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@ . ? .
SUPPLÉMENT
AUX
DERNIÈRES ÉDITIONS
DES PETITS GÉOGRAPHES
€
‘tte h « a
ONIIKE IN
à) AL œ , e
_. PRÉFACE. | xviI
tous les éditeurs (voyez les pages 311, 313, 326,
etc. éd. de M. Gail), et des variantes importantes
au moyen desquelles j'ai rectifié le texte de Scylax.
Je renvoie à la collation où j'ai inséré mes observa- :
tons sous forme de notes. |
l Page 106. Stathmes Parthiques d'isidore de
Charax, attribués faussement à Athénée dans notre
manuscrit.
Dans la collation j'ai intercalé les variantes du
manuscrit grec n° 571, qui n'avait pas encore été
clltionné, ou du moins ne l'avait pas été avec
son. Je publie un nouveau texte et une version la-
ine de cet ouvrage, parce qu'il manque dans les
dernières éditions des Petits Géographes. Des notes
accompagnent cet opuscule.
ÿ Page 111. Fragments en vers et en prose de
Dicéarque , moins celui qui est intitulé : de Pelio
Monte. Comme le manuscrit grec n° 571, dont je
“ens de parler, contient aussi ce dernier fragment,
ja mis à la suite les variantes qui en proviennent.
Les lecons fournies par ces deux manuscrits sont
en grand nombre, et plusieurs doivent contribuer
beaucoup à l'amélioration du texte.
6° Page 125. Les 741 vers de Scymnus de Chio
publiés par Hudson et par M. Gail. Le titre n'existe
nulle part; l'ouvrage est incomplet et s'arrête à la
fin de la page 143, le verso de cette page étant
B
XVI PRÉFACE. ‘
resté en blanc. Après le dernier vers qui, dans toutes
les éditions, se termine par Aapeïos écrpareloaro, on
. lit le mot Aluos, qui commençait le vers suivant
et dont nous parlerons ci-après. L'absence du titre
dans notre manuscrit explique comment il se fait
qu'on ait-attribué à Marcien d'Héraclée les vers de
. Scymnus de Chio, et prouve de plus que ce manus-
crit doit être regardé comme l'original qui a servi
aux copies postérieures.
Ici je dois relever une erreur commise par
M. Bast. Ce savant, dans sa lettre critique adressée
à M. Boissonade!, prétend que les vers publiés sous
le nom de Scymnus de Chio ont été fabriqués par
Hoeschel et par Holsténius. Il a développé en plu-
sieurs pages ses arguments à l'appui de cette opi-
nion et 11 conclut en disant ? : « Holsténius a donc
« fait pour les petits fragments ce qu'Hoeschel avait
« fait pour le grand morceau; et tout ce qu'on peut
«trouver de blâmable dans le procédé de l'un et
« de l'autre, c'est peut-être d'avoir composé une
« foule de mauvais vers. » Je ne reprendrai pas, l'un
après l’autre, les arguments de M. Bast; je me con-
tenterai de dire que l'assertion de ce critique habile
est détruite par le fait seul de l'existence de notre
1 Lettre critique de F. J. Bast à M. J. F. Boissonade sur Antoninus Libe-
ralis, Parthénius et Aristénète. Paris, 1805, in-8°, p. 5-11.
S AZ D. — ©
PRÉFACE. xx
manuscrit, quant à ce qui regarde le grand morceau
attribué à Hoeschel; et si nous raisonnons par induc-
ion, Îc reproche de M. Bast n'est sans doute pas
plus fondé pour Holsténius que pour Hoeschel. Ces
vers, quelle qu'en soit la mauvaise facture, revien-
nent de droit à Scymnus de Chio, et aucun des
deux éditeurs n'est coupable de falsification. Les
rapports qui existent entre ces fragments et le pé-
nple anonyme, trouvé par M. Bast dans un manus-
cnit de la Bibliothèque Palatine, prouveraient seu-
lement que l'auteur anonyme a mis en prose les
vers de Scymnus de Chio. Ces paraphrases d’ou-
vrages poétiques (Ÿuxaywylu) étaient très-com-
munes au moycn âge, et tout le monde sait que les
poésies d'Homère ont été paraphrasées plusieurs
bis! Du reste, l'ouvrage signalé par M. Bast est
de la plus haute importance, en ce qu'il corrige
Scymnus de Chio dans beaucoup d’endroits, et
nous donne un passage dont nous n'avions que
le premier mot Afuos, ciié plus haut, passage qui
peut sans le momdre changement être arrangé en
vers. On les trouvera cités dans les notes.
La lacune qui existe dans les éditions depuis le
! Voyez, entre autres, l'Îliade d'Homère paraphrasée par Théodore
Gaua, et publiée à Florence en 1811, quatre vol. in-8°; et celle qui se trouve
à la suite des scolies de Bekker. Je citerai encore la paraphrase de Denys
Périégète publiée par M. Bernhardy, et celle de Lycophron donnée par
M. Bachmann.
xx PRÉFACE.
vers 1 19 Jusqu'au vers 125, existe aussi, par le fait,
dans notre manuscrit, je veux dire que l'écriture
est tellement effacée qu'il est impossible d'en
tirer aucun sens; et même, à mon grand regret, je
dois avouer que le procédé chimique de M. Simo-
nin a échoué contre l'usure du parchemin. Ceci
prouve encore que les manuscrits de Scymnus de
Chio ont été faits d'après le nôtre; car il est évr-
dent que le copiste ne pouvant lire ces vers, les
aura laissés en blanc.
Il doit sembler étonnant, sans doute, que de
toutes les citations de Scymnus de Chio qu’on
rencontre, soit dans Étienne de Byzance, soit dans
le scoliaste d'Apollonius, aucune ne se retrouve
dans les deux grands fragments que nous possé-
dons de cet auteur. Mais il faut remarquer aussi
que ce géographe ayant composé le périple entier
des trois continents, c'est-à-dire du monde connu
des anciens, 1l a dû parler de presque tous les
lieux situés le long des côtes; et l'observation que
nous venons de faire ne pourrait avoir de portée
qu'autant que la mention du même lieu ou de la
même ville se trouverait à la fois dans les grands
fragments et dans une citation, avec des expres-
sions différentes. Or 1l n’en est rien; et comme la
plus grande partie des ouvrages de Scymnus de
Chio sont perdus et les citations qui en sont faites
PRÉFACE. XXI
très-rares, 11 est naturel que cette rencontre n'ait
pas eu lieu. Parmi ces fragments, j'en citerai un,
peu connu et rapporté par Hérodien (Grammat. Gr.
Lipsiæ, 1823, ed. Dindorf, p. 19): Oërw xai Zxfuvos
& 55 { (fort. &» T6) Tüs Âolas mepinap elpéôün Eyerai
Kéevde pls nos Zaplov, xa) lepèv mapà Tÿ mé: vpns
ua) vos, Îs morauès mapà Sréhacoav ÉEesoir. Ce passage
s défectueux a été rétabli par M. Cramer dans
son ouvrage sur l'Asie Mineure (Oxon. 1832, t. Il).
Voici la restitution faite par ce savant :
.......dvrès d” Eyeras Kenévdepus
Iôks Zaplor xal iepèy wapà Ty moy
Ka) AXoos Hpns. ls moTauès map” aûTa T els
Oaooar éEleioi.
La bibliothèque d'Oxford possède un manus-
erit de Scymnus de Chio, copit par Scaliger sur
notre manuscrit, qui a appartenu à Pithou, comme
on le verra ci-après. C’est du moins ce qui résulte
de la note de Casaubon, dont je dois la conmmu-
nation à l’obligeance de M. Cramer. Voici cette
note : Incerti auctoris sua manu descripsit Scaliger
ex longe vetustissimo Cod. Ms. Pithoei, literis plane
fgitivis et scriptura incertam referente etiam vetus-
latem. Cette expression, longe vetustissimo, semble
peu justifiée par la date que nous donnons ci-après
au Manuscrit; mais on doit observer que du temps
xx PREFACE.
de Casaubon la paléographie était beaucoup moins
avancée que de nos jours, et qu'on était porté à
reculer la date des manuscrits.
Les vers de Scymnus de Chio, ainsi que ceux
de Dicéarque, sont écrits comme de la prose, à la
suite les uns des autres et sans être séparés.
L'écriture du manuscrit qui est très-nette, con-
üent quelques abréviations et paraît remonter au
commencement du x siècle. L'orthographe est
assez bien observée; on rencontre cependant de
temps en temps des erreurs provenant de l'iotacisme
et de la confusion de l’e et de l'ai qui se pronon-
çaient de même. Les premières lettres des chapitres
sont écrites à l'encre rouge.
Telles sont les observations préliminaires que
j'ai cru devoir mettre en tête de mon travail. Elles
prouvent avec la dernière évidence que ce manus-
crit des Petits Géographes n’a jamais été consultée.
Mais comment se trouvait-il parmi les livres pro-
venant de Rosny? C'est ce que je vais expliquer
en peu de mots. Ainsi que le fameux manuscrit du
Code Théodosien , acquis aussi par la Bibliothèque
du roi, 1l appartenait en dernier lieu à M. le mar-
quis Lepéletier de Rosanbo, qui saisit cette occa-
sion pour les faire vendre par M. Bossange. Le pre-
mier possesseur connu est Pierre Pithou, et on suit
parfaitement la succession non interrompue qui l'a
PRÉFACE. xx
fait arriver plus tard entre les mains de M. le mar-
quis de Rosanbo. Comme ces livres ont partagé la
fortune du manuscrit de Phèdre publié en 1830
par M. Berger de Xivrey, je me contenterai de
renvoyer à la préface de cette précieuse édition, où
l'auteur a fort bien tracé l’histoire de ce dernier
manuscrit.
En terminant je dois prévenir que J'ai fait la col-
htion des ouvrages contenus dans notre manus-
rit avec une exactitude poussée jusqu'au scrupule.
Ja voulu par là éviter une peine inutile à ceux
qu craindraient quelque négligence de ma part.
La géographie ancienne, d’ailleurs, n’est pas assez
positivement arrêtée pour qu'on doive négliger le
plus mince document qui s’y rattache. Tout en dis-
cutant les leçons qui m'ont paru bonnes, j'ai hasardé
quelques corrections sur d’autres écrivains, mais je
lisse aux savants la liberté d'adopter ou de rejeter
mes conjectures. Enfin, j'ai placé à la fin du vo-
lume deux petits fragments inédits, une table gé-
nérale des matières pour le texte et pour les notes,
et une carte dessinée par M. le colonel Lapie, chef
de la section de topographie au Dépôt de la
guerre; carte qui reproduit tous les noms men-
tionnés dans Marcien d'Héraclée et dans Isidore
de Charax. Je profite de cette occasion pour remer-
cier publiquement M. le colonel Lapie de tous les
XXIV PRÉFACE.
services qu'il m'a rendus dans cette circonstance,
et toutes les fois que j'ai eu recours à sa complai-
sance. |
Après lé$ travaux admirables de MM. Hase ct
Boissonade, sans parler de l'Allemagne, il y a sans
doute de la témérité à entrer dans la carrière de la
critique et de la philologie. Mais dans cette occa-
sion l'amour-propre doit se taire ; et s'il fallait être
mis en parallèle, mieux vaudrait poser la plume
et renoncer pour toujours à l'étude de la langue
grecque. Ces deux savants, d'ailleurs, l'orgueil ct
la gloire de notre nation, sont trop haut placés
pour faire tort aux hellénistes français, en si petit
nombre, hélas! et le champ de la littérature grecque
est assez riche et assez vaste pour qu'on puisse
trouver encore de quoi glaner après eux.
L'un de ces deux hommes, mon maitre et mon
bienfaiteur, M. Hase, a bien voulu revoir toutes
mes épreuves, et me prêter le secours de son im-
mense érudiion, source féconde et discrète où
chacun vient puiser sans crainte et sans scrupule.
Puisse-t-il, en lisant ces lignes, y voir un faible té-
moignage de la reconnaissance et de la profonde
vénération d'un de ses plus sincères admirateurs!
PRÉFACE. .
La séographic grecque, dans ses rapports avec
celle des autres contrées, ne peut être suivie, ex-
plquée, commentée sans le secours d'une critique
éclairée, patiente et sage. La multiplicité des ren-
simements ! est elle-même une source d'erreurs,
parce que ces renseignements, souvent contradic-
bires, nous ont été transmis par des hommes igno-
rnts ou mal informés. Tel grammairien ou tel
soliste, très-habile du reste dans la science philo-
bgique, devait sans doute se tromper lorsqu'il
entrait dans des détails de topographie et lorsqu'il
voulait parler des villes ou des pays dont les noms,
à force d’être répandus, étaient devenus presque
communs. De là cette confusion dans les Aleran-
dria, les Larissa, les Antiochia, etc. D'autres remplis
! On peut consulter, entre autres, la savante brochure intitulée : De
l'introdaction des procédés relatifs à la fabrication des étoffes de soie dans la
Pénnale Ilispanique sous la domination des Arabes, par M. le vicomte de
Santrrem. Paris, 1838, in-8°. La note de la page 50 nous offre un
exemple bien remarquable de l'incertitude des géograpues sur l'emplace-
ment de la Sérique des anciens.
T PRÉFACE.
de vaines prétentions, comme Tzetzès, croyant
et disant leur mémoire infaillible, prenaient le ton
affirmatif pour écrire des inexactitudes et sanc-
tionner pour ainsi dire des erreurs grossières. Les
lexicographes, entre autres, nous offrent beaucoup
de détails géographiques; mais on ne peut, pour
cette partie surtout, les consulter et les extraire
sans la plus grande réserve. En effet, ils s'inquié-
taient fort peu de savoir si telle ou telle ville était
dans tel ou tel pays, si un nom était synonyme
d'un autre, si telle localité avait changé de dénomi-
nation à certaine époque. Ils s'occupaient seulement
de consigner dans leurs lexiques les principaux
noms géographiques mentionnés dans les auteurs
du premier ordre. De là les doubles emplois si
fréquents dans Suidas et dans Étienne de Byzance.
Cependant, toutes les erreurs répandues dans ce
dernier n'existaient certainement pas dans l'ou-
vrage tel qu'il est sorti des mains de l'auteur. Le
seul fragment connu jusqu'à présent suflit pour
nous faire voir combien est grande la perte du
travail entier d'Étienne de Byzance. Sans doute
nous devons beaucoup à son abréviateur, mais il
serait à désirer qu'il eût mis plus de soin dans
ses extraits, et surtout plus de critique.
D'ailleurs, la transcription des noms étrangers
dans la langue grecque était d'une difficulté telle
PRÉFACE. TT
qu'il est presque impossible de retrouver les noms
de la Perse et de l’ancien empire des Parthes dans
cœux qui nous sont donnés par quelques vies de
saints. En outre le moyen âge a tout défiguré.
Cette époque de transition, si longue et si désas-
teuse, n'a pu même conserver le souvenir du
théâtre des événements, et 11 semble qu'elle se soit
antée dans un monde et dans des lieux inconnus
avant elle. La barbarie des siècles qui ont suivi le
rème d'Héraclius n’a rien laissé en fait de sciences
positives, et la vérité historique est impossible à dé-
couvrir au milieu de toutes ces productions envahies
par le roman et par les miracles. Alors presque
busles ouvrages étaient élaborés, composés, écrits
dans les monastères, et avec un système purement
religieux. En étudiant les progrès de la civilisa-
ton, nous voyons partout la sagacité et les fa-
cultés intellectuelles de l’homme s’accroiître avec
l'étendue du champ qui s'ouvre à ses recherches,
comme la fortune et le génie des peuples se sont
toujours élevés et sont tombés en même temps.
Grâce au triomphe des armes romaines, au siècle
de Strabon et de Pline l'Ancien, on se rendait sans
dificulté des colonnes d'Hercule aux rives de l’Eu-
phrate; mais pendant le moyen âge, point ou peu
de voyageurs : ceux qui, entraînés par un intérêt
commercial ou religieux, couraient le monde à tra-
* A.
L
iv PRÉFACE.
vers mille périls, savaient à peine écrire, et par cela
même n'ont pu nous transmettre le résultat de leurs
remarques et de leurs découvertes. Le clergé seul
était instruit et la science s'était réfugiée dans les
couvents. Loin de moi la pensée de vouloir dimi-
nuer le mérite de ces pieux cénobites qui passaient
leur temps à transcrire les saint Jean-Chrysostome
et les saint Basile. On peut avancer cependant que
la propagation et la multiplicité des livres saints ont
perdu l’ancienne littérature : à une époque où la
matière première était devenue rare, on sacrifiait
les chefs-d'œuvre de l'antiquité pour écrire des
bibles et des sermonaires. Combien de Polybe, de
Strabon, de Diodore de Sicile ont été détruits de
la sorte! Espérons; Pompeï n'est pas entièrement
découvert : peut-être quelqu'un de ces auteurs
perdus sommeille-t-1l encore sous les cendres du
Vésuve, dans la maison de quelque savant du
r” siècle. La bibliothèque qu'on a trouvée, si riche
en manuscrits, ne contenait malheureusement que
des traités de philosophie épicurienne; pourquoi,
hélas! n’est-on pas tombé sur celle d’un historien
ou d'un géographe!
Pendant les premiers siècles de notre ère, on
écrivit sur papyrus, en onciales, sans accentuation,
et les mots n'étaient point séparés. On conçoit com-
bien la lecture était difficile lorsque les manuscrits
_#
PRÉFACE. v
étaient écrits en majuscules à mots unis, c'est-à-dire
dont toutes les lettres étaient confondues !: et lors-
qu'on fit transcrire ces mêmes manuscrits en écri-
ture cursive, Je veux dire en minuscules, les copistes
durent faire beaucoup de fautes?, dans les endroits
surtout où il s'agissait de l'Espagne, de la Gaule et
des Iles Britanniques. I fallait de très-grandes con-
naissances pour couper ou réunir les mots sans
commettre d'erreurs 5, et je ne serais pas étonné
que du mot ZTIANTA on eût fait d'abord HZIIANIA
etenfin 5 Zravla, la première lettre ayant été prise
pour l’article. Dans les auteurs latins des époques
classiques, dans toutes les inscriptions, dans les
écrivains grecs, ce mot est toujours écrit Hispania,
Hispaniense. C'est au moyen âge seulement qu'ap-
! Voyez, par exemple, le superbe manuscrit de Tite-Live, écrit sur
deux colonnes à mots unis, et qui se trouve dans la Bibliothèque du roi,
sus le n° 5724, ainsi que le Prudence, n° 8084.
? On trouve, dans les deux ouvrages suivants, des détails sur ces alté-
rations que nous ne pouvons qu'indiquer ici : Passerat (de Lilterarum
cogratione ac permufatione. Parisiis, 1606, in-8°), et Guil. Canterus [de
Ratione emendandi græcos auctores Syntagma), réimprimé par M. Sturz à
la suite de son édition d'Hellanicus.
* Sur cette sejunclio et conjunctio litteraram, faite si souvent mal à pro-
pos, voyez Rubnkenius (Epist. crit. pag. 119 sgq.), Heringa (Observat.
cap. 2), et Valckenaer (Diatrib. in Euripidis perditorum dramatum reliquias,
cap. 25). Villoison, dans ses notes sur Longus, p. 262 et ailleurs , et
Bentley (Epistola ad Jo. Millium. Lipsiæ, 1781, pag. 483, 485) indiquent
les letires onciales, telles que À et A, 0,8,C(Z),Iet TI,ZetE, qui
ont été fréquemment confondues avant l'époque où le caractère cursif fut
adopté par les calligraphes.
vi PRÉFACE.
paraît le mot Spania', et encore n'est-ce que dans
les auteurs grecs du Bas-Empire : ce qui rend très-
probable ma conjecture sur l’origine de ce dernier
nom.
L'absence de l’accentuation dans les manuscrits
en majuscules compliquait les difficultés. Les co-
pistes se trompant fréquemment sur la nature des
accents et sur celle des esprits, on peut, il me
semble, sans être taxé de témérité, corriger les
manuscrits toutes les fois que l'orthographe d'un
mot est établie d’une manière positive. Ainsi Tho-
mas de Pinédo devait imprimer loralu et traduire
Hispanie au lieu de loravlas, Ispanie. L'observation
qu'il fait en note, que les mots commençant par
un iota aspiré sont quelquefois écrits par les auteurs
anciens sans aspiration, n'est pas très-juste dans son
application ; ce qui résulte de ce fait, c'est que les
textes ont été dénaturés par les copistes. Ces fautes,
en effet, n'existent pas lorsque le nom commence
par un mot grec connu; ainsi on ne trouve Jamais
lepéros, lepéynoos, lepaxcipn . écrits sans aspiration ;
mais on comprend qu'un copiste qui peut-être n’a-
vait jamais entendu prononcer le mot Hispania ait
! Dodwell (Geogr. Minor. ed. Huds. t. II, p. 144) pense que le mot
Zra»la est plus ancien que le mot foxayia, et cite à l'appui de cette
opinion quelques exemples, un entre autres tiré d'Athénée; mais je crois
que ce critique s'est trop hâté d'adopter la première leçon , qui n'est due
probablement qu'à la négligence des copistes.
PRÉFACE. vu
pu écrire loasla, soit par négligence, soit parce que ‘
l'esprit se trouvait effacé. On peut faire la même
observation sur le mot Aus, et sur beaucoup d’au-
tres dont la première voyelle est aspirée.
Le métier de calligraphe s’exerçait de deux ma-
nières, en copiant ou en écrivant sous la dictée. La
première exigeait une grande conscience dans celui
qu'on employait, et malheureusement il se trouvait
des copistes qui, pour gagner plus vite leur salaire,
passaient une partie du manuscrit qu'ils étaient
chargés de transcrire. D'autres, par négligence,
omettaient des phrases entières, trompés par le
mème mot qui se trouvait répété deux fois dans la
mème page (notre manuscrit en fournit plusieurs
exemples). Aussi Galien disait-il : « Ce n’est pas tout
«de copier, il faut surtout collationner (é»r:6Xeu»); »
ce qu'on ne faisait pas toujours, soit parce que le
temps manquait, soit parce qu'on avait confiance
dans le copiste. Et encore cette collation, lorsqu'elle
avait lieu centre deux personnes, au moyen de la
lecture, ne pouvait éviter cette foule de fautes d'or-
thographe provenant de l'iotacisme et qui sont si
fréquentes dans les copies du xv° siècle. Le manus-
ent grec d'Eusèbe n° 467 nous fournit un exemple :
curieux du peu de conscience des copistes; 1l n'y
a presque point de pages où le calligraphe, qui
se nomme Longin ct qui se donne l'épithète de
VIL PREFACE.
Pécheur, n'ait passé à dessein, et pour aller plus
vite, un grand nombre de phrases, et même des
chapitres entiers. De toutes ces erreurs, plusieurs
devinrent des règles dont se sont emparés les
grammairiens ignorants ou trop confants dans
l'étymologie. On sait combien, parmi ces derniers,
11 s’en trouve qui, à force de vouloir chercher une
origine à tout, ont fini par se jeter dans des sys-
tèmes absurdes et ont donné des explications non
parce detortæ, selon l'expression d'Horace. De là
cette quantité de variantes qu'on rencontre dans les
manuscrits, variantes qui ne font qu'embarrasser
les textes sans les éclaircir. Jusqu'au xin° siècle,
nous devons l'avouer, les manuscrits sont en général
assez corrects et diffèrent peu les uns des autres;
mais à l’époque où les abréviations se multiplièrent,
le nombre des différences dans les textes s’accrut
en proportion.
Le système d'abréviations, si universel pendant
les xin°, xiv° et xv° siècles, donna lieu à une foule
d'erreurs. Dans les lexiques, par exemple, si variés
et si riches en citations d'auteurs anciens, com-
bien ce système adopté par les copistes est à dé:-
plorer, surtout lorsqu'il s’agit des noms propres ?!
Entre autres exemples j'en citerai un bien remar-
! On peut consulter, à cet égard, les savantes et judicieuses observa-
tions de M. Gaiïsford sur la Théogonie d'Hésiode, v. 509.
PRÉFACE. IX
quable. Dans l'Etymologicum magnum, au mot Àypé-
zpos, ON lit : Àypotépas ga ous * éynpotépas, xai xarà
ayxomir &yporépas, dià Tù moNfyporoy ‘Toù Éwou, ds 6
XPHEMOS êroï. Évvée yàp, x.r.. Les savants éditeurs
du Thesaurus de M. Didot, après avoir rapporté ce
passage , ajoutent : Oraculum hoc in Opsopæi Oracc.
Vett. frastra quæsivimus. Il y a ici, je le soupçonne,
une erreur de copiste, et au lieu de xpnoués, il faut
ire Xpdoirsos; cette correction nous est fournie par
le manuscrit grec, n° 2636 : Àyporépas, mapà rù
dynpotépas movypévor Tù Cüovy robro, cs XPHZIIITIOZ
(leg. XPYZIINIOZ) Pnoly. Évvéa ydp, x.7.), Je serais
encore porté à croire que dans le passage d'Apol-
lonius Dyscolus (Hist. Comment. cap. xv), où il est
question de la circonférence de la Grande-Bretagne,
au lieu de ZXYTINOS O XIOSZ, il faut lire ZXYMNOZ
0 XIOZ; ce dernier ayant composé le périple des
trois continents, et les deux noms ayant probable-
ment été confondus par un copiste négligent ou
inhabile. Ces exemples suffisent sans doute pour
montrer combien il y a encore à faire sur les ma-
nuscrits, et combien souvent, dans l'histoire litté-
rare de la Grèce, les noms ont été confondus.
Ajoutez à toutes ces causes d'erreurs la diffi-
culté que les voyageurs grecs devaient éprouver
à transporter dans Îcur langue les noms propres
des pays et contrées qu'ils parcouraicnt. Chacun
x PRÉFACE.
les transcrivait selon sa manière de les entendre
et de les prononcer. Un voyageur souvent n'avait
ni le temps ni les moyens de lire les itinéraires,
périples ou descriptions géographiques qui exis-
taient avant lu. Le contrôle même de la plupart
de ces noms n'est pas possible pour un grand
nombre de langues de l'Asie perdues aujourd'hui,
et c'est risquer de se fourvoyer que de chercher
la position des lieux anciens au moyen des res-
semblances de noms: amsi, dans des siècles où
l'on faisait peu usage de la critique historique,
on s’est fondé sur une ressemblance fortuite de
mots pour prouver l'identité des Wendes et des
Vandales, bien qu'il n'y ait, selon nous, aucun
rapport réel entre ces deux peuples. Malgré la
forme semblable des mots, les Russi, faction du
cirque, n'ont rien de commun avec les Russes de
la Néva; et la Mæsie, province romaine sur le
Danube, est fort différente de la Mysie de l'Asie
Mineure.
Les nombreuses différences qu'on remarque
dans l'orthographe des noms propres appartenant
aux langues sémitiques ou à quelques dialectes du
Nord, viennent sans doute de ce que plusieurs sons
qui y étaient fréquents, notre ch, notre j et beau-
coup d'autres, ne se trouvaient pas dans les lan-
gues classiques et ne pouvaient être représentés
PRÉFACE. xI
qu'approximativement par l’alphabet romain et
grec. Même beaucoup plus tard, au temps des
croisades, un Grec ne pouvait écrire le nom de
Châtillon que Zarixr, et on a quelque difficulté à
reconnaître dans le mot Zavclans ou Zayyéans le
comte de Saint-Gilles. Aujourd'hui encore, malgré
un contact continuel avec les peuples étrangers, on
est beaucoup trop porté à croire que les instru-
ments fournis par notre langue sont suflisants pour
exprimer toute espèce de son articulé; chaque
ntonation de la voix à laquelle nous ne sommes
pas accoutumés, nous semble discordante et désa-
gréable. Cette aversion devait être plus forte chez
les Romains et les Grecs dont l'organe vocal, com-
paré à celui de la plupart des langues modernes,
était peu varié. La poésie française réclame comme
harmonieux les noms de Godefroi de Bouillon, de
Hugues de Vermandois, d’Etienne de Chartres; et
cependant c'est de ces mêmes personnages qu'Ânne
Comnène ! parle en ces termes : « Malgré mon
«désir de citer les noms de ces chefs, j'y renonce.
«Ma langue se refuse à les prononcer, et moi je
«suis hors d'état d'exprimer ces sons barbares et
| Alexiad. lib. X, p. 299, D : Tds dè rüy nyepdver xAñosis xal xpobu-
povnéym sep éÉerseïv, où Gothoupæ. Napxÿ yap pos à Adyos- rù péyros Bap-
Éapxès Pwräs dxayyéAAcY dduvarobon dià rd dyapôpoy. Dans deux autres
endroits (liv. VI, p. 182,B; et liv. x, p. 289, D), Anne Comnène se plaint
encore de la barbarie de ces noms qui se représentent sous sa pluine.
e
xl PRÉFACE.
«inarticulés. » Nous trouvons des plaintes sembla-
bles dans les écrivains latins et grecs du vr siècle
de notre ère; tel nom, harmonieux peut-être dans
les chants nationaux, causait une sorte d’effroi à l’o-
reille des sujets de l'empire romain, et aux poëtes
obligés de les rompre aux règles de la poésie :
Nam fera barbaricæ latrant sua nomina linguæ!.
Parmi les géographes que l'antiquité nous a lais-
sés, Strabon est certainement le plus riche et le
plus précieux. L'histoire seule des manuscrits de cet
auteur méritait de fixer l'attention des savants; c’est
ce qui a décidé M. Kramer à en faire une notice
fort intéressante, notice qui doit précéder l'édition
critique qu'il prépare en ce moment. La Biblio-
thèque du roi possède un manuscrit grec de Stra-
bon du x" siècle, malheureusement incomplet, une
partie des marges ayant été rongée. Ces marges, au
xv° siècle, furent recouvertes et complétées au
moyen d'un autre manuscrit. Mais on avait mis
peu d'économie dans ce procédé, car une grande
pariie du texte ancien avait disparu sous ce nou-
veau collage. On a fait dernièrement décoller les
feuilles, et M. Kramer s est assuré que M. de Laporte
Dutheil avait déjà entrepris le même travail et qu'il
avait lu ces extrémités de lignes, sans cependant
1 Corippus (Johann. lib. Il, vs. 27).
PRÉFACE. xrI
relever toutes les variantes qu'elles contiennent.
La récolte de M. Kramer, qui a exploré les prin-
cipales bibliothèques de l'Europe, a été complète à
cet égard, et nous avons lieu de croire que son édi-
tion sera bien supérieure à toutes les autres.
C’est, je pense, enrichir le domaine de la science
que de publier, lorsque l'occasion se présente, de
nouveaux manuscrits concernant la géographie. La
collection des Geographi Minores d'Hudson est deve-
nue tellement rare, et en même temps si coûteuse,
qu'on ne saurait trop encourager une nouvelle
publication. M. Gail s’est arrêté au milieu d'une
carrière qu'il avait parcourue s1 honorablement et
avec tant de succès : pourquoi n'a-t-il pas achevé
son édition dont les premiers volumes sont consul-
tés chaque jour? Quant au savant M. Bernhardy,
il n'a encore donné qu'un volume de la sienne de-
puis 1828, et ce volume contient seulement Denys
Périégète avec les commentaires d'Eustathe, les
scolies et la paraphrase de Démétrius de Lamp-
saque, et Nicéphore Blemmyde. Je ne parle pas de
l'édition toute grecque publiée à Vienne en deux
gros volumes in-8°; c'est simplement une très-mau-
vaise réimpression d'Hudson avec les notes de cet
éditeur traduites en grec. Tels sont les motfs qui
nous ont décidé à donner un volume de supplé-
ment, pour faire suite à l'édition de M. Gail.
uv PRÉFACE
Le manuscrit que nous publions aujourd'hui
est écrit sur parchemin et de format in-4° minimo.
Il provient de la vente de la bibliothèque de
M” la duchesse de Berry, et a été inséré dans
le fonds du supplément grec sous le n° 443. Les
cahiers (rerpdñia, quaterniones) de 8 feuillets ou 16
pages chacun, sont au nombre de 9, ce qui fait
144 pages; la pagmation se termine à la page 107
inclusivement.
Ce volume contient six ouvrages différents dont
voici le détail :
1° Périple de Marcien d'Héraclée en deux livres,
ouvrage malheureusement incomplet. Le titre ne
se trouve qu à la fin du premier livre, page 28;
le second livre se termine à la page 48.
2° Épitome des onze livres d'Artémidore d'É-
phèse, par Marcien d'Héraclée, publié dans Hud-
son à la suite de l'ouvrage précédent. Point de titre
au commencement ou à la fin. Il n y a qu'une dé-
dicace à un certain Amphithallus, que Marcien
d'Héraclée appelle son ami. L'épitome est incom-
plet comme l'indique le mot Aefæn (leg. Aix) écrit
à l'encre rouge à la fin de la page 60, et de la
même époque, ce qui prouverait que le copiste n’a
eu à sa disposition qu'un manuscrit incomplet
comme le nôtre.
Ces deux ouvrages de Marcien d'Héraclée n'ayant
PRÉFACE. xv
pas été publiés dans la collection des Petits Géogra-
phes de M. Gail, j'ai cru devoir en donner une nou-
velle édition d'après le manuscrit de la Bibliothèque
royale qui fournit des rectifications importantes
de noms et de chiffres. Plusieurs lacunes sont
remplies, et presque tous les nombres, défectueux
jusqu'alors, y sont donnés avec la plus grande
exactitude. J'ai réimprimé la traduction latine
d'Hudson, mais avec les corrections et les change-
ments exigés par un nouveau texte. Les notes se
trouvent à la suite.
La page 61 du manuscrit contient des fragments
de chants populaires en grec moderne, écrits par
une main toute récente et inhabile. Ces fragments
ne présentent aucun intérêt.
3° Page 62. Le Périple de Scylax, avec le même
titre au commencement ct à la fin. Dans la préface,
qui est d’un auteur anonyme, il est dit que ce
périple appartient à l'écrivain le plus ancien qui
ait porté le nom de Scylax; ce point d'antiquité a
déjà été discuté fort longuement par M. de Sainte-
Croix (Acad. des inscr. t. XLII, p. 350 et suiv.), et il
est à croire que l'ouvrage, tel que nous le possédons
aujourd'hui, n’est qu’un extrait abrégé du Périple
de Scylax. Cette courte préface a déjà été imprimée
par Hudson et par M. Gaïl; mais comme le ma-
nuscrit offrait de bonnes variantes, j'ai cru devoir la
xvI PRÉFACE.
réimprimer en rétablissant le texte d'après ces nou-
velles données. Quant au périple lui-même, je me
suis contenté d'en faire la collation en discutant,
lorsqu'il y avait lieu, les bonnes et les mauvaises le-
çons; méthode que j'ai suivie pour Dicéarque et
pour Scymnus de Chio.
. C’est surtout en faisant ce travail que j'ai été
à même d'apprécier toute l'importance du précieux
monument géographique qui vient d'entrer dans
le département des manuscrits grecs de la Biblio-
thèque du rot, dépôt déjà si riche et si complet. Un
examen consciencieux m'a fourni la preuve qu’au-
cun éditeur n’a connu notre manuscrit et que
les éditions de Scylax ont été faites d'après une
copie inexacte de ce volume. En effet le feuillet
formant les pages 93 et 94 se trouve coupé diago-
nalement et aux trois quarts. Les fragments du
recto ont été imprimés tant bien que mal par Hud-
son et par M. Gail; mais ces éditeurs, comme
leurs devanciers, ont omis les fragments du verso.
Cette omission provient, sans le moindre doute, de
. la négligence du copiste, qui aura tourné le feuillet
sans s'occuper du verso. J'ai publié ces fragments à
leur place et j'ai cherché à les restituer; restitution,
du reste, que je ne hasarde qu'avec la plus grande
réserve.
J'ai relevé en outre d'autres fragments omis par
MAPKIANOY HPAKAEQTOY
TOY HONTOY
ITEPITAOYE
THX EXQ OAAAZZHD,
LAOT TE ? KA! ELULPIOT, KAI TAN EN ATTH METITAN NHENN,
TAN EIZ arO TETXH 8.
TO IPOTON*.
[HPOOIMION:.]
[Ts pv peraË) Etpémns ve xal Auüms| xespé] vns|
Salons], #» à mrepiéyus [mrayray]où dxeavès éonépos
l'Épadedrou cod. — * édrou xal cod. —® räy els B d (sic) cod.
omis, Huds. — © 50 æp@ro omis. cod. — ® zpooluor omis. cod. et Huds.
MARCIANI HERACLEOTZÆ
[ex ea Quæ | PONT I [esr meracLEA ]
PERIPLUS
MARIS EXTERNI,
TAN ORIRNTALIS QUAM OCCIDENTALIS, ET MAXIMARUM INSULAAUM,
QUÆ IN 5O SITÆ SUNT, DUOBUS LIBRIS DESCRIPTUS.
LIBER PRIMUS.
1. (PROŒMIUM.]
Maris [quidem inter Europam Libyamque] patentis,
quod circumfusus [undique |oceanus occidentalis efficit,
L .
2 MARCIANUS HERACLEOT A.
émirehst, xaTà TÔv xAOULEvVOY Hpéxas1or xopOuèr Ty elo-
poñv ! mosouuevos, Âprepidwpos à ÉQéoios yEewypdQos ? y
évdexa Trois © Tis yewypa@las BiGNois Tèv weplxhouv, cs
&y 3v * pdluoTa dvvarèv, ouvéypaÿer. Husis dà roy BiCNo
Tofruw Tàs meprrès To puynpovevOévros dvdpès mapexéd-
oeis, mpogéts dE Bap6dpur Albionixds wédes dPévres, éy
émirouñ oaPéorara per” dxpiéods EPeupeévra xpoo Sens
Tv mepimhour émoimoaueba 5, cs pndèv évdeiy mpès Tehe:o-
Try oaPniveuay Trois wep) Toùro Tà pépos ris yeuwrypaPias
owovdälovo: Tüv uxeavüy énatépav Toû Te égiou xai Toû éo-
HEpiOV. Ov Tir elSnoi 7, és doov © éQixtèy évôparwos, à
1 Ty elopoiñr sic incipit Huds.; præcedentia desunt : quæ autem
uncis includuntur, supplevi. — ? yæoypaPos cod. yæmypafos Huds. —
# éy éydexdrois cod. et Huds. — * às rie cod. et Huds, — ? éxooûmefa
cod. Hervel. —* yæoypaÇias cod. — ? 5% ldnor» cod. roïs fnorr Huds.
—16@ cor Huds.
per fretum Herculeum, ut aiunt, influens, Artemidorus
Ephesius geographus undecim geographiæ libris peri-
plum, quam optime potuit, descripsit. Nos vero horum
viri memorati librorum superfluas digressiones et bar-
barorum Æthiopicas urbes omittentes, in epitome pe-
riplum, nuper inventorum accurata adjectione auctum,
clarissimum fecimus : ut nihil ad summam perfectam-
que evidentiam deesset iis, qui circa eam laborant geo-
graphiæ partem, quæ spectat ad oceanum utrumque,
orientalem et occidentalem. Quorum cognitionem , in
quantum concessum est hominibus, plurimorum dili-
LIBER PRIMUS. 3
rds soNGY oroudr) xai PihouaS-la caQ xartéornoey x ris
rewypa@las voù Sesorérou! xal ooParrarou IIrokeualou ?,
h re vis Ilpwrayépou Tür oradlwr évauerploews, fv raïs
olxelus vis yewypa@las BIGhois © xpoorébeixer. Êre pv *
ue) érépor whelotuy épyaluw dvdpüy Tèv mepinhour àva-
ypéVavres ellôuela dy BlGhois S duol* Ty pv égor xai
ueonuépivès axeavdy év rù mporépy BiGNY, rèv d’ écé-
por xa) Tv dpxréoy êv 1% deutép, dua Taïs év aÿroïs
xudvers peyloras ocis, ris 76 Tampobdyns xaouuévns,
Ts [lamopodvdou $ Asyouéyns mpérepor, xal raïs Bpe-
Tasvixais 7? duPorépaus vhoois. Qv nv uèv mporrny, xarà
peocraroy Toù lvdixoù mendyous 5 xeïodas auvéornxe, rès
lyuwypa@las roù Seorarou cod. — ? IIrokopalou cod. — 5 yuwypa-
Cas ÉSAloss cod.— * &r: ph cod. — * BiGA lois Huds.—* IlaXryenotrydou
cod. et Huds. — 7 Bperranixaïs cod. et Huds. — * xeAdyov cod.
gentia et litterarum promovendarum studium in aper-
tum retulit, ex geographia divinissimi et sapientissimi
Ptolemæi, et ex opere Protagoræ de dimensione sta-
diorum, quod apposuit suis geographiæ libris. Quin et
[nos] aliorum ex veteribus complurium periplos per-
scribentes duobus in libris complexi sumus; in priori
quidem libro oceanum orientalem et meridionalem, in
posteriori vero occidentalem et septentrionalem : una
cum maximis, quæ in iis sitæ sunt, insulis; cum Ta-
probana quæ vocatur, Palæsimundi prius appellata, tum
utrisque Britannicis insulis. Quarum primam quidem
in medio maris Indici positam esse constat, alteras vero
1.
4 MARCIANUS HERACLEOT A.
aus Le mes Tres leurs Tous TDR ESdunr
Crosioe, paris roisss fees devrepns, zh neuÉcim
vos falynrupésus Très fuetlpes zEpi Tubes DTRÔNS Esp !
fraises * Eseou yvoperus. Toi à jupe ai me nice
pos dcts ‘ zapaorioes vois évresEoménes- Ths yèp vuno-
ras“ Dwhécres vù duçstès oùx Êr vais Séoecs vie vou
cos nus viser ai viour À Doptrve ‘ Éyuvors., ne
1 ses per ond. e1 Huds. — * sAcsowoss oo — * ssepsis neû. — t 5e
40s Suds. — : gains des cod. —* sos évreslspises vis vues Hô:
— fon. Leg sus suive.
duas in oceano septentrionali. Quum autem neverim
alios veterum idem tenuisse institutum : atque hos qu-
desn particulares quasdam fecisse descriptiones. illos
vero plura :leviter] attigisse loca; in hoc magna cogi-
tetione incubui, ne horum aliquo inferior esse viderer -
spsin concipiens, accurationem, quam in dicendis ad-
hibiturus sum, meæ hac in re diligentiæ clarum fore
argumwenium, Quam sane ob rem muneris mei esse
existinsham, causam varietatis ac dissensionis de sta-
diwrum dimensione legentibus ob oculos ponere : cum
hujusmodi institutum tum demum accuratum sit. quum
no# solum locorum, urbium, insularum sive portuum
situm exhibet, sed in primis stadia et regionum dimen-
LIBER PRIMUS. 5
xp6 yE Räyrwy év rois oradlois xal vais Tv xawpluwy diapue-
moeoiv. Âxédoubor oluas Néyov épeïy , xal rois Bouropuévors
xrrà Quois axomeïiy Tiy dv T@ mepin AY Ts JaÂëTTAs dvapué-
tonouy dAn0ÿ avnaouévny * xal vol ye Tv rep} Tor
crcvdacavra» oùdevès ! émionpnvapévou Toûro, dAN Gomep
cgoiviw daueperpnuéyns vis Sadrrmns, oÙTaw rèv &pilpèr
16 oTadlowy drayyeindyrwy. Dnul dn ? oùx év daos rois
Tis akérrns pépeos Pédiov elvas rèv Tüv oTadlwr dpiôudy
xpès rà dxpiGéoraror dyeupeïr * AN el pèy diviv © ris etdeïa
mvyxaves, pufre xoiGrnTas, pufre éÉoyès Éyovon, roù wapà
Tarn yivouévou nAoû mr dvauérpnois ds éxirar * padlay
hu. Toy 08 x6Xmar xal rüy dxparrnplos, roi xeppordowrS
l'oûd’ évds cod. — ? Enui dè Huds. — 5 yn@y cod. et Huds. —‘ às
éxi ris Huds. — * yePpoyfoovr cod. Xeppoyiows Huds.
siones. Consequens esse puto ut aliquid dicam et in
gatiam illorum, qui eam, ut natura fert, perspectam
habere volunt maris in periplo dimensionem, quæ
proxime ad veri speciem accedat : quanquam nemo il-
lorum, qui hisce operam dederunt, hoc ipsum obser-
vaverit, sed ita stadiorum numerum indicaverit, ac si
funiculo mare esset dimensum. Dico enim haud ita fa-
cle esse, numerum stadiorum in omnibus maris par-
tibus accuratissime investigare : sed, si littus aliquod
in rectum porrigatur, nec cavitates nec prominentias
habens, navigationis secundum hoc peractæ dimensio-
nem non omnino difficilem esse. Sinuum vero et pro-
montoriorum sive peninsularum periplum ad amussim
ô MARCIANUS HERACLEOTA.
rèr xephshovr où évyarèr dxp6ÿ sapaoriaas. Où yàp xaS
épohoyounérer | résur Goxep éxi ris yis Où Tüvr AewPéparr
sv ddorwoplar mosobrras, oÙre xx) ? rÿs Jaidoons 5 rù»
#hoûr drdovoiv. Ÿ soxciobe* yèp Xyou pépir xÉA%OS xxTà dr
alyialdy aùrèr » meprypaPñ oradlwr p' Ümäpyar * roüros
el pér vis xAnoloy xal wap” adriv Tir dibra® xeprndo,
éAérrovas pr * ebpioes oraôlous voù xar°” aëvèy rèv alyra-
M» Badiforros , ris dà dAnbelas où wo) dapapnioss. Ei Jé
zis évdorépe xepexhsvoes Tèr air xÉXOY, rrovas roù
Æapà rè» alyiaèr mAcloarros sûphoe: oradlous, xai Toro
Tocaurdxs * dy eüpor, dodus &y els Bpayurepor xepatyo:
To meplahou Tùy xux)ov. Üorep yèp dal rür sepiPepeidr
l xa9” dpoloynaérwr cod. —? x” x) Huds. — * Saérres Huds. —
* üroxeïioües Huds.— 5 roéru» cod. — * rap” aÿriy rèv ddra cod. sap° av-
Tir dicva Huds. —? pès Huds. — * éydorépo Huds.— * roravréus Huds.
exigere haud possibile est. Non enim per loca certa et
explorata, ut terra per vias publicas itinera faciunt, ita
mari navigationem confciunt | homines |. Nam sumatur
exempli gratia sinus, qui in circuitu per littus ipsum sit
stadiorum 100; hunc si quis prope et juxta littus ipsum
circumnaviget, pauciora quidem inveniet stadia, quam
qui per littus ipsum incedit : sed a veritate non multum
aberrabit. Si quis vero interius hunc ipsum sinum cir-
cumvebatur, stadia adhuc pauciora numerabit, quam
qui juxta littus navigaverit, et [numerum sensim im-
minui] toties comperiet, quoties breviorem peripli cir-
cumducat circulum. Ut enim in circumferentiis , si quis
LIBER PRIMUS. 7
dns uerà vûv ÉEmôey ypanpiy évépas EdoDe Kepiypà-
des mepiQépesar *, Tà aûTà méparta Éyououy, xa) xduy
Byr, xal per” éxeluny érépay + à deutépa mepiQépsia
Dasrwv edpeShoera vis mporépas * xal rad» à TplTn Ths
deurépas , poiws x) À terdprn Ts Tplrns, xal äxohovbws
oÙrw ysvdpsves desxvdoivro y ef ris éQeËïis voùro æouoin.
Oërew xa) dx) vüv xbXwur, xaSéxep dv vi) xeprypaQi
sepiQepasdy , Éécoss vois meprAéouoi .xal dià mheiévwr
oradlw wouïalas Tèv mAoûr, ua) ds? EAartévwy ©. Toro
dE aa) dx T6v didéxhwv oafès dy xatacrain. El ydp.T1s p}
rein sir éSéo: Top x6Xmor +, GNAQ diawheïr ém” eb0slas,
Bpaxéraros y à didnhous EQein, dar’ elxéTews mi T5 Tüy
TepinhedvToy xeloüas yvoun Tôv dpiôpdy Tv makudr ëv
l sepPepelar Huds. — * érépa cod. — © Aesrrdvur Huds. — t ég Aa
ré xéAsov deest in Huds.
post lineam exteriorem, alteram intus describat circum-
ferentiam, eosdem terminos habentem, et rursus alte-
ram, aliamque post illam; secunda circumferentia priori
minor invenietur, et rursum tertia secunda, similiter
et quarta tertia : et si lubet ulterius rem prosequi, quæ
deinceps factæ erunt idem plane monstrabunt. Sic in
circuitione sinuum, eodem fere modo ac in ductu cir-
camferentiom , licet circumnavigantibus pluribus et
paucioribus stadiis cursum peragere. Hoc autem ex na-
vigationibus manifesto liqueat. Nam si quis sinum non
circumvehi velit, sed recta navigare, navigatio hæc bre-
vissima apparebit : adeo ut numerus veterum in sinubus
8 MARCIANUS HERACLEOT A.
Tois xÉAwOUS xal rois dxparrploss. Ai d} roùro ovpGaire:
ToÙs pèy ŒXÂWS drapsrpou, ToÙs dà érépors. ÂE:ov oùr
ovyyvopms Tà xepl rèr dpchpèr rür oradluw eüpeoxbpevor
araiopa, ni» el pi mou mapà wo roro ylrorro, £xsl
xal EMws mapà süctr ds xl Tà xcioTor Tois xahmoïs
door wep ous yEypitaotr, x] zaoër rür Daharrüy Tèr
Tüvr oradiwr dpiÜpèr oùx &» sis ebpos ourddorra. Ts
Toiatras diaQorias ràs atlas panpèr &» cfa Méyesr. OÙre
À router épée , ÉSrr pr, 2e a6deur apalaharriow,
za) éxirclor, | à pèr En Sdaoca xarà | r}r éoxépar ?
clodyes xd roù xadcvpérou Âraavrixoë seXéyovs tv elo-
pody Éxouoa, xai éxl mo) ywpeï clow vis yis, ds æpès
' Quz uncis inclodunter desunt in cod. et in Huds. — ? éosépar
cod. és zépar cod. Herr.
et promontoriis merito pendeat a proposito circumna-
vigantium. Propter hoc accidit nonnullos quidem uno
modo dimetiri, alios vero alio. Venia ideo dignum est
erratum, quod in numero stadiorum reperitur, nisi
quando valde grave esse contigerit : quoniam et aliter
veterum plerosque, quotquot periplos scripserunt, de
numero stadiorum maria pet omnia non adeo inter se
convenire deprehendamus. Hujusmodi autem varietatis
causas et origines longum esset persequi. His vero ita
se habentibus, gentibus nimirum et civitatibus mari-
tuis et navalibus, [oceanus exterior | ad occidentem
jrrumpit, influens e pelago, quod Atlanticum vocatur,
et longe intra terras progreditur quasi orientem versus,
LIBER PRIMUS. 9
ès dvaronàs !, péyps roù looixoÿ xéAwou, És éoris dv 15
Kauxy ? E9ves. Écre S à slomhovs abris otevoraros xarà
ds eyonéras Hpaxdéous onfhas, #ros Hpdxde:os mopludy,
cradiur dadpyuv n', xal Toër” Éors où xÉXmou Tourov,
fros vis Sadärens, Tà orôua érépwbey yàp oùx Ev ris éx-
shevoeier dnd This Éow * Saldoons els Tôr dxeaydr, mr
dd roù elpnpévou HpaxAs{ou mopÜpod. Éxrelvetas 68 à * xaf?
duäs aÿrn Sddaoaa nai uéypr ris AlyÜrrou, ris Dréxerres
1ÿ ueonuGpla 5, ds dvrixeïoles 1% Apa6ly xéAmw 1ù xaS
duäs xahoûuevoy Alyfrrioy méhayos, xal yiveotos uéyav
lbôpèy, Ty peraë) yñvr Toÿ ve Àpa6lou x0XROU, al Ts
xŸ juäs xaTà Toûro Tù pépos Dadoans. Tèv pèv où
#epihouy Ts Sraïdrins Taÿrns dd This émiTouñs Tv sa
l'efou rs às spès rès yis, dyd péyps Huds. —*? K:Axy cod. — 5 ris
too cod. — * éxreiyeras dè 6 Huds. — ® peou6plz cod.
ad sinum usque Issicum, qui in provincia Cilicia est.
htroitus ejus angustissimus est juxta columnas Hercu-
leas appellatas, sive fretum Herculeum, latitudine pa-
tens stadia 80, et hoc est sinus bujus sive maris ostium;
nam ex altera parte non datur alicui enavigare ab inte-
riori mari ad oceanum, nisi per fretum Herculeum
dictum. Mare autem nostrum extenditue usque ad Ægyp-
tum, quæ meridiei subjecta est : adeo ut ex adverso
snui Arabico jaceat mare, quod nos versus Ægyptium
dicitur; et magnus fiat isthmus e terra, quæ a sinu Ara-
bico ad nostrum usque ex hac parte pertingit mare.
Periplum igitur hujus maris in epitome undecim libro-
10 MARCIANUS HERACLEOT A.
ExGNlor Âprepadiipou voë yewypéQou ! caQi xarerioauer,
ds æpoclpnrai- rüv À En Sadacaüy ro: cixeavy égjou
re ? xal écweplou olxeïor Üwoorärres wÜvoy, Tèv xepixhour
dvaypdÿas mpoeihôuebe. Éparoo@éyns uèv à Kupnvaïos riy
ueylornr nepiQépesar ris Éyvwouéyns dnaons yiñs elvas Aéyes
oraëlous xe xai So”. Oùra dà xal Asbvuoos 5 à roù Asoyévous
dyapsnérpnxsr. Tiroepaïos © à à Seséraros 15 pr xelpa
xa} &AnÜeï madevoe: mpeabrepos, rois à xpévoss Épaæro-
oûévovs vesrepos oradlwr in * iv yir dxédeiËey clvas, x)
roù dy mAérous elvas ris yis ouvéornxe °° polpas peonu-
épivès, roù dè prxovs pu” ?. Év rofre à 7$ uérpæ wepié-
xeTas à olxouuéyn els speïs dimspeSeïoa ropès dxelpsr , els
l'ymorypé@ou cod. et Huds. — ? éwrov xal cod.— 5 dè xai à Asôvuaos ô
Huds. — ‘ Irokouaïos cod. — ? cradlus pès ° cod. et Huds. — $ ovré-
oraxer 6’ cod. et Huds.— ? px” cod. et Huds.
rum Ârtemidori geographi perspicue complexi sumus,
ut ante dictum est : marium vero exteriorum, sive
oceani orientalis et occidentalis periplum de proprio
perscribere maluimus. Eratosthenes quidem Cyrenæus
dicit maximum totius terræ cognitæ circuitum esse
stadiorum 259,200. Similiter autem et Dionysius Dio-
genis filius dimensus est. Ptolemæus vero divinissimus,
Eratosthene licet annis junior, experientia tamen et vera
doctrina senior, terram stadiorum esse 180,000 de-
monstravit : et quidem 80 gradus meridionales latitu-
dinis habere ostendit, longitudinis vero 1 40. Hoc autem
modo ambitur terra habitabilis, divisa in tres continen-
LIBER PRIMUS. 11
7e Âolay xa) AiGinv xa) Edporns , donep dxaoiv Éyvworas.
Ta pv oùr Eüporny dd ris AuGuns dioplkes Tù xarà T'd-
dipa orêua To axsavod , bep Hpdxhesov xaxhoüoi mopÜuès,
à” où iv slopoñs Tèv cxsavdy els riv duerépay mouïotes
Sdacoas * mpoclrouer * xai mé d Tévais rorauds, Éoris
ny Evporny drd This Âolas polos xarà T dpxr@os dio-
pes uépos els Ty Moudriv ? éxGGNAwy Miuwnv, dris 5 els
rè» Ilévro» éËlnos rdv xaxhoÿuevor EbEsivor. Tv dé As6uyr
où» rÿ Âola doplkes, nd uèv ris Eüpurns à xposipnuévos
Hpéxesos mopôués à: dd à ris Âclas rù xadouusvoy Ka-
wÉixdy roù Nefkou otèua. Tir S8 Âclay mpès uèv rny
Etpsiwnr diopl@es à mposspnuévos Tavaïs morauds , mpès dè
my AuGuns à æpopn0ès © KavwGixdy Troù Nelhou otôua,
l Saaccor Huds. — ? Medrns cod. — * #ris Huds. — t HpaxActou
ropôués cod. — * æpopnôèr cod. et Huds.
tum plagas, in Asiam, Libyam, et Europam, prout
omnibus notum est. Europam quidem a Libya separat
ostium oceani juxta Gades, quod fretum Herculeum
appellant, per quod oceanum in nostrum mare influere
prius diximus : et rursum [eum terminat] Tanaiïs flu-
vius, qui Europam ab Asia similiter separat ad partem
septentrionalem, [sese] exonerans in Mæotidem palu-
dem, quæ transit in pontum Euxinum appellatum. Li-
byam vero una cum'Asia ab Europa quidem disterminat
prædictum fretum Herculeum; ab Asia vero Nili ostium
Canobicum appellatum. Asiam autem ab Europa dividit
præfatum Tanaïs flumen; a Libya vero prædictum Ca-
2
12 MARCIANUS HERACLEOT A.
xaÜà mpoespixapuer. H rolvuy ! xaQ” juäs Sdassa, xal
auvéarouoa Tÿ duTixS cixeavd , à Toù Hpax}elou #opÜpoù
meprypéQes Très rpeïs drelpous, TÜvde Tùr Tpémor. Ts pr
Eÿporns, reprmheopéver Ty xar” aûriy x6Xmwy y TH xab
fus Sahdoon, À rapélos yopa Tir dpyir Eyes md Toù
Tavdidos rorapoÿ xal xarafye: éx) rdv HpdxAeior ? xop-
Opdr, nai Tà T'édespa Tv vicov * xal Éoriv à oûumas aùris
ephwhous crade y xal S-5. Ts dé AiGins dd Tiyyis *
aékews épi To KavwGixoù roù Nelhov oréuaros à æapd-
ædovs ot) oradles à xal on 5. Ts 8 Âolas oùv rÿ Al-
yérrw, dmd voù KavwGixoë 505 Neo orbuaros péype roù
æorauoÿ roù Tavdidos à mapéæhovs éoTi oradlwr € xal px'?.
H rofvuy ofuraca yopa ris mapalou Srakdoons vis xaÿ°
1 spossphxapey, #ro: vür Huds. — * Hpdxe:os Huds. — * oradiwr p. y’.
xai 0. Huds. — ! Téyys Huds. —5 oradlos p. ÉE xai ox’. Huds. — + roù
zorauoÿ Taydidos Huds. — ? pu. s” xal pa”. Huds.
nobicum Nili ostium, ut prius memoravimus. Nostrum
igitur mare conjunctum oceano occidentali per fretum
Herculeum has tres continentes circumscribit in hunc
modum. Europæ quidem, sinubus ejus qui ad nostrum
mare patent circumnavigatis, reglo maritima incipit a
Tanai fluvio, et desinit ad fretum Herculeum et Gades
insulam : et universus ejus periplus est stadiorum
39,000. Libyæ autem præternavigatio a Tingi civitate
usque ad Canobicum Nili ostium est stadiorum 40,280.
Asiæ vero cum Ægypto præternavigatio a Canobico Nili
ostio usque ad flumen Tanaim est stadiorum 60,120.
LIBER PRIMUS. 15
duäs éoviv, À ve vis Edpoinns, xal ris AiGüns, xa) ris
Âchs, vréda 47 9v". Écr: à Spor plv Tüv frelpor
peyébovs Évexer À Âola, Seurépa 8 À Ain, Tphrn dè
Esporan. Toy dè rpiür Salaooër 7ÿ peyédes ruyydve:
sporrn pl À xarà 1ù lvdixdr méhayos* deurépa à à xa9°
duîs, À peraËd AiGÿns xat Eüpomns, dpyouévy uv drè
l'adeipas, fros roù Hpaxdelou zopôuoë , dfxovoa dà uéy ps
vis Âolas- vptrn dù à Ypxavla. Méyebos dà ris olxovuévns,
T0 péy dd dvaronïs dmt doi dvaustpeïres ! oradluy
GnQue'?- roùro dé éors rd-dmd l'éyyou rorapoë éxGoXÿy ,
t0ù dv lvdoïs dvarohxewrérou morauoë, ni Tù Svrsxcraror
vis GAns olxouuévns dxporsipio , à xaheïras pv lepèr &xpor,
l asagerpéres cod. — ? oradio» js. ê. nQne. Huds. .
Universa igitur regio Europæ et Libyæ, et Asiæ, quam
mare nostrum alluit, est stadiorum 139,400. Ex [tribus]
autem continentibus magnitudine quidem Asia est pri-
ma; sed proxima Libya : tertia vero Europa. At inter
ta maria magnitudine primum est illud, cui [ab ortu]
continuum est Indicum pelagus; secundum vero nos-
tum, quod interfluit Europam et Libyam, incipiens
quidem a Gadibus sive freto Herculeo, et usque ad
Âsiam pertingens; sed tertium Hyrcanium. Terræ au-
tem habitabilis magnitudo ab ortu quidem ad occasum
computatur esse stadiorum 78,545. Hæc vero est, ab
ostiis Gangis fluvii, qui fluviorum apud Indos maxime
orientalis est, usque ad maxime occidentale totius orbis
habitabilis promontorium, quod Sacrum appellatur :
14 MARCIANUS HERACLEOT A.
Tfs Ïénplas dot) Tüv Avorravür Evous. Toëro ! dè l'a-
dtipor , ro: Tüv HpaxAdous 2 ormAdv, durixaitepor Ÿ Tuy-
xéves ds orddia 7 8, Toù dé mAdrous À evbeïa , À mAaTUTEn
ruyxdves oÙoa, dvaueuérpnra dy Ë"- roùro J6 écriv éd
meonuéplas © &mi roùs äpxrous, olov nd ris Aidiomixis
Sadaons uéyps OoûAns ris mioou. Tür dè peyloTuv xéd-
#uv, mpôros péy éoriv à l'ayynrixds *, deurepos dà à Ilep-
cuxds , tpiros dà à xadofuevos oùrw Méyas, rérapros dè à
Âpd&os, méuxros dù à Alliomixds, Exros d8 à où Ilévrou,
&douos dè à roù Alyaïou ? mehayous, Éydoos dè à Ts
Mascridos Nuvns , Évværos d8 à ÀSplas roi lovios x6Axos,
Jéxasos dè à ris Ilpowovridos. Ty dé peylorur vfowr À
! roûrou dè Huds. — ? HpaxAclous cod. — * durixwreros Huds. —
‘orddia 9°. Huds. — * peou6plas cod. — * l'ayysrixès cod. — 7 Ë) éov
cod.
provinciæ autem est Lusitanicæ in Iberia. Verum hoc
magis ad occidentem vergit quam Gades, aut columnæ
Herculeæ, circa stadia 3,000. Latitudo autem secundum
rectam lineam, quæ maxima, est stadiorum 43,060.
Hæc vero est, a meridie ad septentrionem, veluti ab
Æthiopico oceano ad insulam Thulem. Verum maxi-
morum sinuum primus quidem est Gangeticus ; secun-
dus autem Persicus; tertius vero qui Magnus appel-
latur; quartus Arabicus; quintus Æthiopicus; sextus qui
Ponti est; septimus vero qui maris Ægæi; octavus qui
paludis Mæotidis; nonus autem Adriaticus sive Ionius:
decimus vero qui Propontidis est. Insularum autem,
LIBER PRIMUS. 15
xonowv }, na ris mpams Tébsws, porn uv à Ta-
zuo6äm viaos À Haruoruolvdou ? xxhouuéyn mpérepôr, vüs
dé Zauxn- deurépa dè rüv Bperavnixüry à ÀXElaw, zplrn
d 1 Xpvoñ xeppévnoos 5, rerdprn dè sûr Bperarvixür à
buepvia , méurrn dè À IIshomévynaos !, Exrn Où à 5 Zixs-
Ne, é6dbun dè à Zapdo , bydôn dà À Kupvos(, évvérn Kprn,
dexérn KÜmpos* x} raÿra pèy ém) roooürov* éxi dè Tà mpo-
xeiueya uerabnabuele. ÀpEbneba dè Toù meplxhov, xa9ù
Tpotipxauer , dmd ToÙ Apa6lou x0)mOU xa Toù puyoù abroù
xahovuévou Alhavirou + Evôa pdélioré éotiw, ds mposlpn-
Tu, xa) TÔ ovevairatoy vis nmelpou, xal dueïpyov Tù ui
cuvée niv xa© juës Séacoay 1$ À paËle uuyS. OBros
l'xepoortows cad. — * The Enpouydoÿ cod. Ida cipobvdou Huds.
— Xpôon xepodmaos cod. et Huds. — ! IIeAozdynoos cod. — * éxrn dè
La. cod. — ° &yddn dè Küpyn cod. — ? Arhavyrlou cod. et Huds.
sive peninsularum maximarum, primique ordinis, præ-
cipua est Taprobana insula, quæ Palæsimundi prius
erat appellata, nunc vero Salice; secunda Albion Bri-
lannicarum una; tertia Aurea Chersonesus ; quarta Iver-
na Britannicarum altera; quinta Peloponnesus; sexta
Sicilia; septima Sardinia; octava Corsica; nona Creta,
decima Cyprus; atque hæc quidem hactenus, nunc vero
ad rem propositam transibimus. Periplum autem, ut
ante diximus, exordiemur a sinu Arabico, et recessu
ejus qui Ælaniticus appellatur; ubi, ut prius dictum,
pars est continentis angustissima, mare nostrum diri-
mens a secessu Arabico. Hic vero recessus vicinus est
16 MARCIANUS HERAGLEOTA.
dè à puyds yermmüy vuyxdves Tr Te AlyÜxrty xal rÿ Ile-
Tpalg xahouuéyy Àpaële, Pris ri Aeyouévn loudalz ouvdares,
35 [amor Td vos dot) zpès Tÿ xa©” uüs xelusvor
Saïdoon. Éor yàp dd l'éèns ris év Ilodæoriyy æédess
dx) Très puxdv Toù Àpa&lou x0Amov, xa) rèv xpoeipauéror
Afhar |, nebÿ mpès Tiy ueonu6play Tis wopelas ? yiv0-
pévns, orddia aoË'. Tüv pds oùv dpiotTepüy THs Àotas
mepdiy , TOUTÉOTI, TMS TE Àpa£ias Ts Evdaluovos xa) ris
Épubpäs Sahdoons, xa} er” éxelynv roù ILepoixo xÉXAov,
xa roù lvdixoù mextyous rayrès, dypi rüv Zivüe © roù
Evous , xx} roù méparos ris éyvwouévns yhs rdv éxpiGéararor
moinoôueba meplxhour, xal mir Tür oradlwv dyauérpmor.
Toy dé dsEidy rüv vis AuGüns uepév péyps roù xadouuévou
1 MéAar cod. et Huds. — *? pecip6pla» rüs mopias cod. — 5 r0ÿ Zinÿs
cod. et Huds.
Ægypto, et Arabiæ quæ Petræa appellatur et contigua
est Judææ, cujus provincia Palæstina nostro mari adja-
cet. À Gaza enim Palæstinæ urbe ad intimum sinus
Arabici recessum et prædictum [sinum] Ælanitem, si
quis iter pedestre contenderet ad meridiem , stadia sunt
1,260. Sinistrarum itaque ÂArabiæ partium, hoc est,
Arabiæ Felicis et Rubri maris, et dein sinus Persici, et
totius Indici pelagi, usque ad Sinarum gentem, et ter-
minos terræ ocognitæ, periplum quam accuratissimum
faciemus, [adjicientes] etiam stadiorum dimensionem.
In partibus autem quæ ad dextram Libyæ sunt, usque
ad promontorium Prasum appellatum, et insulam Me-
LIBER PRIMUS. 17
Ipdcov dxperrnplou, xal ris MevouSiddos ! yfoou, ràs pèy
zooomryoplas Tu méhewr xa) Tür émivelov dnAdooper: Er
péy Tüv Sralacoüy xal Tüy xOXT&Y xa) rüv dxparnplu,
ra) rüv four Tàs byouaclas onpavoèpey ?+ à uaxpoë dà
Toïs iacriuaor rèv dpiôpèr Tüv atadlwy wpoothlaonues.
Toure pv yèp Tüv deliy pepüy éxidpou écris, à dià
This S dyauertpioews memoulueba oaQi, puûs Évexa Ts Sé-
cews ris Te yñs xal ris TaMdoons, Nymep * Eyes spès Thv
drréepa Ths Âclas xuÿpas, rouréoti rôv 1e À pd£ov ) Xai
rüv lvdGr, xa) rGv Eur ddr - Tv dE épiorepôy uepüv
perd ris mpostpnuévns © ésayyeNas Tôv meplihou omov-
dj * éxoinodusba. |
\ Mepourddos cod. et Huds. —? onpasoüue»s cod. et Huds, — 5 à rÿs
&. cod. et Huds.— * éxep cod. et Huds. — * xpocipnuévois Huds. —
‘ cxoudà» cod.
nuthiada, nomina urbium et navalium indicabimus, in-
super et marium, et sinuum, et promontoriorum, et
insularum : longioribus vero distantiis numerum sta-
diorum apponemus. Atque hæc quidem percursatio est
deatrarum parlium, quas dimensione manifestas facie-
mus, præcipue gratia situs terræ et maris cum respectu
ad oppositas Asiæ regiones, hoc est, Arabum, et Indo-
rum, et aliarum gentium : partium vero ad sinistram,
ut prius polliciti sumus, periplum diligenter scrip-
simus.
18 MARCIANUS HERACLEOTA.
TÔN ABSION MEPÜN TOT TE APABIOT KOAINOT KAÏ TRE
ÊPYTOPAZ 6AAÂSEHE KAÏ TOT INAIKOT HEAÂTOTE
HEPITAOTS.
H rolyur Sécis xa) xeprypaQ} Tür delire ris Aides
pepv, voùroy Exes Tè» Tpéxor. Xp) yàp xpè Tür war
pépos vès xa® Êdou spoowyoplas xal niv Sécu dpAdow
rôr Témov. IDéorr: yèp rèv Âpatixdr amor ds spès pe-
cnpépler perplws spès tir Éw mapeziorpéPorti, xa) dsEdy
Exoys: Tir fasipor, mpoirn pér écris À Afyuwros, pépes !
To) yermmäoa 7% xÉXxp: ToUrG dè wapoixoüair Àpa£as-
yéerios ÉyOvoPéyos. Merà 38 rafrys à Tporyhoduruc) ? éxs-
sciotor éxteivouévn® Rrapdxss ydp wapé Ts aürèr Tèr
1 péyp noi cod. — ? TpwyAodxÿ cod.
2. PARTIUM DEXTRARUM SINUS ARABICI, RUBRI MARIS,
ET INDICI PELAGI PERIPLUS.
Situs igitur et descriptio dextrarum Libyæ partium
ad hunc modum se habet. Oportet enim generales ap-
pellationes et situm locorum prius indicare, quam si-
gillatim recensere. Nam si quis sinum Arabicum naviget
quasi meridiem versus, leniter flectens ad ortum, et
a dextra continentem habeat, primum se offert Ægyp-
tus, aliqua sui parte sinui [ Arabico] contermina; huie
autem adjacent Arabes Ægypti Ichthyophagi. At supra
hanc [| Ægyptum] regio Troglodytica latissime extensa :
protenditur enim juxta ipsum sinum Arabicum et Ru-
LIBER PRIMUS. 19
odéor xbAxov, xa) mapà rèv Épulpès Séaocas : usrà
& 5 orêua T0ù Apa6lou xbkmou ébs éotis À Épvbpà S4-
laaoa. Ilepswdovrs rolvur rafrny, xal duoles dy dËi& rhy
pr Exorts, éxdysros uèy à adrès xÉAmos év roïs deEoïs
pépeos vis Épubpüs ruyxéver Salons: sapoixoüoi à
sos OÙ re sposipnuévos Tporyhodras !, xa) ol AbaNirau ?,
xa) spocériys ol Méoudos 5 1à Hyn. Éxmedoayr 8 rèv
xbdos, xai Tr Épuôpès Sdacaar, dpéua nws peTà Tè»
séiso» narà rù dxperipior orevouuénr *, éxdéyetas vù ]»-
dy zélayos dvazextauéyor éx) mo - nai T5 dy pfuss
drop © xpès viy Éw xal Très dyarohds Toù Aou péyps
Zinôe roù vous, bep és) rêe ris olxovuévns wyyéves
xelusvoy © xaTà Ty mpès Tais dyvarohais &yvwoToy yir:
! Touyddéres Huds. — * Ares cod. # AJXre Huds. — * Moowoudoi
cod. et Huds. — * oresouém» Huds. — diéyxo» Huds. — ‘ xssuéy cod.
bram mare : nam ostio sinus Arabici continuum est
Rabram mare. Hoc igitur [mare] circumnavigantem,
et similiter terram a dextra habentem excipit idem ille
sinus, cui dextram versus est Rubrum mare : hoc au-
tem [ mare] accolunt prædicti Troglodytæ, et Aualitæ,
insuperque Mosyli populi. Egredienti autem sinum
[Arabicum] et Rubrum mare (paulatim post sinum
bune juxta promontorium in angustias coactum) occur-
rit Indicum pelagus, in immensum porrectum : et lon-
gtudine quidem pertingens ad orientem solisque ex-
ortus usque Sinarum gentem, quæ ad extrema orbis
habitabilis jacet juxta terram orientalem incognitam :
2.
20 MARCIANUS HERACLEOTA.
7$ dà mAdres mpès peonu6pler dvayebpevor | ni wheicror,
péyps Tñs érépas dyvootou yis This xeTà Ty ueonu6piar ?
Ürapyoons 5 + x” fy mai À Ilpacciôns xadouuérn dia-
Telves * Sdhaooa rap” Cyr © Tv peonuépivir &yvworor
yñv, pps vis Lo, Toù pèy do æeXdyous üxdpyovaaf,
Tavryv Où id Tir xpoièr Aayoüoa Tir æpoomyoplar. Merà
Th» Épubpàs rolvuy Salacoas xdubarrs mpès Thv peonp-
Gplar xal ôpoluws éy delig Tir yiv Éxoyrs, T6 Te pos
à ÉXéQas Tvyyéve: xeluerov, xai 9 Âpoyaro@épos yépa
peÿ” ñv éxdéyeras Tù Eôvos Tù AeyOueror Bap6apixèr, xal
TÔ BapGapixèr xadovueror méayos, év © xÉARO: Te mhelous
‘loi ; xal où Spépos vis xadoupéns Âlavlas. Ka) xpäros pr
1 dyayeouéynr cod. et Huds.— ?-r}y meowp6plas Huds.— ‘ ÿxdpyouoær
cod. et Huds. — * iareiyy cod. — 5 wepi Siys Huds. —? ixdoyosou» cod.
et Huds.
latitudine vero ad meridiem versus maxime diffusum,
usque ad alteram terram incognitam, quæ meridiei
subjacet ; juxta quam et mare Prasodes appellatum
(Indici quidem pelagi pars, hoc vero cognomen sorti-
tum a colore) extenditur circa totam terram meridio-
nalem incognitam usque ad orientem. Post Rubrum
igitur mare versus meridiem flectenti, et similiter a
dextra terram habenti objacet mons Elephas, et regio
Aromatifera : post quam sequitur provincia Barbarica
appellata, et pelagus Barbaricum dictum , in quo plures
sunt sinus et dromi (hoc est cursus) Azaniæ, quæ sic
vocatur. Et ex sinubus quidem insignioribus primus in
LIBER PRIMUS. 21.
Tor émioduuy xOÀTos ÉdTir év ar ô xaholuevos Âréxora :
el9” dEñs puxpds alyads xal péyas, ue? os repos x6)-
ros uéyas LÉYpt TOÙ Pérrou dxparrnplou. Merà dè raüra à
heyouéyn Bpœyeia Séhaooa, xal à .mepl aûriv udyioros
xôkmos, dymep olxoüai Bép6apoi As6pwroQéyos. Év d rÿ
tédes Toû xOXmOU xeîras TÔ uéyioToy dxpurrnpior , à xaheïtas
[lbdoos äxpoy , xa à Mevouôlas * vicos, où m6pp« vob
dxowrmplou ruyxévouoa. Kal à pv On Sréois xal meprypa@à
Tv debuy pepdv Toù Te Âpa6lou XOXHOU xai Ths Épuôpäs
Sakésons, xa) mpoaériye roù |vdixoù meXdyous roù npès
ni peonu6plas * dmoxAlvoyros, roüroy Eyes rdv rpémov. Tà
d xarà pépos oÙrw mas tes.
1 Meyovr las cod. MevourSlas rhoou Hnds. — ? peoru6plas cod.
ipso est, qui nuncupatur Apocopa; exinde ordine par-
vum littus et magnum; tum et alter sinus immensus
uque Rhaptum promontorium. Post hæc vero mare
quod Breve dicitur, et maximus circa ipsum sinus quem
accolunt ‘barbari Anthropophagi. In extremo autem
sinus hujus maximum est promontorium quod appel-
ktur Prasum, et insula Menuthias, non longe a pro-
montorio distans. Âtque generalis quidem situs et de-
scriptio dextrarum partium et sinus Arabici, et Rubri
maris, præterea et Indici pelagi, quod-meridiem versus
excurrit, ad hunc modum se habet. Quæ particulatim
vero recensenda veniunt, hoc fere modo.
22 MARCIANUS HERACLEOT A.
TÔN ÂPISTEPON MEPÜN TOf TE ÂAPABIOY KOANOT KaAÏ TA
ÊPTOPAZ 6AAÂSTHE KAÏTOT ÎINAIKOT HEAÂTOYTE HANTÔZ
HEPÎTAOTSE.
Tôy 3 dpsorepôe ris Âolas pepôy , À! ris æelpou xa)
Tüv Jadacoër Jéois, robré» nus didsrres vèv spéxor.
Xpù yàp xévraïda, spè Tr ? xarà uépos brouaciüy, rds
xaD6)ov noces spoonyoplas, xal rir Jécir cupivas Tür
rémur. IDéore: rolouy rèy ÂpdGios xbAxor xal dpsorepès
Égorrs Tv #wcipos, spam ués éotis à xaïovuéyn 5 Eüdal-
pos Âpa6la sept or rdv Apdior Snfnouoa x£hxov, néyps
où mpoppnbérros ! Àpa£lou #0p0uoë. Merd à à orssà
roù ApaGlou xéxmou éxdéyeras 5 Épubpà Sdacoa, y —e-
1 3 cod. et Huds. — ? xp@ro» y cod. et Huds.— éori» ÿ Evdainess
Apa£lou sepi Huds. — ! spopadéros cod. et Huds.
3. PARTIUM SINISTRARUM SINUS ARABICI, ET RUBRI MARIS,
ET TOTIUS INDICI PELAGI PERIPLUS.
Sinistrarum autem ÂAsiæ partium, tam continentis
quam marium, situs hic est. Oportet enim et hoc loco,
ante [quam ad] particulares [descendamus, | generales
proferre appellationes, et locorum situm ob oculos po-
nere. Naviganti igitur sinum Arabicum, et continentem
sinistræ obversam habenti, primum sese offert Arabia
Felix vocata, per totam sinum Arabicum exporrecta
usque ad prædictum fretum Arabicum. Post angustias
vero sidus Ârabici sequitur Rubrum mare : quod cir-
LIBER PRIMUS. 235
prshéorss na niv fweipor dpiorepès Exoss , Tù æpoppnbë» !
En rüy Âpd6or Hvos éxdéyeras sapà säcay Taÿryy Tapoi-
xoÿr ? Ty Hxeipoy. Ér Tofrm à 1% pépes ts Sahdaons,
xa) TÙ rür Ürnprrôr Byos ruyxdves siûs rôv ÀpdGur Üwdp-
xov pis [xal] uéyps ris! dpyiis roù Lixoû Sixos eéhdyovs.
Merà 3 niv Épuôpds Sdlaoas ébis 5 dors 1ù lodixdy xé-
Aayos. ILeprw dort: rolyur xal rofrou rà dpuotepà uépn 5à
Rpès Tv À pd£ur yhv dvanenrauéva péyps ToÙ oTÉuaTOs Toù
ILpo:xod x6wou, éxdéyeros 8 re Zlaypos rù bpos, xal à
Zagahtras ? xbXwos péyioros dv, xal dire © Éyps Toù
otéparos vob xéAwov rob ILepoixod. Eloneloavrs d8 els rdv
[Lpouxdy x6Xwo , xa) wepswhdoyrs roüror , épiotepds dè rÿv
læpopnôèr cod. et Huds. — ? zaposxoüyrs cod. — 5 ÿxdpywy cod. et
Hods. — * péyps yis dpyis cod. et Huds. — * é£ ñs cod. —* Zlxypos
cod. et Huds. — 7 Aoyañrns cod. et Huds. —! péyioros, dy xai diixon
cod. et Huds. |
cumnaviganti, et continentem ad lævam habenti, oc-
currit prius memorata Arabum gens, universam hanc
continentem habitans: In hac autem parte maris gens
est Homeritarum, ad Arabum terram pertinens, et
wsque ad initium Andici pelagi pertingens. Deinceps
vero post Rabrum mare est Indicum pelagus. Circum-
naviganti igitur quicquid est hujus maris ad sinistram
diffusi circa Arabum terram usque.ad ostium sinus
Persici, occurrit et Syagros mons, et sinus Sachalites,
qui maximus est et pertingens usque ad os sinus Persici.
Intranti autem sinum Persicum, illumque circumnavi-
ganti, continentem vero ad sinistram habenti usque ad
21 MXHCIANES HEBACLEOTA
Pros Score. pos. ie San tas Téypeldos soranoë,
de ares Ée vo Îbncmës aaare ses ÿ Zausezs ! 50 Evos
éméperes.. Où uv EG ei + unis perè où» Yovorarèr
au tayzanes. 202 ie rouanies 5 mhsërror pépos,
éxes ve Trade roù roi parent miss. Ârréussres S
à prune vas 55 Rare Sañaray vf ani Ÿpmavia Xeyo-
per, ai Tomas Tr AT Zi mUEE néyar * ioôpde ris
Arias. Exreserc. E-m ados , soi moûs che Éw rèe so»
aie D Léa sayas. 3 wi haciparse trs Kapparlas
duos rapasnes *. Ken ere auten ti vis F'elauoiss ros xsf-
ae try xanes.* is ue Srtin à dun} à ércès l'éyyoe
ATEQUQË NuEyn. ÀS MERE T1 LEDUTETI TŸS FESÉOOU vEO0S
F sukque ren : aix: cod. scout Hiuis — ? aexa cod et Heds.
— * mapusnss Hinin
otium Tiynibs Puminis, 1 ipeo etium sinu Persico se
ofkrt Susiuina provincii. Atqui tuse post Susianam jacet
Persis, post quan um pars Carmanæ usque ad
angustias sinus Persict. Sins autem Persicus ex adverso
est Caspio man, quod et Evrcamium appellatur, et co-
angustans terram intermedium efhcit magnum ÂAsiæ
isthmum. Egredienti autem hum sinum, et orientem
versus naviganti, sinistrorsumque simikter continentem
habenti, occurrit rursum Indicum peligus, quod acco-
lit reliqua Carmanie gens. Post hanc Gedrosia est pro-
vincia; deinceps vero est India, quæ intra Gangem flu-
men sita est : cujus continentis medio ex adverso jacet
LIBER PRIMUS. 25
xar” dvixpd xeïros peyiorn Tampobdyn xahouuévn. Merà
dé raÿrns À érépa éotir vd) À éxrds ! L'éyyou roranuoë,
bpou ruyxévoyros éxatépos Tv box yudr. É» 98 Tÿ
bmès l'éyyou Évdixÿ à Xpuoÿ xahouuéyn yeppoymaés ? éori-
pe® dv d xadouuevos Méyas x6Aros * oÙ-xarà Td uecairaror
où épor vis éxrès l'éyyou Évdsxeñs 5 na) Tôv Zuwds ele.
EN? ébjs rù Tüv Zivdy doriw Eâvos, xal À Toûraw unrpé-
sous, fris Oeïvas mpocayopeleru, dpioy ris éyvwouévns
yis xal dyvootou ruyyxévouoa. Kai à uèy On Tüv Tomy
Jéois xa) weprypaQh Tv dpiorepy Tis Âclas pepôr , vob
Te ApaGiou xéXRov nai Ts Épuôpäs Saddaons, xa} poo-
érrye roù Ilepoixob x6AwOU xa) roù Évdixoû medyous mavrds,
roro» Eyes td» Tpômor" Tà dà xarà pépos oÙrw nos Éyes.
'féx ris l'éyyou cod. —? yepoémaos cod. et Huds. —5 Îydixis xal
tér Livdy écris Éyos , nai à x.5.). Huds. °
nsula maxima Taprobana appellata. Post hanc vero
atera est India, extra Gangem fluvium, qui disterminat
utramèue Indiam. In India vero extra Gangem cherso-
nesus est quæ Aurea vocatur : post quam sinus, Magnus
nominatus, cujus juxta medium sunt termini Indiæ
atra Gangem et Sinarum. Deinde Sinarum est gens,
horumque metropolis, quæ Thinæ nuncupatur, termi-
nus terræ cognitæ etincognitæ. Âtque generalis quidem
locorum situs, et descriptio sinistrarum Asiæ partium,
et sinus Arabici, et Rubri maris, quinetiam et sinus
Persici, et totius Indici pelagi, ad hunc modum se
habet : particularis vero, hoc fere modo.
26 MARCIANUS HERACLEOTA.
TOT APABIOT KOANOT KAÏ : TÔN APISTEPÜN MEPÜN TÜN
IIAPÀ TÈN ETAAÏMOTSS APABfAN HDEPIIAOTS.
À Edda/pcr Àpafla mepiophRetos dd ply parus vais
shevpaïs ris Te Ilerpales Àpaias, xa) Er vis Épaprou
. Apabias, xa} 1% vorly pépes roù Iepaixoÿ xéXœou péxpe Tir
éxGonÿy roù Téypidos morauoë, na) uépes vis Idixis Sa
Mdoons, dnd à peonuGplas ? rÿ Épuôpé Saïbaoy* rèv à
Déci rouudrnr Tir Eyes. [oowéwroxs spès riv psonw6plar
els rh Épubpès Sdassas, xal td lyixds séayos és)
mhsioror, xal dowep xeppéynoos © ueylorn rharuréry
louÿ spocsyounéym xepippeiras rÿ Sakdoop. ÊE éxarépor |
d abris Toû lobpioù Tür pepv x6Amo: do wapaté6Anyres -
x) omis. cod. —*? peoples cod. — % yepdyacos cod.
&. SINUS ARABICI ET PARTIUM QUÆ AD SINISTRAM JUXTA
ARABIAM FELICEM PERIPLUS.
Arabia Felix terminatur a septentrionibus quidem la-
teribus Petrææ et Desertæ Arabiæ, et parte australiori
sinus Persici usque ad ostia Tigridis fluminis, et parte
Indici maris; a meridie vero Rubro mari; hujusmodi
autem situm habet. Versus meridiem procidit in Ra-
brum mare, maximeque in Indicum pelagus ; et veluti
chersonesus magna, [continenti] adhærens latissimo
isthmo, mari circumfunditur. Ab utraque autem isthmi
èjus parte duo sinus protenduntur : et horum unus
quidem [excurrens] a partibus quæ ad occasum, sinus
. LIBER PRIMUS. 27
xa) rofrors à pè» êx Tüv wpès Ty domépar Pepiy À pd&ios
xoerras x6XwoS à æposipnuiéros , à dE xpès Tir Éw veveuxchs
ILpouxds ! xd xos dvopd£eres - rà dE para) névra dd À pa-
Élu puyxoû péxps rob æpoespnpévou Ilspoixoë xéAwou, xa©”
à pépos Très éx6odds à Téypis mouïras porapès, FEpiF ET
tu, xepoovnooes$f ? dis æposlonras ruyxdvorra 5. Éôn 5
shiora xa) péyiora dy adrÿ Eyes, dv rà wpoceyi Tÿ Da
AMooy xard rè» æeplahour dnnuthloeras. Tà À wep} rùr
dyéva vis Eüfaluovos ÀApa6las perè iv Ilerpaiay xa)
nr Épnpor Âpa6lay xaréyovoiy ol xaofuevor Zapaxnvo),
Helovas péy Eyoytes xpooyyoplas , noXkiv dè diaxaréyovres
Enuoy yfv. L'errmüos yoùy oùros rÿ Ilerpala ÀpaGla, xa)
1ÿ Éprduc Àpaële , na) rÿ Haruorivy !, xa) ri Ilepoldi 5, xa)
Iepooxds Huds.— ? yepooynooa dis Huds. yepooymacadès cod. —
! svyxévovoa cod. et Huds. — t Ilakworhyn cod. et Huds. — * Ilepoièy
Bads.
dicitur Arabicus, ante memoratus: alter vero ad ortum
vergens sinus Persicus nominatur; sed terra quæ inter-
media est omnis ab Arabico recessu usque ad prædic-
tum sinum Persicum, qua ex parte se exonerat Tigris
fumen, cireumnavigatur, peninsulæ ad formam (ut
prius dictum) quam maxime accedens. Gentes autem
plures et maximas in se continet; quæ mari | quum sint]
fnitimæ ex periplo manifestæ erunt. Loca ad cervicem
Arabiæ Felicis post Petræam et Desertam Arabiam in-
colunt Saraceni qui vocantur, plures quidem sortit
appellationes, multum vero terræ desertæ possidentes.
Hiigitur vicini sunt Arabiæ Petrææ et Desertæ, et Pa-
28 MARCIANUS HERACLEOTA.
dxoAo Vs Tñ x posipnuéyy Esaluos: Àpa6le. Écr: dà ris Ei-
Jalnovos ÀpaGlas rù pèy uñxos orédia gaV', rù déxAtros ord-
dia po v'. Éyes 8 rà Hvn #ros catpaxelas ! » à", xÜdes dà
émioduovs xal xouas p Ed”, Épn éxlonua se’, xorapods éxi-
oduous d', Auuévas émioduous ç', xÜAæous éxiouous e', al-
yiadoès ueydhous dlo, mlaovs émioduous Tès y TG wepis he
elpnpévas }e'. Oi xdvres éxd roù À oaGÿr ©? dxporrmplov uéxps
Toù Mecaylrov * x6Awov roù æapà ny Eüdaiuova Àpa£iar TUy-
Xdvovros ordis pu" *. Oi dé oûpwavres $ dud roù APa-
pérou puxoù roë &v 1% Àpa6ly xéAxy uéyps roù Mevarkrou ©
xéXmou, xal voù æpès Ti Épiuy wéparos * roù Ileporxoë
xéAroU, ma) Ets Tüv éxGoÿ voë Téypidos moranoÿ où
1 Sym ris carpæslas cod. et Huds. — ? Âca6d cod. et Huds. — * Mes-
cavkrou cod. et Huds. —! ordda ÿpp' Huds. —® oévrarres cod. —
* Muoayfrov cod. et Huds. — ? zépars cod. sépare Huds.
læstinæ, et Persidi, et consequenter prædictæ Arabiæ
Felici. Patet autem Arabia Felix in longitudinem stadia
11,700, in latitudinem vero stadia 8,850. Habet autem
| provincias sive satrapias 54, urbes vero insignes et
vicos 164, montes insignes 15, fluvios insignes 4, por-
tus insignes 6, sinus insignes 5, littora magna 2, in-
sulas insignes in periplo memoratas 35. Ab Asaborum
promontorio usque ad Mesanitem sinum, qui juxta
Arabiam Felicem, stadia omnia sunt 5,1 40. Totius vero
oræ maritmæ Arabiæ Felicis peripli, ab Ælanitico re-
cessu in sinu Arabico usque ad sinum Mesanitem, et
extremitates Persici sinus versus [ Arabiam | Desertam,
LIBER PRIMUS. : 29
rephihou mavrès This xapaïlas ris rüy Etdasnévor À pdGwv
vis eloi orädios y pr° !.
SOYSIANRE HEPTAOTS.
Zovorar) xeïras pèv dv 5% ITepoixÿ x6X mp * mepropléeros
à émd pèv Epxrev vi Âcovpla, dmd dù Sloews rÿ mpoeipn-
uéyp Babvawyig, mapà Tù roù Téypidos morapoÿ uépos rd
uéyps Sadoons, md dà dyarodfs T5 Ilepol, dmd dà pe-
onpéplas r$ Ispoixÿ xÉAmY , dmd réy ExCOAGy roù Tlypados
rorapoÿ, péxpe Tv ExGondy Tüv els rdv Ilepoixdy x6Arov
m0ù Opodridos ? morapoë. Kai à pèv ÊAn vs xcpas TEpi-
ypa@t rouadrn * à dé xaTà pépos mapémhaus oÙro rws Eyes.
Ârd roë dvarouxoÿ otéuaros Toù Tiypidos morauoë x)
l'ordi yups. Huds. — ? Opoaos cod: Opaddios Huds.
atque etiam ostia Tigridis fluvii, stadia universa sunt
38,150. |
5. SUSIANÆ PERIPLUS.
Susiana quidem jacet in Persico sinu; terminatur
autem a septentrionibus quidemAssyria : sed ab occasu
prædicta Babylonia, juxta Tigridis fluvii partem, quæ
ad mare : ab orienti vero Perside : a meridie autem
Persico sinu, ab ostiis Tigridis fluvii usque ad ostia
in sinum Persicum Oroatidos amnis. Atque hæc qui-
dem universa regionis circumscriptio : præternavigatio
vero singularum ejus partium est in hunc fere modum:.
Ab orientali ostio Tigridis fluvii ad Vallum Spasini sta-
50 MARCIANUS HERACLEOTA.
Xdpana Zraotvou? ordûia x. Karà roûro Tà pépos ras
xeïras AxQdra ? Acyopén * ratrns À vives 5 rÿ #eplsy
Ts Evdaiuovos Àpa£las Æpoavéuovoir , Ér Taïs À’ mfouus
dpiduoïvres. Âxd 38 roû Xépaxos Zxactvou * x) Mayalou
_ æorapoë éx6oïds orédia Ÿ'. Âxd 3 Mayalou morapoÿ éxi
IbyAofdy © xXso» Aeyéusror oréda v'. [lapouxoüos 8 rèr
xÜdxo» roùro» xa) vos sep} adrè» rémous Édvuaioc, rs
Zovoiarÿs Bytes xoipas. Karà dé rè» xÜAwor Toùro» vÿoos
xeïres, TaËlava * Aeyouérn. Âxd 38 roù xéimou éx) rès
Toù Evalou æorauoë éx6oràs orddia ...c’. Karà roùros Très
aorapôyéy Tÿ usooycla xôMs mir Tis Zouciaris pyTpé-
xoMs rà Zoëoa. Âzd $à roù Etnalou xovapoÿ sis Tévayos
1 Xdpaxa ILeoivo6 cod. et Huds. — * Ax@ddese cod. et Huds. — 5 sué-
sus rivès Huds. — © Xdpauos Ilaoiyoÿ cod. et Huds. — 5 Zrades cod. et
Huds.— ‘ sepl airs cod. et Huds. — ? TaËlay cod. TaËia Huds.
dia 80. Huic [Susianæ] parti adjacet insula Apphana
nominata : quam nonnulli adtribuunt periplo Arabiæ
Felicis, [eam] numerantes inter insulas triginta quinque.
À Vallo autem Spasini usque ad ostia Magæi fluvii sta-
dia 700. Verum a Magæo fluvio usque ad sinum Pelo-
den [vel cœnosum}] appellatum stadia 400. Hunc vero
sinum et locos adjacentes incolunt Elymæi, Susisnæ
regionis | populus |. Juxta autem hunc sinum est insula
Taxiana nuncupata. À sinu vero usque ad Eulæi fluvii
ostia stadia. . .6. Juxta hunc fluvium in [regione ] me-
diterranea civitas est Susa, metropolis Susianæ. Ab
Eulæo autem fluvio ad Tenagon arenosum usque ad
LIBER PRIMUS. sl
dunôdes ! del vès où Opodridos ? orauoÿ dxConds ogddia
w'. Écrs dè rüs Zovoravs Tù pds uÿxos orddia yP'; Tv
& shéros orddia Grs' 5, Éyes 38 ESvn roi catpaxelas
.ç, rédes dù émioduous a) xuuas 10, morauods émia-
pos d', Inadôn xéamor, Tévayos duuüdes, Hpaxdéovs
onflas 5, OÙ wdyres dud vob arôéuaros ro Tiypidos xota-
poù uéyps süy éxGoXdr Tob Opodridos Ÿ morauoÿ roù rapd-
ro 1%s Zouoiavhs xoipas orédios 7 yuX. .
HEPXAOZ HAPATAOTE
[lspos xsfras pr xal aûr) y Tÿ Ilspoix x6Am y. Ilepi-
opesos dè dd pèy Epxrwr T5 Mnôlg *, dd dè ddaews Tÿ
! uuadoes cod. —* Oparlou cod. Opariou Huds, — 5 orddia 67» Huds,
— curpæzlas cod. et Huds. et sic sæpius. — ? orfus cod. et Huds. —
*Opaslou cod. et Huds. — 7 orddsa Huds. —* Mndel cod. et Huds.
œlia Oroatidos fluvii stadia 450. Patet autem Susiana
quidem in longitudinem stadia 3,500, in latitudinem
vero stadia 2,350. Habet autem provincias sive satra-
pas 6, urbes vero insignes et vicos 17, fluvios insignes
k, sinum Peloden, Tenagon arenosum, Herculis co-
lumnas. Stadia universa præternavigationis Susianæ re-
gonis ab ostio Tigridis fluvii ad ostia Oroatidos fluvii
sant 3,430.
6. PERSIDIS PARAPLUS.
Jacet quidem et Persis ipsa in sinu Persico. Termi-
natur autem a septentrionibus Media : ab occasu vero
52 MARCIANUS HERACLEOT A.
po pALÉYI Sovoiarÿ » Ed À dvarony T5 Kapuarla, dxd
d psonu6plas ! 7% Ilepoixÿ xÉXxY, Toù Opodridos 3 dpEa-
“pévn morapoÿ, péyps Tüv éxéonüy Baypdda S roù xorapoÿ.
Ka) 7 pév ÊAn ris xoipas seprypaQn toxfrn * à à xærà pépos
%epluhous Tobror Eyes Tèv Tpémor. Ârd rür éxCoNGy roù
Opodridos worapoÿ x} äxpas Tabxns * Acyonéns arddia Q.
À 53 Expas Tabxns mr) Poyoudyos 5 orauoë éxÉéodàs até-
dia ÿ'. Év dà 76 mopdnhy vos xeïres ZSQ0a ° xadouuéyn.
Âxd dé Poyoudyios ? morauoÿ els Xepobynaov orédia Q.
ÉrraÿSa TAPAXEITAI vHOOS AxcEdySpou xahounéyn. Âxd
fs Xepoomoov els Bpiaodva © morauoÿ éx6odas orddia yv'.
1 peoSplas cod. — ? Üpariou cod. Opariou Huds. ut paulo pist. —
5 Béypada cod. et Huds.— ! Taox%> cod. et Huds. — * Poyopasias cod. et
Huds. — ‘ ZaadS cod. et Huds. — ? Poyouaylos cod. Poyopasles Huds.
— + Bpsodura Huds.
jam dicta Susiana : ab oriente autem Carmania : a me-
ridie vero sinu Persico, incipiens ab Oroatide fluvio
[et pertingens] ad ostia Bagradæ fluvii. Ac universæ
quidem regionis circumscriptio ita se habet : periplus
vero locorum singulorum ad hunc modum. Ab ostiis
Oroatidos fluvii usque ad Taocen promontorium stadia
500. À promontorio vero Taoce usque ad ostia Rhogo-
manis fluvii stadia 700. Occurrit autem in prætervec-
tione insula Sophtha nominata. A Rhogomani fluvio
ad Chersonesum | promontorium ] stadia 500. Hic adja-
cet insula Alexandri appellata. À Chersoneso autem ad
Brisoanæ fluvii ostia stadia 650. At a Brisoana fluvio ad
Ausinza stadia 600. Ab Ausinzis vero ad ostia Bagradæ
LIBER PRIMUS. 55
Âx) 4 roû Bpiooéya ! worauoÿ sis Aüalya? ordôia x. Amd
Aiob{on [els 5] Baypdda * rorapoÿ éx6oras orddia ur’.
Érraïla 5 vis Ilepoldos roùs êpous © dmorcheuréy mpouipl-
mues, Écr: dà ris Ilspoldos à pr pñxos orddia à, 1 08
néros qu’ 7. Eyes 38 Eôvn À catparelas 1’, méheis dE œi-
duos xa) xuipas A6", morauoès ériopous y', depounipiov
éxionpor Ev, xeppôvnoov * éxlonuoy x, vlaous émioi-
pos 6. Of mévres xd roù Opodridos 10 péyps Tüy Toù !!
Baypdda morapoë éxéo\üv Toù mapénhou ris 1üv Ilepoüy
tépas orddsos pv’. |
| Bproodsas cod. — ? Zabaiyda cod. Zravaiyda Huds. ut infra. — 5 els
omis. cod. * Bdypada cod. et Huds. — Épyraïda T0 pñxos- évraÿda
Hods. — # roÿ épous cod. —? orddia d'+ rd dè sAdros. . .v'. Huds. —
‘ oxrpazias cod. et Huds.—* yepodynaov cod. yeppo. éxlo. a’ omis. Huds.
— 1 Opasiov cod. et Huds. — !! néyps roù Huds. — !? arddia Huds.
fluvii stadia 450. Hic Persidos terminos desinere prius
dximus. Est autem Persis longitudine quidem stadia
k,000, latitudine vero 1,400. Habet gentes sive satra-
ps 10, urbes insignes et vicos 32, fluvios insignes 3,
promontorium insigne 1, chersonesum insignem 1, in-
sulas insignes 2. Præternavigationis Persarum regionis,
ab Oroatide usque ad ostia Bagradæ fluvii, stadia
cuncta sunt 3,400.
KAPMANÏAZ IEPIHAOTS.
h Kappayia ! péper péy ris xard Tèr Ilspouxds xeïres
xbXnov, pépes À mapà Tù lvdixdy xédayos usrà rè» x6Axor
rdv» Ilepoixér. IlepsopiReras dè ed pèr äpxruv T5 éping
Kappavlg, &rd 0 Sloeus rÿ æpoppnôelon * Ilepoldi xx) 7%
xpocspnuévo Baypada rorauÿ, xni Ets Tÿ Aeimouéve pépes
Toù Ilepoixoù xéAmou, di rù mpès div dpay abrèr, xahov-
pév Kapuavixé ‘+ &nd dè dvaronüy l'edpuoia Tÿ Eve
zapà Tà Ilepoixà Épn dd dè peonuéplas perd Tà oterà
Toù Ilepoixoù xéAmou 15 dx mehdyes. Kai n pèy ÊAn ris
xSpas mepiypaQh Tosxÿrn * à dè xaTà uépos replxhous oÜrers
Eyes. Ârd 16» éxÉoRy roù elpnuévou Bæypéda 5 xorapod
1 H omis. Huds. — ? zpopnlelon cod. et Huds. — * péyps seë cod. —
\ Kapparoÿ Huds. — 5 Brypadä cod. et Huds.
7. CARMANTE PERIPLUS.
Carmania partim quidem adjacet Persico sinui, par-
tim vero Indico pelago, post sinum Persicum. Termi-
natur autem a septentrionibus quidem Carmania de-
serta : ab occasu vero prædicta Perside, et Bagrada
fluvio prius memorato, insuper et reliqua parte sinus
Persici, quæ Carmanica appellatur quia ad occasum
spectat : ab oriente Gedrosia provincia juxta Persicos
montes : a meridie post angustias Persici sinus Indico
pelago. .Atque hæc est universæ quidem regionis cir-
cumscriptio : locorum vero particularium periplus sic
-* habet. Ab ostiis [jam] dicti Bagradæ fluvii usque ad
| LIBER PRIMUS. 55
xl Adpa | morapèy otdôia +. Évraÿla æapoixodos Kaun-
Aofooxo), ris Kapuaylas ywpas bvres. Àxd dè Toù Adpa
rorauoÿ émi Kafpawos morauoÿ éx6ords oradia Q'. [ Âxd 2
d roù Kéfparos xorauoÿ| éx) Koplou morauoÿ éx6onas
crédia Ÿ'. Karà rodrous rods rérous vious xeïra Àynddva
udouuéyn , év 3 uliros xoXX) yiveras. Âmd 9 où Koplou
rrapoÿ els. Ayrvddva 5 orapoÿ éxGonès orddia v'. Àmd 3
ywddya noranoë ér) Àyddvios * morauoë éx6onds orddia @.
[opéxervas dè rois rômois roûrois vioos Oépaxra 5, Amd
4 ro5 Asddyios ° zotapoi éni Zœyavoù ? rorauoû éx6oXàs
otädia v'. Ând Zayavoÿ norauoÿ éxéordr © els Àppé-
dvoar ay orddia o!. Amd de Àpuoêütons éni Appéor 10
! Aépa Huds. ut infra. —* Quæ uncis includuntur, desunt in cod. et in
Hods. —5 À ysddapa cod. et Hnds. — * AdSdyios cod. et Huds. — 5 4 dpa-
xfa cod. Oopdyda Huds. — * Âsd dé Toudyns cod. et Huds. — ? Zaydyou
cod. et Huds. ut infra. — * éx6oXds cod. — * Âpué£ouoay Huds.— 1° À.
poièns éx) Apuélwr cod.
Daram fluvium stadia 300. Hic habitant Camelobosci,
qui Carmaniæ regionis sunt. À Dara autem fluvio ad
ostia Cathrapis fluvii stadia 500. [ À Cathrape fluvio] ad
ostia Corii fluvii stadia 700. His locis adjacet insula Age-
dana appellata, in qua multum rubricæ est. À Corio
autem fluvio ad ostia Achindanæ fluvii stadia 4oo. Ab
Achindana fluvio ad ostia Andanii fluvii stadia 500. His
autem locis adjacet insula Oaracta. Ab Andanio vero
fuvio ad ostia Sagani fluvii stadia 4oo. Ab ostiis Sagani
fluvii ad Armozusam civitatem stadia 200. Ab Armozusa
vero ad promontorium Arrhozon appellatum stadia 800.
3.
56 MARCIANUS HERACLEOT A.
dxpornipioy Aeyôpevor aTddia os. Âxd dà roù Appélorros !
dxpormplou és) Kapxé])ar éxparnipios atddia ÿr'. Évraïôa
Æapdxsrra Tà æpoppnüès Zrpoyyl or * Ëpos rù Zepupd-
pados 5, ÿrep dynixcioôos EPaner xarà tir Eüdaluova Àpo-
Clay rd ÂcaGGr * Bpos 5 re xx) éxporripior, dxep éxdrepa Ëps
76 xa} dxporripua Tà orevà moueï Toû Ilepoixoù x6Awou. Oi
xdyres &xd roù Baypada © orauoÿ uéyp: roù Zrpoyyüdou
Gpovs, xai KapréAns Éxpas roù sepfwhou ? ris Kapparlas
roù mapà Tèv Îlepouxdy ruyydvorros orédios 5 d av’. Oi de
oûuxavres ® roû xeplnhou wavyrès roù Ilepoixoù xÉAxov dxd
Toù ÂoaGSy 1° Bpous xal ro5 Âoa6ÿy dxporrnplou péyps Toù
Zespupdqudos ! Zrpoyyfhou Épous xal Kapzéns dxparre-
1 Appdlur cod. — * Erpoyyior cod. — 3 Zspdqudos cod. et Hnds. —
4 Apa6lay Ilaoa6d cod. et Huds. — ® dpos re dxp. cod. — 4 Bdypada cod.
— 1 septshovs cod. — orda cod. et Huds. —* oéyzayres cod. et sic
ubique.— 1° Âcd6w dpous xai räs Àya6d cod. et Huds. — !! Zepdmedos
cod. et Huds.
À promontorio autem Armozonte ad Carpellam promon-
torium stadia 550. Hic accubat præfatus Strongylus [sive
Rotondus]mons, qui [vocatur] Semiramidis; cui in Ara-
bia Felici oppositum esse diximus Asaborum montem
et promontorium; qui utrinque montes una cum pro-
montoriis faciunt angustias Persici sinus. Carmaniæ pe-
ripli juxta sinum Persicum, a Bagrada fluvio ad Stron-
gylum montem et Carpellæ extremum, stadia omnia
h,250. Universa autem totius Persici sinus peripli ab
Asaborum monte et Asaborum promontorio usque ad
Semiramidis Rotundum montem et Carpellæ promon-
LIBER PRIMUS. 57
pu... éndéyeros ! rù véixdy méayos xpès évarodàs éxres-
xusvos* @ td Rermôpevoy pépos Tis Kapuaylas rapixes uéy pi
Mouvapivalwv ? yñs. Éxdéyeras Tolvuy perd iv éxpay Tir
Kionéas péyioros x6Aros à xahoUuevos Ilapéywr, difncrv
péçps ToÙ dxpurrnpiou roù xaouuévou Aay£arip 3, xa) Ts
nou ris xahouuérns Al6ns *. Tà dé xœrà pépos oùtws Eyes.
Ârd KapréNans Expas els Kavddmiv © mé orddia g. Ér-
Taa waposxoüoiy ol xaovuevos Tacapyddas ©, Kapnarüy
res yévous. À nd Sà KavOdmidos ? médews eis À ypioav mél
créa av’. Amd ‘8 À yplons 8 méhews êx) Kôpprava Ÿ éur6-
por süv éxioduwr orddia y’. Âmd de Koppdvoy 1 ém)
' Desiderantur quædam ante éxdéyeres. Huds.-— ? Movoapudyes cod.
et Huds. — 3 Alou6axüp cod. Axap6axdp Huds. — * Ef6os cod. et Huds.
—! Kaycdri cod. et Huds. —* Ilxoapyddes où Kapparüy dyres éyyés. cod.
et Huds. — 7 Kayparidos cod. Kayedridos Huds. Kauparidos cod. Herv.—
{pes ris cod. — * Ouayà cod. et Huds. — 1° Opuardy cod. et Huds.
torium . . .excipit Indicum pelagus orientem versus ex-
tensum : cui prætenditur reliqua Carmaniæ pars usque
ad Musarinæorum terram. Post Carpellam igitur pro-
montorium sequitur maximus sinus, Paragon nuncupa-
tus; pertingens usque ad promontorium Alambater dic-
tum , et insulam quæ vocatur Liba. Quæ singulatim vero
[describenda |, sic se habent. À Carpella promontorio
ad Canthapin civitatem stadia 1,000. Hic habitant qui
Pasargadæ appellantur, ex Carmania etiam oriundi.
Ab urbe vero Canthapide ad urbem Agrisam stadia
250. Ab Agrisa urbe ad Commana emporium insigne
stadia 600. À Commanis vero ad Rhogana stadia 150.
58 MARCIANUS HERACLEOTA.
Péyava orddia pv. Âmd 88 Poydvon els Zadépov xotapoë
éxGonds ! otédia ps’. md Sà Zaképou rorauoÿ x) Méciôa ?
orddia a’. Amd dà 5 Maoiduwr els Zauvddxns * axé orédia
o'. Évraïfa mapoixobos XswvoPayos ©, ris Kapuaylas nai
arol ruyyévovres. Âad à Zauvdéxns xékews éx) Zapu-
Séxov ? worapod éxGonds otéfia Q'. Ànd dd Zauvdéxou zo-
rauoÿ els Tioa $ m6 ovrddia v'. À nd dà Tia xédews els
Yépraxoë morauoÿ éxGonds orddia 9°. À md 8 roù Yépiaxoÿ 9
motauoÿ éxGonüv êx) Baylav !° &xpay orddia v.. Âxd d
Bayias !! äxpas eis Kuila 1? Apéva orédia av’. Ànd à
Kukor Auuévos els AauGærip dxparipioy orédia v'. Kara
TaÿTa [ra] pépn Ÿ xeïros vioos mehxyla IIéXAa ! xadoupén.
1 éxGodds éxi Ilao1da, intermedia omis. Huds. — ? Ildorda Huds. —
5 dé omis. Huds. — ‘ Âpudaxy cod. et Huds. — * yeAo»oQdyos cod. —
* Seuvdaxÿs cod. et Huds, — ? EapvAaxoë cod. — + Tnod cod. et Huds.
ut infra. — * Tdpaixou æor. éxGoXâs cod. — 1° Baiay cod. Kagiay Huds.
— 11 Baoias cod. Kaokas Huds. — 1? Kufèa Huds. — 15 pépes Huds. —
14 Ida cod. et Huds.
À Rhoganis autem usque Salari fluvii ostia stadia 2 50.
À Salaro autem fluvio ad Masida stadia 200. À Masidis
vero ad Samydacen civitatem stadia 200. Hic juxta
habitant Ghelonophagi, qui etiam ipsi ex Carmania
sunt. Ab urbe autem Samydace ad ostia Samydaci fluvii
stadia 500. À Samydaco vero fluvio ad Tesam civita-
tem stadia oo. Ab urbe Tesa ad ostia Hydriaci fluvi
stadia 200. Ab ostiis vero Hydriaci fluvii ad Bagiam
promontorium stadia 4oo. À Bagia autem promon-
torio ad Cyiza portum stadia 250. À Cyizorum vero
portu ad Alambater promontorium stadia 4oo. Juxta
LIBER PRIMUS. 59
[Dopaxsrrai dà 1ÿ Adan6arip ! dxparnplo vicos xahoupévn
AËn ?, Éyraÿla réheuräs rèv x6Xwo» Tdv xahoUuevor Tlapé-
JwTæ posspirapuey. Écr: dà à xûs æeplxhous aüroÿ àmè
Kapréns éxpas els Adapéarip dxparipro orédia g.
nd à roù Adaparip dxpurrnplou els Aepev66iAa orédia
a. Érraïba napéxeras vicos Képuivva xahoupéyn. Amd 58
LeperoE ans els KowPéyra Aiuéva orédia ov'. Amd d Kw-
Qarros Auuévos cis Lopaubou morauod éx6onds orddia 9.
Ârè # roù Zopéuou rorauoÿ els Bédapa 5 orddia ov'. Âmd
À Badpur els Mouodpva m6 otddia r'. Écrs dà vis Kap-
paylas Tà uèy püxos orddia 8%, rù dè mAdros aÿ. Éye à
By Fros carparelas Ÿ r', noneis d8 émianuous xa xwuas xy',
: Adepbareip cod. et Huds. ut paulo post. — ? Z/6n cod. et Huds. —
Bdpeda cod. — * orddsa ê Huds. —# oarpaxlas cod. et Huds,
hæc loca in alto jacet insula Polla nominata. Alambater
autem promontorio adjacet insula Liba appellata. Hic
snum, qui Paragon cognominatur, desinere prius dixi-
mus. Est autem totius ejus periplus a Carpella promon-
torio ad Alambater promontorium stadia 1,500. À pro-
montorio autem Alambater ad Derenobillam stadia 2 50.
Huic adjacet insula Carminna nuncupata. À Derenobilla
vero ad Cophanta portum stadia 250. A portu Co-
phante ad ostia Zorambi fluvii stadia 200. Ab amne vero
Lorambo ad Badara stadia 2 50. À Badaris autem ad Mu-
sarna urbem stadia 300. Patet autem Carmania in lon-
gitudinem quidem stadia 7,000, in latitudinem stadia
1,500. Habet autem gentes sive satrapias 1 0, urbes vero
insignes et vicos 23, montes insignes 3, fluvios insi-
40 MARCIANUS HERACLEOTA.
épn éslonpa y, morapods émiofuous 1}, dxporrnpla éxt-
onua y, Auévas éxiofuous do, poovs ? éxiouovs &'. Oi
advyres nd Toù KapwéAns © dxparrnplou péyp: Mouodpvos»
Aéews Toù meplahou vis Kapuarlas ris æapà Tù be
æéhayos orddoi S erv'. Où dà oûurarrtes nd roù Baypdda
morauoÿ péxps Movodprwy r#6AewSs Toù xepluhou xdous *
Thés vüy Kapparür xapadlas orddios go’ ?.
TEAPOXSÎAZS HEPÎIAOYS.
l'edpsola wspropheras dx uèr Gpxrow Tÿ Apayyarÿ
xa) rÿ Âpaywola: md d8 Sdaews Tÿ xpospnuérn Kapuarle
uéxps Sodoons* dd À dvarony 1% vis lvdixis pépes
r$ æapà rdv lv» æorapby péyp rod npès Tÿ uympovev-
1 Jéxa Huds. — * ofcovs Huds. — * Kapréa cod. et Huds. — t Moe-
caprazdhews cod. Movodp»a Huds. — 5 orddia Huds. — ‘ ordoes Huds
— 7 ovddia go” (1,200) Huds.
gnes 10, promontoria insignia à, portus insignes 2, in-
sulas insignes 5. Carmaniæ Indico pélago adjacentis
peripli, a Carpella promontorio usque ad Musarna ci-
vitatem stadia omnia sunt 5,350. Peripli totius Carma-
niæ oræ maritimæ, a Bagrada fluvio ad Musarna urbem,
stadia universa sunt 10,200.
8. GEDROSIÆ PERIPLUS.
Gedrosia terminatur a septentrionibus quidem Dran-
giana et Arachosia : ab occasu Carmania prædicta us-
que ad mare : ab oriente vero parte Indiæ juxta
Indum amnem, usque ad limitem Arachosiæ jam me-
LIBER PRIMUS. Al
bios Apaxwala ! &plou: md 8 peonuplas 15 lvdixÿ re-
Adyes. Kad à ps On eprypa@n rosadrn * Tà dè xarà pépos
res Éges. Àmd Movodpves ? néhews els AprdGios rorauoÿ
héoïds otddia gr. Avanaedoavr 5 À 55 morauÿ, nés à
h del xarà Tèy dydmhouy xeîros Àp@is xahoupéyn® xa)
Fi dvorepor duolws y deËig roû morauoÿ méds Ilapois 5
pmpérols vis l'edpwolas. Amd 38 roù ÂAprdGios xorauoÿ
cs Péspaua sb arédia Çv'. Àmd 08 vis Pémpava médews
dx) Tuvasxy Aipéva orddia @'. Évraÿla xeïvres ai Tv
Lerriy 6 xouas. Ând dù D'uvasxy Auévos els KoïduGa ?
crédia v'. Évreëley dpyeres à Ilaraknv) yc$pa, As rd meï-
gros à vds morapès roïs orépaois éurepielnQe, xa) a-
! Apæywaiou cod. et Huds. — ? Movoaprär cod. et Huds. — 5 Avazeÿ-
œwres cod. et Huds. — ‘ xdes cod. et Huds. — * IlapoiS- cod. Ilepoig
Hods. — ° Apa6trews cod. et Huds. —? Kolau6a cod. et Huds.
moratæ : meridie vero Indico pelago. AÂtque generalis
quidem circumscriptio hæc est : particularis autem ad
hunc modum. À Musarnis civitate ad ostia Artabios
fluvii stadia 1,300. In fluvium autem naviganti a dextra
juxta navigationis cursum jacet urbs Arbis nominata :
et superius etiam ad dextram similiter fluvii Parsis Ge-
drosiæ metropolis. À fluvio autem Artabio ad Rhapraua
civitatem stadia 550. À civitate vero Rhapraua ad Mu-
lerum portum stadia 500. Hic jacent Arbitorum vici.
À Mulierum autem portu ad Coïamba stadia 4oo. Hic
incipit Patalene regio : cujus maximam partem ostiis
suis complexus est Indus fluvius, atque ipsam quidem
42 MARCIANUS HERACLEOTA.
Tv À iv prrpésoy xadouuévny Ilérada. Merà dè rè ! >
otôpa roÿ. \ydoù xorauoë doxep vicor xeïolas ouuGé6mus
xa} érépas xbdes whelovas. Éor: 08 ris l'edparrlas rù ui»
pixos orddia çx', rù dà héros orädia gay ?. Éye: dà ya
fros oatpanelas © n°, médes dè émionuous xai xoïuas 16,
êpos uéyioroy a', moraudr uéyar a', Muéva émionuos: a *,
yhoovs émiouovs 6. Oi xdvres àxd Movodpror s6dews sis
Piédya 5 adris rôv l'edpwolos rapañlas otédioi ywy'*.
ÎNAIKAE THZ ÉNTÔS T'ATTOT ? IOTAMOT, KAÏ TÜN ËN AÏTA
KOAION KAÏ NÉHYON IIEPIHAOTS.
À © eyrès l'éyyou morauoë |vdix) mepiopièetas dd puy
1 Merd ro cod. —*? orddia cv (250) Huds. — * oarpaxkas Huds.—
4 ya Huds. — 5 Pièay cod. et Huds. —* y» Huds. —?Téyyou roù
xor. cod. — # H omis. rubricator in cod.
metropolin, quæ Patala nuncupatur. Post tertium vero
os Indi fluvii contigit et alias complurimas jacere ur-
bes, insulæ ad modum { circumfluas]. Patet autem Ge-
drosia in longitudinem stadia 6,600, in latitudinem vero
stadia 5,250. Continet autem provincias sive satrapias
8, civitates vero et vicos insignes 12, montem maxi-
mum 1, fluvium magnum :, portum insignem 1, insu-
las insignes 2. Gedrosiæ | regionis] littoralis a Musarnis
civitate ad Rhizana stadia universa sunt 3,800.
9. INDIÆ INTRA GANGEM FLUVIUM, UT ET SINUUM ET
INSULARUM AD EAM PERTINENTIUM PERIPLUS.
Que intra Gangem fluvium est India definitur qui-
dem a septentrionibus Imao monte, juxta superjacentes
LIBER PRIMUS. AS
dpxtus TP ludy pes mapà Toùs Ürepxssuévous aûroÿ Zoy-
davois xa) Zdxas' ànd dà duoews mpès uèv Ti Saidoon 7
spospnuévg l'edpuolx * xaTà dè Tiv usobyeior vi Àpaye-
cle xal dvorépo roïs Ilaporauoddas l: dwd dè évaronür
15 l'éyyn sorauÿ: dxd Sà peonuéplas rÿ ivdix eyes.
Ko) 5 pèy dAn weprypa@n rouaurn. Ô 88 xüs TEpiTAOUS TÔ
r0 Nauord@uou Auévos ? uéyps où Kapu S dxparrnplou Toù
uépous où wposipnuévou Ts évrès l'éyyou bôrxñs [ dos |
orédia aus’.
TALPOBÂNHE NÉZOY HEPÎTIAOTS.
Tg * éxpwrnplo Tüs Évdixñs r5 xadovuéve Kopu dvri-
xerros T0 Ts Tampobävns viaou dxpuripiov 7 xa)oUuevoy
1 Ilaporamoddes cod. — ? AMpéyos omis. Huds. — 5 Kwpd cod. Képu
Huds. — * in Té littera T omissa a rubricatore.
sibi Sogdianos et Sacas : ab occasu autem mare qui-
dem versus Gedrosia prædicta; juxta mediterraneam
Arachosia , et superius regione Paropamisadum : ab
oriente vero Gange fluvio : a meridie Indico pelago. Et
generalis quidem ejus descriptio hunc in modum se
babet. Universus autem periplus partis prædictæ Indiæ
intra Gangem a Naustathmo portu usque ad Cory pro-
montorium {continet | stadia 1,725.
10. TAPROBANÆ INSULÆ PERIPLUS.
Promontorio Indiæ, quod Cory appellatur, opponitur
promontorium Taprobanæ insulæ Boreum nuncupatum.
A4 MARCIANUS HERACLEOTA.
Bépesor !, À $ TaxpoGdre vies spérspor plr éxadeïro
Ilomomotrdou ?, »ür 3 Zmuxd. Toëro dè à dxporripeor
Tâs yoou Tù érrinciuevor Tp Kswpv, éxep ÉQauer xaAsioüas
Bépe:or © Expor, éméye: dd pr Toù draroxoù épiGoyros
orddia GçuË'*. À 9è roù Svrueoÿ ôpllorros otddia Ç al
gxxc' 5. Âxd 3 peonu6plas xal icmpeplas às xpès Épxrous
otédia Tv. Mer dè rù Béperor roivur éxporripior, à EX
meprypaP xal à xeplxhous vis Taxpobdyns mfoou rèv rpé-
moy Eyes Toûrov* xarà pr Ouduerpor Tÿ pie: otddia 96,
Tÿ dé mAdres otddia £Q. Éysc 3 Eyn #roi catpaxelas 1 sy’,
aOdsis dè émionuous xal éuxépia x6" *, Épn ésionua 6,
1 Bdproy * à dè Taxpo6dyns cod. — ? Ilaïmosgourdoë cod. IIdAas crmoës-
dov Huds. — * Bépio> ut paulo post cod. —‘ ordäa mçvE" (16,460)
Huds. — 5 orddia çt4yac (62,026) Huds. — * oréda o0®" Huds. —
? oxtpaslas cod. et Huds. —* épépie 6’ Huds.
Taprobana autem insula, prius quidem vocabatur Pa-
læsimundi [insula], nunc vero Salice. Hoc autem in-
sulæ promontorium Cory oppositum, quod Boreum
appellari diximus, distat quidem ab horisonte orien-
tali stadia 26,460. Ab occidentali stadia 61,626. A
meridie autem et æquatore quasi septentrionem ver-
sus stadia 6,350. Post Boreum igitur promontorium,
reliqua circumscriptio et periplus insulæ Taprobanæ
est ad hunc modum : in longitudine quidem per dia-
metrum stadia 9,500, in latitudine vero stadia 7,500.
Habet autem gentes sive satrapias 13, urbes insignes
et cmporia 22, montes insignes 2, fluvios insignes 5,
LIBER PRIMUS. 45
rorapoès émionduous &', dxparripia émlonua n', Auévas émi-
otous d', xéAwous ueydhous 6”, alyiaddy uéyay a. Où
tévres Toù meplw hou ris Tarpobdyns vloou orddioi Éç Te.
Ka wep} pèr ris Tawpobayns viaou roaaÿra elploôw. Id-
lo dé érayféouer ni Tdv mapaæmhouy vis évrès l'éyyou
biueñs.
TOT TAITHTIKOT : KOAIIOY IEPÉIAOTS.
see « ÂRd Toù dPernplou roËrou éxdéyeres à T'ayynrixds
moduevos xbXwos uéyioros dv oPédpa, où xarà rdv puydv
éLayyns? éÉlnos rorauds, xévre orbpaos riv éxÉoX}y mosoÿ-
pros, dv EQausy Épiov elves vis évrès T'éyyou lvdixñs xa)
vis étés. Éori Sà vis érès T'éyyou morauoë lvdixis rd
I Tayysrexoù cod. ut infra. — ? l'éyyos cod.
promontoria insignia 8, portus insignes 4, sinus ma-
gros 2, littus magnum 1. Peripli insulæ Taprobanæ
stadia omnia sunt 26,385. Et de insula quidem Tapro-
bana hæc dicta sunto. Rursum vero revertemur ad
præternavigationem Indiæ intra Gangem.
11. SINUS GANGETICI PERIPLUS.
sous. Apheterion hoc [sive locum unde solvunt in
Chrysen navigantes] excipit sinus valde magnus, Gan-
geticus appellatus, cujus juxta recessum Ganges fluvius
exit [in mare,] per quinque ostia [sese] exonerans;
quem terminum esse diximus Indiæ intra Gangem et
[indiæ] extra [ Gangem.] Longitudo autem Indiæ intra
A6 MARCIANUS HERACLEOT A.
né» pixos, Ÿ paxpordrn ruyydves, nd roù séuxrou crêpa-
ros roù l'dyyou woranoÿ Asyouévou ÂyrCoù) us roù Nav-
ordôpou Apévos, roù éy 15 Kévbe: xÉAxG , otädia ! ana L'.
TO dà wAdros &xd Toù dxporrnplou roù xahouuéyou ÂQern-
pilou, Ews Toy ænyr Toù l'éyyou worapoë, otddia æy.
Éys: 3 Eyn ro catpanelas ? yd', méAeis dè xal xopas
xa) éuwépia émionpa o16 , Épn érionpa ç', xorapods éxi-
owpovus xy', dxporipia dmionua 6", Aipéva éxionuor à,
xéAovs émiopnous &, otéparta érionpa morauäv 16", d@e
Tépror émicupor a, ouuCoAds woraudy émiotuwr ', rfoovs
émopous 9'. Où mévres dxd roë Âfernplou péyps roù
aiparos oTéparos Toù layyou worapoÿ ® Toù xxAoupérou
ArrCoxd ro5 spéæhov roë pépous roù l'ayywrixoÿ xéXxov
* grades Huds. ut paulo post. — * cxrpaxies cod. — * roë l's}-yov so-
tameÿ oanis. Huds.
Gangem fluvium, qua maxime patet, a quinto Gangis
fluvii ostio, quod Antibole dicitur, usque ad Nausta-
thœum portum, qui in sinu [appellato] Canthi, est stadia
18.290. Latitudo vero, a promontorio, quod vocatur
Apheterion, usque ad fontes Gangis fluvii, stadia 1 3,000.
Habet autem gentes sive satrapias 54, urbes vero
et vicos et emporia Insignia 216. montes insignes 6,
Buvios insignes 23. promontoria insignia 2, portum
lnsignem ?:, sinus insignes 5, ostia fluviorum insignia 12,
apheterion insigne 1, Buviorum insignium confluentes
10, imsulas insignes 9. Periph partis sinus Gangetici,
ab Apheterio usque ad quintum Gangis fluvi ostium,
quod Annbole appellatur. stadia omnia sunt 5.660.
LIBER PRIMUS. 47
orddoi LE. Où dE ofuxavres dmd roù Nauordôpou Aus-
ws Lys Toù méuwrou oréuaros rod l'éyyou moTanob, à xa-
Mira ! Avon), où mepinhou mavrès ris érès T'éyyou
mapoë vis orddios YEx4E.
MaKAE * TZ ÊKTÔE rAITOT.HOTAMOT KAÏ TON ÊN AÏTA
KOAIION HEPÎTAOTS. |
H lc) 5 éxrès l'éyyou morauoÿ repiopléeras dmd pèy
dpxruy voïs pépeor vis ZxvSlas xa) ris Enpixñs* md dà
hoews ar 7$ l'éyyn moraug dmù dà dyarondy rois
veus péyps roë nadouuévou Meyddou x6hwov, xal aùré 1ÿ
Day dmd dà peonu6plas 5 r$ ve |vdixÿ mehdyei, xa)
1 $ xaefræs et sequentia, excepto numero stadiorum, desgnt in edi-
tone. — * In Îydixis littera 1 omissa a rubricatore, ut paulo post H et I,
initio capitis sequentis. — 5 peoip6plas cod. et sic sæpius.
Totius vero Indiæ. intra Gangem fluvium peripli, a
Naustathmo portu usque ad quintum Gangis fluvii os-
tum, quod vocatur Antibole, stadia universa sunt
35,695. ;
12 INDIÆ EXTRÀ GANGEM FLUVIUM ET SINUUM
QUI IN IPSA SUNT PERIPLUS.
India extra Gangem fluvium terminatur a septen-
trione quidern partibus Scythiæ et Sericæ : ab occasu
ipso Gange fluvio : ab oriente autem Sinarum re-
gone usque ad sinum Magnum appellatum , et sinu
ipso : a meridie Indico pelago, et parte maris Pra-
48 MARCIANUS HERACLEOTA.
pes * ris Ilpaoudous Saïdoons, Wris dd Ts Mevoubid-
dos ? woou dpEanéyn diavelves xaTà mapéAiihor papy
uéxps Tüv dvrixsipévor pepoy 79 Meydiy xbxy , xa9ù
Fpoepixauey. Éor: dè ris éxrès T'éyyou xorauoë Îvdixÿs
Td pèy uñxos S, ÿ paxporémm Tuyyäves, orddiat ga x». Tè
S8 aAdros ÿ mharurdonS dort orddia gS °. Êyes 38 Eyn #ros
catpañelas * v', môdeis de xal xopas émioduous xa) éuxé-
paa EL’, bpn éxionpa in', dxpuripia éxlonua €‘, Apévas
émionuovs y', x6Xwov uéyiorov a, voous érioduous X'. Of
mdyres xd 10ù | Meydhou® | dxpurrnplou péy ps roù mpès Zivas
éplou roù replahov Toù uépous ro Mey&hou x6Axou roÿ wapà
niv * éxrès l'éyyou lvixs ruyxdvovros ordis g6 Er 1.
1 xa) péyps cod. — * Mefouoiddos cod. et Huds.— 5 pxos, 4 cod. —
d'ordi ® .. ay» Huds. — 5 à sAarurdmm éon cod. — * orddos . .. .
(10,009) Huds. — ? carpaslas Huds. — * Meydov supplevi ex Ptolemæo,
ante dxpewrnpiou. —* rh» Îydixty éxrès l'éyyou Huds. — 1° orddios ..
sodis, quod ab insula Menuthiade incipiens extendi-
tur per lineam parallelam, usque ad oppositas Magno
sinui partes, ut prius diximus. Est autem longitudo
quidem Indiæ extra Gangem fluvium, qua longissime
patet, stadia 11,650. Latitudo vero, qua latissime pan-
ditur, est stadia 19,000. Habet autem gentes sive sa-
trapias 50, urbes et vicos insignes et emporia 67,
montes insignes 18, promontoria insignia 5, portus
insignes 3, sinum maximum 1, insulas insignes 30. Pe-
ripli partis Magni sinus, qui juxta Indiam extra Gan-
gem, a promontorio | Magno] usque ad Sinarum confi-
LIBER PRIMUS. 49
04 afixarres dnd roù xéuwrou oréuaros rob l'dyyou ro-
mu06, à xahsïres ÂyriGon, uéxps tv mpôs Tols Zlvas Toù
Brovs Épor À soù wepirhou mavrès ris mapañlas Ts éxTds
l'éyyou lodixis arddios der’.
ZINON KAÏ TÔN EN AÏTOIS KOANON IEPÉHAOTS.
To rüv Zivr Eros epioplèeras dd pv dpxtov pépes
Ts Znpuxiis * md dù dlaews rÿ éxrès l'éyyou Torauoÿ b-
dxÿ xarà Tr mposspnuéror év rÿ Meydiy x6Xmy Bpioy* dmd
À darokGy dyvaorp yñ° dmd dà ueonuGplas Tÿ Te peonu-
Gpiv DaddrTn, nai Th ueonuépivi éyvaory yñ. Kai à pèv
un seprypa@h roûros Eyes Tv rpémov. Évreëber épyovras
! pus cod. et Huds.
nium, stadia omnia sunt 12,550. Peripli autem totius
lttoralis extra Gangem Indiæ, a quinto Gangis fluvii
ostio, quod appellatur Antibole, usque ad fines pro-
vinciæ juxta Sinarum regionem, stadia universa sunt
5,350.
15. SNARUM REGIONIS ET SINUUM QUI IN EA SUNT
PERIPLUS.
Sinarum provincia terminatur a septentrionibus parte
Sericæ : ab occasu India extra Gangem fluvium, juxta
prædictum in Magno sinu terminum : ab ortu autem
terra incognita : a meridie vero mari australi, et terra
australi incognita. Âc universa quidem circumscriptio
in hunc modum habetur. Hinc accolere incipiunt Sinæ
[A
‘50 MARÜXANUS HERACLEOTA.
mapoixeiy uéypi Ths pecnuGpivis dyvaorou vas LxOvoPéyos
Zive. Ado yèp éyvwatous Üwovosïr xp} yäs, Tfy Te æapà
Thy dvarohy difxovoas, ÿ waposxeir elprxauer roùs Zivas,
xa) Tv wapà Tv peonuéplar, ris dulxes mapà nâcar Tir
vdixr Srédacoav, fra nv Iloaowôn xadouuémy, uépos'
clou» ris ! lvdixs Saddoons* dore cuvdrrovous ? éxaré-
pas Tès dyvaotous yäs, xabémep Ti yuvlar dworsheïr
mep) Tv Tüv Zivüy xÉATOr. Trépxerre dé tv Zivdy À re
Tüv Enpôy xwpa, xal à unrpémonus atrdv. Ta dè évarou-
xarepa Toûruv Eyvwotés éoTi yñ, Muvas Eyovoa Doïdess 5 -
dv als xdhapos peydhos Quovres, xal ouveyeïs obTws, dors
éxopévor * aürüv mosiods Très dixxepasaioess :
1 54 Îvdixÿ Saidooy cod. — *? Pro ouverrodoas reposui ovrdrrovosr
ex conjectura Huds. — 5 dus cod. — ! éyouéyous cod. — : diasepes-
ous cod.
Ichthyophagi usque ad australem terram incognitam.
Intelligere enim oportet duas terras incognitas : unam
juxta orientem extensam, quam Sinas accolere diximus :
et alteram juxta meridièm, quæ porrecta est ad totum
mare Indicum, sive Prasode appellatum, quod pars
Indici maris; adeo ut conjungens terram utramque
efficiat veluti angulum quemdam circiter Sinarum si-
num. Sinas autem superjacet Serum regio, et illorum
metropolis { Sera]. Quicquid his orientalius, terra est
incognita, paludes habens sylvosas : in quibus calami
magni nascuntur, atque adeo densi et conferti, ut per
ilos sibi invicem adhærentes fiant transitus.
LIBER PRIMUS.' 51
@HPIGAOTZE KOANOY HEPÎTAOTS.
Iovr: rofvuy perà Tèv Méyas x6Axov, xai T0 Nério
lxpor , ds mpès riv peonuéplas nai dpuorepès Éxovti Tv
mûr Zivdv ! yfy xal niv dyarohr, éxdéyeru xbATos
Onpioidys xadodusvos, difxwr uéyps voû dxparrnplou roù
xahoupévou Zarlpws © éxpou. Oi xévres &md roù Norlou 5
Expou péxps Toù Tüy Zaripas serre roù mepix hou Toù
Prpusoue xbAov orddos y *
TOT TÜN ZINÔN KOANOT DEPÎTAOYS.
Ârd 3 vob dxpou Tüv Zardpor éxdéyxeras x6AmoS pé-
Jioros, nadofusvos Zivdy xémos. Ilaprixe: 8 oros uéy pa
Info re ès Zewÿy cod. — ? Zarépioy cod. — ? dx Troù dxpornplou
éapor péyps Huds. — * orddios. . . Py' Huds.
14. THERIODIS SINUS PERIPLUS.
Naviganti igitur extra sinum Magnum et Notium pro-
montorium, quasi ad meridiem, et ad lævam habenti
Sinarum terram et orientem, occurrit sinus Theriodes
nuncupatus, pertingens usque ad promontorium quod
appellatur Satyrorum. Peripli sinus Theriodis, a Notio
promontorio ad Satyrorum promontorium stadia uni-
versa sunt 10,503.
15. SINARUM SINUS PERIPLUS.
Post Satyrorum autem promontorium sequitur sinus
maximus, Sinarum sinus appellatus. Hic vero exien-
4.
2 HARCIANCS HERACLEOT A.
+5 LIOMUEDENNS EyVOOTOU VHS, À OUVÉNTEL RAI TPS Es@TS-
fs =vruoror yhv° fasp clpnrauey rapouxeir Ts Eizas.
æu € OÙ Tuparmmoicu Toirvv Toy Zartupor, dx: Koss
os * rorouoÿ éxËchas écris © éElnoiv y 75 Tir Zoe
aies. rs 255. Âxè 03 roù Korriépios morancs ia
res Kerriena Ÿ, Écucs * uëy Zivdy Ündpywr, Écscr dl
Ÿs sroianeums ani cixcvuÉyns yis TOY WpÔs T} ueTmuËcEx
mapoïiy. Tôv 18 rradiwr 705 sepinhov sourou Tèr isa
@ zœntor ipeyobns Ÿ. éxei mai © pnoè &NAws etuzpès éys-
por reoimhour et Tir Zur Éouoy dnAdon Jagas rÿ
Lens Trserarin . UNTS TA ÆOÛS TN LEONUÉpIx T203 Thv
vaUTOr HNROVTE y#y TEÛ MITATTHIAI TOIS vfparmuss,
Le rreassou cou. % Huds. ut paulo post. — ? Soris cod. — 5 Kazzrrry 20e
eu —" 006 mis “où et Huds. —* où bador drz)paÿas omis. Huds.
— me vous an sà x correctone Huds. —: Sic conjicit Dodwellas,
ss Ne “on “room cu. at Huuds.
diur que ad iustralem terram incognitam, cui con-
wwgi suan ‘erram ortentalem incognitam : juxta quam
Sue rainture diuimus. À Satvrorum igitur promontorio
sue «ui ostiu Cottaris fluvi. qui exit in Sinarum si-
un. sadiu sant 1,330. Cottiarin autem fluvium exci-
ni Cattumra, Sinarum statio. terminusque terræ cognitæ
* oumiiubilis xd partes meridionales. Stadiorum vero
Auqusce peripli aumerum non facile est perscribere;
“quide et alias neque facile cuivis clare describere
«unini duntaxat exploratum periplum , qui ultra Sina-
“un stationem excurrit; nec locorum quæ ad meridiem
uxta tertam incognitam porrecta sunt, notitiam homi-
LIBER PRIMUS. 55
pére niv mapà Ty dojav uerà vos Zivas &yvwator y.
En à rôv Zur rd dy pifxos Td uéyioTos oTddia y !- rù
à mdros 7 éyioro otédia géay' ?. Éye: dà on #ros
curparelas e', môdeus dà xa) * xojuas émiondpous L', Bpos
étlmpoy à , morTauoès émioduous ', xéAmous érionuous
ty re Onpisson xai rèv rüv Zivdv 6 +, xparipia Erl-
oma 6’. Of mévres and Toù dy 7% Meydg x0Ary Tür
Zur éplou roë bros mpès 15 lvdixÿ Tÿ éxrds l'éyyou
rorauoù mi Korriépios morauoù éxGoas roû mepinhou may-
ds ns Tüv Zivdy mapañlas orddios 6 5.
\ orddia 7 cod. — ? orddios . . . as’ Huds. — 5 carpaxlas €’ séeis xal
Hods. Vid. notas. — * ZivGy e’ cod. et Huds. — ® orddios .… 6y»" Huds.
nbus aperire ; neque regionem | patefacere ] quæ orien-
ti post Sinas terræ incognitæ adjacet. Est autem Sina-
run longitudo maxima stadiorum 3,000, latitudo vero
mrima stadiorum 17,250. Habet autem provincias
sive satrapias 5, urbes et vicos insignes 7, montem in-
signem 1, fluvios insignes 4, sinus insignes à (Therio-
den scilicet et Sinarum sinum), promontoria insignia 2.
Totius peripli regionis littoralis Sinarum, ab horum
imite in Magno sinu versus Indiam extra Gangem flu-
rum usque ad ostia Cottiaris fluvii, stadia universa sunt
12,650.
54 MARCIANUS HERACLEOTA.
ÂANAKRESAAAÏOSTE TÜN HPOFIPHMÉNON AnÂwros
AIASTHMATON.
Kai rèv pr Êor sephahour na) meprypaQèr Ts mes
Oxacciou xo$pas, roù vis Âoias pépous roù re À paGios nl
mov, xal vés Épuôpäs Seddouns, za) roù ivfixoû modye
soüro» Eyes Tèr Tpéror ouubééne !. To À oÜrner à
Scdorapa vüv «kr dadvyreur seprnsouérur, xx Ex :
Ilepoixoÿ xéAwov ©, dd Tu AdaXirou puyoù Es Korrade
æorapoÙ éxoAur Toù ér Tr né Zivdy Tuyyésorres,
dia 36 yese. Ta dé warè pépos Ts xapaMlas Tüv dpe
pô pape Exes rèr Tpéror roïror. Âxd roù Alhaséros |
x OÙ Épesr (sir dpair éromodueba 1èv sepishour ris Âo
1 ovrééSnxe — oévsar cod. etsicsæpius » pro p ante 6 et =.— ? IE
noë ndÀrov, éxd roù Ilepormoë xoÂrov, ésd roù x.r.A. ita cod. — 5 ord
Hods. et sic rmuiltis locis.
16. ENUMERATIO DISTANTIARUM OMNIUM PRÆDICTARU]
Totum quidem periplum et circumscriptionem n
ritimæ regionis, partis Asiæ , et sinus Arabici, et Ru!
maris, ct Indici pelagi, hunc in modum se habere cc
tigit. Summa distantiarum sinuum omnium circumr
vigatorum, insuper et sinus Persici, ab Avalitico recet
usque ad ostia Cottiaris fluvii in Sinarum sinu, «
stadia 123,395. Particulares vero [distantiæ] partit
oræ maritimæ ad sinistram hoc modo se habent. ,
extremitate Ælanitici recessus (inde exordium sump
mus peripli sinistrarum Âsiæ partium) usque ad ang
LIBER PRIMUS. 59
Éponpèr pspôv \) péyp: Tür ateväy où ApaGlou xéxmou
Sr gax S' 2. Ând 3 rüv orevéy roû Àpa6lou xéAxou
Tai npixhou Ts T6 Épubpäs Sraddoans xal épous Toù l-
Saxû s)dyovs orddia 5 g OX. À xd dà roù aTéuaros roù Tfep-
Œraxod xbxov péyps To abroû dy oréuaros , roù xeplw hou
murs roû Ilspoixoû xédwov, péypr süv por À ris Tüv
copy rapadlas orédia gr. Âmd d rür HpOSIpnLÉTUY
æÿs Kapparlas dpor péyps Piléva nédews 5 vis sv l'edpos-
criuy © xapañlas ordôia yo’. Âmd dé rüv RPObEN0éyTy
Spur T$s l'edpwalas na) Er: Toû mporou za dvousxwrérou
orhpares roù lydoû worapoÿ roù Xeyopévou Zayéra, béxp
706 sésarou ? oréuaros roù T'éyyou xorauoû, à xahsïtes
Ayrr6on) , ris sapallas ris érès l'éyyou morauoÿ Ivdcxñs
! epôr omis. Huds. — ? orddtos ...gy2" Huds. — orddse ... QX'
Huds. — 4 Spa cod. et Huds. ut paulo post. —# PiExvaxdAews cod. PE
ba sdows Huds. — + Édpwoiwy cod. — ? roû édou Huds.
tas sinus Arabici, stadia 11,609. Ab angustiis vero
sinus Arabici, peripli Rubri maris et partis Indici pe-
lagi, stadia sunt 10,530. Peripli vero totius sinus
Persici, ab ostio ejusdem rursus ad idem, usque ad
étremitates oræ maritimæ Carmaniæ .stadia 5,750. A
prædictis Carmaniæ extremitatibus usque ad Rhizana,
ävitatem Gedrosiorum maritimam, stadia 3,850. A
imitibus Gedrosiæ jam memoratis, ac etiam a primo et.
matime occidentali ostio Indi fluminis, quod Sagapa
dicitur, usque ad quintum ostium Gangis fluvii, quod
Antibole vocatur, maritimæ intra Gangem fluvium
56 MARCIANUS HERACLEOTA.
orddia ysx4e. Àxd 3 roû xépærou oréparos roù l'éyyos
æorauoÿ, à xadeïres Aron, uéxps Tôv Opus Tüv æpès
ToÙs Zlvas, ofrives dy 7$ peowrdére roù xahouuéyou Meyé-
Aou xéArou ruyxdvovor ris éxrès T'éyyou xoranoë lrdixÿs,
otddia getX !. Âxd 5 roù y 75 Meydy xp Tür Ze
»üy dplou x) Korridpios ? worauoÿ éxGoNds ris Try Live
mapañlas orddia aGyv'. Oi mdvres &Bpollorras Toù xpoes-
pnuévou xeplxhou mayrès Toy dpsorepiy Tis Âolas pepe
dnd roù Alhavirou puyoù péypi Tüv Ziviv Evous , xal rüy
éxGoriy Toù Korridpios * morapoÿ otddios se yo Le.
Téos rolvur évôdde roù mparrou BiGAlou xosmaépela,
mayrès pv roù Àpa6lou xAwou, néons dà ris Épuôpäs Sa-
Moons* où pr A xai roù lodixoë xendyous ! 1» ve
: eréla.… 5 X Huds.—* Korrapho cod. et Huds. — ! Kirrapios
cod. et Huds. — 4 æeXdyou cod.
Indiæ , stadia sunt 35,695. Indiæ vero extra Gangem
fluvium a quinto ostio Gangis fluvii, quod Antibole
dicitur, usque ad limites versus Sinas qui medium con-
tingunt Magni sinus, stadia sunt 15,330. Regionis vero
Sinarum maritimæ, a finibus Sinarum in Magno sinu
ad Cottiaris fluvii ostia, stadia 12,650. Universa totius
prædicti peripli sinistrarum Âsiæ partium , ab Ælanitico
recessu usque ad Sinarum provinciam et ostia Cottiaris
fluvii, adnumerantur stadia 153,295.
Finem igitur hic faciemus primi libri, descripto peri-
plo totius quidem Arabici sinus, et totius Rubri maris,
quinetiam et dextrarum Indici pelagi partium, atque
LIBER PRIMUS. . 57
deb pepr* rs pr xal Tv dpuorepdv, dou Th Tüv dy-
paru émiushelg xal Qilouabele ? yéyover EQixrà, uéyps
Tis dyvoorou yis, xal éxartépas ris dmelpou * ris re das
æa} Tñs eonpépivis rdv meplwhour dyaypéavres. À Ebueba
dé roû xard rdv durixdr aixsavèy mepiwhou* roùro yàp ë»
px Toù BiGAlou xpdËsiv © eo éueba.
1 Gopablg cod. et Huds. —* ràs xefpous cod. et Huds, — xpd£y cod.
insuper sinistrarum, quoad fieri potuit hominum dili-
gentia et studio, usque ad terram incognitam, itemque
utriusque continentis, tam orientalis quam meridionalis.
[Nunc] vero exordiemur periplum occidentalis oceani;
id quod a principio libri facere polliciti sumus.
58 MARCIANUS HERACLEOT A.
[TO AEYTEPON:.]
Téie Éveoriy év 7 Seuré dif Mapxsavoÿ xspéxp? nav de-
xr@ou Te xa) éoxeplou cxeavoÿ. |
[poofpuor. |
IGnplas ris xal loxavlas rüv züpà © Ty dvruxdr nai
dpurÿor creardy abris pspür mepéwhovs *: rà dé xarà re
pos oÙrows Eyes. |
Barres ré dx 55 Kdkens papôy péxpe rôe ris Ace
orraylas Opoy © xeplwdous.
Aovorravlas xeplwhous.
1 Omis. cod. et Huds. — ? xepéAy éérov xal cod. sepfsp, xerè ééov
Huds.— 5 sep) Huds.— t sepéxAovs sd xard Huds. —® dpes cod et Huds.
[LIBER SECUNDUS.]
Hæc insunt secundo Marciani periplo, tam septen-
trionalis, quam occidentalis oceani.
1. Proœmium.
2. Periplus Iberiæ, sive Hispaniæ, quatenus adjacet
oceano occidentali et septentrionali : quoad partes
autem sic se habet.
3. Periplus partium Bæticæ a Calpe usque ad ter-
minos Lusitaniæ.
k. Periplus Lusitaniæ.
LIBER SECUNDUS. 59
Teppaxwenoles xepishous.
Ts xadovpéyns KsAroyadharlas Repshovs: Tà d narè
uhos oÙros Eyes.
Âxwrarlas xeplw ous.
Aowydoumolas xeplious F4
Baysæñs oÙdv l'epuavla Tÿ Uvo nai Tr xére ©? xepl-
TN.
lepuarlias peydAns replwhous.
Japparlas ris dv Eüpérn seplihous.
Iept roy Bperarnixiy © nous.
luepyéas nfoov Bpsravvixis weplshovs.
[Ad6bovos dou Bperavyinñs wepixhous. |
! Verbe illa ap. Huds. male collocantur post Aovorraylas xepisAous. —
‘ele T'eppasies vifs dyw na) xdsu cod. et Huds. — * Ioerranxëy sic ubi-
que cod. et Huds.
5. Periplus Tarraconensis.
6. Periplus regionis quæ vocatur Celtogalatia : quoad
partes autem sic se habet.
7. Periplus Aquitaniæ.
8. Periplus Lugdunensis.
9. Periplus Belgicæ una cum Germania inferiori et
superiori.
10. Periplus Germaniæ magnæ.
11. Periplus Sarmatiæ Europeæ. |
12. De insulis Britannicis.
13. Periplus Hiberniæ, insulæ Britannicæ.
14. [Periplus Albionis, insulæ Britannicæ.]
60 MARCIANUS HERACLEOT A.
Tôr xarà Ty AGüny pepôy Tv wapà 1ù» dvrixdy xa)
peonu6pivèr “aixeavdr uéype Tis Albioxlas seplxhovus. Tà
dà xarà pépos oÙrws Eyes.
Mavprravlas Tryysréyns ! meplwhous.
Au6üns ris évrès weplwhovs. |
Ilep} rûv dxd Poipns spès rès émiofuovs ris olxoupéres
rôdeis diactécewr.
[IPOOÏMION ».]
To Sefrepor BiSNlon wepulEes rèy dd roù HpaxAstou
aopOpoë replahour mévra, Ty wapà Tr durixÿ ve xal
dpxrp dxearg uéyps rüv Popeioraätwr, xai Er: Je Te °
peonpépivr pepir, Ews This dyvonuévns * éxatépor Tüv
1 Tryardyas cod.— *? IIpookusos omis. cod. et Huds. — * és l'ery Huds.
— ‘ éyvwopéyas cod. et Huds.
15. Periplus partium Libyæ, quæ ad oceanum oc-
cidentalem, et meridionalem, usque ad Æthiopiam.
Quoad partes autem sic se habet.
16. Periplus Mauritaniæ Tingitanæ.
17. Periplus Libyæ interioris.
18. De distantiis a Roma ad insignes orbis habita-
bilis urbes.
1. (PROŒMIUM. |
Liber secundus continebit periplum universum a
freto Herculeo, juxta oceanum occidentalem et septen-
trionalem, ad boream extremum, atque etiam partes
LIBER SECU NDUS. 61
Hiipur hs. Éctas 3 obus, rüv udv deËidiv pepüy wapà
Th Iénplar , Pris xa) loxavla xadeïras, Tüv Hapà rÙv dxsa-
ny xipévosy œùTis TOR, xal Érs Tapà Tv Âxvravias xa)
mr Aovydouvnolas xal Beyixv, l'epuavias te rhv ueyd-
My péyps vüs dy Tv Eüpoxy Zapuatlas, ueS y À mpès
mis dpurois Éyvoworos éxdéyeras. yñ. Ilpès dà rouross xal
rür do mous Tor dy Tÿ dpt xeinévoy dxsayd, ds
xoivds péy Bperayvixds * xahoüos. Aéyero d aùrüv à ur
lousprla 2» dà AGlwvos. Tüv 04 dpaotepôv uepv map
Tir AuGüny xal Tr clxeavèy rdv durixdy xal ueonu6pivdy,
æai Tôy mpocex ir ToÛTois Témuwv péyps Toù }eyouévou Yo-
Spôpov Albiowixoë, Év0a rdv spès niv ueonu6play dvayeé-
1 Ipcrramxds cod. et Hugs. —? loupyla cod.
meridionales, usque ad utriusque continentis terram
incognitam. Erit autem ad hunc modum : | primo] par-
tium quidem dextrarum, juxta Iberiam, quæ et Hispa-
nia dicitur, locorum {scilicet] ejus oceano adjacentium :
ac etiam juxta Aquitaniam, Lugdunensem, Belgicam,
Germaniam magnam, usque ad Sarmatiam Europæamn,
post quam sequitur terra incognita borealis. Præterea
vero et duarum insularum in oceano septentrionali ja-
centium , quas vulgo quidem Britannicas appellant. Ex
is vero altera dicitur Hibernia, altera Albionis [insula |.
Dein vero partium sinistrarum, juxta Libyam et ocea-
num occidentalem et meridionalem, locorumque hisce
adjacentium, usque ad Hypodromum Æthiopicum, ubi
œeanum ad meridiem effusum desinere constat, se-
62 MARCIANUS HERACLEOTA.
peror cxsardr rédos Éqsiv ouvéornns, This dyveorou lornès
éxdeyopéms yüs. Tis pr yàp érrès Hpaxielwr or
dadons Saddoous, doxsp xal xposipirapsr, dxp6f rds
sephahour (Ss ye olousda) xexonusôa éy vais éxrropais
züv Éydexa ! Bi Àprepidespou +où É@eolou yeorypéPou,
d» voulouer This xab” juäs Saldoons éxius\doraror ? à
sois Ts yeowypaQlas BiGAloss © rèy xeplwdour wemosÿobast,
Ts à &Es Saldoons, ris 5 Qxrasès wapà Tüv sAslorew
æaheïire , 6 na) perpios Tivdv epüy à xposipauéros épry-
uévevoes Àpreuldwpos > EX Opus 1» dxpiGéoTator ratres
æepls)our êx Ts Toë Sesorérou Irokeuaiou © yewypaQlas,
xa) spootrrys roù Ilporayépou xal érépor sahuiür dydpie
éEedbvres, voë uly ÂpaGlou xéhxou xal vis Épulpäs Sa-
=
1 süy ° Huds.—? émp. seplahour ér roïs Huds. — 5 B6Aloss omis.
cod. — à sesossioôes cod. et Huds. — ef sis cod. — * Irokopalos cod.
quente deinceps terra incognita. Maris autem totius
quidem intra Herculis columnas, ut prius diximus,
periplum (nostra opinione) accuratum fecimus, in epi-
tome undecim librorum Ârtemidori Ephesii geographi,
quem in geographiæ libris maris nostri periplum sum-
ma cum diligentia conscripsisse existimamus. Maris
vero exterioris, quod ab omnibus fere Oceanus dicitur,
partium licet quarumdam leviter meminerit præfatus
Artemidorus ejus tamen accuratissimum periplum ex
Ptolemæi divinissimi geographia, ac insuper ex Pro-
tagoræ aliorumque veterum libris [aliquid | excer-
pentes, continentis quidem ex utraque parte Arabici
LIBER SECUNDUS. _ 65
ous éxasépoor Tüm gwelpoy nai Er: ye Toù lvdixoù sed-
jus | gars php vis das xa) ris dyvaotou yñs, uerà
ts bdeyouéyns dxodouôlas y rÿ xporépe BG deËfa-
lue. Nuvl dè rà sep} rèv éomépior dxeavds rehsaduela 1,
PTE 5 soévur romoduela roù wepiahou ris ÉEw Ja-
Movys dnd Toù Hpaxaelou #opOuoë. Oùros dè à opus
dou ès maelpous énarépas, vif ve TEnplas, dy * xai
Lsorlas æpooæyopelouar, pépos Tis Ebparns Ünépyoucas,
ua) np xarasrixp) Taÿras aesuévny AiGUny. Éxrhdovr: yàp
de Hpdxdsso® wopôpèr, xaï mpès Tèv dxeavèy dy émeryo-
phgS, de JoËsg vis loravlas © écriv à Basrix) rd Hvos, év
dnonpg dé das vis AuGuns ? ai Maupiraylas xahoupevos.
lædéyou cod. — ? érekevoduefla cod. et Huds. — 5 In Âpyxs littera
À omissa a rubricatore cod.-——! #y omis. cod. — © éxayonéry Huds. —
‘ilovasias dé doses cod. — ? Supple #6vm Huds.
sous et Rubri maris, atque etiam totius Indici pe-
kgi, usque ad orientalem et incognitam terram, eo,
quo fieri potuit, ordine, in priori libello persequuti
sumus. Nunc vero ad dicendum de oceano occiden-
. Initium igitur faciemus peripli maris exterioris ab
Herculeo freto. Hoc autem fretum disterminat utramque
continentem : Îberiam, quam Hispaniam etiam nuncu-
pant, Europæ partem, et Libyam e regione jacentem.
Exeunti enim e freto Herculeo, et cursum tenenti ver-
sus oceanum , a dextra est Hispaniæ provincia, Bætica
(dicta; ] a sinistra vero Libyæ [provinciæ duæ] Mauri-
64 MARCIANUS HERACLEOT A.
To 94 poraË) roro Îénpixdy, péoov à süv sipnnévor
dOvdy xsiusvor. Arexmhsoarrs dà rdv Hpéxe:or xopÜpèr ,
xa) rdv vady vhs pas (odros dè dv ÉsEig xarà rdv Éxwhour
roù mopÜuod xsïras) éxdéyeres uv à cxcavès dvaxexrané-
vos ® éxatépas Tàs dwelpous, Tv ve TEnplay xai rh» ÂA:-
Elny, xab Ers ye wpès Très dvouds els uéyebos dxéparror
xai dyvwaros éxreivéuevos. Ilpaïrn dà À vicos év Ex rà
L'édsspa xesuévn rvyxdves , Evôa ràs Hpaxaelous onfhas elyeu
avvérnxes. Oi uv yàp xarà KadAmnv rù Épos, Ewep évdo-
TÉp® TOY Hpaxdeloy oterdr xeïras, Très orfhas slval Oaoiy-
oi dà xarà l'édsipa ! rhv vñoov, Goep xa) ÀprenlScwpos ô
yewypéQos. Kane: dé oùdèr dwd ris Kékæns roù êpous,
1 ol dè rà l'dd. cod. et Huds.
taniæ appellatæ. Mare vero his interjectum est Iberi-
cum, in medio quidem jacens inter prædictas gentes.
Fretum autem Herculeum enaviganti et Junonis tem-
plum [pertranseunti] (hoc vero freto egredienti a dextra
est), occurrit quidem oceanus ad utramque continen-
tem, Iberiam scilicet et Libyam, [longe lateque] diffu-
sus, atque etiam occidentem versus in interminatam
ignotamque amplitudinem porrectus. Primum autem
insula Gades [ naviganti obvia] est a dextra, ubi Hercu-
lis columnas esse constat. Nam nonnuili quidem juxta
Calpen montem, qui intra angustias Herculeas jacet,
columnas positas esse dicunt; alii vero juxta Gades
insulam, ut Artemidorus geographus. Nihil autem ob-
stat quin a Calpe monte, quam plerique Herculis co-
LIBER SECUNDUS. 65
dy ol sAsioTos OTAANY Hpaxéous slvas Boyhoytas, rdv me-
péshour ris Ténplas æoufouoûlou. Éct: dà ris udy Bairixis
mhovuéyns éxapylas à Kékmn: réhos dà roù Evous rourou
ua) ëpos à Âvas ! rorapès Urdpyei, xarà Tèv éomépiov
dxsardy Tès éx6odès moroûuevos , uel dy Tà dybueva ris
bæavlas ? Hyn xarà rh E£w Dédagouy xal Tdv dxsardy
xelueva Tvyydves. Écras rolvuv à meplr ous Tv dpyhr Ex
dad rÿs à» \Enplg KdAmns, xal Toù uépous vis Baurixis
érapylas. Éxesdn 8 modo) Tüv raÿra Tà épn Tepimev-
cérror mepl Tèv otadlur dpiluèr deaPaandar 5, xal-
rorye * rès airias fueis Tis rounlmms nAdyns dy T@ mpotépy
BSAy diebfAouer: Épuws évexer &xpiGeias uelkovos di-
soûr &s éxilrar Tèv dpiôuèy Tüv otadlwy mpooypaas
1 8 dye mor. cod. —? loxayias cod. et sic ubique. — ° decd@ncay cod.
et Hods. — * xaf rl ye cod.— * duws # dxp. sic cod. évexer omis. Huds.
lumnam esse volunt, Iberiæ periplum faciamus. Per-
tinet autem Calpe ad provinciam , quam Bæticam no-
minant ; finis vero hujus populi et terminus est Anas
fluvius, in oceanum occidentalem influens : post quem
reliquæ Hispaniæ gentes ad mare exterius et oceanum
porrectæ jacent. Periplus igitur initium habebit a Calpe
in Iberia, et a parte Bæticæ provinciæ. Quoniam vero
multi partes hasce circumnavigantes in stadiorum nu-
mero fuerint decepti, quanquam et nos erroris hujus-
modi causas in priori libello recensuimus, ob accura-
tiorem tamen notitiam, duplicem, fere per omnia,
sadiorum numerum adscribere optimum duximus,
5
66 MARCIANUS HERACLEOTA.
mpossNueba, T6 ve un mheïor xx) Tù pr) EhaTtor xa7à ypay-
dv dmorelpouoar mpootibévses* Gore à ueraË) 5ü» dodf-
udv éxatépor domep Üpoy rivè This dAnbelas xeio0as Toi
niv dxpiéslar éxiGnroboi. Toÿro yap oaQüs xal Ilowre-
yôpas dv Th yewypaQle moufous doxei Tiy wep} roùs ass-
déous shdyny éxmeQevyévas.
iBHPAZ TRE KAÏ {SIIANÎAZ HEPIMAOTE TÔN HAPÀ
TÔN ÔKEANÔN AÏTHES MEPÜN.
lénpla !, dris xal Îoxavla xadsitas, dcystos nés dd
sv Ilupnralor pv, dufxes dè êm) wAeioroy 8Q éxatépeur
Fr Dalacoëy wepiexouévn, ToÙ 7e cixeayoÿ ToÙ dpxtojos
xa) dvrixoû na ris xaÿ° juäs Saïdoons. H à Ilvprs ?
1 À IGapéa cod. — * Ilupiy cod.
non plus et non minus juxta lineam subtendentem adji-
cientes : adeo ut qui inter utrumque numerum medius
quasi pro regula veritalis sit accurate rem exploran-
tibus. Hoc ipsum enim sapienter Protagoras in geogra-
phia observans, omnem circa stadia errorem evitasse
videtur.
2. PARTIUM IBERIÆ, QUÆ ET HISPANIA NOMINATUR,
OCEANO ADJACENTIUM PERIPLUS.
Iberia, quæ et Hispania dicitur, incipit quidem a
montibus Pyrenæis , latissime autem [sese] extendit, ab
utroque mari circumdata, tam oceano septentrionali
et occidentali, quam mari nostro. Pyrene autem mons
LIBER SECUNDUS. 67
+d bpes dud Tfs nxaû” rpäs dpEnuéyn Saddoons diarelves !
safyps voù dpærou clnsavoi. Ka) Trà pèv 8 mépas ro bpous
als vèv dusrépar Enxuraes Sdlaoas, Tà dè Érepoy sépas
eœroû spès vas Apxrous xal Tèv dpxtéoy ? dxsavèy mpo-
Cartes. Aaletyvuor dà xal diaspsï Thv \énplar Hpds TÜy
déxopérur KsAroyadartias, ds donsïiv elvas Tv Ïénplas ue-
Ylorur xeppOynoov narà rdv abyéva ris Ilupfvns spoaeyo-
péur +. Kuproïras 36 murs rù 5 Bpos ds ém) riv loxavlay.
pérepor pès oùv° TEnpla difpnro ünd Poualw ? sis éxap-
xlas So, vuvt à els tpeïs, els lomavlas Bœiixis, xai els
loraylay Aovortarlar, xa) Îoxaylay Tappaxwynolar. Tis
pèr Basrruxiis TÔ mheiortov æpù Tis xaÿ° uäs xeïras Sakdo-
! darelyn cod. —? xal dpxrüoy Huds. — 5 yepodynoov cod. — t xpoo-
eyépever cod. et Huds. — * Kuproüres dè xepi à Huds. Kuproëres ds rè
dpes cod. Hervel. — * où omis. Huds. — ? ÿxd Poualas dy x. Huds.
enostro mari exsurgens porrigitur usque ad oceanum
septentrionalem. Âtque una quidem jugi extremitas in
mare nostrum prominet, altera vero ejus extremitas ad
septentriones et oceanum septentrionalem projicitur.
Disjungit autem et dividit Iberiam a finitima Celtoga-
ta; adeo ut Iberia videatur esse maxima peninsula
juta Pyrenes cervicem adhærens; incurvatur tamen
jugum quodammodo Hispaniam versus. Prius equidem
Dberia divisa erat a Romanis in provincias duas, nunc
vero in tres, in Hispaniam Bæticam, in Hispaniam
Lusitanicam, in Hispanian Tarraconensem. Bæticæ
quidem pars maxima prætenditur nostro mari Herou-
5.
68 MARCIANUS HERACLEO" a.
ons süy Hpaxslor dyrès ornAëv, épos dé Tr: wapà Trèr
Svruxdy axeavér. Tüv dé Accwouéser é0vs do, À pès Aov-
crrarla näca xarà rôr durixdr cxsavdv Tuyydves eur,
à d Tappaxwrnola upépes uèy mhelorw Tr dpxrpo olxexpéÿ
mphonerras, pépes dé tivs xal Tÿ xaû” duûs Saidooy: &ÿ
énatépas T êx | ris peonuépias difxouca Tàs Sraïdouas
péxpe rüv upnvalow © bpv. 'pédouey rolyur rèy sepl-
mhovr Tüy mapà TÜv dxsaydy Ts Îénplas Lepôr * reùro yàp
monfoei» rex 0ueba.
BAITIKAZS * LIEPÉIAOYE TÔN AIO TÂZ KAANHE MEPÔN
MÉXPI TON TÂE AOTXITANIAZ OPON.
Barrix) loxavla mepiopièeros dnè uèy épxrwy al dvo-
1 réca cod. +” éoa Huds. — ? Ilupisalwr cod. — * in Barixis litteram B
omisit rubricator.
leas intra columnas, pars vero quædam occidentali
oceano. Ex duabus vero reliquis provinciis, Lusitania
quidem tota juxta oceanum occidentalem jacet; Tarra-
conensis autem maxima quidem ex parte adjacet sep-
tentrionali oceano, parte vero aliqua nostro mari, a
meridie pertingens ad utraque maria usque Pyrenæos
montes. Periplum igitur scribemus partium Iberiæ
juxta oceanum; hoc enim nos facturos esse polliciti
sumus. |
S. PERIPLUS PARTIUM BÆTICÆ A CALPE USQUE AD
TERMINOS LUSITANIÆ.
"ea terminatur a septentrione quidem et
LIBER SECUNDUS. 69
pô Aovorrarig xal pépes ris Tappaxuynolas émapylas:
dxd dé dvaro}Gy 7% xahouuévy Bahsapixd | mehdyei , roÿro
d ourpatas Tÿ ÂEnpsxÿ Sadoon * md dè peonu6plas , xara
dy my éxrès Sdhacoas ?, xa) rdv Hpdxeiov mopOpèy , TS
drixÿ casavg: nat d Thy évrès Séacoav Tà Ténpixÿ
xohéyes. Ka) à pdy ÉAn repiypa@n rouaÿrn, à dE xarà pépos
æuphwdous roüroy Eyes rdv rpémov. Âmrd KéAmns voù ôpous
xai orfhns, Wris dotiv év dpyñ This évrès Saïdaons, êx-
zhdovts éx) Tôr RopÜuèy xa) Tôv axeavèy, debidy mr fre:
por ÏEnplas Export: els Kaprnlas orddia »'. Évraë0a œapoi-
x à vos BaorovAÿr © rüv xahouuévar Ilosvdr. Ârd Sè
Kopratas els Bap6oona * otddia p'. Amd 38 Bap6noéru
1 Bakmpexÿ cod.— ? Hic lacuna insignis in editione, scilicet ab éxrôs
Ssocay usque ad Éénpexÿ xedyes. — 5 Bhacroupér cod. et Huds. —
BapGodwr cod. — * Bap6iooiür cod.
œcidente Lusitania et parte Tarraconensis provinciæ :
ab oriente vero pelago Balearico appellato; quod con-
juogitur Iberico mari : a meridie vero, juxta mare
quidem exterius et Herculeum fretum, occidentali ocea-
no; juxta autem mare interius Iberico pelago. Ac uni-
versa quidem circumscriptio hujusmodi est : periplus
ro particularis ad hunc modum se habet. À Calpe
monte et columna, quæ in principio maris interioris
est, enaviganti in fretum oceanumque et a dextra ha-
benti Iberiæ continentem, ad Carteiam stadia sunt 50.
Hic accolit gens Bastulorum, qui dicuntur Pæni. À
Carteia ad Barbesola stadia 100. À Barbesolis autem
70 MARCIANUS HERACLEOTA.
cis Tparodoëxta ! orddia où wAeïor o', oùx frror xard
ypauuy Üxorelrouoar otadlwr ? pue’. Ârd 3 Tparde-
arûr cis MeNaplar © orédia où wheïor pue’, oùy, rro» ore-
dur pxy. Àxd Sè Meaplas * els BeXüva séur orélia 0
#heiov pu, oùx Ytrov oradlwr 5 p'. Évreÿder dpyeras re
Toupoclws vos. Âxd dé Belüvos méews els BeXÿvos *
æotapoÿ éx6orès orddia où mheïor oe', oùy, fTrov oTadéew
»'. À xd dà BeAüvos norauoë éxGolüy ém) rù dxporrhpsoe ,
d® où à mopôpès, y & vads ? Hpss, otddia o', orddia pe’.
Évreÿber oi otddios pévos mapaxeloovtos, xel à pèy xpé-
repos © dpiôpès à hcioror dnncoe:, à dé éxôpuevos Tù frroæ,
dore un xaû Exaorov mpoypéQesv Tù mheïiov xai FAærro».
! Tpalidoixra cod. — * ordha Huds. — : Tpalodouxrür eis MesAdgen
cod. MeyAaplar Huds. et mox Mevhaplas. — 4 Meypalas cod. — 5 orédes
Huds. ut infra. —* Bôwyos Huds. — * axporipror, éy Yo sopôpès za
& vaès cod. et Huds. — * xporepos cod.
ad Transducta non plus stadiis 200, non minus juxts
lineam subtendentem stadiis 1 45. À Transductis vero
ad Mellariam non plus stadiis 115, non minus stadiis
123. À Mellaria autem ad Belonem civitatem non plus
stadiüis 140, non minus stadiis 100. Hinc Turdulorum
gens incipit. À Belone vero civitate ad Belonis fluvii
ostia non plus stadiis 75, non minus stadiis 50. À Be-
lonis autem fluvii ostis ad promontorium, a quo fre-
tum, in quo Junonis templum, stadia 200, stadia 1 50.
Dehinc stadia sola adjicientur, et prior quidem nume-
rus maximum indicabit, posterior vero minimum : adeo
ut singulis plas et minus non [ amplius] præponamus. À
LIBER SECUNDUS. 71
And & roù dnporraplou !, àQ° où à mopuès, év % vads rfs
Épas, sort: vès cxsavdr ds-xpès rès Épxrous , xa) Opolws
Eds pèr Tv facipoy Éyovr:, dpsorepèy 8 rdv Surixds aixea-
nv, éxdéycras Mevsoblos ? Aipry. Eloi dr aûrèv orédia
ex’, ordôsa pE'. Karà rorous rods rémovs xeïras vicos év rÿ
éxrès SaXdooy rà l'ddeipa, év ÿ na) #0 MS Opoivuuos T'ddespa.
Écrs Sbéd roù éxparnplo, Eôa à ropOuès , éni rà V'édespa
ir sfovr orddia ov', arddia ou’. À xd Sa Mevecbéus Asuévos
ds vis xarà Âcrast dvdyvoi orddia ai’. Évreôer &pxovTe
sopouxsio Toupôrravol®. Âxd è ris xarà ÀÂotay ‘ dvayÜTews
dx) 70 roë Balrios HOTapoÿ dyaroMxcrepoy orôua orddia ?
ri, orddia one. À S rüy éx6oX y voù Balrios morauoë
Ut supra p. 70, lin. 8. — ? pèy evdéws cod. et Huds. — * veucOéss
Huds. —+ Âorayaydyuais cod. AÂoraya Huds. — 5 Toupänravoi cod. —
Lorese cod. et Huds. — ? crddia roc’ Huds.
promontorio autem, a quo fretum, in quo Junonis
templum , oceanum naviganti veluti ad septentrionem,
et similiter a dextra habenti continentem, a sinistra
vero occiduum oceanum, occurrit Menesthei portus ;
sd eum vero sunt stadia 225, stadia 160. His locis ad-
hcet insula Gadira [sive Gades] in exteriori mari, in
qua et civitas cognominis Gadira. À promontorio au-
tem, ubi fretum, ad Gadira insulam stadia sunt 270,
tadia 240. À Menesthei vero portu ad æstuarium juxta
Âstan stadia 310. Hinc accolere incipiunt Turditani.
Ab æstuario autem juxta Astan usque ad Bætis fluvii
stium orientalius stadia 385, stadia 285. Ab ostüs
72 MARCIANUS HERACLEOT A.
mi rès muyds Toù abrod worapod orddia yrv', arddia Ge’.
Àrd roù dvarohxwrépou otôparos Toû Bafrios æorauoù éxi
OvoGaraiorouplay l'otddia ux', orddia T. Âxd à OvoGa-
paarouplas ? éxi ràs Toù Àva xorauoÿ éxColès orédia o',
otddia pr. Àrd 3 rüv éxÉoh5y roë Ava HOTAUOŸU. dx) Très
ænyds Toù adroù morauoë orddia 5 pue’, ordda a@r. És-
Tab0a mépas Eyei Tis Barrixis lozavlas TÙ pépos TŸ wapÿ-
xov map’ éxatépas tàs Jakdocas, Très wepi Tèr Hpdxesor
mopOpèr ruyxavoloas, niv 1e xaS” jpäs xal Tir Es,
rouréom: À rèv Oxeavér. Éors dé ris Borrixis xdons 1ù
pixos dpyôpevor pèr &md Tüv éx6oRGy Toù Ava HoTapoÿ,
Repaoluevoy dà Éws Tüv ny@v Toù abroÿ Àva HOTAUOÙ , s
elvas roù uxous xarà niv ueilova Ypaunivr orddta YŸS.
TO dé mAdros ris Barrixis dpyetas uly Gnd Tüv æpyov
1 OvoGay Aorouplar Huds. — * Ovd6ns Aorouplas Huds. —: orddes
pp’ Huds. — ! roër on cod. et Huds. — 5 peilwpa cod.
vero Bætis fluvii ad fontes ejusdem fluvii stadia 3,350,
stadia 2,400. Ab ostio magis orientali Bætis fluvii ad
Onobam Æstuariam stadia 420, stadia 300. Ab Onoba
Æstuaria autem ad AÂnæ fluvi ostia stadia 210, stadia
150. Ab ostiis Anæ fluvii ad fontes ejusdem fluvii stadia
2,145, stadia 1,550. Hic finem habet Hispaniæ Bæticæ
pars contingens utraque maria quæ circa fretum Hercu-
leum, tam mare nostrum, quam mare extenius, hoc
est Oceanum. Totius autem Bæticæ longitudo incipit
quidem ab ostiis Anæ fluviüi, terminatur vero ad fontes
ejusdem Ânæ fluvii; adeo ut longitudinis sit secundum
lineam majorem stadia 3,709. Bæticæ vero latitudo
LIBER SECUNDUS. 75
roù atroÿ worauoÿ, xatalyes dè æpès eonu6plas , ds ét
rdv mposipuevor vady Ths pas > Pros Beddva Tiv #6,
4 Ilépro» pdyvor, cs slvas roù wAdrous 1ù Sidormua xarà
Tir psova ypammir oTddia apr’. Éor: S ris Burrixis à
nipopiouds vis ecoyelas orddia çŸS', orédia epp. Éye:
À ÉOvn s', môdes émioduovs xe', Épn éxionpa ! y', xorta-
pos. émiofuous &', dxponipia éxlonua ? 6", Auéva éxl-
ompor © a’. Oil xdvyres Toû xeplrhov ris pèv Basrixiis ndons
dépollortas orddios * où maeïor êrue. Toù dè uépous ris
Barrixfs , OÙ xal ès meplwhour enoiuela, dm Kdkmns
Toù Épous xx oTANS, pétpi Tv TOÙ Àva rorauoÿ éxGody
ris wapà Tv axsaydy aûris mapadlas orddia où meïor
$r=', oùx Frrov oradles 5 aoue'.
! Omis. numerum Huds. — ? dxp. éxionua a’ Huds.— 5 éxionua Huds.
—! ordha Huds. — ‘ orddsa Huds.
icipit quidem a fontibus ejusdem fluvii, atque desinit
ad meridiem, quasi circa Junonis templum prædictum,
at Belonem civitatem aut [denique] Portum magnum ;
adeo ut latitudinis spatium secundum lineam majorem
sit stadiorum 1,158. Est autem Bæticæ mediterraneæ
circumscriptio stadiorum 6,709, stadiorum 5,140.
Gentes vero habet 5, urbes insignes 85, montes in-
signes 3, fluvios insignes 5, promontoria insignia 2,
portum insignem 1. Summa stadiorum peripli totius
Bæticæ non excedit 4,345. Partis autem Bæticæ litto-
ralis ad oceanum, cujus et periplum fecimus, a Calpe
monte et columna usque ad ostia Anæ fluvii, stadia
non plura 2,380, non pauciora 1,245.
74 MARCIANUS HERACLEOT A.
AOTZITAN{IAZ IEPÎTAOTS.
À Aovorrasla re loxanir wepioplèeras dd pès &p-
crur Tÿ Tahpaxsvnala loxavia xapàè rù Svrixèr mépos vob
dwplou ! rovapoÿ, dd d rév dvaro]dr vf aèrÿ Tapjans-
note, dxd à Mosus rÿ Svrixÿ cixearÿ , dxd O8 ueonpÉplas
sf sposipnnévn Barrixÿ , éxi ? rÿ xa 9° ps Jaddsom. Ka
3 pr On meprypa@n roro Eyes rèv Tpéwor * Tà dà mar
mépos oÙrus Eyes. Ârd Tür éx6oNSr Toù ÆpOEIpn pérOu À
æoraueÿ x) Bdhoa © orddia va’, xal rabra Ex rà pépe *
Toupdrrasoi © waporxoüotr. Âxd 32 Bdaowr cis OooéyoGa *
ordiem ru, arddia T. Ânxd 0 OocéroGa ? éxi n lepds
1 Aoplou cod. et Huds. — ? xa) pro éxi cod. et Huds. Vid. notas. —
3 fédiou et mox I6owr cod. et Huds. — t éxi rÿ pépes Huds. — 5 re
puravoi cod. Toupénrayoi Huds. — * els Zévo6a cod. Océvo6a Huds. —
? éd dè oodvo6a (sic) cod. Ücdro6a Huds.
4. LUSITANLÆE PERIPLUS.
Hispania Lusitanica terminatur a septentrione qui-
dem Tarraconensi Hispania juxta occidentalem partem
Dorii fluvii : ab oriente vero eadem Tarraconensi :
ab occidente vero occiduo oceano : a meridie Bætica
prædicta, ad nostrum mare. Àc tota quidem circum-
scriptio ad hunc modum se habet : quoad partes autem
est illa. Ab ostiis prædicti Anæ fluvii ad Balsa stadia
38a, atque hæc [loca] ex parte accolunt Turditani.
À Balsis vero ad Ossonoba stadia 340, stadia 300.
Ab Ossonoba vero ad Sacrum promontoriam stadis
LIBER SECUNDUS. 75
dmporipsor crdèa 1E, ordda.oË'. Toro ér) rà m0)
dxpsrripios els Tè» cxeavèr Fausrrus, xal Eos rür oQ6dpe
énonpordrewr . Axd dà roù lepoi dxpornplou eis Kaa-
sodos ? wovamoë éxGohès ordèta 5 arv', orddsa Tv’. Ârd à
Ks}fwodos sorauoÿ éx6oüy els Zdhaxoa orddia aX', orddta
ai. And dé Zope els Kaon6piE orddia pe’, arddta 4.
An à Kaoto6plE els Bap6dpior &xpoy orddia pl', aœrdûtas
PE. Ârd 5 Bap6aplou &xpou ds Oloiruva ordi ra’,
erddsa av’. Àxd Sa Ouolxwvos ir) rès roù Tayoy rorauoë
héonès ordôsa pre. Eloi dés) vds mnyàs roù aüroÿ morapoë.
And dé rür éx6oXür roù Téyou rorauoë émi ZéAfyns
dos Expo, elol ovdhua ps’, ordoia px'. Évraÿda rapdxeivas
| émonpordrus dxd. à Huds. — * Kaïoxodos cod. et Huds. ut paulo
pot. — # orddios Huds. — * orddia po’ Huds. —* orddios Huds. et sic
æpius. — * ÜMoofawye cod. et mox ÜMocimyos.
360, stadia 260. Hoc promontorium valide prominet
mn oceanum; et eorum [in numero] est, quæ [ præ cæ-
teris] facile insignissima sunt. À Sacro autem promon-
torio ad Calipodis fluvii ostia stadia 1,350, stadia
350. Ab ostiis fluvn Calipodis ad Salacra stadia 230,
stadia 210. À Salacris vero ad Castobrix stadia 105,
stadia 90. À Castiobrix autem ad Barbarium promonto-
rium stadia 190, sladia 160. À Barbario promonto-
rio ad Olisiponem stadia 380, stadia 250. Ab Olisipone
vero ad ostia Tagi fluvii stadia 155. Sunt veto ad fon-
tes ejusdem fluvii...... Ab ostiis vero Tagi fluvii ad
Lunæ montis promontorium stadia 150, stadia 120.
76 MARCIANUS HERACLEOTA.
[æroos !| Adro6pis ? xadousérs * clio) d éw” abrèr dud roi
rÿe Zexfyns dxporrnplou otdta yo', ordûia ru'5. Âsd 8 voë
lepoë dxpornplou elaiv dx” ebrir ordoia aQ1', orddia px.
À $ Zelfyns Opous êxi Mévda xoranoë éxGodds ordèta
pr', ordôa px. Àxd 3 Mépda moranoÿ els Oüaxola * æota-
poë éxGodàs orddia ra’, arédia ao. À rd $à Obaxoda æova-
poù éxdéyovras ai roù Awpou 5 æmoranoÿ éx6ohal, xaS ds
zédos Éqeiy Tir Aovarrayler loravlay ouréormus. Âxd 3
Tür éxCondy Toÿ Awplou sorapoÿ oraëla gro’. Eos © à
Tâe Aovorravias Tù pñxos dpyôuevor uèy dud ris durucis ?
Æheupäs xa) voÿ lepoÿ deperrnplou, xeparodusvor S xpès
Tèç mayès ToÙ Awplou morapoë, ds elpa dd ris psylotas
1 Reposui risos vocabulr quod deest in cod. et in Huds.— ? Adsee-
pis Huds. — 5 orddsa ru’, cdd yo’ cod. et Huds. —* Oÿdxov cod. ut
paulo post. — 5 Aoplov cod. et Huds. ut paulo post. —® sis dè Aoverr.
(omisso éor:) Huds. — ? drd dvrexis Huds.
Hic adjacet [insula] Lanobris appellata : ad eam vero
sunt a Lunæ promontorio stadia 670, stadia 340. À
Sacro autem promontorio ad eam sunt stadia 1,510,
stadia 1,130. À Lunæ vero monte ad Mondæ fluvii ostia
stadia 150, stadia 120. À Monda autem fluvio ad Va-
cuæ fluvii ostia stadia 380, stadia 275. Post Vacuam
vero fluvium sequuntur Dorii fluvii ostia : juxta quæ
Hispaniam Lusitanicam fines habere constat. Ab ostiis
vero Dorii fluvii ad fontes ejusdem fluvii stadia 1,370.
Lusitaniæ autem longitudo incipit quidem ab occiden-
tali latere et Sacro promontorio, terminatur vero ad
fontes Dorii fluvii, adeo ut per maximam lineam lon-
LIBER SECUNDUS. 77
Jpeuis Toù pixous ! ordia yrhe. To d nAdros vis Aou.
oraslas dpyeras ply dd Saddons xarà Tv dpxtgjas
supdr, marà Tâs éxGods Toû Oüaxola morapoÿ, xata-
lfyes à oùs æpès ueanu6plas els Bon ? my axés, ds
dras xa) roù æAdrous xarà ni uelGova ypauury otadia
ebéy Écrs S à rfs Aovorravlas à vüs pecoyelas mepi-
opouès ofuxas orddia du’, ordda à. Éyés 38 Byn 95,
sûus émioduous ve’, bpn éslonua s', xorauods émionpous
ç, dxparmipia émlonua 6". OÏ mdvres md rüy éx6ohüy rob
fe Rorauoÿ épi Tv éxéordy Toù Awplou worauoÿ rob
npfæhou Tfs wapalas Aovorravlas rñs mpès ré cxeavÿ
crédios * où wheior 9pu', oÙx frrov oradlwr 5 yobr'.
1 péœous Huds. — *? IGaïoa cod. I6oa Huds. — * #yn a’ Huds. —
‘créa Huds. — 5 orddsa Hnds.
gtudinis sit stadiorum 3,335. Latitudo autem Lusita-
nie incipit quidem a mari ad latus septentrionale; juxta
ostia Vacuæ fluvii, atqui desinit quasi meridiem versus
ad Balsa civitatem, adeo ut secundum lineam majorem
latitudinis sit stadiorum 1,795. Est autem universus
Lusitaniæ mediterraneæ ambitus stadiorum 4,400, sta-
diorum 4,000. Gentes vero habet 4, urbes insignes 56,
montes insignes 5, fluvios insignes 6, promontoria in-
signia 2. Peripli Lusitaniæ Hittoralis ad oceanum, ab
ostis Anæ fluviü usque ad ostia Dorii fluvii, stadia
cuncta non plura 4,140, non pauciora stadiis 3,265.
74 MARCIANUS HERACLEOTA.
TAPPAKONHEÏAZ HEPÎIIAOTS.
H Tappaxwmola rüv loramdr wepuoplleras ded niv
dpxron + Kayra6plo axeavÿ* Écri de oros rür dpxrgias
uspür: dd dè dvarohür Sepivdr, vf Iluprry xéon, ded
où Oidoow * rs Ilvprivus éxpernplou uéyps voù érépos
dxparrnplou avis rob xssuéyou xarà Tiy ripetépay Srédao-
car, ë@" où idpuras vd lepèr rüs A@podlrns * dad dè peap-
Gplas Tÿ ve mpocipnuévy Acvorrarle, xai Tÿ xa® pas
SaAdaop- md dè dloews 56 dvrix aixeavé. Kal à pèy &e
seprypa@n Toûrov yes Tdv ToÔ%o». Écrs dà vûs T'appases
vnolas rù ixos dpyôpevor pv dad ris durixiis 'Aeupäs dead
roù Kapu ? dxpwrnplov, mepæouusvoy dà xarà rù dxparnipso»
? Iidoow cod. et Huds. — ? Koplou cod. et Huds.
5. TARRACONENSIS PERIPLUS.
Hispania Tarraconensis terminatur a septentrione
quidem oceano Cantabrico ; est autem hic pertium
septentrionalium : ab æstivi solis ortu tota Pyrene,
ab OEasso Pyrenes promontorio usque ad alterum ejus
promontorium, nostrum mare attingens , in que posi-
tum est Veneris templum : a meridie vero Lusitania
prædicta et nostro mari : ab occasu occidentali oceano.
Ac universa quidem circumscriptio ad bunc modum
se habet. Tarraconensis autem longitudo incipit qui-
dem ab occidentali latere a Cory promontorio, termi-
natur vero ad promontorium Pyrenes, exstans mari
LIBER SECUNDUS. 239
Th Îlipfvus +0 de vf xaS jus Saddaop, Eôa Td lepèr
ti Âgpodivns , ds elvas vie émapylus 1ù uixos xarà Tix
du péoou rouy orddia (oX, à dà mAdros ris Tappaxwvn-
ch... xai rie Basrixis. . . . ds elvas xal roù mAdrous
à hdoraua xavà rèr pelkova ypauiy ardôia Jos’. Éct: Sà
d'eard yiy abris mepiopwonès orddia 9, ordi ? yr'.
Eyes dù En ve, mes éxioduous o0y, Épn éxlonpa €’,
aotepols émuapous xy, dupornipia émiogua n', Aiuévas
érouous duo, Ka à uèy ris Tappaxwvnaias neplrhous rür
spès Tÿ near xespéver abris pepüy xarà niv durixy xal
épragas whevpds elontes. Tè 8 Aermépevor aÿris pépes
mepù 5 Basanixdr 5 wÉAayos dpyôpevor pèy dmd où Ilu-
pvaiou Épous, xai roù éxparrnplou aÿroÿ, é® où Tè ÂQpo-
! Éon à à cod. — ? orddta xr Huds. — : Baliapixèy cod.
nostro, ubi Veneris templum; adeo ut provinciæ lon-
gludo, juxta lineam per medium ductam sit stadio-
rum 7,230; latitudo vero Tarraconensis ..... .. et
Bæticæ . .....ita ut latitudinis spatium secundum ma-
jorem lineam sit stadiorum 4,250. Est autem ambi-
lus ejus juxta terram [qua alias contingit provincias]
stadia 4,500, stadia 3,300. Gentes autem habet 55,
urbes insignes 273, montes insignes 5 , fluvios insignes
33, promontoria insignia 8, portus insignes 2. Ac de
periplo quidem partium Tarraconensis { provinciæ ]
oceano adjacentium juxta occidentale et septentrionale
latus [jam | dictum est. Reliqua autem ejus pars, spec-
tans mare Balearicum, incipit quidem a Pyreneo monte,
80 MARCIANUS HERACLEOT A.
dns [iepèr| éyxeïobcs ? æposipixaper, xara\ÿyor dà els Oùp
a0)v, pe0° Av éxdéyeres à Barruxo)? éxapyla, orivos rà pépe
à pds 19 Hpooely mopluÿ no) 55 Svrixÿ dx à
dpxf debfA0ouer. Oi mdvres dud rüv roù Awplou xorapoë
éxGoXÿr éxi Tà dxpewripioy Ths Ilupdyns rd Oidaow Azyôpe-
pOy TOÙ wepir AO ris wapà TÜv aixeaydy rapallas ris Tappa-
xwmalas elol orädios où mAcioy grxb', oùx ÉAarros oradlwr 5
m6". OI d ofpxavres dad roù Épous [éx)] rÿ Hpaxsl Hop-
Ouÿ xsipévou péyps rod Oidoow éxpowrnpiou * rñs Ilupyys 5
ToÙ epiw hou HayTs Ts lénplas TÂs rapà Tv cxeasdy xeiuf-
yns où æeïoy oTddios gqus'®, %, oùx Earro aradlwr gyox6'?.
Ô pv odv ris Enplas xeplnhovs à wapà rùv dxeardr rèr
! elyxcicôes Huds. —* Benixÿ cod. —# ordi Huds. — * éxperepéy
Huds. — * Ilupiyns cod. et sic sæpius. — * ordda....çne Huds. —
7 oradlwr omis. cod. orddia ....yox6" Huds.
et a promontorio ejus, ubi Veneris [templum] positum
esse prius memoravimus, finitur vero ad Urcen , quam
excipit Bætica provincia, cujus partes ad fretum Her-
culeum et-occiduum oceanum jacentes in principio per-
cucurrimus. Universa peripli Tarraconensis littoralis ad -
oceanum, ab ostiis Dori fluvii ad Pyrenes promonto-
rium OEasso dictum, stadia sunt non plura 10,327,
non pauciora stadiis 8,012. Totius autem peripli Iberiæ
juxta oceanum sitæ, a Calpe monte ad fretum Hercu-
leum jacente usque OEasso promontorium Pyrenes sta-
dia omnia non plura 16,045, non pauciora stadiis
13,282. Periplus igitur Iberiæ juxta oceanum occiden:
LIBER SECUNDUS. 81
drdy, xal vèy &pxror Tuyyévar, émd Ts KaAwns roù
bpous xa roù HpaxAslou mopÜuoë uéyps ris Ilupfyns Toù
bpous xx Toù méparos aûrod Toù dpxrgou, ToÙ xahouuévou
Oldocw, roüroy Eyes rdv Tpéo : én dà rà Es ywploouer .
KEATOTAAAT{IAZ DEPINAOYS.
À xoouuéyn Keroyadarla Sifxes pèy x) meïoroy xa)
xarà yiy xal Sdhacaav. Aufpnros d8 els émapylas d', T'a-
Va Âxvravias, xal l'aXMay Aovydournalar, xai T'aXar
Bay, xa) Nap6wynolar. AAN ai pèy ai mposspnuéva
rois éapylos ? xpoooixoboi Tr dxeavg mpès Tàs pxrous
lrpanuévas. H 3 Nap6wvnola y rÿ xaŸ juäs xa) évrès
_ aire Saddoon npès Tv ueonu6pias dpéa. Aéboue vol-
lxophoouer cod. — ? aisapyles cod.
tem et septentrionalem, a Calpe monte et freto Her-
aleo usque ad montem Pyrenes et extremitatem ejus
borealem OEasso nominatam, hunc in modum se ha-
bet. Ad sequentiä autem progrediemur.
6. CELTOGALATLÆ PERIPLUS.
[Regio] Celtogalatia appellata in immensum quidem
atenditur et per terram et mare. Divisa autem est
in provincias quatuor, Galliam ÂAquitanicam, Galliam
Lugdunensem, Galliam Belgicam, et Narbonensem.
Sed tres quidem provinciæ prædictæ adjacent oceano,
ad septentrionem conversæ. Narbonensis autem in nos-
tro et interiori mari jacet, ad meridiem spectans. Peri-
6
82 MARCIANUS HERACLEOTA.
vus Très meplxdour dxohoôws dd ris Axvrarlas épique
Toy xapà Tr aixeavdr Tôr doxtrpor Ts KeAroyaAarlas :
omxourtov Ébry: Toüror yàp Tè» zeplxdour dvaypd
Uwsoyoueba. Ts yèp Nap6wwnolas Tèr xeplxdour à
éxcrouÿ vis Àpreudepou yesrypa@las #ro: wepéxhov où
dsËBoper, el xa à xpocipnuévos AprepiSwpos Ty «
psoiv rüv dr lénpig érapyiüy oùx émoufoarto.
ARKYTANÏIAZ IIEPÎTAOTS.
H Axvravla mepiopiteras dd pèv &pxTov pépes Ti i
pévas Aovydournaias éxapylas, xai T@ per éxslyer als
âpærp , nd dà dvaTonüy duoiws pépes Ts Aouydouvs
xarà Tôv Asiynpa * wotaudy uéyp: Tôv any@v aürod,
\ Afynpa cod. et Huds.
plum igitur ordine persequemur, incipientes ab Aq
nia [et] gentibus Celtogalatiæ oceanum septentriona
accolentibus; bunc emim periplum perscribere poll
sumus. Nam periplum Narbonensis {provinciæ ] in
tome geographiæ sive peripli Artemidori perspi
descripsimus : præfatus licet Artemidorus nullam fec
divisionem provinciarum in lberia.
7. AQUITANLÆ PERIPLUS.
Aquitania terminatur a septentrione quidem p
fniimæ Lugdunensis provinciæ, et oceano post il
septentrionali : ab oriente autem similiter parte L
dunensis juxta fluvium Ligerim usque ad fontes e
LIBER SECUNDUS. 83
péous * sis Nap6wrnolas péyps roù mpès 7% Ilupivn xé-
paros , dd dè dvauÿr Tÿ Axvrasixg ? sxsavg, dd dù pe-
améplas pépes te Tüs Ilupriyns xarà rù Oidoow dxpuripiov
# spès TÜr axeavdy veveuxôTi, xal pépss Tüs Napéwvnaias
lapyias dud vis neQ@aññs Toù Aclynpos © péypi roù elpn-
phou xpès Ti Ilupivp wéparos. Ka) à uèv BAn weprypaQn
100 rous Tosœurn * Tà dù xara pépos ris mapañlas xaTà rdv
Awranxdy à aixeavèy oÙras Eyes. Ând voù Oidocw àxpu-
nplou rés Ilupfvns éxdéyoyrou © Âropios movapoï 8x60-
M 6, elal d” ém” aùrès où nAelw oradia day’, oùy, drrov
nradlew yT ?. Àxd dà roù Âroupios dxGordv els Zryvaslou
mrapoÿ éxGodès orddia Q', [orddia| u'. À xd S Zryvarlou
l aej pépu cod. —* Âxvrayly Huds. — 5 Afynpos cod. et Huds. —
\Axvreyès cod. Âxvranoy Huds. — 5 éxdéyeres cod. et Huds. — * éx-
fx}, cloi 2 éx” aëriy Huds. — 7? orddia yr° Huds.
et parte Narbonensis usque ad terminum in Pyrene
[monte] : ab occidente vero Aquitanico oceano : a me-
ridie autem parte Pyrenes juxta OEasso promontorium
vergente ad oceanum et parte Narbonensis provinciæ a
capite Ligeris usque ad dictum in Pyrene [monte] ter-
minum. Âc universa quidem provinciæ circumscriptio
hujusmodi est : loca autem particularia regionis litto-
ralis ad oceanum Âdquitanicum sic se habent. Post
ήEasso promontorium Pvrenes sequuntur Aturii fluvii
ostia : ad illa vero stadia sunt non plura 4,250, non
pauciora stadiis 3,300. Ab ostiis autem Aturii fluvii ad
ostia Signatii fluvii stadia 500, [stadia] 450. Ab ostüs
vero Signatii fluvii ad Curiannum promontorium stadia
6.
84 MARCIANUS HERACLEOTA.
rorapoÿ éx6oAür els Kouplavvoy dxpwnipior eiol orédia @
ortédia vo. Âxd 3 Koupidyvou ëx) l'apouua | orage
éxGonàs ueyébous Évros v', otadia y', [oradta | v\. Àz
dé rüv éx6oAüy Toù l'apouuva worauoë eioly xl ras æwyd
abroÿ orddia 1, otédia x’. Âvaxheoavr dà 15 l'apoium
rorauÿ aeïras môMs ris Axvravlas Bouporydhe ?. Évraëf
æaposxodoi Zavroves, Sv môMSs Mediéhavor ° x Saddos
xsiuén map rèv l'apoiuvas * xoraubv. Âxd Sè l'apoupen
rotapoÿ éxGoAdvr ® x) Zavtévor &xpor, orddia vos’, otd
dia tas. Â nd 38 Zayréver äxpou © éx) Kavevréhov ? xora
uoÿ éxGoràs © orddia QE’, orddia Ov’. ÀÂnè 8 Kayeyrédo
rotauoÿ éxGonv ° mi ILixtériov &xpor otTddia o1', ordde
1 T'apourya cod. ut paulo post. — ? Boupéraa cod. et Huds. — : M,
Gokdmor cod. Medahänos Huds. — * l'apsüuya cod. — * éx6cAds cod
— 4 dxpoy cod. — ? KayeyréAAov cod. ut paulo post. — * éx60Aÿ> Hud:
— * éx60ÀS» omis. cod.
sunt 500, stadia 350. À Curianno autem ad ostia Ga
rumnæ fluvii (stadia 50 in amplitudinem patentis) stadi
600, {stadia] 430. Ab ostiis vero Garumnæ fluvii sunt a
fontes ejusdem stadia 300, stadia 600. Naviganti au
tem super Garumna fluvio objacet urbs Aquitaniæ Bur
digala. Hic habitant Santones, quorum urbs Mediola
num ad mare posita juxta Garumnam fluvium. Al
ostiis vero Garumnæ fluvii ad Santonum promontoriun
stadia 475, stadia 325. À Santonum vero promontoñi
ad ostia Canenteli fluvii stadia 560, stadia 550. Ab os
tiis autem Canenteli fluvii ad Pictonium promontoriun
stadia 210, stadia 150. À Pictonio vero promontori
LIBER SECUNDUS. 85
pr. Ard dé Ilixroviov ! œxpou émi Zsxèp Auuéva oTadia T',
orédia oL'. Axd dà Zsxdp Atudvos émi Aelynpos ? xorapoë
dxéonès psylotou tuyxévovros xal Üvros ueyélous.....
ovdña pre, ordda pve'. Ilaporxoüos dè ré moraug Nauvi-
Tas © Tr Æôvos. Éor: À O8 rñs Âxuravlas rd pñxos épyôue-
yo» puy End Ty TOÙ Aroupos $ æorauoÿ $ éxGoddv, me-
pasodueros Où els Adapixdr Ÿ môMv, ds elvar xarà Ths
ueyiorns ypauuñs otédia œun'. To dè nAëros ris Âxvravlas
dpxetas pèv dwd roù mpès T5 [lupriyn © méparos, xaralfye:
d péyps ris pds niv eonuGplav émorpo@ñs ro Aslynpos ?
torauob , cs ylveobas orddia aov. Éors d8 à fs uecoyelas
ris æepiopiopès où mheïov orddia So, oùx ATrov nro.
‘ Ilærovlov cod. —? Afyipos cod. et Huds. — * Zaxissrai cod. et
Huds. — 4 Éxi dè sÿs cod. éxei dè rs Huds. — * Ârouplou cod. et Huds.
—* sorapdy cod. — ? AGapixdy Huds. —# sis Ilvplyns cod. ubi tamen
manus prior Iluphyns. — * Afyepos cod. Afynpos Huds.
ad portum Sicor stadia 300 , stadia 290. À portu autem
Sicor ad ostia Ligeris fluvii (maximi quidem et in lati-
tudinem patentis ....) stadia 185, stadia 155. Flu-
vium vero accolit gens Namnitarum. Aquitaniæ vero
longitudo exorditur quidem ab ostiis Aturii fluvii, ter-
minatur autem ad civitatem Avaricum, adeo ut se-
cundum maximam lineam sit stadiorum 1,408. Lati-
tudo vero Aquitaniæ incipit quidem a termino ad
Pyrenem, desinit autem usque quo Ligeris fluvius
flectitur ad meridiem, ut sit stadiorum 1,250. Est
autem circumscriptio ejus juxta mediterranea non plus
stadiis 9,770, non minus 8,370. Gentes vero habet 16,
86 MARCIANUS HERACLEOT A.
Éye: dè on 1°, mOÂeIsS émioduous ic’, worauods ! éxsoi-
pos €, dxporipia émlanua ? d', Auéva éxlonuor x. Où
mävtes ad To Oidocw roù ris Ilupfyns dxparrnpéou
péxps Tüv Toù Aelynpos ‘ morauoë éxÉo\ÿy, Toû xepixdo
ris mapadlas Axvravias, elolv où mhelous arédior © Sw', où
frrov orailws y@ue °.
AOYTAOYNHZÉAZ NEPÎITAOTS.
H Aovydouvnola Taa mepiopléerar dxd lv doxram
r@ Bperarix ” cixcav, dud dè dvaronür Th BeXyexÿ *
éxapyla xarà rèv Znxodvay * roraudv, dd dà Svouv rfi
urarixÿ xsavé, ax dà peonp6pias pépes 1 sis Nap6orre
oias éxapyias. Kai à pèv OAn meprypa@n roù Evous roüros
‘ æorapès Huds. mendose. — ? éxionua omis. Huds.— * Oüdocw Huds
— + Abnpos cod. péyps Toù Afyepos Huds. — * zic ordda cod. e
Huds.— * orddia yes’ Huës. — ? Iperramxÿ cod. Ilpsrexÿ Huds. —
* BeAxixÿ cod. mendose. — * Erixdavo» cod. et Huds. — !* néyps Huds
urbes insignes 16, fluvios insignes 5, promontoria in.
signia 4, portum insignem 1. Universa [stadia] peripl
Aquitaniæ maritimæ, ab OEasso Pyrenes promontork
usque ad ostia Ligeris fluvii, sunt non plura stadii:
&,800, non pauciora stadiis 3,525.
8. LUGDUNENSIS PERIPLUS.
Gallia Lugdunensis terminatur a septentrione quiden
Britannico oceano; ab oriente Belgica provincia &
Sequanam fluvium; ab occidente Aquitanico oceano
a meridie vero parte provinciæ Narbonensis. Ac uni
LIBER SECUNDUS. 87
Æxes vd Tpémor. Tè dè ris Aouydouvnalas uixos |écriv| dd
où T'obaiou ! éxporrnplou dpyôuevor nai xataAïyov xarà ris
rarohMxÿy mhevpèr, a y ouvimros ? Tÿ BeXyixÿ xara
rdv Znxodvas Ÿ morapdv, ds elvas To pinous oTédia À yros'.
"To dé wAdros ris Aovydouvnolas &pyetas uèv dnd ris ue-
onuGplas xd KaGaNMvou 5 réews, xaralfyes dà els Zn-
2zcodva © woranoû éxGodhès, cs elvas xal Toù nAdrous orddia
ys" 7, Écrs S8 à xarà yhy xeplôpouos ris émapylus orddia
Zu, orddia çux. Êyes dù Fvn xe', nées émioduous xç',
pos éxlonuos x’, xorapods émioduous d', axparipiov éxi-
onpor a, Auuévas éxioduous y. Oi xdvres ànd Tüv éxGo-
Dés roù Aclynpos * morauoÿ péyps Tüv éxGoXGy roù Zn-
1 'Éalov cod. et Huds. — ? ouvdsrea Huds. — * ZnxdAkoy cod. et
Huds. — * orddios Huds. — * Ka6vAA/you cod. Ka6oA you Huds. — * Zy-
adaye cod. et Huds. — 7 orddsa yo’ Huds. —* Akyspos cod. et Huds.
versa quidem provinciæ circumscriptio ad hune modum
se habet. Longitudo autem Lugdunensis incipit a Gobæo
promontorio et desinit ad orientale latus, ubi conjunc-
tum est Belgicæ ad Sequanam fluvium , adeo ut habeat
stadia 3,336 longitudinis. Latitudo vero Lugdunensis
incipit ad meridiem ab urbe Caballino, desinit autem
ad ostia Sequanæ fluvii, ut latitudinis etiam stadia sint
3,080. Est autem ambitus provinciæ juxta méediterra-
nea stadiorum 7,290, stadiorum 6,420. Habet vero
gentes 25, urbes insignes 26, montem insignem 1, flu-
rios insignes 4, promontorium insigne 1, portus insig-
nes 3. Universa peripli oræ maritimæ Lugdunensis, ab
88 MARCIANUS HERACLEOT A.
xodya | motTapoÿ Toù xepéwhou vis wapallas Aouydouvnaias
arddios ? YTO orTddios yËe.
BEATIKÉE : ZŸN M'EPMANÎA : TA ÂNQ KAÏ TR KÂTO
IEPÎTAOTS.
H Boys) où» vaïs do l'epnavlos æepiopièeras du
uèr &pxtor T@ dpxtgy dxedve 1% map riv. Bperavrlar °
Jufnoyt:- ànd dà dvaronr 15 Prive xorausÿ, Fapà Tÿr
ueydAns l'eppavias wpès 75 xeQaXÿ roù xorapoë, xai rs TG
dmd vhs anyis abroù x) rûs ÂAweis Épes S D xadeïres ou
Ras nd dè duoews rÿ Aovydouvnoia érapyla xal T$ po-
ipnuévo Znxodva morauÿ dd dè ueonu6plas +$ Aorxÿ
1 Zxdaya cod. Znxoava Huds. — ? orddia Huds, utinfra. — * Bars
cod. mendose ut infra. — ‘ où» l'epparias ris does xai vis xdre cod. et
Huds. — 5 Ipera»ias cod. Ilperayrlar Huds. —‘ Â sis épn cod.
ostiis Ligeris fluvii usque ad ostia Sequanæ fluvii, stadia
3,370, stadia 3,065.
9. BELGICÆ CUM GERMANIA SUPERIORI ET INFERIORI
PERIPLUS.
Belgica cum duabus Germaniis terminatur a septen-
trione quidem septentrionali oceano juxta Britanniam
exporrecto : ab oriente vero Rheno fluvio juxta Ger-
maniam magnam ad caput fluvii, ac etiam monte a
fonte ejus ad Alpes pertingente, qui vocatur Adulas :
ab occidente autem Lugdunensi provincia et prædicto
Sequana fluvio : a meridie vero reliqua parte Narbo-
LIBER SECUNDUS. 89
pépes hs Nap6cwnalas. Kai à pèv OAn meprypa@n roù Evous
ruavrn tis dote. Kai yap œud dv Saddoons uéyps Toù
épiyya ! morauoë xadeires V'epuarla à xdro, 5 S dd
TOÙ OGplyya #oTapo xadeïras l'epuavla à äv. Éocr: 8 Ths
Bexysxñs ? oùv vais dvo l'epuavlais T0 uñxos md Tüv roù
Dpoudios © xorapoë éxÉoNÿr dpybuevos, xal mepasoluevor
TE pès draro}ds Tÿ Pfry sorauÿ To rapa Tir ueydAnv l'ep-
paaviar spès Tÿ xeQaÿ Toù morauoÿ ** ds elvas roù S p-
æovs © orddin Gyme'. To dé mAdros adris äpyeras pèv dd
zoù ÀSoirou Opous ? xai Toù xoivoD mépatos rôv Âmeuv »
æarahfyes dà els rù 5 duomuxdy soù Pivou morauoÿ orépa-
€ ylveclas soù mAérous orddia Sros'. Éor: dà vis Bexyixis °
! A6pixxa cod. et Huds. ut paulo post.— ? BeAnixiis cod. — 3 Dpoiyou
Cod. et Huds.—* souoÿ Huds. —5 aÿroû cod. et Huds. — 5 pixos Huds.
————? ÂdouAdpous cod. — ? rà omis. Huds. —* KeArixifs cod.
Mensis. Âc universa quidem provinciæ circumscriptio
%st ad hunc fere modum. Etenim a mari quidem usque
&d Obringam fluvium Germania inferior appellatur, ab
Obringa vero fluvio appellatur Germania superior. Bel-
gicæ autem cum duabus Germaniis longitudo incipit ab
ostiis Phrudis fluvii, et terminatur ad orientem Rhe-
no fluvio juxta Germaniam magnam ad caput fluvii :
adeo ut longitudo sit stadiorum 2,685. Latitudo vero
ejus incipit ab Adula monte et communi finc Alpium,
desinit autem ad occidentale ostium Rheni fluvii, ut
Atitudinis habeat stadia 4,375. Est vero tota Belgicæ
Wrovinciæ juxta mediterranea circumscriptio stadiorum
90 MARCIANUS HERACLEOT A.
à müs This éwapyilas xarà yir Tepiopiouès orddia gepË',
orédsa a GT'1. Êyes dù à Bexyum) © oùr vais l'eppavlas Eovn
xd", médheis émionpovs Àn', Épn énionua 6', worauods éxi-
ouovs €, äxparipioy éxionpoy ‘a °. Oi xuvres dnd roù
Znxodya æoTauoÿ LÉYps TOÙ Pyvou xorauoë, rouréor: À roù
Acyouévou duvopuxoû ortéparos abrod, vob wepinhou wayrès
rs BeAyuoïs © xapaAlas où l'epparia T5 ve xal rÿ xére
sloly où nhelous aradiwr yor, oùx #TToy oraôler ypx'.
TEPMANIAZ METÂAHXZ IIEPIHAOYS.
À l'epparla à peydan æepaoplèeres dnd uèy épurew Tÿ
xahouuérs T'epuavixÿ S dxeavÿ * dmd dè dyaroAër rois Zap-
1 orvdha .… . epË, oréde . 6x Huds. — ? Keïruch Huds. —* & Huds.
— zorapoÿ roù Àey. duo. aréparos, aüroû cod. et Huds. — 5 Keïremÿs
cod. — ‘ l'eppasig cod. et Huds.
15,160, stadiorum 12,300. Habet vero Belgica cum
Germaniis gentes 24, urbes insignes 38, montes in-
signes 2, fluvios insignes 7, promontorium insigne 1.
Universa peripli totius Belgicæ littoralis cum Germania
superiori et inferiori, a Sequana fluvio usque ad Rhe-
num fluvium, hoc est ad ostium ejus quod occidentale
appellatur, stadia sunt non plura 3,850, non pauciora
stadiis 3,180. |
10. GERMANIÆ MAGNÆ PERIPLUS.
Germania magna terminatur a septentrione quidem
oceano Germanico appellato : ab oriente autem monti-
LIBER SECUNDUS. 91
paarixoïs Opeos, na) uerà T1à Opn Tÿ xe@a%ñ roù Ovicrof\a
æorapoÿ, xal Frs aûrÿ T rorauÿ: dm dè peonuéplas roù
Aarouélou worapoÿ ré duopuxé péper* (Ets dè à AavouGios
dpxômevos pèy pesyéSous a! [orddov|, fra 6", xai dËts pue-
yéSous Y , duelGwy na) Td Bvoua xa) Éorpos xahoUpevos * )
dxd 5 Sosos ? 5 Phvy æorausÿ. Ka) à uv #An mepiypa@r
hs xoipas oÙrus Eyes à O8 xarà pépos AéËouey. Âmd rüy
éxCokiy roù Prfrou mrorauob, robT ÉorTiy dd Toù Aeyouéyou
domxoë oréparos aërod, els Oùldpou $ morauoÿ éx6onàs
crdèa rx. Âmd 4 roù Oidpou morauoë els Mapapuavèy
\péa orédia rv', orddia ov'. Ârd dè Mapapuavod Auuévos
cis Auaotou xorauoÿ éx6onds elot orddia yve', arddia vo’.
l'aéyedos y. fra 6’. nai SEñs péyclos a. cod. ct Huds. — ? So1os
Eods.— 5 els roù [3pov cod.
bus Sarmaticis, ac post montes capite Vistulæ fluvii,
atque etiam fluvio ipso [usque ad mare | : a meridie
vero Danubii fluminis parte occidua : (est autem Da-
nubius ad principium ejus latus [stadium] unum ,, postea
duo, ac deinde tria, [ubi] nomen etiam mutat ac Ister
appellatur) : ab occidente vero Rheno fluvio. Ac uni-
versa quidem regionis circumscriptio sic se habet; quæ
autem sigillatim dicenda recensebimus. Ab ostiis Rheni
fluvii, hoc est ab ore ejus occidentali dicto, ad ostia
Vidri fluvii stadia 380. À Vidro autem fluvio ad Ma-
rarmanum portum stadia 350, stadia 250. À Marar-
mano portu ad ostia Amasii fluvii sunt stadia 655, sta-
dia 470. Ab ostiis vero Amasii fluvii ad fontes ejusdem
92 MARCIANUS HERACLEOT A.
 xd dé rüv roù Âuasiou morauoë éx6oXv els rès any ds voi
aroÿ morauoÿ arddia Grv', orddia av. Âxd dà Âuaoia
zorapoÿ éxGondvr els Ovivoupyios ! morauoÿ éx6oRas orädie
QE’. Ând 3 rüv éxGordv roù Ovisolpyios ? xorauoÿ és:
Très ænyès Toû adroÿ worauoÿ orédia œbn', orddia ay’. Âa
dè Ovicoupyios * morapod els AXGros * moTauoÿ éx6ohàs aTd-
dia 5 que. Â md dà rüv éxGoXe roù AXGros worauoë éx) Tdi
myès To abrod æorapob otddia ero, orddia © yr. Kaærë
Todro Tù uépos xeivras viooe ai xxhoUpevas Za£éywr. Elo:
éx aùrès émd ris éxÉois roë AAG:0s morauoÿ arédsa
ÿv'. Âwd 68 roù ÂXGios morauoÿ éxdéyeres À xahovpém
Kip6puxñ yepobvnoos ueylorn rvyxdvouoa. Kal Eotiv dmi
rüv Toù À XG:0s rorauoÿ éxGoAdy nt Ty Tporrny éÉoxhy Th
! Oüpyiov cod. et Huds. — *? looupyiou cod. Otocoupyiov Huds. —
3 looupylov cod. et Huds. —# ÂA6/ou cod. et Huds. et sic ubique. —
» orddos Huds.— ‘ orddios Huds. ut paulo post.
flavii stadia 2,350, stadia 1,300. Ab ostiis autem Ama
si fluvii ad ostia Visurgis fluvii stadia 560. Ab osti
fluvii Visurgis ad fontes ejusdem fluvii stadia 1,780,
stadia 1,600. À Visurgi autem fluvio ad ostia Albis
fluvi stadia 625. Ab ostiis vero Albis fluvii ad fonte:
ejusdem fluvii stadia 5,370, stadia 3,300. Juxta hanc
[Germaniæ] partem adjacent insulæ Saxonum appel
latæ. Ab ostio vero Albis fluvii ad ipsas sunt stadis
750. Post Albim autem fluvium sequitur chersonesu:
maxima Cimbrica appellata. Ac ab ostiis Albis fluvi
ad primam extensionem chersonesi. quæ post Albi
LIBER SECUNDUS. 95
xepoomoou , Tv uerà Tèv AG» ! moTaudr xeimévnv, aTd-
da @o', orddia v'. Âmd dà vs mporrns éÉoyñs vhs xepoo-
nloou x) riv éQebis xesuévny éÉoyhy Ts adris xepoovoou
média ax, orddia ap'. Âwd O8 ris deurépas éoyñs ris xep-
comoou eis Tiv dQebñs xx} dpxTixcTETny éÉoynv Ts aÙTs
tpoomloou orddia quy', orddia gpv'. Âmd dà ris dpxrixw-
ta Ts ox is Ths Xepoovioov els Tv uerà riv émiorpo@r
aTÿs sparTnv ééoxny orédia yv', artddia Qv'. Ând dé rñs
perd rhv émsorpoQir aûris mparns éÉoyñs els dvaroluxc-
teror aûrs orddia Yx', orddia Ox'. À md d8 roù dévatohxw-
tro abris This xepooviaou ? él riv Ürd riv éÉoyhr aûrs
febis orddia 6, orddia g@'. Âmd 88 sis Ümd mir éEoyhv
ais ém) Tir mpès Tàs dvaro}ds émiorpo@hy aûTis otddia
! (Gr cod. et Huds. — ? aÿris yepooydoov Huds.
fuvium est, stadia sunt 570, stadia 4oo. À prima au-
tem prominentia chersonesi ad proxime subsequentem
Prominentiam ejusdem chersonesi stadia 1,600, stadia
1,100. À secunda vero prominentia chersonesi ad eam
quæ deinceps sequitur, et maxima septentrionalis est por-
rectio ejusdem chersonesi, stadia 1,450, stadia 1,150. À
brominentia autem chersonesi maxime septentrionali ad
primam post flexionem ejus prominentiam stadia 650,
sstadia 550. À prima vero prominentia post flexionem
æjus ad partem ejus maxime orientalem stadia 720, sta-
dia 520. À parte vero ipsius chersonesi maxime orien-
@ali ad prominentiam primam post eam prominentiam
sStadia 2,000, stadia 1,500. À prominentia vero prima
94 MARCIANUS HERACLEOT A.
q£', orddia ÿr'. Évraÿla ris Kip6pixñs xepoontoov à sep
shovs mAgpoëras , éx) moAD pèy dinxouons els Tèr cxcards
shaylas dè mapabeGanpéns éxi mir Ameipor Tir æpès Ti
dw: ds dmotehcis xal xÉAmOY uéyioroy xarà Tdy Zu6es
zorapdy éx) Tiv yñv ? évdorépe xa) aûTtob mapexre:vépeve
Écr: dé à mäs Tüs xSpoovdoov wepimhous orddia nv', ov
dia 80 5. Karouxsï dè rdv pèv aiyéva Ts xepoovdaou 1
Evos Ty xahoupévory ZaËbrev À + adriy dè Tir XEpIÜ RE
Hvn mheïora. Yaèp dà mir yepolynoor xeivras viao: spe
Adoxlu xahovpevai- eloi d’ ên” abrès dnd tüs xepoona
ordèa Qv', otddia Q. Âx évaronür à ris xepooner
xcivres vioo: d ai xæoûuevas Zxavdia, tpeïs uèr punpa
1 ZépSor cod. et Huds. — * >#y omiser. cod. et Huds. — * oradea g1
cod. et Hnds. —* À Eye» cod.
post eam extensionem ad flexionem chersonesi vers
ortum stadia 1,060, stadia 750. Hic periplus absolvit
Cimbricæ chersonesi, longe quidem: in oceanum e
currentis-oblique autem vergentis ad continentem, qu
at ortum tendit : adeo ut maximum sinum effciat a
Suevum fluvium , in terram ipso etiam interiorem €
porrectum. Est autem totus chersonesi periplus stadic
rum 8,050, stadiorum 7,370. Cervicem vero che:
sonesi habitat gens Saxonum appellata : ipsam ve
chersonesum gentes plurimæ. Supra autem cherson
sum jacent insulæ tres Alociæ dictæ : ad ipsas vero
chersoneso sunt stadia 550, stadia 500. Ab orients
vero parte chersonesi jacent insulæ quatuor Scandi
LIBER SECUNDUS. 95
* dy cis nv péonr da ris xepoovdaou elol orddia 6, orddia
aÙ'- pla À ueyiorn na évarokixwrdmn, xadeïras dé Iles
xa) are Zxaydla , neiuévn xaTà Très éx6oRds Toù Ovicroha !
zorauoÙ, 4@ Sr elolv eis aûrny otddia ? ay', orddia aa.
Éors à à mäs rs Zxavdias xephrhovs orddia 6Q' orddta 6”.
Âmd d ris xpès dvarolds émiotpoQis sis xepoovfoov éx!
Œur£ov 5 rorauoÿ éxGonès orddia aoË'. Âmd ZunEout ro-
zanoÿ x) Oéuddou S rorauoë éxGoras orddia wv'. À md 8 roù
Otidéou $ morauoÿ éxGoNdy sis Ouicroha ? rorauoÿ éx6o-
Ads 5 sic) orédia * V'. À nd dà rüv éxÉoNÿy roù morauoÿ roù
Quicrod)a éni ns xePahiy Toù atroÿ morauod elol orddia
6, orddia aœwv 1, Éor: dà ris l'epuaylas + uñxos dpy6-
. !'Odéorov cod. Oviordia Huds. — * orddios Huds. — 5 Zéu6ou cod. et
Iods. — + Zéxov cod. et Huds. — 5 OÿfAdou cod. et Huds. — * xSoua
©od. Do Huds. — 7 Ovforovaa Huds. ut paulo post. — * éx6oXds omis.
Æods, — ? orddios Huds. ut lin. 11.— 1° orddia wy’ cod. et Huds.
muncupatæ, tres. quidem parvæ : ad eam quæ ex illis.
media est a chersoneso sunt stadia 2,000, stadia 1,700;
"una vero, maxima [earum] et maxime orientalis; vo-
catur autem et ipsa proprie Scandia, juxta Vistulæ
fluvii ostia jacens, a quibus ad ipsam stadia sunt 1,600,
stadia 1,200. Est autem totus Scandiæ periplus stadio-
rum 2,500, stadiorum 2,000. À flexione vero cherso-
nesi ortum versus ad ostia Suevi fluvii stadia 1,260.
À Suevo fluvio ad ostia Viadi fluvii stadia 850. À Viadi
autem fluvii ostiis ad Vistulæ fluvi ostia stadia sunt
700. Âb ostiis Vistulæ fluvii ad caput ejusdem fluvi
stdia sunt 2,000, stadia 1,850. Germaniæ autem lon-
96 MARCIANUS HERACLEOT A.
pevor pl érd dloews xal ÂAoxGoupylou xédews, xepasot
uevoy d eis | Oéicrou)a morauoÿ éxÉods + cs elyas Tà æû
uñxos Ts éxapyias orädia arv'. To dé mAdros adris &pyere
uè» du Ts éxtponis Toù xpès ueonuGplay péovros æora
où, ds xahsïras Napa6wr *, xarafyes dè xpès Très äpxror
xaTa Tv ÉmiunxeoTépas ypaupiv, Touréors xara Tv Kaps
Épunir xepobynoov xa) Tv dpxrixurérnr avrës éboyr- à
elvai roù xAdrous oTadia çov’. Écrs dà ris ueydAns 'epue
vlas à xaTà yñy Kepiopiouds aTadia aGT, oTadia axov :
Éxes 3 dv aùrÿ Evn Ex, médeis émiofuous 19’, êpn x
omua € *, morapods émionuous 10° 5, Kiuépixy yepoéynao:
Muéva érlonuoy, Épxivior dpoudr ©, MaËoiras ? EaAns. C
! sis omis. Huds. — ? ÂpaGw cod. et Huds. — * oradia .. . 6x', crad
... eo» Huds. — \ dpn éslonpa E' cod. — * xor. éxo. d' Huds. —‘ù
xümoy dpôuoy cod. —7 Ta6pdra cod. et Huds.
gitudo incipit quidem ab occasu et Asciburgio civitate
finitur vero ad ostia Vistulæ fluvii : adeo ut integr
regionis longitudo sit stadiorum 1,350. Ejus vero lat
tudo incipit quidem a divertigio fluvi ad meridier
fluentis qui vocatur Narabon, desinit vero ad septer
trionem juxta longissimam lineam, hoc est juxta Cr
bricam chersonesum et maxime septentrionalem eju
extensionem; adeo ut latitudinis [habeat] stadia 6,250
Est autem Germaniæ magnæ juxta mediterranea cù
cumscriptio stadiorum 12,300, stadiorum 11,25
Complectitur gentes 68, urbes insignes 94. mont
insignes 7, fluvios insignes 14, Cimbricam chers
nesum, portum insignem, Hercyniam sylvam, Gabr
LIBER SECUNDUS. 97
réyres dd roù Pivou HOTAUOË, TOUTÉOTIY HO TOÙ xahou-
pérou duousxod otôuaros aüroù uéyps Tüv éxGoAdr roù Ovi-
orouha OoTauoÙ, Toù meplwhou ris mapañlas Ts uey&Ans
l'eppavlas orédios qyv', arddios qù |.
ZAPMATIAZ TAZ ÊN EŸYPONH IEPÉTAOYS.
À év rÿ Eüpotrn Zapuatia mepiopléeres md pèy &pxrwv
19 re Zapuarixÿ xarà Tèv Oüevedixdy ? xÉATov , xal pépes
tés dyvahorou yñs, &md 8 dvaronüy ré 1e loôué xai rÿ
Bo Mu, xai ré pépei vis Moœscridos Nuvns péyps roù
Tavdidos morauoÿ, xa) éPeËis avrg Tavdidi rorapuc, xa) Er:
16 dnd Ts yñs TOÙ Tavdidos morauoÿ ®, x} Tir dyvwaroy
! orddes. . . y, orddia. .. À’ Huds. — ? fydixdy cod. et Huds. — 5 xa
&. avr. Tas. cor. nai ërs r$ nd +. y. +. Tay. xorauoÿ: hæc omnia de-
sant in Hudbs.
tam sylvam. Peripli oræ maritimæ Germaniæ magnæ,
a Rheno fluvio, hoc est ab ostio ejus quod occidentale
appellatur, usque ad ostia Vistulæ fluvii, stadia universa
13,400, stadia 10,030..
11. SARMATIÆ EUROPÆÆ PERIPLUS.
Sarmatia quæ in Europa est definitur a septentrione
quidem oceano Sarmatico juxta Venedicum sinum, et
parte terræ incognitæ; ab oriente Isthmo et Byce pa-
lude et parte paludis Mæotidis usque Tanaïm fluvium,
et deinceps fluvio ipso Tanaï, ac etiam parte [quæ ex-
tenditur] a fluvio Tanaï, usque ad incognitam terram;
7
98 MARCIANUS HERACLEOTA.
yhv° dud dà dvoudr Tÿ re Ouicrofha soraug na) rÿ l'e
uavla Ti peydAn uerà Tà Zapparixd Épn *, xa) adroïs n
épeoiv + dnd à ueonuéplas Toïs Te IdèvË: ? roïs Meram
orais &è roù votlou rüy Zapuarixüy bpy wéparos péy
This &pyñs roù Kapxdou bpous, xa) Er rÿ Aaxla péyps sn
Toù Bopuobévous ® xorapoë éx6o}ür , xx) rÿ md Toûrov +
EcEsivou Iléyrou sapaly péyps roù puyoù roù Kapuirfro
x6xmov. Kai 7 pèr 8An sepiypaQi rouxtrn* rà dè
pépos vis Zapparlias xeQalawdéorepos © érdEanes , }
Æpoobéyres Tüv oradlar rèr dpilpèr 1$ rèv dxpe6i wep
#hour Toù dpxrixoÿ rofrou dxeavod oyeddy dyvwartos sv:
xdvsiv, wAncidlovros dr xarà vds &pxrous Tÿ dyvelor
YF» 3 Jmépuesros vis Moucridos Muvns, où fadlews 7 ywe
1 dpes cod. —? lauEtrors cod. — * süy Bopuoésous roù ser. cod.
Hods. 1. — * Kapuhros cod. — “sepumoléerapee cod. — * of énépur
— 7 À padlews cod. à padlws Huds.
ab occasu vero Vistula fluvio et Germania magna po
montes Sarmaticos, et montibus ipsis; a meridie ves
larygibus Metanastis ab australi fine Sarmaticoram mo
tium usque ad principium Carpathi montis, atque etia:
Dacia usque ad Borysthenis fluminis ostia, et hinc li
tore Ponti Euxini usque ad intimum recessum Ca
ciniti sinus. Ac generalis quidem circumscriptio ht
jusmodi est; loca autem particularia Sarmatiæ mag
summarie recensuimus, stadiorum numerum non «
jicientes, quod fere incognitus sit sccuratus periplr
septentrionalis hujus oceani, juxta septentriones quider
alluentis terram incognitam , qua superjacet paludes
LIBER SECUNDUS. 99
pilopén 5$ selory uéper rüv dvôporwr + ualo? dre !
xæai à Ilpewræyépas xdpalelormévas roUruwr Tüv oradlwr rèv
dobpèr doxsi. Kal à weprypa@ À Tüv Témuv xarà pévas
rès éxGonès Tür roraudy pnüdostas à Très arès alrlas.
Merà Très éx6onds roù Ouioroÿ he ? morauoë, éxdéyovras roù
Xpévou © rorapoÿ éx6ohal" dxè dà roù Xpévou moranoë éôs
clio) PofGawvos * xorauoë éx6onal. Oëros S ol moranoi els
rèr Oversdixdr © xéAwov éÉlacir ©: ÉoTis nd roù OÙiorofha?
rorapoÿ dpyeras mapixws éri wAEÏOTOY. À xd 8 roÿ PouEw-
vos morauoù éEñs lai Toupolyrou morauoë éxÉc}ai - dmd dà
Toupodyrou motauoë éxdéyeras Xéouvos * xotauès, xa) ai
rorou éx6ohal. Msrà dù rèv Xéouvor rorauèr, à &yvworos
l aduora dre Huds. — ? Oüdorouka cod. — * Xpüvou roÿ orauoÿ cod.
et Huds. ut paulo post.—# Poudÿyos cod. et Huds. ut lin. 9.— Oteuxydy
cod. et Huds.-— * éËnoss cod. et Huds. — 7 loéorouAa cod. —® roù Poéyrou
cod. ut lin. seq. — * Xeoÿyos cod.
Mæotidem, plerisque hominum non facile exploratam :
præsertim quando et Protagoras stadiorum istorum nu-
merum omisisse videatur. Etenim hanc ipsam ob cau-
sam in locis describendis ostiorum solummodo flumi-
num mentionem faciemus. Post Vistulæ fluvii ostia
sequuntur Chroni fluvii ostia; post Chronum vero flu-
viaom deinceps sunt Rhubonis fluvit ostia. Hi fluvii
axeunt in sinum Venedicum, qui a Vistula flumine
ncipit, in immensum extensus. Rhubonem fluvium
sbsequuntur Turuntæ fluvii ostia : Turuntam fluvium
excipit Chesynus fluvius, ejusque ostia. Ultra vero
Chesynum fluvium deinceps est hyperhoreus et in-
7:
100 MARCIANUS HERACLEOT A.
xai dwep6bperos | dÉis éotiy dxsarès ourdatour Tÿ üxep6o-
pel xal dyvoiory yÿ. Ilaposxoüos rèy Xécuvor sorapèr oi
Àyabupoo} ? rù #vos ris év Eüpcirn Zapuarlas bytes. Ka-
TaPéportos dé 8 re Xéouvos morapès xal à Toupolyres éx
Toy dxepxeinéver bpér, driva xaühstras Péxaua ° Epn, xærà
niv peobyeor, peraËd Tis Massiridos Auvns xal roù Zap-
uarsxoÿ axsavoÿ xslusva. Ô 38 Pouéwr * xorapès x voi
Aauvou * Épous @épere + mapoixeï dà T6 re Épos xal rè»
xSpay Tauray éni mod duxov Tr Tüv Aavrwr © Zappdrwr
#vos , wap’ ols roù Bopuobévous roTauoÿ roù eis rèv Iléyro»
dEibyros ai mnyal ruyydvouos. Tir dé xepù rèv Bopuobérns
XSpay Haporxobi ETÈ TOÙS Àhayvous oi xadoûÿusvas Xov-
voi 7, oi év Tÿ Eüpoæn. Éct: S rà pixos ris Zapparias
l éxep6dpsos cod. et mox Ürep6opiy. — * À yabocoi cod. et Huds. —
+ Péxea cod. — * Poédw» cod. et Huds. — * ÂAsüvous cod. ÂAdyov Huds.
—( Âar@r cod. et Huds. et mox ÂAayoës. — 7 Xoayoi Huds.
cognitus oceanus contiguus hyperboreæ et incognitæ
terræ. Chesynum fluvium accolunt Agathyrsi, Sarma-
tiæ Europææ gens. Chesynus vero fluvius et Turun-
tes defluunt e montibus superjacentibus, qui Riphæi
appellantur, in partibus mediterraneis, inter Mæotida
paludem et oceanum Sarmaticum jacentes. Rhubon
vero fluvius fertur ex Alauno monte; montem autem
et regionem hanc longe extensam habitant Alauni Sar-
matarum gens; ubi fontes sunt Borysthenis fluvii in
Pontum exeuntis. Regionem circa Borysthenem post
Alaunos habitant Chuni appellati, qui in Europa. Est
autem Sarmatiæ longitudo stadiorum 7,700, latitudo
LIBER SECUNDUS. 101
crdèa GW * rà dé wAdros orddia by. Éxes vn v<' !, mé-
lus émiouous »y , Opn émlonua S', rorauods émiouous d',
xporipia ? éxlonpa y', uuévas émioduous y', x6Amovs ém:-
ofuous d', Téy re Ovevsdixdy © rèy elpnuévoy x6Axov, xai
Doovs speïs. Ts pr où Edporwns Tv debit uepüv rèv
repiwhour, doxep Üneoyôueba , erà ris mpoonxolons * ém:-
nékelas æemoufusôa + ueraGnodus0a dà mi ràs Bperavwixàs °
NOUS.
HEPi TÔN BPETANNIKON NÉYON.
Ai Bperavrixal viioos duo sioiv, À Te xahouuéyn ÀXGlev,
xai loueprla 6, ÀXX à pév À)Glor uellwy ? xarà mod
! Syn ve’ Huds. — ? xp. — x0Xx. éx. 9’ quæ quidem bis in codice,
ob errorem librarii. — * Oveydixèy cod. et Huds. — ‘xpoocsAxoëans cod.
spooslxodons Huds. — ‘ Ilperanxds Huds. et sic ubique. —‘ Ovspyia
cod. — ? pelkon cod.
sadiorum 7,650. Gentes habet 56, urbes insignes 53,
montes insignes 9, fluvios insignes 4, promontoria
insignia à, portus insignes 3, sinus insignes 4, sinum
[scilicet ] Venedicum appellatum et alios tres. Peri-
plum igitur dextrarum Europæ partium, ut polliciti
sumus, debita cum cura atque diligentia fecimus :
[nunc] autem ad insulas Britannicas transibimus.
12. DE INSULIS BRITANNICIS.
Insuiæ Britannicæ duæ sunt, altera Albion appellata,
altera Hibernia. Multo autem major est Albion; c regione
102 MARCIANUS HERACLEOT A.
Tuyxdve xeïtos dé xaraytixpd vis KeXroyadarias , map re
Tv Aovydournolas xal Tiv Bekyuoiv, péype Ts ueydns
l'epuarlas éxreivouévn. Où ydp éoti auveortpappéyn xaôdxep
ai Ms vñoos* WXN Sorep dinpnuéyn xal eorapuéym, xæerà
æclorou! uépous dufxes roù dpæroou cixsavob, duo pd oTa pra-
xporérous loôuoès, Soxep wôdas vivds Eyouoa* Sy à pr
uso, à dà E\érro péyps This Âxvravlas Sufxss. À 53 érépa
vñoos 1 loueprla drèp adriv ? xesuévn, dvrixorépa dè ruyyd-
vouoa, ÉAdoouwy té éars r@ peyéôes, xal viy lonv Éxes Séoir
Tÿ spocipnuévn. Taÿrns Trolvuy ris mporépas rdv xeptwdour
dvaypdouer, 80° ofrws ëx) niv pellova Elevobueba.
1 xard sAdoro» cod. — ? avrèr F cod. et Huds.
vero Celtogalatiæ sita est, exporrecta contra [Galliam]
Lugdunensem et Belgicam usque ad Germaniam ma-
gnam. Non enim conglobata est quemadmodum aliæ
insulæ, sed veluti disjuncta et dispersa per maximam
partem oceani septentrionalis extenditur, duos potis-
simum longissimos isthmos, veluti pedes quosdam ha-
bens, quorum unus quidem major, alter vero minor
usque ad Âquitaniam porrigitur. Altera insula est Hi-
bernia hanc superjacens, sed occidentalior et magni-
tudine minor est, et situm prædictæ similem habet.
Hujus igitur prioris periplum perscribemus, deinde ad
majorem procedemus.
LIBER SECUNDUS. 105
IOYEPNÎAZ NHYXOY BPETANNIKAZ IEPIDAOTS.
: lovepria viaos à Bperavvixc) wepiopléeras md pèy Tüv
épacrosr | TG Üxepxsiuévy xa) xahouuévp YrepCopely 3 xea-
rÿ° dnd dù dvaroüy 7$ dxeayg T5 xa)ouuévy loueprixg ‘
énd À Svoudr 7ÿ Svrixÿ dxsarÿ: dd à peonuéplas rÿ
xaouuérq Ovspyiouly © xsavé. Kai à près An Séais ris
néoou roëroy Eyes rèv tpémov. Écre dè ris lovepylas "foou
This Bperavuixñs ro uèy uixos péyioroy &md roù Notiou axpuw-
rplou dpxéusvoy ; xa) xaraAñyov ém) Tù Po6éySiov * äxpoy*
ds elyas ris miaou TÔ uiñxos arédia Gpé. Tà dè mAdros àp-
xerus pds ded roù aÿroù éxpou, mepasoÿras dà els rù Po6é-
dioy &xpor: ds elvus vhs vdaou Tù mAdros orddia aw Ad".
'déxpur Huds. —*? Ÿsep6oply cod. — 5 Oüepyovly cod. et Huds. —
‘Po6éydios cod. |
15. HIBERNIEÆ INSULÆ BRITANNICÆ PERIPLUS.
Ivernia {sive Hibernia| insula Britannica terminatur
a septentrione quidem oceano Hyperboreo appellato :
ab oriente vero oceano, qui vocatur Hibernicus : ab
occidente oceano occidentali : a meridie vero oceano
Vergivio dicto. Ac universus quidem insulæ situs ad
hunc modum se habet. Est autem Hiberniæ insulæ
Britannicæ longitudo quidem maxima a Notio pro-
montorio incipiens, et ad Rhobogdium promontorium
desinens : adeo ut insulæ longitudo sit stadiorum 2,170.
latitudo incipit quidem ab eodem promontorio, ter-
minatur autem ad Rhobogdium promontorium : adeo
104 MARCIANUS HERACLEOTA.
Ta dè dxpa aûris nd Tv Opiévrwr diéornxe Tùv Tpéxor
roûror. TO pév épxroy aûris Expoy End roù épxrou ôpi-
Loyros orddia ! ado v'* Tù dé durexdr abris dxpor ded Ts
lonueplas orddia pri" Tù dà évaærohxdv Expor, dnd ris
dyarohÿs orédia aTib' 2. Éyss à Evn 1c', nées émionuous
sa ©, worapods émsoduous se, dxporipia éxionua &', woous
émiodpous &'. Oi mévres voù xeplrhovu ris loou rñs louep-
plas, où wAsïor oradlur Se, oùx Hrror aTadlwr çwus'.
AABÎIQONOZ NÉXOT BPETANNIKAE HEPÎHAOTS.
ÂxokoUfws rolvuy xal ris XGlwvos nfoou rèv xepéxdour
éxbloousv. À ÀXGlwy vicos à Bperarvix) wepcoplleras dd
1 ordis... do’ Huds.—* ordi n1è” Huds.— 5 éydexa cod. — * où
sAsiorory Huds.
ut insulæ latitudo sit stadiorum 1,834. Ejus autem
promontoria ab horirontibus distant ad hunc modum.
Arcticum quidem ejus promontorium ab arctico hori-
zonte stadia 14,250; occiduum vero ejus promonto-
rium ab æquatore stadia 8,317; promontorium orien-
tale ab ortu stadia 10,317. Habet autem gentes 16,
urbes insignes 11, fluvios insignes 15, promontoria
insignia 5, insulas insignes 6. Peripli insulæ Hiberniæ
stadia universa non plura stadiis 9,085, non pauciora
stadiüs 6,845.
14. ALBIONIS INSULÆ BRITANNICÆ PERIPLUS.
‘Deinceps igitur et Albionis insulæ periplum expo-
nemus. Albion insula Britannica terminatur a septen-
LIBER SECUNDUS. 105
nés épxroy Tÿ cxeayg 5% xahouuév AounxaAndovle ! - éd
d dvarony 7 l'epuarixg dxsavd- nd à JVoews Tÿ ve
louepexgs cxeasg , 120” dv à louepria vAoos* Ëri pv xa) T@
Odepysoulp dxeav* &md dà ueonu6plas 165 Bperavvixé cixea-
»ÿ xal vaïs mpocspnuévous Tis l'aAMas rrelpois xal Eôveos.
Kaï 1 pd» DAn weprypa@ Tüs vnoov Tobrov Eyes Tdv Tpé-
zov. Éots 8 sis A XGlusos wfoov ris Bperavvixñs Tù uixos
épxéuevor uèv dd roù durixoù dplloyros xarà Tù Aauvôviov ?
Expoy , Tà xa) Oxpivor Ÿ xæhouuevov, mepaouuevor dà Ews
Tapouedoyvou * ris xa) Opxddos xahoupévns dxpas * ws elvas
toù pfnous To ueylorou arddia sous. To dè mAdros avris
dpyetas pèr xarà Tù Aauvévior dxpoy , Tà xal Oxpivor xa-
l Aougxaudoply cod. AouxaAndoviy Huds.—? Aduvioy cod. et Huds.
itemque ambo lin. 12.— * Üxpsoy cod. et Huds. ut paulo post. — # Taw-
poudoépou cod. Tauposdotvou Huds.
trinne quidem oceano, qui vocatur Deucaledonius : ab
ortu oceano Germanico : ab occasu vero oceano Hi-
bernico post quem insula [se offert | Hibernica, ac etiam
oceano Vergivio : a meridie vero oceano Britannico,
et prædictis Galliæ regionibus et provinciis. Ac uni-
versa quidem insulæ circumscriptio hunc in modum se
habet. Longitudo autem Albionis insulæ Britannicæ
incipit quidem ab occidentali horizonte juxta Damno-
num promontorium, quod et Ocrinum nuncupatur ;
fnitur vero ad Tarvedunum, quod et Orcas promon-
torium dicitur : adeo ut longitudo maxima sit stadiorum
5,225. Latitudo autem ejus incipit quidem juxta Dam-
nonium, quod dicitur etiam Ocrinum promontorium;
106 MARCIANUS HERACLEOT A.
Aoduevov: xarafyes dè els Tir rüv Noudyra ! yepoérnoor
xai Tà Ouovuuoy dxporripioy* ds elvas Toù mAËToUs xarà
Ty ueylotnr ypaupiv * orddia yxy . Éye: à dy avr En
Ay', mes émionuous vS', morauods ® émoduovs p', dxpe-
rhpua éxlonpa 10°, xepobynoo» éxlonpor a'*, x$Awous éxi-
oxuous €’, Muévas émiouous y. Oi xävres. voù wepixdou
æayrès ris mioou vis AXGlwvos où nhsior oradlwr 5 Eyyd',
oùy, #rrov oraôlwr GOxs'. Kai Ô péy xepéwhovs Toù durexoë
xx) doxtéou dueavod Tüv mapà Tv Eüpanr uepüy, xai
rôv ér aùrÿ Bperarxdr vou évraïla 1 vélos Eyes.
Dowsp SE év 75 sporépy BiGX Tv pèv apà niv Aus
debiüy pepiy roù Apa6lou xéAxou xal ris Épuôpäs Saddo-
1 Neoudytwr cod. Nevdyrur Huds.— * xarà ris peylorns ypappis cod.—
3 serapoès Huds.— t yepo. émis. éva cod. et Huds.— 5 orddss 6ny 9” Hnds.
desinit vero ad Novantum chersonesum, et ejusdem
nominis promontorium : adeo ut latitudo ejus juxta
maximam lineam sit stadiorum 3,083. Complectitur
autem gentes 33, urbes insignes 59, fluvios insignes
ko, promontoria insignia : 4, chersonesum insignem 1,
sinus insignes 5, portus insignes 3. Üniversa peripli
totius Albionis insulæ stadia non plura 28,604, non
pauciora stadüs 20,526. Atque hic quidem finem im-
ponimus periplo partium occidentalis et septentrio-
nalis oceani juxta Europam, itemque insularum in ipso
Britannicarum. Sicuti autem in priori libro periplum
capitulatim fecimus partium quidem dextrarum Arabici
sinus et Rubri maris juxta Libyam, ac occidentalis
LIBER SECUNDUS. 107
ons xa} Toù ouTexoÙ cxeavoÿ roù mpès Tv ueonu6plar ! épiv-
ros rdv meplahour éx) xePahalov émomcdueba, caQnvelas
évexa Di paxpoÿ rdv Tüv aTadloy dpiluèr émodévres* Tüv
dé wapà Ty Âclar âpiorepy duévror pepév péyps Zivüv
roù EOvous xal ris dyvwaTou yis dxpi6ÿ TÔv mepinhour dve-
vpébaper, Tüv diacrmudrur drévruv rods oradlous onpd-
varres- oÙr xdyraÿla Tüv detidy pepéy Toÿ dxeavoÿ rod
zapa Thy Edporrnry Évros xd +üv Hpaxhelo ornAdv péypi
Tis dyvdoTou yñs, xal TOÙ wap’ abriy meparouuévou Zapua-
nxoù axsavoÙ, xal mpoaériye Tüv Bperavvixdr viowr els
Maur rds mepinhouy memoiiuela, mpoodévres xai Tüv ota-
lus dpiôpéy *, Toy dè dprorepüv T5 AuGün uepér roù du-
TROÙ. ..s |
Actses péyps roÿ tédous.
l'apès peonpplas Huds.— 3 dpôudy rüvde do. Huds.
oceani ad meridiem spectantis, perspicuitatis ergo-sta-
drum numerum distantiarum longiorum exprimentes;
quinetiam et partium omnium sinistrarum juxta Asiam,
usque ad Sinarum gentem et terram incognitam, peri-
plum accuratum perscripsimus, omnium [etiam] distan-
tiarum stadia indicantes : ita et hic quoque dextrarum
partium oceani Europam alluentis, ab Herculeis co-
lumnis ad terram incognitam, et oceani Sarmatici juxta
ipsam terminati, præterea et insularum Britannicarum,
periplum pro virili fecimus, adjicientes etiam stadiorum
numerum. Sinistrarum vero Libyæ partium juxta ocea-
num occidentalem........
Reliqua desunt usque ad finem.
TEMAXION'
TAX ÊNITOMAS TÔN IA’ BIBAÎON
APTEMIAQPOY TOY EEZIOY:.
1 Kévvewr #ros Ârralas péyps Adpaguriou æapdshovs.
Leur © xard yñy acripara.
Âxd Adpapurlou péyps Aexroÿ sapdshovs.
Touddos péyps Zryeiov seplshous.
AMGIGAAÏR EŸ DPATTEIN :.
OI roïs * ovyypdupaor Tüv makuüy &éacaviorws év-
tyxdrovres, À po diayivoxei émiordusvos Aéyou Te dperiy
Tegpdyso» cod. et Huds. —* Hunc titulum non habet cod. qui inci-
Pt: #0 Kdyrw», littera À omissa a rubricatore. — © sapdsAous: sécu
Hods, qui supplevit xa} ante séewr.— Hanc inscriptionem omis. Huds.
— "1 roë (littera O omissa) cod.
FRAGMENTUM
EPITOMES
UNDECIM LIBRORUM ARTEMIDORI EPHESII.
À Cannis sive Attæa usque Adramytium paraplus.
Urbium per terram distante.
Ab Adramytio usque Lectum paraplus.
Troadis usque Sigeum periplus.
AMPHITHALIO SALUTEM.
Qui veterum scripta perfunctorie legunt, aut ora-
tonis vim et sententiarum consequentiam dijudicare
110 MARCIANUS HERACLEOT A.
xai vonuaros dxohoublay, æoNMy wapéoyov, ds Eoixer,
ddeiay rois ovyypéQes das xal os Eruye Goukopéross.
Tods uèy oùr EAAous éréposs éEstélei xaraliuxdve, où ris!
ustépas xploecws dP dxpiéf waidevois xAfoy Toûro xouir
éxioravras. Où dè roùs weplwdous xpoyelpws ? ypéÿarres,
ai Toùs évruyydvovras elles» é0£)ovtes ©, Témow Te wpoox-
yoplas xa) oraôlur &piôpdv detsbyres, xal radra émi yw-
plos * 1 éOvüv Bap6dpur, Sy oùdè ras xpooryoplas elusir
Svarro Év vis, adrév pos doxoüar rèv Bepyaïior AyriPayn
vevexnxévos TG Vevds:. Oo udv yàp uepixds Tivas éxouf-
cavro meplshwr dimynoeis, dy xal Tà ywpla oaQüs éyi-
vwoxov, xa) Tiy dvanérpnois vis Sraïdrrms oùx #yvéour,
loi ris Huds. — ? zpoyciozws Huds. — * é0é\ovras cod. et Huds. —
‘éxryopler Huds.
nesciunt, plurimum, ut videtur, audaciæ illis addide-
runt, qui vulgari modo et temerario volunt scribere.
[Horum | alios quidem aliis ad examen vocandos relin-
quo, qui ex accurata institutione ad hoc agendum plus
nobis judicio valent rerumque scientia. Qui vero peri-
plos temere scripserunt, et lectoribus persuadere vo-
lunt, locorum nomina et stadiorum numerum percur-
rentes, idque in regionibus et gentibus, quarum ne
nomina quidem dicere quis potest, mihi videntur ipsum
Antiphanem Bergæum falsitate superasse. Quotquot
autem particulares quasdam fecerunt periplorum nar-
rationes, quorum et loca plane explorata habuerunt.
marisque dimensionem non ignorarunt, et urbium et
EPITOME ARTEMIDORI. 111
xa) môdsis xa) Auévas xal Tà diacriuara Tourur xaraua-
Bytes - oùros doxoüois À wavrémaos sAciora uerà ris év-
dexopéms dinbelas éyyeypaQévas. Oaos à à roïs drayyelha-
air dxep oùx édedoavro mioreloavres, À roïs ovyypéaoiv !
éxep dxpiGiis © oùx Éyvwoay dxohoubaavres, éxhoyiorlas 5
seolx how vis olnouuévns éronloavro, oûTos dov dis oùy
éavrods pévous fxérnoas, dAAà xa) rods meiofévras roïs ür”
aùrür ovyypaPeios. l'pdQa dè rabra, moNdoïs pèr évruy cv
mplxdoss, moy dù mepl riv roûrwr eldnaiv* vahuioas y pé-
ww. Xpà rolvus Goo: moudevaews évrès xatéornoav, roUrwv
derdèess Tès Touaÿras Gihouabelus 5, cs pure æpoxel pos
roses Trois Aeyouévois, pire dmioroy Tir olxelay yvapny
l'oxyypdpaors Huds. — ? xp6@s omis. Huds. — 5 éxhoyiorialas cod.
4 Huds. — © fdnoss cod. et Huds. — rs Qraouallas rosxtras Huds.
portuum ac eorumdem distantiarum notitiam assequuti,
ii videntur plurima usquequaque cum probabili veri-
lite scripsisse. Quotquot vero narrantium quæ non vi-
derunt fidem sequuti, et scribentium quæ non accurate
cognoverunt auctoritate nixi, catalogos confecerunt pe-
riplorum terræ habitabilis; manifestum eos non semet
s‘olum decepisse, sed et alios is quæ composuerunt
persuasos. Hæc autem scribo, multos quidem pervol-
vens periplos, et in lis perspiciendis plurimum tem-
poris impendens. Oportet igitur examinent, quicumque
eruditione non leviter imbuti sunt, eorum in hujusmodi
disciplinis peritiam, ut neque temere credant dictis,
neque proprias suspectæque fidei opiniones illorum
112 MARCIANUS HERACLEOT A.
Exxpooler vhs éxeivur Pporridos æosoupévous. Tourous ôz
dxpiGéorepor éxioxomiooner. Oi yàp d} doxoüvres raüra
perà Xywr sErraxéres, Tiuoodérms à Pédiés dv, dpy:-
xvGepmiins Toù deurépou * IIrokepalou yeyords, xai usr
éxsivor Éparoobérns, ëv Bira éxdhescar oi roù Mouostou°
xpootärres. Ilpès dà rourous IluËdas re à Maovaaeras, xal
loiSwpos à Xapaxavès , xa) Zocardpos à xepnirns, rà
xarà Tir lrduo}r ypaŸas, Zuppdas Te à ris olxouuérms dr-
Oels Tèr xepiwhovr. Ên pr ÂxeNGs 6 Kupnraïos , xal
Ecbvuévns 5 à Macoauras, xal Oiidas à ÀGyraïos, xa)
ÀsSpooôéyns à Odouos À, xai KAéwv à Zxsloras, EddoËss *
re à PéSios, xa) Avr * à Kapyndémos * oi uèr pepéy Tir,
! épxrxvéeprires voÿ Jevrepalos cod. —1 Movolos cod. — % Etôvpérms
cod. in quo prius erat Evôvaéves. Evôvpares Huds. — ! léosos cod. et
Huds. — 5 Eudébos cod. et Huds. — * Âypw cod.
curæ et diligentiæ opponant. Hos sane [et nos] magis
accurate considerabimus. Qui igitur in hæc cum ra-
tione inquisivisse videntur, sunt, Timosthenes Rho-
dius , qui præcipuus gubernator fuit secundi Ptolemæi,
‘et post eum Eratosthenes, quem Beta nuncupant præ-
fecti [Alexandrinæ] bibliothecæ. Præter hos vero et
Pytheas Massiliensis, lsidorus Characenus, Sosander
gubernator qui res Indicas scripsit, Simmeas qui orbis
universi periplum composuit. Præterea etiam Apellas
Cyrenæus, Euthymanes Massalitanus, Phileas Athe-
niensis, Androsthenes Thasius, Cleon Siculus, Eu-
doxus Rhodius, Hanno Carthaginiensis : horum qui-
dem nonnulli partium quarumdam , ali vero totius
EPITOME ARTEMIDORI. 113
… oi dé vhs évrès néons SaAdoons, oi dè ris éxrès mepinhour
dyaypéavtes où pv AN xal ExvhaË à Kapuardeds !, x)
Borfaïos. Oÿros dè éxarepor dià Tv duspnoiwr unxdüy ©? où
did Tv oradiwy Tà diacriuara Tñs Sahdoons édfhwoar.
Ka} #repos d n'helous elov , oÙs meperrèv oluas xarapiôueir.
Merà 9} rofre» roùs maelorous Âpreuidwpos à ÉQéoios yew-
ypâQos xai ZrpéGur yewypa@lay duob xai mepimhouy auy-
téesxêres , Mévemmés re à Ilepyaunvès 5 idwhous ypaÿas,
dxpbéorepos * doxodor mdvrwy Tüv mposspnuévey Tvyyd-
mr. [lepi y dienbeir dvayxaïor, cs y unoèv &yvonocues
oi sep) Toûro Tù pépos Tis yeuwrypaQias amoudatovres. Tiuo-
béyns pèv yàp, Ëte Tv mheloTuy ris Sahioons dyvoou-
!'Kapudydovs nai Bawrraïos cod.— ? #fyuv cod. et Huds.— * [lepyapivôs
cod. — 4 dxpéorepor cod. et Huds.
maris interioris, alii etiam maris exterioris periplum
conscripserunt; quinetiam et Scylax Caryandensis, et
Botthæus. Uterque autem horum dierum [noctiumque|
spatüis, non stadiis distantias per mare indicarunt. Atque
ali etiam non pauci sunt, quos enumerare supervaca-
neum esse arbitror. Post horum equidem plurimos Ar-
temidorus Ephesius geographus, et Strabo, qui geogra-
phiam simul et periplum composuerunt, et Menippus
Pergamenus transjectuum maritimarum scriptor, omni-
bus prius memoratis accuratiores cesse videntur. De
quibus [aliquid]| disserere necesse est, ut nihil pror-
sus ignorent, qui sese in hac geographiæ parte exer-
cent. Nam Timosthenes, plurimis etiamtum maris par-
8
114 MARCIANUS HERACLEOT A.
uévorn pepiy , TŸ Pœpalous pndéxw xodéuo XEXDATRNÉTA:
rourwr, Kep) vowv avyypédas BiGAa, où üoiy dxpiGs
… émeËae rois Éveos rois Th xa0° juüs waposxoüoi Sadérre.
Âpéhes Tñs pêv Evpowns Tù TupBnrixdr méhayos dreds xe-
préahevoe, rà dà wep) rèv Hpdoe:or RopOudyr oùre rés xx
iuäs oùre ris ÉEw Saddrmms loyvoe yrves. Taërà Sà xai
xarà Thv Ai6Unr mérovder, dxd ris Kapyndévos xdyras rods
éméxeiva wep} rdv Hpdxderov #opOpèy, xepl Te Tv EEro 0dhao-
av dyvooas rémous. Tourte» À r@r s BiGAlen émerour êr
dv) memolnras GiGAG" elr” éy étépe né rl Ty xæhouuÉrwT
oradacpär émidpours riva ouvéypaÿer. Êv dxaoi Sà rourois
oùddy Téhesor, oÙdE caQès éxayyeïha edlmre. Éparoobé-
tibus non detectis, quo bello in Romanorum ditionem
nondum erant redactæ, de insulis libellos conscribens,
non omnes accurate percensuit gentes mare nostrum
accolentes. Scilicet in Europa quidem maris Tyrrhenici
periplum non absolvit : quæ vero circa fretum Hercu-
leum, aut mare nostrum spectantia aut exterius, ne
cognoscere quidem potuit. Eadem ipsa et circa Afn-
cam admisit, ignarus Jlocorum omnium, Carthagine
ulteriorum , ad fretum Herculeum et mare exterius |[ja-
centium]. Hos vero decem libros in epitomen unius
libri redegit : dein et in alio rursus uno stadiasmos
appellatos, [sive dimensiones terræ per stadia], bre-
viter complexus est. In his omnibus nihil perfectum
admodum, nihil clarum et perspicuum proferre po-
tuit. Eratosthenes autem Cyrenæus . nescio qua ra-
EPITOME ARTEMIDORI. 115
vns dè à Kupnvaïos , oùx olda rl mabady, rù Tiuoobévous peré-
ypabe G:6 Nov, Gpayéa rivd mpoobels* cs pndë rod wpooulou
Toù pynuoveuéyros émoayéofas, dAN adraïs Aébeoi xaxeïvo
To olxelou mpobeïvas auyypäuuaros. Ouosa dè rouroiss xai
oi SAAO: wenérbaoiv, doaQeïs na) renhavnuévas tas éxdbdeis
romodueyos. Àpreulôwpos dé à ÉQéoios yewypaQos xarà
ns éxæroorir éEnxoovir évvdrny ! Oduumidda yeyovds,
rd d8 mheïoror uépos This éyrès xa) vis xa0? jus ? ruyya-
rolons Sahdrrns éxmepemheloas, Jeacduevos dè xal rhv
voor Tà l'deipa, na) pépn rivà vis éxrès Saldrrins 5, ÿv
Queavdy xodoos, vis udv &xpiGods yewypaQlas heimetau.
Toy dé wepirhour ris érès HpaxAelou mopOuoù Jakdooms,
a) Tir dyapérpnoi Taÿrns ETÈ Ts WPOUNXOUTAS ÊTIUE-
l xarà nu PES" Huds.— *? xai xa0° nuäs cod. et Huds.; rñs ex Hæsche-
lüo supplevi. — * Sakdaows Huds.
tone motus, Timosthenis librum [totum | transcripsit,
Pauca quæpiam adjiciens; adeo ut ne proœmio quidem
supradicti [auctoris | abstinuerit, sed iisdem verbis illud
operi suo præposuerit. Similia his et alii plerique ad-
misere, descriptiones obscuras et errorum plenas di-
vulgantes. Artemidorus vero Ephesius geographus, qui
floruit quidem circa centesimam sexagesimam nonam
Olympiadem, maximam sane partem maris interioris
nostrique circumnavigavit, atque etiam in conspectum
provectus est insulæ Gadium, et partium quarumdam
maris exterioris, quod Oceanum appellant, a laude qui-
dem geographiæ accuratæ longe abest. Periplum autem
maris intra fretum Herculeum, ejusdemque dimensio-
8.
116 MARCIANUS HERACLEOTA.
Aeias êv Évdexa diebbe SiGèicis, ss oagéotatov xai axLi-
Ééorator mepinhouy sûs xa0°” nus avapcadau SaraTrns *
Mérirmos dù 6 [Issy aunrès, Ës “xx avTbs This ErTès Saar-
TNS MEPÉR}GUY É TETE #fpouss BEic ÉGES , IOTOCIXNY FIX XI
yesrypaQienr émcinsare Tir érayyeriar. Éyo Toivur saévran
Tv uynusrevberTar Tooxpivas Agreus DpOY Tr Éegic: ,
émitounr Tv Érdexx SiÉhian 702 urmusresuhérrss Eroinga-
unv, Wpoobeis xx &Z ésécun mahaur TA ÉARUTOTTA xx
my duaipesir Tor 12 SiÉaiuy Qurasns, ds uETpiar ur 52
ypa$iar, rehewrator * dé mepirhour rec) araohu. Osa-
dauevos dE TOUS TASTTOUS Tr radar Un 9 bas. n ET
SAiyor Tñs F£w Sardaans urmunr moimgausvous, ai Tarn:
| Sahioons Huds. ut lin. sf. — * és omiser. cod et Huds —- 256
zaruy Fluds.
nem, ea quæ par est cura, in undecim libris persequu-
tus est : adeo ut periplum nostri maris clarissimum et
accuratissimum descripsisse videatur. Menippus vero
Pergamenus. |qui lipse quoque interioris maris periplum
tribus in libris complexus est, narrationem quamdam
historicam simul et geographicam faciens. Ego igitur Ar.
temidorum Ephesium cæteris omnibus jan: memoratis
præferens. undecim viri supradicti librorum epitomen
feci. paucis quæ desiderantur ex veterum aliis adjectis.
servataque divisione undecim librorum. adeo ut seoura-
phiam quidem mediocrem, pertectissimum tamen peri
plum exhibiturus sim Quum autem viderim veterum ple-
cosque aut nullam omnino. aut leviorem saltem maris
actenions mentionem fecisse, eamque obscuram admo
EPITOME ARTEMIDORI. 117
duvdpèy xal ris dAnelas dwddouaas * Idlay éuauroÿ Ppovrida
Jéuevos Toù oixsavod Toù égou Te xal ueonu6pivoÿ mavrès,
éxarépoy Tv drelpor Tis Te AuGUns xal This Âolas, drè
ToÙ À pa6lou x0Amou uéyps Tüv Zivdv Toù Ébvous, où uv
GNà xal roù écmeplou xai roù dpxrgou ! axeavod , Tüv re
Ts Eüpoirns rdv te ts Au6Uns pepôv, Tèv mepinAour év
dot BiGAloss ouvéypata. Karauaboy dè xai Mévimmov pe-
tplay péy riva Tois évruyxdvouoi x Tüv olxelws BiGN es
rapryôuevor elônoiv, un näo: dà dxpids émeËsnbévra, rà
elroyra nAciora bvra mpoabeis, xai mpoaér: ye Thy
npl rémous xal Tès diaspéoeis Tv éOvdr ocaPvesas , ris
m réeiov This yvuoews Tois évruyxdvouor mapéyeiv Elus,
Th Édooi Tüv Tpiy BiGAluy émoinodunv , oùx &Peduevos
l x) dpxr@ou cod.
dm, et a veritate prorsus alienam; propria [quidem]
eura et diligentia, totius oceani orientalis et meri-
dionalis, utriusque continentis Africæ et Asiæ, a sinu
Arabico usque ad Sinarum gentem, quinetiam ct ocea-
ni occidentalis et septentrionalis, partiumque Europæ
et Africæ periplum duobus in libris conscripsi. Quum
tutem deprehenderim et Menippum lectoribus medio-
crem quidem aliquam suis e libris [locorum}] notitiam
exhibere, neutiquam vero omnia diligenter persequi ;
[ipse ] quæ desiderari visa sunt plurima addens, insu-
per et perspicuitatem, quæ legentibus perfectam cog-
nitionem parare solet, in locorum | descriptione | gen-
tiumque divisione, trium ejusdem librorum editionem
118 MARCIANUS HERACLEOT A.
Tñs mpoonyoplas Tùv marépa Tourwv, oùdè els éuaurèy pe-
Taorious Toùs dAAorplous mévous, domep oùdè roù æäai
æePpoyriouéves | énebs)0évTos À prepudespou * EX Très pèy
éxelvey mpoonyoplas émypdÿas rois BiGMos, ds &y pndèy
sis Toùs Aoylous duaprdves» doxolnv Seoùs, Très dà Tour
émiropès xal diophuiaes Tüv épaurod woimdaduevos xéver
évapyès yvapiouna, dote ToÙs évruyxdvovras undér paufre
Toy map” éxelvey ovyypaPérrov, pts Tüv xap’ fudr
rpoorebévros, À diopôaioeuws émiushods àEiaévrur ? &yvoÿ-
aa. Ilep} dè ris diaQuvlas rüv oradlwr slpntas uéy pos xal
év 75 xpotépe BiGNp, dy © rdv mepimAouv roù égjou xayrds
cxeavoù xexolnuas. Kanye: dé otddr xai vüv êx) xsPaha is
l xePporriouévos Huds. — ? oAdywy Huds.
feci, auctori eorum nequaquam nominis honorem eri-
piens, neque in meum ipsius [nomen] aliorum labores
transferens, sicuti neque Artemidori [nomen in epi-
tome ejusdem suppressi] qui accurate omnia perse-
quutus est; sed illorum quidem nomina libris præfigens,
ut nihil peccare videar in deos sermonis præsides, at-
que eorumdem’ epitomas et emendationes proprii labo-
ris luculentum faciens argumentum ; ut nec lectores
aliqua ab iis prodita, neque aliqua a nobis adjecta, aut
accurata correctione digna laterent. De stadiorum {in
dimetiendis locorum intervallis | diversitate jam dictum
est in priore libro, in quo periplum composui totius
oceani orientalis. Nihil vero obstat quominus impræ-
sentiarum [idem] summarie percurram. Universi, ut
EPITOME ARTEMIDORL. 119
dubenbeiv. Idyres, ds elweiv, door replnhous Éypabar, mepi
uéy Tàs môdeis na Tà ywpla, xal Auévas, xal vicous, à
oder Bas , # Bpaxéa viva, xa) padlas sis dioplaoews àËtew-
Uivas duvdusva dieQuivnour- mep} dè rùv épiôuèv Tv ota-
up roy aûToy née, xal vou, xal Auévwr, mod
wa diaPopars érouoayro. Ty pêv oÙv xÉArwY xal Tùv
apornpéwr 1 diaQovla oa@is. Oi pèv yèp mAnolov vis
#reipou voÛs xéAmous xal Tà dxpwrnpia mepiémheucas , oi
À zopparsépa |, xal dià soûro à mAdovas À é\drrovas epié-
thevoar otadlous. Toù dé n° eûbelas yivou£vou nAoû oùx &v
ns padlos efnos Très airlas, el un &pa 7 rdyes roù oxd-
Pous, À 15 Bpodes dyabivar à mraïioua Bouanbein. Quo-
Aoynuévov ? yàp Toù0? bts émraxoious oÙpiodpouodca vas
! soporépæ cod. — ? duoAoynuéyou cod.
b reviter dicam, quotquot periplos scripserunt, circa
Urbes quidem et regiones et portus et insulas, aut nihil
mnino, aut in paucis quibusdam et quæ emendatio-
Hem facile admittant, dissenserunt : de stadiorum au-
tem numero earumdem urbium, insularum, portuum,
ænultum a se invicem discreparunt. In sinubus tamen
æt promontoriis diversitas manifesta est. Nonnulli enim
Ppropius a continente sinus et promontoria circumnawvi-
&arunt, alii vero remotius; quam ob causam plura aut
Pauciora in circumvectione dinumerant stadia. Naviga-
tione autem in directum facta non quis facile assigna-
verit [hujus diversitatis] causas, nisi navigü celeritati
aut tarditati attribuere velit ejusmodi lapsum. Hoc enim
120 MARCIANUS HERACLEOTA.
diù pus yves Ts iuépas, ebpos ris y xai évraxoclous
otadiovs ! diadpauoboay var éx Tis ToÙ xartaoxevaaavros
Téyyns Td Tdyos æpoohaboücar, xai érépay ? pis wevra-
xoolous diandoaca» , à Tv évartiay Ts téyyns airiar.
À AY dus avyyrouns * éEsoùr Xp Tà Touadra xralopara.
Où yàp ér nxelpo xwplur rivür Tv diapérpnois éxonf-
cavyro , EAN ér Üdati nal xeAdyeois éx This ouvnüelas mAéor,
À 6Ë érépas Tivès énrrepyioews rdv àpiôudr Tir oradlor
edpévres. Auipnxe dè à Mévixxos Tè repixdour Tüv Tpar
#xcipor Âcias re xa) Edporans, xai AiGlns. Tè» rpéxor
roûror Tèv ÉAiororror xa} Ilporovrida dua 15 Opaxis
Booxépw, xai mpocériye Tèy EüEsivos Ilévroy éxxrépur
l oradious omis. Huds. — ? érépa cod. — * daxyvoacay Huds. —
\ Evyyrouns Huds.
in confesso est quod navis vento secundo septies centum
[stadia] una die conficiat : inveniri etiam potest, ut na-
vis novies centum stadia cursu peragat ex [navis] in-
struendæ arte hanc velocitatem nacta, alia vero vix quin-
quies centum perficiat propter contrariam in artificio
causam. Attamen veniam indulgere oportet hujusmodi
erratis. Non enim in continente loca dimetiebantur,
sed in aqua et maribus, ex consuetudine potius quam
ex alia aliqua arte stadiorum numerum assequentes.
Meaippus ita divisim tradidit periplum trium conti-
nentium, Âsiæ, Europæ, Africæ. Ad hunc modum,
Hellespontum et Propontidem, una cum Thracio Bos-
poro, et præterea Euxinum Pontum ab utroque conti-
EPITOME ARTEMIDORI. 121
Tor nmelpowy TS TE Âolas xa) vis Edpoirns d@ehov, ldla !
mepuénheuoe * mpôrepos pr Tèv [lévrov, per” éxeivor de
rèr Opaxioy Béoropor, xai riv Ilporovrida äua ré ÉdAno-
rérræ , ŒmÔ TO lepoù Toù xahouuéyou Auiès Oüplou, bep
ër aÿToÿ xefros Toù ovéuatos Toù [lôvrou, Toù mepimhou
niv dpxny éxatépor Tür nmelpar moumaoduevos. Merà 0
taire émd Tv Aesropéva Ts Eüpémns epüv dpEduevos,
Rem hei Taoay aÙTHy MÉYPI Tv ['HpaxAéous oTnÀdy ,
#ru 2| roù Hpaxhelou nopbuoë xal ladeipur sis viaov.
El9 oûres els Tv dvrimépar dia6ès yñv xara Tôv Hpd-
Duo mopluèv, roùr Eoriv els Tv AuGuny raurnr d8
any mepemhei, xal ouvdmres Tautn Ÿ Tv ris  clos Hepi-
lidia Huds. — * Quæ uncis inclusa sunt omiser. cod. et Huds. ; reposui
a proæmio lib. I, p. 9. Ilud r&v delendum aut verbum aliquod sup-
Plendum putabat Huds. — * raÿrns cod.
nentium Âsiæ et Europæ dirimens, separatim circum-
navigavit : primo quidem Pontum | circumnavigat |,
post illum vero Thracium Bosporum, et Propontidem
una cum Hellesponto, a fano Jovis Ürii nomine insig-
nito, quod positum est ad ipsum Ponti ostium, exor-
diumque inde sumit peripli utriusque continentis. Post
hæc a reliquis Europe partibus incipiens, ipsam totam
drcumnavigat usque ad { Herculis columnas, sive] fre-
tum Herculeum, et Gades insulam. Sic deinceps juxta
fretum Herculeum, in terram oppositam trajiciens, id
est in Africam, hanc ipsam etiam circumnavigat, eique
conjungit periplum Âsiæ usque ad Hellespontum præ-
122 MARCIANUS HERACLEOT A.
#dour péyp: Toù mpoppnbérros Éxdarosérrou. Kai à pr
Sy Ta£is Toù mepirhou Toûro» Éyes TÜv TOR». Ta dè xara
pépos bis éxGiaeras, aa@eotépas , ds mposlpatas , TuyrTa
Ts iopluisews.
Ilbysou EvEsirou wspéxhous éxatépor Tüv Wscipouv, Tüv TE sapd rèr
Âoiay, cüv re zapà rh Eip@zes téeus. Ta dè xari pépos oûrws éyes.
TÔN ÊN TA ÀzïiA MEPÔN TOŸ IIONTOY HEPÎTAOTS.
Karà roy Opéuov Béamopor xal rd orôua Toù Eübzivou
Iéyrou év vois debiois rs Âolas uépeoiv, dep or roù
Bbury Evous, xsiraus ywpior lepèr xahouuevoy, y D veus
dote Ads Oüpiou æposayopeuépevos. Toùro dè rù yæpior
dPerripiér éors Tir eis Tè» Ilévror ! mAséprwr. ElcwAc-
! eis LHoyror Huds.
dictum. Ac universa quidem peripli dispositio et ordo
ad hunc moduin se habet. Particularia vero continuo
procedent, clariorem, ut dictum est, correctionem
nacta.
Ponti Euxini periplus ad utramque continentem, locoramque juxta
Asiam et justa Europa. Particularia autem sic se babent.
PONTI PARTIUM ASIATICARUM PERIPLUS.
Juxta Thracium Bosporum et ostium Ponti Euxini
in dextris Asiæ partibus, quæ Bithynorum sunt pro-
vinciæ, jacet locus Sacer appellatus, in quo templum
est Jovis Üriü nuncupatum. Is locus est unde solvunt
in Pontum navigantes. In Pontum vero naviganti, Asiam
EPITOME ARTEMIDORI. 123
gars À8 sis 1èv Ilévrov, Sid» riv Âclay Éyovri xal MEpi-
shéoyrs T0 Aesmôuevoy pépos Toù Bibuvr Édvous, rà ! mpès
7 Ilévre xeluevoy, à mepinhous oÙrws Eyes.
BISYNIAZ IIEPITAOTS.
Ârd iepoü Ads Oüplou els Py6as norauéy elos otadia L'.
Àrd à Pr£a én) Méhuvar &xpar otddia pr'* Eyes dE nai
kgénoy æopôuios *, mapdxesras dé xal vnoloy à oxendées
dr Muéva. Âmd À prdyvou rotauoù els WiXuov moraudy
ul goploy orddia a L' * oëro dà rd éumépiéy écris Hpaxdew-
Tüv, xa) motapèy Eyes xal Auéva xadbv. [ Ârè 3 Wiou
rorauoù els KdAmas Aiuéva xal rorauèv oradia ox. Ârè
Kaïras morauoÿ els Ouvidda à vñoos ordi E'. Ârd Ov-
l5$ xpès 1 cod. — ? xopÜuoïs cod. et Huds. — * H{æc ex Arriano et
À nonymo supplevi. — * Boumddx cod. et Huds.
extram habenti, et partem reliquam Bithynorum pro-
Vinciæ circumnaviganti, quæ Ponto adjacet, periplus
à n hunc modum se habet.
BITHYNIÆ PERIPLUS.
À templo Jovis Urii ad Rhebam fluvium stadia sunt
Yo. À Rheba ad Melænam promontorium stadia 1 50;
habet autem et portum naviculis : adjacet vero et insula
quæ protegit portum. Ab Artanno fluvio ad Psillium
fluvium et castellum stadia 290; hoc emporium est
Heracleotarum, et fluvium habet et portum pulchrum.
{A Psillio fluvio ad Calpas portum et fluvium stadia
124 MARCIANUS HERACLEOT A.
»uddos ! micou els Zxyydpior ? worapèr xAwrdr orddta y
À Zayyaplou rorapoÿ els Trcoy rorandy ordûia 5 px.
À Yrlou morauoÿ els Alay ré * orddia E'- Eyes dà nai
ÜPopuor. À nd Alas médews els Édaoy moranèy xal éuxé-
pov otddia /'. ÀÂwd ÉAalou © xorauoÿ x) rèy KdimraS
æorapdy xa) éuwépior oTadia px. À roù KdAnros xorapoÿ
sls Hpdxeias x peylormr ordda *'. Âmè dà ris Hpa-
dslas els xôuy ÂroNoviar, riv é Tÿ Eüpoxn é» rÿ
Opqxir Eve: xarayrixpd xesuévnr, orddia à. OÙ ædvres dwd
roù lepoë ? Aiès Oüpiou els m6 Hpdaeidy clos | orédeoi]
a@x'. Êx” eübelas S8 mAdovt: dd roù lepoÿ els Hpdxdeiar
1 Oÿmsados cod. Bouados Huds. —? Zayydps:o> cod. et Huds. et mox
Zayyapeiov. — * ordis Huds. et sic sæpius. — ‘ Asdorok» legit Huds.
ex Ptolemæo. — * Ârd dè ÉAajou Huds. — ‘ Kaänza cod. et Huds. et
infra KdAnsos. — ? axû iepoÿ cod.
220.] À Calpa fluvio ad Thyniada insulam stadia 60.
À Thyniade insula ad Sangarium fluvium navigabilem
stadia .... 3. À Sangario fluvio ad Hypium fluvium
stadia 180. Ab Hypio fluvio ad Diam civitatem stadia
60 ; habet autem et stationem navibus. À Dia civitate ad
Elæum fluvium et emporium stadia 90. Ab Elæo fluvio
ad Caletem fluvium et emporium stadia 120. À Ca
lete fluvio ad Heracleam urbem maximam stadia 80.
Ab Heraclea vero ad Apolloniam urbem Europæ, in
Thracum provincia e regione positam, stadia 1,000.
Omnia a fano Jovis Urii ad urbem Heracleam [stadia]
sunt 1,530. În directum vero naviganti a Fano ad Hera-
cleam stadia [sunt] 1,200. Ab Heraclea ad Posideum,
EPITOME ARTEMIDORL. 125
mé» ordésa ao. Â md Hpaxeias els Ioceldesov !, ados
évraila, ordda pr'?. Âmd roù Ioocidelou 5 els OElva
æorapèy orddia L'° bpuos wopôuloss. ÀÂrd roù OËlvou eis
Zaæsydapaans ® orddia L4' © 8puos mAolois. Âmd Zavdapdens
eês Kpnvidas otdda x' * épuos ouuuérpois vavoiy. Ârè Kpn-
»ÉSwr els ViNas xwplor ordda x. Âmd WuÜnAns xwplou els
TL £ov © ré» xai noraudy BiAAmor orddia L'. Oùros à mo-
æœpès dpièes Bibuvlav- rà à éyôueva Ila@hayovlas éorl.
L'avis D vd» ILapOéviov roraudy Opiov Bibuvov xai ITa@ha-
2” vor lv Bolhorru. Oi ravres amd Hpaxhelas eis Tlov
7x Sy nai rorapdr BlAAmo © oTrddios © To.
'Ilocidior cod. Iloceidioy Huds. — *? orddia p' Huds. — * Iooudiov
Cana. Hoccidiov Huds, — ! OEfynr cod. et Huds. — * Zapadduns cod. et
EX vds. — * orddsa pm’ cod. orddsa À” Huds. — ? eis Zrloy cod. —® Bios
md. — * orddia Huds.
2 =; salum, stadia 110. À Posideo ad Oxinam fluvium
Sad 90; portus [illic] naviculis. Ab Oxina ad Sanda-
cam stadia 90; portus [est] navibus. À Sandaraca ad
®___renidas stadia 20; portus [ibi] mediocrium navium.
"x Crenidibus ad Psyllam castellum stadia 20. À Psylla
%Æ—— astello ad Tium urbem et fluvium Billæum stadia 90.
ic fluvius terminat Bithyniam : quæ sequuntur Paphla-
EE oniæ sunt. Nonnulli autem Parthenium fluvium Bithy-
= morum et Paphlagonum terminum esse volunt. Omnia
— }b Heraciea ad Tium urbem et Billæum fluvium sta-
sont 370.
126 MARCIANUS HERACLEOTA.
HAOAATONIAZ IIEPITAOTS.
Ths Ila@hayovlas à xapaladooia rdyra pépn xpès ri
Tévr xelueva ruyydve:* ris dè Biduvlas rà pèy wpoeipn-
péva npès T5 Ilévry, rà dè rofrou xporyoduera xærà rèr
Opéxioy Béropor, xal rèv Âcraxnvèy xéAwov, xa Ere rhy
Ilborovrida uéyps Toù PuySdxou morauoë. Ând Tiou eis
Yhouda 1 roraudy arddia E'. À md YA dOS ? els IlapOévsor
moraudy orddia 0'. Âxd Iapbevlov els Âpaotpt HO xa}
motauèy oradia L'. Oi ædvres dmd Tlou © els Apaotpiy
. erddios ! ox. Âmd Âudorpidos els Kpuvar ywploy orddia
pv’. Àrd Kpœuvns els Kirwpor ywplor ordda L'° évraÿa
œdhos. [ Axd 5 Kurwpou els Alysæddr orddia E.] Âxd Ai-
1 Yo» cod. YAMor Huds. — ? Wilidos cod. — * axd roÿ els cod.
— * ordda Huds. — * Uncis inclusa ex Arriano supplevi.
PAPHLAGONIÆ PERIPLUS.
Paphlagoniæ partes omnes maritimæ Ponto adversæ
jacent : Bithyniæ autem partes quidem prædictæ ad
Pontum, quæ vero hunc præcedunt ad Thracium Bos-
porum {sitæ sunt], et ad sinum Astacenum, ac etiam
Propontidem usque ad Rhyndacum fluvium. À Tio ad
Psillida fluvium stadia 60. À Psillide ad Parthenium
fluvium stadia 70. À Parthenio ad Amastrim urbem et
fluvium stadia 90. Omnia a Tio ad Amastrim stadia
220. Ab Amastride ad Cromnam castellum stadia 1 50.
À Cromna ad Cytorum castellum stadia 90 ; illic salum.
[A Cytoro ad Ægialum stadia 60.] Ab Ægialo ad Cli-
EPITOME ARTEMIDORI. 127
yudoë els Kuaxa médluy orddia v'. Ârd rñs KAïuaxos els
Tuohaïoy ! ywplor orddia Ë'. Âmd Tiuonaou xwplou ni
KépanGiy dxporipior dmAèy xal uéya orddia p'. Katav-
tuoÙ dà ris Kapdu6idos äxpas év T5 Eüporn xeïras ué-
poroy éxporripiov Tù xaoûuevoy Kpioù pérumor. À rù Ko-
pufidos änpas els xounv KaXiorparlay orddta x. Ârd
KoNuorparlas ? els l'dpiov r6m0 orddia w°. À md l'aplou
to sis mél» ÀGcvou reïyos, rhv vüv lovémodus 5 Aeyo-
tés, otddia px'. Âmd AGovou relyous émt Alyivirnr *
m\yy:0y xal moranèr orddia pË'. Ârè Alyivnrou © mi
Kw» $ xpny xal noraudr [orddia ET]: Eyes SE xl
Wopnor. Els Tir xahouuéyny Àsvrixlvans 5 orddia E'. À md
Tpohator cod. — * KakMorparkas cod. — 5 louvérou»s cod. et Huds.
—! Abniskrns cod. Alyivhrou Huds. —5 Afysvérou cod. — KiwAny cod.
et Huds.— 7 Hæc supplevi ex Arriano. — * Asrixfvoy Huds.
maca civitatem stadia 50. À Climace ad Timolæum
castellum stadia 60. À Timolæo castello ad Carambin
promontorium altum et magnum stadia 100. Carambi
autem promontorio ex adverso jacet in Europa pro-
montorium maximum Criumetopon appellatum. A Ca-
rambi promontorio ad vicum Callistratiam stadia 20.
À Callistratia ad Garium locum stadia 80. À Gario loco
ad Aboni-murum civitatem, quæ nunc Jonopolis voca-
tur, stadia 120. Ab Aboni-muro ad Æpginetem oppidu-
lum et fluvium stadia 160. Ab Æpginete ad Cinolin
pagum et fluvium {stadia 60]; habet autem et statio-
nem navibus. [Hinc] ad vicum Anticinolin appellatum
128 MARCIANUS HERACLEOT A.
Kivwaudos els ZreQarny xouny oradia pv'° 8puos évbade.
Âxd ZreQavns els Ilorapods xwpior otddia px' - &on À
elonhous els [lorapous ! xopüulous. ÀÂrèd Ilorau@y Xmpiou
cis Zvpada äxpay Pemrir oradia px'. ÀÂr Zupiados &xpas
xéRRos éxdéyeras. Eionhevoayr: dè els abrèr els Àpuéyar
xouny xa) Auéva péyar eioi orddia ? »'. Écri dé Fapà Tür
AMpéva morTapds OxooGdyns bvoua. À nd Àpuéyns eis Zivos-
any nov oradia v. Keïras dè éri Tv &xpoy wnoioy
xaheïroas Zxbmehos. Éyes dé duéxm hour rois EAdrroo: #olos -
Tà d8 peldova meprndeïiv dei, xai oùrw xatalperr © sis rÿr
mé». Eloi d8 roïs repsmhéouos niv vioov nAeious EXO: ora-
dos u'. Amd 8 Kapdu6idos äxpas mAéovr: é ebbeias eis
\ Norapôy cod. et Huds. — * eicir oradios Huds. — * xarépes> cod.
stadia 60. À Cinoli ad Stephanem vicum stadia 150;
hic portus. À Stephane ad Potamos castellum stadia
120; patet autem aditus lintribus in Potamos. A Pota-
mis castello ad Syriada promontorium angustum stadia
120. Syriada promontorium sinus excipit. Naviganti
autem in ipsum ad Harmenem vicum et portum ma-
gnum sunt stadia 50. Juxta portum fluvius est no-
mine Ochosbanes. Ab Harmene ad Sinopen urbem
stadia 50. Ad extremitates autem jacet insula parva
nominata Scopelus. Transitum quidem præbet mi-
noribus navigiis, sed majora [illam] circumnavigare
oportet, et hoc modo ad urbem appellere. Insulam
vero circumnavigantibus alia insuper stadia sunt 4o.
À Carambi promontorio in directum naviganti ad Si-
EPITOME ARTEMIDORI. 129
Zowæns otadia Ÿ'. Oi dvres àmd Âpdorpidos els Zivonnr
méhos œv'. Â md à Hpaxdeios els Zivcmns Gu'. And de
lepoë els Zivoænv slo) orédia yQo. À nd Zuvomns eis Eÿ-
wxor morauèr otédia m'° oùros à morapès éplées TlaQha-
volas xa Tiv éyouévns Kammadoxlay !. Of mañaiol yap
Kaæwadox(ay xabusiv Booytas péyps roù EcËsivou
[évrou+ rivès aüroûs Asuxooupous éxéhsoav. Nuvi dé era
Tv Ta@hayoviar Tà éyépeva uéyps rüv Bapbapixir dpi
lus Méyros xadeïres * difpnras dè els émapylas do.
lQwsaxiar cod. et Huds.
nopen stadia 700. Omnia ab Amastri ad Sinopen stadia
1,750. Ab Heraclea ad Sinopen 2,040. À Fano autem
[Movis Urii] ad Sinopen sunt stadia 3,570. À Sinope
ad Euarchum fluvium stadia 80; hic fluvius Paphla-
goniam et finitimam Cappadociam disterminat. Veteres
enim Cappadociam porrectam esse volunt usque ad
Euxinum Pontum; nonnulli illos [Cappadoces]| Leuco-
syros appellarunt. Nunc vero quæ Paphlagoniam proxi-
me excipiunt usque ad fines Barbaricos proprie Pontus
vocantur ; dividitur autem in duas præfecturas.
150 MARCIANUS HERACLEOT A.
IONTON TÔN B' HEPITAOTS.
À Ecépyov morauoë els Kapoïcar ywplor ordâta o' -
Exer d nai Aipéva toïs à@ éowépas événois. Â md Kapoions
xwplou els Léywpor xwplor orddia px'. Âmd Zæyospou !
xwplou els Lélioxoy * morauèr xal xounv dAluevoy oradta
px. À nd ZLadloxov 5 xoranoÿ els Avr RoTaudy ÆAWTÈY
oradia pr. Ârd Anvos moTauoÿ els Muvyy xai rè» Üxdp
adris odhov, ês ‘xaheïras Navorabuos, otddia px'. Âzè
Navordüpou els érépar Muvny xadouuévnr Kovom:iov dM-
uevoy oTadia px . ÀÂrd Kovwxlou eis Amuodr mél orodia
pv. Oi rdvres and Zivowns eis Âpuoly ei atddios Tv’.
1 æpou cod. — ? ZdAnxo» cod. et Huds. — * Zauxos cod. ZHuxos
Huds.
DUORUM PONTORUN PERIPLUS.
Ab Euarcho fluvio ad Carusam castellum stadia 70 ;
etenim portum habet [patentem] ventis ab occidente
ruentibus. À Carusa castello ad Zagorum castellum
stadia 120. À Zagoro castello ad Zaliscum fluvium et
vicum importuosum sladia 120. À Zalisco fluvio ad
Halym fluvium navigabilem stadia 1 50. Ab Haly fluvio
ad paludem et salum superjacens, quod Naustathmus
appellatur, stadia 120. À Naustathmo ad aliam palu-
dem importuosam, quæ Conopium nominatur, stadia
120. À Conopio ad Amisum civitatem stadia 1 50. Om-
nia a Sinope ad Amisum sunt stadia 350. A templo
vero [Jovis Ürii] ad Amisum sunt stadia 1,520. Ab
EPITOME ARTEMIDORI. 131
Ar à lspoë els Âpuoby elor orddia aCx. Âmd Âpuooë
éri tùv Aüxaotos ! roraudy orddia x. Âmè roù Auxdorou
sis xouny xa) roraudr Xadioiov ? oradia pv’. [Ârè Xadiolou
dr i Tr Low morapèy orddia p 5.|........
1 ÂAxauoroy cod. et Huds. et mox Âxaÿorou. — ? Xadéciov cod. et
Eos. — 5 Hæc ex Stephano Byzantino supplevi.
Æ mio ad Lycastum fluvium stadia 20. À Lycasto ad
zum et fluvium Chadisium stadia 150. [ A Chadisio
a d frim fluvium stadia 1001]...........
Sequentia desunt.
NOTES
SUR MARCIEN D'HÉRACLÉE.
LIVRE PREMIER.
Page 1, ligne 1. — Mapxsayoÿ| Dans notre manuscrit, le titre ne se
Carouve qu'à la page 28, c'est-à-dire à la fin du premier livre du Périple
<e Marcien. Cet ouvrage est incomplet, ainsi que l'a fort bien observé
Mabricius (Biblioth. gr. t. IV, p. 614, nouvelle édition); mais ce qu'il
ajoute n'est pas rigoureusement vrai : ibris II, quorum prior integer exstat.
ILe premier livre est acéphale, et probablement il manque un feuillet dans
Re manuscrit; je crois cependant qu'il serait facile de suppléer cette la-
une. Ce livre, en effet, devait être rédigé dans le même ordre que le
second; or nous possédons la préface entière du premier livre, moins le
“commencement de la première phrase, dont la restitution me semble
facile, à l'aide des deux lignes suivantes qui manquaient dans les édi-
“ions et qui nous sont fournies par le manuscrit de la Bibliothèque
æoyde. 1 n'y a donc réellement de perdu que la liste des chapitres con-
tenus dans ce même livre. Mais cette perte n'en est pas une, puisque les
titres sont répétés à la tête de chaque chapitre.
Ligne 6.— rdv els do rebyn] Cette explication de rüv els B 7a° me
semble du moins la seule probable, l'auteur disant plus loin, p. 3, qu'il
a divisé son ouvrage en deux livres : Tô» seplsAour dyaypdfavres eld-
pele éy BiSXors dvol.
Ligne 8. — Hpookuoy | J'ai cru devoir ajouter ce titre, pour me con-
former à l'ordre suivi par l'auteur dans le second livre, qui porte aussi
tn tête une préface.
Ligne 9. — Ty pèy ueraËd] Au moyen de cette restitution, rendue
hcle par ce qui suit, le commencement de l'ouvrage devient clair et
154 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
correct. L'édition d'Hudson commence par. .... Tir elcpoiy sotoûpevos
Apreuidewpos à ÉQénios ycwypd@os, que l'éditeur avait traduit : Arteau-
dorus Ephesius, initium faciens ab, etc. Je ne puis m'empécher de faire
remarquer ce qu'il ÿy a au moins d'inusité dans l'expression eiopoi» zosoi-
pevos appliquée ici à Artémidore. Hudson n'aurait pas commis une erreur
aussi forte s'il avait jeté les yeux quelques pages plus loin (p. 12,1. 3),
où l’auteur répète ce qu'il dit au commencement de son ouvrage : Tô
xarà l'deipa ordpa roù dxearoÿ, dxep HpdxAuov xaloïa:1 soplpèr, à” où
rhy elopoñr Tôr dxeavdy cis rhv fuerépar souioüas Sdlacoas zpocizoper.
Dodwell avait soupçonné une lacune qu'il remplissait ainsi : Ti dpyès
ducayoë Try elcpoñy, x.r.À. toujours en commettant l'erreur d'Hudson.
Page 2, ligne 6. — AMiomxds| Marcien dit ici qu'il ne parlera pes des
villes d'Éthiopie, sans doute parce qu'il destinait ou avait destiné ces
détails à un autre ouvrage comprenant le périple de l'Éthiopie, et dont
Étienne de Byzance nous a conservé quelques fragments. J'en parlerai
plus loin.
__ Ligne 7. — per’ éxpKobs] Hœechel pense qu'après ces mots il faut
sous-entendre épeéres, Pporrides, osevdÿs, ou quelque autre expression
da même genre. C'est une erreur, puisque le mot spoo6ixes suit presque
immédiatement : pes” axpsGos éfevpeÜérse zpocbüixes. Dans sa version
letine, Hudson adopte la conjecture de Dodwell qui rétablit ainsi ce
passage : Ér émropÿ per” dupoës éPeupeéyrew spocbixns rùv sepisdeu»
ésomodnsba. À la rigueur, le texte peut rester tel qu'il est; mais si l'en
adopte éPeupedérruwr, il faut au moins mettre l'article. Je proposerais :
dy émivouÿ per” xp6oës spooüxns rüy vewori éPevpebérrewr sd» sepixhovr
éxomodpeba.
Ligne 11.— efdmes | Au moyen de ce léger changement, le texte de-
vient clair et la phrase est correcte.
Page 3, ligne 2. — Isokepalou] L'orthographe Iisokopaiov fournie
par notre manuscrit pourrait en quelque sorte justifier l'opinion de
Hardouin , qui pense (/nd. auctor. Plnian.) que Marcien a voulu dési-
gncr Ptolémée, fils de Lagus, et historien d'Alexandre. Mais il est évi-
dent qu'il est ici question de Ptolémée le géographe, dont le périple de
Marcien a été extrait en grande partie.
NOTES DU LIVRE I. 159
Page 3, ligne 10. —Ilakuorpoéydou | Hudson et notre manuscrit écrivent
tous deux IlaAAsyemobsdou; ce mot est sans le moindre doute une cor-
roption de ILAAAIZIMOYNAOTY, mal lu dans un manuscrit en ma-
juales. Étienne de Byzance sépare : sdm pèy éxadeiro Zsuoüvdou. On
a pu dire indifféremment sdAu Zupoéydou et IlaAmoipouvydou; mais ici.
l'on doit adopter la dernière orthographe à cause du mot sporepor qui
sit immédiatement. L'éditeur d'Étienne de Byzance, Thomas de Pinedo,
prétend qu'on doit lire Zsuou»dlov. Voyez la note d'Hudson, page 75, et
M.Gosellin (Rech. géogr. t. III, p. 290).
lid. — Bperaynixaïs| L'orthographe de ce nom varie beaucoup dans
ls auteurs grecs : Bperramxal, Bperanixai, Bperavides, Ilperavides,
lperransxal, x.r.À. Notre manuscrit donne assez souvent cette der-
are leçon justifiée par Étienne de Byzance, qui cite Ptolémée et notre
géographe : Kai dos ofre did roù #, Ilperavides vioo:, ds Mapxsavds
ai Irocpaïos ; et par Eustathe (in Dionys. Perieg. v. 568) : Bperavidoy
rlows, &s dAAos à 10ù = Ilpsravidas xahoÿo:. Malgré toutes ces autorités,
ji ce devoir adopter partout une orthographe uniforme et régulière.
Page 4, ligne 3.— rods pèv]| Cette correction est évidente, quoiqu'elle
we soit point justifiée par les manuscrits.
Page 5, ligne g.— ei pèy dits | Quoique le manuscrit et l'édition por-
lent tous deux »n&y, j'ai admis la correction proposée par Saumaisce
(Esercit. Pln. p. 550).
Page 6, ligne 6.— ris Widya | J'ai adopté en partie la leçon du ma-
à wscrit, en conservant le mot #idva donné par Hudson.
Page 7, ligne 11. — #00: rèy xéAxov | Ces trois mots complètent la
qui sans eux était irrégulière. En effet, sous le rapport philolo-
&que, on ne pouvait expliquer el yép ss suivi d'un infinitif sans verbe
æatermédiaire. Cette correction importante n'est fournie que par notre
Mraanuscrit.
Page 8, ligne 10.— # pèv] Ces mots que j'ai ajoutés entre deux cro-
**Lets me semblent indispensables pour le sens de la phrase.
}
156 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 8, ligne 11.— Âraayrixoë sektyous | Cet océan portait indifférem-
ment les noms de ÂrAayrixdy sédayos , Âraayrixd ou ÂrAayria Sdiacva,
ÂrAdyrios uuyds et Écrepla Sdhacoa. Il prenait son nom de la chaîne de
l'Atlas, appelé Atpis par les Barbares, comme nous l'apprend Eastathe
(in Dionys. Perieg. 65) : Ârhas, à xard Bap6dpous Adpis, pos péyioror
sepi rà vis AGûns spès ddoiy éoyara.
Page 9, ligne 1. — äyaroads ] Correction importante dont Hæschel
n'avait soupçonné qu'une partie; il lisait : rs yñs às zpès rds dd (pour
dyaroAds). Le texte se trouve donc actuellement rétabli, et la traduction
d'Hudson s'accorde parfaitement avec cette rectification : Et longe intra
terras quasi ortentem versus, etc.
Ibid. — locixoÿ] Étienne de Byzance appelle ce golfe Mupsaydpexès
xéAsos. Nicéphore Blemmyde (Cod. gr. 1414, fol. 2 verso) lui donne an
autre nom : Ô sévros zpds Pophär, Zidovia xakeïres, nai loaixds xéÂsos -
don dè Exov à Îlocds ads xeiru. Cette ville d'Issus, au témoignage
d'Eustathe (in Dionys. Perieg. v. 119) porta ensuite le nom de Nicopolis :
Taûru» dè sûr» sd AXéEaydpos dvouaorir soitious, ds Tè» Aapeios éxsï
nxtous, éxdAeoe Nixéxokiy. Ptolémée, en plaçant au nord d'Issus et près
de cette dernière une ville du nom de Nicopolis, semblerait contredire
l'opinion d'Eustathe ; mais il y eut tant de Nicopolis, qu'on ne peut affr-
mer que c'est la même dont ces deux géographes ont voulu parler. Une
ville du même nom est placée en Épire par Marcien d'Héraciée, comme
on le voit d'après un passage que nous a conservé Étienne de Byzance :
Nixdrohis, ads Hascipou, &s Mapxiayds. — À six milles d'Anazarbe, ville
située non loin des bords du golfe d'Issus, la Vie de S. Marinus (n° 4
Bolland. 8 Aug.) mentionne une localité nommée Rhadamnas : Ê» résp
xahovuésy Paddusy, às dxd pulwy ÊE éEndey sis s6ews ÂvalaipBou.
Ligne 4. — oradles ÿx. s’]| La largeur actuelle du détroit de Gibraltar
est de go stades. M. Dureau de la Malle (Géographie de la mer Noire,
Paris, 1807, p. 354) a discuté les différentes mesures que les anciens ont
données à ce détroit.
Page 10, ligne 6. — oradiovs x xai So] Le plus grand circuit de la
terre, selon Ératosthène , cité par notre auteur, était de 259,200 stades.
C'étaient donc 720 stades par degré, 12 par minute, et :/5 par seconde:
NOTES DU LIVRE I. 157
ce qui simplifiait beaucoup tous les calculs de longitude ct de latitude.
M. Gossellin (Rech. géogr. t. [”, p. 14) s'autorise de ce passage de Mar-
cien pour corriger le texte de Pline et lire 7,200 stades, au liou de moins
de 25,000. « Quelque grand que soit ce changement, ajoute-t-il, on y
‘pgoerait au moins l'interprétation d'un passage jusqu'à présent inex-
ctrcable. »
Ï doit y avoir erreur dans le nombre 259,000; car tous les géographes
qui ont cité Ératosthène n'indiquent que 252,000, nombre qui est aussi
l s5mme qu'Hipparque et Strabon donnent à la circonférence de la
lerre; et c'est cette quantité qui a servi à établir le stade de 700.
Je joins ici une scholie de Basile le Jeune sur S. Grégoire de Nazianze,
tirée du manuscrit grec n° 573 (fol. 216 v.}, et où sont consignées les
opinions d'Ératosthène, de Posidonius et de Ptolémée, sur la grandeur
de la terre.
Écespdônady rives na) raÿra OnAGow , ai ovyypaQaïs rapadoÿvas, uixos
yorres elpas, Tù du dyaroAdy spès déaiy - sAdros dè, T0 dmà Tüv dpxri-
ui és) rà peonpépirà drxor: xal ol pèy aüriy whareïav xa) éxixedov, oi dè
ofupoesdi , ol dè Paleïay xai xofAny, ñ xuGossdÿ xai rerpdywvoy, à xupa-
pouf - sAñs Tüv Roxy ueÜdduy dynpnuéver émornuonxoïs oynuadrwr,
Rupxiy Éd Ëxs aûrér. Iocedévios dè xai Éparoolévns x Tüv oxsaônps-
aûv, rouréons Tüv très oxiès npevorrowv Üpydvwy xai dpohoyiwy, xai rAdros
chis x) piinos zapadddact. Ilocsidérios pv dxd roû xarà Tir ernu6play
La6ou dorépos onpuoëru , Ôs év ÉXAdI: pèy oùdè épära : dxd dè rür
arxgy els peonu6plar loÿasv, éy Pod Onaiv dPBeis pôvoy éni Toù opigoy-
tos, evôéus rÿ otpo@ÿ naradéeru roù xéouou: éy ÂAcEavdpela dè éxesdày
Réooupardon, réraproy Cwdlou éméyes, d éors reocapaxootüy éydoov roù
ds Pédou xa) AdeËEnvdpelas ueonu6pivoÿ + épolws dè xai T0 Ünepxeluevoy
ro, pa pépos abroû éoriy * Êsel oÙy xai rd Üxepxeluevor pépos This yüs TS
Flaxpar oradlws e éoti, ai rà vois dois Üroxelueva Ouoiws gxE* © dpa
FR Dioros ris yils xéx dos eûploxeres pupiddwy xd’. Éparoo@évns 88 r àmd
vas els AXcElydpaas didornua , sevrnxootdy elvas pépos deibas roÿ ue-
Æessou xéxdov ris yôs d dors € ovadluy, Tèv oùprayra Aoyléeras xüxhoy
Fees piilur 2e” elvas- 0 rivos À diduerpos, rouréari rù pixos vüs yis, Ünèp rds
” uolpas , nai sAdros às Éyysora. [Irokepaios dè T0 éyvwouévor uñxos Ts
a uè» Toÿ xard rôv lonpepivdy Tuiuaros évraxsouupluy oradlwr
nn Pnoiv- éxi à roù xard Ty voricraroy apdAAnÀoy pupidde nçxËs -
> dé rhdros pospôy pèy oÙ y'16" À Av x oraëlwy rerpaxiopvpluy éy-
2 & core, ris polpas éyotons oridia @': ris dé dns repinérpou pupiddas in’,
138 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
rô dè otddior siiyeis T - Onoi dè KAsoukôns pure Clos opéur, pére Bades
DSaddoons üsip 1à 1° orddia cire, xal oùdèr épsoldy spès rè ofaipar
clves vhr yir, às oùdè ai éEvyal ai sepi rà oPaupla cire ofaipas Tv
xatdywr. Voyez Cléomède (De meteoris, p. 63 et satv.).
Page 10, ligne 9.— oradiwr sn] Un grand cercle de la terre, selon Pto
lémée, est de 1 80,000 stades; mais il compte en stades de 500 au degre.
Ligne 10. — =’ poépas] Suivant Ptolémée , la terre connue a 85 de-
grés de latitude, du 20° sud au 65° nord.
Ligne 11. — p#xovs pu] Du méridien de l'Ile de Fer, ou du 20° degré
à l'occident du méridien de Paris, au 110° à l'orient.
Page 11, ligne 5. — Tavais | Ammien Marcellin (xxn, page 215) :
Tanaïs inter Caucasas oriens rapes, per sinuosos lébitur circumflecus Asiam-
que disterminans ab Europa in stagnis Mæoticis deltescit. Eustathe (in Dre-
Rys. v. 14) nous apprend que ce fleuve était appelé Z£us par les habs-
tants : Tévais ÉAAnmorTi nadodpevos, ZDus, ds Saoi nives, zapd roi
æapomoÿor Bap6äpois cyôpaoru. Les deux embouchures de ce fleuve,
selon Artémidore (Cod. gr. Suppl. 36, fol. 8 r.), étaient à sept stades de
distance l'une de l'autre : Àprepidopos dé Pnor à déo orôpara roë Tesd-
dos dbyess éavsüy aradlous éxrd.
Ligne 13. — Kaya£ixoy | Dans le voisinage de Canope était un bourg
appelé Mévovêis par Étienne de Byzance. Dans la vie inédite de S. Cyr
(cod. gr. 1457, fol. 190 v.), cette localité porte le nom de Meyoudé et est
placée à 2 stades de Canope : Kôpn ris #v dual oradlois diecraxvie Kasd-
æov, Mesovôè xalovuéra. S. Épiphane (Opp. p. 1093, B) parle aussi de
cet endroit, en rappelant tous les désordres qui se commettaient sur la
côte comprise entre Canope et Alexandrie, et remplie, comme nous l'ap-
prend Strabon (page 800), de maisons de débauche : Tàs dè Msp@rrides
Afridas épydoas, rupsare ve nai aiAÿ T0 Séynrpor eis éavrès
Aapbavoices, ei dyynoaiunr, Kopiridas ve, xal tp«srapitidas, xai vis (leg.
rès) ési vis Babelas xai ér (?) Mevoubiridos En PeGnxvias aider re za
xaTagTaues yvraunele.
Page 12, ligne 8. — otadiwr } xai Zi Les côtes de l'Europe, saus
NOTES DU LIVRE I. 159
<ouprendre les iles, étant de 171,000 stades, peut-être devrait-on lire
<p-sadler ; y xai $ (139,000) au lieu de y xai & (39,000). Cette correc-
&non, du moins, nous rapprocherait de la réalité; et il est supposable
cg ac le chiffre s aura été oublié par un copiste. Dans notre manuscrit , les
< s1aines de mille sont indiquées et précédées par un M (myriales) sur-
æaaonté d'une barre et de deux points. La manière dont Hudson a imprimé
ses nombres ferait croire que la lettre p est elle-même un chiffre.
Page 12, ligne 8. — Téyy:s] Nous avons conservé la leçon du ma-
nauscrit; mais il serait plus grammatical de lire Téyyews, comme dans
Étienne de Byzance : Ejoi dè éxd Tiyyews, x.5.À. Strahon (111, p. 140)
écnit rs Téyyos, et même Tfyysos.
Ligne 10. — oradlwr] 40,280 stades, leçon véritable. Les éditeurs
ont pris à tort pour éE le chiffre d”, dont la forme , dans les manuscrits,
difire un peu de la lettre à.
Ligne 1 2.— oradlwr] Les nombres 60,120 et 60,101 s'éloignent si peu
luo de l'autre, qu'on pourrait rester indécis entre les deux; mais j'ai cru
devoir adopter la leçon de notre manuscrit, parce que les nombres y sont
toujours donnés d’une manière très-juste. L'auteur, d'ailleurs, se sert
ordisairement de nombres ronds, et 60,101 semblerait annoncer une
euctütude par trop rigoureuse et impossible pour des distances aussi
considérables.
Page 13, ligne 2. — ovadia ; y$v | Le périple entier des trois con-
tineats 0e serait que de 139,400 stades, selon Marcien. Je soupconne
ici use erreur de chiffres: “ar les mesures modernes donneut environ
496,655. Peut-être faut-il lire orddia f7< v' au lieu de & 79, c'est-à-
dire 539,400 stades, au lieu de 139,400. En général, les géographes du
sicle de Ptolémée étaient portés À exagérer l'étendue des contrées éloi-
gnées et mal connues.
Ligne 9. — oradiwy] La traduction d'Hudson n'est pas en rapport
avec le texte. La grandeur de la terre habitable, depuis le levant Jus-
qu'au couchant, est de 78,545 stades, selon notre manuscrit, et non de
708,545, ce qui est une faute. Cette mesure se rapproche beaucoup de
relle qui est donnée dans le fragment grec publié à la fin de ce volume.
140 MARCIEN D'HERACLÉE.
Page 13, ligne 10.— dsd l'ayyov] En ligne droite on ne compte que
58,545 stades, depuis l'embouchure du Gange jusqu'au cap S. Vincent,
au lieu de 78,545 donnés par Marcien. Cette dernière mesure s'accorde
assez avec celle qui est donnéc par l'anonyme publié À la fin de ce volume.
Page 14, ligne 7. — Ilepoixès] Ce golfe, dans Plutarque (Lacullns,
26), prend le nom de mer de Babylone, # é» BaévAüw SdAaoou. Le Pé-
niple du golfe Persique faisait autrefois partie des ouvrages de Marcien;
nous ne le possédons plus aujourd'hui. Étienne de Byrance nous en a
conservé les fragments suivants :
Àddpou sdlus, ads Ilepoixd , ds Mapausayôs é» sepéxky toù Ilepormoë
xoÀrov.
Îorpear , sous sepi rèv Ilepoixkr Saccar, ds Mapusards êr sepixds
avris.
nm, mdus xpôs tôy Ilepoixdr xoÂxo7: Mapuiasds ér sepésde
avrÿs.
Aadoaniras, xôÂsos ér rÿ Ilepoixÿ Sadoon: Mapuayds ér sepiade
avris.
Madda , sdhus Ilepoixé + Mapauasds ê» zsptaAy roù Ileporxoë xdsos.
Ligne 9. — AMiomxds | Quoique presque tous les manuscrits de Solin
portent Ægyptus au lieu de Æthiopicas. Saumaise (Esercit. Plin. p. 203,
6 B) préfère avec raison la dernière leçon; et il s'appuie de ce passage
de Marcien. Priscien (Perieg. v. 47) :
Sed qua devexus calidum polus excipit austrum,
Æthiopumque simul pelegus Rubrumque vocatur.
Voyez dans M. Bischoff (Wôrterback, etc. pag. 33) les différents noms
que ce golfe portait anciennement : Æthiopicus sinus: Æikiopicam mare :
Ætlhiopicus oceanns; Oceanns meridionalis. Dans la vie inédite d'Aréthas
(cod. gr. 1454, fol. 138 r.) : EloÿA0e shoïa 16» éuxépor Pupaiur, zei
ILcpoÿr, nai AXoxwy, nai éx 1üv viour Dapoèr, éEixorra oùrus - xd pèr
Âcsd rs sdces shoïz denaséyre - xd roù KAGoparos elxoo1y - xd lervaËgs
énrd- dxd Beporvixns do: dxd ris Dapor érrd- and Îvdixs éyvéa. Teÿra
cvrd£as ÊeoSady ér Épue sin Aryouéry T'afald, dxd rèv évopiar éyn
A ouais ris séees ris zapalahacoias, x.1.à.
Ibid. — ÂApdéos] Strabon écrit aussi Apd&os, et Ptolémée À pafixès
xéxos. Eustathe (in Dionys. v. 38) : Ori 6 Épuôpaïos xévros, xai & AXho-
mios Érepôs OT Toù Apalixoë xOÀROU, Ôs This rotias Jalaoons ÉdTIr Exo-
NOTES DU LIVRE I. 141
xhnpa, xaÜà xai à Ilepaixés. Nous faisons remarquer, dans ce passage,
lesubstantif éxoyérevua, qui manque dans les dictionnaires, même dans
la dernière édition du Trésor de la laigue grecque, publiée à Londres ;
on n'y trouve que la forme äroyéreuais. Le même terme est employé au
figuré( Theolog. arithm. p. 39, 15, ed. Ast.) : Ta fuyixd düo dxoyeretuara.
Page 14, ligne 12. — rôv dè peylotwv viowv] Le poëte Alexis { Schol.
à Memer. Plat. Bekk. t. IX, p. 65) ne compte que sept îles :
Toy éxrà vor, às déderyes À Püois
Oynroïs peyloras, Zixela pèr, &s Adyos,
Éortir peylorn, devrépa Zapdd, spirn
Küpvos , rerdprn d’ à Ads Kphrn TpoQôs,
Edoia méuxrn oteyoQuis, Exrn Küxpos -
Aéo6os dù 1dEiy #6dduny Aayoÿo’ éyes.
Eustathe (in Dionys. v. 568) cite ces vers, mais sans dire de qui ils
sont, avec deux variantes, l'une au premier vers : ddeË£er au licu de dé-
#yes, et l'autre au dernier : éoydrns au lieu de é63dunv.
Page 15, ligne 6. — dydén] Scylax, en donnant les îles par ordre de
gandeur, ne suit pas le même ordre que Marcien : Sardinia, Sicilia .
Cris, Cyprus. Eubæa, Corsica, etc. Voyez aussi le fragment grec publié à
k fin de ce volume.
Toid. — Képyos] Cette île se trouve deux fois dans Étienne de By-
lance, aux mots Kopois et Küpvos.
Ligne 7.— Kézpos] Localités de l'ile de Chypre mentionnées dans
Tux elques vies de saints du moyen âge :
BA (Vit. Barnab. n. 46. Bolland. 11 jan.).
Kodpso» réxos (id. n. 42).
Kpouvaxidrs (id. n. 41). Peut-être Kpopuanxn dxri ?
Ilerraddxruhor dpos , KaAiwnoéwy nds, et IlapÜuyn ronobeaia (Vit.
Syiridon. cod. gr. 1458, fol. 145 v.).
Aapwadoroÿ xœun (Vit. Barnab. n. 42).
Acsifur (leg. Aaxw0wv) xdhis (id. n. 41). Lapethas . aujourd'hui Lapta.
Aclpäv x@pun, vulgo Nicosia (id. n. 49).
Auuyir: x@pun (id. n. 49).
Xiovdes dpos (id. n. 42).
142 MARCIEN D'HERACLÉE.
Page 16, ligne 2. — lovdaig] Le pays nommé Avofis, souvent men-
tionné par les Septante, séparait la Judée de l'Arabie Pétrée : Aÿofssdos
xSpas rüv éplur loudalas xai Àpabixs (Synazar. Mai Boll. t 1, p. 722).
Écu dè à pèy Ompar sékus ris lovdalas zspi 50 Xiva. O dé Ep t viès
Guipar, @° où À yépa nai xépn Omudr, axéyovoa Ilerpüe dexenérre
onpeiois, x.5.À. (Caten. Nicetæ, p. 109.)
Ligne 4. — l'éêæs] Cette ville, ainsi que les plas célèbres de la Pales-
tine, sont mentionnées par Priscien (Perteg. v. 852) : ;
Hi muros Jopes, Gazam, quoque Elaida complent ,
Antiquamque Tyram, Beryu et mœnia gratæ,
Vicnamque mari Byblin, Sidonaque puichran ,
Quam juxta liquido Bostrenus gurpite currit ,
Et pinguem Tnpolin, necnon Orthosida secram,
Laodicen panier positan prope littus amænum .
Et Poadi turres, et Daphnes optima tempe,
Terrarum mediis Apameæ mœnia claræ,
Ad cujus partes Eoes currit Orontes ,
Antiochi medius dirimit qui gurgite regna.
À doute milles romains de Geza, il y avait un bourg nommé Bereye-
Galers xôpun (Vit. Eutkym. n. 150 ap. Coteler. Monum. eccl. gr.) : Byreye-
Cakes xœun fris dodexa onpelois l'éèns axéyer.
Ibid. — orddsa g0Ë ] Cette même distance de 1,260 stades est donnée
aussi par Strabon (liv. xv1, p. 759): Pline (v, 12) ne compte que 150
milles ou 1,200 stades.
Ligne 6.— Afa»] Voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 342 b. C.).
Page 18, ligne 11. — TpwyAodunixà | Ptolémée (liv. 1v, chap. 8) : Ke-
Acïras dè xaddou, à pèy æapd rôv Âpabixds, nai rdv Atadiruv ndzes ze-
pduos yépa, Tpwyhodvnix , péyps roë ÉAéPayros épovs.
Page 19, ligne 1. — perà dé oropa | Voyez page 22. ligne 11.
Ibid. — Épvôpèr Saacou»] Le nom de mer Rouge, donné an golfe
Arabique, est bien postérieur aux premiers établissements des Phéniciens
sur les côtes, et ne peut étre d'une haute antiquité. Jamais les Arabes
NOTES DU LIVRE 1. 143
225 les Juifs ne l'ont connu sous cette dénomination ; Homère n'en a point
parlé; mais Hérodote l'appelle golfe Arabique, en le distinguant de la mer
Ærythrée ou Rouge, qui est l'océan Indien. Voy. M. Gosselin ( Rech. géogr.
t- [",p. 77). Dans un fragment qu'Etienne de Byzance nous a conservé,
RM arcien d'Héraclée place les Cassanitæ sur les bords de la mer Érythrée :
IR accaviras, évos y 1 mapala vis Épuôpäs Saïdoons. Mapxiavès éy
ææpéais aûris: Évreïôer éndéyere rüv Kacoanrüy Eôvos.
Autres fragments du même périple : Mivvaïo:, vos év rÿ sapalla rüs
É pudpas Srakdoons * Mapauards év repixAy abris.
Muphen, vioos y 19 Épvôp£ Saïdoon : Mapxiavds év zepixw avris.
Zônvoi, dvos xapaxeiusvor T9 Épvôpä Saläoon, ds Mapxiavès év
æepfshe.
Page 19, ligne 5. — xaposxoÿor | Saumaise (Exercit. Plin. p. 561. b. E).
Ligne 6. — Tpwyàodüre | C'est ainsi qu'écrivent Strabon ct Ptolémée.
Je dois faire observer cependant que les géographes latins disaient aussi
Trogodytæ pour Troglodyte. « J'écris Trogodytis, et non Troglodytis, dit
‘M. Letronne (Recherches sur Dicail, page 77), parce que c'est l'ortho-
‘Sraphe constante des manuscrits de Pline, Solin, Méla, Isidore, et
‘Qu'il ne me paraît pas prouvé que les géographes latins ne s'en soient
‘Jamais servis. On sait en effet que les Grecs disaient 5PdË, rpwyds (ra-
* Cine de Trogodytis), aussi bien que rpéyAn (racine de Troglodytis).»
L'observation de M. Letronne ne doit pas être prise ici dans un sens ab-
#“Ou, je veux dire qu'il a choisi et qu'il a dû choisir la leçon Trogodyte
Cwnme étant celle qui convient le mieux au texte de Dicuil, extrait des
BA vrages de Pline, Solin, Méla, Isidure; et l'explication de ce savant,
tout en justifiant l'orthographe admise par les écrivains latins, n'exclut
F2 s celle des géographes grecs qui ont toujours écrit Tpwyhodüras, Tro-
y Ldyte. Tpwyhodüre était aussi l'ancien nom des habitants de la Cappa-
eee, selon Léon Diacre (Histor. lib. III, 1, p. 22, À.), qui fait venir ce
"2 ot de TpéyAn et non de rp@Ë: Tpuwyhodüre ro éfvos rù xpdoôey xarwvo-
» T5 dv Tp@yhwus na ynpapoïs nai AaGuplybois, doavel Paheoïs
x; dnwyais, drodecbæs. Eustathe (in Dionys. v. 180) confirme aussi
Cæ tte étymologie : Aéyoyras xai TpwyAodüras - oÙtw xadoïueyos did rd Üxd
=) épay Palvess, nai Tpoyhas drodeduxéves, did Thy dyay ëx Toù flou
SS-eppérnra. C'est probablement à ce dernier peuple que doit se rapporter
\e passage suivant, tiré du manuscrit grec n° 1411, fol. A&o r. : TpoyAw-
l4â MARCIEN D'HÉRACLÉE.
dures (leg. TpowyAodère) nai ér Evpazn rapà rèr TpGalwr (leg. Tp6aà-
A@r) yiv nai zxepi Kauxacor.
Page 19, ligne 3. — Moovho | Étienne de Byzance : Move», dx per-
Tépior nai éuzôpio Aiiosias. Mapxiavès dy xporry sepaodov. Ce passage de
Marcien, qui ne se trouve plus aujourd'hui dans ce qui nous reste de lui,
a été extrait de Ptolémée (liv. 1v, chap. 8) : MoovAos dé tréèp 10 épwruucr
dxpoy, xai éuxôpior. Et plus haut (1v, 7) : MoovAor, dxpor xai épxôpsor.
Page 20, ligne 9. — Àpouaropdpos pa] Etienne de Byzance partage
l'Arabie en deux parties dont l’une se nommait .Iromatifera : Âpabiz, à
Xpa, às Aïdiomiz. Mio d'cioir - n pèv dpæuarogopos , wetaËS Ispaixis
ua) Âpaixñs Saiaons: à dé päAlor durixd , ouvarrovoa spès uèr rar
. Jvoir Alyüxto, mpôs dpxroy dè £Evpiz. Il ÿ avait aussi un promontoire
appelé Àpsuzrz par Ptolémée {1v, 7) : Âpduara, dxpor xai épxôpior.
Ligne 10.— Bap6apixôr ] Étienne de Byzance : Éon xai yépa zaoi
sy ÀpaGioy xGAxo? Bap6apla, ࣒ où xai Bap6apsxdy xéayos. Ptolémée
(iv. 1, chap. 17) : Kai pr xal wapa 1@v dmô rûs Âpabias rñs Eddaiuoros
daxtpasoupérer éuropor éxi Tà Âpouara, xai rhv Âayia», nai ri Pasta,
raÿra dè sayra Bap6aplar xaoürrw, x.5.À.
Ligne 12. — oi dpôuoi | Arrien (Perpl. mar. Erythr. p. 9) : Kai per’
avrè» xarà ro éEñs, oi ris ÀLavias dpôpot - Apéros uèr, Ô Àryoputrros
Zcpaiswvos: ei3' à Nixwvos.
Ibid. — Âavsas | Ptolémée (liv. 1v, chap. 8 ; : ÂQavia dé à érdorép®.
éy à sAcioro: éAéfayres. Voy. aussi Saumaise {Erercit. Plin. p. 354 a. G:.
Page 21, ligne 1.— Âsoxoxe] Étienne de Byzance : Âséxoxa, oùdere-
pus, xOÂxos ép Tÿ Âpatixÿ uuy®. Mapxiarôs y repixha.
Ligne 4.— Bpaysia]| Etienne de Byzance : Bpayka, oërxs à ÂpaGar
Deaooa xaherru * éxAñÜn dè dià ro év aûri Épayn élru xAciora. Puisque
ce mot vient de Épayÿs, je pense qu'on peut lire Bpayeïa au lieu de
Bpayia. Agathémère (Géogr. Il, 11, p. 49) confirme cette conjecture.
Ligne 7. — où séppw] Ceci prouverait qu'à l'époque où Marcicn
NOTES DU LIVRE I. 145
<WHiraciée composait son Périple, les cartes de Ptolémée n'avaient pas
œuvre souflert toutes les altérations que, selon quelques savants, elles
rent aujourd'hui. Maintenant ces mêmes cartes placent l'ile Menathias
2 1,875 stades, ou 135 lieues marines du continent. Voyez M. Gossellin
{Rech. géogr. t. I", p. 192).
Page 22, ligne 8.— rAéors:| Saumaise {Exercit. Plin. p. 342a,E.).
Ligne 9.— xahovuéyn] Cette leçon est excellente et rétablit le texte
défectueux en cet endroit.
Td. — Evdaluwr Àpa6la] La description de cette contrée faite par
Marcien n'existe plus aujourd'hui. Étienne de Byzance nous en a conservé
un fragment : Zadpdyn, Baoñeior rüv KivdoxokmiTGv, mepi où époëuey
br 1 x’. Éon dù #vos rûs Evdaluosos Âpa6las. Mapxiavôs Ev septxig
cris : Zadpapurüy xai Kivadoxomir@r. Les détails ultérieurs qu'Étienne
de Byzance promet se trouvaient compris dans la lacune existant entre
Loapa et Képaxos xérpa.
Autre fragment du même périple : Ovvn, éprôpioy rüs Evdaipovos
Âplas. Mapxavds ér sepldy.
Ligne 11.-— Mer dè 5à oreva] Marcien avait déjà dit plus haut,
pge 19, ligne 1 : Merd dè T0 atdpa roÿ À pa6lou xédzou éEñs doriy %
Épubpà 9SdAacoa. Les trois expressions rà arevd, rô orôua et à ropôpuès
igifient absolument la même chose. Voyez Saumaise (Exercit. Plin.
p. 341a,F.).
Page 23 , ligne 3. — Év rory | Saumaise ( Exercit. Plin. p. 353b, F.).
Ligne &.— Opnprrür] Étienne de Byzance : Opnpiru, vos Aïtiéxwr.
lipuasds é seplals a.
Dans la vie d'’Aréthas (cod. gr. 1454 , fol. 125 v.), on trouve quelques
détails sur le pays des Homérites : Éos: dè à xépa aÿrn à rapd pèy rÿ
dely ypaPÿ ZaËà Asyopémm, rapà dé roïs ÉEw Eudalpur Àpbpabia (leg.
ÀpeËla) : éy avrÿ dù rÿ Za6g ydpg sdvres oi xatoixoüvres ÉAAnvés re xa
Pép6apos dxfpyôr. Et plus loin (fol. 126 r.): Éor dè À yépa rüv Ounpi-
18» dy (leg. éx) vérou roù vüy dd Pœualous dyros roù Aeyouévou Doinixd-
vos éréyovoa povès Tpidxowra: à dè aÿrh y@pa roÿ Ounpirou dot diacri-
10
146 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
paros porüy clxoos mévre, olxovuéye, na navocmeupéym, nai ex Àmpemérr,
às éx) Poos@d. La même vie mentionne une ville considérable appelée
Neypèr (fol. 125v.) : Tadpyes Jè dus puplardpos Ünd rèr yépar roi
Opapésov, Àcyonéyn Ncypdr. C'est sans doute Negra, aujourd'hui Nokrna,
citée déjà par Pline et par Strabon, d'après la judicieuse correction de
M. Letronne, tome V, page 297 de la traduction française.
Page 23, ligne 10.— Zaya%krns | « L'application vague du terme Xa-
eyaras, dit M. Gossellin (Rech. sar la Géogr. t. III, p. 17), s'étendait
«indéterminément à la côte qui succédait au Syagnios ; mais il ne servait
« point à désigner ses différentes parties. Marcien d'Héraclée étend le nom
«de Sachalites jusqu'à l'embouchure da golfe Persique. » Voyez Ptolémée,
Étienne de Byzance et Arrien ( Périple de lu mer Rouge). Marcien d'Hé-
raclée a parlé, dans un autre endroit, des Aschaliüæ ou Sackalitæ ; c'est à
Étienne de Byzance que nous devons ce passage qui ne se retrouve plus
aujourd'hui dans ce qui nous reste de Marcien : Aoxfre, vos œaposxoëe
Très lpduds nd ro, nai éx) don sAéor, &s Mapmards ér rÿ seplady rot.
IlaposxsT aÿrèr vos, nai avrd xaodpevor Àcyaurüy. Éor: pès nai Àon-
td» érepor vos. Voyez Saumaise (Exercit. Plin. pag. 350 b, E.).
Page 24, ligne 6. — Kaozkg] Eustathe (in Dionys. 730) : Ür: Soxep oi
pabévres OÜvvos Ext eloiv, otre xai où Kdomos per aÿrods dyres dvos
Ayou ébor: dd &r nai à Sdacoa Kacsta nakeïre , ds xa) dud sr Tp-
xeshur Ypravla.
Page 25, ligne 4. — Xpuoñ| Étienne de Byzance : Écs: xal de xe$-
béynoos ris lvdixis - Mapuasds é» seplahy. Êv dù F5 éxrds l'éyyov ÎrdexS,
Xpuoi xahounérn yeppoymons.
Ligne 5.— Méyas xdAxos | Étienne de Byzance, au mot Xadpemerires ,
cite Marcien d'Héraciée; mais il paraît que ce passage appartenait à le
partie perdue des ouvrages de ce dernier géographe. Xaëpepersires, vos
aepi rdv Ivdixdr xd xor, rÿ Ilplon aporxoëpres sorauÿ, s Pros Mapase-
pôs. Sans nul doute, Xadpagwrfrus est le même peuple que Xerpamwréres
dont Étienne de Byzance parie un peu plus loin.
Page 26, ligne 4. — Ilerpalas | Dans l'Arabie Pétrée, il y avait une
ville nommée Lepaxuo6@y dus ( Vit. Steph. Sab. n. 35. Bollamd. 2 3 jui).
NOTES DU LIVRE I. 147
Page 26, ligne 10. — yephémoos ueylorn] Saumaise (Exercit. Plin.
pag, 348 «, C.).
Page 27, ligne 6. — yepoomooadÿ] Saumaise (Erercit. Plin. p. 342
a, E.).
Ligne 8. — rè dè xepi rù» alyéva | Saumaise (Exercit. Plin. pag. 343
a, D.). |
Ligne 10. — Zapaxnvol | Saumaise (Exercit. Plin. p. 344 a, B.).
Page 28, ligne 2.— 10 péy uffxos] La longueur de l'Arabie Heureuse,
depuis l'entrée du golfe d'Accaha jusqu'au détroit de Babel-mandeb, est de
13,700 stades. Dans les manuscrits en minuscules, la forme de l'a et
du 6 ayant quelque analogie, peut-être pourrait-on corriger a 6 Ÿ” au lieu
de gg", ce qui donnerait le nombre exact fourni par les mesures mo-
dernes. Hudson n'a pas voulu imprimer ce nombre tel qu'il existe dans
ls manuscrits, parce qu'il pensait que tous les éléments n'en sont point
complets. I] s'est trompé ; la leçon du manuscrit est très-correcte et
ngaifie 21,700 stades, comme il a traduit. La lettre « surmontée de deux
poiots indique le nombre des dizaines de mille. Le plus souvent, cepen-
dat, le copiste fait précéder ce nombre d'un M pointillé.
Ibid. — rù dè sAdros | La plus petite distance entre les golfes Arabique
et Persique est de 8,050 ou 8,850 stades, d'après Marcien. I] serait en-
cors possible de ramener ce dernier nombre au premier, en proposant
une légère correction. Aïnsi, dans l'hypothèse que le signe xai, écrit
toujours en abrégé, a bien pu être pris pour un chiffre, on écrirait n xai »”
au lieu de yw»”, ce qui donnerait 8,050 au lieu de 8,850.
Ligne 7. — dxô roÿ Aoa6@y] Du cap Moçandon au Khor-Abdullah
6,140 stades, ou 5,140 selon Marcien. La conformité de ces deux nom-
bres, à un chiffre près, pourrait autoriser la correction de orddios epp' en
crdhor çp&.
Page 28, ligne 8. — Meocavrov| Étienne de Byzance : Mecavirns, x0d-
305. Mapxsavès éy seplxlw rfs Ilepoinÿis Saldaons.
10.
148 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 28, ligne 9.— orddios | 5,140 stades, et non 700,140, comme
traduit Hudson. Les éditeurs ont été trop souvent embarrassés pour
comprendre la forme des lettres exprimant les nombres.
Page 29, ligne 5. — Acovptz] Ce nom, chez les anciens, avait plos
ou moins d'extension. Dans le manuscrit grec n° 1411, fol. 447 r. on
lit : À Âpuevk, à Mecoxoraia xal à Mudéa rà da rüs Acvples (leg.
Âcouplas) clos; et Tzetzès (ap. Cramer, Anecd. t. III, p. 335) : Acoëpess of
Xaddaïos, #ros ol MHdos Aéyoyræ. La Vie de sainte Fébronie {n° & Bol-
land. 25 jun.) place une ville du nom de Sibapolis sur les confins de
r ie : Zédrodus ris déxesro éplois roïs xpds Acovplous, sereynéys dé
dard rèr rür Popalur iyeuovkar.
Marcien avait composé le périple de cette contrée, comme nous l'ap-
prend Étienne de Byzance : Krwo:@üôr, sus AÂoovples. Mapmesès é»
sepiahy.
Ligne 10. — Opodridos ] La ville d'Obroatis, mentionnée par Ammien
Marcellin (xxni1, page 254), prenait sans doute son nom du fleuve
Oroatis, quoiqu'elle fût située dans l'intérieur des terres : Oppida vere
mediterranea sunt ampliora : incertum enim qua ratione per oras maritimes
nihil condiderunt insigne : inter quæ Persepolis est clara, et Ardes , et Obroats.
aique Tragonice. Oroatis est aussi l'orthographe adoptée par Strabon
(xv, page 729). Dans Arrien (Indic. 1xx1x, 9), ce fleuve se nomme
Arosis.
Page 30, ligne 1. — ZXdpaxe Zracipou] Saumaise (Exercit. Pbn.
pag. 347 b, D.).
Ligne 4. — ÀÂso dè roÿ Xdpaxos | Du Khor Seledge au Khor Dorokston
ou rivière Karoun, 100 stades. Marcien en compte 700; mais je soup-
çonne ici une erreur de chiffre; car il ne serait pas étonnant qu'un p mal
fait et entouré de taches eût été pris pour un Ÿ par le copiste. On pour-
rait donc écrire crées p’, au lieu de ordda Ÿ’.
Ibid. — Mayaiov | Ce fleuve, dans Ptolémée, est appelé Macao, qu'il
faut corriger en Mewyaïor ou Maæyaïo», comme l'observe fort bien Sau-
maise ( Exercit. Pln. p. 494 a, D.).
NOTES DU LIVRE I. 149
Page 30, ligne 6. — Inaédn ] « Le Pelodes sinus, ou la baie Vaseuse,
sappelée Steloas sinus ou la baie des Pieux, par Marcien d'Héraclée , est le
«golfe de Délem, qui a peu de profondeur. Néarque y navigua le long
«d'une ligne de pieux, plantés d'espace en espace, pcur indiquer la route
«qu'il fallait tenir au milieu des bas-fonds de cette mer.» (M. Gossellin,
“Recherches sur la Géogr. t. III, p. 115.) Je pense que ce savant a adopté
trop légèrement la leçon ZrnAdas fournie par les manuscrits de Marcien
d'Héraclée; et l'explication qu'il en donne, Golfe des Pieux, quelque
logique qu'elle soit, ne peut être admise, ZryAday ayant été mis pour
Ibhédrn. Cette erreur provient de ce qu'un copiste négligent aura mal lu
ce mot dans un manuscrit en majuscules , et il est facile de comprendre
comment de IHAQAH on a pu faire ETHAQAN. Lors même que ma
conjecture ne serait pas suflisamment justifiée par la conformité des
kttres dans les deux mots, l'énumération que l'auteur donne plus loin,
pige 3, ligne 5, [nAddn-xdAro», Tévayos duuddes, x.r.x. ne doit laisser
æwcan doute sur la lecture du mot [InAwôn. .
Ligne 7. — Édvpaïos | L'Elymais, contrée de la Susiane, précédait non-
salement 1a rivière de Karun, qui rappelle le Charar des anciens géo-
giphes, mais encore le fleuve Mosæus, qui était le Mes ou Tab d'En-
din, selon M. Gosselin (Rech. t. III, p. 85). Ce dernier croit retrouver
le nom de l'ancienne Elymaïs dans celui de Delem, que porte encore le
principal port de cette côte; et ce nom se présente avec l'addition de la
méme lettre initiale que les Arabes modernes ont ajoutée aux mots Ophir
« Aphar, qu'ils prononcent aujourd'hui Doffir et Dafar.
Ligne 9. — TaËlaya] Je qui est appelée Tabiana par Ammien Mar-
celin {xxns, p. 254).
Ibid.— And dè roù xdAsov] Du golfe de Derah à la rivière Gaban, 60
sades. Ce nombre fait voir qu'il faut lire orddia E”, et non orddia s’.
Ligne 10. — EAajou] Voyez Arrien (Ezxped. Alex. v11, 7, 2). Cette
nvière se nommait aussi Choaspes, et c'est par erreur que Strabon (xv,
p.728) en fait deux fleuves différents.
Ligne 12. — Zoÿoa] Ammien Marcellia (xxxint, page 252 ) : His trac-
tbus Susiani junguntur, apud quos non multa sunt oppida : inter alia tamen
150 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
eminet Sass , sape domicilium regam. et Arsiane , et Sels, et Aracha : catere
brevia sant et obscure.
Page 31, hgne 6. — ésd roÿ ordperos roù Tiypudos | Du Khor Bemi-
chère à la rivière Indian, 840 stades, et 3,430 selon Marciea. Une diffé
rence aussi considérable permet de supposer une erreur dans les chiffres
du texte ; mais quelle est la correction à faire ?
Page 32, ligne 3.— Baypdda] Ammien Marcellin (xxus, p. 254), et
Piolémée (vi, 4). Cette rivière porte aujourd'hui le nom de Tisindoe,
selon quelques géographes.
Ligne 6. — Taixy»] Arrien ( Indic. xxxix, 3) : Êx Mooumépées di
dpundérses, nai dexsAdouyres oradlovs pdAiora és drunosious, és Teéxer
dpnhorre éxi rorauÿ l'pémds. Les rois de Perse y avaient une résidence,
comme nous l'apprend Strabon (xv, p. 728).
Ligne 7.— Poyopdnos | Rogemanis dans Ammien Marcellin {xxm,
p- 254), et Péyess dans Arrien (Indic. sxx1x, 6).
Ligne 10. — »faos AAcEdydpou | Ammien Marcellin (xx, p. 254
Vales.) : Insale vero visuntur ii tres tantam, Tabiana, et Phare,
Alezandrie.
Ligne 11.— Bpsoouve] Cette leçon est préférable à Bpsoduse. C'est
ainsi, en effet, que cette rivière, qui coulait sur Îles frontières de La Ca-
ramanie , est nommée par Ammien Marcellin (xxur, 23) : Amnes guigpe
multi per eam ( Persida) in antedictum flaunt sinam (Caspimm mare) : querum
mazximi sunt Vatrachites, Rogomanis, et Brisoana, atque Bagrada. Piolémée
écrit aussi Bpsoodva, et Arrien (Jndic. xxx1x, 7) BpRaye. Selon Vincent
(p. 376), ce fleuve se nomme aujourd'hai Delem, au nord du promontesre
Bang ou Bank.
| Page 33, ligne 9.— Ilepoÿ» yépas] Pour clore ce chapitre sur la
Perse, je mentionnerai ici plusieurs localités du moyen âge que j'ai ren-
coutrées dans quelques vies de saints :
ÀGpadapà ndua (Vit. Acepsim. n. 1. April. 23).
Ap6hX dus (ibid. n. 24).
NOTES DU LIVRE I. 151
Paaxd spès roi yaple BeroaÂde xadlouuévy xeiuévn, onuelois LE r0où
Loxdpbas ieoraxvia (Vit. Anastas. cod. gr. 1455, fol. 65 r.).
Bn6Aa6ov6ä xeux | Vit. Acepsun. n. 6).
BeÜpoadagé xéun (ibid n. 6).
Be£aidéo» xdospor (Vit. le, n. 1. Boll. aug. 4).
Beôpadà sésos (Pit. Acepsim. n. 15).
Épyoà vis Uepoidos (cod. gr. 1583, fol. 44 r.).
Lasviy (Oiaiver) yépa (Vit. Ie, n. 3).
Maxodagls xpn (Vif. Acepsim. n. 35).
Ovlaisdr yopa (Vit. Ie, n. 1): Kai ér rÿ dxoPépeobas aürods eis 1hy
Xépar rèv Asyouéms Oitairdr, auvré6n avrods ADeïy év uovÿ Àcyouéyn
Paliy L0pa [év] rÿ Hspolds nesuéyn (Vit. Anast. cod. gr. 1455,f. 55 r.).
Pagsouri x@ua (ibid. fol 55 r.) : lépons pèy rù yévos éx yépas Paèny,
xobpus dè Pacvouri.
Page 35, ligne 8. — Avdäsios | Ce fleuve est appelé Âvaus par Arrien
( Indic. xxnx, 2).
Ligne 9. — Odpaxra] Arrien (Indic. xxxvi, 2) : Kai à pv épiun vos,
Opydra éxadéero - és hy à Spuônoar, Odpaxra...... TÔ dè phxos hv
fs rhaov, orddios éxraxdoros. Sur les différents noms que les anciens ont
lomnés à cette île, voyez Fréd. Schmieder dans ses notes sur Arrien.
Ligne 10.— Zayayoÿ | Ammien Marcellin (xxnt1, page 255) : Amnes
utem sant hic ceteris notiores Sagareus, et Sagunis, et Hydriacus.
Ligne 12.— Appdios | Les manuscrits et Ptolémée s'accordent pour
donner Apudèos ; mais peut-être faudrait-il écrire Apuélov avec l'esprit
rude, comme dans Ammien Marcellin {xx1n1, page 249) : Cujus { Persici
mars ) ostia adeo esse perhibentur angusta, ut ex Harmo:onta Carmanie
promontorio contra oppositam aliud promontonum, quod appellant incolæ
Maces, sine impedimento cernatur. Je pense que c'est ici le lieu nommé
Appégesa par Arrien (Indic. xxxur1, 2), quoique M. Reichard ait placé
cette dermière localité dans l'intérieur des terres, à la source du fleuve
Cathrapis. Car Ârrien ne mentionne que les villes du littoral, ct il semble
placer Apudèea près de l'embouchure même de l'Andanis ou Ananus,
position qui s'accorde avec celle de l'Armozum de Marcieu et de Ptolé-
152 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
mée : Kai aïbis Uno sù» é dvfyopro, nai sAdousres oradlous éxarèr,
épplorras xard rèy xoraudy Âvauy: à dè XSpos Appoèesa énahéete.
Page 36, ligne 3.— Zrpoyyükor] Cette montagne se nomme aujour-
d'hui Elbours ou Ehours. Voyez Vincent ( Voyage de Néarque, p. 291).
Ligne 9.— orddios à «>| Les mesures modernes donnent 4,550 stades
au lieu de 4,250. L'exactitude de toutes les distances qui précèdent me
porterait à croire que le copiste aura fait un © d'un ® à moitié effacé.
Ligne 11.— Âca6ÿr | Dans Arrien (Indic. xxx11, 7), ce promontoire
est appelé Mdxera, aujourd'hui Mussendom : É»0e> (a Badi) dè éppadés-
res, na) diexxAdoayres oradious Gxraxooious, xpôs aiyiahÿ ôpaiorra
épipuy , xal xadopäoiy dxpny paxpèy, éEayéyovour ési rod» és vè sé-
Aayos: dxéyeiy à éQairero à dxpn xA6or às uépns. Kai oi rüe yépur
éxclvur Jaduoves, ts Âpabins ÉAcyor Tir dyicyouoar ravru» épars:
xahécoües dè Maxera.
Page 37, ligne 7.— Ké»Üaæmy | Est-ce là le Badis d'Arrien (Indice. xxxn,
5}, comme le prétend Vincent (p. 250) ? Dans le manuscrit grec de Pto-
lémée n° 1401, fol. 43 v.) : Ka»davis ds à Ka»Üamis.
Ibid. — orddsa 4] Je soupçonne ici une erreur de chiffres; car les dis-
tances modernes donnent 300 stades au lieu de 1,000.
Ligne 9. — Àypsoas] Ptolémée : Âypis, et Agrisa dans la version
latine ; cette dernière leçon est la véritable, et il faut lire Àypsos comme
dans Marcien d'Héraclée et dans Étienne de Byzance : Âypsos, ss
Kappaykas. Ârrien (Indic. xxix, 6) donne à cette ville le nom de 4e-
ydatspa.
Page 38, ligne 1. — Zaïdpou] C'est probablement le Sagareus d'Am-
mien Marcellin {xxrn, p. 355).
Ligne 2.— éx6oàds | Le manuscrit nous a fourni une correction très-
importante, en rétablissant ici une lacune du texte incomplet dans toutes
les éditions.
NOTES DU LIVRE I. 155
Page 38, ligne 3. — Zapvddxnr ] Fréd. Schmieder, dans ses notes sur
Ârrien (/ndic. xxix, 4), prétend que Kasdrns est la même chose que le
Zœpruddxes de Marcien et de Ptolémée. M. Reichard n'est pas de cet avis
et en a fait deux positions différentes.
Ligne 5.— Zapuddxov] Ptolémée : Zauvdoyou (cod. Palat. Zauvdayovs).
Ligne 8. — Ÿäpiaxoë | Ammien Marcellin (xxin1, page 255). Fréd.
Schmieder {Arrias. Indic. xx1x, 1) prétend, d'après Vincent {page 40).
que c'est la même chose que Teva.
Ligne 9.—Baylay | Dans Arrien (Indic. xxvi1, 9), ce promontoire prend
le nom de Bdyese dxpa. Cette différence de Bayia et de Béyesa vient sans
le moindre doute de la prononciation semblable de l'es et de l':.
Ligne 10. — Kdiÿa] Arrien (Indic. xxvr1, 6) compte 800 stades depuis
Cophas jusqu'à Cyiza.
Ligne 1.— ÂXauéarp | Ce promontoire, dans Ptolémée, prend le
nom de Alabagium et est représenté aujourd'hui par le cap de Goadel. Si
A. Gossellin avait eu entre les mains le nouveau manuscrit de Marcien,
2 aurait changé d'avis à l'égard de l'utilité qu'on peut retirer de l'ouvrage
de ce géographe, et il n'aurait pas écrit la note suivante (Rech. géogr.
© I, p. 161) : « Nous ne faisons pas usage des distances données dans le
* Périple de cet auteur, parce que son texte est plein de lacunes, de trans-
® positions et d'erreurs dans les chiffres. Marcien paraît avoir réduit la
“ gradustion de Ptolémée en stades; et il ne serait pas impossible de réta-
% blir, avec une sorte d'exactitude, une grande partie de son texte : mais
“ le travail qu'exigerait cette opération surpasserait beaucoup l'utilité
% qu'on pourrait en retirer, parce qu'en dernière analyse, on n'obtiendrait
« guère d'autres résultats que ceux que nous donnent les tables de Pto-
«lémée.» :
Page 39, ligne 5. — Acpe»d6sAAa] Cette localité, appelée Aepard6sa
par Ptolémée, et Aeydpd6voa par Ârrien, est aujourd'hui Daram. Voyez
M. Gossellin (Rech. géogr. t. III. p. 145). C'est sans doute le Aevdpi-
6osa d’Arrien {Indic. xxvu1, 3).
154 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 39, ligne 6. — Kdpwyra] Étienne de Byzance : Kdppusa, pfoos
lsdsxt. Plus haut, il avait déjà dit : Éct: xa) Kaäppaya vioos, à (leg. ÿ) d=i
tüy Kappäywy ; encore un double emploi.
Ligne 7.— Kow@aéyra] Arrien (Indic. xxvir, 4) place Kaw@as à 400
stades de Aey0pa60oz.
Ligne 8. — Zopaubou | Voyez le Tableau de comparaison entre Arrien.
Ptolémée et Marcien , fait par Vincent ( Voyage de Néargue, p. 250 de la
traduction française).
Ligne 9. — Badapa | La mème espèce de transposition a lieu dans
une infinité de noms : Samydake, Samykade, Barada, Badare. Voyez
le Voyage de Néarque, par Vincent, page 24 de la traduction française.
Ammien Marcellin {xxun1, p. 255) : Ac licet abundet urbibus mediterraneis
atque mantimis, campisque copiosis et oallibus, has tamen civitates habet
exumias, (reapolim, et Nascum, et Baraba, itidemque Nagara, et Mephren.
et Taphron, et Dioscariada. Arrien {Indic. xxvi1, 2) nomme cette ville Bapss
xdux, et la place à 400 stades de Bdlwuos.
Page 4o, ligne 3.— Mouodp»wr ] Arrien (Indic. xxvi, 10), qui appelle
ce port Mooupyd, le place à 150 stades du bourg nommé Kioue : Kaj seps-
sAsoaytes dxpnr ÜnAdr, door seyrixorra xal éxarèr ovedlovs éséyevoer
eis TÜy nÜvror, xaräyoyras y Aspé: dxAGoTY" xal Üdop adrdb y, nai Œlées
Gaeov : Mocaprà drop y r$ Auéri.
Ligne 7. — orddios ga’ | 10,206 stades selon le manuscrit, et 2,200
selon l'édition. Ce dernier nombre est beaucoup trop faible, puisqu'il est
dit plus haut que la Caramanie avait 7,000 stades de longueur. J'ai donc
cru devoir adopter la leçon du manuscrit.
Ligne 9.— l'edpwota] Mela (1, 2) : Indis proxima est Arbiane, deinde
Aria, et Cedrosis, et Persis ad sinum Persicum. Je pense qu'on doit écrire
Gedrosis au lieu de Cedrosis qui est-une mauva ie leçon.
Page 41, ligne 3. — Apréoos| Étienne de Byzance fait un double empla
de ce fleuve , aux mots Âp@is et Âpa&is. Cette rivière forme la limite occi-
dentale assignée par Arrien au territoire des Arabites. Saumaise (Exvroit.
. NOTES DU LIVRE I. 155
Æ in. p.1177) cherche à démontrer qu Arbis est la véritable orthographe;
æacmais le cap Ærrabah ou Arrabah prouve le contraire. Voyez le Voyage de
<%" éarque, par Vincent, page 204 de la traduction française. Chez les an-
<= 3ens, ce fleuve purte les différents noms : Ardis, Arabius, Araba et Arta-
ss. Ammien Marcellin (xxx, p. 259) appelle aussi ce fleuve Artabius,
æ<-omme Marcien d'Héraclée : At in penitissima parte Persidos Gedrosia est,
«extra terminos contingens Indorum, inter minores alios Artabio uberior flu-
œœuns : ubi montes deficiunt Barbitani, quorum ex pedibus imis emergentes alit
_#äui Indo miscentur, amitientes nomina magnitudine potioris.
Page 41, ligne 6.— [lapais] Ptolémée : Haois (cod. Palat. Napais). Le
premier mot me paraît une corruption du second, dans lequel on aura
gris le IX pour un H.
Ligne 9. — l'usux@y Apésa] AÂmmien Marcellin {xx11, page 259) :
nr civilales prater insulas Sedratyra, et Gynæcôr limen meliores residuis
estinantur.
Page 42 , ligne 4. — ordda eoy | 5,250 stades et non 250, comme
ecrit Hudson. Cette erreur provient de ce que le copiste aura oublié le
<hifre « marquant les mille.
Ligne 9. — Érdxîts ris éyrôs | Dans l'Expositio tolius mandi et gentium,
pabliée par Jac. Godefroi, Genevæ, 1628, in-4°, la division de l'Inde est
tnple : India Major, India Minor, et India Minima.
India Major. Elrd éoriy lvdla peiluwv, &@ s 6 mupôs nai nävra ra dvay-
xuia éEeA0eïr Aéyovras. Ouokus roïs éyyvrärois Pioïvres xahüs didyouor,
ta) olnober yür peydAns xai dyabñy, uovüy diaxoolwy déxa.
lndia Minor, Ésesra sapdxeires éEalperos yépa, à Aéyere dydpas Éyeiv
&dpelous , xai Alay axovdalous év rodépois, nai Xpnoiuous ëv näoiy, Îvd{a
Disows. Oras aërÿ xiynois eln roÂépou , sapè rôv Iepoüv airei Botôerav,
Ÿéy æüos mepiosebouai, nai olxoÿos yñv uordy éxatoy wevrixore.
India Minima. Merà sourovs Îydia édoowr (leg. éayiorn), ÿs édvos
doxerres dd Mesèéver, ai æpds avrods éAePayrwv dvapiüunro» rAñdos ,
xd ol Iépou sap' atrüv sapahauGäypouai diè rù xAñoS: xaroixodor yñv
bond» dexaxéyte.
Page 43, ligne 1.— Zoydiayods xai Zäxas | Ammien Marcellin {xxiu,
156 MARCIEN D'HERACLÉE.
p- 250) : Sant autem in omni Perside hæ regiones mazimæ, quas Vilaze. id
est, Magistri equitum curani, et reges, et satrapæ ( nam minores plarimas re-
censere difficile est et superfluum } : Assyria, Susiana, Media, Persis, Par-
thia, Carmania major, Hyrcania, Margiana, Bactriani, Sogdiani, Sacs,
Scythia ultra Emodem montem, Serica, Aria, Paropamisadæ, Drengiane.
Arachosia , et Gedrosia.
Page 43, ligne 4. — Ilaporauoadus] Ptolémée : Ilaporamoddess . et
Ilaporameides dans notre manuscrit, qui sont le même mot, «: et € se pro-
nonçant de même.
Ligne 7. — Auévos | J'ai rétabli ce mot dans le texte d'après le ma-
nuscrit, parce que l'auteur s'en sert encore plus loin, p. 47, À. 1.
Fid. — Képv] Cette ville s'appelait anciennement Kwaxôr, selon Hud-
son, qui renvoie à Saumaise { Exercit. Plin. p. 783).
Ligne 9. — oradia g#xe'] Les mesures modernes donnant 17,225 au
lieu de 1,725, il est probable que le chiffre $ aura été oublié par un
copiste, et je proposerais de lire axe’.
Ligne 10.— Taspo6ayns | Dans la partie septentrionale de cette île,
Ptolémée place une ville nommée Mapyäve. Selon Étienne de Byrance,
qui cite un passage de Marcien, il existait dans les Indes une ville de
même nom : Mdpyara, sos ris lvdixñs. Mapuavds éy xeptaly.
Ligne 11.— Îvdixñs] Dans la Vie de saint Thomas (cod. gr. 1454,
fol. 99 verso), est mentionnée une ville nommée Aydp#xoks, et servant
de résidence royale, séAs Pacraix; mais l'auteur ne dit pas où elle
était située.
Page 44, ligne 5. — oradia ç xai ax xs ] Ou 61,626 stades, recüif-
cation du nombre 62,026 donné par Hudson. Le mot xaj écrit en abrégé,
au miliea du nombre total, a trompé tous les éditeurs, qui ont pris cette
sigle pour un chiffre.
Page 45, ligne 3. — oradio GçTse | Il y a ici évidemment une erreur.
le périple entier de l'ile ne donnant que 6,985 stades. Si l'on retranchait
NOTES DU LIVRE I. 157
le 6, il resterait 6,385; cette correction du moius rendrait le nombre
Plus probable.
Page 46, ligne 3. — Ké»0e: xdAsy] Je préférerais KavÜixS xdA59,
<tnme on lit dans le manuscrit Palatin de Ptolémée ; d'autant plus
que cette leçon s'accorderait avec l'orthographe d'Ammien Marcellin
(un, p. 249): Ergo permeatis anguslis antedictis, venitur a Armenie
sun, orienti objectum : inlervallo Canthicus nomine panditar sinus anstralis :
dexd procal inde alius quem vocant Chaliten, occiduo obnozius sideri.
Page 47, ligne 2.— 6 xakefras | Notre manuscrit remplit ici une lacune
ses considérable et qui termine ce chapitre.
Page 49, ligne 5. — Zwdr] Étienne de Byzance : Zu, unrpérodis
tv Log, sepi &y noi Mapsasès éy xepishois.
Ligne 6. — rè 56» Zisrdy ] Suivant notre géographe, ainsi que Marin
t Ptolémée, le pays des Sines devait être terminé au nord par les Seres,
alevant et au midi par des terres inconnues , et au couchant par la mer.
N Gosselin {(Géogr. des Grecs, p. 141).
Page 50 , ligne 10. — dAwdas] Notre manuscrit donne éwdus; mais
Hndson a écrit tAddess et a traduit comme s'il y avait éAddes, palules
alginosas, deux mots qui joints ensemble forment un pléonasme. Je
Préfère Ssdess, et je traduis : paludes sylvosas.
Ligne 12.— éyouérw»] J'ai conservé la leçon d'Hudson, malgré la
correction proposée par Hæschel et confirmée par Îc manuscrit : dore
byopérovs aër@r nouïoôes vds daxepadous. Le verbe roeïoôm ici est
beaucoup mieux placé comme passif ; le moyen ayant la force de l'actif ne
trait pas ici d'une bonne grécité. II vaut donc mieux conserver éyouévr
«ré, et considérer ce mot comme un génitif absolu : dore (xahapo)
ipopéveær airüs, x.7.À. La phrase alors devient plus régulière.
Page 52, ligne 11.— rivi yvworèy | D'après Dodwell, j'ai cherché à
rétablir le texte très-obscur en cet endroit, le manuscrit et l'édition ne
donnant point de leçon satisfaisante.
158 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 54. ligne 5. — Asaise pryeë | Ce golfe, appelé AvaAkres par
Éticane de Byzance, est situé au sud-est de la mer Rouge. Arrien parle
aussi de ce golfe, sous les noms ÂGaAires et Asadcires.
Page 55, ligne 1. — nepÿe | D'après notre manuscrit, j'ai rétabli le
mot psp@y qui manquait dans le texte et dont La presence ici est né-
Ligne 2.— ovsde 5679 | Ou 11,609 stades; où voit d'après cela
combien l'ouvrage de Marcien , si défectueux jusqu à présent, du moins
quant à La partie que nous possédoms, devient clair et complet avee le
secours de notre manuscrit. Presque toutes les lacunes soet remplies,
et les aombres sont toujours donnés avec la plus grande exactitude.
Ligne 4. — ovades g@À'] Il serait possible que ce nombre fat écrit
primitivement g#@X'; le chiffre y ayant été pris pour le signe xai, un
copisie aura écrit g za! £A', d'où enfin on aura fait PA". Ce qui rend
ma conjecture plus probable, c'est que les distances moderses donneat
18.530 au lieu de 10,530. La différence de ces deux nombres tient
seulement à la suppression de T# (8,000).
LIVRE SECOND.
Page 58, ligne 2.— ner” dpxtyer] J'ai corrigé ce passage au moyen
de la phrese qui commence la préface du second livre : Tà dcéreger f-
+ dvrixÿ re na) épxrée dusaÿ, x.5.À. On pourrait encore lire : sepiake
dpxrpov re nai écucpior duceroÿ, en ôtant xard.
Page 59, ligne 6. — où» l'epnasig | L'édition et le manuscrit donnent
tous deux où l'epnasies rfs ve xai rüs xére. On pourrait, à la rigueur.
conserver cette leçon, en sous-entendant sepéxAy, leçon qui est répétée
dans le titre de ce chapitre, p. 48. Mais j'ai pensé que où» l'espparies
était une faute de capiste, et j'ai corrigé cette ellipse un peu forte, en
PA .
NOTES DU LIVRE II. 159
"appuyant sur la dernière phrase de ce même chapitre que l'auteur écrit
Sorrectement : roû zephadov rayrds ris Beyinffs rapallas où» l'epuavig rh
nv rai rÿ xére.
Page 59, ligne 10.— Bpera»sixr | H paraîtrait qu'on a dit aussi,
Jprdant le moyen âge, Bpsrrayoi au lieu de Bpevreæsoi, du latin Bntanni :
Lolis re nai Bpsrayvoïs roïs êx diauérpou &Pecrnxéaws | Vila Gregor. Naz.
où. gr. 1455, fol. 111 verso).
Ligne 12. — ÀAGkwvos | J'ai rétabli ce titre ici, parce qu'il se trouve à
sa place dans le courant du second livre, p. 104.
Page 60 , ligne 1.— 15» xarà ri» A16ény ] La fin du second livre de
Murcien n'existe plus aujourd'hui. Étienne de Byzance nous a conservé
ls fragments suivants du chapitre 15 :
Âpwpe , sôus Alliézwr, às Mapavds.
lon, séus AiGéns, às Ou. Écr: xal duporripioy Allioxias vis
m7 Afyvsro», &s Mapuiavds æpérn xepiddwr.
Âovéprn, vioos éy Albioxig. Mapxsasds éy seplsw, spérn: évreüler
byeru Aifionia, à érèp Alyvrtor.
Bal, xôAis Aï6üns. Mapxiayds év xepixAg aÿris.
lufnis, sfoos Aldioxias, ds Mapxayès êv xepixhy, porn.
Mionos, duporhpior xal éuxépios Alionlas. Mapxiavès éy xpare
Ttprddov.
Ligne &.— Mavpiravias Tiyysrdyns]| Étienne de Byzance : Mavprrayias
do: 4 pès Tryyirdon , à dè Kauodpe:a (leg. Kaoapnvala ex Ptolemæo),
ds Mapxasds dy sephhy.
Autre fragment du même périple conservé per Étienne de Byzance :
This, ads Maupouolas. Maprsasès dè Mavprraplay (fort. Mavprravias)
ris Aéyes.
Ligne 6. — Ilepi r&y dxd Péuns] La perte de ce chapitre est la plus
importante que nous ayons à regretter. Étienne de Byzance en cite un
ul passage : Âpioca, #61 l'epuasias- Mapriavès év soïs nd Puns,
tr) rds diaonpous nées.
Ligne 11. — xa) és ye r@> ] La correction que j'ai faite de l'erüy en ye
160 MARCIEN D'HÉRAULE:.
sr me semble évidente, quoiqu'elle n'ait été soupçonnée par aucun
éditeur. En effet, à quel propos Marcien citerait-1l ici les Gètes. tandis
que l'article r9> est indispensable aux mots qui suivent : peowp6pesüe
nepüv? D'ailleurs, dans les manuscrits, les noms propres n'étant ordi-
nairement ni séparés ni distingués par des majuscules, on peut égale-
ment lire ye rüvr et l'erÿr.
Page 61, ligne 2. — ravie ] Selon Constantin Porphyrogénète (Imper.
Orient. p. 78, B.), Charax, dans le 111° livre de ses Helléniques, disait
même que cette contrée finit par prendre le nom de Pania : Tèy dé
lozaviar Éauves sd spüre IGEnplar éxdovr, oûzu Elpzarros roÿ veus
rhy spoouyoplar pepabnaétes: dA]’ dard pépous ris yis 6 éors zpès
sorepèr IGnplar, xai dx éxcivoe drondiorres rèr sücas ofte xedeëvres.
Torepor dé Pacs avrèr peranexAfoôm Ilavlar. Ce mot Ilapier est peut-
être une corruption de Zsavier.
Ligne 9.— louspréa ] Cette île s'appelait plus tard Bapeyykx, à ce que
prétend Tretsès (ap. Cramer, Anecd. 111, 371) : lovepyie, à Aeyepéms
Bapeyyle. Agathémère (Géogr. 11, 4, p. 39) : Nfoos dé raéres ris fuvigee
ADO 67 He TA éarès Behéves ai Bperaymxal to, louepoies re xsi
oulwvos.
Ligne 11.— Trodpopou| Ptolémée écrit Tzddpouos Alkozies, comme
Marcien d'Héraclée; mais l'orthographe xxodpouos, adoptée par Aga-
thémère { Geogr. 11, 5, p. 41), me semble plus régulière, les habitants
portant le nom de fxso@éyes : Tir dè Aosni» ua peonn6purrérer (leg.
peonpépiserdrur), peû” f» à dyvuords éor:, xaréyouos , spès ps +ÿ AI
Gouxÿ nahovpéry Éxxodpdpy xso@dyos Alioses , &v peonpépivdrepes oi
Page 63, ligne 10.— éseryopé»y | Cette correction, donnée par le
manuscrit, avait été dejà indiquée par Hæschel.
Ligne 12. — ai Mavperaykas | D'après Hudson , il faut rétablir le mot
dv, et écrire : rüs Ai66ns | Own Jo | ai Mauprravies xaovpéres.
Page 64, ligne 11.— ol dè xarà] J'ai cru devoir adopter la correc-
tion proposée par Saumaise {Exercit. Plin. pag. 203 a, E).
©
_
NOTES DU LIVRE II. 161
Page 65, ligne 12.— évexes | Dans le manuscrit, au lien du mot
Évexsr, on remarque un signe ayant à peu près la forme d'un y surmonté
d'un esprit rude et d'un accent grave. Je n'ai pas trouvé d'autre moÿen
d'expliquer ce signe que par les mots ydpss ou évexa. L'un ou l'autre, ou
leur équivalent, est d’ailleurs nécessaire à la construction rt au sens de
l phrase.
Page 66 , ligne 9.— I6npéa | Quoique le manuscrit donne # I6npia, je
nai pes cru devoir adopter cette leçon, parce que l'auteur, en général,
ne se sert de l'article, en commençant ses chapitres , que devant les noms
de peys qui comportent plusieurs classifications, comme : Ë ivdexn À é»-
1ès, x.5.À. H Evdaiuop Apafla, X.T.À.
Constantin Porphyrogénète ( De admin. imp. p. 96, E) nous a conservé
w passage d'Hérodore où il est question des Cynètes, peuple déjà men-
tonné par Hérodote : Taérns dè els soXÀd Paoiv 0vn dimpeiohas , xabdxep
Épodopos dy rÿ dexdrn rüv xa9” Hpaxhéa yéypaQes ioroplg, oërws + Tà de
Krpcrdy yéros roûro, éxep nul olxeïy 5à napdlua roù didmhou, diwpiota
Gdpacty, y yévos dy xard OTa. IIproy uèy oi éxi roïs éoydrois oixoüy-
tes 1d spès JÜousuws Kéynres Üvoudéoyres - dx” éxeivwr dè fôn rpôs Copéar
im D'Aîres, perà dè Tapriois, perà Où ÉAGvolmos, uerà dè Maorinvo) ,
meré dè KaAwsavol, éxesra dè Hôn à Podaybs.
Page 67, ligne 9. — ürd Pœpaiwr | Hæschel avait déjà soupçonné cette
trrection donnée par le manuscrit.
Ibid.— eis ésapylas do] Constantin Porphyrogénète (De adm. imp. Paris,
i7u, in-fol. p. 76, F.) cite un passage d'Artémidore sur cette division de
l'Espagne sous les Romains, et qui donne avec précision l'étendue de
chacune de ces parties : Apreuidwpos dè év rÿj 6” r&v yewrypaÇouuévur oëru
hupeïobal Pnars. À sd dé y Ilupnvaluy dpüv, lus Tüv xati l'adeipa rd-
tv épdorépe, xai ouvwriuus ÎGnpla re xai Znavla xakeïru. Aujpnras de
#56 Popaiwy eis do éxapylas : | rpwrn pèr érapyla] dixrelvouoa and rüv
Uvpryalor opiy uéxps ris Kavñs Kapynddvos , Xai rüv Toù Baitios nn) 5v,
ths dé deurépas émapylas rà péyps V'adeipwy xai Aovoiravias.
Ligne 10. — vuyi dé eis rpeïs | Cette division de l'Espagne en trois
contrées distincles remonte à l'an de Rome 529, si l'on en croit Appien
(De rebus Hispan. lib. v1, cap. 102) : Kai 6E éxeivou por Soxoüas Pouxio
11
162 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
rh IGnplar (hr dh vür loxaviar xaAoïoir ) cis tpla Jimpeis. Ce passage de
Marcien d'Héraclée a été extrait par Constantin Porphyrogénète ( De ad.
imp. p. 77, C. Paris, 1711, in-fol.) : Armpeïro dè IGwpla cis d6o , vüv dà
eis rpla, ds Mapxayès éy sepixAy aûris. Ilpérepor pè» où» à IGmpla cis
ddo dénpetro ÿrù Poœyalur, vuvi de els spla, Barrixdy Zraviar, nai Zuavier,
xai Tappaxwmotar. Hudson, dans ses Testimonua de Marciane, ate
Etienne de Byzance comme ayant donné ce passage, mais je ne l'ai point
trouvé.
Page 69, ligne 4. — 9dacoar | Il y avait ici, dans les éditions précé-
dentes, une lacune assez considérable provenant du mot Saecves, ré
pété à deux lignes de distance, ce qui aura trompé l'œil du copiste. Ce
pessage est rétabli par notre manuscrit, et la correction proposée par
l'éditeur, qui n'avait pas soupçonné une lacune aussi grande, devient
inutile.
Ligne 10.— Kaprna»] Voyez l'article Carteja dans M. Rischoff { Ver-
gleichendes Wôrterbuck der Geographic , p. 260).
Ligne à 1.— Baorov\Gr]| Strabon (p. 156) leur donne aussi le nom de
Bastétans, les Bastitani de Pline (arr, 3). Mannert (Gcogr. der Griechen und
Rôm. part. 1, p. 279 et 406 ) établit néanmoins une certaine différence
entre les Bastitani et les Bastni. Selon ce savant, ceux-ci étaient un mé-
lange d'indigènes et de Phéniciens.
Ibid. — Ilor»®s | Les Pæni habitèrent autrefois des deux côtés du dé-
troit, ainsi que nous l'apprennent Pline (ui, 1) et Méla (11, 6). C'est
sans doute à ce fait historique qu'Horace fait allusion dans les vers sui-
vants, À. 11, od. 2, v. 9-12 :
Latius regnes avidum domando
Spiritum , quam s Libyam remotis
Gadibus jangas, et uterque Pœnus
Serviat uni.
Ligne 1 2. — Bap6faoaa] Le fleuve s'appelait Bap6nodas (Jo. Tretzès,
chil. vni, v. 711), et la ville Bap6modAa (id. v. 713). Voyez les Itinéraires
anciens.
NOTES DU LIVRE II. 163
Page 7o, ligne 1. — Tpayodoëxra] Cette ville est la même que lovAiz
&$S4s dont parle Strabon, p. 1 40 : Ho dé Zôus xai rüs Thyyros dorvyelrav,
DU pergucas ratrnr els ris xepalas Pœuaïos, nai ëx rûs Tiyyos XP00-
2 féyres Tivds- ÉneuŸar dè xai wap” éaury éxolxous , xai dvouaoay lovalar
Las ràs sôhy. Pline (v, 1) donne le nom de Julia Traducta à la ville de
"Æ'iagis, en Afrique : Nanc est Tingi, qaondam ab Antæo conditum. postea a
€lasdiw Cæsare, cum coloniam faceret, appellatum Jalia Traducta. Pour l'ex-
wlication de ces deux passages, voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 204).
Ligne 3. — MeAkapla»] Cette ville , appelée ordinairement Mellaria par
Les auteurs latins (Voyez Méla, 11, 6 ; Pline, 111, 1), et même par Strabon
ur, p. 140), prend le nom de Meypoala dans Ptolémée, ct de MnAdpra
«ans Étienne de Byzance (voc. Bfos). L'Itinéraire d'Antonin, p. 123 de
# a nouvelle édition, place cette ville à 1 2 milles de Portu Albo, et à 6 milles
«de Belore Clandia ; elle se nomme aujourd'hui Tarifa. Mannert (Geogr.
<ler Gr. und Rôm. part. 1, p. 293) fixe sa position à Torre de la Penna. li
% avait aussi dans la Bétique unc ville du nom de Yellaria , située entre
ordaba et Astigi. Voyez Itiner. même édition, p. 121.
Ligne 4. — BeAdra | Étienne de Byzance : BeAdr, xoAus xal rotauos êv
-z$ Barnixÿ ris loxavias. Voyez aussi Jean Tzetzès (Chil. vit, v. 712,724).
Ligne 6. — Touphoas | Du temps de Strabon, les Turduli et les Tur-
drtani ne faisaient plus qu'un seul peuple et étaient confondus sous l'une
de ces deux dénominations. « Les Turdétans ou Turdules, dit ce géographe
« (page 139 de la traduction française), suivant quelques-uns, ne dési-
«gnent qu'un méme peuple ; mais d'autres pensent qu'ils désignent deux
« peuples différents. Polybe est de ce dernier sentiment, puisqu'il dit que
«les Turdules sont au nord des Turdétans. Cependant aujourd'hui il parait
«que cette distinction n'a plus lieu.» Méla (1x, 1) et Marcien d'Héraclée
en font aussi deux peuples différents, et leur donnent à chacun la même
position que Polybe. Vossius (ad Melam) trouve quatre positions diffé-
rentes pour les Turdules, d'où il conclut que ces peuples ont beaucoup
changé de pays. Varron {Rer. rust. üb. 11, cap. 10, p. go) dit, en parlant
d'eux : Ad pecuariam neque Basculus , neque Turdulus idonei.
Ligne 9. — ads Hpas] Méla (ini, 1) : Tum castellum Ebora in lttore, et
procul a litiore Asta colonia : extra Junonis ara templumqur. Dans les notes
11.
164 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
manuscrites de Huet sur Ortelius, exemplaire appartenant à la Biblio-
thèque du roi, on lit : Janonis insula ad Fretum Herculeam, quam quidam
anam esse volunt ex duabus colamnis Hercaleis. (Eustathius, in Dronys.
Perieg. v. 65.)
Page 71, ligne 4. — Meveoôéws Auy] Strabon (p. 140) mentionne le
Port de Ménesthée, et, quelques phrases plus loin, l'Oracle de Ménesthée.
Ptolémée et Marcien ne connaissent que le premier nom; et il paraît na-
turel que l'oracle ait été dans le même emplacement que le port, ou du
moins qu'il en ait été très-voisin. Telle est l'opinion des savants traduc-
teurs de Strabon. |
Ligne 9.— xard Âcray]. Le teste de Strabon portait primitivement :
À xarà Âoray dpdyvois xai ANÂBPAZIE; mais les auteurs de la traduc-
tion française ont fait une excellente correction, et on doit lire d'après
eux : À xard Âcray dpdyuois xal Nd6piooa», «la lagune que les marées
« forment près d'Asta et de Nabrissa.» Pourquoi , en effet, Strabon aurait-
il employé deux synonymes, dydyvois et d»a6paois, pour exprimer la
même idée ? Grâce à ce léger changement , le texte actuellement est clair
et très-correct.
Ligne 10.— Toupdsrarol] Huet, dans ses notes sur Ortelius : idem
Tardetani qui Tardali, at ex Ubr. xxvim, c. 39, p. 658, Livü et notis Gro-
novu intelligitar.
Ligne 11.— Basros | Ce fleuve était appelé Perces par les habitants.
comme nous l'apprend Étienne de Byzance : Baïris, xorapès xard IGnpiar.
ôs Ilépxns Aéyeres dxd Tüy éyywplwr. Selon Tite-Live (xxvrn, 22), il se
nommait Critins. D'après l'orthographe adoptée ici per Étienne de Byzance.
je pense qu'au mot Toupdrrayla, au lieu de sep} roy Bakrny, il faut lire
zepi rùr Baïri, cette différence provenant sans doute d'ane erreur du
copiste, trompé par la prononciation identique de l'n et de 1. Le nom
ancien du Betis était Taprnocës ou Taprhosos, comme on le voit dans
Pausanias ; les deux embouchures de ce fleuve formaient une ile nommee
Taprnooès avec une ville du même nom. Cette dernière , toutefois, fut
appelée plus tard Kapænooès, selon Appien ( Hispan. 2 et 63); ou Kagzu.
suivant Pausanias (lb. vi); ou bien enfin Kaprnéa, selon Strabon (p.151).
que l’on a confondue à tort avec la Carteia, située près de Calpe. Je croi-
NOTES DU LIVRE Il. 165
T'AS eacore que c'est la méme île de Tartessus dont a voulu parler Avienus
Ü Orsmgrit. v. 255) :
.-... + Cartare post insula est,
Eamque pridem , influxa et est satis lides,
Tenuere Cempsi.
Du reste, le mot Tartessus était un nom générique qui désignait l'extré-
Maité occidentale du monde connu des anciens; il s'appliquait aussi à l'ile
<A e Gadira, et méme au détroit, comme on le voit dans Avienus (Ora mu-
#1. v. 85) :
Hic Gaddir urbs est, dicta Tartessus prius.
Et v. 54 : 4 freto Tartesso. Les opinions très-différentes des anciens ct des
modernes sur l'identité de Tartéssus et de Carteia, et sur la position exacte
de ces deux villes, ont été discutées fort en détail par Mannert (Geoyr. der
Gr. and R. part. 1, p. 285 et 295).
Page 72, ligne 3. — Ovobaymorouplar | Ptolémée (11, 4} nomme cette
ville Ovo6alsoroupia. C'est sans doute une faute de copiste; et primitive-
ment, dans les manuscrits en majuscules, on lisait probablement ONOBA
AZTOTYPIA , dont ensuite on aura fait un seul mot en prenant l'A pour
ua A. Il serait donc plus régulier d'écrire Üvo6ay Aicrouplay, ou peut-être
ÜrdSas Aicrovdpso», ce dernier mot étant la transcription en grec du mot
latin æstuariam, parce que la ville d'Onoba est située à l'embouchure du
flenve Luzia. L'Itinéraire d'Antonin, p. 130, place Onoba, aujourd'hui
Huelba, à 28 milles de Ad Rubras, et à 30 milles de Jlpa. Huet, dans ses
notes manuscrites sur Ortelius, décompose ainsi l'Ovobaoroupix de Mar-
aen : Onoba in Astaria. L'explication que j'ai donnée plus haut me semble
plus probable que celle de Huet.
Page 73, ligne 3.—Hoprorudyvoy | J. Tzetzès (Chil. vint, v. 710 sqq!
Ts Barrexis oùy xorauds Ô Baïris re xai Bailwy,
Kai Bap6nodhas xorauoôs xai Ildpros dè xai Méyn9® :
Ka) sédeis Bap6nodha dè xai Baflwy re xai MéynS,
Kai Kdmn xddus, dpos re nai orfAn où Exeivois.
Kai Buormrd dé où» aurais raÿrns étépa rois.
Ka) Koriyoïoa x0Ms dè, rà l'édespa dè vñoos.
Opos dè 70 Maplavoy.
Ligne 4. — oradia apvn] Les chiffres & et 6 se trouvant confondu:
166 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
fréquemment dans les manusents en minuscules, je proposerais la cor-
rection 6p»x, 2,158 stades, d'autant plus que ce nombre se rapproche-
rait de la distance moderne 2,658.
Page 73, ligne 7. — ésionpa 6°] Dans Hudson, ésiowpa «'; c'est sans
doute une faute d'impression échappée à l'éditeur. D'ailleurs la version
latine porte : Promontone insigne.
Page 74, ligne 2. — Aovorraria) Etienne de Byzance : Aoscrmiés,
pépos vis Barrixis. Mapxsasds ér zepésAw avris. Dion Cassus (Lux, 12}
écrit Avorrapia.
Ligne 4. — Awpéow] Cette orthographe de Ptolémée se trouve confr-
mée par Dion Cassus (xxxvi, 52). Appieu (Hispan. 521) écrit Aëpsos
soTapos. |
Ligne 6. — éxi rÿ x29” ipës] L'édition d'Hudson et le manusenit
portent tous deux xa) rÿ xa9" ipës Sakioon, nostroque mart; c'est-èdire,
et par la mer Méditerranée, comme étant la limite meridionale de la Lu-
sitanie. Mais il est évident qu'il y a ici une erreur, et Marcien n'a pu dire
que la Lusitanie est bornée au sud par la Méditerranée (ce qui n'est pas),
puisque, plus haut (p. 68,1. 3), il avait déjà écrit le contraire : À pèr
Aovorraria nüou xard rè» durixè» dixetrôr Tu pires xeméyn. La sample
correction de xai en ézi me parait évidente; elle retablit le véritable sens
et met l'auteur d'accord avec lui-même. Je pense donc qu'on doit lire :
And dè peonpéplas rÿ spoapnpérn Barnixi, éxi ri xaQ9” uäs Sedico,
a merde Bætica prædicta, |porrecta| ad nostram mare.
Ligne 10.— Üoudyo6a] Méla {111,1} : {ne prorimam, quia lala sde
procurrens, panlahm se ac sea latera fastigat, Cuncus ager dicitar : segurns .
Sacram vocant : Magnam, quod alterus est. In Cuneo sunt Myrtili, Balsa.
Ossonoba. Dans le mot Cuneus, Vossius retrouve le Küynres d'Hérodote.
L'Itinéraire d'Antonin, p. 128, place Ossonoba à 16 milles de Balsa, et
à 60 milles d'Areau: c'est aujourd'hui Faro, selon Mannert et M. Lapie,
ou Estoy, selon M. Bischoff.
Page 75, ligne 5. — ZdAaxpa| Pline {1v, 21) appelle cette ville Salacta
cognominata Urbs Impcralonia.
NOTES DU LIVRE II. 167
Page 75, ligne 8.—— Ocizwre] Pour les différents noms donnés an-
“—-" ensement à Lisbonne, voyez l'article Felicitas Julia Olisipo, dans le Dic-
® = onsaire géographique de M. Bischoff.
Ligne 9.—Téyov] Du Tage au Douro, Pline (1v, 21) compte 200 milles.
Ligne 10.—xorapoÿ ..... ] Ici existe une petite lacune qu'il serait
Æ'acile, je pense, de remplir au moyen de Ptolémée. I] ne manque proba.
"Bliement que le nom du peuple qui habitait auprès des sources du Tage.
Or, d'après Ptolémée, les sources de ce fleuve étant comprises dans les
Aimites du territoire des Carpetani, je proposerais de lire : Eloi d’ éxi ràs
æyyds ro avroÿ xorapo ol xaAoduevos Kapxnravoi, ou simplement zota-
œoù Kzpsyrasol.
Page 76, ligne 1. — yñoos Adyo6pis| Dans Ptolémée (15, 5), cette ile
prend le nom de Aowdo6pis. J'ai cru devoir rétablir le mot sñoos qui
menque dans les éditions et dans le manuscrit.
Ligne 3.—ordda 3@1"] Les distances modernes donnant 2,130 stades,
©ù pourrait corriger orddia 6@s", orddia 6p1'; au licu de orddia a@1',
créa apÀ’.
Ligne 5.— Oaxota] Ce fleuve, ainsi nommé par Strabon (111, p.153),
at appelé Odaxos par Ptolémée (11, 5), et Vacca par Pline (iv, 21).
Cest aujourd'hui la rivière de Vouga, selon Mannert.
Ligne 7. — Awplov] Pline (1v, 34) : Durtus amnis ex maximis Hispa-
me, ortas in Pelendonibus, et juxta Numantiam lapsus, dein per Arevacos
Vaccæosque, disterminatis ab Asturia Vettonibus, a Lusitania Gallæcis, ibi
quque Turdulos a Bracaris arcens. Strabon écrit Aouplas, Ptolémée Au-
Ph, et Agathémère (Grogr. 11, 10, p.48) Aoplas : Eloi dè xai dAo: pey or
torapol ps raïs éxGo>aïis yivdpeyoi, pilMara Hpidavôs , Ï6np » Béris (leg.
Bains), Znxoudyas, Aoplas xai vi au@i Podavér.
Page 77, ligne 1.— oradia yrae] On a bien pu prendre un E un peu
fac pour un l'; je proposerais donc orddia erÀe’ au lieu de yrAe', d'au-
lant plus que les mesures modernes donnent 5,035 stades.
168 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 77, ligne 4. — BdAou] C'est ainsi qu'il faut écrire. Voyez Méla
(in, 1) et Ptolémée (nu, 5). L'Itinéraire d'Antonin places cette ville à
24 milles d'Escunis et à 16 milles d'Ossonoba. Balsa est aujourd'hui Vii-
lamartin , selon M. Lapie, p. 128 de la nouvelle édition des Itinéraires.
Ligne 5.— orddia g#4y"] Les mesures modernes donnant 3,593 sta-
des, l'on pourrait peut-être corriger 6ÿ/y" au lieu de a# 47".
Page 78, ligne 3. — Kayra6ply xeaxÿ] Les Cantabres habitaient la
partie de l'Espagne qui s'étend au pied des Pyrénées, selon Dion Cassius
(enr, 25):Té» re Aÿyovatoy és rèy Bperrayiar crparevotionre xarécyor
of re Zdlagoos, érayactartes aûrÿ, nai où Kayra6poi, of se Âorypes, #0-
Achobéyres. Oixoëas dè éxcivos pèr Üxd rès Axes, Goses dlperai pos -
oëros dè éxdrepor, voù re Ilupnralov soë re xpès ri Îénpix sd naprepéraror,
xai vhy sedidôa ris Üx auroë oùoar.
Page 82, ligne 8.— l'aXlay Âxvrayéa» | Étienne de Byzance : Axvrana,
érapyla ris KeÂrixñs ladarles, pla rüv recoapas. Mapxsayès y =cpiz}y
aüräs. Ptolémée observe la mème division , et partage la Celtogalatis en
quatre provinces : Aquitania, Lugdunensis, Belgica et Narbonensis. Dion
Cassius (lib. xxxix, 46) écrit Axvirayéa et nous donne l'étendue de cette
province : Ô Kpdsooos à Iloëxluos. ...... rhy ÂAxvirariar GÂiyou säoxs
xareotpéÿato. l'aÂaras ydp xai avroi dyres ri ve KeArixÿ xpocoixoÿo ; xai
sap” aurd T0 Ilupnraïor és Try dxeaydy xalhxovoi. Âxviraria est aussi l'or-
thographe adoptée par le traducteur grec de César ( Bell. galL 1, 1).
Ligne 9. — Nap6wwmaias | Étienne de Byzance : Nap6dy, éuxpsor xai
rôMs Kekrix. ZrpaGuwr rerdpry. Mapxayès dè Nap6osmmolar (leg. NapGw-
ymolar) aürir Pnor. Ce passage de Marcien faisait probablement partie de
lEpitome d'Artémidore, d'après ce qu'il dit plus bas : Tñs ydp Nep6wry-
clas vù» sepizhovr éy 15 émirouÿ vis Àpremsdopou YewypaPias fre sepi-
æhov oxPs dieEñ)0opey.
Page 82, ligne 12.— Acéynpa | Dion Cassius (xxxix, 40) écrit Afypos
æorapôs, et Theognostus (ap. Cramer Anecd. 1. Il, p. 41) Afye:p évope
sorauoÿ. Au mot Béyeip, Étienne de Byzance mentionne un autre fleuve
du même nom : Ab ap, sorapès sepi IDidruar.
NOTES DU LIVRE IT. 169
Page 83, ligne 2. — Axvranxg | Cette leçon donnée par le manuscrit
me sæmble préférable, en ce qu'elle est la transcription exacte du mot
Aquinicas adopté par les auteurs latins. Ptolémée (11, 7) écrit Axovi-
reg: Étienne de Byzance, contre son ordinaire, ne donne pas la forme
ddjective du substantif Axvrapéa.
Ligne 6. — Ivpiyy] Étienne de Byzance : Iupüyn (leg. Iupiyn), dpos
Eténs. Appien (Hispan. 1) : Opos éori [up drixov dxd rñs Tuppn-
nxis Soidoons émi rè» Bdpeior dxeardr. On écrivait aussi Ilupnvaïoy
(Ilubpwroïos Interpr. gr. Cæsaris Bell. gall. 1, 1) épos, comme dans Tzetzès
[ur Lycophr. v. 516) : Tupnraïor dpos rür xdlu Bebpixwv, vüy dè Nap6u-
noi doi: sù dè dpos roëro ywpièes ÎGnplav xai T'alatiay. Au pied de
cette chaîne, Nicéphore Blemmyde {cod. gr. 1414, fol. 9 v.) place une
mation nommée Keÿoï : Kai of Keÿoï ofrives xaroixoüos Ta mpoaxoda Toù
Ibpærabov dpous , dpyopérou dxd roù Bopelou dxeayoë, xai éxdidopévou eis
rh SDagoas xa) ywplloros roùs Keïrods xai roùs Éénpas.
Ligne 9. — éx6ohaf] Au lieu d'éx6oan, bonne leçon justifiée par Ptolé-
mée: Aropsos æorauoë éx6odal. Lucain (1, v. 420) écrit Aturus, et Au-
some (Mosella, v. 468) Tarbellicus Aturrus, parce que ce fleuve traversait
le pays des Tarbelli, peuple d'Aquitaine. Dans l'Adour d'aujourd'hui on
letrouve facilement le nom ancien, Aturus.
Ligne 11. — Zryvaréou | Ptolémée (man. gr. n° 1401): Xsymarou mota-
Hoë éxfoal ; et dans la carte Zéyparos sorauds. Pline (1v, 19) mentionne
les Signani comme un peuple d'Aquitaine. Zfyuavos dans les éditions.
Page 84, ligne 1. — Kovplaysoy] Ptolémée (man. gr. n° 1 oi ) : Kov-
PRsds éxpoy, comme dans les éditions.
Ligne 2. — l'apoéuya] Le man. grec de Ptolémée n° 1401 : l'apivas,
l'aphya.
Ligne 6. — Boupdryda] C'est ainsi qu'il faut lire, comme dans le
leique grec, ms. Coislin n° 392 : Boupryda, dis KeAroyaaréas. Ptolé-
mée écrit BoupdfyaAa. Quant à Boupéraha donné par le manuscrit et par
l'édition, il est à croire que c'est uue corruption du mot BOYPAIT AAA,
mal lu dans un manuscrit en majuscules, dont on aura fait BROYPATAAA.
170 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 84, ligne 7.— XZdyroses] J'ai adopté l'orthographe de Ptolémée
et d'Étienne de Byzance. Ce pays se nomme aujourd'hui la Saintonge,
nom dans lequel on retrouve celui de Santoma.
Ibid. — Mediodüyior] Étienne de Byzance : Meddavor, sde Âavte-
pias. Voyez la Notice de l'ancienne Gaule, par d'Anville, p. 446.
Ligne 9. — ovrdda voe’] Les distances modernes donnant 2,900 stades
ou 3,100 en ligne droite, il serait possible de corriger ce passage du texte
qui n'est pas régulier en cet endroit. Marcien d'Héraclée, ainsi qu'il en
avertit plus haut, met toujours le nombre le plus fort en premier. Ii est
donc évident qu'il y a ici une erreur de chiffres facile à réparer, à ce que
je pense, du moins. La correction est celle-ci : Zrddez Gvos', or arxe”,
au lieu de ordda vos’, oradia rue’, c'est-à-dire stadia 2,300, sisdis 1,600.
au lieu de stadia 300, stadia 600. On voit que ma conjecture se réduit
simplement à la disparition des deux chiffres exprimant les mille. Cette
correction donne du moins de la probabilité aux chiffres, et rend le texte
conforme à la méthode adoptée par l'auteur.
Ligne 10. — Kayeyréou] Cette rivière est appelée Carantones par
Ausone ( Mosella, v. 463 ) :
Santonico refluus non ipse Cerentonus æstu.
Ligne 12.— Ilxréso»] Socrate | Histor. Eccles. m1, 8) : idees 6
Iixréposr (al. Ilxrd6aw») éxioxomos- xddis dè aïrn devrépas Axvrasies.
Cette orthographe nous fait voir combien les Grecs du moyen âge étaient
ignorants sur tout ce qui regardait la Gaule, la Germanie, l'Espagne et
l'Angleterre.
Page 85, lrgne 4. — Nauvire] Au lieu de Zarawrra) donné per le ma-
nuscrit et par l'édition, j'ai cru devoir écrire Nepsire, d'après Strabon
(1v, p. 190) : Ô dè Aciynp peraËi Ilxréves re xai Napmrdr éxGaddss. Ce
même passage de Strabon peut servir à corriger Ptolémée : T@ oùs Zap-
pires sAnoidonres 1$ Aiyeipi xorauÿ. C'est Napyreu qu'il faut lire; comme
un peu après Nanwrüy au lieu de Zaunrd.
Ligne 5.— Écr: dé] Au lieu des mauvaises leçons fouraies par les ms-
nuscrits, les éditeurs proposaient éxesrx qui donne un sens raisonnable;
. NOTES DU LIVRE II. 171
tas Àæ correction que j'ai faite me semble Îa véritable leçon, d'autant
pas qu'il n'y avait pas de verbe dans la phrase, qui devient très-correcte
en adoptant om. Ma conjecture, d’ailleurs, est rendue plus probable par
\a conformité de ces deux mots, et un copiste négligent a bien pu lire
éxi dé au lieu de dors dé.
Page 86, ligne 8.— Aovydoumais| Étienne de Byzance : Aoÿydouve,
=oMs Karoyalaïas (leg. KeAroyadarias). IroXepaïos év mepiraw. Kai
Aovydowmoste {in Ptol. Aouydoumnacia) éxapyla. Cette province prenait
SOR nom de ls ville de Lyon, Lagdunum, située au confluent de la Saône
€t du Rhise. Dion Cassius (xzvr, 50) : Auvyoüdouror, vüv dè \oëydouvoy,
FETaf) roÿ re Podayoÿ xai roù À pépidos.
Ligne 9. — Bay:xÿ] Ce mot est presque toujours écrit dans le manus-
de. Base) ; erreur qui provient sans doute de ce qu'un copiste aura pris
"8 un manoscrit en majuscules le T pourun T.
Page 87, ligne 1.— Aovydoumalas| Il est à regretter que Marcien n'ait
Consacré un article plus long à cette province, et qu'il n'en ait donne
és les principales dimensions, sans parler des fleuves et des villes qui y
Ê A ‘ent contenus, comme il a fait pour l'Aquitaine. Jean Lydus (dr
a Rsibes, pag. 104. Lips. 1827, in-8°) parle d'un poisson de la Saône,
Ppelé clopias par les habitants, et qui a la propriété de blanchir à la
Uvelle lune et de noircir au dernier quartier : Kai év Apapes dë rà
Frans ris Kerexfis rhereres xs (xAomdy aërdy oi Émympios xxhodo1r),
ès, œuÉopéyns rfs osAdyns, Reuxds ylveru, pesouuévns, pehuiveru. Je
Lois faire remarquer que le mot xhox/as manque dans le Trésor de la
langue greque publié à Londres. Dans le traité (de Flurts) attribue à
Utarque, ce poisson porte le nom de oxoXdmidos, et la phrase où ce
MOt se trouve est écrite à peu près dans les mêmes termes que celle
de Jean Lydus. L'auteur du mème traité (de Fluvis, pag. 12 Huds.)
dit que l'Arar était d'abord appelé Bphyovaos.
Ligne 6. — Ka6arA/vou] À s'en tenir Seulement à la phrase de Mar-
‘en, on serait tenté de croire qu'il esl'ici question de Cavaillon du dé-
Pèrtèment de Vaucluse, et non de Chälon-sur-Saône. Comment, en
‘let, cette dernière ville, qui est à 30 lieues au-dessus de Lyon, pouvait-
elle servir de limite méridionale à la Lyonnaise ? Mais Marcien travaillait
[72 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
d'après les cartes de Ptolémée , et ces mêmes cartes placent effectivement
Caballinum ou Châlon-sur-Sadne à la même laütude méridionale que
Lyon et justifient parfaitement les paroles de notre auteur. Ptolémée
parle aussi de Cavaillon, mais sous le nom de Kafe}y xoAwvéa et la
place dans la Narbonnaise. Du reste on a très-souvent confondu ces deu:
villes dans les auteurs anciens, parce que l'on n'a pas assez fait attention
à la fortne des cartes primitives.
Page 88, ligne 9. — Âàzas| Étienne de Byzance : Kai ÂAxese ôpa,
xa) ÂXGa. Un lexique grec (Coisl. n° 392) donne trois orthographes : A2.
xeioy pos xai Âscov xai ÂAmvoy. Tretrès (in Lycopkr. v. 1361) corrige
Zdima en ÂAma, et dit : Aa, où Edma, dpn Etpoxaia ris ivakes ps-
yda, dy pèr, &@° où peï à lorpos- &AXo dè, àg” 05 à Pivos. Zosime (v1, 2)
partage cette chaîne de montagnes en trois parties distinctes : ÂAxess
Korries, Iloswixes, Mapsrlum. Selon Suidas, ces monts séparaient les Gall:
des Ligures : ÂAxe:s dpy diopilorra l'dAovs xai Aioüpovs, ou plutôt Aryos-
pos, d'après la correction de Kuster. Je pense aussi qu'il faut lire AAzsior
dpos au lieu d'ÂAreso» épos donné par le même lexicographe.
Fid. — Àdofhas| Avienus (Descript. v. 431) :
Porro inter cautes et saxa sonantia Rhenus,
Vertice qua nubes nebuloses fulcit Adulas,
Urget aquas, etc.
Page 89, ligne 3. — T'epuayia à xdrw] Dion Cassius (1111, 22) parie
aussi de la même division : KeAr&» ydo rives, oÙs dù l'epuavods xaoëwer,
sûcar rhy mpès 19 Piry Kanixhy xaracywres, l'eppasiar dvousèeoôe
éxoinoas rhr pèy do, rè» perd tds roù sorauoÿ xnyds: rhy Où nxére, rèr
uéxp: roù dxeayoÿ roù Bperranixoÿ ooay. Cette division de la Germanie
Romaine doit s'entendre du temps d'Auguste, et non du temps de Dion.
Voyez Cellar. 11, p. 370.
Page 91, ligne 3. — Aayou6lov| Ausone (Mosella, v. 106):,
,
Voyez Étienne de Byzance pour les différents noms de ce fleuve : Da-
nubis, Danusis, Ister, Maioas ou Dannubis, selon Tzetzès (in Lycophr. 74):
fospor norauôr, Tèy nai AdyvouGiy xahoüperoy. Jean Tretzès (Chil. a.
NOTES DU LIVRE II. 173
926) nous apprend que c'est après la ville nommée A£ioÿxous que ce
feuve change de nom :
ÊE dpxrixoû AdyouGis éx Kia6plou
Méyp: xpds aÿrir ABotxoliy xd,
À@' fs Adyouis xAñoir els lorpoy rpéxe,
Kai péyps sévrou yevudrur AavouGelwr.
Page 91, ligne 5. — orpos] Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes {1v,
184) décrit le cours de ce fleuve , d'après des traditions fabuleuses conser-
vées par Timagète : Tipdynros dé év a’ sepi AMuérwv, rèv lorpoy nai naza-
Plpecles Ex rüv KeArixdr Opor, ekva éxdiddves els KeAtixdv Aluyny - perà dè
raÿre els do oylèeoôas rd Odwp, xal 70 pêv eis rôv EUEeivoy xdvrov eioSdAXer,
1d dé els rh KeXrxhy Sdacaay. Le même auteur (1v, 306) nous donne
quelques détails sur les trois bouches de ce fleuve : Tpla oréuara éyes à
lospos- dy do Aéyeres Kaddy orôua, ds Pnor Tipdynros repli kuéver; un
peu plus loin (1v, 311) : spi rô» epi riv Ileüxns dyxdva dio elval Enr
Ctépare roù Éorpov: dy TÔ pèy xaheïras Âpnuos, rÔ dé Kaldy ordua; et
(, 320) : Kard dè rà 15» Zivduws nedlor ayiteras à moraués. J'ajouterai
id un passage de Nicétas Paphlago (cod. gr. 1607, fol. 108 v.) sur les deux
oms de ce fleuve : fonc: xdvres rdv morapdy Îorpoy ueyé0e: xai evônvia
don zorauo) Pépouor: 5ù sepiénroy Éyovra, dy xai Aavobbioy À Émiywpros
le yAÿrra xadeïye T'érhovs dè xar’ éxeïvo xœupoÿ ueravdotas ris xarpidos
Jtyovéras , spocolnous à sorauès EPeper.
Page 92, ligne 5.— orddia gÿ x] Les distances modernes fournissant
1660 stades, on pourrait peut-être lire orddsa 6Ÿx', ordin 6y 0’, au lieu
€ guys, axo°.
Page 95, ligne 4.— orddia ax | Au lieu de orddia 4°, oradia ga", je
Proposerais oradia 6y', arddia 6a'; car les distances modernes donnent
2,600 stades.
Page 97, ligne 9. — Maœwridos | Dans le langage des Scythes, ce lac
Prenait le nom de Kappæahoùx , selon Tzetzès {Chil. vins, 773) :
Toëïs Zxtôœs aûrn Kapurakodx à AMuyn xAñoiv Pépe:-
To Kappzadoix d'EAAnmoËèy ads iyObwr Xéye:
To Kdpu ydp xdds oxubixs, rà Où Ilañox lyÜes .
Kai raya êv onualvouor, 1 Kapunadoix, Moudris.
174 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Je soupçonne ici une erreur dans la décomposition du mot Kapyxa-
Aodx, et je pense qu'on doit lire :
TO Kèp ydp sos oxulixäs , rù dè Maaïoûx iyôtes.
On sait, en effet, que les Grecs, depuis le moyen âge, remplacent le 6 —
par ux, et on retrouve le mot Mzzaix dans le mot dit bélouk, signi-
fiant poisson ; quant à Käp, je laisse aux orientalistes le soin de décider
en quelle langue ce mot veut dire rille; à moins que ce ne soit une cor-
ruption de y>$ keur, signifiant plaine, c'est-à-dire plaine des poissons. Je
dois observer que le mot entier n'est point composé d'après les règles de
la langue tartare.
Page 98, ligne 3.— Îdèvë roïs Merardorais | Étienne de Byzance : lé£v-
765, vos Eüpowaïor, às Mapxsasds é» xepixAy. Appien (De bell. Mitkrd.
cap. 69) : Ilepdourrs d és rh Edpoxnr, Eaupouarür of ve BaslAuos xai
lfuyes , nai KépaXAor, xal Opéxwr 6ca yém rap rdv Éorper à Polcre»
À rô» Aluoy oinoüos , xai éxi voïsde Baordpyas, ro dAxipérater avrür yévos.
Il existait plusieurs nations du nom d'Îévyes ; ceux qui sont appelés Me-
taydoræus par Marcien se trouvent mentionnés dans le man. grec n° 1603,
fol. 7 v. Agathémère (Géogr. 11, 4, p: 38) : Kai écris Ürd pds 1à dvrmd-
rara Ts Zapugrlas éxi véroy narioïoa perà roùs Îdèvyas roës Merepdores
» Aaxia, dpiéouéem xai aËrn Tÿ Éorpy.
Ligne 7. — Kapxivkrou xoArou] Hudson, au lieu de Carciniti sines.
a mal traduit Carciniti fluvui. Méla (11, 1) parle assez en détail de ce
golfe et de la ville du même nom qui y était située : Quod inter paladen dt
sinum est, Taphræ nominatar. Sinas Carcinites. In eo urbs est Carcine : quam
duo flamuna, Gerrhos et Hÿpacaris, uno osto effluentia attingunt; veram di-
versis fontibus, et almnde delapsi. Nam Gerrhes inter Basilidas et Nomades .
Hypacaris per Nomadas evolritur. Hérodote (1v, 54), qui nous donne à
peu près les mêmes renseignements, ne parle que de l'Hypaceris : Éxros
dè Téxapis sorapds , ds Spuäras pèy éx Aiuyns, dià pécwr dè rüv Nopdduwr
Exvôéwy béwr, éxdidoï xard Kapauriniy sd, ès debèr éxépyus vév sc
Taatyr xai rdv ÂyAAior xakedueyo» Spduoy. Selon le mème auteur
(1v, 99). cette ville servait de limite méridionale à la vieille Scythie : Aërz
#0n apyaln Exvlix éons, spès pecau6piny re nai »6roy dvepor xespéya, pé
xps sôuos xadeopéras Kapxiviridos.
NOTES DU LIVRE II. 179
Pige 100, ligne 3.— À yafvpaoi| Étienne de Bvzance : Zayafopy oi
{ leg. Àycvpool), vos, sepi où Qna: Mapuards ëv nepirhw Yapuarlas.
N à ctphore Blemmyde (cod. gr. 1414, fol. 8 r.) : Kai Üxepare dè rovrwr,
E Enr 10 yévos Tüy IloAvixzer À yaiowy + dou eioiv oi dydpes oi ps-
À Æyyhuvo za) oi Éxænuolyol- oi Nevpoi, xai oi Éxxonodes, xai oi L'e-
2 gro , nai où Àydfupaos , sou roù Bopuoberoës (leg. Bopuoévou) rorauoë
Se Dlup oplyerau, Tÿ peromy roù EvEcivou Ilévrou dxéuxpoobey où Kpioë,
Æ Ætvarties vor Mouvdy sespdr.
Ligne 8.— AAaéyou épovs] Étienne de Byzance : AXavôs, épos À puarias
( leg. Zapparias).
Ligne 9.— ÂAcévwr | Tietzès (in Lycophr. 887) : Aavois Euparaiwr
Envy yévos Quais, olxoüyras repi shy Moudris Thy avrhy xai roy Tavaiy,
and rh rü» Ÿpuariwr sépodor, na) Kaosiwr, fv ÀAéEaydpos à Facikes
ciômpaïs süœus xheioThy Éxolnoer.
Page 101, ligne 10. — Bperaynixai] Étienne de Byzance cite, d'après
Marcien d'Héraclée, cinq îles comprises sous le nom d'Æbudw , et faisant
partie des îles Britanniques. Ce passage ne se trouve plus dans ce qui nous
reste de Marcien : ASoïdæ, vñoos mévre rñs Bperavuixñis, &s Mapxiavôs év
ttpy. Le nom de ces îles varie beaucoup dans les géographes anciens :
Æde, Ebudæ, Hebudæ, Hebude, Hebrides, Occidentales. Voyez le Dic-
lionnaire de géogr. de M. Bischoff. Londinium, ville des îles Britanniques,
Da pas non plus été oubliée par Marcien; le passage où cette ville est
mentionnée, et qui nous a été conservé par Étienne de Byzance, faisait
partie de ce qui est perdu : Aswdômoy, môdus rüs Bperravias. Mapxiavès év
teoixhy avris. Peut-être faut-il lire Aovdimos ?
Nid, — AXGles | Étienne de Byzance : AXGlwy, vñaos Bperravixh. Map-
xyès dy mepixAy aûris. Jean Tiretzès (Chil. vit, v. 79) écrit AXou6iwp.
Page 102, ligne 1. — xarvaytixpd ris KeAroyadatias| Dion Cassius
(uux, 50) compte 450 stades entre les côtes de la Grande-Bretagne ct
celles de 1a Morinie : À dè dn y@pa aûrn dxéyes pèy ris duelpou tüs Keà-
tuÿs xard Mopiyous oradious neyrhxovra xal rerpaxoalous rù avvrop-
TT0p- saphxes dè sapa te riy Aossy l'alatiay, xai napa rh lénpiar dÂiyou
Tügay, ds re T0 wédayos dvarelvovoa. Ce que l'historien grec ajoute fait
176 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
voir que cette ile n'était point exactement connue des Grecs ni des Ro-
mains. Scytinus de Chio, cité par Apollonius Dyscolus {Hist. comment.
cap. xv1), ne donne que 400 stades au périmètre de cette île : Zxyréses
dè 6 Xios rhy Bperranxiy voor Àéyes oradiwy elvas rerpaxooimr sù zt-
piusrpor. Entre les côtes des îles Britanniques et l'embouchure du Rhin,
Zosime (11, 5) compte 900 stades : H Bperramx} vicos éppaxociess ove-
diois diécruxs voù Puvov. Tretaès, dans ses scolies sur Lycophron
(v. 1304), dit : Ilepi yàp rèr Qxeardr écriy à Bperravis vicos, peraËd sès
re dy duout xespéyns Bperravias, xai Govans ris spôs éyarokf». Ancienne-
ment cette île était divisée en deux parties nommées : Bperresés ÿ xére
et Bperrayia » dyw. Voyez Dion Cassius (1v, 23).
Page 105, ligne 1. — Aounxakdoviy | Le scoliaste de Denys Periégète
(Geogr. min. ed. Bernhardy, t. I. p.319) écrit Anouxaïwdémes. Ke16300e:
dé Qnor rôv dpxrgor dxeardr Zapuarixdy Te xai AnouxaÂndéseer.
Ligne 3.— louepmixg] Cet océan, dans Ptolémée, porte le nom de
lov6épnos ducavés.
Ligne 4. — Ovspysouly]| Ptolémée écrit Oùepysowos.
Ligne 8.— Aauvdmoy | M. Bischoff, daus son excellent Dictionnaire.
à l'article Damnoniam, cite Diodore de Sicile (v, 22), comme mention-
nant ces deux noms Asusémor et Oxpivoy donnés au même promontoire.
Nous n'avons trouvé ni l'un ni l'autre dans l'historien grec : le chapitre 2:
du livre v traite effectivement de la Grande-Bretagne; mais il n'v est
point fait mention de ce promontoire.
Ligne 10. — Tapovedoëvou] Ptolémée : Tapoudoëg , à xal Opaès dxpn
(cod. Palat. Tapouédouy).
Ibid. — Opxädos | Diodore de Sicile (v, 21) mentionne ce promontoire
ainsi que deux autres nommés Cantium et Belerium. [1 dit, en parlant de
l'ile de la Grande-Bretagne : Afrn >dp r$ oyhpari rplywvos oùoa zapazÀy-
otws rÿ ZixeAlg, rs sAevpds oùx icoxwovs éye:. Ilapexreroéons dè evräs
zapà rir Etpornr AoËds, rù pèr éAdysoror dxd ris Wuelpou discrunès
axporrhpior, € xahoëc: Kéyriop, Paois dxéyerr xd ris yüs crellovs às
éxarèr, nef” Ôy sono» à Sacoa rostiras TÔy Énpour- T0 d’ Érepor ixpu-
NOTES DU LIVRE IL. 177
Tépior 10 xakodueror Belépon daéyeir Xéyeras ris dxelpou xhoûr duepür
reoodpus * T0 d’ Üoesduevoy dytxev pèy loropoÿoiy eis rù aË)aæyos , üvo-
pétsodas dè Opxas.
Page 106 , ligne 6.— Of sdyres] Les mesures données par Diodore de
Sicile sont beaucoup tfop fortes. Pour le périple entier de l'ile, il compte
{3,500 stades, nombre partagé en trois pour mesurer les trois côtés de
lle. Le tour de l'Angleterre et de l'Écosse, en suivant tous les golfes,
donne 28,604 stades, nombre absolument le même que celui qui est fourni
par Marcien. Voici lc passage de Diodore de Sicile : T&y dè xAsvp&ür rhy pèy
Oayloru elves oradlus éxraxoyiAlur sevraxoolwr, xapñxouoay æapà Thy
Espéayr + rip dè devrépar y dxd roû xopÜuoÿ xpès y xopu@ir avixou-
cv, oradlwr puplur sevraxoyDuwy: riv dè Aormiy, oradlws diouuplus.
Üore vhs süoas cles ris yhoou xepiPopdy oradles rerpaxiouvpluy dioys-
Au serraxoolwr.
Page 107, ligne 13. — rÿ A&ün] Il faut sans doute lire rñs Ai6üns ;
mais comme la phrase n'est pas achevée, je n'ai pas osé faire cette cor-
rection.
NOTES
DE L’'ÉPITOME D’ARTÉMIDORE.
dl
Page 109, ligne 2.— Éxrrouñs] Il paraît que l'Épitome d'Artémidore
élit divisé en deux livres, comme l'indique un fragment de Marcien
Conservé par Étienne de Byzance : Makdxn, xdAs Î6nplas * Mapxsavds êv 6’
td émrougy Àprepsdépor.
Ligne 4. — ÀAdpauvrior] Étienne de Byzance écrit Adpauérre:or ;
Suidas donne les deux formes Adpauÿreiov et Adpauirreov. La pre-
mière cependant semble préférable, parce que ce nom de ville est tou-
12
178 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
jours écrit ainsi sur les médailles. Voyez aussi Polyen {Strateg. v11, 261. _
Pour l'orthographe des noms de villes qui sont du ressort de la nu-——
mismatique, il faut s'en rapporter à celle qui est adoptée par Eckbellll
et par M. Mionnet. |
Page 109, ligne 5.— séAewr] J'ai admis cette disposition, parce qu'e-
lors il n'est plus nécessaire de suppléer la conjonction xai.
Page 110, ligne 4. — sAéor] De zoÀù et sAéo» Eusèbe (Caien. Pair. in
Psalm. xcr, 8) forme IloAëxAco» mallo magis, mot qui manque au Theses-
ras de Londres : As mroÂëzAcor rods ris Selas xpictws Àdyous vaspez-
sA#rropæ. Au reste, cette formation est peut-être de l'éditeur.
Page 111, ligne 9.— efdnoiy] Le manuscrit et Hudson portent tous
deux fônoiv; mais j'ai cru devoir corriger ce mot et écrire elec». Cette
différence provient de la confusion fréquente de l's et de l'es.
Page 112, ligne 3. — T:pocÜéyns] Pour tous les géographes anciens
mentionnés ici, voyez la Bibliothèque grecque de Fabricius, liv. rv, ch. :
et 2 de la nouvelle édition.
Ligne 7. — xwCeprirns | De xv6eprdw on a fait xu6epyérns , xu6cpyn-
cla et dxv6epynola. Le Thesaurus de M. Didot ne donne qu'un sex
exemple de ce dernier mot : on pourrait ajouter une autre citation
tirée de S. Ephrem (Opp. I, p. 78, C) : Méyas xivduyos sudiop éy norvo-
le , édyxep dxvÉepymoia éotiy éy 1% péov.
Ligne 10.— Evôvuéyns] Au lieu de Evôvudyns donné par les manus-
crits. L'orthographe que j'ai adoptée se trouve confirmée par Jean Lydus
(de Mensibus, p. 262, Lipsiæ, 1827, in-8°). Selon le mème écrivain, Eu-
thymènes, naviguant dans la mer Atlantique, prétend s'être aperçu que
le Nil gonflait et débordait sous l'influence des vents étésiens. Ni a probe-
blement voulu parler de ia mer Méditerranée.
Page 113, ligne 3. — éxarepos] De Ppovés et de éxérepos, S. Ephrem
(Opp. III, p. 311, A) forme Éxarepo@poyés, mot qui manque au Thessaras
de M. Didot.
NOTES DE L'ÉPITOME. 179
Page 113, ligne 5. — seperrdy] Le Thesaurus de Londres ne donne
Pas le mot Ilspsrrosxés employé par S. Cyrille (Opp. I, p. 292, E).
Page 114, ligne 2.— dxp6&s] Du superlatif äxpi6éoraros Meletius
{ @p. Cramer, Anecd. gr. t. III, p. 48, 1. 13) fait l'adverbe Axpiéeorarws,
æxemple qu'on peut ajouter à celui qui est fourni par le Thesaurus de
M. Didot. Aloyiorws manque encore dans nos lexiques ; ce mot, qui est
de même formation, est employé par Justin le Martyr (Opp. p. 481, B.
Paris, 1742, in-fol.) : M&AAov dé aioylotus xeipauévos riuäy roûs éaury
Sréovs. On se servait aussi quelquefois des comparatifs adverbialement,
comme Bpadurépæs (Origen. Opp. 1, p. 890, À); Adpotépws (Galeni Opp.
t XX, p. 204); Éppeeorépæs (Maxim. Confess. in Gregor. theol. p. 26).
Ces trois adverbes se trouvent cités dans le Thesaurus de M. Didot, mais
avec un seul exemple ; quant aux suivants, ils pourront figurer dans le sup-
plément de ce savant recueil, qui ne les donne point : Aywsorixwrépes
(Cramer, Anecd. gr. t. IV, p. 2); Bimorépæws (Hippocr. ap. Galen. Opp.
t XVII, 1° part. p. 119); Évepyeorépws (Origen. Opp. 1, p. 569, D);
Évorarsxarépes (S. Ephrem. Opp. t. I, p. 261, C).
Ligne 4.— Tuppnrixdr] Dans le manuscrit grec n° 1583, fol. 241 v.
il est question d'une ile appelée Gallaria, et située dans la mer de Tos-
que : laXapla vfoos rür Iluppininüv xeXdye: éyyllouaa. Sozomène (Hist.
el. lib. 111, 23, p. 282, E) nous servira pour corriger ce passage :
ldsrapia (leg. TaXuvapla) vñoos puxpà xai dolxnsos êv 55 Tuppnuixg
tdyes xespéyn ; d'où l'on voit qu'il faut lire FaAAvapla vñoos rüv Tup-
nage, ou plutôt r$ Tuppnnxÿ sekdye éyylovoa. Cette ile se nomme
atjourd'hui la Gorgone. |
Ligne 12. — Éparocfé»ns] « Le jugement qu'on a porté des connais-
‘sances d'Ératosthènes a beaucoup varié dans l'antiquité; les uns l'ont
“regardé comme un homme d'un génie supérieur, qui avait embrassé
ttoutes les sciences, et qui les avait perfectionnées : d'autres ont attaqué
tcette grande réputation. Polémon le Périégète (Strabon, lib. 1, p. 15)
‘l'accusait d'être un auteur superficiel; Strabon ne s'éloigne pas de ce
“sentiment, et Marcien d'Héraclée dit aflirmativement qu'il s'était em-
«paré de l'ouvrage de Timosthènes, quil l'avait copié presque mot à mot,
«et donné ensuite comme étant de lui. Ces sortes de larcins étaient faciles
‘dans un temps où les exemplaires des livres se multipliaient lentement
12.
180 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
set difficilement. La faveur de Ptolémée Evergètes, qui confia à Erato-
«sthènes la bibliothèque d'Alexandrie, fut encore un moyen qui lui pro-
ecura un grand nombre de connaissances qu'il a pu s'approprier, et dont
«il semble avoir fait disparaître la source, puisque Hipparque et Ptolémee
one les y ont plus retrouvées.» M. Gossellin (Géogr. des Grecs, p. 36).
Page 115, ligne 2.— fpayéa] Les mots suivants pourront très-bien 6-
gurer dans le supplément du Thesauras publié par M. Didot : Bpayvnaupes
(J. Tsetces ap. Cramer, Anecd. III, pag. 323, 25): BpayvmaxpoGpayis
(J. T:etces ap. Cramer, Anecd. 1IÏ, p. 305, 8). Le même recueil donne
deux exemples du mot Bpayvropéw, on peut encore y ajouter celui-ci :
S. Cyrille (Opp. I, p. 82, B).
Ligne 8.— xAcioro»] De ce mot J. Tzetzès (Cramer, Anecd. II, 339)
forme IMAesororoixihos, expression qui manque au Trésor de la langue
grecque publié à Londres.
Page 116, ligne 1. — oa@éoraror] Du comparatif on a fait l'adverbe
ZaŸeorépws, mot qui est omis dans le Thesaurus publié à Londres. Cette
expression a été emplovée par S. Cyrille (Glapkyr. V, pag. 166, A) et par
J. Tzetzès (Cramer, Anecd. gr. t. II, p. 307, 26).
Ligne 3. — ës] J'ai cru devoir rétablir ce mot qui manque dans les
éditions et dans les manuscrits, afin de rendre la phrase plus régulière
et plus correcte. Ce qui confirme ma conjecture, c'est que le redouble-
ment de la syllabe os, epyaunvès ês, a bien pu tromper l'œil d'an co-
piste, lequel par négligence aura oublié ce pronom.
Page 118, ligne 3. — xepoyriopéyus | Les adverbes formés des parti-
cipes passés sont très-fréquents ; en voici plusieurs qui peuvent être ajou-
tés aux exemples déjà fournis par le Thesaurus de M. Didot : Asoraméres
(Cyril. Opp.X, p. 339, A); Ampaprnaéros ( Hipparck. ad Phenom. p. 172.
B. et Alxand. Aphrodis. cod. gr. 1876, fol. 46 r.); ÉEedeynées (Cynill.
Opp. UT, p. 226, D); ÉEnrAwuéres (Caten. Patr. in Job, p. 376): ÊEnpr-
péves (Cyril. Opp. 11, p.614, C). Quant aux adverbes qui suivent et qui
sont de même formation, ils manquent encore dans nos lexiques : Be6àss-
uévws (Meletius ap. Cramer, Anecd. II], p. 88, 19); Be6voméres, et pour
explication rexpaynéres (Cyril. Lexic. man.); Aespyacpéres (Walz,
NOTES DE L'ÉPITOME. 181
Bheor. gr. t. IX, p. 245); Asevnveynéves (Cyril. Opp. IV, p. 46, E);
Écxpévws (Cyril. Opp. 1, p. 362, E); et Édpemnéves, lis. Édpaopéves
($ Ephrem. Opp. t. XII, p. 352, D). Ce dernier mot, Édpuwéves, au
lieu d'Édpasoupéves, serait formé du présent, comme dpuoëévres, à moins
qu'on ne veuille lire Hôpuœpuéres.
Page 118, ligne 7.— yv%pioua | Dans Achmet (Oneir. c. 1 19) on lit : Édy
ns On 85: éoxcbioôn éuxpootlws wap’ &yvwpluov. Cette forme &yvopiuos,
qui n'existe pas dans nos lexiques, me semble suspecte, et je présume qu'il
faut lire zapd y»wpluov, ab homine noto. Ce qui confirme cette correction,
cest que l'auteur, dans le sens privatif, ne se sert jamais que du mot
éyépuoros, toujours en opposition à +v@psuos; comme un peu plus loin
(cap. 121) : Édy dé ln 6 Baoiheds dr: érdEeuoer dyfpoxor yropiuov.
dJéyrépsoror, x.7.À. Les savants éditeurs du Thesaurus de M. Didot ont
donc eu parfaitement raison de ne point admettre le mot dyvwpiuos, qui
et une faute provenant sans doute de la négligence des copistes.
Ligne 9. — déw0éyrur | Cette leçon rétablit le texte et ne change
neo à la version d'Hudson, qui aurait dû soupçouner Gbw0évrwy
wlieu de d&odyw, puisqu'il traduit : aut accurata correctione digna
laterent.
Page 120, ligne 11. — Opaxiy Booxép | Bosphore qui portait ancien-
ment le nom de Mÿoros, au témoignage du scoliaste d'Apollonius
(n, 168) : Bdoxopos Opqxios, à xdhas Müoios xadoûuevos. Jean Tzetzès
(Chi, 1,829, 886) parle aussi de ce bosphore sous le nom de Béoxopos
dapatrys.
Page 122, ligne 10. — ywplor] Dans le Périple d'Arrien, qui est la
reproduction presque littérale de cette partie de l'Épitome d'Artémidorc,
ce passage offre plusieurs variantes : Keïras ywploy Aeyopevoy iepèy, év &
vas éors Ads Oüplou oÙrw xpoaayopevouévou. Toùro dè rù ywpiov dPeri-
piéy dors roïs els rèv IIdyroy Aéouor. Toïs xAedoaos dè eis dv Iloyroy debig
dis 1ÿy Âolay, 10 Xeydpevos.. .... rù xpès Ilôvrov, x.r.À. Le périple ano-
ayme du Pont-Euxin (Gail, Geogr. min. III, p. 139), se rapproche davan-
tage du texte de Marcien, et donne toujours le rapport des stades en
milles.
182 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 123, ligne 5.— Âzd ispoë Ads] Étienne de Byzance, au mot
XaAxndd», nous a conservé le commencement du Périple de Ménippe dans
la Propontide et sur la côte occidentale de la Bithynie, à partir de La
même position : Ka} Mé»ersos é» xeptakg Bôvvias. Â=0 iepoÿ Asds Oplor.
xai roÿ orôparos voù Iléyrou apsorepar Éyoyr: vhy Âxespoy, nai émrnAéers:
cis Xahxnddra ris sou, eloi orddia éxardy elxoo1v. À xd dè raërus és ro5
Axptrov, orddia £”. Puis au mot XaAxérns : Apreulowpos éy évdcuéry yeu-
ypaPovnévur. Âxd dè ro Âxpirou xapaxAsioayr: | xpès rè»] ebpor oréèes
éxardy déxa, dxpa xeïres pis xahovuéyn , xal vioos ratrn sapdxesres IL-
rudôns, xai É\AR vicos xalouuém Xaïxérns, nai dAXR Ilpôra Àcyopéra.
Às0 dè rabrns els hr Xalxfrnr Acyouéymy soky, orada reccapaxorre.
Près de 1à Socrate {Hist. eccles. p. 693) mentionne une position mari-
time : Â yyapor épxdpioy év Biôvri, xAnolor ris ÉAcvouxdheus neiueror.
D'après le même historien (p. 526), cette ville d'ÉAcrouroks n'était an-
ciennement qu'un bourg connu sous le nom de Apesdyn xp.
Ligne 6. — MA œyvar] Le périple anonyme du Pont-Euxin nous donne
la synonymie de cette position : MéAmv2», rh vùy Àeyouérmr KaAivaxpor.
Ligne 8.— Ârd Àprdysou ] D'après Arrien et le périple anonyme, on
pourrait suppléer ce qui manque ici : Arè Mehuyms dxpas cis À prasvor
zorapèy xai ywplor, orddia pr’. Arrien écrit Àpräyns.
Tbid. — WA or] Ce fleuve de la Bithynie est appelé W£us par Arnen
et par Étienne de Byzance, et WAAMs par Ptolémée. A l'article dis,
dans Étienne de Byzance, on lit : Éor: xai morauès Bbuvias Ouddis , où
DuAAnis r0 InAuxôv. Je soupçonne ici un double emploi et une erreur
provenant de la différence d'orthographe. Peut-être ce géographe s'est-il
trompé en faisant deux fleuves d'un seul nommé WAXSs, dont le nom
aura été corrompu en celui de dus, le D et le # pouvant facilement
être pris l'un pour l'autre, et l's et l'v se prononçant de même. Pour la
même raison, je corrigerais le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (11,654:
et je lirais WAXS au lieu de Dés , worauôs Biôuylas. Ces doubles em-
plois sont assez fréquents dans les lexicographes, qui ne se donnaient
pas la peine d'éviter les répétitions; voyez entre autres Suidas, qui éenit
Aoplaxos, yœæploy Opéxns, et plus bas Aépioxos, évoua rérov: tandis
qu'il est bien évident que c'est le même lieu dont il a voulu parler, mais
qu'il a écrit de deux manières différentes.
NOTES DE L'ÉPITOME. 183
Page 123, ligne 9.— ord%a o£' ] Arrien et le périple anonyme comp-
teat tous deux 150 stades , au lieu de 290 donnés par Marcien.
Ligne 12. — Kawas sorauoÿ] Étienne de Byzance ne parle que de la
ile de ce nom : Kdze, nds Bury: Oedzouxos dydde ÉAAnnixGr.
Cette ville, appelée aussi Kdpæn, était située sur le bord de la mer, et
sans doute à l'embouchure du fleuve du même nom : Kai id rods ép rÿ
dd yehesoùs éubès els shoïoy, narélaGe Bôuviar cis éuxdpioy Xeyduevoy
Kdpsi> (VWit. Agathonict, n° 1; Bolland. Aug. 22). Peut-être doit-on lire
Képæns au lieu de Kdpxs>, comme dans (Synazxar. Aug. xxir) : Kdpænv
éuzdpor é> Tÿ Iloyrixÿ y@pg. Cette même Vie de S. Agathonicus nous
fournit encore le nom d'une localité située dans les environs de Nico-
médie : Os dé dañpay x KvGépur xouns dPixéoôos eis Nixounde:ay, éy Tÿ
0dÿ évovêéres. Près de cette même ville de Nicomédie (it. Clement. Ancyr.
cod. gr. 1455, fol. 86 v.) se trouvait une montagne nommée Pyramis, et
consacrée aux divinités du paganisme : [üpamis dpos, y & Ta 1e rüv Qu-
aùp roïs ÉAAnoir érexcfro.
Tbid. — Ovmada] Entre Calpas et Thynias Arrien et le périple ano-
mme méntionnent une position nommée Pér, qu'ils placent à 20 stades
de chacune de ces localités, ce qui ferait 40 stades de Calpas à l'ile Thy-
us, au lieu de 60 donnés par Marcien. Thyrias serait le nom d'une
ile appartenant à l'île appelée ÀÂxoXAwvids, selon le témoignage du pé-
ile anonyme : Âsowslav, vñoov puxpdy, rh vüv Àeyouévny AdOynv
(Ârrien Aa@yovaoia)............ aürn dè » ÂxoXdwmds vicos êyes év
arf sd Acyouéyny Ouriida, Hpaxewr@r dxoixos. Étienne de Byzance
donne les formes suivantes : Ousids, Oüyn, xai Ouvis, xai Guynis. La forme
Gris se retrouve dans un passage du scoliaste d'Apollonius de Rhodes
(in, 686) : Êv dé r3 Ouvidt hay iepéy éoriy ÂséXRwvos. Suivant le même
auteur (11, 674), cette île avait 7 stades de tour : Guriddos vioou péuvn-
tu NôpQis à Hpaxhedrns : noi dè auriy Érrà oradlous Éyeiv Ts nepiué-
pou. KaXuoËéyns dè êv 7$ IlepésAg, xd pèy ÉAAfrwy not rpooayo-
pebeofas rhy re yopay xal Tv vioov Ovvidda, xd à rüv Bap6dpwy Ouvlay.
Ibid. — Ouwiddos] La leçon Ovviddos est une corruption évidente du
mot OYNIAAOZ, dont la première lettre aura été prise pour un O.
Page 124, ligne 1. — Y2yydpov | Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes
184 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
(11, 724) : Zayydpios sorapès Dpuylas” à dè Mupheasds Zéyyapos aÿrès
Aéyeoai Qnor- sAnoioy dè avroù Opeias Aiunrpos icpôr don, &s ua
Edybos. Cette orthographe XZéyyapos était encore observée du temps de
l'empereur Basile (Synaz. Jubii, xxx) : Züperes dd ris xddlews À yxüpas és
T0ÿ Zayydpou sorauoÿ. Dans la Vie de l'apôtre Philippe (n° 2 Boll. Mai,
12), ce fleuve prend le nom de Zéyapis; il traversait la Phrygie et la Bi-
thynie, selon le scoliaste d'Homère, publié par Villoison (had. p.95, A) :
Zzyydpios dir rhy Dpuylar ÉEtior à Bifuvias. Îl avait sa source dans un
bourg nommé Pazam (Socrat. Hist. eccl. iv, 23, p. 669) : Ê» ILdèy nigy,
évôa roù Zayyaplou sorapoÿ eloiv ai xnyal; et (v, 21, p. 693) : Ê» Ilale
xauy vis Dpuylas. :
Page 124, ligne 1. — orddia y ] Il y a ici une erreur de chiffres facile,
je crois, à réparer, avec Île secours d'Arrien et du périple anonyme. Ces
deux géographes, de Gvmsds à XrAa! ou XnAai Mndaxr, position iuterme-
diaire omise par Marcien, comptent 20 stades, et 180 de ce dernier lieu
au Sanyarus, ce qui fait 200 stades de Thynius au Sangarias. On pourrait
donc écrire orddia o’ au lieu de orddia y’.
Ligne 2.— Ÿmoy] Étienne de Byzance : frios, rorapès ai mods vd
nr Iovrixr HpaxAciay, &s Aoutrios Ka]iotpatos ér Éxty Tv sepi Hps-
xheias. Le scoliaste d’Apollonius de Rhodes (11, -96) : Îæia sous sapa
r$ rorauÿ ér rÿ Ouvlg. Ârrien écrit Ÿæx105 par deux =, et le périple ano-
nyme mentionne la ville de Prusias situce sur les bords de ce fleuve : Os-
Tos à orapès yes Êx” aûrÿ ueonyès sou» Ilpovorada Àeyouérgr.
Ligne 3. — Ajay sou» | Hudson propose Aséoxok», d'après Ptolémee ;
mais il faut évidemment lire Ajay sou», comme dans le périple anonyme
et dans Étienne de Byzance : Aia, sôAus Buôuvias æpès rÿ Iléyry. Arrien
ue mentionne pas cette ville.
Ligne 4 — Âxo Ajas] Entre Dia et Elæus le périple anonyme donne
une position maritime appelée Aseôs ou Aîuos, selon Arrien, à 40
stades de Dia, et à 6o de l'Eleus.
Ibid. — mor] Arrien écrit ÉAaïor, et le périple anonyme ÉAmoër.
Etenne de Byzance parle seulement de la ville située à l'embouchure de
ce fleuve : Kai ÉAaia Buyias éxivcior, xAncioy Muoins.
NOTES DE L'ÉPITOME. 185
Page 124, ligne 7.— créa x] Du fleuve Cales à Heraclea Arrien compte
100 stades, et le périple anonyme 99, au lieu de 80. Les deux premiers
géographes placent le fleuve Aüxos, oublié par Marcien, à 80 stades
du Cales. Peut-être cette différence de chiffres vient-elle des copistes de
notre auteur, qui auront omis la phrase où se trouve mentionné le Lycus.
Ligne 9.— xemérnr] T1 y a ici une légère omission, et probablement il
ft lire comme dans le périple anonyme : Karayrixpù xesuéyny ts vüv
eyouépns Zuboncews, orddia à.
Ligne 11.— orddisos g@X' | 1,550 stades selon le périple anonyme, au
lieu de 1,530 donnés par Marcien.
Page 125, ligne 1.— Âxo HpaxAclas] À 80 stades de cette ville, Ar-
rien place un endroit nommé Mnrp@o», oublié dans Marcien. Le périple
wonyme nous donne le même renseignement, en ajoutant une syno-
mymie : TO Myrpgor xaoûperor, 10 wüv Aeyduevoy AAla (fort. AUAala ?).
Tid.—Hocctsso ] Le périple anonyme fournit une synonymic : Ilooei-
duos, rà »üp Àeyduevoy rà Ilorlores.
Ligne 2. — ordèa ps'] Arrien et le périple anonyme comptent 110
slades, dont 80 de Heraclea à Metroum. et 40 de ce dernier licu à Posi-
dun, Hudson se trompe en disant dans ses notes qu'Arrien donne 110
stades,
Rd. — Hocesdelou] Depuis Posideum jusqu'au fleuve Oxinas, Arrien
Comple aussi 90 stades, mais en intercalant deux positions intermc-
diaires :
De Posideum à Tyndarides............... 45 stades,
De Tyndandes à Nymphæum ......., ere 15
De Nymphæum à Ozinas............,.... 30
go
Dans le périple anonyme 110 stades. Cette différence provient de ce
qu'il en compte 45 entre Tyndarides ct Nympheum. Le même ouvrage
ijoute la synonynie de Tyndarides : Tuydapldas, T0 vüy ÀAcyopevor
Kupourz.
186 MARCIEN D'HÉRACLEE.
Page 125, ligne 2.— OËfvar] Arrien écrit OËrise», et compte go stades
entre cette position et Sandaraca, au lieu de £o donnés per le périple
anonyme et par Marcien. J'ai cru devoir adopter la leçon d'Arrien, parce
qu'elle s'accorde avec les distances modernes.
Ligne 5. — Kpnyidas] Étienne de Byzance : Kparides, ovrouxle spès
ÿ Ildyry. IlapOérios ér Avôlay. Ce géographe, au mot Wée, écrit
Kpnvides, qui est l'orthographe adoptée; au reste, Kparides a pu se dire
aussi comme étant la forme dorique, l'a remplaçant l'#. Arrien compte
60 stades, au lieu de 20, entre Sandaraca et Crenides.
Ibid. — À xù Kpnviduwr | Étienne de Byzance, au mot Ÿ@s : Mésrsos
y seplxAy roù Iléyrov. À xd KpnmdGr els WÜXAar yoplor oréa céxoctr.
Au lieu de 20 stades, Arrien et le périple anonyme en comptent 3o.
Marcien s'accorde ici avec Étienne de Byzance.
Ligne 6.— Àxd W6XA»s ] Ce passage a été extrait probablement de
Ménippe, cité par Étienne de Byzance au mot Tlos : Méuynres xs) Mévre-
aos éy IlaQhayovias septahe. Âxd WARS ywplov cis Tlor =, nai so-
rapôy BÜuoy, orädios rpiaxdaios. Et au mot WéAda : Asd WuüdAns yupie
els Tloy séy, nai sorauèy Bl\uov, osddia x°; 300 stades dans la pre-
mière citation, et 80 dans la seconde : il est clair que le nombre 300 es!
une erreur, qui provient sans doute de ce qu'un copiste aura fait an r
(300) d'un = (80) à moitié effacé. Ainsi que Marcien d'Héraciée, Ar-
rien compte go stades entre ces deux positions. Ptolémée, au lieu de
WAda, a écrit WéAor. C'est le Scylleum de la Table de Peutinger;
WéAa Apir, Scylax; WéAAa éuzépior, Arrien. Selon Ménippe et Mar-
cien, Tiam se trouverait exactement à l'embouchure du Billeus; mais
Arrien et le périple anonyme comptent encore 20 stades depuis Tiam jus-
qu'à l'embouchure du fleuve.
Ligne 7. — BAdwo? | Étienne de Byzauce (aux mots We et Tios'
écrit BAmos, et Theognostus (Canon. p. 53 ap. Cramer, Anecd ) Bülkeios,
évopa sorauoë. Ce fleuve servait de limite occidentale à la Paphlagonie,
comme le dit Constantin Porphyrogénète { De Themat. pag. 11, F. Pans,
1722, in-fol.) ; son embouchure était située près de Tiam (Schol. Apoll. u,
791): da rñs émixcsuévns Dpuylas péur ébinoi ap’ aurèr vèr (wapà rèr
rüv cod. gr. 2727) Tirayor zou». Au lieu de Trravewr ædAr, je pense qu'on
NÔTES DE L'ÉPITOME. 187
doit fre Taèso mél, d'après Étienne de Byzance : Kai 50 é6wixd», dxd
sie Ton Toasds, ds nd , vis Kiov Koasés. Ce fleuve est aussi mentionné
per Pline (vz, a) sous le nom de Billis,
Pgo 125, ligne 7. — Oôros & sorands) Cette phrase, jusqu'à elves
Gûsrre, se retrouve mot pour mot dans le périple anonyme.
Ligne 8. — Beôvrlar] Le scoliaste d'Apollonins de Rhodes (11, 177)
dutisgue deux provinces et une fle de ce nom, l'une en Europe et
l'antre en Asie : Asrref dos Beôvoles * # pèy éxi rhs Edpémns, # dè éxi
th Âoëss. Kai 4 pèv ui rs Képéans, sep Zalpvdnoodr xeïru és) Opd-
xs à & évépa xabius êni rèy Béosopor, nai éxi rd orépa ro Ilérrov.
Len à na) pire shoes zepi rèv Ilérror, dr Ÿ éonr As wvos icpér. Le
loypslyowës du scoliaste d'Apollonius est probablement la même chose
qe LApéssoses zaotéAlses mentionné dans la Vie de S. Hypatius w° 13;
Bellend Jun. 17).
Ligne 10. — OI sévres] Ce passage est encore extrait de Ménippe,
dti per Étienne de Byrance au mot Tlos : O! sévres ded Hpaxdsias els
Tes nue, nai meranès BÜaor, orddios rpraxdaros é6douhxorra.
Pags 126, ligne 2. — IlaQheyorias | Vie de S. George le Martyr (cod.
F: 1604, fel. 175 r.) : Serpà oûru apd üv Éyyuplur xahouuéyn.
Ligne 6.— Perdéxos | Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (1, 1165) :
Polenès morenès Dpvylas, à vis Méysoros; et v. 1166 : Opnpos xeïa0ai
fes sèr Opuylar éyyès sérv ris Muclas: did nai rives play elval Quair
éporépas, dd rd sad shyond£ais. Étienne de Byzance ne parle que de la
ile de ce nom; voyez aussi Tietzès (in Lycophr. 1364), Ælien (Hust.
ain. 11, 21}, et Constantin Porphyrogénète [De Themat. p. 9).
Ligne 7.— YA da ] C'est Fuda ou WA Uda qu'il faut lire, soit qu'on
idepte l'orthographe d'Étienne de Byzance ou celle de Ptolémée. YAuov
était un autre fleuve cité aussi par Étienne de Byzance : Yfuor, xorapès
neteË) Ovplas xai Bsbvrlas. Marcien, parlant du‘ même fleuve, ne peut
décliner Wluor, WÜudos. Le jériple anonyme donne une synonyinie :
TAN da zorapôy, rôy sûr Aeyduevos Ilazdior.
188 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 126, ligne 7. — IlapOé»or] Le périple anonyme écrit Ilaphéses.
Dan le sixième livre d'Artémidore, cité par Étienne de Byzance, il était
question du promontoire de ce nom, situé près d'Héraclée : Éov: ze) éxpe-
rfpor sAnolor HpaxAeias, 0oÙ péuynre Aprepidepos ëy Extw yesrypaPovpé-
ver. [1 y avait aussi dans l'île de Samos un fleuve portant le double nom
de Parthenims et d'Imbrasas, à ce que nous apprend le scoliaste d'Hésiode
(Theogon. 338) : IlapOémos à êy ZEpy sorapds, nai Îx6pacos xaeïras.
Ligne 8. — Âpacrper] Lucien (Tozar. 57, pag. 58 edit. Schneider. ) :
Karéssvos és Âpaorper rhv Iloynixép + éy spootoïÿ dé ons vois éxé
Exvôlas xpooshéovar où rod ris KapduGews äxéyouos à sdus. Étienne
de Byzance dit que cette ville se nommait d'abord Cromns : Âpaorpis,
sos IlaÇhayopias, à spérepor Kpéura. Cette synonymie est confirmée
per J. Tzetzès (Chil. var, 132) et le man. gr. 854, fol. 172 r. : Kpopoz,
à vüv Âpaorps. L'éditeur Th. de Pinédo prétend qu'Étienne de Byzance
s'est trompé, et il s'appuie sur un passage de Strabon où il est dit que la
ville d'Amastris a été formée par la réunion des quatre bourgs : Sesamss.
Cytores, Cromna et Teios. D'un autre côté, Marcien d'Héraclée sépare
Amastris et Cromna, ce qui semble devoir compliquer la question ; mais je
pense qu'il est facile de concilier ces trois géographes. Cromna, comme e
bourg le plus considérable et comme place forte, était placée à 150
stades d'Amastris, dont l'enceinte renfermait probablement les trois autres
bourgs cités per Strabon. Arrien place une autre station entre Amastnis et
Cromna, à 60 stades de chacune, ce qui ferait 1 20 stades au lieu de 150
donnés par Marcien. Étienne de Byzance : Tisès dé Cac: yeplos Ânéorps-
dos. Le périple anonyme, qui écrit Âudorpn et Âpaorpes, dit que cette
ville se nommait d'abord Z#oapos. Au reste, Mannert a déjà traité cette
question fort au long (Geogr. der Gr. und Rôm. Th. VI, part. 111, p. 26).
Ligne 9.— oi xdyres] Ménippe, cité par Étienne de Byzance au mot
Tios : OÙ sdyres xd Tiou eis Âpaotpiy orados elxooi.
Ibid. — Âpaorpiy | Du temps de Nicétas Paphlagon {De Hyacinthe, n° :.
Bol. 17 Jal.), c'est-à-dire vers la fin du 11° siècle, Amastris était une des
plus brillantes villes de l'Orient, et servait de débouché général au
commerce des peuples riverains de la mer Noire : Auiotpa, à ris Ileÿa-
Jovlas, pador dè ris oixovpéyas OÂbjyov deïs, OP0adpos , cis hp of se vo
Bôpeior roù EvËeirov pépos xepioixoürres Exvôm, xai où xpôs rotor èc
NOTES DE L'ÉPITOME. 189
xtiperoi, Gonep els tÙ noivdr ouvrpéyortes épadpioy, 13 xap' éaurüy ve
ovrac@épouor, nai 1üv wap’ aûris dyriAau6dpovar: sois, Évas re mdons
Aférus xai éaxeplou peraËd xesuévn: oùdevi pèy 1üv dxd yñs À SaÂdaons
éyylpur oxavièeres : säo dè roïs ésirndelois daÿi\üs eüduvouuéyn , oixo8o-
phseci se Aaupoïs nai rekyeo: xaprepoïs, val dh xai Auéos xahoïs, ai oi-
xhropaiy dsaûer sepsPasecrdrois xsy pnuérr.
Page 126, ligne 10. — Kpouvay] Il y avait une autre Cromna dans les
earirons de Corinthe, au témoignage de Tzetzès {in Lycophr. 522) : Kpwpva
xuplor Kopéyôou: dot: dè xal à Kpouwm ads Ila@Aayovias. D'Amastris à
Cromne Ârrien compte 110 stades, et le périple anonyme 180, tous deux
mentionnant une position intermédiaire, nommée Épubivo. Voyez Stra-
bn, Ptolémée et Étienne de Byzance.
Ligne 11.— Kérowpor | Étienne de Byzance : Kérwpos, xdhis IlaÇAayo-
nas, ded Kurépou roë Dpi£ou #udôs. Cette ville était une des quatre
dont plus tard Amastris fut formée.
Ligne 13. —Afysaddr | Étienne de Byzance : Éoniv érepos Alyiads,
mocsyès 7 Ivry, perd riv Kdpaubiy dxpar, &s AxoXdGwos. Le sco-
ste d'Apollonius (11, 947) compte 10,000 stades depuis Ægialns jus-
qu'à Sinope, en tournant Carambis : Éorw Alyialds oradiwr uvploy xapu-
Ven rhy Kdpagéiy péyps Zivéæns. Je soupçonne ici une grave erreur,
et je proposerais yilwys au lieu de puplw, c'est-à-dire 1,000 au lieu de
10,000, d'autant plus que cette correction s'accorderait assez avec Îles
distances données par Marcien :
D'Ægialus à Climaz........,.....,..... 5o stades.
De Climaz à Timolæum.............,.. ... 60
De Timolæum à Carambis..............., 100
De Carambis à Sinope, en ligne droite. ..... 700
g10
Ce qui donne g10; si l’on ajoute quelque chose pour les sinuosités des
côtes, on arrivera, je pense, à peu près aux 1,000 stades que je propose,
au lieu de 10,000.
Page 127, ligne 2. — Âxd Tipodalou] Entre Timolæum et Carambis le
Périple anonyme compte 1 40 stades, au lieu de 100 donnés par Marcien,
190 MARCIEN D'HERACLÉE.
et mentionne la localité Gvawva à 20 stades de Timolæam, et à 120 de
Carambis.
Page 127, ligne 3. — Kdpap&s>] Avienus (Descnipt. orb. v. 224) :
At qua diducto Pontus distenditur æstu,
Et porrecta mari terre juga loogius intrant
In pelagus, tractuque vago sua Littora linquunt,
Cespite Papblagonum prodit saxosa Carambis.
Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (11, 369) se sert à peu près des
mêmes termes que Marcien d'Héraclée, et cite le rv° livre d'Éphore : Ks-
pauGis dupa dfnA re xal narayrixpd ris IlaQAxyovias, mai sis rd séay0s
relves zpès dpxrov- pmpoveies nai ÉPopos êv à.
Ligne 6. — KaXuorpatiar| Le périple anonyme éenit : KaAiorparir
(leg. KaAkorpérnr), riv xal Mapaidar.
Ligne 7.— orddia =’ | Au lieu de 80 stades, le périple anonyme compte
70 Stades depuis Callstratia jusqu'à Gartum , et nomme une position in-
termédiaire Ze£üpsor à 4o stades de la première, et à 30 de la seconde.
Ibid. — Àsd l'aplov] Marcien et le périple anonyme s'accordent sur le
nombre de stades : de Garium (sur la côte) à Jorepolis (Ineboli) 120
stades. Arrien donne la même mesure; seulement il compte depuis Ze-
phyrum et passe la localité intermédiaire nommée Geriam. De Zephyrium
(près Messel) à Abont mænia (Ineboli) 150 stades; ce qui revient au
même, puisque les deux premiers géographes comptent 30 stades entre
Zephyrium et Garium. La distance est la même aujourd'hui. Les 120
stades, selon le périple anonyme, font 16 milles; la proportion réelle est
12 milles et 2/3.
Ligne 8.— lwyoxou»] Cette synonymie se trouve mentionnée dans
Lucien (Alerand. 58, ed. Schneid.), dont j'ai cru devoir adopter l'ortho-
graphe : Éxcîvo dé sos où uéya éy roïs dAÂois 50 roApnua roù ÂAeEarôpor,
Td airiow sapà roû avronpéropos peroyouacbivas rù ÂGcyou reïyos, nai
loyésoy xAn6ñvæ. Dans le périple anonyme on lit : Â ro dé l'agéos réroe
eis AGévou reïyos, xd [onxpdr]...... Aeyouéynr lwyosodus. M. Gail
propose ro »ür Àey. et ajoute oxxpär, selon Ârrien ; mais, d'après Mar-
cien qui avait puisé à la même source que l'auteur anonyme dont nous
NOTES DE L'EPITOME. 191
venons de parler, on pourrait lire : AG#vou reïyos n6kiv rhy vüv Àeyo-
pérm luwémoduy. Arrien et Étienne de Byzance donnent simplement A6&-
»ov réiyos sans la synonymie lovésous.
Page 127, ligne 9. — Alyiwdsny] Étienne de Byzance : Aïyivrns , modl-
Xrt09, xa) sorapès Ila}ayovlas.
Ligne 12.— Kivwuw] Le périple anonyme écrit : Kivwus x@uny, vür
Kipeyr Àcyouéynr.
Page 128, ligne 1. — orddia py'] Arrien et le périple anonyme comp-
tent 180 stades, au lieu des 150 donnés par Marcien.
Ligne 2.— ordda px'] 150 stades d'après Arrien et le périple anonyme.
Ligne 4. — Zvplada] Arrien écrit simplement Aexrny dxpay, et le pé-
riple anonyme Zvpidda Âxpouhezsir (sic), mot altéré.
Ligne 6. — orddix » | 6o stades selon Arrien, et 67 selon le périple
uonyme.
Ligne 7. — Üyoo6dyms] Ce fleuve, dans le périple anonyme, est appelé
lid, — Zsvéxnv] Ville qui aurait pris le nom de Käcos dans Homère
s l'on en croit J. Tzetzès (Chil. xx, v. 136) :
Outpy à Zivoan dè Kdoos rhy xAfoiv Pépe.
Ligne 8. — orddia » | Arrien et le périple anonyme comptent tous
deux 4o stades.
Page 129, ligne 3.— Âxd Zivésns] Cette phrase se retrouve presque
littéralement dans Étienne de Byzance qui l'a extraite de Ménippe : Kax-
tadoxla, yopa Tÿ Kikxlg æpoo6obhos, &s Qnci Méwimxos, dxd Zivimns
dis Edapyoy soraudr, ês ôplèes IlaPhayovlay xai Karzadoxlav.
Pbid. — Edapyov] Le périple anonyme écrit : Edapyov morapuoy, ñôn
Emyov Xeyduevoy.
192 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 1 29, ligne 5.— Kawsadox{ay] La Cappadoce fut d'abord partagée
en deux provinces appelées Major et Minor; ensuite, du temps d'Étienne de
Byzance, clles prirent le nom de Prima et Secunda : enfin, plus tard, sous
Constantin Porphyrogénète (Imper. Orient. p. 7), il y eut une troisième
Cappadoce : Tpérn Karwadoxia , À vüv évoudèeru Apusmaxér. Dans quelle
partie de cette province était situé Apaxoytiaya, position géographique
mentionnée dans la Vie de Démétrius (Bolland. octob. t. IV, p. 97) : Aps-
xovtlara, yopior ris Kawzadoxlas ?
Page 130, ligne 2. — Kapoÿoas]| Ville qui portait d'abord le nom de
Hox/y»10v, selon le périple anonyme : Kapoÿoay, éuxdpioy xal Aipépa rois
aQ” écxépas dyéuois xpüroy ILoAlywoy cyouacuéror.
Ligne 4. — Zdywpoy | Le périple anonyme : Zéywpos yupler, #8z Ka-
Abwzous Àcyduevor. Arrien écrit Zdywpa.
Ibid. — ordèsa px'\ 310 stades, selon le périple anonyme, savoir : 6o
stades de Carusa à l'oupéotSa»8or, position omise par Marcien et par Ar-
rien, et 150 de ce dernier lieu à Zagorum ; Arrien en compte 18o.
Ligne 5.— Zéuoxoy] Le périple anonyme et Theognostus (Canon.
gramm. p. 59 ap. Cramer, Anecd.) écrivent ZdAnxos ; Constantin Porphyro-
génète (Imper. Orient. p. 7) : Zduxos xous ris rpirns Kaxzedexias. Âr-
rien ne mentionne point cette position.
Ligne 6.— ordda px'] 90 stades, d'après le périple anonyme.
Ibid. — Aavr] Nicéphore Blemmyde (cod. gr. 1414, fol. 25 r.) : Êxi
roëry dù al poai roù AAvos ro rorauoï dra6pdlouar, sAnsion ris Kapau6-
dos dxpas , Axduevas dx roù À pucrlou dpous, ési rèr Poppar. ;
Ligne 7.— orddia pr | Le périple anonyme en compte 210.
Ligne 8.— ordda px | Arrien donne go stades, et le périple ano-
nyme o.
Ligne 9.— Kow»&s:0o»] Kuwswxeïor dans Arrien.
NOTES DE L'ÉPITOME. 195
Page 130, ligne 10. — ovébe p»°] Arrien et le périple anonyme
pet to0s deux 50 stades.
| Aid — eréle pe/] D'après Arrien ot le périple anonyme, 280 stades,
avoir : 20 de Conspsnn à Ensène, position oubliée par Marcien, et 160 de
cette dernière à Amisus. — Le périple anonyme donne une synonymie à
Eugène : Kécioes, rhv nel Aeydiar Xsyopérur.
Ligne 12. — Asoés| Étieune de Byzance compte 900 stades de Sinope
À Anis: Amos, nés dbéoyos, Aéxoson Zwéres radlous érraxocious.
on ? é 6 Lévy. -
Page 132, ligne 3. — Ad 106 Aundoron] Étienne de Byzance, au mot
Kohols : Mévrenos -dè Ladiowr néuuyr, xal roraudy, éy mepishy rüy 260
Llgpsuo Ouoir. Àsè ro5 Avadorer els xépas nai sorapdy Xadicio», orddia
Œxardo revrixerrs. À sd Xekoier ési sd» Îpsr soraudr, orddia éxarér. Au
mot Laws, ville de Libye , ce géographe cite une autre ville du même
Mon, située sur le Pont et dans le peys des Amazones : Éor: xa) A»
pds 5 Lérsy, pla sûr Apaléyur, %s ol olxbropss XaXloros. Je pense que
<'est une erreur et qu'il faut lire Ladiofa, au lieu de XaMoia. Dans
Apollosins de Rhodes{11, 1003 ) on trouve : Néoÿs 3’ dxoyro6daos Xa)fo1e.
Au tion de Lahowws, je proposerais Zeb; car il paraît que c'est ainsi
Que le soolieste a lu : Üonsp Xadnotas d Éxaralos naXeï dxd 505 Xadmalou
{ cod. gr. 2727); et à la marge, dans le même manuscrit : Xaënolas, af
vises d=d Laëyoiov yuplou Svopdoünous. On conçoit bien d'ailleurs com-
ment de XAAHZXIAI un copiste négligent aura fait XAAHZIAI, en
prenant le 4 pour un À; et à cause de la confusion fréquente de ls et de
T', on pourrait ramener ce mot à sa véritable forme, Xadioius, donnée par
les géographes. Voyez, sur d'autres localités aux environs d'Amisus, la
carte dressée par M. Nagel, Geschichts der Amazonen. Stuttgart, 1838, in-8°.
Ligne 3.— ovéda pr'] 4o stades, selon le périple anonyme.
Ibid. — Àsè Xadolev] Le périple anonyme : Àxd dè Xadiolou eis Ày-
xvos (Arrien Àyxÿra) AMpéva, éy $ nai Tps éuSdes, orddia p'. Arrien
compte 160 stades, au lieu de 160. Étienne de Byzance a extrait cette
phrase et la précédente du Périple de Ménippe.
13
194 MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Page 131, ligne 4. — {per ] Ce fleuve se nommait également Épes et Îpss,
comme nous l'apprend Tretzès {Schol. in Lycophr. v. 729) : Épes xei Îpes,
ds rives ypdPovar, xorauès sapà Tépaivar. Et au vers 1333 : Épes sorapès
xepl Exvôlas. Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (n1, 367) écrit Îpes :
Merà rô» dur (leg. ÂAu») sAnaio» per à Îpss, drrur 10ÿ ÂAvos (leg.
Avos) narà +0 uéyelos. Il arrosait la Leucosyrie { Schol. Apoll. 11, 965) :
Ilorapès vis Aeuxoouplas. D'autres auteurs ont parlé de ce fleuve, tels
que Valerius Flaccus (v, 121) :
Transit Halys, longisque fluens anfractibus Iris,
Sævaque Thermodon medio sale murmure volvess ;
Priscien (Perieg. v. 756) :
Iris continuo liquidns decurrit in æquor :
Avieanus (Descr. Orb. v. 956) :
Nec procul hinc pures laticem provolvitur Iris.
Les deux ouvrages de Marcien d'Héraclée se terminent à
la page 60 dans le manuscrit. Vers la fin du premier livre
du Périple de cet auteur, on lit à la marge, page 26 : Ouoÿ
médeis xal xp This dvaTodïs yis LE’, c'est-à-dire, en
somme, 560 villes et bourgs dans les pays de l'Orient. L'ad-
dition des différentes sommes partielles, données par l'au-
teur, reproduit très-exactement le nombre 360, indiquant
les villes et bourgs contenus dans la partie orientale du
monde connu des anciens. Le contrôle pour la partie occi-
dentale n'est pas possible, puisque l’auteur n'a point donné
de somme totale à la fin du second livre.
qq Le
PÉRIPLE DE SCYLAX.
Ce périple ayant déjà été publié par M. Gail, dans sa col-
æxtion des Petits Géographes (Paris, 1826, in-8°, t. I),
aous donnerons ici toutes les variantes, en ayant soin de dis
<=ater celles qui ne sont point mentionnées dans l'édition.
Notre manuscrit contient de plus quelques fragments iné-
«ts, fragments qui avaient été omis par la négligence des
pistes, et de très-bonnes leçons qui corrigent le texte dans
plusieurs endroits. Nous réimprimons ici la Préface, parce
que le manuscrit nous a fourni les moyens de la publier
correctement.
ÊTÉPA EYTrTPAOË.
SKŸAAKOZ KAPYANAÉNZ
HEPITTAOYZ THE OIKOYMENHS.
ZrfhaË à Kapuavdeds dpyabraros pév éoriv dynp: rüv
d ! selorur Fri uapôr rhs xaû” duûs olxoupévns, na vis
bôo» Hpaxelor ornAüy Saddoons, mépa ?, Ty roy
dyvoovpéves 5, æeptw hour À vis olxoupévns dvaypaas mpoel-
\ero. Tè pds yèp sf des AMEa»3pos à Maxsdèy dre roïe
drôpaémous mdvra xarérrpos: à à sûr Écreplos #0vv,
leëy dù papy ris Vorius. — ? Sedoons répa, rür Vossius. —
léyroevpéres male cod. —! sephrhous Vossius.
13.
196 SCYLA À.
à Popaius àvdpeia, xoAËuw Troérus xparioaca \. Ts pè»
où dxpiGods yrocews Toy TéRur daéyruw, dd Très elpy-
uévas aitias, oùx loyuoev éPinéobas* uépn dà sAsïora nadds
xa) dxoNoUdwS xepiéwhevoer, GoEp rdv Lviv ? #roc ÀSblay
xÉAHOY, Xai POCÉTIYE Ty ÀÂrruo)r 5 xa) r3v IleowévyR oo
näcay, uetà Tv évorxotrrow ÉOvéy * Ets pr xal * Erepa
uépn vis Saidoons, xai Tüv æposoixotrrer Ÿ aûrÿ, caPôs
sapaorioas. Aoxeï dé os na) aûrès vis éyvolas tüy whel-
otuv Témur Tv Bpaxvhoylar, doxep dxodoylas rivè, we-
mosobes ©, À” EAyor oQbdpa ywplur Tà mAsiora rods
évruyxdvovras À dun Onreïy vins eldévos BovAbusvos. Ts dè
dpxobrnros roû dydpès évapyès yvopiaua, rd pfre AXEz»-
por sidévas rüv Maxedéver Bacikéa, puire rèv EN yor ? Eu-
æpooûey éxelvou xpévoy *- dote oùx dv ris dudpros, Saÿ-
uaros &Eiov nyolueros Tèv dvdpa Tr nAelotwr éQixéobas
dvyn0éyTa.
Afhos Asovloos* êv 765 sepi AheËavdpelas G6XLy æporrcs
Pnol» , Em Aapely mpooePaimas ExmflaË rù Ppérrioua.
! xparhoas male cod.—* Îémo cod. — * xal spocérye niv Ârruxèr
omis. Vosaius.— ‘ ér: pè» érepa Vossius. — * xpooxodyrer cod. — * zce-
wouïoüas cod. — ? sd» GÂfyewr cod. — * Exefvou roë ypérov Vossius. —
* Ads cod. — !° xpoéPéynoe cod.
Passons maintenant à la collation du texte de Scylax avec
l'édition de M. Gail, page 236 du I* volume. Les leçons de
l'édition et celles du manuscrit seront séparées simplement
par un trait.
SCYLAX. 197
Page 236, ligne 1. ZxfhaË roù Kapuavdéos — omisit
codex.
Le nom de Scylax manque ici parce qu'il se trouve déjà en tête
de la Préface.
137, 4. Arylwv dmd Époplou — dmd Aryuos Éproplou
Aryéos] Tzetsès (in Lycophr. v.648) appelle ce peuple Aryvarivos :
Oixobar» oi Aryvotiror perd 1@v Tuponr&v; et un peu plus loin
(v. 1322) il fixe Îles limites de la province qu'ils habitaient : Asyu-
onxd pépn eloi rà xepi Tvponviar: oi ydp Afyues rhv mapañiay and
Tuponvidos uéxp: rüv Axe, xai dpi Taharür véupovras.
Ibid. 8. ÂXxtou — Àvrlou
Tous les manuscrits donnent partout ÂAyrlov que M. Gail a chan-
gé en ÂAx/ou, d'après la conjecture de Gronovius. Cette correction
est toute gratuite; car le texte de Scylax va parfaitement avec Âv-
rlou, et les distances sont très-exactes.
138, 6. Tuppnvlas — Tuppivlas
Tbid. 11. Kuüpvou — Kupou
139, 1 et 2. Zapdoës — Zapdc)
Cette île produisait une plante nommée Zapôdyn, comme on le
voit d'après les vers cités par Tzetrès dans ses scolies sur Hésiode
(Opp. v. 59), et où l'on trouve encore d'autres détails :
Zapdé ris dot: vioos Î6nporpd@os,
Év % Bordyn Péaprixd yis éxrpéyer,
Zchyoudhs, Zapdäyn xalouuéyn.
Be6popéyn, x.7.À.
240, 2. ILiôyxoëoa — ILiOnxoûcoa
Étienne de Byzance et Appien (Civil. v) écrivent IlLônxoÿoo vi-
co; Ptolémée (111, 1) et Strabon (lib. 1, p. 54) ibnxoëouu.
Îbid, 6. Sauvirar — Zauviras
Zavriras est aussi l'orthographe d'Étienne de Byzance ou peut-être
de l'éditeur.
198 SCYLAX.
240, 9. Anwavoi Zavrrrëe Eyorres — Zaurrrür dù Ex.
Acxæzrci
Leçon préférable et conforme à La manière adoptée par l'auteur.
Vovez Le commencement des articles 9, 10 et 11 de l'édition.
Ibid. 12. ee... Moctsduvie — rar... Hood, far
Ibid. 14. Maaraucis . . . Médapa — Ilarecïs . . . Méca
L'orthograpbe de cette ville varie beaucoup dans les géographes
anciens. Elle est appelée Modems par Méla ! 11, 5), Medms par
Pline ‘1, 10). et Mièen par Étienne de Byrance. M. Bischoff cite
aussi Marcen d'Héraciée. page 13: il faut lire Scvmnus de Chio,
dont les fragments cn vers ont été publiés à tort sous le nom de
Marcren d'Héraciée par Hæœschel. Sel: n le méme écrivain, M. Bi-
achoff, Mrdamsa serait la méme ville que Nicotere de l'Itinéraire d'An-
toain p. 31,32, mous. édit }, et portant aujuurd hui le mème nom.
241, 5. Édupos — Éduroi
Ibid. à. À sic . .. Mecome — c' ciciv. . . Msoiyn
Etienne de Bvrzance écrit aussi Mectrr par un seal o : Écr: mai
Dan Mestrn vhs Zaxphiss.
Ibid. Q. Acorrises — Acortiro:
Hérodote, tir. 153.
Ibid. 10. xrvè Tapiar — xxrà niv Pia»
Ibid. 12. EsQureos — =iQwreïos
242. 3. Âxptyas, Souvoës, Amor — Axpayäs, Xs-
Aurods, Asvémicr
Au mot Âxpsyes, le manuscrit grec n° go, qui doane la pre-
mière phrase d'Etienne de Byzance, jusqu'à oronzlorras, ajoute -
Où dé àro voù Âuxpsyayros Aôs za Âcrcpons rs Queeroë.
lhid. 5. eos — xadèr
Mauvaise leçon Vover M. Gaïl, note 33
SCYLAX. 199
24, 7. nos SAinvis — mÜAeIs ÉNAnvis
bd. 8. Moy — Mia
Ibid 9. Armdpay vñooy — Aurapày vicoy
L'Îtinéraire maritime place Liparis (Lipari) à 300 stades de Stron-
gum (Stromboli). Voyez l'Itinéraire d'Antonin (p.163, nouv. éd.).
Étienne de Byzance dit que cette île portait anciennement le nom
de Mekyouris.
Fbid. 13. Kauÿoës .. . KaïuŸoï — Karudo . . . KaauŸos
Hd. 14, mor. Kpdbis .. x) Oovpla — rot. Kpdois
xa) Tupla
Kpdôis — Kpdois | Tzetzès (in Lycophr. v. 1011): Kpäis , 6 yei-
suy Toû Alayros sorauoÿ; et v. 1021 : Iorauès Îradlas, rüv Aovopé-
sur supoalyer rès yalras. Ælien (Hist. anim. vi, 42) parle aussi de
ce fleuve : Kpäis à yekrwy raïs dus rüv KdAywr xai roïs Tüv Mv-
Adxwr dposs. :
xa) Govpla — xai Tupla]| M. Gal, note 59, croit qu'il faut enlever
ces mots, comme n'appartenant pas au texte de Scylax. Puisqu'il
est reconnu aujourd'hui que l'ouvrage de ce géographe ne nous est
parvenu qu'après avoir été extrait et arrangé postérieurement, on
pourrait conserver lés mots xai Goupla, soit qu'ils appartiennent au
texte, soit qu'ils aient passé de la marge dans le texte; seuleme:t
je ferais une légère addition, et je lirais Z66apis 1 xai Goupla au lieu
de Zé6apis xai Goupla. Étienne de Byzance dit en effet : OGoÿpro:, #d-
Us Îradias, 1 æpÜrepoy Z6Gapis » 4x0 Obuplas Fnyñs" ÿaTepoy dé Ko-
rlu. Aéyeros xai Goupla al Goipiov. Ce passage d' Étienne de Byzance
fit voir qu'il faut lire Kwslu au lieu de Axé donné par le sco-
liaste d'Aristophane (Nubes, v. 331).
2 43, 1. IANYTEZ — laryya
Pour lazvyla ; l'auteur met quelquefois le nom de pays; mais le
plus souvent c'est le nom de peuple qui sert de titre à chaque article.
lbid. 2. lénuyés lois — lénvyes péoov
Leçon qui justifie la conjecture d'Hæschel. Voy. M. Gail, note 60.
200 SCYLA X.
243, 3. Apiovos Bpous — Àplovos épous
Confasion du A et de l'A dans un manuscrit en majuscules.
Ibid. 7. Yôpoës éxi 15... otôuars — Ÿ pos êmi à
oTÔpari
Ibid. 10. Aplovos Aavviras — À plovos Aavvtras
Étienne de Byrance écrit Azémo:. Voyez M. Gail, note 63.
Ibid. 12. Oxuxot. . . Bopeovrivos — Oxixor . . Bopeortiro.
Les Opici sont mentionnés dans Étienne de Byzance , Polybe
(xxuv, 11), et Denys d'Halicarnasse (1, 22). Thucydide {v1, 4)
parle du pays qu'ils habitaient : ZéyxAn dé tir pèr dpyèr éd Ksues
ris ér Oniniz Xakudixfs zdsus AnoTür éLixopéres Gxloës.
Ibid. 13. dcfxoyres &xd roù Tuppnrixoë — difnovres. À xt
dë roù Tuporixoù
La leçon de l'édition me semble préférable, la phrase ne pour
se terminer au mot déxoptes. Quant à Tupommxoÿ pour Tupéwsmos
les semples ne manquent pas pour justifier cette première ortho-
244, 5. év aùrÿ Àyxciv éoti. — y ar À par dot.
Étienne de Byzance : Àyxdr, rôks Ilixeyriver.
Ibid. 9. Tuppnroi. — Tupnrol.
Ibid. 12. els rèr À Spiay ... TÔOMS — els rdv AaQviar…
æédeis
245, 10. Merà dé KeXrods —— Merà dixeArods
Ibid. 12. &xd Zwivns — àmd Ilions
Denys d'Halicarnasse (1, 13) écrit Zxia, ainsi qu'Étienne de
Byzance. Ce dernier géographe parle aussi d'un fleuve portant le
nom de Zzivos. C'est sans doute le Pô, Hpsdayès, fleuve auquel ia
ville de Zxiwa avait fait donner le nom de Emwwrixôs, parce qu'elle
était située à son embouchure : Exswÿr: oropar: roù Ilédos . comme
dit Denys d'Halivarnasse (1, 18). Voyez M. Gail, note -8
| SCYLAX. 201
2 46, 2. Éverods — Évérous ._
16 id. 4. évdraoxonelo ds sis — évdiaoxevrds eis
Thil, 8. Éorpous AsGuprol — Lospus AuGspvol
Zbid. 10.Sdarrar lie” ÎSaoga—Sdharras: Ads, ÎSaooa
Zbid. 11. Isdÿras — Iledfros
2 À7, 2. xa) Das … . Elorpis — al doi. .… Elorpis
Ibid. 3. shdros dè — sdra dù |
Peut-être serge dé?
Ibid. 10. Xaovlas — Xwrlas
N est facile de comprendre comment de XAONIAË on a pu faire
XAQNIAE, vu la conformité des icttres dans les deux mots.
id. 14. Loos. BouuvSr — Touvol. Boyavdr
Eustathe (in Diorys. 384) et Étienne de Byzance écrivent TAAeïs.
Artémidore et Suidas ne parlent que de ia ville de BovA/yn. Eustathe
dit d'après Sophronius : : ÊueZ dé On: nai où Bouleis, oÙs rives did
108 » ypéPoros Bovuveïs à Bovuvoés. :
bid. 15. Hpaxéous abroÿ xaroix. — fpaésr adrods roû
MATOIX.
Étienne de Byzance et Eustathe rapportent tous deux | la même
étymologie.
2 A8, 2. Ishowormoou — Iaoronfoou
Anciennement le Péloponnèse était divisé en cinq parties dis-
tinctes, comme nous l'apprend le scoliaste d'Homère (Iliad. 1,22,
ed. Villois.) : ‘Lamy à ILsAosdrymaos els €! dfpero poïpas : Apyo-
lus, Ivuxis, Aaxemxir, Meocnmaxir. Tà dè dpydr éxaïeiro Al-
yidese , dorepor dè Amd. Le copiste a omis l'Arcadie.
Ibid, 4. æapoixoüai. Bouvo) 3°... Dupixdr — rapoi-
xoüois BouAuvol- Bouauvol 3°... JAAupixdr
Leçon véritable et qui rétablit le texte de M. Gail, dont au reste
202 SCYLAX.
la traduction s'accorde avec cette rectification : [ À peninsula vero]
secundam litus incolunt juxta illam Balini. Bulini vero , etc.
248, 5. dé cri — S? 8or)
Ibid. 6. Necrdy rorauby. — Neorèy x6dxor.
Étienne de Byzance écrit Néoros, au lieu de Neotés.
Ibid. 7. NEZTAIOI — Neorol.
Le nom de peuple est Néosio:, selon Étienne de Byzance.
Ibid. 14. vñoos ENAmvès — uévos ENAnyès
249, 8. Népowva #07. — Àpava FOT.
Voyez l'article Naro, dans le Dictionnaire géographique de
M. Bischoff.
Ibid. 12. Âwd 3 Neoralwy — Ârd 3 Neorür
Ibid. 13. Ô & elomdous els Népova — © 88 eloxdhous à
eis Àporva
à eis | Leçon qui semble plus régulière.
Ibid. 14. xa) vpinpeis — xa) Tpiipns
Quoique cette leçon ait été soupçonnée par quelques éditeurs, je
préfère celle que M. Gail a adoptée. Scylax, en effet, distingue ici
les grands d'avec les petits vaisseaux.
250, 3. dé éori — d° éor)
Ibid. 4. Aürapidras — Aÿyapitras
Voyez Étienne de Byzance qui écrit Aÿrepsëræ. M. Bischoff cite
aussi Justin, comme parlant des Autariate.
291, 6. Éxidausos — ÉxlSauvos
Ibid. 9. Saddoons — Sadérrms
Ibid. 10. mor. Alas — xo7. Alas
Confusion de l'A et du 4 dans les manuscrits.
lbid. 14. Vreor — lévor
SCYLA X. 203
252, 2. y psooysla Ârivraves .. . Xaovlas — év peooyeias
(sic) Âyiyraves . . . Kaplas
Âylyeayes] Le nom de pays est Âriwsaia selon Etienne de By-
znce, ou Âriyrasis d’après Polyen (Strateg. IV, 11, 4).
Ibid. 3. Awdwvlas — ldovlas
Ibid. 4. Néyeros medlov, Évoua Épubeïa — Aéyerai dà Aiès
bvora. Épubeïa
Épvôsia | Dans notre manuscrit, les mots dvoua et Épubeia sont
séparés par un blanc, ce qui n'indique pas une lacune, comme on
pourrait le croire; cela provient d'une erreur du copiste, qui a pris
le mot Épuôeia pour le titre d'un article, et qui a écrit en rouge la
première lettre du mot suivant Éyraÿ6a.
lbid. 5. Boëüs Bouxonsïy — Boëauou xoheir (sic)
Rid. 7. Zacoir — Zaoûy
Insala Sasonis, aujourd'hui Ile de Saseno ou Sasso, est placée à
$oo stades de Batkrotum (Buthrinto) par l'Itinéraire maritime. La
distance mesurée par M. Lapie est de 700 stades. Voyez Itinéraire
d'Antonin, p. 152, nouv. édit. |
Tbid. 11. xærosxoüois hs Âge. X@pay — naTOIxOOIV Ts
Âp. Xwpas
Ibid. 13. orêua où lovlou — oréua roë Ovéou
203, 1. Toù Gidmhou — Toù didmaovs (sic)
lbid. 14. émdvesus — émévqu (sic)
2504, 4. Éxœia — Ênes
De EAAIA on a d'abord fait EAEA , à cause de la prononciation
semblable de lus et de l'e, puis enfin l'A ayant été pris pour un À,
ce mot est devenu EAEA. Il n'est pas indifférent de rechercher
quelles sont les causes des nombreuses variantes qui se rencontrent
dans les manuscrits, et de retrouver les différentes transformations
de chaque mot. La dernière orthographe ÉAéa est justifiée par
20h SCYLAX.
Étienne de Bvzance : Éors xai érépa Îraïias dià ro & Yoÿ Êdés, à
&s Édesres.
254, 6. xal Xuvn À yepouola — xai Mur À yep.
Ibid. 7. Geoxpurslas Musov ipépas — Oecxp. vioov ipépa
Ibid. 12. Avaxropixèy — Avaxrwpixdr
Ibid. 14. puxpÿ dà EdTTow — puxpé à EAdérrw
255, 3. MOAOTTOI —— Monorr/a
Dans Étienne de Byzance : Molocota, yépa Hazipov. Le mèm
géographe écrit aussi MoÂoroi par un seul 5. Ce peuple occupait c
qu'on appelle aujourd'hui le canton de Rogous.
Ibid. 9. AMBPAKIA — ÀpGpixia
256, 2. rs ApGpaxias — Tis Zau6paxlas
Ibid. 5. AuÇooyixds — Apqiaysxd»
Ibid. 6. xal Oupiov év 75 x6X%G — xal Oùprrès Ev 7:
Lrov{g
Ibid. 7. Avax. x6iwov, Âvaxrépioy — Âvax. xéAwou aïôe
Avax.
Cette leçon qu'Hæschel a trouvée dans un autre manusenit m
semble préférable. Voyez M. Gail , note 157.
Ibid. 8. Àxn) — Âxrir
Étienne de Byzance parle de cette ville d'Acarnanie, comme état
mentionnée dans Démagète, auteur perdu.
Ibid. 9. rèv Aevxarar, 8 otiy — rèv Aeuxatou éorir (su
Ibid. 11. Émihsuxddios cvoudèero. Âxapväves — Erin
xadiootüy avouéloyto. Axapväves
Ibid. 13. rourous —- roùror
Ibid. 15. éxorera@pevuévn — sorera@pouuévn
257, 1. F0Ms Depal. — rôkMs Dapa.
Tretaès (in Lvcophr. 1180). Depis zou», fris vür Eéppa xr:rirs
SCYLAX. 205
257, 2. uerà dé Taira — uerà raira
Did. 5. Aauèela — Zadvrrla
Cette ville est 6e Alyses par Pline (1v, 1), AGesa par Pto-
Manée , AXd£ess par Éti de Byzance , et Abyria par Cicéron (xvi,
Hist. 2). Voyez M. Gaïl, note 164.
Ibid. 7. Olvesddas môMs — Olvidda mbds
Voyez l'article Œniede dans le Dictionnaire de M. Bischof.
Did. 14. Éxsvddes — Alxssdies
: Confusion de l'e etde l'as. Le scolisste d'Homère {Villois. p. 79, À) :
Éyesdies soel clos cts Axapsesias, maod vrais éxGo}aïs Toÿ Ayekgou
2orapo8, dy als ol nerosnobrses xadoüpra: Los. :
198, 10. ded psooyelas — dxd usovyalas
id. 13. OLhas — Otéras
lid, 15. vs xoipas Aonpüy — rfs Aoxpür xopas
Scylas place toujours le nom du peuple entre l'article et le mot
xépe; mais cela n'a pes une grande importance.
109, 3. Kippaïor wedlor — Kodpusor æeôlor
Liba, sdus Ouxldos , Scolies sur Clément d'Alezandrie, man.
gr. n° 452, fol. 6 r. Cette ville était sans doute mentionnée dans ce
qui nous manque d'Étienne de Byzance.
lbid, 4. AeX@oi . . . Avsixupa — mue . dv Ti Kupa
Erreur de copiste.
Did. 5. $ éori ris — à vis
Scylax quelquefois ne met pas le verbe, comme au paragraphe
suivant : [lapdshoes dè ris Bossrlas, x.r.À.
Did. 9. ZlQou . . . Eürpnros — Z@dois . . . Edrprtos
Pbid. 10. refyos rüv Bout — reïxos à Bonbir
Did. 11, Boswrlas — Biurlas
296 SCYLAX.
254. 14. Myiofieuz — Arydbers:
Cette wie premû tantin le ess À Egisthene . tamaôt cel d'Ecms
ataeme: voves des anteurs ancsess cités par M. Brschoff.
260. 1. Épes . .. Meyncëus — Ares... Mrydou
Find. 4 sas éoc2r, ispèe . .. dy. iofnds. — sis. =
«x isvie AË Ain
lird. 6. DENOGHONNEZOS. — Hic üutulus deest.
L'onmmans de or due dues de mamnecrit aces dense l'occasion de
remarquer que WL Ga à o2 peut-être tort de fssre deux articles, l'un «=
atduk Rovers at T autre exveuwrpons. et portant les n° io et :1. —
En effet. Srwlas met à la fn de tons ses artiches La traversée totale —
do per dont Üs occupe Le n° i:.iatitelé Hrèssevreues, se teruxi- —
nan par mauceneus 2 chs Komeler yen. ar 2. les deux doivent —
étre Éonèus en un snci. suus be titre dr Ropvybes, rectibcation que
nou sens Géjà far dns notre ediuon des Itinéraires. qu s'im-
pret 0 0e asc à T'mgrumerse rovale.
Thid. 10. sara xDrwès — Tara aodrsds sésra
T] me semnide que MN. Gall aurmt pu adopter cette Leçon, déjà
deœnee pur sn sutre maso st mdiquée dans ses motes. Sa tra-
dactisn du mcuns serast en rapport avec le texte : Bsigur omnes ‘roll
Ibid. 1 1. TEVTES SELLE AOUS —— TAUTR NAPŒNAOUS -
261. à. Afytapz — Âoxez
Selon Pausanses, cité par Etienne de Brzance. cette ville était ap-
price d'abord Trsspss. Vovez M. Gail, note 196.
Ibid. 4. Aïya. Pusrs — Aïymds, Pros
Ibid. +. Merè 3 Âge clou Bros Dus- xa) x6Xs &
ar KA. — Merd dé Âyaueïs Has fovi» Bros a) xc-
Aus êr aùrÿ afde: Ki.
On pourrait. il me semble, conserver la leçon du manuscrit et ne
SCYLA X. 207
point corriger sdes en #8 ; le pronom es qui y est joint prou-
verait que l’auteur a voulu indiquer le pluriel. Scylax , en effet, se
seri de l'expressioh séXers aïe lors même que dans le dénombre-
ment ä y a des fleuves; ainsi, article 69, on lit : Kai sdkeis év aÿ-
rois avides aide - Tploous morapès ; Nedve:or xdis, x.7.À.
2 Gi, 10. Hhelois — Hausts
TDid. 13. clos — clor
Tbid. 13. Aswpearür — Arxpedro
Hbid. 15. Merà 3 Huy — Merd 3 Fr
2 62, 2. médes al péy. — xôdeis dy peooyele al pey.
La traduction de M. Gail n'est pas en rapport avec le texte; il
aurait dû adopter la leçon de notre manuscrit, leçon qu'il a indi-
quée dans ses notes comme pruvenant d'un autre manuscrit. Medi-
terranes vero civitates, etc. venait alors tout naturellement.
2 62, 3. Hoale, Opxousrès — | Hpaa, Opxépevos
Tsotsds (in Lycophr. 874) : A6o dè Opyousvol clair, à re éy Bows-
rhps obros à Mivégos, nai à TleXprhos, à de Apnallg.
Æbd. 5. Àcxpearür — Aswpasatiy
Æüid, 7: Mvos Meoodyn — Hvos Meociyn
Hiid, 10. é psovyslg dud Sad. — y pecoyslg dxéyouoa
drd Sa.
L'expression és SaAdrrns semble appeler la présence du mot
éxéyovos s'accordant avec Î6@ux. La phrase, du moins, devient plus
régalière.
Æbid, 11. ris Meconvlas — ris Meonvlas
263, 1. Axfssos — Àyieids
Pid, 2. Yapaloïs y — Vapabods Xuis
Ibid. 4. Hocsidüvos . . . Aës — Tloaidüvos . .. Aùs
Ce nom est cité dans les Anecdota de M. Bachmann (1, p. 439),
comme étant celui d'un fleuve : Aäs sorapds.
208 SCYLA X.
263, 5. lbesoy — l'ibelor
D'autres écrivent l'üdio», comme Diodore de Sicile, Strabon {sn 2
p- 251), Tretzès (in Lycopkr. 98), et Polyen (Strateg. 11, 9): léboms—
vè vis Zudorus éxiseor. Voyez M. Gaïl, note 217.
264, 8. xpès véror dà &veuoy — xpès véror dà dyénou
Ibid. 9. Âuadas T5 Kup. — Âlddas ràs Kup.
265, 1. KPHTHZ 6EZL. Os — Kpwrms Séois ds
Ibid. 5. &xd Bopéou — &nd Bopelou
Ibid. 9. Édupos xls — Zôupos xôks
Le Père Hardouia prétend que ÉAvpos est la même ville que Pr—
iores de Pline. Voyez le Dictionnaire de M. Bischoff.
Ibid. 12. deva — dyya
L'e et Tv confondus dans la prononciation.
Ibid. 15. Oonida — Oopidar
266, 1. OaËs rai Krdouos — IlaËds xx) Kwÿors
La ville de Koÿoves était mentionnée sans doute dans ce quiss
aoms manque d'Étienne de Byzance. Vovez M. Gail, note 250.
Ibid. 3. Tpaïsos — Modors
Theognostas (Canon. gramm. p. 72) : Ilpaïcos évons yes.
Ibid. 6. énarépaolus — lxarèr rédess
On pourrait adopter cette leçon en sous-entendant é» eri.
Tretnès {in Lvcaphr. 1214): Sense ér rÿ repli Kpéres rs énarôr
aoktes vhs Kpives naar’ sons Àf)e.
lbid. 10. Mapos — Noyéopos
Phid. 11. Ziurros — Kéves
| Le socliate d'Apollonies dé Rhodes 1. 632! : Siuros rBoûs ms
moe vhs Edboies, rà apérzper Oison zalopern, d3 rè cru aÿrèr
26. 1 et 2. APTOZ — Apoës.
SCYLAX. 209
267, 3. Nevada — Naurilla
H est facile d'expliquer comment le copiste a lu NavriAla pour
NevsAla. Cette erreur provient d'an I mal formé dont il aura fait TI.
Did. 4. &» pesoysig 3è Khedves .. . nal Tipuvs — év ueoo-
yelyÿ 3è Kaôvas . . . xx) Tipurba.
Ibid. 8. H Ext. à yoip. per. Âpy. — Merà 3 Àpy. à
Ex.
Leçon conforme à la manière adoptés par Seylax.
Ibid. 10. Ésidauplar Xe. AM — Ésidaupeiar xp. ANa
268, 5. rfs AOnvalas yoipas — sis Abnvalur ycipas
Ce qui est préférable. Voyez le fin de l'article 57.
Tbid. 11. Toott}y sôus — Tposlivla abus
Ceci nous donne l'occasion de relever une erreur typographique
de l'édition de M. Gaïl. On y trouve le n° 291 placé à la droite de
Tposbhs, entre les notes 275 et 276. L'éditeur a probablement ou-
blié la note qui donnait pour variante Tpos£yis nus.
Dans le manuscrit, ainsi que dans l'édition, AITINA forme un
article à part ; mais je crois qu'il serait mieux de le mettre à la suite
du précédent, TPOIZHNIA. L'article 55, EINIAAYPOZ, suivrait
alors tout naturellement : Merd dè Tporyvéa, x.rÀ.
Did. 13. Kodavpla — Kadoupla
| On disait également Kaïavpla et Kaïavpeïz. Voyez Chæroboscus
(Orthogr. ap. Cramer, Anecd. t. Il).
269, 7. 7#s ÉriSaupou XSpas — This Érileupor (sic) xapas
id. 9. KOPINOÏA — Keyypela
Ce titre est probabigent uge erreur de copiste.
Ibid. 11. Tréixos Keyypsïius — seïyos Keyypelas
Tbid. 12. IoouS. . . Ilshowéryn. — Ilooid . . . ITeomémn.
270, 3. METAPA — Meyapéor
14
219 SCYLAX.
270, 5. Neoala reïyos — Meyala reïyos
Thid. 6. péyps \tæidos — péypi Amidos
271. 1. Zoreor dxp. xal reïyos, xai Apéves So Paure
— Zcdreor dxp. xal reïgos, icpèr TlocidSvos (leg. IF
cadres) - Eipueès reïyos xal Aiuéres So - Pauvos
Notre manuscrit rétablit ici deux positions géographiques ©
bhées dans toutes les éditions. Cette lacune provient de la négliger
du copiste dont l'œil a été trompé par le mot reïyos, qui se tres
répété deux fois, presque de suite. Dans la Grèce, dans les fie
maritames surtout ,on éleva un si grand nombre de temples à Ne
tune, quil serait facile de retrouver les traces historiques d'un F
adontmm situé sur la côte orientale de l'Attique, et dans le voisina
de Seauam. La position maritime Eifuxôs dont perle ici notre g
graphe est peut-être le Géprxos d'Étienne de Byzance et de Strab
{Hb. rap. 398). appelé Thonicos par Pline (lib. 16, 11}. Toutefoi
je ne basarde cette conjecture qu'avec une extrême réserve; ma
les manuscrits des géographes offrent des variantes tellement em
tpdiées. et parfis tellement extraordinaires, qu'il n'est pas,
pense, impossible de retrouver SOPIKOZ dans le mot altéré &
PROS.
Thid. 4. ed héros — &xd Âridos
Fid. 5. ovéèen pp£' — ordis E'
Le nombre paf” ne signifie rien; d'an autre côté, le nombre
Ko! fourmi per notre manescnit est beaucoup trop faible. En efe
selon M. Lagse . on compte 590 stades depais le cap près des Salin
jusqu'au oxp Colonne (Ânc limdos yupes éxi Zousor).
Thid. 13. miuoros — xébioror
Thrd. 14. Zupes — Zmios
272, 3. æpès véto — xpès nérrov
Th. Q. Kara — Kpavaiou
Tbid. 10. l'épuoror octidüros — T'éproror Hocidsros
SCYLAX. 211
272,12. Kard Éperplay — XAT Éperplar
Ibid. 13. Terépndos — Ilerépios
273, 1. BOIQTIA — Bosoral.
+ L'auteur, dans ses titres d'article, met tantôt le nom du pays,
tantôt le nom du peuple. Il est probable que dans l'origine la mé-
thode était uniforme, et que ces variations proviennent soit de l'abré-
viateur de Scylax, soit des copistes.
Ibid. 2. Boruwro) — Biuro)
Tbid. Lh. Aôdés — Aùdÿs
Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (1v, 1779): Avis xs rüs
Boserlas, xarayrixpÙ ris EuGolas xeiuéyn.
Ibid. 5. Eüprmos . . . À6n00v — Eëüpumos . .…. Àv0n00
Tzetzès (in Lycophr. 754) : Ô dè Îdonsos xai rhy vüv Aeyouéymy
Àypramidda Àv6nd6va xpdrepor xexAñofal noi».
Ibid. 6. Oecria) — Oeoreclas
Did. 8. 75 Aoxpôy dplov — Tüv Aeuxür dplur
Ibid. 12. xatà Edéosas aûroïs — xar’ Edéoiar aûris
Bid. 13. Kuvécovpos, À — Kuvoaoûpos, Àdoi
Dans le manuscrit grec n° go2 on lit: ÂAdmn yépa ñ xahouuéyn
Kia pôs 79 ÉQéow, dxd Toù éy rÿ xapadly aûris xpôrov aÿropdrws
Das any 0fvas.
274, 4. Konpis.. . Ilavoreds — Kylqus . . . [lavomeÿs
Étienne de Byzance écrit Ia».
Pid. 6. $6 or: ris Dexéwr — d° dar) ris Doxalcwoy
id, 8. MAAIELS — Mnueis
Mnaueïs est, je crois, la véritable leçon, comme on peut le voir
dans Hérodote (lib. vir, c. 196) ; ear ce peuple est différent des
Malusïs qui viennent immédiatement après dans le Périple de
Scylax.
14.
212 SCY EL AX.
274, 9. Mœueïs nai à x5kwos à Mauieus. — Mnduets 2e 2:
xéèmos à Mmaueus.
Ibid. v1. Kuririor — rà l'ourior
Ibid. 12. Ofrn — Oim
Étienne de Byzance : Okrs, dpos repi Toayira. Éor: nai #5
Mryduéars. Le scoliaste de Clément d'Alexandrie (ed. p. 335. v- 33,
ed. Pott.) : Ore sis Tpaxiros dpos - à dé Tpayis ris Ocsomuss.
Ibid. 13. Zsepyeiès — Ilspyciés
Tretaès se trompe (a Lrcophr. 1116 : Zespycios roranès Gers
Âias, és rür ZakanÉpés nadeïras. Zadzu6çpez est le Penée.
Ibid. 13. MAAÏIEIS. Meta dé Maouesis vos: Egre de Ma
Aucdorr — Mausis. Mera dé Mouesis vos £ors dè Mi
Jusvs |
Je ne partage pas l'opinion de M. Gail. qai a fonda dans un seel
article les Mruscis et les Maui , et qui pretend que le second titre
provient d'une erreur de copiste. Scylax distingue fort bien ces deux
peuples. et leur a consacré à chacun un article particulier. La res-
semblance de noms et la proximité de ces deux nations, qui proba-
biement étaient séparées par le golfe Maliaque (aujourd'hui golfe de
Zeïtoun). les ont fait confondre ensemble. Pour admettre l'hvpo-
thèse de M. Gail, il faudrait changer entièrement ce commencement
de phrase : Meri dé Maucis, x.r.À. ce que l'auteur a déjà dit plos
haut. Il y a sans doute une légère erreur du copiste; mais elle est
facile à corriger, et l'on doit lire : Mevi dé Mauss eioi Malueïs res,
x.r À. Taetaès, dans ses scolies sur Lycophron, distingue anssi les
Madusis d'avec les Moss. Î dit {v. 9021 : Tup®pworos, dpos Mr-
Méar ; (v. 903} : Afyéress, sus Maé: (v. 90i) ! Tirages, pes
xai vodes Maliévr.
Ibid. 15. sôMus Aapia, éoyarn — sôMSs Ada, Éoyaror
279, 2. érbkyn. Kai 75 Maé — éxiôfyn. Kai 1
Massy
| SCYLAX. 215
2 75, 3. dxè uscoyslas Alnäves — du psooyalais Aividves
Ibid. 4. roù Maéour x6Awov — roù Malalou (et supra
Maxaler) x6Xxov
Tbid. 8. clio) à évrÿ Iléyaontixÿ — loi dà xa dv +6 Ila-
ayirixÿ
Tbid. 11. Mourrala . . . Os — Mehriddas . Oñpai |
Étienne de Byzance écrit Melrrala, et place cette ville en Thes-
salie. Voyez le savant commentaire de M. Gail, note 331.
276, 1. Ilayaonrixdy — Tlayacrrixdy
Ibid, 3. AuQava) — AuQnvaïor
Ibid. 5. Kpdvos — Kpdyov
Ibid. 7. é» psovyela — és pasvyelas (sic)
Ibid. 9. Teuxür. Toù dé Ilayaonr. — Téuro». Toù d
Ilayacrr. |
id. 11. 9 uuxd» whoûs — Tôv puydr Ilayaoy mAoùs :
bit, 12. Layaontixg — Ilayaorring
Zbid, 13. Kochondos — Kuands
Strabon (1x, p. 436). Voyez M. Gail, note 340.
Æbid. 1 4. MATNHTEZ — Mayvires
id. 15. ÉGvos 33 — ÉOvos éor!
Peut-être faut-il les deux mots : Éfyos dé éor:, x.7.À.
277, 1. lues . Kopaxa) — foxxos . Képaxar
Hbid. 2. Zrdhabpa , Ouédy aa) ur — 2mä&havbpa ,
Ouêds, {ous Apr
Tbid. 3. IHayaoyrisxoë . . . Piloës, Evpuuvai— Tayaoirixoù
.… Pos, Evpuuévos
Le mot Edpugsa) donné par l'édition est sans doute une faute
214 SCYLAX.
d'impression, puisqu'on lit Esrymene dans la traductioe. Ex
est en effet la véritable orthographe; voyez Étienne de Brzane—"#© ©
Strabon (1x, p. 443).
277, 4. émosxodoi» . . . Ilepha6o) — ét xodorr (sic) —
IIé2pe6o:
Ibid. 9. Ad 08 IInvesoù — Âxd 08 Tinwcoë
Ibid. 11. Aloy — Aid
Étienne de Byzance et Pausanias {Phocid. cap. 13) écrivent 42°"
Ibid. 13. Âwpos RÉNS — Awpis rés
Ibid. 15. Éxéôwpos — Aüpos
278, 4. Uoridasa — Ioridala
Man. grec n° 854, fol. 175r.: Iloridæsa % püy Bébposa; et dans-
man. grec n° 1321, fol. 320 v. : Iloridasa à rür Kacdsdpes, fous”
Bébpors.
Ibid. 5. Méén, ÂQuris, Opau6os — Médv, Auris ?
OpaEnis
Ibid. 8. ZeppvAla — lopypia
Ibid. 9. Zeprvhuxds, Topoivn — Evpuonxès, Topoyms
Ibid. 10. Ovoos — Oùos
Ibid. 11. Axpéôco: — Âxpobisras
Huet corrige Axpañäre. Note manuscrite sur l'édition de Vossius
de la Bibliothèque royale.
Ibid. 12. Xapadpias ... OMGubos, Axavdos Ainvs —
Xapadpoès . . . OXQuEis, Axaybos EXifmor
M. Gaïl adopte la correction de Vossius, qui blème Hæschel
d'avoir écrit Xapadpoës. Cette leçon cependant me paraît préférable
à Xapadplu ; d'autant plus qu'elle se rapproche davantage du Xäpe-
pos d'Etienne de Byzance, appelé Xapaîdpods par Strabon (lib. xtv,
p. 669). Quoi qu'il en soit, le choix ne doit exister, ce me semble,
|
è
SCYLAX. 215
entre Lepedpois et Laselsoës. Étienne de Byzance écrit OxdPu£es
| ‘2 Lien de OrdpuEos.
178, 13. Âpeñoüca — Àpélovoa
Âpédevos est aussi l'orthographe adoptée par Étienne de Byzance
1 par Prolérsée.
779, 3. Zrpuudv — Erpuudr
dbid, 7. EüEsivg — EtEiry
lbid 9. Péypns . .. Oloüun — Déypn . . . Zioÿun
Zbid. 10. Zéy10v — Zaylwy
Cette variante justifie la correction que proposait Pauimier et
que M. Gail n'a pas voulu adopter. Il est évident qu'il est ici ques-
tion du peuple de la Thrace mentionné par Strabon (lib. x, p. 549)
sous le nom de Zdios, et qu'il faut lire, d'après ce dernier géographe :
ze) ia épuépia Zaylur, ou plutôt Zalww, et non pas xa) dla éy-
sépez, Zéyor.
Ibid. 11. Odoos — Édoos
TDad. 14. #v face KaXNoïpatos — y à lxos & Kadl-
ortparos (sic)
Ibid. 15. Nécros — Neorès
280, 2. Mapowela — Mapwrla
| Trotsès (in Lycophr. 818) : lopapos sis Kixdvov, iv ür Aeyo-
trérer Mapéreus. Et v. 925 : À dè Ilepraywris Asovaios xal rô» réxor
vis Opéxns nai, er à Boppäs svt, lopapixdy fros Mapyeior
atrèr
Xéyur.
Ibid. 3. Apôs, Loin ... xatà . .. xal — Apuluyn xavar
a) (sic) |
Hbid, 4. Aovploxos, ÉGpor, xa) éw” abroù — Aovopioxds,
Ad£apos, xai éw” aûrÿ
id. 6. Alvéwr — Afvwr
Tbiq ibid. Méhas xôxxos — Méhas, Kéenos (sic)
210 SCYLAX.
280, 6. Kapdiardr . .. Kuwacis — Kapdasir. . . Kiwao
Étienne de Byzance : Auarudyea, mois ris é» Opqxy xrhporé
% xpérepor Kapdla. C'est une erreur, car Lysimachia et Cardia ét
deux villes différentes, comme on le voit dans Strabon (1x, p. i
et Ptolémée. À ces autorités on peut encore ajouter un passage d
pien (Civil. 1v, 88) : Avorpdyesa xai Kapdia, al rôy lopèr sis (
xlov yepportoou dalauGdyovoir dosep xb&.
Ibid. 9. Afuvos . . . Méava — Alpvos . . . MéAaiva
. Ibid. 10. Afuvos — Aluvos
Ibid. 13. Opaxia xeppémaos — Opéxn dyeppésnoos
Ibid. 15. Édaoës — ÉAGroÿs
281, 1. Alyès — Afyos
Ibid. 3. Opqxla xeppéwmaoos — Opdxn éyeppérnoos
Ibid. 7. Édaoüyre — ÉAeoüvra
Ibid. 8. Merd à rèv xepp. — Merà d my yepg.
M. Gail aurait pu adopter cette correction déjà proposée
Hæschel ; le mot yeppéynoos est toujours féminin.
Ibid. 12. Znavp6pla — Zvpépia
Ibid. 13. x) otéparos Toû — éni roù oréuaros roù
Ce que je préfère, attendu que Scylax emploie presque touj
l'article devant le mot oroua; voyez p. 280, ligne 16 : éxi roë
pavos ris Ilposo»ridos, m.r.À.
Ibid. 14. dyvémhous xadeïras Ô rémos àva Béoxopor
dydrous xaheïras ÔË à TÉm0s AvaGéonopoy
J'adopterais volontiers la conjonction dè, comme liant plus
mement la phrase à la précédente. Quant au mot »a66ozopor,
une réunion maladroite de ävà et de Bécxopor.
Ibid. 15. F0ps — F1 0n
282, 1. & Opaun — Évpaxn (sic)
SCYLAX. 217
282, 2. Ofyocérons, Kéaris — Oinaérous, KéNaË:S
Étienne de Byzance et Strabon écrivent tous deux K£aris; Piolé-
mée et Diodore de Sicile (xx), Kader.
Zbid. 8.0 ofuxas— à oûvwas
Jbid. 9. worauob Zrpundvos , péyps Toù Éorpou — HOTAULOÙ
Tpspôvos, néyp |
ÆZbid. 12. ZKYOÏIA, TAYPOI — Zxvblas Taÿpo:
Zbëd. 15. Necvesos #ôlis — Neovclur nôdes
2 83, 2. rfs fusipou — vhs dxérpov (sic)
Ibid. 7. Kiross — Kuala
Le scoliaste d'Apollonius (11, 402) : Kéræsa ss Koïyidos- dar:
| de mai évépa nûkus rfs Ebpéres Kérus, épérvpos rÿ Exvlixf, dQ" fe
Par aa) re Kokyprr écxanéres riv dprcér. |
Zbid. ibid. NépQainx — NupQala
Étienne de Byzance écrit Nép@asor.
Zbid, ibid. Havrixdeuor, Mupuusios — Ilavrixémior,
Muppunxds
Dans Léon Diacre (x, 6) on lit: Mupunxidvos xahoupéyns xo-
Myvns, sapà vèr Mauërr Aluynr xemséyns. Étienne de Byzance :
Moppiasor ,au lieu de Mupuhxesor.
Lbid, 13. Hayrixdwasoy — Ilavrixamaïor
Ibid, 16. Mans... Aéyeres Ausou— Moscrns . . . Aéye-
ru els fpuov |
284, 2. [orepäs] — deest.
Ce mot, ou plutot cette fin du mot dpsorepäs doit être enlevée
du teste. Du reste, M. Gaïl semble déjà avoir indiqué cette correc-
tion , ef le mettant entre parenthèses. Une note cependant paraissait
nécessaire pour indiquer l'erreur du copiste.
Ibid. 4. Mosëris — Moürar
218 SCYLAX.
284, 8. 2oydomére baas — Noyibouéros oûoas
Quoique cette leçon, proposée par Hæschel, se trouve jus #5"
per notre manuscrit, La correction de M. Gail, je pense, dois
cosservée, comme la plus probable.
Ibid. 10. ovadeoi clos yeypappévos — otddié elou P°
7papéra
On disait indifféremment ro orsdior et à crddos.
Ibid. 11. spspaïor rè» xAoÛr — rjuspalou rod bros
285, 3. Zavpoparas — Zavpobäras
Varisate qui provient de la confusion du p et du 8 dans les ne”
nuscrits. Hippocrate (sect m1, p. 73, ed. Foesii ) : Ês dè rÿ Eïpé-—"""
dou» Éves Exvudr, à sepi rèr Aiuvar olxeï rèr Maudriy, dep
tie véur rüv Das, Zavpopdras zasüyreu.
Ibid. 4. Zavpopéru. Zaupouarüy — Zaupobätas. Saup”
Carur
Ibid. 12. à arois méess — médess év avroïis
Iaversion qui a très-peu d'importance.
286, 5. Msrà 3 Kspuéras Âyœiol — Merà à Topérx =”
Âyaïo:
Ibid. 9. Merà 3 Hrsgovs Kopañol Eros. K KOAKH. —_—
Hæc omnia desunt.
Cette lacune n'existant point dans les autres manuscrits qui on®
servi aux éditeurs, on serait tenté de croire que c'est sur un autre
manuscrit, plus complet que le nôtre, qu'ont été faites les copies
postérieures; ce qui ne peut être, vu les nombreuses lacunes qui s—
reacontrent dans ces mêmes copies, et par suite dans les édition: _
lacunes presque toutes remplies per notre manuscrit. On peut seu-
lement supposer que le copiste « consulté un autre manuscrit pour
cette partie du Périple.
bi. 11. KwAce) — Kopixn
SCYLAX. 219
2 86, 12. MEAATXAAINOI — Moayypdvos
Tbid. 13. Merè à Koss Modyyhasves — Merd 58 Ko-
pur Myayyrdvos
2 87, 1. TEAONOI! — l'éures
Ibid. 1. Moayxhalvous T'£evos — Mohayyévous re
Au (sic)
Tbid. 5. Asocxoupiès — Asoaxoupis
Appien (Bell. Mithrid. 101) : Asdoxoupos, fyriva xd ol KéAyos
aépbolor #yoüvre ris Aoczoûüpur os Àpyovatrus émidnulas.
Æbid. 6. Xepéos Xôpoos — Xipé6os . . . Xépoo
Thil. 7. Däois . .. Davis — Daois .. . Daois
Le scoliaste d'Apollonius (11, 401): Odors morauds Péperas pèy
émd rüv Âpperias épüv, &s nav Éparocéyas- éxdldwos dè cis Kôd-
xovs xard Sdaocas. Hippocrate (sect. 11, p. 72, ed. Foesii) nous
doane aussi de nombreux détails sur le pays que parcourt le Phase :
lepi dù sür év Odoss, à xépn éxelyn EdOns éori, xal Sepu, al
#aresyÿ, nai dacela: épépos re aûré6s yhyvorres xücay &pny soXdol
re nai loyvpol: # re Êkura rois dyôpemoss éy roïs soir éots- sd 5e
olxfpara Éfuva nai xoïidquva dy dès: Pet ermnére, 2 À.
id. 10. Myôssa — Miôla
! did. 11. Lois #07. Aÿapos HOT. — Tous #o7T. Anotéy ro-
Tapès , AYapos #OT. |
Ayorÿr sorepès manque dans toutes les éditions; mais je ne con-
nais point de fleuve de ce nom situé dans ia Colchide. Entre l'Isis et
TApoaras, Ârrien (Peripl. Pont. Eas. p. 7 Huds.) mentionne trois
fleuves : Acinasis, Batkys et Acampsis, qui aujourd'hui sont appelés
Petite Rivière, Tchorok et Tchakou. |
Æbid. 13 et 14. BYZHPEZ — Boonpes
Ibid. 15. Aapadywy — Aapaarür
188, 2. Bumpas — Bouonpas
SGYLAX. 221
Casaub.), Pline (lib, vr, cap. 2,5 8), et Pomponius Méla (lib. 1,
<ap. 19). J'excepterai cependant Ptolémée qui écrit vs, à moins
que quelque manuscrit ne donne Âaus, ce qui est probable.
289, 13. Kepaoës môlus — Kepasod môus
Ibid. 14. Oyépasvos — nai à Xépuvos (Oyelpivos?)
Peut-être l'Üyépaos des éditions est-il la réunion maladroite
des deux mots à Xépmvos, réunion faite par un copiste négligent ?
En admettant cette hypothèse, il ne serait pas impossible de retrou-
ver, dans le mot grec altéré Xépuvos, le Ceraunus, ou selon d'autres
manuserits, Ceranus, de Pline (lib. vx, 3). Je dois convenir cepen-
dant que Scylax met rarement l'article à devant le nom des fleuves.
190, 1. [HADAATONIA | — Ia@hayovia
Ce titre, à ce qu'il paraît, manquait dans les manuscrits dont
s'est servi Hæschel, sinsi que celui de la page précédente AFETPIA.
Notre manuscrit les donne tous les deux , et prouve qu'Hæschel a eu
nison de les ajouter de sa propre autorité.
Tbid. 2. Àcovplas MaQhayovla — Àcouplar écs HaÇha-
Jovla
Lesmot £a! doit être rétabli dans le texte , d'après notre manus-
ent. Ce mot, en effet, se trouve au commencement de chaque
article.
Did. 3. SrsQdvn Huy — SrePévm Aime (sic)
Voyez, plus haut, Marcien d'Héraclée, p. 128
hi, ibid. K£ovzoa — Konoÿaca
id. h. Képanées — Képapas
Marcien d'Héraclée, p. 127.
Bic. 6. Ilaphéros — Hapoinos
Confusion de @ et de l'O. Voyez M. Gail, note 504.
222 SCYLAX.
290, 8. KaAWyopos — Ka\Wywpos
Le scoliaste d'Apollonius (11, 906) : KaXiyopos sorapès Ilege-
yovkas iepès Aovboou sepi HpaxArsas - ÉEcior dè dd orondrer daaoër.
Ibid. 10. Mapravduvol eloiy — Mapidvduvol eloiv
Mapidyduyos doit être préféré à Mapsayduvoi , si l'on s'en rapporte
à Étienne de Byrance : To éônxdr Mapidyduyos , Bapvréves.
Ibid. 13 et 14. BIGYNOI — Burouvol.
Dans les premiers siècles de notre ère, les manuscrits étaient
écrits en majuscules; ce qui explique facilement la variante BIOT-
NOI pour BIGTNOI. Le milieu de la lettre @ n'étant pas bien mar-
qué, cette lettre aura été prise par le copiste pour un O.
291, 2. Âprävns — À provns
Marcien d'Héraclée, p. 123. Voyez M. Gail, note 509.
Ibid. 3. HpaxAedras .… Préas — Oipaxiedres . . . PiGas
Marcien d'Héraclée, p. 1 23.
Ibid. 6. Xoxen8dr — Kay
On disait également Ka ynddy et XaAxnddy, ainsi qu'on le voit
dans Theognostus (ap. Cramer, Anecd. 11, 32) : Kaymdde é> 1ÿ
BuSarriy, # xai XaAundèy Aéyeru. Voyez aussi Bekker {Anecd. gr.
p. 1207). Âu commencement du 1v° siècle, le culte de Mars existait
encore dans cette ville, comme nous l'apprend la vie de sainte
Euphémie (cod. gr. 1607, fol. 112 v.) : Ér aurÿ (Kakymdom) yds
rà 1@r Duoidy éreeiro , xal vads Ÿv 105 Âpeos, xal cldulor éxcivor
Tür sp.
Ibid. 7. Mapiavduvy — Mapoavdiver
292, 2. elolv éNAnvides — Aanvldes eloly
Inversion peu importante.
Ibid. 3. OXEla — OXEla
Ibid. 9. Pévdanos — PiSavxos
Marcien d'Héraclée, p. 1 26.
SCYLAX. 225
292, 12. wôus axh, mad Kifixos — mis Tax,
à Kesos* :
Étienne de Byzance, au lieu dé Maxim, écrit Déxn; mais la pre-
mibre orthographe doit être préférée , d'après Hérodote (1, 57), et
d'après Méla (1, 19) : Post, Placia et Seylace, parse Pelasgoram
Did. 13. xarà raÿra — xarà raÿry
On pourrait adopter cette leçon, en écrivant tobtefois xarà raûrns
(Aprdène) au lieu de narà sam. C'estd-diro, en face d'Artace se
trouve l'ile et la ville Proconnesus.
lbia. 14. Tpoxévvncos — Tpoxérmeca
1 y avait deux îles de ce nom, dont l'une s'appelait aussi ÉXaPés-
Pnoos; c'est cé qui a fait croire À Vossius que Pline s'était trompé en
disant que Proconnesus et Elaphonnesus étaient la même fle. Strabon
nous donne ée précieux renseignement : Év dè 29 rapdrhy 15 deà
Haplou els Hplaroy À re rahauà Tpoxévnods éor, xal à vüs Ilpondr-
wmaos, sduw Égouos nai pérsXho uéya Xeuaï Nov oPédpa ésasvot-
pavos. Dans les Anecdota de M. Gramer (11, 400), on trouve un
passage qui a aussi rapport à ces carrières de marbre : Ilpuxoynalas,
Mpuxévnoos - Évoux whaou- à heyopévm Tpoxdvnoos, év ÿ rà pdppapa
selard eloiv.
293, 1. Mépror — Zdpros
id. 6. Adpdavos, Polrssov — Aaphavès, Pureiov
ne ang 49) : Thv énd rs Îônv Aupaaviar, spérepor
Loüatvipos Adfon miovér. Et v. 1138 : Adpdavos, xerà rivds,
se raies éyà 8à vods Aapdavious vos sdpor olxodvras Üxép
1e Daspies nul Maucdésup : sl 4 épars HOUS dar écrin.
Ibid. 8. na) dy adrÿ — ra) és airÿ
id. 11. A fposter — Âysadsion
Did. 12. AndErsor — Apdérror
dhid. 13. Xpdons — Xpvcis
22h SCYLAX.
293, 14. AIOAIZ — Aloès
2 94, 2. Ileruesa — Terisia
Ibid. 7. Ivppar — Ivppar
Tzetzès (in Lycophr. 1098) : Aéo6os yes xddeis IIéppar, Miôvuras.
Épeoavv, Mrru#ynr xai Âyriccar.
Ibid. 9. raërns Iopdocenfon — ravrn Ilopdès EAévn
Ælien ( Hist. anim. 11, 6) écrit IloposeAtyn xôks ; leçon conservée
dans l'excellente édition de M. Jacobs, t. I, p. 29, 32.
295, 3. Acrupa — Aoupa
Voyez Étienne de Byzance.
Ibid. 4. iepèv ol... À Spapuriov — iepdr . o}. ASbaptrriov
Dans l'édition de M. Gail , les points indiquent une lacune: dans
le manuscrit il n'y a point d'intervalle ; le copiste aura copié sans
comprendre.
Tbid. 5. X{ov — Kiev
D'après Vossius, M. Gaïl a corrigé Kiwy, donné par les manus-
crits, en X4wv. Je pense qu'on doit conserver la première leçon, jus
tifiée par le scoliaste d'Apollonius, qui cite Scylax (1, 12277) : Kies
zdAis Muolas , xd Kiovu roù af nynoauéyou ris Mnoliw» œxocxies, ds
ioropeï Apsororéns dy Kiaydy rolreis. Karoxnoar dè avr» (Kiev)
xpéro» Muovi, elra Käpes, rpiroy MiAdoios* xa) xorapès dé éosxs ot-
rœws Cvouagoperos, riy Muolar sepibhéwr, où pymuorebes ZExtdaE à Ke-
puaydeés. Ilepeppées à xai rhy dy © xorapôs oros. Dracon de
Stratonice {de Metnis, p. 16) dit aussi : Kiou xdAews Mvucsas.
Dans Theognostus (Cramer, Anecd. 11, p. 5) on lit : ABAz à se
Aeyopémm Xios. Au lieu d'AMAn il faut écrire Ad», d'après Étienne
de Byzance : Aéyare T0 Alakhrns dyri roù Xïos* oûre ydp à Xes
éAéyero. C'est la ville de Chios dont il est ici question.
Ibid. 7. Miravn . .. Kdïxos — Ilardyn . . . Kaïxcs
Polyen (Strateg. 11, 1, 14) parle d'une autre Pifane située dans le
territoire de Sparte, et près de laquelle se trouvait une colline coe-
sacrée à Artemis Issoria : Ànofaos ér rÿ Zxdpry ordoews yevopéres
SCYLAX. 2295
LE 0e dre 1 ma ol mentor Xéfor Hspèe Àprépidos locw-
ples éyyès Ilrréss.
295, 8. T'pdve:os — Xpdresor
Bid. 9. Méyoyres — Myers
H fut Axmoe, ai l'on conserve notre leçon.
Tlid. 12. Abu, za) Ados — Afyes, na Asa:
Étienne de Byzance écrit Aiyai soda), x.r.2.Voy. M. Gail, note 550.
Did. 14. xa) Éppès — xa) Teppès
Ihid, 15. Kaabopeve) — Koaépsras
296, 3. Téws . .. Aé6sdos — T's. . . AéGenos
Bd bd ep à perl
nn ne na) réxos dyrixpus
Zépor. Voyez aussi Suides.
Did. 9. do r$ Éaplow — de vhs Avlar | |
Primitivement, dans les manuscrits en majuscules, les mots
s'étaient point séparés, ce qui explique comment de THYAMIQN
ea a pu füûre TH£Z ANION. Voyez, entre autres, un papyrus grec en
majascules non séparées, publié par M. Letronne (Journal des Sa-
wants, mai 1838, p. 309 et suiv.).
Zbid, 12. oùx Adour — ox Pdoow
Tôid. 14. Upsion — Upinie
Tbid, 16. éd Acruploy — And Acovplo
Erreur de copiste.
297, 6. Muydos . . . Aux. — Myydos. . . À x.
Les lettres v et # confondues dans le mot Mé»dos.
Tbig. 8. Kapdayda — Kpuirda (erat prius Kpvñrda)
Patrie de Scylaz.
15
226 SCYLAX.
297, 10. Kepauxds — Kepamiaxds
Ibid. 11. 8 Eÿpos — dn Eÿpos
Voyez les corrections faites par Vossius, M. Gaïl, note 569.
Ibid. 13. Tpiémiovs, Kvldos — Thiiov, Kydos
En haut de la page 90, on lit ris Kyidov écrit à l'encre rouge :
les premiers mots de cette page sont : xai dAlos Mn, x.5.À. p. 297.
ligne 7 de l'édition.
Ibid. 14. ñ Podlws — pôles
Même observation que plus haut p. 225, ligne 16.
298, 11. POAOZ. — deest titulus.
Dans notre manuscrit, le texte continue sans que l'ile de Rhodes
fasse un article à part, comme dans l'édition de M: Gail. Le titre
POAOËZ doit donc être laissé de côté, puisque cet article se termine
par le total de la traversée entière de la Carie ; et cette rectification
s'accordera parfaitement avec l'article suivant qui commence ainsi :
Ad dè Kaplas, x.r.À.
Ibid. 3. faxwoos (sic) — lakvods
Étienne de Byzance : IdAyocos, xdlus és Pédy.
Ibid. 4. Kdusipos — Kdpapos
Étienne de Byzance : Képupos , dus éo POI , &xd roÿ smdès Kep-
xdfou, roû ILokeddov xa) Kvdéxæns. L'orthographe d'Étienne de By-
zance se trouve confirmée par Eustathe (in Dionys. 504) : Êrs dè xs
IpAvoods, xai Kduspos à voÿ s ypaÇouéyn xpès éynidezorokÿy roë xv-
plou. Ô ydp Kduepos 50 xépon à MQ0dyyou ypdperas. Tretzès [in
Lycophr. 923) écrit Kdpsspos.
Ibid. 5. Kdoos — Kpaods
Did. 7. rèr Kpdyoy — rdv Kpdoov
Étienne de Byzance en fait une montagne de Lycie.
Ibid. 12. Trmioods — Oeasioco!
Corruption du mot TEAMIZ£OZ dont on a fait 8EANTEZOI.
one. |
SCYLAX. 227
298. 14. Das —— Dadds
Confusion du A et da A.
190, 3. XeuSovlas — Xekdomles
Le scoliaste de Denys le Périégète (v. 128, éd. Bernbardy, p.196):
Luc Lesdoslur IlapQuAles + spels dé eloi ares, Medasixan , l'éyyas
sai Kopédales. Eustathe (in Dionys. 504) en compte aussi trois : A}
Xouddos: spels root aéïyres, xdpiocs rù péyedos, iéyovou Dur
door sévre crudlous, sis dè yäs dOecrakvles às éExorddior. Étienne
de Byrance n'en compte que deux comme Scylax : Ado dé clos xexA»-
péves, à pir Kopédse , à dè Modavirrea, ds DaGwpivos éy roïs sas-
rodusais. Dans le manuscrit grec, sapplém. n° 36, fol. 28 r. on lit :
Lehdone) vioci ILan@ules, afrivés clos Modaviazus, nai l'éyu, xaÿ
Lopvlfie. Eustathe (loc. cit.) confirme cette orthographe Xeld0-
nai avec l'accent sur la dernière syllabe : loréo dè #5: Hpudiavès ê»
+ÿ ados Ilpooydlg Xekdome) dvaylswoxes GEvréves, ds supxaial.
Le manuscrit grec n° 3000 à, fol. Gar. écrit Xekdovéu sérpas.
id. 5. drip À roro laps — rip rodrov don lepèr
J'écrirais, en conservant dé de l'édition : dxép 3è rofrou écris lepde.
did. 7. oddéwors — cidre
Le diphthongue as confondue avec e.
Mid. 9. Paoyls — Daoidis
Eustathe (in Dionys. 855) donne trois ports à cette ville : Efra
Odogus Alusy na) nés dEokdyovs éyovou rpeïs Aiuévas.
id. 10. Auvpvartia, ONGla, Mdyvdos — Aupadrus, OXGid-
pas üdos (sic)
Passage singulièrement altéré; voyez M. Gail, note 585.
Mid. 11. Karappdxrns — Karapdxrns
C'est probablement le même fleuve que celui qui est nommé Kard-
paros xorapès par Tleognostus (Cramer, Anecd. 11, 75).
Ziid. Ibid. Ilépyn rôds — Ileprirohs (Ilepni x6us?)
De HEPTHHOAIE, dans un manuscrit en majuscules non sépa-
15.
228 SCYLA X.
rées, un copiste aura fait IEPITIIIOALIS, en confondant T'H avec
II, et, en coupant le mot, Iepzi sois.
299, 14. dæAdoios — dimhaclos
Le Thesaurus de M. Didot ne donne qu'un exemple du mot A:sdo-
cévberos ; on peut y ajouter celui-ci, qui est tiré du troisième volume
des Anecdota de M. Cramer (p. 54) : As &y rà zepi sû» éynépador
daywploras deshootyera Sora. Quant aux mots suivants , ils man-
quent encore dans nos lexiques : Afshaopa (Eastath. Opasc. p. 162,
10, ed. Tafel.); Asshoperpés (Cramer, Anecd. n1, 313); ArsAorpe-
soûka (Cramer, Anecd. IL, 323).
300, 5. ZuAoy — ZSyAesor
Gette ville est nommée Efovos par Ptolémée (v, 5).
Ibid. 12. Xaæpadpoës — Xapadpods
Strabon (liv. x1v, p. 669) écrit aussi Xapadpods, appelé mainte-
nant Charadro. Outre Strabon, M. Gail, dans ses notes, cite encore
Ptolémée (v, 8); mais je n'ai point trouvé que ce dernier géographe
eût fait mention de cette ville.
Ibid. 14. Néyid0s — Nabads
Ibid. 15. Noveldesoy — Iloce:bépior
301, 1. Kexevdepis. . . A@podloios —Kederdpis. . À?po-
dnasos
Ibid. à. Ongos —Oäves (sic)
Ibid. 7. ÀSäyn . . . Muplaydpos — Âdyn . . . Muprawdds
Étienne de Byzance écrit Âdaya.
Ibid. 9. 76v HapQuAlwr plus — rüv TapQulas dpior
Je serais tenté d'adopter cette leçon, parce que l'auteur s'est servi
plus haut du nom de pays Ilax@uAla, au lieu du nom de peuple Ileyx-
Obos.
Ibid. 12. X6Xous, 8d6s — Zodoucidos
302, 3. A#n0os Doivines — Arndis Doivsxir
SCYLA X. 229
30 2, 4. Ânaoüs — Anañods
Ibid. 12. rerrapdeorra — rérrapas bvras
Ibid 14. Oaddxou sorauoû or: — Oauÿdxou roraubs
dors
3 ©23, 5. Bros ques — (Dior Eur
Au liéu de voë celyevs os éyur, Huet propose de lire : roÿ rel-
1e Leon ég, édition de Vossius, moto manuscrite.
FB:d.8. ZiSovlos — Ziovlo
TE 9. Aséyro sédeuws — Âsévros édenr
El 10. Zdpazra D — Spa * efra &AAn
Li 12. BacsAela Tupluws — Bacinsla Tuplou
Vient ensuite dans le manuscrit un feuillet formant les
Legs 93 et 94, coupé diagonalement et perdu aux trois
quarts. Le recto, c'est-à-dire la page 93, a été publié tant
ie que mal par les premiers éditeurs de Scylax, et en
““ernier lieu par M. Gail. Quant au verso, page 94, il est
“inédit et nous donne un fragment assez précieux en ce qu'il
contient quelques détails sur les bouches du Nil, et nous
met à même de suivre parfaitement l'ordre du périple, qui
auparavant se trouvait interrompu. Je réimprime ici le
feuillet entier, ligne par ligne, en ayant soin de pointiller
ce qui manque, et je fais suivre immédiatement la restitu-
tion d’une partie de ces fragments, restitution du reste que
jene propose qu'avec la plus grande réserve. Je me suis ar-
rèté aux dernières lignes, parce qu'elles ne me fournissaient
pas des données assez complètes, et parce que je ne pouvais
les remplir sans me jeter dans des conjectures toutes gra-
tuites, Au reste, voici les deux fragments avec les restitu-
tons mises entre crochets. Les six dernières lignes dans 1
deux pages manquent entièrement. Dans le manuscrit, À
hpnes sont an peu plus longues que celles de notre édits=©
FRAGMENT PUBLIÉ.
(Page 93 du manuscrit; page 303, ligne 13, de M. Gail.)
aus Tupos MS mai roranès di péons peï xal sélisT. -
aa) sorands, ea) Âun sus Eu an mis Tu ….... _
bpos, ieodr Aués- Apados xês Zudovlo. ........ —
ax Turaps Tuplus- Aüpos sbdus, Zidorlws.. . .... —
Svui Daow dyraba sir ÀsSpou............. _
nt Tous Tupiws ex) Bacihesn éyrad. .......... _
Zuoins sapasaous. Kolhns Zuplas.. ............ -
Asanhswes, oTadsa ef À............... _
Bbvos. vonndes, IT ÆEVOITES.. ................. —
xPunTrur, oimr, 22 mecs —
ai mauvse * cree dè d................... _—
En sa so 4.................. cc... _
cr Ahustæw. .............. ss... -
ês mitÿ ms... .... none -
Éstar in Ts ............... ss... ..
Se S2.................. css.
TP nes ss.
Messe eee
Il manque ici six lignes.
SCYLAX. 231
RESTITUTION.
Toafrypos aa) morapds di péons pet, xa) nôdus r[üv Êx-
du] xa) soraès, na) Âuy sus, Eu Bios «és
Tofolw, nel Kdpumdos]. Bpos, ispèy Auôs+ Âpaños xôdus
Zidmlow, [Svxapiror #ôMS] xai sorapès Tupluve Adpos
#ôks Zidorvlos [æa) rar: éxre|Gñval Paciy dyraÿla rèv
hope 55 mr na) Âoxadr æôus Tupluv xal Ea-
GËesa + évraüôa |6pos dort ris Kolws] Zuplas. Tlapdzous
Kohys Zuplas [xd Zldavos péxps] Aomaiüvos orddia g.
A[PABÉA. Merè 3 Zuplar sloly Âpates] #vos, voud-
des, ixxeovres [xai souds Éxorres sayrodaxüy Boo |xnut-
Tor, olüy nai ayôr, xa) Body, na dpubver, xal uéMora
Frac] xa) xaurfhwv* Eors db ai[roïs MGavards xal oyufpra
cSdns, xai | Eos 5 w0A Ad [AAA dpoluata à ueraGéA\ovras
” Toës épxôpois. Kard] re r}v Afyuwron [éxrelveras Àpa£la
Klerpala heyouén, na) Eoriv | év adrÿ x6)[mos ANavirns
sos | &oviw dx sÿs [............... EEw|0er
Srafécons. ............. Ddarrar..........
sons... x...
Éxd/rrwr] Ptolémée mentionne effectivement Éxd:rsa entre Tüpos et
roepats; et c'est probablement r@» Éxdirncy qu'il faut lire ici.
Bfhos| Correction déjà faite par Vossius. Voyez M. Gail, note 634.
KdpunAos | Ce nom se trouve appelé naturellement par le mot dpos qui
Vient après. Quant à l'expression lepèy Ads, elle est suffisamment justifiée
Per Jamblique (de Vit. Pythagor. cap. 3), qui y mentionne un temple,
Sans dire toutefois qu'il fât consacré à Jupiter : AsssopOuetün duennr) üxd
Tevdr Alyvsrlov sopôutur, xaspiérere spocopunodyver roïs Üsd KdpunAoy
252 SCYLAX.
Tù Dosmxdy dpos aiysshoïs * Éy0a éuévaie rà xoXda 6 Ihôæyopas xarà 10
ISPON. Ajoutez à cette autorité celle de Suétone | Vespas. 5) : Apud Ju-
dæam Carmeli Dei oraculam consulentem , ita confirmarere sortes : et celle de
Tacite (Hisior. 1, 78) : Est Judæam inter Syriamque Carmelus. Ka vocant
Denmgns. Voyez encore Orose (vni, 9), et les notes sur le passage de
Suétone, dans l'édition de M. Lemaire.
Zanauives sé] Strabon (p. 1078) suit aussi le même ordre, tandis
que Ptolémée place cette ville avant le mont Carmel. Mais il est facile
d'expliquer comment les navigateurs marquaient d'abord les positions
qu'ils apercevaient les premières; or ïl est évident que le mont Carmel
qui forme un promontioire se sera offert aux yeux de Scylax bien avant la
ville dont nous nous cecupons, et que Ptolémée place au fond d'un petit
golfe.
luxzz] Cette restitution n'est pes douteuse, puisque c'est presque mot
pour mot la phrase de Strabon (p. 1078) : Ekra le... ... .Évraïfa dè
uuÜesoual rives the Âvdponédas éxscres 1$ xires.
Asdponédes | H est cisir qu'on doit lire »Spopédas, comme l'avait déjà
indiqué Vossins, aité per M. Gaïl, note 634.
Unpoizous]| J'ai reporté le point après le mot Evsées, pour commencer
la phrase à Ilapexhous. Je dois avouer toutefois que l'étendue donnée ici
à ln Céléeyrie n'est pas exacte; mais les auteurs anciens varient tellement
aur lee linutes de cette contrée, que j'ai cru pouvoir adopter La disposition
cideseus. Si cependant on supposait que le mot KOIAHE est une corrup-
tion de AETHE, on pourrait lire : éyraÿ0a [pos écri ris ] Zspéas. Iapd-
mous dù vis Zuplas, n.r.À. Les mots suivants dxd Zidusos péyps sont à peu
près indiqués par la distance otddez qŸ', 1,700 stades, depuis Sidon jus-
qu'à Ascalon.
Apafila] La première lettre de ce mot, étant à l'encre rouge dans le ma-
muscrit, indique un titre. J'ai mis À pafia au lieu d'Âpaées, parce que cette
mème lettre À est surmontée simplement de l'esprit doux, au lieu d'avoir
l'esprit doux et l'accent aigu, comme dans le mot  pates.
Mer dé] Ca commencement est rédigé d'après la méthode adoptee par
l'auteur.
ai repas | J'ai complété cette phrase avec le secours de Strabon et en
employant les éments fournis par le manuscrit. Ainsi ce géographe dit:
sopos dyesrres Jpapparer rayrodazdr, et ailleurs xai pdliora xaufAwr.
ipuuara) Dans Strabon : dpuparz uerr6dAlore roîs Éuxopos.
SCYLAX. 255
éattéwers| J'ai cherché à faire entrer le mieux possible dans ia phrase
ces conmasencements de ligne : se rèv Afyvrres et é» aürÿ x6Àxos. Quant à
ce qui suit, il y a trop pou de chose pour qu'on puisse donner à une resti-
tutos L'apparonce de la certitude,
Occupons-nous maintenant du verso, c'est-à-dire de la
p°s° O4, entièrement inédite.
FRAGMENT INÉDIT.
(Page 94 du manuscrit.)
+» Pablas Sà airs, ed Zuplas dplur uéyps oTéLæTOs rod
» ns roro ydp éoriv ÀApa£las 8pos, orddia ar’.
. .pablar Alylarou péxps roù Nefhou- &E 5 Âpa-
nsc. Alyéærioie Pépoy S éPépouaiv Alyi-
ts. Less... del voïs Âpatrr. Afyvrros.
nor Bvos” na) nôdes éy abrÿ
Se nssssssseesssse.. .X@) Baatheior* où rù otéua
ssssss.se soso. .….pürov, vis À pablas
see sos. denses x1° Tpirov
sons ess suse bv- méurror ZeGevu-
esse. ess es... Sa rés xal Ba-
soc. ., sos. xf+ #6douor
soccer osseuses 7 Ovoua
S nrrsssssessss sms sonores ÿ AuGun
sons sons es Où é
S sorcssosessssoresse esse ovANy
sons nsso soso ssume eee e
FN manque ici six ligues.
ss SCYLAX.
RESTITUTION.
Troamions À pables & mècis, dx Zuplas Spies, péyps avé
aeros 05 Neiou roë él» Unawoiy, roëra yép énw Àpa-
Sas 3o0s, rue xr'. |Mert dé niv Àïpa£ias Aïyésrou
séxps roë Neiou js À pds Exorcm]| Aiyéricse Gépor
ps] Lécouair Aiydatias sai uiborra:| del roïe papes.
AÏTTITOZ. Mer % ÂpaËies Afyunrés éorir] Dos,
Garireser, où à atèpa | roù Neo noreuoë Ilplouoiaxér
ons | zporor, vis Àpañias [épos- Serepas Tarov, à S
ous Tasse - rpéron | Mendjoror xai Mésdms môdus + rérap-
row Darserixié» mépearur Zséern]rixdr xal ûdus ZeGér-
suros- uwy Boïros, &]0e nüus xri Galoiaso»- Exror
BeÉsreme ani mis BaiGri lai Édouos [Karorixr xal
Kvorsos mis, Axcbirdoua rôds, Nu] ÿ évoua [Ma-
parie à vis Mapains. H 38 Muom duopés or: rlf A:Gun
Uapazhous Ce mot est amené naturellement par ce qui suit.
Mera dé ris | Je n'ai pas trouvé d'autre moyen de remplir ce commen-
cement de ligne.
xxi sefowre | Expression qui se trouve justifiée par ce qui précède :
Ayusras] La première lettre de ce mot dans le manuscrit est écrite à
l'encre rouge et indique un titre.
Mori dé! Tel est le commencement de tous les articles da Périple de
Seylaz.
ae] Tous les détails qui suivent sont suffisamment indiqués per les
üns de ligues, et l'ordre que l'auteur a suivi pour décrire les bouches du
SCYLAX. 235
Nil est de l'est à l'ouest. J'ai done dû mettre en première ligne Ilnoémos
‘et amener le mot Éasieros. F,
#dus Tanxr] À moins qu'on n'aime mieux lire : Acirepos Tamxdy, xal
Téne sdus Ésoñaxt. L
Css] An lieu de Darwxèv, parce que l'auteur donne plus loin la
méme. s
Boérrmèn ] C'est ainsi que Scylax écrit un peu plus loin; ce qui ex-
pique le séks BoAGrr) au lieu de BéXérim donné par Étienne de
Brunce et par Hérodote.
Mapaërus] On pourrait encore” : Aluvn ] ÿ évapz [Mapebris* IDuvôlrn
sur Boplles vèv Atyurron où | AE.
Les trois lignes suivantes ne permettent aucune restitu-
lion raisonnable. Revenons à la collation du texte de Scylax.
304, 14. Darvxdv — Darvrrixdr
Îid, 15. àmrd Kavarixoÿ — àrd Kavcimou
Bonne leçon, parce qu'autrement l'auteur aurait sjouté ordperos.
305, 1. ZeGermurixs. . . BoGerixdy — SeGervrixs .
BoGrridu
Hérodote (lv. 11, chap. 17) écrit BoAGirivos.
Did. 3. wad Pan — rad En
Voyez Strabon, p. 803.
Thid. 4. Eors SÉMATy. . .médénes —Eonis 08 4 Aly...
sûexss
! L'articie doit être rétabli dévant Afyvrros. Ligne 6, Huet corrige
cumurése en crsodrans. Édition de Vossies, note manuscrite.
Did. 13. orédia ÿv — ordhsa Gr
Philclogiquement parlant , la leçon fr’ doit être préférée à ÿs' qui
ne dgaife rien , et que Vossius a corrigé en ÿs'. Mais ce nombre 65”
(2,300 stades) est besneowp trop fort, et celui de Vossius ÿx’ (780)
256 SCYLAX.
beaucoup trop faible. Dans les manuscrits en minuscules, le 6 et l'e
ont été quelquefois confondus; je profiterai donc de cette observation
pour lire gx’, qui, je crois, est la leçon véritable. Il est clair que Scy-
lax entend compter ses stades depuis la bouche Pélusiaque jusqu'à
la bouche Canopiqne, puisqu'il commence son article suivant, la
Libye, par : Âxd roù Kavwmxoÿ, x.5.À. La correction que je propose
gr’ (1,300 stades) est parfaitement conforme à la mesure donnée
par Strabon (Liv. xvir, pag. 786 et 791) et par Diodore de Sicile
(liv. 1, c. 34). |
305, 15. wepl Eüpoiwns — nepl Eüpoxn
306, 4. Aéyouos dè oi Aly...mpéaymwpos — Méyouar dè
Aly. æpoaycpios
Ou dit également, et dans le même sens, spdoyæpos et xpoo-
Xwpios.
Ibid. 5. ei — Eeiy
Ibid. 6. 0eï» — #Esiv
Ibid. 9. [Apxeras 5 Ai@n]. Âad — Âpyeres à An ed
Ibid. 10. #vos AG — Hvos Avélur
Ibid. 11. dé whoûs cs — dà nAovoür
307, 3. IDivbivos — IDubn
Ibid. À. IuvOlvou — Ievbivoë
Ibid. 7. Aeuxñs àxriis — Asuxiis dxris
308, 1. mi Tuvdaplous — éx) riy Aapéou
Ibid. 2. Tuvdaplos — Tir Aapéwr
Ibid. 3. érpayra pe. . .—lérpéyraror (sic) méyar
Le manuscrit donne le mot néyay en abrégé, pey.; mais il est évi-
dent qu'on doit lire Ilérpayra péyay, et non psydA», comme le voe-
lait Vossius, puisque cinq lignes plus bas il y a : Ilérpes à pinpés.
Ibid. 12. Ândwvle xa) Maresal. — Aidwvla xat IDiareiau.
309, 1. ÂQpodiaiàs — ÂGpodnolas
SGYLAX. 237
309, 5, Koponv. . .Kupron — Kupivnv . … . Kuplon
Ibid. 9 et 13. Koprons — Kvplvns
Étienne de Byzance : Kuprion aus Ans, xd Koprions vie Ÿ Vévs,
A Kupñs mryfs éyymplas. Cette dernière étymologie est confirmée
dinsles Anecdota de Bekker (p. 1173) : Kupi: dore dè épopa xptvme,
#9 fs xal à Kuphvm sd. Theognostus (Cramer, Anecd. 11, p. 101)
Eit Kdpa à xprivn et Nicéphore Blemmide (cod. gr. 1414,f. 4 ».):
Kai ÿ KéXwros Kophon* 8" As nai rd rdv Aaxchvan y yévos- nice
d spoxbrrovres analos rüs Alyérrov, ai Mapuapida eloly.
Ibid 11. Bapxalon — Bapréo
La ville de Libye Bépan s'appelait aussi Trokeuais, au témoignage
d'Étienne de Byzance , de Strabon et de Pline (v, 5); Ptolémée en
fait deux villes différentes,
Tbid. 1 4. ra) yespla — na yupis
Ibid. 15. Aro 58 — Âvns 3
Did. 16. à xiimos. « BaÜds — à xônros. . . Exfès
310, 1. bpyudr — dpyvèv
Tbid, 6. papala , auxdquva — peuiue, ofuva
Ibid. 11. Tedyeipa — Tayeipa
Tafyepaet Tefyaipæse disent également; voy. Strabon (liv. xvnr,
p- 836), Étienne de Byzance, Ptolémée (1v, 4) et Pline (v, 5). Teu-
chire appelés d'abord Araisodessts encore sons le nom de Teuér.
311, 1: NAAMONES — Nasavoves
Ti. 7- Aer Bros Rerspôres — AvElaw Bvos Nacal
Mobves (sic)
Lbid. 8. robrèv 8 pra. | Al robes 8 Barr
+. Anélon
Tbid. %. Maui xollouns — Moral: els 3 nv Zupris
néxps T05 orbparos ded Écnsplèu elon\éovsi mpüroi
238 SCGYLAX.
Hpdxnsios Seïves (leg. Sives)* Exovras dè router Apé-
xavoy, vioos Iloyrial rpeïs* xaxTà roUrwy Aeüxas xahoÿr-
as dy à rÿ noikordry This Züpridos , Ev 7% puy DiAaïou
(leg. Daalvou) Bwpbs* émivlor (leg. éxivuor) Âppouves
(leg. Appovos) dhoës (sic) vis Zvpridos- dd rourou rs
Zupriv. wapoixobrres, ol Maxa) yesmélouois, x.7.À.
Maxa)] Long fragment omis parce qu'un copiste aura été trompé
par le mot Maxal, qui se trouve répété deux fois dans la mème page.
9ives]| C'est sans aucun doute le même lieu que celui qui est ap-
pelé HpaxAgovs sépyos, Hercalis tarris, dans Ptolémée (liv. rv, c. 4).
Apézavor | Voyez Étienne de Byzance, Ptolémée (lv. rv, c. 5) et
Strabon (liv. xvnr, p.799).
speïs | Les trois îles Pontiæ, dont parle ici Scylax, sont probable-
ment les trois mentionnées par Ptolémée (liv. rv, c. 3) sous les noms
de Miovvos vñces, Ilortka vioos et l'aïa yñoos. M. Bischoff prétend
que Miovvos est aujourd'hui Mesurata. Strabon (lv. xvis, p. 799)
parle d'une île nommée Aenesipasta, et située sprès Drepanum : xai
vñoos Alynotsaota éyovoa pére.
Aeÿxas | Ces îles, appelées Aeÿxss et situées dans le voisinage des
îles Pontiæ, sont mentionnées encore un peu plus bas (p. 3:12, 1. 8)
par Scylax qui fixe à peu près leur position.
Bamés | Ce lieu, appelé ilafyou xéan par Ptolémée (lv. rv, c. 3),
est plus connu sous le nom de Pkilænoram ars. On peut voir cet ar-
ticle dans le dictionnaire de M. Bischoff, qui cite un grand nombre
d'auteurs anciens. Sur la carte de Peutinger (segm. vu) les deux
autels sont indiqués avec cette suscription : Are Philenoram. Fines
Affnce et Cyrenensium. Ce n'est plus aujourd'hui qu'un amas de
ruines.
Âppovos] Je n'ai point trouvé dans les géographes anciens de
port de ce nom, si ce n'est dans le Siadiasmus. M. Lapie, dans sa
carte des Itinéraires, non loin de Philænarum are, mais à l'est, donne
Ammoni fonies ou Ammonii fontes, selon la carte de Reichard. Dans
tous les cas, l'Appoyos de Scylax doit être situé à l'ouest de Pkile-
RATUM ar@.
SCYLAX. 259
311, 12. dmehadvouar— dreharant
312,3. dr” adniv —vr adrèr
Ibid. 8. reccdpuv ai et me
céges
La répétition du mot resospas donne au texte plus de régularité
et surtout plus de clarté,
Toid. à 4rûs Kapyndovlos — ris Kapxsd.
Ibid. 15: agp. . .raens — TpdQapa. . , vadrn
313, 2. T'aQdpev — Tpagépor
Ibid. 3. AGporbvau. ‘iudpns — ÀGporhvou Tapilla
FÜus xx) Mpiv mapémhous émd AGporlvou Apépas
Notre manuscrit remplit encore ici ane lacune provenant de la né-
gligence du copiste, dont l'œil s'est reporté sur le mot ASpordyou de
la ligne suivante. Je ne connais pas de ville du nom de Tapas située
sur cette partie du littoral de l'Afrique, À une journée de distance
d'Abrotonm. Strahon (iv. xvit, p. 335) dit simplement : AGpéroro»
ads , nai Aa mvés.
ZE. 7: expÿ Edrrow — puxpÿ Ehérra
did, 11. peuabeov — prualnmdos
Æ ii. 14. Tapie — Tapaysios
14, 1. fuépus hulogue — ipdpa ploeua
üépaé Huieax et iuépa fulsua peuvent se dire également pour
sigoifier La moitié d'an jour.
Aid. 3. 38 rar Kepaivires — 0 aûriv Âcxvtrns
Zid. 6. Odÿov Aérris puxpà nai Apuuns Sarl x6Xm0s —
dou rs puxpäs xa} Apovlris+ or: xÜdmos
Le point peut très-bien s6 mettre avant comme après éorf, Quant
À poste, voyez M. Gaïl, note 708.
Did. 8. Kapasvêris — Kapastrns
|
240 SCYLAX.
314, 10. dvoxhowrépa — duorhororépa
Ibid. 11. évéormmxer...Tprrwvis — évéoriner. pr
Le scoliaste d'Apollonius (1, * 99: et iv, 1312) : Tphroves rpeis
Bovrias , Occoadlas , A6üns.
Tbid. 15. xai Ÿ Ts — na Orer
dras est bien préférable à 6 sis, qui ici ne signifie rien. Cette ex-
pression, du moins, permet de donner un sens raisoanable à la
phrase qui auparavant était inintelligible.
315, 2. Aves — AlGuos
Ibid. 3. nai môdess Tà — xa) xs nd
Did. 9. ASpéunros — ÀSp{umros
Ibid. 10. duspév + — duspür <'
Excellente correction qui rétablit le texte.
Ibid. 13. dulosuws — iplosos
Ces deux leçons sont également bonnes.
316, 6. Didawr — Dorder
318, 2. Ztyor — Zbni
Ziys évidemment a été écrit pour Zhy#, à cause de la prononcia-
tion identique de l's et de l'#. Je préférerais cette leçon Zya à Ziyor.
Ptolémée appelle cette ville Zya et lui donne le titre de colonie :
Étienne de Byzance écrit Zéyafa d'après Strabon, ditil; ce qui est
faux, car dans ce dernier géographe (liv. xvi1, p. 829), on lit Zhye
et non Zfyaba.
Ibid. h. xêus Me... aus — xôdus Mey dy, Apo
Ibid. 6. Âxasun — Âxim Un
Ibid. 8. ratrp écris éQ° Hpaxhéous — raury écri> é@ Hpa-
xalous
Ibid. 13. à à é»— 1 d’ ér
319, 1. Karwrixoù — KaraGou
-SCYLAX. 241
319, 2. dorep y Âcla = Erep Âcia
Leçon qui rétablit le texte des éditions précédentes où on lisait
dv sepaia.
Tbid. 4. duspôv 08', d'—duépar 0 xal à
Leçon excellente et qui doit être adoptée. Sans doute M. Gail, ré-
duit à hyzp@v os’, 3’, ne pouvait expliquer ce nombre autrement
“qu'il l'a fait, c'est-d-dire par Lxxy 1/4 ; mais celte manière d'indiquer
les fractions n'est pas habituelle à l'auteur, et Scylax, pour exprimer
la quatrième partie d'un jour, aurait écrit: xai rérapro pépos dné-
pas, suivant son usage. Voy. l'article -7 intitulé Yap#. On doit donc
lire 0” xa) 3!, c'est-à-dire Lxxiv, au lieu de oe', 3°.
Ibid. 12. Movrloy r6mès — Tovriuv rémos
Ibid. 15. na) xémeipos, x) Eds, nai Spuby — no} x
pos, xa) Ehoièr, xal éplor
Cette dernière variante provient de Ja confusion du @ et de l'O
dans les manuscrits en majuscules, Voyez M. Gail, note 763.
Ibid, 16. Meeaypides — AinsnehiQides
320, 1. do dè— or d8
Jbid, 2. SÉayfüors — éÉaxéwois
Erreur de copiste.
Ibid. 3. KeQnolas — KnÇnolas
Tbid. 11. Ados — Anlôns
32 1, 1. Oviarnpla — Oupuarnprès
Æbid. 6. mowñs, Iocedävos — rois. Mooidävos
Tbid, 12. Képvn — Képvns
3 22,6. Püxos vis doxpiis — Gros vis Néyuns
Dans le mot AOXMHE, le A a été pris pour ün A.
Tbid. 7. dore xevvéy — der À mevtsiv
Même ligue, aa lien de éd» za) dOlxwwres, Huet propose éxä»
32 dphavrre. Édition de Vôssius, note mamuscrite,
242 SCYLA X.
322, 9. yafous — raldous
L'erreur date d'un manuscrit en majuscules où le mot T'AYAOTE
a été mal lu.
Ibid. 12. Albloxes, mpès oùs —— Alôlones æpès ts fes
por elo} dè oùror dè Alôlowes, mpès oùs
Cette petite lacune provient de la négligence du copiste, qui a
été trompé par le mot AMiozes répété deux fois, presque de suite.
323, 2. éxzopasts — éxxépact
Thid. 5. péyioros — peorol
Ibid. 8. xurywvo@épos.. . . xopñras — xwryoro@épor. . . .
xopfras
Ibid. 15. rà xAdopara — rà yàp sAdopara
Le mot ydp est nécessaire et doit être rétabli dans le texte.
324, 12. l'eparorèr — l'spauoèr
Ibid. 15. Tivor — Teivor
Le scoliaste d'Aristophane { Plat. 718) dit que cette fle prodait
beaucoup d'animaux venimeux : Êr cf Téry éfess nai exopsios desvoi
éyivorro. H Tivos Spstrara oxdpoda Pépes” Snpuides doxsï civas.
325, 1. Toù dë ditn Aou — roù dà ditmaovs
Ibid. 2. Pnvaias — Pnvéas
Étienne de Byrance donne les trois formes Pyyy, Pris, xai Py-
aka. Antigone (Hist. mir. cap. 11) nomme la même ile Pypeiz. Le
scoliaste de Thucydide (1, 4) cite deux îles différentes dont l'une
s'appelait Privess et l'autre Pix.
Ibid. 3. Mixovor . . . Muxévou — Mixuvos . . . Muxiyou
Ibid. 5. spoapionidlou puxpÿ Eérrew oraôlos — xpoaps-
atlados puxpÿi éAérrw orad,
Le mot evaë. étant écrit en abrégé peut être pris également pour
crédits ou pour evediwr. Si l'on voulait profiter de la varisnte fournie
SCYLAX. 243
jper notre manuscrit, il faudrait lire : Àsd Jè Muxdyeu Gawhous éx)
vols Mohastious enosllous spospiorides juxpé Eidrre oTädia pu’, en
sous-entendant le mot écrir.
325, 6. æpoapiotidios — mpoapioridos
Ibid. 8. &rd & Lxdpou — dd d bxoplou
Ibid. 11. orddia 6... nd pr) — otddia 6ro'.ur
On conçoit facilement comment orddsa $r0’ a pu être transformé
en ordis $’...r0 par un copiste négligent. Le texte au moins se
trouve rétabli, quant aux chiffres indiquant les stades depuis l'ile
de Semos; malheureusement le restant de la phrase est toujours in-
complet. 11 faut donc lire orddsa 6r0', 2,370.
did. 12: Toù æAOù. . . Étepoy — Toù mAoûs + Érepor
Ibid. 13 et 14. Kudnporr — Kabfpcov
Ibid. 15. Abyolas — Afyivas
326, 3. dd Kapædflov— dx) Képrafor
Ibid. 6. ordûta ddo — orddia do0
Autre correction importante fournie par notre manuscrit. La
leçon véritable est ordäa dv’ ou 4,270 stades, somme totale qu'il
est impossible de faire concorder avec les sommes partielles, parce
que le Périple de Scylax ne nous est parvenu que fort incomplet.
Ibid. 9. évvdrn Xlos — évdrn Xios
Thid. 11. Ke@a%nvla — KeQaXanvia
Les auteurs anciens écrivent tantôt Ke@aïnsy/a et tantôt KeDaln-
vla. Tzetzès (in Lycophr. 791) : Oovxvdlôns els rérrapa QUAa diupet
vis KsPayvlas, Ipwvious, Zaualous, IlaïAeïs xal Kpaylous. Cette
fle était appelée AsPpla par ses habitants, si l'on en croit Antoninus
Liberalis (cap. 40).
Ibid. 12. werrexaudexdrn Añuvos* bxroxaidexdrn — rev-
rexaudendrn Kôs * éExaidexdrn Léxuvbos * émraxaidexdrn
Afuvos : Exrwxadsxdrn
Cette dernière rectification nous montre encore de quelle utilité
16.
284 SCYLAX.
notre masmsserit peut être pour remplir les lacunes et corriger da
une foule d'endroits l'ouvrage de Scylas. En donnant le détail d
vingt îles que l'auteur a rangées par ordre de grandeur, les man
crits, et par suite les éditions, passent du nombre 15 au nom
18. Le texte, dans cet endroit, est actuellement complet, et les il
intermédiaires sont Kës et Zéxus6os.
326, 13. évvreaxasdendre — évvaxaidexdrn
IXIAQPOY ' XAPAKHNOY
ZTAOGMOI TIAPOIKOI.
Meconoraulas ‘xa} Babuhwylas oyxoïyos poa'.
ÂroNamdridos ayoïvos Xy.
Xawwiridos oyoïvos xa' 2.
Mydfas oxoïvos xC'.
KapBadnvÿs 5 ayoïvos Aa.
Mydlas Täs ve Sxoivos A7.
: AGpvalos séeur cuépuara, xal 680), na} seplshous. Ita codex noster
uen designabimus littera À. — * Sic Hudson, oyoëvos »a” À et cod. B,
Rd est cod. reg. gr. 571.—! Kafadivgs À. KagÉaônris B.
| | ?
ISIDORI CHARACENI
MANSIONES PARTHICÆ.
Mesopotamiæ et Babyloniæ schœæni 171.
Apolloniatidos schœni 33.
Chalonitidos schœni 21.
Mediæ schœni 22.
Cambadenæ schœni 31.
Mediæ superioris schœni 38.
246 ISIDORI CHARACENI
Paysayis ! Mndfas oyoivor vn'.
Xoapnvñs ? ayoïvos 19.
Komonvis © oyoïvos vr'.
Tpxavlas oyoïvos E'.
AÂotaGnvñs * axoivor E'.
Ilapôunvis $ oyoïvas xe'.
Âxavapxrinvis oyoïvos xt'.
Mapyiavis oyoïvos X.
Àpelas oyoïvor X S.
Âvabñs ? oxoïvos ve’.
Apayyiavis ® oyoïvos xa'.
Zaxaotaviÿs Ÿ oyoïvor Éy'.
1 Parsayfs À et B. Marsaviñs Huds. — *? Xoapnyis B. — * Komo#yns B.
—4 Âcravnvis À et Huds. Âoraunyis B. — * Napounrfis À et Huds. Ila-
pounvis B.—® oyoïyor »’ À. —7 Âyavor À. Âvaén B. Âvevis Huds. —
* Zapayysavis À, B et Huds.—* Zaxaordyms À et B.
Rhagianæ Mediæ schæni 58.
Choarenæ schœni 19.
Comisenæ schœni 58.
Hyrcaniæ schœni 60.
Astabenæ schœni 60.
Parthyenæ schæœni 25.
Apavarcticenæ schæni 27.
Margianæe schœni 30.
Âriæ schæni 30.
Anabæ schœni 55.
Drangianæ schæœni 21.
Sacastanæ schœni 63.
MANSIONES PARTHICÆ. 247
Àpaywalas L'ayoivos X'.
Onoë cyoïves ovx'.
MEXONIOTAMIAZ KAÏ BABYAONIAZ : ZXOÏNOI POA”.
Aa6dyror rèv Edpdrpy xard à Leyua, nôks doriy
Ârdussa, ckra Aalèpa xopn. Âséye: 8 Ârauslas xal roë
Eppérou sorauoÿ œyolvous y. Efra XdpaË Zracivou 5,
id dk ÉXprwr Âvbeuovolas * #6lus oyoivous e' 5 + ueŸ dy
Kopala # é» Bardyy °, dxlpœua, ayoïvos y. Év debioïs ray-
sms Mayvoloppa Adip39 7, bylpoua na) xpiyn, éE fs épdouais
oÙ dyyxoipros, ayoïvos s'. Efra KommoiuG6nha 5 Eyfpoua-
rapañher 8 xorauès Blnya, cyoïvos S'. Efra Âdayua ?
bxVpoua, orabpès Baoiuxès, dyoïvos y * ue” dv Type
1 Aseywoias À et B. — 3 BafuAÿros À et B. —5 Xépaxa oldov À. Xapa-
seeidov B. Xapaxosactrou Huds. Xépaxa cidou Hæœsch. —t Àyenovala
À. —® gyolsos &” B.—" Berdyy B.—7 Adüpip À. Avüpnô B. — ® Koui-
cSaa B. — * Âdaua Huds. |
Arachosiæ schæœni 36.
Schænorum summa 858.
MESOPOTAMIÆ ET BABYLONLÆ SCHOENI 171.
Transeuntibus Eupbratem juxta Zeugma urbs est
Apamia; deinde Dæara vicus. Abest autem ab Apamia
et Euphrate fluvio schœnis 3. Dein Vallum Spasini,
urbsque Anthemusias penes Græcos schœni 5; post
quam Coræa , in Batana sita, castellum, schœni 3. Ad
dextram hujus Mannuorrha Avireth, munimentum et
fons, unde potum habent indigenæ, schœni 5. Deinde
Commisimbela -eastellum, quod præterfluit amnis Bile-
cha, schœni 4. Dein Alagma, locus munitus, mansio
248 ISIDORI CHARACENI
aôRSs ÉNAnvis, Maxedéver xrloua!° strass d° x) Béayya ©
rorapoë, oxoïvos y. Eïra Nixn@épor wap Eü@pdrns xé-
As EAnvis ©, xrTioua AeEdySpou Baoihéws , cyoivos s'-
Eve» rapanorapla TaAaGald, xœu Epnuos, oyoïros d'.
Efra Xovédyn * xoun, oxoïvos ® a + Evdes GiNdda Mig-
pada, oraluès Baciuxds, cyoïvos d'. Elra Bacraeia °, Àp-
Téadas ispèv, Aapelou xrioua, xwuémous" évraüla Zeus-
péuudos écrt dimipuË, at Moss méÇpaxtas à Eïpdrns, va
oTevoxwpoluevos Unepx}ièn Ÿ Tà media * Sépous érros
| vavayeï rà hoïa. Era ÂXay xuuémons, oxoivos d'* Évôer
Biüvaÿ ?, Àprépados iepèv, oxoïivos d'. Eira Dakya xoux
mpès 1@ EüQpdrn * Aéyoiro d' &y ENAnmiOT! * perozwpisèy,
1 xrñpa codd. et Huds. — ? Béya À. Baerya B.— Après zoûis B.
— ! Xoup6ari À et B. — 5 cyoivos a’ male B. — * Saouer À. — ? ÿrep-
xAtèe À et Huds. ésepxin vd mudia B. — * Bnoris B. — * H\Agmor
ue” éxwpirdy B.
regia, schœni 3; post quam Ichnæ, urbs græca, a Ma-
cedonibus condita, quæ ad Bülecha fluvium sita est,
schœni 3. Deinde Nicephorium ad Euphratem, urbs
græca, condita ab Alexandro rege, schæni 5; inde est
ad fluvium sita Galabatha, vicus desertus, schœni 4.
Dein Chubana vicus, schænus 1; inde Thillada Mir-
rhada, mansio regia, schœni 4. Dein Basilia, Dianæ
fanum, Darii ædificium, vicus muris cinctus ; illic Semi-
ramidis fossa est, et lapidibus obstructus est Euphrates,
ut in arctum coactus inundet campos ; æstate tamen
[ propter exundationem] naufragia fiunt. Dein Allan,
vicus munis circumdatus, schœni 4; deinde Biunau.
MANSIONES PARTHICÆ. 249
Oxoisos ç'. Àsd Âvroyslas ! dus roirou oyoïvos px'* év-
Tebbes dà és) Zelsdnesas ? sr mpès 7$ 5 Téypidt oyoïvos p'.
Mapdussres à rÿ Dayg* moubroïs Nabayàb, xl rapapier
adri» morapès ÀGodpas, ds énGdes 5 els rè» EïQpérur :
dusôer Gibalyes 5à orparbxela © els niv ? xarà Popalous
æépay. Eha Âciya soin, cxoïvos 8 + Evbe Aoûpa Nixdyo-
pos nôks, xrioua Maxsdéror, dard 0 ÉXfre Edpwros
æasîras, oyoivos.ç. Efra Méffay byüpoua, xwuérons,
Gr{oivos s'. Ekra T'as * s6us, ayoivor e. Efra BnasoiGt-
G)ada o, ayxoïvos €. Évôer vñcos xarà rdv EÿQpdrnr, oyxot-
ao! Ç'.* évraïla ydèa fs Dpadrou où droo@dEayros Ts #aX-
Duxldas, ÿ % Tipsddras !! Quyds dv sloééadev. Elra À vabo
1 Ayrsoylas B.—? excuses À. — 5 50 Tiypids À. — 4 ÉPdirya À, B
@t Huds. —" éx6ddes Hads. — * orparézuda À. — 7 els 0 B. — 9 Tid-
Sir B. —* ByconGRaade À. BrAcorÿ6Adda B. — 10 05 À.— 11 Tnpiddrns
À, B et Huds.
Dianæ fanum, schœni 4. Deinde Phaliga, vicus ad Eu-
phratem , qui græce quidem nuncupetur autumnale,
schœni 6. Ab Antiochia usque hunc locum schœni 120;
hinc vero ad Seleuciam, quæ ad Tigrin, schæni 100.
Phaligæ autem adjacet Nabagath, vicus mœnibus muni-
tus, quem præterfluit amnis Aburas, irrumpens in Eu-
phratem : illic transeunt exercitus ad Romanorum trans
Euphratem regionem. Dein Asicha vicus, schœni 4;
inde Dura Nicanoris urbs, a Macedonibus condita, a
Græcis autem Europus appellata, schœni 6. Dein Mer-
rhan casiellum, vicus muris cinctus, schœni 5. Deinde
Giddan urbs, schœni 5. Deinde Belesibiblada, schœni 7;
250 ISIDORI CHARACENI
vos aurè ne Ecfpdrer orddia d'- ée ÿ aus, ayoïses J'-
o$° de Odabods ! viaos xard rèe El@pdre, ble ydla
Dés, oxoivos L' 1. Ekra larrecéaedes 5, eyes €.
Eire Âstaous, 02 doÇadsiriles suyal, cxsion «'. És-
er Becyydra * sôlis, év ÿ ispèo Âripyass *, oyemes €.
Era Nedsous sapà rè» Etfpérer, opoivcs 6°. Ésôe» e-
Cdyruw rèr EiÇpdrus nai Nappihyas * ini ZsAmieeer sr
apès 1ÿ ? Téypils, oxoivo 9'. Â yes rave Mecozoragle
æni Bafwswie - na) slot cad Lavyperos &ype Zohesasies ©
RO pou ?.
Ésredfes épyeves à Âsoemärs, ris xevéyes oyoivovs
AY. Éxes à mûpas, év als ovabpès, mêde à Erida À
1 ÜasBois À et B. — ? oyeises C’ À et B.— 3 à Zeyryossedas À — ! Be.
ctxurss B.—" Àstpyas omis. B —* Nepnéyar Huds. — * spès rù Ti-
7prûs À — Zcsuues B et Huds. —* syeïvo: pes” À et B.
dein insula in Euphrate, schœni 6; isthic gara erat
Phraatis, qui pellices jugulavit, quo loco irrupit Tini-
dates exsul. Deinceps Anatho insula in Euphrate, sta-
dia 4; in qua urbs, schœni 4 : post quam Olabus insula
in Euphrate, ubi gara Parthorum, schœni 12. Dein
Irannesopolis, schœni 12. Deinde Aeipolis, ubi bitu-
minosi fontes, schœni 16. Inde Besechana urbs, in qua
fanum Atargatis deæ, schœni 12. Dein Neapolis juxta
Euphratem, schœni 22. Inde transeuntibus Euphratem
et Narmalchan ad Seleuciam Tigridi adpositam, schæ-
ni 9. Hacusque Mesopotamia et Babylonia; sunt autem
a Zeugmate usque Seleuciam schæni 171.
Hinc incipit Apolloniatis, quæ continet schænos 33.
MANSIONES PARTHICÆ. 251
Téurre 1° di péons à ravres ? feï morapds Z{Xa. Elo) dè
4 cbrèy dxd Zékeuulas cyoîres 1. Nô» pévros À môds
suites Xaddonp.
Évreü6es à Xadowtres 5, oxoïves a * dv ÿ xüpuas &', êv
«kb orabnès, nés SG Davis Xdda, ded Ts AroNanid-
redos dxboyovos'ss. Era dxéoyosvos s, bpos à xadeïras
Zéypos, Erip bplu rh Xeno © xaper aa) Ty rüv
Mado 5.
Évreoes Mydla ° , ris xaréyes oxolyous x6' 7, H dpxr
arüy na) yoipa Képiva, év ÿ xüpos €, êv als oTabuès,
æmêus dù oddeula Ÿ.
Évreïder KapGadny?, ris xaréyes oxolvous ° Aa’. Év %
1 Aprdgsia À et B. —* 3 abrite À et B, — © Xakwyhrns À. — {Kad
9 À. — 5 Miduy À. — * Mudela À. — 7 cyolyovs xa’ À. oyolyns x6” B.
—! oddcpia- sûus 38 Bérresa sic À et B codices, qui intermedia omittunt.
— * eyolvos B.
Habet autem vicos, in quibus mansio, atque urbem
græcam, Ârtemita, quam fluvius Silla mediam perla-
bitur. Ad ipsum vero a Seleucia schæni 15. Nunc au-
tem urbs appellatur Chalasar.
Hinc Chalonitis, schœni 22. In qua vici 5, ubi man-
sio, et urbs græca Chala, ab Apolloniatide schœni 1 5.
Dein $chœni 5, mons qui vocatur Zagrus, disterminans
Chalonitida regionem et quæ Medorum est.
Hinc Media, quæ continet schœnos 22. Incipiunt a
regione Carina, in qua vici 5, ubi mansio, urbs vero
nuila.
Hinc Cambadena, quæ continet schœnos 31. In qua
252 ISIDORI CHARACENI
xpuos €, dy als orabpès, sôMs dé Barrava x” Épous xe:-
Évreüde À Mnôla à de, apoïro: An'+ xx) dpyerou etôès
xôAs Koyxo6dp ! + Evba À prépios iepèr, oyoïvos y'. Efra°
Makividuas °, 8 dors reAwmor, oyoivor y. Era els Âda-
yidvavra *, Baolhesn vüy dy Bardvois, à Trypdyms 5 & Àp-
pévios xabeïhe, oyoïvos d'. Efra ÂroGdrava, parrpémohus
Mnoias 5 xa} OnoaupoQuAduos xa] iepèy, éxep Âvabridos ? -
de) Odouoiv” oxoivos 16° 5. Elra és tpeïs aûpas, éy als
otabués.
Évreïde» Payiayn ° Mnôla, oyoivos vn'. Ér ÿ xüpau r,
môdeis O8 &'. Amboyoivos L', Pdya xa) XdpaË, dv psylors
1 Koyxd6ap B. — ? Iterum septem verba omisit À , id est ab Eke us-
que ad oyoïvos y.— 5 Bar&ypdSas B. — + ÂSpaxdyasra À et B. — 5 À»
yparñs À. Àyrypdyms B. — + Mydla À — 7 Âvatridos B. — # oyoives 6”
AetB.—" évreïer dxd Mudlas cyolys- éy ÿ À et B. Évreides Marsarè
Mandia Huds.
vici 5, ubi mansio, atque urbs Baptana monti impo-
sita; ubi Semiramidis statua et columna.
Hinc Media superior, schœni 38; statimque ab initio
est urbs Concobar, ubi fanum Dianæ, schœni 3. Dein
Maziniaman, quod telonium est, schœni 3. Inde ad
Adragiananta, regiam Batanensium, quam Tigranes Ar-
menius evertit, schœni 4. Dein Apobatana, metropolis
Mediæ et gazophylacium et fanum Anaïtidos deæ, cui
semper sacrificantur, schœni 1 2. Deinceps sunt tres vici,
in quibus mansio.
Hinc Rhagiana Media, schœni 58. In qua vici 10.
MANSIONES PARTHICÆ. 253
1 xerà nv Mnôlar à Péya. Els Sà my Xdpaxa ! rpüros
Barieds Doadrns ? rods Mapdous Gaicer 5 + Écriv Ünd rd
bpos, à xadeïres Kdomios *, d@ où ai Kdomias mu.
Évreü0es Ürepédyres rès Kaomias © mÜhas éoriv aÿhdy,
x à Xoapny}, axoïvos © 40. Ér ñ Ârdusia ? rôus, émé-
oxovos À * xüuas à d', év als orabués.
Évreÿdes Kopionv) 8, axoivos vn. Ér à xp n', év als
crafués * xôAs dè oùx ÉoTis.
Évreïe» Ypxavla, oyoïvos E. Er ÿ xôuos ia, év als
oralpol.
Évreïder Âora6nv) ?, ayxoïvos E'. Er 3 xûuau 16", Ev als
orafuol- nôêkus 3 Âocadx, é ÿ 10 Àpodans mpüros (a-
1 ris Xdpaë À. —* Opdymns À et B. — ? dxnoey À. — * Kérrios À. —
S Kaoxiou x6has À et B.— *‘Xoapnyà oraôués * éy ÿ À. Xoapnyi: év ÿ B.—
7 Âsapia À.—t Kôun Zimoy À. Kôpn Ziyn B.—* Adorautyn B.— 19 êy & À.
urbes vero 5. Rhaga et Charax, schæœni 7; quarum Rhaga
maxima omnium in Media. In Characem rex Phraates
primus transtulit Mardos : sita est sub monte, qui di-
citur Caspius, a quo Caspiæ portæ.
Hinc transeuntibus per Caspias portas convallis in
longum porrecta et Choarena, schœni 19. In qua Apa-
mia urbs, schœni 4; vici etiam 4, in quibus mansio.
Hinc Comisena, schœni 58. In qua vici 8, in quibus
mansio, urbs vero nulla.
Hinc Hyrcania, schœni 60. Tbi vici 11, in quibus
mansiones.
Hinc Astabena, schœni 60. In qua vici 12, in qui-
bus mansiones; urbs etiam Asaac, ubi Arsaces pri-
254 ISIDORI CHARACENI
oùeds dxedelyÜn, nai QuAdrrsres évraïla süp &üdyaror
Évreüer Ilapunv) !, axoïvos xe'. Er ÿ ? Savoy Îlap-
Oalrioa à nds, éxéoyoivos ç'* Év0a Bacihuxal raQai + Ëx-
Anves d Niouay Aéyovair. Efra l'dap © xéls, duéayosvcs
c'*. Efra $ Zipax © xôds, daloyoivos &'. Koïuas dè oùx
Eyes my puûs, iris xadeïtas ZaQpl.
Évreïer Âmavapxremnr) 7, oxoivor xt. Er ÿ és
Âravapxrixf 8, Eïra Payaÿ néks xa) xüuæ dde.
Évreü0ev Mapyian), oxoïvo X. Évda Âyriéyesa à xadov-
uéyn Avudpos* xuas dà oùx elotr.
Évreÿler Àpesa, ooïvos X'. Évôa Kavddan * æêks, wa)
1 Ilapouiyn À et B. — 2 À Zaiw» À. H ZauAdr B. — 3 l'éfap À. l'afip
B. —4 dxdoyoives €’ À. —5 Efra Zipox xéûs dxcoyoivos € omis. À. —
‘ Zpäx Huds. — ? Asavapxrintyns À. —! Âsaapxruxé À et Huds. —
* Kéydaxoy À et B.
mus rex creatus est : atque ibi servatur ignis pe-
rennis. |
Hinc Parthyena, schœni 25.1In qua Sauloe Parthau-
nisa urbs, schœni 6; ubi sepulchra regia : Græci vero
Nisæam appellant. Dein Gadar urbs, schœni 6. Deinde
Siroc urbs, schœni 5. Vicum unum duntaxat habet, qui
dicitur Saphri.
Hinc Apavarcticena, schœni 28. In qua urbs Apa-
varctica. Dein Ragau urbs et vici duo.
Hinc Margiana, schœni 30. Ubi Antiochia, quæ di-
citur ÂArida; vicos autem habet nullos.
Hinc Aria, schœni 30. Ubi Candace urbs et Arta-
MANSIONES PARTHICÆ. 255
Aoraxaas rôMs, nai Ânebiydpera h Àpelors * xüuau Où
Tégoapss.
Éyreïôey sde» ! ycipa ris Âpelas, oyoivos ve. Év #
rélus psylorn Dpà, xal Bis nôds, xai l'api ? môdus, xai
Nioi 5 æéAs" noun dè oùx Ectir.
Évreÿ0es Apayyiavn, cyxoivos xx. Éva mods Tour,
x} Kopèx © môds.
Évreÿder Zaxaornv) $ Zéxur Exvlôv, À xa) [lapaira-
x) 7, oxoivor Ey'. Év0a Bapdà nés, xai Mir môdus, xai
Ioaxerrt mOs, xai ZryQn ms * ÉvOa Baolheix Zdxwr,
xa) sAnclov ÂeEdydpesa rés, xa) rAndlor AeEuydpémonus
séus % : xuos Où &E.
1 yat B. — 1 Tdpis À. api B.— 5 Nin B. — ! Évreÿdes ,’ Apayy. À.
—* Oüxopdx B. — * Saxacréyn B. — 7? Uparraxiyn Huds. — ? Ilxaxéy-
n8B.—* ss omis. B.
cauan urbs, et Alexandria apud Ârios; vici etiam qua-
tuor.
Hinc Anabon Âriæ regio, schœni 55. In qua urbs
maxima Phra, et Bis urbs, et Gari urbs, et Ni urbs;
vicus autem nullus.
Hinc Drangiana, schœni 21. Ubi Parin urbs, et Co-
roc urbs. | |
Hinc Sacastana Sacarum Scytharum, quæ et Paræta-
cena, schœni 63. Ubi Barda urbs, et Min urbs, et Pa-
lhcenti urbs, et Sigal urbs; ibi regia Sacarum, prope-
que Alexandria urbs, nee procul Alexandropolis : vici
etlam sex.
256 ISID. CHARAC. MANS. PARTH.
Évreÿder Apaywola, oxoïvor Xc'. Taÿres dà ol Ildp4k
duo) Aevwois xadoüoir* Év0a Bidr xôlus, xa) Dépozæya
zôus, xa Xopoyoàd méls, xal Anumrpiès «és. EF
ÂxeËardpbmons unrpémous Âpaywolas- Eor: 3 Bmvis
xa) mapappeï ariy rorauès Àpayorrés 2, À xp: ToUrou dati
dad 7ÿ IldpOwv dpyÿ à xopa.
1 Pdpoura À. Dépozyya B. — ? Apdywros B. — * écris vüe Ilépôa
émxpéréss À.
Hinc Arachosia, schœni 36. Hanc autem Parthi In
dicam Albam appellant : ubi Biyt urbs, et Pharsag
urbs, et Chorochoad urbs, et Demetrias urbs. Dei
Alexandropolis metropolis Arachosiæ; græca est urbs
eamque præterfluit amnis Arachotus. Huc usque regi
est sub Parthorum imperio.
NOTES
SUR ISIDORE DE CHARAX.
Page 245, ligne 1. — Îoidépov] Dans le manuscrit, on lit pour titre :
Aünvalou sékewvy oxéupara, xai 6doi, xai xeplxdous. Cet opuscule n'est
point d'Athénée, mais bien d'Isidore de Charax; comme il en est ques-
tion dans Athénée (Detpnosoph. 111, p. 93), c'est peut-être ce qui a donné
lieu à l'erreur du copiste.
Ligne 2.— Zraôuol] «Le nom de Stathmes, dit M. de Sainte-Croix
« (Acad. insc. vol. L, p. 85), pourrait se rendre par celui d'ifinéraires, si
«les Romains ne l'avaient traduit par celui de mansiones, qui signifie pro-
«prement glles, comme Nicolas Bergier l'explique très-bien. Ces stathmes
«sont les caravanserais des Orientaux. Les anciens rois de Perse en avaient
«établi depuis Sardes jusqu'à Suze, suivant Hérodote. I y en avait aussi
«dans toute la Perse , et c'étaient ceux qu'a décrits Amyntas, qui nommait
cles endroits où ils se trouvaient, ce qu'Hérodote a négligé. Les Parthes,
«à l'exemple de leurs prédécesseurs, mirent des stathmes sur la route
«principale qui servait de communication entre la Parthienne, le berceau
«de leur nation, et la Mésopotamie, le siége de leur empire. Isidore nous
«a laissé les détails de ces derniers, dont la comparaison avec les autres
«aurait fourni beaucoup d'observations, si le temps ne nous avait pas
senvié l'ouvrage d'Amyntas. Suivant Hérodote, les stathmes d'Arménie
«étaient garnis de troupes pour les défendre contre les incursions des
«peuples voisins. De même les Parthes avaient élevé des forteresses ou
«des retranchements pour garantir leurs stathmes, qui, étant voisins de
‘l'Euphrate, se trouvaient par là exposés aux insultes de leurs ennemis. »
Ligne 3.— Mecoxoraulas| Philostrate (de Vit. Apollon. Tyan. 1, 0,
b. 24) : Tnr dé rôv sorauüv uéonv à Tiypis éxoQaives xai Ô EüQparns,
Péoyres pèy éE Apperias nai Tabpou Afyovros* repi6dAhovres dè Hrerpoy,
x ÿ xai mdAess pèy, T0 dè sAeïoroy xüpu. Voyez Saumaise { Exercit. Plin.
P. 1228, A). |
17
SUR ISIDORE DE CHARAX. 259
Æsylrravor. Wesseling, dans ses notes sur ce passage de Diodore de Si-
le, cite Étienne de Byzance comme donnant la ville Baylorass et le
mont Bayloraves; je n'ai point trouvé cette citation dans le géographe
syrautio.
Page 246, ligne 1, — Payiavñs] C'est à tort qu'Hudson veut ici lire
ÆMtaravis, au lieu de Parisvis donné par le manuscrit. Ce dernier mot
st vne corruption évidente de PATIANHE dont le Laura été pris pour
mT.
Ligne 3.— Xoupnvis ] Ptolémée (vr, 5) Xopoawi, Strabon (xt, p. 514)
apmm. Hudson croit que c'est le Choara de Pline (vr, 17); mais il se
trompe. Voyez la note du Père Hardouin sur ce passage.
Ligne 3. — Koonvis] Strabon (x1, p. 528) écrit Koiomvi, et Pto-
Jémée (vr, 5) Kopivoivi.
Ligne 4. — pxavias] Agathémère (Geogr. 11, 6, pe 44) : Éot dë ris
Mndias rpès dvarokäs xal rapà rv Opévuuor Sdaraus à Ypxavia, Ürd dè
Taérnv à Haphis.
Ligne 5.—Acramvis] Hudson cite un autre manuscrit donnant Aÿ-
Grass. Ptolémée (vr, 9) Acra£nsoi (Palat. Acrañnoi); et ailleurs (v1,
17) Sraviipos (Palat. Aoraënvoi). Je pense qu'il faut lire Acra6nvoi dans
les deux endroits, ainsi que dans Isidore de Charax Acra6nvis, au lien
d'Aoravmsis, les deux lettres & et » se trouvent confondues très-souvent
dans les manuscrits en minuscules, parce qu'elles s'écrivaient à peu près
de même à une certaine époque du moyen âge.
Ligne 6. — Iaphvmwis] J'ai eru devoir corriger Ilapoumvis qui est une
corruption évidente du mot IAPOYTHNHE dans lequel le © a été pris
Pour un ©. Voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 241, E).
Ligne 7.— Aravapenxnvie] Piolémée, Aprmvà, et Pline (vr, 18),
Apavortene. Justin (xtx, 5) ne parle que de la montagne de ce nom : Ur-
bem quoque, nomine Daram . in monte Zapaortenon condit. M. Bischoff cite
aussi la Tabul, Agathodam. où on lit Parauticene.
260 NÔTES
Page 246, ligne 8. — Map}savñs| Agathémère {Geogr. 11, 6, p. 44; :
Dur dé r5 péypis Îndss dpovs Zxvbig vréxerrus dxd düotus àpyôpess
Mapysard, civa Xoy ar, elra Eaxia. Kai écrir vd rèr Mapysavèr às àx'
draroh@y vis Ilapbias à Àpis.
Ligne 10. — »a6%s] Plus loin cette contrée prenant le nom de Âss-
Ewr xSpa, j'ai cru devoir corriger Âva6s, au lieu d'Âreväs donné per
Hudson.
Ligue 11. — Apzyysavis! Les Zarangae et les Drange étaient le mème
peuple. Pline écrit Sarange. J'ai préféré la leçon Apayysw3s, parce
que plus loin, au détail de ce pays, l'auteur écrit ainsi Agathémère
(Geogr. 11, 6, p. 44) : Efra r5 mèr pig sapauixes oùoy Gacaures à Apa) -
>1a»#. Voyez la note d'Hudson, et Saumaise (Exercit. Plin. p. 1190, A).
Ligne 12. — Zaxaorwväs] On peut consulter M. Bischoëf, à l'article
Sace.
Page 247, ligne 1. — Àpayaoias | Hudson cite un manuscrit qui donne
Tpaxwaias. Voyez Strabon (x1, p. 516), Pline {v1, 23), et Étienne de By-
zance qui nous apprend que cette contrée portait aussi le nom de Kaxfir.
Ligne 2.— oxoïvos wws | «Les pcccaciv.M. d'étendue en longueur
* donnés par Pline à tout l'empire des Parthes, dit M. de Sainte-
«Croix (Acad. inscr. t. L, p. 86), sont une erreur de copiste; on ne
. pourrait les évaluer qu'à 314 schœnes 3'4 : or Isidore compte en lon-
+ gueur 858 schœnes depuis Zeugma sur l'Eupbrate jusqu'aux rives de
l'Ochus, limites septentrionales de l'Apauarticène, et depuis ce peys
+ jusqu'aux confins de l'Arachosie, non loin des bords de l'Indus; calcul
* qui s'accorde avec les distances que nous offrent les meilleures cartes,
«entre autres celle da célèbre d'Anville, Orbis vetenibus notns. »
Ligne 4. — Ev®pdrn»] Ce fleuve, selon le Pseudo-Plutarque (de Fin-
riis, p. 39) porta successivement les noms de Midos, Zapdydas et Etgpe-
ns. Dans les Bollandistes (de Salamane Silent. 23 jan. p. 490), il est
question d'un bourg appelé Capersana, et situé sur la rive droite de l'Eu-
phrate : Est quidam ricus ad eccidentem flurti Euphratis, ipsi ripæe imminens :
tocalur autem Capersana.
SUR ISIDORE DE CHARAX. 261
Page 247, ligne 4. —Zeÿyua] Dans un autre manuscrit cité par Hud-
Son, Zdypua.
Ligne 5. — Âxdusia | Cette ville était située sur les bords de l'Euphrate
æt en face de Zeugma, comme la place d'Anville.
Fbid. — xôpn] Sur la distinction des mots x@un, xœudmos et mods,
voyez Saumaise (Exercit. Plin. p. 1227, B).
Ligne 6. — XdpaË Exaolyou] M. de Sainte-Croix (Acad. inscr. tom. L,
p- 92) reproche à Hudson, en termes assez peu mesurés, d'avoir corrigé
Xdpaxa Zldov, donné par les manuscrits, en XäpaË Eraokvou. Il cherche
À justifier cette dénomination , la chaussée de Side, prétendant qu'elle vient
da surnom qu'on donnait à Antiochus VIL, à cause de son goût pour la
chasse (Plat. Apophth. t. IT, p. 184). Malgré les raisons qui semblent
militer en faveur de l'opinion de M. de Sainte-Croix, je pense que XapaË
Esaotyov est la véritable leçon. En effet, et M. de Sainte-Croix n'a pas
fait cette observation, pourquoi Isidore mettrait-il ici un accusatif Xdpaxa
Efdov, tandis que partout il met le nominatif ? Il y a donc évidemment
we erreur, et le premier mot doit être XdpaË; reste ensuite une syllabe
qu'il faut combiner avec le mot suivant, qui est sans doute Exaoivoy,
comme l'a conjecturé Hudson. Pourquoi M. de Sainte-Croix veut-il 44'il
ny ait eu qu'une seule chaussée portant le nom de Spasine ? Pline dit
que l'on avait établi des digues pour contenir l'Euphrate; rien ne s'op-
pose à ce qu’une digue portant le nom de Spasine fût située non loin de
Zeuyma, ainsi que M. Reichard l'a placée dans sa carte : telles sont les
Fossæ Semiramidis, situées dans différents endroits.
Ligne 7.— Awepovoids | Tacite ( Annal. vi, 41) justilie cette ortho-
graphe : At Tiridates volentibus Parthis Nicephorium ct Anthemusiala, cæte-
rasque urbes, etc. Piolémée et Ammien Marcellin {x1v, p. 7) écrivent
Anthemusia.
Ligne 8.— Bard»n| Étienne de Byzance : Éor: xai Baraya RpÔs TŸ
Epparr.
Ligne 9.— Mayvoÿoppa] Ilæschel prétend avoir trouvé Mavoudopba dans
un manuscrit de la Bibliothèque Palatine, et Mavuÿoppa dans un autre.
262 NOTES
Page 47, ligne g-3à ] On lit Apdovavoi éyyépeos, leçon évi-
demment fautive, it consulté par Hudson.
Ligne 10. — Koppoig6faal L'éditeur cite un manuscrit pelatin qui
écrit Ropmonpla, et un autre Beciggus.
Ligne 11. — a] M. Bischoff donne aussi pour variante Baye.
Ligne 12.— orafpès faoñumds] «Les Parthes, comme les Perses,
«distingusient les stathmes royaux, destinés à recevoir leurs souverains,
… «d'avec les stathmes ordinaires. Peut-être les premiers étaient-ils moins
«éloignés les uns des autres que les derniers, surtout dans des pars fort
« peuplés. comme la Mésopotamie. » A. de Sainte-Croix (Aced. iascr. t L,
p- 85). Le même écrivain ajoute en note : « Deux de ces stathmes étaient
«remarquables dans cette contrée, l'un à {lama, par sa forteresse, et
«l'autre à Myrrheda, par son palais et un temple de Diane : voilà ce qui
«aura engagé Isidore à en faire mention, négligeant de parler de tous les
«sutres, que rien ne distinguait. Par là il nous a privés du moven de
«comparaison. Au reste, l'usage de ces stathmes ou maisons rovales
« ctait fort ancien, puisqu Hérodote rapporte que les généraux de Danus,
« fils d'Hystaspe, ayant pris Érétrie, dans l'Eubée, ce prince en fit trans-
« porter les habitants à Ardericca. au pays de Cissiam, son propre stathme.
cér oraîuÿ éwvroÿë (lib. vi, c. 129, etc.). Les stathmes ordinaires étaient
«de simples caravanserais ; et les royaux, des espèces de palais répandus
«dans toute l'Asie (Hérod. liv. v, chap. 52).Voyez la remarque de M. Lar-
«cher, t. IV de sa traduction de cet historien, nouv. édit. p. 229.»
— Jyrui Dion Cassius (xc, 12) : Hrriôm re sepi lywias, reïyos
rs oÿrw xadovperor. Dans Plutarque | Vita Crassi, 25), où il est question
de la mème localité, on lisait autrefois eis loy»is ; mais dans une nouvelle
et excellente édition de cet historien, M. Schæfer, t. II, p. 150, lig. 16.
a fait imprimer ais fyr2s, en adoptant la correction de Coray. M. Letronne
(Epist. Holstenii ed. Boisson. p. 455) lit xréopa au lieu de xrÿpna; j'ai
suivi cette judicieuse correction.
Page 248, ligne 5.— Xov6aya] C'est ici le Doupaya { cod. Palat. Xos-
pasa) de Ptolémée {v, 20). Hudson donne encore deux autres variantes :
Xovppard Hæsch. et Gorpumrn cod. Herv. M. Reichard a mal placé cette
SUR ISIDORE DE GHARAX. 265
station dans sa carte ; elle devrait être
Galabatha.
isfet non au-dessus de
Page 248, ligne 5. — @XAdda Mippéäa] sépare ces deux mots
par une virgule, el par cela même en fait deux positions différentes. Mais
je crois qu'ils ne font qu'un seul nom Thillada-Mirrhada , d'autant plus
qu'une senle distance est indiquée par l'auteur. Mirrhada n'est peut-être
qu'un mot pris dans une acception qualificative dont on trouverait la ra-
Sine en persan.
Ligne 6.— Baoñeis] Je pe Atrairement à Hudson, que ce mot
Stün nom propre, dontlaq lion est plus loin, xopéros. e
Ligne 7.—Zempduéos| Si ; différents travaux de Sémiramis, tant
à Babylone que dans toute la c voisinante, voy. Strabon (xv1, 737).
Ligne 10.— wawy#t] Dans | muscrit cité par Hudson on lit : nés.
a dues Ar (fort. ar) #32
Ligne in. —Bvaë] Neser ? pas le Bedva (cod. Palat. Bedra) de
1}
Ibid. — Déuya] Étienne de wycance : Dikya, um péon Sexcvnelas
hs Uieplas, mai vis év Mecororaulg- Àpjiavds ëv 1 Haptixär. Dans Pto-
Aémée, cette localité prend le nom de Dépya.
Ligne 12. —peromwpvèr] Bochart (Geogr. sacr. Il, 14) préfère peod-
æopor, correction qui s'accorderait avec ce que dit Étienne de Byzance :
À 32 Ddya, yAdaon +ÿ Émrqupiy rù péoov dmroï.
Page 249, ligne 3,— Sexedaerar] Afin d'être distinguée des autres
Séleucies, cette ville prend le nom de Chirchaselencas dans la vie de sainte
Sira(n* 2 Bolland. 18 mai) : Ëx rdeus pèv yàp dpuëro Xipxacekeéxou
Xeyouéms. La même vie (n° 12) mentionne aussi Alvaca, ville de Médie,
appelée Axoéaxa par Ptolémée, ét dans les environs une autre position du
nom de Rhesancusadon : Toÿ dè Paminéæs êx ro Axovaxä dvayophoavros
els rémoy Reydpevos Pecavxo ndduv, ».7.X. — N° 17 : Bareÿ, 5ÿ dx roù
Aacoupäy xriuxros ro Bryap
264 NOTES
Page 249, ligne 3. aniye] An lieu d'Éptrye donné par les ma-—
nuscrits, j'ai cru AB OuAiys, parce qu'il est évident que T'auteur—
veut parier de la ville rent de nommer deux lignes plus haut. Com—
ment Hudson n'e-til pas soupçonné cette correction ?
Ibid. — Na6æyd] C'est peut-être Naydéa (cod. Palat. Bardya) que
Ptolémée place dans l'Arabie déserte, près des confins de la Babylonie.
Hudson cite un autre manuscrit où on lit Kasapæya.
Ligne 4.— ÀGoépas] Pour les différentes dénominations données à ce
fleuve par les auteurs anciens, consultez l'article Aberas dans le dic-
tionnaire de M. Bischoff. Apnoépas, dans un autre manuscrit cité par
Hudson.
Ligne 6.— Aoëpa] Voyez Ammien Marcellin (xxur, pag. 245, et zxv,
pag. 298), et Polybe (v, 48, 49). Piolémée nomme cette ville Acépabe
C'est peutètre encore la Bars de Pline (vi, 30). Voyez aussi Seaumaïse
(Ezerct. Plin. p. 1197, A).
Ligne 7. — Edpersos] Polybe (v, 49) en fait deux villes différentes :
Kai rèy pèr sapaxoraulay péyps séksus Eipasou xaréoye, rèr dè Mecoxo-
rapias Exs Aoëpay. Ptolémée (v. 15) est d'accord avec Polybe et écrit
Edpersos. Voyez Saumaise (ad Solin. p. 842). Hudson cite en autre ma-
nuscrit où on lit Âpwsos; dans Hiéroclès {Synecd. xzvin) Edperes.
Ligne 8.— Méppay] Pourquoi Hudson traduit-il Mirrks au lieu de
Merrhka? Le même éditeur cite une variante Meappa» , tirée d'un autre
manuscrit.
Ligne 9. — BnAro#Aada] Hudson : In cod. Palat. Bueon6ade,
LA man. regio BnAoc:@6Adda. Le man. reg. cité ici serait-il le n° 47:
que nous avons collationné? Mais alors la citation ne serait pes exacte,
puisqu'il donne ByAeo:$Aada. La Bibliothèque du roi cependant ne
possédait pas d'autre manuscrit d'Isidore de Cbarax avant l'acquis-
tion de celui que nous publions aujourd'hui. M. Bischoff transcrit Beless-
Biblanda.
Ligne 10. — yfoos ] Sur quelle autorité M. Reichard s appuie-t-il poer
SUR ISIDORE DE CHARAX. 265
Placer cette tle au-dessus de Belesibiblada et de Giddan, tandis qu'Isidore
la place au-dessous de ces deux dernières localités
Page 249, ligne 12. — ÿ Tipsddrns | où érnpesddrns dans Hæschel, et
Jdrns dans un autre manuscrit cité par Hudson. Voyez Vossius {de
Pkilologia, pag. 55). « Tiridates prit le nom d'Arsaces en succédant à son
«frère : il est nommé Bebrâm par les Orientaux; son règne fut de vingt-
«six ans, mais de six seulement, suivant le Djihän-dré, qui le dit fils
«d'Achak I”, fils de Därâ (Darius). En 252, il est battu par Seleucus et
« fuit chez les Scythes. L'année suivante, il rentre dans ses états, et s'em-
«pare de la Médie en 233 : il meurt en 217, suivant Vaillant, en 209,
«suivant Visconti.» (Chardin, Voyages en Perse, tome X, page 105. No-
tice chronologique de M. Langlès.)
Ibid. — Àvaô | Anathan dans Ammien Marcellin (xx1v, 2). Voy. Thco-
phyl. Simoc. {1v, 10) et Zosime (111, 14).
Page 250, ligne 3. — OAæSods | Dans un autre manuscrit consulté par
Hudson, Oxauods.
Ligne 3.— Î.ayynodzous] M. Bischoff cite Ptolémée, mais nous n'a-
vons point trouvé cette ville dans le géographe grec.
Ligne 4. — Âejzous] Ville qui n'est point mentionnée sur la carte de
M. Reichard, si complète d'ailleurs.
Ligne 5. — Beonydva] Dans un autre manuscrit cité par Hudson,
Rofyavar.
Ibid. — Ardpyar:] Sur cette déesse syrienne voy. Strabon (xvi,p. 247),
Pline (v, 19) et Selden (de Dis Syris Syntag. n, c. 3).
Ligne 7. — NappdAyar] L'orthographe de ce fleuve varie beaucoup
dans les auteurs anciens. Voyez l'article Armacales, dans le dictionnaire
de M. Bischoff, qui a réuni toutes ses différentes dénominations, ainsi
que Pline (vr, 30) et la note de M. Lemaire. Abydenus, cité par Eu-
sèbe (Præpar. Evang. 1x, 41, pag. 457, C), raconte que Nabuchodonosor
détourna le cours de ce fleuve, afin de pouvoir environner Babylone
266 NOTES
d'une triple enceinte de murailles : NaGovyodo»doopos dè dendeEiuevos
Ty dpydr, BabvAGya pèr érclyioe tpraÿ xepi6dy, r serreneldens pé-
por, td» re ÂAppaxdAns sorandy éEtyayer, édvra xépas Eïg paré, tés re
Axpdxavor (in cod. gr. 466 Àpdxavor). Voy. aussi la note de M. de Manne
dans son édition des Œuvre de d'Anville, t. II, p. 476. M. Saint-Martin
(Recherches sur l'histoire et la géographie de la Mésène et de la Characèe.
Paris, 1838, in-8°, p. 68) a recueilli les différents passages des écrivains
anciens où le nom de ce fleuve se trouve plus ou moins altéré.
Page 250, ligne 8. — spès vÿ Téypai] Sur ce passage d'Isidore voyez
M. Saint-Martin (Recherches sur la Mésène, etc. p. 94-95).
Ligne 1 0.— oyoîvos poa’] Pline (vi, 32) évalue cettedistance à pxxviz ss.
ce qui donne 175 schœnes 2/3 (à trois milles par schœne).
Page 251, ligne 1. — ZAXA] Dans Étienne de Byzance (voc. Âsisem),
ce fleuve prend le nom de Aëdas. Saumaise (Exercü. Plin. p. 698, B) lit
ZéAas au lieu de Aëas. Sur la carte de M. Reichard, on trouve pour
synonymie Delas et Durus. Voyez aussi M. de Manne (Œuvres de d'Ancille,
t. I, p. 473).
Ligne 2. — Nüy péyros ] Dans un autre manuscrit cité par Hudson :
Nüy dè à.
Ligne 3. — Xdacap] Voyez les Mémoires de l'Académie des inscrip-
ons (t. L, p. 82).
Ligne 5. — Xda] Ville appelée K£wyes par Diodore de Sicile (avus,
110): Tpiraïos eis roùs -K ÉAwyas xpooayopevouérous fixer.
Ligne 7. — Zéypos] Pline (vi, 31) : Ad eam pervenit Zagrus mons, er
Armenia inter Medos, Adiabenosque veniens, sapra Paretacenen et Persiden.
Voyez aussi Polybe (v, 44), Strabon qui écrit Zdypsos, et Ammien Mar-
cellin (xxns, p. 252). « Suivant la distance rapportée par Isidore, il y avait
149 schœnes depuis le mont Zagre, c'est-à-dire depuis les Pyles Médiques
jusqu'aux Portes Caspiennes. Cet espace est évalué par Strabon à 4,100
stades; ce qui fait 28 stades (lisez schœnes) 1/3.» Consultez le mémoire
de M. de Sainte-Croix { Acad. inscr. t. L, p. 86).
SUR 18ID0RE DE CHAR 267
Page 251: ligue 10. — Kaphrs) C Biscbof
a aussi Marcellin.
Ligne 12 divise des Parthes en dix-neuf
ne
Page 292» higne a, soie) eue ville se pomme aujourd'hui
cer salon d'viie (ti, pe 461}. Voyet surtout la savante note
Ibid. Apenarre) jius pense von doit lire Arporsrlars
sile qui en A eepaise Ÿ er le js d'Hudson
6 Topos] ne + and rrménie de
pris l'an 95 avant josqu'à Fa Gr: ue à taquell 1 mourut» ABÉ
en Con ec pi soutint de # ngues
outre les qu'isidore de Charax veut parer:
acraitre ville: je de la Médie #0!
Vogez soumise ( Plin. P 1202, B)
RE te judson pro! à eës, 0!
hien ofreP paint dei Jai préféré ne rien changer au 81
Ligpe 23: 2 papas) Le correction indiquée déià PA M. de Ssinte-
ù et Hudson 3 commis une
erreur 2551 forte en ici la Madane, qui grait située at couchant
de la grande Médie. C'est Aa Rhagiane qui faut ire cette province re
xaot son nom de à eapitale nommée Rhage et mentionnée par [sidore.
à l'ouvrage de M. de Sainte-Crois A connaissait wèebiens il aurait vu
ue es la Rhagiane on Ja Matiane dont il estici question:
268 NOTES
Page 252, ligne 12.— Pdya] Consultez l'article Arsscia dans le Dic-
tionnaire de M. Bischoff. Hudson donne pour variantes Pdyos et Pdyesx
Voyez aussi la note de M. de Manne (Œuvres de d'Anville, t II, p. 462).
Page 253, ligne 2. — Opadras] ] y eut quatre rois du nom de
Phraate; celui dont il est ici question est Phraate [", qui se signala contre
les Mardes qu'il dompta l'an 175 avant l'ère chrétienne. R mourut dans
l'année qui suivit cette brillante expédition (Chardiu, Voyages en Pers,
tome X , p. 166). Dans un long mémoire sur les migrations des Mardes
(Acad. inscr. tome XLV, p. 87 et suiv.) M. Anquetil-Duperron rapporte
(p- 131) Île fait mentionné ici par Isidore de Charax à l'an 2170 ou 269.
C'est ce que l'auteur du savant mémoire appelle la deuxième migration
des Mardes. Justin (xc1, 5) raconte aussi la soumission de ces peuples
par Phraate I".
Ligne 3. — Kdosis séAu | «Isidore met entre Ecbatane et Îles Pvles
«Caspiennes 74 schœnes, tandis que Pline n'y compte que xxx. C'est
«sans doute une erreur de copiste, comme tous les commentateurs de cet
«écrivain en conviennent. Sans m'arréter à la correction du P. Hardouin,
«que M. l'abbé Brotier traite, avec raison, d'absurde, je ne puis m'empé-
« cher de rejeter la conjecture de ce dernier : elle donne au moins un quart
«de chemin de plus qu'il ne s'en trouvait entre Ecbatane et Charax de
« Médie ou les Pyles Caspiennes. » M. de Sainte-Croix (Ac. inser. t L,, p. 86).
Ligne 5. — oyoïvos #1] Les éditions précédentes portaient Xoapérz
otaluès, faute évidente corrigée par Hudson et indiquée par Saumaise
(Exercit. Plin. p. 982, À).
Ligne 7.— Kopuow»] Saumaise (Erercit. Plin. p. 1174, B).
Ligne 12.— Âcaix] Peut-être doit-on lire Âcraxa au lieu d'Âcaix.
Telle est du moins la correction proposée par Saumaise (Erercit. Pl.
p. 241, E), d'après Ammien Marcellin (liv. xxi11). M. Mannert, au con-
traire, voudrait lire Apoäx qu'il croit la même ville que Nisæa (Geogre-
phie der Griechen und Rômer, Th. V, Abth. IT, S. 68). Toutefois cette con-
jecture est en contradiction avec le texte d'Isidore.
Page 254, ligne 2. — XZavaën| Saumaise propose # avAdy Iapôuriys
” SUR ISIDORE DE CHARAX. 269
wshés. Voyez la note de M. de Manne dans son édition des Œuvres de
d'Anville, t II, p. 514.
Page 254, ligue 3. — Baaixai] Ptolémée (v1, 5) : Éxaréyauaos Baai-
\me. Voyez aussi Apollodore et Saumaise (Ezercit. Plin. pag. 1196, D)
qui propose Facilixal dyéas ou Paoriual frzuv rpoQal,
Ligne 4.— Nicway | Ne serait-ce pas la Muoka de Ptolémée ? Hudson
Gite Bochart (tom. II Opp. pag. 165 ed. Trajectinæ) et Saumaise (ad Solin.
psg. 842).
Ligne 7. — Âzavapxnixerà ] Saumaise (Exercit. Plin. p. 982, E).
Ligne 9. — Mapysari] Saumaise (Esercit. Plin. p. 983, À).
Ligne 10. — Âssèpos] D'après ie P. Hardouin (ad Plinium, p. 675),
Hodson préfère Évudpos à Asvpos.
Ligne : 1. — Kasddxz | Seumaise (Ezercit. Plin. p. 795, A) écrit Kay-
dx ss, je ne sais d'après quelle autorité. Dans Ptolémée on lit
Lerézy.
Page 255, ligne 1. — Âparauabas | Strabon (xr, pag. 516) : Idées de
Aprdzanva , 24) AXeËdydpusa, na) Àyals, ésérvpos rüv xriodyrws. Sieben-
kees, dans son édition de Strabon, ajoute les citations suivantes : Arrien
(de Ezped. 11, 25, 7) Àpxréava; Diodore de Sicile (xvi1, 17) Xoprdxava ;
Pline {v1, 25) Artacoana ; Quinte-Curce (vi, 6,33) Artacacna, et Am-
men Marcellin (xxrn1, 6) Artacana. Je crains fort que cet éditeur ne se |
sit trompé et n'ait confondu dans un seul article deux villes différentes,
dont l’une était dans l'Ania , et l'autre dans la Parthia. Les deux sont men-
tonnées dans Ptolémée, la dernière sous le nom de Àprixdva. Voyez aussi
Saumaise (Eserctt. Plin. p. 984, À).
Ibid. — éy Àpelois| Saumaise (Exercit. Plin. pag. 795, A) écrit Kai
Aebipdpesa À é» Aploss.
Ligne 4.— ®pé] D'après la conjecture probable de M. Mannert (Gcogr.
der Gr. und Rômer, Th. V, Abth. 11, S. 61}, Phra serait la ville moderne de
270 NOTES
Ferah dans le royaume de Caboul. Elle est située sur une rivière qui porte
le mème nom et se jette dans le lac Zereh. Voyez les Œuvres de d'Anville
publiées par M. de Manne, 1834, t II, p. 509.
Page 255, ligne &. — Bis] Selon M. Mannert, loc. cit. Bis se retrouve
dans la ville de Bost ou Beste, sur l'Helmund ou Hindmend , et Gear: dans
Graich, sur un affluent de ia même rivière.
Ibid, — l'épe ] C'est sans doute la ville appelée 'épeya (Pal. Zéocya) par
Ptolémée. Hudson donne pour variante T'dpus.
Ligne 6. — Apæyytæ»ÿ] La variante de notre manuscrit Ÿ” Apzyysars
provient certainement d'un manuscrit en majuscules où le mot était écrit
ZAPAITIANH. Le copiste, en prenant l'A pour un 4, aura lu en sépa-
rant Z' APATTIANH. Ce qui confirme ma conjecture , c'est que la mème
orthographe Zapayysaw est observée plus haut, p. 246, par notre ma-
auscrit.
Ligne 8.— XZdxwy Exwôÿ»] Étienne de Byzance : Sdxas, vos: rois
Zxtôas oërw Gaol. Cette dénomination se trouve confirmée par Hérodote
(vu, 63) : Où dè Ilépou mayrès roùs Zxvdas xaAéouor Zaxas ; et par Pline
(vi, 19) : Ultra sunt Scytharum popul. Perse illos Sacas in unirersam ap-
pellarcre , a proxima gente, antiqui Aramaæos. Voyez aussi Eustathe {in Dio-
nys. 750) qui écrit Zaxaon») au lieu de Zaxaornrt.
Ibid. — Tlaparraxtyn | Piolémée { vi, 4) : Kaeïru dè ris Ilepoidos
n pèv xapà rir Mndiay säouv, Ilapasraxéys. Voyez Saumaise ( Exercit.
Pln. p. 1202, C). Hérodote (1, 101) compte les Ilapnraxyvol au nombre
des peuples de la Médie : Écrs dé Mid roodde yévez, Bovaai, Ilaperzxs-
voi, Etpoiyrres, Àpilayroi, Boëdios, Mayor.
Ligne 9.— Bapdà \ La Sogdiane n'étant point mentionnée par Isidore
parmi les provinces de la Parthie, je croirais volontiers que cette ville
nomméc Barda n'est autre que la Panda de Pline (vr, 16) : Ultra Sog-
diani. oppidum Panda, et in ultimis eorum finibus Alexandria , ab Alexandro
magno { oppidam, conditum. La Sogdiane, comme on sait, était limitrophe
des Sace , et l'on peut supposer que l'un des deux noms Barda ou Panda
a été corrompu par les copistes.
SUR ISIDORE DE CHARAX. 271
Page 255, ligne 11.— AneEydpera] Saumaise (Exercit, Plin. p. 794,
4, B) profite de ce passage d'Isidore pour proposer une correction à
Étienne de Byzance, et lire Toraaidendrn du Zaxamtvp (leg. Saxantyn),
M mapapbet morauès laËdprns, au lieu de & Maxaphvn , #9 rapappeï
Forauès MaËdrns. La correction de Saumaise est confirmée par Pline
(1, 16).
Page 256, ligne 3! — Îsdsir Asuxiv] Isidore de Charax est le seul qui
ous ait conservé ce renseignement. L'Arachosie devait sans doute cette
dénomination parthique à son vrésinss de l'Inde qui la bornait à l'est,
comme le dit Ptolémée (vx, 20 dè dvarodüv, lvdixis pépes, rar
Beonpépiiv ypapuiv, niv éxBanr dd roù mpès roïs Iaporanodèas
Ueg. Haporqoddms), péypim 6
Ibid. — Bièr] C'est peut-être la Ptolémée, placée dans la Dran-
‘güana par ce dernier géographe.
Ibid. — épraya] Ne serait-ce lle nommée Dapatdra que Pto-
Témée (wir, 19) place dans la Dra |;les délimitations de ces provinces
ayant dû varier à plusieurs époqu
Ligne 4.— AncEwäpérous] É |de Byzance : Avodexdmn (AXeEds-
Spua) és Apayéros; et un peu plus loin : Ilevrexmdsxdrn , apè voïs Àpa-
Duiross + épopoïaa +3 Ivdw. I y a certainement erreur dans l'un des deux
articles d'Étienne de Byzance; et peut-être l'une de ces deux Alerandria
appartient-elle à la Sacastène, province dans laquelle Isidore mentionne
deux villes de ce nom : Kai æAoior Ancëdydpeus nds, xal xAfoioy
AeËsvdpémous môks: à moins que cette répétition ne soit une erreur
de copiste. Piolémée (vn1, 20) nomme aussi Âhe£s3peia la ville d'Ara-
chosie, et non AheExwdpgmous. Saumaise (Exercit. Plin. pag. 794. B)
ajoute l'article devant Apaysoins : Elra AcEuvdpémons prpérous rüs
Apaysalss. M. Mannert (Geogr. Th, V, Abth. 11, pag. 55) place cette
Alexandrie dans le voisinage de Gundaoua, ville située entre le Balouchis-
tan et l'Indus.
Ligne 5. — Apégaros | Pline (vr, 25) : Arachosia cum oppido et flumine
cjusdem nominis, quod quidam Cophen direre . a Semiramide conditum. Pto-
lémée (wir, 20) : Tè dé xerd rhv puvopévnv dm aÿroë Miuvnv, frs xa-
272 NOTES SUR ISID. DE CHARAX.
Asfres Âpdyoros Aluyn. Dans les cartes du même géographe, cœ fes"
passe effectivement à Alerandnia.
Page 256, ligue 6. — üsd rÿ IldpOw | Sur ces deux variantes, égale
ment bonnes, voyez Saumaise {Exercit. Plin. p. 1196,B).
L'exemplaire de l'édition d'Hæschel contient aussi quel-
ques variantes manuscrites, autres que celles qui sont in-
diquées dans nos notes. Ces variantes ont été recueillies par
M. Boissonade, dans son excellente édition des Lettres
d'Holstenius, p. 67 et 68.
—"H 001 —
a
pICÉARQUE.
a8a8, ist, t Ile 107.)
{Geographi minores. ed: Gal, Parisiiss
2
Page 107 Vers 2: » où Do érépur — *à où Tv
Érepov
5. raÿrn TE — rar À
6. med — nv
9- #77! — 00771
Ce mot vient de avyypaPets et Y'orthographe du manuscrit est
frutive. Le copiste 2 myypagalers parce 1° Vas et Ve 8€ pro
1 de mème.
2 0: TPE évpérpos
Dans le manuserit, le » 5€ trouve fréquemment pour le #i ainsi
Jes mots chvaass cyravtEs pour chprass opranrese
m2, dpi — Lu
0 estla véritable leçon; déjà cette correction avait été proposée
Holstenius. Les tes confondaient très-souvent les pronoms
Aueiss G po, ñs: 9VeS quete, Spñs ŸHP juxs. Voyez les ob-
jones philoogico-eriiee de Daniel Whitby- Lgd. Bou. 1783,
inst, pr 334
16. expert _—Reyopsve
Y de M. Gail,P- #7
17. à Siavlévet
É omemt a faot ici le # onctif. Sur la préposition tva et
& voir les necdota de Bekker,
274 DICÉARQUE.
22. dhooyepéis à” éx) — ÉAooyepüs éxi
28. Saddaons dydofxorr * éxiQayès — Saddoons x’: xi-
Parès
Les nombres sont toujours indiqués par des lettres.
32. ovvexds. . .aën) d” Epy. — ouveyeis. . .d” adrÿ Ep.
J'adopterais volontiers la leçon du manuscrit, qui est plus régu-
lière moyennant la transposition de la conjonction dé. J'aimerais
mieux cependant aërfs que airÿ, correction déjà proposée par Sau-
maise et Vossius. Voyez M. Gaïl, p. 149.
33. Iuyvesdy — Ilesvcdr
Athénée (Deipn. lib. xr1, p. 589) raconte que, de son temps, on
voyait sur les bords de ce fleuve un temple consacré à Vénus Impie
(Avooia APpoëtrn). 11 y avait plusieurs fleuves de ce nom ; voyez le
Dictionnaire de M. Bischoff et le scoliaste d'Aristide (p. 266, C),
où on lit : loréo», &rs d6o Imvesof eicrv, 6 ès yèp dd süe Oerrad-
xüv Tepsdy péss nai naheïres ZaaGpla, à F2 6e Map és stpi
où vür Aéyes.
34. Oulans — Oury
Le scoliaste d'Apollonius de Rhodes (1, 594) : Opdäy épos Oes-
caÂlas oûrw xakoüpevos, à sd Opgxns.
37. dmoxwpioavra — dmoywploarra
Erreur d'un copiste qui a confondu l'# avec 1‘.
2. À paxbov — Âparbor
Sur ce nom , voyez les Note varoram publiées par M. Gail, p. 150,
et l'article du Dictionnaire de M. Bischoff.
A3. ispèv d° éxix. — iepèy émix.
A5. Troÿré» elo: Opéotes — raÿror eloir Opera
Eustathe (in Dionys. 680) : OÙ perd roë « Üpéores vos cioi Ev-
parsaïoy, Molocowdr, éxd soë À yeueuvosidov Opéorov xaïedurvos.
Voyez aussi la note de M. Gail, p. 150.
DICÉARQUE. 275
48. Acvxéda — Asvxalda
Athénée (Deipn. lib. xxv, p. 619), après avoir raconté l'aventure
de la jeune Calyea, qui se donna la mort parce qu'elle n'avait pu se
faire aimer d'Évathle, ajoute : Éyévero 3è +à xdfos xepl Acuxdèa ;
cette petite phrase, on nésait pourquoi, se trouve omise dans la ver-
sion latine de Schweighæuser.
3 1. Üéun dé oraëluv — xn oradlo
33. mpès 19 — mpès s
256. tuépa Où nai — (pv déxx xal
La correction faite pa 1ssius, adoptée ensuite par M. Gail test
träs-juste. Scylaten ef | 257 de M. Gail) dit : rapdraous 30
Asapvenlos écris up
58. mére Maevpdv + Ilieupôv Drôx.
Go. aï ? Éyuvddes—oa 1e Alxiwddes
Dans les manuscrits, 1 ete sont très-souvent confondus à cause
de la prononciation qui ait la même. Ce mot déjà était écrit ainsi
dans Scylax.
61. moraués r Ednvos — morapès 9’ Eünvos
Je préfère cette leçon comme plus régulière ; la particule se est
déjà employée au vers précédent. Avec la conjonction dé, l'union
des deux membres de phrase est plus intime.
65. Narawros — Aÿmaxros
66. méus re TonoQuiy — nôdus dè KonoQür
Voyez la note de M. Gaïl, p. 154.
67. ToroQäva — KoroÇüva
72. x Achéyur — Ex Doyüv
Mauvaise leçon, d'autant plus qu'avec AeXéyar le vers a déjà une
syllabe de moins, comme l'a fort bien observé Casaubon, cité par
M. Gail, p. 155.
276 DICEARQUE.
73. Kptosaïoy — Kpioaïos
C'est ainsi qu'écrit Étienne de Byzance : Strabon emploie les deux
oc, Kpsocaior.
75. Ilaprasoès, péya — Tlapvaods ueyds
La leçon péya de l'édition est la véritable, et va très-bien avec
xai cboxoy ëpos qui suit immédiatement.
77. cle &or Âvrixlppa — elr évayrixipa
78. Kn@iods — KnQeioès
Strabon (iv. 1x, p. 280) écrit KnÇ@sooès, et Théophraste (Hist.
Plant. 11, 12) Kn@rods. Eustathe (in Dionys. 437) compte sept
fleuves de ce nom.
80. Kumdpiogos môAs — Kuraplooou xôds
Le scoliaste d'Homère (IL B, 519(: Kuxapsooès, à »ùs Arodde-
maès, dxd Kuragsocoû roù uioë Mivvoë.
81. Adpiooa — Adpioa
Variante qui s'accorde avec la conjecture de Casaabon {p. 156
de M. Gail). Dans le manuscrit grec n° 2727, fol. 3 r. on lit : As-
pioca sdAs Gecoalix, y Éxricer Axploos. Eioi dà spas - à Apyesÿ-
ns, Gecoaluxd, xai à ris Tpaddos. Voyez aussi Étienne de Byzance
qui compte un grand nombre de villes portant le nom de Larissa.
82. VabxeiTos — dnOxerTaI
üxdxerres n'est donné par aucun manuscrit. Il serait à désirer que
toute correction fût justifiée par un manuscrit au moins.
83. npès Ew- x Eoriv do — mpooéw: xaotivdo (sic)
84. rù pèy ÊÀA. — 7ù pdy 3 Éà.
85. eir Eor Qporrès — etre Nwporès
Étienne de Byzance, au mot Üpwxds : Kai dAAn Boswrias, sepi ès
EvPoplor - Karpis aianrès (leg. Karrpis, Ames), Qpwrds re, za)
Au@dpesa Aoetpd. Le scoliaste de Démosthène (ad Orat. de Pace.
p. 295, ed. Londin.) raconte comment cette ville fut ainsi nomme :
DICÉARQUE. 277
LDpurrès dvopa rémou, êx +08 Üpos, à onpalves évopa nüpior, xal roÿ
db, Grès, r0ÿ anpalvavros sèv SPOaudy. Év air5 ydp +5 16my ol roù
pou Pres dneSônaav. Doabras xal Dpuria yupa, val Dpérios à
LE adris.
88. Borurüv — Biurüv
89. * Apréudos — nai Apréudos
90. Àyapéuves _ Àyayéuvova
96. » Opyoevés — Kwpydusvos
100. Oeorial — Osoneaia
Voyez la note de M. Gail, p. 158.
101. d8 rs — 8 ras
105. lopesèy — Tounvor
Quoique M. Gail ait fort bien prouvé l'emploi de le pour l'n, il
faut avouer cependant que ce nom a toujours été écrit avec l'n par
les géographes grecs, Voyez, entre autres, Étienne de Byzance où
on lit Iopom au lieu de lunvès, et Strabon (1x, pag. 282). Le
scoliaste d'Apollonius (1, 53%) : lounvès morauès Bouvrias, &@ où
Lorie Anavos spér,
106. redi' edudpa — meôla edvdpa
107. Éoriw 2 Éwerra — doi Emarra
108. Ilexomowwfoov — Ilélomovfoou
109. [Xvorès | — Xaorès
Un autre manuscrit a déjà fourni cette variante adoptée par
M. Marx; Casaubon lit Xrés. Voyez les notes, p. 160.
Les deux fragments suivants de l'édition de M. Gail, intitulés
KPÉTH et KYKAÂAEE, se trouvent‘ après les fragments en prose.
278 DICÉARQUE.
Page 118, ligne 1. BIOZ EAAAAOZ. — omis. cod.
Ibid. 7. éxiornbein — äroorabein
Voyez la note 11 de M. Gaïl, p. 166.
Ibid. 9. ue où wo) — per où wo) à
La présence de la conjonction dè me semble nécessaire.
Ibid. 11. péya xal— perd xa)
Voyez la longue note de M. Gaïl, p. 167, où cet éditeur justifie
la leçon péya.
119, 2. Ünepxrlueros — Üwepazluevor
Si l'on voulait conserver Üxepxeluevo», il faudrait rapporter ce
mot à lepèy qui précède. M. Gail traduit Partkenon domicilum Mi-
nerve ; sans doute le Parthénon passait pour être la demeure de Mi-
nerve, mais cette idée, domicilum Minerve, n'est point dans le grec.
Voyez la description de tous les monuments d'Athènes dans Pae-
sa np 1 2 s .
it 7 Rae . . Kuvbcapyes — Âxadania. . . Kurds
Sur le Cynosarges d'Athènes, voyez le scoliaste de Platon, t IX,
p- 122, éd. Bekker.
Ibid. 10. dsexavoeis —— dydwauois
Ibid. 13. Efver — Esisüv
Seïvos, pour Éévos, est la forme ionienne.
120, 8. Âyaño) 3 — À yat} 4
Ibid. 10. éxGadbyres — éxadvres
Ibid. 11. év0patx — dv0péxur
Ibid. 13. oi 38 À». — oi 3° ÀOnr.
121, 1. oi 8 ÂGnv. — oi 5’ ÀGnv.
Ibid. 12. éralpas — étépas
éralpas est la leçon véritable. Sur le grand nombre de coarti
DICEARQUE. 279
qu'on rencontrait à Athènes, voyez Athénée (sun, pag. 583, D) et
Étien (Hist. Var. xu, 52). Photius, dans son Lexique, au mot
Étapäv dybivw, dit qu'elles portaient habituellement des robes à
fleurs : Nduos Aivyas rès Exslpas doive Qépesv.
121, 14. El po) — Et
122, 1. po) rebnpeuaut d° dvos * — pure Snpsüow 08 Évos.
id. 2. xavbfuos — oxavbfor
Theogaostus (Canon 63 ap. Cramer, Ancod. t. IT, p. 125) donne
à ce mot une signification qui manque dans nos lexiques : Kasd-
Aoy, 5à En) rÿ noluwy émuxaunès Elan.
Ibid. 5. sis oxokir — el oxov
Ibid. 11. rouoûro rüv Éévey — rorodron Eévor
Ibid. 12. &à AëGivlou — dà AaQuSdo
Voyez le savant commentaire de M. Gaïl, qui a discuté fort lon-
guement, note 58, ces deux leçons.
Ibid. 15. rowrniesx — monvranûla
On dit également roAvrnifera et novmAnÜlS.
123, 2. 70 Üpolos — 159 Üpory
Tite-Live (zLv, 27) donne aussi quelques détails sur Orope qu'il
place dans l'Attique : de Oropm Afice ventam est, ubi pro deo vales
Amphilochus colitar : templamque vetastam est fontibus rivisque cirea
amœnum. Les commentateurs lisent Amphiaraus au lieu d'Amphilo-
chu.
Did. 7. éxavé}bpevos — éravéNépsvos
Did. 10. Qparrlois — Dporlois
Tbid. 11. ordôta N — orédia pX
Legon excellente et qui rétablit le texte, le nombre de 30 stades
étant beaucoup trop faible pour marquer ia distance entre Tanagra
et Oropas. Cette dernière ville, située non loin de la mer, n'était
qu'à 20 stades de Delphirium. Voyez, dans la traduction française de
Strabon, le n° 1x des éclaircissements du livre 1x.
DICÉARQUE. 281
123, 7 dauéenv * naravouiagal — dnpérny * xl xara-
vaviora
Leçon qui confirme la correction proposée par Hæschel.
Ibid, 8. rà duQiEnrolueva — rà dQurEnrolueva
C'est ainsi qu'il faut lire : du@iSnrogueva est une faute de typo-
graphie.
2 28, 15. rpoowmidls — mporomdl
2 29, 8. 98, dors — 9’ dors
2 30, 2. ola xesplorn — old re yeiplorn “
Mid. 5. 8 éraivdv — 9" éravdv
Æbid. 9. vw} Qey * 6... d éQluspos — pa Pedye” à...
À 9” éQduepos
dbid. 13. Sondrrns — Sahdaons
131,2. dm dyxlorpor — à dyylorpur
Jbid. 11. 4v dporoyoduevos — Hv dporoyounéves
Le sens me paraît exiger Guoñoyomués. Le passif épooyeïoas
dans ce sens s'emploie plutôt impersonnellement , comme épohoyer.
ra, on convient généralement.
Tbid. 13. Geomai Qooniplas Exouois — Oecrecia Qo-
riplas péy Exovois °
11 faut conserver gé», ayant plus loin son correspondant, éXAo dè
oùdér.
id. 14. ed memomp. 80 8 oùdé — où memomp. ENXo
oùdér .
Voyez M. Gail, note 145, p. 195.
132, 2. aloxpoxépdens — aloxpoxepôlar
On dit également cloxpoxégie et aloxpoxepla. Voyëz cet article
dans le Thesaurus de M. Didot.
280 DICÉARQUE.
123, 13. Tor XAO7GY — Ty XAWAGY
Leçon qui justifie la conjecture d'Hemsterhuis, cité par M. Gail.
page 183.
12/4, 3. éyxavpaciv dvalnpu. — Exxafuaoir &vabep.
M. Gail , dans sa traduction, n'a pas rendu le mot drafmparixoï
qui concerne les ornements. Dans l'excellent article Éyxzvpa du Tke-
saurus publié par M. Didot, au lieu d'Oropus, il faut lire Tanagre, les
détails dont il est ici question se rapportant à cette dernière.
Ibid. 12. &hevbépors — Eevbépois (1d. cod. Herv.)
Ibid. 14. mr Boswrlar — Tv Biwrlar
Ibid. 15. adOéxnorés re — avdéxaota re
125, 3. éreromo)) — mi rà mod
Ibid. 5. Queros, xal yahemdr — Queroi , yakemdr
Ibid. 7. iovyñ uèv— doux} pèr
Ibid. 8. KiGaipva — Kibaipwva
Ibid. 9. xarà rdv xwugdiSy moinrir Iloocidérmoy — xara
Tüv xwuwdiy moimTir Iooidirzor
Ibid. 13. roïs 3 ÉneuSeplois — roïs 9’ ÉAeubépors
126, 5. &v péow pèv ris Tür Boiwrüy — v péon pl This
Toy Biwroy
Je préfère péon à pécy, à cause de ris yopas qui suit immédiate-
ment. Ainsi l'on dit : #ulocsa ris yis, la moitie du sol; fpiceia nuéêpes,
la moitié d'un jour.
Ibid. 6. d8 épar — d part
Ibid. 8. xouvis dè — xevs d8
Ibid. 11. ürepnQavlar — ÿrepiQavlas
Ibid. 16. ris Kadpelas — ris Kaduias
LDICÉARQUE. 281
1273 7. datés does — nnbrnv: xùÙ xara-
vaviorai ,
Leçon qui confirme la correction proposée par Horschel.
Did. 8. rà duQiénropeva — rà dfQroEnrodueve
C'estainsi qu'il faut lire : 4x@iénrogueva est une faute de typo-
graphie.
128, 15, poowmidle —" vridlo
129, 8. dè, dore — 4’ à
130, 2. cle xeiplomm—ol xeplom
id. 5. 88 éraviv —$ ruvav
Ibid: 9. whQe5y 8. ..n éQluspos— pr) Qeëye- à...
ñ 37 éQuepos
Ibid. 13. Sandrens— Se ms
131, 2. dr dyxlorpuy — dm dyylorpu
Ibid. 11. 4 ôporoyoluevos — Av duonoyouuéves
Le sens me paraît exiger éuooyouuéws. Le passif éucXoyeïoflas
dans ce sens s'emploie plutôt impersonnellement , comme épodoyeï-
rai, on convient généralement.
Ibid. 13. Oeariai Qnorular Éyouciv — Oconecla Qio-
rtlas pv Éyouoi Fo
I faut conserver pés, ayant plus loin son correspondant, A0 3è
Ibid: 1 4. sd memoinu. Eo 38 oùdéy — où reToinu. ÉNO
oùdés ,
Voyez M. Gail, note 145, p. 195.
132, 2. wlogpoxépôeiav — aloypoxepôlar
On dit également aloypenégg et alozpanepdls. Vo ce article
dans le Thesaurus de M. Didot”
282 DICÉARQUE.
132, 2. é Üpuzd— & her
Ibid. 3. év Gecmiaïs — èy Oeoreolais
Ibid. 5. év Kopuvela, év Iiaruaïs Tir &alovelar — à
Kopovla, év Ilharalais niv &Aalorias
Le scoliaste d'Homère (IL B, 503) : Képwvos xai Aapros @es-
odydpou roÿ ZioiPou maïdes, df” Gr dyondoônou» ai séms. Étienne
de Byzance confirme ces deux étymologies. Ce géographe mentionne
plusieurs iles et villes nommées Kopérea ; dans cet article on kit :
Éon xa) Xebbéyrnoos xpès Tr Arrortr. La presqu'ile ou plutôt l'ile
dont il est ici question est Salamine, si célèbre dans l'histoire. Eu-
sèbe dit en effet (Prep. Evang. 15, 16, p. 155, B) : Ê» dè sÿ sr
Zoauim , xpérepor dè Kopuvela cropaîouéyrn, 2.1.1. Dens le manus-
crit grec n° 452, fol. 275 ». on lit à la marge : Zakapis à spès ÂË-
vas Kothoupss sd éAéyero, &s KaAkiuayos 6 Kupuvaïos ér Éxsdy
@nclr. Ce mot KoÿAoupis se retrouve dans le nom moderne Colouri,
l'ancienne Salamine. Sur le poème de Callimaque intitulé Hecake,
voyez Fabricius, Bibl. gr. t. III, p 817, nouv. édit.
IDaræais | Étienne de Byzance : KéxAwres dè dd rès aAdres ès
xwsns. Le scoliaste d'Homère {IL B, 503) donne une autre étymo-
logie : Àzd IDidres ris Oyyriorou Suyarpés.
Ibid. 6. Oyxiory — Ooxor
Le scoliaste d'Homère (II. B, 506) : Oÿros Boswroë sais, ês ê» rà
réxy spôros Iloceddros idpécaro lepor; renseignement historique
confirmé par Étienne de Byzance.
Ibid. 8. ris Bourrlas — ris Biowrlas
Ibid. 11. Boswréy — Biwrür
133, 1. dAeos — &do1ov
Au lieu d'£\c:or donné par le man. Palat. Hæschel propose de
lire Ado1or, correction approuvée par M. Marx. Voyez M. Gail, p. 196.
Ibid. 6. éxéyaux — dd dre
Ibid. 8. xpdvns — xplvns
Ibid. 10. roïs xouvoïs 9” à — Toïs xo:viis dd à
DICÉARQUE. 285
133, 13. sf © yopä xemiéon — sf dyopà xeipévor
Ibid. ibid. B.…. . xpelas —vès. . . ypeles
Tbid. 15. rüv Edéoéur — r5v Etéo5r
Did. 16. rèv Edprrov — rdv Edpuror
134. 8. à Edprros dioodv — à Edpuos dvoodr
Dans le scoliaste de Démosthène (p. 301 ed. Londin.) : Eüpérp-
den dè nôayos revès à ep ; f rémos Üdarddns peraËÿ do yaïur,
rouréon Bouvrlas nai Ârmx drréus Dè vs ipépas 10 éxeï Gdup
spéreru.
135, 3. cl? à — don
Ibid. 5. Mayvtreov — Mayvirv
Le scoliaste d'Apollonins (1, 584) : Mayvnola xarà Oecaadlar.
Écn ydp érépa Mayvnaia pl Éesov, éxriouévn Sxd Aevxirrou où
Kapès, eronoavros éxer oùv Méyyman roïs êx Kphrns.
Jbid. 6. äopkowv araprou. . .—àQoplhuv oréumou
Voyez le savant commentaire de M. Gal, p. 198, note 170.
Ibid. 10. un, ris Oerrandy — Ex re xa éxrloôn
vis Tôv Oerralür
Correction conforme à l'édition d'Hudson. C'est sans doute une
‘erreur typographique échappée à M. Gail, puisqu'il traduit condita
et adpellata fait. Le mot éxrioôn est d'autant plus nécessaire que l'au-
teur dit plus loin (page 137, ligne 8) : Éd pèv oùs éors, daxep
paxpf spérepor elplnauer, fv à Aiès ÉXdyy éxrices, x.7.X.
Ibid. 12. Moral — Mexraéor
Bonne leçon; Étienne de Byzance, qui écrit MeA/rrwa, dit en ef-
fet : Ô soktras Mévrausés. H faudrait ici Meursueës, ou plus haut
Mahus. Ajoutez aussi l'autorité de Polybe (1x, p. 556, D) : Kal
apooseodr spès vhs vür Mourubur yépar, x.r.. Dans le même
historien (+, p. 436, B), au lieu de MeXfræer, je pense qu'on doit
lire Mermar, cètte varianté provenant sans doute de la confusion
de l'e et de l'as dans la prononciation. Peut-être pourrait-on faire la
Si DICÉARQUE
x caves peur Thémpeumpe cité per Étienne de Byzance :
éme à Moscou sw Press.
12LE. 22. ses. D 08 és — ciots Tÿ yéves
int. =. Mons D OmadEyTo — Muppadér S? éxa-
PSI SC
Vos à scan d'Hemère | IL À, 180).
Jrad. $. Woesdosss — Mupaydtres
Jeu. dad. sex =ÿe Oerrauins Dbixr — sep} ir Oerra-
vs Gb
Daéome = Homer. Odves p. 137): À> Opnpos pis Délar Àéye.
« à: murs Quaousss.
Jeic. 11. Menermies — Marie
Jind. 14. Moscenihens — æperès nos
13=. 2. Euvorcidns — Edfusns
Je ne coumas post de poëte grec nommé Euthypides. C'est pro-
babiement une erreur de copssie.
Jbid. h. 70 ©’ Aichos — rw d” Aifhou
Le scolisste d'Homère {ZE B, 591) : ÊE AidAov Kodeds, ôs Lv2-
xor xerirys Ilraavyess Exfass.
Ibid. 5. Kpnbeis ©', ds èw ÂQeiou — Kpnôeds te Sor
er AX@soù
Jbid. 6. Zxhpsveus Ehéya — Eadpsvou EAéya
Ibid. 8. à? où à — 4@ où aa) 1
Bonne leçon ; xai peut être rétabli dans le texte.
Ibid. 10. cùros à siois — cross dé eiour
Ibid. 13. éyu Qnps, oùx à T5 — — éyd clyal Qnpus * oùx y rù
cives doit être conservé; ce mot rend La construction plus claire et
plus natareile.
. DICÉARQUE. 285
2 38, 8. Iloceiderros — Iloolirmos
Tbid. 13. Qovÿ Afyys aavroë rw * ol — Quviv Aéyeis aù=
roë rlves oi
torr 190 de M. Gal, p. 203.
2 39, 6. my 93 nada — mr 9° Éxada
Zbid. 7. Oerraëv arapmou wa) roù Mayvfrev — Oerra-
Aôv oroplou xal roù Mayvirôv
Vient ensuite le fragment de la page 114.
Page 114, ligne 6. KPHTH. — deest titulus.
Vers 111. replüuros — meplluoros
M. Marx préfère cette leçon , mais il emploie une singulière raison
pour ne pas l'adopter : rephéivaros, dit-il, quod Homericum, et. si
noster poeta non miser esset, præferendum.
115. éromlas — droixlav
Le mot dromis, dans ce sens, s'emploie plutôt au singulier.
116. ré re dm — 160 md
120. Mpé” Éjouoas — Nueva Éouoas
122. Ârrepalas _— Àyyapalas
Cette ville, appelée Awrepla par Ptolémée, Âxrepa par Strabon et
par Étienne de Byzance, prend le nom d'Apteron dans Pline (1v, 20).
Dicéarque emploie ici la forme adjective Awrepalar par ce qu'il sous.
entend zu».
125. môdus, ds — des, rs
126. Anbaïoy — Afbaov
Vibins Sequester (de Flumin.) raconte que cette rivière fut ainsi
nommée parce qu'Hermione, fille de Vénus, y oublia Cadmus, son
époux. Voyez aussi Strabon', p. 478.
129. Asxrévaios — Aixryvaiov
Bonne leçon ; Strabon (x, p. 479) dit en eflet : Tñs pévroi Kuduw-
286 DICEARQUE.
vlas pos éori Tirupos, é» & iepor écris, où Lixtuïes, EXXR Aixres-
#aov. Pline (1v, 20) écrit aussi Dictynnæss, et Ptolémée Alxrapyor.
KYKAAAES. — deest titulus.
Le scoliaste de Thucydide (1, 4 ed. Poppo) donné l'étymologie
du mot Cyclades oublié par Étienne de Byzance : KéxAades , sapà ro
de péoy Ejur rèr Afor riv lepès voÿ Âxéwvos, na) xéxdor nivi
rep ahriy pp6500a:. Il ajoute que ces îles étaient au nombre de 15
selon les uns, ou de 212 selon les autres : Eloi dé xard rryds 6° ere -
Ildpos, Âvèpos, fxapos , Zxôpos, Phresa, Pérr, As, Nd£os,
ZlQros, Késs, Méxovos, Tivos, Kiôvos, Apopyos, ZépaQos + arà dé
rivas 6°, sAñy Pis xai Zxépou nai Îxdpou, paor dè xd» Pyves
_xal Exépovu za) Âpépyov. Voyez l'article Audexdypoos dans le The-
saurus de M. Didot.
135. Zouvlou vioos — Zolwior vioos
Solin (chap. 12) parle aussi d'une île située sur les côtes de l'At-
tique , portant le nom de Sanimm. Mais comme il arrive assez souvent
aux géographes anciens de confondre les iles et les promontoires , je
serais porté à croire que Dicéarque et Solin ont voulu parler du pro-
montorinm Sunium, sur lequel était bâti le fameux temple de Minerve.
On y voit encore aujourd'hui dix-neuf colonnes d'ordre dorique; c'est
ce qui lui a valu le nom moderne de Cap Colonne.
137. nôs T° elrey ZépiQos — xéMs" etre ZépiQos
Étienne de Byzance place l'ile de ZépsPos au nombre des Sporades
que les auteurs anciens ont souvent confondues avec les Cyclades.
C'était dans cette île que les Romains exilaient leurs criminels,
usage qui explique ces vers de Juvénal (Sat. x, 168) :
Unus Pellæo juveni non sufbcit orbis ;
Æstuat infelix angusto limine mundi
Ut Gyare clausus scopulis, parvaque Seripho.
138. xa} ITadpos — xal K/paos
Voyez la correction proposée par M. Marx, dans les notes de
M. Gail, p. 1632.
142. Mixovos — Mixodos
Les premières éditions de Scylax donnaient aussi Mézodes au lieu
DICÉARQUE. 287
de Méxovos. Dans Tretxds (ad Lycophr. 401) on lit : Méxow vhaos
yelras ari sis Aou. C'est sans doute Méxovos qu'il faut lire, comme
dns les nouvelles scolies de M. Bachmann (ad v. 401 Lycopkr.
p.97) : Defrev rüe Afho éariv 1 Méxovos #v0a à Afas réfaxran.
2 we dréyovs’, los... .etre enacyla — dfgues, Le”
.…perà raÿrny Ilehaovie
Los] Étienne de Byzance f ace cette île parmi les Cyclades Quoi-
qu'elle füt l'une des moins dérables parmi les Sporades, elle
prétendait aussi À la gloire d ‘donné lejour à Homère : témoin
ces vers si célèbres dans l'an uité:
Érrà aduis diepllouar sept pllav Ouipou
Epépra, Pédos, KodoGde. Eaapiv, los, Âpyos, AGves.
Ce distique est publié ai it dans l'Anthologie de Brunck
(t. IE, p. 18) et ne contient 10m de la ville d'Jos :
Éarè séhers pépvavro & à pas Oprpou,
Zpdpva, Xlos , Koko@à xn, Thor, Âpyos, Av.
Talaoyia] Expression qu! se trouve expliquée dans Eustathe (ad ”
Dionys. v. 520) : Aéyovru dà ua rabrny Iléhasyoi rore olkñaæ, ol
ên ris Arsuuiis nd AOnvalaw éEexaolyres ds din na épayes. Le
même écrivain (Loc. cit.) ajoute l'étymologie du mot Eaxÿpos, éty-
mologie qui manque dans Étienne de Byzance : 1 3è Zxüpos rhv
fier rabms Éyer, dià +à ris viaov sabre cxAnpèy nai olov axupä-
des, ro Môüdes- axüpos yèp À arm, Hyouv rà éxraNAdpeve
Mbidia dv roïs haËeüpam. Hpônerrar à ris rüv Maywiron yfs à Exd-
pos; Ganep xai ÿ Merdpnfos. Oavpaoral 3à alyes ai Exbpuu, al ué-
da dé elor mowxfène Mdou Exvplas Xeyouévns, xarà xal Kapuorlas.
Le scoliaste d'Homère (IL T, 326) donne le nom de deux ports situés
dans cette île : Écrt 32 à viaos mpôs rÿ Edéol Muévas éyouoa Aya
Aion xai Kphnor, famous 3’ és airÿ xal Aédoxes, poïpa Geocadür.
Tretaès (in Lycophr. 185 et 1324) compte l'ile de Scyros au nombre
des Sporades ainsi que Dicéarque.
148. xespévns drd raÿrns bois déyouo”, où — xeiuévnv
abri deb raÿras éotiv dwéyouoa, où
1 50. Iowdpnfos — Ilewdpufos
288 DICÉARQUE.
(Ex cod. 572, fol. 430 r. — Éd. Gail, p. 140.)
Page 1 40, ligne 1. ANAT. TOY IIHA. OPOYZ. —
deest titulus.
Ibid. 3. péya 7 éori — péya ré és
Ibid. &. dévopa Exov — dévépa Eye
Ibid. 6. roù dè Bpous — roù 3° Bpous
Ibid. 8. näv dé éor: — nav d” éori
Ibid. 11. oQévdanvoy — oPédauor
1Â1, 2. Auxyides* yéveres — Avyyvides' ylyetas
Les copistes œnfondent trèssouvent les deux mots yiserx et
yéveræ. Ici le dernier vaut mieux.
Ibid. 5. ire — ons. cod.
Ibid. 7. Toùs d” éy. — roùs dè &y.
Ibid. 8. voùs dé dh. — roùs d’ dÿ.
Ibid. 11. douÿ — doux
Si l'on conservait cette leçon, xapæsAncia se rapporterait à dont,
et non à pla, et il faudrait sous-entendre don : car son odeur res-
semble à celle du thym en fleur.
Ibid. 14. raïs Aeuxaïs mapañMoiov — rois Aeuxois æapa-
mAoos (erat prius rapærfoiov)
N vaut mieux faire accorder l'adjectif rapaxAñosos avec xapzos
qui précède, et conserver la leçon de l'édition, quant à sapazAñoros.
Ibid. ibid. êvar vis splVas — étay ris tps
142, 4. xaraudôois — xaærandbous
Ibid. 6. émixpruvois — éxoxpiuvors
Ces deux leçons sont également bonnes. Sur le changement des
prépositions dans les mots composés , le sens restant le même , vove:
Daniel Whitby ( Observ. Phil. Lugd. Batav. 1733, p. 338).
DICÉARQUE. 289
2 2, 8. ériyerpf — émrxeipét
Z id. 14. yempyovmévous dpledaus — yempyouuévoys xempé-
vous dpdede
Ces deux participes sans liaison ne peuvent aller ensemble; il faut
en choisir'un des deux, peut-être yespyovpévous. La phrase avec
saïs ne me semble pas régulière; j'écrirais: à pèv rods drd roës +05
TyAlou roc! reésous dplcéur.
143, 5. uxlus — idem, sed erat prius #uaxlas
Ibid. 8. à pdv mhevpà — à pd pe mhevpà
Je laisserais volontiers subsister péx dans le texte.
Ibid. 10. à 9° ên) —»} SÙ ni
Ibid. 11. xx) Maxsdomxdy émixexmpévoy — xol rdv Ma-
xedovixdy xadoduevor Emixexnpévos
J'écrirais, en conservant l'article : xal rôv Maxedomndy émixexAn-
pévor,
Tbid. 15. yiwaonouos xa ypholas—yuveonouo: xepñoûas
Le copiste, trompé parla prononciation, aura joint le mot a) à
XPHo6es dont il aura fait xeypñobm. .
Did. 16. rive, ris Eyes — viva Eyes
144, 7. Amarbels — Mavbels
Did. 9. els b06via 25v QOaduoruw — els bBévioy rüv
ÉPOadubvrew
Les deux leçons pauses et déplier sont également fau-
tive faut lire dpéamuévrur. Le iagalier dfério est ici préférable
au pluriel ééma, et l'on doit écrire : rà dè QUAAa, rpiPéévra xai
dyxpobérra els d0dmor, LL d SR60Xpuérren , CES
id. 13. rhv éxiopèr — niv éxipopès
Bonne leçon qu'il faut adopter. En effet, émifopà est le sub
290 DICÉARQUE.
stantif, tandis qu'érkPopos est l'adjectif dont l'emploi ici n'est motive
par rien.
145, 1. dréyovor — érwyovor
Ibid. 8. Mayynrüv — Mayer
De commen int 1 "1 EL LUN MECS en ns
SCYMNUS DE CHIO.
CGcographi minores, ed Gal, Parisis, 1828, in-8°, 2 11, p. 259.)
Page 259, vers 8, éx orypdQar aiQéuoy — êx mepi-
Ypdus (sic) aigéam
O. mâci elyapiorlas, ro my éxapuorelar
2 ©. mapéles — mapéäus à
2 6. bu D 8 pdf V'éypdfes
22. ouvéraËs v émd—) vraËs 1 dmd
avvéraËe sà mepl codi\ b. Hæschel. et Morell.
2 7. orpareias — orpari
Au siècle de Constant disait également expareia et axparis.
La confusion fréquente + ét de l'es dans la prononciation a fini
par légitimer le double noi de ia et rela dans la plupart des
noms férinins qui s9 terminent ainsi.
4. loroplar Nés — ioropla na AéEs
M. Gail dans sesnotes, p. 333, dit qu'Hæschel a écrit Üray toro-
pla nai hé£uis, Puisillajonte en parlant du même éditeur : In notalis
autem RéEeis esse voluit. C'est donc érav ioropia xal héEis
que M. Gail aurai! ; leçon donnée par notre manuscrit.
A5: énéiie pds — éxitsas pd
48. Ârrdy — Arbo
Dans les manuscrits les noms propres qui ont un redoublement de
consonnes, ne sont souvent écrits qu'avec une seule; ainsi l'on trouve
Iekonéynaos pour Ilékodpwmos , ét Tlapwaods pour Ilaprazaés.
52. #r ds — émebiunaa adrès
292 SCYMNUS DE CHIO.
54. érépois xdpiv — érépos day
Pour faire usage de cette leçon, il faudrait adopter La variante
de f»° aÿrès pour #» aÿrès (Morell. in marg.) ; alors on lirait #’ es-
vès éréposs sd deayyélas éye, ce qui me semble préférable.
56. avyxarophcayra — auvxaroplcioarra
Cette orthographe est assez généralement conservée dans notre
manuscrit qui change rarement le » en y ou en pa devant lexetles.
57. ds dxofouer — cs dxodwper
59. rôv év Asdupois — rdv Aidlun
Vossius (ad Melam, p. 83) prétend qu'on doit écrire rè» Asdeu
pour Ardvuia, contraction usitée parmi les poëtes. Le manuscrit
de Casaubon, Heœschel et Morel écrivent rà Adi. Étienne de
Byzance confirme la leçon adoptée par M. Gail : Avez, ouderépes,
réros xal parreïos Mifrov, dfucponéror (leg. éfrepaméren) Ai zei
Axe.
62. xarà Ayov, fx wpès cé — xpès où xarà Nbyor fes
64. ouveQdÿarro — ouvai@dÿero
Confasion de l'& avec l'e, et réciproquement.
65. Tioly — Th oÿ
68. do dar — dou éor:
72. Taÿr éEaxpiGosoes — Traïra éÉaxp.
76. dv’ #xelpor — do Hxelpor
Les copistes s'inquiétaient peu des éisions, même dans les vers.
80. Tlvwy 8 — rives éor)
83. Bapbaprxcræror — Bap6aparraros
Voyez la note de M. Gaïl sur Dicéarque, p. 202. In princtpio veces
Pdp6apos et Éap6aplèu excogilatæ, etc.
85. rloiw vôpois — rl ao véposs
88. ébñs re Tor — 6€ ds Tr .
SGYMNÜS DE CHIO. s
90. drévron xal dpixds — drdyrov dpuxds
92. os à — %s à (ut cod. Pal.)
93. ciQeMlav dmaoiv — aPéheuar drelosr
Haæschel prétend qu'on doit lire d£herav dreio”. M. Gail préfère
la leçon donnée par Morel (in not.) dfexlay éraio”.
94: Erepor, ds Qaous, où mor — Érepoy, Paols: où môre
Voyez, dans M. Gal, les différentes leçons données par les édi-
teurs et par le manuscrit Palatin,
97- rékecs dà— médeoi re
98. Olvaaéos — Üduacéos
100. xarapéiev — xéto péver
102. don — éoro
104. épxnyérmn — dpyryérm
106. rù aoû re — rocoürbv re
Quoique cette leçon offre un sens raisonnable, elle ne peut être
admise à cause de la mesure.
109. d’ ér” dpyiv — d° érapyiv
116. mévre BiGAlois Xanxideï — mévre BlEnois Xaxldi
118. +9 ouxENÿ — 75 ouxEuxÿ
La forme adjective était xshès et œuxsumms comme nous l'ap-
prend Étienne de Byzance.
120. Ts. . «Ts. , Tv. . Ts...
Les quatre lignes suivantes sont la reproduction fidèle
de celles du manuscrit, avec l'intercalation des mots que je
suis parvenu à déchiffrer.
294 SCYMNUS DE CHIO.
uausov ävdpa oixe)dr êx Taup. x.T.À.
Vers 128. xloti» — xlortny
131. TOv Te— TO» Te
133. roùs re — rds re (ut cod. Casaub.)
144. oradlois — oradious (ut cod. Pal. et Hæsch.)
145. puûs — pla (ut Morell.)
146. Maivdxn — Maivax)
Étienne de Byzance : Méxn, Kairixÿ dus: clpates na) Mamwaxy
KeAtixn sos. Strabon (tr, p. 156) parle aussi de cette ville -
Taëryr (Mdaxar) rivès rÿ Mauvdxn vir aûriy rouovorr, #y vors-
rnr tüv Donaixdy néeur spès düce: xeiuémme rapea}fÇames- oùx
dors dé- dXX’ éxcimm pèr dxorépe vis KaÂæns éovi xarcoxaguére, rà
2° tyyn céouaa ÉAnnxñs sdAcws * à à Maaxz xai sAncio por,
Dovouxh re 55 cytuars. e Casaubon , » disent en note les savants au-
teurs de la traduction française, t. [, p. 456, « prétend que la Mz=-
«nacé de Strabon est la même que celle qu'il a nommée plus haut
« (page 143) Meænoba. Pauimier pense que c'est dans l'Almunecar
«d'aujourd'hui qu'il faut chercher Mænacé. Suivant Méla et Ptolé-
«mée, Malaca était à l'occident de Mænoba, par conséquent plus
« près des Colonnes; et Scymnus de Chio place aussi Mænacé près
«des Colonnes : ce qui pourrait donner lieu de croire que Mænoba
«et Mænacé n'étaient que deux noms divers de la mème ville.»
152. Épubera _— Oproula (codd. et Morell. )
D'après les détails qui suivent, il est clair qu'il faut lire comme
M. Gad, dont la correction est confirmée par Eustathe (in Disays.
558) : Tavrèy niv wico» Povrpéor éxurdpacs à rs seproncixr
sy Poër al fous rÿ l'npuory, ér FR Aldiones paxpoGiwv vioi, sepi Es
spoclpnre, ol perd rè» l'npuoyou Onoi Sarsxror Sxnocur Ty rico.
Le même écrivain , après de longs détails sur cette île, ajoute : Lo
dè vñcor Épiôerur elxor airà rà l'édeipa, 1% Asorvaip où aurspéyor-
res. OÙ dè rñodr riva Éptôeiar elxor sapaGe6Anpéyny rois T'adcipous,
xopônÿ aradaly diespyopémr. Pline (1v. 36) a recueilli les différents
SCYMNUS DE CHIO. 295
noms donnés à cette île par les auteurs qui l'ont précédé : Ab eo la-
tere, ditil, quo Hispaniam spectat, passibus fere centam, altera insala
est longa vu. pass, lata, in qua prius oppidum Gadinm fait. Vocatar
ab Ephoro et Plilistide, Erythia; à Timæo et Sileno, Aphrodisias; ab
indigenis, Janonis. Majorem Timaus Colinussam apud eos vocatam ait :
nostri Tartesson appellant, Pani Gadir, ita Panica lngaa sepem signi-
ficante. Erythid'dicta est, quoniam Tyrüt aborigenes eorum orti ab Ery-
thræo mari ferebantur, Voyez aussi Hérodote (1v, 8) et Étienne de
Byzance, au mot Agpodords,
1 54. mpoaen@epets — mposeu£epis (codd. et Morell.)
2 55. Oeonparlois — Osomporiois
196. rpoaemeplous— mpès éomeplous (sic Huds.)
158. oveyyus d' Uronaéoüaa ruyydver Tuplor our
éurbpar drorxla Vddéip — cfveyyus d' doi nôMS Ra-
Eoëca Tupluv éurbpas dmoixlas Vddeipa
La leçon fournie par notre manuscrit, raÿrns céveyyvs d” dos!
sus Aa6oGes . . . éxawlav, offre un sens raisonnable; mais elle ne
va point avec la mesure.
161. per abri... duoiv — perà rarnv. . . noir
164. moraubpéuror — rorapépprron
167. Zapdd — Zapdÿ
168. mpès duouds — mpès duouais
C'est ainsi qu'il faut lirez la préposition mpès ici doit- gouverner
le datif,
173. Sapin — Sepivèy
Voyez des notes de M. Gaïl, p. 347.
176: dmd rûs lmpepivis ve doews Aou — md lonpepivis
ave (sic) dUaeas ds Aéyos
177: téooup Earl — réconpa évr
179. melorn — mheiov
296 SCYMNUS DE CHIC.
181. Éuavpa elvas — Epnvp elvas
182. Weoir AAnvrixoïs — Ebveotr ENAnvixds
Hudson écrit aussi vec: EAnnmxs. M. Gail dans ses notes,
p- 348, justifie fort bien le choix qu'il a fait de la leçon ess Ee-
#xoïs. On sait combien dans les manuscrits est fréquente la confu-
sion des mots &os et @yos. Ainsi dans la chaîne des Pères {in Act.
Apostol. Oxon. 1838, in-8°) on lit, page 179, ligne 2 4 : Toë Seozs-
clou Ilérpov éxi rois lovdalois ect éxQoywpers 06orros. Le ma-
nusc. gr. Coisl: n° 25 donne #yea:y au lieu de &ecr, comme éô»&r
pour é&», p. 34, ligne 33; et &vos pour &os, page 513, ligne 27.
Voyez aussi Philostrate {Vit. Apollon. lib. 1, c. 2, pag. 5 Olear.) où
l'éditeur a préféré üsèp é9»üv à Ssip 605» donné par les manuscrits.
189. äxpar — &dpar
190. ToÙs éyyÙs Témous — Trois yyÙs TOROUS
192. Éverol. . . ASplay — Éverol. . . Avdplar
197. bis d”, ds Adyos — 8€ ds d° à Nyos
198. Tapriocios — Taprioio:
Voyez ci-dessus mes notes sur Marcien d'Héraclée, p. 164.
199. déve ToUruw dé — éxdyw dà rorwv dà
202. Macoaldres Doxasis — Macoalorra: Donueis
On a très-souvent confondu les Duxasis et les Duxeïs, qui cepen-
dant n'étaient point le même peuple, comme nous l'apprend le sco-
liaste de Thucydide (1, 14, ed. Poppo) : Duxsis, ol ràs ÉAAédos,
axd Duxidos adÂers * Duxasïs, oi ris luvlas, xd Duxales sodcws.—
Îoves dyres oi Duxarïs, na sohcuoëuevos üsd Ilepoër, dférres rèr
Luvlar, éshevoas éxi rs AQpixdr rèr sde: Kapyndôva xadounérer -
dci dè raïs olxulopévas ai sAnclor évayrioüvres. H dé Macs sous
éori ris ÀÇpsxÿs. Dans le man. gr. n° 3006 4, fol. 24 r. on lit : Mao-
cakla sols ris ÂÇpuxiis: éuygres dè xai Oovxvdidns, ér ols Puos
Duuasis roùs MaacaAlay oixifovras: neïras dè sepi rèr closAour veÿ
sopÜpoÿ roù xéyoyros éxi rès HpaxAéous oréhas. La leçon Duuasis,
adoptée par M. Gail, se trouve donc suffisamment justifiée par ces
deux passages. [1 nous reste à parler de MacoaAiz que tous deux
SCYMNUS DE CHIO. 297
placent en Afrique. C'est üne erreur, car évidemment il est ici ques-
tion-de Marseille, et non de Massyla, ville située en Afrique et ca-
” pitale des peuples appelés Mfassyl. Cette erreur provientelle de
Tignorance des scoliastes ou de la négligence des copistes? Dans ce
deraier cas, je propôserais une correction bien simple et qui enlè-
verait toute équivoque; correction qui consisterait à rétablir Je mot
dvrxpà oublié par les copistes, et je lirais : Macoaila rOus dynixpd
rie Agpoñs.
23, pèv où Éurépios + PAS 8 Seurépa — pèv Éprépion
Péôn Devrépa
Voyez sur @e passage | obscur ln savante note de M. Gail,
page 351. "
2 ©4. pév-odv où splv xp L=— pv rplv vavdv xpa-
Todwres
Expression poétique po) fe Sadaons xparoïvres, souverains de
la mer, c'est-à-dire, domini ers par leurs flottes. Le mot vavür,
qu'il faut écrire wnä, es plément indispensable de xpa-
roïvres, verbe qui est tou ssompagné d'un régime; et l'ex-
pression sn@s xparoÿures, Éeaux Rhodiens , est d'autant plus
juste que l'antiquité vante pe pwuple comme très-habile dans l'art de
la navigation. Le vers serait donc Tadrv pv oùv xparoïvres, x.À.
206. Poxasis — Daxsers
209. Daxañy — Doxatwv
210. Aryvorixÿ — Aryuoriv)
Leçon dumoins qui est d'accord avec Étienne de Byzance : Aryw
avi, sdus Aryéaw, ris duruniie lénplas , xal rs Tapooë (leg. Tap-
xmaooë) sanalos. Ololnoÿ rres Alyues xaoïvr. L'orthographe sui-
vie par M. Gail.se trouve justifiée par les écrivains latins, tels que
Columelle (vu, 2), Pline (mr, 6, 20) et Florus (nr, 6).
211. Zxhapin — Zanaudn
214. Êor: perè—Eir uerd
Voyez les variantes rect par M. Gail, p. 273.
298 SCYMNUS DE CHIO.
215. xa) Âvyrizokus — xarars) sôs
Strabon (rv, p. 184) : 9’ éx) rè» Odapor sorapèy, na) voùs reéry
Abyvas, vds ve sûr Maccalwrür Éye sdlus, Taupoéytior, xei O)-
6las, nai Âyrixohw, xa) Nixuay, xal td vatoralpoy +0 Kzaioupos ro
Ze6aoroë, & xaAoëüor Dépor loëuo». — À dé Oéapos pésos éori rüs
Avreachews xa) Nixalas, ris pè» cor elxoot, vis Sè door éEéxoyrs
oradlous diéyor. Et un peu plus loin : Nuyi dè rocoëro» zpocôetéor,
rs vis pês Âyrrddews êv roïs ris NapBamiridos pépess zepéves, vis
dè Nixalas êv voïs süs Îvalas, à pèr Nixua ÿsè rois Maccadsdress
uéves, nai vis ürapylas (fort. Éxapylas) écris : ÿ 3° Asrizodus süv Îre-
Auvridewr éÉerdieres, xpileïoa xpès voùs Maccalres, xai Ervbcpe-
Oeïca rüy xap” éxelvur xpooræyudérur. Tacite (Hist. 11,15) en fait un
municipe de la Narbonnaise : Vitelliani retro Antipolm, Narbonensis
Galliæ manicipum, Othoniani Albingaunum, interioris Liganeæ, revertere.
Voyez aussi l'Itinéraire d'Antonin et les notes de Wesseling, p. 297.
222. Zapot) — Zapdi |
223. Zixelay vñoos — ZixsAlay vioo»
Bonne leçon qu'on doit adopter. Les éditeurs ont tort de rappor-
ter ce mot à Zapdà, du vers précédent, parce que cette île Zapdi
est implicitement comprise dans »ÿoos sekdysas suivi de Képsos 15
xa) Zapd. Il faut donc lire et ponctuer : Ê» rÿ zdpy zere dé
pñoos sehayiu, Képyos re, nai Zapdà, neylorn Acyogérs, perà rèr
ZxeAlay yñoov.
224. Zespnvides — Zeipivides
Ces îles, nommées Zsspnsoÿow par Strabon (1, p. 22) et par Île
Pseudo-Aristote (de Mirabil.) étaient au nombre de trois selon Tzet-
zès (in Lycophr. 712): Zupnvoïoal clos speïs dxpas sis Îvadiss.
Étienne de Byzance qui écrit Zapnroëooæ nous a conservé leurs
noms : (y xa) rà éydpara raÿra, Ilapôerdsy, xal Acvawoie, nai
Afyea. Voyez les nouvelles scolies sur Lycophron publiées per
M. Bachmann, p. 161.
226. yevépevos — Asyôuevos
228. Abowy oùs auvouxions — Adocvoës auroixsicas
Tretaès (in Lycophr. 41) : Avoortnis, 7% Îraui: à süp Avpor)-
SCGYMNUS DE CHIO. 299
xegévn. Soyvol 3 sal pégor vo® Aarlou Aicovias cle évépuoar,
dore aa sons lxdles # sûrs Adoowlas xAnÜivæ. Püis au vers
615: Ô 34 aoQès aûros AuxdQpw oû oldm , roix ddclg rods alaxas
æai Auvvious, roi soùs KahaËpoès, Adaovas xaheï. Sur l'origine de
ce nom voyez Eustathe (in Dionys. 78).
30. Pan on — Paie éon
233. 9” adm)v — d aürèv
238. © sdavdpouuévn — revravdpounéyn (sic)
239. Kdun ’orl aipéon — Kun xequéom
Taetzbs (Poet. gr, min. t. IU, p. 12,ed. Gaisford ) : Képn repl rhv
Merdiony Earl nakerro J von Dpinavis. Ü dà érépa Képn vhs Îra-
as. Étienne de Byzance écrit DprawFris : Éor: dà xa) érépa Ope-
xastris eyogévn; mais Strabon (xut, p. 621) justifie l'orthographe
adoptée par Tretads : ÉMyras 3 xrioa viv Kiunv, nai rods xeprye-
sopévaus dsüpérovs éxetre dvorrisai* dx 3 105 Aoupuxoÿ dpous vf»
re Képus Ouvre valeBav, polar dE nai vi Adpiocas- épun
3° éori vôv.
243. mduv Olvorpior — rahivo} vérpioi
244. Toseidamiddos — Mosidaviddos
245. Svéaplras. . .moré — Évuépirès. . . mpù roù
Haschel écrit aussi ZupSprrds.
246. Dunsdy re Nedronus — Doxafuy Tencdmous
Voyez ce que nous avons dit plus haut, page 296, sur la confu-
sion de ces deux noms.
248. ol Déxasïs — où Drxeets
249. dr xÜovt pavreïov Aefn Quar — ünoxBéviov pas
réion SXbeïv* Qaot
Le copiste a pris l'accent grave sur x4vi pour l'abréviation de la
syllabé ov. C'est À tort aussi qu'il met un point après XGeiv; il faut
suivre la ponctualion de M. Gail.
SGYMNUS DE CHIO. 299
aus yA pévm Xéyerai péop Kapmdvan xal OJoinär rapà Sdaovan
xemévn. Suyvol 3à xal uéxps roï Anrlou Adaovlay clou évéquons,
dore nai säous Lsodlay dx adiife Afconlas HAnOiises. Puis au vers
615 : Ô 44 cogôs obros AunÇpav oûx oldn ; noix dela rois Dalaxas
xal Aavvious, frot vols Kahafpods, Adaovas xaheï, Sur l'origine de
e nôm voyez Eustathe (in Dionys. 78).
180. Pan ’ort — Pa” éor
133. 3" adr)y — S” abrèv
138. 7 cdavdpouéon — reuravdpousémn (sic)
189. Kéan "où xeupéom — Kiun xetpéon
| Tretaès (Poet, gr, min. t. TU, p. 12, ed. Gaisford) : Kéum cpl ris
L'MfrmAfomr évrle aaeïrs 32 vs punis. A 36 Erépz Ken ss Lra-
Mas. Étienne de Byzance écrit Opinwwrns : Éar dà xal étépa Der
xuvêrie heyopén; mais Strabon (xt, p. 621) justifie l'orthographe
adoptée par Tzetaès : ÉAvras dè xrious viv Kûuny, rai rods seprye-
sonévous dvfpérrons éntiae dvoixlaas+ ed dà ro5 Aoxpixoÿ dpous ri»
+e Képmr Dpronlds xadoïaw, dpolus 82 nai rèv Adpuocar: priun
3" dos vüv. -
43. rdv Olvérpioi — ralvol vérproi
4. Moceidaviddos — MoridavidSos
5. Zwaplras. . .moré — Évpépirès . :mpd roù
Haschel écrit aussi Zopépurds.
AG. Doxedy re Nedrous — Donaéwy Teredronus
Voyez ce que nous avons dit plus haut, page 296, sur la confu-
sion de cès deux noms,
48. oi Donaets — oi Doxeeïis
A9. dm xÜovi pavreïon* EN Qar — ro bvor pav-
réiov Mein: Qao} F
{Le copiste a pris l'accent grave sur xfovi pour l'abréviation de la
‘syllabe ov. C'est à tort aushi qu'il met un point après é4/er; il fout
suivre la ponctuation de M. Gail.
300 SCYMNUS DE CHIO.
250. érardyoyr — éxasdyvowr
252. xarà xpnopèr — xarà yplopèr
260. oiôpeos — o1émpesès
262. ovyyevis — oyyyeris
263. ébñs — € ds
Cette confusion est très-fréquente dans les masmscrits: le mètre
en offre plusieurs exemples
265. xaravéueo” KGnpxd — xereréneo0° iCaprrà
266. Ty ye rplsheupor — ri Erepéadeupes (ut Huds ‘
Le vers suivant justifie la correction de Vinding : ÿnè süe Σs-
pur Tpsraxplar xe1ovpéras. Quant à l'expression érepésAsspos , elle
manque encore dans nos lexiques.
268. xpooxyopeubivas — xaoæyopeubires
269. Svvaorevorros — durauretoarros
270. Éoxes — Éoye (ut Hæsch.)
272. #v d’ oÿros — A» d° oÙrws
276. xriouos Na£ov- ol — xriovoir A£ovos
Nouvel exemple de la confalÿon des mots entre eux. Dans un ma-
nuscrit en majuscules non séparées, ces mots devaient être écrits
ainsi : KTIZOTZINAEONOI, ce qui rendait la lectare très difhicile
279. xaTGxIOEY — xaTAAOEY
280. épépou. . . Ax6oiras — bpépou (erat prius aipépou)
281. wapà roûrois — wap” aÿrois
282. Asovrivol re, xal 5 — Ascoyrà à
Voyez les notes de M. Gail, p. 362.
283. Pnydou — Pryiou
284. roù Zixe)uxod — ris Zixshias
SCYMNUS DE CHIC. 301
285. Éox’ droles — Loyer dx. (cod. Casaub. ed.
Heæsch. et Morel.)
286. Edéorx xal — Eüéorxa (cod. Cas. et Hosch. }
288. «19° luépa— el0° juepa
289. Xavudeïs — Xanudéav
Cette leçon me semble préférable. Scymnus de Chio n'emploie
jamais le mot Xaudeïs adjectivement, mais bien pour désigner la
mation elle-même. Voyez vers 137, 272, 275, etc. Dicéarque (p. 133
de l'édition de M. Gail) : Ï 32 r5s Xaxudéw sôus, 2.7
290. Qpdou —Qpäaa
291. ZéluvoÿyP" + ol — Zélvoüvra* oi
292. Mezonns — Méaons (cod. Cas. et Hæsch.)
Étienne de Byzance : Éot xai dm Mecyn rûs ZixeAas. Ce qui
suit doit se rapporter sans doute à la Mésopotamie : Kal zépa Me-
ovni, de évès a, xx à. (dans l'édition de Berkelius). Voyez l'ou-
vrage de M. Saint-Martin sur la Mésène et la Characène, Paris, 1838.
293. Kapaplyny — Maxaplvas
296. siolv ai nées — ai médeis eloiv
297- Édp6ap' cri — Bdp6apa ëor)
304. oùv — yoùv
306. als rès — ds ol (Huds.)
307. Éxrcviov aa Midas — Ÿrcivios xa) Médvay
Sur Medma voyez ce que j'ai dit plus haut, p. 198, dans mes notes
sur Scylax, J'ajouterai seulement ici AÉticone de Byzance fait un
double emploi de cette ville, au mot Médun et au mot Méopa.
310. és my —eis ri
La confusion de és et de sis est extrêmement fréquente dans los
manuscrits,
316. Oéais — Ülonaïs
302 SCYMNUS DE CHIO.
318. &ox’ érouxlar — Evyes dwoix.
319. xesuévou Te Tÿ — xespévou Tÿ
320. rolvoua Eyes, de-Üorepor — roûroua ay où adore-
po (sic)
321. uerwvoudobas.. . . Kavhwplay — psruvouéoën. . ..
KavAwyla
Étienne de Byzance : Kawwsia, sddus Îradias, #» Afwvias Êxs-
ralos xaeï, à T0 néons ASAÿyos dlru. À xd yàp ris Advos, ore-
por peruvoudoüs Kavhwvla- ds xd Merd6ou fpues sù Msraxdyrior,
x.7.À. Ce géographe prend Aï&» pour un nom propre, tandis que
Strabon (vi, pag. 4o1) en fait un nom commun, aÿèy signifiant
convallis : Merà dè rèv Zéypar Âyuür xricua Kawduvia , xpôtepor
d° AtAwrie Acyopérse did vd» spoxclueror aiÂdra éets à” épapos.
323. Kpéror — Kporÿr
325. uerà 38 Kporwva Ilaydocla — perd Sè Kpéraw Âxar-
doola |.
326. Meraméyrioy — erà wévrior
327. [shoromoou — ILaowomoou
Pour rompre ce nom aux règles de la poésie, on l'écrivait tantôt
IeAoroyymoos et tantôt ILelozdpyoos. M. Gail, au vers 406, aurait
pu adopter cette dernière orthographe, à cause de la mesure.
328. Aéyouor — Aevpuor .
332. oi IapOevlas. . . xporoù — ot IlapOsvia. . . wpè roù
333. edrvgnud 1 — edruyuat:
334. éx° ioludy dvoiy — és loov lon»
Voyez la note de M. Gail, p. 367, ainsi que celle du vers 335,
même page.
335. xaon oxAéxeivny — dons Aéxeivar
339. éxifayis — éParis
SCYMNUS DE CHIO. 303
340. pupiddas deux — 1 pupridas
344. pêv où palvres — pr) palvres
349. «al rdv 150— 20) nv sôw
352. à) yupvnès — À iyupwixde (sic)
355. credo. .ÉMdda— omeûder. . ÉNIdSan
358. &rn — deest.
Voyez les variantes données par M. Gail, p. 283.
361. xabinovres — xabixovros (ut Hæsch.)
362. léruyes — T'émuyes
363. Mecaryéwov — Mecaiyelon
M. Gail propose Meowsiér. Trétzls (in Lycophr. 603 ) : 38 Meo.
caxla sal laxvyia dorepoy Exevria, elra KoaGpla x On.
364. mépas dà roÿrev Eor — mépar.dà rodrwv éorir
mépas et sépay ne changent rien au sens.
365. Mecafraror. . [ae] —Mecoaylan .… . (nes) deest.)
367. Buoredovras — Bioretovras
369. Osérouros dvaypdQer dE radrns — Océreunros dva-
pénale
370. lovses — Tor (Hæsch. et Morel.)
Voyez les notes de M. Gaïl, p. 369.
372. rès pd eyopévas — rà pv Aeyouévas
377- venouévous — vepouévar (cod. Palat.)
378. diduporoneiu — diduunroxev
Étienne de Byzance, d'après Hécatée, nous a conservé les mêmes
renseignements. Apia, dit le géographe byzantin, sd, xa) ap'
+ adniw xéos Adplas, nai rorapès dpolus , is Éuaraïos. À yupa roïe
Booxipnols dons dyab, ds dis rixreiv rôv émavrèy, xa) didoporo-
xéiv, moNAduis wal spas al réaaspas éplQous rixreiw, éviore dà nai
50h SCYMNUS DE CHIO.
æévyre, xal x}slos. La fin de cette phrase n'est pas correcte, et Tho-
mas de Pinédo propose de retrancher le second rixrer», et d'ajouter
rds alyas avant le premier. D'après le passage de Scymnus de Chio,
on pourrait ajouter rà Spéauara au lieu de räs alyas. Aristote (His.
anim. V1, 19) parle aussi de cette rare fécondité. À l'article Asdwme-
roxéw , le Thesaurus de M. Didot ajoute : Asdupyrousir Hecaieo æ.
Steph. By:. s. v. ÀSpia restitnendum ex libres. Valgo dsdvporexsi. Ce
qui justifie la leçon de notre manuscrit.
380. xafmep Évras — xaiwep Üvra
381. viQerusdns — ynPeraiôns
384. rpnonipur — spionipwr
386. Éverdy — év érüy (sic)
388. HaQhayéves — [apu@rayérar
393. Ÿpavos — Îousvo: (Hæsch. et Morell.)
La correction d'Éopssos en Tpayos est justifiée par ce passage de
Pline (n1, 25,et non 1v, 22, comme le dit Vinding cité par M. Gail::
Arsiæ gens Liburnoram jangitar, usque ad flamen Tittum. Pers qjus
faere Mentores, Hymani, Encheleæ, Ban, et quos Callimaches Peuce-
tias appellat : nunc lotum uno nomine Illyricum vocatar generatim , pope-
lorum pauca effatu digna, ant facilia nomina. Le Père Hardouin, au
contraire, se sert du passage de Scymnus de Chio pour corriger
Pline, et lire Isment au lieu d'Hymani. Voici sa note : Hymani. ta
hbri omnes. An potius tamen Ismeni legendam? Nam sapre Venetos et Is-
tros, Scymnus Chius, p. 16, Mentores locet et Ismenes :
Éverdr éxoyres Opxcs lorpios Asydperos,
Tæèp à roërovs lopeyos xai Mévyropes.
D est probable cependant que la leçon de Pline est la bonne,
puisque tous les manuscrits de cet auteur s'accordent à donner Hy-
mani; et nous savons qu'ils sont en très-grand nombre, tandis qu'on
ne possède que très-peu de manuscrits de Scymnus, et encore sont-
ils tous incomplets et peu anciens. D'ailleurs les contrées dont il est
ici question étaient mieux connues des Romains que des Grecs,
comme on peut Île voir d'après toutes les mesures et tous les détails
donnés par Pline. Les Méyropes sont aussi mentionnés par Étienne
SCYMNUS DE CHIO. 305
de Byzance + Mévropés, duos mpôs soïs ASépvois - Éxaraïos Ed
péer-
396. davyès — dravyaïs
Variante provenant de la confsion de l'e et de l'as qui se pro-
nonçaient de même.
397: mporoë — rpès
398. Daélouros — Daéey
ho0. péhopoveïs re, mevb povety mevô.
ho3. ouvérrov — ouvdmrav
lo4. xepobvmaos Fun) — Yfévnoos Maui
Cette péninsule, selon P 26) nait 100 milles de cir-
cuit : Dein Tariotaram antiqu Aetstellum Tariona : proinonto-
rium Diomedis; vel, utalii, | Æyllis, circuitu c M. pass. Du
temps d'Étienne de Byzance ütenait quince villes très-consi-
dérables : Kai rd Snhundv, ‘ ü xebpévmaos WA pd-
Duora Meéhomommiaou, ds Quorsmewrex 1 mdhus Éjouoa appe-
qé0eis olxoupévas. Eustathe (: 86) a extrait en grande
partie Étienne de Byzance. co + scoliaste d'Apollonius de
Rhodes (1v, 524).
Â05. Heñomépenoér re — Ileromévnaér +
log. éx6apEapabiives — éxEapEapabeivar
On peut ajouter cet exemple à ceux qui sont déjà cités dans le
Thesaurus de M. Didot, à l'article Éx6ap6apé.
ho. #eciv — Eveaiv
M. Gail met AL. fees pour variante; c'est sans doute une faute
d'impression: H fautlire AL dvemw comme dans notre manuscrit.
! Apollon. Tyañ. Wb 1, cap. 2, pag. 5 Olear.),
ei Bt los sont confondus; et M. Boissonade (ad
1 2
— Zupaxoalur
CG mique ilaurait dà écrire; voyez vers 293, où il met:
306 SCYMNUS DE CHIC.
Evpaxdaios dè rèv Kapaplymy Aeyopéymv. Les Grecs employsient,
d'après les différents dialectes, les formes Zupaxoboios , ZEupuxou-
aios, Zvpaxdaios et Eupnxdaios.
L18. rà dà rùv — à dè Tir
420. dmixo” elvas — dmixoa elvas (ed. Huds.)
L2h. ênnoüy re — ênAodvres
Le participe ici serait sans doute plus régulier que l'infiniuf ;
mais la mesure ne permet pas d'adopter la leçon du manuscrit.
L25. &éruwûey — &xober
On disait également dxubev et éxober.
L27. Képuup’, ñv Kvyldios xaruioay — Képaupa ñv Kol-
dioy xaTwxnoar
Cette leçon Képxupa se trouve justifiée par Eustathe (ad Dionys.
492) : Érépa dè Képxvpa évrès roù lovlou, did roë o pdluora Xeyo-
uéyn Kdpxupa, à xa) Méuiva xakovpéyn. Telle est aussi l'orthographe
observée sur les médailles, suivant Hudson : Quam lectionem reram
esse ex auctorttate numorum indubiæ fidei et vetastatis, asserit CI. Span-
heimius ad Callim. pag. 428. Pline (11, 30), en disant que les Cni-
diens y possédaient une ville, semble justifier la leçon xarxyoar
venant de xarorxéw, tandis que xargxsoas vient de xarox/iÿo : Ab kis
Corcyra, Melæna cognonunata, cum Gnidioram oppido, distat xxv .
passaum. Sur la confusion de ces deux verbes, voyez M. H. Hevier
(ad epist. Juliani, p. 278).
h29. Auxviris — Avyviris
Dans Étienne de Byzance, au mot Avyridos, on lit: To éfmxèr
Auxvidios , xal Avyvla Auyy, nai Auyvirns. Éd: dè na) Âppcrias
Auris xwplov. Ce passage entier me semble corrompu, et je l-
rais : TO é6wxdy Avyvidios. Kai Auvywidia Murs, na Avyvins. Édr: dè
xai Âpucrlas Auyvitis ywploy. La correction de Auyvke en Avymdis
est indiquée par Polybe (v, p. 445, D) : KareAa6ero dè ris pèr Ano-
caphidos, Kpemoy xal T'epoërra- rüv dè sep ràr AYXNIAÏAN
Apynr, Éyxsddyas, Képana, Zariwva, Bosoës. Quant à Avyrins
SCYMNUS DE CHIO. 307
pour Auyoiene, il est clair que ces. changements proviennent de la
prononciation qui confondait ln et 1%. Ptolémée [v, 13) mentionne
un lac de ce nom en Arménie : Eloi dè xai Erepas Mpvau, À re xaXou-
pém Auot (leg, Avenue], mr.
435. Képxug” dmouxlai — Képaupa émouxloou
436. Éyyéieuor — Éyyxéo
Étienne de Byzance : Byxekefs, évos Ddprov. Aéyeru xal Éye-
Réu. Plus haut il avait déjà dit : ÉyyekGses , vos fXruplas, ol aÿrot
sois Éyyehêus, ds Mvaaéas dv y nv mepumytoeuv. Appien (Iyr.
2) écrit Éyxéees.
38. os — js (cod. Cas. #s)
439. KopwÜlon re xl Kopayp. — Kopaupalur ve xal
Kopu.
Étienne de Byzance ne cite que les Corinthiens : AroXkala,
pére sûs Dauplaé, y deu Ddpioi var Éxldaupor. Torepor
dixootis Kopwblav dmnxia ele aôriv derdin, fs dyeïro TOME, ds
Tiaadas dypaces.
&ho. Qpixds — Cpinos
Voyez l'article Oricum dans le dictionnaire de M. Bischoff.
443. Oearpardy — Oesorpaireo
bb. Edp£agt où— épéapa où
445. Oscrpariay — Osorparrelar
h4G. Oeonparods — Oeorpurous
448. # ve — dre
AA. rpérepor maïs — mpérepos maïs
455. xrloe Sont — wrloor Jouer
459. 9’ Axapräves — 93 Axapvdves (Hæsch.)
h61. Axpalane — Ârustvas
462. mai” Âxapväva — maïda Képvaxa (sic)
20.
308 SCY MNUS DE CHIO.
464. év æporois — èv æporrais
Bonne leçon, attendu que ce mot se rapporte à »ñcc du vers
précédent, c'est-à-dire é» zpéreus séaois.
467. Evias — Évai
Lo. éri xe@ahaluy — ént xeQahaiw
Henri Étienne (t. II, col. 157) cite un exemple tiré d'Anistote,
exemple qui pourrait justifier la leçon du manuscrit : Diversa construc-
tione, eodem tamen sensu, Arislot. Ethic. 2, c.7, dicit, éxixenais si
modo non mentüantar vulg. editiones),rüv pèr oùy rÜxy mai éxixeCa us
Aéyouer, dpxobpevoi aëtÿ roûre : cui opponens subjangit, torepor dè
axpiSéorepor xepl airs opsoôosrw. La nouvelle édition d'Aristote,
Berlin, 18321,1in-4° (p. 1107, col. 6, lig. 14) donne aussi ëxi xe°z-
Aalw; quelques manuscrits cependant portent éxi xefaAzios. À l'égard
de cette dernière expression, Henri Étienne ajoute : Sicui vero dicitar
dy xeQahaiy nai y xeÇahaiois , ia ëxi xeSahalou et éxi xeC ad air, iti-
dem summalim sive capitalatim. Cebes in Tabula : Qs efxos éy sis si
xefahalov. Polyb. Mynodeis d’ éxi xefahalou 159 yryov6rus aroïs
darrwpdrw, xal Sels zpè POalpür 1à rüy Maxedovar xporepr-
para, breviter et capitnlatim attingens repetensque : su ouyrôpes, ut
Suidas exporit, apud quem una voce scribitur émxePahaiov.
Â72. Âxaprävas — Axdpvayas
473. 8€ Hados — éEfaidos
475. Hudos — Dudos
A7. xeïros dè — dè neïtos
Transposition provenant de la négligence du copiste qui écrivait
ces vers comme de la prose.
478. Tnuéve — Tipéy
N'est-ce pas Tipaly qu'il faut lire? Mais alors quel est ce Timée :
485. æporoù — xp roù
486. 3 Oprérou — Aoprrov
488. xaipia Te — xspla ve
r—
SCYMNUS DE CHIO. 309
489. névn yèp — yèp uévn
Mème observation que plus haut, vs. 477.
Ag2. sv Zuxéhxbn 58 mbpou — vù Zixsluxby © éumbprov
Voyez les variantes recueillies par M. Gail, p. 291.
496. Osorial. — Oeonsalas.
‘Parmi les opascules de Psellus. publiés par M. Boissonade {No-
rimberge, 1838, in-8°), il
Iepi rüv AünvaixGs réman
renseignements sur la top
Mes’ à môMs ai Gecmui
amy. Êv 3è ras Ocomañ
dv Ja&ig roë ÉAmGvos. 8
dè rüv Oeomär à Kpéouoa
sanolor ai Éhewepal, ôn
So. elrev auvémret —
On sait que dans les ve
simple au composé et réciy
cation change. Voyez les ex.
mu mn page 44, qui est intitulé :
üräÿs, étqui contient de nombreux
8 de l'Attique. On y lit, page 47 :
Éadne Emxemuéon 15 Kpiooaly
Li Aoxpn, À 105 Hoiddou arpis,
du auveyis Son rÿ Duxldi. Ésiveos
Brûe Oeomiès MuxaAnogds, «ai
Invalors xal Bouwroïs.
auvdmrer
ngements se font souvent du
ment, sans pour cela que la sigif-
srecueillis par Daniel Whitby (Obs.
phil, Lugd. Batav. 1733, pag. 568). J'avouerai cependant que je ne
connais pas d'autres exemples du verbe évouvdrr, en admettant
toutefois quelaleçon du manuscrit n'est pas fautive, ce dont je doute;
car cette confusion des mots est habituelle au copiste. Ainsi, plus
loin, vers 642, nous verrons ir’ éprehayla pour etes séhayla.
502. éréMoar — émefnaa»
503. Meconmot — Mecvvio
505. rolvoux — rù Évopæ
307. éxbpevos — éxouévos
Éxéuevos etéyopéms peuvent ici se dire également. Voyez Henri
Étienne (Thesaur. ling. gr t. 1, col. 1323) : Éxdpevos sine adjec-
tione dicitar pro Proximus, Contiquus: éyépevés or, Prozimum est,
Sequitur deinceps. Huic aduerb. égopévus , Proxime, ctc.
310 SCYMNUS DE CHIC.
512. Moïéar peylornv, Talvapéy te — NMakéar péyiotor,
Tevapéy re
513. Iocesdüvos — Iocidivos
514. Aamivar — Aaxdyuv
518. rémous — dépous
51 9- Haeïos — Deios
b23. Daacla — Dhssacla |
525. Aéyouo” aëréxBovas — Aéyouoiv adréy0.
526. dotepa. . .oixlow —— Üorepor. . .olxiioas
Sur la confusion des deux mots oixés et olx£w, voyez plus haut,
vers 427.
527. Tir Zuvdve — rèr Zuxviva
Ces deux leçons sont également bonnes, comme on le voit dans
Étienne de Byzance : Zxwdr sous IleAozormioou. Aéyeras xai Se-
Auxds xai dpoemxds. Ce géographe dit ensuite : À d’ aÿra éxAn6»
xal Mixwy, xa) TeAyivka. Au lieu de Mixer il faut lire Mnxvye,
comme dans Îe scoliaste d'Hésiode {Theog. 535) : Myxsyy, # xott
Zur Aryonéym. Éon dè sdkis Âpyovs; correction qui est aussi jus-
tifiée par Strabon {vnit, p.382) : Tir dè Zisxvdra rporepor Mnzxsynr
éxdhour, rs dè xpérepoy Aïytadoës. Voy. encore les scolies sur Tzet-
zès (ap. Cramer, Anecd. m1, 378), où l'on trouve : Zaxvdy écris à
XSpa Tür ÉAAadingy Bldywr.
528. rioauévoy - Haudos S° — reryiodusvos * Puidos 8
531. Àpyovs Te Klooov — Àpyous Te Kplowr
937. Ts Awpidos — Ts Aopidos
541. Éreéxpntas — Éreoxperès
Le manuscrit grec n° 2600 (fol. 183 r.) contient plusieurs extraits
de Suidas, de Diogène Laërce et de Diodore de Sicile, ayant tous
rapport aux hommes illustres de la Crète, et le dernier parlant as-
sez longuement des Eteocretæe. On trouve dans ces fragments des
variantes nouvelles, et comme ils sont peu considérables, je me suis
+
h
SGYMNUS DE CHIO. 311
décidé à les publier ici, d'autant mieux qu'ils contiennent un mot
nouveau; dieÉodixarrépus, qui doit figurer dans nos lexiques. Voici
ces extraits
Kpéves Eacüleis Kprtrns: Oros Fénpilis xd roë 1Blou vloÿ Auès,
ais Iraday pucverro+ Based re éyéveso Axrivur, vépaga Sels atroïs
xal yenpylas MddEns by nai ds Sedv émobasdvra Érlpnodd.
Zeds à nai Acrepluv, Pasdeds Kprtrns, vouolérns Kpnrüe xal AXXay
Éxivan. Ofros dprd£as Edpdrens ëx Doivixns viv Suyarépa Ayfvo-
po, éls Koons Myayen &E $s Loge speïs aïdas , Mivw, Paddpastu
al Eaprndéses Mives (leg *— "% Jéuavdus dixabraror yeyo-
véres, nai vôpous Sévres, 4 eu ur sapà 16 romrär
éshdolnoav perà Aianod, 1 | Pal sopoBérov ycyovdros.
Mivus (vid. Strabon. x, | rasarroxparions , Kdpas xal Doi.
vixas rod rôre Xporès ÉEe) 1 vou éxpdrnoe nai 2e
medias avis, du ÿ nai sil 5% adroÿ perexoploôn év
Kpry. OÙros éyévvnoe An Lopzveds à xarà Tpolas
crparions.
Mnpiévns, dvehrès Îope Inveos dv dal (leg. drokdrrou
Évudiy) dvdpepéven xaS B, 645):
Kpnräv d' (Souevr cavrès hyepéveuer.
ÊK TOT : À (leg. ZOTIAA).
Aberus laropxès Kpñs Kwdamos énadds Îdopenéus. Oÿros ouvéônxe»
SPnpsplda 505 Tpaixoÿ rohépou mapèv év Éihlos évvéa ypdppaot
Daivlxsr, ole rére nos Égpiro à ÉAAd. Ammyciro dè éxpi£s, dou
Énamas xal Eapédpous éxpdy0n , nai rà pèv map +05 OBvacéas fxouces,
dax énpdyôn éneivou daévros, rà 3 mapèr, épüv xal dxobuv ouvé-
vec. Tofrou loropla eüpéôn ri Kaavdlos Eacthéos Popalur ris
Kptirne Ürè aeouog narsweyOelane, «a *oNNGy pumpeluv (Suid. 1é-
Quv) éveuylévruv- div évi epmro yeypaupévor BEXor ypdppast
Dorvbrav, mal pelepenvedôn évrf Arreÿ yhéren neuPôèy 56 Eaoineï,
où 2ÿ rpoordyuar Sernptude ris Pouatos coQèe Exarépas rhv yAGr-
ras els rhv Pwpatxir Quviv weniveyxev, ds écrir ideïe.
Érevidns (vid. Diog. Laert, 1, 10, 1) Kpñs Krdoaios, drp ao
Qùs nai énomouds. Obrôs more mepQlels mapà roÿ rarpds ele rdv dypôv
êni npéSarov, diaprèw vie ddoù Un! dvrpe mivi narexomôn v2' érn.
Aiayaarès JE perà raÿra, ébiirer rà mpd£aror- dis 38 oùx ebpione,
512 SCYMNUS DE CHIO.
r20e) ivre ds vèe dypèr, nel personevaopér: (leg. pereoxevaopéir:|
zarts cipor, ne ses” él vès Eypor, daropär JAfer cis rd dors.
Ka no1s vor lavveë vedrepor àdeAZôr epir rore #èn yéporrs,
Ta9° Énciroy 10 53» éuele. l'rwobcis dé zapà roïs ÉXAmOs Éécraros
Diog. Laert 3cofdésreres) clos trcan On 69e xai À Sppaics
rore (Diog. Luert. minus recte 1ÿ re) Ao:ÿ xareyopéross Éypnots
$ If amñon vèr mod * où dé sipharres vxis nai Nixizy ro Nixs-
paror cis Konver, pervexsAéosvro vèr Énperidnr. Kai ês &15ùv, x2-
Pros vi vor zou Éxzvot tèv Romôr. Oi à ÀGnvaïo E2yrwnoirres
raarrs ‘sic\ éÿe@iospro doëves sûrÿ, nai avr cis Kpérer äxsËvrozs.
Ô dé r6 ni raharros oz édéburo, PÜiar dè nai ovppzyixs ÂSnrzisr
xsi Kewociwr éroniouve. Kai Ésarexôdy per’ 03 noi rifyext, pr}
érr sous - Éndos à zepi vs ypôrer {ñoai Pac. Évroinos di Ro-pi-
sur xsi RopCarrwr yévecss nai Sco) oise Éxn serrauoyiua. pos
dé rryzmpias | D'og. Leert. ravzr)ixr) xai liowvos | leg. licopos)
ézoexraour :Diog. Laert. dzomdour) els Kokyovs. en iEmsyous
Diog. Laert. éEnusyiis zeyraxoosz). Zvuré) pate dé xzschoy sons
ctpi Socudr mai vis Rpwnaës sokreiss, zai scpi Mie nai Padsnis
cs. Ezn sespauoyüus. lôpéoato dè sap° ÀGnrziots ispos r%r ssprr
Sr, nai Dia zaproMe é» Kpire. Eÿpnru dé xzi aro5 émoto-
Jucy Tode*
ÉIIMENLAHS ZOAONI.
Oxètes, à éraige. Al >èp és Srciovorr Àursioes si pa cüroun-
uérois Eschraxto Îlaoiovparos, ciye nai vi» dpyir ici, irdpzmodi Es.
usros tas zolurras® rür dë où xauds drdpas doudSra- roi prurauéro:
Ta Sohxros, uarisios a) éorrs, raida mioyvras (Diog. Laert. ris Xo-
Avros parcsios, 1A)00PT: waïda nicyurzs), oùdè äré£cyrtas ryparros-
ueros. ÂXX' aixe [lessiorparos xaracye#i sh ‘Dios. Laert. sir xozur,
ci ui és saidas vire ÉAxopus T0 xparos IEtomu. Juouryaror ip.
Gripazss ÉhevepasÉarras êr sefpoïs ipiorois, douxs Pucr. Ti dE pa
ar30ÿm , ZA} épze és Kprirn» pus 'Diog. Laert. =00° £auc'. Txÿra
Diog. Laert. Tourz' »2p oùx éoutrai say (Diog. Laert. roi\ dusros
pôvapyos * ai \leg. ai) dé x xharein éyxupaorsi [Dios. Laert. é}xvp-
owrri, Toi rire Toi DOI, despaire un 51 error ans.
Tovroy éf 1327 Tir duyñr ébérxu oxocor WA yporor. xu sir
cisiéves, 2xoSirônros 1€ To dépua evpciñru ypiuuxn xATIITINTEr.
SCYMNUS DE CHIO. ‘313
Kpñres BE dr éxollando, de Sep, Evan * ieEodxwrépns d à Blos
105 dvdpès &v +5 pdes +05 Aoyévous Aseprios yéypzrru.
Pravès (vid. Suid.) Buvaños êx Béves, mdiess Kpiirns. l'pappanxès
odros hr, spérepor QÜhaË soalorpas , Éarepor dé rubevieis ypappa-
mxès éyévero , céytporos Éparoclésens. Éypate dè cis ypaspenae
xaPsompérur ASia vénosps.
ÊK AIOMPOT (Diod. Sic. nr, 391).
Héros o! naroucioness Kprirns Ésemxgñru (Diodor. Éreoxpiræ)
éxdhovra, xal à Fantheds adrüv Kpirns, 49° où Kprim xl Kpifres.
Acérepor dà sñor Aderot axrimionves (leg. xar@rrioavres) Îèmv,
dù ris Dpvyxtie Îône ÉMMévres + Adxrudor dà dvopisbnonr nard rdv
dphpès dyres rüv d'Merë sodrovs Koupires (leg. Koÿpnres)
MPbor, dnd ris xoypäs : Atipsds rivos, À épouse Alralixoë,
Kopi£avrse narà Erpd£uvs, olos nopérrovres Ealvaw, oùs à Morris
(Od. 8, 250) Enrdppovas xaheï, À xarà xüpnv Esiveiv, À xd soù
apériess sèv Ale, olonel mpl£arres.
543. Sandrens, ds re vnoiarridas — Sdharrds re wnoic$-
mndas c
544. ouvouxloar — auvoixioar
Voyez plus haut les vers 427 et 527.
550. Aiyleia — Àorvranta
Étienne de Byzance : Éom xa) viaos perz&) Kprrns ai NeXoxop-
rico, Andes.
553. Olvaw) mpoonyopeuuéon — Oivcvn poonyopelero
On pourrait conserver eelte leçon en écrivant plus haut # au lieu
de à, et en faisant rapporter ce pronom À Afyivas qui suit.
556. ras Zanaplu — rary Exapir
Psellus (pag. 45 ed. Boisson.) : Mpéverru d2 dd ve Nioalas
mhéowrs de ru Arrouiv À Eadauls * Év dè rÿ rapañig rh xard Yahapiva
xefoles oupéalves à Opus mis re Meyapiis nai vis Axlidos: dpn dé
cie ddo, & ahoïar Kéçars.
SCYMNUS DE CHIO. 515
600. ylver ÂuQuervorso. — yiverar AuQixrmmvuent,
60), Zraproù — Erdpçou
03, évandaw — Mono
Bonne correction que M. Gail avait déjà soupçonnée.
605. oixoÿoi d8 — olxoëar rè
Go6. edEirdrn — edéordn (leg. edéorardrn)
Cette leçon, pour le sens, a très-bien avec ce qui suit : eUSorw-
den Lhp, npdniora media nai rekeoQéps Égousa.
614. Aonomés re Ilepperol — Aokémur re Ieppal6cwv
616. Moppidéver — Mupundéve
G18. rep} rdv — mapà rèv
Cette leçon me semble préférable. La montagne ou plutôt la
chaîne de montagnes portant le nom d'Olympus était située entre la
Piérie et la Pélasgiotide. Son nom moderne est Lacha.
619. Maxedévas ymyeveïs — Maxedôva ynyevi
Hi faut adopter, je pense, la leçon fournie par notre manuscrit,
parce que Scymnus de Chio veut sans doute parler du premier roi
de la Macédoine, lequel a donné son nom à la contrée. On trouve
cette origine dans Constantin Porphyrogénète (de Thematibus, lib. 11,
them. 3) : Maxedowla à xépa dvoudoln drà Maxzdévos, roÿ Ads xai
Gulas, À dxd Manedvos ro7 Alhou.
620. Heayéver — Tehacyévas rüv xesuévon
Voyez les notes de M. Gaïl, p. 683. Dans notre manuscrit, les
mots +5 xepévav se trouvent après IeAzydvar, au lieu de suivre
rèy ÂEsèy, comme dans l'édition. ,
621. AEdv [rôv aeséven] — AËlova
Strabon donne à ce fleuve le nom de Soaspés. Dans le manuscrit
grec n°1412, fol. 585 r. : AGès morapds, à Bdpdapis.
622. Borrsalor. . . Srplpova — Bourearür ... Erpüuavx
316 SCYMNUS DE CHIO.
624. Béposa — Bépoia
On trouve quelquefois Béposa avec un seul p; mais l'orthographe
la plus généralement suivie par les auteurs grecs et latins est celle
adoptée par M. Gail.
626. äxpar dè — Axpar vè
627. Alov...yevouéyn Tüv Kop. — Aivlay...yevo-
pévn Kop.
Bonne leçon; Tite-Live (x11v, 10) place Ænis sur le golfe Ther-
maique à quinze milles au-dessous de Thessalonique. M. Dureeu
de la Malle, dans son excellente traduction française, a voulu
d'après Drakemborch corriger ce passage de Tite-Live, et lire Œnes
au lieu d'Ænia. Ce nom d'Ænia était commun à plusieurs villes de
la Grèce et des contrées avoisinantes ; qu'il y ait en en Perrhébie une
Ænia, ce n'est pas une raison pour nier l'existence d'une ville da
même nom dans la Macédoine. Diodore de Sicile (1, 49) d'ailleurs
et Hérodote (wir, 123) confirment la position d'Ænia sur le sixns
Thermaicus : ....xoAlur 15 Ila]]ty#, ôpoupeovotur dè 5ÿ Gcppaiy
xOXxw: Thor oÙrduard éor: sdde, AfxaËos, Kéu6pe. ..... Alyae
Le choix ne doit donc exister qu'entre Aivia ou Afyssa; et la phrase
de Tite-Live doit rester telle qu'elle est.
628. Iloridar” éortiv dè dwp. — Ilorédu” éori dwp.
Le scoliaste de Platon (t. IX, p. 12 ed. Bekker\ : Hotidua xs
Opzxns é» Maxedovle, xrioua Kopariwy. Man. gr. n° 854, fol. 175 r. :
Iloridæa, ÿ yüv Béppota. Man. gr. n° 1321, fol. 490 r. : [loridæa ,
vür Kaodydpesa, fyouy à Bépposa. La synonymie de Potidra et de
Berrhæa est une erreur, puisque Scymnus de Chio vient de citer cette
dernière, vers 624. Quant à l'identité de Potidæa et de Cassandna.
on peut voir Étienne de Byzance et le scoliaste de Démosthène,
pag. 302.
629. Kacodvdpesa — Kacdrdpesa
631. Acyopévn — yevouévn
Ces deux mots sc trouvaient déjà confondus au vers 226.
SCYMNUS DE CHIO. 317
633. my Onuvblas — ri» Oruvblar
Le canton: dépendant d'Olynthus a dû s'appeler anciennement
Ouvlls; en adoptant cette leçon, on n'aurait pas besoin de sous-
entendre le mot ydpa», ce qui serait plus régulier.
634. r èm io0uoë — rimobpoÿ (sic)
635. Daéypan — Dhéypor (cod. Cas. Dhéyvor)
Cest Ύypar qu'il faut lire comme Hudson. Cette ville porta
“ensuite lé nom de Paller- "—-} Étienne de Byzance : IaXAñn dè
éxaherro Dhéypa à raha Ddnétro nd r%v yrydvrwv.
637: 9 à aùrüv—d Duvrü (id. cod. Cas.)
639. Topovixds — Tof }s
Éüenne de Byzance : à + xal Topwvaños xéwos. Tacite (An-
nal. v, 10) écrit aussi Ti sinus; et Tite-Live (xuv, 2) Toro-
G4x. Topos — Topiw
Voyez l'article Torona\ ledictionnaire de M. Bischoff.
642. sfrev méhayla Au 105 — eh éurehayla (sic) Afavos
643. mpürov — mpäros
On peut aussi bien conserver rpôros que rprov.
GAS. émrà ovadlois — énraordhos (ut cod. Pal.)
649. & mepi — 9à rapà
Ces deux leçons sont également bonnes. Les mots #epl et xapà,
ont été confondus très-souvent par les copistes.
651. asïoe Nnpetdeo — éxsïoe Nnpmidüv
659. pebyao AwriQdvous — peobyeiov AvriQévou
654. loroplas re pulixñs £a — icroplas pubixñs yÉdos
655. Olodun — Houu
657. Époblas re — uablas ye
318 SCYMNUS DE CHIC.
661. dn Odoos — d° ÿ Odoos
Leçon excellente et qui rétablit le texte. Je détrairais alors la vir-
gule après Odoos.
666. ÀEinp dm” ÀGSpou — Safdnpa àx” ABdhpou
Sur la confusion du 6'et de l'v voyez M. Boissonade (in Eanap.
pag. 172), qui ne désapprouve pas l'emploi d'Addmpa poar Â6ènpa.
Cette première orthographe est observée par Théodore Métochite
(Miscellan. pag. 754) : Iloÿ Maxeddpur II, xal KAswrai, xai
AxoXlwvle, xai Aïdnpa, xal de shcioru; on peut consulter aussi
M. Kayser (in Philostr. vit. Sophist. Heidelberg. 1838, p. 203). Dans
le manuscrit grec n° 1698, fol. 18 v. : ÂGdnpa, 59 sv» Acyomevor
IoAdorvAor (cod. gr. 1412, fol. 585 r. IoASouAo») * der Aspéxprros.
668. ürd rôv. ..ÆEevoxréver — nd Tùv. . . Esvoxtévor
669. #rrav. . .Tnfios — fwxov. . . Tor
671. d” Ereira — d Exrra
673. Troûvou” md — rolvoux émd
674. mpouxns — xpoulxns
675. Mapover, 05 — Mapoiveia, où
Tretsès (in Lycopkr. 818) : fopapor xdus Kixdouv, ny r5» Àeyo-
uémvy Mapéves. Et vers 925 : O dé Ilepoyyarès Ascyvasos xa) roy
roxo» ris Opqxns Pnoir, er d Poppäs zveï, lopapeuèr fros Mape-
puoy aûrôy Aéyes. Voyez Eustathe (in Dionys. 113), et les scelies
publiées par M. Bernhardy, p. 331.
684. Aéyouo &ya%ua — Néyouca &yakua
685. dœpovla — daspoviy
686. xporoù — deest.
689. Zauoôpgxas Tpôas — Zauobpdxas T polas
692. orrodelg — orroôla
693. rnvixadr êx — Tyvixadta êx
695. dè xsïr — d8 deest.
SCYMNUS DE CHIO.
319
696. Meroions — Mrrons
7702: Avorudyeux — Avomudysx
Pausanias (Ati. cap. 9) et Strabon (Ercerpt. lib. vnt) écrivent
Aueuæyls. Voyex mes notes sur Scylax, p. 216.
706. Édauoëe, Troy — Énuoës Ârrexr
7707- Dép£as — Dopéoi
709. revordrou. . Al
Aco6üy d’ clous
1 4. éxonéon — éyonéré
Ces deux leçons sont ég
dit plus haut, p. 309.
718. ovyypa@eds — ovy
719: éminéheordrws men
cuévor
L'adverbe émpeheordres
que le mot érmuexrpix qui
(LT, p.368, lin. 12) :!
50 nai dybqu sis Kheom
722. Dikéas — Die
cod, Pal.)
— arevwrérou. ...
ithonnes. Voyez ce que nous avons
205 — Émis heoTÉTUS meme
queencore dans nos lexiques, ainsi
ive dans les Anecdota de M. Cramer
mou rues émpehispuas fous rüv rpt-
£
Suivant, Étienne de Byzance, on disait également Diéas, Oéa
et Duvéa.
726. raparérar ...éyfpor. — maparéraures .….. éxOpér.
727: Ouds — Ouvlas (codices et Hæsch.)
Voyez plus haut, p. 183, les notes sur Marion d'Héraclée.
736. rpoomyoplar. . .. EdËeiwov —mpoonyoplas. . . . Ei-
Eslvou
Cette Jeçon me semble préférable pour deux raisons : d'abord,
parce que le verbe +vyxdo est plus régulièrement suivi du génitif
1
donnés par Henri Étienne) ; et en se-
".
FRAGMENTS INÉDITS.
Nous ajoutons ici deux | s de géographie
tirés du manuscrit grec n° nant une liste des
principales îles de l'Europe leurs périmètres estimés
en stades. On y trouvera d notables avec les
distances données par Pline bémère, etc.; au-
teurs dont nous avons ext w : qui évaluent les
mesures circulaires de ces =i nous avons mis
en parallèle les stades fourn :rit, et les stades
comptés par M. le colonel
Ces deux fragments ne sans doute pas partie
d'un ouvrage complet de géc 8 fsdoivent être l'œuvre
d'un copiste ignoré, je veu une de ces listes si com-
munes dans les manuscrits gres et latins, listes de villes,
d'évéchés, de rois, d'empereurs. Mais quelle que soit l'ori-
gine’de ces fragments, ils n'en sont pas moins curieux et
peuvent fournir des renseignements nouveaux pour la géo-
graphie comparée.
(Ex cod. gr. n° 39, fol. 167 recto.)
Tév d° edueyelär mar Zapld pèy mir repluerpor
Set oradlor Jupl, pile @.
Kupvos dë, #v Kopowxiy ol yapros (fort. éxixcipioi )
D xhôes (leg. rdv xov) Exes ovadlor Quu'.
ai
325
NOTES
SUR LES FRAGMENTS INÉDITS.
Page 321, ligne 20. — XZapdd] Strabon (v, p. 224) : Ts dè Zapdéros
xal rerpauoyiAlovs, c'est-à-dire 4,000 stades, nombre trop faible comps-
rativement aux distances modernes. Pline (111, 1 3) compte 565 milles,
ce qui donne plus de 5,000 stades : Sardinia ab oriente patens, CLxxx VI:
millia passaum : ab occidente, CLxxv millia : a meridie, LXXVII mille : a sep-
tcntnonc, cxxv, circuifa DLIV mullia. Voyez aussi Martianus Capella (lib. vi,
cap. de Sardinia), et Hygin (Febal. cap. 279), où on lit : Serdinaia in
circuitu stadia xccL. La Demonstratio procinciaram de M. Bode, p. xx,
dont je parle ci-après, ne donne que la longueur de cette ile : Sardinia ab
oriente Corsica et mari Sardico, a septentrione mari Tyrrhenico, « meridic
mari Africo : patet in longitudine milia passanm ccxxx.
Ligne 22.— Képyos] Pline (111, 22) ne compte que 325 milles pour
le périmètre de cette île : In Ligustico mari est Corsca, quam Greci Cyr-
non appellavere, sed Tasco propior : a septentrione in meridiem projects, longa
passaum CL millie : late majore ex parte quinquagints : circuits cccxxv n.
Dans Strabon {v,p. 224) on lit : Kar” dAlous dé Képrov pèr sepiuerpos,
æepi xiMlovs Xéyere xai danooiovs oradiovs. Quelques manuscrits donnent
æcpi tpsoyiious, leçon bien préférable, puisque le périple entier de la
Corse est à peu près de 4,500 stades. Martianus Capella (lib. v1, cap. de
insalis Tyrrheni maris) a copié le passage de Pline que nous venons de
citer. Hygin (Fabal. 276) : Corsica. ager pessimus, circuitn stadia wc.
Dans la Demonstratio provinciarum de M. Bode, p. xx1 : Insula Corsice f-
nitar ab oricate promontorio Sacro, ab occident Protariano, a septentrione
Ligastico, a meridie mari Africo ; cajas spatia in longitudine milia passum
Cxxx , ir latitadine mile passaxm xx. Au lieu de Protariano, l'éditeur pro-
pose Marsano ou Aleriano, localités qui sont situées dans la partie ories-
tale de l'île de Corse.
NOTES SUR LES FRAGM. INÉD. 525
Page 322, lign@t—Kp#rns} Strabon (x, p. 475) : Méyedos dè Zo-
cmpürns pès, dv Pnair dxpréoïr ÂAroNAddwpos rà xepi rv viaor, dPopl-
Zerms, peer ès sheibvus À Uozlo avadluv na) rpiaxoalus- sAdres dà
03 narà à péyelos" af à xédhos ylvor” ày mhéoy À mevrauoyluor ord-
Sior. Aprepldupos 88 rexpaxiogälous nai Enary Enciv. lepévupos 3à piinos
dirxlsn Pons, rà 3 rhdros dvduahor, Fhaévuv Àv ein Aéyaw rdv xé-
show, À daov Aprepidupos, xxrd ve +à rpbrow uépos roû prixous. Sur ce
passoge de Strabon un peu embarrassé voyez Sicbenkees qui a cherché
À concilier ce géographe avec Seylax, Pline et Agathémère. Le dernier
(Geogr. x, 5, p. 16) donne la n sure qu'Artémidore, c'est-à-dire
4,100 stades : ff 32 Kpyfrm xar Samdger Tlehorovviop xeplpe-
<pos DE abris oradlas dp'- pins ire /30) évalue le circuit de
cette île à 58g milles, ce qui fe 4,700 stades : Latitndine
nusquam quinquaginta millia pass Ü Woirca mediam sai partem
maxime patens , longitudinem in doxmillium passunm . circaitam
pixxxix, Du reste, toutes ces d :s de nombres proviennent sans
doute de ce qu'on suivait plus Irexaetement les sinuosités des
cbtes. Je donne aussi les mesur (Fabul. 276), mais sans me
charger de les expliquer : Creta | Me.» et oppida ntraque parte
centum possidet , circuita stadia x sa Demonstratio provinciaram de
M. Bode, p. xxt : Insula Crete, e ro@ sant, fininntur ab oriente mari
Carpatkia ; ab occüdente mari Cretico, à meridie mari Libyco. Creta patet
in longitadine milia passaum cuxxu, in latitudine milia passuum sez. Cette
fin de phrase est incomplète et inexacte.
Ligne a. —Kérpos]'Agathémère (Geogr. 1, 5, pag. 16) compte 3,420
stades :Kékpôs Pépon à oyiux dpola: replsovs ordis qux'; mesure qui
se trouve justifiée par Strabon (xtv, pag. 682) : Écr: dà à pv xéxdos ris
Kénpou oradlus +pioyiluv na rerpaxooluv elxooi xaraxoxriovn. L'au-
teur du fragment a peut-être compté sans entrer dans les golfes, Pline (v,
35) cite Timosthène et Isidore : Hujus cireuitum Timosthenes CCccxx VIII M.
D. prodidit ; Isidoras ccci.xxy s, Ea mesure évalnée ici par Timosthène ré-
pond à celle de Strabon et d'Agathémère. Hygin (Fabul. 276) : Cyprus
potita est inter Ægyptum ét Africa, similis scuto gallico, circuita stadia
are. M. Bode, en tête du second volume de ses Scriplores mythographi
(Cellis, 1824, im8”pxx),ap ‘un petitouvrage de géographie i
tülé Demonstratio provinoiaram « sant suite à la Descriptio totins orbis
Janioris philosophi: On ÿ trouved iscignements curieux sur la circons-
526 NOTES
cription et l'étendue des provinces. Voici l'arücle concernant l'île de
Chypre : Insala Cyprus finitar ab oriente mani Syrio, ab eccidente Pamphylie,
a septentrione Aulone Ciliciæ, a meridie man Phanicio , cujus spatia habent
in longitudine milia passaum CL:xv, ia latitadine mile passuum cxa.
Page 322, ligne 4. — ÂA6iwr | Selon Marcien d'Héraclée {p. 106), le
périple de cette île contenait au plus 28,604 , et au moins 20,526 stades :
Oi sévres roù sepishov mayrds ris phaou voû Â)Giuvos où sAcior oradiur
Gnx 9", oùx hrro» oradlur ÉPuc’. Isidore de Séville (Etymol. av, 6,2)
en compte 28,800 : Britannia, oceani insala , interfuso mani. tte orbe di-
visa, a vocabulo suæ gentis cognominata. Hec in aversa Gellarum parte &d
prospectum Hispaniæ sita est : circuitas ejus quadragts octies septaaginia
quinque milla : ou quarante-huit fois soizaute et quinze milles, c'est-à-dire
3,600 milles, et en réduisant en stades, 28,800. Ce passage d'Isidore est
extrait de Solin (cap. 22) sur lequel Saumaise (Erercit. Pla. p. 177, b. A)
cite un fragment d’un commentateur anonyme, fragment qu'il avoue
. ne pas comprendre. Cet anonyme n'est autre que Dicuil, et le passage a
été parfaitement expliqué par M. Letronne (Recherches sur Dicail, p. 160).
Voici ce passage : Circuitus Bnitanniæ quadragies octies Lxxv sent. Si quis vole.
ru ipsius circuilus mersuram scriplam ab Jalio facilius intelligere cccc Doccc es,
sive DCCCC CCCC es fore cognoscat. Sed si alicui tardanti ingenio kæc dimensio
non salisfecerit, milliana signa in fine singaloram millium, rerbt causa millia-
rios lapides esse fingat, in quibas xxx lepidum, ei pc sumpliciter lapides feri
quis dubitabit. Selon Pythéas (ap. Strabon. 11, p. 104), la circonférence de
cette ile a plus de 40,000 stades : Ta» dè xepiuetpor sAciôvwr rerrapuwr
pupiadws dsodôvros sis ydaov. Pline {1v, 30) cite aussi Pythéas et Isidore :
Circuita vero patere tricies octies centena viginli quinque 1. Pytheas et Ia-
doras tradent. Martianus Capella (lib. vi, cap. Ale dimensio Earope),
qui a extrait Pline, donne la mème mesure. J'ajouterai ici Île passage de
la Demonstratio prorinciarum, pag. xxl11, qui décrit la longueur et la lar-
geur de cette île : Britannia in longitudine milia passuum pccc, ir latitadine
mulia passuum ccc. Sur la longueur de la Bntanre , voy. Strakon (1, p. 63).
Ligne 6.— Îépyn ] Marcien d'Héraclée (p. 104) compte au plus 9,083,
et au moins 6,845 stades pour le périple entier. Strabon {1v, pag. 201)
donne peu de détails sur cette Île, parce qu'elle n'était pas bien connue de
son temps.
SUR LES FRAGMENTS INÉDITS. 327
Page.322, ligne 7.—Meondwmaos] Agathémère | Geogr. 1, pag. 15) :
Heñoroymioos dé à séplrhous xai süv xékru» qupuerpouuévur srddia pynl *
xuspis Sè voû naranchsiou direpinhous asddia à, Au lieu de ordda pyxŸ,
8627, le manuscrit grec n° 1405 porte eyxé', 5627 stades, leçon qui se
rapprochergit un peu plus du nombre donné dans notre fragment.
Ligne g.— Pédov] Agathémère (Geogr. 1, 5, pag. 17) : l'édeu xeple-
pos arddia gs. La mesure fournie par Surahon (xiv, p. 655) est moins
forte : À dè viaos xéxhon éxer aradlav évvaxogiur elxomuw, Pline (v, 36):
‘Sed pulcherrima et libera Rhodos * * .AXWmillia passuum : ant si potins
Lidoro credimus, our. Hygin ( 476): Rhodos in rotundo posita,
circaita stadia xxc. Ajoutez aussi snstralio provinciarum de M. Bode,
où on lit, p. xx : Insula Rhodus | 0, Let que sunt Cyclades, f-
niuntar ab oriente littoribus Asiæ mari Lcario, a septentrione
mari Ægao, a meridie mari Cary un prornt in longitudine milia pas-
suum D, in lalitudine milia passau
Ligne 10.— Kä] Pline (y, issima autem in eo sina Cos, ab
Halicarnasso quindecim millia pas ans, cirenila centum. Agathémère
(Geogr. 1, 5, p, 17) compte af 1 de moins que l'auteur du frag-
ment : K& repluerpos ardda @s
Ligne 14.— Xios] Strabon (x1v, p.645) : I 3à Xios rs pès xephrhour
dxsi aradlun évvaxocion sapà-yiv Qspouéwy. Le nombre donné par Aga-
thémère (Geogr. 1, 5, p. 17) se rapproche beaucoup de la distance mo-
derne: Xlouvwepiperpos ordlia xE". Pline (y, 38) : Circuitu cxxv millia
passuum colligil, ut veteres tradidere; Isidorus 1x millia adjicit. Les 125
milles de Pline font 1,000 stades.
Ligne 12. — As£ou] Strabon (xur, pag. 616) compte 80 stades de
moins : Ofens dè ris mepuérpou oradlu yilun Éxxrdv, x... Agathémère
(Geogr.n, 5,1. 27) donne la même mesure que Strabon : Aou xepl.
perpos @p'. «Les mannserits, dit en note un des savants traducteurs de
«Strabon, ne varient point dans cet endroit. Cependant M. Falconer pré-
ssume qu'au lieu de yo éxarèy, 1,100, on devrait lire xélar énarèr
«xal déua, 1,120, pour que les sommes partielles additionnées s'accor-
«dassent avec le nombre total. | rais plutôt porté à retrancher les 10
astades du nombre de 210 (dis radios) qui formaient la distance
SUR LES FRAGMENTS INEDITS. 529
sous pév Erns Saxdt où soXMG sin Éhaasou à dxrd fuepär. Cependant je
dois observer qu'il d'est ici question que de 8 jours, tandis que dans le
FE crthols © ‘arret 2 ei teg ce qui pourrait
bien établir identité entre les deux mesures, et par conséquent rendre inu-
lle La correction proposée par M. Bake, Thucydide en effet distingue fort
bien, quand il le fant, les jours et les-muits de navigation; voyez entre
bütres le chap. 97 du livre u. Du reste, cette manière de mesurer les dis-
tances, donnant des résultats très-peu exacts, a été blämée par les an-
PET comme on le voit dans Quintilien (Instit. orat. 1, 9) :
a geomelris sunt histoi lines insularam satis
significari navigationis ambita credidei Sicile (v, 2) donne
peu près la même mesure que Stra ls à repluerpos ova-
Bla ds rerpaxioyiAlas rpraxooluy EE sasthene, cité par Agathé-
mère (Geogr. 1, 5), compte 4,740 s tedlas xarà Tiuoo0évnr
mpluespos oradluv ÿ'. La mesure Pline (ni, 14), beau-
coup plus forte que celle des auteur che cependant da
vantage des distances modernes : Ve daritate Sicilia , Sica-
ia Thucydidi dicta, Trinacria plari ra, à triangula specie :
#ireuita patens, ut auclor est Agrippa & ue, Le nombre fourni par
3olin: (cap. v ad fin.) est beancoup à kambitas hujus insale
danditur stadioram tribus milibus. Que maximis Insulis), ses
manuscrits sont trop incorrects pour. .dse évaluer au juste la me-
ure-qu'il donne au tour de cettefle: Lun friscelo posita, circnitu sta-
lia xxxpuax. Sur ce passage voyer Saumause (Eercit. Plin. p. 95, b, G).
M nous reste à citer le Périple de Scylax (n° 13, p. 325, nouv. édit.),
pui compte pour chacun des trois côtés de la Sicile 1,500 stades , ou pour
tour eñtier 4,500, nombre qui se rapproche beaucoup de celui qui est
Jonné par le fragment : Écr: Zixekle rplyasos rà 3 nüov Exaoror ad
His dort oral 3@/. J'ajouterai ici les mesures données dans la Demons-
tratio provinciaram de M. Bode, p. xx : Jnsala Sicilia, et quæ circa sant, f-
nixntur ab oriente et occidente , item septentrione , mari Tyrrhenico , a meridie
mari Africo. Sicilia patet in longitudine milia passuum a Peloro usque ad Pa-
hum euxxxvit, in latitudine milia passuum cLxxx Vu.
5 MATIÈRES.
que ne se trouvent pas dans les lesiques.)
À
Acrisius, 276.
Acritus, 182.
Acrothoi, Acrothotæ, Acrathotæ,
214.
» Acrulepte, vid. Syrias.
Acte, 204.
Axv6spynola, 178.
Adana, 228.
Adarupolis, 140.
Addanis, vid. Andanis, fleuve.
Adiabeni, 266.
ÂAdragiananta, 252, 267.
Adramyttium, 109, 177, 224.
Adria, 296, 303.
Adriaticus, sive Ionius sinus, 14,
196, 200, 202, 203, 306, 330.
* ASporépws, 179.
Adrumetum, 239, 240.
Adulas mons, 88, 89, 172.
Adulis, 140.
Au et e confondus, 305.
Æacus, 311.
Æas, nom historique, 287.
Æas, fleuve, 199, 202.
Æbudz, Ebudæ, Hebrides, ins. 155.
Aedonia, 236.
Ægæ, 206, 225.
Ægæum mare, 14, 323, 327, 330.
Ægialia, Ægilia, 201, 333.
ATIÈRES. 555
Anabon Ariæ, 246, 255, 260.
Anabosporum (mendose), 216.
Anactorium, 204.
Anæa, 225.
Anaitidos dez faoum, 252, 267.
Anamis, Andanis fl. 152.
Anas Î1. 65, 72, 73, 74, 77,166.
Anatho ins. 349, 265.
Anazarbus, 136.
Anchialium, Agialium, 223.
Ancon, 193, 200.
Ancyra, 184.
Andanis, Anamis fl. 35, 151, 152.
Andrapolis, 156.
Andromeda, 230, 231, 232.
Andros, 286.
Androsthenes Thasius, 112.
Angarum, 182.
Anidus 14
Anne Comnène, préf. x.
Anthedon, 211.
Anthemusias, 247, 261.
Anthropophagi 22.
Antibole Gangis, 46, 47, 49, 55,
56.
Anticinolis, 127.
Anticyra, Anticirrha, 205, 276.
Antigone, bistorien, 243.
Antiochia, 249.
Antiochia Arida, 254, 269.
Antiphanes, 110, 317.
Antipolis, 298.
Antissa, 224.
Antium, 197.
Antonini Itinerarium, 163, 165,
166, 168, 198, 199, 203, 298.
Antoninus Liberalis, 243.
Apavarcticens, Apabarctica, Apa-
ATIÈRES. 355
D
3,
Arsinoe, 287.
Artabis fl. 41,154.
Artacauan, Artacacna, Artacoans,
Artacana , Articana, 285, 469.
Artace, 223.
Artanes, 222.
Artannus fl. 133, 182.
Artémidore d'Éphèse, 3, 10, 62,
64, 82, 109,113,115,116,118,
134, 168, 188.
Artemis Issoria, 324, 495.
Artemita, 251.
Asanc, 253, 268.
Asaborum mons, 36.
Asaborum prom. 28, 36, 147, 168.
Ascalon, 230, 231, 232.
Aschalitæ, 146.
Aschalites, leg. Sachalités, 23,
Asciburgium, 96.
Ascitæ, 146.
Ascra, 309.
Asia, 11, 12, 13, 17, 29, 24, 26,
54,56, 107, 137,130, 2915285,
123, 138, 181, 187, 241, Sup
Asicha, 249.
Aspis, Clypea, 159.
Aspra, leg. Ægira, 206.
Assyria, 29, 148, 156; aa.
Assyri, 148.
Asta, 71, 163, 164.
Astabena, 246, 253, #69.
Astaca, 268.
Astacenus sinus, 126,
Astarte ins. 159.
Asterion, 321.
Asterope, 198.
Asturi, 168.
Astaris, 165, 167:
550
Astypalæa pro Ægialia, 315.
Astyra, 224.
Astyrii, 225.
Atargatis deæ fanum, 250, 265.
Athenæ, 279, 282, 287, 314, 330.
Athenza, 209.
Athénée, 245, 257, 274, 279, 279.
Athenienses, 209, 287, 309, 322.
Athradara, 150.
Atintanes, 203.
Atintania, Atintanis, 203.
Atlanticum mare, Oceanus, 8, 212,
136.
Atlas, Durs, 136.
Atropatia, 267.
Attæa, ri. Canne.
Atthis, 313.
Attica, 196, 210, 283, 283, 287,
313, 323.
Âttica lingua, 311.
Aturius fi. 83, 85, 169.
Audera, Abdera, 318.
Auguste, 172.
Auletes, 276.
B et v confondus, 259.
Babæ , 159.
Babylon, 140, 265.
Babylonia, 29, 245, 247, 250, 258.
Bacchi fanum, 222.
Bactriani, 156.
Bada, 152.
Badara, Barada, Barna, 39, 154.
Bæsippo, 165.
Bætica, 58, 63, 65, 67, 68, 72, 73,
74, 79, 80, 162, 163, 165, 166.
TABLE
Aulia, Auiga, rid. Metroum, 185.
Aukis, 211.
Aulitæ, Avalitæ, 19.
Aulon, nom historique, 302.
Aulon, 302, 326.
Aulonis, 3032.
Aurea Chersonesus, 15. 25.
Auranci, 298.
Ausinra, Sausinda, Stausinda, 33.
Ausitis, 142.
Auson, 169, 170, 173, 298.
Ausones, 299.
Ausonia, 299.
Ausonitis, 298.
Autariatæ, 202.
Avalitæ, 10.
Avaliticus recessus, 54, 142, 158.
Avaricam, 85.
Avienus, 165, 172, 190, 194.
Axiupolis, 173.
Anus fi. 315.
Azania, 144.
Azaniæ Dromos, 20, 144.
Arylia, Alyzia, 205.
B
Bœts fl. 71, 72, 161, 164, 165,
167.
Bagia , Basia, Casia, 38, 1 53.
Bagistana, 258, 259.
Bagistanus mons, 258, 259.
Bagradas fl. 32, 33, 34, 36, 40.
150.
Balearicum mare, 20, 144.
Balomus, 154,
Balsa, 54, 77, 166, 168.
Banacha, Nabagath. 264
ATIÈRES. 537
Belgica, 59, 61, 8», 86, 87, 88,
89» 90, 102, 159, 168, 192.
Belo A. 70, 163, 165.
Belon civit. 70, 73, 163.
Belus, 163, 231.
Bena, 313.
Beronice, 140.
Berrbæa, 214, 316.
Berytus, 142.
Besechana, 250, 265.
Besimmela, Commisimbela, 262.
Beta, cognomen Eratosthenis, 112.
Bethagabæorum vicus, 143.
Betblabuba vicus, 151.
Bethroadara vicus, 151.
Betsaloe, 151.
*Beuorépus, 179.
Biblia, 14.
Bigis, 271.
Bilecha, 247, 248, 262.
Billæus, Billis f. 125, 186, 187.
Bis, 255, 270.
Bisacer, 151.
Bithmada, 151.
Bithyni, 122, 123, 125, 126, 183,
222.
Bithynia, 123, 125, 182, 183, 184,
187.
Bithynia ins. 187.
Bithyniæ tres, 187.
Biunau, Beana, Beona, 248, 263.
Biÿt, 256, 271.
Bizaideum castram, 151.
Blachi, 310.
Bai, 306.
Bœotæ, 205, 211, 277, 280, 309.
Bæœotia, 205, 207, 211, 220, 276,
277 280, 282, 283.
22
338
Bolbiticuom, Bolbitinum ostium,
234, 235.
Boreontini, 200.
Boreum prom. Taprob. 44.
Borysthenes fl. 98, 100, 175.
Bosporus, 187, 216. |
Bostrenus fl. 1 42.
Bottæi, 315.
Botthæus, 1 13.
Bracari, 167.
” Bpaxépaxpos, 180.
BpaxumaxpoSpayés, 180.
Bpayvsopés, 180.
Breve mare, 21, 144.
Brigulus, postea Arar fl. 171.
Brisoana, Brizana, fl. 32, 33, 150.
Britanni, 1509.
Britannia, 88, 168, 176. Bnitannia
inferior, 176 ; superior, 176.
Caballinum, 87, 171, 172.
Cabellio, 172.
Cadmia, 280.
Cæraous, Ceraunus, 221.
Cæsar Augustus, 298.
Cæsarea Mauritauiæ, 199.
Cæsaris interpres græcus, 168, 169.
Caicus fl. 224.
Calabria, 303.
Calauria, 2009.
Calchedon, vid. Chalcedon.
Cales fl. 124, 185.
Calinacrus, vid. Melæna.
Calipos fL 75.
Calippus, vid. Zagorus.
Callatis, Calatis, Callatia, 217.
TABLE
Britaonicæ insuke, Prettanides, 3,
15, 59, 61, 101, 103, 1084, 105,
106, 107, 2135, 159, 160, 175,
176, 322, 326.
Britannicus oceanus, 88,
172.
Brizana fi. vid. Brisoana.
Budii, 270.
Bulini, 201, 202.
Bani, 304.
Bora, Dura, 264.
Burdigala, 84, 169.
Bathrotum, 203.
Batus lacus, 234.
Byblis, 142.
Byce lacus, 97.
Byzantium, 222.
Byzeres, Buseres, 219.
105,
Callichorus, 222.
Callimaque, 282, 304.
Callinesium civitas, 143.
Callisthène, 183, 293.
Callistratia, 127, 190.
Callistratus, 215.
Callonitis, Chalonitis, 258.
Calpas, Carpe, Carpis, 123, 124,
183.
Calpe, 58, 64, 65, 68, 69, 73. 80,
81,164, 165, 294.
Calpiani, 161.
Calyca, nymphe, 275.
Calypsus, 199.
Camarina, 301, 306.
Cambadena, 245, 251, 258, 267.
DES MATIÈRES.
12, 234, 235, 2136.
Canobus, Canopus, 137, 138, 234,
235, 236, 240,
Cantabri, 168.
Cantabricus oceanus, 78, 168,
Canthapis, Caneatis, 37, 152.
KavSfhor, 279.
Canthi, Canthicus sinns, 46, 157.
Capersana vicus, 260.
Cappadocia, 129, 191, 192. Cappa-
docia major et minor, 192. Cap-
padociæ tres, 292.
Carambis, 127, 128, 188, 189,
190, 192, 22).
Carcine, 374.
Carcinites sinus, 98, 174.
Carchedonü, Chalcedonii, 320,
Cardia, 216.
Cardiani, 216,
Cares, 224.
Caria, 203, 226.
Carina, 251, 266.
Carmania, 24, 33, 34, 35, 37, 89,
40, 55, 151,56.
Carmania deserta, 34.
Carmanica, 34.
359
Carminn, Carminna ins. 36, 154.
Carpathium mare, 325, 327.
Carpathus, 98.
Carpe, vid. Calpas.
Carpella, 36, 37, 39, 40.
Carpessus, 164.
Carpia, 164.
Cartare ins. 165.
Carteis, 69, 162, 164, 165.
Carthaginienses, 239.
Carthago, 114, 296.
Carthago nova, 161.
Carusa, Polichnium , 1 30, 192.
Caryanda, 225.
Carystin petra, 287.
Casandria, Cassandria, 214, 316.
Casia, vid. Bagia,
Caspit porte, 253, 268.
Caspii, 146, 175.
Caspium, Hyrcanium mare, 24,
146, 150.
Cassanitæ, 143.
Castobrix, 75.
Casus, 392, 226.
Catarrhactes, Cataretus fl. 227.
Cathrapis Î. 35, 151.
Karoimés ct marouxlla, 306.
Cattigara, Catattigara, 52.
Caucnsem rapes, 138.
Caucasus, 114.
Caulonia, 302.
Cebes, 308.
Cecropin, 314.
Cecropidæ, 314.
Cedrosis, vid. Gedrosis.
Célenderis, préf. xx1, 338.
Celones, Chala, 266.
Celtæ, 169, 172, 200.
22.
340
Celtiea, 168, 172, 172.
Celtica lacus, 173.
Celtici montes, 173.
Celticum mare, 173.
Celtogalatia, 59, 67, 81, 82, 102,
168, 169, 172, 175.
Cempsi, Cepsi, 165, 169.
Cenæzum, 110.
Cenchrea, 209.
Ceos, 286.
Cephallenia, 243.
Cephesias, 242.
Cephisia, 314.
Cephisus, 276.
Ceraca, 306.
Ceramicus, 226.
Cerasus, 221.
Ceraunus, Cherænus, Ocherænus
fan.
Cercaphus, personnage de la fable,
226.
Cercetæ, 218.
Cercinitis, 239.
Cereris montanæ templum, 184.
Cerne, 241.
Chadisia, 193.
Chadisius fl. 131, 193.
Chadramotitæ Chatramotitæ, 146.
Chala, Celones, 251, 266.
Chalasar, 251, 266.
Chalcedon, Calchedon, 182, 222.
Chalcedonii, 320.
Chalcidenses, 301.
Chalcis Eubær, 193, 314.
Chalcis Opicie, 200.
Cbalcites ins. 182.
Chaldzi, 148.
Chalesia, 193.
TABLE
Chalisi, 193.
Chalites sinus, 157.
Chalonitis, 245, 251, 258.
Chalybes, 220.
Chaonia 20 203.
Charscmoborum urbs, 146.
Charadriæe, 214.
Charadrus, 215, 228.
Charar, historien, 160.
Charax Spasini, 252, 253, 261.
Chele, 184.
Chelidoniz, 227.
Cherenus, 221.
Cherobius, Chirobius, 219.
Chersonesus prom. 32.
Chesynus f. 99, 100.
Chionodes mons, 141.
Chios, 224, 243, 287, 322, 337,
330.
Chirchaseleucus, 263.
Choarens, 246, 253, 259.
Choaspes fl. 149.
Chæroboseus, 209.
Chorocosd, 256.
Chorsus, 219.
Chortacana, Artacauan, 269.
Chronus fl. 99.
Chryse, 45, 146.
Chrysippe, préf. 1.
Chubana, Chumans, Phumans,
Thoammena, 248, 262.
Chuni, 100.
Cia, Alope, 212.
Cicero, 305.
Cicones, 215, 318.
Cicynethus, 213.
Cilicia, 9, 191, 326.
Cimbrica Chersonesus, 92, 94, 06.
, 322, 327, 330.
, 295.
2, 53, 54,56.
542
Cranon, 213.
Crathis fl. 199.
Crenides, Cranides, 125, 186.
Creonium, 306.
Cresium, 287.
Creta, 15, 141, 208, 277, 283,
285, 312, 312, 313, 322, 325,
330.
Creticum mare, 325.
Creusa, 309.
Crissæum, 276.
Crissæus sinus, 309.
Cntbeus, 284.
Cnitius, Bætis fl. 164.
Criumetopon, 127, 175.
Crobyzi, 320.
Cromna cast. Paphlag. 126, 188,
189. .
Cromna prope Corinthum, 1 89.
Cromyace, 141. |
Cronos, 3::.
Croton, 302.
Ctesiphon, 148, 258.
Cuma, 200, 299.
Cuneus ager, 166.
Curetes, 312, 313, 314.
Curiannum prom. 84, 1609.
à et À confondus, 169.
A et À confondus, 193, 241.
Dacia, 98, 174.
Dactyli Idæi, 313.
Dæara, 247.
Dagale, vid. Eusene.
Dagasira, Agrisa, 152.
Damalites, vid. Thracius Bosporus.
-: TABLE
Coium , 141.
Cursæta, vid. Tyndarides.
Cyberorum vicus, 183.
Cyclades, 377, 286, 287, 327.
GHeppas personnage mythologique.
226.
Cyiza, 38, 152.
Cynetes, 161.
Cynosarges, 278.
Cynosurus, 211.
Cyparissus, 276.
Cyparissus, nom historique, 2-6.
Cypasis, 216.
Cypros, 15, 1421, 332, 325, 326,
330.
Cyra pro Anticyre, 205.
Cyrene, 237.
Cyrille (Saint), 180, 182.
Cyrrhæum , 205.
Cytæa, 217.
Cythæron, 243.
Cytherus, 314.
Cythnus, 286.
Cytinium, 2:32.
Cytorus, 126, 189, 221.
Cyzicus, 223.
D
Darononium, Ocrinum pro. 105,
176.
Danubius, Ister, 91, 172, 173.
Daphne, prius Apollonies ins. 183.
Daphne Paiæst. 142.
Dara, 250.
Daraani, 219.
Daras, Dores fi. 35.
:
DES ee + 545
Dardania, Dardanii, 223. + , 180.
Dardanus, 223.
Darii ædificium, 248.
Darius, préf. xvux, 196.
Dassaritis, 306.
Daunii, Daunitæ, 200, 299.
Delas, Silla . 266.
Delos ins. 186, 287.
215, 294, 31 scol
176, 227.
Derenobilla, Deranobilla, De
brosa, 39, 153, 154.
Deucaledonius oceanus, 105, 176.
Deucalion, 311.
Dia, Diospolis, 124, 184.
Diana, 277.
Dianæ fanum, 248, 153.
Diauæ Issoriæ fanum , 224, 225.
Dictynneum, Dictæum, Dictam-
*'Aserareypéres
*Auerspéses, 180.
Ampaprmpéres, 180.
Diodore de Sicile, préf. 1v, 176,
177: 208, 217, 236, 258, 259,
269, 310, 313, 329.
Diogène, père de Denys, 10.
Diogbne Laerce, 310, 311, 312,
3.
Diomède, 305.
Dion Cassins, 166, 168, 172, 172,
275, 276, 262.
Dioseuri, 219.
Dioseurias, 154, 219.
Diospolis, vid. Dis.
Discarthas Pers. 151.
Diumn, 214.
Dodonia, 203.
Dolopes, 287, 315.
Doras, vid. Daras fl.
Doris, 310.
Doriscus, 182.
Dorius, Durius, 74, 76, 77, 80,
166.
Dracon de Stratonice, 224.
Dracontians, 192.
Drangiana, 40, 156, 246, 255, 260,
am.
Drepane, postea Helenopolis, 182.
Drepanum Afric, 238. Ca
Drio A, 100 4
Drys, 215.
Durs, Duraba, Bura, 249, 264.
Duris, vid. Adas.
Duriseus, 215.
Durus, vid. Silla.
…
2
® su ABLE D
x EX
E et T confondus, 167. * Évauvésre, 309.
Ebora, 165. Ephesus, 211. _
Ebude, vid, Æbudæ. Éphore, 295, 338.
Ecbatana, 267. Éphrem (saint), 278, 279, 282.
Ecdippa, 231. Êxi et és: confondus, 171.
Echedorus, 214. Êxi xeQadaly, xeQahaiur et 220-
Echinades, 205, 275. Aaiov, 308.
Éxépevos et éyopévus, 309, 319. Epidamnus, 197, 307.
“Édpeséres, Epaaéres, épæou Epidauria, 209.
pévas, idpmnéves, 181. Epileucadi, 204.
Eiricus, vid, Thoricos. “Émpdheoréres, 319.
Eistris, 201. “Espérons, 319.
* ÉxarepoQporés, 178. Epiménide, 311, 13.
Éxéap6spés, 305. Epirus, 136, 204.
Ela, Elea, 184, 203, 204. Ératosthène, 10, 113, 4:
Elæus, 124, 184, 216, 319. 137 279, 220 313. à |
Elaphonnesus, 224.
Elbysinii, 161.
Elephas mons, 20, 142.
Eleusis, 314.
Eleutheræ, 309.
Elis, 206, 207, 308, 10. Elenses, Erythia, 203, 294, 295.
207. Elei, 310. Erythini, 189.
Éddess et SAddess, 157. Erythreum mare, 295.
307. Eubœa, 131, 208, 211, 287, 301,
* Évepyeorépus, 179+ 314. Eubæi, 283.
, 179 Eudoxus Rhodius, 112.
Hs
des ur ss
Euphorion, 276.
Euphrates, 247, 248, 250, 257,
258, 260, 265.
Euripide, 284.
Euripus, 211, 283.
Europa, 1, 11, 13, 63, g7, 100,
101, 106, 107, 114, 117, 120,
a21, 122, 124, 127, 138, 244,
269, 274, 276, 277: 187, 217
218, 236, 305.
Europe, fille d'Agénor, 312.
Europus, 249, 264.
Eurus, 226.
Eurymene, 265.
Eusèbe, préf. vr, 120, 183. 116.
LA d
Favorinus, 227. Florus, 297.
Fdicitas Julia Olisipo, 167 Forum Julium, 298.
G
T'et E confondus, 167. Galli, 172.
T'et T confondus, 171, 259. Gallia, 105, 169, 175, 326.
Gabasa, 140. Gallinaria ins, 179.
Gabrita sylva, 96. Gange, Gage, 227
Gadar, 254. Ganges f. 13, 24, 43,
Gades, Gadira ins. 11, 12, 13, 14,
67,71, 25, 121, 134,161, 162,
165, 294, 295.
Gadium oppidum, 295.
Gæa ins. 238.
Galabatha, 248, 262.
Galatæ, 168, 197.
Galien, préf. vir, 179.
Gallæci, 167.
E 135,136, 138,
140, 141, 143, 146, 163, 201,
226, 227, 228, 270, 176, 287,
294, 305, 318, 328.
Euthymenes Massalitanus, 112,
178.
Eutretus, 205.
Euxinus Pontus, 11, 120, 129, 173,
175, 188, 215, 319.
Evathle, 275.
Evenus, 275.
Externum mare, Exterior oceanus,
1, 8, 62, 69, 72, 72, 124, 115,
55, 56, 140.
Gangeticus sinus, 14,
Gaphara, 239.
Garamæi, 258.
Gari, Gariga, Sariga, 255, 270.
Garium, 127, 190.
Garumna fl. 84, 169.
Gaza, 142.
Geapolis, 154.
DES MATIÈRES.
114,315, a121, 134, 158, 164.
Herculis aggeres, 238,
Herculis columuæ, 9, 14,.62, 64,
65, 68, 107, 171, 164, 195, 296,
312, 330.
Herculis columnæ in Susiana, 31.
Hercyaia sylva, 96.
Hermus, 225.
Hérodien, préf. xa1, 227.
Hérodore, 161.
Hérodote, 143, 161, 174, 198,
211, 220, 223, 235, 257, 270,
295, 316.
Hésiode, 309. Son scoliaste, 188,
310.
ï, 260, 195.
fon Évos confondus, 305.
Hibernia, 15, 59, 61, 101, 209,
103, 104, 105, 160, 322, 326,
330.
Hibernicus oceanus, 103, 105, 176.
547
Hippopodes, 175.
Hispania, vid, Tberia.
Histiæa, 314.
Holmi, 228.
Holophyxus, 214, 215.
Homère, préf. xx, 143, 191, 284,
287, dn1, 313. Ses scoliestes,
184, 201, 205, 276, 282, 284,
287.
Homole, 274.
Horace, 162.
Huani, 146.
Hydriaens D. 38, 152, 153.
Hydrus, 200.
Hygin, 324, 325, 327, 329.
Hylæa, 174.
Hylli, 201.
Hyllis, 305.
Hymani, 304.
Hypacaris A. 174.
Hyperboreus oceanus, 100, 103.
Hyperesia, postea ÆEgira, 206.
Hypia civit. 184.
Hypius fl, 124, 184.
Hypodromus, Hippodromus Æthio-
picus, 61, 160.
Hypseus, personnage de la fable,
237.
Hyreani, 146, 175.
Hyreania, 156, 246, 259.
Hyrcaniwm mare, 13, 24, 146.
Hyris prom. 182.
Tapis, 210.
Inpygia ; Japyges, 199, 303.
548
Iaxartes fl. 271.
Iaryges Metanastæ, 98, 174.
Ibeni, 169, 300, 326.
Iberia, Hispania, préf. v, V1, 14,
58, 61, 63, 64, 65, 66, 67, 68,
69, 80, 82, 160, 161, 162, 164,
168, 169, 175, 177, 295, 297.
Ibericum mare, 64, 60.
Iberus, 167.
Icarnum mare, 327.
Icarus, 243, 246.
Ichbnæ, 248, 262.
Ichthyophagi Arabes, 18.
Ichthyophagi Sinæ, 50.
Ida, 223, 313.
Idassa, 201.
Idoménée, 3:11.
LH, 205.
Hipa, 165.
Ilyria, 201, 307.
Imaus mons, 43, 260.
Imbrasus, vid. Parthenius.
India, 40, 140, 146, 156. Intra
Gangem, 24, 42, 43, 45, 47, 55,
155, 161. Extra Gangem, 25, 45,
47, 48, 49, 53, 56, 146. Major,
minor, minima, 155. Alba, 256,
271.
Indicum mare, 3 13, 16, 18, 19,
20, 21, 22, 23,24, 25, 26, 34,
37, 40, 41, 43, 47, 50, 54, 55,
56, 63, 146.
Jamblique, 231.
Jason, 312.
Jean Chrysostome (saint), préf. rv.
TABLE
Indi, 13, 17, 155, 159.
Indus fi. 40, 41, 42, 55.
Iolcus, 213, 284
Jones, 296.
Jonia, 296, 303.
Ionius, vid. Adriaticus sinus.
Jonopolis prius Aboni-murus, 127,
190, 191.
Jos, 287, 314.
Iotaba, 140.
Inis, Eris fl. 131, 193, 194.
Is fl. préf. xxi.
Isidore, 143, 325, 326, 327, 328.
Isidore de Charax, passux.
Isidore de Séville, 326.
Isis, 220.
Ismarus, 2:15, 38.
Ismeni, 304.
Ismenus, nom historique, 277.
Issus, 136.
Lssicus sinus, 9, 136.
Ister, Danubius, 91, 172, 273,174,
217.
Isthmus, 97.
Istri, 201.
Istriana Pers. 140.
Italia, 172, 199, 204, 223, 298
299, 302, 3212.
Ithaca, 275.
Ithome, 207.
Itinéraire maritime, 199, 208.
Izannesopolis, 250, 265.
Job (Caten. Patr. in), 180.
Joppe, 142, 231, 232.
Josephe, 211.
DES MATIÈRES.
Judæs, 16, 142, 232.
Judzi, 296.
Jalia Jora, 163.
Julia Traducta, 163.
Junior philosophus, 325,
Junonis insula, 295.
349
Jupiter, 198, 283, 292, 311, 313,
315. Jovis templum, 230, 231,
233. Jovis Urü templum, 121,
122, 123, 124, 129, 130, 181,
183. Jovis Xeuï templum, 230.
Justin, 202, 259, 268.
Junonis templum, préf. xx, 64, Justin le Martyr, 179.
70, 71, 73, 163, 164.
Karmpalouk , 173, 174.
Lacones, 310.
Laconia, 201.
Ladisacites sinus, 140.
Lagus, père de Ptolémée, 134.
Lamia, 212.
Lampadisti vicus, 141.
Lanobris, Londobris ins. 76, 167.
Laodice, à 42.
Lapeihus, 141, 228.
Laphria ins. 243.
Larissa, 299. Larissæ tres, 276.
Las, 207.
Lasumi, 263.
Latina lingua, 311.
Latini, 311.
Latium, 299.
Latronum fl. 219.
webedüs, 225.
æcheum, 206.
#ctum, 109.
#drorum urbs, 141.
Leleges, 275, 314.
‘’#mnos, 216, 343, 317.
Juvenal, 286.
K
L
Léon Diacre, 143, 217.
Leontini, 198, 300.
Leontopolis, 229.
Lepreatæ, 207.
Lepte, vid. Syrias.
Leptis, 239.
Leshos, 141, 224, 322, 327, 330.
Lethæum, 285.
Leucæ, 225.
Leucæ ins. 238.
Leucas, 275.
Leucatas, 204.
Leuce acte, 236,
Leuci montes, 211.
Leucippe, 283.
Leucosia, 298.
Leucosyri Cappadoces, 129.
Leucosyria, 194.
Liba, Xibus, Ziba ins. 37, 39.
Liburni, 201, 304, 305.
Libya, Africa, 1, 11, 12, 13, 16,
18, 60, 61, 63, 64, 106, 107,
159, 160, 162, 177, 233, 234,
350
TABLE
235, 236. Libye intenor, 60. Longin, calligraphe, préf. vi.
Libycam mare, 325.
Libyes, 3460.
Liger 8. Gallie, 82, 83, 85, 86, 87,
168, 270.
Ligir fl. circa Platwam, 168.
Ligures, 172, 197, 297, 298.
Liguria interior, 298.
Ligusticam mare, 324.
Ligustina, Ligustica, 297.
Lileus, Lallius, 184.
Lilybæum, 198.
Limneti vicus, 141.
Lipara, 199.
Liparus, 316. .
Locri, 205, 324.
Locrici montes, 211, 299.
Londiniuom, Lindonium, 195.
Londobnis, vid. Lanobris ins.
M et 6 confondus, 2:18.
Macæ, 237, 238.
Macarena pro Sacastena, 271.
Macarina pro Camarina, 301.
Mace, 294.
Macedon, fils de Jupiter, 315.
Macedon, fils d'Æole, 315.
Macedones, 196, 223, 248, 249,
308, 315, 3:18.
Macedonia, 315, 316.
Macellaria, 1512.
Maces, 151.
Maceta prom. 152.
Mænace, 294.
Mænoba, 294.
Lucain, 160.
Lucani, 198.
Lucien, 188, 190.
Lugdunum, Lugudunum, 171.
Lugdunensis, 59, 61, 81, 8a, 86,
87, 88, 102, 168, 173.
Lunæz montes, 75, 76.
Lusitania, 14, 58, 67, 68, 69, 74.
76, 77, 78: 161, 166, 167.
Luxias fl. 165.
Lycastus fl. 132, 193.
Lychnitis, Lychnia, Lychnidia, 306,
307.
Lycopbron, 298, 399.
Lycus f. 185.
Lydus, 172, 178.
Lyrnatia, 227.
Lysimachia, 216, 3:09.
M
Mæotis palus, 11, 14, 97, 98, 100,
138, 173, 175, 217, 218.
Mæsanites, vid. Nesanites.
Magæus fl. 30, : 48.
Mageth, 165.
Magi, 270.
Magna urbs, 240.
Magnesia ad Thessaliam, 283.
Magnesia prope Ephesum, 283.
Magnetes, 213, 283, 285, 287, 290.
Magnum prom. 48, 166.
Magnus sinus, 14, 25, 47. 48, 49,
51, 53, 56, 2 46.
Magydus, 237.
Malaca, 177, 294.
Malea. 310, 325.
DES MATIÈRES.
Maliseus sinus, 213.
Malienses, 211,222, 213, 325.
Mllada , 140.
Mannuorrha Avireth, 247, 261.
Mararmanum, g1.
Marathon, 323, 328, 330.
Marcien d'Héraclée, 1, 58, 133,
198 , etc.
Mardes, 253, 268.
Mareotis, sive Mariæ lacus, 234,
235.
Margana Ind. 156.
Margana Taprob. 156.
Margiana, 156, 246, 254, 260, 269.
Marianum, 324.
Marin de Tyr, 1 57.
Marmaridæ, 237.
Maronia, 215, 318.
Mars, 222.
Marsalia, 274.
Marsilla, vid. Callistratia.
Martianus Capella, 324, 326.
Masida, Pasida, 38.
Massilia, 296, 297.
Massilienses, 296, 198.
Massyla, Massyli, 297.
Mastieni, 161,
Matiana, 267.
Matoas, vid. Danubius.
Mauritania Tingitana, 60, 159.
Mauritaniæ, 63, 159, 160.
Maurusia, 159.
Maxates, leg. Taxartes, 271.
Mariniaman, 252.
Mecon, Mecona, 310.
Medama , Mesa, 198.
Medi, 148, 251, 266, 270.
351
Media, 31, 148, 156, 219, 245,
251, 253, 258, 259.
Media superior, 245, 252.
Medianæ, 184.
Mediolanum , 84, 170.
Méditerraneum, interios, nostrum
mare, 9, 11,12, 13, 15, 62, 66,
67, 68, 69, 74, 78, 82,124, 125,
116, 166.
Medma, Mesma, 301.
Medus nomen Euphratis, 260.
Mégæa pro Nisæa, 210.
Megara, 209.
Megarenses, 206, 209.
Megarica, 313.
Megistus, prius Rhyndacus, 187.
Mela (Pomponius), 143, 154, 162,
198, 221, 223.
Melena, postea Calinacras, 123,
182,
Melana, 216.
Melanchlæni, 219.
Melanippe, 227.
Melantiü, 243.
Meleagrides, 161.
Melitæa, 213, 283, 284.
Mellaria, 70, 163.
Memphitides, 138.
Menda, Mendesium, 214, 234.
Ménesthei portus, 71, 164.
Menippus Pergamenus, 113, 116,
117, 120, 182, 186, 187, 188,
191, 193.
Mentores, 304, 305.
Menuthias ins. 17, 22, 48, 145.
Menuthis, 138.
Mephram, 156.
Meridionalis oceanus, 3, 1 40.
392 TABLE
Merione, personnage de la fable, Mitylene, 299, 3:19.
311. Mitylene Lesbi, 224.
Merrban, 249, 364. Mhnaseas, historien, 307.
Mesægeorum regio, 303. Molossi, 204, 274.
Mesætatum, 303. Molossia, 204.
Mesambria, 1 50. Monda f. 76.
Mesanites sinus, 28, 1 47. Morini, 175.
Mesene, 258. Mosæus, al. Magæus fi. 168, 24
Mesma, vid. Medma. Mosarna, vid. Musarna.
Mesopotamia, 148, 245,247, 250, Mosyli, 19, 144.
257, 263, 264. Mosylum prom. 1 44, 159.
Messapii, 303. Mosynici, 220.
Messene, 198, 207, 301. Mulierum portus, 41,255.
Messenia, 201, 207. Musarinzorum terra, 37.
Messenii, 3009. Musarna, 39, 40, 41, 42,254.
Metabus heros, 302. Mycalessus, 300.
Metanastæ, vid. laryges. Myconos, 212, 243, 286, 287.
Metapontium , 302. Mylæ, Mylaci, 199.
Metroum, postea Aulia, 185. Myndus, 225.
Methymna, 224. Myriandricus sinus, 136.
Milesii, 224. Myriandrus, 228.
Miletus, 292. Myrice ins. 1 43.
Min, 255. Myrmecium, 217.
Minerve, 278. Mynmidones, 284, 3:15.
Minnoæi, 143. Myrrhada, 248, 262, 263.
Minos, 311, 312. Mortili, 166.
Minyus, père de Cyparissus, 276. Mysia. 184, 187, 224.
Misyaus ins. 238. Mysius, rid. Thracius Bosp:
N
Nabagath, Nachaba, Banacha, Ca- Narabon fl. 96.
namagath, 249, 264. Narbon , 168.
Nabrissa, 164. Narbonensis prov. 81, 8
Nagara, 154. 89, 168, 169.
Nagel, 193. Narbonitis, 298.
Nagidus, 228. Narmalchan, Armacal:
Namaitæ, 85, 170. 265.
355
11,12, 233, 234.
210, 254, 268, 269, 313.
354
Olabus, 250, 365.
Olbia, 222, 227, 298.
Oliarus, 208.
Olisipo, 75, 167.
Olizon, 213.
Olympus, 315.
Olynthia, Olynthii, Olynthus, 317.
Omana, vid. Commans.
Onchestus civ. 282.
Onchestus, nom historique, 282.
Onne, 145.
Onoba Æstuaria, 72, 165.
Opici, Opicia, 200.
Orcas, vid. Tarvedunum.
Orchomenus, 207, 277.
Orestæ, 274.
Oricus, 307.
Il et T confondus, 172.
Pachynum, 329.
Padus, 200.
Pagaseticus sinus, 213.
Palacenti, 255.
Palæsimundi ins. vid. Taprobana.
Palæstina, 16, 27.
Palætyrus, 231.
Pallene, 316, 317.
Pallenses, 243.
Pamphylia, 227, 228.
Pamphylium mare, 326.
Panda, 270.
Pandosia, 302.
Panopeus, 211.
Panticapæum, 217.
Papanius, prius Paillis fl. 187.
Paphlagoni, 125, 221.
TABLE
Orientalis oceanus, 1, 2, 3, 10.
Origène, 170.
Ornÿtus, 308.
Oroatis fl. 29, 31, 32, 33, 1 48.
Orontes fl. 142.
Oropia, 277.
Oropi, 279.
Oropus, 276, 277, 279, 280, 28».
Orose, 232.
Orthosias, 142.
Orus, 277.
Osmida, 208.
Ossonoba, 74, 166, 168.
Othoniani, 298.
Oxinas fl. 125, 185, 186.
Ozolæ, 205, 301.
P
Paphlagonia, 125, 1226, 129, 186,
187, 188, 189, 190, 192, 220.
221,222, 224.
Parætacena, Parauticene, 255, 259,
266, 270.
Paragon sinus, 37, 39.
IlapazAñforor et sapezAtosos, 288.
Pann, 255.
Pariuom, 224.
Parnassus, 276.
Paropamisadæ , 43, 156, 271.
Paros, 286.
Parsis, 41, 155.
Parthaunisa, 254.
Partheniæ, 302.
Parthenius fl 125, 126, 188, 322:.
Parthenius fi. Sami, 188.
Parthenon, 278.
[es
DES MATIÈRES.
56, 261, 272.
Parthia, 156, 259, 260, 269.
Parthyena, 146, 254, 259.
Parymne, 141,
Pasargadæ, 37.
Pasida, vid. Masida.
Patala, 2,
Patalene regio, 41.
Pausanias, 164, 206, 214, 278.
Paru, 184.
Pelasgi, 223, 284, 314.
Pelasgia, 287.
Pelodes sinus, 30, 31,149. :
Peloponnesus, 15, 196, 201, 206,
209, 277, 302, 305, 310, 313,
322, 325, 327, 330.
Pelorus, 319.
Pelusium, 233, 234.
Peneus, 214, 274.
Pentadactylus mons, 1 41.
Peparethus, 211, 287.
TePporriauévas, 180.
Uerpaypévus, 180.
Perces sive Betis fl. 164.
Perge, 227.
Iephäwros et epixurros, 285.
Ieprrvoeméu, 370.
Perrhæbi, 214, 314, 315.
Persæ, 33, 140, 155, 270.
Persepolis, 148.
Persici montes, 34.
355
Persicus sinus, 14, 16, 23, 24, 25,
26, 27, 28, 29, 31, 32, 34, 36,
54,55, 140, 241, 164, 147,152,
154.
Persis, 24, 27, 29, 31, 33, 34,150,
252,154, 155, 156, 266.
Petræ, 142.
Petras magnus, 236.
Petrus Apost. 296.
Peuce ins. 173.
Peucetiæe, 304.
Peutingeriana tabula, 186, 238.
Phæacæ, 299.
Phuethon, 305.
Phagra, 215.
Phalera, 314.
Phaliga, Phalga, Pharga, 248, 249,
263.
Phara, postea Serra, 204.
Phara ins. 150.
Pharsaga, Pharazana, 27.
Pharsalia, 284.
Pharsan ins. 140.
\Phaselis, 227.
Phasis, 219.
Phatbra, 187.
Phatnicum, Phatniticum, 234, 235.
Phèdre, pré£ xenr.
Phellus, 227.
Pheræ, 204.
Phialon, 240.
Philæni ara, 238.
Phileas Atheniensis, 112.
Phileas, Philea, Phinea, 319.
Philistis, 295.
Philostrate, 257, 296, 305.
Phlegra, 317%
Phliasia, 310,
23.
356
Phocæs, 296.
Phocæi, 211, 296, 297, 299.
Phocenses, 211, 294, 2196, 297,
299.
Phocis, 105, 296, 309.
Phœnices, 228, 294, 311.
Phœnicia, 312.
Phœnicium mare, 326.
Phorbas, 319.
Photius, 279.
Pbra, 255, 269.
Phreate, 249, 253, 268.
Phriconis, Phriconitis, 299.
Phrudis fl. 89.
Phrygia, 184, 186, 187.
Phthia, 284.
Phumana, Chumans, 262.
Phylace, 151.
Phyllis, vid. Psillis.
Picentini, 200.
Pictonium, 84, 85, 170.
Pisa, 200.
Pisistrate, 312.
Pitane, 224, 225.
Pithecusæ, 197.
Pityia, 224.
Pityodes ins. 183.
Placia, 223.
Plata, nom historique, 282.
Plates, 168. à
Platæenses, 198, 236, 282.
Platon (scoliaste de), 278, 316.
Pleuron, 275.
Pline, préf. nt, 143, 143, 146,
162, 163, 166, 167, 169, 187,
198, 205, 208, 210, 221, 233,
237, 258, 259, 260, 364, 265,
266, 269, 270, 2172, 285, 286,
TABLE
294, 197, 304, 305, 306, 321,
324, 325, 327, 328.
Plinthium, 236.
Plutarque, 140, 171, 262.
Pæni, 69, 295.
Pole Colchidis, 199.
Polemon, 179.
Polias, nom historique , 226.
Polichnium , rid. Carusa.
Polla ins. 38.
*HokéæAcor, (fort. soXd sos), 178.
Polybe, préf. 15, 163, 200, 364,
266, 283, 306, 308.
Polyen, 178, 203, 207, 224.
Polyippi Aga
Polystylum , 318.
Pontia ins. 238.
Pontice ins. 238.
Pontici montes, 320.
Pontium, 241.
Pontus Euxinus, 1, 11, 14, 98,
200, 121, 132, 123, 226, 129.
181, 182, 183, 184, 186, 187.
190, 193.
Pordoselene, Poroselene, 134.
Portus magous, 73, 165.
Posideum, Potistes, 124, 125, 185.
228.
Posidi turres, 1 42.
98.
Posidonium, 210.
Posidonius, 137, 109, 299, 338.
Potami, 128.
Potidza, 214, 316.
Præsus, 208.
Prasodes mare, 20, 48, 50.
DES MATIÈRES.
Prasum, 16,21.
Priapus, 224.
Priene, 225.
Prion, 146.
Priscien, 140, 142, 19h.
Proconnesus vetus et nova, 233.
Pronüi, 248,
Propontis, 14, 120, 121, 126, 216,
323, 330.
Protagoras, 3, 61, 66, 99.
Prote ins. 182.
Protesilaus, 284.
Proturianum, 324.
Provincia | Éwapyla), 298.
Prusias, 184.
Psamathus, 207.
Psellus (Michel), 309, 313.
Pseudo-Aristote, 258, 298.
Pseudo-Plutarque, 260.
Quinte-Curce, 269.
Hagau, 254.
Rhadamanthe, 311, 312,
Rhadamnus, 136.
Rhaga, 252, 253, 268.
Rhagiana, 246, 253, 259, 267.
Rbapraua, 41.
Rhapta, 144.
Rhaptum, 22.
Rhasnuni, 152.
Rhatiana, 259.
Rhazech, 151.
Rhebas A. 123, 222.
357
Psillis, postea Papanius, 126, 187.
Psillium, 123, 182.
Psittacene, Sittacene, 258.
Ptolemaïs, 231, 237.
Ptolémée, 3, 10, 62, 134, 135, etc.
Ptolémée le Second, 112.
Ptolémée, fils de Lagus, 134.
Ptolémée Évergète, 180.
Punica lingua, 295.
Pylice, 201.
Pylorus, 208.
Pylos, 287.
Pyramis mons, 183.
Pyreni montes, 66, 67, 78, 79,
80, 81, 83, 85, 86, 169.
Pyrrha, 224.
Pythagore, 232.
Pythieus Massiliensis, 112, 326.
Pythin, 319.
Q
Quintilien, 319.
R
Rhegium, 300.
Rhenæa, Rhene, Rhenis, 242,
286.
Rhenus A. 88, 89, 90, 91, 97,172,
176.
Rhesancusandon , 163.
Rhianus, 313.
Rhizann, 42, 55.
Rhirus, 213.
Rhodanus f. 161, 167.
Rhobogdium , 103.
Rhodope, 174.
558
Rhodus, 137, 226, 287, 297, 322,
327, 330.
Rhoe, 183.
Rhoeteumn, 233.
Rhogana, 38.
Rhogomanis fl. 32, 150.
Rhosaphba, 146.
Rhubo fl. 99, 100.
Rhyndacus, 126, 187, 222.
Saba regio, 145.
Sacæe, 43, 155, 156, 260.
Sacæ Scythæ, 255, 250.
Sacastena, 246, 255, 260, 270,
271.
Sacer locus, 122.
Sachalites sinus, 23, 146.
Sacia, 260.
Sacrum promontorium, 13,74, 75,
76, 166, 324.
Saganus fl. 35, 15.
Sagapa ostium Indi, 55.
Sagareus fl. 151, 152.
Sagium, 214.
Sai, 215.
Salabria, Salambria, 212, 274.
Salacra , Salacia, 75, 166.
Salamin , 287.
Salamine, 282, 297. 3:13.
Salarus, 33, 152.
Salassi, 168.
Salentia, 303.
Salice, vid. Taprobana.
Salmoneus, 284.
Salmydessus, Almyrissus, 187.
Salpia, Alpia, 172.
TABLE
Rhypes, 206.
KRiphæi montes, 100.
Roma, 60, 159, 299.
Romani, 67, 114, 140, 145, 146,
161, 163, 196, 249, 312.
Rubras {Ad}, 165.
Rubrum mare, 16, 18, 19, 20, 23,
22, 23, 25, 26, 54, 55, 56, 62,
106, 140, 142, 143, 245.
Samnitæ , 197, 198.
Samos, préf. xx1, 223.
Samothraces, 318.
Samydace civit. 38, 1 53.
Samydacus fl. 38, 153.
Sandaraca, 125, 186.
Sangarius fl. 124, 183, 184.
Santones, 8, 170.
Santonia, 170.
Santonicus æstus, 170.
Santonum prom. 8i.
" Zageotépes, 180.
Sephri, 254.
Saraceni, 27, 147.
Sarapta, 229.
Sardicum mare, 324.
Sardinia, 15, 141, 197, 295, 298,
321, 324, 330.
Sariga, Gari, 270.
Sarmatz, 100.
Sermatia, 59, 621, 97, 98, 100, 174,
179.
Sarmatici montes, 91, 98.
Sarmaticus oceanus, 97, 100, 107.
176.
Sarpedon, 311.
, Trinacria, Trique-
da, 176, 277 198,
ox, 11, 328, 329,
, 232.
e Issicus sinus, 136.
230, 2.
, 240.
L 142.
inæ, 16, 19, 25, 47, 48, 4g, 50,
56, 107, 127, 157.
us, 50, 52, 52, 53, 54,
560
Siphnos, 286.
Sirenusæ, 298.
Siroc, 254.
Sisyphe, 282.
Sitheni, : 43.
Sittace, Sittacene, 258.
Smyrna, 287.
Socrate, historien, 170, 182, 184.
Sogdiana, 260.
Sogdiani, 43, 155, 156, 270.
Solin, 140, 143, 286, 326, 329.
Solon, 312.
Solus, 228.
Sophtha, Sophatb, 32.
Sophronius, 201.
Sosander, 112.
Sosicrate, 325.
Sozomène , 179.
Sozopolis, 185.
Spalathra, 213.
Spania , vid. Iberia.
Sparta, 207, 224.
Spasini Charax, 30, 148, 149.
Sphetto, 314.
Spina, 200.
Spinus fl. 200.
Sporades, 287.
Stadiasmus, 238.
T et confondus, 171.
T et II confondus, 172.
Tabiana, Tariana ins. 149, 150.
Tacite, 232, 263.
Tænarus, 310.
Tagus f. 75, 167.
Talmena fl. 1 53.
TABLE
Staueni, 259.
Stephane vic. 128, 221.
Strabon, préf. 111, 1v, x, 2133,
197, 208, 210, etc.
Strongylum, 199.
Strongylus sive Semiramidis mons,
36, 152.
Struchates, 270.
Strymon, 215, 217, 315.
Suétone, 232.
Suevus fl. 94, 95.
201, 225, 308, 310, 3212, 323.
Sanium, 2:10, 286.
Sasa metrop. 30, 149,150.
Susiana, 24, 29, 30, 31, 32, 156.
Susiani, 1 49.
Syagros mons, 23, : 46.
Sybaris, 199. Sybaritæ, 299.
Sycaminorum urbs, 231, 232.
Syene, 137.
Sylliaom, 238.
Syracusani, 305, 306.
* Suidas, préf. 11, 172, 177, 21832,
Syria, 144, 230, 231, 232, 233,
234, 322, 330.
Syrias, Lepte, Acrulepte, 128, 191.
Syrtis, 238.
Syrus, 210.
Tanagra, 279, 280.
Tanais fl. 11,12, 97, 138, 175.
Tanis, Tanicum ostiam, 234, 235.
Taoce prom. 32, 150.
Tapbræ, 174.
Taphron, 154.
Taprobana, prius Palesimuodi in-
361
létochite, 318.
, 168, 186, 192, 108,
211,277, 282, 282, 309.
95, 307.
204, 307.
12, 274, 283, 284, 285,
, 216, 274, 316, 318.
120, 121,123,
6, 200, 243, 296. Ses
, 242, 286, 328, 329.
vie
lABLE
362 |
Tigris fl. 24, 26, 27, 28, 29, 31,
150, 249, 250, 257, 258, 266.
Timæus, 294, 295.
Timagete, 173.
Timolæum, 127, 189, 190.
Timosthenes Rhodius, 112, 113,
115,178, 170, 325, 320.
Tingis, 12, 139, 159, 163.
Tingitana, 159.
Tiridates, 249, 261, 265.
Tiryas, 209.
Titarus, 2212. |
Tite-Live, 164, 279, 304, 316.
Tolophon, 275.
Torona, 214, 317.
Toronicus, Toronæus sinus, 317.
Trachis, 212, 314.
Tragonice, 148.
Transducts, 70, 163.
Trapezus, 220.
Triballi, 144.
Trinacria, 300.
Triopium, 226.
Tripolis, 1 42.
Trisses fl. 207.
Tritones, 240.
Taode:s et Ekddes, 157.
Ulysse, 293, 311.
Vaccæi, 167.
Vacua fl. 56, 77, 167.
Valerius Flaccus, 194.
Varro, 163.
Troas, 109, 318.
Troja, 311.
Trojanum bellum, 311.
Troglodytæ, 19, 1 43. $
Troglodytæ Cappadoces, 143, 268
Troglodytica, 18, 142.
Trœzen, Trœzenia, 209.
Turditani, 71, 74, 163, 164.
Turditania, 164.
Turduli, 70, 163, 164, 167.
Turuntes fi. 99, 100.
Tymphrestss, 212.
Tyndarides, postea Curseta, 185.
Tyndarii, 236. "+
Tyrrhenie, 197.
Tyrrhenieum mare, 114, 169, 279,
324, 329.
Tyrrhenii, 197, 200.
Tyri, 229, 230, 231, 295.
Tyrus, 143, 230.
Tretzes, préf. 1, 160, 162, 163,
165, 169, 17% 173, 175, 176,
180, 181, 187, 188, 189, 19,
194, 197, 199, 204, 207; 208,
S1, 222, 226, 243, 287, 298,
299, 303, 310, 318.
U
Urbs Imperatoria, Salacia, 166.
Urce, 80.
Varus fl. 298.
Vatrachites fl. 1 50.
Venedicus sinus, 97, 99; 101.
Veneris templum , 78, 79, 80.
#
DES MATIÈRES. 363
Veneti, 201, 304. Vibius Sequester, 285.
Venus Impia, 274. Vidrus fl. 92.
Vergivius oceanus, 103, 105,176. Vistula fl. 921, 95, 96, 97, 98, 99.
Vettones, 167. Visurgis fl. 92.
Viadus 1. 95. Volci, 299.
X
Xenion , 208. ° Xiphoneus, 1 98.
Xerxes, 323.
Z :.
Romus, 243, 244. Zarangæ, Drangæ, 260.
Zadrame, Zadramits, 14h Zelis, 163.
Zænorum regio, 15. À Zephyriam, 190.
Zagorus, Calippus, 130, 192. Zeugma, 247, 250, 261.
Zagrus mons, 251, 266. Ziba, vid. Liba.
Zaliscus, 130, 192. Zone, 215.
Zancle, 200. . Zorambus fl. 39, 154.
Zapaortenon, 259. Zosime, 172, 176.
Atrandss, nomes Euphtatis, 260.
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FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.
RUE
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