Skip to main content

Full text of "Pétition des citoyens de couleurs des colonies, sur la conspiration et la coalition des colons avec les Anglais. : Lue, le 5 vendémiaire, à la barre de la Convention"

See other formats


f  ^^ 


As^D-êr 


Hâ.a^: 


é* 


f 
i 


mfi  ,  iw .  ;i,  i^wfiy 


PÉTITION 

Des  Citoyens  de  Couleurs  des  Co- 
lonies ,  sur  la  conspiration  et  la 
coalition  des  Colons  avec  les 
Anglais, 


i^  >  le    5    Veadémiaira ^  à   la   harr^ 
Convention, 


PÈRES  DE  LA  Patrie  , 


Un  grand  mtetét  public  nous  amone  à 
votre  barre,  pour  vous  faire  partager  no.^ 
sollicitudes  sur  le  sort  de  vos  colonies,- 
source  de  lactivitë  du  commerce  et  de  k 
splendeur  de  votre  marine.  Vous  vous  oc« 
eupez  de  cet  important  objet  :  c est  Je  tems 
de  vous  en  parler. 

Nous  venons  en  même-tems  déposer  dans 
yotre  sein  paternel  le$  justes  aJîarmes  qu# 

A 


^ 


^ 


«ap» 


causent  à  la  France    ks  intrigues  de   quel- 
ques liomnips  qui  ont  vendu  à  l'Angleterre  -•. 
vos  domaines  eu  A.inérique  :  nous  parions 
déS  côlobs. 

Cliafiiie  jour  ils  assiègent  votre  barre  par 
des  pétitions  qui  décèlent  leurs  manœuvres 
criminelles.  Vous  avez  dû  juger  les  pétition- 
naires :   le  crime  n"a  pas  une  autre  hgure. 

Le  but  de  ces  hypocrites  est,  en  ne  vous 
iiccùtiant  que  d'indiv^dws,  de  jetter  de  la 
défaveuf  sur  vos  opérations  relative*  aux  co- 
lonies ,  aiin  d'en  suspendre  l'exécution  et 
donner  aux  Ani^lais  le  teins  d'agir  de  s  en 
emparer  ;   ils  ont  complettement  réussi. 

Ils  ont  accusé  les   assemblées  nationales 
d'avoir  rendu  des  loix  destructive*  d«  leurs 
propriéfés.    Ils  accusent  déjà  la  convention 
d'un  fait  bien  plus  grave  et  bien  plus  ho- 
norable; car  vous  avez  enlevé  a  ces  tiran- 
'   naux  le  droit  de  propriété  sur  des  hommes. 
Vous  av(  z  aar,is  la  hberté  sur  les  deux  mon- 
des ;  vous  les  avez  rapprochés  par  les  bien- 
faits,   par  un  grand  acte  de  justice  et    de 
politique.  Tous  les  peuples  et  tous  les  âges 
Vous  béniront. 

Aussi,  dans  cette  circonstance,  l'Angle- 
terre a-t-ellft  fait  de  puissants  efforts  pour 
protéger   la  cause   des  colom,  qui   est    u 


k 


r 


sienne  propre  et  celle  qui  l'^^éresse  (le  plu^  ^ 
près.    Ne    vous    y  trompez   pas ,  Citoyens 
keprésentants,  i]s  veulent ,  les    uns   et  les 
autres,    vous  forcer  à  un  pas  retrograae. 

Vous  distinguerez  cette  d^p-Uation  par  la 
grandeur  de  ses  rnotife  par  le  dévouemen^. 
par  la  sournisslca  qu'elle  vous  ]are  ,  au  nom 
de  l'Amérique  libre  par  vous. 

Cène  sont  pas  des  citoyens  déportés- en 
France  par  rautorité  nationale  ,  pour  s  a.o 

armés  contre  le  peuple  ^I^^^^Zm'- 
crets  ;  ce  qui  compose  la  deputauou  de  ht. . 
Domingue  ,  qui  nous  a  précèdes. 

.-  Celle-ci  l'est  de  toutes  les  couleurs, 
des  citoyens  de  toutes  les  colonies,  tous 
victimes  de  la  trahison  des  colons  ,  de  la 
perfidie  des  anglais  ,  déportés  par  eux  Aii. 
cun  colon  de  St.-Dotuingue  na  e"t  cet  hon- 
neur ;  ceux-ci  sont  trop  les  amis  oes  x\ngldis. 

On  vous  a  trompés  jusqu'ici ,  nous  ve- 
nons vous  dire  la  vérité,  pour  de]oner  la 
conspiration  la  plus  vaste  ,  la  plus  dange- 
reuse, et  celle  sur  laquelle  on  pcne  le  mouis- 
d'attention.  C'est  cependant  le  volcan  qui 
doit  engloutir  et  vous  et  votre  commerce, 
et  c'est  par  le  commerce  qa^s.  îe.s  Anglais, 
veulent  gouverner  le  monde. 

'       ■  A  2 


I 


1 


y 


•  l 


Ciroyeils  Représen  tans  ,  ceux  qui  ne  voient 
«laiis  Ja  lulle  qui  s'éiève  mtre  Ja  Jiberté  et 
J  esclavage,    dans    les    coloair-â ,    entre    les 
i  ropriëtaires  d'esclaves  et   des  hommes  JU 
l>re«;ceux   qui    ne  voient  dans  cette  lutte 
«ju  une  guerre  d'individus  ,    ceux-là  sont  des 
pervers  ou  des  ignorants.  C'est  votre  immor- 
tel décret  en  faveur  des  noirs  oui  vous  ser- 
vira de  levier  pour  soulever  tous  les  peuples 
contre  1  Angleterre.  Le  grand  commerce  des 
lioirs  lui  a  Sftrvi  a  soudûver  les  puissances 
étrangères  contre   vous  :' elle  ne  faisait  ce 
commerce  immense  et  utile  qu'avec  vos  co- 
ionies. 

Il   est  tems   de  déchirer  le  voile. 

Qu'ont  fjit  les  colons   dont  on  vous  en- 
tretient si  souvent  ?  Ils  ont ,  les  premiers  , 
Boudoye  1  Angleterre  contre  vous  ;  ils  v  ont 
des  ambassadeurs  depuis  1790  :    Boarcel  , 
A^alentmde(.ullion,Chenai!dae  la  Ménrièrè- 
Cougnae-Mioa  po.îr  St.-J3omingne,  iSubuc'. 
pour  la  Martuîique;  Romain   Lacaze  pour 
la  Gui»delûupe,   et  John  Pétrie  pour  Taba- 
go;    ils    sont    ions    membres     des    assem- 
blées coloniales  qui  les  ont  uomniés  ad  hoc 
en  Angleterre, 

Quel  ëtait  le  but  des  colons  ?  Celui  de  se 
ttietiie  eu  opposition    contre  vos  décrets  , 


^^^•^.": 


il 


ives. 


traités  passes  par  eux  4 

T.  i^  P^ilev^     V Archevêque 

Q.e  sont  Page  ^  ,    ;-«^,f  bornas  îd.lte., 

^^•^""f   :tci  A^slai^e,    conauede. 
puis  179^  sous  '«  ""'  j     ^  jj,  barre  «la 

:S^ns  le  droU   de  faire  n^J^^  ^^ 
rtures      car  nous  l  avons  ,  ou  nous  le  prcn 
ZZ  ^une  autre  namr.  ne  nous  le  rrfaserà^ 

^"Lscolons  sont  exaspévé.  par  la^rage^y 

si  longues  ^^^^.^^^^^  pour  soutenu 
qaé  leur  sang,  et  l«u-b  suear.  l^?  ^ 

leurs  orétentrons   atroces  et    r.Ju.ults      ik 

voient  avec  peuie  ^J^"^^^  ,^ehes^s 
va^e  s  itae  source  aaî>si  iocoiiue  uc5 


il 


I 


1' 


^ 


-r» — <w—~ 


commerce,  ^t  ell-  „.  '"'^^  ^""''^  ^on 

Crédit  aux  coUr  "V'"  ,P^'  ""  "°"^-eau 
port  do  votre  Xre,       "  °'^"^'"-«^le  rap- 

ie^^nS^^vi^"::?''  '''  '^°^°-  ^^ 

dans  un  raoDo-fT      T'""  '    ''<^"^    '^'«ai^ 

'     I> 'un  autre  côté,  on  vous  dfiY    ^v 

et  leurs  écrits  publics        ^'  ^'"''   ^'^^'^^ 

contre  la  France.^  ™'^'""  '^^'^^'^^^ 

Vous  verrez  nue  le  2.R  m^;  ,  -i 

icide  par  7'ns  Iml    ""  ''°"'  ""'  ^"'«  ^''^^^- 
"c  par  j  assenibiee  constituante 

Vous  verrex  qu'ils  ont  mis  J.s  torches  à 
"I s  esclaves  ,  lis  u  unagmaieût 


V. 


\ 


pas  que  ce  premier  pas  les  conduirait  à   là 
Jiuerfé,    ]ls    croyaient   facilement    étouffer, 
ce  germe  d  insurreaiion ,    ils    ne    voulaient 
qn  un  prétexte  pour  déterminer  les  Ani^lais 
en  Jeur  faveur,  en  leur  présentant  le  même 
tJanger  pour  leurs  colonies,  s'ils  y  laissaient 
pénétrer  les  principes  de  liberté"  établis  fia 
irance.L  Angleterre  profirat  de  ces    r  fle- 
xions qm  étaient  justes;  elles-arma  ,  elle  arma' 
toutes  les  nations  pour  renrali;ssement  de 
vos  colonies.  ,     ' 

Vous  verrez  que  les   nif^mes   colons    ont 
proscrit  des  membres  de  l'assemblée  cons. 

f.v/"^^'  Pu'""  ^^<^'^^m''s  l«ur  opinion  ea 
faveur  des  hommes  de  couleur. 

Vous  ^verrez  qu'ils  ont  envoyé  des  amba^ 
sadBurs  a  toutes  les  nations  ,  ne  voulant: 
conserver  avec  la  France  aucnns  rapports. 

.înlT"  r"""^-  '^"''''  ^'"^  P''°«'^^'t  et  assas- 
sine les  français  venus  de  France  ?!  St.-Do- 

ni'ngKe     parce  qu'ils  parlaient  en  faveur  de 
ta  représentation  nationale, 

par  les  echafauds  ,    par  des   supplices  qui 
evaltent  la  nature     des  milliers 'd'hom-^es 

de  couleur   qu,  réclamaient  le    bénéfice   et 

I  exécution  de  vos  loix  en  leur  faveur. 
Tous  verrezqaecesonteux  qaiontdonn<^ 

es  premiers ,  1  idée  des  bateaux  à  sous-pape 

A,  4 


:h 


I 


J«R*^ 


j)bii^  des  noyades  de  blancs ,  liommes  »lp 
êGuieiir,   et  de  noirs. 

Yons  verrez  qa  ils  se  sont  armés  contre 
Vos  décrets. 

Vous  verrexLlear  correspondance  publique 

^vec  Pitt. 

Yons  les  verrez  porter,  des  1791  ♦  avant 
îa  gnerre  ,  les  ëcliarpes  et  ies  coulenrs  An. 
glaises  ,  et   fouler   aux    pieds   les   coiiieurs 

nationales. 

"  'Yons  les  verrez  enfin  traiter  avec  Pitt  de 
là  livraison  de  vos  colonies. 
'  Tàge  et  Bruley  ,  pour  excuser  cette  non* 
velle  trahison  ,  ont  laudace  d'avancer  ,  ffue 
leurs  complices  n'ont  reçu  les  Anglais  cpie 
comme  protecteurs.  Que  penser  dune  telle 
infamie  ?  Citoyens  ,   prononcez. 

Tournez  ensuite  ,  citoyens  repnésentans , 
vos  regards  sur  les  îles  du  vent ,  \  uns  ver- 
fez  rexëculion  de  la  mé.re  conspiralioa 
conîre  les  prUrlotes  et  la  France-  Des  mil- 
liers de  français  dans  la  jdns  profonde  mi- 
sère ,  eiognés  de  leurs  femmes  et  de  leurs 
.^nthns  ,  de  leurs  propriétés,  déportes  par 
les  Anglais  sur  les  lisies  fourmes  par  les 
colons  propriétaires  d'esclaves. 

Vous  verrr^z  les  assemblées  coloniales  d€ 
la  Guadeloupe  ei  de  ia  Martinique  dans  le^ 


înémes  principes  que  celle  de  St-^Doiliingue/ 
prendre  une  délibération  publique,  le  5  oc- 
tobre 179!^».  (  V.  s.  )  par  laquelle  elles  décla- 
rent se  réunir  aux  puissances  ennemies 
contre    la  France. 

Vous  verre2i  les  colons  de  ces  îles  arborer 
également  le  pavillon  blanc  ^  appeller  les 
Anglais,  Traiter  avec  eux,  et  proscrire  les; 
hommes  revêtus  de  votre  côliliânce  et  d& 
votre  autorité. 

Interrogez  enfin  les  traités  passés  par  ces 
colons  pour  livrer  vos  coîoîiies  à  FAnglelerre, 
vous  trouverez  partout  les  mêmes  clauses  s 
consewadon  de  l  esclavage  ;  garantie  des  loioa 
intérieures  ^  et  garantie  contre  leurs  créancieis 
en  France, 

Voilà  en  esquisse  les  œuvres  des  ces  co- 
lons', de  ces  pairiotes  d'Angleterre  ,  qui 
sont, autant  qu'elle,  intéressés  à  une  contre^ 
révolution  ,  à  J 'anéantissement  de  la  repré- 
sentation nationale. 

Telles  sont  les  perfidies  de  ces  colons, 
des  principaux  meneurs  ^  tage  ^  Bruloy  et 
ï Archevêque  Thibaud  ^  pour  lesquels  um 
rommé  Verneilil ,  le  Séide  de  cette  fac- 
tion Anglaise  ^  leur  complice ,  vient  si 
souvent  et  si  insolemment  assiéger  voire 
barre  pour  surprendre  \iotre  religion  ,  eil 
même   temps  cjuli  désigne   pour   ses   vie- 


^ 


fîmes ,  les  députés  qui  votent  contr'eux  en 
faveur  de  la  liberté  publique. 

Nous ,  le  peuple,  leurs  victimes,  nous  vous 
riemandons  que  vous  mettiez  ces  agens  do 
l'Angleterre,  ces  amis  de  Robespierre,  dans 
Tinpossibililité  de  nuire  aux  intérêts  de  la 
république ,  en  les  privant  des  moyens  de 
çorespondre  avec   les  ennemis  publics. 

Nous  ferons  entendre  à  vos  commîtes  des 
témoins  qui  attesteront  la  coaltion  de  Page 
et  Bruley  avec  Pv.obespierre  et  Fouquier.  Ces 
témoins  vous  diront  de  quels  plaisir  Jouis- 
saient ces  scélérats  ,  quand  ce  tigre  de  Fou- 
quier leur  annonçait  que  la  Guillotine  alait 
frapper  de  nombreuses  victimes. 

II  est  d'autres  faits  qui  se  diront  dans 
le  silence  4^  vos  comités. 

Nous  suivrons  également  le  fil  des  ressour- 
ces de  Page  et  Bruloy ,  jusques  en  x\i]gle- 
terre  ;  ressources  parles  quelles  ,  ils  avaient 
ime  table  de  60  couverts  où  siégeaient 
liabituellement  les  ennemis  du  peuple  et 
de  la  convention  et  011  présidait  Dumas. 

Nous  vous  demandons  ,  enfin  citoyens 
Heprésenlans  ,  au  nom  de  la  patrie,  au 
iiom  de  tous  les  hommes  qui  ver^ciit  leur 


\ 


.>.k^,*» 


«an^  dans  les  Colonies  poer  y  defemi^  vo«  .  ï 

droks  et   votre  puissance  ,  un  acte  éclatant  i,  | 
de  jasticTe  en  fev.ur  du  "toyen  Ra^raond 

iJ.me    de   couleur,  opprime  et  calommé  ,  - 

depuis    plus  d'un   an  P«^  P^S^^^ru^^'  'fi  ^ 

reconnus  pourcalomniateurset  fauss^'^««  P^/^ 
deux  arrêtés  de  votrecommité  de  inarme  et  , 

des  Colonies  du  23  septembre  ij^l-iv.s.  }.. 

Raimond  est  comme  Ogé,  l'un  des  tnar-^ 
tirs  de  la  révolution.  Si  elle  eût  échciué ,  les 
perfides  Colons  lui  destinaient  le   sort_de 
le    faire    servir   comme  esclave    a    bt.-JJo- 
min-ue.  La  révolution  prospère   par  vo.re 
!^on«-e     mr  vos  immortels  travaux  ,  ren-;    . 
deyïuîa  liberté  qu'il  a  défendu  le  premier 
en  Vaveur  de  ses  frères ,  au  prix  de  sa  tran-        , 
qunité  et  de  sa   fortune.  Nous  répondons 
coléctivemeut  et  individuellement  de  lui. 

Vive  la  convention  ^atlonale.  Périssent  ses        :, 
destructeurs.  <; 


Signés  Leborgne  ,  Garnîer  ,   Mar-^       '; 

tiair  Bess,    général    de    bngade  ;   F^ury 
r  1  stor V .  HaMid ,  Corbm ,  Sanitte ,  Leonara 
Soi     Legec'  Salmon     Mamme      Md- 
cent,  Chanvel .  Alexire  femme  Lory ,  Te- 
Saque,  Alîaden,  Ah^andre .  Robert     S.        ;,       ^ 
îflon ,  Albert ,  Jeanne  Andotte ,  agee  de  1 1 5  ^ 


K 

i 


it^rre,  Julien,    Alinasor ,    Hvae^ntlx.     r.. 
xent  dit  Bangala,    Maeloire     SHn     '  ^p"' 


•i|;î- 


\ 


r;,...    ,! '.. s^ 


P,  J*  LEBORGNE . 

Ci-devant  Commissaire  de  la  Ma- 
rine aux  Isles  àa  Vent  de  FA- 
méf  ique  ^ 

^  Junwr  LITTEE,  homme  de  Couleun; 
jOéputé  de  la  Martinique;  sur  le  sy:stém&. 
de  diffamation  employé  par  Içkfmlion  J^Ur 
:glais§  contre  hs  patriotes,^ 


■l^iiillUilli..    .,J.., 


AI  paru  hier  à  la  barre  de  la  coiw^njîoii,' 
h  la  tête  d'une  (it^patation  de  çitoy^ij.sbl^iî,cs , 
lîommes  de  couleur  «t  noira  des  coloxiies , 
pour  dévoiler  toute  ]|a  perfidie  de  nos  op- 
presseurs et  des  tiens,  c'est-à-dire,  la  coa- 
litiou  des  colons  Page  et  Brulay  fiY^c  VAn- 
gle terre  et  le  fëroce  Piobes pierre. 

Lorsque  1^  cqpveutixD.a  ,  par  Torgane  de 
json  président ,  nous  a  a4iïiJ$  aux;  honneuj;§ 
de  la  séance,  tu  x^s  élancé  à  la  tribune; 
lu  as  voulu  partie ulièrernent  parler  contre 
moi,' dans  rintention  de  jetter  db  la  défa- 
veur sur  la  députation. 


...y 


f 


i 


H, 


.^•>