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MARQUIS DE ROCHEGUDE
PROMENADES
dans TOUTES les
Rues de Paris
PAR ARRONDISSEMENTS
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COLLECTION G.M.A.
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Promenades
dans TOUTES les
Rues de Paris
XVir Arrondissement
COULOMMIERS
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MARQUIS DE ROCHEGUDE
Promenades
dans TOUTES les
Rues de Paris
PAR ARRONDISSEMENTS
ORIGINES DES RUES
MAISONS HISTORIQUES OU CURIEUSES
ANCIENS ET NOUVEAUX HOTELS
ENSEIGNES
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PARIS
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79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
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PROMENADES
DANS TOUTES
LES RUES DE PARIS
XVIP ARRONDISSEMENT
BATIGNOLLES-MONCEAUX
1'"^ quartier : Ternes. i 5° quartier : Batignolles.
2^ ç«ari/er: Plaine Monceaux. I 4"^ quartier: Épinettes.
il venue de Clichy.
(Côté impair jusqu'à la Fourche, puis les deux côtés.)
L'avenue est formée de l'ancienne Grande-Rue (jus-
qu'à la Fourche) et de l'avenue de Clichy réunies en 1868
sous la même dénomination. Elle fut plantée d'arbres
en 1705 aux frais de la marquise de Vaubrun. Elle
commence à la place de Clichy, dont nous parlons dans
le XVIII'^ arrondissement, place qui est commune à
quatre arrondissements (VIII% IX% XVIP, XVIIP).
N° 1. Enseigne de boulanger.
N" 3. Taverne de Paris, décorée intérieurement par
des peintures intéressantes de J. Gheret, Willette,
Léandre, Griin, Métivet.
6 PROMENADES DANS TOUTES LES HUES DE PAIUS.
N* 7. Kursaal (music-hall). Là était situé le fameux
restaurant du Père Lathuile qui datait de 1793. En 1814
c'était encore une guinguette et Moncey y établit son
quartier général. A ce sujet rappelons que le général
prussien Muffling voulait « bien allumer la ville » et les
canons étaient pointés. L'empereur Alexandre s'opposa
au bombardement. Le restaurant du Père Lathuile a
disparu en 1906.
N° 15. Vieille maison,
N° 37. Rue Lechapelais (1841). Nom de proprié-
taire.
N° 43. Rue Hélène. Classée en 1863. (Nom de pro-
priétaire.) Au 11, vieille maison.
N° 47 bis. Impasse.
N° 57, Vieille maison : A la Fourche. On appelle
ainsi le point où l'avenue de Sl-Ouen prend naissance
dans l'avenue de Clichy.
N° 75. Rue La Condamine (1841). S'appela rue de
la Paix avant 1868. Nom actuel en mémoire de l'explora-
teur (1701-1774). Au 26, vieille maison. Le 74 est orné
de statues, ainsi que le 55. Au 41, enseigne du Coq
Hardi.
N° 76. Chante-Clair (Concert. 1909).
N" 80. Rue St-Jean. Ancien passage Moncey
avant 1867. Au 12 bis, est la chapelle de la Vierge de
l'église St-Michel des BatignoUcs.
Au 14 bis est la chapelle des catéchismes.
N° 86. Salle Ludo (concerts et bals).
N° 89. Rue Jacquemont (1863). S'appela rue de
Chartres avant 1869. Nom actuel en mémoire de
Victor Jacquemont, voyageur et naturaliste (1801-1832).
Au 12 est l'impasse Jacquemont.
N° 90. Rue Dautancourt. S'appela rue de Moncey
XVIl" ARRONDISSEMENT. 7
avant 1868. Nom actuel en mémoire du général Dautan-
court qui défendit le quartier en 1814.
N° 98. Au Compas d'Or (enseigne).
N° 100. Rue Trézel, S'appelait avant 1870 impasse
Trézel. (Nom de propriétaire.)
N" 113. Rue Clairaut. S'appela rue Ste-Thérèse.
Nom actuel en 1867 en mémoire du mathématicien Claude
Clairaut (1713-1765), qui à dix-huit ans fut reçu membre
de l'Académie des sciences,
N° 112. Rue Lacroix (1879). Nom de propriétaire.
Cette rue longe des petites maisons bourgeoises d'un
aspect propret. Le 17 est orné de médaillons (1880).
Le 28 est habité par M. Willette, artiste peintre.
Au 37 est rUnion chrétienne des jeunes gens.
N° 118. Rue des Apennins. S'appela rue St-Georges
avant 1877. Au 21, façade agrémentée ainsi qu'au 29
(1852).
N° 132. Rue Sauffroy. Nom de propriétaire. Sur
la façade du 36, nous voyons les attributs des quatre
arts.
N° 127. Salle du Libre Échange (voir 34, rue Bro-
chant.)
N° 129. Rue Brochant (1845). S'appela rue Notre-
Dame avant 1869. Nom en mémoire du géologue Bro-
chant de Villiers (1773-1840). Au 34 est le concert du
Libre Échange. Au 26 est le marché des Batignolles qui
antérieurement était situé rue La Condamine, au coin
de la rue Boursault. Le marché actuel date de 1867.
N° 142. Rue Gauthey. S'appela rue du Garde
en 1863. Nom actuel en 1864 en mémoire de l'ingénieur
Gauthey (1732-1806). Le fronton du 49 est orné d'une
tête d'enfant. La façade du 23 est décorée de bustes et
d'une statue.
8 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
N° 133. Ancien casino des Charmettes. Triomphal-
Cinéma (1908). Actuellement salle de conférences et
théâtre populaire (1910).
N° 143. La Compagnie générale des Omnibus occupe
l'emplacement de l'ancien gazomètre.
N" 152. Rue Balagny (1846). Doit son nom à un
ancien maire des BatignoUes, lors de la création de la
rue. Au 38, vieille maison. Au 40 se trouve l'impasse
Compoint. La petite maison qui est au 60, est revêtue
de carreaux de couleur. Au 52, enseigne : Aux Travail-
leurs. Nous lisons sur la façade que « cette maison a été
édifiée en 1870-1871, années de la guerre ».
N° 154. Cité des Fleurs. Nous voyons là de nom-
breux petits pavillons avec jardins, qui détonnent agréa-
blement dans ce quartier. Quelques-uns de ces pavillons
sont assez originaux comme les 25, 29, 31, 33, 34,
41, 40 (Abri de l'enfance), 47, etc. En quittant la
tapageuse avenue de Clichy, on se croirait subitement
transporté dans une coquette et tranquille rue de petite
station balnéaire.
N° 162 Rue Poucliet. La partie comprise entre
l'avenue de Clichy et la rue de la Jonquière s'appelait
rue du Port-St-Ouen en 1863. La rue fut ensuite pro-
longée jusqu'aux fortifications et reçut son nom en 1875
en mémoire de l'industriel qui perfectionna le tissage du
coton (1748-1809). Au 20, vacherie (enseigne). Au 70
est le passage Pouchet qui se termine en impasse de
l'autre côté de la rue. Au 8 du passage se trouve
l'impasse Deligny. La rue Pouchet aboutit à la porte
Poucliet. Au 83 se trouvait limpasse Jacob qui a dis-
paru.
N° 168. Rue Berzélius (1859). S'appela rue St-Ger-
main avant 1864. Nom actuel en mémoire du chimiste
XVIl" AIUIONDISSEMENT. 9
suédois (1779-1848). De l'autre côté de la rue de La-
Jonquière, la rue est continuée par la rue Berzélius
prolongée, où nous voyons au 8 la crèche municipale
des Épinettes et au 12 le passage Berzélius.
N° 172. Passage Dhier. Nom de propriétaire. Les
plaquent disent passage D'Hier.
N" 163 bis. Impasse Chalabre, où nous voyons une
crèche, et qui conduit à l'entrée des ateliers et de la gare
aux marchandises des chemins de fer de l'Ouest.
N° 178. Rue Boulay. Nom de propriétaire.
N° 186. Passage du Petit-Cerf.
N° 194. Rue Fragonard (1866). Ancien chemin
latéral au chemin de fer de ceinture. Nom en 1875 en
l'honneur du peintre (1723-1806). L'avenue de Clichy
aboutit à la porte de Clichy.
Boulevard Bessières.
Faisait partie en 1859 de la rue Militaire. Nom actuel
en 1864 en l'honneur du maréchal (1768-1813).
N° 113. Rue Guttin(1864). Nom de propriétaire.
N° 83. Passage Richard. Nom de propriétaire.
N° 73. Cité du Bastion. S'appela cité du Nord
avant 1877.
Le boulevard Bessières aboutit à la porte de St-Ouen.
Il n'offre rien d'intéressant. Si on voulait se donner la
peine de le parcourir en entier, on trouverait au 21
l'impasse Bouclier et au 7 l'hôpital St-Hubert, qui
est un institut clinique pour les petits animaux; mais
il vaut mieux descendre de suite la rue de La-Jon-
quière.
10 PUOMENADES DANS TOUTES LES P.UES DE PARIS.
Rue de La-Jonquière
Faisait partie de l'ancien Chemin des Bœufs, puis de
la rue Marcadet en 1855. Son nom actuel lui a été donné
en 1890 en l'honneur du marquis de La Jonquière qui
fut gouverneur du Canada (1680-1753).
N" 105. Passage Bessières. S'appela passage des
Trois-Sœurs avant 1873.
N° 103. Impasse de La-Jonquière, qui s'appelait
précédemment impasse Compoint.
N° 97. Impasse du Pèlerin. S'appela impasse
St-Jacques avant 1877.
N° 91. Orné de petits raascarons.
N° 102. Passage Boulay. Il est éclairé à l'huile.
N° 94. Rue du Docteur (1882). Doit son nom au
docteur Jules Pigeaux qui y demeurait. Au 2 est la
cité du Nord qui s'appelait précédemment impasse du
Docteur. Au 14 est la cité Marie.
N° 70. Impasse Naboulet. Nom de propriétaire.
N° 62. Rue des Épinettes (1854). Ancien chemin
des Epinettes. Classée comme rue en 1864. Le nom
vient d'un lieu dit des Epinettes. Au 27 est le passage
des Épinettes qui antérieurement à 1873 se nommait
en partie impasse Jacob. Au 38 est la chapelle du patro-
nage paroissial St-Joseph. Au 40 est l'impasse des
Épinettes et au 53 la cité Joyeux (nom de proprié-
taire).
N° 56. Rue Baron. Nom de propriétaire. Le portail
du 26 (Sanatorium) est orné d'un grand écusson.
N° 52. Rue Lantiez. Nom de propriétaire. Au 23
est l'entrée du Sanatorium de Paris (grand écusson).
N° 38. Impasse Barnier, qui n'est plus classée.
Wll'^ AUUONDISSEMENT. 11
N° 36. On a ouvert ici en 1908 une voie nouvelle qui
doit aboutir rue Navier. Dans celte nouvelle rue qui se
termine en impasse actuellement se trouve un dispen-
saire de petite chirurgie (Union des femmes de France).
N° 29. Là se trouvait la villa Auguste Ro3'er, absorbée
par les ateliers Maple.
N'* 21. Rue Lacaille. S'appela rue Neuve-Balagny
avant 1881. Nom en mémoire de l'astronome Louis de
La Caille, auteur d'un plan de Paris. Au 3, école parois-
siale de Ste-Marthe. Au 7, patronage de Notre-Dame
des Anges. Au 8, cour curieuse.
N» 22. Rue Jean-Leclaire (1889), Nom en 1894 en
mémoire de l'industriel qui fut un des fondateurs des
sociétés de secours mutuels (1801-1872), En 1842 il
créa sa grande œuvre : la participation des ouvriers et
employés dans les bénéfices. La rue longe le square des
Épinettes, où on a érigé en 189G la statue de Jean Le-
claire, œuvre de Dalou et Formigé. Dans ce square se
trouve également la statue de Maria Deraismes (1898).
Au nord du square se trouve la rue Félix-Pécaut
(1895) qui avant 1907 s'appelait rue Petiet. Cette rue,
qui longe une belle école primaire (1898), doit son
nom actuel à un pédagogue français. A l'Est du square
se trouve la rue Maria-Deraismes (1895) qui doit son
nom à Mlle Maria Deraismes, femme de lettres (1828-
1894) qui consacra sa vie à l'émancipation de la femme.
Avenue de St-Ouen (côté impair).
L'avenue de St-Ouen aboutit à la porte de ce nom.
N° 133. Passage St-Ange. (Nom donné par le
propriétaire.) Au 8 se trouve l'impasse St-Ange et
au 16, l'impasse des Fleurs.
12 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PAKIS.
N° 125. Passage Cliâtelet (Nom de propriétaire).
Au 12 se trouve l'impasse Christi (1881) et au 58,
Timpasse Marty.
N" 121. Rue Navier. S'appela chemin des Épi-
nettes. Classée en 1863. Nom actuel en 1885 en mémoire
de Claude Navier, ingénieur (1785-1836).
N° 117. Passage Lagille, précédemment impasse.
Nom de propriétaire.
N° 103. Rue Petiet (1884). S'appela impasse
St-Ouen avant 1907. Dans la rue se trouve l'impasse
de St-Ouen. La rue Petiet doit son nom à un ingé-
nieur (1813-1894).
N° 87. Rue Collette (1893), qui doit son nom à un
employé de chemin de fer, mort en 1893, victime de son
dévouement en sauvant un vieillard.
N" 79. Enseigne peinte d'un jockey.
N° 75. A la Poule d'Or (enseigne).
N° 61. Passage Legendre, qui de 1867 à 1877
s'appela passage St-Paul.
N" 45. Rue Davy (1863). S'appela rue Ste-Élisabeth
avant 1864. Nom en mémoire du chimiste anglais (1778-
1829). Le 18 est orné de mascarons.
N° 39. Ancienne institution des Dames du Sacré-
Cœur de Coutances. C'est aujourd'hui une maison de
retraite.
N° 37. Passage Moncey.
N° 35. Ecole commerciale dirigée par les frères.
Maison dite de St-Joseph. Au coin du passage Moncey,
statue de St Joseph.
N° 21. Cours avec vieilles maisonnettes.
N" 19. Église St-Michel des Batignolles (1858), cons-
truite par l'architecte Boileau.
N° 17. Passage St-Michel.
XVII'' ARRONDISSEMENT. 13
Le point où l'avenue de St-Ouen prend naissance
dans l'avenue de Clichy se nomme la Fourche.
Rue des Dames.
Existait à l'état de chemin au xvii" siècle. La rue doit
son nom à l'abbaye des Dames de Montmartre à laquelle
elle conduisait.
N° 14. Rue Lemercier (1845). Nom de propriétaire.
Le 11 est orné de mascarons. Au 19 est la Maison de la
Providence fondée en 1866 par M. et Mme Damet. Le 51
est orné de statues. Au 85 est la cité Ste-Thérèse.
Au 94, vieille maison. Au 28 se trouve la cité Lemer-
cier, qui s'appelait précédemment cité de La-Fontaine
(Petits bas-reliefs au 1 de la cité). Au 18, construction
de style Renaissance (1899). Le 16 est orné de statues.
La rue Lemercier s'étendait jusqu'au boulevard Ber-
thier. La partie comprise entre la rue Cardinet et les
fortifications a été englobée dans la gare aux marchan-
dises des chemins de fer de l'Ouest.
N° 11. Rue Biot (1850). S'appela rue d'Antin
avant 1864.
Au 5 est le Concert européen. Le 21 est orné de statues
et de bustes.
N" 15. Rue Lécluse (1850). Nom de propriétaire.
N° 20. Rue NoUet (1845). S'appela rue St-Louis
avant 1864. Nom actuel en mémoire du chimiste (1700-
1770). Au 13 est la rue de Bizerte qui s'appela avant 1909
passage Nollet et antérieurement passage St-Louis.
Au 52 habite M. Dessonnes, sociétaire de la Comédie-
Française. Le 57, qui est un pensionnat, est orné de
statues. Au 103 est une école préparatoire de théologie
prolestante. Au 86 se trouve une crèche.
14 PnOMENADES DANS TOUTES LES HUES DE PARIS.
N° 23. Rue Darcet. Ouverte vers 1850. S'appela
rue du Boulevard avant 1873. Nom en mémoire du
chimiste (1727-1801).
N° 34. Vieille maison.
N° 34. Rue Truffaut (1840). Nom de propriétaire.
Au 13 qui est décoré de statues se trouvent les services
de la mairie du XVIP. Au 77 est la chapelle des caté-
chismes de Ste-INIarie des BatignoUes. Le 22 est orné
de bustes.
N° 37. Cour de ferme.
N" 54. Rue Mariotte. S'appela petite rue de l'Eglise
avant 1864. Nom actuel en l'honneur du physicien (1620-
1684).
N" 86. Rue Dulong. S'appela rue St-Étienne de
1841 à 1864. Nom actuel en mémoire du physicien (1785-
1838). Au 39 est la villa du Phénix, Le 47 est le temple
luthérien des BatignoUes (confession d'Augsbourg). La
façade a été refaite en 1910, Au 30 est le passage
St-Charles.
N° 121. A la ferme du Parc-Monceau. Vacherie,
(Enseigne.)
N° 94. Rue de Saussure.
Rue de Saussure (1845).
S'appela rue de la Santé avant 1867. Elle fut pro-
longée en 1854 et 1866. Nom actuel en mémoire du
physicien et géologue suisse (1763-1799) qui gravit le
premier la cime du mont Blanc en 1788. L'agrandisse-
ment de la gare de marchandises des chemins de fer de
l'Ouest a fait disparaître la cité du Canard-Boiteux.
N" 15. Rue Lebouteux. Classée en 1863. Nom de
propriétaire.
XVII" AUnONDISSEMENT. 15
N° 28. Belle porte en bois sculpté du premier Empire.
N° 32. Vieille maison ainsi qu'aux 36 et 47.
N° 67. Rue Salneuve. Existait à l'état de chemin
menant à Clichy au xvn* siècle. Nom de propriétaire
vers 1850. Au 19 est une maison de retraite de St-Vin-
cent de Paul. Au 21, école paroissiale de Ste-Marie.
Au 25 est l'impasse Faldony.
N" 74. Rue Tarbé. S'appela rue delà Gare. Nom en
1864 en mémoire de l'homme d'État (1753-1806), qui
donna sa démission de ministre des Finances en 17i)2.
N° 79. Vieille maison ainsi qu'au 83.
N" 93. Rue des Fermiers. Le nom vient des culti-
vateurs qui habitaient dans ces parages. A l'angle de la
rue des Fermiers et de la rue de Saussure se trouvait il
y a peu d'années un café à l'enseigne de Café du Théâtre,
en mémoire du théâtre dit de la rue de la Santé où
débutèrent en 1862 les marionnettes de Lemercier de
Neuville.
No 107. Rue de la Félicité. Ouverte vers 1850.
Nom donné par le propriétaire des terrains.
La rue de Saussure se prolonge jusqu'au boulevard
Berthier, et n'offre rien d'intéressant dans sa partie
nord. Nous allons nous rendre au boulevard des Bati-
gnolles par la rue de Rome que nous allons trouver à
côté de la station des BatignoUes.
La rue de Rome n'est comprise dans notre arron-
dissement qu'entre la rue Cardinet et le boulevard des
BatignoUes. Cette partie date de 1862 et a fait dispa-
raître la cité Routhier. Au 141 de la rue de Rome habite
M. Séverin, artiste dramatique. Au 159 habite M. F. Cor-
mon, artiste peintre, membre de l'Institut, et M. René
Gilbert, artiste peintre. Au 135, habite M. Dechenaud,
artiste peintre.
16 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
Boulevard des Batignolles (côté pair).
Gréé en 1789. Sur le boulevard se trouvaient les
barrières de Clichy et de Monceaux à ses deux extré-
mités, et au milieu la barrière de la Réforme.
Les Batignolles ne remontent qu'au xv^ siècle. Ce
n'était jadis qu'un hameau dépendant de la paroisse
devenue commune de Clichy. En 1830 les Batignolles
furent réunies à Monceaux pour former une commune
distincte de Clichy sous le nom de Batignolles-Mon-
ceaux. En 1814 Batignolles ne comptait que 6000 âmes;
depuis la population du quartier a plus que décuplée.
N° 30. Passag'e Caroline (voie privée).
N° 34. Rue des BatignoUes (1845 à 1855). Elle
porta le nom de rue de l'Église, puis de rue de i'Hôtel-
de-Ville avant 1868. Au 6 est la rue Caroline (1863)
habitée au 4 par M. A. Truchct, artiste peintre. Au 18
est la mairie du XVII^ arrondissement, construite de
1847 à 1849 sous la direction de Lequeux. — Au 53,
petits mascarons et imposte assez intéressante au-dessus
de la porte d'entrée. Le 33 est orné de statues.
N° 40. Rue du Mont-Dore (1841). S'appela rue des
Batignollaises avant 1877. Au 13, vieille maison.
N° 46. Eglise réformée des Batignolles (rite calvi-
niste). Cette église était précédemment rue Blanche, et
a été transportée là en 1875.
N" 52. Rue Puteaux (1852). S'appela rue d'Arcet
de 1864 à 1873, puis reprit son nom qu'elle devait à un
entrepreneur. La rue a été construite avec des maté-
riaux provenant de l'abbaye du Val, en Seine-el-Oise.
Celte abbaye avait été fondée en 1587 par des religieux
XVIl^ ARRONDISSEMENT. 17
Cisterciens et était avant 1824 la propriété du comte
Regnault de St-Jean d'Angély. Au 4 se trouve la salle
Gavarnie. Au 8 est le Feeric-Cinéraa (1909). Le 17 est
orné de statues.
N° 56. École normale primaire d'institutrices du
département de la Seine, fondée en 1872. Dans la cour
d'entrée groupe en pierre représentant « la Vieille
Histoire ».
N° 62. Rue Boursault (1844). Primitivement la rue
n'allait que du boulevard à la rue des Dames. On lui a
ajouté en 1868 la rue Besnard qui allait de la rue des
Dames à la rue Legendre et la rue Jeanne-d'Asnières
qui allait de la rue Legendre à la rue Cardinet. Cette
dernière partie a été diminuée au profit de la place des
Batignolles. La rue doit son nom à J.-F. Boursault-
Malherbe qui fut comédien, directeur de théâtre, homme
politique, collectionneur et horticulteur distingué (1752-
1842).
Au 7, est l'impasse Boursault. Au 10, école Pape-
Carpentier, qui est une annexe de l'Ecole normale
d'institutrices qui s'ouvre au 4 de la rue et au 56 du
boulevard. Au 24 habite M. Léon Dierx, homme de
lettres. Au 29 est une école primaire sur l'emplacement
de l'ancien marché des Batignolles. Au 46, nous voyons
une vieille masure. Au 50 s'ouvre la rue Bridaine
(1852), qui s'appelait rue St-Charles avant 1864 et qui
doit son nom au célèbre missionnaire et prédicateur
(1701-1767). Au 51 se trouvait avant 1909 une sorte de
grange qui s'intitulait église catholique apostolique et
française des Saints-Apôtres. C'est là que cette église
schismatique avait transféré ses pénates le 14 avril 1907,
après avoir piteusement échoué rue Legendre le mois
précédent. Une maison nouvelle a été construite sur
XVII' ARHONU. 2
18 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
cet emplacement en 1909. Au 6G, qui a été démoli
en 1910, habita le peintre Paul Sain.
N° 66. Habité par Mme de Noce, de TOpéra.
N° 74. Rue Beudant. S'appela rue Fortin avant 1864.
Doit son nom au physicien (1787-1850). Au 11, école
Lhomond.
N° 78. Fut habité par Alexandre de Parodi, auteur
dramatique.
N° 78. Rue Léon-Droux, qui s'appelait précédem-
ment rue du Théâtre. Cette petite rue contourne à l'Est
et au Nord le théâtre des Arts, ancien théâtre des Bati-
gnoUes, fondé en 1816 par les frères Seveste.
No 80. Rue de Chéroy. S'appela rue Chéroy avant
1880. Son nom vient d'une commune de l'Yonne, lieu
de naissance do l'entrepreneur Puteaux.
N° 84. Square Monceau.
N" 90. Passage Geoffroy-Didelot. Nom de pro-
priétaire.
N° 96. Maison moderne sur la façade de laquelle nous
lisons, gravée sur une pierre, une inscription qui nous
apprend que cette maison a été construite en 1889 par
M. Théophile Defresne, pharmacien aux Lilas.
N° 98. Habité par M. Antonin Cariés, statuaire.
On voyait encore il y a peu de temps, à l'angle du
boulevard des Balignolles et de la rue de Lévis, une
plaque vicinale avec ces mots : Village de Montceaux.
Le carrefour des rues de Lévis, du Rocher, bou-
levards des Batignolles, de Courcelles, se nomme
depuis 1907 place Prosper-Goubaux en mémoire du
fondateur du collège Ghaptal. Cette place est commune
aux XVH" et VHI^ arrondissements.
XVIl^ ARRONDISSEMENT. 19
Bue de Lévis (nom de propriétaire).
Ancien chemin conduisant au village de Monceaux.
Monceaux, ou Mousseaux, vient de Monticellum ou de
Muxcellum (lieu mousseux), ou de Mons calvus (mont
chauve). Le village, qui avait son centre à la place de
Lévis, où se trouvait l'entrée du château de Monceaux,
dépendait primitivement de la paroisse de Glich3^
N° 10. Vieille maison.
N" 20. Impasse de Lévis. S'appela impasse du Fau-
connier avant 1877.
N° 57. Place de Lévis, créée en 1853. Le château des
seigneurs de Monceaux était situé à l'angle ouest de la
place et avait son entrée sur l'emplacement du 22 actuel
de la rue Legendre. A côté se trouvait la chapelle
St-Étienne (1529).
Rue Legendre.
S'appela rue d'Orléans en 1845. La partie entre la
rue de Lévis et le boulevard de Courcelles date de 1867.
Nom actuel à cette époque en mémoire du mathéma-
ticien (1752-1833).
N° 11 bis. Fut l'hôtel de la Nonciature du St-Siège
avant 1902.
N° 22. Emplacement de l'entrée de l'ancien château
de Monceaux. Habité par M. J. Bail, artiste peintre.
N° 22 bis. Église paroissiale de St-Charles (1907).
Ancienne chapelle des Barnabites, dont le couvent se
trouvait à côté, au coin de la rue de Tocqueville. C'est
dans cette chapelle des Barnabites, construite en 1890,
20 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
que M. Vilatte essaya d'inaugurer, le 3 février 1907, une
église dite des Sts-Apôtres qui fut considérée comme
schismatique par rarchevêché. Cette église se trans-
porta le 14 avril dans un local que nous avons vu 51,
rue Boursault, et cette nouvelle tentative de schisme
échoua d'une façon ridicule et piteuse. Le culte catho-
lique fut restauré le 25 octobre 1907, dans l'ancienne
chapelle des Barnabites qui devint église St-Charles,
(Crypte.)
N" 17. Rue Montclianin (1883). Nom d'une ville
du département de Saône-et-Loire. Cette rue moderne
longe des jolis hôtels particuliers. On peut jeter un
coup d'œil sur le 13 (hôtel de M. Mersch), le 11 (hôtel de
M. Aubernon de Nerville), le 5 (hôtel de M. Thors), etc.
Au 3 mourut en 1907 dans son hôtel le marquis de
Montebello, petit-fils du maréchal Lannes, et ancien
ambassadeur. Au 1, habitait Charles Gounod au moment
de sa mort, survenue à St-Cloud (1893).
N'^ 19. Rue Léon-Cosnard. S'appelait rue du Bac-
d'Asnières au xv!!"" siècle. Nom en 1892 en mémoire
d'un maire des Batignolles (1825-1891).
N" 21. Eden-Monceau (1909).
N" 25. Vaste terrain occupé par l'administration des
Petites-Voitures.
N" 36. Rue Claade-Pouillet. S'appelait rue Neuve-
du-Havre vers 1850, puis rue du Havre en 1863,
rue Pouillet en 1869, et rue Claude-Pouillet en 1877.
Nom en mémoire du physicien précepteur des enfants
de Louis-Philippe (1791-1868).
N° 63. Entre le 63 et le 65 s'ouvre l'église Ste-Marie
des Batignolles construite en 1828 par les soins de
Charles X, de la duchesse d'Angouleme, et de Mgr de
Quélen qui fournirent une partie des fonds. L'architecte
XVII* ARRONDISSEMENT. 21
fut Eugène Lequcux. Elle a été agrandie et remaniée
en 1834; elle n'offre rien de bien remarquable.
No 80. Rue Lamandé. S'appela rue Ste-Marie. Nom
actuel en 1864 en mémoire de l'ingénieur (1735-1819).
Aux 13 et 15 a été transférée en 1872, l'école polonaise
fondée en 1842. Dans la cour monument du docteur
Séverin Galezowski exécuté par Godebski. (Bustes sur
la façade du bâtiment du fond et inscription.)
N° 99. Rue Lecomte (1863). Nom de propriétaire.
N° 77 bis. Square Nicolay qui aboutit 16, rue des
Moines.
Rue des Moines.
Date du xvn^ siècle. Nom en 1843. Doit son nom aux
moines de St-Denis.
N " 104. Petite chapelle protestante.
N° 43. Rue Fourneyron (1868). Nom en mémoire
de l'ingénieur et homme politique (1802-1867).
Au nord de la place des Batignolles à laquelle nous
arrivons se trouve la rue Gardinet.
Rue Gardinet (1853).
Doit son nom au propriétaire des terrains.
N° 146. Place et square des Batignolles (1845).
S'appela place de la Promenade. Agrandie en 1894.
N° 127. Passage Gardinet.
N° 81. Rue Daubigny (1881). Nom en mémoire du
peintre (1817-1878). Au 4, école St-François de Sales
(médaillons).
N° 86. Habité par M. Pierre Magnier, artiste dra-
matique.
22 PROMENADES DANS TOUTES LES UUES DE PARIS.
N° 78. Emplacement de l'impasse du Clos disparue.
N° 56. Est habité par Mme Rose Caron, de l'Opéra.
N° 47. Maison décorée de mosaïques.
N° 41. Rue Édouard-DetaiUe (1892). Nom en l'hon-
neur du peintre né en 1848. Au 9 habite M. Tristan
Bernard, homme de lettres.
N° 22. Rue Barye (1880). S'appela rue Transversale
avant 1884. Nom en mémoire du statuaire animalier
(1793-1875). Au 1 habite M. Le Sidaner, artiste peintre.
No 16. RueLéon-Cogiiiet(1881). S'appela rue Biaise
avant 1884, Nom actuel en mémoire du peintre (1794-
1880).
N° 15. Habité par Mlle Demougeot, de l'Opéra.
N° 6. Rue Roussel (1869). Achevée en 1877. Nom
de propriétaire. Au 12 est l'hôtel de M. Gervex, artiste
peintre. (Bas-relief sous le péristyle.)
Boulevard de Courcelles (côté pair) (1789).
A englobé depuis l'annexion les boulevards de Mon-
ceaux, de Courcelles et le chemin de ronde de Courcelles.
N" 114. Rue DesRenaudes (1855). Achevée en 1882.
Doit son nom au propriétaire des terrains. Au 29, cons-
truction originale. (Bureau téléphonique central où se
trouvent 400 employées.) Au 30 habite Mme Kutscherra
de Nys, artiste lyrique.
N° 108. Rue Théodule-Ribot (1894). Nom en
mémoire du peintre et graveur (1812-1867). Le 7 est
habité par Mme la baronne P. de Bourgoing (Mlle Rei-
chenberg). Au 8 habite M. Sicard, statuaire. Au 14 est
M. J.-A. Muenicr, artiste peintre.
No 106. Rue Margueritte (1895). Sur l'emplace-
ment de l'ancienne usine à gaz de Monceaux. Doit son
XVH* ARRONDISSEMENT. 23
nom à l'un des fondateurs de la Compagnie du gaz à
Paris (1798-1857). Au 14 est le square Margueritte.
N° 104. Enseigne de pharmacien en fer forgé.
N° 102. Emplacement du bal Duvert (1820) disparu
en 1885.
N" 98. Rue de Courcelles (Partie comprise depuis
le boulevard de Courcelles jusqu'aux fortifications).
Au 108 se trouve la rue Guyot (1869), qui doit son nom
au propriétaire des terrains. Au 32 de cette rue Guyot
habite M. Duffiiud, artiste peintre. Au 156 est la villa de
Monceau. Au 4 de la villa habite Mlle Marguerite Favard,
artiste lyrique. Le 147 servit de dépôt aux carrosses
destinés au sacre de Henri V, commandés par le comte
Maxence de Damas (1873). La rue se termine à la porte
de Courcelles.
N° 94. Rue de Cliazelles (1868). Nom de proprié-
taire. La rue allait primitivement jusqu'à la rue de Toc-
queville. Elle a été fortement diminuée. Au 41 s'ouvre la
rue Jadin créée sur les terrains du peintre de ce nom
(1805-1882). Au 5 bis de cette dernière rue habite
M. M. Gourant, artiste peintre.
N° 88. Rue Alfred-de-Vigny (tronçon situé au nord
du boulevard de Courcelles). Cette partie de la rue
s'appelait avant 1906 rue Fournial, qui était le nom du
propriétaire des terrains.
N° 70. Habité par M. le marquis de Fiers, auteur
dramatique.
N" 68. Bel hôtel de Mme la comtesse Andrassy.
N° 64. M. Victorien Sardou, de l'Académie française,
y mourut en 1908.
N° 62. Légation de la République Argentine.
N'^ 60. Rue de Prony. Alignée en 1862. Nom en 1864
en mémoire de l'ingénieur Riche de Prony (1754-1839).
24 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
Nous voyons dans cette rue de nombreux hôtels
modernes. Le 8 est Thûtel de Mme II. Desprez, le 12,
celui de Mme J. Hay, le 14, celui de M. Biver, le 11,
celui de M. Graviers, etc. Au 9 habite M. F. Roybet,
artiste peintre. Au 42 bis est l'hôtel de M. Wallet, sta-
tuaire. Au 60 est la Légation du Chili. Au 75 est Ihôtel
de M. le marquis de Villeneuve et de Mme la marquise
de Villeneuve (née S. A. Princesse Jeanne Bonaparte).
Au 91 habite M. Ghambon, de l'Opéra.
N° 50. Rue de Logelbach (1879). Nom d'un village
alsacien. Au 2 s'ouvre la rue de Plialsbourg (1879).
N° 48. Rue de Tliann (1879). Nom d'une ville de
l'ancien département du Haut-Rhin.
N" 40. Est habité par M. Mathias, compositeur de mu-
sique, et M. G. Arman de Caillavet, auteur dramatique.
N° 34. Ambassade d'Espagne. L'hôtel fut construit
pour M. Lambert de Ste-Croix. Le roi d'Espagne
Alphonse XllI y vint en 1905. Lors de l'exécution du
révolutionnaire espagnol Ferrer, une échauffourée san-
glante eut lieu devant cette ambassade (13 octobre 1909).
Au cours de cette manifestation le malheureux agent
Dufresne fut tué.
Avenue de Villiers (1858).
S'appela boulevard de Neuiily. Nom actuel en 1873.
Elle conduisait au village de Villiers, absorbé aujour-
d'hui dans la commune de Levallois-Perret. A Neuiily,
au 61, rue de Villiers, on voit un petit pavillon, reste
des dépendances du château de Villiers (début du
XIX* siècle). L'avenue est bordée de nombreux hôtels
modei-nes, généralement de style gothique ou renais-
sance. On a inauguré en 1908 à l'anole du boulevard
XVII* ARRONDISSEMENT. 25
de Courcelles et de l'avenue de Villiers un monument
d'Henri Becque qui liabita l'avenue de Villiers. Le socle
a été dessiné par M. Nénot et le buste est du sculpteur
Rodin.
N° 2. Habité par Î\I. Thomas Salignac, de l'Opcra-
Comique. Au 26 habite Mlle Borgo, de l'Opéra.
N" 29. Hôtel de style gothique (hôtel de M. Haviland).
N° 33. Rue d'Offémont (1874). Nom du propriétaire
des terrains. Nous voyons dans cette rue d'intéressants
petits hôtels modernes parmi lesquels nous signalons
le 11 (hôtel de M. Gilbert), le 9 (hôtel de Mme Louise
Balthy, artiste dramatique), le 10 (hôtel de M. Vernet),
le 1 (hôtel modem style de M. Rouché), etc. Au 12 est
l'école Jouffroy. Au 1 bis est la légation de l'Uruguay.
N° 39. Rue Fortuny (1877). Nom en mémoire du
peintre espagnol (1838-1874). Nous remarquons en pas-
sant le 42 (hôtel de Mme la comtesse J. de La IMure),
le 24 où mourut en 1905 M. Paul Meurice, ami et exé-
cuteur testamentaire de Victor Hugo, le 8 (hôtel de
Mme F. Roybet), le 6 (hôtel de M. l. Alexandre),
le 9 (hôtel de M. Duran y Rivas), le 27 (hôtel de
Mme C. Otero, artiste), le 37 (hôtel de M. S. Der-
villé), etc.
N" 44. Hôtel de M, Mirabaud.
N" 43. Hôtel de G. Dubufe, artiste peintre, décédé
en mer, en 1909. Hôtel de Mme Dubufe.
N" 46. Hôtel de M. Lambert Charapy.
N° 48. Hôtel de M. Thiéry de Cabanes.
N° 53. Hôtel de M. de Maurans. Au 55 habite
M. le vicomte de Richemont, artiste peintre.
N° 66. Rue Viète (1879). Nom en mémoire du
mathématicien (1540-1603). Au 11 bis habite M. Maré-
chal, compositeur de musique.
26 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
N" 72. Anatole de La Forge, organisateur de la
défense de St-Quentin en 1870, y mourut en 1892.
(Inscription posée en 1908.)
N° 83. Le peintre paysagiste Jan Monchablon y habi-
tait au moment de sa mort.
N° 86. Habité par Mlle Henrion-Bertier, de l'Opéra-
Gomique.
N° 89. Puvis de Chavannes y mourut en 1898.
N° 91. Habité par M. Guirand de Scévola, artiste
peintre, Mme Piérat, sociétaire de la Comédie-Fran-
çaise, et par M. Paul Ferrier, auteur dramatique.
N° 113. Habité par M. E. Gigout, compositeur de
musique.
N° 113. Rue Guillaume-Tell. S'appela rue de Lou-
vain avant 1854. Nom actuel en l'honneur du héros suisse
(1307-1354). Au 28 habite M. P. Valdagne, homme de
lettres. Le 17 est l'hôtel de M. A. Besnard, artiste
peintre. Le 23 bis est assez original. Le 27 fut habité
parle compositeur E. Audran, mort en 1901.
N» 120. Rue Le-Châtelier (1881). Doit son nom à
un ingénieur de la Compagnie de l'Ouest. Le 7 est orné
d'un médaillon. Au G, hôtel de Mlle S. Derval, artiste
lyrique. Au 8 habite M. Cappiello, artiste peintre.
N" 125. Est habité par Mme Paulette Darty, artiste
lyrique.
N° 134. Hôtel de Mme Marcotte de Quivières. (Chat
sculpté sur la façade.)
N° 127. Chapelle Jésus-Hostie. Ancien couvent de
Dames franciscaines du Tiers-Ordre.
N° 131. Rue d'Héliopolis (1863;. S'appela rue de
la Fontaine-des-Ternes. Nom actuel en 1877 en mémoire
de la victoire de 1800. Au 13 s'ouvre l'impasse des
Deux-Cousins.
XVIl'^ ARRONDISSEMENT. 27
N° 133. Impasse Berthier.
N° 145. Rue Descombes (1877). Nom de proprié-
taire.
N" 147. Le peintre A. Lynch y eut son atelier.
L'avenue de Villiers se termine à la porte de Cham-
perret, qui tire son nom du Champ Peray qui était situé
à côté du Grand Parc de Ncuilly.
Boulevard Berthier.
Faisait partie de la rue INIilitaire. Cédé à la ville en 1859.
Nom en 1864 en l'honneur du maréchal.
N" 83. École Malesherbes.
N° 73. Habité par le baron Toussaint Maizeroy,
homme de lettres.
N° 61. Fut habité par M. Rochegrosse, l'artiste
peintre.
N° 51 ter. Avenue Gourgaud (1863). Nom en 1869
en l'honneur du général (1783-1852). Au 8 habita
P. Taffanel, professeur au Conservatoire (hôtel de
Mme P. Taffanel). Au 21, hôtel de M. Leloir, artiste
peintre.
N" 51 bis. Rue Eug-ène-Flachat (1879). Nom en
mémoire de l'ingénieur, initiateur du génie civil en
France (1802-1873). On lui a érigé un monument en
1898, à l'angle de la rue et de la rue Verniquet. Notre
rue possède de nombreux et coquets petits hôtels.
Le 34 (hôtel de M. Wignolle) est orné d'un bas-relief
de J. Chéret. Au 32, bas-relief. Le 30 est l'hôtel de
M. Albert Fourié, artiste peintre. Le 26 est l'hôtel de
M, L. Xanrof, homme de lettres. Le 24 est l'hôtel de
M, G. Picot, Le 20 fut habité par le peintre Alfred Ste-
vens. C'est actuellement l'hôtel de M. Lherraitte, artiste
28 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
peintre, membre de l'Institut. Autres hôtels aux 4, 7,
9, etc. Le 19 est l'hôtel de M. C. de Bériot, composi-
teur de musique, le 15, celui de M. Molinos, etc.
N° 47. M. E. Bisson et Mme Vallet-Bisson, artistes
peintres.
N° 41. M. Boldini, artiste peintre.
N° 39. Hôtel de Mme E. Duez.
N° 35. Rue Alplionse-de-Neuville (1862). S'appela
rue Brémontier. Nom en 1888 en mémoire du peintre
militaire (1836-1885). Au 41 habite M. A. Roll, artiste
peintre, président do la Société Nationale des Beaux-
Arts. Le 25 fut habité par M. E. Rostand, membre de
l'Académie française. Hôtels intéressants comme archi-
tecture aux : 19,2, 4, 6, 8, etc. Au 24 habite M. Joséphin
Péladan, homme de lettres. Le 24 ô/s, orné d'un bas-
relief, est l'hôtel de Mlle J. Hatto, de l'Opéra. Au 20
habite Mlle Grandjean, de l'Opéra.
N° 31 . Habité par M. P. Carrier-Belleuse et M. J . Griin,
artistes peintres.
N° 29. Habité par M. R, Billotte et M. J. Cayron,
artistes peintres.
N° 25. Habité par M. G, Guignard, artiste peintre.
N" 23 ter. Hôtel gothique de M. Alvarez, de l'Opéra.
N° 23 bis. Hôtel modem style (1900) de Mme Yvette
Guilbert. Dans les sculptures de Rouillière on distingue
au-dessus de la porte d'entrée, la tète de l'artiste, pro-
priétaire de l'hôtel.
N° 23. M. Ghabas-Paul, artiste peintre.
N° 15. Rue Verniquet (1866). Nom en mémoire de
l'architecte, auteur d'un grand plan de Paris (1727-1804).
Le boulevard Berthier, après avoir passé devant la
porte d'Asnières, s'engage sous l'immense pont du
chemin de fer de l'Ouest, longe le magasin des décors
XVII^ AURONDISSEMENT. 29
de l'Opéra au 2, et aboutit à la poi'te de Clichy. Celte
partie n'offre rien d'intéressant et nous allons descendre
de suite la rue de Tocqueville qui se trouve en face de
la porte d'Asnières.
Rue de Tocqueville (1840).
C'était jadis la route d'Asnières. Nom actuel en 1877
en mémoire de M. de Tocqueville, publiciste et ministre
des Affaires étrangères (1805-1859).
N° 107. Petit pavillon artistiquement décoré.
N° 102. Rue de Monbel (1904). Nom de propriétaire.
N° 81. Rue Cernuschi (1896). Nom en mémoire de
l'économiste et collectionneur (1821-1886). An 18 est
l'hôtel de M. Renaud, de l'Opéra. Au 11 bis habitait
Mlle Felyne, artiste dramatique. Le 19 fut habité par
Mme Maria Legault, artiste dramatique, morte en 1905.
N° 98. Rue du Printemps (1886). Ouverte par la
Société des magasins du Printemps. Nombreux petits
hôtels : 8, 10, 12, etc.
N° 59. Asile de nuit (1878). Fondé par l'abbé Arduin.
Visité par la reine Nathalie de Serbie en 1908.
N"' 57. Impasse Léger, qui s'appelait précédemment
impasse Désiré.
N° 76. Enseigne moderne du Bœuf couronné.
N° 43. École des Hautes Études Commerciales. En
face sur le terre-plein se trouve la statue d'Alain Ghar-
tier (1890), œuvre du statuaire Moncel.
N° 29. Emplacement de l'impasse du Bac-d'Asnières
qui a disparu.
N' 32. Construction assez originale. (Hôtel de
M. Guerlain.)
N'^ 17. Ancien couvent des Barnabites. Aujourd'hui
30 PROMENADES DANS TOUTES LES UUES DE PARIS.
cercle Albert (maison d'étudiants) et entrée de l'église
S t- Charles.
Boulevard Malesherbes.
(Partie située au nord du boulevard de Courcelles.)
Cette partie a été ouverte de 1858 à 1866. Nom en
l'honneur du défenseur de Louis XVI (1721-1794).
N° 96. Rue de la Terrasse (1829). Ouverte sur
l'emplacement d'un lieu dit Chantier de la Terrasse.
Au 19, villa de la Terrasse.
N° 100. Habité par M. R. de St-Marceaux, statuaire,
membre de l'Institut.
N° 129. Hôtel de M. E. Détaille, l'artiste peintre,
membre de l'Institut.
N° 131. Fut habité par le célèbre peintre Meissonier.
La place Malesherbes (1858) est sur l'emplacement
d'une partie du parc de Mme de Guingamp : les arbres
en proviennent. Sur la place s'élèvent la statue
d'Alexandre Dumas (1883), œuvre de Gustave Doré,
et la statue d'Alexandre Dumas fils (1906), œuvre de
M. de St-Marceaux. Au 1 de la place se trouve l'hôtel
Gaillard, réduction du château de Blois. Cet hôtel fut
occupé au commencement de 1909 par la Fédération
nationale des employés. Le 20 fut habité par Gounod.
Au 24 habite M. BarbiroUi, compositeur de musique.
N° 112. Villa Malesherbes. Habitée par Mme J. Is-
nardon, la célèbre cantatrice, M. A. Maillard statuaire,
et Mlle Chasles, de l'Opéra. Le 114 est l'hôtel de M. Le-
clanché, le 114 bis, celui de M. Ilartog et de M. le comte
Allard du Chollet.
N" 137. Habité par M. Pierre Veber, homme de
lettres.
XVir ARRONDISSEMENT. 31
N° 145. Lycée Carnot (1869). S'appela école Monge
avant 1875.
N° 122. Mme SegondWeber, sociétaire de la Comédie-
Française.
N° 126. Rue Paul-Borel. S'appela rue Neuve-
Malesherbes. Nom de propriétaire. Au 2, hôtel de
M. Dol.
N° 155. Rue Ampère. (Voir la notice à la suite du
boulevard Malesherbes.)
N° 138. Hôtel de Mme T. Villard (fronton sculpté).
N° 161. Fut habité par M. Paul de Cassagnac. Hôtel
de Mme de Cassagnac.
N" 163. Hôtel de M. de Montgolfîer.
N° 169. Habité par M. Jules Mary, homme de lettres,
et Mlle J. Mellot, artiste dramatique.
N° 154. Habité par M. Gabriel Faurc, compositeur,
membre de l'Institut et directeur du Conservatoire de
musique.
N° 160. Catulle Mendès, mort tragiquement en 1909,
y habitait au moment de son décès.
N° 168. Avenue des Chasseurs. Doit son nom à
un ancien rendez-vous de chasse. Au 9, mourut en 1905
le statuaire Barrias.
N" 187. Hôtel de M. Le Moigne. (Belles portes.)
N° 195. Hôtel de M. Lalance. (Salamandre sculptée
sur la façade.)
N" 190. Rue Juliette-Lamber (1882). Ce nom est
le nom de jeune fille de Mme Adam, femme de lettres,
née en 1836, qui habita au 29. Mme Auguste Holmes
demeurait au 40 lorsqu'elle mourut. Au 5, hôtel de
M. F. -H. Gauthier. Au 7, hôtel de Mme Manon Loti,
artiste, etc.
N° 199. Hôtel de M. Revil.
32 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
N" 199. Rue Nicolas-Cliuquet (1862). S'appela i-ue
Brunel avant 1883. Nom en mémoire du mathématicien.
N° 205. Rue Pliilibert-Delorme (1866). Nom
en 1875 en l'honneur du grand architecte (1518-1577).
Au 6, hôtel de M. Paul Meyan, homme de lettres.
Rue Ampère (1862).
Nom en l'honneur du mathématicien et physicien
(1775-1836). Cette rue possède de nombreux et assez
intéressants hôtels modernes,
N° 7. Habité par M. Frédéric Montenard, artiste
peintre.
N° 9. Habité par M. A. Dawant, artiste peintre.
N° 53. Petit hôtel de style Renaissance. (Hôtel de
M. Sursock-Bey.)
N" 57. Habité par M. Wauters, artiste peintre.
N" 59. Benjamin Constant, l'artiste peintre, membre
de l'Institut, y mourut en 1902. Hôtel de M. E. Lafion.
N° 61. Hôtel de M. F. Flameng, artiste peintre,
membre de l'Institut.
N° 67. Hôtel de M. L. Comerre, artiste peintre.
(Façade décorée d'une fresque.)
N° 83. Hôtel de M. E. Brugairolles. Le 85 est orné
de médaillons.
N° 87. Fut habité par le peintre Jules Machard.
Habité par M. Bordes, artiste peintre.
N° 93. Hôtel de M. Le Gout-Gérard, artiste peintre.
N° 68. Hôtel gothique de M. L. Ferrand. Le 64
(hôtel de M. A. Lucas) est décoré de statues.
N° 50. Hôtel de Mme E. Bertin. Au 36, hôtel de
M. Weyhcr. Au 32, hôtel de M. Walrand, etc.
XVn" ARRONDISSEMENT. 33
N° 24. Habité par M. Berne-Bellecour, peintre mili-
taire.
N° 14. Habité par I\I. Duvernoy, professeur au Con-
servatoire.
Avenue de Wagram.
La partie entre la place de l'Etoile et la place des
Ternes fut formée en même temps que les boulevards
extérieurs (1789); l'autre partie date du second Empire.
S'appela boulevard de l'Etoile. Nom actuel en 1864 en
souvenir de la victoire de 1809.
La place de Wagram (18G2) a reçu son nom en 1868.
La statue d'Alphonse de Neuville est de Francis de
St-Vidal. Elle a été érigée en 1889 par souscription
publique.
N° 155. Rue Gustave-Doré (1884). Nom en l'hon-
neur du peintre dessinateur (1832-1883). Le marché de
Wagram établi dans la l'ue date de 1886. Au 3, s'ouvre
la rue Cliarles-Gerhardt (1904) qui se termine en
impasse et qui doit son nom au chimiste (1816-1856),
N° 153. Institut commercial de Paris.
N° 130. Rue Brémontier (1862). Nom en souvenir
de l'inspecteur des Ponts et Chaussées (1738-1809).
Au 6 est l'église paroissiale de St-François de Sales
qui n'était en 1873 qu'une chapelle fondée par M. l'abbé
Van den Brûle : elle a été restaurée en 1876. Le 11 est
l'hôtel de Mme la comtesse B. Ducos.
N" 128. Hôtel de M. Michel Carré, auteur drama-
tique.
N° 124. Hôtel de M. le duc de Pomar. Lady Caithness,
duchesse de Pomar, y mourut en 1895.
N° 92. G. Jacquet, artiste peintre, y mourut en 1909.
XVII" ABROND. 3
34 PnOMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS,
N° 88. Hôtel de Mlle Jeanne Granier, artiste drama-
tique.
N'^ 123. Habité par M. Clément, de l'Opéra-Gomique.
N" 123. Rue Gounod (1881). Nom en l'honneur du
compositeur (1818-1893). Au 3, habite M. Berr de Turique,
homme de lettres. Au 5 habite Mlle Marguerite Ugalde,
artiste lyrique.
N° 82. Rue Jouffroy (1862). Nom en mémoire de
l'inventeur de la navigation à vapeur (1751-1832). Au 77
se trouve la rue Meissonier (1881) qui doit son nom
au célèbre peintre (1815-1891). Au 48 est l'avenue Dau-
bigny, qui s'appela précédemment impasse Joullroy,
et qui doit son nom au paysagiste (1817-1878), Au 4 de
l'avenue Daubigny habite Mme Lecomte du Nouy,
l'auteur d'ylmiiiâ amoureuse. Le 62 de la rue Jouffroy
fut habité par M. Philippe Gillc, homme de lettres et
membre de l'Institut (hôtel de Mme P. Gille, née
Victor Massé), Le 88 est Thôtcl de Mme Marchesi, mar-
quise de Castrone. Au 95 habite M. J. Wencker, ai-tiste
peintre. Au 68 habita Mme J. Marni, femme de lettres,
décédée en 1910 à Cannes.
N° 89. Rue Théodore-de-Banville (1895). Nom en
l'honneur du poète (1821-1891).
N" 85. Rue Rennequin (1827). La partie au sud de
la rue Demours s'appelait rue Lombard; la partie au
nord était la rue de la Fontaine-des-Thermes. Nom
actuel en 1864 en mémoire du constructeur de la
machine élévatoire de Marly (1644-1708). Au 14 se
trouve la rue Gustave Flaubert (1892) qui a absorbé
l'impasse Javotte. Celte rue doit son nom au grand
romancier (1821-1880), Au 21 de la rue Rennequin est
l'impasse Roux.
N" 83. Rue Poncelet. Indiquée au xviii^ siècle.
XVII'^ ARHONDISSEMENT. 35
Faisait partie de la rue des Dames qui allait de Favenue
des Ternes à la rue de Courcelles. Au 19 habita avant 1909
M. Marquestc, statuaire, membre de l'Institut, Au 27 est
le passage Poncelet, qui a absorbé la cité Lamoureux.
Au 24, passage privé aboutissant 67, avenue de Wagram.
N° 67. Fut habité par M. Georges Yanor, homme de
lettres, au moment de son décès.
A partir de la place des Ternes, le côté impair de
l'avenue de Wagram fait seul partie du XVI le arrondis-
sement.
N° 47. Concert de l'Univers.
N° 39. Salle ^^'agram. Etoile-Palace (bal-concert).
Appartient à l'Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres.
N° 35. Habité par M. Saintpierre, artiste peintre.
N° 29. Mme Vincens, bien connue comme écrivain sous
le nom d'Arvède Barine, y mourut en 1908. La maison est
habitée par Mme de Thèbes, la célèbre chiromancienne.
N° 29. Rue de l'Étoile (1850). Doit son nom à la
place de l'Etoile.
N° 21. Rue Brey. Doit son nom à un architecte
(1795-1875).
N° 11. Rue Troyon. S'appelait rue Chariot en 1850.
Nom actuel en 1875 en mémoire du peintre (1810-1865).
N° 7. Rue de Tilsitt (partie comprise entre l'avenue
de Wagram et l'avenue de la Grande-Armée) (1854).
Hôtels aux 7 (hùtel de M. le comte G, Vitali), 9, 11.
Au 32, impasse dite de Tilsitt.
Avenue Mac-Mahon (1854).
S'appela avenue du Prince-Jérôme avant 1865. Nom
actuel en l'honneur du maréchal (1808-1893).
36 PROMENADES DxVNS TOUTES LES RUES DE PARIS.
No 6 bis. Hôtel de M. E.-G. Clerc.
N'^ 13. Habité par M. J. Rameau, homme de lettres.
N° 14. Habité par Mlle Alice Verlet, de l'Opéra.
N° 18 bis. Crèche.
N" 19. Habité par M. Guy, artiste dramatique, et
Mme Germaine Gallois-Guy, artiste lyrique.
N" 29. Construction modem style. (Cercle Mac-
Mahon.)
Avenue des Ternes.
Ancienne route de St-Germain, puis vieille l'oute de
Reuilly. Rue de la Montagne-du-Bon-Air en 1793, puis
route des Ternes.
Les Ternes faisaient partie de Reuilly et furent
annexées en 1860. Le nom de Ternes vient de Terra ou
Villa externa par rapport à la Ville-l'Evêque. En 1540
les Ternes dépendaient de Tabbaye de St-Denis. Le
château des Ternes appartenait en 1682 à Michel Le
Bouteux, en 1703 au duc d'Uzès, puis à Mirey de Pom-
ponne, à Masse, écuyer. Il en reste Tarcade jetée
au-dessus de la rue Bayen. Le père de Boileau, qui était
greffier au Parlement habita les Ternes. Ce n'est réelle-
ment qu'au commencement du xix" siècle que la popula-
tion parisienne commença à peupler ce village.
La place des Ternes, dont la moitié est contenue
dans notre arrondissement, est sur l'emplacement de
l'ancien chemin de ronde de la barrière du Roule. Le 3
est habité par Mme P. Granger, de la Comédie-Française.
Le 9 était habité par Mlle J. Subra, de l'Opéra, décédée
en 1908 à Rueil. Mme J. de La Vaudière, femme de
lettres, y mourut en 1903.
N" 5. Théâtre des Ternes.
XVIl" AKKONUISSKMENT. 37
N° 17. Enseigne de la Tour Eiffel.
N" 23. Rue de Montenotte (1848). S'appela rue
de la Plaine. Nom actuel en 18()0 en mémoire de la vic-
toire de 1796, Au 28 se trouve la rue de l'Arc-de-
Triomplie (1827), terminée en 1848.
N" 29. Au Jardinier des Ternes (Statue, enseigne).
N° 30. A la Biche au Bois (Enseigne peinte).
N° 40. Rue Villebois-Mareuil (1904). Nom en
l'honneur du colonel (1847-1900), tué au Transvaal.
Au 7 s'ouvre la rue Marcel-Renault (1908), qui doit
son nom au fabricant d'automobiles mort accidentelle-
ment en 1903.
N" 55. Passage Doisy. Nom de propriétaire. Aboutit
rue d'Armaillé.
N° 62. Rue Guersant. S'appela rue de Villiers
avant 1885. Nom en mémoire du médecin d'enfants
(1777-1848). Élargie en 1909. Au 10 s'ouvre la rue
Torricelli (1868) qui doit son nom au physicien italien
(1608-1647). Avant 1902 cette voie s'arrêtait rue Bayen :
à cette époque elle a été prolongée sur l'emplacement
du parc de l'immense château des Ternes jusqu'à la
rue du Sergent-Hoff et en 1908 elle a atteint la rue
Laugier. Ce prolongement a pris le nom de rue de
St-Sénocli. (Nom du propriétaire des terrains.)
Au 25 de la rue Torricelli habite Mme Colette Willy,
artiste dramatique.
Le 18 de la rue Guersant, démoli à la fin de 1909, était
décoré de grands bas-reliefs. Au 43 se trouve l'avenue
de Peterhof. INI. Pierre Achard, artiste dramatique,
habitait le 2 de cette avenue avant 1910.
N° 65. Rue St-Ferdinand. Classée en 1863. Doit
son nom à l'église St-Ferdinand qui se trouve au 5.
Cette église a été construite de 1844 à 1847 et a été
38 PROMENADES DANS TOUTES LES HUES DE PAIUS.
agrandie en 1877. Son nom lui a été donné en mémoire
de la mort tragique du duc d'Orléans (1842), iils aîné
du roi Louis-Philippe. (St-Ferdinand était le patron du
prince.) Au 9 est le square St-Ferdinand, habité au 1
par Mlle S. Mante, de l'Opéra. Au 21 est la cité
Férembach. Le 23 est orné d'un mascaron et de deux
vases. Au 25 se trouvait la cour St-Ferdinand qui a
disparu en 1908. Au 26 se trouve la place St-Ferdi-
nand, qui avant 1867 s'appelait rond-point de Ferdinan-
ville. On doit, dit-on, élever sur cette place un monu-
ment à la mémoire des francs-tireurs des Ternes.
Au 18 de la rue St-Ferdinand habile Mlle Domenech, de
l'Opéra.
N° 67. Rue d'Armaillé (1840). Nom du propriétaire
des terrains. Au 27 est l'entrée de l'église St-Ferdinand
des Ternes. Le 15 est décoré de petits bas-reliefs.
Le 19 est la maison St-Ferdinand (maison de chirurgie).
N" 68. Enseigne du Petit-Moulin.
N" 81. Rue Labié (1863). Nom d'un maire de Neuilly.
N° 89 bis. Habité par Mme Tariol-Baugé, artiste
lyrique.
N*^ 91. Habité par M. Fernand de Rodays, homme de
lettres, ancien directeur du Figaro.
N" 91. Rue Waldeck-Rousseau (1906). Ouverte à
travers un ancien chantier de bois. Doit son nom à
l'ancien président du Conseil (1846-1904).
N° 96. Villa des Ternes, dont la principale allée est
l'avenue de Verzy et qui a comme allées latérales : au 1,
l'avenue de la Chapelle, au 5, l'avenue des Petits-Bâti-
ments, au 11, l'avenue du Bois, et au 15, l'avenue des
Pavillons qui aboutit 47, rue Guersant. Dans cette
coquette villa habitent 'Sl'Sl. Rochegrosse et Chocarne-
Moreau, artistes peintres, ainsi que ]\L Steinlen, le
XVir- AURONDISSEMENT. 39
peintre dessinateur, et M. William-Marie, compositeur
de musique.
N° 98. Façade originale.
N° 95. Rue Bélidor (1853). S'appela rue des Mon-
tagnes. Nom actuel en 1877 en mémoire de Tingénieur
hydrographe (1697-1 7G1).
L'avenue des Ternes aboutit à la Porte des Ternes.
Le monument que nous apercevons de l'autre côté de
la barrière a été élevé en 1906 par les soins de l'Aéro-
Club de France à la mémoire des héros civils de 1870-1871
(aéronautes, colombophiles du siège, employés des
postes et télégraphes, etc.). Il est l'œuvre de Bartholdi.
Boulevard Gouvion-St-Cyr.
Nom en 1864 en mémoire du maréchal (1764-1830).
Ce boulevard possède les portes des Ternes, de Villiers
et de Ghamperret.
N° 57. Rue Ruhmkorff (1882). S'appela rue de la
Porte-Maillot avant 1885. Nom en mémoire de l'électri-
cien (1803-1877).
N" 29. Rue Emile-Allez. No«i de propriétaire.
Au 3 bis, petits bas-reliefs.
N" 25. Rue Aumont-Thiéville (1882). Nom de
propriétaire. Tout le côté pair de la rue est occupé par
des ateliers d'artistes parmi lesquels se trouvent ceux
de M. J.-J. Rousseau (au 2), de MM. Carlos-Lefebvre
et Hawkins (au 4), de MM. de La Nézière, Prévôt- Valeri
(au 6), etc.
N" 19. Rue Galvani(1856). S'appela rue St-Claude.
Nom actuel en 1864 en mémoire du physicien italien (1737-
1798). Au 6 bis habite M. Devriès, de l'Opéra-Gomique.
Au 7 habite M. Verlet, statuaire.
40 PUOMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
N° 9. Rue Vernier (1856). S'appela rue St-Charles.
Nom en 1864 en mémoire du géomètre (1580-1637).
Au 23, hôtel de style mauresque.
N° 7. Rue Laugier.
Rue Laugier (1856).
S'appela rue de la Chaumière. Nom en 1864 en
mémoire du chimiste (1770-1832).
N° 63. Rue Jean-Baptiste-Dumas (1892). Nom
en 1895 en mémoire du chimiste (1800-1884). Au 12
habite M. Emile Bergerat, homme de lettres. Au 9 est
l'œuvre de l'Allaitement maternel (bas-reliefs de Maillols,
1904). Au 5 habite M. M. Montégut, homme de lettres.
N° 60. Vieille maison.
N" 49. Rue Faraday (1869). Prolongée en 1881.
Nom en mémoire de l'électricien anglais (1794-1867).
Cette rue longe les restes de l'ancien parc du château
des Ternes.
N" 44. Villa Aublet (1862). Nom de propriétaire.
Habitée par M. L. Bernstamm, statuaire.
N° 36 bis. Impasse Laugier, qui s'appelait impasse
Sulot avant 1877.
N° 22. Les décorations de la porte d'entrée et des
consoles de balcon de cette maison de rapport, con-
struite en 1904 par les architectes Sauvage et Sarrazin,
nous offrent un exemple de la sculpture décorative du
xx" siècle.
Rue Bayen.
Ouverte en 1828 entre les rues Poncelet et Demours;
prolongée ensuite. S'appela rue de l'Arcade avant 1864.
Nom actuel en mémoire du chimiste (1725-1799).
XVn" AUaONDISSEMENT. 41
N" 9. Passage Bayen.
N° 6. Place Boulnois (1820). Ouverte sur la pro-
priété du baron Boulnois, lieutenant-général (1773-1833) .
N° 29. Maison moderne ornée de petits bas-reliefs.
N° 28. Entre le 28 et le 37 nous passons au-dessous
de l'intéressant pavillon formant arcade, restes du
château des Ternes.
N° 43. Marché des Ternes.
N" 55. Impasse Bayen.
N° 63. Rue Roger-Bacon. S'appela avant 1907 rue
Bacon, qui était le nom du propriétaire. Depuis la rue
est devenue rue Roger-Bacon en l'honneur du savant
moine anglais, à qui l'on attribue l'invention de la
poudre (1214-1294).
La rue Bayen coupe la rue Demours et l'avenue Niel.
Rue Demours (1827).
S'appela rue des Ternes entre l'avenue des Ternes et
la rue Laugier. Nom actuel en 1868 dans toute sa lon-
gueur. Pierre Demours (1762-1836), médecin oculiste de
Louis XVI, était propriétaire des terrains.
N° 7. Vieille maison.
N° 13. Rue Lebon (1869). Nom en mémoire de l'in-
venteur de l'éclairage au gaz (1768-1804).
N° 16. Chapelle protestante des Ternes. (Église évan-
gélique méthodiste.)
* N°^ 17-19. Restes de l'ancien château des Ternes,
dont le parc s'étendait jusqu'à la rue Jean-Baptiste-
Dumas et qui a été morcelé. Ce qui en restait a été encore
diminué en 1907 par le prolongement de la rue Torri-
celli (rue de St-Senoch). Le pavillon fut habité par la
générale Dupont, veuve du général qui capitula à Baylen
'i2 PROMENADES DANS TOUTES LES RUES DE PARIS.
et fut ensuite ministre de Louis XVIII. Actuellement le
19 est Ihôtel de Mme de Saint-Senoch, le 17 celui de
M. le comte G. de Castelbajac.
N° 25. Rue du Sergent-Hoff (1906). Nom en mé-
moire du héros de la guerre de 1870 (1836-1902). Après
la guerre, le sergent Hoff avait obtenu la place de gardien
de l'Arc de Triomphe.
N° 51 . Habité par Mlle Clary , de la Comédie-Française,
et Mlle Aïda Boni, de l'Opéra.
N'' 83. Habité par le compositeur André Wormser
(auteur de l'Enfant Prodigue).
N° 96. Habité par Mme T. Berka, artiste dramatique.
Avenue Niel (1867).
S'appela avenue du Prince-Jérôme. Nom actuel en
1875 en l'honneur du maréchal (1802-1869).
N° 16. Rue Fourcroy (1855). S'appela rue Lamare.
Nom actuel en 1867, en l'honneur du chimiste (1755-
1805). Primitivement la rue s'étendait seulement entre
les rues Bayen et Laugier, elle fut prolongée en 1882.
Au 12, écoles (fondation du général Chadeysson).
N" 22. Rue Saussier-Leroy (1867). Nom de pro-
priétaire.
N° 30. Villa Niel.
N" 84. Rue Balny-d'Avricourt (1905). Nom en
mémoire de l'explorateur mort en 1873, dans l'expédi-
tion de Francis Garnier.
N° 85. Habité par M. Dagnan-Bouveret, artiste peintre,
membre de l'Institut.
N° 88. Habité par M. Louis Ganne, compositeur de
musique.
N°92. Habité par M. Léo Claretie, homme de lettres.
XVU" ARRONDISSEMENT. 43
Boulevard Pereire (1853).
Se divise en boulevard Pereire Nord et bou-
levard Pereire Sud. Longe le chemin de fer d'Auteuil,
dont M. Pereire était concessionnaire. Il a été question
d'établir des jardins suspendus au-dessus du chemin de
fer de ceinture : si ce projet se réalisait, le boulevard
deviendrait une magniGque promenade. Rappelons qu'au
moment de l'inondation de janvier 1910, cette ligne fut
envahie par les eaux et prit pendant plusieurs jours
l'aspect d'un véritable canal.
N° 1. Enseigne de Jean-Bart.
N° 23. Cité dePusy.
N" 61. Habité par M. Gooper, artiste dramatique.
N° 54. Habité par M. Miguel Zamacoïs, auteur dra-
matique.
N° 56. Hôtel de Mme Sarah Bernhardt, la grande
artiste dramatique.
N° 71. Ecole Duvigneau de Lanneau.
N° 89. Alphonse de Neuville y mourut en 1885.
N° 97. Rue Puvis-de-Chavannes (1902). Nom en
l'honneur du peintre (1824-1899). Au 12, petit hôtel
modem-style de M. Bernasconi, Au 6 habite M. Jac-
ques Richepin, auteur dramatique et Mme Richepin, née
Cora Laparcerie, artiste dramatique.
N° 107. Hôtel de M. L. Piver. 105, hôtel de M. Mi-
chelin. 98, hôtel de M. Henri Robert. 100, hôtel de
Mme Level.
N" 118. Place Pereire (1853).
N° 121. Habité par M. Franc Lamy, artiste peintre.
N° 132. Écuries dont l'entrée est décorée d'un cheval
de bronze.
44 PROMENADES DANS TOUTES LES IlUES DE PARIS.
N" 149. Hôtel de M. Jean Veber, artiste peintre.
(Moucharaby sur la façade.)
N° 153 Assez joli petit pavillon.
N° 167. Habité par M. M. Bompard, artiste peintre.
N" 164. Rue Milne-Edwards (1892). Nom en mé-
moire du naturaliste (1800-1885). Cette rue longe les
restes du parc du château des Ternes, restes qui vont
bientôt disparaître.
N"201. Habité par M. Théodore Dubois, composi-
teur de musique, membre de l'Institut.
N° 200. Rue des Ternes (1889). Entre le 8 et le 10,
chapelle italienne. Le roi et la reine d'Italie y vinrent
entendre la messe, lors de leur dernier voyage.
N° 235. Rue Brunel. S'appela rue Ste-Marie avant
1874. Nom en mémoire de l'ingénieur (1769-1849).
No 237. Fut habité par Mme Nicot-Bilbaud-Vauche-
Ict, de rOpéra-Comique (actuellement professeur de
chant, 162, rue de Rivoli).
N" 255. Emplacement de la villa St-Joseph, ex-cité
Ferdinanville qui a disparu en 1908.
N° 271. Rue du Débarcadère (1858). Doit son nom
au voisinage de la gare de la Porte-Maillot.
Avenue de la Grande-Armée (côté pair).
S'appela avenue de la Porte-Maillot, de la République
en 1848. Nom actuel en 1864. Nom en Thonneur de
l'armée du premier Empire.
L'avenue se termine à la Porte de Neuilly qui est
située un peu plus loin que les fortifications. Entre la
porte et les fortifications se trouve, depuis 1909, l'éta-
tablissement dit Luna Park qui a remplacé l'établisse-
ment dit Printania (café-concert). On se souvient du
XVII" ARRONDISSEMENT. 45
drame du ballon captif qui en 1904 s'échappa de cet
endroit.
N" 58. Hôtel de iM. le baron de Baye.
N° 54. Église évangélique dite de l'Etoile.
N" 52. Rue Denis-Poisson. S'appela rue Grapez
en 184G, puis rue Héléna, rue de Passy en 18G3, rue
Poisson en 1864, rue Denis-Poisson en 1907. Nom actuel
'en mémoire du mathématicien (1781-1840).
N° 36. Rue des Acacias (1827). Dans cette rue nous
rencontrons : au 1 : la rue Villaret-de-Joyeuse (1903),
ouverte par les soins de Mme la marquise de Villarct
de Joyeuse, descendante de l'amiral de ce nom (1750-
1812). Au 10 de cette rue habite Mlle B. Mante, de
l'Opéra. Au 9, enseigne du Gaulois.
Au 21 de la rue des Acacias est l'impasse des Aca-
cias. Au 48 se trouve l'enseigne du Vieil Acacia. Au 56
est le passage des Acacias.
N" 24. Construction originale (mascarons), aujourd'hui
garage. M. Détaille y habita ainsi que M. Cariés, sta-
tuaire. Sur le pilier d'entrée se voit une inscription
presque effacée avec la date de 1871.
N° 16. Rue Anatole-de-la-Forg-e (1892). Nom en
mémoire du publiciste (1820-1803). Mme de Nuovina,
artiste lyrique, habite au 6. M. Muratore, de l'Opéra,
habite au 8.
Cette rue aboutit à l'avenue Carnot, commencée
en 1854 sur l'emplacement de la cité de l'Etoile, sous
le nom d'avenue d'Essling : en 1867 elle a été prolongée
jusqu'à la rue des Acacias. Nom en 1880 en mémoire de
l'organisateur de la victoire (1753-1823).
L'avenue de la Grande-Armée prend naissance à la
place de l'Étoile, qui compte en partie dans le XVIP ar-
rondissement. (Voir le VIII" arrondissement.)
RÉPERTOIRE ALPHABETIQUE
DES RUES DU XVII-^ ARRONDISSEMENT
Acacias (imp. des), 45.
Acacias (pass. des), 45.
Acacias (des), 45.
Alfred-de-Vigny, 23.
Alphonse-de-Neuville, 28.
Ampère, 32.
Anatole-de-la-Forge, 45.
Apennins (des), 7.
Arc-de-Triomphe (de r),37.
Armaillé (d'), 38.
Asnières (porte d'), 29.
Aublet (villa), 40,
Aumont-Thiéville, 39.
Balagny, 8.
Balny-d'Avricourt, 42.
Baron, 10.
Barnier (imp.), 10.
Barye, 22.
Bastion (cité du), 9.
BatignoUes (boni, des), 16.
BatignoUes (des), 16.
BatignoUes (place et square
des), 21.
Bayen (imp.), 41.
Bayen (pass.), 41.
Bayen, 40.
Belidor, 39.
Berthier (boul.), 27.
Berthier (imp.), 27.
Berzélius (pass.), 9.
Berzélius, 8.
Berzélius prolongée, 9.
Bessières (boni.), 9.
Bessières (pass.), 10.
Beudant, 18.
Biot, 13.
Bizerte (de), 13.
Bois (av. du), 38.
Boucher (imp.), 9.
Boulay (pass.), 10.
Boulay, 9.
Boulnois (place), 41.
Boursault (imp.), 17.
Boursault, 17.
Brémontier, 33.
Brey, 35.
Bridaine, 17.
Brochant, 7.
Brunel, 44.
Gardinet (pass.), 21.
Cardinet, 21.
Carnot (av.), 45.
Caroline (pass.), 16.
Caroline, 16.
Cernuschi, 29.
Chalabre (imp.), 9.
Champerret (porte de), 2'
Chapelle (av. do la), 38.
48
REPERTOIRE ALPHABETIQUE DES RUES.
Charles-Gerliarclt, 33.
Chasseurs (av. des), 31.
Chiitelet (pass.), 12.
Chazelles (de), "23.
Chcroy (de), 18.
Ghristi (imp.), 12.
Clairaut, 7.
Claude-Pouillet, 20.
Clichy (av. de), 5.
Clicliy (place de), 5.
Clichy (porte de), 9.
Collette, 12.
Compoint (imp.), 8.
Courcclles(boul. de), 22.
Courcelles (porte de), 23,
Courcelles (de), 23.
Dames (des), 13.
Darcet, 14.
Daubigny (av.), 34.
Daubigny, 21.
Dautancourt, 6.
Davy, 12.
Débarcadère (du), 44.
Deligny (imp.), 8.
Demours, 41.
Denis-Poisson, 45.
Descombes, 27.
Des-Renaudes, 22.
Deux-Cousins (imp. des), 2G.
Dhier (pass.), 9.
Docteur (du), 10.
Doisy (pass.), 37.
Dulong, 14.
Edouard-Dctaille, 22.
Emilc-Allcz, 39.
Epinettes (imj). des), 10.
Epinettcs (pass. des), 10.
Epinettes (des), 10.
Epinettes (sq. des), 11.
Etoile (place de V), 45.
Etoile (de 1'), 35.
Eugène-Flachat, 27.
Faldony (imp.), 15.
Faraday, 40.
Félicité (de la), 15.
Félix-Pécaut, 11.
Férembach (cité), 38.
Fermiers (des), 15.
Fleurs (cité des), 8.
Fleurs (imp. des), 11.
Fortuny, 25.
Fourcroy, 42.
Fourneyron, 21.
Fragonard, 9.
Galvani, 39.
Gauthey, 7.
GeofFroy-Didelot (pass.), 18.
Gounod, 3'i.
Gourgaud (av.), 27.
Gouvion-St-Cyr (boul.), 39.
Grande-Armée (av. de la), 44.
Guersanl, 37.
Guillaume-Tell, 26.
Gustave-Doré, 33.
Gustave-Flaubert, 34.
Guttin, 9.
Guyot, 23.
Hélène, G.
Héliopolis (d'), 26.
Jacquemont (imp.), 6.
Jacquemont, 6.
Jadin, 23.
Jean-Baptiste-Dumas, 40.
Jean-Leclaire, 11.
Jouffroy, 34.
Joyeux (cité), 10.
Juliette-Lamber, 31.
Labié, 38.
Lacaille, 11.
La-Condamine, 6.
Lacroix, 7.
Lagille (pass.), 12.
La-Jonquière (imp. de), 10.
REPERTOIRE ALPHABETIQUE DES RUES.
49
La-Jonquière (de), 10.
Lamandé, 21.
Lantiez, 10.
Laugier (imp.), 40.
Laugier, 40.
Lebon, 41.
Lebouteux, 14.
Lechapelais, 6.
Le-Chàtelier, 26.
Lécluse, 13.
Lecomte, 21.
Legendre (pass.),12.
Legendre, 10.
Léger (imp.), 29.
Lemercier (cilé), 13.
Lemercier, 13.
Léon-Cogniet, 22.
Léon-Gosnard, 20.
Léon-Droux, 18.
Lévis (imp. de), \'J.
Lévis (place de), 19.
Lévis (de), 19.
Logelbach (de), 24.
Mac-Mahon (av.), 35.
Malesherbes (boul.), 30.
Malesherbes (place), 30.
Malesherbes (villa), 30.
Marcel-Renault, 37.
Margueritte, 22.
MargLicritte (sq.), 23.
Maria-Deraismes, 11.
Marie (cité), 10.
Mariotte, 14.
Marty (imp.), 12.
Meissonier, 34.
Milne-Edwards, 44.
Moines (des), 21.
Monbel (de), 29.
Monceau (villa de), 23.
Moncey (pass.), 12.
Montchanin, 20.
Mont-Dore (du), 16.
Montenotte (de), 37.
XVII* ABnOND. .
Naboulet (imp), 10.
Navier, 12.
Neuilly (porte de), 44.
Nicolas-Chuquet, 32.
Niel (av.), 42.
Niel (villa), 42.
Nollel, 13.
Nord (cité du), 10.
Offémoiit (d'), 25.
Paul-Borel, 31.
Pavillons (av. des), 38.
Pèlerin (imp. du), 10,
Péreirc (boul.) (nord), 43.
Péroire (boul.) (sud), 43.
Péreire (place), 43.
Petorhof (av. de), 37.
Petiet, 12.
Petit-Cerf (pass. du), 9.
Petils-Bàtiments (av. des), 38.
Phalsbourg (de), 24.
Philibert-Delorme, 32.
Poncelet (pass.), 35.
Poncolet, 34.
Poucliet (pass.), 8.
Poiichet (porte), 8.
Poucliet, 8.
Printemps (du), 29.
Prony (de), 23.
Prosper-Goubaux (place), 18.
Pusy (cité de), 43.
Puteaux, 16.
Puvis-de-Chavannes, 43.
Rennequin, 34.
Richard (pass.), 9.
Roger-Bacon, 41.
Rome (de), 15.
Roussel, 22.
Roux (imp.), 34.
Ruhmkorll', 39.
Saint-Senoch (de), 37.
Salneuve, 15.
4
50
REPERTOIRE ALPHABETIQUE DES RUES.
Sauffroy, 7.
Saussier-Leroy, 42.
Saussure (de), 14.
Sergent-Hoff (du), 42.
St-Ange (imp.), 11.
St-Ange (pass.), 11.
Sl-Charles (pass.), 14.
St-Ferdinand (place), 38.
St-Ferdinand, 37.
St-Ferdinand (sq.), 38.
St-Jean, 6.
Si-Michel (pass.), 12.
St-Ouen (av. de), 11,
St-Ouen (imp. de), 12.
St-Ouen (porte de), 9.
Ste-Thérèse (cité), 13.
Tarbé, 15.
Ternes (av. des), 36.
Ternes (place des), 36.
Ternes (porte des), 39.
Ternes (des), 44.
Ternes (villa des), 38.
Terrasse (de la), 30.
Terrasse (villa de la), 30.
Thann (de), 24.
Théodore-de-Banville, 34.
Théodule-Ribot, 22.
Tilsitt (imp. dite de), 35.
Tilsitt (de), 35.
Tocqueville (de), 29.
Torricelli, 37.
Trézel, 7.
Troyon, 35.
Truffaut, 14.
Vernier, 40.
Verniquet, 2S.
Verzy (av. de), 38.
Viète", 25,
Villaret-de-Joyeuse, 45.
Villebois-Mareuil, 37.
Villiers (av. de), 24.
Villiers (porte de), 39.
Wagram (av. de), 33,
Wagram (place de), 33,
Waldeck-Rousseau, 38.
4'ti-10. — Coulommiers. Irap. Padl BRODARD. — ."i-lO.
DC Rochegude, Félix, marquis de
761 Promenades dans toutes
R63 les rues de Paris
1. 17
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