 
tr) rds diaonpous nées. 


Ligne 11. — xa) és ye r@> ] La correction que j'ai faite de l'erüy en ye 


160 MARCIEN D'HÉRAULE:. 

sr me semble évidente, quoiqu'elle n'ait été soupçonnée par aucun 
éditeur. En effet, à quel propos Marcien citerait-1l ici les Gètes. tandis 
que l'article r9> est indispensable aux mots qui suivent : peowp6pesüe 
nepüv? D'ailleurs, dans les manuscrits, les noms propres n'étant ordi- 
nairement ni séparés ni distingués par des majuscules, on peut égale- 
ment lire ye rüvr et l'erÿr. 


Page 61, ligne 2. — ravie ] Selon Constantin Porphyrogénète (Imper. 
Orient. p. 78, B.), Charax, dans le 111° livre de ses Helléniques, disait 
même que cette contrée finit par prendre le nom de Pania : Tèy dé 
lozaviar Éauves sd spüre IGEnplar éxdovr, oûzu Elpzarros roÿ veus 
rhy spoouyoplar pepabnaétes: dA]’ dard pépous ris yis 6 éors zpès 
sorepèr IGnplar, xai dx éxcivoe drondiorres rèr sücas ofte xedeëvres. 
Torepor dé Pacs avrèr peranexAfoôm Ilavlar. Ce mot Ilapier est peut- 
être une corruption de Zsavier. 


Ligne 9.— louspréa ] Cette île s'appelait plus tard Bapeyykx, à ce que 
prétend Tretsès (ap. Cramer, Anecd. 111, 371) : lovepyie, à Aeyepéms 
Bapeyyle. Agathémère (Géogr. 11, 4, p. 39) : Nfoos dé raéres ris fuvigee 
ADO 67 He TA éarès Behéves ai Bperaymxal to, louepoies re xsi 

oulwvos. 


Ligne 11.— Trodpopou| Ptolémée écrit Tzddpouos Alkozies, comme 
Marcien d'Héraclée; mais l'orthographe xxodpouos, adoptée par Aga- 
thémère { Geogr. 11, 5, p. 41), me semble plus régulière, les habitants 
portant le nom de fxso@éyes : Tir dè Aosni» ua peonn6purrérer (leg. 
peonpépiserdrur), peû” f» à dyvuords éor:, xaréyouos , spès ps +ÿ AI 
Gouxÿ nahovpéry Éxxodpdpy xso@dyos Alioses , &v peonpépivdrepes oi 


Page 63, ligne 10.— éseryopé»y | Cette correction, donnée par le 
manuscrit, avait été dejà indiquée par Hæschel. 


Ligne 12. — ai Mavperaykas | D'après Hudson , il faut rétablir le mot 
dv, et écrire : rüs Ai66ns | Own Jo | ai Mauprravies xaovpéres. 


Page 64, ligne 11.— ol dè xarà] J'ai cru devoir adopter la correc- 
tion proposée par Saumaise {Exercit. Plin. pag. 203 a, E). 


© 


_ 


NOTES DU LIVRE II. 161 


Page 65, ligne 12.— évexes | Dans le manuscrit, au lien du mot 
Évexsr, on remarque un signe ayant à peu près la forme d'un y surmonté 
d'un esprit rude et d'un accent grave. Je n'ai pas trouvé d'autre moÿen 
d'expliquer ce signe que par les mots ydpss ou évexa. L'un ou l'autre, ou 

leur équivalent, est d’ailleurs nécessaire à la construction rt au sens de 


l phrase. 


Page 66 , ligne 9.— I6npéa | Quoique le manuscrit donne # I6npia, je 
nai pes cru devoir adopter cette leçon, parce que l'auteur, en général, 
ne se sert de l'article, en commençant ses chapitres , que devant les noms 
de peys qui comportent plusieurs classifications, comme : Ë ivdexn À é»- 
1ès, x.5.À. H Evdaiuop Apafla, X.T.À. 

Constantin Porphyrogénète ( De admin. imp. p. 96, E) nous a conservé 
w passage d'Hérodore où il est question des Cynètes, peuple déjà men- 
tonné par Hérodote : Taérns dè els soXÀd Paoiv 0vn dimpeiohas , xabdxep 
Épodopos dy rÿ dexdrn rüv xa9” Hpaxhéa yéypaQes ioroplg, oërws + Tà de 
Krpcrdy yéros roûro, éxep nul olxeïy 5à napdlua roù didmhou, diwpiota 
Gdpacty, y yévos dy xard OTa. IIproy uèy oi éxi roïs éoydrois oixoüy- 
tes 1d spès JÜousuws Kéynres Üvoudéoyres - dx” éxeivwr dè fôn rpôs Copéar 
im D'Aîres, perà dè Tapriois, perà Où ÉAGvolmos, uerà dè Maorinvo) , 
meré dè KaAwsavol, éxesra dè Hôn à Podaybs. 


Page 67, ligne 9. — ürd Pœpaiwr | Hæschel avait déjà soupçonné cette 
trrection donnée par le manuscrit. 


Ibid.— eis ésapylas do] Constantin Porphyrogénète (De adm. imp. Paris, 
i7u, in-fol. p. 76, F.) cite un passage d'Artémidore sur cette division de 
l'Espagne sous les Romains, et qui donne avec précision l'étendue de 
chacune de ces parties : Apreuidwpos dè év rÿj 6” r&v yewrypaÇouuévur oëru 
hupeïobal Pnars. À sd dé y Ilupnvaluy dpüv, lus Tüv xati l'adeipa rd- 
tv épdorépe, xai ouvwriuus ÎGnpla re xai Znavla xakeïru. Aujpnras de 
#56 Popaiwy eis do éxapylas : | rpwrn pèr érapyla] dixrelvouoa and rüv 
Uvpryalor opiy uéxps ris Kavñs Kapynddvos , Xai rüv Toù Baitios nn) 5v, 
ths dé deurépas émapylas rà péyps V'adeipwy xai Aovoiravias. 


Ligne 10. — vuyi dé eis rpeïs | Cette division de l'Espagne en trois 
contrées distincles remonte à l'an de Rome 529, si l'on en croit Appien 
(De rebus Hispan. lib. v1, cap. 102) : Kai 6E éxeivou por Soxoüas Pouxio 


11 


162 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 

rh IGnplar (hr dh vür loxaviar xaAoïoir ) cis tpla Jimpeis. Ce passage de 
Marcien d'Héraclée a été extrait par Constantin Porphyrogénète ( De ad. 
imp. p. 77, C. Paris, 1711, in-fol.) : Armpeïro dè IGwpla cis d6o , vüv dà 
eis rpla, ds Mapxayès éy sepixAy aûris. Ilpérepor pè» où» à IGmpla cis 
ddo dénpetro ÿrù Poœyalur, vuvi de els spla, Barrixdy Zraviar, nai Zuavier, 
xai Tappaxwmotar. Hudson, dans ses Testimonua de Marciane, ate 
Etienne de Byzance comme ayant donné ce passage, mais je ne l'ai point 
trouvé. 


Page 69, ligne 4. — 9dacoar | Il y avait ici, dans les éditions précé- 
dentes, une lacune assez considérable provenant du mot Saecves, ré 
pété à deux lignes de distance, ce qui aura trompé l'œil du copiste. Ce 
pessage est rétabli par notre manuscrit, et la correction proposée par 
l'éditeur, qui n'avait pas soupçonné une lacune aussi grande, devient 
inutile. 


Ligne 10.— Kaprna»] Voyez l'article Carteja dans M. Rischoff { Ver- 
gleichendes Wôrterbuck der Geographic , p. 260). 


Ligne à 1.— Baorov\Gr]| Strabon (p. 156) leur donne aussi le nom de 
Bastétans, les Bastitani de Pline (arr, 3). Mannert (Gcogr. der Griechen und 
Rôm. part. 1, p. 279 et 406 ) établit néanmoins une certaine différence 
entre les Bastitani et les Bastni. Selon ce savant, ceux-ci étaient un mé- 
lange d'indigènes et de Phéniciens. 


Ibid. — Ilor»®s | Les Pæni habitèrent autrefois des deux côtés du dé- 
troit, ainsi que nous l'apprennent Pline (ui, 1) et Méla (11, 6). C'est 
sans doute à ce fait historique qu'Horace fait allusion dans les vers sui- 
vants, À. 11, od. 2, v. 9-12 : 

Latius regnes avidum domando 

Spiritum , quam s Libyam remotis 

Gadibus jangas, et uterque Pœnus 
Serviat uni. 


Ligne 1 2. — Bap6faoaa] Le fleuve s'appelait Bap6nodas (Jo. Tretzès, 
chil. vni, v. 711), et la ville Bap6modAa (id. v. 713). Voyez les Itinéraires 


anciens. 


NOTES DU LIVRE II. 163 


Page 7o, ligne 1. — Tpayodoëxra] Cette ville est la même que lovAiz 

&$S4s dont parle Strabon, p. 1 40 : Ho dé Zôus xai rüs Thyyros dorvyelrav, 
DU pergucas ratrnr els ris xepalas Pœuaïos, nai ëx rûs Tiyyos XP00- 
2 féyres Tivds- ÉneuŸar dè xai wap” éaury éxolxous , xai dvouaoay lovalar 
Las ràs sôhy. Pline (v, 1) donne le nom de Julia Traducta à la ville de 
"Æ'iagis, en Afrique : Nanc est Tingi, qaondam ab Antæo conditum. postea a 
€lasdiw Cæsare, cum coloniam faceret, appellatum Jalia Traducta. Pour l'ex- 
wlication de ces deux passages, voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 204). 


Ligne 3. — MeAkapla»] Cette ville , appelée ordinairement Mellaria par 

Les auteurs latins (Voyez Méla, 11, 6 ; Pline, 111, 1), et même par Strabon 

ur, p. 140), prend le nom de Meypoala dans Ptolémée, ct de MnAdpra 

«ans Étienne de Byzance (voc. Bfos). L'Itinéraire d'Antonin, p. 123 de 
# a nouvelle édition, place cette ville à 1 2 milles de Portu Albo, et à 6 milles 
«de Belore Clandia ; elle se nomme aujourd'hui Tarifa. Mannert (Geogr. 
<ler Gr. und Rôm. part. 1, p. 293) fixe sa position à Torre de la Penna. li 
% avait aussi dans la Bétique unc ville du nom de Yellaria , située entre 

ordaba et Astigi. Voyez Itiner. même édition, p. 121. 


Ligne 4. — BeAdra | Étienne de Byzance : BeAdr, xoAus xal rotauos êv 
-z$ Barnixÿ ris loxavias. Voyez aussi Jean Tzetzès (Chil. vit, v. 712,724). 


Ligne 6. — Touphoas | Du temps de Strabon, les Turduli et les Tur- 
drtani ne faisaient plus qu'un seul peuple et étaient confondus sous l'une 
de ces deux dénominations. « Les Turdétans ou Turdules, dit ce géographe 
« (page 139 de la traduction française), suivant quelques-uns, ne dési- 
«gnent qu'un méme peuple ; mais d'autres pensent qu'ils désignent deux 
« peuples différents. Polybe est de ce dernier sentiment, puisqu'il dit que 
«les Turdules sont au nord des Turdétans. Cependant aujourd'hui il parait 
«que cette distinction n'a plus lieu.» Méla (1x, 1) et Marcien d'Héraclée 
en font aussi deux peuples différents, et leur donnent à chacun la même 
position que Polybe. Vossius (ad Melam) trouve quatre positions diffé- 
rentes pour les Turdules, d'où il conclut que ces peuples ont beaucoup 
changé de pays. Varron {Rer. rust. üb. 11, cap. 10, p. go) dit, en parlant 
d'eux : Ad pecuariam neque Basculus , neque Turdulus idonei. 


Ligne 9. — ads Hpas] Méla (ini, 1) : Tum castellum Ebora in lttore, et 
procul a litiore Asta colonia : extra Junonis ara templumqur. Dans les notes 


11. 


164 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


manuscrites de Huet sur Ortelius, exemplaire appartenant à la Biblio- 
thèque du roi, on lit : Janonis insula ad Fretum Herculeam, quam quidam 
anam esse volunt ex duabus colamnis Hercaleis. (Eustathius, in Dronys. 
Perieg. v. 65.) 


Page 71, ligne 4. — Meveoôéws Auy] Strabon (p. 140) mentionne le 
Port de Ménesthée, et, quelques phrases plus loin, l'Oracle de Ménesthée. 
Ptolémée et Marcien ne connaissent que le premier nom; et il paraît na- 
turel que l'oracle ait été dans le même emplacement que le port, ou du 
moins qu'il en ait été très-voisin. Telle est l'opinion des savants traduc- 
teurs de Strabon. | 


Ligne 9.— xard Âcray]. Le teste de Strabon portait primitivement : 
À xarà Âoray dpdyvois xai ANÂBPAZIE; mais les auteurs de la traduc- 
tion française ont fait une excellente correction, et on doit lire d'après 
eux : À xard Âcray dpdyuois xal Nd6piooa», «la lagune que les marées 
« forment près d'Asta et de Nabrissa.» Pourquoi , en effet, Strabon aurait- 
il employé deux synonymes, dydyvois et d»a6paois, pour exprimer la 
même idée ? Grâce à ce léger changement , le texte actuellement est clair 
et très-correct. 


Ligne 10.— Toupdsrarol] Huet, dans ses notes sur Ortelius : idem 
Tardetani qui Tardali, at ex Ubr. xxvim, c. 39, p. 658, Livü et notis Gro- 
novu intelligitar. 


Ligne 11.— Basros | Ce fleuve était appelé Perces par les habitants. 
comme nous l'apprend Étienne de Byzance : Baïris, xorapès xard IGnpiar. 
ôs Ilépxns Aéyeres dxd Tüy éyywplwr. Selon Tite-Live (xxvrn, 22), il se 
nommait Critins. D'après l'orthographe adoptée ici per Étienne de Byzance. 
je pense qu'au mot Toupdrrayla, au lieu de sep} roy Bakrny, il faut lire 
zepi rùr Baïri, cette différence provenant sans doute d'ane erreur du 
copiste, trompé par la prononciation identique de l'n et de 1. Le nom 
ancien du Betis était Taprnocës ou Taprhosos, comme on le voit dans 
Pausanias ; les deux embouchures de ce fleuve formaient une ile nommee 
Taprnooès avec une ville du même nom. Cette dernière , toutefois, fut 
appelée plus tard Kapænooès, selon Appien ( Hispan. 2 et 63); ou Kagzu. 
suivant Pausanias (lb. vi); ou bien enfin Kaprnéa, selon Strabon (p.151). 
que l’on a confondue à tort avec la Carteia, située près de Calpe. Je croi- 


NOTES DU LIVRE Il. 165 


T'AS eacore que c'est la méme île de Tartessus dont a voulu parler Avienus 
Ü Orsmgrit. v. 255) : 

.-... + Cartare post insula est, 

Eamque pridem , influxa et est satis lides, 

Tenuere Cempsi. 

Du reste, le mot Tartessus était un nom générique qui désignait l'extré- 
Maité occidentale du monde connu des anciens; il s'appliquait aussi à l'ile 
<A e Gadira, et méme au détroit, comme on le voit dans Avienus (Ora mu- 
#1. v. 85) : 

Hic Gaddir urbs est, dicta Tartessus prius. 
Et v. 54 : 4 freto Tartesso. Les opinions très-différentes des anciens ct des 
modernes sur l'identité de Tartéssus et de Carteia, et sur la position exacte 
de ces deux villes, ont été discutées fort en détail par Mannert (Geoyr. der 
Gr. and R. part. 1, p. 285 et 295). 


Page 72, ligne 3. — Ovobaymorouplar | Ptolémée (11, 4} nomme cette 
ville Ovo6alsoroupia. C'est sans doute une faute de copiste; et primitive- 
ment, dans les manuscrits en majuscules, on lisait probablement ONOBA 
AZTOTYPIA , dont ensuite on aura fait un seul mot en prenant l'A pour 
ua A. Il serait donc plus régulier d'écrire Üvo6ay Aicrouplay, ou peut-être 
ÜrdSas Aicrovdpso», ce dernier mot étant la transcription en grec du mot 
latin æstuariam, parce que la ville d'Onoba est située à l'embouchure du 
flenve Luzia. L'Itinéraire d'Antonin, p. 130, place Onoba, aujourd'hui 
Huelba, à 28 milles de Ad Rubras, et à 30 milles de Jlpa. Huet, dans ses 
notes manuscrites sur Ortelius, décompose ainsi l'Ovobaoroupix de Mar- 
aen : Onoba in Astaria. L'explication que j'ai donnée plus haut me semble 

plus probable que celle de Huet. 


Page 73, ligne 3.—Hoprorudyvoy | J. Tzetzès (Chil. vint, v. 710 sqq! 
Ts Barrexis oùy xorauds Ô Baïris re xai Bailwy, 
Kai Bap6nodhas xorauoôs xai Ildpros dè xai Méyn9® : 
Ka) sédeis Bap6nodha dè xai Baflwy re xai MéynS, 
Kai Kdmn xddus, dpos re nai orfAn où Exeivois. 
Kai Buormrd dé où» aurais raÿrns étépa rois. 
Ka) Koriyoïoa x0Ms dè, rà l'édespa dè vñoos. 
Opos dè 70 Maplavoy. 


Ligne 4. — oradia apvn] Les chiffres & et 6 se trouvant confondu: 


166 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


fréquemment dans les manusents en minuscules, je proposerais la cor- 
rection 6p»x, 2,158 stades, d'autant plus que ce nombre se rapproche- 
rait de la distance moderne 2,658. 


Page 73, ligne 7. — ésionpa 6°] Dans Hudson, ésiowpa «'; c'est sans 
doute une faute d'impression échappée à l'éditeur. D'ailleurs la version 
latine porte : Promontone insigne. 


Page 74, ligne 2. — Aovorraria) Etienne de Byzance : Aoscrmiés, 
pépos vis Barrixis. Mapxsasds ér zepésAw avris. Dion Cassus (Lux, 12} 
écrit Avorrapia. 


Ligne 4. — Awpéow] Cette orthographe de Ptolémée se trouve confr- 
mée par Dion Cassus (xxxvi, 52). Appieu (Hispan. 521) écrit Aëpsos 
soTapos. | 


Ligne 6. — éxi rÿ x29” ipës] L'édition d'Hudson et le manusenit 
portent tous deux xa) rÿ xa9" ipës Sakioon, nostroque mart; c'est-èdire, 
et par la mer Méditerranée, comme étant la limite meridionale de la Lu- 
sitanie. Mais il est évident qu'il y a ici une erreur, et Marcien n'a pu dire 
que la Lusitanie est bornée au sud par la Méditerranée (ce qui n'est pas), 
puisque, plus haut (p. 68,1. 3), il avait déjà écrit le contraire : À pèr 
Aovorraria nüou xard rè» durixè» dixetrôr Tu pires xeméyn. La sample 
correction de xai en ézi me parait évidente; elle retablit le véritable sens 
et met l'auteur d'accord avec lui-même. Je pense donc qu'on doit lire : 
And dè peonpéplas rÿ spoapnpérn Barnixi, éxi ri xaQ9” uäs Sedico, 
a merde Bætica prædicta, |porrecta| ad nostram mare. 


Ligne 10.— Üoudyo6a] Méla {111,1} : {ne prorimam, quia lala sde 
procurrens, panlahm se ac sea latera fastigat, Cuncus ager dicitar : segurns . 
Sacram vocant : Magnam, quod alterus est. In Cuneo sunt Myrtili, Balsa. 
Ossonoba. Dans le mot Cuneus, Vossius retrouve le Küynres d'Hérodote. 
L'Itinéraire d'Antonin, p. 128, place Ossonoba à 16 milles de Balsa, et 
à 60 milles d'Areau: c'est aujourd'hui Faro, selon Mannert et M. Lapie, 
ou Estoy, selon M. Bischoff. 


Page 75, ligne 5. — ZdAaxpa| Pline {1v, 21) appelle cette ville Salacta 
cognominata Urbs Impcralonia. 


NOTES DU LIVRE II. 167 


Page 75, ligne 8.—— Ocizwre] Pour les différents noms donnés an- 
“—-" ensement à Lisbonne, voyez l'article Felicitas Julia Olisipo, dans le Dic- 
® = onsaire géographique de M. Bischoff. 


Ligne 9.—Téyov] Du Tage au Douro, Pline (1v, 21) compte 200 milles. 


Ligne 10.—xorapoÿ ..... ] Ici existe une petite lacune qu'il serait 
Æ'acile, je pense, de remplir au moyen de Ptolémée. I] ne manque proba. 
"Bliement que le nom du peuple qui habitait auprès des sources du Tage. 

Or, d'après Ptolémée, les sources de ce fleuve étant comprises dans les 
Aimites du territoire des Carpetani, je proposerais de lire : Eloi d’ éxi ràs 
æyyds ro avroÿ xorapo ol xaAoduevos Kapxnravoi, ou simplement zota- 


œoù Kzpsyrasol. 


Page 76, ligne 1. — yñoos Adyo6pis| Dans Ptolémée (15, 5), cette ile 
prend le nom de Aowdo6pis. J'ai cru devoir rétablir le mot sñoos qui 
menque dans les éditions et dans le manuscrit. 


Ligne 3.—ordda 3@1"] Les distances modernes donnant 2,130 stades, 
©ù pourrait corriger orddia 6@s", orddia 6p1'; au licu de orddia a@1', 
créa apÀ’. 


Ligne 5.— Oaxota] Ce fleuve, ainsi nommé par Strabon (111, p.153), 
at appelé Odaxos par Ptolémée (11, 5), et Vacca par Pline (iv, 21). 
Cest aujourd'hui la rivière de Vouga, selon Mannert. 


Ligne 7. — Awplov] Pline (1v, 34) : Durtus amnis ex maximis Hispa- 
me, ortas in Pelendonibus, et juxta Numantiam lapsus, dein per Arevacos 
Vaccæosque, disterminatis ab Asturia Vettonibus, a Lusitania Gallæcis, ibi 
quque Turdulos a Bracaris arcens. Strabon écrit Aouplas, Ptolémée Au- 
Ph, et Agathémère (Grogr. 11, 10, p.48) Aoplas : Eloi dè xai dAo: pey or 
torapol ps raïs éxGo>aïis yivdpeyoi, pilMara Hpidavôs , Ï6np » Béris (leg. 
Bains), Znxoudyas, Aoplas xai vi au@i Podavér. 


Page 77, ligne 1.— oradia yrae] On a bien pu prendre un E un peu 
fac pour un l'; je proposerais donc orddia erÀe’ au lieu de yrAe', d'au- 
lant plus que les mesures modernes donnent 5,035 stades. 


168 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


Page 77, ligne 4. — BdAou] C'est ainsi qu'il faut écrire. Voyez Méla 
(in, 1) et Ptolémée (nu, 5). L'Itinéraire d'Antonin places cette ville à 
24 milles d'Escunis et à 16 milles d'Ossonoba. Balsa est aujourd'hui Vii- 
lamartin , selon M. Lapie, p. 128 de la nouvelle édition des Itinéraires. 


Ligne 5.— orddia g#4y"] Les mesures modernes donnant 3,593 sta- 
des, l'on pourrait peut-être corriger 6ÿ/y" au lieu de a# 47". 


Page 78, ligne 3. — Kayra6ply xeaxÿ] Les Cantabres habitaient la 
partie de l'Espagne qui s'étend au pied des Pyrénées, selon Dion Cassius 
(enr, 25):Té» re Aÿyovatoy és rèy Bperrayiar crparevotionre xarécyor 
of re Zdlagoos, érayactartes aûrÿ, nai où Kayra6poi, of se Âorypes, #0- 
Achobéyres. Oixoëas dè éxcivos pèr Üxd rès Axes, Goses dlperai pos - 
oëros dè éxdrepor, voù re Ilupnralov soë re xpès ri Îénpix sd naprepéraror, 
xai vhy sedidôa ris Üx auroë oùoar. 


Page 82, ligne 8.— l'aXlay Âxvrayéa» | Étienne de Byzance : Axvrana, 
érapyla ris KeÂrixñs ladarles, pla rüv recoapas. Mapxsayès y =cpiz}y 
aüräs. Ptolémée observe la mème division , et partage la Celtogalatis en 
quatre provinces : Aquitania, Lugdunensis, Belgica et Narbonensis. Dion 
Cassius (lib. xxxix, 46) écrit Axvirayéa et nous donne l'étendue de cette 
province : Ô Kpdsooos à Iloëxluos. ...... rhy ÂAxvirariar GÂiyou säoxs 
xareotpéÿato. l'aÂaras ydp xai avroi dyres ri ve KeArixÿ xpocoixoÿo ; xai 
sap” aurd T0 Ilupnraïor és Try dxeaydy xalhxovoi. Âxviraria est aussi l'or- 
thographe adoptée par le traducteur grec de César ( Bell. galL 1, 1). 


Ligne 9. — Nap6wwmaias | Étienne de Byzance : Nap6dy, éuxpsor xai 
rôMs Kekrix. ZrpaGuwr rerdpry. Mapxayès dè Nap6osmmolar (leg. NapGw- 
ymolar) aürir Pnor. Ce passage de Marcien faisait probablement partie de 
lEpitome d'Artémidore, d'après ce qu'il dit plus bas : Tñs ydp Nep6wry- 
clas vù» sepizhovr éy 15 émirouÿ vis Àpremsdopou YewypaPias fre sepi- 
æhov oxPs dieEñ)0opey. 


Page 82, ligne 12.— Acéynpa | Dion Cassius (xxxix, 40) écrit Afypos 
æorapôs, et Theognostus (ap. Cramer Anecd. 1. Il, p. 41) Afye:p évope 
sorauoÿ. Au mot Béyeip, Étienne de Byzance mentionne un autre fleuve 
du même nom : Ab ap, sorapès sepi IDidruar. 


NOTES DU LIVRE IT. 169 


Page 83, ligne 2. — Axvranxg | Cette leçon donnée par le manuscrit 
me sæmble préférable, en ce qu'elle est la transcription exacte du mot 
Aquinicas adopté par les auteurs latins. Ptolémée (11, 7) écrit Axovi- 
reg: Étienne de Byzance, contre son ordinaire, ne donne pas la forme 
ddjective du substantif Axvrapéa. 


Ligne 6. — Ivpiyy] Étienne de Byzance : Iupüyn (leg. Iupiyn), dpos 
Eténs. Appien (Hispan. 1) : Opos éori [up drixov dxd rñs Tuppn- 
nxis Soidoons émi rè» Bdpeior dxeardr. On écrivait aussi Ilupnvaïoy 
(Ilubpwroïos Interpr. gr. Cæsaris Bell. gall. 1, 1) épos, comme dans Tzetzès 
[ur Lycophr. v. 516) : Tupnraïor dpos rür xdlu Bebpixwv, vüy dè Nap6u- 
noi doi: sù dè dpos roëro ywpièes ÎGnplav xai T'alatiay. Au pied de 
cette chaîne, Nicéphore Blemmyde {cod. gr. 1414, fol. 9 v.) place une 
mation nommée Keÿoï : Kai of Keÿoï ofrives xaroixoüos Ta mpoaxoda Toù 
Ibpærabov dpous , dpyopérou dxd roù Bopelou dxeayoë, xai éxdidopévou eis 
rh SDagoas xa) ywplloros roùs Keïrods xai roùs Éénpas. 


Ligne 9. — éx6ohaf] Au lieu d'éx6oan, bonne leçon justifiée par Ptolé- 
mée: Aropsos æorauoë éx6odal. Lucain (1, v. 420) écrit Aturus, et Au- 
some (Mosella, v. 468) Tarbellicus Aturrus, parce que ce fleuve traversait 
le pays des Tarbelli, peuple d'Aquitaine. Dans l'Adour d'aujourd'hui on 
letrouve facilement le nom ancien, Aturus. 


Ligne 11. — Zryvaréou | Ptolémée (man. gr. n° 1401): Xsymarou mota- 
Hoë éxfoal ; et dans la carte Zéyparos sorauds. Pline (1v, 19) mentionne 
les Signani comme un peuple d'Aquitaine. Zfyuavos dans les éditions. 


Page 84, ligne 1. — Kovplaysoy] Ptolémée (man. gr. n° 1 oi ) : Kov- 
PRsds éxpoy, comme dans les éditions. 


Ligne 2. — l'apoéuya] Le man. grec de Ptolémée n° 1401 : l'apivas, 
l'aphya. 


Ligne 6. — Boupdryda] C'est ainsi qu'il faut lire, comme dans le 
leique grec, ms. Coislin n° 392 : Boupryda, dis KeAroyaaréas. Ptolé- 
mée écrit BoupdfyaAa. Quant à Boupéraha donné par le manuscrit et par 
l'édition, il est à croire que c'est uue corruption du mot BOYPAIT AAA, 
mal lu dans un manuscrit en majuscules, dont on aura fait BROYPATAAA. 


170 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


Page 84, ligne 7.— XZdyroses] J'ai adopté l'orthographe de Ptolémée 
et d'Étienne de Byzance. Ce pays se nomme aujourd'hui la Saintonge, 


nom dans lequel on retrouve celui de Santoma. 


Ibid. — Mediodüyior] Étienne de Byzance : Meddavor, sde Âavte- 
pias. Voyez la Notice de l'ancienne Gaule, par d'Anville, p. 446. 


Ligne 9. — ovrdda voe’] Les distances modernes donnant 2,900 stades 
ou 3,100 en ligne droite, il serait possible de corriger ce passage du texte 
qui n'est pas régulier en cet endroit. Marcien d'Héraclée, ainsi qu'il en 
avertit plus haut, met toujours le nombre le plus fort en premier. Ii est 
donc évident qu'il y a ici une erreur de chiffres facile à réparer, à ce que 
je pense, du moins. La correction est celle-ci : Zrddez Gvos', or arxe”, 
au lieu de ordda vos’, oradia rue’, c'est-à-dire stadia 2,300, sisdis 1,600. 
au lieu de stadia 300, stadia 600. On voit que ma conjecture se réduit 
simplement à la disparition des deux chiffres exprimant les mille. Cette 
correction donne du moins de la probabilité aux chiffres, et rend le texte 
conforme à la méthode adoptée par l'auteur. 


Ligne 10. — Kayeyréou] Cette rivière est appelée Carantones par 
Ausone ( Mosella, v. 463 ) : 
Santonico refluus non ipse Cerentonus æstu. 


Ligne 12.— Ilxréso»] Socrate | Histor. Eccles. m1, 8) : idees 6 
Iixréposr (al. Ilxrd6aw») éxioxomos- xddis dè aïrn devrépas Axvrasies. 
Cette orthographe nous fait voir combien les Grecs du moyen âge étaient 
ignorants sur tout ce qui regardait la Gaule, la Germanie, l'Espagne et 
l'Angleterre. 


Page 85, lrgne 4. — Nauvire] Au lieu de Zarawrra) donné per le ma- 
nuscrit et par l'édition, j'ai cru devoir écrire Nepsire, d'après Strabon 
(1v, p. 190) : Ô dè Aciynp peraËi Ilxréves re xai Napmrdr éxGaddss. Ce 
même passage de Strabon peut servir à corriger Ptolémée : T@ oùs Zap- 
pires sAnoidonres 1$ Aiyeipi xorauÿ. C'est Napyreu qu'il faut lire; comme 
un peu après Nanwrüy au lieu de Zaunrd. 


Ligne 5.— Écr: dé] Au lieu des mauvaises leçons fouraies par les ms- 
nuscrits, les éditeurs proposaient éxesrx qui donne un sens raisonnable; 


. NOTES DU LIVRE II. 171 


tas Àæ correction que j'ai faite me semble Îa véritable leçon, d'autant 
pas qu'il n'y avait pas de verbe dans la phrase, qui devient très-correcte 
en adoptant om. Ma conjecture, d’ailleurs, est rendue plus probable par 
\a conformité de ces deux mots, et un copiste négligent a bien pu lire 


éxi dé au lieu de dors dé. 


Page 86, ligne 8.— Aovydoumais| Étienne de Byzance : Aoÿydouve, 
=oMs Karoyalaïas (leg. KeAroyadarias). IroXepaïos év mepiraw. Kai 
Aovydowmoste {in Ptol. Aouydoumnacia) éxapyla. Cette province prenait 
SOR nom de ls ville de Lyon, Lagdunum, située au confluent de la Saône 
€t du Rhise. Dion Cassius (xzvr, 50) : Auvyoüdouror, vüv dè \oëydouvoy, 
FETaf) roÿ re Podayoÿ xai roù À pépidos. 


Ligne 9. — Bay:xÿ] Ce mot est presque toujours écrit dans le manus- 
de. Base) ; erreur qui provient sans doute de ce qu'un copiste aura pris 
"8 un manoscrit en majuscules le T pourun T. 


Page 87, ligne 1.— Aovydoumalas| Il est à regretter que Marcien n'ait 
Consacré un article plus long à cette province, et qu'il n'en ait donne 
és les principales dimensions, sans parler des fleuves et des villes qui y 
Ê A ‘ent contenus, comme il a fait pour l'Aquitaine. Jean Lydus (dr 
a Rsibes, pag. 104. Lips. 1827, in-8°) parle d'un poisson de la Saône, 
Ppelé clopias par les habitants, et qui a la propriété de blanchir à la 
Uvelle lune et de noircir au dernier quartier : Kai év Apapes dë rà 
Frans ris Kerexfis rhereres xs (xAomdy aërdy oi Émympios xxhodo1r), 
ès, œuÉopéyns rfs osAdyns, Reuxds ylveru, pesouuévns, pehuiveru. Je 
Lois faire remarquer que le mot xhox/as manque dans le Trésor de la 
langue greque publié à Londres. Dans le traité (de Flurts) attribue à 
Utarque, ce poisson porte le nom de oxoXdmidos, et la phrase où ce 
MOt se trouve est écrite à peu près dans les mêmes termes que celle 
de Jean Lydus. L'auteur du mème traité (de Fluvis, pag. 12 Huds.) 
dit que l'Arar était d'abord appelé Bphyovaos. 


Ligne 6. — Ka6arA/vou] À s'en tenir Seulement à la phrase de Mar- 
‘en, on serait tenté de croire qu'il esl'ici question de Cavaillon du dé- 
Pèrtèment de Vaucluse, et non de Chälon-sur-Saône. Comment, en 
‘let, cette dernière ville, qui est à 30 lieues au-dessus de Lyon, pouvait- 
elle servir de limite méridionale à la Lyonnaise ? Mais Marcien travaillait 


[72 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


d'après les cartes de Ptolémée , et ces mêmes cartes placent effectivement 
Caballinum ou Châlon-sur-Sadne à la même laütude méridionale que 
Lyon et justifient parfaitement les paroles de notre auteur. Ptolémée 
parle aussi de Cavaillon, mais sous le nom de Kafe}y xoAwvéa et la 
place dans la Narbonnaise. Du reste on a très-souvent confondu ces deu: 
villes dans les auteurs anciens, parce que l'on n'a pas assez fait attention 
à la fortne des cartes primitives. 


Page 88, ligne 9. — Âàzas| Étienne de Byzance : Kai ÂAxese ôpa, 
xa) ÂXGa. Un lexique grec (Coisl. n° 392) donne trois orthographes : A2. 
xeioy pos xai Âscov xai ÂAmvoy. Tretrès (in Lycopkr. v. 1361) corrige 
Zdima en ÂAma, et dit : Aa, où Edma, dpn Etpoxaia ris ivakes ps- 
yda, dy pèr, &@° où peï à lorpos- &AXo dè, àg” 05 à Pivos. Zosime (v1, 2) 
partage cette chaîne de montagnes en trois parties distinctes : ÂAxess 
Korries, Iloswixes, Mapsrlum. Selon Suidas, ces monts séparaient les Gall: 
des Ligures : ÂAxe:s dpy diopilorra l'dAovs xai Aioüpovs, ou plutôt Aryos- 
pos, d'après la correction de Kuster. Je pense aussi qu'il faut lire AAzsior 
dpos au lieu d'ÂAreso» épos donné par le même lexicographe. 


Fid. — Àdofhas| Avienus (Descript. v. 431) : 
Porro inter cautes et saxa sonantia Rhenus, 
Vertice qua nubes nebuloses fulcit Adulas, 
Urget aquas, etc. 


Page 89, ligne 3. — T'epuayia à xdrw] Dion Cassius (1111, 22) parie 
aussi de la même division : KeAr&» ydo rives, oÙs dù l'epuavods xaoëwer, 
sûcar rhy mpès 19 Piry Kanixhy xaracywres, l'eppasiar dvousèeoôe 
éxoinoas rhr pèy do, rè» perd tds roù sorauoÿ xnyds: rhy Où nxére, rèr 
uéxp: roù dxeayoÿ roù Bperranixoÿ ooay. Cette division de la Germanie 
Romaine doit s'entendre du temps d'Auguste, et non du temps de Dion. 
Voyez Cellar. 11, p. 370. 


Page 91, ligne 3. — Aayou6lov| Ausone (Mosella, v. 106):, 
, 
Voyez Étienne de Byzance pour les différents noms de ce fleuve : Da- 


nubis, Danusis, Ister, Maioas ou Dannubis, selon Tzetzès (in Lycophr. 74): 
fospor norauôr, Tèy nai AdyvouGiy xahoüperoy. Jean Tretzès (Chil. a. 


NOTES DU LIVRE II. 173 


926) nous apprend que c'est après la ville nommée A£ioÿxous que ce 
feuve change de nom : 

ÊE dpxrixoû AdyouGis éx Kia6plou 

Méyp: xpds aÿrir ABotxoliy xd, 

À@' fs Adyouis xAñoir els lorpoy rpéxe, 

Kai péyps sévrou yevudrur AavouGelwr. 


Page 91, ligne 5. — orpos] Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes {1v, 
184) décrit le cours de ce fleuve , d'après des traditions fabuleuses conser- 
vées par Timagète : Tipdynros dé év a’ sepi AMuérwv, rèv lorpoy nai naza- 
Plpecles Ex rüv KeArixdr Opor, ekva éxdiddves els KeAtixdv Aluyny - perà dè 
raÿre els do oylèeoôas rd Odwp, xal 70 pêv eis rôv EUEeivoy xdvrov eioSdAXer, 
1d dé els rh KeXrxhy Sdacaay. Le même auteur (1v, 306) nous donne 
quelques détails sur les trois bouches de ce fleuve : Tpla oréuara éyes à 
lospos- dy do Aéyeres Kaddy orôua, ds Pnor Tipdynros repli kuéver; un 
peu plus loin (1v, 311) : spi rô» epi riv Ileüxns dyxdva dio elval Enr 
Ctépare roù Éorpov: dy TÔ pèy xaheïras Âpnuos, rÔ dé Kaldy ordua; et 
(, 320) : Kard dè rà 15» Zivduws nedlor ayiteras à moraués. J'ajouterai 
id un passage de Nicétas Paphlago (cod. gr. 1607, fol. 108 v.) sur les deux 
oms de ce fleuve : fonc: xdvres rdv morapdy Îorpoy ueyé0e: xai evônvia 
don zorauo) Pépouor: 5ù sepiénroy Éyovra, dy xai Aavobbioy À Émiywpros 

le yAÿrra xadeïye T'érhovs dè xar’ éxeïvo xœupoÿ ueravdotas ris xarpidos 
Jtyovéras , spocolnous à sorauès EPeper. 


Page 92, ligne 5.— orddia gÿ x] Les distances modernes fournissant 
1660 stades, on pourrait peut-être lire orddsa 6Ÿx', ordin 6y 0’, au lieu 
€ guys, axo°. 


Page 95, ligne 4.— orddia ax | Au lieu de orddia 4°, oradia ga", je 
Proposerais oradia 6y', arddia 6a'; car les distances modernes donnent 
2,600 stades. 


Page 97, ligne 9. — Maœwridos | Dans le langage des Scythes, ce lac 
Prenait le nom de Kappæahoùx , selon Tzetzès {Chil. vins, 773) : 
Toëïs Zxtôœs aûrn Kapurakodx à AMuyn xAñoiv Pépe:- 
To Kappzadoix d'EAAnmoËèy ads iyObwr Xéye: 
To Kdpu ydp xdds oxubixs, rà Où Ilañox lyÜes . 
Kai raya êv onualvouor, 1 Kapunadoix, Moudris. 


174 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


Je soupçonne ici une erreur dans la décomposition du mot Kapyxa- 
Aodx, et je pense qu'on doit lire : 


TO Kèp ydp sos oxulixäs , rù dè Maaïoûx iyôtes. 


On sait, en effet, que les Grecs, depuis le moyen âge, remplacent le 6 — 
par ux, et on retrouve le mot Mzzaix dans le mot dit bélouk, signi- 
fiant poisson ; quant à Käp, je laisse aux orientalistes le soin de décider 
en quelle langue ce mot veut dire rille; à moins que ce ne soit une cor- 
ruption de y>$ keur, signifiant plaine, c'est-à-dire plaine des poissons. Je 
dois observer que le mot entier n'est point composé d'après les règles de 

la langue tartare. 


Page 98, ligne 3.— Îdèvë roïs Merardorais | Étienne de Byzance : lé£v- 
765, vos Eüpowaïor, às Mapxsasds é» xepixAy. Appien (De bell. Mitkrd. 
cap. 69) : Ilepdourrs d és rh Edpoxnr, Eaupouarür of ve BaslAuos xai 
lfuyes , nai KépaXAor, xal Opéxwr 6ca yém rap rdv Éorper à Polcre» 
À rô» Aluoy oinoüos , xai éxi voïsde Baordpyas, ro dAxipérater avrür yévos. 
Il existait plusieurs nations du nom d'Îévyes ; ceux qui sont appelés Me- 
taydoræus par Marcien se trouvent mentionnés dans le man. grec n° 1603, 
fol. 7 v. Agathémère (Géogr. 11, 4, p: 38) : Kai écris Ürd pds 1à dvrmd- 
rara Ts Zapugrlas éxi véroy narioïoa perà roùs Îdèvyas roës Merepdores 
» Aaxia, dpiéouéem xai aËrn Tÿ Éorpy. 


Ligne 7. — Kapxivkrou xoArou] Hudson, au lieu de Carciniti sines. 
a mal traduit Carciniti fluvui. Méla (11, 1) parle assez en détail de ce 
golfe et de la ville du même nom qui y était située : Quod inter paladen dt 
sinum est, Taphræ nominatar. Sinas Carcinites. In eo urbs est Carcine : quam 
duo flamuna, Gerrhos et Hÿpacaris, uno osto effluentia attingunt; veram di- 
versis fontibus, et almnde delapsi. Nam Gerrhes inter Basilidas et Nomades . 
Hypacaris per Nomadas evolritur. Hérodote (1v, 54), qui nous donne à 
peu près les mêmes renseignements, ne parle que de l'Hypaceris : Éxros 
dè Téxapis sorapds , ds Spuäras pèy éx Aiuyns, dià pécwr dè rüv Nopdduwr 
Exvôéwy béwr, éxdidoï xard Kapauriniy sd, ès debèr éxépyus vév sc 
Taatyr xai rdv ÂyAAior xakedueyo» Spduoy. Selon le mème auteur 
(1v, 99). cette ville servait de limite méridionale à la vieille Scythie : Aërz 
#0n apyaln Exvlix éons, spès pecau6piny re nai »6roy dvepor xespéya, pé 
xps sôuos xadeopéras Kapxiviridos. 


NOTES DU LIVRE II. 179 


Pige 100, ligne 3.— À yafvpaoi| Étienne de Bvzance : Zayafopy oi 
{ leg. Àycvpool), vos, sepi où Qna: Mapuards ëv nepirhw Yapuarlas. 
N à ctphore Blemmyde (cod. gr. 1414, fol. 8 r.) : Kai Üxepare dè rovrwr, 
E Enr 10 yévos Tüy IloAvixzer À yaiowy + dou eioiv oi dydpes oi ps- 
À Æyyhuvo za) oi Éxænuolyol- oi Nevpoi, xai oi Éxxonodes, xai oi L'e- 
2 gro , nai où Àydfupaos , sou roù Bopuoberoës (leg. Bopuoévou) rorauoë 
Se Dlup oplyerau, Tÿ peromy roù EvEcivou Ilévrou dxéuxpoobey où Kpioë, 
Æ Ætvarties vor Mouvdy sespdr. 


Ligne 8.— AAaéyou épovs] Étienne de Byzance : AXavôs, épos À puarias 
( leg. Zapparias). 


Ligne 9.— ÂAcévwr | Tietzès (in Lycophr. 887) : Aavois Euparaiwr 
Envy yévos Quais, olxoüyras repi shy Moudris Thy avrhy xai roy Tavaiy, 
and rh rü» Ÿpuariwr sépodor, na) Kaosiwr, fv ÀAéEaydpos à Facikes 

ciômpaïs süœus xheioThy Éxolnoer. 


Page 101, ligne 10. — Bperaynixai] Étienne de Byzance cite, d'après 
Marcien d'Héraclée, cinq îles comprises sous le nom d'Æbudw , et faisant 
partie des îles Britanniques. Ce passage ne se trouve plus dans ce qui nous 
reste de Marcien : ASoïdæ, vñoos mévre rñs Bperavuixñis, &s Mapxiavôs év 
ttpy. Le nom de ces îles varie beaucoup dans les géographes anciens : 
Æde, Ebudæ, Hebudæ, Hebude, Hebrides, Occidentales. Voyez le Dic- 
lionnaire de géogr. de M. Bischoff. Londinium, ville des îles Britanniques, 
Da pas non plus été oubliée par Marcien; le passage où cette ville est 
mentionnée, et qui nous a été conservé par Étienne de Byzance, faisait 
partie de ce qui est perdu : Aswdômoy, môdus rüs Bperravias. Mapxiavès év 
teoixhy avris. Peut-être faut-il lire Aovdimos ? 


Nid, — AXGles | Étienne de Byzance : AXGlwy, vñaos Bperravixh. Map- 
xyès dy mepixAy aûris. Jean Tiretzès (Chil. vit, v. 79) écrit AXou6iwp. 


Page 102, ligne 1. — xarvaytixpd ris KeAroyadatias| Dion Cassius 
(uux, 50) compte 450 stades entre les côtes de la Grande-Bretagne ct 
celles de 1a Morinie : À dè dn y@pa aûrn dxéyes pèy ris duelpou tüs Keà- 
tuÿs xard Mopiyous oradious neyrhxovra xal rerpaxoalous rù avvrop- 
TT0p- saphxes dè sapa te riy Aossy l'alatiay, xai napa rh lénpiar dÂiyou 
Tügay, ds re T0 wédayos dvarelvovoa. Ce que l'historien grec ajoute fait 


176 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


voir que cette ile n'était point exactement connue des Grecs ni des Ro- 
mains. Scytinus de Chio, cité par Apollonius Dyscolus {Hist. comment. 
cap. xv1), ne donne que 400 stades au périmètre de cette île : Zxyréses 
dè 6 Xios rhy Bperranxiy voor Àéyes oradiwy elvas rerpaxooimr sù zt- 
piusrpor. Entre les côtes des îles Britanniques et l'embouchure du Rhin, 
Zosime (11, 5) compte 900 stades : H Bperramx} vicos éppaxociess ove- 
diois diécruxs voù Puvov. Tretaès, dans ses scolies sur Lycophron 
(v. 1304), dit : Ilepi yàp rèr Qxeardr écriy à Bperravis vicos, peraËd sès 
re dy duout xespéyns Bperravias, xai Govans ris spôs éyarokf». Ancienne- 
ment cette île était divisée en deux parties nommées : Bperresés ÿ xére 
et Bperrayia » dyw. Voyez Dion Cassius (1v, 23). 


Page 105, ligne 1. — Aounxakdoviy | Le scoliaste de Denys Periégète 
(Geogr. min. ed. Bernhardy, t. I. p.319) écrit Anouxaïwdémes. Ke16300e: 
dé Qnor rôv dpxrgor dxeardr Zapuarixdy Te xai AnouxaÂndéseer. 


Ligne 3.— louepmixg] Cet océan, dans Ptolémée, porte le nom de 
lov6épnos ducavés. 


Ligne 4. — Ovspysouly]| Ptolémée écrit Oùepysowos. 


Ligne 8.— Aauvdmoy | M. Bischoff, daus son excellent Dictionnaire. 
à l'article Damnoniam, cite Diodore de Sicile (v, 22), comme mention- 
nant ces deux noms Asusémor et Oxpivoy donnés au même promontoire. 
Nous n'avons trouvé ni l'un ni l'autre dans l'historien grec : le chapitre 2: 
du livre v traite effectivement de la Grande-Bretagne; mais il n'v est 
point fait mention de ce promontoire. 


Ligne 10. — Tapovedoëvou] Ptolémée : Tapoudoëg , à xal Opaès dxpn 
(cod. Palat. Tapouédouy). 


Ibid. — Opxädos | Diodore de Sicile (v, 21) mentionne ce promontoire 
ainsi que deux autres nommés Cantium et Belerium. [1 dit, en parlant de 
l'ile de la Grande-Bretagne : Afrn >dp r$ oyhpari rplywvos oùoa zapazÀy- 
otws rÿ ZixeAlg, rs sAevpds oùx icoxwovs éye:. Ilapexreroéons dè evräs 
zapà rir Etpornr AoËds, rù pèr éAdysoror dxd ris Wuelpou discrunès 
axporrhpior, € xahoëc: Kéyriop, Paois dxéyerr xd ris yüs crellovs às 
éxarèr, nef” Ôy sono» à Sacoa rostiras TÔy Énpour- T0 d’ Érepor ixpu- 


NOTES DU LIVRE IL. 177 


Tépior 10 xakodueror Belépon daéyeir Xéyeras ris dxelpou xhoûr duepür 
reoodpus * T0 d’ Üoesduevoy dytxev pèy loropoÿoiy eis rù aË)aæyos , üvo- 
pétsodas dè Opxas. 


Page 106 , ligne 6.— Of sdyres] Les mesures données par Diodore de 
Sicile sont beaucoup tfop fortes. Pour le périple entier de l'ile, il compte 
{3,500 stades, nombre partagé en trois pour mesurer les trois côtés de 
lle. Le tour de l'Angleterre et de l'Écosse, en suivant tous les golfes, 
donne 28,604 stades, nombre absolument le même que celui qui est fourni 
par Marcien. Voici lc passage de Diodore de Sicile : T&y dè xAsvp&ür rhy pèy 
Oayloru elves oradlus éxraxoyiAlur sevraxoolwr, xapñxouoay æapà Thy 
Espéayr + rip dè devrépar y dxd roû xopÜuoÿ xpès y xopu@ir avixou- 
cv, oradlwr puplur sevraxoyDuwy: riv dè Aormiy, oradlws diouuplus. 
Üore vhs süoas cles ris yhoou xepiPopdy oradles rerpaxiouvpluy dioys- 
Au serraxoolwr. 


Page 107, ligne 13. — rÿ A&ün] Il faut sans doute lire rñs Ai6üns ; 
mais comme la phrase n'est pas achevée, je n'ai pas osé faire cette cor- 
rection. 


NOTES 
DE L’'ÉPITOME D’ARTÉMIDORE. 


dl 


Page 109, ligne 2.— Éxrrouñs] Il paraît que l'Épitome d'Artémidore 
élit divisé en deux livres, comme l'indique un fragment de Marcien 
Conservé par Étienne de Byzance : Makdxn, xdAs Î6nplas * Mapxsavds êv 6’ 
td émrougy Àprepsdépor. 


Ligne 4. — ÀAdpauvrior] Étienne de Byzance écrit Adpauérre:or ; 
Suidas donne les deux formes Adpauÿreiov et Adpauirreov. La pre- 
mière cependant semble préférable, parce que ce nom de ville est tou- 


12 


178 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


jours écrit ainsi sur les médailles. Voyez aussi Polyen {Strateg. v11, 261. _ 
Pour l'orthographe des noms de villes qui sont du ressort de la nu-—— 
mismatique, il faut s'en rapporter à celle qui est adoptée par Eckbellll 
et par M. Mionnet. | 


Page 109, ligne 5.— séAewr] J'ai admis cette disposition, parce qu'e- 
lors il n'est plus nécessaire de suppléer la conjonction xai. 


Page 110, ligne 4. — sAéor] De zoÀù et sAéo» Eusèbe (Caien. Pair. in 
Psalm. xcr, 8) forme IloAëxAco» mallo magis, mot qui manque au Theses- 
ras de Londres : As mroÂëzAcor rods ris Selas xpictws Àdyous vaspez- 
sA#rropæ. Au reste, cette formation est peut-être de l'éditeur. 


Page 111, ligne 9.— efdnoiy] Le manuscrit et Hudson portent tous 
deux fônoiv; mais j'ai cru devoir corriger ce mot et écrire elec». Cette 
différence provient de la confusion fréquente de l's et de l'es. 


Page 112, ligne 3. — T:pocÜéyns] Pour tous les géographes anciens 
mentionnés ici, voyez la Bibliothèque grecque de Fabricius, liv. rv, ch. : 
et 2 de la nouvelle édition. 


Ligne 7. — xwCeprirns | De xv6eprdw on a fait xu6epyérns , xu6cpyn- 
cla et dxv6epynola. Le Thesaurus de M. Didot ne donne qu'un sex 
exemple de ce dernier mot : on pourrait ajouter une autre citation 
tirée de S. Ephrem (Opp. I, p. 78, C) : Méyas xivduyos sudiop éy norvo- 
le , édyxep dxvÉepymoia éotiy éy 1% péov. 


Ligne 10.— Evôvuéyns] Au lieu de Evôvudyns donné par les manus- 
crits. L'orthographe que j'ai adoptée se trouve confirmée par Jean Lydus 
(de Mensibus, p. 262, Lipsiæ, 1827, in-8°). Selon le mème écrivain, Eu- 
thymènes, naviguant dans la mer Atlantique, prétend s'être aperçu que 
le Nil gonflait et débordait sous l'influence des vents étésiens. Ni a probe- 
blement voulu parler de ia mer Méditerranée. 


Page 113, ligne 3. — éxarepos] De Ppovés et de éxérepos, S. Ephrem 
(Opp. III, p. 311, A) forme Éxarepo@poyés, mot qui manque au Thessaras 
de M. Didot. 


NOTES DE L'ÉPITOME. 179 


Page 113, ligne 5. — seperrdy] Le Thesaurus de Londres ne donne 
Pas le mot Ilspsrrosxés employé par S. Cyrille (Opp. I, p. 292, E). 


Page 114, ligne 2.— dxp6&s] Du superlatif äxpi6éoraros Meletius 
{ @p. Cramer, Anecd. gr. t. III, p. 48, 1. 13) fait l'adverbe Axpiéeorarws, 
æxemple qu'on peut ajouter à celui qui est fourni par le Thesaurus de 
M. Didot. Aloyiorws manque encore dans nos lexiques ; ce mot, qui est 
de même formation, est employé par Justin le Martyr (Opp. p. 481, B. 
Paris, 1742, in-fol.) : M&AAov dé aioylotus xeipauévos riuäy roûs éaury 
Sréovs. On se servait aussi quelquefois des comparatifs adverbialement, 
comme Bpadurépæs (Origen. Opp. 1, p. 890, À); Adpotépws (Galeni Opp. 
t XX, p. 204); Éppeeorépæs (Maxim. Confess. in Gregor. theol. p. 26). 
Ces trois adverbes se trouvent cités dans le Thesaurus de M. Didot, mais 
avec un seul exemple ; quant aux suivants, ils pourront figurer dans le sup- 
plément de ce savant recueil, qui ne les donne point : Aywsorixwrépes 
(Cramer, Anecd. gr. t. IV, p. 2); Bimorépæws (Hippocr. ap. Galen. Opp. 
t XVII, 1° part. p. 119); Évepyeorépws (Origen. Opp. 1, p. 569, D); 
Évorarsxarépes (S. Ephrem. Opp. t. I, p. 261, C). 


Ligne 4.— Tuppnrixdr] Dans le manuscrit grec n° 1583, fol. 241 v. 
il est question d'une ile appelée Gallaria, et située dans la mer de Tos- 
que : laXapla vfoos rür Iluppininüv xeXdye: éyyllouaa. Sozomène (Hist. 
el. lib. 111, 23, p. 282, E) nous servira pour corriger ce passage : 
ldsrapia (leg. TaXuvapla) vñoos puxpà xai dolxnsos êv 55 Tuppnuixg 
tdyes xespéyn ; d'où l'on voit qu'il faut lire FaAAvapla vñoos rüv Tup- 
nage, ou plutôt r$ Tuppnnxÿ sekdye éyylovoa. Cette ile se nomme 
atjourd'hui la Gorgone. | 


Ligne 12. — Éparocfé»ns] « Le jugement qu'on a porté des connais- 
‘sances d'Ératosthènes a beaucoup varié dans l'antiquité; les uns l'ont 
“regardé comme un homme d'un génie supérieur, qui avait embrassé 
ttoutes les sciences, et qui les avait perfectionnées : d'autres ont attaqué 
tcette grande réputation. Polémon le Périégète (Strabon, lib. 1, p. 15) 
‘l'accusait d'être un auteur superficiel; Strabon ne s'éloigne pas de ce 
“sentiment, et Marcien d'Héraclée dit aflirmativement qu'il s'était em- 
«paré de l'ouvrage de Timosthènes, quil l'avait copié presque mot à mot, 
«et donné ensuite comme étant de lui. Ces sortes de larcins étaient faciles 
‘dans un temps où les exemplaires des livres se multipliaient lentement 


12. 


180 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


set difficilement. La faveur de Ptolémée Evergètes, qui confia à Erato- 
«sthènes la bibliothèque d'Alexandrie, fut encore un moyen qui lui pro- 
ecura un grand nombre de connaissances qu'il a pu s'approprier, et dont 
«il semble avoir fait disparaître la source, puisque Hipparque et Ptolémee 
one les y ont plus retrouvées.» M. Gossellin (Géogr. des Grecs, p. 36). 


Page 115, ligne 2.— fpayéa] Les mots suivants pourront très-bien 6- 
gurer dans le supplément du Thesauras publié par M. Didot : Bpayvnaupes 
(J. Tsetces ap. Cramer, Anecd. III, pag. 323, 25): BpayvmaxpoGpayis 
(J. T:etces ap. Cramer, Anecd. 1IÏ, p. 305, 8). Le même recueil donne 
deux exemples du mot Bpayvropéw, on peut encore y ajouter celui-ci : 
S. Cyrille (Opp. I, p. 82, B). 


Ligne 8.— xAcioro»] De ce mot J. Tzetzès (Cramer, Anecd. II, 339) 
forme IMAesororoixihos, expression qui manque au Trésor de la langue 
grecque publié à Londres. 


Page 116, ligne 1. — oa@éoraror] Du comparatif on a fait l'adverbe 
ZaŸeorépws, mot qui est omis dans le Thesaurus publié à Londres. Cette 


expression a été emplovée par S. Cyrille (Glapkyr. V, pag. 166, A) et par 
J. Tzetzès (Cramer, Anecd. gr. t. II, p. 307, 26). 


Ligne 3. — ës] J'ai cru devoir rétablir ce mot qui manque dans les 
éditions et dans les manuscrits, afin de rendre la phrase plus régulière 
et plus correcte. Ce qui confirme ma conjecture, c'est que le redouble- 
ment de la syllabe os, epyaunvès ês, a bien pu tromper l'œil d'an co- 
piste, lequel par négligence aura oublié ce pronom. 


Page 118, ligne 3. — xepoyriopéyus | Les adverbes formés des parti- 
cipes passés sont très-fréquents ; en voici plusieurs qui peuvent être ajou- 
tés aux exemples déjà fournis par le Thesaurus de M. Didot : Asoraméres 
(Cyril. Opp.X, p. 339, A); Ampaprnaéros ( Hipparck. ad Phenom. p. 172. 
B. et Alxand. Aphrodis. cod. gr. 1876, fol. 46 r.); ÉEedeynées (Cynill. 
Opp. UT, p. 226, D); ÉEnrAwuéres (Caten. Patr. in Job, p. 376): ÊEnpr- 
péves (Cyril. Opp. 11, p.614, C). Quant aux adverbes qui suivent et qui 
sont de même formation, ils manquent encore dans nos lexiques : Be6àss- 
uévws (Meletius ap. Cramer, Anecd. II], p. 88, 19); Be6voméres, et pour 
explication rexpaynéres (Cyril. Lexic. man.); Aespyacpéres (Walz, 


NOTES DE L'ÉPITOME. 181 


Bheor. gr. t. IX, p. 245); Asevnveynéves (Cyril. Opp. IV, p. 46, E); 
Écxpévws (Cyril. Opp. 1, p. 362, E); et Édpemnéves, lis. Édpaopéves 
($ Ephrem. Opp. t. XII, p. 352, D). Ce dernier mot, Édpuwéves, au 
lieu d'Édpasoupéves, serait formé du présent, comme dpuoëévres, à moins 
qu'on ne veuille lire Hôpuœpuéres. 


Page 118, ligne 7.— yv%pioua | Dans Achmet (Oneir. c. 1 19) on lit : Édy 
ns On 85: éoxcbioôn éuxpootlws wap’ &yvwpluov. Cette forme &yvopiuos, 
qui n'existe pas dans nos lexiques, me semble suspecte, et je présume qu'il 
faut lire zapd y»wpluov, ab homine noto. Ce qui confirme cette correction, 
cest que l'auteur, dans le sens privatif, ne se sert jamais que du mot 
éyépuoros, toujours en opposition à +v@psuos; comme un peu plus loin 
(cap. 121) : Édy dé ln 6 Baoiheds dr: érdEeuoer dyfpoxor yropiuov. 
dJéyrépsoror, x.7.À. Les savants éditeurs du Thesaurus de M. Didot ont 
donc eu parfaitement raison de ne point admettre le mot dyvwpiuos, qui 
et une faute provenant sans doute de la négligence des copistes. 


Ligne 9. — déw0éyrur | Cette leçon rétablit le texte et ne change 
neo à la version d'Hudson, qui aurait dû soupçouner Gbw0évrwy 


wlieu de d&odyw, puisqu'il traduit : aut accurata correctione digna 
laterent. 


Page 120, ligne 11. — Opaxiy Booxép | Bosphore qui portait ancien- 
ment le nom de Mÿoros, au témoignage du scoliaste d'Apollonius 
(n, 168) : Bdoxopos Opqxios, à xdhas Müoios xadoûuevos. Jean Tzetzès 
(Chi, 1,829, 886) parle aussi de ce bosphore sous le nom de Béoxopos 
dapatrys. 


Page 122, ligne 10. — ywplor] Dans le Périple d'Arrien, qui est la 
reproduction presque littérale de cette partie de l'Épitome d'Artémidorc, 
ce passage offre plusieurs variantes : Keïras ywploy Aeyopevoy iepèy, év & 
vas éors Ads Oüplou oÙrw xpoaayopevouévou. Toùro dè rù ywpiov dPeri- 
piéy dors roïs els rèv IIdyroy Aéouor. Toïs xAedoaos dè eis dv Iloyroy debig 
dis 1ÿy Âolay, 10 Xeydpevos.. .... rù xpès Ilôvrov, x.r.À. Le périple ano- 
ayme du Pont-Euxin (Gail, Geogr. min. III, p. 139), se rapproche davan- 
tage du texte de Marcien, et donne toujours le rapport des stades en 
milles. 


182 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


Page 123, ligne 5.— Âzd ispoë Ads] Étienne de Byzance, au mot 
XaAxndd», nous a conservé le commencement du Périple de Ménippe dans 
la Propontide et sur la côte occidentale de la Bithynie, à partir de La 
même position : Ka} Mé»ersos é» xeptakg Bôvvias. Â=0 iepoÿ Asds Oplor. 
xai roÿ orôparos voù Iléyrou apsorepar Éyoyr: vhy Âxespoy, nai émrnAéers: 
cis Xahxnddra ris sou, eloi orddia éxardy elxoo1v. À xd dè raërus és ro5 
Axptrov, orddia £”. Puis au mot XaAxérns : Apreulowpos éy évdcuéry yeu- 
ypaPovnévur. Âxd dè ro Âxpirou xapaxAsioayr: | xpès rè»] ebpor oréèes 
éxardy déxa, dxpa xeïres pis xahovuéyn , xal vioos ratrn sapdxesres IL- 
rudôns, xai É\AR vicos xalouuém Xaïxérns, nai dAXR Ilpôra Àcyopéra. 
Às0 dè rabrns els hr Xalxfrnr Acyouéymy soky, orada reccapaxorre. 

Près de 1à Socrate {Hist. eccles. p. 693) mentionne une position mari- 
time : Â yyapor épxdpioy év Biôvri, xAnolor ris ÉAcvouxdheus neiueror. 
D'après le même historien (p. 526), cette ville d'ÉAcrouroks n'était an- 
ciennement qu'un bourg connu sous le nom de Apesdyn xp. 


Ligne 6. — MA œyvar] Le périple anonyme du Pont-Euxin nous donne 
la synonymie de cette position : MéAmv2», rh vùy Àeyouérmr KaAivaxpor. 


Ligne 8.— Ârd Àprdysou ] D'après Arrien et le périple anonyme, on 
pourrait suppléer ce qui manque ici : Arè Mehuyms dxpas cis À prasvor 


zorapèy xai ywplor, orddia pr’. Arrien écrit Àpräyns. 


Tbid. — WA or] Ce fleuve de la Bithynie est appelé W£us par Arnen 
et par Étienne de Byzance, et WAAMs par Ptolémée. A l'article dis, 
dans Étienne de Byzance, on lit : Éor: xai morauès Bbuvias Ouddis , où 
DuAAnis r0 InAuxôv. Je soupçonne ici un double emploi et une erreur 
provenant de la différence d'orthographe. Peut-être ce géographe s'est-il 
trompé en faisant deux fleuves d'un seul nommé WAXSs, dont le nom 
aura été corrompu en celui de dus, le D et le # pouvant facilement 
être pris l'un pour l'autre, et l's et l'v se prononçant de même. Pour la 
même raison, je corrigerais le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (11,654: 
et je lirais WAXS au lieu de Dés , worauôs Biôuylas. Ces doubles em- 
plois sont assez fréquents dans les lexicographes, qui ne se donnaient 
pas la peine d'éviter les répétitions; voyez entre autres Suidas, qui éenit 
Aoplaxos, yœæploy Opéxns, et plus bas Aépioxos, évoua rérov: tandis 
qu'il est bien évident que c'est le même lieu dont il a voulu parler, mais 
qu'il a écrit de deux manières différentes. 


NOTES DE L'ÉPITOME. 183 


Page 123, ligne 9.— ord%a o£' ] Arrien et le périple anonyme comp- 
teat tous deux 150 stades , au lieu de 290 donnés par Marcien. 


Ligne 12. — Kawas sorauoÿ] Étienne de Byzance ne parle que de la 
ile de ce nom : Kdze, nds Bury: Oedzouxos dydde ÉAAnnixGr. 
Cette ville, appelée aussi Kdpæn, était située sur le bord de la mer, et 
sans doute à l'embouchure du fleuve du même nom : Kai id rods ép rÿ 
dd yehesoùs éubès els shoïoy, narélaGe Bôuviar cis éuxdpioy Xeyduevoy 
Kdpsi> (VWit. Agathonict, n° 1; Bolland. Aug. 22). Peut-être doit-on lire 
Képæns au lieu de Kdpxs>, comme dans (Synazxar. Aug. xxir) : Kdpænv 
éuzdpor é> Tÿ Iloyrixÿ y@pg. Cette même Vie de S. Agathonicus nous 
fournit encore le nom d'une localité située dans les environs de Nico- 
médie : Os dé dañpay x KvGépur xouns dPixéoôos eis Nixounde:ay, éy Tÿ 
0dÿ évovêéres. Près de cette même ville de Nicomédie (it. Clement. Ancyr. 
cod. gr. 1455, fol. 86 v.) se trouvait une montagne nommée Pyramis, et 
consacrée aux divinités du paganisme : [üpamis dpos, y & Ta 1e rüv Qu- 
aùp roïs ÉAAnoir érexcfro. 


Tbid. — Ovmada] Entre Calpas et Thynias Arrien et le périple ano- 
mme méntionnent une position nommée Pér, qu'ils placent à 20 stades 
de chacune de ces localités, ce qui ferait 40 stades de Calpas à l'ile Thy- 
us, au lieu de 60 donnés par Marcien. Thyrias serait le nom d'une 
ile appartenant à l'île appelée ÀÂxoXAwvids, selon le témoignage du pé- 
ile anonyme : Âsowslav, vñoov puxpdy, rh vüv Àeyouévny AdOynv 
(Ârrien Aa@yovaoia)............ aürn dè » ÂxoXdwmds vicos êyes év 
arf sd Acyouéyny Ouriida, Hpaxewr@r dxoixos. Étienne de Byzance 
donne les formes suivantes : Ousids, Oüyn, xai Ouvis, xai Guynis. La forme 
Gris se retrouve dans un passage du scoliaste d'Apollonius de Rhodes 
(in, 686) : Êv dé r3 Ouvidt hay iepéy éoriy ÂséXRwvos. Suivant le même 
auteur (11, 674), cette île avait 7 stades de tour : Guriddos vioou péuvn- 
tu NôpQis à Hpaxhedrns : noi dè auriy Érrà oradlous Éyeiv Ts nepiué- 
pou. KaXuoËéyns dè êv 7$ IlepésAg, xd pèy ÉAAfrwy not rpooayo- 
pebeofas rhy re yopay xal Tv vioov Ovvidda, xd à rüv Bap6dpwy Ouvlay. 


Ibid. — Ouwiddos] La leçon Ovviddos est une corruption évidente du 
mot OYNIAAOZ, dont la première lettre aura été prise pour un O. 


Page 124, ligne 1. — Y2yydpov | Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes 


184 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


(11, 724) : Zayydpios sorapès Dpuylas” à dè Mupheasds Zéyyapos aÿrès 
Aéyeoai Qnor- sAnoioy dè avroù Opeias Aiunrpos icpôr don, &s ua 
Edybos. Cette orthographe XZéyyapos était encore observée du temps de 
l'empereur Basile (Synaz. Jubii, xxx) : Züperes dd ris xddlews À yxüpas és 
T0ÿ Zayydpou sorauoÿ. Dans la Vie de l'apôtre Philippe (n° 2 Boll. Mai, 
12), ce fleuve prend le nom de Zéyapis; il traversait la Phrygie et la Bi- 
thynie, selon le scoliaste d'Homère, publié par Villoison (had. p.95, A) : 
Zzyydpios dir rhy Dpuylar ÉEtior à Bifuvias. Îl avait sa source dans un 
bourg nommé Pazam (Socrat. Hist. eccl. iv, 23, p. 669) : Ê» ILdèy nigy, 
évôa roù Zayyaplou sorapoÿ eloiv ai xnyal; et (v, 21, p. 693) : Ê» Ilale 
xauy vis Dpuylas. : 

Page 124, ligne 1. — orddia y ] Il y a ici une erreur de chiffres facile, 
je crois, à réparer, avec Île secours d'Arrien et du périple anonyme. Ces 
deux géographes, de Gvmsds à XrAa! ou XnAai Mndaxr, position iuterme- 
diaire omise par Marcien, comptent 20 stades, et 180 de ce dernier lieu 
au Sanyarus, ce qui fait 200 stades de Thynius au Sangarias. On pourrait 
donc écrire orddia o’ au lieu de orddia y’. 


Ligne 2.— Ÿmoy] Étienne de Byzance : frios, rorapès ai mods vd 
nr Iovrixr HpaxAciay, &s Aoutrios Ka]iotpatos ér Éxty Tv sepi Hps- 
xheias. Le scoliaste d’Apollonius de Rhodes (11, -96) : Îæia sous sapa 
r$ rorauÿ ér rÿ Ouvlg. Ârrien écrit Ÿæx105 par deux =, et le périple ano- 
nyme mentionne la ville de Prusias situce sur les bords de ce fleuve : Os- 


Tos à orapès yes Êx” aûrÿ ueonyès sou» Ilpovorada Àeyouérgr. 


Ligne 3. — Ajay sou» | Hudson propose Aséoxok», d'après Ptolémee ; 
mais il faut évidemment lire Ajay sou», comme dans le périple anonyme 
et dans Étienne de Byzance : Aia, sôAus Buôuvias æpès rÿ Iléyry. Arrien 
ue mentionne pas cette ville. 


Ligne 4 — Âxo Ajas] Entre Dia et Elæus le périple anonyme donne 
une position maritime appelée Aseôs ou Aîuos, selon Arrien, à 40 
stades de Dia, et à 6o de l'Eleus. 


Ibid. — mor] Arrien écrit ÉAaïor, et le périple anonyme ÉAmoër. 
Etenne de Byzance parle seulement de la ville située à l'embouchure de 
ce fleuve : Kai ÉAaia Buyias éxivcior, xAncioy Muoins. 


NOTES DE L'ÉPITOME. 185 


Page 124, ligne 7.— créa x] Du fleuve Cales à Heraclea Arrien compte 
100 stades, et le périple anonyme 99, au lieu de 80. Les deux premiers 
géographes placent le fleuve Aüxos, oublié par Marcien, à 80 stades 
du Cales. Peut-être cette différence de chiffres vient-elle des copistes de 
notre auteur, qui auront omis la phrase où se trouve mentionné le Lycus. 


Ligne 9.— xemérnr] T1 y a ici une légère omission, et probablement il 
ft lire comme dans le périple anonyme : Karayrixpù xesuéyny ts vüv 
eyouépns Zuboncews, orddia à. 


Ligne 11.— orddisos g@X' | 1,550 stades selon le périple anonyme, au 
lieu de 1,530 donnés par Marcien. 


Page 125, ligne 1.— Âxo HpaxAclas] À 80 stades de cette ville, Ar- 
rien place un endroit nommé Mnrp@o», oublié dans Marcien. Le périple 
wonyme nous donne le même renseignement, en ajoutant une syno- 
mymie : TO Myrpgor xaoûperor, 10 wüv Aeyduevoy AAla (fort. AUAala ?). 


Tid.—Hocctsso ] Le périple anonyme fournit une synonymic : Ilooei- 
duos, rà »üp Àeyduevoy rà Ilorlores. 


Ligne 2. — ordèa ps'] Arrien et le périple anonyme comptent 110 
slades, dont 80 de Heraclea à Metroum. et 40 de ce dernier licu à Posi- 


dun, Hudson se trompe en disant dans ses notes qu'Arrien donne 110 
stades, 


Rd. — Hocesdelou] Depuis Posideum jusqu'au fleuve Oxinas, Arrien 
Comple aussi 90 stades, mais en intercalant deux positions intermc- 
diaires : 


De Posideum à Tyndarides............... 45 stades, 
De Tyndandes à Nymphæum ......., ere 15 
De Nymphæum à Ozinas............,.... 30 

go 


Dans le périple anonyme 110 stades. Cette différence provient de ce 
qu'il en compte 45 entre Tyndarides ct Nympheum. Le même ouvrage 
ijoute la synonynie de Tyndarides : Tuydapldas, T0 vüy ÀAcyopevor 
Kupourz. 


186 MARCIEN D'HÉRACLEE. 


Page 125, ligne 2.— OËfvar] Arrien écrit OËrise», et compte go stades 
entre cette position et Sandaraca, au lieu de £o donnés per le périple 
anonyme et par Marcien. J'ai cru devoir adopter la leçon d'Arrien, parce 
qu'elle s'accorde avec les distances modernes. 


Ligne 5. — Kpnyidas] Étienne de Byzance : Kparides, ovrouxle spès 
ÿ Ildyry. IlapOérios ér Avôlay. Ce géographe, au mot Wée, écrit 
Kpnvides, qui est l'orthographe adoptée; au reste, Kparides a pu se dire 
aussi comme étant la forme dorique, l'a remplaçant l'#. Arrien compte 
60 stades, au lieu de 20, entre Sandaraca et Crenides. 


Ibid. — À xù Kpnviduwr | Étienne de Byzance, au mot Ÿ@s : Mésrsos 
y seplxAy roù Iléyrov. À xd KpnmdGr els WÜXAar yoplor oréa céxoctr. 
Au lieu de 20 stades, Arrien et le périple anonyme en comptent 3o. 
Marcien s'accorde ici avec Étienne de Byzance. 


Ligne 6.— Àxd W6XA»s ] Ce passage a été extrait probablement de 
Ménippe, cité par Étienne de Byzance au mot Tlos : Méuynres xs) Mévre- 


aos éy IlaQhayovias septahe. Âxd WARS ywplov cis Tlor =, nai so- 
rapôy BÜuoy, orädios rpiaxdaios. Et au mot WéAda : Asd WuüdAns yupie 
els Tloy séy, nai sorauèy Bl\uov, osddia x°; 300 stades dans la pre- 
mière citation, et 80 dans la seconde : il est clair que le nombre 300 es! 
une erreur, qui provient sans doute de ce qu'un copiste aura fait an r 
(300) d'un = (80) à moitié effacé. Ainsi que Marcien d'Héraciée, Ar- 
rien compte go stades entre ces deux positions. Ptolémée, au lieu de 
WAda, a écrit WéAor. C'est le Scylleum de la Table de Peutinger; 
WéAa Apir, Scylax; WéAAa éuzépior, Arrien. Selon Ménippe et Mar- 
cien, Tiam se trouverait exactement à l'embouchure du Billeus; mais 
Arrien et le périple anonyme comptent encore 20 stades depuis Tiam jus- 
qu'à l'embouchure du fleuve. 


Ligne 7. — BAdwo? | Étienne de Byzauce (aux mots We et Tios' 
écrit BAmos, et Theognostus (Canon. p. 53 ap. Cramer, Anecd ) Bülkeios, 
évopa sorauoë. Ce fleuve servait de limite occidentale à la Paphlagonie, 
comme le dit Constantin Porphyrogénète { De Themat. pag. 11, F. Pans, 
1722, in-fol.) ; son embouchure était située près de Tiam (Schol. Apoll. u, 
791): da rñs émixcsuévns Dpuylas péur ébinoi ap’ aurèr vèr (wapà rèr 
rüv cod. gr. 2727) Tirayor zou». Au lieu de Trravewr ædAr, je pense qu'on 


NÔTES DE L'ÉPITOME. 187 


doit fre Taèso mél, d'après Étienne de Byzance : Kai 50 é6wixd», dxd 
sie Ton Toasds, ds nd , vis Kiov Koasés. Ce fleuve est aussi mentionné 
per Pline (vz, a) sous le nom de Billis, 


Pgo 125, ligne 7. — Oôros & sorands) Cette phrase, jusqu'à elves 
Gûsrre, se retrouve mot pour mot dans le périple anonyme. 


Ligne 8. — Beôvrlar] Le scoliaste d'Apollonins de Rhodes (11, 177) 
dutisgue deux provinces et une fle de ce nom, l'une en Europe et 
l'antre en Asie : Asrref dos Beôvoles * # pèy éxi rhs Edpémns, # dè éxi 
th Âoëss. Kai 4 pèv ui rs Képéans, sep Zalpvdnoodr xeïru és) Opd- 
xs à & évépa xabius êni rèy Béosopor, nai éxi rd orépa ro Ilérrov. 
Len à na) pire shoes zepi rèv Ilérror, dr Ÿ éonr As wvos icpér. Le 
loypslyowës du scoliaste d'Apollonius est probablement la même chose 

qe LApéssoses zaotéAlses mentionné dans la Vie de S. Hypatius w° 13; 
Bellend Jun. 17). 


Ligne 10. — OI sévres] Ce passage est encore extrait de Ménippe, 
dti per Étienne de Byrance au mot Tlos : O! sévres ded Hpaxdsias els 
Tes nue, nai meranès BÜaor, orddios rpraxdaros é6douhxorra. 


Pags 126, ligne 2. — IlaQheyorias | Vie de S. George le Martyr (cod. 
F: 1604, fel. 175 r.) : Serpà oûru apd üv Éyyuplur xahouuéyn. 


Ligne 6.— Perdéxos | Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (1, 1165) : 
Polenès morenès Dpvylas, à vis Méysoros; et v. 1166 : Opnpos xeïa0ai 
fes sèr Opuylar éyyès sérv ris Muclas: did nai rives play elval Quair 
éporépas, dd rd sad shyond£ais. Étienne de Byzance ne parle que de la 
ile de ce nom; voyez aussi Tietzès (in Lycophr. 1364), Ælien (Hust. 
ain. 11, 21}, et Constantin Porphyrogénète [De Themat. p. 9). 


Ligne 7.— YA da ] C'est Fuda ou WA Uda qu'il faut lire, soit qu'on 
idepte l'orthographe d'Étienne de Byzance ou celle de Ptolémée. YAuov 
était un autre fleuve cité aussi par Étienne de Byzance : Yfuor, xorapès 
neteË) Ovplas xai Bsbvrlas. Marcien, parlant du‘ même fleuve, ne peut 
décliner Wluor, WÜudos. Le jériple anonyme donne une synonyinie : 
TAN da zorapôy, rôy sûr Aeyduevos Ilazdior. 


188 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 

Page 126, ligne 7. — IlapOé»or] Le périple anonyme écrit Ilaphéses. 
Dan le sixième livre d'Artémidore, cité par Étienne de Byzance, il était 
question du promontoire de ce nom, situé près d'Héraclée : Éov: ze) éxpe- 
rfpor sAnolor HpaxAeias, 0oÙ péuynre Aprepidepos ëy Extw yesrypaPovpé- 
ver. [1 y avait aussi dans l'île de Samos un fleuve portant le double nom 
de Parthenims et d'Imbrasas, à ce que nous apprend le scoliaste d'Hésiode 
(Theogon. 338) : IlapOémos à êy ZEpy sorapds, nai Îx6pacos xaeïras. 


Ligne 8. — Âpacrper] Lucien (Tozar. 57, pag. 58 edit. Schneider. ) : 
Karéssvos és Âpaorper rhv Iloynixép + éy spootoïÿ dé ons vois éxé 
Exvôlas xpooshéovar où rod ris KapduGews äxéyouos à sdus. Étienne 
de Byzance dit que cette ville se nommait d'abord Cromns : Âpaorpis, 
sos IlaÇhayopias, à spérepor Kpéura. Cette synonymie est confirmée 
per J. Tzetzès (Chil. var, 132) et le man. gr. 854, fol. 172 r. : Kpopoz, 
à vüv Âpaorps. L'éditeur Th. de Pinédo prétend qu'Étienne de Byzance 
s'est trompé, et il s'appuie sur un passage de Strabon où il est dit que la 
ville d'Amastris a été formée par la réunion des quatre bourgs : Sesamss. 
Cytores, Cromna et Teios. D'un autre côté, Marcien d'Héraclée sépare 
Amastris et Cromna, ce qui semble devoir compliquer la question ; mais je 
pense qu'il est facile de concilier ces trois géographes. Cromna, comme e 
bourg le plus considérable et comme place forte, était placée à 150 
stades d'Amastris, dont l'enceinte renfermait probablement les trois autres 
bourgs cités per Strabon. Arrien place une autre station entre Amastnis et 
Cromna, à 60 stades de chacune, ce qui ferait 1 20 stades au lieu de 150 
donnés par Marcien. Étienne de Byzance : Tisès dé Cac: yeplos Ânéorps- 
dos. Le périple anonyme, qui écrit Âudorpn et Âpaorpes, dit que cette 
ville se nommait d'abord Z#oapos. Au reste, Mannert a déjà traité cette 
question fort au long (Geogr. der Gr. und Rôm. Th. VI, part. 111, p. 26). 


Ligne 9.— oi xdyres] Ménippe, cité par Étienne de Byzance au mot 
Tios : OÙ sdyres xd Tiou eis Âpaotpiy orados elxooi. 


Ibid. — Âpaorpiy | Du temps de Nicétas Paphlagon {De Hyacinthe, n° :. 
Bol. 17 Jal.), c'est-à-dire vers la fin du 11° siècle, Amastris était une des 
plus brillantes villes de l'Orient, et servait de débouché général au 
commerce des peuples riverains de la mer Noire : Auiotpa, à ris Ileÿa- 
Jovlas, pador dè ris oixovpéyas OÂbjyov deïs, OP0adpos , cis hp of se vo 
Bôpeior roù EvËeirov pépos xepioixoürres Exvôm, xai où xpôs rotor èc 


NOTES DE L'ÉPITOME. 189 


xtiperoi, Gonep els tÙ noivdr ouvrpéyortes épadpioy, 13 xap' éaurüy ve 
ovrac@épouor, nai 1üv wap’ aûris dyriAau6dpovar: sois, Évas re mdons 
Aférus xai éaxeplou peraËd xesuévn: oùdevi pèy 1üv dxd yñs À SaÂdaons 
éyylpur oxavièeres : säo dè roïs ésirndelois daÿi\üs eüduvouuéyn , oixo8o- 
phseci se Aaupoïs nai rekyeo: xaprepoïs, val dh xai Auéos xahoïs, ai oi- 
xhropaiy dsaûer sepsPasecrdrois xsy pnuérr. 


Page 126, ligne 10. — Kpouvay] Il y avait une autre Cromna dans les 
earirons de Corinthe, au témoignage de Tzetzès {in Lycophr. 522) : Kpwpva 
xuplor Kopéyôou: dot: dè xal à Kpouwm ads Ila@Aayovias. D'Amastris à 
Cromne Ârrien compte 110 stades, et le périple anonyme 180, tous deux 
mentionnant une position intermédiaire, nommée Épubivo. Voyez Stra- 
bn, Ptolémée et Étienne de Byzance. 


Ligne 11.— Kérowpor | Étienne de Byzance : Kérwpos, xdhis IlaÇAayo- 
nas, ded Kurépou roë Dpi£ou #udôs. Cette ville était une des quatre 
dont plus tard Amastris fut formée. 


Ligne 13. —Afysaddr | Étienne de Byzance : Éoniv érepos Alyiads, 
mocsyès 7 Ivry, perd riv Kdpaubiy dxpar, &s AxoXdGwos. Le sco- 
ste d'Apollonius (11, 947) compte 10,000 stades depuis Ægialns jus- 
qu'à Sinope, en tournant Carambis : Éorw Alyialds oradiwr uvploy xapu- 
Ven rhy Kdpagéiy péyps Zivéæns. Je soupçonne ici une grave erreur, 
et je proposerais yilwys au lieu de puplw, c'est-à-dire 1,000 au lieu de 
10,000, d'autant plus que cette correction s'accorderait assez avec Îles 
distances données par Marcien : 


D'Ægialus à Climaz........,.....,..... 5o stades. 
De Climaz à Timolæum.............,.. ... 60 
De Timolæum à Carambis..............., 100 
De Carambis à Sinope, en ligne droite. ..... 700 
g10 


Ce qui donne g10; si l’on ajoute quelque chose pour les sinuosités des 
côtes, on arrivera, je pense, à peu près aux 1,000 stades que je propose, 
au lieu de 10,000. 


Page 127, ligne 2. — Âxd Tipodalou] Entre Timolæum et Carambis le 
Périple anonyme compte 1 40 stades, au lieu de 100 donnés par Marcien, 


190 MARCIEN D'HERACLÉE. 


et mentionne la localité Gvawva à 20 stades de Timolæam, et à 120 de 
Carambis. 


Page 127, ligne 3. — Kdpap&s>] Avienus (Descnipt. orb. v. 224) : 
At qua diducto Pontus distenditur æstu, 
Et porrecta mari terre juga loogius intrant 
In pelagus, tractuque vago sua Littora linquunt, 
Cespite Papblagonum prodit saxosa Carambis. 

Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (11, 369) se sert à peu près des 
mêmes termes que Marcien d'Héraclée, et cite le rv° livre d'Éphore : Ks- 
pauGis dupa dfnA re xal narayrixpd ris IlaQAxyovias, mai sis rd séay0s 
relves zpès dpxrov- pmpoveies nai ÉPopos êv à. 


Ligne 6. — KaXuorpatiar| Le périple anonyme éenit : KaAiorparir 
(leg. KaAkorpérnr), riv xal Mapaidar. 


Ligne 7.— orddia =’ | Au lieu de 80 stades, le périple anonyme compte 
70 Stades depuis Callstratia jusqu'à Gartum , et nomme une position in- 
termédiaire Ze£üpsor à 4o stades de la première, et à 30 de la seconde. 


Ibid. — Àsd l'aplov] Marcien et le périple anonyme s'accordent sur le 
nombre de stades : de Garium (sur la côte) à Jorepolis (Ineboli) 120 
stades. Arrien donne la même mesure; seulement il compte depuis Ze- 
phyrum et passe la localité intermédiaire nommée Geriam. De Zephyrium 
(près Messel) à Abont mænia (Ineboli) 150 stades; ce qui revient au 
même, puisque les deux premiers géographes comptent 30 stades entre 
Zephyrium et Garium. La distance est la même aujourd'hui. Les 120 
stades, selon le périple anonyme, font 16 milles; la proportion réelle est 
12 milles et 2/3. 


Ligne 8.— lwyoxou»] Cette synonymie se trouve mentionnée dans 
Lucien (Alerand. 58, ed. Schneid.), dont j'ai cru devoir adopter l'ortho- 
graphe : Éxcîvo dé sos où uéya éy roïs dAÂois 50 roApnua roù ÂAeEarôpor, 
Td airiow sapà roû avronpéropos peroyouacbivas rù ÂGcyou reïyos, nai 
loyésoy xAn6ñvæ. Dans le périple anonyme on lit : Â ro dé l'agéos réroe 
eis AGévou reïyos, xd [onxpdr]...... Aeyouéynr lwyosodus. M. Gail 
propose ro »ür Àey. et ajoute oxxpär, selon Ârrien ; mais, d'après Mar- 
cien qui avait puisé à la même source que l'auteur anonyme dont nous 


NOTES DE L'EPITOME. 191 


venons de parler, on pourrait lire : AG#vou reïyos n6kiv rhy vüv Àeyo- 
pérm luwémoduy. Arrien et Étienne de Byzance donnent simplement A6&- 
»ov réiyos sans la synonymie lovésous. 


Page 127, ligne 9. — Alyiwdsny] Étienne de Byzance : Aïyivrns , modl- 
Xrt09, xa) sorapès Ila}ayovlas. 


Ligne 12.— Kivwuw] Le périple anonyme écrit : Kivwus x@uny, vür 
Kipeyr Àcyouéynr. 


Page 128, ligne 1. — orddia py'] Arrien et le périple anonyme comp- 
tent 180 stades, au lieu des 150 donnés par Marcien. 


Ligne 2.— ordda px'] 150 stades d'après Arrien et le périple anonyme. 


Ligne 4. — Zvplada] Arrien écrit simplement Aexrny dxpay, et le pé- 
riple anonyme Zvpidda Âxpouhezsir (sic), mot altéré. 


Ligne 6. — orddix » | 6o stades selon Arrien, et 67 selon le périple 
uonyme. 


Ligne 7. — Üyoo6dyms] Ce fleuve, dans le périple anonyme, est appelé 


lid, — Zsvéxnv] Ville qui aurait pris le nom de Käcos dans Homère 
s l'on en croit J. Tzetzès (Chil. xx, v. 136) : 
Outpy à Zivoan dè Kdoos rhy xAfoiv Pépe. 


Ligne 8. — orddia » | Arrien et le périple anonyme comptent tous 
deux 4o stades. 


Page 129, ligne 3.— Âxd Zivésns] Cette phrase se retrouve presque 
littéralement dans Étienne de Byzance qui l'a extraite de Ménippe : Kax- 
tadoxla, yopa Tÿ Kikxlg æpoo6obhos, &s Qnci Méwimxos, dxd Zivimns 
dis Edapyoy soraudr, ês ôplèes IlaPhayovlay xai Karzadoxlav. 


Pbid. — Edapyov] Le périple anonyme écrit : Edapyov morapuoy, ñôn 
Emyov Xeyduevoy. 


192 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 


Page 1 29, ligne 5.— Kawsadox{ay] La Cappadoce fut d'abord partagée 
en deux provinces appelées Major et Minor; ensuite, du temps d'Étienne de 
Byzance, clles prirent le nom de Prima et Secunda : enfin, plus tard, sous 
Constantin Porphyrogénète (Imper. Orient. p. 7), il y eut une troisième 
Cappadoce : Tpérn Karwadoxia , À vüv évoudèeru Apusmaxér. Dans quelle 
partie de cette province était situé Apaxoytiaya, position géographique 
mentionnée dans la Vie de Démétrius (Bolland. octob. t. IV, p. 97) : Aps- 
xovtlara, yopior ris Kawzadoxlas ? 


Page 130, ligne 2. — Kapoÿoas]| Ville qui portait d'abord le nom de 
Hox/y»10v, selon le périple anonyme : Kapoÿoay, éuxdpioy xal Aipépa rois 
aQ” écxépas dyéuois xpüroy ILoAlywoy cyouacuéror. 


Ligne 4. — Zdywpoy | Le périple anonyme : Zéywpos yupler, #8z Ka- 
Abwzous Àcyduevor. Arrien écrit Zdywpa. 


Ibid. — ordèsa px'\ 310 stades, selon le périple anonyme, savoir : 6o 
stades de Carusa à l'oupéotSa»8or, position omise par Marcien et par Ar- 
rien, et 150 de ce dernier lieu à Zagorum ; Arrien en compte 18o. 


Ligne 5.— Zéuoxoy] Le périple anonyme et Theognostus (Canon. 
gramm. p. 59 ap. Cramer, Anecd.) écrivent ZdAnxos ; Constantin Porphyro- 
génète (Imper. Orient. p. 7) : Zduxos xous ris rpirns Kaxzedexias. Âr- 
rien ne mentionne point cette position. 


Ligne 6.— ordda px'] 90 stades, d'après le périple anonyme. 

Ibid. — Aavr] Nicéphore Blemmyde (cod. gr. 1414, fol. 25 r.) : Êxi 
roëry dù al poai roù AAvos ro rorauoï dra6pdlouar, sAnsion ris Kapau6- 
dos dxpas , Axduevas dx roù À pucrlou dpous, ési rèr Poppar. ; 

Ligne 7.— orddia pr | Le périple anonyme en compte 210. 


Ligne 8.— ordda px | Arrien donne go stades, et le périple ano- 
nyme o. 


Ligne 9.— Kow»&s:0o»] Kuwswxeïor dans Arrien. 


NOTES DE L'ÉPITOME. 195 


Page 130, ligne 10. — ovébe p»°] Arrien et le périple anonyme 
pet to0s deux 50 stades. 


| Aid — eréle pe/] D'après Arrien ot le périple anonyme, 280 stades, 
avoir : 20 de Conspsnn à Ensène, position oubliée par Marcien, et 160 de 
cette dernière à Amisus. — Le périple anonyme donne une synonymie à 
Eugène : Kécioes, rhv nel Aeydiar Xsyopérur. 


Ligne 12. — Asoés| Étieune de Byzance compte 900 stades de Sinope 
À Anis: Amos, nés dbéoyos, Aéxoson Zwéres radlous érraxocious. 
on ? é 6 Lévy. - 


Page 132, ligne 3. — Ad 106 Aundoron] Étienne de Byzance, au mot 
Kohols : Mévrenos -dè Ladiowr néuuyr, xal roraudy, éy mepishy rüy 260 
Llgpsuo Ouoir. Àsè ro5 Avadorer els xépas nai sorapdy Xadicio», orddia 
Œxardo revrixerrs. À sd Xekoier ési sd» Îpsr soraudr, orddia éxarér. Au 
mot Laws, ville de Libye , ce géographe cite une autre ville du même 
Mon, située sur le Pont et dans le peys des Amazones : Éor: xa) A» 
pds 5 Lérsy, pla sûr Apaléyur, %s ol olxbropss XaXloros. Je pense que 
<'est une erreur et qu'il faut lire Ladiofa, au lieu de XaMoia. Dans 
Apollosins de Rhodes{11, 1003 ) on trouve : Néoÿs 3’ dxoyro6daos Xa)fo1e. 
Au tion de Lahowws, je proposerais Zeb; car il paraît que c'est ainsi 
Que le soolieste a lu : Üonsp Xadnotas d Éxaralos naXeï dxd 505 Xadmalou 
{ cod. gr. 2727); et à la marge, dans le même manuscrit : Xaënolas, af 
vises d=d Laëyoiov yuplou Svopdoünous. On conçoit bien d'ailleurs com- 
ment de XAAHZXIAI un copiste négligent aura fait XAAHZIAI, en 
prenant le 4 pour un À; et à cause de la confusion fréquente de ls et de 

T', on pourrait ramener ce mot à sa véritable forme, Xadioius, donnée par 
les géographes. Voyez, sur d'autres localités aux environs d'Amisus, la 
carte dressée par M. Nagel, Geschichts der Amazonen. Stuttgart, 1838, in-8°. 


Ligne 3.— ovéda pr'] 4o stades, selon le périple anonyme. 
Ibid. — Àsè Xadolev] Le périple anonyme : Àxd dè Xadiolou eis Ày- 
xvos (Arrien Àyxÿra) AMpéva, éy $ nai Tps éuSdes, orddia p'. Arrien 


compte 160 stades, au lieu de 160. Étienne de Byzance a extrait cette 
phrase et la précédente du Périple de Ménippe. 


13 


194 MARCIEN D'HÉRACLÉE. 

Page 131, ligne 4. — {per ] Ce fleuve se nommait également Épes et Îpss, 
comme nous l'apprend Tretzès {Schol. in Lycophr. v. 729) : Épes xei Îpes, 
ds rives ypdPovar, xorauès sapà Tépaivar. Et au vers 1333 : Épes sorapès 
xepl Exvôlas. Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (n1, 367) écrit Îpes : 
Merà rô» dur (leg. ÂAu») sAnaio» per à Îpss, drrur 10ÿ ÂAvos (leg. 
Avos) narà +0 uéyelos. Il arrosait la Leucosyrie { Schol. Apoll. 11, 965) : 
Ilorapès vis Aeuxoouplas. D'autres auteurs ont parlé de ce fleuve, tels 
que Valerius Flaccus (v, 121) : 

Transit Halys, longisque fluens anfractibus Iris, 
Sævaque Thermodon medio sale murmure volvess ; 
Priscien (Perieg. v. 756) : 
Iris continuo liquidns decurrit in æquor : 
Avieanus (Descr. Orb. v. 956) : 
Nec procul hinc pures laticem provolvitur Iris. 


Les deux ouvrages de Marcien d'Héraclée se terminent à 
la page 60 dans le manuscrit. Vers la fin du premier livre 
du Périple de cet auteur, on lit à la marge, page 26 : Ouoÿ 
médeis xal xp This dvaTodïs yis LE’, c'est-à-dire, en 
somme, 560 villes et bourgs dans les pays de l'Orient. L'ad- 
dition des différentes sommes partielles, données par l'au- 
teur, reproduit très-exactement le nombre 360, indiquant 
les villes et bourgs contenus dans la partie orientale du 
monde connu des anciens. Le contrôle pour la partie occi- 
dentale n'est pas possible, puisque l’auteur n'a point donné 
de somme totale à la fin du second livre. 


qq Le 


PÉRIPLE DE SCYLAX. 


Ce périple ayant déjà été publié par M. Gail, dans sa col- 
æxtion des Petits Géographes (Paris, 1826, in-8°, t. I), 
aous donnerons ici toutes les variantes, en ayant soin de dis 
<=ater celles qui ne sont point mentionnées dans l'édition. 
Notre manuscrit contient de plus quelques fragments iné- 
«ts, fragments qui avaient été omis par la négligence des 
pistes, et de très-bonnes leçons qui corrigent le texte dans 
plusieurs endroits. Nous réimprimons ici la Préface, parce 
que le manuscrit nous a fourni les moyens de la publier 


correctement. 
ÊTÉPA EYTrTPAOË. 


SKŸAAKOZ KAPYANAÉNZ 
HEPITTAOYZ THE OIKOYMENHS. 


ZrfhaË à Kapuavdeds dpyabraros pév éoriv dynp: rüv 
d ! selorur Fri uapôr rhs xaû” duûs olxoupévns, na vis 
bôo» Hpaxelor ornAüy Saddoons, mépa ?, Ty roy 
dyvoovpéves 5, æeptw hour À vis olxoupévns dvaypaas mpoel- 


\ero. Tè pds yèp sf des AMEa»3pos à Maxsdèy dre roïe 
drôpaémous mdvra xarérrpos: à à sûr Écreplos #0vv, 


leëy dù papy ris Vorius. — ? Sedoons répa, rür Vossius. — 
léyroevpéres male cod. —! sephrhous Vossius. 


13. 


196 SCYLA À. 
à Popaius àvdpeia, xoAËuw Troérus xparioaca \. Ts pè» 
où dxpiGods yrocews Toy TéRur daéyruw, dd Très elpy- 
uévas aitias, oùx loyuoev éPinéobas* uépn dà sAsïora nadds 
xa) dxoNoUdwS xepiéwhevoer, GoEp rdv Lviv ? #roc ÀSblay 
xÉAHOY, Xai POCÉTIYE Ty ÀÂrruo)r 5 xa) r3v IleowévyR oo 
näcay, uetà Tv évorxotrrow ÉOvéy * Ets pr xal * Erepa 
uépn vis Saidoons, xai Tüv æposoixotrrer Ÿ aûrÿ, caPôs 
sapaorioas. Aoxeï dé os na) aûrès vis éyvolas tüy whel- 
otuv Témur Tv Bpaxvhoylar, doxep dxodoylas rivè, we- 
mosobes ©, À” EAyor oQbdpa ywplur Tà mAsiora rods 
évruyxdvovras À dun Onreïy vins eldévos BovAbusvos. Ts dè 
dpxobrnros roû dydpès évapyès yvopiaua, rd pfre AXEz»- 
por sidévas rüv Maxedéver Bacikéa, puire rèv EN yor ? Eu- 
æpooûey éxelvou xpévoy *- dote oùx dv ris dudpros, Saÿ- 
uaros &Eiov nyolueros Tèv dvdpa Tr nAelotwr éQixéobas 
dvyn0éyTa. 
Afhos Asovloos* êv 765 sepi AheËavdpelas G6XLy æporrcs 

Pnol» , Em Aapely mpooePaimas  ExmflaË rù Ppérrioua. 

! xparhoas male cod.—* Îémo cod. — * xal spocérye niv Ârruxèr 
omis. Vosaius.— ‘ ér: pè» érepa Vossius. — * xpooxodyrer cod. — * zce- 
wouïoüas cod. — ? sd» GÂfyewr cod. — * Exefvou roë ypérov Vossius. — 
* Ads cod. — !° xpoéPéynoe cod. 


Passons maintenant à la collation du texte de Scylax avec 
l'édition de M. Gail, page 236 du I* volume. Les leçons de 
l'édition et celles du manuscrit seront séparées simplement 
par un trait. 


SCYLAX. 197 


Page 236, ligne 1. ZxfhaË roù Kapuavdéos — omisit 
codex. 


Le nom de Scylax manque ici parce qu'il se trouve déjà en tête 
de la Préface. 


137, 4. Arylwv dmd Époplou — dmd Aryuos Éproplou 


Aryéos] Tzetsès (in Lycophr. v.648) appelle ce peuple Aryvarivos : 
Oixobar» oi Aryvotiror perd 1@v Tuponr&v; et un peu plus loin 
(v. 1322) il fixe Îles limites de la province qu'ils habitaient : Asyu- 
onxd pépn eloi rà xepi Tvponviar: oi ydp Afyues rhv mapañiay and 
Tuponvidos uéxp: rüv Axe, xai dpi Taharür véupovras. 


Ibid. 8. ÂXxtou — Àvrlou 


Tous les manuscrits donnent partout ÂAyrlov que M. Gail a chan- 
gé en ÂAx/ou, d'après la conjecture de Gronovius. Cette correction 
est toute gratuite; car le texte de Scylax va parfaitement avec Âv- 
rlou, et les distances sont très-exactes. 


138, 6. Tuppnvlas — Tuppivlas 
Tbid. 11. Kuüpvou — Kupou 
139, 1 et 2. Zapdoës — Zapdc) 


Cette île produisait une plante nommée Zapôdyn, comme on le 
voit d'après les vers cités par Tzetrès dans ses scolies sur Hésiode 
(Opp. v. 59), et où l'on trouve encore d'autres détails : 


Zapdé ris dot: vioos Î6nporpd@os, 
Év % Bordyn Péaprixd yis éxrpéyer, 
Zchyoudhs, Zapdäyn xalouuéyn. 


Be6popéyn, x.7.À. 
240, 2. ILiôyxoëoa — ILiOnxoûcoa 


Étienne de Byzance et Appien (Civil. v) écrivent IlLônxoÿoo vi- 
co; Ptolémée (111, 1) et Strabon (lib. 1, p. 54) ibnxoëouu. 


Îbid, 6. Sauvirar — Zauviras 


Zavriras est aussi l'orthographe d'Étienne de Byzance ou peut-être 
de l'éditeur. 


198 SCYLAX. 
240, 9. Anwavoi Zavrrrëe Eyorres — Zaurrrür dù Ex. 
Acxæzrci 
Leçon préférable et conforme à La manière adoptée par l'auteur. 
Vovez Le commencement des articles 9, 10 et 11 de l'édition. 
Ibid. 12. ee... Moctsduvie — rar... Hood, far 
Ibid. 14. Maaraucis . . . Médapa — Ilarecïs . . . Méca 
L'orthograpbe de cette ville varie beaucoup dans les géographes 
anciens. Elle est appelée Modems par Méla ! 11, 5), Medms par 
Pline ‘1, 10). et Mièen par Étienne de Byrance. M. Bischoff cite 
aussi Marcen d'Héraciée. page 13: il faut lire Scvmnus de Chio, 
dont les fragments cn vers ont été publiés à tort sous le nom de 
Marcren d'Héraciée par Hæœschel. Sel: n le méme écrivain, M. Bi- 
achoff, Mrdamsa serait la méme ville que Nicotere de l'Itinéraire d'An- 
toain p. 31,32, mous. édit }, et portant aujuurd hui le mème nom. 


241, 5. Édupos — Éduroi 
Ibid. à. À sic . .. Mecome — c' ciciv. . . Msoiyn 
Etienne de Bvrzance écrit aussi Mectrr par un seal o : Écr: mai 
Dan Mestrn vhs Zaxphiss. 
Ibid. Q. Acorrises — Acortiro: 
Hérodote, tir. 153. 
Ibid. 10. xrvè Tapiar — xxrà niv Pia» 
Ibid. 12. EsQureos — =iQwreïos 
242. 3. Âxptyas, Souvoës, Amor — Axpayäs, Xs- 
Aurods, Asvémicr 
Au mot Âxpsyes, le manuscrit grec n° go, qui doane la pre- 
mière phrase d'Etienne de Byzance, jusqu'à oronzlorras, ajoute - 
Où dé àro voù Âuxpsyayros Aôs za Âcrcpons rs Queeroë. 
lhid. 5. eos — xadèr 


Mauvaise leçon Vover M. Gaïl, note 33 


SCYLAX. 199 


24, 7. nos SAinvis — mÜAeIs ÉNAnvis 
bd. 8. Moy — Mia 
Ibid 9. Armdpay vñooy — Aurapày vicoy 


L'Îtinéraire maritime place Liparis (Lipari) à 300 stades de Stron- 
gum (Stromboli). Voyez l'Itinéraire d'Antonin (p.163, nouv. éd.). 
Étienne de Byzance dit que cette île portait anciennement le nom 
de Mekyouris. 


Fbid. 13. Kauÿoës .. . KaïuŸoï — Karudo . . . KaauŸos 
Hd. 14, mor. Kpdbis .. x) Oovpla — rot. Kpdois 
xa) Tupla 


Kpdôis — Kpdois | Tzetzès (in Lycophr. v. 1011): Kpäis , 6 yei- 
suy Toû Alayros sorauoÿ; et v. 1021 : Iorauès Îradlas, rüv Aovopé- 
sur supoalyer rès yalras. Ælien (Hist. anim. vi, 42) parle aussi de 
ce fleuve : Kpäis à yekrwy raïs dus rüv KdAywr xai roïs Tüv Mv- 
Adxwr dposs. : 

xa) Govpla — xai Tupla]| M. Gal, note 59, croit qu'il faut enlever 
ces mots, comme n'appartenant pas au texte de Scylax. Puisqu'il 
est reconnu aujourd'hui que l'ouvrage de ce géographe ne nous est 
parvenu qu'après avoir été extrait et arrangé postérieurement, on 
pourrait conserver lés mots xai Goupla, soit qu'ils appartiennent au 
texte, soit qu'ils aient passé de la marge dans le texte; seuleme:t 
je ferais une légère addition, et je lirais Z66apis 1 xai Goupla au lieu 
de Zé6apis xai Goupla. Étienne de Byzance dit en effet : OGoÿpro:, #d- 
Us Îradias, 1 æpÜrepoy Z6Gapis » 4x0 Obuplas Fnyñs" ÿaTepoy dé Ko- 
rlu. Aéyeros xai Goupla al Goipiov. Ce passage d' Étienne de Byzance 
fit voir qu'il faut lire Kwslu au lieu de Axé donné par le sco- 
liaste d'Aristophane (Nubes, v. 331). 


2 43, 1. IANYTEZ — laryya 


Pour lazvyla ; l'auteur met quelquefois le nom de pays; mais le 
plus souvent c'est le nom de peuple qui sert de titre à chaque article. 


lbid. 2. lénuyés lois — lénvyes péoov 
Leçon qui justifie la conjecture d'Hæschel. Voy. M. Gail, note 60. 


200 SCYLA X. 
243, 3. Apiovos Bpous — Àplovos épous 
Confasion du A et de l'A dans un manuscrit en majuscules. 
Ibid. 7. Yôpoës éxi 15... otôuars — Ÿ pos êmi à 
oTÔpari 
Ibid. 10. Aplovos Aavviras — À plovos Aavvtras 
Étienne de Byrance écrit Azémo:. Voyez M. Gail, note 63. 
Ibid. 12. Oxuxot. . . Bopeovrivos — Oxixor . . Bopeortiro. 


Les Opici sont mentionnés dans Étienne de Byzance , Polybe 
(xxuv, 11), et Denys d'Halicarnasse (1, 22). Thucydide {v1, 4) 
parle du pays qu'ils habitaient : ZéyxAn dé tir pèr dpyèr éd Ksues 
ris ér Oniniz Xakudixfs zdsus AnoTür éLixopéres Gxloës. 
Ibid. 13. dcfxoyres &xd roù Tuppnrixoë — difnovres. À xt 
dë roù Tuporixoù 


La leçon de l'édition me semble préférable, la phrase ne pour 
se terminer au mot déxoptes. Quant à Tupommxoÿ pour Tupéwsmos 
les semples ne manquent pas pour justifier cette première ortho- 


244, 5. év aùrÿ Àyxciv éoti. — y ar À par dot. 
Étienne de Byzance : Àyxdr, rôks Ilixeyriver. 
Ibid. 9. Tuppnroi. — Tupnrol. 
Ibid. 12. els rèr À Spiay ... TÔOMS — els rdv AaQviar… 
æédeis 
245, 10. Merà dé KeXrods —— Merà dixeArods 
Ibid. 12. &xd Zwivns — àmd Ilions 
Denys d'Halicarnasse (1, 13) écrit Zxia, ainsi qu'Étienne de 
Byzance. Ce dernier géographe parle aussi d'un fleuve portant le 
nom de Zzivos. C'est sans doute le Pô, Hpsdayès, fleuve auquel ia 
ville de Zxiwa avait fait donner le nom de Emwwrixôs, parce qu'elle 
était située à son embouchure : Exswÿr: oropar: roù Ilédos . comme 
dit Denys d'Halivarnasse (1, 18). Voyez M. Gail, note -8 


|  SCYLAX. 201 

2 46, 2. Éverods — Évérous ._ 
16 id. 4. évdraoxonelo ds sis — évdiaoxevrds eis 
Thil, 8. Éorpous AsGuprol — Lospus AuGspvol 
Zbid. 10.Sdarrar lie” ÎSaoga—Sdharras: Ads, ÎSaooa 
Zbid. 11. Isdÿras — Iledfros 
2 À7, 2. xa) Das … . Elorpis — al doi. .… Elorpis 
Ibid. 3. shdros dè — sdra dù | 

Peut-être serge dé? 
Ibid. 10. Xaovlas — Xwrlas 


N est facile de comprendre comment de XAONIAË on a pu faire 
XAQNIAE, vu la conformité des icttres dans les deux mots. 


id. 14. Loos. BouuvSr — Touvol. Boyavdr 


Eustathe (in Diorys. 384) et Étienne de Byzance écrivent TAAeïs. 
Artémidore et Suidas ne parlent que de ia ville de BovA/yn. Eustathe 


dit d'après Sophronius : : ÊueZ dé On: nai où Bouleis, oÙs rives did 
108 » ypéPoros Bovuveïs à Bovuvoés. : 


bid. 15. Hpaxéous abroÿ xaroix. — fpaésr adrods roû 
MATOIX. 
Étienne de Byzance et Eustathe rapportent tous deux | la même 
étymologie. 
2 A8, 2. Ishowormoou — Iaoronfoou 


Anciennement le Péloponnèse était divisé en cinq parties dis- 
tinctes, comme nous l'apprend le scoliaste d'Homère (Iliad. 1,22, 
ed. Villois.) : ‘Lamy à ILsAosdrymaos els €! dfpero poïpas : Apyo- 
lus, Ivuxis, Aaxemxir, Meocnmaxir. Tà dè dpydr éxaïeiro Al- 
yidese , dorepor dè Amd. Le copiste a omis l'Arcadie. 

Ibid, 4. æapoixoüai. Bouvo) 3°... Dupixdr — rapoi- 
xoüois BouAuvol- Bouauvol 3°... JAAupixdr 


Leçon véritable et qui rétablit le texte de M. Gail, dont au reste 


202 SCYLAX. 
la traduction s'accorde avec cette rectification : [ À peninsula vero] 
secundam litus incolunt juxta illam Balini. Bulini vero , etc. 
248, 5. dé cri — S? 8or) 
Ibid. 6. Necrdy rorauby. — Neorèy x6dxor. 
Étienne de Byzance écrit Néoros, au lieu de Neotés. 
Ibid. 7. NEZTAIOI — Neorol. 
Le nom de peuple est Néosio:, selon Étienne de Byzance. 


Ibid. 14. vñoos ENAmvès — uévos ENAnyès 


249, 8. Népowva #07. — Àpava FOT. 


Voyez l'article Naro, dans le Dictionnaire géographique de 
M. Bischoff. 


Ibid. 12. Âwd 3 Neoralwy — Ârd 3 Neorür 
Ibid. 13. Ô & elomdous els Népova — © 88 eloxdhous à 
eis Àporva 
à eis | Leçon qui semble plus régulière. 
Ibid. 14. xa) vpinpeis — xa) Tpiipns 
Quoique cette leçon ait été soupçonnée par quelques éditeurs, je 
préfère celle que M. Gail a adoptée. Scylax, en effet, distingue ici 
les grands d'avec les petits vaisseaux. 
250, 3. dé éori — d° éor) 
Ibid. 4. Aürapidras — Aÿyapitras 
Voyez Étienne de Byzance qui écrit Aÿrepsëræ. M. Bischoff cite 
aussi Justin, comme parlant des Autariate. 
291, 6. Éxidausos — ÉxlSauvos 
Ibid. 9. Saddoons — Sadérrms 
Ibid. 10. mor. Alas — xo7. Alas 
Confusion de l'A et du 4 dans les manuscrits. 


lbid. 14. Vreor — lévor 


SCYLA X. 203 
252, 2. y psooysla Ârivraves .. . Xaovlas — év peooyeias 
(sic) Âyiyraves . . . Kaplas 


Âylyeayes] Le nom de pays est Âriwsaia selon Etienne de By- 
znce, ou Âriyrasis d’après Polyen (Strateg. IV, 11, 4). 


Ibid. 3. Awdwvlas — ldovlas 
Ibid. 4. Néyeros medlov, Évoua Épubeïa — Aéyerai dà Aiès 
bvora. Épubeïa 


Épvôsia | Dans notre manuscrit, les mots dvoua et Épubeia sont 
séparés par un blanc, ce qui n'indique pas une lacune, comme on 
pourrait le croire; cela provient d'une erreur du copiste, qui a pris 
le mot Épuôeia pour le titre d'un article, et qui a écrit en rouge la 
première lettre du mot suivant Éyraÿ6a. 


lbid. 5. Boëüs Bouxonsïy — Boëauou xoheir (sic) 
Rid. 7. Zacoir — Zaoûy 


Insala Sasonis, aujourd'hui Ile de Saseno ou Sasso, est placée à 
$oo stades de Batkrotum (Buthrinto) par l'Itinéraire maritime. La 
distance mesurée par M. Lapie est de 700 stades. Voyez Itinéraire 
d'Antonin, p. 152, nouv. édit. | 


Tbid. 11. xærosxoüois hs Âge. X@pay — naTOIxOOIV Ts 
Âp. Xwpas 

Ibid. 13. orêua où lovlou — oréua roë Ovéou 

203, 1. Toù Gidmhou — Toù didmaovs (sic) 

lbid. 14. émdvesus — émévqu (sic) 

2504, 4. Éxœia — Ênes 


De EAAIA on a d'abord fait EAEA , à cause de la prononciation 
semblable de lus et de l'e, puis enfin l'A ayant été pris pour un À, 
ce mot est devenu EAEA. Il n'est pas indifférent de rechercher 
quelles sont les causes des nombreuses variantes qui se rencontrent 
dans les manuscrits, et de retrouver les différentes transformations 
de chaque mot. La dernière orthographe ÉAéa est justifiée par 


20h SCYLAX. 
Étienne de Bvzance : Éors xai érépa Îraïias dià ro & Yoÿ Êdés, à 
&s Édesres. 
254, 6. xal Xuvn À yepouola — xai Mur À yep. 
Ibid. 7. Geoxpurslas Musov ipépas — Oecxp. vioov ipépa 
Ibid. 12. Avaxropixèy — Avaxrwpixdr 
Ibid. 14. puxpÿ dà EdTTow — puxpé à EAdérrw 
255, 3. MOAOTTOI —— Monorr/a 
Dans Étienne de Byzance : Molocota,  yépa Hazipov. Le mèm 


géographe écrit aussi MoÂoroi par un seul 5. Ce peuple occupait c 
qu'on appelle aujourd'hui le canton de Rogous. 


Ibid. 9. AMBPAKIA — ÀpGpixia 

256, 2. rs ApGpaxias — Tis Zau6paxlas 

Ibid. 5. AuÇooyixds — Apqiaysxd» 

Ibid. 6. xal Oupiov év 75 x6X%G — xal Oùprrès Ev 7: 
Lrov{g 

Ibid. 7. Avax. x6iwov, Âvaxrépioy — Âvax. xéAwou aïôe 
Avax. 


Cette leçon qu'Hæschel a trouvée dans un autre manusenit m 
semble préférable. Voyez M. Gail , note 157. 


Ibid. 8. Àxn) — Âxrir 


Étienne de Byzance parle de cette ville d'Acarnanie, comme état 
mentionnée dans Démagète, auteur perdu. 


Ibid. 9. rèv Aevxarar, 8 otiy — rèv Aeuxatou éorir (su 

Ibid. 11. Émihsuxddios cvoudèero. Âxapväves — Erin 
xadiootüy avouéloyto. Axapväves 

Ibid. 13. rourous —- roùror 

Ibid. 15. éxorera@pevuévn — sorera@pouuévn 

257, 1. F0Ms Depal. — rôkMs Dapa. 


Tretaès (in Lvcophr. 1180). Depis zou», fris vür Eéppa xr:rirs 


SCYLAX. 205 
257, 2. uerà dé Taira — uerà raira 
Did. 5. Aauèela — Zadvrrla 
Cette ville est 6e Alyses par Pline (1v, 1), AGesa par Pto- 


Manée , AXd£ess par Éti de Byzance , et Abyria par Cicéron (xvi, 
Hist. 2). Voyez M. Gaïl, note 164. 


Ibid. 7. Olvesddas môMs — Olvidda mbds 
Voyez l'article Œniede dans le Dictionnaire de M. Bischof. 
Did. 14. Éxsvddes — Alxssdies 
: Confusion de l'e etde l'as. Le scolisste d'Homère {Villois. p. 79, À) : 
Éyesdies soel clos cts Axapsesias, maod vrais éxGo}aïs Toÿ Ayekgou 
2orapo8, dy als ol nerosnobrses xadoüpra: Los. : 
198, 10. ded psooyelas — dxd usovyalas 
id. 13. OLhas — Otéras 
lid, 15. vs xoipas Aonpüy — rfs Aoxpür xopas 
Scylas place toujours le nom du peuple entre l'article et le mot 
xépe; mais cela n'a pes une grande importance. 
109, 3. Kippaïor wedlor — Kodpusor æeôlor 


Liba, sdus Ouxldos , Scolies sur Clément d'Alezandrie, man. 
gr. n° 452, fol. 6 r. Cette ville était sans doute mentionnée dans ce 


qui nous manque d'Étienne de Byzance. 
lbid, 4. AeX@oi . . . Avsixupa — mue . dv Ti Kupa 
Erreur de copiste. 
Did. 5. $ éori ris — à vis 


Scylax quelquefois ne met pas le verbe, comme au paragraphe 
suivant : [lapdshoes dè ris Bossrlas, x.r.À. 


Did. 9. ZlQou . . . Eürpnros — Z@dois . . . Edrprtos 
Pbid. 10. refyos rüv Bout — reïxos à Bonbir 
Did. 11, Boswrlas — Biurlas 


296 SCYLAX. 
254. 14. Myiofieuz — Arydbers: 
Cette wie premû tantin le ess À Egisthene . tamaôt cel d'Ecms 
ataeme: voves des anteurs ancsess cités par M. Brschoff. 
260. 1. Épes . .. Meyncëus — Ares... Mrydou 
Find. 4 sas éoc2r, ispèe . .. dy. iofnds. — sis. = 
«x isvie AË Ain 
lird. 6. DENOGHONNEZOS. — Hic üutulus deest. 
L'onmmans de or due dues de mamnecrit aces dense l'occasion de 
remarquer que WL Ga à o2 peut-être tort de fssre deux articles, l'un «= 
atduk Rovers at T autre exveuwrpons. et portant les n° io et :1. — 
En effet. Srwlas met à la fn de tons ses artiches La traversée totale — 
do per dont Üs occupe Le n° i:.iatitelé Hrèssevreues, se teruxi- — 
nan par mauceneus 2 chs Komeler yen. ar 2. les deux doivent — 
étre Éonèus en un snci. suus be titre dr Ropvybes, rectibcation que 
nou sens Géjà far dns notre ediuon des Itinéraires. qu s'im- 
pret 0 0e asc à T'mgrumerse rovale. 
Thid. 10. sara xDrwès — Tara aodrsds sésra 
T] me semnide que MN. Gall aurmt pu adopter cette Leçon, déjà 
deœnee pur sn sutre maso st mdiquée dans ses motes. Sa tra- 
dactisn du mcuns serast en rapport avec le texte : Bsigur omnes ‘roll 
Ibid. 1 1. TEVTES SELLE AOUS —— TAUTR NAPŒNAOUS - 
261. à. Afytapz — Âoxez 
Selon Pausanses, cité par Etienne de Brzance. cette ville était ap- 
price d'abord Trsspss. Vovez M. Gail, note 196. 
Ibid. 4. Aïya. Pusrs — Aïymds, Pros 
Ibid. +. Merè 3 Âge clou Bros Dus- xa) x6Xs & 
ar KA. — Merd dé Âyaueïs Has fovi» Bros a) xc- 
Aus êr aùrÿ afde: Ki. 


On pourrait. il me semble, conserver la leçon du manuscrit et ne 


SCYLA X. 207 
point corriger sdes en #8 ; le pronom es qui y est joint prou- 
verait que l’auteur a voulu indiquer le pluriel. Scylax , en effet, se 
seri de l'expressioh séXers aïe lors même que dans le dénombre- 
ment ä y a des fleuves; ainsi, article 69, on lit : Kai sdkeis év aÿ- 
rois avides aide - Tploous morapès ; Nedve:or xdis, x.7.À. 

2 Gi, 10. Hhelois — Hausts 

TDid. 13. clos — clor 

Tbid. 13. Aswpearür — Arxpedro 

Hbid. 15. Merà 3 Huy — Merd 3 Fr 

2 62, 2. médes al péy. — xôdeis dy peooyele al pey. 


La traduction de M. Gail n'est pas en rapport avec le texte; il 
aurait dû adopter la leçon de notre manuscrit, leçon qu'il a indi- 
quée dans ses notes comme pruvenant d'un autre manuscrit. Medi- 
terranes vero civitates, etc. venait alors tout naturellement. 


2 62, 3. Hoale, Opxousrès — | Hpaa, Opxépevos 
Tsotsds (in Lycophr. 874) : A6o dè Opyousvol clair, à re éy Bows- 
rhps obros à Mivégos, nai à TleXprhos, à de Apnallg. 
Æbd. 5. Àcxpearür — Aswpasatiy 
Æüid, 7: Mvos Meoodyn — Hvos Meociyn 
Hiid, 10. é psovyslg dud Sad. — y pecoyslg dxéyouoa 
drd Sa. 


L'expression és SaAdrrns semble appeler la présence du mot 
éxéyovos s'accordant avec Î6@ux. La phrase, du moins, devient plus 


régalière. 
Æbid, 11. ris Meconvlas — ris Meonvlas 
263, 1. Axfssos — Àyieids 
Pid, 2. Yapaloïs y — Vapabods Xuis 
Ibid. 4. Hocsidüvos . . . Aës — Tloaidüvos . .. Aùs 


Ce nom est cité dans les Anecdota de M. Bachmann (1, p. 439), 
comme étant celui d'un fleuve : Aäs sorapds. 


208 SCYLA X. 
263, 5. lbesoy — l'ibelor 


D'autres écrivent l'üdio», comme Diodore de Sicile, Strabon {sn 2 
p- 251), Tretzès (in Lycopkr. 98), et Polyen (Strateg. 11, 9): léboms— 
vè vis Zudorus éxiseor. Voyez M. Gaïl, note 217. 


264, 8. xpès véror dà &veuoy — xpès véror dà dyénou 
Ibid. 9. Âuadas T5 Kup. — Âlddas ràs Kup. 
265, 1. KPHTHZ 6EZL. Os — Kpwrms Séois ds 
Ibid. 5. &xd Bopéou — &nd Bopelou 
Ibid. 9. Édupos xls — Zôupos xôks 
Le Père Hardouia prétend que ÉAvpos est la même ville que Pr— 
iores de Pline. Voyez le Dictionnaire de M. Bischoff. 
Ibid. 12. deva — dyya 
L'e et Tv confondus dans la prononciation. 
Ibid. 15. Oonida — Oopidar 
266, 1. OaËs rai Krdouos — IlaËds xx) Kwÿors 
La ville de Koÿoves était mentionnée sans doute dans ce quiss 
aoms manque d'Étienne de Byzance. Vovez M. Gail, note 250. 
Ibid. 3. Tpaïsos — Modors 
Theognostas (Canon. gramm. p. 72) : Ilpaïcos évons yes. 
Ibid. 6. énarépaolus — lxarèr rédess 
On pourrait adopter cette leçon en sous-entendant é» eri. 
Tretnès {in Lvcaphr. 1214): Sense ér rÿ repli Kpéres rs énarôr 
aoktes vhs Kpives naar’ sons Àf)e. 
lbid. 10. Mapos — Noyéopos 
Phid. 11. Ziurros — Kéves 
| Le socliate d'Apollonies dé Rhodes 1. 632! : Siuros rBoûs ms 
moe vhs Edboies, rà apérzper Oison zalopern, d3 rè cru aÿrèr 
26. 1 et 2. APTOZ — Apoës. 


SCYLAX. 209 
267, 3. Nevada — Naurilla 


H est facile d'expliquer comment le copiste a lu NavriAla pour 
NevsAla. Cette erreur provient d'an I mal formé dont il aura fait TI. 


Did. 4. &» pesoysig 3è Khedves .. . nal Tipuvs — év ueoo- 
yelyÿ 3è Kaôvas . . . xx) Tipurba. 
Ibid. 8. H Ext. à yoip. per. Âpy. — Merà 3 Àpy. à 
Ex. 
Leçon conforme à la manière adoptés par Seylax. 
Ibid. 10. Ésidauplar Xe. AM — Ésidaupeiar xp. ANa 
268, 5. rfs AOnvalas yoipas — sis Abnvalur ycipas 

Ce qui est préférable. Voyez le fin de l'article 57. 
Tbid. 11. Toott}y sôus — Tposlivla abus 

Ceci nous donne l'occasion de relever une erreur typographique 
de l'édition de M. Gaïl. On y trouve le n° 291 placé à la droite de 
Tposbhs, entre les notes 275 et 276. L'éditeur a probablement ou- 
blié la note qui donnait pour variante Tpos£yis nus. 

Dans le manuscrit, ainsi que dans l'édition, AITINA forme un 
article à part ; mais je crois qu'il serait mieux de le mettre à la suite 
du précédent, TPOIZHNIA. L'article 55, EINIAAYPOZ, suivrait 
alors tout naturellement : Merd dè Tporyvéa, x.rÀ. 

Did. 13. Kodavpla — Kadoupla 
| On disait également Kaïavpla et Kaïavpeïz. Voyez Chæroboscus 
(Orthogr. ap. Cramer, Anecd. t. Il). 
269, 7. 7#s ÉriSaupou XSpas — This Érileupor (sic) xapas 
id. 9. KOPINOÏA — Keyypela 
Ce titre est probabigent uge erreur de copiste. 
Ibid. 11. Tréixos Keyypsïius — seïyos Keyypelas 
Tbid. 12. IoouS. . . Ilshowéryn. — Ilooid . . . ITeomémn. 
270, 3. METAPA — Meyapéor 


14 


219 SCYLAX. 
270, 5. Neoala reïyos — Meyala reïyos 
Thid. 6. péyps \tæidos — péypi Amidos 
271. 1. Zoreor dxp. xal reïyos, xai Apéves So Paure 
— Zcdreor dxp. xal reïgos, icpèr TlocidSvos (leg. IF 
cadres) - Eipueès reïyos xal Aiuéres So - Pauvos 
Notre manuscrit rétablit ici deux positions géographiques © 
bhées dans toutes les éditions. Cette lacune provient de la négliger 
du copiste dont l'œil a été trompé par le mot reïyos, qui se tres 
répété deux fois, presque de suite. Dans la Grèce, dans les fie 
maritames surtout ,on éleva un si grand nombre de temples à Ne 
tune, quil serait facile de retrouver les traces historiques d'un F 
adontmm situé sur la côte orientale de l'Attique, et dans le voisina 
de Seauam. La position maritime Eifuxôs dont perle ici notre g 
graphe est peut-être le Géprxos d'Étienne de Byzance et de Strab 
{Hb. rap. 398). appelé Thonicos par Pline (lib. 16, 11}. Toutefoi 
je ne basarde cette conjecture qu'avec une extrême réserve; ma 
les manuscrits des géographes offrent des variantes tellement em 
tpdiées. et parfis tellement extraordinaires, qu'il n'est pas, 
pense, impossible de retrouver SOPIKOZ dans le mot altéré & 
PROS. 


Thid. 4. ed héros — &xd Âridos 
Fid. 5. ovéèen pp£' — ordis E' 
Le nombre paf” ne signifie rien; d'an autre côté, le nombre 

Ko! fourmi per notre manescnit est beaucoup trop faible. En efe 
selon M. Lagse . on compte 590 stades depais le cap près des Salin 
jusqu'au oxp Colonne (Ânc limdos yupes éxi Zousor). 

Thid. 13. miuoros — xébioror 

Thrd. 14. Zupes — Zmios 

272, 3. æpès véto — xpès nérrov 

Th. Q. Kara — Kpavaiou 

Tbid. 10. l'épuoror octidüros — T'éproror Hocidsros 


SCYLAX. 211 
272,12. Kard Éperplay — XAT Éperplar 
Ibid. 13. Terépndos — Ilerépios 
273, 1. BOIQTIA — Bosoral. 


+ L'auteur, dans ses titres d'article, met tantôt le nom du pays, 


tantôt le nom du peuple. Il est probable que dans l'origine la mé- 
thode était uniforme, et que ces variations proviennent soit de l'abré- 
viateur de Scylax, soit des copistes. 


Ibid. 2. Boruwro) — Biuro) 
Tbid. Lh. Aôdés — Aùdÿs 


Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (1v, 1779): Avis xs rüs 
Boserlas, xarayrixpÙ ris EuGolas xeiuéyn. 


Ibid. 5. Eüprmos . . . À6n00v — Eëüpumos . .…. Àv0n00 


Tzetzès (in Lycophr. 754) : Ô dè Îdonsos xai rhy vüv Aeyouéymy 
Àypramidda Àv6nd6va xpdrepor xexAñofal noi». 


Ibid. 6. Oecria) — Oeoreclas 

Did. 8. 75 Aoxpôy dplov — Tüv Aeuxür dplur 
Ibid. 12. xatà Edéosas aûroïs — xar’ Edéoiar aûris 
Bid. 13. Kuvécovpos, À — Kuvoaoûpos, Àdoi 


Dans le manuscrit grec n° go2 on lit: ÂAdmn yépa ñ xahouuéyn 
Kia pôs 79 ÉQéow, dxd Toù éy rÿ xapadly aûris xpôrov aÿropdrws 
Das any 0fvas. 
274, 4. Konpis.. . Ilavoreds — Kylqus . . . [lavomeÿs 
Étienne de Byzance écrit Ia». 
Pid. 6. $6 or: ris Dexéwr — d° dar) ris Doxalcwoy 
id, 8. MAAIELS — Mnueis 


Mnaueïs est, je crois, la véritable leçon, comme on peut le voir 
dans Hérodote (lib. vir, c. 196) ; ear ce peuple est différent des 
Malusïs qui viennent immédiatement après dans le Périple de 


Scylax. 
14. 


212 SCY EL AX. 


274, 9. Mœueïs nai à x5kwos à Mauieus. — Mnduets 2e 2: 
xéèmos à Mmaueus. 

Ibid. v1. Kuririor — rà l'ourior 

Ibid. 12. Ofrn — Oim 


Étienne de Byzance : Okrs, dpos repi Toayira. Éor: nai #5 
Mryduéars. Le scoliaste de Clément d'Alexandrie (ed. p. 335. v- 33, 
ed. Pott.) : Ore sis Tpaxiros dpos - à dé Tpayis ris Ocsomuss. 


Ibid. 13. Zsepyeiès — Ilspyciés 


Tretaès se trompe (a Lrcophr. 1116 : Zespycios roranès Gers 
Âias, és rür ZakanÉpés nadeïras. Zadzu6çpez est le Penée. 

Ibid. 13. MAAÏIEIS. Meta dé Maouesis vos: Egre de Ma 
Aucdorr — Mausis. Mera dé Mouesis vos £ors dè Mi 
Jusvs | 

Je ne partage pas l'opinion de M. Gail. qai a fonda dans un seel 
article les Mruscis et les Maui , et qui pretend que le second titre 
provient d'une erreur de copiste. Scylax distingue fort bien ces deux 
peuples. et leur a consacré à chacun un article particulier. La res- 
semblance de noms et la proximité de ces deux nations, qui proba- 
biement étaient séparées par le golfe Maliaque (aujourd'hui golfe de 
Zeïtoun). les ont fait confondre ensemble. Pour admettre l'hvpo- 
thèse de M. Gail, il faudrait changer entièrement ce commencement 
de phrase : Meri dé Maucis, x.r.À. ce que l'auteur a déjà dit plos 
haut. Il y a sans doute une légère erreur du copiste; mais elle est 
facile à corriger, et l'on doit lire : Mevi dé Mauss eioi Malueïs res, 
x.r À. Taetaès, dans ses scolies sur Lycophron, distingue anssi les 
Madusis d'avec les Moss. Î dit {v. 9021 : Tup®pworos, dpos Mr- 
Méar ; (v. 903} : Afyéress, sus Maé: (v. 90i) ! Tirages, pes 
xai vodes Maliévr. 


Ibid. 15. sôMus Aapia, éoyarn — sôMSs Ada, Éoyaror 
279, 2. érbkyn. Kai 75 Maé — éxiôfyn. Kai 1 
Massy 


| SCYLAX. 215 
2 75, 3. dxè uscoyslas Alnäves — du psooyalais Aividves 
Ibid. 4. roù Maéour x6Awov — roù Malalou (et supra 

Maxaler) x6Xxov 
Tbid. 8. clio) à évrÿ Iléyaontixÿ — loi dà xa dv +6 Ila- 
ayirixÿ 
Tbid. 11. Mourrala . . . Os — Mehriddas . Oñpai | 


Étienne de Byzance écrit Melrrala, et place cette ville en Thes- 
salie. Voyez le savant commentaire de M. Gail, note 331. 


276, 1. Ilayaonrixdy — Tlayacrrixdy 
Ibid, 3. AuQava) — AuQnvaïor 
Ibid. 5. Kpdvos — Kpdyov 
Ibid. 7. é» psovyela — és pasvyelas (sic) 
Ibid. 9. Teuxür. Toù dé Ilayaonr. — Téuro». Toù d 
Ilayacrr. | 
id. 11. 9 uuxd» whoûs — Tôv puydr Ilayaoy mAoùs : 
bit, 12. Layaontixg — Ilayaorring 
Zbid, 13. Kochondos — Kuands 
Strabon (1x, p. 436). Voyez M. Gail, note 340. 
Æbid. 1 4. MATNHTEZ — Mayvires 
id. 15. ÉGvos 33 — ÉOvos éor! 
Peut-être faut-il les deux mots : Éfyos dé éor:, x.7.À. 
277, 1. lues . Kopaxa) — foxxos . Képaxar 
Hbid. 2. Zrdhabpa , Ouédy aa) ur — 2mä&havbpa , 
Ouêds, {ous Apr 
Tbid. 3. IHayaoyrisxoë . . . Piloës, Evpuuvai— Tayaoirixoù 
.… Pos, Evpuuévos 


Le mot Edpugsa) donné par l'édition est sans doute une faute 


214 SCYLAX. 
d'impression, puisqu'on lit Esrymene dans la traductioe. Ex 
est en effet la véritable orthographe; voyez Étienne de Brzane—"#© © 
Strabon (1x, p. 443). 
277, 4. émosxodoi» . . . Ilepha6o) — ét xodorr (sic) — 
IIé2pe6o: 
Ibid. 9. Ad 08 IInvesoù — Âxd 08 Tinwcoë 
Ibid. 11. Aloy — Aid 
Étienne de Byzance et Pausanias {Phocid. cap. 13) écrivent 42°" 


Ibid. 13. Âwpos RÉNS — Awpis rés 

Ibid. 15. Éxéôwpos — Aüpos 

278, 4. Uoridasa — Ioridala 

Man. grec n° 854, fol. 175r.: Iloridæsa % püy Bébposa; et dans- 

man. grec n° 1321, fol. 320 v. : Iloridasa à rür Kacdsdpes, fous” 
Bébpors. 

Ibid. 5. Méén, ÂQuris, Opau6os — Médv, Auris ? 

OpaEnis 

Ibid. 8. ZeppvAla — lopypia 

Ibid. 9. Zeprvhuxds, Topoivn — Evpuonxès, Topoyms 

Ibid. 10. Ovoos — Oùos 


Ibid. 11. Axpéôco: — Âxpobisras 


Huet corrige Axpañäre. Note manuscrite sur l'édition de Vossius 
de la Bibliothèque royale. 


Ibid. 12. Xapadpias ... OMGubos, Axavdos Ainvs — 
Xapadpoès . . . OXQuEis, Axaybos EXifmor 


M. Gaïl adopte la correction de Vossius, qui blème Hæschel 
d'avoir écrit Xapadpoës. Cette leçon cependant me paraît préférable 
à Xapadplu ; d'autant plus qu'elle se rapproche davantage du Xäpe- 
pos d'Etienne de Byzance, appelé Xapaîdpods par Strabon (lib. xtv, 


p. 669). Quoi qu'il en soit, le choix ne doit exister, ce me semble, 


| 
è 


SCYLAX. 215 
entre Lepedpois et Laselsoës. Étienne de Byzance écrit OxdPu£es 
| ‘2 Lien de OrdpuEos. 
178, 13. Âpeñoüca — Àpélovoa 
Âpédevos est aussi l'orthographe adoptée par Étienne de Byzance 
1 par Prolérsée. 
779, 3. Zrpuudv — Erpuudr 
dbid, 7. EüEsivg — EtEiry 
lbid 9. Péypns . .. Oloüun — Déypn . . . Zioÿun 
Zbid. 10. Zéy10v — Zaylwy 
Cette variante justifie la correction que proposait Pauimier et 
que M. Gail n'a pas voulu adopter. Il est évident qu'il est ici ques- 
tion du peuple de la Thrace mentionné par Strabon (lib. x, p. 549) 
sous le nom de Zdios, et qu'il faut lire, d'après ce dernier géographe : 
ze) ia épuépia Zaylur, ou plutôt Zalww, et non pas xa) dla éy- 
sépez, Zéyor. 
Ibid. 11. Odoos — Édoos 
TDad. 14. #v face KaXNoïpatos — y à lxos & Kadl- 


ortparos (sic) 
Ibid. 15. Nécros — Neorès 
280, 2. Mapowela — Mapwrla 


| Trotsès (in Lycophr. 818) : lopapos sis Kixdvov, iv ür Aeyo- 
trérer Mapéreus. Et v. 925 : À dè Ilepraywris Asovaios xal rô» réxor 
vis Opéxns nai, er à Boppäs svt, lopapixdy fros Mapyeior 
atrèr 


Xéyur. 
Ibid. 3. Apôs, Loin ... xatà . .. xal — Apuluyn xavar 
a) (sic) | 
Hbid, 4. Aovploxos, ÉGpor, xa) éw” abroù — Aovopioxds, 
Ad£apos, xai éw” aûrÿ 
id. 6. Alvéwr — Afvwr 
Tbiq ibid. Méhas xôxxos — Méhas, Kéenos (sic) 


210 SCYLAX. 


280, 6. Kapdiardr . .. Kuwacis — Kapdasir. . . Kiwao 
Étienne de Byzance : Auarudyea, mois ris é» Opqxy xrhporé 

% xpérepor Kapdla. C'est une erreur, car Lysimachia et Cardia ét 
deux villes différentes, comme on le voit dans Strabon (1x, p. i 
et Ptolémée. À ces autorités on peut encore ajouter un passage d 
pien (Civil. 1v, 88) : Avorpdyesa xai Kapdia, al rôy lopèr sis ( 
xlov yepportoou dalauGdyovoir dosep xb&. 

Ibid. 9. Afuvos . . . Méava — Alpvos . . . MéAaiva 

. Ibid. 10. Afuvos — Aluvos 

Ibid. 13. Opaxia xeppémaos — Opéxn dyeppésnoos 

Ibid. 15. Édaoës — ÉAGroÿs 

281, 1. Alyès — Afyos 

Ibid. 3. Opqxla xeppéwmaoos — Opdxn éyeppérnoos 

Ibid. 7. Édaoüyre — ÉAeoüvra 

Ibid. 8. Merd à rèv xepp. — Merà d my yepg. 


M. Gail aurait pu adopter cette correction déjà proposée 
Hæschel ; le mot yeppéynoos est toujours féminin. 


Ibid. 12. Znavp6pla — Zvpépia 
Ibid. 13. x) otéparos Toû — éni roù oréuaros roù 
Ce que je préfère, attendu que Scylax emploie presque touj 
l'article devant le mot oroua; voyez p. 280, ligne 16 : éxi roë 
pavos ris Ilposo»ridos, m.r.À. 
Ibid. 14. dyvémhous xadeïras Ô rémos àva Béoxopor 
dydrous xaheïras ÔË à TÉm0s AvaGéonopoy 


J'adopterais volontiers la conjonction dè, comme liant plus 
mement la phrase à la précédente. Quant au mot »a66ozopor, 
une réunion maladroite de ävà et de Bécxopor. 


Ibid. 15. F0ps — F1 0n 
282, 1. & Opaun — Évpaxn (sic) 


SCYLAX. 217 
282, 2. Ofyocérons, Kéaris — Oinaérous, KéNaË:S 
Étienne de Byzance et Strabon écrivent tous deux K£aris; Piolé- 
mée et Diodore de Sicile (xx), Kader. 
Zbid. 8.0 ofuxas— à oûvwas 
Jbid. 9. worauob Zrpundvos , péyps Toù Éorpou — HOTAULOÙ 
Tpspôvos, néyp | 
ÆZbid. 12. ZKYOÏIA, TAYPOI — Zxvblas Taÿpo: 
Zbëd. 15. Necvesos #ôlis — Neovclur nôdes 
2 83, 2. rfs fusipou — vhs dxérpov (sic) 
Ibid. 7. Kiross — Kuala 
Le scoliaste d'Apollonius (11, 402) : Kéræsa ss Koïyidos- dar: 
| de mai évépa nûkus rfs Ebpéres Kérus, épérvpos rÿ Exvlixf, dQ" fe 
Par aa) re Kokyprr écxanéres riv dprcér. | 
Zbid. ibid. NépQainx — NupQala 
Étienne de Byzance écrit Nép@asor. 
Zbid, ibid. Havrixdeuor, Mupuusios — Ilavrixémior, 
Muppunxds 
Dans Léon Diacre (x, 6) on lit: Mupunxidvos xahoupéyns xo- 
 Myvns, sapà vèr Mauërr Aluynr xemséyns. Étienne de Byzance : 
Moppiasor ,au lieu de Mupuhxesor. 
Lbid, 13. Hayrixdwasoy — Ilavrixamaïor 
Ibid, 16. Mans... Aéyeres Ausou— Moscrns . . . Aéye- 
ru els fpuov | 
284, 2. [orepäs] — deest. 
Ce mot, ou plutot cette fin du mot dpsorepäs doit être enlevée 
du teste. Du reste, M. Gaïl semble déjà avoir indiqué cette correc- 


tion , ef le mettant entre parenthèses. Une note cependant paraissait 
nécessaire pour indiquer l'erreur du copiste. 


Ibid. 4. Mosëris — Moürar 


218 SCYLAX. 


284, 8. 2oydomére baas — Noyibouéros oûoas 
Quoique cette leçon, proposée par Hæschel, se trouve jus #5" 
per notre manuscrit, La correction de M. Gail, je pense, dois 
cosservée, comme la plus probable. 
Ibid. 10. ovadeoi clos yeypappévos — otddié elou P° 
7papéra 
On disait indifféremment ro orsdior et à crddos. 
Ibid. 11. spspaïor rè» xAoÛr — rjuspalou rod bros 
285, 3. Zavpoparas — Zavpobäras 
Varisate qui provient de la confusion du p et du 8 dans les ne” 
nuscrits. Hippocrate (sect m1, p. 73, ed. Foesii ) : Ês dè rÿ Eïpé-—""" 


dou» Éves Exvudr, à sepi rèr Aiuvar olxeï rèr Maudriy, dep 
tie véur rüv Das, Zavpopdras zasüyreu. 


Ibid. 4. Zavpopéru. Zaupouarüy — Zaupobätas. Saup” 


Carur 
Ibid. 12. à arois méess — médess év avroïis 
Iaversion qui a très-peu d'importance. 


286, 5. Msrà 3 Kspuéras Âyœiol — Merà à Topérx =” 
Âyaïo: 

Ibid. 9. Merà 3 Hrsgovs Kopañol Eros. K KOAKH. —_— 
Hæc omnia desunt. 


Cette lacune n'existant point dans les autres manuscrits qui on® 
servi aux éditeurs, on serait tenté de croire que c'est sur un autre 
manuscrit, plus complet que le nôtre, qu'ont été faites les copies 
postérieures; ce qui ne peut être, vu les nombreuses lacunes qui s— 
reacontrent dans ces mêmes copies, et par suite dans les édition: _ 
lacunes presque toutes remplies per notre manuscrit. On peut seu- 
lement supposer que le copiste « consulté un autre manuscrit pour 
cette partie du Périple. 

bi. 11. KwAce) — Kopixn 


SCYLAX. 219 
2 86, 12. MEAATXAAINOI — Moayypdvos 
Tbid. 13. Merè à Koss Modyyhasves — Merd 58 Ko- 
pur Myayyrdvos 
2 87, 1. TEAONOI! — l'éures 
Ibid. 1. Moayxhalvous T'£evos — Mohayyévous re 
Au (sic) 
Tbid. 5. Asocxoupiès — Asoaxoupis 
Appien (Bell. Mithrid. 101) : Asdoxoupos, fyriva xd ol KéAyos 
aépbolor #yoüvre ris Aoczoûüpur os Àpyovatrus émidnulas. 
Æbid. 6. Xepéos Xôpoos — Xipé6os . . . Xépoo 
Thil. 7. Däois . .. Davis — Daois .. . Daois 
Le scoliaste d'Apollonius (11, 401): Odors morauds Péperas pèy 
émd rüv Âpperias épüv, &s nav Éparocéyas- éxdldwos dè cis Kôd- 
xovs xard Sdaocas. Hippocrate (sect. 11, p. 72, ed. Foesii) nous 
doane aussi de nombreux détails sur le pays que parcourt le Phase : 
lepi dù sür év Odoss, à xépn éxelyn EdOns éori, xal Sepu, al 
#aresyÿ, nai dacela: épépos re aûré6s yhyvorres xücay &pny soXdol 
re nai loyvpol: # re Êkura rois dyôpemoss éy roïs soir éots- sd 5e 
olxfpara Éfuva nai xoïidquva dy dès: Pet ermnére, 2 À. 


id. 10. Myôssa — Miôla 
! did. 11. Lois #07. Aÿapos HOT. — Tous #o7T. Anotéy ro- 
Tapès , AYapos #OT. | 


Ayorÿr sorepès manque dans toutes les éditions; mais je ne con- 
nais point de fleuve de ce nom situé dans ia Colchide. Entre l'Isis et 
TApoaras, Ârrien (Peripl. Pont. Eas. p. 7 Huds.) mentionne trois 
fleuves : Acinasis, Batkys et Acampsis, qui aujourd'hui sont appelés 
Petite Rivière, Tchorok et Tchakou. | 


Æbid. 13 et 14. BYZHPEZ — Boonpes 


Ibid. 15. Aapadywy — Aapaarür 
188, 2. Bumpas — Bouonpas 


SGYLAX. 221 
Casaub.), Pline (lib, vr, cap. 2,5 8), et Pomponius Méla (lib. 1, 
<ap. 19). J'excepterai cependant Ptolémée qui écrit vs, à moins 
que quelque manuscrit ne donne Âaus, ce qui est probable. 
289, 13. Kepaoës môlus — Kepasod môus 
Ibid. 14. Oyépasvos — nai à Xépuvos (Oyelpivos?) 
Peut-être l'Üyépaos des éditions est-il la réunion maladroite 
des deux mots à Xépmvos, réunion faite par un copiste négligent ? 
En admettant cette hypothèse, il ne serait pas impossible de retrou- 
ver, dans le mot grec altéré Xépuvos, le Ceraunus, ou selon d'autres 
manuserits, Ceranus, de Pline (lib. vx, 3). Je dois convenir cepen- 
dant que Scylax met rarement l'article à devant le nom des fleuves. 
190, 1. [HADAATONIA | — Ia@hayovia 
Ce titre, à ce qu'il paraît, manquait dans les manuscrits dont 
s'est servi Hæschel, sinsi que celui de la page précédente AFETPIA. 
Notre manuscrit les donne tous les deux , et prouve qu'Hæschel a eu 
nison de les ajouter de sa propre autorité. 
Tbid. 2. Àcovplas MaQhayovla — Àcouplar écs HaÇha- 
Jovla 
Lesmot £a! doit être rétabli dans le texte , d'après notre manus- 
ent. Ce mot, en effet, se trouve au commencement de chaque 
article. 
Did. 3. SrsQdvn Huy — SrePévm Aime (sic) 


Voyez, plus haut, Marcien d'Héraclée, p. 128 
hi, ibid. K£ovzoa — Konoÿaca 
id. h. Képanées — Képapas 
Marcien d'Héraclée, p. 127. 
Bic. 6. Ilaphéros — Hapoinos 


Confusion de @ et de l'O. Voyez M. Gail, note 504. 


222 SCYLAX. 
290, 8. KaAWyopos — Ka\Wywpos 
Le scoliaste d'Apollonius (11, 906) : KaXiyopos sorapès Ilege- 
yovkas iepès Aovboou sepi HpaxArsas - ÉEcior dè dd orondrer daaoër. 
Ibid. 10. Mapravduvol eloiy — Mapidvduvol eloiv 
Mapidyduyos doit être préféré à Mapsayduvoi , si l'on s'en rapporte 
à Étienne de Byrance : To éônxdr Mapidyduyos , Bapvréves. 
Ibid. 13 et 14. BIGYNOI — Burouvol. 


Dans les premiers siècles de notre ère, les manuscrits étaient 
écrits en majuscules; ce qui explique facilement la variante BIOT- 
NOI pour BIGTNOI. Le milieu de la lettre @ n'étant pas bien mar- 
qué, cette lettre aura été prise par le copiste pour un O. 


291, 2. Âprävns — À provns 
Marcien d'Héraclée, p. 123. Voyez M. Gail, note 509. 

Ibid. 3. HpaxAedras .… Préas — Oipaxiedres . . . PiGas 
Marcien d'Héraclée, p. 1 23. 

Ibid. 6. Xoxen8dr — Kay 


On disait également Ka ynddy et XaAxnddy, ainsi qu'on le voit 
dans Theognostus (ap. Cramer, Anecd. 11, 32) : Kaymdde é> 1ÿ 
BuSarriy, # xai XaAundèy Aéyeru. Voyez aussi Bekker {Anecd. gr. 
p. 1207). Âu commencement du 1v° siècle, le culte de Mars existait 
encore dans cette ville, comme nous l'apprend la vie de sainte 


Euphémie (cod. gr. 1607, fol. 112 v.) : Ér aurÿ (Kakymdom) yds 
rà 1@r Duoidy éreeiro , xal vads Ÿv 105 Âpeos, xal cldulor éxcivor 
Tür sp. 


Ibid. 7. Mapiavduvy — Mapoavdiver 
292, 2. elolv éNAnvides — Aanvldes eloly 
Inversion peu importante. 
Ibid. 3. OXEla — OXEla 
Ibid. 9. Pévdanos — PiSavxos 
Marcien d'Héraclée, p. 1 26. 


SCYLAX. 225 

292, 12. wôus axh, mad Kifixos — mis Tax, 
à Kesos* : 

Étienne de Byzance, au lieu dé Maxim, écrit Déxn; mais la pre- 


mibre orthographe doit être préférée , d'après Hérodote (1, 57), et 
d'après Méla (1, 19) : Post, Placia et Seylace, parse Pelasgoram 


Did. 13. xarà raÿra — xarà raÿry 
On pourrait adopter cette leçon, en écrivant tobtefois xarà raûrns 
(Aprdène) au lieu de narà sam. C'estd-diro, en face d'Artace se 
trouve l'ile et la ville Proconnesus. 


lbia. 14. Tpoxévvncos — Tpoxérmeca 
1 y avait deux îles de ce nom, dont l'une s'appelait aussi ÉXaPés- 
Pnoos; c'est cé qui a fait croire À Vossius que Pline s'était trompé en 
disant que Proconnesus et Elaphonnesus étaient la même fle. Strabon 
nous donne ée précieux renseignement : Év dè 29 rapdrhy 15 deà 
Haplou els Hplaroy À re rahauà Tpoxévnods éor, xal à vüs Ilpondr- 
wmaos, sduw Égouos nai pérsXho uéya Xeuaï Nov oPédpa ésasvot- 
pavos. Dans les Anecdota de M. Gramer (11, 400), on trouve un 
passage qui a aussi rapport à ces carrières de marbre : Ilpuxoynalas, 
Mpuxévnoos - Évoux whaou- à heyopévm Tpoxdvnoos, év ÿ rà pdppapa 
selard eloiv. 
293, 1. Mépror — Zdpros 
id. 6. Adpdavos, Polrssov — Aaphavès, Pureiov 
ne ang 49) : Thv énd rs Îônv Aupaaviar, spérepor 
Loüatvipos Adfon miovér. Et v. 1138 : Adpdavos, xerà rivds, 
se raies éyà 8à vods Aapdavious vos sdpor olxodvras Üxép 
1e Daspies nul Maucdésup : sl 4 épars HOUS dar écrin. 


Ibid. 8. na) dy adrÿ — ra) és airÿ 
id. 11. A fposter — Âysadsion 
Did. 12. AndErsor — Apdérror 
dhid. 13. Xpdons — Xpvcis 


22h SCYLAX. 
293, 14. AIOAIZ — Aloès 

2 94, 2. Ileruesa — Terisia 

Ibid. 7. Ivppar — Ivppar 


Tzetzès (in Lycophr. 1098) : Aéo6os yes xddeis IIéppar, Miôvuras. 
Épeoavv, Mrru#ynr xai Âyriccar. 


Ibid. 9. raërns Iopdocenfon — ravrn Ilopdès EAévn 


Ælien ( Hist. anim. 11, 6) écrit IloposeAtyn xôks ; leçon conservée 
dans l'excellente édition de M. Jacobs, t. I, p. 29, 32. 


295, 3. Acrupa — Aoupa 
Voyez Étienne de Byzance. 


Ibid. 4. iepèv ol... À Spapuriov — iepdr . o}. ASbaptrriov 


Dans l'édition de M. Gail , les points indiquent une lacune: dans 
le manuscrit il n'y a point d'intervalle ; le copiste aura copié sans 
comprendre. 


Tbid. 5. X{ov — Kiev 


D'après Vossius, M. Gaïl a corrigé Kiwy, donné par les manus- 
crits, en X4wv. Je pense qu'on doit conserver la première leçon, jus 
tifiée par le scoliaste d'Apollonius, qui cite Scylax (1, 12277) : Kies 
zdAis Muolas , xd Kiovu roù af nynoauéyou ris Mnoliw» œxocxies, ds 
ioropeï Apsororéns dy Kiaydy rolreis. Karoxnoar dè avr» (Kiev) 
xpéro» Muovi, elra Käpes, rpiroy MiAdoios* xa) xorapès dé éosxs ot- 
rœws Cvouagoperos, riy Muolar sepibhéwr, où pymuorebes ZExtdaE à Ke- 
puaydeés. Ilepeppées à xai rhy dy © xorapôs oros. Dracon de 
Stratonice {de Metnis, p. 16) dit aussi : Kiou xdAews Mvucsas. 

Dans Theognostus (Cramer, Anecd. 11, p. 5) on lit : ABAz à se 
Aeyopémm Xios. Au lieu d'AMAn il faut écrire Ad», d'après Étienne 
de Byzance : Aéyare T0 Alakhrns dyri roù Xïos* oûre ydp à Xes 
éAéyero. C'est la ville de Chios dont il est ici question. 


Ibid. 7. Miravn . .. Kdïxos — Ilardyn . . . Kaïxcs 


Polyen (Strateg. 11, 1, 14) parle d'une autre Pifane située dans le 
territoire de Sparte, et près de laquelle se trouvait une colline coe- 
sacrée à Artemis Issoria : Ànofaos ér rÿ Zxdpry ordoews yevopéres 


SCYLAX. 2295 
LE 0e dre 1 ma ol mentor Xéfor Hspèe Àprépidos locw- 
ples éyyès Ilrréss. 
295, 8. T'pdve:os — Xpdresor 
Bid. 9. Méyoyres — Myers 
H fut Axmoe, ai l'on conserve notre leçon. 
Tlid. 12. Abu, za) Ados — Afyes, na Asa: 
Étienne de Byzance écrit Aiyai soda), x.r.2.Voy. M. Gail, note 550. 


Did. 14. xa) Éppès — xa) Teppès 

Ihid, 15. Kaabopeve) — Koaépsras 

296, 3. Téws . .. Aé6sdos — T's. . . AéGenos 

Bd bd ep à perl 
nn ne na) réxos dyrixpus 
Zépor. Voyez aussi Suides. 

Did. 9. do r$ Éaplow — de vhs Avlar | | 
Primitivement, dans les manuscrits en majuscules, les mots 


s'étaient point séparés, ce qui explique comment de THYAMIQN 
ea a pu füûre TH£Z ANION. Voyez, entre autres, un papyrus grec en 


majascules non séparées, publié par M. Letronne (Journal des Sa- 
wants, mai 1838, p. 309 et suiv.). 


Zbid, 12. oùx Adour — ox Pdoow 
Tôid. 14. Upsion — Upinie 
Tbid, 16. éd Acruploy — And Acovplo 
Erreur de copiste. 
297, 6. Muydos . . . Aux. — Myydos. . . À x. 
Les lettres v et # confondues dans le mot Mé»dos. 
Tbig. 8. Kapdayda — Kpuirda (erat prius Kpvñrda) 
Patrie de Scylaz. 
15 


226 SCYLAX. 
297, 10. Kepauxds — Kepamiaxds 
Ibid. 11. 8 Eÿpos — dn Eÿpos 
Voyez les corrections faites par Vossius, M. Gaïl, note 569. 


Ibid. 13. Tpiémiovs, Kvldos — Thiiov, Kydos 
En haut de la page 90, on lit ris Kyidov écrit à l'encre rouge : 
les premiers mots de cette page sont : xai dAlos Mn, x.5.À. p. 297. 
ligne 7 de l'édition. 
Ibid. 14. ñ Podlws — pôles 
Même observation que plus haut p. 225, ligne 16. 


298, 11. POAOZ. — deest titulus. 

Dans notre manuscrit, le texte continue sans que l'ile de Rhodes 
fasse un article à part, comme dans l'édition de M: Gail. Le titre 
POAOËZ doit donc être laissé de côté, puisque cet article se termine 
par le total de la traversée entière de la Carie ; et cette rectification 
s'accordera parfaitement avec l'article suivant qui commence ainsi : 
Ad dè Kaplas, x.r.À. 

Ibid. 3. faxwoos (sic) — lakvods 


Étienne de Byzance : IdAyocos, xdlus és Pédy. 


Ibid. 4. Kdusipos — Kdpapos 
Étienne de Byzance : Képupos , dus éo POI , &xd roÿ smdès Kep- 
xdfou, roû ILokeddov xa) Kvdéxæns. L'orthographe d'Étienne de By- 
zance se trouve confirmée par Eustathe (in Dionys. 504) : Êrs dè xs 
IpAvoods, xai Kduspos à voÿ s ypaÇouéyn xpès éynidezorokÿy roë xv- 
plou. Ô ydp Kduepos 50 xépon à MQ0dyyou ypdperas. Tretzès [in 
Lycophr. 923) écrit Kdpsspos. 
Ibid. 5. Kdoos — Kpaods 
Did. 7. rèr Kpdyoy — rdv Kpdoov 
Étienne de Byzance en fait une montagne de Lycie. 
Ibid. 12. Trmioods — Oeasioco! 
Corruption du mot TEAMIZ£OZ dont on a fait 8EANTEZOI. 


one. | 


SCYLAX. 227 
298. 14. Das —— Dadds 
Confusion du A et da A. 
190, 3. XeuSovlas — Xekdomles 
Le scoliaste de Denys le Périégète (v. 128, éd. Bernbardy, p.196): 
Luc Lesdoslur IlapQuAles + spels dé eloi ares, Medasixan , l'éyyas 
sai Kopédales. Eustathe (in Dionys. 504) en compte aussi trois : A} 
Xouddos: spels root aéïyres, xdpiocs rù péyedos, iéyovou Dur 
door sévre crudlous, sis dè yäs dOecrakvles às éExorddior. Étienne 
de Byrance n'en compte que deux comme Scylax : Ado dé clos xexA»- 
péves, à pir Kopédse , à dè Modavirrea, ds DaGwpivos éy roïs sas- 
rodusais. Dans le manuscrit grec, sapplém. n° 36, fol. 28 r. on lit : 
Lehdone) vioci ILan@ules, afrivés clos Modaviazus, nai l'éyu, xaÿ 
Lopvlfie. Eustathe (loc. cit.) confirme cette orthographe Xeld0- 
nai avec l'accent sur la dernière syllabe : loréo dè #5: Hpudiavès ê» 
+ÿ ados Ilpooydlg Xekdome) dvaylswoxes GEvréves, ds supxaial. 
Le manuscrit grec n° 3000 à, fol. Gar. écrit Xekdovéu sérpas. 
id. 5. drip À roro laps — rip rodrov don lepèr 
J'écrirais, en conservant dé de l'édition : dxép 3è rofrou écris lepde. 
did. 7. oddéwors — cidre 
Le diphthongue as confondue avec e. 
Mid. 9. Paoyls — Daoidis 
Eustathe (in Dionys. 855) donne trois ports à cette ville : Efra 
Odogus Alusy na) nés dEokdyovs éyovou rpeïs Aiuévas. 
id. 10. Auvpvartia, ONGla, Mdyvdos — Aupadrus, OXGid- 
pas üdos (sic) 
Passage singulièrement altéré; voyez M. Gail, note 585. 
Mid. 11. Karappdxrns — Karapdxrns 
C'est probablement le même fleuve que celui qui est nommé Kard- 
paros xorapès par Tleognostus (Cramer, Anecd. 11, 75). 
Ziid. Ibid. Ilépyn rôds — Ileprirohs (Ilepni x6us?) 
De HEPTHHOAIE, dans un manuscrit en majuscules non sépa- 
15. 


228 SCYLA X. 


rées, un copiste aura fait IEPITIIIOALIS, en confondant T'H avec 
II, et, en coupant le mot, Iepzi sois. 


299, 14. dæAdoios — dimhaclos 


Le Thesaurus de M. Didot ne donne qu'un exemple du mot A:sdo- 
cévberos ; on peut y ajouter celui-ci, qui est tiré du troisième volume 
des Anecdota de M. Cramer (p. 54) : As &y rà zepi sû» éynépador 
daywploras deshootyera Sora. Quant aux mots suivants , ils man- 
quent encore dans nos lexiques : Afshaopa (Eastath. Opasc. p. 162, 
10, ed. Tafel.); Asshoperpés (Cramer, Anecd. n1, 313); ArsAorpe- 
soûka (Cramer, Anecd. IL, 323). 

300, 5. ZuAoy — ZSyAesor 


Gette ville est nommée Efovos par Ptolémée (v, 5). 


Ibid. 12. Xaæpadpoës — Xapadpods 
Strabon (liv. x1v, p. 669) écrit aussi Xapadpods, appelé mainte- 
nant Charadro. Outre Strabon, M. Gail, dans ses notes, cite encore 
Ptolémée (v, 8); mais je n'ai point trouvé que ce dernier géographe 
eût fait mention de cette ville. 
Ibid. 14. Néyid0s — Nabads 
Ibid. 15. Noveldesoy — Iloce:bépior 
301, 1. Kexevdepis. . . A@podloios —Kederdpis. . À?po- 
dnasos 
Ibid. à. Ongos —Oäves (sic) 
Ibid. 7. ÀSäyn . . . Muplaydpos — Âdyn . . . Muprawdds 
Étienne de Byzance écrit Âdaya. 
Ibid. 9. 76v HapQuAlwr plus — rüv TapQulas dpior 
Je serais tenté d'adopter cette leçon, parce que l'auteur s'est servi 


plus haut du nom de pays Ilax@uAla, au lieu du nom de peuple Ileyx- 
Obos. 


Ibid. 12. X6Xous, 8d6s — Zodoucidos 
302, 3. A#n0os Doivines — Arndis Doivsxir 


SCYLA X. 229 
30 2, 4. Ânaoüs — Anañods 
Ibid. 12. rerrapdeorra — rérrapas bvras 
Ibid 14. Oaddxou sorauoû or: — Oauÿdxou roraubs 
dors 
3 ©23, 5. Bros ques — (Dior Eur 
Au liéu de voë celyevs os éyur, Huet propose de lire : roÿ rel- 
1e Leon ég, édition de Vossius, moto manuscrite. 
FB:d.8. ZiSovlos — Ziovlo 
TE 9. Aséyro sédeuws — Âsévros édenr 
El 10. Zdpazra D — Spa * efra &AAn 
Li 12. BacsAela Tupluws — Bacinsla Tuplou 


Vient ensuite dans le manuscrit un feuillet formant les 
Legs 93 et 94, coupé diagonalement et perdu aux trois 
quarts. Le recto, c'est-à-dire la page 93, a été publié tant 
ie que mal par les premiers éditeurs de Scylax, et en 

““ernier lieu par M. Gail. Quant au verso, page 94, il est 
“inédit et nous donne un fragment assez précieux en ce qu'il 
contient quelques détails sur les bouches du Nil, et nous 
met à même de suivre parfaitement l'ordre du périple, qui 
auparavant se trouvait interrompu. Je réimprime ici le 
feuillet entier, ligne par ligne, en ayant soin de pointiller 
ce qui manque, et je fais suivre immédiatement la restitu- 
tion d’une partie de ces fragments, restitution du reste que 
jene propose qu'avec la plus grande réserve. Je me suis ar- 
rèté aux dernières lignes, parce qu'elles ne me fournissaient 
pas des données assez complètes, et parce que je ne pouvais 
les remplir sans me jeter dans des conjectures toutes gra- 
tuites, Au reste, voici les deux fragments avec les restitu- 


tons mises entre crochets. Les six dernières lignes dans 1 
deux pages manquent entièrement. Dans le manuscrit, À 
hpnes sont an peu plus longues que celles de notre édits=© 
FRAGMENT PUBLIÉ. 
(Page 93 du manuscrit; page 303, ligne 13, de M. Gail.) 
aus Tupos MS mai roranès di péons peï xal sélisT. - 


aa) sorands, ea) Âun sus Eu an mis Tu ….... _ 
bpos, ieodr Aués- Apados xês Zudovlo. ........ — 
ax Turaps Tuplus- Aüpos sbdus, Zidorlws.. . .... — 
Svui Daow dyraba sir ÀsSpou............. _ 
nt Tous Tupiws ex) Bacihesn éyrad. .......... _ 
Zuoins sapasaous. Kolhns Zuplas.. ............ - 
Asanhswes, oTadsa ef À............... _ 
Bbvos. vonndes, IT ÆEVOITES.. ................. — 
xPunTrur, oimr, 22 mecs — 
ai mauvse * cree dè d................... _— 
En sa so 4.................. cc... _ 

cr Ahustæw. .............. ss... - 

ês mitÿ ms... .... none - 
Éstar in Ts ............... ss... .. 
Se S2.................. css. 

TP nes ss. 

Messe eee 


Il manque ici six lignes. 


SCYLAX. 231 
RESTITUTION. 


Toafrypos aa) morapds di péons pet, xa) nôdus r[üv Êx- 
du] xa) soraès, na) Âuy sus, Eu Bios «és 
Tofolw, nel Kdpumdos]. Bpos, ispèy Auôs+ Âpaños xôdus 
Zidmlow, [Svxapiror #ôMS] xai sorapès Tupluve Adpos 
#ôks Zidorvlos [æa) rar: éxre|Gñval Paciy dyraÿla rèv 
hope 55 mr na) Âoxadr æôus Tupluv xal Ea- 
GËesa + évraüôa |6pos dort ris Kolws] Zuplas. Tlapdzous 
Kohys Zuplas [xd Zldavos péxps] Aomaiüvos orddia g. 
A[PABÉA. Merè 3 Zuplar sloly Âpates] #vos, voud- 
des, ixxeovres [xai souds Éxorres sayrodaxüy Boo |xnut- 
Tor, olüy nai ayôr, xa) Body, na dpubver, xal uéMora 
Frac] xa) xaurfhwv* Eors db ai[roïs MGavards xal oyufpra 
cSdns, xai | Eos 5 w0A Ad [AAA dpoluata à ueraGéA\ovras 
” Toës épxôpois. Kard] re r}v Afyuwron [éxrelveras Àpa£la 
Klerpala heyouén, na) Eoriv | év adrÿ x6)[mos ANavirns 


sos | &oviw dx sÿs [............... EEw|0er 
Srafécons. ............. Ddarrar.......... 
sons... x... 


Éxd/rrwr] Ptolémée mentionne effectivement Éxd:rsa entre Tüpos et 
roepats; et c'est probablement r@» Éxdirncy qu'il faut lire ici. 
Bfhos| Correction déjà faite par Vossius. Voyez M. Gail, note 634. 
KdpunAos | Ce nom se trouve appelé naturellement par le mot dpos qui 
Vient après. Quant à l'expression lepèy Ads, elle est suffisamment justifiée 
Per Jamblique (de Vit. Pythagor. cap. 3), qui y mentionne un temple, 
Sans dire toutefois qu'il fât consacré à Jupiter : AsssopOuetün duennr) üxd 
Tevdr Alyvsrlov sopôutur, xaspiérere spocopunodyver roïs Üsd KdpunAoy 


252 SCYLAX. 


Tù Dosmxdy dpos aiysshoïs * Éy0a éuévaie rà xoXda 6 Ihôæyopas xarà 10 
ISPON. Ajoutez à cette autorité celle de Suétone | Vespas. 5) : Apud Ju- 
dæam Carmeli Dei oraculam consulentem , ita confirmarere sortes : et celle de 
Tacite (Hisior. 1, 78) : Est Judæam inter Syriamque Carmelus. Ka vocant 
Denmgns. Voyez encore Orose (vni, 9), et les notes sur le passage de 
Suétone, dans l'édition de M. Lemaire. 

Zanauives sé] Strabon (p. 1078) suit aussi le même ordre, tandis 
que Ptolémée place cette ville avant le mont Carmel. Mais il est facile 
d'expliquer comment les navigateurs marquaient d'abord les positions 
qu'ils apercevaient les premières; or ïl est évident que le mont Carmel 
qui forme un promontioire se sera offert aux yeux de Scylax bien avant la 
ville dont nous nous cecupons, et que Ptolémée place au fond d'un petit 
golfe. 

luxzz] Cette restitution n'est pes douteuse, puisque c'est presque mot 
pour mot la phrase de Strabon (p. 1078) : Ekra le... ... .Évraïfa dè 
uuÜesoual rives the Âvdponédas éxscres 1$ xires. 

Asdponédes | H est cisir qu'on doit lire »Spopédas, comme l'avait déjà 
indiqué Vossins, aité per M. Gaïl, note 634. 

Unpoizous]| J'ai reporté le point après le mot Evsées, pour commencer 
la phrase à Ilapexhous. Je dois avouer toutefois que l'étendue donnée ici 
à ln Céléeyrie n'est pas exacte; mais les auteurs anciens varient tellement 
aur lee linutes de cette contrée, que j'ai cru pouvoir adopter La disposition 
cideseus. Si cependant on supposait que le mot KOIAHE est une corrup- 
tion de AETHE, on pourrait lire : éyraÿ0a [pos écri ris ] Zspéas. Iapd- 
mous dù vis Zuplas, n.r.À. Les mots suivants dxd Zidusos péyps sont à peu 
près indiqués par la distance otddez qŸ', 1,700 stades, depuis Sidon jus- 
qu'à Ascalon. 

Apafila] La première lettre de ce mot, étant à l'encre rouge dans le ma- 
muscrit, indique un titre. J'ai mis À pafia au lieu d'Âpaées, parce que cette 
mème lettre À est surmontée simplement de l'esprit doux, au lieu d'avoir 
l'esprit doux et l'accent aigu, comme dans le mot  pates. 

Mer dé] Ca commencement est rédigé d'après la méthode adoptee par 
l'auteur. 

ai repas | J'ai complété cette phrase avec le secours de Strabon et en 
employant les éments fournis par le manuscrit. Ainsi ce géographe dit: 
sopos dyesrres Jpapparer rayrodazdr, et ailleurs xai pdliora xaufAwr. 

ipuuara) Dans Strabon : dpuparz uerr6dAlore roîs Éuxopos. 


SCYLAX. 255 


éattéwers| J'ai cherché à faire entrer le mieux possible dans ia phrase 
ces conmasencements de ligne : se rèv Afyvrres et é» aürÿ x6Àxos. Quant à 
ce qui suit, il y a trop pou de chose pour qu'on puisse donner à une resti- 
tutos L'apparonce de la certitude, 


Occupons-nous maintenant du verso, c'est-à-dire de la 
p°s° O4, entièrement inédite. 
FRAGMENT INÉDIT. 
(Page 94 du manuscrit.) 
+» Pablas Sà airs, ed Zuplas dplur uéyps oTéLæTOs rod 
» ns roro ydp éoriv ÀApa£las 8pos, orddia ar’. 
. .pablar Alylarou péxps roù Nefhou- &E 5 Âpa- 


nsc. Alyéærioie Pépoy S éPépouaiv Alyi- 
ts. Less... del voïs Âpatrr. Afyvrros. 
nor Bvos” na) nôdes éy abrÿ 
Se nssssssseesssse.. .X@) Baatheior* où rù otéua 
ssssss.se soso. .….pürov, vis À pablas 
see sos. denses x1° Tpirov 
sons ess suse bv- méurror ZeGevu- 
esse. ess es... Sa rés xal Ba- 
soc. ., sos. xf+ #6douor 
soccer osseuses 7 Ovoua 
S nrrsssssessss sms sonores ÿ AuGun 
sons sons es Où é 
S sorcssosessssoresse esse ovANy 
sons nsso soso ssume eee e 


FN manque ici six ligues. 


ss SCYLAX. 
RESTITUTION. 


Troamions À pables & mècis, dx Zuplas Spies, péyps avé 
aeros 05 Neiou roë él» Unawoiy, roëra yép énw Àpa- 
Sas 3o0s, rue xr'. |Mert dé niv Àïpa£ias Aïyésrou 
séxps roë Neiou js À pds Exorcm]| Aiyéricse Gépor 
ps] Lécouair Aiydatias sai uiborra:| del roïe papes. 
AÏTTITOZ. Mer % ÂpaËies Afyunrés éorir] Dos, 
Garireser, où à atèpa | roù Neo noreuoë Ilplouoiaxér 
ons | zporor, vis Àpañias [épos- Serepas Tarov, à S 
ous Tasse - rpéron | Mendjoror xai Mésdms môdus + rérap- 
row Darserixié» mépearur Zséern]rixdr xal ûdus ZeGér- 
suros- uwy Boïros, &]0e nüus xri Galoiaso»- Exror 
BeÉsreme ani mis BaiGri lai Édouos [Karorixr xal 
Kvorsos mis, Axcbirdoua rôds, Nu] ÿ évoua [Ma- 
parie à vis Mapains. H 38 Muom duopés or: rlf A:Gun 


Uapazhous Ce mot est amené naturellement par ce qui suit. 

Mera dé ris | Je n'ai pas trouvé d'autre moyen de remplir ce commen- 
cement de ligne. 

xxi sefowre | Expression qui se trouve justifiée par ce qui précède : 

Ayusras] La première lettre de ce mot dans le manuscrit est écrite à 
l'encre rouge et indique un titre. 

Mori dé! Tel est le commencement de tous les articles da Périple de 
Seylaz. 

ae] Tous les détails qui suivent sont suffisamment indiqués per les 
üns de ligues, et l'ordre que l'auteur a suivi pour décrire les bouches du 


SCYLAX. 235 


Nil est de l'est à l'ouest. J'ai done dû mettre en première ligne Ilnoémos 
‘et amener le mot Éasieros. F, 

#dus Tanxr] À moins qu'on n'aime mieux lire : Acirepos Tamxdy, xal 
Téne sdus Ésoñaxt. L 

Css] An lieu de Darwxèv, parce que l'auteur donne plus loin la 
méme. s 
Boérrmèn ] C'est ainsi que Scylax écrit un peu plus loin; ce qui ex- 
pique le séks BoAGrr) au lieu de BéXérim donné par Étienne de 


Brunce et par Hérodote. 
Mapaërus] On pourrait encore” : Aluvn ] ÿ évapz [Mapebris* IDuvôlrn 
sur Boplles vèv Atyurron où | AE. 


Les trois lignes suivantes ne permettent aucune restitu- 
lion raisonnable. Revenons à la collation du texte de Scylax. 


304, 14. Darvxdv — Darvrrixdr 
Îid, 15. àmrd Kavarixoÿ — àrd Kavcimou 
Bonne leçon, parce qu'autrement l'auteur aurait sjouté ordperos. 
305, 1. ZeGermurixs. . . BoGerixdy — SeGervrixs . 
BoGrridu 
Hérodote (lv. 11, chap. 17) écrit BoAGirivos. 
Did. 3. wad Pan — rad En 
Voyez Strabon, p. 803. 
Thid. 4. Eors SÉMATy. . .médénes —Eonis 08 4 Aly... 
sûexss 
! L'articie doit être rétabli dévant Afyvrros. Ligne 6, Huet corrige 
cumurése en crsodrans. Édition de Vossies, note manuscrite. 
Did. 13. orédia ÿv — ordhsa Gr 
Philclogiquement parlant , la leçon fr’ doit être préférée à ÿs' qui 
ne dgaife rien , et que Vossius a corrigé en ÿs'. Mais ce nombre 65” 
(2,300 stades) est besneowp trop fort, et celui de Vossius ÿx’ (780) 


256 SCYLAX. 


beaucoup trop faible. Dans les manuscrits en minuscules, le 6 et l'e 
ont été quelquefois confondus; je profiterai donc de cette observation 
pour lire gx’, qui, je crois, est la leçon véritable. Il est clair que Scy- 
lax entend compter ses stades depuis la bouche Pélusiaque jusqu'à 
la bouche Canopiqne, puisqu'il commence son article suivant, la 
Libye, par : Âxd roù Kavwmxoÿ, x.5.À. La correction que je propose 
gr’ (1,300 stades) est parfaitement conforme à la mesure donnée 
par Strabon (Liv. xvir, pag. 786 et 791) et par Diodore de Sicile 
(liv. 1, c. 34). | 

305, 15. wepl Eüpoiwns — nepl Eüpoxn 

306, 4. Aéyouos dè oi Aly...mpéaymwpos — Méyouar dè 

Aly. æpoaycpios 
Ou dit également, et dans le même sens, spdoyæpos et xpoo- 

Xwpios. 

Ibid. 5. ei — Eeiy 

Ibid. 6. 0eï» — #Esiv 

Ibid. 9. [Apxeras 5 Ai@n]. Âad — Âpyeres à An ed 

Ibid. 10. #vos AG — Hvos Avélur 

Ibid. 11. dé whoûs cs — dà nAovoür 

307, 3. IDivbivos — IDubn 

Ibid. À. IuvOlvou — Ievbivoë 

Ibid. 7. Aeuxñs àxriis — Asuxiis dxris 

308, 1. mi Tuvdaplous — éx) riy Aapéou 

Ibid. 2. Tuvdaplos — Tir Aapéwr 

Ibid. 3. érpayra pe. . .—lérpéyraror (sic) méyar 

Le manuscrit donne le mot néyay en abrégé, pey.; mais il est évi- 

dent qu'on doit lire Ilérpayra péyay, et non psydA», comme le voe- 
lait Vossius, puisque cinq lignes plus bas il y a : Ilérpes à pinpés. 

Ibid. 12. Ândwvle xa) Maresal. — Aidwvla xat IDiareiau. 

309, 1. ÂQpodiaiàs — ÂGpodnolas 


SGYLAX. 237 
309, 5, Koponv. . .Kupron — Kupivnv . … . Kuplon 
Ibid. 9 et 13. Koprons — Kvplvns 


Étienne de Byzance : Kuprion aus Ans, xd Koprions vie Ÿ Vévs, 
A Kupñs mryfs éyymplas. Cette dernière étymologie est confirmée 
dinsles Anecdota de Bekker (p. 1173) : Kupi: dore dè épopa xptvme, 
#9 fs xal à Kuphvm sd. Theognostus (Cramer, Anecd. 11, p. 101) 
Eit Kdpa à xprivn et Nicéphore Blemmide (cod. gr. 1414,f. 4 ».): 
Kai ÿ KéXwros Kophon* 8" As nai rd rdv Aaxchvan y yévos- nice 
d spoxbrrovres analos rüs Alyérrov, ai Mapuapida eloly. 

Ibid 11. Bapxalon — Bapréo 


La ville de Libye Bépan s'appelait aussi Trokeuais, au témoignage 
d'Étienne de Byzance , de Strabon et de Pline (v, 5); Ptolémée en 
fait deux villes différentes, 

Tbid. 1 4. ra) yespla — na yupis 

Ibid. 15. Aro 58 — Âvns 3 

Did. 16. à xiimos. « BaÜds — à xônros. . . Exfès 
310, 1. bpyudr — dpyvèv 

Tbid, 6. papala , auxdquva — peuiue, ofuva 
Ibid. 11. Tedyeipa — Tayeipa 

Tafyepaet Tefyaipæse disent également; voy. Strabon (liv. xvnr, 
p- 836), Étienne de Byzance, Ptolémée (1v, 4) et Pline (v, 5). Teu- 
chire appelés d'abord Araisodessts encore sons le nom de Teuér. 

311, 1: NAAMONES — Nasavoves 

Ti. 7- Aer Bros Rerspôres — AvElaw Bvos Nacal 
Mobves (sic) 

Lbid. 8. robrèv 8 pra. | Al robes 8 Barr 
+. Anélon 

Tbid. %. Maui xollouns — Moral: els 3 nv Zupris 


néxps T05 orbparos ded Écnsplèu elon\éovsi mpüroi 


238 SCGYLAX. 
Hpdxnsios Seïves (leg. Sives)* Exovras dè router Apé- 
xavoy, vioos Iloyrial rpeïs* xaxTà roUrwy Aeüxas xahoÿr- 
as dy à rÿ noikordry This Züpridos , Ev 7% puy DiAaïou 
(leg. Daalvou) Bwpbs* émivlor (leg. éxivuor) Âppouves 
(leg. Appovos) dhoës (sic) vis Zvpridos- dd rourou rs 
Zupriv. wapoixobrres, ol Maxa) yesmélouois, x.7.À. 


Maxa)] Long fragment omis parce qu'un copiste aura été trompé 
par le mot Maxal, qui se trouve répété deux fois dans la mème page. 

9ives]| C'est sans aucun doute le même lieu que celui qui est ap- 
pelé HpaxAgovs sépyos, Hercalis tarris, dans Ptolémée (liv. rv, c. 4). 

Apézavor | Voyez Étienne de Byzance, Ptolémée (lv. rv, c. 5) et 
Strabon (liv. xvnr, p.799). 

speïs | Les trois îles Pontiæ, dont parle ici Scylax, sont probable- 
ment les trois mentionnées par Ptolémée (liv. rv, c. 3) sous les noms 
de Miovvos vñces, Ilortka vioos et l'aïa yñoos. M. Bischoff prétend 
que Miovvos est aujourd'hui Mesurata. Strabon (lv. xvis, p. 799) 
parle d'une île nommée Aenesipasta, et située sprès Drepanum : xai 
vñoos Alynotsaota éyovoa pére. 

Aeÿxas | Ces îles, appelées Aeÿxss et situées dans le voisinage des 
îles Pontiæ, sont mentionnées encore un peu plus bas (p. 3:12, 1. 8) 
par Scylax qui fixe à peu près leur position. 

Bamés | Ce lieu, appelé ilafyou xéan par Ptolémée (lv. rv, c. 3), 
est plus connu sous le nom de Pkilænoram ars. On peut voir cet ar- 
ticle dans le dictionnaire de M. Bischoff, qui cite un grand nombre 
d'auteurs anciens. Sur la carte de Peutinger (segm. vu) les deux 
autels sont indiqués avec cette suscription : Are Philenoram. Fines 
Affnce et Cyrenensium. Ce n'est plus aujourd'hui qu'un amas de 
ruines. 

Âppovos] Je n'ai point trouvé dans les géographes anciens de 
port de ce nom, si ce n'est dans le Siadiasmus. M. Lapie, dans sa 
carte des Itinéraires, non loin de Philænarum are, mais à l'est, donne 
Ammoni fonies ou Ammonii fontes, selon la carte de Reichard. Dans 
tous les cas, l'Appoyos de Scylax doit être situé à l'ouest de Pkile- 
RATUM ar@. 


SCYLAX. 259 
311, 12. dmehadvouar— dreharant 
312,3. dr” adniv —vr adrèr 
Ibid. 8. reccdpuv ai et me 
céges 


La répétition du mot resospas donne au texte plus de régularité 
et surtout plus de clarté, 


Toid. à 4rûs Kapyndovlos — ris Kapxsd. 
Ibid. 15: agp. . .raens — TpdQapa. . , vadrn 
313, 2. T'aQdpev — Tpagépor 
Ibid. 3. AGporbvau. ‘iudpns — ÀGporhvou Tapilla 
FÜus xx) Mpiv mapémhous émd AGporlvou Apépas 
Notre manuscrit remplit encore ici ane lacune provenant de la né- 
gligence du copiste, dont l'œil s'est reporté sur le mot ASpordyou de 
la ligne suivante. Je ne connais pas de ville du nom de Tapas située 
sur cette partie du littoral de l'Afrique, À une journée de distance 
d'Abrotonm. Strahon (iv. xvit, p. 335) dit simplement : AGpéroro» 
ads , nai Aa mvés. 
ZE. 7: expÿ Edrrow — puxpÿ Ehérra 
did, 11. peuabeov — prualnmdos 
Æ ii. 14. Tapie — Tapaysios 
14, 1. fuépus hulogue — ipdpa ploeua 
üépaé Huieax et iuépa fulsua peuvent se dire également pour 
sigoifier La moitié d'an jour. 
Aid. 3. 38 rar Kepaivires — 0 aûriv Âcxvtrns 
Zid. 6. Odÿov Aérris puxpà nai Apuuns Sarl x6Xm0s — 
dou rs puxpäs xa} Apovlris+ or: xÜdmos 
Le point peut très-bien s6 mettre avant comme après éorf, Quant 
À poste, voyez M. Gaïl, note 708. 


Did. 8. Kapasvêris — Kapastrns 


| 
240 SCYLAX. 
314, 10. dvoxhowrépa — duorhororépa 
Ibid. 11. évéormmxer...Tprrwvis — évéoriner. pr 
Le scoliaste d'Apollonius (1, * 99: et iv, 1312) : Tphroves rpeis 
Bovrias , Occoadlas , A6üns. 
Tbid. 15. xai Ÿ Ts — na Orer 
dras est bien préférable à 6 sis, qui ici ne signifie rien. Cette ex- 
pression, du moins, permet de donner un sens raisoanable à la 
phrase qui auparavant était inintelligible. 
315, 2. Aves — AlGuos 
Ibid. 3. nai môdess Tà — xa) xs nd 
Did. 9. ASpéunros — ÀSp{umros 
Ibid. 10. duspév + — duspür <' 
Excellente correction qui rétablit le texte. 
Ibid. 13. dulosuws — iplosos 
Ces deux leçons sont également bonnes. 
316, 6. Didawr — Dorder 
318, 2. Ztyor — Zbni 
Ziys évidemment a été écrit pour Zhy#, à cause de la prononcia- 
tion identique de l's et de l'#. Je préférerais cette leçon Zya à Ziyor. 
Ptolémée appelle cette ville Zya et lui donne le titre de colonie : 
Étienne de Byzance écrit Zéyafa d'après Strabon, ditil; ce qui est 
faux, car dans ce dernier géographe (liv. xvi1, p. 829), on lit Zhye 
et non Zfyaba. 
Ibid. h. xêus Me... aus — xôdus Mey dy, Apo 
Ibid. 6. Âxasun — Âxim Un 
Ibid. 8. ratrp écris éQ° Hpaxhéous — raury écri> é@ Hpa- 
xalous 
Ibid. 13. à à é»— 1 d’ ér 
319, 1. Karwrixoù — KaraGou 


-SCYLAX. 241 
319, 2. dorep y Âcla = Erep Âcia 
Leçon qui rétablit le texte des éditions précédentes où on lisait 
dv sepaia. 

Tbid. 4. duspôv 08', d'—duépar 0 xal à 
Leçon excellente et qui doit être adoptée. Sans doute M. Gail, ré- 
duit à hyzp@v os’, 3’, ne pouvait expliquer ce nombre autrement 
“qu'il l'a fait, c'est-d-dire par Lxxy 1/4 ; mais celte manière d'indiquer 
les fractions n'est pas habituelle à l'auteur, et Scylax, pour exprimer 
la quatrième partie d'un jour, aurait écrit: xai rérapro pépos dné- 
pas, suivant son usage. Voy. l'article -7 intitulé Yap#. On doit donc 

lire 0” xa) 3!, c'est-à-dire Lxxiv, au lieu de oe', 3°. 


Ibid. 12. Movrloy r6mès — Tovriuv rémos 
Ibid. 15. na) xémeipos, x) Eds, nai Spuby — no} x 
pos, xa) Ehoièr, xal éplor 


Cette dernière variante provient de Ja confusion du @ et de l'O 
dans les manuscrits en majuscules, Voyez M. Gail, note 763. 


Ibid, 16. Meeaypides — AinsnehiQides 
320, 1. do dè— or d8 
Jbid, 2. SÉayfüors — éÉaxéwois 
Erreur de copiste. 
Ibid. 3. KeQnolas — KnÇnolas 
Tbid. 11. Ados — Anlôns 
32 1, 1. Oviarnpla — Oupuarnprès 
Æbid. 6. mowñs, Iocedävos — rois. Mooidävos 
Tbid, 12. Képvn — Képvns 
3 22,6. Püxos vis doxpiis — Gros vis Néyuns 
Dans le mot AOXMHE, le A a été pris pour ün A. 
Tbid. 7. dore xevvéy — der À mevtsiv 


Même ligue, aa lien de éd» za) dOlxwwres, Huet propose éxä» 
32 dphavrre. Édition de Vôssius, note mamuscrite, 


242 SCYLA X. 


322, 9. yafous — raldous 
L'erreur date d'un manuscrit en majuscules où le mot T'AYAOTE 
a été mal lu. 


Ibid. 12. Albloxes, mpès oùs —— Alôlones æpès ts fes 
por elo} dè oùror dè Alôlowes, mpès oùs 
Cette petite lacune provient de la négligence du copiste, qui a 
été trompé par le mot AMiozes répété deux fois, presque de suite. 
323, 2. éxzopasts — éxxépact 
Thid. 5. péyioros — peorol 
Ibid. 8. xurywvo@épos.. . . xopñras — xwryoro@épor. . . . 
xopfras 
Ibid. 15. rà xAdopara — rà yàp sAdopara 
Le mot ydp est nécessaire et doit être rétabli dans le texte. 
324, 12. l'eparorèr — l'spauoèr 
Ibid. 15. Tivor — Teivor 
Le scoliaste d'Aristophane { Plat. 718) dit que cette fle prodait 
beaucoup d'animaux venimeux : Êr cf Téry éfess nai exopsios desvoi 
éyivorro. H Tivos Spstrara oxdpoda Pépes” Snpuides doxsï civas. 
325, 1. Toù dë ditn Aou — roù dà ditmaovs 
Ibid. 2. Pnvaias — Pnvéas 
Étienne de Byrance donne les trois formes Pyyy, Pris, xai Py- 
aka. Antigone (Hist. mir. cap. 11) nomme la même ile Pypeiz. Le 
scoliaste de Thucydide (1, 4) cite deux îles différentes dont l'une 
s'appelait Privess et l'autre Pix. 
Ibid. 3. Mixovor . . . Muxévou — Mixuvos . . . Muxiyou 
Ibid. 5. spoapionidlou puxpÿ Eérrew oraôlos — xpoaps- 
atlados puxpÿi éAérrw orad, 


Le mot evaë. étant écrit en abrégé peut être pris également pour 
crédits ou pour evediwr. Si l'on voulait profiter de la varisnte fournie 


SCYLAX. 243 
jper notre manuscrit, il faudrait lire : Àsd Jè Muxdyeu Gawhous éx) 
vols Mohastious enosllous spospiorides juxpé Eidrre oTädia pu’, en 
sous-entendant le mot écrir. 

325, 6. æpoapiotidios — mpoapioridos 
Ibid. 8. &rd & Lxdpou — dd d bxoplou 
Ibid. 11. orddia 6... nd pr) — otddia 6ro'.ur 
On conçoit facilement comment orddsa $r0’ a pu être transformé 
en ordis $’...r0 par un copiste négligent. Le texte au moins se 
trouve rétabli, quant aux chiffres indiquant les stades depuis l'ile 
de Semos; malheureusement le restant de la phrase est toujours in- 
complet. 11 faut donc lire orddsa 6r0', 2,370. 
did. 12: Toù æAOù. . . Étepoy — Toù mAoûs + Érepor 
Ibid. 13 et 14. Kudnporr — Kabfpcov 
Ibid. 15. Abyolas — Afyivas 
326, 3. dd Kapædflov— dx) Képrafor 
Ibid. 6. ordûta ddo — orddia do0 
Autre correction importante fournie par notre manuscrit. La 
leçon véritable est ordäa dv’ ou 4,270 stades, somme totale qu'il 
est impossible de faire concorder avec les sommes partielles, parce 
que le Périple de Scylax ne nous est parvenu que fort incomplet. 


Ibid. 9. évvdrn Xlos — évdrn Xios 
Thid. 11. Ke@a%nvla — KeQaXanvia 
Les auteurs anciens écrivent tantôt Ke@aïnsy/a et tantôt KeDaln- 
vla. Tzetzès (in Lycophr. 791) : Oovxvdlôns els rérrapa QUAa diupet 
vis KsPayvlas, Ipwvious, Zaualous, IlaïAeïs xal Kpaylous. Cette 
fle était appelée AsPpla par ses habitants, si l'on en croit Antoninus 
Liberalis (cap. 40). 

Ibid. 12. werrexaudexdrn Añuvos* bxroxaidexdrn — rev- 
rexaudendrn Kôs * éExaidexdrn Léxuvbos * émraxaidexdrn 
Afuvos : Exrwxadsxdrn 

Cette dernière rectification nous montre encore de quelle utilité 
16. 


284 SCYLAX. 
notre masmsserit peut être pour remplir les lacunes et corriger da 
une foule d'endroits l'ouvrage de Scylas. En donnant le détail d 
vingt îles que l'auteur a rangées par ordre de grandeur, les man 
crits, et par suite les éditions, passent du nombre 15 au nom 
18. Le texte, dans cet endroit, est actuellement complet, et les il 
intermédiaires sont Kës et Zéxus6os. 


326, 13. évvreaxasdendre — évvaxaidexdrn 


IXIAQPOY ' XAPAKHNOY 
ZTAOGMOI TIAPOIKOI. 


Meconoraulas ‘xa} Babuhwylas oyxoïyos poa'. 
ÂroNamdridos ayoïvos Xy. 
Xawwiridos oyoïvos xa' 2. 
Mydfas oxoïvos xC'. 
KapBadnvÿs 5 ayoïvos Aa. 
Mydlas Täs ve Sxoivos A7. 

: AGpvalos séeur cuépuara, xal 680), na} seplshous. Ita codex noster 
uen designabimus littera À. — * Sic Hudson, oyoëvos »a” À et cod. B, 
Rd est cod. reg. gr. 571.—! Kafadivgs À. KagÉaônris B. 

| | ? 


ISIDORI CHARACENI 
MANSIONES PARTHICÆ. 


Mesopotamiæ et Babyloniæ schœæni 171. 
Apolloniatidos schœni 33. 

Chalonitidos schœni 21. 

Mediæ schœni 22. 

Cambadenæ schœni 31. 

Mediæ superioris schœni 38. 


246 ISIDORI CHARACENI 
Paysayis ! Mndfas oyoivor vn'. 
Xoapnvñs ? ayoïvos 19. 
Komonvis © oyoïvos vr'. 
Tpxavlas oyoïvos E'. 
AÂotaGnvñs * axoivor E'. 
Ilapôunvis $ oyoïvas xe'. 
Âxavapxrinvis oyoïvos xt'. 
Mapyiavis oyoïvos X. 

Àpelas oyoïvor X S. 
Âvabñs ? oxoïvos ve’. 
Apayyiavis ® oyoïvos xa'. 
Zaxaotaviÿs Ÿ oyoïvor Éy'. 

1 Parsayfs À et B. Marsaviñs Huds. — *? Xoapnyis B. — * Komo#yns B. 
—4 Âcravnvis À et Huds. Âoraunyis B. — * Napounrfis À et Huds. Ila- 
pounvis B.—® oyoïyor »’ À. —7 Âyavor À. Âvaén B. Âvevis Huds. — 
* Zapayysavis À, B et Huds.—* Zaxaordyms À et B. 

Rhagianæ Mediæ schæni 58. 
Choarenæ schœni 19. 
Comisenæ schœni 58. 
Hyrcaniæ schœni 60. 
Astabenæ schœni 60. 
Parthyenæ schæœni 25. 

Apavarcticenæ schæni 27. 

Margianæe schœni 30. 

Âriæ schæni 30. 

Anabæ schœni 55. 

Drangianæ schæœni 21. 

Sacastanæ schœni 63. 


MANSIONES PARTHICÆ. 247 
Àpaywalas L'ayoivos X'. 
Onoë cyoïves ovx'. 
MEXONIOTAMIAZ KAÏ BABYAONIAZ : ZXOÏNOI POA”. 
Aa6dyror rèv Edpdrpy xard à Leyua, nôks doriy 
Ârdussa, ckra Aalèpa xopn. Âséye: 8 Ârauslas xal roë 
Eppérou sorauoÿ œyolvous y. Efra XdpaË Zracivou 5, 
id dk ÉXprwr Âvbeuovolas * #6lus oyoivous e' 5 + ueŸ dy 
Kopala # é» Bardyy °, dxlpœua, ayoïvos y. Év debioïs ray- 
sms Mayvoloppa Adip39 7, bylpoua na) xpiyn, éE fs épdouais 
oÙ dyyxoipros, ayoïvos s'. Efra KommoiuG6nha 5 Eyfpoua- 
rapañher 8 xorauès Blnya, cyoïvos S'. Efra Âdayua ? 
bxVpoua, orabpès Baoiuxès, dyoïvos y * ue” dv Type 
1 Aseywoias À et B. — 3 BafuAÿros À et B. —5 Xépaxa oldov À. Xapa- 
seeidov B. Xapaxosactrou Huds. Xépaxa cidou Hæœsch. —t Àyenovala 
À. —® gyolsos &” B.—" Berdyy B.—7 Adüpip À. Avüpnô B. — ® Koui- 
cSaa B. — * Âdaua Huds. | 
Arachosiæ schæœni 36. 
Schænorum summa 858. 
MESOPOTAMIÆ ET BABYLONLÆ SCHOENI 171. 
Transeuntibus Eupbratem juxta Zeugma urbs est 
Apamia; deinde Dæara vicus. Abest autem ab Apamia 
et Euphrate fluvio schœnis 3. Dein Vallum Spasini, 
urbsque Anthemusias penes Græcos schœni 5; post 
quam Coræa , in Batana sita, castellum, schœni 3. Ad 
dextram hujus Mannuorrha Avireth, munimentum et 
fons, unde potum habent indigenæ, schœni 5. Deinde 
Commisimbela -eastellum, quod præterfluit amnis Bile- 
cha, schœni 4. Dein Alagma, locus munitus, mansio 


248 ISIDORI CHARACENI 
aôRSs ÉNAnvis, Maxedéver xrloua!° strass d° x) Béayya © 
rorapoë, oxoïvos y. Eïra Nixn@épor wap Eü@pdrns xé- 
As EAnvis ©, xrTioua AeEdySpou Baoihéws , cyoivos s'- 
Eve» rapanorapla TaAaGald, xœu Epnuos, oyoïros d'. 
Efra Xovédyn * xoun, oxoïvos ® a + Evdes GiNdda Mig- 
pada, oraluès Baciuxds, cyoïvos d'. Elra Bacraeia °, Àp- 
Téadas ispèv, Aapelou xrioua, xwuémous" évraüla Zeus- 
péuudos écrt dimipuË, at Moss méÇpaxtas à Eïpdrns, va 
oTevoxwpoluevos Unepx}ièn Ÿ Tà media * Sépous érros 
| vavayeï rà hoïa. Era ÂXay xuuémons, oxoivos d'* Évôer 
Biüvaÿ ?, Àprépados iepèv, oxoïivos d'. Eira Dakya xoux 
mpès 1@ EüQpdrn * Aéyoiro d' &y ENAnmiOT! * perozwpisèy, 
1 xrñpa codd. et Huds. — ? Béya À. Baerya B.— Après zoûis B. 
— ! Xoup6ari À et B. — 5 cyoivos a’ male B. — * Saouer À. — ? ÿrep- 
xAtèe À et Huds. ésepxin vd mudia B. — * Bnoris B. — * H\Agmor 
ue” éxwpirdy B. 
regia, schœni 3; post quam Ichnæ, urbs græca, a Ma- 
cedonibus condita, quæ ad Bülecha fluvium sita est, 
schœni 3. Deinde Nicephorium ad Euphratem, urbs 
græca, condita ab Alexandro rege, schæni 5; inde est 
ad fluvium sita Galabatha, vicus desertus, schœni 4. 
Dein Chubana vicus, schænus 1; inde Thillada Mir- 
rhada, mansio regia, schœni 4. Dein Basilia, Dianæ 
fanum, Darii ædificium, vicus muris cinctus ; illic Semi- 
ramidis fossa est, et lapidibus obstructus est Euphrates, 
ut in arctum coactus inundet campos ; æstate tamen 
[ propter exundationem] naufragia fiunt. Dein Allan, 


vicus munis circumdatus, schœni 4; deinde Biunau. 


MANSIONES PARTHICÆ. 249 
Oxoisos ç'. Àsd Âvroyslas ! dus roirou oyoïvos px'* év- 
Tebbes dà és) Zelsdnesas ? sr mpès 7$ 5 Téypidt oyoïvos p'. 
Mapdussres à rÿ Dayg* moubroïs Nabayàb, xl rapapier 
adri» morapès ÀGodpas, ds énGdes 5 els rè» EïQpérur : 
dusôer Gibalyes 5à orparbxela © els niv ? xarà Popalous 
æépay. Eha Âciya soin, cxoïvos 8 + Evbe Aoûpa Nixdyo- 
pos nôks, xrioua Maxsdéror, dard 0 ÉXfre Edpwros 
æasîras, oyoivos.ç. Efra Méffay byüpoua, xwuérons, 
Gr{oivos s'. Ekra T'as * s6us, ayoivor e. Efra BnasoiGt- 
G)ada o, ayxoïvos €. Évôer vñcos xarà rdv EÿQpdrnr, oyxot- 
ao! Ç'.* évraïla ydèa fs Dpadrou où droo@dEayros Ts #aX- 
Duxldas, ÿ % Tipsddras !! Quyds dv sloééadev. Elra À vabo 
1 Ayrsoylas B.—? excuses À. — 5 50 Tiypids À. — 4 ÉPdirya À, B 
@t Huds. —" éx6ddes Hads. — * orparézuda À. — 7 els 0 B. — 9 Tid- 
Sir B. —* ByconGRaade À. BrAcorÿ6Adda B. — 10 05 À.— 11 Tnpiddrns 
À, B et Huds. 
Dianæ fanum, schœni 4. Deinde Phaliga, vicus ad Eu- 
phratem , qui græce quidem nuncupetur autumnale, 
schœni 6. Ab Antiochia usque hunc locum schœni 120; 
hinc vero ad Seleuciam, quæ ad Tigrin, schæni 100. 
Phaligæ autem adjacet Nabagath, vicus mœnibus muni- 
tus, quem præterfluit amnis Aburas, irrumpens in Eu- 
phratem : illic transeunt exercitus ad Romanorum trans 
Euphratem regionem. Dein Asicha vicus, schœni 4; 
inde Dura Nicanoris urbs, a Macedonibus condita, a 
Græcis autem Europus appellata, schœni 6. Dein Mer- 
rhan casiellum, vicus muris cinctus, schœni 5. Deinde 


Giddan urbs, schœni 5. Deinde Belesibiblada, schœni 7; 


250 ISIDORI CHARACENI 
vos aurè ne Ecfpdrer orddia d'- ée ÿ aus, ayoïses J'- 
o$° de Odabods ! viaos xard rèe El@pdre, ble ydla 
Dés, oxoivos L' 1. Ekra larrecéaedes 5, eyes €. 
Eire Âstaous, 02 doÇadsiriles suyal, cxsion «'. És- 
er Becyydra * sôlis, év ÿ ispèo Âripyass *, oyemes €. 
Era Nedsous sapà rè» Etfpérer, opoivcs 6°. Ésôe» e- 
Cdyruw rèr EiÇpdrus nai Nappihyas * ini ZsAmieeer sr 
apès 1ÿ ? Téypils, oxoivo 9'. Â yes rave Mecozoragle 
æni Bafwswie - na) slot cad Lavyperos &ype Zohesasies © 
RO pou ?. 

Ésredfes épyeves à Âsoemärs, ris xevéyes oyoivovs 
AY. Éxes à mûpas, év als ovabpès, mêde à Erida À 

1 ÜasBois À et B. — ? oyeises C’ À et B.— 3 à Zeyryossedas À — ! Be. 
ctxurss B.—" Àstpyas omis. B —* Nepnéyar Huds. — * spès rù Ti- 
7prûs À —  Zcsuues B et Huds. —* syeïvo: pes” À et B. 
dein insula in Euphrate, schœni 6; isthic gara erat 
Phraatis, qui pellices jugulavit, quo loco irrupit Tini- 
dates exsul. Deinceps Anatho insula in Euphrate, sta- 
dia 4; in qua urbs, schœni 4 : post quam Olabus insula 
in Euphrate, ubi gara Parthorum, schœni 12. Dein 
Irannesopolis, schœni 12. Deinde Aeipolis, ubi bitu- 
minosi fontes, schœni 16. Inde Besechana urbs, in qua 
fanum Atargatis deæ, schœni 12. Dein Neapolis juxta 
Euphratem, schœni 22. Inde transeuntibus Euphratem 
et Narmalchan ad Seleuciam Tigridi adpositam, schæ- 
ni 9. Hacusque Mesopotamia et Babylonia; sunt autem 
a Zeugmate usque Seleuciam schæni 171. 

Hinc incipit Apolloniatis, quæ continet schænos 33. 


MANSIONES PARTHICÆ. 251 
Téurre 1° di péons à ravres ? feï morapds Z{Xa. Elo) dè 
4 cbrèy dxd Zékeuulas cyoîres 1. Nô» pévros À môds 
suites Xaddonp. 

Évreü6es à Xadowtres 5, oxoïves a * dv ÿ xüpuas &', êv 
«kb orabnès, nés SG Davis Xdda, ded Ts AroNanid- 
redos dxboyovos'ss. Era dxéoyosvos s, bpos à xadeïras 
Zéypos, Erip bplu rh Xeno © xaper aa) Ty rüv 
Mado 5. 

Évreoes Mydla ° , ris xaréyes oxolyous x6' 7, H dpxr 
arüy na) yoipa Képiva, év ÿ xüpos €, êv als oTabuès, 
æmêus dù oddeula Ÿ. 

Évreïder KapGadny?, ris xaréyes oxolvous ° Aa’. Év % 

1 Aprdgsia À et B. —* 3 abrite À et B, — © Xakwyhrns À. — {Kad 
9 À. — 5 Miduy À. — * Mudela À. — 7 cyolyovs xa’ À. oyolyns x6” B. 

—! oddcpia- sûus 38 Bérresa sic À et B codices, qui intermedia omittunt. 

— * eyolvos B. 

Habet autem vicos, in quibus mansio, atque urbem 
græcam, Ârtemita, quam fluvius Silla mediam perla- 
bitur. Ad ipsum vero a Seleucia schæni 15. Nunc au- 
tem urbs appellatur Chalasar. 

Hinc Chalonitis, schœni 22. In qua vici 5, ubi man- 
sio, et urbs græca Chala, ab Apolloniatide schœni 1 5. 
Dein $chœni 5, mons qui vocatur Zagrus, disterminans 
Chalonitida regionem et quæ Medorum est. 

Hinc Media, quæ continet schœnos 22. Incipiunt a 
regione Carina, in qua vici 5, ubi mansio, urbs vero 
nuila. 

Hinc Cambadena, quæ continet schœnos 31. In qua 


252 ISIDORI CHARACENI 
xpuos €, dy als orabpès, sôMs dé Barrava x” Épous xe:- 
Évreüde À Mnôla à de, apoïro: An'+ xx) dpyerou etôès 
xôAs Koyxo6dp ! + Evba À prépios iepèr, oyoïvos y'. Efra° 
Makividuas °, 8 dors reAwmor, oyoivor y. Era els Âda- 
yidvavra *, Baolhesn vüy dy Bardvois, à Trypdyms 5 & Àp- 
pévios xabeïhe, oyoïvos d'. Efra ÂroGdrava, parrpémohus 
Mnoias 5 xa} OnoaupoQuAduos xa] iepèy, éxep Âvabridos ? - 
de) Odouoiv” oxoivos 16° 5. Elra és tpeïs aûpas, éy als 
otabués. 
Évreïde» Payiayn ° Mnôla, oyoivos vn'. Ér ÿ xüpau r, 
môdeis O8 &'. Amboyoivos L', Pdya xa) XdpaË, dv psylors 


1 Koyxd6ap B. — ? Iterum septem verba omisit À , id est ab Eke us- 
que ad oyoïvos y.— 5 Bar&ypdSas B. — + ÂSpaxdyasra À et B. — 5 À» 
yparñs À. Àyrypdyms B. — + Mydla À — 7 Âvatridos B. — # oyoives 6” 
AetB.—" évreïer dxd Mudlas cyolys- éy ÿ À et B. Évreides Marsarè 
Mandia Huds. 


vici 5, ubi mansio, atque urbs Baptana monti impo- 
sita; ubi Semiramidis statua et columna. 

Hinc Media superior, schœni 38; statimque ab initio 
est urbs Concobar, ubi fanum Dianæ, schœni 3. Dein 
Maziniaman, quod telonium est, schœni 3. Inde ad 
Adragiananta, regiam Batanensium, quam Tigranes Ar- 
menius evertit, schœni 4. Dein Apobatana, metropolis 
Mediæ et gazophylacium et fanum Anaïtidos deæ, cui 
semper sacrificantur, schœni 1 2. Deinceps sunt tres vici, 
in quibus mansio. 

Hinc Rhagiana Media, schœni 58. In qua vici 10. 


MANSIONES PARTHICÆ. 253 
1 xerà nv Mnôlar à Péya. Els Sà my Xdpaxa ! rpüros 
Barieds Doadrns ? rods Mapdous Gaicer 5 + Écriv Ünd rd 
bpos, à xadeïres Kdomios *, d@ où ai Kdomias mu. 

Évreü0es Ürepédyres rès Kaomias © mÜhas éoriv aÿhdy, 
x à Xoapny}, axoïvos © 40. Ér ñ Ârdusia ? rôus, émé- 
oxovos À * xüuas à d', év als orabués. 

Évreÿdes Kopionv) 8, axoivos vn. Ér à xp n', év als 
crafués * xôAs dè oùx ÉoTis. 

Évreïe» Ypxavla, oyoïvos E. Er ÿ xôuos ia, év als 
oralpol. 

Évreïder Âora6nv) ?, ayxoïvos E'. Er 3 xûuau 16", Ev als 
orafuol- nôêkus 3 Âocadx, é ÿ 10 Àpodans mpüros (a- 

1 ris Xdpaë À. —* Opdymns À et B. — ? dxnoey À. — * Kérrios À. — 
S Kaoxiou x6has À et B.— *‘Xoapnyà oraôués * éy ÿ À. Xoapnyi: év ÿ B.— 
7 Âsapia À.—t Kôun Zimoy À. Kôpn Ziyn B.—* Adorautyn B.— 19 êy & À. 
urbes vero 5. Rhaga et Charax, schæœni 7; quarum Rhaga 
maxima omnium in Media. In Characem rex Phraates 
primus transtulit Mardos : sita est sub monte, qui di- 
citur Caspius, a quo Caspiæ portæ. 

Hinc transeuntibus per Caspias portas convallis in 
longum porrecta et Choarena, schœni 19. In qua Apa- 
mia urbs, schœni 4; vici etiam 4, in quibus mansio. 

Hinc Comisena, schœni 58. In qua vici 8, in quibus 
mansio, urbs vero nulla. 

Hinc Hyrcania, schœni 60. Tbi vici 11, in quibus 
mansiones. 

Hinc Astabena, schœni 60. In qua vici 12, in qui- 
bus mansiones; urbs etiam Asaac, ubi Arsaces pri- 


254 ISIDORI CHARACENI 
oùeds dxedelyÜn, nai QuAdrrsres évraïla süp &üdyaror 
Évreüer Ilapunv) !, axoïvos xe'. Er ÿ ? Savoy Îlap- 
Oalrioa à nds, éxéoyoivos ç'* Év0a Bacihuxal raQai + Ëx- 
Anves d Niouay Aéyovair. Efra l'dap © xéls, duéayosvcs 
c'*. Efra $ Zipax © xôds, daloyoivos &'. Koïuas dè oùx 
Eyes my puûs, iris xadeïtas ZaQpl. 
Évreïer Âmavapxremnr) 7, oxoivor xt. Er ÿ és 
Âravapxrixf 8, Eïra Payaÿ néks xa) xüuæ dde. 
Évreü0ev Mapyian), oxoïvo X. Évda Âyriéyesa à xadov- 
uéyn Avudpos* xuas dà oùx elotr. 
Évreÿler Àpesa, ooïvos X'. Évôa Kavddan * æêks, wa) 


1 Ilapouiyn À et B. — 2 À Zaiw» À. H ZauAdr B. — 3 l'éfap À. l'afip 
B. —4 dxdoyoives €’ À. —5 Efra Zipox xéûs dxcoyoivos € omis. À. — 
‘ Zpäx Huds. — ? Asavapxrintyns À. —! Âsaapxruxé À et Huds. — 
* Kéydaxoy À et B. 


mus rex creatus est : atque ibi servatur ignis pe- 
rennis. | 

Hinc Parthyena, schœni 25.1In qua Sauloe Parthau- 
nisa urbs, schœni 6; ubi sepulchra regia : Græci vero 
Nisæam appellant. Dein Gadar urbs, schœni 6. Deinde 
Siroc urbs, schœni 5. Vicum unum duntaxat habet, qui 
dicitur Saphri. 

Hinc Apavarcticena, schœni 28. In qua urbs Apa- 
varctica. Dein Ragau urbs et vici duo. 

Hinc Margiana, schœni 30. Ubi Antiochia, quæ di- 
citur ÂArida; vicos autem habet nullos. 

Hinc Aria, schœni 30. Ubi Candace urbs et Arta- 


MANSIONES PARTHICÆ. 255 
Aoraxaas rôMs, nai Ânebiydpera h Àpelors * xüuau Où 
Tégoapss. 

Éyreïôey sde» ! ycipa ris Âpelas, oyoivos ve. Év # 
rélus psylorn Dpà, xal Bis nôds, xai l'api ? môdus, xai 
Nioi 5 æéAs" noun dè oùx Ectir. 

Évreÿ0es Apayyiavn, cyxoivos xx. Éva mods Tour, 
x} Kopèx © môds. 

Évreÿder Zaxaornv) $ Zéxur Exvlôv, À xa) [lapaira- 
x) 7, oxoivor Ey'. Év0a Bapdà nés, xai Mir môdus, xai 
Ioaxerrt  mOs, xai ZryQn ms * ÉvOa Baolheix Zdxwr, 
xa) sAnclov ÂeEdydpesa rés, xa) rAndlor AeEuydpémonus 
séus % : xuos Où &E. 


1 yat B. — 1 Tdpis À. api B.— 5 Nin B. — ! Évreÿdes ,’ Apayy. À. 
—* Oüxopdx B. — * Saxacréyn B. — 7? Uparraxiyn Huds. — ? Ilxaxéy- 
n8B.—* ss omis. B. 


cauan urbs, et Alexandria apud Ârios; vici etiam qua- 
tuor. 

Hinc Anabon Âriæ regio, schœni 55. In qua urbs 
maxima Phra, et Bis urbs, et Gari urbs, et Ni urbs; 
vicus autem nullus. 

Hinc Drangiana, schœni 21. Ubi Parin urbs, et Co- 
roc urbs. | | 

Hinc Sacastana Sacarum Scytharum, quæ et Paræta- 
cena, schœni 63. Ubi Barda urbs, et Min urbs, et Pa- 
lhcenti urbs, et Sigal urbs; ibi regia Sacarum, prope- 
que Alexandria urbs, nee procul Alexandropolis : vici 
etlam sex. 


256 ISID. CHARAC. MANS. PARTH. 

Évreÿder Apaywola, oxoïvor Xc'. Taÿres dà ol Ildp4k 
duo) Aevwois xadoüoir* Év0a Bidr xôlus, xa) Dépozæya 
zôus, xa Xopoyoàd méls, xal Anumrpiès «és. EF 
ÂxeËardpbmons unrpémous Âpaywolas- Eor: 3 Bmvis 
xa) mapappeï ariy rorauès Àpayorrés 2, À xp: ToUrou dati 
dad 7ÿ IldpOwv dpyÿ à xopa. 

1 Pdpoura À. Dépozyya B. — ? Apdywros B. — * écris  vüe Ilépôa 
émxpéréss À. 

Hinc Arachosia, schœni 36. Hanc autem Parthi In 
dicam Albam appellant : ubi Biyt urbs, et Pharsag 
urbs, et Chorochoad urbs, et Demetrias urbs. Dei 
Alexandropolis metropolis Arachosiæ; græca est urbs 
eamque præterfluit amnis Arachotus. Huc usque regi 
est sub Parthorum imperio. 


NOTES 
SUR ISIDORE DE CHARAX. 


Page 245, ligne 1. — Îoidépov] Dans le manuscrit, on lit pour titre : 
Aünvalou sékewvy oxéupara, xai 6doi, xai xeplxdous. Cet opuscule n'est 
point d'Athénée, mais bien d'Isidore de Charax; comme il en est ques- 
tion dans Athénée (Detpnosoph. 111, p. 93), c'est peut-être ce qui a donné 
lieu à l'erreur du copiste. 


Ligne 2.— Zraôuol] «Le nom de Stathmes, dit M. de Sainte-Croix 
« (Acad. insc. vol. L, p. 85), pourrait se rendre par celui d'ifinéraires, si 
«les Romains ne l'avaient traduit par celui de mansiones, qui signifie pro- 
«prement glles, comme Nicolas Bergier l'explique très-bien. Ces stathmes 
«sont les caravanserais des Orientaux. Les anciens rois de Perse en avaient 
«établi depuis Sardes jusqu'à Suze, suivant Hérodote. I y en avait aussi 
«dans toute la Perse , et c'étaient ceux qu'a décrits Amyntas, qui nommait 
cles endroits où ils se trouvaient, ce qu'Hérodote a négligé. Les Parthes, 
«à l'exemple de leurs prédécesseurs, mirent des stathmes sur la route 
«principale qui servait de communication entre la Parthienne, le berceau 
«de leur nation, et la Mésopotamie, le siége de leur empire. Isidore nous 
«a laissé les détails de ces derniers, dont la comparaison avec les autres 
«aurait fourni beaucoup d'observations, si le temps ne nous avait pas 
senvié l'ouvrage d'Amyntas. Suivant Hérodote, les stathmes d'Arménie 
«étaient garnis de troupes pour les défendre contre les incursions des 
«peuples voisins. De même les Parthes avaient élevé des forteresses ou 
«des retranchements pour garantir leurs stathmes, qui, étant voisins de 
‘l'Euphrate, se trouvaient par là exposés aux insultes de leurs ennemis. » 


Ligne 3.— Mecoxoraulas| Philostrate (de Vit. Apollon. Tyan. 1, 0, 
b. 24) : Tnr dé rôv sorauüv uéonv à Tiypis éxoQaives xai Ô EüQparns, 
Péoyres pèy éE Apperias nai Tabpou Afyovros* repi6dAhovres dè Hrerpoy, 
x ÿ xai mdAess pèy, T0 dè sAeïoroy xüpu. Voyez Saumaise { Exercit. Plin. 
P. 1228, A). | 


17 


SUR ISIDORE DE CHARAX. 259 
Æsylrravor. Wesseling, dans ses notes sur ce passage de Diodore de Si- 
le, cite Étienne de Byzance comme donnant la ville Baylorass et le 
mont Bayloraves; je n'ai point trouvé cette citation dans le géographe 
syrautio. 


Page 246, ligne 1, — Payiavñs] C'est à tort qu'Hudson veut ici lire 

ÆMtaravis, au lieu de Parisvis donné par le manuscrit. Ce dernier mot 

st vne corruption évidente de PATIANHE dont le Laura été pris pour 
mT. 


Ligne 3.— Xoupnvis ] Ptolémée (vr, 5) Xopoawi, Strabon (xt, p. 514) 
apmm. Hudson croit que c'est le Choara de Pline (vr, 17); mais il se 
trompe. Voyez la note du Père Hardouin sur ce passage. 


Ligne 3. — Koonvis] Strabon (x1, p. 528) écrit Koiomvi, et Pto- 
Jémée (vr, 5) Kopivoivi. 


Ligne 4. — pxavias] Agathémère (Geogr. 11, 6, pe 44) : Éot dë ris 
Mndias rpès dvarokäs xal rapà rv Opévuuor Sdaraus à Ypxavia, Ürd dè 
Taérnv à Haphis. 


Ligne 5.—Acramvis] Hudson cite un autre manuscrit donnant Aÿ- 
Grass. Ptolémée (vr, 9) Acra£nsoi (Palat. Acrañnoi); et ailleurs (v1, 
17) Sraviipos (Palat. Aoraënvoi). Je pense qu'il faut lire Acra6nvoi dans 
les deux endroits, ainsi que dans Isidore de Charax Acra6nvis, au lien 
d'Aoravmsis, les deux lettres & et » se trouvent confondues très-souvent 
dans les manuscrits en minuscules, parce qu'elles s'écrivaient à peu près 
de même à une certaine époque du moyen âge. 


Ligne 6. — Iaphvmwis] J'ai eru devoir corriger Ilapoumvis qui est une 
corruption évidente du mot IAPOYTHNHE dans lequel le © a été pris 
Pour un ©. Voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 241, E). 


Ligne 7.— Aravapenxnvie] Piolémée, Aprmvà, et Pline (vr, 18), 
Apavortene. Justin (xtx, 5) ne parle que de la montagne de ce nom : Ur- 
bem quoque, nomine Daram . in monte Zapaortenon condit. M. Bischoff cite 
aussi la Tabul, Agathodam. où on lit Parauticene. 


260 NÔTES 


Page 246, ligne 8. — Map}savñs| Agathémère {Geogr. 11, 6, p. 44; : 
Dur dé r5 péypis Îndss dpovs Zxvbig vréxerrus dxd düotus àpyôpess 
Mapysard, civa Xoy ar, elra Eaxia. Kai écrir vd rèr Mapysavèr às àx' 
draroh@y vis Ilapbias à Àpis. 


Ligne 10. — »a6%s] Plus loin cette contrée prenant le nom de Âss- 
Ewr xSpa, j'ai cru devoir corriger Âva6s, au lieu d'Âreväs donné per 
Hudson. 


Ligue 11. — Apzyysavis! Les Zarangae et les Drange étaient le mème 
peuple. Pline écrit Sarange. J'ai préféré la leçon Apayysw3s, parce 
que plus loin, au détail de ce pays, l'auteur écrit ainsi Agathémère 
(Geogr. 11, 6, p. 44) : Efra r5 mèr pig sapauixes oùoy Gacaures à Apa) - 
>1a»#. Voyez la note d'Hudson, et Saumaise (Exercit. Plin. p. 1190, A). 


Ligne 12. — Zaxaorwväs] On peut consulter M. Bischoëf, à l'article 
Sace. 


Page 247, ligne 1. — Àpayaoias | Hudson cite un manuscrit qui donne 
Tpaxwaias. Voyez Strabon (x1, p. 516), Pline {v1, 23), et Étienne de By- 
zance qui nous apprend que cette contrée portait aussi le nom de Kaxfir. 


Ligne 2.— oxoïvos wws | «Les pcccaciv.M. d'étendue en longueur 
* donnés par Pline à tout l'empire des Parthes, dit M. de Sainte- 
«Croix (Acad. inscr. t. L, p. 86), sont une erreur de copiste; on ne 
. pourrait les évaluer qu'à 314 schœnes 3'4 : or Isidore compte en lon- 
+ gueur 858 schœnes depuis Zeugma sur l'Eupbrate jusqu'aux rives de 
l'Ochus, limites septentrionales de l'Apauarticène, et depuis ce peys 
+ jusqu'aux confins de l'Arachosie, non loin des bords de l'Indus; calcul 
* qui s'accorde avec les distances que nous offrent les meilleures cartes, 
«entre autres celle da célèbre d'Anville, Orbis vetenibus notns. » 


Ligne 4. — Ev®pdrn»] Ce fleuve, selon le Pseudo-Plutarque (de Fin- 
riis, p. 39) porta successivement les noms de Midos, Zapdydas et Etgpe- 
ns. Dans les Bollandistes (de Salamane Silent. 23 jan. p. 490), il est 
question d'un bourg appelé Capersana, et situé sur la rive droite de l'Eu- 
phrate : Est quidam ricus ad eccidentem flurti Euphratis, ipsi ripæe imminens : 


tocalur autem Capersana. 


SUR ISIDORE DE CHARAX. 261 


Page 247, ligne 4. —Zeÿyua] Dans un autre manuscrit cité par Hud- 
Son, Zdypua. 


Ligne 5. — Âxdusia | Cette ville était située sur les bords de l'Euphrate 
æt en face de Zeugma, comme la place d'Anville. 


Fbid. — xôpn] Sur la distinction des mots x@un, xœudmos et mods, 
voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 1227, B). 


Ligne 6. — XdpaË Exaolyou] M. de Sainte-Croix (Acad. inscr. tom. L, 
p- 92) reproche à Hudson, en termes assez peu mesurés, d'avoir corrigé 
Xdpaxa Zldov, donné par les manuscrits, en XäpaË Eraokvou. Il cherche 
À justifier cette dénomination , la chaussée de Side, prétendant qu'elle vient 
da surnom qu'on donnait à Antiochus VIL, à cause de son goût pour la 
chasse (Plat. Apophth. t. IT, p. 184). Malgré les raisons qui semblent 
militer en faveur de l'opinion de M. de Sainte-Croix, je pense que XapaË 
Esaotyov est la véritable leçon. En effet, et M. de Sainte-Croix n'a pas 
fait cette observation, pourquoi Isidore mettrait-il ici un accusatif Xdpaxa 
Efdov, tandis que partout il met le nominatif ? Il y a donc évidemment 
we erreur, et le premier mot doit être XdpaË; reste ensuite une syllabe 
qu'il faut combiner avec le mot suivant, qui est sans doute Exaoivoy, 
comme l'a conjecturé Hudson. Pourquoi M. de Sainte-Croix veut-il 44'il 
ny ait eu qu'une seule chaussée portant le nom de Spasine ? Pline dit 
que l'on avait établi des digues pour contenir l'Euphrate; rien ne s'op- 
pose à ce qu’une digue portant le nom de Spasine fût située non loin de 
Zeuyma, ainsi que M. Reichard l'a placée dans sa carte : telles sont les 
Fossæ Semiramidis, situées dans différents endroits. 


Ligne 7.— Awepovoids | Tacite ( Annal. vi, 41) justilie cette ortho- 
graphe : At Tiridates volentibus Parthis Nicephorium ct Anthemusiala, cæte- 
rasque urbes, etc. Piolémée et Ammien Marcellin {x1v, p. 7) écrivent 
Anthemusia. 


Ligne 8.— Bard»n| Étienne de Byzance : Éor: xai Baraya RpÔs TŸ 
Epparr. 


Ligne 9.— Mayvoÿoppa] Ilæschel prétend avoir trouvé Mavoudopba dans 
un manuscrit de la Bibliothèque Palatine, et Mavuÿoppa dans un autre. 


262 NOTES 


Page 47, ligne g-3à ] On lit Apdovavoi éyyépeos, leçon évi- 
demment fautive, it consulté par Hudson. 


Ligne 10. — Koppoig6faal L'éditeur cite un manuscrit pelatin qui 
écrit Ropmonpla, et un autre Beciggus. 


Ligne 11. — a] M. Bischoff donne aussi pour variante Baye. 


Ligne 12.— orafpès faoñumds] «Les Parthes, comme les Perses, 
«distingusient les stathmes royaux, destinés à recevoir leurs souverains, 
… «d'avec les stathmes ordinaires. Peut-être les premiers étaient-ils moins 
«éloignés les uns des autres que les derniers, surtout dans des pars fort 
« peuplés. comme la Mésopotamie. » A. de Sainte-Croix (Aced. iascr. t L, 
p- 85). Le même écrivain ajoute en note : « Deux de ces stathmes étaient 
«remarquables dans cette contrée, l'un à {lama, par sa forteresse, et 
«l'autre à Myrrheda, par son palais et un temple de Diane : voilà ce qui 
«aura engagé Isidore à en faire mention, négligeant de parler de tous les 
«sutres, que rien ne distinguait. Par là il nous a privés du moven de 
«comparaison. Au reste, l'usage de ces stathmes ou maisons rovales 
« ctait fort ancien, puisqu Hérodote rapporte que les généraux de Danus, 
« fils d'Hystaspe, ayant pris Érétrie, dans l'Eubée, ce prince en fit trans- 
« porter les habitants à Ardericca. au pays de Cissiam, son propre stathme. 
cér oraîuÿ éwvroÿë (lib. vi, c. 129, etc.). Les stathmes ordinaires étaient 
«de simples caravanserais ; et les royaux, des espèces de palais répandus 
«dans toute l'Asie (Hérod. liv. v, chap. 52).Voyez la remarque de M. Lar- 
«cher, t. IV de sa traduction de cet historien, nouv. édit. p. 229.» 


— Jyrui Dion Cassius (xc, 12) : Hrriôm re sepi lywias, reïyos 
rs oÿrw xadovperor. Dans Plutarque | Vita Crassi, 25), où il est question 
de la mème localité, on lisait autrefois eis loy»is ; mais dans une nouvelle 
et excellente édition de cet historien, M. Schæfer, t. II, p. 150, lig. 16. 

a fait imprimer ais fyr2s, en adoptant la correction de Coray. M. Letronne 
(Epist. Holstenii ed. Boisson. p. 455) lit xréopa au lieu de xrÿpna; j'ai 
suivi cette judicieuse correction. 


Page 248, ligne 5.— Xov6aya] C'est ici le Doupaya { cod. Palat. Xos- 
pasa) de Ptolémée {v, 20). Hudson donne encore deux autres variantes : 
Xovppard Hæsch. et Gorpumrn cod. Herv. M. Reichard a mal placé cette 


SUR ISIDORE DE GHARAX. 265 


station dans sa carte ; elle devrait être 
Galabatha. 


isfet non au-dessus de 


Page 248, ligne 5. — @XAdda Mippéäa] sépare ces deux mots 
par une virgule, el par cela même en fait deux positions différentes. Mais 
je crois qu'ils ne font qu'un seul nom Thillada-Mirrhada , d'autant plus 
qu'une senle distance est indiquée par l'auteur. Mirrhada n'est peut-être 
qu'un mot pris dans une acception qualificative dont on trouverait la ra- 
Sine en persan. 


Ligne 6.— Baoñeis] Je pe Atrairement à Hudson, que ce mot 
Stün nom propre, dontlaq lion est plus loin, xopéros. e 


Ligne 7.—Zempduéos| Si  ; différents travaux de Sémiramis, tant 
à Babylone que dans toute la c voisinante, voy. Strabon (xv1, 737). 


Ligne 10.— wawy#t] Dans | muscrit cité par Hudson on lit : nés. 
a dues Ar (fort. ar) #32 


Ligne in. —Bvaë] Neser  ? pas le Bedva (cod. Palat. Bedra) de 
1} 


Ibid. — Déuya] Étienne de wycance : Dikya, um péon Sexcvnelas 
hs Uieplas, mai vis év Mecororaulg- Àpjiavds ëv 1 Haptixär. Dans Pto- 
Aémée, cette localité prend le nom de Dépya. 


Ligne 12. —peromwpvèr] Bochart (Geogr. sacr. Il, 14) préfère peod- 
æopor, correction qui s'accorderait avec ce que dit Étienne de Byzance : 
À 32 Ddya, yAdaon +ÿ Émrqupiy rù péoov dmroï. 


Page 249, ligne 3,— Sexedaerar] Afin d'être distinguée des autres 
Séleucies, cette ville prend le nom de Chirchaselencas dans la vie de sainte 
Sira(n* 2 Bolland. 18 mai) : Ëx rdeus pèv yàp dpuëro Xipxacekeéxou 
Xeyouéms. La même vie (n° 12) mentionne aussi Alvaca, ville de Médie, 
appelée Axoéaxa par Ptolémée, ét dans les environs une autre position du 
nom de Rhesancusadon : Toÿ dè Paminéæs êx ro Axovaxä dvayophoavros 
els rémoy Reydpevos Pecavxo ndduv, ».7.X. — N° 17 : Bareÿ, 5ÿ dx roù 
Aacoupäy xriuxros ro Bryap 


264 NOTES 

Page 249, ligne 3. aniye] An lieu d'Éptrye donné par les ma-— 
nuscrits, j'ai cru AB OuAiys, parce qu'il est évident que T'auteur— 
veut parier de la ville rent de nommer deux lignes plus haut. Com— 
ment Hudson n'e-til pas soupçonné cette correction ? 


Ibid. — Na6æyd] C'est peut-être Naydéa (cod. Palat. Bardya) que 
Ptolémée place dans l'Arabie déserte, près des confins de la Babylonie. 
Hudson cite un autre manuscrit où on lit Kasapæya. 


Ligne 4.— ÀGoépas] Pour les différentes dénominations données à ce 
fleuve par les auteurs anciens, consultez l'article Aberas dans le dic- 
tionnaire de M. Bischoff. Apnoépas, dans un autre manuscrit cité par 
Hudson. 


Ligne 6.— Aoëpa] Voyez Ammien Marcellin (xxur, pag. 245, et zxv, 
pag. 298), et Polybe (v, 48, 49). Piolémée nomme cette ville Acépabe 
C'est peutètre encore la Bars de Pline (vi, 30). Voyez aussi Seaumaïse 
(Ezerct. Plin. p. 1197, A). 


Ligne 7. — Edpersos] Polybe (v, 49) en fait deux villes différentes : 
Kai rèy pèr sapaxoraulay péyps séksus Eipasou xaréoye, rèr dè Mecoxo- 
rapias Exs Aoëpay. Ptolémée (v. 15) est d'accord avec Polybe et écrit 
Edpersos. Voyez Saumaise (ad Solin. p. 842). Hudson cite en autre ma- 
nuscrit où on lit Âpwsos; dans Hiéroclès {Synecd. xzvin) Edperes. 


Ligne 8.— Méppay] Pourquoi Hudson traduit-il Mirrks au lieu de 
Merrhka? Le même éditeur cite une variante Meappa» , tirée d'un autre 
manuscrit. 


Ligne 9. — BnAro#Aada] Hudson : In cod. Palat. Bueon6ade, 
LA man. regio BnAoc:@6Adda. Le man. reg. cité ici serait-il le n° 47: 
que nous avons collationné? Mais alors la citation ne serait pes exacte, 
puisqu'il donne ByAeo:$Aada. La Bibliothèque du roi cependant ne 
possédait pas d'autre manuscrit d'Isidore de Cbarax avant l'acquis- 
tion de celui que nous publions aujourd'hui. M. Bischoff transcrit Beless- 
Biblanda. 


Ligne 10. — yfoos ] Sur quelle autorité M. Reichard s appuie-t-il poer 


SUR ISIDORE DE CHARAX. 265 


Placer cette tle au-dessus de Belesibiblada et de Giddan, tandis qu'Isidore 
la place au-dessous de ces deux dernières localités 


Page 249, ligne 12. — ÿ Tipsddrns | où érnpesddrns dans Hæschel, et 
Jdrns dans un autre manuscrit cité par Hudson. Voyez Vossius {de 
Pkilologia, pag. 55). « Tiridates prit le nom d'Arsaces en succédant à son 
«frère : il est nommé Bebrâm par les Orientaux; son règne fut de vingt- 
«six ans, mais de six seulement, suivant le Djihän-dré, qui le dit fils 
«d'Achak I”, fils de Därâ (Darius). En 252, il est battu par Seleucus et 
« fuit chez les Scythes. L'année suivante, il rentre dans ses états, et s'em- 
«pare de la Médie en 233 : il meurt en 217, suivant Vaillant, en 209, 
«suivant Visconti.» (Chardin, Voyages en Perse, tome X, page 105. No- 
tice chronologique de M. Langlès.) 


Ibid. — Àvaô | Anathan dans Ammien Marcellin (xx1v, 2). Voy. Thco- 
phyl. Simoc. {1v, 10) et Zosime (111, 14). 


Page 250, ligne 3. — OAæSods | Dans un autre manuscrit consulté par 
Hudson, Oxauods. 


Ligne 3.— Î.ayynodzous] M. Bischoff cite Ptolémée, mais nous n'a- 
vons point trouvé cette ville dans le géographe grec. 


Ligne 4. — Âejzous] Ville qui n'est point mentionnée sur la carte de 
M. Reichard, si complète d'ailleurs. 


Ligne 5. — Beonydva] Dans un autre manuscrit cité par Hudson, 
Rofyavar. 


Ibid. — Ardpyar:] Sur cette déesse syrienne voy. Strabon (xvi,p. 247), 
Pline (v, 19) et Selden (de Dis Syris Syntag. n, c. 3). 


Ligne 7. — NappdAyar] L'orthographe de ce fleuve varie beaucoup 
dans les auteurs anciens. Voyez l'article Armacales, dans le dictionnaire 
de M. Bischoff, qui a réuni toutes ses différentes dénominations, ainsi 
que Pline (vr, 30) et la note de M. Lemaire. Abydenus, cité par Eu- 
sèbe (Præpar. Evang. 1x, 41, pag. 457, C), raconte que Nabuchodonosor 
détourna le cours de ce fleuve, afin de pouvoir environner Babylone 


266 NOTES 

d'une triple enceinte de murailles : NaGovyodo»doopos dè dendeEiuevos 
Ty dpydr, BabvAGya pèr érclyioe tpraÿ xepi6dy, r serreneldens pé- 
por, td» re ÂAppaxdAns sorandy éEtyayer, édvra xépas Eïg paré, tés re 
Axpdxavor (in cod. gr. 466 Àpdxavor). Voy. aussi la note de M. de Manne 
dans son édition des Œuvre de d'Anville, t. II, p. 476. M. Saint-Martin 
(Recherches sur l'histoire et la géographie de la Mésène et de la Characèe. 
Paris, 1838, in-8°, p. 68) a recueilli les différents passages des écrivains 
anciens où le nom de ce fleuve se trouve plus ou moins altéré. 


Page 250, ligne 8. — spès vÿ Téypai] Sur ce passage d'Isidore voyez 
M. Saint-Martin (Recherches sur la Mésène, etc. p. 94-95). 


Ligne 1 0.— oyoîvos poa’] Pline (vi, 32) évalue cettedistance à pxxviz ss. 
ce qui donne 175 schœnes 2/3 (à trois milles par schœne). 


Page 251, ligne 1. — ZAXA] Dans Étienne de Byzance (voc. Âsisem), 
ce fleuve prend le nom de Aëdas. Saumaise (Exercü. Plin. p. 698, B) lit 
ZéAas au lieu de Aëas. Sur la carte de M. Reichard, on trouve pour 
synonymie Delas et Durus. Voyez aussi M. de Manne (Œuvres de d'Ancille, 
t. I, p. 473). 


Ligne 2. — Nüy péyros ] Dans un autre manuscrit cité par Hudson : 
Nüy dè à. 


Ligne 3. — Xdacap] Voyez les Mémoires de l'Académie des inscrip- 
ons (t. L, p. 82). 


Ligne 5. — Xda] Ville appelée K£wyes par Diodore de Sicile (avus, 
110): Tpiraïos eis roùs -K ÉAwyas xpooayopevouérous fixer. 


Ligne 7. — Zéypos] Pline (vi, 31) : Ad eam pervenit Zagrus mons, er 
Armenia inter Medos, Adiabenosque veniens, sapra Paretacenen et Persiden. 
Voyez aussi Polybe (v, 44), Strabon qui écrit Zdypsos, et Ammien Mar- 
cellin (xxns, p. 252). « Suivant la distance rapportée par Isidore, il y avait 
149 schœnes depuis le mont Zagre, c'est-à-dire depuis les Pyles Médiques 
jusqu'aux Portes Caspiennes. Cet espace est évalué par Strabon à 4,100 
stades; ce qui fait 28 stades (lisez schœnes) 1/3.» Consultez le mémoire 
de M. de Sainte-Croix { Acad. inscr. t. L, p. 86). 


SUR 18ID0RE DE CHAR 267 
Page 251: ligue 10. — Kaphrs) C Biscbof 
a aussi Marcellin. 
Ligne 12 divise des Parthes en dix-neuf 
ne 


Page 292» higne a, soie) eue ville se pomme aujourd'hui 
cer salon d'viie (ti, pe 461}. Voyet surtout la savante note 


Ibid. Apenarre) jius pense von doit lire Arporsrlars 

sile qui en A eepaise Ÿ er le js d'Hudson 

6 Topos] ne + and rrménie de 

pris l'an 95 avant josqu'à Fa Gr: ue à taquell 1 mourut» ABÉ 

en Con ec pi soutint de # ngues 
outre les qu'isidore de Charax veut parer: 


acraitre ville: je de la Médie #0! 
Vogez soumise ( Plin. P 1202, B) 

RE te judson pro! à eës, 0! 
hien ofreP paint dei Jai préféré ne rien changer au 81 


Ligpe 23: 2 papas) Le correction indiquée déià PA M. de Ssinte- 

ù et Hudson 3 commis une 
erreur 2551 forte en ici la Madane, qui grait située at couchant 
de la grande Médie. C'est Aa Rhagiane qui faut ire cette province re 
xaot son nom de à eapitale nommée Rhage et mentionnée par [sidore. 


à l'ouvrage de M. de Sainte-Crois A connaissait wèebiens il aurait vu 
ue es la Rhagiane on Ja Matiane dont il estici question: 


268 NOTES 


Page 252, ligne 12.— Pdya] Consultez l'article Arsscia dans le Dic- 
tionnaire de M. Bischoff. Hudson donne pour variantes Pdyos et Pdyesx 
Voyez aussi la note de M. de Manne (Œuvres de d'Anville, t II, p. 462). 


Page 253, ligne 2. — Opadras] ] y eut quatre rois du nom de 
Phraate; celui dont il est ici question est Phraate [", qui se signala contre 
les Mardes qu'il dompta l'an 175 avant l'ère chrétienne. R mourut dans 
l'année qui suivit cette brillante expédition (Chardiu, Voyages en Pers, 
tome X , p. 166). Dans un long mémoire sur les migrations des Mardes 
(Acad. inscr. tome XLV, p. 87 et suiv.) M. Anquetil-Duperron rapporte 
(p- 131) Île fait mentionné ici par Isidore de Charax à l'an 2170 ou 269. 
C'est ce que l'auteur du savant mémoire appelle la deuxième migration 
des Mardes. Justin (xc1, 5) raconte aussi la soumission de ces peuples 
par Phraate I". 


Ligne 3. — Kdosis séAu | «Isidore met entre Ecbatane et Îles Pvles 
«Caspiennes 74 schœnes, tandis que Pline n'y compte que xxx. C'est 
«sans doute une erreur de copiste, comme tous les commentateurs de cet 
«écrivain en conviennent. Sans m'arréter à la correction du P. Hardouin, 
«que M. l'abbé Brotier traite, avec raison, d'absurde, je ne puis m'empé- 
« cher de rejeter la conjecture de ce dernier : elle donne au moins un quart 
«de chemin de plus qu'il ne s'en trouvait entre Ecbatane et Charax de 
« Médie ou les Pyles Caspiennes. » M. de Sainte-Croix (Ac. inser. t L,, p. 86). 


Ligne 5. — oyoïvos #1] Les éditions précédentes portaient Xoapérz 
otaluès, faute évidente corrigée par Hudson et indiquée par Saumaise 
(Exercit. Plin. p. 982, À). 


Ligne 7.— Kopuow»] Saumaise (Erercit. Plin. p. 1174, B). 


Ligne 12.— Âcaix] Peut-être doit-on lire Âcraxa au lieu d'Âcaix. 
Telle est du moins la correction proposée par Saumaise (Erercit. Pl. 
p. 241, E), d'après Ammien Marcellin (liv. xxi11). M. Mannert, au con- 
traire, voudrait lire Apoäx qu'il croit la même ville que Nisæa (Geogre- 
phie der Griechen und Rômer, Th. V, Abth. IT, S. 68). Toutefois cette con- 
jecture est en contradiction avec le texte d'Isidore. 


Page 254, ligne 2. — XZavaën| Saumaise propose # avAdy Iapôuriys 


” SUR ISIDORE DE CHARAX. 269 


wshés. Voyez la note de M. de Manne dans son édition des Œuvres de 
d'Anville, t II, p. 514. 


Page 254, ligue 3. — Baaixai] Ptolémée (v1, 5) : Éxaréyauaos Baai- 
\me. Voyez aussi Apollodore et Saumaise (Ezercit. Plin. pag. 1196, D) 
qui propose Facilixal dyéas ou Paoriual frzuv rpoQal, 


Ligne 4.— Nicway | Ne serait-ce pas la Muoka de Ptolémée ? Hudson 
Gite Bochart (tom. II Opp. pag. 165 ed. Trajectinæ) et Saumaise (ad Solin. 
psg. 842). 


Ligne 7. — Âzavapxnixerà ] Saumaise (Exercit. Plin. p. 982, E). 
Ligne 9. — Mapysari] Saumaise (Esercit. Plin. p. 983, À). 


Ligne 10. — Âssèpos] D'après ie P. Hardouin (ad Plinium, p. 675), 
Hodson préfère Évudpos à Asvpos. 


Ligne : 1. — Kasddxz | Seumaise (Ezercit. Plin. p. 795, A) écrit Kay- 
dx ss, je ne sais d'après quelle autorité. Dans Ptolémée on lit 
Lerézy. 


Page 255, ligne 1. — Âparauabas | Strabon (xr, pag. 516) : Idées de 
Aprdzanva , 24) AXeËdydpusa, na) Àyals, ésérvpos rüv xriodyrws. Sieben- 
kees, dans son édition de Strabon, ajoute les citations suivantes : Arrien 
(de Ezped. 11, 25, 7) Àpxréava; Diodore de Sicile (xvi1, 17) Xoprdxava ; 
Pline {v1, 25) Artacoana ; Quinte-Curce (vi, 6,33) Artacacna, et Am- 
men Marcellin (xxrn1, 6) Artacana. Je crains fort que cet éditeur ne se | 
sit trompé et n'ait confondu dans un seul article deux villes différentes, 
dont l’une était dans l'Ania , et l'autre dans la Parthia. Les deux sont men- 
tonnées dans Ptolémée, la dernière sous le nom de Àprixdva. Voyez aussi 
Saumaise (Eserctt. Plin. p. 984, À). 


Ibid. — éy Àpelois| Saumaise (Exercit. Plin. pag. 795, A) écrit Kai 


Aebipdpesa À é» Aploss. 


Ligne 4.— ®pé] D'après la conjecture probable de M. Mannert (Gcogr. 
der Gr. und Rômer, Th. V, Abth. 11, S. 61}, Phra serait la ville moderne de 


270 NOTES 


Ferah dans le royaume de Caboul. Elle est située sur une rivière qui porte 
le mème nom et se jette dans le lac Zereh. Voyez les Œuvres de d'Anville 


publiées par M. de Manne, 1834, t II, p. 509. 


Page 255, ligne &. — Bis] Selon M. Mannert, loc. cit. Bis se retrouve 
dans la ville de Bost ou Beste, sur l'Helmund ou Hindmend , et Gear: dans 
Graich, sur un affluent de ia même rivière. 


Ibid, — l'épe ] C'est sans doute la ville appelée 'épeya (Pal. Zéocya) par 
Ptolémée. Hudson donne pour variante T'dpus. 


Ligne 6. — Apæyytæ»ÿ] La variante de notre manuscrit Ÿ” Apzyysars 
provient certainement d'un manuscrit en majuscules où le mot était écrit 
ZAPAITIANH. Le copiste, en prenant l'A pour un 4, aura lu en sépa- 
rant Z' APATTIANH. Ce qui confirme ma conjecture , c'est que la mème 
orthographe Zapayysaw est observée plus haut, p. 246, par notre ma- 


auscrit. 


Ligne 8.— XZdxwy Exwôÿ»] Étienne de Byzance : Sdxas, vos: rois 
Zxtôas oërw Gaol. Cette dénomination se trouve confirmée par Hérodote 
(vu, 63) : Où dè Ilépou mayrès roùs Zxvdas xaAéouor Zaxas ; et par Pline 
(vi, 19) : Ultra sunt Scytharum popul. Perse illos Sacas in unirersam ap- 
pellarcre , a proxima gente, antiqui Aramaæos. Voyez aussi Eustathe {in Dio- 
nys. 750) qui écrit Zaxaon») au lieu de Zaxaornrt. 


Ibid. — Tlaparraxtyn | Piolémée { vi, 4) : Kaeïru dè ris Ilepoidos 
n pèv xapà rir Mndiay säouv, Ilapasraxéys. Voyez Saumaise ( Exercit. 
Pln. p. 1202, C). Hérodote (1, 101) compte les Ilapnraxyvol au nombre 
des peuples de la Médie : Écrs dé Mid roodde yévez, Bovaai, Ilaperzxs- 
voi, Etpoiyrres, Àpilayroi, Boëdios, Mayor. 


Ligne 9.— Bapdà \ La Sogdiane n'étant point mentionnée par Isidore 
parmi les provinces de la Parthie, je croirais volontiers que cette ville 
nomméc Barda n'est autre que la Panda de Pline (vr, 16) : Ultra Sog- 
diani. oppidum Panda, et in ultimis eorum finibus Alexandria , ab Alexandro 
magno { oppidam, conditum. La Sogdiane, comme on sait, était limitrophe 
des Sace , et l'on peut supposer que l'un des deux noms Barda ou Panda 
a été corrompu par les copistes. 


SUR ISIDORE DE CHARAX. 271 


Page 255, ligne 11.— AneEydpera] Saumaise (Exercit, Plin. p. 794, 
4, B) profite de ce passage d'Isidore pour proposer une correction à 
Étienne de Byzance, et lire Toraaidendrn du Zaxamtvp (leg. Saxantyn), 
M mapapbet morauès laËdprns, au lieu de & Maxaphvn , #9 rapappeï 
Forauès MaËdrns. La correction de Saumaise est confirmée par Pline 
(1, 16). 


Page 256, ligne 3! — Îsdsir Asuxiv] Isidore de Charax est le seul qui 
ous ait conservé ce renseignement. L'Arachosie devait sans doute cette 
dénomination parthique à son vrésinss de l'Inde qui la bornait à l'est, 
comme le dit Ptolémée (vx, 20 dè dvarodüv, lvdixis pépes, rar 
Beonpépiiv ypapuiv, niv éxBanr dd roù mpès roïs Iaporanodèas 
Ueg. Haporqoddms), péypim 6 


Ibid. — Bièr] C'est peut-être la Ptolémée, placée dans la Dran- 
‘güana par ce dernier géographe. 


Ibid. — épraya] Ne serait-ce lle nommée Dapatdra que Pto- 
Témée (wir, 19) place dans la Dra  |;les délimitations de ces provinces 
ayant dû varier à plusieurs époqu 


Ligne 4.— AncEwäpérous] É  |de Byzance : Avodexdmn (AXeEds- 
Spua) és Apayéros; et un peu plus loin : Ilevrexmdsxdrn , apè voïs Àpa- 
Duiross + épopoïaa +3 Ivdw. I y a certainement erreur dans l'un des deux 
articles d'Étienne de Byzance; et peut-être l'une de ces deux Alerandria 
appartient-elle à la Sacastène, province dans laquelle Isidore mentionne 
deux villes de ce nom : Kai æAoior Ancëdydpeus nds, xal xAfoioy 
AeËsvdpémous môks: à moins que cette répétition ne soit une erreur 
de copiste. Piolémée (vn1, 20) nomme aussi Âhe£s3peia la ville d'Ara- 
chosie, et non AheExwdpgmous. Saumaise (Exercit. Plin. pag. 794. B) 
ajoute l'article devant Apaysoins : Elra AcEuvdpémons prpérous rüs 
Apaysalss. M. Mannert (Geogr. Th, V, Abth. 11, pag. 55) place cette 

Alexandrie dans le voisinage de Gundaoua, ville située entre le Balouchis- 
tan et l'Indus. 


Ligne 5. — Apégaros | Pline (vr, 25) : Arachosia cum oppido et flumine 
cjusdem nominis, quod quidam Cophen direre . a Semiramide conditum. Pto- 
lémée (wir, 20) : Tè dé xerd rhv puvopévnv dm aÿroë Miuvnv, frs xa- 


272 NOTES SUR ISID. DE CHARAX. 


Asfres Âpdyoros Aluyn. Dans les cartes du même géographe, cœ fes" 
passe effectivement à Alerandnia. 


Page 256, ligue 6. — üsd rÿ IldpOw | Sur ces deux variantes, égale 
ment bonnes, voyez Saumaise {Exercit. Plin. p. 1196,B). 


L'exemplaire de l'édition d'Hæschel contient aussi quel- 
ques variantes manuscrites, autres que celles qui sont in- 
diquées dans nos notes. Ces variantes ont été recueillies par 
M. Boissonade, dans son excellente édition des Lettres 
d'Holstenius, p. 67 et 68. 


—"H 001 — 


a 


pICÉARQUE. 


a8a8, ist, t Ile 107.) 


{Geographi minores. ed: Gal, Parisiiss 
2 
Page 107 Vers 2: » où Do érépur — *à où Tv 
Érepov 
5. raÿrn TE — rar À 
6. med — nv 
9- #77! — 00771 
Ce mot vient de avyypaPets et Y'orthographe du manuscrit est 
frutive. Le copiste 2 myypagalers parce 1° Vas et Ve 8€ pro 
1 de mème. 
2 0: TPE évpérpos 
Dans le manuserit, le » 5€ trouve fréquemment pour le #i ainsi 
Jes mots chvaass cyravtEs pour chprass opranrese 
m2, dpi — Lu 
0 estla véritable leçon; déjà cette correction avait été proposée 
Holstenius. Les tes confondaient très-souvent les pronoms 
Aueiss G po, ñs: 9VeS quete, Spñs ŸHP juxs. Voyez les ob- 
jones philoogico-eriiee de Daniel Whitby- Lgd. Bou. 1783, 
inst, pr 334 
16. expert _—Reyopsve 
Y de M. Gail,P- #7 
17. à  Siavlévet 
É  omemt a faot ici le # onctif. Sur la préposition tva et 
& voir les necdota de Bekker, 


274 DICÉARQUE. 

22. dhooyepéis à” éx) — ÉAooyepüs éxi 

28. Saddaons dydofxorr * éxiQayès — Saddoons x’: xi- 
Parès 


Les nombres sont toujours indiqués par des lettres. 


32. ovvexds. . .aën) d” Epy. — ouveyeis. . .d” adrÿ Ep. 

J'adopterais volontiers la leçon du manuscrit, qui est plus régu- 

lière moyennant la transposition de la conjonction dé. J'aimerais 

mieux cependant aërfs que airÿ, correction déjà proposée par Sau- 
maise et Vossius. Voyez M. Gaïl, p. 149. 


33. Iuyvesdy — Ilesvcdr 


Athénée (Deipn. lib. xr1, p. 589) raconte que, de son temps, on 
voyait sur les bords de ce fleuve un temple consacré à Vénus Impie 
(Avooia APpoëtrn). 11 y avait plusieurs fleuves de ce nom ; voyez le 
Dictionnaire de M. Bischoff et le scoliaste d'Aristide (p. 266, C), 
où on lit : loréo», &rs d6o Imvesof eicrv, 6 ès yèp dd süe Oerrad- 
xüv Tepsdy péss nai naheïres ZaaGpla, à F2 6e Map és stpi 
où vür Aéyes. 


34. Oulans — Oury 
Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (1, 594) : Opdäy épos Oes- 
caÂlas oûrw xakoüpevos, à sd Opgxns. 
37. dmoxwpioavra — dmoywploarra 
Erreur d'un copiste qui a confondu l'# avec 1‘. 
2. À paxbov — Âparbor 
Sur ce nom , voyez les Note varoram publiées par M. Gail, p. 150, 
et l'article du Dictionnaire de M. Bischoff. 
A3. ispèv d° éxix. — iepèy émix. 
A5. Troÿré» elo: Opéotes — raÿror eloir Opera 
Eustathe (in Dionys. 680) : OÙ perd roë « Üpéores vos cioi Ev- 


parsaïoy, Molocowdr, éxd soë À yeueuvosidov Opéorov xaïedurvos. 
Voyez aussi la note de M. Gail, p. 150. 


DICÉARQUE. 275 
48. Acvxéda — Asvxalda 


Athénée (Deipn. lib. xxv, p. 619), après avoir raconté l'aventure 
de la jeune Calyea, qui se donna la mort parce qu'elle n'avait pu se 
faire aimer d'Évathle, ajoute : Éyévero 3è +à xdfos xepl Acuxdèa ; 
cette petite phrase, on nésait pourquoi, se trouve omise dans la ver- 
sion latine de Schweighæuser. 

3 1. Üéun dé oraëluv —  xn oradlo 
33. mpès 19 — mpès s 
256. tuépa Où nai — (pv déxx xal 


La correction faite pa  1ssius, adoptée ensuite par M. Gail test 
träs-juste. Scylaten ef | 257 de M. Gail) dit : rapdraous 30 
Asapvenlos écris up 

58. mére Maevpdv + Ilieupôv Drôx. 
Go. aï ? Éyuvddes—oa 1e Alxiwddes 


Dans les manuscrits, 1 ete sont très-souvent confondus à cause 
de la prononciation qui ait la même. Ce mot déjà était écrit ainsi 
dans Scylax. 

61. moraués r Ednvos — morapès 9’ Eünvos 


Je préfère cette leçon comme plus régulière ; la particule se est 
déjà employée au vers précédent. Avec la conjonction dé, l'union 
des deux membres de phrase est plus intime. 

65. Narawros — Aÿmaxros 
66. méus re TonoQuiy — nôdus dè KonoQür 
Voyez la note de M. Gaïl, p. 154. 
67. ToroQäva — KoroÇüva 
72. x Achéyur — Ex Doyüv 
Mauvaise leçon, d'autant plus qu'avec AeXéyar le vers a déjà une 


syllabe de moins, comme l'a fort bien observé Casaubon, cité par 
M. Gail, p. 155. 


276 DICEARQUE. 
73. Kptosaïoy — Kpioaïos 
C'est ainsi qu'écrit Étienne de Byzance : Strabon emploie les deux 
oc, Kpsocaior. 
75. Ilaprasoès, péya — Tlapvaods ueyds 
La leçon péya de l'édition est la véritable, et va très-bien avec 
xai cboxoy ëpos qui suit immédiatement. 
77. cle &or Âvrixlppa — elr évayrixipa 
78. Kn@iods — KnQeioès 


Strabon (iv. 1x, p. 280) écrit KnÇ@sooès, et Théophraste (Hist. 
Plant. 11, 12) Kn@rods. Eustathe (in Dionys. 437) compte sept 
fleuves de ce nom. 


80. Kumdpiogos môAs — Kuraplooou xôds 


Le scoliaste d'Homère (IL B, 519(: Kuxapsooès, à »ùs Arodde- 
maès, dxd Kuragsocoû roù uioë Mivvoë. 


81. Adpiooa — Adpioa 
Variante qui s'accorde avec la conjecture de Casaabon {p. 156 
de M. Gail). Dans le manuscrit grec n° 2727, fol. 3 r. on lit : As- 
pioca sdAs Gecoalix, y Éxricer Axploos. Eioi dà spas - à Apyesÿ- 
ns, Gecoaluxd, xai à ris Tpaddos. Voyez aussi Étienne de Byzance 
qui compte un grand nombre de villes portant le nom de Larissa. 


82. VabxeiTos — dnOxerTaI 
üxdxerres n'est donné par aucun manuscrit. Il serait à désirer que 
toute correction fût justifiée par un manuscrit au moins. 
83. npès Ew- x Eoriv do — mpooéw: xaotivdo (sic) 
84. rù pèy ÊÀA. — 7ù pdy 3 Éà. 
85. eir Eor Qporrès — etre Nwporès 
Étienne de Byzance, au mot Üpwxds : Kai dAAn Boswrias, sepi ès 


EvPoplor - Karpis aianrès (leg. Karrpis, Ames), Qpwrds re, za) 
Au@dpesa Aoetpd. Le scoliaste de Démosthène (ad Orat. de Pace. 
p. 295, ed. Londin.) raconte comment cette ville fut ainsi nomme : 


DICÉARQUE. 277 


LDpurrès dvopa rémou, êx +08 Üpos, à onpalves évopa nüpior, xal roÿ 
db, Grès, r0ÿ anpalvavros sèv SPOaudy. Év air5 ydp +5 16my ol roù 
pou Pres dneSônaav. Doabras xal Dpuria yupa, val Dpérios à 
LE adris. 


88. Borurüv — Biurüv 
89. * Apréudos — nai Apréudos 
90. Àyapéuves _ Àyayéuvova 
96. » Opyoevés — Kwpydusvos 
100. Oeorial — Osoneaia 

Voyez la note de M. Gail, p. 158. 


101. d8 rs — 8 ras 
105. lopesèy — Tounvor 
Quoique M. Gail ait fort bien prouvé l'emploi de le pour l'n, il 
faut avouer cependant que ce nom a toujours été écrit avec l'n par 
les géographes grecs, Voyez, entre autres, Étienne de Byzance où 
on lit Iopom au lieu de lunvès, et Strabon (1x, pag. 282). Le 
scoliaste d'Apollonius (1, 53%) : lounvès morauès Bouvrias, &@ où 
Lorie Anavos spér, 
106. redi' edudpa — meôla edvdpa 
107. Éoriw 2 Éwerra — doi Emarra 
108. Ilexomowwfoov — Ilélomovfoou 
109. [Xvorès | — Xaorès 
Un autre manuscrit a déjà fourni cette variante adoptée par 
M. Marx; Casaubon lit Xrés. Voyez les notes, p. 160. 
Les deux fragments suivants de l'édition de M. Gail, intitulés 
KPÉTH et KYKAÂAEE, se trouvent‘ après les fragments en prose. 


278 DICÉARQUE. 
Page 118, ligne 1. BIOZ EAAAAOZ. — omis. cod. 
Ibid. 7. éxiornbein — äroorabein 
Voyez la note 11 de M. Gaïl, p. 166. 
Ibid. 9. ue où wo) — per où wo) à 
La présence de la conjonction dè me semble nécessaire. 
Ibid. 11. péya xal— perd xa) 
Voyez la longue note de M. Gaïl, p. 167, où cet éditeur justifie 
la leçon péya. 
119, 2. Ünepxrlueros — Üwepazluevor 
Si l'on voulait conserver Üxepxeluevo», il faudrait rapporter ce 
mot à lepèy qui précède. M. Gail traduit Partkenon domicilum Mi- 
nerve ; sans doute le Parthénon passait pour être la demeure de Mi- 
nerve, mais cette idée, domicilum Minerve, n'est point dans le grec. 


Voyez la description de tous les monuments d'Athènes dans Pae- 
sa np 1 2 s . 


it 7 Rae . . Kuvbcapyes — Âxadania. . . Kurds 


Sur le Cynosarges d'Athènes, voyez le scoliaste de Platon, t IX, 
p- 122, éd. Bekker. 


Ibid. 10. dsexavoeis —— dydwauois 
Ibid. 13. Efver — Esisüv 
Seïvos, pour Éévos, est la forme ionienne. 
120, 8. Âyaño) 3 — À yat} 4 
Ibid. 10. éxGadbyres — éxadvres 
Ibid. 11. év0patx — dv0péxur 
Ibid. 13. oi 38 À». — oi 3° ÀOnr. 
121, 1. oi 8 ÂGnv. — oi 5’ ÀGnv. 
Ibid. 12. éralpas — étépas 
éralpas est la leçon véritable. Sur le grand nombre de coarti 


DICEARQUE. 279 
qu'on rencontrait à Athènes, voyez Athénée (sun, pag. 583, D) et 
Étien (Hist. Var. xu, 52). Photius, dans son Lexique, au mot 
Étapäv dybivw, dit qu'elles portaient habituellement des robes à 
fleurs : Nduos Aivyas rès Exslpas doive Qépesv. 

121, 14. El po) — Et 
122, 1. po) rebnpeuaut d° dvos * — pure Snpsüow 08 Évos. 
id. 2. xavbfuos — oxavbfor 
Theogaostus (Canon 63 ap. Cramer, Ancod. t. IT, p. 125) donne 
à ce mot une signification qui manque dans nos lexiques : Kasd- 
Aoy, 5à En) rÿ noluwy émuxaunès Elan. 
Ibid. 5. sis oxokir — el oxov 
Ibid. 11. rouoûro rüv Éévey — rorodron Eévor 
Ibid. 12. &à AëGivlou — dà AaQuSdo 
Voyez le savant commentaire de M. Gaïl, qui a discuté fort lon- 
guement, note 58, ces deux leçons. 
Ibid. 15. rowrniesx — monvranûla 
On dit également roAvrnifera et novmAnÜlS. 


123, 2. 70 Üpolos — 159 Üpory 
Tite-Live (zLv, 27) donne aussi quelques détails sur Orope qu'il 
place dans l'Attique : de Oropm Afice ventam est, ubi pro deo vales 
Amphilochus colitar : templamque vetastam est fontibus rivisque cirea 
amœnum. Les commentateurs lisent Amphiaraus au lieu d'Amphilo- 
chu. 


Did. 7. éxavé}bpevos — éravéNépsvos 
Did. 10. Qparrlois — Dporlois 
Tbid. 11. ordôta N — orédia pX 


Legon excellente et qui rétablit le texte, le nombre de 30 stades 
étant beaucoup trop faible pour marquer ia distance entre Tanagra 
et Oropas. Cette dernière ville, située non loin de la mer, n'était 
qu'à 20 stades de Delphirium. Voyez, dans la traduction française de 
Strabon, le n° 1x des éclaircissements du livre 1x. 


DICÉARQUE. 281 
123, 7 dauéenv * naravouiagal — dnpérny * xl xara- 
vaviora 
Leçon qui confirme la correction proposée par Hæschel. 
Ibid, 8. rà duQiEnrolueva — rà dQurEnrolueva 


C'est ainsi qu'il faut lire : du@iSnrogueva est une faute de typo- 
graphie. 


2 28, 15. rpoowmidls — mporomdl 
2 29, 8. 98, dors — 9’ dors 
2 30, 2. ola xesplorn — old re yeiplorn “ 
Mid. 5. 8 éraivdv — 9" éravdv 
Æbid. 9. vw} Qey * 6... d éQluspos — pa Pedye” à... 
À 9” éQduepos 
dbid. 13. Sondrrns — Sahdaons 
131,2. dm dyxlorpor — à dyylorpur 
Jbid. 11. 4v dporoyoduevos — Hv dporoyounéves 


Le sens me paraît exiger Guoñoyomués. Le passif épooyeïoas 
dans ce sens s'emploie plutôt impersonnellement , comme épohoyer. 
ra, on convient généralement. 


Tbid. 13. Geomai Qooniplas Exouois — Oecrecia Qo- 
riplas péy Exovois ° 


11 faut conserver gé», ayant plus loin son correspondant, éXAo dè 
oùdér. 
id. 14. ed memomp. 80 8 oùdé — où memomp. ENXo 
oùdér . 
Voyez M. Gail, note 145, p. 195. 
132, 2. aloxpoxépdens — aloxpoxepôlar 


On dit également cloxpoxégie et aloxpoxepla. Voyëz cet article 
dans le Thesaurus de M. Didot. 


280 DICÉARQUE. 
123, 13. Tor XAO7GY — Ty XAWAGY 
Leçon qui justifie la conjecture d'Hemsterhuis, cité par M. Gail. 
page 183. 
12/4, 3. éyxavpaciv dvalnpu. — Exxafuaoir &vabep. 


M. Gail , dans sa traduction, n'a pas rendu le mot drafmparixoï 
qui concerne les ornements. Dans l'excellent article Éyxzvpa du Tke- 
saurus publié par M. Didot, au lieu d'Oropus, il faut lire Tanagre, les 
détails dont il est ici question se rapportant à cette dernière. 

Ibid. 12. &hevbépors — Eevbépois (1d. cod. Herv.) 

Ibid. 14. mr Boswrlar — Tv Biwrlar 

Ibid. 15. adOéxnorés re — avdéxaota re 

125, 3. éreromo)) — mi rà mod 

Ibid. 5. Queros, xal yahemdr — Queroi , yakemdr 

Ibid. 7. iovyñ uèv— doux} pèr 

Ibid. 8. KiGaipva — Kibaipwva 

Ibid. 9. xarà rdv xwugdiSy moinrir Iloocidérmoy — xara 
Tüv xwuwdiy moimTir Iooidirzor 

Ibid. 13. roïs 3 ÉneuSeplois — roïs 9’ ÉAeubépors 

126, 5. &v péow pèv ris Tür Boiwrüy — v péon pl This 
Toy Biwroy 

Je préfère péon à pécy, à cause de ris yopas qui suit immédiate- 
ment. Ainsi l'on dit : #ulocsa ris yis, la moitie du sol; fpiceia nuéêpes, 
la moitié d'un jour. 

Ibid. 6. d8 épar — d part 
Ibid. 8. xouvis dè — xevs d8 
Ibid. 11. ürepnQavlar — ÿrepiQavlas 
Ibid. 16. ris Kadpelas — ris Kaduias 


 LDICÉARQUE. 281 
1273 7. datés does — nnbrnv: xùÙ xara- 
vaviorai , 


Leçon qui confirme la correction proposée par Horschel. 


Did. 8. rà duQiénropeva — rà dfQroEnrodueve 
C'estainsi qu'il faut lire : 4x@iénrogueva est une faute de typo- 

graphie. 

128, 15, poowmidle —" vridlo 

129, 8. dè, dore — 4’ à 

130, 2. cle xeiplomm—ol  xeplom 

id. 5. 88 éraviv —$ ruvav 

Ibid: 9. whQe5y 8. ..n éQluspos— pr) Qeëye- à... 
ñ 37 éQuepos 

Ibid. 13. Sandrens— Se ms 

131, 2. dr dyxlorpuy — dm dyylorpu 

Ibid. 11. 4 ôporoyoluevos — Av duonoyouuéves 


Le sens me paraît exiger éuooyouuéws. Le passif éucXoyeïoflas 
dans ce sens s'emploie plutôt impersonnellement , comme épodoyeï- 
rai, on convient généralement. 


Ibid. 13. Oeariai Qnorular Éyouciv — Oconecla Qio- 
rtlas pv Éyouoi Fo 


I faut conserver pés, ayant plus loin son correspondant, A0 3è 


Ibid: 1 4. sd memoinu. Eo 38 oùdéy — où reToinu. ÉNO 
oùdés , 
Voyez M. Gail, note 145, p. 195. 
132, 2. wlogpoxépôeiav — aloypoxepôlar 


On dit également aloypenégg et alozpanepdls. Vo ce article 
dans le Thesaurus de M. Didot” 


282 DICÉARQUE. 


132, 2. é Üpuzd— & her 

Ibid. 3. év Gecmiaïs — èy Oeoreolais 

Ibid. 5. év Kopuvela, év Iiaruaïs Tir &alovelar — à 
Kopovla, év Ilharalais niv &Aalorias 

Le scoliaste d'Homère (IL B, 503) : Képwvos xai Aapros @es- 
odydpou roÿ ZioiPou maïdes, df” Gr dyondoônou» ai séms. Étienne 
de Byzance confirme ces deux étymologies. Ce géographe mentionne 
plusieurs iles et villes nommées Kopérea ; dans cet article on kit : 
Éon xa) Xebbéyrnoos xpès Tr Arrortr. La presqu'ile ou plutôt l'ile 
dont il est ici question est Salamine, si célèbre dans l'histoire. Eu- 
sèbe dit en effet (Prep. Evang. 15, 16, p. 155, B) : Ê» dè sÿ sr 
Zoauim , xpérepor dè Kopuvela cropaîouéyrn, 2.1.1. Dens le manus- 
crit grec n° 452, fol. 275 ». on lit à la marge : Zakapis à spès ÂË- 
vas Kothoupss sd éAéyero, &s KaAkiuayos 6 Kupuvaïos ér Éxsdy 
@nclr. Ce mot KoÿAoupis se retrouve dans le nom moderne Colouri, 
l'ancienne Salamine. Sur le poème de Callimaque intitulé Hecake, 
voyez Fabricius, Bibl. gr. t. III, p 817, nouv. édit. 

IDaræais | Étienne de Byzance : KéxAwres dè dd rès aAdres ès 
xwsns. Le scoliaste d'Homère {IL B, 503) donne une autre étymo- 
logie : Àzd IDidres ris Oyyriorou Suyarpés. 

Ibid. 6. Oyxiory — Ooxor 
Le scoliaste d'Homère (II. B, 506) : Oÿros Boswroë sais, ês ê» rà 


réxy spôros Iloceddros idpécaro lepor; renseignement historique 
confirmé par Étienne de Byzance. 


Ibid. 8. ris Bourrlas — ris Biowrlas 
Ibid. 11. Boswréy — Biwrür 
133, 1. dAeos — &do1ov 


Au lieu d'£\c:or donné par le man. Palat. Hæschel propose de 
lire Ado1or, correction approuvée par M. Marx. Voyez M. Gail, p. 196. 


Ibid. 6. éxéyaux — dd dre 
Ibid. 8. xpdvns — xplvns 


Ibid. 10. roïs xouvoïs 9” à — Toïs xo:viis dd à 


DICÉARQUE. 285 
133, 13. sf © yopä xemiéon — sf dyopà xeipévor 
Ibid. ibid. B.…. . xpelas —vès. . . ypeles 
Tbid. 15. rüv Edéoéur — r5v Etéo5r 
Did. 16. rèv Edprrov — rdv Edpuror 
134. 8. à Edprros dioodv — à Edpuos dvoodr 


Dans le scoliaste de Démosthène (p. 301 ed. Londin.) : Eüpérp- 
den dè nôayos revès à ep ; f rémos Üdarddns peraËÿ do yaïur, 
rouréon Bouvrlas nai Ârmx  drréus Dè vs ipépas 10 éxeï Gdup 
spéreru. 

135, 3. cl? à — don 
Ibid. 5. Mayvtreov — Mayvirv 

Le scoliaste d'Apollonins (1, 584) : Mayvnola xarà Oecaadlar. 
Écn ydp érépa Mayvnaia pl Éesov, éxriouévn Sxd Aevxirrou où 
Kapès, eronoavros éxer oùv Méyyman roïs êx Kphrns. 


Jbid. 6. äopkowv araprou. . .—àQoplhuv oréumou 
Voyez le savant commentaire de M. Gal, p. 198, note 170. 


Ibid. 10. un, ris Oerrandy — Ex re xa éxrloôn 
vis Tôv Oerralür 


Correction conforme à l'édition d'Hudson. C'est sans doute une 
‘erreur typographique échappée à M. Gail, puisqu'il traduit condita 
et adpellata fait. Le mot éxrioôn est d'autant plus nécessaire que l'au- 
teur dit plus loin (page 137, ligne 8) : Éd pèv oùs éors, daxep 
paxpf spérepor elplnauer, fv à Aiès ÉXdyy éxrices, x.7.X. 

Ibid. 12. Moral — Mexraéor 

Bonne leçon; Étienne de Byzance, qui écrit MeA/rrwa, dit en ef- 
fet : Ô soktras Mévrausés. H faudrait ici Meursueës, ou plus haut 
Mahus. Ajoutez aussi l'autorité de Polybe (1x, p. 556, D) : Kal 
apooseodr spès vhs vür Mourubur yépar, x.r.. Dans le même 
historien (+, p. 436, B), au lieu de MeXfræer, je pense qu'on doit 
lire Mermar, cètte varianté provenant sans doute de la confusion 
de l'e et de l'as dans la prononciation. Peut-être pourrait-on faire la 


Si DICÉARQUE 
x caves peur Thémpeumpe cité per Étienne de Byzance : 
éme à Moscou sw Press. 
12LE. 22. ses. D 08 és — ciots Tÿ yéves 
int. =. Mons D OmadEyTo — Muppadér S? éxa- 
PSI SC 
Vos à scan d'Hemère | IL À, 180). 
Jrad. $. Woesdosss — Mupaydtres 
Jeu. dad. sex =ÿe Oerrauins Dbixr — sep} ir Oerra- 
vs Gb 
Daéome = Homer. Odves p. 137): À> Opnpos pis Délar Àéye. 
« à: murs Quaousss. 
Jeic. 11. Menermies — Marie 
Jind. 14. Moscenihens — æperès nos 
13=. 2. Euvorcidns — Edfusns 
Je ne coumas post de poëte grec nommé Euthypides. C'est pro- 
babiement une erreur de copssie. 
Jbid. h. 70 ©’ Aichos — rw d” Aifhou 
Le scolisste d'Homère {ZE B, 591) : ÊE AidAov Kodeds, ôs Lv2- 
xor xerirys Ilraavyess Exfass. 
Ibid. 5. Kpnbeis ©', ds  èw ÂQeiou — Kpnôeds te Sor 
er AX@soù 
Jbid. 6. Zxhpsveus Ehéya — Eadpsvou EAéya 
Ibid. 8. à? où à — 4@ où aa) 1 
Bonne leçon ; xai peut être rétabli dans le texte. 
Ibid. 10. cùros à siois — cross dé eiour 
Ibid. 13. éyu Qnps, oùx à T5 — — éyd clyal Qnpus * oùx y rù 


cives doit être conservé; ce mot rend La construction plus claire et 
plus natareile. 


. DICÉARQUE. 285 
2 38, 8. Iloceiderros — Iloolirmos 
Tbid. 13. Qovÿ Afyys aavroë rw * ol — Quviv Aéyeis aù= 
roë rlves oi 
torr 190 de M. Gal, p. 203. 
2 39, 6. my 93 nada — mr 9° Éxada 
Zbid. 7. Oerraëv arapmou wa) roù Mayvfrev — Oerra- 
Aôv oroplou xal roù Mayvirôv 
Vient ensuite le fragment de la page 114. 
Page 114, ligne 6. KPHTH. — deest titulus. 
Vers 111. replüuros — meplluoros 
M. Marx préfère cette leçon , mais il emploie une singulière raison 
pour ne pas l'adopter : rephéivaros, dit-il, quod Homericum, et. si 
noster poeta non miser esset, præferendum. 
115. éromlas — droixlav 
Le mot dromis, dans ce sens, s'emploie plutôt au singulier. 
116. ré re dm — 160 md 
120. Mpé” Éjouoas — Nueva Éouoas 
122. Ârrepalas _— Àyyapalas 
Cette ville, appelée Awrepla par Ptolémée, Âxrepa par Strabon et 
par Étienne de Byzance, prend le nom d'Apteron dans Pline (1v, 20). 


Dicéarque emploie ici la forme adjective Awrepalar par ce qu'il sous. 
entend zu». 


125. môdus, ds — des, rs 
126. Anbaïoy — Afbaov 
Vibins Sequester (de Flumin.) raconte que cette rivière fut ainsi 
nommée parce qu'Hermione, fille de Vénus, y oublia Cadmus, son 
époux. Voyez aussi Strabon', p. 478. 
129. Asxrévaios — Aixryvaiov 
Bonne leçon ; Strabon (x, p. 479) dit en eflet : Tñs pévroi Kuduw- 


286 DICEARQUE. 


vlas pos éori Tirupos, é» & iepor écris, où Lixtuïes, EXXR Aixres- 
#aov. Pline (1v, 20) écrit aussi Dictynnæss, et Ptolémée Alxrapyor. 


KYKAAAES. — deest titulus. 


Le scoliaste de Thucydide (1, 4 ed. Poppo) donné l'étymologie 
du mot Cyclades oublié par Étienne de Byzance : KéxAades , sapà ro 
de péoy Ejur rèr Afor riv lepès voÿ Âxéwvos, na) xéxdor nivi 
rep ahriy pp6500a:. Il ajoute que ces îles étaient au nombre de 15 
selon les uns, ou de 212 selon les autres : Eloi dé xard rryds 6° ere - 
Ildpos, Âvèpos, fxapos , Zxôpos, Phresa, Pérr, As, Nd£os, 
ZlQros, Késs, Méxovos, Tivos, Kiôvos, Apopyos, ZépaQos + arà dé 
rivas 6°, sAñy Pis xai Zxépou nai Îxdpou, paor dè xd» Pyves 
_xal Exépovu za) Âpépyov. Voyez l'article Audexdypoos dans le The- 
saurus de M. Didot. 

135. Zouvlou vioos — Zolwior vioos 


Solin (chap. 12) parle aussi d'une île située sur les côtes de l'At- 
tique , portant le nom de Sanimm. Mais comme il arrive assez souvent 
aux géographes anciens de confondre les iles et les promontoires , je 
serais porté à croire que Dicéarque et Solin ont voulu parler du pro- 
montorinm Sunium, sur lequel était bâti le fameux temple de Minerve. 
On y voit encore aujourd'hui dix-neuf colonnes d'ordre dorique; c'est 
ce qui lui a valu le nom moderne de Cap Colonne. 


137. nôs T° elrey ZépiQos — xéMs" etre ZépiQos 


Étienne de Byzance place l'ile de ZépsPos au nombre des Sporades 
que les auteurs anciens ont souvent confondues avec les Cyclades. 
C'était dans cette île que les Romains exilaient leurs criminels, 
usage qui explique ces vers de Juvénal (Sat. x, 168) : 

Unus Pellæo juveni non sufbcit orbis ; 

Æstuat infelix angusto limine mundi 

Ut Gyare clausus scopulis, parvaque Seripho. 
138. xa} ITadpos — xal K/paos 

Voyez la correction proposée par M. Marx, dans les notes de 
M. Gail, p. 1632. 


142. Mixovos — Mixodos 
Les premières éditions de Scylax donnaient aussi Mézodes au lieu 


DICÉARQUE. 287 
de Méxovos. Dans Tretxds (ad Lycophr. 401) on lit : Méxow vhaos 
yelras ari sis Aou. C'est sans doute Méxovos qu'il faut lire, comme 
dns les nouvelles scolies de M. Bachmann (ad v. 401 Lycopkr. 
p.97) : Defrev rüe Afho éariv 1 Méxovos #v0a à Afas réfaxran. 


2 we dréyovs’, los... .etre enacyla — dfgues, Le” 
.…perà raÿrny Ilehaovie 


Los] Étienne de Byzance f ace cette île parmi les Cyclades Quoi- 
qu'elle füt l'une des moins  dérables parmi les Sporades, elle 
prétendait aussi À la gloire d ‘donné lejour à Homère : témoin 
ces vers si célèbres dans l'an uité: 

Érrà aduis diepllouar sept pllav Ouipou 
Epépra, Pédos, KodoGde. Eaapiv, los, Âpyos, AGves. 

Ce distique est publié ai it dans l'Anthologie de Brunck 
(t. IE, p. 18) et ne contient 10m de la ville d'Jos : 

Éarè séhers pépvavro & à pas Oprpou, 
Zpdpva, Xlos , Koko@à  xn, Thor, Âpyos, Av. 

Talaoyia] Expression qu! se trouve expliquée dans Eustathe (ad ” 
Dionys. v. 520) : Aéyovru dà ua rabrny Iléhasyoi rore olkñaæ, ol 
ên ris Arsuuiis nd AOnvalaw éEexaolyres ds din na épayes. Le 
même écrivain (Loc. cit.) ajoute l'étymologie du mot Eaxÿpos, éty- 
mologie qui manque dans Étienne de Byzance : 1 3è Zxüpos rhv 
fier rabms Éyer, dià +à ris viaov sabre cxAnpèy nai olov axupä- 
des, ro Môüdes- axüpos yèp À arm, Hyouv rà éxraNAdpeve 
Mbidia dv roïs haËeüpam. Hpônerrar à ris rüv Maywiron yfs à Exd- 
pos; Ganep xai ÿ Merdpnfos. Oavpaoral 3à alyes ai Exbpuu, al ué- 
da dé elor mowxfène Mdou Exvplas Xeyouévns, xarà xal Kapuorlas. 
Le scoliaste d'Homère (IL T, 326) donne le nom de deux ports situés 
dans cette île : Écrt 32 à viaos mpôs rÿ Edéol Muévas éyouoa Aya 
Aion xai Kphnor, famous 3’ és airÿ xal Aédoxes, poïpa Geocadür. 
Tretaès (in Lycophr. 185 et 1324) compte l'ile de Scyros au nombre 
des Sporades ainsi que Dicéarque. 

148. xespévns drd raÿrns bois déyouo”, où — xeiuévnv 
abri deb raÿras éotiv dwéyouoa, où 


1 50. Iowdpnfos — Ilewdpufos 


288 DICÉARQUE. 
(Ex cod. 572, fol. 430 r. — Éd. Gail, p. 140.) 


Page 1 40, ligne 1. ANAT. TOY IIHA. OPOYZ. — 
deest titulus. 

Ibid. 3. péya 7 éori — péya ré és 

Ibid. &. dévopa Exov — dévépa Eye 

Ibid. 6. roù dè Bpous — roù 3° Bpous 

Ibid. 8. näv dé éor: — nav d” éori 

Ibid. 11. oQévdanvoy — oPédauor 

1Â1, 2. Auxyides* yéveres — Avyyvides' ylyetas 


Les copistes œnfondent trèssouvent les deux mots yiserx et 
yéveræ. Ici le dernier vaut mieux. 


Ibid. 5. ire — ons. cod. 
Ibid. 7. Toùs d” éy. — roùs dè &y. 
Ibid. 8. voùs dé dh. — roùs d’ dÿ. 
Ibid. 11. douÿ — doux 
Si l'on conservait cette leçon, xapæsAncia se rapporterait à dont, 
et non à pla, et il faudrait sous-entendre don : car son odeur res- 
semble à celle du thym en fleur. 
Ibid. 14. raïs Aeuxaïs mapañMoiov — rois Aeuxois æapa- 
mAoos (erat prius rapærfoiov) 
N vaut mieux faire accorder l'adjectif rapaxAñosos avec xapzos 
qui précède, et conserver la leçon de l'édition, quant à sapazAñoros. 
Ibid. ibid. êvar vis splVas — étay ris tps 
142, 4. xaraudôois — xaærandbous 
Ibid. 6. émixpruvois — éxoxpiuvors 


Ces deux leçons sont également bonnes. Sur le changement des 
prépositions dans les mots composés , le sens restant le même , vove: 
Daniel Whitby ( Observ. Phil. Lugd. Batav. 1733, p. 338). 


DICÉARQUE. 289 
2 2, 8. ériyerpf — émrxeipét 
Z id. 14. yempyovmévous dpledaus — yempyouuévoys xempé- 
vous dpdede 
Ces deux participes sans liaison ne peuvent aller ensemble; il faut 
en choisir'un des deux, peut-être yespyovpévous. La phrase avec 
saïs ne me semble pas régulière; j'écrirais: à pèv rods drd roës +05 
TyAlou roc! reésous dplcéur. 
143, 5. uxlus — idem, sed erat prius #uaxlas 
Ibid. 8. à pdv mhevpà — à pd pe mhevpà 
Je laisserais volontiers subsister péx dans le texte. 
Ibid. 10. à 9° ên) —»} SÙ ni 
Ibid. 11. xx) Maxsdomxdy émixexmpévoy — xol rdv Ma- 
xedovixdy xadoduevor Emixexnpévos 
J'écrirais, en conservant l'article : xal rôv Maxedomndy émixexAn- 
pévor, 
Tbid. 15. yiwaonouos xa ypholas—yuveonouo: xepñoûas 
Le copiste, trompé parla prononciation, aura joint le mot a) à 
XPHo6es dont il aura fait xeypñobm. . 
Did. 16. rive, ris Eyes — viva Eyes 
144, 7. Amarbels — Mavbels 
Did. 9. els b06via 25v QOaduoruw — els bBévioy rüv 
ÉPOadubvrew 


Les deux leçons pauses et déplier sont également fau- 
tive faut lire dpéamuévrur. Le iagalier dfério est ici préférable 
au pluriel ééma, et l'on doit écrire : rà dè QUAAa, rpiPéévra xai 
dyxpobérra els d0dmor, LL d SR60Xpuérren , CES 

id. 13. rhv éxiopèr — niv éxipopès 
Bonne leçon qu'il faut adopter. En effet, émifopà est le sub 


290 DICÉARQUE. 
stantif, tandis qu'érkPopos est l'adjectif dont l'emploi ici n'est motive 
par rien. 

145, 1. dréyovor — érwyovor 

Ibid. 8. Mayynrüv — Mayer 


De commen int 1 "1 EL LUN MECS en ns 
SCYMNUS DE CHIO. 


CGcographi minores, ed Gal, Parisis, 1828, in-8°, 2 11, p. 259.) 


Page 259, vers 8, éx  orypdQar aiQéuoy — êx mepi- 
Ypdus (sic) aigéam 
O. mâci elyapiorlas, ro my éxapuorelar 
2 ©. mapéles — mapéäus à 
2 6. bu D 8 pdf V'éypdfes 
22. ouvéraËs v émd—)  vraËs 1 dmd 
avvéraËe sà mepl codi\  b. Hæschel. et Morell. 
2 7. orpareias — orpari 
Au siècle de Constant disait également expareia et axparis. 
La confusion fréquente + ét de l'es dans la prononciation a fini 
par légitimer le double noi de ia et rela dans la plupart des 
noms férinins qui s9 terminent ainsi. 
4. loroplar Nés — ioropla na AéEs 
M. Gail dans sesnotes, p. 333, dit qu'Hæschel a écrit Üray toro- 
pla nai hé£uis, Puisillajonte en parlant du même éditeur : In notalis 
autem RéEeis esse voluit. C'est donc érav ioropia xal héEis 
que M. Gail aurai! ; leçon donnée par notre manuscrit. 
A5: énéiie pds — éxitsas pd 


48. Ârrdy — Arbo 
Dans les manuscrits les noms propres qui ont un redoublement de 
consonnes, ne sont souvent écrits qu'avec une seule; ainsi l'on trouve 
Iekonéynaos pour Ilékodpwmos , ét Tlapwaods pour Ilaprazaés. 


52. #r ds — émebiunaa adrès 


292 SCYMNUS DE CHIO. 
54. érépois xdpiv — érépos day 


Pour faire usage de cette leçon, il faudrait adopter La variante 
de f»° aÿrès pour #» aÿrès (Morell. in marg.) ; alors on lirait #’ es- 
vès éréposs sd deayyélas éye, ce qui me semble préférable. 

56. avyxarophcayra — auvxaroplcioarra 

Cette orthographe est assez généralement conservée dans notre 

manuscrit qui change rarement le » en y ou en pa devant lexetles. 


57. ds dxofouer — cs dxodwper 
59. rôv év Asdupois — rdv Aidlun 
Vossius (ad Melam, p. 83) prétend qu'on doit écrire rè» Asdeu 


pour Ardvuia, contraction usitée parmi les poëtes. Le manuscrit 
de Casaubon, Heœschel et Morel écrivent rà Adi. Étienne de 


Byzance confirme la leçon adoptée par M. Gail : Avez, ouderépes, 
réros xal parreïos Mifrov, dfucponéror (leg. éfrepaméren) Ai zei 
Axe. 
62. xarà Ayov, fx wpès cé — xpès où xarà Nbyor fes 
64. ouveQdÿarro — ouvai@dÿero 
Confasion de l'& avec l'e, et réciproquement. 
65. Tioly — Th oÿ 
68. do dar — dou éor: 
72. Taÿr éEaxpiGosoes — Traïra éÉaxp. 
76. dv’ #xelpor — do Hxelpor 
Les copistes s'inquiétaient peu des éisions, même dans les vers. 
80. Tlvwy 8 — rives éor) 
83. Bapbaprxcræror — Bap6aparraros 
Voyez la note de M. Gaïl sur Dicéarque, p. 202. In princtpio veces 
Pdp6apos et Éap6aplèu excogilatæ, etc. 
85. rloiw vôpois — rl ao véposs 
88. ébñs re Tor — 6€ ds Tr . 


SGYMNÜS DE CHIO. s 
90. drévron xal dpixds — drdyrov dpuxds 
92. os à — %s à (ut cod. Pal.) 
93. ciQeMlav dmaoiv — aPéheuar drelosr 


Haæschel prétend qu'on doit lire d£herav dreio”. M. Gail préfère 
la leçon donnée par Morel (in not.) dfexlay éraio”. 


94: Erepor, ds Qaous, où mor — Érepoy, Paols: où môre 


Voyez, dans M. Gal, les différentes leçons données par les édi- 
teurs et par le manuscrit Palatin, 


97- rékecs dà— médeoi re 
98. Olvaaéos — Üduacéos 
100. xarapéiev — xéto péver 
102. don — éoro 
104. épxnyérmn — dpyryérm 
106. rù aoû re — rocoürbv re 
Quoique cette leçon offre un sens raisonnable, elle ne peut être 
admise à cause de la mesure. 
109. d’ ér” dpyiv — d° érapyiv 
116. mévre BiGAlois Xanxideï — mévre BlEnois Xaxldi 
118. +9 ouxENÿ — 75 ouxEuxÿ 
La forme adjective était xshès et œuxsumms comme nous l'ap- 
prend Étienne de Byzance. 
120. Ts. . «Ts. , Tv. . Ts... 
Les quatre lignes suivantes sont la reproduction fidèle 


de celles du manuscrit, avec l'intercalation des mots que je 
suis parvenu à déchiffrer. 


294 SCYMNUS DE CHIO. 


uausov ävdpa oixe)dr êx Taup. x.T.À. 


Vers 128. xloti» — xlortny 


131. TOv Te— TO» Te 

133. roùs re — rds re (ut cod. Casaub.) 

144. oradlois — oradious (ut cod. Pal. et Hæsch.) 
145. puûs — pla (ut Morell.) 

146. Maivdxn — Maivax) 


Étienne de Byzance : Méxn, Kairixÿ dus: clpates na) Mamwaxy 
KeAtixn sos. Strabon (tr, p. 156) parle aussi de cette ville - 
Taëryr (Mdaxar) rivès rÿ Mauvdxn vir aûriy rouovorr, #y vors- 
rnr tüv Donaixdy néeur spès düce: xeiuémme rapea}fÇames- oùx 
dors dé- dXX’ éxcimm pèr dxorépe vis KaÂæns éovi xarcoxaguére, rà 
2° tyyn céouaa ÉAnnxñs sdAcws * à à Maaxz xai sAncio por, 
Dovouxh re 55 cytuars. e Casaubon , » disent en note les savants au- 
teurs de la traduction française, t. [, p. 456, « prétend que la Mz=- 
«nacé de Strabon est la même que celle qu'il a nommée plus haut 
« (page 143) Meænoba. Pauimier pense que c'est dans l'Almunecar 
«d'aujourd'hui qu'il faut chercher Mænacé. Suivant Méla et Ptolé- 
«mée, Malaca était à l'occident de Mænoba, par conséquent plus 
« près des Colonnes; et Scymnus de Chio place aussi Mænacé près 
«des Colonnes : ce qui pourrait donner lieu de croire que Mænoba 
«et Mænacé n'étaient que deux noms divers de la mème ville.» 


152. Épubera _— Oproula (codd. et Morell. ) 


D'après les détails qui suivent, il est clair qu'il faut lire comme 
M. Gad, dont la correction est confirmée par Eustathe (in Disays. 
558) : Tavrèy niv wico» Povrpéor éxurdpacs à rs seproncixr 
sy Poër al fous rÿ l'npuory, ér FR Aldiones paxpoGiwv vioi, sepi Es 
spoclpnre, ol perd rè» l'npuoyou Onoi Sarsxror Sxnocur Ty rico. 
Le même écrivain , après de longs détails sur cette île, ajoute : Lo 
dè vñcor Épiôerur elxor airà rà l'édeipa, 1% Asorvaip où aurspéyor- 
res. OÙ dè rñodr riva Éptôeiar elxor sapaGe6Anpéyny rois T'adcipous, 
xopônÿ aradaly diespyopémr. Pline (1v. 36) a recueilli les différents 


SCYMNUS DE CHIO. 295 
noms donnés à cette île par les auteurs qui l'ont précédé : Ab eo la- 
tere, ditil, quo Hispaniam spectat, passibus fere centam, altera insala 
est longa vu. pass, lata, in qua prius oppidum Gadinm fait. Vocatar 
ab Ephoro et Plilistide, Erythia; à Timæo et Sileno, Aphrodisias; ab 
indigenis, Janonis. Majorem Timaus Colinussam apud eos vocatam ait : 
nostri Tartesson appellant, Pani Gadir, ita Panica lngaa sepem signi- 
ficante. Erythid'dicta est, quoniam Tyrüt aborigenes eorum orti ab Ery- 
thræo mari ferebantur, Voyez aussi Hérodote (1v, 8) et Étienne de 
Byzance, au mot Agpodords, 

1 54. mpoaen@epets — mposeu£epis (codd. et Morell.) 
2 55. Oeonparlois — Osomporiois 
196. rpoaemeplous— mpès éomeplous (sic Huds.) 
158. oveyyus d' Uronaéoüaa ruyydver Tuplor our 
éurbpar drorxla Vddéip — cfveyyus d' doi nôMS Ra- 
Eoëca Tupluv éurbpas dmoixlas Vddeipa 
La leçon fournie par notre manuscrit, raÿrns céveyyvs d” dos! 
sus Aa6oGes . . . éxawlav, offre un sens raisonnable; mais elle ne 
va point avec la mesure. 


161. per abri... duoiv — perà rarnv. . . noir 
164. moraubpéuror — rorapépprron 
167. Zapdd — Zapdÿ 
168. mpès duouds — mpès duouais 
C'est ainsi qu'il faut lirez la préposition mpès ici doit- gouverner 
le datif, 
173. Sapin — Sepivèy 
Voyez des notes de M. Gaïl, p. 347. 
176: dmd rûs lmpepivis ve doews Aou — md lonpepivis 
ave (sic) dUaeas ds Aéyos 
177: téooup Earl — réconpa évr 
179. melorn — mheiov 


296 SCYMNUS DE CHIC. 
181. Éuavpa elvas — Epnvp elvas 
182. Weoir AAnvrixoïs — Ebveotr ENAnvixds 


Hudson écrit aussi vec: EAnnmxs. M. Gail dans ses notes, 
p- 348, justifie fort bien le choix qu'il a fait de la leçon ess Ee- 
#xoïs. On sait combien dans les manuscrits est fréquente la confu- 
sion des mots &os et @yos. Ainsi dans la chaîne des Pères {in Act. 
Apostol. Oxon. 1838, in-8°) on lit, page 179, ligne 2 4 : Toë Seozs- 
clou Ilérpov éxi rois lovdalois ect éxQoywpers 06orros. Le ma- 
nusc. gr. Coisl: n° 25 donne #yea:y au lieu de &ecr, comme éô»&r 
pour é&», p. 34, ligne 33; et &vos pour &os, page 513, ligne 27. 
Voyez aussi Philostrate {Vit. Apollon. lib. 1, c. 2, pag. 5 Olear.) où 
l'éditeur a préféré üsèp é9»üv à Ssip 605» donné par les manuscrits. 


189. äxpar — &dpar 

190. ToÙs éyyÙs Témous — Trois yyÙs TOROUS 
192. Éverol. . . ASplay — Éverol. . . Avdplar 
197. bis d”, ds Adyos — 8€ ds d° à Nyos 


198. Tapriocios — Taprioio: 
Voyez ci-dessus mes notes sur Marcien d'Héraclée, p. 164. 


199. déve ToUruw dé — éxdyw dà rorwv dà 
202. Macoaldres Doxasis — Macoalorra: Donueis 


On a très-souvent confondu les Duxasis et les Duxeïs, qui cepen- 
dant n'étaient point le même peuple, comme nous l'apprend le sco- 
liaste de Thucydide (1, 14, ed. Poppo) : Duxsis, ol ràs ÉAAédos, 
axd Duxidos adÂers * Duxasïs, oi ris luvlas, xd Duxales sodcws.— 
Îoves dyres oi Duxarïs, na sohcuoëuevos üsd Ilepoër, dférres rèr 
Luvlar, éshevoas éxi rs AQpixdr rèr sde: Kapyndôva xadounérer - 
dci dè raïs olxulopévas ai sAnclor évayrioüvres. H dé Macs sous 
éori ris ÀÇpsxÿs. Dans le man. gr. n° 3006 4, fol. 24 r. on lit : Mao- 
cakla sols ris ÂÇpuxiis: éuygres dè xai Oovxvdidns, ér ols Puos 
Duuasis roùs MaacaAlay oixifovras: neïras dè sepi rèr closAour veÿ 
sopÜpoÿ roù xéyoyros éxi rès HpaxAéous oréhas. La leçon Duuasis, 
adoptée par M. Gail, se trouve donc suffisamment justifiée par ces 
deux passages. [1 nous reste à parler de MacoaAiz que tous deux 


SCYMNUS DE CHIO. 297 
placent en Afrique. C'est üne erreur, car évidemment il est ici ques- 
tion-de Marseille, et non de Massyla, ville située en Afrique et ca- 

” pitale des peuples appelés Mfassyl. Cette erreur provientelle de 
Tignorance des scoliastes ou de la négligence des copistes? Dans ce 
deraier cas, je propôserais une correction bien simple et qui enlè- 
verait toute équivoque; correction qui consisterait à rétablir Je mot 
dvrxpà oublié par les copistes, et je lirais : Macoaila rOus dynixpd 
rie Agpoñs. 

23, pèv où Éurépios + PAS 8 Seurépa — pèv Éprépion 


Péôn Devrépa 


Voyez sur @e passage | obscur ln savante note de M. Gail, 


page 351. " 

2 ©4. pév-odv où splv xp L=— pv rplv vavdv xpa- 
Todwres 

Expression poétique po) fe Sadaons xparoïvres, souverains de 
la mer, c'est-à-dire, domini ers par leurs flottes. Le mot vavür, 
qu'il faut écrire wnä, es plément indispensable de xpa- 
roïvres, verbe qui est tou ssompagné d'un régime; et l'ex- 
pression sn@s xparoÿures, Éeaux Rhodiens , est d'autant plus 


juste que l'antiquité vante pe pwuple comme très-habile dans l'art de 
la navigation. Le vers serait donc Tadrv pv oùv xparoïvres, x.À. 


206. Poxasis — Daxsers 
209. Daxañy — Doxatwv 
210. Aryvorixÿ — Aryuoriv) 


Leçon dumoins qui est d'accord avec Étienne de Byzance : Aryw 
avi, sdus Aryéaw, ris duruniie lénplas , xal rs Tapooë (leg. Tap- 
xmaooë) sanalos. Ololnoÿ rres Alyues xaoïvr. L'orthographe sui- 
vie par M. Gail.se trouve justifiée par les écrivains latins, tels que 
Columelle (vu, 2), Pline (mr, 6, 20) et Florus (nr, 6). 

211. Zxhapin — Zanaudn 
214. Êor: perè—Eir uerd 


Voyez les variantes rect par M. Gail, p. 273. 


298 SCYMNUS DE CHIO. 
215. xa) Âvyrizokus — xarars) sôs 


Strabon (rv, p. 184) : 9’ éx) rè» Odapor sorapèy, na) voùs reéry 
Abyvas, vds ve sûr Maccalwrür Éye sdlus, Taupoéytior, xei O)- 
6las, nai Âyrixohw, xa) Nixuay, xal td vatoralpoy +0 Kzaioupos ro 
Ze6aoroë, & xaAoëüor Dépor loëuo». — À dé Oéapos pésos éori rüs 
Avreachews xa) Nixalas, ris pè» cor elxoot, vis Sè door éEéxoyrs 
oradlous diéyor. Et un peu plus loin : Nuyi dè rocoëro» zpocôetéor, 
rs vis pês Âyrrddews êv roïs ris NapBamiridos pépess zepéves, vis 
dè Nixalas êv voïs süs Îvalas, à pèr Nixua ÿsè rois Maccadsdress 
uéves, nai vis ürapylas (fort. Éxapylas) écris : ÿ 3° Asrizodus süv Îre- 
Auvridewr éÉerdieres, xpileïoa xpès voùs Maccalres, xai Ervbcpe- 
Oeïca rüy xap” éxelvur xpooræyudérur. Tacite (Hist. 11,15) en fait un 
municipe de la Narbonnaise : Vitelliani retro Antipolm, Narbonensis 
Galliæ manicipum, Othoniani Albingaunum, interioris Liganeæ, revertere. 
Voyez aussi l'Itinéraire d'Antonin et les notes de Wesseling, p. 297. 

222. Zapot) — Zapdi | 
223. Zixelay vñoos — ZixsAlay vioo» 


Bonne leçon qu'on doit adopter. Les éditeurs ont tort de rappor- 
ter ce mot à Zapdà, du vers précédent, parce que cette île Zapdi 
est implicitement comprise dans »ÿoos sekdysas suivi de Képsos 15 
xa) Zapd. Il faut donc lire et ponctuer : Ê» rÿ zdpy zere dé 
pñoos sehayiu, Képyos re, nai Zapdà, neylorn Acyogérs, perà rèr 
ZxeAlay yñoov. 

224. Zespnvides — Zeipivides 

Ces îles, nommées Zsspnsoÿow par Strabon (1, p. 22) et par Île 
Pseudo-Aristote (de Mirabil.) étaient au nombre de trois selon Tzet- 
zès (in Lycophr. 712): Zupnvoïoal clos speïs dxpas sis Îvadiss. 
Étienne de Byzance qui écrit Zapnroëooæ nous a conservé leurs 
noms : (y xa) rà éydpara raÿra, Ilapôerdsy, xal Acvawoie, nai 


Afyea. Voyez les nouvelles scolies sur Lycophron publiées per 
M. Bachmann, p. 161. 


226. yevépevos — Asyôuevos 
228. Abowy oùs auvouxions — Adocvoës auroixsicas 
Tretaès (in Lycophr. 41) : Avoortnis, 7% Îraui: à süp Avpor)- 


SCGYMNUS DE CHIO. 299 
xegévn. Soyvol 3 sal pégor vo® Aarlou Aicovias cle évépuoar, 
dore aa sons lxdles # sûrs Adoowlas xAnÜivæ. Püis au vers 
615: Ô 34 aoQès aûros AuxdQpw oû oldm , roix ddclg rods alaxas 
æai Auvvious, roi soùs KahaËpoès, Adaovas xaheï. Sur l'origine de 
ce nom voyez Eustathe (in Dionys. 78). 

30. Pan on — Paie éon 
233. 9” adm)v — d aürèv 
238. © sdavdpouuévn — revravdpounéyn (sic) 
239. Kdun ’orl aipéon — Kun xequéom 
Taetzbs (Poet. gr, min. t. IU, p. 12,ed. Gaisford ) : Képn repl rhv 
Merdiony Earl nakerro J von Dpinavis. Ü dà érépa Képn vhs Îra- 
as. Étienne de Byzance écrit DprawFris : Éor: dà xa) érépa Ope- 
xastris eyogévn; mais Strabon (xut, p. 621) justifie l'orthographe 
adoptée par Tretads : ÉMyras 3 xrioa viv Kiunv, nai rods xeprye- 
sopévaus dsüpérovs éxetre dvorrisai* dx 3 105 Aoupuxoÿ dpous vf» 
re Képus Ouvre valeBav, polar dE nai vi Adpiocas- épun 
3° éori vôv. 
243. mduv Olvorpior — rahivo} vérpioi 
244. Toseidamiddos — Mosidaviddos 
245. Svéaplras. . .moré — Évuépirès. . . mpù roù 
Haschel écrit aussi ZupSprrds. 
246. Dunsdy re Nedronus — Doxafuy Tencdmous 
Voyez ce que nous avons dit plus haut, page 296, sur la confu- 
sion de ces deux noms. 
248. ol Déxasïs — où Drxeets 
249. dr xÜovt pavreïov Aefn Quar — ünoxBéviov pas 
réion SXbeïv* Qaot 
Le copiste a pris l'accent grave sur x4vi pour l'abréviation de la 
syllabé ov. C'est À tort aussi qu'il met un point après XGeiv; il faut 
suivre la ponctualion de M. Gail. 


SGYMNUS DE CHIO. 299 
aus yA pévm Xéyerai péop Kapmdvan xal OJoinär rapà Sdaovan 
xemévn. Suyvol 3à xal uéxps roï Anrlou Adaovlay clou évéquons, 
dore nai säous Lsodlay dx adiife Afconlas HAnOiises. Puis au vers 
615 : Ô 44 cogôs obros AunÇpav oûx oldn ; noix dela rois Dalaxas 
xal Aavvious, frot vols Kahafpods, Adaovas xaheï, Sur l'origine de 
e nôm voyez Eustathe (in Dionys. 78). 

180. Pan ’ort — Pa” éor 
133. 3" adr)y — S” abrèv 
138. 7 cdavdpouéon — reuravdpousémn (sic) 
189. Kéan "où xeupéom — Kiun xetpéon 
| Tretaès (Poet, gr, min. t. TU, p. 12, ed. Gaisford) : Kéum cpl ris 
L'MfrmAfomr évrle aaeïrs 32 vs punis. A 36 Erépz Ken ss Lra- 
Mas. Étienne de Byzance écrit Opinwwrns : Éar dà xal étépa Der 
xuvêrie heyopén; mais Strabon (xt, p. 621) justifie l'orthographe 
adoptée par Tzetaès : ÉAvras dè xrious viv Kûuny, rai rods seprye- 
sonévous dvfpérrons éntiae dvoixlaas+ ed dà ro5 Aoxpixoÿ dpous ri» 
+e Képmr Dpronlds xadoïaw, dpolus 82 nai rèv Adpuocar: priun 
3" dos vüv. - 
43. rdv Olvérpioi — ralvol vérproi 
4. Moceidaviddos — MoridavidSos 
5. Zwaplras. . .moré — Évpépirès .  :mpd roù 
Haschel écrit aussi Zopépurds. 
AG. Doxedy re Nedrous — Donaéwy Teredronus 
Voyez ce que nous avons dit plus haut, page 296, sur la confu- 
sion de cès deux noms, 
48. oi Donaets — oi Doxeeïis 
A9. dm xÜovi pavreïon* EN Qar — ro bvor pav- 
réiov Mein: Qao} F 
{Le copiste a pris l'accent grave sur xfovi pour l'abréviation de la 
‘syllabe ov. C'est à tort aushi qu'il met un point après é4/er; il fout 
suivre la ponctuation de M. Gail. 


300 SCYMNUS DE CHIO. 
250. érardyoyr — éxasdyvowr 
252. xarà xpnopèr — xarà yplopèr 
260. oiôpeos — o1émpesès 
262. ovyyevis — oyyyeris 
263. ébñs — € ds 
Cette confusion est très-fréquente dans les masmscrits: le mètre 
en offre plusieurs exemples 
265. xaravéueo” KGnpxd — xereréneo0° iCaprrà 
266. Ty ye rplsheupor — ri Erepéadeupes (ut Huds ‘ 
Le vers suivant justifie la correction de Vinding : ÿnè süe Σs- 
pur Tpsraxplar xe1ovpéras. Quant à l'expression érepésAsspos , elle 
manque encore dans nos lexiques. 
268. xpooxyopeubivas — xaoæyopeubires 
269. Svvaorevorros — durauretoarros 
270. Éoxes — Éoye (ut Hæsch.) 
272. #v d’ oÿros — A» d° oÙrws 
276. xriouos Na£ov- ol — xriovoir A£ovos 
Nouvel exemple de la confalÿon des mots entre eux. Dans un ma- 
nuscrit en majuscules non séparées, ces mots devaient être écrits 
ainsi : KTIZOTZINAEONOI, ce qui rendait la lectare très difhicile 
279. xaTGxIOEY — xaTAAOEY 
280. épépou. . . Ax6oiras — bpépou (erat prius aipépou) 
281. wapà roûrois — wap” aÿrois 
282. Asovrivol re, xal 5 — Ascoyrà à 
Voyez les notes de M. Gail, p. 362. 
283. Pnydou — Pryiou 
284. roù Zixe)uxod — ris Zixshias 


SCYMNUS DE CHIC. 301 
285. Éox’ droles — Loyer dx. (cod. Casaub. ed. 
Heæsch. et Morel.) 
286. Edéorx xal — Eüéorxa (cod. Cas. et Hosch. } 
288. «19° luépa— el0° juepa 
289. Xavudeïs — Xanudéav 
Cette leçon me semble préférable. Scymnus de Chio n'emploie 
jamais le mot Xaudeïs adjectivement, mais bien pour désigner la 
mation elle-même. Voyez vers 137, 272, 275, etc. Dicéarque (p. 133 
de l'édition de M. Gail) : Ï 32 r5s Xaxudéw sôus, 2.7 
290. Qpdou —Qpäaa 
291. ZéluvoÿyP" + ol — Zélvoüvra* oi 
292. Mezonns — Méaons (cod. Cas. et Hæsch.) 
Étienne de Byzance : Éot xai dm Mecyn rûs ZixeAas. Ce qui 
suit doit se rapporter sans doute à la Mésopotamie : Kal zépa Me- 
ovni, de évès a, xx à. (dans l'édition de Berkelius). Voyez l'ou- 
vrage de M. Saint-Martin sur la Mésène et la Characène, Paris, 1838. 
293. Kapaplyny — Maxaplvas 
296. siolv ai nées — ai médeis eloiv 
297- Édp6ap' cri — Bdp6apa ëor) 
304. oùv — yoùv 
306. als rès — ds ol (Huds.) 
307. Éxrcviov aa Midas — Ÿrcivios xa) Médvay 


Sur Medma voyez ce que j'ai dit plus haut, p. 198, dans mes notes 
sur Scylax, J'ajouterai seulement ici AÉticone de Byzance fait un 
double emploi de cette ville, au mot Médun et au mot Méopa. 

310. és my —eis ri 

La confusion de és et de sis est extrêmement fréquente dans los 

manuscrits, 


316. Oéais — Ülonaïs 


302 SCYMNUS DE CHIO. 

318. &ox’ érouxlar — Evyes dwoix. 

319. xesuévou Te Tÿ — xespévou Tÿ 

320. rolvoua Eyes, de-Üorepor — roûroua ay où adore- 
po (sic) 

321. uerwvoudobas.. . . Kavhwplay — psruvouéoën. . .. 
KavAwyla 


Étienne de Byzance : Kawwsia, sddus Îradias, #» Afwvias Êxs- 
ralos xaeï, à T0 néons ASAÿyos dlru. À xd yàp ris Advos, ore- 
por peruvoudoüs Kavhwvla- ds xd Merd6ou fpues sù Msraxdyrior, 
x.7.À. Ce géographe prend Aï&» pour un nom propre, tandis que 
Strabon (vi, pag. 4o1) en fait un nom commun, aÿèy signifiant 
convallis : Merà dè rèv Zéypar Âyuür xricua Kawduvia , xpôtepor 
d° AtAwrie Acyopérse did vd» spoxclueror aiÂdra éets à” épapos. 

323. Kpéror — Kporÿr 

325. uerà 38 Kporwva Ilaydocla — perd Sè Kpéraw Âxar- 
doola |. 

326. Meraméyrioy — erà wévrior 

327. [shoromoou — ILaowomoou 


Pour rompre ce nom aux règles de la poésie, on l'écrivait tantôt 
IeAoroyymoos et tantôt ILelozdpyoos. M. Gail, au vers 406, aurait 
pu adopter cette dernière orthographe, à cause de la mesure. 


328. Aéyouor — Aevpuor . 

332. oi IapOevlas. . . xporoù — ot IlapOsvia. . . wpè roù 
333. edrvgnud 1 — edruyuat: 

334. éx° ioludy dvoiy — és loov lon» 


Voyez la note de M. Gail, p. 367, ainsi que celle du vers 335, 
même page. 
335. xaon oxAéxeivny — dons Aéxeivar 
339. éxifayis — éParis 


SCYMNUS DE CHIO. 303 
340. pupiddas deux — 1 pupridas 
344. pêv où palvres — pr) palvres 
349. «al rdv 150— 20) nv sôw 
352. à) yupvnès — À iyupwixde (sic) 
355. credo. .ÉMdda— omeûder. . ÉNIdSan 
358. &rn — deest. 
Voyez les variantes données par M. Gail, p. 283. 
361. xabinovres — xabixovros (ut Hæsch.) 
362. léruyes — T'émuyes 
363. Mecaryéwov — Mecaiyelon 
M. Gail propose Meowsiér. Trétzls (in Lycophr. 603 ) : 38 Meo. 
caxla sal laxvyia dorepoy Exevria, elra KoaGpla x On. 
364. mépas dà roÿrev Eor — mépar.dà rodrwv éorir 
mépas et sépay ne changent rien au sens. 
365. Mecafraror. . [ae] —Mecoaylan .… . (nes) deest.) 
367. Buoredovras — Bioretovras 
369. Osérouros dvaypdQer dE radrns — Océreunros dva- 
pénale 
370. lovses — Tor (Hæsch. et Morel.) 
Voyez les notes de M. Gaïl, p. 369. 


372. rès pd eyopévas — rà pv Aeyouévas 
377- venouévous — vepouévar (cod. Palat.) 
378. diduporoneiu — diduunroxev 
Étienne de Byzance, d'après Hécatée, nous a conservé les mêmes 
renseignements. Apia, dit le géographe byzantin, sd, xa) ap' 
+ adniw xéos Adplas, nai rorapès dpolus , is Éuaraïos. À yupa roïe 
Booxipnols dons dyab, ds dis rixreiv rôv émavrèy, xa) didoporo- 
xéiv, moNAduis wal spas al réaaspas éplQous rixreiw, éviore dà nai 


50h SCYMNUS DE CHIO. 


æévyre, xal x}slos. La fin de cette phrase n'est pas correcte, et Tho- 
mas de Pinédo propose de retrancher le second rixrer», et d'ajouter 
rds alyas avant le premier. D'après le passage de Scymnus de Chio, 
on pourrait ajouter rà Spéauara au lieu de räs alyas. Aristote (His. 
anim. V1, 19) parle aussi de cette rare fécondité. À l'article Asdwme- 
roxéw , le Thesaurus de M. Didot ajoute : Asdupyrousir Hecaieo æ. 
Steph. By:. s. v. ÀSpia restitnendum ex libres. Valgo dsdvporexsi. Ce 
qui justifie la leçon de notre manuscrit. 


380. xafmep Évras — xaiwep Üvra 
381. viQerusdns — ynPeraiôns 
384. rpnonipur — spionipwr 
386. Éverdy — év érüy (sic) 


388. HaQhayéves — [apu@rayérar 
393. Ÿpavos — Îousvo: (Hæsch. et Morell.) 


La correction d'Éopssos en Tpayos est justifiée par ce passage de 

Pline (n1, 25,et non 1v, 22, comme le dit Vinding cité par M. Gail:: 
Arsiæ gens Liburnoram jangitar, usque ad flamen Tittum. Pers qjus 
faere Mentores, Hymani, Encheleæ, Ban, et quos Callimaches Peuce- 
tias appellat : nunc lotum uno nomine Illyricum vocatar generatim , pope- 
lorum pauca effatu digna, ant facilia nomina. Le Père Hardouin, au 
contraire, se sert du passage de Scymnus de Chio pour corriger 
Pline, et lire Isment au lieu d'Hymani. Voici sa note : Hymani. ta 
hbri omnes. An potius tamen Ismeni legendam? Nam sapre Venetos et Is- 
tros, Scymnus Chius, p. 16, Mentores locet et Ismenes : 


Éverdr éxoyres Opxcs lorpios Asydperos, 
Tæèp à roërovs lopeyos xai Mévyropes. 

D est probable cependant que la leçon de Pline est la bonne, 
puisque tous les manuscrits de cet auteur s'accordent à donner Hy- 
mani; et nous savons qu'ils sont en très-grand nombre, tandis qu'on 
ne possède que très-peu de manuscrits de Scymnus, et encore sont- 
ils tous incomplets et peu anciens. D'ailleurs les contrées dont il est 
ici question étaient mieux connues des Romains que des Grecs, 
comme on peut Île voir d'après toutes les mesures et tous les détails 
donnés par Pline. Les Méyropes sont aussi mentionnés par Étienne 


SCYMNUS DE CHIO. 305 
de Byzance + Mévropés, duos mpôs soïs ASépvois - Éxaraïos Ed 
péer- 


396. davyès — dravyaïs 
Variante provenant de la confsion de l'e et de l'as qui se pro- 
nonçaient de même. 
397: mporoë — rpès 
398. Daélouros — Daéey 
ho0. péhopoveïs re, mevb povety mevô. 
ho3. ouvérrov — ouvdmrav 
lo4. xepobvmaos Fun) — Yfévnoos Maui 


Cette péninsule, selon P 26) nait 100 milles de cir- 
cuit : Dein Tariotaram antiqu Aetstellum Tariona : proinonto- 
rium Diomedis; vel, utalii, | Æyllis, circuitu c M. pass. Du 
temps d'Étienne de Byzance ütenait quince villes très-consi- 
dérables : Kai rd Snhundv, ‘ ü xebpévmaos WA pd- 
Duora Meéhomommiaou, ds Quorsmewrex 1 mdhus Éjouoa appe- 
qé0eis olxoupévas. Eustathe (: 86) a extrait en grande 
partie Étienne de Byzance. co + scoliaste d'Apollonius de 
Rhodes (1v, 524). 

Â05. Heñomépenoér re — Ileromévnaér + 
log. éx6apEapabiives — éxEapEapabeivar 


On peut ajouter cet exemple à ceux qui sont déjà cités dans le 
Thesaurus de M. Didot, à l'article Éx6ap6apé. 


ho. #eciv — Eveaiv 


M. Gail met AL. fees pour variante; c'est sans doute une faute 
d'impression: H fautlire AL dvemw comme dans notre manuscrit. 
! Apollon. Tyañ. Wb 1, cap. 2, pag. 5 Olear.), 
ei Bt los sont confondus; et M. Boissonade (ad 
1 2 


— Zupaxoalur 


CG mique ilaurait dà écrire; voyez vers 293, où il met: 


306 SCYMNUS DE CHIC. 


Evpaxdaios dè rèv Kapaplymy Aeyopéymv. Les Grecs employsient, 
d'après les différents dialectes, les formes Zupaxoboios , ZEupuxou- 
aios, Zvpaxdaios et Eupnxdaios. 


L18. rà dà rùv — à dè Tir 
420. dmixo” elvas — dmixoa elvas (ed. Huds.) 
L2h. ênnoüy re — ênAodvres 


Le participe ici serait sans doute plus régulier que l'infiniuf ; 
mais la mesure ne permet pas d'adopter la leçon du manuscrit. 


L25. &éruwûey — &xober 
On disait également dxubev et éxober. 


L27. Képuup’, ñv Kvyldios xaruioay — Képaupa ñv Kol- 
dioy xaTwxnoar 


Cette leçon Képxupa se trouve justifiée par Eustathe (ad Dionys. 
492) : Érépa dè Képxvpa évrès roù lovlou, did roë o pdluora Xeyo- 
uéyn Kdpxupa, à xa) Méuiva xakovpéyn. Telle est aussi l'orthographe 
observée sur les médailles, suivant Hudson : Quam lectionem reram 
esse ex auctorttate numorum indubiæ fidei et vetastatis, asserit CI. Span- 
heimius ad Callim. pag. 428. Pline (11, 30), en disant que les Cni- 
diens y possédaient une ville, semble justifier la leçon xarxyoar 
venant de xarorxéw, tandis que xargxsoas vient de xarox/iÿo : Ab kis 
Corcyra, Melæna cognonunata, cum Gnidioram oppido, distat xxv . 
passaum. Sur la confusion de ces deux verbes, voyez M. H. Hevier 
(ad epist. Juliani, p. 278). 


h29. Auxviris — Avyviris 


Dans Étienne de Byzance, au mot Avyridos, on lit: To éfmxèr 
Auxvidios , xal Avyvla Auyy, nai Auyvirns. Éd: dè na) Âppcrias 
Auris xwplov. Ce passage entier me semble corrompu, et je l- 
rais : TO é6wxdy Avyvidios. Kai Auvywidia Murs, na Avyvins. Édr: dè 
xai Âpucrlas Auyvitis ywploy. La correction de Auyvke en Avymdis 
est indiquée par Polybe (v, p. 445, D) : KareAa6ero dè ris pèr Ano- 
caphidos, Kpemoy xal T'epoërra- rüv dè sep ràr AYXNIAÏAN 
Apynr, Éyxsddyas, Képana, Zariwva, Bosoës. Quant à Avyrins 


SCYMNUS DE CHIO. 307 
pour Auyoiene, il est clair que ces. changements proviennent de la 
prononciation qui confondait ln et 1%. Ptolémée [v, 13) mentionne 
un lac de ce nom en Arménie : Eloi dè xai Erepas Mpvau, À re xaXou- 
pém Auot (leg, Avenue], mr. 

435. Képxug” dmouxlai — Képaupa émouxloou 
436. Éyyéieuor — Éyyxéo 


Étienne de Byzance : Byxekefs, évos Ddprov. Aéyeru xal Éye- 
Réu. Plus haut il avait déjà dit : ÉyyekGses , vos fXruplas, ol aÿrot 
sois Éyyehêus, ds Mvaaéas dv y nv mepumytoeuv. Appien (Iyr. 
2) écrit Éyxéees. 
38. os — js (cod. Cas. #s) 
439. KopwÜlon re xl Kopayp. — Kopaupalur ve xal 
Kopu. 
Étienne de Byzance ne cite que les Corinthiens : AroXkala, 


pére sûs Dauplaé, y deu Ddpioi var Éxldaupor. Torepor 
dixootis Kopwblav dmnxia ele aôriv derdin, fs dyeïro TOME, ds 
Tiaadas dypaces. 
&ho. Qpixds — Cpinos 
Voyez l'article Oricum dans le dictionnaire de M. Bischoff. 
443. Oearpardy — Oesorpaireo 
bb. Edp£agt où— épéapa où 
445. Oscrpariay — Osorparrelar 
h4G. Oeonparods — Oeorpurous 
448. # ve — dre 
AA. rpérepor maïs — mpérepos maïs 
455. xrloe Sont — wrloor Jouer 
459. 9’ Axapräves — 93 Axapvdves (Hæsch.) 
h61. Axpalane — Ârustvas 
462. mai” Âxapväva — maïda Képvaxa (sic) 


20. 


308 SCY MNUS DE CHIO. 


464. év æporois — èv æporrais 
Bonne leçon, attendu que ce mot se rapporte à »ñcc du vers 

précédent, c'est-à-dire é» zpéreus séaois. 

467. Evias — Évai 

Lo. éri xe@ahaluy — ént xeQahaiw 

Henri Étienne (t. II, col. 157) cite un exemple tiré d'Anistote, 

exemple qui pourrait justifier la leçon du manuscrit : Diversa construc- 
tione, eodem tamen sensu, Arislot. Ethic. 2, c.7, dicit, éxixenais si 
modo non mentüantar vulg. editiones),rüv pèr oùy rÜxy mai éxixeCa us 
Aéyouer, dpxobpevoi aëtÿ roûre : cui opponens subjangit, torepor dè 
axpiSéorepor xepl airs opsoôosrw. La nouvelle édition d'Aristote, 
Berlin, 18321,1in-4° (p. 1107, col. 6, lig. 14) donne aussi ëxi xe°z- 
Aalw; quelques manuscrits cependant portent éxi xefaAzios. À l'égard 
de cette dernière expression, Henri Étienne ajoute : Sicui vero dicitar 
dy xeQahaiy nai y xeÇahaiois , ia ëxi xeSahalou et éxi xeC ad air, iti- 
dem summalim sive capitalatim. Cebes in Tabula : Qs efxos éy sis si 
xefahalov. Polyb. Mynodeis d’ éxi xefahalou 159 yryov6rus aroïs 
darrwpdrw, xal Sels zpè POalpür 1à rüy Maxedovar xporepr- 
para, breviter et capitnlatim attingens repetensque : su ouyrôpes, ut 
Suidas exporit, apud quem una voce scribitur émxePahaiov. 


Â72. Âxaprävas — Axdpvayas 
473. 8€ Hados — éEfaidos 
475. Hudos — Dudos 
A7. xeïros dè — dè neïtos 
Transposition provenant de la négligence du copiste qui écrivait 


ces vers comme de la prose. 
478. Tnuéve — Tipéy 
N'est-ce pas Tipaly qu'il faut lire? Mais alors quel est ce Timée : 
485. æporoù — xp roù 
486. 3 Oprérou — Aoprrov 
488. xaipia Te — xspla ve 


r— 


SCYMNUS DE CHIO. 309 
489. névn yèp — yèp uévn 
Mème observation que plus haut, vs. 477. 
Ag2. sv Zuxéhxbn 58 mbpou — vù Zixsluxby © éumbprov 
Voyez les variantes recueillies par M. Gail, p. 291. 
496. Osorial. — Oeonsalas. 
‘Parmi les opascules de Psellus. publiés par M. Boissonade {No- 


rimberge, 1838, in-8°), il 
Iepi rüv AünvaixGs réman 
renseignements sur la top 
Mes’ à môMs ai Gecmui 
amy. Êv 3è ras Ocomañ 
dv Ja&ig roë ÉAmGvos. 8 
dè rüv Oeomär à Kpéouoa 
sanolor ai Éhewepal, ôn 


So. elrev auvémret — 


On sait que dans les ve 
simple au composé et réciy 
cation change. Voyez les ex. 


mu mn page 44, qui est intitulé : 
üräÿs, étqui contient de nombreux 
8 de l'Attique. On y lit, page 47 : 
Éadne Emxemuéon 15 Kpiooaly 
Li Aoxpn, À 105 Hoiddou arpis, 
du auveyis Son rÿ Duxldi. Ésiveos 
Brûe Oeomiès  MuxaAnogds, «ai 
Invalors xal Bouwroïs. 


auvdmrer 


ngements se font souvent du 
ment, sans pour cela que la sigif- 
srecueillis par Daniel Whitby (Obs. 


phil, Lugd. Batav. 1733, pag. 568). J'avouerai cependant que je ne 
connais pas d'autres exemples du verbe évouvdrr, en admettant 
toutefois quelaleçon du manuscrit n'est pas fautive, ce dont je doute; 
car cette confusion des mots est habituelle au copiste. Ainsi, plus 
loin, vers 642, nous verrons ir’ éprehayla pour etes séhayla. 


502. éréMoar — émefnaa» 


503. Meconmot — Mecvvio 


505. rolvoux — rù Évopæ 
307. éxbpevos — éxouévos 


Éxéuevos etéyopéms peuvent ici se dire également. Voyez Henri 
Étienne (Thesaur. ling. gr t. 1, col. 1323) : Éxdpevos sine adjec- 
tione dicitar pro Proximus, Contiquus: éyépevés or, Prozimum est, 
Sequitur deinceps. Huic aduerb. égopévus , Proxime, ctc. 


310 SCYMNUS DE CHIC. 

512. Moïéar peylornv, Talvapéy te — NMakéar péyiotor, 
Tevapéy re 

513. Iocesdüvos — Iocidivos 

514. Aamivar — Aaxdyuv 

518. rémous — dépous 

51 9- Haeïos — Deios 

b23. Daacla — Dhssacla | 

525. Aéyouo” aëréxBovas — Aéyouoiv adréy0. 

526. dotepa. . .oixlow —— Üorepor. . .olxiioas 


Sur la confusion des deux mots oixés et olx£w, voyez plus haut, 
vers 427. 


527. Tir Zuvdve — rèr Zuxviva 


Ces deux leçons sont également bonnes, comme on le voit dans 
Étienne de Byzance : Zxwdr sous IleAozormioou. Aéyeras xai Se- 
Auxds xai dpoemxds. Ce géographe dit ensuite : À d’ aÿra éxAn6» 
xal Mixwy, xa) TeAyivka. Au lieu de Mixer il faut lire Mnxvye, 
comme dans Îe scoliaste d'Hésiode {Theog. 535) : Myxsyy, # xott 
Zur Aryonéym. Éon dè sdkis Âpyovs; correction qui est aussi jus- 
tifiée par Strabon {vnit, p.382) : Tir dè Zisxvdra rporepor Mnzxsynr 
éxdhour, rs dè xpérepoy Aïytadoës. Voy. encore les scolies sur Tzet- 
zès (ap. Cramer, Anecd. m1, 378), où l'on trouve : Zaxvdy écris à 
XSpa Tür ÉAAadingy Bldywr. 


528. rioauévoy - Haudos S° — reryiodusvos * Puidos 8 
531. Àpyovs Te Klooov — Àpyous Te Kplowr 

937. Ts Awpidos — Ts Aopidos 

541. Éreéxpntas — Éreoxperès 


Le manuscrit grec n° 2600 (fol. 183 r.) contient plusieurs extraits 
de Suidas, de Diogène Laërce et de Diodore de Sicile, ayant tous 
rapport aux hommes illustres de la Crète, et le dernier parlant as- 
sez longuement des Eteocretæe. On trouve dans ces fragments des 


variantes nouvelles, et comme ils sont peu considérables, je me suis 


+ 


h 


SGYMNUS DE CHIO. 311 
décidé à les publier ici, d'autant mieux qu'ils contiennent un mot 
nouveau; dieÉodixarrépus, qui doit figurer dans nos lexiques. Voici 
ces extraits 

Kpéves Eacüleis Kprtrns: Oros Fénpilis xd roë 1Blou vloÿ Auès, 
ais Iraday pucverro+ Based re éyéveso Axrivur, vépaga Sels atroïs 
xal yenpylas MddEns by nai ds Sedv émobasdvra Érlpnodd. 

Zeds à nai Acrepluv, Pasdeds Kprtrns, vouolérns Kpnrüe xal AXXay 
Éxivan. Ofros dprd£as Edpdrens ëx Doivixns viv Suyarépa Ayfvo- 
po, éls Koons Myayen &E $s Loge speïs aïdas , Mivw, Paddpastu 
al Eaprndéses Mives (leg *— "% Jéuavdus dixabraror yeyo- 
véres, nai vôpous Sévres, 4 eu ur sapà 16 romrär 


éshdolnoav perà Aianod, 1 | Pal sopoBérov ycyovdros. 

Mivus (vid. Strabon. x, | rasarroxparions , Kdpas xal Doi. 
vixas rod rôre Xporès ÉEe) 1 vou éxpdrnoe nai 2e 
medias avis, du ÿ nai sil 5% adroÿ perexoploôn év 
Kpry. OÙros éyévvnoe An Lopzveds à xarà Tpolas 
crparions. 

Mnpiévns, dvehrès Îope Inveos dv dal (leg. drokdrrou 
Évudiy) dvdpepéven xaS B, 645): 


Kpnräv d' (Souevr cavrès hyepéveuer. 
ÊK TOT : À (leg. ZOTIAA). 


Aberus laropxès Kpñs Kwdamos énadds Îdopenéus. Oÿros ouvéônxe» 
SPnpsplda 505 Tpaixoÿ rohépou mapèv év Éihlos évvéa ypdppaot 
Daivlxsr, ole rére nos Égpiro à ÉAAd. Ammyciro dè éxpi£s, dou 
Énamas xal Eapédpous éxpdy0n , nai rà pèv map +05 OBvacéas fxouces, 
dax énpdyôn éneivou daévros, rà 3 mapèr, épüv xal dxobuv ouvé- 
vec. Tofrou loropla eüpéôn ri Kaavdlos Eacthéos Popalur ris 
Kptirne Ürè aeouog narsweyOelane, «a *oNNGy pumpeluv (Suid. 1é- 
Quv) éveuylévruv- div évi epmro yeypaupévor BEXor ypdppast 
Dorvbrav, mal pelepenvedôn évrf Arreÿ yhéren neuPôèy 56 Eaoineï, 
où 2ÿ rpoordyuar Sernptude ris Pouatos coQèe Exarépas rhv yAGr- 
ras els rhv Pwpatxir Quviv weniveyxev, ds écrir ideïe. 

Érevidns (vid. Diog. Laert, 1, 10, 1) Kpñs Krdoaios, drp ao 
Qùs nai énomouds. Obrôs more mepQlels mapà roÿ rarpds ele rdv dypôv 
êni npéSarov, diaprèw vie ddoù Un! dvrpe mivi narexomôn v2' érn. 
Aiayaarès JE perà raÿra, ébiirer rà mpd£aror- dis 38 oùx ebpione, 


512 SCYMNUS DE CHIO. 


r20e) ivre ds vèe dypèr, nel personevaopér: (leg. pereoxevaopéir:| 
zarts cipor, ne ses” él vès Eypor, daropär JAfer cis rd dors. 
Ka no1s vor lavveë vedrepor àdeAZôr epir rore #èn yéporrs, 
Ta9° Énciroy 10 53» éuele. l'rwobcis dé zapà roïs ÉXAmOs Éécraros 
Diog. Laert 3cofdésreres) clos trcan On 69e xai À Sppaics 
rore (Diog. Luert. minus recte 1ÿ re) Ao:ÿ xareyopéross Éypnots 
$ If amñon vèr mod * où dé sipharres vxis nai Nixizy ro Nixs- 
paror cis Konver, pervexsAéosvro vèr Énperidnr. Kai ês &15ùv, x2- 
Pros vi vor zou Éxzvot tèv Romôr. Oi à ÀGnvaïo E2yrwnoirres 
raarrs ‘sic\ éÿe@iospro doëves sûrÿ, nai avr cis Kpérer äxsËvrozs. 
Ô dé r6 ni raharros oz édéburo, PÜiar dè nai ovppzyixs ÂSnrzisr 
xsi Kewociwr éroniouve. Kai Ésarexôdy per’ 03 noi rifyext, pr} 
érr sous - Éndos à zepi vs ypôrer {ñoai Pac. Évroinos di Ro-pi- 
sur xsi RopCarrwr yévecss nai Sco) oise Éxn serrauoyiua. pos 
dé rryzmpias | D'og. Leert. ravzr)ixr) xai liowvos | leg. licopos) 
ézoexraour :Diog. Laert. dzomdour) els Kokyovs. en iEmsyous 
Diog. Laert. éEnusyiis zeyraxoosz). Zvuré) pate dé xzschoy sons 
ctpi Socudr mai vis Rpwnaës sokreiss, zai scpi Mie nai Padsnis 
cs. Ezn sespauoyüus. lôpéoato dè sap° ÀGnrziots ispos r%r ssprr 
Sr, nai Dia zaproMe é» Kpire. Eÿpnru dé xzi aro5 émoto- 
Jucy Tode* 


ÉIIMENLAHS ZOAONI. 


Oxètes, à éraige. Al >èp és Srciovorr Àursioes si pa cüroun- 
uérois Eschraxto Îlaoiovparos, ciye nai vi» dpyir ici, irdpzmodi Es. 
usros tas zolurras® rür dë où xauds drdpas doudSra- roi prurauéro: 
Ta Sohxros, uarisios a) éorrs, raida mioyvras (Diog. Laert. ris Xo- 
Avros parcsios, 1A)00PT: waïda nicyurzs), oùdè äré£cyrtas ryparros- 
ueros. ÂXX' aixe [lessiorparos xaracye#i sh ‘Dios. Laert. sir xozur, 
ci ui és saidas vire ÉAxopus T0 xparos IEtomu. Juouryaror ip. 
Gripazss ÉhevepasÉarras êr sefpoïs ipiorois, douxs Pucr. Ti dE pa 
ar30ÿm , ZA} épze és Kprirn» pus 'Diog. Laert. =00° £auc'. Txÿra 
Diog. Laert. Tourz' »2p oùx éoutrai say (Diog. Laert. roi\ dusros 
pôvapyos * ai \leg. ai) dé x xharein éyxupaorsi [Dios. Laert. é}xvp- 
owrri, Toi rire Toi DOI, despaire un 51 error ans. 

Tovroy éf 1327 Tir duyñr ébérxu oxocor WA yporor. xu sir 


cisiéves, 2xoSirônros 1€ To dépua evpciñru ypiuuxn xATIITINTEr. 


SCYMNUS DE CHIO. ‘313 
Kpñres BE dr éxollando, de Sep, Evan * ieEodxwrépns d à Blos 
105 dvdpès &v +5 pdes +05 Aoyévous Aseprios yéypzrru. 

Pravès (vid. Suid.) Buvaños êx Béves, mdiess Kpiirns. l'pappanxès 
odros hr, spérepor QÜhaË soalorpas , Éarepor dé rubevieis ypappa- 
mxès éyévero , céytporos Éparoclésens. Éypate dè cis ypaspenae 
xaPsompérur ASia vénosps. 


ÊK AIOMPOT (Diod. Sic. nr, 391). 

Héros o! naroucioness Kprirns Ésemxgñru (Diodor. Éreoxpiræ) 
éxdhovra, xal à Fantheds adrüv Kpirns, 49° où Kprim xl Kpifres. 
Acérepor dà sñor Aderot axrimionves (leg. xar@rrioavres) Îèmv, 
dù ris Dpvyxtie Îône ÉMMévres + Adxrudor dà dvopisbnonr nard rdv 
dphpès dyres rüv d'Merë sodrovs Koupires (leg. Koÿpnres) 
MPbor, dnd ris xoypäs : Atipsds rivos, À épouse Alralixoë, 


Kopi£avrse narà Erpd£uvs, olos nopérrovres Ealvaw, oùs à Morris 
(Od. 8, 250) Enrdppovas xaheï, À xarà xüpnv Esiveiv, À xd soù 


apériess sèv Ale, olonel mpl£arres. 
543. Sandrens, ds re vnoiarridas — Sdharrds re wnoic$- 
mndas c 
544. ouvouxloar — auvoixioar 
Voyez plus haut les vers 427 et 527. 
550. Aiyleia — Àorvranta 
Étienne de Byzance : Éom xa) viaos perz&) Kprrns ai NeXoxop- 
rico, Andes. 
553. Olvaw) mpoonyopeuuéon — Oivcvn poonyopelero 


On pourrait conserver eelte leçon en écrivant plus haut # au lieu 
de à, et en faisant rapporter ce pronom À Afyivas qui suit. 


556. ras Zanaplu — rary Exapir 
Psellus (pag. 45 ed. Boisson.) : Mpéverru d2 dd ve Nioalas 
mhéowrs de ru Arrouiv À Eadauls * Év dè rÿ rapañig rh xard Yahapiva 
xefoles oupéalves à Opus mis re Meyapiis nai vis Axlidos: dpn dé 
cie ddo, & ahoïar Kéçars. 


SCYMNUS DE CHIO. 515 
600. ylver ÂuQuervorso. — yiverar AuQixrmmvuent, 
60), Zraproù — Erdpçou 
03, évandaw — Mono 
Bonne correction que M. Gail avait déjà soupçonnée. 
605. oixoÿoi d8 — olxoëar rè 
Go6. edEirdrn — edéordn (leg. edéorardrn) 


Cette leçon, pour le sens, a très-bien avec ce qui suit : eUSorw- 
den Lhp, npdniora media nai rekeoQéps Égousa. 
614. Aonomés re Ilepperol — Aokémur re Ieppal6cwv 
616. Moppidéver — Mupundéve 
G18. rep} rdv — mapà rèv 


Cette leçon me semble préférable. La montagne ou plutôt la 
chaîne de montagnes portant le nom d'Olympus était située entre la 
Piérie et la Pélasgiotide. Son nom moderne est Lacha. 


619. Maxedévas ymyeveïs — Maxedôva ynyevi 


Hi faut adopter, je pense, la leçon fournie par notre manuscrit, 
parce que Scymnus de Chio veut sans doute parler du premier roi 
de la Macédoine, lequel a donné son nom à la contrée. On trouve 
cette origine dans Constantin Porphyrogénète (de Thematibus, lib. 11, 
them. 3) : Maxedowla à xépa dvoudoln drà Maxzdévos, roÿ Ads xai 
Gulas, À dxd Manedvos ro7 Alhou. 


620. Heayéver — Tehacyévas rüv xesuévon 
Voyez les notes de M. Gaïl, p. 683. Dans notre manuscrit, les 
mots +5 xepévav se trouvent après IeAzydvar, au lieu de suivre 
rèy ÂEsèy, comme dans l'édition. , 
621. AEdv [rôv aeséven] — AËlova 
Strabon donne à ce fleuve le nom de Soaspés. Dans le manuscrit 
grec n°1412, fol. 585 r. : AGès morapds, à Bdpdapis. 
622. Borrsalor. . . Srplpova — Bourearür ... Erpüuavx 


316 SCYMNUS DE CHIO. 
624. Béposa — Bépoia 


On trouve quelquefois Béposa avec un seul p; mais l'orthographe 
la plus généralement suivie par les auteurs grecs et latins est celle 
adoptée par M. Gail. 


626. äxpar dè — Axpar vè 
627. Alov...yevouéyn Tüv Kop. — Aivlay...yevo- 
pévn Kop. 


Bonne leçon; Tite-Live (x11v, 10) place Ænis sur le golfe Ther- 
maique à quinze milles au-dessous de Thessalonique. M. Dureeu 
de la Malle, dans son excellente traduction française, a voulu 
d'après Drakemborch corriger ce passage de Tite-Live, et lire Œnes 
au lieu d'Ænia. Ce nom d'Ænia était commun à plusieurs villes de 
la Grèce et des contrées avoisinantes ; qu'il y ait en en Perrhébie une 
Ænia, ce n'est pas une raison pour nier l'existence d'une ville da 
même nom dans la Macédoine. Diodore de Sicile (1, 49) d'ailleurs 
et Hérodote (wir, 123) confirment la position d'Ænia sur le sixns 
Thermaicus : ....xoAlur 15 Ila]]ty#, ôpoupeovotur dè 5ÿ Gcppaiy 
xOXxw: Thor oÙrduard éor: sdde, AfxaËos, Kéu6pe. ..... Alyae 
Le choix ne doit donc exister qu'entre Aivia ou Afyssa; et la phrase 
de Tite-Live doit rester telle qu'elle est. 


628. Iloridar” éortiv dè dwp. — Ilorédu” éori dwp. 


Le scoliaste de Platon (t. IX, p. 12 ed. Bekker\ : Hotidua xs 
Opzxns é» Maxedovle, xrioua Kopariwy. Man. gr. n° 854, fol. 175 r. : 
Iloridæa, ÿ yüv Béppota. Man. gr. n° 1321, fol. 490 r. : [loridæa , 
vür Kaodydpesa, fyouy à Bépposa. La synonymie de Potidra et de 
Berrhæa est une erreur, puisque Scymnus de Chio vient de citer cette 
dernière, vers 624. Quant à l'identité de Potidæa et de Cassandna. 
on peut voir Étienne de Byzance et le scoliaste de Démosthène, 
pag. 302. 


629. Kacodvdpesa — Kacdrdpesa 
631. Acyopévn — yevouévn 


Ces deux mots sc trouvaient déjà confondus au vers 226. 


SCYMNUS DE CHIO. 317 
633. my Onuvblas — ri» Oruvblar 


Le canton: dépendant d'Olynthus a dû s'appeler anciennement 
Ouvlls; en adoptant cette leçon, on n'aurait pas besoin de sous- 
entendre le mot ydpa», ce qui serait plus régulier. 

634. r èm io0uoë — rimobpoÿ (sic) 

635. Daéypan — Dhéypor (cod. Cas. Dhéyvor) 


Cest Ύypar qu'il faut lire comme Hudson. Cette ville porta 
“ensuite lé nom de Paller- "—-} Étienne de Byzance : IaXAñn dè 
éxaherro Dhéypa à raha Ddnétro nd r%v yrydvrwv. 

637: 9 à aùrüv—d  Duvrü (id. cod. Cas.) 
639. Topovixds — Tof }s 


Éüenne de Byzance : à + xal Topwvaños xéwos. Tacite (An- 
nal. v, 10) écrit aussi Ti sinus; et Tite-Live (xuv, 2) Toro- 


G4x. Topos — Topiw 

Voyez l'article Torona\  ledictionnaire de M. Bischoff. 
642. sfrev méhayla Au 105 — eh éurehayla (sic) Afavos 
643. mpürov — mpäros 

On peut aussi bien conserver rpôros que rprov. 
GAS. émrà ovadlois — énraordhos (ut cod. Pal.) 
649. & mepi — 9à rapà 


Ces deux leçons sont également bonnes. Les mots #epl et xapà, 
ont été confondus très-souvent par les copistes. 


651. asïoe Nnpetdeo — éxsïoe Nnpmidüv 

659. pebyao AwriQdvous — peobyeiov AvriQévou 
654. loroplas re pulixñs £a — icroplas pubixñs yÉdos 
655. Olodun — Houu 

657. Époblas re — uablas ye 


318 SCYMNUS DE CHIC. 
661. dn Odoos — d° ÿ Odoos 
Leçon excellente et qui rétablit le texte. Je détrairais alors la vir- 
gule après Odoos. 
666. ÀEinp dm” ÀGSpou — Safdnpa àx” ABdhpou 
Sur la confusion du 6'et de l'v voyez M. Boissonade (in Eanap. 
pag. 172), qui ne désapprouve pas l'emploi d'Addmpa poar Â6ènpa. 
Cette première orthographe est observée par Théodore Métochite 
(Miscellan. pag. 754) : Iloÿ Maxeddpur II, xal KAswrai, xai 
AxoXlwvle, xai Aïdnpa, xal de shcioru; on peut consulter aussi 
M. Kayser (in Philostr. vit. Sophist. Heidelberg. 1838, p. 203). Dans 
le manuscrit grec n° 1698, fol. 18 v. : ÂGdnpa, 59 sv» Acyomevor 
IoAdorvAor (cod. gr. 1412, fol. 585 r. IoASouAo») * der Aspéxprros. 


668. ürd rôv. ..ÆEevoxréver — nd Tùv. . . Esvoxtévor 
669. #rrav. . .Tnfios — fwxov. . . Tor 

671. d” Ereira — d Exrra 

673. Troûvou” md — rolvoux émd 

674. mpouxns — xpoulxns 

675. Mapover, 05 — Mapoiveia, où 


Tretsès (in Lycopkr. 818) : fopapor xdus Kixdouv, ny r5» Àeyo- 
uémvy Mapéves. Et vers 925 : O dé Ilepoyyarès Ascyvasos xa) roy 
roxo» ris Opqxns Pnoir, er d Poppäs zveï, lopapeuèr fros Mape- 
puoy aûrôy Aéyes. Voyez Eustathe (in Dionys. 113), et les scelies 
publiées par M. Bernhardy, p. 331. 

684. Aéyouo &ya%ua — Néyouca &yakua 

685. dœpovla — daspoviy 

686. xporoù — deest. 

689. Zauoôpgxas Tpôas — Zauobpdxas T polas 
692. orrodelg — orroôla 

693. rnvixadr êx — Tyvixadta êx 

695. dè xsïr — d8 deest. 


SCYMNUS DE CHIO. 


319 


696. Meroions — Mrrons 
7702: Avorudyeux — Avomudysx 


Pausanias (Ati. cap. 9) et Strabon (Ercerpt. lib. vnt) écrivent 
Aueuæyls. Voyex mes notes sur Scylax, p. 216. 


706. Édauoëe, Troy — Énuoës Ârrexr 


7707- Dép£as — Dopéoi 


709. revordrou. . Al 
Aco6üy d’ clous 
1 4. éxonéon — éyonéré 
Ces deux leçons sont ég 
dit plus haut, p. 309. 
718. ovyypa@eds — ovy 
719: éminéheordrws men 
cuévor 
L'adverbe émpeheordres 
que le mot érmuexrpix qui 
(LT, p.368, lin. 12) :! 
50 nai dybqu sis Kheom 


722. Dikéas — Die 


cod, Pal.) 


— arevwrérou. ... 


ithonnes. Voyez ce que nous avons 


205 — Émis heoTÉTUS meme 


queencore dans nos lexiques, ainsi 

ive dans les Anecdota de M. Cramer 
mou rues émpehispuas fous rüv rpt- 
£ 


Suivant, Étienne de Byzance, on disait également Diéas, Oéa 


et Duvéa. 


726. raparérar ...éyfpor. — maparéraures .….. éxOpér. 
727: Ouds — Ouvlas (codices et Hæsch.) 
Voyez plus haut, p. 183, les notes sur Marion d'Héraclée. 


736. rpoomyoplar. . .. EdËeiwov —mpoonyoplas. . . . Ei- 


Eslvou 


Cette Jeçon me semble préférable pour deux raisons : d'abord, 
parce que le verbe +vyxdo est plus régulièrement suivi du génitif 


1 


donnés par Henri Étienne) ; et en se- 


". 
FRAGMENTS INÉDITS. 


Nous ajoutons ici deux | s de géographie 
tirés du manuscrit grec n° nant une liste des 
principales îles de l'Europe leurs périmètres estimés 
en stades. On y trouvera d notables avec les 
distances données par Pline bémère, etc.; au- 
teurs dont nous avons ext w : qui évaluent les 
mesures circulaires de ces =i nous avons mis 
en parallèle les stades fourn :rit, et les stades 
comptés par M. le colonel 

Ces deux fragments ne sans doute pas partie 


d'un ouvrage complet de géc 8 fsdoivent être l'œuvre 
d'un copiste ignoré, je veu une de ces listes si com- 
munes dans les manuscrits gres et latins, listes de villes, 
d'évéchés, de rois, d'empereurs. Mais quelle que soit l'ori- 
gine’de ces fragments, ils n'en sont pas moins curieux et 
peuvent fournir des renseignements nouveaux pour la géo- 


graphie comparée. 
(Ex cod. gr. n° 39, fol. 167 recto.) 


Tév d° edueyelär mar Zapld pèy mir repluerpor 
Set oradlor Jupl, pile @. 
Kupvos dë, #v Kopowxiy ol yapros (fort. éxixcipioi ) 
D xhôes (leg. rdv xov) Exes ovadlor Quu'. 


ai 


325 


NOTES 
SUR LES FRAGMENTS INÉDITS. 


Page 321, ligne 20. — XZapdd] Strabon (v, p. 224) : Ts dè Zapdéros 
xal rerpauoyiAlovs, c'est-à-dire 4,000 stades, nombre trop faible comps- 
rativement aux distances modernes. Pline (111, 1 3) compte 565 milles, 
ce qui donne plus de 5,000 stades : Sardinia ab oriente patens, CLxxx VI: 
millia passaum : ab occidente, CLxxv millia : a meridie, LXXVII mille : a sep- 
tcntnonc, cxxv, circuifa DLIV mullia. Voyez aussi Martianus Capella (lib. vi, 
cap. de Sardinia), et Hygin (Febal. cap. 279), où on lit : Serdinaia in 
circuitu stadia xccL. La Demonstratio procinciaram de M. Bode, p. xx, 
dont je parle ci-après, ne donne que la longueur de cette ile : Sardinia ab 
oriente Corsica et mari Sardico, a septentrione mari Tyrrhenico, « meridic 
mari Africo : patet in longitudine milia passanm ccxxx. 


Ligne 22.— Képyos] Pline (111, 22) ne compte que 325 milles pour 
le périmètre de cette île : In Ligustico mari est Corsca, quam Greci Cyr- 
non appellavere, sed Tasco propior : a septentrione in meridiem projects, longa 
passaum CL millie : late majore ex parte quinquagints : circuits cccxxv n. 
Dans Strabon {v,p. 224) on lit : Kar” dAlous dé Képrov pèr sepiuerpos, 
æepi xiMlovs Xéyere xai danooiovs oradiovs. Quelques manuscrits donnent 
æcpi tpsoyiious, leçon bien préférable, puisque le périple entier de la 
Corse est à peu près de 4,500 stades. Martianus Capella (lib. v1, cap. de 
insalis Tyrrheni maris) a copié le passage de Pline que nous venons de 
citer. Hygin (Fabal. 276) : Corsica. ager pessimus, circuitn stadia wc. 
Dans la Demonstratio provinciarum de M. Bode, p. xx1 : Insula Corsice f- 
nitar ab oricate promontorio Sacro, ab occident Protariano, a septentrione 
Ligastico, a meridie mari Africo ; cajas spatia in longitudine milia passum 
Cxxx , ir latitadine mile passaxm xx. Au lieu de Protariano, l'éditeur pro- 
pose Marsano ou Aleriano, localités qui sont situées dans la partie ories- 
tale de l'île de Corse. 


NOTES SUR LES FRAGM. INÉD. 525 


Page 322, lign@t—Kp#rns} Strabon (x, p. 475) : Méyedos dè Zo- 
cmpürns pès, dv Pnair dxpréoïr ÂAroNAddwpos rà xepi rv viaor, dPopl- 
Zerms, peer ès sheibvus À Uozlo avadluv na) rpiaxoalus- sAdres dà 
03 narà à péyelos" af à xédhos ylvor” ày mhéoy À mevrauoyluor ord- 
Sior. Aprepldupos 88 rexpaxiogälous nai Enary Enciv. lepévupos 3à piinos 
dirxlsn Pons, rà 3 rhdros dvduahor, Fhaévuv Àv ein Aéyaw rdv xé- 
show, À daov Aprepidupos, xxrd ve +à rpbrow uépos roû prixous. Sur ce 
passoge de Strabon un peu embarrassé voyez Sicbenkees qui a cherché 
À concilier ce géographe avec Seylax, Pline et Agathémère. Le dernier 


(Geogr. x, 5, p. 16) donne la n sure qu'Artémidore, c'est-à-dire 
4,100 stades : ff 32 Kpyfrm xar Samdger Tlehorovviop xeplpe- 
<pos DE abris oradlas dp'- pins ire /30) évalue le circuit de 
cette île à 58g milles, ce qui fe 4,700 stades : Latitndine 
nusquam quinquaginta millia pass Ü  Woirca mediam sai partem 
maxime patens , longitudinem in doxmillium passunm . circaitam 
pixxxix, Du reste, toutes ces d :s de nombres proviennent sans 
doute de ce qu'on suivait plus Irexaetement les sinuosités des 
cbtes. Je donne aussi les mesur (Fabul. 276), mais sans me 
charger de les expliquer : Creta | Me.» et oppida ntraque parte 


centum possidet , circuita stadia x sa Demonstratio provinciaram de 
M. Bode, p. xxt : Insula Crete, e ro@ sant, fininntur ab oriente mari 
Carpatkia ; ab occüdente mari Cretico, à meridie mari Libyco. Creta patet 
in longitadine milia passaum cuxxu, in latitudine milia passuum sez. Cette 
fin de phrase est incomplète et inexacte. 


Ligne a. —Kérpos]'Agathémère (Geogr. 1, 5, pag. 16) compte 3,420 
stades :Kékpôs Pépon à oyiux dpola: replsovs ordis qux'; mesure qui 
se trouve justifiée par Strabon (xtv, pag. 682) : Écr: dà à pv xéxdos ris 
Kénpou oradlus +pioyiluv na rerpaxooluv elxooi xaraxoxriovn. L'au- 
teur du fragment a peut-être compté sans entrer dans les golfes, Pline (v, 
35) cite Timosthène et Isidore : Hujus cireuitum Timosthenes CCccxx VIII M. 
D. prodidit ; Isidoras ccci.xxy s, Ea mesure évalnée ici par Timosthène ré- 
pond à celle de Strabon et d'Agathémère. Hygin (Fabul. 276) : Cyprus 
potita est inter Ægyptum ét Africa, similis scuto gallico, circuita stadia 
are. M. Bode, en tête du second volume de ses Scriplores mythographi 
(Cellis, 1824, im8”pxx),ap ‘un petitouvrage de géographie i 
tülé Demonstratio provinoiaram « sant suite à la Descriptio totins orbis 
Janioris philosophi: On ÿ trouved  iscignements curieux sur la circons- 


526 NOTES 


cription et l'étendue des provinces. Voici l'arücle concernant l'île de 
Chypre : Insala Cyprus finitar ab oriente mani Syrio, ab eccidente Pamphylie, 
a septentrione Aulone Ciliciæ, a meridie man Phanicio , cujus spatia habent 
in longitudine milia passaum CL:xv, ia latitadine mile passuum cxa. 


Page 322, ligne 4. — ÂA6iwr | Selon Marcien d'Héraclée {p. 106), le 
périple de cette île contenait au plus 28,604 , et au moins 20,526 stades : 
Oi sévres roù sepishov mayrds ris phaou voû Â)Giuvos où sAcior oradiur 
Gnx 9", oùx hrro» oradlur ÉPuc’. Isidore de Séville (Etymol. av, 6,2) 
en compte 28,800 : Britannia, oceani insala , interfuso mani. tte orbe di- 
visa, a vocabulo suæ gentis cognominata. Hec in aversa Gellarum parte &d 
prospectum Hispaniæ sita est : circuitas ejus quadragts octies septaaginia 
quinque milla : ou quarante-huit fois soizaute et quinze milles, c'est-à-dire 
3,600 milles, et en réduisant en stades, 28,800. Ce passage d'Isidore est 
extrait de Solin (cap. 22) sur lequel Saumaise (Erercit. Pla. p. 177, b. A) 
cite un fragment d’un commentateur anonyme, fragment qu'il avoue 
. ne pas comprendre. Cet anonyme n'est autre que Dicuil, et le passage a 
été parfaitement expliqué par M. Letronne (Recherches sur Dicail, p. 160). 
Voici ce passage : Circuitus Bnitanniæ quadragies octies Lxxv sent. Si quis vole. 
ru ipsius circuilus mersuram scriplam ab Jalio facilius intelligere cccc Doccc es, 
sive DCCCC CCCC es fore cognoscat. Sed si alicui tardanti ingenio kæc dimensio 
non salisfecerit, milliana signa in fine singaloram millium, rerbt causa millia- 
rios lapides esse fingat, in quibas xxx lepidum, ei pc sumpliciter lapides feri 
quis dubitabit. Selon Pythéas (ap. Strabon. 11, p. 104), la circonférence de 
cette ile a plus de 40,000 stades : Ta» dè xepiuetpor sAciôvwr rerrapuwr 
pupiadws dsodôvros sis ydaov. Pline {1v, 30) cite aussi Pythéas et Isidore : 
Circuita vero patere tricies octies centena viginli quinque 1. Pytheas et Ia- 
doras tradent. Martianus Capella (lib. vi, cap. Ale dimensio Earope), 
qui a extrait Pline, donne la mème mesure. J'ajouterai ici Île passage de 
la Demonstratio prorinciarum, pag. xxl11, qui décrit la longueur et la lar- 
geur de cette île : Britannia in longitudine milia passuum pccc, ir latitadine 
mulia passuum ccc. Sur la longueur de la Bntanre , voy. Strakon (1, p. 63). 


Ligne 6.— Îépyn ] Marcien d'Héraclée (p. 104) compte au plus 9,083, 
et au moins 6,845 stades pour le périple entier. Strabon {1v, pag. 201) 
donne peu de détails sur cette Île, parce qu'elle n'était pas bien connue de 
son temps. 


SUR LES FRAGMENTS INÉDITS. 327 
Page.322, ligne 7.—Meondwmaos] Agathémère | Geogr. 1, pag. 15) : 
Heñoroymioos dé à séplrhous xai süv xékru» qupuerpouuévur srddia pynl * 
xuspis Sè voû naranchsiou direpinhous asddia à, Au lieu de ordda pyxŸ, 
8627, le manuscrit grec n° 1405 porte eyxé', 5627 stades, leçon qui se 
rapprochergit un peu plus du nombre donné dans notre fragment. 


Ligne g.— Pédov] Agathémère (Geogr. 1, 5, pag. 17) : l'édeu xeple- 
pos arddia gs. La mesure fournie par Surahon (xiv, p. 655) est moins 
forte : À dè viaos xéxhon éxer aradlav évvaxogiur elxomuw, Pline (v, 36): 
‘Sed pulcherrima et libera Rhodos * * .AXWmillia passuum : ant si potins 
Lidoro credimus, our. Hygin ( 476): Rhodos in rotundo posita, 
circaita stadia xxc. Ajoutez aussi snstralio provinciarum de M. Bode, 
où on lit, p. xx : Insula Rhodus | 0, Let que sunt Cyclades, f- 
niuntar ab oriente littoribus Asiæ mari Lcario, a septentrione 
mari Ægao, a meridie mari Cary un prornt in longitudine milia pas- 
suum D, in lalitudine milia passau 


Ligne 10.— Kä] Pline (y, issima autem in eo sina Cos, ab 
Halicarnasso quindecim millia pas ans, cirenila centum. Agathémère 
(Geogr. 1, 5, p, 17) compte af 1 de moins que l'auteur du frag- 
ment : K& repluerpos ardda @s 


Ligne 14.— Xios] Strabon (x1v, p.645) : I 3à Xios rs pès xephrhour 
dxsi aradlun évvaxocion sapà-yiv Qspouéwy. Le nombre donné par Aga- 
thémère (Geogr. 1, 5, p. 17) se rapproche beaucoup de la distance mo- 
derne: Xlouvwepiperpos ordlia xE". Pline (y, 38) : Circuitu cxxv millia 
passuum colligil, ut veteres tradidere; Isidorus 1x millia adjicit. Les 125 
milles de Pline font 1,000 stades. 


Ligne 12. — As£ou] Strabon (xur, pag. 616) compte 80 stades de 
moins : Ofens dè ris mepuérpou oradlu yilun Éxxrdv, x... Agathémère 
(Geogr.n, 5,1. 27) donne la même mesure que Strabon : Aou xepl. 
perpos @p'. «Les mannserits, dit en note un des savants traducteurs de 
«Strabon, ne varient point dans cet endroit. Cependant M. Falconer pré- 
ssume qu'au lieu de yo éxarèy, 1,100, on devrait lire xélar énarèr 
«xal déua, 1,120, pour que les sommes partielles additionnées s'accor- 
«dassent avec le nombre total. |  rais plutôt porté à retrancher les 10 
astades du nombre de 210 (dis radios) qui formaient la distance 


SUR LES FRAGMENTS INEDITS. 529 
sous pév Erns Saxdt où soXMG sin Éhaasou à dxrd fuepär. Cependant je 
dois observer qu'il d'est ici question que de 8 jours, tandis que dans le 
FE crthols © ‘arret 2 ei teg ce qui pourrait 
bien établir identité entre les deux mesures, et par conséquent rendre inu- 
lle La correction proposée par M. Bake, Thucydide en effet distingue fort 
bien, quand il le fant, les jours et les-muits de navigation; voyez entre 
bütres le chap. 97 du livre u. Du reste, cette manière de mesurer les dis- 
tances, donnant des résultats très-peu exacts, a été blämée par les an- 
PET comme on le voit dans Quintilien (Instit. orat. 1, 9) : 


a geomelris sunt histoi lines insularam satis 
significari navigationis ambita credidei Sicile (v, 2) donne 
peu près la même mesure que Stra ls à repluerpos ova- 
Bla ds rerpaxioyiAlas rpraxooluy EE sasthene, cité par Agathé- 
mère (Geogr. 1, 5), compte 4,740 s tedlas xarà Tiuoo0évnr 
mpluespos oradluv ÿ'. La mesure Pline (ni, 14), beau- 
coup plus forte que celle des auteur che cependant da 
vantage des distances modernes : Ve daritate Sicilia , Sica- 
ia Thucydidi dicta, Trinacria plari ra, à triangula specie : 
#ireuita patens, ut auclor est Agrippa & ue, Le nombre fourni par 
3olin: (cap. v ad fin.) est beancoup à kambitas hujus insale 
danditur stadioram tribus milibus. Que maximis Insulis), ses 
manuscrits sont trop incorrects pour. .dse évaluer au juste la me- 
ure-qu'il donne au tour de cettefle: Lun friscelo posita, circnitu sta- 


lia xxxpuax. Sur ce passage voyer Saumause (Eercit. Plin. p. 95, b, G). 

M nous reste à citer le Périple de Scylax (n° 13, p. 325, nouv. édit.), 
pui compte pour chacun des trois côtés de la Sicile 1,500 stades , ou pour 
tour eñtier 4,500, nombre qui se rapproche beaucoup de celui qui est 
Jonné par le fragment : Écr: Zixekle rplyasos  rà 3 nüov Exaoror ad 
His dort oral 3@/. J'ajouterai ici les mesures données dans la Demons- 
tratio provinciaram de M. Bode, p. xx : Jnsala Sicilia, et quæ circa sant, f- 
nixntur ab oriente et occidente , item septentrione , mari Tyrrhenico , a meridie 
mari Africo. Sicilia patet in longitudine milia passuum a Peloro usque ad Pa- 
hum euxxxvit, in latitudine milia passuum cLxxx Vu. 


5 MATIÈRES. 


que ne se trouvent pas dans les lesiques.) 


À 


Acrisius, 276. 
Acritus, 182. 
Acrothoi, Acrothotæ, Acrathotæ, 
214. 
» Acrulepte, vid. Syrias. 
Acte, 204. 
Axv6spynola, 178. 
Adana, 228. 
Adarupolis, 140. 
Addanis, vid. Andanis, fleuve. 
Adiabeni, 266. 
ÂAdragiananta, 252, 267. 
Adramyttium, 109, 177, 224. 
Adria, 296, 303. 
Adriaticus, sive Ionius sinus, 14, 
196, 200, 202, 203, 306, 330. 
* ASporépws, 179. 
Adrumetum, 239, 240. 
Adulas mons, 88, 89, 172. 
Adulis, 140. 
Au et e confondus, 305. 
Æacus, 311. 
Æas, nom historique, 287. 
Æas, fleuve, 199, 202. 
Æbudz, Ebudæ, Hebrides, ins. 155. 
Aedonia, 236. 
Ægæ, 206, 225. 
Ægæum mare, 14, 323, 327, 330. 
Ægialia, Ægilia, 201, 333. 


ATIÈRES. 555 


Anabon Ariæ, 246, 255, 260. 

Anabosporum (mendose), 216. 

Anactorium, 204. 

Anæa, 225. 

Anaitidos dez faoum, 252, 267. 

Anamis, Andanis fl. 152. 

Anas Î1. 65, 72, 73, 74, 77,166. 

Anatho ins. 349, 265. 

Anazarbus, 136. 

Anchialium, Agialium, 223. 

Ancon, 193, 200. 

Ancyra, 184. 

Andanis, Anamis fl. 35, 151, 152. 

Andrapolis, 156. 

Andromeda, 230, 231, 232. 

Andros, 286. 

Androsthenes Thasius, 112. 

Angarum, 182. 

Anidus 14 

Anne Comnène, préf. x. 

Anthedon, 211. 

Anthemusias, 247, 261. 

Anthropophagi 22. 

Antibole Gangis, 46, 47, 49, 55, 
56. 

Anticinolis, 127. 

Anticyra, Anticirrha, 205, 276. 

Antigone, bistorien, 243. 

Antiochia, 249. 

Antiochia Arida, 254, 269. 

Antiphanes, 110, 317. 

Antipolis, 298. 

Antissa, 224. 

Antium, 197. 

Antonini Itinerarium, 163, 165, 
166, 168, 198, 199, 203, 298. 

Antoninus Liberalis, 243. 

Apavarcticens, Apabarctica, Apa- 


ATIÈRES. 355 


D 


3, 


Arsinoe, 287. 

Artabis fl. 41,154. 

Artacauan, Artacacna, Artacoans, 
Artacana , Articana, 285, 469. 

Artace, 223. 

Artanes, 222. 

Artannus fl. 133, 182. 

Artémidore d'Éphèse, 3, 10, 62, 
64, 82, 109,113,115,116,118, 
134, 168, 188. 

Artemis Issoria, 324, 495. 

Artemita, 251. 

Asanc, 253, 268. 

Asaborum mons, 36. 

Asaborum prom. 28, 36, 147, 168. 

Ascalon, 230, 231, 232. 

Aschalitæ, 146. 

Aschalites, leg. Sachalités, 23, 

Asciburgium, 96. 

Ascitæ, 146. 

Ascra, 309. 

Asia, 11, 12, 13, 17, 29, 24, 26, 
54,56, 107, 137,130, 2915285, 
123, 138, 181, 187, 241, Sup 

Asicha, 249. 

Aspis, Clypea, 159. 

Aspra, leg. Ægira, 206. 

Assyria, 29, 148, 156; aa. 

Assyri, 148. 

Asta, 71, 163, 164. 

Astabena, 246, 253, #69. 

Astaca, 268. 

Astacenus sinus, 126, 

Astarte ins. 159. 

Asterion, 321. 

Asterope, 198. 

Asturi, 168. 

Astaris, 165, 167: 


550 


Astypalæa pro Ægialia, 315. 

Astyra, 224. 

Astyrii, 225. 

Atargatis deæ fanum, 250, 265. 

Athenæ, 279, 282, 287, 314, 330. 

Athenza, 209. 

Athénée, 245, 257, 274, 279, 279. 

Athenienses, 209, 287, 309, 322. 

Athradara, 150. 

Atintanes, 203. 

Atintania, Atintanis, 203. 

Atlanticum mare, Oceanus, 8, 212, 
136. 

Atlas, Durs, 136. 

Atropatia, 267. 

Attæa, ri. Canne. 

Atthis, 313. 

Attica, 196, 210, 283, 283, 287, 
313, 323. 

Âttica lingua, 311. 

Aturius fi. 83, 85, 169. 

Audera, Abdera, 318. 

Auguste, 172. 

Auletes, 276. 


B et v confondus, 259. 

Babæ , 159. 

Babylon, 140, 265. 

Babylonia, 29, 245, 247, 250, 258. 

Bacchi fanum, 222. 

Bactriani, 156. 

Bada, 152. 

Badara, Barada, Barna, 39, 154. 

Bæsippo, 165. 

Bætica, 58, 63, 65, 67, 68, 72, 73, 
74, 79, 80, 162, 163, 165, 166. 


TABLE 


Aulia, Auiga, rid. Metroum, 185. 
Aukis, 211. 

Aulitæ, Avalitæ, 19. 

Aulon, nom historique, 302. 
Aulon, 302, 326. 

Aulonis, 3032. 

Aurea Chersonesus, 15. 25. 
Auranci, 298. 

Ausinra, Sausinda, Stausinda, 33. 
Ausitis, 142. 

Auson, 169, 170, 173, 298. 
Ausones, 299. 

Ausonia, 299. 

Ausonitis, 298. 

Autariatæ, 202. 

Avalitæ, 10. 

Avaliticus recessus, 54, 142, 158. 
Avaricam, 85. 

Avienus, 165, 172, 190, 194. 
Axiupolis, 173. 

Anus fi. 315. 

Azania, 144. 

Azaniæ Dromos, 20, 144. 

Arylia, Alyzia, 205. 


B 


Bœts fl. 71, 72, 161, 164, 165, 
167. 

Bagia , Basia, Casia, 38, 1 53. 

Bagistana, 258, 259. 

Bagistanus mons, 258, 259. 

Bagradas fl. 32, 33, 34, 36, 40. 
150. 

Balearicum mare, 20, 144. 

Balomus, 154, 

Balsa, 54, 77, 166, 168. 

Banacha, Nabagath. 264 


ATIÈRES. 537 


Belgica, 59, 61, 8», 86, 87, 88, 
89» 90, 102, 159, 168, 192. 

Belo A. 70, 163, 165. 

Belon civit. 70, 73, 163. 

Belus, 163, 231. 

Bena, 313. 

Beronice, 140. 

Berrbæa, 214, 316. 

Berytus, 142. 

Besechana, 250, 265. 

Besimmela, Commisimbela, 262. 

Beta, cognomen Eratosthenis, 112. 

Bethagabæorum vicus, 143. 

Betblabuba vicus, 151. 

Bethroadara vicus, 151. 

Betsaloe, 151. 

*Beuorépus, 179. 

Biblia, 14. 

Bigis, 271. 

Bilecha, 247, 248, 262. 

Billæus, Billis f. 125, 186, 187. 

Bis, 255, 270. 

Bisacer, 151. 

Bithmada, 151. 

Bithyni, 122, 123, 125, 126, 183, 
222. 

Bithynia, 123, 125, 182, 183, 184, 
187. 

Bithynia ins. 187. 

Bithyniæ tres, 187. 

Biunau, Beana, Beona, 248, 263. 

Biÿt, 256, 271. 

Bizaideum castram, 151. 

Blachi, 310. 

Bai, 306. 

Bœotæ, 205, 211, 277, 280, 309. 

Bæœotia, 205, 207, 211, 220, 276, 
277 280, 282, 283. 


22 


338 

Bolbiticuom, Bolbitinum ostium, 
234, 235. 

Boreontini, 200. 

Boreum prom. Taprob. 44. 

Borysthenes fl. 98, 100, 175. 

Bosporus, 187, 216. | 

Bostrenus fl. 1 42. 

Bottæi, 315. 

Botthæus, 1 13. 

Bracari, 167. 

” Bpaxépaxpos, 180. 

 BpaxumaxpoSpayés, 180. 

Bpayvsopés, 180. 

Breve mare, 21, 144. 

Brigulus, postea Arar fl. 171. 

Brisoana, Brizana, fl. 32, 33, 150. 

Britanni, 1509. 

Britannia, 88, 168, 176. Bnitannia 
inferior, 176 ; superior, 176. 


Caballinum, 87, 171, 172. 
Cabellio, 172. 

Cadmia, 280. 

Cæraous, Ceraunus, 221. 
Cæsar Augustus, 298. 
Cæsarea Mauritauiæ, 199. 
Cæsaris interpres græcus, 168, 169. 
Caicus fl. 224. 

Calabria, 303. 

Calauria, 2009. 

Calchedon, vid. Chalcedon. 
Cales fl. 124, 185. 

Calinacrus, vid. Melæna. 
Calipos fL 75. 

Calippus, vid. Zagorus. 
Callatis, Calatis, Callatia, 217. 


TABLE 
Britaonicæ insuke, Prettanides, 3, 


15, 59, 61, 101, 103, 1084, 105, 
106, 107, 2135, 159, 160, 175, 
176, 322, 326. 

Britannicus oceanus, 88, 
172. 

Brizana fi. vid. Brisoana. 

Budii, 270. 

Bulini, 201, 202. 

Bani, 304. 

Bora, Dura, 264. 

Burdigala, 84, 169. 

Bathrotum, 203. 

Batus lacus, 234. 

Byblis, 142. 

Byce lacus, 97. 

Byzantium, 222. 

Byzeres, Buseres, 219. 


105, 


Callichorus, 222. 

Callimaque, 282, 304. 

Callinesium civitas, 143. 

Callisthène, 183, 293. 

Callistratia, 127, 190. 

Callistratus, 215. 

Callonitis, Chalonitis, 258. 

Calpas, Carpe, Carpis, 123, 124, 
183. 

Calpe, 58, 64, 65, 68, 69, 73. 80, 
81,164, 165, 294. 

Calpiani, 161. 

Calyca, nymphe, 275. 

Calypsus, 199. 

Camarina, 301, 306. 

Cambadena, 245, 251, 258, 267. 


DES MATIÈRES. 


12, 234, 235, 2136. 

Canobus, Canopus, 137, 138, 234, 
235, 236, 240, 

Cantabri, 168. 

Cantabricus oceanus, 78, 168, 

Canthapis, Caneatis, 37, 152. 

KavSfhor, 279. 

Canthi, Canthicus sinns, 46, 157. 

Capersana vicus, 260. 

Cappadocia, 129, 191, 192. Cappa- 
docia major et minor, 192. Cap- 
padociæ tres, 292. 

Carambis, 127, 128, 188, 189, 
190, 192, 22). 

Carcine, 374. 

Carcinites sinus, 98, 174. 

Carchedonü, Chalcedonii, 320, 

Cardia, 216. 

Cardiani, 216, 

Cares, 224. 

Caria, 203, 226. 

Carina, 251, 266. 

Carmania, 24, 33, 34, 35, 37, 89, 
40, 55, 151,56. 

Carmania deserta, 34. 

Carmanica, 34. 


359 

Carminn, Carminna ins. 36, 154. 

Carpathium mare, 325, 327. 

Carpathus, 98. 

Carpe, vid. Calpas. 

Carpella, 36, 37, 39, 40. 

Carpessus, 164. 

Carpia, 164. 

Cartare ins. 165. 

Carteis, 69, 162, 164, 165. 

Carthaginienses, 239. 

Carthago, 114, 296. 

Carthago nova, 161. 

Carusa, Polichnium , 1 30, 192. 

Caryanda, 225. 

Carystin petra, 287. 

Casandria, Cassandria, 214, 316. 

Casia, vid. Bagia, 

Caspit porte, 253, 268. 

Caspii, 146, 175. 

Caspium, Hyrcanium mare, 24, 
146, 150. 

Cassanitæ, 143. 

Castobrix, 75. 

Casus, 392, 226. 

Catarrhactes, Cataretus fl. 227. 

Cathrapis Î. 35, 151. 

Karoimés ct marouxlla, 306. 

Cattigara, Catattigara, 52. 

Caucnsem rapes, 138. 

Caucasus, 114. 

Caulonia, 302. 

Cebes, 308. 

Cecropin, 314. 

Cecropidæ, 314. 

Cedrosis, vid. Gedrosis. 

Célenderis, préf. xx1, 338. 

Celones, Chala, 266. 

Celtæ, 169, 172, 200. 


22. 


340 

Celtiea, 168, 172, 172. 

Celtica lacus, 173. 

Celtici montes, 173. 

Celticum mare, 173. 

Celtogalatia, 59, 67, 81, 82, 102, 
168, 169, 172, 175. 

Cempsi, Cepsi, 165, 169. 

Cenæzum, 110. 

Cenchrea, 209. 

Ceos, 286. 

Cephallenia, 243. 

Cephesias, 242. 

Cephisia, 314. 

Cephisus, 276. 

Ceraca, 306. 

Ceramicus, 226. 

Cerasus, 221. 

Ceraunus, Cherænus, Ocherænus 
fan. 

Cercaphus, personnage de la fable, 
226. 

Cercetæ, 218. 

Cercinitis, 239. 

Cereris montanæ templum, 184. 

Cerne, 241. 

Chadisia, 193. 

Chadisius fl. 131, 193. 

Chadramotitæ Chatramotitæ, 146. 

Chala, Celones, 251, 266. 

Chalasar, 251, 266. 

Chalcedon, Calchedon, 182, 222. 

Chalcedonii, 320. 

Chalcidenses, 301. 

Chalcis Eubær, 193, 314. 

Chalcis Opicie, 200. 

Cbalcites ins. 182. 

Chaldzi, 148. 

Chalesia, 193. 


TABLE 


Chalisi, 193. 

Chalites sinus, 157. 

Chalonitis, 245, 251, 258. 

Chalybes, 220. 

Chaonia 20 203. 

Charscmoborum urbs, 146. 

Charadriæe, 214. 

Charadrus, 215, 228. 

Charar, historien, 160. 

Charax Spasini, 252, 253, 261. 

Chele, 184. 

Chelidoniz, 227. 

Cherenus, 221. 

Cherobius, Chirobius, 219. 

Chersonesus prom. 32. 

Chesynus f. 99, 100. 

Chionodes mons, 141. 

Chios, 224, 243, 287, 322, 337, 
330. 

Chirchaseleucus, 263. 

Choarens, 246, 253, 259. 

Choaspes fl. 149. 

Chæroboseus, 209. 

Chorocosd, 256. 

Chorsus, 219. 

Chortacana, Artacauan, 269. 

Chronus fl. 99. 

Chryse, 45, 146. 

Chrysippe, préf. 1. 

Chubana, Chumans, Phumans, 
Thoammena, 248, 262. 

Chuni, 100. 

Cia, Alope, 212. 

Cicero, 305. 

Cicones, 215, 318. 

Cicynethus, 213. 

Cilicia, 9, 191, 326. 

Cimbrica Chersonesus, 92, 94, 06. 


, 322, 327, 330. 
, 295. 


2, 53, 54,56. 


542 


Cranon, 213. 

Crathis fl. 199. 

Crenides, Cranides, 125, 186. 

Creonium, 306. 

Cresium, 287. 

Creta, 15, 141, 208, 277, 283, 
285, 312, 312, 313, 322, 325, 
330. 

Creticum mare, 325. 

Creusa, 309. 

Crissæum, 276. 

Crissæus sinus, 309. 

Cntbeus, 284. 

Cnitius, Bætis fl. 164. 

Criumetopon, 127, 175. 


Crobyzi, 320. 
Cromna cast. Paphlag. 126, 188, 
189. . 


Cromna prope Corinthum, 1 89. 
Cromyace, 141. | 
Cronos, 3::. 

Croton, 302. 

Ctesiphon, 148, 258. 

Cuma, 200, 299. 

Cuneus ager, 166. 

Curetes, 312, 313, 314. 
Curiannum prom. 84, 1609. 


à et À confondus, 169. 

A et À confondus, 193, 241. 
Dacia, 98, 174. 

Dactyli Idæi, 313. 

Dæara, 247. 

Dagale, vid. Eusene. 

Dagasira, Agrisa, 152. 
Damalites, vid. Thracius Bosporus. 


-: TABLE 


Coium , 141. 

Cursæta, vid. Tyndarides. 

Cyberorum vicus, 183. 

Cyclades, 377, 286, 287, 327. 

GHeppas personnage mythologique. 
226. 

Cyiza, 38, 152. 

Cynetes, 161. 

Cynosarges, 278. 

Cynosurus, 211. 

Cyparissus, 276. 

Cyparissus, nom historique, 2-6. 

Cypasis, 216. 

Cypros, 15, 1421, 332, 325, 326, 
330. 

Cyra pro Anticyre, 205. 

Cyrene, 237. 

Cyrille (Saint), 180, 182. 

Cyrrhæum , 205. 

Cytæa, 217. 

Cythæron, 243. 

Cytherus, 314. 

Cythnus, 286. 

Cytinium, 2:32. 

Cytorus, 126, 189, 221. 

Cyzicus, 223. 


D 


Darononium, Ocrinum pro. 105, 
176. 

Danubius, Ister, 91, 172, 173. 

Daphne, prius Apollonies ins. 183. 

Daphne Paiæst. 142. 

Dara, 250. 

Daraani, 219. 

Daras, Dores fi. 35. 


: 
DES ee + 545 
Dardania, Dardanii, 223. + , 180. 


Dardanus, 223. 

Darii ædificium, 248. 
Darius, préf. xvux, 196. 
Dassaritis, 306. 

Daunii, Daunitæ, 200, 299. 
Delas, Silla . 266. 
Delos ins. 186, 287. 


215, 294, 31 scol 
176, 227. 

Derenobilla, Deranobilla, De 
brosa, 39, 153, 154. 


Deucaledonius oceanus, 105, 176. 


Deucalion, 311. 
Dia, Diospolis, 124, 184. 
Diana, 277. 

Dianæ fanum, 248, 153. 


Diauæ Issoriæ fanum , 224, 225. 
Dictynneum, Dictæum,  Dictam- 


*'Aserareypéres 

*Auerspéses, 180. 

Ampaprmpéres, 180. 

Diodore de Sicile, préf. 1v, 176, 
177: 208, 217, 236, 258, 259, 
269, 310, 313, 329. 

Diogène, père de Denys, 10. 

Diogbne Laerce, 310, 311, 312, 
3. 

Diomède, 305. 

Dion Cassins, 166, 168, 172, 172, 
275, 276, 262. 

Dioseuri, 219. 

Dioseurias, 154, 219. 

Diospolis, vid. Dis. 

Discarthas Pers. 151. 

Diumn, 214. 

Dodonia, 203. 

Dolopes, 287, 315. 

Doras, vid. Daras fl. 

Doris, 310. 

Doriscus, 182. 

Dorius, Durius, 74, 76, 77, 80, 
166. 

Dracon de Stratonice, 224. 

Dracontians, 192. 

Drangiana, 40, 156, 246, 255, 260, 
am. 

Drepane, postea Helenopolis, 182. 

Drepanum Afric, 238. Ca 

Drio A, 100 4 

Drys, 215. 

Durs, Duraba, Bura, 249, 264. 

Duris, vid. Adas. 

Duriseus, 215. 

Durus, vid. Silla. 


… 
2 
® su ABLE D 
x EX 

E et T confondus, 167. * Évauvésre, 309. 
Ebora, 165. Ephesus, 211. _ 
Ebude, vid, Æbudæ. Éphore, 295, 338. 
Ecbatana, 267. Éphrem (saint), 278, 279, 282. 
Ecdippa, 231. Êxi et és: confondus, 171. 
Echedorus, 214. Êxi xeQadaly, xeQahaiur et 220- 
Echinades, 205, 275. Aaiov, 308. 
Éxépevos et éyopévus, 309, 319.  Epidamnus, 197, 307. 
“Édpeséres, Epaaéres, épæou Epidauria, 209. 

pévas, idpmnéves, 181. Epileucadi, 204. 
Eiricus, vid, Thoricos. “Émpdheoréres, 319. 
Eistris, 201. “Espérons, 319. 
* ÉxarepoQporés, 178. Epiménide, 311, 13. 
Éxéap6spés, 305. Epirus, 136, 204. 
Ela, Elea, 184, 203, 204. Ératosthène, 10, 113, 4: 
Elæus, 124, 184, 216, 319. 137 279, 220 313. à | 
Elaphonnesus, 224. 
Elbysinii, 161. 
Elephas mons, 20, 142. 
Eleusis, 314. 
Eleutheræ, 309. 
Elis, 206, 207, 308, 10. Elenses, Erythia, 203, 294, 295. 

207. Elei, 310. Erythini, 189. 
Éddess et SAddess, 157. Erythreum mare, 295. 


307. Eubœa, 131, 208, 211, 287, 301, 
* Évepyeorépus, 179+ 314. Eubæi, 283. 


, 179 Eudoxus Rhodius, 112. 


Hs 


des ur ss 


Euphorion, 276. 

Euphrates, 247, 248, 250, 257, 
258, 260, 265. 

Euripide, 284. 

Euripus, 211, 283. 

Europa, 1, 11, 13, 63, g7, 100, 
101, 106, 107, 114, 117, 120, 
a21, 122, 124, 127, 138, 244, 
269, 274, 276, 277: 187, 217 
218, 236, 305. 

Europe, fille d'Agénor, 312. 

Europus, 249, 264. 

Eurus, 226. 


Eurymene, 265. 


Eusèbe, préf. vr, 120, 183. 116. 
LA d 
Favorinus, 227. Florus, 297. 
Fdicitas Julia Olisipo, 167 Forum Julium, 298. 

G 
T'et E confondus, 167. Galli, 172. 
T'et T confondus, 171, 259. Gallia, 105, 169, 175, 326. 
Gabasa, 140. Gallinaria ins, 179. 
Gabrita sylva, 96. Gange, Gage, 227 
Gadar, 254. Ganges f. 13, 24, 43, 


Gades, Gadira ins. 11, 12, 13, 14, 
67,71, 25, 121, 134,161, 162, 
165, 294, 295. 

Gadium oppidum, 295. 

Gæa ins. 238. 

Galabatha, 248, 262. 

Galatæ, 168, 197. 

Galien, préf. vir, 179. 

Gallæci, 167. 


E 135,136, 138, 
140, 141, 143, 146, 163, 201, 
226, 227, 228, 270, 176, 287, 
294, 305, 318, 328. 

Euthymenes Massalitanus, 112, 
178. 

Eutretus, 205. 

Euxinus Pontus, 11, 120, 129, 173, 
175, 188, 215, 319. 

Evathle, 275. 

Evenus, 275. 

Externum mare, Exterior oceanus, 
1, 8, 62, 69, 72, 72, 124, 115, 


55, 56, 140. 
Gangeticus sinus, 14, 
Gaphara, 239. 
Garamæi, 258. 

Gari, Gariga, Sariga, 255, 270. 
Garium, 127, 190. 
Garumna fl. 84, 169. 
Gaza, 142. 

Geapolis, 154. 


DES MATIÈRES. 


114,315, a121, 134, 158, 164. 

Herculis aggeres, 238, 

Herculis columuæ, 9, 14,.62, 64, 
65, 68, 107, 171, 164, 195, 296, 
312, 330. 

Herculis columnæ in Susiana, 31. 

Hercyaia sylva, 96. 

Hermus, 225. 

Hérodien, préf. xa1, 227. 

Hérodore, 161. 

Hérodote, 143, 161, 174, 198, 
211, 220, 223, 235, 257, 270, 
295, 316. 

Hésiode, 309. Son scoliaste, 188, 
310. 

ï, 260, 195. 

fon Évos confondus, 305. 

Hibernia, 15, 59, 61, 101, 209, 
103, 104, 105, 160, 322, 326, 
330. 

Hibernicus oceanus, 103, 105, 176. 


547 


Hippopodes, 175. 

Hispania, vid, Tberia. 

Histiæa, 314. 

Holmi, 228. 

Holophyxus, 214, 215. 

Homère, préf. xx, 143, 191, 284, 
287, dn1, 313. Ses scoliestes, 
184, 201, 205, 276, 282, 284, 
287. 

Homole, 274. 

Horace, 162. 

Huani, 146. 

Hydriaens D. 38, 152, 153. 

Hydrus, 200. 

Hygin, 324, 325, 327, 329. 

Hylæa, 174. 

Hylli, 201. 

Hyllis, 305. 

Hymani, 304. 

Hypacaris A. 174. 

Hyperboreus oceanus, 100, 103. 

Hyperesia, postea ÆEgira, 206. 

Hypia civit. 184. 

Hypius fl, 124, 184. 

Hypodromus, Hippodromus Æthio- 
picus, 61, 160. 

Hypseus, personnage de la fable, 
237. 

Hyreani, 146, 175. 

Hyreania, 156, 246, 259. 

Hyrcaniwm mare, 13, 24, 146. 

Hyris prom. 182. 


Tapis, 210. 
Inpygia ; Japyges, 199, 303. 


548 


Iaxartes fl. 271. 

Iaryges Metanastæ, 98, 174. 

Ibeni, 169, 300, 326. 

Iberia, Hispania, préf. v, V1, 14, 
58, 61, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 
69, 80, 82, 160, 161, 162, 164, 
168, 169, 175, 177, 295, 297. 

Ibericum mare, 64, 60. 

Iberus, 167. 

Icarnum mare, 327. 

Icarus, 243, 246. 

Ichbnæ, 248, 262. 

Ichthyophagi Arabes, 18. 

Ichthyophagi Sinæ, 50. 

Ida, 223, 313. 

Idassa, 201. 

Idoménée, 3:11. 

LH, 205. 

Hipa, 165. 

Ilyria, 201, 307. 

Imaus mons, 43, 260. 

Imbrasus, vid. Parthenius. 

India, 40, 140, 146, 156. Intra 
Gangem, 24, 42, 43, 45, 47, 55, 
155, 161. Extra Gangem, 25, 45, 
47, 48, 49, 53, 56, 146. Major, 
minor, minima, 155. Alba, 256, 
271. 

Indicum mare, 3 13, 16, 18, 19, 
20, 21, 22, 23,24, 25, 26, 34, 
37, 40, 41, 43, 47, 50, 54, 55, 
56, 63, 146. 


Jamblique, 231. 


Jason, 312. 


Jean Chrysostome (saint), préf. rv. 


TABLE 


Indi, 13, 17, 155, 159. 
Indus fi. 40, 41, 42, 55. 
Iolcus, 213, 284 

Jones, 296. 

Jonia, 296, 303. 

Ionius, vid. Adriaticus sinus. 


Jonopolis prius Aboni-murus, 127, 
190, 191. 

Jos, 287, 314. 

Iotaba, 140. 

Inis, Eris fl. 131, 193, 194. 

Is fl. préf. xxi. 

Isidore, 143, 325, 326, 327, 328. 

Isidore de Charax, passux. 

Isidore de Séville, 326. 

Isis, 220. 

Ismarus, 2:15, 38. 

Ismeni, 304. 

Ismenus, nom historique, 277. 

Issus, 136. 

Lssicus sinus, 9, 136. 

Ister, Danubius, 91, 172, 273,174, 
217. 

Isthmus, 97. 

Istri, 201. 


Istriana Pers. 140. 

Italia, 172, 199, 204, 223, 298 
299, 302, 3212. 

Ithaca, 275. 

Ithome, 207. 

Itinéraire maritime, 199, 208. 

Izannesopolis, 250, 265. 


Job (Caten. Patr. in), 180. 
Joppe, 142, 231, 232. 
Josephe, 211. 


DES MATIÈRES. 


Judæs, 16, 142, 232. 
Judzi, 296. 

Jalia Jora, 163. 

Julia Traducta, 163. 
Junior philosophus, 325, 
Junonis insula, 295. 


349 


Jupiter, 198, 283, 292, 311, 313, 
315. Jovis templum, 230, 231, 
233. Jovis Urü templum, 121, 
122, 123, 124, 129, 130, 181, 
183. Jovis Xeuï templum, 230. 

Justin, 202, 259, 268. 


Junonis templum, préf. xx, 64, Justin le Martyr, 179. 


70, 71, 73, 163, 164. 


Karmpalouk , 173, 174. 


Lacones, 310. 

Laconia, 201. 

Ladisacites sinus, 140. 
Lagus, père de Ptolémée, 134. 
Lamia, 212. 

Lampadisti vicus, 141. 
Lanobris, Londobris ins. 76, 167. 
Laodice, à 42. 

Lapeihus, 141, 228. 

Laphria ins. 243. 

Larissa, 299. Larissæ tres, 276. 
Las, 207. 

Lasumi, 263. 

Latina lingua, 311. 

Latini, 311. 

Latium, 299. 

Latronum fl. 219. 

webedüs, 225. 

æcheum, 206. 

#ctum, 109. 

#drorum urbs, 141. 
Leleges, 275, 314. 


‘’#mnos, 216, 343, 317. 


Juvenal, 286. 


K 


L 


Léon Diacre, 143, 217. 

Leontini, 198, 300. 

Leontopolis, 229. 

Lepreatæ, 207. 

Lepte, vid. Syrias. 

Leptis, 239. 

Leshos, 141, 224, 322, 327, 330. 

Lethæum, 285. 

Leucæ, 225. 

Leucæ ins. 238. 

Leucas, 275. 

Leucatas, 204. 

Leuce acte, 236, 

Leuci montes, 211. 

Leucippe, 283. 

Leucosia, 298. 

Leucosyri Cappadoces, 129. 

Leucosyria, 194. 

Liba, Xibus, Ziba ins. 37, 39. 

Liburni, 201, 304, 305. 

Libya, Africa, 1, 11, 12, 13, 16, 
18, 60, 61, 63, 64, 106, 107, 
159, 160, 162, 177, 233, 234, 


350 


TABLE 


235, 236. Libye intenor, 60. Longin, calligraphe, préf. vi. 


Libycam mare, 325. 


Libyes, 3460. 
Liger 8. Gallie, 82, 83, 85, 86, 87, 


168, 270. 
Ligir fl. circa Platwam, 168. 
Ligures, 172, 197, 297, 298. 
Liguria interior, 298. 
Ligusticam mare, 324. 
Ligustina, Ligustica, 297. 
Lileus, Lallius, 184. 
Lilybæum, 198. 
Limneti vicus, 141. 
Lipara, 199. 
Liparus, 316. . 
Locri, 205, 324. 
Locrici montes, 211, 299. 
Londiniuom, Lindonium, 195. 
Londobnis, vid. Lanobris ins. 


M et 6 confondus, 2:18. 

Macæ, 237, 238. 

Macarena pro Sacastena, 271. 

Macarina pro Camarina, 301. 

Mace, 294. 

Macedon, fils de Jupiter, 315. 

Macedon, fils d'Æole, 315. 

Macedones, 196, 223, 248, 249, 
308, 315, 3:18. 

Macedonia, 315, 316. 

Macellaria, 1512. 

Maces, 151. 

Maceta prom. 152. 

Mænace, 294. 

Mænoba, 294. 


Lucain, 160. 

Lucani, 198. 

Lucien, 188, 190. 

Lugdunum, Lugudunum, 171. 

Lugdunensis, 59, 61, 81, 8a, 86, 
87, 88, 102, 168, 173. 

Lunæz montes, 75, 76. 

Lusitania, 14, 58, 67, 68, 69, 74. 
76, 77, 78: 161, 166, 167. 

Luxias fl. 165. 

Lycastus fl. 132, 193. 

Lychnitis, Lychnia, Lychnidia, 306, 
307. 

Lycopbron, 298, 399. 

Lycus f. 185. 

Lydus, 172, 178. 

Lyrnatia, 227. 

Lysimachia, 216, 3:09. 


M 


Mæotis palus, 11, 14, 97, 98, 100, 
138, 173, 175, 217, 218. 

Mæsanites, vid. Nesanites. 

Magæus fl. 30, : 48. 

Mageth, 165. 

Magi, 270. 

Magna urbs, 240. 

Magnesia ad Thessaliam, 283. 

Magnesia prope Ephesum, 283. 

Magnetes, 213, 283, 285, 287, 290. 

Magnum prom. 48, 166. 

Magnus sinus, 14, 25, 47. 48, 49, 
51, 53, 56, 2 46. 

Magydus, 237. 

Malaca, 177, 294. 


Malea. 310, 325. 


DES MATIÈRES. 


Maliseus sinus, 213. 

Malienses, 211,222, 213, 325. 

Mllada , 140. 

Mannuorrha Avireth, 247, 261. 

Mararmanum, g1. 

Marathon, 323, 328, 330. 

Marcien d'Héraclée, 1, 58, 133, 
198 , etc. 

Mardes, 253, 268. 

Mareotis, sive Mariæ lacus, 234, 
235. 

Margana Ind. 156. 

Margana Taprob. 156. 

Margiana, 156, 246, 254, 260, 269. 

Marianum, 324. 

Marin de Tyr, 1 57. 

Marmaridæ, 237. 

Maronia, 215, 318. 

Mars, 222. 

Marsalia, 274. 

Marsilla, vid. Callistratia. 

Martianus Capella, 324, 326. 

Masida, Pasida, 38. 

Massilia, 296, 297. 

Massilienses, 296, 198. 

Massyla, Massyli, 297. 

Mastieni, 161, 

Matiana, 267. 

Matoas, vid. Danubius. 

Mauritania Tingitana, 60, 159. 

Mauritaniæ, 63, 159, 160. 

Maurusia, 159. 

Maxates, leg. Taxartes, 271. 

Mariniaman, 252. 


Mecon, Mecona, 310. 
Medama , Mesa, 198. 
Medi, 148, 251, 266, 270. 


351 


Media, 31, 148, 156, 219, 245, 
251, 253, 258, 259. 

Media superior, 245, 252. 

Medianæ, 184. 

Mediolanum , 84, 170. 

Méditerraneum, interios, nostrum 
mare, 9, 11,12, 13, 15, 62, 66, 
67, 68, 69, 74, 78, 82,124, 125, 
116, 166. 

Medma, Mesma, 301. 

Medus nomen Euphratis, 260. 

Mégæa pro Nisæa, 210. 

Megara, 209. 

Megarenses, 206, 209. 

Megarica, 313. 

Megistus, prius Rhyndacus, 187. 

Mela (Pomponius), 143, 154, 162, 
198, 221, 223. 

Melena, postea Calinacras, 123, 
182, 

Melana, 216. 

Melanchlæni, 219. 

Melanippe, 227. 

Melantiü, 243. 

Meleagrides, 161. 

Melitæa, 213, 283, 284. 

Mellaria, 70, 163. 

Memphitides, 138. 

Menda, Mendesium, 214, 234. 

Ménesthei portus, 71, 164. 

Menippus Pergamenus, 113, 116, 
117, 120, 182, 186, 187, 188, 
191, 193. 

Mentores, 304, 305. 

Menuthias ins. 17, 22, 48, 145. 

Menuthis, 138. 

Mephram, 156. 

Meridionalis oceanus, 3, 1 40. 


392 TABLE 
Merione, personnage de la fable, Mitylene, 299, 3:19. 


311. Mitylene Lesbi, 224. 
Merrban, 249, 364. Mhnaseas, historien, 307. 
Mesægeorum regio, 303. Molossi, 204, 274. 
Mesætatum, 303. Molossia, 204. 

Mesambria, 1 50. Monda f. 76. 

Mesanites sinus, 28, 1 47. Morini, 175. 

Mesene, 258. Mosæus, al. Magæus fi. 168, 24 
Mesma, vid. Medma. Mosarna, vid. Musarna. 
Mesopotamia, 148, 245,247, 250, Mosyli, 19, 144. 

257, 263, 264. Mosylum prom. 1 44, 159. 
Messapii, 303. Mosynici, 220. 

Messene, 198, 207, 301. Mulierum portus, 41,255. 
Messenia, 201, 207. Musarinzorum terra, 37. 
Messenii, 3009. Musarna, 39, 40, 41, 42,254. 
Metabus heros, 302. Mycalessus, 300. 

Metanastæ, vid. laryges. Myconos, 212, 243, 286, 287. 
Metapontium , 302. Mylæ, Mylaci, 199. 

Metroum, postea Aulia, 185. Myndus, 225. 

Methymna, 224. Myriandricus sinus, 136. 
Milesii, 224. Myriandrus, 228. 

Miletus, 292. Myrice ins. 1 43. 

Min, 255. Myrmecium, 217. 

Minerve, 278. Mynmidones, 284, 3:15. 
Minnoæi, 143. Myrrhada, 248, 262, 263. 
Minos, 311, 312. Mortili, 166. 

Minyus, père de Cyparissus, 276.  Mysia. 184, 187, 224. 
Misyaus ins. 238. Mysius, rid. Thracius Bosp: 


N 


Nabagath, Nachaba, Banacha, Ca- Narabon fl. 96. 


namagath, 249, 264. Narbon , 168. 
Nabrissa, 164. Narbonensis prov. 81, 8 
Nagara, 154. 89, 168, 169. 
Nagel, 193. Narbonitis, 298. 
Nagidus, 228. Narmalchan, Armacal: 


Namaitæ, 85, 170. 265. 


355 


11,12, 233, 234. 
210, 254, 268, 269, 313. 


354 


Olabus, 250, 365. 

Olbia, 222, 227, 298. 

Oliarus, 208. 

Olisipo, 75, 167. 

Olizon, 213. 

Olympus, 315. 

Olynthia, Olynthii, Olynthus, 317. 
Omana, vid. Commans. 
Onchestus civ. 282. 

Onchestus, nom historique, 282. 
Onne, 145. 

Onoba Æstuaria, 72, 165. 
Opici, Opicia, 200. 

Orcas, vid. Tarvedunum. 
Orchomenus, 207, 277. 

Orestæ, 274. 

Oricus, 307. 


Il et T confondus, 172. 
Pachynum, 329. 

Padus, 200. 

Pagaseticus sinus, 213. 
Palacenti, 255. 

Palæsimundi ins. vid. Taprobana. 
Palæstina, 16, 27. 

Palætyrus, 231. 

Pallene, 316, 317. 

Pallenses, 243. 

Pamphylia, 227, 228. 
Pamphylium mare, 326. 
Panda, 270. 

Pandosia, 302. 

Panopeus, 211. 

Panticapæum, 217. 

Papanius, prius Paillis fl. 187. 
Paphlagoni, 125, 221. 


TABLE 


Orientalis oceanus, 1, 2, 3, 10. 
Origène, 170. 

Ornÿtus, 308. 

Oroatis fl. 29, 31, 32, 33, 1 48. 
Orontes fl. 142. 

Oropia, 277. 

Oropi, 279. 

Oropus, 276, 277, 279, 280, 28». 
Orose, 232. 

Orthosias, 142. 

Orus, 277. 

Osmida, 208. 

Ossonoba, 74, 166, 168. 
Othoniani, 298. 

Oxinas fl. 125, 185, 186. 
Ozolæ, 205, 301. 


P 


Paphlagonia, 125, 1226, 129, 186, 
187, 188, 189, 190, 192, 220. 
221,222, 224. 

Parætacena, Parauticene, 255, 259, 
266, 270. 

Paragon sinus, 37, 39. 

IlapazAñforor et sapezAtosos, 288. 

Pann, 255. 

Pariuom, 224. 

Parnassus, 276. 

Paropamisadæ , 43, 156, 271. 

Paros, 286. 

Parsis, 41, 155. 

Parthaunisa, 254. 

Partheniæ, 302. 

Parthenius fl 125, 126, 188, 322:. 

Parthenius fi. Sami, 188. 

Parthenon, 278. 


[es 


DES MATIÈRES. 


56, 261, 272. 
Parthia, 156, 259, 260, 269. 
Parthyena, 146, 254, 259. 
Parymne, 141, 

Pasargadæ, 37. 

Pasida, vid. Masida. 

Patala, 2, 

Patalene regio, 41. 
Pausanias, 164, 206, 214, 278. 
Paru, 184. 


Pelasgi, 223, 284, 314. 
Pelasgia, 287. 


Pelodes sinus, 30, 31,149.  : 

Peloponnesus, 15, 196, 201, 206, 
209, 277, 302, 305, 310, 313, 
322, 325, 327, 330. 

Pelorus, 319. 

Pelusium, 233, 234. 

Peneus, 214, 274. 

Pentadactylus mons, 1 41. 

Peparethus, 211, 287. 

TePporriauévas, 180. 

Uerpaypévus, 180. 

Perces sive Betis fl. 164. 

Perge, 227. 

Iephäwros et epixurros, 285. 

Ieprrvoeméu, 370. 

Perrhæbi, 214, 314, 315. 

Persæ, 33, 140, 155, 270. 

Persepolis, 148. 

Persici montes, 34. 


355 


Persicus sinus, 14, 16, 23, 24, 25, 
26, 27, 28, 29, 31, 32, 34, 36, 
54,55, 140, 241, 164, 147,152, 
154. 

Persis, 24, 27, 29, 31, 33, 34,150, 
252,154, 155, 156, 266. 

Petræ, 142. 

Petras magnus, 236. 

Petrus Apost. 296. 

Peuce ins. 173. 

Peucetiæe, 304. 

Peutingeriana tabula, 186, 238. 

Phæacæ, 299. 

Phuethon, 305. 

Phagra, 215. 

Phalera, 314. 

Phaliga, Phalga, Pharga, 248, 249, 
263. 

Phara, postea Serra, 204. 

Phara ins. 150. 

Pharsaga, Pharazana, 27. 

Pharsalia, 284. 

Pharsan ins. 140. 

\Phaselis, 227. 

Phasis, 219. 

Phatbra, 187. 

Phatnicum, Phatniticum, 234, 235. 

Phèdre, pré£ xenr. 

Phellus, 227. 

Pheræ, 204. 

Phialon, 240. 

Philæni ara, 238. 

Phileas Atheniensis, 112. 

Phileas, Philea, Phinea, 319. 

Philistis, 295. 

Philostrate, 257, 296, 305. 

Phlegra, 317% 

Phliasia, 310, 

23. 


356 


Phocæs, 296. 

Phocæi, 211, 296, 297, 299. 

Phocenses, 211, 294, 2196, 297, 
299. 

Phocis, 105, 296, 309. 

Phœnices, 228, 294, 311. 

Phœnicia, 312. 

Phœnicium mare, 326. 

Phorbas, 319. 

Photius, 279. 

Pbra, 255, 269. 

Phreate, 249, 253, 268. 

Phriconis, Phriconitis, 299. 

Phrudis fl. 89. 

Phrygia, 184, 186, 187. 

Phthia, 284. 

Phumana, Chumans, 262. 

Phylace, 151. 

Phyllis, vid. Psillis. 

Picentini, 200. 

Pictonium, 84, 85, 170. 

Pisa, 200. 

Pisistrate, 312. 

Pitane, 224, 225. 

Pithecusæ, 197. 

Pityia, 224. 

Pityodes ins. 183. 

Placia, 223. 

Plata, nom historique, 282. 

Plates, 168. à 

Platæenses, 198, 236, 282. 

Platon (scoliaste de), 278, 316. 

Pleuron, 275. 

Pline, préf. nt, 143, 143, 146, 
162, 163, 166, 167, 169, 187, 
198, 205, 208, 210, 221, 233, 
237, 258, 259, 260, 364, 265, 
266, 269, 270, 2172, 285, 286, 


TABLE 


294, 197, 304, 305, 306, 321, 
324, 325, 327, 328. 

Plinthium, 236. 

Plutarque, 140, 171, 262. 

Pæni, 69, 295. 

Pole Colchidis, 199. 

Polemon, 179. 

Polias, nom historique , 226. 

Polichnium , rid. Carusa. 

Polla ins. 38. 

*HokéæAcor, (fort. soXd sos), 178. 

Polybe, préf. 15, 163, 200, 364, 
266, 283, 306, 308. 

Polyen, 178, 203, 207, 224. 

Polyippi Aga 

Polystylum , 318. 

Pontia ins. 238. 

Pontice ins. 238. 

Pontici montes, 320. 

Pontium, 241. 

Pontus Euxinus, 1, 11, 14, 98, 
200, 121, 132, 123, 226, 129. 
181, 182, 183, 184, 186, 187. 
190, 193. 

Pordoselene, Poroselene, 134. 

Portus magous, 73, 165. 

Posideum, Potistes, 124, 125, 185. 
228. 

Posidi turres, 1 42. 


98. 

Posidonium, 210. 

Posidonius, 137, 109, 299, 338. 
Potami, 128. 

Potidza, 214, 316. 

Præsus, 208. 

Prasodes mare, 20, 48, 50. 


DES MATIÈRES. 


Prasum, 16,21. 

Priapus, 224. 

Priene, 225. 

Prion, 146. 

Priscien, 140, 142, 19h. 

Proconnesus vetus et nova, 233. 

Pronüi, 248, 

Propontis, 14, 120, 121, 126, 216, 
323, 330. 

Protagoras, 3, 61, 66, 99. 

Prote ins. 182. 

Protesilaus, 284. 

Proturianum, 324. 

Provincia | Éwapyla), 298. 

Prusias, 184. 

Psamathus, 207. 

Psellus (Michel), 309, 313. 

Pseudo-Aristote, 258, 298. 

Pseudo-Plutarque, 260. 


Quinte-Curce, 269. 


Hagau, 254. 
Rhadamanthe, 311, 312, 
Rhadamnus, 136. 
Rhaga, 252, 253, 268. 
Rhagiana, 246, 253, 259, 267. 
Rbapraua, 41. 

Rhapta, 144. 

Rhaptum, 22. 
Rhasnuni, 152. 
Rhatiana, 259. 

Rhazech, 151. 

Rhebas A. 123, 222. 


357 

Psillis, postea Papanius, 126, 187. 

Psillium, 123, 182. 

Psittacene, Sittacene, 258. 

Ptolemaïs, 231, 237. 

Ptolémée, 3, 10, 62, 134, 135, etc. 

Ptolémée le Second, 112. 

Ptolémée, fils de Lagus, 134. 

Ptolémée Évergète, 180. 

Punica lingua, 295. 

Pylice, 201. 

Pylorus, 208. 

Pylos, 287. 

Pyramis mons, 183. 

Pyreni montes, 66, 67, 78, 79, 
80, 81, 83, 85, 86, 169. 

Pyrrha, 224. 

Pythagore, 232. 

Pythieus Massiliensis, 112, 326. 

Pythin, 319. 


Q 


Quintilien, 319. 
R 


Rhegium, 300. 

Rhenæa, Rhene, Rhenis, 242, 
286. 

Rhenus A. 88, 89, 90, 91, 97,172, 
176. 

Rhesancusandon , 163. 

Rhianus, 313. 

Rhizann, 42, 55. 

Rhirus, 213. 

Rhodanus f. 161, 167. 

Rhobogdium , 103. 

Rhodope, 174. 


558 


Rhodus, 137, 226, 287, 297, 322, 
327, 330. 

Rhoe, 183. 

Rhoeteumn, 233. 

Rhogana, 38. 

Rhogomanis fl. 32, 150. 

Rhosaphba, 146. 

Rhubo fl. 99, 100. 

Rhyndacus, 126, 187, 222. 


Saba regio, 145. 

Sacæe, 43, 155, 156, 260. 

Sacæ Scythæ, 255, 250. 

Sacastena, 246, 255, 260, 270, 
271. 

Sacer locus, 122. 

Sachalites sinus, 23, 146. 

Sacia, 260. 

Sacrum promontorium, 13,74, 75, 
76, 166, 324. 

Saganus fl. 35, 15. 

Sagapa ostium Indi, 55. 

Sagareus fl. 151, 152. 

Sagium, 214. 

Sai, 215. 

Salabria, Salambria, 212, 274. 

Salacra , Salacia, 75, 166. 

Salamin , 287. 

Salamine, 282, 297. 3:13. 

Salarus, 33, 152. 

Salassi, 168. 

Salentia, 303. 

Salice, vid. Taprobana. 

Salmoneus, 284. 

Salmydessus, Almyrissus, 187. 

Salpia, Alpia, 172. 


TABLE 


Rhypes, 206. 

KRiphæi montes, 100. 

Roma, 60, 159, 299. 

Romani, 67, 114, 140, 145, 146, 
161, 163, 196, 249, 312. 

Rubras {Ad}, 165. 

Rubrum mare, 16, 18, 19, 20, 23, 
22, 23, 25, 26, 54, 55, 56, 62, 
106, 140, 142, 143, 245. 


Samnitæ , 197, 198. 

Samos, préf. xx1, 223. 

Samothraces, 318. 

Samydace civit. 38, 1 53. 

Samydacus fl. 38, 153. 

Sandaraca, 125, 186. 

Sangarius fl. 124, 183, 184. 

Santones, 8, 170. 

Santonia, 170. 

Santonicus æstus, 170. 

Santonum prom. 8i. 

" Zageotépes, 180. 

Sephri, 254. 

Saraceni, 27, 147. 

Sarapta, 229. 

Sardicum mare, 324. 

Sardinia, 15, 141, 197, 295, 298, 
321, 324, 330. 

Sariga, Gari, 270. 

Sarmatz, 100. 

Sermatia, 59, 621, 97, 98, 100, 174, 
179. 

Sarmatici montes, 91, 98. 

Sarmaticus oceanus, 97, 100, 107. 
176. 

Sarpedon, 311. 


, Trinacria, Trique- 
da, 176, 277 198, 
ox, 11, 328, 329, 


, 232. 
e Issicus sinus, 136. 
230, 2. 


, 240. 


L 142. 
inæ, 16, 19, 25, 47, 48, 4g, 50, 
56, 107, 127, 157. 
us, 50, 52, 52, 53, 54, 


560 


Siphnos, 286. 
Sirenusæ, 298. 

Siroc, 254. 

Sisyphe, 282. 

Sitheni, : 43. 

Sittace, Sittacene, 258. 
Smyrna, 287. 


Socrate, historien, 170, 182, 184. 


Sogdiana, 260. 
Sogdiani, 43, 155, 156, 270. 


Solin, 140, 143, 286, 326, 329. 


Solon, 312. 

Solus, 228. 
Sophtha, Sophatb, 32. 
Sophronius, 201. 
Sosander, 112. 
Sosicrate, 325. 
Sozomène , 179. 
Sozopolis, 185. 
Spalathra, 213. 
Spania , vid. Iberia. 
Sparta, 207, 224. 


Spasini Charax, 30, 148, 149. 


Sphetto, 314. 
Spina, 200. 
Spinus fl. 200. 
Sporades, 287. 
Stadiasmus, 238. 


T et confondus, 171. 
T et II confondus, 172. 


Tabiana, Tariana ins. 149, 150. 


Tacite, 232, 263. 
Tænarus, 310. 


Tagus f. 75, 167. 
Talmena fl. 1 53. 


TABLE 


Staueni, 259. 
Stephane vic. 128, 221. 


Strabon, préf. 111, 1v, x, 2133, 


197, 208, 210, etc. 
Strongylum, 199. 
Strongylus sive Semiramidis mons, 
36, 152. 
Struchates, 270. 
Strymon, 215, 217, 315. 
Suétone, 232. 
Suevus fl. 94, 95. 


201, 225, 308, 310, 3212, 323. 
Sanium, 2:10, 286. 
Sasa metrop. 30, 149,150. 
Susiana, 24, 29, 30, 31, 32, 156. 
Susiani, 1 49. 
Syagros mons, 23, : 46. 
Sybaris, 199. Sybaritæ, 299. 
Sycaminorum urbs, 231, 232. 
Syene, 137. 
Sylliaom, 238. 
Syracusani, 305, 306. 


* Suidas, préf. 11, 172, 177, 21832, 


Syria, 144, 230, 231, 232, 233, 


234, 322, 330. 


Syrias, Lepte, Acrulepte, 128, 191. 


Syrtis, 238. 
Syrus, 210. 


Tanagra, 279, 280. 

Tanais fl. 11,12, 97, 138, 175. 
Tanis, Tanicum ostiam, 234, 235. 
Taoce prom. 32, 150. 

Tapbræ, 174. 


Taphron, 154. 
Taprobana, prius Palesimuodi in- 


361 


létochite, 318. 
, 168, 186, 192, 108, 


211,277, 282, 282, 309. 
95, 307. 
204, 307. 
12, 274, 283, 284, 285, 


, 216, 274, 316, 318. 
120, 121,123, 


6, 200, 243, 296. Ses 
, 242, 286, 328, 329. 


vie 
lABLE 


362 | 


Tigris fl. 24, 26, 27, 28, 29, 31, 
150, 249, 250, 257, 258, 266. 

Timæus, 294, 295. 

Timagete, 173. 

Timolæum, 127, 189, 190. 

Timosthenes Rhodius, 112, 113, 
115,178, 170, 325, 320. 

Tingis, 12, 139, 159, 163. 

Tingitana, 159. 

Tiridates, 249, 261, 265. 

Tiryas, 209. 

Titarus, 2212. | 

Tite-Live, 164, 279, 304, 316. 

Tolophon, 275. 

Torona, 214, 317. 

Toronicus, Toronæus sinus, 317. 

Trachis, 212, 314. 

Tragonice, 148. 

Transducts, 70, 163. 

Trapezus, 220. 

Triballi, 144. 

Trinacria, 300. 

Triopium, 226. 

Tripolis, 1 42. 

Trisses fl. 207. 

Tritones, 240. 


Taode:s et Ekddes, 157. 
Ulysse, 293, 311. 


Vaccæi, 167. 

Vacua fl. 56, 77, 167. 
Valerius Flaccus, 194. 
Varro, 163. 


Troas, 109, 318. 

Troja, 311. 

Trojanum bellum, 311. 

Troglodytæ, 19, 1 43. $ 

Troglodytæ Cappadoces, 143, 268 

Troglodytica, 18, 142. 

Trœzen, Trœzenia, 209. 

Turditani, 71, 74, 163, 164. 

Turditania, 164. 

Turduli, 70, 163, 164, 167. 

Turuntes fi. 99, 100. 

Tymphrestss, 212. 

Tyndarides, postea Curseta, 185. 

Tyndarii, 236. "+ 

Tyrrhenie, 197. 

Tyrrhenieum mare, 114, 169, 279, 
324, 329. 

Tyrrhenii, 197, 200. 

Tyri, 229, 230, 231, 295. 

Tyrus, 143, 230. 

Tretzes, préf. 1, 160, 162, 163, 
165, 169, 17% 173, 175, 176, 
180, 181, 187, 188, 189, 19, 
194, 197, 199, 204, 207; 208, 
S1, 222, 226, 243, 287, 298, 
299, 303, 310, 318. 


U 


Urbs Imperatoria, Salacia, 166. 


Urce, 80. 


Varus fl. 298. 

Vatrachites fl. 1 50. 
Venedicus sinus, 97, 99; 101. 
Veneris templum , 78, 79, 80. 


# 


DES MATIÈRES. 363 


Veneti, 201, 304. Vibius Sequester, 285. 
Venus Impia, 274. Vidrus fl. 92. 
Vergivius oceanus, 103, 105,176.  Vistula fl. 921, 95, 96, 97, 98, 99. 
Vettones, 167. Visurgis fl. 92. 
Viadus 1. 95. Volci, 299. 

X 
Xenion , 208. ° Xiphoneus, 1 98. 
Xerxes, 323. 

Z :. 

Romus, 243, 244. Zarangæ, Drangæ, 260. 
Zadrame, Zadramits, 14h Zelis, 163. 
Zænorum regio, 15. À Zephyriam, 190. 
Zagorus, Calippus, 130, 192. Zeugma, 247, 250, 261. 
Zagrus mons, 251, 266. Ziba, vid. Liba. 
Zaliscus, 130, 192. Zone, 215. 
Zancle, 200. . Zorambus fl. 39, 154. 
Zapaortenon, 259. Zosime, 172, 176. 
Atrandss, nomes Euphtatis, 260. 
° € 


FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES. 


RUE 
085 078 459